OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/1 (1946)
IntituléComité d'état-major (25 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1(1946)
Texte intégral COMITE D'ETAT-MAJOR 1 (1946). Résolution du 25 janvier 1946 En vertu de l'Article 47 de la Charte. les Nations Unies ont convenu qu'il sera établi un Comité d'état-major charge de conseiller et d'assister le Conseil de sécurité et que ce comité sera composé des chefs d'état-major des membres permanents du Conseil de sécurité. ou de leurs représentants; In conséquence 1. Le Conseil de sécurité invite les membres permanents du Conseil de sécurité à donner à leurs chefs d'état-major les instructions nécessaires pour qu'ils se réunissent ou qu'ils nomment des représentants qui se réuniront à Londres le 1er février 1946; 2. Le Conseil de sécurité décide que les chefs d'état-major 0i leurs représentants constituent, ainsi réunis. le Comité d'état-major précité; 3. Le Conseil de sécurité charge le Comité d'état-major d'élaborer, comme tâche première, des propositions relatives à son organisation (1 compris le personnel de secrétariat approprié) et à sa procédure, et de soumettre ces propositions au Conseil de sécurité. Adoptée à la Zeme séance.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/2 (1946)
IntituléLa question iranienne (30 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2(1946)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1946 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1946 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the maintenance o J international peace and security THE IRANIAN QUESTION Decisions At its 2nd meeting, on 25 January 1946, the Coun­ cil decided that 'the States which have presented com­ plaints should be invited to participate in the work, in the sittings of the Security Council'. At its 3rd meeting, on 28 January 1946, in accordance with the decision it had taken at its 2nd meeting, the Council invited the representative of Iran to participate, without vote, in the discussion of the question. 2 (1946). Resolution of 30 January 1946 The Security Council, Having heard the statements by the representatives of the Soviet Union and Iran in the course of its meetings of 28 and 30 January 1946, Having taken cognizance of the documents presented by the Soviet and Iranian delegations and those referred to in the course of the oral debates, Considering that both parties have affirmed their readiness to seek a solution of the matter at issue by negotiation, and that such negotiations will be resumed in the near future, Requests the parties to inform the Council of any results achieved in such negotiations. The Council in the meanwhile retains the right at any time to request information on the progress of the negotiations. AdoPted unanimously at the 5th meeting. 1 Premiere partie. Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu'organe res­ ponsable du maintien de la paix et de la securite internationales LA QUESTION IRANIENNE Decisions A sa 2eme seance, le 25 janvier 1946, le Conseil a decide que 'Jes gouvernements qui ont formule une plainte doivent etre invites a participer a l'examen de la question aux seances du Conseil de securite'. A sa 3eme seance, le 28 janvier 1946, le Conseil, conformement a la decision qu'il avait prise a sa 2eme seance, a invite le representant de l'Iran a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 2 ( 1946). Resolution du 30 janvier 1946 Le C onseil de securite, Ayant entendu les declarations faites par Jes repre­ sentants de !'Union des Republiques socialistes sovie­ tiques et de l'Iran a ses seances des 28 et 30 janvier 1946, Ayant pris connaissance des documents presentes par Jes delegations sovietique et iranienne, ainsi quc des documents mentionnes au cours des debats, C onsiderant que Jes deux parties ont affirme Ieur intention de chercher, par voie de negociations, une solution a l'affaire en litige, et que de telles negocia­ tions seront reprises prochainement, Invite Jes parties a informer le Conseil des resultats obtenus au cours de ces negociations. Le Conseil con­ serve, clans l'intervalle, le droit de demander a tout moment des renseignements sur le deroulement desdites negociations. Adoptee d l'unanimite d la Seme seance.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/3 (1946)
IntituléLa question iranienne (4 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/3(1946)
Texte intégral - Decisions At its 27th meeting, on 27 March 1946, the Council adopted a proposal that the Iranian representative should be asked to ' ... appear at the Council so that we may hear his point of view concerning the question of postponement requested by the representative of the Union of Soviet Socialist Republics ... ' and invited the representative of Iran to take a place at the Coun­ cil table. ,·1dnptcd by 8 votes in favour ( no f1,rther votinu took place). At its 28th meeting, on 29 March 1946, the Council decided to request the Secretary-General to ascertain at once from the Governments of the Union of Soviet Socialist Republics and Iran, through their repre­ sentatives, the existing status of the negotiations be­ tween them, and particularly whether or not the re­ ported withdrawal of troops was conditional upon the conclusion of agreements between the two Governments on other subjects, and to report to the Council on 3 April 1946. 3 (1946). Resolution of 4 April 1946 The Security Council, Taking note of the statements by the Iranian repre­ sentative that the Iranian appeal to the Council arises from the presence of USSR troops in Iran and their continued presence there beyond the date stipulated for their withdrawal in the Tri-partite Treaty of 29 January 1942, 1 Taking note of the replies dated 3 April of the Government of the Union of Soviet Socialist Republics2 and the Iranian Government3 pursuant to the request of the Secretary-General for information as to the state of the negotiations between the two Governments and as to whether the withdrawal of USSR troops from Iran is conditional upon agreement 011 other subjects, And in particular taking note of and relying upon the assurances of the USSR Government that the with­ drawal of USSR troops from Iran has already com­ menced; that it is the intention of the USSR Govern­ ment to proceed with the withdrawal of its troops as rapidly as possible; that the USSR Government expects the withdrawal of all USSR troops from the whole of Iran to be completed within five or six weeks ; and that the proposals under negotiation between the Iranian Government and the USSR Government 'are not connected with the withdrawal of USSR troops', Being solic-itous to avoid any possibility of the presence of USSR troops in Iran being used to influence 11e course of the negotiations between the Governments of Ir:111 and the USSR, 1 Official / .. ',,ords of the Scc11ri/\• Cou,zci/ First Year First Series, S11f /'l1'111,·11.· \·o. J annex 2R, pp. 43-46. ' 2 Ibid., First i·c,,, F•1 .1 ;,,,,·s, Su. :?, 29th meeting, p. 84 (document S/24). 3 Ibid., pp. 85-86 (document S/25). 2 Decisions A sa 27eme seance, le 27 mars 1946, le Conseil a adopte une proposition tendant a ce que le Conseil ' ... invite le representant de !'Iran a se presenter de­ vant lui pour exprimer son avis sur la question de l'ajournement propose par le representant de !'Union des Republiques socialistes, sovietiques ... ' et a invite le representant de !'Iran a prendre place a la table du Conseil. Adoptee par 8 voix (ii n'_,. a pas cu de cnntrc-e prcuvc). A sa 28eme seance, le 29 mars 1946, le Conseil a decide d'inviter le Secretaire general a s'enquerir im­ mediatement aupres des Gouvernements de !'Union des Republiques socialistes sovietiques et de !'Iran, par l'intermediaire de leurs representants, de l'etat actuel des negociations entre les deux gouvernements, et, en particulier, a s'efforcer de savoir si le retrait des trou­ pes annonce dependait ou non de la conclusion d'accords entre les deux gouvernements sur d'autres questions, et a faire rapport au Conseil le 3 avril 1946. 3 (1946). Resolution du 4 avril 1946 Le Conseil de securite, Prenant acte des declarations du representant de !'Iran aux termes desquelles l'appel de l'Iran au Conseil est motive par la presence de troupes de l'URSS en Iran et par leur maintien sur ce territoire au-dela de la date fixee pour leur retrait par le Traite tripartite du 29 janvier 19421, Prenant acte des reponses faites en date du 3 avril par le Gouvernement de l'Union des Republiques socia­ listes sovietiques2 et le Gouvernement de l'Iran3 a la demande de renseignements qui leur avait ete adressee par le Secretaire general concernant l'etat des nego­ ciations entre Jes deux gouvernements et la question de savoir si le retrait des troupes de l'URSS de !'Iran est subordonne a un accord sur d'autres points, Prenant acte, en particulier, des assurances donnees par le Gouvernement de l'URSS et s'appuyant sur ces assurances aux termes desquelles: le retrait des troupes de l'URSS de !'Iran a deja commence; ii entre dans Jes intentions du Gouvernement de l'URSS de pour­ suivre le retrait de ses troupes aussi rapidement que possible; le Gouvernement de l'URSS s'attend a ce que le retrait de toutes ses troupes de !'ensemble de l'Iran soit acheve dans cinq ou six semaines; et Jes propositions en cours de negociation entre le Gouver­ nement de !'Iran et le Gouvernement de l'URSS n'ont pas de rapport avec le retrait des troupes de l'URSS, Soucieu.x d'eviter que la presence des troupes de l'URSS en Iran ne puisse en aucun cas etre utilisee pour influencer le cours des negociations entre les Gou­ vernements de l'Iran et de l'URSS, 1 ProCL's-vcrbaux officiels du Co,zseil de securitt!, prcmicre ann 'c. prcmicre scrie, SupP/emcnt No 1, annexe 2B, p. 4J a 46. 2 I /,id., pre111ic'rc annce, prcmihe slric, ,I\' o 2, 29eme seance, p . .,,i t document S/24). 3 Ibid., p. 85 a 86 (document S/25). Recognizing that the withdrawal of all USSR troops from the whole of Iran cannot be completed in a substantially shorter period of time than that within which the USSR Government has declared it to be its intention to complete such withdrawal, Resolves that the Council defer further proceedings on the Iranian appeal until 6 May, at which time the USSR Government and the Iranian Government are requested to report to the Council whether the with­ drawal of all USSR troops from the whole of Iran has been completed and at which time the Council shall consider what, if any, further proceedings on the Iranian appeal are required, Provided, however, that if in the meantime either the USSR Government or the J ranian Government or any member of the Security Council reports to the Secretary-General any developments which may retard or threaten to retard the prompt withdrawal of USSR troops from Iran, in accordance with the assurances of the USSR to the Council, the Secretary-General shall immediately call to the attention of the Council such reports, which shall be considered as the first item on the agenda. Adopted at the 30th meeting by 9 votes ( Australia, present and not voting; Union of Soviet Socialist Republics, absent). Decision At its 33rd meeting, on 16 April 1946, the Council decided to refer to the Committee of Experts for ex­ amination and report the letter dated 16 April 1946 from the Secretary-General to the President of the Security Council concerning the retention of the Iranian question on the Council's agenda.4 5 (1946). Resolution of 8 May 1946 The Security Council, Having considered the statement made by the Iranian Government in its preliminary report of 6 May,5 sub­ mitted in compliance with the resolution of 4 April 1946 [resolution 3 (1946)], that it was not able as of 6 May to state whether the withdrawal of all USSR troops from the whole of Iran had been completed, Resolves: To defer further proceedings on the Iranian matter in order that the Government of Iran may have time in which to ascertain through its official representatives whether all USSR troops have been withdrawn from the whole of Iran; To request the Iranian Government to submit a complete report on the subject to the Security Council immediately upon the receipt of the information which will enable i.t so to do; and, in case it is unable to 4 Ibid., 33rd meeting, pp. 143-145 (document S/39). 5 Ibid., First Year, First Series, Supplement No. 2, annex 2h. 3 Reconnaissant que le retrait de toutes les troupes de l'URSS de !'ensemble du territoire de l'Iran ne sau­ rait etre acheve en un laps de temps sensiblement plus bref que celui clans lequel le Gouvernement de l'URSS avait annonce son intention d'effectuer ce retrait, Decide d'ajourner la suite des debats concernant l'appel de !'Iran au 6 mai, date a laquelle le Gouver­ nement de l'URSS et le Gouvernement de l'Iran sont invites a faire connaitre au Conseil si le retrait de toutes les troupes de l'URSS de !'ensemble du terri­ toire de l'Iran a ete acheve et a laquelle le Conseil examinera s'il y a lieu de consacrer de nouveaux debats a l'appel de l'Iran, Sous reserve toutcf ois que si, clans l'intervalle, le Gouvernement de l'URSS ou le Gouvernement de !'Iran OU tout membre du Conseil de securite porte a la con­ naissance du Secretaire general des fait-s qui puissent retarder ou risquer de retarder le prompt retrait des troupes de l'URSS de l'Iran, conformement aux assu­ rances donnees par l'URSS au Conseil, le Secretaire general appellera immediatement !'attention du Conseil sur ces rapports, qui seront consideres comme la pre­ miere question a l'ordre du jour. Adoptee d la 30eme seance par 9 voix (l' Australie ne participant pas au vote et /'Union des Republiques so­ cialistes sovietiques eta.nt absente). Decision A sa 33eme seance, le 16 avril 1946, le Conseil a decide de renvoyer au Comite d'experts, pour examen et rapport, la lettre, en date du 16 avril 1946, adressee par le Secretaire general au President du Conseil de securite au sujet du maintien de la question iranienne a l'ordre du jour du Conseil4• 5 ( 1946). Resolution du 8 mai 1946 Le Conseil de securite, C onsiderant la declaration faite par le Gouvernement iranien dans son rapport preliminaire du 6 mai6, pre­ sente conformement a la resolution du 4 avril 1946 [resolution 3 (1946)], et aux termes de laquelle ii n'etait pas en mesure, a la date du 6 mai, de dire si le retrait de toutes les troupes de l'URSS de !'ensemble du territoire iranien etait acheve, D,:cide: D'ajourner la suite des debats sur la question ira­ nienne pour donner au Gouvernement iranien le temps de s'assurer, par l'intermediaire de ses representants officiels, du retrait de toutes Jes troupes de l'URSS de I' ensemble du territoire iranien ; D'inviter le Gouvernement iranien a soumettre au Conseil de securite un rapport complet sur la question, aussitot apres avoir_ re ;u les renseignements qui Jui permettront de le faire, et, au cas ou il Jui serait im- 4 Ibid., 33eme seance, p. 143 a 145 (document S/39). 5 Ibid., /'remic\rc annec, premicre scric, Supplhnrnt No }, annexe 2h. -
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/4 (1946)
IntituléLa question espagnole (29 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/4(1946)
Texte intégral THE SYRIAN AND LEBANESE QUESTION Decision At its 19th meeting, on 14 February 1946, the Council decided to invite the representatives of Syria and Lebanon to participate, without vote, in the dis­ cussion of the question and, without prejudice to any view which it might form on other occasions. to give them, at the proper stage, the right to submit proposals. THE SPANISH QUESTION 4 (1946). Resolution of 29 April 1946 The attention of the Security Council has been drawn to the situation in Spain by a Member of the United Nations acting in accordance with Article 35 of the Ch;-,rter. and 'the Security Council has been asked to declare that this situation has led to international friction and endangers internatiorn.l peace and security; There.fore the Security C o-uncil, Keeping in mind the unanimous moral condemnation of the Franco regime in the Security Council. and the r('solutions concerning Spain which were adopted at the United Nations Conference on International Organi­ zation at San Francisco12 and at the first session of the General Assembly of the United N ations,13 and the views expressed by members of the Security Council rei_r;-irdinr,- the Franco regime, H crebv resolves to make further studies in order to determine whether the situation in Spain has led to international friction ;ind does endanger international peace and security, and if it so finds, then to determine what practical measures the United Nations may take; To this end. the Security Council appoints a sub­ committee of five of its members and instructs this sub-committee to examine the statements made before the Security Council concerning Spain. to receive further statements and documents, and to conduct such inquiries ;-is it may deem necessary, and to report to the Security Council before the end of May. Adopted at the 39th meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (Union of Soviet Socialist Republics). 12 See United Nations Conference on International Organiza­ tion, 1/10, discnssion relating to Chapter III of the United Nations Charter. 13 See Resolutions adopted by the General Assembly during the first part of its first session, page 39, resolution 32 (I) of 9 February 1946. 8 LA QUESTION SYRIENNE ET LIBANAISE Decision A sa 19eme seance, le 14 fevrier 1946, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Syrie et du Liban ;'t participer, sans droit de vote, a la discussion de la question et, sans prejuger !'opinion qu'il pourrait se faire en d'autres occasions, de leur reconnaitre, le moment venu, le droit de presenter des propositions. LA QUESTION ESPAGNOLE 4 ( 1946). Resolution du 29 avril 1946 L' attention du C onscil de securite a ete attirec sur la situation en Espagne par un Membre de \'Organisa­ tion des Nations Unies agissant en vertu de !'Article 35 de la Charte, et le Conseil de securite a ete prie de declarer que cette situation a entraine un desaccord entre nations et qu'elle menace la paix et la securitt'· internationales; En cons!:qucnce, le Conseil de securit!:, Tenant compte de la condamnation morale unanime que le regime franquiste s'est vu infliger au Conseil de securite, des resolutions sur l'Espagne qui ont ete adoptees a la Conference des Nations Unies sur !'Orga­ nisation internationale a San Francisco12 et a la pre­ miere session de I' Assemblee generale des Nations Unies1\ et des opinions exprimees par Jes membres dn Conseil de securite Sur le regime franquiste, Decide de proceder it des etudes complementaires en vue de determiner si la situation en Espagne a conduit a un desaccord entre nations et menace la paix et la securite internationales, et, s'il estime que tel est le cas, de determiner ensuite Jes mesures pratiques que Jes Nations Unies pourraient prendre; A cet eff et, le Conseil de securite designe un sous­ comite de cinq de ses membres qu'il charge d'examiner Jes declarations faites devant le Conseil de securite concernant l'Espagne, de recevoir tous autres declara­ tions et documents, de proceder aux etudes qui appa­ raitraient necessaires et de faire rapport au Conseil de securite avant la fin du mois de mai. Adoptee d la 39eme seance par 10 voix contre zero, avec une abstention (Union des Republiques socialistes so­ vietiques). 12 Vair Conference des Nations Unies sur !'Organisation internationale, I/10, discussion relative au Chapitre II I de la Charte des Nations Unies. rn Voir Resolutions adaptees Par l' Assemblee genfralr pen­ dant la premiere partie de sa premii!re session, p. 39, resolu­ tion 32 (I) du 9 fevrier 1946.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/5 (1946)
IntituléLa question iranienne (8 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/5(1946)
Texte intégral Recognizing that the withdrawal of all USSR troops from the whole of Iran cannot be completed in a substantially shorter period of time than that within which the USSR Government has declared it to be its intention to complete such withdrawal, Resolves that the Council dcfer further proceedings on the Iranian appeal until 6 May, at which time the USSR Government and the Iranian Government are requested to report to the Council whether the with­ drawal of all USSR troops from the whole of Iran has been completed and at which time the Council shall consider what, if any, further proceedings on the Iranian appeal are required, Provided, however, that if in the meantime either the USSR Government or the J ranian Government or any member of the Security Council reports to the Secretary-General any developments which may retard or threaten to retard the prompt withdrawal of USSR troops from Iran, in accordance with the assurances of the USSR to the Council, the Secretary-General shall immediately call to the attention of the Council such reports, which shall be considered as the first item on the agenda. Adopted at the 30th meeting by 9 votes ( Australia, present and not voting; Union of Soviet Socialist Republics, absent). Decision At its 33rd meeting, on 16 April 1946, the Council decided to refer to the Committee of Experts for cx­ amination and report the letter dated 16 April 1946 from the Secretary-General to the President of the Security Council concerning the retention of the Iranian question on the Council's agenda.4 5 (1946). Resolution of 8 May 1946 The Security Council, H aving considered the statement made by the Iranian Government in its preliminary report of 6 May,5 sub­ mitted in compliance with the resolution of 4 April 1946 [resolution 3 (1946)], that it was not able as of 6 May to state whether the withdrawal of all USSR troops from the whole of Iran had been completed, R.esolves: To defer further proceedings on the Iranian matter in order that the Government of Iran may have time in which to ascertain through its official representatives whether all USSR troops have been withdrawn from the whole of Iran; To request the Iranian Government to submit a complete report on the subject to the Security Council immediately upon the receipt of the information which will enable it so to do; and, in case it is unable to 4 Ibid., 33rd meeting, pp. 143-145 (document S/39). 5 Ibid., First Year, First Series, Supplement No. 2, annex 2h. 3 Reconnaissant que le retrait de toutes les troupes de l'URSS de l'ensemble du territoire de l'Iran ne sau­ rait être achevé en un laps de temps sensiblement plus bref que celui dans lequel le Gouvernement de l'URSS avait annoncé son intention d'effectuer ce retrait, Décide d'ajourner la suite des débats concernant l'appel de l'Iran au 6 mai, date à laquelle le Gouver­ nement de l'URSS et le Gouvernement de l'Iran sont invités à faire connaître au Conseil si le retrait de toutes les troupes de l'URSS de l'ensemble du terri­ toire de l'Iran a été achevé et à laquelle le Conseil examinera s'il y a lieu de consacrer de nouveaux débats à l'appel de l'Iran, Sous réserve tout cf ois que si, dans l'intervalle, le Gouvernement de l'URSS ou le Gouvernement de l'Iran ou tout membre du Conseil de sécurité porte à la con­ naissance du Secrétaire général des faits qui puissent retarder ou risquer de retarder le prompt retrait des troupes de l'URSS de l'Iran, conformément aux assu­ rances données par l'URSS au Conseil, le Secrétaire général appellera immédiatement l'attention du Conseil sur ces rapports, qui seront considérés comme la pre­ mière question à l'ordre du jour. Adoptée d la 30ème séance par 9 voix (l'Australie ne participant pas au vote et l'Union des Républiques so­ cialistes soviétiques étant absente). Décision A sa 33ème séance, le 16 avril 1946, le Conseil a décidé de renvoyer au Comité d'experts, pour examen et rapport, la lettre, en date du 16 avril 1946, adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité au sujet du maintien de la question iranienne à l'ordre du jour du Conseil4• 5 ( 1946). Résolution du 8 mai 1946 Le Conseil de sécurité, Considérant la déclaration faite par le Gouvernement iranien dans son rapport préliminaire du 6 mai6, pré­ senté conformément à la résolution du 4 avril 1946 [résolution 3 (1946)], et aux termes de laquelle il n'était pas en mesure, à la date du 6 mai, de dire si le retrait de toutes les troupes de l'URSS de l'ensemble du territoire iranien était achevé, Di:cide: D'ajourner la suite des débats sur la question ira­ nienne pour donner au Gouvernement iranien le temps de s'assurer, par l'intermédiaire de ses représentants officiels, du retrait de toutes les troupes de l'URSS de l'ensemble du territoire iranien ; D'inviter le Gouvernement iranien à soumettre au Conseil de sécurité un rapport complet sur la question, aussitôt après avoir_ reçu les renseignements qui lui permettront de le faire, et, au cas où il lui serait im- 4 Jbid., 33ème séance, p. 143 à 145 (document S/39). 5 Ibid., Première année, première série, Supplhnrnt No }, annexe 2h. -- obtain such information by 20 May 1946, to report on that day such information as is available to it at that time; To consider, immediately following the receipt from the Iranian Government of the repor.t requested, what furtber proceedings may be required. Adopted at the 40th meeting by 10 votes (Union of Soviet Socialist Republics, absent). Decision At its 43rd meeting, on 22 May 1946, the Council decided to 'adjourn the discussion of the Iranian question until a date in the near future, the Council to be called together at the request of any member'. Adopted by 9 votes to 1 (Union of Soviet Socialist Republics, absent).6 THE GREEK QUESTION A. LEITER FROM THE ACTING HEAD OF THE DELE­ GATION OF THE UNION OF SOVIET SOCIALIST REPUBLICS TO THE PRESIDENT OF THE SECU­ RITY COUNCIL DATED 21 JANUARY 19467 Decisions At the 6th meeting, on 1 February 1946, the President reminded the Council that, following the decision taken at the 2nd meeting,8 it had been agreed that wben the Greek question was being discussed a representative of Greece should be invited to participate, without vote, in the discussion of the question; accordingly, the Council invited the representative of Greece to take a seat at the Council table. At its 10th meeting, on 6 February 1946, the Council accepted the following statement made by the President: 'I feel we should take note of the declarations made before the Security Council by the represen­ tatives of the Union of Soviet Socialist Republics, the United Kingdom and Greece, and also the views 6 No further dctails of the vote are given in the official records. 7 See Official Records of the Security Council, First Y car, First Series, Suppleme,it No. 1, annex 3. 8 See page 1 above. 4 possible d'obtenir ces renseignements pour le 20 mai 1946, à rendre compte à cette date des renseignements dont il disposera à ce moment; D'étudier, immédiatement après avoir reçu du Gou­ vernement iranien le rapport demandé, les mesures qu'il pourrait y avoir lieu de prendre. Adoptée d la 40ème séance par 10 voix (rUnion des Rét,ubljques socialistes so­ viétiques étant absente). Déci11ion A sa 43ème séance, le 22 mai 1946, le Conseil a décidé 'l'ajournement de la discussion [ de la question iranienne] à une date assez proche, le Conseil pouvant se réunir à la demande de l'un quelconque de ses membres'. Adopté par 9 voi.r conlrt' une (l'Union des Rép11bli­ ques socialistes soviétiques étant absrnte)6. LA QUESTION GRECQUE A. LETTRE DU CHEF PAR INTERIM DE LA DELE­ GATION DE L'UNION DES REPUBLIQUES SOCIA­ LISTES SOVIETIQUES AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE, EN DATE DU 21 JANVIER 19467 Décisions A la 6ème séance, le 1er février 1946, le Président a rappelé qu'à la suite de la décision prise par le Conseil à sa 2ème séance8 il avait été convenu que, lors de l'examen de la question grecque, un représentant de la Grèce serait invité à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question; en conséquence, le Conseil a invité le représentant de la Grèce à prendre place à la table du Conseil. A sa lOème séance, le 6 février 1946, le Conseil a accepté la déclaration suivante faite par le Président: 'Il me semble que nous devrions prendre acte des déclarations faites devant le Conseil par les repré­ sentants de l'Union des Républiques socialistes sovié­ tiques, du Royaume-Uni et de la Grèce, ainsi que 6 Les procès-verbaux officiels ne donnent pas d'autres pré­ c-isicns concernant le vote. • Voir Procès-verbaux officiels d11 Co,iseil de sécurité, pre­ n,i'ère année, première série, Supplément No 1, annexe 3. 8 Voir p. 1 ci-dessus.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/6 (1946)
IntituléProcédure relative à l'admission des nouveaux membres à l'ONU (17 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/6(1946)
Texte intégral Security Council, recommenrled hy the Committee of Experts19 for inclusion in chapter V of the provisional rules of procedure. At its 48th meeting, on 24 June 1946, the Council adopted an additional rule dealing with the presidency of the Security Council recommended by the Com­ mittee of Experts20 for inclusion in chapter IV of the provisional rules of procedure. 14 (1946). Resolution of 16 December 1946 As the General Assembly has decided that the terms of office of the elected members of the Security Council should commence on 1 January and end on 31 Decem­ ber, it would seem desirable that the monthly rotation of the presidency should be adjusted so that the rotation · would commence and end on the same dates ; To this end, The Security Council Resolves that the operation of rule 18 of the rules of procedure be suspended for a sufficient period to allow the representative of the United States of America to remain in office as President of the Council from 17 December until 31 December 1946. Adopted at the 84th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions (Union of Soviet Socialist Republics, United States of America). B. PROCEDURE CONCERNING THE ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 6 (1946). Resolution of 17 May 194621 The Security Council, Taking into account the fact that under Article 4 of the Charter, membership in the United Nations is open to all peace-loving States which accept the obliga­ tions contained in the Charter and, in the judgement of the Organization, are able and willing to carry out these obligations, and Taking into account the fact that the General As­ sembly, which acts to admit applicant States to mem­ b~rship on the recommendation of the Security Council, will meet for the second part of its first session on 3 September 1946, 19 See Official Records of the Sccuritv Council First )'car, First Series, Supplement No. 2, annexe· I f. ' 20 Ibid., annex lh. 21 Modified by the Council at its 51st meeting (sec below). 11 le Conseil de securite dont !'insertion au chapitre V du reglement interieur provisoire etait recommande par le Comite d'experts19. A sa 48eme seance, le 24 juin 1946, le Conseil a adopte un article additionnel relatif a la presidence du Conseil de securite dont !'insertion au chapitre IV du reglement interieur provisoire etait recommandee par le Comite d'experts20. 14 (1946). Resolution du 16 decembre 1946 L' Assemblee generale ayant decide que Jes membres elus au Conseil de securite exerceraient leur mandat a dater du ler janvier et jusqu'au 31 decemhre, ii semble desirable que le systeme de roulement mensuel prevu pour la presidence soit mis au point de fa ;on que Jes periodes de roulement commencent et prennent fin anx memes dates; A cette fin, Le C onseil de securite Decide de suspendre !'application de !'article 18 du reglement interieur pendant un temps suffisant pour permettre au representant des Etats-U nis d' Amerique de continuer a assumer la presidence du Conseil de securite du 17 decembre au 31 decembre 1946. Adoptee a la 84eme seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Etats-Unis d'Amerique, Union des Re­ publiques socialistes sovie­ tiques). B. PROCEDURE RELATIVE A L'ADMISSION DE NOU- VEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 6 (1946). Resolution du 17 mai 194621 Le Conseil de sfruritc, Prenant acte du fait que, en vertu de l' Article 4 de la Charte, peuvent devenir Membres des Nations Unies tous Etats pacifiques qui acceptent les obligations de la Charte et, au jugement de !'Organisation, sont capables de les remplir et disposes a le faire, et Prenant acte du fait quc I' Assemblee generale, :'i. qui ii ;1pparticnt d'admettre comme Membres des Nations Unies, sur la recomrnandation du Conseil de st~curitc, Jes Etats qui en ont fait la demande, se reunira pour la seconde partie de sa premiere session le 3 sep­ tembre 1946, rn Vuir Procis-1'erba11x offiricls du Conscil d,· sirnriti, tr,· .. mi 'rc wmie, prcmic'rc siric, Supplement No 2, annexe If. 20 I/nd .. annexe lh. 21Modifiee par le Conseil a sa Sleme seance (voir ci-apres). Resolves: 1. That applications for membership which have been or may be received by the Secretary-General shall be considered by the Security Council at a meeting or meetings to be held in August 1946, for this specific 1Jl!rposc; ?. That applications for membership received by the Sec-reta ry Gen em! before 15 July 1946 shall be referred to a co:11111ittee composed of a representative of each cf the mcn1bers of the Security Council for examination ::ml ,·q,ort to the Council not later than 1 August 1946. Adopted wianimvusly at the 42nd mrrting. Decision At its 5 l st meeting, on 24 July 1946, the Council c:cc;ckd, bemuse of the postronernent of the openin~ cL,te of the second part of the first session of the Genrra! A:,,em1,lv. that all the daL', in it'., re.~olntion ~-( i 946) of 17 lvL-iy 1946 would ' ... be put back as ,n~n_v chys as the interval between the day on which the Assembly was originally to be convened and the clay en which it :1ctually will be convened'. MILITARY STAFF COMMITTEE l (19~-G). P.: s,,b:inn of 2:i January 1946 1'.v .\··t':_-'.c ~7 of the Cb1rter. the United Nations 1,;,,:,' ::,rrc::d tli~t th•;-e s)uil be established a Military t·: ff Co1'.1111 •tte,' to ;· rh·ise :md assist the Security ,_',,'.:1,,-: i :· ! :rl th:., t lie :\Hit:irv Staff Committee shall ,·on:·.=,,,,,, the Chids oi Staff of the permanent members ,,r the Slc'rity Council or their representatives; T!zrrrforc 1. Tiu-Srrnrii_\' Cnimci! rrquests the permanent :uem11c·r_, e:f the Security Council to direct their Chiefs of St::ff to P1eet, or to appoint representatives who ~,l1a1l 111,·et, :1t London on 1 February 1946; 7 Tht S,-rnrity Council directs that the Chiefs rf c.:;t' ;'f er their i·C'nrcsentatives, when so assembled. sl,-dl :::onstitnte the ?-.Iilitary Staff Committee referred tD ~) l)::,,~c : 3. Tire .'i',rnrity Council directs the Military Staff Com1·1ittce thereupon. :1s its first task, to draw up rrnpns:tls frr its cr:_;:mization ( including the appropriate s2c;-et;•ri:, 1 . :· ''f \ ::nd procedure, and to submit these prr;posals to the S'curity Council. . Jdnptcd al the 2nd 111ccti11g.~~ Decide: 1. Que Jes demandes d'admission qui sont par­ venues OU qui parviendront au Secretaire general seront examinees par le Conseil de securite au cours d\me seance OU le seances f[Ui se tien lront en aout 1946 chns Cc' hut determine; 2. Que Jes demandes d'admission parve1me;; au Sccrc:t,:re gc-ncra! avant le 15 juiliet 1946 seront rcn­ voyc-es clevant un comite compose d'un represcntant de chacun cles membrcs du Conseil de securite, anx fins d'ex::nnen et de' rapport :i.a Conscil avant le ler :io{1t Adoptl:e a l'una11imite a la 42eme seance. Decision A sa _; leme seance, le 24 juillet 1946, le Conscil, not;mt quc la date cl'ouverture de la S(~COll(!e partie de la prend:re session de l'Assemblee g-enerale avait t'·te rec11lee, a decide cle reculcr toutes les rbtes 111ention11C·es dans sa resolution 6 ( 1946) du 17 rnai 1 7-l(i d'a11tant de j0l1rs qu ·en comptait J'intervalle entre la date :i bquelle I' Assemblce devait primitivement se reunir et la date A bquelle elle se reunirait effectivemrnt. COMITE D'ETAT-MAJOR 1 ( 1946). Resolution du 25 janvier 1946 En YCrtu de l' Article 47 cle la Chart e. les N ati1111s Cnics Ollt COl1H'lll1 qu'il sera etabli un Comit/: d'd;1t- 1;;:1j,,r ch:irf;(, de co11sei;Jer et d'assister le Conseil dt' sec11rite et (]Ue cc comite sera compose' des chds cl'et::t-rn:•jor clc,; memb1·es permanents du Conscil de st'T11ri t,~. ou de leurs representants; Fn consrqucnrc 1. Le C onscil de sccuritc in-vitc Jes membres per­ rnancnts clu Conscil de securite a donner a !ems chefs d'etat-major lcs instructions necessaires pour qu'ils se reun;ssent ou qu'ils nomment des representants qui se rcuniront a Landres le ler frvrier 1946; 2. Le Conseil de sccuritr decide que Jes chefs d'ctat-rnajor on !curs repres('ntants constituent, ams1 reuni:-;. le Comite d'etat-major precite; 3. Le Conscil de scrn1-itc charge le Comite d'etat­ major d'elaborer, COii'lliC tache premiere, des propo­ sition;; rcbtin's i son 01 ganis;ition ( y compri:; le personnel clc secretariat appropric) et a S:t proct'·dure' et de SiJ\!lllCtt,(' ces propositi::ms a11 f'onscil de securitc. Ado/1tfc t1 la :!t~mc sh111r,,2:..!. ~~ Le pro_iet de resolution n'a pas cte mis aux v01x.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/7 (1946)
IntituléLa question espagnole (26 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/7(1946)
Texte intégral Decision At its 39th meeting, on 29 April ] 946, the Council decided that the members of the Sub-Committee set up under its resolution 4 ( 1946) should be the representa­ tives of Australia, Brazil, China, France and Poland, and that the representative of Australia should be Chairman of the Sub-Committee. 7 ( 1946). Resolution of 26 June 1946 Whereas the Security Council on 29 April 1946 ap­ pointed a Sub-Committee to investigate the situation in Spain, and Whereas the investigation of the Sub-Committee bas fullv confirmed the facts which led to the condemnation of the Franco régime by the Potsdam and San Francisco Conferences, by the Ceneral Assembly at the first part of its first session and by the Security Council by resolution of the date mentioned above f resolution 4(1946)], The Security C ottncil Decides to keep the situation in Spain under con­ tinuons observation and maintain it upon the list of matters of which it is seized, in order that it will be at all times ready to take such measures as may become necessary to maintain international peace and security. Any member of the Security Council may bring the matter up for consideration by the Council at any time. Ado{ lcd at the 49th mrcliHg.H 10 (1946). Resolution of 4 November 1946 The Security Council Rcsolves that the situation in Spain be taken off the list of matters of which the Council is seized, and that ail records and documents of the case be put at the disposa! of the General Assembly; Requests the Secretary-General to notify the General Assembly of this decision. ,/do('lrd 11Hani111ous/y at the 79th 111ectinv. 14 The draft resolution was adoptcd in parts. No vole was taken on the text as a whole. Décision A sa 39ème séance. le 29 avril 1946, le Conseil a décidé que le Sous-Comité créé par sa résolution 4 ( 1946) serait composé ries représentants de l'Australie, dn Urésil. de la Chine, de la France et de la Pologne cl qne le représentant de l'Australie en serait le président. 7 (1946). Résolution du 26 juin 1946 A ttcndu qne le Conseil de sécurité a institué, le 2~) avril 1946, un sous-comité chargé de procéder a une enquête sur la situation en Espagne, Attendu que l'enquête du Sous-Comité a pleinement confirmé les faits qni ont conduit à la condamnation du ri-ginie de Franco par les Conférences de Potsdam et d ' San Francisco, par l'Assemblée générale it la première partie de sa première session et par le Conseil de sfrurité dans sa résolution en date du 29 avril 1946 f n;_rn/ution 4 ( 1946)], Le Conseil de sécurité Dhide de continuer à surveiller la situation en Espagne de façon permanente et de maintenir la question sur la liste des sujets dont il est saisi, afin d'être prêt à tout moment à prendre telles mesures qui pourraient être nécessaires au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Tout membre du Conseil de sécurité a le droit de présenter à tout moment la question devant le Conseil aux fins de discussion. Adoptée à la 49hnc séance14. 10 ( 1946). Résolution du 4 novembre 1946 Le Conseil de sécurité Décide de retirer la question espagnole de la liste des affaires dont il est saisi et de mettre à la disposi­ tion de l'Assemblée générale tous documents et archives relatifs à cette question; Prie le Secrétaire général de faire part de cette décision à l'Assemblée générale. Ado('frl' à /'1111a11i111it.' à /11 ?9ème séance. 14 L 's diverses parties du projet de résolution ont été ad,,p­ tfr, s,,parément. Il n'y a pas eu de vote sur l'ensemblc du texte.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/8 (1946)
IntituléAdmission de nouveaux membres à l'ONU (29 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/8(1946)
Texte intégral ADI\IISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS Decision At its 55th meeting, on 28 August 1946, the Council decided to invite the representatives of Greece and Yugoslavia to participate, without Y0te, in the discussion of the application of Albania for membership in the United Nations. 8 (1946). Resolution of 29 August 1946 The Security Council, H aving received and considered the report submitted by the Committee on the Admission of New Members regarding application for membership in the United Nations presented by the People's Republic of Albania, the Mongolian People's Republic, Afghanistan, the Hashemite Kingdom of Transjordan, Ireland, Portugal, the Republic of Iceland, Siam and Swcdcn?7 Having considerrd in the course of its debates each one of the above-mentioned applications, Having taken due notice of the statements of opinions of the rnembers of the Security Co11ncil in regard to those applications, Recommends to the General Assembly that it admit to rnembership in the United Nations the following applicants: Afghanistan, Iceland and Sweden. Adopted at the 57th meeting by 10 votes ta none, with 1 abst1'11tion (Australia). Decision At its 81st meeting, on 29 November 1946, the Council decided to accept the recommendation of the General Assembly concerning the re-examination by the Security Council of certain applications for membership in the United Nations.28 13 (1946). Resolution of 12 December 1946 The Security Council, H aving taken note of the unanimous approval by its members of the application of Siam for membership in the United Nations, Recommends to the General Assembly that it admit Siam to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 83rd meeting. 27 Ibid., Supplement No. 4, annex 7. 28 See Resolutions adopted by the General Assem/,ly during the second part of its first session, resolution 35 ( I) of 19 November 1946. ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décision A sa SSème séance, le 28 août 1946, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Grèce et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion concernant la demande d'admission de I' Alba­ nie à l'Organisation des Nations Unies. 17 8 ( 1946). Résolution du 29 août 1946 Le Conseil de sécurité, Ayant reçu l!f examiné le rapport qne lui a soumis le Comité· d'admission dt' nouveaux Membres concernant les demamles d'admission comme Membres des Nations Unies prc'·sentées par la République populaire d'Albanie, la Répnblit1ue populairt' de Mongolie, l'Afghanistan, le Royaume hachémite de Transjordanie, l'Irlande, le Por­ tugal, la l épublique d'Islande, le Siam et la Suèrle~7, Ayant examiné au cours de ses délibérations chacune les demandes mentionnées ci-dessus, Ayant dûment pris en considération l'exposé des vues des membres du Conseil de sécurité en ce qui concerne ces demandes, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre com­ me Membres des Nations Unies les Etats candidats dont les noms suivent: Afghanistan, Islande et Suède. Adoptée à la 57ème séanœ par 10 voix contre :;éro, avec 1me abstention ( Aus­ tralie}. Décision A sa 81ème séance, le 29 novembre 1946, le Conseil a décidé d'accepter la recommandation de l'Assemblée générale relative à un nouvel examen par le Conseil de sécurité de certaines demandes d'admission à l'Orga­ nisation des Nations Unies28• 13 (1946). Ré1mlution du 12 décembre 1946 Le Conseil de sécurité, Ayant pris acte du fait que ses membres approuvent à l'unanimité la demande d'admission comme Membre des Nations Unies présentée par le Siam, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Siam comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 83;me séance. 27 Ibid., Supplément No 4, annexe 7. 28 Voir Résolution_s adoptées Pa;r l' Ass~mblée générale pen­ dant la seconde part,e de sa prem,ère sesS1on, resolution 35 (1) du 19 novembre 1946.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/9 (1946)
IntituléCour internationale de justice (15 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/9(1946)
Texte intégral be open to States not parties to the Statnte: (a) Letter from the President of the International Court of Justice to the Secretary-General, dated 1 May 1946 ( S/99) ;24 ( b) Memorandurn of the Secretary-General with re­ gard to the letter from the President of the Interna­ tional Court of Justice (S/99)',24 decided to refer the matter to the Committee of Experts for examination and report to the Council. 9 (1946). Resolution of 15 October 1946 The S ecurity C ouncil, In virtue of the powers conferred upon it by Article 35, paragraph 2, of the Statute of the International Court of Justice, and subject to the provisions of that Article, Resolves that: 1. The International Court of Justice shall be open to a State which is not a party to the Statute of the International Court of Justice, upon the following con­ dition, namely, that such State shall previously have deposited with the Registrar of the Court a declaration by which it accepts the jurisdiction of the Court, in accordance with the Charter of the United Nations and with the terms and subject to the conditions of the Statute and Rules of the Court, and undertakes te, comply in gond faith with the clecision or decisions of the Court and to accept all the obligations of a Mernber of the United Nations umler Article 94 of the Charter; 2. Such declaration may be either particular or gen­ eral. A particular declaration is one accepting the jurisdiction of the Court in respect only of a particular dispute or disputes which have already arisen. A general declaration is one accepting the jurisdiction generally in respect of ail disputes or of a particular class or classes of disputes which have already arisen or which may arise in the future. A State, in making such a general declaration, may, in accordance with Article 36, paragraph 2, of the Statute, recognize as compulsory, ipso facto and without special agreement, the jurisdic­ tion of the Court. provided, however, that such accept­ ance may not, without explicit agreement, be relied upon vis-à-vis States parties to the Statute which have made the declaration in conformity with Article 36, parav,raph 2, of the Statute of the International Court of Jnstice; 3. The original declarations made under the terms of this rC'solntion shall be kept in the custody of the Re;:;istrar of the Court, in accordance with the practice of the Court. Certified trnP copies thereof shall be trans­ mitted, in accordance with the practice of the Court, to ail States parties to the Statute of the International Court of Justice, and to such other States as shall have deposited a cleclaration under the terms of this resolution, and to the Sccretary-General of the United Nations; 4. The Security Council reserves the right to rescind or amend this resolution by a resolution which shall be communicated to the Court, and on the receipt of such communication and to the extent determined by the new resolution, existing declarations shall cease to be effec­ tive except in regard to disputes which are already before the Court ; 24 Sec Official Records of the S ecurity C ouncil, First V car. Second Series, Supplemcnt No. 1, annex 2. 14 tionale de Justice est ouverte aux Etats qui ne sont pas parties au Statut: a) Lettre du Président de la Cour internationale de Justice au Secrétaire général, en date du 1er mai 1946 (S/9924); b) Mémorandum du Secrétaire général concernant la lettre du Président de la Cour internationale de Justice ( S /9924) ', a dé­ cidé de renvoyer la question au Comité d'experts pour examen et rapport au Conseil. 9 (1946). Résolution du 15 octobre 1946 Le Conseil de sécurité, En vertu des pouvoirs que lui confère le paragraphe 2 de L\rticle 35 du Statut de la Cour internationale de Justice et sous réserve des dispositions dudit article. Décide que: 1. La Cour internationale de Justice est ouverte à tout Etat qui n'est pas partie au Statut de la Cour inter­ nationale de Justice, aux conditions suivantes: cet Etat devra avoir déposé préalablement au Greffe de la Cour une déclaration par laquelle il accepte la juridiction de la Cour conformément à la Charte des Nations Unies et aux conditions du Statut et du règlement de la Cour, déclaration par laquelle il s'engage à exécuter de bonne foi la ou les -sentences de la Cour et à accepter toutes les obligations mises à la charge d'un Memhre des Nations Unies par l' Article 94 de la Charte ; 2. Cette déclaration peut avoir soit un caractère par­ ticulier, soit un caractère général. La déclaration d'un caractère particulier est celle par laquelle un Etat ac­ cepte la juridiction de la Cour seulement pour un ou plusieurs différends déjà nés. La déclaration d'un ca­ ractère général est celle par laquelle un Etat accepte la juridiction de la Cour pour tous différends ou pour une ou plusieurs catégories de différends nés ou à naître. En signant une déclaration d'un caractère géné­ ral, tout Etat peut reconnaître comme obligatoire, de plein droit et sans convention spéciale, la juridiction de la Cour, conformément à !'Article 36, paragraphe 2, du Statut, sans que cette acceptation puisse, hors le cas de convention expresse, être opposée aux Etats parties au Statut qui auront souscrit la déclaration prévue au paragraphe 2 de l' Ar.ticle 36 du Statut de la Cour internationale de Justice; 3. L'original des déclarations faites aux termes de la présente résolution est conservé par le Greffier de la Cour, conformément à la procédure adoptée par la Cour; celui-ci en transmet des exemplaires certifiés conformes à tous les Etats parties au Statut, ainsi qu'à tous autres Etats qui auront déposé une déclaration en application de la présente résolution, et au Secrétaire général des Nations Unies, selon la procédure adoptée par la Cour; 4. Le Conseil de sécurité se réserve le droit d'an­ nuler ou d'amender à tout moment la présente résolu­ tion par une autre, dont la Cour recevra communica­ tion. Dès la réception de cette communication par le Greffier de la Cour, et dans la mesure déterminée par la nouvelle résolution, les déclarations existantes ces­ sent d'être en vigueur, sauf en ce qui concerne les dif­ férends dont la Cour se trouvera déjà saisie; 24 Voir l'rncès-verbaux officiels du Conseil de sécurité, prc­ n11èrc annü, seconde série, Supplément No 1, annexe 2. 5. All questions as to the validity or the effect of a declaration made under the terms of this resolution shall be decided by the Court. Adopted unanimously at the 76th meeting. 11 ( 1946). Resolution of 15 November 1946 The Security Council Recommends that the General Assembly, in accord­ ance with Article 93, paragraph 2, of the Charter, determine the conditions on which Switzerland may become a party to the Statute of the International Court of Justice, as follows: Switzerland will become a party to the Statute on the date of the deposit with the Secretary-General of the United Nations of an instrument, signed on behalf of the Government of Switzerland and ratified as may be required by Swiss constitutional law, containing : (a) Acceptance of the provisions of the Statute of the International Court of Justice; ( b) Acceptance of all the obligations of a Member of the United Nations under Article 94 of the Charter; ( c) An undertaking to con tri bute to the ex.penses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after con­ sultation with the Swiss Government. Adoptcd al the 80th mccting.2' B. ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY Decision The Security Council, at its 9th meeting, on 6 Feb­ ruary 1946, and the General Assembly, at its 23rd, 24th and 25th plenary meetings, on 6 February 1946, elected the members of the International Court of Justice. The following were elected: Mr. Alejandro Alvarez (Chile); Mr. José Philadelpho de Barros e Azevedo (Brazil); Abdel Hamid Badawi Pasha ( Egypt) ; Mr. Jules Basdevant (France); Mr. Isidro Fabela Alfaro (Mexico) ; Mr. José Gustavo Guerrern (El Salvador); Mr. Green H. Hackworth (United States of America); Mr. Hsu Mo (China) ; Mr. Helge Klaestad (Norway); 25 Adopted without vote. 15 S. La Cour connaît de toute question relative à la validité ou à l'effet d'une déclaration faite aux termes de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 76ème séance. 11 (1946). Résolution du 15 novembre 1946 Le Conseil de sécurité R,?commande à l'Assemblée générale de déterminer, conformément à I' Article 93, paragraphe 2, de la Charte, les conditions dans lesquelles la Suisse peut devenir partie au Statut de la Cour internationale de J ustiC\:, de la manière suivante: La Suisse deviendra partie au Statut ù la date du dépôt entre les mains du Secrétaire général des Nations Unies d'un instrument, signé au 110111 du Gouvernement suisse et éventuellement ratifié con - formément à la loi constitutionnelle suisse. Cet ins­ trument portera : a) Acceptation des dispositions du Statut de b Cour internationale de Justice; b) Acceptation de toutes les obligations qui dé­ coulent pour les Membres des N atio11s l 1 nies ck !'Article 94 de la Charte; c) Engagement de verser la contribution aux frais de la Cour dont le montant sera fixé équitabk111c11t par l'Assemblée générale, de temps i autre, après consultation avec le Gouvernement suisse. B. ELECTION DES MEMBRES DE l,A COlJH PAil LE CONSEIL DE SECURITE ET L'ASSEMBLEE GENE­ RALE Décision Le Conseil de sécurité, à sa 9ème séance, le 6 février 1946, et l'Assemblée générale, à ses 23ème, 24ème et 25ème séances plénières, le 6 février 1946, ont procédé à l'élection des membres de la Cour internationale de Justice. Ont été élus: M. Alejandro Alvarez (Chili); ~i. José Philadelpho de Barras e Azevedo (Brésil) ; Abdel Hamid Badawi Pacha (Egypte); M. Jules Basdevant (France); M. Isidro Fabela Alfaro (Mexique); M. José Gustavo Guerrero (Salvador) ; M. Green H. Hackworth (Etats-Unis d'Amérique); M. Hsu Mo (Chine); M. Helge Klaestad (Norvège); 23 Le proil't de r0solution n'a pas été mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/10 (1946)
IntituléLa question espagnole (4 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/10(1946)
Texte intégral Decision At its 39th meeting, on 29 April ] 946, the Council decided that the members of the Sub-Committee set up under its resolution 4 ( 1946) should be the representa­ tives of Australia, Brazil, China, France and Poland, and that the representative of Australia should be Chairman of the Sub-Committee. 7 ( 1946). Resolution of 26 June 1946 Whereas the Security Council on 29 April 1946 ap­ pointed a Sub-Committee to investigate the situation in Spain, and Whereas the investigation of the Sub-Committee has fully confirmed the facts which led to the condemnation of the Franco regime by the Pots lam and San Francisco Conferences, by the General Assembly at the first part of its first session and by the Security Council by resolution of the date mentioned above f resolution 4(1946)], The Security C ottncil Decides to keep the situation in Spain under con­ tinuous observation and maintain it upon the list of matters of which it is seized, in order that it will be at all times ready to take such measures as may become necessary to maintain international peace and security. Any member of the Security Council may bring the matter up for consideration by the Council at any time. Ado{ lcd at the 49th mrcliHg.H 10 (1946). Resolution of 4 November 1946 The Security Council Resolves that the situation in Spain be taken off the list of matters of which the Council is seized, and that all records and documents of the case be put at the disposal of the General Assembly; Requests the Secretary-General to notify the General Assembly of this decision. ,/do('lrd 11Hani111ous/y at the 79th 111ectinv. 14 The draft resolution was adopted in parts. No vole was taken on the text as a whole. Decision A sa 39eme seance. le 29 avril 1946, le Conseil a decich; quc le Sous-Comite cree par sa resolution 4 ( 1946) serait compose rks representants de l' Anstralie, du Urcsil. de la Chine, de la France et de la Pologne cl qne le representant de l'Australie en serait le president. 7 (1946). Resolution du 26 juin 1946 A ttendu qne le Conseil de securite a instituc, le 2~) avril 1946, un sous-comi-te charge de proceder a unc cnquete sur la situation en Espagne, Attendu quc l'enquete du Sous-Comite a pleinement confirn1c les faits qni ont conduit a la condamnation du ri-ginie de Franco par les Conferences de Pots lam et d ' San Francisco, par l'Assemblce gcncrale it la premiere partie de sa premiere session et par le Conseil de securite clans sa resolution en date du 29 avril 1946 f n;_rn/ution 4 ( 1946)], Le C onseil de sccuritl: Dhide de continuer a surveiller la situation en Espagne de fac;on perrnanente et de maintenir la question sur la liste des sujets dont il est saisi, afin d'etre pret a tout moment a prendre telles mesures qui pourraient etrc necessaires au maintien de la paix et de la sccurite internationales. Tout mernhre du Conseil de securite a le clroit de presenter fr tout moment la question devant le Conseil aux fins de discussion. Adoptee a la 49hnc seance14. 10 ( 1946). Resolution du 4 novemhre 1946 Le Conscil de sl:curitl: Decide de retirer la question espagnole de la liste des affaires dont il est saisi et de mettre a la disposi­ tion de l'Asscmblee generale tous documents et archives relatifs a cctte question; Pric le Sccretaire general de faire part de cette decision a l'Assemblce generale. Ado('frl' d /'1111a11i111it.' 11 /11 79emc seance. 14 L 's clivcrses parties du projct de resolution ont etc ad,,p­ tfr, s,,parement. II n'y a pas cu de vote sur l'ensemblc du tcxtc.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/11 (1946)
IntituléCour internationale de justice (15 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/11(1946)
Texte intégral 5. All questions as to the validity or the effect of a declaration made under the terms of this resolution shall be decided by the Court. Adopted unanimously at the 76th meeting. 11 ( 1946). Resolution of 15 November 1946 The Security Council Recommends that the General Assembly, in accord­ ance with Article 93, paragraph 2, of the Charter, determine the conditions on which Switzerland may become a party to the Statute of the International Court of Justice, as follows: Switzerland will become a party to the Statute on the date of the deposit with the Secretary-General of the United Nations of an instrument, signed on behalf of the Government of Switzerland and ratified as may be required by Swiss constitutional law, containing : (a) Acceptance of the provisions of the Statute of the International Court of Justice; ( b) Acceptance of all the obligations of a Member of the United Nations under Article 94 of the Charter; ( c) An undertaking to con tri bute to the ex.penses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after con­ sultation with the Swiss Government. Adoptcd al the 80th mccting.2' B. ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY Decision The Security Council, at its 9th meeting, on 6 Feb­ ruary 1946, and the General Assembly, at its 23rd, 24th and 25th plenary meetings, on 6 February 1946, elected the members of the International Court of Justice. The following were elected: Mr. Alejandro Alvarez (Chile); Mr. José Philadelpho de Barros e Azevedo (Brazil); Abdel Hamid Badawi Pasha ( Egypt) ; Mr. Jules Basdevant (France); Mr. Isidro Fabela Alfaro (Mexico) ; Mr. José Gustavo Guerrern (El Salvador); Mr. Green H. Hackworth (United States of America); Mr. Hsu Mo (China) ; Mr. Helge Klaestad (Norway); 25 Adopted without vote. 15 S. La Cour connaît de toute question relative à la validité ou à l'effet d'une déclaration faite aux termes de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 76ème séance. 11 (1946). Résolution du 15 novembre 1946 Le Conseil de sécurité R,?commande à l'Assemblée générale de déterminer, conformément à I' Article 93, paragraphe 2, de la Charte, les conditions dans lesquelles la Suisse peut devenir partie au Statut de la Cour internationale de J ustiC\:, de la manière suivante: La Suisse deviendra partie au Statut ù la date du dépôt entre les mains du Secrétaire général des Nations Unies d'un instrument, signé au 110111 du Gouvernement suisse et éventuellement ratifié con - formément à la loi constitutionnelle suisse. Cet ins­ trument portera : a) Acceptation des dispositions du Statut de b Cour internationale de Justice; b) Acceptation de toutes les obligations qui dé­ coulent pour les Membres des N atio11s l 1 nies ck !'Article 94 de la Charte; c) Engagement de verser la contribution aux frais de la Cour dont le montant sera fixé équitabk111c11t par l'Assemblée générale, de temps i autre, après consultation avec le Gouvernement suisse. B. ELECTION DES MEMBRES DE l,A COlJH PAil LE CONSEIL DE SECURITE ET L'ASSEMBLEE GENE­ RALE Décision Le Conseil de sécurité, à sa 9ème séance, le 6 février 1946, et l'Assemblée générale, à ses 23ème, 24ème et 25ème séances plénières, le 6 février 1946, ont procédé à l'élection des membres de la Cour internationale de Justice. Ont été élus: M. Alejandro Alvarez (Chili); ~i. José Philadelpho de Barras e Azevedo (Brésil) ; Abdel Hamid Badawi Pacha (Egypte); M. Jules Basdevant (France); M. Isidro Fabela Alfaro (Mexique); M. José Gustavo Guerrero (Salvador) ; M. Green H. Hackworth (Etats-Unis d'Amérique); M. Hsu Mo (Chine); M. Helge Klaestad (Norvège); 23 Le proil't de r0solution n'a pas été mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/12 (1946)
IntituléIncidents frontaliers en Grèce (10 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/12(1946)
Texte intégral C. LETTER FROM THE ACTING CHAIRMAN OF THE DELEGATION OF GREECE TO THE SECRETARY­ GENERAL DATED 3 DECEMBER 1946, AND EN­ CLOSED MEMORANDUM CONCERNING THE SITUA­ TION IN NORTHERN GREECE10 12 (1946). Resolution of 10 December 1946 The Security Council Resolves that: 1. The representatives of Greece and Yugoslavia are invited to participate in the discussion without vote; 2. The representatives of Albania and Bulgaria are invited to enable the Security Council to hear such declarations as they may wish to make; 3. Should the Security Council find at a later stage that the matter under consideration is a dispute, the representatives of Albania and Bulgaria will be invited to participate in the discussion without vote. Adopted at the 82nd meetin,q_ll Decision At its 84th meeting, on 16 December 1946, the Conncil decided to invite the representatives of Albania and Bulgaria to participate, withont vote, in the re­ mainder of the discussion of the question, provided that they accepted. on behalf of their Governments, for the purposes of the c;1se. the obligations of pacific settlement provided in the Charter. 15 (1946). Resolution of 19 December 1946 [S/3391 Whereas there have been presented to the Security Council oral and written statements by the Greek, Yugoslav. Albanian ,md Bnlgarian Governments re­ lating to disturbe l con litions in northern Greece along the frontier between Greece on the one hand and Albania, Bulgaria and Yugoslavia on the other, which conditions. in the opinion of the Council, should be investiv.ated before the Council attempts to reach any conclusions regarding the issues involved, The Security Council Resolves: That the Security Council under Article 34 of the Charter establish a Commission of Investigation to as­ certain the facts relating to the alleged border violations along the frontier between Greece on the one hand and 'Albania, Bulgaria and Yugoslavia on the other; That the Commission be composed of a representative of each of the members of the Security Council as it will be constituted in 1947 ; 10 Ibid., Supplement No. 10, annex 16. 11 Paragraphs 1 and 2 were adopted unanimously; para­ graph 3 was adopted 'by a majority vote'. No vote was taken on the draft resolution as a whole. 6 C. LETTRE DU PRESIDENT PAR INTERIM DE LA DELEGATION DE GRECE AU SECRETAIRE GENE­ RAL, EN DATE DU 3 DECEMBRE 1946, AVEC UN MEMORANDUM RELATIF A LA SITUATION EXIS­ TANT DANS LE NORD DE LA GRECEl0 12 (1946). Resolution du 10 decemhre 1946 Le C onseil de sccurite Decide que: 1. Les representants de la Grece et de la Y ougos­ lavie sont invites a participer a la discussion, sans droit de vote; 2. Les representants de l' Albanie et de la Bulgarie sont invites a faire entendre au Conseil de securite Jes declarations qu'ils desireraient faire; 3. Si, par la suite, le Conseil de securite estime que la question a l'etude constitue un diffe.rend, Jes repre­ sentants de l'Albanie et de la Bulgarie seront invites a participer a la discussion, sans droit de vote. Adoptee a la 82eme scanrtll_ Decision A sa 84eme seance, le 16 decembre 1946, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Albanie et de la Bulgarie a participer, sans droit de vote, au reste de la discussion de la question, sous .reserve qu'ils accep­ tent, au nom de leurs gouvernements, aux fins de la cause, Jes obligations de reglement pacifique prevues par la Chart e. 15 (1946). Resolution du 19 decembre 1946 [S/339] C onsiderant que des exposes oraux et ecrits ont ete presentes au Conseil de securite par les Gouvernements grec, yougoslave, albanais et bulgare, concernant la situation troublee en Grece septentrionale le long de la frontie~e entre la Grece, d'une part, et I' Albanie, la Bulgane et la Yougoslav.ie, d'autre part, situation qui, clans !'opinion du Conseil de securite devrait faire l'objet d'une enquete, avant que le C~nseil ne ,tente d'arriver a une conclusion, quelle qu'elle soit sur Jes faits en question, ' Le Conseil de securite Decide: Que, conformement a l' Article 34 de la Charte une Commission d'enquete sera instituee afin de verifi;r Jes £~its relatifs aux violations de frontiere qui auraient eu l!eu le l~mg de la frontiere entre la Grece, d'une part, et l Albame, la Bulgarie et la Yougoslavie, d'autre part; Que la Commission sera composee d'un representant de chacun des membres du ·Conseil de securite tel qu'il sera constitue en 1947; 10 Ibid., Supplement No 10, annexe 16. 11 Les paragraphes 1 et 2 ont ete adoptes a l'unanimite · le paragraphe 3 a ete adopte 'a la majorite des voix'. Ii 'n'y a pas eu de vote sur !'ensemble du projet de resolution.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/13 (1946)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Siam (Thaïland) (12 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/13(1946)
Texte intégral ADI\IISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS Decision At its 55th meeting, on 28 August 1946, the Council decided to invite the representatives of Greece and Yugoslavia to participate, without Y0te, in the discussion of the application of Albania for membership in the United Nations. 8 (1946). Resolution of 29 August 1946 The Security Council, Having received and considered the report submitted by the Committee on the Admission of New Members regarding application for membership in the United Nations presented by the People's Republic of Albania, the Mongolian People's Republic, Afghanistan, the Hashemite Kingdom of Transjordan, Ireland, Portugal, the Republic of Iceland, Siam and Swcdcn?7 Having considerrd in the course of its debates each one of the above-mentioned applications, Having taken due notice of the statements of opinions of the members of the Security Co11ncil in regard to those applications, Recommends to the General Assembly that it admit to membership in the United Nations the following applicants: Afghanistan, Iceland and Sweden. Adopted at the 57th meeting by 10 votes to none, with 1 abst1'11tion (Australia). Decision At its 81st meeting, on 29 November 1946, the Council decided to accept the recommendation of the General Assembly concerning the re-examination by the Security Council of certain applications for membership in the United Nations.28 13 (1946). Resolution of 12 December 1946 The Security Council, Having taken note of the unanimous approval by its members of the application of Siam for membership in the United Nations, Recommends to the General Assembly that it admit Siam to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 83rd meeting. 27 Ibid., Supplement No. 4, annex 7. 28 See Resolutions adopted by the General Assem/,ly during the second part of its first session, resolution 35 (I) of 19 November 1946. ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Decision A sa SSeme seance, le 28 aout 1946, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de la Grece et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion concernant la demande d'admission de I' Alha­ nie a !'Organisation des Nations Unies. 17 8 ( 1946). Resolution du 29 aoiit 1946 Le Conseil de securite, Ayant rcpt l!f examine le rapport qne lui a sonmis le Comitc· d'admission dt' nouveaux Membres concernant Jes demamles d'adrnission comrnc Membres des Nations Unies prc'·scntces par la Republiq11e populairc cl'Albanic, la Repnblit1ue populaire cle Mongolie, l' Afghanistan, le Roya11me hachcmitc de Transjordanie, I' lrlande, le Por­ tugal, la l epublique d'lslande, le Siam et la Suede~7, Ayant examine au cours de ses deliberations chacune des dcmandes mentionnees ci-dessus, Ayant dument pris en consideration !'expose des vucs des membres du Conseil de securite en ce qui concerne ces demandes, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre com­ me Membres des Nations Unies les Etats candidats dont Jes noms suivent: Afghanistan, Islande et Suede. Adoptee a la 57eme seance par 10 voix contre ::cro, avec 1me abstention ( Aus­ tralie}. Decision A sa 81eme seance, le 29 novembre 1946, le Conseil a decide d'accepter la recommandation de !' Assemblee generale relative a un nouvel examen par le Conseil de securite de certaines demandes d'admission a !'Orga­ nisation des Nations Unies28• 13 (1946). Re1mlution du 12 decembre 1946 Le Conseil de securite, Ayant pris acte du fait que ses membres approuvent a l'unanimite la demande d'admission comme Membre des Nations Unies presentee par le Siam, Recommande a I' Assemblee generale d'admettre le Siam comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 83;me seance. 27 Ibid., Supplement No 4, annexe 7. 28 Voir Resolution_s adoptees Pa;r I' Ass~mblee generate pen­ dant la seconde part,e de sa prem,ere sesS1on, resolution 35 (I) du 19 novembre 1946. ARMAMENTS: REGULATION AND REDUCTION Decision At its 88th meeting, on 31 December 1946, the Coun­ cil included the following item in its agenda for the first time: 'Letter from the representative of the Union of Soviet Socialist Republics on the Security Council to the Secretary-General dated 27 December 1946, regarding the implementation of the resolution of the General Assembly on the general regulation and reduction of armaments ( S /229) '.29 2U Official Records of the Security Council, Second Year, Supplement No. 2, annex 3. 18 ARMEMENTS: REGLEMENTATION ET REDUCTION Decision A sa 88eme seance, le 31 decembre 1946, le Conseil a inscrit pour la premiere fois le point suivant a son ordre du jour: 'Lettre, en date du 27 decembre 1946, adressee au Secretaire general par le representant de l'Union des Republiques socialistes sovietiques au Conseil de securite, concernant la mise en reuvre de la reso­ lution de l' Assemblee generale sur la reglementation et la reduction generales des armements ( S/22929) '. 29 Proces-verbm1x ofjiciels du Conseil de securite, deuxieme ann,;e, Supplement No 2, annexe 3.
OrganeCSNU
Année1946
CôteS/RES/14 (1946)
IntituléProcédure (16 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/14(1946)
Texte intégral Security Council, recommenrled hy the Committee of Experts19 for inclusion in chapter V of the provisional rules of procedure. At its 48th meeting, on 24 June 1946, the Council adopted an additional rule dealing with the presidency of the Security Council recommended by the Com­ mittee of Experts20 for inclusion in chapter IV of the provisional rules of procedure. 14 (1946). Resolution of 16 December 1946 As the General Assembly has decided that the terms of office of the elected members of the Security Council should commence on 1 January and end on 31 Decem­ ber, it would seem desirable that the monthly rotation of the presidency should be adjusted so that the rotation · would commence and end on the same dates ; To this end, The Security Council Resolves that the operation of rule 18 of the rules of procedure be suspended for a sufficient period to allow the representative of the United States of America to remain in office as President of the Council from 17 December until 31 December 1946. Adopted at the 84th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions (Union of Soviet Socialist Republics, United States of America). B. PROCEDURE CONCERNING THE ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 6 (1946). Resolution of 17 May 194621 The Security Council, Taking into account the fact that under Article 4 of the Charter, membership in the United Nations is open to all peace-loving States which accept the obliga­ tions contained in the Charter and, in the judgement of the Organization, are able and willing to carry out these obligations, and Taking into account the fact that the General As­ sembly, which acts to admit applicant States to mem­ b~rship on the recommendation of the Security Council, will meet for the second part of its first session on 3 September 1946, 19 See Official Records of the Sccuritv Council First )'car, First Series, Supplement No. 2, annexe· I f. ' 20 Ibid., annex lh. 21 Modified by the Council at its 51st meeting (sec below). 11 le Conseil de securite dont !'insertion au chapitre V du reglement interieur provisoire etait recommande par le Comite d'experts19. A sa 48eme seance, le 24 juin 1946, le Conseil a adopte un article additionnel relatif a la presidence du Conseil de securite dont !'insertion au chapitre IV du reglement interieur provisoire etait recommandee par le Comite d'experts20. 14 (1946). Resolution du 16 decembre 1946 L' Assemblee generale ayant decide que Jes membres elus au Conseil de securite exerceraient leur mandat a dater du ler janvier et jusqu'au 31 decemhre, ii semble desirable que le systeme de roulement mensuel prevu pour la presidence soit mis au point de fa ;on que Jes periodes de roulement commencent et prennent fin anx memes dates; A cette fin, Le C onseil de securite Decide de suspendre !'application de !'article 18 du reglement interieur pendant un temps suffisant pour permettre au representant des Etats-U nis d' Amerique de continuer a assumer la presidence du Conseil de securite du 17 decembre au 31 decembre 1946. Adoptee a la 84eme seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Etats-Unis d'Amerique, Union des Re­ publiques socialistes sovie­ tiques). B. PROCEDURE RELATIVE A L'ADMISSION DE NOU- VEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 6 (1946). Resolution du 17 mai 194621 Le Conseil de sfruritc, Prenant acte du fait que, en vertu de l' Article 4 de la Charte, peuvent devenir Membres des Nations Unies tous Etats pacifiques qui acceptent les obligations de la Charte et, au jugement de !'Organisation, sont capables de les remplir et disposes a le faire, et Prenant acte du fait quc I' Assemblee generale, :'i. qui ii ;1pparticnt d'admettre comme Membres des Nations Unies, sur la recomrnandation du Conseil de st~curitc, Jes Etats qui en ont fait la demande, se reunira pour la seconde partie de sa premiere session le 3 sep­ tembre 1946, rn Vuir Procis-1'erba11x offiricls du Conscil d,· sirnriti, tr,· .. mi 'rc wmie, prcmic'rc siric, Supplement No 2, annexe If. 20 I/nd .. annexe lh. 21Modifiee par le Conseil a sa Sleme seance (voir ci-apres).
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/16 (1947)
IntituléTerritoire libre de Trieste (10 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/16(1947)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 194-7 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 194-7 PART I. QUESTIONS CONSIDERED BY TIIE SECURITY COUNCIL UNDER ITS RESPONSI ■ BILITY FOR THE MAINTENANCE OF INTER• NATIONAL PEACE AND SECURITY THE FREE TERRITORY OF TRIESTE A. APPROVAL OF THE STATUTE OF THE FREE TERRITORY OF TRIESTE 16 (1947). Resolution of 10 January 1947 The Security Council, Having received and examined the annexes to the proposed Peace Treaty with Italy relating to the cre­ ation and government of the Free Territory of Trieste (including an arrangement for the Free Port), 1 Hereby records its approval of the three following documents : ( 1) The instrument for the provisional regime of the Free Territory of Trieste ; (2) The per­ manent Statute for the Free Territory of Trieste ; (3) The instrument for the Free Port of Trieste; and its acceptance of the responsibilities dc::volving upon it under the same. Adopted at the 91 st meet­ ing by 10 votes to none, with 1 abstention (Austra­ lia). PREMISRE PARTIE. QUESTIONS EXAMINEES PAR LE CONSEIL DE SSCURITE EN TEMPS QU'OROANE RESPONSABLE DU MAINTIEN DE LA PAIX ET DE LA SSCURITE INTER ■ NATJONALES TERRITOIRE LIBRE DE TRIESTE A. APPROBATION DU STATUT DU TERRITOIRE LIBRE DE TRIESTE 16 (1947). Resolution do 10 janvier 1947 Le Conseil de securite, Ayant re~u et examine les annexes au futur traite de paix avec l'Italie, relatives a la creation et au gouvemement du Territoire libre de Trieste (y compris les dispositions ayant trait au Port franc)\ Signifie par la presente son approbation des trois documents ci-apres : 1) Instrument relatif au regime provisoire du Territoire libre de Trieste ; 2) Statut permanent du Territoire libre de Trieste; 3) Instru­ ment relatif au Port franc de Trieste ; et son accepta­ tion des responsabilites qui lui incombent aux termes desdits documents. Adoptle a la 91' slance par 10 voix contre zlro, avec une abstention (Australie). 1 See Official Records of the Security Council, Second Year, 1 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de slcuritl, Supplement No. 1, annex 2. deuxieme annle, Suppllment n• 1, annexe 2. 1
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/17 (1947)
IntituléLa question grecque (10 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/17(1947)
Texte intégral THE GREEK QUESTION 4 17 (1947). Resolution of 10 February 1947 Whereas the Commission of Investigation estab­ lished by the Security Council by its resolution 15 ( 1946) of 19 December 1946 has referred to the Council the question of whether the Commission's request to the Greek Government to postpone the execution of persons sentenced to death by that Government for political offences is covered by the terms of reference in such resolution, It is resolved that the Security Council request the Secretary-General to advise the Commission of Inves­ tigation that it is the sense of the Security Council that the Commission, acting under resolution 15 ( 1946) adopted by the Council on 19 December 1946, is not empowered to request the appropriate authorities of Greece, Albania, Bulgaria and Yugoslavia to postpone the execution of any persons sentenced to death, unless the Commission has reason to believe that the examination of any such person as a witness would assist the Commission in its work, and makes its request on this ground. Adopted af the 101st meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Poland, Union of Soviet Socialist Republics). 23 (1947). Resolution of 18 April 1947 [S/330/Corr.1] The Security Council Resolves that, pending a new decision of the Secu­ rity Council, the Commission established by the Coun­ cil's resolution 15 ( 1946) of 19 December 1946 shall maintain in the area concerned a subsidiary group, composed of a representative of each of the members of the Commission, to continue to fulfil such functions as the Commission may prescribe in accordance with its terms of reference. Adopted at the 131st meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Poland, Union of Soviet Socialist Republics/. Decision At its 133rd meeting, on 12 May 1947, the Council discussed a cablegram from the Chairman of the 4 Resolutions or decisions on this question were also adop­ ted by the Council in 1946 (see Resolutions and Dedsions of the Security Council, 1946, p. 6, 'C. Letter from the Acting Chairman of the delegation of Greece to the Secre­ tary-General dated 3 December 1946, and enclosed memo­ randum concerning the situation in northern Greece'). 4 LA QUESTION GRECQUE 4 17 (1947). Resolution du 10 fevrier 1947 Considerant que la Commission d'enquete etablie par le Conseil de securite en vertu de sa resolution 15 ( 1946) du 19 decembre 1946 a soumis au Conseil la question de savoir si le mandat etabli par cette reso­ lution couvre la demande qu'elle a presentee au Gouvernement grec en vue d'ajourner !'execution des personnes condamnees a mort par ce gouvernement pour des raisons politiques, ll est decide que le Conseil de securite invitera le Secretaire general a faire connaitre a la Commission d'enquete que le Conseil de securite est d'avis que la Commission, agissant conformement a la resolution 15 (1946) adoptee le 19 decembre 1946 par le Conseil, n'est pas habilitee a demander aux autorites compe­ tentes de l'Albanie, de la Bulgarie, de la Grece et de la Y ougoslavie de surseoir a !'execution de toute pers,.mne condamnee a mort, a moins que la Com­ mission n'ait des raisons de croire quc le temoignage de cette personne peut l'aider dans sa tache, et qu'elle ne fassc une demande motivee par cette raison. Adoptee a la IOI' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Pologne, Union des Rt!publiques so­ cialistes sovietiques). 23 (1947). Resolution du 18 avril 1947 [S/330] Le Conseil de securite Decide que, en attendant une nouvelle decision du Conseil de securite, la Commission etablie par Id reso­ lution 15 ( 1946) du Conseil, en date du 19 decembre 1946, maintiendra dans la region interessee un groupe subsidiaire compose d'un representant de chacun des Etats membres de la Commission, en vue de continuer a remplir les fonctions que la Commission pourrait lui assigner, conformement a son mandat. A doptee a la 13 r sellnce par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Polognt, Union des Rt!publiques so­ cialistes sovit!tiques). Decision A sa l 33• seance, le 12 mai 1947, le Conseil a examine un cablogramme adresse au President du 4 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946. (voir Resolutions et decisions du Co,uei/ de securite, 1946, pi 6, 'C. Lettre du President par interim de la delegation de Grece au Secretaire general, en date du 3 decembre 1946, avec un memorandum relatif a la situation exist ant dans le nord de la Grece ').
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/18 (1947)
IntituléArmements: réglementation et réduction (13 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/18(1947)
Texte intégral PART I/. OTHER MATTERS CONSIDERED BY THE SECURITY COUNCIL ARMAMENTS: REGULATION Ai'ID REDUCTION13 Decision At its 90th meeting, on 9 January 1947, the Coun­ cil formally accepted General Assembly resolution 41 (I) of 14 December 1946 on the principles governing the general regulation and reduction of armaments. 18 (1947). Resolution of 13 February 1947 [S/268/Rev.1 /Corr.1] The Security Council, Having accepted General Assembly resolution 41 (I) of 14 December 1946, and recognizing that the general regulation and reduction of armaments and armed forces constitute a most important measure for streng­ thening international peace and security and that the implementation of the resolution of the General Assemb!y on this subject is one of the most urgent and important tasks before the Security Council, Resolves: 1. To work out the practical measures for giving effect to General Assembly resolutions 41 (I) and 42 (I) of 14 December 1946 concerning, on the one hand, the general regulation and reduction of arma­ ments and armed forces and the establishment of international control to bring about the reduction of armaments and armed forces and, on the other hand, information concerning the armed forces of the United Nations; 2. To consider as soon as possible the report sub­ mitted hy the Atomic Energy Commission 14 and to take suitable decisions in order to facilitate its work ; 3. To set up a commission consisting of represen­ tatives of the members of the Security Council with instructions to prepare and submit to the Security Council, within the space of not more than three months, the proposals (a) for the general regulation and reduction of armaments and armed forces, and (b) for practical and effective safeguards in connexion with 13 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946. 14 Official Records of the Atomic Energy Commission, First Year, Special Supplement. DEUXIBME PA.RTIE. AUTRES QUESTIONS EXAMINEES PAR LE CONSEIL DE SECURITE ARMEMENTS : REGLEMENTATION ET REDUCTION13 Decision A sa 9Qe seance, le 9 janvier 1947, le Conseil a accepte formellement la resolution 41 (I) de 1' Assem­ blee generale, en date du 14 decembre 1946, concer­ nant les principes regissant la reglementation et la reduction generales des armements. 18 (1947). Resolution du 13 fevrier 1947 [S/268/Rev.1/Corr. l] Le Conseil de securite, Ayant accepte la resolution 41 (I) de 1'Assemblee generale, en date du 14 decembre 1946, et reconnais­ sant que Ja reglementation et la reduction generales des armements et des forces armees constituent une mesure tres importante en vue d'affermir la paix et la securite internationales et que la mise en reuvre de la resolution prise par l'Assemblee genera1e a ce sujet est une des taches Jes plus urgentes et les plus importantes du Conseil de securite, Decide: 1. D'elaborer les mesures pratiques necessaires pour donner effet aux resolutions 41 (I) et 42 (I) prises par l'Assemblee generale le 14 decembre 1946 et relatives, d'une part, a la reglementation et a Ja reduc­ tion genera1es des armements et des forces armees, ainsi qu'a l'etablissement d'un controle international en vue d'amener la reduction des armements et des forces armees, et, d'autre part, aux renseignements sur les 1 forces arn1ees des Nations Unies ; 12 2. D'examiner dans 1e plus bref delai 1e rapport presente par la Commission de l'energie atomique14 et de prendre les decisions appropriees en vue de faciliter ses travaux ; 3. De constituer une commission composee de representants des Etats membres du Conseil de secu­ rite et chargee de preparer et de presenter au Conseil de securite, dans un delai de trois mois au plus, des propositions au sujet : a) de ]a reglementation et de la reduction generales des armements et des forces armees ; et b) des mesures pratiques et efficaces de 1a Question ayant fait l'objet de resolutions ou d~cisions de la part du Conseil en 1946. H Proces-verbaux 01ficiels de la Commission de rinergie atomique, premiere anrile, SuppUment special. the general regulation and reduction of armaments, which the commission may be in a position to formu­ late in order to ensure the implementation of the above-mentioned resolutions of the General Assembly of 14 December I 946, in so far as these resolutions relate to armaments within the new commission's jurisdiction ; The commission shall submit a plan of work to the Council for approval ; Those matters which fall within the competence of the Atomic Energy Commission as determined by General Assembly resolutions 1 (I) of 24 January 1946 and 41 (I) of 14 December 1946 shall be exclu­ ded from the jurisdiction of the commission hereby established ; The title of the commission shall be the Commission for Conventional Armaments ; The Commission shall make such proposals as it may deem advisable concerning the studies which the Military Staff Committee and possibly other organs of the United Nations might be asked to undertake ; 4. To request the Military Staff Committee to submit to it, as soon as possible and as a matter of urgency, the recommendations for which it has been asked by the Security Council on 16 February 1946 15 in pur­ suance of Article 43 of the Charter and, as a first step, to submit to the Security Council, not later than 30 April 194 7, its recommendations with regard to the basic principles which should govern the organi­ zation of the United Nations armed force. Adopted at the 105th meet­ ing by 10 votes to none, with I abstention (Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 152nd meeting, on 8 July 194 7, the Council approved the following plan of work sYbmitted by the Commission for Conventional Armaments in its report :16 Plan of work adopted by the Commission for Conventional Armaments 1. Consider and make recommendations to the Security Council concerning armaments and armed forces which fall within the jurisdiction of the Com­ mission for Conventional Armaments. 2. Consideration and determination of general principles in connexion with the regulation and reduction of armaments and armed forces. 15 Decision taken by the Council at its 23rd ir.eeting. See Resolutions and Decisions of the Security Council, 1946, p. 13. 18 See Official Records of the Security Council, Second Year, Supplement No. 14, annex 37. 13 garantie en liaisou avec la reglementation et la reduc­ tion generales des armements, propositions que la commission sera en mesure de formuler afin d'assurer la mise en reuvn: des resolutions precitees de I'Assem­ bke gcncrale du 14 decembre 1946, dans la mesure ou cc,; resolution~ se rapportent aux armcments du d0maillc de la nouvelle commission ; La commission presentera un programme de travail a !'approbation du Conseil de securite ; Les questions qui sont de la competence de la Commission de l'energie atomique, aux termes des resolutions I (I) et 41 (I) de l' Assemblee generate, en date des 24 janvier 1946 et 14 decembre 1946, sont exclues du domaine de la commission etablie par la prescnte ; La commission prendra le nom de Commission des armements de type classique ; La Commission fera les propositions qu'clle jugera utiles au sujet Jes etudes que le Comite d'etat-major et, cventuellement, les autres organismes des Nations Unics pourraient etrc invites a entreprendre ; 4, D'inviter le Comite d'etat-major a presenter, le plus tot possible et comme question urgente, au Conseil de sccurite les rccommandations que ce demier, le 16 fcvrier 194615, Jui a demande de formuler en appli­ cation de !'Article 43 de la Charte et, comme premiere mesure, de soumettre au Conseil de securite, le 30 avril 194 7 au plus tard, ses recommandations en ce qui concerne Jes principes fondamentaux qui doivent regir !'organisation de la force armee des Nations Unies. Adoptee a la 105' stance par JO voix contre zero, avec une abstention (Union des Republiques socialistes sovietiques). Decision A sa 152• seance, le 8 juillet 1947, le Conseil a approuve le plan de travail ci-apres presente par la Commission des armements de type classique dans son rapport16 : Plan de travail adopte par la Commission des armements de type classique 1. Examen et presentation au Conseil de securite de recommandations relatives aux armements et aux forces armees qui relevent de la competence de la Commission des armements de type classique. 2. Examen et determination des principes gene­ raux relatifs a la reg:ementation et a la reduction des armements et des forces armees. 15 Decision prise par le Con~eil a sa 23' seance. Voir Resolutions et decisions du Conseil de securite (1946), p. 13. 16 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, deuxieme annre, Supplement n' 14, annexe 37 (S/387), et document S/387 /Corr. I (mimeographie).
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/19 (1947)
IntituléIncidents survenus dans le Détroit de Corfou (27 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/19(1947)
Texte intégral B. APPOINTMENT OF A GOVERNOR OF THE FREE TERRITORY OF TRIESTE Decisions At its 155th meeting (private meeting), on 10 July 1947, the Council, continuing its consideration of the question of the appointment of a governor of the Free Territory of Trieste, decided to set up a committee composed of the representatives of Australia, Colombia and Poland to collect additional information about the candidates already suggested, as well as other possible candidates, and to report to the Security Council. At its 223rd meeting (private meeting), on 18 December 194 7, the Council decided to request the Governments of Yugoslavia and Italy to consult with each other in an effort to agree on a candidate for Governor of the Free Territory of Trieste and report to the Council not later than 5 January 1948. THE CORFU CHANNEL INCIDENTS Decision At its 95th meeting, on 20 January 1947, having included in its agenda a letter dated 10 January 194 7 from the representative of the United Kingdom ad­ dressed to the Secretary-General concerning incidents in the Corfu Channel,2 the Council decided to invite the Albanian Government to participate, without r•e, in the discussion relating to the dispute, on condition that Albania accepted, for the purposes of the case, all the obligations which a Member of the United Nations would have to assume in a similar case. 19 (1947). Resolution of 27 February 1947 As a preliminary step in the consideration of the incidents in the Corfu Channel which are the subject of a dispute between the United Kingdom and Albania, 2 Ibid., Supplement No. 3, annex 8. 2 B. NOMINATION D'UN GOUVERNEUR DU TERRITOIRE LIBRE DE TRIESTE Decisions A sa 155• seance (seance privee), le 10 juillet 1947, le Conseil, poursuivant ses de.iberations sur la nomi­ nation d'un gouverneur du Territoire libre de Trieste, a decide de constituer un comite compose des repre­ sentants de l'Australie, de la Colombie et de la Pologne, qui serait charge de recueLlir des renseigne­ ments supplementaires sur Jes candidats deja proposes, ainsi que sur d'autres candidats possib!es, et de faire rapport au Conseil. A sa 223• seance (seance privee), le 18 decembre 1947, le Conseil a decide de demander aux Gouver­ nements de la Y ougoslavie et de l'ltalie de sc consulter pour chercher a se mettre d'accord sur le nom d'un candidat au poste de gouverneur du Territoire libre de Trieste et de faire rapport au Conseil le 5 janvier 1948 au plus tard. INCIDENTS SURVENUS DANS LE DETROIT DE CORFOU Decision A sa 95• seance, le 20 janvier 194 7, ayant inscrit a son ordre du jour la lettre, en date du 10 janvier 194 7, adressee au Secretaire general par le represen­ tant du Royaume-Uni, relative aux incidents survenus dans le detroit de Corfou2, le Conseil a decide d'inviter le Gouvernement albanais a participer, sans droit de vote, a la discussion relative au differend, a la condi­ tion que l'Albanie accepte en !'occurrence toutc,s Jes obligations qu'aurait a assumer, en pareil cas, un Membre des Nations Unies. 19 (1947). Resolution du 27 fevrier 1947 A titre de mesure preliminaire en ce qui concerne l'examen des incidents survenus dans le detroit de Cor­ fou qui font l'objet d'un differend entre le Royaume­ Uni et l'Albanie, 2 Ibid, Supplement n° 3, annexe 8. The Security Council Resolves to appoint a sub-committee of three mem­ bers to examine all the available evidence concerning the above-mentioned incidents and to make a report to the Security Council, not later than 10 March 194 7, on the facts of the case as disclosed by such evidence. The sub-committee is empowered to request further information as it deems necessary from the parties to the dispute, and the representatives of the United Kingdom and Albania are requested to give every assistance to the sub-committee in its work. Adopted at the 114th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Poland, Syria, Union of Soviet So­ cialist Republics). Decision At its 114th meeting, on 27 February 1947, the Council adopted a proposal by the President that the members of the sub-committee set up by its resolution 19 (1947) should be Australia, Colombia and Poland. Adopted by 7 votes to none, with 3 abstentions (Australia, Colombia, Po­ land).3 22 (1947). Resolution of 9 April 1947 [S/324] The Security Council, Having considered statements of representatives of the United Kingdom and of Albania concerning a dispute between the United Kingdom and Albania arising out of an incident on 22 October 1946 in the Straits of Corfu in which two British ships were dam­ aged by mines, with resulting loss of life and injury to their crews, Recommends that the United Kingdom and Alba­ nian Governments should immediately refer the dispute to the International Court of Justice in accordance with the provisions of the Statute of the Court. Adopted at the 127th meet­ ing by 8 votes to none, with 2 abstentions (Poland, Union of Soviet Socialist Republics).S s Un des membres (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d1rlande du Nord) n'a pas participe au vote. 3 Le Consei/ de securite Decide de creer une sous-commission composee de trois membres et chargee d'examiner tous Jes temoi­ gnages dont on dispose sur les incidents en question et de faire rapport au Conseil de securite, au plus tard le 10 mars 194 7, sur Jes faits qui soot a l'origine du differend, tels qu'ils se degagent des temoignages dont on dispose. La sous-commission pourra demander aux Etats qui soot parties au differend les nouveaux renseignements qu'elle jugera necessaires, et les representants du Royaume-Uni et de l'Albanie soot pries de faciliter la tache de la sous-commission dans toute la mesure du possible. Adoptee a la 114' seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Pologne, Syrie, Union des Rlpubli­ ques socialistes soviitiques). Decision A sa 114• seance, le 27 fevrier 194 7, le Conseil a adopte une proposition du President tendant a desi­ gner l'Australie, la Colombie et la Pologne comme membres de la sous-commission creee par la resolution 19 (1947). Adoptee par 7 voix contre zero, avec 3 abstentions (Australie, Colombie, Polo­ gne)3. 22 (1947). Resolution du 9 avril 1947 [S/324] Le Conseil de securite, Ayant examine Jes declarations des representants du Royaume-Uni et de l'Albanie au sujet d'un differend existant entre le Royaume-Uni et l'Albanie a la suite d'un incident survenu le 22 octobre 1946 dans le detroit de Corfou et au cours duquel deux navires britanniques ont ete endommages par des mines, ce qui a fait des morts et des blesses parmi leurs equipages, Recommande aux Gouvernements du Royaume-Uni et de l'Albanie de soumettre immediatement ce diffe­ rend a la Cour internationale de Justice, conformement aux dispositions du Statut de la Cour. Adoptee a la 127• seance par 8 voix contre zero, avec 2 abstentions (Po/ogne, Union des Republiques so­ cialistes fOVietiques)S. 3 One member (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland) did not participate in the voting.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/20 (1947)
IntituléÉnergie atomique : contrôle international (10 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/20(1947)
Texte intégral concurrently with the Council's examination of its report, 18 and without waiting for a decision on all the existing points of disagreement. At its 142nd meeting, on 18 June 1947, the Council decided to invite the representative of the Chairman of the Military Staff Committee to take a place at the Council table. Adopted by JO votes to none, with 1 abstention (Union of Soviet Socialist Republics). At its 146th meeting, on 25 June 1947, the Council decided to submit a question to the Military Staff Committee. In the letter subsequently addressed to the Chairman of the Military Staff Committee by the President of the Council, 19 the Military Staff Commit­ tee was requested : ( 1) to prepare and submit to the Council an estimate of the over-all strength of the armed forces which should be made available to the Security Council, indicating the approximate strength and composition of the separate components, land, sea and air ; and (2) to indicate the proportion of this over-all strength that in its opinion should be provided on the basis of equality by the five permanent members of the Security Council. ATOMIC ENERGY : INTERNATIONAL CONTROL20 20 (1947). Resolution of 10 March 1947 [S/296] The Security Council, Having received and considered the first report of the Atomic Energy Commission, 21 dated 31 December 1946, together with the letter of transmittal 22 of the same date, 1. Recognizes that any agreement expressed by the 19 See Official Records of the Security Council, Second Year, Supplement No. 13, annex 36. 20 Resolutions or decisions on this question were also adop­ ted by the Council in I 946. 21 Official Records of the Atomic Energy Commission, First Year, Special Supplement. 22 Official Records of the Security Council, Second Year, Supplement No. 5, annex 14. que le Conseil examinerait son rapport111, sans attendre qu'une decision soit prise au sujet de tous Jes points de desaccord qui subsistaient. A sa 142e seance, le 18 join 194 7, le Conseil a decide d'inviter le representant du President du Comite d'etat-major a prendre place a la table du Conseil. Adoptee par JO voix contre zero, avec une abstention (Union des Republiques so­ cialistes sovietiques). A sa 146• seance, le 25 join 194 7, le Conseil a decide d'adresser one question au Comite d'etat-major. Dans la lettre que le President du Conseil a adressee par la suite au President du Comite d'etat-major19, le Comite d'etat-major etait prie : I) de preparer et de soumettre au Conseil one evaluation de la puissance d'ensemble des forces armees qui devraient etre mises a la disposition du Conseil de securite, en indiquant ·1a puissance et Ja composition approximative des ele­ ments de terre, de mer et de !'air ; et 2) d'indiquer la fraction de cette puissance d'ensemble qui, a son avis, devrait etre foumie sur one base d'egalite par Jes cinq membres permanents du Conseil de sccurite. 15 ENERGIE ATOMIQUE : CONTROLE INTERNATIONAL 20 20 (1947). Resolution du 10 mars 1947 [S/296] Le Conseil de securite, Ayant reru et examine le premier rapport de la Commission de l'energie atomique21, en date du 31 decembre 1946, ainsi que la lettre22 par Jaquelle la Commission transmettait son rapport a Ja meme date, 1. Reconnait que tout accord donne par Jes 19 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, deuxieme annee, Supplement n• 13, annexe 36. 20 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946. 21 Proces-verbaux of!iciels de la Commission de renergie atomique, premiere annee, Supplement special. 22 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, deuxieme annee, Supplement n• 5, annexe 14. members of the Council to the separate portions of the report is preliminary, since final acceptance of any part by any nation is conditioned upon its acceptance of all parts of the control plan in its final form ; 2. Transmits the record of its consideration of the first report of the Atomic Energy Commission to the Commission ; 3. Urges the Atomic Energy Commission, in accord­ ance with General Assembly resolutions 1 (I) of 24 January 1946 and 41 (1) of 14 December 1946, to continue its inquiry into all phases of the problem of the international control of atomic energy and to de­ velop as promptly as possible the specific proposals called for by section 5 of General Assembly resolution 1 (1) and by General Assembly resolution 41 (1), and in due course to prepare and submit to the Security Council a draft treaty or treaties or convention or conventions incorporating its ultimate proposals ; 4. Requests the Atomic Energy Commission to sub­ mit a second report to the Security Council before the next session of the General Assembly. Adopted unanimously at the 117th meeting. TRUSTEESHIP OF STRATEGIC AREAS Decision At its 118th meeting, on 12 March 194 7, the Council, having on its agenda a letter dated 17 Febru­ ary 1947 from the representative of the United States of America addressed to the Secretary-General with enclosed draft trusteeship agreement for the former Japanese mandated islands,23 decided that the Govern­ ments of India and New Zealand should be invited to participate, without vote, in the discussion of the ques­ tion, and that the other members of the Far Eastern Commission (Canada, the Netherlands, the Philip­ pines), if they asked to be heard, should also be invited. 21 (1947). Resolution of 2 April 1947 [S/318) Whereas Article 75 of the Charter of the United Nations provides for the establishment of an Intema- 23 Official Records of the Security Council, Second Year, Supplement No. 8, annex 17. 16 membres du Conseil aux diverses parties de ce rap­ port est provisoire, puisque l'acceptation definitive d'une partie quelconque de ce rapport par une nation est subordonnee a son acceptation de toutes Jes parties du systeme de controle sous sa forme definitive ; 2. Transmet a la Commission le proces-verbal de son examen du premier rapport de la Commission de l'energie atomique ; 3. Invite instamment la Commission de l'energie atomique a continuer, conformement aux resolutions 1 {I) et 41 (I) de I' Assemblee generak en date des 24 janvier 1946 et 14 decembre 1946, l'examen, sous tous ses aspects, du prob.eme du controle international de l'energie atomique, a elabrn-er aussi rapidement que possible les propositions concretes prevues par la sec­ tion 5 de la resolution 1 (I) de I'Assemblee generale et par la resolution 41 (1) de l' Assemblee generate, et a preparer et soumettre en temps voulu au Conseil de securite un ou p:usieurs projets de traites ou un ou plusieurs projets de conventions comportant ses propositions definitives ; 4. Invite la Commission de l'energie atomique a soumettre un second rapport au Conseil de securite avant la prochaine session de l' Assemblee generale. Adoptee a l'unanimite a la 117• seance. TUTELLE DES ZONES STRATtGIQUES Decision A sa 118• seance, le 12 mars 1947, le Conseil dont l'ordre du jour comportait une lettre, en date du 17 fevrier 194 7, adressee au Secretaire general par le representant des Etats-Unis d'Amerique et un projet d'ac~rd de tutelle sur les iles anterieurement sous mandat japonais23, a decide que les Gonvernements de l'lnde et de la Nouvelle-Zelande devaient etre invites a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question, et que Jes autres membres de la Commission pour l'Extreme-Orient (Canada, Pays-Bas, Philippines) devaient etre invites s'ils demandaient a etre entendus. 21 (1947). Resolution du 2 avril 1947 [S/318) C onsiderant que I' Article 7 5 de la Charte des Nations Unies prevoit l'etablissement d'un Regime 2s Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, deuxieme annee, Supplement n• 8, annexe 17.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/21 (1947)
IntituléTutelle des zones stratégiques (2 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/21(1947)
Texte intégral members of the Council to the separate portions of the report is preliminary, since final acceptance of any part by any nation is conditioned upon its acceptance of all parts of the control plan in its final form ; 2. Transmits the record of its consideration of the first report of the Atomic Energy Commission to the Commission ; 3. Urges the Atomic Energy Commission, in accord­ ance with General Assembly resolutions 1 (I) of 24 January 1946 and 41 (1) of 14 December 1946, to continue its inquiry into all phases of the problem of the international control of atomic energy and to de­ velop as promptly as possible the specific proposals called for by section 5 of General Assembly resolution 1 (1) and by General Assembly resolution 41 (1), and in due course to prepare and submit to the Security Council a draft treaty or treaties or convention or conventions incorporating its ultimate proposals ; 4. Requests the Atomic Energy Commission to sub­ mit a second report to the Security Council before the next session of the General Assembly. Adopted unanimously at the 117th meeting. TRUSTEESHIP OF STRATEGIC AREAS Decision At its 118th meeting, on 12 March 194 7, the Council, having on its agenda a letter dated 17 Febru­ ary 1947 from the representative of the United States of America addressed to the Secretary-General with enclosed draft trusteeship agreement for the former Japanese mandated islands,23 decided that the Govern­ ments of India and New Zealand should be invited to participate, without vote, in the discussion of the ques­ tion, and that the other members of the Far Eastern Commission (Canada, the Netherlands, the Philip­ pines), if they asked to be heard, should also be invited. 21 (1947). Resolution of 2 April 1947 [S/318) Whereas Article 75 of the Charter of the United Nations provides for the establishment of an Intema- 23 Official Records of the Security Council, Second Year, Supplement No. 8, annex 17. 16 membres du Conseil aux diverses parties de ce rap­ port est provisoire, puisque l'acceptation definitive d'une partie quelconque de ce rapport par une nation est subordonnee a son acceptation de toutes Jes parties du systeme de controle sous sa forme definitive ; 2. Transmet a la Commission le proces-verbal de son examen du premier rapport de la Commission de l'energie atomique ; 3. Invite instamment la Commission de l'energie atomique a continuer, conformement aux resolutions 1 {I) et 41 (I) de I' Assemblee generak en date des 24 janvier 1946 et 14 decembre 1946, l'examen, sous tous ses aspects, du prob.eme du controle international de l'energie atomique, a elabrn-er aussi rapidement que possible les propositions concretes prevues par la sec­ tion 5 de la resolution 1 (I) de I'Assemblee generale et par la resolution 41 (1) de l' Assemblee generate, et a preparer et soumettre en temps voulu au Conseil de securite un ou p:usieurs projets de traites ou un ou plusieurs projets de conventions comportant ses propositions definitives ; 4. Invite la Commission de l'energie atomique a soumettre un second rapport au Conseil de securite avant la prochaine session de l' Assemblee generale. Adoptee a l'unanimite a la 117• seance. TUTELLE DES ZONES STRATtGIQUES Decision A sa 118• seance, le 12 mars 1947, le Conseil dont l'ordre du jour comportait une lettre, en date du 17 fevrier 194 7, adressee au Secretaire general par le representant des Etats-Unis d'Amerique et un projet d'ac~rd de tutelle sur les iles anterieurement sous mandat japonais23, a decide que les Gonvernements de l'lnde et de la Nouvelle-Zelande devaient etre invites a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question, et que Jes autres membres de la Commission pour l'Extreme-Orient (Canada, Pays-Bas, Philippines) devaient etre invites s'ils demandaient a etre entendus. 21 (1947). Resolution du 2 avril 1947 [S/318) C onsiderant que I' Article 7 5 de la Charte des Nations Unies prevoit l'etablissement d'un Regime 2s Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, deuxieme annee, Supplement n• 8, annexe 17. tional Trusteeship System for the administration and supervision of such territories as may be placed there­ under by subsequent agreements ; and Whereas under Article 77 of the said Charter the Trusteeship System may be applied to territories now held under mandate ; and Whereas on 17 December 1920 24 the Council of the League of Nations confirmed a mandate for the former German islands north of the Equator to Japan, to be administered in accordance with Article 22 of the Covenant of the League of Nations; and Whereas Japan, as a result of the Second World War, has ceased to exercise any authority in these islands; Now, therefore, the Security Council of the United Nations, having satisfied itself that the relevant Articles of the Charter have been complied with, hereby re­ solves to approve the following terms of trusteeship for the Pacific Islands formerly under mandate to Japan : Article 1 The Territory of the Pacific Islands, consisting of the islands formerly held by Japan under mandate in accordance with Article 22 of the Covenant of the League of Nations, is hereby designated as a strategic area and placed under the Trusteeship System estab­ lished in the Charter of the United Nations. The Territory of the Pacific Islands is hereinafter referred to as the Trust Territory. Article 2 The United States of America is designated as the Administering Authority of the Trust Territory. Article 3 The Administering Authority shall have full powers of administration, legislation, and jurisdiction over the Territory subject to the provisions of this Agreement, and may apply to the Trust Territory, subject to any modifications which the Administering Authority may consider desirable, such of the laws of the United States as it may deem appropriate to local conditions and requirements. Article 4 The Administering Authority, in discharging the obligations of trusteeship in the Trust Territory, shall act in accordance with the Charter of the United Nations, and the provisions of this Agreement, and shall, as specified in Article 83, paragraph 2, of the Charter, apply the objectives of the International Trusteeship System, as set forth in Article 7 6 of the Charter, to the people of the Trust Territory. 24 League of Nations, Official Journal, 2nd Year, No. (1921), pp. 87-88. 17 international de tutelle pour )'administration et la sur­ veillance des territoires qui pourront etre places sous ce regime en vertu d'accords ulterieurs ; Considerant qu'en vertu de !'Article 77 de Jadite Charte, le Regime de tutelle peut s'applique1 aux territoires actuellement sous mandat ; Considerant qu'a Ja date du 17 decembre 192024, le ConseiJ de la Societe des Nations a confirme l'octroi au Japon d'un mandat sur Jes iles autrefois allemandes situees au nord de l'equateur, qui serait exerce confor­ mement a l' Article 22 du Pacte de la Societe des Nations; Considerant que le Japon, a la suite de la deuxieme guerre mondiale, a cesse d'exercer une autorite quel­ conque sur ces iles ; En consequence, le Conseil de securite des Nations Unies, s'etant assure que Jes dispositions des articles pertinents de la Charte ont ete observees, decide par Jes presentes d'approuver Jes termes suivants du Regime de tutelle pour Jes iles du Pacifique anterieu­ rement placees sous mandat japonais : Article premier Le Territoire des iles du Pacifique, compose des iles placees anterieurement sous mandat japonais confor­ mement a I' Article 22 du Pacte de la Societe des Nations, est designe par Jes presentes comme zone strategique et place sous le Regime de tutelle etabli par la Charte des Nations Unies. Le Territoire des ties du Pacifique est denomme ci-apres : Territoire sous tutelle. Article 2 Les Etats-Unis d' Amerique soot designes comme Autorite chargee de !'administration du Territoire sous tutelle. Article 3 L'Autorite chargee de l'administration aura pleins pouvoirs d'administration, de legislation et de juridic . tion sur le Territoire sous reserve des dispositions du present Accord, et pourra, sous reserve de toutes modifications qu'elle estimera desirables, appliquer dans le Territoire sous tutelle toutes Jes lois des Etats­ Unis qu'elle jugera appropriees a la situation du Territoire et a ses besoins. Article 4 En s'acquittant, dans le Territoire, des obligations qui decoulent de la tutelle, l'Autorite chargee de !'administration agira conformement a la Charte des Nation Unies et aux dispositions du present Accord et appliquera la stipulation de !'Article 83, paragraphe 2, de la Charte en vertu de laquelle Jes fins du Regime international de tutelle enoncees a !'Article 76 vakrv pour la population du Territoire sou~ •ulelk: 24 Societe des Nations, Journal o.ffic/. !/ (1921), p. 87 et 88. Article 5 In discharging its obligations under Article 7 6 a and Article 84 of the Charter, the Administering Authority shall ensure that the Trust Territory shall play its part, in accordance with the Charter of the United Nations, in the maintenance of international peace and security. To this end the Administering Authority shall be entitled : 1. To establish naval, military and air bases and to erect fortifications in the Trust Territory ; 2. To station and employ armed forces in the Territory ; and 3. To make use of volunteer forces, facilities and assistance from the Trust Territory in carrying out the ob:igations towards the Security Council under­ taken in this regard by the Administering Authority, as well as for the local defence and the maintenance of law and order within the Trust Territory. Article 6 In discharging its obligations under Article 76 b of the Charter, the Administering Authority shall : 1. Foster the development of such· political institu­ tions as are suited to the Trust Territory and shall promote the development of the inhabitants of the Trust Territory toward self-government or indepen­ dence as may be appropiate to the particular circum­ stances of the Trust Territory and its peoples and the freely expressed wishes of the peoples concerned ; and to this end shall give to the inhabitants of the Trust Territory a progressively increasing share in the admi­ nistrative services in the Territory ; shall develop their participation in government ; shall give due recognition to the customs of the inhabitants in providing a system of law for the Territory ; and shall take other appro­ priate measures toward these ends ; 2. Promote the economic advancement and self­ sufficiency of the inhabitants, and to this end shall regulate the use of natural resources ; encourage the development of fisheries, agriculture, and industries ; protect the inhabitants against the loss of their lands and resources ; and improve the means of transporta­ tion and communication ; 3. Promote the social advancement of the inhabi­ tants and to this end shall protect the rights and fun­ damental freedoms of all elements of the population without discrimination ; protect the health of the inha­ bitants ; control the traffic in arms and ammunition, opium and other dangerous drugs, and alcohol and other spirituous beverages ; and institute such other regulations as may be necessary to protect the inhabi­ tants against social abuses ; and 4. Promote the educational advancement of the inhabitants, and to this end shall take steps toward the 18 Article 5 En s'acquittant des obligations qui decoulcnt pour ellc de !'Article 76, alinea a, et de !'Article 84 de la Charte, l'Autorite chargee de !'administration veillcra a cc que le Territoire sous tutelle apporte sa contri­ bution, conformcment a la Charte des Nations Unies, au maintien de la paix et de la sccurite internationales. A cette fin, I' Autorite char gee de !'administration sera autorisee: I. A etablir des bases navales, militaires et aerienncs et a construire des fortifications dans le Territoirc sous tutelle ; 2. A poster et a employer des forces armces dans le Territoire ; 3. A utiliser des contingents de volontaires, les faci­ lites et l'aide du Territoire sous tutelle pour remplir les obligations qu'elle a contractees a cet egard envers le Conseil de securite, ainsi que pour assurer la defense locale et le maintien de l'ordre a l'interieur du Territoire sous tutelle. Article 6 En s'acquittant des obligations qui decoulent pour elle de !'Article 76, alinea b, de la Charte, l'Autorite chargee de l'administration devra : 1. Aider au developpement d'institutions politiques convenant au Territoire sous tutelle et favoriser !'evo­ lution des habitants du Territoire vers la capacite a s'administrer eux-memes ou l'independance, compte tenu des conditions particulieres au Territoire sous tutelle et a ses populations et des aspirations librement exprimees des populations ; et, a cette fin, devra assurer a ces habitants une part progressivement crois­ sante dans les services administratifs du Tcrritoirc, developper leur participation au gouvernement, tenir dument compte des coutumes des habitants en creant une legislation pour le Territoirc et prendrc d'autres mesures appropriees a ces fins ; 2. Favoriser le progres economique des habitants et leur capacite a subvenir a leurs propres besoins et, a cette fin, regler l'emploi des ressources naturelles, encourager le developpement des pecheries, de !'agri­ culture, et des industries, proteger Jes habitants contre la perte de leurs terres et de leurs ressources et ameliorer les moyens de transport et de communi­ cations ; 3. Favoriser le progres social des habitants et, a cette fin, proteger les droits et libertes essentiels de tous les elements de la population sans distinction, proteger la sante des habitants, controlcr le trafic des armes et des munitions, de !'opium et des autres drogues nuisibles, des boissons alcooliques et autres spiritueux, et instituer tous autres reglements qui pour­ ront etre necessaires pour proteger les habitants contre les ahus sociaux ; 4.. Favoriser le developpement de l'instruction des habitants et, a cette fin, prendre des mesures tendant establishment of a general system of elementary edu­ cation ; facilitate the vocational and cultural advance­ ment of the population ; and shall encourage qualified students to pursue higher education, including training on the professional level. Article 7 In discharging its ob!igations under Article 76 c of the Charter, the Administering Authority shall guar­ antee to the inhabitants of the Trust Territory freedom of conscience, and, subject only to the requirements of public order and security, freedom of speech, of the Press, and of assembly ; freedom of worship, and of religious teaching ; and freedom of migration and movement. Article 8 1. In discharging its obligations under Article 76 d of the Charter, as defined by Article 83, paragraph 2, of the Charter, the Administering Authority, subject to the requirements of security, and the obligation to promote the advancement of the inhabitants, shall accord to nationals of each Member of the United Nations and to companies and associations organized in conformity with the laws of such Member, treatment in the Trust Territory no less favourable than that accorded therein to nationals, companies and associa­ tions of any other Member of the United Nations except the Administering Authority. 2. The Administering Authority shall ensure equal treatment to the Members of the United Nations and their nationals in the administration of justice. 3. Nothing in this article shall be so construed as to accord traffic rights to aircraft flying into and out of the Trust Territory. Such rights shall be subject to agreement between the Administering Authority and the State whose nationality such aircraft possesses. 4. The Administering Authority may negotiate and conclude commercial and other treaties and agreements with Members of the United Nations and other States, designed to attain for the inhabitants of the Trust Territory treatment by the Members of the United Nations and other States no less favourable than that granted by them to the nationals of other States. The Security Council may recommend, or invite other organs of the United Nations to consider and recom­ mend, what rights the inhabitants of the Trust Terri­ tory should acquire in consideration of the rights obtained by Members of the United Nations in the Trust Territory. Article 9 The Administering Authority shall be entitled to constitute the Trust Territory into a customs, fiscal, or administrative union or federation with other terri- 19 a instituer un systeme general d'enseignement pri­ maire, faciliter le progres professionnel et culture! de la population, encourager Jes sujets qualifies .'1 faire des etudes superieurcs en y comprenant la formation profcs,,ionncllc. Article 7 En s'acquittant des obligations que lui impose !'Arti­ cle 76, alinea c. de la Charte, l'Autorite chargee de !'administration garantira aux habitants du Territoire sous tutelle la libertc de conscience et, sous la seule reserve des exigences de la securite et de l'ordre public, Ja liberte de parole, de presse et de reunion, la liberte de culte et d'enseigncment religieux ainsi que la liberte de migration et de mouvement. Article 8 I. En s'acquittant des obligations que Jui impose !'Article 76, alinea d, de la Charte, telles qu'elles sont prccisees a !'Article 83, paragraphe 2, de la Charte, I'Autorite chargee de l'administration, sous reserve des exigences de la securite et de I'obligation de favoriser le progres des habitants, accordera dans le Territoire sous tutelle, aux ressortissants de chaque Etat Membre des Nations Unies et aux societes et associations orga­ nisees conformcment a la legislation de cet Etat Mcmbre, un traitement qui ne devra pas etre moins favorablc que le traitement accorde dans le Territoirc au x ressortissants, aux societes et aux associations de tout Membre des Nations Unies autre que l'Autorite chargee de !'administration. 2. L'Autorite chargee de !'administration assurera, en matiere judiciaire, l'egalite de traitement aux Membres des Nations Unies et a leurs ressortissants. 3. Aucune disposition du present article nc sera intcrpretee comme accordant des droits de navigation aerienne a destination et en provenance du Territoire sous tutelle. L'octroi de ces droits devra faire l'objet d'un accord cntre l'Autorite chargee de ]'administration et l'Etat ou les aeronefs en question sont immatricules. 4. L'Autorite chargee de !'administration pourra negocier et conclure des traites et accords commer­ ciaux et autres avec les Etats Membres des Nations Unies et avec d'autres Etats, en vue d'obtenir, pour les habitants du Territoire sous tutelle, l'octroi, par les Etats Membres des Nations Unies et par les autres Etats, d'un traitement qui ne devra pas etre moins favorable que celui qu'ils accordent aux ressortissants d'autres Etats. Le Conseil de securite pourra proposer, ou inviter d'autres organes des Nations Unies a exa­ miner et a proposer, Jes droits qui devraient etre attribues aux habitants du Territoire sous tutelle en consideration des droits obtenus par Jes Membres des Nations Unies dans !edit Territoire. Artide 9 L'Autorite chargee de !'administration sera autorisee a faire entrer le Territoire sous tutelle dans une union OU federation douaniere, fiscalc OU administrative cons-tories under United States jurisdiction and to establish common services between such territories and the Trust Territory where such measures are not inconsis­ tent with the basic objectives of the International Trusteeship System and with the terms of this Agree­ ment. Article JO The Administering Authority, acting under the provisions of article 3 of this Agreement, may accept membership in any regional advisory commission, regional authority, or technical organization, or other voluntary association of States, may co-operate with specialized international bodies, public or private, and may engage in other forms of international co-operation. Article 11 1. The Administering Authority shall take the necessary steps to provide the status of citizenship of the Trust Territory for the inhabitants of the Trust Territory. 2. The Administering Authority shall afford diplo­ matic and consular protection to inhabitants of the Trust Territory when outside the territorial limits of the Trust Territory or of the territory of the Admi­ nistering Authority. Article 12 The Administering Authority shall enact such legis­ lation as may be necessary to place the provisions of this Agreement in effect in the Trust Territory. Article 13 The provisions of Articles 87 and 88 of the Charter shall be applicable to the Trust Territory, provided that the Administering Authority may determine the extent of their applicability to any areas which may from time to time be specified by it as closed for security reasons. Article 14 The Administering Authority undertakes to apply in the Trust Territory the provisions of any interna­ tional conventions and recommendations which may be appropriate to the particular circumstances of the Trust Territory and which would be conducive to the achievement of the basic objectives of article 6 of this Agreement. Article 15 The terms of the present Agreement shall not be altered, amended or terminated without the consent of the Administering Authority. 20 tituee avec d'autres territoires places sous la juridiction des Etats-Unis, et a etablir des services communs entre ces territoires et le Territoire sous tutelle lorsque ces mesures ne seront pas incompatibles avec les fins essentielles du Regime international de tutelle et avec Jes tcrmes du present Accord. Article 10 L'Autorite chargee de !'administration, agissant en vertu des dispositions de !'article 3 du present Accord, pourra accepter de faire partie de toute commission consultative regionale, autorite regionale ou organisa­ tion technique ou de toute association volontaire d'Etats, collaborer avec des institutions intemationales specialisees, publiques OU privees, et se livrer a toute autre fonne de collaboration internationale. Article 11 1. L'Autorite chargee de !'administration prendra Jes mesures necessaires pour assurer aux habitants du Territoire le statut de citoyens du Territ01re sous tutelle. 2. L'Autorite chargee de !'administration accordera la protection diplomatique et consulaire aux habitants du Territoire sous tuteue lorsque ceux-ci se trouveront en dehors des limites du Territoire sous tutelle ou du territoire de l'Autorite chargee de !'administration. Article 12 L'Autorite chargee de !'administration promulguera les mesures legislatives necessaires pour mettre en application les dispositions du present Accord dans le Territoire sous tutelle. Article 13 Les dispositions des Articles 87 et 8 8 de la Charte seront appiicables au Territoire sous tutelle, etant entendu que I' Autorite chargee de !'administration pourra determiner dans quelle mesure elles soot appli­ cables a des regions dont elle pourrait, de temps a autre, interdire l'acces pour des raisons de securite. Article 14 L'Autorite chargee de !'administration s'engage a appliquer dans le Territoire sous tutelle les stipulations des conventions et recommandations intemationales qui pourraient convenir aux conditions particulieres du Territoire sous tutelle et qui contribueraient a la realisation des fins essentielles de !'article 6 du present Accord. Article 15 Les termes du present Accord ne pourront etre modifies, amendes ou abroges sans le consentement de I' Autorite chargee de !'administration. Article 16 The present Agreement shall come into force when approved by the Security Council of the United Nations and by the Government of the United States after due constitutional process. Adopted unanimously at the 124th meeting. Decisions At its 220th meeting, on 15 November 1947, the Council decided to refer to the Committee of Experts, for report within four weeks, the whole question pre­ sented in the letter dated 7 November 1947 from the Secretary-General to the President of the Security Council concerning the Trusteeship Agreement for the Pacific Islands (S/599).211 Adopted unanimously. At its 222nd meeting, on 9 December 194 7, the Council took note of the letter dated 2 December 1947 from the representative of the United States of Ame­ rica addressed to the President of the Security Council concerning the conducting of experiments relating to nuclear fission on Eniwetok Atoll in the Trust Territory of the Pacific Islands 26 and decided to defer consid­ eration of the matter until it received from the Com­ mittee of Experts the report that it had requested at its 220th meeting (see above). ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS27 24 (194.7). Resolution of 30 April 194,7 The Security Council Resolves that the application of Hungary for admis­ sion to membership in the United Nations dated 22 April 194 7 should be referred to the Committee on 211 Sec Official Records of the Security Council, Second Year, No. 104, 220th meeting, p. 2753, footnote 1. 28 Ibid., Second Year, Supplement No. 20, annex 46. 11 Resolutions or decisions on this question were also adop­ ted by the Council in 1946. Article 16 Le present Accord entrera en vigueur quand ii aura ete approuve par le Conseil de securite des Nations Unies et par le Gouvemement des Etats-Unis selon les formes constitutionnelles. 21 Adoptee a /'unanimiie d la 124• seance. Decisions A sa 220-seance, le 15 novembre 1947, le Conseil a decide de renvoyer au Comite d'experts, afin qu'il presente un rapport dans un delai de quatre semaines, !'ensemble de la question soulevee dans la lettre, en date du 7 novembre 1947, concemant l'Accord de tutelle pour les iles du Pacifique, adressee par le Secretaire general au President du Conseil de securite (S/599)211• Adoptee a l'unanimite. A sa 222• seance, le 9 decembre 194 7, le Conseil a pris acte de la lettre, en date du 2 decembre 194 7, adressee au President du Conseil de securite par le representant des Etats-Unis d'Amerique, concemant les experiences relatives a la fission nucleaire dans l'atoll d'Eniwetok dans le Territoire sous tutelle des Iles du Pacifique26 et a decide d'ajourner l'examen de la question jusqu'au moment ou ii aurait rec;u du Comite d'experts le rapport qu'il lui avait demande a sa 220-seance (voir ci-dessus). ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES27 24, (194,7). Resolution du 30 avril 194,7 Le Conseil de securite Decide que la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par la Hongrie le 22 avril 1947 doit etre renvoyee au Comite d'admission de 211 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de slcuritl, deuxieme annle, n• 104, 220-seance, p. 2753, note 1 en bas de page. 28 Ibid., d'-uxieme annle, Suppllment n• 20, annexe 46. 21 Question ayant fait l'objct de resolutions ou d6cisions de la part du Conscil en 1946.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/22 (1947)
IntituléIncidents survenus dans le Détroit de Corfou (9 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/22(1947)
Texte intégral The Security Council Resolves to appoint a sub-committee of three mem­ bers to examine all the available evidence concerning the above-mentioned incidents and to make a report to the Security Council, not later than 10 March 194 7, on the facts of the case as disclosed by such evidence. The sub-committee is empowered to request further information as it deems necessary from the parties to the dispute, and the representatives of the United Kingdom and Albania are requested to give every assistance to the sub-committee in its work. Adopted at the 114th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Poland, Syria, Union of Soviet So­ cialist Republics). Decision At its 114th meeting, on 27 February 1947, the Council adopted a proposal by the President that the members of the sub-committee set up by its resolution 19 (1947) should be Australia, Colombia and Poland. Adopted by 7 votes to none, with 3 abstentions (Australia, Colombia, Po­ land).3 22 (1947). Resolution of 9 April 1947 [S/324] The Security Council, Having considered statements of representatives of the United Kingdom and of Albania concerning a dispute between the United Kingdom and Albania arising out of an incident on 22 October 1946 in the Straits of Corfu in which two British ships were dam­ aged by mines, with resulting loss of life and injury to their crews, Recommends that the United Kingdom and Alba­ nian Governments should immediately refer the dispute to the International Court of Justice in accordance with the provisions of the Statute of the Court. Adopted at the 127th meet­ ing by 8 votes to none, with 2 abstentions (Poland, Union of Soviet Socialist Republics).S s Un des membres (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d1rlande du Nord) n'a pas participe au vote. 3 Le Consei/ de securite Decide de creer une sous-commission composee de trois membres et chargee d'examiner tous Jes temoi­ gnages dont on dispose sur les incidents en question et de faire rapport au Conseil de securite, au plus tard le 10 mars 194 7, sur Jes faits qui soot a l'origine du differend, tels qu'ils se degagent des temoignages dont on dispose. La sous-commission pourra demander aux Etats qui soot parties au differend les nouveaux renseignements qu'elle jugera necessaires, et les representants du Royaume-Uni et de l'Albanie soot pries de faciliter la tache de la sous-commission dans toute la mesure du possible. Adoptee a la 114' seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Pologne, Syrie, Union des Rlpubli­ ques socialistes soviitiques). Decision A sa 114• seance, le 27 fevrier 194 7, le Conseil a adopte une proposition du President tendant a desi­ gner l'Australie, la Colombie et la Pologne comme membres de la sous-commission creee par la resolution 19 (1947). Adoptee par 7 voix contre zero, avec 3 abstentions (Australie, Colombie, Polo­ gne)3. 22 (1947). Resolution du 9 avril 1947 [S/324] Le Conseil de securite, Ayant examine Jes declarations des representants du Royaume-Uni et de l'Albanie au sujet d'un differend existant entre le Royaume-Uni et l'Albanie a la suite d'un incident survenu le 22 octobre 1946 dans le detroit de Corfou et au cours duquel deux navires britanniques ont ete endommages par des mines, ce qui a fait des morts et des blesses parmi leurs equipages, Recommande aux Gouvernements du Royaume-Uni et de l'Albanie de soumettre immediatement ce diffe­ rend a la Cour internationale de Justice, conformement aux dispositions du Statut de la Cour. Adoptee a la 127• seance par 8 voix contre zero, avec 2 abstentions (Po/ogne, Union des Republiques so­ cialistes fOVietiques)S. 3 One member (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland) did not participate in the voting.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/23 (1947)
IntituléLa question grecque (18 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/23(1947)
Texte intégral THE GREEK QUESTION 4 17 (1947). Resolution of 10 February 1947 Whereas the Commission of Investigation estab­ lished by the Security Council by its resolution 15 ( 1946) of 19 December 1946 has referred to the Council the question of whether the Commission's request to the Greek Government to postpone the execution of persons sentenced to death by that Government for political offences is covered by the terms of reference in such resolution, It is resolved that the Security Council request the Secretary-General to advise the Commission of Inves­ tigation that it is the sense of the Security Council that the Commission, acting under resolution 15 ( 1946) adopted by the Council on 19 December 1946, is not empowered to request the appropriate authorities of Greece, Albania, Bulgaria and Yugoslavia to postpone the execution of any persons sentenced to death, unless the Commission has reason to believe that the examination of any such person as a witness would assist the Commission in its work, and makes its request on this ground. Adopted af the 101st meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Poland, Union of Soviet Socialist Republics). 23 (1947). Resolution of 18 April 1947 [S/330/Corr.1] The Security Council Resolves that, pending a new decision of the Secu­ rity Council, the Commission established by the Coun­ cil's resolution 15 ( 1946) of 19 December 1946 shall maintain in the area concerned a subsidiary group, composed of a representative of each of the members of the Commission, to continue to fulfil such functions as the Commission may prescribe in accordance with its terms of reference. Adopted at the 131st meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Poland, Union of Soviet Socialist Republics/. Decision At its 133rd meeting, on 12 May 1947, the Council discussed a cablegram from the Chairman of the 4 Resolutions or decisions on this question were also adop­ ted by the Council in 1946 (see Resolutions and Dedsions of the Security Council, 1946, p. 6, 'C. Letter from the Acting Chairman of the delegation of Greece to the Secre­ tary-General dated 3 December 1946, and enclosed memo­ randum concerning the situation in northern Greece'). 4 LA QUESTION GRECQUE 4 17 (1947). Resolution du 10 fevrier 1947 Considerant que la Commission d'enquete etablie par le Conseil de securite en vertu de sa resolution 15 ( 1946) du 19 decembre 1946 a soumis au Conseil la question de savoir si le mandat etabli par cette reso­ lution couvre la demande qu'elle a presentee au Gouvernement grec en vue d'ajourner !'execution des personnes condamnees a mort par ce gouvernement pour des raisons politiques, ll est decide que le Conseil de securite invitera le Secretaire general a faire connaitre a la Commission d'enquete que le Conseil de securite est d'avis que la Commission, agissant conformement a la resolution 15 (1946) adoptee le 19 decembre 1946 par le Conseil, n'est pas habilitee a demander aux autorites compe­ tentes de l'Albanie, de la Bulgarie, de la Grece et de la Y ougoslavie de surseoir a !'execution de toute pers,.mne condamnee a mort, a moins que la Com­ mission n'ait des raisons de croire quc le temoignage de cette personne peut l'aider dans sa tache, et qu'elle ne fassc une demande motivee par cette raison. Adoptee a la IOI' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Pologne, Union des Rt!publiques so­ cialistes sovietiques). 23 (1947). Resolution du 18 avril 1947 [S/330] Le Conseil de securite Decide que, en attendant une nouvelle decision du Conseil de securite, la Commission etablie par Id reso­ lution 15 ( 1946) du Conseil, en date du 19 decembre 1946, maintiendra dans la region interessee un groupe subsidiaire compose d'un representant de chacun des Etats membres de la Commission, en vue de continuer a remplir les fonctions que la Commission pourrait lui assigner, conformement a son mandat. A doptee a la 13 r sellnce par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Polognt, Union des Rt!publiques so­ cialistes sovit!tiques). Decision A sa l 33• seance, le 12 mai 1947, le Conseil a examine un cablogramme adresse au President du 4 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946. (voir Resolutions et decisions du Co,uei/ de securite, 1946, pi 6, 'C. Lettre du President par interim de la delegation de Grece au Secretaire general, en date du 3 decembre 1946, avec un memorandum relatif a la situation exist ant dans le nord de la Grece ').
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/24 (1947)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Hongrie (30 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/24(1947)
Texte intégral Article 16 The present Agreement shall come into force when approved by the Security Council of the United Nations and by the Government of the United States after due constitutional process. Adopted unanimously at the 124th meeting. Decisions At its 220th meeting, on 15 November 1947, the Council decided to refer to the Committee of Experts, for report within four weeks, the whole question pre­ sented in the letter dated 7 November 1947 from the Secretary-General to the President of the Security Council concerning the Trusteeship Agreement for the Pacific Islands (S/599).211 Adopted unanimously. At its 222nd meeting, on 9 December 194 7, the Council took note of the letter dated 2 December 1947 from the representative of the United States of Ame­ rica addressed to the President of the Security Council concerning the conducting of experiments relating to nuclear fission on Eniwetok Atoll in the Trust Territory of the Pacific Islands 26 and decided to defer consid­ eration of the matter until it received from the Com­ mittee of Experts the report that it had requested at its 220th meeting (see above). ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS27 24 (194.7). Resolution of 30 April 194,7 The Security Council Resolves that the application of Hungary for admis­ sion to membership in the United Nations dated 22 April 194 7 should be referred to the Committee on 211 Sec Official Records of the Security Council, Second Year, No. 104, 220th meeting, p. 2753, footnote 1. 28 Ibid., Second Year, Supplement No. 20, annex 46. 11 Resolutions or decisions on this question were also adop­ ted by the Council in 1946. Article 16 Le present Accord entrera en vigueur quand ii aura ete approuve par le Conseil de securite des Nations Unies et par le Gouvemement des Etats-Unis selon les formes constitutionnelles. 21 Adoptee a /'unanimiie d la 124• seance. Decisions A sa 220-seance, le 15 novembre 1947, le Conseil a decide de renvoyer au Comite d'experts, afin qu'il presente un rapport dans un delai de quatre semaines, !'ensemble de la question soulevee dans la lettre, en date du 7 novembre 1947, concemant l'Accord de tutelle pour les iles du Pacifique, adressee par le Secretaire general au President du Conseil de securite (S/599)211• Adoptee a l'unanimite. A sa 222• seance, le 9 decembre 194 7, le Conseil a pris acte de la lettre, en date du 2 decembre 194 7, adressee au President du Conseil de securite par le representant des Etats-Unis d'Amerique, concemant les experiences relatives a la fission nucleaire dans l'atoll d'Eniwetok dans le Territoire sous tutelle des Iles du Pacifique26 et a decide d'ajourner l'examen de la question jusqu'au moment ou ii aurait rec;u du Comite d'experts le rapport qu'il lui avait demande a sa 220-seance (voir ci-dessus). ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES27 24, (194,7). Resolution du 30 avril 194,7 Le Conseil de securite Decide que la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par la Hongrie le 22 avril 1947 doit etre renvoyee au Comite d'admission de 211 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de slcuritl, deuxieme annle, n• 104, 220-seance, p. 2753, note 1 en bas de page. 28 Ibid., d'-uxieme annle, Suppllment n• 20, annexe 46. 21 Question ayant fait l'objct de resolutions ou d6cisions de la part du Conscil en 1946. the Admission of New Members for study and report to the Security Council at the appropriate time. .Adopted at the 132nd meet­ ing by 10 votes to 1 (.Aus­ tralia). 25 (1947). Resolution or 22 May 1947 The Security Council Resolves that the application of Italy to the Security Council for membership in the United Nations be referred to the Security Council's Committee on the Admission of New Members for study and report to the Security Council. .Adopted al the 137th meet­ ing by JO votes to none, with 1 abstention (.Austra­ lia). Deeiaion At its 152nd meeting, on 8 July 1947, the Council, acting upon the recommendation of the General Assembly, 28 instructed the Committee on the Admis­ sion of New Members to re-examine certain applica­ tions for membership in the United Nations and to submit its report on 10 August 1947, or earlier if possible. 29 (194.7). Resolution or 12 August 1947 The Security Council, Having received and considered the report submitted by the Committee on the Admission of New Members regarding the re-examination of the applications for membership in the United Nations of the People's Republic of Albania, the Mongolian People's Republic, the Hashemite Kingdom of Transjordan, Ireland and Portugal, and the examination of the applications of Hungary, Italy, Roumania, Austria, Yemen and Bulgaria, 211 Having received and considered the application of Pakistan, Having taken due notice of the statements of opi­ nions of the members of the Security Council in regard fo these applications, ; • 28 General Assembly resolution 35 (I), accepted by the Council at its 81st meeting (see Resolutions and Decisions of the_. Security Council, 1946, p. 17). . . 211 Official Records of the Security Council, Second Year, Special Supplement No. 3. nouveaux Membres pour etude et rapport au Comeil de securite en temps opportun. .Adoptie cl la 132• siance par 10 voix contre ruae (.Arutralie). 25 (1947). JU.olation da U mal 1947 Le Conseil de securite Decide que la demande presentee par l'ltalie au Conseil de securite en we de son admission l l'Orp­ nisation des Nations Unies sera renvoyee au Comit6 d'admission de nouveaux Membres aux fins d'examen et de rapport au Conseil de securite . .Adoptie cl la 137• siance par 10 voix contre ziro, avec une abstention (.A,u­ tralie). Deeiaion A sa 152• seance, le 8 juillet 1947, le Conscil, donnant suite a la recommandation de 1' Assemblee generale28, a invite le Comite d'admission de nouveaux Membres a proceder a un nouvel examen de certaines demandes d'admission a !'Organisation des Nations Unies et a presenter son rapport le 10 aoikt 1947, ou plus t6t si possible. 22 29 (1947). Raolution du 21 aoilt 19'7 Le Conseil de s,cur11,, .A.pres avoir refu et examin, le rapport du Comit6 d'admission de nouveaux Membres concemant le nou­ vel examen des dcmandes d'admission l !'Organisation des Nations Unies presentees par la Rcpublique popu­ laire d'Albanie, la Repub,ique populairc de Mongolic, le Royaume hachemite de Transjordanie, l'lrlande et le Portugal, ainsi que l'examen des demandes d'ad­ mission de la Hongrie, de l'ltalie, de la Roumanie, de l'Autricbe, du Yemen et de la Bulgarie211, .A.pres avoir refU et examin, la demande d'adm.ission du Pakistan, Apres avoir dllment pris acte des opinions exprima par Jes membres du Conseil de securite au sujet de ces demandes d'admission, 28 R&olution 35 (1) de l'Assembl~ a6•rale accept& par le Conseil l sa 81° s6ance (voir Risolutions et dkil,ons d11 Conseil de sicuriti, 1946, p. 17) • 28 Procis-verbaux officieu dM Conuil de sicuritl, d,ullm• annee, Suppliment spkial n• 3.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/25 (1947)
IntituléAdmission de nouveaux membres (23 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/25(1947)
Texte intégral the Admission of New Members for study and report to the Security Council at the appropriate time. .Adopted at the 132nd meet­ ing by 10 votes to 1 (.Aus­ tralia). 25 (1947). Resolution or 22 May 1947 The Security Council Resolves that the application of Italy to the Security Council for membership in the United Nations be referred to the Security Council's Committee on the Admission of New Members for study and report to the Security Council. .Adopted al the 137th meet­ ing by JO votes to none, with 1 abstention (.Austra­ lia). Deeiaion At its 152nd meeting, on 8 July 1947, the Council, acting upon the recommendation of the General Assembly, 28 instructed the Committee on the Admis­ sion of New Members to re-examine certain applica­ tions for membership in the United Nations and to submit its report on 10 August 1947, or earlier if possible. 29 (194.7). Resolution or 12 August 1947 The Security Council, Having received and considered the report submitted by the Committee on the Admission of New Members regarding the re-examination of the applications for membership in the United Nations of the People's Republic of Albania, the Mongolian People's Republic, the Hashemite Kingdom of Transjordan, Ireland and Portugal, and the examination of the applications of Hungary, Italy, Roumania, Austria, Yemen and Bulgaria, 211 Having received and considered the application of Pakistan, Having taken due notice of the statements of opi­ nions of the members of the Security Council in regard fo these applications, ; • 28 General Assembly resolution 35 (I), accepted by the Council at its 81st meeting (see Resolutions and Decisions of the_. Security Council, 1946, p. 17). . . 211 Official Records of the Security Council, Second Year, Special Supplement No. 3. nouveaux Membres pour etude et rapport au Comeil de securite en temps opportun. .Adoptie cl la 132• siance par 10 voix contre ruae (.Arutralie). 25 (1947). JU.olation da U mal 1947 Le Conseil de securite Decide que la demande presentee par l'ltalie au Conseil de securite en we de son admission l l'Orp­ nisation des Nations Unies sera renvoyee au Comit6 d'admission de nouveaux Membres aux fins d'examen et de rapport au Conseil de securite . .Adoptie cl la 137• siance par 10 voix contre ziro, avec une abstention (.A,u­ tralie). Deeiaion A sa 152• seance, le 8 juillet 1947, le Conscil, donnant suite a la recommandation de 1' Assemblee generale28, a invite le Comite d'admission de nouveaux Membres a proceder a un nouvel examen de certaines demandes d'admission a !'Organisation des Nations Unies et a presenter son rapport le 10 aoikt 1947, ou plus t6t si possible. 22 29 (1947). Raolution du 21 aoilt 19'7 Le Conseil de s,cur11,, .A.pres avoir refu et examin, le rapport du Comit6 d'admission de nouveaux Membres concemant le nou­ vel examen des dcmandes d'admission l !'Organisation des Nations Unies presentees par la Rcpublique popu­ laire d'Albanie, la Repub,ique populairc de Mongolic, le Royaume hachemite de Transjordanie, l'lrlande et le Portugal, ainsi que l'examen des demandes d'ad­ mission de la Hongrie, de l'ltalie, de la Roumanie, de l'Autricbe, du Yemen et de la Bulgarie211, .A.pres avoir refU et examin, la demande d'adm.ission du Pakistan, Apres avoir dllment pris acte des opinions exprima par Jes membres du Conseil de securite au sujet de ces demandes d'admission, 28 R&olution 35 (1) de l'Assembl~ a6•rale accept& par le Conseil l sa 81° s6ance (voir Risolutions et dkil,ons d11 Conseil de sicuriti, 1946, p. 17) • 28 Procis-verbaux officieu dM Conuil de sicuritl, d,ullm• annee, Suppliment spkial n• 3.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/26 (1947)
IntituléProcédure (4 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/26(1947)
Texte intégral Recommends to the General Assembly that it admit to membership in the United Nations the following applicants : Yemen and Pakistan. Adopted unanimously at the 190th meeting. Decisions At its 206th meeting, on 1 October 1947, the Council, during its consideration of the application of Finland and its reconsideration of the applications of Bulgaria, Hungary, Italy and Roumania for admission to the United Nations, adopted the following motion: 'The Security Council resolves to hold a separate and final vote on each application for member­ ship.' Adopted by 9 votes to 2 (Poland, Union of Soviet Socialist Republics). At its 221 st meeting, on 22 November 194 7, the Council decided to report to the General Assembly that reconsideration of the applications of Italy and Transjordan by the Council had indicated that none of the members had changed its position, that the reconsideration had therefore not produced any results, . and that the Council had postponed further consid­ eration of these two applications in order to allow consultation among the permanent members. PROCEDURE ao A. PROVISIONAL RULES OF PROCEDURE OF THE SECURITY COUNCIL 26 (1947). Resolution of 4 June 1947 [S/368] The Security Council, Having considered General Assembly resolution 88 (I) of 19 November 1946, adopting provisionally and subject to the concurrence of the Security Council the following rule of procedure : 80 Resolutions or decisions on this question were also adop­ ted by the Council in 1946. 23 Recommande a l' Assemblee generate d'admettre a !'Organisation des Nations Unies les Etats suivants : le Yemen et le Pakistan. Adoptee a l'unanimite a la 190-seance. Decisions A sa 206° seance, le 1 .. octobre 194 7, le Conseil, au cours de l'examen de la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par la Fin­ lande et du nouvel examen des demandes d'admission de la Bulgarie, de la Hongrie, de l'Italie et de la Roumanie, a adopte la proposition suivante : 'Le Conseil de securite decide de voter sepa­ rement et definitivement sur chaque demande d'admission.' Adoptee par 9 voix conlre 2 (Pologne, Union des Repu­ bliques socialistes sovieti­ ques). A. sa 221 • seance, le 22 novembre 194 7, le Conseil a decide de faire connaitre a I' Assemblee generale que le nouvel examen par lui des demandes d'admission de l'ltalie et de la Transjordanie avait fait rcssortir qu'aucun membre n'avait modifie sa position, que ce nouvel examen n'avait done donne aucun resultat et que le Conseil avait remis a plus tard un nouvel examen de ces deux demandes afin de permettre aux membres permanents de se concerter. PROd:DURE 80 A. Ri:GLEMENT INTtRIEUR PROVISOIRE DU CONSEIL DE StCURITt 26 (1947). Resolution du 4 juin 1947 [S/368] Le Conseil de securite, Ayant examine la resolution 88 (I) par laquelle l' Assemblee generale a, le 19 novembre 1946, adopte provisoirement et sous reserve de l'avis conforme du Conseil de securite, !'article suivant du reglement interieur: 80 Question ayant. fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946. 'Rule 99 A 'Any meeting of the General Assembly held in pursuance of the Statute of the International Court of Justice for the purpose of the election of mem­ bers of the Court shall continue until as many can­ didates as are required for all the seats to be filled have obtained in one or more ballots an absolute majority of votes.', Resolves: 1. To concur in the rule of procedure quoted above; 2. To adopt the following rule of procedure: 'CHAPTER XL -RELATIONS WITH OTHER UNITED NATIONS ORGANS 'Rule 61 'Any meeting of the Security Council held in pursuance of the Statute of the International Court of Justice for the purpose of the election of mem­ bers of the Court shall continue until as many candidates as are required for all the seats to be filled have obtained in one or more ballots an absolute majority of votes.' ; Transmits this resolution to the General Assembly for its information. Adopted unanimously at the 138th meeting. 33 (1947). Resolution of 27 August 1947 [S/5281 The Security Council Resolves: 1. That the sub-committee of the Committee of Experts be instructed to negotiate with the General Assembly's committee on procedure for its acceptance of rule 58 of the provisional rules of procedure of the Security Council as tentatively revised by the Commit­ tee of Experts,31 and for its undertaking to effect necessary accompanying changes in rules 113 and 117 (originally rule 116) of the provisional mles of pro­ cedure of the General Assembly as suggested by the Committee of Experts ; and, if the negotiation is not successful, to accept, on behalf of the Security Council, the change in rule 58 as previously proposed by the General Assembly committee ; 'Article 99 A 'Toute seance de I' Assemblee generale tenue conformement au Statut de Ja Cour internationale de Justice pour proceder a !'election de membres de la Cour se poursuivra jusqu'a ce que la majo­ rite absolue des voix soit allee, en un ou plusieurs tours de scrutin, a autant de candidats qu'il sera necessaire pour que tous les sieges vacants soient pourvus. ', Decide: 1. D'approuver !'article susmentionne ; 2. D'adopter !'article suivant de son reglement inte­ rieur: 'CHAPITRE XI. -RELATIONS AVEC LES AUTRES ORGANES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 'Article 61 'Toute seance du Conseil de securite tenue con­ formement au Statut de la Cour internationale de Justice pour proceder a !'election de membres de la Cour se poursuivra jusqu'a ce que la majorite absolue des voix soit allee, en un ou plusieurs tours de scrutin, a autant de candidats qu'il sera neces­ saire pour que tous Jes sieges vacants soient pour­ vus.'; Transmet la presente resolution a l'Assemblee gene­ rale pour son information. Adoptee a /'unanimite a la 138· seance. 33_:(1947). Resolution du 27 aofit 1947 {S/528] Le Conseil de securite Decide: 1. Que le sous-comite du Comite d'experts re':roive pour instructions de negocier avec la commission de procedure de l' Assemblee generale pour que cette derniere accepte l'article 58 du reglement interieur provisoire du Conseil de securite dans sa forme revisee proposee par le Comite d'experts~1 et procede aux modifications qui en resultent pour les articles 113 et 117 (anciennement 116) du reglement interieur provi­ soire de l'Assemblee generale proposees par le Comite d'experts et, dans le cas ou les negociations n'abouti­ raient pas, d'accepter au nom du Conseil de securite la modification de l'article 58 deja proposee par la commission de l' Assemblee generale ; 31 See Official Records of the Security Council, Second 31 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, Year, Supplemeni No. 19, annex 44. deuxieme annee, Supplement n• 19, annexe 44. 24
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/27 (1947)
IntituléLa question indonésienne (1 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/27(1947)
Texte intégral THE INDONESIAN QUESTION Deei&ion At its 171st meeting, on 31 July 1947, the Council decided to invite the representatives of the Netherlands and India to participate, without vote, in the discussion of the question. Z7 (1947). Reaolution of I August 194-7 [S/459] TM Security Council, Noting with concern the hostilities in progress be­ tween the armed forces of the Netherlands and the Republic of Indonesia, Calls upon the parties : (a) To cease hostilities forthwith, and (b) To settle their dispute by arbitration or by other peaceful means and keep the Security Council in­ formed about the progress of the settlement. Adopted at the 173rd meet­ ing.• Deeuiom At its 181st meeting, on 12 August 1947, the Council decided to invite the representative of the Republic of Indonesia to participate, without vote, in the discussion of the question. Adopted by 8 vote.r to 3 (Belgium, France, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). At its 184th meeting, on 14 August 1947, the Council decided to invite the representative of the Philippines to participate, without vote, in the discus­ sion of the question. Adopted by 9 vote.r to none, with 2 ab.rtention.r (Poland, Union of So,iiet Socialist Republic.r). 30 (1947). Resolution of 2S Aupet 1947 [S/525, IJ WMreas the Security Council on 1 August 1947 e The draft resolution was voted on in parts. No vote was taken on the text as a whole. 6 LA QUESTION INDONtSIENNE Deeieion A sa 171• seance, le 31 juillet 1947, le Conseil a decide d'inviter les representants des Pays-Bas et de l'Inde a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 27 (1947). ll&olution''du}er aoiit 1947 [S/459) Le Conseil de securite, Constatant avec inquietude que des hostilit& sont en cours entre les forces armees des Pays-Bas et la Republique d'Indonesie, Invite Jes parties: a) A cesser immediatement les hostilites, et b) A reg)er leur differend en recourant a l'arbitrage ou a tout autre moyen pacifique et a tenir le Conseil de securite au courant des progiu accomplis dans la voie du reg}ement. Adoptee d la 173' .reance'. Deeieiom A sa 181• seance, le 12 aoOt 1947, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Republique d'In­ donesie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A doptee par 8 voi.r contn 3 (Belgique, France, Royau­ me-Uni de Grande Bretagne et d'lrlande du Nord). A sa 184• seance, le 14 aot\t 1947, le Conseil a decide d'inviter le representant des Philippines a parti­ citer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Adoptee par 9 voix contn zero, avec 2 ab1tentio111 (Pologne, Union de.r Rlpu­ blique, .rocialiste, 1ovieti­ que1). 30 (1947). R&olution du 2S aoiit 1947 [S/525 et Corr.I, I] Attendu que le Conseil de securite a invite, le • Les diverses parties du projet de r&olution ont 6t6 misea aux voix separiment. Il n'y a pas eu de vote aur l'ememblo du texte.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/28 (1947)
IntituléLa question grecque (6 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/28(1947)
Texte intégral Commission of Investigation to the President of the Security Council II asking whether the Council desired that the Commission as a body should appear in New York to present its report, and decided to inform the Chairman that the reply to his cablegram was in the affirmative, on the understanding that if a member of the Commission was unable to come to New York he would have the option of sending a substitute. Adopted by 8 votes to none, with 3 abstentio11s (Poland, Syria, Union of So­ viet Socialist Republics). 28 (1947). Resolution of 6 August 1947 The Security Council Resolves to appoint a sub-committee of the repre­ sentatives of the delegations which have submitted proposals on the Greek question and amendments thereto, in order to ascertain the possibility of formulat­ ing a new draft resolution which the sub-committee can recommend for the approval of the Council. The sub­ committee is requested to report its conclusions on 11 August 1947. Adopted at the 177th meet­ ing by JO votes to none, with 1 abstention (Union of Soviet Socialist Republics). 34 (1947). Resolution of 15 September 1947 [S/555] The Security Council (a) Resolves that the dispute between Greece, on the one hand, and Albania, Yugoslavia and Bulgaria, on the other, be taken off the list of matters of which the Council is seized ; and (b) Requests that the Secretary-General be instruc­ ted to place all records and documents in the case at the disposal of the General Assembly. Adcpted at the 202nd meet­ ing by 9 votes to 2 (Po­ land, Union of Soviet So­ cialist Republics). Conseil de securite par le President de la Commission d'cnquete5 demandant si le Conseil souhaitait que la Commission comparaisse devant lui a New Yt,rk, en tant qu'organe constitue, pour presenter son rapport, et il a decide d'informer le President de la Commission que la reponse a son cablogramme ctait affirmative. etant entcndu que, si un membrc de la Commissi,)n etait empeche de se rendre i.t New York, ii aurait la faculte de se faire remplaecr par un supplbnt Adorr.'c par 8 ,.,,,., , orirn z,:ro, avec 3 ah,ll'nt1orzs (Polo?ne, Syrie, Union dl's Republiqucs soc:a/1.,11·.1· so­ vietiques l. 28 (1947). Resolution du 6 aout 1947 Le Conseil de securitc Decide de nommer un sous-comite compose des representants des delegations qui ont soumis de~ pro­ positions sur la question grecque et des amendements y relatifs, qui sera charge de recherchcr la possibilite de formuler un nouveau projct de resolution quc le sous-comite pourra rccommander a l'approbauon du Conseil. Le sous-comite est pric de soumcttre ses conclusions le !l aout 1947. Adoptfr u !« 177• searu:e par JO ,·oix con,rc 1.ho, avec u1u: a/,stention l ',1:✓:n des Repu/,/iqw's socialisr1:, sovietiques). 34 (1947). Resolution du 15 septemhrc 1947 [S/555 l Le Conseil de securite a) Decide que le differend entre la Grecc, d'unc part, et l'Albanie, la Yougoslavie et la Bulgarir, d'autrc part, soit retire de la liste des questions dont le Conseil est saisi ; et b) Demande que le Secretaire general soit prie de mettre a la disposition de J'Assemblee gencralc tlHIS les comptes rendus et documents conccrnant cettc affaire. Adoptee d la 20.~· starzff par 9 voix con/rt· 2 (P,,­ logne, Union dt's Republi­ ques svcia/isre., sovihiqucs). 11 Official Records of the Security Council, Second Year, 5 l'roces-,·erbaux officiels du Conser/ de . ecuritc, tteuxiemt· Supplement No. 11, annex 29. annee, Supplement n• JI, annexe 29. 5
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/29 (1947)
IntituléAdmission de nouveaux membres (12 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/29(1947)
Texte intégral the Admission of New Members for study and report to the Security Council at the appropriate time. .Adopted at the 132nd meet­ ing by 10 votes to 1 (.Aus­ tralia). 25 (1947). Resolution or 22 May 1947 The Security Council Resolves that the application of Italy to the Security Council for membership in the United Nations be referred to the Security Council's Committee on the Admission of New Members for study and report to the Security Council. .Adopted al the 137th meet­ ing by JO votes to none, with 1 abstention (.Austra­ lia). Deeiaion At its 152nd meeting, on 8 July 1947, the Council, acting upon the recommendation of the General Assembly, 28 instructed the Committee on the Admis­ sion of New Members to re-examine certain applica­ tions for membership in the United Nations and to submit its report on 10 August 1947, or earlier if possible. 29 (194.7). Resolution or 12 August 1947 The Security Council, Having received and considered the report submitted by the Committee on the Admission of New Members regarding the re-examination of the applications for membership in the United Nations of the People's Republic of Albania, the Mongolian People's Republic, the Hashemite Kingdom of Transjordan, Ireland and Portugal, and the examination of the applications of Hungary, Italy, Roumania, Austria, Yemen and Bulgaria, 211 Having received and considered the application of Pakistan, Having taken due notice of the statements of opi­ nions of the members of the Security Council in regard fo these applications, ; • 28 General Assembly resolution 35 (I), accepted by the Council at its 81st meeting (see Resolutions and Decisions of the_. Security Council, 1946, p. 17). . . 211 Official Records of the Security Council, Second Year, Special Supplement No. 3. nouveaux Membres pour etude et rapport au Comeil de securite en temps opportun. .Adoptie cl la 132• siance par 10 voix contre ruae (.Arutralie). 25 (1947). JU.olation da U mal 1947 Le Conseil de securite Decide que la demande presentee par l'ltalie au Conseil de securite en we de son admission l l'Orp­ nisation des Nations Unies sera renvoyee au Comit6 d'admission de nouveaux Membres aux fins d'examen et de rapport au Conseil de securite . .Adoptie cl la 137• siance par 10 voix contre ziro, avec une abstention (.A,u­ tralie). Deeiaion A sa 152• seance, le 8 juillet 1947, le Conscil, donnant suite a la recommandation de 1' Assemblee generale28, a invite le Comite d'admission de nouveaux Membres a proceder a un nouvel examen de certaines demandes d'admission a !'Organisation des Nations Unies et a presenter son rapport le 10 aoikt 1947, ou plus t6t si possible. 22 29 (1947). Raolution du 21 aoilt 19'7 Le Conseil de s,cur11,, .A.pres avoir refu et examin, le rapport du Comit6 d'admission de nouveaux Membres concemant le nou­ vel examen des dcmandes d'admission l !'Organisation des Nations Unies presentees par la Rcpublique popu­ laire d'Albanie, la Repub,ique populairc de Mongolic, le Royaume hachemite de Transjordanie, l'lrlande et le Portugal, ainsi que l'examen des demandes d'ad­ mission de la Hongrie, de l'ltalie, de la Roumanie, de l'Autricbe, du Yemen et de la Bulgarie211, .A.pres avoir refU et examin, la demande d'adm.ission du Pakistan, Apres avoir dllment pris acte des opinions exprima par Jes membres du Conseil de securite au sujet de ces demandes d'admission, 28 R&olution 35 (1) de l'Assembl~ a6•rale accept& par le Conseil l sa 81° s6ance (voir Risolutions et dkil,ons d11 Conseil de sicuriti, 1946, p. 17) • 28 Procis-verbaux officieu dM Conuil de sicuritl, d,ullm• annee, Suppliment spkial n• 3. Recommends to the General Assembly that it admit to membership in the United Nations the following applicants : Yemen and Pakistan. Adopted unanimously at the 190th meeting. Decisions At its 206th meeting, on 1 October 1947, the Council, during its consideration of the application of Finland and its reconsideration of the applications of Bulgaria, Hungary, Italy and Roumania for admission to the United Nations, adopted the following motion: 'The Security Council resolves to hold a separate and final vote on each application for member­ ship.' Adopted by 9 votes to 2 (Poland, Union of Soviet Socialist Republics). At its 221 st meeting, on 22 November 194 7, the Council decided to report to the General Assembly that reconsideration of the applications of Italy and Transjordan by the Council had indicated that none of the members had changed its position, that the reconsideration had therefore not produced any results, . and that the Council had postponed further consid­ eration of these two applications in order to allow consultation among the permanent members. PROCEDURE ao A. PROVISIONAL RULES OF PROCEDURE OF THE SECURITY COUNCIL 26 (1947). Resolution of 4 June 1947 [S/368] The Security Council, Having considered General Assembly resolution 88 (I) of 19 November 1946, adopting provisionally and subject to the concurrence of the Security Council the following rule of procedure : 80 Resolutions or decisions on this question were also adop­ ted by the Council in 1946. 23 Recommande a l' Assemblee generate d'admettre a !'Organisation des Nations Unies les Etats suivants : le Yemen et le Pakistan. Adoptee a l'unanimite a la 190-seance. Decisions A sa 206° seance, le 1 .. octobre 194 7, le Conseil, au cours de l'examen de la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par la Fin­ lande et du nouvel examen des demandes d'admission de la Bulgarie, de la Hongrie, de l'Italie et de la Roumanie, a adopte la proposition suivante : 'Le Conseil de securite decide de voter sepa­ rement et definitivement sur chaque demande d'admission.' Adoptee par 9 voix conlre 2 (Pologne, Union des Repu­ bliques socialistes sovieti­ ques). A. sa 221 • seance, le 22 novembre 194 7, le Conseil a decide de faire connaitre a I' Assemblee generale que le nouvel examen par lui des demandes d'admission de l'ltalie et de la Transjordanie avait fait rcssortir qu'aucun membre n'avait modifie sa position, que ce nouvel examen n'avait done donne aucun resultat et que le Conseil avait remis a plus tard un nouvel examen de ces deux demandes afin de permettre aux membres permanents de se concerter. PROd:DURE 80 A. Ri:GLEMENT INTtRIEUR PROVISOIRE DU CONSEIL DE StCURITt 26 (1947). Resolution du 4 juin 1947 [S/368] Le Conseil de securite, Ayant examine la resolution 88 (I) par laquelle l' Assemblee generale a, le 19 novembre 1946, adopte provisoirement et sous reserve de l'avis conforme du Conseil de securite, !'article suivant du reglement interieur: 80 Question ayant. fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/30 (1947)
IntituléLa question indonésienne (25 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/30(1947)
Texte intégral THE INDONESIAN QUESTION Deei&ion At its 171st meeting, on 31 July 1947, the Council decided to invite the representatives of the Netherlands and India to participate, without vote, in the discussion of the question. Z7 (1947). Reaolution of I August 194-7 [S/459] TM Security Council, Noting with concern the hostilities in progress be­ tween the armed forces of the Netherlands and the Republic of Indonesia, Calls upon the parties : (a) To cease hostilities forthwith, and (b) To settle their dispute by arbitration or by other peaceful means and keep the Security Council in­ formed about the progress of the settlement. Adopted at the 173rd meet­ ing.• Deeuiom At its 181st meeting, on 12 August 1947, the Council decided to invite the representative of the Republic of Indonesia to participate, without vote, in the discussion of the question. Adopted by 8 vote.r to 3 (Belgium, France, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). At its 184th meeting, on 14 August 1947, the Council decided to invite the representative of the Philippines to participate, without vote, in the discus­ sion of the question. Adopted by 9 vote.r to none, with 2 ab.rtention.r (Poland, Union of So,iiet Socialist Republic.r). 30 (1947). Resolution of 2S Aupet 1947 [S/525, IJ WMreas the Security Council on 1 August 1947 e The draft resolution was voted on in parts. No vote was taken on the text as a whole. 6 LA QUESTION INDONtSIENNE Deeieion A sa 171• seance, le 31 juillet 1947, le Conseil a decide d'inviter les representants des Pays-Bas et de l'Inde a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 27 (1947). ll&olution''du}er aoiit 1947 [S/459) Le Conseil de securite, Constatant avec inquietude que des hostilit& sont en cours entre les forces armees des Pays-Bas et la Republique d'Indonesie, Invite Jes parties: a) A cesser immediatement les hostilites, et b) A reg)er leur differend en recourant a l'arbitrage ou a tout autre moyen pacifique et a tenir le Conseil de securite au courant des progiu accomplis dans la voie du reg}ement. Adoptee d la 173' .reance'. Deeieiom A sa 181• seance, le 12 aoOt 1947, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Republique d'In­ donesie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A doptee par 8 voi.r contn 3 (Belgique, France, Royau­ me-Uni de Grande Bretagne et d'lrlande du Nord). A sa 184• seance, le 14 aot\t 1947, le Conseil a decide d'inviter le representant des Philippines a parti­ citer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Adoptee par 9 voix contn zero, avec 2 ab1tentio111 (Pologne, Union de.r Rlpu­ blique, .rocialiste, 1ovieti­ que1). 30 (1947). R&olution du 2S aoiit 1947 [S/525 et Corr.I, I] Attendu que le Conseil de securite a invite, le • Les diverses parties du projet de r&olution ont 6t6 misea aux voix separiment. Il n'y a pas eu de vote aur l'ememblo du texte. called upon the Netherlands and the Republic of Indo­ nesia to cease hostilities forthwith, Whereas communications have been received from the Governments of the Netherlands and of the Repub­ lic of Indonesia advising that orders have been given for the cessation of hostilities, Whereas it is desirable that steps should be taken to avoid disputes and friction reiating to the obser­ vance of the cease-fire orders, and to create conditions which will facilitate agreement between the parties, The Security Council 1. Notes with satisfaction the steps taken by the parties to comply with its resolution 27 (194 7) of 1 August 194 7 ; 2. Notes with satisfaction the statement issued by the Netherlands Government on 11 August 1947, in which it affirms its intention to organize a sovereign, democratic United States of Indonesia in accordance with the purposes of the Linggadjati Agreement ;1 3. Notes that the Netherlands Government intends immediately to request the career consuls stationed in Batavia jointly to report on the present situation in the Republic of Indonesia ; 4. Notes that the Government of the Republic of Indonesia has requested appointment by the Security Council of a commission of observers ; 5. Requests the Governments members of the Council which have career consular representatives in Batavia to instruct them to prepare jointly for the information and guidance of the Security Council reports on the situation in the Republic of Indonesia following the resolution of the Council of 1 August 194 7, such reports to cover the observance of the cease-fire orders and the conditions prevailing in areas under military occupation or from which armed forces now in occupation may be withdrawn by agreement between the parties ; 6. Requests the Governments of the Netherlands and of the Republic of Indonesia to grant to the representatives referred to in paragraph 5 all facilities necessary for the effective fulfilment of their mission ; 7. Resolves to consider the matter further should the situation require. Adopted at the 194th meet­ ing by 7 votes to none, with 4 abstentions (Colom­ bia, Poland, Union of So­ viet Socialist Republics, United Kingdom of Great Britain and Northern Ire­ land). T Linggadjati Agreement, between the Government of the Netherlands and the Government of the Republic of Indo­ nesia, signed on 25 March 1947. 7 1 .. aout I 94 7, les Pays-Bas et la Republique d'Indo­ nesie a cesser immediatement les hostilites, Attendu que des communications ont ete rec;:ues des Gouvernements des Pays-Bas et de la Republique d'Indonesie, faisant savoir que des ordres ont ete donnes en vue de la cessation des hostilites, Attendu qu'il est souhaitable que des mesures soient prises pour eviter tout differend et tout desaccord a propos de l'execution des ordres de cesser le feu, et pour creer des conditions qui faciliteront la conclusion d'un accord entre les parties, Le Conseil de securite 1. Prend acte avec satisfaction des mesures prises par les deux parties pour se conformer a sa resolution 27 (1947) du 1'' aout 1947; 2. Prend acte avec satisfaction de la declaration du 11 aoiit 194 7 par laquelle le Gouvernement des Pays-Bas affirme son intention d'organiser Jes Etats­ Unis d'Indonesie, Etat souverain et democratique, comme le prevoit !'Accord de Linggadjati7. 3. Prend acte de l'intention du Gouvernement des Pays-Bas d'inviter immediatement Jes consuls de car­ riere en poste a Batavia a faire conjointement rapport sur la situation existant actuellement dans la Repu­ blique d'Indonesie ; 4. Prend acte du fait que le Gouvcmement de la Republique d'Indonesie a demande !'institution par le Conseil de securite d'une commission d'observation ; 5. Invite les gouvemements des Etats membres du Conseil qui ont des representants consulaires de car­ riere a Batavia a donner pour instructions a ces representants d'elaborer ensemble, pour informer et eclairer le Conseil de securite, des rapports sur la situation existant dans la Republique d'Indonesie, conformement a la resolution du Conseil en date du 1 .. aoiit 1947, ces rapports devant porter sur l'execu­ tion des ordres de cesser le feu et sur les conditions regnant dans les regions occupees militairement ou desquelles pourront etre retirees, par accord entre les parties, des forces armees actuellement en occupation ; 6. Invite les Gouvernements des Pays-Bas et de la Republique d'Indonesie a accorder aux representants mentionnes au paragraphe 5 toutes les facilites neces­ saires au bon accomplissement de leur mission ; 7. Decide de poursuivre l'examen de l'affaire si la situation l'exigeait. Adoptee a la 194• seance par 7 voix contre zero, avec 4 abstentions (Colombie, Pologne, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlan­ de du Nord, Union des Republiques socialistts .so­ vietiques). 1 Accord de Linggadjati entre le Gouvernement des Pays­ Bas et le Gouvemement de la Republique d'lndonesie, signe le 25 mars 1947.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/31 (1947)
IntituléLa question indonésienne (25 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/31(1947)
Texte intégral 31 (1947). Resolution of 25 August 1947 [S/525, II] The Security Council Resolves to tender its good offices to the parties in order to assist in the pacific settlement of their dispute in accordance with sub-paragraph (b) of its resolution 2 7 ( 194 7) of 1 August 194 7. The Council expresses its readiness, if the parties so request, to assist in the settlement through a committee of the Council con­ sisting of three members of the Council, each party selecting one and the third to be designated by the two so selected. • • • Adopted at the 194th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Poland, Syria, Union of Soviet So­ cialist Republics). Subsequently, the Committee of Good Offices was set up with the following membership : AUSTRALIA (selected by the Republic of Indonesia), BELGIUM (selected by the Netherlands) and the UNITED STATES OF AMERICA (designated by Australia and Belgium). 32 (1947). Resolution of 26 August 1947 [S/525, III] The Security Council, Taking into consideration that military operations are being continued on the territory of the Republic of Indonesia, 1. Reminds the Government of the N~therlands and the Government of the Republic of Indonesia of its resolution 27 (1947) of 1 August 1947 concerning the cease-fire order and peaceful settlement of their dispute; 2. Calls upon the Government of the Netherlands and the Government of the Republic of Indonesia to adhere strictly to the recommendation of the Security Council of 1 August 194 7. Adopted at the 195th meet­ ing by JO votes to none, with 1 abstention (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). 8 31 (1947). Resolutions du 25 aout 1947 [S/525 et Corr.I, II] Le C onseil de securite Decide d'offrir ses boos offices aux parties interes­ sees pour contribuer au reglement pacifique de Ieur differend conformement aux dispositions de l'alinea b de sa resolution 2 7 ( 194 7) du l'' aofi.t 194 7. Si les parties interessees en font la demande, le Conseil est dispose a contribuer au reglement de ce differend au moyen d'une commission du Conseil composee de trois membres du Conseil*, dont deux seront choisis res­ pectivement par chacune des parties interessees et le troisieme par les deux premiers. • • • Adoptie a la 194• seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Pologne, Sy­ rie, Union des Republiques socialistes soviitiques) . Par la suite, la Commission de bons offices a ete creee, ses membres etant l'AusTRALIE (choisie par la Republique d'Indonesie), la BELGIQUE (choisie par les Pays-Bas) et les ETATS-UNrs o'AME.RrQUE (choisis par l'Australie et la Belgique). 32 (1947). Resolution du 26 aout 1947 [S/525 et Corr. I, III] Le Conseil de securite, Tenant compte du fait que des operations militaires se poursuivent sur le territoire de la Republique d'Indonesie, 1. Rappelle au Gouvernement des Pays-Bas et au Gouvernement de la Republique d'Indonesie les dis­ positions de sa resolution 27 (1947) du 1'' aout 1947 concernant l'ordre de cesser le feu et le reglement pacifique de leur differend ; 2. Invite le Gouvemement des Pays-Bas et le Gouvernement de la Republique d'Indonesie a se conformer strictement a la recommandation adoptee par le Conseil de securite le 1.. aout 194 7. Adoptie a la 195• seance pour 10 voix contre zero, avec une abstention (Royau­ me-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). • Les mots 'du Conseil' avaient ete omis a l'origine dans le texte fran~ais du document S/525. Un rectificatif (S/525/ Corr.l) a ete distribue le 19 decembre 1947.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/32 (1947)
IntituléLa question indonésienne (26 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/32(1947)
Texte intégral 31 (1947). Resolution of 25 August 1947 [S/525, II] The Security Council Resolves to tender its good offices to the parties in order to assist in the pacific settlement of their dispute in accordance with sub-paragraph (b) of its resolution 2 7 ( 194 7) of 1 August 194 7. The Council expresses its readiness, if the parties so request, to assist in the settlement through a committee of the Council con­ sisting of three members of the Council, each party selecting one and the third to be designated by the two so selected. • • • Adopted at the 194th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Poland, Syria, Union of Soviet So­ cialist Republics). Subsequently, the Committee of Good Offices was set up with the following membership : AUSTRALIA (selected by the Republic of Indonesia), BELGIUM (selected by the Netherlands) and the UNITED STATES OF AMERICA (designated by Australia and Belgium). 32 (1947). Resolution of 26 August 1947 [S/525, III] The Security Council, Taking into consideration that military operations are being continued on the territory of the Republic of Indonesia, 1. Reminds the Government of the N~therlands and the Government of the Republic of Indonesia of its resolution 27 (1947) of 1 August 1947 concerning the cease-fire order and peaceful settlement of their dispute; 2. Calls upon the Government of the Netherlands and the Government of the Republic of Indonesia to adhere strictly to the recommendation of the Security Council of 1 August 194 7. Adopted at the 195th meet­ ing by JO votes to none, with 1 abstention (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). 8 31 (1947). Resolutions du 25 aout 1947 [S/525 et Corr.I, II] Le C onseil de securite Decide d'offrir ses boos offices aux parties interes­ sees pour contribuer au reglement pacifique de Ieur differend conformement aux dispositions de l'alinea b de sa resolution 2 7 ( 194 7) du l'' aofi.t 194 7. Si les parties interessees en font la demande, le Conseil est dispose a contribuer au reglement de ce differend au moyen d'une commission du Conseil composee de trois membres du Conseil*, dont deux seront choisis res­ pectivement par chacune des parties interessees et le troisieme par les deux premiers. • • • Adoptie a la 194• seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Pologne, Sy­ rie, Union des Republiques socialistes soviitiques) . Par la suite, la Commission de bons offices a ete creee, ses membres etant l'AusTRALIE (choisie par la Republique d'Indonesie), la BELGIQUE (choisie par les Pays-Bas) et les ETATS-UNrs o'AME.RrQUE (choisis par l'Australie et la Belgique). 32 (1947). Resolution du 26 aout 1947 [S/525 et Corr. I, III] Le Conseil de securite, Tenant compte du fait que des operations militaires se poursuivent sur le territoire de la Republique d'Indonesie, 1. Rappelle au Gouvernement des Pays-Bas et au Gouvernement de la Republique d'Indonesie les dis­ positions de sa resolution 27 (1947) du 1'' aout 1947 concernant l'ordre de cesser le feu et le reglement pacifique de leur differend ; 2. Invite le Gouvemement des Pays-Bas et le Gouvernement de la Republique d'Indonesie a se conformer strictement a la recommandation adoptee par le Conseil de securite le 1.. aout 194 7. Adoptie a la 195• seance pour 10 voix contre zero, avec une abstention (Royau­ me-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). • Les mots 'du Conseil' avaient ete omis a l'origine dans le texte fran~ais du document S/525. Un rectificatif (S/525/ Corr.l) a ete distribue le 19 decembre 1947.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/33 (1947)
IntituléProcédure (27 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/33(1947)
Texte intégral 'Rule 99 A 'Any meeting of the General Assembly held in pursuance of the Statute of the International Court of Justice for the purpose of the election of mem­ bers of the Court shall continue until as many can­ didates as are required for all the seats to be filled have obtained in one or more ballots an absolute majority of votes.', Resolves: 1. To concur in the rule of procedure quoted above; 2. To adopt the following rule of procedure: 'CHAPTER XL -RELATIONS WITH OTHER UNITED NATIONS ORGANS 'Rule 61 'Any meeting of the Security Council held in pursuance of the Statute of the International Court of Justice for the purpose of the election of mem­ bers of the Court shall continue until as many candidates as are required for all the seats to be filled have obtained in one or more ballots an absolute majority of votes.' ; Transmits this resolution to the General Assembly for its information. Adopted unanimously at the 138th meeting. 33 (1947). Resolution of 27 August 1947 [S/5281 The Security Council Resolves: 1. That the sub-committee of the Committee of Experts be instructed to negotiate with the General Assembly's committee on procedure for its acceptance of rule 58 of the provisional rules of procedure of the Security Council as tentatively revised by the Commit­ tee of Experts,31 and for its undertaking to effect necessary accompanying changes in rules 113 and 117 (originally rule 116) of the provisional mles of pro­ cedure of the General Assembly as suggested by the Committee of Experts ; and, if the negotiation is not successful, to accept, on behalf of the Security Council, the change in rule 58 as previously proposed by the General Assembly committee ; 'Article 99 A 'Toute seance de I' Assemblee generale tenue conformement au Statut de Ja Cour internationale de Justice pour proceder a !'election de membres de la Cour se poursuivra jusqu'a ce que la majo­ rite absolue des voix soit allee, en un ou plusieurs tours de scrutin, a autant de candidats qu'il sera necessaire pour que tous les sieges vacants soient pourvus. ', Decide: 1. D'approuver !'article susmentionne ; 2. D'adopter !'article suivant de son reglement inte­ rieur: 'CHAPITRE XI. -RELATIONS AVEC LES AUTRES ORGANES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 'Article 61 'Toute seance du Conseil de securite tenue con­ formement au Statut de la Cour internationale de Justice pour proceder a !'election de membres de la Cour se poursuivra jusqu'a ce que la majorite absolue des voix soit allee, en un ou plusieurs tours de scrutin, a autant de candidats qu'il sera neces­ saire pour que tous Jes sieges vacants soient pour­ vus.'; Transmet la presente resolution a l'Assemblee gene­ rale pour son information. Adoptee a /'unanimite a la 138· seance. 33_:(1947). Resolution du 27 aofit 1947 {S/528] Le Conseil de securite Decide: 1. Que le sous-comite du Comite d'experts re':roive pour instructions de negocier avec la commission de procedure de l' Assemblee generale pour que cette derniere accepte l'article 58 du reglement interieur provisoire du Conseil de securite dans sa forme revisee proposee par le Comite d'experts~1 et procede aux modifications qui en resultent pour les articles 113 et 117 (anciennement 116) du reglement interieur provi­ soire de l'Assemblee generale proposees par le Comite d'experts et, dans le cas ou les negociations n'abouti­ raient pas, d'accepter au nom du Conseil de securite la modification de l'article 58 deja proposee par la commission de l' Assemblee generale ; 31 See Official Records of the Security Council, Second 31 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, Year, Supplemeni No. 19, annex 44. deuxieme annee, Supplement n• 19, annexe 44. 24 2. That, as regards proposals made by the General Assembly committee concerning rule 60 of the provi­ sional rules of procedure of the Security Council, the following recommendations of the Committee of Experts 31 be accepted : (a) That the change of the word 'decide' to the word 'consider' in the first paragraph not be accep­ ted; (b) That the addition of two paragraphs as the second and third paragraphs be accepted ; (c) That the change of the word 'recommendations' from the plural to the singular be accepted ; 3. That the sub-committee of the Committee of Experts be instructed to advise the General Assembly committee that the proposed change in rule 114 and the addition of a new rule 116 in the provisional rules of procedure of the General Assembly are accepted. Adopted at the 197th meet­ ing by 10 votes to none, with J abstention (Austra­ lia). 37 (1947). Resolution of 9 December 1947 The Security Council Decides to include in its rules of procedure the following revised rules : CHAPTER X. -ADMISSION OF NEW MEMBERS 'Rule 58 'Any State which desires to become a Member of the United Nations shall submit an application to the Secretary-General. This application shall contain a declaration made in a formal instrument that it accepts the obligations contained in the Charter. 'Rule 59 [Text unchanged.] 'Rule 60 'The Security Council shall decide whether in its judgement the applicant is a peace-loving State and is able and willing to carry out the obligations contained in the Charter, and accordingly whether to recommend the applicant State for membership. 'If the Security Council recommends the appli­ cant State for membership, it shall forward to the General Assembly the recommendation with a com­ plete record of the discussion. 'If the Security Council does not recommend the applicant State for membership or postpones the consideration of the application, it shall submit a special report to the General Assembly with a complete record of the discussion. 2. Que soient acceptees les recommandations sui­ vantes du Comite d'experts relatives aux propositions de la commission de l'Assemblee generale au sujet de !'article 60 du reglement interieur provisoire du Conseil de securite31 : a) Refuser de substituer le mot 'examine' au mot ·'decide'; b) Accepter d'ajouter deux paragraphes qui seraient les deuxieme et troisieme de !'article ; c) Mettre au singulier le mot 'recommandation' precedemment au pluriel [dans le texte anglaisl; 3. Que le sous-comite du Comite d'experts rec;oive pour instructions de faire connaitre a la commission de l'Assemblee generale que la modification proposee pour !'article 114 et !'addition d'un article l lo nou­ veau au reglement interieur provisoire de l'Assemblee generate sont acceptees. Adoptee a la 197' seance par JO voix contre zero, avec une abstention ( A 11s­ tralie). 37 (1947). Resolution du 9 decembre 1947 Le C onseil de securite Decide d'inclure dans son reglement interieur les nouveaux articles suivants : CHAPITRE X. -ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES 'Article 58 'Tout Etat qui desire devenir Membre de l'Orga­ nisation presentc une demande au Secretaire general. Cette demande doit contenir une declaration, faite dans un instrument formel, par laquelle cet Etat acccpte Ies obligations de la Charte. 'Article 5 9 [Texte sans changement.] 'Article 60 'Le Conseil de securite decide si, a son jugcment, l'Etat qui sollicite son admission est un Etat paci­ fique, capable de remplir les obligations de la Charte et dispose a le faire et s'il convient, en consequence, de recommander !'admission de cet Etat a l'Asscm­ blee generale. 'Si le Conseil de securite recommande !'admission de l'Etat qui a presente la demande, il transmet a l'Assemblee generale sa recommandation accompa­ gnee d'un compte rendu complet des debats. 'Si le Conseil de securite ne recommande pas !'admission de I'Etat qui a presente la demande ou remet a plus tard l'examen de cettc demande, il presente a l'Assemblee generate un rapport special accompagne d'un compte rendu complet des debats. 25
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/34 (1947)
IntituléLa question grecque (15 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/34(1947)
Texte intégral Commission of Investigation to the President of the Security Council II asking whether the Council desired that the Commission as a body should appear in New York to present its report, and decided to inform the Chairman that the reply to his cablegram was in the affirmative, on the understanding that if a member of the Commission was unable to come to New York he would have the option of sending a substitute. Adopted by 8 votes to none, with 3 abstentio11s (Poland, Syria, Union of So­ viet Socialist Republics). 28 (1947). Resolution of 6 August 1947 The Security Council Resolves to appoint a sub-committee of the repre­ sentatives of the delegations which have submitted proposals on the Greek question and amendments thereto, in order to ascertain the possibility of formulat­ ing a new draft resolution which the sub-committee can recommend for the approval of the Council. The sub­ committee is requested to report its conclusions on 11 August 1947. Adopted at the 177th meet­ ing by JO votes to none, with 1 abstention (Union of Soviet Socialist Republics). 34 (1947). Resolution of 15 September 1947 [S/555] The Security Council (a) Resolves that the dispute between Greece, on the one hand, and Albania, Yugoslavia and Bulgaria, on the other, be taken off the list of matters of which the Council is seized ; and (b) Requests that the Secretary-General be instruc­ ted to place all records and documents in the case at the disposal of the General Assembly. Adcpted at the 202nd meet­ ing by 9 votes to 2 (Po­ land, Union of Soviet So­ cialist Republics). Conseil de securite par le President de la Commission d'cnquete5 demandant si le Conseil souhaitait que la Commission comparaisse devant lui a New Yt,rk, en tant qu'organe constitue, pour presenter son rapport, et il a decide d'informer le President de la Commission que la reponse a son cablogramme ctait affirmative. etant entcndu que, si un membrc de la Commissi,)n etait empeche de se rendre i.t New York, ii aurait la faculte de se faire remplaecr par un supplbnt Adorr.'c par 8 ,.,,,., , orirn z,:ro, avec 3 ah,ll'nt1orzs (Polo?ne, Syrie, Union dl's Republiqucs soc:a/1.,11·.1· so­ vietiques l. 28 (1947). Resolution du 6 aout 1947 Le Conseil de securitc Decide de nommer un sous-comite compose des representants des delegations qui ont soumis de~ pro­ positions sur la question grecque et des amendements y relatifs, qui sera charge de recherchcr la possibilite de formuler un nouveau projct de resolution quc le sous-comite pourra rccommander a l'approbauon du Conseil. Le sous-comite est pric de soumcttre ses conclusions le !l aout 1947. Adoptfr u !« 177• searu:e par JO ,·oix con,rc 1.ho, avec u1u: a/,stention l ',1:✓:n des Repu/,/iqw's socialisr1:, sovietiques). 34 (1947). Resolution du 15 septemhrc 1947 [S/555 l Le Conseil de securite a) Decide que le differend entre la Grecc, d'unc part, et l'Albanie, la Yougoslavie et la Bulgarir, d'autrc part, soit retire de la liste des questions dont le Conseil est saisi ; et b) Demande que le Secretaire general soit prie de mettre a la disposition de J'Assemblee gencralc tlHIS les comptes rendus et documents conccrnant cettc affaire. Adoptee d la 20.~· starzff par 9 voix con/rt· 2 (P,,­ logne, Union dt's Republi­ ques svcia/isre., sovihiqucs). 11 Official Records of the Security Council, Second Year, 5 l'roces-,·erbaux officiels du Conser/ de . ecuritc, tteuxiemt· Supplement No. 11, annex 29. annee, Supplement n• JI, annexe 29. 5
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/35 (1947)
IntituléLa question indonésienne (3 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/35(1947)
Texte intégral 35 (1947). Resolution of 3 ·October 1947 [S/574] The Security Council Resolves: 1. That the Secretary-General be requested to act as convener of the Committee of three 8 and arrange for the organization of its work ; 2. That the Committee of Three be requested to proceed to exercise its functions with the utmost dispatch. Adopted at the 207th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Poland, Union of Soviet Socialist Republics). 36 (1947). Resolution of 1 November 1947 [S/597] The Security Council, Having received and taken note of the report of the Consular Commission dated 14 October 194 7, 9 indicating that the Council's resolution 27 (1947) of 1 August 1947 relating to the cessation of hostilities has not been fully effective, Having taken note that, according to the report, no attempt was made by either side to come to an agreement with the other about the means of giving effect to that resolution, 1. Calls upon the parties concerned forthwith to consult with each other, either directly or through the Committee of Good Offices, as to the means to be employed in order to give effect to the cease-fire resolution, and, pending agreement, to cease any acti­ vities or incitement to activities which contravene that resolution, and to take appropriate measures for safe­ guarding life and property ; 2. Requests the Committee of Good Offices to assist the parties in reaching agreement on an arrangement which will ensure the observance of the cease-fire resolution ; 3. Requests the Consular Commission, together with its military assistants, to make its services available to the Committee of Good Offices ; 4. Advises the parties concerned, the Committee of Good Offices and the Consular Commission that its resolution 27 (1947) of 1 August 1947 should be interpreted as meaning that the use of the armed forces of either party by hostile action to extend its control s See resolution 31 (1947) above. 9 See Official Records of the Security Council, Second Year, Special Supplement No. 4. 9 35 (1947). Resolution du 3 octobre 1947 [S/574] Le Conseil de securite Decide: 1. Que le Secretaire general sera invite a convo­ quer la Commission de trois membres8 et a preparer l'organisation de ses travaux; 2. Que la Commission de trois membres sera invitee a entreprendre ses travaux le plus rapidement possible. Adoptee a la 207' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Pologne, Union des Republiques .ro­ cialistes sovietiques). 36 (1947). Resolution du 1er novembre 1947 [S/597] Le Conseil de securite, Ayant ete saisi et ayant pris acte du rapport de la Commission consulaire en date du 14 octobre 194 79, indiquant que la resolution 27 (1947) du Conseil, en date du 1 •• aoftt 194 7, relative a la cessation des hostilites n'a pas ete completement suivie d'effet, Ayant pris acte de ce que le rapport signale que les deux parties n'ont fait aucune tentative pour conclure un accord sur les moyens de donner effet a cette resolution, 1. Invite les parties interessees a se consulter imme­ diatement, soit directement soit par l'entremise de la Commission de boos offices, sur les moyens a utiliser pour donner effet a la resolution concemant la cessa­ tion du feu, et, en attendant la realisation d'un accord, a mette fin a toutes Jes activites OU a toute incitation a des activites qui vont a l'encontre de cette resolution et a prendre des mesures appropriees pour la protec­ tion des vies humaines et des biens ; 2. Prie la Commission de boos offices d'aider les parties a arriver a un accord sur les dispositions qui permettront d'appliquer la resolution concernant la cessation du feu ; 3. Prie la Commission consulaire de mettre ses services, ainsi que ceux de ses adjoints militaires, a la disposition de la Commission de bons offices ; 4. Fait connaitre aux parties interessees, a la Com­ mision de bons offices et a la Commission consulaire que sa resolution 27 (1947) du 1 .. aoftt 1947 devrait etre interpretee comme signifiant que l'emploi des forces armees de l'une ou l'autre des parties, a titre de Jllesure hostile, pour etendre son controlc sur un territoire qui n'etait pas occupe par elk au 4 aout 8 Voir resolution 31 (1947) ci-dessus. 9 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, deuxieme annee, Supplement special n• 4.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/36 (1947)
IntituléLa question indonésienne (1 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/36(1947)
Texte intégral 35 (1947). Resolution of 3 ·October 1947 [S/574] The Security Council Resolves: 1. That the Secretary-General be requested to act as convener of the Committee of three 8 and arrange for the organization of its work ; 2. That the Committee of Three be requested to proceed to exercise its functions with the utmost dispatch. Adopted at the 207th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Poland, Union of Soviet Socialist Republics). 36 (1947). Resolution of 1 November 1947 [S/597] The Security Council, Having received and taken note of the report of the Consular Commission dated 14 October 194 7, 9 indicating that the Council's resolution 27 (1947) of 1 August 1947 relating to the cessation of hostilities has not been fully effective, Having taken note that, according to the report, no attempt was made by either side to come to an agreement with the other about the means of giving effect to that resolution, 1. Calls upon the parties concerned forthwith to consult with each other, either directly or through the Committee of Good Offices, as to the means to be employed in order to give effect to the cease-fire resolution, and, pending agreement, to cease any acti­ vities or incitement to activities which contravene that resolution, and to take appropriate measures for safe­ guarding life and property ; 2. Requests the Committee of Good Offices to assist the parties in reaching agreement on an arrangement which will ensure the observance of the cease-fire resolution ; 3. Requests the Consular Commission, together with its military assistants, to make its services available to the Committee of Good Offices ; 4. Advises the parties concerned, the Committee of Good Offices and the Consular Commission that its resolution 27 (1947) of 1 August 1947 should be interpreted as meaning that the use of the armed forces of either party by hostile action to extend its control s See resolution 31 (1947) above. 9 See Official Records of the Security Council, Second Year, Special Supplement No. 4. 9 35 (1947). Resolution du 3 octobre 1947 [S/574] Le Conseil de securite Decide: 1. Que le Secretaire general sera invite a convo­ quer la Commission de trois membres8 et a preparer l'organisation de ses travaux; 2. Que la Commission de trois membres sera invitee a entreprendre ses travaux le plus rapidement possible. Adoptee a la 207' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Pologne, Union des Republiques .ro­ cialistes sovietiques). 36 (1947). Resolution du 1er novembre 1947 [S/597] Le Conseil de securite, Ayant ete saisi et ayant pris acte du rapport de la Commission consulaire en date du 14 octobre 194 79, indiquant que la resolution 27 (1947) du Conseil, en date du 1 •• aoftt 194 7, relative a la cessation des hostilites n'a pas ete completement suivie d'effet, Ayant pris acte de ce que le rapport signale que les deux parties n'ont fait aucune tentative pour conclure un accord sur les moyens de donner effet a cette resolution, 1. Invite les parties interessees a se consulter imme­ diatement, soit directement soit par l'entremise de la Commission de boos offices, sur les moyens a utiliser pour donner effet a la resolution concemant la cessa­ tion du feu, et, en attendant la realisation d'un accord, a mette fin a toutes Jes activites OU a toute incitation a des activites qui vont a l'encontre de cette resolution et a prendre des mesures appropriees pour la protec­ tion des vies humaines et des biens ; 2. Prie la Commission de boos offices d'aider les parties a arriver a un accord sur les dispositions qui permettront d'appliquer la resolution concernant la cessation du feu ; 3. Prie la Commission consulaire de mettre ses services, ainsi que ceux de ses adjoints militaires, a la disposition de la Commission de bons offices ; 4. Fait connaitre aux parties interessees, a la Com­ mision de bons offices et a la Commission consulaire que sa resolution 27 (1947) du 1 .. aoftt 1947 devrait etre interpretee comme signifiant que l'emploi des forces armees de l'une ou l'autre des parties, a titre de Jllesure hostile, pour etendre son controlc sur un territoire qui n'etait pas occupe par elk au 4 aout 8 Voir resolution 31 (1947) ci-dessus. 9 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, deuxieme annee, Supplement special n• 4. over territory not occupied by it on 4 August 1947 is inconsistent with Council resolution 27 (1947) ; 5. Invites the parties, should it appear that some withdrawals of armed forces are necessary, to conclude between them as soon as possible the agreements referred to in its resolution 30 (1947) of 25 August 1947. Adopted at the 219th meet­ ing by 7 votes to I (Po­ land), with 3 abstentions (Colombia, Syria, Union of Soviet Socialist Republics). Decisions At its 222nd meeting, on 9 December 194 7, the Council took note of the telegram dated 1 December 194 7 from the Committee of Good Offices l{I conveying a report on the choice of a meeting place where substantive discussions between the Governments of the Netherlands and the Republic of Indonesia would be held. At its 224th meeting, on 19 December 1947, the Council decided that the membership of the Commit­ tee of Good Offices should continue unchanged, in spite of the fact that after 31 December 194 7 one of its members (Australia) would cease to be a member of the Council. THE EGYPTIAN QUESTION Decision At its 175th meeting, on 5 August 1947, the Coun­ cil invited the representative of Egypt to participate, without vote, in the discussion of the question. 10 Ibid., Second Year, Supplement No. 20, annex 47. 10 194 7, est incompatible avec la resolution 27 ( 194 7) du Conseil; 5. Invite les parties, s'il apparaissait que des retraits de troupes fussent necessaires, a conclure entre elles le plus tot possible Jes accords auxquels se refere sa resolution 30 (1947) du 25 aout 1947. Adoptee a la 219' seance par 7 voix contre une (Po­ logne), avec 3 abstentions (Colombie, Syrie, Union des Republiques socialisres sovieriques). Decisions A sa 222• seance, le 9 decembre 1947, le Conseil a pris acte du telegramme de la Commission de boos offices, en date du l' decembre 194 710, con tenant un rapport sur le choix du lieu ou se tiendraient Jes conversations officielles entre Jes Gouvernements des Pays-Bas et de la Republique d'Indonesie. A sa 224• seance, le 19 decembre 194 7, le Conseil a decide que la composition de la Commission de bons offices devait demeurer ce qu'elle etait, bien que l'un de ses membres (Australie) dut cesser de faire partie du Conseil apres le 31 decembre 194 7. LA QUESTION tGYPTIENNE Decision A sa 17 5• seance, le 5 aout 194 7, le Conseil a invite le representant de l'Egypte a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 10 Ibid., deuxieme annee, Supplement n• 20, annexe 47.
OrganeCSNU
Année1947
CôteS/RES/37 (1947)
IntituléProcédure (9 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/37(1947)
Texte intégral 2. That, as regards proposals made by the General Assembly committee concerning rule 60 of the provi­ sional rules of procedure of the Security Council, the following recommendations of the Committee of Experts 31 be accepted : (a) That the change of the word 'decide' to the word 'consider' in the first paragraph not be accep­ ted; (b) That the addition of two paragraphs as the second and third paragraphs be accepted ; (c) That the change of the word 'recommendations' from the plural to the singular be accepted ; 3. That the sub-committee of the Committee of Experts be instructed to advise the General Assembly committee that the proposed change in rule 114 and the addition of a new rule 116 in the provisional rules of procedure of the General Assembly are accepted. Adopted at the 197th meet­ ing by 10 votes to none, with J abstention (Austra­ lia). 37 (1947). Resolution of 9 December 1947 The Security Council Decides to include in its rules of procedure the following revised rules : CHAPTER X. -ADMISSION OF NEW MEMBERS 'Rule 58 'Any State which desires to become a Member of the United Nations shall submit an application to the Secretary-General. This application shall contain a declaration made in a formal instrument that it accepts the obligations contained in the Charter. 'Rule 59 [Text unchanged.] 'Rule 60 'The Security Council shall decide whether in its judgement the applicant is a peace-loving State and is able and willing to carry out the obligations contained in the Charter, and accordingly whether to recommend the applicant State for membership. 'If the Security Council recommends the appli­ cant State for membership, it shall forward to the General Assembly the recommendation with a com­ plete record of the discussion. 'If the Security Council does not recommend the applicant State for membership or postpones the consideration of the application, it shall submit a special report to the General Assembly with a complete record of the discussion. 2. Que soient acceptees les recommandations sui­ vantes du Comite d'experts relatives aux propositions de la commission de l'Assemblee generale au sujet de !'article 60 du reglement interieur provisoire du Conseil de securite31 : a) Refuser de substituer le mot 'examine' au mot ·'decide'; b) Accepter d'ajouter deux paragraphes qui seraient les deuxieme et troisieme de !'article ; c) Mettre au singulier le mot 'recommandation' precedemment au pluriel [dans le texte anglaisl; 3. Que le sous-comite du Comite d'experts rec;oive pour instructions de faire connaitre a la commission de l'Assemblee generale que la modification proposee pour !'article 114 et !'addition d'un article l lo nou­ veau au reglement interieur provisoire de l'Assemblee generate sont acceptees. Adoptee a la 197' seance par JO voix contre zero, avec une abstention ( A 11s­ tralie). 37 (1947). Resolution du 9 decembre 1947 Le C onseil de securite Decide d'inclure dans son reglement interieur les nouveaux articles suivants : CHAPITRE X. -ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES 'Article 58 'Tout Etat qui desire devenir Membre de l'Orga­ nisation presentc une demande au Secretaire general. Cette demande doit contenir une declaration, faite dans un instrument formel, par laquelle cet Etat acccpte Ies obligations de la Charte. 'Article 5 9 [Texte sans changement.] 'Article 60 'Le Conseil de securite decide si, a son jugcment, l'Etat qui sollicite son admission est un Etat paci­ fique, capable de remplir les obligations de la Charte et dispose a le faire et s'il convient, en consequence, de recommander !'admission de cet Etat a l'Asscm­ blee generale. 'Si le Conseil de securite recommande !'admission de l'Etat qui a presente la demande, il transmet a l'Assemblee generale sa recommandation accompa­ gnee d'un compte rendu complet des debats. 'Si le Conseil de securite ne recommande pas !'admission de I'Etat qui a presente la demande ou remet a plus tard l'examen de cettc demande, il presente a l'Assemblee generate un rapport special accompagne d'un compte rendu complet des debats. 25 'In order to ensure the consideration of its recommendation at the next session of the General Assembly following the receipt of the application, the Security Council shall make its recommendation not less than twenty-five days in advance of a regular session of the General Assembly, nor less than four days in advance of a special session. 'In special circumstances, the Security Council may decide to make a recommendation to the Gen­ eral Assembly concerning an application for member­ ship subsequent to the expiration of the time limits set forth in the preceding paragraph.' Adopted at the 222nd meeting.82 B. VOTING PROCEDURE IN THE SECURITY COUNCIL Decisions At its 197th meeting, on 27 August 194 7, the Council decided to refer General Assembly resolution 40 (l) to the Committee of Experts for study and report. At its 224th meeting, on 19 December 1947, the Council decided that the letter dated 3 December 1947 from the Secretary-General to the President of the Security Council transmitting General Assembly reso­ lution 117 (ll) should be considered as received by the Security Council. a2 Ad0p1cJ without vote. 26 'Le Conseil de securite presente sa recomman­ dation vingt-cinq jours au moins avant le debut de la session reguliere de l'Assemblee generale et quatre jours au moins avant le debut d'une session extra­ ordinaire, pour mettre l' Assemblee generale en mesure de l'examiner lors de la plus proche session qu'elle tient apres la reception de la demande d'admission. 'Dans des circonstances speciales, le Conseil de securite peut decider de faire une recommandation a l' Assemblee generate concernant une demande d'admission apres !'expiration des delais prescrits a l'alinea precedent.' Adoptee a la 222• seancea2. B. PROCtDURE DE VOTE AU CONSEIL DE StCURITt Decisions A sa 197• seance, le 27 aout 194 7, le Conseil a decide de renvoyer la resolution 40 (I) de l' Assemblee generale au Comite d'experts pour examen et rapport. A sa 224• seance, le 19 decembre 1947, le Conseil a decide de declarer re\;ue la lettre, en date du 3 decembre 1947, adressee par le Secretaire general au President du Conseil de securite, transmettant la reso­ lution 117 (II). 82 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/37 (1947)
IntituléProcédure (9 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/37(1947)
Texte intégral 2. That, as regards proposals made by the General Assembly committee concerning rule 60 of the provi­ sional rules of procedure of the Security Council, the following recommendations of the Committee of Experts 31 be accepted : (a) That the change of the word 'decide' to the word 'consider' in the first paragraph not be accep­ ted; (b) That the addition of two paragraphs as the second and third paragraphs be accepted ; (c) That the change of the word 'recommendations' from the plural to the singular be accepted ; 3. That the sub-committee of the Committee of Experts be instructed to advise the General Assembly committee that the proposed change in rule 114 and the addition of a new rule 116 in the provisional rules of procedure of the General Assembly are accepted. Adopted at the 197th meet­ ing by 10 votes to none, with J abstention (Austra­ lia). 37 (1947). Resolution of 9 December 1947 The Security Council Decides to include in its rules of procedure the following revised rules : CHAPTER X. -ADMISSION OF NEW MEMBERS 'Rule 58 'Any State which desires to become a Member of the United Nations shall submit an application to the Secretary-General. This application shall contain a declaration made in a formal instrument that it accepts the obligations contained in the Charter. 'Rule 59 [Text unchanged.] 'Rule 60 'The Security Council shall decide whether in its judgement the applicant is a peace-loving State and is able and willing to carry out the obligations contained in the Charter, and accordingly whether to recommend the applicant State for membership. 'If the Security Council recommends the appli­ cant State for membership, it shall forward to the General Assembly the recommendation with a com­ plete record of the discussion. 'If the Security Council does not recommend the applicant State for membership or postpones the consideration of the application, it shall submit a special report to the General Assembly with a complete record of the discussion. 2. Que soient acceptees les recommandations sui­ vantes du Comite d'experts relatives aux propositions de la commission de l'Assemblee generale au sujet de !'article 60 du reglement interieur provisoire du Conseil de securite31 : a) Refuser de substituer le mot 'examine' au mot ·'decide'; b) Accepter d'ajouter deux paragraphes qui seraient les deuxieme et troisieme de !'article ; c) Mettre au singulier le mot 'recommandation' precedemment au pluriel [dans le texte anglaisl; 3. Que le sous-comite du Comite d'experts rec;oive pour instructions de faire connaitre a la commission de l'Assemblee generale que la modification proposee pour !'article 114 et !'addition d'un article l lo nou­ veau au reglement interieur provisoire de l'Assemblee generate sont acceptees. Adoptee a la 197' seance par JO voix contre zero, avec une abstention ( A 11s­ tralie). 37 (1947). Resolution du 9 decembre 1947 Le C onseil de securite Decide d'inclure dans son reglement interieur les nouveaux articles suivants : CHAPITRE X. -ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES 'Article 58 'Tout Etat qui desire devenir Membre de l'Orga­ nisation presentc une demande au Secretaire general. Cette demande doit contenir une declaration, faite dans un instrument formel, par laquelle cet Etat acccpte Ies obligations de la Charte. 'Article 5 9 [Texte sans changement.] 'Article 60 'Le Conseil de securite decide si, a son jugcment, l'Etat qui sollicite son admission est un Etat paci­ fique, capable de remplir les obligations de la Charte et dispose a le faire et s'il convient, en consequence, de recommander !'admission de cet Etat a l'Asscm­ blee generale. 'Si le Conseil de securite recommande !'admission de l'Etat qui a presente la demande, il transmet a l'Assemblee generale sa recommandation accompa­ gnee d'un compte rendu complet des debats. 'Si le Conseil de securite ne recommande pas !'admission de I'Etat qui a presente la demande ou remet a plus tard l'examen de cettc demande, il presente a l'Assemblee generate un rapport special accompagne d'un compte rendu complet des debats. 25 'In order to ensure the consideration of its recommendation at the next session of the General Assembly following the receipt of the application, the Security Council shall make its recommendation not less than twenty-five days in advance of a regular session of the General Assembly, nor less than four days in advance of a special session. 'In special circumstances, the Security Council may decide to make a recommendation to the Gen­ eral Assembly concerning an application for member­ ship subsequent to the expiration of the time limits set forth in the preceding paragraph.' Adopted at the 222nd meeting.82 B. VOTING PROCEDURE IN THE SECURITY COUNCIL Decisions At its 197th meeting, on 27 August 194 7, the Council decided to refer General Assembly resolution 40 (l) to the Committee of Experts for study and report. At its 224th meeting, on 19 December 1947, the Council decided that the letter dated 3 December 1947 from the Secretary-General to the President of the Security Council transmitting General Assembly reso­ lution 117 (ll) should be considered as received by the Security Council. a2 Ad0p1cJ without vote. 26 'Le Conseil de securite presente sa recomman­ dation vingt-cinq jours au moins avant le debut de la session reguliere de l'Assemblee generale et quatre jours au moins avant le debut d'une session extra­ ordinaire, pour mettre l' Assemblee generale en mesure de l'examiner lors de la plus proche session qu'elle tient apres la reception de la demande d'admission. 'Dans des circonstances speciales, le Conseil de securite peut decider de faire une recommandation a l' Assemblee generate concernant une demande d'admission apres !'expiration des delais prescrits a l'alinea precedent.' Adoptee a la 222• seancea2. B. PROCtDURE DE VOTE AU CONSEIL DE StCURITt Decisions A sa 197• seance, le 27 aout 194 7, le Conseil a decide de renvoyer la resolution 40 (I) de l' Assemblee generale au Comite d'experts pour examen et rapport. A sa 224• seance, le 19 decembre 1947, le Conseil a decide de declarer re\;ue la lettre, en date du 3 decembre 1947, adressee par le Secretaire general au President du Conseil de securite, transmettant la reso­ lution 117 (II). 82 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/38 (1948)
IntituléLa question Inde-Pakistan (17 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/38(1948)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1948 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE Er1 1948 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibi­ lity for the maintenance of international peace and security THE INDIA-PAKISTAN QUESTION Decision At its 226th meeting, on 6 January 1948, the Council decided to invite the representatives of India and Pakistan to participate, without vote, iu the discussion of the question. 38 (1948). Resolution of 17 January 1948 [S/651] The Security Council, Having heard statements on the situation in Kashmir from representatives of the Governments of India and Pakistan, Recognizing the urgency of the situation, Taking note of the telegram addressed on 6 January 1948 by its President to each of the parties 1 and of their replies thereto, 2 in which they affirmed their intention to conform to the Charter of the United Nations. 1. Calls upon both the Government of India and the Government of Pakistan to take immediately all measures within their power (including public appeals to their people) calculated to improve the situation, and to refrain from making any statements and from 1 See Official Records of the Security Council, Third Yeali, Nos. 1-15, 226th meeting. pp. 4-5 (document S/636). 2 Ibid., Third Year, Supplement for January, February and March 1948, documents S/639 and S/640. Premiere partie. Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu' organe responsable du maintien de la paix et de la securite internationale LA QUESTIONINDE-PAK.ISTAN Decision A sa 226• seance, le 6 janvier 1948, le Conseil a decide d'inviter les representants de I'lnde et du Pakistan a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question. 38 (1948). Resolution du 17 janvier 1948 [S/651] Le Conseil de securite, 1 Ayant entendu les declarations faites par Jes repre­ sentants des Gouvernements de l'Inde et du Pakistan sur la situation dans le Cachemire, Reconnaissant le caractere d'urgence de la situation, Prenant acte du telegramme adresse le 6 janvier 1948 par le President du Conseil a chacune des parties1, ainsi que de la reponse qu'elles y ont faites2 ou elles aflirment leur intention de se conformer a la Charte des Nations Unies, I. Fait appel au Gouvernement de l'Inde et au Gouvernement du Pakistan pour que chacun d'eux prenne immediatement toutes les mesures en son pouvoir (y compris des appels publics a ses popula­ tions) a l'eflet d'ameliorer la situation, et s'abstienne de faire aucune declaration et d'accomplir, de provo- 1 Voir Proces-verbaux officie/s du Conseil de securite, troisieme annee, n•• 1/ 15, 226' seance, p. 4 et 5 (docu­ ment S/636). 2 Ibid., troisieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars 1948, documents S/639 et S/640. doing or causing to be done or permitting any acts which might aggravate the situation ; 2. Further requests each of those Governments to inform the Council immediately of any material change in the situation which occurs or appears to either of them to be about to occur while the matter is under consideration by the Council, and consult with the Council thereon. Adopted at the 229th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Soci­ alist Republics). Decision At its 229th meeting, on 17 January 1948, the Council decided that the President should invite the representatives of India and Pakistan to take part in direct talks under his guidance in an effort to find some common ground on which the structure of a settlement might be built. 39 (1948). Resolution of 20 January 1948 [S/654] The Security Council, Considering that it may investigate any dispute or any situation which might, by its continuance, endanger the maintenance of international peace and security and that, in the existing state of affairs between India and Pakistan, such an investigation is a matter of urgency, Adopts the following resolution : A. A Commission of the Security Council is hereby established, composed of representatives of three Mem­ bers of the United Nations, one to be selected by India, one to be selected by Pakistan, and the third to be designated by the two so selected. 3 Each representative on the Commission shall be entitled to select his alternates and assistants. B. The Commission shall proceed to the spot as quickly as possible. It shall act under the authority of the Security Council and in accordance with the directions it may receive from it. It shall keep the Security Council currently informed of its activities and of the development of the situation. It shall report to the Security Council regularly, submitting its con­ clusions and proposals. C. The Commission is invested with a dual func­ tion: (1) to investigate the facts pursuant to Article 34 8 By its resolution 47 (1948), the Council decided to increase the membership of the Commission to five. The composition of the Commission is given below, following that resolution. quer ou de permettre aucun acte susceptible d'aggraver la situation ; 2 2. Demande, en outre, a chacun desdits Gouverne­ ments que, tant que l'affaire est pendante devant le Conseil, il informe celui-ci de tout changement mate­ riel que la situation subirait ou serait, a son avis, sur le point de subir, et qu'il consulte le Conseil a ce sujet. Adoptee a la 229' si ance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Ukrai­ ne, Union des Republiques socialistes sovietiques). Decision A sa 229• seance, le 17 janvier 1948, le Conseil a decide que le President devait inviter Jes represen­ tants de l'Inde et du Pakistan a se rencontrer sous ses auspices pour essayer de trouver un terrain d'entente a partir duquel puisse etre elabore un reglement. 39 (1948). Resolution du 20 janvier 1948 [S/654] Le Conseil de securite, Considerant qu'il peut enqueter sur tout differend ou toute situation qui pourrait, par sa prolongation, menacer le maintien de la paix et de la securite inter­ nationales, et que, dans l'etat actuel des choses entre l'Inde et le Pakistan, une telle enquete s'impose d'urgence, Adopte la resolution suivante: A. 11 est constitue une Commission du Conseil de securite, composee de representants de trois Membres de !'Organisation des Nations Unies, dont l'un sera choisi par l'Inde, l'autre par le Pakistan et le troisieme par les deux premiers3• Chaque membre de la Commission sera habilite a choisir ses suppleants et assistants. B. La Commission se rendra sur les lieux le plus tot possible. Elle agira sous l'autorite du Conseil de securite et conformement aux instructions qu'elle en recevra. Elle tiendra le Conseil au courant de son activite et de !'evolution de la situation. Elle lui fera regulierement rapport, lui soumettant ses conclusions et propositions. C. La Commission est investie d'une double fonction : 1) proceder a une enquete sur les faits en 3 Par sa resolution 47 (1948), le Conseil a decide de porter a cinq le nombre des membres de la Commission. La com­ position de celle-ci figure ci-apres, a la suite de ladite resolution.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/39 (1948)
IntituléLa question Inde-Pakistan (20 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/39(1948)
Texte intégral doing or causing to be done or permitting any acts which might aggravate the situation ; 2. Further requests each of those Governments to inform the Council immediately of any material change in the situation which occurs or appears to either of them to be about to occur while the matter is under consideration by the Council, and consult with the Council thereon. Adopted at the 229th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Soci­ alist Republics). Decision At its 229th meeting, on 17 January 1948, the Council decided that the President should invite the representatives of India and Pakistan to take part in direct talks under his guidance in an effort to find some common ground on which the structure of a settlement might be built. 39 (1948). Resolution of 20 January 1948 [S/654] The Security Council, Considering that it may investigate any dispute or any situation which might, by its continuance, endanger the maintenance of international peace and security and that, in the existing state of affairs between India and Pakistan, such an investigation is a matter of urgency, Adopts the following resolution : A. A Commission of the Security Council is hereby established, composed of representatives of three Mem­ bers of the United Nations, one to be selected by India, one to be selected by Pakistan, and the third to be designated by the two so selected. 3 Each representative on the Commission shall be entitled to select his alternates and assistants. B. The Commission shall proceed to the spot as quickly as possible. It shall act under the authority of the Security Council and in accordance with the directions it may receive from it. It shall keep the Security Council currently informed of its activities and of the development of the situation. It shall report to the Security Council regularly, submitting its con­ clusions and proposals. C. The Commission is invested with a dual func­ tion: (1) to investigate the facts pursuant to Article 34 8 By its resolution 47 (1948), the Council decided to increase the membership of the Commission to five. The composition of the Commission is given below, following that resolution. quer ou de permettre aucun acte susceptible d'aggraver la situation ; 2 2. Demande, en outre, a chacun desdits Gouverne­ ments que, tant que l'affaire est pendante devant le Conseil, il informe celui-ci de tout changement mate­ riel que la situation subirait ou serait, a son avis, sur le point de subir, et qu'il consulte le Conseil a ce sujet. Adoptee a la 229' si ance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Ukrai­ ne, Union des Republiques socialistes sovietiques). Decision A sa 229• seance, le 17 janvier 1948, le Conseil a decide que le President devait inviter Jes represen­ tants de l'Inde et du Pakistan a se rencontrer sous ses auspices pour essayer de trouver un terrain d'entente a partir duquel puisse etre elabore un reglement. 39 (1948). Resolution du 20 janvier 1948 [S/654] Le Conseil de securite, Considerant qu'il peut enqueter sur tout differend ou toute situation qui pourrait, par sa prolongation, menacer le maintien de la paix et de la securite inter­ nationales, et que, dans l'etat actuel des choses entre l'Inde et le Pakistan, une telle enquete s'impose d'urgence, Adopte la resolution suivante: A. 11 est constitue une Commission du Conseil de securite, composee de representants de trois Membres de !'Organisation des Nations Unies, dont l'un sera choisi par l'Inde, l'autre par le Pakistan et le troisieme par les deux premiers3• Chaque membre de la Commission sera habilite a choisir ses suppleants et assistants. B. La Commission se rendra sur les lieux le plus tot possible. Elle agira sous l'autorite du Conseil de securite et conformement aux instructions qu'elle en recevra. Elle tiendra le Conseil au courant de son activite et de !'evolution de la situation. Elle lui fera regulierement rapport, lui soumettant ses conclusions et propositions. C. La Commission est investie d'une double fonction : 1) proceder a une enquete sur les faits en 3 Par sa resolution 47 (1948), le Conseil a decide de porter a cinq le nombre des membres de la Commission. La com­ position de celle-ci figure ci-apres, a la suite de ladite resolution. of the Charter of the United Nations ; (2) to exercise, without interrupting the work of the Security Council, any mediatory influence likely to smooth away diffi­ culties ; to carry out the directions given to it by the Security Council ; and to report how far the advice and directions, if any, of the Security Council have been carried out. D. The Commission shall perform the functions described in clause C : ( 1) in regard to the situation in the J ammu and Kashmir State set out in the letter 'of the representative of India addressed to the Presi­ dent of the Security Council, dated 1 January 1948,4 and in the letter from the Minister of Foreign Affairs of Pakistan addressed to the Secretary-General, dated 15 January 1948 ; 5 and (2) in regard to other situa­ tions set out in the letter from the Minister of Foreign Affairs of Pakistan addressed to the Secretary-General, dated 15 January 1948, when the Security Council so directs. E. The Commission shall take its decision by majority vote. It shall determine its own procedure. It may allocate among its members, alternate members, their assistants, and its personnel such duties as may have to be fulfilled for the realization of its mission and the reaching of its conclusions. F. The Commission, its members, alternate mem­ bers, their assistants, and its personnel shall be entitled to journey, separately or together, wherever the necessities of their tasks may require, and, in par­ ticular, within those territories which are the theatre of the events of which the Security Council is seized. G. The Secretary-General shall furnish the Com­ mission with such personnel and assistance as it may consider necessary. Adopted at the 230th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Soci­ alist Republics). 47 (1948). Resolution of 21 April 1948 [S/726] The Security Council, Having considered the complaint of the Government of India concerning the dispute over the State of J ammu and Kashmir, Having heard the representative of India in support of that complaint and the reply and counter-complaints of the representative of Pakistan, • Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for November 1948, document S/1100, annex 28. 0 Ibid., annex 6. 3 vue de !'application de !'Article 34 de la Charte des Nations Unies ; 2) exercer, sans que !'action du Conseil de securite en soit interrompue, toute influence mediatrice susceptible d'aplanir les difficultes, executer les instructions qui lui sont donnees par le Conseil de securite, faire rapport sur la mesure dans laquellc les avis et instructions qu'aurait donnes le Conseil de securite ont ete executes. D. La Commission remplira les fonctions decrites au paragraphe C : 1) en ce qui concerne la situation dans l'Etat de Jammu et Cachemire, exposee dans la lcttre du l ., janvier 1948, adressee au President du Conseil de securite par le representant de l'Inde4, et dans la lettre du 15 janvier 1948, adressee au Secre­ taire general par le Ministre des affaires etrangeres du Pakistan5; et 2) en ce qui concerne les autres situations exposees dans la lettre du 15 janvier 1948, adressee au Secretaire general par le Ministre des affaires etrangeres du Pakistan, quand le Conseil de securite lui donnera pour instructions de le faire. E. La Commission se prononcera a la majorite des voix. Elle fixera sa procedure. Elle pourra diviser parmi ses membres, titulaires ou suppleants, leurs assistants ou son personnel, les taches auxquelles elle aura a pourvoir pour realiser sa mission et parvenir a ses conclusions. F. La Commission, ses membres, titulaires ou sup­ pleants, leurs assistants et son personnel pourront se rendre, soit ensemble, soit separement, la OU les besoins de leur mission les conduiront, notamment dans Jes territoires, qui sont le theatre des evenements dont le Conseil de securite se trouve saisi. G. Le Secretaire general foumira a la Commission le personnel et !'assistance qu'elle estimera necessaires. Adoptee a la 230-seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d' Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovietiques). 47 (1948). Resolution du 21 avril 1948 [S/726] Le Conseil de securite, Ayant examine la plainte du Gouvernement de l'Inde relative au differend concernant l'Etat de Jammu et Cachemire, Ayant entendu Jes declarations faites par le repre­ sentant de l'Inde a l'appui de cette plainte ainsi que la reponse et les plaintes reconventionnelles du repre­ sentant du Pakistan, 4 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troisii!me annee, Supplement de novembre 1948, document S/1100, annexe 28. ~ Ibid-, annexe 6.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/40 (1948)
IntituléLa question indonésienne (28 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/40(1948)
Texte intégral - B. NOTE DATED 28 JULY 1948 ADDRESSED TO THE PRESIDENT OF THE SECURITY COUNCIL BY THE GOVERNMENT OF THE FEDERAL PEOPLE'S REPU­ BLIC OF YUGOSLAVIA o Decision B. NOTE, EN DATE DU 28 JUil..LET 1948, ADRESStE AU PRESIDENT DU CONSEil.. DE StCURITt PAR LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE FEDERATIVE POPULAIRE DE YOUGOSLAVIE 9 Decision At its 344th meeting, on 4 August 1948, the Coun- Asa 344• seance, le 4 aout 1948, le Conseil a decide cil decided to invite the representative of Yugoslavia ! d'inviter le representant de la Yougoslavie a participer, to participate, without vote, in the discussion of the sans droit de vote, a la discussion de la question. question. THE INDONESIAN QUESTION 1o Decision At its 247th meeting, on 17 February 1948, the Council decided to invite the representative of Austra­ lia to participate, without vote, in the discussion of the question. 40 (1948). Resolution of 28 Febrnary 1948 [S/689] The Security Council Requests the Committee of Good Offices to pay particular attention to the political developments in western Java and Madura and to report to the Council thereon at frequent intervals. Adopted at the 259th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Argenti- , na, Ukrainian Soviet Socia­ list Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 41 (1948). Resolution of 28 Febrnary 1948 [S/678] The Security Council, Having considered the report of the Committee of Good Offices, 11 informing the Council of the steps taken by the Netherlands Government and the Govern- 9 See Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for August 1948, document S/927. 10 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 194 7. 11 Official Records of the Security Council, Third Year, Special Supplement No, 1. LA QUESTION INDONESIENNE 10 Decision A sa 247e seance, le 17 fevrier 1948, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Australie a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. 40 (1948). Resolution du 28 fevrier 1948 [S/689] Le Conseil de securite Frie la Commission de bons offices d'accorder une attention particuliere a !'evolution de la situation politique dans la partie occidentale de Java et dans Madura, et d'en rendre compte frequemment au Conseil de securite. Adoptee a la 259' seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Argentine, Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Union des Republiques socialistes so­ vietiques). 41 (1948). Resolution du 28 fevrier 1948 [S/678] Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport de la Commission de bons offices11 informant le Conseil des mesures prises par le Gouvemement des Pays-Bas et le Gouvernement de o Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troi­ sieme annee, Supplement d'aoflt 1948, document S/927. 10 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947. 11 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troisieme annee, Supplement special n• I. 10
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/41 (1948)
IntituléLa question indonésienne (28 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/41(1948)
Texte intégral - B. NOTE DATED 28 JULY 1948 ADDRESSED TO THE PRESIDENT OF THE SECURITY COUNCIL BY THE GOVERNMENT OF THE FEDERAL PEOPLE'S REPU­ BLIC OF YUGOSLAVIA o Decision B. NOTE, EN DATE DU 28 JUil..LET 1948, ADRESStE AU PRESIDENT DU CONSEil.. DE StCURITt PAR LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE FEDERATIVE POPULAIRE DE YOUGOSLAVIE 9 Decision At its 344th meeting, on 4 August 1948, the Coun- Asa 344• seance, le 4 aout 1948, le Conseil a decide cil decided to invite the representative of Yugoslavia ! d'inviter le representant de la Yougoslavie a participer, to participate, without vote, in the discussion of the sans droit de vote, a la discussion de la question. question. THE INDONESIAN QUESTION 1o Decision At its 247th meeting, on 17 February 1948, the Council decided to invite the representative of Austra­ lia to participate, without vote, in the discussion of the question. 40 (1948). Resolution of 28 Febrnary 1948 [S/689] The Security Council Requests the Committee of Good Offices to pay particular attention to the political developments in western Java and Madura and to report to the Council thereon at frequent intervals. Adopted at the 259th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Argenti- , na, Ukrainian Soviet Socia­ list Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 41 (1948). Resolution of 28 Febrnary 1948 [S/678] The Security Council, Having considered the report of the Committee of Good Offices, 11 informing the Council of the steps taken by the Netherlands Government and the Govern- 9 See Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for August 1948, document S/927. 10 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 194 7. 11 Official Records of the Security Council, Third Year, Special Supplement No, 1. LA QUESTION INDONESIENNE 10 Decision A sa 247e seance, le 17 fevrier 1948, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Australie a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. 40 (1948). Resolution du 28 fevrier 1948 [S/689] Le Conseil de securite Frie la Commission de bons offices d'accorder une attention particuliere a !'evolution de la situation politique dans la partie occidentale de Java et dans Madura, et d'en rendre compte frequemment au Conseil de securite. Adoptee a la 259' seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Argentine, Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Union des Republiques socialistes so­ vietiques). 41 (1948). Resolution du 28 fevrier 1948 [S/678] Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport de la Commission de bons offices11 informant le Conseil des mesures prises par le Gouvemement des Pays-Bas et le Gouvernement de o Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troi­ sieme annee, Supplement d'aoflt 1948, document S/927. 10 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947. 11 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troisieme annee, Supplement special n• I. 10 ment of the Republic of Indonesia to comply with the Council's resolution 27 (194 7) of 1 August 194 7, 1. Notes with satisfaction the signing of the Truce Agreement 12 by both parties and the acceptance by both parties of certain principles as an agreed basis for the conclusion of a political settlement in Indo­ nesia; 2. Commends the members of the Committee of Good Offices for the assistance they have given the two parties in their endeavours to settle their dispute by peaceful means ; 3. Maintains its offer of good offices contained in its resolution 31 (194 7) of 25 August 194 7 ; and, to this end, 4. Requests both parties and the Committee of Good Offices to keep the Council directly informed about the progress of the political settlement in Indonesia. Adopted at the 259th meet­ ing by 7 votes to none, with 4 abstentions (Colom­ bia, Syria, Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 329th meeting, on 6 July 1948, the Council adopted a proposal to the effect that the President of the Security Council should cable to the Committee of Good Offices for an early report on the existing restrictions on the domestic and international trade of Indonesia and the reasons for the delay in the implementation of article 6 of the Truce Agreement.12 Adopted by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 55 (1948). Resolution of 29 July 1948 [S/933] The Security Council, Having considered the Committee of Good Offices' report on the Federal Conference opened in Bandung on 27 May 1948, 13 third interim report, 14 report on la Republique d'Indonesie en application de la reso­ lution 27 (1947) du Conseil, en date du l'' aout 1947, 1. Frend acte avec satisfaction de la signature par les deux parties de l'Accord de treve12 et de l'accepta­ tion par les deux parties de certains principes comme base d'accord pour la conclusion d'un reglement poli­ tique en Indonesie ; 2. Felicite les membres de la Commission de bons offices de l'assistance qu'ils ont donnee aux deux parties dans leurs efforts pour regler leur differend par des moyens pacifiques ; 3. Maintient son offre de bons offices figurant a la resolution 31 (194 7) du 25 aout 194 7 ; et, a cette fin, 4. Invite les deux parties et la Commission de bons offices a tenir directement le Conseil au courant des progres du reglement politique en Indonesie. Adoptee a la 259' seance par 7 voix contre zero, avec 4 abstentions (Colombie, Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Syrie, Union des Republiques so­ cialistes sovietiques). Decision A sa 329• seance, le 6 juillet 1948, le Conseil a adopte une proposition tendant a ce que le President du Conseil de securite adresse a la Commission de bons offices un telegramme Jui demandant un prompt rapport sur Jes restrictions en vigueur dans le commerce national et international de l'Indonesie, ainsi que sur les raisons du retard apporte dans la mise en application de !'article 6 de l'Accord de treve12• Adoptee par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Union des Republiques socialistes so­ vietiques). 55 (1948). Resolution du 29 juillet 1948 [S/933] Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport de la Commission de bons offices sur la Conference federale ouverte a Bandoung le 27 mai 194813, le troisieme rapport interimairea, le 12 Ibid., appendix XI. 12 Ibid., annexe XI. 13 Ibid., Third Year, Supplement for June 1948, document 13 Ibid., troisieme annee, Supplement de ;uin /948, docu- S/842. ment S/842. 14 Ibid., document S/848/Add.l. 14 Ibid., document S/848/Add.l. 11 -
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/42 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (5 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/42(1948)
Texte intégral Nations Palestine Commission to take a place at the Council table. At the same meeting the Council decided, under rule 39 of its provisional rules of procedure, to invite the representative of the Jewish Agency for Palestine to take a place at the Council table, and to extend a similar invitation to the Arab Higher Committee if it so requested.22 42 (1948). Resolution of 5 March 1948 [S/691) The Security Council, Having received General Assembly resolution 181 (II) of 29 November 1947 on Palestine, and having received from the United Nations Palestine Commis­ sion its first monthly report 23 and its first special report on the problem of security in Palestine,24 1. Resolves to call on the permanent members of the Council to consult and to inform the Security Council regarding the situation with respect to Pales­ tine and to make, as the result of such consultations, recommendations to it regarding the guidance and instructions which the Council might usefully give to the Palestine Commission with a view to implementing the resolution of the General Assembly. The Security Council requests the permanent members to report to it on the results of their consultations within ten days ; 2. Appeals to all Governments and peoples, par­ ticularly in and around Palestine, to take all possible action to prevent or reduce such disorders as are now occurring in Palestine. Adopted at the 263rd meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Argen­ tina, Syria, United Kingdom of Great Britain and North­ ern Ireland). 43 (1948). Resolution of 1 April 1948 [S/714, I] The Security Council, In the exercise of its primary responsibility for the maintenance of international peace and security, 22 The representative of the Arab Higher Committee took a place at the Council table at the 282nd meeting, on 15 April 1948. 23 Official Records of the Security Council, Third Year, Special Supplement No. 2, document S/663. 24 Ibid., document S/676. 14 Nations Unies pour la Palestine a prendre place a la table du Conseil. A la meme seance, le Conseil a decide, en vertu de !'article 39 de son reglement interieur provisoire, d'inviter le representant de l'Agence juive pour la Palestine a prendre place a la table du Conseil et d'adresser une invitation analogue au Haut Comite arabe, si celui-ci en faisait la demande22. 42 (1948). Resolution du 5 mars 1948 [S/691] Le Conseil de securite, Saisi par 1' Assemblee generale de sa resolution 181 (II) du 29 novembre 194 7 relative a la Palestine, et par la Commission des Nations Unies pour la Palestine de son premier rapport mensuel23 et de son premier rapport special sur le probleme de la securite en Palestine24, I. Decide d'inviter Jes membres permanents du Conseil a se concerter et a tenir le Conseil de securite au courant de la situation en ce qui conceme la Pales­ tine, et a Jui faire, apres s'etre ainsi concertes, des recommandations quant aux directives et aux instruc­ tions que le Conseil pourrait utilement donner a la Commission pour la Palestine en vue de la mise en reuvre de la resolution de l'Assemblee generale. Le Conseil de securite invite ses membres permanents a lui faire rapport sur le resultat de leurs consultations dans un delai de dix jours ; 2. Fait appel a tous les gouvemements et a toutes Jes populations, en particulier a ceux de la Palestine et des pays avoisinants, pour qu'ils prennent toutes les mesures possibles en vue d'eviter ou de calmer les troubles que connait actuellement la Palestine. Adoptee a la 263• seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Argentine, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Jrlande du Nord, Syrie). 43 (1948). Resolution du 1• avril 1948 [S/714,1) Le Conseil de securite, En tant que principalement responsable du maintien de la paix et de la securite intemationales, 22 Le representant du Haut Comite arabe a pris place a la table du Conseil a la 282• seance, le 15 avril 1948. 23 Proces-verbaux officiels du Consei/ de securite, troisieme annee, Supplement special n• 2, document S/663. 24 Ibid., document S/676.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/43 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (1 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/43(1948)
Texte intégral Nations Palestine Commission to take a place at the Council table. At the same meeting the Council decided, under rule 39 of its provisional rules of procedure, to invite the representative of the Jewish Agency for Palestine to take a place at the Council table, and to extend a similar invitation to the Arab Higher Committee if it so requested.22 42 (1948). Resolution of 5 March 1948 [S/691) The Security Council, Having received General Assembly resolution 181 (II) of 29 November 1947 on Palestine, and having received from the United Nations Palestine Commis­ sion its first monthly report 23 and its first special report on the problem of security in Palestine,24 1. Resolves to call on the permanent members of the Council to consult and to inform the Security Council regarding the situation with respect to Pales­ tine and to make, as the result of such consultations, recommendations to it regarding the guidance and instructions which the Council might usefully give to the Palestine Commission with a view to implementing the resolution of the General Assembly. The Security Council requests the permanent members to report to it on the results of their consultations within ten days ; 2. Appeals to all Governments and peoples, par­ ticularly in and around Palestine, to take all possible action to prevent or reduce such disorders as are now occurring in Palestine. Adopted at the 263rd meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Argen­ tina, Syria, United Kingdom of Great Britain and North­ ern Ireland). 43 (1948). Resolution of 1 April 1948 [S/714, I] The Security Council, In the exercise of its primary responsibility for the maintenance of international peace and security, 22 The representative of the Arab Higher Committee took a place at the Council table at the 282nd meeting, on 15 April 1948. 23 Official Records of the Security Council, Third Year, Special Supplement No. 2, document S/663. 24 Ibid., document S/676. 14 Nations Unies pour la Palestine a prendre place a la table du Conseil. A la meme seance, le Conseil a decide, en vertu de !'article 39 de son reglement interieur provisoire, d'inviter le representant de l'Agence juive pour la Palestine a prendre place a la table du Conseil et d'adresser une invitation analogue au Haut Comite arabe, si celui-ci en faisait la demande22. 42 (1948). Resolution du 5 mars 1948 [S/691] Le Conseil de securite, Saisi par 1' Assemblee generale de sa resolution 181 (II) du 29 novembre 194 7 relative a la Palestine, et par la Commission des Nations Unies pour la Palestine de son premier rapport mensuel23 et de son premier rapport special sur le probleme de la securite en Palestine24, I. Decide d'inviter Jes membres permanents du Conseil a se concerter et a tenir le Conseil de securite au courant de la situation en ce qui conceme la Pales­ tine, et a Jui faire, apres s'etre ainsi concertes, des recommandations quant aux directives et aux instruc­ tions que le Conseil pourrait utilement donner a la Commission pour la Palestine en vue de la mise en reuvre de la resolution de l'Assemblee generale. Le Conseil de securite invite ses membres permanents a lui faire rapport sur le resultat de leurs consultations dans un delai de dix jours ; 2. Fait appel a tous les gouvemements et a toutes Jes populations, en particulier a ceux de la Palestine et des pays avoisinants, pour qu'ils prennent toutes les mesures possibles en vue d'eviter ou de calmer les troubles que connait actuellement la Palestine. Adoptee a la 263• seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Argentine, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Jrlande du Nord, Syrie). 43 (1948). Resolution du 1• avril 1948 [S/714,1) Le Conseil de securite, En tant que principalement responsable du maintien de la paix et de la securite intemationales, 22 Le representant du Haut Comite arabe a pris place a la table du Conseil a la 282• seance, le 15 avril 1948. 23 Proces-verbaux officiels du Consei/ de securite, troisieme annee, Supplement special n• 2, document S/663. 24 Ibid., document S/676. I. Notes the increasing violence and disorder in Palestine and believes that it is of the utmost urgency that an immediate truce be effected in Palestine : 2. Calls upon the Jewish Agency for Palestine and the Arab Higher Committee to make representatives available to the Security Council for the purpose of arranging a truce between the Arab and Jewish communities of Palestine ; and emphasizes the heavy responsibility which would fall upon any party failing to observe such a truce ; 3. Calls upon Arab and Jewish armed groups in Palestine to cease acts of violence immediately. Adopted unanimously at the 277th meeting. 44 (1948). Resolution of 1 April 1948 [S/714, II] The Security Council, Having received, on 9 December 1947, General Assembly resolution 181 (II) concerning Palestine dated 29 November 1947, Having taken note of the United Nations Palestine Commission's first 23 and second 25 monthly progress reports and first special report on the problem of security, 24 Having called, on 5 March 1948, on the permanent members of the Council to consult, Having taken note of the reports made concerning those consultations, Requests the Secretary-General, in accordance with Article 20 of the United Nations Charter, to convoke a special session of the General Assembly to consider further the question of the future government of Palestine. Adopted at the 277th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics). 46 (1948). Resolution of 17 April 19'8 [S/723] The Security Council, Considering its resolution 43 (1948) of 1 April 1948 and the conversations held by its President with the representatives of the Jewish Agency for Palestine and the Arab Higher Committee with a view to 2a See page 14. 24 See page 14. 26 Ibid .. document S/695. 1. Note le redoublement des actes de violence et des desordres en Palestine et estime que la conclusion d'une treve immediate en Palestine presente un carac­ tere d'extreme urgence; 2. Invite l'Agence juive pour la Palestine et le Haut Comite arabe a envoyer des representants au Conseil de securite en vue de la conclusion d'une treve entre les communautes arabe et juive de Palestine et insiste sur la lourde responsabilite dont le poids retomberait sur celle des parties qui manquerait a observer les conditions de cette treve ; 3. Invite les groupes armes arabes et juifs de Pales­ tine a mettre fin immediatement aux actes de violence. Adoptee a l'unanimite a la 277' seance. 44 (19'8). Resolution du 1• avril 19'8 [S/714, II] Le Conseil de securite, Ayant reru, le 9 decembre 1947, la resolution 181 (II) de I' Assemblee generale concernant la Pales­ tine, datee du 29 novembre 1947, Ayant pris acte des premier23 et deuxieme211 rapports mensuels de la Commission des Nations Unies pour la Palestine sur le progres de ses travaux, et du premier rapport special sur le probleme de la securite24, Ayant invite, a la date du 5 mars 1948, les membres permanents du Conseil a se consulter, Ayant pris note des rapports etablis au sujet de ces consultations, Invite le Secretaire general, conformement a l'Article 20 de la Charte des Nations Unies, a convo­ quer une session extraordinaire de l' Assemblee generale pour poursuivre l'examen de la question du gouvemement futur de la Palestine. Adoptee a la 277' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovietiques). 46 (19'8). Resolution du 17 avril 19'8 [S/723] Le Conseil de securite, Considerant sa resolution 43 (1948) du 1 •• avril 1948 et les conversations que le President du Conseil de securite a eues avec les representants de l'Agence juive pour la Palestine et du Haut Comite arabe, en 15 28 Voir page 14. 24 Voir paae 14. 20 Ibid., document S/695.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/44 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (1 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/44(1948)
Texte intégral I. Notes the increasing violence and disorder in Palestine and believes that it is of the utmost urgency that an immediate truce be effected in Palestine : 2. Calls upon the Jewish Agency for Palestine and the Arab Higher Committee to make representatives available to the Security Council for the purpose of arranging a truce between the Arab and Jewish communities of Palestine ; and emphasizes the heavy responsibility which would fall upon any party failing to observe such a truce ; 3. Calls upon Arab and Jewish armed groups in Palestine to cease acts of violence immediately. Adopted unanimously at the 277th meeting. 44 (1948). Resolution of 1 April 1948 [S/714, II] The Security Council, Having received, on 9 December 1947, General Assembly resolution 181 (II) concerning Palestine dated 29 November 1947, Having taken note of the United Nations Palestine Commission's first 23 and second 25 monthly progress reports and first special report on the problem of security, 24 Having called, on 5 March 1948, on the permanent members of the Council to consult, Having taken note of the reports made concerning those consultations, Requests the Secretary-General, in accordance with Article 20 of the United Nations Charter, to convoke a special session of the General Assembly to consider further the question of the future government of Palestine. Adopted at the 277th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics). 46 (1948). Resolution of 17 April 19'8 [S/723] The Security Council, Considering its resolution 43 (1948) of 1 April 1948 and the conversations held by its President with the representatives of the Jewish Agency for Palestine and the Arab Higher Committee with a view to 2a See page 14. 24 See page 14. 26 Ibid .. document S/695. 1. Note le redoublement des actes de violence et des desordres en Palestine et estime que la conclusion d'une treve immediate en Palestine presente un carac­ tere d'extreme urgence; 2. Invite l'Agence juive pour la Palestine et le Haut Comite arabe a envoyer des representants au Conseil de securite en vue de la conclusion d'une treve entre les communautes arabe et juive de Palestine et insiste sur la lourde responsabilite dont le poids retomberait sur celle des parties qui manquerait a observer les conditions de cette treve ; 3. Invite les groupes armes arabes et juifs de Pales­ tine a mettre fin immediatement aux actes de violence. Adoptee a l'unanimite a la 277' seance. 44 (19'8). Resolution du 1• avril 19'8 [S/714, II] Le Conseil de securite, Ayant reru, le 9 decembre 1947, la resolution 181 (II) de I' Assemblee generale concernant la Pales­ tine, datee du 29 novembre 1947, Ayant pris acte des premier23 et deuxieme211 rapports mensuels de la Commission des Nations Unies pour la Palestine sur le progres de ses travaux, et du premier rapport special sur le probleme de la securite24, Ayant invite, a la date du 5 mars 1948, les membres permanents du Conseil a se consulter, Ayant pris note des rapports etablis au sujet de ces consultations, Invite le Secretaire general, conformement a l'Article 20 de la Charte des Nations Unies, a convo­ quer une session extraordinaire de l' Assemblee generale pour poursuivre l'examen de la question du gouvemement futur de la Palestine. Adoptee a la 277' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovietiques). 46 (19'8). Resolution du 17 avril 19'8 [S/723] Le Conseil de securite, Considerant sa resolution 43 (1948) du 1 •• avril 1948 et les conversations que le President du Conseil de securite a eues avec les representants de l'Agence juive pour la Palestine et du Haut Comite arabe, en 15 28 Voir page 14. 24 Voir paae 14. 20 Ibid., document S/695.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/45 (1948)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Union birmane (10 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/45(1948)
Texte intégral THE HYDERABAD QUESTION Decisions At its 357th meeting, on 16 September 1948, the Council decided to invite the representatives of India and Hyderabad to take places at the Council table. At its 360th meeting, on 28 September 1948, the Council decided to invite the Nawab Moin Nawaz Jung (Hyderabad) to make a statement concerning the validity of his credentials. At its 384th meeting, on 15 December 1948, the Council decided to invite the representative of Pakistan to participate, without vote, in the discussion of the question. Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 45 45 (1948). Resolution of 10 April 1948 [S/717] The Security Council, Having received and considered the report submit­ ted by the Committee on the Admission of New Members regardi!lg the application of the Union of Burma,48 Having taken note of the unanimous approval of the members of the Council of the application of the Union of Burma for membership in the United Nations, Recommends to the General Assembly that the 45 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946 and 1947. 48 Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for April 1948, document S/706. 32 LA QUESTION D'HAIDERABAD Decisions A sa 357• seance, le 16 septe!]lbre 1948, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Inde et de l'Ha'iderabad a prendre place a la table du Conseil. A sa 360' seance, le 28 septembre 1948, le Conseil a decide d'inviter le Nawab Moin Nawaz Jung (Ha'iderabad) a faire unc declaration concernant la validite de ses pouvoirs. A sa 3 84• seance, le 15 decembre 1948, le Conseil a decide d'inviter le representant du Pakistan a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. Deuxieme partie. Autres questions exa­ minees par le Conseil de securit/! ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 4-' 45 (1948). Resolution du 10 avril 1948 [S/717] Le Conseil de securite, Ayant rep, et examine le rapport que le Comite d'admission de nouveaux Membres lui a presente au sujet de la demande d'admission de !'Union birmane4G, Ayant pris acte de !'approbation unanime manifestee par lcs membres du Conseil a l'egard de la demande d'admission de !'Union birmane au sein des Nations Unies, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre 45 Question ayant fait J'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946 et en 1947. 46 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troisieme annec, Supplement d'avri/ 1948, document S/706. Union of Burma be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 279th meet­ ing by 10 votes to none, with 1 abstention (Argen­ tina). Decision At its 280th meeting, on 10 April 1948, the Council, having reconsidered previously rejected appli­ cations, decided to postpone the discussion of the question indefinitely and to report to the General Assembly that none of the members of the Security Council had changed its position with regard to those applications. ATOMIC ENERGY : INTERNATIONAL CONTROL 47 52 (1948). Resolution of 22 June 1948 [S/852] The Security Council, Having received and examined the first, second and third reports of the Atomic Energy Commission, 48 Directs the Secretary-General to transmit to the General Assembly and to the States Members of the United Nations the first, second and third reports of the Atomic Energy Commission, together with the record of the deliberations of the Security Council on this subject, as a matter of special concern. Adopted at the 325th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics). •1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946 and 1947. •s See Official Records of the Atomic Energy Commission, First Year, Special Supplement; ibid., Second Year, Special Supplement; and ibid., Third Year, Special Supplement. l'Union birmane comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee ,l la 279· SCQTl(I' par 10 voix contre zero, avec une abste11tion (Ar­ gentine). Decision A sa 280' seance, le 10 avril 1948, le Conseil, ayant examine a nouveau les demandes d'admission precedemment rejetees, a decide de remettre sine die la discussion de la question et de faire savnir a l'Assemblee generate qu'aucun des membres du Conseil n'avait modifie son attitude a l'egard de ces demandes. ENERGIE ATOMIQUE: CONTROLE INTERNATIONAL 47 52 (1948). Resolution du 22 join 1948 [S/852] Le Conseil de securite, Ayant reru et examine les premier, deuxieme et troisieme rapports de la Commission de l'energie atomique48, Prescrit au Secret:,\. e general de transmettre a l'Assemblee generale c•i ',ux Etats Membres de !'Orga­ nisation des Nations l-1nics, en attirant toute leur attention sur !'importance de la question, les premier, deuxieme et troisieme rapports de la Commission de l'energie atomique, ainsi que le proces-verbal des deliberations du Conseil de securite qui s'y rapportent. Adoptee a ta 325• sea11ce par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovictiques). 47 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946 et en 1947. 33 48 Voir Proces-verbaux officiels de la Commission de fener­ gie atomique, premiere annee, Supplement special; ibid., deuxieme an11ee, Supplement special; et ibid., troisieme annee, Supplement special.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/46 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (17 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/46(1948)
Texte intégral I. Notes the increasing violence and disorder in Palestine and believes that it is of the utmost urgency that an immediate truce be effected in Palestine : 2. Calls upon the Jewish Agency for Palestine and the Arab Higher Committee to make representatives available to the Security Council for the purpose of arranging a truce between the Arab and Jewish communities of Palestine ; and emphasizes the heavy responsibility which would fall upon any party failing to observe such a truce ; 3. Calls upon Arab and Jewish armed groups in Palestine to cease acts of violence immediately. Adopted unanimously at the 277th meeting. 44 (1948). Resolution of 1 April 1948 [S/714, II] The Security Council, Having received, on 9 December 1947, General Assembly resolution 181 (II) concerning Palestine dated 29 November 1947, Having taken note of the United Nations Palestine Commission's first 23 and second 25 monthly progress reports and first special report on the problem of security, 24 Having called, on 5 March 1948, on the permanent members of the Council to consult, Having taken note of the reports made concerning those consultations, Requests the Secretary-General, in accordance with Article 20 of the United Nations Charter, to convoke a special session of the General Assembly to consider further the question of the future government of Palestine. Adopted at the 277th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics). 46 (1948). Resolution of 17 April 19'8 [S/723] The Security Council, Considering its resolution 43 (1948) of 1 April 1948 and the conversations held by its President with the representatives of the Jewish Agency for Palestine and the Arab Higher Committee with a view to 2a See page 14. 24 See page 14. 26 Ibid .. document S/695. 1. Note le redoublement des actes de violence et des desordres en Palestine et estime que la conclusion d'une treve immediate en Palestine presente un carac­ tere d'extreme urgence; 2. Invite l'Agence juive pour la Palestine et le Haut Comite arabe a envoyer des representants au Conseil de securite en vue de la conclusion d'une treve entre les communautes arabe et juive de Palestine et insiste sur la lourde responsabilite dont le poids retomberait sur celle des parties qui manquerait a observer les conditions de cette treve ; 3. Invite les groupes armes arabes et juifs de Pales­ tine a mettre fin immediatement aux actes de violence. Adoptee a l'unanimite a la 277' seance. 44 (19'8). Resolution du 1• avril 19'8 [S/714, II] Le Conseil de securite, Ayant reru, le 9 decembre 1947, la resolution 181 (II) de I' Assemblee generale concernant la Pales­ tine, datee du 29 novembre 1947, Ayant pris acte des premier23 et deuxieme211 rapports mensuels de la Commission des Nations Unies pour la Palestine sur le progres de ses travaux, et du premier rapport special sur le probleme de la securite24, Ayant invite, a la date du 5 mars 1948, les membres permanents du Conseil a se consulter, Ayant pris note des rapports etablis au sujet de ces consultations, Invite le Secretaire general, conformement a l'Article 20 de la Charte des Nations Unies, a convo­ quer une session extraordinaire de l' Assemblee generale pour poursuivre l'examen de la question du gouvemement futur de la Palestine. Adoptee a la 277' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovietiques). 46 (19'8). Resolution du 17 avril 19'8 [S/723] Le Conseil de securite, Considerant sa resolution 43 (1948) du 1 •• avril 1948 et les conversations que le President du Conseil de securite a eues avec les representants de l'Agence juive pour la Palestine et du Haut Comite arabe, en 15 28 Voir page 14. 24 Voir paae 14. 20 Ibid., document S/695. arranging a truce between Arabs and Jews in Palestine, Considering that, as stated in that resolution, it is of the utmost urgency to bring about the immediate cessation of acts of violence in Palestine and to establish conditions of peace and order in that country, Considering that the United Kingdom Government, so long as it remains the Mandatory Power, is re­ sponsible for the maintenance of peace and order in Palestine and should continue to take all steps neces­ sary to that end ; and that, in so doing, it should receive the co-operation and support of the Security Council in particular as well as of all the Members of the United Nations, 1. Calls upon all persons and organizations in Palestine, and especially upon the Arab Higher Com­ mittee and the Jewish Agency, to take immediately, without prejudice to their rights, claims, or positions, and as a contribution to the well-being and permanent interests of Palestine, the following measures : (a) Cease all activities of a military or paramilitary nature, as well as acts of violence, terrorism and sabotage; (b) Refrain from bringing and from assisting and encouraging the entry into Palestine of armed bands and fighting personnel, groups and individuals, what­ ever their origin ; (c) Refrain from importing or acquiring or assisting or encouraging the importation or acquisition of weapons and war materials ; (d) Refrain, pending further consideration of the future government of Palestine by the General Assem­ bly, from any political activity which might prejudice the rights, claims, or position of either community ; (e) Co-operate with the Mandatory authorities for the effective maintenance of law and order and of essential services, particularly those relating to trans­ portation, communications, health, and food and water supplies; (f) Refrain from any action which will endanger the safety of the Holy Places in Palestine and from any action which would interfere with access to all shrines and sanctuaries for the purpose of worship by those who have an established right to visit and worship at them; 2. Requests the United Kingdom Government, for so long as it remains the Mandatory Power, to use its best efforts to bring all those concerned in Palestine to accept the measures set forth under paragraph 1 above and, subject to retaining the freedom of action of its own forces, to supervise the execution of these measures by all those concerned, and to keep the Security Council and the General Assembly currently informed on the situation in Palestine ; 3. Calls upon all Governments, and particularly those of the countries neighbouring Palestine, to take all possible steps to assist in the implementation of vue de la conclusion d'unc treve entre Arabes et Juifs en Palestine, Considerant que, comme le declarait ladite resolu­ tion, la cessation immediate des actes de violence en Palestine et l'instauration de la paix et de l'ordre dans ce pays presentent un caractere d'extreme urgcncc, Considerant que le Royaume-Uni est responsable, tant qu'il demeure Puissance mandataire, du mainticn de l'ordre et de la paix en Palestine et qu'il doit conti­ nuer de prendre toutes les mesures necessaires a cet effet, et que, pour ce faire, ii doit recevoir la collabo­ ration et l'appui du Conseil de securite, en particulier, ainsi que de tous les Membres de !'Organisation des Nations Unies, en general, l. Invite tous Jes particuliers et toutes les organi­ sations de Palestine, et specialement le Haut Comite arabe et l'Agence juive, a prendre immediatcmcnt, sans prejudice de leurs droits, de leurs titres ou de leur position, et afin de contribuer au bien general et de servir les interets permanents de la Palestine, Jes mesures suivantes : a) Mettre fin a toute activite d'ordre militaire ou paramilitaire, ainsi qu'aux actes de violence, de terro­ risme et de sabotage ; b) S'abstenir de faire entrer ou de favoriser et d'encourager l'entree en Palestine de bandes armees, de personnel combattant, groupes ou individus, quelle que soit leur origine ; c) S'abstenir d'importer ou d'acquerir, ainsi que de favoriser ou d'encourager l'importation ou !'acquisition d'armes et de materiel de guerre ; d) S'abstenir, en attendant que l'Assemblee generale ait poursuivi l'examen de la question du gouvernement futur de la Palestine, de toute activite politique qui pourrait porter prejudice aux droits, aux titres ou a la position de l'une ou l'autre communaute ; e) Collaborer avec Jes autorites mandataires en vue du maintien effectif de la loi et de l'ordre, ainsi que des services publics essentiels, en particulier Jes services qui touchent aux transports, aux communications, a la sante publique et a l'approvisionnement en vivrcs et en eau; f) S'abstenir de toute action qui mettrait en danger la securite des Lieux saints en Palestine, ainsi que de toute action qui generait I'acces a tous les sanctuaires et lieux saints a ceux qui ont le droit reconnu de Jes visiter pour y pratiquer leur culte ; 2. Invite le Gouvernement du Royaume-Uni a s'employer de son mieux, tant qu'il demeure Puissance mandataire, a faire accepter par tous les interesses en Palestine les mesures enoncees au paragraphe 1 ci­ dessus, et a surveiller, tout en conservant la liberte d'action pour ses propres forces militaires, !'execution desdites mesures par tous les interesses, et a tenir le Conseil de securite et I' Assemblee generale au courant de la situation en Palestine ; 16 3. Invite tous les gouvernements, et en particulier les gouvernements des pays voisins de la Palestine, a prendre toutes dispositions pour aider a !'execution des the measures £et out under paragraph l above, and particularly those referring to the entry into Palestine of armed bands and fighting personnel, groups and individuals, and weapons and war materials. Adopted at the 283rd meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics). 48 (1948). Resolution of 23 April 1948 [S/727] The Security Council, Ref erring to its resolution 46 ( 1948) of 17 April 1948 calling upon all parties concerned to comply with specific terms for a truce in Palestine, Establishes a Truce Commission for Palestine com­ posed of representatives of those members of the Security Council which have career consular officers in Jerusalem, noting, however, that the representative of Syria has indicated that his Government is not prepared to serve on the Commission. The function of the Commission shall be to assist the Security Council in supervising the implementation by the parties of its resolution 46 (1948) ; Requests the Commission to report to the President of the Security Council within four days regarding its activities and the development of the situation, and subsequently to keep the Security Council currently informed with respect thereto. The Commission, its members, their assistants and its personnel shall be entitled to travel, separately or together, wherever the Commission deems necessary to carry out its tasks. The Secretary-General shall furnish the Commission with such personnel and assistance as it may require, taking into account the special urgency of the situation with respect to Palestine. Adopted at the 287th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Colom­ bia, Ukrainian Soviet Socia­ list Republic, Union of Soviet Socialist Republics). Decisions At its 295th meeting, on 18 May 1948, the Council decided to send a questionnaire to the Governments of Egypt, Saudi Arabia, Transjordan, Iraq, Yemen, Syria and Lebanon, to the Arab Higher Committee and to the Jewish Authorities in Palestine, and to request replies within forty-eight hours from noon mesures enoncees au paragraphe I ci-dessus, et en particulier de celles q: , se rapportent a l'entree en Palestine de bandes a.:11c(,s, de personnel combattant, groupes au individu~, ain.~i que d'armes et de materiel de guerre. Adoptee a la 283• seana par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d' Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovietiques). 48 (1948). Resolution du 23 avril 1948 [S/727] Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 46 (1948) du 17 avril 1948 invitant toutes les parties en cause a observer certaines dispositions precises relatives a une treve en Palestine, Etablit une Commission de treve pour la Palestine composee des representants des membres du Conseil de securite qui ant des representants consulaircs de carriere a Jerusalem, notant toutefois que le rcpre­ sentant de la Syrie a fait savoir que son gouvernement n'est pas dispose a faire partie de la Commission. La fonction de la Commission sera d'aider le Conseil de securite a surveiller !'execution par les parties de sa resolution 46 ( 1948) ; 17 Invite la Commission a faire rapport au President du Conseil de securite dans un delai de quatre jours sur ses activites ainsi que sur l'evolution de la situation et, ensuite, a tenir le Conseil de securite au courant des memes faits. La Commission, ses membres, leurs adjoints et son personnel auront le droit de voyager, separement au ensemble, partout ou la Commission estimera neces­ saire de remplir ses fonctions. Le Secretaire general, tenant compte de l'urgence particuliere de la situation en Palestine, fournira a la Commission le personnel et !'aide dont elle pourrait avoir besoin. Adoptee a la 287' seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Colombie, Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Union des Republiques socialirtes so­ vietiques). Decisiom A sa 295• seance, le 18 mai 1948, le Conseil a decide d'envoyer un questionnaire aux Gouvernements de l'Egypte, de !'Arabie Saoudite, de la Transjordanie, de l'Irak, du Yemen, de la Syrie et du Liban, au Haut Comite arabe et aux autorites juives en Palestine, et de demander que les reponses Jui parviennent dans un
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/48 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (23 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/48(1948)
Texte intégral the measures £et out under paragraph l above, and particularly those referring to the entry into Palestine of armed bands and fighting personnel, groups and individuals, and weapons and war materials. Adopted at the 283rd meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics). 48 (1948). Resolution of 23 April 1948 [S/727] The Security Council, Ref erring to its resolution 46 ( 1948) of 17 April 1948 calling upon all parties concerned to comply with specific terms for a truce in Palestine, Establishes a Truce Commission for Palestine com­ posed of representatives of those members of the Security Council which have career consular officers in Jerusalem, noting, however, that the representative of Syria has indicated that his Government is not prepared to serve on the Commission. The function of the Commission shall be to assist the Security Council in supervising the implementation by the parties of its resolution 46 (1948) ; Requests the Commission to report to the President of the Security Council within four days regarding its activities and the development of the situation, and subsequently to keep the Security Council currently informed with respect thereto. The Commission, its members, their assistants and its personnel shall be entitled to travel, separately or together, wherever the Commission deems necessary to carry out its tasks. The Secretary-General shall furnish the Commission with such personnel and assistance as it may require, taking into account the special urgency of the situation with respect to Palestine. Adopted at the 287th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Colom­ bia, Ukrainian Soviet Socia­ list Republic, Union of Soviet Socialist Republics). Decisions At its 295th meeting, on 18 May 1948, the Council decided to send a questionnaire to the Governments of Egypt, Saudi Arabia, Transjordan, Iraq, Yemen, Syria and Lebanon, to the Arab Higher Committee and to the Jewish Authorities in Palestine, and to request replies within forty-eight hours from noon mesures enoncees au paragraphe I ci-dessus, et en particulier de celles q: , se rapportent a l'entree en Palestine de bandes a.:11c(,s, de personnel combattant, groupes au individu~, ain.~i que d'armes et de materiel de guerre. Adoptee a la 283• seana par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d' Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovietiques). 48 (1948). Resolution du 23 avril 1948 [S/727] Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 46 (1948) du 17 avril 1948 invitant toutes les parties en cause a observer certaines dispositions precises relatives a une treve en Palestine, Etablit une Commission de treve pour la Palestine composee des representants des membres du Conseil de securite qui ant des representants consulaircs de carriere a Jerusalem, notant toutefois que le rcpre­ sentant de la Syrie a fait savoir que son gouvernement n'est pas dispose a faire partie de la Commission. La fonction de la Commission sera d'aider le Conseil de securite a surveiller !'execution par les parties de sa resolution 46 ( 1948) ; 17 Invite la Commission a faire rapport au President du Conseil de securite dans un delai de quatre jours sur ses activites ainsi que sur l'evolution de la situation et, ensuite, a tenir le Conseil de securite au courant des memes faits. La Commission, ses membres, leurs adjoints et son personnel auront le droit de voyager, separement au ensemble, partout ou la Commission estimera neces­ saire de remplir ses fonctions. Le Secretaire general, tenant compte de l'urgence particuliere de la situation en Palestine, fournira a la Commission le personnel et !'aide dont elle pourrait avoir besoin. Adoptee a la 287' seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Colombie, Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Union des Republiques socialirtes so­ vietiques). Decisiom A sa 295• seance, le 18 mai 1948, le Conseil a decide d'envoyer un questionnaire aux Gouvernements de l'Egypte, de !'Arabie Saoudite, de la Transjordanie, de l'Irak, du Yemen, de la Syrie et du Liban, au Haut Comite arabe et aux autorites juives en Palestine, et de demander que les reponses Jui parviennent dans un
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/49 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (22 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/49(1948)
Texte intégral Security Council Truce Commission for the purpose of effecting the truce called for by the Security Council ? (g) Will you agree to an immediate and unconditional truce for the City of Jerusalem and the Holy Places ? (h) Have Arab forces penetrated into the territory over which you claim to have authority ? At its 301st meeting, on 22 May 1948, the Council, having decided to hear the replies to its questionnaire (S/753),26 invited the representative of Iraq to take a place at the Council table. 49 (1948). Resolution of 22 May 1948 [S/773] The Security Council, Taking into consideration that previous resolutions of the Security Council in respect to Palestine have not been complied with and that military operations are taking place in Palestine, 1. Calls upon all Governments and authorities, without prejudice to the rights, claims or positions of the parties concerned, to abstain from any hostile military action in Palestine and to that end to issue a cease-fire order to their military and paramilitary forces to become effective within thirty-six hours after midnight New York standard time on 22 May 1948 ; 2. Calls upon the Truce Commission and upon all parties concerned to give the highest priority to the negotiation and maintenance of a truce in the City of Jerusalem ; 3. Directs the Truce Commission established by the Security Council by its resolution 48 (1948) of 23 April 1948 to report to the Council on the compliance with the two preceding paragraphs of the present resolution ; 4. Calls upon all parties concerned to facilitate by all means in their power the task of the United Nations mediator appointed in execution of General Assembly resolution 186 (S-2) of 14 May 1948. Adopted at the 302nd meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Syria, Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). DeciBion At its 303rd meeting, on 24 May 1948, the Council decided to postpone for forty-eight hours the time 26 See page 18. 19 Commission de treve du Conseil de securite en vue de rendre effective la treve demandee par le Conseil de securite ? g) Accepteriez-vous une treve immediate et inconditionnelle en ce qui concerne la vi!le de Jerusalem et les Lieux saints? h) Des forces arabes ont-elles penetre dans le territoire sur lequel vous affirmez exercer l'autorite ? A sa 30 l • seance, le 22 mai 1948, le Conseil, ayant decide d'entendre Jes reponses a son questionnaire (S/75326), a invite le representant de l'Irak a prendre place a la table du Conseil. 49 (1948). Resolution du 22 mai 1948 [S/773] Le Conseil de securite, Tenant compte du fait que des resolutions ante­ rieures du Conseil de securite relatives a la Palestine n'ont pas ete observees et que des operations militaires ont lieu en Palestine, 1. Invite tous gouvernements et autorites, sans pre­ judice des droits, revendications et position des parties interessees, a s'abstenir de toute action militaire hostile en Palestine et a donner, a cette fin, a Ieurs forces militaires et paramilitaires l'ordre de cesser le feu, dans un delai de trente-six heures a compter du 22 mai 1948 a minuit, heure legale de New York; 2. Invite la Commission de treve et toutes parties interessees a accorder priorite absolue a la negociation et a !'observation d'une treve dans la ville de Jei1.lsalem; 3. Prescrir a la Commission de treve etablie en vertu de la resolution 48 (1948) du Conseil de securite, en date du 23 avril 1948, de faire rapport au Conseil quant a !'observation des dispositions des deux prece­ dents paragraphes de la presente resolution ; 4. Invite toutes parties interessees a faciliter par tous les moyens en leur pouvoir la tache du Mediateur des Nations Unies nomme en vertu de la reso­ lution 186 (S-2) de l'Assemblee generale, en date du 14 mai 1948. Adoptee a la 302' seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Uk­ raine, Syrie, Union des Republiques socialistes so­ vihiques). Decision A sa 303• seance, le 24 mai 1948, le Conseil a decide de prolonger de quarante-huit heures le delai 26 Voir page 18.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/50 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (29 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/50(1948)
Texte intégral limit for putting into effect the cesse-fire order called d’application de l’ordre de cesser le feu prévu par sa for in its resolution 49 (1948). résolution 49 (1948). 50 (1948). Resoiution of 29 May 1948 kV8011 The Security Council, Desiring to bring about a cessation of hostilities in Palestine without prejudice to the rights, claims and position of either Arabs or Jews, 1. Calls upon a11 Govemments and authorities concerned to order a cessation of a11 acts of armed force for a period of four weeks ; 2. Calls upon a11 Govemments and authorities concemed to undertake that they Will not introduce figbting personnel into Palestine, Egypt, Iraq, Lebanon, Saudi Arabia, Syria, Transjordan and Yemen during the cesse-fire ; 3. Cal/s upon a11 Govemments and authorities concemed, should men of military age be introduced into countries or territories under their control, to undertake not to mobilize or submit them to military training during the cesse-fire ; 4. Cafls upon a11 Govemments and authorities concemed to refrain from importing or exporting war material into or to Palestine, Egypt, Iraq, Lebanon, Saudi Arabia, Syria, Transjordan or Yemen during the cesse-fue ; 5. Urges a11 Govemments and authoritics concemed to take every possible precaution for the protection of the Holy Places and of the City of Jerusalem, including access to a11 shrines and sanctuaries for the purpose of worship by those who have an established right to visit and worship at them ; 6. Lnstructs the United Nations Mediator in Pales- tine, in concert with the Truce Commission, to super- vise the observance of the above provisions, and decides that they shall be provided with a sufficient number of military observers ; 7. Znstructs the United Nations Mediator to make contact with a11 parties as soon as the cesse-fire is in force with a view to carrying out his functions as determined by the General Assembly ; 8. Ca1l.s upon a11 concemed to give the greatest possible assistance to the United Nations Mediator ; 9. Lnsfructs the United Nations Mediator to make a weekly report to the Security Council during the cesse-fire ; 50 (194.8). Résolution du 29 mai 1948 KV8011 L2e Conseil de sécurité, Désireux de faire cesser les hostilités en Palestine, sans préjudice des droits, revendications et position des Arabes comme des Juifs, 1. Invite tous gouvernements et autorités intéressés à ordonner, pour une durée de quatre semaines, la cessation de tous actes d’hostilité armée ; 2. Invite tous gouvernements et autorités intéressés à s’engager à ne pas introduire de personnel combat- tant en Palestine, Egypte, Irak, Liban, Arabie Saoudite, Syrie, Transjordanie et Yémen pendant la durée de la suspension d’armes ; 3. Invite tous gouvernements et autorités intéressés, si des homme en âge de porter les armes sont introduits dans les pays ou territoires sous leur contrôle, à s’engager à ne pas les mobiliser et à ne leur faire subir aucun entraînement militaire pendant la durée de la suspension d’armes ; 4. Invite tous gouvernements et autorités intéressés à s’abstenir, pendant la durée de la suspension d’armes, d’importer du matériel de guerre en Palestine, Egypte, Irak, Liban, Arabie Saoudite, Syrie, Transjordanie et Yémen, ou d’en exporter à destination de ces pays ; 5. Invite instamment tous gouvernements et auto- rités intéressés à prendre toutes les précautions possibles pour la protection des Lieux saints et de la ville de Jérusalem, et à permettre notamment l’accès à tous les sanctuaires et lieux saints à ceux qui ont le droit reconnu de les visiter pour y pratiquer leur culte ; 6. Donne pour instructions au Médiateur des Nations Unies en Palestine de surveiller, de concert avec la Commission de trêve, l’application des dispo- sitions ci-dessus et décide de mettre à leur disposition un nombre suffisant d’observateurs militaires ; 7. Donne pour instrucfions au Médiateur des Nations Unies de se mettre en rapport avec toutes les parties dès l’entrée en vigueur de l’ordre de cesser le feu, aux fins de s’acquitter des fonctions dont l’a chargé l’Assemblée générale ; 8 Invite tous les intéressés à accorder, dans toute la mesure du possible, leur concours au Médiateur des Nations Unies ; 9. Donne pour instructions au Médiateur des Nations Unies d’adresser, pendant la durée de la suspension d’armes, des rapports hebdomadaires au Conseil de sécurité ; 20 10. Invites the States members o! rhe Arab League ant the Jewish and Arab authorities in Palestine to communicate their acceptance of this resolution to the Security Council net later than 6 p.m. New York standard time on 1 June 1948 ; 11. Decides that if the present resolution is rejected by either party or by both, or if, having been accepte& it is subsequently repudiated or violated, the situation in Palestine Will be reconsidered with a view to action under Chapter VI1 of the Charter of the IJnited Nations ; 12. Calls upon ail Governments to takc ilIl possible steps to assist in the implementation of this resolution. ‘4dopted at the .IlOrh meet- mg.27 Decision At its 3 1 lth meeting, on 2 June 1948, thr Council decided to authorize thc United Nations Mediator in Palestine, as suggested in his telegram dated 2 June 1948,28 to set the date on which the truce was to go into effect, in consultation with the two parties and the Truce Commission, and agreed that the time lapse before the truce went into effect shoulcf be as short as possible. 10. Requiert les Etats membres dc la Ligue arabe et les autorités juives el arabes dc Palestine de faire savoir au Consell de sécurité, le 1”” juin 1948 à 18 heures (heure iégale de New York) au plus tard. qu’ils acceptent la présente ILsolution ; 1 1. Décide qui-, si la préscn:c résolution est repoussée par l’une ou l’autre des partirs ou par les deux parties, ou si, ayant été acceptée, elle est ultérieu- rement rejetée ou violée, il sera procédé à un nouvel examen de la situation en Palestine, en vue de prendre les mesures prévues au Chapitre VII de la Charte des Nations Unies ; 12. Invice tous gouvernements 2 prendre toutes les rncs~~m néccssaiI-cs afin d’assurer l’applic:jtion dc la présente rCsoiutic:n. Dé&ion ‘4 sa 3 1 1” séance, le 2 juin 1948, le Conseil a décidé d’autoriser le IIlediateur des Nations Unies en Palestine, conformément à la suggestion contc~~uc dans son télégramme en date du 2 juin 194S?“. 5 fixer 13 date où la trêve devrait prendre effet, en consultation avec les deux parties et la Commission de trzvc, ct il a précisé qtle cette date devrait être aussi rapprochec (WR possible. 53 (1948). Resolution of 7 July 1948 53 (1948). Résolution du 7 juillet 1948 KV8751 (S,/8751 The Security Council, Le Conseil de sécurité, Taking into consideration the telegram from the Prenant en considération United Nations Mediator dated 5 July 1948,2” le télégramme du Médiateur des Nations Unies en date du 5 iuiikt Addresses an urgent appeal to the interested parties to accept in ptinciple the prolongation of the truce for such period as may be decided upon in consultation with the Mediator. Adopted at the 33Ist meeT- ing by 8 votes to nom, with 3 abstentions (Syria, Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 27 The draft resolution was voted on in parts. No vote was taken on the text as a whole. 28 See Officiai Records of the Security Council. Third Year, No. 78, 311th meeting, p. 16 (document S/814). 2V Ibid., Third Year, Supplement for July 1948, document S/865. Adresse aux parties intéressées un appel urgent pour qu’elles acceptent en principe de prolonger la trêve pendant telle durée qui pourra être d&rminCc avc’c le Médiateur. 2i Les diverses parties du proiet de résolution ont eté mises aux voix séparément. 11 n’y -2 pas eu de vote WI’ l’cnscmhlc du texte. 21
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/51 (1948)
IntituléLa question Inde-Pakistan (3 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/51(1948)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/52 (1948)
IntituléÉnergie atomique : contrôle international (22 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/52(1948)
Texte intégral Union of Burma be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 279th meet­ ing by 10 votes to none, with 1 abstention (Argen­ tina). Decision At its 280th meeting, on 10 April 1948, the Council, having reconsidered previously rejected appli­ cations, decided to postpone the discussion of the question indefinitely and to report to the General Assembly that none of the members of the Security Council had changed its position with regard to those applications. ATOMIC ENERGY : INTERNATIONAL CONTROL 47 52 (1948). Resolution of 22 June 1948 [S/852] The Security Council, Having received and examined the first, second and third reports of the Atomic Energy Commission, 48 Directs the Secretary-General to transmit to the General Assembly and to the States Members of the United Nations the first, second and third reports of the Atomic Energy Commission, together with the record of the deliberations of the Security Council on this subject, as a matter of special concern. Adopted at the 325th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics). •1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946 and 1947. •s See Official Records of the Atomic Energy Commission, First Year, Special Supplement; ibid., Second Year, Special Supplement; and ibid., Third Year, Special Supplement. l'Union birmane comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee ,l la 279· SCQTl(I' par 10 voix contre zero, avec une abste11tion (Ar­ gentine). Decision A sa 280' seance, le 10 avril 1948, le Conseil, ayant examine a nouveau les demandes d'admission precedemment rejetees, a decide de remettre sine die la discussion de la question et de faire savnir a l'Assemblee generate qu'aucun des membres du Conseil n'avait modifie son attitude a l'egard de ces demandes. ENERGIE ATOMIQUE: CONTROLE INTERNATIONAL 47 52 (1948). Resolution du 22 join 1948 [S/852] Le Conseil de securite, Ayant reru et examine les premier, deuxieme et troisieme rapports de la Commission de l'energie atomique48, Prescrit au Secret:,\. e general de transmettre a l'Assemblee generale c•i ',ux Etats Membres de !'Orga­ nisation des Nations l-1nics, en attirant toute leur attention sur !'importance de la question, les premier, deuxieme et troisieme rapports de la Commission de l'energie atomique, ainsi que le proces-verbal des deliberations du Conseil de securite qui s'y rapportent. Adoptee a ta 325• sea11ce par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovictiques). 47 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946 et en 1947. 33 48 Voir Proces-verbaux officiels de la Commission de fener­ gie atomique, premiere annee, Supplement special; ibid., deuxieme an11ee, Supplement special; et ibid., troisieme annee, Supplement special.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/53 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (7 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/53(1948)
Texte intégral 10. Invites the States members of the Arab League ant the Jewish and Arab authorities in Palestine to communicate their acceptance of this resolution to the Security Council not later than 6 p.m. New York standard time on 1 June 1948 ; I 1. Decides that if the present resolution is rejected by either party or by both, or if, having been accepted, it is subsequently repudiated or violated, the situation in Palestine will be reconsidered with a view to action under Chapter VII of the Char!t.'r of the United Nations; l 0. Requiert lcs Etats membres de Ja Ligue arabe et lcs autorites juives et arabes de Palestine de faire savoir au Conseil de securitc, le l ''' juin 1948 a 18 heurcs (hcure iegale de New York) au plus tard, qu'ils acceptent la prcsentc r :solution ; I I. Decide que, si la prcscntc resolution est repoussee par rune ou l'autre des parties ou par les deux parties, OU si, ayant ete acceptec, clle est ulterieu­ remcnt rejetee OU violee, ii sera procede a un nouvel examen de la situation en Palestine, en vue de prendrc les mesures prevucs au Chapitn; VII de Ja Charte des Nations Unies ; 12. Calls upon all Governments to take all possible I~~-In vice tous goHvernements a prendrc toutes les steps to assist in the implementation of this resolution. ! mcsurcs neccssaircs afin d'assurer !'application d1..· la ! presente resolution. Adopted al the 3101h meet­ ing.21 Decision At its 311th meeting, on 2 June 1948, the Council decided to authorize the United Nations Mediator in ' Palestine, as suggested in his telegram dated 2 June 1948,28 to set the date on which the truce was to go into effect, in consultation with the two parties and the Truce Commission, and agreed that the time lapse before the trnce went into effect shoulJ be as short ' as possible. 53 (1948). Resolution of 7 July 1948 [S/8751 The Security Council, Taking into consideration the telegram from the United Nations Mediator dated 5 July 1948,211 Addresses an urgent appeal to the interested parties to accept in principle the prolongation of the truce for such period as may be decided upon in consultation with the Mediator. Adopted at the 331st mee.t­ ing by 8 votes to non ', with 3 abstentions (Syria, V krainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 27 The draft resolution was voted on in parts. No vote was taken on the text as a whole. 28 See Official Records of the Security Council, Third Year, No. 78, 311th meeting, p. 16 (document S/814). 29 Ibid., Third Year, Supplement for Julv 1948, document ~U5. . 21 Adoptre ,i la 310' .-,,a11ccc•. Decision A sa 311 • seance, le 2 juin 1948, le Conseil a decide d'autoriser le Mediatcur des Nations Unics en Palestine, conformcment a la suggestion contenuc dans son telegramme en date du 2 juin 1948~', a fixer la date ou la trevc devrait prendrc cfict, en consultation avcc les deux parties et la Commission de trcve, et ii a precise que cette date devrait ctre aussi rapprochcc (1ue possible. 53 (1948). Resolution du 7 juillet 1948 [S,/87 5] Le Conseil de securite, l'renant en consideration Mediateur des Nations Unies 194829, le telegramme du en date du 5 juillct Adresse aux parties interessees un appel urgent pour qu'elles acceptent en principe de prolonger la trevc pendant telle duree qui pourra etre dctcrmince avcc le Mediateur. Adopt,'e cl lu 31 /' s,'ar1c,· par 8 voi~l CO/lire zero, aVCC 3 abstentions (Repu/,/i,111,· socialistc .w,·ictiqw· i1· I! k­ raine, Svric, Union des Republiqucs soria!ist 's s'- 1·ietiques). 2• Les diverses parties du projet de rewlution ont ete mises aux voix separement. II n'y a pas eu de vote sur l'cnscmhk du tcxte. ~8 Voir Proces-verbaux officiels du Cm1sei/ ,fr securir,'. rroisieme annee, 11° 78, 31 I' seance, p. 16 (document S181•1). ~u Ibid., rroisii'mc ann,'c, Supplemenr de 1ui{l,,1 /948. d'':11 ment S/865.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/54 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (15 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/54(1948)
Texte intégral Decisions At its 331st meeting, on 7 July 1948, the Council decided to ask the United Nations Mediator to take measures to implement the principle stated in the last paragraph of his telegram dated 7 July 1948.ao Décisions A sa 331• séance, le 7 juillet 1948, le Conseil a décidé de demander au Médiateur des Nations Unies de prendre des mesures pour appliquer le principe énoncé dans le dernier paragraphe de son télégramme en date du 7 juillet 194830• A sa 332• séance, le 8 juillet 1948, le Conseil a décidé que le Président devait demander par télé­ gramme aux parties intéressées et au Médiateur des Nations Unies de lui fournir immédiatement des renseignements sur la situation en Palestine et notam- : ment sur l'attitude des parties au sujet de l'exécution et de la prolongation de la trêve. At its 332nd meeting, on 8 July 1948, the Council , decided that the President should send telegrams to the parties concerned and to the United Nations Mediator requesting immediate information on the situation in Palestine, and inquiring particularly about the attitude of the parties concerning the observance and prolongation of the truce. 54 (1948). Resolution of 15 Joly 1948 [S/902] The Security Council, Taking into consideration that the Provisional Government of Israel has indicated its acceptance in principle of a prolongation of the truce in Palestine ; that the States members of the Arab League have rejected successive appeals of the United Nations Mediator, and of the Security Council in its resolution 53 (1948) of 7 July 1948, for the prolongation of the truce in Palestine ; and that there has consequently developed a renewal of hostilities in Palestine, 1. Determines that the situation in Palestine con­ stitutes a threat to the peace within the meaning of Article 39 of the Charter of the United Nations ; 2. Orders the Governments and authorities con­ cerned, pursuant to Article 40 of the Charter, to desist from further military action and to this end to issue cease-fire orders to their military and paramilitary forces, to take effect at a time to be determined by the Mediator, but in any event not later than three days from the date of the adoption of this resolution ; 3. Declares that failure by any of the Governments or authorities concerned to comply with the preceding paragraph of this resolution would demonstrate the existence of a breach of the peace within the meaning of Article 39 of the Charter requiring immediate con­ sideration by the Security Council with a view to such further action under Chapter VII of the Charter as may be decided upon by the Council ; 4. Cal/s upon all Governments and authorities concerned to continue to co-operate with the Mediator with a view to the maintenance of peacc in Palestine in conformity with resolution 50 ( 1948) adopted by the Security Council on 29 May 1948 ; 30 Ibid., document S/869. The last paragraph of the tele­ gram reads as follows : 'Any Security Council action with regard to prolongation of truce should be on clear understanding that food, water and other essential non-military supplies will fiow into Jerusalem under United Nations control and regulation.' 22 54 (1948). Résolution du 15 juillet 1948 [S/902) Le Conseil de sécurité, Considérant que le Gouvernement provisoire d'Israël a fait savoir qu'il acceptait en principe une prolongation de la trêve en Palestine ; que les Etats membres de la Ligue arabe ont rejeté les appels successifs du Médiateur des Nations Unies et celui du Conseil de sécurité contenu dans sa résolution 53 (1948), du 7 juillet 1948, en vue de la prolongation de la trêve en Palestine ; et qu'il en est résulté, en conséquence, une reprise des hostilités en Palestine, I, Constate que la situation en Palestine constitue une menace contre la paix au sens de !'Article 39 de la Charte des Nations Unies ; 2. Ordonne aux gouvernements et autorités inté­ ressés, en application de !'Article 40 de la Charte, de renoncer à toute action militaire et de donner. à cette fin, à leurs forces militaires et paramilitaires l'ordre de cesser le feu, cet ordre devenant exécutoire à la date que fixera le Médiateur, mais, en tout cas, moins de trois jours après l'adoption de la présente résolution; 3. Déclare que le refus d'un quelconque des gou­ vernements ou d'une quelconque des autorités inté­ ressés de se conformer aux prescriptions du précédent paragraphe de la présente résolution démontrerait l'existence d'une rupture de la paix au sens de !'Article 39 de la Charte exigeant un examen immé­ diat par le Conseil de sécurité en vue d'adopter, aux termes du Chapitre VII de la Charte, toute nouvelle mesure qui pourrait être décidée par le Conseil ; 4. Invite tous les gouvernements et autorités inté­ ressés à continuer de coopérer avec le Médiateur aux fins de maintenir la paix en Palestine conformément à la résolution 50 ( 1948) adoptée le 29 mai 1948 par le Conseil de sécurité ; 30 Ibid., document S/869. Le dernier paragraphe du télé­ gramme était ainsi conçu : Toute décision que pourrait prendre ,.: Conseil de sécu­ rité au sujet de la prolongation de la trêve devrait stipuler clairement que le ravitaillement, l'eau et les autres appro­ visionnements essentiels de caractère non militaire pénétre­ ront dans Jérusalem sous le contrôle des Nations Unies et conformément à leur réglementation. 5. Orders as a matter of special and urgent necessity an immediate and unconditional cease-fire in the City of Jerusalem to take effect twenty-four hours from the time of the adoption of this resolution, and instructs the Truce Commission to take any necessary steps to make this cease-fire effective ; ' 6. lnstructs the Mediator to continue bis efforts to bring about the demilitarization of the City of Jeru­ salem, without prejudice to the future political status of Jerusalem, and to assure the protection of and access to the Holy Places, religious buildings and sites in Palestine ; 7. lnstruc.ts the Mediator to supervise the obser­ vance of the truce and to establish procedures for examining alleged breaches of the truce since 11 June 1948, authorizes him to deal with breaches so far as it is within his capacity to do so by appropriate local action, and requests him to keep the Security Council currently informed concerning the operation of the truce and when necessary to take appropriate action ; 5. Ordonne, comme présentant un intérêt particulier et urgent, une suspension d'armes immédiate et inconditionnelle dans la ville de Jérusalem qui devien­ dra exécutoire vingt-quatre heures après l'adoption de la présente résolution, et prescrit à la Commission de trêve de prendre toutes mesures nécessaires à l'exécution de cet ordre de cesser le feu ; 6. Prescrit au Médiateur de poursuivre ses efforts afin d'amener la démilitarisation de la ville de Jéru­ salem, sans préjuger le statut politique futur de Jésusalem ; d'assurer la protection des Lieux saints, des édifices et sites religieux en Palestine et de garantir le droit d'y accéder ; 7. Prescrit au Médiateur de surveiller l'observation de la trêve et d'établir une procédure pour l'examen de toutes allégations relatives à des violations de la trêve postérieures au 11 juin 1948, l'autorise à trancher les cas de violation dans toute la mesure où il pourra le faire localement par des mesures pertinentes, et lui demande de tenir le Conseil de sécurité au courant de l'observation de la trêve et de prendre, le cas échéant, toute action appropriée ; 8. Decides that, subject to further decision by the ! 8. Décide que, sous réserve de toute nouvelle Security Council or the General Assembly, the truce décision du Conseil de sécurité ou de l'Assemblée shall remain in force, in accordance with the present générale, la trêve demeurera en vigueur, conformément resolution and with resolution 50 (1948) of 29 May à la présente résolution et à la résolution 50 ( 1948) 1948, until a peaceful adjustment of the future situa-du 29 mai 1948, jusqu'à ce qu'un ajustement pacifique tion of Palestine is reached ; de la situation future de la Palestine ait été réalisé ; 9. Reiterates the appeal to the par~ies contained in 1 9. Réitère l'invitation aux parties contenue dans le the last paragraph of its resolution 49 ( 1948) of 22 i dernier paragraphe de sa résolution 49 ( 1948) du May 1948 and urges upon the parties that they 22 mai 1948, et demande instamment aux parties de continue conversations with the Mediator in a spirit poursuivre leurs conversations avec le Médiateur dans of conciliation and mutual concession in order that un esprit de conciliation et de concessions mutuelles all points under dispute may be settled peacefully ; afin de pouvoir régler pacifiquement tous les aspects 10. Requests the Secretary-General to provide the Mediator with the necessary staff and facilities to assist in carrying out the fonctions assigned to him under General Assembly resolution 186 (S-2) of 14 May 1948 and under this resolution ; 11. Requests that the Secretary-General make appropriate arrangements to provide necessary funds to meet the obligations arising from this resolution. Adopted at the 338th meet­ ing by 7 votes to 1 (Syria), with 3 abstentions (Argen­ tina, Ukrainian Soviet So­ cialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). DeciBions At its 343rd meeting, on 2 August 1948, the Council decided to request information from the Uni­ ted Nations Mediator and from the Goveroments conceroed regarding: (a) the Jewish displaced persans in Europe ; (b) the Arab refugees ; (c) possible assis-du différend ; l O. Requiert le Secrétaire général de fou10ir au Médiateur le personnel et les facilités nécessaires à l'accomplisement des fonctions qui lui ont été assignées par la résolution l 86 (S-2) de l'Assemblée générale, en date du 14 mai 1948, ainsi que par la présente résolution ; 1 1. Requiert le Secrétaire général de prendre les mesures appropriées pour fournir les fonds nécessaires , en vue de faire face aux obligations découlant de la présente résolution. Adoptée à la 338' séance par 7 voix contre une (SY­ rie) avec 3 abstentions (Ar­ gentine, Répuhlique socia­ liste soviétique d'Ukraine. Union des Républiques w­ cialistes soviétiques). Décisions A sa 343• séance, le 2 août 1948, le Conseil a décidé de demander au Médiateur des Nations Unies et aux gouvernements intéressés des renseignements au sujet : a) de la situation des personnes déplacées juives qui se trouvent en Europe ; b) de la situation des réfugiés arabes ; c) du secours à accorder à ces 23
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/55 (1948)
IntituléLa question indonésienne (29 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/55(1948)
Texte intégral ment of the Republic of Indonesia to comply with the Council's resolution 27 (194 7) of 1 August 194 7, 1. Notes with satisfaction the signing of the Truce Agreement 12 by both parties and the acceptance by both parties of certain principles as an agreed basis for the conclusion of a political settlement in Indo­ nesia; 2. Commends the members of the Committee of Good Offices for the assistance they have given the two parties in their endeavours to settle their dispute by peaceful means ; 3. Maintains its offer of good offices contained in its resolution 31 (194 7) of 25 August 194 7 ; and, to this end, 4. Requests both parties and the Committee of Good Offices to keep the Council directly informed about the progress of the political settlement in Indonesia. Adopted at the 259th meet­ ing by 7 votes to none, with 4 abstentions (Colom­ bia, Syria, Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 329th meeting, on 6 July 1948, the Council adopted a proposal to the effect that the President of the Security Council should cable to the Committee of Good Offices for an early report on the existing restrictions on the domestic and international trade of Indonesia and the reasons for the delay in the implementation of article 6 of the Truce Agreement.12 Adopted by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 55 (1948). Resolution of 29 July 1948 [S/933] The Security Council, Having considered the Committee of Good Offices' report on the Federal Conference opened in Bandung on 27 May 1948, 13 third interim report, 14 report on la Republique d'Indonesie en application de la reso­ lution 27 (1947) du Conseil, en date du l'' aout 1947, 1. Frend acte avec satisfaction de la signature par les deux parties de l'Accord de treve12 et de l'accepta­ tion par les deux parties de certains principes comme base d'accord pour la conclusion d'un reglement poli­ tique en Indonesie ; 2. Felicite les membres de la Commission de bons offices de l'assistance qu'ils ont donnee aux deux parties dans leurs efforts pour regler leur differend par des moyens pacifiques ; 3. Maintient son offre de bons offices figurant a la resolution 31 (194 7) du 25 aout 194 7 ; et, a cette fin, 4. Invite les deux parties et la Commission de bons offices a tenir directement le Conseil au courant des progres du reglement politique en Indonesie. Adoptee a la 259' seance par 7 voix contre zero, avec 4 abstentions (Colombie, Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Syrie, Union des Republiques so­ cialistes sovietiques). Decision A sa 329• seance, le 6 juillet 1948, le Conseil a adopte une proposition tendant a ce que le President du Conseil de securite adresse a la Commission de bons offices un telegramme Jui demandant un prompt rapport sur Jes restrictions en vigueur dans le commerce national et international de l'Indonesie, ainsi que sur les raisons du retard apporte dans la mise en application de !'article 6 de l'Accord de treve12• Adoptee par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Union des Republiques socialistes so­ vietiques). 55 (1948). Resolution du 29 juillet 1948 [S/933] Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport de la Commission de bons offices sur la Conference federale ouverte a Bandoung le 27 mai 194813, le troisieme rapport interimairea, le 12 Ibid., appendix XI. 12 Ibid., annexe XI. 13 Ibid., Third Year, Supplement for June 1948, document 13 Ibid., troisieme annee, Supplement de ;uin /948, docu- S/842. ment S/842. 14 Ibid., document S/848/Add.l. 14 Ibid., document S/848/Add.l. 11 -- standstill in political negotiations 15 and report on restrictions on trade in Indonesia, 16 Calls upon the Governments of the Netherlands and the Republic of Indonesia, with the assistance of the Council's Committee of Good Offices, to maintain strict observance of both the military and economic articles of the Renville Truce Agreement 17 and to implement early and fully the twelve Renville political principles 18 and the six additional principles.19 Adopted at the 342nd meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai- ' nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Re-­ publics). 63 (1948). Resolution of 24 December 1948 [S/1150] The Security Council, Noting with concern the resumption of hostilities in Indonesia, Having taken note of the reports of the Committee of Good Offices, I. Calls upon the parties : (a) To cease hostilities forthwith ; (b) Immediately to release the President of the Republic of Indonesia and other political prisoners arrested since 18 December 1948 ; 2. Irutructs the Committee of Good Offices to report to the Security Council fully and urgently by telegraph on the events which have transpired in Indo­ nesia since 12 December 1948, and to observe and report to the Security Council on the compliance witl1 sub-paragraphs (a) and (b) above, Adopted at the 392nd meet­ ing by 7 votes to none, with 4 abstentions (Belgium. France, Ukrainian Soviet Socialist Republic,20 Union of Soviet Socialist Repub­ lics). 15 Ibid., Supplement for July 1948, document S/918. 16 Ibid., document S/919. 11 Ibid., Third Year, Special Supplement No. I. appen- dix XI. 1s Ibid., appendix Xlll. rn Ibid., appendix VIII. 20 The representative of the Ukrainian Soviet Socialist Republic was absent, and the President ruled that he should be counted as having abstained. rapport sur l'arret des negociations politiques15 et le rapport sur Jes restrictions commerciales en Indo­ nesie16, Invite les Gouvemements des Pays-Bays et de la Republique d'Indonesie, avec le concours de la Commission de bans offices du Conseil de securite, a observer strictement et de fa ;on continue Jes clauses tant militaires qu'economiques de l'Accord de treve du Renville17, et a appliquer immediatemcnt et pleinement Jes douze principes politiques du Renville18 et Jes six principes complementaires 19. Adoptee a la 342' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovietiques). 63 (1948). Resolution du 24 decembre 1948 [S/1150] Le Conseil de securite, Constatant avec inquietude la reprise des hostilites en Indonesie, Ayant pris acte des rapports de la Commission de bons offices, I. Invite les parties : a) A cesser les hostilites sur-le-champ ; b) A mettre immediatement en liberte le President de la Republique d'Indonesie et les autres prisonniers politiques qui ant ete arretes depuis le 18 decembrc 1948; 2. Donne pour instructions a la Commission de bans offices d'adresser d'urgence au Conseil de securite, par telegramme, un rapport detaille sur Jes evenements survenus en lndonesie depuis le 12 decembre 1948, et de surveiller )'execution des dispositions prevues aux alineas a et b ci-dessus et de faire rapport au Conseil. Adoptee a la 392' seance par 7 voix contre zero, a,·cc 4 abstentions (Belgiqul', France, Republique socia­ liste sovietique d'Ukraine~o. Union des Republiques so­ cialistes sovietiques). 15 Ibid., Supplement de juillet 1948, document S/918. 16 Ibid., document S/919. 17 Ibid., troisieme annee, Supplement special n• 1, an- nexe XI. 1s Ibid., annexe XIII. 10 Ibid., annexe Vlll. 20 Le representant de la Republique socialiste sovietique (!'Ukraine etait absent et le President a decide qu'il serait .:onsidere comme s'etant abstenu. 12
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/56 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (19 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/56(1948)
Texte intégral tance to both those groups ; and (d) the Jews detained by the British authorities in Cyprus. At its 349th meeting, on I 3 August 1948, the Council decided to ask the President to send the following telegram to the United Nations Mediator: 'I have the honour to inform you that the Security Council, having taken note, at the 349th . meeting, held on 13 August, of the Mediator's tele-' gram of 12 August concerning the destruction of the water-pumping station at Latrun,:11 asked me, as a preliminary measure, to request the Mediator to make all efforts and take steps to ensure water supply to the population of Jerusalem.' Adopted by 8 votes to I (Syria), with 2 abstentions I (Argentina, China). 56 (1948). Resolution of 19 August 1948 [S/983] The Security Council, Taking into account communications from the Medi­ ator concerning the situation in Jerusalem, deux groupes ; et d) de la question des juifs detenus par Jes autorites britanniques dans l'ile de Chypre. A sa 349• seance, le 13 aout 1948, le Conseil a decide de demander au President d'envoyer au Media­ teur des Nations Unies le telegramme suivant : q; J'ai l'honneur de vous faire savoir que le Conseil de securite, apres avoir pris note, au cours de sa 349• seance, tenue le 13 aout, du telegram.me du Mediateur en date du 12 aout relatif a la destruc­ tion de la station de pompage d'eau de Latrun31, m'a demande, a titre de mesure preliminaire, de prier le Mediateur de faire tous les efforts et de prendre toutes les mesures necessaires pour assurer l'approvisionnement en eau de la population de Jerusalem. Adoptee par 8 voix contre une (Syrie), avec 2 absten­ tions (Argentine, Chine). 56 (1948). Resolution du 19 aout 1948 [S/983] Le Conseil de securite, Prenant en consideration les communications du Mediateur relatives a la situation a Jerusalem, 1. Directs the attention of the Governments and authorities concerned to its resolution 54 ( 1948) of 15 July 1948 ; L Attire /'attention des gouvemements et autorites interesses sur sa resolution 54 (1948), du 15 juillet I 1948; 2. Decides pursuant to its resolution 54 (1948), and so informs the Governments and authorities concerned, that: (a) Each party is responsibk for the actions of both ' regular and irregular forces operating under its autho-· rity or in territory under its control ; (b) Each party has the obligation to use all means at its disposal to prevent action violating the truce by individuals or groups who arc subject to its authority or who are in territory under its control ; (c) Each party has the obligation to bring to speedy trial, and in case of conviction to punishment, any and all persons within their jurisdiction who are involved in a breach 0f the truce , (d) No party is permitted to violate the truce on the ground that it is undertaking reprisals or reta-• liations against the other party ; (e) No party is entitled to gain military or political advantage through violation of the truce. Adopti·d at the 354th mat­ ting.32 2. Decide, conformement a sa resolution 54 (1948), et fait savoir aux gouvernements et autorites interesses que: a) Chaque partie est responsable des actions des forces tant regulieres qu'irregulieres operant sous son autorite ou dans des territoires sous son controle ; h) Chaque partie est dans !'obligation de faire usage de tous moyens a sa disposition pour empecher que la treve ne soit violee par !'action d'individus ou de groupes soumis a son autorite ou se trouvant dans des territoires sous son controle ; c) Chaque partie est dans !'obligation de traduire en justice sans delai et, en cas de condamnation, de punir toute personne, quelle qu'elle soit, soumise a sa juridiction, qui serait impliquee dans une violation de la treve; d) Aucune partie n'est autorisee a violer la treve sous pretexte qu'elle procede a des mesures de repre­ :;ailles ou de retorsion contre l'autre partie ; e) II n'est Ioisible a aucune partie d'obtenir des avantages militaires ou politiques par des violations de la treve. Adoptee a la 354' seance32_ 31 Official Records of the Security Council, Third Year, Jl Proces-verbaux officiels du Consei/ de securite, troisieme Supplement for August 1948, document S/963. annee, Supplement d'aout 1948, document S/963. 32 The draft resolution was voted on in parts. No vote :i2 Les diverses parties du projet de resolution ont ete mises was taken on the text as a whole. aux voix separement. II n'y a pas eu de vote sur J'ensemble du texte. 24
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/57 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (18 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/57(1948)
Texte intégral Decision At its 354th meeting, on 19 August 1948, the Council decided to transmit the record of its discus­ sions on the question of Palestinian Arab refugees and Jewish displaced persons to the Economic and Social Council and the International Refugee Organization. 57 (1948). Resolution of 18 September 1948 The Security Council, Deeply shocked by the tragic death of the United Nations Mediator in Palestine, Count Falke Bemadotte, as the result of a cowardly act which appears to have been committed by a criminal group of terrorists in Jerusalem while the United Nations representative was fulfilling his peace-seeking mission in the Holy Land, Resolves: 1. To reqnest the Secretary-General to keep the flag of the United Nations at half-mast for a period of three days ; 2. To authorize the Secretary-General to meet from the Working Capital Fund all expenses connected with the death and burial of the United Nations Mediator; 3. To be represented at the interment by the Pre­ sident or the person whom he may appoint for the occasion. Adopted unanimously at the 358th meeting. Decisions At its 358th meeting, on 18 September 1948, the Council approved a telegram sent on 17 September 1948 by the Secretary-General, with the approval of the President of the Council, to Mr. Ralph J. Bunche, personal representative of the Secretary-General, em­ powering him to assume full authority of the Palestine mission until further notice. At its 367th meeting, on 19 October 1948, the Council adopted the following text : 38 'The present situation in the Negeb is compli­ cated by the fluid nature of military dispositions making the demarcation of truce lines difficult, the problem of the convoys to the Jewish settlements, as well as the problems of the dislocation of large 118 This text was an amended version of paragraph 18 of the report of the Acting United Nations Mediator dated 18 October 1948 (Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for October 1948, document S/1042). Decision A sa 354• seance, le 19 am1t 1948, le Conscil a decide de transmettre au Conseil cconomique et social et a !'Organisation intemationale des refugies les proces-verbaux de la discussion sur la question des refugies arabes de Palestine et des personnes deplacees juives. 57 (1948). Resolution du 18 septembre 191-8 Le Conseil de securite, Prof ondement emu par la mort tragique du comte Folke Bemadotte, mediateur des Nations Unies en Palestine, a la suite d'un acte de lachete qui semble avoir cte commis a Jerusalem par un groupe de terro­ ristes criminels. alors que le representant des Nations Unies accomplissait sa mission de paix en Terre Sainte, Decide: 1. De demander au Secretairc general de mettre en berne le drapeau des Nations llnics pendant une pcriode de trois jours ; 2. D'autoriser k Secretaire general a prelever SUi le Foods de roulement Jes sommes neccssaires a faire fa .:e a toutes les dcpenses entrainees par le dcces et l'inhumation du Medialeur des Nations Unies ; 3. De se faire representcr aux funcrailles par le President ou par la personne qu'il pourra designer. Adoptee ,l /'unanimite a la 358' seance. Decisions A sa 358• seance, l~ 18 septembre 1948, le Conseil a approuve le texte du telegramme envoye le 17 sep­ tembre 1948 par le Secretaire general, avec l'approba-­ tion du President du Conseil, a M. Ralph J. Bunche, representant personnel du Secretaire general, le chargeant d'assumer jusqu'a nouvel ordre l'entiere responsabilite de la mission de Palestine. 25 A sa 367• seances, le 19 octobre 1948, le Conseil a adopte le texte suivant88 : La situation actuelle dans le Negeb se trouve compliquee du fait que les dispositifs militaires soot assez flottants, ce qui rend difficile de tracer les lignes de demarcation de la treve ; elle l'est aussi en raison du probleme des convois ~ destination des 33 Ce texte etait une version amendee du paragraphe 18 du rapport du Mediateur par interim des Nations Unies, en date du 18 octobre 1948 (Proces-verbaux officiels du Consei/ de securite, troisieme annee, SuppUment d'octobre 1948, docu­ ment S/1042).
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/58 (1948)
IntituléCour internationale de justice (28 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/58(1948)
Texte intégral TRUSTEESHIP OF STRATEGIC AREAS 49 Decision At its 324th meeting, on 18 June 1948, the Council decided to authorize the President, together with two other members of the Security Council (Belgium and the Ukrainian Soviet Socialist Republic), to meet with a similar committee of the Trusteeship Council for the purpose of discussing the extent to which the Security Council might avail itself of the assistance of the Trusteeship Council with regard to the strategic areas under the Trusteeship System, as provided in Article 83, paragraph 3, of the Charter of the United Nations. Adopted by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet i Socialist Republics). INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 60 A. CONDITIONS UNDER WIDCH A PARTY TO THE STATUTE OF THE COURT THAT IS NOT A MEMBER OF THE UNITED NATIONS MAY PARTICIPATE IN ELECTING THE MEMBERS OF THE COURT 58 (1948). Resolution of 28 September 1948 Whereas, having complied with the conditions set out on 11 December 1946 by the General Assembly pursuant to Article 93, paragraph 2, of the Charter of the United Nations, the Swiss Confederation has become a party to the Statute of the International Court of Justice ; and whereas it has even, under Article 36 of the Statute, accepted the compulsory jurisdiction of the Court, Whereas the Assembly will have to hold at its next session elections of members of the Court, Whereas it consequently behoves the Security Coun­ cil to make to the Assembly the recommendations provided for in Article 4, paragraph 3, of the Statute 49 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947. 00 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946. 34 TUTELLE DES ZONES STRATEGIQUES 49 Decision A sa 324• seance, le 18 juin 1948, le Conseil a decide d'autoriser le President ainsi que deux autres membres du Conseil de securite (Belgique et Repu­ blique socialiste sovietique d'Ukraine) a se rcunir avec un comite analogue du Conseil de tutelle pour etudier dans quelle mesure le Conseil de securite pouvait avoir recours a !'assistance du Conseil de tutelle en ce qui conceme les zones strategiques sous regime de tutelle, conformement au paragraphe 3 de I' Article 83 de la Charte des Nations Unies. Adoptee par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine, Union des Republiques socialistes so­ vietiques). COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 00 A. CONDITIONS DANS LESQUELLES UN £TAT, PARTIE AU STATUT DE LA COUR, QUI N'EST PAS MEMBRE DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES, PEUT PAR­ TICIPER A L'ELECTION DES MEMBRES DE LA COUR 58 (1948). Resolution du 28 septembre 1948 Attendu que, ayant satisfait aux conditions deter­ minees le 11 decembre 1946 par l' Assemblee generale, en vertu de !'Article 93, paragraphe 2, de la Charte des Nations Unies, la Confederation suisse est devenue partie au Statut de la Cour intemationale de Justice; qu'elle a meme, selon l'Article 36 du Statut, accepte la juridiction obligatoire de la Cour, Attendu que l'Assemblee aura a proceder, a sa prochaine session, a !'election de membres de la Cour, Attendu qu'en consequence il incombe au Conseil de securite de faire a l' Assemblee la recommandation prevue par !'Article 4, paragraphe 3, du Statut de la 49 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947. 60 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946. of the Court, which concern any State which is a party to the Statute but not a Member of the United Nations, The Security Council Recommends to the General Assembly to determine as follows the conditions under which a State which is a party to the Statute of the Court but not a Member of the United Nations may participate in electing the members of the International Court of Justice: 1. Such a State shall be on an equal footing with the Members of the United Nations in respect to those provisions of the Statute which regulate the nomination of candidates for election by the General Assembly. 2. Such a State shall participate, in the General Assembly, in electing the members of the Court in the same manner as the Members of the United Nations. 3. Such a State, when in arrears in the payment of its contribution to the expenses of the Court, shall not participate in electing the members of the Court in the General Assembly if the amount of its arrears equals or exceeds the amount of the contribution due from it for the preceding two full years. The General Assembly may, nevertheless, permit such a State to participate in the elections, if it is satisfied that the failure to pay is due to conditions beyond the control of that State (cf. Charter, Article 19). Adopted at the 360th meet­ ing.Ill B. ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCil. AND THE GENERAL ASSEMBLY Decision On 22 October 1948, the Security Council, at its 369th and 371st meetings, and the General Assembly, at its 152nd and 153rd plenary meetings, elected five members of the International Court of Justice to fill the vacancies occurring on the expiration of the terms of office of the following judges : Abdel Hamid Badawi Pasha (Egypt) ; Mr. Hsu Mo (China) ; Mr. John E. Read (Canada) ; Mr. Bohdan Winiarski (Poland) ; Mr. Milovan Zoricic (Yugoslavia); The retiring member.s were re-elected. 111 In the absence of any objection, the President stated that the draft resolution was adopted unanimously. Cour, concernant tout Etat qui, partie au Statut, n'est pas Membre des Nations Unies, Le Conseil de securite Recommande a l' Assemblee generale de regler comme suit les conditions dans lesquelles pourra participer a !'election des membres de la Cour inter­ nationale de Justice l'Etat qui, partie au Statut de la Cour, n'est pas Membre des Nations Unies : 1. Un tel Etat se trouvera place sur le meme pied que les Membres des Nations Unies par rapport aux dispositions du Statut qui reglent la presentation des candidats susceptibles d'etre elus par I'Assem­ blee generale ; 2. Un tel Etat participera, a I'Assemblee gencrale, a l'election des membres de la Cour de la meme maniere que les Membres des Nations Unies; 3. Un tel Etat, en retard dans le paiement de sa contribution aux frais de la Cour, ne pourra parti­ ciper a !'election des membres de la Cour, a l'Assemblee generale, si le montant de ses arrieres est egal ou superieur a la contribution due par Jui pour les deux annecs completes ecoulees. L'Assem­ blee generale pourra neanmoins autoriser cet Etat a participer aux elections, si elle constate que le manquement est du a des circonstances indepen­ dantes de sa volonte (voir Charte, Article 19). Adoptee ii la 360' seance~I. B. ELECTION DE MEMBRES DE LACOUR PAR LE CONSEIL DE SECURITE ET L'ASSEMBLEE GENERALE Decision Le 22 octobre 1948, le Conseil de securite, a ses 369• et 371• seances, et I'Assemblee generale, a ses 152• et 153• seances plenieres, ont procede a !'election de cinq membres de la Cour internationale de Justice pour pourvoir aux sieges devenus vacants par suite de !'expiration du mandat des juges suivants : 35 Abdel Hamid Badawi Pacha (Egypte); M. Hsu Mo (Chine) ; M. John E. Read (Canada) ; M. Bohdan Winiarski (Pologne); M. Milovan Zoricic (Yougoslavie); Tous les membres sortants ont ete reelus. 111 En l'absencc d'objection, le President a declare que le projet de resolution etait adopte A l'unanimite.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/59 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (19 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/59(1948)
Texte intégral numbers of Arabs and their inability to harvest their crops. In the circumstances, the indispensable condition to a restoration of the situation is an immediate and effective cease-fire. After the cease­ fire, the following conditions might well be consid­ ered as the basis for further negotiations looking toward insurance that similar outbreaks will not again occur and that the truce will be fully observed in this area : '(a) Withdrawal of both parties from any posi­ tions not occupied at the time of the outbreak ; '(b) Acceptance by both parties of the conditions set forth in the Central Truce Supervision Board decision No. 12 affecting convoys ; '(c) Agree:::nent by both parties to undertake negotiations through United Nations intermediaries or directly as regards outstanding problems in the Negeb and the permanent stationing of United Nations observers throughout the area.' 34 59 (1948). Resolution of 19 October 1948 [S/1045] The Security Council, Having in mind the report of the Acting Mediator concerning the assassination on 17 September 1948 of the United Nations Mediator, Count Folke Bema­ dotte, and United Nations observer Colonel Andre Serot,35 the report of the Acting Mediator concerning difficulties encountered in the supervision of the truce, 36 and the report of the Truce Commission for Palestine concerning the situation in Jerusalem,37 I. Notes with concern that the Provisional Govern­ ment of Israel has to date submitted no report to the Security Council or to the Acting Mediator regarding the progress of the investigation into the assassinations ; 2. Requests that Government to submit to the Security Council at an early date an account of the progress made in the investigation and to indicate therein the measures taken with regard to negligence on the part of officials or other factors affecting the crime; 3. Reminds the Governments and authorities con­ cerned that all the obligations and responsibilities of u The text was voted on in parts. 35 Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for October 1948, document S/1018. se Ibid., document S/1022. s1 Ibid., document S/1023. 26 colonies juives ainsi que des problemes que posent le grand nombre d'Arabes chasses de leur foyer et l'impossibilite ou ils sont de faire leurs recoltes. Dans ces circonstances, la cessation immediate et effective des hostilites est la condition sine qua non du retablissement de la situation. Apres la cessation des hostilites, on pourrait, semble-t-il, considerer les conditions suivantes comme la base de nouvelles negociations tendant a assurer que Jes hostilites n'eclateront pas ainsi de nouveau et que la treve sera pleinement observee dans cette region : a) Abandon par les deux parties de toute position qu'elles n'occupaient pas au moment de l'ouverture des hostilites ; « b) Acceptation par les deux parties des condi­ tions enoncees dans la decision n° 12 du Conute central pour la surveillance de la treve relative aux convois; « c) Acceptation par les deux parties d'entamer des negociations, soit par des intermediaires appar­ tenant aux Nations Unies, soit directement au sujet des problemes en suspens dans le Negeb et de la presence permanente dans toute la region d'obser­ vateurs des Nations Unies34• 59 (1948). Resolution du 19 octobre 1948 [S/1045] Le Conseil de securite, Considerant le rapport du Mediateur par interim relatif aux assassinats du comte Folke Bernadotte, mediateur des Nations Unies, et du colonel Andre Serot, obsen,ateur des Nations Unies, survenus le 17 septembre 194835, le rapport du Mediateur par interim relatif aux difficultes rencontrees dans la surveillance de la treve36, et le rapport de la Commis­ sion de treve pour la Palestine relatif a la situation a J erusalem37, I. Note avec inquietude que le Gouvemement provisoire d'lsrael n'a, jusqu'a present, soumis aucun rapport au Conseil de securite OU au Mediateur par interim au sujet des progres accomplis en ce qui concerne l'enquete sur les assassinats ; 2. Invite ledit Gouvemement a rendre compte a bref delai, au Conseil de securite, des progres accomplis par l'enquete et a indiquer les mesures prises en ce qui concerne la negligence dont se seraient rendus coupables des fonctionnaires ou tous autres facteurs ayant eu une influence sur le crime ; 3. Rappelle aux gouvernements et autorites inte­ resses que toutes les obligations et responsabilites 34 Les diverses parties du texte ont ete mises aux voix ~parement. s11 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troisieme annee, Supplement d'octobre 1948, document S/1018. se Ibid., document S/1022. s1 Ibid., document S/1023. the parties set forth in its resolutions 54 ( 1948) of 15 July and 56 (1948) of 19 August 1948 are to be discharged fully and in good faith ; 4. Reminds the Acting Mediator of the desirability of an equitable distribution of the United Nations observers for the purpose of observing the truce on the territories of both parties ; 5. Determines, pursuant to its resolutions 54 (1948) and 56 (1948), that the Governments and authorities have the duty : (a) To allow duly accredited United Nations obser­ vers and other truce supervision personnel bearing proper credentials, on official notification, ready access to all places where their duties require them to go including airfields, ports, truce lines and strategic points and areas ; (b) To facilitate the freedom of movement of truce supervision personnel and transport by simplifying procedures on United Nations aircraft now in effect, and by assurance of safe-conduct for all United Nations aircraft and other means of transport; (c) To co-operate fully with the truce supervision personnel in their conduct of investigations into inci­ dents involving alleged breaches of the truce, including the making available of witnesses, testimony and other evidence on request ; (d) To implement fully by appropriate and prompt instructions to the commanders in the field all agree­ ments entered into through the good offices of the Mediator or his representatives ; (e) To take all reasonable measures to ensure the safety and safe-conduct of the truce supervision per­ sonnel and the representatives of the Mediator, their aircraft and vehicles, while in territory under their control; (f) To make every effort to apprehend and promptly punish any and all persons within their jurisdictions guilty of any assault upon or other aggressive act against the truce supervision personnel or the repre­ sentatives of the Mediator. Adopted at the 367th meet­ ing.Sa 60 (1948). Resolution of 29 October 1948 [S/1062] The Security Council Resolves that a sub-committee be established con­ sisting of the representatives of the United Kingdom, 38 In the absence of any objection, the President stated that the draft resolution was adopted unanimously. enoncee dans ses resolutions 54 (1948), du 15 juillet, et 5 6 (1948), du 19 aout 1948, doivent etre assumees pleinement et de bonne foi ; 4. Rappe/le au Mediateur par interim qu'il est desirable que les observateurs des Nations Unies soient repartis d'une fa ;on equitable aux fins de surveillance de la treve sur le territoire de l'une et l'autre des parties ; 5. Decide, conformement a ses resolutions 54 (1948) et 56 ( 1948), que les gouvernements et autoritcs ont le devoir: a) De permettre, apres notification officielle, aux observateurs des Nations Unies dument accreditcs et aux autres pcrsonnes preposees a la surveillance de la treve, munies de pouvoirs en bonne et due forme, d'acceder librement a tous lieux ou leurs fonctions les appellent, notamment aux aerodromes, ports, lignes de treves, points et zones strategiques ; b) De faciliter la liberte de mouvement et le trans­ port du personnel de surveillance de la treve en simplifiant les reglements actuellement appliqucs aux avions des Nations Unies et en garantissant le libre passage de tous Jes avions et autres moyens de transport des Nations Unies ; c) De cooperer pleioement avec le personnel charge de la surveillance de la treve dans Jes enquetes sur des incidents impliquant de pretendues violations de la treve, notamment en fournissant sur demande des temoins, des temoignages et d'autres preuves; d) D'assurer pleinement !'execution de tous accords conclus grace aux bons offices du Mediateur ou de ses representants en donnant sans delai Jes instructions appropriees aux chefs militaires en campagne ; e) De prendre toutes les mesures raisonnables pour garantir la securite et la libre circulation du personnel charge de la surveillance de la treve et des repre­ sentants du Mediateur, de leurs avians et de leurs vehicules quand ils se trouvent dans un territoire place sous le controle desdits gouvemements et autorites; 27 f) De faire tous efforts pour apprehender et punir sans delai toute personne soumise a leur juridiction, qui se rendrait coupable de tout acte d'agression ou voie de fait contre le personnel charge de la surveil­ lance de la treve ou contre les representants du Mediateur. Adoptee a la 367' seance:!B_ 60 (1948). Resolution du 29 octobre 1948 [S/1062) Le Conseil de securite, Decide de Creer un sous-comite compose des repre­ sentants du Royaume-Uni, de la Chine, de la France, 38 En !'absence d'objection, le Pr~ident a declare que le projet de r~olution etait adopte a l'unanimite.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/60 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (29 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/60(1948)
Texte intégral the parties set forth in its resolutions 54 ( 1948) of 15 July and 56 (1948) of 19 August 1948 are to be discharged fully and in good faith ; 4. Reminds the Acting Mediator of the desirability of an equitable distribution of the United Nations observers for the purpose of observing the truce on the territories of both parties ; 5. Determines, pursuant to its resolutions 54 (1948) and 56 (1948), that the Governments and authorities have the duty : (a) To allow duly accredited United Nations obser­ vers and other truce supervision personnel bearing proper credentials, on official notification, ready access to all places where their duties require them to go including airfields, ports, truce lines and strategic points and areas ; (b) To facilitate the freedom of movement of truce supervision personnel and transport by simplifying procedures on United Nations aircraft now in effect, and by assurance of safe-conduct for all United Nations aircraft and other means of transport; (c) To co-operate fully with the truce supervision personnel in their conduct of investigations into inci­ dents involving alleged breaches of the truce, including the making available of witnesses, testimony and other evidence on request ; (d) To implement fully by appropriate and prompt instructions to the commanders in the field all agree­ ments entered into through the good offices of the Mediator or his representatives ; (e) To take all reasonable measures to ensure the safety and safe-conduct of the truce supervision per­ sonnel and the representatives of the Mediator, their aircraft and vehicles, while in territory under their control; (f) To make every effort to apprehend and promptly punish any and all persons within their jurisdictions guilty of any assault upon or other aggressive act against the truce supervision personnel or the repre­ sentatives of the Mediator. Adopted at the 367th meet­ ing.Sa 60 (1948). Resolution of 29 October 1948 [S/1062] The Security Council Resolves that a sub-committee be established con­ sisting of the representatives of the United Kingdom, 38 In the absence of any objection, the President stated that the draft resolution was adopted unanimously. enoncee dans ses resolutions 54 (1948), du 15 juillet, et 5 6 (1948), du 19 aout 1948, doivent etre assumees pleinement et de bonne foi ; 4. Rappe/le au Mediateur par interim qu'il est desirable que les observateurs des Nations Unies soient repartis d'une fa ;on equitable aux fins de surveillance de la treve sur le territoire de l'une et l'autre des parties ; 5. Decide, conformement a ses resolutions 54 (1948) et 56 ( 1948), que les gouvernements et autoritcs ont le devoir: a) De permettre, apres notification officielle, aux observateurs des Nations Unies dument accreditcs et aux autres pcrsonnes preposees a la surveillance de la treve, munies de pouvoirs en bonne et due forme, d'acceder librement a tous lieux ou leurs fonctions les appellent, notamment aux aerodromes, ports, lignes de treves, points et zones strategiques ; b) De faciliter la liberte de mouvement et le trans­ port du personnel de surveillance de la treve en simplifiant les reglements actuellement appliqucs aux avions des Nations Unies et en garantissant le libre passage de tous Jes avions et autres moyens de transport des Nations Unies ; c) De cooperer pleioement avec le personnel charge de la surveillance de la treve dans Jes enquetes sur des incidents impliquant de pretendues violations de la treve, notamment en fournissant sur demande des temoins, des temoignages et d'autres preuves; d) D'assurer pleinement !'execution de tous accords conclus grace aux bons offices du Mediateur ou de ses representants en donnant sans delai Jes instructions appropriees aux chefs militaires en campagne ; e) De prendre toutes les mesures raisonnables pour garantir la securite et la libre circulation du personnel charge de la surveillance de la treve et des repre­ sentants du Mediateur, de leurs avians et de leurs vehicules quand ils se trouvent dans un territoire place sous le controle desdits gouvemements et autorites; 27 f) De faire tous efforts pour apprehender et punir sans delai toute personne soumise a leur juridiction, qui se rendrait coupable de tout acte d'agression ou voie de fait contre le personnel charge de la surveil­ lance de la treve ou contre les representants du Mediateur. Adoptee a la 367' seance:!B_ 60 (1948). Resolution du 29 octobre 1948 [S/1062) Le Conseil de securite, Decide de Creer un sous-comite compose des repre­ sentants du Royaume-Uni, de la Chine, de la France, 38 En !'absence d'objection, le Pr~ident a declare que le projet de r~olution etait adopte a l'unanimite. C'''hina, France, Belgium and the Ukrainian Soviet Socialist Republic to consider all the amendments and revisions which have been or may be suggested to the second revised draft resolution contained in document S/1059/Rev.2,39 and in consultation with the Acting Mediator to prepare a revised draft resolution .. Adop.ll'J at t/ir 375th meet- I ing.40 61 (1948). Resolution of 4 November 1948 [S/1070] The Security Council, Having decided on 15 July 1948 that, subject to further decision by the Security Council or the General Assembly, the truce shall remain in force in accor­ dance with resolution 54 (1948) of that date and with resolution 50 (1948) of 29 May 1948 until a peaceful adjustment of the future situation of Palestine is reached, Having decided on 19 August that no party 1s permitted to violate the truce on the ground that it is undertaking reprisals or retaliations against the other party, and that no party is entitled to gain military or political advantage through violation of the truce, Having decided on 29 May that, if the truce was subsequently repudiated or violated by either party or by both, the situation in Palestine could be reconsid­ ered with a view to action under Chapter Vil of the Charter of the United Nations, Takes note of the request communicated to the Government of Egypt and the Provisional Government of Israel by the Acting Mediator on 26 October 41 following upon the decisions adopted by the Security Council on 19 October 1948 ; Calls upon the interested Governments, without prejudice to their rights, claims or positions with regard to a peaceful adjustment of the future situation of Palestine or to the position which the Members of the United Nations may wish to take in the General Assembly on such peaceful adjustment : (1) To withdraw those of their forces which have advanced beyond the positions held on 14 October, the Acting Mediator being authorized to establish provisional lines beyond which no movement of troops shall take place ; (2) To establish, through negotiations conducted directly between the parties, or, failing that, through 39 See Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for October 1948. 40 Adopted without vote. 41 See Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for October 1948, document S/1058. 28 de la Belgique et de la Republique socialiste sovietique d'Ukraine, charge d'etudier tous les amendements et rcvisIOns qui ont ctc OU qui pourraient etre proposes au ;,ccond texte revise du projet de resolution contenu dans le document S/ 1059 /Rev.2/Corr. l 3u, et de preparer, de concert avec le Mediateur par interim, un tcxte revise de projet de resolution. Adoptee a la 375° :.·ea11ce40. 61 (1948). Resolution du 4 novemhre 1948 [S/1070] Le Conseil de securite, Ayant decide, le 15 juiltet 1948, que, sous reserve de toute nouvelle decision du Conseil de securite ou de l'Assemblee generale, la treve demeurera en vigueur, conformement a la resolution 54 (1948), du 15 juillet, et a la resolution 50 ( 1948), du 29 mai 1948, jusqu'a ce qu'un ajustement pacifique de la situation future de la Palestine ait ete realisee, Ayant decide, le 19 aout, qu'aucune partie n'est autorisee a violer la treve sous pretexte qu'elle procede a des mesures de represailles ou de retorsion contre l'autre partie, et qu'aucune partie n'a le droit d'obtenir des avantages militaires ou politiques en violant la trevc, Ayant decide, le 29 mai, que, si la treve etait ulterieurement rejetee ou violee par l'une ou l'autre des parties OU par Jes deux parties, il serait procede a un nouvel examen de la situation en Palestine, en vue de prendre les mesures prevues au Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Prend acte de la demande communiquee, le 26 oc­ tobre, au Gouvernement de l'Egypte et au Gouverne­ ment provisoire d'Israel par le Mediateur par interim41 a la suite des decisions adoptees par le Conseil de securite le 19 octobre 1948 ; Invite les gouvemements interesses, sans prejudice de leurs droits, de leurs revendications ni de leur position en ce qui conceme un ajustement pacifique de la situation future de la Palestine, ni de la position que les Membres de !'Organisation des Nations Unies desireraient prendre a l'Assemblee generale au sujet de cet a justement pacifique : 1) A replier celles de leurs forces qui ont avance au dela des positions tenues a la date du 14 octobre, le Mediateur par int,~rim etant autorise a etablir des lignes provisoires au cl.ela desquelles aucun mouvement de troupes ne devra avoir lieu ; 2) A etablir par negociations poursuivies directement entre les interesses, OU, a defaut, par l'entremise 39 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troi­ sieme annee, Suppliment d'octobre 1948. 40 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix. •1 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, trot fieme annee, Supplement d'octobre 1948, document S/1058.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/61 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (4 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/61(1948)
Texte intégral C'''hina, France, Belgium and the Ukrainian Soviet Socialist Republic to consider all the amendments and revisions which have been or may be suggested to the second revised draft resolution contained in document S/1059/Rev.2,39 and in consultation with the Acting Mediator to prepare a revised draft resolution .. Adop.ll'J at t/ir 375th meet- I ing.40 61 (1948). Resolution of 4 November 1948 [S/1070] The Security Council, Having decided on 15 July 1948 that, subject to further decision by the Security Council or the General Assembly, the truce shall remain in force in accor­ dance with resolution 54 (1948) of that date and with resolution 50 (1948) of 29 May 1948 until a peaceful adjustment of the future situation of Palestine is reached, Having decided on 19 August that no party 1s permitted to violate the truce on the ground that it is undertaking reprisals or retaliations against the other party, and that no party is entitled to gain military or political advantage through violation of the truce, Having decided on 29 May that, if the truce was subsequently repudiated or violated by either party or by both, the situation in Palestine could be reconsid­ ered with a view to action under Chapter Vil of the Charter of the United Nations, Takes note of the request communicated to the Government of Egypt and the Provisional Government of Israel by the Acting Mediator on 26 October 41 following upon the decisions adopted by the Security Council on 19 October 1948 ; Calls upon the interested Governments, without prejudice to their rights, claims or positions with regard to a peaceful adjustment of the future situation of Palestine or to the position which the Members of the United Nations may wish to take in the General Assembly on such peaceful adjustment : (1) To withdraw those of their forces which have advanced beyond the positions held on 14 October, the Acting Mediator being authorized to establish provisional lines beyond which no movement of troops shall take place ; (2) To establish, through negotiations conducted directly between the parties, or, failing that, through 39 See Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for October 1948. 40 Adopted without vote. 41 See Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for October 1948, document S/1058. 28 de la Belgique et de la Republique socialiste sovietique d'Ukraine, charge d'etudier tous les amendements et rcvisIOns qui ont ctc OU qui pourraient etre proposes au ;,ccond texte revise du projet de resolution contenu dans le document S/ 1059 /Rev.2/Corr. l 3u, et de preparer, de concert avec le Mediateur par interim, un tcxte revise de projet de resolution. Adoptee a la 375° :.·ea11ce40. 61 (1948). Resolution du 4 novemhre 1948 [S/1070] Le Conseil de securite, Ayant decide, le 15 juiltet 1948, que, sous reserve de toute nouvelle decision du Conseil de securite ou de l'Assemblee generale, la treve demeurera en vigueur, conformement a la resolution 54 (1948), du 15 juillet, et a la resolution 50 ( 1948), du 29 mai 1948, jusqu'a ce qu'un ajustement pacifique de la situation future de la Palestine ait ete realisee, Ayant decide, le 19 aout, qu'aucune partie n'est autorisee a violer la treve sous pretexte qu'elle procede a des mesures de represailles ou de retorsion contre l'autre partie, et qu'aucune partie n'a le droit d'obtenir des avantages militaires ou politiques en violant la trevc, Ayant decide, le 29 mai, que, si la treve etait ulterieurement rejetee ou violee par l'une ou l'autre des parties OU par Jes deux parties, il serait procede a un nouvel examen de la situation en Palestine, en vue de prendre les mesures prevues au Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Prend acte de la demande communiquee, le 26 oc­ tobre, au Gouvernement de l'Egypte et au Gouverne­ ment provisoire d'Israel par le Mediateur par interim41 a la suite des decisions adoptees par le Conseil de securite le 19 octobre 1948 ; Invite les gouvemements interesses, sans prejudice de leurs droits, de leurs revendications ni de leur position en ce qui conceme un ajustement pacifique de la situation future de la Palestine, ni de la position que les Membres de !'Organisation des Nations Unies desireraient prendre a l'Assemblee generale au sujet de cet a justement pacifique : 1) A replier celles de leurs forces qui ont avance au dela des positions tenues a la date du 14 octobre, le Mediateur par int,~rim etant autorise a etablir des lignes provisoires au cl.ela desquelles aucun mouvement de troupes ne devra avoir lieu ; 2) A etablir par negociations poursuivies directement entre les interesses, OU, a defaut, par l'entremise 39 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troi­ sieme annee, Suppliment d'octobre 1948. 40 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix. •1 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, trot fieme annee, Supplement d'octobre 1948, document S/1058. the intermediaries in the service of the United Nations, permanent truce lines and such neutral or demilitarized zones as may appear advantageous, in order to ensure henceforth the full observance of the truce in that area. Failing an agreement, the permanent lines and neutral zones shall be established by decision of the Acting Mediator ; Appoints a committee of the Council, consisting of the five permanent members together with Belgium and Colombia, to give such advice as the Acting Mediator may require with regard to his responsibilities under this resolution and, in the event that either party or both should fail to comply with sub-paragraphs (I) and (2) of the preceding paragraph of this resolution within whatever time limits the Acting Mediator may think it desirable to fix, to study as a matter of urgency and to report to the Council on further measures it would be appropriate to take under Chapter VII of the Charter. Adopted at the 377th meet­ ing by 9 votes to I (Ukrai­ nian Soviet Socialist Re­ public), with 1 abstention (Unwn of Soviet Socialist Republics). 62 (1948). Resolution of 16 November 1948 [S/1080] The Security Council, Reaffirming its previous resolutions concerning the establishment and implementation of the truce in Palestine, and recalling particularly its resolution 54 (1948) of 15 July 1948 which determined that the situation in Palestine constitutes a threat to the peace within the meaning of Article 39 of the Charter of the United Nations, Taking note that the General Assembly is continuing its consideration of the future government of Palestine in response to the request of the Security Council in its resolution 44 (1948) of 1 April 1948, Without prejudice to the actions of the Acting Mediator regarding the implementation of Security Council resolution 61 (1948) of 4 November 1948, 1. Decides that, in order to eliminate the threat to the peace in Palestine and to facilitate the transition from the present truce to permanent peace in Palestine, an armistice shall be established in all sectors of Palestine; 2. Calls upon the parties directly involved in the conflict in Palestine, as a further provisional measure under Article 40 of the Charter, to seek agreement forthwith, by negotiations conducted either directly or d'intermediaires appartenant aux Nations Unies, des lignes permanentes de treve et telles zones neutres ou dcmilitarisees qu'il apparaitra utile pour garantir que la treve sera a l'avenir pleinement observee dans cette region. A defaut d'accord, Jes lignes permanentes et zones neutrcs seront determinees par decision du Mc liau,ur par interim ; Constitue un comite du Conseil compose des cinq membres permanents, ainsi que de la Belgique et de la Cnlombie, charge de foumir au Mediateur par interim les conseils dont celui-ci pourrait avoir besoin en ce qui concerne Jes respcmsabilitcs qu'il doit assumer aux terrncs de la prcsente resolution, et, au ,;as di l'une ou l'autre des parties, ou les dcux parties, ne sc conformeraient pas aux dispositions des alincas I et 2 du paragraphe precedent de la pre.;cntc resolution dans tels delais que le Mediateur par interim jugerait upportun de fixer. d'etudier comme prescntant un caractere d'urgence Jes nouvelles mesures qu'il con­ viendrait de prendre, conformcment au Chapitre VI l de la Charte, et de faire rapport au Conscil de ~ecurite a ce sujet. 29 Adoptce d la 377' seance par 9 voix contre 1111c (Re­ publique socialiste sovieri­ que d'Ukmine), cvcc unc abstention (Union des R '­ pu.1,/iques socialistes sovil' tiques). 62 (1948). Resolution du 16 novemhre 1948 [S/ 1080] l,e Conseil de securite, Reaffirmant scs resolutions precedentes relatives a la conclusion et a la mis~ en vigueur d'une trevc en Palestine et rappelant, en particulier, sa resolu­ tion 54 (1948) du 15 juillet 1948 qui constatait que la situation en Palestine constitue unc menace contre la paix au sens de ]'Article 39 de la Charte des Nations Unies, Prenant acte de ce que l'Assemblee generale poursuit l'etude de la question du gouvememcnt futur de la Palestine sur la demande presentee par le Conscil de securite dans sa resolution 44 (1948) du t ·•· ,ivril 1948, Sans prejudice des actes du Mediateur par interim concemant la mise en vigueur de la resolution 61 ( 1948) du Conseil de securite, en date du 4 novembre 1948, 1. Decide qu'afin d'eliminer la menace contrc la paix en Palestine et de faciliter le passage de la treve actuel\e a une paix permanentc en Palestine ii sera conclu un armistice dans tous Jes secteurs de la Palestine; 2. Invite les parties directement impliquees dans le conflit de Palestine a rechercher immcdiatement, en tant que nouvelle mesure provisoire, aux termes de I' Article 40 de la Chartc. un accord par voic de nego-
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/62 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (16 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/62(1948)
Texte intégral the intermediaries in the service of the United Nations, permanent truce lines and such neutral or demilitarized zones as may appear advantageous, in order to ensure henceforth the full observance of the truce in that area. Failing an agreement, the permanent lines and neutral zones shall be established by decision of the Acting Mediator ; Appoints a committee of the Council, consisting of the five permanent members together with Belgium and Colombia, to give such advice as the Acting Mediator may require with regard to his responsibilities under this resolution and, in the event that either party or both should fail to comply with sub-paragraphs (I) and (2) of the preceding paragraph of this resolution within whatever time limits the Acting Mediator may think it desirable to fix, to study as a matter of urgency and to report to the Council on further measures it would be appropriate to take under Chapter VII of the Charter. Adopted at the 377th meet­ ing by 9 votes to I (Ukrai­ nian Soviet Socialist Re­ public), with 1 abstention (Unwn of Soviet Socialist Republics). 62 (1948). Resolution of 16 November 1948 [S/1080] The Security Council, Reaffirming its previous resolutions concerning the establishment and implementation of the truce in Palestine, and recalling particularly its resolution 54 (1948) of 15 July 1948 which determined that the situation in Palestine constitutes a threat to the peace within the meaning of Article 39 of the Charter of the United Nations, Taking note that the General Assembly is continuing its consideration of the future government of Palestine in response to the request of the Security Council in its resolution 44 (1948) of 1 April 1948, Without prejudice to the actions of the Acting Mediator regarding the implementation of Security Council resolution 61 (1948) of 4 November 1948, 1. Decides that, in order to eliminate the threat to the peace in Palestine and to facilitate the transition from the present truce to permanent peace in Palestine, an armistice shall be established in all sectors of Palestine; 2. Calls upon the parties directly involved in the conflict in Palestine, as a further provisional measure under Article 40 of the Charter, to seek agreement forthwith, by negotiations conducted either directly or d'intermediaires appartenant aux Nations Unies, des lignes permanentes de treve et telles zones neutres ou dcmilitarisees qu'il apparaitra utile pour garantir que la treve sera a l'avenir pleinement observee dans cette region. A defaut d'accord, Jes lignes permanentes et zones neutrcs seront determinees par decision du Mc liau,ur par interim ; Constitue un comite du Conseil compose des cinq membres permanents, ainsi que de la Belgique et de la Cnlombie, charge de foumir au Mediateur par interim les conseils dont celui-ci pourrait avoir besoin en ce qui concerne Jes respcmsabilitcs qu'il doit assumer aux terrncs de la prcsente resolution, et, au ,;as di l'une ou l'autre des parties, ou les dcux parties, ne sc conformeraient pas aux dispositions des alincas I et 2 du paragraphe precedent de la pre.;cntc resolution dans tels delais que le Mediateur par interim jugerait upportun de fixer. d'etudier comme prescntant un caractere d'urgence Jes nouvelles mesures qu'il con­ viendrait de prendre, conformcment au Chapitre VI l de la Charte, et de faire rapport au Conscil de ~ecurite a ce sujet. 29 Adoptce d la 377' seance par 9 voix contre 1111c (Re­ publique socialiste sovieri­ que d'Ukmine), cvcc unc abstention (Union des R '­ pu.1,/iques socialistes sovil' tiques). 62 (1948). Resolution du 16 novemhre 1948 [S/ 1080] l,e Conseil de securite, Reaffirmant scs resolutions precedentes relatives a la conclusion et a la mis~ en vigueur d'une trevc en Palestine et rappelant, en particulier, sa resolu­ tion 54 (1948) du 15 juillet 1948 qui constatait que la situation en Palestine constitue unc menace contre la paix au sens de ]'Article 39 de la Charte des Nations Unies, Prenant acte de ce que l'Assemblee generale poursuit l'etude de la question du gouvememcnt futur de la Palestine sur la demande presentee par le Conscil de securite dans sa resolution 44 (1948) du t ·•· ,ivril 1948, Sans prejudice des actes du Mediateur par interim concemant la mise en vigueur de la resolution 61 ( 1948) du Conseil de securite, en date du 4 novembre 1948, 1. Decide qu'afin d'eliminer la menace contrc la paix en Palestine et de faciliter le passage de la treve actuel\e a une paix permanentc en Palestine ii sera conclu un armistice dans tous Jes secteurs de la Palestine; 2. Invite les parties directement impliquees dans le conflit de Palestine a rechercher immcdiatement, en tant que nouvelle mesure provisoire, aux termes de I' Article 40 de la Chartc. un accord par voic de nego-through the Acting Mediator, with a view to the immediate establishment of the armistice, including : (a) The delineation of permanent armistice demar­ cation lines beyond which the armed forces of the respective parties shall not move ; (b) Such withdrawal and reduction of their armed forces as will ensure the maintenance of the armistice during the transition to permanent peace in Palestine. Adopted at the 381st meet­ ing.42 66 (1948). Resolution of 29 December 1948 [S/1169] The Security Council, Having considered the report of the Acting Mediator on the hostilities which broke out in southern Palestine on 22 December 1948,4:i Calls upon the Governments concerned : (i) To order an immediate cease-fire ; (ii) To implement without further delay resolution 61 (1948) of 4 November 1948 and the instructions issued by the Acting Mediator in accordance with sub-paragraph ( 1) of the fifth paragraph of that resolution ; (iii) To allow and facilitate the complete supervision of the truce by the United Nations observers ; Instructs the committee of the Council appointed on 4 November to meet at Lake Success on 7 January , 1949 to consider the situation in southern Palestine and to report to the Council on the extent to which the Governments concerned have by that date com­ plied with the present resolution and with resolutions 61 (1948) and 62 (1948) of 4 and 16 November 1948; Invites Cuba and Norway to replace as from 1 January 1949 the two retiring members of the com­ mittee (Belgium and Colombia) ; Expresses the hope that the members of the Conci­ liation Commission appointed by the General Assem- 42 The draft resolution was voted on in parts. No vote was taken on the text as a whole. 43 See Official Records of the Security Council, Third Year. Supplement for December 1948. document S/1152. cmtlons, soit directes, soit par l'intermediaire du Mediateur par interim, aux fins de conclure immedia­ tement un armistice stipulant notamment : a) Le trace des lignes de demarcation permanentes que les forces armees des parties en presence ne devront pas franchir ; b) Toutes mesures de retrait et de reduction de ces forces armees propres a assurer le maintien de !'armistice pendant la periode de transition qui doit mener a une paix permanente en Palestine. Adoptee a la 3111• seance'. 66 (1948). Resolution du 29 decembre 1948 [S/1169] Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Mediateur par interim43 sur Jes hostilites qui ont eclatc le 22 dc­ ccmbre 1948 en Palestine du Sud, Invite Jes gouvernements interesses : i) A donner immediatement l'ordre de cesser le feu ; ii) A donner effet sans plus attendre a la resolution 6 I (1948) du 4 novembre 1948 et aux instructions donnees par le Mediateur par interim, conformement a l'alinea 1 du cinquieme paragraphe de cette resolution ; iii) A permettre et faciliter le complet controle de la treve par Jes observateurs des Nations Unies ; Donne pour instructions au comite du Conseil constitue le 4 novembre de se reunir le 7 janvier 1949, a Lake Success, afin d'examiner la situation en Pales­ tine du Sud et de faire rapport au Conseil sur la mesure dans laquelle Jes gouvernements interesses se seront conformes, a cette date, a la presente resolution, ainsi qu'aux resolutions 61 (1948) et 62 (1948) des 4 et 16 novembre 194 8 ; Invite Cuba et la Norvege a remplacer, a compter du l' janvier I 949, Jes deux membres sortants de la Commission (Belgique et Colombie); Exprime l'espoir que Jes membres de la Commission de conciliation constituee le 11 decembre 1948 par 42 Les diverses parties du projet de resolution ont ete mises aux voix separement. II n'y a pas eu de vote sur !'ensemble du texte. H Voir Proces-verbaux officie/s du Conseil de securite, troi­ sieme annee, Supplement de decembre 1948, document S/1152. 30
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/63 (1948)
IntituléLa question indonésienne (24 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/63(1948)
Texte intégral - standstill in political negotiations 15 and report on restrictions on trade in Indonesia, 16 Calls upon the Governments of the Netherlands and the Republic of Indonesia, with the assistance of the Council's Committee of Good Offices, to maintain strict observance of both the military and economic articles of the Renville Truce Agreement 17 and to implement early and fully the twelve Renville political principles 18 and the six additional principles.19 Adopted at the 342nd meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai- ' nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Re-­ publics). 63 (1948). Resolution of 24 December 1948 [S/1150] The Security Council, Noting with concern the resumption of hostilities in Indonesia, Having taken note of the reports of the Committee of Good Offices, I. Calls upon the parties : (a) To cease hostilities forthwith ; (b) Immediately to release the President of the Republic of Indonesia and other political prisoners arrested since 18 December 1948 ; 2. Irutructs the Committee of Good Offices to report to the Security Council fully and urgently by telegraph on the events which have transpired in Indo­ nesia since 12 December 1948, and to observe and report to the Security Council on the compliance witl1 sub-paragraphs (a) and (b) above, Adopted at the 392nd meet­ ing by 7 votes to none, with 4 abstentions (Belgium. France, Ukrainian Soviet Socialist Republic,20 Union of Soviet Socialist Repub­ lics). 15 Ibid., Supplement for July 1948, document S/918. 16 Ibid., document S/919. 11 Ibid., Third Year, Special Supplement No. I. appen- dix XI. 1s Ibid., appendix Xlll. rn Ibid., appendix VIII. 20 The representative of the Ukrainian Soviet Socialist Republic was absent, and the President ruled that he should be counted as having abstained. rapport sur l'arret des negociations politiques15 et le rapport sur Jes restrictions commerciales en Indo­ nesie16, Invite les Gouvemements des Pays-Bays et de la Republique d'Indonesie, avec le concours de la Commission de bans offices du Conseil de securite, a observer strictement et de fa ;on continue Jes clauses tant militaires qu'economiques de l'Accord de treve du Renville17, et a appliquer immediatemcnt et pleinement Jes douze principes politiques du Renville18 et Jes six principes complementaires 19. Adoptee a la 342' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique socialiste sovietique d'Uk­ raine, Union des Republi­ ques socialistes sovietiques). 63 (1948). Resolution du 24 decembre 1948 [S/1150] Le Conseil de securite, Constatant avec inquietude la reprise des hostilites en Indonesie, Ayant pris acte des rapports de la Commission de bons offices, I. Invite les parties : a) A cesser les hostilites sur-le-champ ; b) A mettre immediatement en liberte le President de la Republique d'Indonesie et les autres prisonniers politiques qui ant ete arretes depuis le 18 decembrc 1948; 2. Donne pour instructions a la Commission de bans offices d'adresser d'urgence au Conseil de securite, par telegramme, un rapport detaille sur Jes evenements survenus en lndonesie depuis le 12 decembre 1948, et de surveiller )'execution des dispositions prevues aux alineas a et b ci-dessus et de faire rapport au Conseil. Adoptee a la 392' seance par 7 voix contre zero, a,·cc 4 abstentions (Belgiqul', France, Republique socia­ liste sovietique d'Ukraine~o. Union des Republiques so­ cialistes sovietiques). 15 Ibid., Supplement de juillet 1948, document S/918. 16 Ibid., document S/919. 17 Ibid., troisieme annee, Supplement special n• 1, an- nexe XI. 1s Ibid., annexe XIII. 10 Ibid., annexe Vlll. 20 Le representant de la Republique socialiste sovietique (!'Ukraine etait absent et le President a decide qu'il serait .:onsidere comme s'etant abstenu. 12
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/64 (1948)
IntituléLa question indonésienne (28 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/64(1948)
Texte intégral 64 (1948). Resolution of 28 December 1948 [S/1164] The Security Council, Noting that the Netherlands Govemment bas not so far released the President of the Republic of Indo­ nesia and all other political prisoners, as required by Council resolution 63 (1948) of 24 December 1948, Calfs upon the Netherlands Govemment to set free these political prisoners forthwith and report to the Security Council within twenty-four hours of the adoption of the present resolution. Adopted at the 395th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Belgium, France, United Kingdom of Great Britain and Northern Jreland). 65 (1948). Resolution of 28 December 1948 [S/1165] The Security Council Requests the consular representatives in Batavia referred to in paragraph 5 of its resolution 30 (1947), adopted on 25 August 1947, at the 194th meeting of t!J.e Council, to send as soon as possible, for the information and guidance of the Security Council, a complete report on the situation in the Republic of Indonesia, covering in such report the observance of the cease-fire orders and the conditions prevailing in areas under military occupation or from which armed forces now in occupation may be withdrawn. Adopted at the 395th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Soci­ alist Republics). THE PALESTINE QUESTION 11 Decisions At its 253rd meeting, on 24 February 1948, the Council decided to invite the Chairman of the United :n Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947. 64 (1948). Résolution du 28 décembre 1948 [S/1164] Le Conseil de sécurité, Constatant que le Gouvernement des Pays-Bas n'a pas, jusqu'à présent, remis en liberté le Président de la République d'Indonésie et tous les autres prisonniers politiques, comme le demandait la résolution 63 ( 1948) du Conseil, en date du 24 décembre 1948, Invite le Gouvernement des Pays-Bas à remettre immédiatement en liberté ces prisonniers politiques et à faire rapport au Conseil de sécurité dans les vingt­ quatre heures de l'adoption de la présente résolution. Adoptée à la 395' séance par 8 voix contre zéro, avec 3 abstentions (Belgique, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlan­ de du Nord). 65 (1948). Résolution du 28 décembre 1948 [S/1165] Le Conseil de sécurité, Invite les représentants consulaires à Batavia, mentionnés au paragraphe 5 de la résolution 30 ( 194 7) adoptée par le Conseil à sa 194• séance, le 25 août 1947, à lui adresser, le plus tôt possible, à titre d'information et pour le guider dans ses travaux, un rapport complet sur la situation existant dans la République d'Indonésie, en exposant dans ce rapport la manière dont les ordres de cesser le feu sont observés et les conditions qui existent dans les zones militairement occupées ou qui auront pu être évacuées par les forces armées qui les occupent actuellement. 13 Adoptée à la 395' séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abstentions (République socialiste soviétique d' U k­ raine, Union des Républi­ ques socialistes soviétiques). LA QUESTION DE PALESTINE u Décisions A sa 253• séance, le 24 février 1948, le Conseil a décidé d'inviter le Président de la Commission des 21 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 194 7.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/65 (1948)
IntituléLa question indonésienne (28 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/65(1948)
Texte intégral 64 (1948). Resolution of 28 December 1948 [S/1164] The Security Council, Noting that the Netherlands Govemment bas not so far released the President of the Republic of Indo­ nesia and all other political prisoners, as required by Council resolution 63 (1948) of 24 December 1948, Calfs upon the Netherlands Govemment to set free these political prisoners forthwith and report to the Security Council within twenty-four hours of the adoption of the present resolution. Adopted at the 395th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Belgium, France, United Kingdom of Great Britain and Northern Jreland). 65 (1948). Resolution of 28 December 1948 [S/1165] The Security Council Requests the consular representatives in Batavia referred to in paragraph 5 of its resolution 30 (1947), adopted on 25 August 1947, at the 194th meeting of t!J.e Council, to send as soon as possible, for the information and guidance of the Security Council, a complete report on the situation in the Republic of Indonesia, covering in such report the observance of the cease-fire orders and the conditions prevailing in areas under military occupation or from which armed forces now in occupation may be withdrawn. Adopted at the 395th meet­ ing by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Soci­ alist Republics). THE PALESTINE QUESTION 11 Decisions At its 253rd meeting, on 24 February 1948, the Council decided to invite the Chairman of the United :n Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947. 64 (1948). Résolution du 28 décembre 1948 [S/1164] Le Conseil de sécurité, Constatant que le Gouvernement des Pays-Bas n'a pas, jusqu'à présent, remis en liberté le Président de la République d'Indonésie et tous les autres prisonniers politiques, comme le demandait la résolution 63 ( 1948) du Conseil, en date du 24 décembre 1948, Invite le Gouvernement des Pays-Bas à remettre immédiatement en liberté ces prisonniers politiques et à faire rapport au Conseil de sécurité dans les vingt­ quatre heures de l'adoption de la présente résolution. Adoptée à la 395' séance par 8 voix contre zéro, avec 3 abstentions (Belgique, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlan­ de du Nord). 65 (1948). Résolution du 28 décembre 1948 [S/1165] Le Conseil de sécurité, Invite les représentants consulaires à Batavia, mentionnés au paragraphe 5 de la résolution 30 ( 194 7) adoptée par le Conseil à sa 194• séance, le 25 août 1947, à lui adresser, le plus tôt possible, à titre d'information et pour le guider dans ses travaux, un rapport complet sur la situation existant dans la République d'Indonésie, en exposant dans ce rapport la manière dont les ordres de cesser le feu sont observés et les conditions qui existent dans les zones militairement occupées ou qui auront pu être évacuées par les forces armées qui les occupent actuellement. 13 Adoptée à la 395' séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abstentions (République socialiste soviétique d' U k­ raine, Union des Républi­ ques socialistes soviétiques). LA QUESTION DE PALESTINE u Décisions A sa 253• séance, le 24 février 1948, le Conseil a décidé d'inviter le Président de la Commission des 21 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 194 7.
OrganeCSNU
Année1948
CôteS/RES/66 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (29 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/66(1948)
Texte intégral through the Acting Mediator, with a view to the immediate establishment of the armistice, including : (a) The delineation of permanent armistice demar­ cation Iines beyond which the armed forces of the respective parties shall not move ; (b) Such withdrawal and reduction of their armed forces as will ensure the maintenance of the armistice during the transition to permanent peace in Palestine. Adopted at the 381st meet­ ing.42 66 (1948). Resolution of 29 December 1948 [S/1169] The Security Council, H aving considered the report of the Acting Mediator on the hostilities which broke out in southern Palestine on 22 December 1948,4:i Calls upon the Governments concerned : (i) To order an immediate cease-fire ; (ii) To implement without further delay resolution 61 (1948) of 4 Novembcr 1948 and the instructions issued by the Acting Mcdiator in accordance with sub-paragraph ( 1) of the fifth paragraph of that resolution ; (iii) To allow and facilitate the complete supervision of the truce by the United Nations observers ; lnstructs the committee of the Council appointed on 4 November to meet at Lake Success on 7 January , 1949 to consider the situation in southern Palestine and to report to the Council on the extent to which the Governments concerned have by that date com­ plied with the present resolution and with resolutions 61 (1948) and 62 (1948) of 4 and 16 November 1948; Invites Cuba and Norway to replace as from 1 January 1949 the two retiring members of the com­ mittee (Belgium and Colombia) ; Expresses the hope that the members of the Conci­ liation Commission appointed by the General Assem- 42 The draft resolution was voted on in parts. No vote was taken on the text as a whole. 43 See Official Records of the Security Council, Third Year. Supplement for December 1948. document S/1152. cmtlons, soit directes, soit par l'intermédiaire du Médiateur par intérim, aux fins de conclure immédia­ tement un armistice stipulant notamment : a) Le tracé des lignes de démarcation permanentes que les forces armées des parties en présence ne devront pas franchir ; b) Toutes mesures de retrait et de réduction de ces forces armées propres à assurer le maintien de l'armistice pendant la période de transition qui doit mener à une paix permanente en Palestine. Adoptée à la 3111• séance'. 66 (1948). Résolution du 29 décembre 1948 [S/1169] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Médiateur par intérim43 sur les hostilités qui ont éclaté le 22 dé­ cembre 1948 en Palestine du Sud, Invite les gouvernements intéressés : i) A donner immédiatement l'ordre de cesser le feu ; ii) A donner effet sans plus attendre à la résolution 6 1 (1948) du 4 novembre 1948 et aux instructions données par le Médiateur par intérim, conformément à l'alinéa 1 du cinquième paragraphe de cette résolution ; iii) A permettre et faciliter le complet contrôle de la trêve par les observateurs des Nations Unies ; Donne pour instructions au comité du Conseil constitué le 4 novembre de se réunir le 7 janvier 1949, à Lake Success, afin d'examiner la situation en Pales­ tine du Sud et de faire rapport au Conseil sur la mesure dans laquelle les gouvernements intéressés se seront conformés, à cette date, à la présente résolution, ainsi qu'aux résolutions 61 (1948) et 62 (1948) des 4 et 16 novembre 194 8 ; Invite Cuba et la Norvège à remplacer, à compter du l' janvier I 949, les deux membres sortants de la Commission (Belgique et Colombie); Exprime l'espoir que les membres de la Commission de conciliation constituée le 11 décembre 1948 par 42 Les diverses parties du projet de résolution ont été mises aux voix séparément. Il n'y a pas eu de vote sur l'ensemble du texte. H Voir Procès-verbaux officiels du Conseil de sécurité, troi­ sième année, Supplément de décembre 1948, document S/1152. 30 bly on 11 December 1948 44 will nominate their , l'Assemblée générale44 désigneront leurs représentants representatives and establish the Commission with as I et formeront la Commission aussitôt que possible. · little delay as possible. Adopted at the 396th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics, United State.ç of America). THE CZECHOSLOVAK QUESTION Decisions At its 268th meeting, on 17 March 1948, the Council decided to invite the representative of Chile to participate, without vote, in the discussion of the question. Adopted by 9 votes to 2 (U krainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). At its 272nd meeting, on 22 March 1948, the Council decided, under rule 39 of its provisional rules 1 of procedure, to invite Mr. Papanek, former Perma­ nent Representative of Czechoslovakia to the United Nations, to take a place at the Council table. Adopted by 9 votes to 2 (Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). At its 278th meeting, on 6 April 1948, the Council adopted the following motion : 'The Government of Czechoslovakia is invited to 1 participate without vote in the discussion of the · Czechoslovak question now under consideration by the Security Council, and the Secretary-General is instructed to notify the Czechoslovak representative to the United Nations accordingly.' Adopted by 9 votes ta none, with 2 abstentions (Ukrainian Soviet Socialist 1 Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 44 See General Assembly resolution 194 (III). 31 Adoptée à la 396' séance par 8 voix contre zho, avec 3 abstentions (Etats-Unis d'Amérique, République so­ cialiste soviétique d'Ukraine. Union des Républiques so­ cialistes sm·iétiques). LA QUESTION TCHÉCOSLOVAQUE Décisions A sa 268• séance, le 17 mars 1948, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Chili à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Adoptée par 9 voix contre 2 (R,,publique socialiste so­ viétique d'Ukraine. Union des Répul liques socialistes soviétiques). A sa 272' séance, le 22 mars 1948, le Conseil a décidé, conformément à l'article 39 de son règlement intérieur provisoire, d'inviter M. Papanek, ex-repré­ sentant permanent de la Tchécoslovaquie auprès de l'Organisation des Nations Unies, à prendre place à la table du Conseil. Adoptée par 9 voix contre 2 (République socialiste so­ viétique d'Ukraine, Union des Républiqw•s .rncialistes soviétiques). A sa 278• séance, le 6 avril 1948, le Conseil a adopté la proposition suivante : « Le Gouvernement de la Tchécoslovaquie est convié à participer, sans droit de vote, aux discus­ sions relatives à la question tchécoslovaque examinée actuellement par le Conseil de sécurité, et le Secré­ taire général est invité à informer de cette décision le représentant de la Tchécoslovaquie auprès de l'Organisation de Nations Unies. 1 Adoptée par 9 voix contre zéro, avec 2 abstentions (République socialiste sovié­ tique d'Ukraine, Union des Républiques socialistes so­ viétiques). 44 Voir résolution 194 (Ill) de l'Assemhlée générale.
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/66 (1948)
IntituléLa question de la Palestine (29 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/66(1948)
Texte intégral through the Acting Mediator, with a view to the immediate establishment of the armistice, including : (a) The delineation of permanent armistice demar­ cation Iines beyond which the armed forces of the respective parties shall not move ; (b) Such withdrawal and reduction of their armed forces as will ensure the maintenance of the armistice during the transition to permanent peace in Palestine. Adopted at the 381st meet­ ing.42 66 (1948). Resolution of 29 December 1948 [S/1169] The Security Council, H aving considered the report of the Acting Mediator on the hostilities which broke out in southern Palestine on 22 December 1948,4:i Calls upon the Governments concerned : (i) To order an immediate cease-fire ; (ii) To implement without further delay resolution 61 (1948) of 4 Novembcr 1948 and the instructions issued by the Acting Mcdiator in accordance with sub-paragraph ( 1) of the fifth paragraph of that resolution ; (iii) To allow and facilitate the complete supervision of the truce by the United Nations observers ; lnstructs the committee of the Council appointed on 4 November to meet at Lake Success on 7 January , 1949 to consider the situation in southern Palestine and to report to the Council on the extent to which the Governments concerned have by that date com­ plied with the present resolution and with resolutions 61 (1948) and 62 (1948) of 4 and 16 November 1948; Invites Cuba and Norway to replace as from 1 January 1949 the two retiring members of the com­ mittee (Belgium and Colombia) ; Expresses the hope that the members of the Conci­ liation Commission appointed by the General Assem- 42 The draft resolution was voted on in parts. No vote was taken on the text as a whole. 43 See Official Records of the Security Council, Third Year. Supplement for December 1948. document S/1152. cmtlons, soit directes, soit par l'intermédiaire du Médiateur par intérim, aux fins de conclure immédia­ tement un armistice stipulant notamment : a) Le tracé des lignes de démarcation permanentes que les forces armées des parties en présence ne devront pas franchir ; b) Toutes mesures de retrait et de réduction de ces forces armées propres à assurer le maintien de l'armistice pendant la période de transition qui doit mener à une paix permanente en Palestine. Adoptée à la 3111• séance'. 66 (1948). Résolution du 29 décembre 1948 [S/1169] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Médiateur par intérim43 sur les hostilités qui ont éclaté le 22 dé­ cembre 1948 en Palestine du Sud, Invite les gouvernements intéressés : i) A donner immédiatement l'ordre de cesser le feu ; ii) A donner effet sans plus attendre à la résolution 6 1 (1948) du 4 novembre 1948 et aux instructions données par le Médiateur par intérim, conformément à l'alinéa 1 du cinquième paragraphe de cette résolution ; iii) A permettre et faciliter le complet contrôle de la trêve par les observateurs des Nations Unies ; Donne pour instructions au comité du Conseil constitué le 4 novembre de se réunir le 7 janvier 1949, à Lake Success, afin d'examiner la situation en Pales­ tine du Sud et de faire rapport au Conseil sur la mesure dans laquelle les gouvernements intéressés se seront conformés, à cette date, à la présente résolution, ainsi qu'aux résolutions 61 (1948) et 62 (1948) des 4 et 16 novembre 194 8 ; Invite Cuba et la Norvège à remplacer, à compter du l' janvier I 949, les deux membres sortants de la Commission (Belgique et Colombie); Exprime l'espoir que les membres de la Commission de conciliation constituée le 11 décembre 1948 par 42 Les diverses parties du projet de résolution ont été mises aux voix séparément. Il n'y a pas eu de vote sur l'ensemble du texte. H Voir Procès-verbaux officiels du Conseil de sécurité, troi­ sième année, Supplément de décembre 1948, document S/1152. 30 bly on 11 December 1948 44 will nominate their , l'Assemblée générale44 désigneront leurs représentants representatives and establish the Commission with as I et formeront la Commission aussitôt que possible. · little delay as possible. Adopted at the 396th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions (Ukrai­ nian Soviet Socialist Repub­ lic, Union of Soviet Socia­ list Republics, United State.ç of America). THE CZECHOSLOVAK QUESTION Decisions At its 268th meeting, on 17 March 1948, the Council decided to invite the representative of Chile to participate, without vote, in the discussion of the question. Adopted by 9 votes to 2 (U krainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). At its 272nd meeting, on 22 March 1948, the Council decided, under rule 39 of its provisional rules 1 of procedure, to invite Mr. Papanek, former Perma­ nent Representative of Czechoslovakia to the United Nations, to take a place at the Council table. Adopted by 9 votes to 2 (Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). At its 278th meeting, on 6 April 1948, the Council adopted the following motion : 'The Government of Czechoslovakia is invited to 1 participate without vote in the discussion of the · Czechoslovak question now under consideration by the Security Council, and the Secretary-General is instructed to notify the Czechoslovak representative to the United Nations accordingly.' Adopted by 9 votes ta none, with 2 abstentions (Ukrainian Soviet Socialist 1 Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 44 See General Assembly resolution 194 (III). 31 Adoptée à la 396' séance par 8 voix contre zho, avec 3 abstentions (Etats-Unis d'Amérique, République so­ cialiste soviétique d'Ukraine. Union des Républiques so­ cialistes sm·iétiques). LA QUESTION TCHÉCOSLOVAQUE Décisions A sa 268• séance, le 17 mars 1948, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Chili à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Adoptée par 9 voix contre 2 (R,,publique socialiste so­ viétique d'Ukraine. Union des Répul liques socialistes soviétiques). A sa 272' séance, le 22 mars 1948, le Conseil a décidé, conformément à l'article 39 de son règlement intérieur provisoire, d'inviter M. Papanek, ex-repré­ sentant permanent de la Tchécoslovaquie auprès de l'Organisation des Nations Unies, à prendre place à la table du Conseil. Adoptée par 9 voix contre 2 (République socialiste so­ viétique d'Ukraine, Union des Républiqw•s .rncialistes soviétiques). A sa 278• séance, le 6 avril 1948, le Conseil a adopté la proposition suivante : « Le Gouvernement de la Tchécoslovaquie est convié à participer, sans droit de vote, aux discus­ sions relatives à la question tchécoslovaque examinée actuellement par le Conseil de sécurité, et le Secré­ taire général est invité à informer de cette décision le représentant de la Tchécoslovaquie auprès de l'Organisation de Nations Unies. 1 Adoptée par 9 voix contre zéro, avec 2 abstentions (République socialiste sovié­ tique d'Ukraine, Union des Républiques socialistes so­ viétiques). 44 Voir résolution 194 (Ill) de l'Assemhlée générale.
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/67 (1949)
IntituléLa question indonésienne (28 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/67(1949)
Texte intégral 67 (1949). Resolution of 28 January 1949 [S/1234] The Security Council, Recalling its resolutions 27 (1947) of I August, 30 (1947) and 31 (1947) of 25 August, and 36 (1947) of I November 1947, with respect to the Indonesian question, Taking note with approval of the reports submitted to the Security Council by its Committee of Good Offices for Indonesia, Considering that its resolutions 63 (1948) and 64 (1948) of 24 and 28 December 1948 have not been fully carried out, Considering that continued occupation of the territory of the Republic of Indonesia by the armed forces of the Netherlands is incompatible with the restoration of good relations between the parties and with the final achievement of a just and lasting settlement of the Indonesian dispute, Considering that the establishment and maintenance of law and order throughout Indonesia is a necessary condition to the. achievement of the expressed objectives and desires of both parties, Noting with satisfaction that the parties continue to adhere to the principles of the Renville Agreement' and agree that free and democratic elections should be held throughout Indonesia for the purpose of establishing a constituent assembly at the earliest practicable date, and further agree that the Security Council should arrange for the observation of such elections by an appropriate agency of the United Nations; and that the representative of the Netherlands has expressed his Government's desire to have such elections held not later than 1 October 1949, Noting also with satisfaction that the Government of the Netherlands plans to transfer sovereignty to the United States of Indonesia by 1 January 1950 if possible, and in any case during the year 1950, Conscious of its primary responsibility for the mainte­ nance of international peace and security, and in order that the rights, claims and positions of the parties may not be prejudiced by the use of force, l. Calls upon the Government of the Netherlands to ensure the immediate discontinuance of all military operations, calls upon the Government of the Republic simultaneously to order its armed adherents to cease guerrilla warfare, and calls upon both parties to co­ operate in the restoration of peace and the maintenance of law and order throughout the area affected; 2. Calls upon the Government of the Netherlands to release immediately and unconditionally all political prisoners arrested by it since 17 December 1948 in the Republic of Indonesia, and to facilitate the immediate return of officials of the Government of the Republic • Ibid., Third Year, Special Supplement No. 1, appendices XI, i XIII and VIII. 2 67 (1949). Resolution du 28 janvier 1949 [S/1234] Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 27 (1947) du 1er aoftt, 30 (1947) et 31 (1947) du 25 aoftt, et 36 (1947) du Jer no­ vembre 1947, relatives a la question indonesienne, Prenant favorablement acte des rapports presentes au Conseil de securite par sa Commission de boos offices pour l 'Indonesie, Considerant que ses resolutions 63 (1948) et 64 (1948) des 24 et 28 decembre 1948 n'ont pas ete integralement observees, Considerant que le maintien des forces armees des Pays-Bas en occupation sur le territoire de la Republique indonesienne est incompatible avec le retablissement de bonnes relations entre les parties et avec un reglement final, equitable et durable du differend d 'Indonesie, Considerant que l'instauration et le maintien de l'ordre public en Indonesie constituent une condition necessaire pour atteindre les objectifs reconnus et realiser les souhaits exprimes par les deux parties, Notant avec satisfaction que les parties sont toujours fideles aux principes de l' Accord du Renville' et con­ viennent qu 'il y aurait lieu de proceder dans I 'ensemble du territoire d 'Indonesie a des elections libres et democra­ tiques en vue de designer dans le plus bref delai possible une assemblee constituante; qu'elles conviennent en outre que le Conseil de securite devrait prendre des dispositions pour qu'un organe competent des Nations Unies exerce un controle de ces elections; et que le representant des Pays-Bas a fait savoir que son gouver­ nement souhaitait voir tenir ces elections le I er octobre 1949 au plus tard, Notant egalement avec satisfaction que le Gouverne­ ment des Pays-Bas se propose de transferer sa souverai­ nete aux Etats-Unis d'Indonesie si possible le Jer janvier 1950, et en tout cas au cours de l'annee 1950, Conscient du fait que la responsabilite principale du maintien de la paix et de la securite internationales lui incombe, et afin d 'eviter que les parties ne se voient, par recours a la force, lesees dans leurs droits, revendications et position, 1. Invite le Gouvernement des Pays-Bas a faire cesser immediatement toutes operations militaires, invite le Gouvernement de la Republique a ordonner en meme temps a ses partisans armes de mettre fin aux operations de guerilla, et invite les deux parties a collaborer au retablissement de la paix et au maintien de l'ordre public dans toute la region interessee; 2. Invite le Gouvernement des Pays-Bas a remettre immediatement et sans condition en liberte tous les prisonniers politiques arretes par lui dans la Republique d'Indonesie depuis le 17 decembre 1948, et a faciliter le retour immediat a Djokjakarta des fonctionnaires du • Ibid., troisieme annee, Supplement special n° 1, annexes XI, XIII et VIII. of Indonesia to Jogjakarta in order that they may discharge their responsibilities under paragraph 1 above and exercise their appropriate functions in full freedom, including administration of the Jogjakarta area, which shall include the city of Jogjakarta and its immediate environs. The Netherlands authorities shall afford to the Government of the Republic of Indonesia such facilities as may reasonably be required by that Govern­ ment for its effective functioning in the Jogjakarta area and for communication and consultation with all persons in Indonesia; 3. Recommends that, in the interest of carrying out the expressed objectives and desires of both parties to establish a federal, independent and sovereign United States of Indonesia at the earliest possible date, nego­ tiations be undertaken as soon as possible by rep­ resentatives of the Government of the Netherlands and representatives of the Republic of Indonesia, with the assistance of the Commission referred to in paragraph 4 below, on the basis of the principles set forth in the Linggadjati5 and Renville Agreements, and taking advantage of the extent of agreement reached between the parties regarding the proposals submitted to them by the representative of the United States of America on the Committee of Good Offices on 10 September 1948;6 and in particular, on the basis that: (a) The establishment of the interim federal govern­ ment which is to be granted the powers of internal government in Indonesia during the interim period before the transfer of sovereignty shall be the result of the above negotiations and shall take place not later than 15 March 1949; (b) The elections which are to be held for the purpose of choosing representatives to an Indonesian constituent assembly should be completed by I October 1949; (c) The transfer of sovereignty over Indonesia by the Government of the Netherlands to the United States of Indonesia should take place at the earliest possible date and in any case not later than l July 1950; provided that, if no agreement is reached by one month prior to the respective dates referred to in sub-para­ graphs (a), (b), and (c) above, the Commission re­ ferred to in paragraph 4 (a) below, or such other United Nations agency as may be established in accor­ dance with paragraph 4 (c) below, shall immediately report to the Security Council with its recommendations for a solution of the difficulties; 4. Resolves that: (a) The Committee of Good Ofnces shall henceforth be known as the United Nations Commission for • Linggadjati Agreement, between the Government of the Netherlands and the Government of the Republic of Indonesia, signed on 25 March 1947. • The proposals were submitted to the Comrrnttee of Good Offices on 10 November 1948 (see Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for December 1948, document S/1117/Add. 1, appendix IV. Gouvernement de la Republique d 'lndonesie de maniere qu'ils puissent s'acquitter des taches qui leur sont impar­ ties conformement au paragraphe I ci-dessus et exercer librement les charges qui leur incombent, notamment l'adrninistration de la region de Djokjakarta, qui s'en­ tend de la ville de Djokjakarta et de ses environs imme­ diats. Les autorites neerlandaises donneront au Gouver­ nement de la Republique indonesienne toutes les facilites que celui-ci pourra raisonnablement exiger pour s'ac­ quitter efficacement de ses fonctions dans la region de Djokjakarta ainsi que pour communiquer ou se concerter avec quiconque en Indonesie; 3. Recommande, afin d'atteindre les objectifs reconnus et realiser les souhaits exprimes par les deux parties, a savoir la constitution, dans le plus bref delai possible, des Etats-Unis federaux, independants et souverains d 'lndonesie, que les representants du Gouvernement des Pays-Bas et ceux de la Republique indonesienne ouvrent des qu'ils le pourront des negociations, avec le concours de la Commission mentionnee au paragraphe 4 ci-apres, en s'inspirant des principes enonces dans les Accords de Linggadjati 5 et du Renville, en tirant profit de !'accord partiel realise par les parties sur les propo­ sitions qui leur ont ete soumises le 10 septembre 1948 par le representant des Etats-Unis d'Amerique a la Commission de bons offices6 et en tenant compte notam­ ment de ce que: a) La conclusion des negociations susmentionnees devra aboutir a la constitution du gouvernement federal provisoire qui se verra conferer le pouvoir d'exercer la gestion des affaires nationales de l'Indo­ nesie au cours de la periode transitoire precedant le transfert de souverainete et cela avant le 15 mars 1949 au plus tard; b) Les elections qui auront lieu en vue de choisir les representants a une assemblee constituante d'Indo­ nesie devront etre terminees le l er octo bre 1949; c) Le transfert aux Etats-Unis d 'Indonesie de la souverainete sur l 'Indonesie par le Gouvernement des Pays-Bas devra s'effectuer le plus tot possible, et en tout cas le l er juillet 1950 au plus tard; etant entendu que, si aucun accord n 'intervient entre les parties un mois au moins avant les dates mentionnees respectivement aux alineas a, b et c ci-dessus, la Commis­ sion visee par le paragraphe 4, alinea a, ci-apres, ou tout autre organe des Nations Unies qui pourra etre constitue conformement aux dispositions du para- ' graphe 4, alinea c, ci-apres, adressera immediatement I au Conseil de securite un rapport accompagne de recommandations en vue de resoudre les difficultes; 3 4. Decide que: a) La Commission de bons offices sera desormais designee sous le nom de Commission des Nations Unies 'Accord de Linggadjati entre le Gouvernement des Pays-Bas et le Gouvemement de la Republique d'Indonesie, signe le 25 mars 1947. • Ces propositions ont ete presentees a la Commission de bons offices le 10 novembre 1948 (voir Proces-verbaux officie/s du Conseil de securite, troisieme annee, Supplement de decembre 1948, document S/1117/Add. l, annexe IV). Indonesia. The Commission shall act as the representative of the Security Council in Indonesia and shall have all of the functions assigned to the Committee of Good Offices by the Security Council since 18 December 1948 and the functions conferred on it by the terms of this resolution. The Commission shall act by majority vote, but its reports and recommendations to the Security Council shall present both majority and minority views if there is a difference of opinion among the members of the Commission; (b) The Consular Commission is requested to facilitate the work of the United Nations Commission for Indonesia by providing military observers and other staff and facilities to enable the Commission to carry out its duties under the Council's resolutions 63 (1948) and 65 (1948) of 24 and 28 December I 948 as well as under the present resolution, and shall temporarily suspend other activities; ( c) The Commission shall assist the parties in the implementation of this resolution and in the negotiations to be undertaken under paragraph 3 above and is authorized to make recommendations to them or to the Security Council on matters within its competence. Upon agreement being reached in such negotiations, the Commission shall make recommendations to the Security Council as to the nature, powers, and functions of the United Nations agency which should remain in Indonesia to assist in the implementation of the provisions of such agreement until sovereignty is transferred by the Government of the Netherlands to the United States of Indonesia; (d) The Commission shall have authority to consult with representatives of areas in Indonesia other than the Republic, and to invite representatives of such areas to participate in the negotiations referred to in para­ graph 3 above; (e) The Commission, or such other United Nations agency as may be established in accordance with its recommendation under paragraph 4 (c) above, is author­ ized to observe on behalf of the United Nations the elections to be held throughout Indonesia and is further authorized, in respect of the territories of Java, Madura and Sumatra, to make recommendations regarding the conditions necessary (a) to ensure that the elections are free and democratic, and (b) to guarantee freedom of assembly, speech and publication at all times, provided that such guarantee is not construed so as to include the advocacy of violence or reprisals; ([) The Commission should assist in achieving the earliest possible restoration of the civil administration of the Republic. To this end it shall, after consultation with the parties, recommend the extent to which, consistent with reasonable requirements of public security and the protection of life and property, areas controlled by the Republic under the Renville Agreement 4 pour l'Indonesie. Elle agira en qualite de representant du Conseil de securite en lndonesie et exercera toutes les fonctions confiees par le Conseil de securite a la Commission de boos offices depuis le 18 decembre 1948 ainsi que les fonctions qui lui sont imparties aux termes de la presente resolution. Ses decisions seront prises a la majorite des voix, mais, si des divergences d'opinions se font jour au sein de ses membres, elle exposera, dans ses rapports et recommandations au Conseil de securite, le point de vue de la minorite aussi bien que celui de la majorite; b) La Commission consulaire est priee de faciliter la tache de la Commission de Nations Unies pour l'Indone­ sie en mettant a sa disposition des observateurs militaires, tout autre personnel et toutes facilites autrement requises pour lui permettre de s'acquitter des taches qui lui soot confiees par les resolutions 63 (1948) et 65 (1948) du Conseil, en date des 24 et 28 decembre 1948, ainsi que par la presente resolution. La commission consulaire suspendra provisoirement toute autre activite; c) La Commission pretera son concours aux parties en vue de I 'application de la presente resolution ainsi que dans les negociations qui s'ouvriront conformement aux dispositions du paragraphe 3 ci-dessus; elle est autorisee a adresser des recommandations aux parties ainsi qu 'au Conseil de securite en ce qui concerne les questions relevant de sa competence. Lorsque les nego­ ciations susmentionnees auront abouti a un accord, la Commission adressera au Conseil de securite des recom­ mandations relatives au caractere, aux pouvoirs et aux fonctions de l'organe des Nations Unies qui devra demeurer en Indonesie pour preter son concours a I 'execution des clauses dudit accord en attendant que le Gouvernement des Pays-Bas ait effectue le transfert de sa souverainete aux Etats-Unis d'Indonesie; d) La Commission sera habilitee a consulter les representants des regions de l'Indonesie qui ne font pas partie de la Republique et a inviter les representants de ces regions a prendre part aux negociations mentionnees au paragraphe 3 ci-dessus; e) La Commission, ou tout autre organe des Nations Unies qui pourra etre constitue sur sa recommandation conformement aux dispositions de l'alinea c du present paragraphe, est autorisee a exercer, au nom de !'Organi­ sation des Nations Unies, le controle des elections qui se tiendront dans !'ensemble du territoire de l'Indonesie et en outre a formuler, en ce qui conceme les territoires de Java, Madura et Sumatra, des recommandations relatives aux conditions necessaires: a) pour garantir la liberte et le caractere democratique des elections, et b) pour garantir en tout temps la liberte de reunion, de parole et de publication, etant entendu que cette garantie ne s'applique pas a la liberte de provocation aux actes de violence ou de represailles; /) La Commission pretera son concours en vue de retablir le plus tot possible !'administration civile de la Republique. A cette fin, elle indiquera, par voie de recommandation et apres avoir consulte les parties, dans quelle mesure, sous reserve des exigences normales de la securite publiq ue et de la sauvegarde des vies humaines et des biens, les regions (hormis la region de Djokja-(outside of the Jogjakarta area) should be progressively returned to the administration of the Government of the Republic of Indonesia, and shall supervise such transfers. The recommendations of the Commission may include provision for such economic measures as are required for the proper functioning of the adminis­ tration and for the economic well-being of the population of the areas involved in such transfers. The Commission shall, after consultation with the parties, recommend which, if any, Netherlands forces shall be retained temporarily in any area (outside of the Jogjakarta area) in order to assist in the maintenance of law and order. If either of the parties fails to accept the recommendations of the Commission mentioned in this paragraph, the Commission shall report immediately to the Security Council with its further recommendations for a solution of the difficulties; (g) The Commission shall render periodic reports to the Council, and special reports whenever the Commission deems necessary; (h) The Commission shall employ such observers, officers and other persons as it deems necessary; 5. Requests the Secretary-General to make available to the Commission such staff, funds and other facilities as are required by the Commission for the discharge of its functions; 6. Calls upon the Government of the Netherlands and the Republic of Indonesia to co-operate fully in giving effect to the provisions of this resolution. Adopted at the 406th meeting.' Decisions At its 410th meeting, on 16 February 1949, the Council accepted the recommendation of the United Nations Commission for Indonesia (S/1258)8 that the submission of its initial report under Council resolution 67 (1949) should be postponed until 1 March 1949. At its 417th meeting, on 11 March 1949, the Council decided to invite the representative of Pakistan to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. • The draft resolution was voted on in parts. No vote was taken on the text as a whole. • See Official Records of the Security Council, Fourth Year, No. 13, 410th meeting, pp. 1-2. 5 karta) controlees par la Republique en vertu de !'Accord du Renville devront progressivement etre a nouveau confiees a !'administration du Gouvernement de la Republique indonesienne, et elle controlera }'execution de ce transfert. La Commission pourra inclure dans ses recommandations des dispositions visant a assurer, sur le plan economique, les mesures requises pour le bon fonctionnement de !'administration ainsi que le bien-etre de la population des regions interessees. La Commission indiquera, le cas echeant, par voie de recommandation et apres avoir consulte les parties, quelles forces neer­ landaises devront etre temporairement maintenues dans une region donnee (hormis la region de Djokjakarta) en vue de contribuer au maintien de l'ordre public. Si l 'une des parties vient a ne pas accepter les recomman­ dations de la Commission visees par le present paragraphe, la Commission adressera immediatement au Conseil de securite un rapport accompagne de nouvelles recomman­ dations en vue de resoudre les difficultes; g) La Commission adressera au Conseil de securite des rapports periodiques completes par des rapports speciaux toutes les fois qu'elle le jugera necessaire; h) La Commission utilisera, dans la mesure oil elle le jugera necessaire, les services d'observateurs, de fonctionnaires et d'autres personnes; 5. Prie le Secretaire general de mettre a la disposition de la Commission le personnel, les credits et autres facilites dont la Commission pourrait avoir besoin dans l'exercice de ses fonctions; 6. Invite le Gouvernement des Pays-Bas et la Repu­ blique d 'Indonesie a collaborer sans reserve a I 'application des dispositions de la presente resolution. Adoptee a la 406• seance '. Decisions A sa 410° seance, le 16 fevrier 1949, le Conseil a accepte la recommandation de la Commission des Nations Unies pour l'Indonesie (S/1258 8) tendant a reporter au 1 er roars 1949 la date prevue par la resolution 67 (1949) du Conseil pour la presentation du premier rapport de la Commission. Asa 4178 seance, le 11 mars 1949, le Conseil a decide d'inviter le representant du Pakistan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. • Les diverses parties du projet de resolution ont ete mises aux voix separement. II n'y a pas eu de vote sur l'ensemble du texte. • Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, n° 13, 410• seance, p. 1 et 2. .
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/68 (1949)
IntituléArmements: réglementation et réduction (10 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/68(1949)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ARMAMENTS: REGULATION AND REDUCTION 18 68 (1949). Resolution of 10 February 1949 [S/1252] The Security Council Resolves that General Assembly resolution 192 (III) of 19 November 1948, as contained in document S/1216,17 be transmitted to the Commission for Conventional Armaments for action according to its terms. Adopted at the 408th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 77 (1949). Resolution of II October 1949 [S/1403] The Security Council, Having received and examined the second progress report of the Commission for Conventional Armaments, together with the annexes and resolutions concerning items 1 and 2 of the Commission's established plan of work adopted by the Commission at its 13th meeting on 12 August 1948, which are attached to the report,18 Directs the Secretary-General to transmit this report, its annexes and accompanying resolutions, together with the record of the Security Council's consideration of this subject, to the General Assembly for its infor­ mation. Adopted at the 450th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics).'• 11 Resolutions or decisions on this question were adopted by the Council in 1946 and 1947. 'See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supplement/or January 1949. 18 Ibid., Supplement for September, October, November and December 1949, document S/1371. 19 As announced by the President, no formal vote having been taken. Deuxieme partie. Autres questions exa• minees par le Conseil de securite ARMEMENTS: REGLEMENTATION ET REDUCTION ie 68 (1949). Resolution du 10 fevrier 1949 [S/1252] Le Consei/ de securite Decide de transmettre a la Commission des armements de type classique la resolution 192 (III) de l'Assemblee generale, en date du 19 novembre 1948, dont le texte est reproduit dans le document S/1216 17, pour que suite 1 soit donnee aux dispositions de ladite resolution. 10 Adoptee a la 408• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). 77 (1949). Resolution dL 11 oetobre 1949 [S/1403) Le Conseil de securite, Ayant rep, et examine le deuxieme rapport sur lei, travaux accomplis par la Commission des armements de type classique, ainsi que les annexes et Jes resolutions concernant les points l et 2 de son programme de travail, adoptees par la Commission lors de sa 13° seance tenue le 12 aot1t I 948, qui soot jointes au rapport 18• Charge le Secretaire general de transmettre a l'Assem­ hlee generale, pour information, le rapport, ses annexes et Jes resolutions qui l'accompagnent, ainsi que le compte rendu des debats que le Conseil de securite a consacres a cette question Adoptee a la 450• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques) 19. 'Question ayant fait l'objet de resolutions 011 decisions de la part du Conseil en I 946 e-t I 947. ' Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplemem de Janvier 194.9. ' Ibid., Supplement ,le s 'ptemhrc, octohrc, nm•emhre et decembre 194[! document S,11171. 'Conformemcnt i1 la Jcclaration du President, le texte n'ayant pas et~ mi~ ;nn. oiY 1,,rrnelkmcnL
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/69 (1949)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Israël (4 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/69(1949)
Texte intégral 78 (1949) Resolution of 18 October 1949 78 (1949). Re’solution du 18 octobre 1949 [S/1410] [S/1410] The Security Council, Having received and examined the proposals contained in the working document on the implementation of General Assembly resolution 192 (III) of 19 November 1948, adopted by the Commission for Conventional Armaments at its 19th meeting, held on 1 August 1949,20 Requestd the Secretary-General to transmit these proposals and the records of the discussions on this question in the Security Council and the Commission for Conventional Armaments to the General Assembly. Adopted at the 452nd meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). Le Conseil de skuritk, Ayunt rep et examine’ les propositions contenues dans le document de travail adopt6 par la Commission des armements de type classique a sa 19e sCance, le ler aoat 1949 20, relatif 9 1’exCcution de la rCsolution 192 (III) de I’AssembEe &n&ale, en date du 19 novembre 1948, Invite le SecrCtaire g&&al B transmettre ces propo- sitions, ainsi que le compte rendu des d6bats du Conseil de s6curit.t et de la Commission des armements de type classique sur cette question. & 1’AssemblCe g&&ale. Adopte’e d la 452e sdance par 9 voix centre z&-o, avec 2 abstentions (REpublique socia- liste sovit?ique d’Ukraine, Union des REpubliques socia- listes soviktiques). ADMISSION OF NEW MEMRERS TO THE UNITED NATIONS 21 Decision At its 409th meeting, on 15 February 1949, the Council decided to refer the application of the Republic of Korea for membership in thi?Jnited Nations td the Committee on the Admission of New Members. Adopted by 9 votes to 2.a” 69 (1949). Resolution of 4 March 1949 [S/1277] The Security Council, Having received and considered the application of Israel for membership in the United Nations,23 a0 See OfjciaI Records of the Security Council, Fourth Year, Supplement for September, October, November and December 1949, document S/1372, annex I. *I Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947 and 1948. la No further details of the vote are given in the record of the meeting. 10 See Of$cial Records of the Security Council, Third Year, Supplement for December 1948, document S/1093; and ibid., Fourth Year, Supplement for March 1949, document S/1267. ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES 21 D&&ion A sa 409e shance, le 15 f&rier 1949, le Conseil a d&id6 de renvoyer au ComitC d’admission de nouveaux Membres la demande d’admission a l’organisation des Nations Unies de la RBpublique de Carte. Adopte’e par 9 voix centre 2 )*. 69 (1949). Re’solution du 4 mars 1949 [S/1277] Le Conseil de s&wit&, Ayant rep et examine la demande d’admission d’Isra%l comme Membre de l’organisation des Nations Unies 23, ao Voir Pro&-verbaux officiets du Conseil de skcuritd, guatrikme an&e, Supplkment de septemhre, octobre, novembre et dicefibre 1949. document S/1372. annexe I. 21 huestion ayant fait l’objet de r&solutions ou decisions de la Dart du Conseil en 1946. 1947 et 1948. I Ba Le compte rendu de la stance ne donne pas d’autres prtcisions concernant le vote. a3 Voir Pro&-verbaux ofjciels du Conseil de skcuritk, troisi2me annde, Supplbment de. d&imbue 1948, document S/1093; et ibid., quatridme annie, SuppMment de mars 1949, document S/1267. 11 1. Decides in its judgement that Israel is a peace- loving State and is able and willing to carry out the obligations contained in the Charter, and accordingly, 2. ,Recommends to the General Assembly that it admit Israel to membership in the United Nations, Adopted at the 414th meeting by 9 votes to I (Egypt), with I abstention (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). Decision At its 444th meeting, on 15 September 1949, the Council decided that a separate vote should be taken on the application for membership in the United Nations of each country mentioned in the draft resolution submitted by the Union of Soviet Socialist Republics,24 namely, Albania, the Mongolian People’s Republic, Bulgaria, Romania, Hungary, Finland, Italy, Portugal, Ireland, Transjordan (Jordan), Austria, Ceylon and Nepal. Adopted by 8 votes to 3 (EgYPt* Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 1. D&de qu’a son avis Isra61 est un Etat pacifique capable de remplir les obligations de la Charte et dispose ?X le faire et, en consCquence, 2. Recommcrrlde 12 I’AssemblCe gtnerale d’admettre Is&l comme Membre de I’Organisation des Nations Unies. Adopt& d la 4148 skance par 9 voiw contre une (Egypto), avec une abstention (Royaume- Uni de Grande-Bretgne et d’lrlande du Nerd) , De’cision A sa 4448 seance, le 15 septembre 1949, le Conseil a decide que les demandes d’admission a l’organisation des Nations Unies des pays &rum&es dans le projet de resolution present6 par I’Union des RCpubIiques socia- listes sovietiques 24 - Albanie, RCpublique populaire de Mongolie, Bulgarie, Roumanie, Hong&, Finlande, Italie, Portugal, Irlande, Transjordanie (Jordanie), Autriche, Ceylan et Nepal - seraient mises aux voix separement. Adoptge par 8 voix centre 3 (Egypte, RPpubhque sacfaliste sovi6tigue d’ukraine, Union des Rkpubliques socialistes sovit- tiques) . TRUSTEESHIP OF STRATEGIC AREAS 2s I TUTELLE DES ZONES STRATEGIQUES 26 70 (1949). Resolution of 7 March 1949 70 (1949). R&solution du 7 mars 1949 [S/1280] [S/i2801 Whereas Article 83, paragraph 3, of the Charter of Attendu que le paragraphe 3 de l’rirticle 83 de la the United Nations provides : Charte des Nations Unies est ainsi conpu: “The Security Council shall, subject to the provisions of the trusteeship agreements and without prejudice to security considerations, avail itself of the assistance of the Trusteeship Council to perform those functions of the United Nations under the trusteeship system relating to political, economic, social, and educational matters in the strategic areas”, “Ibid., Fourth Year, No. 42, 444th meeting, pp. 2-3 (document S/1340/Rev. 2). I5 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947 and 1948. ctLe Conseil de stcurit6, eu Bgard aux dispositions des accords de tutelle et sous reserve des exigences de la s&rite, aura recours a l’assistance du Conseil de tutelle dans I’exercice des fonctions assumees par 1’Organisation au titre du regime de tutelle, en matiere politique, Bconomique et sociale, et en matiere d’instruction, dans les zones strategiques)), I( Ibid,, quatridme an&e, no 42,444= sbance, p, 2 et 3 (document S/1340/Rev. 2). 16 Question ayant fait I’objet de r6solutions ou ddcisioas de la part du Conseil en 1947 et 1948. 12
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/70 (1949)
IntituléTutelle des zones stratégiques (7 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/70(1949)
Texte intégral 1. Dtcides in its judgement that Israel is a peace­ loving State and is able and willing to carry out the obligations contained in the Charter, and accordingly, 2. Recommends to the General Assembly that it admit Israel to membership in the United Nations. Adopted at the 414th meeting by 9 votes to 1 (F,Kypt), with 1 abstention ( United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). Deeiaion At its 444th meeting, on 15 September 1949, the Council decided that a separate vote should be taken on the application for membership in the United Nations of each country mentioned in the draft resolution submitted by the Union of Soviet Socialist Republics,• namely, Albania, the Mongolian People's Republic, Bulgaria, Romania, Hungary, Finland, Italy, Portugal, Ireland, Transjordan (Jordan), Austria, Ceylon and Nepal. Adopted by 8 votes to 3 (E°.KJpt, Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics J. TRUSTEESHIP OF STRATEGIC AREAS 15 '70 (1M9). Reeolation of '7 Mareh 1M9 [S/1280) Whereas Article 83, paragraph 3, of the Charter of the United Nations provides: 'The Security Council shall, subject to the provisions of the trusteeship agreements and without prejudice to security considerations, avail itself of the assistance of the Trusteeship Council to perform those functions of the United Nations under the trusteeship system relating to political, economic, social, and educational matters in the strategic areas', 'Ibid., Folll'th Ynr, No. 41, 444th meeting, pp. 2-3 (document S/1340/Rev. i). 11 Resolutiotia '.be'-~ on this question were also adopted by the Council in f947'bdl948. 12 1. Decide qu 'a son avis Israel est un Etat pacifique capable de remplir les obligations de la Charte et dispos6 a le faire et, en consequence, 2. Recommande a l'Assemblee generale d'admettre Israel comme Membre de I 'Organisation des Nations Unies. Adoptee d la 414e seance par 9 voix contre une (F',Kypte), avec une abstention ( Royaume­ Unl de Grande-BretOGM et d'lrlande du Nord). Decision A sa 4448 seance, le 15 septembre 1949, le Conseil a d6cide que les demandes d 'admission a I 'Organisation des Nations Unies des pays enumeres dans le projet de resolution presente par l'Union des Republiques socia­ listes sovi6tiques • -Albanie, Republique populaire de Mongolic, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Finlande, Italic, Portugal, Irlande, Transjordanie (Jordanie), Autriche, Ceylan et Nepal -seraient mises aux voix separement. Adoptee par 8 voix contre 3 (Fgypte, Republlque soclaliste sovietique d' Ukraine, Union des Republlques soclalistes sovie­ tiques). TUTELLE DES ZONES STRATfGIQUES 11 '70 (1M9). Resolution du 7 man 19-'9 [S/1280) Attendu que le paragraphe 3 de l'Article 83 de la Charte des Nations Unies est ainsi con~u: «Le Conseil de securite, eu egard aux dispositions des accords de tutelle et sous reserve des exigences de la securite, aura recours a )'assistance du Conseil de tutelle dans l'exercice des fonctions assumees par I 'Organisation au titre du regime de tutelle, en matiere politique, 6conomique et sociale, et en matiere d 'instruction, dans Jes zones strategiques», .. Ibid., quatr'me annh, n' 42, 444• sunce, p. 2 et 3 (document S/1340/Rev. 2). 11 Question ayant fait l'objet de r6solutions ou decisions de la part du Conseil en 1947 et 1948. The Security Council Resolves: 1. That the Trusteeship Council be requested, subject to the provisions of trusteeship agreements or parts thereof in respect of strategic areas, and subject to the decisions of the Security Council made having regard to security considerations from time to time, to perform in accordance with its own procedures, on behalf of the Security Council, the functions specified in Articles 87, and 88 of the Charter relating to the political, economic, social and educational advancement of the inhabitants of such strategic areas; 2. That the Trusteeship Council be requested to send to the Security Council, one month before forwarding to the Administering Authority, a copy of the question­ naire formulated in accordance with Article 88 of the Charter and any amendments to such questionnaire which may be made from time to time by the Trusteeship Council; 3. That the Secretary-General be requested to advise the Security Council of all reports and petitions received from or relating to strategic areas under trusteeship, and to send copies thereof, as soon as possible after receipt, to the Trusteeship Council for examination and report to the Security Council; 4. That the Trusteeship Council be requested to submit to the Security Council its reports and recommen­ dations on political, economic, social and educational matters affecting strategic areas under trusteeship. Adopted at the 415th meeting by 8 votes to none, with 3 abstentions (Egypt, Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 415th meeting, on 7 March 1949, the Council accepted the interpretation of the text of the resolution it had just adopted [resolution 70 (1949)] given in the statement made by the President of the Trusteeship Council on 22 July 1948 at a joint meeting of the commit­ tees appointed by the Security Council and the Trustee­ ship Council respectively to confer on the question of the respective functions of the two Councils in regard to trusteeship of strategic areas. 18 11 See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supplement for March 1949, document S/916. 13 Le Conseil de securite Decide: 1. D'inviter le Conseil de tutelle, sous reserve des dispositions des accords de tutelle ou des parties desdits accords relatives aux zones strategiques, sous reserve egalement des decisions qui auront pu etre prises par le Conseil de securite en ce qui concerne les exigences de la securite, a exercer, conformement a son propre reglement, au nom du Conseil de securite, les fonctions enoncees aux Articles 87 et 88 de la Charte relatives aux progres des habitants desdites zones strategiques dans les domaines politique, economique et social et dans celui de l'ins­ truction; 2. D'inviter le Conseil de tutelle a envoyer au Conseil de securite, un mois avant qu 'il ne soit adresse al' Autorite chargee de !'administration, un exemplaire du question­ naire etabli conformement a l' Article 88 de la Charte, ainsi que tous amendements que le Conseil de tutelle pourrait eventuellement apporter audit questionnaire; 3. D'inviter le Secretaire general a porter a la connais­ sance du Conseil de securite tous rapports et petitions emanant de zones strategiques sous tutelle ou y relatifs, et a envoyer des exemplaires de ces documents, des que possible apres reception, au Conseil de tutelle pour examen et rapport au Conseil de securite; 4. D'inviter le Conseil de tutelle a soumettre au Conseil de securite ses rapports et recommandations en matiere politique, economique et sociale, ainsi qu'en matiere d 'instruction, interessant les zones strategiques sous tutelle. Adoptee a la 415• seance par 8 voix contre zero, avec 3 abstentions ( Egypte, Repu­ blique socialiste sovietiq11e d'Ukraine, Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques). Decision A sa 4158 seance, le 7 mars 1949, le Conseil a accepte l'interpretation du texte de la resolution qu'il venait d'adopter [resolution 70 (1949)] donnee dans la decla­ ration faite par le President du Conseil de tutelle le 22 juillet 1948, a une reunion commune des deux comites nommes respectivement par le Conseil de securite et par le Conseil de tutelle et charges de se concerter au sujet de la question des attributions respectives des deux Conseils concernant la tutelle des zones strategiques 26. .. Voir Proces-verbaux officie/s du Consei/ de securite quatrieme annee, Supplement de mars 1949, document S/916. '
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/71 (1949)
IntituléCour internationale de justice (27 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/71(1949)
Texte intégral INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 11 ADMISSION OF STATES NOT PARTIES TO THE STATUTE OF THE COURT Decision At its 423rd meeting, on 8 April 1949, the Council decided to refer to the Committee of Experts the appli­ cation of the Principality of Liechtenstein to become a party to the Statute of the International Court of Justice. 28 Adopted by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 71 (1949). Resolution of 27 July 1949 The Security Council Recommends that the General Assembly, in accordance 1 with Article 93, paragraph 2, of the Charter of the United Nations, determine the conditions on which Liechtenstein may become a party to the Statute of the International Court of Justice, as follows: Liechtenstein will become a party to the Statute on the date of the deposit with the Secretary-General of . the United Nations of an instrument, signed on behalf ' of the Government of the Principality of Liechtenstein and ratified as may be required by the constitutional law of Liechtenstein, containing: (a) Acceptance of the provisions of the Statute of the International Court of Justice; (b) Acceptance of all the obligations of a Member of the United Nations under Article 94 of the Charter; ' (c) An undertaking to contribute to the expenses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after consul­ tation with the Liechtenstein Government. Adopted at the 432nd meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 11 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946 and 1948. '' Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supple­ ment for April 1949, document S/1298 and Corr.I. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 17 ADMISSION D':tTATS QUINE SONT PAS PARTIES AU STATUT DE LA COUR Decision A sa 4238 seance, le 8 avril 1949, le Conseil a decide de renvoyer au Comite d'experts la demande de la Principaute de Liechtenstein a devenir partie au Statut de la Cour internationale de Justice 28. Adoptee par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Repu­ blique socialiste sovietique d'Ukraine, Union des Repu­ bliques socialistes sovietifjues). 71 (1949). Resolution du 27 juillet 1949 Le Conseil de securite Recommande a I' Assemblee generate de determiner, conformement au paragraphe 2 de }'Article 93 de la Charte des Nations Unies, les conditions dans Iesquelles le Liechtenstein peut devenir partie au Statut de la Cour internationale de Justice, ainsi qu'il suit: Le Liechtenstein deviendra partie au Statut de la Cour a la date du depot entre les mains du Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies d'un instrument signe au nom du Gouvernement de la Principaute de Liechtenstein et eventuellement ratifie conformement a la loi constitutionnelle du Liechten­ stein. Cet instrument portera: a) Acceptation des dispositions du Statut de la Cour internationale de Justice: b) Acceptation de toutes les obligations qui decou­ lent, pour un Membre de !'Organisation des Nations Unies, de ]'Article 94 de la Cbarte; c) Engagement de verser la contribution aux frais de la Cour dont I' Assemblee generale fixera equita­ blement le montant, de temps a autre, apres consul­ tation avec le Gouvernement du Liechtenstein. Adoptee d la 432• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ /iste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ /istes sovietiques). 'Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946 et 1948. 'Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplement d'avril 1949, ,fo,cumcnt S/1298 et Corr.I. 14
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/72 (1949)
IntituléLa question de la Palestine (11 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/72(1949)
Texte intégral At its 457th meeting, on 17 December 1949, the Council decided to request the President -General A. G. L. McNaughton, representative of Canada -to meet informally with the representatives of India and Pakistan and examine with them the possibility of finding a mutually satisfactory basis for dealing with the Kashmir problem, and to report to the Council for its consideration any proposal which might develop during his meetings with the parties. Adopted by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). THE PALESTINE QUESTIONlll Decisions At its 433rd meeting, on 4 August 1949, the Council decided to invite the representative oflsrael to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 434th meeting, on 4 August 1949, the Council decided to invite the representative of Syria to participate, without vote, in the discussion of the question. 72 (1949). Resolution of 11 August 1949 [S/1376, TJ The Security Council, Having taken note of the report of the Acting United Nations Mediator in Palestine, submitted upon the completion of his responsibilities, 13 1. Desires to pay special tribute to the qualities of patience, perseverance and devotion to the ideal of international peace of the late Count Folke Bernadotte, who stabilized the situation in Palestine and who, together with ten members of his staff, gave his life in the service of the United Nations; 2. Desires to express its deep appreciation of the qualities of tact, understanding, perseverance and ' Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947 and 1948. 'Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supple­ ment for August 1949, document S/1357. A sa 4576 seance, le 17 decembre 1949, le Conseil a decide de prier le President -le general A. G. L. McNaughton, representant du Canada -d'avoir des ' entretiens officieux avec les representants de l'Inde et du Pakistan, d'examiner avec eux la possibilite de rechercher, dans la question du Cachemire, une base de discussion acceptable pour les deux parties, et de soumettre au ! Conseil toute proposition qui pourrait resulter de ses entretiens avec les deux parties. Adoptee par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Repu­ blique socialiste sovietique d' Ukraine, Union des Repu­ bliques socia/istes sovietiques). LA QUESTION DE PALESTINE 11 Decisions A sa 4336 seance, le 4 aoOt 1949, le Conseil a decide d'inviter le representant d'Israel a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 434e seance, le 4 aout 1949, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Syrie a participer, sans ' droit de vote, a la discussion de la question. 7 72 (1949). Resolution du 11 aout 1949 [S/1376, I] Le Conseil de securite, Ayant pris acte du rapport que le Mediateur par interim des Nations Unies en Palestine a presente a l 'issue de sa mission 13, l. Desire rendre hommage aux qualites de patience, de perseverance et de devouement a l 'ideal de paix internationale de feu le comte Folke Bernadotte, qui a stabilise la situation en Palestine et qui, avec dix membres de son personnel, a donne sa vie au service des Nations Unies; 2. Desire exprimer combien il apprecie le tact, la comprehension, la perseverance et le devouement au 'Question ayant fait J'objet de resolutions ou decisions de Ja part du Conseil en 1947 et 1948. ' Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplement d'aoiit 1949, document S/1357. devotion to duty of Dr. Ralph J. Bunche, Acting United Nations Mediator in Palestine, who has brought to a successful conclusion the negotiation of armistice agreements between Egypt, Jordan, Lebanon and Syria on the one hand, and Israel on the other; 3. Desires also to associate in this expression of appreciation the members of the staff of the United Nations mission in Palestine, including both the members of the United Nations Secretariat and the Belgian, French, Swedish and United States officers who served on the staff and as military observers in Palestine. Adopted at the 437th meeting.' 73 (1949). Resolution of II August 1949 [S/1376, II] The Security Council, Having noted with satisfaction the several Armistice Agreements15 concluded by means of negotiations between the parties involved in the conflict in Palestine in pursuance of its resolution 62 (1948) of 16 November 1948, devoir de M. Ralph J. Bunche, mediateur par interim des Nations Unies en Palestine, qui a mene a une heureuse conclusion la negociation de conventions d'armistice entre l'Egypte, la Jordanie, le Li ban et la Syrie, d 'une part, et Israel, d'autre part; 3. Desire associer dans cette expression de reconnais­ sance le personnel de la mission des Nations Unies en Palestine, y compris les membres du Secretariat de !'Organisation des Nations Uoies et Jes officiers belges, fran~ais, suedois et des Etats-Unis qui ont servi avec la mission en qualite d'observateurs militaires en Palestine. Adoptee a la 437• seance'· 73 (1949). Resolution du II aofi.t 1949 [S/1376, II] Le Consei/ de securite, Ayant pris acte avec satisfaction des differents accords d'armistice 15 que les parties impliquees dans le conflit de Palestine ont conclus par voie de negociations, conformement a sa resolution 62 (1948) du 16 novembre 1948, 1. Exprime l'espoir que les gouvernements et autorites interesses, s'etant engages, au cours des negociations que conduit actuellement la Commission de conciliation pour la Palestine, a donner suite a la demande de I' As­ semblee generale qui, dans sa resolution 194 (III) du 11 decembre 1948, les invitait a etendre le domaine des negociations d'armistice et a rechercher un accord par voie de negociations, soit directes, soit avec la Commission de conciliation, parviendront rapidement a un reglement definitif de toutes les questions sur lesquelles ils ne se 1 sont pas encore mis d'accord; I. Expresses the hope that the Governments and authorities concerned, having undertaken, by means of i the negotiations now being conducted by the Conciliation I Commission for Palestine, to fulfil the request of the General Assembly in its resolution 194 (III) of 11 December 1948 to extend the scope of the armistice ! negotiations and to seek agreement by negotiations conducted either with the Conciliation Commission or directly, will at an early date achieve agreement on the final settlement of all questions outstanding between them; 2. Finds that the Armistice Agreements constitute an important step toward the establishment of permanent peace in Palestine and considers that these agreements supersede the truce provided for in Security Council ! resolutions 50 (1948) of 29 May and 54 (1948) of 15 July 1948; 3. Reaffirms, pending the final peace settlement, the order contained in its resolution 54 (1948) to the Govern­ ments and authorities concerned, pursuant to Article 40 of the Charter of the United Nations, to observe an unconditional cease-fire and, bearing in mind that the several Armistice Agreements include firm pledges against any further acts of hostility between the parties and also provide for their supervision by the parties themselves, relies upon the parties to ensure the continued application and observance of these Agreements; 4. Decides that all functions assigned to the United Nations Mediator in Palestine having been discharged, u Adopted without vote. 'See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Special Supplements Nos. 1, 2, 3 and 4. 8 2. Constate que les accords d'armistice constituent une etape importante vers l 'instauration d 'une paix permanente en Palestine et estime qu'ils se substituent a la treve etablie par les resolutions 50 (1948) et 54 (1948) du Conseil de securite, en date des 29 mai et 15 juillet 1948; 3. Confirme, jusqu'au reglement pacifique definitif, l'ordre donne, en vertu de !'Article 40 de la Charte des Nations Unies, par la resolution 54 (1948) aux gouver­ nements et autorites interesses d'observer une suspension d 'armes inconditionnelle, et, tenant compte de ce que Jes divers accords d'armistice contiennent de fermes engagements d'eviter tous actes ulterieurs d'hostilite entre les parties et prevoient aussi le controle de ces conventions par les parties elles-memes, fait confiance a ces dernieres pour continuer a les appliquer et a les respecter; 4. Decide que toutes les taches confiees au Mediateur des Nations Unies en Palestine ayant ete accomplies, le ' Le projet de resolution n 'a pas ete mis aUll voix. 'Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplements speciaux n°• 1, 2, 3 et 4.
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/73 (1949)
IntituléLa question de la Palestine (11 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/73(1949)
Texte intégral devotion to duty of Dr. Ralph J. Bunche, Acting United Nations Mediator in Palestine, who has brought to a successful conclusion the negotiation of armistice agreements between Egypt, Jordan, Lebanon and Syria on the one hand, and Israel on the other; 3. Desires also to associate in this expression of appreciation the members of the staff of the United Nations mission in Palestine, including both the members of the United Nations Secretariat and the Belgian, French, Swedish and United States officers who served on the staff and as military observers in Palestine. Adopted at the 437th meeting.' 73 (1949). Resolution of II August 1949 [S/1376, II] The Security Council, Having noted with satisfaction the several Armistice Agreements15 concluded by means of negotiations between the parties involved in the conflict in Palestine in pursuance of its resolution 62 (1948) of 16 November 1948, devoir de M. Ralph J. Bunche, mediateur par interim des Nations Unies en Palestine, qui a mene a une heureuse conclusion la negociation de conventions d'armistice entre l'Egypte, la Jordanie, le Li ban et la Syrie, d 'une part, et Israel, d'autre part; 3. Desire associer dans cette expression de reconnais­ sance le personnel de la mission des Nations Unies en Palestine, y compris les membres du Secretariat de !'Organisation des Nations Uoies et Jes officiers belges, fran~ais, suedois et des Etats-Unis qui ont servi avec la mission en qualite d'observateurs militaires en Palestine. Adoptee a la 437• seance'· 73 (1949). Resolution du II aofi.t 1949 [S/1376, II] Le Consei/ de securite, Ayant pris acte avec satisfaction des differents accords d'armistice 15 que les parties impliquees dans le conflit de Palestine ont conclus par voie de negociations, conformement a sa resolution 62 (1948) du 16 novembre 1948, 1. Exprime l'espoir que les gouvernements et autorites interesses, s'etant engages, au cours des negociations que conduit actuellement la Commission de conciliation pour la Palestine, a donner suite a la demande de I' As­ semblee generale qui, dans sa resolution 194 (III) du 11 decembre 1948, les invitait a etendre le domaine des negociations d'armistice et a rechercher un accord par voie de negociations, soit directes, soit avec la Commission de conciliation, parviendront rapidement a un reglement definitif de toutes les questions sur lesquelles ils ne se 1 sont pas encore mis d'accord; I. Expresses the hope that the Governments and authorities concerned, having undertaken, by means of i the negotiations now being conducted by the Conciliation I Commission for Palestine, to fulfil the request of the General Assembly in its resolution 194 (III) of 11 December 1948 to extend the scope of the armistice ! negotiations and to seek agreement by negotiations conducted either with the Conciliation Commission or directly, will at an early date achieve agreement on the final settlement of all questions outstanding between them; 2. Finds that the Armistice Agreements constitute an important step toward the establishment of permanent peace in Palestine and considers that these agreements supersede the truce provided for in Security Council ! resolutions 50 (1948) of 29 May and 54 (1948) of 15 July 1948; 3. Reaffirms, pending the final peace settlement, the order contained in its resolution 54 (1948) to the Govern­ ments and authorities concerned, pursuant to Article 40 of the Charter of the United Nations, to observe an unconditional cease-fire and, bearing in mind that the several Armistice Agreements include firm pledges against any further acts of hostility between the parties and also provide for their supervision by the parties themselves, relies upon the parties to ensure the continued application and observance of these Agreements; 4. Decides that all functions assigned to the United Nations Mediator in Palestine having been discharged, u Adopted without vote. 'See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Special Supplements Nos. 1, 2, 3 and 4. 8 2. Constate que les accords d'armistice constituent une etape importante vers l 'instauration d 'une paix permanente en Palestine et estime qu'ils se substituent a la treve etablie par les resolutions 50 (1948) et 54 (1948) du Conseil de securite, en date des 29 mai et 15 juillet 1948; 3. Confirme, jusqu'au reglement pacifique definitif, l'ordre donne, en vertu de !'Article 40 de la Charte des Nations Unies, par la resolution 54 (1948) aux gouver­ nements et autorites interesses d'observer une suspension d 'armes inconditionnelle, et, tenant compte de ce que Jes divers accords d'armistice contiennent de fermes engagements d'eviter tous actes ulterieurs d'hostilite entre les parties et prevoient aussi le controle de ces conventions par les parties elles-memes, fait confiance a ces dernieres pour continuer a les appliquer et a les respecter; 4. Decide que toutes les taches confiees au Mediateur des Nations Unies en Palestine ayant ete accomplies, le ' Le projet de resolution n 'a pas ete mis aUll voix. 'Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplements speciaux n°• 1, 2, 3 et 4. the Acting Mediator is relieved of any further respon­ sibility under Security Council resolutions; 5. Notes that the Armistice Agreements provide that the execution of those Agreements shall be supervised by mixed armistice commissions whose chairman in each case shall be the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine or a senior officer from the observer personnel of that organization designated by him following consultation with the parties to the Agreements; 6. Requests the Secretary-General to arrange for the continued service of such of the personnel of the present Truce Supervision Organization as may be required in observing and maintaining the cease-fire, and as may be necessary in assisting the parties to the Armistice Agreements in the supervision of the application and observance of the terms of those Agreements, with particular regard to the desires of the parties as expressed in the relevant articles of the Agreements; 7. Requests the Chief of Staff mentioned above to report to the Security Council on the observance of the cease-fire in Palestine in accordance with the terms of this resolution, and to keep the Conciliation Commission for Palestine informed of matters affecting the Commis­ sion's work under General Assembly resolution 194 (III) of 11 December 1948. Adopted at the 437th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 453rd meeting, on 25 October 1949, the Council decided to postpone indefinitely the discussion of the item 'Demilitarization of the Jerusalem area, with special reference to General Assembly resolution 194 (III), dated 11 December 1948'. 9 Mediateur par interim est degage de toute responsabilite ulterieure en ce qui concerne les resolutions du Conseil de securite; 5. Note que les accords d 'armistice prevoient que leur application sera controlee par des commissions mixtes d'armistice dont le president, dans chaque cas, sera le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine, ou un officier superieur qu'il designera parmi Jes obser­ vateurs de cet organisme, apres consultation des parties en cause; 6. Demande au Secretaire general de prendre des mesures pour garder en fonctions Jes membres du present organisme de surveillance de la treve dont les services seraient necessaires pour controler et maintenir la suspension d'armes, de meme que pour aider les parties aux conventions d'armistice a controler !'execu­ tion et !'observation des termes de ces conventions, en tenant specialement compte des desirs exprimes par Jes parties dans les articles pertinents desditcs conventions; 7. Demande au Chef d'etat-major mentionne ci-dessus de faire rapport au Conseil de securite au sujet de !'observation de la suspension d'armes en Palestine, conformement aux dispositions de la presente resolution, et de tenir la Commission de conciliation pour la Palestine informee des questions ayant trait aux travaux de cette commission en application de la resolution 194 (III) de l'Assemblee generale, en date du 11 deccmbre 1948. Adoplee a la 437e seance par !I voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d' Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). Decision A sa 453° seance, le 25 octobrc 1949, le Conseil a decide de remettre sine die la discussion de la question intitulee cc Demilitarisation de la region de Jerusalem, eu egard notamment a la resolution 194 (Ill) de l'Assemblee generale, en date du 11 decem bre 1948 n.
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/74 (1949)
IntituléÉnergie atomique : contrôle international (16 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/74(1949)
Texte intégral ATOMIC ENERGY: INTERNATIONAL CONTROL29 74 (1949). Resolution of 16 September 1949 [S/1393] The Security Council, Having received and examined the letter dated 29 July 1949 from the Chairman of the Atomic Energy Commission,30 transmitting two resolutions31 adopted at the 24th meeting of the Commission on 29 July 1949, Directs the Secretary-General to transmit this letter and the accompanying resolutions, together with the records of the discussion of this question in the Atomic Energy Commission, to the General Assembly and to the States Members of the United Nations. Adopted at the 447th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics.) FUTURE COSTS OF UNITED NATIONS MILITARY OBSERVERS IN INDONESIA 76 (1949). Resolution of 5 October 1949 [S/1404] The Security Council, Having received a cablegram, dated 5 August 1949, from the Consular Commission at Batavia to the President of the Security Council, requesting that the United Nations assume future costs of military observers in Indonesia, 82 Transmits this message to the Secretary-General. Adopted at the 449th meeting by 9 votes to 1 ( Ukrainian Soviet Socialist Republic), with 1 abstention (Union of Soviet Socialist Republics). ' Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947 and 1948. 10 Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supple­ ment for September, October, November and December 11J49, document S/1377. 11 lbid., annexe I (document AEC/42) and annex II (document AEC/43). ., S/1366 {mimeographed document). 16 ENERGIE ATOMIQUE : CONTROLE INTERNATIONAL 29 74 (1949). Resolution du 16 septembre 1949 [S/1393] Le Conseil de securite, Ayant reru et examine la lettre311, en date du 29 juillet 1949, par laquelle le President de la Commission de l 'energie atomique lui transmettait deux resolutions 31 adoptees a la 24e seance de la Commission, le 29 juillet 1949, Invite le Secretaire general a transmettre cette lettre avec les resolutions qui l'accompagnent, ainsi que le compte rendu des debats auxquels cette question a donne lieu au sein de la Commission de l'energie atomique, a l'Assemblee generale et aux Etats Membres de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a la 447• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). FRAIS OCCASIONNES A L'AVENIR PAR LA PRESENCE D'OBSERVATEURS MILITAIRES DES NATIONS UNIES EN INDONESIE 76 (1949). Resolution du 5 oetobre 1949 [S/1404) Le Conseil de securite, Ayant re~ un cablogramme, en date du 5 aoQt 1949, adresse au President du Conseil de securite par la Commis­ sion consulaire a Batavia, demandant que I 'Organisation des Nations Unies assume a l'avenir les frais de subsis­ tance des observateurs militaires en Indonesie n, Transmet ce message au Secretaire general. A.doptee a la 449• seance par 9 voix contre une ( Republique socialiste sovietique d' Ukraine), avec une abstention ( Union des Republiques socialistes sovie­ tiques). 1• Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1964, 1947 et 1948. 10 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplement de septembre, octobre, novembre et decembre 1949, document S/1377. 11 lbid., annexe I (document AEC/42 et Corr.I) et annexe II (document AEC/43 et Corr.I) . 11 S/1366 (document mimeographie).
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/75 (1949)
IntituléFrais de voyage et indemnités de subsistance des représentants suppléants à certaines commissions du Conseil de sécurité (27 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/75(1949)
Texte intégral TRAVELLING EXPENSES AND SUBSISTENCE ALLOWANCES OF ALTERNATE REPRESEN­ TATIVES ON CERTAIN SECURITY COUNCIL COMMISSIONS 75 (1949). Resolution of 27 September 1949 [S/1401] The Security Council, Considering that, in virtue of General Assembly resolution 231 (Ill) of 8 October 1948, it is a matter for its own decision whether, in the case of commissions of inquiry or investigation instituted by it, the representative of a Member State participating in such a commission needs to be assisted by an alternate, Considering that, in cases where this need has been found by the Security Council to exist, the Secretary­ General is authorized by the same resolution to reimburse Member States retroactively for the travelling and subsistence expenses of the alternates of their represen­ tatives on the said commissions, FRAIS DE VOYAGE ET'INDEMNITtS DE SUBSIS­ TANCE DES REPRtSENTANTS SUPPLtANTS A CERTAINES COMMISSIONS DU CONSEIL DE stcuRITt 75 (1949). Resolution du 27 septembre 1949 [S/1401] Le Conseil de securite, Considerant que, selon la resolution 231 (III) adoptee par l'Assemblee generale le 8 octobre 1948, ii lui appar­ tient de determiner, en ce qui conceme les commissions d'enquete ou de conciliation instituees par lui, s'il est necessaire que le representant d'un Etat Membre faisant partie d 'une telle commission soit assiste par un suppleant, Considerant que, la OU cette necessite a ete ainsi constatee par le Conseil de securite, le Secretaire general, selon la meme resolution, est autorise a rembourser retroactivement aux Etats Membres les frais de voyage et indemnites de subsistance du suppleant de leurs repre­ sentants aux dites commissions, Notes that since the institution of the under-mentioned commissions the representatives of Member States that are participating or have participated have each had to be assisted by an alternate: Constate que, depuis !'institution des commissions ci-dessous mentionnees, il a ete necessaire que les representants des Etats Membres qui en font ou en ont i fait partie fussent assistes chacun par un suppleant: 1. The Committee of Good Offices, which has now become the United Nations Commission for Indonesia; 2. The United Nations Commission for India and Pakistan. Adopted at the 448th meeting 1 by 7 votes to 1 ( Ukrainian Soviet Socialist Republic), with 3 abstentions ( Cuba, Egypt, Union of Soviet Socia­ list Republics). 1. La Commission de bons offices, devenue la Commis­ sion des Nations Unies pour l'Indonesie; 2. La Commission des Nations Unies pour l'lnde et le Pakistan. 15 Adoptee a la 4488 seance par 7 voix contre une ( Republique sociallste sovietlque d' Ukraine), avec 3 abstentions ( Cuba, Egypte, Union des Republiques socia/istes sovietiques).
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/76 (1949)
IntituléFrais occasionnés à l'avenir par la présence d'observateurs militaires des Nations Unies en Indonésie (5 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/76(1949)
Texte intégral ATOMIC ENERGY: INTERNATIONAL CONTROL29 74 (1949). Resolution of 16 September 1949 [S/1393] The Security Council, Having received and examined the letter dated 29 July 1949 from the Chairman of the Atomic Energy Commission,30 transmitting two resolutions31 adopted at the 24th meeting of the Commission on 29 July 1949, Directs the Secretary-General to transmit this letter and the accompanying resolutions, together with the records of the discussion of this question in the Atomic Energy Commission, to the General Assembly and to the States Members of the United Nations. Adopted at the 447th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics.) FUTURE COSTS OF UNITED NATIONS MILITARY OBSERVERS IN INDONESIA 76 (1949). Resolution of 5 October 1949 [S/1404] The Security Council, Having received a cablegram, dated 5 August 1949, from the Consular Commission at Batavia to the President of the Security Council, requesting that the United Nations assume future costs of military observers in Indonesia, 82 Transmits this message to the Secretary-General. Adopted at the 449th meeting by 9 votes to 1 ( Ukrainian Soviet Socialist Republic), with 1 abstention (Union of Soviet Socialist Republics). ' Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947 and 1948. 10 Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supple­ ment for September, October, November and December 11J49, document S/1377. 11 lbid., annexe I (document AEC/42) and annex II (document AEC/43). ., S/1366 {mimeographed document). 16 ENERGIE ATOMIQUE : CONTROLE INTERNATIONAL 29 74 (1949). Resolution du 16 septembre 1949 [S/1393] Le Conseil de securite, Ayant reru et examine la lettre311, en date du 29 juillet 1949, par laquelle le President de la Commission de l 'energie atomique lui transmettait deux resolutions 31 adoptees a la 24e seance de la Commission, le 29 juillet 1949, Invite le Secretaire general a transmettre cette lettre avec les resolutions qui l'accompagnent, ainsi que le compte rendu des debats auxquels cette question a donne lieu au sein de la Commission de l'energie atomique, a l'Assemblee generale et aux Etats Membres de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a la 447• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). FRAIS OCCASIONNES A L'AVENIR PAR LA PRESENCE D'OBSERVATEURS MILITAIRES DES NATIONS UNIES EN INDONESIE 76 (1949). Resolution du 5 oetobre 1949 [S/1404) Le Conseil de securite, Ayant re~ un cablogramme, en date du 5 aoQt 1949, adresse au President du Conseil de securite par la Commis­ sion consulaire a Batavia, demandant que I 'Organisation des Nations Unies assume a l'avenir les frais de subsis­ tance des observateurs militaires en Indonesie n, Transmet ce message au Secretaire general. A.doptee a la 449• seance par 9 voix contre une ( Republique socialiste sovietique d' Ukraine), avec une abstention ( Union des Republiques socialistes sovie­ tiques). 1• Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1964, 1947 et 1948. 10 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplement de septembre, octobre, novembre et decembre 1949, document S/1377. 11 lbid., annexe I (document AEC/42 et Corr.I) et annexe II (document AEC/43 et Corr.I) . 11 S/1366 (document mimeographie).
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/77 (1949)
IntituléArmements: réglementation et réduction (11 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/77(1949)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ARMAMENTS: REGULATION AND REDUCTION 18 68 (1949). Resolution of 10 February 1949 [S/1252] The Security Council Resolves that General Assembly resolution 192 (III) of 19 November 1948, as contained in document S/1216,17 be transmitted to the Commission for Conventional Armaments for action according to its terms. Adopted at the 408th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). 77 (1949). Resolution of II October 1949 [S/1403] The Security Council, Having received and examined the second progress report of the Commission for Conventional Armaments, together with the annexes and resolutions concerning items 1 and 2 of the Commission's established plan of work adopted by the Commission at its 13th meeting on 12 August 1948, which are attached to the report,18 Directs the Secretary-General to transmit this report, its annexes and accompanying resolutions, together with the record of the Security Council's consideration of this subject, to the General Assembly for its infor­ mation. Adopted at the 450th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics).'• 11 Resolutions or decisions on this question were adopted by the Council in 1946 and 1947. 'See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supplement/or January 1949. 18 Ibid., Supplement for September, October, November and December 1949, document S/1371. 19 As announced by the President, no formal vote having been taken. Deuxieme partie. Autres questions exa• minees par le Conseil de securite ARMEMENTS: REGLEMENTATION ET REDUCTION ie 68 (1949). Resolution du 10 fevrier 1949 [S/1252] Le Consei/ de securite Decide de transmettre a la Commission des armements de type classique la resolution 192 (III) de l'Assemblee generale, en date du 19 novembre 1948, dont le texte est reproduit dans le document S/1216 17, pour que suite 1 soit donnee aux dispositions de ladite resolution. 10 Adoptee a la 408• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). 77 (1949). Resolution dL 11 oetobre 1949 [S/1403) Le Conseil de securite, Ayant rep, et examine le deuxieme rapport sur lei, travaux accomplis par la Commission des armements de type classique, ainsi que les annexes et Jes resolutions concernant les points l et 2 de son programme de travail, adoptees par la Commission lors de sa 13° seance tenue le 12 aot1t I 948, qui soot jointes au rapport 18• Charge le Secretaire general de transmettre a l'Assem­ hlee generale, pour information, le rapport, ses annexes et Jes resolutions qui l'accompagnent, ainsi que le compte rendu des debats que le Conseil de securite a consacres a cette question Adoptee a la 450• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques) 19. 'Question ayant fait l'objet de resolutions 011 decisions de la part du Conseil en I 946 e-t I 947. ' Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplemem de Janvier 194.9. ' Ibid., Supplement ,le s 'ptemhrc, octohrc, nm•emhre et decembre 194[! document S,11171. 'Conformemcnt i1 la Jcclaration du President, le texte n'ayant pas et~ mi~ ;nn. oiY 1,,rrnelkmcnL
OrganeCSNU
Année1949
CôteS/RES/78 (1949)
IntituléArmements: réglementation et réduction (18 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/78(1949)
Texte intégral 78 (194.9). Resolution of 18 October 1949 [S/1410] The Security Council, Having received and examined the proposals contained in the working document on the implementation of General Assembly resolution 192 (III) of 19 November 1948, adopted by the Commission for Conventional Armaments at its 19th meeting, held on 1 August 1949,20 Request$ the Secretary-General to transmit these proposals and the records of the discussions on this question in the Security Council and the Commission for Conventional Armaments to the General Assembly. Adopted at the 452nd meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 21 Decision At its 409th meeting, on 15 February 1949, the Council decided to refer the application of the Republic of Korea for membership in the United Nations to the Committee on the Admission of New Members. Adopted by 9 votes to 2.' 69 (1949). Resolution of 4 March 1949 [S/1277] The Security Council, Having received and considered the application of lsrael for membership in the United Nations,23 78 (1949). Resolution du 18 octobre 1949 [S/1410] Le Consei/ de securite, Ayant rec:u et examine les propositions contenues dans le document de travail adopte par la Commission des armements de type classique a sa 19° seance, le 1 er aofit 1949 20, relatif a !'execution de la resolution 192 (III) de l'Assemblee generale, en date du 19 novembre 1948, Invite le Secretaire general a transmettre ces propo­ sitions, ainsi que le compte rendu des debats du Conseil de securite et de la Commission des armements de type classique sur cette question. a l'Assemblee generale. Adoptee d la 452• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d' Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 21 Decision Asa 409° seance, le 15 fevrier 1949, le Conseil a decide de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres la demande d 'admission a !'Organisation des Nations Unies de la Republique de Coree. Adoptee par g voix contre :! '. 69 (1949). Resolution du 4 mars 1949 [S/1277] Le Conseil de securite, Ayant rec:u et examine la demande d'admission d'Israel comme Membre de !'Organisation des Nations Unies 23, '° See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supplement for September, October, November and December 1949, document S/1372, annex I. •• Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplement de septembre, octobre, novembre et derembre , 1949, document S/1372, annexe I. 11 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947 and 1948. 11 No further details of the vote are given in the record of the ' meeting. 11 See Official Records of the Security Council, Third Year, i Supplement for December 1948, document S/1093; and ibid .. Fourth Year, Supplement for March 1949, document S/1267. 11 ' Question ayant fail l 'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, l 947 et 1948. 'Lecompte rendu de la seance ne donne pas d'autresprecisions concernant le vote. 'Vair Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troisieme annee, Supplement de decemhre 1948, document S/1093; et ibid., quatriemr annfr. Supplement de mars 1949. document S/1267.
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/78 (1949)
IntituléArmements: réglementation et réduction (18 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/78(1949)
Texte intégral 78 (194.9). Resolution of 18 October 1949 [S/1410] The Security Council, Having received and examined the proposals contained in the working document on the implementation of General Assembly resolution 192 (III) of 19 November 1948, adopted by the Commission for Conventional Armaments at its 19th meeting, held on 1 August 1949,20 Request$ the Secretary-General to transmit these proposals and the records of the discussions on this question in the Security Council and the Commission for Conventional Armaments to the General Assembly. Adopted at the 452nd meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions (Ukrainian Soviet Socialist Republic, Union of Soviet Socialist Republics). ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 21 Decision At its 409th meeting, on 15 February 1949, the Council decided to refer the application of the Republic of Korea for membership in the United Nations to the Committee on the Admission of New Members. Adopted by 9 votes to 2.' 69 (1949). Resolution of 4 March 1949 [S/1277] The Security Council, Having received and considered the application of lsrael for membership in the United Nations,23 78 (1949). Resolution du 18 octobre 1949 [S/1410] Le Consei/ de securite, Ayant rec:u et examine les propositions contenues dans le document de travail adopte par la Commission des armements de type classique a sa 19° seance, le 1 er aofit 1949 20, relatif a !'execution de la resolution 192 (III) de l'Assemblee generale, en date du 19 novembre 1948, Invite le Secretaire general a transmettre ces propo­ sitions, ainsi que le compte rendu des debats du Conseil de securite et de la Commission des armements de type classique sur cette question. a l'Assemblee generale. Adoptee d la 452• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Republique socia­ liste sovietique d' Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 21 Decision Asa 409° seance, le 15 fevrier 1949, le Conseil a decide de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres la demande d 'admission a !'Organisation des Nations Unies de la Republique de Coree. Adoptee par g voix contre :! '. 69 (1949). Resolution du 4 mars 1949 [S/1277] Le Conseil de securite, Ayant rec:u et examine la demande d'admission d'Israel comme Membre de !'Organisation des Nations Unies 23, '° See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Supplement for September, October, November and December 1949, document S/1372, annex I. •• Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplement de septembre, octobre, novembre et derembre , 1949, document S/1372, annexe I. 11 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947 and 1948. 11 No further details of the vote are given in the record of the ' meeting. 11 See Official Records of the Security Council, Third Year, i Supplement for December 1948, document S/1093; and ibid .. Fourth Year, Supplement for March 1949, document S/1267. 11 ' Question ayant fail l 'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, l 947 et 1948. 'Lecompte rendu de la seance ne donne pas d'autresprecisions concernant le vote. 'Vair Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troisieme annee, Supplement de decemhre 1948, document S/1093; et ibid., quatriemr annfr. Supplement de mars 1949. document S/1267.
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/79 (1950)
IntituléArmements: réglementation et réduction (17 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/79(1950)
Texte intégral Part II. Other matters com1idered by the Securi~v Council QUESTION OF THE REPRESENTATION OF CHINA Decii,ion1- At its 459th meeting, on 10 January I 950, the Council sustained the President's ruling that a draft resolution submitted at that meeting by the Union of Soviet Socialist Republics 19 should be circulated to the members of the Council and considered at a subsequent meeting. Adopted by 8 votes to 2 ( Union i of Soviet Socialist Republics, , Yugoslavia). with I abstention (India) At jts 480th meeting, on I August 1950, the Council overruled the President's ruling that' ... the representative of the Kuomintang group seated in the Security Council does not represent China and cannot therefore take part in the meetings of the Security Council'. Adopted by S votes to 3 ( India, Union of Soviet Socialist Republics. Yugoslal'ia). ARMAMENTS: REGULATION AND REDUCTION lo 79 (1950). Resolution of 17 January 1950 [S/1455] The Security Council, Having received the text of resolution 300 (IV) concern­ ing the regulation and general reduction of conventional armaments and armed forces, adopted by the General Assembly at its 268th plenary meeting, on 5 December 1949, Decides to transmit the said resolution to the Commis­ sion for Conventional Armaments for further study in accordance with the Commission's plan of work. Adopted at the 462nd meeting hv Q •·ntn to •rone. 11 11 Ibid., Fifth Year, No. I, 459th meeting, p. 3 (documentS/1443). 80 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947 and 1949. 11 One member (Yugoslavia) did not participate in the voting: one member (Union of Soviet Socialist Republics) was absent. Oeuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de .Yecurite QUESTION DE LA REPRESENTATION DE LA CHINE Decisions A sa 459c seance, k: I 0 janvier 1950, le Conseil a maintenu la decision du President tcndant a ce qu'un projet de resolution prescnte a la meme seance par !'Union des Republiques socialistes sovietiques 19 soit distribue aux membres du Conscil de sccurite et examine a llllC seance ulterieure. .·ld,,ptee par 8 voix cuntre :.: I Union des Republiques socia­ fistes sovieti.fues, Yougoslavie), avec une abstention ( lndc ! . A sa 48Qe seance, le 1er aofit 1950, k Conseil a annule une decision du President qui etait ainsi formulee: ... le representant du groupe du Kouomintang, qui assiste a la seance du Conseil de securite, ne represente pas la Chine, et, par consequent, ne peut participer aux seances du Conseil de securit:.' :) :doptce par 8 ,·vix conrn· ; ( lnde, Union des Republique., .1 •cialistes sovietiquer, Yol(f{O­ ,Javic). ARMEMENTS : REGLEMENTATION ET REDUCTION2() 79 (1950). Resolution du 17 jaovier 1950 [S/1455) Le Conseil de securite. Ayant rq:u le texte de la resolution 300 (IV) relative a la reglementation et a la reduction generate des armements de type classique et des forces armees, adoptee par I' Assemblec genera le a sa 268P seance pleniere, le 5 dc­ cembre 1949, Decide de transmettre ladite resolution a la Commission des armements de type classique afin qu'elle en poursuive l'ctude conformement a son plan de travail. Adoptt•e a la ,11;::,· s,•a11ce par .f1 voi.\' contre z,;ro 21• 1• Ibid., cinquiemt· winec. 11' I. 459,· seance, p. 3 (document S/1443). 20 Question ayant fait l 'objet Jc resoluti(lns ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947 et 1949. '1 Un des membres (Yougoslavic) n'a pas participe au vote; un des membres (Union des Republiques socialistes sovietiqucs) etait absent. 12
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/80 (1950)
IntituléLa question Inde-Paksitan (14 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/80(1950)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1950 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1950 Part l. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the maintenance OJ international peace and security THE INDIA-PAKISTAN QUESTION 1 80 (1950). Resolution of 14 March 1950 [S/ 1469] The Security Council, Having received and noted the reports 2 of the United Nations Commission for India and Pakistan established by its resolutions 39 (1948) of 20 January and 47 (I 948) of 21 April 1948, Having also received a11d noted the report of General A. G. L. Mc Naughton a on the outcome of his discussions with the representatives of India and Pakistan which were initiated in pursuance of the decision taken by the Security Council on 17 December 1949,4 Premiere partie. Questions examinees par le Conseil de sec11rite en tant qu 'organe responsable du maintien de la paix et de la securite internationales LA QUESTION INDE-PAKISTAN 1 80 (1950). Resolution du 14 mars 1950 [S/1469] Le Consei/ de securite, Ayant pris acte des rapports 2 que lui a envoyes la Commission des Nations Unies pour l'Jnde et le Pakistan creee par ses resolutions 39 (I 948) du 20 janvier et 47 (1948) du 21 avril 1948, Ayant egalement pris acte du rapport que Jui a envoye le general A. G. L. McNaughton 3 sur le resultat des 1 conversations qu 'il a cues avec les representants de l'Inde et du Pakistan en execution de la decision prise par le Conseil de securite le 17 decem bre 1949 ', Commending the Governments of India and Pakistan ; for their statesmanlike action in reaching the agreements embodied in the United Nations Commission's reso-Felicitant Jes Gouvernements de l'lnde et du Pakistan pour la sagesse politique dont ils ont fait preuve en concluant Jes accords formules dans lcs resolutions de ' Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1948 and 1949. 2 Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement fiJr November 1948, document S/1100: ibid., Fourth Year, Supplement for January 1949, document S/1196; and ibid., Fourth Year, Special Supplem£nt No. 7. 3 Ibid., Fifth Year, Supplement for 1 January through 31 May /.'150, document S/1453. • Ibid., Fourth Year, Resolutions and Decisions of the Security Cmmril. 1949, p. 7. 1 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1948 et 1949. 2 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, troisieme annee, Supplement de novembre 1948, document S/1100; ibid., 'l.uatrieme annee, Supplement de Janvier 1949, document S/1196; et ibid., qua­ trieme annee, Supplement special n° 7. • Ibid., cinquieme annee, Supplement de la periode du 1~r janvier au .JI mai T.950, document S/1453. • Ibid., quatrieme annee, Resolutions et decisions du Conseil de securite, 1949, p. 7. lutions of I 3 August 1948 5 and 5 January 1949 6 for a cease-fire, for the demilitarization of the State of Jammu and Kashmir and for the determination of its final disposition in accordance with the will of the people through the democratic method of a free and impartial plebiscite, and commending the parties in particular for their action in partially implementing.these resolutions by (l) the cessation of ho,:tilities effected I January 1949. (2) the establishment of a cease-fire line on 27 July 1949, and (3) the agreement that Fleet Admiral Chester W. Nimitz shall be Plebiscite Administrator, Considering that the resolution of the outstanding difficulties should be based upon the substantial measure of agreement on fundamental principles already reached, and that steps should be taken forthwith for the demili­ tarization of the State and for the expeditious determina­ tion of its future in accordance with the freely expressed will of the inhabitants, I. Calls upon the Governments of India and Pakistan to make immediate arrangements, without prejudice to me1, rights or claims and with due regard to the requirements of law and order, to !Jrepare and execute within a period of five months from the date of this resolution a programme of demilitarization on the basis of the principles of paragraph 2 of General McNaughton's proposal 7 or of such modifications of those principles as may be mutually agreed; 2. Decides to appoint a United Nations Representative for the following purposes who shall have authority to perform his functions in such place or places as he may deem appropriate : (a) To assist in the preparation and to supervise the implementation of the programme of demilitarization referred to above and to interpret the agreements reached by the parties for demilitarization; (b) To place himself at the disposal of the Governments of India and Pakistan and to place before those Govern­ ments or the Security Council any suggestions which, in his opinion, are likely to contribute to the expeditious and enduring solution of the dispute which has arisen between the two Governments in regard to the State of Jammu and Kashmir; (c) To exercise all of the powers and responsibilities : devolving upon the United Nations Commission for India and Pakistan by reason of existing resolutions of the Security Council and by reason of the agreement of the parties embodied in the resolutions of the United Nations Commission of 13 August 1948 5 and 5 January 1949; 6 (d) To arrange at the appropriate stage of demilita­ rization for the assumption by the Plebiscite Administrator la Commission dt,; Nations Unies en date du 13 aout l 948 5 et du 5 janv1er 1949 6, relatifs a une suspension d'armes, a la demilitarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire et a la fixation du statut definitif de cet Etat conformement a la volonte de la population exprimee de fai;on democratique par un plebiscite libre et impartial, et felicitant notamment Jes parties d 'avoir partiellement mis en reuvre ces resolutions: 1) en cessant Jes hostilites le I er janvier I 949, 2) en etablissant une ligne de suspen­ sion d 'armes le 27 juillet 1949, et 3) en acceptant la nomination de l'amiral Chester W. Nimitz au postc d 'administrateur du plebiscite, Consideranr qu'il y a lieu, pour resoudre Jes difficultes qui subsistent, de se fonder sur l'accord appreciable qui a deja cte realise sur des principes fondamentaux, et considerant que des mesures devraient etre prises imme­ diatement en vue de demilitariser l'Etat et d 'en fixer rapidement le sort conformement a la volonte librement exprimee de ses habitants, I. Invite Jes Gouvernements de l'lnde et du Pakistan. sans prejudice de leurs droits ou revendications et compte dument tenu des exigences de l'ordre public, a prendre immediatement Jes dispositions necessaires pour preparer et executer, dans un delai de cinq mois a compter de la date de la presentc resolution, un pro­ gramme de demilitarisation qui s'inspire soit des principes enonces au paragraphe 2 de la proposition du general McNaughton 7, soit des modifications apportees a ces principes par accord mutuel; 2. Decide de nommer un representant des Nations Unies qui sera habilite a exercer ses fonctions en tout lieu ou tous lieux qu'il jugera appropries, et qui sera charge: a) D'aider a preparer le programme de demilitari­ sation susvise, d'en surveiller )'execution et d'interpreter Jes accords conclus par Jes parties en vue de la demili­ tarisation; b) De se mettre a la disposition des Gouvernements de l'Inde et du Pakistan et de soumettre a ces gouver­ nements ou au Conseil de securite toute proposition qui Jui semblerait de nature a contribuer au reglement rapide et durable du differend qui a surgi entre les deux gouver­ nements au sujet de l 'Etat de Jammu et Cachemire; c) D'exercer tous Jes pouvoirs et attributions devolus a la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan en vertu des resolutions existantes du Conseil de securite et en vertu de !'accord conclu entre les parties et qui figure dans Jes resolutions adoptees par la Commis­ sion des Nations Unies les 13 aofit 1948 5 et 5 janvier 1949 6: d) De prendre, au stade approprie de la demilitari­ sation. les dispositions voulues pour que l'administrateur • Ibid., Third Year, Supplement for November lfJ48, document S/1100, para. 75. • Ibid., troisieme a11nee, Supplement de norembre 1948, document , S/1100, par. 75. • Ibid., Fourth Year, Supplement for January 194fl, document S/1196, para. 15. 7 Ibid., Fifth Year, Supplement for 1 January through 31 May 1960, document S/1453, p. 14. • Ibid., quatrieme annee, Supplement de janvier 194.9, document , S/1196, par. 75. 2 7 Ibid., cinquieme a1111ee, Supplement de la periode du Jcr janvi,,r au -31 mai 1960, document S/1453, p. 14. of the functions assigned to the latter under agreements made between the parties; (e) To report to the Security Council as he may consider necessary, submitting his conclusions and any recommen­ dations which he may desire to make; 3. Requests the two Governments to take all necessary precautions to ensure that their agreements regarding the cease-fire shall continue to be faithfully observed, and calls upon them to take all possible measures to ensure the creation and maintenance of an atmosphere favourable to the promotion of further negotiations; 4. Extends its best thanks to the members of the United Nations Commission for India and Pakistan and to General A. G. L. McNaughton for their arduous and fruitful labours; du plebiscite puisse exercer Jes fonctions qui Jui ont ete conferees par les accords conclus entre les parties; e) De soumettre au Conseil de securite tout rapport qu 'ii jugera necessaire, avec les conclusions et les recommandations qu 'ii estimera devoir presenter; 3. Prie Jes deux gouvernements de prendre toutes Jes precautions utiles pour s'assurer que les accords relatifs a la suspension d 'armes seront fidelement observes et invite ces gouvernements a prendre toutes les mcsures possibles pour creer et maintenir un climat favorable a la poursuite des negociations; 4. Exprime ses remerciements aux membres de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan et au general A. G. L. McNaughton pour Jes travaux ardus et fructueux qu'ils ont accomplis; 5. Decide que la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan sera dissoute et que cette dissolution 5. Agrees that the United Nations Commission for , India and Pakistan shall be terminated, and decides that this shall take place one month after both parties have informed the United Nations Representative of their acceptance of the transfer to him of the powers and responsibilities of the United Nations Commission referred to in paragraph 2 (c) above. i prendra effet un mois apres le jour ou. Jes deux parties auront fait connaitre au representant des Nations Unies qu'elles acceptent le transfert audit representant des pouvoirs et attributions vises a l'alinea, du paragraphe 2 ci-dcssus. Adopted at the 470th meeting by 8 votes to none, with 2 abstentions ( India, Yugosla­ via).• Decision At its 471st meeting, on 12 April 1950, the Council appointed Sir Owen Dixon United Nations Representative for India and Pakistan. Adopted by 8 votes to 11011e, with 2 abstentions ( India, Yugoslavia). • COMPLAINT OF AGGRESSION UPON THE REPUBLIC OF KOREA Decision At its 473rd meeting, on 25 June 1950, the Council decided, under rule 39 of the provisional rules of proce­ dure, to invite the representative of the Republic of Korea to take a place at the Council table during the consideration of the question. Adoptee d la 470• sea11ce par S voix ca11tre zero, avec 2 abs­ tentions ( lnde, Yougoslavie) 8• Decision Asa 47l e seance, k 12 avril 1950, le Conseil a nomme sir Owen Dixon representant des Nations Unies pour l'I nde et le Pakistan. Adoptee par S voix comr zero, avcc 2 abstentions ( Jnde, Yougos/avie) •. PLAINTE POUR AGRESSION CONTRE LA REPUBLIQUE DE COREE Decision A sa 473e seance, le 25 juin 1950, le Conseil a deci.de, en vertu de !'article 39 de son reglement interieur provi­ soire, d'inviter le representant de la Republique de Coree a prendre place a la table du Conseil pendant l'examen de la question. • One member (Union of Soviet Socialist Republics) was absent. . •. Un des membres (Union des Republiqucs socialistes sovietiques) eta11 absent. 3
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/81 (1950)
IntituléProcédure (24 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/81(1950)
Texte intégral PROCEDURE 22 PROCEDURE n A. PROVISIONAL RULES OF PROCEDURE OF THE SECURITY COUNCIL : \ RFf'.T.EMENT INTERIEUR PROVISOIRE DU CONSEIL DE SECURITE Decisioni,; At its 462nd meeting, on 17 January 1950, the Council decided to refer to the Committee of Experts for study and report the draft amendments to the provisional rules of procedure submitted by India.211 At its 468th meeting, on 28 February 1950, the Council adopted the amendment proposed by India, and approved ' by the Committee of Experts,24 to rule 13 of the provi­ sional nles of procedure. At the same meeting the Council approved the recom-, mendation of the Committee of Experts that no decision should be taken at that time on the amendment submitted by India to rule 17 of the provisional rules of procedure. B. APPOINTMENT OF A RAPPORTEUR OR CONCILIATOR FOR A SITUATION OR DISPUTE BROUGHT TO THE ATIENTION OF THE SECURITY COUNCIL 81 (1950). Resolution of 24 May 1950 [S/1486] The Security Council, Having considered the communication from the Secretary-General dated 13 May 1949, u I. Takes note of General Assembly resolution 268 B (Ill) of 28 April 1949: 2. Decides, should an appropriate occasion arise, to base its action upon the principles contained therein. Adopted at the 472nd meetin!{ hv JO votes to none.•• 02 Resolutions or decisions on this qucst10n were also adopted by the Council in 1946 and 1947. •• See Official Records of the Security Council, Fifth Year, Supple- ment for 1 January through 31 May 19,50, document S/1447. ' Ibid., document S/1457 and Corr. I. '' S/1323 (mimeographed document). 20 One member (Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 13 Decisions A sa 462e seance, le 17 janvier 1950, le Conscil a decide de renvoyer au Comite d'experts, aux fins d'etude et de rnpport, le projet d'amendements au reglement interieur provisoire prescnte par l'lnde 23. A sa 468e seance, le 28 fevrier 1950, le Conseil a adopte ramcndement a I 'article 13 de son reglement interieur proviso ire tcl qu'il avait ete propose par I'Inde et approuve par le Comite d'expcrts 24• A la mcme seance, le Conseil a approuve la recomman­ dation du Comite d'experts tendant a ce que le Conseil ne prenne aucune decision a ce moment sur l'amende­ ment presente par l'Inde au sujet de I 'article 17 du regle­ ment interieur provisoire. B. DESIGNATION D'UN RAPPORTEUR OU D'UN CONCI­ LIATEUR POUR TOUTE SITUATION OU TOUT DIFFE­ REND SOUMIS A L'ATIENTION DU CONSED, DE SECliRITE 81 (1950). Resolution du 24 mai 1950 [S/1486] Le Conseil de securite, A yant examine la communication a Jui faite par le Secretaire general dans sa lettre du 13 mai 1949 25, 1. Prend note de la resolution 268 B (Ill) de l'Assemblee generale, en date du 28 avril 1949: 2. Decide de s'inspirer, le cas echeant, de ses principes. Adoptee a la 472• seanre par 10 voix contre zero ... u Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946 et 1947. 23 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, cinquieme anni;e, Supplement de la periode du [er ja11vier au 31 mai 19.50, do­ cument S/1447. u Ibid., document S/1457. •· S/ 1323 ( document mimeographie). •• Un des membres (Union des Republiques socialistes sovieti­ ques) etait absent.
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/82 (1950)
IntituléPlainte pour agression contre la République de Corée (25 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/82(1950)
Texte intégral 82 (1950). Resolution of 25 June 1950 [S/1501) The Security Council, Recalling the finding of the General Assembly in its resolution 293 (IV) of 21 October 1949 that the Govern­ ment of the Republic of Korea is a lawfully established government having effective control and jurisdiction over that part of Korea where the United Nations Temporary Commission on Korea was able to observe and consult and in which the great majority of the people of Korea reside; that this Government is based on elections which were a valid expression of the free will of the electorate of that part of Korea and which were observed by the Temporary Commission; and that this is the only such Government in Korea, Mindful of the concern expressed by the General Assembly in its resolutions 195 (III) of l 2 December 1948 and 293 (IV) of 21 October 1949 about the conse­ quences which might follow unless Member States refrained from acts derogatory to the results sought to be achieved by the United Nations in bringing about the complete independence and unity of Korea; and the concern expressed that the situation described by the United Nations Commission on Korea in its report 9 menaces the safety and well-being of the Republic of Korea and of the people of Korea and might lead to open military conflict there, Noting with grave concern the armed attack on the Republic of Korea by forces from North Korea, Determines that this action constitutes a breach of the peace; and Calls for the immediate cessation of hostilities; Calls upon the authorities in North Korea to withdraw forthwith their armed forces to the 38th parallel; II Requests the United Nations Commission on Korea: (a) To communicate its fully considered recom­ mendations on the situation with the least possible delay; (b) To observe the withdrawal of North Korean forces to the 38th parallel; (c) To keep the Security Council informed on the execution of this resolution: llI Calls upon all Member States to render every assistance to the United Nations in the execution of this resolution • See Official Records of the Security Council, Fifth Year, No. 1,5, 473rd meeting, p. 2, footnote 2 (document S/1496, incorporating Sf 1496/Corr. I). 4 82 (1950). Resolution du 25 join 1950 [S/1501) Le Conseil de securit{. Rappe/ant Jes conclusions que l'Assemblec generak a formulees dans sa resolution 293 (IV) du 21 octobn: 1949, a savoir que le Gouvernement de la Republiquc de Coree est un gouvernement lcgitime qui excrce 1 effectivement son autorite et sa juridiction sur la partie de la Coree ou la Commission tcmporaire des Nations Unies pour la Coree a ete en mesure de proceder a des observations et a des consultations et dans laquelle reside la grande majorite de la population de la Corce; quc ce gouvernement est ne d'elections qui ont ete !'expression valable de la libre volonte du corps electoral de cctte partie de la Coree et qui ont ete observees par la Commis­ sion temporaire; et que ledit gouvernement est le seul qui, en Coree, possede cette qualite, Conscient de ce que l'Assemblee generale, dans ses resolutions 195 (III) du 12 decembre 1948 et 293 (IV) , du 21 octobre 1949, s'inquiete des consequences que pourraient avoir des actes prejudiciables aux resultat~ que cherchent a obtenir Jes Nations Unies en vue de l'independance et de !'unite completes de la Coree et invite Jes Etats Membres a s'abstenir d'actes de cette nature; et conscient de cc que l 'Assemblee generalc craint que la situation decrite par la Commission dans ! son rapport 9 ne menace la snrete et le bien-etre de la Republique de Coree et du peuple Coreen et ne risquc de conduire a un veritable conflit arme en Coree, Prcnant acte de l'attaque dirigee contre la Republiquc ' de Coree par des forces armees venues de Coree du Nord. attaque qui le preoccupe gravement, Constate que cettc action constitue une rupture de la paix; et Demande la cessation immediate des hostilites : Invite Jes autorites de la Coree du Nord a retirer imme­ ' diatement leurs forces armees sur le 3ge parallele; II Prie la Commission des Nations Unies pour la Corec: a) De communiquer, apres mur examen et dans le plus bref delai possible, ses recommandations au sujet 1 de la situation; · b) D'observer le retrait des forces de la Coree du Nord sur le 3ge parallele; c) De tenir le Conseil de securite au couraot de I 'execution de la presente resolution; Ill Invite tous Jes Etats Membres a preter !cur entier concours a !'Organisation des Nations Unies pour • Voir P~oces-ver~aux officiels du Consei/ de securite, cinquiemc anm!e, 11° fa, 473• seance, p. 2, n0te 2 (document S/1496) et docu­ ment S/1496/Corr. l (mimeographie) figurant quant au fond dam la declaration du President, p. 3 et 4 de la meme seance. and. to refrain from giving assistance lo the North Korean authorities. Adopted at the 173rd meeting by 9 votes to none, with 1 abstention ( Yugoslavia) .10 83 (1950). Resolution of 27 June 1950 [S/ 1511] The Security Council, Having determined that the armed attack upon the Republic of Korea by forces from North Korea constitutes a breach of the peace, Having called for an immediate cessation of hostilities, Having called upon the authorities in North Korea to i withdraw forthwith their armed forces to the 38th parallel, Having noted from the report of the United Nations Commission on Korea 11 that the authorities in North Korea have neither ceased hostilities nor withdrawn their armed forces to the 38th parallel, and that urgent military 1 measures are required to restore international peace and security, Having noted the appeal from the Republic of Korea to the United Nations for immediate and effective steps to secure peace and security, Recommends that the Members of the United Nations furnish such assistance to the Republic of Korea as may be necessary to repel the armed attack and to restore international peace and security in the area. Adopted at the .J74th meeting hv 7 votes to 1 (Yugoslavia). 12 84 (1950). Resolution of 7 July 1950 [S/1588] The Security Council, Having determined that the armed attack upon the i Republic of Korea by forces from North Korea constitutes a breach of the peace, Having recommended that Members of the United ' Nations furnish such assistance to the Republic of Korea as may be necessary to repel the armed attack and to restore international peace and security in the area, 10 Onemember(Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 11 Or_{icial Records of the Security Council, Fifth Year, No. 16, 474th meeting, p. 2 (document S/1507). 12 Two members (Egypt, India) did not participate in the voting; one member (Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 5 1 'execution de la presente resolution et a s'abstenir de venir en aide aux autorites de la Coree du Nord. Adoptee a la 47.3• seance par .'I voix contre zero, avec une abstention ( Yougoslavie} •• . 83 (1950). Resolution du 27 juio 1950 [S/ 15 I l] Le Conseil de securite, Ayant constate que l'attaque dirigee contre la Repu­ blique de Coree par des forces armees venues de Corec du Nord constitue une rupture de la paix, A yant demande la cessation immediate des hostilites, Ayant invite Jes autorites de la Coree du Nord a retirer imniediatement leurs forces armees sur le 3ge parallele, Arant constate, d 'apres le rapport de la Commission des Nations Unies pour la Coree 11, que Jes autorites de la Coree du Nord n 'ont ni suspendu Jes hostilites, ni retire leurs forces armees sur le 3ge parallele, et qu 'ii faut prendre d'urgence des mesures militaires pour retahlir la paix et la securite internationales, Ayant pris acte de l'appel adresse aux Nations Unies par la Republique de Coree, qui demande que des mesures efficaces soient pris.::s immediatement pour garantir la paix et la securite. Recommande aux Membrc,, de I 'Organisation des Nations Unies d'arporter a la R1~publique de Coree toutc !'aide necessaire pour repousser Jes assaillants et retablir dans cette region ld paix et la securite interna­ tionale~. ldoptce ,; la 1;· f•· seance par , voix mntre une ( Yougo­ slavie) '· 84 (1950). Resolution du 7 juillet 1950 [S/15881 Le Conseil de securite, Ayant constate que l'attaque dirigee contre la Repu­ blique de Coree par des forces armees venues de Coree du Nord constitue une rupture de la paix, Al'ant recommande aux Membres de !'Organisation des Nations Unies d'apporter a la Republique de Coree toute I 'aide necessaire pour repousser Jes assaillants et retablir dans cette region la paix et la securite inter­ nationales, • 10 Un des membres (Union des Republiqucs socialistes sovietiques) eta1t absent. 11 Proces-verbaux ojjiciels du Conseil de securite, cinquieme anm;e, 11° lo, 474,· seance, p. 2 (document S/ 1507). 1• Deux des membres (Egypte, Indc) n'ont pas participe au vote; un des membres (Union des Republiques socialistes sovietiqucs) etait absent.
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/83 (1950)
IntituléPlainte pour agression contre la République de Corée (27 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/83(1950)
Texte intégral and. to refrain from giving assistance lo the North Korean authorities. Adopted at the 173rd meeting by 9 votes to none, with 1 abstention ( Yugoslavia) .10 83 (1950). Resolution of 27 June 1950 [S/ 1511] The Security Council, Having determined that the armed attack upon the Republic of Korea by forces from North Korea constitutes a breach of the peace, Having called for an immediate cessation of hostilities, Having called upon the authorities in North Korea to i withdraw forthwith their armed forces to the 38th parallel, Having noted from the report of the United Nations Commission on Korea 11 that the authorities in North Korea have neither ceased hostilities nor withdrawn their armed forces to the 38th parallel, and that urgent military 1 measures are required to restore international peace and security, Having noted the appeal from the Republic of Korea to the United Nations for immediate and effective steps to secure peace and security, Recommends that the Members of the United Nations furnish such assistance to the Republic of Korea as may be necessary to repel the armed attack and to restore international peace and security in the area. Adopted at the .J74th meeting hv 7 votes to 1 (Yugoslavia). 12 84 (1950). Resolution of 7 July 1950 [S/1588] The Security Council, Having determined that the armed attack upon the i Republic of Korea by forces from North Korea constitutes a breach of the peace, Having recommended that Members of the United ' Nations furnish such assistance to the Republic of Korea as may be necessary to repel the armed attack and to restore international peace and security in the area, 10 Onemember(Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 11 Or_{icial Records of the Security Council, Fifth Year, No. 16, 474th meeting, p. 2 (document S/1507). 12 Two members (Egypt, India) did not participate in the voting; one member (Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 5 1 'execution de la presente resolution et a s'abstenir de venir en aide aux autorites de la Coree du Nord. Adoptee a la 47.3• seance par .'I voix contre zero, avec une abstention ( Yougoslavie} •• . 83 (1950). Resolution du 27 juio 1950 [S/ 15 I l] Le Conseil de securite, Ayant constate que l'attaque dirigee contre la Repu­ blique de Coree par des forces armees venues de Corec du Nord constitue une rupture de la paix, A yant demande la cessation immediate des hostilites, Ayant invite Jes autorites de la Coree du Nord a retirer imniediatement leurs forces armees sur le 3ge parallele, Arant constate, d 'apres le rapport de la Commission des Nations Unies pour la Coree 11, que Jes autorites de la Coree du Nord n 'ont ni suspendu Jes hostilites, ni retire leurs forces armees sur le 3ge parallele, et qu 'ii faut prendre d'urgence des mesures militaires pour retahlir la paix et la securite internationales, Ayant pris acte de l'appel adresse aux Nations Unies par la Republique de Coree, qui demande que des mesures efficaces soient pris.::s immediatement pour garantir la paix et la securite. Recommande aux Membrc,, de I 'Organisation des Nations Unies d'arporter a la R1~publique de Coree toutc !'aide necessaire pour repousser Jes assaillants et retablir dans cette region ld paix et la securite interna­ tionale~. ldoptce ,; la 1;· f•· seance par , voix mntre une ( Yougo­ slavie) '· 84 (1950). Resolution du 7 juillet 1950 [S/15881 Le Conseil de securite, Ayant constate que l'attaque dirigee contre la Repu­ blique de Coree par des forces armees venues de Coree du Nord constitue une rupture de la paix, Al'ant recommande aux Membres de !'Organisation des Nations Unies d'apporter a la Republique de Coree toute I 'aide necessaire pour repousser Jes assaillants et retablir dans cette region la paix et la securite inter­ nationales, • 10 Un des membres (Union des Republiqucs socialistes sovietiques) eta1t absent. 11 Proces-verbaux ojjiciels du Conseil de securite, cinquieme anm;e, 11° lo, 474,· seance, p. 2 (document S/ 1507). 1• Deux des membres (Egypte, Indc) n'ont pas participe au vote; un des membres (Union des Republiques socialistes sovietiqucs) etait absent.
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/84 (1950)
IntituléPlainte pour agression contre la République de Corée (27 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/84(1950)
Texte intégral and. to refrain from giving assistance lo the North Korean authorities. Adopted at the 173rd meeting by 9 votes to none, with 1 abstention ( Yugoslavia) .10 83 (1950). Resolution of 27 June 1950 [S/ 1511] The Security Council, Having determined that the armed attack upon the Republic of Korea by forces from North Korea constitutes a breach of the peace, Having called for an immediate cessation of hostilities, Having called upon the authorities in North Korea to i withdraw forthwith their armed forces to the 38th parallel, Having noted from the report of the United Nations Commission on Korea 11 that the authorities in North Korea have neither ceased hostilities nor withdrawn their armed forces to the 38th parallel, and that urgent military 1 measures are required to restore international peace and security, Having noted the appeal from the Republic of Korea to the United Nations for immediate and effective steps to secure peace and security, Recommends that the Members of the United Nations furnish such assistance to the Republic of Korea as may be necessary to repel the armed attack and to restore international peace and security in the area. Adopted at the .J74th meeting hv 7 votes to 1 (Yugoslavia). 12 84 (1950). Resolution of 7 July 1950 [S/1588] The Security Council, Having determined that the armed attack upon the i Republic of Korea by forces from North Korea constitutes a breach of the peace, Having recommended that Members of the United ' Nations furnish such assistance to the Republic of Korea as may be necessary to repel the armed attack and to restore international peace and security in the area, 10 Onemember(Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 11 Or_{icial Records of the Security Council, Fifth Year, No. 16, 474th meeting, p. 2 (document S/1507). 12 Two members (Egypt, India) did not participate in the voting; one member (Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 5 1 'execution de la presente resolution et a s'abstenir de venir en aide aux autorites de la Coree du Nord. Adoptee a la 47.3• seance par .'I voix contre zero, avec une abstention ( Yougoslavie} •• . 83 (1950). Resolution du 27 juio 1950 [S/ 15 I l] Le Conseil de securite, Ayant constate que l'attaque dirigee contre la Repu­ blique de Coree par des forces armees venues de Corec du Nord constitue une rupture de la paix, A yant demande la cessation immediate des hostilites, Ayant invite Jes autorites de la Coree du Nord a retirer imniediatement leurs forces armees sur le 3ge parallele, Arant constate, d 'apres le rapport de la Commission des Nations Unies pour la Coree 11, que Jes autorites de la Coree du Nord n 'ont ni suspendu Jes hostilites, ni retire leurs forces armees sur le 3ge parallele, et qu 'ii faut prendre d'urgence des mesures militaires pour retahlir la paix et la securite internationales, Ayant pris acte de l'appel adresse aux Nations Unies par la Republique de Coree, qui demande que des mesures efficaces soient pris.::s immediatement pour garantir la paix et la securite. Recommande aux Membrc,, de I 'Organisation des Nations Unies d'arporter a la R1~publique de Coree toutc !'aide necessaire pour repousser Jes assaillants et retablir dans cette region ld paix et la securite interna­ tionale~. ldoptce ,; la 1;· f•· seance par , voix mntre une ( Yougo­ slavie) '· 84 (1950). Resolution du 7 juillet 1950 [S/15881 Le Conseil de securite, Ayant constate que l'attaque dirigee contre la Repu­ blique de Coree par des forces armees venues de Coree du Nord constitue une rupture de la paix, Al'ant recommande aux Membres de !'Organisation des Nations Unies d'apporter a la Republique de Coree toute I 'aide necessaire pour repousser Jes assaillants et retablir dans cette region la paix et la securite inter­ nationales, • 10 Un des membres (Union des Republiqucs socialistes sovietiques) eta1t absent. 11 Proces-verbaux ojjiciels du Conseil de securite, cinquieme anm;e, 11° lo, 474,· seance, p. 2 (document S/ 1507). 1• Deux des membres (Egypte, Indc) n'ont pas participe au vote; un des membres (Union des Republiques socialistes sovietiqucs) etait absent. I. Welcomes the prompt and vigorous support which Governments and peoples of the United Nations have given to its resolutions 82 (l 950) and 83 ( 1950) of 25 and 27 June 1950 to assist the Republic of Korea in defending itself against armed attack and thus to restore international peace and security in the area; 2. Notes that Members of the United Nations have transmitted to the United Nations offers of assistance for the Republic of Korea; 3. Recommends that all Members providing military forces and other assistance pursuant to the aforesaid Security Council resolutions make such forces and other assistance available to a unified command under the United States of America; 4. Requests the United States to designate the comman­ der of such forces; 5. Authorizes the unified command at its discretion to use the United Nations flag in the course of operations against North Korean forces concurrently with the flags of the various nations participating; 6. Requests the United States to provide the Security Council with reports as appropriate on the course of action taken under the unified command. Adopted at the 476th meeting by 7 votes to none, with 3 abstentions (Egypt, India. Yugoslavia).'' 85 (1950). Resolution of 31 July 1950 [S/ 1657] The Security Council, Recognizing the hardships and privations to which the people of Korea are being subjected as a result of the continued prosecution by the North Korean force~ of their unlawful attack, Appreciating the spontaneous offers of assistance to the Korean people which have been made by Govern­ ments, specialized agencies. and non-governmental organizations, I. Requests the Unified Command to exercise responsi­ bility for determining the requirements for the relief and support of the civilian population of Korea and for esta­ blishing in the field the procedures for providing such relief and support; 2. Requests the Secretary-General to transmit all offers of assistance for relief and support to the Unified Command; 3. Requests the Unified Command Lo provide the Security Council with reports, as appropriate, on its relief activities; i. Se Jd1clc dP I 'appui rapide et vigoureux quc Jes gouvernemen· ' !· · peuples des Nations Unies onl apporte a ses r,. ''' , •n•; R2 (I 950) et 83 (1950) des 25 et 27 juin 1950 en VU: dcr la Republique de Coree ,i se defendre contre ladite atlaq ;c armee, et ainsi retablir la paix et la securite internationales dans la region; 2. Prend acte de ce que des Membrcs de )'Organisation des Nations Unies ont transmis i1 ..:, iw-ci des offrc~ d 'assistance a la Republique de Corec, J. Recommande que tous Jes Membres fournlssant en application des resolutions prccitees du Conseil de secun lt~ des forces militaires et toute autre assi:-tance mettent ces forces et cette assistance a la disposition d'un commandement unifie sous l'autorite des Etats-llni-. d'Amerique; 4. Prie les Etats-Unis de designer le commandant en chef de ces force;;; 5. Autorise le commandement unifie a utiliser a sa discretion, au cours des operations contre Ics forces de la Coree du Nord, le drapeau des Nations Unies en meme temps que les drapeaux des diverses nations , participantes; 6. Prie les Etats-Unis de fournir au Conseil de securitc de:-rapports d'importance et de frcquence appropriccs , concernant le deroulement de !'action entreprise sou, l'autorite du commandement unifie. Adoptee ii lu -176'' seance pw 7 voix contre zero, avec :i ubs­ tentions ( Egrpte, lnde, YOl(f,'t · 1·/avic) D, 85 (1950). Resolution du 31 jnillet 1950 [S/1657] Le Con.~eil de securite, Conscient des epreuves et des privations qu 'impose au peuple coreen la poursuite de l 'attaque illegale declen­ chfr par Jes forces de la C)ree du Nord. A ccueillant al'ec reconnaissance les offres d 'aide au peuple coreen faites spontanement par des gouvernements, des institutions specialisees et des organisations non gouvernementales, I. Prie le Commandement unifie de se charger de determiner Jes secours et l'aide dont la population civile de la Corce a besoin et d'organiser sur place la repar­ tition de ces secours et de cette aide; 2. Prie le Secretaire general de transmettre au Comman­ dement uni fie toutes Jes offres de secours et d 'aide; .\. Prie le Commandement unifie d'adresser au Conseil de securite, toutes les fois qu 'ii le jugera utile, des rapports sur l'ceuvre qu 'ii aura accomplic dans le domaine des secours; ,a One member (Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 13 Un des membrcs (Union des Republiques socialistes sovic- tiqucs) ctait absent. 6
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/85 (1950)
IntituléPlainte pour agression contre la République de Corée (31 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/85(1950)
Texte intégral I. Welcomes the prompt and vigorous support which Governments and peoples of the United Nations have given to its resolutions 82 (l 950) and 83 ( 1950) of 25 and 27 June 1950 to assist the Republic of Korea in defending itself against armed attack and thus to restore international peace and security in the area; 2. Notes that Members of the United Nations have transmitted to the United Nations offers of assistance for the Republic of Korea; 3. Recommends that all Members providing military forces and other assistance pursuant to the aforesaid Security Council resolutions make such forces and other assistance available to a unified command under the United States of America; 4. Requests the United States to designate the comman­ der of such forces; 5. Authorizes the unified command at its discretion to use the United Nations flag in the course of operations against North Korean forces concurrently with the flags of the various nations participating; 6. Requests the United States to provide the Security Council with reports as appropriate on the course of action taken under the unified command. Adopted at the 476th meeting by 7 votes to none, with 3 abstentions (Egypt, India. Yugoslavia).'' 85 (1950). Resolution of 31 July 1950 [S/ 1657] The Security Council, Recognizing the hardships and privations to which the people of Korea are being subjected as a result of the continued prosecution by the North Korean force~ of their unlawful attack, Appreciating the spontaneous offers of assistance to the Korean people which have been made by Govern­ ments, specialized agencies. and non-governmental organizations, I. Requests the Unified Command to exercise responsi­ bility for determining the requirements for the relief and support of the civilian population of Korea and for esta­ blishing in the field the procedures for providing such relief and support; 2. Requests the Secretary-General to transmit all offers of assistance for relief and support to the Unified Command; 3. Requests the Unified Command Lo provide the Security Council with reports, as appropriate, on its relief activities; i. Se Jd1clc dP I 'appui rapide et vigoureux quc Jes gouvernemen· ' !· · peuples des Nations Unies onl apporte a ses r,. ''' , •n•; R2 (I 950) et 83 (1950) des 25 et 27 juin 1950 en VU: dcr la Republique de Coree ,i se defendre contre ladite atlaq ;c armee, et ainsi retablir la paix et la securite internationales dans la region; 2. Prend acte de ce que des Membrcs de )'Organisation des Nations Unies ont transmis i1 ..:, iw-ci des offrc~ d 'assistance a la Republique de Corec, J. Recommande que tous Jes Membres fournlssant en application des resolutions prccitees du Conseil de secun lt~ des forces militaires et toute autre assi:-tance mettent ces forces et cette assistance a la disposition d'un commandement unifie sous l'autorite des Etats-llni-. d'Amerique; 4. Prie les Etats-Unis de designer le commandant en chef de ces force;;; 5. Autorise le commandement unifie a utiliser a sa discretion, au cours des operations contre Ics forces de la Coree du Nord, le drapeau des Nations Unies en meme temps que les drapeaux des diverses nations , participantes; 6. Prie les Etats-Unis de fournir au Conseil de securitc de:-rapports d'importance et de frcquence appropriccs , concernant le deroulement de !'action entreprise sou, l'autorite du commandement unifie. Adoptee ii lu -176'' seance pw 7 voix contre zero, avec :i ubs­ tentions ( Egrpte, lnde, YOl(f,'t · 1·/avic) D, 85 (1950). Resolution du 31 jnillet 1950 [S/1657] Le Con.~eil de securite, Conscient des epreuves et des privations qu 'impose au peuple coreen la poursuite de l 'attaque illegale declen­ chfr par Jes forces de la C)ree du Nord. A ccueillant al'ec reconnaissance les offres d 'aide au peuple coreen faites spontanement par des gouvernements, des institutions specialisees et des organisations non gouvernementales, I. Prie le Commandement unifie de se charger de determiner Jes secours et l'aide dont la population civile de la Corce a besoin et d'organiser sur place la repar­ tition de ces secours et de cette aide; 2. Prie le Secretaire general de transmettre au Comman­ dement uni fie toutes Jes offres de secours et d 'aide; .\. Prie le Commandement unifie d'adresser au Conseil de securite, toutes les fois qu 'ii le jugera utile, des rapports sur l'ceuvre qu 'ii aura accomplic dans le domaine des secours; ,a One member (Union of Soviet Socialist Republics) was absent. 13 Un des membrcs (Union des Republiques socialistes sovic- tiqucs) ctait absent. 6 4. Requests the Secretary-General.. the Economic and Social Council in accordance with Article 65 of the Charter of the United Nations, othei •'. propriate United Nations principal and subsidiary orga: , the specialized agencies in accordance with the terms ,Ji their respective agreements with the United Nations, and appropriate non-governmental organizations to provide such assis­ tance as the Unified Command may request for the relief and support of the civilian population 01 Korea, and as appropriate in connexion with the responsibilities being carried out by the Unified Command on behalf of the Security Council. Adopted at the 479th meeting by f) votes to none, with I abstention ( Y1izoslavia). '' 88 (1950). Resolution of 8 November 1950 [S/1892] The Security Council Decides to invite, in accordance with rule 39 of the provisional rules of procedure, a representative of the Central People's Government of the People's Republic of China to be present during discussion by the Council of the special report of the United Nations Command in Korea. 14 Adopted at the 020th meeting i by 8 votes to 2 ( China, Cuba), with I abstention (Egypt) COMPLAINT OF ARMED INVASION OF TAIWAN (FORMOSA) 87 (1950). Resolution of 29 September 1950 [S/ 1836] The Security Council, Considering that it is its duty to investigate any situation likely to lead to international friction or to give rise to a dispute, in order to determine whether the continuance 4. Prie le Secretaire general, le Conseil economique et social agissant conformement a !'Article 65 de la Charte des Nations Unies, Jes autres organes principaux et »ubsidiaires des Nations Unies qui sont competents, Ies institutions specialisees agissant conformement a leurs accords respectifs avec !'Organisation des Nations lJnies, et Jes organisations non gouvernementales compe­ tentes d'apporter !'assistance que le Commandement unifie pourra demander, a I 'occasion des fonctions dont ii s'acquitte au nom du Conseil de securite, pour preter scc,rnr~ et vcnir en aide a la population civilc de la Coree. Adoptee a la 47/)C seance par !J voix contre zero, avec une nh. tention ( Yougoslavir) '· 88 (1950). Resolution du 8 novembre 1950 fS/ 1892] Le Conseil de securite Decide d'inviter, conformement a !'article 39, de son reglement interieur provisoire, un representant du Gouvernement central du peuple de la Republique popu­ laire de Chine a assister aux discussions du Conseil relatives au rapport special du Commandement des Nations Unies en Coree 14_ ~doptee ti la ,;2or stiance par ~ voix contre 2 (Chine, Cuha}, avec Ulll' ahstention ( E;:ypte) . PLA.INTE POUR INVASION ARMEE DE TAIWAN (FORMOSE) ,87 (1950). Resolution du 29 septembre 1950 [S/1836] Le Conseil de securite, Considerant qu'il lui incombe d'enqueter sur toute situation qui pourrait entrainer un desaccord entre nations ou engendrer un differend, afin de determiner 14 See Official Records of the Security Council, Fifth Year, No. 60, . ' Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, cinquihn;! 518th meeting, pp. 3-5 (document S/1884). I annee, n' 60, 5 f 8e -;eancc, p. 3 a 5 (document S/1884). 7
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/86 (1950)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Indonésie (26 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/86(1950)
Texte intégral ADMISSION O.F NEW MEMBERS \TO THE UNITED NATIONS 27 86 (1950). Resolution of 26 September 1950 The Security Council Finds that the Republic of Indonesia is a peace-loving State which fulfils the conditions laid down in Article 4 of the Charter of the United Nations, and therefore recommends to the General Assembly that the Republic of Indonesia be admitted to membership of the United Nations. Adopted at the 503rd meeting 1 by JO votes to none, with 1 abstention (China). RECOMMENDATION REGARDING THE APPOINTMENT OF THE SECRETARY­ GENERAL 28 Decisions At its 510th meeting (private meeting), on 12 October 1950, the Council decided to inform the General Assembly that it had been unable to agree on a recommendation regarding the appointment of the Secretary-General. At its 513th meeting (private meeting), on 2I!October 1950, the Council decided to request its five permanent members to hold private consultations on the matter and to report the result of their conversations to the Council not later than 24 October 1950. ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES \ L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES27 R6 (l 950 ). Resolution du 2(, septemhre 1950 Le Conseil de securite Estime quc la Republique d 'Indonesie est un l:.lat pacifique qui remplit les conditions stipulees a !'Article 4 de la Charte des Nations Unies; aussi recommandc-t-il a l'Assemblee generale d'admettre la Republique d'lndo­ nesic commc Membre de I 'Organisation des Nations Unies. Adoptee a la 503' seance /''' J(I voix con/re zero, avec um· abstention (Chine). RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMINATION DU SECRETAIRE GENERAt.iH Decisions A sa 510e seanct (seance privee). le 12 octobre 1950, le Conseil a decide de faire savoir a l'Assemblee generale qu 'ii n 'avait pu aboutir a un accord sur la recomman­ dation a faire concernant la nomination du Secretaire general. Asa 513e seance (seance privee), le 21 octobre 1950, le Conseil a decide d'inviter les cinq membres permaments a se consulter sur ce sujet au cours de reunions privees et a rendre compte au Conseil du resultat de leurs conversations le 24 octobre 1950 au plus tard. At its 515th meeting (private meeting), on 25 October I A sa 51SC seance (seance privee), le 25 octobre 1950, 1950, the Council decided to inform the General Assembly ! le Conseil a decide de faire savoir a l'Assemblee generate that it remained unable to agree on a recommendation. qu 'il n 'avait toujours pas pu se mettre d'accord sur unc recommandation. At its 516th meeting (private meeting), on 30 October 1950, the Council decided to inform the General Assembly that it had rejected, by a vote of 7 to l, with 3 abstentions, a proposal by the Union of Soviet Socialist Republics that the Council should request the Assembly to postporn; the consideration of the item on its agenda relating tP the appointment of the Secretary-General. 27 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948 and 1949. 18 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946. A sa 5t6e seance (seance privee), le 30 octobre 1950, le Conseil a decide de faire savoir a l'Assemblee generale qu 'ii avait rejete par 7 voix cont re une, avec 3 abstentions. une proposition de !'Union des Republiques socialistes sovietiques tendant ace que le Conseil demande al 'Asscm­ hlee d'ajourner l'examen du point de son ordre du jour rclatif a la nomination du Secretaire general. 27 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en I 946, 1947, 1948 et 1949. •• Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en I 946. 14
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/87 (1950)
IntituléPlainte pour invasion armée en Taïwan (29 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/87(1950)
Texte intégral 4. Requests the Secretary-General.. the Economic and Social Council in accordance with Article 65 of the Charter of the United Nations, othei •'. propriate United Nations principal and subsidiary orga: , the specialized agencies in accordance with the terms ,Ji their respective agreements with the United Nations, and appropriate non-governmental organizations to provide such assis­ tance as the Unified Command may request for the relief and support of the civilian population 01 Korea, and as appropriate in connexion with the responsibilities being carried out by the Unified Command on behalf of the Security Council. Adopted at the 479th meeting by f) votes to none, with I abstention ( Y1izoslavia). '' 88 (1950). Resolution of 8 November 1950 [S/1892] The Security Council Decides to invite, in accordance with rule 39 of the provisional rules of procedure, a representative of the Central People's Government of the People's Republic of China to be present during discussion by the Council of the special report of the United Nations Command in Korea. 14 Adopted at the 020th meeting i by 8 votes to 2 ( China, Cuba), with I abstention (Egypt) COMPLAINT OF ARMED INVASION OF TAIWAN (FORMOSA) 87 (1950). Resolution of 29 September 1950 [S/ 1836] The Security Council, Considering that it is its duty to investigate any situation likely to lead to international friction or to give rise to a dispute, in order to determine whether the continuance 4. Prie le Secretaire general, le Conseil economique et social agissant conformement a !'Article 65 de la Charte des Nations Unies, Jes autres organes principaux et »ubsidiaires des Nations Unies qui sont competents, Ies institutions specialisees agissant conformement a leurs accords respectifs avec !'Organisation des Nations lJnies, et Jes organisations non gouvernementales compe­ tentes d'apporter !'assistance que le Commandement unifie pourra demander, a I 'occasion des fonctions dont ii s'acquitte au nom du Conseil de securite, pour preter scc,rnr~ et vcnir en aide a la population civilc de la Coree. Adoptee a la 47/)C seance par !J voix contre zero, avec une nh. tention ( Yougoslavir) '· 88 (1950). Resolution du 8 novembre 1950 fS/ 1892] Le Conseil de securite Decide d'inviter, conformement a !'article 39, de son reglement interieur provisoire, un representant du Gouvernement central du peuple de la Republique popu­ laire de Chine a assister aux discussions du Conseil relatives au rapport special du Commandement des Nations Unies en Coree 14_ ~doptee ti la ,;2or stiance par ~ voix contre 2 (Chine, Cuha}, avec Ulll' ahstention ( E;:ypte) . PLA.INTE POUR INVASION ARMEE DE TAIWAN (FORMOSE) ,87 (1950). Resolution du 29 septembre 1950 [S/1836] Le Conseil de securite, Considerant qu'il lui incombe d'enqueter sur toute situation qui pourrait entrainer un desaccord entre nations ou engendrer un differend, afin de determiner 14 See Official Records of the Security Council, Fifth Year, No. 60, . ' Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, cinquihn;! 518th meeting, pp. 3-5 (document S/1884). I annee, n' 60, 5 f 8e -;eancc, p. 3 a 5 (document S/1884). 7 of such dispute or situation may endanger international peace and security, and likewise to determine the existence of any threat to peace. Considering that, in the event of a complaint regarding situations or facts similar to those mentioned above, the Council may hear the cc,mplainants, Considering that, in view of the divergency of opinion in the Council regarding the representation of China and without prejudice to this question, it may, in accordance with rule JQ of the provisional rules of procedure, invite representatives of the Central People's Government of the People's Republic of China to provide it with information or assist it in the consideration of these matters, Having noted the declaration of the People's Republic of China regarding the armed invasion of the island of Taiwan (Formosa), Decides: (a) To defer consideration of this question until the first meeting of the Council held after 15 November 1950; (b) To invite a representative of the said Government to attend the meetings of the Council held after 15 November 1950 during the discussion of that Govern­ ment's declaration regarding an armed invasion of the ' island of Taiwan (Formosa). Adopted at the J06th meeting by 7 votes to ,3 (China, Cuba, United States of America), with I abstention ( Egypt) Decision At its 507th meeting, on 29 September 1950, the Council decided that the vote taken on the draft resolution adopted at the 506th meeting (resolution 87 (1950) above) had been a vote on a procedural matter. THE PALESTINE QUESTION 15 Decisions At its 511th meeting, on 16 October 1950, the Council decided to invite the representative of the Hashemite Kingdom of Jordan to participate, without vote, in the 16 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948 and 1949. 8 st la prolongation de _,_; differend ou de cette situation semble devoir menacer la paix et la securite internatio­ nales, ainsi que de constater !'existence d'une menace contre la paix, Considerant que, lorsqu'il est saisi d'une plainte au sujet de situations ou de faits de cette nature, le Conseil peut entendre les plaignants, Considerant qu'il existe des divergences d'opinions entre les membres du Conseil au sujet de la representation de la Chine et que, sans prejuger cette question, le Conseil peut, conformement a !'article 39 de son reglement interieur provisoire, inviter les representants du Gouver­ nement central du peuple de la Republique populaire de Chine a lui fournir des informations OU a lui preter leur concours pour l'examen de ces questions, Prenant acte de la declaration de la Republique popu­ laire de Chine concernant !'invasion armee de l'ile de Taiwan (Formose), Decide: a) De renvoyer l'examen de cette question a la premiere seance quc le Conseil tiendra apres le 15 novembre 1950; b) D'invitcr un representant du Gouvernement central du peuple de la Republique populaire de Chine a assister aux seances que le Conseil tiendra apres le 15 novcmbre 1950 lorsque sera examinee la declaration de ce gouver­ nement relative a une invasion armee de l'ile de Taiwan (Formose). .·ldoptee a la iOG•· seance par ; 1•oix contre .'i (Chine, Cuba, 1-.·1ats-U11i. d'Amerique), arcc ,me ah.flelllion (F,gypt,-·) Decision A sa 507e seance, le 29 septembre 1950, le Conseil a decide que le vote sur le projet de resolution adopte a la 506e seance [resolution 87 (1950) ci-dessus] avait ete un vote sur une question de procedure. LA QUESTION DE PALESTINE 111 Decisions A sa 511e seance, le 16 octobre 1950, le Conseil a decide d 'inviter le representant du Royaume hachemite de Jordanie a participer, sans droit de vote, a la discussion 1• Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947, 1948 et 1949.
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/88 (1950)
IntituléPlainte pour agression contre la République de Corée (8 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/88(1950)
Texte intégral 4. Requests the Secretary-General.. the Economic and Social Council in accordance with Article 65 of the Charter of the United Nations, othei •'. propriate United Nations principal and subsidiary orga: , the specialized agencies in accordance with the terms ,Ji their respective agreements with the United Nations, and appropriate non-governmental organizations to provide such assis­ tance as the Unified Command may request for the relief and support of the civilian population 01 Korea, and as appropriate in connexion with the responsibilities being carried out by the Unified Command on behalf of the Security Council. Adopted at the 479th meeting by f) votes to none, with I abstention ( Y1izoslavia). '' 88 (1950). Resolution of 8 November 1950 [S/1892] The Security Council Decides to invite, in accordance with rule 39 of the provisional rules of procedure, a representative of the Central People's Government of the People's Republic of China to be present during discussion by the Council of the special report of the United Nations Command in Korea. 14 Adopted at the 020th meeting i by 8 votes to 2 ( China, Cuba), with I abstention (Egypt) COMPLAINT OF ARMED INVASION OF TAIWAN (FORMOSA) 87 (1950). Resolution of 29 September 1950 [S/ 1836] The Security Council, Considering that it is its duty to investigate any situation likely to lead to international friction or to give rise to a dispute, in order to determine whether the continuance 4. Prie le Secretaire general, le Conseil economique et social agissant conformement a !'Article 65 de la Charte des Nations Unies, Jes autres organes principaux et »ubsidiaires des Nations Unies qui sont competents, Ies institutions specialisees agissant conformement a leurs accords respectifs avec !'Organisation des Nations lJnies, et Jes organisations non gouvernementales compe­ tentes d'apporter !'assistance que le Commandement unifie pourra demander, a I 'occasion des fonctions dont ii s'acquitte au nom du Conseil de securite, pour preter scc,rnr~ et vcnir en aide a la population civilc de la Coree. Adoptee a la 47/)C seance par !J voix contre zero, avec une nh. tention ( Yougoslavir) '· 88 (1950). Resolution du 8 novembre 1950 fS/ 1892] Le Conseil de securite Decide d'inviter, conformement a !'article 39, de son reglement interieur provisoire, un representant du Gouvernement central du peuple de la Republique popu­ laire de Chine a assister aux discussions du Conseil relatives au rapport special du Commandement des Nations Unies en Coree 14_ ~doptee ti la ,;2or stiance par ~ voix contre 2 (Chine, Cuha}, avec Ulll' ahstention ( E;:ypte) . PLA.INTE POUR INVASION ARMEE DE TAIWAN (FORMOSE) ,87 (1950). Resolution du 29 septembre 1950 [S/1836] Le Conseil de securite, Considerant qu'il lui incombe d'enqueter sur toute situation qui pourrait entrainer un desaccord entre nations ou engendrer un differend, afin de determiner 14 See Official Records of the Security Council, Fifth Year, No. 60, . ' Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, cinquihn;! 518th meeting, pp. 3-5 (document S/1884). I annee, n' 60, 5 f 8e -;eancc, p. 3 a 5 (document S/1884). 7
OrganeCSNU
Année1950
CôteS/RES/89 (1950)
IntituléLa question de la Palestine (17 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/89(1950)
Texte intégral discussion of the question, the President having informed the Council that Jordan had accepted, for the purposes of the dispute, the obligations ~f pacifi~ settlement provided in the Charter of the United Nations. At its 514th meeting, on 20 October 1950, the Council decided to invite the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to take a place at the Council table at the next meeting on the Palestine question. At its 517th meeting, on 30 October 1950, the Council decided to invite Mr. Ralph J. Bunche, former Acting United Nations Mediator in Palestine, to take a place at the Council table. 89 (1950). Resolution of 17 November 1950 [S/ 1907) The Security Council, Recalling its resolution 7 3 (1949) of 11 August I 949 wherein it noted with satisfaction the several Armistice Agreements concluded by means of negotiations between the parties involved in the conflict in Palestine; expressed the hope that the Governments and authorities concerned would at an early date achieve agreement on the final settlement of all questions outstanding between them; noted that the various Armistice Agreements provided that the execution of the Agreements would be supervised by mixed armistice commissions whose chairman in each case would be the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine or his designated representative; and, bearing in mind that the several Armistice Agreements include firm pledges against any further acts of hostility between the parties and also provide for their supervision by the parties themselves, relied upon the parties to ensure the continued application and observance of those Agreements. Taking into consideration the views expressed and the data given by the representatives of Egypt, Israel and the Hashemite Kingdom of Jordan and by the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization on the complaints 16 submitted to the Council, I. Notes that, with regard to the implementation of article VIII of the Israel-Jordan General Armistice Agreement, 17 the Special Committee has been formed ,. See Official Records of the Security Council, Fitfh Year, Supple­ ment for September through December 19.50, documents S/1790, S/1794 and S/1824. 17 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. I. de Ja question, le President ayant informe. le Conseil que la Jordanie, avait accept~, aux fi?s du d1fferend, Jes obligations de reglement pac1fique prevues par la Charte des Nations Unies. Asa 5J4e seance le 20 octobre 1950, le Conseil a decide d'inviter le Chef d'6tat-major de l'Organisme des Nati~ns Unies charge de la surveillance de la_ treve en Palestme a prendre place a la table d_u Consetl lo~s de la seance suivantc consacree a la question de Palestme. A sa 517e seance, le 30 octobre 1950, le Conseil a decide d'inviter M. Ralph J. Bunche, ancien mediateur par interim des Nations Unies en Palestine, a prendrc place a la table du Conseil. 89 (1950). Resolution du 17 novembre 1950 [S/1907) Le Con.seil de securite, Rappe/ant sa resolution 73 (1949) du 11 aofit 1949, par laquelle il a pris acte avec satisfaction des differentes Conventions d'armistice que les parties impliquees dans le conflit de Palestine avaient conclues par voie de nego­ ciations; exprime l'espoir que les gouvernements et autorites interesses parviendraient rapidement a un reglement definitif de toutes Jes questions sur lesquelles , ils ne s 'etaient pas encore mis d 'accord; note que Jes differentes Conventions d'armistice prevoyaient que leur application serait contr61ee par des commissions mixtes d 'armistice dont le president, dans chaquc cas, serait le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies ' charge de la surveillance de la treve en Palestine ou un representant designe par Jui; et, tenant compte de ce que les diverses Conventions d'armistice contiennent le ferme engagement d'eviter tous actes ulterieurs d'hostilite entre Jes parties et prevoient aussi le contr61e de I 'appli­ cation de ces conventions par Jes parties elles-memes, a fait confiance aces dernieres pour continuer ales appliquer et a les respecter, 9 Prenant en consideration Jes vues exprimees et Jes renseignements fournis par les representants de l'Egypte, d 'Israel et du Royaume hachemite de Jordanie, ainsi que par le Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve, au sujet des plaintes 18 adressees au Conseil, l. Constate, en ce qui concerne !'application de l'article VIII de la Convention d'armistice general conclue entre Israel et la Jordanie 17, que le Comite 1• Voir Proces-verbaux officiels du Consei/ de securite, cinquieme annee, Supplement de septembre d decembre 1.9.50, documents S/1790, S/1794 et S/1824. 11 /hid., quatrieme annee. Supplement special 11' I. and has convened, and hopes that it will proceed expedi­ tiously to carry out the functions contemplated in para­ graphs 2 and 3 of that article; 2. Calls upon the parties to the present complaints to consent to the handling of complaints according to the procedures established in the Armistice Agreements for the handling of con: ,1laints and the settlement of points at issue; 3. Requests the Egyptian-Israel Mixed Armistice Commission to give urgent attention to the Egyptian complaint of expulsion of thousands of Palestine Arabs; 4. Calls upon both parties to give effect to any finding of the Egyptian-Israel Mixed Armistice Commission regarding the repatriation of any such Arabs who in the Commission's opinion are entitled to return: 5. Authorizes the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization, with regard to the movement of nomadic Arabs, to recommend to Israel, Egypt and such other Arab States as may be appropriate such steps as he may consider necessary to control the movement of such nomadic Arabs across international frontiers or armistice lines by mutual agreement; 6. Calls upon the Governments concerned to take in the future no action involving the transfer of persons across international frontiers or armistice lines without prior consultation through the Mixed Armistice Commis­ sions; 7. Takes note of the statement of the Government of Israel that Israel armed forces will evacuate Bir Qattar pursuant to the 20 March 1950 decision of the Special Committee provided for in article X, paragraph 4, of the Egyptian-Israel General Armistice Agreement,18 and that the Israel armed forces will withdraw to position~ authorized by the Armistice Agreement; 8. Reminds Egypt and Israel as States Members of the United Nations of their obligations under the Charter to settle their outstanding differences, and further reminds Egypt, Israel and the Hashemite Kingdom of Jordan that the Armistice Agreements to which they are parties contemplate 'the return of permanent peace in Palestine', and, therefore, urges them and the other States in the area to take all such steps as will lead to the settlement of the issues between them; 9. Requests the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization to report to the Security Council at the end of ninety days, or before if he deems it necessary, on the compliance given to this resolution and upon the status of the operations of the various Mixed Armistice Commissions, and further requests that he submit periodically to the Security Council reports of all decisions made by the various Mixed Armistice Commissions and •• !hid., Special Supplement No. special a ete consi·:1,e et s'est reuni; exprime I'espoir que ce comite s'acquitte:-a sans retard des fonctions envisagees dans Jes paragraphes 2 et 3 de cet article; 2. Invite les parties aux differends actuels a accepter de suivre, pour les plaintes, la procedure prevuc dans Jes Conventions d 'armistice et applicable aux plaintes et au reglement des litiges: 3. Frie la Commission mixte d 'armistice egypto­ israelienne d'examiner d'urgence la plainte de l'Egypte relative a !'expulsion de milliers d'Arabes de Palestine; 4. Invite les deux parties a mettre en ccuvre toute conclusion que formulerait la Commission mixte d'armis­ tice egypto-israelienne au sujet du rapatriement des Arabes qui, de l'avis de la Commission, devraient etre rapatries; 5. Donne qualite, en ce qui concerne les deplacements des bedouins, au Chef d'etat-major de l 'Organismc charge de la surveillance de la treve pour recommander a Israel, a l'Egypte, et le cas echeant a d'autres Etats arabes, de prendre d'un commun accord les mesures 1 qu'il jugera necessaires pour controler les deplacements de ces bedouins a travers Jes frontieres internationales ,iu les lignes de demarcation d'armistice; . 6. Invite lcs gouvernements interesses a ne prendre, i a l'avenir, aucune mesure qui entrainerait le transfert , de personnes a travers les frontieres internationales ou 10 lcs lignes de demarcation d 'armistice sans en refercr au prealable aux Commissions mixtes d'armistice; 7. Frend acte de la declaration du Gouvcrncmcnt d 'Israel scion laquelle Jes force' armees israeliennes evacueront Bir Qattar, conformement a la decision prise le 20 mars 1950 par le Comite special institue en appli­ cation des dispositions du paragraphe 4 de !'article X de la Convention d 'armistice general conclue entre I 'Egypte et Israel 18, et se retireront sur Jes positions definies dans ladite Convention d 'armistice; 8. Rappe/le a l'Egypte et a Israel qu'ils sont tcnus par la Charte, en tant qu'Etats Membres de !'Organisation des Nations Unies, de regler les differends qui les separent encore et rappelle en outre a I'Egypte, a Israel et au Royaume hachemite de Jordanie que les Conventions d 'armistice auxquelles ils sont parties cnvisagent « le retablissement de la paix permanente en Palestine » et, en consequence, invite ces Etats et Jes autres Etats de la region a faire le necessaire pour regler leurs litiges; 9. Prie le Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve de faire rapport au Conseil de securite, dans quatre-vingt-dix jours, ou plus tot s 'ii le juge necessaire, sur I 'execution de la presente resolution et sur l 'etat des travaux des differentes Commissions mixtes d'armistice; prie en outre le Chef d'etat-major d 'adresser periodiquement au Conseil de securite des rapports sur toutes Jes decisions prises par les differentes ' !hid .. Supplement sp 'cial n' ::. the Special Committee provided for m article X, para­ graph 4, of the Egyptian-Israel General A rnfr,1 ice Agreement. Adopted at the ;i:!-lth mcl.'!i1i-'i hv !J votes to none, with _, tibstentions (Egypt, U11io1, SrJ1•ict \'ocialist RqJ11h!ics , _ 11 Commissions mixtes d 'armistice ainsi 4uc par le Comite special prevu au paragraphe 4 de I'article X de la Convention d'armisticc general conclue cntre l'Egypte , et Israel. Adoptee ,; la -i:!P' seance par .'I voix contre :::,fro, avec :! abs­ tentions ( Eg)pte, Union des Republique.,· rncialistes .rnvie­ tiqun 1.
OrganeCSNU
Année1951
CôteS/RES/89 (1950)
IntituléLa question de la Palestine (17 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/89(1950)
Texte intégral discussion of the question, the President having informed the Council that Jordan had accepted, for the purposes of the dispute, the obligations ~f pacifi~ settlement provided in the Charter of the United Nations. At its 514th meeting, on 20 October 1950, the Council decided to invite the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to take a place at the Council table at the next meeting on the Palestine question. At its 517th meeting, on 30 October 1950, the Council decided to invite Mr. Ralph J. Bunche, former Acting United Nations Mediator in Palestine, to take a place at the Council table. 89 (1950). Resolution of 17 November 1950 [S/ 1907) The Security Council, Recalling its resolution 7 3 (1949) of 11 August I 949 wherein it noted with satisfaction the several Armistice Agreements concluded by means of negotiations between the parties involved in the conflict in Palestine; expressed the hope that the Governments and authorities concerned would at an early date achieve agreement on the final settlement of all questions outstanding between them; noted that the various Armistice Agreements provided that the execution of the Agreements would be supervised by mixed armistice commissions whose chairman in each case would be the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine or his designated representative; and, bearing in mind that the several Armistice Agreements include firm pledges against any further acts of hostility between the parties and also provide for their supervision by the parties themselves, relied upon the parties to ensure the continued application and observance of those Agreements. Taking into consideration the views expressed and the data given by the representatives of Egypt, Israel and the Hashemite Kingdom of Jordan and by the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization on the complaints 16 submitted to the Council, I. Notes that, with regard to the implementation of article VIII of the Israel-Jordan General Armistice Agreement, 17 the Special Committee has been formed ,. See Official Records of the Security Council, Fitfh Year, Supple­ ment for September through December 19.50, documents S/1790, S/1794 and S/1824. 17 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. I. de Ja question, le President ayant informe. le Conseil que la Jordanie, avait accept~, aux fi?s du d1fferend, Jes obligations de reglement pac1fique prevues par la Charte des Nations Unies. Asa 5J4e seance le 20 octobre 1950, le Conseil a decide d'inviter le Chef d'6tat-major de l'Organisme des Nati~ns Unies charge de la surveillance de la_ treve en Palestme a prendre place a la table d_u Consetl lo~s de la seance suivantc consacree a la question de Palestme. A sa 517e seance, le 30 octobre 1950, le Conseil a decide d'inviter M. Ralph J. Bunche, ancien mediateur par interim des Nations Unies en Palestine, a prendrc place a la table du Conseil. 89 (1950). Resolution du 17 novembre 1950 [S/1907) Le Con.seil de securite, Rappe/ant sa resolution 73 (1949) du 11 aofit 1949, par laquelle il a pris acte avec satisfaction des differentes Conventions d'armistice que les parties impliquees dans le conflit de Palestine avaient conclues par voie de nego­ ciations; exprime l'espoir que les gouvernements et autorites interesses parviendraient rapidement a un reglement definitif de toutes Jes questions sur lesquelles , ils ne s 'etaient pas encore mis d 'accord; note que Jes differentes Conventions d'armistice prevoyaient que leur application serait contr61ee par des commissions mixtes d 'armistice dont le president, dans chaquc cas, serait le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies ' charge de la surveillance de la treve en Palestine ou un representant designe par Jui; et, tenant compte de ce que les diverses Conventions d'armistice contiennent le ferme engagement d'eviter tous actes ulterieurs d'hostilite entre Jes parties et prevoient aussi le contr61e de I 'appli­ cation de ces conventions par Jes parties elles-memes, a fait confiance aces dernieres pour continuer ales appliquer et a les respecter, 9 Prenant en consideration Jes vues exprimees et Jes renseignements fournis par les representants de l'Egypte, d 'Israel et du Royaume hachemite de Jordanie, ainsi que par le Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve, au sujet des plaintes 18 adressees au Conseil, l. Constate, en ce qui concerne !'application de l'article VIII de la Convention d'armistice general conclue entre Israel et la Jordanie 17, que le Comite 1• Voir Proces-verbaux officiels du Consei/ de securite, cinquieme annee, Supplement de septembre d decembre 1.9.50, documents S/1790, S/1794 et S/1824. 11 /hid., quatrieme annee. Supplement special 11' I. and has convened, and hopes that it will proceed expedi­ tiously to carry out the functions contemplated in para­ graphs 2 and 3 of that article; 2. Calls upon the parties to the present complaints to consent to the handling of complaints according to the procedures established in the Armistice Agreements for the handling of con: ,1laints and the settlement of points at issue; 3. Requests the Egyptian-Israel Mixed Armistice Commission to give urgent attention to the Egyptian complaint of expulsion of thousands of Palestine Arabs; 4. Calls upon both parties to give effect to any finding of the Egyptian-Israel Mixed Armistice Commission regarding the repatriation of any such Arabs who in the Commission's opinion are entitled to return: 5. Authorizes the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization, with regard to the movement of nomadic Arabs, to recommend to Israel, Egypt and such other Arab States as may be appropriate such steps as he may consider necessary to control the movement of such nomadic Arabs across international frontiers or armistice lines by mutual agreement; 6. Calls upon the Governments concerned to take in the future no action involving the transfer of persons across international frontiers or armistice lines without prior consultation through the Mixed Armistice Commis­ sions; 7. Takes note of the statement of the Government of Israel that Israel armed forces will evacuate Bir Qattar pursuant to the 20 March 1950 decision of the Special Committee provided for in article X, paragraph 4, of the Egyptian-Israel General Armistice Agreement,18 and that the Israel armed forces will withdraw to position~ authorized by the Armistice Agreement; 8. Reminds Egypt and Israel as States Members of the United Nations of their obligations under the Charter to settle their outstanding differences, and further reminds Egypt, Israel and the Hashemite Kingdom of Jordan that the Armistice Agreements to which they are parties contemplate 'the return of permanent peace in Palestine', and, therefore, urges them and the other States in the area to take all such steps as will lead to the settlement of the issues between them; 9. Requests the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization to report to the Security Council at the end of ninety days, or before if he deems it necessary, on the compliance given to this resolution and upon the status of the operations of the various Mixed Armistice Commissions, and further requests that he submit periodically to the Security Council reports of all decisions made by the various Mixed Armistice Commissions and •• !hid., Special Supplement No. special a ete consi·:1,e et s'est reuni; exprime I'espoir que ce comite s'acquitte:-a sans retard des fonctions envisagees dans Jes paragraphes 2 et 3 de cet article; 2. Invite les parties aux differends actuels a accepter de suivre, pour les plaintes, la procedure prevuc dans Jes Conventions d 'armistice et applicable aux plaintes et au reglement des litiges: 3. Frie la Commission mixte d 'armistice egypto­ israelienne d'examiner d'urgence la plainte de l'Egypte relative a !'expulsion de milliers d'Arabes de Palestine; 4. Invite les deux parties a mettre en ccuvre toute conclusion que formulerait la Commission mixte d'armis­ tice egypto-israelienne au sujet du rapatriement des Arabes qui, de l'avis de la Commission, devraient etre rapatries; 5. Donne qualite, en ce qui concerne les deplacements des bedouins, au Chef d'etat-major de l 'Organismc charge de la surveillance de la treve pour recommander a Israel, a l'Egypte, et le cas echeant a d'autres Etats arabes, de prendre d'un commun accord les mesures 1 qu'il jugera necessaires pour controler les deplacements de ces bedouins a travers Jes frontieres internationales ,iu les lignes de demarcation d'armistice; . 6. Invite lcs gouvernements interesses a ne prendre, i a l'avenir, aucune mesure qui entrainerait le transfert , de personnes a travers les frontieres internationales ou 10 lcs lignes de demarcation d 'armistice sans en refercr au prealable aux Commissions mixtes d'armistice; 7. Frend acte de la declaration du Gouvcrncmcnt d 'Israel scion laquelle Jes force' armees israeliennes evacueront Bir Qattar, conformement a la decision prise le 20 mars 1950 par le Comite special institue en appli­ cation des dispositions du paragraphe 4 de !'article X de la Convention d 'armistice general conclue entre I 'Egypte et Israel 18, et se retireront sur Jes positions definies dans ladite Convention d 'armistice; 8. Rappe/le a l'Egypte et a Israel qu'ils sont tcnus par la Charte, en tant qu'Etats Membres de !'Organisation des Nations Unies, de regler les differends qui les separent encore et rappelle en outre a I'Egypte, a Israel et au Royaume hachemite de Jordanie que les Conventions d 'armistice auxquelles ils sont parties cnvisagent « le retablissement de la paix permanente en Palestine » et, en consequence, invite ces Etats et Jes autres Etats de la region a faire le necessaire pour regler leurs litiges; 9. Prie le Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve de faire rapport au Conseil de securite, dans quatre-vingt-dix jours, ou plus tot s 'ii le juge necessaire, sur I 'execution de la presente resolution et sur l 'etat des travaux des differentes Commissions mixtes d'armistice; prie en outre le Chef d'etat-major d 'adresser periodiquement au Conseil de securite des rapports sur toutes Jes decisions prises par les differentes ' !hid .. Supplement sp 'cial n' ::. the Special Committee provided for m article X, para­ graph 4, of the Egyptian-Israel General A rnfr,1 ice Agreement. Adopted at the ;i:!-lth mcl.'!i1i-'i hv !J votes to none, with _, tibstentions (Egypt, U11io1, SrJ1•ict \'ocialist RqJ11h!ics , _ 11 Commissions mixtes d 'armistice ainsi 4uc par le Comite special prevu au paragraphe 4 de I'article X de la Convention d'armisticc general conclue cntre l'Egypte , et Israel. Adoptee ,; la -i:!P' seance par .'I voix contre :::,fro, avec :! abs­ tentions ( Eg)pte, Union des Republique.,· rncialistes .rnvie­ tiqun 1.
OrganeCSNU
Année1951
CôteS/RES/90 (1951)
IntituléPlainte pour agression contre la République de Corée (31 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/90(1951)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAK.EN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1951 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1951 Part I. Questions considered by the Security Council j Premiere partie. Questions examinees par le Conseil under its responsibility for the . mai.ntenance of I de securite en tant qu' organe responsable da maintien international peace and security de la paix et de la securite intemationales COMPLAINT OF AGGRESSION UPON THE REPUBLIC OF KOREA 1 90 (1951). Resolution of 31 January 1951 [S/1995] The Security Council Resolves to remove the item 'Complaint of aggression upon the Republic of Korea' from the list of matters of which the Council is seized. Adopted unanimously at the 531st meeting. THE INDIA-PAKISTAN QUESTION 2 91 (1951). Resolution of 30 March 1951 [S/2017/Rev.l] The Security Council, Having received and noted the report of Sir Owen Dixon, 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1950. 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1948, 1949 and 1950. I PLAINTE POUR AGRESSION CONTRE LA REPUBLIQUE DE COREE 1 90 (1951). Resolution du 31 janvier 1951 [S/1995] Le Conseil de securite Decide de retirer la question intitulee cc Plainte pour agression contre la Republique de Coree » de la liste des questions dont le Conseil de securite est saisi. Adopth a /'unanimite a la 531• seance. LA QUESTION INDE-PAKISTAN z 91 (1951). Resolution du 30 mars 1951 [S/2017/llev.l] Le Conseil de securite, A yant reru le. rapport de sir Owen Dixon, representant i • 1 Question ayant fait I'objet de resolutions ou decisions de la I. part du Conseil en 1950. . • Question ayllnt fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1948, 1949 et 1950.
OrganeCSNU
Année1951
CôteS/RES/91 (1951)
IntituléLa question Inde-Pakistan (30 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/91(1951)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1951 RltSOLUTIONS ADOPTl&S ET DlbX3IONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SlkURITl? EN 1951 Part 1. Questions consiakred by the Security Council 1 Prend~re partie. Questions examin&es par k Conseil under its responsibii’ity for the maintenance of / internationalpeace and security de sécurité en tant qu’organe responsable du maintien de la paix et de la shritk internationak?s COMPLAlNT OF AGGRESSION UPON THE REPURLlC OF KOREAl / 90 (1951). Resolution of [S/1995] The Security Council 31 January 1951 Resolves to remove the item “Complaint of aggression upon the Republic of Korea” from the list of matters of agression contre la Rt5publique de Corée » de la liste which the Council is seized. des questions dont le Conseil de sécurité! est saisi. PLAINTE POUR AGRESSION CONTRE LA REPUBLIQUE DE COREE l 90 (1951). Résolution du 31 janvier 1951 P/19951 Le Conseil de sécurité Décide de retirer la question intitulée (( Plainte pour Adopted unanimously at the Adopt&e d l’unanimité d la 531sî meeting. 53P 5Cancc. THE INDIA-PAKISTAN QUESTION 2 l LA QUESTION lNDE-PAKlSTAN a 91 (1951). Resolution of 30 March 1951 91 (1951). Résolution du 30 mare 1951 [S/2017/Rev. l] l%e Security Council, Having received and noted the report of Sir Owen Dixon, [S/2017/Rev.l] Le Conseil de sécurité, Ayant rep le,rapport de sir Owen Dixon, rept&entant 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted ! 1 Question ayant fait l’objet de rklutions ou dksions de la by the Council in 1950. part du Conseil en 1950. 8 Resolutions or decisions on this qtiestion were also adopted * Question ayant fait l’ob’et de rksolutions ou décisions de la by the Council in 1948, 1949 and 1950. d part du Conseil en 1948, 194 et 1950. 1 the United Nations Representative for India and Pakis- tan,a on his mission initiated by Security Council resolution 80 (1950) of 14 March 1950, des Nations Unies pour l’Inde et le Pakistan s, sur la mission qu’il a accomplie en ex6cution de la r6solution 80 (1950) du Conseil de sCcurité, en date du 14 mars 1950, et ayant pris acte de ce rapport, Observing that the Governments of India and Pakistan j Constatant que les Gouvernements de l’Inde et du have accepted the provisions of the United Natio..s 1 Pakistan ont acceptC les termes des résolutions de la Commission for India and Pakistan resolutions of 13 Commission des Nations Unies pour l’Inde et le Pakistan August 1948 4 and 5 January 1949 5 and have reaff irmed des 13 août 1948 4 et 5 janvier 1949 s et réaffirmé leur their desire that the future of the State of Jammu and désir de voir régler l’avenir de 1’Etat de Jammu et Kashmir shall be decided through the democratic method ~ Cachemire par la procédure démocratique d’un plébiscite of a free and impartial plebiscite conducted under the i libre et impartial tenu sous l’égide de l’Organisation des auspices of the United Nations, ’ Nations Unies, Observing that on 27 October 1950 the General Council : [ Constatant que le Conseil général de la “Conf&ence of the “Al1 Jammu and Kashmir National Conference” nationale de l’ensemble de 1’Etat de Jammu et Cachemire » adopted a resolution recommending the convening of a adopté, le 27 octobre 1950, une résolution recomman- a constituent assembly for the purpose of determining dant de convoquer une assemblée constituante appelée the “future shape and affiliations of the State of Jammu I a déterminer (( la structure et les associations futures de and KashmiI , observing further from statements of i 1’Etat de Jammu et Cachemire », et constatant en outre, responsible authorities that action is proposed to convene / d’après des d6clarations émanant d’autorités responsables, such a constituent assembly and that the area from 1 que des mesures sont proposées en vue de convoquer à which such a constituent assembly would be elected is ! cet effet une assemblée constituante et que la rCgion dans only a part of the whole territory of Jammu and Kashmir, / laquelle cette assemblée constituante serait Clue représente une partie seulement de l’ensemble du territoire de , Jammu et Cachemire, Reminding the Governments and authorities concemed of the principle embodied in its resolutions 47 (1948) of 21 April 1948, 51 (1948) of 3 June 1948 and 80 (1950) of 14 March 1950 and the United Nations Commission for India and Pakistan resolutions of 13 August 1948 and 5 January 1949, that the final disposition of the State of Jammu and Kashmir Will be made in accordance with the Will of the people expressed through the democratic method of a free and impartial plebiscite conducted under the auspices of the United Nations, Afirming that the convening of a constituent assembly as recommended by the General Council of the “Al1 Jammu and Kashmir National Conference” and any action that assembly might attempt to take to determine the future shape and affiliation of the entire State or any part thereof would not constitute a disposition of the State in accordance with the above principle, Deciaring its belief that it is the duty of the Security Council in carrying out its primary responsibility for the maintenance of international peace and security to aid the parties to reach an amicable solution of the Kashmir dispute and that a prompt settlement of ttis dispute is of vital importance to the maintenance of international peace and security, Ohserving from Sir Owen Dixon’s report that the Rappelant aux gouvernements et aux autorités inté- ressés le principe énoncé dans ses résolutions 47 (1948) du 21 avril 1948, 51 (1948) du 3 juin 1948 et 80 (1950) du 14 mars 1950, et dans les résolutions de la Commission des Nations Unies pour l’Inde et le Pakistan des 13 août 1948 et 5 janvier 1949, à savoir que.le sort d&initif de I’Etat de Jammu et Cachemire doit être décidé confor- m6ment & la volontt des populations, exprimée au moyen de la procédure ddmocratique d’un plCbiscite libre et impartial tenu sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, Déclarant que la convocation d’une assemblée consti- tuante dans les conditions recommandées par le Conseil général de la ( Conférence nationale de l’ensemble de 1’Etat de Jammu et Cachemire )), ainsi que toutes les mesures que cette assemblée pourrait s’efforcer de prendre pour déterminer la structure et les associations futures de l’ensemble de 1’Etat de Jammu et Cachemire, ou d’une partie quelconque dudit Etat, ne constituent pas des moyens propres à régler le sort dudit Etat conformément au principe mentionné ci-dessus, Proclamant sa conviction que le Conseil de sécurité, en s’acquittant de sa responsabilité principale qui est de maintenir la paix et la stcurité internationales, a le devoir d’aider les parties à régler à l’amiable le différend relatif au Cachemire, et qu’un prompt règlement de ce différend P&ente une importance capitale pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Constataut, d’après le rapport de sir Owen Dixon, ’ k Oiji,iaI Records of the Securi!y Councii, Fifrh Year, Suppie- J Voir Procès-verbaux officiels du Couseil de sécuriré, cin uiéme ment for September through Decemher IYQO, docu’ment Si1791 and 9; Add.1. atorée. Supplément dr vep’embre à décembre l%O, dccument 1 et Add.1. ,‘1791 4 Ibid., Third Year. Supplemenr fhr Novernhcr I!II,S, document S/I 100. para. 75. 6 Ibid.. Fourth Yeor, Supplenren, for Januo~~ l.9l9, document S/1190, para. 15. I Ibid., troikiémc ourrée, Supplt+meut de tlovembre 1348, document S/I 100, par. 75. 5 Ibid.. quatri2me onrtir, Supplément de janvier 1949, d rcument CI 136, par. 1s. 2 main points of difference preventing agreement between the parties were: (a) The procedure for and the extent of demilitarization of the State preparatory to the holding of a plebiscite, and (b) The degree of control over the exercise of the functions of government in the State necessary to ensure a free and fair plebiscite, 1. Accepts, in compliance with his request, Sir Owen Dixon’s resignation and expresses its gratitude to Sir Owen for the great ability and devotion with which he carried out his mission; 2. Decides to appoint a United Nations Representative for India and Pakistan in succession to Sir Owen Dixon ; 3. Znstructs the United Nations Representative to proceed to the subcontinent and, after consultation with the Governments of India and Pakistan, to effect the demilitarization of the State of Jammu and Kashmir on the basis of the United Nations Commission for India and Pakistan resolutions of 13 August 1948 and 5 January 1949 ; 4. Culls upon the parties to co-operate with the United Nations Representative to the fullest degree in effecting the demilitarization of the State of Jammu and Kashmir; 5. Znstructs the United Nations Representative to report to the Security Council within tbree months from the date of his arriva1 on the subcontinent ; if, at the time of this report, he has not effected demilitarization in accordance with paragraph 3 above, or obtained the agreement of the parties to a plan for effecting such demilitarization, the United Nations Representative shall report to the Security Council those points of difference between the parties in regard to the interpre- tation and execution of the agreed resolutions of 13 August 1948 and 5 January 1949 which he consider must be resolved to enable such demilitarization to be carrieds out ; 6. Calls upon the parties, in the event of their discus- sions with the United Nations Representative failing in his opinion to result in full agreement, to accept arbitra- tion upon all outstanding points of difference reported by the United Nations Representative in accordance with paragraph 5 above, such arbitration to be carried out by an arbitrator, or a pane1 or arbitrators, to be appointed by the President of the International Court of Justice after consultation with the parties; 7. Decides that the military observer group shall continue to supervise the cesse-fire in the State; 8. Requests the Governments of India and Pakistan to ensure that their agreement regarding the cesse-fire shall continue to be faithfully observed and ca1ls upon them to take all possible measures to ensure the creation and maintenance of an atmosphere favourable to the promotion of further negotiations and to refrain from Iue le désaccord qui empêche les parties de s’entendre 2orte principalement sur les points suivants: a) La proddure à mettre en œuvre pour assurer la lemilitarisation de I’Etat, préalablement a la tenue d’un pltbiscite, ainsi que la portée de cette démilitarisation, :t b) La mesure dans laquelle il convient d’exercer un contrôle sur l’exercice des fonctions gouvernementales dans 1’Etat afin d’assurer un plébiscite libre et impartial, 1. Accepte la demande de démission que lui a prtsent6e sir Owen Dixon et lui exprime sa reconnaissance pour 1a compétence et le dévouement avec lesquels il s’est acquitté de sa mission ; 2. Décide de nommer un représentant des Nations Unies pour l’Inde et le Pakistan pour succeder a sir Owen Dixon; 3. Charge le représentant des Nations Unies de se rendre dans la péninsule et, après consultation avec les Gouvernements de l’Inde et du Pakistan, d’opérer la démilitarisation de 1’Etat de Jammu et Cachemire sur la base des résolutions adoptees par la Commission des Nations Unies pour l’Inde et le Pakistan le 13 aoQt 1948 et le 5 janvier 1949 ; 4. Demande aux parties de coop6rer le plus étroitement possible avec le représentant des Nations Unies pour op&er la démilitarisation de I’Etat de Jammu et Cache- mire; 5. Charge le représentant des Nations Unies de faire rapport au Conseil de sécurité dans un dtlai de trois mois B compter de son arrivée dans la péninsule; si, a la date de ce rapport, il n’a pas op6re la d&nilitarisation conformement au paragraphe 3 ci-dessus, ou n’a pas obtenu l’agrement des parties a un plan en vue d’operer cette demilitarisation, le représentant des Nations Unies fera connaître au Conseil de sécuritt les points sur lesquels il existe des divergences entre les parties quant à l’interprttation et l’extcution des resolutions accept6es les 13 août 1948 et 5 janvier 1949, divergences dont le representant des Nations Unies estime le règlement indispensable pour permettre de mener il bien cette démilitarisation; 6. Demande aux parties, au cas où leurs pourparlers avec le représentant des Nations Unies n’aboutiraient pas, de l’avis de ce representant, a un accord complet, d’accepter que tous les points sur lesquels l’entente n’aurait pu se faire et que le représentant aurait portés à la connaissance du Conseil conformément aux dispo- sitions du paragraphe 5 ci-dessus soient soumis à l’arbitrage d’un arbitre ou d’un groupe d’arbitres que désignerait le President de la Cour internationale de Justice en consultation avec les parties; 7. Décide que le groupe des observateurs militaires continuera de surveiller la suspension d’armes dans 1’Etat; 8. Invite les Gouvernements de l’Inde et du Pakistan à veiller à ce que l’accord qu’ils ont conclu pour la cessation des hostilités soit strictement exécuté, et leur demande de prendre toutes les mesures ntcessaires pour créer et maintenir une atmosphère favorable au progrès de nouvelles négociations et de s’abstenir de toute action 3 any action likely to prejudice a just and peaceful settle- qui pourrait nuire au r&glement bquitable et pacifique ment ; du differend; 9. Requests the Secretary-General to provide the United Nations Representative for India and Pakistan with such services and facilities as may be necessary in canying out the terms of this resolution. 9. Invite le Secretaire g&&al a mettre a la disposition du représentant des Nations Unies pour l’Inde et le Pakistan les services et les facilités nbcessaires il l’ex&r- tion de la prbente rtsolution. Adopted ut the 539th meeting by 8 votes to none, with 3 abstentions (India, Union of Soviet Socialist Republics, Yugoslavia) . A&pt&e d la 539% siance par 8 voix contm zéro, avec 3 abstentions (Inde, Union aks RLpubUques socialistes sd& tiques, Yougoslavie). Decisions At its 543rd meeting, on 30 April 1951, the Council appointed Mr. Frank P. Graham United Nations Representative for India and Pakistan. Adopted by 7 votes fo none, with 4 abstentions (Indht, Netherlands, Union of Soviet SociaIist slavia) . Republics, Yugo- At its 548th meeting, on 29 May 1951, the Council A sa 5488 séance, le 29 mai 1951, le Conseil a approuve approved the text of a letter to be sent by the President le texte d’une lettre que le Pr&ident devait adresser aux to the Govemments of India and Pakistan, reading as Gouvernements de l’Inde et du Pakistan; ce texte était follows: le suivant: “1 have the honour to cal1 your attention to the important principles regarding the India-Pakistan question restated in the Security Council resolution of 30 March 1951 [resolution 91 (1951)]. “Members of the Security Council, at its 548th meeting held on 29 May 1951, have heard with satis- faction the assurances of the representative of India that any constituent assembly that may be established in Srinagar is not intended to prejudice the issues before the Security Council or to corne in its way. “On the other hand, the two communications to me, as President of the Council, from the representatives of Pakistan, set forth in documents S/2119 6 and S/2145,@ contain reports which, if they are correct, indicate that steps are being taken by the Yuvaraja of Jammu and Kashmir to convoke a constituent assembly, one function of which, according to Sheikh Abdullah, would be ‘a decision on the future shape and affiliation of Kashmir’. D&isions A sa 5438 séance, le 30 avril 1951, le Conseil a nommé M. Frank P. Graham représentant des Nations Unies pour l’Inde et le Pakistan. Adoptée par 7 voix contre zero, avec 4 abstentions (Znak. Pays-Ras, Union aks Repu- bliques socialistes sovtitiques. Yougoslavie). (( J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur les importants principes concernant la question Inde- Pakistan qui se trouvent Cnoncés à nouveau dans la résolution du Conseil de sécuritt en date du 30 mars 1951 [résolution 91 (1951)]. « A la 548e séance, tenue le 29 mai 1951, les membres du Conseil de sécurite ont entendu avec satisfaction le représentant de l’Inde donner l’assurance que toute assemblée constituante qui serait reunie a Srinagar n’aurait pas pour objet de préjuger les questions soumises au Conseil de sécurité ni d’entraver son action. (( En revanche, les deux communications qui m’ont été adressees, en ma qualite de President du Conseil, par les représentants du Pakistan (S/2119 6 et S/2145 ‘) contiennent des informations dont il ressort, si elles sont exactes, que le Yuvaraja de Jammu et Cachemire se dispose à convoquer une assemblée constituante dont l’une des fonctions, selon le cheik Abdullah, consisterait (( a déterminer la structure et les associa- tions futures du Cachemire ». l Ibid., Sixth Year, Supplement for 1 April through 30 lune 1951. 8 Ibid., sixiéme atm.&, Supplement ak la période du ler avril an 3 juin 1951. 4
OrganeCSNU
Année1951
CôteS/RES/92 (1951)
IntituléLa question de la Palestine (8 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/92(1951)
Texte intégral which reaffirm their determination to work for a peaceful settlement, their will to observe the cease-fire agreement and their acceptance of the principle that the accession of the State of Jammu and Kashmir should be determined by· a free and impartial plebiscite under the auspices of the United Nations; 2. Instructs the United Nations Representative to 1· continue his efforts to obtain agreement of the parties on a plan for effecting the demilitarization of the State I of Jammu and Kashmir; . 3. Calls upon the parties to co-operate with the United Nations Representative to the fullest degree in his efforts to resolve the outstanding points of difference between them; 4. Instructs the United Nations Representative to report to the Security Council on his efforts, together with his views concerning the problems confided to him, not later than six weeks after thiS,resolution comes into effect. Adopted at the 566th meeting i by 9 votes to none, with 2 I abstentions ( India, Union of Soviet Socialist Republics). i THE PALESTINE QUESTION 11 92 (1951). Resolution of 8 May 1951 [S/2130] The Security Council, Recalling its resolutions 54 (1948) of 15 July 1948, 73(1949)ofll August 1949, and 89 (1950) ofl7November 1950, Noting with concern that fighting has broken out in and around the demilitarized zone established by the Israel-Syrian General Armistice Agreement of 20 July 1949 11 and that fighting is continuing despite the cease­ fire order of the Acting Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine issued on 4 May 1951, Calls upon the parties or persons in the areas concerned 11 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949 and 1950. 11 See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Special Supplement No. 2. 6 projet de M. Graham qui reaffirment leur determination de rechercher un reglement pacifique, leur volonte d'ob­ server }'accord de suspension d'armes et leur acceptation du principe selon lequel le rattachement de l'Etat de Jammu et Cachemire a l'Inde ou au Pakistan devrait etre decide par un plebiscite libre et impartial organise sous l'egide de }'Organisation des Nations Unies; 2. Prie le representant des Nations Unies de poursuivre ses efforts en vue d'amener les parties a accepter un plan de demilitarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire; 3. Invite les parties a cooperer dans toute la mesure possible avec le representant des Nations Unies dans les efforts que celui-ci deploie pour faire disparaitre les divergences qui subsistent entre elles; 4. Charge le representant des Nations Unies de faire rapport au Conseil de securite sur les efforts qu'il aura deployes, et de lui communiquer son avis sur les proble­ mes qui lui ont ete confies, six semaines au plus tard apres l'entree en vigueur de la presente resolution. Adoptee a la 5668 seance par 9 voix contre z,ro, avec 2 abstentions· {lnde, Union des R,pubiiques socia/istes sovii­ tiques). LA~ QUESTION DE PALESTINE 11 92 (1951). Resolution du 8 mai 1951 [S/2130] Le Consei/ de securite, Rappe/ant ses resolutions 54 (1948) du 15 juillet 19tf3, 73 (1949) du 11 aoftt 1949 et 89 (1950) du 17 novembre 1950, Constatant avec inquietude que des hostilites ont eclate dans la zone demilitarisee etablie par la Convention d'armistice general syro-israelienne du 20 juillet 1949 11, ainsi qu'autour de cette zone, et que des combats se pour­ suivent malgre l'ordre de cesser le feu donne le 4 mai 1951 par le Chef d'etat-major par interim de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine, Invite les parties et tous ceux qui se trouvent dans 11 Question ayant fait l'objet de resolutions ou d6:isions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949 et 1950. 11 Voir Proces-verbaux ofjiciels du Consell de s,curit,, quatrleme a11nee, Supplement special n° 2. to cease fighting, brings to the attention of the parties their obligations under Article 2, paragraph 4, of the Charter of the United Nations and the Security Council's resolution 54 (1948) and their commitments under the General Armistice Agreement, and accordingly calls upon them to comply with these obligations and commitments. Adopted at the 545th meeting by JO votes to none, with 1 abstention (Union of Soviet Socialist Republics) . 93 (1951). Resolution of 18 May 1951 [S/2157] The Security Council, Recalling its resolutions 54 (1948) of 15 July 1948, 73 (1949) of 11 August 1949, 89 (1950) of 17 November 1950 and 92 (1951) of8 May 1951 relating to the General Armistice Agreements between Israel and the neighbouring Arab States and to the provisions contained therein concerning methods for maintaining the armistice and resolving disputes through the Mixed Armistice Commis­ sions participated in by the parties to the General Armistice Agreements, Noting the complaints of Syria and Israel to the Security Council, statements in the Council of the representatives of Syria and Israel, the reports to the Secretary-General by the Chief of Staff and the Acting Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine, and statements before the Council by the Chief of Staff, Noting that the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization, in a memorandum of 7 March 1951,13 and the Chairman of the Israel-Syrian Mixed Armistice Commission, on a number of occasions, have requested the Israel delegation to the . Mixed Armistice Commission 1 to ensure that the Palestine Land Development Company, Limited, is instructed to cease all operations in the demilitarized zone until such time as an agreement is arranged through the Chairman of the Mixed Armistice Commission for continuing this project, Noting further that article V of the General Armistice Agreement between Israel and Syria u gives to the Chairman the responsibility for the general supervision of the demilitarized zone, Endorses the requests of the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization and the Chairman of the Mixed Armistice Commission on this matter and calls upon the Government of Israel to comply with them; 11 Ibid., Sixth Year, Supplement for 1 April through 30 June 1951, document S/2049, sect. IV, para. 3. u Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 2. les regions interessees a cesser les hostilites, appelle }'attention des parties sur les obligations qui leur incombent aux termes du paragraphe 4 de l'Article 2 de la Charte des Nations Unies et de la resolution 54 (1948) du Conseil de securite, ainsi que sur les engagements qu'elles ont pris en vertu de la Convention d'armistice general, et les invite done a se conformer a ces obligations et engagements. Adoptee d la 545e seance par 10 voix contre zero, avec UM abstention ( Union des Rlpu­ bliques socialistes sovietiques). 93 (1951 ). Resolution du 18 mai 1951 [S/2157/Rev.1] Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 54 (1948) du 15 juillet 1948, 73 (1949) du 11 aoOt 1949, 89 (1950) du 17 novembre 1950 et 92 (1951) du 8 mai 1951 relatives aux Conventions d'armistice general entre Israel et les Etats arabes voisins, ainsi que les rnses qui y sont contenues et qui ont trait aux methodes selon lesquelles l'armistice sera maintenu et Ies differends regles par le moyen des Commis­ sions mixtes d'armistice auxquelles participent les parties aux Conventions d 'armistice general, Prenant acte des plaintes presentees au Conseil de securite par la Syrie et Israel, de declarations f aites devant le Conseil par Ies representants de la Syrie et d 'Israel, des rapports adresses au Secretaire general par le Chef d'etat-major et par le Chef d'etat-major par interim de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine, ainsi que de decla­ rations faites devant le Conseil par le Chef d'etat-major de cet organisme, 7 Prenant acte de ce que le Chef d'etat-major de l'Orga­ nisme charge de la surveillance de la treve, dans un memorandum en date du 7 mars 195113, et le President de la Commission mixte d 'armistice syro-israelienne, en de nombreuses occasions, ont demande a la delegation israelienne a la Commission mixte d'armistice d'assurer que la Palestine Land Development Company, Limited, soit invitee a cesser tous travaux dans la zone demilita­ risee jusqu'a ce qu'un accord soit conclu par l'interme­ diaire du President de la Commission mixte d'armistice pour la continuation des travaux, Prenant acte, en outre, du fait que l'article V de la Convention d'armistice general entre Israel et la Syrie ic donne au President la responsabilite de la surveillance generate de la zone demilitarisee, Fait siennes les demandes du Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve et du President de la Commission mixte d'armistice en cette matiere et fait appel au Gouvernement d'Israel afin qu'il y defere; u Ibid., sixieme annee, Supplement de la periode du 1•• avril au 30 /.uin 1951, document S/2049, sect. IV, par. 3. ' Ibid., quatrieme annee, Supplement special n° 2.
OrganeCSNU
Année1951
CôteS/RES/93 (1951)
IntituléLa question de la Palestine (18 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/93(1951)
Texte intégral to cease fighting, brings to the attention of the parties their obligations under Article 2, paragraph 4, of the Charter of the United Nations and the Security Council's resolution 54 (1948) and their commitments under the General Armistice Agreement, and accordingly calls upon them to comply with these obligations and commitments. Adopted at the 545th meeting by JO votes to none, with 1 abstention (Union of Soviet Socialist Republics) . 93 (1951). Resolution of 18 May 1951 [S/2157] The Security Council, Recalling its resolutions 54 (1948) of 15 July 1948, 73 (1949) of 11 August 1949, 89 (1950) of 17 November 1950 and 92 (1951) of8 May 1951 relating to the General Armistice Agreements between Israel and the neighbouring Arab States and to the provisions contained therein concerning methods for maintaining the armistice and resolving disputes through the Mixed Armistice Commis­ sions participated in by the parties to the General Armistice Agreements, Noting the complaints of Syria and Israel to the Security Council, statements in the Council of the representatives of Syria and Israel, the reports to the Secretary-General by the Chief of Staff and the Acting Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine, and statements before the Council by the Chief of Staff, Noting that the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization, in a memorandum of 7 March 1951,13 and the Chairman of the Israel-Syrian Mixed Armistice Commission, on a number of occasions, have requested the Israel delegation to the . Mixed Armistice Commission 1 to ensure that the Palestine Land Development Company, Limited, is instructed to cease all operations in the demilitarized zone until such time as an agreement is arranged through the Chairman of the Mixed Armistice Commission for continuing this project, Noting further that article V of the General Armistice Agreement between Israel and Syria u gives to the Chairman the responsibility for the general supervision of the demilitarized zone, Endorses the requests of the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization and the Chairman of the Mixed Armistice Commission on this matter and calls upon the Government of Israel to comply with them; 11 Ibid., Sixth Year, Supplement for 1 April through 30 June 1951, document S/2049, sect. IV, para. 3. u Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 2. les regions interessees a cesser les hostilites, appelle }'attention des parties sur les obligations qui leur incombent aux termes du paragraphe 4 de l'Article 2 de la Charte des Nations Unies et de la resolution 54 (1948) du Conseil de securite, ainsi que sur les engagements qu'elles ont pris en vertu de la Convention d'armistice general, et les invite done a se conformer a ces obligations et engagements. Adoptee d la 545e seance par 10 voix contre zero, avec UM abstention ( Union des Rlpu­ bliques socialistes sovietiques). 93 (1951 ). Resolution du 18 mai 1951 [S/2157/Rev.1] Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 54 (1948) du 15 juillet 1948, 73 (1949) du 11 aoOt 1949, 89 (1950) du 17 novembre 1950 et 92 (1951) du 8 mai 1951 relatives aux Conventions d'armistice general entre Israel et les Etats arabes voisins, ainsi que les rnses qui y sont contenues et qui ont trait aux methodes selon lesquelles l'armistice sera maintenu et Ies differends regles par le moyen des Commis­ sions mixtes d'armistice auxquelles participent les parties aux Conventions d 'armistice general, Prenant acte des plaintes presentees au Conseil de securite par la Syrie et Israel, de declarations f aites devant le Conseil par Ies representants de la Syrie et d 'Israel, des rapports adresses au Secretaire general par le Chef d'etat-major et par le Chef d'etat-major par interim de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine, ainsi que de decla­ rations faites devant le Conseil par le Chef d'etat-major de cet organisme, 7 Prenant acte de ce que le Chef d'etat-major de l'Orga­ nisme charge de la surveillance de la treve, dans un memorandum en date du 7 mars 195113, et le President de la Commission mixte d 'armistice syro-israelienne, en de nombreuses occasions, ont demande a la delegation israelienne a la Commission mixte d'armistice d'assurer que la Palestine Land Development Company, Limited, soit invitee a cesser tous travaux dans la zone demilita­ risee jusqu'a ce qu'un accord soit conclu par l'interme­ diaire du President de la Commission mixte d'armistice pour la continuation des travaux, Prenant acte, en outre, du fait que l'article V de la Convention d'armistice general entre Israel et la Syrie ic donne au President la responsabilite de la surveillance generate de la zone demilitarisee, Fait siennes les demandes du Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve et du President de la Commission mixte d'armistice en cette matiere et fait appel au Gouvernement d'Israel afin qu'il y defere; u Ibid., sixieme annee, Supplement de la periode du 1•• avril au 30 /.uin 1951, document S/2049, sect. IV, par. 3. ' Ibid., quatrieme annee, Supplement special n° 2. Declares that in order to promote the return of perma­ nent peace in Palestine it is essential that the Governments of Israel and Syria observe faithfully the General Armis­ tice Agreement of 20 July 1949; Notes that under article VII, paragraph 8, of the Armistice Agreement, where interpretation of the meaning of a particular provision of the Agreement, other than the preamble and articles I and II, is at issue, the Mixed Armistice Commission's interpretation shall prevail; Calls upon the Governments of Israel and Syria to bring before the Mixed Armistice Commission or its Chairman, whichever has the pertinent responsibility under the Armistice Agreement, their complaints and to abide by the decisions resulting therefrom; Considers that it is inconsistent with the objectives and intent of the Armistice Agreement to refuse to participate in meetings of the Mixed Armistice Commis­ sion or to fail to respect requests of the Chairman of the Mixed Armistice Commission as they relate to his obli­ gations under article V, and calls upon the parties to be represented at all meetings called by the Chairman of the Commission and to respect such requests; Calls upon the parties to give effect to the following excerpt cited by the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization at the 542nd meeting of the Security Council, on 25 April 1951, as being from the summary record of the Israel-Syrian Armistice Conference of 3 July 1949, which was agreed to by the parties as an authoritative comment on article V of the General Armistice Agree­ ment between Israel and Syria: 'The question of civil administration in villages and settlements in the demilitarized zone is provided for, within the framework of an armistice agreement, in sub-paragraphs 5 (b) and 5 (f) of the draft article. Such civil administration, including policing, will be on a local basis, without raising general questions of administration, jurisdiction, citizenship and sove­ reignty. 'Where Israel civilians return to or remain in an Israel village or settlement, the civil administration and policing of that village or settlement will be by Israelis. Similarly, where Arab civilians return to or remain in an Arab village, a local Arab administration and police unit will be authorized. 'As civilian life is gradually restored, administration will take shape on a local basis under the general supervision of the Chairman of the Mixed Armistice Commission. 'The Chairman of the Mixed Armistice Commission, in consultation and co-operation with the local commu­ nities, will be in a position to authorize all necessary arrangements for the restoration and protection of civilian life. He will not assume responsibility for direct administration of the zone.'; 8 Declare qu'afin de promouvoir le retour d'une paix permanente en Palestine ii est essentiel que les Gouverne­ ments d'lsrael et de la Syrie observent fidelement la Convention d 'armistice general datee du 20 juillet 1949; Note que, aux termes du paragraphe 8 de l'article VII de la Convention d'armistice, lorsque le sens d'une disposition particuliere de cette convention, a }'exception du preambule et des articles I et II, donne lieu a interpre­ tation, }'interpretation de la Commission mixte d'armis­ tice prevaut; Fait appel aux Gouvemements d'Israel et de la Syrie pour qu'ils soumettent leurs plaintes a la Commission mixte d 'armistice ou a son president, selon leur competence respective aux termes de la Convention d'armistice, et qu 'ils respectent Jes decisions qui seront prises par eux; Estime incompatibles avec les objectifs et !'esprit de la Convention d'armistice le refus de participer aux reunions de la Commission mixte d'armistice et le defaut de satisfaire aux demandes formulees par le President de la Commission d'armistice, en relation avec les obligations qui lui incombent au titre de l'article V, et fait appel aux parties pour qu'elles sefassent represen­ ter a toutes les reunions convoquees par le President de la Commission et pour qu'elles temoignent le respect necessaire aux demandes de celui-ci ; Fait appel aux parties pour qu'elles donnent effet aux dispositions de l'extrait suivant, cite par le Chef d'etat­ major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve a la 5428 seance du Conseil de securite, le 25 avril 1951, comme provenant des comptes rendus analytiques de la Conference syro-israelienne d'armistice du 3 juillet 1949 et accepte par les parties comme un commentaire ayant autorite de l'article V de la Convention d'armistice general entre Israel et la Syrie: « Les alineas 5, b, et 5, J, du projet d 'article reglent la question de I 'administration civile dans les villages et settlements de la zone demilitarisee dans le cadre d 'une convention d 'armistice. Cette administration, y compris la police, se fera sur une base locale, sans que soient soulevees des questions generales d'adminis­ tration, de juridiction, de citoyennete ou _de souverainete. « LA ou les civils israeliens retourneront ou resteront dans un village ou settlement israelien, l'administration civile et la police de ce village ou settlement seront israeliennes. De meme, la ou les civils arabes retour­ neront ou resteront dans un village arabe, une adminis­ tration et une police locales arabes seront autorisees. « Au fur et a mesure que la vie civile sera retablie, !'administration se formera sur une base locale, sous le controle general du President de la Commission mixte d 'armistice. « Le President de la Commission mixte d'armistice, en consultation et en cooperation avec Jes communautes locales, sera en mesure d'autoriser tous Jes arrangements nece~saires pour le retablissement et la protection de la vie civile. II n'assumera pas la responsabilite d'administrer directement la zone»; Recalls to the Governments of Syria and Israel their obligations under Article 2, paragraph 4, of the Charter of the United Nations and their commitments under the Armistice Agreement not to resort to military force and finds that: (a) Aerial action taken by the forces of the Government of Israel on 5 April 1951, and (b) Any aggressive military action by either of the parties in or around the demilitarized zone, which further investigation by the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization into the reports and complaints recently submitted to the Council may establish, constitute a violation of the cease-fire provision in Security Council resolution 54 (1948) and are inconsistent with the terms of the Armistice Agreement and the obligations assumed under the Charter; Noting tti,e complaint with regard to the evacuation of Arab residents from the demilitarized zone: (a) Decides that Arab civilians who have been removed from the demilitarized zone by the Government of Israel should be permitted to return forthwith to their homes and that the Mixed Armistice Commission should supervise their return and rehabilitation in a manner to be determined by the Commission; (b) Holds that no action involving the transfer of persons across international frontiers, across armistice lines or within the demilitarized zone should be under­ taken without prior decision of the Chainpan of the Mixed Armistice Commission; Noting with concern the refusal on a number of occa­ sions to permit observers and officials of the Truce Supervision Organization to enter localities and areas which were subjects of complaints in order to perform their legitimate functions, considers that the parties should permit such entry at all times whenever this is required io enable the Truce Supervision Organization to fulfil its functions, and should render every facility which may be requested by the Chairman of the Mixed Armistice · Commission for this purpose; Reminds. the parties of their obligations under the Charter of the United Nations to settle their international disputes by peaceful means in such manner that inter­ national peace and security are not endangered, and expresses its concern at the failure of the Governments of Israel and Syria to achieve progress pursuant to their commitments under the Armistice Agreement to promote the return to permanent peace in Palestine; Directs the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization to take the necessary steps to give effect to this resolution for the purpose of restoring peace in the area, and authorizes him to take such measures to restore peace in the area and to make such representations to the Governments of Israel and Syria as he may deem necessary; Calls upon the Chief of Staff of the Truce Supervision 9 Rappe/le aux Gouvernements de la Syrie et d'Israel leurs obligations aux termes du paragraphe 4 de l 'Article 2 de la Charte des Nations Unies et }'engagement qu'ils ont pris aux termes de la Convention d 'armistice de ne point recourir a la force militaire, et constate que: a) L'action aerienne menee par des forces du Gouver­ nement d 'Israel, le 5 avril 1951, et b) Toute action militaire agressive, menee par l'une ou l'autre des parties a l'interieur ou sur le pourtour de la zone demilitarisee, que viendrait a etablir une enquete ulterieure du Chef d'etat-major de l'Orga­ nisme charge de la surveillance de la treve sur Jes plaintes et rapports recemment sournis au Conseil, constituent une violation de l'ordre de cesser le feu donne par la resolution 54 (1948) du Conseil de securite et soot incompatibles avec les termes de la Convention d'armis­ tice et les obligations imposees par la Charte a chacun des Etats Membres; Prenant acte de la plainte relative a }'evacuation des residents arabes de la zone demilitarisee: a) Decide que les civils arabes qui ont ete evacues de la zone dernilitarisee par le Gouvernement d 'Israel doivent etre autorises a rentrer immediatement dans leurs foyers et que la Commission mixte d'armistice doit surveiller leur retour et leur installation dans les conditions qu'elle-meme determinera; b) Tient qu'aucune action impliquant transfert de personnes au-dela des frontieres internationales, des lignes d 'armistice, ou a l 'interieur de la zone demilitarisee, ne doit etre entreprise sans decision prealable du President de la Commission mixte d'armistice; Prenant acte avec souci du refus en de nombreuses occasions de permettre a des observateurs ou a des membres de l'Organisme charge de la surveillance de la treve l'acces, pour l'exercice de leurs fonctions legitimes, de localites ou de zones visees dans des plaintes, estime que les parties doivent donner cet acces toutes les fois qu'il est requis pour permettre a l'Organisme charge de la surveillance de la treve d'exercer ses fonctions, et fournir toutes facilites qui seraient demandees dans ce but par le President de la Commission mixte d'armistice; Rappe/le aux parties qu'elles sont obligees, aux termes de la Charte des Nations Unies, de regler leurs differends internationaux par des moyens pacifiques, de telle maniere que la paix et la securite internationales ne soient pas mises en peril, et exprime la preoccupation que lui cause le manquement des Gouvernements d 'Israel et de la Syrie a effectuer des progres vers la realisation de l'engagement qu'ils ont pris en signant la Convention d 'armistice de promouvoir le retour d 'une paix permanente en Palestine; Donne instruction au Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve de prendre les mesures necessaires pour donner effet a la presente resolution afin de restaurer la paix dans la zone consideree, et l'autorise a prendre telles mesures pour restaurer la paix dans cette zone et a faire aux Gouvernements d'Israel et de la Syrie telles representations qu'il estimerait necessaires; Demande au Chef d'etat-major de J'Organisme charge Organization to report to the Security Council on compliance given to the present resolution; Requests the Secretary-General to furnish such addi­ tional personnel and assistance as the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization may request in carrying out the present resolution and Council resolu­ tions 92 (1951) and 89 (1950). Adopted at the 547th meeting by 10 votes to ,wne, with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decuion At its 549th meeting, on 26 July 1951, the Council decided to invite the representatives of Israel, Egypt and Iraq to participate, without vote, in the discussion of the complaint by Israel concerning restrictions imposed by Egypt on the passage of ships through the Suez Canal.15 9S (1951). Resolution of 1 September 19S1 [S/2322) The Security Council, Recalling that in its resolution 73 (1949) of 11 August 1949 relating to the conclusion of Armistice Agreements between Israel and the neighbouring Arab States it drew attention to the pledges in these Agreements 'against any further acts of hostility between the parties', Recalling further that in its resolution 89 (1950) of 17 November 1950 it reminded the States concerned that the Armistice Agreements to which they were parties contemplated 'the return of permanent peace in Palestine', and, therefore, urged them and the other States in the area to take all such steps as would lead to the settlement of the issues between them, Noting the report of the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to the Security Council of 12 June 1951,11 Further noting that the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization recalled the statement of the senior Egyptian delegate in Rhodes on 13 January 1949, to the effect that his delegation was ''inspired with every 16 Ibid;, Sixth Year, Supplement for July, August and September 1961, document S/2241. 11 Ibid., Supplement for 1 April through 30 June 1951, document S/2194. de la surveillance de la ~ve de faire rapport au Conseil de securite sur la fa~on dont ii aura ete obei A la presente resolution; Prie le Secretaire general de fournir le personnel et l'assistance supplementaires que le Chef d'etat-major de I 'Organisme charge de la surveillance de la ~ve pourrait demander pour l'execution de la presente resolution et des resolutions 92 (1951) et 89 (1950) du Conseil. Adopt« a la 647• sea11ce par 10 voix contre zlro, avec une abstention ( Union des Repu­ bUques socialistes aoYietiques) . Decision Asa 549e seance, le 26 juillet 1951, le Conscil a decide d'inviter Jes rcpresentants d'lsrael, de l'Egypte et de I'Irak a participer, sans droit de vote, a la discussion de la plainte d 'Israel relative aux restrictions imposees par l'Egypte au passage des navires par le canal de Suez 15• 95 (1951). Resolution du Jer septemhre 1951 [S/2322] Le Conseil de securite, Rappe/ant que, dans sa resolution 73 (1949) du 1 l ao6t 1949 relative a la conclusion de conventions d 'armistice entre Israel et les Etats arabes voisins, il a attire }'attention sur les engagements qu'avaient pris les parties a ces conventions « d 'eviter tous actes ulterieurs d 'hostilite », Rappe/ant en outre que, dans sa resolution 89 (1950) du 17 novembre 1950, il a rappele aux Etats intercsses que Jes conventions d 'armistice auxqu~lles ils etaient parties envisageaient « le retablissement de la paix permanente en Palestine », et a, en consequence, invite ces Etats et Jes autres Etats de la region A prendre les mesures necessaires pour aboutir au reglement de leurs litiges, Prenant note du rapport que le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine a adresse le 12 juin 1951 au Conseil de securite 11, ----·· Notant en outre que le Chef d'etat-major de I'Organisme charge de la surveillance de la treve a rappcle que, selon la declaration faite a Rhodes le 13 janvier 1949 par le chef de la delegation egyptienne, la delegation egyptienne u Ibid., sixieme annh, Suppleme11t de juillet, aof1t et septembre 1951, document S/2241. 11 Ibid., Suppllment de la periode du Jer avri/ au 30 juin 19,51, document S/2194.
OrganeCSNU
Année1951
CôteS/RES/94 (1951)
IntituléCour internationale de justice (29 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/94(1951)
Texte intégral Part II. Other matters coll8idered by the Security Co'IUldl INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 1a ELEC110N OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY 94 (1951). Resolution of 29 May 1951 [S/2174] The Security Council, Noting with regret the death of Judge Jose Philadelpho 1 de Barros e Azevedo on 7 May 1951, Noting further that a vacancy in the Court for the remainder of the deceased's term of office has thus I occurred and must be filled in accordance with the 1 terms of the Statute of the International Court of Justice, ! Noting that, in accordance with Article 14 of the i Statute, the date of the election to fill this vacancy shall I be fixed by the Security Council, · I . Decides that an election to fill the vacancy shall take place during the sixth session of the General Assembly; 2. Decides further that this election shall take place I: prior to the regular election to be held at the same session to fill the five vacancies which will occur owing to the I' expiration on 5 February 1952 of the terms of five , members. ; Adopted unanimously at the .'i48th meeting. Decisions Deuxieme partie. Autre, IJueatiolU examillhs par k Conuil u alcuritl COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 18 ELEC110N DE MEMBRES DE LA OOUR PAR LE CONSEIL DE StCURITt ET L' ASSEMBLtE GtN:tRALE 94 (1951). Resolution du 29 mai 1951 [S/2174] Le Conseil de securite, Apprenant avec regret le deces du juge Jose Philadelpho de Barros e Azevedo, survenu le 7 mai 1951, Constatant que, de ce fait, ii y a un siege a pourvoir a la Cour pour la periode non encore accomplie du mandat du defunt, et qu 'il convient de pourvoir ce siege confor­ mement au Statut de la Cour internationale de Justice, Notant que, conformement aux dispositions de !'Article 14 du Statut, la date d'election en vue de pourvoir ce siege doit etre fixee par le Conseil de securite, I. Decide qu'il sera procede a une election, en vue de pourvoir le siege vacant, durant la sixieme session de I' Assemblee generate; 2. Decide en outre que cette election aura lieu avant l'election normalement prevue, a laquelle ii sera procede pendant la meme session en vue de pourvoir les cinq sieges vacants qui seront rendus libres en raison de !'expiration du mandat de cinq membres de la Cour le 5 fevrier 1952. Adoptee a l'unanimiti d la ,548e siance . Decisions On 6 December 1951, the Security Council, at its i Le 6 decembre 1951, le Conseil de securite, a sa 567e 567th meeting, and the General Assembly, at its 350th i seance, et l'Assemblee generate, a sa 3508 seance pleniere, plenary meeting, elected Mr. Levi Fernandes Carneiro , ont elu M. Levi Fernandes Cameiro (Bresil) au siege (Brazil) to fill the vacancy caused by the death of Mr. Jose ! devenu vacant par suite du deces de M. Jose Philadelpho Philadelpho de Barros e Azevedo. , de Barros e Azevedo. At the same meetings, the Security Council and the I General Assembly elected five members of the Interna- . tional Co~rt ?f Justice to fill the vacancies occurring : ~ n the exprrat1on of the terms of office of the following Judges: · 18 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948 and 1949. 13 Aux memes seances, le Conseil de securite et I' Assemblee generate ont procede a !'election de cinq membres de la Cour internationale de Justice en vue de remplacer les juges suivants, membres sortants: 1• Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948 et 1949.
OrganeCSNU
Année1951
CôteS/RES/95 (1951)
IntituléLa question de la Palestine (1 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/95(1951)
Texte intégral Organization to report to the Security Council on compliance given to the present resolution; Requests the Secretary-General to furnish such addi­ tional personnel and assistance as the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization may request in carrying out the present resolution and Council resolu­ tions 92 (1951) and 89 (1950). Adopted at the 547th meeting by 10 votes to ,wne, with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decuion At its 549th meeting, on 26 July 1951, the Council decided to invite the representatives of Israel, Egypt and Iraq to participate, without vote, in the discussion of the complaint by Israel concerning restrictions imposed by Egypt on the passage of ships through the Suez Canal.15 9S (1951). Resolution of 1 September 19S1 [S/2322) The Security Council, Recalling that in its resolution 73 (1949) of 11 August 1949 relating to the conclusion of Armistice Agreements between Israel and the neighbouring Arab States it drew attention to the pledges in these Agreements 'against any further acts of hostility between the parties', Recalling further that in its resolution 89 (1950) of 17 November 1950 it reminded the States concerned that the Armistice Agreements to which they were parties contemplated 'the return of permanent peace in Palestine', and, therefore, urged them and the other States in the area to take all such steps as would lead to the settlement of the issues between them, Noting the report of the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to the Security Council of 12 June 1951,11 Further noting that the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization recalled the statement of the senior Egyptian delegate in Rhodes on 13 January 1949, to the effect that his delegation was ''inspired with every 16 Ibid;, Sixth Year, Supplement for July, August and September 1961, document S/2241. 11 Ibid., Supplement for 1 April through 30 June 1951, document S/2194. de la surveillance de la ~ve de faire rapport au Conseil de securite sur la fa~on dont ii aura ete obei A la presente resolution; Prie le Secretaire general de fournir le personnel et l'assistance supplementaires que le Chef d'etat-major de I 'Organisme charge de la surveillance de la ~ve pourrait demander pour l'execution de la presente resolution et des resolutions 92 (1951) et 89 (1950) du Conseil. Adopt« a la 647• sea11ce par 10 voix contre zlro, avec une abstention ( Union des Repu­ bUques socialistes aoYietiques) . Decision Asa 549e seance, le 26 juillet 1951, le Conscil a decide d'inviter Jes rcpresentants d'lsrael, de l'Egypte et de I'Irak a participer, sans droit de vote, a la discussion de la plainte d 'Israel relative aux restrictions imposees par l'Egypte au passage des navires par le canal de Suez 15• 95 (1951). Resolution du Jer septemhre 1951 [S/2322] Le Conseil de securite, Rappe/ant que, dans sa resolution 73 (1949) du 1 l ao6t 1949 relative a la conclusion de conventions d 'armistice entre Israel et les Etats arabes voisins, il a attire }'attention sur les engagements qu'avaient pris les parties a ces conventions « d 'eviter tous actes ulterieurs d 'hostilite », Rappe/ant en outre que, dans sa resolution 89 (1950) du 17 novembre 1950, il a rappele aux Etats intercsses que Jes conventions d 'armistice auxqu~lles ils etaient parties envisageaient « le retablissement de la paix permanente en Palestine », et a, en consequence, invite ces Etats et Jes autres Etats de la region A prendre les mesures necessaires pour aboutir au reglement de leurs litiges, Prenant note du rapport que le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine a adresse le 12 juin 1951 au Conseil de securite 11, ----·· Notant en outre que le Chef d'etat-major de I'Organisme charge de la surveillance de la treve a rappcle que, selon la declaration faite a Rhodes le 13 janvier 1949 par le chef de la delegation egyptienne, la delegation egyptienne u Ibid., sixieme annh, Suppleme11t de juillet, aof1t et septembre 1951, document S/2241. 11 Ibid., Suppllment de la periode du Jer avri/ au 30 juin 19,51, document S/2194. spirit of co-operation, conciliation and a sincere desire to restore peace in Palestine', and that the Egyptian Government has not complied with the earnest plea of the Chief of Staff made to the Egyptian delegate on 12 June 1951, that it desist from the present practice of interfering with the passage through the Suez Canal of goods destined for Israel, Considering that since the armistice regime, which has been in existence for nearly two and a half years, is of a permanent character, neither party can reasonably assert that it is actively a belligerent or requires to exercise the right of visit, search and seizure for any legitimate purpose of self defence, Finds that the maintenance of the practice mentioned in the fourth paragraph of the present resolution is inconsistent with the objectives of a peaceful settlement between the parties and the establishment of a permanent peace in Palestine set forth in the Armistice Agreement between Egypt and Israel; 17 Finds further that such practice is an abuse of the exercise of the right of visit, search and seizure; 1 Further finds that that practice cannot in the prevailing i circumstances be justified on the ground that it is necessary for self-defence; And further noting that the restrictions on the passage I of goods through the Suez Canal to Israel ports are , denying to nations at no time connected with the conflict in Palestine valuable supplies required for their economic reconstruction, and that these restrictions together with sanctions applied by Egypt to certain ships which have visited Israel ports represent unjustified interference with the rights of nations to navigate the seas and to trade freely with one another, including the Arab States and Israel, Calls upon Egypt to terminate the restrictions on the passage of international commercial shipping and goods through the Suez Canal wherever bound and to cease all interference with such shipping beyond that essential to the safety of shipping iri the Canal itself and to the observance of the international conventions in force. Adopted at the 668th meeting i by 8 WJtes to none, with 3 1 abstentions (China, India, Union of Soviet Socialist Republics). 1 7 Ibid., Fourth Year, Speclol Supplement No. 3. etait animee « cc du plus grand esprit de cooperation et de conciliation et du desir sincere de retablir la paix en Palestine », et que le Gouvemement egyptien n 'a pas donne suite a la demande instante que le Chef d'etat­ major avait faite au delegue egyptien, le 12 juin 1951, afin que son gouvemement cesse d'entraver le passage par le canal de Suez des marchandises destinees a Israel, Considerant que, puisque le regime d'armistice qui est en vigueur depuis pres de deux ans et demi a un caractere permanent, aucune des deux parties ne peut raisonnablement affirmer qu'elle se trouve en etat de belligerance active ni qu'elle a besoin d'exercer le droit de visite, de fouille et de saisie a des fins de legitime ~fense, Constate que la continuation des pratiques mentionnees au quatrieme alin~ de la presente resolution est incompa­ tible avec un reglement pacifique entre les parties et l'ctablissement d'une paix durable en Palestine, qui soot Jes objectifs cnonccs dans la Convention d'armistice entre I 'Egypte et Israel 17; Constate en outre que ces pratiques constituent un abus de l'exercice du droit de visite, de fouille et de saisie; Constate en.fin qu 'ii est impossible, dans Jes circons­ tances prcsentes, de justifier ces pratiques en allcguant que des raisons de lcgitime dcfense Jes rendent indis­ pensables; Et, notant en outre que les restrictions apportees au passage par le canal de Suez de marchandises a destination des ports d 'Israel privent des nations qui n 'ont jamais ete impliquces dans le conftit de Palestine d'importantes fournitures nccessaires a leur reconstruction economique, et que ces restrictions et Jes sanciions appliquees par l 'Egypte a certains navires qui se soot rendus dans des ports isracliens constituent une ingcrence injustifiee dans le droit que possedent Jes nations de naviguer sur Jes mers et de commercer librement Jes unes avec les autres, y compris Jes Etats arabes et Israel, Invite l'Egypte a lever Jes restrictions mises au passage des navires marchands et marchandises de tous Jes pays par le canal de Suez, quelle que soit Ieur destination, et a ne plus mettre d'entraves a cc passage, si ce n'est dans la mesure indispensable pour assurer la securite de la navigation dans le canal meme et faire observer Jes conventions intemationales en vigueur. A.doptee d la 668• ,1eance par 8 WJ/x contre zdro, av« 3 abstentions ( Chine, lnde, Union des Rdpubllques sociollstes so11Utlques) . 17 Ibid., quatrleme annee .Suppliment spklol no 3, 11
OrganeCSNU
Année1951
CôteS/RES/96 (1951)
IntituléLa question Inde-Pakistan (10 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/96(1951)
Texte intégral 'It is the sense of the Security Council that these reports, if correct, would involve procedures which are in conflict with the commitments of the parties to determine the future accession of the State by a fair and impartial plebiscite conducted under United Nations auspices. 'It seems appropriate to recall the request contained in the resolution of 30 March that the parties create and maintain 'an atmosphere favourable to the promo­ tion of further negotiations and... refrain from any action likely to prejudice a just and peaceful settlement'. The Council trusts that the Governments of India and Pakistan will do everything in their power to ensure that the authorities in Kashmir do not disregard the Council or act in a manner which would prejudice the determina­ tion of the future accession of the State in accordance with the procedures provided for in the resolutions of the Council and of the United Nations Commission for India and Pakistan. 'As President of the Security Council, I have attempted to summarize the general line of the Security Council's discussion on this matter, a full record of which is attached ' 7• Adopted by 9 votes to none, with 2 abstentions ( India, Union of Soviet Socialist Republics) . 96 (1951). Resolution of 10 November 1951 [S/2392) The Security Council, Having received and noted the report of Mr. Frank Graham, the United Nations Representative for India and Pakistan,8 on his mission initiated by Security Council resolution 91 (1951) of 30 March 1951, and having heard Mr. Graham's address to the Council on 18 October 1951,11 Noting with approval the basis for a programme of demilitarization which could be carried out in .conformity with the previous undertakings of the parties, put forward by the United Nations Representative in his communica­ tion of 7 September 1951 to the Prime Ministers of India and Pakistan, 10 l. Notes with gratification the declared agreement of the two parties to those parts of Mr. Graham's proposals ' This communication was sent by telegraph and therefore, as had been agreed by the Council during the discussion, the last few words were changed to read ' ... a full record of which is being forwarded by air mail'. The text of the telegram was distributed as document S/2181 (mimeographed). 8 Official Records of the Security Council, Sixth Year, Special Supplement No. 2, document S/2375. • Ibid., Sixth Year, 564th meeting. 10 Ibid., Sixth Year, Special Supplement No. 2, document S/2375, annex 2. 5 « Le Conseil de securite estime que ces rapports, s'ils sont exacts, revelent des agissements qui sont contraires aux engagements pris par les parties en vue de determiner le rattachement futur de l'Etat au moyen d 'un plebiscite equitable et impartial sous l'egide de l'Organisation des Nations Unies. « 11 semble approprie de rappeler a ce sujet que la resolution du 30 mars a invite les parties a creer et maintenir « une atmosphere favorable au progres de nouvelles negociations et [a] s'abstenir de toute action qui pourrait nuire au reglement equitable et pacifique du differend ». Le Conseil espere fermement que les Gouvernements de l 'lnde et du Pakistan feront tout ce qui est en leur pouvoir pour veiller a ce que les autorites du Cachemire ne passent pas outre aux decisions du Conseil et n'agissent pas d'une maniere qui empecherait que le rattachement futur de l'Etat soit determine selon les procedures prevues par lcs resolutions du Conseil et de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan. « En ma qualite de President du Conseil, j'ai essaye d'exposer brievement le sens general des debats consacres a cette question par le Conseil de securite, debats dont le compte rendu integral se trouve ci­ joint 7• Adoptee par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( lnde, Union des Republiques socia­ fistes sovietiques). 96 (1951). Resolution du 10 novembre 1951 [S/2392) Le Conseil de securite, Ayant pris acte du rapport de M. Frank Graham, representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakis­ tan 8, sur la mission dont le Conseil de securite l'a charge dans sa resolution 91 (1951) du 30 mars 1951, et ayant entendu la declaration que M. Graham a faite devant le Conseil le 18 octobre 1951 9, Approuvant le principe fondamental d 'un plan de demilitarisation dont I 'execution serait compatible avec les engagements anterieurs des parties et que le represen­ tant des Nations Unies a soumis aux Premiers Ministres de l 'Inde et du Pakistan dans sa communication du 7 septembre 1951 10, l. Prend acte avec satisfaction de ce que les parties ont fait connaitre qu'elles approuvaient les sections du • Cette communication ayant ete ulterieurement envoy6c sous forme de telegramme, la derniere phrase en a ete modifi.6c, comme prevu dans ce cas au cours du de bat au Conseil, pour se lire: « ... dont un compte rendu integral vous est transmis par courrier aerien». Le texte du telegramme a fait l'objet du document S/2181 (mimeographie). 8 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, sixieme annee, Supplement special n 2, document S/2375. ' Ibid., sixieme annee, 564• seance. 10 Ibid., slxieme annee, Supplement special n 2, documentS/2375, annexe 2. which reaffirm their determination to work for a peaceful settlement, their will to observe the cease-fire agreement and their acceptance of the principle that the accession of the State of Jammu and Kashmir should be determined by· a free and impartial plebiscite under the auspices of the United Nations; 2. Instructs the United Nations Representative to 1· continue his efforts to obtain agreement of the parties on a plan for effecting the demilitarization of the State I of Jammu and Kashmir; . 3. Calls upon the parties to co-operate with the United Nations Representative to the fullest degree in his efforts to resolve the outstanding points of difference between them; 4. Instructs the United Nations Representative to report to the Security Council on his efforts, together with his views concerning the problems confided to him, not later than six weeks after thiS,resolution comes into effect. Adopted at the 566th meeting i by 9 votes to none, with 2 I abstentions ( India, Union of Soviet Socialist Republics). i THE PALESTINE QUESTION 11 92 (1951). Resolution of 8 May 1951 [S/2130] The Security Council, Recalling its resolutions 54 (1948) of 15 July 1948, 73(1949)ofll August 1949, and 89 (1950) ofl7November 1950, Noting with concern that fighting has broken out in and around the demilitarized zone established by the Israel-Syrian General Armistice Agreement of 20 July 1949 11 and that fighting is continuing despite the cease­ fire order of the Acting Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine issued on 4 May 1951, Calls upon the parties or persons in the areas concerned 11 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949 and 1950. 11 See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Special Supplement No. 2. 6 projet de M. Graham qui reaffirment leur determination de rechercher un reglement pacifique, leur volonte d'ob­ server }'accord de suspension d'armes et leur acceptation du principe selon lequel le rattachement de l'Etat de Jammu et Cachemire a l'Inde ou au Pakistan devrait etre decide par un plebiscite libre et impartial organise sous l'egide de }'Organisation des Nations Unies; 2. Prie le representant des Nations Unies de poursuivre ses efforts en vue d'amener les parties a accepter un plan de demilitarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire; 3. Invite les parties a cooperer dans toute la mesure possible avec le representant des Nations Unies dans les efforts que celui-ci deploie pour faire disparaitre les divergences qui subsistent entre elles; 4. Charge le representant des Nations Unies de faire rapport au Conseil de securite sur les efforts qu'il aura deployes, et de lui communiquer son avis sur les proble­ mes qui lui ont ete confies, six semaines au plus tard apres l'entree en vigueur de la presente resolution. Adoptee a la 5668 seance par 9 voix contre z,ro, avec 2 abstentions· {lnde, Union des R,pubiiques socia/istes sovii­ tiques). LA~ QUESTION DE PALESTINE 11 92 (1951). Resolution du 8 mai 1951 [S/2130] Le Consei/ de securite, Rappe/ant ses resolutions 54 (1948) du 15 juillet 19tf3, 73 (1949) du 11 aoftt 1949 et 89 (1950) du 17 novembre 1950, Constatant avec inquietude que des hostilites ont eclate dans la zone demilitarisee etablie par la Convention d'armistice general syro-israelienne du 20 juillet 1949 11, ainsi qu'autour de cette zone, et que des combats se pour­ suivent malgre l'ordre de cesser le feu donne le 4 mai 1951 par le Chef d'etat-major par interim de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine, Invite les parties et tous ceux qui se trouvent dans 11 Question ayant fait l'objet de resolutions ou d6:isions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949 et 1950. 11 Voir Proces-verbaux ofjiciels du Consell de s,curit,, quatrleme a11nee, Supplement special n° 2.
OrganeCSNU
Année1952
CôteS/RES/96 (1951)
IntituléLa question Inde-Pakistan (10 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/96(1951)
Texte intégral 'It is the sense of the Security Council that these reports, if correct, would involve procedures which are in conflict with the commitments of the parties to determine the future accession of the State by a fair and impartial plebiscite conducted under United Nations auspices. 'It seems appropriate to recall the request contained in the resolution of 30 March that the parties create and maintain 'an atmosphere favourable to the promo­ tion of further negotiations and... refrain from any action likely to prejudice a just and peaceful settlement'. The Council trusts that the Governments of India and Pakistan will do everything in their power to ensure that the authorities in Kashmir do not disregard the Council or act in a manner which would prejudice the determina­ tion of the future accession of the State in accordance with the procedures provided for in the resolutions of the Council and of the United Nations Commission for India and Pakistan. 'As President of the Security Council, I have attempted to summarize the general line of the Security Council's discussion on this matter, a full record of which is attached ' 7• Adopted by 9 votes to none, with 2 abstentions ( India, Union of Soviet Socialist Republics) . 96 (1951). Resolution of 10 November 1951 [S/2392) The Security Council, Having received and noted the report of Mr. Frank Graham, the United Nations Representative for India and Pakistan,8 on his mission initiated by Security Council resolution 91 (1951) of 30 March 1951, and having heard Mr. Graham's address to the Council on 18 October 1951,11 Noting with approval the basis for a programme of demilitarization which could be carried out in .conformity with the previous undertakings of the parties, put forward by the United Nations Representative in his communica­ tion of 7 September 1951 to the Prime Ministers of India and Pakistan, 10 l. Notes with gratification the declared agreement of the two parties to those parts of Mr. Graham's proposals ' This communication was sent by telegraph and therefore, as had been agreed by the Council during the discussion, the last few words were changed to read ' ... a full record of which is being forwarded by air mail'. The text of the telegram was distributed as document S/2181 (mimeographed). 8 Official Records of the Security Council, Sixth Year, Special Supplement No. 2, document S/2375. • Ibid., Sixth Year, 564th meeting. 10 Ibid., Sixth Year, Special Supplement No. 2, document S/2375, annex 2. 5 « Le Conseil de securite estime que ces rapports, s'ils sont exacts, revelent des agissements qui sont contraires aux engagements pris par les parties en vue de determiner le rattachement futur de l'Etat au moyen d 'un plebiscite equitable et impartial sous l'egide de l'Organisation des Nations Unies. « 11 semble approprie de rappeler a ce sujet que la resolution du 30 mars a invite les parties a creer et maintenir « une atmosphere favorable au progres de nouvelles negociations et [a] s'abstenir de toute action qui pourrait nuire au reglement equitable et pacifique du differend ». Le Conseil espere fermement que les Gouvernements de l 'lnde et du Pakistan feront tout ce qui est en leur pouvoir pour veiller a ce que les autorites du Cachemire ne passent pas outre aux decisions du Conseil et n'agissent pas d'une maniere qui empecherait que le rattachement futur de l'Etat soit determine selon les procedures prevues par lcs resolutions du Conseil et de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan. « En ma qualite de President du Conseil, j'ai essaye d'exposer brievement le sens general des debats consacres a cette question par le Conseil de securite, debats dont le compte rendu integral se trouve ci­ joint 7• Adoptee par 9 voix contre zero, avec 2 abstentions ( lnde, Union des Republiques socia­ fistes sovietiques). 96 (1951). Resolution du 10 novembre 1951 [S/2392) Le Conseil de securite, Ayant pris acte du rapport de M. Frank Graham, representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakis­ tan 8, sur la mission dont le Conseil de securite l'a charge dans sa resolution 91 (1951) du 30 mars 1951, et ayant entendu la declaration que M. Graham a faite devant le Conseil le 18 octobre 1951 9, Approuvant le principe fondamental d 'un plan de demilitarisation dont I 'execution serait compatible avec les engagements anterieurs des parties et que le represen­ tant des Nations Unies a soumis aux Premiers Ministres de l 'Inde et du Pakistan dans sa communication du 7 septembre 1951 10, l. Prend acte avec satisfaction de ce que les parties ont fait connaitre qu'elles approuvaient les sections du • Cette communication ayant ete ulterieurement envoy6c sous forme de telegramme, la derniere phrase en a ete modifi.6c, comme prevu dans ce cas au cours du de bat au Conseil, pour se lire: « ... dont un compte rendu integral vous est transmis par courrier aerien». Le texte du telegramme a fait l'objet du document S/2181 (mimeographie). 8 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, sixieme annee, Supplement special n 2, document S/2375. ' Ibid., sixieme annee, 564• seance. 10 Ibid., slxieme annee, Supplement special n 2, documentS/2375, annexe 2. which reaffirm their determination to work for a peaceful settlement, their will to observe the cease-fire agreement and their acceptance of the principle that the accession of the State of Jammu and Kashmir should be determined by· a free and impartial plebiscite under the auspices of the United Nations; 2. Instructs the United Nations Representative to 1· continue his efforts to obtain agreement of the parties on a plan for effecting the demilitarization of the State I of Jammu and Kashmir; . 3. Calls upon the parties to co-operate with the United Nations Representative to the fullest degree in his efforts to resolve the outstanding points of difference between them; 4. Instructs the United Nations Representative to report to the Security Council on his efforts, together with his views concerning the problems confided to him, not later than six weeks after thiS,resolution comes into effect. Adopted at the 566th meeting i by 9 votes to none, with 2 I abstentions ( India, Union of Soviet Socialist Republics). i THE PALESTINE QUESTION 11 92 (1951). Resolution of 8 May 1951 [S/2130] The Security Council, Recalling its resolutions 54 (1948) of 15 July 1948, 73(1949)ofll August 1949, and 89 (1950) ofl7November 1950, Noting with concern that fighting has broken out in and around the demilitarized zone established by the Israel-Syrian General Armistice Agreement of 20 July 1949 11 and that fighting is continuing despite the cease­ fire order of the Acting Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine issued on 4 May 1951, Calls upon the parties or persons in the areas concerned 11 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949 and 1950. 11 See Official Records of the Security Council, Fourth Year, Special Supplement No. 2. 6 projet de M. Graham qui reaffirment leur determination de rechercher un reglement pacifique, leur volonte d'ob­ server }'accord de suspension d'armes et leur acceptation du principe selon lequel le rattachement de l'Etat de Jammu et Cachemire a l'Inde ou au Pakistan devrait etre decide par un plebiscite libre et impartial organise sous l'egide de }'Organisation des Nations Unies; 2. Prie le representant des Nations Unies de poursuivre ses efforts en vue d'amener les parties a accepter un plan de demilitarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire; 3. Invite les parties a cooperer dans toute la mesure possible avec le representant des Nations Unies dans les efforts que celui-ci deploie pour faire disparaitre les divergences qui subsistent entre elles; 4. Charge le representant des Nations Unies de faire rapport au Conseil de securite sur les efforts qu'il aura deployes, et de lui communiquer son avis sur les proble­ mes qui lui ont ete confies, six semaines au plus tard apres l'entree en vigueur de la presente resolution. Adoptee a la 5668 seance par 9 voix contre z,ro, avec 2 abstentions· {lnde, Union des R,pubiiques socia/istes sovii­ tiques). LA~ QUESTION DE PALESTINE 11 92 (1951). Resolution du 8 mai 1951 [S/2130] Le Consei/ de securite, Rappe/ant ses resolutions 54 (1948) du 15 juillet 19tf3, 73 (1949) du 11 aoftt 1949 et 89 (1950) du 17 novembre 1950, Constatant avec inquietude que des hostilites ont eclate dans la zone demilitarisee etablie par la Convention d'armistice general syro-israelienne du 20 juillet 1949 11, ainsi qu'autour de cette zone, et que des combats se pour­ suivent malgre l'ordre de cesser le feu donne le 4 mai 1951 par le Chef d'etat-major par interim de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine, Invite les parties et tous ceux qui se trouvent dans 11 Question ayant fait l'objet de resolutions ou d6:isions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949 et 1950. 11 Voir Proces-verbaux ofjiciels du Consell de s,curit,, quatrleme a11nee, Supplement special n° 2.
OrganeCSNU
Année1952
CôteS/RES/97 (1952)
IntituléArmements: réglementation et réduction (30 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/97(1952)
Texte intégral Ptll1 II. Ot/,er ffllltter, considMed by the Security Council ARMAMENTS: REGULATION AND REDUCTION 9 97 (1952). Resolution of 30 January 1952 [S/2506] The Security Council, In view of the recommendation contained in paragraph 2 of resolution 502 (VI) adopted on 11 January I 952 by the General Assembly, Dissolves the Commission for Conventional Armaments. Adoptedatthe,57lstmeeting.•• , ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 11 Decisions DellXUJM putie. Aldm patio,u examil1Je8 JHII' k Comeil de uclll'itl ARMEMENTS: RtGLEMENTATION ET Rtl UCTION 11 97 (1952). Resolution du 30 janvier 1952 [S/2506] Le Conseil de securite, Vu la recommandation contenue dans le paragraphe 2 de la resolution 502 (VI) adoptee le 11 janvier 1952 par I' Assemblee generale, Dissout la Commission des armements de type classique. Adopth d la 571• seance u. ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 11 Decisions At its 591st meeting, on 9 July 1952, the Council i Asa 5918 seance, le 9 juillet 1952, le Conseil a decide decided to postpone consideration of the question of i de renvoyer au 2 septembre 1952 I'examen de la question the admission of new Members until 2 September 1952. : de }'admission de nouveaux Membres. Adopted by 8 votes to I ( Union i of Soviet Socialist Republics). : with 2 abstentions (Chile, Pakistan). • Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1949 and 1950. 1• No details of the vote are given in the record of the meeting. 11 Resolutions or decisions on thia question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949 and 1950. 3 Adoptee par 8 voix contre une ( Union des Rlpubliques socla• listes sovietiques), avec 2 abstentions ( Chili, Pakistan). • Questions ayant fait l'objct de raolutions ou decisions de la part du Conscil en 1947, 1949 et 1950. 10 Le compte rendu de la !Qncc ne donne pas de precisions sur le vote. 11 Question ayant fait l'objct de resolutions ou decisions de la partduConscilen 1946, 1947, 1948, 1949et 1950.
OrganeCSNU
Année1952
CôteS/RES/98 (1952)
IntituléLa question Inde-Pakistan (23 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/98(1952)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1952 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1952 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the maintenance of international peace and security THE INDIA PAKISTAN QUESTION 1 98 (1952). Resolution of 23 December 1952 [S/2883) The Security Council, Recalling its resolution 91 (1951) of 30 March 1951, its decision of 30 April 1951 and its resolution 96 (1951) of 10 November 1951, Further recalling the provisions of the United Nations Commission for India and Pakistan resolutions of 13 August 1948 1 and 5 January 1949 3 which were accepted by the Governments of India and Pakistan and which provided that the question of the accession of the State of Jammu and Kashmir to India or Pakistan would be decided through the democratic method of a free and 1 impartial plebiscite conducted under the auspices of the United Nations, Having received the third report, dated 22 April 1952,4 and the fourth report, dated 16 September 1952,6 of the United Nations Representative for India and Pakistan, 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1948, 1949, 1950 and 1951. 1 See Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for November 1948, document S/1100, para. 75. Premiere partie. Questions examinees par le Conseil de slcuritl en tant qu'organe responsable dumaintien de la paix et de la slcuritl internationales LA QUESTION INDE-PAKISTAN1 98 (1952). Resolution du 23 decembre 1952 [S/2883) Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 91 (1951) du 30 mars 1951, sa decision du 30 avril 1951 et sa resolution 96 (1951) du 10 novembre 1951, Rappe/ant en outre les dispositions qui figurent dans les resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan en date du 13 aout 1948 1 et du 5 janvier 1949 3, dispositions qui ont ete acceptees par les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan et qui prevoient que la question du rattachement de l'Etat de Jammu et Cachemire a l'Inde ou au Pakistan sera reglee par la voie democratique d'un plebiscite libre et impartial, organise sous les auspices de I 'Organisation des Nations Unies, Ayant reru le troisieme rapport du representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan, en date du 22 avril I 952 4, ainsi que son quatrieme rapport, en date du I 6 septembre 1952 5, 1 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1948, 1949. 1950et 1951. • Voir Proces-verbaux officiels du Canseil de securite, troisieme annee, Supplement de novembre 1948, document S/1100, par. 75. • Ibid., Fourth Year, Supplement for January 1.949, document S/1196, para. 15. • Ibid., quatrieme annee, Supplement de janvier 1949, document 1 S/1196, par. 15. • Ibid., Seventh Year, Special Supplement ,'Vo. 2, document S/2611 and Corr.I. • ibid., document S/2783 and Corr.I. ibid.. septieme annee, Supplement special n° 2, document S/2611 et Corr.I. ' ibid., document S/2783. I. Endorses the general principles on which the United Nations Representative has sought to bring about agreement between the Governments of India and Pakistan; 2. Notes with gratification that the United Nations Representative has reported that the Governments of India and Pakistan h,ne accepted all but two of the paragraphs of his twelve-point proposals; 8 3. Notes that agreement on a plan of demilitarization of the State of Jammu and Kashmir has not been reached because the Governments of India and Pakistan have not agreed on the whole of paragraph 7 of the twelve­ point proposals; 4. Urges the Governments of India and Pakistan to enter into immediate negotiations under the auspices of the United Nations Representative for India and Pakistan in order to reach agreement on the specific number of forces to remain on each side of the cease-fire line at the end of the period of demilitarization, this number to be , between 3,000 and 6,000 armed forces remaining on the Pakistan side of the cease-fire line and between 12,000 and 18,000 armed forces remaining on the India side of the cease-fire line, as suggested by the United Nations Representative in his proposals of 16 July 1952,8 such specific numbers to be arrived at bearing in mind the ' principles or criteria contained in paragraph 7 of the United Nations Representative's proposal of 4 September 1952;7 5. Records its gratitude to the United Nations Represen­ tative for India and Pakistan for the great efforts which he has made to achieve a settlement and requests him to , continue to make his services available to the Governments ' of India and Pakistan to this end; 6. Requests the Governments of India and Pakistan to report to the Security Council not later than thirty days from the date of the adoption of this resolution; 1. Requests the United Nations Representative for India and Pakistan to keep the Security Council informed of any progress. • Ibid., annex 3. ' Ibid., annex 8. Adopted at the 611th meeting by 9 votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet 1 Socialist Republics).• • One member (Pakistan) did not participate in the voting. 1. Approuve les principes ~neraux sur la base desquels le representant des Nations Unies s'est efforce d'aboutir , a un accord entre le Gouvernement de l'Inde et celui du : Pakistan; 2. Constate avec satisfaction que le representant des Nations Unies a fait savoir que les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan avaient accepte !'ensemble de ses douze propositions O a !'exception de deux paragraphes seulement; 3. Constate que !'accord ne s'est pas fait sur un plan de demilitarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire parce que les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan n 'avaient pas accepte !'ensemble du paragraphe 7 des douze propositions; 4. Invite les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan a entamer immediatement des negociations, sous les auspices du representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan, afin d'aboutir a un accord sur les cffectifs precis des forces armees a maintenir des deux cotes de la ligne de suspension d'armes a la fin de la periode de demilitarisation, ces effectifs devant etre de 3 000 a 6 000 hommes du cote pakistanais de la ligne de suspension d'armes et de 12 000 a 18 000 hommes du cote indien de la ligne de suspension d'armes, conformement a la proposition du representant des Nations Unies en date du 16 juillet 1952 8; en fixant ces effectifs, ii conviendra de tenir compte des principes et des criteres cnonces au paragraphe 7 de la proposition du representant des Nations Unies en date du 4 septembre 1952 7; 5. Exprime sa reconnaissance au represcntant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan pour les grands efforts qu'il a deployes afin d'aboutir a un reglement et !'invite a demeurer a la disposition des Gouvernements de l'Inde et du Pakistan a cet effet; 6. Invite les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan a presenter un rapport au Conseil de securite dans un delai maximum de 30 jours a compter de la date d 'adop­ tion de la presente resolution; 7. Charge le representant des Nations Unies pour l 'Inde et le Pakistan de tenir le Conseil de securite au courant de !'evolution de la situation. • Ibid., annexe 3. ' Ibid., annexe 8. Adoptee a la 61 z• seance par 9 voix contre zho, avec une abstention ( Union des Republi­ ques socia/istes sovietiques) 8• • Un des membres (Pakistan) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1953
CôteS/RES/100 (1953)
IntituléLa question de la Palestine (27 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/100(1953)
Texte intégral 'The Palestine question -Compliance with and ! « La question de Palestine. -Mise en reuvre et respect enforcement of the General Armistice Agreements, des Conventions d'annistice general, eu egard notamment with special reference to recent acts of violence, and in : aux actes de violenO::' recemment commis et en particulier particular to the incident at Qibya on 14-15 October I a l'incident survenu a Qibya Jes 14 et 15 octobre 1953: 1953: report by the Chief of Staff of the Truce Supervision rapport du Chef d \itat-major de l'Organisme charge de Organization'. la surveillance de la irc-ve }). 100 (1953). Resolution of 27 Oetohcr 1953 [S/3128] The Security Council, Having taken note of the report of the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine dated 23 October 1953,6 Desirous of facilitating the consideration of the question, without however prejudicing the rights, claims or position of the parties concerned, l. Deems it desirable to that end that the works started in the demilitarized zone on 2 September I 953 should be suspended during the urgent examination of the question by the Security Council; 2. Notes with satisfaction the statement made by the Israel representative at the 631 st meeting regarding the undertaking given by his Government to suspend the works in question during that examination; 3. Relies on* the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization to inform it regarding the fulfilment of that undertaking. Adopted unaninwusly at the 6,11.st meeting. Decisioni, At its 632nd meeting, on 29 October 1953, the Council decided that at the next meeting on the item entitled 'The Palestine question -Compliance with and enforcement of the General Armistice Agreements, with special reference to recent acts of violence, and in particular to the incident at Qibya on 14-15 October 1953: report by the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization' the representative of Jordan would be invited to participate, without vote, in the discussion and that, in the meantime, any questions that he wished to put to the Chief of Staff should be submitted in writing. • Ibid., document S;3122. • Para~raph 3 of the English text of the draft resolution as adopted began wtth the word ·'Requests ... '. At the 633rd meeting, the President, following a remark by the representative of France, stated that the correct translation of the original Frc::nch was .. Relies on .. .'' (See Official Records of the Security Council, Eighth Year, 633rd meeting, paras. 3 and 161). 100 (1953). Re,-olution du 27 octobre 1953 [S/3128] Le Conseil de sen.1.rite, Ayant pris acte du rapport du Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine, en date du 23 octobre 1953 1, Desireux de faciliter l'examen de la question, sans toutefois prejuger en rien Jes droits, les pretentions ou la position des parties interessees, l. Juge souhaitable a cet effet que les travaux entrepris dans la zone demilitarisee, le 2 septembre 1953, soient suspendus pendant le prompt examen de la question par le Conseil de securite; 2. Prend acte avcc satisfaction de la declaration faite par le representant d 'Israel a la 631 e seance au sujet de !'engagement pris par son gouvernement d'interrompre les travaux en cause pendant la duree de cet examen; 3. S'en remet au Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve pour qu'il le renseigne ' sur I 'execution de cet engagement. Adoptee a l'unanimite d fa 6,31' seance. A sa 6J2e seance, le 29 octobre 1953, le Conseil a decide que, lors de la seance suivante consacree a l'examen de la question intitulee « La question de Palestine. -Mise en reuvre et respect des Conventions d'armistice general, , eu egard notamment aux actes de violence recemment j commis et en particulier a !'incident survenu a Qibya les 1 14 et 15 octobre 1953: rapport du Chef d'etat-major de l 'Organisme charge de la surveillance de la treve », le representant de la .Jordanie serait invite a participer a la discussion, sans droit de vote, et qu'il devait, entre­ temps, soumettre par ecrit les questions qu'il souhaitait 1 adresser au Chef d'etat-major. • Ibid., document S/3122. 3
OrganeCSNU
Année1953
CôteS/RES/101 (1953)
IntituléLa question de la Palestine (24 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/101(1953)
Texte intégral At its 633rd meeting, on 30 October 1953, the Council decided to invite the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to take a place at the Council table at the next meeting on the item entitled 'The Palestine question -Complaint by Syria against Israel concerning work on the west bank of the River Jordan in the demilitarized zone (S/3108/ Rev.l)'.7 101 (1953). Resolution of 24 November 1953 [S/3139/Rev.2] The Security Council, Recalling its previous resolutions on the Palestine question, particularly resolutions 54 (1948) of 15 July 1948, 73 (1949) of 11 August 1949 and 93 (1951) of 18 May 1951 concerning methods for maintaining the armistice and resolving disputes through the Mixed Armistice Commissions, Noting the reports of27 October 1953 8 and 9 November 1953 9 to the Security Council by the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine and the statements to the Council by the representatives of Jordan and Israel, A I. Finds that the retaliatory action at Qibya taken by armed forces of Israel on 14-15 October 1953 and all such actions constitute a violation of the cease-fire provisions of Security Council resolution 54 (1948) and are inconsistent with the parties' obligations under the General Armistice Agreement between Israel and Jordan 10 and the Charter of the United Nations; 2. Expresses the strongest censure of that action, which can only prejudice the chances of that peaceful settlement which both parties, in accordance with the Charter, are bound to seek, and calls upon Israel to take effective measures to prevent all such actions in the future; B I. Takes note of the fact that there is substantial evidence of crossing of the demarcation line by unauthor­ ized persons, often resulting in acts of violence, and A sa 633e seance, le 30 octobre 1953, le Conseil a decide d'inviter le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine a prendre place a la table du Conseil lors de la seance suivante consacree a la question intitulee « La question de Palestine. -Plainte formulee par la Syrie 1 contre Israel au sujet des travaux entrepris sur la rive occidentale du Jourdain dans la zone demilitarisee (S/3108 7) n. 101 (1953). Resolution du 24 novernbre 1953 [S/3139/Rev.2] Le Conseil de securite, Rappe/ant Jes resolutions qu'il a adoptees anterieure­ ment sur la question de Palestine, et en particulier les resolutions 54 (I 948) du 15 juillet 1948, 73 (1949) du 11 aofit 1949, et 93 (1951) du 18 mai 1951, qui concernent Jes methodes a suivre pour maintenir !'armistice et resoudre les differends au moyen des Commissions mixtes d'armistice, Prenant note des rapports presentes au Conseil de securite, le 27 octobre I 953 8 et le 9 novembre 1953 9, par le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine, ainsi que des declarations faites au Conseil par les represen­ tants de la Jordanie et d 'Israel, A I. Constate que !'action de represailles entreprise a Qibya par les forces armees d 'Israel, Ies 14 et I 5 octobre 1953, et toutes actions semblables constituent une violation des dispositions de la resolution 54 ( 1948) du Conseil de securite qui concernent la suspension d 'armes, et sont incompatibles avec Jes obligations que font aux parties la Convention d'armistice general conclue entre Israel et la Jordanie 10 et la Charte des Nations Unies; 2. Exprime sa plus profonde desapprobation de cette , action, qui ne peut que compromettre Jes chances du rcglement pacifique que les deux parties doivent rechercher dans !'esprit de la Charte, et requiert Israel de prendre des mesures efficaces pour prevenir toutes actions semblables dans l'avenir: B I. Constate qu'il existe un ensemble important de faits indiquant que des personnes qui ne sont pas autorisees a le faire franchissent la ligne de demarcation et que des ' See Official Records v/ the Security Council, Eighth Year, ! Supplement for October, November and December 19,53. ' Voir Proces-l'erbaux officiels du Consei/ de sticuritti, huitieme annee, Supplement d'ocrobre, IZOl'l'mbre et dticembre ]9J,1. • Ibid., Ei_zhth Year. 630th meeting, paras. 10-68 and appendices I-III. ' • Ibid., 635th meeting, annex. '' Ibid., Fourth t'ear, Special Supplement No. 1. • Ibid., huitieme a,mee, 630'' seance, par. 10 a 68 et appendices I i ii Ill. ' • Ibid., 635' seance, annexe. 10 Ibid., quatrieme annee, S11ppltime111 specie/ 11' 1. 4 requests the Government of Jordan to continue and strengthen the measures which it is already taking to prevent such crossings: 2. Recalls to the Governments of Israel and Jordan their obligations under Security Council resolutions and the General Armistice Agreement to prevent all acts of violence on either side of the demarcation line; 3. Calls upon the Governments of Israel and Jordan to ensure the effective co-operation of local security forces; C I , Reaffirms that it is essential, in order to achieve progress by peaceful means towards a lasting settlement of the issues outstanding between them, that the parties abide by their obligations under the General Armistice Agreement and the resolutions of the Security Council; 2, Emphasizes the obligation of the Governments of Israel and Jordan to co-operate fully with the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization; 3. Requests the Secretary-General to consider, with the Chief of Staff, the best ways of strengthening the Truce Supervision Organization and to furnish such additional personnel and assistance as the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization may require for the performance of his duties; 4. Requests the Chief of Staff of the Truce Supervision Organization to report within three months to the Security Council with such recommendations as he may consider appropriate on compliance with and enforcement of the General Armistice Agreements, with particular reference to the provisions of this resolution and taking into account any agreement reached in pursuance of the request by the Government of Israel 11 for the convocation ofa conference under article XIJ of the General Armistice Agreement between Israel and Jordan. Adopted at the 642nd meeting hy 9 votes to no/le, with 2 a·bstentions ( Lebanon, Union of So\'iel Socialist Republics). Decisions A I its 653rd mt.!eting, on 22 December 1953. the Council decided to postpone until 29 December the d i~cussion of the item entitled 'The Palestine question -actes de viole·!lce resultent souvent de cettc situation, et demande au Gouvernement de la Jordanie de continuer a appliquer ::: de renforcer les mesures qu'il a adoptees pour empeci-,::~ ces franchissements; 2. Rappe/i,? aux Gouvernements d'Israel et de la Jordanie !'ot-~.gation que leur font Jes resolutions du Conseil de se,:·Jrite et la Convention d'armistice general de prevenir : ~ .is actes de violence des deux cotes de la ligne de dem.:.:-:ation: 3. Fait ar;--.; aux Gouvernements d'Israel et de la Jordanie pou: assurer la cooperation effective des forces locales de sec~:-ite; C I. Reafjirme qu'il est essentiel, pour realiser par des moyens pacifi.:iues des progres vers un reglement durable des questions -pendantes entre elles, que les parties se conforment a 'J.X obligations que leur font la Convention d 'armistice g,eneral et Jes resolutions du Conseil de sccurite; 2. Soulignt:' . · obligation qui incombe aux Gouverne­ ments d'lsrae1 et de la Jordanie de cooperer pleinement avec le Chef j ·etat-major de l'Organisme charge de la surveillance de la treve; 3. Demand2 au Secretaire general d'etudier avec le Chef d'etat-m.1jor les meilleurs moyens de renforcer : l'Organisme c:1arge de la surveillance de la treve et de fournir tout r,ersonnel et toute aide supplementaires que le Chef d'etar-:najor de l'Organisme charge de la surveil­ lance de la trhe pourrait demander pour l'accomplisse­ ment de sa m:;.sion; 4. Demande au Chef d'etat-major de l'Organisme charge de la ; urveillance de la treve de faire rapport au Conseil de sec-.:rite, dans Jes trois mois, sur le respect et !'execution de, Conventions d'armistice general et de formuler dan, ce rapport telles recommandations qu 'ii pourrait cons;jerer comme appropriees, en se referant particulieremc:-:: aux dispositions de la presente resolution et en tenant c,'mpte de tout accord intervenu a la suite de la requete du Gouvernement d'Israel 11 pour la convocation ..::e la conference prevue a !'article XII de la Convention d 'armistice general conclue entre Israel et la .lordanie A doptee a la 642'' seance par !J voix contre zero, avec 2 abstentions ( Lihan, Union des R 'p11bliq11cs socia/istes .1·ovie- 1iq11es). A sa 6530 ,e.:mce, le 22 decembre 1953. le Conseil a decide de rer.:ettre au 29 decemhre la discussion de la question intit~:ee « La question de Palestine. ~-Plainte 11 Ibid,, Eighth Year, S11pple111e11t for Ocroher, .Vovemher and 11 Ibid,, '11111;,~:e annee, Supplemenl r/'octohre, novemhrP et Decemher lfl,j,3, document S/3140. decemhre /.'l:H . .:xument S/3140, 5
OrganeCSNU
Année1953
CôteS/RES/102 (1953)
IntituléCour internationale de justice (3 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/102(1953)
Texte intégral l02 (1953). Resolution of 3 Decembe-r 1953 The Security Council Recommends that the General Assembly, in accordance with Article 93, paragraph 2, of the Charter of the United Natioas determin e the conditions on which Japan may become a party to the Statute of the International Court of Justice, as follows: i Japan will become a party to the Statute on the date of the deposit with the Secretary -General of the United Nations of an instrument, signed on behalf of the Government of Japan and ratified as may be required by Japanese constitutiona l law, containing: (a) Acceptance of the provisions of the Statute of the International Court of Justice: (b) Acceptance of all the obligations of a Member of the United Nations under Article 94 of the Charter: (c) An undertaking to contribute to the expenses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after consulta­ tion with the Japanese Government. Adoptt!d at the 645th muting by JIJ votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Sodalist Republics). 103 (1953). Resolution of 3 December 1953 102 (1953). Resolution du 3 decemhre 1953 Le Conseil Jr sernrire Recommar..i,· que l'As~emblee generale, conformement au paragrap t:.: 2 de !'Article 93 de la Charle des Nations Unies, deterr.::ne commc suit les conditions que le Japon doit remplir pour devenir partie au Statut de la Cour nternatiooaJ:-de Justice: le Japon deviendra partie au Statut a la date ou ii deposera entre les mains du Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies un instrument signc au nom du Gouvcmement du Japon et ratifie conforme­ mcnt a la Constitution du Japon. Cet instrument cnoncera: a} L'acceptation des dispositions du Statut de la Cour intemationale de Justice; b) L ·acceptation de toutes lcs obligations qui incombent a un Membre de !'Organisatio n des Nation~ Unies en \'Crtu de !'Article 94 de la Charle; c) L 'engageme nt de vcrser, pour participer aux dcpenses de la Cour, une contribution equitable dont l'Assemblee generale fixera de temps a autre le montant . apres avoir consulte le Gouvernement japonais. Adopter II la 64.5• seance par· 10 volx t'Ontre zero, avec UII(' abstention ( U11io11 des Repu­ bliqun sorialisres snvieriq~s). 103 (1953). Resolution du 3 decemhre 1953 The Security Council Le Conseif de securitt Recommends that the General Assembly, in accordance Recommande que l'Assemblce gcnerale, conformement with Article 93, paragraph 2, of the Charter of the , au paragraphe 2 de !'Article 93 de la Charle des Nations United Nations, determine the conditions on which the , Unies, determine comme suit Jes conditions que la Republic of Sao Marino may become a party to the Republique de Saint-Marin doit remplir pour devenir Statute of the International Court of Justice, as follows: panic au Statut de la Cour internationale de Justice: San Marino will become a party to the Statute on Saint-Marin dcviendra partie au Statut a la date ou the date of the deposit with the Secretary-General of ii deposera entre les mains du Secretaire general de the United Nations of an instrument, signed on behalf I 'Organisation des Nations Unies un instrument signe of the Government of the Republic and ratified as au nom du Gouvernement de la Republique et ratifie may be required by the constitutional law of San cooformement a la Constitution de Saint-Marin . Cet Marino, containing: instrumen t cnoncera: (a) Acceptance of the provisions of the Statute of a) L ·acceptation des dispositions du Statut de la the International Court of Justice; Cour internationale de Justice; (b) Acceptance of all the obligations of a Member b) L 'acccptation de toutes Jes obligations c.iui of the United Nations under Article 94 of the Charter: incombent i1 un Membre de !'Organisation des Nations Unies en vertu de !'Article 94 de la Charle; (c) An undertaking to contribute to the expenses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after consulta­ tion with the Govt:rnmc.:nt or San Marino. Adop1ed at the 6161/r meetir;r; hy /1} 1•otes to nn11l'. • 'ith I abstention f Uninn of s .. riet s,,,·iaii' Rtpr,Nin, · 9 c) L 'engagement de verscr, pour participer aux depcnses de l:l Cour, une contribution equitable dont 1 · Assemblce gcnerale fixera de temps a autre le montant. aprc:,; avoir consuitc ic Gouvernement de Saint-Marin. A dcptee a la 64,S• StQII( ' par JO 1·oix ronrre zero. arer une 1bsre11tio11 (U11io11 des Repu­ Miques .wria/ittrs s o1·ietiq11e.f I
OrganeCSNU
Année1953
CôteS/RES/103 (1953)
IntituléCour internationale de justice (3 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/103(1953)
Texte intégral l02 (1953). Resolution of 3 Decembe-r 1953 The Security Council Recommends that the General Assembly, in accordance with Article 93, paragraph 2, of the Charter of the United Natioas determin e the conditions on which Japan may become a party to the Statute of the International Court of Justice, as follows: i Japan will become a party to the Statute on the date of the deposit with the Secretary -General of the United Nations of an instrument, signed on behalf of the Government of Japan and ratified as may be required by Japanese constitutiona l law, containing: (a) Acceptance of the provisions of the Statute of the International Court of Justice: (b) Acceptance of all the obligations of a Member of the United Nations under Article 94 of the Charter: (c) An undertaking to contribute to the expenses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after consulta­ tion with the Japanese Government. Adoptt!d at the 645th muting by JIJ votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Sodalist Republics). 103 (1953). Resolution of 3 December 1953 102 (1953). Resolution du 3 decemhre 1953 Le Conseil Jr sernrire Recommar..i,· que l'As~emblee generale, conformement au paragrap t:.: 2 de !'Article 93 de la Charle des Nations Unies, deterr.::ne commc suit les conditions que le Japon doit remplir pour devenir partie au Statut de la Cour nternatiooaJ:-de Justice: le Japon deviendra partie au Statut a la date ou ii deposera entre les mains du Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies un instrument signc au nom du Gouvcmement du Japon et ratifie conforme­ mcnt a la Constitution du Japon. Cet instrument cnoncera: a} L'acceptation des dispositions du Statut de la Cour intemationale de Justice; b) L ·acceptation de toutes lcs obligations qui incombent a un Membre de !'Organisatio n des Nation~ Unies en \'Crtu de !'Article 94 de la Charle; c) L 'engageme nt de vcrser, pour participer aux dcpenses de la Cour, une contribution equitable dont l'Assemblee generale fixera de temps a autre le montant . apres avoir consulte le Gouvernement japonais. Adopter II la 64.5• seance par· 10 volx t'Ontre zero, avec UII(' abstention ( U11io11 des Repu­ bliqun sorialisres snvieriq~s). 103 (1953). Resolution du 3 decemhre 1953 The Security Council Le Conseif de securitt Recommends that the General Assembly, in accordance Recommande que l'Assemblce gcnerale, conformement with Article 93, paragraph 2, of the Charter of the , au paragraphe 2 de !'Article 93 de la Charle des Nations United Nations, determine the conditions on which the , Unies, determine comme suit Jes conditions que la Republic of Sao Marino may become a party to the Republique de Saint-Marin doit remplir pour devenir Statute of the International Court of Justice, as follows: panic au Statut de la Cour internationale de Justice: San Marino will become a party to the Statute on Saint-Marin dcviendra partie au Statut a la date ou the date of the deposit with the Secretary-General of ii deposera entre les mains du Secretaire general de the United Nations of an instrument, signed on behalf I 'Organisation des Nations Unies un instrument signe of the Government of the Republic and ratified as au nom du Gouvernement de la Republique et ratifie may be required by the constitutional law of San cooformement a la Constitution de Saint-Marin . Cet Marino, containing: instrumen t cnoncera: (a) Acceptance of the provisions of the Statute of a) L ·acceptation des dispositions du Statut de la the International Court of Justice; Cour internationale de Justice; (b) Acceptance of all the obligations of a Member b) L 'acccptation de toutes Jes obligations c.iui of the United Nations under Article 94 of the Charter: incombent i1 un Membre de !'Organisation des Nations Unies en vertu de !'Article 94 de la Charle; (c) An undertaking to contribute to the expenses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after consulta­ tion with the Govt:rnmc.:nt or San Marino. Adop1ed at the 6161/r meetir;r; hy /1} 1•otes to nn11l'. • 'ith I abstention f Uninn of s .. riet s,,,·iaii' Rtpr,Nin, · 9 c) L 'engagement de verscr, pour participer aux depcnses de l:l Cour, une contribution equitable dont 1 · Assemblce gcnerale fixera de temps a autre le montant. aprc:,; avoir consuitc ic Gouvernement de Saint-Marin. A dcptee a la 64,S• StQII( ' par JO 1·oix ronrre zero. arer une 1bsre11tio11 (U11io11 des Repu­ Miques .wria/ittrs s o1·ietiq11e.f I
OrganeCSNU
Année1953
CôteS/RES/98 (1952)
IntituléLa question Inde-Pakistan (23 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/98(1952)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1952 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1952 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the maintenance of international peace and security THE INDIA PAKISTAN QUESTION 1 98 (1952). Resolution of 23 December 1952 [S/2883) The Security Council, Recalling its resolution 91 (1951) of 30 March 1951, its decision of 30 April 1951 and its resolution 96 (1951) of 10 November 1951, Further recalling the provisions of the United Nations Commission for India and Pakistan resolutions of 13 August 1948 1 and 5 January 1949 3 which were accepted by the Governments of India and Pakistan and which provided that the question of the accession of the State of Jammu and Kashmir to India or Pakistan would be decided through the democratic method of a free and 1 impartial plebiscite conducted under the auspices of the United Nations, Having received the third report, dated 22 April 1952,4 and the fourth report, dated 16 September 1952,6 of the United Nations Representative for India and Pakistan, 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1948, 1949, 1950 and 1951. 1 See Official Records of the Security Council, Third Year, Supplement for November 1948, document S/1100, para. 75. Premiere partie. Questions examinees par le Conseil de slcuritl en tant qu'organe responsable dumaintien de la paix et de la slcuritl internationales LA QUESTION INDE-PAKISTAN1 98 (1952). Resolution du 23 decembre 1952 [S/2883) Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 91 (1951) du 30 mars 1951, sa decision du 30 avril 1951 et sa resolution 96 (1951) du 10 novembre 1951, Rappe/ant en outre les dispositions qui figurent dans les resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan en date du 13 aout 1948 1 et du 5 janvier 1949 3, dispositions qui ont ete acceptees par les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan et qui prevoient que la question du rattachement de l'Etat de Jammu et Cachemire a l'Inde ou au Pakistan sera reglee par la voie democratique d'un plebiscite libre et impartial, organise sous les auspices de I 'Organisation des Nations Unies, Ayant reru le troisieme rapport du representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan, en date du 22 avril I 952 4, ainsi que son quatrieme rapport, en date du I 6 septembre 1952 5, 1 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1948, 1949. 1950et 1951. • Voir Proces-verbaux officiels du Canseil de securite, troisieme annee, Supplement de novembre 1948, document S/1100, par. 75. • Ibid., Fourth Year, Supplement for January 1.949, document S/1196, para. 15. • Ibid., quatrieme annee, Supplement de janvier 1949, document 1 S/1196, par. 15. • Ibid., Seventh Year, Special Supplement ,'Vo. 2, document S/2611 and Corr.I. • ibid., document S/2783 and Corr.I. ibid.. septieme annee, Supplement special n° 2, document S/2611 et Corr.I. ' ibid., document S/2783. I. Endorses the general principles on which the United Nations Representative has sought to bring about agreement between the Governments of India and Pakistan; 2. Notes with gratification that the United Nations Representative has reported that the Governments of India and Pakistan h,ne accepted all but two of the paragraphs of his twelve-point proposals; 8 3. Notes that agreement on a plan of demilitarization of the State of Jammu and Kashmir has not been reached because the Governments of India and Pakistan have not agreed on the whole of paragraph 7 of the twelve­ point proposals; 4. Urges the Governments of India and Pakistan to enter into immediate negotiations under the auspices of the United Nations Representative for India and Pakistan in order to reach agreement on the specific number of forces to remain on each side of the cease-fire line at the end of the period of demilitarization, this number to be , between 3,000 and 6,000 armed forces remaining on the Pakistan side of the cease-fire line and between 12,000 and 18,000 armed forces remaining on the India side of the cease-fire line, as suggested by the United Nations Representative in his proposals of 16 July 1952,8 such specific numbers to be arrived at bearing in mind the ' principles or criteria contained in paragraph 7 of the United Nations Representative's proposal of 4 September 1952;7 5. Records its gratitude to the United Nations Represen­ tative for India and Pakistan for the great efforts which he has made to achieve a settlement and requests him to , continue to make his services available to the Governments ' of India and Pakistan to this end; 6. Requests the Governments of India and Pakistan to report to the Security Council not later than thirty days from the date of the adoption of this resolution; 1. Requests the United Nations Representative for India and Pakistan to keep the Security Council informed of any progress. • Ibid., annex 3. ' Ibid., annex 8. Adopted at the 611th meeting by 9 votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet 1 Socialist Republics).• • One member (Pakistan) did not participate in the voting. 1. Approuve les principes ~neraux sur la base desquels le representant des Nations Unies s'est efforce d'aboutir , a un accord entre le Gouvernement de l'Inde et celui du : Pakistan; 2. Constate avec satisfaction que le representant des Nations Unies a fait savoir que les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan avaient accepte !'ensemble de ses douze propositions O a !'exception de deux paragraphes seulement; 3. Constate que !'accord ne s'est pas fait sur un plan de demilitarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire parce que les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan n 'avaient pas accepte !'ensemble du paragraphe 7 des douze propositions; 4. Invite les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan a entamer immediatement des negociations, sous les auspices du representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan, afin d'aboutir a un accord sur les cffectifs precis des forces armees a maintenir des deux cotes de la ligne de suspension d'armes a la fin de la periode de demilitarisation, ces effectifs devant etre de 3 000 a 6 000 hommes du cote pakistanais de la ligne de suspension d'armes et de 12 000 a 18 000 hommes du cote indien de la ligne de suspension d'armes, conformement a la proposition du representant des Nations Unies en date du 16 juillet 1952 8; en fixant ces effectifs, ii conviendra de tenir compte des principes et des criteres cnonces au paragraphe 7 de la proposition du representant des Nations Unies en date du 4 septembre 1952 7; 5. Exprime sa reconnaissance au represcntant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan pour les grands efforts qu'il a deployes afin d'aboutir a un reglement et !'invite a demeurer a la disposition des Gouvernements de l'Inde et du Pakistan a cet effet; 6. Invite les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan a presenter un rapport au Conseil de securite dans un delai maximum de 30 jours a compter de la date d 'adop­ tion de la presente resolution; 7. Charge le representant des Nations Unies pour l 'Inde et le Pakistan de tenir le Conseil de securite au courant de !'evolution de la situation. • Ibid., annexe 3. ' Ibid., annexe 8. Adoptee a la 61 z• seance par 9 voix contre zho, avec une abstention ( Union des Republi­ ques socia/istes sovietiques) 8• • Un des membres (Pakistan) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1953
CôteS/RES/99 (1953)
IntituléCour internationale de justice (12 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/99(1953)
Texte intégral Part JI. Other matters considered by the Security Council RECOMMENDATION REGARDING THE APPOINTMENT OF THE SECRETARY­ GENERAL l:J Decisions A! its 613th meeting (private meeting), on 13 March 1953, the Council requested the permanent members to hold consultations concerning the recommendation for the appointment of the Secretary-General and to report to the Council by Thursday, 19 March, at 3 p.m. At its 614th meeting (private meeting), on I 9 March 1953, the Council requested the permanent members to continue their consultations concerning the recommenda­ tion for the appointment of the Secretary-General and to report to the Council by 24 March 1953, at 3 p.m. At its 617th meeting (private meeting), on 31 March 1953, the Council decided to recommend to the General Assembly that Mr. Dag Hammarskjold, Swedish Minister of State, be appointed Secretary-General of the United Nations. Adopted by 10 votes 10 ,w11e, witli I abstention.' CNTERNATIONAL COURT OF JUSTICE u Deuxieme partie. A.utres questions examinees par k Conseil de Jecurite RE COMMAND A TION CONCERNANT LA NOMI­ NATION 01· SECRtTAIRE GfNtRAL Ill Didsions A sa 6l3e sean~e 1,seance privee), le 13 mars 1953, k Conseil a deman..::e aux membres permanents de se consulter au sujet ..::e la recommandation a faire touchant la nomination du S.ecretaire general et de rendre compte au Conseil pour le _1 ~udi I 9 mars, a 15 heures. A sa 6J4e sean.;e (seance privee), le 19 mars 1953, It: Conseil a demande aux membres permanents de pour­ suivre leurs consultations au sujet de la recommandation a faire touchant l.1 nomination du Secretaire general et de rendre compte au Conseil pour le 24 mars 1953, a 1 15 heures. A sa 61 ?e seance (seance privee), le 31 mars 1953, le Conseil a decide de recommander a I' Assemblee generate de nommer Secretaire general de l'Organisation des Nations Unies M. Dag Hammarskjold, ministre d'Etat I du Gouvernement suedois. Adoptee par 10 voix wntre zero, avec une abstention'· COUR INTER.~ATIONALE DE JUSTICE 111 A. ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT DY THE i A. ELECTION DE !\IEMBRES DE LA COUR PAR LE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY CONSEIL DE SECl'RITE ET L'ASSEMBLtE GtNtRA.LE 99 (1953). Resolution of 12 Augui-t 1953 rhe Security Council. . Vnting that Judge Sergei Alex.androvich Golunsky has submitted his resignation owing tn ill health. u Resolutions or decisions on this question wcrl' ahll adopted bv the Council in 1946 and 1950. · u The vote was taken by secret ballot. ' Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948. 1949 anJ 1951. 7 99 (1953). Resolution du 12 aout 1953 Le Conseil de securite . Constatant quc I~ juge Scrguei Alexandrovitch Goloun­ skv a donne sa de::1ission pour raisons de sante, 13 Question ayant 1.11t l'obJet de resolutions ou lec1s1ons Jc la part du Conseil en 1946 et 1950. ' Le •Mt .: a eu lieci .1u scrulin secret. 15 Question ayant fail l'objct de resolutions ()ll decisions de la part du (\,nscil en l '4t . I 948. 1949 et 1951. Noting that a vacancy in the Court for the remainder of Judge Golunsky's term of office has thus occurred and must be filled in accordance with the terms of the Statute of the International Court of Justice, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall be fixed by the Security Council, Decides that an election to fill the vacancy shall take place during the eighth session of the General Assembly. Adopred at rhe 13/lirh meeting.' Deci!1ion On 27 November 1953, the Security Council, at its 644th meeting, and the General Assembly, at its 458th plenary meeting, elected Mr. Feodor Ivanovich Kozhevnikov (Union of Soviet Socialist Republics) to fill the vacancy caused by the resignation of Mr. Sergei Alexandrovich Golunsky. B. ADMISSION OF STATES NOT PARTIES TO THE STATUTE OF THE COURT Decisions At its 641st meeting, on 23 November 1953, the Council decided to refer to the Committee of Experts for study and report the application of Japan to become a party to the Statute of the International Court of Justice.17 At the same meeting the Council decided to refer to the Committee of Experts for study and report the application of the Republic of San Marino to become a party to the Statute of the International Court of Justice.18 ,. In the absence of any obJcctlon, the President stated that the draft resolution was adopted unanimously. 1 ' Official Rffords ,f th ' Seruritr Council, E{r:hth l'ear. Supple­ ment for October, November and December Ul.5,3, document S/3126. ' !hid.. document 5:3137 ' Constatant qu'il existe ainsi un siege vacant a la Cour pour le reste de la duree du mandat du juge Golounsky et qu'il doit etre pourvu ace siege vacant aux termes du Statut de la Cour internationale de Justice, Constatant que, conformement a !'Article 14 du Statut, la date de I 'election doit etre fixee par le Conseil de securite, Decide que I 'election ayant pour objet de pourvoir au siege vacant aura lieu au cours de la huitieme session de l'Assemblee generale. A doptee a la 61 ii• seance .._ Decision Le 27 novembre 1953, le Conseil de securite, a sa 644e seance, et l'Assemblee generale, a sa 45ge seance pleniere, ont elu M. Feodor Ivanovitch Kojevnikov (Union des Republiques socialistes sovietiques) au siege dcvenu vacant par suite de la demission de M. Serguei : Alexandrovitch Golounsky. B. ADMISSION D'ETATS QUI NE SONT PAS PARTIES AU STATUT DE LA COUR Decisions A sa 641' seance, Jc 23 novembrc 1953. le Conseil a decide de renvoyer au Comite d 'experts, pour examen et rapport, la demande presentee par le Japon en vue de devenir partie au Statut de la Cour internationale de i Justice 17. A la meme seance, le Conscil a decide de renvoyer au ' Comite d'experts, pour examen et rapport. la demande presentee par la Republique de Saint-Marin en vue de devenir partie au Statut de la Cour internationale de Justice 18. 8 1• En I 'absence d 'objections, le President a declare quc le pro Jct de resolution etait adopte ,\ l 'unanimite. 17 Proces-rerbaux ofjiciels d11 Conseil de .,ecurire, l111irieme wmfr. Supplement d'octohre, novembre er decembre l!l:i3, document sn 1 '.!6. 1' /hid., document S/3137.
OrganeCSNU
Année1954
CôteS/RES/103 (1953)
IntituléCour internationale de justice (3 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/103(1953)
Texte intégral l02 (1953). Resolution of 3 Decembe-r 1953 The Security Council Recommends that the General Assembly, in accordance with Article 93, paragraph 2, of the Charter of the United Natioas determin e the conditions on which Japan may become a party to the Statute of the International Court of Justice, as follows: i Japan will become a party to the Statute on the date of the deposit with the Secretary -General of the United Nations of an instrument, signed on behalf of the Government of Japan and ratified as may be required by Japanese constitutiona l law, containing: (a) Acceptance of the provisions of the Statute of the International Court of Justice: (b) Acceptance of all the obligations of a Member of the United Nations under Article 94 of the Charter: (c) An undertaking to contribute to the expenses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after consulta­ tion with the Japanese Government. Adoptt!d at the 645th muting by JIJ votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Sodalist Republics). 103 (1953). Resolution of 3 December 1953 102 (1953). Resolution du 3 decemhre 1953 Le Conseil Jr sernrire Recommar..i,· que l'As~emblee generale, conformement au paragrap t:.: 2 de !'Article 93 de la Charle des Nations Unies, deterr.::ne commc suit les conditions que le Japon doit remplir pour devenir partie au Statut de la Cour nternatiooaJ:-de Justice: le Japon deviendra partie au Statut a la date ou ii deposera entre les mains du Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies un instrument signc au nom du Gouvcmement du Japon et ratifie conforme­ mcnt a la Constitution du Japon. Cet instrument cnoncera: a} L'acceptation des dispositions du Statut de la Cour intemationale de Justice; b) L ·acceptation de toutes lcs obligations qui incombent a un Membre de !'Organisatio n des Nation~ Unies en \'Crtu de !'Article 94 de la Charle; c) L 'engageme nt de vcrser, pour participer aux dcpenses de la Cour, une contribution equitable dont l'Assemblee generale fixera de temps a autre le montant . apres avoir consulte le Gouvernement japonais. Adopter II la 64.5• seance par· 10 volx t'Ontre zero, avec UII(' abstention ( U11io11 des Repu­ bliqun sorialisres snvieriq~s). 103 (1953). Resolution du 3 decemhre 1953 The Security Council Le Conseif de securitt Recommends that the General Assembly, in accordance Recommande que l'Assemblce gcnerale, conformement with Article 93, paragraph 2, of the Charter of the , au paragraphe 2 de !'Article 93 de la Charle des Nations United Nations, determine the conditions on which the , Unies, determine comme suit Jes conditions que la Republic of Sao Marino may become a party to the Republique de Saint-Marin doit remplir pour devenir Statute of the International Court of Justice, as follows: panic au Statut de la Cour internationale de Justice: San Marino will become a party to the Statute on Saint-Marin dcviendra partie au Statut a la date ou the date of the deposit with the Secretary-General of ii deposera entre les mains du Secretaire general de the United Nations of an instrument, signed on behalf I 'Organisation des Nations Unies un instrument signe of the Government of the Republic and ratified as au nom du Gouvernement de la Republique et ratifie may be required by the constitutional law of San cooformement a la Constitution de Saint-Marin . Cet Marino, containing: instrumen t cnoncera: (a) Acceptance of the provisions of the Statute of a) L ·acceptation des dispositions du Statut de la the International Court of Justice; Cour internationale de Justice; (b) Acceptance of all the obligations of a Member b) L 'acccptation de toutes Jes obligations c.iui of the United Nations under Article 94 of the Charter: incombent i1 un Membre de !'Organisation des Nations Unies en vertu de !'Article 94 de la Charle; (c) An undertaking to contribute to the expenses of the Court such equitable amount as the General Assembly shall assess from time to time, after consulta­ tion with the Govt:rnmc.:nt or San Marino. Adop1ed at the 6161/r meetir;r; hy /1} 1•otes to nn11l'. • 'ith I abstention f Uninn of s .. riet s,,,·iaii' Rtpr,Nin, · 9 c) L 'engagement de verscr, pour participer aux depcnses de l:l Cour, une contribution equitable dont 1 · Assemblce gcnerale fixera de temps a autre le montant. aprc:,; avoir consuitc ic Gouvernement de Saint-Marin. A dcptee a la 64,S• StQII( ' par JO 1·oix ronrre zero. arer une 1bsre11tio11 (U11io11 des Repu­ Miques .wria/ittrs s o1·ietiq11e.f I
OrganeCSNU
Année1954
CôteS/RES/104 (1954)
IntituléQuestion présentée par le Guatemala (20 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/104(1954)
Texte intégral QUESTION SUBMITTED BY THAILAND Decision At its 672nd meeting, on 3 June 1954, the Council decided to invite the representative of Thailand to participate, without vote, in the discussion of the item entitled 'Letter dated 29 May 1954 from the Acting Permanent Representative of Thailand to the United Nations addressed to the President of the Security Council (S/3220)'8• QUESTION SUBMITTED BY GUATEMALA Decision At its 675th meeting, on 20 June 1954, the Council decided to invite the representatives of Guatemala, Honduras and Nicaragua to participate, without vote, in the discussion of the item entitled 'Cablegram dated 19 June 1954 from the Minister for External Relations of Guatemala addressed to the President of the Security Council (S/3232)'.7 104 (1954). Resolution of 20 June 1954 [S/3237] The Security Council, Having considered on an urgent basis the communica­ tion of the Government of Guatemala to the President of the Security Council,8 Calls for the immediate termination of any action 1 likely to cause bloodshed and requests all Members of the United Nations to abstain, in the spirit of the Charter, from rendering assistance to any such action. Adopted unanimously at the 67,5th meeting. • Ibid., Supplement for April, May and June J.954. 1 Ibid. • Ibid., document S/3232. 4 QUESTION PRESENTEE PAR LA THAi°LANDE Decision A sa 672e seance, le 3 juin 1954, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Thailande a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « Lettre, en date du 29 mai 1954, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent par interim de la Thallande aupres de I 'Organisation des Nations Unies (S/3220 8) ». QUESTION PRESENTEE PAR LE GUATEMALA Decision A sa 675e seance, le 20 juin 1954, le Conseil a decide d'inviter les representants du Guatemala, du Honduras et du Nicaragua a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « Cablogramme, en date du 19 juin 1954, adresse au President du Conseil de securite par le Ministre des relations exterieures du Guatemala (S/3232 7) . 104 (1954). Resolution du 20 juin 1954. [S/3237) Le Conseil de securite, Ayant examine d'urgence la communication adressee au President du Conseil de securite par le Gouvernement du Guatemala 8, Fait appel pour qu'il soit mis fin immediatement a toute action susceptible de provoquer I 'effusion de sang: et demande a tous les Membres de l'Organisation de~ Nations Unies de s'abstenir, dans !'esprit de la Charte, de preter aide a une telle action. Adoptee a /'unanimite Ii la 67,i•• seance. • Ibid., Supplemellt d'avril, mai et juin Wei./. ' Ibid. • Ibid., document S/3232.
OrganeCSNU
Année1954
CôteS/RES/105 (1954)
IntituléCour internationale de justice (28 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/105(1954)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 9 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY 105 (1954). Resolution of 28 July 1954 [S/3274] Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 9 ELECTION DE MEMBRES DE LA COUR PAR LE CONSEIL DE SE(TRITE ET L'ASSEMBLEE GtNERALE 105 (1954). Resolution du 28 juillet 1954 [S/3274] The Security Council, Le Conseil de securite, Noting with regret the death of Judge Sir Benegal Apprenant avec regret le deces du juge sir Benegal Narsing Rau on 30 November 1953, Narsing Rau, survenu le 30 novembre 1953, Noting further that a vacancy in the Court for the Constatant que, de ce fait, il y a un siege a pourvoir remainder of the deceased 's term of office has thus a la Cour pour la periode non encore accomplie du occurred and must be filled in accordance with the mandat du defunt, et qu 'ii convient de pourvoir ce terms of the Statute of the International Court of I siege conformement au Statut de la Cour internationale Justice, i de Justice, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall ' be fixed by the Security Council, I. Decides that an election to fill the vacancy shall take place during the ninth session of the General Assembly; 2. Decides further that this election shall take place prior to the regular election to be held at the same session to fill the five vacancies which will occur owing to the expiration on 5 February 1955 of the terms of five members. Adopted at the 677th meeting.'• Decisions On 7 October 1954, the Security Council, at its 681st meeting, and the General Assembly, at its 493rd plenary meeting, elected Mr. Mohammad Zafrulla Khan (Pakistan) to fill the vacancy caused by the death of Sir Benegal Narsing Rau. • Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1949, 1951 and 1953. 10 Adopted without vote. 5 Notant que, conformement aux dispositions de !'Article 14 du Statut, la date d'election en vue de pourvoir ce siege doit etre fixee par le Conseil de securite, I. Decide qu'il sera procede a une election, en vue de pourvoir le siege vacant, durant la neuvieme session de I' Assem blee generate; 2. Decide en outre que cette election aura lieu avant !'election normalement prevue, a laquelle il sera procede pendant la meme session en vue de pourvoir les cinq sieges vacants qui seront rendus libres en raison de !'expiration du mandat de cinq membres de la Cour le 5 fevrier 1955. Adoptee d la 677• ~eance 1'. Decisions Le 7 octobre 1954, le Conseil de securite, a sa 681 e seance, et l'Assemblee generate, a sa 493e seance pleniere, ont elu M. Mohammad Zafrulla Khan (Pakistan) au siege devenu vacant par suite du deces de sir Benegal Narsing Rau. • Question ayant fait l'objet de resolutions ou d~isions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1949, 1951 et 1953. 1• Le pro jet de resolution n 'a pas ete mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1955
CôteS/RES/105 (1954)
IntituléCour internationale de justice (28 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/105(1954)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 9 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY 105 (1954). Resolution of 28 July 1954 [S/3274] Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 9 ELECTION DE MEMBRES DE LA COUR PAR LE CONSEIL DE SE(TRITE ET L'ASSEMBLEE GtNERALE 105 (1954). Resolution du 28 juillet 1954 [S/3274] The Security Council, Le Conseil de securite, Noting with regret the death of Judge Sir Benegal Apprenant avec regret le deces du juge sir Benegal Narsing Rau on 30 November 1953, Narsing Rau, survenu le 30 novembre 1953, Noting further that a vacancy in the Court for the Constatant que, de ce fait, il y a un siege a pourvoir remainder of the deceased 's term of office has thus a la Cour pour la periode non encore accomplie du occurred and must be filled in accordance with the mandat du defunt, et qu 'ii convient de pourvoir ce terms of the Statute of the International Court of I siege conformement au Statut de la Cour internationale Justice, i de Justice, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall ' be fixed by the Security Council, I. Decides that an election to fill the vacancy shall take place during the ninth session of the General Assembly; 2. Decides further that this election shall take place prior to the regular election to be held at the same session to fill the five vacancies which will occur owing to the expiration on 5 February 1955 of the terms of five members. Adopted at the 677th meeting.'• Decisions On 7 October 1954, the Security Council, at its 681st meeting, and the General Assembly, at its 493rd plenary meeting, elected Mr. Mohammad Zafrulla Khan (Pakistan) to fill the vacancy caused by the death of Sir Benegal Narsing Rau. • Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1949, 1951 and 1953. 10 Adopted without vote. 5 Notant que, conformement aux dispositions de !'Article 14 du Statut, la date d'election en vue de pourvoir ce siege doit etre fixee par le Conseil de securite, I. Decide qu'il sera procede a une election, en vue de pourvoir le siege vacant, durant la neuvieme session de I' Assem blee generate; 2. Decide en outre que cette election aura lieu avant !'election normalement prevue, a laquelle il sera procede pendant la meme session en vue de pourvoir les cinq sieges vacants qui seront rendus libres en raison de !'expiration du mandat de cinq membres de la Cour le 5 fevrier 1955. Adoptee d la 677• ~eance 1'. Decisions Le 7 octobre 1954, le Conseil de securite, a sa 681 e seance, et l'Assemblee generate, a sa 493e seance pleniere, ont elu M. Mohammad Zafrulla Khan (Pakistan) au siege devenu vacant par suite du deces de sir Benegal Narsing Rau. • Question ayant fait l'objet de resolutions ou d~isions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1949, 1951 et 1953. 1• Le pro jet de resolution n 'a pas ete mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1955
CôteS/RES/106 (1955)
IntituléLa question de la Palestine (29 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/106(1955)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL L'i 1955 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIO:--.s PRISES PAR LE CONSEIL DE S.ECURITE L'' 1955 Part I. Questions considered by the Security Council II under its responsibility for the maintenance of international peace and security : THE PALESTINE QUESTION 1 Decisions At its 692nd meeting, on 4 March 1955, the Council decided to invite the representatives of Egypt and Israel i to participate, without vote, in the discussion of the l complaints by Egypt against Israel (S13367) 2 and by , Israel against Egypt (S(3368). 2 At its 693rd meeting, on 17 March 1955, the Council decided to invite the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to take a place at the Council table. 106 (1955). Resolution of 29 ,1arcb 1955 [S/3378] The Security Council, Rccallinf!, its resolutions 54 ( l 948) of 15 J ulv 1948. 73 (_1949) i1f II August 1949, 89 (1950) of 17 N(;vemher 1950. n (1951) of 18 May 1951 and 101 (10~~1 of 24 Novemh('r 195l Res0lut1,1n~ di' JeClS!l'ti' ('11 this 9ue,t1,,n ·;...:re d I,,:, aJ,,r,ted !•, the Council in 1947, JQ4il, 1944. 1950. 1951. ,,,q c1nd 19~,! · ' Sec Officio/ Record, rf rlw Sccurirr ( ounril, T,· .. 1h ) ,·,;, Supplement fur Januarr. feimiar_r and .\1arch l!J.;.; Premiere partie. Questions examinees par k Comeil de securite en tant qu 'organe responsdk du maintien de la paix et de la securite internationales LA QUESTION DE PALESTINE 1 Decisions A sa 692P seance, le 4 mars 1955, le Conseil a decide d 'inviter Jes re?resentants de I' Egypte et d 'Israel a participer, sans droit de vote, a la discussion des phintes de l'Egypte contre Israel (S/3367 1) et d'lsrael c,,ntre l'Egypte (S 3368 2). A sa 693e seance, le I 7 mars 1955, le Conseil a decide d'inviter le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine a prendre place a la table du Conseil. 106 (1955). Resolution du 29 man 1955 [S/3378) Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 54 ( 1948) du 15 juillet I 948. 73 (1949) du 11 aout 1949, 89 (1950) du 17 novembre 1950, 93 (1951) du 18 mai 1951. et IOI (19'31 du ~4 novemhre 1q5l Qucsuon a~,11H fa,1 1 ·,,t,Jel 1.k rc~oluuons ou dccts1c 0n~ ,.1.: I' ran du C'or1'eil en IQ47. IQ.ix. 1 ti -1. i-,50. 1951. t9~.• et 19~-! : Voir Documents ofJiciC'{, du ( n,e1/ dt! st•curire~ dixiimc \:11nre ~ Suppfem.,nt de 1anvin. fi'• rirr PI mar, .' !1:;,;. Halling heard the report of th~ _Chief of S~ff. of t~e United Nations Truce Superv1s1on Organization 10 Palestine and statements by the representatives of Egypt and Israel, Noting that the Egypt;'a-lsrael Mixed Armistice Commission on 6 March 955 determined that a 'pre­ arranged and planned att11 ;k ordered by Israel authorit~cs' was 'committed by Israel regular army forces agamst the Egyptian regular army force' in the Gaza Strip on 28 February 1955, 8 l. Condemns this attack as a violation of the cease-fire provisions of Security Council resolution 54 (I 948) and as inconsistent with the obligations of the parties under the General Armistice Agreement between Egypt and Israel• and under the United Nations Charter: 2. Calls agai11 upon Israel to take all necessary measures to prevent such actions; 3. Expresses its conviction that the maintenance of the General Armistice Agreement is threatened by any deliberate violation of that Agreement by one of the parties to it, and that no progress towards the return of 1 permanent peace in Palestine can be made unless the parties comply strictly with their obligations under the General Annistice Agreement and the cease-fire provi­ sions of its resolution 54 (1948). 4dopted unanimously at the (J.95th meeting. 107 (1955). Resolution of 30 Much 1955 [S/3379] The Security Council, A.yam emendu le rapport du Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de Ja surveillance de la treve en Palestine ainsi que Jes declarations des representants de l 'Egypte et d'Israel, Notant que la Commission mixte d'armistice egypto­ israelienne, le 6 mars 1955, a etabli qu 'une « attaque premeditee et organisee ordonnee par Jes autorites israeliennes » a ete « commise par les forces de l'armee reguliere israelienne contre les forces de l'armee reguliere egyptienne dans la bande de Gaza le 28 fevrier 1955 3, I. Condamne cette attaque en tant qu 'elle viole les dispositions relatives au cessez-le-feu de la resolution 54 ( 1948) du Conseil de securite et est incompatible avec Jes obligations assumees par les parties au titre de la Convention d'armistice general entre l'Egypte et Israel' et de la Charte des Nations Unies; 2. Demande a nouveau A Israel de prendre toutes mesures necessaires pour prevcnir de telles actions; 3. Exprime sa conviction que le maintien de la Conven­ tion d'armistice general est menace par toute violation deliberee de cette convention commise par une des parties, et qu'aucun progres vers le retour d'une paix permanente en Palestine ne peut etre accompli a moins que Jes parties ne remplissent strictement leurs obligations au titre de la Convention d'annistice general et des dispositions relatives au cessez-le-feu de sa resolution 54 (1948). Adoptee ti l'unanimite a la 695• seance. 107 (1955). Resolution du 30 mars 1955 [S/3379] Le Conseil de securite, Taking note of those sections of the report by the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organiza­ tion in Palestine 5 which deal with the general conditions on the armistice demarcation line between Egypt and Jsrael and the causes of the present tension, Prenant note des parties du rapport du Chef d'etat­ major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine 6 qui traitent des 1 conditions generales sur la ligne de demarcation de Anxious that all possible steps shall be taken to preserve security in this area, within the framework of the General Armistice Agreement between Egypt and Jsrael,4 I. Requests the Chief of Staff to continue his consulta­ tions with the Governments of Egypt and Israel with a view to the introduction of practical measures to that end: 2. Noles that the Chief of Staff has already made ~ertain concrete proposals to this effect: 3. Calls upon the Governments of Egypt and Israel to co-operate with the Chief of Staff with regard to his proposals. beann? in mind that. in the opinion of the !?id .. dL~Utill.:!'l'' 33'73. u11111..'\. ill • Ibid., Frn1r1h ) ,.1'. Special S'f'f'/,•1 1e11 · 'vu. ; Ibid., Tenth ) t'u' .. ')11ppft!men1 /or Ju1111ary, /chnu.Jry ,u1tl .\fur: h JlJ{,5, document S. _n-3. 2 !'armistice entre I 'Egypte et lsrael ainsi que des causes de la presente tension, Anxieux que toutes Jes mcsures possibles soient prises, afin de preserver la securite dans cette region, dans le cadre de la Convention d'armistice general conclue entre l'Egypte et Israel 4, I. Demande au Chef d'etat-major de continuer ses conversations avec les Gouvernements de l'Egypte et d ·Israel en vue d 'etablir de nouvelles mesures a cette fin; 2 . .Vote que le Chef d'etat-major a formule certaines propositions concretes a cet effet; 3. Requiert Jes Gouvernements de l'Egypte et d'Israel de coop-:rer avec le Chef d ·etat-major e-n ce qui concerne ,c, pr,1p,,,sitic,n,. av:;nt ,iresl'llt a !'esprit quc, de J\,pinion -/hid .. drxum .:nl S 337.,, annexe Ill. • Vo1r Procc's-,erhnux of11cie/1 du Co,1snl d,· sec11rite. quatrio11,· ann,;,,, ;r,pplemenr special nn .1_ ' Documn,1.1 officiels du Const!il de Jecurire: dixi 'me ,.mnee. S11ppleme11r de Janvier. fe1 rier et mar.T /f/,5,5, document S13373.
OrganeCSNU
Année1955
CôteS/RES/107 (1955)
IntituléLa question de la Palestine (30 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/107(1955)
Texte intégral Halling heard the report of th~ _Chief of S~ff. of t~e United Nations Truce Superv1s1on Organization 10 Palestine and statements by the representatives of Egypt and Israel, Noting that the Egypt;, a-Israel Mixed Armistice Commission on 6 March 955 determined that a 'pre­ arranged and planned att11 ;k ordered by Israel authorit~cs' was 'committed by Israel regular army forces agamst the Egyptian regular army force' in the Gaza Strip on 28 February 1955,8 l. Condemns this attack as a violation of the cease-fire provisions of Security Council resolution 54 (I 948) and as inconsistent with the obligations of the parties under the General Armistice Agreement between Egypt and Israel• and under the United Nations Charter: 2. Calls again upon Israel to take all necessary measures to prevent such actions; 3. Expresses its conviction that the maintenance of the General Armistice Agreement is threatened by any deliberate violation of that Agreement by one of the parties to it, and that no progress towards the return of 1 pennanent peace in Palestine can be made unless the parties comply strictly with their obligations under the General Armistice Agreement and the cease-fire provi­ sions of its resolution 54 (1948). 4dopted unanimously at the (J.95th meeting. 107 (1955). Resolution of 30 Much 1955 [S/3379] The Security Council, Taking note of those sections of the report by the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organiza­ tion in Palestine 5 which deal with the general conditions on the armistice demarcation line between Egypt and Jsrael and the causes of the present tension, Anxious that all possible steps shall be taken to preserve security in this area, within the framework of the General Armistice Agreement between Egypt and Jsrael,4 I. Requests the Chief of Staff to continue his consulta­ tions with the Governments of Egypt and Israel with a view to the introduction of practical measures to that end: 2. Noles that the Chief of Staff has already made ~ertain concrete proposals to this effect: 3. Calls upon the Governments of Egypt and Israel to co-operate with the Chief of Staff with regard to his proposals. bearing in mind that. in the opinion of the !?id .. dL~Utill.:!'l'' 33'73. u11111..'\. tll • Ibid., Frn1r1h ) 0.1,. Spec!u! S'f'f'h,,,en· 'vu. ; Ibid., Tenth ) t'u' .. ')11pplt!men1 /•' Ju1111ary, I chnu.Jry 1ml .\fur, h JlJ{,5, document S. _n -3_ A.yam emendu le rapport du Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de Ja surveillance de la treve en Palestine ainsi que Jes declarations des representants de l'Egypte et d'Israel, Notant que la Commission mixte d'armistice egypto­ israelienne, le 6 mars I 955, a etabli qu'une « attaque premeditee et organisee ordonnee par les autorites israeliennes » a ete « commise par Jes forces de l 'armee reguliere israelienne contre les forces de I 'armee reguliere egyptienne dans la bande de Gaza le 28 fevrier 1955 3, I. Condamne cette attaque en tant qu'elle viole les dispositions relatives au cessez-le-feu de la resolution 54 ( 1948) du Conseil de securite et est incompatible avec Jes obligations assumees par les parties au titre de la Convention d 'armistice general entre l'Egypte et Israel 4 et de la Charte des Nations U nies; 2. Demande a nouveau A Israel de prendre toutes mesures necessaires pour prevcnir de telles actions; 3. Exprime sa conviction que le maintien de la Conven­ tion d'armistice general est menace par toute violation deliberee de cette convention commise par une des parties, et qu'aucun progres vers le retour d'une paix permanente en Palestine ne peut etre accompli a moins q ue Jes parties ne remplissent strictement leurs obligations au titre de la Convention d'annistice general et des dispositions relatives au cessez-Ie-feu de sa resolution 54 (1948). Adoptee ti /'unanimite a la 695• seance. 107 (1955). Resolution du 30 mars 1955 [S/3379] Le Conseil de securite, Prenant note des parties du rapport du Chef d'etat­ major de I'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine 6 qui traitent des 1 conditions generales sur la ligne de demarcation de 2 !'armistice entre l'Egypte et lsrael ainsi que des causes de la presente tension, Anxieux que toutes Jes mesures possibles soient prises, afin de preserver la securite dans cette region, dans le cadre de la Convention d'armistice general conclue entre l'Egypte et Israel 4, I. Demande au Chef d'etat-major de continuer ses conversations avec Jes Gouvernements de l'Egypte et d ·Israel en vue d 'etablir de nouvelles mesures a cette fin; 2 . .Vote que le Chef d'etat-major a formule certaines propositions concretes a cet effet; 3. Requiert Jes Gouvernements de l'Egypte et d'Israel de coop-:rer avec le Chef d'etat-major e-n ce qui concerne ,c, pr, 1p,',sitic,n,. av:; n ( rresl'lll 3 !'esprit q Uc, de j \,pinion -/hid .. drxum .:nl S 337.,, annexe Ill. • Vo1r Procc's-1erhnux of11cie/1 du Co,1snl d,· securite, quatrio11,· 1/llllt'I', ;r,pplemenr special nn ,1_ ' Documnrt.1 officiels du Const!il de securire: dixi 'me ,.mnee. S11pplt!me11r de Janvier, f,', rier et mar.T /.'J,5.5, document S13373. Chief of Staff, infiltration could be reduced to an occasio­ nal nuisance if an agreement were effected between the parties on the lines he has proposed; 4. Requests the Chief of ~taff to keep the Council informed of the progress of his d1~cuss1ons. Adopted 11nanimous~y at the ti'16th meeting. Decisions ' At its 697th meeting, on 6 April 1955, the Council i decided to invite the representatives of Israel and Egypt to participate, without vote, in the discussion of a complaint by Israel against Egypt (S/3385).6 At the same meeting the Council decided to postpone the discussion of the question until it had been informed of the findings of the Egyptian-Israel Mixed Armistice Commission. At its 700th meeting, on 8 September 1955, the Council decided to invite the representatives of Egypt and Israel to participate, without vote, in the discussion of the item entitled 'The Palestine question -Cessation of hostilities, and measures to prevent further incidents in the Gaza arl!a (S/3432)'. 7 108 (1955). Resolution of 8 September 1955 [S/3435] The Security Council, Recalling its resolution !07 ( 1955) of 30 March 1955, Having received the report of the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine, s ,'ioting ll'ith grave concern the discontinuance of the talks initiated by the Chief of Staff in accordance with the above-mentioned resolution, Deploring the re1:ent outbreak of v10lence in the area along the armistice demarcation line established between Egypt and Israel on 24 February 1949, 1. 1v·vtes 1-.ith approra/ the acceptance by both parties of tht: appeal of the Chief of Staff for an unconditional cea ;t -fire; /.'ici .. S1,pplcmen1 Jor April. \fo_1 and June /!/.,.;, 1/ id.. \i.i plemelll (or )11/1 .. 1 fl_f;'fl.1/ and Seprcmhn / •i.; ; • /hid .. Jo'ument S 1430. 3 du Chef d'etat-major, lcs actes d'infiltration pourraient ne plus etre que des ennuis occasionnels si un accord etait conclu par les parties dans le sens qu'il a indique; 4. Invite le Chef d'etat-major a tenir le Conseil informe du progres de ces discussions. Adoptee a J'unanimitt a la 696• seance. Decisions A sa 697e seance, le 6 avril 1955, le Conseil a decide d 'inviter Jes representants d 'Israel et de l 'Egypte a participer, sans droit de vote, a la discussion d'une plainte d 'Israel contre 1 'Egypte (S/3385 8). A la meme seance, le Conseil a decide d · ajourner la discussion de la question jusqu'a ce qu'il ait re ;u Jes resultats de l 'enquete menee par la Commission mixte d 'armistice egypto-israelienne. A sa 700e seance, le 8 septembre 1955, le Conseil a decide d 'inviter les representants de l 'Egypte et d 'Israel a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La question de Palestine. -Cessation des hostilites et mesures propres a prevenir de nouveaux incidents dans la region de Gaza (S/3432 7) i). 108 (1955). Resolution du 8 septembre 1955 [S/3435] Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 107 (1955) du 30 mars 1955, Ayant reru le rapport du Chef d'etat-major de l'Orga- nisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine 8, Prenant note avec une serieuse inquietude de l 'interrup­ tion des pourparlers commences sur !'initiative du Chef d'etat-major, en execution de la resolution susmentionnee, Deploran1 la recente explosion de violence qui s'est produite dans la region situee le long de la ligne de demarcation d 'armistice etablie entre I 'Egypte et Israel le 24 fevrier 1949, I. Prend note avec approbation de ce que les deu . rdrtie ; Ont accede a la requete du Chef d'etat-major en vur d ·un ccs~e1-le-feu sans conditions; ' /hid., Supplt'me1Jt d',nril. mai et)''' /.'1,5.;, !hid .. :,·11ppi(n1ent de pdlle1. 101i1 ,., ,,·rremhr, I,;; /h;d. ch-x:ur~1.:11t S _1.,UO.
OrganeCSNU
Année1955
CôteS/RES/108 (1955)
IntituléLa question de la Palestine (8 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/108(1955)
Texte intégral Chief of Staff, infiltration could be reduced to an occasio• nal nuisance if an agreement were· effected between the parties on the lines he has proposed; . 4. Requests the Chief of ~taff to keep the Council ! informed of the progress of his d1~cuss1ons. Adopted 11na11imous~v at the 1;1161h mt'eting. Decisiorui At its 697th meeting, on 6 April 1955, the Council decided to invite the representatives of Israel and Egypt to participate, without vote, in the discussion of a complaint by Israel against Egypt (S/3385).6 At the same meeting the Council decided to postpone the discussion of the question until it had been informed of the findings of the Egyptian-Israel Mixed Armistice Commission. At its 700th meeting, on 8 September 1955, the Council decided to invite the representatives of Egypt and Israel to participate, without vote, in the discussion of the item I entitled 'The Palestine question -Cessation of hostilities, ; and measures to prevent further incidents in the Gaza area (S/3432)'.7 108 (1955). Resolution of 8 September 1955 [S/3435] The Security Council, Recalling its resolution !07 (1955) of 30 March 1955, Having received the report of the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine, s ,Voting ,dth grave concern the discontinuance of the i lalks initiated by the Chief of Staff in accordance with J the above-mentioned resolution. ; Deploring the recent outbreak of violence in the area i along the armistice demarcation line established between Egypt and Israel on 24 February I 949. l. Notes ,... ith appro rat the acceptance by both parties of the appeal of the Chief of Staff for an unconditional ce:i,;i--fire; /.~hi .• S1,pplcmrn1 /or April, .\for and Ju,u, l!/.';.i, /! id .. \u;,plemeli/ fur Juli .. l 11g11.,1 and Scprcmh,•1 f •1.i ; · l.'iid .• Jo;.;ument S .1430 3 du Chef d'etat-major, lcs actes d'iofiltration pourraient ne plus etre que des ennuis occasionnels si un accord etait conclu par les parties dans le sens qu'il a indique; 4. Invite le Chef d'etat-major a tenir le Conseil informe du progres de ces discussions. Adoptee a J'urranimitt a la 696• seance. Decisions A sa 697e seance, le 6 avril 1955, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel et de l'Egypte a participer, sans droit de vote, a la discussion d'une plainte d'Israel contre l'Egypte (S/3385 •). A la meme seance, le Conseil a decide d · ajourner la discussion de la question jusqu 'a ce qu 'ii ait re9u Jes resultats de l'enquete menee par la Commission mixte d 'armistice egypto-israelienne. A sa 1ooe seance, le 8 septembre 1955, le Conseil a decide d 'inviter les representants de l 'Egypte et d 'Israel a participer, sans droit de vote, a la discussion de Ja question intitulee « La question de Palestine. -Cessation des hostilites et mesures propres a prevenir de nouveaux incidents dans la region de Gaza (S/3432 7) 1). 108 (1955). Reaolution du 8 septembre 1955 [S/3435] Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 107 (1955) du 30 rnars 1955, Ayant reru le rapport du Chef d'etat-major de l'Orga- nisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine 8, Prenant note avec une serieuse inquietude de I 'interrup­ tion des pourparlers commences sur !'initiative du Chef d'etat-major, en execution de la resolution susmentionnee, Deplorant la recente explosion de violence qui s'est produite dans la region situee le long de la ligne de demarcation d'armistice etablie entre l'Egypte et Israel le 24 fevrier 1949, I. Prend note avec approbation de ce que les dcu . rdrtiec; om accede a la requete du Chef d'etat-major en vue d 'un 1:esse1-le-feu san~ conditions; ' /hid .. Suppfrmefll :.Farril. mai et 1ui11 /!1:;.;. Ibid.. Si.ppii n1ent de J11il!e1. 1 1i1 ,·1 ,,·pteml r,· / ·1 ,.;_ fhid. J Xl,E\CI\\ S 3-BO. 2. Calls upon both parties forthwith to take all steps oecessary to bring about order and tranquillity in the area, and in particular to desist from further acts of violence and to continue the cease-fire in full force and effect: 3. Endorses the view of 1 · ~ Chief of Staff that the armed forces of both par,ies should be clearly and effectively separated bv n'.casures such a, those ',\, hich he has proposed: 4. Declares that freedom of movement must be afforded to l' nited Nations observers in the area to enable them to fulfi I their functions, 5. Calls upon both parties to appoint representati,es to meet with the Chief of Staff and to co-operate fully with him to these ends; 6. Requests the Chief of Staff to report to the Security Council on the action taken to carry out this resolution. Adopted unanimous~!' at the 700th meeting. Decision At its 707th meeting, on 16 December 1955, the Council C,ecided to invite the representatives of Syria and Israel to ;Jarticipate, without vote, in the discussion of the item entitled 'The Palestine question -Letter dated 13 December 1955 from the representative of Syria addressed to the President of the Security Council (S/3505)' .11 • QUESTION OF BOSTil.fflES IN THE AREA OF CERTAIN ISLANDS OFF THE COAST OF ClllNA Decisions At its 690th meeting. on 31 January 1955, the Council decided to conclud:: its consideration of the item entitled · Letter dated :, .Tanuarv 1955 from the reprc,entative of !\ew Zc:alanJ tc' the Prcsidc nt of the Securitv Council concerning th'' ,1ue,tion of hostilities in the area of ' Ibid .. S11ppl,·:• .·•· · f,1/ ()c1 •he• .. \orcmher and Decemhc•· 1:1.i,i. · 2. Demande aux deux parties de prendre sans delai toutes mesures necessaires pour ramener l'ordre et la tranquillite dans la region, et en particulier de s'abstenir de tous nouveaux actes de violence et de continuer de donncr plein effet au cessez-le-feu; 3. Fait sien l'avis du Chef d'etat-major, selon lequel Jes forces armees des deux parties devraient etre clairement et efficacement separees les unes des autres par !'applica­ tion de mesures du genre de celles qu'il a proposees; 4. Declare que doit etre donnee aux observateurs des Nations Unies dans la region une liberte de mouvemeot suffisante pour leur permettre de remplir leurs fonctions; 5. Demande aux deux parties de design::r des represen­ tants qui se reunissent avec le Chef d'etat-major et 1 cooperent entierement avec lui en vue d'atteindre Jes buts ci-dessus definis; 6. Prie le Chef d'etat-major de faire rapport au Conseil de securite sur Jes mesures prises pour donner effet a cette resolution. Adoptee a l'unanimite a la 700• seance. Decision A sa 707e seance, le 16 decembre 1955, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Syrie et d'Israel a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La question de Palestine. -Lettre, en date du 13 decembre 1955, adressee par le representant de la Syrie au President du Conseil de securite (S/3505 •) l. QUESTION DES HOSTn.IT:ts DANS LA RtGION DE CERTAINES iLES SITUtES AU LARGE DE LA CHINE ™cisions A sa 690e seance, le 31 janvier 1955, le Conseil a decide d'achever l'examen de la question intitulee (( Lettre, en date du 28 janYier 1955. adressee au Pre,idcnt du Conseil de securite par le representant de la NOU\l'lie-Zelande et concernant la question des hostilites Jan, la region ' Ibid., Supplement d'o,·robre, 1,oeembre er d,', ,·mhr,· 1:1.;.;
OrganeCSNU
Année1955
CôteS/RES/109 (1955)
IntituléAdmission de nouveaux membres (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/109(1955)
Texte intégral 109 (1955). Reeohatioe of 14. DeeemlMr 1955 {S/3509] The Suurily Council. Staring in mind General Assembly resolution 918 (X) of 8 December 1955 on the admission of new Members to the United Nations, Having considered separately the applications for membership of Albania, Jordan, Ireland, Portugal, Hungary, Italy, Austria, Romania, Bulgaria, Finland, Ceylon, Nepal, Libya. Cambodia, Laos and Spain, Recommends to the General Assembly the admission of the above-named countries to the United Nations. Adopted ar tlw iO~th muting by if votes to flQM, with -1 absterlli(HIJ ( &lclum, China, Unired Staus of Amerira). Decieion 109 (1955). RuohatioD ~ 14 cMcemJ.re 1955 {S/3509) le Con.seil de securire. Vu la resolution 918 (X) de l'Assemblee gcocrale. '.:n date du 8 decembre 195S, relative a la question Je !'admission de nouveaux Membres a !'Organisation des Nations Unies. Ayant etudi; scparemcn t Jes demandes d 'admission des pays suivants: Albanie, Jordanie, lrlande, Portugal. Hoogrie, Italic, Autrichc, Roumanie. Bulgarie, Finlande. Ceylan, Nepal, Libye, Cambodge, Laos et Espagne. Recommande a l'Assemblee generale d'admettre Jes pays enumeres ci-dessus comme Membres de l'Organisa• tion des Nations Unies. Adopttt ti Ja 105• :,ru11r, pur ,,• voix contrt .-er11, ovtt S absterrtiarrs ( &lgif ,,., , Chin,. Etots-Urri, d'Am~nqut1. At its 708th meeting, on 21 December 1955, the A sa 708e seance, le 21 dccembrc 1955, le Conscil a Council decided to postpone the discussion of the , decide d'ajourner la discussion de la question. question. QUESTION OF REVIEWING THE CHARTER OF THE UNITED NA TI ONS UO (1955). Resolutioa ol 16 December 1955 [S/3504] Tht Security Council, Mindful that Article 109, paragraph 3, of the Charter of the United Nations provides that if a General Confe• rence of the Members of the United Nations for the purpose of reviewing the Charter has not been held before the tenth annual session of the General Assembly. such a conference shall be held if so decided by a majority vote of the Members of the General Assembly and by a vote of any seven members of the Security Council. Having considered resolution 992 (X), adopted by the General Assembly on 21 November 1955, in which the Assembly decided that a conference to review the Charter ~hall be held at an appropriate time. Expresses its concurrence in the General Assemhly·s decision, as set forth in re5olution 992 (X). ~dopttd ar rhr ~11,1!, mn•ti11,f h, ~ vnr.-s r,, J , t.in1011 ,if So,·i,1 Srx-iafi. 1 Repuhlin '. .,.-irh 1 absrrrr1ion : Fm11r, J. QUESTION D'UNE REVISION DE LA CRARTE DES NATIONS UNJES 110 (1955). Reaolutioo du 16 dkembre 1955 [S/3504) Le Conseil ~ securiti. Considerant que le paragraphe 3 de !'Article 109 de la Charte des Nations Uoies dispose que, si uoe conference gencrale des Membrc s de !'Organisation des Nations Unies. aux fins d'uoe revision de la Charte, n'a pas ete reunie avant la dixieme session annuelle de l'Assemblee gcnerale, cctte conference sera rcunie. s'il en est ainsi decide, par un vote de la majorite de l'Assemblee generale et par un vote de sept quelconques des membres du Conscil de sfrurite. Ayanr examine la resolution 992 (X) que l'Assemblee gcnerale a adoptee le 21 novembre 1955 et dans laquelk elle a decide qu'une conference chargee de reviser la Charle se reunira lorsque le moment sera opportun, Exprime son approbation de la decision de l'Assemblce 7 genera le tclle qu 'elle est cn0ncec dam la resolution 992 (X ). ~dr r1;, Ii fo ,11~• ,;a,trt par ·, roix c-r,mrr mrr · l nion M.• R;publiq11n s.-riufi,r,, sm ;; . riq11.-.,,. urrr 1111, r,l•t.r•·nrinn Fra11rr .
OrganeCSNU
Année1955
CôteS/RES/110 (1955)
IntituléQuestion d'une revision de la charte des Nations Unies (16 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/110(1955)
Texte intégral 109 (1955). Reeohatioe of 14. DeeemlMr 1955 {S/3509] The Suurily Council. Staring in mind General Assembly resolution 918 (X) of 8 December 1955 on the admission of new Members to the United Nations, Having considered separately the applications for membership of Albania, Jordan, Ireland, Portugal, Hungary, Italy, Austria, Romania, Bulgaria, Finland, Ceylon, Nepal, Libya. Cambodia, Laos and Spain, Recommends to the General Assembly the admission of the above-named countries to the United Nations. Adopted ar tlw iO~th muting by if votes to flQM, with -1 absterlli(HIJ ( &lclum, China, Unired Staus of Amerira). Decieion 109 (1955). RuohatioD ~ 14 cMcemJ.re 1955 {S/3509) le Con.seil de securire. Vu la resolution 918 (X) de l'Assemblee gcocrale. '.:n date du 8 decembre 195S, relative a la question Je !'admission de nouveaux Membres a !'Organisation des Nations Unies. Ayant etudi; scparemcn t Jes demandes d 'admission des pays suivants: Albanie, Jordanie, lrlande, Portugal. Hoogrie, Italic, Autrichc, Roumanie. Bulgarie, Finlande. Ceylan, Nepal, Libye, Cambodge, Laos et Espagne. Recommande a l'Assemblee generale d'admettre Jes pays enumeres ci-dessus comme Membres de l'Organisa• tion des Nations Unies. Adopttt ti Ja 105• :,ru11r, pur ,,• voix contrt .-er11, ovtt S absterrtiarrs ( &lgif ,,., , Chin,. Etots-Urri, d'Am~nqut1. At its 708th meeting, on 21 December 1955, the A sa 708e seance, le 21 dccembrc 1955, le Conscil a Council decided to postpone the discussion of the , decide d'ajourner la discussion de la question. question. QUESTION OF REVIEWING THE CHARTER OF THE UNITED NA TI ONS UO (1955). Resolutioa ol 16 December 1955 [S/3504] Tht Security Council, Mindful that Article 109, paragraph 3, of the Charter of the United Nations provides that if a General Confe• rence of the Members of the United Nations for the purpose of reviewing the Charter has not been held before the tenth annual session of the General Assembly. such a conference shall be held if so decided by a majority vote of the Members of the General Assembly and by a vote of any seven members of the Security Council. Having considered resolution 992 (X), adopted by the General Assembly on 21 November 1955, in which the Assembly decided that a conference to review the Charter ~hall be held at an appropriate time. Expresses its concurrence in the General Assemhly·s decision, as set forth in re5olution 992 (X). ~dopttd ar rhr ~11,1!, mn•ti11,f h, ~ vnr.-s r,, J , t.in1011 ,if So,·i,1 Srx-iafi. 1 Repuhlin '. .,.-irh 1 absrrrr1ion : Fm11r, J. QUESTION D'UNE REVISION DE LA CRARTE DES NATIONS UNJES 110 (1955). Reaolutioo du 16 dkembre 1955 [S/3504) Le Conseil ~ securiti. Considerant que le paragraphe 3 de !'Article 109 de la Charte des Nations Uoies dispose que, si uoe conference gencrale des Membrc s de !'Organisation des Nations Unies. aux fins d'uoe revision de la Charte, n'a pas ete reunie avant la dixieme session annuelle de l'Assemblee gcnerale, cctte conference sera rcunie. s'il en est ainsi decide, par un vote de la majorite de l'Assemblee generale et par un vote de sept quelconques des membres du Conscil de sfrurite. Ayanr examine la resolution 992 (X) que l'Assemblee gcnerale a adoptee le 21 novembre 1955 et dans laquelk elle a decide qu'une conference chargee de reviser la Charle se reunira lorsque le moment sera opportun, Exprime son approbation de la decision de l'Assemblce 7 genera le tclle qu 'elle est cn0ncec dam la resolution 992 (X ). ~dr r1;, Ii fo ,11~• ,;a,trt par ·, roix c-r,mrr mrr · l nion M.• R;publiq11n s.-riufi,r,, sm ;; . riq11.-.,,. urrr 1111, r,l•t.r•·nrinn Fra11rr .
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/110 (1955)
IntituléQuestion d'une revision de la charte des Nations Unies (16 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/110(1955)
Texte intégral 109 (1955). Reeohatioe of 14. DeeemlMr 1955 {S/3509] The Suurily Council. Staring in mind General Assembly resolution 918 (X) of 8 December 1955 on the admission of new Members to the United Nations, Having considered separately the applications for membership of Albania, Jordan, Ireland, Portugal, Hungary, Italy, Austria, Romania, Bulgaria, Finland, Ceylon, Nepal, Libya. Cambodia, Laos and Spain, Recommends to the General Assembly the admission of the above-named countries to the United Nations. Adopted ar tlw iO~th muting by if votes to flQM, with -1 absterlli(HIJ ( &lclum, China, Unired Staus of Amerira). Decieion 109 (1955). RuohatioD ~ 14 cMcemJ.re 1955 {S/3509) le Con.seil de securire. Vu la resolution 918 (X) de l'Assemblee gcocrale. '.:n date du 8 decembre 195S, relative a la question Je !'admission de nouveaux Membres a !'Organisation des Nations Unies. Ayant etudi; scparemcn t Jes demandes d 'admission des pays suivants: Albanie, Jordanie, lrlande, Portugal. Hoogrie, Italic, Autrichc, Roumanie. Bulgarie, Finlande. Ceylan, Nepal, Libye, Cambodge, Laos et Espagne. Recommande a l'Assemblee generale d'admettre Jes pays enumeres ci-dessus comme Membres de l'Organisa• tion des Nations Unies. Adopttt ti Ja 105• :,ru11r, pur ,,• voix contrt .-er11, ovtt S absterrtiarrs ( &lgif ,,., , Chin,. Etots-Urri, d'Am~nqut1. At its 708th meeting, on 21 December 1955, the A sa 708e seance, le 21 dccembrc 1955, le Conscil a Council decided to postpone the discussion of the , decide d'ajourner la discussion de la question. question. QUESTION OF REVIEWING THE CHARTER OF THE UNITED NA TI ONS UO (1955). Resolutioa ol 16 December 1955 [S/3504] Tht Security Council, Mindful that Article 109, paragraph 3, of the Charter of the United Nations provides that if a General Confe• rence of the Members of the United Nations for the purpose of reviewing the Charter has not been held before the tenth annual session of the General Assembly. such a conference shall be held if so decided by a majority vote of the Members of the General Assembly and by a vote of any seven members of the Security Council. Having considered resolution 992 (X), adopted by the General Assembly on 21 November 1955, in which the Assembly decided that a conference to review the Charter ~hall be held at an appropriate time. Expresses its concurrence in the General Assemhly·s decision, as set forth in re5olution 992 (X). ~dopttd ar rhr ~11,1!, mn•ti11,f h, ~ vnr.-s r,, J , t.in1011 ,if So,·i,1 Srx-iafi. 1 Repuhlin '. .,.-irh 1 absrrrr1ion : Fm11r, J. QUESTION D'UNE REVISION DE LA CRARTE DES NATIONS UNJES 110 (1955). Reaolutioo du 16 dkembre 1955 [S/3504) Le Conseil ~ securiti. Considerant que le paragraphe 3 de !'Article 109 de la Charte des Nations Uoies dispose que, si uoe conference gencrale des Membrc s de !'Organisation des Nations Unies. aux fins d'uoe revision de la Charte, n'a pas ete reunie avant la dixieme session annuelle de l'Assemblee gcnerale, cctte conference sera rcunie. s'il en est ainsi decide, par un vote de la majorite de l'Assemblee generale et par un vote de sept quelconques des membres du Conscil de sfrurite. Ayanr examine la resolution 992 (X) que l'Assemblee gcnerale a adoptee le 21 novembre 1955 et dans laquelk elle a decide qu'une conference chargee de reviser la Charle se reunira lorsque le moment sera opportun, Exprime son approbation de la decision de l'Assemblce 7 genera le tclle qu 'elle est cn0ncec dam la resolution 992 (X ). ~dr r1;, Ii fo ,11~• ,;a,trt par ·, roix c-r,mrr mrr · l nion M.• R;publiq11n s.-riufi,r,, sm ;; . riq11.-.,,. urrr 1111, r,l•t.r•·nrinn Fra11rr .
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/111 (1956)
IntituléLa question de la Palestine (19 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/111(1956)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1956 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITI EN 1956 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the main­ tenance of international peace and security THE PALESTINE QUESTION 1 Decision At its 715th meeting, on 19 January 1956, the Council, having before it three draft resolutions, decided to vote first on that submitted by France, the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland and the United ,States of America.2 Adopted by 8 votes to 2 ( Union of Soviet Socialist Republics, Yugoslavia), with I abstention (Iran). 111 (1956). Resolution of 19 January 1956 [S/3538] The Security Council, Recalling its resolutions 54 (1948) of 15 July 1948, 73 (1949) of 11 August 1949, 93 (1951) of 18 May 1951, 101 (1953) of 24 November 1953 and 106 (1955) of 29 March 1955, Taking into consideration the statements of the repre­ sentatives of Syria and Israel and the reports of the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954 and 1955. 2 This draft resolution (S/3530/Rev.3) was adopted by the Council; see resolution 111 (1956). Premiere partie. Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu 'organe res­ ponsable du maintien de la paix et de la securite internationales LA QLESTION DE LA PALESTINE 1 Dccisi, , A sa 715e ,fance, le 19 j .. 1vier l 956, le Conscil, qui etait saisi de trnis projcts de resolution. a decide de vokr en premier licu sur le tcxle prcscnte par lcs Etats-lJnis d'Amerique. l:i Fr,rnce et le Royaume-Uni de Grande­ Brctagnc et d'lrlande du Nord 2. Adoptee par 8 ,·oix contre 2 ( Union des Repub/iques socia­ listes sovietiques, Yougosfavie), avec une abstention (Iran). 111 (1956). Resolution du 19 janvier 1956 [S/3538] Le Conseil de securite, Rappel ant ses resolutions 54 ( 1948) du 15 juillet 1948, 7:, (1949) du ii aout 1949, 93 (1951) du 18 mai 1951, 101 (1953) du 24 novembre 1953 et 106 (1955) du 29 mars 1955, Prenant en considh-ation les declarat1ons des rcprc­ sentants de la Syrie et d'Israel et Jes rapports du Chef d'etat-major de l 'Organisme des Nations Unies charge 1 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949, 1950, 19~1. 1953, 1954 et 1955. 2 Ce projet de resolution (S/3530/Rev.3) a ete adopte par It: Conseil; voir resolution 111 (1956). Organization in Palestine 3 on the Syrian complaint that an attack was committed by Israel regular a1my forces against Syrian regular army forces on Syrian territory on 11 December 1955, Noting that, according to the report of the Chief of Staff, this Israel action was a deliberate violation of the provisions of the General Armistice Agreement between Israel and Syria,4 including those relating to the de­ militarized zone, which was crossed by the Israel forces which entered Syria, Noting also, without prejudice to the ultimate rights, claims and positions of the parties, that according 10 the reports of the Chief of Staff there has been inter­ ference by the Syrian authorities with Israel activities on Lake Tiberias, in contravention of the terms of the General Armistice Agreement between Israel and Syria, l. Holds that this interference in no way justifies the Israel action; 2. Reminds the Government of Israel that the Council has already condemned military action in breach of the General Armistice Agreements, whether or not undertaken by way of retaliation, and has called upon Israel to take effective measures to prevent such actions; 3. Condemns the attack of 11 December 1955 as a flagrant violation of the cease-fire provisions of its resolution 54 (1948), of the terms of the General Armis­ tice Agreement between Israel and Syria, and of Israel's obligations under the Charter of the United Nations: 4. Expresses its grave concern at the failure of the Government of Israel to comply with its obligations; 5. Calls upon the Government of fsrael to do so in the future, in default of which the Council will have to consider what further measures under the Charter arc required to maintain or restore the peace; 6. Calls upon the parties to comply with their obliga­ tions under article V of the General Armistice Agreement to respect the armistice demarcation line and the de­ militarized zone; 7. Requests the Chief of Staff to pursue his sugges­ tions for improving the situation in the area of Lake Tiberias without prejudice to the rights, claims and posi­ tions of the parties and to report to the Council as appro­ priate on the success of his efforts; 8. Calls upon the parties to arrange with the Chief of Staff for an immediate exchange of all military prisoners; 3 Official Records of the Security Council, Temh Year. Supple­ ment for October, 1\/orcmher and December 1955, documents s:3516 and Add.I. 4 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 2. 2 de la surveillance de la treve en Palestine 3 sur la plainte de la Syrie relative a une attaque commise en territoire syrien par les forces armees rcgulieres d'lsrael contrc les forces armees rcgulieres de la Syrie le 11 decembrc 1955, Notant que, selon le rapport du Chef d'etat-major, cette action d 'Israel constitue une violation dclibcrcc des dispositions de la Convention d 'armistice general cntre Israel et la Syrie 4, et notamment cellcs qui concernent la zone demilitarisee, qui a ctc traverscc par Ies forces israeliennes entrees en Syrie, Notant aussi, sans porter prejudice aux droits et prc­ tentions que Jes parties pourront invoquer, ni aux posi­ tions qu'elles pourront prendre dans l'avenir, que, scion les rapports du Chef d'etat-major, Jes autorites syriennes ont entrave les activites isracliennes sur le lac de Tiberiade en contravention des dispositions de la Convention d'armistice general entre Israel et la Syrie, l. Considere que Jes entravcs ainsi apportecs ne justifient en ricn I 'action d 'Israel; 2. Rappel/e au Gouvernemcnt d'lsrael que le Conscil a deja condamne Jes actions militaircs menccs en viola­ tion des dispositions des Conventions d'armistice gene­ ral, qu'clles aient ou non cte entrepriscs par rcpresaillcs, et a demandc au Gouvcrnement d'Israel de prendrc des mesures efficaces pour prevenir de telles actions; 3. Condamne l 'attaque commise le l l decembre 1955 comme une violation flagrante des dispositions rela­ tives au cessez-le-feu contenues dans sa resolution 54 ( 1948), des termes de la Convention d 'armistice general entre Israel et la Syrie et des obligations d 'Israel au titre de la Charle des Nations Unies; 4. Exprime la serieuse inquietude qu'il rcssent dcvant Ics manquements d 'Israel a scs obligations; 5. Invite le Gouvernement d'Jsrael a y satisfaire dans l'avenir, faute de quoi le Conscil cnvisagcra Jes mesurcs ulterieures, dans le cadre de la Charte, proprcs a main­ tcnir ou ::\ retablir la paix; 6. Invite lcs deux parties a satisfairc a !cur obligation, au titre de !'article V de la Convention d'armisticc gene­ ral, de respectcr la ligne de demarcation de I 'armistice et la zone demilitarisec; 7. Requicrt le Chef d'etat-major de poursuivrc la misc en reuvrc de ses suggestions pour !'amelioration de la situation dans la region du lac de Tiberiade, sans pre­ judice des droits, pretentions et positions des parties, et de faire rapport au Conseil en temps utile sur Jes rcsul­ tats de ses efforts; 8. Invite les parties a prendre, avec le Chef d'etat­ major, des dispositions pour l'echange immcdiat de tous les militaires prisonniers; 3 Documents ojficiels du Consei/ de securite, dixieme annee, Supph;mcnt d'octvbre, 11ove111brc 't dcccmbre 1955, documents S0516 et Add.I. 4 Proces-verbaux officiels du Consei/ de securite, quatrieme annt!e, Supplement special n° 2. 9. Calls upon both parties to co-operate with the Chief of Staff in this and all other respects, to carry · out the provisions of the General Armistice Agreement in good faith, and in particular to make full use of the Mixed Armistice Commission's machinery in the inter­ pretation and application of its provisions. Adopted unanimously at the 715th meeting. Decision At its 717th meeting, on 26 March 1956, the Council decided to invite the representatives of Egypt, Israel, Jordan, Lebanon and Syria to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' The Palestine question: status of compliance given to the General Armistice Agreements and the resolutions of the Sec­ urity Council adopted during the past year (S/3561) '.5 113 (1956). Resolution of 4 April 1956 [S/3575] The Security Council, Recalling its resolutions I 07 (I 955) of 30 March 1955, 108 ( 1955) of 8 September 1955 and 111 (1956) of 19 January 1956. Recalling that in each of these resolutions the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organ­ ization in Palestine and the parties to the General Armistice Agreements concerned were requested by the Council to undertake certain specific steps for the purpose of ensuring that the tensions along the armis­ tice demarcation lines should be reduced. Noting with grave concern that despite the efforts of the Chief of Staff the proposed steps have not been carried out, 1. Considers that the situation now prevailing between the parties concerning the enforcement of the Armistice Agreements and the compliance given to the above­ mentioned resolutions of the Council is such that its continuance is likely to endanger the maintenance of international peace and security; 2. Requests the Secretary-General to undertake, as a matter of urgent concern. a survey of the various aspects of enforcement of and compliance with the four General Armistice Agreements 6 and the Council's resolutions under reference; 3. Rei111ests the Secretary-General to arrange with the parties for the adoption of any measures which, 9. Invite les deux parties a cooperer avec le Chef d'etat-major dans ce domaine et dans tous les autrcs, a executer de bonne foi les dispositions de la Convention d 'annistice general et, en particulier, a utiliser pleine­ ment le mecanisme de la Commissiqn mixte d'armis­ tice pour I 'interpret.ition et !'application de ces dispo­ sitions. Adoptee a l'unanimite a la 715' seance. Decision A sa 717e seance, le 26 mars 1956, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Egypte, d'lsrael, de 1:.i Jordanie, du Liban et de la Syrie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulce « La question de Palestine: suite donnee aux Conventions d'armistice general et aux resolutions adoptees par le Conseil de sccurite pendant l'annce ecoulce (S/3561) 5 ». 113 (1956). Resolution du 4 avril 1956 [S/3575] Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions I 07 ( 1955) du 30 mars 1955, I 08 ( 1955) du 8 ~eptembre 1955 et 111 (1956) du 19 janvier 1956. Rappe/ant que, dans chacune de ces resolutions, le Conseil a demande au Chef d'etat-major de I 'Organisme des Nations U nies charge de la surveillance de la treve en Palestine et aux parties aux Conventions d 'armistice general que concernaient ccs resolutions de prendre certaines mesures bien dcfmics pour reduire la tension sur Jes lignes de demarcation de I 'armistice, Constatant avcc une extreme inquietude qu'en dcpit des efforts du Chef d'etat-major les mesures conseillees n'ont pas ctc prises, I. Considere que la situation qui regne actuellement entre les parties en ce qui concerne la mise a execution des Conventions d'armistice et !'observation des resolu­ tions du Conseil mentionnees plus haut est telle quc, si elle sc prolongeait, elle risquerait de mettre en danger le maintien de la paix et de la securitc internationales; 2. Demande au Secretaire general d 'entreprendre, en la mettant au premier plan de ses preoccupations, l 'ctude des divers aspects de la mise en vigueur et de !'observa­ tion des quatre Conventions d'armistice general 6 et des resolutions du C onseil mentionnees plus haut; 3. Dnnande au Secn:tairc general de ~ \:ntcndrc avec les parties pour adopter, apres en avoir discute avcc lcs 5 !hid., Eleventh Year, Supp!emPnt fr,r Januarv. Februar.v and 5 Voir Documents officie!s du Conseil de sec11rit£'. onziemc annee, i\.farch /956. Supplement de Janvier, /evrier e/ mars /956. 6 See Official Records of the Security Council, Fourth Year, 6 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme Special Supplements Nos. I, 2, 3 and 4, annee, Supplements speciaux, n°• I, 2, 3 et 4. 3
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/112 (1956)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Soudan (6 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/112(1956)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 13 112 (1956). Resolution of 6 February 1956 [S/3546] The Security Council, Having examined the application of the Sudan, 14 Recommends to the General Assembly that the Sudan be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at thF 716th meeting. 115 (1956). Resolution of 20 July 1956 [S/3624] The Security Council, Having examined the application of Morocco, 15 Recommends to the General Assembly that Morocco be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 73/st meeting. 116 (1956). Resolution of 26 July 1956 [S/3629] The Security Council, Having examined the application of Tunisia, 16 Recommends to the General Assembly that Tunisia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 7 32nd meeting. 13 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952 and 1955. 14 Official Records of the Security Council, Elnenth Year, Supple• ment for January, Fcb,uwy anJ ,\larch 1956, document S/3543. rn Ibid., Supplement /or July, August and Septemba 1956, J.ocu­ ment S/3617. 16 Ibid., document S/3622. Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 13 112 (1956). Resolution du 6 fevrier 1956 [S/3546] !,e Conseil de serurite, Ayant examine la demande d'admission du Soudan 14, Recommande i l'Assemblce gcnerale d'admettre le Sou- dan commc Membrc de !'Organisation des Nations Unies. 10 Adoptee ti /'11,;animite d la 716' seance. 115 (1956). Resolution du 20 juillet 1956 [S/3624] Le Conscil de sccurite, Avant examim' la demande d'admission du Maroc 15, Recommande :\ l'Assemblcc gcncrale d'admcttrc le Maroc comme Mcrnbre de !'Organisation des Nations Unies. Adopree tl /'unanimitt' ,i hi 731• s1'a11ce. 116 (1956). Resolution du 26 juillet 1956 [S/3629] Le Conseil de securifl'. Ayant cxaminJ la demanded 'admission de la Tunisie rn, Recommandc i l'Assemblce generate d'admettre la Tunisie comme Membre de !'Organisation des Natit1ns Unies. Adoptee d l'unanimite cl la 732• seance. 13 Question ayant fait J'objet de resolutions ou decisions Jc la part du Con,eil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952 et 195'i. 14 Documents officiels du Consei/ de si-curi11', 011::ieme anm'e, Supp!emenr de ja111·ier, (,',·rier er 111an l95fi, dr,cumcnt S/:\543. 1·' lbiJ .. Supplement de Juil!et. aour et septemhre 1956, document S/3617. 16 ibid., document S/3622.
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/113 (1956)
IntituléLa question de la Palestine (4 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/113(1956)
Texte intégral 9. Calls upon both parties to co-operate with the Chief of Staff in this and all other respects, to carry · out the provisions of the General Armistice Agreement in good faith, and in particular to make full use of the Mixed Armistice Commission's machinery in the inter­ pretation and application of its provisions. Adopted unanimously at the 715th meeting. Decision At its 717th meeting, on 26 March 1956, the Council decided to invite the representatives of Egypt, Israel, Jordan, Lebanon and Syria to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' The Palestine question: status of compliance given to the General Armistice Agreements and the resolutions of the Sec­ urity Council adopted during the past year (S/3561) '.5 113 (1956). Resolution of 4 April 1956 [S/3575] The Security Council, Recalling its resolutions I 07 (I 955) of 30 March 1955, 108 ( 1955) of 8 September 1955 and 111 (1956) of 19 January 1956. Recalling that in each of these resolutions the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organ­ ization in Palestine and the parties to the General Armistice Agreements concerned were requested by the Council to undertake certain specific steps for the purpose of ensuring that the tensions along the armis­ tice demarcation lines should be reduced. Noting with grave concern that despite the efforts of the Chief of Staff the proposed steps have not been carried out, 1. Considers that the situation now prevailing between the parties concerning the enforcement of the Armistice Agreements and the compliance given to the above­ mentioned resolutions of the Council is such that its continuance is likely to endanger the maintenance of international peace and security; 2. Requests the Secretary-General to undertake, as a matter of urgent concern. a survey of the various aspects of enforcement of and compliance with the four General Armistice Agreements 6 and the Council's resolutions under reference; 3. Rei111ests the Secretary-General to arrange with the parties for the adoption of any measures which, 9. Invite les deux parties a cooperer avec le Chef d'etat-major dans ce domaine et dans tous les autrcs, a executer de bonne foi les dispositions de la Convention d 'annistice general et, en particulier, a utiliser pleine­ ment le mecanisme de la Commissiqn mixte d'armis­ tice pour I 'interpret.ition et !'application de ces dispo­ sitions. Adoptee a l'unanimite a la 715' seance. Decision A sa 717e seance, le 26 mars 1956, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Egypte, d'lsrael, de 1:.i Jordanie, du Liban et de la Syrie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulce « La question de Palestine: suite donnee aux Conventions d'armistice general et aux resolutions adoptees par le Conseil de sccurite pendant l'annce ecoulce (S/3561) 5 ». 113 (1956). Resolution du 4 avril 1956 [S/3575] Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions I 07 ( 1955) du 30 mars 1955, I 08 ( 1955) du 8 ~eptembre 1955 et 111 (1956) du 19 janvier 1956. Rappe/ant que, dans chacune de ces resolutions, le Conseil a demande au Chef d'etat-major de I 'Organisme des Nations U nies charge de la surveillance de la treve en Palestine et aux parties aux Conventions d 'armistice general que concernaient ccs resolutions de prendre certaines mesures bien dcfmics pour reduire la tension sur Jes lignes de demarcation de I 'armistice, Constatant avcc une extreme inquietude qu'en dcpit des efforts du Chef d'etat-major les mesures conseillees n'ont pas ctc prises, I. Considere que la situation qui regne actuellement entre les parties en ce qui concerne la mise a execution des Conventions d'armistice et !'observation des resolu­ tions du Conseil mentionnees plus haut est telle quc, si elle sc prolongeait, elle risquerait de mettre en danger le maintien de la paix et de la securitc internationales; 2. Demande au Secretaire general d 'entreprendre, en la mettant au premier plan de ses preoccupations, l 'ctude des divers aspects de la mise en vigueur et de !'observa­ tion des quatre Conventions d'armistice general 6 et des resolutions du C onseil mentionnees plus haut; 3. Dnnande au Secn:tairc general de ~ \:ntcndrc avec les parties pour adopter, apres en avoir discute avcc lcs 5 !hid., Eleventh Year, Supp!emPnt fr,r Januarv. Februar.v and 5 Voir Documents officie!s du Conseil de sec11rit£'. onziemc annee, i\.farch /956. Supplement de Janvier, /evrier e/ mars /956. 6 See Official Records of the Security Council, Fourth Year, 6 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme Special Supplements Nos. I, 2, 3 and 4, annee, Supplements speciaux, n°• I, 2, 3 et 4. 3 after discussion with the parties and with the Chief of Staff, he considers would reduce existing tensions along the-armistice demarcation lines, including the following points: (a) Withdrawal of their forces from the armistice demarcation lines; (b) Full freedom of movement for United Nations observers along the armistice demarcation lines, in the demilitarized zones and in the defensive areas; (c) Establishment of local arrangements for the pre­ vention of incidents and the prompt detection of any violations of the Armistice Agreements; 4. Calls upon the parties to the General Armistice Agreements to co-operate with the Secretary-General in the implementation of this resolution; 5. Requests the Secretary-General to report to the Council in his discretion but not later than one month from this date on the implementation given to this resolution in order to assist the Council in considering what further action may be required. Adopted unanimously at the 722nd meeting. 114 (1956). Resolution of 4 June 1956 [S/3605] The Security Council, Recalling its resolutions 113 (1956) of 4 April 1956 and 73 (1949) of 11 August 1949, Having received the report of the Secretary-General on his recent mission on behalf of the Security Council, 7 Noting those passages of the report (section III and annexes 1-4) which refer to the assurances given to the Secretary-General by all the parties to the General Armistice Agreements 6 unconditionally to observe the cease-fire, Noting also that progress has been made towards the adoption of the specific measures set out in paragraph 3 of resolution 113 (1956), Noting, however, that full compliance with the General Armistice Agreements and with Council resolutions 107 (1955) of 30 March 1955, 108 (1955) of 8 September 1955 and 111 (1956) of I 9 January 1956 is not yet effected, and that the measures called for in paragraph 3 of resolution 113 (1956) have been neither completely agreed upon nor put fully into effect, Believing that further progress should now be made in consolidating the gains resulting from the Secretary- 7 Ibid., Eleventh Year, Supplement for April, May and June 1956. document S/3596. parties et avec le Chef d•etat-major, les mesures qu'il considerera comme devant reduire la tension actuelle sur les lignes de demarcation de !'armistice, et notamment les mesures suivantes: a) Que Jes parties retircnt Jeu.rs forces des ligncs de demarcation de !'armistice; b) Qu 'elles donnent aux observ::itcurs de, Nations Unies plcine liberte de mouvement le long des lignes de demarcation de I 'armistice, dans Jes ,ones demilitarisees et dans Jes regions defensives; c) Qu'elles s'cntendent localement pour prevenir Jes incidents et constater rapidement toute violation dL:s Conventions d 'armistice; 4. Requiert lcs parties aux Conventions d 'armistice general de cooperer avec le Secretaire general a la misc en ceuvre de la presente resolution; 4 5. Demande au Secretaire general de faire rapport au Conseil, a une date qu'il fixera Iui-meme mais au plus tard dans Ull mois, sur la suite donnee a la presente reso­ lution, de fai;on a aider le Conscil a examiner quelles nouvelles mesures pourraient ctrc necessaires. Adoptee a /'unanimite a la 722' seance. 114 (1956). Resolution du 4 juin 1956 [S/3605] Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions I 13 (1956) du 4 avril 1956 et 73 (I 949) du 11 aout 1949, Ayant rec;u le rapport du Secretaire general sur la mis­ sion qu'il a accomplie recemment pour le compte du Conseil de securite 7, Notant les passages dud it rapport (section III et annexes 1 a 4) relatifs a !'assurance que toutes les parties aux Conventions d'armistice general 6 ont donnee au Secre­ taire general de respecter sans condition la suspension d'armes, Notant aussi que des progres ont ete accomplis vers !'adoption des mesures precises enoncees au paragraphe 3 de la resolution 113 (1956), Notant toutefois que les Conventions d'armistice gene­ ral et Ies resolutions l 07 ( I 955), I 08 (1955) et 111 (1956) du Conseil, en date des 30 mars 1955, 8 septembre 1955 et I 9 janvier I 956, ne sont pas encore integralcment observees, que !'accord complet ne s'est pas encore fait sur Ies mesures enoncees au paragraphe 3 de la resolu­ tion 113 (1956), et que ces mesures n 'ont pas ete integra­ lement miscs a execution, Persuade que !'on devrait maintenant faire de nouveaux progres dans la voie de la consolidation des resultats 7 Documents officiels du Conseil de securite, onzieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1956, document S/3596.
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/114 (1956)
IntituléLa question de la Palestine (4 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/114(1956)
Texte intégral after discussion with the parties and with the Chief of Staff, he considers would reduce existing tensions along the-armistice demarcation lines, including the following points: (a) Withdrawal of their forces from the armistice demarcation lines; (b) Full freedom of movement for United Nations observers along the armistice demarcation lines, in the demilitarized zones and in the defensive areas; (c) Establishment of local arrangements for the pre­ vention of incidents and the prompt detection of any violations of the Armistice Agreements; 4. Calls upon the parties to the General Armistice Agreements to co-operate with the Secretary-General in the implementation of this resolution; 5. Requests the Secretary-General to report to the Council in his discretion but not later than one month from this date on the implementation given to this resolution in order to assist the Council in considering what further action may be required. Adopted unanimously at the 722nd meeting. 114 (1956). Resolution of 4 June 1956 [S/3605] The Security Council, Recalling its resolutions 113 (1956) of 4 April 1956 and 73 (1949) of 11 August 1949, Having received the report of the Secretary-General on his recent mission on behalf of the Security Council, 7 Noting those passages of the report (section III and annexes 1-4) which refer to the assurances given to the Secretary-General by all the parties to the General Armistice Agreements 6 unconditionally to observe the cease-fire, Noting also that progress has been made towards the adoption of the specific measures set out in paragraph 3 of resolution 113 (1956), Noting, however, that full compliance with the General Armistice Agreements and with Council resolutions 107 (1955) of 30 March 1955, 108 (1955) of 8 September 1955 and 111 (1956) of I 9 January 1956 is not yet effected, and that the measures called for in paragraph 3 of resolution 113 (1956) have been neither completely agreed upon nor put fully into effect, Believing that further progress should now be made in consolidating the gains resulting from the Secretary- 7 Ibid., Eleventh Year, Supplement for April, May and June 1956. document S/3596. parties et avec le Chef d•etat-major, les mesures qu'il considerera comme devant reduire la tension actuelle sur les lignes de demarcation de !'armistice, et notamment les mesures suivantes: a) Que Jes parties retircnt Jeu.rs forces des ligncs de demarcation de !'armistice; b) Qu 'elles donnent aux observ::itcurs de, Nations Unies plcine liberte de mouvement le long des lignes de demarcation de I 'armistice, dans Jes ,ones demilitarisees et dans Jes regions defensives; c) Qu'elles s'cntendent localement pour prevenir Jes incidents et constater rapidement toute violation dL:s Conventions d 'armistice; 4. Requiert lcs parties aux Conventions d 'armistice general de cooperer avec le Secretaire general a la misc en ceuvre de la presente resolution; 4 5. Demande au Secretaire general de faire rapport au Conseil, a une date qu'il fixera Iui-meme mais au plus tard dans Ull mois, sur la suite donnee a la presente reso­ lution, de fai;on a aider le Conscil a examiner quelles nouvelles mesures pourraient ctrc necessaires. Adoptee a /'unanimite a la 722' seance. 114 (1956). Resolution du 4 juin 1956 [S/3605] Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions I 13 (1956) du 4 avril 1956 et 73 (I 949) du 11 aout 1949, Ayant rec;u le rapport du Secretaire general sur la mis­ sion qu'il a accomplie recemment pour le compte du Conseil de securite 7, Notant les passages dud it rapport (section III et annexes 1 a 4) relatifs a !'assurance que toutes les parties aux Conventions d'armistice general 6 ont donnee au Secre­ taire general de respecter sans condition la suspension d'armes, Notant aussi que des progres ont ete accomplis vers !'adoption des mesures precises enoncees au paragraphe 3 de la resolution 113 (1956), Notant toutefois que les Conventions d'armistice gene­ ral et Ies resolutions l 07 ( I 955), I 08 (1955) et 111 (1956) du Conseil, en date des 30 mars 1955, 8 septembre 1955 et I 9 janvier I 956, ne sont pas encore integralcment observees, que !'accord complet ne s'est pas encore fait sur Ies mesures enoncees au paragraphe 3 de la resolu­ tion 113 (1956), et que ces mesures n 'ont pas ete integra­ lement miscs a execution, Persuade que !'on devrait maintenant faire de nouveaux progres dans la voie de la consolidation des resultats 7 Documents officiels du Conseil de securite, onzieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1956, document S/3596. General's m1ss1on and towards full implementation by the parties of the Armistice Agreements, 1. Commends the Secretary-General and the parties on the progress already achieved; 2. Declares that the parties to the Armistice Agree­ ments should speedily carry out the measures already agreed upon with the Secretary-General, and should co­ operate with the Secretary-General and the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to put into effect their further practical proposals, pursuant to resolution 113 (1956), with a view to full implementation of that resolution and full compliance with the Armistice Agreements; 3. Declares that full freedom of movement of United Nations observers must be respected along the armistice demarcation lines, in the demilitarized zones and in the defensive areas, as defined in the Armistice Agreements, to enable them to fulfil their functions; 4. Endorses the Secretary-General's view that the re­ establishment of full compliance with the Armistice Agreements represents a stage which has to be passed in order to make progress possible on the main issues between the parties; 5. Requests the Chief of Staff to continue to carry out his observation of the cease-fire pursuant to resolu­ tion 73 ( 1949) and to report to the Security Council whenever any action undertaken by one party to an Armistice Agreement constitutes a serious violation of that Agreement or of the cease-fire, which in his opinion requires immediate consideration by the Council; 6. Calls upon the parties to the Armistice Agreements to take the steps necessary to carry out the present reso­ lution, thereby increasing confidence and demonstrat­ ing their wish for peaceful conditions; 7. Requests the Secretary-General to continue his good offices with the parties, with a view to full imple­ mentation of resolution 113 (1956) and full compliance with the Armistice Agreements, and to report to the Security Council as appropriate. Adopted unanimously at the 728th meeting. Decisions At its 714th meeting, on 19 October 1956, the Council decided to invite the representatives of Jordan and Israel to participate, without vote, in the discussion of th-: complaints by Jordan against Israel (S/3678) 8 and by Israel against Jordan (S/3682).8 5 obtenus grace a la mission du Secretaire general et de la mise en reuvre integrale, par les parties, des Conventions d 'armistice, I. Exprime son appreciation au Secretaire general et aux parties pour Jes progres deja realises; 2. Declare que les parties aux Conventions d 'armistice devraient appliquer sans tarder Jes mesures deja convc­ nues avec le Secretaire general et cooperer avec lui et avec le Chef d ·ctat-major de l 'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine pour donner effet a leurs autres propositions pratiques, en application de la resolution 113 ( 1956), en vue de la mise en reuvre intcgrale de ladite resolution et de )'obser­ vation integrale des Conventions d'armistice; 3. Declare que la pleine libertc de mouvemcnt des observateurs des Nations Unies doit ctrc rcspcctee k long des lignes de demarcation de !'armistice, dans lcs zones demilitarisees et dans les regions dcfensives, tellcs qu'el\es sont definies dans Jes Conventions d 'armistice, de manierc qu'ils puissent s·acquitter de !curs fonctions; 4. Fait sienne !'opinion du Secretairc general scion laquelle le rctablissement de conditions dans lesquelles les Conventions d 'armistice seraient intcgralement obscr­ vees represente une etape qu'il faut franchir si !'on vent faire avancer le reglement des questions principales qui restent a regler entre Jes parties; 5. Demande au Chef d'eta.-major de continuer de s'assurer du respect de la sm-,ension d'armes, conforme­ ment a la resolution 73 (19,,)), et de rendre compte au Conseil de securite chaque fois qu'une initiative d'une partie a une Convention d'armi&tice constitue une viola­ tion grave de ladite convention ou de la suspension d'armes et qu'il estime que cette initiative exige un exa­ men immediat de la part du Conseil; 6. Requiert les parties aux Conventions d'armisticc de prendre les mesures nccessaires pour mettre en reuvre la presente resolution et, ainsi, d 'accroitre la conti.ance et de prouver \cur dcsir de paix: 7. Demande au Secretaire general de continuer de mettre ses bons offices a la disposition des parties en vue de la misc en reuvre integrale de la resolution 113 ( 1956) et de \'observation intcgrale des Conventions d'armistice, et de faire rapport au Conscil de securite lorsqu'il y aura lieu. Adoptee a l'unanimit,; a la 728• seance. Decisions . .\ sa 744~ seance, le 19 octobre 1956, le Conseil a decided 'inviter les representants de la Jordanie et d 'Israel a participcr, sans droit de\ ote, a la discussion des plaintes de la .lordanie conlrc Israel (S/3678 ') et d 'Israel contre la Jordanie (S/3682 8.)
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/115 (1956)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Maroc (20 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/115(1956)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 13 112 (1956). Resolution of 6 February 1956 [S/3546] The Security Council, Having examined the application of the Sudan, 14 Recommends to the General Assembly that the Sudan be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at thF 716th meeting. 115 (1956). Resolution of 20 July 1956 [S/3624] The Security Council, Having examined the application of Morocco, 15 Recommends to the General Assembly that Morocco be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 73/st meeting. 116 (1956). Resolution of 26 July 1956 [S/3629] The Security Council, Having examined the application of Tunisia, 16 Recommends to the General Assembly that Tunisia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 7 32nd meeting. 13 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952 and 1955. 14 Official Records of the Security Council, Elnenth Year, Supple• ment for January, Fcb,uwy anJ ,\larch 1956, document S/3543. rn Ibid., Supplement /or July, August and Septemba 1956, J.ocu­ ment S/3617. 16 Ibid., document S/3622. Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 13 112 (1956). Resolution du 6 fevrier 1956 [S/3546] !,e Conseil de serurite, Ayant examine la demande d'admission du Soudan 14, Recommande i l'Assemblce gcnerale d'admettre le Sou- dan commc Membrc de !'Organisation des Nations Unies. 10 Adoptee ti /'11,;animite d la 716' seance. 115 (1956). Resolution du 20 juillet 1956 [S/3624] Le Conscil de sccurite, Avant examim' la demande d'admission du Maroc 15, Recommande :\ l'Assemblcc gcncrale d'admcttrc le Maroc comme Mcrnbre de !'Organisation des Nations Unies. Adopree tl /'unanimitt' ,i hi 731• s1'a11ce. 116 (1956). Resolution du 26 juillet 1956 [S/3629] Le Conseil de securifl'. Ayant cxaminJ la demanded 'admission de la Tunisie rn, Recommandc i l'Assemblce generate d'admettre la Tunisie comme Membre de !'Organisation des Natit1ns Unies. Adoptee d l'unanimite cl la 732• seance. 13 Question ayant fait J'objet de resolutions ou decisions Jc la part du Con,eil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952 et 195'i. 14 Documents officiels du Consei/ de si-curi11', 011::ieme anm'e, Supp!emenr de ja111·ier, (,',·rier er 111an l95fi, dr,cumcnt S/:\543. 1·' lbiJ .. Supplement de Juil!et. aour et septemhre 1956, document S/3617. 16 ibid., document S/3622.
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/116 (1956)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Tunisie (26 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/116(1956)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 13 112 (1956). Resolution of 6 February 1956 [S/3546] The Security Council, Having examined the application of the Sudan, 14 Recommends to the General Assembly that the Sudan be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at thF 716th meeting. 115 (1956). Resolution of 20 July 1956 [S/3624] The Security Council, Having examined the application of Morocco, 15 Recommends to the General Assembly that Morocco be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 73/st meeting. 116 (1956). Resolution of 26 July 1956 [S/3629] The Security Council, Having examined the application of Tunisia, 16 Recommends to the General Assembly that Tunisia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 7 32nd meeting. 13 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952 and 1955. 14 Official Records of the Security Council, Elnenth Year, Supple• ment for January, Fcb,uwy anJ ,\larch 1956, document S/3543. rn Ibid., Supplement /or July, August and Septemba 1956, J.ocu­ ment S/3617. 16 Ibid., document S/3622. Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 13 112 (1956). Resolution du 6 fevrier 1956 [S/3546] !,e Conseil de serurite, Ayant examine la demande d'admission du Soudan 14, Recommande i l'Assemblce gcnerale d'admettre le Sou- dan commc Membrc de !'Organisation des Nations Unies. 10 Adoptee ti /'11,;animite d la 716' seance. 115 (1956). Resolution du 20 juillet 1956 [S/3624] Le Conscil de sccurite, Avant examim' la demande d'admission du Maroc 15, Recommande :\ l'Assemblcc gcncrale d'admcttrc le Maroc comme Mcrnbre de !'Organisation des Nations Unies. Adopree tl /'unanimitt' ,i hi 731• s1'a11ce. 116 (1956). Resolution du 26 juillet 1956 [S/3629] Le Conseil de securifl'. Ayant cxaminJ la demanded 'admission de la Tunisie rn, Recommandc i l'Assemblce generate d'admettre la Tunisie comme Membre de !'Organisation des Natit1ns Unies. Adoptee d l'unanimite cl la 732• seance. 13 Question ayant fait J'objet de resolutions ou decisions Jc la part du Con,eil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952 et 195'i. 14 Documents officiels du Consei/ de si-curi11', 011::ieme anm'e, Supp!emenr de ja111·ier, (,',·rier er 111an l95fi, dr,cumcnt S/:\543. 1·' lbiJ .. Supplement de Juil!et. aour et septemhre 1956, document S/3617. 16 ibid., document S/3622.
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/117 (1956)
IntituléCour internationale de justice (6 sept)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/117(1956)
Texte intégral 121 (1956). Resolution of 12 December 1956 [S/3758] The Security Council, Having examined the application of Japan, 17 Recommends to the General Assembly that Japan be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 756th meeting. INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 18 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY 117 (1956). Resolution of 6 September 1956 [S/3643] The Security Council, Noting with regret the death of Judge Hsu Mo on 28 June 1956, Noting further that a vacancy in the International Court of Justice for the remainder of the deceased's term of office has thus occurred and must be filled in accordance with the terms of the Statute of the Court, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall be fixed by the Security Council, Decides that an election tn fill the vacancy shall take place during the eleventh session of the General Assem­ bly. Adopted at the 733rd meeting. 19 17 Ibid., Seventh Year, Supplement for April, May and June 1952, document S/2673; and ibid., Eleventh Year, Supplement for October, November and December 1956, document S/3752. 18 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1949, 1951, 1953 and 1954. 19 Adopted without vote. 121 (1956). Resolution du 12 decembre 1956 [S/3758] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission du Japon 17, Recommande a. I' Assemblee generale d 'admettre le Japon comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d /'unanimite d la 756• seance. COUR INTERN A TI ON ALE DE JUSTICE 1s ELECTION DE MEMBRES DE LACOUR PAR LE CONSEIL DE SECURITE ET L' ASSEMBLEE GENERALE 11 117 (1956). Resolution du 6 septembre 1956 [S/3643] Le Conseil de securite, Apprenant avec regret le deces du juge Hsu Mo, sur­ venu le 28 juin I 956, Constatant que, ce de fait, il y a un siege a pourvoir a la Cour internationale de Justice pour Ja periode non encore accomplie du mandat du defunt, et qu 'il convient de pourvoir ce siege, conformement au Statut de la Cour, Notant que, conformcment aux dispositions de l 'Ar­ ticle 14 du Statut, la date de !'election destince a pour­ voir ce siege doit etre fixec par le Conseil de securite, Decide qu 'il sera proced~ a une election, en vue de pourvoir le siege vacant, durant la onzieme session de l'Assemblee generale. Adoptee d la 733• seance 1g. 17 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, septieme annk, Supplement d'avril, mai et juin 1952, document S/2673; et Docu­ ments officiels du Conseil de securite, onzieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1956, document S/3752. 18 Question ayant fait l 'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1949, 1951, 1953 et 1954. 19 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/118 (1956)
IntituléExigences quand au règlement de l'affaire de Suez (13 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/118(1956)
Texte intégral above), to present their Governments' views in written statements to be circulated by the President. 118 (1956). Resolution of 13 October 1956 [S/3675] The Security Council, Noting the declarations made before it and the accounts of the development of the exploratory conversations on the Suez question given by the Secretary-General of the United Nations and the Foreign Ministers of Egypt, France and the United Kingdom. Agrees that any settlement of the Suez question should meet the following requirements: (1) There should be free and open transit through the Canal without discrimination, overt or covert --this covers both political and technical aspects; (2) The sovereignty of Egypt should be respected; (3) The operation of the Canal should be insulated from the politics of any country; (4) The manner of fixing tolls and charges should be decided by agreement between Egypt and the users; (5) A fair proportion of the dues should be allotted to development; (6) In case of disputes, unresolved affairs between the Suez Canal Company and the Egyptian Government should be settled by arbitration with suitable terms of reference and suitable provisions for the payment of sums found to be due. Adopted unanimously at the 743rd meeting. THE SITUATION IN HUNGARY Decisions At its 746th meeting, on 28 October 1956, the Council decided to invite the representative of Hungary to par­ ticipate, without vote, in the discussion of the question. 7 participer a la discussion (voir ci-dessus), a presenter Jes vues de leurs gouvernements sous la forme d'exposes ecrits que le President du Conseil ferait distribuer. 118 (1956). Resolution du 13 octobre 1956 [S/3675] Le Conseil de securite, Considerant les declarations faites devant Jui et les comptes rend us sur les entretiens d 'exploration sur la question de Suez presentes par le Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies et Jes Ministres des affaires etrangeres d'Egypte, de France et du Royaume­ Uni, Consrate que tLmt reglement de I'affaire de Suez dcvra rcpondre aux n:igences suivantcs: I) Le transit i travers le canal sera libre et ouvert sans discrimination directe ou indirecte, ceci etant vrai tant du point de vuc politique que du point de vue tech­ nique; 2) La souverainete de l'Egypte sera respectee; 3) Le fonctionnement du canal sera soustrait a la politique de tous les pays; 4) Le mode de fixation des peages et des frais sera decide par un accord entre l'Egypte et Jes usagers; 5) lfne equitable proportion des sommes perr;ues sera assignee a I 'amelioration du canal; 6) En eas de differend, les affaires pendantes entre la Compagnie universelle du canal maritime de Suez et le Gouvernement egyptien seront rcglees par un tribunal d'arbitrage dont la competence et la mission seront clairement definies, avec des dispositions convenables pour le paicment des sommes qui pourraient etre dues. Adoptee d l'unanimite d la 743' seance. LA SITUATION EN HONGRIE Decisions A sa 7468 sennce, le 28 octohre 1956, le Conseil a decide d 'inviter le representant de la Hongrie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question.
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/119 (1956)
IntituléPlainte de l'Égypte (31 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/119(1956)
Texte intégral 119 (1956). Resolution of 31 October 1956 [S/3721] The Security Council, Considering that a grave situation ha~ bcen crcated by action undertaken against Egypt, Taking into account that the lack of unanimity of its permanent members at the 749th and 750th meetings of the Security Council has preventcd it from exercising its primary responsibility for the maintenance of inter­ national peace and security, Decides to call an emergency special session of the General Assembly, as provided in General Assembly resolution 377 A (V) of 3 November 1950, in order to make appropriate recommendations. Adopted at the 751st meeting by 7 votes to 2 ( France, United Kingdom of Great Britain and Northem Ire/and), with 2 abstentions ( Australia, Belgium}. 9 119 (1956). Résolution du 31 octobre 1956 [S/3721] Le Conseil dt! sécurité, Considéram 'iu ·une grave situation a été créée par l'action cntrepn,-.e contre l'Egypte, Notant que le manque d'unanimité des membres per­ manents du Conseil de sécmité au' . 749e et 750e séances a empêché le Conseil de s'acquitter de sa rc'ponsabilité principale dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Décide de convoquer une session extraordinaire d'urgence de l'.-\ssemblée générale, comme le prévoit la résolution 377 A (V) de l'Assemblée générale, en date du 3 novembre 1950. afin de faire les recommandations appropriées. Adoptée à la 751• séance par 7 voix contre 2 ( France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d' lrlande du Nord), avec 2 abstentions ( Australie, Be/g,-que).
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/120 (1956)
IntituléLa situation en Hongrie (4 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/120(1956)
Texte intégral At its 752nd meeting, on 2 November 1956, the Coun­ cil decided to leave it to the President to decide whether the representative of Hungary who had taken a place at the Council table in accordance with the decision taken at the 746th meeting should be permitted to make a statement pending the verification of his credentials. 120 (1956). Resolution of 4 November 1956 [S/37 33] The Security Council, Considering that a grave situation has been created by the use of Soviet military forces to suppress the efforts of the Hungarian people to reassert their rights, Taking into account that because of the lack of un­ animity among its permanent members the Security Council has been unable to exercise its primary respon­ sibility for the maintenance of international peace and security, Decides to call an emergency special session of the General Assembly, as provided in General Assembly resolution 377 A (V) of 3 November 1950, in order to make appropriate recommendations concerning the situa­ tion in Hungary. Adopted at the 754th meeting by 10 votes to 1 (Union of Soviet Socialist Republics). COMPLAINT BY EGYPT AGAINST FRANCE AND THE UNITED KINGDOM Decision At its 750th meeting, on 30 October 1956, the Council decided to invite the representative of Egypt to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the item entitled ' Letter dated 30 October 1956 from the representative of Egypt addressed to the President of the Security Council (S/3712) '.12 12 Ibid., Supplement for October, November and December 1956. 8 A sa 752e seance, le 2 novembre 1956, le Conseil a decide de laisser au President le soin de decider si le representant de la Hongrie qui avait pris place a la table du Conseil rnnformement a la decision prise par le Conseil a sa 746e seance devait etre autorise a faire une declara­ tion avant que ses lettres de crcance aient pu etre vcri­ fices. 120 (1956). Resolution du 4 novembre 1956 [S/3733] Le Consei/ de sh:urite, Considerant qu'une situation grave a etc creee par l 'emploi de forces armces sovietiques afin de rcprimer les efforts que fait le peuple hongrois pour affirmer a nouveau scs droits, Prenant no!c que, faute d'unanimitc parmi ses membres pcrrnanents, le Conseil de sccurite n'a pu s'acquitter de sa rcsponsabilite principale touchant le maintien de la paix et de la securitc internationales, Decide de convoquer une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblee generale conformement aux dispositions de la resolution 377 A (V) de I' Assemblee generate, en date du 3 novembre 1950, en vue de faire les recommandations appropriees concernant la situation en Hongrie. Adoptee a la 754• seance par JO voix contre une ( Union des Republiques socialistes sovic­ tiques). PLAINTE DE L'EGYPTE CONTRE LA FRANCE ET LE ROYAUME-UNI Decision A sa 750e seance, le 30 octobre 1956, le Conseil a decide d'inviter le rcprcsenlant de l'Fgyple a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulce Lettre, en date du 30 octobre 1956. adressee au Presi­ dent du Conseil de secmitc par le representant de l'Egypte (S/3712 12) ». 12 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et decembr ' 1956.
OrganeCSNU
Année1956
CôteS/RES/121 (1956)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Japon (12 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/121(1956)
Texte intégral 121 (1956). Resolution of 12 December 1956 [S/3758] The Security Council, Having examined the application of Japan, 17 Recommends to the General Assembly that Japan be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 756th meeting. INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 18 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY 117 (1956). Resolution of 6 September 1956 [S/3643] The Security Council, Noting with regret the death of Judge Hsu Mo on 28 June 1956, Noting further that a vacancy in the International Court of Justice for the remainder of the deceased's term of office has thus occurred and must be filled in accordance with the terms of the Statute of the Court, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall be fixed by the Security Council, Decides that an election tn fill the vacancy shall take place during the eleventh session of the General Assem­ bly. Adopted at the 733rd meeting. 19 17 Ibid., Seventh Year, Supplement for April, May and June 1952, document S/2673; and ibid., Eleventh Year, Supplement for October, November and December 1956, document S/3752. 18 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1949, 1951, 1953 and 1954. 19 Adopted without vote. 121 (1956). Resolution du 12 decembre 1956 [S/3758] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission du Japon 17, Recommande a. I' Assemblee generale d 'admettre le Japon comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d /'unanimite d la 756• seance. COUR INTERN A TI ON ALE DE JUSTICE 1s ELECTION DE MEMBRES DE LACOUR PAR LE CONSEIL DE SECURITE ET L' ASSEMBLEE GENERALE 11 117 (1956). Resolution du 6 septembre 1956 [S/3643] Le Conseil de securite, Apprenant avec regret le deces du juge Hsu Mo, sur­ venu le 28 juin I 956, Constatant que, ce de fait, il y a un siege a pourvoir a la Cour internationale de Justice pour Ja periode non encore accomplie du mandat du defunt, et qu 'il convient de pourvoir ce siege, conformement au Statut de la Cour, Notant que, conformcment aux dispositions de l 'Ar­ ticle 14 du Statut, la date de !'election destince a pour­ voir ce siege doit etre fixec par le Conseil de securite, Decide qu 'il sera proced~ a une election, en vue de pourvoir le siege vacant, durant la onzieme session de l'Assemblee generale. Adoptee d la 733• seance 1g. 17 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, septieme annk, Supplement d'avril, mai et juin 1952, document S/2673; et Docu­ ments officiels du Conseil de securite, onzieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1956, document S/3752. 18 Question ayant fait l 'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1949, 1951, 1953 et 1954. 19 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1957
CôteS/RES/121 (1956)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Japon (12 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/121(1956)
Texte intégral 121 (1956). Resolution of 12 December 1956 [S/3758] The Security Council, Having examined the application of Japan, 17 Recommends to the General Assembly that Japan be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 756th meeting. INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 18 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY 117 (1956). Resolution of 6 September 1956 [S/3643] The Security Council, Noting with regret the death of Judge Hsu Mo on 28 June 1956, Noting further that a vacancy in the International Court of Justice for the remainder of the deceased's term of office has thus occurred and must be filled in accordance with the terms of the Statute of the Court, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall be fixed by the Security Council, Decides that an election tn fill the vacancy shall take place during the eleventh session of the General Assem­ bly. Adopted at the 733rd meeting. 19 17 Ibid., Seventh Year, Supplement for April, May and June 1952, document S/2673; and ibid., Eleventh Year, Supplement for October, November and December 1956, document S/3752. 18 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1949, 1951, 1953 and 1954. 19 Adopted without vote. 121 (1956). Resolution du 12 decembre 1956 [S/3758] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission du Japon 17, Recommande a. I' Assemblee generale d 'admettre le Japon comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d /'unanimite d la 756• seance. COUR INTERN A TI ON ALE DE JUSTICE 1s ELECTION DE MEMBRES DE LACOUR PAR LE CONSEIL DE SECURITE ET L' ASSEMBLEE GENERALE 11 117 (1956). Resolution du 6 septembre 1956 [S/3643] Le Conseil de securite, Apprenant avec regret le deces du juge Hsu Mo, sur­ venu le 28 juin I 956, Constatant que, ce de fait, il y a un siege a pourvoir a la Cour internationale de Justice pour Ja periode non encore accomplie du mandat du defunt, et qu 'il convient de pourvoir ce siege, conformement au Statut de la Cour, Notant que, conformcment aux dispositions de l 'Ar­ ticle 14 du Statut, la date de !'election destince a pour­ voir ce siege doit etre fixec par le Conseil de securite, Decide qu 'il sera proced~ a une election, en vue de pourvoir le siege vacant, durant la onzieme session de l'Assemblee generale. Adoptee d la 733• seance 1g. 17 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, septieme annk, Supplement d'avril, mai et juin 1952, document S/2673; et Docu­ ments officiels du Conseil de securite, onzieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1956, document S/3752. 18 Question ayant fait l 'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1949, 1951, 1953 et 1954. 19 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1957
CôteS/RES/122 (1957)
IntituléLa question Inde-Pakistan (24 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/122(1957)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1957 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1957 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the main­ tenance of international peace and security THE INDIA-PAKISTAN QUESTION 1 Decisions At its 761st meeting, on 16 January 1957, the Council decided to publish the documents submitted by the representative of Pakistan as annexes to his statement. 2 At its 762nd meeting, on 23 January 1957, the Council decided to publish the documents submitted by the representative of India as annexes to his statement. 3 122 (1957). Resolution of 24 January 1957 (S/3779] The Security Council, Having heard statements from representatives of the Governments of India and Pakistan concerning the dispute over the State of Jammu and Kashmir, Reminding the Governments and authorities concerned of the principle embodied in its resolutions 47 (1948) 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1948, 1949, 1950, 1951 and 1952. 2 See Official Records of the Security Council, Twelfth Year, Supplement for January, February and March 1957, document S/PV.761/Add.I. 3 Ibid., document S/PV.762/Add.1. I Premiere partie. Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu'organe res­ ponsable du maintien de la paix et de la securite internationales LA QUESTION INDE-PAKISTAN 1 Decisions Asa 761'' seance, le 16janvier 1957, le Conseil a decide de publier les documents que le representant du Pakistan presentait comme annexes a sa declaration 2• Asa 762e seance, le 23 janvier 1957, le Conseil a decide de publicr les documents que le representant de l'lnde presentait comme annexes a sa declaration 3. 122 (1957). Resolution du 24 janvier 1957 [S/3779] Le Conseil de securite, Ayant entendu des exposes des representants des Gou­ vcrnements de l'Inde et du Pakistan au sujet du differend concernant l'Etat de Jammu et Cachemire, Rappe/ant aux gouvernements et autorites interesses le principe enonce dans ses resolutions 4 7 (I 948) du 21 1 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1948, 1949, 1950, 1951 et 1952. 2 Voir Documents officiels du Conseil de securite, douzieme annee, Supplement de janvier, jevrier et mars 1957, document S/PV.761/Add.l. 3 ibid., document S/PV.762/Add.1. of 21 April 1948, 51 (1948) of 3 June 1948, 80 (1950) of 14 March 1950 and 91 (1951) of 30 March 1951, and the United Nations Commission for India and Pakistan resolutions of 13 August 1948 4 and 5 January 1949,5 that the final disposition of the State of Jammu and Kashmir will be made in accordance with the will of the people expressed through the democratic method of a free and impartial plebiscite conducted under the auspices of the United Nations, I. Reaffirms the affirmation in its resolution 91 (1951) and declares that the convening of a constituent assembly as recommended by the General Council of the ' All Jammu and Kashmir National Conference ' and any action that assembly may have taken or might attempt to take to determine the future shape and affiliation of the entire State or any part thereof, or action by the parties concerned in support of any such action by the assembly, would not constitute a disposition of the State in accordance with the above principle; 2. Decides to continue its consideration of the dispute. Adopted at the 765th meeting by JO votes to none, with I abstention (Union of Soviet Socialist Republics). 123 (1957). Resolution of 21 February 1957 [S/3793] The Security Council, Recalling its resolution 122 (1957) of 24 January 1957, its previous resolutions and the resolutions of the United Nations Commission for India and Pakistan on the India-Pakistan question, l. Requests the President of the Security Council, the representative of Sweden, to examine with the Governments of India and Pakistan any proposals which, in his opinion, are likely to contribute towards the settlement of the dispute, having regard to the previous resolutions of the Security Council and of the United Nations Commission for India and Pakistan; to visit the subcontinent for this purpose; and to report to the Security Council not later than 15 April 1957; 2. Invites the Governments of India and Pakistan to co-operate with him in the performance of these functions; 4 Ibid., Third Year, Supplement for November 1948, document S/1100, para. 75. s Ibid., Fourth Year, Supplement for January 1949, document S/1196, para. 15. 2 avril 1948, 51 (1948) du 3 juin 1948, 80 (1950) du 14 mars 1950 et 91 (1951) du 30 mars 1951, ainsi que dans les resolutions des 13 aofit 1948 4 et 5 janvier 1949 5 de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakis­ tan, a savoir que le sort definitif de l'Etat de Jammu et Cachemire doit etre decide conformement a la volonte des populations, exprimee au moyen de la procedure democratique d 'un plebiscite libre et impartial tenu sous l'egide de !'Organisation des Nations Unies, 1. Confirme la declaration qu'il a faite dans sa resolu­ tion 91 (1951) et declare que la convocation d'une assem­ blee constituante dans les conditions recommandees par le Conseil general de la « Conference nationale de l'ensemble de l'Etat de Jammu et Cachemire », ainsi que toutes les mesures que cette assemblee pourrait avoir prises ou pourrait s'efforcer de prendre pour determiner la structure et les associations futures de !'ensemble de l'Etat de Jammu et Cachemire ou d'une partie quel­ conque dudit Etat, ou toute action des parties interessees pour appuyer les mesures susvisees, ne constituent pas des moyens propres a regler le sort dudit Etat conforme­ ment au principe mentionne ci-dessus; 2. Decide de poursuivre l'examen du differend. Adoptee a la 765• seance par 10 voix contre zero, avec une abstention ( Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques). 123 (1957). Resolution du 21 fevrier 1957 [S/3793] Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 122 (1957) du 24 janvier 1957 et ses resolutions antcrieures ainsi que les resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan relatives a la question Inde-Pakistan, l. Demande au President du Conseil de securite, repre­ sentant de la Suede, d'examiner avec le Gouvernement indien et le Gouvernement pakistanais toutes proposi­ tions qui, a son avis, sont de nature a contribuer a un reglement du differend, compte tenu des resolutions ante­ rieures du Conseil de securite et de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan; de visiter a cette fin la peninsule; et de faire rapport au Conseil de securite le 15 avril 1957 au plus tard; 2. Invite le Gouvernement indien et le Gouvernement pakistanais a collaborer avec le President du Conseil de securite pour !'aider a s 'acquitter de sa mission; 4 Voir Proces-verbaux officie/s du Conseil de sicuriti, troisieme annie, Supplement de novembre 1948, document S/1100, par. 75. 5 Ibid., quatrieme annee, Supplement de janvier 1949, document S/1196, par. 15.
OrganeCSNU
Année1957
CôteS/RES/123 (1957)
IntituléLa question Inde-Pakistan (21 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/123(1957)
Texte intégral of 21 April 1948, 51 (1948) of 3 June 1948, 80 (1950) of 14 March 1950 and 91 (1951) of 30 March 1951, and the United Nations Commission for India and Pakistan resolutions of 13 August 1948 4 and 5 January 1949,5 that the final disposition of the State of Jammu and Kashmir will be made in accordance with the will of the people expressed through the democratic method of a free and impartial plebiscite conducted under the auspices of the United Nations, I. Reaffirms the affirmation in its resolution 91 (1951) and declares that the convening of a constituent assembly as recommended by the General Council of the ' All Jammu and Kashmir National Conference ' and any action that assembly may have taken or might attempt to take to determine the future shape and affiliation of the entire State or any part thereof, or action by the parties concerned in support of any such action by the assembly, would not constitute a disposition of the State in accordance with the above principle; 2. Decides to continue its consideration of the dispute. Adopted at the 765th meeting by JO votes to none, with I abstention (Union of Soviet Socialist Republics). 123 (1957). Resolution of 21 February 1957 [S/3793] The Security Council, Recalling its resolution 122 (1957) of 24 January 1957, its previous resolutions and the resolutions of the United Nations Commission for India and Pakistan on the India-Pakistan question, l. Requests the President of the Security Council, the representative of Sweden, to examine with the Governments of India and Pakistan any proposals which, in his opinion, are likely to contribute towards the settlement of the dispute, having regard to the previous resolutions of the Security Council and of the United Nations Commission for India and Pakistan; to visit the subcontinent for this purpose; and to report to the Security Council not later than 15 April 1957; 2. Invites the Governments of India and Pakistan to co-operate with him in the performance of these functions; 4 Ibid., Third Year, Supplement for November 1948, document S/1100, para. 75. s Ibid., Fourth Year, Supplement for January 1949, document S/1196, para. 15. 2 avril 1948, 51 (1948) du 3 juin 1948, 80 (1950) du 14 mars 1950 et 91 (1951) du 30 mars 1951, ainsi que dans les resolutions des 13 aofit 1948 4 et 5 janvier 1949 5 de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakis­ tan, a savoir que le sort definitif de l'Etat de Jammu et Cachemire doit etre decide conformement a la volonte des populations, exprimee au moyen de la procedure democratique d 'un plebiscite libre et impartial tenu sous l'egide de !'Organisation des Nations Unies, 1. Confirme la declaration qu'il a faite dans sa resolu­ tion 91 (1951) et declare que la convocation d'une assem­ blee constituante dans les conditions recommandees par le Conseil general de la « Conference nationale de l'ensemble de l'Etat de Jammu et Cachemire », ainsi que toutes les mesures que cette assemblee pourrait avoir prises ou pourrait s'efforcer de prendre pour determiner la structure et les associations futures de !'ensemble de l'Etat de Jammu et Cachemire ou d'une partie quel­ conque dudit Etat, ou toute action des parties interessees pour appuyer les mesures susvisees, ne constituent pas des moyens propres a regler le sort dudit Etat conforme­ ment au principe mentionne ci-dessus; 2. Decide de poursuivre l'examen du differend. Adoptee a la 765• seance par 10 voix contre zero, avec une abstention ( Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques). 123 (1957). Resolution du 21 fevrier 1957 [S/3793] Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 122 (1957) du 24 janvier 1957 et ses resolutions antcrieures ainsi que les resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan relatives a la question Inde-Pakistan, l. Demande au President du Conseil de securite, repre­ sentant de la Suede, d'examiner avec le Gouvernement indien et le Gouvernement pakistanais toutes proposi­ tions qui, a son avis, sont de nature a contribuer a un reglement du differend, compte tenu des resolutions ante­ rieures du Conseil de securite et de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan; de visiter a cette fin la peninsule; et de faire rapport au Conseil de securite le 15 avril 1957 au plus tard; 2. Invite le Gouvernement indien et le Gouvernement pakistanais a collaborer avec le President du Conseil de securite pour !'aider a s 'acquitter de sa mission; 4 Voir Proces-verbaux officie/s du Conseil de sicuriti, troisieme annie, Supplement de novembre 1948, document S/1100, par. 75. 5 Ibid., quatrieme annee, Supplement de janvier 1949, document S/1196, par. 15. 3. Requests the Secretary-General and the United Nations Representative for India and Pakistan to render such assistance as he may request. Adopted at the 774th meeting by JO votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 774th meeting, on 21 February 1957, the Council decided to invite the United Nations Representative for India and Pakistan to take a place at the Council table. 126 (1957). Resolution of 2 December 1957 [S/3922] The Security Council, Having received and noted with appreciation the report of Mr. Gunnar V. Jarring, the representative of Sweden, 6 on the mission undertaken by him pursuant to its reso­ lution 123 (1957) of 21 February 1957, Expressing its thanks to Mr. Jarring for the care and ability with which he has carried out his mission, Observing with appreciation the expressions made by both parties of sincere willingness to co-operate with the United Nations in finding a peaceful solution, Observing further that the Governments of India and Pakistan recognize and accept the provisions of its resolution 38 (1948) of 17 January 1948 and of the resolutions of the United Nations Commission for India and Pakistan dated 13 August 1948 7 and 5 January 1949,8 which envisage in accordance with their terms the determination of the future status of the State of Jammu and Kashmir in accordance with the will of the people through the democratic method of a free and impartial plebiscite, and that Mr. Jarring felt it appropriate to explore what was impeding their full implementation, Concerned over the lack of progress towards a settle­ ment of the dispute which his report manifests, Considering the importance which it has attached to demilitarization of the State of Jammu and Kashmir as one of the steps towards a settlement, Recalling its previous resolutions and the resolutions of the United Nations Commission for India and Paki­ stan on the India-Pakistan question, 8 Ibid., Twelfth Year, Supplement for April, May and June 1957, document S/3821. 7 See footnote 4. s See footnote 5. 3 3. Prie le Secretaire general et le representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan de fournir au President l'assistance qu'il pourra demander. Adoptee a la 774• seance par 10 voix contre zero, avec une abstention ( Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques). Decision Asa 774e seance, le 21 fevrier 1957, le Conseil a decide d'inviter le representant des Nations Unies pour l'lnde et le Pakistan a prendre place a la table du Conseil. 126 (1957). Resolution du 2 decembre 1957 [S/3922] Le Conseil de securite, Ayant cte saisi et ayant pris acte avec satisfaction du rapport de M. Gunnar V. Jarring, representant de la Suede 6, sur la mission dont le Conseil de securite l'avait charge par sa resolution 123 (1957) du 21 fevrier 1957, Remerciant M. Jarring du soin et de la competence avec lesquels ii a rempli sa mission, Prenant note avec satisfaction du desir since1e exprime par Jes deux parties de cooperer avec !'Organisation des Nations Unies pour rechercher une solution pacifique, Notant en outre que Jes Gouvernements de l'Inde et du Pakistan reconnaissent et acceptent Jes dispositions de sa resolution 38 (1948) du 17 janvier 1948 et des resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'lnde et le Pakistan en date des 13 aout 1948 7 et 5 janvier 1949 8, d'apres lesquelles le statut futur de l'Etat de Jammu et Cachemire devait etre determine, selon leurs termes, conformement a la volonte de la population, par le moyen democratique d'un plebiscite libre et impartial, et que M. Jarring a estime opportun de rechercher ce qui fai­ sait obstacle a la mise en reuvre integrale de ces resolu­ tions, lnquiet de constater, d'aprcs le rapport de M. Jarring, qu'aucun progres n'a ete realise vers le reglement du differend, Considerant !'importance qu'il attache a la demili­ tarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire, dans laquelle il voit l'une des mesures propres a faciliter un reglement, Rappe/ant ses resolutions anterieures ainsi que les resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan relatives a la question lode-Pakis­ tan, 6 Documents o/ficiels du Conseil de securite, douziime annee, Supplement d'avril, mai et juin 1957, document S/3821. 7 Voir note 4. a Voir note 5.
OrganeCSNU
Année1957
CôteS/RES/124 (1957)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Ghana (7 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/124(1957)
Texte intégral ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 15 124 (1957). Resolution of 7 March 1957 [S/3801] The Security Council, Having considered the application of Ghana for mem­ bership in the United Nations, 16 Recommends to the General Assembly that Ghana be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 775th meeting. 125 (1957). Resolution of 5 September 1957 [S/3882] The Security Council, Having examined the application of the Federation of Malaya for membership in the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that the Fed­ eration of Malaya be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 786th meeting. RECOMMENDATION REGARDING THE APPOINTMENT OF THE SECRETARY-GENERAL 18 Decision At its 792nd meeting (private meeting), on 26 Sept­ ember 1957, the Council unanimously decided to recommend to the General Assembly that Mr. Dag Hammarskjold be appointed Secretary-General of the United Nations for a new five-year term of office. 15 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955 and 1956. 16 Official Records of the Security Council, Twelfth Year, Supple­ ment for January, February and March 1957, document S/3797. 17 Ibid., Supplement for July, August and September 1957, docu­ ment S/3872. 18 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1950 and 1953. 7 ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 15 124 (1957). Resolution du 7 mars 1957 [S/3801] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande du Ghana concernant son admission a l'Organisation des Nations Unies 16, Recommande a 1' Assemblee generale d'admettre le Ghana comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptee d /'unanimite d la 775• seance. 125 (1957). Resolution du 5 septembre 1957 [S/3882] Le: Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Federation de Malai­ sie concernant son admission a )'Organisation des Nations Unies 17, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Federation de Malaisie comme Membrc de I'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite d la 786• seance. RECOMMANDA TION CONCERN ANT LA NOMINATION DU SECRETAIRE GENERAL 18 Decision Asa 792e seance (seance privee), le 26 septembre 1957, le Conseil a decide a l'unanimite de recommander a l'Assemblee generale de nommer M. Dag Hammarskjold Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies pour une nouvelle periode de cinq ans. 15 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955 et 1956. 16 Documents officiels du Consei/ de securite, douzieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars 1957, document S/3797. 17 Ibid., Supplement de juil/et, aout et septembre 1957, document S/3872. 18 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1950 et 1953.
OrganeCSNU
Année1957
CôteS/RES/125 (1957)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Fédération de Malaysie (5 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/125(1957)
Texte intégral ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 15 124 (1957). Resolution of 7 March 1957 [S/3801] The Security Council, Having considered the application of Ghana for mem­ bership in the United Nations, 16 Recommends to the General Assembly that Ghana be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 775th meeting. 125 (1957). Resolution of 5 September 1957 [S/3882] The Security Council, Having examined the application of the Federation of Malaya for membership in the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that the Fed­ eration of Malaya be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 786th meeting. RECOMMENDATION REGARDING THE APPOINTMENT OF THE SECRETARY-GENERAL 18 Decision At its 792nd meeting (private meeting), on 26 Sept­ ember 1957, the Council unanimously decided to recommend to the General Assembly that Mr. Dag Hammarskjold be appointed Secretary-General of the United Nations for a new five-year term of office. 15 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955 and 1956. 16 Official Records of the Security Council, Twelfth Year, Supple­ ment for January, February and March 1957, document S/3797. 17 Ibid., Supplement for July, August and September 1957, docu­ ment S/3872. 18 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1950 and 1953. 7 ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 15 124 (1957). Resolution du 7 mars 1957 [S/3801] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande du Ghana concernant son admission a l'Organisation des Nations Unies 16, Recommande a 1' Assemblee generale d'admettre le Ghana comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptee d /'unanimite d la 775• seance. 125 (1957). Resolution du 5 septembre 1957 [S/3882] Le: Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Federation de Malai­ sie concernant son admission a )'Organisation des Nations Unies 17, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Federation de Malaisie comme Membrc de I'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite d la 786• seance. RECOMMANDA TION CONCERN ANT LA NOMINATION DU SECRETAIRE GENERAL 18 Decision Asa 792e seance (seance privee), le 26 septembre 1957, le Conseil a decide a l'unanimite de recommander a l'Assemblee generale de nommer M. Dag Hammarskjold Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies pour une nouvelle periode de cinq ans. 15 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955 et 1956. 16 Documents officiels du Consei/ de securite, douzieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars 1957, document S/3797. 17 Ibid., Supplement de juil/et, aout et septembre 1957, document S/3872. 18 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1950 et 1953.
OrganeCSNU
Année1957
CôteS/RES/126 (1957)
IntituléLa question Inde-Pakistan (2 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/126(1957)
Texte intégral 3. Requests the Secretary-General and the United Nations Representative for India and Pakistan to render such assistance as he may request. Adopted at the 774th meeting by JO votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 774th meeting, on 21 February 1957, the Council decided to invite the United Nations Representative for India and Pakistan to take a place at the Council table. 126 (1957). Resolution of 2 December 1957 [S/3922] The Security Council, Having received and noted with appreciation the report of Mr. Gunnar V. Jarring, the representative of Sweden, 6 on the mission undertaken by him pursuant to its reso­ lution 123 (1957) of 21 February 1957, Expressing its thanks to Mr. Jarring for the care and ability with which he has carried out his mission, Observing with appreciation the expressions made by both parties of sincere willingness to co-operate with the United Nations in finding a peaceful solution, Observing further that the Governments of India and Pakistan recognize and accept the provisions of its resolution 38 (1948) of 17 January 1948 and of the resolutions of the United Nations Commission for India and Pakistan dated 13 August 1948 7 and 5 January 1949,8 which envisage in accordance with their terms the determination of the future status of the State of Jammu and Kashmir in accordance with the will of the people through the democratic method of a free and impartial plebiscite, and that Mr. Jarring felt it appropriate to explore what was impeding their full implementation, Concerned over the lack of progress towards a settle­ ment of the dispute which his report manifests, Considering the importance which it has attached to demilitarization of the State of Jammu and Kashmir as one of the steps towards a settlement, Recalling its previous resolutions and the resolutions of the United Nations Commission for India and Paki­ stan on the India-Pakistan question, 8 Ibid., Twelfth Year, Supplement for April, May and June 1957, document S/3821. 7 See footnote 4. s See footnote 5. 3 3. Prie le Secretaire general et le representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan de fournir au President l'assistance qu'il pourra demander. Adoptee a la 774• seance par 10 voix contre zero, avec une abstention ( Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques). Decision Asa 774e seance, le 21 fevrier 1957, le Conseil a decide d'inviter le representant des Nations Unies pour l'lnde et le Pakistan a prendre place a la table du Conseil. 126 (1957). Resolution du 2 decembre 1957 [S/3922] Le Conseil de securite, Ayant cte saisi et ayant pris acte avec satisfaction du rapport de M. Gunnar V. Jarring, representant de la Suede 6, sur la mission dont le Conseil de securite l'avait charge par sa resolution 123 (1957) du 21 fevrier 1957, Remerciant M. Jarring du soin et de la competence avec lesquels ii a rempli sa mission, Prenant note avec satisfaction du desir since1e exprime par Jes deux parties de cooperer avec !'Organisation des Nations Unies pour rechercher une solution pacifique, Notant en outre que Jes Gouvernements de l'Inde et du Pakistan reconnaissent et acceptent Jes dispositions de sa resolution 38 (1948) du 17 janvier 1948 et des resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'lnde et le Pakistan en date des 13 aout 1948 7 et 5 janvier 1949 8, d'apres lesquelles le statut futur de l'Etat de Jammu et Cachemire devait etre determine, selon leurs termes, conformement a la volonte de la population, par le moyen democratique d'un plebiscite libre et impartial, et que M. Jarring a estime opportun de rechercher ce qui fai­ sait obstacle a la mise en reuvre integrale de ces resolu­ tions, lnquiet de constater, d'aprcs le rapport de M. Jarring, qu'aucun progres n'a ete realise vers le reglement du differend, Considerant !'importance qu'il attache a la demili­ tarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire, dans laquelle il voit l'une des mesures propres a faciliter un reglement, Rappe/ant ses resolutions anterieures ainsi que les resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan relatives a la question lode-Pakis­ tan, 6 Documents o/ficiels du Conseil de securite, douziime annee, Supplement d'avril, mai et juin 1957, document S/3821. 7 Voir note 4. a Voir note 5. 1. Requests the Government of India and the Govern­ ment of Pakistan to refrain from making any state­ ments and from doing or causing to be done or per­ mitting any acts which might aggravate the situation, and to appeal to their respective peoples to assist in creating and maintaining an atmosphere favourable to the promotion of further negotiations; 2. Requests the United Nations Representative for India and Pakistan to make any recommendations to the parties for further appropriate action with a view to making progress towards the implementation of the resolutions of the United Nations Commission for India and Pakistan of 13 August 1948 and 5 January 1949 and towards a peaceful settlement; 3. Authorizes the United Nations Representative to visit the subcontinent for these purposes; 4. Instructs the United Nations Representative to report to the Security Council on his efforts as soon as possible. Adopted at the 808th meeting by JO votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). THE PALESTINE QUESTION 9 Decisions At its 780th meeting, on 23 May 1957, the Council decided to invite the representatives of Syria and Israel to participate, without vote, in the discussion of a com­ plaint by Syria against Israel 10 concerning the cons­ truction of a bridge in the demilitarized zone established by the General Armistice Agreement between Israel and Syria.11 At its 782nd meeting, on 28 May 1957, the Council took note of the Secretary-General's statement that he would request the Chief of Staff of the United Na­ tions Truce Supervision Organization in Palestine to submit, within one month, a supplementary report concerning the situation in the demilitarized zone estab­ lished by the General Armistice Agreement between Israel and Syria.11 9 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949, 19S0, 19S1, 19S3, 19S4, 19S5 and 1956. 10 See Official Records of the Security Council, Twelfth Year, Supplement for April, May and June 1957, document S/3827. 11 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 2. 4 I. Invite le Gouvernement de l'Inde et le Gouverne­ ment du Pakistan a s'abstenir de faire toute declaration et de commettre, d 'inciter a commettre ou de laisser commettre tout acte qui pourrait aggraver la situation, et a faire appel a leurs populations respectives pour qu'elles aident a creer et a maintenir un climat propice a de nouvelles negociations; 2. Prie le representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan de recommander aux parties de prendre toutes nouvelles mesures appropriees en vue de faciliter !'application des resolutions adoptees les 13 aofit 1948 et 5 janvier 1949 par la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan, ainsi qu 'un reglement pacifique; 3. Autorise le representant des Nations Unies a sc rend re, a ces fins, dans la peninsule indienne; 4. Charge le representant des Nations Unies de pre­ senter aussitot que possible au Conscil de sccurite un rapport sur son activite. Adoptee a la 808• seance par JO voix contre zero, avec une abstention ( Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques). LA QUESTION DE PALESTINE 9 Decisions A sa 780e seance, le 23 mai 1957, le Conseil a decide d'inviter les reprcsentants de la Syrie et d'Israel a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion d 'une plainte de la Syrie contre Israel 10 concernant la construction d'un pont clans la zone demilitarisee prevue par la Conven­ tion d'armistice general syro-israelienne 11. A sa 782e seance, le 28 mai 1957, le Conseil a pris acte de la declaration du Secretaire general selon laquelle ce dernier prierait le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine de presenter, dans un delai d 'un mois, un rapport complementaire sur la situation dans la zone demilitarisee instituee par la Convention d'armistice gene­ ral syro-israelienne 11• 9 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949, 19S0, 19S1, 19S3, 1954, I 95S et I 956. 10 Voir Documents officiels du Conseil de securite, douzieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1957, document S/3827. 11 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, qua­ trieme annee, Supplement special 11° 2.
OrganeCSNU
Année1958
CôteS/RES/126 (1957)
IntituléLa question Inde-Pakistan (2 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/126(1957)
Texte intégral 3. Requests the Secretary-General and the United Nations Representative for India and Pakistan to render such assistance as he may request. Adopted at the 774th meeting by JO votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 774th meeting, on 21 February 1957, the Council decided to invite the United Nations Representative for India and Pakistan to take a place at the Council table. 126 (1957). Resolution of 2 December 1957 [S/3922] The Security Council, Having received and noted with appreciation the report of Mr. Gunnar V. Jarring, the representative of Sweden, 6 on the mission undertaken by him pursuant to its reso­ lution 123 (1957) of 21 February 1957, Expressing its thanks to Mr. Jarring for the care and ability with which he has carried out his mission, Observing with appreciation the expressions made by both parties of sincere willingness to co-operate with the United Nations in finding a peaceful solution, Observing further that the Governments of India and Pakistan recognize and accept the provisions of its resolution 38 (1948) of 17 January 1948 and of the resolutions of the United Nations Commission for India and Pakistan dated 13 August 1948 7 and 5 January 1949,8 which envisage in accordance with their terms the determination of the future status of the State of Jammu and Kashmir in accordance with the will of the people through the democratic method of a free and impartial plebiscite, and that Mr. Jarring felt it appropriate to explore what was impeding their full implementation, Concerned over the lack of progress towards a settle­ ment of the dispute which his report manifests, Considering the importance which it has attached to demilitarization of the State of Jammu and Kashmir as one of the steps towards a settlement, Recalling its previous resolutions and the resolutions of the United Nations Commission for India and Paki­ stan on the India-Pakistan question, 8 Ibid., Twelfth Year, Supplement for April, May and June 1957, document S/3821. 7 See footnote 4. s See footnote 5. 3 3. Prie le Secretaire general et le representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan de fournir au President l'assistance qu'il pourra demander. Adoptee a la 774• seance par 10 voix contre zero, avec une abstention ( Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques). Decision Asa 774e seance, le 21 fevrier 1957, le Conseil a decide d'inviter le representant des Nations Unies pour l'lnde et le Pakistan a prendre place a la table du Conseil. 126 (1957). Resolution du 2 decembre 1957 [S/3922] Le Conseil de securite, Ayant cte saisi et ayant pris acte avec satisfaction du rapport de M. Gunnar V. Jarring, representant de la Suede 6, sur la mission dont le Conseil de securite l'avait charge par sa resolution 123 (1957) du 21 fevrier 1957, Remerciant M. Jarring du soin et de la competence avec lesquels ii a rempli sa mission, Prenant note avec satisfaction du desir since1e exprime par Jes deux parties de cooperer avec !'Organisation des Nations Unies pour rechercher une solution pacifique, Notant en outre que Jes Gouvernements de l'Inde et du Pakistan reconnaissent et acceptent Jes dispositions de sa resolution 38 (1948) du 17 janvier 1948 et des resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'lnde et le Pakistan en date des 13 aout 1948 7 et 5 janvier 1949 8, d'apres lesquelles le statut futur de l'Etat de Jammu et Cachemire devait etre determine, selon leurs termes, conformement a la volonte de la population, par le moyen democratique d'un plebiscite libre et impartial, et que M. Jarring a estime opportun de rechercher ce qui fai­ sait obstacle a la mise en reuvre integrale de ces resolu­ tions, lnquiet de constater, d'aprcs le rapport de M. Jarring, qu'aucun progres n'a ete realise vers le reglement du differend, Considerant !'importance qu'il attache a la demili­ tarisation de l'Etat de Jammu et Cachemire, dans laquelle il voit l'une des mesures propres a faciliter un reglement, Rappe/ant ses resolutions anterieures ainsi que les resolutions de la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan relatives a la question lode-Pakis­ tan, 6 Documents o/ficiels du Conseil de securite, douziime annee, Supplement d'avril, mai et juin 1957, document S/3821. 7 Voir note 4. a Voir note 5. 1. Requests the Government of India and the Govern­ ment of Pakistan to refrain from making any state­ ments and from doing or causing to be done or per­ mitting any acts which might aggravate the situation, and to appeal to their respective peoples to assist in creating and maintaining an atmosphere favourable to the promotion of further negotiations; 2. Requests the United Nations Representative for India and Pakistan to make any recommendations to the parties for further appropriate action with a view to making progress towards the implementation of the resolutions of the United Nations Commission for India and Pakistan of 13 August 1948 and 5 January 1949 and towards a peaceful settlement; 3. Authorizes the United Nations Representative to visit the subcontinent for these purposes; 4. Instructs the United Nations Representative to report to the Security Council on his efforts as soon as possible. Adopted at the 808th meeting by JO votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). THE PALESTINE QUESTION 9 Decisions At its 780th meeting, on 23 May 1957, the Council decided to invite the representatives of Syria and Israel to participate, without vote, in the discussion of a com­ plaint by Syria against Israel 10 concerning the cons­ truction of a bridge in the demilitarized zone established by the General Armistice Agreement between Israel and Syria.11 At its 782nd meeting, on 28 May 1957, the Council took note of the Secretary-General's statement that he would request the Chief of Staff of the United Na­ tions Truce Supervision Organization in Palestine to submit, within one month, a supplementary report concerning the situation in the demilitarized zone estab­ lished by the General Armistice Agreement between Israel and Syria.11 9 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949, 19S0, 19S1, 19S3, 19S4, 19S5 and 1956. 10 See Official Records of the Security Council, Twelfth Year, Supplement for April, May and June 1957, document S/3827. 11 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 2. 4 I. Invite le Gouvernement de l'Inde et le Gouverne­ ment du Pakistan a s'abstenir de faire toute declaration et de commettre, d 'inciter a commettre ou de laisser commettre tout acte qui pourrait aggraver la situation, et a faire appel a leurs populations respectives pour qu'elles aident a creer et a maintenir un climat propice a de nouvelles negociations; 2. Prie le representant des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan de recommander aux parties de prendre toutes nouvelles mesures appropriees en vue de faciliter !'application des resolutions adoptees les 13 aofit 1948 et 5 janvier 1949 par la Commission des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan, ainsi qu 'un reglement pacifique; 3. Autorise le representant des Nations Unies a sc rend re, a ces fins, dans la peninsule indienne; 4. Charge le representant des Nations Unies de pre­ senter aussitot que possible au Conscil de sccurite un rapport sur son activite. Adoptee a la 808• seance par JO voix contre zero, avec une abstention ( Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques). LA QUESTION DE PALESTINE 9 Decisions A sa 780e seance, le 23 mai 1957, le Conseil a decide d'inviter les reprcsentants de la Syrie et d'Israel a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion d 'une plainte de la Syrie contre Israel 10 concernant la construction d'un pont clans la zone demilitarisee prevue par la Conven­ tion d'armistice general syro-israelienne 11. A sa 782e seance, le 28 mai 1957, le Conseil a pris acte de la declaration du Secretaire general selon laquelle ce dernier prierait le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine de presenter, dans un delai d 'un mois, un rapport complementaire sur la situation dans la zone demilitarisee instituee par la Convention d'armistice gene­ ral syro-israelienne 11• 9 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949, 19S0, 19S1, 19S3, 1954, I 95S et I 956. 10 Voir Documents officiels du Conseil de securite, douzieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1957, document S/3827. 11 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, qua­ trieme annee, Supplement special 11° 2.
OrganeCSNU
Année1958
CôteS/RES/127 (1958)
IntituléLa question de la Palestine (22 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/127(1958)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1958 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1958 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the main­ tenance of international peace and security THE PALESTINE QUESTION1 127 (1958). Resolution of 22 January 1958 [S/3942) The Security Council, Recalling its consideration on 6 September 1957 2 of the complaint of the Hashemite Kingdom of Jordan concerning activities conducted by Israel in the zone between the armistice demarcation lines in the area of Government House at Jerusalem, Having considered the report relating to the zone dated 23 September 1957, submitted in response to the Council's request by the Acting Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine, 3 Noting that the status of the zone is affected by the provisions of the Israel-Jordan General Armistice Agree­ ment 4 and that neither Israel nor Jordan enjoys sove­ reignty over any part of the zone (the zone being beyond the respective demarcation lines), Motivated by a desire to reduce tensions and avoid the creation of new incidents, I. Directs the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to regulate activities within the zone subject to such arrangements as may be made pursuant to the provisions of the Gene- 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1955, 1956 and 1957. 2 See Official Records of the Security Council, Twelfth Year, 787th and 788th meetings. 8 Ibid., Twelfth Year, Supplement for July, August and Sep­ tember 1957, document S/3892. 4 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 1. Pre mi ere partie. Questions examinees par le Conseil de sicuriti en tant qu 'organe respon­ sable du maintien de la paix et de la sicu­ riti internationales LA QUESTION DE PALESTINE 1 127 (1958). Resolution du 22 janvier 1958 [S/3942) Le Consei/ de securite, Rappe/ant que, le 6 septembre I 957 2, ii a examme la plainte du Royaume hachemite de Jordanie concer­ nant certaines activites d 'Israel dans la zone situee entre Jes lignes de demarcation de )'armistice aux environs du Palais du gouvernement a Jerusalem, Ayant examine le rapport relatif a la zone que le Chef d'etat-major par interim de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine a presentc le 23 septembre I 957 3, conformement au desir exprime par le Conseil, Notant que Jes dispositions de la Convention d'armistice general israelo-jordanienne 4 exercent une influence sur le statut de la zone et que ni Israel ni la Jordanie ne jouissent de la souverainete sur aucune partie de ladite zone (celle-ci se trouvant au-dela des lignes de demar­ cation respectives), Anime du desir de diminuer la tension et d'eviter de nouveaux incidents, I. Charge le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine de reglementer les activites dans la zone, sous reserve des arrangements qui pourraient etre conclus 1 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1955, 1956 et 1957. 2 Voir Documents officiels du Conseil de securite, douzieme annee, 787' et 7gge seances. 3 ibid., douzieme annee, Supplement de Jui/let, aout et septembre 1957, document S/3892. 4 Voir Proces-verbaux officie/s du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplement sJecia/ n° I. ral Armistice Agreement and pursuant to paragraph 3 below, bearing in mind ownership of property there, it being understood that, unless otherwise mutually agreed, Israelis should not be allowed to use Arab­ owned properties and Arabs should not be allowed to use Israeli-owned properties; 2. Directs the Chief' of Staff to conduct a survey of property records with a view lo determining property ownership in the zone:: 3. Endorses the rccommendatiom. of the Acting Chief of Staff that: (a) The parties should discuss through the Mixed Armistice Commission civilian activities in the zone; (b) In order to create an atmosphere which would be more conducive to fruitful discussion, activities in the zone, such as those initiated by Israeli~ on 21 July 1957, should be suspended until such time as the survey has been completed and provisions made for the regulation of activities in the zone; (c) Such discussions ~hould be completed withid :1 period of two months; (d) The Security Council should be advised of the result of the discussions; 4. Calls upon the parties to the Israel-Jordan General Armistice Agreement to co-operate with the Chief of Staff and in the Mixed Armistice Commission in carrying out these recommendations pursuant to the present resolution; 5. Calls upon the parties to the Israel-Jordan General Armistice Agreement to observe article III of the Agree­ ment and prevent all forces referred to in article 111 of the Agreement from passing over the armistice demar­ cation lines and to remove or destroy all their respective military facilities and installations in the zone; 6. Calls upon the parties to use the machinery pro­ vided for in the General Armistice Agreement for the implementation of the provisions of that Agreement; 7. Requests the Chief of Staff to report on the imple­ mentation of the present resolution. Adopted unanimously at the 810th meeting. Decisions At its 841st meeting, on 8 December 1958, the Council decided to invite the representatives of Israel and the United Arah Republic to participate, without vote, in the discussion of a complaint by hrael against the United Arab Republic.5 6 Ibid., Thirteenth Year, Supplement for October, November and December 1958, document S/4123. en application des dispositions de la Convention d 'ar­ mistice general et du paragraphe 3 ci-apres, et compte tenu des droits de propriete sur les biens s'y tromant, etant entendu que, sauf accord contraire entre les mtl:· resses, des Israeliens ne devraient pas etre autorisc, ;1 utiliser des biens appartenant a des Arnbes et des Arahes ne devraient pas etre autorises ,) utiliser des biens appar­ tenant ,) des lsraclicns: 2. CharJ:;1' le Chef d'etat-major de pron;der J lllll' elude des cadastres pour determiner lcs drnits de pr11- prietc ~ur les hiens q ui se t rouvent dans la zone; 3. Fait siennes les recommandat1ons du Chef d'etat­ major par interim tendant ,1 cc 4uc: a) Les parties discutent des activites civiles dans la zone par l'intermediaire de la Commission mixte d'armistice; b) Afin de creer une atmosphere plus favorable .'1 ,k, echanges de vues fructueux, Jes activitcs tclles quc CL·lle, qu'ont entreprises les Israclicns, le 21 juillet 1957, ',(nent suspendues dans la zone en attendant quc soil tcrn11nce \'dude prevue et que des dispositions aient clL; 11ri,es pour rcglementer Jes activites dans la zone; c) Les cchanges de vuc, soicnl tcrminL·~ dan,; u11 ,kl;11 1 de deux 111\11:-.. d) Le Conseil de securitc soit informc des fL,liiLllS des cchangcs de \'UCS; 4. Invite les parties ,\ la Convention d ';1nnisticc gL;ne­ ral 1sraclo-jordanienne a collaborer avcc te Chef d 'da !­ major et avec la Commission mixte d'armistice en vm· de mettre en reuvre lesdites recommandations confor­ mement a la prcsente resolution: 5. Invite lcs parties a la Convention d'armist1ce general israelo-jordanienne a resne:.:ter I 'article 111 de la Convention et a empechcr toutes les forces visees .'1 I 'article 111 de ladite convention de franchir les lignes de demarcation de !'armistice ainsi qu'a 6ter ou detruire tous leurs moyens et installations militaires dans la zone; 6. Invite lcs µarties :l utiliscr le rnccanisme prcrn dans la Convention d 'armistice general pour la mise ,· 1 i reuvre des dispositions de ladite convention; 7. Prie le Chef d'etat-major de faire rapport sur la mise en reuvre de la presente resolution. Adoptee a f'wwnimit,; .i la 810• seance. Decisions A sa 841 e seance, le 8 decembre 1958, le Conseil a decide d'inviter Jes representants d'lsrael et de la Rcpublique arabe unie a participer, ~ans droit de vote, a la discussion d'une plaintc d'lsrael contrc la R,'.·pu­ bliquc arabc unie 5. 5 Documents officiels du Conseil d ' securit ', treiziem ' wmec, Supplement ,l'octobre, novembre et dccembff 1951:J, document S/4 I 23.
OrganeCSNU
Année1958
CôteS/RES/128 (1958)
IntituléPlainte du Liban (11 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/128(1958)
Texte intégral At its 820th meeting, on 2 June 1958, the Council, at the request of Lebanon,9 decided that the meeting scheduled for 3 June (see above) should be held instead on 5 June. At its 822nd meeting, on 5 June 1958, the Council decided, on the ground that the League of Arab States was holding its last meeting on the Lcbanese complaint that very day, to postpone the consideration of the ques­ tion until the following day. 128 (1958). Resolution of 11 June 1958 [S/4023] The Security Council, Having heard the charges of the representative of Lebanon concerning interference by the United Arab Republic in the internai affairs of Lebanon and the reply of the representative of the United Arab Republic, I. Decides to dispatch urgently an observation group to proceed to Lebanon so as to ensure that there is no illegal infiltration of personnel or supply of arrns or other matériel across the Lebanese borders; 2. Authorizes the Secretary-General to take the neces­ sary steps to that end; 3. Requests the observation group to keep the Secu­ ri ty Council eurrently informed through the Secretary­ General. Adopted at the 825th meeting by JO votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Repub/ics) Decisions At its 83 l st meeting, on l 7 July 1958, the Council, when adopting its agenda, which included both the complaint by Lebanon and the complaint by Jordan (sec page 7 below), decided to hear first the opening staternents on the Jordanian complaint and then to consider the two complaints simultaneously. At its 834th meeting, on 18 July 1958, the Council, continuing its consideration of the two complaints, decided to vote without interruption on the three draft resolutions before it and to hear all explanations of vote after the conclusion of the voting. 0 Ibid., document S/4018. Adopted by 9 votes to none, witli 2 abstentions ( Co/ombia, Union of Soviet Socialist Republics). 5 A sa x2oe séance, le 2 Juin 195l--. k Conseil, ù la suite d'une demamk du I i ban !I __ a décidé que la séance prévt.1e pour\,' 3 j1iin ( v:)ir ci-dessn~) se,ait reportée au 5 jain A :-,a 8:2' scanc:.:, k raison Ju l'ait qui: la l jour même sa de::111i:,,: de Li plaint : d,: Uh:uL de la queq1c-.n :1 knde,,i, ', i.I111 19'iK 11: ( ·nnsci.l. en dt~ i 1 .li~ ,,rabcs tenait le ,L::l 1k·, , , •n~acrér :°1 I 'cxa men h?c H.', d .. :1•1.1dtn.· i., di~cus\ion 12~ ( 1958). Résolution du 1 1 juin 1958 !~/402.Î Le Consl:'ii de sédlfil, , Ayant entendu les accusi.itions Ju n:prèsc11tant du Liban relatives à l'intervention de la République arabe unie dans les affaires intérieures du l .iban, ainsi que la réponse du représentant de la République arabt· unie. 1. n('nde d'envoyer ,l'urgcm;c 1111 groupe d'observa­ tion au L 1han Je façou ù fain:: ,.:n sorte qu'aucune infil­ tration illégale de personnel ni au,·1111 envoi illégal d'armes ou d':tutre matériel n'.:;ienl l1e1 :\ (raq:rs les fwntières libanai~c~ 2 . iuwr·sc k Se,:n':ta11( ;!c 1ter.1i ;, pr..:11dn: les mesures néces),aire' .i .:e. t.:tld 3. lnvii,· le groupe d 'observatiu1; ,·1 knir le Conseil de sécurik au ,'ouranL par 1'11111.-n111.'lli.11Jt.: du S1c'crétairc général. A.doptee li la 825' séance par iO roi.\ contre zào, avec une uhs, 1'11/i,m ( Union des lfrp11/,h11z.,1•s iocia/istes .1m·Ù'· 1/q1N'') Oedsion.\ A ~.a 83Je srnm.1.·, k 7 _:l,!lkl i9~8. le Conseil. en inscrivant .1 son ordre du _1u111. uutre la plainte du Liban, celle de la Jordanie l vrn r p. 7 ci-après), a décidé d'entendre immédiatement le:, l·x.po,(·s prL;liminaîres relatifs; a la plaint... de la .lordamr •. 1 11\·:saminer ensuite les deliX plainte, von101n1ewc111 A sa 834e séance, le 1 ~ J uiliet l. 958, le Conseil, poursuivant l'examen d,:s deux plaintes,, a décidé de voter sans interruption sur les 11 ois projt'ts de résolution dont tl était saisi et d'altcndrc la fin ull vote pour toutes les explicatmns de vote: q lh1i, n11,'1tn11:..rd ... ,, H111 ,Jdoplée par 9 .-oix contre .:éro, Hec 2 abstentions ( Colomhie, f lnion d~s Républiques socia­ 'r'sfrs ~'(_1J!ù uqw•.\').
OrganeCSNU
Année1958
CôteS/RES/129 (1958)
IntituléPlainte du Liban - Plainte de la Jordanie (7 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/129(1958)
Texte intégral At its 837th meeting, on 22 July 1958, the Council, continuing its consideration of the two complaints, decided to adjourn the meeting under rule 33, para­ graph 2, of the provisional rules of rrncedure, without setting a date for the next meeting. Adopted /,y JO l'Otes to 1 ( Union of So,•iet Socialist Repuhlics) 129 (1958). Resolution of 7 August 1958 [Si4083] The Security Council, Having considered items 2 and 3 on its agenda as contained in document S/ Agenda/838, 10 Taking into account that the lack of unanimity of its permanent members at the 834th and 837th meetings has prevented the Council from exercising its primary responsibility for the maintenance of international peace and security, Decides to call an emergency special session of the General Assembly. Adopted unanimously at the 838th meeting. Decision At its 840th meeting, on 25 November 1958, the Coun­ cil decided to delete the Lebanese complainl from the list of matters of which it was seized. COMPLAINTS BY TUNISIA AND FRANCE (MAY 1958) Decisions At its 819th meeting, on 2 June 1958, the Council decided to invite the representative of Tunisia to par­ ticipate, without vote, in the discussion of the ,tnns entitled ' Letter dated 29 May 1958 from the repre­ sentative of Tunisia to the President of the Security Council concerning 'Complaint by Tunisia in respect of acts of armed aggression committed against it since 19 May 1958 by the French rnilitarv force~ stationed 10 Ibid., Thirteenth Year, 838th meeting, p. I. A sa 337e seance, le 22 juillet 1958, le Conseil, poursuivant l'examen des deux plaintes, a decide, en vcrtu de l'alinea h de !'article 33 du reglement interieur pro­ visoire, d'ajourner la seance sans fixer de date pour unc autre reunion. Adoptec par JO voix mfltrc unc ( Ullion des Repuhliquc, socialistes so.-ietiqucs). 129 ( 1958). Resolution du 7 aofit 1958 [S/4083] Le Consei/ de securite, Ayant examine les points 2 et 3 de son ordre du J0Ur tels qu'ils figurent dans le document S/Agenda/838 10, Prenant note que le manque d'unanimite des membres permanents du Conseil de securitc, aux 334c et 837' seances, a empeche le Conseil de s'acquitter de sa re,­ ponsabilite principale touchant le maintien de la paix et de la sccuritc internationales, Decide qu'une session extraordinairc d'urgcncc lk l'Assemhlce gencrale sera convoquce. Adoptee a /'11na11i111ite ,i /,1 838• seance. Decision A sa 840e seance, le 25 novcmbrc 1958, le Conscil a decide de rayer la plaintc du I .ihan de la listc des 1 questions dont ii etait saisi. 6 PLAINTES DE LA TUNISIE ET DE LA FRANCE (MAI 1958) Decisions A sa 8 l 9e seance, le 2 juin 1958, le Conseil a dccidL· d 'inviter le representant de la Tunisie a participcr, sans droit de vote, a la discussion des questions intitulees « Lettre. en date du 29 mai 1958, adresscc au President du Conseil de securitc par le representant de la Tunisic, concernant la question suivante: « Plaintc Je la Tunisie au sujet d'actes d'agression armce commis conlre L'lle par Jes forces militaires fran~aises statio1111~es sur ,on 10 /hid., trci::il'm ' annec, 8]8r seance, p. I.
OrganeCSNU
Année1958
CôteS/RES/130 (1958)
IntituléCour internationale de justice (25 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/130(1958)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 1~ ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY 130 (1958). Resolution of 25 November 1958 [S/4118] The Security Council, Noting with regret the death of Judge Jose Gustavo Guerrero on 25 October 1958, Noting further that a vacancy in the International Court of Justice for the remainder of the dcceased's term of office has thus occurred and must be filled in accordance with the terms of the Statute of 1 he Court, Noting that, in accordance with Article 14 of the Sta­ tute, the date of the election to fill this vacancy shall be fixed by the Security Council, Decides that an election to fill the vacancy shall take place during the fourteenth session of the General Assembly or during a special session before the fourteenth sess10n. Adopted at the 840th meeting. u, Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite COUR INTERN A TIO NALE DE JUSTICE 14 ELECTION DE MEMBRES DE LACOUR PAR LE CONSEIL DE SECURITF. ET L'ASSEMBLEE GENERALE 130 (1958). Resolution du 25 novembre 1958 lS/4118] Le Conscil de sfrurite, Apprcnant avec regret le deees, survenu le 25 octohre 1958, de M. Jose Gustavo Guerrero, juge ,1 la Cour inter nationalc de Justice, C,mstatant 4ue, de cc fait, ii y a un siL·gc :'1 pourvoH a la Cour internationalc (.k Justice pour l:1 pcTiode n.in encore accomplic du mandat du defunt, et qu 'ii c,,m 1ent de pourvoir cc siege, conformemcnt aux disposit1om du Statut de la ( ·our, Notant que, conformemcnt aux dispositions de l'i\r­ ticle 14 du Stat•Jt, la date de !'election dcstincc ;'1 JW\lf· voir cc siege doit etrc fixce par le Conseil de sccuritt;. [)/cide qu'il sera procedc a une election, en vue de pourvoir le siege vacant, durant la quatorzicme session de l'Assemhlec gcneralc ou pendant une session extra­ ordinairc q11i aurait !ieu avant la --1uatorzicmc session Adoptec a la 840' seance 1'. 14 Resolutions or decisiom on this question were also adopted 14 Question ayant fail l'objet de resolutions ou decisions de la by the Council in 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956 and 1957 part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956 et 1957. 15 Adopted without vote. 15 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix. 8
OrganeCSNU
Année1958
CôteS/RES/131 (1958)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Guinée (9 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/131(1958)
Texte intégral ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 16 131 (1958). Resolution of 9 December 1958 [S/4133] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Guinea for membership in the United Nations,17 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Guinea be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 842nd meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (France). 16 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956 and 1957. 17 Official Records of the Security Council, Thirteenth y,,a,, Supplement for October, November and December 1958, document S/4122. 9 ADMISSION DE '~OlJ\! H1\ MFMURES A l'OR ;AN[SATl01'1 lH!, ··,\1'!0'-J~· 1.!NW ..;16 BI (1958). Resoiutio,, ln Le ( ·on cil de sr• ·11n It Ayant ,,xan1111 ' Lt 11em;i nd,· , I adm ,~s1, ,i1 1 ! ht(,llli• ;l'v11uH1qm: sation de•, Nations 1. ,•Pc•. t'r,·• ,11, ,. ,;,: !. de Gum•.•.· 17• Recommande Republique \· Unie•, '.t,n '·r.\lc ,, -ll'l11t'([1c· la J1.,1, \,:~', ~-~d!.ons ,•i,lt /~kr /(I 84.'' H'.:UU't' ,,ar /r) , oi.\ con!r,' .::-l;ro ,rn·i~ ·;t•i· ·.1l1~t•·'ntior1 t ,a11ce,, 16 Question ayant fait \ .: h_1~t de ;·t's\1i1~ 1.ion~ \IP ('Ct ,:sh.,n~ Jc ia part du Copscilen l l46 1,1J' 194,, l'l.!'I ! ,,;_,_ I'•!•: i')'i:i_ ''')(, et 1957. 17 lJocurn.enl\ o!fic;,!,·/'s -~ ,in.~,;,_•ii Supplemen· u.··,·,1(·tcdJ;r. 1w '.:1:/.~ , S/4122 it', 1,, ·-11, ··,, i. 1t.1n1:' l411flr.;e, •,:··mi'ri' fcJ•,s. d11,.'u.1wnr
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/131 (1958)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Guinée (9 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/131(1958)
Texte intégral ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 16 131 (1958). Resolution of 9 December 1958 [S/4133] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Guinea for membership in the United Nations,17 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Guinea be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 842nd meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (France). 16 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956 and 1957. 17 Official Records of the Security Council, Thirteenth y,,a,, Supplement for October, November and December 1958, document S/4122. 9 ADMISSION DE '~OlJ\! H1\ MFMURES A l'OR ;AN[SATl01'1 lH!, ··,\1'!0'-J~· 1.!NW ..;16 BI (1958). Resoiutio,, ln Le ( ·on cil de sr• ·11n It Ayant ,,xan1111 ' Lt 11em;i nd,· , I adm ,~s1, ,i1 1 ! ht(,llli• ;l'v11uH1qm: sation de•, Nations 1. ,•Pc•. t'r,·• ,11, ,. ,;,: !. de Gum•.•.· 17• Recommande Republique \· Unie•, '.t,n '·r.\lc ,, -ll'l11t'([1c· la J1.,1, \,:~', ~-~d!.ons ,•i,lt /~kr /(I 84.'' H'.:UU't' ,,ar /r) , oi.\ con!r,' .::-l;ro ,rn·i~ ·;t•i· ·.1l1~t•·'ntior1 t ,a11ce,, 16 Question ayant fait \ .: h_1~t de ;·t's\1i1~ 1.ion~ \IP ('Ct ,:sh.,n~ Jc ia part du Copscilen l l46 1,1J' 194,, l'l.!'I ! ,,;_,_ I'•!•: i')'i:i_ ''')(, et 1957. 17 lJocurn.enl\ o!fic;,!,·/'s -~ ,in.~,;,_•ii Supplemen· u.··,·,1(·tcdJ;r. 1w '.:1:/.~ , S/4122 it', 1,, ·-11, ··,, i. 1t.1n1:' l411flr.;e, •,:··mi'ri' fcJ•,s. d11,.'u.1wnr
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/133 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Cameroun (26 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/133(1960)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 111 133 (1960). Resolution of 26 January 1960 [S/4258 and Add.I] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Cameroun, 16 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Cameroun be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 850th meeting. 136 (1960). Resolution of 31 May 1960 [S/4330] The Security Council, Having examined the application of the Togolese Republic, 17 Recommends to the General Assembly that the Togo­ lese Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 864th meeting. 139 (1960). Resolution of 28 June 1960 [S/4357] The Security Council, Having examined the application of the Federation of Mali,18 Recommends to the General Assembly that the Fede­ ration of Mali be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 869th meeting. 15 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957 and 1958. 16 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for January, February and March 1960, document S/42S6. 17 Ibid., Supplement for April, May and June 1960, document S/4318. 18 Ibid., document S/4347. 11 Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 15 133 (1960). Resolution du 26 janvier 1960 [S/4258 et Add.I] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Cameroun 16, Recommande a l 'Assemblee generale d 'ad1i1ettre la Republique du Cameroun comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimlte d la 850• seance. 136 (1960). Resolution du 31 mai 1960 [S/4330] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Togo 17, Recommande a I' Assemblee generale d 'admettre la Republique du Togo comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 864• seance. 139 (1960). Resolution du 28 juin 1960 [S/4357] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Federation du Mali 18, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Federation du Mali comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 869• seance. 1~ Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de Ja part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, I 957 et 1958. 16 Documents officiels du Conseil de securite, quinzieme annee, Supplement de janvler, fevrier et mars 1960, document S/4256. 17 Ibid., Supplement d'avril, mai et juin 1960, document S/4318. 18 Ibid., document S/4347.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/134 (1960)
IntituléQuestion relative à la situation en Union sud-africaine (1 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/134(1960)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1960 RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1960 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the main­ tenance of international peace and security QUESTION RELATING TO THE SITUATION IN THE UNION OF SOUTH AFRICA Decisions At its 851st meeting, on 30 March 1960, the Council decided to invite the representatives of the Union of South Africa, India, Ethiopia, Ghana, Pakistan, Guinea and Liberia to participate, without vote, in the discus­ sion of the question. At its 853rd meeting, on 31 March 1960, the Council decided to invite the representative of Jordan to par­ ticipate, without vote, in the discussion of the question. 134 (1960). Resolution of 1 April 1960 [S/4300] The Security Council, Having considered the complaint of twenty-nine Member States contained in document S/4279 and Add. I 1 concerning ' the situation arising out of the large-scale killings of unarmed and peaceful demons­ trators against racial discrimination and segregation in the Union of South Africa', Recognizing that such a situation has been brought about by the racial policies of the Government of the Union of South Africa and the continued disregard by that Government of the resolutions of the General 1 See Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Supplement for January, February and March 1960. 1 Premiere partie. Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu'organe respon­ sable du maintien de la paix et de la slcu­ rite internationales QUESTION RELATIVE A LA SITUATION EN UNION SUD-AFRICAINE Decisions A sa 8518 seance, le 30 mars 1960, le Conseil a decide d 'inviter les representants de I 'Union sud-africaine, de l 'Inde, de l 'Ethiopie, du Ghana, du Pakistan, de la Guinee et du Liberia a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 8538 seance, le 31 mars 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Jordanie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 134 (1960). Resolution du ter aml 1960 [S/4300] Le Conseil de securite, Ayant examine la plainte formulee par vingt-neuf Etats Membres dans le document S/4279 et Add.11 apropos de « la situation resultant du massacre de manifestants sans armes qui protestaient pacifiquement contre la discrimination et la segregation raciales en Union sud­ africaine », Reconnaissant qu'une telle situation resulte de la politique raciale du Gouvernement de }'Union sud­ africaine et de l 'inobservation persistante, par ce gou­ vernement, des resolutions de l 'Assemblee generale 1 Voir Documents officiels du ConseU de secllritl, quhuiim, Ollllh, Supplement de Janvier, fevrler et mars 1960. Assembly calling upon it to revise its policies and bring them into conformity with its obligations and respon­ sibilities under the Charter of the United Nations, Taking into account the strong feelings and grave concern aroused among Governments and peoples of the world by the happenings in the Union of South Africa, 1. Recognizes that the situation in the Union of South Africa is one that has led to international friction and if continued might endanger international peace and security; 2. Deplores that the recent disturbances in the Union of South Africa should have led to the loss of life of so many Africans and extends to the families of the victims its deepest sympathies; 3. Deplores the policies and actions of the Govern­ ment of the Union of South Africa which have given rise to the present situation; 4. Calls upon the Government of the Union of South Africa to initiate measures aimed at bringing about racial harmony based on equality in order to ensure that the present situation does not continue or recur, and to abandon its policies of apartheid and racial discrimination; 5. Requests the Secretary-General, in consultation with the Government of the Union of South Africa, to make such arrangements as would adequately help in upholding the purposes and principles of the Charter and to report to the Security Council whenever neces­ sary and appropriate. Adopted at the d56th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( France, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). QUESTION OF RELATIONS BETWEEN THE GREAT POWERS 135 (1960). Resolution of 27 May 1960 [S/4328] The Security Council, Minqful of its responsibility for the maintenance of international peace and security, Noting with regret that the hopes of the world for a successful meeting of the Heads of Government of France, the Union of Soviet Socialist Republics, the United Kingdom of Great Britain and Northern Ire- 2 l'invitant a reviser sa politique et a la rendrc conforme aux obligations et aux responsabilites que Jui impose la Chartc des Nations Unies. Tenant compte de I 'emotion profonde d de la vivc inquietude que Jes evenements survenus en Union sud­ africaine ont suscitees parmi les gouvernemcnls et Jes peuples du monde, I. Reconnait que la situation en Union sud-africaine a entraine un desaccord entre nations et que sa prolon­ gation risquerait de menacer la paix et la securite inter­ na ti onales; 2. Deplore que les troubles recemment survenus en Union sud-·africaine aient entraine la mort de tant d'Africains et exprime aux families des victimcs sa plus profonde sympathie; 3. Deplore la politique et Jes actes du Gouvernement de !'Union sud-africainc qui ont provoquc la prescnte situation; 4. Invite le Gouvernement de !'Union sud-africainc a prendre des mesures pour assurer entre les races une harmonie fondee sur l'egalite, de far;on que la situation actuelle ne se prolonge ni se reproduise, et a abandonner sa politique d'apartheid et de discrimination raciale; 5. Demande au Secretaire general, en consultation avec le Gouvernement de )'Union sud-africaine, de prendre les dispositions qui contribueraient efficacement au respect des buts et principes de la Charte et de faire rapport au Conseil de securite chaque fois que cela sera necessaire et approprie. Adoptee a la 856• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions ( France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Jrlande du Nord). QUESTION DES RELATIONS ENTRE LES GRANDES PUISSANCES 135 (1960). Resolution du 27 mai 1960 [S/43281 Le Conseil de securite, Soucieux de la responsabilite qui Jui incombe pour le maintien de la paix et de la sccurite internationales, Notant avec regret que les espoirs que le monde avait mis dans le succes d'une reunion des chefs de gouver­ nement des Etats-Unis d'Amerique, de la France, du Royaume-Uni de Grande-Bretagnc et d'Irlande du
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/135 (1960)
IntituléQuestion des relations entre les grandes puissances (27 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/135(1960)
Texte intégral Assembly calling upon it to revise its policies and bring them into conformity with its obligations and respon­ sibilities under the Charter of the United Nations, Taking into account the strong feelings and grave concern aroused among Governments and peoples of the world by the happenings in the Union of South Africa, 1. Recognizes that the situation in the Union of South Africa is one that has led to international friction and if continued might endanger international peace and security; 2. Deplores that the recent disturbances in the Union of South Africa should have led to the loss of life of so many Africans and extends to the families of the victims its deepest sympathies; 3. Deplores the policies and actions of the Govern­ ment of the Union of South Africa which have given rise to the present situation; 4. Calls upon the Government of the Union of South Africa to initiate measures aimed at bringing about racial harmony based on equality in order to ensure that the present situation does not continue or recur, and to abandon its policies of apartheid and racial discrimination; 5. Requests the Secretary-General, in consultation with the Government of the Union of South Africa, to make such arrangements as would adequately help in upholding the purposes and principles of the Charter and to report to the Security Council whenever neces­ sary and appropriate. Adopted at the d56th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( France, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). QUESTION OF RELATIONS BETWEEN THE GREAT POWERS 135 (1960). Resolution of 27 May 1960 [S/4328] The Security Council, Minqful of its responsibility for the maintenance of international peace and security, Noting with regret that the hopes of the world for a successful meeting of the Heads of Government of France, the Union of Soviet Socialist Republics, the United Kingdom of Great Britain and Northern Ire- 2 l'invitant a reviser sa politique et a la rendrc conforme aux obligations et aux responsabilites que Jui impose la Chartc des Nations Unies. Tenant compte de I 'emotion profonde d de la vivc inquietude que Jes evenements survenus en Union sud­ africaine ont suscitees parmi les gouvernemcnls et Jes peuples du monde, I. Reconnait que la situation en Union sud-africaine a entraine un desaccord entre nations et que sa prolon­ gation risquerait de menacer la paix et la securite inter­ na ti onales; 2. Deplore que les troubles recemment survenus en Union sud-·africaine aient entraine la mort de tant d'Africains et exprime aux families des victimcs sa plus profonde sympathie; 3. Deplore la politique et Jes actes du Gouvernement de !'Union sud-africainc qui ont provoquc la prescnte situation; 4. Invite le Gouvernement de !'Union sud-africainc a prendre des mesures pour assurer entre les races une harmonie fondee sur l'egalite, de far;on que la situation actuelle ne se prolonge ni se reproduise, et a abandonner sa politique d'apartheid et de discrimination raciale; 5. Demande au Secretaire general, en consultation avec le Gouvernement de )'Union sud-africaine, de prendre les dispositions qui contribueraient efficacement au respect des buts et principes de la Charte et de faire rapport au Conseil de securite chaque fois que cela sera necessaire et approprie. Adoptee a la 856• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions ( France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Jrlande du Nord). QUESTION DES RELATIONS ENTRE LES GRANDES PUISSANCES 135 (1960). Resolution du 27 mai 1960 [S/43281 Le Conseil de securite, Soucieux de la responsabilite qui Jui incombe pour le maintien de la paix et de la sccurite internationales, Notant avec regret que les espoirs que le monde avait mis dans le succes d'une reunion des chefs de gouver­ nement des Etats-Unis d'Amerique, de la France, du Royaume-Uni de Grande-Bretagnc et d'Irlande du land and the United States of America have not been fulfilled, Considering that these developments have caused great disappointment and concern in world public opinion, Considering also that the resulting situation may lead to an increase of international tensions likely to endanger peace and security, Being convinced of the necessity to make every effort to restore and strengthen international good will and confidence, based on the established principles of inter­ national law, Being especially aware of the mounting danger of the continuation of the armaments race, 1. Recommends to the Governments concerned to seek solutions of existing international problems by negotiation or other peaceful means as provided in the Charter of the United Nations; 2. Appeals to all Member Governments to refrain from the use or threats of force in their international relations, to respect each other's sovereignty, territorial int~grity and political independence, and to refrain from any action which might increase tensions; 3. Requests the Governments concerned to continue their efforts to achieve a constructive solution of the question of general and complete disarmament under effective international control in accordance with Gene­ ral Assembly resolution 1378 (XIV) and the discon­ tinuance of all nuclear weapons tests under an appro­ priate international control system, as well. as their negotiations on measures to prevent surprise attack, including technical measures, as recommended by the General Assembly; 4. Urges the Governments of France, the Union of Soviet Socialist Republics, the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland and the United States of America to resume discussions as soon as possible and to avail themselves of the assistance that the Security Council and other appropriate organs of the United Nations may be able to render to this end. Adopted at the 863rd meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Poland, Union of Soviet Socialist Republics). 3 Nord et de I 'Union des Republiques socialistes sovie­ tiques n'ont pas ete combles, Considerant que }'opinion publique mondiale en a corn;u beaucoup de deception et d'inquietude, Considerant aussi que la situation qui en resulte peut entrainer un accroissement des tensions internationales de nature a mettre en peril la paix et la securite, Convaincu de la necessite de ne negliger aucun effort pour restaurer et renforcer la bonne volonte et la confiancc internationales, fondees sur les principes etablis du droit international, Specialement conscient du danger croissant que repre­ sente la continuation de la course aux armements, 1. Recommande aux gouvernements interesses de chercher des solutions aux problemes internationaux existants par voie de negociation ou par d'autres moyens pacifiques conformement a la Charte des Nations Unies; 2. Fait appel a tous les gouvernements Membres pour qu'ils s'abstiennent de recourir a l'emploi ou a la menace de la force dans leurs relations internationales, qu'ils respectent mutuellement leur souverainete, leur inte­ grite territoriale et leur independance politique, et qu 'ils s'abstiennent de tout acte qui pourrait accroitre les tensions; 3. Invite les gouvernements interesses a poursuivre leurs efforts en vue d'une solution constructive de la question du desarmement general et complet sous un controle international eflicace conformement a la reso­ lution 1378 (XIV) de l 'Assemblee generale et de la discontinuation de tous les essais d'armes nucleaires dans le cadre d 'un systeme de controle international approprie, ainsi que leurs negociations sur les mesures visant a prevenir les attaques par surprise, y compris les mesures techniques, comme l'Assemblee generate l 'a recommande; 4. Prie instamment les Gouvernements des Etats-Unis d'Amerique, de la France, du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord et de l'Union des Repu­ bliques socialistes sovietiques de reprendre aussi tot que possible leurs discussions et de tirer parti de I 'assistance que le Conseil de securite et d'autres organes appropries des Nations Unies peuvent etre en mesure de preter a cette fin. Adoptee d la 863• seance par 9 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions ( Pologne, Union des Republiques socialistes sovie­ tiques).
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/136 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : République du Togo (31 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/136(1960)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 111 133 (1960). Resolution of 26 January 1960 [S/4258 and Add.I] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Cameroun, 16 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Cameroun be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 850th meeting. 136 (1960). Resolution of 31 May 1960 [S/4330] The Security Council, Having examined the application of the Togolese Republic, 17 Recommends to the General Assembly that the Togo­ lese Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 864th meeting. 139 (1960). Resolution of 28 June 1960 [S/4357] The Security Council, Having examined the application of the Federation of Mali,18 Recommends to the General Assembly that the Fede­ ration of Mali be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 869th meeting. 15 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957 and 1958. 16 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for January, February and March 1960, document S/42S6. 17 Ibid., Supplement for April, May and June 1960, document S/4318. 18 Ibid., document S/4347. 11 Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 15 133 (1960). Resolution du 26 janvier 1960 [S/4258 et Add.I] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Cameroun 16, Recommande a l 'Assemblee generale d 'ad1i1ettre la Republique du Cameroun comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimlte d la 850• seance. 136 (1960). Resolution du 31 mai 1960 [S/4330] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Togo 17, Recommande a I' Assemblee generale d 'admettre la Republique du Togo comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 864• seance. 139 (1960). Resolution du 28 juin 1960 [S/4357] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Federation du Mali 18, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Federation du Mali comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 869• seance. 1~ Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de Ja part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, I 957 et 1958. 16 Documents officiels du Conseil de securite, quinzieme annee, Supplement de janvler, fevrier et mars 1960, document S/4256. 17 Ibid., Supplement d'avril, mai et juin 1960, document S/4318. 18 Ibid., document S/4347.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/137 (1960)
IntituléCour internationale de justice (31 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/137(1960)
Texte intégral INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 36 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCll. AND THE GENERAL ASSEMBLY 137 (1960). Resolution of 31 May 1960 [S/4331] The Security Council, Noting with regret the death of Judge Sir Hersch Lauterpacht on 8 May 1960, Noting further that a vacancy in the International Court of Justice for the remainder of the deceased's term of office has thus occurred and must be filled in accordance with the terms of the Statute of the Court, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall be fixed by the Security Council, Decides that an election to fill the vacancy shall take place during the fifteenth session of the General Assembly. Adopted at the 864th meeting.87 Decisions On 16 November 1960, the Security Council, at its 909th meeting, and the Oeneral Assembly, at its 915th plenary meeting, elected Sir Gerald Fitzmaurice (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland} to fill the vacancy caused 'by the death of Sir Hersch Lau­ terpacht. On 16 and 17 November 1960, the Security Council, at its 909th and 910th meetings, and the General Assem­ bly, at its 915th and 916th plenary meetings, elected five members of the International Court of Justice to fill the vacancies occurring on the expiration of the terms of office of the following judges: Mr. Enrique C. Armand Ug6n (Uruguay); Mr. Green H. Hackworth (United States of America); Sir Muhammad Zafrulla Khan (Pakistan); 88 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958 and 1959. 87 Adopted without vote. 17 COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 36 tLECTION DE MEMBRES DE LA COUR PAR LE CONSEIL DE stcuRITt ET L'ASSEMBLtE GtNtRALE 137 (1960). Resolution du 31 mai 1960 [S/4331] Le Conseil de securite, Apprenant avec regret le deces, survenu le 8 mai 1960, de sir Hersch Lauterpacht, juge a la Cour internationale de Justice, Constatant que, de ce fait, ii y a un siege a pourvoir a la Cour internationale de Justice pour la periode non encore accomplie du mandat du defunt, et qu'il convient de pourvoir ce siege, conformement aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformement aux dispositions de l'Article 14 du Statut, la date de !'election destinee a pourvoir ce siege doit etre fixee par le Conseil de securite, Decide qu 'ii sera procede a une election, en vue de pourvoir le siege vacant, durant la quinzieme session de l 'Assemblee generate. Adoptee a la 864• seance 87• Decisions Le I 6 novembre I 960, le Conseil de securite, a sa 9098 seance, et l'Assemblee generale, a sa 9158 seance pleniere, ont elu sir Gerald Fitzmaurice (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord) au siege devenu vacant par suite du deces de sir Hersch Lau­ terpacht. Les 16 et 17 novembre 1960, le Conseil de securite, a ses 9098 et 9108 seances, et l'Asseinblee generale, a ses 9158 et 9168 seances plenieres, ont procede a !'election de cinq membres de la Cour internationale de Justice en vue de rem placer les juges suivants, membres sortants: M. Enrique C. Armand Ug6n (Uruguay); M. Green H. Hackworth (Etats-Unis d'Amerique); Sir Muhammad Zafrulla Khan (Pakistan); 88 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958 et 1959. 87 Le projet de resolution n'a pas ete mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/138 (1960)
IntituléQuestion relative à l'affaire Adolf Eichmann (23 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/138(1960)
Texte intégral QUESTION RELATING TO THE CASE OF ADOLF EICHMANN Decision At its 865th meeting, on 22 June 1960, the Council decided to invite the representative of Israel to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. 138 (1960). Resolution of 23 June 1960 [S/4349] The Security Council, Having examined the complaint that the transfer of Adolf Eichmann to the territory of Israel constitutes a violation of the sovereignty of the Argentine Republic,2 Considering that the violation of the sovereignty of a Member State is incompatible with the Charter of the United Nations, 'Having regard to the fact that reciprocal respect for and the mutual protection of the sovereign rights of States are an essential condition for their harmonious coexistence, Noting that the repetition of acts such as that giving rise to this situation would involve a breach of the principles upon which international order is founded, creating an atmosphere of insecurity and distrust incom­ patible with the preservation of peace, Mindful of the universal condemnation of the perse­ cution of the Jews under the Nazis, and of the concern of people in all countries that Eichmann should be brought to appropriate justice for the crimes of which he is accused, Noting at the same time that this resolution should in no way be interpreted as condoning the odious crimes of which Eichmann is accused, I. Declares that acts such as that under consideration, which affect the sovereignty of a Member State and therefore cause international friction, may, if repeated, endanger international peace and security; 2. Requests the Government of Israel to make appro­ priate reparation in accordance with the Charter of the United Nations and the rules of international law; 3. Expresses the hope that the traditionally friendly relations between Argentina and Israel will be advanced. Adopted at the 868th meeting by 8 votes to none, with 2 abstentions ( Poland, Union of Soviet Socialist Republics). 3 2 Ibid., Supplement for April, May and June 1960, document S/4336. 3 One member (Argentina) did not participate in the voting. 4 QUESTION RELATIVE A L' AFF AIRE ADOLF EICHMANN Decision A sa 865e seance, le 22 juin 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant d'Israel a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 138 (1960). Resolution du 23 juin 1960 [S/4349] Le Conseil de securite, Ayant examine la plainte pour violation de la souve­ rainete de la Republique Argentine du fait du transfert d'Adolf Eichmann en territoire israelien 2, Considerant que la violation de la souverainete d'un Etat Membre est incompatible avec la Charte des Nations Unies, Tenant compte du fait que le respect reciproque et la sauvegarde mutuelle des droits souverains des Etats sont une condition indispensable de la coexistence harmo­ nieuse entre nations, Soulignant que la repetition d'actes comme celui qui est a l 'origine de la presente situation impliquerait la destruction des principes sur lesquels repose l'ordre international, ce qui creerait un climat d'insecurite et de mefiance incompatible avec le maintien de la paix, Conscient de ce que la persecution des Juifs sous les nazis est universellement condamnee et de ce que les peuples de tous les pays se soucient de voir Eichmann traduit en justice comme ii convient pour repondre des crimes dont il est accuse, Soulignant egalement que la presente resolution ne doit en aucune fa!;On etre interpretee comme tendant a excuser les crimes odieux dont Eichmann est accuse, l. Declare que la repetition d'actes comme celui qui est vise ici, actes qui portent atteinte a la souverainete d'un Etat Membre et, en consequence, provoquent des desaccords entre nations, peut menacer la paix et la securite internationales; 2. Demande au Gouvernement israelien d 'assurer une reparation adequate conformement. a la Charte des Nations Unies et aux normes du droit international; 3. Exprime l'espoir que les relations traditionnellement amicales entre l' Argentine et Israel iront en s'ameliorant. Adoptee a la 868• seance par 8 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions ( Pologne, Union des Republiques socialistes sovie­ tiques) 3• 2 Ibid., Supplement d'avril, mai et juin 1960, document S/4336. 3 L'un des membres (Argentine) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/139 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Fédération du Mali (28 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/139(1960)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 111 133 (1960). Resolution of 26 January 1960 [S/4258 and Add.I] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Cameroun, 16 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Cameroun be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 850th meeting. 136 (1960). Resolution of 31 May 1960 [S/4330] The Security Council, Having examined the application of the Togolese Republic, 17 Recommends to the General Assembly that the Togo­ lese Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 864th meeting. 139 (1960). Resolution of 28 June 1960 [S/4357] The Security Council, Having examined the application of the Federation of Mali,18 Recommends to the General Assembly that the Fede­ ration of Mali be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 869th meeting. 15 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957 and 1958. 16 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for January, February and March 1960, document S/42S6. 17 Ibid., Supplement for April, May and June 1960, document S/4318. 18 Ibid., document S/4347. 11 Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 15 133 (1960). Resolution du 26 janvier 1960 [S/4258 et Add.I] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Cameroun 16, Recommande a l 'Assemblee generale d 'ad1i1ettre la Republique du Cameroun comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimlte d la 850• seance. 136 (1960). Resolution du 31 mai 1960 [S/4330] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Togo 17, Recommande a I' Assemblee generale d 'admettre la Republique du Togo comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 864• seance. 139 (1960). Resolution du 28 juin 1960 [S/4357] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Federation du Mali 18, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Federation du Mali comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 869• seance. 1~ Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de Ja part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, I 957 et 1958. 16 Documents officiels du Conseil de securite, quinzieme annee, Supplement de janvler, fevrier et mars 1960, document S/4256. 17 Ibid., Supplement d'avril, mai et juin 1960, document S/4318. 18 Ibid., document S/4347.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/140 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : République malgache (29 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/140(1960)
Texte intégral 140 (1960). Resolution of 29 June 1960 [S/4359] The Security Council, Having examined the application of the Malagasy Republic, 19 Recommends to the General Assembly that the Mala­ gasy Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 870th meeting. 141 (1960). Resolution of 5 July 1960 [S/4374) The Security Council, Having examined the application of the Republic of Somalia, 20 Rfcommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Somalia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 871st meeting. Decision At its 872nd meeting, on 7 July 1960, the Council decided to invite the representative of Belgium to par­ ticipate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of the Congo.21 142 (1960). Resolution of 7 July 1960 [S/4377] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Congo,21 22 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Congo be admitted to membership in the United Nations. 19 Ibid., document S/4352/Rev.l. Adopted unanimously at the 872nd meeting. 20 Ibid., Supplement for July, August and September 1960, docu­ ment S/4360. 21 Republic of the Congo, capital Leopoldville. 22 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for July, August and September 1960, document S/4361. 140 (1960). Resolution du 29 juin 1960 [S/4359] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique mal­ gache 19, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique malgache co~nme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 12 Adoptee a l'unanimite a la 870-seance. 141 (1960). Resolution du S juillet 1960 [S/4374] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Somalie 20, Recommande a I' Assemblee genera le d 'admettre la Republique de Somalie comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 87 l• seance. Decision A sa 872° seance, le 7 juillet 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Belgique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique du Congo 21. 142 (1960). Resolution du 7 juillet 1960 [S/4377] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Congo 21 22, Recommande a l'Assernblee generate d'admettre la Republique du Congo comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 19 Ibid., document S/4352/Rev.l. Adoptee d l'unanimitt! d la 872' seance. 20 Ibid., Supplement de jui/let, aout et septembre 1960, document S/4360. 21 Republique du Congo, capitale Leopoldville. 22 Documents officiels du Conseil de securite, quinzieme annee, Supplement de jui/let, aoiit et septembre 1960, document S/4361.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/141 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : République de Somalie (5 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/141(1960)
Texte intégral 140 (1960). Resolution of 29 June 1960 [S/4359] The Security Council, Having examined the application of the Malagasy Republic, 19 Recommends to the General Assembly that the Mala­ gasy Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 870th meeting. 141 (1960). Resolution of 5 July 1960 [S/4374) The Security Council, Having examined the application of the Republic of Somalia, 20 Rfcommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Somalia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 871st meeting. Decision At its 872nd meeting, on 7 July 1960, the Council decided to invite the representative of Belgium to par­ ticipate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of the Congo.21 142 (1960). Resolution of 7 July 1960 [S/4377] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Congo,21 22 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Congo be admitted to membership in the United Nations. 19 Ibid., document S/4352/Rev.l. Adopted unanimously at the 872nd meeting. 20 Ibid., Supplement for July, August and September 1960, docu­ ment S/4360. 21 Republic of the Congo, capital Leopoldville. 22 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for July, August and September 1960, document S/4361. 140 (1960). Resolution du 29 juin 1960 [S/4359] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique mal­ gache 19, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique malgache co~nme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 12 Adoptee a l'unanimite a la 870-seance. 141 (1960). Resolution du S juillet 1960 [S/4374] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Somalie 20, Recommande a I' Assemblee genera le d 'admettre la Republique de Somalie comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 87 l• seance. Decision A sa 872° seance, le 7 juillet 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Belgique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique du Congo 21. 142 (1960). Resolution du 7 juillet 1960 [S/4377] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Congo 21 22, Recommande a l'Assernblee generate d'admettre la Republique du Congo comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 19 Ibid., document S/4352/Rev.l. Adoptee d l'unanimitt! d la 872' seance. 20 Ibid., Supplement de jui/let, aout et septembre 1960, document S/4360. 21 Republique du Congo, capitale Leopoldville. 22 Documents officiels du Conseil de securite, quinzieme annee, Supplement de jui/let, aoiit et septembre 1960, document S/4361.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/142 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : République du Congo (7 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/142(1960)
Texte intégral 140 (1960). Resolution of 29 June 1960 [S/4359] The Security Council, Having examined the application of the Malagasy Republic, 19 Recommends to the General Assembly that the Mala­ gasy Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 870th meeting. 141 (1960). Resolution of 5 July 1960 [S/4374) The Security Council, Having examined the application of the Republic of Somalia, 20 Rfcommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Somalia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 871st meeting. Decision At its 872nd meeting, on 7 July 1960, the Council decided to invite the representative of Belgium to par­ ticipate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of the Congo.21 142 (1960). Resolution of 7 July 1960 [S/4377] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Congo,21 22 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Congo be admitted to membership in the United Nations. 19 Ibid., document S/4352/Rev.l. Adopted unanimously at the 872nd meeting. 20 Ibid., Supplement for July, August and September 1960, docu­ ment S/4360. 21 Republic of the Congo, capital Leopoldville. 22 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for July, August and September 1960, document S/4361. 140 (1960). Resolution du 29 juin 1960 [S/4359] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique mal­ gache 19, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique malgache co~nme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 12 Adoptee a l'unanimite a la 870-seance. 141 (1960). Resolution du S juillet 1960 [S/4374] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Somalie 20, Recommande a I' Assemblee genera le d 'admettre la Republique de Somalie comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 87 l• seance. Decision A sa 872° seance, le 7 juillet 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Belgique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique du Congo 21. 142 (1960). Resolution du 7 juillet 1960 [S/4377] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Congo 21 22, Recommande a l'Assernblee generate d'admettre la Republique du Congo comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 19 Ibid., document S/4352/Rev.l. Adoptee d l'unanimitt! d la 872' seance. 20 Ibid., Supplement de jui/let, aout et septembre 1960, document S/4360. 21 Republique du Congo, capitale Leopoldville. 22 Documents officiels du Conseil de securite, quinzieme annee, Supplement de jui/let, aoiit et septembre 1960, document S/4361.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/143 (1960)
IntituléLa question du Congo (17 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/143(1960)
Texte intégral THE CONGO QUESTION Decisions At its 873rd meeting, on 13/14 July 1960, the Council decided to invite the representatives of Belgium and the Republic of the Congo to participate, without vote, in the discussion of the question.4 Subsequently, at meetings on this question held between August and December 1960, the Council decided 5 to invite the representatives of the following Member States to participate, without vote, in the discussion: Cameroun, Ethiopia, Ghana, Guinea, India, Indonesia, Liberia, Mali, Morocco, United Arab Repub­ lic, Yugoslavia. 143 (1960). Resolution oí 14 July 1960 [S/4387] The Security Council, Considering the report of the Secretary-General 6 on a request for United Nations action in relation to the Republic of the Congo, Considering the request for military assistance addressed to the Secretary-General by the President and the Prime Minister of the Republic of the Congo, 7 l. Ca/Is upon the Government of Belgium to with­ draw its troops from the territory of the Republic of the Congo; 2. Decides to authorize the Secretary-General to take the necessary steps, in consultation with the Govern­ ment of the Republic of the Congo, to provide the Government with such military assistance as may be necessary until, through the efforts of the Congolese Government wíth the technical assistance of the United Nations, the national security forces may be able, in the opinion of the Government, to meet fully their tasks; 3. Requests the Secretary-General to report to the Security Council as appropriate. Adopted at the 873rd meeting by 8 votes to none, with 3 abstentions ( China, France, United Kingdom of Great Bri­ tain and Northern lreland). 4 Toe Council's decision was communicated immediately to the Government of the Republic of the Congo, whose representa­ tive took a place at the Council table on 20 July 1960, at the next meeting on this question (877th meeting). 6 See in particular the 887th, 896th, 897th, 899th, 903rd, 906th, 913th, 914th and 916th meetings. 6 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, 873rd meeting, paras. 18-29. 7 lbid., Fifteenth Year, Supp/ement for Ju/y, August and Sep­ tember 1960, document S/4382. 5 LA QUESTION DU CONGO Décisions A sa g73e séance, les 13/14 juillet 1960, le Conseil a décidé d 'inviter les représentants de la Belgique et de la République du Congo a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question 4• Ulténeurement, au cours de séances consacrées á !'examen de la question entre aout et décembre 1960. le Conseil a décidé 5 d'inviter les représentants des Etats Membres ci-apres a particípcr a la discussion, sans droit de vote: Cameroun, Ethiopie, Ghana, Guinée, lude, lndonésíe, Libéria, Mali, Maroc, Républiquc ara be unie, Y ougoslavie. 143 (1960). Résolutfon du 14 juillet 1960 [S/4387] Le Conseil de sécurité, Considérant le rapport du Secrétaire général 6 sur la demande pour une actíon des Nations Unies concer­ nant la République du Congo, Considérant la demande d 'assistance militaire adressée au Secrétaire général par le Président et le Prcmier Ministre de la République du Congo 7, l. Fait appel au Gouvernement beige pour qu'il retire ses troupes du territoire de la République du Congo; 2. Décide d 'autoriser le Secrétaire général a prendre, en consultation avec le Gouvernement de la République du Congo, les mesures nécessaires en vue de fournir a ce gouvernement l'assistance militaire dont il a besoin, et ce jusqu'au moment ou les forces nationales de sécu­ rité, grace aux efforts du Gouvernement congolais et avec l'assistance technique de l'Organisation des Nations Unies, seront a meme, de l'opinion de ce gouvernement, de remplir entierement leurs taches; 3. Prie le Secrétaire général de faire rappon au Conseil de sécurité lorsqu'il y aura lieu. Adoptée a la 873' séance par 8 voix contre zéro, avec 3 ahs­ tentions ( Chine, France, Royau­ me-Uni de Grande-Bretagne et d'lrfande du Nord). 4 La décision du Conseil a été communiquée immédiatement au Gouvernement de la République du Congo; son représentant a pris place a la table du Conseil le 20 juillet 1960, lors de la séance suivante consacrée a !'examen de la question (877e séance). 5 Voir notamment les 887e, 896•, 897e, 899°, 903°, 906e, 913e, 9¡4e et 916• séances. 6 Documents officiels du Conseif de sécurité, quinzieme année, g73e séance, par. 18 a 29. 7 /bid., quinzieme année, Supplément de jui/let, aoíit et septembre 1960, docurnent S/4382.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/144 (1960)
IntituléPlainte de Cuba (19 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/144(1960)
Texte intégral 157 (1960). Resolution of 17 September 1960 [S/4526) The Security Council, Having considered the item on its agenda as con­ tained in document S/ Agenda/906, 13 Taking into account that the lack of unanimity of its permanent members at the 906th meeting of the Secu­ rity Council has prevented it from exercising its primary responsibility for the maintenance of international peace and security, Decides to call an emergency special session of the General Assembly, as provided in General Assembly resolution 377 A (V) of 3 November 1950, in order to make appropriate recommendations. Adopted at the 906th meeting by 8 votes to 2 ( Poland, Union of Soviet Socialist Re­ publics), with I abstention (France). COMPLAINT BY CUBA (JULY 1960) Decision At its 874th meeting, on 18 July 1960, the Council decided to invite the representative of Cuba to partici­ pate, without vote, in the discussion of the question. 144 (1960). Resolution of 19 July 1960 [S/4395) The Security Council, Having heard the statements made by the Foreign Minister of Cuba and by members of the Council, Taking into account the provisions of Articles 24, 33, 34, 35, 36, 52 and 103 of the Charter of the United Nations, Taking into account also articles 20 and 102 of the Charter of the Organization of American States, of which both Cuba and the United States of America are members, 18 See Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, 906th meeting, p. 1. 8 157 (1960). Resolution du 17 septembre 1960 [S/4526] Le Conseil de securite, Ayant examine la question inscrite a son ordre du jour tel qu'il figure clans le document S/Agenda/906 13, Tenant compte du fait que le manque d'unanimite des membres permanents du Conseil de securite a la 906e seance a empeche le Conseil de s'acquitter de sa res­ ponsabilite principale touchant le maintien de la paix et de la securite internationales, Decide qu'une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblee generate sera convoquee conformement aux dispositions de la resolution 377 A (V) de I' Assem­ blee generate, en date du 3 novembre 1950, afin de faire les recommandations appropriees. Adoptee a la 906• seance par 8 voix contre 2 ( Po/ogne, Union des Republiques socia­ /istes sovietiques), avec une abstention ( France). PLAINTE DE CUBA (JUILLET 1960) Decision Asa 8748 seance, le 18 juillet 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant de Cuba a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 144 (1960). Resolution du 19 juillet 1960 [S/4395) Le Consei/ de securite, Ayant entendu les exposes du Ministre des relations exterieures de Cuba et des membres du Conseil, Tenant compte des dispositions des Articles 24, 33, 34, 35, 36, 52 et 103 de la Charte des Nations Unies, Tenant compte egalement des articles 20 et 102 de la Charte de l'Organisation des Etats americains, dont Cuba corn.me les Etats-Unis d'Amerique sont membres, 13 Voir Documents officie/s du Consei/ de securite, quinzi~me annee, 906e s6ance, p. 1. Deeply concerned at the situation existing between Cuba and the United States of America, Considering that it is the obligation of all Members of the United Nations to settle their international dis­ putes by negotiation and other peaceful means in such a manner that international peace and security and justice are not endangered, Noting that this situation is under consideration by the Organization of American States, 1. Decides to adjourn the consideration of this ques­ tion pending the receipt of a report from the Organiza­ tion of American States; 2. Invites the members of the Organization of Ame­ rican States to lend their assistance toward the achieve­ ment of a peaceful solution of the present situation in accordance with the purposes and principles of the Charter of the United Nations; 3. Urges in the meantime all other States to refrain from any action which might increase the existing ten­ sions between Cuba and the United States of America. Adopted at the 876th meeting by 9 votes to none, with 1 abstentions ( Poland, Union of Soviet Socialist Republics). QUESTION RELATING TO THE DOMINICAN REPUBLIC Decision At its 893rd meeting, on 8 September 1960, the Council decided to invite the representative of Venezuela to participate, without vote, in the discussion of the question. 1!6 (1960). Resolution of 9 September 1960 [S/4491] The Security Council, Having received the report from the Secretary-General of the Organization of American States transmitting the Final Act of. the Sixth Meeting of Consultatio:1 of Ministers of Foreign Affairs of the American Republics,14 14 Document S/4476 (mimeographed). 9 Profondement pr~ccupe par la situation existant entre Cuba et les Etats-Unis d'Amerique, Considerant que les Membres de I 'Organisation des Nations Unies sont tenus de resoudre les differends qui les separent par la negociation et par d'autres moyens pacifiques, de maniere que ni la paix et la securite inter­ nationales ni la justice ne se trouvent menacees, Prenant acte de ce que I 'Organisation des Etats ame­ ricains examine actuellement cette situation, 1. Decide de suspendre l'examen de cette question jusqu'a ce qu'il ait r~u un rapport de l'Organisation des Etats americains; 2. Invite les membres de I 'Organisation des Etats americains a preter leur concours en vue de trouver a la presente situation une solution par des moyens paci­ fiques, conformement aux buts et principes de la Charte des Nations Unies; 3. Recommande entre-temps a tous les autres Etats d'eviter toute attitude qui risquerait d'aggraver les ten­ sions existant entre Cuba et les Etats-Unis d'Amerique. Adoptle d la 87fi• slance par 9 volx contre zero, avec 1 abs­ tentions ( Pologne, Uf'lon des lUpubliques soclalbtes sovll­ tlques). QUESTION RELATIVE A LA HPUBLIQUE DOMINICAINE Decision A sa 8938 seance, le 8 septembre 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant du Venezuela a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. 1!6 (1960). Resolution du 9 septembre 1960 [S/4491] Le Conseil de securite, Ayant reru le rapport du Secretaire general de l'Orga­ nisation des Etats americains par lequel lui etait com­ munique l'Acte final de la sixieme Reunion de consul­ tation des ministres des relations exterieures des Etats americains 14, 14 Document S/4476 (mim& graphie).
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/145 (1960)
IntituléLa question du Congo (22 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/145(1960)
Texte intégral 145 (1960). Resolution of 22 July 1960 [S/4405] The Security Council, Having considered the first report of the Secretary­ General 8 on the implementation of Security Council resolution 143 (1960) of 14 July 1960, Appreciating the work of the Secretary-General and the support so readily and so speedily given to him by all Member States invited by him to give assistance, Noting that, as stated by the Secretary-General, the arrival of the troops of the United Nations Force in Leopoldville has already had a salutary effect, Recognizing that an urgent need still exists to con- tinue and to increase such efforts, Considering that the complete restoration of law and order in the Republic of the Congo would effectively contribute to the maintenance of international peace and security, Recognizing that the Security Council recommended 9 the admission of the Republic of the Congo to mem­ bership in the United Nations as a unit, 1. Calls upon the Government of Belgium to imple­ ment speedily Security Council resolution 143 (1960) on the withdrawal of its troops and authorizes the Secre­ tary-General to take all necessary action to this effect; 2. Requests all States to refrain from any action which might tend to impede the restoration of law and order and the exercise by the Government of the Congo of its authority and also to refrain from any action which might undermine the territorial integrity and the political independence of the Republic of the Congo; 3. Commends the Secretary-General for the prompt action he has taken to carry out resolution 143 (1960) and for his first report; 4. Invites the specialized agencies of the United Na­ tions to render to the Secretary-General such assistance as he may require; 5. Requests the Secretary-General to report further to the Security Council as appropriate. Adopted unanimously at the 879th meeting. 146 (1960). Resolution of 9 August 1960 [S/4426) The Security Council, Recalling its resolution 145 (1960) of 22 July 1960, inter alia calling upon the Government of Belgium to implement speedily Security Council resolution 143 (1960) 8 Ibid., documents S/4389 and Add.1-3. 9 See resolution 142 (1960) of 7 July 1960. 6 145 (1960). Resolution du 22 juillet 1960 [S/4405] Le Conseil de securite, Ayant considere le premier rapport du Secretaire generals sur la misc en application de la resolution 143 (1960) du Conseil de securite, en date du 14 juillet I 960, Exprimant son appreciation du travail accompli par le Secretaire general et de l'appui que tous Jes Etats Mem­ bres qu'il avait invites a lui preter leur concours lui ont apporte si diligemment et si rapidement, Notant que, cornme le Secretaire general l'a declare, l'arrivee des troupes de la Force des Nations Unies a Leopoldville a deja eu un effet salutaire, Reconnaissant qu'il reste urgent de poursuivre et d'intensifier ces efforts, Considerant que le plein retablissement de l'ordre public clans la Republique du Congo contribuerait efficacement au maintien de la paix et de la securite internationales, Reconnaissant que le Conseil de securite a recorn­ mande 9 d'admettre la Republique du Congo a l'Orga­ nisation des Nations Unies en tant qu'entite, 1. Invite le Gouvernement beige a mettre rapidement en application la resolution 143 (1960) du Conseil de securite touchant le retrait de ses troupes, et autorise le Secretaire general a prendre a cet effet toutes les mesures necessaires; 2. Prie tous les Etats de s 'abstenir de toute action qui pourrait tendre a empecher le retablissement de l'ordre public et l'exercice de son autorite par le Gou­ vernement congolais, et aussi de s'abstenir de toute action qui pourrait saper l 'integrite territoriale et l 'inde­ pendance politJque de la Republique du Congo; 3. Felicite le Secretaire general de la promptitude avec laquelle il a donne suite a la resolution 143 (l 960) et de son premier rapport; 4. Invite les institutions specialisees des Nations Unies a fournir au Secretaire general l'assistance qu'il pourra demander; 5. Prie le Secretaire general de faire a nouveau rapport au Conseil de securite lorsqu'il y aura lieu. Adoptee d l'unanimite d la 879• seance. 146 (1960). Resolution du 9 aofit 1960 [S/4426] Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 145 (1960) du 22 juillet 1960 par laquelle, notamment, ii invitait le Gouvernernent beige a rnettre rapidement en application la resolution 8 Ibid., documents S/4389 et Add.I a 3. 9 Voir resolution 142 (1960) du 7 juillet 1960.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/146 (1960)
IntituléLa question du Congo (9 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/146(1960)
Texte intégral 145 (1960). Resolution of 22 July 1960 [S/4405] The Security Council, Having considered the first report of the Secretary­ General 8 on the implementation of Security Council resolution 143 (1960) of 14 July 1960, Appreciating the work of the Secretary-General and the support so readily and so speedily given to him by all Member States invited by him to give assistance, Noting that, as stated by the Secretary-General, the arrival of the troops of the United Nations Force in Leopoldville has already had a salutary effect, Recognizing that an urgent need still exists to con- tinue and to increase such efforts, Considering that the complete restoration of law and order in the Republic of the Congo would effectively contribute to the maintenance of international peace and security, Recognizing that the Security Council recommended 9 the admission of the Republic of the Congo to mem­ bership in the United Nations as a unit, 1. Calls upon the Government of Belgium to imple­ ment speedily Security Council resolution 143 (1960) on the withdrawal of its troops and authorizes the Secre­ tary-General to take all necessary action to this effect; 2. Requests all States to refrain from any action which rnight tend to impede the restoration of law and order and the exercise by the Government of the Congo of its authority and also to refrain from any action which might undermine the territorial integrity and the political independence of the Republic of the Congo; 3. Commends the Secretary-General for the prompt action he has taken to carry out resolution 143 (1960) and for his first report; 4. Invites the specialized agencies of the United Na­ tions to render to the Secretary-General such assistance as he may require; 5. Requests the Secretary-General to report further to the Security Council as appropriate. Adopted unanimous/y at the 879th meeting. 146 (1960). Resolution of 9 August 1960 [S/4426) The Security Council, Recalling its resolution 145 (1960) of 22 July 1960, ínter alia calling upon the Government of Belgium to implement speedily Security Council resolution 143 (1960) 8 /bid., documents S/4389 and Add.1-3. 9 See resolution 142 (1960) of 7 July 1960. 6 145 (1960). Résolution du 22 juillet 1960 [S/4405] Le Conseil de sécurité, Ayant considéré le premier rapport du Secrétaire général 8 sur la mise en application de la résolution 143 (1960) du Conseil de sécurité, en date du 14 juillet 1960, Exprimant son appréciation du travail accompli par le Secrétaire général et de l'appui que tous les Etats Mem­ bres qu'il avait invités a lui préter leur concours lui ont apporté si diligemment et si rapidement, Notant que, cornme le Secrétaire général l'a déclaré, l'arrivée des troupes de la Force des Nations Unies a Léopoldville a déja eu un effet salutaire, Reconnaissant qu'il reste urgent de poursuivre et d'intensifier ces efforts, Considérant que le plein rétablissement de l'ordre public dans la République du Congo contribuerait efficacement au maintien de la paix et de la sécurité internationales, Reconnaissant que le Conseil de sécurité a recorn­ mandé 9 d'admettre la République du Congo a l'Orga­ nisation des Nations Unies en tant qu'entité, 1. Invite le Gouvernement beige a mettre rapidement en application la résolution 143 (1960) du Conseil de sécurité touchant le retrait de ses troupes, et autorise le Secrétaire général a prendre a cet effet toutes les mesures nécessaires; 2. Prie tous les Etats de s 'abstenir de toute action qui pourrait tendre a empécher le rétablissement de l'ordre public et l'exercice de son autorité par le Gou­ vernement congolais, et aussi de s'abstenir de toute action qui pourrait saper l 'intégrité territoriale et l 'indé­ pendance poli tique de la République du Congo; 3. Félicite le Secrétaire général de la promptitude avec laquelle il a donné suite a la résolution 143 (l 960) et de son prernier rapport; 4. Invite les institutions spécialisées des Nations Unies a fournir au Secrétaire général l'assistance qu'il pourra demander; 5. Prie le Secrétaire général de faire a nouveau rapport au Conseil de sécurité lorsqu'il y aura lieu. Adoptée d /'unanimité d la 879• séance. 146 (1960). Résolution du 9 aoíit 1960 [S/4426] Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 145 (1960) du 22 juillet 1960 par laquelle, notamment, il invitait le Gouvernernent beige a rnettre rapidement en application la résolution 8 /bid., documents S/4389 et Add.l a 3. 9 Voir résolution 142 (1960) du 7 juillet 1960. of 14 July 1960 on the withdrawal of its troops and authorizing the Secrctary-General to take ali necessary action to this cffcct, Having noted thc second report of the Secretary­ General 10 on the implementation of the aforesaid two resolutions and his statcment beforc the Council,11 Having considered the statements made by the repre­ sentatives of Belgium and thc Repuhlic of the Congo to the Council at this meeting,1:l Noting with satisfaction the progress made by the United Nations in carrying out thc Security Council resolutions in respect of the territory of the Republic of the Congo other than the province of Katanga, Noting however that the United Nations had been prevented from implementing thc aforesaid resolutions in the province of Katanga although it was ready, and in fact attempted, to do so, Recognizing that the withdrawal of Belgian troops from the province of Katanga will be a positive con­ tribution to and cssential for the proper implementa­ tion of the Council's resolutions, l. Confirms the authority given to the Secretary­ General by Security Council resolutions 143 (1960) and 145 (1960) and requests him to continue to carry out the responsibility placed on him thereby; 2. Cal/s upan the Government of Belgium to with­ draw immediately its troops from the province of Ka­ tanga under speedy modalities determined by the Secre­ tary-General and to assist in every possible way the implementation of the Council 's resolutions; 3. Declares that the entry of the United Nations Force into the provincc of Katanga is necessary for the full implementation of the present resolution; 4. Reaffirms that the United Nations Force in the Congo will not be a party to or in any way intervene in or be used to influence the outcome of any internal conflict, constitutional or otherwise; 5. Ca/Is upan all Member States, in accordance with Articles 25 and 49 of the Charter of the United Nations, to accept and carry out the decisions of the Security Council and to afford mutual assistancc in carrying out measures decided upon by thc Council; 6. Requests the Secretary-General to implément the présent resolution and to report further to the Security Council as appropriate. Adopted at the 886th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( France, Ita/y). 10 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for Ju/y, August and September 1960, documents S/4417 and Add.1/Rev.l and Add.2. 11 /bid., Fifteenth Year, 884th meeting, paras. l0-35. 12 The meeting referred to is the 885th meeting, held on 8 Au­ gust 1960, at which thc draft resolution was submitted. 7 143 (1960) du Conseil de sécurité, en date du 14 juil­ let 1960, sur le retrait de ses troupes et autorisait le Secrétaire général a mener a cet effet l'action nécessaire, Ayant pris note du deuxieme rapport du Secrétaire général 10 sur la mise en application des deux résolu­ tions susmentionnées ainsi que de la déclaration qu'il a faite au Conseil 11, Ayant considéré les déclarations faites par les repré­ sentants de la Belgique et de la République du Congo au Conseil au cours de la présente séance 12, Notant avec satisfaction les progres accomplis par l 'Organisation des Nations Unies dans la mise en ceuvre des résolutions du Conseil de sécurité pour ce qui est du territoire de la République du Congo autre que la province du Katanga, Notant toutefois que l'Organisation des Nations Unies a été empechée de mettre en application lesdites réso­ lutions dans la province du Katanga bien qu'elle ait été prete a le faire et ait, en fait, essayé de le faire, Reconnaissant que le retrait des troupes belges de la province du Katanga sera une contribution positive et essentielle a la mise en ceuvre appropriée des résolutions du Conseil, 1. Confirme l 'autorité donnée au Secrétaire général par les résolutions 143 (1960) et 145 (1960) du Conseil de sécurité et le prie de continuer a s'acquitter de la responsabilité qui luí a été ainsi conférée; 2. Invite le Gouvernement belge a retirer immédiate­ ment ses troupes de la province du Katanga selon de promptes modalités fixées par le Secrétaire général et a aider de toutes les fa;ons possibles a la mise en appli­ cation des résolutions du Conseil; 3. Déclare que l'entrée de la Force des Nations Unies dans la province du Katanga est nécessaire a la pleine mise en application de la présente résolution; 4. Réaffirme que la Force des Nations Unies au Congo ne sera partie a aucun conflit interne, constitu­ tionnel ou autre, qu'elle n'interviendra en aucune fac.on dans un tel conflit ou ne sera pas utilisée pour en influen­ cer l'issue; 5. Invite tous les Etats Membres, conformément aux Articles 25 et 49 de la Charte des Nations Unies, a accepter et a exécuter les décisions du Conseil de sécu­ ri té et a s'offrir mutuellement assistance dans l'exécu­ tion des mesures décidées par le Conseil; 6. Prie le Secrétaire général de mettre en application la présente résolution et de faire a nouveau rapport au Conseil de sécurité lorsqu'il y aura lieu. Adoptée d la 886• séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions ( France, Italie). 10 Documents officiels du Conseil de sécurité, quinzieme année, Supplément de juillet, aoút et septembre 1960, documents S/4417 et Add.1/Rev.l et Add.2. 11 /bid., quinzieme année, 884• séance, par. 10 a 35. 12 11 s'agit de la 885° séance, tenue le 8 aoftt 1960, au cours de laquelle le texte, sous forme de projet de résolution, a été présentc!.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/147 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Bénin (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/147(1960)
Texte intégral 147 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4459] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Dahomey,23 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Dahomey be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 89Ist meeting. 148 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4460] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Niger,24 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Niger be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 89Ist meeting. 149 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4461] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Upper Volta,2° Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Upper Volta be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 891st meeting. 150 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4462] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Ivory Coast,26 23 Ibid., document S/4428. 24 Ibid., document S/4429. 2a Ibid., document S/4430. 28 Ibid., document S/4431. 13 147 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4459] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Dahomey 23, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique du Dahomey comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 891• seance. 148 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4460] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Niger 24, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique du Niger comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 891• seance. 149 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4461] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Haute­ Volta 25, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique de Haute-Volta comme Membre de !'orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 891• seance. 150 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4462] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Cote­ d'Ivoire 26, 23 Ibid., document S/4428. 24 Ibid., document S/4429. 26 Ibid., document S/4430. 26 Ibid., document S/4431.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/148 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Niger (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/148(1960)
Texte intégral 147 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4459] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Dahomey,23 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Dahomey be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 89Ist meeting. 148 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4460] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Niger,24 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Niger be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 89Ist meeting. 149 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4461] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Upper Volta,2° Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Upper Volta be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 891st meeting. 150 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4462] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Ivory Coast,26 23 Ibid., document S/4428. 24 Ibid., document S/4429. 2a Ibid., document S/4430. 28 Ibid., document S/4431. 13 147 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4459] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Dahomey 23, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique du Dahomey comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 891• seance. 148 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4460] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Niger 24, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique du Niger comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 891• seance. 149 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4461] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Haute­ Volta 25, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique de Haute-Volta comme Membre de !'orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 891• seance. 150 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4462] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Cote­ d'Ivoire 26, 23 Ibid., document S/4428. 24 Ibid., document S/4429. 26 Ibid., document S/4430. 26 Ibid., document S/4431.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/149 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Burkina Faso (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/149(1960)
Texte intégral 147 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4459] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Dahomey,23 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Dahomey be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 89Ist meeting. 148 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4460] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Niger,24 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Niger be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 89Ist meeting. 149 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4461] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Upper Volta,2° Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Upper Volta be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 891st meeting. 150 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4462] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Ivory Coast,26 23 Ibid., document S/4428. 24 Ibid., document S/4429. 2a Ibid., document S/4430. 28 Ibid., document S/4431. 13 147 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4459] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Dahomey 23, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique du Dahomey comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 891• seance. 148 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4460] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Niger 24, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique du Niger comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 891• seance. 149 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4461] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Haute­ Volta 25, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique de Haute-Volta comme Membre de !'orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 891• seance. 150 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4462] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Cote­ d'Ivoire 26, 23 Ibid., document S/4428. 24 Ibid., document S/4429. 26 Ibid., document S/4430. 26 Ibid., document S/4431.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/150 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Côte d'Ivoire (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/150(1960)
Texte intégral 147 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4459] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Dahomey,23 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Dahomey be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 89Ist meeting. 148 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4460] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Niger,24 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Niger be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 89Ist meeting. 149 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4461] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Upper Volta,2° Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Upper Volta be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 891st meeting. 150 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4462] The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Ivory Coast,26 23 Ibid., document S/4428. 24 Ibid., document S/4429. 2a Ibid., document S/4430. 28 Ibid., document S/4431. 13 147 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4459] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Dahomey 23, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique du Dahomey comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 891• seance. 148 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4460] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Niger 24, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique du Niger comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 891• seance. 149 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4461] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Haute­ Volta 25, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique de Haute-Volta comme Membre de !'orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 891• seance. 150 (1960). Resolution du 23 aoftt 1960 [S/4462] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Cote­ d'Ivoire 26, 23 Ibid., document S/4428. 24 Ibid., document S/4429. 26 Ibid., document S/4430. 26 Ibid., document S/4431. Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Ivory Coast be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimouly at the 891st meeting. 151 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4463] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Chad,27 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Chad be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimouly at the 891st meeting. 152 (1960), Resolution of 23 August 1960 [S/4464) The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Congo,28 29 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Congo be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanlmouly at the 891st meeting. 153 (1960). Resolution of 23 Augmt 1960 [S/4465] The Security Council, Having examined the application of the Gabon Repub­ lic,so Recommends to the General Assembly that the Gabon Republic be admitted to membership in the United Nations. 21 Ibid., document S/4434. Adopted unanimously at the 891st meeting. 18 Republic of the Congo, capital Brazzaville. 19 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for July, Augut and September 1960, document S/4433. 80 Ibid., document S/4436. 14 Recommande a l 'Assemblee generale d 'admettre la Republique de Cote-d'Ivoire comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 151 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4463) Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Tchad 27, Recommande a. l 'Assemblee generale d 'admettre la Republique du Tchad comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 152 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4464] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Congo 28 29, Recommande a. l'Assemblee generate d'admettre la Republique du Congo comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 153 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4465] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique gabo­ naise so, Recommande a. l'Assemblee generale d'admettre la Republique gabonaise comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 11 Ibid., document S/4434. Adoptee d /'unanimite d la 891• seance. 18 Republique du Congo, capitale Brazzaville. 29 Documents officiels du Conseil de securite, quinzleme annee, Supplement de juillet, aolJt et septembre 1960, document S/4433. ao Ibid., document S/4436.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/151 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Tchad (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/151(1960)
Texte intégral Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Ivory Coast be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimouly at the 891st meeting. 151 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4463] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Chad,27 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Chad be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimouly at the 891st meeting. 152 (1960), Resolution of 23 August 1960 [S/4464) The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Congo,28 29 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Congo be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanlmouly at the 891st meeting. 153 (1960). Resolution of 23 Augmt 1960 [S/4465] The Security Council, Having examined the application of the Gabon Repub­ lic,so Recommends to the General Assembly that the Gabon Republic be admitted to membership in the United Nations. 21 Ibid., document S/4434. Adopted unanimously at the 891st meeting. 18 Republic of the Congo, capital Brazzaville. 19 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for July, Augut and September 1960, document S/4433. 80 Ibid., document S/4436. 14 Recommande a l 'Assemblee generale d 'admettre la Republique de Cote-d'Ivoire comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 151 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4463) Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Tchad 27, Recommande a. l 'Assemblee generale d 'admettre la Republique du Tchad comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 152 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4464] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Congo 28 29, Recommande a. l'Assemblee generate d'admettre la Republique du Congo comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 153 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4465] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique gabo­ naise so, Recommande a. l'Assemblee generale d'admettre la Republique gabonaise comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 11 Ibid., document S/4434. Adoptee d /'unanimite d la 891• seance. 18 Republique du Congo, capitale Brazzaville. 29 Documents officiels du Conseil de securite, quinzleme annee, Supplement de juillet, aolJt et septembre 1960, document S/4433. ao Ibid., document S/4436.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/152 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Congo (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/152(1960)
Texte intégral Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Ivory Coast be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimouly at the 891st meeting. 151 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4463] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Chad,27 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Chad be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimouly at the 891st meeting. 152 (1960), Resolution of 23 August 1960 [S/4464) The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Congo,28 29 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Congo be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanlmouly at the 891st meeting. 153 (1960). Resolution of 23 Augmt 1960 [S/4465] The Security Council, Having examined the application of the Gabon Repub­ lic,so Recommends to the General Assembly that the Gabon Republic be admitted to membership in the United Nations. 21 Ibid., document S/4434. Adopted unanimously at the 891st meeting. 18 Republic of the Congo, capital Brazzaville. 19 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for July, Augut and September 1960, document S/4433. 80 Ibid., document S/4436. 14 Recommande a l 'Assemblee generale d 'admettre la Republique de Cote-d'Ivoire comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 151 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4463) Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Tchad 27, Recommande a. l 'Assemblee generale d 'admettre la Republique du Tchad comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 152 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4464] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Congo 28 29, Recommande a. l'Assemblee generate d'admettre la Republique du Congo comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 153 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4465] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique gabo­ naise so, Recommande a. l'Assemblee generale d'admettre la Republique gabonaise comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 11 Ibid., document S/4434. Adoptee d /'unanimite d la 891• seance. 18 Republique du Congo, capitale Brazzaville. 29 Documents officiels du Conseil de securite, quinzleme annee, Supplement de juillet, aolJt et septembre 1960, document S/4433. ao Ibid., document S/4436.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/153 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Gabon (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/153(1960)
Texte intégral Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Ivory Coast be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimouly at the 891st meeting. 151 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4463] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Chad,27 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Chad be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimouly at the 891st meeting. 152 (1960), Resolution of 23 August 1960 [S/4464) The Security Council, Having examined the application of the Republic of the Congo,28 29 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of the Congo be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanlmouly at the 891st meeting. 153 (1960). Resolution of 23 Augmt 1960 [S/4465] The Security Council, Having examined the application of the Gabon Repub­ lic,so Recommends to the General Assembly that the Gabon Republic be admitted to membership in the United Nations. 21 Ibid., document S/4434. Adopted unanimously at the 891st meeting. 18 Republic of the Congo, capital Brazzaville. 19 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for July, Augut and September 1960, document S/4433. 80 Ibid., document S/4436. 14 Recommande a l 'Assemblee generale d 'admettre la Republique de Cote-d'Ivoire comme Membre de !'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 151 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4463) Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Tchad 27, Recommande a. l 'Assemblee generale d 'admettre la Republique du Tchad comme Membre de !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 152 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4464] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Congo 28 29, Recommande a. l'Assemblee generate d'admettre la Republique du Congo comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 891• seance. 153 (1960). Resolution du 23 aotlt 1960 [S/4465] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique gabo­ naise so, Recommande a. l'Assemblee generale d'admettre la Republique gabonaise comme Membre de !'Organisa­ tion des Nations Unies. 11 Ibid., document S/4434. Adoptee d /'unanimite d la 891• seance. 18 Republique du Congo, capitale Brazzaville. 29 Documents officiels du Conseil de securite, quinzleme annee, Supplement de juillet, aolJt et septembre 1960, document S/4433. ao Ibid., document S/4436.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/154 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : République centrafricaine (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/154(1960)
Texte intégral 154 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4466] The Security Council, Having examined the application of the Central African Republic,31 Recommends to the General Assembly that the Cen­ tral African Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimo111/y at the 891st meeting. Dedslon At its 892nd meeting, on 24 August 1960, the Council decided to invite the representatives of Greece and Turkey to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of Cyprus. lS! (1960). Resoladon of 24 Augat 1960 [S/4469] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Cyprus,32 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Cyprus be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimou/y at the 892nd meeting. 158 (1960). Resolution of 28 September 1960 [S/4543] The Security Council, . Having examined the application of the Republic of SenegaJ,33 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Senegal be admitted to membership in the United Nations. 11 Ibid., document S/4455. aa Ibid., document S/4435. 88 Ibid., document S/4530. Adopted unanimo111/y at the 907th meeting. 154 (1960). Resolution du 23 ao6t 1960 [S/4466] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique centra­ fricaine 31, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique centrafricaine comme Membre de l'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d funanimite d la 891• seance. Dedsion A sa 8928 seance, le 24 ao0t 1960, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique de Chypre. 15 155 (1960). Resoladon du 24 ao6t 1960 [S/4469] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Chypre 82, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique de Chypre comme Membre de }'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d funanimite d la 892-seance. 158 (1960). Resolution du 28 septembre 1960 [S/4543] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Senegal aa, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique du Senegal comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. 11 Ibid., document S/4455. as Ibid., document S/4435. 88 Ibid., document S/4530. Adoptee d /'unanimile d la 90'7' seance.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/155 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Chypre (23 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/155(1960)
Texte intégral 154 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4466] The Security Council, Having examined the application of the Central African Republic,31 Recommends to the General Assembly that the Cen­ tral African Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimo111/y at the 891st meeting. Dedslon At its 892nd meeting, on 24 August 1960, the Council decided to invite the representatives of Greece and Turkey to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of Cyprus. lS! (1960). Resoladon of 24 Augat 1960 [S/4469] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Cyprus,32 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Cyprus be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimou/y at the 892nd meeting. 158 (1960). Resolution of 28 September 1960 [S/4543] The Security Council, . Having examined the application of the Republic of SenegaJ,33 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Senegal be admitted to membership in the United Nations. 11 Ibid., document S/4455. aa Ibid., document S/4435. 88 Ibid., document S/4530. Adopted unanimo111/y at the 907th meeting. 154 (1960). Resolution du 23 ao6t 1960 [S/4466] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique centra­ fricaine 31, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique centrafricaine comme Membre de l'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d funanimite d la 891• seance. Dedsion A sa 8928 seance, le 24 ao0t 1960, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique de Chypre. 15 155 (1960). Resoladon du 24 ao6t 1960 [S/4469] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Chypre 82, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique de Chypre comme Membre de }'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d funanimite d la 892-seance. 158 (1960). Resolution du 28 septembre 1960 [S/4543] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Senegal aa, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique du Senegal comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. 11 Ibid., document S/4455. as Ibid., document S/4435. 88 Ibid., document S/4530. Adoptee d /'unanimile d la 90'7' seance.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/156 (1960)
IntituléQuestion relative à la République dominicaine (9 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/156(1960)
Texte intégral Deeply concerned at the situation existing between Cuba and the United States of America, Considering that it is the obligation of all Members of the United Nations to settle their international dis­ putes by negotiation and other peaceful means in such a manner that international peace and security and justice are not endangered, Noting that this situation is under consideration by the Organization of American States, 1. Decides to adjourn the consideration of this ques­ tion pending the receipt of a report from the Organiza­ tion of American States; 2. Invites the members of the Organization of Ame­ rican States to lend their assistance toward the achieve­ ment of a peaceful solution of the present situation in accordance with the purposes and principles of the Charter of the United Nations; 3. Urges in the meantime all other States to refrain from any action which might increase the existing ten­ sions between Cuba and the United States of America. Adopted at the 876th meeting by 9 votes to none, with 1 abstentions ( Poland, Union of Soviet Socialist Republics). QUESTION RELATING TO THE DOMINICAN REPUBLIC Decision At its 893rd meeting, on 8 September 1960, the Council decided to invite the representative of Venezuela to participate, without vote, in the discussion of the question. 1!6 (1960). Resolution of 9 September 1960 [S/4491] The Security Council, Having received the report from the Secretary-General of the Organization of American States transmitting the Final Act of. the Sixth Meeting of Consultatio:1 of Ministers of Foreign Affairs of the American Republics,14 14 Document S/4476 (mimeographed). 9 Profondement pr~ccupe par la situation existant entre Cuba et les Etats-Unis d'Amerique, Considerant que les Membres de I 'Organisation des Nations Unies sont tenus de resoudre les differends qui les separent par la negociation et par d'autres moyens pacifiques, de maniere que ni la paix et la securite inter­ nationales ni la justice ne se trouvent menacees, Prenant acte de ce que I 'Organisation des Etats ame­ ricains examine actuellement cette situation, 1. Decide de suspendre l'examen de cette question jusqu'a ce qu'il ait r~u un rapport de l'Organisation des Etats americains; 2. Invite les membres de I 'Organisation des Etats americains a preter leur concours en vue de trouver a la presente situation une solution par des moyens paci­ fiques, conformement aux buts et principes de la Charte des Nations Unies; 3. Recommande entre-temps a tous les autres Etats d'eviter toute attitude qui risquerait d'aggraver les ten­ sions existant entre Cuba et les Etats-Unis d'Amerique. Adoptle d la 87fi• slance par 9 volx contre zero, avec 1 abs­ tentions ( Pologne, Uf'lon des lUpubliques soclalbtes sovll­ tlques). QUESTION RELATIVE A LA HPUBLIQUE DOMINICAINE Decision A sa 8938 seance, le 8 septembre 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant du Venezuela a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. 1!6 (1960). Resolution du 9 septembre 1960 [S/4491] Le Conseil de securite, Ayant reru le rapport du Secretaire general de l'Orga­ nisation des Etats americains par lequel lui etait com­ munique l'Acte final de la sixieme Reunion de consul­ tation des ministres des relations exterieures des Etats americains 14, 14 Document S/4476 (mim& graphie). Takes note of that report and especially of resolu­ tion I approved at the aforesaid Meeting, whereby agreement was reached on the application of measures regarding the Dominican Republic. Adopted at the 895th meeting by 9 vote, to none, with 2 abltentlo111 (Poland, Union of Soviet Socialist Republic,). 10 Prend acte dudit rapport et notamment de la reso­ lution I adoptee a ladite reunion et par laquelle il a ete convenu d'appliquer des mesures concernant la Republique Dominicaine. Adopth a la 895• 1eance par 9 t10ix contre zero, avec 2 abl­ tentlo111 ( Pologne, Union de1 Repub/iques socla/lste1 sovie­ tiques).
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/157 (1960)
IntituléLa question du Congo (17 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/157(1960)
Texte intégral 157 (1960). Resolution of 17 September 1960 [S/4526) The Security Council, Having considered the item on its agenda as con­ tained in document S/ Agenda/906, 13 Taking into account that the lack of unanimity of its permanent members at the 906th meeting of the Secu­ rity Council has prevented it from exercising its primary responsibility for the maintenance of international peace and security, Decides to call an emergency special session of the General Assembly, as provided in General Assembly resolution 377 A (V) of 3 November 1950, in order to make appropriate recommendations. Adopted at the 906th meeting by 8 votes to 2 ( Poland, Union of Soviet Socialist Re­ publics), with I abstention (France). COMPLAINT BY CUBA (JULY 1960) Decision At its 874th meeting, on 18 July 1960, the Council decided to invite the representative of Cuba to partici­ pate, without vote, in the discussion of the question. 144 (1960). Resolution of 19 July 1960 [S/4395) The Security Council, Having heard the statements made by the Foreign Minister of Cuba and by members of the Council, Taking into account the provisions of Articles 24, 33, 34, 35, 36, 52 and 103 of the Charter of the United Nations, Taking into account also articles 20 and 102 of the Charter of the Organization of American States, of which both Cuba and the United States of America are members, 18 See Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, 906th meeting, p. 1. 8 157 (1960). Resolution du 17 septembre 1960 [S/4526] Le Conseil de securite, Ayant examine la question inscrite a son ordre du jour tel qu'il figure clans le document S/Agenda/906 13, Tenant compte du fait que le manque d'unanimite des membres permanents du Conseil de securite a la 906e seance a empeche le Conseil de s'acquitter de sa res­ ponsabilite principale touchant le maintien de la paix et de la securite internationales, Decide qu'une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblee generate sera convoquee conformement aux dispositions de la resolution 377 A (V) de I' Assem­ blee generate, en date du 3 novembre 1950, afin de faire les recommandations appropriees. Adoptee a la 906• seance par 8 voix contre 2 ( Po/ogne, Union des Republiques socia­ /istes sovietiques), avec une abstention ( France). PLAINTE DE CUBA (JUILLET 1960) Decision Asa 8748 seance, le 18 juillet 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant de Cuba a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 144 (1960). Resolution du 19 juillet 1960 [S/4395) Le Consei/ de securite, Ayant entendu les exposes du Ministre des relations exterieures de Cuba et des membres du Conseil, Tenant compte des dispositions des Articles 24, 33, 34, 35, 36, 52 et 103 de la Charte des Nations Unies, Tenant compte egalement des articles 20 et 102 de la Charte de l'Organisation des Etats americains, dont Cuba corn.me les Etats-Unis d'Amerique sont membres, 13 Voir Documents officie/s du Consei/ de securite, quinzi~me annee, 906e s6ance, p. 1.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/158 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Sénégal (28 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/158(1960)
Texte intégral 154 (1960). Resolution of 23 August 1960 [S/4466] The Security Council, Having examined the application of the Central African Republic,31 Recommends to the General Assembly that the Cen­ tral African Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimo111/y at the 891st meeting. Dedslon At its 892nd meeting, on 24 August 1960, the Council decided to invite the representatives of Greece and Turkey to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of Cyprus. lS! (1960). Resoladon of 24 Augat 1960 [S/4469] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Cyprus,32 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Cyprus be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimou/y at the 892nd meeting. 158 (1960). Resolution of 28 September 1960 [S/4543] The Security Council, . Having examined the application of the Republic of SenegaJ,33 Recommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Senegal be admitted to membership in the United Nations. 11 Ibid., document S/4455. aa Ibid., document S/4435. 88 Ibid., document S/4530. Adopted unanimo111/y at the 907th meeting. 154 (1960). Resolution du 23 ao6t 1960 [S/4466] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique centra­ fricaine 31, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique centrafricaine comme Membre de l'Orga­ nisation des Nations Unies. Adoptee d funanimite d la 891• seance. Dedsion A sa 8928 seance, le 24 ao0t 1960, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique de Chypre. 15 155 (1960). Resoladon du 24 ao6t 1960 [S/4469] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique de Chypre 82, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique de Chypre comme Membre de }'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d funanimite d la 892-seance. 158 (1960). Resolution du 28 septembre 1960 [S/4543] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Senegal aa, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre la Republique du Senegal comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. 11 Ibid., document S/4455. as Ibid., document S/4435. 88 Ibid., document S/4530. Adoptee d /'unanimile d la 90'7' seance.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/159 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Mali (28 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/159(1960)
Texte intégral 19' (1'8). RellOlatlm of 28 September 1960 [S/4544) 11w Sffluity Council, Ha''6 examined the application of the Republic of Mali,N R«ommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Mali be admitted to inembership in the United Nations. Adopted unanimously at the 907th mnting. Dedslon At its 907th meeting, on 28 September 1960, the Council decided to inform the President of the General Atsembly that its resolutions 158 (1960) and 159 (1960), recommending the admission of the Republic of Sene­ pl and the Republic of Mali, superseded 'its resolu­ tion 139 (1960), recommending the admission of the Federation of Mali. • (1'8). Reloladon of 7 Octot.er 1960 [S/4549) 11w S«:urlty Council, Ha''6 examined the application of the Federation of Niseria, 11 Recommends to the General Assembly that the Fede­ ration of Nigeria be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 908th muting. Dedslon At its 911th meeting, on 3/4 December 1960, the Council decided to invite the representative of Morocco to. participate, without vote, in the discussion of the qMStion of the admission of the Islamic Republic of Mauritania. N Ibid., doc:wnent S/4535. • Ibid., SIIPPkment for October, November tllld December 1960, clocumeal 8/4145. 159 (1960). R&olution du 28 septembre 1960 [S/4544] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Mali 84, Recommande a. l 'Assemblee generate d 'admettre la Republique du Mali comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptee a I'unanimite d la 90'19 seance. Decision A sa 9078 seance, le 28 septembre 1960, le Conseil a decide de faire savoir au President de l 'Assemblee generate que les resolutions 158 (1960) et 159 (1960), · recommandant l'admission de la Republique du Senegal et de la Republique du Mali, rempla~ient la resolu­ tion I 39 (I 960) qui recommandait I 'admission de la Federation du Mali. 16 160 (1960). Resolution du 7 octobre 1960 [S/4549] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Federation de Nige­ ria 36, Recommande a. I' Assemblee generate d 'admettre la Federation de Nigeria comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 9 JB-Setzn«. Dedslon A sa 9118 seance, les 3/4 decembre 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant du Maroc a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique islamique de Mauritanie. 14 Ibid., document S/4535. 16 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et dkembre 1960, document S/4545.
OrganeCSNU
Année1960
CôteS/RES/160 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Nigéria (7 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/160(1960)
Texte intégral 19' (1'8). RellOlatlm of 28 September 1960 [S/4544) 11w Sffluity Council, Ha''6 examined the application of the Republic of Mali,N R«ommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Mali be admitted to inembership in the United Nations. Adopted unanimously at the 907th mnting. Dedslon At its 907th meeting, on 28 September 1960, the Council decided to inform the President of the General Atsembly that its resolutions 158 (1960) and 159 (1960), recommending the admission of the Republic of Sene­ pl and the Republic of Mali, superseded 'its resolu­ tion 139 (1960), recommending the admission of the Federation of Mali. • (1'8). Reloladon of 7 Octot.er 1960 [S/4549) 11w S«:urlty Council, Ha''6 examined the application of the Federation of Niseria, 11 Recommends to the General Assembly that the Fede­ ration of Nigeria be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 908th muting. Dedslon At its 911th meeting, on 3/4 December 1960, the Council decided to invite the representative of Morocco to. participate, without vote, in the discussion of the qMStion of the admission of the Islamic Republic of Mauritania. N Ibid., doc:wnent S/4535. • Ibid., SIIPPkment for October, November tllld December 1960, clocumeal 8/4145. 159 (1960). R&olution du 28 septembre 1960 [S/4544] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Mali 84, Recommande a. l 'Assemblee generate d 'admettre la Republique du Mali comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptee a I'unanimite d la 90'19 seance. Decision A sa 9078 seance, le 28 septembre 1960, le Conseil a decide de faire savoir au President de l 'Assemblee generate que les resolutions 158 (1960) et 159 (1960), · recommandant l'admission de la Republique du Senegal et de la Republique du Mali, rempla~ient la resolu­ tion I 39 (I 960) qui recommandait I 'admission de la Federation du Mali. 16 160 (1960). Resolution du 7 octobre 1960 [S/4549] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Federation de Nige­ ria 36, Recommande a. I' Assemblee generate d 'admettre la Federation de Nigeria comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 9 JB-Setzn«. Dedslon A sa 9118 seance, les 3/4 decembre 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant du Maroc a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique islamique de Mauritanie. 14 Ibid., document S/4535. 16 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et dkembre 1960, document S/4545.
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/160 (1960)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Nigéria (7 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/160(1960)
Texte intégral 19' (1'8). RellOlatlm of 28 September 1960 [S/4544) 11w Sffluity Council, Ha''6 examined the application of the Republic of Mali,N R«ommends to the General Assembly that the Repub­ lic of Mali be admitted to inembership in the United Nations. Adopted unanimously at the 907th mnting. Dedslon At its 907th meeting, on 28 September 1960, the Council decided to inform the President of the General Atsembly that its resolutions 158 (1960) and 159 (1960), recommending the admission of the Republic of Sene­ pl and the Republic of Mali, superseded 'its resolu­ tion 139 (1960), recommending the admission of the Federation of Mali. • (1'8). Reloladon of 7 Octot.er 1960 [S/4549) 11w S«:urlty Council, Ha''6 examined the application of the Federation of Niseria, 11 Recommends to the General Assembly that the Fede­ ration of Nigeria be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 908th muting. Dedslon At its 911th meeting, on 3/4 December 1960, the Council decided to invite the representative of Morocco to. participate, without vote, in the discussion of the qMStion of the admission of the Islamic Republic of Mauritania. N Ibid., doc:wnent S/4535. • Ibid., SIIPPkment for October, November tllld December 1960, clocumeal 8/4145. 159 (1960). R&olution du 28 septembre 1960 [S/4544] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Republique du Mali 84, Recommande a. l 'Assemblee generate d 'admettre la Republique du Mali comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptee a I'unanimite d la 90'19 seance. Decision A sa 9078 seance, le 28 septembre 1960, le Conseil a decide de faire savoir au President de l 'Assemblee generate que les resolutions 158 (1960) et 159 (1960), · recommandant l'admission de la Republique du Senegal et de la Republique du Mali, rempla~ient la resolu­ tion I 39 (I 960) qui recommandait I 'admission de la Federation du Mali. 16 160 (1960). Resolution du 7 octobre 1960 [S/4549] Le Conseil de securite, Ayant examine la demande de la Federation de Nige­ ria 36, Recommande a. I' Assemblee generate d 'admettre la Federation de Nigeria comme Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite d la 9 JB-Setzn«. Dedslon A sa 9118 seance, les 3/4 decembre 1960, le Conseil a decide d'inviter le representant du Maroc a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Republique islamique de Mauritanie. 14 Ibid., document S/4535. 16 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et dkembre 1960, document S/4545.
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/161 (1961)
IntituléLa question du Congo (21 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/161(1961)
Texte intégral At its 933rd meeting, on 13 February 1961, following the announcement of the death of Mr. Lumumba, the Council decided, under rule 33, paragraph 3, of the provisional rules of procedure, to adjourn the meeting for forty-eight hours. Adopted by JO votes to 1 ( Liberia). 161 (1961). Resolution of 21 February 1961 [S/4741] A The Security Council, Having considered the situation in the Congo, Having learnt with deep regret of the announcement of the killing of the Congolese leaders, Mr. Patrice Lumumba, Mr. Maurice Mpolo and Mr. Joseph Okito, Deeply concerned at the grave repercussions of these crimes and the danger of widespread civil war and bloodshed in the Congo and the threat to international peace and security, Noting the report of the Secretary-General's Special Representative, dated 12 February 1961,3 bringing to light the development of a serious civil war situation and preparations therefor, 1. Urges that the United Nations take immediately all appropriate measures to prevent the occurrence of civil war in the Congo, including arrangements for cease-fires, the halting of all military operations, the prevention of clashes, and the use of force, if necessary, in the last resort; 2. Urges that measures be taken for the immediate withdrawal and evacuation from the Congo of all Bel­ gian and other foreign military and paramilitary per­ sonnel and political advisers not under the United Nations Command, and mercenaries; 3. Calls upon all States to take immediate and energe­ tic measures to prevent the departure of such personnel for the Congo from their territories, and for the denial of transit and other facilities to them; 4. Decides that an immediate and impartial investi­ gation be held in order to ascertain the circumstances of the death of Mr. Lumumba and his colleagues and that the perpetrators of these crimes be punished; 5. Reaffirms Security Council resolutions 143 (1960) of 14 July 1960, 14'5 (1960) of 22 July 1960 and 146 (1960) of 9 August 1960 and General Assembly resolu­ tion 1474 (ES-IV) of 20 September 1960 and reminds all States of their obligations under these resolutions. A sa 933e seance, le 13 fevrier 1961, le Conseil, apres avoir appris la mort de M. Lumumba, a decide, confor­ mement a l'alinea c de !'article 33 de son reglement interieur provisoire, d'ajourner la seance au surlende­ main. Adoptee par JO voix contre une ( Liberia). 161 (1961). Resolution du 21 fevrier 1961 [S/4741] A Le Conseil de securite, Ayant examine la situation au Congo, Ayant appris avec un profond regret la nouvelle du meurtre des dirigeants congolais, M. Patrice Lumumba, M. Maurice Mpolo et M. Joseph Okito, Profondement preoccupe par les graves repercussions de ces crimes et par le risque d'une guerre civile et d'effusions de sang generalisees au Congo, ainsi que par la menace a la paix et a la securite internationales, Notant le rapport du representant special du Secre­ taire general, date du 12 fevrier 1961 3, qui expose !'apparition d'une grave situation de guerre civile et Jes preparatifs faits a cette fin, I. Demande instamment que les Nations Unies pren­ nent immediatement toutes mesures appropriees pour empecher le declenchement d 'une guerre civile au Congo, notamment des dispositions concernant des cessez-le­ feu, la cessation de toutes operations militaires, la prevention de combats et le recours a la force, si besoin est, en dernier ressort; 2. Demande instamment que des mesures soient prises pour le retrait et !'evacuation immediate du Congo de tous Jes personnels militaire et paramili~aire et conseil­ Iers politiques belges et d'autres nationalites ne relevant pas du Commandement des Nations Unies, ainsi que des mercenaires; 3. Prie tous les Etats de prendre immediatement des mesures energiques pour empecher sur leur territoire le depart de ces personnels pour le Congo et leur refuser le passage et autres facilites; 4. Decide qu'une enquete impartiale aura lieu -imme­ diatement en vue de determiner les circonstances de la mort de M. Lumumba et de ses collegues et que les auteurs de ces crimes seront chaties; 5. Reaffirme les resolutions 143 (1960), 145 (1960) et 146(1960) du Conseil de securite, en date des 14juillet, 22 juillet et 9 aout 1960, et la resolution 1474 (ES-IV) de l'Assemblee generale, en date du 20 septembre 1960, et rappelle a tous Jes Etats leurs obligations aux termes de ces resolutions. 3 Official Records of the Security Council, Sixteenth Year, Sup-3 Documents officiels du Conseil de securite, seiziime annee, plement for January, February and March 1961, document S/4691. Supplement de janvier, ferrier et mars 1961, document S/4691. 2 B The Security Council, Gravely concerned at the continuing deterioration of the situation in the Congo and at the prevalence of conditions which seriously imperil peace and order and the unity and territorial integrity of the Congo, and threaten international peace and security, Noting with deep regret and concern the systematic violations of human rights and fundamental freedoms and the general absence of the rule of law in the Congo, Recognizing the imperative necessity for the restora­ tion of parliamentary institutions in the Congo in accord­ ance with the fundamental law of the country, so that the will of the people should be reflected through the freely elected Parliament, Convinced that the solution of the problem of the Congo lies in the hands of the Congolese people them­ selves without any interference from outside, and that there can be no solution without conciliation, Convinced further that the imposition of any solu­ tion, including the formation of any government not based on genuine conciliation, would, far from settling any issues, greatly enhance the dangers of conflict within the Congo and the threat to international peace and security, 1. Urges the convening of the Parliament and the taking of necessary protective measures in that connexion; 2. Urges that Congolese armed units and personnel should be reorganized and brought under discipline and control, and arrangements made on impartial and equitable bases to that end and with a view to the elimination of any possibility of interference by such units and personnel in the political life of the Congo; 3. Calls upon all States to extend their full co-opera­ tion and assistance, and to take such measures as may be necessary on their part, for the implementation of the present resolution. Adopted at the 942nd meeting by 9 votes to none, with 2 abs­ tentions ( France, Union of Soviet Socialist Republics). 169 (1961). Resolution of 24 November 1961 [S/5002) The Security Council, Recalling its resolutions 143 (1960) of 14 July 1960, 145 (1960) of 22 July 1960, 146 (1960) of 9 August 1960 and 161 (1961) of 21 February 1961, Recalling further General Assembly resolutions 1474 (ES-IV), 1592 (XV), 1599 (XV), 1600 (XV) and 1601 (XV), 3 B Le Conseil de securite, Gravement preoccupe par la deterioration continue de la situation au Congo et par !'existence de conditions qui mettent gravement en danger la paix et l'ordre, ainsi que l'unite et l'integrite territoriale du Congo, et menacent la paix et la securite intemationales, Notant avec un regret et un souci profonds les viola­ tions systematiques des droits de l'homme et des libertes fondamentales et l'absence generale de legalite au Congo, Reconnaissant la necessite imperieuse de restaurer les institutions parlementaires au Congo conformement a la Loi fondamentale du pays, de fa~on que la volonte de la population se reflete par l'intermediaire du Parle­ ment librement elu, Convaincu que la solution du probleme du Congo est entre les mains du peuple congolais lui-meme, a l'abri de toute ingerence de l'exterieur, et qu'il ne peut y avoir de solution sans conciliation, Convaincu en outre que toute solution imposee, y compris la formation de tout gouvernement ne resul­ tant pas d 'une conciliation veritable, loin de regler aucun probleme, augmenterait grandement les dangers de conflit a l'interieur du Congo et la menace a la paix et a la securite internationales, l. Demande instamment la convocation du Parlement et !'adoption des mesures de protection necessaires a cet egard; 2. Demande instamment que les unites et le personnel armes congolais soient reorganises et soumis a une discipline et a un controle et que des dispositions soient prises sur des bases impartiales et equitables a cette fin et en vue d'eliminer toute possibilite d'ingerence de ces unites et de ce personnel dans la vie politique du Congo; 3. Prie tous les Etats de preter leur cooperation et leur assistance entieres et de prendre les mesures qui peuvent etre necessaires de leur part, en vue de l'execution de la presente resolution. Adoptee d la 942' seance par 9 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions ( France, Union des Republiques socialistes sovie­ tiques). 169 (1961). Resolution du 24 novembre 1961 [S/5002) Le Consei/ de securite, Rappe/ant ses resolutions 143 (1960) du 14 juillet 1960, 145 (1960) du 22 juillet 1960, 146 (1960) du 9 aofit (1960) et 161 (1961) du 21 fevrier 1961, Rappe/ant en outre les resolutions 1474 (ES-IV), 1592 (XV), 1599 (XV), 1600 (XV) et 1601 (XV) de l 'Assemblee generate,
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/162 (1961)
IntituléLa question de la Palestine (11 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/162(1961)
Texte intégral QUESTION RELATING TO ANGOLA (FEBRUARY 1961) Decisions At its 944th meeting, on 10 March 1961, the Council decided to invite the representative of Portugal to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. At its 945th meeting, on 14 March 1961, the Council decided to invite the representatives of the Congo (Braz­ zaville) and Ghana to participate, without vote, in the discussion of the question. THE PALESTINE QUESTION 4 Decision At its 947th meeting, on 6 april 1961, the Council decided to invite the representatives of Jordan and Israel to participate, without vote, in the discussion of a complaint by Jordan against Israel.5 162 (1961). Resolution of 11 April 1961 [S/4788) The Security Council, Having considered the complaint submitted on 1 April 1961 by the Government of the Hashemite King­ dom of Jordan,5 Noting the decision of the Israel-Jordan Mixed Armis­ tice Commission of 20 March 1961,6 1. Endorses the decision of the Mixed Armistice Commission of 20 March 1961; 2. Urges Israel to comply with this decision; 4 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958 and 1959. 5 See Official Records of the Security Council, Sixteenth Year, Supp/ement for April, May and June 1961, document S/4777. 6 Ibid., Supplement for January, February and March 1961, document S/4776. 6 QUESTION RELATIVE À L'ANGOLA (FÉVRIER 1961) Décisions A sa 944e séance, le 10 mars 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 945e séance, le 14 mars 1961, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Congo (Brazzaville) et du Ghana à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. LA QUESTION DE PALESTINE 4 Décision A sa 947e séance, le 6 avril 1961, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion d'une plainte de la Jordanie contre Israël 5. 162 (1961). Résolution du 11 avril 1961 [S/4788) Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la plainte présentée le 1er avril 1961 par le Gouvernement du Royaume hachémite de Jor­ danie 5, Notant la décision que la Commission mixte d'ar­ mistice jordano-israélienne a adoptée le 20 mars 1961 6, 1. Fait sienne la décision de la Commission mixte d'armistice en date du 20 mars 1961; 2. Demande instamment à Israël de se conformer à cette décision; 4 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958 et 1959. ' Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, seizième année, Supk 'ément d'avril, mai et juin 1961, document S/4777. 6 IL ·1., Supplément de janvier, février et mars 1961, document S/4776. 3. Requests the members of the Mixed Armistice Commission to co-operate so as to ensure that the General Armistice Agreement between Israel and Jor­ dan 7 will be complied with. Adopted at the 949th meeting by 8 votes to none, with 3 abstentions (Ceylon, Union of Soviet Socialist Republics, United Arab Republic). QUESTION RELATING TO ANGOLA (MAY 1961) Dedsions At its 950th meeting, on 6 June 1961, the Council decided to invite the representatives of Portugal, India, Ghana, the Congo (Leopoldville), the Congo (Brazza­ ville) and Nigeria to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 952rd meeting, on 7 June 1961, the Council decided to invite the representative of Mali to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. At its 953nd meeting, on 8 June 1961, the Council decided to invite the representatives of Ethiopîa and Morocco to participate, without vote, in the discussion of the question. 163 (1961). Resolution of 9 June 1961 [S/4835] The Security Council, Having considered the situation in Angola, Deeply deploring the large-scale killings and the severely reP.ressive measures in Angola, Taking note of the grave concem and strong reactions to such occurrences throughout the continent of Africa and in other parts of the world, 7 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 1. 7 3. Prie les membres de la Commission mixte d'ar­ mistice de coopérer de façon à assurer le respect de la Convention d'armistice général entre la Jordanie et Israël 7• Adoptée à la 94~ séance par 8 voix contre zéro, avec 3 abs­ tentions (Ceylan, République arabe unie, Union des Répu­ bliques socialistes soviétiques). QUESTION RELATIVE A L'ANGOLA (MAI 1961) Décisions A sa 9508 séance, le 6 juin 1961, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Portugal, de l'Inde, du Ghana, du Congo (Léopoldville), du Congo (Brazza­ ville) et de la Nigéria à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 9528 séance, le 7 juin 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Mali à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 9538 séance, le 8 juin 1961, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Ethiopie et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 163 (1961). Résolution du 9 juin 1961 [S/4835] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation en Angola, Déplorant profondément les massacres massifs et les mesures de répression sévères en Angola, Notant la grave préoccupation et les vives réactions que ces faits suscitent dans tout le continent africain et dans d'autres régions du monde, 7 Voir Procés-verbaux officiels du Conseil de sécurité, quatriéme année, Supplément spécial rf' 1.
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/163 (1961)
IntituléQuestion relative à l'Angola (22 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/163(1961)
Texte intégral 3. Requests the members of the Mixed Armistice Commission to co-operate so as to ensure that the General Armistice Agreement between Israel and Jor­ dan 7 will be complied with. Adopted at the 949th meeting by 8 votes to none, with 3 abstentions (Ceylon, Union of Soviet Socialist Republics, United Arab Republic). QUESTION RELATING TO ANGOLA (MAY 1961) Dedsions At its 950th meeting, on 6 June 1961, the Council decided to invite the representatives of Portugal, India, Ghana, the Congo (Leopoldville), the Congo (Brazza­ ville) and Nigeria to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 952rd meeting, on 7 June 1961, the Council decided to invite the representative of Mali to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. At its 953nd meeting, on 8 June 1961, the Council decided to invite the representatives of Ethiopîa and Morocco to participate, without vote, in the discussion of the question. 163 (1961). Resolution of 9 June 1961 [S/4835] The Security Council, Having considered the situation in Angola, Deeply deploring the large-scale killings and the severely reP.ressive measures in Angola, Taking note of the grave concem and strong reactions to such occurrences throughout the continent of Africa and in other parts of the world, 7 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 1. 7 3. Prie les membres de la Commission mixte d'ar­ mistice de coopérer de façon à assurer le respect de la Convention d'armistice général entre la Jordanie et Israël 7• Adoptée à la 94~ séance par 8 voix contre zéro, avec 3 abs­ tentions (Ceylan, République arabe unie, Union des Répu­ bliques socialistes soviétiques). QUESTION RELATIVE A L'ANGOLA (MAI 1961) Décisions A sa 9508 séance, le 6 juin 1961, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Portugal, de l'Inde, du Ghana, du Congo (Léopoldville), du Congo (Brazza­ ville) et de la Nigéria à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 9528 séance, le 7 juin 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Mali à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 9538 séance, le 8 juin 1961, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Ethiopie et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 163 (1961). Résolution du 9 juin 1961 [S/4835] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation en Angola, Déplorant profondément les massacres massifs et les mesures de répression sévères en Angola, Notant la grave préoccupation et les vives réactions que ces faits suscitent dans tout le continent africain et dans d'autres régions du monde, 7 Voir Procés-verbaux officiels du Conseil de sécurité, quatriéme année, Supplément spécial rf' 1. Convinced that the continuance of the situation in Angola is an actual and potential cause of international friction and is likely to endanger the maintenance of international peace and security, Recalling General Assembly resolution 1542 (XV) of 15 December 1960, declaring Angola among others a Non-Self-Governing Territory within the meaning of Chapter XI of the Charter of the United Nations, as well as General Assembly resolution 1514 (XV) of 14 December 1960, by which the General Assembly declared without dissent that the subjection of peoples to alien subjugation, domination and exploitation cons­ titutes a denial of fondamental human rights, is contrary to the Charter of the United Nations and is an impedi­ ment to the promotion of world peace and co-operation, and asked for immediate steps to be taken to transfer all powers to the peoples of those territories, without any conditions or reservations, in accordance with their freely expressed will and desire, without any dis­ tinction as to race, creed or colour, in order to enable them to enjoy complete independence and freedom, 1. Reaffirms General Assembly resolution 1603 (XV) of 20 April 1961 and calls upon Portugal to act in accor­ dance with the terms of that resolution; 2. Requests the Sub-Committee on the Situation in Angola, appointed under the terms of the aforesaid General Assembly resolution, to implement its mandate without delay; 3. Cal/s upon the Portuguese authorities to desist forthwith from repressive measures and further to extend every facility to the Sub-Committee to enable it to perform its task expeditiously; 4. Expresses the hope that a peaceful solution will be found to the problem of Angola in accordance with the Charter of the United Nations; 5. Requests the Sub-Committee to report to the Security Council and the General Assembly as soon as possible. Adopted at the 956th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( France, United Kingdom of Great Britain and Northern Ire/and). QUESTION RELATING TO KUWAIT Decisions At its 957th meeting, on 2 July 1961, the Council decided to invite the representative of Iraq to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. Convaincu que la persistance de la situation en Angola constitue une cause actuelle et virtuelle de friction internationale et risque de compromettre le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant la résolution 1542 (XV) du 15 décembre 1960 par laquelle l'Assemblée générale a déclaré que l'Angola, notamment, était un territoire non autonome au sens du Chapitre XI de la Charte des Nations Unies, ainsi que la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960 par laquelle l'Assemblée générale a déclaré sans dissen­ timent que la sujétion des peuples à une subjugation, à une domination et à une exploitation étrangères consti­ tue un déni des droits fondamentaux de l'homme, est contraire à la Charte des Nations Unies et compromet la cause de la paix et de la coopération mondiales, et par laquelle l'Assemblée générale a demandé que des mesures immédiates soient prises pour transférer tous pouvoirs aux peuples des territoires en question, sans aucune condition ni réserve, conformément à leur volonté et à leurs vœux librement exprimés, sans aucune distinction de race, de croyance ou de couleur, afin de leur permettre de jouir d'une indépendance et d'une liberté complètes, l. Réaffirme la résolution 1603 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 20 avril 1961, et invite le Portugal à agir en conformité des dispositions de cette résolution; 2. Prie le Sous-Comité chargé d'examiner la situation en Angola, nommé aux termes de la résolution sus­ mentionnée de l'Assemblée générale, de s'acquitter de son mandat sans retard; 3. Invite les autorités portugaises à cesser immédiate­ ment les mesures de répression et, en outre, à fournir toutes facilités au Sous-Comité pour lui permettre d'accomplir sa tâche rapidement; 4. Exprime l'espoir qu'une solution pacifique sera donnée au problème de l'Angola conformément à la Charte des Nations Unies; 5. Prie le Sous-Comité de rendre compte au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale aussitôt que possible. Adoptée à la 956• séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions ( France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). QUESTION RELATIVE AU KOWEÏT Décisions A sa 957e séance, le 2 juillet 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de ! 'Irak à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question.
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/164 (1961)
IntituléPlainte de la Tunisie(22 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/164(1961)
Texte intégral At its 958th meeting, on 5 July 1961, the Council decided to invite the representative of Kuwait to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. COMPLAINT BY TUNISIA (JULY 1961) Decision At its 961st meeting, on 21 July 1961, the Council decided to invite the representative of Tunisia to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. 164 (1961). Resolution of 22 Joly 1961 [S/4882) The Security Council, Considering the gravity of the situation prevailing in Tunisia, Pending the conclusion of the debate of the item on its agenda, 1. Calls for an immediate cease-fire and a return of all armed forces to their original position; 2. Decides to continue the debate. Adopted at the 962nd meeting by JO votes to none.8 Decision At its 964th meeting, on 28 July 1961, the Council decided to invite the representatives of Senegal and Libya to participate, without vote, in the discussion of the question. 8 One member (France) did not participate in the voting. 9 A sa 9588 séance, le 5 juillet 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Koweît à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. PLAINTE DE LA TUNISIE (JUILLET 1961) Décision A sa 961 e séance, le 21 juillet 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 164 (1961). Résolution du 22 juillet 1961 [S/4882) Le Conseil de sécurité, Considérant la gravité de la situation en Tunisie, En attendant la fin des débats sur la question à son ordre du jour, 1. Demande un cessez-le-feu immédiat et le retour de toutes les forces armées à leurs positions initiales; 2. Décide de poursuivre les débats. Adoptée à la 96:Z-séance par 10 voix contre zéro 8• Décision A sa 964e séance, le 28 juillet 1961, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Sénégal et de la Libye à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 8 L'un des membres (France) n'a pas participé au vote.
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/165 (1961)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Sierra Leone (26 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/165(1961)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 9 Declsion At its 968th meeting, on 26 September 1961, the Council, having before it a provisional agenda 10 in which the applications for admission to the United Nations of the lslamic Republic of Mauritania, the Mongolian People's Republic and Sierra Leone appeared as sub-items (a), (b) and (c) respectively of item 2, decided to change the order of the sub-items as follows: (1) The application of Sierra Leone became sub­ item (a). (2) The application of the lslamic Republic of Mauri- . tania became sub-item (b). Adopted by 8 votes to 2 ( Union of Soviet Socialist Repub/ics, United Arab Repu­ blic), with 1 abstention (Ecu­ ador). (3) In consequence, the application of the Mongolian People's Republic became sub-item (c). 165 (1961). Resolution of 26 September 1961 [S/4955) The Security Council, Having examined the application of Sierra Leone for admission to the United Nations,11 Recommends to the General Assembly that Sierra Leone be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 968th meeting. 9 Rcsolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958 and 1960. 10 See Official Records of the Security Council, Sixteenth Year, 968th meeting, p. 1 (S/Agenda/968). 11 Ibid., Sixteenth Year, Supplement for April, May and June 1961, document S/4797. 11 Deuxième partie. Autres questions examinl~, par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'ORGANISATION DES NATIONS UNŒS9 Décision A sa 9688 séance, le 26 septembre 1961, le Conseil, examinant l'ordre du jour provisoire 10 dont les rubriques a), b) et c) du point 2 concernaient respectivement les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies de la République islamique de Mauritanie, de la République populaire mongole et du Sierra Leone, a décidé de modifier l'ordre de ces rubriques de la manière suivante: l) La demande du Sierra Leone constituerait la rubrique a. 2) La demande de la République islamique de Mauri- tanie constituerait la rubrique b . Décision adoptée par 8 voix contre 2 ( République arabe unie, Union dei République, sodaliste, so11létique1), av« une abstention (Equateur). 3) La demande de la République populaire mongole constituerait, en conséquence, la rubrique c. 165 (1961). Résolution du 26 septembre 1961 [S/4955] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission du Sierra Leone à l'Organisation des Nations Unies 11, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Sierra Leone comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée d l'unanimité d la 968• séance. 9 Question ayant fait l'objet de résolutions ou dkisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958 et 1960. 10 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, seizième année, 968e séance, p. l (S/Agenda/968). 11 Ibid., seizième année, Supplément d'avril, mai et jui11 1961, document S/4797. Decisions At its 971st meeting, on 25 October 1961, the Council, having before it a provisional agenda 12 in which the applications for admission to the United Nations of the Islamic Republic of Mauritania and the Mongolian People's Republic appeared as sub-items (a) and (b) respectively of item 2, decided to consider these appli­ cations in the reverse order. At the same meeting the Council decided to invite the representatives of the Ivory Coast, Senegal and Morocco to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Islamic Republic of Mauritania. 166 (1961). Resolution of 25 October 1961 [S/4968] The Security Council, Having examined the application of the Mongolian People's Republic for admission to membership in the United Nations,13 Recommends to the General Assembly that the Mon­ golian People's Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 971st meeting by 9 votes to none, with 1 abstention ( United States of America).14 167 (1961). Resolution of 25 October 1961 [S/4969] The Security Council, Having considered the application of the Islamic Republic of Mauritania, 15 12 Ibid., Sixteenth Year, 971st meeting, p. 1 (S/Agenda/971). 13 Ibid., First Year, Second Series, Supp/ement No. 4, annex 6, document S/95; ibid., Fourth Year, Supp/ement for June 1949, documents S/1035 and Add.l; ibid., Twelfth Year, Supplement for lu/y, August and September 1957, documents S/3873 and Add. l. See also Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Supplement for October, November and December 1960, document S/4569. 14 One member (China) did not participate in the voting. 16 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for October, November and December 1960, document S/4563. Décisions A sa 971e séance, le 25 octobre 1961, le Conseil, examinant l'ordre du jour provisoire 12 dont les rubriques a) et b) du point 2 concernaient respectivement les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies de la République islamique de Mauritanie et de la République populaire mongole, a décidé d'intervertir ces rubriques. A la même séance, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Côte-d'Ivoire, du Sénégal et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission de la République isla­ mique de Mauritanie. 166 (1961). Résolution du 25 octobre 1961 [S/4968] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission de la Répu­ blique populaire mongole à ! 'Organisation des Nations Unies 13, 12 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire mongole comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 97 J• séance par 9 voix contre zéro, avec une abstention ( Etats-Unis d'Amé­ rique) 14• 167 (1961). Résolution du 25 octobre 1961 [S/4969] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission de la Répu­ blique islamique de Mauritanie à l'Organisation des Nations Unies 15, 12 Ibid., seizième année, 971° séance, p. 1 (S/Agenda/971). 13 Procès-verbaux officiels du Conseil de sécurité, première année, seconde série, Supplément N° 4, annexe 6, document S/95; ibid., quatrième année, Supplément de juin 1949, documents S/1035 et Add.l; Documents officiels du Conseil de sécurité, douzième année, Supplément de juillet, août et septembre 1957, documents S/3873 et Add.1. Voir également Documents officiels du Conseil de sécuril \ quinzième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1960, document S/4569. 14 L'un des membres (Chine) n ·a pas participé au vote. lb Documents officiels du Conseil de sécurité, quinzième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1960, document S/4563.
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/166 (1961)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Mongolie (25 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/166(1961)
Texte intégral Decisions At its 971st meeting, on 25 October 1961, the Council, having before it a provisional agenda 12 in which the applications for admission to the United Nations of the Islamic Republic of Mauritania and the Mongolian People's Republic appeared as sub-items (a) and (b) respectively of item 2, decided to consider these appli­ cations in the reverse order. At the same meeting the Council decided to invite the representatives of the Ivory Coast, Senegal and Morocco to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Islamic Republic of Mauritania. 166 (1961). Resolution of 25 October 1961 [S/4968] The Security Council, Having examined the application of the Mongolian People's Republic for admission to membership in the United Nations,13 Recommends to the General Assembly that the Mon­ golian People's Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 971st meeting by 9 votes to none, with 1 abstention ( United States of America).14 167 (1961). Resolution of 25 October 1961 [S/4969] The Security Council, Having considered the application of the Islamic Republic of Mauritania, 15 12 Ibid., Sixteenth Year, 971st meeting, p. 1 (S/Agenda/971). 13 Ibid., First Year, Second Series, Supp/ement No. 4, annex 6, document S/95; ibid., Fourth Year, Supp/ement for June 1949, documents S/1035 and Add.l; ibid., Twelfth Year, Supplement for lu/y, August and September 1957, documents S/3873 and Add. l. See also Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Supplement for October, November and December 1960, document S/4569. 14 One member (China) did not participate in the voting. 16 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for October, November and December 1960, document S/4563. Décisions A sa 971e séance, le 25 octobre 1961, le Conseil, examinant l'ordre du jour provisoire 12 dont les rubriques a) et b) du point 2 concernaient respectivement les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies de la République islamique de Mauritanie et de la République populaire mongole, a décidé d'intervertir ces rubriques. A la même séance, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Côte-d'Ivoire, du Sénégal et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission de la République isla­ mique de Mauritanie. 166 (1961). Résolution du 25 octobre 1961 [S/4968] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission de la Répu­ blique populaire mongole à ! 'Organisation des Nations Unies 13, 12 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire mongole comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 97 J• séance par 9 voix contre zéro, avec une abstention ( Etats-Unis d'Amé­ rique) 14• 167 (1961). Résolution du 25 octobre 1961 [S/4969] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission de la Répu­ blique islamique de Mauritanie à l'Organisation des Nations Unies 15, 12 Ibid., seizième année, 971° séance, p. 1 (S/Agenda/971). 13 Procès-verbaux officiels du Conseil de sécurité, première année, seconde série, Supplément N° 4, annexe 6, document S/95; ibid., quatrième année, Supplément de juin 1949, documents S/1035 et Add.l; Documents officiels du Conseil de sécurité, douzième année, Supplément de juillet, août et septembre 1957, documents S/3873 et Add.1. Voir également Documents officiels du Conseil de sécuril \ quinzième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1960, document S/4569. 14 L'un des membres (Chine) n ·a pas participé au vote. lb Documents officiels du Conseil de sécurité, quinzième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1960, document S/4563.
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/167 (1961)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Mauritanie (25 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/167(1961)
Texte intégral Decisions At its 971st meeting, on 25 October 1961, the Council, having before it a provisional agenda 12 in which the applications for admission to the United Nations of the Islamic Republic of Mauritania and the Mongolian People's Republic appeared as sub-items (a) and (b) respectively of item 2, decided to consider these appli­ cations in the reverse order. At the same meeting the Council decided to invite the representatives of the Ivory Coast, Senegal and Morocco to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Islamic Republic of Mauritania. 166 (1961). Resolution of 25 October 1961 [S/4968] The Security Council, Having examined the application of the Mongolian People's Republic for admission to membership in the United Nations,13 Recommends to the General Assembly that the Mon­ golian People's Republic be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 971st meeting by 9 votes to none, with 1 abstention ( United States of America).14 167 (1961). Resolution of 25 October 1961 [S/4969] The Security Council, Having considered the application of the Islamic Republic of Mauritania, 15 12 Ibid., Sixteenth Year, 971st meeting, p. 1 (S/Agenda/971). 13 Ibid., First Year, Second Series, Supp/ement No. 4, annex 6, document S/95; ibid., Fourth Year, Supp/ement for June 1949, documents S/1035 and Add.l; ibid., Twelfth Year, Supplement for lu/y, August and September 1957, documents S/3873 and Add. l. See also Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Supplement for October, November and December 1960, document S/4569. 14 One member (China) did not participate in the voting. 16 Official Records of the Security Council, Fifteenth Year, Sup­ plement for October, November and December 1960, document S/4563. Décisions A sa 971e séance, le 25 octobre 1961, le Conseil, examinant l'ordre du jour provisoire 12 dont les rubriques a) et b) du point 2 concernaient respectivement les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies de la République islamique de Mauritanie et de la République populaire mongole, a décidé d'intervertir ces rubriques. A la même séance, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Côte-d'Ivoire, du Sénégal et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission de la République isla­ mique de Mauritanie. 166 (1961). Résolution du 25 octobre 1961 [S/4968] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission de la Répu­ blique populaire mongole à ! 'Organisation des Nations Unies 13, 12 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire mongole comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 97 J• séance par 9 voix contre zéro, avec une abstention ( Etats-Unis d'Amé­ rique) 14• 167 (1961). Résolution du 25 octobre 1961 [S/4969] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission de la Répu­ blique islamique de Mauritanie à l'Organisation des Nations Unies 15, 12 Ibid., seizième année, 971° séance, p. 1 (S/Agenda/971). 13 Procès-verbaux officiels du Conseil de sécurité, première année, seconde série, Supplément N° 4, annexe 6, document S/95; ibid., quatrième année, Supplément de juin 1949, documents S/1035 et Add.l; Documents officiels du Conseil de sécurité, douzième année, Supplément de juillet, août et septembre 1957, documents S/3873 et Add.1. Voir également Documents officiels du Conseil de sécuril \ quinzième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1960, document S/4569. 14 L'un des membres (Chine) n ·a pas participé au vote. lb Documents officiels du Conseil de sécurité, quinzième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1960, document S/4563. Recommends to the General Assembly that the Islamic Republic of Mauritania be admitted to mem­ bership in the United Nations. Adopted at the 971st meeting by 9 votes to 1 ( United A rab Republic), with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 984th meeting, on 30 November 1961, the Council decided to invite the representative of Iraq to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of Kuwait. 170 (1961). Resolation of 14 December 1961 [S/5024] The Security Council, Having examined the application of Tanganyika for admission to the United Nations,16 Recommends to the General Assembly that Tanganyika be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimousl_v at the 986th meeting. RECOMMENDATION REGARDING THE APPOINT­ MENT OF AN ACTING SECRET ARY-GENERAL 17 168 (1961). Resolation of 3 November 1961 [S/4972] The Security Council, Having considered the problem of filling the office 11 Ibid., Sixteenth Year, Supplement for October, November and December 1961, document S/5017. 17 Resolutions or decisions on the question ' Recommendation regarding the appointment of the Secretary-General ' were adopted by the Council in 1946, 1950, 1953 and 1957. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République islamique de Mauritanie comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 97 J• séance par 9 voix contre une ( République arabe unie), avec une absten­ tion ( Union des Républiques socialistes soviétiques). Décision A sa 9g4e séance, le 30 novembre 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Irak à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission du Koweït. 170 (1961). Résolution du 14 décembre 1961 [S/5024] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission du Tanganyika à l'Organisation des Nations Unies 16, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Tanganyika comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. 13 Adoptée à l'unanimité à la 986• séance. RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMI­ NATION D'UN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR INTÉRIM 17 168 (1961). Résolution du 3 novembre 1961 [S/4972] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le problème que pose la désignation 16 /hid., seizième année, Supplément d'octobre, novembre et d 'cemhrc 196/, diJcument S/5017. '~ L, question de la Recommandation concernant la nomi­ nation du Secrétaire général» a fait l'objet de résolutions ou déci­ sions tk la part du Conseil en 1946, 1950, 1953 et 1957.
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/168 (1961)
IntituléRecommandation concernant la nomination d'un Secrétaire général par intérim (3 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/168(1961)
Texte intégral Recommends to the General Assembly that the Islamic Republic of Mauritania be admitted to mem­ bership in the United Nations. Adopted at the 971st meeting by 9 votes to 1 ( United A rab Republic), with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 984th meeting, on 30 November 1961, the Council decided to invite the representative of Iraq to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of Kuwait. 170 (1961). Resolation of 14 December 1961 [S/5024] The Security Council, Having examined the application of Tanganyika for admission to the United Nations,16 Recommends to the General Assembly that Tanganyika be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimousl_v at the 986th meeting. RECOMMENDATION REGARDING THE APPOINT­ MENT OF AN ACTING SECRET ARY-GENERAL 17 168 (1961). Resolation of 3 November 1961 [S/4972] The Security Council, Having considered the problem of filling the office 11 Ibid., Sixteenth Year, Supplement for October, November and December 1961, document S/5017. 17 Resolutions or decisions on the question ' Recommendation regarding the appointment of the Secretary-General ' were adopted by the Council in 1946, 1950, 1953 and 1957. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République islamique de Mauritanie comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 97 J• séance par 9 voix contre une ( République arabe unie), avec une absten­ tion ( Union des Républiques socialistes soviétiques). Décision A sa 9g4e séance, le 30 novembre 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Irak à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission du Koweït. 170 (1961). Résolution du 14 décembre 1961 [S/5024] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission du Tanganyika à l'Organisation des Nations Unies 16, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Tanganyika comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. 13 Adoptée à l'unanimité à la 986• séance. RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMI­ NATION D'UN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR INTÉRIM 17 168 (1961). Résolution du 3 novembre 1961 [S/4972] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le problème que pose la désignation 16 /hid., seizième année, Supplément d'octobre, novembre et d 'cemhrc 196/, diJcument S/5017. '~ L, question de la Recommandation concernant la nomi­ nation du Secrétaire général» a fait l'objet de résolutions ou déci­ sions tk la part du Conseil en 1946, 1950, 1953 et 1957. of Secretary-Oeneral for the terni ftxed by the Oeneral Assembly, expiring 10 April 1963, Recommentb that the Oencral Assembly appoint His Excellency U Thant as acting Secretary-Oeneral of the United Nations for the unexpired portion of the term previously fixed by the Oeneral Assembly. Adopt«I lltlMÜntllUly ar ,,- 91:JNI lffffl''6 ( prlvore mnt• m,). d'une personne en vue de pourvoir le poste de Secré­ taire général pour la période fixée par l'Assemblée générale et se terminant le 10 avril 1963, &commande à l'Assemblée générale de nommer Son Excellence U Thant Secrétaire général par intérim de l'Orpnisation des Nations Unies pour la période restant à courir du mandat antérieurement fixé par l'Assemblée générale. Adoptée à fllllOllimJré à la 971-sétlnœ ( dance privée).
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/169 (1961)
IntituléLa question du Congo (24 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/169(1961)
Texte intégral B The Security Council, Grave/y concerned at the continuing deterioration of the situation in the Congo and at the prevalence of conditions which seriously imperil peace and order and the unity and territorial integrity of the Congo, and threaten international peace and security, Noting with deep regret and concern the systematic violations of human rights and fondamental freedoms and the general absence of the rule of law in the Congo, Recognizing the imperative necessity for the restora­ tion of parliamentary institutions in the Congo in accord­ ance with the fundamental law of the country, so that the will of the people should be reflected through the freely elected Parliament, Convinced that the solution of the problem of the Congo lies in the bands of the Congolese people them­ selves without any interference from outside, and that there can be no solution without conciliation, Convinced further that the imposition of any solu­ tion, including the formation of any govemment not based on genuine conciliation, would, far from settling any issues, greatly enhance the dangers of conflict within the Congo and the threat to international peace and security, 1. Urges the convening of the Parliament and the taking of necessary protective measures in that connexion; 2. Urges that Congolese armed units and personnel should be reorganized and brought under discipline and control, and arrangements made on impartial and equitable bases to that end and with a view to the elimination of any possibility of interference by such units and personnel in the political life of the Congo; 3. Calls upon all States to extend their full co-opera­ tion and assistance, and to take such measures as may be necessary on their part, for the implementation of the present resolution. Adopted at the 942nd meeting by 9 votes to none, with 2 abs­ tentions ( France, Union of Soviet Socialist Republics). 169 (1961). Resolution of 24 November 1961 [S/5002) The Security Council, Recalling its resolutions 143 (1960) of 14 July 1960, 145 (1960) of 22 July 1960, 146 (1960) of 9 August 1960 and 161 (1961) of 21 February 1961, Recal/ing further General Assembly resolutions 1474 (ES-IV), 1592 (XV), 1599 (XV), 1600 (XV) and 1601 (XV), 3 B Le Conseil de sécurité, Gravement préoccupé par la détérioration continue de la situation au Congo et par l'existence de conditions qui mettent gravement en danger la paix et l'ordre, ainsi que l'unité et l'intégrité territoriale du Congo, et menacent la paix et la sécurité internationales, Notant avec un regret et un souci profonds les viola­ tions systématiques des droits de l'homme et des libertés fondamentales et l'absence générale de légalité au Congo, Reconnaissant la nécessité impérieuse de restaurer les institutions parlementaires au Congo conformément à la Loi fondamentale du pays, de façon que la volonté de la population se reflète par l'intermédiaire du Parle­ ment librement élu, Convaincu que la solution du problème du Congo est entre les mains du peuple congolais lui-même, à l'abri de toute ingérence de l'extérieur, et qu'il ne peut y avoir de solution sans conciliation, Convaincu en outre que toute solution imposée, y compris la formation de tout gouvernement ne résul­ tant pas d'une conciliation véritable, loin de régler aucun problème, augmenterait grandement les dangers de conflit à l'intérieur du Congo et la menace à la paix et à la sécurité internationales, l. Demande instamment la convocation du Parlement et l'adoption des mesures de protection nécessaires à cet égard; 2. Demande instamment que les unités et le personnel armés congolais soient réorganisés et soumis à une discipline et à un contrôle et que des dispositions soient prises sur des bases impartiales et équitables à cette fin et en vue d'éliminer toute possibilité d'ingérence de ces unités et de ce personnel dans la vie politique du Congo; 3. Prie tous les Etats de prêter leur coopération et leur assistance entières et de prendre les mesures qui peuvent être nécessaires de leur part, en vue de l'exécution de la présente résolution. Adoptée à la 942' séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions ( France, Union des Républiques socialistes sovié­ tiques). 169 (1961). Résolution du 24 novembre 1961 [S/5002) Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 143 (1960) du 14 juillet 1960, 145 (1960) du 22 juillet 1960, 146 (1960) du 9 août (1960) et 161 (1961) du 21 février 1961, Rappelant en outre les résolutions 1474 (ES-IV), 1592 (XV), 1599 (XV), 1600 (XV) et 1601 (XV) de l'Assemblée générale, Reaffirming the policies and purposes of the United Nations with respect to the Congo (Leopoldville) as set out in the aforesaid resolutions, namely: (a) To maintain the territorial integrity and the political independence of the Republic of the Congo, (h) To assist the Central Government of the Congo in the restoration and maintenance of law and order, (c) To prevent the occurrence of civil war in the Congo, (d) To secure the immediate withdrawal and evacua­ tion from the Congo of al! foreign military, paramilitary and advisory personnel not under the United Nations Command, and ail mercenaries, (e) To render technical assistance, Welcoming the restoration of the national Parliament of the Congo in accordance with the Loi fondamentale and the consequent formation of a Central Govemment on 2 August 1961, Deploring ail armed action in opposition to the author­ ity of the Government of the Republic of the Congo, specifically secessionist activities and armed action now being carried on by the provincial administration of Katanga with the aid of externat resources and foreign mercenaries, and complete/y rejecting the claim that Katanga is ' a sovereign independent nation ', Noting with deep regret the recent and past actions of violence against United Nations personnel, Recognizing the Government of the Republic of the Congo as exclusively responsible for the conduct of the extemal affairs of the Congo, Bearing in mind the imperative necessity for speedy and effective action to implement fully the policies and purposes of the United Nations in the Conso to end the unfortunate plight of the Congolese people, necessary in the interests both of world peace and international co-operation and of the stability and progress of Africa as a whole, 1. Strongly deprecates the secessionist activities ille­ gally carried out by the provincial administration of Katanga with the aid of externat resources and manned by foreign mercenaries ; 2. Further deprecates the armed action against United Nations forces and personnel in the pursuit of such activities; 3. Insists that such activities shall cease forthwith, and calfs upon all concerned to desist therefrom; 4. Authorizes the Secretary-General to take vigorous action, including the use of the requisite measure of force, if necessary, for the immediate apprehension, detention pending legal action and/or deportation of al! foreign military and paramilitary personnel and political advisers not under the United Nations Com­ mand, and mercenaries, as laid down in paragraph 2 4 Réaffirmant les principes et le~ huts dr l'Organisation des Nations Unies en ce qui concerne le Congo (Leopold­ ville), tels qu'ils sont énoncés dans lesdites résolutions, à savoir: a) Maintenir l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la République du Congo, b) Aider le Gouvernement central du Congo à rétablir et maintenir l'ordre public, c) Empêcher le déclenchement d'une guerre civile au Congo, d) Assurer le retrait et l'évacuation immédiate du Congo de tous les personnels militaire et paramilitaire et conseillers étrangers ne relevant pas du Commande­ ment des Nations Unies, ainsi que de tous les merce­ naires, e) Fournir une assistance technique, Notant avec satisfaction le rétablissement du Parle­ ment national du Congo conformément à la Loi fonda­ mentale et la formation d'un gouvernement central, le 2 ao0t 1961, qui y a fait suite, Déplorant toute action armée menée contre l'autorité du Gouvernement de la République du Congo, en parti­ culier les activités sécessionnistes et l'action armée qui sont actuellement menées par l'administration provin­ ciale du Katanga avec l'aide de ressources de l'extérieur et de mercenaires étrangers, et rejetant entièrement l'allégation selon laquelle le Katanga serait une « nation souveraine indépendante ', Notant avec un profond regret les actes de violence commis' ces derniers temps et antérieurement contre le personnel des Nations Unies, Reconnaissant le Gouvernement de la République du Congo comme la seule autorité chargée de la conduite des affaires extérieures du Congo, Tenant compte de l'impérieuse nécessité d'une action rapide et efficace pour appliquer pleinement les prin­ cipes et les buts de l'Organisation des Nations Unies au Congo afin de mettre un terme aux difficultés qui assaillent le peuple congolais, action qui est nécessaire dans l'intérêt tant de la paix mondiale et de la coopéra­ tion internationale que de la stabilité et du progrès de l'ensemble de l'Afrique, l. Réprouve énergiquement les activités sécession­ nistes illégalement menées par l'administration provin­ ciale du Katanga avec l'appui de ressources de l'exté­ rieur et secondées par des mercenaires étrangers; 2. Réprouve en outre l'action armée menée, dans l'accomplissement lesdites activités, contre les forces et le personnel de l'Organisation des Nations Unies; 3. Souligne que lesdites activités doivent cesser immé­ diatement et demande à tous les intéressés d'y renoncer; 4. Autorise le Secrétaire général à entreprendre une action vigoureuse, y compris, le cas échéant, l'emploi de la force dans la mesure requise, pour faire immédiate­ ment appréhender, placer en détention dans l'attente de poursuite légales ou expulser tous les personnels militaire et paramilitaire et conseillers politiques étran­ gers ne relevant pas du Commandement des Nations of Security Council resolution 161 A (1961) of 21 Febru­ ary 1961; 5. Further requests the Secretary-General to take all necessary measures to prevent the entry or return of such elements under whatever guise, and also of arms, equipment or other material in support of such activ­ ities; 6. Requests all States to refrain from the supply of arms, equipment or other material which could be used for warlike purposes, and to take the necessary measures to prevent their nationals from doing the same, and also to deny transportation and transit facil­ ities for such supplies across their territories, except in accordance with the decisions, policies and purposes of the United Nations; 7. Ca/ls upon all Member States to refrain from promoting, condoning, or giving support by acts of omission or commission, directly or indirectly, to activ­ ities against the United Nations often resulting in armed hostilities against the United Nations forces and per­ sonnel; 8. Declares that all secessionist activities agaimt the Republic of the Congo are contrary to the Loi fonda­ mentale and Security Council decisions and specifically demands that such activities which are now taking place in Katanga shall cease forthwith; 9. Declares full and firm support for the Central Government of the Congo and the determination to assist that Government, in accordance with the decisions of the United Nations, to maintain law and order and national integrity, to provide technical assistance and to implement those decisions; 10. Urges all Member States to !end their support, according to their national procedures, to the Central Government of the Republic of the Congo, in conform­ ity with the Charter and the decisions of the United Nations; 11. Requests all Member States to refrain from any action which may directly or indirectly impede the policies and purposes of the United Nations in the Congo and is contrary to its decisions and the general purposes of the Charter. Adopted at the 982nd meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( France, United Kingdom of Great Britain· and Northern Ire/and). 5 Unies, ainsi que les mercenaires, visés au paragraphe 2 de la résolution 161 A (1961) adoptée par le Conseil de sécurité le 21 février 1961; 5. Prie en outre le Secrétaire général de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher l'entrée ou le retour de ces éléments sous quelque couvert que ce soit, ainsi que d'armes, équipement ou autre matériel destinés à appuyer lesdites activités; 6. Prie tous les Etats· de s'abstenir de fournir des armes, équipement ou autre matériel susceptibles d'être utilisés à des fins bellicistes, et de prendre les mesures nécessaires pour empêcher leurs ressortissants de fournir lesdites armes, ledit équipement ou ledit matériel, et les prie aussi de refuser de transporter ou de laisser passer en transit lesdites fournitures sur leur territoire, si ce n'est conformément aux décisions, principes et buts de l'Organisation des Nations Unies; 1. Invite tous les Etats Membres à s'abstenir de favoriser, tolérer ou appuyer par action ou omission, directement ou indirectement, des activités dirigées contre l'Organisation des Nations Unies qui aboutissent souvent à des hostilités armées contre les forces et le personnel de ! 'Organisation; 8. Déclare que toutes les activités sécessionnistes dirigées contre la République du Congo sont contraires à la Loi fondamentale et aux décisions du Conseil de sécurité et exige expressément que les activités de cette nature actuellement menées au Katanga cessent immé­ diatement; 9. Affirme son plein et ferme appui au Gouvernement central du Congo et sa résolution d'aider ce gouverne­ ment, conformément aux décisions de ! 'Organisation des Nations Unies, à maintenir l'ordre public et l'inté­ grité nationale, de fournir une assistance technique et d'exécuter lesdites décisions; 10. Demande instamment à tous les Etats Membres de prêter leur appui, conformément à leurs procédures internes, au Gouvernement central de la République du Congo, en conformité de la Charte et des décisions de l'Organisation des Nations Unies; 11. Prie tous les Etats Membres de s'abstenir de toute action qui risque directement ou indirectement de faire obstacle aux principes et aux buts de l'Organisation des Nations Unies au Congo et est contraire à ses déci­ sions et aux buts généraux de la Charte. Adoptée à la 982• séance par 9 voix contre zéro, avec 1 abs­ tentions ( France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord).
OrganeCSNU
Année1961
CôteS/RES/170 (1961)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Tanganyika
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/170(1961)
Texte intégral Recommends to the General Assembly that the Islamic Republic of Mauritania be admitted to mem­ bership in the United Nations. Adopted at the 971st meeting by 9 votes to 1 ( United A rab Republic), with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 984th meeting, on 30 November 1961, the Council decided to invite the representative of Iraq to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of Kuwait. 170 (1961). Resolation of 14 December 1961 [S/5024] The Security Council, Having examined the application of Tanganyika for admission to the United Nations,16 Recommends to the General Assembly that Tanganyika be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimousl_v at the 986th meeting. RECOMMENDATION REGARDING THE APPOINT­ MENT OF AN ACTING SECRET ARY-GENERAL 17 168 (1961). Resolation of 3 November 1961 [S/4972] The Security Council, Having considered the problem of filling the office 11 Ibid., Sixteenth Year, Supplement for October, November and December 1961, document S/5017. 17 Resolutions or decisions on the question ' Recommendation regarding the appointment of the Secretary-General ' were adopted by the Council in 1946, 1950, 1953 and 1957. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République islamique de Mauritanie comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 97 J• séance par 9 voix contre une ( République arabe unie), avec une absten­ tion ( Union des Républiques socialistes soviétiques). Décision A sa 9g4e séance, le 30 novembre 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Irak à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission du Koweït. 170 (1961). Résolution du 14 décembre 1961 [S/5024] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission du Tanganyika à l'Organisation des Nations Unies 16, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Tanganyika comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. 13 Adoptée à l'unanimité à la 986• séance. RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMI­ NATION D'UN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR INTÉRIM 17 168 (1961). Résolution du 3 novembre 1961 [S/4972] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le problème que pose la désignation 16 /hid., seizième année, Supplément d'octobre, novembre et d 'cemhrc 196/, diJcument S/5017. '~ L, question de la Recommandation concernant la nomi­ nation du Secrétaire général» a fait l'objet de résolutions ou déci­ sions tk la part du Conseil en 1946, 1950, 1953 et 1957.
OrganeCSNU
Année1962
CôteS/RES/170 (1961)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Tanganyika
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/170(1961)
Texte intégral Recommends to the General Assembly that the Islamic Republic of Mauritania be admitted to mem­ bership in the United Nations. Adopted at the 971st meeting by 9 votes to 1 ( United A rab Republic), with 1 abstention ( Union of Soviet Socialist Republics). Decision At its 984th meeting, on 30 November 1961, the Council decided to invite the representative of Iraq to participate, without vote, in the discussion of the question of the admission of Kuwait. 170 (1961). Resolation of 14 December 1961 [S/5024] The Security Council, Having examined the application of Tanganyika for admission to the United Nations,16 Recommends to the General Assembly that Tanganyika be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimousl_v at the 986th meeting. RECOMMENDATION REGARDING THE APPOINT­ MENT OF AN ACTING SECRET ARY-GENERAL 17 168 (1961). Resolation of 3 November 1961 [S/4972] The Security Council, Having considered the problem of filling the office 11 Ibid., Sixteenth Year, Supplement for October, November and December 1961, document S/5017. 17 Resolutions or decisions on the question ' Recommendation regarding the appointment of the Secretary-General ' were adopted by the Council in 1946, 1950, 1953 and 1957. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République islamique de Mauritanie comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 97 J• séance par 9 voix contre une ( République arabe unie), avec une absten­ tion ( Union des Républiques socialistes soviétiques). Décision A sa 9g4e séance, le 30 novembre 1961, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Irak à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission du Koweït. 170 (1961). Résolution du 14 décembre 1961 [S/5024] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission du Tanganyika à l'Organisation des Nations Unies 16, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Tanganyika comme Membre de l'Organisation des Nations Unies. 13 Adoptée à l'unanimité à la 986• séance. RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMI­ NATION D'UN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR INTÉRIM 17 168 (1961). Résolution du 3 novembre 1961 [S/4972] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le problème que pose la désignation 16 /hid., seizième année, Supplément d'octobre, novembre et d 'cemhrc 196/, diJcument S/5017. '~ L, question de la Recommandation concernant la nomi­ nation du Secrétaire général» a fait l'objet de résolutions ou déci­ sions tk la part du Conseil en 1946, 1950, 1953 et 1957.
OrganeCSNU
Année1962
CôteS/RES/171 (1962)
IntituléLa question de la Palestine (9 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/171(1962)
Texte intégral put to the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine should be submitted at that meeting and answered by the Chief of Staff at the following meeting. At its 1001st meeting, on 4 April 1962, the Council decided to annex to the record of that meeting the written replies prepared by the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine to the questions submitted at the previous meeting. 171 (1962). Resolution of 9 April 1962 [S/5111] The Security Council, Recalling its resolutions 54 (1948) of 15 July 1948 and 93 (1951) of 18 May 1948, Having considered the report 6 of the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine on the military activities in the Lake Tibe­ rias area and in the demilitarized zone, Having heard the statements of the representatives of Syria and Israel, Being deeply concerned over developments in the area which have taken place in violation of the Charter of the United Nations and of the General Armistice Agreement between Israel and Syria, 7 Recalling in particular the provisions of Article 2, paragraph 4, of the Charter and article I of the General Armistice Agreement, Noting with satisfaction that a cease-fire has been achieved, I. Deplores the hostile exchanges between Syria and Israel starting on 8 March 1962 and calls upon the two Governments concerned to comply with their obliga­ tions under Article 2, paragraph 4, of the Charter by refraining from the threat as well as the use of force; 2. Reaffirms its resolution 111 (1956) of 19 January 1956 which condemned Israel military action in breach of the General Armistice Agreement, whether or not undertaken by way of retaliation; 3. Determines that the Israel attack of 16-17 March 1962 constitutes a flagrant violation of that resolution, and calls upon Israel scrupulously to refrain from such action in the future; 4. Endorses the measures recommended by the Chief of Staff for the strengthening of the Truce Supervision Organization in its tasks of maintaining and restoring 6 Ibid., documents S/5102 and Add.l. 7 Ibid., Fourth Year, Special Supplement No. 2. 3 au Chef d'état-major de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve en Palestine devaient le faire à cette séance, et que le Chef d'état­ major y répondrait à la séance suivante. A la 1001 e séance, le 4 avril 1962, le Conseil a décidé d'annexer au compte rendu de cette séance les réponses écrites que le Chef d'état-major de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve en Palestine présentait aux questions qui lui avaient été posées à la séance précédente. 171 (1962). Résolution du 9 avril 1962 [S/5111] Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 54 (1948) du 15 juillet 1948 et 93 (1951) du 18 mai 1951, Ayant examiné le rapport 6 du Chef d'état-major de l'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve en Palestine sur les activités militaires dans la région du lac de Tibériade et dans la zone démilitarisée, Ayant entendu les déclarations des représentants de la Syrie et d'Israël, Profondément préoccupé par les événements qui se sont produits dans la région en violation de la Charte des Nations Unies et de la Convention d'armistice général syro-israélienne 7, Rappelant en particulier les dispositions du para­ graphe 4 de l' Article 2 de la Charte et de l'article l de la Convention d'armistice général, Notant avec satisfaction qu'un cessez-le-feu est inter­ venu, 1. Déplore les hostilités qui ont commencé le 8 mars 1962 entre la Syrie et Israël et invite les deux gouverne­ ments intéressés à s'acquitter des obligations que leur fait le paragraphe 4 de l' Article 2 de la Charte en s 'abste­ nant de la menace ainsi que de l'emploi de la force; 2. Réaffirme sa résolution 111 (1956) du 19 janvier 1956 dans laquelle il a condamné les actions militaires menées par Israël en violation des dispositions de la Convention d'armistice général, qu'elles aient été ou non entreprises par représailles; 3. Juge que l'attaque israélienne du 16-17 mars 1962 constitue une violation flagrante de cette résolution, et invite Israël à s'abstenir scrupuleusement de toute action de cette nature à l'avenir; 4. Approuve les mesures recommandées par le Chef d'état-major pour mettre !'Organisme chargé de la surveillance de la trêve mieux à même de maintenir et 6 Ibid., documents S/5102 et Add. t. 7 Procès-verbaux officiels du Conseil de sécurité, quatrième année, Supplément spécial n° 2. the peace and of detecting and deterring future incidents, and calls upon the Israel and Syrian authorities to assist the Chief of Staff in their early implementation; 5. Calls upon both parties to abide scrupulously by the cease-fire arranged by the Chief of Staff on 17 March 1962; 6. Calls for strict observance of article V of the General Armistice Agreement, which provides for the exclusion of armed forces from the demilitarized zone, and annex IV of that Agreement, which sets limits on forces in the defensive area, and calls upon the Govern­ ments of Israel and Syria to co-operate with the Chief of Staff in eliminating any violations thereof; 7. Calls upon the Governments of Israel and Syria to co-operate with the Chief of Staff in carrying out his responsibilities under the General Armistice Agreement and the pertinent resolutions of the Security Council, and urges that all steps necessary for reactivating the Mixed Armistice Commission and for making full use of the Mixed Armistice machinery be promptly taken; 8. Requests the Chief of Staff to report as appropriate concerning the situation. Adopted at the 1006th meeting by JO votes to none, with 1 abstention (France). QUESTION RELATING TO THE SITUATION IN THE CARIBBEAN Decisions At its 1022nd meeting, on 23 October 1962, the Council decided to invite the representative of Cuba to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. At the same meeting the Council decided to consider simultaneously the three letters that had just been included in the agenda. At its 1025th meeting, on 25 October 1962, the Council decided to postpone indefinitely the discussion of the question. 4 rétablir la paix et de déceler et prévenir des incidents futurs, et invite les autorités israéliennes et syriennes à aider le Chef d'état-major à exécuter ces mesures sans retard; 5. Invite les deux parties à respecter scrupuleusement le cessez-le-feu organisé par le Chef d'état-major le 17 mars 1962; 6. Demande que soient strictement respectés l'arti­ cle V de la Convention d'armistice général, aux termes duquel les forces armées doivent être exclues de la zone démilitarisée, et l'annexe IV à cette convention, qui fixe des limites aux effectifs des forces dans la zone défensive, et invite le Gouvernement d'Israël et le Gouvernement de la Syrie à coopérer avec le Chef d'état-major en vue d'éliminer toute violation lesdites dispositions; 7. Invite le Gouvernement d'Israël et le Gouverne­ ment de la Syrie à coopérer avec le Chef d'état-major pour qu'il puisse s'acquitter des responsabilités que lui imposent la Convention d'armistice général et les réso­ lutions pertinentes du Conseil de sécurité, et demande instamment que soient prises sans retard toutes mesures nécessaires pour remettre en activité la Commission mixte d'armistice et pour tirer pleinement parti des rouages mixtes d'armistice; 8. Prie le Chef d'état-major de rendre compte de la situation en tant que de besoin. Adoptée à la 1006• séance par 10 voix contre zéro, avec une abstention (France). QUESTION RELATIVE À LA SITUATION DANS LES CARAÏBES Décisions A sa 10228 séance, le 23 octobre 1962, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Cuba à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a décidé d'examiner simultanément les trois lettres qu'il venait d'inscrire à son ordre du jour. A sa 1025e séance, le 25 octobre 1962, le Conseil a décidé de remettre la discussion de la question sine die.
OrganeCSNU
Année1962
CôteS/RES/172 (1962)
IntituléAdmission de nouveaux membres : République du Rwanda (26 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/172(1962)
Texte intégral cipate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of Rwanda and the Kingdom of Burundi to the United Nations. 172 (1962). Resolution of 26 Joly 1962 [S/5149] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Rwanda for admission to the United Nations, 12 Recommends to the General Assembly that the Republic of Rwanda be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1017th meeting. 173 (1962). Resolution of 26 Joly 1962 [S/5150] The Security Council, Having examined the application of the Kingdom of Burundi for admission to the United Nations, 13 Recommends to the General Assembly that the King­ dom of Burundi be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1017th meeting. 174 (1962). Resolution of 12 September 1962 [S/5166] The Security Counci/, Having examined the application of Jamaica for admission to the United Nations,1 4 Recommends to the General Assembly that Jamaica be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1018th meeting. 12 Official Records of the Security Council, Seventeenth Year, Supplement for July, August and September 1962, documents S/5137 and Add.l and 2. 13 Ibid., documents S/5139 and Add.l. 14 Ibid., document S/5154. 6 ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission de la République rwandaise et du Royaume du Burundi à l'Organisation des Nations Unies. 172 (1962). Résolution du 26 juillet 1962 [S/5149] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République rwandaise 12, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République rwandaise à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité â la 1017• séance. 173 (1962). Résolution du 26 juillet 1962 [S/5150] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Royaume du Burundi 13, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Royaume du Burundi à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1017• séance. 174 (1962). Résolution du 12 septembre 1962 [S/5166] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la Jamaïque 14, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Jamaïque à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1018• séance. 12 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-septième année, Supplément de juillet, août et septembre 1962, documents S/5137 et Add.l et 2. 13 lbid., documents S/5139 et Add.l. 14 Ibid., document S/5154.
OrganeCSNU
Année1962
CôteS/RES/173 (1962)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Burundi (26 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/173(1962)
Texte intégral cipate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of Rwanda and the Kingdom of Burundi to the United Nations. 172 (1962). Resolution of 26 Joly 1962 [S/5149] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Rwanda for admission to the United Nations, 12 Recommends to the General Assembly that the Republic of Rwanda be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1017th meeting. 173 (1962). Resolution of 26 Joly 1962 [S/5150] The Security Council, Having examined the application of the Kingdom of Burundi for admission to the United Nations, 13 Recommends to the General Assembly that the King­ dom of Burundi be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1017th meeting. 174 (1962). Resolution of 12 September 1962 [S/5166] The Security Counci/, Having examined the application of Jamaica for admission to the United Nations,1 4 Recommends to the General Assembly that Jamaica be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1018th meeting. 12 Official Records of the Security Council, Seventeenth Year, Supplement for July, August and September 1962, documents S/5137 and Add.l and 2. 13 Ibid., documents S/5139 and Add.l. 14 Ibid., document S/5154. 6 ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission de la République rwandaise et du Royaume du Burundi à l'Organisation des Nations Unies. 172 (1962). Résolution du 26 juillet 1962 [S/5149] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République rwandaise 12, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République rwandaise à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité â la 1017• séance. 173 (1962). Résolution du 26 juillet 1962 [S/5150] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Royaume du Burundi 13, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Royaume du Burundi à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1017• séance. 174 (1962). Résolution du 12 septembre 1962 [S/5166] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la Jamaïque 14, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Jamaïque à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1018• séance. 12 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-septième année, Supplément de juillet, août et septembre 1962, documents S/5137 et Add.l et 2. 13 lbid., documents S/5139 et Add.l. 14 Ibid., document S/5154.
OrganeCSNU
Année1962
CôteS/RES/174 (1962)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Jamaïque (12 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/174(1962)
Texte intégral cipate, without vote, in the discussion of the question of the admission of the Republic of Rwanda and the Kingdom of Burundi to the United Nations. 172 (1962). Resolution of 26 Joly 1962 [S/5149] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Rwanda for admission to the United Nations, 12 Recommends to the General Assembly that the Republic of Rwanda be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1017th meeting. 173 (1962). Resolution of 26 Joly 1962 [S/5150] The Security Council, Having examined the application of the Kingdom of Burundi for admission to the United Nations, 13 Recommends to the General Assembly that the King­ dom of Burundi be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1017th meeting. 174 (1962). Resolution of 12 September 1962 [S/5166] The Security Counci/, Having examined the application of Jamaica for admission to the United Nations,1 4 Recommends to the General Assembly that Jamaica be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1018th meeting. 12 Official Records of the Security Council, Seventeenth Year, Supplement for July, August and September 1962, documents S/5137 and Add.l and 2. 13 Ibid., documents S/5139 and Add.l. 14 Ibid., document S/5154. 6 ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question de l'admission de la République rwandaise et du Royaume du Burundi à l'Organisation des Nations Unies. 172 (1962). Résolution du 26 juillet 1962 [S/5149] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République rwandaise 12, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République rwandaise à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité â la 1017• séance. 173 (1962). Résolution du 26 juillet 1962 [S/5150] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Royaume du Burundi 13, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Royaume du Burundi à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1017• séance. 174 (1962). Résolution du 12 septembre 1962 [S/5166] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la Jamaïque 14, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Jamaïque à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1018• séance. 12 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-septième année, Supplément de juillet, août et septembre 1962, documents S/5137 et Add.l et 2. 13 lbid., documents S/5139 et Add.l. 14 Ibid., document S/5154.
OrganeCSNU
Année1962
CôteS/RES/175 (1962)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Trinité-et-Tobago (11 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/175(1962)
Texte intégral 175 (1962). Resolution of 12 September 1962 [S/5167] The Security Council, Having examined the application of the State of Trinidad and Tobago for admission to the United Nations, 15 Recommends to the General Assembly that the State of Trinidad and Tobago be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1018th meeting. 176 (1962). Resolution of 4 October 1962 [S/5174] The Security Council, Having examined the application of the Democratic and Popular Republic of Algeria for admission to the United Nations,16 Recommends to the General Assembly that the Demo­ cratic and Popular Republic of Algeria be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 1020th meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (China). 177 (1962). Resolution of 15 October 1962 [S/5179] The Security Council, Having examined the application of Uganda for admission to the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that Uganda be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1021st meeting. 15 Ibid., documents S/5162 and Add.1. 16 Ibid., Supplement for October, November and December 1962, document S/ 5172/Rev .1. 17 Ibid., document S/5176. 7 175 (1962). Résolution du 12 septembre 1962 [S/5167] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par l'Etat de Trinité et Tobago 15, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Etat de Trinité et Tobago à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1018• séance. 176 (1962). Résolution du 4 octobre 1962 [S/5174] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies de la République algérienne démocratique et populaire 16, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République algérienne démocratique et populaire à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 102~ séance par 10 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). 177 (1962). Résolution du 15 octobre 1962 [S/5179] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par l'Ouganda 17, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Ouganda à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1021• séance. 15 Ibid., documents S/5162 et Add.1. 16 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1962, document S/5172. 17 Ibid., document S/5176.
OrganeCSNU
Année1962
CôteS/RES/176 (1962)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Algérie (4 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/176(1962)
Texte intégral 175 (1962). Resolution of 12 September 1962 [S/5167] The Security Council, Having examined the application of the State of Trinidad and Tobago for admission to the United Nations, 15 Recommends to the General Assembly that the State of Trinidad and Tobago be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1018th meeting. 176 (1962). Resolution of 4 October 1962 [S/5174] The Security Council, Having examined the application of the Democratic and Popular Republic of Algeria for admission to the United Nations,16 Recommends to the General Assembly that the Demo­ cratic and Popular Republic of Algeria be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 1020th meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (China). 177 (1962). Resolution of 15 October 1962 [S/5179] The Security Council, Having examined the application of Uganda for admission to the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that Uganda be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1021st meeting. 15 Ibid., documents S/5162 and Add.1. 16 Ibid., Supplement for October, November and December 1962, document S/ 5172/Rev .1. 17 Ibid., document S/5176. 7 175 (1962). Résolution du 12 septembre 1962 [S/5167] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par l'Etat de Trinité et Tobago 15, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Etat de Trinité et Tobago à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1018• séance. 176 (1962). Résolution du 4 octobre 1962 [S/5174] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies de la République algérienne démocratique et populaire 16, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République algérienne démocratique et populaire à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 102~ séance par 10 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). 177 (1962). Résolution du 15 octobre 1962 [S/5179] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par l'Ouganda 17, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Ouganda à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1021• séance. 15 Ibid., documents S/5162 et Add.1. 16 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1962, document S/5172. 17 Ibid., document S/5176.
OrganeCSNU
Année1962
CôteS/RES/177 (1962)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Ouganda (15 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/177(1962)
Texte intégral 175 (1962). Resolution of 12 September 1962 [S/5167] The Security Council, Having examined the application of the State of Trinidad and Tobago for admission to the United Nations, 15 Recommends to the General Assembly that the State of Trinidad and Tobago be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1018th meeting. 176 (1962). Resolution of 4 October 1962 [S/5174] The Security Council, Having examined the application of the Democratic and Popular Republic of Algeria for admission to the United Nations,16 Recommends to the General Assembly that the Demo­ cratic and Popular Republic of Algeria be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 1020th meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (China). 177 (1962). Resolution of 15 October 1962 [S/5179] The Security Council, Having examined the application of Uganda for admission to the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that Uganda be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1021st meeting. 15 Ibid., documents S/5162 and Add.1. 16 Ibid., Supplement for October, November and December 1962, document S/ 5172/Rev .1. 17 Ibid., document S/5176. 7 175 (1962). Résolution du 12 septembre 1962 [S/5167] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par l'Etat de Trinité et Tobago 15, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Etat de Trinité et Tobago à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1018• séance. 176 (1962). Résolution du 4 octobre 1962 [S/5174] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies de la République algérienne démocratique et populaire 16, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République algérienne démocratique et populaire à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 102~ séance par 10 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). 177 (1962). Résolution du 15 octobre 1962 [S/5179] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par l'Ouganda 17, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Ouganda à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1021• séance. 15 Ibid., documents S/5162 et Add.1. 16 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1962, document S/5172. 17 Ibid., document S/5176.
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/177 (1962)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Ouganda (15 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/177(1962)
Texte intégral 175 (1962). Resolution of 12 September 1962 [S/5167] The Security Council, Having examined the application of the State of Trinidad and Tobago for admission to the United Nations, 15 Recommends to the General Assembly that the State of Trinidad and Tobago be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1018th meeting. 176 (1962). Resolution of 4 October 1962 [S/5174] The Security Council, Having examined the application of the Democratic and Popular Republic of Algeria for admission to the United Nations,16 Recommends to the General Assembly that the Demo­ cratic and Popular Republic of Algeria be admitted to membership in the United Nations. Adopted at the 1020th meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (China). 177 (1962). Resolution of 15 October 1962 [S/5179] The Security Council, Having examined the application of Uganda for admission to the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that Uganda be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1021st meeting. 15 Ibid., documents S/5162 and Add.1. 16 Ibid., Supplement for October, November and December 1962, document S/ 5172/Rev .1. 17 Ibid., document S/5176. 7 175 (1962). Résolution du 12 septembre 1962 [S/5167] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par l'Etat de Trinité et Tobago 15, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Etat de Trinité et Tobago à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1018• séance. 176 (1962). Résolution du 4 octobre 1962 [S/5174] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies de la République algérienne démocratique et populaire 16, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République algérienne démocratique et populaire à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 102~ séance par 10 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). 177 (1962). Résolution du 15 octobre 1962 [S/5179] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par l'Ouganda 17, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Ouganda à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1021• séance. 15 Ibid., documents S/5162 et Add.1. 16 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1962, document S/5172. 17 Ibid., document S/5176.
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/178 (1963)
IntituléPlainte du Sénégal (24 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/178(1963)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1963 RÉSOLUTIONS ADOPTÉES ET DÉCISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ EN 1963 Part 1. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the nunntenance of international peace and security COMPLAINT BY SENEGAL Decisions At its 1027th meeting, on 17 April 1963, the Council decided to invite the representatives of Senegal and Portugal to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1028th meeting, on 18 April 1963, the Council decided to invite the representatives of the Congo (Brazzaville) and Gabon to participate, without vote, in the discussion of the question at the appropriate time.1 178 (1963). Resolution of 24 April 1963 [S/5293) The Security Council, Having heard the statements of the representatives of Senegal and Portugal conceming violations of Senegalese territory by the Portuguese military forces, Deploring the incidents that have occurred near the frontier between Senegal and Portuguese Guinea, 1 The representatives of the Congo (Brazzaville) and Gabon were invited to take places at the Council table at the 1030th meeting, on 19 April 1963. 2 Première partie. Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu'organe res­ ponsable du nunntien de la paix et de la sécurité internationales PLAINTE DU SÉNÉGAL Décisions A sa 1027e séance, le 17 avril 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Sénégal et du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 102se séance, le 18 avril 1963, le Conseil a décidé que les représentants du Congo (Brazzaville) et du Gabon seraient invités en temps opportun à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question 1. 178 (1963). Résolution du 24 avril 1963 [S/5293) Le Conseil de sécurité, Ayant entendu les déclarations du représentant du Sénégal et du représentant du Portugal concernant les violations par les forces militaires portugaises du terri­ toire sénégalais, Déplorant les incidents survenus à proximité de la frontière entre le Sénégal et la Guinée portugaise, 1 Les représentants du Congo (Brazzaville) et du Gabon ont été invités à prendre place à la table du Conseil au cours de la 1030e séance, le 19 avril 1963. Noting with concern that the state of relations in this area between the two parties concemed may lead to tension on the occasion of any incident, and expressing the hope that such tension will be eliminated in accord­ ance with the provisions of the Charter of the United Nations, Taking note of the declared intention of the Portuguese Government scrupulously to respect the sovereignty and territorial integrity of Senegal, l. Deplores any incursion by Portuguese military forces into Senegalese territory as well as the incident which occurred at Bouniak on 8 April 1963; 2. Requests the Govemment of Portugal, in accord­ ance with its declared intentions, to take whatever action may be necessary to prevent any violation of Senegal's sovereignty and territorial integrity; 3. Requests the Secretary-General to keep the develop­ ment of the situation under review. Adopted unanlmously at the 1033rd meeting. COMPLAINT BY HAITI Decision At its 1035th meeting, on 8 May 1963, the Council decided to invite the representatives of Haïti and the Dominican Republic to participate, without vote, in the discussion of the question. REPORTS OF TIIE SECRETARY-GENERAL CONCERNING DEVELOPMENTS RELATING TO YEMEN 179 (1963). Resolution of 11 June 1963 [S/5331] The Security Council, Noting with satisfaction the initiative of the Secretary­ General mentioned in his report of 29 April 1963 2 1 Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, SIIJ)plement for April, May and June 1963, document S/5298. 2 Notant avec inquiétude que l'état des relations entre les deux parties intéressées dans cette région peut être une cause de tension à l'occasion de tout incident et exprimant l'espoir qu'une telle tension sera éliminée conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, Prenant acte de la déclaration d'intentions du Gouver­ nement portugais de respecter scrupuleusement la souveraineté et l'intégrité territoriale du Sénégal, l. Déplore toute incursion de forces militaires por­ tugaises sur le territoire sénégalais, ainsi que l'incident survenu le 8 avril 1963 à Bouniak; 2. Demande au Gouvernement du Portugal de pren­ dre, conformément à sa déclaration d'intentions, toutes mesures utiles pour interdire toute violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Sénégal; 3. Demande au Secrétaire général de suivre l'évolu­ tion de la situation. Adoptée à l'unanimité à la 1033• séance. PLAINTE D'HAITI Décision A sa 10358 séance, le 8 mai 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Haïti et de la Répu­ blique Dominicaine à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. RAPPORTS DU SECRtTAIRE GtNtRAL SUR LES FAITS NOUVEAUX RELATIFS AU ff:MEN 179 (1963). Résolution du 11 juin 1963 [S/5331] Le Conseil de sécurité, Notant avec satisfaction l'initiative du Secrétaire général mentionnée dans son rapport du 29 avril 1963 2 « au 2 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1963, document S/5298.
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/179 (1963)
IntituléRapports du Secrétaire général sur les faits nouveaux relatifs au Yémen (11 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/179(1963)
Texte intégral Noting with concem that the state of relations in this area between the two parties concemed may lead to tension on the occasion of any incident, and expressing the hope that such tension will be eliminated in accord­ ance with the provisions of the Charter of the United Nations, Taking note of the declared intention of the Portuguese Government scrupulously to respect the sovereignty and territorial integrity of Senegal, l. Deplores any incursion by Portuguese military forces into Senegalese territory as well as the incident which occurred at Bouniak on 8 April 1963; 2. Requests the Government of Portugal, in accord­ ance with its declared intentions, to take whatever action may be necessary to prevent any violation of Senegal 's sovereignty and territorial integrity; 3. Requests the Secretary-General to keep the develop­ ment of the situation under review. Adopted unanlmously at the 1033rd meeting. COMPLAINT BY HAITI Decisioo At its 1035th meeting, on 8 May 1963, the Council decided to invite the representatives of Haïti and the Dominican Republic to participate, without vote, in the discussion of the question. REPORTS OF TIIE SECRETARY-GENERAL CONCERNING DEVELOPMENTS RELATING TO YEMEN 179 (1963). Resolution of 11 June 1963 [S/5331] The Security Council, Noting with satisfaction the initiative of the Secretary­ General mentioned in his report of 29 April 1963 2 • Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supplement for April, May and June 1963, document S/5298. 2 Notant avec inquiétude que l'état des relations entre les deux parties intéressées dans cette région peut être une cause de tension à l'occasion de tout incident et exprimant l'espoir qu'une telle tension sera éliminée conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies, Prenant acte de la déclaration d'intentions du Gouver­ nement portugais de respecter scrupuleusement la souveraineté et l'intégrité territoriale du Sénégal, 1. Déplore toute incursion de forces militaires por­ tugaises sur le territoire sénégalais, ainsi que l'incident survenu le 8 avril 1963 à Bouniak; 2. Demande au Gouvernement du Portugal de pren­ dre, conformément à sa déclaration d'intentions, toutes mesures utiles pour interdire toute violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Sénégal; 3. Demande au Secrétaire général de suivre l'évolu­ tion de la situation. Adoptée d l'unanimité d la 1033• séance. PLAINTE D'HAITI Décision A sa 10358 séance, le 8 mai 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Haîti et de la Répu­ blique Dominicaine à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. RAPPORTS DU SECRtTAIRE GtNtRAL SUR LES FAITS NOUVEAUX RELATIFS AU 'YtMEN 179 (1963). Résolution du 11 juin 1963 [S/5331] Le Conseil de sécurité, Notant avec satisfaction l'initiative du Secrétaire général mentionnée dans son rapport du 29 avril 1963 2 « au 2 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1963, document S/5298. 'about certain aspects of the situation in Yemen of I sujet de certains aspects de la situation au Yémen qui extemal origin ', and aimed at achievement of a peaceful sont d'origine extérieure», et qui vise à assurer un règle­ settlement and ' ensuring against any developments in ment pacifique et à « empêcher toute évolution de that situation which might threaten the peace of the nature à menacer la paix de la région», area ', Nothing further the statement by the Secretary-General before the Security Council on 10 June 1963,3 Nothingfurther with satisfaction that the parties directly concerned with the situation affecting Yemen have confirmed their acceptance of identical terms of disen­ gagement in Yemen, and that the Governments of Saudi Arabia and the United Arab Republic have agreed to defray the expenses over a period of two months of the United Nations observation function called for in the terms of disengagement, 1. Requests the Secretary-General to establish the observation operation as defined by him; 2. Urges the parties concerned to observe fully the terms of disengagement set out in the report of 29 April and to refrain from any action which would increase tension in the area; 3. Requests the Secretary-General to report to the Security Council on the implementation of the present decision. Adopted at the 1039th meet• ing by JO votes to none, wlth J abstention ( Union of Soviêi Socia/ist Republics). QUESTION RELATING TO TERRITORIES UNDER PORTUGUESE ADMINISTRATION Declsion At its 1040th meeting, on 22 July 1963, the Council decided to invite the representatives of Tunisia, Liberia, Portugal, Sierra Leone and Madagascar to participate, without vote, in the discussion of the question. 180 (1963). Resolution of 31 July 1963 [S/5380] The Security Council, Having examined the situation in the Territories under Portuguese administration as submitted by the thirty-two African Member States,4 8 Ibid., Eighteenth Year, 1037th meeting, paras. 6-8. 4 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for July, August and Sept­ ember 1963, document S/5347. 3 Notant en outre la déclaration faite par le Secrétaire général au Conseil de sécurité le 10 juin 1963 3, Notant en outre avec satisfaction que les parties direc­ tement intéressées à la situation concernant le Yémen ont confirmé leur acceptation de conditions identiques de désengagement au Yémen et que les Gouvernements de l'Arabie Saoudite et de la République arabe unie sont convenus de prendre à leur charge pendant une période de deux mois les dépenses relatives à la fonction d'observation des Nations Unies prévue par les condi­ tions de désengagement, l. Prie le Secrétaire général d'entreprendre l'opéra­ tion d'observation telle qu'il l'a définie; 2. Demande instamment aux parties intéressées de respecter pleinement les conditions de désengagement énoncées dans le rapport du 29 avril et de s'abstenir de toute action qui augmenterait la tension dans la région; 3. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité de l'application de la présente décision. AdlJptée à la 1039' séance ~r 10 w,ix contre zéro., a114c une abstention ( Union tks Républiques socialistes so­ viétiques). QUESTION RELATIVE AUX TERRI:'OIRES ADMINISTR:ts PAR LE PORTUGAL Décision A sa 1040° séance, le 22 juillet 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Tunisie, du Libéria, du Portugal, du Sierra Leone et de Madagascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 180 (1963). Résolution du 31 juillet 1963 [S/5380] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation dans les territoires admi­ nistrés par le Portugal, telle que l'ont exposée les trente­ deux Etats Membres africains 4, 3 Ibid., dix-huitième année, 10J7e s~nce, par. 6 à 8. 4 Ibid., dix-huitième année, Supplément th juillet, aodt et sep­ tembre 1963, document S/5347.
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/180 (1963)
IntituléQuestion relative aux territoires administrés par le Portugal (31 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/180(1963)
Texte intégral ' about certain aspects of the situation in Y emen of 1 cxtemal origin ', and aimed at achievement of a peaceful settlement and ' ensuring against any developments in that situation wbich might threaten the peace of the area ', Nothing further the statement by the Secretary-General before the Security Council on 10 June 1963,3 Nothingfurther with satisfaction that the parties directly concerned with the situation affecting Yemen have confirmed their acceptance of identical terms of disen­ gagement in Yemen, and that the Govemments of Saudi Arabia and the United Arab Republic have agreed to defray the expenses over a period of two months of the United Nations observation fonction called for in the terms of disengagement, 1. Requests the Secretary-General to establish the observation operation as defined by him; 2. Urges the parties concemed to observe fully the terms of disengagement set out in the report of 29 April and to refrain from any action which would increase tension in the area; 3. Requests the Secretary-General to report to the Security Council on the implementation of the present decision. Adopted at the 1039th meet­ ing by 10 votes to none, with 1 abstention ( Union of Soviei Socialist Republics). QUESTION RELATING TO TERRITORIES UNDER PORTUGUESE ADMINISTRATION Decision At its 1040th meeting, on 22 July 1963, the Council decided to invite the representatives of Tunisia, Liberia, Portugal, Sierra Leone and Madagascar to participate, without vote, in the discussion of the question. 180 (1963). Resolution of 31 July 1963 [S/5380] The Security Council, Having examined the situation in the Territories under Portuguese administration as submitted by the thirty-two African Member States,4 8 ibid., Eighteenth Year, 1037th meeting, paras. 6-8. 4 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for July, August and Sept­ ember 1963, document S/5347. 3 sujet de certains aspects de la situation au Yémen qui sont d'origine extérieure», et qui vise à assurer un règle­ ment pacifique et à « empêcher toute évolution de nature à menacer la paix de la région », Notant en outre la déclaration faite par le Secrétaire général au Conseil de sécurité le 10 juin 1963 3, Notant en outre avec satisfaction que les parties direc­ tement intéressées à la situation concernant le Yémen ont confirmé leur acceptation de conditions identiques de désengagement au Yémen et que les Gouvernements de l'Arabie Saoudite et de la République arabe unie sont convenus de prendre à leur charge pendant une période de deux mois les dépenses relatives à la fonction d'observation des Nations Unies prévue par les condi­ tions de désengagement, 1. Prie le Secrétaire général d'entreprendre l'opéra­ tion d'observation telle qu'il l'a définie; 2. Demande instamment aux parties intéressées de respecter pleinement les conditions de désengagement énoncées dans le rapport du 29 avril et de s'abstenir de toute action qui augmenterait la tension dans la région; 3. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité de l'application de la présente décision. Adoptée à la 1039' séance par 10 w,ix.conue zéro, a~c une abstention ( Union des Républiques socialistes so­ viétiques). QUESTION RELATIVE AUX TERRI:'OIRES ADMINISTRts PAR LE PORTUGAL Décision A sa 1040° séance, le 22 juillet 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Tunisie, du Libéria, du Portugal. du Sierra Leone et de Madagascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 180 (1963). Résolution du 31 juillet 1963 [S/5380] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation dans les territoires admi­ nistrés par le Portugal, telle que l'ont exposée les trente­ deux Etats Membres africains 4, 3 Ibid., dix-huitième année, 1037• s6ance, par. 6 à 8. 4 Ibid., dix-huitième année, Supplément de juillet, aolit et sep­ tembre 1963, document S/5347. Recalling its resolution 163 (1961) of 9 June 1961 and General Assembly resolutions 1807 (XVII) of 14 Decem­ ber 1962 and 1819 (XVII) of 18 December 1962, Recalling General Assembly resolution 1542 (XV) of 15 December 1960, which declares the Territories under Portuguese administration to be Non-Self-Goveming Territories within the meaning of Chapter XI of the Charter of the United Nations, as well as resolution 1514 (XV) of 14 December 1960, by which the General Assembly declares inter alia that immediate steps shall be taken to transfer all powers to the peoples of those Territories, without any conditions or reservations, in accordance with their freely expressed wishes, without distinction as to race, creed or colour, in order to enable them to enjoy complete freedom and independence, 1. Confirms General Assembly resolution 1514 (XV); 2. Affirms that the policies of Portugal in claiming the Territories under its administration as ' overseas territories ' and as integral parts of metropolitan Portugal are contrary to the principles of the Charter and the relevant resolutions of the General Assembly and of the Security Council; 3. Deprecates the attitude of the Portuguese Govem­ ment, its repeated violations of the principles of the Charter and its continued refusai to implement the reso­ lutions of the General Assembly and of the Security Council; 4. Determines that the situation in the Territories under Portuguese administration is seriously disturbing peace and security in Africa; 5. Urgent/y calls upon Portugal to implement the following: (a) The immediate recognition of the right of the peoples of the Territories under its administration to self-determination and independence; (b) The immediate cessation of ail acts of repression and the withdrawal of all military and other forces at present employed for that purpose; (c) The promulgation of an unconditional political amnesty and the establishment of conditions that will allow the free functioning of political parties; (d) Negotiations, on the basis of the recognition of the right to self-determination, with the authorized representatives of the political parties within and outside the Territories with a view to the transfer of power to political institutions freely elected and representative of the peoples, in accordance with General Assembly resolution 1514 (XV); (e) The granting of independence immediately there­ after to ail the Territories under its administration in accordance with the aspirations of the peoples; 6. Requests that all States should refrain forthwith from offering the Portuguese Government any assistance which would enable it to continue its repression of the peoples of the Territories under its administration, and take all measures to prevent the sale and supply of arms and military equipment for this purpose to the Portuguese Government; 4 Rappelant sa résolution 163 (1961) du 9 juin 1961 et les résolutions 1807 (XVII) et 1819 (XVII) de 1 'Assem­ blée générale, en date des 14 et 18 décembre 1962, Rappelant la résolution 1542 (XV) du 15 décembre 1960, par laquelle l'Assemblée générale a déclaré que les territoires administrés par le Portugal étaient des territoires non autonomes au sens du Chapitre XI de la Charte des Nations Unies, ainsi que la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, par laquelle l'Assem­ blée générale a déclaré, notamment, que des mesures immédiates seraient prises pour transférer tous pou­ voirs aux peuples de ces territoires, sans aucune condi­ tion ni réserve, conformément à leurs vœux librement exprimés, sans aucune distinction de race, de croyance ou de couleur, afin de leur permettre de jouir d'une indépendance et d'une liberté complètes, l. Confirme la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale; 2. Affirme que la politique du Portugal, qui prétend que les territoires qu'il administre sont des « territoires d'outre-mer » et font partie intégrante du Portugal métropolitain, est contraire aux principes de la Charte et aux résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité; 3. Déplore l'attitude du Gouvernement portugais, ses violations répétées des principes de la Charte et son refus persistant d'appliquer les résolutions de l'Assem­ blée générale et du Conseil de sécurité; 4. Constate que la situation dans les territoires admi­ nistrés par le Portugal trouble gravement la paix et la sécurité en Afrique; 5. Invite le Portugal à appliquer d'urgence les dispo­ sitions suivantes: a) Reconnaître immédiatement le droit des peuples qu'il administre à l'autodétermination et à l'indépen­ dance; b) Cesser immédiatement tout acte de répression et retirer toutes les forces militaires et autres qu'il emploie actuellement à cette fin; c) Promulguer une amnistie politique inconditionnelle et créer les conditions permettant le libre fonctionne­ ment des partis politiques; d) Engager des négociations, sur la base de la recon­ naissance du droit à l'autodétermination, avec les repré­ sentants qualifiés des partis politiques existant à l'inté­ rieur ou à l'extérieur des territoires, en vue du transfert des pouvoirs à des institutions politiques librement élues et représentatives des populations, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale; e) Accorder, immédiatement après, l'indépendance à tous les territoires qu'il administre, conformément aux aspirations des populations; 6. Prie tous les Etats de cesser immédiatement d'apporter au Gouvernement portugais toute assistance lui permettant de poursuivre la répression contre les populations des territoires qu'il administre, et de pren­ dre toutes mesures pour empêcher la vente et la four­ niture, à cette fin, d'armes et d'équipements militaires au Gouvernement portugais; 1. Requests the Secretary-General to ensure the implementation of the provisions of the present resolu­ tion, to furnish such assistance as he may deem necessary and to report to the Security Council by 31 October 1963. Adopted at the 1049th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions ( France, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, United States of America). Decision At its 1079th meeting, on 6 December 1963, the Council decided to invite the representatives of Mada­ gascar, Tunisia, Portugal, Liberia and Sierra Leone to participate, without vote, in the discussion of the report 5 submitted by the Secretary-General in accord­ ance with resolution 180 (1963) above. 183 (1963). Resolution of 11 December 1963 [S/5481] The Security Council, Having considered the Secretary-General's report as contained in document S/5448 and addenda,5 Recalling General Assembly resolution 1541 (XV) of 15 December 1960, Recalling further Security Council resolution 180 (1963) of 31 July 1963, Noting with appreciation the efforts of the Secretary­ General in establishing contact between representatives of Portugal and representatives of African States, 1. Regrets that this contact has not achieved the desired results, because of failure to reach agreement on the United Nations interpretation of self-determina­ tion; 2. Calls upon all States to comply with paragraph 6 of resolution 180 (1963); 3. Deprecates the non-compliance of the Govemment of Portugal with resolution 180 (1963); 4. Reaffirms the interpretation of self-determination laid down in General Assem bly resol ution 1514 (XV) as follows: 'All peoples have the right to self-determination; by virtue of that right they freely determine their political status and freely pursue their economic, social and cultural development '; 1. Prie le Secrétaire général d'assurer l'application des dispositions de la présente résolution, de fournir l'assis­ tance qu'il estimerait nécessaire et de rendre compte au Conseil de sécurité avant le 31 octobre 1963. Adoptée d la I049' séance par 8 voix contre zéro, avec 3 abstentions ( Etats-Unis d'Amérique, France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Décision A sa 1079e séance, le 6 décembre 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Madagascar, de la Tunisie, du Portugal, du Libéria et du Sierra Leone a participer, sans droit de vote, à la discussion du rapport 5 présenté par le Secrétaire général en applica­ tion de la résolution 180 (I 963) ci-dessus. 183 (1963). Résolution du 11 décembre 1963 [S/5481] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général contenu dans le document S/5448 et ses additifs 5, Rappelant la résolution 1541 (XV) de l'Assemblée générale en date du 15 décembre 1960, Rappelant en outre la résolution 180 (1963) du Conseil de sécurité, en date du 31 juillet 1963, Notant avec satis.faction les efforts déployés par le Secrétaire général pour établir des contacts entre des représentants du Portugal et des représentants des Etats africains, I. Regrette que ces contacts n'aient pu aboutir aux résultats souhaités faute d'accord sur l'interprétation donnée par les Nations Unies de la libre détermination; 2. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils se conforment aux dispositions du paragraphe 6 de la résolution 180 (1963); 3. Déplore l'inobservation par le Gouvernement portu­ gais de la résolution 180 (1963); 4. Confirme 1 'interprétation de la libre détermina­ tion donnée par ) 'Assemblée générale dans sa résolution 1514(XV), qui est la suivante: « Tous les peuples ont le droit de libre détermina­ tion; en vertu de cc droit, ils déterminent librement leur statut politique et poursuivent librement leur développement ~conomique, social et culturel»; 5 Ibid., Supplement for October, Noremher and December 1963, :, Ibid., Supplément d'octobre, nm·embre et décembre 1963, docu- documents S/5448 and Add.1-3. ments S/5448 et Add.l à 3. 5
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/181 (1963)
IntituléQuestion relative à la politique d'Apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine (7 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/181(1963)
Texte intégral 181 (1963). Resolution of 7 August 1963 [S/5386) The Security Council, Having considered the question of race conflict in South Af rica resulting from the policies of apartheid of the Government of the Republic of South Africa, as submitted by the thirty-two African Member States,7 Recalling its resolution 134 (1960) of 1 April 1960, Taking into account that world public opinion bas been reflected in General Assembly resolution 1761 (XVII) of 6 November 1962, and particularly in its paragraphs 4 and 8, Noting with appreciation the interim reports adopted on 6 May and 16 July 1963 by the Special Committee on the Policies of apartheid of the Government of the Republic of South Africa,s Noting with concern the recent arms build-up by the Government of South Africa, some of which arms are being used in furtherance of that Government's racial policies, Regretting that some States are indirectly providing encouragement in various ways to the Government of South Africa to perpetuate, by force, its policy of apartheid, Regretting the failure of the Government of South Africa to accept the invitation of the Security Council to delegate a representative to appear before it, Being convinced that the situation in South Africa is seriously disturbing international peace and security, l. Strongly deprecates the policies of South Africa in its perpetuation of racial discrimination as being inconsistent with the principles contained in the Charter of the United Nations and contrary to its obligations as a Member of the United Nations; 2. Calls upon the Government of South Africa to abandon the policies of apartheid and discrimination, as called for in Security Council resolution 134 (1960), and to liberate ail persons imprisoned, interned or subjected to other restrictions for having opposed the policy of apartheid; 3. Solemnly calls upon all States to cease forthwith the sale and shipment of arms, ammunition of ail types and military vehicles to South Africa; 4. Requests the Secretary-General to keep the situa­ tion in South Africa under observation and to report to the Security Council by 30 October 1963. 7 Ibid., document S/5348. Adopted at the 1056th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( France, United Kingdom of Great Britain and Northern ire/and). 8 See documents S/5310 and S/5353 (mimeographed). The rePorts are reproduced as annexes to a later report of the Special Committee (see Official Records of the General Assemb/y, Eight­ eenth Session, Annexes, addendum to agenda item 30, documents A/5497 and Add.1, annexes III and IV). 7 181 (1963). Résolution du 7 aofit 1963 [S/5386) Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question du conflit racial en Afrique du Sud provoqué par la politique d'apartheid du Gou­ vernement de la République sud-africaine, dont l'ont saisi les trente-deux Etats Membres d'Afrique 7, Rappelant sa résolution 134 (1960), en date du 1er avril 1960, Tenant compte du fait que l'opinion publique mondiale a trouvé son expression dans la résolution 1761 (X.Vin de l'Assemblée générale, en date du 6 novembre 1962, en particulier aux paragraphes 4 et 8, Prenant note avec satisfaction des rapports intéri­ maires adoptés le 6 mai et le 16 juillet 1963 par le Comité spécial chargé d'étudier la politique d'apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine 8, Notant avec inquiétude que le Gouvernement sud­ africain accumule depuis quelque temps des armes, dont certaines servent à appliquer la politique raciale de ce gouvernement, Regrettant que certains Etats encouragent indirecte­ ment, de diverses manières, le Gouvernement sud­ africain à perpétuer par la force sa politique d'apartheid, Regrettant que le Gouvernement sud-africain n'ait pas accepté l'invitation du Conseil de sécurité à charger un représentant de se présenter devant lui, Convaincu que la situation en Afrique du Sud trouble gravement la paix et la sécurité internationales, I. Réprouve énergiquement la politique de l'Afrique du Sud qui perpétue la discrimination raciale, politique incompatible avec les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et contraire aux obligations de ce pays en tant qu'Etat Membre de l'Organisation des Nations Unies; 2. Demande au Gouvernement sud-Africain d'aban­ donner sa politique d'apartheid et de discrimination, comme le Conseil de sécurité l'y a invité par sa résolu­ tion 134 (1960), et de libérer toutes les personnes empri­ sonnées, internées ou soumises à d'autres restrictions pour s'être opposées à la politique d'apartheid; 3. Demande solennellement à tous les Etats de mettre fin immédiatement à la vente et à l'expédition d'armes, de munitions de tous types et de véhicules militaires à l'Afrique du Sud; 4. Prie le Secrétaire général d'observer la situation en Afrique du Sud et de faire rapport au Conseil de sécurité le 30 octobre 1963 au plus tard. 7 Ibid., document S/5348. Adoptée à la 1056• séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abstentions ( France, Roy­ aume-Uni de Grande-Bretagn11 et d'Irlande du Nord.) 8 Voir documents S/5310 et S/5353 (miméographiés). Le texte des rapports a paru également en annexe à un rapport ultérieur du Comité spécial (voir Documents officiels de l'Assemblée géné­ rale, dix-huitième session, Annexes, additif au point 30 de l'ordre du jour, documents A/5497 et Add.l, annexes III et IV).
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/182 (1963)
IntituléQuestion relative à la politique d'Apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine(4 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/182(1963)
Texte intégral Decision At its 1073rd meeting, on 27 November 1963, the Council decided to invite the representatives of India, Liberia, Madagascar, Tunisia and Sierra Leone to participate, without vote, in the discussion of the report 9 submitted by the Secretary-General in accordance with resolution 181 (1963) above. 182 (1963). Resolution of 4 December 1963 [S/5471] The Security Council, Having considered the race conflict in South Africa resulting from the policies of apartheid of the Govern­ ment of the Republic of South Africa, Recalling previous resolutions of the Security Council and of the General Assembly which have dealt with the racial policies of the Government of the Republic of South Africa, and in particular Security Council resolu­ tion 181 (1963) of 7 August 1963, Having considered the Secretary-General's report contained in document S/5438 and addenda,10 Deploring the refusai of the Government of the Republic of South Africa, as confirmed in the reply of the Minister of Foreign Affairs of the Republic of South Africa to the Secretary-General received on 11 Oc­ tober 1963,11 to comply with Security Council resolution 181 (1963) and to accept the repeated recommendations of other United Nations organs, Noting with appreciation the replies to the Secretary­ General's communication to the Member States on the action taken and proposed to be taken by their Govern­ ments in the context of paragraph 3 of that resolution, and hoping that ail the Member States as soon as poss­ ible will inform the Secretary-General about their willing­ ness to carry out the provisions of that paragraph, Taking note of the reports of the Special Committee on the Policies of apartheid of the Government of the Republic of South Africa, 12 Noting with deep satisfaction the overwhelming support for resolution 1881 (XVIII) adopted by the General Assembly on 11 October 1963, 9 Official Records of the Security Counci/, Eighteenth Year, Supp/ement for October, November, and December 1963, documents S/5438 and Add.1-5. 10 Ibid., Supp[ement for October, November and December 1963. 11 Ibid., document S/5438, para. 5. 12 Documents S/5426 and Add. l (mimeographed). Also issued as General Assembly documents: see Official Records of the General Assembly, Eighteenth Session, Annexes, addendum to agenda item 30, documents A/5497 and Add. l. (A document distributed as S/5426/Add.2 and A/5497/Add.2 (mimeographed) contained an index to the reports.) 8 Décision A sa ]073e séance, le 27 novembre 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde, du Libéria, de Madagascar, de la Tunisie et du Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion du rapport 9 présenté par le Secrétaire général en applica­ tion de la résolution 181 ( 1963) ci-dessus. 182 (1963). Résolution du 4 décembre 1963 [S/5471] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le conflit racial en Afrique du Sud provoqué par la politique d'apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine, Rappelant les résolutions antérieures du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale qui ont eu pour objet les politiques raciales du Gouvernement de la République sud-africaine, et notamment la résolution 181 (1963) du Conseil de sécurité, en date du 7 août 1963, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général contenu dans le document S/5438 et ses additifs 10, Déplorant le refus du Gouvernement de la République sud-africaine, confirmé dans la réponse du Ministre des affaires étrangères de la République sud-africaine au Secrétaire général reçue le 11 octobre 1963 11, de se conformer à la résolution 181 ( 1963) du Conseil de sécurité et d'accepter les recommandations répétées d'autres organes des Nations Unies, Notant avec satisfaction les réponses faites à la communication que le Secrétaire général a adressée aux Etats Membres au sujet des mesures que les gouverne­ ments de ces Etats ont prises et ont l'intention de pren­ dre dans le cadre du paragraphe 3 de ladite résolution, et espérant que tous les Etats Membres feront savoir au Secrétaire général, dès · que possible, qu'ils sont disposés à appliquer les dispositions de ce paragraphe, Prenant acte des rapports du Comité spécial chargé d'étudier la politique d'apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine 12, Notant avec une profonde satisfaction l'appui écrasant donné à la résolution 1881 (XVIII) adoptée par l'Assem­ blée générale le 11 octobre 1963, 9 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1963, documents S/5438 et Add. l à 5. 10 lbid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1963. 11 Ibid., document S/5438, par. 5. 12 Documents S/5426 et Add.1 (miméographiés). Distribués également comme documents de l'Assemblée générale: voir Docu­ ments officiels de /'Assemblée générale, dix-huitième session, An­ nexes, additif au point 30 de l'ordre du jour, documents A/5497 et Add. l. [Un document distribué sous les cotes S/5426/Add.2 et A/5497/Add.2 (miméographiés) contenait un index aux rapports.] Taking into account the serious concern of the Member States with regard to the policy of apartheid, as expressed in the general debate in the General Assembly as well as in the discussions in the Special Political Com­ mittee, Being strengthened in its conviction that the situation in South Africa is seriously disturbing international peace and security, and strongly deprecating the policies of the Government of South Africa in its perpetuation of racial discrimination as being inconsistent with the principles contained in the Charter of the United Nations and with its obligations as a Member of the United Nations, Recognizing the need to eliminate discrimination in regard to basic human rights and fondamental freedoms for all individuals within the territory of the Republic of South Africa without distinction as to race, sex, language or religion, Expressing the firm conviction that the policies of apartheid and racial discrimination as practised by the Government of the Republic of South Africa are abhorrent to the conscience of mankind and that there­ fore a positive alternative to these policies must be found through peaceful means, l. Appeals to all States to comply with the provi­ sions of Security Council resolution 181 (1963) of 7 August 1963; 2. Urgent/y requests the Government of the Republic of South Africa to cease forthwith its continued imposi­ tion of discriminatory and repressive measures which are contrary to the principles and purposes of the Charter and which are in violation of its obligations as a Member of the United Nations and of the provisions of the Universal Declaration of Human Rights; 3. Condemns the non-compliance by the Govern­ ment of the Republic of South Africa with the appeals contained in the above-mentioned resolutions of the General Assembly and the Security Council; 4. Again calls upon the Government of the Republic of South Africa to liberate all persons imprisoned, interned or subjected to other restrictions for having opposed the policy of apartheid; 5. Solemnly calls upon all States to cease forthwith the sale and shipment of equipment and materials for the manufacture and maintenance of arms and ammuni­ tion in South Africa; 6. Requests the Secretary-General to establish under bis direction and reporting to him a small group of recognized experts to examine methods of resolving the present situation in South Africa through full, peaceful and orderly application of human rights and fonda­ mental freedoms to all inhabitants of the territory as a whole, regardless of race, colour or creed, and to consider what part the United Nations might play in the achievement of that end; 9 Tenant compte des graves inquiétudes qu'éprouvent les Etats Membres au sujet de la politique d'apartheid et qui ont trouvé leur expression au cours de la dis­ cussion générale à l'Assemblée générale et dans les débats de la Commission politique spéciale, Renforcé dans sa conviction que la situation en Afrique du Sud trouble gravement la paix et la sécurité interna­ tionales, et réprouvant énergiquement la politique du Gouvernement sud-africain qui perpétue la discrimi­ nation raciale, politique incompatible avec les prin­ cipes énoncés dans la Charte des Nations Unies et avec les obligations de ce pays en tant qu'Etat Membre de l'Organisation des Nations Unies, Reconnaissant la nécessité d'éliminer la discrimina­ tion dans le domaine des droits fondamentaux de l'homme et des libertés fondamentales pour tous les individus sur le territoire de la République sud­ africaine, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, Exprimant la ferme conviction que les politiques d'apartheid et de discrimination raciale pratiquées par le Gouvernement de la République sud-africaine répu­ gnent à la conscience de l'humanité et qu'il faut par conséquent trouver, par des moyens pacifiques, une solution positive différente, I. Engage tous les Etats à se conformer aux disposi­ tions de la résolution 181 ( 1963) du Conseil de sécurité, en date du 7 août I 963; 2. Prie instamment le Gouvernement de la Répu­ blique sud-africaine de cesser immédiatement l 'applica­ tion de ses mesures discriminatoires et répressives, qui sont contraires aux principes et aux buts de la Charte et qui violent ses obligations de Membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies ainsi que les dispositions de la Déclaration universelle des droits de ! 'homme; 3. Réprouve le fait, de la part du Gouvernement de la République sud-africaine, de ne pas avoir donné suite aux appels contenus dans les résolutions sus­ mentionnées de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité; 4. Demande à nourcau au Gouvernement de la Répu­ blique sud-africaine de libérer toutes les personnes emprisonnées, internées ou soumises à d'autres res­ trictions pour s'être opposées à la politique d'apartheid; 5. Demande solennellement à tous les Etats de mettre fin immédiatement à la vente et à l'expédition d'équipe­ ments et de matériels destinés à la fabrication ou à l'entretien d'armes et de munitions en Afrique du Sud; 6. Prie le Secrétaire général d'établir sous sa direc­ tion, et pour lui faire rapport, un petit groupe d'experts éminents et de le charger d'étudier les méthodes qui permettraient de régler la situation actuelle en Afrique du Sud par l'attribution intégrale, pacifique et ordonnée des droits de l'homme et des libertés fondamentales à tous les habitants sur l'ensemble du territoire, sans distinction de race, de couleur ou de croyance, et d 'exa­ miner le rôle que l'Organisation des Nations Unies pourrait jouer dans la réalisation de cet objectif; 1. Invites the Govemment of the Republic of South Africa to avail itself of the assistance of this group in order to bring about such peaceful and orderly trans­ formation; 8. Requests the Secretary-General to continue to keep the situation under observation and to report to the Security Council such new developments as may occur and in any case, not later than 1 June 1964, on the implementation of the present resolution. Adopted unanimous/y at the 1078th meeting. TIIE PALESTINE QUESTION 1a Decision At its 1057th meeting, on 23 August 1963, the Council decided to invite the representatives of Syria and Israel to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' The Palestine question--(a) Letter dated 20 August 1963 from the acting Permanent Represent­ ative of Israel [to the United Nations] addressed to the President of the Security Council (S/5394) ;14 Letter dated 21 August 1963 from the acting Permanent Repre­ sentative of Israel [to the United Nations] addressed to the President of the Security Council (S/5396) ;14 (b) Letter dated 21 August 1963 from the Permanent Representative of the Syrian Arab Republic [to the United Nations] addressed to the President of the Security Council (S/5395) '.14 QUESTION CONCERNING TIIE SITUATION IN SOUTHERN RHODESIA Decisions At ils 1064th meeting, on 9 September 1963, the Council decided to invite the representatives of Mali, 13 Resolutions or decisions on this question wcrc also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1959, 1961 and 1962. 14 Sec Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supp/ement for July, August and September 1963. 10 1. Invite le Gouvernement de la République sud­ africaine à faire appel à l'assistance de ce groupe pour réaliser cette transformation pacifique et ordonnée; 8. Prie le Secrétaire général de continuer à observer la situation et de faire rapport au Conseil de sécurité sur les faits nouveaux qui peuvent intervenir et, le 1er juin 1964 au plus tard, sur l'application de la pré­ sente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 1078• séance. LA QUESTION DE PALESTINE 13 Décision A sa 1057e séance, le 23 aoftt 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Syrie et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « La question de Palestine. - a) Lettre, en date du 20 aoftt 1963, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le représentant permanent par intérim d'Israël (S/5394 14); Lettre, en date du 21 ao0t 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent par intérim d'Israël (S/539614); b) Lettre, en date du 21 aoftt 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la République arabe syrienne (S/5395 14) ». QUESTION DE LA SITUATION EN RHODFSIE DU SUD Dédsions A sa 10648 séance, le 9 septembre 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Mali, du Tanga- 13 Question ayant fait l'objet de résolutions ou d&:isions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 19S9, 1961 et 1962. 14 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitiime année, Supplément de juillet, août et septembre 1963.
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/183 (1963)
IntituléQuestion relative aux territoires administrés par le Portugal (11 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/183(1963)
Texte intégral 1. Requests the Secretary-General to ensure the implementation of the provisions of the present resolu­ tion, to furnish such assistance as he may deem necessary and to report to the Security Council by 31 October 1963. Adopted at the 1049th meet­ ing by 8 votes to none, with 3 abstentions ( France, United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, United States of America). Decision At its 1079th meeting, on 6 December 1963, the Council decided to invite the representatives of Mada­ gascar, Tunisia, Portugal, Liberia and Sierra Leone to participate, without vote, in the discussion of the report 5 submitted by the Secretary-General in accord­ ance with resolution 180 (1963) above. 183 (1963). Resolution of 11 December 1963 [S/5481] The Security Council, Having considered the Secretary-General's report as contained in document S/5448 and addenda,5 Recalling General Assembly resolution 1541 (XV) of 15 December 1960, Recalling further Security Council resolution 180 (1963) of 31 July 1963, Noting with appreciation the efforts of the Secretary­ General in establishing contact between representatives of Portugal and representatives of African States, 1. Regrets that this contact has not achieved the desired results, because of failure to reach agreement on the United Nations interpretation of self-determina­ tion; 2. Calls upon all States to comply with paragraph 6 of resolution 180 (1963); 3. Deprecates the non-compliance of the Govemment of Portugal with resolution 180 (1963); 4. Reaffirms the interpretation of self-determination laid down in General Assem bly resol ution 1514 (XV) as follows: 'All peoples have the right to self-determination; by virtue of that right they freely determine their political status and freely pursue their economic, social and cultural development '; 1. Prie le Secrétaire général d'assurer l'application des dispositions de la présente résolution, de fournir l'assis­ tance qu'il estimerait nécessaire et de rendre compte au Conseil de sécurité avant le 31 octobre 1963. Adoptée d la I049' séance par 8 voix contre zéro, avec 3 abstentions ( Etats-Unis d'Amérique, France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Décision A sa 1079e séance, le 6 décembre 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Madagascar, de la Tunisie, du Portugal, du Libéria et du Sierra Leone a participer, sans droit de vote, à la discussion du rapport 5 présenté par le Secrétaire général en applica­ tion de la résolution 180 (I 963) ci-dessus. 183 (1963). Résolution du 11 décembre 1963 [S/5481] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général contenu dans le document S/5448 et ses additifs 5, Rappelant la résolution 1541 (XV) de l'Assemblée générale en date du 15 décembre 1960, Rappelant en outre la résolution 180 (1963) du Conseil de sécurité, en date du 31 juillet 1963, Notant avec satis.faction les efforts déployés par le Secrétaire général pour établir des contacts entre des représentants du Portugal et des représentants des Etats africains, I. Regrette que ces contacts n'aient pu aboutir aux résultats souhaités faute d'accord sur l'interprétation donnée par les Nations Unies de la libre détermination; 2. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils se conforment aux dispositions du paragraphe 6 de la résolution 180 (1963); 3. Déplore l'inobservation par le Gouvernement portu­ gais de la résolution 180 (1963); 4. Confirme 1 'interprétation de la libre détermina­ tion donnée par ) 'Assemblée générale dans sa résolution 1514(XV), qui est la suivante: « Tous les peuples ont le droit de libre détermina­ tion; en vertu de cc droit, ils déterminent librement leur statut politique et poursuivent librement leur développement ~conomique, social et culturel»; 5 Ibid., Supplement for October, Noremher and December 1963, :, Ibid., Supplément d'octobre, nm·embre et décembre 1963, docu- documents S/5448 and Add.1-3. ments S/5448 et Add.l à 3. 5 5. Notes General Assembly resolution 1542 (XV) of 15 December 1960, which enumerated, inter alia, Terri­ tories under Portuguese administration as falling in the category of Non-Self-Governing Territories within the meaning of Chapter XI of the Charter of the United Nations; 6. Believes that action by the Government of Portugal to grant an amnesty to all persons imprisoned or exiled for advocating self-determination in these Territories will be an evidence of its good faith; 7. Requests the Secretary-General to continue his efforts and report to the Security Council not later than 1 June 1964. Adopted at the 1083rd meeting by JO votes to none, H-ith 1 abstention (France). QUESTION RELATING TO THE POLICIES OF APARTHEID OF THE GOVERNMENT OF THE REPUBLIC OF SOUTH AFRICA Decisions At its 1041st meeting, on Tuesday, 23 July 1963, the Council approved the text of a telegram to be sent by the President to the Minister of Foreign Affairs of the Republic of South Africa, reading as follows: 'I have the honour to inform you that at its 1040th meeting, on 22 July 1963, the Security Council placed on its agenda the letter dated 11 July 1963 addressed to the President of the Council by thirty-two African States (S/5348).6 At its 1041st meeting, on 23 July, the Council decided, in accordance with rule 37 of the Council's provisional rules of procedure, to invite the Republic of South Africa to participate, without vote, in its discussion of this item. Accordingly, on behalf of the Security Council, I hereby invite you kindly to designate a representative for this purpose. The Council is expected to begin its discussion of this question early next week.' At its 1050th meeting, on 31 July 1963, the Council decided to invite the representatives of Tunisia, Liberia, Sierra Leone and Madagascar to participate, without vote, in the discussion of the question. 6 Ibid., Supplement for July, August and September 1963. 6 5. Prend acte de la résolution 1542 (XV), en date du 15 décembre 1960, dans laquelle l'Assemblée générale, notamment, énumère les territoires administrés par le Portugal entrant dans la catégorie des territoires non autonomes au sens du Chapitre XI de la Charte des Nations Unies; 6. Estime qu'en accordant l'aministie à toutes les personnes emprisonnées ou exilées pour avoir préconisé la libre détermination dans ces territoires le Gouverne­ ment portugais donnera une preuve de sa bonne foi; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses efforts et de faire rapport au Conseil de sécurité le l er juin 1964 au plus tard. Adoptée à la 1083• séance par 10 voix contre zéro, avec une abstention (France). QUESTION RELATIVE A LA POLIDQUE D'APAR­ THEID DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLI­ QUE SUD-AFRICAINE Décisions A sa 1041 e séance, le mardi 23 juillet 1963, le Conseil a approuvé le texte d'un télégramme que le Président devait adresser au Ministre des affaires étran­ gères de la République sud-africaine; ce texte était le suivant: « J'ai l'honneur de vous informer qu'à sa 104()e séance, tenue le 22 juillet 1963, le Conseil de sécurité a inscrit à son ordre du jour la lettre adressée au Président du Conseil, le 11 juillet 1963, par 32 Etats africains ( S/5348 6). A sa 10418 séance, tenue le 23 juillet, le Conseil a décidé d'inviter la République sud-africaine à participer, sans droit de vote, à la discussion de ce point à l'ordre du jour, conformément à l'article 37 de son règlement intérieur provisoire. Par conséquent, au nom du Conseil de sécurité, je vous demande, par le présent télégramme, de bien vouloir désigner un représentant à cet effet. Selon toutes prévisions, le Conseil pourrait commencer la discussion de cette question au début de la semaine prochaine.» A sa 105Qe séance, le 31 juillet 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Tunisie, du Libéria, du Sierra Leone et de Madagascar à participer sans droit de vote, à la discussio ' de la question. 6 Ibid., Supplément de juillet, aof .,tembre 1963.
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/184 (1963)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Zanzibar (16 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/184(1963)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 15 Decisions At its 1034th meeting, on 7 May 1963, the Council decided to invite the representatives of Iraq and Kuwait to participate, without vole, in the discussion of the question of the admission of Kuwait to membership in the United Nations. At the same meeting the Council, after examining the application of Kuwait,16 unanimously decided to recommend to the General Assembly that Kuwait should be admitted to membership in the United Nations. 184 (1963). Resolution of 16 December 1963 [S/5486] The Security Counci/, Having examined the application of Zanzibar for membership in the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that Zanzibar be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1084th meeting. 185 (1963). Resolution of 16 December 1963 [S/5487] The Security Counci/, Having examined the application of Kenya for member­ ship in the United Nations,18 15 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961 and 1962. 16 Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supplement for April, May and June 1963, document S/5294. Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 15 Décisions A sa 1034e séance, le 7 mai 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Irak et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de ) 'admission du Koweït à l'Organisation des Nations Unies. A la même séance, le Conseil, après avoir examiné la demande d'admission du Koweït 16, a décidé à l'una­ nimité de recommander à l'Assemblée générale d'admettre le Koweït à l'Organisation des Nations Unies. 184 (1963). Résolution du 16 décembre 1963 [S/5486] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentées par Zanzibar 17, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre Zan­ zibar à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1084• séance. 185 (1963). Résolution du 16 décembre 1963 [S/5487] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Kenya 18, 15 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961 et 1962. 16 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1963, document S/5294. 17 Ibid., Supplemcnt for Octobcr, November and December 17 Ibid., Supplément d'octohre, novembre et décembre 1963, 1963, document S/5478. document S/5478. 18 Ibid., document S/5482. 18 Ibid., document S/5482. 12
OrganeCSNU
Année1963
CôteS/RES/185 (1963)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Kenya (16 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/185(1963)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 15 Decisions At its 1034th meeting, on 7 May 1963, the Council decided to invite the representatives of Iraq and Kuwait to participate, without vole, in the discussion of the question of the admission of Kuwait to membership in the United Nations. At the same meeting the Council, after examining the application of Kuwait,16 unanimously decided to recommend to the General Assembly that Kuwait should be admitted to membership in the United Nations. 184 (1963). Resolution of 16 December 1963 [S/5486] The Security Counci/, Having examined the application of Zanzibar for membership in the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that Zanzibar be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1084th meeting. 185 (1963). Resolution of 16 December 1963 [S/5487] The Security Counci/, Having examined the application of Kenya for member­ ship in the United Nations,18 15 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961 and 1962. 16 Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supplement for April, May and June 1963, document S/5294. Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 15 Décisions A sa 1034e séance, le 7 mai 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Irak et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de ) 'admission du Koweït à l'Organisation des Nations Unies. A la même séance, le Conseil, après avoir examiné la demande d'admission du Koweït 16, a décidé à l'una­ nimité de recommander à l'Assemblée générale d'admettre le Koweït à l'Organisation des Nations Unies. 184 (1963). Résolution du 16 décembre 1963 [S/5486] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentées par Zanzibar 17, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre Zan­ zibar à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1084• séance. 185 (1963). Résolution du 16 décembre 1963 [S/5487] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Kenya 18, 15 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961 et 1962. 16 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1963, document S/5294. 17 Ibid., Supplemcnt for Octobcr, November and December 17 Ibid., Supplément d'octohre, novembre et décembre 1963, 1963, document S/5478. document S/5478. 18 Ibid., document S/5482. 18 Ibid., document S/5482. 12 Recommends to the General Assembly that Kenya be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1084th meeting. INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 19 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY Decision On 21 October 1963, the Security Council, at its 1071st and 1072nd meetings, and the General Assembly, at its 1249th and 1250th plenary meetings, elected five members of the International Court of Justice to fill the vacancies occurring on the expiration of the terms of office of the following judges: Mr. Ricardo J. Alfaro (Panama); Mr. Jules Basdevant (France); Mr. Lucio M. Moreno Quintana (Argentina); Mr. Roberto C6rdova (Mexico); Sir Gerald Fitzmaurice (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). The following were elected: Sir Gerald Fitzmaurice (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland); Mr. Isaac Forster (Senegal); Mr. André Gros (France); Mr. Luis Padilla Nervo (Mexico); Mr. Muhammad Zafrulla Khan (Pakistan). 19 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959 and 1960. 13 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Kenya à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité d la 1084• séance. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 19 ÉLECTION DE MEMBRES DE LA COUR PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ ET L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Décision Le 21 octobre 1963, le Conseil de sécurité, à ses 1071 e et 1072e séances, et l'Assemblée générale, à ses 1249e et 12soe séances plénières, ont procédé à l'élec­ tion de cinq membres de la Cour internationale de Justice en vue de remplacer les juges suivants, mem­ bres sortants: M. Ricardo J. Alfaro (Panama); M. Jules Basdevant (France); M. Lucio M. Moreno Quintana (Argentine); M. Roberto C6rdova (Mexique); Sir Gerald Fitzmaurice (Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). Ont été élus : Sir Gerald Fitzmaurice (Royaume-Uni de Grande- Bretagne et d'Irlande du Nord); M. Isaac Forster (Sénégal); M. André Gros (France); M. Luis Padilla Nervo (Mexique); M. Muhammad Zafrulla Khan (Pakistan). 19 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions ~ la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 19S3, 1954, 19S6, 19~1, 1958, 1959 et 1960.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/185 (1963)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Kenya (16 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/185(1963)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 15 Decisions At its 1034th meeting, on 7 May 1963, the Council decided to invite the representatives of Iraq and Kuwait to participate, without vole, in the discussion of the question of the admission of Kuwait to membership in the United Nations. At the same meeting the Council, after examining the application of Kuwait,16 unanimously decided to recommend to the General Assembly that Kuwait should be admitted to membership in the United Nations. 184 (1963). Resolution of 16 December 1963 [S/5486] The Security Counci/, Having examined the application of Zanzibar for membership in the United Nations, 17 Recommends to the General Assembly that Zanzibar be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1084th meeting. 185 (1963). Resolution of 16 December 1963 [S/5487] The Security Counci/, Having examined the application of Kenya for member­ ship in the United Nations,18 15 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961 and 1962. 16 Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supplement for April, May and June 1963, document S/5294. Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 15 Décisions A sa 1034e séance, le 7 mai 1963, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Irak et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question de ) 'admission du Koweït à l'Organisation des Nations Unies. A la même séance, le Conseil, après avoir examiné la demande d'admission du Koweït 16, a décidé à l'una­ nimité de recommander à l'Assemblée générale d'admettre le Koweït à l'Organisation des Nations Unies. 184 (1963). Résolution du 16 décembre 1963 [S/5486] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentées par Zanzibar 17, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre Zan­ zibar à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1084• séance. 185 (1963). Résolution du 16 décembre 1963 [S/5487] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Kenya 18, 15 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961 et 1962. 16 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1963, document S/5294. 17 Ibid., Supplemcnt for Octobcr, November and December 17 Ibid., Supplément d'octohre, novembre et décembre 1963, 1963, document S/5478. document S/5478. 18 Ibid., document S/5482. 18 Ibid., document S/5482. 12 Recommends to the General Assembly that Kenya be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1084th meeting. INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 19 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY Decision On 21 October 1963, the Security Council, at its 1071st and 1072nd meetings, and the General Assembly, at its 1249th and 1250th plenary meetings, elected five members of the International Court of Justice to fill the vacancies occurring on the expiration of the terms of office of the following judges: Mr. Ricardo J. Alfaro (Panama); Mr. Jules Basdevant (France); Mr. Lucio M. Moreno Quintana (Argentina); Mr. Roberto C6rdova (Mexico); Sir Gerald Fitzmaurice (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland). The following were elected: Sir Gerald Fitzmaurice (United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland); Mr. Isaac Forster (Senegal); Mr. André Gros (France); Mr. Luis Padilla Nervo (Mexico); Mr. Muhammad Zafrulla Khan (Pakistan). 19 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959 and 1960. 13 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Kenya à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité d la 1084• séance. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 19 ÉLECTION DE MEMBRES DE LA COUR PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ ET L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Décision Le 21 octobre 1963, le Conseil de sécurité, à ses 1071 e et 1072e séances, et l'Assemblée générale, à ses 1249e et 12soe séances plénières, ont procédé à l'élec­ tion de cinq membres de la Cour internationale de Justice en vue de remplacer les juges suivants, mem­ bres sortants: M. Ricardo J. Alfaro (Panama); M. Jules Basdevant (France); M. Lucio M. Moreno Quintana (Argentine); M. Roberto C6rdova (Mexique); Sir Gerald Fitzmaurice (Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). Ont été élus : Sir Gerald Fitzmaurice (Royaume-Uni de Grande- Bretagne et d'Irlande du Nord); M. Isaac Forster (Sénégal); M. André Gros (France); M. Luis Padilla Nervo (Mexique); M. Muhammad Zafrulla Khan (Pakistan). 19 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions ~ la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 19S3, 1954, 19S6, 19~1, 1958, 1959 et 1960.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/186 (1964)
IntituléLa question de Chypre (4 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/186(1964)
Texte intégral i stan to participate, without vote, in the discussion of the item entitled 'The India-Pakistan question: letter dated 16 January 1964 from the Minister for External Affairs of Pakistan addressed to the President of the Security Council (S/5517); 2 letter dated 24 January 1964 from the Permanent Representative of lndia [to the United Nations] addressed to the President of the Security Council (S/5522) '.2 At its 1105th meeting, on 20 March 1964, the Council decided to postpone the discussion of the question until 5 May. At its 1116th meeting, on 13 May 1964, the Council decided to request the President, after consulting inform­ ally with the members of the Council, to sum up the conclusions that had emerged from the debate and to submit them to the Council. THE CYPRUS QUESTION 3 Decision At its 1098th meeting, on 27 February 1964, the Council decided, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to invite Mr. Rauf Denktas to make a statement before it.4 186 (1964). Resolution of 4 March 1964 [S/5575) The Security Council, Noting that the present situation with regard to Cyprus is likely to threaten international peace and security and may further deteriorate unless additional measures are promptly taken to maintain peace and to seek out a durable solution, 2 See Official Records of the Security Council, Nineteenth Year, Supplement for January, February and March 1964. 3 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1963. 4 The Council heard the statement of Mr. Denktas at its 1099th meeting, on 28 February 1964. 2 à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 1 La question Inde-Pakistan: lettre, en date du 16 janvier 1964, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires extérieures du Pakistan (S/5517 2); lettre, en date du 24 janvier 1964, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Inde (S/5522 2) ». A sa 11 ose séance, le 20 mars 1964, le Conseil a décidé de remettre la discussion de la question au 5 mai. A sa l l 16e séance, le 13 mai 1964, le Conseil a décidé de prier le Président, après avoir consulté officieusement les membres du Conseil, de résumer les conclusions qui se dégageaient du débat et de les présenter au Conseil. LA QUESTION DE CHYPRE 3 Décision A sa I098e séance, le 27 féyrier 1964, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'inviter M. Rauf Denktas à faire une décla­ ration devant le Conseil 4• 186 (1964). Résolution du 4 mars 1964 [S/5575] le Conseil de sécurité, Notant que la situation actuelle concernant Chypre est de nature à menacer la paix et la sécurité interna­ tionales et peut encore empirer à moins que de nouvelles mesures ne soient prises rapidement pour maintenir la paix et pour rechercher une solution durable, 2 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-neuvième année, Supplément de janvier, février et mars 1964. 3 Questions ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963. 4 Le Conseil a entendu la déclaration de M. Denktas lors de sa 1099° séance, le 28 février 1964. Considering the positions taken by the parties in rela­ tion to the treaties signed at Nicosia on 16 August 1960,5 Having in mind the relevant provisions of the Charter of the United Nations and, in particular, its Article 2, paragraph 4, which reads: ' AU Members shall refrain in their international relations from the threat or use of force against the territorial integrity or political independence of any State, or in any other manner inconsistent with the Purposes of the United Nations', 1. Calls upon all Member States, in conformity with their obligations under the Charter of the United Nations, to refrain from any action or threat of action likely to worsen the situation in the sovereign Republic of Cyprus, or to endanger international peace; 2. Asks the Government of Cyprus, which bas the responsibility for the maintenance and restoration of law and order, to take all additional measures necessary to stop violence and bloodshed in Cyprus; 3. Calls upon the communities in Cyprus and their leaders to act with the utmost restraint; 4. Recommends the creation, with the consent of the Government of Cyprus, of a United Nations Peace­ keeping Force in Cyprus. The composition and size of the Force shall be established by the Secretary-General, in consultation with the Governments of Cyprus, Greece, Turkey and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland. The Commander of the Force shall be appointed by the Secretary-General and report to him. The Secretary-General, who shall keep the Govern­ ments providing the Force fully informed, shall report periodically to the Security Council on its operation; 5. Recommends that the fonction of the Force should be, in the interest of preserving international peace and security, to use its best efforts to prevent a recurrence of fighting and, as necessary, to contribute to the mainten­ ance and restoration of law and order and a return to normal conditions; 6. Recommends that the stationing of the Force shall be for a period of three months, all costs pertaining to it being met, in a manner to be agreed upon by them, by the Governments providing the contingents and by the Government of Cyprus. The Secretary-General may also accept voluntary contributions for that purpose; 1. Recommends further that the Secretary-General designate, in agreement with the Government of Cyprus 6 Treaty of Guarantee (United Nations, îreaty Series, vol. 382 (1960), No. 5475); Treaty concerning the Establishment of the Republic of Cyprus (ibid., No. 5476); Treaty of Alliance between the Kingdom of Greece, the Republic of Turkey and the Republic of Cyprus (ibid., vol. 397 (1961), No. 5712). 3 Considérant les positions prises par les parties au sujet des traités signés à Nicosia le 16 aoOt 1960 5, Ayant présentes à l'esprit les dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies et, notamment, celles du paragraphe 4 de l' Article 2, qui est ainsi conçu: « Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité terri­ toriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies», 1. Invite tous les Etats Membres, conformément à leurs obligations aux termes de la Charte des Nations Unies, à s'abstenir de toute action ou de toute menace d'action qui risquerait d'aggraver la situation dans la République souveraine de Chypre ou de mettre en danger la paix internationale; 2. Demande au Gouvernement chypriote, qui est responsable du maintien et du rétablissement de l'ordre public, de prendre toutes les nouvelles mesures néces­ saires pour arrêter les actes de violence et les effusions de sang à Chypre; 3. Invite les communautés de Chypre et leurs diri­ geants à faire preuve de la plus grande modération; 4. Recommande la création, avec le consentement du Gouvernement chypriote, d'une Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre. La composition et l'effectif de cette force seront fixés par le Secrétaire général en consultation avec les Gouverne­ ments de Chypre, de la Grèce, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et de la Turquie. Le Commandant de la Force sera nommé par le Secré­ taire général, auquel il rendra compte. Le Secrétaire général, qui tiendra pleinement informés les gouverne­ ments qui auront constitué la Force, rendra compte périodiquement au Conseil de sécurité du fonctionnement de celle-ci; 5. Recommande que la .Force ait pour fonction, dans l'intérêt de la préservation de la paix et de la sécu­ rité internationales, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir toute reprise des combats et, selon qu'il conviendra, de contribuer au maintien et au rétablisse­ ment de l'ordre public ainsi qu'au retour à une situa­ tion normale; 6. Recommande que la Force soit stationnée pour trois mois, toutes les dépenses y relatives étant à la charge, selon les modalités dont ils conviendront, des gouvernements qui auront fourni les contingents et du Gouvernement chypriote. Le Secrétaire général pourra aussi accepter des contributions volontaires à cette fin; 7. Recommande en outre que le Secrétaire général désigne, en accord avec le Gouvernement chypriote et ; Traité de garantie [Nations Unies, Recueil des traités, vol. 382 (1960), n° 5475]; Traité relatif à la création de la République de Chypre (ibid., n° 5476); Traité d'alliance entre le Royaume de Grèce, la République de Turquie et la République de Chypre (ibid., vol. 397 (1961), n° 5712). and the Governments of Greece, Turkey and the United Kingdom, a mediator, who shall use bis best endeavours with the representatives of the communities and also with the aforesaid four Governments, for the purpose of promoting a peaceful solution and an agreed settle­ ment of the problem confronting Cyprus, in accord­ ance with the Charter of the United Nations, having in mind the well-being of the people of Cyprus as a whole and the preservation of international peace and secur­ ity. The mediator shall report periodically to the Secretary-General on his efforts; 8. Requests the Secretary-General to provide, from funds of the United Nations, as appropriate, for the remuneration and expenses of the mediator and bis staff. Adopted unanimously at the 1102nd meeting. 187 (1964). Resolution of 13 Marcb 1964 [S/5603] The Security Council, Having heard the statements of the representatives of the Republic of Cyprus, Greece and Turkey, Reaffirming its resolution 186 (1964) of 4 March 1964, Being deeply concerned over developments in the area, Noting the progress reported by the Secretary-General in regard to the establishment of a United Nations Peace-keeping Force in Cyprus, Noting the assurance from the Secretary-General that the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus envisaged in resolution 186 (1964) is about to be estab­ lished and that advance elements of that Force are already en route to Cyprus, l. Reaffirms its call upon ail Member States, in conformity with their obligations under the Charter of the United Nations, to refrain from any action or threat of action likely to worsen the situation in the sovereign Republic of Cyprus, or to endanger international peace; 2. Requests the Secretary-General to press on with his efforts to implement Security Council resolution 186 (1964), and requests Member States to co-operate with the Secretary-General to that end. Adopted unanlmously at thtl 1103rd meeting. 4 avec les Gouvernements de la Grèce, du Royaume­ Uni et de la Turquie, un médiateur, •qui s'emploiera, conjointement avec les représentants des communautés ainsi qu'avec les quatre gouvernements susmentionnés, à favoriser une solution pacifique et un règlement concerté du problème qui se pose à Chypre, conformé­ ment à la Charte des Nations Unies et eu égard au bien-être du peuple de Chypre tout entier et à la pré­ servation de la paix et de la sécurité internationales. Le médiateur rendra compte périodiquement au Secré­ taire général de ses efforts; 8. Prie le Secrétaire général de pourvoir, sur les fonds de l'Organisation des Nations Unies, selon qu'il conviendra, à la rémunération et aux dépenses du médiateur et de son personnel. Adoptée à /'unanimité à la 1102' séance. 187 (1964). Résolution du 13 mars 1964 [S/5603] Le Conseil de sécurité, Ayant entendu les déclarations des représentants de la République de Chypre, de la Grèce et de la Turquie, Réaffirmant sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, Profondément préoccupé des événements de la région, Prenant note des progrès indiqués par le Secrétaire général en ce qui concerne la constitution d'une Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Prenant note de l'assurance donnée par le Secrétaire général que la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, envisagée dans la résolu­ tion 186 (1964), est sur le point d'être constituée et que des éléments avancés de la Force sont déjà en route vers Chypre, 1. Réaffirme l'appel qu'il a adressé à tous les Etats Membres pour qu'ils s'abstiennent, conformément à leurs obligations aux termes de la Charte des Nations Unies, de toute action ou de toute menace d'action qui risquerait d'aggraver la situation dans la République souveraine de Chypre ou de mettre en danger la paix internationale; 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre active­ ment ses efforts pour mettre en œuvre la résolution 186 (1964) du Conseil de sécurité, et prie les Etats Membres de coopérer avec le Secrétaire général à cette fin. Adoptée à l'unanimité à la 1103• séance.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/187 (1964)
IntituléLa question de Chypre (13 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/187(1964)
Texte intégral and the Governments of Greece, Turkey and the United Kingdom, a mediator, who shall use bis best endeavours with the representatives of the communities and also with the aforesaid four Governments, for the purpose of promoting a peaceful solution and an agreed settle­ ment of the problem confronting Cyprus, in accord­ ance with the Charter of the United Nations, having in mind the well-being of the people of Cyprus as a whole and the preservation of international peace and secur­ ity. The mediator shall report periodically to the Secretary-General on bis efforts; 8. Requests the Secretary-General to provide, from funds of the United Nations, as appropriate, for the remuneration and expenses of the mediator and bis staff. Adopted unanimously at the 1102nd meeting. 187 (1964). Resolution of 13 March 1964 [S/5603] The Security Council, Having heard the statements of the representatives of the Republic of Cyprus, Greece and Turkey, Reaffirming its resolution 186 (1964) of 4 March 1964, Being deeply concerned over developments in the area, Noting the progress reported by the Secretary-General in regard to the establishment of a United Nations Peace-keeping Force in Cyprus, Noting the assurance from the Secretary-General that the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus envisaged in resolution 186 (1964) is about to be estab­ lished and that advance elements of that Force are already en route to Cyprus, l. Reaffirms its call upon ail Member States, in conformity with their obligations under the Charter of the United Nations, to refrain from any action or threat of action likely to worsen the situation in the sovereign Republic of Cyprus, or to en danger international peace; 2. Requests the Secretary-General to press on with bis efforts to implement Security Council resolution 186 (1964), and requests Member States to co-operate with the Secretary-General to that end. Adopted unanimously at tlw 1103rd meeting. 4 avec les Gouvernements de la Grèce, du Royaume­ Uni et de la Turquie, un médiateur, -qui s'emploiera, conjointement avec les représentants des communautés ainsi qu'avec les quatre gouvernements susmentionnés, à favoriser une solution pacifique et un règlement concerté du problème qui se pose à Chypre, conformé­ ment à la Charte des Nations Unies et eu égard au bien-être du peuple de Chypre tout entier et à la pré­ servation de la paix et de la sécurité internationales. Le médiateur rendra compte périodiquement au Secré­ taire général de ses efforts; 8. Prie le Secrétaire général de pourvoir, sur les fonds de l'Organisation des Nations Unies, selon qu'il conviendra, à la rémunération et aux dépenses du médiateur et de son personnel. Adoptée à l'unanimité à la 1102' séance. 187 (1964). Résolution du 13 mars 1964 [S/5603] Le Conseil de sécurité, Ayant entendu les déclarations des représentants de la République de Chypre, de la Grèce et de la Turquie, Réaffirmant sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, Profondément préoccupé des événements de la région, Prenant note des progrès indiqués par le Secrétaire général en ce qui concerne la constitution d'une Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Prenant note de l'assurance donnée par le Secrétaire général que la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, envisagée dans la résolu­ tion 186 (1964), est sur le point d'être constituée et que des éléments avancés de la Force sont déjà en route vers Chypre, l. Réaffirme l'appel qu'il a adressé à tous les Etats Membres pour qu'ils s'abstiennent, conformément à leurs obligations aux termes de la Charte des Nations Unies, de toute action ou de toute menace d'action qui risquerait d'aggraver la situation dans la République souveraine de Chypre ou de mettre en danger la paix internationale; 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre active­ ment ses efforts pour mettre en œuvre la résolution 186 (1964) du Conseil de sécurité, et prie les Etats Membres de coopérer avec le Secrétaire général à cette fin. Adoptée à l'unanimité à la 1103• séance.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/188 (1964)
IntituléPlainte du Yémen (9 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/188(1964)
Texte intégral l. Reaffirms its resolutions 186 (1964), 187 (1964), 192 (1964) and 194 (1964) and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; 2. Ca/1s upon ail States Members of the United Nations to comply with the above-mentioned resolutions; '3. Takes note of the report of the Secretary-General; 11 4. Extends the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for an additional period of three months, ending 26 March 1965. Adopted unanimously at the 1180th meeting. COMPLAINT BY YEMEN Decisions At its 1106th meeting, on 2 April 1964, the Council decided to invite the representatives of Yemen, Iraq and the United Arab Republic to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1107th meeting, on 3 April 1964, the Council decided to invite the representative of Syria to participate. without vote, in the discussion of the question. 188 (1964). Resolution of 9 April 1964 [S/5650] The Security Council, Having considered the complaint of the Yemen Arab Republic regarding the British air attack on Yemeni territory on 28 March 1964,12 Deeply concerned at the serious situation prevailing in the area, Recalling Article 2, paragraphs 3 and 4, of the Charter of the United Nations, 11 Ibid. 12 Ibid., Supplement for April, May and June 1964, document S/5635. 9 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964), 187 (1964), 192 (1964) et 194 (1964) ainsi que le consensus exprimé par le Président à la 11438 séance, le 11 aofit 1964; 2. Invite tous les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies à se conformer aux résolutions sus­ mentionnées; 3. Prend acte du rapport du Secrétaire général 11; 4. Prolonge d'une période supplémentaire de trois mois, prenant fin le 26 mars 1965, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du main­ tien de la paix, qu'il a créée par sa rés.olution 186 (1964). Adoptée à l'unanimité à la 1180-séance. PLAINTE DU YÉMEN Décisions A sa 1IQ6e séance, le 2 avril 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Yémen, de l'Irak et de la République arabe unie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 11078 séance, le 3 avril 1964, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Syrie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 188 (1964). Résolution du 9 avril 1964 [S/5650] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la plainte de la République arabe du Yémen concernant l'attaque aérienne britannique lancée contre le territoire yéménite le 28 mars 1964 12, Vivement préoccupé par la grave situation qui règne dans la région, Rappelant les paragraphes 3 et 4 de }'Article 2 de la Charte des Nations Unies, 11 Ibid. 12 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1964, document S/5635. Having heard the statements made in the Security Council on this matter, 1. Condemns reprisais as incompatible with the purposes and principles of the United Nations; 2. Deplores the British military action at Harib on 28 March 1964; 3. Deplores all attacks and incidents which have occurred in the area; 4. Calls upon the Yemen Arab Republic and the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland to exercise the maximum restraint in order to avoid further incidents and to restore peace in the area; 5. Requests the Secretary-General to use bis good offices to try to settle oustanding issues, in agreement with the two parties. Adopted at the 1111th meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( United Kingdom of Great Britain and Northern Ire/and, United States of America). COMPLAINT CONCERNING ACTS OF AGGRES­ SION AGAINST THE TERRITORY AND CIVILIAN POPULAtION OF CAMBODIA Decisions At its 1118th meeting, on 19 May 1964, the Council decided to invite the representative of Cambodia to participate, without vote, in the discussion of the ques­ tion. At the same meeting the Council decided to invite the representative of the Republic of Viet-Nam to participate, without vote, in the discussion of the ques­ tion.13 Adopted by 9 votes to 2 ( Czechoslovakia, Union of Soviet Socialist Re publics). At the same meeting the Council decided to authorize its President to inform the Minister for Foreign Affairs of the Republic of Viet-Nam, who had requested the postponement of the discussion for two weeks, that, though it had not been found possible to comply with that request, it was the Council's wish that a represent- 18 The representative of the Republic of Viet-Nam took a place at the Council table at the 1119th meeting, on 21 May 1964. 10 Ayant entendu les déclarations faites à ce sujet au Conseil de sécurité, 1. Condamne les représailles comme étant incom­ patibles avec les buts et principes des Nations Unies; 2. Déplore l'action militaire britannique menée à Harib le 28 mars 1964; 3. Déplore toutes les attaques et tous les incidents qui ont eu lieu dans la région; 4. Invite la République arabe du Yémen et le Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord à faire preuve de la plus grande modération afin d'éviter de nouveaux incidents et de rétablir la paix dans la région; 5. Prie le Secrétaire général d'user de ses bons offices pour tenter de régler les questions en suspens, en accord avec les deux parties. Adoptée à la 1111• séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abstentions ( Etats-Unis d'Amérique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). PLAINTE POUR AGRESSIONS CONTRE LE TER­ RITOIRE ET LA POPULATION CIVILE DU CAMBODGE Décisions A sa 1118e séance, le 19 mai 1964, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Cambodge à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République du Viet-Nam à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question 13. Adoptée par 9 voix contre 2 (Tchécoslovaquie, Union des Républiques socialistes sovié­ tiques). A la même séance, le Conseil a décidé d'autoriser son président à répondre au Ministre des affaires étrangères de la République du Viet-Nam, qui avait demandé au Conseil de reporter le débat à deux semaines, que, bien qu'il ne lui ait pas été possible de donner suite à sa demande, le Conseil souhaitait qu'un représentant de 13 Le représentant de la République du Viet-Nam a pris place à la table du Conseil lors de la 1119• séance, le 21 mai 1964.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/189 (1964)
IntituléPlainte du Gouvernement royale du Cambodge (4 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/189(1964)
Texte intégral ative of the Republic of Viet-Nam should attend the next meeting, which was to be held on 21 May, and present his Government's views.14 189 (1964). Resolution of 4 June 1964 [S/5741] The Security Council, Considering the complaint by the Royal Government of Cambodia in document S/5697,15 Noting the statements made in the Council in regard to this complaint, Noting with regret the incidents which have occurred on Cambodian territory and the existing situation on the Cambodian-Viet-Namese frontier, Taking note of the apologies and regrets tendered to the Royal Government of Cambodia in regard to these incidents and the loss of life they have entailed, Noting a/so the desire of the Governments of the Kingdom of Cambodia and the Republic of Viet-Nam to succeed in restoring their relations to a peaceful and normal state, 1. Dep/ores the incidents caused by the penetration of units of the Army of the Republic of Viet-Nam into Cambodian terrïtory; 2. Requests that just and fair compensation should be offered to the Royal Government of Cambodia; 3. Invites those responsible to take all appropriate measures to prevent any further violation of the Cam­ bodian frontier; 4. Requests all States and authorities, and in particular the members of the Geneva Conference, to recognize and respect Cambodia's neutrality and territorial inte­ grity; 5. Decides to send three of its members to the two countries and to the places where the most recent inci­ dents have occurred, in order to consider such measures as may prevent any recurrence of such incidents; they will report to the Security ·Council within forty-five days. • • • Adopted unanimously at the 1126th meeting. On 5 June 1964, the Presdent of the Council named Brazil, the Ivory Coast and Morocco to carry out the mission decided upon in paragraph 5 of the above resolution. 14 See Official Records of the Security Council, NineteenJh Year, Supplement for April, May and June 1964, document S/5709. 15 Ibid., Supplement for April, May and June 1964. 11 la République du Viet-Nam assiste à la séance suivante, qui était fixée au 21 mai, et expose le point de vue de son gouvernement 14. 189 (1964). Résolution du 4 juin 1964 [S/5741] Le Conseil de sécurité, Considérant 1a plainte du Gouvernement royal du Cambodge contenue dans le document S/5697 15, Notant les déclarations faites devant le Conseil au sujet ce cette plainte, Notant avec regret les incidents survenus en territoire cambodgien et la situation existant à la frontière khméro­ vietnamienne, Prenant acte des excuses et des regrets qui ont été exprimés au Gouvernement royal du Cambodge au sujet de ces incidents et des pertes en vies humaines qui en ont résulté, Notant également le désir des Gouvernements du Royaume du Cambodge et de la République du Viet­ Nam de parvenir au rétablissement d'une situation paci­ fique et normale dans leurs relations, 1. Déplore les incidents provoqués par la pénétration d'éléments de l'armée de la République du Viet-Nam en territoire cambodgien; 2. Demande qu'une compensation juste et équitable soit offerte au Gouvernement royal du Cambodge; 3. Invite les responsables à prendre toutes les mesures appropriées en vue d'éviter toute nouvelle violation de la frontière du Cambodge; 4. Demande à tous les Etats et autorités, et en parti­ culier aux membres de la Conférence de Genève, de reconnaître et de respecter la neutralité et l'intégrité ter­ ritoriale du Cambodge; 5. Décide que trois de ses membres se rendront dans les deux pays et sur les lieux où se sont produits les derniers incidents, en vue d'examiner les mesures sus­ ceptibles d'en éviter le retour; ils feront rapport au Conseil de sécurité dans un délai de quarante-cinq jours. • • • Adoptée à l'unanimité à la 1126• séance . Le 5 juin 1964, Je Président du Conseil a désigné le Brésil, la Côte-d'Ivoire et le Maroc pour remplir la mission prévue au paragraphe 5 de la résolution ci-dessus. 14 Voir Documents officiels du Conseil de skurité, dix-neuvUme annie, Supplément d'avril, mai et Juin 1964, document S/5709. 15 Ibid., Supplément d'avril, mai et Juin 1964.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/190 (1964)
IntituléQuestion relative à la politique d'Apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine (9 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/190(1964)
Texte intégral QUESTION RELATING TO THE POLICIES OF APARTHEID OF THE GOVERNMENT OF THE REPUBLIC OF SOUTH AFRICA 16 Decision At its 1127th meeting, on 8 June 1964, the Council decided. to invite the representatives of Madagascar, Indonesia, India, Sierra Leone, Liberia, Pakistan and Tunisia to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' The question of race conflict in South Africa resulting from the policies of apartheid of the Government of the Republic of South Africa: letter dated 11 July 1963 addressed to the President of the Security Council by the 'representatives of thirty-two Member States (S/5348): 17 (a) Letter dated 27 April 1964 addressed to the President of the Security Council by the representatives of [fifty-eight Member States] (S/5674); 18 (b) Report by the Secretary-General in pursuance of the resolution adopted by the Security Council at. its 1078th meeting on 4 December 1963 (S/5658 and Corr.l and Add.1-2); 18 (c) Reports of the Special Comrnittee on the Policies of apartheid of the Government of the Republic of South Africa (S/5621 and S/5717) '.19 190 (1964). Resolution of 9 June 1964 [S/5761] The Security Council, Recalling General Assembly resolution 1881 (XVIII) of 11 October 1963, which condemns the Government of the Republic of South Africa for its failure to comply with the repeated resolutions of the General Assembly and of the Security Council and which requests it to abandon the arbitrary trial in progress and forthwith to grant unconditional release to ail political prisoners and to ail persons imprisoned, interned or subjected to other restrictions for having opposed the policy of apartheid, Further recalling that the Security Council in its resolutions 181 (1963) of 7 August 1963 and 182 (1963) of 4 December 1963 called upon the Government of South Africa to liberate ail persons imprisoned, interned or subjected to other restrictions for having opposed the policy of apartheid, 18 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1963. 17 See Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supplement for July, August and September 1963. 18 lbid., Nineteenth Year, Supplement for April, May and June 1964. 19 Mimeographed documents. Also issued as General Assembly documents: sec Official Records of the General Assembly, Nine­ teenth Session, Annexes, annex No. 12, documents A/5692 and A/5707. 12 QUESTION RELATIVE A LA POLITIQUE D'APAR­ THEID DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPU­ BLIQUE SUD-AFRICAINE 16 Décision A sa 1127e séance, le 8 juin 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Madagascar, de l'Indonésie, de l'Inde, du Sierra Leone, du Libéria, du Pakistan et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée « La question du conflit racial en Afrique du Sud résultant de la politique d'apartheid du Gouvernement de la République sud­ africaine: lettre, en date du 11 juillet 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de 32 Etats Membres (S/5348 17): a) Lettre, en date du 27 avril 1964, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de [58 Etats Membres] (S/567418); b) Rapport du Secrétaire général en application de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité à sa 10788 séance, le 4 décembre 1963 (S/5658 et Corr.l et­ Add.l et 218); c) Rapports du Comité spécial chargé d'étudier la politique d'apartheid du Gouvern,ement de la République sud-africaine (S/5621 et S/5717 19) ». 190 (1964). Résolution du 9 juin 1964 [S/5761] Le Conseil de sécurité, Rappelant la résolution 1881 (XVIII) de l'Assemblée générale, en date du 11 octobre 1963, qui condamne le Gouvernement de la République sud-africaine pour la non-observation des résolutions réitérées de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité et qui lui demande de renoncer au procès arbitraire en cours et de procéder à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques et de toutes les personnes emprisonnées, internées ou soumises à d'autres restric­ tions pour s'être opposées à la politique d'apartheid, Rappelant en outre que le Conseil de sécurité dans ses résolutions 181 (1963) et 182 (1963), en date des 7 aoOt et 4 décembre 1963, a demandé au Gouverne­ ment sud-africain de libérer toutes les personnes empri­ sonnées, internées ou soumises à d'autres restrictions pour s'être opposées à la politique d'apartheid, 16 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963. 17 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitième année, Supplément de juillet, août et septembre 1963. 18 Ibid., dix-neuvième année, Supplément d'avril, mai et juin 1964. 19 Documents miméographiés. Distribués également comme documents de l'Assemblée générale: voir Documents officiels de l'Assemblée générale, dix-neuvième session, Annexes, annexe n° 12, documents A/5692 et A/5707. Noting with great concern that the arbitrary Rivonia trial instituted against the leaders of the anti-apartheid movement has been resumed, and that the imminent verdict to be delivered under arbitrary laws prescribing long terms of imprisonment and the death sentence may have very serious consequences, Noting with regret that the Government of South Africa has rejected the appeal of the Secretary-General of 27 March 1964, 1. Urges the Government of South Africa: (a) To renounce the execution of the persons sentenced to death for acts resulting from their opposition to the policy of apartheid; (b) To end forthwith the trial in progress, instituted within the framework of the arbitrary laws of apartheid; ( c) T o grant an amnesty to ail persons already imprisoned, interned or subjected to other restrictions for having opposed the policy of apartheid, and particu­ larly to the defendants in the Rivonia trial; 2. Invites all States to exert all their influence in order to induce the Government of South Africa to comply with the provisions of the present resolution; 3. Invites the Secretary-General to follow closely the implementation of the present resolution and to report thereon to the Security Council at the earliest possible date. Adopted at the 1128th meeting by 7 votes to none, wlth 4 abstentions ( Brazil, France, United Klngdom of Great Britain and Northern Ire/and, United States of America). 191 (1964). Resolution of 18 June 1964 [S/5773] The Security Council, Having considered the question of race conflict in South Africa resulting from the policies of apartheid of the Government of the Republic of South Africa, brought to the attention of the Security Council by fifty-eight States Members of the United Nations in their letter of 27 April 1964,20 Being grave/y concerned with the situation in South Africa arising out of the policies of apartheid, which are contrary to the principles and purposes of the Charter of the United Nations and inconsistent with the provisions of the Universal Declaration of Human Rights as well as South Africa 's obligations under the Charter, 20 Official Records of the Security Council, Nineteenth Year, Supp/ement for April, May and June 1964, document S/5674. 13 Notant avec une grande inquiétude que le procès arbi­ traire de Rivonia, intenté contre les dirigeants du mouvement anti-apartheid, a été repris, et que le verdict imminent qui va être prononcé en vertu des lois arbi­ traires prévoyant de longues peines d'emprisonnement ainsi que la peine de mort peut avoir de très graves conséquences, Notant avec regret que le Gouvernement sud-africain a rejeté l'appel du Secrétaire général en date du 27 mars 1964, 1. Demande instamment au Gouvernement sud­ africain: a) De renoncer à l'exécution des personnes condamnées à mort pour des actes résultant de leur opposition à la politique d'apartheid; b) De mettre fin immédiatement au procès en cours, engagé dans le cadre des lois arbitraires de l'apartheid; c) D'accorder l'amnistie à toutes les personnes déjà emprisonnées, internées ou soumises à d'autres restric­ tions pour s'être opposées à la politique d'apartheid, et plus particulièrement aux accusés du procès de Rivonia; 2. Invite tous les Etats à exercer toute leur influence pour amener le Gouvernement sud-africain à se confor­ mer aux dispositions de la présente résolution; 3. Invite le Secrétaire génér~l à suivre de près l'appli­ cation de la présente résolution et à faire rapport au Conseil de sécurité le plus tôt possible. Adoptü à la 1128' séance par 7 voix contre zéro, avec 4 abstentions ( Brésil, Etats­ Unis d'Amérique, France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord). 191 (1964). Résolution du 18 juin 1964 [S/5773] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question du conflit racial en Afrique du Sud provoqué par la politique d'apartheid du Gouver­ nement de la République sud-africaine, que cinquante­ huit Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies ont portée à son attention par leur lettre du 27 avril 1964 20, Profondément préoccupé par la situation créée en Afrique du Sud par la politique d'apartheid, qui est contraire aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies et incompatible avec la Déclaration uni­ verselle des droits de l'homme ainsi qu'avec les obliga­ tions que la Charte impose à l'Afrique du Sud, 20 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-neuvlime année, Supplément d'avril, mai et Juin 1964, document S/5674.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/191 (1964)
IntituléQuestion relative à la politique d'Apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine (18 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/191(1964)
Texte intégral Noting with great concern that the arbitrary Rivonia trial instituted against the leaders of the anti-apartheid movement has been resumed, and that the imminent verdict to be delivered under arbitrary laws prescribing long terms of imprisonment and the death sentence may have very serious consequences, Noting with regret that the Government of South Africa has rejected the appeal of the Secretary-General of 27 March 1964, 1. Urges the Government of South Africa: (a) To renounce the execution of the persons sentenced to death for acts resulting from their opposition to the policy of apartheid; (b) To end forthwith the trial in progress, instituted within the framework of the arbitrary laws of apartheid; ( c) T o grant an amnesty to ail persons already imprisoned, interned or subjected to other restrictions for having opposed the policy of apartheid, and particu­ larly to the defendants in the Rivonia trial; 2. Invites all States to exert all their influence in order to induce the Government of South Africa to comply with the provisions of the present resolution; 3. Invites the Secretary-General to follow closely the implementation of the present resolution and to report thereon to the Security Council at the earliest possible date. Adopted at the 1128th meeting by 7 votes to none, wlth 4 abstentions ( Brazil, France, United Klngdom of Great Britain and Northern Ire/and, United States of America). 191 (1964). Resolution of 18 June 1964 [S/5773] The Security Council, Having considered the question of race conflict in South Africa resulting from the policies of apartheid of the Government of the Republic of South Africa, brought to the attention of the Security Council by fifty-eight States Members of the United Nations in their letter of 27 April 1964,20 Being grave/y concerned with the situation in South Africa arising out of the policies of apartheid, which are contrary to the principles and purposes of the Charter of the United Nations and inconsistent with the provisions of the Universal Declaration of Human Rights as well as South Africa 's obligations under the Charter, 20 Official Records of the Security Council, Nineteenth Year, Supp/ement for April, May and June 1964, document S/5674. 13 Notant avec une grande inquiétude que le procès arbi­ traire de Rivonia, intenté contre les dirigeants du mouvement anti-apartheid, a été repris, et que le verdict imminent qui va être prononcé en vertu des lois arbi­ traires prévoyant de longues peines d'emprisonnement ainsi que la peine de mort peut avoir de très graves conséquences, Notant avec regret que le Gouvernement sud-africain a rejeté l'appel du Secrétaire général en date du 27 mars 1964, 1. Demande instamment au Gouvernement sud­ africain: a) De renoncer à l'exécution des personnes condamnées à mort pour des actes résultant de leur opposition à la politique d'apartheid; b) De mettre fin immédiatement au procès en cours, engagé dans le cadre des lois arbitraires de l'apartheid; c) D'accorder l'amnistie à toutes les personnes déjà emprisonnées, internées ou soumises à d'autres restric­ tions pour s'être opposées à la politique d'apartheid, et plus particulièrement aux accusés du procès de Rivonia; 2. Invite tous les Etats à exercer toute leur influence pour amener le Gouvernement sud-africain à se confor­ mer aux dispositions de la présente résolution; 3. Invite le Secrétaire génér~l à suivre de près l'appli­ cation de la présente résolution et à faire rapport au Conseil de sécurité le plus tôt possible. Adoptü à la 1128' séance par 7 voix contre zéro, avec 4 abstentions ( Brésil, Etats­ Unis d'Amérique, France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord). 191 (1964). Résolution du 18 juin 1964 [S/5773] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question du conflit racial en Afrique du Sud provoqué par la politique d'apartheid du Gouver­ nement de la République sud-africaine, que cinquante­ huit Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies ont portée à son attention par leur lettre du 27 avril 1964 20, Profondément préoccupé par la situation créée en Afrique du Sud par la politique d'apartheid, qui est contraire aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies et incompatible avec la Déclaration uni­ verselle des droits de l'homme ainsi qu'avec les obliga­ tions que la Charte impose à l'Afrique du Sud, 20 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-neuvlime année, Supplément d'avril, mai et Juin 1964, document S/5674. Taking note with appreciation of the reports 21 of the Special Committee on the Policies of apartheid of the Government of the Republic of South Africa and the report 22 of the Group of Experts appointed by the Secretary-General pursuant to Security Council resolution 182 (1963) of 4 December 1963, Recalling Security Council resolutions 181 (1963) of 7 August 1963, 182 (1963) of 4 December 1963 and 190 (1964) of 9 June 1964, Convinced that the situation in South Africa is continu­ ing seriously to disturb international peace and secu­ rity, Deploring the refusa! of the Government of the Republic of South Africa to comply with pertinent Security Council resolutions, Taking into account the recommendations and conclu­ sions of the Group of Experts, I. Condemns the apartheid policies of the Govern­ ment of the Republic of South Africa and the legisla­ tion supporting these policies, such as the General Law Amendment Act, and in particular its ninety-day detention clause; 2. Urgent/y reiterates its appeal to the Government of the Republic of South Africa to liberate ail persons imprisoned, interned or subjected to other restrictions for having opposed the policies of apartheid; 3. Notes the recommendations and the conclusions in the report of the Group of Experts; 22 4. Urgent/y appeals to the Government of the Republic of South Africa : (a) To renounce the execution of any persons sentenced to death for their opposition to the policy of apartheid; (b) To grant immediate amnesty to ail persons detained or on trial, as well as clemency to ail persons sentenced for their opposition to the Government's racial policies; (c) To abolish the practice of imprisonment without charges, without access to counsel or without the right of prompt trial; 5. Endorses and subscribes in particular to the main conclusion of the Group of Experts that ' ail the people of South Africa should be brought into consultation and should thus be enabled to decide the future of their country at the national level '; 6. Requests the Secretary-General to consider what assistance the United Nations may offer to facilitate 81 Documents S/5426 and Add.1, S/5621 and S/5717 (mimeo­ graphed). Also issued as General Assembly documents: sec Offi­ cial Records of the Genera/ Assemb/y, Eighteenth Session, Annexes, addendum to agenda item 30, documents A/5497 and Add.1 ; and ibid., Nineteenth Session, Annexes, annex No. 12, documents A/5692 and A/5707. 22 Official Records of the Security Council, Nineteenth Year, Supp/ement for April, May and June, 1964, document S/5658, annex. 14 Prenant acte avec satisfaction des rapports 21 du Comité spécial chargé d'étudier la politique d'apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine et du rapport 22 du Goupe d'experts nommé par le Secrétaire général en application de la résolution 182 (1963) du Conseil de sécurité, en date du 4 décembre 1963, Rappelant les résolutions 181 (1963), 182 (1963) et 190 (1964) du Conseil de sécurité, en date des 7 aoüt 1963, 4 décembre 1963 et 9 juin 1964, Convaincu que la situation en Afrique du Sud continue de troubler gravement la paix et la sécurité internatio­ nales, Déplorant le refus du Gouvernement de la République sud-africaine de se conformer aux résolutions pertinentes du Conseil ~e sécurité, Prenant en considération les recommandations et conclusions du Groupe d'experts, l. Condamne la politique d'apartheid du Gouverne­ ment de la République sud-africaine et les lois qui appuient cette politique, telles que le General Law Amendment Act et en particulier sa clause autorisant la détention pendant quatre-vingt-dix jours; 2. Réitère instamment son appel au Gouvernement de la République sud-africaine pour qu'il remette en liberté toutes les personnes emprisonnées, internées ou sou­ mises à d'autres restrictions pour s'être opposées à la politique d • apartheid; 3. Prend note des recommandations et conclusions contenues dans le rapport du Groupe d'experts 22; 4. Adresse un appel pressant au Gouvernement de la République sud-africaine pour qu'il: a) Renonce à l'exécution de toute personne condamnée à mort pour son opposition à la politique d'apartheid; b) Accorde immédiatement l'amnistie à toutes les personnes détenues ou déférées aux tribunaux, et la grâce à toutes les personnes condamnées pour leur opposition à la politique raciale du gouvernement; c) Abolisse la pratique de l'emprisonnement sans mise en accusation, sans possibilité de consulter un défenseur ou sans droit à être jugé promptement; 5. Fait sienne et approuve en particulier la conclusion principale du Groupe d'experts selon laquelle des « consultations devraient réunir tout le peuple de l'Afrique du Sud, qui pourrait ainsi décider de l'avenir de son pays à l'échelon national»; 6. Prie le Secrétaire général de rechercher quelle assistance l'Organisation des Nations Unies pourrait 21 Documents S/5426 et Add.1, S/5621 et S/5717 (miméographiés). Distribués également comme documents de l'Assemblée générale: voir Documents officiels de l'Assemblée générale, dix-huitième ses­ sion, Annexes, additif au point 30 de l'ordre du jour, documents A/5497 et Add. l; et ibid., dix-neuvième session, Annexes, annexe n° 12, documents A/5692 et A/5707. 22 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-neuvième année, Supplément d'avril, mai et juin 1964, document S/5658, annexe. such consultations among representatives of ail ele­ ments of the population in South Africa; 7. Invites the Government of the Republic of South Africa to accept the main conclusion of the Group of Experts referred to in paragraph 5 above, to co-operate with the Secretary-General and to submit its views to him with respect to such consultations by 30 November 1964; 8. Decides to establish an expert committee, composed of representatives of each present member of the Security Council, to undertake a technical and practical study and report to the Council as to the feasibility, effectiveness and implications of measures which could, as appro­ priate, be taken by the Council under the Charter of the United Nations; 9. Requests the Secretary-General to provide to the expert committee the Secretariat's material on the sub­ jects to be studied by the committee, and to co-operate with the committee as requested by it; 10. Authorizes the expert committee to request ail States Members of the United Nations to co-operate with it and to submit to it their views on such measures no later than 30 November 1964, and requests the committee to complete its report not later than three months thereafter; 11. Invites the Secretary-General, in consultation with appropriate United Nations specialized agencies, to establish an educational and training programme for the purpose of arranging for education and training abroad for South Africans; 12. Reaffirms its call upon all States to cease forth­ with the sale and shipment to South Africa of arms, ammunition of all types, military vehicles, and equip­ ment and materials for the manufacture and mainten­ ance of arms and ammunition in South Africa; 13. Requests all Member States to take such steps as they deem appropriate to persuade the Government of the Republic of South Africa to comply with the present resolution. Adopted at the 1135th meeting by 8 votes to none, with 3 abstentions ( Czechoslovakia, France, Union of Soviet Socia­ list Republics). 15 offrir pour faciliter ces consultations entre des repré­ sentants de tous les éléments de la population del' Afrique du Sud; 7. Invite le Gouvernement de la République sud­ africaine à accepter la conclusion principale du Groupe d'experts mentionnée au paragraphe 5 ci-dessus, à coopérer avec le Secrétaire général et à faire connaître à ce dernier ses vues touchant ces consultations le 30 novembre 1964 au plus tard; 8. Décide de créer un comité d'experts, composé de représentants de chacun des membres actuels du Conseil de sécurité, qui devra entreprendre une étude technique et pratique, et faire rapport au Conseil, sur la possibilité, l'efficacité et les incidences de mesures que le Conseil pourrait, selon qu'il conviendra, prendre aux termes de la Charte des Nations Unies; 9. Prie le Secrétaire général de communiquer au comité d'experts les éléments dont le Secrétariat dispose touchant les questions que le comité doit étudier et de coopérer avec ledit comité selon ce que ce dernier lui demandera; 10. Autorise le comité d'experts à prier tous les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies de co­ opérer avec lui et de lui faire connaître leurs vues sur les mesures en question le 30 novembre 1964 au plus tard, et prie le comité d'achever son rapport trois mois au maximum après cette date; 11. Invite le Secrétaire général à établir, en consul­ tation avec les institutions spécialisées compétentes des Nations Unies, un programme d'enseignement et de for­ mation professionnelle en vue de permettre à des Sud­ Africains de faire des études et de recevoir une formation à l'étranger; 12. Réitère l'appel par lequel il a demandé à tous les États de mettre fin immédiatement à la vente et à l 'expé­ dition d'armes, de munitions de tous types et de véhicules militaires à l'Afrique du Sud ainsi que d'équipements et de matériels destinés à la fabrication ou à l'entretien d'armes et de munitions en Afrique du Sud; 13. Prie tous les Etats Membres de prendre les mesures qu'ils jugeront appropriées pour persuader le Gouvernement de la République sud-africaine de se conformer à la présente résolution. Adoptée à la 1135' séance par 8 voix contre zéro, ai·ec 3 abstentions ( France, Tché­ coslovaquie, Union des Répr1·­ bliques socialistes soviétiques).
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/192 (1964)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (20 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/192(1964)
Texte intégral Decision At its 1136th meeting, on 18 June 1964, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the Secretary-General's report on the United Nations operation in Cyprus for the period 26 April to 8 June 1964.6 192 (1964). Resolution of 20 June 1964 [S/5778) The Security Council, Noting that the report of the Secretary-General 7 considers the maintenance in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, created by Security Council resolution 186 (1964) of 4 March 1964, for an additional period of three months to be useful and advisable, Expressing its deep appreciation to the Secretary­ General for his efforts in the implementation of Secu­ rity Council resolutions 186 (1964) of 4 March 1964 and 187 (1964) of 13 March 1964, Expressing its deep appreciation to the States that have contributed troops, police, supplies and financial support for the implementation of resolution 186 (1964), 1. Reaffirms its resolutions 186 (1964) and 187 (1964); 2. Calls upon all States Members of the United Nations to comply with the above-mentioned resolutions; 3. Takes note of the report of the Secretary-General; 7 4. Extends the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Secu­ rity Council resolution 186 (1964), for an additional period of three months, ending 26 September 1964. Adopted unanimously at the 1139th meeting. Decisions Ats its 1142nd meeting, on 8 August 1964, the Council decided to invite the representatives of Turkey, Greece and Cyprus to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' Letter dated 26 Decem­ ber 1963 from the Permanent Representative of Cyprus [to the United Nations] addressed to the President of the Security Council (S/5488): 8 (a) Letter dated 8 August 6 Official Records of the Security Council, Nineteenth Year, Supplement for April, May and June 1964, document S/5764. 7 Ibid., documents S/5764 and Add.1. 8 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for October, November and December 1963. 5 Décision A sa 11368 séance, le 18 juin 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre, pour la période allant du 26 avril au 8 juin 1964 6• 192 (1964). Résolution du 20 juin 1964 [S/5778) Le Conseil de sécurité, Notant que le rapport du Secrétaire général 7 consi­ dère qu'il serait utile et souhaitable de maintenir à Chypre, pour une période supplémentaire de trois mois, la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, que le Conseil de sécurité a créée par sa réso­ lution 186 (1964) du 4 mars 1964, Exprimant sa profonde gratitude au Secrétaire général pour ses efforts en vue d'appliquer les résolutions 186 (1964) et 187 (1964) du Conseil de sécurité, en date des 4 et 13 mars 1964, Exprimant sa profonde gratitude aux Etats qui ont fourni des troupes, des éléments de police, du matériel et un appui financier en vue de l'application de la résolu­ tion 186 (1964), 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) et 187 ( 1964); 2. Invite tous les Etats Membres de ! 'Organisation des Nations Unies à se conformer aux résolutions sus­ mentionnées; 3. Prend acte du rapport du Secrétaire général 7; 4. Prolonge d'une période supplémentaire de trois mois, prenant fin le 26 septembre 1964, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964). Adoptée à l'unanimité à la 1139' séance. Décisions A sa 11428 séance, le 8 aofit 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Turquie, de la Grèce et de Chypre à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question intitulée « Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 8): a) Lettre, en date du 8 août 1964, adressée 6 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-neuvième année, Supplément d'avril, mai et juin 1964, document S/5764. 7 Ibid., documents S/5764 et Add. l. 8 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1963.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/193 (1964)
IntituléDemande d'un cessez-le-feu à Chypre (25 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/193(1964)
Texte intégral 1964 from the Permanent Representative of Turkey [to the United Nations] addressed to the President of the Security Council (S/5859); 9 (b) Letter dated 8 August 1964 from the Chargé d'affaires a.i. of [the Permanent Mission of] Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5861) '.9 At its 1143rd meeting, on 9 August 1964, the Council authorized the President to make an urgent appeal to to the Government of Turkey to cease instantly the bombardment of and the use of military force of any kind against Cyprus, and to the Govemment of Cyprus to order the armed forces under its contrai to cease firing immediately. 193 (1964). Resolution of 9 August 1964 [S/5868] The Security Council, Concerned at the serious deterioration of the situa­ tion in Cyprus, Reaffirming its resolutions 186 (1964) of 4 March 1964, 187 (I 964) of 13 March 1964 and 192 (1964) of 20 June 1964, Anticipating the submission of the Secretary-General's report on the situation, 1. Reaffirms the appeal just addressed by the Pre­ sident of the Security Council to the Governments of Turkey and Cyprus, worded as follows: ' The Security Council has authorized me to makc an urgent appeal to the Government of Turkey to cease instantly the bombardment of and the use of military force of any kind against Cyprus, and to the Government of Cyprus to order the armed forces under its control to cease firing immediately '; 2. Calls for an immediate cease-fire by ail concerned; 3. Calls upon al! concerned to co-operate fully with the Commander of the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus in the restoration ofpeace and security; 4. Calfs upon ail States to refrain from any action that might exacerbate the situation or contribute to the broadening of hostilities. Adopted at the 1143rd meeting by 9 votes to none, with 2 abstentions ( Czechoslovakia, Union of Soviet Socialisr Republics). au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Turquie (S/5859 9); b) Lettre, en date du 8 aofit 1964, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de Chypre (S/5861 9) ». A sa 1143e séance, le 9 août 1964, le Conseil a auto­ risé le Président à adresser un appel pressant au Gouver­ nement turc pour qu'il cesse aussitôt le bombardement de Chypre et ) 'emploi de la force militaire quelle qu'elle soit contre Chypre, et au Gouvernement chypriote pour qu'il ordonne aux forces armées qu'il commande de cesser le feu immédiatement. 193 (1964). Résolution du 9 août 1964 [S/5868] Le Conseil de sécurité, Préoccupé par la grave détérioration de la situation à Chypre, Réaffirmant ses résolutions 186 (1964), 187 (1964) et I 92 (1964), en date des 4 mars, 13 mars et 20 juin 1964, Attendant la présentation du rapport du Secrétaire général sur la situation, 1. Réaffirme l'appel que le Président du Conseil de sécurité vient d'adresser au Gouvernement turc et au Gouvernement chypriote et qui est ainsi conçu: « Le Conseil de sécurité m'a autorisé à adresser un appel pressant au Gouvernement turc pour qu'il cesse aussitôt le bombardement de Chypre et l'emploi de la force militaire quelle qu'elle soit contre Chypre, et au Gouvernement chypriote pour qu'il ordonne aux forces armées qu'il commande de cesser le feu immédiatement ; 2. Demande un cessez-le-feu immédiat de la part de tous les intéressés; 3. Invite tous les intéressés à coopérer pleinement avec le Commandant de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au rétablisse­ ment de la paix et de la sécurité; 4. Invite tous les Etats à s'abstenir de toute action qui pourrait aggraver la situation ou contribuer à étendre les hostilités. Adoptée à la 1143• séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Tchécoslovaquie, Union des Républiques socia­ listes soviétiques). 9 Ibid., Nineteenth Year, Supplement for July, August and Sept-9 Ibid., dix-neurième année, Supplément de juillet, août et sep- ember 1964. tembre 1964. 6
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/194 (1964)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (25 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/194(1964)
Texte intégral Decisions At the resumed 1143rd meeting, on 11 August 1964, the Council approved the following statement by the President as representing the consensus of the views of its members: ' After hearing the report of the Secretary-General and the statements of the representatives of Cyprus, Greece and Turkey and of the members of the Security Council, the Council notes with satisfaction that the cease-fire is being observed throughout Cyprus; requests the parties to comply with resolution 193 (1964) of 9 August 1964 in its en tiret y; asks al! Govern­ ments to stop al! flights over the territory of Cyprus in violation of its sovereignty; requests the Commander of the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus to supervise the cease-fire and to reinforce its units in the zones which were the sphere of the recent military operations so as to ensure the safety of the inhabitants; and requests all concerned to co-operate with and to assist the Commander of the Force in achieving this purpose.' At its 1151st meeting, on 16 September 1964, the Council decided to invite the representatives of Turkey, Cyprus and Greece to participate, without vote, in the discussion of the report of the Secretary-General on the United Nations operation in Cyprus.10 194 (1964). Resolution of 25 September 1964 [S/5987] The Security Council, Taking note of the report of the Secretary-General 10 and noting, in particular, that the Secretary-General considers it necessary that the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force created by Security Council resolution 186 (1964) of 4 March 1964 should be extended beyond 26 September 1964, Noting that the Government of Cyprus has indicated its desire that the stationing of the United Nations Force in Cyprus should be continued beyond 26 Septem­ ber 1964, Renewing the expression of its deep appreciation to the Secretary-General for his efforts in the implementation of Security Council resolutions 186 (1964) of 4 March 1964, 187 (1964) of 13 March 1964 and 192 (1964) of 20 June 1964, Renewing the expression of its deep appreciation to the States that have contributed troops, police, supplies and financial support for the implementation of resolu­ tion 186 (1964), 10 Ibid., documents S/5950 and Add. l and 2. 7 Décisions A la reprise de la 1143e séance, le 11 aoOt 1964, le Conseil a approuvé la déclaration ci-après faite par le Président pour exprimer le consensus des membres du Conseil: « Ayant entendu l'exposé du Secrétaire général et les déclarations des représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie ainsi que des membres du Conseil de sécurité, le Conseil note avec satisfaction que le cessez-le-feu est observé sur tout le territoire de Chypre; prie les parties de se conformer à la réso­ lution 193 (1964) du 9 aoüt 1964 dans sa totalité; demande à tous les gouvernements de mettre fin aux survols du territoîre de Chypre, effectués en violation de la souveraineté de ce pays; prie le Commandant de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre de contrôler le cessez-le-feu et de renforcer ses unités dans les zones qui ont été le théâtre des récentes opérations militaires, de manière à assurer la sécurité des habitants; et prie tous les intéressés de coopérer avec le Commandant de la Force et de l'aider à atteindre cet objectif.» A sa 1151e séance, le 16 septembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Turquie, de Chypre et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre 10. 194 (1964). Résolution du 25 septembre 1964 [S/5987] Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général 10 et notant, en particulier, que le Secrétaire général consi­ dère nécessaire de maintenir à Chypre, au-delà du 26 septembre 1964, la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, que le Conseil de sécurité a créée par sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, Notant que le Gouvernement de Chypre a manifesté le désir que le maintien de la Force des Nations Unies à Chypre soit prolongé au-delà du 26 septembre 1964, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude au Secrétaire général pour ses efforts en vue d'appliquer les résolutions 186 (1964), 187 (1964) et 192 (1964) du Conseil de sécurité, en date des 4 mars, 13 mars et 20 juin 1964, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude aux Etats qui ont fourni des troupes, des éléments de police, du matériel et un appui financier en vue de l'application de la résolution 186 (1964), 10 Ibid., documents S/5950 et Add.l et 2. Paying tribute to the memory of Sakari Tuomioja for the outstanding services that he rendered to the cause of the United Nations, Expressing satisfaction that a new Mediator bas been appointed by the Secretary-General in conformity with resolution 186 (1964), l. Reaffirms its resolutions 186 (1964) of 4 March 1964, 187 (1964) of 13 March 1964, 192 (1964) of 20 June 1964 and 193 (1964) of 9 August 1964 and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; 2. Calls upon all States Members of the United Nations to comply with the above-mentioned resolutions; 3. Extends the period in which the United Nations Peace-keeping Force shall be stationed in Cyprus for another three months, ending 26 December 1964, in conformity with the terms of resolution 186 (1964); 4. Requests the Secretary-General to keep the Secu­ rity Council informed regarding the compliance of the parties concerned with the provisions of the present resolution. Adopted unanimously at the 1159th meeting. 198 (1964). Resolution of 18 December 1964 [S/6121] The Security Council, Noting that the report of the Secretary-General 11 recommends the maintenance in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, created by Security Council resolution 186 (1964) of 4 March 1964, for an additional period of three months, Noting that the Government of Cyprus bas indicated its desire that the stationing of the United Nations Force in Cyprus should be continued beyond 26 Decem­ ber 1964, Noting with satisfaction that the report of the Secretary­ General indicates that the situation in Cyprus bas improved and that significant progress has been made, Renewing the expression of its deep appreciation to the Secretary-General for his efforts in the implementa­ tion of Security Council resolutions 186 (1964) of 4 March 1964, 187 (1964) of 13 March 1964, 192 (1964) of 20 June 1964 and 194 (1964) of 25 September 1964, Renewing the expression of its deep appreciation to the States that have contributed troops, police, supplies and financial support for the implementation of resolu­ tion 186 (1964), Rendant hommage à la mémoire de Sakari Tuomioja pour les éminents services qu'il a rendus à la cause des Nations Unies, Exprimant sa satisfaction pour la nomination d'un nouveau médiateur par le Secrétaire général, conformé­ ment à la résolution 186 (1964), 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964), 187 (1964), 192 (1964) et 193 (1964), en date des 4 mars, 13 mars, 20 juin et 9 aoOt 1964, ainsi que le consensus exprimé par le Président à la 1143e séance, le 11 aoOt 1964; 2. Invite les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies à se conformer aux résolutions sus­ mentionnées; 3. Prolonge d'une période supplémentaire de trois mois, à savoir jusqu'au 26 décembre 1964, la durée du stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, conformément aux dispositions de la résolution l 86 (1964); 4. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité informé de l'exécution par les parties intéressées des dispositions de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 1159• séance. 198 (1964). Résolution du 18 décembre 1964 [S/6121] Le Conseil de sécurité, Notant que le rapport du Secrétaire général 11 recom­ mande de maintenir à Chypre, pour une période supplé­ mentaire de trois mois, la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, que le Conseil de sécurité a créée par sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, Notant que le Gouvernement de Chypre a manifesté le désir que le maintien de la Force des Nations Unies à Chypre soit prolongé au-delà du 26 décembre 1964, Notant avec satisfaction que le rapport du Secrétaire général indique que la situation à Chypre s'est améliorée et que d'importants progrès ont été accomplis, Renouvelant l'expression de sa profonce gratitude au Secrétaire général pour ses efforts en vue d'appliquer les résolutions 186 (1964), 187 (1964), 192 (1964) et 194 (1964) du Conseil de sécurité, en date des 4 mars, 13 mars, 20 juin et 25 septembre 1964, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude aux Etats qui ont fourni des troupes, des éléments de police, du matériel et un appui financier en vue de l 'applica­ tion de la résolution 186 (1964), 11 Ibid. Supplement for October, November and December 1964, 11 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1964, document S/6102. document S/6102. 8
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/195 (1964)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Malawi (9 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/195(1964)
Texte intégral Part Il. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 37 195 (1964). Resolutlon or 9 October 1964 [S/6005) The Security Council, Having examined the application of Malawi for admission to the United Ntltions,28 Recommends to the General Assembly that Malawi be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimo,u/y al tM 1160th muting. 196 (1964). Resolatlon of 30 October 1964 [S/6032] The Security Counci/, Having examined the application of Malta for admis­ sion to the United Nations,29 Recommends to the General Assembly that Malta be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanlmoiuly al tM 116/Jt meeting. 197 (1964). Resolatlon or 30 October 1964 [S/6033] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Zambia for admission to the United Nations,80 Recommends to the General Assembly that the Republic of Zambia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimoiuly al tlw 1161st meeting. 17 Rcsolutions or dccisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, and 1%3. • Official Records of the Security Coundl, Nlneteenth Year, Supplement for Ju/y, August and September 1964, document S/5908. 19 Ibid., document S/6004. 18 Ibid., Supplement for October, November and December 1964, document S/6025. 20 Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 27 195 (1964). Résolution du 9 octobre 1964 [S/6005] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Malawi 28, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Malawi à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 116~ séance. 196 (1964). Résolution du 30 octobre 1964 [S/6032] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à !'Organisa• tion des Nations Unies présentée par Malte 29, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre Malte à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1161• séance. 197 (1964). Résolution du 30 octobre 1964 [S/6033) Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République de Zambie 80, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Zambie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1161• séance. 17 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1958, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962 et 1963. 11 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-neuvième llllllh, Supplément de Juillet, aoi1t et septembre 1964, document S/5908. 11 Ibid., document S/6004. ao Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1964, document S/6025.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/196 (1964)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Malte (30 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/196(1964)
Texte intégral Part Il. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 37 195 (1964). Resolutlon or 9 October 1964 [S/6005) The Security Council, Having examined the application of Malawi for admission to the United Ntltions,28 Recommends to the General Assembly that Malawi be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimo,u/y al tM 1160th muting. 196 (1964). Resolatlon of 30 October 1964 [S/6032] The Security Counci/, Having examined the application of Malta for admis­ sion to the United Nations,29 Recommends to the General Assembly that Malta be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanlmoiuly al tM 116/Jt meeting. 197 (1964). Resolatlon or 30 October 1964 [S/6033] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Zambia for admission to the United Nations,80 Recommends to the General Assembly that the Republic of Zambia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimoiuly al tlw 1161st meeting. 17 Rcsolutions or dccisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, and 1%3. • Official Records of the Security Coundl, Nlneteenth Year, Supplement for Ju/y, August and September 1964, document S/5908. 19 Ibid., document S/6004. 18 Ibid., Supplement for October, November and December 1964, document S/6025. 20 Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 27 195 (1964). Résolution du 9 octobre 1964 [S/6005] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Malawi 28, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Malawi à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 116~ séance. 196 (1964). Résolution du 30 octobre 1964 [S/6032] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à !'Organisa• tion des Nations Unies présentée par Malte 29, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre Malte à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1161• séance. 197 (1964). Résolution du 30 octobre 1964 [S/6033) Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République de Zambie 80, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Zambie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1161• séance. 17 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1958, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962 et 1963. 11 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-neuvième llllllh, Supplément de Juillet, aoi1t et septembre 1964, document S/5908. 11 Ibid., document S/6004. ao Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1964, document S/6025.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/197 (1964)
IntituléAdmission de nouveaux membres : République de Zambie (30 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/197(1964)
Texte intégral Part Il. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS 37 195 (1964). Resolutlon or 9 October 1964 [S/6005) The Security Council, Having examined the application of Malawi for admission to the United Ntltions,28 Recommends to the General Assembly that Malawi be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimo,u/y al tM 1160th muting. 196 (1964). Resolatlon of 30 October 1964 [S/6032] The Security Counci/, Having examined the application of Malta for admis­ sion to the United Nations,29 Recommends to the General Assembly that Malta be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanlmoiuly al tM 116/Jt meeting. 197 (1964). Resolatlon or 30 October 1964 [S/6033] The Security Council, Having examined the application of the Republic of Zambia for admission to the United Nations,80 Recommends to the General Assembly that the Republic of Zambia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimoiuly al tlw 1161st meeting. 17 Rcsolutions or dccisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, and 1%3. • Official Records of the Security Coundl, Nlneteenth Year, Supplement for Ju/y, August and September 1964, document S/5908. 19 Ibid., document S/6004. 18 Ibid., Supplement for October, November and December 1964, document S/6025. 20 Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 27 195 (1964). Résolution du 9 octobre 1964 [S/6005] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Malawi 28, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Malawi à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 116~ séance. 196 (1964). Résolution du 30 octobre 1964 [S/6032] Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à !'Organisa• tion des Nations Unies présentée par Malte 29, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre Malte à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1161• séance. 197 (1964). Résolution du 30 octobre 1964 [S/6033) Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République de Zambie 80, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Zambie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1161• séance. 17 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1958, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962 et 1963. 11 Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-neuvième llllllh, Supplément de Juillet, aoi1t et septembre 1964, document S/5908. 11 Ibid., document S/6004. ao Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1964, document S/6025.
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/198 (1964)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (18 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/198(1964)
Texte intégral Decisions At the resumed 1143rd meeting, on 11 August 1964, the Council approved the following statement by the President as representing the consensus of the views of its members: ' After hearing the report of the Secretary-General and the statements of the representatives of Cyprus, Greece and Turkey and of the members of the Security Council, the Council notes with satisfaction that the cease-fire is being observed throughout Cyprus; requests the parties to comply with resolution 193 (1964) of 9 August 1964 in its en tiret y; asks al! Govern­ ments to stop al! flights over the territory of Cyprus in violation of its sovereignty; requests the Commander of the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus to supervise the cease-fire and to reinforce its units in the zones which were the sphere of the recent military operations so as to ensure the safety of the inhabitants; and requests all concerned to co-operate with and to assist the Commander of the Force in achieving this purpose.' At its 1151st meeting, on 16 September 1964, the Council decided to invite the representatives of Turkey, Cyprus and Greece to participate, without vote, in the discussion of the report of the Secretary-General on the United Nations operation in Cyprus.10 194 (1964). Resolution of 25 September 1964 [S/5987] The Security Council, Taking note of the report of the Secretary-General 10 and noting, in particular, that the Secretary-General considers it necessary that the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force created by Security Council resolution 186 (1964) of 4 March 1964 should be extended beyond 26 September 1964, Noting that the Government of Cyprus has indicated its desire that the stationing of the United Nations Force in Cyprus should be continued beyond 26 Septem­ ber 1964, Renewing the expression of its deep appreciation to the Secretary-General for his efforts in the implementation of Security Council resolutions 186 (1964) of 4 March 1964, 187 (1964) of 13 March 1964 and 192 (1964) of 20 June 1964, Renewing the expression of its deep appreciation to the States that have contributed troops, police, supplies and financial support for the implementation of resolu­ tion 186 (1964), 10 Ibid., documents S/5950 and Add. l and 2. 7 Décisions A la reprise de la 1143e séance, le 11 aoOt 1964, le Conseil a approuvé la déclaration ci-après faite par le Président pour exprimer le consensus des membres du Conseil: « Ayant entendu l'exposé du Secrétaire général et les déclarations des représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie ainsi que des membres du Conseil de sécurité, le Conseil note avec satisfaction que le cessez-le-feu est observé sur tout le territoire de Chypre; prie les parties de se conformer à la réso­ lution 193 (1964) du 9 aoüt 1964 dans sa totalité; demande à tous les gouvernements de mettre fin aux survols du territoîre de Chypre, effectués en violation de la souveraineté de ce pays; prie le Commandant de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre de contrôler le cessez-le-feu et de renforcer ses unités dans les zones qui ont été le théâtre des récentes opérations militaires, de manière à assurer la sécurité des habitants; et prie tous les intéressés de coopérer avec le Commandant de la Force et de l'aider à atteindre cet objectif.» A sa 1151e séance, le 16 septembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Turquie, de Chypre et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre 10. 194 (1964). Résolution du 25 septembre 1964 [S/5987] Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général 10 et notant, en particulier, que le Secrétaire général consi­ dère nécessaire de maintenir à Chypre, au-delà du 26 septembre 1964, la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, que le Conseil de sécurité a créée par sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, Notant que le Gouvernement de Chypre a manifesté le désir que le maintien de la Force des Nations Unies à Chypre soit prolongé au-delà du 26 septembre 1964, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude au Secrétaire général pour ses efforts en vue d'appliquer les résolutions 186 (1964), 187 (1964) et 192 (1964) du Conseil de sécurité, en date des 4 mars, 13 mars et 20 juin 1964, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude aux Etats qui ont fourni des troupes, des éléments de police, du matériel et un appui financier en vue de l'application de la résolution 186 (1964), 10 Ibid., documents S/5950 et Add.l et 2. Paying tribute to the memory of Sakari Tuomioja for the outstanding services that he rendered to the cause of the United Nations, Expressing satisfaction that a new Mediator bas been appointed by the Secretary-General in conformity with resolution 186 (1964), l. Reaffirms its resolutions 186 (1964) of 4 March 1964, 187 (1964) of 13 March 1964, 192 (1964) of 20 June 1964 and 193 (1964) of 9 August 1964 and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; 2. Calls upon all States Members of the United Nations to comply with the above-mentioned resolutions; 3. Extends the period in which the United Nations Peace-keeping Force shall be stationed in Cyprus for another three months, ending 26 December 1964, in conformity with the terms of resolution 186 (1964); 4. Requests the Secretary-General to keep the Secu­ rity Council informed regarding the compliance of the parties concerned with the provisions of the present resolution. Adopted unanimously at the 1159th meeting. 198 (1964). Resolution of 18 December 1964 [S/6121] The Security Council, Noting that the report of the Secretary-General 11 recommends the maintenance in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, created by Security Council resolution 186 (1964) of 4 March 1964, for an additional period of three months, Noting that the Government of Cyprus bas indicated its desire that the stationing of the United Nations Force in Cyprus should be continued beyond 26 Decem­ ber 1964, Noting with satisfaction that the report of the Secretary­ General indicates that the situation in Cyprus bas improved and that significant progress has been made, Renewing the expression of its deep appreciation to the Secretary-General for his efforts in the implementa­ tion of Security Council resolutions 186 (1964) of 4 March 1964, 187 (1964) of 13 March 1964, 192 (1964) of 20 June 1964 and 194 (1964) of 25 September 1964, Renewing the expression of its deep appreciation to the States that have contributed troops, police, supplies and financial support for the implementation of resolu­ tion 186 (1964), Rendant hommage à la mémoire de Sakari Tuomioja pour les éminents services qu'il a rendus à la cause des Nations Unies, Exprimant sa satisfaction pour la nomination d'un nouveau médiateur par le Secrétaire général, conformé­ ment à la résolution 186 (1964), 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964), 187 (1964), 192 (1964) et 193 (1964), en date des 4 mars, 13 mars, 20 juin et 9 aoOt 1964, ainsi que le consensus exprimé par le Président à la 1143e séance, le 11 aoOt 1964; 2. Invite les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies à se conformer aux résolutions sus­ mentionnées; 3. Prolonge d'une période supplémentaire de trois mois, à savoir jusqu'au 26 décembre 1964, la durée du stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, conformément aux dispositions de la résolution l 86 (1964); 4. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité informé de l'exécution par les parties intéressées des dispositions de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 1159• séance. 198 (1964). Résolution du 18 décembre 1964 [S/6121] Le Conseil de sécurité, Notant que le rapport du Secrétaire général 11 recom­ mande de maintenir à Chypre, pour une période supplé­ mentaire de trois mois, la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, que le Conseil de sécurité a créée par sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, Notant que le Gouvernement de Chypre a manifesté le désir que le maintien de la Force des Nations Unies à Chypre soit prolongé au-delà du 26 décembre 1964, Notant avec satisfaction que le rapport du Secrétaire général indique que la situation à Chypre s'est améliorée et que d'importants progrès ont été accomplis, Renouvelant l'expression de sa profonce gratitude au Secrétaire général pour ses efforts en vue d'appliquer les résolutions 186 (1964), 187 (1964), 192 (1964) et 194 (1964) du Conseil de sécurité, en date des 4 mars, 13 mars, 20 juin et 25 septembre 1964, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude aux Etats qui ont fourni des troupes, des éléments de police, du matériel et un appui financier en vue de l 'applica­ tion de la résolution 186 (1964), 11 Ibid. Supplement for October, November and December 1964, 11 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1964, document S/6102. document S/6102. 8
OrganeCSNU
Année1964
CôteS/RES/199 (1964)
IntituléQuestion relative à la République démocratique du Congo (30 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/199(1964)
Texte intégral QUESTIONS CONCERNING THE DEMOCRATIC REPUBLIC OF IBE CONGO Decisions At its 1170th meeting, on 9 December 1964, the Council decided to invite the representatives of the Sudan, Guinea, Ghana, Belgium, the Congo (Brazza­ ville), Algeria, Mali, the Democratic Republic of the Congo, Nigeria and the United Arab Republic to participate, without vote, in the discussion of the ques­ tion. At its 1171st meeting, on 10 December 1964, the Council decided to invite the representatives of Burundi and Kenya to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1172nd meeting, on 10 December 1964, the Council decided to invite the representative of the Central African Republic to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1177th meeting, on 16 December 1964, the Council decided to invite the representative of U ganda to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1178th meeting, on 17 December 1964, the Council decided to invite the representative of Tanza­ nia to participate, without vote, in the discussion of the question. 199 (1964). Resolution of 30 December 1964 [S/6129) The Security Council, Noting with concern the aggravation of the situa­ tion in the Democratic Republic of the Congo, Dep/oring the recent events in that country, Convinced that the solution of the Congolese problem depends on national reconciliation and the restoration of public order, Recalling the pertinent resolutions of the General Assembly and the Security Council, Reaffirming the sovereignty and territorial integrity of the Democratic Republic of the Congo, 18 QUESTIONS RELATIVES A LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Décisions A sa 1170e séance, le 9 décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Soudan, de la Guinée, du Ghana, de la Belgique, du Congo (Brazi,a­ ville), de l'Algérie, du Mali, de la République démocra­ tique du Congo, de la Nigéria et de la République arabe unie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1171 e séance, le 10 décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi et du Kenya à participer, sans droit· de vote, à la discussion de la question. A sa 11 72e séance, le I O décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République centra­ fricaine à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1177e séance, le 16 décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Ouganda à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1178e séance, le 17 décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tanzanie à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la ques­ tion. 199 (1964). Résolution du 30 décembre 1964 [S/6129) Le Conseil de sécurité, Notant avec inquiétude l'aggravation de la situation dans la République démocratique du Congo, Déplorant les récents événements qui se sont produits dans ce pays, Convaincu que la solution du problème congolais dépend de la réconciliation nationale et de la restaura­ tion de l'ordre public, Rappelant les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, Réaffirmant la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, Taking into consideration the resolution of the Organization of African U nity dated 10 September 1964, 26 in particular paragraph 1 relating to the mercenaries, Convinced that the Organization of African Unity should be able, in the context of Article 52 of the Charter of the United Nations, to help find a peaceful solution to ail the problems and disputes affecting peace and security in the continent of Africa, Having in mind the efforts of the Organization of African Unity to help the Govemment of the Democratic Republic of the Congo and the other political factions in the Congo to find a peaceful solution to their dis­ pute, l. Requests ail States to refrain or desist from inter­ vening in the domestic affairs of the Congo ; 2. Appeals for a cease-fire in the Congo in accordance with the resolution of the Organization of African Unity dated 10 September 1964; 3. Considers, in accordance with that same resolution, that the mercenaries should as a matter of urgency be withdrawn from the Congo; 4. Encourages the Organization of African Unity to pursue its efforts to help the Govemment of the Democratic Republic of the Congo to achieve national reconciliation in accordance with the above-mentioned resolution of the Organization of African Unity; 5. Requests all States to assist the Organization of African Unity in the attainment of this objective; 6. Requests the Organization of African Unity, in accordance with Article 54 of the Charter of the United Nations, to keep the Security Council fully informed of any action it may take under the present resolution; 1. Requests the Secretary-General of the United Nations to follow the situation in the Congo and to report to the Security Council at the appropriate time. Adopted at the 1189th meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (France). 11 Resolution ECM/Res.5 (III) adopted by the Council of Ministers of the Organization of African Unity at its third extra­ ordinary session. Prenant en considération la résolution de l'Organisa­ tion de l'unité africaine en date du 10 septembre 1964 26, et en particulier le paragraphe 1 relatif aux mercenaires, Convaincu que l'Organisation de l'unité africaine doit pouvoir aider, dans le cadre de !'Article 52 de la Charte des Nations Unies, à trouver une solution paci­ fique à tous les problèmes et différends qui affectent la paix et la sécurité sur le continent africain, Ayant présents à l'esprit les efforts de l'Organisation de l'unité africaine pour aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo et'les autres factions politiques au Congo à trouver une solution pacifique à leur différend, I. Demande à tous les Etats de s'abstenir ou de cesser d'intervenir dans les affaires intérieures du Congo; 2. Lance un appel en vue d'un cessez-le-feu au Congo en conformité de la résolution de l'Organisation de l'unité africaine du 10 septembre 1964; 3. Estime conformément à ladite resolution, que les mercenaires devraient être retirés d'urgence du Congo; 4. Encourage l'Organisation de l'unité africaine à poursuivre ses efforts pour aider le Gouverne'ment de la République démocratique du Congo à réaliser la réconci­ liation nationale conformément à la résolution sus­ mentionnée de l'Organisation de l'unité africaine; 19 5. Prie tous les Etats d'aider l'Organisation de l'unité africaine dans la réalisation de cet objectif; 6. Prie l'Organisation de l'unité africaine, conformé­ ment à !'Article 54 de la Charte des Nations Unies, de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant de toute action qu'elle entreprendra dans le cadre de la présente résolution; 7. Demande au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies de suivre la situation au Congo et de faire rapport au Conseil de sécurité au moment approprié. Adoptée à la 1189• séance par 10 voix contre zéro, avec une abstention (France). 28 Résolution ECM/Res.5 (Ill) adoptée par le Conseil des ministres de l'Organisation de l'unité africaine à sa troisième session extraordinaire.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/199 (1964)
IntituléQuestion relative à la République démocratique du Congo (30 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/199(1964)
Texte intégral QUESTIONS CONCERNING THE DEMOCRATIC REPUBLIC OF IBE CONGO Decisions At its 1170th meeting, on 9 December 1964, the Council decided to invite the representatives of the Sudan, Guinea, Ghana, Belgium, the Congo (Brazza­ ville), Algeria, Mali, the Democratic Republic of the Congo, Nigeria and the United Arab Republic to participate, without vote, in the discussion of the ques­ tion. At its 1171st meeting, on 10 December 1964, the Council decided to invite the representatives of Burundi and Kenya to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1172nd meeting, on 10 December 1964, the Council decided to invite the representative of the Central African Republic to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1177th meeting, on 16 December 1964, the Council decided to invite the representative of U ganda to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1178th meeting, on 17 December 1964, the Council decided to invite the representative of Tanza­ nia to participate, without vote, in the discussion of the question. 199 (1964). Resolution of 30 December 1964 [S/6129) The Security Council, Noting with concern the aggravation of the situa­ tion in the Democratic Republic of the Congo, Dep/oring the recent events in that country, Convinced that the solution of the Congolese problem depends on national reconciliation and the restoration of public order, Recalling the pertinent resolutions of the General Assembly and the Security Council, Reaffirming the sovereignty and territorial integrity of the Democratic Republic of the Congo, 18 QUESTIONS RELATIVES A LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Décisions A sa 1170e séance, le 9 décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Soudan, de la Guinée, du Ghana, de la Belgique, du Congo (Brazi,a­ ville), de l'Algérie, du Mali, de la République démocra­ tique du Congo, de la Nigéria et de la République arabe unie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1171 e séance, le 10 décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi et du Kenya à participer, sans droit· de vote, à la discussion de la question. A sa 11 72e séance, le I O décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République centra­ fricaine à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1177e séance, le 16 décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Ouganda à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1178e séance, le 17 décembre 1964, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tanzanie à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la ques­ tion. 199 (1964). Résolution du 30 décembre 1964 [S/6129) Le Conseil de sécurité, Notant avec inquiétude l'aggravation de la situation dans la République démocratique du Congo, Déplorant les récents événements qui se sont produits dans ce pays, Convaincu que la solution du problème congolais dépend de la réconciliation nationale et de la restaura­ tion de l'ordre public, Rappelant les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, Réaffirmant la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, Taking into consideration the resolution of the Organization of African U nity dated 10 September 1964, 26 in particular paragraph 1 relating to the mercenaries, Convinced that the Organization of African Unity should be able, in the context of Article 52 of the Charter of the United Nations, to help find a peaceful solution to ail the problems and disputes affecting peace and security in the continent of Africa, Having in mind the efforts of the Organization of African Unity to help the Govemment of the Democratic Republic of the Congo and the other political factions in the Congo to find a peaceful solution to their dis­ pute, l. Requests ail States to refrain or desist from inter­ vening in the domestic affairs of the Congo ; 2. Appeals for a cease-fire in the Congo in accordance with the resolution of the Organization of African Unity dated 10 September 1964; 3. Considers, in accordance with that same resolution, that the mercenaries should as a matter of urgency be withdrawn from the Congo; 4. Encourages the Organization of African Unity to pursue its efforts to help the Govemment of the Democratic Republic of the Congo to achieve national reconciliation in accordance with the above-mentioned resolution of the Organization of African Unity; 5. Requests all States to assist the Organization of African Unity in the attainment of this objective; 6. Requests the Organization of African Unity, in accordance with Article 54 of the Charter of the United Nations, to keep the Security Council fully informed of any action it may take under the present resolution; 1. Requests the Secretary-General of the United Nations to follow the situation in the Congo and to report to the Security Council at the appropriate time. Adopted at the 1189th meeting by 10 votes to none, with 1 abstention (France). 11 Resolution ECM/Res.5 (III) adopted by the Council of Ministers of the Organization of African Unity at its third extra­ ordinary session. Prenant en considération la résolution de l'Organisa­ tion de l'unité africaine en date du 10 septembre 1964 26, et en particulier le paragraphe 1 relatif aux mercenaires, Convaincu que l'Organisation de l'unité africaine doit pouvoir aider, dans le cadre de !'Article 52 de la Charte des Nations Unies, à trouver une solution paci­ fique à tous les problèmes et différends qui affectent la paix et la sécurité sur le continent africain, Ayant présents à l'esprit les efforts de l'Organisation de l'unité africaine pour aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo et'les autres factions politiques au Congo à trouver une solution pacifique à leur différend, I. Demande à tous les Etats de s'abstenir ou de cesser d'intervenir dans les affaires intérieures du Congo; 2. Lance un appel en vue d'un cessez-le-feu au Congo en conformité de la résolution de l'Organisation de l'unité africaine du 10 septembre 1964; 3. Estime conformément à ladite resolution, que les mercenaires devraient être retirés d'urgence du Congo; 4. Encourage l'Organisation de l'unité africaine à poursuivre ses efforts pour aider le Gouverne'ment de la République démocratique du Congo à réaliser la réconci­ liation nationale conformément à la résolution sus­ mentionnée de l'Organisation de l'unité africaine; 19 5. Prie tous les Etats d'aider l'Organisation de l'unité africaine dans la réalisation de cet objectif; 6. Prie l'Organisation de l'unité africaine, conformé­ ment à !'Article 54 de la Charte des Nations Unies, de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant de toute action qu'elle entreprendra dans le cadre de la présente résolution; 7. Demande au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies de suivre la situation au Congo et de faire rapport au Conseil de sécurité au moment approprié. Adoptée à la 1189• séance par 10 voix contre zéro, avec une abstention (France). 28 Résolution ECM/Res.5 (Ill) adoptée par le Conseil des ministres de l'Organisation de l'unité africaine à sa troisième session extraordinaire.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/200 (1965)
IntituléAdmission de nouveaux membres : la Gambie (15 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/200(1965)
Texte intégral Part Il. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NA TI ONS 39 Resolution 200 (1965) of 15 Marcb 1965 The Security Council, Having examined the application of the Gambia for admission to the United Nations,40 Recommends to the General Assembly that the Gambia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously, at the 1190th meeting. Resolution 212 (1965) of 20 September 1965 The Security Council, Having examined the application of the Maldive Islands for admission to the United Nations,41 Recommends to the General Assembly that the Maldive Islands be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1243rd meeting Resolution 213 (1965) of 20 September 1965 The Security Counci/, Having examined the application of Singapore for admission to the United Nations,42 39 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963 and 1964. 40 Officia/ Records of the Security Council, Twentieth Year, Supp[ement for January, February and March 1965, document S/6197. 41 Jbid., Supp/ement for July, August and September 1965, docu­ ment S/6645. 42 ibip., document S/6648. Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 39 Résolution 200 (1965) du 15 mars 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l 'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la Gambie 40, 20 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Gambie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1190' séance. Résolution 212 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par les Iles Maldives 41, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre les Iles Maldive& à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1243• séance. Résolution 213 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l 'Organi­ sation des Nations Unies présentée par Singapour 42, 39 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du C9nseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963 et 1964. 40 Documents officiels du Conseil de sécurité, vingtième année, Supplément de janvier, février et mars 1965, document S/6197. 41 ibid., Supplément de juillet, août et septembre 1965, document S/6645. 42 ibid., docwnent S/6648.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/201 (1965)
IntituléLa question de Chypre (19 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/201(1965)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTED AND DECISIONS TAKEN BY THE SECURITY COUNCIL IN 1965 RÉSOLUTIONS ADOPTÉES ET DÉCISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ EN 1965 Part I. Questions considered by the Security Council under its responsibility for the main­ tenance of international peace and security THE CYPRUS QUESTION 1 Decision At its 1191st meeting, on 17 March 1965, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488): 2 Report by the Secretary-General on the United Nations Operation in Cyprus (S/6228) '. a Resolution 201 (1965) of 19 Marcb 1963 The Security Cormeil, Noting that the report of the Secretary-General 4 recommends the maintenance in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, created by Security Council resolution 186 (1964) of 4 March 1964, for an additional period of three months, 1 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1963 and 1964. 1 See Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supp/ement for October, November and December 1963. 3 Ibid., Twentieth Year, Supp/ement for lanuary, February and March 1965. 4 Ibid., documents S/6228 and Add. t. Première partie. Questions examine es par le Conseil de sécurité en tant qu 'organe res­ ponsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales LA QUESTION DE CHYPRE 1 Décision A sa 1191 e séance, le 17 mars 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question intitulée « Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 2): Rapport du Secrétaire général sur l'Opération des Nations Unies à Chypre (S/6228 3) ». Résolution 201 (1965) du 19 mars 1963 Le Conseil de sécurité, Notant que le rapport du Se~rétaire général 4 recom­ mande de maintenir à Chypre, pour une . période sup­ plémentaire de trois mois, la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, que le Conseil de sécurité a créée par sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, 1 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963 et 1964. 2 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1963. 3 Jbid., vingtième année, Supplément de janvier, février et man 1965. ' Ibid., documents S/6228 et Add.l. Noting that the Government of Cyprus has indicated its dcsire that the stationing of the United Nations Force in Cyprus ~hould be continued beyond 26 March 1965, Noting from the report of the Secretary-General that, while the military situation has on the whole remained quiet during the period under review and while the presence of the United Nations Force has contributed significantly to this effect, nevertheless the position remains one of uneasiness in several points, with the consequent danger of a renewal of fighting with all of its disastrous consequences, Renewing the expression of its deep appreciation to the Secretary-General for his efforts in the implementa­ tion of Security Council resolutions 186 (1964) of 4 March, 187 (1964) of 13 March, 192 (1964) of 20 June, 194 (1964) of 25 September and 198 (1964) of 18 December 1964, Renewing the expression of its deep appreciation to the State.s that have cont1ibuted troops, police, supplies and financial support for the implementation of resolu­ tion 186 (1964), 1. Reaffirms its resolutions 186 (1964), 187 (1964), 192 (1964), 193 (1964) of 9 August 1964, 194 (1964) and 198 (1964) and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; 2. Calls upon ail States Members of the United Nations to comply with the above-mentioned resolutions; 3. Calls upon the parties concerned to act with the utmost restraint and to co-operate fully with the United Nations Force; 4. Takes note of the report of the Secretary­ General; 4 5; Extends the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for an additional period of three months, ending 26 June 1965. Adopted unanimous/y lll the 1193rd meeting. Decision At its 1224th meeting, on 15 June 1965, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the item entitled 'Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488): 5 Report by the Secretary-General on the United Nations Operation in Cyprus (S/6426 and Corr.l) '.6 5 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for October, November and December 1963. 6 Ibid., Twentieth Year, Supp/ement for April, May and June 1965. 2 Notant que le Gouvernement de Chypre a manifesté le désir que le stationnement de la Force des Nations Unies à Chypre soit prolongé au-delà du 26 mars 1965, Notant que, d'après le rapport du Secrétaire général, si la situation militaire est, dans l'ensemble, restée calme au cours de la période considérée et si la pré­ sence de la Force des Nations Unies y a contribué de façon appréciable, il n'en reste pas moins que la situation demeure malaisée en plusieurs points et qu'il y a donc lieu de redouter la reprise des combats avec toutes ses conséquences désastreuses, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude au Secrétaire général pour ses efforts en vue d'appliquer les résolutions 18p (1964), 187 (1964), 192 (1964), 194 (1964) et 198 (1964) du Conseil de sécurité, en date des 4 mars, 13 mars, 20 juin, 25 septembre et 18 décembre 1964, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude aux Etats qui ont fourni des troupes, des éléments de police, du matériel et un appui financier en vue de 1 'application de la résolution l 86 (1964), 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964), 187 (1964), 192(1964), 193(1964) du 9 aot1t 1964, 194(1964) et 198 (1964) ainsi que le consensus exprimé par le Président à la ll43e séance, le 11 août 1964; 2. Invite tous les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies à se conformer aux résolutions susmentionnées; 3. Invite les parties intéressées à faire preuve de la plus grande modération et à coopérer pleinement avec la Force des Nations Unies; 4. Prend acte du rapport du Secrétaire général 4; 5. Prolonge d'une période supplémentaire de trois mois, prenant fin le 26 juin J 965, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964). Adoptée à l'unanimité à la 1193' séance. Décision A sa 1224e séance, le 15 juin 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question intitulée « Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 5): Rapport du Secrétaire général sur l'Op6ra­ tion des Nations Unies à Chypre (S/6426 et Corr.l 8) ». 6 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 196.'.J. 6 Ibid .• vingtième année, Supplément d'avril, mai et juin 1965,
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/202 (1965)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (6 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/202(1965)
Texte intégral 2. Extends once again the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for an additional period of three months, ending 26 March 1966. Adopted unanimously at the 1270th meeting. QUESTION CONCERNING THE SITUATION IN SOUTHERN RHODESIA 19 Decisions During the consideration of this question during the year 1965, the Council decided 20 to invite the repre­ sentatives of the following Member States to participate, without vote, in the discussion: Algeria, Ethiopia, Gambia, Ghana, Guinea, India, Jamaica, Mali, Mauritania, Nige­ ria, Pakistan, Senegal, Sierra Leone, Somalia, Sudan, United Republic of Tanzania, Zambia. Resolution 202 (1965) of 6 May 1965 The Security Council, Having examined the situation in Southern Rhodesia, Recalling General Assembly resolutions 1514 (XV) of 14 December 1960, 1747 (XVI) of 28 June 1962, 1760 (XVII) of 31 October 1962, 1883 (XVIII) of 14 October 1963 and 1889 (XVIII) of 6 November 1963 and the resolutions of the Special Committee on the Situation with regard to the lmplementation of the Declaration on the Granting of lndependence to Colonial Countries and Peoples, especially its resolution of 22 April 1965,21 Endorsing the requests which the General Assembly and the Special Cornmittee have many times addressed to the United Kingdom of Great Britain and Northem Ireland to obtain: (a) The release of ail political prisoners, detainees and restrictees, 19 Rcsolutions or decisions on this question wcrc also adopted by the Council in 1963. 80 See in particular the 1194th, 1257th, 1258th, 1260th, 1261st and 1263rd meetings. 11 See OfficiaJ Records of the General Assembly, 1\ventkth Seillon, Annexes, addendum to agenda item 23 (document A/6JXXJ/ Rev.1), chap. III, para. 292. 6 2. Prolonge à nouveau d'une période supplémentaire de trois mois, prenant fin le 26 mars 1966, la station­ nement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964). Adoptée à l'unanimité à la 127(}1 séance. QUESTION DE LA SITUATION EN RHODÉSIE DU SUD 19 Décisions Pendant l'examen de la question au cours de 1965, le Conseil a décidé 20 d'inviter les représentants des Etats Membres . ci-après à participer à la discussion, sans droit de vote: Algérie, Ethiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Inde, Jamaïque, Mali, Mauritanie, Nigéria, Pakistan, République- Unie de Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Zambie. Résolution 202 (1965) du 6 mai 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation en Rhodésie du Sud, Rappelant les résolutions 1514 (XV), 1747 (XVI), 1760 (XVII), 1883 (XVIII) et 1889 (XVIII) de l' Assem­ blée générale, en date des 14 décembre 1960, 28 juin 1962, 31 octobre 1962, 14 octobre 1963 et 6 novembre 1963, ainsi que les résolutions du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, en particulier celle du 22 avril 1965 21, Faisant siennes les demandes maintes fois adressées par l'Assemblée générale et le Comité spécial au Royaume Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord pour obtenir: a) La mise en liberté de tous les prisonniers poli­ tiques, détenus et personnes assignées à résidence, 11 Question ayant fait l'objet de résolutions ou d6cisions de la part du Conseil en 1963. 80 Voir notamment les 1194•, 1257•, 1258•, 126()•, 1261• et 1263• séances. 11 Voir Docun11mt.1 offickù de r Assemblée ,,nérale, 11tn,tli1M session, Annexes, additif au point 23 de l'ordre du jour (A/ 6JXXJ/ Rev.1), chap. III, par. 292. · (b) The repeal of all repressive and d1scriminatory legislation, and in particular the Law and Order (Mainten­ ance) Act and the Land Apportionment Act, (c) The removal of ail restrictions on politcial activity and the establishment of full democratic freedom and equality of political rights, Noting that the Special Committee bas drawn the attention of the Security Council to the grave situation prevailing in Southern Rhodcsia and, in particular, to the serious implications of the elections announced to take place on 7 May 1965 under a constitution which has been rejected by the majority of the people of Southern Rhodesia and the abrogation of which has repeatedly been called for by the General Assembly and the Special Committee since 1962, Deeply disturbed at the further worsening of the situa­ tion in the Territory due to the application of the afore­ mentioned Constitution of 1961 and to recent events, especially the minority Government's threats of a uni­ lateral declaration of independencc, 1. Notes the United Kingdom Government's state­ ment of 27 October 1964 22 specifying the conditions under which Southern Rhodesia might attain independ­ ence; 2. Notes further and approves the opinion of the majority of the population of Southern Rhodesia that the United Kingdom should convene a constitutional conference ; 3. Requests the United Kingdom Government and all States Members of the United Nations not to accept a unilateral declaration of independence for Southern Rhodesia by the minority Government; 4. Requests the United Kingdom to take ail necessary action to prevent a unilateral declaration of independ­ ence; 5. Requests the United Kingdom Government not to transfer under any circumstances to its colony of Southern Rhodesia, as at present governed, any of the powers or attributes of sovereignty, but to promote the country's attainment of independence by a democratic system of government in accordance with the aspira­ tions of the majority of the population; 6. Further requests the United Kingdom Government to enter into consultations with al! concerned with a view to convening ,a conference of all political parties in order to adopt new constitutional provisions acceptable to the majority of the people of Southern Rhodesia, so that the earliest possible date may be set for independ­ ence; 1. Decides to keep the question of Southern Rhodesia on its agenda. 22 Ibid., chap. Ill, appendix II. Adopted at the 1202nd meeting by 7 votes to none, with 4 abs­ tentions ( France, Union of Soviet Socialist Republics, United Kingdom of Great Britain and Northern Ire/and, United States of America). 7 b) L'abrogation de toute législation répressive ou discriminatoire et en particulier du Law and Order ( Maintenance) Act et du Land Apportionment Act, c) La levée de toutes les restrictions qui entravent l'activité politique et l'établissement de la pleine liberté démocratique et de l'égalité des droits politiques, Notant que le Comité spécial a attiré l'attention du Conseil de sécurité sur la situation grave qui existe en Rhodésie du Sud et, en particulier, sur les suites sérieuses qu'auraient les élections qui doivent avoir lieu le 7 mai 1965, selon une constitution qui a été rejetée par la majorité de la population de la Rhodésie du Sud et dont l'abrogation a été demandée à maintes reprises par l'Assemblée générale et le Comité spécial depuis 1962, Profondément inquiet de la détérioration accrue de la situation dans le territoire résultant, d'une part, de la mise en application de ladite constitution de 1961, et, d'autre part, des événements récents, particulièrement des menaces du gouvernement minoritaire de déclarer unilatéralement l'indépendance, 1. Note la déclaration du 27 octobre 1964 du Gouver­ nement du Royaume-Uni 22 précisant les conditions dans lesquelles la Rhodésie du Sud pourrait accéder à l'indépendance; 2. Note en outre et approuve l'opinion de la majorité de la population de la Rhodésie du Sud de voir le Royaume-Uni convoquer une conférence constitu­ tionnelle; 3. Prie le Gouvernement du Royaume-Uni et tous les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies de ne pas accepter une déclaration unilatérale d'indé­ pendance de la Rhodésie du Sud par le gouvernement de la minorité; 4. Prie le Royaume-Uni de mettre tout en œuvre pour empêcher une déclaration unilatérale d'indé­ pendance; 5. Demande au Gouvernement du Royaume-Uni de ne transférer en aucun cas à sa colonie de la Rhodésie du Sud, telle qu'elle est actuellement gouvernée, aucun des pouvoirs ou attributs de la souveraineté et de pro­ mouvoir l'accession du pays à l'indépendance par un système de gouvernement démocratique, conformément aux aspirations de la majorité de la population; 6. Demande en outre au Gouvernement du Royaume­ Uni d'entreprendre des consultations avec tous les intéressés pour réunir une conférence de tous les partis politiques en vue de prendre de nouvelles dispositions constitutionnelles acceptables pour la majorité du peuple de la Rhodésie du Sud, afin de fixer une date aussi proche que possible pour l'indépendance; 7. Décide de maintenir la question de la Rhodésie du Sud à son ordre du jour. 22 Ibid., chap. 111, appendice II. Adoptée à la 1202' séance par 7 voix contre zéro, avec 4 abs­ tentions ( Etats-Unis d'Amé­ rique, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Union des République, socialistes soviétiques).
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/203 (1965)
IntituléLa situation en République dominicaine (14 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/203(1965)
Texte intégral Resolution 203 (1965) of 14 May 1965 The Securily Council, Deep/y concerned at the grave events in the Dominican Republic, 1. Ca/Is for a strict cease-fire; 2. Invites the Secretary-General to send, as an urgent measure, a representative to the Dominican Republic for the purpose of reporting to the Security Council on the present situation; 3. Ca/Is upon ali concerned in the Dominican Republic to co-operate witt the representative of the Secretary­ General in the carrying out of this task. • • • Adopted unanimously at the 1208th meeting. On IS May 1965, the Secretary-General informed the Security Council that he had appointed Mr. José Antonio Mayobre bis representative in the Dominican Republic. Decisions At its 1209th' meeting, on 14 May 1965, the Council decided to take note of the report of the Secretary­ General conceming the credentials of representatives of the Dominican RepubJic,23 and to invite Mr. Rubén Brache and Mr. Guaroa Velázquez, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to make staternents bef ore the Council. 24 At its 1212th meeting, on 19 May 1965, the Council decided to request the Secretary-General to convey to bis representative in Santo Domingo the message that the Security Council desired that his urgent eff orts should be devoted to the immediate securing of a suspen­ sion of hostilities so that the humanitarian work of the · Red Cross to search for the dead and wounded might be f acilitated. Resolution 205 (1965) oí 22 May 1965 The Security Counci/, Deeply concerned at the situation in the Dominican Republic, 111 OfficiDI Records of the Security Council, Twentieth Year, Srlpp/ement for Apri/, May ami /une 1965, document S/6353. 14 In pw:suance of this decision, Mr. Brache and Mr. Velázqucz made 1tatements to the Council at the 1212th meeting, on 19 May 1965. 10 Résolution 203 (1965) du 14 mai 1965 Le Conseil de sécuríté, Profondément préoccupé par les graves événements survenus dans la République Dominicaine, 1. Demande un strict cessez-le-f eu; 2. Invite le Secrétaire général a envoyer d'urgence un représentant dans la République Dominicaine, afin de rendre compte de la situation actuelle au Conseil de sécurité; 3. Falt appe/ a tous les intéressés dans la République Dominicaine pour qu'ils cooperent avec le représentant du Secrétaire général dans l'exécution de cette tache. • • • Adoptée a /'unanlmlté a la 1208' séance. Le lS mai 1965, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité qu'il avait désigné M. José Antonio Mayobre pour etre son représentant en République Dominicaine. Décisions Asa 1209e séance, le 14 mai 1965, le Conseil a décidé de prendre acte du rapport du Secrétaire général su11 les pouvoirs de représentants de ,fa République Domi­ nicaine 23, et d'inviter M. Rubén Brache et M. Guaroa Velázquez, en vertu de l'article 39 du reglement intéríeur provisoire, a faire des déclarations devant le Conseil 24• Asa 12128 séance, le 19 mai 1965, le Conseil a décidé de demander au Secrétaire général de faire savoir a son représentant a Saínt-Domingue que le Conseil de sécurité souhaitait qu 'il fit d 'urgence les eff orts néces­ saires pour obtenir immédiatement la suspensinn des hostilités, afin de faciliter la tache humanitaire de la Croix-Rouge consistant a rechercher les morts et les blessés. Résolution 205 (1965) du 2l mai 1965 Le Conseil de sécurité, Gravement inquiet de la situation en Républíque Dominicaine, 28 Documenta ojficiels du Conseil (le sécurité, vingtieme année, Supplément d't:wril, mal et Juin 1965, d'ocument S/6353. 114 Le conseil a cntendu les décla.rations faites par M. Brache et M. Velázquez conformément a cette déciskm lors de sa 1212' séance, le 19 mai 196S.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/204 (1965)
IntituléPlainte du Sénégal (19 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/204(1965)
Texte intégral rights, as well as data on the deterioration of the economic situation in the Dominican Republic. ' The statements made by the members of the Council have condemned gross violations of hunan rights in the Dominican Republic, have expressed the desire that such violations should cease, and have indicated again the need for the strict observance of the cease-fire in accordance with the resolutions of the Security Council. ' At the same time, it bas become apparent that the members of the Council consider it necessary that the Council continue to watch closely the situation in the Dominican Republic and that therefore the Secretary­ General, in accordance with the previous decisions of the Council, continue to submit reports to the Council on the situation in the Dominican Republic.' COMPLAINT BY SENEGAL 2s Declsions At its 1205th meeting, on 12 May 1965, the Council decided to invite the representatives of Senegal and Portugal to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1210th meeting, on 18 May 1965, the Council decided to invite the representative of the Congo (Brazza­ ville) to participate, without vote, in the discussion of the question. Resolation 204 (1965) of 19 May 1965 The Security Cormeil, Taking note of the complaint by Senegal against Portugal contained in documents S/6177,29 S/6196 29 and S/6338,30 18 Resolutions or decisions on this question were a1so adopted by the Council in 1963. 19 See Official Records of the Security Co,mcll, Twentieth Year, Supplement for January, February and March 1965. 80 lbid., Supplement for April, May and J1111e 1965. 12 population civile et sur d'autres violations des droits de l'homme, de même que sur des renseignements révélant une aggravation de la situation économique en République Dominicaine. « Les membres du Conseil, dans leurs déclarations, ont condamné les violations flagrantes des droits de l'homme en République Dominicaine, ont exprimé le désir qu'elles prennent fin et ont insisté à nouveau sur la nécessité de respecter rigoureusement le cessez­ le-feu, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. « En même temps, il est devenu évident que les membres du Conseil estiment nécessaire que le Conseil continue de suivre de près la situation en République Dominicaine et que, par conséquent, le Secrétaire gc'-néral, conformément aux décisions antérieures du Conseil, continue de lui présenter des rapports sur la situation en République Dominicaine. » PLAINTE DU SÉM:GAL 2s Décisions A sa 1205e séance, le 12 mai 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Sénégal et du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 121Qe séance, le 18 mai 1965, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Congo (Brazzaville) à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 204 (1965) du 19 mal 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la plainte du Sénégal contre le Por­ tugal contenue dans les documents S/6177 29, S/6196 29 et S/6338 30, 88 Questions ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963. 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingtième annie, Supplément de janvier, février et mars 1965. 80 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1965. Having heard the statements of the representatives of Senegal and Portugal conceming violations of Sene­ galese territory by the Portuguese military forces, 1. Deep/y deplores any incursions by Portuguese military forces into Senegalese terri tory; 2. Reaffirms its resolution 178 (1963) of 24 April 1963; 3. Requests once again the Government of Portugal to take all effective and necessary action to prevent any violation of Senegal's sovereignty and territorial inte­ grity; 4. Requests the Secretary-General to follow the development of the situation. Adopted unanlmously at the 1212th meeting. THE INDIA-PAKISTAN QUESTION 31 Declsion At its 1237th meeting, on 4 September 1965, the Council decided to invite the representatives of India and Pakistan to participate, without vote, in the discussion of the question. Resolution 209 (1965) or 4 September 1965 The Security Council, Noting the report of the Secretary-General of 3 Sep­ tember 1965,32 Having heard the statements of the representatives of India and Pakistan, Concerned at the deteriorating situation along the cease-fire line in Kashmir, 1. Calls upon the Govemments of India and Pakistan to take forthwith all steps for an immediate cease-fire; 2. Calls upon the two Govemments to respect the cease-fire line and have all armed personnel of each party withdrawn to its own side of the line; 31 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1948, 1949, 1950, 1951, 1952, 1957, 1962 and 1964. 32 Official Records of the Security Council, Twentkth Year, Supplement for July, August and September 1965, document S/6651. Ayant entendu les déclarations des· représentants du Sénégal et du Portugal concernant les violations par les forces militaires portugaises du territoire sénégalais, 1. Déplore profondément toutes incursions de forces militaires portugaises sur le territoire sénégalais; 2. Réaffirme sa résolution 178 (1963) du 24 avril 1963; 3. Demande à nouveau au Gouvernement du Portugal de prendre toutes les mesures efficaces nécessaires pour interdire toute violation de la souveraineté et de l 'inté­ grité territoriale du Sénégal; 4. Demande au Secrétaire général de suivre l'évolution de la situation. Adoptée d l'unanimité d la 1212• séance. LA QUESTION INDE-PAKISTAN 31 Dkision A sa 12378 séance, le 4 septembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde et du Pakis­ tan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 209 (1965) da 4 -,tembre 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 3 septembre 1965 32, Ayant entendu les déclarations des représentants de l'Inde et du Pakistan, Inquiet de la situation qui s'aggrave le long de la ligne de cessez-le-feu au Cachemire, 13 1. Demande aux Gouvernements de 1 'Inde et du Pakis­ tan de prendre sans aucun délai toutes mesures en vue d'un cessez-le-feu immédiat; 2. Demande aux deux gouvernements de respecter la ligne de cessez-le-feu et d'assurer le retrait des forces armées de chaque camp de leur côté de la ligne; 81 Questions ayant fait l'objet de résolutions ou d6cisions de la part du Conseil en 1948, 1949, 1950, 1951, 1952, 1957, 1962 et 1964. 32 Documents officiels du Conseil de séc~té, vingtième annie. Supplément de Juillet, août et septembre 1965, document S/6651,
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/205 (1965)
IntituléDemande d'un cessez-le-feu en République dominicaine (22 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/205(1965)
Texte intégral Resolution 203 (1965) of 14 May 1965 The Security Council, Deep/y concerned at the grave events in the Dominican Republic, 1. Ca/ls for a strict cease-fire; 2. Invites the Secretary-General to send, as an urgent measure, a representative to the Dominican Republic for the purpose of reporting to the Security Council on the present situation; 3. Ca/ls upon all concerned in the Dominican Republic to co-operate with the representative of the Secretary­ General in the carrying out of this task. • • • Adopted unanimously at the 1208th meeting. On lS May 1965, the Sccrctary-General infonned the Security Council that he had appointed Mr. José Antonio Mayobrc his rcprcsentative in the Dominican Republic. Decisions At its 1209th meeting, on 14 May 1965, the Council decided to take note of the report of the Secretary­ General concerning the credentials of representatives of the Dominican Republic,23 and to invite Mr. Rubén Drache and Mr. Guaroa Velâzquez, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to make statements before the Council. 24 At its 1212th meeting, on 19 May 1965, the Council decided to request the Secretary-General to convey to bis representative in Santo Domingo the message that the Security Council desired that his urgent efforts should be devoted to the immediate securing of a suspen­ sion of hostilities so that the humanitarian work of the Red Cross to search for the dead and wounded might be facilitated. Resolution 205 (1965) or 22 May 1965 The Security Cormeil, Deeply concerned at the situation in the Dominican Republic, 18 Official Records of the Security Counci/, Twentieth Year, St,tpp/ement for A.prü, May and June 1965, document S/6353. 14 ln pursuancc of this decision, Mr. Brache and Mr. Velazquez made statemcnts to the Council at the 1212th meeting, on 19 May 1965. 10 Résolution 203 (1965) du 14 mai 1965 Le Conseil de sécurité, Profondément préoccupé par les graves événements survenus dans la République Dominicaine, 1. Demande un strict cessez-le-feu; 2. Invite le Secrétaire général à envoyer d'urgence un représentant dans la République Dominicaine, afin de rendre compte de la situation actuelle au Conseil de sécurité ; 3. Fait appel à tous les intéressés dans la République Dominicaine pour qu'ils coopèrent avec le représentant du Secrétaire général dans l'exécution de cette tâche. • • • Adoptée à /'unanimité à la 1208• séance. Le 15 mai 1965, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité qu'il avait désigné M. José Antonio Mayobre pour être son représentant en République Dominicaine. Décisions A sa 1209e séance, le 14 mai 1965, le Conseil a décidé de prendre acte du rapport du Secrétaire général sutD les pouvoirs de représentants de ,fa République Domi­ nicaine 23, et d'inviter M. Rubén Brache et M. Guaroa Velâzquez, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, à faire des déclarations devant le Conseil 2•1• A sa 12J2e séance, le 19 mai 1965, le Conseil a décidé de demander au Secrétaire général de faire savoir à son représentant à Saint-Domingue que le Conseil de sécurité souhaitait qu'il fît d'urgence les efforts néces­ saires pour obtenir immédiatement la suspensi,m des hostilités, afin de faciliter la tâche humanitaire de la Croix-Rouge consistant à rechercher les morts et les blessés. Résolution 205 (1965) du 22 mai 1965 Le Conseil de sécurité, Gravement inquiet de la situation en République Dominicaine, 23 Documents officiels du Conseil (le sécurité, vingtième année, Supplément d'avril, mal et juin 1965, d'ocument S/6353. 14 Le conseil a entendu les déclarations faites par M. Brache et M. Velazquez conformément à cette décision lors de sa 1212e séance, le 19 mai 1965. Recalling its resolution 203 (1965) of 14 May 1965, 1. Requests that the suspension of hostilities in Santo Domingo be transformed into a permanent cease-fire; 2. Invites the Secretary-General to submit a report to it on the implementation of the presènt resolution. Adopted at the 1217th mteti,rg by 10 votes to nont, wtth 1 abs­ tention ( United States of Amt­ rlca). Declslons At its 1225th meeting, on 16 June 1965, the Council dccided to invite Mr. Rubén Brache and Mr. Guaroa Velâzquez, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to make statements before it. At its 1229th meeting, on 20 July 1965, the Council decided to invite Mr. ·Rubén Brache and Mr. Guaroa Velâzquez, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to make statements before it.25 At its 1231st meeting, on 22 July 1965, the Council decided to invite Mr. Rubén Brache, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to make a statement before it. At its 1232nd meeting, on 26 July 1965, the Council decided to invite Mr. Rubén Brache and Mr. Guaroa Velâzquez, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to make statements before it. At the 1233rd meeting, on 26 July 1965, the President summed up the discussion in the following statement, which had been approved by the members of the Council: ' The information received and the reports of the Sccretary-General dated 16 July 26 and 21 July 1965 27 on the situation in the Dominican Republic testify to the fact that, in spite of Securit.y Council resolutions 203 (1965) of 14 May and 205 (1965) of 22 May 1965, violations of the Council's call for a strict cease-fire have taken place. There have been brought to the attention of the Council acts of repression against the civilian population and other violations of human 26 In pursuance of this decision, Mr. Drache and Mr. Velazquez made statements to the Council at the 1230th meetings, on 20 July 1965. 28 Official Records of the Security Council, Twentleth Year, Supplement for July, August and September 1965, document S/6530. 17 Ibid., document S/6542. 11 Rappelant sa résolution 203 (1965) du 14 mai 1965, 1. Demande que la trêve à Saint-Domingue se trans­ forme en un cessez-le-feu permanent; 2. Invite le Secrétaire général à lui faire rapport sur l'application de la présente résolution. Adoptée à la 1217• sianœ par 10 voix contre zéro, avec une abstention ( Etats-Unlr d'Amé­ rique). Décisions A sa 122511 séance, le 16 juin 1965, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provi­ soire, d'inviter M. Rubén Brache et M. Guaroa Velâz­ quez à faire une déclaration devant le Conseil. A sa 1229e séance, le 20 juillet 1965, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'inviter M. Rubén Brache et M. Guaroa Velazquez à faire une déclaration devant le Conseil 215• A sa 123111 séance, le 22 juillet 1965, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'inviter M. Rubén Brache à faire une déclaration devant le Conseil. A sa 1232e séance, le 26 juillet 1965, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'inviter M. Rubén Brache et M. Guaroa Velazquez à faire une déclaration devant le Conseil. A la 1233e séance, le 26 juillet 1965, le Président, pour rés11mer la discussion, a fait la déclaration ci-après qui avait été approuvée par les membres du Conseil: « Les renseignements reçus et les rapports du Secré­ taire général, en date du 16 juillet 26 et 21 juillet 1965 27, sur la situation en République Dominicaine témoignent du fait qu'en dépit des résolutions 203 (1965) et 205 ( 1965) du Conseil de sécurité, en date des 14 et 22 mai 1965, des violations de l'appel lancé par le Conseil en vue d'un strict cessez-le-feu se sont produites. L'attention du Conseil a été attirée sur des actes de répression commis à l'encontre de la 96 Le Conseil a entendu les d6clarations faites par M. Bracho et M. Velazquez conformément à cette d6cision lors do sa 1230• séance, le 20 juillet 1965. 18 Documents of/kiefs du Consell de sécurité, vingtième ,,,,,.., Supplément de Juillet, aolit et septembre 1965, document S/6530. 27 Ibid., doc::ument S/6542.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/206 (1965)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/206(1965)
Texte intégral Resolution 206 (1965) 6f 15 June 1965 The Security Council, Noting that the report of the Secretary-General 7 recommends the maintenance in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, created by Security Council resolution I.86 (1964) of 4 March 1964, for an additional period of six months, Noting that the Govemment of Cyprus bas indicated its desire that the stationing of the United Nations Force in Cyprus should be continued beyond 26 June 1965, Noiing from the report of the Secretary-General that, while the military situation bas on the whole remained quiet during the period under review and while., the presence of the United Nations Force bas contributed significantly to this effect, nevertheless the quiet which prevails in the island is tenuous and, in fact, it is very likely that without the Force there would be an early recurrence of fighting, Renewing the expression of its deep appreciation to the Secretary-General for bis efforts in the implementa­ tion of Security Council resolutions 186 (1964) of 4 March, 187 (1964) of 13 March, 192 (1964) of 20 June, 194 (1964) of 25 September and 198 (1964) of 18 December 1964 and 201 (1965) of 19 March 1965, Renewing the expression of its deep appreciation to the States that have contributed troôps, police, supplies and financial support for the implementation of resolu­ tion 186 (1964), l. Reaffirms its resolutions 186 (1964), 187 (1964), 192 (1964), 193 (1964) of 9 August 1964, 194 (1964), 198 (1964) and 201 (1965) and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; 2. Calls upon all States Members of the United Nations to comply with the above-mentioned resolutions; 3. Calls upon the parties concerned to continue to act with the utmost restraint and to co-operate fully with the United Nations Force; 4. Takes note of the report of the Secretary­ General; 7 5. Extends the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for an additional period of six months, ending 26 December 1965. 7 Ibid., document S/6426. Adopted unanimously at the 1224th meeting. 3 Résolution 206 (1965) du 15 juin 1965 Le Conseil de sécurité, Notant que le rapport du Secrétaire général 7 recom­ mande de maintenir à Chypre, pour une période sup­ plémentaire de six mois, la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, que le Conseil de sécurité a créée par sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, Notant que le Gouvernement de Chypre a manifesté le désir que le stationnement de la Force des Nations Unies à Chypre soit prolongé au-delà du 26 juin 1965, Notant que, d'après le rapport du Secrétaire général, si la situation militaire est, dans l'ensemble, restée calme au cours de la période considérée et si la présence de la Force des Nations Unies y a contribué de façon appréciable, il n'en reste pas moins que le calme qui règne dans l'île est précaire et qu'en fait il est très probable que, si la Force n'était pas présente, les combats ne tarderaient pas à reprendre, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude au Secrétaire général pour ses efforts en vue d'appliquer les résolutions 186 (l 964), 187 (1964), 192 (I 964), 194(1964), 198(1964) et 201 (1%5) du Conseil de sécurité, en date des 4 mars, 13 mars, 20 juin, 25 sep­ tembre et 18 décembre 1964, et du 19 mars 1965, Renouvelant l'expression de sa profonde gratitude aux Etats qui ont fourni des troupes, des éléments de police, du matériel et un appui financier en vue de l'application de la résolution 186 (1964), l. Réaffirme ses résolutions 186 (1964), 187 (1964), 192(1964), 193(1964) du 9 août 1964, 194(1964), 198 (1964) et 201 (1965) ainsi que le consensus exprimé par le Président à la 1143e séance, le 11 ao0t 1964; 2. Invite tous les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies à se conformer aux résolutions susmentionnées; 3. Invite les parties intéressées à continuer de faire preuve de la plus grande modération et à coopérer pleinement avec la Force des Nations Unies; 4. Prend acte du rapport du Secrétaire général 7; 5. Prolonge d'une période supplémentaire de six mois, prenant fin le 26' décembre 1965, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964). 7 Ibid., document S/6426. Adoptée d l'unanimité d la 122,r séance.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/207 (1965)
IntituléLa question de Chypre (10 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/207(1965)
Texte intégral Decisions At its 1234th meeting, on 3 August 1965, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488): 8 (a) Letter dated 30 July 1965 from the Permanent Repre­ sentative of Turkey addressed to the President of the Security Council (S/6571); 9 (b) Letter dated 31 July 1965 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/6581) '. 9 At its 1235th meeting, on 5 August 1965, the Council decided, under rule 39 of the provisional rules of pro­ cedure, to invite Mr. Rauf Denktas to make a state­ ment before it. Resolution 207 (1965) of 10 August 1965 The Security Counci/, Noting the report of the Secretary-General of 29 July 1965,10 stating that recent developments in Cyprus have increased tension in the island, Noting the further reports of the Secretary-General of 2 August,n 5 August 12 and 10 August 1965,13 Having heard the statements of the parties concerned, l. Reaffirms its resolution 186 (1964) of 4 March 1964; 2. Calls upon all parties, in conformity with the above resolution, to avoid any action which is likely to worsen the situation. Adopted unanimously at the 1236th meeting. Decisions At its 1252nd meeting, on 5 November 1965, the Council decided to invite the representatives of Turkey, 8 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for October, November and December 1963. 9 Ibid., Twentieth Year, Supplement for July, August and September 1965. 10 Ibid., document S/6569. 11 Ibid., document S/6586. 12 Ibid., document S/6569/Add.1. 13 Ibid., document S/6569/Add.2. 4 Décisions . A sa 12348 séance, le 3 ao1lt 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question intitulée « Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 8): a) Lettre, en date du 30 juillet 1965, adress6e au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Turquie (S/6571 9); b) Lettre, en date du 31 juillet 1965, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/6581 9) ». A sa 1235e séance, le 5 ao1lt 1965, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provi­ soire, d'inviter M. Rauf Denktas à faire une déclaration devant le Conseil. Résolution 207 (1965) du 10 aoOt 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 29 juillet 1965 10 selon lequel les événements survenus récemment à Chypre ont provoqué une tension accrue dans l'île, Prenant note des rapports ultérieurs du Secrétaire général en date des 2 ao1lt 11, 5 ao1lt 12 et 10 ao1lt 1965 13, Ayant entendu les déclarations des parties intéress6es, 1. Réaffirme sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964; 2. Fait appel à toutes les parties, conformément à la résolution susmentionnée, pour qu'elles s'abstiennent de tout acte de nature à rendre la situation plus grave. Adoptée à l'unanimité à la 1236• séance. Décisions A sa 12528 séance, le 5 novembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter. les représentants de la Turquie, de la 9 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre er décembre 1963. 9 Ibid., vingtième année, Supplément de juillet, août er septembre 1965. 10 Ibid., document S/6569. n Ibid., document S/6586. 12 Ibid., document S/6569/Add.l. 13 Ibid., document S/6569/Add.2.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/208 (1965)
IntituléCour internationale de justice (10 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/208(1965)
Texte intégral Recommends to the General Assembly that Singapore be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously al the 1243rd meeting. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre Sin­ gapour à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1243' séance. ------ -----· - INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 43 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY Resolution 208 {1965) of 10 August 1965 The Security Council, Noting with regret the death of judge Abdel Hamid Badawi on 4 August 1965, Noting further that a vacancy in the International Court of Justice for the remainder of the deceased's term of office bas thus occurred and must be filled in accordance with the terms of the Statute of the Court, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall be fixed by the Security Council, Decides that an election to fill the vacancy shall take place during the twentieth session of the General Assembly. Adopted at the 1236th meeting.44 Decisions At its 1236th meeting, on 10 August 1965, the Council decided to invite the representative of the United Arab Republic, wbo had asked to speak in connexion with the condolences expressed on the death of Mr. Abdel Hamid Badawi, to take a seat at the Council table. 48 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960 and 1963. 44 Adopted without vote. 21 COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 43 ELECTION DE MEMBRES DE LA COUR PAR LE CONSEIL DE StCURITt ET PAR L'ASSEMBLtE GtNtRALE Résolution 208 (1965) du 10 aollt 1965 Le Conseil de sécurité, Apprenant avec regret le décès, survenu le 4 aoüt 1965, de M. Abdel Hamid Badawi, juge à la Cour interna­ tionale de Justice, Constatant que, de ce fait, il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non encore accomplie du mandat du défunt, et qu'il convient de pourvoir ce siège, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément aux dispositions de l'Arti­ cle 14 du Statut, la date de l'élection destinée à pourvoir ce siège doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide qu'il sera procédé à une élection, en vue de pourvoir le siège vacant durant la vingtième session de l'Assemblée générale. Adoptée à la 1236• séance 44• DéHsions A sa l 236e séance, le 10 août 1965, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République arabe unie, qui avait demandé à faire une déclaration au sujet des condoléances exprimées à la suite du décès de M. Abdel Hamid Badawi, à prendre place à la table du Conseil. 43 Questions ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960 et 1963. 44 Le projet de r~lution n'a pas été mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/209 (1965)
IntituléLa question Inde-Pakistan (4 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/209(1965)
Texte intégral Having heard the statements of the representatives of Senegal and Portugal conceming violations of Sene­ galese territory by the Portuguese military forces, 1. Deep/y deplores any incursions by Portuguese military forces into Senegalese terri tory; 2. Reaffirms its resolution 178 (1963) of 24 April 1963; 3. Requests once again the Government of Portugal to take all effective and necessary action to prevent any violation of Senegal's sovereignty and territorial inte­ grity; 4. Requests the Secretary-General to follow the development of the situation. Adopted unanlmously at the 1212th meeting. THE INDIA-PAKISTAN QUESTION 31 Declsion At its 1237th meeting, on 4 September 1965, the Council decided to invite the representatives of India and Pakistan to participate, without vote, in the discussion of the question. Resolution 209 (1965) or 4 September 1965 The Security Council, Noting the report of the Secretary-General of 3 Sep­ tember 1965,32 Having heard the statements of the representatives of India and Pakistan, Concerned at the deteriorating situation along the cease-fire line in Kashmir, 1. Calls upon the Govemments of India and Pakistan to take forthwith all steps for an immediate cease-fire; 2. Calls upon the two Govemments to respect the cease-fire line and have all armed personnel of each party withdrawn to its own side of the line; 31 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1948, 1949, 1950, 1951, 1952, 1957, 1962 and 1964. 32 Official Records of the Security Council, Twentkth Year, Supplement for July, August and September 1965, document S/6651. Ayant entendu les déclarations des· représentants du Sénégal et du Portugal concernant les violations par les forces militaires portugaises du territoire sénégalais, 1. Déplore profondément toutes incursions de forces militaires portugaises sur le territoire sénégalais; 2. Réaffirme sa résolution 178 (1963) du 24 avril 1963; 3. Demande à nouveau au Gouvernement du Portugal de prendre toutes les mesures efficaces nécessaires pour interdire toute violation de la souveraineté et de l 'inté­ grité territoriale du Sénégal; 4. Demande au Secrétaire général de suivre l'évolution de la situation. Adoptée d l'unanimité d la 1212• séance. LA QUESTION INDE-PAKISTAN 31 Dkision A sa 12378 séance, le 4 septembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde et du Pakis­ tan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 209 (1965) da 4 -,tembre 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 3 septembre 1965 32, Ayant entendu les déclarations des représentants de l'Inde et du Pakistan, Inquiet de la situation qui s'aggrave le long de la ligne de cessez-le-feu au Cachemire, 13 1. Demande aux Gouvernements de 1 'Inde et du Pakis­ tan de prendre sans aucun délai toutes mesures en vue d'un cessez-le-feu immédiat; 2. Demande aux deux gouvernements de respecter la ligne de cessez-le-feu et d'assurer le retrait des forces armées de chaque camp de leur côté de la ligne; 81 Questions ayant fait l'objet de résolutions ou d6cisions de la part du Conseil en 1948, 1949, 1950, 1951, 1952, 1957, 1962 et 1964. 32 Documents officiels du Conseil de séc~té, vingtième annie. Supplément de Juillet, août et septembre 1965, document S/6651, 3. Ca/ls upon the two Govemments to co-operate fully with the United Nations Military Observer Group in India and Pakistan (UNMOGIP) in its task of super­ vising the observance of the cease-fire; 4. Requests the Secretary-General to report to the Council within three days on the implementation of the present resolution. Adopted unanimous/y at the 1237th meeting. Resolution 210 (1965) of 6 September 1965 The Security Council, Noting the report of the Secretary-General.33 on developments in the situation in Kashmir since the adoption of Security Council resolution 209 (1965) of 4 September 1965 calling for a cease-fire, Noting with deep concern the extension of the fighting which adds immeasurably to the seriousness of the situation, I. Calls upon the parties to cease hostilities in the entire area of conflict immediately, and promptly with­ draw all armed personnel to the positions held by them before 5 August 1965; 2. Requests the Secretary-General to exert every possible effort to give effect to the present resolution and to resolution 209 (1965), to take all measures possible to strengthen the United Nations Military Observer Group in India and Pakistan, and to keep the Council promptly and currently informed on the imple­ mentation of the resolutions and on the situation in the area; 3. Decides to keep this issue under urgent and con­ tinuous review so that the Council may determine what further steps may be necessary to secure peace and security in the area. Adopted unanimous/y at the 1238th meeting. Resolution 211 (1965) of 20 September 1965 The Security Council, Having considered the reports of the Secretary-General on bis consultations with the Governments of India and Pakistan, 34 Commending the Secretary-General for his unrelenting efforts in furtherance of the objectives of Security a3 Ibid., document S/6661. 84 Ibid., documents S/6683 and S/6686. 14 3. Demande aux deux gouvernements d'apporter leur plein concours au Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan dans sa tâche de surveillance du respect du cessez-le-feu; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les trois jours sur l'exécution de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 1237• séance. Résolution 210 (1965) du 6 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général 33 sur les faits nouveaux touchant la situation au Cachemire depuis l'adoption par le Conseil de sécurité, le 4 sep­ tembre 1965, de la• résolution 209 (1965) relative à un cessez-le-feu, Notant avec une profonde préoccupation l'extension des combats, qui ajoute immensément à la gravité de la situation, 1. Demande aux parties de cesser immédiatement les hostilités dans toute la région du conflit et de prompte­ ment retirer toutes les forces armées sur les positions qu'elles occupaient avant le 5 ao0t 1965; 2. Prie le Secrétaire général de déployer tous les efforts possibles pour donner effet à la présente résolu­ tion et à la résolution 209 {1965), de prendre toutes les mesures possibles pour renforcer le Groupe d'obser­ vateurs militaires des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan et de tenir le Conseil promptement et cons­ tamment informé de la suite donnée aux résolutions et de la situation dans la région; 3. Décide de poursuivre, d'urgence et continûment, l'examen de cette question, afin que le Conseil puisse déterminer quelles autres mesures peuvent être nécessaires pour assurer la paix et la sécurité dans la région. Adoptée à l'unanimité à la 1238' séance. Résolution 211 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur ses consultations avec les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan 34, Félicitant le Secrétaire général pour ses efforts inces­ sants en vue d'atteindre les objectifs des résolutions 33 Ibid., document S/6661. 84 Ibid., documents S/6683 et S/6686.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/210 (1965)
IntituléLa question Inde-Pakistan (6 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/210(1965)
Texte intégral 3. Ca/ls upon the two Govemments to co-operate fully with the United Nations Military Observer Group in India and Pakistan (UNMOGIP) in its task of super­ vising the observance of the cease-fire; 4. Requests the Secretary-General to report to the Council within three days on the implementation of the present resolution. Adopted unanimous/y at the 1237th meeting. Resolution 210 (1965) of 6 September 1965 The Security Council, Noting the report of the Secretary-General.33 on developments in the situation in Kashmir since the adoption of Security Council resolution 209 (1965) of 4 September 1965 calling for a cease-fire, Noting with deep concern the extension of the fighting which adds immeasurably to the seriousness of the situation, I. Calls upon the parties to cease hostilities in the entire area of conflict immediately, and promptly with­ draw all armed personnel to the positions held by them before 5 August 1965; 2. Requests the Secretary-General to exert every possible effort to give effect to the present resolution and to resolution 209 (1965), to take all measures possible to strengthen the United Nations Military Observer Group in India and Pakistan, and to keep the Council promptly and currently informed on the imple­ mentation of the resolutions and on the situation in the area; 3. Decides to keep this issue under urgent and con­ tinuous review so that the Council may determine what further steps may be necessary to secure peace and security in the area. Adopted unanimous/y at the 1238th meeting. Resolution 211 (1965) of 20 September 1965 The Security Council, Having considered the reports of the Secretary-General on bis consultations with the Governments of India and Pakistan, 34 Commending the Secretary-General for his unrelenting efforts in furtherance of the objectives of Security a3 Ibid., document S/6661. 84 Ibid., documents S/6683 and S/6686. 14 3. Demande aux deux gouvernements d'apporter leur plein concours au Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan dans sa tâche de surveillance du respect du cessez-le-feu; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les trois jours sur l'exécution de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 1237• séance. Résolution 210 (1965) du 6 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général 33 sur les faits nouveaux touchant la situation au Cachemire depuis l'adoption par le Conseil de sécurité, le 4 sep­ tembre 1965, de la• résolution 209 (1965) relative à un cessez-le-feu, Notant avec une profonde préoccupation l'extension des combats, qui ajoute immensément à la gravité de la situation, 1. Demande aux parties de cesser immédiatement les hostilités dans toute la région du conflit et de prompte­ ment retirer toutes les forces armées sur les positions qu'elles occupaient avant le 5 ao0t 1965; 2. Prie le Secrétaire général de déployer tous les efforts possibles pour donner effet à la présente résolu­ tion et à la résolution 209 {1965), de prendre toutes les mesures possibles pour renforcer le Groupe d'obser­ vateurs militaires des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan et de tenir le Conseil promptement et cons­ tamment informé de la suite donnée aux résolutions et de la situation dans la région; 3. Décide de poursuivre, d'urgence et continûment, l'examen de cette question, afin que le Conseil puisse déterminer quelles autres mesures peuvent être nécessaires pour assurer la paix et la sécurité dans la région. Adoptée à l'unanimité à la 1238' séance. Résolution 211 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur ses consultations avec les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan 34, Félicitant le Secrétaire général pour ses efforts inces­ sants en vue d'atteindre les objectifs des résolutions 33 Ibid., document S/6661. 84 Ibid., documents S/6683 et S/6686.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/211 (1965)
IntituléLa question Inde-Pakistan (20 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/211(1965)
Texte intégral 3. Ca/ls upon the two Govemments to co-operate fully with the United Nations Military Observer Group in India and Pakistan (UNMOGIP) in its task of super­ vising the observance of the cease-fire; 4. Requests the Secretary-General to report to the Council within three days on the implementation of the present resolutîon. Adopted unanimous/y at the J 237th meeting. Resolution 210 (1965) of 6 September 1965 The Security Council, Noting the report of the Secretary-General.33 on developments in the situation in Kashmir since the adoption of Security Council resolution 209 (1965) of 4 September 1965 calling for a cease-fire, Noting with deep concern the extension of the fighting which adds immeasurably to the seriousness of the situation, 1. Calls upon the parties to cease hostilities in the entire area of conflict immediately, and promptly with­ draw all armed personnel to the positions held by them before 5 August 1965; 2. Requests the Secretary-General to exert every possible effort to give effect to the present resolution and to resolution 209 (1965), to take all measures possible to strengthen the United Nations Military Observer Group in India and Pakistan, and to keep the Council promptly and currently inf ormed on the imple­ mentation of the resolutions and on the situation in the area; 3. Decides to keep this issue under urgent and con­ tinuous review so that the Council may determine what further steps may be necessary to secure peace and security in the area. Adopted unanimously at the 1238th meeting. Resolution 211 (1965) of lO September 1965 The Security Council, Having considered the reports of the Secretary-General on bis consultations with the Govemments of lndia and Pakistan, 34 Commending the Secretary-General for his unrelenting efforts in furtherance of the objectives of Security 113 Ibid., document S/6661. 84 Ibid., documents S/6683 and S/6686. 3. Demande aux deux gouvernements d'apporter leur plein concours au Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Inde et le Pakistan dans sa tâche de surveillance du respect du cessez-le-feu; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les trois jours sur l'exécution de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 1237• séance. Résolution 210 (1965) du 6 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général 33 sur les faits nouveaux touchant la situation au Cachemire depuis l'adoption par le Conseil de sécurité, le 4 sep­ tembre 1965, de la· résolution 209 (1965) relative à un cessez-le-feu, Notant avec une profonde préoccupation l'extension des combats, qui ajoute immensément à la gravité de la situation, 14 l. Demande aux parties de cesser immédiatement les hostilités dans toute la région du conflit et de prompte­ ment retirer toutes les forces armées sur les positions qu'elles occupaient avant le 5 ao0t 1965; 2. Prie le Secrétaire général de déployer tous les efforts possibles pour donner effet à la présente résolu­ tion et à la résolution 209 (1965), de prendre toutes les mesures possibles pour renforcer le Groupe d'obser­ vateurs militaires des Nations Unies pour l'iode et le Pakistan et de tenir le Conseil promptement et cons­ tamment informé de la suite donnée aux résolutions et de la situation dans la région; 3. Décide de poursuivre, d'urgence et continûment, l'examen de cette question, afin que le Conseil puisse déterminer quelles autres mesures peuvent être nécessaires pour assurer la paix et la sécurité dans la région. Adoptée à l'unanimité à la 1218-séance. Résolution 211 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur ses consultations avec les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan 34, Félicitant le Secrétaire général pour ses efforts inces­ sants en vue d'atteindre les objectifs des résolutions 3a Ibid., document S/6661. 114 Ibid., documents S/6683 et S/6686. Council resolutions 209 (1965) and 210 (1965) of 4 and 6 September 1965, Having heard the statements of the representatives of lndia and Pakistan, Noting the differing replies by the parties to an appeal for a cease-fire as set out in the report of the Secretary­ Generat,BIS but noting further with concern that no cease-fire bas yet corne into being, Convinced that an early cessation of hostilities is essential as a first step towards a peaceful settlement of the outstanding differences between the two countries on Kashmir and other related matters, 1. Demands that a cease-fire should take effect on Wednesday, 22 September 1965, at 0700 hours GMT, and calls upon both Govemments to issue orders for a cease-fire at that moment and a subsequent withdrawal of ail armed personnel to the positions held by them before 5 August 1965; 2. Requests the Secretary-General to provide the necessary assistance to ensure supervision of the cease­ fire and the withdrawal of all armed personnel; 3. Calls on ail States to refrain from any action which might aggravate the situation in the area; 4. Decides to consider, as soon as paragraph 1 of Council resolution 210 (1965) bas been implemented, what steps could be taken to assist towards a settlement of the political problem underlying the present conflict, and in the meantime calls on the two Governments to utilize all peaceful means, including those listed in Article 33 of the Charter of the United Nations, to this end; 5. Requests the Secretary-General to exert every possible effort to give effect to the present resolution, to seek a peaceful solution, ar1d to report to the Security Council thereon. Adopted at the 1242nd meeting by 10 votes to 11011e, with l abs­ telltion (Jordan). Decision At the 1244th meeting, on 22 September 1965, the President made the following statement on behalf of the Council: ' We note, of course, the report of the Secretary­ General. We have heard the statements of the Minister for Foreign Affairs of Pakistan and the representative of lndia. The Council expresses its satisfaction that the cease-fire demanded in îts resolution 211 (1965) of 20 September 1965 bas been accepted by the two parties and calls upon the Govemments concemed to implement their adherence to the cease~fire call as rapidly as possible, and in any case not later than 2200 hours GMT on 22 September 1965.' 86 Ibid., document S/6683. 15 209 (1965) et 210 (1965) du Conseil de sécurité, en date des 4 et 6 septembre 1965, Ayant entendu les déclarations des représentants de l'Inde et du Pakistan, Notant les réponses différentes des parties à un appel au cessez-le-feu, exposées dans le rapport du Secrétaire général 35, mais notant également avec inquiétude qu'aucun cessez-le-feu n'est encore intervenu, Convaincu qu'une prompte cessation des hostilités constitue un premier pas essentiel vers un règlement pacifique des différends subsistant entre les deux pays au sujet du Cachemire et d'autres questions connexes, 1. Demande formellement qu'un cessez-le-feu prenne effet le mercredi 22 septembre 1965 à 7 heures (temps universel) et invite les deux gouvernements à donner des ordres pour qu'un cessez-le-feu intervienne à ce moment et pour que toutes les forces armées se retirent ensuite sur les positions qu'elles occupaient avant le 5 aoftt 1965; 2. Prie le Secrétaire général de fournir l'assistance nécessaire pour assurer la surveillance du cessez-le-feu et du retrait de toutes les forces armées; 3. Invite tous les Etats à s'abstenir de toute action susceptible d'aggraver la situation dans la région; 4. Décide d'examiner, dès que le paragraphe l de la résolution 210 (1965) du Conseil aura été mis en œuvre, les mesures à prendre pour contribuer à un règlement du problème politique qui est à l'origine du présent conflit et, dans l'intervalle, invite les deux gouvernements à utiliser à cette fin tous les moyens pacifiques, y compris ceux qui sont énumérés à }'Article 33 de la Charte des Nations Unies; 5. Prie le Secrétaire général de faire tout ce qui est en son pouvoir pour donner effet à la présente résolution, de rechercher une solution pacifique et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Adoptée à la 1242-séD11ce, par 10 voix contre zéro, avec une abstention (Jordanie). Décision A sa 12448 séance, le 22 septembre 1965, le Président a fait, au nom du Conseil, la déclaration suivante: « Nous prenons· acte, bien entendu, du rapport du Secrétaire général. Nous avons entendu les déclara­ tions du Ministre des affaires étrangères du Pakistan et du représentant de l'Inde. Le Conseil constate avec satisfaction que le cessez-le-feu demandé for­ mellement dans sa résolution 211 (1965) du 20 sep­ tembre 1965 a été accepté par les deux parties, et il invite les gouvernements intéressés à mettre en œuvre leur acceptation de l'appel au cessez-le-feu aussi rapidement que possible et, en tout cas, au plus tard le 22 septembre 1965 à 22 heures (temps universel)». 36 Ibid., document S/6683.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/212 (1965)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Iles Maldives (20 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/212(1965)
Texte intégral Part Il. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NA TI ONS 39 Resolution 200 (1965) of 15 Marcb 1965 The Security Council, Having examined the application of the Gambia for admission to the United Nations,40 Recommends to the General Assembly that the Gambia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously, at the 1190th meeting. Resolution 212 (1965) of 20 September 1965 The Security Council, Having examined the application of the Maldive Islands for admission to the United Nations,41 Recommends to the General Assembly that the Maldive Islands be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1243rd meeting Resolution 213 (1965) of 20 September 1965 The Security Counci/, Having examined the application of Singapore for admission to the United Nations,42 39 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963 and 1964. 40 Officia/ Records of the Security Council, Twentieth Year, Supp[ement for January, February and March 1965, document S/6197. 41 Jbid., Supp/ement for July, August and September 1965, docu­ ment S/6645. 42 ibip., document S/6648. Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 39 Résolution 200 (1965) du 15 mars 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l 'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la Gambie 40, 20 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Gambie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1190' séance. Résolution 212 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par les Iles Maldives 41, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre les Iles Maldive& à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1243• séance. Résolution 213 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l 'Organi­ sation des Nations Unies présentée par Singapour 42, 39 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du C9nseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963 et 1964. 40 Documents officiels du Conseil de sécurité, vingtième année, Supplément de janvier, février et mars 1965, document S/6197. 41 ibid., Supplément de juillet, août et septembre 1965, document S/6645. 42 ibid., docwnent S/6648.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/213 (1965)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Singapour (20 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/213(1965)
Texte intégral Part Il. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NA TI ONS 39 Resolution 200 (1965) of 15 Marcb 1965 The Security Council, Having examined the application of the Gambia for admission to the United Nations,40 Recommends to the General Assembly that the Gambia be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously, at the 1190th meeting. Resolution 212 (1965) of 20 September 1965 The Security Council, Having examined the application of the Maldive Islands for admission to the United Nations,41 Recommends to the General Assembly that the Maldive Islands be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1243rd meeting Resolution 213 (1965) of 20 September 1965 The Security Counci/, Having examined the application of Singapore for admission to the United Nations,42 39 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963 and 1964. 40 Officia/ Records of the Security Council, Twentieth Year, Supp[ement for January, February and March 1965, document S/6197. 41 Jbid., Supp/ement for July, August and September 1965, docu­ ment S/6645. 42 ibip., document S/6648. Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 39 Résolution 200 (1965) du 15 mars 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l 'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la Gambie 40, 20 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Gambie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1190' séance. Résolution 212 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par les Iles Maldives 41, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre les Iles Maldive& à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1243• séance. Résolution 213 (1965) du 20 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l 'Organi­ sation des Nations Unies présentée par Singapour 42, 39 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du C9nseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963 et 1964. 40 Documents officiels du Conseil de sécurité, vingtième année, Supplément de janvier, février et mars 1965, document S/6197. 41 ibid., Supplément de juillet, août et septembre 1965, document S/6645. 42 ibid., docwnent S/6648. Recommends to the General Assembly that Singapore be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously al the 1243rd meeting. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre Sin­ gapour à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1243' séance. ------ -----· - INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 43 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY Resolution 208 {1965) of 10 August 1965 The Security Council, Noting with regret the death of judge Abdel Hamid Badawi on 4 August 1965, Noting further that a vacancy in the International Court of Justice for the remainder of the deceased's term of office bas thus occurred and must be filled in accordance with the terms of the Statute of the Court, Noting that, in accordance with Article 14 of the Statute, the date of the election to fill this vacancy shall be fixed by the Security Council, Decides that an election to fill the vacancy shall take place during the twentieth session of the General Assembly. Adopted at the 1236th meeting.44 Decisions At its 1236th meeting, on 10 August 1965, the Council decided to invite the representative of the United Arab Republic, wbo had asked to speak in connexion with the condolences expressed on the death of Mr. Abdel Hamid Badawi, to take a seat at the Council table. 48 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960 and 1963. 44 Adopted without vote. 21 COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 43 ELECTION DE MEMBRES DE LA COUR PAR LE CONSEIL DE StCURITt ET PAR L'ASSEMBLtE GtNtRALE Résolution 208 (1965) du 10 aollt 1965 Le Conseil de sécurité, Apprenant avec regret le décès, survenu le 4 aoüt 1965, de M. Abdel Hamid Badawi, juge à la Cour interna­ tionale de Justice, Constatant que, de ce fait, il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non encore accomplie du mandat du défunt, et qu'il convient de pourvoir ce siège, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément aux dispositions de l'Arti­ cle 14 du Statut, la date de l'élection destinée à pourvoir ce siège doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide qu'il sera procédé à une élection, en vue de pourvoir le siège vacant durant la vingtième session de l'Assemblée générale. Adoptée à la 1236• séance 44• DéHsions A sa l 236e séance, le 10 août 1965, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République arabe unie, qui avait demandé à faire une déclaration au sujet des condoléances exprimées à la suite du décès de M. Abdel Hamid Badawi, à prendre place à la table du Conseil. 43 Questions ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960 et 1963. 44 Le projet de r~lution n'a pas été mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/214 (1965)
IntituléLa question Inde-Pakistan (27 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/214(1965)
Texte intégral Resolution 214 (1965) or 27 September 1965 The Security Council, Noting the reports of the Secretary-General, 36 Reaffirming its resolutions 209 (1965) of 4 September, 210 (1965) of 6 September and 211 (1965) of 20 Sep­ tember 1965, Expressing its grave concern that the cease-fire agreed to unconditionally by the Govemments of India and Pakistan is not holding, Recal/ing that the cease-fire demand in the Council's resolutions was unanimously endorsed by the Council and agreed to by the Govemments of both India and Pakistan, Demands that the parties urgently honour their commitments to the Council to observe the cease-fire, and further calls upon the parties promptly to withdraw all armed personnel as necessary steps in the full imple­ mentation of resolution 211 (1965). Adopted at the 1245th meeting.81 Decision At its 1248th meeting, on 27 October 1965, the Coun­ cil, pursuant to its invitation to the representatives of lndia and Pakistan to participate, without vote, in the discussion of the question, decided, in the absence of the representative of India, to invite the representative of Pakistan to take a seat at the Council table, it being understood that the representative of India was invited to take a seat at the Council table at any time if be so wished. Resolution 215 (1965) or 5 November 1965 The Security Counci/, Regretting the delay in the full achievement of a complete and effective cease-fire and a prompt withdrawal of armed personnel to the positions held by them before 5 August 1965, as called for in its resolutions 209 (1965) of 4 September, 210 (1965) of 6 September, 211 (1965) of 20 September and 214(1965) of 27 September 1965, 1. Reaffirms its resolution 211 (1965) in .Jl its parts; 2. Requests the Govemments of India and Pakistan to co-operate towards a full implementation of paragraph 1 36 ibid., documents S/6710 and Add.l and 2. 37 Adopted without vote. Résolution 214 (1965) du 27 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant acte des rapports du Secrétaire général 36, Réaffirmant ses résolutions 209 (1965) du 4 septembre, 210 (1965) du 6 septembre et 211 (1965) du 20 septembre 1965, Exprimant sa grave préoccupation du fait que le cessez­ le-feu accepté sans condition par les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan n'est pas observé, Rappelant que la demande de cessez-le-feu figurant dans les résolutions du Conseil a été approuvée à l'unani­ mité par le Conseil et acceptée par les Gouvernements tant de l'Inde que du Pakistan, Demande formellement que les parties honorent d'urgence leurs engagements à l'égard du Conseil d'ob­ server le cessez-le-feu, et prie en outre les parties de retirer promptement toutes les forces armées à titre de mesures essentielles en vue de l'application intégrale de la résolution 211 (1965). Adoptée d la 1245• slance 87• Décision A sa 1248e séance, le 27 octobre 1965, le Conseil, conformément à l'invitation qu'il avait adressée aux représentants de 1 'Inde et du Pakistan de participer, sans droit de vote à la discussion de la question, a décidé, en l'absence du représentant de l'Inde, d'inviter le représentant du Pakistan à prendre place à la table du Conseil, étant entendu que le représentant de l'Inde était invité à prendre place à tout moment à la table du Conseil s'il le désirait. Résolution 215 (1965) du 5 novembre 1965 Le Conseil de sefcurité, Regrettant le retard apporté à la réalisation intégrale d'un cessez-le-feu total et effectif et au prompt retrait des forces armées sur les positions qu'elles occupaient le 5 aotit 1965, ainsi qu'il le demandait dans ses résolu­ tions 209(1965), 210(1965), 211(1965) et 214(1965), en date des 4, 6, 20 et 27 septembre 1965, 1. Réaffirme sa résolution 211 {1965) dans toutes ses parties; 16 2. Prie les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan de coopérer à la mise en application intégrale du para- 88 Ibid., document S/6710 et Add.1 et 2. 37 Le projet de résolution n'a pas été mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/215 (1965)
IntituléLa question Inde-Pakistan (5 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/215(1965)
Texte intégral Resolution 214 (1965) or 27 September 1965 The Security Council, Noting the reports of the Secretary-General, 36 Reaffirming its resolutions 209 (1965) of 4 September, 210 (1965) of 6 September and 211 (1965) of 20 Sep­ tember 1965, Expressing its grave concern that the cease-fire agreed to unconditionally by the Govemments of India and Pakistan is not holding, Recal/ing that the cease-fire demand in the Council's resolutions was unanimously endorsed by the Council and agreed to by the Govemments of both India and Pakistan, Demands that the parties urgently honour their commitments to the Council to observe the cease-fire, and further calls upon the parties promptly to withdraw all armed personnel as necessary steps in the full imple­ mentation of resolution 211 (1965). Adopted at the 1245th meeting.81 Decision At its 1248th meeting, on 27 October 1965, the Coun­ cil, pursuant to its invitation to the representatives of lndia and Pakistan to participate, without vote, in the discussion of the question, decided, in the absence of the representative of India, to invite the representative of Pakistan to take a seat at the Council table, it being understood that the representative of India was invited to take a seat at the Council table at any time if be so wished. Resolution 215 (1965) or 5 November 1965 The Security Counci/, Regretting the delay in the full achievement of a complete and effective cease-fire and a prompt withdrawal of armed personnel to the positions held by them before 5 August 1965, as called for in its resolutions 209 (1965) of 4 September, 210 (1965) of 6 September, 211 (1965) of 20 September and 214(1965) of 27 September 1965, 1. Reaffirms its resolution 211 (1965) in .Jl its parts; 2. Requests the Govemments of India and Pakistan to co-operate towards a full implementation of paragraph 1 36 ibid., documents S/6710 and Add.l and 2. 37 Adopted without vote. Résolution 214 (1965) du 27 septembre 1965 Le Conseil de sécurité, Prenant acte des rapports du Secrétaire général 36, Réaffirmant ses résolutions 209 (1965) du 4 septembre, 210 (1965) du 6 septembre et 211 (1965) du 20 septembre 1965, Exprimant sa grave préoccupation du fait que le cessez­ le-feu accepté sans condition par les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan n'est pas observé, Rappelant que la demande de cessez-le-feu figurant dans les résolutions du Conseil a été approuvée à l'unani­ mité par le Conseil et acceptée par les Gouvernements tant de l'Inde que du Pakistan, Demande formellement que les parties honorent d'urgence leurs engagements à l'égard du Conseil d'ob­ server le cessez-le-feu, et prie en outre les parties de retirer promptement toutes les forces armées à titre de mesures essentielles en vue de l'application intégrale de la résolution 211 (1965). Adoptée d la 1245• slance 87• Décision A sa 1248e séance, le 27 octobre 1965, le Conseil, conformément à l'invitation qu'il avait adressée aux représentants de 1 'Inde et du Pakistan de participer, sans droit de vote à la discussion de la question, a décidé, en l'absence du représentant de l'Inde, d'inviter le représentant du Pakistan à prendre place à la table du Conseil, étant entendu que le représentant de l'Inde était invité à prendre place à tout moment à la table du Conseil s'il le désirait. Résolution 215 (1965) du 5 novembre 1965 Le Conseil de sefcurité, Regrettant le retard apporté à la réalisation intégrale d'un cessez-le-feu total et effectif et au prompt retrait des forces armées sur les positions qu'elles occupaient le 5 aotit 1965, ainsi qu'il le demandait dans ses résolu­ tions 209(1965), 210(1965), 211(1965) et 214(1965), en date des 4, 6, 20 et 27 septembre 1965, 1. Réaffirme sa résolution 211 {1965) dans toutes ses parties; 16 2. Prie les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan de coopérer à la mise en application intégrale du para- 88 Ibid., document S/6710 et Add.1 et 2. 37 Le projet de résolution n'a pas été mis aux voix. of resolution 211 (1965); calls upon them to instruct their armed personnel to co-operate with the United Nations and cease ail military activity; and insists that there be an end to violations of the cease-fire; 3. Demands the prompt and unconditional execution of the proposal already agreed to in principle by the Govemments of India and Pakistan that their repre­ sentatives meet with a suitable representative of the Secretary-General, to be appointed without delay after consultation with both parties, for the purpose of for­ mulating an agreed plan and schedule for the withdrawals by both . parties; urges that such a meeting take place as soon as possible and that such a plan contain a time­ limit on· its implementation; and requests the Secretary­ General to report on the progress achieved in this respect within three weeks of the adoption of the present resolution; 4. Requests the Secretary-General to submit for its consideration as soon as possible a report on compliance with the present resolution. Adopted at the 1251st meeting by 9 votes to none, with 2 abs­ tentions ( Jordan, Union of Soviet Soclalist Repub/ics). QUESTION RELATING TO TERRITORŒS UNDER PORTUGUESE ADMINISTRATION 38 Declsions At its 1250tli meeting, on 4 November 1965, the Council decided to invite the representatives of Portugal, Liberia, Tunisia, Madagascar and Sierra Leone to participate, without vote, in the discussion of the question. At .its 1255th meeting, on 10 November 1965, the Council decided to invite the representative of the United Republic of Tanzania to participate, without vote, in the discussion of the question. 11 Reaolutions or deciaions on tbis question were a1so adopted by the Council in 1963. graphe 1 de la r6solution 211 (1965); demande aux deux gouvernements de donner des instructions à leurs forces armées pour qu'elles coopèrent avec les Nations Unies et cessent toute activité militaire; et demande instamment qu'il soit mis fin aux violations du cessez­ le-feu; 3. Demande formellement l'application immédiate et sans condition de la proposition dont le principe a déjà été accepté par les Gouv~~ements de l'Inde et du Pakistan et relative à une rencontre de représentants de ces deux pays avec un représentant qualifié du Secré­ taire général, qui sera nommé sans retard après consul­ tation avec les deux parties, en vue d'établir un plan . et un horaire convenus de retrait des troupes des deux parties; demande instamment que cette rencontre ait lieu le plus tôt possible et que le plan qui sera établi fasse mention d'un date limite pour son exécution; et prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur les progrès réalisés à cet êgard dans les trois semaines qui suivront l'adoption de la présente résolution; 17 4. Prie le Secrétaire général de lui soumettre dès que possible, aux fins d'examen, un rapport sur l'exécu­ tion de la présente résolution. Adoptée à la 1251• séance par 9 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions ( Jordonie, Union des Républiques socialistes sovié­ tiques). QUESTION RELATIVE AUX TERRITOIRES ADMINISTIŒS PAR LE PORTUGAL 38 Décisions A sa 12508 séance, le 4 novembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Portugal, du Libéria, de la Tunisie, de Madagascar et du Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 12558 séance, le 10 novembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République­ Unie de Tanzanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 11 Question ayant fait l'objet de risolutions ou décisions de la part du Comeil en 1963.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/216 (1965)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (12 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/216(1965)
Texte intégral Decision At its 1257th meeting, on 12 Novemher 1965, the Council decided to invite the Governments of Portugal and South Africa to send representatives to participate, without vote, in the discussion of the question. Resolution 216 (1965) of 12 November 1965 The Security Council l. Decides to condemn the unilateral declaration of independence made by a racist minority in Southern Rhodesia; 2. Decides to cal/ upon ail States not to recognize this illegal racist minority régime in Southern Rhodesia and to refrain from rendering any assistance to this illegal régime. Adopted al the 1258th meeting by 10 votes to none, with 1 abs­ tention (France). Resolution 217 (1965) of 20 November 1965 The Security Council, Deeply concerned about the situation in Southern Rhodesia, Considering that the illegal authorities in Southern Rhodesia have proclaimed independence and that the Government of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, as the administering Power, looks upon this as an act of rebellion, Noting that the Government of the United Kingdom has taken certain measures to meet the situation and that to be effective these measures should correspond to the gravity of the situation, l. Determines that the situation resulting frorn the proclamation of independence by the illegal authorities in Southern Rhodesia is extremely grave, that the Govcrnment of the United Kingdorn of Great Britain and Northern Ireland should put an end to it and that its continuance in time constitutes a threat to interna­ tional peace and security; 2. Reaffirms its resolution 216 (1965) of 12 November 1965 and General Assembly resolution 1514 (XV) of 14 December 1960; 3. Condemns the usurpation of power by a racist settler minority in Southern Rhodesia and regards the declaration of indeoendence by it as having no legal validity; 8 Décision A sa 1257e séance, le 12 novembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter les Gouv~rnc;ments du Portugal et de l'Afrique du Sud à désigner des représentants pour participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 216 (1965) du 12 novembre 1965 Le Conseil de sécurité l. Décide de condamner la déclaration unilatérale d'indépendance proclamée par une minorité raciste en Rhodésie du Sud; 2. Décide de prier tous les Etats de ne pas reconnaître ce régime minoritaire raciste illégal de la Rhodésie du Sud et de s'abstenir de prêter aucune assistance à ce régime illégal. Adoptée à la 1258' séance par JO voix contre zéro, avec une abstention (France). Résolution 217 (1965) du 20 novembre 1965 Le Conseil de sécurité, Profondément préoccupé par la situation en Rhodésie du Sud, Considérant que les autorités illégales de Rhodésie du Sud ont proclamé l'indépendance et que le Gou­ vernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en tant que puissance administrante, y voit un acte de rébellion, Notant que le Gouvernement du Royaume-Uni a pris certaines mesures pour faire face à la situation et que, pour être efficaces, ces mesures doivent correspondre à la gravité de la situation, I. Constate que la situation résultant de la procla­ mation cje l'indépendance par les autorités illégales de Rhodésie du Sud est extrêmement grave, qu'il convient que le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord y mette fin et que son maintien dans le temps constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales; 2. Réaffirme sa résolution 216 (1965) du 12 novembre 1965 et la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960; 3. Condamne l'usurpation du pouvoir par une mino­ rité raciste de colons en Rhodésie du Sud et considère que la déclaration d'indépendance proclamée par cette minorité n'a aucune validité légale;
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/217 (1965)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (20 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/217(1965)
Texte intégral Decision At its 1257th meeting, on 12 Novemher 1965, the Council decided to invite the Governments of Portugal and South Africa to send representatives to participate, without vote, in the discussion of the question. Resolution 216 (1965) of 12 November 1965 The Security Council l. Decides to condemn the unilateral declaration of independence made by a racist minority in Southern Rhodesia; 2. Decides to cal/ upon ail States not to recognize this illegal racist minority régime in Southern Rhodesia and to refrain from rendering any assistance to this illegal régime. Adopted al the 1258th meeting by 10 votes to none, with 1 abs­ tention (France). Resolution 217 (1965) of 20 November 1965 The Security Council, Deeply concerned about the situation in Southern Rhodesia, Considering that the illegal authorities in Southern Rhodesia have proclaimed independence and that the Government of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, as the administering Power, looks upon this as an act of rebellion, Noting that the Government of the United Kingdom has taken certain measures to meet the situation and that to be effective these measures should correspond to the gravity of the situation, l. Determines that the situation resulting frorn the proclamation of independence by the illegal authorities in Southern Rhodesia is extremely grave, that the Govcrnment of the United Kingdorn of Great Britain and Northern Ireland should put an end to it and that its continuance in time constitutes a threat to interna­ tional peace and security; 2. Reaffirms its resolution 216 (1965) of 12 November 1965 and General Assembly resolution 1514 (XV) of 14 December 1960; 3. Condemns the usurpation of power by a racist settler minority in Southern Rhodesia and regards the declaration of indeoendence by it as having no legal validity; 8 Décision A sa 1257e séance, le 12 novembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter les Gouv~rnc;ments du Portugal et de l'Afrique du Sud à désigner des représentants pour participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 216 (1965) du 12 novembre 1965 Le Conseil de sécurité l. Décide de condamner la déclaration unilatérale d'indépendance proclamée par une minorité raciste en Rhodésie du Sud; 2. Décide de prier tous les Etats de ne pas reconnaître ce régime minoritaire raciste illégal de la Rhodésie du Sud et de s'abstenir de prêter aucune assistance à ce régime illégal. Adoptée à la 1258' séance par JO voix contre zéro, avec une abstention (France). Résolution 217 (1965) du 20 novembre 1965 Le Conseil de sécurité, Profondément préoccupé par la situation en Rhodésie du Sud, Considérant que les autorités illégales de Rhodésie du Sud ont proclamé l'indépendance et que le Gou­ vernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en tant que puissance administrante, y voit un acte de rébellion, Notant que le Gouvernement du Royaume-Uni a pris certaines mesures pour faire face à la situation et que, pour être efficaces, ces mesures doivent correspondre à la gravité de la situation, I. Constate que la situation résultant de la procla­ mation cje l'indépendance par les autorités illégales de Rhodésie du Sud est extrêmement grave, qu'il convient que le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord y mette fin et que son maintien dans le temps constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales; 2. Réaffirme sa résolution 216 (1965) du 12 novembre 1965 et la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960; 3. Condamne l'usurpation du pouvoir par une mino­ rité raciste de colons en Rhodésie du Sud et considère que la déclaration d'indépendance proclamée par cette minorité n'a aucune validité légale; 4. Calls upon the Govemment of the United Kingdom to quell this rebellion of the racist minority; 5. ·Further ca/ls upon the Govemment of the United K.ingdom to take all other appropriate measures which would prove effective in eliminating the authority of the usurpers and in bringing the minority régime in Southern Rhodesia to an immediate end; 6. Calls upon all States not to recognize this illegal authority and not to entertain any diplomatie or other relations with it; 1. Calls upon the Government of the United Kingdom, as the working of the Constitution of 1961 has broken down, to take immediate measures in order to allow the people of Southern Rhodesia to determine their own future consistent with the objectives of General Assembly resolution 1514 (XV); 8. Calls upon all States to refrain from any action which would assist and encourage the illegal régime and, in particular, to desist from providing it with arms, equip­ ment and military material, and to do their utmost in order to break all economic relations with Southern Rhodesia, including an embargo on oil and petroleum products; 9. Calls upon the Government of the United Kingdom to enforce urgently and with vigour ail the measures it has announced, as well as those mentioned in para­ graph 8 above; 10. Calls upon the Organization of African Unity to do all in its power to assist in the implementation of the present resolution, in conformity with Chapter VIII of the Charter of the United Nations; 11. Decides to keep the question under review in order to examine what other measures it may cleem it necessary to take. Adopted at the 1265th meeting by JO votes to none, with I abs­ tention (France). THE SITUATION IN THE DOMINICAN REPUBLIC Decision At its 1196th meeting, on 3 May 1965, the Council decided to invite the representative of Cuba to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question. 9 4. Prie le Gouvernement du Royaume-Uni d'étouffer cette rébellion de la minorité raciste; 5. Prie en outre le Gouvernement du Royaume-Uni de prendre toutes autres mesures appropriées qui se révéleraient efficaces pour anéantir l'autorité des usur­ pateurs et pour mettre fin immédiatement au régime minoritaire en Rhodésie du Sud; 6. Prie tous les Etats de ne pas reconnaître cette autorité illégale et de n'entretenir avec elle aucune relation diplomatique ou autre; 7. Prie le Gouvernement du Royaume-Uni, la Cons­ titution de 1961 ayant cessé de fonctionner, de prendre des mesures immédiates pour permettre au peuple de Rhodésie du Sud de décider de son propre avenir con­ formément aux objectifs de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale; 8. Prie tous les Etats de s'abstenir de toute action qui aiderait et encouragerait le régime illégal et, en particulier, de s'abstenir de lui fournir des armes, de l'équipement et du matériel militaire, et de s'efforcer de rompre toutes les relations économiques avec la Rhodésie du Sud, notamment en imposant un embargo sur le pétrole et les produits pétroliers; 9. Prie le Gouvernement du Royaume-Uni d'appli­ quer d'urgence et énergiquement toutes les mesures qu'il a ·annoncées, ainsi que celles qui sont mentionnées au paragraphe 8 ci-dessus; 10. Prie l'Organisation de l'unité africaine de faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider à l'appli­ cation de la présente résolution, conformément au Chapitre VIII de la Charte des 'Nations Unies; 11. Décide de maintenir la question à l'étude afin d'examiner quelles autres mesures il pourra juger néces­ saire de prendre. Adoptée à la 1265• séance par JO voix contre zéro, avec une abstention (France). LA SITUATION DANS LA RÉPUBLIQUE DOMINICAINE Décision A sa l 196e séance, le 3 mai 1965, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Cuba à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question.
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/218 (1965)
IntituléQuestion relative aux territoires administrés par le Portugal (23 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/218(1965)
Texte intégral Resolution 218 (1965) of 13 November 1965 The Security Council, Having examined the question of the situation in the Territories under Portuguese administration submitted by thirty-two African States, Recal/ing its resolutions 180 (1963) of 31 July and 183 (1963) of 11 December 1963, Noting with deep concern the continued refusai of Portugal to take the necessary steps to implement the aforementioned resolutions of the Security Council, Considering that, in spite of the measures laid down by the Security Council in paragraph 5 of resolution 180 (1963), the Government of Portugal is intensifying its measures of repression and its military operations against the African population with a view to defeating their legitimate hopes of achieving self-determination and independence, Convinced that the implementation of the pertinent resolutions of the Security Council and the General Assembly, and in particular Council resolutions 180 (1963) and 183 (1963), is the only means to achieve a peaceful solution of the question of Portuguese Terri­ tories in accordance with the principles of the Charter of the United Nations, Recal/ing General Assembly resolution 1514(XV) of 14 December 1960, 1. Affirms that the situation resulting from the policies of Portugal both as regards the African population of its colonies and the neighbouring States seriously disturbs international peace and security; 2. Deplores the failure of the Govemment of Portugal to comply with previous resolutions of the Security Council and the General Assembly and to recognize the right of the peoples under its administration to self-determination and independence; 3. Reaffirms the interpretation of the principle of self-determination as laid down in General Assembly resolution 1514 (XV) and in Security Council resolu­ tion 183 (1963); 4. Calls upon Portugal to give immediate effect in the Territories under its administration to the principle of self-determination as referred to in paragraph 3 above; 5. Reaffirms its urgent demand to Portugal for: (a) The immediate recognition of the right of the peoples of the Territories under its administration to self-determination and independence; (b) The immediate cessation of ail acts of repression and the withdrawal of ail military and other forces at present employed for that purpose; (c) The promulgativn of an unconditional political amnesty and the establishment of conditions that will allow the free functioning of political parties: Résolution 218 (196!) da 13 novembre 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la questiort de la situation dans les territoires administrés par le Portugal présentée par 32 Etats africains, Rappelant ses résolution·s 180 {1963) du 31 juillet et 183 (1963) du 11 décembre 1963, Notant avec une profonde inquiétude le refus persistant du Portugal de prendre les mesures nécessaires en vue d'appliquer les résolutions susmentionnées du Conseil de sécurité, Considérant que, nonobstant les mesures prévues par le Conseil de sécurité au paragraphe S de sa résolution 180 (1963), le Gouvernement portugais intensifie ses mesures de. répression et ses opérations militaires contre la population africaine dans le but de faire obstacle à ses espoirs légitimes de réaliser l'autodétermination et l 'indépendartce, Convaincu que l'application des résolutions perti­ nentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, et notamment des résolutions 180 ( 1963) et 183 ( 1963) du Conseil, est l'unique moyen de parvenir à une solu­ tion pacifique de la question des territoires portugais conformément aux principes de la Charte des Nations Unies, Rappelant la résolution l S l 4 (XV) de J.' Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, 1. Affirme que la situation qui résulte de la politique du Portugal tant à l'égard de la population africaine de ses colonies qu'à l'égard des Etats voisins trouble sérieusement la paix et la sécurité internationales; 2. Déplore la carence du Gouvernement portugais qui ne se conf orme pas aux résolutions antérieures du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale et ne reconnait pas le droit des peuples qu'il administre à l'autodéter­ mination et à l'indépendance; 3. Réaffirme l'interprétation du principe de l'auto­ détermination qui figure dans la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale et dans la résolution 183 (1963) du Conseil de sécurité; 4. Fait appel au Portugal pour qu'il donne immédia­ tement effet, dans les territoires qu'il administre, au principe de l'autodétermination dans les conditions énoncées au paragraphe 3 ci-dessus; 18 S. Réaffirme l'invitation urgente qu'il a adressée au Portugal de: a) Reconnaître immédiatement le droit des peuples qu'il administre à l'autodétermination et à l'indé­ pendance; b) Cesser immédiatement tout acte de répression et retirer toutes les forces militaires ·et autres qu'il emploie actuellement à cette fin; c) Promulguer une amnistie politique inconditionnelle et créer les conditions permettant le libre fonctionnement des partis politiques; (d) Negotiations, on the basis of the recognition of the right to self-determination, with the authorized representatives of the political parties within and outside the Territories with a view to the transfer of power to political institutions f reely elected and representative of the peoples, in accordance with General Assembly resolution 1514 (XV); (e) The granting of independence immediately there­ after to all the Territories under its administration in accordance with the aspirations of the peoples; 6. Requests all States to refrain forthwith from off'etjng the Portuguese Government any assistance which would enable it to continue its repression of the people of the Territories under its administration; and to take all the necessary measures to prevent the sale and supply of anns and military equipment to the Portuguese Government for this purpose, including the sale and shipment of equipment and materials for the manufacture and maintenance of arms and ammunition to be used in the Territories under Portuguese administration; 1. Requests all States to infonn the Secretary-General on whatever measures are undertaken towards imple­ mentation of paragraph 6 of the present resolution; 8. Requests the Secretary-General to ensure the implementation of the provisions of the present resolu­ tion, to provide such assistance as he may deem necessary and to report to the Security Council not later than 30 June 1966. A.dopttd at tM 1168th meetbll by 7 votu to none, wlth 4 abs­ tentions ( France, NetMrlandl, United Kingdom of Great Br/­ tain and Northern Ire/and, United States of America). d) Engager des négociations, sur la base de la recon­ naissance du droit à l 'autod6termination, avec les repré­ sentants qualifiés des partis politiques existant à l'intérieur ou l'extérieur des territoire~, en vue du transfert des pouvoirs à des institutions politiques librement élues et représentatives des populations, conf onnément à la résolution l 514 (XV) de l'Assemblée générale; e) Accorder, immédiaterflent après, l'indépendance à tous les territoires qu'il administre, confonnément aux aspirations des populations; 6. Prie tous les Etats de s'abstenir immédiatement d'offrir au Gouvernement portugais une assistance quelconque qui le mette en mesure de poursuivre la répression qu'il exerce sur les populations des territoi­ res qu'il administre, ainsi que de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la vente et la four­ niture au Gouvernement portugais d'armes et d'équi­ pement militaire qui pourraient servir à cette fin, y compris la vente et la livraison d'équipement et de matériaux destinés à la fabrication et à l'entretien d'armes et de munitions devant être utilisés dans les territoires administrés par le Portugal. 1. Prie tous les Etats de faire connaître au Secrétaire général toutes les mesures qu'ils prennent pour appli­ quer les dispositions du paragraphe 6 de la présente résolution; 19 8. Prie le Secrétaire général d'assurer l'application des dispositions de la présente résolution, de fournir l'assistance qu'il estimerait nécessaire et de rendre compte au Conseil de sécurité au plus tard le 30 juin 1966. A.doptle d la 1168• séance par 7 -,oix contre zlro, avec 4 abs­ tentions ( EtatJ-Unu d'A''­ rique, France, Pays-Bœ, Roy­ awne-Uni tk Grande-Bretagne et d'Irlande ''4 Nord).
OrganeCSNU
Année1965
CôteS/RES/219 (1965)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (17 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/219(1965)
Texte intégral Greece and Cyprus to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488): 14 Letter dated 4 November 1965 from the Permanent Representative of Turkey addressed to the President of the Security Council (S/6877); 15 Report of the Secretary-General on the situation in Cyprus (S/6881) ',15 At the same meeting, the President concluded the discussion of the item by appealing, on behalf of the Council, to all the parties to show the utmost modera­ tion, to co-operate in the full application of the Security Council resolutions, and to refrain from any action likely to worsen the situation in Cyprus. At its 1270th meeting, on 17 December 1965, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488): 16 Reports of the Secretary-General (S/695417 and S/700117) '. Resolution 219 (1965) of 17 December 1965 The Security Council, Noting that the report of the Secretary-General dated 10 December 1965 18 states that the United Nations Peace-keeping Force is needed in Cyprus, Noting that the Government of Cyprus has agreed that in view of the prevailing conditions in the island it is necessary to continue the Force beyond 26 Decem­ ber 1965, 1. Reaffirms its resolutions 186 (1964) of 4 March, 187(1964) of 13. March, 192(1964) of 20 June, 193 (1964) of 9 August, 194 (1964) of 25 September and 198 (1964) of 18 December 1964, 201 (1965) of 19 March, 206 (1965) of 15 June and 207 (1965) of 10 August 1965 and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; Grèce et de Chypre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 14): Lettre, en date du 4 novembre 1965, adres­ sée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Turquie (S/6877 15): Rapport du Secrétaire général sur la situation à Chypre (S/6881 15) ». A la même séance, le Pré~idcnt a conclu la discussion de la question en lançant, au nom du Conseil, un appel . à toutes les parties pour qu'elles fassent preuve de la plus grande modération, qu'elles coopèrent en vue de la pleine application des résolutions du Conseil de sécurité et qu'elles s'abstiennent de tout acte de nature à rendre la situation plus grave. A sa 127oe séance, le 17 décembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 16): Rapports du Secrétaire général (S/695417 et S/700117) ». Résolution 219 (1965) du 17 décembre 1965 Le Conseil de sécurité, Notant que le rapport du Secrétaire général en date du 10 décembre 1965 18 indique que la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix est nécessaire à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies au-delà du 26 décembre 1965, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 aoüt, 194(1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin et 207 (1965) du 10 aoüt 1965 ainsi que le consensus exprimé par le Président à la 1143e séance, le 11 aoOt 1964; 14 Ibid., Eighteenth Year, Supp/ement for October, November 14 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et and December 1963. décembre 1963. 15 Ibid., Twentieth Year, Supplement for October, November 15 Ibid., vingtième année, Supplément d'octobre, novembre et and December 1965. décembre 1965. 18 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for October, November 16 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et and December 1963. décembre 1963. 17 Ibid., Twentieth Year, Supp/ement for October, November 17 Ibid., vingtième année, Supplément d'octobre, novembre et and December 1965. décembre 1965. 18 Ibid., document S/7001. 18 Ibid., document S/7001. 5 2 2. Extends once again the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for an additional period of three months, ending 26 March 1966. Adopted unanimously at the 1270th meeting. QUESTION CONCERNING THE SITUATION IN SOUTHERN RHODESIA 19 Decisions During the consideration of this question during the year 1965, the Council decided 20 to invite the repre­ sentatives of the following Member States to participate, without vote, in the discussion: Algeria, Ethiopia, Gambia, Ghana, Guinea, India, Jamaica, Mali, Mauritania, Nige­ ria, Pakistan, Senegal, Sierra Leone, Somalia, Sudan, United Republic of Tanzania, Zambia. Resolution 202 (1965) of 6 May 1965 The Security Council, Having examined the situation in Southern Rhodesia, Recalling General Assembly resolutions 1514 (XV) of 14 December 1960, 1747 (XVI) of 28 June 1962, 1760 (XVII) of 31 October 1962, 1883 (XVIII) of 14 October 1963 and 1889 (XVIII) of 6 November 1963 and the resolutions of the Special Committee on the Situation with regard to the lmplementation of the Declaration on the Granting of lndependence to Colonial Countries and Peoples, especially its resolution of 22 April 1965,21 Endorsing the requests which the General Assembly and the Special Cornmittee have many times addressed to the United Kingdom of Great Britain and Northem Ireland to obtain: (a) The release of ail political prisoners, detainees and restrictees, 19 Rcsolutions or decisions on this question wcrc also adopted by the Council in 1963. 80 See in particular the 1194th, 1257th, 1258th, 1260th, 1261st and 1263rd meetings. 11 See OfficiaJ Records of the General Assembly, 1\ventkth Seillon, Annexes, addendum to agenda item 23 (document A/6JXXJ/ Rev.1), chap. III, para. 292. 6 2. Prolonge à nouveau d'une période supplémentaire de trois mois, prenant fin le 26 mars 1966, la station­ nement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964). Adoptée à l'unanimité à la 127(}1 séance. QUESTION DE LA SITUATION EN RHODÉSIE DU SUD 19 Décisions Pendant l'examen de la question au cours de 1965, le Conseil a décidé 20 d'inviter les représentants des Etats Membres . ci-après à participer à la discussion, sans droit de vote: Algérie, Ethiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Inde, Jamaïque, Mali, Mauritanie, Nigéria, Pakistan, République- Unie de Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Zambie. Résolution 202 (1965) du 6 mai 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation en Rhodésie du Sud, Rappelant les résolutions 1514 (XV), 1747 (XVI), 1760 (XVII), 1883 (XVIII) et 1889 (XVIII) de l' Assem­ blée générale, en date des 14 décembre 1960, 28 juin 1962, 31 octobre 1962, 14 octobre 1963 et 6 novembre 1963, ainsi que les résolutions du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, en particulier celle du 22 avril 1965 21, Faisant siennes les demandes maintes fois adressées par l'Assemblée générale et le Comité spécial au Royaume Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord pour obtenir: a) La mise en liberté de tous les prisonniers poli­ tiques, détenus et personnes assignées à résidence, 11 Question ayant fait l'objet de résolutions ou d6cisions de la part du Conseil en 1963. 80 Voir notamment les 1194•, 1257•, 1258•, 126()•, 1261• et 1263• séances. 11 Voir Docun11mt.1 offickù de r Assemblée ,,nérale, 11tn,tli1M session, Annexes, additif au point 23 de l'ordre du jour (A/ 6JXXJ/ Rev.1), chap. III, par. 292. ·
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/219 (1965)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (17 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/219(1965)
Texte intégral Greece and Cyprus to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488): 14 Letter dated 4 November 1965 from the Permanent Representative of Turkey addressed to the President of the Security Council (S/6877); 15 Report of the Secretary-General on the situation in Cyprus (S/6881) ',15 At the same meeting, the President concluded the discussion of the item by appealing, on behalf of the Council, to all the parties to show the utmost modera­ tion, to co-operate in the full application of the Security Council resolutions, and to refrain from any action likely to worsen the situation in Cyprus. At its 1270th meeting, on 17 December 1965, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488): 16 Reports of the Secretary-General (S/695417 and S/700117) '. Resolution 219 (1965) of 17 December 1965 The Security Council, Noting that the report of the Secretary-General dated 10 December 1965 18 states that the United Nations Peace-keeping Force is needed in Cyprus, Noting that the Government of Cyprus has agreed that in view of the prevailing conditions in the island it is necessary to continue the Force beyond 26 Decem­ ber 1965, 1. Reaffirms its resolutions 186 (1964) of 4 March, 187(1964) of 13. March, 192(1964) of 20 June, 193 (1964) of 9 August, 194 (1964) of 25 September and 198 (1964) of 18 December 1964, 201 (1965) of 19 March, 206 (1965) of 15 June and 207 (1965) of 10 August 1965 and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; Grèce et de Chypre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 14): Lettre, en date du 4 novembre 1965, adres­ sée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Turquie (S/6877 15): Rapport du Secrétaire général sur la situation à Chypre (S/6881 15) ». A la même séance, le Pré~idcnt a conclu la discussion de la question en lançant, au nom du Conseil, un appel . à toutes les parties pour qu'elles fassent preuve de la plus grande modération, qu'elles coopèrent en vue de la pleine application des résolutions du Conseil de sécurité et qu'elles s'abstiennent de tout acte de nature à rendre la situation plus grave. A sa 127oe séance, le 17 décembre 1965, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 16): Rapports du Secrétaire général (S/695417 et S/700117) ». Résolution 219 (1965) du 17 décembre 1965 Le Conseil de sécurité, Notant que le rapport du Secrétaire général en date du 10 décembre 1965 18 indique que la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix est nécessaire à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies au-delà du 26 décembre 1965, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 aoüt, 194(1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin et 207 (1965) du 10 aoüt 1965 ainsi que le consensus exprimé par le Président à la 1143e séance, le 11 aoOt 1964; 14 Ibid., Eighteenth Year, Supp/ement for October, November 14 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et and December 1963. décembre 1963. 15 Ibid., Twentieth Year, Supplement for October, November 15 Ibid., vingtième année, Supplément d'octobre, novembre et and December 1965. décembre 1965. 18 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for October, November 16 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et and December 1963. décembre 1963. 17 Ibid., Twentieth Year, Supp/ement for October, November 17 Ibid., vingtième année, Supplément d'octobre, novembre et and December 1965. décembre 1965. 18 Ibid., document S/7001. 18 Ibid., document S/7001. 5 2 2. Extends once again the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for an additional period of three months, ending 26 March 1966. Adopted unanimously at the 1270th meeting. QUESTION CONCERNING THE SITUATION IN SOUTHERN RHODESIA 19 Decisions During the consideration of this question during the year 1965, the Council decided 20 to invite the repre­ sentatives of the following Member States to participate, without vote, in the discussion: Algeria, Ethiopia, Gambia, Ghana, Guinea, India, Jamaica, Mali, Mauritania, Nige­ ria, Pakistan, Senegal, Sierra Leone, Somalia, Sudan, United Republic of Tanzania, Zambia. Resolution 202 (1965) of 6 May 1965 The Security Council, Having examined the situation in Southern Rhodesia, Recalling General Assembly resolutions 1514 (XV) of 14 December 1960, 1747 (XVI) of 28 June 1962, 1760 (XVII) of 31 October 1962, 1883 (XVIII) of 14 October 1963 and 1889 (XVIII) of 6 November 1963 and the resolutions of the Special Committee on the Situation with regard to the lmplementation of the Declaration on the Granting of lndependence to Colonial Countries and Peoples, especially its resolution of 22 April 1965,21 Endorsing the requests which the General Assembly and the Special Cornmittee have many times addressed to the United Kingdom of Great Britain and Northem Ireland to obtain: (a) The release of ail political prisoners, detainees and restrictees, 19 Rcsolutions or decisions on this question wcrc also adopted by the Council in 1963. 80 See in particular the 1194th, 1257th, 1258th, 1260th, 1261st and 1263rd meetings. 11 See OfficiaJ Records of the General Assembly, 1\ventkth Seillon, Annexes, addendum to agenda item 23 (document A/6JXXJ/ Rev.1), chap. III, para. 292. 6 2. Prolonge à nouveau d'une période supplémentaire de trois mois, prenant fin le 26 mars 1966, la station­ nement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964). Adoptée à l'unanimité à la 127(}1 séance. QUESTION DE LA SITUATION EN RHODÉSIE DU SUD 19 Décisions Pendant l'examen de la question au cours de 1965, le Conseil a décidé 20 d'inviter les représentants des Etats Membres . ci-après à participer à la discussion, sans droit de vote: Algérie, Ethiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Inde, Jamaïque, Mali, Mauritanie, Nigéria, Pakistan, République- Unie de Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Zambie. Résolution 202 (1965) du 6 mai 1965 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation en Rhodésie du Sud, Rappelant les résolutions 1514 (XV), 1747 (XVI), 1760 (XVII), 1883 (XVIII) et 1889 (XVIII) de l' Assem­ blée générale, en date des 14 décembre 1960, 28 juin 1962, 31 octobre 1962, 14 octobre 1963 et 6 novembre 1963, ainsi que les résolutions du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, en particulier celle du 22 avril 1965 21, Faisant siennes les demandes maintes fois adressées par l'Assemblée générale et le Comité spécial au Royaume Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord pour obtenir: a) La mise en liberté de tous les prisonniers poli­ tiques, détenus et personnes assignées à résidence, 11 Question ayant fait l'objet de résolutions ou d6cisions de la part du Conseil en 1963. 80 Voir notamment les 1194•, 1257•, 1258•, 126()•, 1261• et 1263• séances. 11 Voir Docun11mt.1 offickù de r Assemblée ,,nérale, 11tn,tli1M session, Annexes, additif au point 23 de l'ordre du jour (A/ 6JXXJ/ Rev.1), chap. III, par. 292. ·
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/220 (1966)
IntituléLa question de Chypre (16 mars)
Lienhttp://undocs.org/en/S/RES/220(1966)
Texte intégral THE CYPRUS QUESTION 2 Decision At its 1274th meeting, on 15 March 1966, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the dis­ cussion of the Secretary-General's report on the United Nations Operation in Cyprus for the period 9 December 1965 to 10 March 1966. 3 Resolution 220 (1966) of 16 March 1966 The Security Council, Noting from the report of the Secretary-General of 10 March 1966 3 that in the present circumstances the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus is still needed if peace is to be maintained in the island, Noting that the Government of Cyprus has agreed that in view of the prevailing conditions in the island it is necessary to continue the Force beyond 26 March 1966, Noting that the basic problem, according to the Secretary-General's report, remains unsolved, 1. Reaffirms its resolutions 186 (1964) of 4 March, 187 (1964) of 13 March, 192 (1964) of 20 June, 193 (1964) of 9 August, 194 (1964) of 25 September and 198 (1964) of 18 December 1964, 201 (1965) of 19 March, 206 (1965) of 15 June, 207 (1965) of 10 August and 219 (1965) of 17 December 1965 and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; 2. Urges the parties concerned to act with the utmost restraint and to make determined efforts with a view to achieving the objectives of the Security Council; 3. Extends once more the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for a period of three months ending 26 June 1966, in the firm hope that by the end of this period substantial progress towards a solution will have been achieved. Adopted unanimously at the 1275th meeting. 2 Resolutions or decisions on this question were also adopted in 1963, 1964 and 1965. 8 Official Records of the Security Council, Twenty-first Year, Supplement for January, February and March 1966, document S/7191. 2 LA QUESTION DE CHYPRE 2 Decision Asa 1274e seance, le 15 mars 1966, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Chypre, de la Turquie et de la Grece a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion du rapport du Secretaire general sur l'Opera­ tion des Nations Unies a Chypre, pour la periode allant du 9 decembre 1965 au 10 roars 1966 3. Resolution 220 (1966) du 16 mars 1966 Le Conseil de securite, Notant que, selon le rapport du Secretaire general, en date du 10 roars 1966 3, la presence de la Force des Nations Unies a Chypre demeure necessaire dans les circonstances presentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'ile, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu 'en raison de la situation qui regne dans l 'ile, ii est necessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-dela du 26 mars 1966, Notant que le probleme fondamental, selon le rapport du Secretaire general, demeure sans solution, I. Reaffirme ses resolutions 186 (1964) du 4 mars, 187(1964) du 13 mars, 192(1964) du 20juin, 193(1964) du 9 aout, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 decembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 aout et 219 (1965) du 17 decembre 1965, ainsi que le consensus exprime par le President a la 1143e seance, le 11 aout 1964; 2. Prie instamment les parties interessees de faire preuve de la plus grande moderation et de s'efforcer resolument d'atteindre les objectifs du Conseil de secu­ rite; 3. Prolonge a nouveau d'une periode de trois mois, prenant fin le 26 juin 1966, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu 'ii a creee par sa resolution 186 (1964), dans le ferme espoir qu'a la fin de cette periode, des progres sensibles dans la voie d'une solution auront ete accomplis. Adoptee d l'unanimite d la 1275• seance. 2 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963, 1964 et 1965. 3 Documents officie/s du Conseil de securite, vingt et unieme annee, Supplement de Janvier, fevrier et mars 1966, document S/7191.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/221 (1966)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (9 avril)
Lienhttp://undocs.org/en/S/RES/221(1966)
Texte intégral QUESTION CONCERNING THE SITUATION IN SOUTHERN RHODESIA 6 Decisions At its 1276th meeting, on 9 April 1966, the Council decided to invite the representatives of Sierra Leone and Algeria to participate, without vote, in the dis­ cussion of the item entitled ' Question concerning the situation in Southern Rhodesia: letters dated 2 and 30 August 1963 addressed to the President of the Secu­ rity Council on behalf of the representatives of thirty­ two Member States (S/5382 7 and S/5409 7): Letter dated 7 April 1966 from the Deputy Permanent Repre­ sentative of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland to the United Nations addressed to rhe President of the Security Council (S/7235) '.8 At its 1277th meeting, on 9 April 1966, the Council ,Jec:ded to invite the representatives of Kenya and 0rc~ece to participate, without vote, in the discussion ol ,.'le question. i{esolution 221 (1966) of 9 April 1966 The Security Council, Recalling its resolutions 216 (1965) of 12 November 1965 and 217 (1965) of 20 November 1965 and in parti­ cular its call to all States to do their utmost to break off economic relations with Southern Rhodesia, includ­ ing an embargo on oil and petroleum products, Gravely concerned at reports that substantial supplies of oil may reach Southern Rhodesia as the result of an oil tanker having arrived at Beira and the approach of a further tanker which may lead to the resumption 1 of pumping through the Companhia do Pipeline Mo,;am­ bique Rodesias pipeline with the acquiescence of the Portuguese authorities, Considering that such supplies will afford great assistance and encouragement to the illegal regime in Southern Rhodesia, thereby enabling it to remain longer in being, 1. Determines that the resulting situation constitutes a threat to the peace; 6 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1963 and 1965. 7 See Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supplement for July, August and September 1963. 8 Ibid., Twenty-first Year, 1276th meeting, para. 10. 5 QUESTION DE LA SITUATION EN RHODESIE DU SUD 6 Decisions Asa 1276e seance, le 9 avril 1966, le Conseil a decide d'inviter les representants du Sierra Leone et de l'Alge­ rie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « Question concernant la situation en Rhodesie du Sud: lettres, en date des 2 et 30 aoilt 1963, adressees au President du Conseil de securite au nom des representants de 32 Etats Membres (S/5382 7 et S/5409 7): Lettre, en date du 7 avril 1966, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent adjoint du Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/7235 8) ». A sa 1277e seance, le 9 avril 1966, le Conseil a decide d'inviter les representants du Kenya et de la Grece a participer, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion. Resolution 221 (1966) du 9 avril 1966 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 216 (1965) du 12 novembre 1965 et 217 (1965) du 20 novembre 1965 et, en par­ ticulier, l'appel qu'il a adresse a tous les Etats pour qu'ils s'efforcent de rompre les relations economiques avec la Rhodesie du Sud, notamment en imposant un embargo sur le petrole et les produits petroliers, Gravement preoccupe d 'apprendre que d 'importantes quantites de petrole pourraient parvenir a la Rhodesie du Sud du fait de l'arrivee a Beira d'un petrolier et de l'approche d'un autre petrolier, ce qui pourrait aboutir a une reprise du pompage dans le pipe-line de la Com­ panhia do Pipeline Mocambique Rodesias, avec l'assen­ timent des autorites portugaises, Considerant que ces approvisionnements aideront et encourageront grandement le regime illegal de la Rho­ desie du Sud, lui permettant ainsi de demeurer plus longtemps en existence, 1. Constate que la situation en resultant constitue une menace a la paix; 6 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963 et 1965. 7 Voir Documents officiels du Consei/ de securite, dix-huitieme annee, Supplement de jui/let, aout et septembre 1963. 8 Ibid., vingt et unieme annee, 1276• seance, par. 10. 2. Calls upon the Portuguese Government not to permit oil to be pumped through the pipeline from Beira to Southern Rhodesia; 3. Calls upon the Portuguese Government not to receive at Heira oil destined for Southern Rhodesia; 4. Calls upon all States to ensure the diversion of any of their vessels reasonably believed to be carrying oil destined for Southern Rhodesia which may be en route for Beira; 5. Calls upon the Government of the United King­ dom of Great Britain and Northern Ireland to prevent, by the use of force if necessary. the arrival at Beira of vessels reasonably believed to be carrying oil destined for Southern Rhodesia, and empowers the United Kingdom to arrest and detain the tanker known as the Joanna V upon her departure from Beira in the event her oil cargo is discharged there. Adopted at the 1277th meeting by JO votes to none, with 5 abstentions ( Bulgaria, France, Mali, Union of Soviet Socialist Republics, Uruguay). Decisions At its I 278th meeting, on 17 May 1966, the Council decided to invite the representatives of India, Pakistan, Senegal, Zambia, Algeria and Sierra Leone to parti­ cipate, without vote, in the discussion of the question entitled ' Question concerning the situation in Southern Rhodesia: Letters dated 2 and 30 August 1963 addressed to the President of the Security Council on behalf of the representatives of thirty-two Member States (S/5382 9 and S/ 5409 9): Letter dated 10 May 1966 addressed to the President of the Security Council by the represen­ tatives of [thirty-two Member States] (S/7285 and Add.I and 2) '.10 At its 1331st meeting, on 8 December 1966, the Coun­ cil decided to invite the representatives of Zambia, Senegal, Algeria, Pakistan and India to participate, without vote, in the discussion of the question entitled ' Question concerning the situation in Southern Rho­ desia: letters dated 2 and 30 August 1963 addressed to the President of the Security Council on behalf of the representatives of thirty-two Member States (S/5382 11 and S/540911): Letter dated 5 December 1966 from the Permanent Representative of the United Kingdom of 9 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for July, August and Sep­ tember 1963. 10 Ibid., Twenty-first Year, Supplement for April, May and June 1966. 11 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for July, August and September 1963. 6 2. Prie le Gouvernement portugais de ne pas per­ mettre que le petrole soit pompe clans le pipe-line de Beira en Rhodesie du Sud; 3. Prie le Gouvernement portugais de ne pas rece­ •✓oir a Beira de petrole destine a la Rhodesie du Sud; 4. Prie tous les Etats de derouter tous leurs navires dont on a lieu de croire qu'ils transportent du petrole destine a la Rhodesie du Sud et qui feraient route vers Beira; 5. Prie le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-• Bretagne et d'Irlande du Nord d'empecher, au besoin par la force, l'arrivee a Beira de navires dont on a lieu de croire qu'ils transportent du petrole destine a Ja Rhodesie du Sud, et habilite le Royaume-Uni a saisir et a detenir le petrolier connu sous le nom de Joanna-V lors de son depart de Beira, clans le cas ou sa cargaison de petrole aurait ete dechargee clans ce port. Adoptee d la 1277' seance par JO voix contre zero, avec 5 abstentions ( Bulgarie, France, Mali, Union des Repu­ b/iq11es socialistes sovietiques Uruguay). Decisions A sa 1278e seance, le 17 mai 1966, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'lnde, du Pakistan, du Senegal, de la Zambie, de l'Algerie et du Sierra Leone a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « Question concernant la situation en Rhodesie du Sud: lettres, en date des 2 et 30 aoilt 1963, adressees au President du Conseil de securite au nom des representants de 32 Etats Membres (S/5382 9 et S/5409 9): Lettre, en date du 10 mai 1966, adressee au President du Conseil de securite par les represen­ tants de [32 Etats Membres] (S/7285 et Add.I et 2 10)». A sa 133 I e seance, le 8 decembre 1966, le Conseil a decide d 'inviter les representants de la Zambie, du Senegal, de l'Algerie, du Pakistan et de l'lnde a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « Question concernant la situation en Rho­ desie du Sud: lettres, en date des 2 et 30 aoilt 1963, adressees au President du Conseil de securite au nom des representants de 32 Etats Membres (S/5382 11 et S/5409 11): Lettre, en date du 5 decembre 1966, adressee au President du Conseil de securite par le representant 9 Ibid., dix-huitieme annee, Supplement de juillet, aout et sep­ tembre 1963. 10 lbid., vingt et unieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1966. 11 Ibid., dix-huitieme annee, Supplement de juillet, aout et sep­ tembre 1963.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/222 (1966)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (16 juin)
Lienhttp://undocs.org/en/S/RES/222(1966)
Texte intégral Decision At its 1286th meeting, on 16 June 1966, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the dis­ cussion of the Secretary-General's report on the United Nations Operation in Cyprus for the period 11 March to 10 June 1966.4 Resolution 222 (1966) of 16 June 1966 The Security Council, Noting from the report of the Secretary-General of 10 June 1966 4 that in the present circumstances the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus is still needed if peace is to be maintained in the island, Noting that the Government of Cyprus has agreed that in view of the prevailing conditions in the island it is necessary to continue the Force beyond 26 June 1966, 1. Reaffirms its resolutions 186 (1964) of 4 March, 187 (1964) of 13 March, 192 (1964) of 20 June, 193 {1964) of 9 August, 194 (1964) of 25 September and 198 ( 1964) of 18 December 1964, 201 (1965) of 19 March, 206 (1965) of 15 June, 207 C965) of 10 August and 219 (1965) of 17 December 196:i, and 220 (1966) of 16 March 1966, and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; 2. Urges the parties concerned to act with the utmost restraint and to make determined efforts with a view to achieving the objectives of the Security Council; 3. Extends the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for a period of six months ending 26 December 1966, in the firm hope that by the end of this period substantial progress towards a solu­ tion will have been achieved so as to render possible a withdrawal or a substantial reduction of the Force. Adopted unanimously at the 1286th meeting. Decision At its 1338th meeting, on 15 December 1966, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, withou~ vote, in the 4 Ibid., Supplement for April, May and June 1966, documents S/7350 and Add.I. 3 Decision A sa 1286e seance, le 16 juin 1966, le Conseil a decide d 'inviter les representants de Chypre, de la Turquie et de la Grece a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion du rapport du Secretaire general sur !'Opera­ tion des Nations Unies a Chypre, pour la periode allant du 11 mars au 10 juin 1966 4• Resolution 222 (1966) du 16 juln 1966 Le Conseil de securite, Notant que, selon le rapport du Secretaire general, en date du 10 juin 1966 4, la presence de la Force des Nations Unies a Chypre demeure necessaire dans les circonstances presentes si !'on veut que la paix soit maintenue dans l'ile, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile, ii est necessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-dela du 26 juin 1966, 1. Reaffirme ses resolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 {1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 ao0t, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 decembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 {1965) du 10 aoOt et 219 (1965) du 17 decembre 1965, 220 (1966) du 16 mars 1966, ainsi que le consensus exprime par le President a la 1143e seance, le 11 ao1lt 1964; 2. Prie instamment les parties interessees de faire preuve de la plus grande moderation et de s'efforcer resolument d'atteindre les objectifs du Conseil de secu­ rite; 3. Prolonge a nouveau d'une periode de six mois, prenant fin le 26 decembre 1966, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du main­ tien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964), dans le ferme espoir qu'a la fin de cette periode, des progres sensibles dans la voie d'une solution auront ete accomplis, ce qui permettrait de retirer la Force ou d'en reduire fortement l'effectif. Adoptee d /'unanimite d la 1268• seance. Decision A sa 1338° seance, le 15 decembre 1966, le Conseil a decide d 'inviter les representants de Chypre, de la Turquie et de la Grece a participer, sans droit de vote, 4 Ibid., Supplement d'avri/, mai et juin 1966, documents S/7350 et Add.I.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/223 (1966)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Guyana (21 juin)
Lienhttp://undocs.org/en/S/RES/223(1966)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NA TI ONS 22 Decision At its 1287th meeting, on 21 June 1966, the Council decided to invite the representative of Venezuela to participate, without vote, in the discussion of the ques­ tion of the admission of Guyana to membership in the United Nations. Resolution 223 (1966) of 21 June 1966 The Security Council, Having examined the application of Guyana for admission to the United Nations, 23 Recommends to the General Assembly that Guyana be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1287th meeting. Resolution 224 (1966) of 14 October 1966 The Security Council, Having examined the application of Botswana for admission to the United Nations,24 Recommends to the General Assembly that Botswana be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1306th meeting. 11 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964 and 1965. 28 Official Records of the Security Council, Twenty-first Year, Supplement for April, May and June 1966, document S/7349. 24 Ibid., Supplement for July, August and September 1966, document S/7518. 14 Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Consei/ de sicuriti ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 22 Decision Asa 12g7e seance, le 21 juin 1966, le Conseil a decide d'inviter le representant du Venezuela a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Guyane a l'Organisation des Nations Unies. Resolution 223 (1966) du 21 juin 1966 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations Unies presentee par la Guyane 23, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Guyane a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite a la 1287• seance. Resolution 224 (1966) du 14 octobre 1966 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a }'Organisa­ tion des Nations Unies presentee par le Botswana 24, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre le Botswana a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d I' unanimite d la 1306• seance. 22 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964 et 1965. 28 Documents officiels du Conseil de securite, vingt et unieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1966, document S/7349. 24 Ibid., Supplement de juillet, uout et septembre 1966, docu­ ment S/7518.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/224 (1966)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Botswana (14 octobre)
Lienhttp://undocs.org/en/S/RES/224(1966)
Texte intégral Part II. Other matters considered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NA TI ONS 22 Decision At its 1287th meeting, on 21 June 1966, the Council decided to invite the representative of Venezuela to participate, without vote, in the discussion of the ques­ tion of the admission of Guyana to membership in the United Nations. Resolution 223 (1966) of 21 June 1966 The Security Council, Having examined the application of Guyana for admission to the United Nations, 23 Recommends to the General Assembly that Guyana be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1287th meeting. Resolution 224 (1966) of 14 October 1966 The Security Council, Having examined the application of Botswana for admission to the United Nations,24 Recommends to the General Assembly that Botswana be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1306th meeting. 11 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964 and 1965. 28 Official Records of the Security Council, Twenty-first Year, Supplement for April, May and June 1966, document S/7349. 24 Ibid., Supplement for July, August and September 1966, document S/7518. 14 Deuxieme partie. Autres questions examinees par le Consei/ de sicuriti ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 22 Decision Asa 12g7e seance, le 21 juin 1966, le Conseil a decide d'inviter le representant du Venezuela a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question de l'admission de la Guyane a l'Organisation des Nations Unies. Resolution 223 (1966) du 21 juin 1966 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations Unies presentee par la Guyane 23, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Guyane a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d l'unanimite a la 1287• seance. Resolution 224 (1966) du 14 octobre 1966 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a }'Organisa­ tion des Nations Unies presentee par le Botswana 24, Recommande a l'Assemblee generate d'admettre le Botswana a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee d I' unanimite d la 1306• seance. 22 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964 et 1965. 28 Documents officiels du Conseil de securite, vingt et unieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1966, document S/7349. 24 Ibid., Supplement de juillet, uout et septembre 1966, docu­ ment S/7518.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/225 (1966)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Lesotho (14 octobre)
Lienhttp://undocs.org/en/S/RES/225(1966)
Texte intégral Resolution 225 (1966) of 14 October 1966 The Security Council, Having examined the application of Lesotho for admission to the United Nations,25 Recommends to the General Assembly that Lesotho be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1306th meeting. Resolution 230 (1966) of 7 December 1966 The Security Council, Having examined the application of Barbados for admission to the United Nations,26 Recommends to the General Assembly that Barbados be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1330th meeting. INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 27 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY Decision On 2 and 3 November 1966, the Security Council, at its 1315th and 1318th meetings, and the General Assembly, at its 1456th and 1457th plenary meetings, elected five members of the International Court of 26 Ibid., Supplement for October, November and December 1966, document S/7534. 29 Ibid., document S/7607. 27 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963 and 1965. Resolution 225 (1966) du 14 octobre 1966 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisa­ tion des Nations Unies presentee par le Lesotho 25, Recommande a. l'Assemblee generale d'admettre le Lesotho a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 1306• seance. Resolution 230 (1966) du 7 decembre 1966 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisa­ tion des Nations Unies presentee par la Barbade 26, Recommande a. I' Assemblee generate d 'admettre la Barbade a !'Organisation des Nations Unies. 15 Adoptee a l'unanimite d la 1330-seance. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 27 f:LECTION DE MEMBRES DE LACOUR PAR LE CONSEIL DE Sf:CURI'rn ET L' ASSEMBLf:E Gf:Nf:RALE Decision Les 2 et 3 novembre 1966, le Conseil de securite, a ses 13t5e et 1318e seances, et l'Assemblee genera;Ie, a ses 1456e et 14578 seances plenieres, ont procede a l'election de cinq membres de la Cour internationale de Justice 25 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et dicembre 1966, document S/7534. 2e Ibid., document S/7607. 27 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963 et 1965.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/226 (1966)
IntituléQuestion concernant la République démocratique du Congo (14 octobre)
Lienhttps://undocs.org/en/S/RES/226(1966)
Texte intégral Resolution .'!26 (t 966) of 14 October 196/i The Security Council, Having heard the s':at~m,:r:ts of the representative of the Democratic Republic of the Congo and of the representative of Portugal, Taking note of the statement of the representative of the Democratic Republic of the Congo that Angola under Portuguese administration is used as a base of operation for foreign mercenaries for interfering in the domestic affairs of (he Democratic Republic of the Congo, Taking note further of the statement of the repre­ sentative of Portugal that there are no mercenaries in Angola, nor camps, nor war material meant to disturb the peace in the Democratic Republic of the Congo, Deep.'y concerned over developments rn the area, Reca!!ing the pertinent resolutions of the Security Council and the General Assembly, 1. Urges the Government of Portugal, in view of its own statement, not to allow foreign mercenaries to use Angola as a base of operation for interfering in the domestic affairs of the Democratic Republic of the Congo; 2. Calls upon all States to refrain or desist from intervening in the domestic affairs of the Democratic Republic of the Congo; 3. Requests the Secretary-General to follow closely the implementation of the present resolution. Adopted unanimously at the 1306th meeting. 13 Resolution 226 (1966) du 14 octobre 1966 Le Conseil de securite, Ayant entendu les declarations du rcpresentant de la Republique democratique du Congo et du representant du Portugal, Prenant note de la declaration du representant de la Republique democratique du Congo selon laquelle ] 'Angola sous administration portugaise est utilise comme base operationnelle de mercenaires etrangers en vue d'une ingerence dans Jes affaircs interieures de la Republique democratique du Congo, Prenant note egalement de la declaration du represen­ tant du Portugal selon laquelle ii n 'y a en Angola ni mercenaires, ni camps, ni materiel de guerre destines a troubler la paix dans la Republique democratique du Congo, Profondement preoccupe par le cours des evenements dans la region. Rappe/ant Ies resolutions pertinentes du Conseil de securite et de I' Assemblee generale, I. Invite instamment le Gouvernement portugais, eu egard a sa propre declaration, a ne pas permettre a des r:iercenaires etrangers d'utiliser I' Angola comme base operationnelle en vue d ·une ingerence dans Jes affaires interieures de la Republique democratique du Congo; 2. Invite tous Jes Etats a s 'abstenir ou a cesser d 'inter­ venir dans Jes affaires interieures de la Republique democratique du Congo; 3. Prie le Secretaire general de suivre de pres I 'appli­ cation de la presente resolution. Adoptee d /'unanimite d la 1306• seance.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/227 (1966)
IntituléRecommandation concernant la nomination du Secrétaire général (28 octobre)
Lienhttps://undocs.org/en/S/RES/227(1966)
Texte intégral Resolution 227 (1966) of 28 October 1966 The Security Council, Confirming the consensus approved at its 1301st meet- ing, on 29 September 1966, · Recalling that, in that consensus, its members wel­ comed the statement of the Secretary-General on 19 Sep­ tember 1966 that he is ready to consider serving until the end of the present twenty-first session of the General Assembly, Recommends to the General Assembly, pending consideration by the Security Council of the question of the appointment of the Secretary-General, that it extend the appointment of U Thant as Secretary-General of the United Nations until the end of the twenty­ first regular session of the General Assembly. Adopted at the 1311th meet­ ing (private meeting). Decisions At the 1329th meeting (private meeting), on 2 December 1966, the President made the following statement on behalf of the Council: ' The Security Council, recalling its consensus of 29 September 1966 concerning the great pos',:ve role played by the Secretary-General, U Thant, in the activities of the United Nations, has further examined the question of the appointment of the Secretary­ General and, in particular, the situation created by the impending expiration of the present term of Secretary-General U Thant at the end of the twenty­ first regular session of the General Assembly. ' After taking all considerations into account, the members of the Council have agreed that the higher interests of the Organization would be best served if U Thant continues in the post of Secretary-General. 'They are aware of the Secretary-General's inten­ tion not to offer himself for a second term and his desire to leave the Council unfettered in its recom­ mendation. They have weighed the Secretary-General's wish that they examine the possibility of another nominee. Whatever their views may be on the observa­ tions he made with his announced expression of intention, they fully respect his position and his action in bringing basic issues confronting the Organiza­ tion and disturbing developments in many parts of the world to their notice, as he has done in his state­ ment of 1 September 1966,29 to which they accord their closest attention. 29 Official Records of the Security Council, Twenty-first Year, Supplement for July, August and September 1966, document S/7481. Resolution 227 (1966) du 28 octobre 1966 Le Conseil de securite, Confirmant le consensus approuve a la 1301 e seance, le 29 septembre 1966, Rappe/ant que, aux termes de ce consensus, ses membres se sont notamment felicites de la declaration faite par le Secretaire general, le 19 septembre 1966, selon laquelle il etait dispose a envisager de demeurer a son poste jusqu 'a la fin de la presente vingt et unieme session de I' Assemblee generale, Recommande a l'Assemblee generale, en attendant que le Conseil de securite ait examine plus avant la question de la nomination du Secretaire general, de maintenir U Thant dans ses fonctions de Secretaire general de l'Organisation des Nations Unies jusqu'a la fin de la vingt et unieme session ordinaire de l' Assemblee gene­ rale. Adoptee a la 1311• seance ( seance privee). Decisions A la 1329e seance (seance privee), le 2 decembre 1966, le President a fait, au nom du Conseil, la declara­ tion suivante: 17 « Le Conseil de securite, rappelant son consensus du 29 septembre 1966 concernant le role important et positif joue par le Secretaire general, U Thant, dans l'activite de l'Organisation des Nations Unies, a examine de nouveau la question de la nomination du Secretaire general et, en particulier, la situation creee par l'expiration imminente du mandat actuel du Secretaire general, U Thant, a la fin de la vingt et unieme session oruinaire de l' Assemblee generate. « Apres avoir tenu compte de toutes les considera­ tions, les membres du Conseil sont convenus qu'il serait de l 'interet superieur de I 'Organisation qu'U Thant continue d'exercer les fonctions de Secre­ taire general. « Ils connaissent !'intention du Secretaire general de ne pas se rendre disponible pour un second man­ dat et son desir de laisser le Conseil entierement libre de formuler sa recommandation. Ils ont mOre­ ment reflechi au fait que le Secretaire general souhaite les voir envisager la possibilite d'un autre candidat. Quelles que puissent etre leurs vues sur les observa­ tions que le Secretaire general a faites en annon~nt ses intentions, ils respectent entierement sa position et !'initiative qu'il a prise en appelant leur attention sur les questions fondamentales auxquelles l'Organisa­ t.ion a a faire face et sur !'evolution inquietante de la situation dans bien des regions du monde, comme il l'a fait dans sa declaration du 1er septembre 196629, a laquelle ils pretent la plus grande attention. 29 Documents officiels du Conseil de securite, vingt et unieme annee, Supplement de jui/let, aout et septembre 1966, document S/7481.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/228 (1966)
IntituléLa question palestinienne (25 novembre)
Lienhttps://undocs.org/en/S/RES/228(1966)
Texte intégral Resolution 228 (1966) of 25 November 1966 The Security Council, Having heard the statements of the representatives of Jordan and Israel concerning the grave Israel military action which took place in the southern Hebron area on 13 November 1966, Having noted the information provided by the Secre­ tary-General concerning this military action in his statement of 16 November 17 and also in his report of 18 November 1966,18 Observing that this incident constituted a large­ scale and carefully planned military action on the terri­ tory of Jordan by the armed forces of Israel, Reaffirming the previous resolutions of the Security Council condemning past incidents of reprisal in breach of the General Armistice Agreement between Israel and Jordan 19 and of the United Nations Charter, Recalling the repeated resolutions of the Security Council asking for the cessation of violent incidents across the demarcation line, and not overlooking past incidents of this nature, Reaffirming the necessity for strict adherence to the General Armistice Agreement, 1. Deplores the loss of life and heavy damage to property resulting from the action of the Government of Israel on 13 November 1966; 2. Censures Israel for this large-scale military action in violation of the United Nations Charter and of the General Armistice Agreement between Israel and Jor­ dan; 3. Emphasizes to Israel that actions of military repri­ sal cannot be tolerated and that, if they are repeated, the Security Council will have to consider further and more effective steps as envisaged in the Charter to ensure against the repetition of such acts; 4. Requests the Secretary-General to keep the situa­ tion under review and to report to the Security Council as appropriate. Adopted at the 1328th meet­ ing by 14 votes to none, with 1 abstention ( New Zealand). 17 Ibid., Twenty-first Year, 1320th meeting. 18 Ibid., Thenty-first Year, Supplement for October, November and December 1966, documents S/7593 and Add. I. 19 Ibid., Fourth Year, Special Supplement, No. 1. 11 Resolution 228 (1966) du 25 novembre 1966 Le Conseil de securite, Ayant entendu les declarations des representants de la Jordanie et d'lsrael concernant la grave action mili­ taire israelienne qui a ete menee dans la partie meri­ dionale de la zone d'Hebron, le 13 novembre 1966, Ayant pris note des renseignements concernant cette action militaire fournis par le Secretaire general dans sa declaration du 16 novembre 17 ainsi que dans son rapport du 18 novembre 1966 18, Constatant que cet incident constitue une action militaire de grande envergure et soigneusement pre­ paree des forces armees israeliennes en territoire jor­ danien, Reaffirmant les resolutions anterieures du Conseil de securite condamnant des actes passes de represailles executes en violation de la Convention d 'armistice general entre Israel et la Jordanie 19 et de la Charte des Nations Unies, Rappe/ant les resolutions reiterees du Conseil de securite demandant la cessation d 'incidents violents a travers la ligne de demarcation, et n'oubliant pas les incidents passes de cette nature, Reaffirmant la necessite d 'adherer strictement a la Convention d 'armistice general, 1. Deplore les pertes de vies humaines et les graves dommages materiels causes par !'action menee par le Gouvernement israelien le 13 novembre 1966; 2. Censure Israel pour cette action militaire de grande envergure menee en violation de la Charte des Nations Unies et de la Convention d'armistice general entre Israel et la Jordanie; 3. Souligne a l'intention d'lsrael que les actes de represailles militaires ne peuvent etre toleres et que, s'ils se repetent, le Conseil de securite devra envisager des mesures nouvelles et plus efficaces, prevues par la Charte, pour assurer que de tels actes ne se repetent pas; 4. Prie le Secretaire general de suivre la situation et de faire rapport au Conseil de securite, comme ii conviendra. Adoptee a la 1328• seance par 14 voix contre zero, avec une abstention ( Nouvelle-Zelande). 17 Ibid., vingt et unieme annee, 1320• seance. 18 Ibid., vingt et unieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1966, documents S/7593 et Add.l. 19 Voir Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, qua­ trieme annee, Supplement special n° J.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/229 (1966)
IntituléRecommandation concernant la nomination du Secrétaire général (2 décembre)
Lienhttps://undocs.org/en/S/RES/229(1966)
Texte intégral Resolution 22tJ (1966) of 2 December 1966 The Security Council, Conscious of the proven qualities and high sense of duty of U Thant, and believing that his reappoint­ ment would be most conducive to the larger interests and purposes of the Organization, Recommends the appointment of U Thant for another term of office as Secretary-General of the United Nations. Adopted at the 1329th meet­ ing ( private meeting). 19 Resolution 229 (1966) du 2 decembre 1966 Le Conseil de securite, Conscient des qualites dont U Thant a fait la preuve et de son sens eleve du devoir, et convaincu que sa nomination pour un nouveau mandat servirait au mieux Jes interets et objectifs superieurs de I 'Organisation, Recommande qu'U Thant soit nomme Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies pour un nouveau mandat. Adoptee a la 1329' seance ( seance privee).
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/230 (1966)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Barbades (7 décembre)
Lienhttps://undocs.org/en/S/RES/230(1966)
Texte intégral Resolution 225 (1966) of 14 October 1966 The Security Council, Having examined the application of Lesotho for admission to the United Nations,25 Recommends to the General Assembly that Lesotho be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1306th meeting. Resolution 230 (1966) of 7 December 1966 The Security Council, Having examined the application of Barbados for admission to the United Nations,26 Recommends to the General Assembly that Barbados be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1330th meeting. INTERNATIONAL COURT OF JUSTICE 27 ELECTION OF MEMBERS OF THE COURT BY THE SECURITY COUNCIL AND THE GENERAL ASSEMBLY Decision On 2 and 3 November 1966, the Security Council, at its 1315th and 1318th meetings, and the General Assembly, at its 1456th and 1457th plenary meetings, elected five members of the International Court of 26 Ibid., Supplement for October, November and December 1966, document S/7534. 29 Ibid., document S/7607. 27 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963 and 1965. Resolution 225 (1966) du 14 octobre 1966 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisa­ tion des Nations Unies presentee par le Lesotho 25, Recommande a. l'Assemblee generale d'admettre le Lesotho a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee a l'unanimite a la 1306• seance. Resolution 230 (1966) du 7 decembre 1966 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisa­ tion des Nations Unies presentee par la Barbade 26, Recommande a. I' Assemblee generate d 'admettre la Barbade a !'Organisation des Nations Unies. 15 Adoptee a l'unanimite d la 1330-seance. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE 27 f:LECTION DE MEMBRES DE LACOUR PAR LE CONSEIL DE Sf:CURI'rn ET L' ASSEMBLf:E Gf:Nf:RALE Decision Les 2 et 3 novembre 1966, le Conseil de securite, a ses 13t5e et 1318e seances, et l'Assemblee genera;Ie, a ses 1456e et 14578 seances plenieres, ont procede a l'election de cinq membres de la Cour internationale de Justice 25 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et dicembre 1966, document S/7534. 2e Ibid., document S/7607. 27 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963 et 1965.
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/231 (1966)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/en/S/RES/231(1966)
Texte intégral discussion of the Secretary-General's report on the United Nations Operation in Cyprus for the period 11 June to 5 December 1966. 5 Resolution 231 (1966) of 15 December 1966 The Security Council, Noting from the report of the Secretary-General of 8 December 1966 ·5 that in the present circumstances the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus is still needed if peace is to be maintained in the island, Noting that the Government of Cyprus has agreed that in view of the prevailing conditions in the island it is necessary to continue the Force beyond 26 December 1966, l. Reaffirms its resolutions 186 ( 1964) of 4 March, 187 (1964) of 13 March, 192 (1964) of 20 June, 193 (1964) of 9 August, 194 (1964) of 25 September and 198 (1964) of 18 December 1964, 201 (1965) of 19 March, 206 (1965) of 15 June, 207 (1965) of 10 August and 219 (1965) of 17 December 1965, 220 (1966) of 16 March and 222 (1966) of 16 June 1966, and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting, on 11 August 1964; 2. Urges the parties concerned to act with the utmost restraint and to continue determined co-operative efforts to achieve the objectives of the Security Council; 3. Extends once more the. stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 (1964), for a further period of six months ending 26 June 1967, in the expectation that by then sufficient progress towards a solution will make possible a withdrawal or substantial reduction of the Force. Adopted unanimously at the 1338th meeting. a la discussion du rapport du Secretaire general sur !'Operation des Nations Unies a Chypre, pour la periode allant du 11 juin au 5 decembre 1966 5• Resolution 231 (1966) du 15 decemhre 196C Le Conseil de securite, Notant que, selon le rapport du Secretaire general, en date du 8 decembre 1966 5, la presence de la Force des Nations Unies a Chypre demeure necessaire dans les circonstances presentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans I 'lie, Notant que le Gouvernement chypriote est Convenu qu 'en raison de la situation qui regne dans l 'ile, ii est necessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-dela. du 26 decembre 1966, I. Reaffirme ses resolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 {1964) du 9 aout, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 decernbre 1964, 201 {1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 aofit et 219 (1965) du 17 decembre 1965, 220 (1966) du 16 mars et 222 (1966) du 16 juin 1966, ainsi que le consensus exprime par le President a la 1143e seance, le 11 aout 1964; 2. Prie instamment les parties interessees de faire preuve de la plus grande moderation et de poursuivre leurs efforts concertes resolus en vue d'atteindre Ies objectifs du Conseil de securite; 3. Pro/onge a nouveau d'une periode de six mois, prenant fin le 26 juin 1967, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964), dans l'espoir que des progres suffisants dans la voie d'une solution auront ete accomplis d'ici la pour per­ mettre le retrait de la Force ou une reduction subs­ tantielle de son effectif. Adoptee a l'unanimite a la 1338• seance. 6 Ibid., Supplement for October, November and December 1966, 6 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et decembre 1966 docu- documents S/7611 and Add. I. ments S/7611 et Add. I. ' 4
OrganeCSNU
Année1966
CôteS/RES/232 (1966)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (16 décembre)
Lienhttps://undocs.org/en/S/RES/232(1966)
Texte intégral Great Britain and Northern Ireland to the United Nations addressed to the President of the Security Council (S/7610) '.12 Resolution 232 (1966) of 16 December 1966 The Security Council, Reaffirming its resolutions 216 (1965) of 12 November 1965, 217 (1965) of 20 November 1965 and 221 (1966) of 9 April 1966, and in particular its appeal to all States to do their utmost to break off economic relaf 'OS with Southern Rhodesia, Deeply concerned that the Council's efforts so far and the measures taken by the administering Power have failed to bring the rebellion in Southern Rhodesia to an end, Reaffirming that, to the extent not superseded in the present resolution, the measures provided for in resolu­ tion 217 (1965), as well as those initiated by Member States in implementation of that resolution, shall continue in effect, Acting in accordance with Articles 39 and 41 of the United Nations Charter, 1. Determines that the present situation in Southern Rhodesia constitutes a threat to international peace and security; 2. Decides that all States Members of the United Nations shall prevent: (a) The import into their territories of asbestos, iron ore, chrome, pig-iron, sugar, tobacco, copper, meat and meat products and hides, skins and leather originating in Southern Rhodesia and exported therefrom after the date of the present resolution; (b) Any activities by their nationals or in their terri­ tories which promote or are calculated to promote the export of these commodities from Southern Rhodesia and any dealings by their nationals or in their territories in any of these commodities originat­ ing in Southern Rhodesia and exported therefrom after the date of the present resolution, including in particular any transfer of funds to Southern Rhodesia for the purposes of such activities or dealings; (c) Shipment in vessels or aircraft of their registration of any of these commodities originating in Southern Rhodesia and exported therefrom after the date of the present resolution; (d) Any activities by their nationals or in their territories which promote or are calculated to promote the sale or shipment to Southern Rhodesia of arms, permanent du Royaume--Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord aupres de l'Organis ilion de\ Nations Unies (S/7610 12) ». Resolution 232 (1966) du 16 decembre 1966 Le Conseil de securite, Reaffirmant ses resolutions 2 I 6 (1965) du 12 novembre 1965, 217 (1965) du 20 novembre 1965 et 221 (1966) du 9 avril 1966 et, en particulier, l'appel qu'il a adresse a tous les Etats pour qu 'ils s 'efforcent de rompre Jes relations economiques avec la Rhodesie du Sud, Profondement preoccupe par le fait que Jes efforts du Conseil jusqu'ici et Jes mesures prises par la Puissance administrante n 'ont pas reussi a mettre un terme a la rebellion en Rhodesie du Sud, Reaffirmant que, pour autant qu'elles ne soot pas remplacees dans la presente resolution, Jes mesures prevues dans la resolution 217 (l 965) aussi bien que celles prises par Jes Etats Membres en application de ladite resolution doivent demeurer en vigueur, Agissant conformement aux Artides 39 et 41 de la Charte des Nations Unies, I. Constate que la situation actuelle en Rhodesie du Sud constitue une menace contre la paix et la secu­ rite internationales; 2. Decide que tous Jes Etats Membres de !'Organisa­ tion des Nations Unies empecheront: a) L'importation sur leurs territoires d'amiante, de minerai de fer, de chrome, de fonte, de sucre, de tabac, de cuivre, de viande et produits carnes et de cuirs et peaux en provenance de Rhodesie du Sud et exportes de Rhodesie du Sud apres la date de la presente resolution; b) Toutes activites de leurs ressortissants ou sur leurs territoires qui favorisent ou ont pour objet de favo­ riser !'exportation de ces produits par la Rhodesie du Sud, ainsi que toutes transactions de leurs res­ sortissants ou sur leurs territoires concernant l'un quelconque de ces produits en provenance de Rho­ desie du Sud et exportes de Rhodesie du Sud apres la date de la presente resolution, y compris, en par­ ticulier, tout transfert de foods a la Rhodesie du Sud aux fins d'activites ou de transactions de cette nature; c) L'expedition par navires OU aeronefs immatricules chez eux de l'un quelconque de ces produits en provenance de Jlhodesie du Sud et exportes de Rho­ desie du Sud apres la date de 'Ja presente resolution; d) Toutes activites de leurs ressortissants ou sur leurs territoires qui favor;sent ou ont pour objet de favo­ riser la vente ou l'expedition a destination de la 18 Ibid., Twenty-first Year, Supplement for October, November 11 Ibid., vingt et unieme annee, Supplement d'octobre, novembre and December 1966. et decembre 1966. 7 ammunition of all types, military aircraft, military vehicles, and equipment and materials for the manu­ facture and maintenance of arms and ammunition in Southern Rhodesia; (e) Any activities by their nationals or in their terri­ tories which promote or are calculated to promote the supply to Southern Rhodesia of all other air­ craft and motor vehicles and of equipment and materials for the manufacture, assembly, or main­ tenance of aircraft and motor vehicles in Southern Rhodesia; the shipment in vessels and aircraft of their registration of any such goods destined for Southern Rhodesia; and any activities by their nationals or in their territories which promote or are calculated to promote the manufacture or assembly of aircraft or motor vehicles in Southern Rhodesia; (n Participation in their territories or territories under their administration or in land or air transport facilities or by their nationals or vessels of their registration in the supply of oil or oil products to Southern Rhodesia; notwithstanding any contracts entered into or licences granted before the date of the present resolution; 3. Reminds Member States that the failure or refusal by any of them to implement the present resolution shall constitute a violation of Article 25 of the United Nations Charter; 4. Reaffirms the inalienable rights of the people of Southern Rhodesia to freedom and independence in accordance with the Declaration on the Granting of Independence to Colonial Countries and Peoples con­ tained in General Assembly resolution 1514 (XV) of 14 December 1960, and recognizes the legitimacy of their struggle to secure the enjoyment of their rights as set forth in the Charter of the United Nations; 5. Calls upon all States not to render financial or other economic aid to the illegal racist regime in Southern Rhodesia; 6. Calls upon all States Members of the United Nations to carry out this decision of the Security Council in accordance with Article 25 of the United Nations Char­ ter; 7. Urges, having regard to the principles stated in Article 2 of the United Nations Charter, States not Members of the United Nations to act in accordance with the provisions of paragraph 2 of the present resolu­ tion; 8. Calls upon States Members of the United Nations or members of the specialized agencies to report to the Secretary-General the measures which each has taken in accordance with the provisions of paragraph 2 of the present resolution; 9. Requests the Secretary-General to report to the Council on the progress of the implementation of the 8 Rhodesie du Sud d 'armes, de munitions de tous types, d 'aeronefs militaires, de vehicules militaires, et d 'equipcment et de materiels pour la fabrication et l'entretien d 'armes et de munitions en Rhodesie du Sud; e) Toutes activites de leurs ressortissants ou sur leurs territoires qui favorisent ou ont pour objet de favo­ riser la livraison a la Rhodesie du Sud de tous autres aeronefs et vehicules a moteur et d 'equipement et de materiels pour la fabrication, le montage ou I 'entretien d 'aeronefs et de vehicules a moteur en Rhodesie du Sud; )'expedition par navires OU aero­ nefs immatricules chez eux de tous biens de cette nature destines a la Rhodesie du Sud; et toutes activites de leurs ressortissants ou sur leurs terri­ toires qui favorisent ou ont pour objet de favoriser la fabrication ou le montage d 'aeronefs ou de vehi­ cules a moteur en Rhodesie du Sud; f) La participation sur leurs territoires ou territoires places sous leur administration ou de moyens de transport terrestres ou aeriens ou de leurs ressor­ tissants ou de navires immatricules chez eux a la fourniture de petrole OU de produits petroliers a la Rhodesie du Sud; nonobstant tous contrats conclus ou toutes licences accordees avant la date de la presente resolution; 3. Rappelle aux Etats Membres que le fait pour l'un quelconque d'entre eux de ne pas appliquer ou de refuser d 'appliquer la presente resolution constituera une violation de !'Article 25 de la Charte des Nati.ons Unies; 4. Reaffirme les droits inalienables du peuple de la Rhodesie du Sud a la liberte et a l'independance, confor­ mement a la Declaration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peuples coloniaux figurant dans la resolution 1514 (XV) de l'Assemblee generale, en date du 14 decembre 1960, et reconnait la legitimite de sa lutte pour s'assurer l'exercice de ses droits, tels qu'ils sont enonces dans la Charte des Nations Unies; 5. Requiert tous Jes Etats de ne fournir aucune aide financiere ni aucune autre aide economique au regime raciste illegal en Rhodesie du Sud; 6. Requiert tous les Etats Membres de I 'Organisation des Nations Unies d'appliquer la presente decision du Conseil de securite conformement a I' Article 25 de la Charte des Nations Unies; 7. Demande instamment, compte tenu des principes enonces a !'Article 2 de la Charte des Nations Unies, aux Etats qui ne sont pas membres de !'Organisation des Nations Unies de se conformer aux dispositions du paragraphe 2 de la presente resolution; 8. Requiert Ies Etats Membres de !'Organisation des Nations Unies et Jes Etats membres des institutions specialisees de porter a la connaissance du Secretaire general Jes mesures que chacun d'eux aura prises confor­ mement aux dispositions du paragraphe 2 de la pre­ sente resolution; 9. Prie le Secretaire general de rendre compte au Conseil du progres de !'application de la presente reso-present resolution, the first report to be submitted not later than I March 1967; 10. Decides to keep this item on it5 agenda for further action as appropriate in the light of developments. Adopted at the 1340th meet­ ing by 11 votes to none, with 4 abstentions ( Bulgaria, France, Mali, Union of Soviet Socialist Republics). THE PALESTINE QUESTION 13 Decisions At its 1288th meeting, on 25 July 1966, the Council decided to invite the representatives of Syria, Israel and Iraq to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' The Palestine question: (a) Letter dated 21 July 1966 from the Permanent Representative of Syria to the United Nations addressed to the Pre­ sident of the Security Council (S/7419); 14 (b) Letter dated 22 July 1966 from the Permanent Representative of Israel to the United Nations addressed to the Pre­ sident of the Security Council (S/7423) '.14 At the same meeting the Council decided to request the Secretary-General to submit two reports based on information supplied by the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine: one covering sub-item (a) and the other sub-item (b) of the item on the agenda (see above). At the same meeting the Council decided to begin the discussion of the question as it had been included in the agenda (see above), and to consider sub-item (a) first. 13 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1959, 1961, 1962, 1963 and 1964. 14 Se.: Official Records of the Security Council, Twenty-first Year, Supplement for July, August and September 1966. 9 lution, le premier rapport devant etre soumis le I er mars 1967 au plus tard; 10. Decide de garder cette question a son ordre du jour pour y donner la suite nouvelle appropriee eu egard a !'evolution de la situation. Adoptee a la 1340' seance par I I voix contre zero, avec 4 abstentions ( Bulgarie, France Mali, Union des R,;publiques socialistes sovietiques). LA QUESTION DE PALESTINE 13 Decisions A sa l288e seance, le 25 juillet 1966, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Syrie, d'Israel et de l'Irak a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question intitulee « Question de Palestine: a) Lettre, en date du 21 juillet 1966, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent de la Republique arabe syrienne aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/7419 14); b) Lettre, en date du 22 juillet 1966, adr~ssee au President du Conseil de securite par le representant permanent d'Israel aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/7423 14) ». A la meme seance, le Conseil a decide d'inviter le Secretaire general a presenter deux rapports etablis d 'apres les renseignements communiques par le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine: l'un concer­ nant la partie a et I 'autre la partie b de la question a l'ordre du jour (voir ci-dessus). A la meme seance, le Conseil a decide d'aborder la discussion de la question telle qu 'elle avait ete inscrite a l'ordre du jour (voir ci-dessus) et d'examiner en pre­ mier lieu la partie a. 13 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 195J, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1959, 1961, 1962, 196J et 1964. 14 Voir Documents officiels du Conseil de securire, vingr et unii'me annee, Supplement de juillet, aour et septemhre 1966.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/232 (1966)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (16 décembre)
Lienhttps://undocs.org/en/S/RES/232(1966)
Texte intégral Great Britain and Northern Ireland to the United Nations addressed to the President of the Security Council (S/7610) '.12 Resolution 232 (1966) of 16 December 1966 The Security Council, Reaffirming its resolutions 216 (1965) of 12 November 1965, 217 (1965) of 20 November 1965 and 221 (1966) of 9 April 1966, and in particular its appeal to all States to do their utmost to break off economic relaf 'OS with Southern Rhodesia, Deeply concerned that the Council's efforts so far and the measures taken by the administering Power have failed to bring the rebellion in Southern Rhodesia to an end, Reaffirming that, to the extent not superseded in the present resolution, the measures provided for in resolu­ tion 217 (1965), as well as those initiated by Member States in implementation of that resolution, shall continue in effect, Acting in accordance with Articles 39 and 41 of the United Nations Charter, 1. Determines that the present situation in Southern Rhodesia constitutes a threat to international peace and security; 2. Decides that all States Members of the United Nations shall prevent: (a) The import into their territories of asbestos, iron ore, chrome, pig-iron, sugar, tobacco, copper, meat and meat products and hides, skins and leather originating in Southern Rhodesia and exported therefrom after the date of the present resolution; (b) Any activities by their nationals or in their terri­ tories which promote or are calculated to promote the export of these commodities from Southern Rhodesia and any dealings by their nationals or in their territories in any of these commodities originat­ ing in Southern Rhodesia and exported therefrom after the date of the present resolution, including in particular any transfer of funds to Southern Rhodesia for the purposes of such activities or dealings; (c) Shipment in vessels or aircraft of their registration of any of these commodities originating in Southern Rhodesia and exported therefrom after the date of the present resolution; (d) Any activities by their nationals or in their territories which promote or are calculated to promote the sale or shipment to Southern Rhodesia of arms, permanent du Royaume--Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord aupres de l'Organis ilion de\ Nations Unies (S/7610 12) ». Resolution 232 (1966) du 16 decembre 1966 Le Conseil de securite, Reaffirmant ses resolutions 2 I 6 (1965) du 12 novembre 1965, 217 (1965) du 20 novembre 1965 et 221 (1966) du 9 avril 1966 et, en particulier, l'appel qu'il a adresse a tous les Etats pour qu 'ils s 'efforcent de rompre Jes relations economiques avec la Rhodesie du Sud, Profondement preoccupe par le fait que Jes efforts du Conseil jusqu'ici et Jes mesures prises par la Puissance administrante n 'ont pas reussi a mettre un terme a la rebellion en Rhodesie du Sud, Reaffirmant que, pour autant qu'elles ne soot pas remplacees dans la presente resolution, Jes mesures prevues dans la resolution 217 (l 965) aussi bien que celles prises par Jes Etats Membres en application de ladite resolution doivent demeurer en vigueur, Agissant conformement aux Artides 39 et 41 de la Charte des Nations Unies, I. Constate que la situation actuelle en Rhodesie du Sud constitue une menace contre la paix et la secu­ rite internationales; 2. Decide que tous Jes Etats Membres de !'Organisa­ tion des Nations Unies empecheront: a) L'importation sur leurs territoires d'amiante, de minerai de fer, de chrome, de fonte, de sucre, de tabac, de cuivre, de viande et produits carnes et de cuirs et peaux en provenance de Rhodesie du Sud et exportes de Rhodesie du Sud apres la date de la presente resolution; b) Toutes activites de leurs ressortissants ou sur leurs territoires qui favorisent ou ont pour objet de favo­ riser !'exportation de ces produits par la Rhodesie du Sud, ainsi que toutes transactions de leurs res­ sortissants ou sur leurs territoires concernant l'un quelconque de ces produits en provenance de Rho­ desie du Sud et exportes de Rhodesie du Sud apres la date de la presente resolution, y compris, en par­ ticulier, tout transfert de foods a la Rhodesie du Sud aux fins d'activites ou de transactions de cette nature; c) L'expedition par navires OU aeronefs immatricules chez eux de l'un quelconque de ces produits en provenance de Jlhodesie du Sud et exportes de Rho­ desie du Sud apres la date de 'Ja presente resolution; d) Toutes activites de leurs ressortissants ou sur leurs territoires qui favor;sent ou ont pour objet de favo­ riser la vente ou l'expedition a destination de la 18 Ibid., Twenty-first Year, Supplement for October, November 11 Ibid., vingt et unieme annee, Supplement d'octobre, novembre and December 1966. et decembre 1966. 7 ammunition of all types, military aircraft, military vehicles, and equipment and materials for the manu­ facture and maintenance of arms and ammunition in Southern Rhodesia; (e) Any activities by their nationals or in their terri­ tories which promote or are calculated to promote the supply to Southern Rhodesia of all other air­ craft and motor vehicles and of equipment and materials for the manufacture, assembly, or main­ tenance of aircraft and motor vehicles in Southern Rhodesia; the shipment in vessels and aircraft of their registration of any such goods destined for Southern Rhodesia; and any activities by their nationals or in their territories which promote or are calculated to promote the manufacture or assembly of aircraft or motor vehicles in Southern Rhodesia; (n Participation in their territories or territories under their administration or in land or air transport facilities or by their nationals or vessels of their registration in the supply of oil or oil products to Southern Rhodesia; notwithstanding any contracts entered into or licences granted before the date of the present resolution; 3. Reminds Member States that the failure or refusal by any of them to implement the present resolution shall constitute a violation of Article 25 of the United Nations Charter; 4. Reaffirms the inalienable rights of the people of Southern Rhodesia to freedom and independence in accordance with the Declaration on the Granting of Independence to Colonial Countries and Peoples con­ tained in General Assembly resolution 1514 (XV) of 14 December 1960, and recognizes the legitimacy of their struggle to secure the enjoyment of their rights as set forth in the Charter of the United Nations; 5. Calls upon all States not to render financial or other economic aid to the illegal racist regime in Southern Rhodesia; 6. Calls upon all States Members of the United Nations to carry out this decision of the Security Council in accordance with Article 25 of the United Nations Char­ ter; 7. Urges, having regard to the principles stated in Article 2 of the United Nations Charter, States not Members of the United Nations to act in accordance with the provisions of paragraph 2 of the present resolu­ tion; 8. Calls upon States Members of the United Nations or members of the specialized agencies to report to the Secretary-General the measures which each has taken in accordance with the provisions of paragraph 2 of the present resolution; 9. Requests the Secretary-General to report to the Council on the progress of the implementation of the 8 Rhodesie du Sud d 'armes, de munitions de tous types, d 'aeronefs militaires, de vehicules militaires, et d 'equipcment et de materiels pour la fabrication et l'entretien d 'armes et de munitions en Rhodesie du Sud; e) Toutes activites de leurs ressortissants ou sur leurs territoires qui favorisent ou ont pour objet de favo­ riser la livraison a la Rhodesie du Sud de tous autres aeronefs et vehicules a moteur et d 'equipement et de materiels pour la fabrication, le montage ou I 'entretien d 'aeronefs et de vehicules a moteur en Rhodesie du Sud; )'expedition par navires OU aero­ nefs immatricules chez eux de tous biens de cette nature destines a la Rhodesie du Sud; et toutes activites de leurs ressortissants ou sur leurs terri­ toires qui favorisent ou ont pour objet de favoriser la fabrication ou le montage d 'aeronefs ou de vehi­ cules a moteur en Rhodesie du Sud; f) La participation sur leurs territoires ou territoires places sous leur administration ou de moyens de transport terrestres ou aeriens ou de leurs ressor­ tissants ou de navires immatricules chez eux a la fourniture de petrole OU de produits petroliers a la Rhodesie du Sud; nonobstant tous contrats conclus ou toutes licences accordees avant la date de la presente resolution; 3. Rappelle aux Etats Membres que le fait pour l'un quelconque d'entre eux de ne pas appliquer ou de refuser d 'appliquer la presente resolution constituera une violation de !'Article 25 de la Charte des Nati.ons Unies; 4. Reaffirme les droits inalienables du peuple de la Rhodesie du Sud a la liberte et a l'independance, confor­ mement a la Declaration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peuples coloniaux figurant dans la resolution 1514 (XV) de l'Assemblee generale, en date du 14 decembre 1960, et reconnait la legitimite de sa lutte pour s'assurer l'exercice de ses droits, tels qu'ils sont enonces dans la Charte des Nations Unies; 5. Requiert tous Jes Etats de ne fournir aucune aide financiere ni aucune autre aide economique au regime raciste illegal en Rhodesie du Sud; 6. Requiert tous les Etats Membres de I 'Organisation des Nations Unies d'appliquer la presente decision du Conseil de securite conformement a I' Article 25 de la Charte des Nations Unies; 7. Demande instamment, compte tenu des principes enonces a !'Article 2 de la Charte des Nations Unies, aux Etats qui ne sont pas membres de !'Organisation des Nations Unies de se conformer aux dispositions du paragraphe 2 de la presente resolution; 8. Requiert Ies Etats Membres de !'Organisation des Nations Unies et Jes Etats membres des institutions specialisees de porter a la connaissance du Secretaire general Jes mesures que chacun d'eux aura prises confor­ mement aux dispositions du paragraphe 2 de la pre­ sente resolution; 9. Prie le Secretaire general de rendre compte au Conseil du progres de !'application de la presente reso-present resolution, the first report to be submitted not later than I March 1967; 10. Decides to keep this item on it5 agenda for further action as appropriate in the light of developments. Adopted at the 1340th meet­ ing by 11 votes to none, with 4 abstentions ( Bulgaria, France, Mali, Union of Soviet Socialist Republics). THE PALESTINE QUESTION 13 Decisions At its 1288th meeting, on 25 July 1966, the Council decided to invite the representatives of Syria, Israel and Iraq to participate, without vote, in the discussion of the item entitled ' The Palestine question: (a) Letter dated 21 July 1966 from the Permanent Representative of Syria to the United Nations addressed to the Pre­ sident of the Security Council (S/7419); 14 (b) Letter dated 22 July 1966 from the Permanent Representative of Israel to the United Nations addressed to the Pre­ sident of the Security Council (S/7423) '.14 At the same meeting the Council decided to request the Secretary-General to submit two reports based on information supplied by the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization in Palestine: one covering sub-item (a) and the other sub-item (b) of the item on the agenda (see above). At the same meeting the Council decided to begin the discussion of the question as it had been included in the agenda (see above), and to consider sub-item (a) first. 13 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 1953, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1959, 1961, 1962, 1963 and 1964. 14 Se.: Official Records of the Security Council, Twenty-first Year, Supplement for July, August and September 1966. 9 lution, le premier rapport devant etre soumis le I er mars 1967 au plus tard; 10. Decide de garder cette question a son ordre du jour pour y donner la suite nouvelle appropriee eu egard a !'evolution de la situation. Adoptee a la 1340' seance par I I voix contre zero, avec 4 abstentions ( Bulgarie, France Mali, Union des R,;publiques socialistes sovietiques). LA QUESTION DE PALESTINE 13 Decisions A sa l288e seance, le 25 juillet 1966, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Syrie, d'Israel et de l'Irak a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question intitulee « Question de Palestine: a) Lettre, en date du 21 juillet 1966, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent de la Republique arabe syrienne aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/7419 14); b) Lettre, en date du 22 juillet 1966, adr~ssee au President du Conseil de securite par le representant permanent d'Israel aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/7423 14) ». A la meme seance, le Conseil a decide d'inviter le Secretaire general a presenter deux rapports etablis d 'apres les renseignements communiques par le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve en Palestine: l'un concer­ nant la partie a et I 'autre la partie b de la question a l'ordre du jour (voir ci-dessus). A la meme seance, le Conseil a decide d'aborder la discussion de la question telle qu 'elle avait ete inscrite a l'ordre du jour (voir ci-dessus) et d'examiner en pre­ mier lieu la partie a. 13 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1947, 1948, 1949, 1950, 1951, 195J, 1954, 1955, 1956, 1957, 1958, 1959, 1961, 1962, 196J et 1964. 14 Voir Documents officiels du Conseil de securire, vingr et unii'me annee, Supplement de juillet, aour et septemhre 1966.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/233 (1967)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (6 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/233(1967)
Texte intégral 'Complaint of the representative of the United Arab Republic in a letter to the President of the Security Council dated 27 May 1967 entitled 'Israel aggressive policy, its repeated aggression threatening peace and security in the Middle East and endanger­ ing international peace and security' ( S/7907) ;2 'Letter dated 29 May 1967 from the Permanent Representative of the United Kingdom addresseri to the President of the Security Council (S/7910)'.2 At its 1344th meeting, on 30 May 1967, the Council decided to invite the representative of Lebanon to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1345th meeting, on 31 May 1967. the Council decided to invite the representatives of Ira(J and Mo­ rocco to participate, without vote, in the discussion of the question. At its 1346th meeting, on 3 June 1967, the Council decided to invite the representatives of Kuwait and Saudi Arabia to participate, without vote, in the dis­ cussion of the question. At its 1348th meeting, on 6 June 1967, the Council decided to invite the represt:ntatives of Tunisia and Libya to participate, without vote, in the discussion of the question. Resolution 233 ( 1967) of 6 June 1967 The Security Council, Noting the oral report of the Secretary-General in this situation, Having heard the statements made in the Council, Concerned at the outbreak of fighting and with the menacing situation in the Near East, 1. Calls upon the Governments concerned to take forthwith as a first step all measures for an immediate cease-fire and for a cessation of all military activities in the area; 2 'Plainte du representant de la Republique arabe unie, contenue clans une lettre adressee au President du Conseil cle securite, en date du 27 mai 1967, et intitulee 'La politique d'agression d'Israel, 1.es actes d'agression repetes qui menacent la paix et la secu­ rite au tloyen-Orient et mettent en danger la paix et la securite internationales' ( S/79072) ; 'Lettre, en date du 29 mai 1967, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant permanent du Royaume-Uni (S/79102)'. A sa 1344• seance, le 30 mai 1967, le Conseil a decide d 'inviter le representant du Li ban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 1345• seance, le 31 mai 1967, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Irak et du Maroc a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 1346• seance, le 3 juin 1967, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Koweit et de I' Arabie Saoudite a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 1348• seance, le 6 juin 1967, le Conseil a decide d'inviter Jes representant's de la Tunisie et de la Libye a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 233 (1967) du 6 juin I 967 Le C onseil de sernrite, N otant le rapport oral du Secretaire general clans cette situation, Ayant entendu Jes declarations faites au Conseil, Preoccupe par le declenchement des combats et la situation menai;ante dans le Proche-Orient, 1. Frie Jes gouvernements interesses, a titre de premiere etape, de prendre immedfatement toutes me­ sures ~n vue d'un cessez-le-feu immediat et d'une ces­ sation de toutes activites militaires dans la region; 2. Requests the Secretary-General to keep the Council promptly and currently informed on the situa­ tion. Adopted unanimously at the 1348th meeting. Resolution 234 (1967) of 7 June 1967 The Security Council, Noting that, in spite of its appeal to the Govern­ ments concerned to take forthwith as a first step all measures for an immediate cease-fire and for a ces­ s:otion of all military activities in the Near East [re­ solution 233 (1967)], military activities in the area are continuing, Concerned that the continuation of military activities may create an even more menacing situation in the area, l. Demands that the Governments concerned should as a first step cease fire and discontinue all military activities at 2000 hours GMT on 7 June 1%7; 2. R.equ.:sts the Secretary-General to keep the Coun­ cil promptly and currently informed on the situation. Adopted unanimous/3, at the 1350th meeting. Resolution 235 (1967) of 9 June 1967 The Security Council, Recalling its resolutions 233 ( 1 %7) of 6 June and 234 (1%7) of 7 June 1967, Noting that the Governments of Israel and Syria have announced their mutual acceptance of the Coun­ cil's demand for a cease-fire, Noting the statements made by the representatives of Syria and Israel, l. Confirms its previous resolutions about imme­ diate cease-fire and cessation of military action; 2. Demands that hostilities should cease forthwith; 3. Requests the Secretary-General to make imme­ diate contacts with the Governments of Israel and Syria to arrange immediate compliance with the ahove­ mentioned resolutions, and to report to the Security Council not later than two hours from now. Adopted unan,·mausly at the 1352nd mcetin_q. 3 2. Demande au Secretaire general de tenir le Conseil promptement et constamment informe de la situation. Adoplcc a l'unanimitti a la 1348' stiance. Resolution 234 (1967) du 7 juin l 967 Le Conscil de securite,. N otant que, malgre son appel aux gouvernements inttTl'~S('S pour que, a titre de premiere etape, ils prennent imrnediatement toutes mesures en vue d'un cessez-le-feu immediat et d'une cessation de toutes activites militaires dans le Proche-Orient [resoluti-On 233 ( 1967)], Jes activites militaires continuent dans la region, Prcocrnpe de ce que la continuation des activites militaires risque de creer une situation plus menai;ante encore dans cette region, I. Exige que les gouvernements interesses, a titre de pre111iere etape, cessent le feu e~ toutes les activites militaires a 20 heures (temps universe!) le 7 juin 1967; 2. Demand€' au Secretaire general de tenir le Conseil promptement et constamrnent informe de la situation. Adoptee a /'unanimite a la 1350• seance. Resolution 235 (1967) du 9 juin 1967 Le Conseil de securite, Rappclant ses resolutions 233 (1967) et 234 (1967), en date des 6 et 7 juin 1967, N otant que les Gouvernements israelien et syrien ont annonce !cur acceptation mutuelle de la demande du Conseil exigeant un cessez-le-feu, N otant les declarations faites par les representants de b Syrie et d'Israel, I. Confirme ses precedentes resolutions concernant un cessez-le-feu immediat et une cessation de !'action militaire; 2. Exige que Jes hostilites cessent immediatement; 3. Prie le Secretaire general de se mettre immediate­ ment en rapport avec les Gouvernements israelien et syrien pour assurer le respect immediat des resolutions susmentionnees et de presenter un rapport au Conseil de securite au plus tard dans les deux heures. Adnptcc a l'unanimite a la 135Ze sfoncc.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/234 (1967)
IntituléDemande de cessez-le-feu au Moyen-Orient (7 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/234(1967)
Texte intégral 2. Requests the Secretary-General to keep the Council promptly and currently informed on the situa­ tion. Adopted unanimously at the 1348th meeting. Resolution 234 (1967) of 7 June 1967 The Security Council, Noting that, in spite of its appeal to the Govern­ ments concerned to take forthwith as a first step all measures for an immediate cease-fire and for a ces­ s:otion of all military activities in the Near East [re­ solution 233 (1967)], military activities in the area are continuing, Concerned that the continuation of military activities may create an even more menacing situation in the area, l. Demands that the Governments concerned should as a first step cease fire and discontinue all military activities at 2000 hours GMT on 7 June 1%7; 2. R.equ.:sts the Secretary-General to keep the Coun­ cil promptly and currently informed on the situation. Adopted unanimous/3, at the 1350th meeting. Resolution 235 (1967) of 9 June 1967 The Security Council, Recalling its resolutions 233 ( 1 %7) of 6 June and 234 (1%7) of 7 June 1967, Noting that the Governments of Israel and Syria have announced their mutual acceptance of the Coun­ cil's demand for a cease-fire, Noting the statements made by the representatives of Syria and Israel, l. Confirms its previous resolutions about imme­ diate cease-fire and cessation of military action; 2. Demands that hostilities should cease forthwith; 3. Requests the Secretary-General to make imme­ diate contacts with the Governments of Israel and Syria to arrange immediate compliance with the ahove­ mentioned resolutions, and to report to the Security Council not later than two hours from now. Adopted unan,·mausly at the 1352nd mcetin_q. 3 2. Demande au Secretaire general de tenir le Conseil promptement et constamment informe de la situation. Adoplcc a l'unanimitti a la 1348' stiance. Resolution 234 (1967) du 7 juin l 967 Le Conscil de securite,. N otant que, malgre son appel aux gouvernements inttTl'~S('S pour que, a titre de premiere etape, ils prennent imrnediatement toutes mesures en vue d'un cessez-le-feu immediat et d'une cessation de toutes activites militaires dans le Proche-Orient [resoluti-On 233 ( 1967)], Jes activites militaires continuent dans la region, Prcocrnpe de ce que la continuation des activites militaires risque de creer une situation plus menai;ante encore dans cette region, I. Exige que les gouvernements interesses, a titre de pre111iere etape, cessent le feu e~ toutes les activites militaires a 20 heures (temps universe!) le 7 juin 1967; 2. Demand€' au Secretaire general de tenir le Conseil promptement et constamrnent informe de la situation. Adoptee a /'unanimite a la 1350• seance. Resolution 235 (1967) du 9 juin 1967 Le Conseil de securite, Rappclant ses resolutions 233 (1967) et 234 (1967), en date des 6 et 7 juin 1967, N otant que les Gouvernements israelien et syrien ont annonce !cur acceptation mutuelle de la demande du Conseil exigeant un cessez-le-feu, N otant les declarations faites par les representants de b Syrie et d'Israel, I. Confirme ses precedentes resolutions concernant un cessez-le-feu immediat et une cessation de !'action militaire; 2. Exige que Jes hostilites cessent immediatement; 3. Prie le Secretaire general de se mettre immediate­ ment en rapport avec les Gouvernements israelien et syrien pour assurer le respect immediat des resolutions susmentionnees et de presenter un rapport au Conseil de securite au plus tard dans les deux heures. Adnptcc a l'unanimite a la 135Ze sfoncc.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/235 (1967)
IntituléCessez-le-feu entre Israël et la Syrie (9 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/235(1967)
Texte intégral 2. Requests the Secretary-General to keep the Council promptly and currently informed on the situa­ tion. Adopted unanimously at the 1348th meeting. Resolution 234 (1967) of 7 June 1967 The Security Council, Noting that, in spite of its appeal to the Govern­ ments concerned to take forthwith as a first step all measures for an immediate cease-fire and for a ces­ s:otion of all military activities in the Near East [re­ solution 233 (1967)], military activities in the area are continuing, Concerned that the continuation of military activities may create an even more menacing situation in the area, l. Demands that the Governments concerned should as a first step cease fire and discontinue all military activities at 2000 hours GMT on 7 June 1%7; 2. R.equ.:sts the Secretary-General to keep the Coun­ cil promptly and currently informed on the situation. Adopted unanimous/3, at the 1350th meeting. Resolution 235 (1967) of 9 June 1967 The Security Council, Recalling its resolutions 233 ( 1 %7) of 6 June and 234 (1%7) of 7 June 1967, Noting that the Governments of Israel and Syria have announced their mutual acceptance of the Coun­ cil's demand for a cease-fire, Noting the statements made by the representatives of Syria and Israel, l. Confirms its previous resolutions about imme­ diate cease-fire and cessation of military action; 2. Demands that hostilities should cease forthwith; 3. Requests the Secretary-General to make imme­ diate contacts with the Governments of Israel and Syria to arrange immediate compliance with the ahove­ mentioned resolutions, and to report to the Security Council not later than two hours from now. Adopted unan,·mausly at the 1352nd mcetin_q. 3 2. Demande au Secretaire general de tenir le Conseil promptement et constamment informe de la situation. Adoplcc a l'unanimitti a la 1348' stiance. Resolution 234 (1967) du 7 juin l 967 Le Conscil de securite,. N otant que, malgre son appel aux gouvernements inttTl'~S('S pour que, a titre de premiere etape, ils prennent imrnediatement toutes mesures en vue d'un cessez-le-feu immediat et d'une cessation de toutes activites militaires dans le Proche-Orient [resoluti-On 233 ( 1967)], Jes activites militaires continuent dans la region, Prcocrnpe de ce que la continuation des activites militaires risque de creer une situation plus menai;ante encore dans cette region, I. Exige que les gouvernements interesses, a titre de pre111iere etape, cessent le feu e~ toutes les activites militaires a 20 heures (temps universe!) le 7 juin 1967; 2. Demand€' au Secretaire general de tenir le Conseil promptement et constamrnent informe de la situation. Adoptee a /'unanimite a la 1350• seance. Resolution 235 (1967) du 9 juin 1967 Le Conseil de securite, Rappclant ses resolutions 233 (1967) et 234 (1967), en date des 6 et 7 juin 1967, N otant que les Gouvernements israelien et syrien ont annonce !cur acceptation mutuelle de la demande du Conseil exigeant un cessez-le-feu, N otant les declarations faites par les representants de b Syrie et d'Israel, I. Confirme ses precedentes resolutions concernant un cessez-le-feu immediat et une cessation de !'action militaire; 2. Exige que Jes hostilites cessent immediatement; 3. Prie le Secretaire general de se mettre immediate­ ment en rapport avec les Gouvernements israelien et syrien pour assurer le respect immediat des resolutions susmentionnees et de presenter un rapport au Conseil de securite au plus tard dans les deux heures. Adnptcc a l'unanimite a la 135Ze sfoncc.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/236 (1967)
IntituléViolation du cessez-le-feu au Moyen-Orient (11 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/236(1967)
Texte intégral Decision At its 1353rd meeting, on 9 June 1967, the Council decided to request the parties concerned to extend all possible co-operation to United Nations observers in the discharge of their responsibilities, to request the Government of Israel to restore the use of Government House to General Odd Bull and to ask the parties to re-establish freedom of movement for United Nations observers in the area. Resolution 236 (1967) of 11 June 1967 The Security Council, Taking note of the oral reports of the Secretary­ General on the situation between Israel and Syria, made at the 1354th, 1355th, 1356th and 1357th meetings and the supplemental information supplied in docu­ ments S/7930 and Add.1-3,8 1. Condemns any and all violations of the cease­ fire; 2. Requests the Secretary-General to continue his investigations and to report to the Council as soon as possible; 3. Affirms that its demand for a cease-fire and discontinuance of all military activities includes a prohibition of any forward military movements subse­ quent to the cease-fire; 4. Calls for the prompt return to the cease-fire positions of any troops which may have moved forward subsequent to 1630 hours GMT on 10 June 1967; 5. Calls for full co-operation with the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization and the observers in implementing the cease-fire, in­ cluding freedom of movement and adequate communica­ tions facilities. Adopted unanimously at the 1357th meeting. Decision At its 1360th meeting, on 14 June ·1967, the Council decided to invite the representative of Pakistan to participate, without vote, in the discussion of the item entitled: 'Letter dated 23 May 1967 from the Permanent Representatives of Canada and Denmark addressed to the President of the Security Council (S/7902) ;4 B fbid. 4 fbid. 4 Decision A sa 1353e seance, le 9 juin 1967, le Conseil a d~cide de prier les parties interessees de cooperer au maximum avec les observateurs des Nations Unies pour les aider a s'acquitter de leurs responsabilites, d'inviter le Goll'Vernement israelien a remet.tre Government House a la· disposition du general Odd Bull et de de­ mander aux parties de retablir la liberte de mouvement des observateurs des Nations Unies dans la region. Resolution 236 (1967) du 11 juin 1967 Le Conseil de securite, Prenant note des rapports oraux du Secretaire general sur la situation entre Israel et la Syrie, pre­ sentes aux 1354e, 1355e, 1356e et 1357e seances, et des renseignements supplementaires fournis dans les docu­ ments S/7930 et Add.l a 38, 1. Condamne toutes violations du cessez-le-feu sans exception; 2. Prie le Secretaire general de poursuivre ses en­ quetes et de faire rapport au Conseil aussitot que possible; 3. Affirme que sa demande exigeant un cessez-le-feu et un arret de toutes activites militaires englobe !'in­ terdiction de toutes avances militaires posterieures au cessez-le-feu ; 4. Denumde le prompt retour aux positions de cessez-le-feu de toutes troupes qui peuvent avoir avance apres 16 h 30 (temps universe!) le 10 juin 1967; 5. Demande une pleine cooperation avec le Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve et les observateurs dans !'application du cessez-L-feu, y compris la· liberte de mouvement et des facilites de communications adequates. Adoptie a l'unanimite d la 1357• seanCl'. Decision A sa 136Qe seance, le 14 juin 1967, le Conseil a decide d'inviter le representant du Pakistan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'Lettre, en date du 23 mai 1967, adressee au President du Conseil de securite par les representants permanents du Canada et du Danemark (S/79024); 3 Ibid. 4 Jbid.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/237 (1967)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (14 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/237(1967)
Texte intégral 'Complaint of the representative of the United Arab Republic in a letter to the President of the Se :urity Council dated 27 May 1%7 entitled 'Israel aggressive policy, its repeated aggression threatening peace and security in the Middle East and endanger­ ing international peace and security' ( S/7907) ;4 'Letter dated 29 May 1967 from the Permanent Representative of the United Kingdom addressed to the President of the Security Council ( S/7910) ;4 'Letter dated 9 June 1967 from the Permanent Representative of the Union of Soviet Socialist Republics addressed to the President of the Security Council concerning an item entitled 'Cessation of military action by Israel and withdrawal of the Israel forces from those parts of the territory of the United Arab Republic, Jordan and Syria which they have seized as the result of an aggression' (S/7967).'4 Resolution 237 (1967) of 14 June 1967 The Security Council, Considering the urgent need to spare the civil popula­ tions and the prisoners of the war in the area of conflict in the Middle East additional sufferings, Considering that essential and inalienable human rights should be respected even during the vicissitudes of war, Considering that all the obligations of the Geneva Conventic·1 relative to the Treatment of Prisoners of War of 12 August 19495 should be complied with hy the parties involved in the conflict, l. Calls upon the Government of Israel to ensure the safety, welfare and security of the inhabitants of the areas where military operations have taken place and to facilitate the return of those inhabitants who have fled the areas since the outhreak of hostilitic s; 2. Recommends to the Governments concerned the scrupulous respect of the humanitarian principles governing the treatment of prisoners of war and the protection of civilian persons in time of war contained in the Geneva Conventions of 12 August 1949 ;6 3. Requests the Secretary-General to fo11ow the ef­ 'ective implementation of this resolution am! to report o the Security Council. Adopted unanimous/\' at the 1361st mectiny. · 5 United Nations, Treaty Series, vol. ?o ( 1950). No. 972. 6United Nations, Treaty Series, vol. 1., (1950), Nos. 970-973. 5 'Plainte du representant de la Republique arabe unie, contenue clans une lettre adressee au President du Conseil de securite, en date du 27 mai 1967, et intitulee 'La politique d'agression d'Israel, ses actes d'agression repetes qui menacent la paix et la secu­ rite au Moyen-Orient et mettent en danger la paix et la securite internationales' ( S/79074) ; 'Lettre, en date du 29 mai 1967, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Royaume-Uni (S/79104); 'Lettre, en date du 9 juin 1967, adressee au Presi­ dent du Conseil de securite par le representant permanent de I'U nion des Republiques socialistes sovietiques, et relative a une question intitulee 'Ces­ sation des activites militaires d'Israel et retrait des forces israeliennes des parties du territoire de la Republique arabe unie, de la J ordanie et de la Syrie dont elles se sont emparees a la suite d'une agression' (S/79674)'. Resolution 237 (1967) du 14 juin 1967 I.e Conseil de securite, Considfrant l'urgente necessite d'epargner aux popu­ lations civiles et aux prisonniers de guerre clans la zone du conflit du Mayen-Orient des souffrances supple­ mentaires, Considfrant que Jes clroits de I'homme essentiels et inalienahles doivent etre respectes meme clans Jes vicis­ situdes de la guerre, Consid1;rant que Jes parties impliquees clans le conflit doivent se conformer a toutes Jes obligations de la Convention de Geneve relative au traitement des pri,mmiers cle guerre, du 12 :i.ot1t 19495, 1. Frie le Gouvernement israelien d'assurer la su­ rete, le Lien-etre et la securite des habit:mts des zones ot1 des operations militaires ont eu lieu et de faciliter le retour des habitants qui se sont enfuis de ces zones den11is le declenchenwnt des ho~tilites; 2. Rccommand,, aux gouvernements interesses de respectcr scrupttleusrment les principes h11111anitaires regissant le traitement des prisonniers de guerre et la protection des civils en temps de guerre, tels qu'ils sont enonces dans Jes Conn-ntions de Geneve du 12 ao11t 194()6; 3. Prie le Secretaire general de suivre !'application effective de la presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite. Adoptfr a l'unanimiti a la 136Jc seance. 5 Nations Unies, Rl'cucil des Traitis, vol. 75, 1950, no 972. 6 Nati'ns Unies, Rccueil drs Traites, vol. 75, 1950, no• 970 a 973.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/238 (1967)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (19 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/238(1967)
Texte intégral Resolution 238 (1967) of 19 June 1967 The Security Council, Noting from the report of the Secretary-General of 13 June 196718 that in the present circumstances the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus is still needed if peace is to be maintained in the island, Noting that the Government of Cyprus has agreed that in view of the prevailing conditions in the island it is necessary to continue the Force beyond 26 June 1967, 1. Reaffirms its resolutions 186 ( 1964) of 4 March, 187 (1964) of 13 March, 192 (1964) of 20 June, 193 ( 1964) of 9 August, 194 ( 1964) of 25 September and 198 (1964) of 18 December 1964, 201 ( 1965) of 19 March, 206 (1965) of 15 June, 207 (1965) of 10 August and 219 (1965) of 17 December 1965, 220 (1966) of 16 March, 222 (1966) of 16 June and 231 ( 1966) of 15 December 1966, and the consensus expressed by the President at the 1143rd meeting on 11 August 1964; 2. Urges the parties concerned to act with the utmost restraint and to continue determined co-opera­ tive efforts to achieve the objectives of the Security Council; 3. Extends once more the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force, established under Security Council resolution 186 ( 1964), for a further period of six months ending 26 December 1967, in the expectation that by then sufficient progress towards a solution will make possible a withdrawal or substantial reduction of the Force. Adopted Jtnani111011sly at the 1362nd meeting. Decisions At its 1383rd meeting, on 24 November 1967, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the item entitled 'Lefter dated 26 Decem­ ber 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488) ;17 Letter dated 24 November 1967 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/8262)'.rs 10 Ibid., document S/7969. 17 Ibid., Eighteenth Year, Supplement for October, N ovembcr and December 1963. 18 Ibid., Twent3•-second Year, Supplement for October, November and December 1967. 10 Resolution 238 (1967) du 19 juin 1967 Le C onseil de securite, N otant que, selon le rapport du Secretaire general, en date du 13 juin 196718, la presence de la Force des Nations Unies a Chypre demeure necessaire dans les circonstances presentes si l'on veut que la paix soit maintenue clans l'ile, N otant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la si-tuation qui regne dans l'ile, i1 est necessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-dela du 26 juin 1967, 1. Reaffi.rme ses resolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 ( 1964) du 13 mars, 192 ( 1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 aout, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 decembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 aout et 219 (1965) du 17 decembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 decembre 1966, ainsi que le consensus exprime par le President a la 1143• seance, le 11 aout !964; 2. Frie instamment les parties interessees de faire preuve de la plus grande moderation et de poursuivre leurs efforts concertes resolus en vue d'at,teindre les objectifs du Conseil de securite; 3. Prolonge a. nouveau d'une periode de six mois, prenant fin le 26 decembre 1967, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien le la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964), rl.ans l'espoi, que des progres suffisants clans la voie d'une solutio11 auront ete accomplis d'ici la pour permettr~ le retrait de la Force ou une reduction substantielle de son effectif. Adoptee d l'unanimite d la 13626 seance. Decisions A sa 1383e seance, le 24 novembre 1967, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Chypre, de la Turquie et de la Grece a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 26 decembre 1963, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Chypre (S/548817); Lettre, en date du 24 novem­ hre 1967, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Chypre ( S/826218) '. 16 Ibid., document S/7969. 17 fbid., dix-huitieme an11ee, Supplement d'octobre, nove111bre et decembre 1963. 18 lbid_., vingt-deuxieme annee, Supplement a'octobre, novew­ hrc rt decembre 1967.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/239 (1967)
IntituléQuestion relative à la République démocratique du Congo (19 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/239(1967)
Texte intégral Republic of the Congo to participate, without vote, in the discussion of a complaint submitted on 6 July 1967 by the Democratic Republic of the Congo, 28 Resolution 239 (1967) of 10 July 1967 The Security Council, Having taken cognizance of the message of the Con­ golese Government contained in document S/8031, 29 Having disrnssed the serious developments in the Democratic Republic of the Congo, Concerned by the threat posed by foreign inter­ ference to the i11dependence and territorial integrity of the Democratic Republic of the Congo, 1. Reaffirms in particular paragraph 2 of Security Council resolution 226 (1966) of 14 October 1966; 2. Condemns any State which persists in permitting or tolerating the recruitment of mercenaries, and the prOiision of facilities to them, with the objective of overthrowing the Governments of States Members of the United Nations; 3. Calls upon Governments to ensure that their territory and other territories under their control, as well as their nationals, are not used for the planning of subversion, and the recruitment, training and transit of mercenaries designed to overthrow the Govern­ ment of the Democratic Republic of the Congo ; 4. Decides tha,t the Security Council shall remain seized of the question ; 5. Requests the Secretary-General to follow closely the implementation of the present resolution. Adopted 1maniniously at the 1367th meeting. Dech{ion At its 1372nd meeti~g, on 8 November 1967, the Council decided toinvite the representatives of the De­ il1ocr~tic Republic of the Congo, Portugal, Burundi_, Zatn~1a and Algeria to participate, without vote, in the discussion of a complaint submitted on 3 November l967 by the Democratic Republic of the Congo. 30 --y 28 Official Records of the Sewrity Council, Twenty-second dear, S11PPlemcnt for I11ly, AirgHst and September 1967, oi~me_nt S /8036. 80 Ilnd .. document S/8031. Jl:Jr,7 Ib0irl .. Si,pplement for October, November and December · ocument S/8218. 13 cratique du Congo a participer, -,sans droit de vote, a la discussion d'une plainte presen.tee le 6 juillet 1967 par la Republique democratique d'u Congo 28, Resolution 239 (1967) du 10 juillet 1967 Le C onseil de securite, Ayant pris connaissance de la communication du Gouvernement congolais contenue dans le document S/8031 29, Ayant delibere sur les graves evenements qui se sont produits clans la Republique democratique du Congo, PreoccupJ par la menace que l'ingerence_etrangere pose a l'independance et a l'integrite rt ;rritoriale de la Republique democratique du Congor·- 1. Reaffinne notamment le rpa;~graphe 2 de la re­ solution 226 ( 1966) du Conseil de -securite, en date du 14 octobre 1~66; 2. C 011-damne tout Etat qui persiste a permettre ou a tolerer le recrutement de mercenaires, ainsi que la fourniture de facilites a ces derniers, en vue de ren­ verser des gouvernements d'Etats Membres de l'Orga­ nisation des Nations Unies; 3. Invite les gouvernemen-ts a veiller a ce que leur territoire et les autres territoires sous leur controle, ainsi que ·1eurs ressortissants, ne soient pas utilises aux fins de la ,preparation d'actions subversives et du re­ crutement, de l'entrainement ou du transit de merce­ naires en vue de renverser le Gouvernement de la Republique democratique du Congo; 4. Decide que le Conseil de securite demeure saisi de la question; 5. Prie le Secretaire general de ,suivre de p-res la mise en ceuvre de la presente resolution. Adoptee a l'nna1}imite a la 13676 seance. Decision A ·sa 1372e seance, le 8 novembre 1967, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Republique democratique du Congo, du Portugal, du Burundi, de la Zambie et de 1' Algerie a participer, sans droit de vote, a la discussion d'une plainte presentee le 3 no­ vembre 1967 par la Republique democratique- du Congo 80• 28 Dowmcnts o[fic-iels dit Conseil de sewrite, vingt-deU-.t:icme anmic, S11ppli111eiit de ju.illet, aoil.t et septcmbre 1967, docu­ ment S/8036. 29 Ibid., document S/8031. 30 Ibid,, Supplement d'octobre, 1wvcmbre et decembre 1967, document S/8218.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/240 (1967)
IntituléViolation du cessez-le-feu au Moyen-Orient (25 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/240(1967)
Texte intégral the parties concerned, I believe that I am reflect­ ing the view of the Council that the Secretary­ General should proceed, as he has suggested in his statements before the Council on 8 and 9 July 1967, to request the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization, General Odd Bull, to work out with the Governments of .the United Arab Republic and Israel, as speedily as possible, the necessary arrangements to station United Nations military observers in the Suez Canal sector under the Chief of Staff of the United Nations Truce Supervision Organization.' At its 1369th meeting, on 24 October 1967, the Council decided to invite the representatives of Israel, the United Arab Republic, Jordan and Syria to par­ ticipate, without vote, in the discussion of the item entitled 'The situation in the Middle East : (a) Letter dated 24 October 1967 from the Permanent Represen­ tative of the United Arab Republic addressed to the President of the Security Council ( S /8207) ;9 ( b) Let­ ter dated 24 October 1967 from the Permanent Repre­ sentative of Israel addressed to the President of the Security Council (S/8208)'.9 Resolution 240 (1967) of 25 October I 967 The Security Council, Gravely concerned over recent military activities in the Middle East carried out in spite of the Security Council resolutions ordering a cease-fire, H wing heard and considered the statements made by the parties concerned, Taking into consideration the information on the said activities provided by the Secretary-General in documents S/7930/ Add.43, Add.44, Add.45, Add.46, Add.47, Add.48 and Add.49,10 1. C ondenzns the violations of the cease-fire; 2. Regrets the casualties and loss of property result­ ing from the violations; 3. Reaffirms the necessity of the strict observance of the cease-fire resolutions ; 4. Demands of the Member States concerned to cease immediately all prohibited military activities in the area, and to co-operate fully and promptly with the United Nations Truce Supervision Organization. Adopted unanimouslv at the 1371st meeting. - 9 Ibid., Supplement for October, N ovcmbcr and December 1967. io I/,id. 7 parties interessees, je crois exprimer !'opinion du Conseil en declarant que le Secretaire general devrait, comme il l'a suggere clans ses declarations des 8 et 9 juillet 1967 au Conseil, inviter le Chef d'etat­ major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve, le general Odd Bull, a mettre au point avec les Gouvernements de la Republique arabe unie et d'Israel, aussi rapidement que possib1e, les arrangements necessaires en vue du stationnement, clans le secteur du canal de Suez, d'observateurs militaires des Nations Un:es rel~vant du Chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve.' A sa 1369' seance, le 24 octobre 1967, le Conseil a decide d'inviter Jes representant d'Israel, de la Re­ publique arabe unie, de la Jordanie et de la Syrie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : a) Lettre, en date d~ 24 octobre 1967, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Republique arabe unie ( S/82079) ; b) Lettre, en date du 24 octobre 1967, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent d'Israel (S/82089) '. Resolution 240 (1967) du 25 octobre 1967 Le Co:iseil de securite, S erieusement preoccupe par les recentes activites militaires au Moyen-Orient menees en depit des reso­ lutions du Conseil de securite ordonnant un cessez-le­ feu, A-vant entendu et considere les declarations faites par -Jes parties interessees, Prenant en consideration les renseignements sur les­ dites activites, fourms par le Secretaire general clans Jes documents S/7930/ Add.43, Add.44, Add.45, Add.46, Add.47, Add.48 et Add.4910, 1. Condamne les violations du cessez-le-feu ; 2. Regrette les pertes humaines et materielles re­ sultant de ces violations; 3. Reaffirme la necessite d'un strict respect des resolutions sur le cessez-le-feu; 4. Exige des Etats Membres interesses qu'ils cessent immediatement toutes activites militaires prohibees clans b region et qu'ils cooperent pleinement et rapidement avec l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve. Adoptee d funanimite d la 13716 seance. 9 Ibid., Supplement d'octobre, nuvembre et decembre 1967. 10 Ibid.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/241 (1967)
IntituléQuestion relative à la République démocratique du Congo (15 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/241(1967)
Texte intégral Resolution 241 (1967) of IS November 1967 The Security Council, Concerned by the serious situation created in the Democratic Republic of the Congo following the armed attacks committed against that country by foreign forces of mercenaries, Concerned that Portugal allowed those mercenaries to use the territory of Angola under its administration as a base for their armed attacks against the Demo­ cratic Republic of the Congo, Taking into consideration the support and assistance that those mercenaries have continued to receive from some foreign sources with regard to recruitment and training, as well as transport and supply of arms, Concerned at the threat which the organization of such forces poses to the territorial integrity and in­ dependence of States, Reaffirming its resolutions 226 (1966) of 14 October 1966 and 239 (1967) of 10 July 1967, 1. Condemns any act of .interference in the internal affairs of the Democratic Republic of the Congo; 2. Condemns, -in particular, the failure of Portugal, in violation of the above-mentioned Security Council resolutions, to prevent the mercenaries from using the territory of Angola under its administration as a base of operations fo::-armed attacks against the Democratic Republic of the Congo ; 3. Calls upon Portugal to put an end immediately, in conformity with the above-mentioned resolutions of the Security Council, to the provision to the merce­ naries of any assistance whatsoever; 4. Calls upon all countries receiving mercenaries who have participated in the armed attacks against the Democratic Republic of the Congo to take appro­ priate measures to prevent them from renewing their activities against any State; 5. Calls upon all Member States to co-operate with the Security Council in the implementation of this resolution ; 6. Decides that the Security Council should remain seized of the question and requests the Secretary­ General to follow the implementation of the present resolution. Adopted at the 1378th meeting. 14 Resolution 241 (1967) du 15 novernbre 1967 Le Conseil de securite, Preoccupe par la grave situation creee dans la Re­ publique democratique du Congo a la suite des attaques armees commises contre ce pays par des forces etran­ geres de mercenaires, Preoccupe par le fait que le Portugal a permis a ces mercenaires d'utiliser le territoire de l' Angola sous son .administration comme base de leurs attaques armees contre la Republique democratique du Congo, Prenant en consideration le soutien et I'appui que ces mercenaires ont continue a trouver aupres de certaines sources etrangeres en ce qui concerne tant le recrutement et l'entrainement que le transport et l'ap­ provisionnement en armes, Preocrnpe par la menace que !'organisation de telles forces constitue pour l'integrite territoriale et l'inde­ pendance des Etats, Reaffirmant ses resolutions 226 (1966) du 14 oc­ tobre 1966 et 239 ( 1967) du 10 juillet 1967, 1. Condamne tout acte d'ingerence dans les affaires interieures de la Republique democratique du Congq; 2. C ondamne en particulier la defaillance du Por­ tugal pour n'avoir pas, en violation des resolutions precitees du Conseil de securite, empeche les merce­ naires d'utiliser le territoire de !'Angola sous son ad­ ministration comme base operationnelle d'attaques armees contre la Republique democratique du Congo; 3. Invite instamment le Portugal a mcttre imme­ diatement. fin conformement aux resolutions precitees du Conseil de securite a I'octroi aux mercenaires de quelque assistance que ce soit ; 4. Invite instamment tous les pays recevant Ies mercenaires qui ont participe aux attaques armees con­ tre la Republique democratique du Congo a prendre Jes mesures appropriees afin de les empecher de re­ nouveler leurs activites contre quelque Etat que ce soit; 5. Invite instamment tous les Etats membres a cooperer avec le Conseil de securite pour assurer le respect de la presente resolution; 6. Decide que le Conseil de securite reste saisi de la question et prie le Secretaire general de suivre !'application de la presente resolution. Adoptee d la 13786 seance.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/242 (1967)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (22 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/242(1967)
Texte intégral Decisions At its 1373rd meeting, on 9 November 1%7, the Council decided to invite the representatives of the United Arab Republic, Israel and Jordan to par­ ticipate, without vote, in the discussion of the item entitled 'The situation in the Middle East: Letter dated 7 November 1%7 from the Permanent Representative of the United Arab Republic addressed to the Presi­ dent of the Security Council ( S/8226) '.11 At its 1375th meeting, on 13 November 1967, the Council decided to invite the representative of Syria to participate, without vote. in the discussion of the question. Resolution 242 (1967) of 22 November 1967 The Security Council, Expressing its continuing concern with the grdvc situation in the Middle East, Emphasizing the inadmissibility of the acquisition of territory by war and the need to work for a just and lasting peace in which every State in the area can live in security, Emphasizing further that all Member States in their acceptance of the Charter of the United Nations have undertaken a commitment to act in accordance with Article 2 of the Charter, 1. Affirms that the fulfilment of Charter principles requires the establishment of a just and lasting peace in the Middle East which should include the applica­ tion of both the following principles: (i) 'Withdrawal of Israel armed forces from terri­ tories occupied in the recent conflict; (ii) Termination of all claims or states of belliger­ ency and respect for and acknowledgement of the sovereignty, territorial integrity and political independence of every State in the area and their right to live in peace within secure and recognized boundaries free from threats or acts of force; 2. Affirms further the necessity (a) For guaranteeing freedom of navigation through international waterways in the area; ( b) For achieving a just settlement of the refugee problem; ( c) For guaranteeing the territorial inviolability and political independence of every State in the · area, 11 [bid. 8 Decisions A sa 1373e seance, le 9 novembre 1967, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de la Republique arabe unie, d'Israel et de la Jordanie a participer, sans clroit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : Lettre, en date du 7 novembre 1967, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Republique arabe unie ( S/822611) '. A sa 137Se seance, le 13 novembre 1967, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Syrie a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 242 (1967) du 22 novembre 1967 Le C onseil de sccuritc, Exprinzant !'inquietude que continue de Jui causer ia grav(' situation au Moyen-Orient, Soulignant l'inadmissibilite de !'acquisition de terri­ toire par la guerre et la necessite d'~uvrer pour une paix juste et durable permettant a chaque Etat de la region de vivre en securite, , Soulignant en outre que tous les Etats Membres, en acceptant la Charte des Nations Unies, ont contracte !'engagement d'agir conformement a I' Article 2 de la Charte, 1. A ffirme que l'accomplissement des principes de la Charte exige l'ins.tauration d'une paix juste et du­ rable au Moyen-Orient qui devrait comprendre !'appli­ cation des deux principes suivants : i) Retrait des forces armees israeliennes des terri­ toires occupes !ors du recent conflit; ii) Cessation de toutes assertions de belligerance ou de tous etats de helligerance et respect et recon­ naissance de la souverainete, de l'integrite krri­ toriale et de l'independance politique de chaqt1r Etat de la region et de leur droit de vivre en paix a l'inter ieur de frontieres sures et recon­ nues a l'abri de mrnaces ou d'actes de force; 2. A ffirmc en outre la necessite a) De garantir la licerte de navigation sur Jes voies d'eau internationales de la region; b) De realiser un j uste reglement du probleme des refugies; C-, De garantir l'inviolabilite territoriale et l'inde­ pendance politique de chaque Etat de la region, par 11 Ibid. through measures including the establishment of de­ militarized zones; 3. Requests the Secretary-General to designate a Special Representative to proceed to the Middle East to establish and maintain contacts with the States concerned in order to promote agreement and assist efforts to achieve a peaceful and accepted settlement in accordance with the provisions and principles in this resolution ; 4. Requests the Secretary-General to report to the Security Council on the progress of the efforts of the Special Representative as sooa as possible. Adopted unanimously at the 1382nd meeting. Decision On 8 December 1967, the following statement which reflected the view of the members of the Council was circulated by the President as a Security Council docu­ ment ( S/8289) :12 'As regards document S /8053 / Add.3, 12 brought to the attention of the Security Council, the members, recalling the consensus reached at its 1366th meeting on 9 July 1967, recognize the necessity of the enlarge­ ment by the Secretary-General of the number of observers in the Suez Canal zone and the provision of additional technical material and means of transpor­ tation.' THE CYPRUS QUESTION13 Decision At its 1362nd meeting, on 19 June 1%7, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discus­ sion of the item entitled 'Letter dated 26 December 1%3 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council (S/5488) :14 report of the Secretary-General on the United Nations Operation in Cyprus (S/7%9)'.111 12 Ibid. 13 Resolutions or decisions on this question were also adopted in 1963, 1964, 1965 and 1966. 14 S~ Official Records of the Security Council, Eighteenth Year, Supplement for October, November and December 1963. 111 Jbid., Twenty-second Year, Supplement for April, May and lune 1967. 9 des mesures comprenant la creation de zones demi­ litarisees; 3. Prie le Secretaire general de designer Utt repre­ sentant special pour se rendre au Moyen-Orient afin d'y etablir et d'y maintenir des rapports avec les Etats interesses en vue de favoriser un accord et de seconder Jes efforts tendant a aboutir a un reglement pacifique et accepte, conformement aux dispositions et aux prin­ cipes de la presente resolution; 4. Prie le Secretaire general de presenter aussitot que possible au Conseil de securite un rapport d'acti­ vite sur les efforts CU representant special. Adoptee a l'unanimite a la 13826 seance. Decision Le 8 decembre 1967, le President a fait distribuer, en tant que document du Conseil ( S/828912), la de­ claration ci-apres qui refletait l'avis des membres du Conseil : 'En ce qui concerne le document S/8053/ Add.312, soumis a !'attention du Conseil de securite, Jes mem­ bres de celui--ci, rappelant le consensus intervenu a sa 1366• seance, le 9 juillet 1%7, reconnaissent la necessite de l'accroissement, par le Secretaire general, du nombre des observateurs clans le secteur du canal de Suez et de la mise a la disposition de ceux-{:i de materiel technique et de moyens de transport sup­ plementaires.' LA QUESTION DE CHYPRE13 Decision A sa 1362' seance, le 19 juin 1%7, le Conseil a decide d'inviter les representant de Chypre, de la Tur­ quie et de la Grece a participer, sans droit de vote. a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 26 decembre ~963, adressee au President du Conseit de securite par le representant permanent de Chypre (S/548814) : rapport du Secretaire general sur l'Ope­ ration des Nations Unies a Chypre (S/7969111)'. 12 Ibid. 18 Question ayant fait l'obiet de resolutions ou decisions de la part du Conseii en 1963, 1964, 1965 et 1966. 14 Voir Documents officiels du Conseil de securite, dis­ liuitieme annee, Supplement d'octobre, 1t0T1embre et decem­ bre 1963. 111 Jbid., vingt-deu.rieme annee, Supplement d'avril, mai d juin 1967.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/243 (1967)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Yémen démocratique (12 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/243(1967)
Texte intégral Part ll. Other matter, comidered by the Security Council ADMISSION OF NEW MEMBERS TO THE UNITED NATIONS31 Resolution 24S ( I 967) of 12 December 1967 The Security Council, Havi,ng examined the application of the People's Republic of Southern Yemen for admission to the United Nations,82 Reconimends to the General Assembly that the People's Republic of Southern Yemen be admitted to membership in the United Nations. Adopted unanimously at the 1384th meeting. 8l Resolutions or decisions iln this question were also adopted by the Council in 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965 and 1966. 82 Official Records of the Security Council, Twenty-second Year, Supplement for October, November and December 1967, document S/8284. 15 Deuxieme partie. A.utre, que,tions examinee, par le Conseil de ,ecurite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES81 Resolution 243 (1967) du 12 decembre 1967 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations Unies presentee par la Republique populaire du Yemen du Sud32, Recommande a. I' Assemblee generale d'admettre la Republique populaire du Yemen du Sud a !'Organi­ sation des Nations Unies. Adoptee a funanimite a la 13848 seance. 31 Question ayant fait l'obiet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965 et 1966. 32 Dornments officiels du Conseil de securite, vingt-deuxieme annec, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1961, document S/8284.
OrganeCSNU
Année1967
CôteS/RES/244 (1967)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/244(1967)
Texte intégral At the same meeting the President read the following statement as representing the consensus of the views of the members of the Council : 'The Council has now acquainted itself with the position of the parties directly concerned. It ie ~ravely concerned in view of the tense and dangerous situa­ tion with regard to Cyprus. The Council notes with satisfaction the efforts undertaken by the Secretary­ General to help maintain peace in the region and calls upon all the parties concerned to show the utmost moderation and restraint and to refrain from any act which might aggravate the situation in Cyprus and constitute a threat to the peace. The Security Council further requests all concerned urgently to assist and co-operate in keeping the peace and arriving at a permanent settlement in accordance with Security Council resolution 186 ( 1964) of 4 March 1964.' At its 1385th meeting, on 20 December 1967, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the item entitled 'Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council ( S/5488) :19 report of the Secretary-General on the United Nations Operation in Cyprus (S/8286)'.20 At the same meeting the Council decided to invite Mr. Osman c' rek, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to make a statement be.ore the Council. Resolution 244 ( 1967) of 22 December 1967 The Security Council, Noting the appeals addressed by the Secretary­ General to the Governments of Greece, Turkey and Cyprus on 22 November,21 24 November22 and 3 December28 and the report of the Secretary-General of 8 December 1967,24 19 Ibid., Eighteeiith Year, Supplement for October, N ovem­ ber and December 1963. 20 Ibid., Twenty-second Year, Supplement for October, No- vember and December 1967. 21 /bid., document S/8248/ Add.3. 22 Ibid., document S/8248/ Add.S. 2s Ibid., document S/8248/ Add.6, para. 1. 24 Ibid., document S/8286. 11 A la meme seance, le President a lu la declaration ci-apres qui exprimait le consensus des membres du Conseil : 'Le Conseil a pris connaissance de la position des parties directement inte1'essees. II est vivement pre­ occupe par la situation tendue et dangereuse en ce qui concerne Chypre. Le Conseil note avec satis­ faction les efforts entrepris par le Secretaire general pour aider a maintenir la paix clans la region et ii ;lemande a toutes les parties interesiees de faire preuve de la plus grande moderation et de la plus grande circonspection et de s'abstenir de tout acte qui pourrait aggraver la situation a Chypre et cons­ .ti,tuer une menace pour la paix. En outre, le Conseil de securite demande a tous les interesses d'aider et de cooperer d'urgence a maintenir la paix et a arriver a un reglement permanent conformement a la reso­ lution 186 ( 1964) du Conseil de securite, en date du 4 mars 1%4.' A sa 138Se seance, le 20 decembre 1967, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Turquie et de la Grece a partidper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 26 decembre 1963, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Chypre (S/548819) : rapport du Secretaire general sur l'Ope­ ration rles Nations Unies a Chypre (S/828620)'. A la meme seance, le Conseil a decide, en vertu de !'article 39-du reglement interieur provisoire, d'inviter M. Osman Orek a faire une declaration devant le Conseil. Resolution 244 (1967) du 22 decembre 1967 Le Conseil de securite, N otant les appels que le Secretaire general a adresses aux Gouvernements grec, turc et chypriote les 22 no­ vembre21, 24 novembre22 et 3 decembre 196723, et le rapport du Secretaire general en date du 8 decembre 19672', 19 Ibid., dix-huitieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1963. 2o Ibid., vingt-deuxieme annec, S1tpple111ent d'octobre, novem- bre et decembre 1967. 21 Jbid., document S/8248/ Add.3. 22 Ibid., document S/8248/ Add.5. 23 Ibid., document S/8248/ Add.6, par. 1. 21 Ibid., document S/8286. Noting the replies of the three Governments con­ cerned26 to the appeal of the Secretary-General of 3 December in which the Secretary-General proffered his good offices, and their replies26 to his previous appeals, Noting from the said report of the Secretary-General that circumstances continue to require the presence of the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus for a further period, Noting that the Government of Cyprus has agreed that it is necessary to continue the Force beyond 26 December 1967, l. Reaffirms its resolution 186 ( 1964) of 4 March 196L! and its subsequent resolutions as well as its expressions of consensus on this question; 2. Extends the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force established under the Council's resolution 186 ( 1964-), for a period of three months ending on 26 March 1968; 3. Invites the parties promptly to avail themselves of the good offices proffered by the Secretary-General and requests the Secretary-General to report on the results to the Council as appropriate; 4. Calls upon all the parties concerned to continue to show the utmost moderation and restraint and refrain from any act which might aggravate the situa­ tion; 5. Urges the parties concerned to undertake a new determined effort to achieve the objectives of the Security Council with a view, as requested in the Council's consensus of 24 November 1967, to keeping the peace and arriving at a permanent settlement in accordance with Security Council resolution 186 ( 1964) of 4 March 1964; 6. Decides to remain seized of this question and to reconvene for its further consideration as soon as circumstances and developments so require. Adopted unanimously at the 1386th meeting. - QUESTION CONCERNING THE DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONG027 Decision At its 1363rd meeting, on 6 July 1967, the Council decided to invite the representative of the Democratic 26 Jbid., documents S/8248/ Add.7-9. 26 Ibid., document S/8248/ Add.6, paras. 3 and 4. 27 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1966. 12 N otant les reponses des trois gouvernements inte­ resses26 a l'appel du Secretaire general en date du 3 decembre, clans lequel le Secretaire general offrait ses bons offices, ainsi que leurs reponses26 a ses appels precedents, N otant, d'apres !edit rapport du Secretaire general, que les circonstances continuent d'exiger la presence a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix pendant une nouvelle periode, N otant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'il est necessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-dela du 26 decembre 1967, I. Reaffirme sa ;esolution 186 (1964-) du 4 mars 1964 et ses resolutions ulterieures ainsi que les con­ sensus auxquels ii ,est parvenu sur la question; 2. Prolonge d'une periode de trois mois, prenant fin le 26 mars 1968, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 ( 1964) ; 3. Invite les parties a recourir rapidement aux bons offices que le Secretaire general a offerts et prie le Secretaire general de rendre compte des resultats au Conseil comme ii y aura lieu ; 4. Demande a toutes Jes parties interessees de con­ tinuer a faire preuve de la plus grande moderation et de la plus grand~ circonspection et de s'abstenir de tout acte qui pourrait aggraver la situation; 5. Frie instamment Jes parties interessees de faire tm nouvel effort resolu pour atteindre Jes objectifs du Conseil de securite en vue, comme le Conseil l'a de­ mancle dans son consensus du 24 novembre 1 %7, de maintenir la paix et d'aboutir a un reglement per­ manent conformement a la resolution 186 ( 1964-) du Conseil de securite, en date du 4 mars 1964-; 6. Decide de demeurer saisi de la question et de se reunir de nouveau pour !'examiner plus avant des que les circonstances et Jes faits nouveaux l'exigeront. Adoptee a l'unanimite a la 1386• seance. QUESTION CONCERNANT LA REPUBLIQUE DEMOCRA TIQUE DU CONG027 Decision A sa 13630 seance, le 6 juillet 1967, le Conseil a clecicle d'inviter le representant de la Republique demo- 25 Ibid., document S/8248( Add.7 a 9. 26 Ibid., document S/8248/ Add.6, par. 3 et 4. 27 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1966.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/244 (1967)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/244(1967)
Texte intégral At the same meeting the President read the following statement as representing the consensus of the views of the members of the Council : 'The Council has now acquainted itself with the position of the parties directly concerned. It ie ~ravely concerned in view of the tense and dangerous situa­ tion with regard to Cyprus. The Council notes with satisfaction the efforts undertaken by the Secretary­ General to help maintain peace in the region and calls upon all the parties concerned to show the utmost moderation and restraint and to refrain from any act which might aggravate the situation in Cyprus and constitute a threat to the peace. The Security Council further requests all concerned urgently to assist and co-operate in keeping the peace and arriving at a permanent settlement in accordance with Security Council resolution 186 ( 1964) of 4 March 1964.' At its 1385th meeting, on 20 December 1967, the Council decided to invite the representatives of Cyprus, Turkey and Greece to participate, without vote, in the discussion of the item entitled 'Letter dated 26 December 1963 from the Permanent Representative of Cyprus addressed to the President of the Security Council ( S/5488) :19 report of the Secretary-General on the United Nations Operation in Cyprus (S/8286)'.20 At the same meeting the Council decided to invite Mr. Osman c' rek, under rule 39 of the provisional rules of procedure, to make a statement be.ore the Council. Resolution 244 ( 1967) of 22 December 1967 The Security Council, Noting the appeals addressed by the Secretary­ General to the Governments of Greece, Turkey and Cyprus on 22 November,21 24 November22 and 3 December28 and the report of the Secretary-General of 8 December 1967,24 19 Ibid., Eighteeiith Year, Supplement for October, N ovem­ ber and December 1963. 20 Ibid., Twenty-second Year, Supplement for October, No- vember and December 1967. 21 /bid., document S/8248/ Add.3. 22 Ibid., document S/8248/ Add.S. 2s Ibid., document S/8248/ Add.6, para. 1. 24 Ibid., document S/8286. 11 A la meme seance, le President a lu la declaration ci-apres qui exprimait le consensus des membres du Conseil : 'Le Conseil a pris connaissance de la position des parties directement inte1'essees. II est vivement pre­ occupe par la situation tendue et dangereuse en ce qui concerne Chypre. Le Conseil note avec satis­ faction les efforts entrepris par le Secretaire general pour aider a maintenir la paix clans la region et ii ;lemande a toutes les parties interesiees de faire preuve de la plus grande moderation et de la plus grande circonspection et de s'abstenir de tout acte qui pourrait aggraver la situation a Chypre et cons­ .ti,tuer une menace pour la paix. En outre, le Conseil de securite demande a tous les interesses d'aider et de cooperer d'urgence a maintenir la paix et a arriver a un reglement permanent conformement a la reso­ lution 186 ( 1964) du Conseil de securite, en date du 4 mars 1%4.' A sa 138Se seance, le 20 decembre 1967, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Turquie et de la Grece a partidper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 26 decembre 1963, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Chypre (S/548819) : rapport du Secretaire general sur l'Ope­ ration rles Nations Unies a Chypre (S/828620)'. A la meme seance, le Conseil a decide, en vertu de !'article 39-du reglement interieur provisoire, d'inviter M. Osman Orek a faire une declaration devant le Conseil. Resolution 244 (1967) du 22 decembre 1967 Le Conseil de securite, N otant les appels que le Secretaire general a adresses aux Gouvernements grec, turc et chypriote les 22 no­ vembre21, 24 novembre22 et 3 decembre 196723, et le rapport du Secretaire general en date du 8 decembre 19672', 19 Ibid., dix-huitieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1963. 2o Ibid., vingt-deuxieme annec, S1tpple111ent d'octobre, novem- bre et decembre 1967. 21 Jbid., document S/8248/ Add.3. 22 Ibid., document S/8248/ Add.5. 23 Ibid., document S/8248/ Add.6, par. 1. 21 Ibid., document S/8286. Noting the replies of the three Governments con­ cerned26 to the appeal of the Secretary-General of 3 December in which the Secretary-General proffered his good offices, and their replies26 to his previous appeals, Noting from the said report of the Secretary-General that circumstances continue to require the presence of the United Nations Peace-keeping Force in Cyprus for a further period, Noting that the Government of Cyprus has agreed that it is necessary to continue the Force beyond 26 December 1967, l. Reaffirms its resolution 186 ( 1964) of 4 March 196L! and its subsequent resolutions as well as its expressions of consensus on this question; 2. Extends the stationing in Cyprus of the United Nations Peace-keeping Force established under the Council's resolution 186 ( 1964-), for a period of three months ending on 26 March 1968; 3. Invites the parties promptly to avail themselves of the good offices proffered by the Secretary-General and requests the Secretary-General to report on the results to the Council as appropriate; 4. Calls upon all the parties concerned to continue to show the utmost moderation and restraint and refrain from any act which might aggravate the situa­ tion; 5. Urges the parties concerned to undertake a new determined effort to achieve the objectives of the Security Council with a view, as requested in the Council's consensus of 24 November 1967, to keeping the peace and arriving at a permanent settlement in accordance with Security Council resolution 186 ( 1964) of 4 March 1964; 6. Decides to remain seized of this question and to reconvene for its further consideration as soon as circumstances and developments so require. Adopted unanimously at the 1386th meeting. - QUESTION CONCERNING THE DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONG027 Decision At its 1363rd meeting, on 6 July 1967, the Council decided to invite the representative of the Democratic 26 Jbid., documents S/8248/ Add.7-9. 26 Ibid., document S/8248/ Add.6, paras. 3 and 4. 27 Resolutions or decisions on this question were also adopted by the Council in 1966. 12 N otant les reponses des trois gouvernements inte­ resses26 a l'appel du Secretaire general en date du 3 decembre, clans lequel le Secretaire general offrait ses bons offices, ainsi que leurs reponses26 a ses appels precedents, N otant, d'apres !edit rapport du Secretaire general, que les circonstances continuent d'exiger la presence a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix pendant une nouvelle periode, N otant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'il est necessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-dela du 26 decembre 1967, I. Reaffirme sa ;esolution 186 (1964-) du 4 mars 1964 et ses resolutions ulterieures ainsi que les con­ sensus auxquels ii ,est parvenu sur la question; 2. Prolonge d'une periode de trois mois, prenant fin le 26 mars 1968, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 ( 1964) ; 3. Invite les parties a recourir rapidement aux bons offices que le Secretaire general a offerts et prie le Secretaire general de rendre compte des resultats au Conseil comme ii y aura lieu ; 4. Demande a toutes Jes parties interessees de con­ tinuer a faire preuve de la plus grande moderation et de la plus grand~ circonspection et de s'abstenir de tout acte qui pourrait aggraver la situation; 5. Frie instamment Jes parties interessees de faire tm nouvel effort resolu pour atteindre Jes objectifs du Conseil de securite en vue, comme le Conseil l'a de­ mancle dans son consensus du 24 novembre 1 %7, de maintenir la paix et d'aboutir a un reglement per­ manent conformement a la resolution 186 ( 1964-) du Conseil de securite, en date du 4 mars 1964-; 6. Decide de demeurer saisi de la question et de se reunir de nouveau pour !'examiner plus avant des que les circonstances et Jes faits nouveaux l'exigeront. Adoptee a l'unanimite a la 1386• seance. QUESTION CONCERNANT LA REPUBLIQUE DEMOCRA TIQUE DU CONG027 Decision A sa 13630 seance, le 6 juillet 1967, le Conseil a clecicle d'inviter le representant de la Republique demo- 25 Ibid., document S/8248( Add.7 a 9. 26 Ibid., document S/8248/ Add.6, par. 3 et 4. 27 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1966.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/245 (1968)
IntituléQuestion du Sud-Ouest africain (25 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/245(1968)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1968 Première partie. -Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales QUESTION DU SUD-OUEST AFRICAIN Décision A sa 1387e séance, le 25 janvier 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Nigéria à partici­ per, sans droit le vote, à la discussion de la question intitulée : 'Question lu Sud-Ouest africain : 'Lettre, en date du 24 janvier 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représen­ tants des pays suivants : Afghanistan, Algérie, Arabie Saoudite, Burundi, Camhoclge, Cameroun, Congo (Brazzaville), Congo ( République démo­ cratique du), Côte cl'I voire, Dahomey, Ethiopie, Ghana, Guinée, Hante-Volta, Inde, Indonésie, Irak, J ran, Jordanie, Kenya, Lihéria, Libye, Mada­ gascar, ?\falaisie, ;\fa]i, Maroc, l\lauritanie, Népal, Niger, Nigéria, Ouganda, Pakistan, Philippines, République arabe unie, République centrafricaine, République-Unie de Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Singapour, Somalie, Soudan, Syrie, Tchad, Thaïlande, Togo, Turquie, Yémen, Yougoslavie et Zambie (S/83551); 'Lettre, en date du 23 janvier 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président du Conseil des Nations Unies pour le Sud-Ouest africain (S/83531 )'. Résolution 24,5 ( 1968) du 25 janvier 1968 Le Conseil de sécurité, Prenant note de la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date du 27 octobre 1966, par 1 Voir Documents officiels d11 Conseil de sécurité, i•i11gt­ /roisième annér, Suppléme11t de ja11:'ier, fé:·rirr et mars 1968. 1 laquelle l'Assemblée a mis fin au mandat de l'Afrique du Sud sur le Sud-Ouest africain et décidé, notamment, que l'Afrique du Sud n'a aucun autre droit d'adminis­ trer le Territoire et que désormais le Sud-Ouest africain relève directement le la responsahiliti: de l'Organisation des Nations Unies, Prenant note en outre de la résolution 2324 (XXII) de l'Assemblée générale, en date du 1 û décembre 1967, par laquelle l'Assemblée a condamné l'arrestation, la déportation et la mise en jugement illégales à Pretoria de trente-sept ressortissants du Su l-Oue;;t africain, qui constituent de la part du Gouvernement sud-africain une violation flagrante des droits des intéressés, du statut international du Territoire et de la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, Gravement inquiet de ce que le Gouvernement sud­ africain ait agi au mépris de l'opinion publique mon­ dial(\ exprim{:e de façon si catégorique dans la résolu­ tion 2324 (XXII) de l'Assemblée générale, en refusant d'arrêter ce procès illégal et de remettre en liberté et de rapatrier les ressortissants en question du Sud­ Ouest africain, Prenant en considération la lettre du Président du Conseil des Nations Unies pour le Sud-Ouest africain, en date du 23 janvier 1968 ( S/83532), Notant avec une profonde inquiétude que le procès se déroule en vertu le lois arbitraires dont l'applica­ tion a été étendue illégalement au Territoire du Sud­ Ouest africain au mépris de résolutions de l'Assemblée générale, Conscient des graves conséquences du fait que le Gouvernement sud-africain continue d'appliquer illéga­ lement ces lois arbitraires au Territoire du Sud-Ouest africain, Conscient des responsabilités spéciales de l'Organisa- 2 Ibid. tion des Nations Unies à l'égard lu peuple et du Ter­ ritoire du Sud-Ouest africain, 1. Condamne le refus par le Gouvernement sucl­ africain de se conformer aux lispo:iitions cle b résolu­ tion 232--1-(XXII) de \',\ssemhlée générale; 2. Demande an Gqun:rnernent sud-africain d'arrêter immédiatement cc procès illégal et de remettre en liherté et de rapatrier !C's ressortissc1nts en question cln Sud-Ouest africain; 3. Im.:itc tons les Etats à user de leur inflnence pour amener le Gouvernement ,sucl-africain ù :-;e conformer aux clispn~itions de la présente résolution: 4. Prie le Secrétaire général de ~uivre de près l'ap­ plication de la présente résolution et de rendre compte ù ce sujet au Conseil le sfrurité aussit(Jt que faire se pourra; 5. Drricfr de dem•:mn ;:ctiYement :;:1isi de b question. Dédsions //doptér à /'1111a11i111it.' à la 138ï' sr1111 rc. A sa 1391 e séance, le 16 février 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guyane, cle h Turquie, du Chili, de l'Indonésie, de la Yougoslavie. du Nigéria, de la République arabe unie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, ;\ b discussion de la question intitulée : 'Question du Sud-Ouest africain : 'Lettre, en date du 12 février 196S, adressée an Président du Conseil de sécnrité par les représen­ tants du Chili, cle la Colombie, de la Guyane, de l'Inde, de l'Indonésie, clu Nigéria, du Pakistan, de la République arab~ unie, de la Turquie, de l:t Yougoslavie et de b Zambie (S/83973), 'Lettre, en date dn 12 février 1968, adressée an Président du Conseil de sfrurité par les représen­ tants de l'Afghanistan, de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, du Camhoclge, du Cameroun, de Ceylan, de Chypre, du Congo (Brazzaville), du Congo (République démocratique du), de la Côte d'Ivoire, du Dahomey, de l'Ethiopie, du Ghana. de la Guinée, c1e la Haute-Volta, de l'Irak, de l'Iran, de la J amaïq11e, du Japon, de h Jordanie, du Kenya, du Koweït, du Liban, de la Libye, de Madagascar, de la Malaisie, du Mali, du Maroc, de la Mauri­ tanie, du. Népal, du Niger, de l'Ouganda, des Phi­ lippines, cle la République centrafricaine, du Rwanda, du Sénégal, du Sierra Leone, de Singa­ pour, de la Somalie, du Soudan, de la Syrie, de la République-Unie de Tanzanie, du Tchad, de la Thaïlande, dn Togo, de la Tunisie et du Yémen (S/8398 et Acld.1/Rev.1 et Adcl.23).'' A sa 1392e séance, le 19 féyrier 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de h Colomhie à par­ ticiper, sans droit de Yote, i b discussion de la question. 3 Ibid. 2 Résolution 246 ( 1968) tlu 14 mars 1968 Le Conseil de sécurité, Rappe!ant sa résolution 245 ( l 968) du 25 janvier 1968, par laquelle il a condamné à l'unanimité le refus du Gouvernement sud-africain de se con former aux dispositions de la résolution 2324 (XXII) cle l'Assem­ blée générale, en date clu 16 décembre 1967, et a en outre demandé au Gouvernement sml-africain d'arrêter immédiatement ce procès illégal et de remettre en liberté et de rapatrier le' ressortissants en question du Sud-Ouest africain, Tenant compte de la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date dn 27 octobre 1966, par laquelle l'Assemblée générale des Nations Unies a mis fin au mandat de l'Afrique du Sud sur le .',ucl-Ouest africain et a assumé la responsabilité directe du Terri­ toire jusqu'ù son indépendance, Réaffirmant le droit inaliénable dn peuple et dt\ Territoire du Sud-Ouest africain à la liberté et à l'indépendance conformément à la Charte des Nations Unies et aux dispositions de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en chtc clu 14 décembre 1960, Conscient de ce que les Etats Membres doivent s'acquitter de toutes leurs obligations telles qu'elles sont énoncées clans la Charte, Déplorant c1ue le Gouvernement sud-africain ne se soit pas conformé à la résolution 245 ( 1968) du Con· seil de sécurité, Tenant compte du mémoire dn Conseil des Nations Unies pour le Sud-Ouest africain, en date du 25 janvier 19684, rehtif à la détention et au procès illégal de,­ ressortissants en question du Sud-Ouest africain, ainsi que de la lettre du Président du Conseil des Nations Unies pour le Sud-Ouest africain, en date du 10 février 19685, Réaffirmant que le fait de maintenir en détention les ressortissants du Sud-Ouest africain et de poursuivre leur procès, ainsi que leur conclammtion ultérieure constituent un acte illégal et une violation flagrante des droits des intéressés, cle la Déclaration tmiversclle des droits de l'homme et du statut international du Terri­ toire, qui relève désormais directement de la responsa­ hilité de l'Organisation cles Nations Unies, Conscient de sa responsabilité spéciale à J'égare! dn peuple et du Territoire du Sud-Ouest africain, 1. Censure le Gouvernement sud-africain pour son mépris flagrant de la résolution 245 ( 1%8) du Conseil de sécurité ainsi que de l'autorité de l'Organisation des Nations Unies, dont l'Afrique du Sud est Membre; 2. Exige que le Gouvernement ;;ml-africain libère et rapatrie immédiatement les ressortissants en question lu Sud-Ouest africain; 3 lm;ite les Etats Membres de l'Organisation le, Nations Unies à coopérer avec le Conseil de sécurité, conformément à leurs obligations en vertu de la Charte, pour obtenir que le Gouvernement sud-africain se con­ forme aux dispositions de la présente résolution: 4. Prie instamment les Etats Membres qui ,;ont en mesure de contribuer ù la mise en œuvre de la présente 4 lbid., document S/8353/ Add.1. r; Ibid., document S/8394.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/246 (1968)
IntituléQuestion du Sud-Ouest africain (14 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/246(1968)
Texte intégral tion des Nations Unies à l'égard lu peuple et du Ter­ ritoire du Sud-Ouest africain, 1. Condamne le refus par le Gouvernement sucl­ africain de se conformer aux lispo:iitions cle b résolu­ tion 232--1-(XXII) de \',\ssemhlée générale; 2. Demande an Gqun:rnernent sud-africain d'arrêter immédiatement cc procès illégal et de remettre en liherté et de rapatrier !C's ressortissc1nts en question cln Sud-Ouest africain; 3. Im.:itc tons les Etats à user de leur inflnence pour amener le Gouvernement ,sucl-africain ù :-;e conformer aux clispn~itions de la présente résolution: 4. Prie le Secrétaire général de ~uivre de près l'ap­ plication de la présente résolution et de rendre compte ù ce sujet au Conseil le sfrurité aussit(Jt que faire se pourra; 5. Drricfr de dem•:mn ;:ctiYement :;:1isi de b question. Dédsions //doptér à /'1111a11i111it.' à la 138ï' sr1111 rc. A sa 1391 e séance, le 16 février 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guyane, cle h Turquie, du Chili, de l'Indonésie, de la Yougoslavie. du Nigéria, de la République arabe unie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, ;\ b discussion de la question intitulée : 'Question du Sud-Ouest africain : 'Lettre, en date du 12 février 196S, adressée an Président du Conseil de sécnrité par les représen­ tants du Chili, cle la Colombie, de la Guyane, de l'Inde, de l'Indonésie, clu Nigéria, du Pakistan, de la République arab~ unie, de la Turquie, de l:t Yougoslavie et de b Zambie (S/83973), 'Lettre, en date dn 12 février 1968, adressée an Président du Conseil de sfrurité par les représen­ tants de l'Afghanistan, de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, du Camhoclge, du Cameroun, de Ceylan, de Chypre, du Congo (Brazzaville), du Congo (République démocratique du), de la Côte d'Ivoire, du Dahomey, de l'Ethiopie, du Ghana. de la Guinée, c1e la Haute-Volta, de l'Irak, de l'Iran, de la J amaïq11e, du Japon, de h Jordanie, du Kenya, du Koweït, du Liban, de la Libye, de Madagascar, de la Malaisie, du Mali, du Maroc, de la Mauri­ tanie, du. Népal, du Niger, de l'Ouganda, des Phi­ lippines, cle la République centrafricaine, du Rwanda, du Sénégal, du Sierra Leone, de Singa­ pour, de la Somalie, du Soudan, de la Syrie, de la République-Unie de Tanzanie, du Tchad, de la Thaïlande, dn Togo, de la Tunisie et du Yémen (S/8398 et Acld.1/Rev.1 et Adcl.23).'' A sa 1392e séance, le 19 féyrier 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de h Colomhie à par­ ticiper, sans droit de Yote, i b discussion de la question. 3 Ibid. 2 Résolution 246 ( 1968) tlu 14 mars 1968 Le Conseil de sécurité, Rappe!ant sa résolution 245 ( l 968) du 25 janvier 1968, par laquelle il a condamné à l'unanimité le refus du Gouvernement sud-africain de se con former aux dispositions de la résolution 2324 (XXII) cle l'Assem­ blée générale, en date clu 16 décembre 1967, et a en outre demandé au Gouvernement sml-africain d'arrêter immédiatement ce procès illégal et de remettre en liberté et de rapatrier le' ressortissants en question du Sud-Ouest africain, Tenant compte de la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date dn 27 octobre 1966, par laquelle l'Assemblée générale des Nations Unies a mis fin au mandat de l'Afrique du Sud sur le .',ucl-Ouest africain et a assumé la responsabilité directe du Terri­ toire jusqu'ù son indépendance, Réaffirmant le droit inaliénable dn peuple et dt\ Territoire du Sud-Ouest africain à la liberté et à l'indépendance conformément à la Charte des Nations Unies et aux dispositions de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en chtc clu 14 décembre 1960, Conscient de ce que les Etats Membres doivent s'acquitter de toutes leurs obligations telles qu'elles sont énoncées clans la Charte, Déplorant c1ue le Gouvernement sud-africain ne se soit pas conformé à la résolution 245 ( 1968) du Con· seil de sécurité, Tenant compte du mémoire dn Conseil des Nations Unies pour le Sud-Ouest africain, en date du 25 janvier 19684, rehtif à la détention et au procès illégal de,­ ressortissants en question du Sud-Ouest africain, ainsi que de la lettre du Président du Conseil des Nations Unies pour le Sud-Ouest africain, en date du 10 février 19685, Réaffirmant que le fait de maintenir en détention les ressortissants du Sud-Ouest africain et de poursuivre leur procès, ainsi que leur conclammtion ultérieure constituent un acte illégal et une violation flagrante des droits des intéressés, cle la Déclaration tmiversclle des droits de l'homme et du statut international du Terri­ toire, qui relève désormais directement de la responsa­ hilité de l'Organisation cles Nations Unies, Conscient de sa responsabilité spéciale à J'égare! dn peuple et du Territoire du Sud-Ouest africain, 1. Censure le Gouvernement sud-africain pour son mépris flagrant de la résolution 245 ( 1%8) du Conseil de sécurité ainsi que de l'autorité de l'Organisation des Nations Unies, dont l'Afrique du Sud est Membre; 2. Exige que le Gouvernement ;;ml-africain libère et rapatrie immédiatement les ressortissants en question lu Sud-Ouest africain; 3 lm;ite les Etats Membres de l'Organisation le, Nations Unies à coopérer avec le Conseil de sécurité, conformément à leurs obligations en vertu de la Charte, pour obtenir que le Gouvernement sud-africain se con­ forme aux dispositions de la présente résolution: 4. Prie instamment les Etats Membres qui ,;ont en mesure de contribuer ù la mise en œuvre de la présente 4 lbid., document S/8353/ Add.1. r; Ibid., document S/8394. résolution de prêter leur concours au Conseil de sécu­ rité en vue d'obtenir q11e le Gouvernement sud-africain se conforme aux dispositions de la présente résolution; 5. Déride que si le Gouvernement sud-africain ne se conforme pas aux dispositions de la présente résolu­ tion, le Conseil de sécurité se réunira immédiatement pour déterminer des dispositions ou mesures efficaces, conformément aux dispositions pertinentes le la Charte des Nations Unies; 6. Prie le Secrétaire général de snivre de près l'ap­ plication de la présente résolution et de rendre co111plc à ce sujet an Conseil ,le sécurité le 31 rnar., 19(,s an plus tard ; ï. /J,:cidc dr de111e1ircr :1ctivcllle11t sai·;i de h q11cslinn .,/dof I:,, à l'un1111in11lt: à la l.i'!ï''' sé,111,·,. PLAINTE FORMULEE PAR LES ETATS-UNIS D'AMERIQUE AU SUJET DU U.S.S. PVEBLO Décision A sa 1389' séance, le 27 janvier 1968, le Conseil a décidé de remettre au 20 janvier 1968 l'examen de la question intitulée 'Lettre, en date dn 2S janvier 19()~, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent des Etats-Unis cl' Amérique ( S/8360(1)' afin cle permettre aux 111e111l1rcs du Conseil ch­ procéder à des consultations. 6 Ibid., Supplément de janvier, f,h•rirr et 111ars 1968, LA QUESTION DE CHYPRE~ Décision A sa 1398° séance, le 18 mars 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit cle vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président d11 Conseil de sécurité par le représentant permanent cle Chypre ( S/54888) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/84469)'. 7 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966 et 1967. 8Voir Docume11ts officiels dzt Conseil de sécurité, dix-hui­ tième année, Supplément d'octobre, 110,•e111bre et décembre 1963. 9 Ibid., ·uingt-troisième année, S11pplément de janvier, f é:Tier et mars 1968. 3 Résolution 21-7 (196B) du 18 mars 1968 Le Conseil de sérnrité, Notant que, selon le rap1x rt du Secrétaire génLTal, en date d11 q mars 1 %8 ( S /844610), la présence de la Force des Nations Unies ù Chypre chneure nécessaire dans les circonstances pré,cntes si l'on veut q11c la paix soit maintenue clans l'île, Notant que le Gonverncmcnt chypriote est convenu qu'en raison de la situation q11i rè~11e dans l'ile, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 26 mars 1%8, Prenant note (les conditions nom·ellcs prév:ihnt d:rns l'île comme il ressort des Ohs 'rvations conll'lllH', d:\lls le rapport, l. Réaj]ir111c ses n'.•i;ol111ions l~(i (19(4) ln 4 mars, IR7 (1964) lu 13 rnar~. 1()2 (1%4) d11 20 juin, Jl)3 io l/,id.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/247 (1968)
IntituléLa question de Chypre (18 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/247(1968)
Texte intégral résolution de prêter leur concours au Conseil de sécu­ rité en vue d'obtenir q11e le Gouvernement sud-africain se conforme aux dispositions de la présente résolution; 5. Déride que si le Gouvernement sud-africain ne se conforme pas aux dispositions de la présente résolu­ tion, le Conseil de sécurité se réunira immédiatement pour déterminer des dispositions ou mesures efficaces, conformément aux dispositions pertinentes le la Charte des Nations Unies; 6. Prie le Secrétaire général de snivre de près l'ap­ plication de la présente résolution et de rendre co111plc à ce sujet an Conseil ,le sécurité le 31 rnar., 19(,s an plus tard ; ï. /J,:cidc dr de111e1ircr :1ctivcllle11t sai·;i de h q11cslinn .,/dof I:,, à l'un1111in11lt: à la l.i'!ï''' sé,111,·,. PLAINTE FORMULEE PAR LES ETATS-UNIS D'AMERIQUE AU SUJET DU U.S.S. PVEBLO Décision A sa 1389' séance, le 27 janvier 1968, le Conseil a décidé de remettre au 20 janvier 1968 l'examen de la question intitulée 'Lettre, en date dn 2S janvier 19()~, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent des Etats-Unis cl' Amérique ( S/8360(1)' afin cle permettre aux 111e111l1rcs du Conseil ch­ procéder à des consultations. 6 Ibid., Supplément de janvier, f,h•rirr et 111ars 1968, LA QUESTION DE CHYPRE~ Décision A sa 1398° séance, le 18 mars 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit cle vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président d11 Conseil de sécurité par le représentant permanent cle Chypre ( S/54888) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/84469)'. 7 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966 et 1967. 8Voir Docume11ts officiels dzt Conseil de sécurité, dix-hui­ tième année, Supplément d'octobre, 110,•e111bre et décembre 1963. 9 Ibid., ·uingt-troisième année, S11pplément de janvier, f é:Tier et mars 1968. 3 Résolution 21-7 (196B) du 18 mars 1968 Le Conseil de sérnrité, Notant que, selon le rap1x rt du Secrétaire génLTal, en date d11 q mars 1 %8 ( S /844610), la présence de la Force des Nations Unies ù Chypre chneure nécessaire dans les circonstances pré,cntes si l'on veut q11c la paix soit maintenue clans l'île, Notant que le Gonverncmcnt chypriote est convenu qu'en raison de la situation q11i rè~11e dans l'ile, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 26 mars 1%8, Prenant note (les conditions nom·ellcs prév:ihnt d:rns l'île comme il ressort des Ohs 'rvations conll'lllH', d:\lls le rapport, l. Réaj]ir111c ses n'.•i;ol111ions l~(i (19(4) ln 4 mars, IR7 (1964) lu 13 rnar~. 1()2 (1%4) d11 20 juin, Jl)3 io l/,id. ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1%4, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17décembre 1965,220 (1966) du 16mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du lq juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967 ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143' séance du 11 aoü t 1964 et à la 1383e séance du 24 novembre 1967: 2. Prie instaimncnt les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constrnctive le climat et l'occasion propice;; actuels; 3. Prolonge à nouveau d'une période de trois mois, prenant fin le 26 juin 1968, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction substan­ tielle de son effectif. Décision Adoptée à l'wu111i11, ité à la 1398' séa11cr. A sa 1432e séance, le 18 juin 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Tur­ quie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ''Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre ( S/548811) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/862212)'. Résolution 254 ( 1968) du 18 juin 1968 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 11 _juin 1968 ( S /862213), la présence de !~ Force des Nattons Unies à Chypre demeure nécessaire da~s le_s cir~onstances pré:5entes si l'on veut que la paix soit mamtenue dans l'ile, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force des Nations U~ies en fonctions au-delà du 26 juin 1968, Prenant note des événements encourageants qui se sont récemment produits dans l'île comme il ressort des observations contenues dans le rapport, 11 Ibid., dü--huitièmc a1111éc, S11ppléml'1lt d'octobre, 1W1'CJ!!/Jrc et décembre 1963. . ~2 Ibid., ~·ingt-troisiiJJ1e amzée, Supplément d'm:ril, mai et 1mn 1968. 13 lbid. 4 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du: 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1%4, 201 (1%5) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 aoüt et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1%7) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967 et 247 (1968) du 18 mars 1968, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143'' séance du 11 aoüt 1964 et à la l 383e séance du 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre Je.-; objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3 Prolonge ù nouveau d'une période prenant fin le 15 décembre 1968 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per-­ mettre le retrait de la Force ou une réduction snhstau- 1 iellc de son effectif. Décision Adoptée à l'unani/1/ilé à la 1432' séance. A sa 145~ séance, le 10 décembre 1%8, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre. de 1:t Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ''Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/548814) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/891415)'. Résolution 261 (1968) du 10 décembre 1968 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 4 décembre 1968 (S/891416), la présence de la Force des Nations Unies à Chypre demeure néces­ saire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la. situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force des Nations U~ies en fonctions au-delà du 15 décembre 1%8, Prenant note des événements encourageants qui se 14 Il id., di.r-liuitihnc année, Supplément d'octobre, ,io:·c111br,· cl décembre 1963 . _ lu Ibid .. vingt-troisième année, Supplément d'm·ril, 1.1ai l'i / 1!tn 1968. 16 Ibid.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/248 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (24 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/248(1968)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT20 Décisions A sa 1401 e séance, le 21 mars 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie, d'Israël, de la République arabe unie, de l'Irak et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 21 mars 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le 1'epré­ sentant permanent de la Jordanie ( S/84-84-21) ; 'b) Lettre, en date du 21 mars 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent d'Israël ( S/84-8621) '. A sa 1402• séance, le 21 mars 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Syrie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1406' séance, le 23 mars 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 248 (1968} du 24 mars 1968 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu les déclarations des représentants de la Jordanie et d'Israël, Ayant pris note du contenu des lettres des représen­ tants permanents de la Jordanie et d'Israël reproduites clans les documents S/847022, S/847522, S/847822, S/848322, S/8484-22 et S/848622, Ayant pris note en outre des renseignements supplé­ mentaires fournis par le Chef d'état-major de !'Orga­ nisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve qui sont contenus dans0 les documents S/7930/ Add.6422 et Acld.6522, Rappelant la résolution 236 ( 1967) par laquelle le Conseil de sécurité a condamné toutes violations du cessez-le-feu sans exception, Observant que l'action militaire des forces armées israéliennes en territoire jordanien étaît une opération de grande envergure soigneusement préparée, 20 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967. 21 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1968. 22 fbid. 8 Considérant que tous incidents violents et autres violations du cessez-le-feu doivent être empêchés et n'oubliant pas les incidents passés de cette nature, Rappelant en outre la résolution 237 ( 1967) clans laquelle il priait le Gouvernement israélien d'assmcr la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zone~ où des opérations militaires ont eu lieu, 1. Déplore les pertes de vies humaines et les lourdes pertes matérielles ; 2. Condamne l'action militaire lancée par Israd en violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des résolutions relatives au cessez-le-feu; 3. Déplore tous incidents violents en violation du cessez-le-feu et déclare que de telles actions de repré­ saille militaire et autres graves violations du cessez-le feu ne peuvent pas être tolérées et que le Conseil de sécurité aurait à étudier des dispositions nouvelles et plus efficaces telles qu'envisagées clans la Charte ~)Ottr s'assurer contre la répétition de pareils actes; 4. Demande à Israël de renoncer à ces actes ou activités en contravention de la résolution 237 (1967); 5. Prie le Secrétaire général de suivre la situation et de rendre compte au Conseil de sécurité selon qu'il conviendra. Décisions .-ldoPtéc à l'unanimiti à la 1407' séance. A sa 14Q9e séance, le 30 mars 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la J or lanie et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient 'a) Lettre, en date du 29 mars 1968, aL!ressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la Jordanie (S/851623): 'b) Lettre, en date du 29 mars 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent d'Israël ( S/851723). A sa 1410e séance, le 1er avril 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Syrie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1411 • séance, le 2 avril 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République arabe unie et de l'Irak à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. 23 Ibid.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/249 (1968)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Maurice (18 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/249(1968)
Texte intégral Deuxième partie. -Aut,-es questions l?xaminém; par le Conseil de sécurité .\D'.VIISSJON DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES Ni\TIONS UNIES44 Le Conseil de sécurité, Rt':solution :H9 (1968) du 18 uvl'il 1968 Aî1ant examiné la demande d'admission à l'On!anisation les ;\l'ations l;nies présentée par Manrice (S/846645), u Recommandr à l'Assemblée générale d'admettre Maurice à l'Organisation des Nations Unies. Le Conseil de sérnrité, Atfnptér à /'1111a11i111itf- à la 74 /,/' séanci'. Résolution 257 ( 1968) clu ll septembre 1968 Ayant e.rnminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Souaziland ( S/880846), Rrc01mnande ù l'Assemblée générale cl'arlnwttre le Souazilaml ù l'Organisa­ tion des Nations Unies. Le Conseil de sécurité, .·ldoptée à l'u11m1iJ11ité à la 1450' séance. Résolution 260 ( 1968) dn 6 novembre 1968 Ayant examiné la demande d'admission :'i. l'Organisatio11 des Nations Unies présentée par la Républiqnc de la Guinée équatoriale ( S/888347), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République le b Guinée équatoriale à l'Organisation des Nations Unies. Adaptée à l'una11i111ité à la 1458' séancr. 44 Question ayant fait l'objet tk résolutions on décisions le la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950. 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966 et 1967. 45 Voir nocu111ents officiels du Conseil de sécurité, ,·ingt-truisième mrnée, SuPf /én,ent de irmder, février et 111ars 1968. •16 Ibid., Supplément de Juillet, août et septembre 1968. 47 1/Jir!., S:1pp/hnenf d'ortobre, 11011e111/,rr et décembre ] )68. 15
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/250 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (27 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/250(1968)
Texte intégral A sa 1412'' séance, le 4 avril 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à parti­ ciper, :;ans droit de vote, à la discussion de la question. A la 1412c séance, le 4 avril 1968, à la suite des con­ sultations qui avaient eu lieu sur cette question, le Président a lu la déclaration suivante : 'Ayant entendu les déclarations les parties au su­ jet de la reprise des hostilités, les membres clu Con­ seil de sécurité sont profondément préoccupés par la détérioration cle la sitnation dans la région. En con­ séquence, ils estiment que le Conseil doit demeurer saisi clc la situation et co11tim1er à la suivre de près.' ,\ sa 1416° séance, le 27 avril 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la disct~ssion de la question intitulée 'La situation au 1foyen-Onent : Lettre, en date du 25 avril 1968, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le représentant perma­ nent de la J or da nie ( S /856024) '. Hésolution 250 (1968) du 27 avril 1968 !,c Conseil de sécurité, Aya.nt entendu les déclarations les représentants le la J onlanie et d'Israël, Avant e:ra.mmc la note du Secrétaire général (S/85612G), en particulier sa note au représentant per­ manent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies, Considérant que l'organisation d'un défilé militaire à Jérusalem aggravera les tensions dans la région et aura des répercussions néfastes sur le règlement paci­ fique des problèmes de la région, I. Invite Israël à s'abstenir d'organiser à Jérusalem le défilé militaire prévu pom le 2 mai 1968; 2. Prie le Secrétaire général de rendre compte (k l'application de la présente résolution au Conseil de sécurité. Décision Adoptée à l'una11i111ité à la 141ï' séance. A sa 1418e séance, le 1er mai 1968, le Conseil a décidé l'ajouter à son ordre du jour le rapport du Secrétaire général présenté en application de la résolu- 21 [bid., SupPlément d'm1ril, mai et juin 1968. 25 Ibid. 9 tion 2254 (ES-V) de l'Assemblée générale relative à Jérnsalem (S/814626). Hésolution 251 (196H) du 2 mai 1968 Le Conseil de s,;curilé, N olant les rapports clu Secrétaire général du 2 avril (S/~Si F7) et du 2 mai 19(i8 (S/8567~7), RafPrla11t la résolution 250 (IC){x~) dn 27 avril 1%8, ])éplore profondément qu'Israël ait procédé au défilé 111ilitairc à J érnsalrm le 2 mai l J(i8 au 111(-pris de la décision unanime adoptée par le Conseil le 27 avril 1968. Dédsion Adoptée à I'w1a11i111ité à la 1420' sfancc. A sa 1421 c séance, le 3 mai 1968, le Conseil a déci(k, en vertu de l'article 39 dtt règlement intérieur provi­ soire, d'inviter l\T. Rouhi El-Khatib à faire une léda­ ration devant le Conseil. lté!Solution 252 ( 196B) du 21 mai 1968 J,c Conseil de shurité, Rappelant les résolutions 2253 (ES-V) et 2234 ( ES-V) de L\sscrnhlée générale, en date des 4 et 14 j uillct 1967, ,Ivant r.rn111i11é la lettre du représentant permanent de fa f orclanic concernant la situation ù J érusalern ( S/8560~8) et le rapport du Secrétaire g[-néral ( S/8146~~), ,·/î'ant entendu les déclarations faites devant le Con­ seil,· Notant que depuis l'adoptimt des ré,;o] ut ions stts111c11- ti01mées, Israël a pris d'autres mesures et disposition~ en contravention avec ces r[-solutions, Ayant présente à l'esprit la néce,;sité d'ccnvrer pour une paix juste et durable, Réa.ffirmant que l'acquisition de territoire par la con­ quête militaire est inadmissible, 1. Déplore qu'Israd ait manqué clc se conformer aux résolutions susmentionnées de l'Assemblée géné­ rale; 26 Ibid., vingt-deu.riril!r a11nfr. Surf lé111cnt dr juillet; août ,t scptc111brc 196'ï. ~. Jhid., ·;•in11t-lroi.,ii',:1,' an11(,, S11f•Pl.'11in;I d',i-c•ril. n .. ,i ri f11ùi g,()8. ~s Ibid. ~u Ibid., . i11gt-de1,.,iin1c 11JZ!!Ù, Suf'Plé111c;it d, j11illct, ao11t et septembre 1967.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/251 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (2 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/251(1968)
Texte intégral A sa 1412'' séance, le 4 avril 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à parti­ ciper, :;ans droit de vote, à la discussion de la question. A la 1412c séance, le 4 avril 1968, à la suite des con­ sultations qui avaient eu lieu sur cette question, le Président a lu la déclaration suivante : 'Ayant entendu les déclarations les parties au su­ jet de la reprise des hostilités, les membres clu Con­ seil de sécurité sont profondément préoccupés par la détérioration cle la sitnation dans la région. En con­ séquence, ils estiment que le Conseil doit demeurer saisi clc la situation et co11tim1er à la suivre de près.' ,\ sa 1416° séance, le 27 avril 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la disct~ssion de la question intitulée 'La situation au 1foyen-Onent : Lettre, en date du 25 avril 1968, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le représentant perma­ nent de la J or da nie ( S /856024) '. Hésolution 250 (1968) du 27 avril 1968 !,c Conseil de sécurité, Aya.nt entendu les déclarations les représentants le la J onlanie et d'Israël, Avant e:ra.mmc la note du Secrétaire général (S/85612G), en particulier sa note au représentant per­ manent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies, Considérant que l'organisation d'un défilé militaire à Jérusalem aggravera les tensions dans la région et aura des répercussions néfastes sur le règlement paci­ fique des problèmes de la région, I. Invite Israël à s'abstenir d'organiser à Jérusalem le défilé militaire prévu pom le 2 mai 1968; 2. Prie le Secrétaire général de rendre compte (k l'application de la présente résolution au Conseil de sécurité. Décision Adoptée à l'una11i111ité à la 141ï' séance. A sa 1418e séance, le 1er mai 1968, le Conseil a décidé l'ajouter à son ordre du jour le rapport du Secrétaire général présenté en application de la résolu- 21 [bid., SupPlément d'm1ril, mai et juin 1968. 25 Ibid. 9 tion 2254 (ES-V) de l'Assemblée générale relative à Jérnsalem (S/814626). Hésolution 251 (196H) du 2 mai 1968 Le Conseil de s,;curilé, N olant les rapports clu Secrétaire général du 2 avril (S/~Si F7) et du 2 mai 19(i8 (S/8567~7), RafPrla11t la résolution 250 (IC){x~) dn 27 avril 1%8, ])éplore profondément qu'Israël ait procédé au défilé 111ilitairc à J érnsalrm le 2 mai l J(i8 au 111(-pris de la décision unanime adoptée par le Conseil le 27 avril 1968. Dédsion Adoptée à I'w1a11i111ité à la 1420' sfancc. A sa 1421 c séance, le 3 mai 1968, le Conseil a déci(k, en vertu de l'article 39 dtt règlement intérieur provi­ soire, d'inviter l\T. Rouhi El-Khatib à faire une léda­ ration devant le Conseil. lté!Solution 252 ( 196B) du 21 mai 1968 J,c Conseil de shurité, Rappelant les résolutions 2253 (ES-V) et 2234 ( ES-V) de L\sscrnhlée générale, en date des 4 et 14 j uillct 1967, ,Ivant r.rn111i11é la lettre du représentant permanent de fa f orclanic concernant la situation ù J érusalern ( S/8560~8) et le rapport du Secrétaire g[-néral ( S/8146~~), ,·/î'ant entendu les déclarations faites devant le Con­ seil,· Notant que depuis l'adoptimt des ré,;o] ut ions stts111c11- ti01mées, Israël a pris d'autres mesures et disposition~ en contravention avec ces r[-solutions, Ayant présente à l'esprit la néce,;sité d'ccnvrer pour une paix juste et durable, Réa.ffirmant que l'acquisition de territoire par la con­ quête militaire est inadmissible, 1. Déplore qu'Israd ait manqué clc se conformer aux résolutions susmentionnées de l'Assemblée géné­ rale; 26 Ibid., vingt-deu.riril!r a11nfr. Surf lé111cnt dr juillet; août ,t scptc111brc 196'ï. ~. Jhid., ·;•in11t-lroi.,ii',:1,' an11(,, S11f•Pl.'11in;I d',i-c•ril. n .. ,i ri f11ùi g,()8. ~s Ibid. ~u Ibid., . i11gt-de1,.,iin1c 11JZ!!Ù, Suf'Plé111c;it d, j11illct, ao11t et septembre 1967.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/252 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (21 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/252(1968)
Texte intégral A sa 1412'' séance, le 4 avril 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à parti­ ciper, :;ans droit de vote, à la discussion de la question. A la 1412c séance, le 4 avril 1968, à la suite des con­ sultations qui avaient eu lieu sur cette question, le Président a lu la déclaration suivante : 'Ayant entendu les déclarations les parties au su­ jet de la reprise des hostilités, les membres clu Con­ seil de sécurité sont profondément préoccupés par la détérioration cle la sitnation dans la région. En con­ séquence, ils estiment que le Conseil doit demeurer saisi clc la situation et co11tim1er à la suivre de près.' ,\ sa 1416° séance, le 27 avril 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la disct~ssion de la question intitulée 'La situation au 1foyen-Onent : Lettre, en date du 25 avril 1968, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le représentant perma­ nent de la J or da nie ( S /856024) '. Hésolution 250 (1968) du 27 avril 1968 !,c Conseil de sécurité, Aya.nt entendu les déclarations les représentants le la J onlanie et d'Israël, Avant e:ra.mmc la note du Secrétaire général (S/85612G), en particulier sa note au représentant per­ manent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies, Considérant que l'organisation d'un défilé militaire à Jérusalem aggravera les tensions dans la région et aura des répercussions néfastes sur le règlement paci­ fique des problèmes de la région, I. Invite Israël à s'abstenir d'organiser à Jérusalem le défilé militaire prévu pom le 2 mai 1968; 2. Prie le Secrétaire général de rendre compte (k l'application de la présente résolution au Conseil de sécurité. Décision Adoptée à l'una11i111ité à la 141ï' séance. A sa 1418e séance, le 1er mai 1968, le Conseil a décidé l'ajouter à son ordre du jour le rapport du Secrétaire général présenté en application de la résolu- 21 [bid., SupPlément d'm1ril, mai et juin 1968. 25 Ibid. 9 tion 2254 (ES-V) de l'Assemblée générale relative à Jérnsalem (S/814626). Hésolution 251 (196H) du 2 mai 1968 Le Conseil de s,;curilé, N olant les rapports clu Secrétaire général du 2 avril (S/~Si F7) et du 2 mai 19(i8 (S/8567~7), RafPrla11t la résolution 250 (IC){x~) dn 27 avril 1%8, ])éplore profondément qu'Israël ait procédé au défilé 111ilitairc à J érnsalrm le 2 mai l J(i8 au 111(-pris de la décision unanime adoptée par le Conseil le 27 avril 1968. Dédsion Adoptée à I'w1a11i111ité à la 1420' sfancc. A sa 1421 c séance, le 3 mai 1968, le Conseil a déci(k, en vertu de l'article 39 dtt règlement intérieur provi­ soire, d'inviter l\T. Rouhi El-Khatib à faire une léda­ ration devant le Conseil. lté!Solution 252 ( 196B) du 21 mai 1968 J,c Conseil de shurité, Rappelant les résolutions 2253 (ES-V) et 2234 ( ES-V) de L\sscrnhlée générale, en date des 4 et 14 j uillct 1967, ,Ivant r.rn111i11é la lettre du représentant permanent de fa f orclanic concernant la situation ù J érusalern ( S/8560~8) et le rapport du Secrétaire g[-néral ( S/8146~~), ,·/î'ant entendu les déclarations faites devant le Con­ seil,· Notant que depuis l'adoptimt des ré,;o] ut ions stts111c11- ti01mées, Israël a pris d'autres mesures et disposition~ en contravention avec ces r[-solutions, Ayant présente à l'esprit la néce,;sité d'ccnvrer pour une paix juste et durable, Réa.ffirmant que l'acquisition de territoire par la con­ quête militaire est inadmissible, 1. Déplore qu'Israd ait manqué clc se conformer aux résolutions susmentionnées de l'Assemblée géné­ rale; 26 Ibid., vingt-deu.riril!r a11nfr. Surf lé111cnt dr juillet; août ,t scptc111brc 196'ï. ~. Jhid., ·;•in11t-lroi.,ii',:1,' an11(,, S11f•Pl.'11in;I d',i-c•ril. n .. ,i ri f11ùi g,()8. ~s Ibid. ~u Ibid., . i11gt-de1,.,iin1c 11JZ!!Ù, Suf'Plé111c;it d, j11illct, ao11t et septembre 1967. 2. Considère que toute! les mesures et dis:)osiliu11s législatives et administratives prises par Israël, y com­ pris l'expropriation de terres et de biens immobiliers, qui tendent à modifier le statut juridique de Jérusalem sont non valides et ne peuvent modifier ce statut ; 3. Demande d'urgence ;'t Israël de rapporter to'utes les mesures de cette nature déjà prises et de s'abstenir immédiatement de tonte nouvelle action qui tend ;\ modifier le statut de Jérusalem ; 4. Prie le Secrétaire général de rendre compte an Conseil de sécurité de l'application de la présente réso­ lution. Adoptée à la 1 !26' si,rn 'C, par 13 11oix co!ltrc .~éro, avcr 2 abstentions (Ca11ad11 et Etats-Unis d'A111frit111r). Décisions A sa 1434'' séance, le 5 aoùt 1968, le Conseil a clécirlé d'inviter les représentants de la Jordanie, cl'Israd de la République arabe unie et de l'Irak ,'t participer, sans droit de vote, ù la discussion de la question intitulée : '] .a situation an Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 5 juin 19()8, adressée au Prc'.-­ siclent du Conseil de sérnrité par le représe11t;111t permanent de la Jordanie ( S/R616:10) : '/J) Lettre, en date du S juin ]9(i~, adressée au l 'rc'.-­ sidcnt du Conseil cle ·sécurité par le représentant permanent d'Israël (S/861730); 'i') Lettre, en date clu S aotît ] 9(i8, adresé;éc au Président d11 Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la J orclanie ( S/872l31) : 'd) Lettre, en date ln 5 août 1968. adressée au Président du Conseil cle sécurité par le repré­ sentant permanent d'Israël ( S/872431) .' A sa 1436° séance, le 7 aoùt 1968, le Conseil a décidé: d'inviter les représentants de la Syrie et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la clisrnssion de la question. H.ésolution 256 ( 1968) du 16 aoîtt 1968 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu les déclarations des représentants de la Jordanie et d'Israël, Ayant pris note du contenu des lettres des repré- 30 Ibid., vingt-troisième année, Supplément d'aéril, mai et juin 1968. Sl fbid., Supplément de juillet, août et septembre 1968. 10 sentants de la Jordanie et d'Israël reproduite,, dans les documents S/&il(Ja~, S/8617:1~, S/~72F1 et S/8724a3, RaNelant sa pre:':cédente résolution 248 ( 1%8) par lar1uelle il a cond:unné l'action militaire lancée par 1 sraël en violation flagrante de la Charte de~ Nations l:nies et des résolutions relatives au ce.;sez-le-feu et par l:H1uelle il a déploré tons incidents violents en violation du cessez-le-feu, Considérant que toutes violation, dt1 cessez-le-frn doivent être empêchées, O/Jsc;·va11t que les deux attaques aéricmws massives d' f sraël contre le territoire jordanien étaient des opé­ rations de grande envergure soigneusement préparée:, en violation de la résolution 2-l8 (196,'l), Gra,,emcnt préo,01/1,: par la détérioration de b situ:1 · tion qui en résulte, I. R éa(]irnu.' sa résolution 248 ( 1 %8) dans laquelk 11otamme11t, il déclare que de graves violations d11 cessez-le-feu ne peuvent pas être tolérées et que le Conseil aurait à étudier des dispositions nouvelles el plus efficaces telles riu'envisagées clans la Charte pour s'assurer contre la répétition de pareils actes : 2. Déplo,·c le, perte~ de vies l111n1ai11es et les lourdes pertes matérielles : 3. Considh-c que des attaque,; militaires préllléditée., et répétées met tc11t t·n danger le mai 11tie11 de la pai :, : 4. C ond,111u1e les nnmTlles att:1qucs militaires ];mci-c~ par braël en viobtion flagrante de h Clnr(c de:, Nations Unies cl de la résolution 24~ (1%~) et ;1veni1 que, si de telles attaques ,·c11::ie11t :'t -;c r,·11ou,Tler. k Conseil tiendrait dùment compte d,· toute dc'.-faill;mce ;'t se conformer ù b présente résolution. Dédsions . ldopt.',· ii l'111111r:i1:,:1.: à la 1.f.JW s,'a1t, -'. A sa 1446'' séance, le 4 septembre ]9(J~, le Conseil :t décidé d'inviter ks rcpn:•sentants cl'Tsrai.;l et de h l~épubliri1w ar.-ihc unie it participer, sans droit de vote. ù la discussion de la question intitulée 'T .a sitnaticm au l\foyen-Orient : Lettre, en date du 2 septembre 1968, adressée att Président cltt Conseil de sfrnrité par le représentant permanent par intéril11 d'Israël ( 5/879434) '. A la 1448° séancl', le 8 septembre 1%8, le Président :t lu la déclaration ci-après qui dev;1it être co1111mmiquéc au Chef cl'état-major de !'Organisme cles Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve et aux parties : 'Le Conseil de sécurité, s'étant réuni d'urge11ce afin d'examiner la question inscrite à son ordre dtt jour tel qu'il figure au document S/1\gencla/14-ts/ Rev. l f La situation an M oyen-Oricnt : Lettre, eit 32 fbid., Supplément d'avril, mai et juin 1968. 33 Ibid., Supplémellt de juillet, août et septembre 1968. 34 Ibid.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/253 (1968)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (29 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/253(1968)
Texte intégral sont récemment produits dans l'ile comme il ressort des observations contenues dans le rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 ( 1964) du 13 mars, 192 ( 1964) du 20 juin, 19.1 ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 aoùt et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 ( 1966) lt11 16 juin et 231 ( 1966) clt1 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1%8) du 18 mars et 254 (1968) clu 18 juin 1968, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143' séance du 11 aoùt 1964 et à b 1383° séance du 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modérai ion et de pour~uivre résolument leurs efforts concertés en vt1e d'atteindre les objectifs du Conseil de .:;écurité, en mettant ù profit de façon constructive k climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolon_r;e ù nouveau d'une période prenant fin le 15 juin 1%9 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée dt1 maintien de la paix, Jtt'il a créée par sa résolution 18(5 ( 19(A), dans l'espoir que des progrès suffisants clans la voie cl'urn., solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force on une réduction sub~;tantielle ck snn effectif. . ldoptée à l't111a11il11ité à la 1459• séa11ce. QUESTION DE LA SITUATION EN RHODESIE DU SUD17 Déeision A sa 1399' séance, le 19 mars 196R, le Conseil a décidé d'inviter les représentants le b Jamaïque et de la Zambie à participer, sans droit de vote, ù la discus­ sion de la question intitulée : 'Question concernant la situation en l{hodésie lu Sud : lettres, en date des 2 et 30 aoùt 1963, adres­ sées au Président du Conseil de sécurité at1 nom des représentants de 32 Etats Membres S (/53821\ S/54091s) : 'Lettre, en date du 12 mars 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par les repn':­ sentants de l'Algérie, du Dotswana, dn Burundi, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Congo (Brazzaville), du Congo (République démocrati­ que du), du Dahomey, de l'Ethiopie, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, cle la Haute-Volta, du Kenya, du Lesotho, du Libéria, de la Libye, de :Madagascar, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, cle l'Ouganda, de la Répu­ blique arabe unie, de la République centrafricaine, de la République-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Sénégal, du Sierra Leone, de la Somalie, du Soudan, du Tchad, du Togo, de la Tunisie et de la Zambie (S/845419).' 17 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions le la part du Conseil en 1063, 1965 et 19(,6. 18 Voir nornmcnts officiels du Co11scil d,· s~c:oiti, ,ii.r-/wi­ iiè111e wwéc, SuPf•lé;;zc;zt ,'c· j11il/ 'f, noftt cl scptc;:;/,rc 1963. rn Ibid., , ingt-troisièmc a1wée. Supp!én1cnt de ,iandcr, fi, ricr et mars 7968. s A la 1428' séance lu Collseil, le 29 mai l %~. le Président (Royaume-Uni) a informé le Conseil qu'il ;,vait décidé, conformément it l'article 20 ln règlement intérieur provisoire, de ne pas assnrner la pn~sidencc pendant la discussion rie la question. Résolution .25~ ( [96B) du 29 mai 1963 I.e Co11scil dt' sfruriti:, Rappelant et réaffirmant ses résolutions 21 ( 1 JbS) du 12 novembre 1965, 217 ( 1%5) du 20 novembre 1965, 221 (1%6) du 9 avril 1%6 et 232 (1966) 111 ]() décembre 1966, Prenant note de la résolution 22(12 (XX Il ) adoptée par l'Assemblée générale le 3 novembre 1%7, Notant avec nne profonde préoccupation que les mesures prises jusqu'ici n'ont pas réussi à mettre un terme à la rébellion en Rhodésie dtt Sud, Réaffirmant que, pour autant qtt'clles ne sont pas remplacées dans la pré:scnte résolution, les mesures pré­ vues clans les résolutions 217 (1965) dn 20 novemhrl' 1965 et 232 (1966) cl11 16 décembre 1966, aussi bien f{Ue celles_ qu'o~1t pri_ses les _Etats Membres en applica­ tion lesdites resolut10ns doivent demeurer en vigueur, Gravement préoccupé par le fait que tous les Etats ne se sont pas conformés aux mesures prises par le Conseil de sécurité et que certains Etats contraire­ ment à la résolution 232 ( 1966) du Conseil' de sécurité et à leurs obligations aux termes de !'Article 25 de la Charte des Nations Unies, n'ont pas fait le nécessaire pour empêcher le commerce avec le régime illégal de Rhodésie du Sud, Condamnant les r{·centcs exécutions inhumaines per­ pétrées par le régime illég-al de Rhodésie du Sud qui ont constitué un affront flagrant à la conscience de l'humanité et ont été universellement condamnées, Affirmant que le Gouvernement du Royaume-Lni a la responsabilité principale de mettre le peuple de la Rhodésie du Sud en mesure d'obtenir l'autodétermina­ tion et l'indépendance, et en p:1rticulier sa responsabilité pour ce qui est de régler la situation existante, Reconnaissant la lég-itimité cle la lutte que mène le peuple de la Rhodésie clu Sud pour obtenir la jouis­ sance de ses droits tels qu'ils sont énoncés dans la Charte des Nations Unies et conformément aux objec­ tifs de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée géné­ rale, en date du 14 décemÏlre 1960, Réaffirmant sa constatation que la situation actuelle en Rhodésie du Sud constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. C ondanzne toutes les mesures de répression poli­ tique, y compris les arres'.ations, les détentions, les procès et les exécutions qui violent les libertés et droits foncbmentaux du peuple de la l{hoclésie dn Sud, et clernande au Gouvernement cln Royaume-Uni de pren­ dre toutes les mesnres pos:,;ihles pour mettre un terme à de tels actes; 2. Demande au Royaume-Uni, en tant que Puissance administrante clans l'exercice de sa responsabilité, de prendre d'ttrg-ence toutes mesures effectives pour met­ tre un terme ù la rél1cllion en Rhodésie du Sud et pour permettre au peuple c1'0!1tenir la jouissance de ses droits tels qu'ils cont énonct'-s bns la Charte dcs Nations Unies et conformément aux objectifs de la résolution 1514 (XV) de l'Asscmhlée g{~nérale; 3. D66de que, pour servir l'objectif qui est de met­ tre fin à la rébellion, tous les Etats 1frmhres de l'Org-a­ nisation des Nations Unies empêcheront : a) L'importation dans leurs territoires de toutes marchandises et cle tous produits en provenance de Rhodésie du Sud et exportés de Rhodésie du Sm! après la date de la présente résolution ( que lesdites marchandise•, ou lesdits produits soient clestinés à h consommation ou à la transformation clans leurs terri­ toires et soient importés ou non sous contrfüe douanier et que le port ou tout autre lieu où ils sont importés ou entreposés bénéficie ou non d'un statut juridique spécial concernant les importations de marchandises) ; b) Toutes activités de leurs ressortissants ou sur leurs territoires qui favoriseraient ou ont pour objet de favoriser l'exportation de toutes rnarch,mdises ou de tous produits par la Rhodésie clu Sud; ainsi que toutes transactions de leurs ressortissants ou sur leurs terri­ toires concernant tontes marchandises ou tous produits en provenance clc Rhodésie du Stid et exportés de Rhodésie du Sud après la date de la présente résolu­ tion, y compris, en particnlier, tous transferts de fonds i la Rhodésie du Sud aux fins d'activités ou de trans­ actions de cette nature ; c) L'expédition par navires ou aéronefs immatricu­ lés chez eux ou affrétés par leurs ressortissants ou le 6 transport ( sous c011irôle douani~r ou non) par tm~s moyens de transport terrestres a travers leurs _tern­ toires de toutes marchandises ou de tous prodmts en provenance de Rhodésie du Sud ;t expor~és cl~ l{hock­ sie du Sud après la date de la presentc resolut10n; d) La vente ou la fourniture par leurs ressortiss:!11ts ou à partir de leurs territoires de toutes 111archand1scs ou de tous produits ( qu'ils proviennent 0~1 non c~e lct!rs territoires mais à l'exclusion dl's foun11tures a obJel strictement médical, cltt matériel d'enseignement et du matériel destiné à être utilisé da1i:-; les écoles et autre•; établissements d'enseignement, des publications, des ma­ tériaux d'information et clans des circonstances lmmani­ taircs spéciales, des denrées alimentaires) à toute per­ sonne 011 tout organisme en Rhodésie du Sud 011 .'t toute autre personne ou tout autre organisme aux fins dt· toute activité imlustriclle ou commerciale nwnt'e en Rll'1- désie du Snd on dirigée clc Rhodé~ie dtt Sud ; et tontes activités de leurs rcs'sortissants ou sur lettrs territoires qui favorisent 011 ont pour objet clc favoriser l:t vente ou la fourniture desditcs marchandises ou lesdits pro­ duits; c) L'expédition par navin-s ou at'-ronefs immatrirn· l{:s chez eux 011 affrétés par leurs ressortissants ou le transport ( sous rontrtile douanier 011 11011) p:1r tow; movens de transport terrestres ù tr:l\·ers leurs terri­ toires de toutes lesdites n1ardnndiscc: ou cil' tous lesdits produits envoyés ~l des persnnncce t 1u ;1 des or,[;·anis11H'S en Rhodésie du Sn(! ott ù toute autre pcrsonue on tout autre organisme aux fin.-; d'actiYités i11d11slriclll's 011 commerciales mC'nécs en Rhodésie du ~.ml 011 dirigées de Rhodésie ln Sud; 4. Déride que les Etat.-; r-frmhr, s de l'Organisation des ?\rations lTnies ne mettront ;\ la disposition du rég-ime illég-al en Rhodésie du Sud ni Ln1c1111c entre· prise commerciale. industrielle 011 p11bliq11e, y compris les entreprises de tourisme, en Rhodésie cln Sncl, ancnn fonds à investir ni auc1111c autre ressource linanci&re ou fronomiqtH' et empêd1ero11l leurs ressortissants et toutes personnes se tronv:1.11t sur leurs territoires de mettre ;\ la disposition du r(gime illé,t.;·al ou de tonie entreprise de cette nature des foncl.s ou de,; rc,.,mtrces et cl'envoyer tous antres fonds ù des personnes 011 des orga11is111cs· en Rhodésie du Sud, à l'exception des paiements corres · pondant exclusivement ù des pensions 011 à des fin~ strictement médicales. humanitaires 011 éducatives ou ù la fourniture de matériaux d'information et, clans cles circonstances hum;1nitaire,; spéciales, de denrées alinwn­ taires; S. Décide que tous les Etats l\lcml,rcs de l'Organi­ sation des Nations Unies devront : a) Empêcher l'entrée sur leurs territoires, sauî pottr des raisons exceptionnelles de caractère humanitaire, de toute personne titulaire d'un passeport de la Rhoclt'-sie du Sud, quelle que soit la date de sa délivrance, ou porteuse d'un prétendu passeport délivré par le régime illég-al de Rhodésie d11 Sud ott en son 110111; b) Prendre to11t~s les mesures possibles pour ern­ pêcher l'entrée sur leurs territoires de personnes qu'ils ont des raisons de penser résider ordinairement en Rhodésie dtt Sud et qu'ils ont cles raisons de penser avoir favorisé ou encouragé ou être susceptibles de favoriser ou d'encourager les actes illicites du régime illégal de Rhodésie du Sud ou toutes activités qui ont pour but d'éluder toutes mesures décidées clans la présente résolution 011 lans la résolution 232 ( 1966) clu 16 décembre 1966; 6. Décide que tous les Etats Me111lires de l'Organi­ sation des Nations Unies empêd1e1 ont les compagnies de transport aérien constituées clan.~ knrs territoires et les aéronefs im111atrirnlés chez eux on affrétés par leurs ressortissants d'effectuer des vols à destination ou en provenance de Rhodésie clu Sud ou d'assnrer des cor­ respondances avec toutes compagnies aériennes consti­ tuées ou tous aéronefs immatriculés en Rhodésie du Sud; 7. Décide que tous les Etats '.\Iernhres de l'Organi­ sation des Nations Unies donneront effet aux décisions i'.:noncées aux parar.;-ra1Jhes 3, 4, 5 et G du füpositif de la présente résolution nonohstant tous contrats pa~sés ou toutes licences accord{-es aY:mt la date de la pré­ sente résolution ; 8. Drmande à tous les Etats Membres de l'Organi­ sation des Nations Unies ou membres des institutions spécialisées de prendre toutes les mesures possibles pour empêcher les activités de leurs ressortissants et de personnes se trouvant sur leurs territoires qui favori­ sent, aident ou enconragent l'émigration en Rhodésie du Sud, en vue le mettre un terme :\ cette émigration; 9. Prie tous les Etats 1\Iernbres de !'Organisation cles Nations Unies on membres cl'institutions spéciali­ ~;ées de prendre tontes autres nonvelles dispositions po:,­ sibles en vertu de !'Article 41 cle la Charte ponr régler la situation en Rhoclésie du Sud, s:1ns que soit exclue aucune des mesures prévues clans cet article; 10. Soul(r;nc la néces»ité cln retrait de toute repré­ ,;entation consnhire c•t commerciale en Rhodésie ln Sud, en sus de,; dispositions du paragraphe G du dispo­ sitif de h1 résolution 217 ( 196S) ; 11. ]),mande iL tous ies Jitats l\l emhres cle l'Organi­ sation des Nations Unies d'appliquer les présentes décisions cln Conseil ck sfrmité conformément à !'Arti­ cle 2S cle la Charte de,; Nation.~ Unies et leur rappelle c1ue tout Etat memlire qui manquerait ou refuserait cle le faire violerait kdit Article: 12. ni;plorc J'attitude cles Etats qui ne se sont pas ac Jt1ittés de• lenr~. obligations aux termes cle !'Article 25 de la Charte, et censure c·n particulier les Etats qui ont persisté à commercer avec le régime illégal au mépris des résolntions du Conseil k sécurité et qui ont iourni une assistance active ;'i ce régime ; 13. Demande insla111111cnt ù tous les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies (k fonrnir une assistance morale et matérielle au peuple rie la l .ho­ désie du Sud dans sa lutte ponr obtenir sa liberté cl son indépendance; 14. Demande instamment, compte tenu des principes énoncés à 1'1\rticle 2 le la Charte des Nations Unies, :mx Etats qui ne sont pas membres cle l'Organisation des Nations Unies de se conformer aux dispositions cle la présente résolution; 15. Prif' les Et:1L; l\lembrcs de l'Organisation cles Nations Unies, l'Organisation des Nations Unies, les institutions spécialisées et les autres organi~ations inter­ nationales faisant partie du système des Nations Unies de fournir à la Zambie une as~istance en priorité afin de l'aider à résoudre les proLlèrnes économiques spéciaux 7 qu'elle risque ck rencontrer du i·;,it de Ïapj,liciiti ,n cks présentes décisions clu Conseil de sécnrité; 16. f)cma11dc ù tons le,; Etats Mc1111Jres cle l\îr;:,a- 11isation des Nations Unie,,, et en particnlier à ceux Ù lfUi incombe, en vertu de b Charte, la responsabilité principale du maintivn cle la p;'.Ïx et de la ,;c'.curité inter­ natiouales, d~, contribuer e 1T ect i vcment ù l'application cles mesures prévues par la pn'.'scnie r '.-:;,)lt1tio11; 17. Considàc crue k koyaume-Uni, e,1 tant que Puissance aclministrante, doit veiller à ce r1u'il ne soit parvenu ù aucnn accore! qui ne ti1.:11 lnit pas cump! ' des vues cln peuple de h Rhorl[sie cln Sud, et en par­ ticulier des partis politic1ues parlis:m,; cl'un gonverne- 111ent r présentatif de la majorilé, et vl'iilcr ù n· que cc règlement rencontre J';•:~rC:1112nt de l'e11:;cm!Jle dt1 pluple cle ia Rhodésie dit St Hl; 18. Demandi' ù tott,-; les Et:1ts !vfc111l1res ck l'Urga11i­ sation des ::.Jations Unies 011 111e111hr s d'i11s:itutiu1h spC:cialisécs de faire r;q;port au Secrétaire général le l Pr aoùt l C)(i)( a11 plus tard ,:n·, les 111csure,; qu'ils anrllnt prises pour appliquer b présente résolution; 19. Prie le Secrétaire général cle rendre compte ;ii1 Conseil cle sfrnrité des prnt;Tès ck l'application de la présente r0:,olt1tion, sun premier rapport devant être sot1111is le l'r septembre llJ(J:-S au pin-; tan!: 20. [)hidc rle ro11~titu,:r, con for111é·11h'11t :'t !'article 2f\ du règlement intfrieur provi:,llirc d,1 Cunseil de sérnritc'-, un comité du C:011~ei1 de sérnrité chargé d'en­ trcpre11dre les t,''tchc,; ~;:1i ,·;111t1: :_ c1 de ],:i rell(:rc crnnrtii en lui présentant se~ oiJ;-;crvatioi1.-;: a) Exarniner les raprorts sur J';q ,plictt ion de la présente résolution qui sen ,11t pn'.·.,cnt '.•,; p:tr k ~,·cr{·­ taire ,.\énéral: {J) D('mancler Ù tout El;1', :\Irn1:1rl· de r !r•!:tlli~at ion de:, )Jatio11s l'nie,; ou mc111hrl' c1'1111c i11stilu1i1,;~ :;1,friali­ .-éc, a11 sujet cln co111,11crcc dudit Et::t ou au s1°ijl'l clc toutes activités de ton~ rcssortiss·!nts de cet Etal on ,ur ses territoires pouvant co11~tit11er 1111 ntu;c;i ,rt·luclcr les mesure,-; décidée, par la présl'11t!' résolution ( et au sujet not;1111ment clcs :1rticl·,'s et prnclt,ib c,'111pt '.-s clc lïnterdiction énoncée ;°L l'a] in/:; d dt I para'.~r:tplie ,; ci­ dcss11s), tous rcnseigm·t1H'll1:; ,.uppJc',mentairC':; quïl ro11rra j 11ger nécess.-Lirc,; pn11r , ·a,:qttilter dùmcnt de son obligation le rendre run1rte a11 Conseil de sèc1,ri!~·: 21. /'rie le lfoyan111e-Ll11i, en Luit qtH' l't1is,;;,11cc administrante, de do11ner une as~istance 111axi11111111 an comité et de fournir au comi, é· loas ren,. ·ignc111cnb qu'il peut rcc voir, afin que les rn,·:--:1rcs envisa,.;frs dans la pré~e,ite ré,ol11tio11 et dans l;1 ri·solution 232 ( 19(;(i) pnissent être rendues pleinement effectives; 22. lJe'ln:mdc à t011s les Etats 1\fembres de l'Org-ani­ soation des Nations 1;11i, s 011 membres d'institutions ,pécialisées, ainsi qu'aux institutions spéci;i.lisées elles­ mêmes, de fournir les renseigneml'nts supplé11w11taires que le comité pourn k11r demander rrn1fonm~111cnt ù la pré,;e1Jte résolution : 23. Dùidc de rnai11knir cette question à so11 ordre du jour pour prendre toutes autres mesures appropriées eu égare! ù l'évolution de la situ,:tion. ,,/doptéc à l'una!liJ;1ité à la 1428' séance.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/254 (1968)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (18 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/254(1968)
Texte intégral ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1%4, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17décembre 1965,220 (1966) du 16mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du lq juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967 ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143' séance du 11 aoü t 1964 et à la 1383e séance du 24 novembre 1967: 2. Prie instaimncnt les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constrnctive le climat et l'occasion propice;; actuels; 3. Prolonge à nouveau d'une période de trois mois, prenant fin le 26 juin 1968, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction substan­ tielle de son effectif. Décision Adoptée à l'wu111i11, ité à la 1398' séa11cr. A sa 1432e séance, le 18 juin 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Tur­ quie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ''Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre ( S/548811) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/862212)'. Résolution 254 ( 1968) du 18 juin 1968 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 11 _juin 1968 ( S /862213), la présence de !~ Force des Nattons Unies à Chypre demeure nécessaire da~s le_s cir~onstances pré:5entes si l'on veut que la paix soit mamtenue dans l'ile, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force des Nations U~ies en fonctions au-delà du 26 juin 1968, Prenant note des événements encourageants qui se sont récemment produits dans l'île comme il ressort des observations contenues dans le rapport, 11 Ibid., dü--huitièmc a1111éc, S11ppléml'1lt d'octobre, 1W1'CJ!!/Jrc et décembre 1963. . ~2 Ibid., ~·ingt-troisiiJJ1e amzée, Supplément d'm:ril, mai et 1mn 1968. 13 lbid. 4 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du: 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1%4, 201 (1%5) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 aoüt et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1%7) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967 et 247 (1968) du 18 mars 1968, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143'' séance du 11 aoüt 1964 et à la l 383e séance du 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre Je.-; objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3 Prolonge ù nouveau d'une période prenant fin le 15 décembre 1968 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per-­ mettre le retrait de la Force ou une réduction snhstau- 1 iellc de son effectif. Décision Adoptée à l'unani/1/ilé à la 1432' séance. A sa 145~ séance, le 10 décembre 1%8, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre. de 1:t Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ''Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/548814) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/891415)'. Résolution 261 (1968) du 10 décembre 1968 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 4 décembre 1968 (S/891416), la présence de la Force des Nations Unies à Chypre demeure néces­ saire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la. situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force des Nations U~ies en fonctions au-delà du 15 décembre 1%8, Prenant note des événements encourageants qui se 14 Il id., di.r-liuitihnc année, Supplément d'octobre, ,io:·c111br,· cl décembre 1963 . _ lu Ibid .. vingt-troisième année, Supplément d'm·ril, 1.1ai l'i / 1!tn 1968. 16 Ibid.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/255 (1968)
IntituléQuestion relative aux mesures à prendre pour garantir la sécurité des États non dotés d'armes nucléaires parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (19 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/255(1968)
Texte intégral QUESTION RELATIVE AUX MESURES A PRENDRE POUR GARANTIR LA SECURITE DES ETATS NON DOTES D'ARMES NUCLEAIRES PARTIES AU TRAITE SUR LA NON-PROLIFERATION DES ARMES NUCLEAIRES Résolution 255 ( 1968) du 19 juin 1968 L1· Conseil rie shurilt\ Prenant note a1•cc appréciation du désir d'un grancl nombre d'Etats de souscrire an Traité sur la non­ prolifération des armes nncléaires12 et, par là, de s'en­ gager à n'accepter de qui que ce soit, ni directement ni indirectement, le transfert d'armes nncléaires on antres dispositifs explosifs nncléaires on du contrôle de telles armes on de tels dispositifs explosifs, à ne bbriqner ni acquérir de tiuelque antre manière des armes nucléaires ou autres dispositifs nucléaires explo­ sif;; et à ne rechercher ni rcceYnir une aide quelconque pour la fabrication d'armes nucléaires on d'antres dis­ p0sitifs expiosifs nncléaires, Prenant en considération le souci de certains de ces Etats que, en liai!ion avec leur adhésion an Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, des mesures :-tppropriées soient pri~es pour garantir leur sécurité, Ayant présent à l'esprit que toute agression accom­ pagnée de l'emploi d'armes nucléaires menacerait la paix et la sécurité de tons les Etab, 42 Résolntion 2373 (XXII) de l'Assemblée générale, annexe. 1. Reconnaît qu'une agression avec emploi farmes nucléaires ou la menace d'une telle agression à l'encon­ tre d'un Etat non doté d'armes nucléaires créerait une situation dans laquelle le Conseil le ~i·curité et, au premier chef, tous ses membres permanents dotés d'armes nucléaires devraient agir immédiatement con­ formément à leurs obligations aux terllies de la Charte des Nations Unies ; 2. • lccueille a'vcc satisfaction l'intention exprimée par certains Etats de fournir ou d'appuyer une a,sis­ tance immédiate, conformément à la Charte, ù tout Etat non doté d'armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui serait vic­ time d'un acte ou l'objet d'une menace d'agression avec emploi d'armes nucléaires; 3. Réaffirme, en particulier, le droit naturel, reconnu par !'Article 51 de la Charte, de légitime défen,;e, indi­ viduelle et collective, dans le cas où un :\fcrnlir(' des Nations Unies est l'objet d'une agression armée, jus­ qu'à ce que le Conseil le sécurité ait pris les !llt'St!H', nécessaires pom maintenir la paix et la sécurité inkr­ nationales. Adoptée à la 1433' séance Par 10 ,·oix contre :::éro, ai·cr 5 abste11tio11s (Alg/ric, lir,'­ sil, France, Inde et Pal!is­ tan). QUESTION RELATIVE A LA TCHECOSLOVAQUIE Décisions A sa 1441 e séance, le 21 août 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tchécoslovaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 21 août 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants du Canada, du Danemark, des Etats­ Unis l'Amérique, de la France, du Paraguay et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande lu Nord (S/875843)''. 43 Voir Documents ofti,·ic/s du C,mseil d0 sécurité, 1·in.9/­ troisii n1e aJ1née, Supp/J11:c11f de il'il/ct, août et septembre 1968. 13 A sa 1442° séance, le 22 août 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Bulgarie à par­ ticiper, sans droit de yote, à la di,ct1ssio11 de la ques­ tion. A sa 1442e séance, le 22 août 1968, le Conseil a décidé de suspendre la séance jusqu'à 17 heures afin de procéder à des consultations. . lJoptù par ]() z•oix cun/r,' .::.'ro, m·cc 5 absto1tions (,·1/­ qérie. 1 !oHorie, Ind,·. Pakis­ tan et [ ·!l·iou d,s N,;p11bli­ q11e.1· soria/;stes so-z•irtiqucs),
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/256 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (16 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/256(1968)
Texte intégral 2. Considère que toute! les mesures et dis:)osiliu11s législatives et administratives prises par Israël, y com­ pris l'expropriation de terres et de biens immobiliers, qui tendent à modifier le statut juridique de Jérusalem sont non valides et ne peuvent modifier ce statut ; 3. Demande d'urgence ;'t Israël de rapporter to'utes les mesures de cette nature déjà prises et de s'abstenir immédiatement de tonte nouvelle action qui tend ;\ modifier le statut de Jérusalem ; 4. Prie le Secrétaire général de rendre compte an Conseil de sécurité de l'application de la présente réso­ lution. Adoptée à la 1 !26' si,rn 'C, par 13 11oix co!ltrc .~éro, avcr 2 abstentions (Ca11ad11 et Etats-Unis d'A111frit111r). Décisions A sa 1434'' séance, le 5 aoùt 1968, le Conseil a clécirlé d'inviter les représentants de la Jordanie, cl'Israd de la République arabe unie et de l'Irak ,'t participer, sans droit de vote, ù la discussion de la question intitulée : '] .a situation an Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 5 juin 19()8, adressée au Prc'.-­ siclent du Conseil de sérnrité par le représe11t;111t permanent de la Jordanie ( S/R616:10) : '/J) Lettre, en date du S juin ]9(i~, adressée au l 'rc'.-­ sidcnt du Conseil cle ·sécurité par le représentant permanent d'Israël (S/861730); 'i') Lettre, en date clu S aotît ] 9(i8, adresé;éc au Président d11 Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la J orclanie ( S/872l31) : 'd) Lettre, en date ln 5 août 1968. adressée au Président du Conseil cle sécurité par le repré­ sentant permanent d'Israël ( S/872431) .' A sa 1436° séance, le 7 aoùt 1968, le Conseil a décidé: d'inviter les représentants de la Syrie et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la clisrnssion de la question. H.ésolution 256 ( 1968) du 16 aoîtt 1968 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu les déclarations des représentants de la Jordanie et d'Israël, Ayant pris note du contenu des lettres des repré- 30 Ibid., vingt-troisième année, Supplément d'aéril, mai et juin 1968. Sl fbid., Supplément de juillet, août et septembre 1968. 10 sentants de la Jordanie et d'Israël reproduite,, dans les documents S/&il(Ja~, S/8617:1~, S/~72F1 et S/8724a3, RaNelant sa pre:':cédente résolution 248 ( 1%8) par lar1uelle il a cond:unné l'action militaire lancée par 1 sraël en violation flagrante de la Charte de~ Nations l:nies et des résolutions relatives au ce.;sez-le-feu et par l:H1uelle il a déploré tons incidents violents en violation du cessez-le-feu, Considérant que toutes violation, dt1 cessez-le-frn doivent être empêchées, O/Jsc;·va11t que les deux attaques aéricmws massives d' f sraël contre le territoire jordanien étaient des opé­ rations de grande envergure soigneusement préparée:, en violation de la résolution 2-l8 (196,'l), Gra,,emcnt préo,01/1,: par la détérioration de b situ:1 · tion qui en résulte, I. R éa(]irnu.' sa résolution 248 ( 1 %8) dans laquelk 11otamme11t, il déclare que de graves violations d11 cessez-le-feu ne peuvent pas être tolérées et que le Conseil aurait à étudier des dispositions nouvelles el plus efficaces telles riu'envisagées clans la Charte pour s'assurer contre la répétition de pareils actes : 2. Déplo,·c le, perte~ de vies l111n1ai11es et les lourdes pertes matérielles : 3. Considh-c que des attaque,; militaires préllléditée., et répétées met tc11t t·n danger le mai 11tie11 de la pai :, : 4. C ond,111u1e les nnmTlles att:1qucs militaires ];mci-c~ par braël en viobtion flagrante de h Clnr(c de:, Nations Unies cl de la résolution 24~ (1%~) et ;1veni1 que, si de telles attaques ,·c11::ie11t :'t -;c r,·11ou,Tler. k Conseil tiendrait dùment compte d,· toute dc'.-faill;mce ;'t se conformer ù b présente résolution. Dédsions . ldopt.',· ii l'111111r:i1:,:1.: à la 1.f.JW s,'a1t, -'. A sa 1446'' séance, le 4 septembre ]9(J~, le Conseil :t décidé d'inviter ks rcpn:•sentants cl'Tsrai.;l et de h l~épubliri1w ar.-ihc unie it participer, sans droit de vote. ù la discussion de la question intitulée 'T .a sitnaticm au l\foyen-Orient : Lettre, en date du 2 septembre 1968, adressée att Président cltt Conseil de sfrnrité par le représentant permanent par intéril11 d'Israël ( 5/879434) '. A la 1448° séancl', le 8 septembre 1%8, le Président :t lu la déclaration ci-après qui dev;1it être co1111mmiquéc au Chef cl'état-major de !'Organisme cles Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve et aux parties : 'Le Conseil de sécurité, s'étant réuni d'urge11ce afin d'examiner la question inscrite à son ordre dtt jour tel qu'il figure au document S/1\gencla/14-ts/ Rev. l f La situation an M oyen-Oricnt : Lettre, eit 32 fbid., Supplément d'avril, mai et juin 1968. 33 Ibid., Supplémellt de juillet, août et septembre 1968. 34 Ibid.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/257 (1968)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Swaziland (11 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/257(1968)
Texte intégral Deuxième partie. -Aut,-es questions l?xaminém; par le Conseil de sécurité .\D'.VIISSJON DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES Ni\TIONS UNIES44 Le Conseil de sécurité, Rt':solution :H9 (1968) du 18 uvl'il 1968 Aî1ant examiné la demande d'admission à l'On!anisation les ;\l'ations l;nies présentée par Manrice (S/846645), u Recommandr à l'Assemblée générale d'admettre Maurice à l'Organisation des Nations Unies. Le Conseil de sérnrité, Atfnptér à /'1111a11i111itf- à la 74 /,/' séanci'. Résolution 257 ( 1968) clu ll septembre 1968 Ayant e.rnminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Souaziland ( S/880846), Rrc01mnande ù l'Assemblée générale cl'arlnwttre le Souazilaml ù l'Organisa­ tion des Nations Unies. Le Conseil de sécurité, .·ldoptée à l'u11m1iJ11ité à la 1450' séance. Résolution 260 ( 1968) dn 6 novembre 1968 Ayant examiné la demande d'admission :'i. l'Organisatio11 des Nations Unies présentée par la Républiqnc de la Guinée équatoriale ( S/888347), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République le b Guinée équatoriale à l'Organisation des Nations Unies. Adaptée à l'una11i111ité à la 1458' séancr. 44 Question ayant fait l'objet tk résolutions on décisions le la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950. 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966 et 1967. 45 Voir nocu111ents officiels du Conseil de sécurité, ,·ingt-truisième mrnée, SuPf /én,ent de irmder, février et 111ars 1968. •16 Ibid., Supplément de Juillet, août et septembre 1968. 47 1/Jir!., S:1pp/hnenf d'ortobre, 11011e111/,rr et décembre ] )68. 15
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/258 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (18 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/258(1968)
Texte intégral date du, 2 septembre 1968, adrcssfr au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent par intérim d'Israël (S/8794:{5) ; Lettre, en date dn 8 septembre 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent d'Israël (S/880535) ; Lettre, en date dzi 8 septembre .1968. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Rl;publique arabe unie (S /880635) j, ayant entendu les rapports du général Od l Bttll présentés par le Secrétaire général et ayant entencln les déclaratioHs des représentant., d'Israël et de la République arabe ttnie, regrette profondément les pertes en vies humaines et prie les parties cl 'obser­ ver strictement le cessez-le-feu lclllall(lé par les réso­ lutions dtt Conseil de sécnrité.' Résolution 258 (196H) ln 18 Sl'JJlemb,·c 1968 !,e C onsei! de sécurité, !?appelant la déclaration du l'résidcnt du C{}ne:,eil de sécnrité en date du 9 ~epkmÎJre 1968, prononcée it la 1448° séance lu Conseil, Grai•e11Ient pn:occupé de la dd '.Tiur;:ti(Jn de l:i situa­ tion au Moyen-Orient, Connrinru que tous les J\krnl1res de J'Orgaliisati,,n des Nations Unies c:e,Taicnt coo; iérer en Ylie d'un n\dcment pacifique au :;\[ oyen-( lrie;1t, I. Insiste ponr que ie cessez-le-feu ordonné par le (. ·onseil de sécurité dan., ses n'.·solntions soit rig-otirdtSL'- ment respecté ; · 2. Réaffirme sa résolution 2..J.2 ( 19ri7). dn 22 110- vembre 1%7, et prie instan1111ent tnutc·s les partie:, d'apporter leur plus entiL'.fe coopéra1 ion an Représcn­ t;mt spéc~al ln Secrétaire gb1éral dans l'accomplisse­ ment rapide du marnbt qui lui a ét ; ronlié par cette ré~olntion. /ldoptée à lo 1152' séa11rc Par 14 ,1niz contre ::;,:rn, m•cc une al,ste11tio11 (Algérie). Décisions A sa 1453' séance, le 20 septembre l 96~. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie, d'Israël et de la République arahe uni,· à participer, sans droit de vote, à h discussion de b qne~tion inti­ tulée 'La situation au Moyen-Orient : Lettre, en date du 17 septembre 196~, adressée au l'1·ésicle11t du Con­ seil de sécurité par les représent;mts clu Pakistan et du Sénégal (S/881~6)'. 35 Ibid. 36 Ibid. .\ sa 145..J.'' sbrnce, le 27 septembre 19(18, le Conseil a décidé d'inviter le n-présentant de la Syrie à partici­ per, sans droit de Yote, ù b discussion cle la qllestion. Résolution 259 ( l 96H) du 27 ~(•ptemhrc 19(,8 I,c ( ·011scil de .1L'curit,'. Soucirnx de la slÎrdc\ (!11 liien-étrc d d(· la st'·curitt': des habitants cles territoirl's arnLcs rnilitaire111e11t occu­ pés par I srad à la suilC' des lm,tilités du 5 j11i11 1 t)67, N.aPf'clant ,;a résolntion 237 ( 1%7) du 1..J. jllin 1%7, Notant le rapport du Secrétaire général c()ntcnu clan,, le document S/869g:n et appréciant ses efforts en cette matière, Déplorant le retard intervenu dans l'application de la ri·solution 237 ( 1967) en raison des cunditions qui co:1tim1l·nt d'être pos{~cs par Jsrad jl()llr recevoir llll représc11tant sp{,cial du Sccn'.·tairc géné-ral. 1. / 'rie le Sccrét:1ire géniTal cl 'en voyer , J'urg-cnce un re11résenta11t sp6cial clans les tenit,Ji r, ·,; a rai ,es occnpt'S 111ilit;1irrnw11t par br;1i.:1 ;\ Le suite le.-; lio~tiliV·s clu 5 jniu l J67, et de faire r;1ppurt ,,11ï b 111i,,c l'll n·mTc de la n··,nlutio11 237 ( 1 ()67) : .:. /!,·1:!irnd,· :lll ( :,1un·11w111L'llt d'brai.:I dv iTcn,iir le 1·epr6sentant spécial du Secrétaire génér;il, de coopL;_ rcr a Yec lui el de faciliter sa tfrche: 3. Ncro1n11u11uic qne le Serr '.'tair~· :~énc'~ral reçoive toute coop6ra1 ioll d.ins ~l'S clTorb potn-J;i mise ell (l't1vrc clc la pr6,wllll' n··,;oluti •ll cl de la n'·~olution 23ï (1967 ). Ado/•frr à lu. 1-15 ;·· .(.' lll(1· f'ar l ! ,,oix r011/rc .~,'ro, m·cc 3 t1b.1lc11tinn.( (Ca11ad,1, J !a11c­ m,rrk, !:'tais-{ ·,iis d'.·/111,'ri­ •/llC). Dé('isiorn-; A ~a 145U' sc' ance, le l'r novenilire ] Ji,~, le Ccm,;eil ;1 décidé d'inviter les repré~cntants de la J{épulilique arabe uni~. d'Israël et de l'Arabie Saoudite ;1 participer, ~ans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyeu-Orient : 'a) Lettre, en date du 1 cr novembre 19( ', adressée au Président du Comeil de sécurité par le repré­ ,entant permanent de la Répllliliquc arai L: unie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/8878:18) : '/,) Lettre, en date d11 1 'r novemhre l (J(J8, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent d'brai.:I auprès de l'Org·,misa- tion des Nations Gnies ( S/887~8) '. • ~--- 37 Ibid. :!B Ibid., Supplément d'octobre, 1wvembre et décembre 1968.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/259 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (27 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/259(1968)
Texte intégral date du, 2 septembre 1968, adrcssfr au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent par intérim d'Israël (S/8794:{5) ; Lettre, en date dn 8 septembre 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent d'Israël (S/880535) ; Lettre, en date dzi 8 septembre .1968. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Rl;publique arabe unie (S /880635) j, ayant entendu les rapports du général Od l Bttll présentés par le Secrétaire général et ayant entencln les déclaratioHs des représentant., d'Israël et de la République arabe ttnie, regrette profondément les pertes en vies humaines et prie les parties cl 'obser­ ver strictement le cessez-le-feu lclllall(lé par les réso­ lutions dtt Conseil de sécnrité.' Résolution 258 (196H) ln 18 Sl'JJlemb,·c 1968 !,e C onsei! de sécurité, !?appelant la déclaration du l'résidcnt du C{}ne:,eil de sécnrité en date du 9 ~epkmÎJre 1968, prononcée it la 1448° séance lu Conseil, Grai•e11Ient pn:occupé de la dd '.Tiur;:ti(Jn de l:i situa­ tion au Moyen-Orient, Connrinru que tous les J\krnl1res de J'Orgaliisati,,n des Nations Unies c:e,Taicnt coo; iérer en Ylie d'un n\dcment pacifique au :;\[ oyen-( lrie;1t, I. Insiste ponr que ie cessez-le-feu ordonné par le (. ·onseil de sécurité dan., ses n'.·solntions soit rig-otirdtSL'- ment respecté ; · 2. Réaffirme sa résolution 2..J.2 ( 19ri7). dn 22 110- vembre 1%7, et prie instan1111ent tnutc·s les partie:, d'apporter leur plus entiL'.fe coopéra1 ion an Représcn­ t;mt spéc~al ln Secrétaire gb1éral dans l'accomplisse­ ment rapide du marnbt qui lui a ét ; ronlié par cette ré~olntion. /ldoptée à lo 1152' séa11rc Par 14 ,1niz contre ::;,:rn, m•cc une al,ste11tio11 (Algérie). Décisions A sa 1453' séance, le 20 septembre l 96~. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie, d'Israël et de la République arahe uni,· à participer, sans droit de vote, à h discussion de b qne~tion inti­ tulée 'La situation au Moyen-Orient : Lettre, en date du 17 septembre 196~, adressée au l'1·ésicle11t du Con­ seil de sécurité par les représent;mts clu Pakistan et du Sénégal (S/881~6)'. 35 Ibid. 36 Ibid. .\ sa 145..J.'' sbrnce, le 27 septembre 19(18, le Conseil a décidé d'inviter le n-présentant de la Syrie à partici­ per, sans droit de Yote, ù b discussion cle la qllestion. Résolution 259 ( l 96H) du 27 ~(•ptemhrc 19(,8 I,c ( ·011scil de .1L'curit,'. Soucirnx de la slÎrdc\ (!11 liien-étrc d d(· la st'·curitt': des habitants cles territoirl's arnLcs rnilitaire111e11t occu­ pés par I srad à la suilC' des lm,tilités du 5 j11i11 1 t)67, N.aPf'clant ,;a résolntion 237 ( 1%7) du 1..J. jllin 1%7, Notant le rapport du Secrétaire général c()ntcnu clan,, le document S/869g:n et appréciant ses efforts en cette matière, Déplorant le retard intervenu dans l'application de la ri·solution 237 ( 1967) en raison des cunditions qui co:1tim1l·nt d'être pos{~cs par Jsrad jl()llr recevoir llll représc11tant sp{,cial du Sccn'.·tairc géné-ral. 1. / 'rie le Sccrét:1ire géniTal cl 'en voyer , J'urg-cnce un re11résenta11t sp6cial clans les tenit,Ji r, ·,; a rai ,es occnpt'S 111ilit;1irrnw11t par br;1i.:1 ;\ Le suite le.-; lio~tiliV·s clu 5 jniu l J67, et de faire r;1ppurt ,,11ï b 111i,,c l'll n·mTc de la n··,nlutio11 237 ( 1 ()67) : .:. /!,·1:!irnd,· :lll ( :,1un·11w111L'llt d'brai.:I dv iTcn,iir le 1·epr6sentant spécial du Secrétaire génér;il, de coopL;_ rcr a Yec lui el de faciliter sa tfrche: 3. Ncro1n11u11uic qne le Serr '.'tair~· :~énc'~ral reçoive toute coop6ra1 ioll d.ins ~l'S clTorb potn-J;i mise ell (l't1vrc clc la pr6,wllll' n··,;oluti •ll cl de la n'·~olution 23ï (1967 ). Ado/•frr à lu. 1-15 ;·· .(.' lll(1· f'ar l ! ,,oix r011/rc .~,'ro, m·cc 3 t1b.1lc11tinn.( (Ca11ad,1, J !a11c­ m,rrk, !:'tais-{ ·,iis d'.·/111,'ri­ •/llC). Dé('isiorn-; A ~a 145U' sc' ance, le l'r novenilire ] Ji,~, le Ccm,;eil ;1 décidé d'inviter les repré~cntants de la J{épulilique arabe uni~. d'Israël et de l'Arabie Saoudite ;1 participer, ~ans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyeu-Orient : 'a) Lettre, en date du 1 cr novembre 19( ', adressée au Président du Comeil de sécurité par le repré­ ,entant permanent de la Répllliliquc arai L: unie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/8878:18) : '/,) Lettre, en date d11 1 'r novemhre l (J(J8, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent d'brai.:I auprès de l'Org·,misa- tion des Nations Gnies ( S/887~8) '. • ~--- 37 Ibid. :!B Ibid., Supplément d'octobre, 1wvembre et décembre 1968.
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/260 (1968)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Guinée équatoriale (6 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/260(1968)
Texte intégral Deuxième partie. -Aut,-es questions l?xaminém; par le Conseil de sécurité .\D'.VIISSJON DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES Ni\TIONS UNIES44 Le Conseil de sécurité, Rt':solution :H9 (1968) du 18 uvl'il 1968 Aî1ant examiné la demande d'admission à l'On!anisation les ;\l'ations l;nies présentée par Manrice (S/846645), u Recommandr à l'Assemblée générale d'admettre Maurice à l'Organisation des Nations Unies. Le Conseil de sérnrité, Atfnptér à /'1111a11i111itf- à la 74 /,/' séanci'. Résolution 257 ( 1968) clu ll septembre 1968 Ayant e.rnminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Souaziland ( S/880846), Rrc01mnande ù l'Assemblée générale cl'arlnwttre le Souazilaml ù l'Organisa­ tion des Nations Unies. Le Conseil de sécurité, .·ldoptée à l'u11m1iJ11ité à la 1450' séance. Résolution 260 ( 1968) dn 6 novembre 1968 Ayant examiné la demande d'admission :'i. l'Organisatio11 des Nations Unies présentée par la Républiqnc de la Guinée équatoriale ( S/888347), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République le b Guinée équatoriale à l'Organisation des Nations Unies. Adaptée à l'una11i111ité à la 1458' séancr. 44 Question ayant fait l'objet tk résolutions on décisions le la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950. 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966 et 1967. 45 Voir nocu111ents officiels du Conseil de sécurité, ,·ingt-truisième mrnée, SuPf /én,ent de irmder, février et 111ars 1968. •16 Ibid., Supplément de Juillet, août et septembre 1968. 47 1/Jir!., S:1pp/hnenf d'ortobre, 11011e111/,rr et décembre ] )68. 15
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/261 (1968)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (10 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/261(1968)
Texte intégral ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1%4, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17décembre 1965,220 (1966) du 16mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du lq juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967 ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143' séance du 11 aoü t 1964 et à la 1383e séance du 24 novembre 1967: 2. Prie instaimncnt les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constrnctive le climat et l'occasion propice;; actuels; 3. Prolonge à nouveau d'une période de trois mois, prenant fin le 26 juin 1968, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction substan­ tielle de son effectif. Décision Adoptée à l'wu111i11, ité à la 1398' séa11cr. A sa 1432e séance, le 18 juin 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Tur­ quie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ''Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre ( S/548811) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/862212)'. Résolution 254 ( 1968) du 18 juin 1968 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 11 _juin 1968 ( S /862213), la présence de !~ Force des Nattons Unies à Chypre demeure nécessaire da~s le_s cir~onstances pré:5entes si l'on veut que la paix soit mamtenue dans l'ile, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force des Nations U~ies en fonctions au-delà du 26 juin 1968, Prenant note des événements encourageants qui se sont récemment produits dans l'île comme il ressort des observations contenues dans le rapport, 11 Ibid., dü--huitièmc a1111éc, S11ppléml'1lt d'octobre, 1W1'CJ!!/Jrc et décembre 1963. . ~2 Ibid., ~·ingt-troisiiJJ1e amzée, Supplément d'm:ril, mai et 1mn 1968. 13 lbid. 4 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du: 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1%4, 201 (1%5) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 aoüt et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1%7) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967 et 247 (1968) du 18 mars 1968, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143'' séance du 11 aoüt 1964 et à la l 383e séance du 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre Je.-; objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3 Prolonge ù nouveau d'une période prenant fin le 15 décembre 1968 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per-­ mettre le retrait de la Force ou une réduction snhstau- 1 iellc de son effectif. Décision Adoptée à l'unani/1/ilé à la 1432' séance. A sa 145~ séance, le 10 décembre 1%8, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre. de 1:t Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ''Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/548814) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/891415)'. Résolution 261 (1968) du 10 décembre 1968 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 4 décembre 1968 (S/891416), la présence de la Force des Nations Unies à Chypre demeure néces­ saire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la. situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force des Nations U~ies en fonctions au-delà du 15 décembre 1%8, Prenant note des événements encourageants qui se 14 Il id., di.r-liuitihnc année, Supplément d'octobre, ,io:·c111br,· cl décembre 1963 . _ lu Ibid .. vingt-troisième année, Supplément d'm·ril, 1.1ai l'i / 1!tn 1968. 16 Ibid. sont récemment produits dans l'ile comme il ressort des observations contenues dans le rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 ( 1964) du 13 mars, 192 ( 1964) du 20 juin, 19.1 ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 aoùt et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 ( 1966) lt11 16 juin et 231 ( 1966) clt1 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1%8) du 18 mars et 254 (1968) clu 18 juin 1968, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143' séance du 11 aoùt 1964 et à b 1383° séance du 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modérai ion et de pour~uivre résolument leurs efforts concertés en vt1e d'atteindre les objectifs du Conseil de .:;écurité, en mettant ù profit de façon constructive k climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolon_r;e ù nouveau d'une période prenant fin le 15 juin 1%9 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée dt1 maintien de la paix, Jtt'il a créée par sa résolution 18(5 ( 19(A), dans l'espoir que des progrès suffisants clans la voie cl'urn., solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force on une réduction sub~;tantielle ck snn effectif. . ldoptée à l't111a11il11ité à la 1459• séa11ce. QUESTION DE LA SITUATION EN RHODESIE DU SUD17 Déeision A sa 1399' séance, le 19 mars 196R, le Conseil a décidé d'inviter les représentants le b Jamaïque et de la Zambie à participer, sans droit de vote, ù la discus­ sion de la question intitulée : 'Question concernant la situation en l{hodésie lu Sud : lettres, en date des 2 et 30 aoùt 1963, adres­ sées au Président du Conseil de sécurité at1 nom des représentants de 32 Etats Membres S (/53821\ S/54091s) : 'Lettre, en date du 12 mars 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par les repn':­ sentants de l'Algérie, du Dotswana, dn Burundi, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, du Congo (Brazzaville), du Congo (République démocrati­ que du), du Dahomey, de l'Ethiopie, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, cle la Haute-Volta, du Kenya, du Lesotho, du Libéria, de la Libye, de :Madagascar, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, cle l'Ouganda, de la Répu­ blique arabe unie, de la République centrafricaine, de la République-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Sénégal, du Sierra Leone, de la Somalie, du Soudan, du Tchad, du Togo, de la Tunisie et de la Zambie (S/845419).' 17 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions le la part du Conseil en 1063, 1965 et 19(,6. 18 Voir nornmcnts officiels du Co11scil d,· s~c:oiti, ,ii.r-/wi­ iiè111e wwéc, SuPf•lé;;zc;zt ,'c· j11il/ 'f, noftt cl scptc;:;/,rc 1963. rn Ibid., , ingt-troisièmc a1wée. Supp!én1cnt de ,iandcr, fi, ricr et mars 7968. s A la 1428' séance lu Collseil, le 29 mai l %~. le Président (Royaume-Uni) a informé le Conseil qu'il ;,vait décidé, conformément it l'article 20 ln règlement intérieur provisoire, de ne pas assnrner la pn~sidencc pendant la discussion rie la question. Résolution .25~ ( [96B) du 29 mai 1963 I.e Co11scil dt' sfruriti:, Rappelant et réaffirmant ses résolutions 21 ( 1 JbS) du 12 novembre 1965, 217 ( 1%5) du 20 novembre 1965, 221 (1%6) du 9 avril 1%6 et 232 (1966) 111 ]() décembre 1966, Prenant note de la résolution 22(12 (XX Il ) adoptée par l'Assemblée générale le 3 novembre 1%7, Notant avec nne profonde préoccupation que les mesures prises jusqu'ici n'ont pas réussi à mettre un terme à la rébellion en Rhodésie dtt Sud, Réaffirmant que, pour autant qtt'clles ne sont pas remplacées dans la pré:scnte résolution, les mesures pré­ vues clans les résolutions 217 (1965) dn 20 novemhrl' 1965 et 232 (1966) cl11 16 décembre 1966, aussi bien f{Ue celles_ qu'o~1t pri_ses les _Etats Membres en applica­ tion lesdites resolut10ns doivent demeurer en vigueur, Gravement préoccupé par le fait que tous les Etats ne se sont pas conformés aux mesures prises par le Conseil de sécurité et que certains Etats contraire­ ment à la résolution 232 ( 1966) du Conseil' de sécurité et à leurs obligations aux termes de !'Article 25 de la
OrganeCSNU
Année1968
CôteS/RES/262 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (31 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/262(1968)
Texte intégral A sa 1460e séance, le 29 décembre 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 29 décembre 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Liban (S/894539) ; 'b) Lettre, en date du 29 décembre 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent par intérim d'Israd (S/894019)'. A sa 1461e séance, le 30 décembre 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 262 ( 1968) du 31 décembre 1968 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S / Agenda/1462, 89 fbid. Ayant pris note de la teneur de la lettre du repré­ sentant permanent du Liban ( S/894540), Ayant pris note des renseignements supplémentaires fournis par le Chef d'état-major de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve et figurant dans les doruments S/7930/ Add.10740 et Add. 10840, Ayant entendu les déclarations du représentant du Liban et du représentant d'Israël concernant la g-rave attaque commise contre l'aéroport international civil de Beyrouth, Constatant que l'action militaire des forces armées israéliennes contre l'aéroport international civil de Beyrouth était préméditée, de grande ampleur et soi­ gneusement préparée, Gravement préorcujJé de la détérioration cle la situa­ tion résultant de cette violation des résolulions du Con­ seil de sécurité, Gravement préoccupé de la nécessité d'assurer un trafic aérien civil international libre et ininterrompu, l. Condamne Israël pour son action militaire pré­ méditée en violation de ses obligations aux termes de la Charte et des résolutions relatives au cessez-le-feu; 2. Considère que de tels actes prémédités de violence mettent en danger le maintien de la paix ; 3. Adresse à Israël l'avertissement solennel que 5j de tels actes se répétaient, le Conseil devrait envisager d'autres mesures pour donner effet à ses décisions ; 4. Considère que le Liban a droit à une réparation appropriée pour lrs destructions qu ïl a subies et dont Israël a reconnu être responsable. 40 Ibid. Adoptée à l'111rn11i111iti à la 1462' séance. PLAINTE FORMULEE PAR HAITI A sa 142ï• séance, le 27 mai 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représen­ tant d'Haïti à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 21 mai 1968, acldressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent par intérim d'Haïti ( S/859341) '. 41 Ibid., Supplément d'avril, mai et fuin 1968. 12
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/262 (1968)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (31 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/262(1968)
Texte intégral A sa 1460e séance, le 29 décembre 1968, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 29 décembre 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Liban (S/894539) ; 'b) Lettre, en date du 29 décembre 1968, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent par intérim d'Israd (S/894019)'. A sa 1461e séance, le 30 décembre 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 262 ( 1968) du 31 décembre 1968 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S / Agenda/1462, 89 fbid. Ayant pris note de la teneur de la lettre du repré­ sentant permanent du Liban ( S/894540), Ayant pris note des renseignements supplémentaires fournis par le Chef d'état-major de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve et figurant dans les doruments S/7930/ Add.10740 et Add. 10840, Ayant entendu les déclarations du représentant du Liban et du représentant d'Israël concernant la g-rave attaque commise contre l'aéroport international civil de Beyrouth, Constatant que l'action militaire des forces armées israéliennes contre l'aéroport international civil de Beyrouth était préméditée, de grande ampleur et soi­ gneusement préparée, Gravement préorcujJé de la détérioration cle la situa­ tion résultant de cette violation des résolulions du Con­ seil de sécurité, Gravement préoccupé de la nécessité d'assurer un trafic aérien civil international libre et ininterrompu, l. Condamne Israël pour son action militaire pré­ méditée en violation de ses obligations aux termes de la Charte et des résolutions relatives au cessez-le-feu; 2. Considère que de tels actes prémédités de violence mettent en danger le maintien de la paix ; 3. Adresse à Israël l'avertissement solennel que 5j de tels actes se répétaient, le Conseil devrait envisager d'autres mesures pour donner effet à ses décisions ; 4. Considère que le Liban a droit à une réparation appropriée pour lrs destructions qu ïl a subies et dont Israël a reconnu être responsable. 40 Ibid. Adoptée à l'111rn11i111iti à la 1462' séance. PLAINTE FORMULEE PAR HAITI A sa 142ï• séance, le 27 mai 1968, le Conseil a décidé d'inviter le représen­ tant d'Haïti à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 21 mai 1968, acldressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent par intérim d'Haïti ( S/859341) '. 41 Ibid., Supplément d'avril, mai et fuin 1968. 12
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/263 (1969)
IntituléLangues de travail du Conseil de sécurité (24 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/263(1969)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité REGLEMENT INTERIEUR PROVISOIRE DU CONSEIL DE SECURITE~• Langues de travail du Conseil de sécurité Résolution 263 (1969) du 24 janvier 1969 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné les notes verbales de la mission per­ manente de l'Union des Républiques socialistes sovié­ tiques aup1 ès de l'Organisation des Nations Unies (S/8967~~) et de la mission permanente de l'Espagne auprès de l'Organisalion des Nations Unies (S/8968°~), Prenant en co11sidératio11 la résolution 24 79 (XXIII) de l'Assemblée générale, en date du 21 dé­ cembre 1968, qui fait observer que l'usage de plusieurs langœs de travail par l'Organisation des Nations Unies représente un enrichissement et un moyen d'at­ teindre les objectifs fixés par la Charte des Nations Unies et dans laquelle l'Assemblée générale déclare considérer qu'il est souhaitable d'inclure l'espagnol et le russe parmi les langues de travail du Conseil de sécurité, Décide d'inclure l'espagnol et le russe parmi les langues de travail du Conseil de sécurité et, à cet effet, de modifier les articles 41, 42, 43 et 44 du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité conformé­ ment à l'annexe à la présente résolution. ANNEXE TEXTL: RÉVISÉ DES ARTICI ES 41, 42, 43 IT 44 DlJ RÈGI EMENT INTÉRIEUR PROVISOIRE DU CONSEIL DE SÉCURI rÉ Article 41 L'anglais, le chinois, l'espagnol, le français et le russe sont les langues officielles du Conseil de sécurité. L'anglais. l'espa­ gnol, le français et le russe en sont les langues de travail. Article 42 Les discours prononcés dans l'une des langues de travail sont interprétés dans les autres. ~, Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947 et 1950. !!8 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ quatrième année, Supp/émellf de janvier, février et mars 1969. 11 Article 43 Les discours prononcés dans l'une des langues officielles sont interprétés dans les langues de travail. Article 44 Tout représentant peul prendre la parole dans une langue autre que les langues ofücielles. Dans ce cas, il assure lui-même l'interprétation dans l'une des langues de travail. L'interprète du Secrétariat peut prendre pour base de son interprétation dans les autres langues de travail celle qui aura été faite dans la première langue de travail utilisée. Adoptée à la 146Jc séance29. Décision A la 1463' séance, le 24 janvier 1969, le Président a fait la déclaration ci-après au sujet de l'adoption de la résolution 263 ( 1969) et de l'annexe à ladite résolu­ tion, dans laquelle figure le nouveau libellé des articles 41, 42, 43 et 44 du règlement intérieur provisoire du Conseil : 'Le règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité traite de l'interprétation consécutive des interventions dans les langues de travail, et les modi­ fications qui viennent d'y être apportées résultent de la décision d'ajouter l'espagnol et le russe au nombre des langues de travail du Conseil. L'usage établi touchant l'interprétation simultanée des interventions dans toutes les langues officielles du Conseil de sécurité demeure inchangé. Compte tenu de l'expérience ulté­ rieure en ce qui concerne les effets pratiques de la décision d'accroître le nombre des langues de travail du Conseil, le Conseil souhaitera peut-être examiner par la suite la possibilité d'apporter quelques amélio­ rations à la pratique du Conseil de manière qu'il puisse s'acquitter de ses tâches aussi efficacement que possible.' 29 Le projet de résolution n'a pas été mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/264 (1969)
IntituléLa situation en Namibie (20 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/264(1969)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1969 Première partie. -Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu' organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales LA SITUATION EN NAMIBIE1 Décision A sa 1464e séance, le 20 mars 1969, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République arabe unie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie : lettre, en date du 14 mars 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de l' Afghanis­ tan, de l'Algérie, du Burundi, du Cameroun, de Ceylan, de Chyptte, du Congo (Brazzaville), du Congo (Répu­ blique démocratique du), de la Côte d'Ivoire, de l'Ethiopie, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée équatoriale, de l'Inde, de l'Indonésie, du Libéria, de la Libye, de Madagascar, du Mali, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie, de la Mongolie, du Népal, du Niger, du Nigéria, de l'Ouganda, du Pakistan, des Philippines, de la République arabe unie, de la Républi­ que-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de Singapour, de la Somalie, du Soudan, de la Syrie, du Tchad, du Togo, de la Tunisie, de la Turquie, du Yémen du Sud, de la Yougoslavie et de la Zambie (S/9090 et Add.l à 32)'. Résolution 264 ( 1969) du 20 mars 1969 Le Conseil de sécurité, Prenant note des résolutions de l'Assemblée générale 2248 (S-V), en date du 19 mai 1967, 2324 (XXII) 1 Cette question, précédemment intitulée 'Question du Sud­ Ouest africain', a fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968. 2 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ quatrième année, Supplément de janvier, février et mars 1969. 1 et 2325 (XXII), en date du 16 décembre 1967. 2372 (XXII), en date du 12 juin 1968, et 2403 (XXIII), en date du 16 décembre 1968, Tenant compte de la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date du 27 octobre 1966, par laquelle l'Assemblée générale des Nations Unies a mis fin au Mandat sur le Sud-Ouest africain et a assumé la responsabilité directe du Territoire jusqu'à son indé­ pendance, Rappelant ses résolutions 245 ( 1968) du 25 janvier 1968 et 246 (1968) du 14 mars 1968, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple namibien à la liberté et à l'indépendance conformément aux dis­ positions de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, Conscient des graves conséquences de l'occupation continue de la Namibie par l'Afrique du Sud, Réaffirmant sa responsabilité spéciale à l'égard du peuple et du Territoire de Namibie, 1. Reconnaît que l'Assemblée générale des Nations Unies a mis fin au Mandat de l'Afrique du Sud sur la Namibie et a assumé la responsabilité directe du Terri­ toire jusqu'à son indépendance; 2. Considère que la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie est illégale et contraire aux principes de la Charte et aux décisions antérieures de l'Organisa­ tion des Nations Unies et porte préjudice aux intérêts de la population du Territoire et à ceux de la com­ munauté internationale; 3. Demande au Gouvernement sud-africain de retirer immédiatement son administration du Territoire: 4. Déclare que les actes du Gouvernement sud­ africain visant à détruire l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Namibie par la création de bantoustans sont contraires aux dispositions de la Charte des Nations Unies; 5. Déclare que le Gouvernement sud-africain n'a aucun droit de promulguer le projet de loi relatif aux affaires du Sud-Ouest africain (South West Africa A flairs Bill), car une telle promulgation constituerait une violation des résolutions pertinentes de l'Assemblée générale; 6. Condamne le refus de l'Afrique du Sud de se conformer aux résolutions 2145 (XXI), 2248 (S-V), 2324 (XXII), 2325 (XXII), 2372 (XXII) et 2403 (XXIII) de l'Assemblée générale et aux résolutions 245 ( 1968) et 246 ( 1968) du Conseil de sécurité; 7. Invite tous les Etats à user de leur influence pour amener le Gouvernement sud-africain à se conformer aux dispositions de la présente résolution; 8. Décide que, si le Gouvernement sud-africain ne se conforme pas aux dispositions de la présente résolu­ tion, le Conseil de sécurité se réunira immédiatement pour déterminer les dispositions ou mesures nécessaires, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des N:1tions Unies; 9. Prie le Secrétaire général de suivre de près l'ap­ plication de la présente résolution et de rendre compte aussitôt que possible au Conseil de sécurité; 1 O. Décide de demeurer activement saisi de la question. Adoptée à la J465e séance par 13 voix contre zéro, avec 2 ab­ stentions (France ct Royaumc­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Décisions A sa 1492e séance, le 30 juillet 1969, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Chili à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question inti­ tulée 'La situation en Namibie : lettre, en date du 24 juillet 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants du Chili, de la Colombie, de la Guyane, de l'Inde, de l'Indonésie, du Nigéria, du Pakistan, de la République arabe unie, de la Turquie, de la Yougoslavie et de la Zambie ( S/93593) '. A sa 1493e séance, le 4 août 1969, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Inde à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 269 (1969) du 12 août 1969 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 264 (1969) du 20 mars 1969, 3 Jbid., Supplément de juillet, août et septembre 1969. 2 Prenant note du rapport du Secrétaire général figu­ rant dans le document S/92044, Conscient qu'il a le devoir de prendre les mesures voulues pour que les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies s'acquittent fidèlement des obliga­ tions qu'ils ont assumées conformément à l' Article 25 de la Charte des Nations Unies, Conscient é'alement des devoirs qui lui incombent aux termes de !'Article 6 de la Charte des Nations Unies, l. Réaffirme sa résolution 264 ( 1969): 2. Condamne le Gouvernement de l'Afrique du Sud pour son refus de se conformer à la résolution 264 ( 1969) et pour le défi persistant qu'il oppose à l'auto­ rité de l'Organisation des Nations Unies; 3. Décide que l'occupation continue du Territoire de Namibie par les autorités sud-africaines constitue une atteinte agressive à l'autorité de l'Organisation des Nations Unies, une violation de l'intégrité territoriale et une négation de la souveraineté politique du peuple namibien; 4. Reconnaît la légitimité de la lutte du peuple namibien contre la présence illégale des autorités sud­ africaines dans le Territoire; 5. Demande au Gouvernement sud-afric;1in de retirer son administration du Territoire immédiatement et, en tout état de cause, avant le 4 octobre 1969; 6. Décide que, si le Gouvernement sud-africain ne se conforme pas aux dispositions du paragraphe précé­ dent de la présente résolution, le Conseil de sécurité se réunira immédiatement pour arrêter des mesures efficaces, conformément aux dispositions appropriées des chapitres pertinents de la Charte des Nations Unies; 7. Demande à tous les Etats de s'abstenir de toute relation avec le Gouvernement sud-africain agissant prétendument au nom du Territoire de Namibie; 8. Demande à tous les Etats d'intensifier l'aide morale et matérielle qu'ils apportent au peuple nami­ bien dans sa lutte contre l'occupation étrangère; 9. Prie le Secrétaire général de suivre de près l'ap­ plication de la présente résolution et de rendre compte aussitôt que possible au Conseil de sécurité; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. Adoptée à la 1497• séance par 11 voix contre zào, avec 4 abs­ tentions (Etats-Unis d'Am/­ rique, Finlande, France 1'/ Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'lrlandc du Nord). 4 Jbid., Supplément d'avril, mai et juin 1969.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/265 (1969)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (1 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/265(1969)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT'' Décisions A sa 1466e séance, le 27 mars 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 26 mars 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent de la Jordanie (S/9113G). 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 27 mars 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent d'Israël (S/91146).' A sa 1467e séance, le 27 mars 1969, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 265 (1969) du Ier avril 1969 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S/ Agenda/1466/Rev.l, Ayant entendu les déclarations faites devant le Conseil, Rappelant sa résolution 236 (1967) du 12 juin 1967, Observant que de nombreuses violations préméditées du cessez-le-feu se sont produites, Constatant avec une prof onde inquiétude que les attaques aériennes lancées récemment contre des villa­ ges et d'autres zones habitées en Jordanie avaient été préparées à l'avance, en violation des résolutions 248 (1968) du 24 mars 1968 et 256 (1968) du 16 août 1968, Gravement préoccupé de la détérioration de la situa­ tion, qui met en danger la paix et la sécurité dans la région, l. Réaffirme les résolutions 248 (1968) et 256 (1968); 2. Déplore les pertes de vies humaines parmi la population civile, ainsi que les pertes matérielles; 3. Condamne les attaques aériennes préméditées lancées récemment par Israël contre des villages et des zones habitées en Jordanie en violation flagrante de 5 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967 et 1968. 6 Voir Documents officiels du Conseil de sérnrité, vingt­ quatrième année, Supplément de janvier, ffrrier et mars 1969. 3 la Charte des Nations Unies et des résolutions relatives au cessez-le-feu, et avertit une fois de plus que si de telles attaques se répétaient, le Conseil de sécurité devrait se réunir pour envisager des mesures nouvelles et plus efficaces, prévues par la Charte, pour assurer que de pareilles attaques ne se répètent pas. A dop{('c ,) la 1473c si',ul 'e par 11 ,·oi.\ co11trl' ;:ao. m·cc 4 ahs­ tentions ( Colom hie. litais-( lnis tl'A nll;riquc, Paraguay t'l Rova11111e-U11i de Gro11d,•-Bff­ laf ~l ' l'i dïrla11dc du Nord). Décisions A sa 1482• séance, le 30 juin 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représent;mts de la Jordanie, d'Israël, de la République arabe unie, de l'Arabie Saoudite, de la Syrie et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 26 juin 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la J ordanic (S/92847)'. A sa 1483• séance, le 1 •• juillet 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Irak, de l'Indo­ nésie et du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1484• séance, le 2 juillet 1969, le Cnnseil a décidé d'inviter le représentant de la Malaisie à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 148SC séance, le 3 juillet 1969, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Sou­ dan, du Yémen, de la Tunisie et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 267 ( 1969) du 3 juillet ] 969 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 252 ( 1968) du 21 mai 1968 et les résolutions antérieures de l'Assemblée géné- 7 Jhid., Supplément d'avril, mai et j11i11 /9()9_
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/266 (1969)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (10 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/266(1969)
Texte intégral (S/548815) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/923316)'. Résolution 266 ( 1969) du 10 juin 1969 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 3 juin 1969 (S/923316), la présence de la Force des Nations Unies à Chypre demeure néces­ saire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 juin 1969, Notant que l'amélioration de la situation à Chypre s'est maintenue durant la période considérée, comme il ressort des observations contenues dans le rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau d'une période prenant fin le 15 décembre 1969 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif. Décision Adoptée à l'unanimité à la 1474• séance. A sa 1521• séance, le 11 décembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1963. 16 Ibid., vingt-quatrième année, Supplément d'avril, mai et juin 1969. 6 Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/548817) : rapport du Secrétaire général sur !'Opération des Nations Unies à Chypre ( S/9521 rn) '. Résolution 274 (1969) du 11 décembre 1969 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 3 décembre 1969 (S/952118), la présence de la Force des Nations Unies à Chypre demeure néces­ saire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1969, Notant que l'amélioration de la situation à Chypre s'est poursuivie durant la période considérée, comme il ressort des observations contenues dans le rapport. 1. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 ( 1964) du 13 mars, 192 ( 1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 sep­ tembre et 198 ( 1964) du 18 décembre 1964, 20 I ( 1965) du 19 mars, 206 ( 1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967. 24 7 ( 1968) du 18 mars, 254 ( 1968) du 18 juin, 261 {l 968) du 10 décembre 1968 et 266 (1969) du 10 juin 1969, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143• séance, le 11 août 1964, et à la 1383• séance, le 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau d'une période prenant fin le 15 juin 1970 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif. Adoptée à l'unanimité à la 152/e séance. 17 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, 1101•e,nbre et décembre 1963. 18 Jbid., vingt-quatrième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1969.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/267 (1969)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (3 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/267(1969)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT'' Décisions A sa 1466e séance, le 27 mars 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 26 mars 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent de la Jordanie (S/9113G). 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 27 mars 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent d'Israël (S/91146).' A sa 1467e séance, le 27 mars 1969, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 265 (1969) du Ier avril 1969 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S/ Agenda/1466/Rev.l, Ayant entendu les déclarations faites devant le Conseil, Rappelant sa résolution 236 (1967) du 12 juin 1967, Observant que de nombreuses violations préméditées du cessez-le-feu se sont produites, Constatant avec une prof onde inquiétude que les attaques aériennes lancées récemment contre des villa­ ges et d'autres zones habitées en Jordanie avaient été préparées à l'avance, en violation des résolutions 248 (1968) du 24 mars 1968 et 256 (1968) du 16 août 1968, Gravement préoccupé de la détérioration de la situa­ tion, qui met en danger la paix et la sécurité dans la région, l. Réaffirme les résolutions 248 (1968) et 256 (1968); 2. Déplore les pertes de vies humaines parmi la population civile, ainsi que les pertes matérielles; 3. Condamne les attaques aériennes préméditées lancées récemment par Israël contre des villages et des zones habitées en Jordanie en violation flagrante de 5 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967 et 1968. 6 Voir Documents officiels du Conseil de sérnrité, vingt­ quatrième année, Supplément de janvier, ffrrier et mars 1969. 3 la Charte des Nations Unies et des résolutions relatives au cessez-le-feu, et avertit une fois de plus que si de telles attaques se répétaient, le Conseil de sécurité devrait se réunir pour envisager des mesures nouvelles et plus efficaces, prévues par la Charte, pour assurer que de pareilles attaques ne se répètent pas. A dop{('c ,) la 1473c si',ul 'e par 11 ,·oi.\ co11trl' ;:ao. m·cc 4 ahs­ tentions ( Colom hie. litais-( lnis tl'A nll;riquc, Paraguay t'l Rova11111e-U11i de Gro11d,•-Bff­ laf ~l ' l'i dïrla11dc du Nord). Décisions A sa 1482• séance, le 30 juin 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représent;mts de la Jordanie, d'Israël, de la République arabe unie, de l'Arabie Saoudite, de la Syrie et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 26 juin 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la J ordanic (S/92847)'. A sa 1483• séance, le 1 •• juillet 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Irak, de l'Indo­ nésie et du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1484• séance, le 2 juillet 1969, le Cnnseil a décidé d'inviter le représentant de la Malaisie à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 148SC séance, le 3 juillet 1969, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Sou­ dan, du Yémen, de la Tunisie et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 267 ( 1969) du 3 juillet ] 969 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 252 ( 1968) du 21 mai 1968 et les résolutions antérieures de l'Assemblée géné- 7 Jhid., Supplément d'avril, mai et j11i11 /9()9_ rale 2253 (ES-V) et 2254 (ES-V), en date des 4 et 14 juillet 1967, respectivement, concernant les mesures et dispositions prises par Israël qui affectent le statut de la ville de Jérusalem, Ayant entendu les déclarations des parties intéressées sur la question, Notant que, depuis l'adoption des résolutions sus­ mentionnées, Israël a pris d'autres mesures qui tendent à modifier le statut de la ville de Jérusalem, Réaffirmant le principe établi selon lequel l'acquisi­ tion de territoire par la conquête militaire est inad­ missible, l. Réaffirme sa résolution 252 (1968); 2. Déplore qu'Israël n'ait tenu aucun compte des résolutions susmentionnées de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité; 3. Censure dans les termes les plus énergiques toutes les mesures prises pour modifier le statut de la ville de Jérusalem; 4. Confirme que toutes les mesures et dispositions législatives et administratives prises par Israël qui ont pour effet d'altérer le statut de Jérusalem, y compris l'expropriation de terres et de biens immobiliers, sont non valides et ne peuvent modifier ce statut; 5. Demande d'urgence une fois de plus à Israël de rapporter immédiatement toutes les mesures prises par lui qui peuvent tendre à modifier le statut de la ville de Jérusalem et de s'abstenir à l'avenir de toutes dis­ positions susceptibles d'avoir un tel effet; 6. Demande à Israël d'informer le Conseil de sécurité sans plus de délai de ses intentions touchant l'application des dispositions de la présente résolution; 7. Décide que, en cas de réponse négative ou d'absence de réponse d'Israël, le Conseil se réunira de nouveau sans délai pour envisager quelles autres dispo­ sitions devraient être prises en la matière; 8. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité de l'application de la présente réso­ lution. Décision Adoptée à l'unanimité à la 1485• séance. A sa 1498• séance, le 13 août 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 12 août 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim du Liban (S/93858). 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 12 août 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent d'Israël (S/93878).' B /bid., Supplément de juillet, août et septembre 1969. 4 Résolution 270 (1969) du 26 août 1969 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S/ Agenda/1498/Rev.1, Ayant pris note du contenu de la lettre du Chargé d'affaires par intérim du Liban (S/93839), Ayant entendu les déclarations des représentants du Liban et d'Israël, Afjligé par la perte tragique de vies humaines parmi la population civile ainsi que par les pertes matérielles, Gravement préoccupé de la détérioration de la situa­ tion résultant de la violation des résolutions du Conseil de sécurité, Rappelant la Convention d'armistice général du 23 mars 1949 entre Israël et le Liban10 et le cessez-le­ feu établi en application des résolutions 233 (1967), et 234 (1967) des 6 et 7 juin 1967, respectivement, Rappelant sa résolution 262 (1968) du 31 décembre 1968, Conscient de sa responsabilité aux termes des dis­ positions pertinentes de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne l'attaque aérienne préméditée lancée par Israël contre des villages du Liban méridional en violation de ses obligations aux termes de la Charte et des résolutions du Conseil de sécurité; 2. Déplore tous incidents violents en violation du cessez-le-feu; 3. Déplore l'extension de la zone de combat; 4. Déclare que de tels actes de représailles militaires et autres graves violations du cessez-le-feu ne peuvent être tolérés et que le Conseil de sécurité devrait envi­ sager des mesures nouvelles et plus efficaces, prévues par la Charte, pour assurer que de tels actes ne se répètent pas. Adoptée à la 1504c séa11cel 1. Décisions A sa 1507• séance, le 9 septembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël, de la République arabe unie et de l'Indonésie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question inti­ tulée 'La situation au Moyen-Orient : letff:, en date du 28 août 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de l'Afghanistan, de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, de la Guinée, de l'Indo­ nésie, de l'Irak, de l'Iran, de la Jordanie, du Koweït, du Liban, de la Libye, de la Malaisie, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Pakistan, de la République arabe unie, de la Somalie, du Soudan, de la Syrie, de la Tunisie, de la Turquie, du Yémen et du Yémen du Sud (S/9421 et Add.l et 212)'. 9 fbid. 10 Ibid., quatrième année, Supplément .çpfrial 11' 4. 11 Le projet de résolution n'a pas été mis aux voix. 12 Voir Documents officiels du Co11.1·c1'/ ,fr ·':' 11rit,'. 1·in1:t quatrième année, Supplément de juillet, aofit ,·t .ll'pt,·1 11/,,-,- 1969.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/268 (1969)
IntituléPlainte de la Zambie (3 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/268(1969)
Texte intégral QUESTION DE l .;(Tl:ATION EN RHODESIE DU SUD19 Décisioms A sa 1477' séance, le 17 juin 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Mauritanie, de la République-Unie de Tanzanie, de la Guinée et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question institulée : ''Question de la situation en Rhodésie du Sud : 'Lettre, en date du 6 juin 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par les repré­ sentants de l'Afghanistan, de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, du Botswana, du Burundi, du Came­ roun, de Ceylan, de Chypre, du Congo ( Brazza­ ville), du Congo (République démocratique du), de la Côte d'Ivoire, du Dahomey, de l'Ethiopie, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, de la Haute­ Volta, de l'Inde, de l'Indonésie, de l'Irak, de l'Iran, de la Jordanie, du Kenya, du Koweït, du Laos, du Libéria, de la Libye, de Madagascar, de la Malaisie, du Mali, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie, de la Mongolie, du Népal, du Niger, du Nigéria, de l'Ouganda, du Pakistan, des Philippines, de la République arabe unie, de la 19 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966 et 1968. République centrafricaine, de la République-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de Singapour, de la Somalie, du Souazi­ land, du Soudan, de la Syrie, du Tchad, de la Thaïlande, du Togo, de la Tunisie, de la Turquie, du Yémen, du Yémen du Sud, de la Yougoslavie et de la Zambie (S/9237 et Add. 1 et 2~0); 'Rapports du Comité créé en application de la résolution 253 ( 1968) du Conseil de sécurité (S/8954:;1 et S/925220).' A sa 14 78e séance, le 18 juin 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de rtndc, du Soudan et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1480•· séance, le 23 juin 1969, le Conseil a déciJé d'inviter le représentant du Burundi à partici­ p.:r, sans droit de vote, à la discussion de la question. ~,, Voir Documents officiels du Conseil de sfrurité, vingt­ quatrièmt' r11111ée, Suppl 'ment d'al'ril, mai et juin 1969. ~1 lhid., vi11Rl-troisi,i111c année, Supplément d'octobre, 110- 1·cmbre et décembre !96fi. PLAINTE DE LA ZAMBIE Décisions A sa 1486'· séance, le 18 juillet 1969, le Conseil a ~é~idé d'inviter le représentant du Portugal à par­ t1c1per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 15 juillet 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Zambie (S/9331 ~~)'. A sa 1487e séance, le 22 juillet 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République­ Unie de Tanzanie et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1488• séance, le 23 juillet 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Kenya et de la 22 Ibid., vingt-quatrième année, Supplément de juillet, août et septembre 1969. 7 République arabe unie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1489' séance. le 24 juillet 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Libéria, de Madagascar, de la Sierra Leone, de la Tunisie, du C ,abon et de la République démocratique du Congo à participer, sans droit de vote, à la discussion de la 4uestion. Ré,mlution 268 (1969) du 28 juillet 1969 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu les déclarations des parties, Conscient de ce ql!-'il a la responsabilité de prendre des mesures collectives efficaces pour prévenir et éliminer les menaces à la paix et à la sécurité inter­ nationales, Ayant présent à l'esprit que tous les Etats doivent s'abstenir, dans Jeurs relations internationales, de re­ courir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou de toute manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Inquiet de la situation grave créée par le bombarde­ ment portugais du village de Lote, dans le district de Katete de la Province orientale de Zambie, à la fron­ tière du territoire du Mozambique, Profondément inquiet de ce que des incidents de cette nature compromettent la paix et la sécurité inter­ nationales, 1. Censure énergiquement les attaques portugaises contre le village de Lote, dans le district de Katete de la Province orientale de Zambie, qui ont causé la mort de civils zambiens et des dommages matériels; 2. Demande au Portugal de cesser immédiatement de violer l'intégrité territoriale de la Zambie et de lancer des raids non provoqués contre le territoire zambien; 1. Requiert la mise en liberté et le rapatriement immédiats de tous les civils de Zambie enlevés par les forces militaires portugaises opérant dans les terri­ toires coloniaux de l'Angola et du Mozambique; 4. Requiert en outre le Portugal de restituer tous les b:ens enlevés illégalement du territoire zambien par les forces militaires portugaises; 5. Déclare que, au cas où le Portugal manquerait à se conformer au paragraphe 2 de la présente résolu­ tion. le Conseil de sécurité se réunira pour examiner d'autres mesures; 6. Décide de demeurer saisi de la question. Adoptée d la 149 l c séance par l I voix contre :éro, avec 4 abs­ tentions ( Espar;ne, Etats-Unis d'A111,;riq11c, France l'f Rova11- me-U ni de Gra1ule-Brt:ta,:n'e et ,/'Irlande du Nord). QUESTION PRESENTEE PAR L'IRLANDE Décisions A sa 1503• séance, le 20 août 1969, le Conseil a décidé d'inviter le Ministre des affaires extérieures d'Irlande à faire une déclaration au Conseil pour expliquer pourquoi son gouvernement avait demandé la convocation du Conseil de sécurité ( S/939423). A la même séance, le Conseil a décidé de lever la séance avant d'avoir pris de décision quant à l'adoption de l'ordre du jour. 23 Jbid. PLAINTES DU SENEGAL24 Décisions A sa 1516• séance, le 4 décembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Portugal, de la Guinée et du Maroc à participer, sans droit de vote, 24 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963 et 1965. 8 ù la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 27 novembre 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Sénégal (S/95 I 3ë')'. ë., Voir Doc11111c11ts officiels du Conseil de ~c'curité, vin{!t­ quatrièmc année, Supplément d'octobre, 11m·embre et décem­ bre 1969.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/269 (1969)
IntituléLa situation en Namibie (12 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/269(1969)
Texte intégral 5. Déclare que le Gouvernement sud-africain n'a aucun droit de promulguer le projet de loi relatif aux affaires du Sud-Ouest africain (South West Africa A flairs Bill), car une telle promulgation constituerait une violation des résolutions pertinentes de l'Assemblée générale; 6. Condamne le refus de l'Afrique du Sud de se conformer aux résolutions 2145 (XXI), 2248 (S-V), 2324 (XXII), 2325 (XXII), 2372 (XXII) et 2403 (XXIII) de l'Assemblée générale et aux résolutions 245 ( 1968) et 246 ( 1968) du Conseil de sécurité; 7. Invite tous les Etats à user de leur influence pour amener le Gouvernement sud-africain à se conformer aux dispositions de la présente résolution; 8. Décide que, si le Gouvernement sud-africain ne se conforme pas aux dispositions de la présente résolu­ tion, le Conseil de sécurité se réunira immédiatement pour déterminer les dispositions ou mesures nécessaires, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des N:1tions Unies; 9. Prie le Secrétaire général de suivre de près l'ap­ plication de la présente résolution et de rendre compte aussitôt que possible au Conseil de sécurité; 1 O. Décide de demeurer activement saisi de la question. Adoptée à la J465e séance par 13 voix contre zéro, avec 2 ab­ stentions (France ct Royaumc­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Décisions A sa 1492e séance, le 30 juillet 1969, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Chili à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question inti­ tulée 'La situation en Namibie : lettre, en date du 24 juillet 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants du Chili, de la Colombie, de la Guyane, de l'Inde, de l'Indonésie, du Nigéria, du Pakistan, de la République arabe unie, de la Turquie, de la Yougoslavie et de la Zambie ( S/93593) '. A sa 1493e séance, le 4 août 1969, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Inde à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 269 (1969) du 12 août 1969 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 264 (1969) du 20 mars 1969, 3 Jbid., Supplément de juillet, août et septembre 1969. 2 Prenant note du rapport du Secrétaire général figu­ rant dans le document S/92044, Conscient qu'il a le devoir de prendre les mesures voulues pour que les Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies s'acquittent fidèlement des obliga­ tions qu'ils ont assumées conformément à l' Article 25 de la Charte des Nations Unies, Conscient é'alement des devoirs qui lui incombent aux termes de !'Article 6 de la Charte des Nations Unies, l. Réaffirme sa résolution 264 ( 1969): 2. Condamne le Gouvernement de l'Afrique du Sud pour son refus de se conformer à la résolution 264 ( 1969) et pour le défi persistant qu'il oppose à l'auto­ rité de l'Organisation des Nations Unies; 3. Décide que l'occupation continue du Territoire de Namibie par les autorités sud-africaines constitue une atteinte agressive à l'autorité de l'Organisation des Nations Unies, une violation de l'intégrité territoriale et une négation de la souveraineté politique du peuple namibien; 4. Reconnaît la légitimité de la lutte du peuple namibien contre la présence illégale des autorités sud­ africaines dans le Territoire; 5. Demande au Gouvernement sud-afric;1in de retirer son administration du Territoire immédiatement et, en tout état de cause, avant le 4 octobre 1969; 6. Décide que, si le Gouvernement sud-africain ne se conforme pas aux dispositions du paragraphe précé­ dent de la présente résolution, le Conseil de sécurité se réunira immédiatement pour arrêter des mesures efficaces, conformément aux dispositions appropriées des chapitres pertinents de la Charte des Nations Unies; 7. Demande à tous les Etats de s'abstenir de toute relation avec le Gouvernement sud-africain agissant prétendument au nom du Territoire de Namibie; 8. Demande à tous les Etats d'intensifier l'aide morale et matérielle qu'ils apportent au peuple nami­ bien dans sa lutte contre l'occupation étrangère; 9. Prie le Secrétaire général de suivre de près l'ap­ plication de la présente résolution et de rendre compte aussitôt que possible au Conseil de sécurité; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. Adoptée à la 1497• séance par 11 voix contre zào, avec 4 abs­ tentions (Etats-Unis d'Am/­ rique, Finlande, France 1'/ Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'lrlandc du Nord). 4 Jbid., Supplément d'avril, mai et juin 1969.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/270 (1969)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (26 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/270(1969)
Texte intégral rale 2253 (ES-V) et 2254 (ES-V), en date des 4 et 14 juillet 1967, respectivement, concernant les mesures et dispositions prises par Israël qui affectent le statut de la ville de Jérusalem, Ayant entendu les déclarations des parties intéressées sur la question, Notant que, depuis l'adoption des résolutions sus­ mentionnées, Israël a pris d'autres mesures qui tendent à modifier le statut de la ville de Jérusalem, Réaffirmant le principe établi selon lequel l'acquisi­ tion de territoire par la conquête militaire est inad­ missible, l. Réaffirme sa résolution 252 (1968); 2. Déplore qu'Israël n'ait tenu aucun compte des résolutions susmentionnées de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité; 3. Censure dans les termes les plus énergiques toutes les mesures prises pour modifier le statut de la ville de Jérusalem; 4. Confirme que toutes les mesures et dispositions législatives et administratives prises par Israël qui ont pour effet d'altérer le statut de Jérusalem, y compris l'expropriation de terres et de biens immobiliers, sont non valides et ne peuvent modifier ce statut; 5. Demande d'urgence une fois de plus à Israël de rapporter immédiatement toutes les mesures prises par lui qui peuvent tendre à modifier le statut de la ville de Jérusalem et de s'abstenir à l'avenir de toutes dis­ positions susceptibles d'avoir un tel effet; 6. Demande à Israël d'informer le Conseil de sécurité sans plus de délai de ses intentions touchant l'application des dispositions de la présente résolution; 7. Décide que, en cas de réponse négative ou d'absence de réponse d'Israël, le Conseil se réunira de nouveau sans délai pour envisager quelles autres dispo­ sitions devraient être prises en la matière; 8. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité de l'application de la présente réso­ lution. Décision Adoptée à l'unanimité à la 1485• séance. A sa 1498• séance, le 13 août 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 12 août 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim du Liban (S/93858). 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 12 août 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent d'Israël (S/93878).' B /bid., Supplément de juillet, août et septembre 1969. 4 Résolution 270 (1969) du 26 août 1969 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S/ Agenda/1498/Rev.1, Ayant pris note du contenu de la lettre du Chargé d'affaires par intérim du Liban (S/93839), Ayant entendu les déclarations des représentants du Liban et d'Israël, Afjligé par la perte tragique de vies humaines parmi la population civile ainsi que par les pertes matérielles, Gravement préoccupé de la détérioration de la situa­ tion résultant de la violation des résolutions du Conseil de sécurité, Rappelant la Convention d'armistice général du 23 mars 1949 entre Israël et le Liban10 et le cessez-le­ feu établi en application des résolutions 233 (1967), et 234 (1967) des 6 et 7 juin 1967, respectivement, Rappelant sa résolution 262 (1968) du 31 décembre 1968, Conscient de sa responsabilité aux termes des dis­ positions pertinentes de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne l'attaque aérienne préméditée lancée par Israël contre des villages du Liban méridional en violation de ses obligations aux termes de la Charte et des résolutions du Conseil de sécurité; 2. Déplore tous incidents violents en violation du cessez-le-feu; 3. Déplore l'extension de la zone de combat; 4. Déclare que de tels actes de représailles militaires et autres graves violations du cessez-le-feu ne peuvent être tolérés et que le Conseil de sécurité devrait envi­ sager des mesures nouvelles et plus efficaces, prévues par la Charte, pour assurer que de tels actes ne se répètent pas. Adoptée à la 1504c séa11cel 1. Décisions A sa 1507• séance, le 9 septembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël, de la République arabe unie et de l'Indonésie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question inti­ tulée 'La situation au Moyen-Orient : letff:, en date du 28 août 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de l'Afghanistan, de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, de la Guinée, de l'Indo­ nésie, de l'Irak, de l'Iran, de la Jordanie, du Koweït, du Liban, de la Libye, de la Malaisie, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Pakistan, de la République arabe unie, de la Somalie, du Soudan, de la Syrie, de la Tunisie, de la Turquie, du Yémen et du Yémen du Sud (S/9421 et Add.l et 212)'. 9 fbid. 10 Ibid., quatrième année, Supplément .çpfrial 11' 4. 11 Le projet de résolution n'a pas été mis aux voix. 12 Voir Documents officiels du Co11.1·c1'/ ,fr ·':' 11rit,'. 1·in1:t quatrième année, Supplément de juillet, aofit ,·t .ll'pt,·1 11/,,-,- 1969.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/271 (1969)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (15 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/271(1969)
Texte intégral A sa 1508• séance, le 10 septembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1509e séance, le 11 septembre 1969, le Con­ seil a décidé d'inviter les représentants de la Jordanie et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1510• séance, le 12 septembre 1969, le Con­ seil a décidé d'inviter les représentants de Ceylan et de la Malaisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1511• séance, le 15 septembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 271 (1969) du 15 septembre 1969 Le Conseil de sécurité, Affligé par les importants dommages qu'un incendie criminel a causés à la sainte mosquée Al Aqsa à Jérusalem, le 21 août 1969, sous l'occupation militaire d'Israël, Conscient de la perte qui en est résultée pour la culture de l'humanité, Ayant entendu les déclarations faites devant le Conseil qui témoignent de l'indignation universelle causée par cet acte sacrilège dans l'un des sanctuaires les plus Ténérés de l'humanité, Rappelant ses résolutions 252 ( 1968) du 21 mai 1968 et 267 (1969) du 3 juillet 1969, ainsi que les résolutions antérieures de l'Assemblée générale 2253 (ES-V) et 2254 (ES-V), en date des 4 et 14 juillet 1967, respectivement, concernant les mesures et dis­ positions prises par Israël qui affectent le statut de la ville de Jérusalem, Réaffirmant le principe établi selon lequel l'acquisi­ tion de territoire par la conquête militaire est inadmis­ sible, l. Réaffirme ses résolutions 252 (1968) et 267 (1969); 2. Reconnait que tout acte de destruction ou de profanation des Lieux saints, des édifices religieux et des sites de Jérusalem, ou tout encouragement à un acte de cette nature ou toute connivence dans un tel acte, peut mettre gravement en péril la paix et la sécurité internationales; 3. Constate que l'acte exécrable de violation et de profanation de la sainte mosquée Al Aqsa souligne l'immédiate nécessité pour Israël de renoncer à agir en violation des résolutions précitées et de rapporter immédiatement toutes les mesures et dispositions prises par lui qui tendent à altérer le statut de Jérusalem; 4. Demande à Israël d'observer scrupuleusement les dispositions des Conventions de Genève13 et du droit international régissant l'occupation militaire et de s'abs­ tenir d'entraver en quoi que ce soit l'exercice des fonc­ tions qui appartiennent au Conseil suprême musulman de Jérusalem, y compris toute coopération que le Conseil peut souhaiter obtenir de pays à population musulmane prédominante et de communautés musul­ manes touchant ses plans pour l'entretien et la répara­ tion des Lieux saints islamiques de Jérusalem; 5. Condamne le manquement d'Israël à se con­ former aux résolutions précitées et lui demande d'ap­ pliquer immédiatement les dispositions desdites résolu­ tions; ·-1 6. Réitère la décision qu'il a prise au paragraphe 7 de la résolution 267 ( 1969), selon laquelle, en cas de réponse négative ou d'absence de réponse d'Israël, le Conseil de sécurité se réunira sans délai pour envisager quelles autres dispositions devraient être prises en la matière; 7. Prie le Secrétaire général de suivre de près l'application de la présente résolution et de rendre compte à ce sujet au Conseil de sécurité à une date aussi rapprochée que possible. Adoptée à fa 15 f 2c s,:a11ce par 11 voix contre :::éro, ai·cc 4 al,s­ tentions (CofomhiC', Etals-Unis d'Amérique, Finfande et Para­ guay). 1:1 Conventions de Genève du 12 août 1949 (Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 75, 1950, n°• 970 à 973). LA QUESTION DE CHYPRE14 Décision A sa 1474• séance, le 10 juin 1969, le Conseil a 14 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967 et 1968. 5 décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/272 (1969)
IntituléCour intenationale de justice (23 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/272(1969)
Texte intégral LA QUESTION DES 'MICRO-ETATS' Décision A sa 1506e séance, le 29 août 1969, le Conseil a décidé de créer un comité d'experts, composé de tous les membres du Conseil de sécurité, chargé d'étudier la question. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE A. -Election de membres de la Cour par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale30 Décision Le 27 octobre 1969, le Conseil de sécurité, à sa 1515• séance, et l'Assemblée générale, à sa 1 790• séance, ont procédé à l'élection de cinq membres de la Cour internationale de Justice en vue de remplacer les juges suivants, membres sortants : M. V. M. Koretsky (Union des Républiques socia­ listes soviétiques) ; so Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963, 1965 et 1966. M. Kotaro Tanaka (Japon); M. José Luis Bustamante y Rivero (Pérou); M. Philip C. Jessup (Etats-Unis d'Amérique); M. Gaetano Morel\i (Italie). Ont été élus : M. Hardy C. Dillard (Etats-Unis d'Amérique); M. Louis Ignacio-Pinto (Dahomey); M. Federico de Castro (Espagne); M. P. D. Morozov (Union des Républiques socia­ listes soviétiques); M. Eduardo Jiménez de Aréchaga (Uruguay). B. -Participation à la procédure d'amendement du Statut de la Cour internationale de Justice des Etats qui, tout en ayant accepté le Statut, ne sont pas membres de l'Organisation des Nations Unies Résolution 272 (1969) du 23 octobre 1969 Le Conseil de sécurité, Notant que l'Assemblée générale a inscrit à l'ordre du jour de sa vingt-quatrième session une question relative à l'amendement du Statut de la Cour inter­ nationale de Justice, Rappelant que, en vertu de l' Article 69 du Statut de la Cour internationale de Justice, le Conseil de sécurité peut recommander à l'Assemblée générale d'adopter des dispositions pour régler la participation à la procédure d'amendement du Statut des Etats qui, tout en ayant accepté le Statut, ne sont pas membres de l'Organisation des Nations Unies, Recommande à l'Assemblée générale d'adopter les dispositions suivantes en ce qui concerne cette partici­ pation: 12 a) Tout Etat qui, partie au Statut de la Cour inter­ nationale de Justice, n'est pas membre de l'Organisa­ tion des Nations Unies pourra, en ce qui concerne les amendements au Statut, participer à l'Assemblée géné­ rale de la même manière que les Membres de l'Orga­ nisation des Nations Unies; b) Les amendements au Statut de la Cour inter­ nationale de Justice entreront en vigueur pour tous !es Etat~ p_ai;:ties au Stat'l:1t quand ils auront été adoptés a la maJonte des deux tiers des Etats parties au Statut et ratifiés, conformément à leur règles constitution­ nelles respectives, par les deux tiers des Etats parties au Statut et conformément à l' Article 69 du Statut et à !'Article 108 de la Charte des Nations Unies. Adoptée à la 15/4e séance31. 31 Le projet de résolution n'a pas été mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/273 (1969)
IntituléPlainte du Sénégal (9 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/273(1969)
Texte intégral A sa 1517e séance, le 5 décembre 1969, 1:: Conseil a décidé d'inviter les représentants du T AJt:ria, de Madagascar, de la Sierra Leone, de la Ttmisie, du Mali, de l'Arabie Saoudite, du Yémen, de la Syrie et de la République arabe unie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 15 13,· séance, le 8 décembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de b. Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Plaintes du Sénégal : 'a) Lettre, en date du 27 novembre 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Sénégal (S/951 V••); 'b) Lettre, en date du 7 Jéccrnbre 1969. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Sénégal (S/954F;;).' Résolution 273 (1969) du 9 décembre 1969 Le Conseil de séc11rit1;, Prenont acte des plaintes du Sénégal contre le Por­ tugal contenues dans les documents S/9513~3 et S/954F\ Conscient de ce qu'il a la responsabilité de prendre des mesures collectives efficaces pour prévenir et éliminer les menaces à la paix et à la sGcurité inter­ nationales, Ayant présent à l'esprit que tous les Etats doivent s'abstenir, dans leurs relations internationales, de re­ courir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou de toute manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Inquiet de la situation grave créée par les tirs d'obus sur le village de Saminc, dans la région sud du Sénégal, à partir de la base de Bégène, Profondément inquiet de ce que des incidents de cette nature compromettent la paix et la sécurité inter­ nationales, Ayant présentes à l'esprit ses résolutions 178 (1963) du 24 avril 1963 et 204 ( 1965) du 19 mai 1965, 1. Condamne sévèrement les autorités portugaises pour ces tirs d'obus sur le village de Samine, tirs qui ont provoqué : 1) le 25 novembre 1969, un mort et huit blessés graves et ont atteint un bfttiment de la gendarmerie sénégalaise et entièrement détruit deux maisons dans le village de Samine; 2) le 7 décembre 1969, cinq morts et une blessée grave; 2. Demande une fois de plus au Portugal de cesser immédiatement de violer la souveraineté et l'intégrité territoriale du Sénégal; 3. Déclare que, au cas où le Portugal manquerait à se conformer au paragraphe 2 de la présente résolu­ t ion, le Conseil de sécurité se réunira pour examiner d'autres mesures; 4. Décide de demeurer saisi de la question. Adoptée à la l 520e séance par 13 1·oix contre zéro, m•ec 2 abs­ tentions ( Espagne et Etats-Unis d'Amérique). PLAINTE DE LA GUINEE Décisions A sa 1522' séance, le 15 décembre 1969, ie Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée et du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 4 décembre 1969, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Guinée (S/9528~0)'. 26 ibid. ,9 A sa 1523' séance, le 17 décembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Mali, de la Syrie, du Congo (Brazzaville), du Libéria, de Mada­ gasc,ir, de la Sierra Leone, de la Tunisie, du Lesotho et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1524' séance, le 18 décembre 1969. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Libye, du Yémen et de l'Inde à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/274 (1969)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (11 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/274(1969)
Texte intégral (S/548815) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/923316)'. Résolution 266 ( 1969) du 10 juin 1969 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 3 juin 1969 (S/923316), la présence de la Force des Nations Unies à Chypre demeure néces­ saire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 juin 1969, Notant que l'amélioration de la situation à Chypre s'est maintenue durant la période considérée, comme il ressort des observations contenues dans le rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau d'une période prenant fin le 15 décembre 1969 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif. Décision Adoptée à l'unanimité à la 1474• séance. A sa 1521• séance, le 11 décembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1963. 16 Ibid., vingt-quatrième année, Supplément d'avril, mai et juin 1969. 6 Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/548817) : rapport du Secrétaire général sur !'Opération des Nations Unies à Chypre ( S/9521 rn) '. Résolution 274 (1969) du 11 décembre 1969 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 3 décembre 1969 (S/952118), la présence de la Force des Nations Unies à Chypre demeure néces­ saire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1969, Notant que l'amélioration de la situation à Chypre s'est poursuivie durant la période considérée, comme il ressort des observations contenues dans le rapport. 1. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 ( 1964) du 13 mars, 192 ( 1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 sep­ tembre et 198 ( 1964) du 18 décembre 1964, 20 I ( 1965) du 19 mars, 206 ( 1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967. 24 7 ( 1968) du 18 mars, 254 ( 1968) du 18 juin, 261 {l 968) du 10 décembre 1968 et 266 (1969) du 10 juin 1969, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143• séance, le 11 août 1964, et à la 1383• séance, le 24 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau d'une période prenant fin le 15 juin 1970 le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif. Adoptée à l'unanimité à la 152/e séance. 17 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, 1101•e,nbre et décembre 1963. 18 Jbid., vingt-quatrième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1969.
OrganeCSNU
Année1969
CôteS/RES/275 (1969)
IntituléPlainte de la Guinée (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/275(1969)
Texte intégral A sa 152Se séance, le 19 décembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Maurice et de la Bulgarie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. Résolution 27 5 ( 1969) du 22 décembre 1969 Le Conseil de sécurité, Ayant pris note de la teneur des lettres du repré­ sentant de la Guinée publiées sous les cotes S/9525~6, S/9528~G et S/9554~6, Constatant que des incidents de cette nature com­ promettent la paix et la sécurité internationales, Conscient de ce qu'aucun Etat ne devrait agir d'une manière incompatible avec les buts et principes de la Charte des Nations Unies, Gravement préoccupé par toute attaque de ce genre lancée par le Portugal contre des Etats africains indé­ pendants, Affligé par les dégâts importants résultant du bom­ bardement de villages guinéens à partir de positions portugaises situées en territoire de Guinée (Bissau), JO 1. Déplore prof 011dé111cnt les pertes en vies humai­ nes et les dégâts considérables infligés à plusieurs villages guinéens par les autorités militaires portugaises opérant à partir de bases situées en Guinée ( Bis~au); 2. Demande au Portugal de cesser sur-le-charnp de violer la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République de Guinée; 3. /)e,nande aux autcrités portugaises en Ciuinée ( Bissau) de libérLT immédiatement l'avion civil g11inéen qui a été capturé le 26 mars 1968, ainsi que ks pilotes qui se trouvaient ù bord; 4. Demande e11 outre aux autorités portugaises en Guinée (Bissau) de libérer immédiatement le chaland à motl'ur guinéen Patrice Lw11u111ba qui a été capturé le 27 août 1969, ainsi que ks passagers qu'il trans­ portait: 5. Avertit solennellement le Portugal que, si de tels actes devaient se reproduire, le Conseil se verrait obligé d'envisager sérieusement de nouvelles mcsun. s pour donner effet à la présente décision. Adopt,;c il la /526•· s1'a11cc par 9 ,·oix co11trc ;1 ru, a,·cc 6 ahs­ tcntions / Chine, Co/01nhie, Es­ pagne, Etul.1-l! 11is ,l'A 111àiq11c, France cl Rovw1111c-/ !ni de G ra11dc-Brctag11,: et d'lr/1111d,· du Nord).
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/275 (1969)
IntituléPlainte de la Guinée (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/275(1969)
Texte intégral A sa 152Se séance, le 19 décembre 1969, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Maurice et de la Bulgarie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. Résolution 27 5 ( 1969) du 22 décembre 1969 Le Conseil de sécurité, Ayant pris note de la teneur des lettres du repré­ sentant de la Guinée publiées sous les cotes S/9525~6, S/9528~G et S/9554~6, Constatant que des incidents de cette nature com­ promettent la paix et la sécurité internationales, Conscient de ce qu'aucun Etat ne devrait agir d'une manière incompatible avec les buts et principes de la Charte des Nations Unies, Gravement préoccupé par toute attaque de ce genre lancée par le Portugal contre des Etats africains indé­ pendants, Affligé par les dégâts importants résultant du bom­ bardement de villages guinéens à partir de positions portugaises situées en territoire de Guinée (Bissau), JO 1. Déplore prof 011dé111cnt les pertes en vies humai­ nes et les dégâts considérables infligés à plusieurs villages guinéens par les autorités militaires portugaises opérant à partir de bases situées en Guinée ( Bis~au); 2. Demande au Portugal de cesser sur-le-charnp de violer la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République de Guinée; 3. /)e,nande aux autcrités portugaises en Ciuinée ( Bissau) de libérLT immédiatement l'avion civil g11inéen qui a été capturé le 26 mars 1968, ainsi que ks pilotes qui se trouvaient ù bord; 4. Demande e11 outre aux autorités portugaises en Guinée (Bissau) de libérer immédiatement le chaland à motl'ur guinéen Patrice Lw11u111ba qui a été capturé le 27 août 1969, ainsi que ks passagers qu'il trans­ portait: 5. Avertit solennellement le Portugal que, si de tels actes devaient se reproduire, le Conseil se verrait obligé d'envisager sérieusement de nouvelles mcsun. s pour donner effet à la présente décision. Adopt,;c il la /526•· s1'a11cc par 9 ,·oix co11trc ;1 ru, a,·cc 6 ahs­ tcntions / Chine, Co/01nhie, Es­ pagne, Etul.1-l! 11is ,l'A 111àiq11c, France cl Rovw1111c-/ !ni de G ra11dc-Brctag11,: et d'lr/1111d,· du Nord).
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/276 (1970)
IntituléLa situation en Namibie (30 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/276(1970)
Texte intégral RÉSOLUTIONS ADOPTÉES ET DÉCISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ EN 1970 Première partie. -Questions exammees par le Conseil de sécurité en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales LA SITUATION EN NAMIBIE 1 Décisions A sa 1527e séance, le 28 janvier 1970, le Conseil a décidé d'inviter le Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie: lettre, en date du 26 janvier 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de l'Afghanistan, de l'Algérie, du Burundi, du Cambod­ ge, de Ceylan, de Chypre, du Congo (République démo­ cratique), du Dahomey, de l'Ethiopie, du Gabon, de la Guinée, de la Haute-Volta, de l'Inde, de l'Indonésie, de l'Irak, de l'Iran, du Japon, de la Jordanie, du Kenya, du Koweït, du Laos, du Liban, du Libéria, de la Libye, de Madagascar, de la Malaisie, du Mali, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie, du Népal, du Niger, du Nigé­ ria, de l'Ouganda, du Pakistan, des Philippines, de la République arabe unie, de la République populaire du Congo, de la République-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de Singapour, de la So­ malie, du Soudan, de la Syrie, du Tchad, de la Thaï­ lande, du Togo, de la Tunisie, de la Turquie, du Yémen du Sud, de la Yougoslavie et de la Zambie (S/9616 et Add.1 2)'. A sa 152~ séance, le 30 janvier 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde et du 1 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la fart du Conseil en 1968 et 1969. Le 28 janvier 1970, le Ghana et le Yémen ont été ajoutés à la liste des signataires (S/9616/ Add.2) et le 29 janvier 1970 le Cameroll!l a 6t6 ajouté (S/9616/Add.3); pour le texte d~ la lettre, voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ cinquiime année, Supplément de janvier, février et mars 1970. l Pakistan à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 276 (1970) du 30 janvier 1970 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple namibien à la liberté et à l'indépendance, reconnu dans la résolu­ tion 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre. 1960, Réaffirmant la résolution 2145 (XXI) de l'Assem­ blée générale, en date du 27 octobre 1966, par laquelle l'Organisation des Nations Unies a décidé que le Man­ dat sur le Sud-Ouest africain était terminé et a asswné la responsabilité directe du Territoire jusqu'à son indé­ pendance, Réaffirmant la résolution 264 (1969) du Conseil de sécurité, en date du 20 mars 1969, dans laquelle il a reconnu qu'il avait été mis fin au Mandat et a demandé au Gouvernement sud-africain de retirer immédiate­ ment son administration du Territoire, Réaffirmant que l'extension et l'application des lois sud-africaines dans le Territoire en même temps que 1~ continuation des arrestations, procès et condamna­ tions subséquentes des Namibiens par le Gouvernement s~d-africain constituent des actes illégaux et des viola­ tions flagrantes des droits des Namibiens en cause de la Déclaration universelle des droits de l'homme 'et du statut international du Territoire, qui relève maintenant directement de la responsabilité de l'Organisation des Nations Unies, Rappelant la résolution 269 ( 1969) du Conseil de sécurité, en date du 12 août 1969, 1. Condamne énergiquement le refus du Gouverne­ ment sud-africain de se conformer aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité relatives à la Namibie; 2. Déclare que la présence continue des autorités sud-africaines en Namibie est illégale ·et qu'en consé­ quence toutes les mesures prises par le Gouvernement sud-africain au nom de la Namibie ou en ce qui la concerne, après la cessation du Mandat, sont illégales et invalides; 3. Déclare en outre que l'attitude de défi du Gou­ vernement sud-africain envers les décisions du Conseil sape l'autorité de l'Organisation des Nations Unies; 4. Considère que l'occupation continue de la Nami­ bie par le Gouvernement sud-africain au mépris des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies et de la Charte des Nations Unies a de graves cons~quences pour les droits et intérêts du peuple nam1b1en; 5. Demande à tous les Etats, en particulier ceux qui ont des intérêts économiques et autres en Namibie de s'abstenir de toutes relations avec le Gouvernement sud-africain qui sont incompatibles avec le para­ graphe 2 de la présente résolution; 6. Décide de constituer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire un Sous­ Comité ad hoc du Conseil qui étudiera, en' consultation avec le Secrétaire général, les moyens par lesquels les résolutions pertinentes du Conseil, y compris la pré­ sente résolution, peuvent être effectivement appliquées conformément aux dispositions appropriées de la Char­ te, comp!e tenu du refus flagrant de l'Afrique du Sud de se retirer de Namibie, et qui présentera ses recom­ mandations d'ici au 30 avril 1970; . 7_. Prie tous les Etats, ainsi que les institutions spé­ c_iahsées et l~s autre_s organes in~éressés de l'Organisa­ tion des Nattons Umes, de fourmr au Sous-Comité tous ren~ignem~nts et to_ute autre assistance dont il pourra avoir besom en execution de la présente résolution; 8. Prie en outre le Secrétaire général de fournir toute l'assistance possible au Sous-Comité dans l'exé­ cution de sa tâche; 9 .. 'f?éci~e de reprendre l'examen de la question de N am1b1e des que les recommandations du Sous-Comité seront disponibles. Adoptée à la 1529 ' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). • • * A propos de la mise en œuvre de la résolution ci­ dessus, le Président du Conseil de sécurité a annoncé par notes distribuées en tant que documents du Conseil' les mesures suivantes sur lesquelles le Conseil s'était mis d'accord: 2 Dans sa note du 30 janvier 1970 3, le Président annonçait que, à la suite de consultations entre tous les membres du Conseil, il avait été décidé que le Sous-Comité ad hoc créé en application de la résolu­ tion 276 (1970) comprendrait tous les membres du Conseil de sécurité. Dans sa note du 15 mai 1970 4, le Président an­ nonçait que, après consultation de tous les membres du Conseil, il avait été pris acte du rapport provi­ soire ' présenté par le Sous-Comité ad hoc créé en application de la résolution 276 (1970) et il avait été convenu que le Sous-Comité ad hoc poursuivrait ses travaux conformément à son mandat afin de pouvoir formuler ses recommandations au Conseil à la fin du mois de juin 1970 au plus tard. Décision A sa 1550' séance, le 29 juillet 1970, le Conseil, ayant adopté son ordre du jour, a procédé à la discus­ sion de la question intitulée: 'La situation en Namibie: 'a) Rapport du Sous-Comité ad hoc créé en appli­ cation de la résolution 276 ( 1970) du Conseil de sécurité (S/9863 6); 'b) Lettre, en date du 22 juillet 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par les repré­ sentants permanents du Burundi, de la Finlande du Népal, de la Sierra Leone et de la Zambi~ auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9886 6).' Résolution 283 (1970) du 29 juillet 1970 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant une fois de plus le droit inaliénable du peuple namibien à la liberté et à l'indépendance recon­ nu dans la résolution 1514 {XV) de l'Assemblée géné­ rale, en date du 14 décembre 1960, Réaffirmant les résolutions 264 (1969) et 276 (1970) du _Con~eil de sécurité, en date des 20 mars 1969 et 30_ 1anv1er, 1970, dans lesquelles il a reconnu la décision pnse Pll1: 1 Assemblée générale de mettre fin au Mandat de l'Afrique du Sud sur la Namibie et d'assumer la responsabilité directe du Territoire jusqu'à son indépen­ d_ance, et da~s ~esquelles la présence continue des auto­ ntés sud-africames en Namibie, ainsi que toutes les ~ Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-cin­ quième année, Supplément de janvier, février et mars 1970 document S/9632. ' 4 lbid., Supplément d'avril, mai et juin 1970 document S/9803. 5 Ibid., document S/9771. 6 Ibid., Suppllment de juillet, aoüt et septembre 1970.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/277 (1970)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (15 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/277(1970)
Texte intégral d'Amérique, France, Népal, Nicaragua, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Sierra Leone et Union des Républiques socialistes soviéti­ ques 12. Dans sa note du 30 septembre 1970 13, le Prési­ dent annonçait que, après consultation, il avait été convenu qu'à partir du 1er octobre 1970 le Comité créé en application de la résolution 253 (1968) com­ prendrait tous les membres du Conseil et que la pré­ sidence du Comité serait assumée, à tour de rôle, par les membres du Comité selon l'ordre alphabétique anglais, conformément aux dispositions relatives à la présidence du Conseil de sécurité. Décisions A sa 1531e séance, le 11 mars 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, du Séné­ gal et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de. la question intitulée: 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud: 'Lettre, en date du 3 mars 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/9675 14); 'Lettre, en date du 6 mars 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représen­ tants del' Algérie, du Botswana, du Burundi, du Ca­ meroun, du Congo (République démocratique), de la Côte d'Ivoire, du Dahomey, de l'Ethiopie, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée équatoriale, de la Haute-Volta, du Kenya, du Leso­ tho, du Libéria, de la Libye, de Madagascar, du Mali, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, de l'Ouganda, de la République arabe unie, de la République centrafricaine, de la République populaire du Congo, de la Républi­ que-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Somalie, du Souaziland, du Soudan, du Tchad, du Togo, de la Tunisie et de la Zambie (S/9682 15).' A sa 1532c séance, le 12 mars 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Yougoslavie et 12 Pour la composition antérieure du Comité, voir les docu­ ments S/8697 et S/8697/Add.l, des 31 juillet 1968 et 27 jan­ vier 1969 (Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ troisième année, Supplément de juillet, aofJt et septembre 1968; et ibid., vingt-quatrième année, Supplément de janvier, février et mars 1969). 13 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ cinquième année, Supplément de juillet, aofJt et septembre 1970, document S/9951. H Ibid., Supplément de janvier, février et mars 1970. 1~ Ibid.; le Gabon a été ajouté à la liste des signataires de ce document à la 1531' séance. 5 de l'Inde 10 à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A sa 1534e séance, le 17 mars 1970, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de laques­ tion. Résolution 277 (1970) du 18 mars 1970 Le Conseil de sécurité, Réaf/irmant ses résolutions 216 (1965) du 12 novem­ bre 1965, 217 (1965) du 20 novembre 1965, 221 (1966) du 9 avril 1966, 232 (1966) du 16 décembre 1966 et 253 (1968) du 29 mai 1968, Réaf/irmant que, pour autant qu'elles ne sont pas remplacées par la présente résolution, les mesures prévues dans les résolutions 217 (1965), 232 (1966) et 253 (1968) aussi bien que celles prises par les Etats Membres en application lesdites résolutions doivent demeurer en vigueur, Tenant compte des rapports 17 du Comité créé en application de la résolution 253 (1968), Notant avec une profonde préoccupation que: a) Les mesures prises jusqu'ici n'ont pas réussi à mettre un terme à la rébellion en Rhodésie du Sud, b) Certains Etats, contrairement aux résolutions 232 (1966) et 253 (1968) du Conseil de sécurité et à leurs obligations aux termes de l'Article 25 de la Charte des Nations Unies, n'ont pas fait le nécessaire pour empê­ cher le commerce avec le régime illégal de la Rhodésie du Sud, c) Les Gouvernements sud-africain et portugais ont continué à fournir une assistance au régime illégal de la Rhodésie du Sud, diminuant ainsi les conséquences des .nesures décidées par le Conseil de sécurité, d) La situation en Rhodésie du Sud continue à se détériorer du fait de l'adoption, par le régime illégal, de nouvelles mesures, notamment celle par laquelle il a eu la prétention d'attribuer à la Rhodésie du Sud le statut de république, qui visent à opprimer la popu­ lation africaine en violation de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, Reconnaissant la légitimité de la lutte que mène le peuple de la Rhodésie du Sud pour obtenir la jouissance de ses droits tels qu'ils sont énoncés dans la Charte et conformément aux objectifs de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, 16 Le représentant de l'Inde a pris place à la table du Con­ seil à la 1533e séance, le 13 mars 1970. 17 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ troisième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1968, document S/8954; et ibid., vingt-quatrième année, Sup­ plément d'avril. mai et juin 1969, document S/9252 et Add.l. Réaffirmant que la situation actuelle en Rhodésie du Sud constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne la proclamation illégale par laquelle le régime illégal de la Rhodésie du Sud a attribué au territoire le statut de république; 2. Décide que les Etats Membres s'abstiendront de reconnaître ce régime illégal ou de lui fournir toute assistance; 3. Demande que les Etats Membres prennent, sur le plan national, des mesures appropriées pour assurer qu'aucun acte accompli par des représentants et des institutions du régime illégal de la Rhodésie du Sud ne sera en rien reconnu, sur le plan officiel ou sur un autre plan, y compris pour ce qui est des décisions judi­ ciaires, par les organes compétents de leur Etat; 4. Réaffirme que le Gouvernement du Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord a la responsabilité principale de mettre le peuple du Zimbabwe en mesure d'exercer son droit à l'autodé­ termination et à l'indépendance, conformément à la Charte des Nations Unies et en conformité de la réso­ lution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, et prie instamment ce gouvernement de s'acquitter pleinement de sa responsabilité; 5. Condamne toutes les mesures de répression poli­ tique, notamment les arrestations, les détentions, les procès et les exécutions, qui violent les libertés et droits fondamentaux du peuple de la Rhodésie du Sud; 6. Condamne la politique des Gouvernements sud­ africain et portugais, qui continuent d'avoir des rela­ tions politiques, économiques, militaires et autres avec le régime illégal de la Rhodésie du Sud en violation des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies; 7. Exige le retrait immédiat des forces policières et militaires sud-africaines du territoire de la Rhodésie du Sud; 8. Demande aux Etats Membres de prendre des mesures plus rigoureuses afin d'empêcher que leurs ressortissants, qu'il s'agisse de particuliers ou d'organi­ sations, sociétés et autres institutions, ne tournent les décisions prises par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 232 (1966) et 253 (1968), dont toutes les dispositions resteront pleinement en vigueur; 9. Décide, c-.onformément à l'Article 41 de la Charte et pour servir l'objectif qui est de mettre fin à la rébellion, que les Etats Membres devront: a) Rompre immédiatement toutes les relations diplo­ matiques, consulaires, commerciales, militaires et autres qu'ils pourraient avoir avec le régime illégal de la Rhodésie du Sud, et mettre fin à toute représentation qu'ils pourraient maintenir dans le territoire; b) Interrompre immédiatement le service de tout moyen de transport existant à destination ou en prove­ nance de la Rhodésie du Sud; 10. Prie le Gouvernement du Royaume-Uni, en tant que Puissance administrante, d'abroger ou de retirer tous accords existants sur la base desquels une repré­ sentation étrangère consulaire, commerciale et autre 6 peut être actuellement maintenue en Rhodésie du Sud ou auprès·d'elle; 11. Demande aux Etats Membres de prendre toutes autres nouvelles dispositions possibles en vertu de l' Article 41 de la Charte pour régler la situation en Rhodésie du Sud, sans que soit exclue aucune des mesures prévues dans cet article; 12. Invite les Etats Membres à prendre les dispo­ sitions appropriées pour suspendre le régime illégal de la Rhodésie du Sud de toute qualité de membre ou membre associé qu'il possède au sein des institutions spécialisées des Nations Unies; 13. Prie instamment les Etats membres de toute organisation internationale ou régionale de suspendre le régime illégal de la Rhodésie du Sud de la qualité de membre de leurs organisations respectives et de rejeter toute demande de ce régime visant à acquérir cette qualité; 14. Prie instamment les Etats Membres d'accroître leur appui moral et matériel au peuple de la Rhodésie du Sud dans la lutte légitime qu'il mène pour obtenir la liberté et l'indépendance; 1 S. Demande aux institutions spécialisées et autres organisations internationales intéressées, agissant en consultation avec l'Organisation de l'unité africaine, de prêter aide et assistance aux réfugiés de la Rhodésie du Sud ainsi qu'à ceux qui souffrent de l'oppression du régime illégal de la Rhodésie du Sud; 16. Demande aux Etats Membres, à l'Organisation des Nations Unies, aux institutions spécialisées et autres organismes des Nations Unies de s'efforcer de toute urgence d'accroître l'assistance qu'ils fournissent en priorité à la Zambie afin de l'aider à résoudre les problèmes économiques spéciaux qu'elle risque de rencontrer du fait de l'application des décisions du Con­ seil de sécurité sur la question; 17. Prie les Etats Membres, en particulier ceux à qui incombe, en vertu de la Charte, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, de contribuer effectivement à l'appli­ cation des mesures prévues par la présente résolution; 18. Prie instamment, compte tenu du principe énoncé à l' Article 2 de la Charte, les Etats qui ne sont pas membres de l'Organisation des Nations Unies de se conformer aux dispositions de la présente résolution; 19. Prie les Etats Membres de faire rapport au Secrétaire général, le 1er juin 1970 au plus tard, sur les mesures qu'ils auront prises pour appliquer la pré­ sente résolution; 20. Demande au Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur les progrès de l'application de la présente résolution, le premier rapport devant être présenté le Ier juillet 1970 au plus tard; 21. Décide que le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 (1968), confor­ mément a l'article 28 du règlement intérieur provisoire du Conseil, sera chargé: a) D'examiner les rapports sur l'application de la présente résolution qui seront présentés par le Secré­ taire général; b) De demander aux Etats Membres, au sujet de l'application effective des dispositions énoncées dans la présente résolution, tous renseignements supplémen-taires qu'il pourra juger nécessaires pour s'acquitter dwnent de son obligation de faire rapport au Conseil de sécurité; c) D'étudier les moyens par lesquels les Etats Membres pourraient appliquer de façon plus effective les décisions du Conseil de sécurité relatives aux sanctions contre le régime illégal de la Rhodésie du Sud et de faire des recommandations au Conseil; 22. Demande au Royaume-Uni, en tant que Puis­ sance administrante, de continuer à donner une assis­ tance maximum au Comité et de fournir au Comité tous renseignements qu'il peut recevoir, afin que les mesures envisagées dans la présente résolution ainsi que dans les résolutions 232 (1966) et 253 (1968) puissent être rendues pleinement effectives; 23. Demande aux Etats Membres ainsi qu'aux institutions spécialisées de fournir tous renseignements que le Comité pourra leur demander conformément à la présente résolution; 24. Décide de maintenir cette question à son ordre du jour pour prendre toutes autres mesures appropriées eu égard à l'évolution de la situation. Adoptée à la 1535• séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Espagne). Décision A sa 1556e séance, le 10 novembre 1970, le Conseil, ayant adopté son ordre du jour, a procédé à la dis-­ cussion de la question intitulée: 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud: 'a) Lettre, en date du 6 novembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants permanents du Burundi, du Népal, de la Sierra Leone, de la Syrie et de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9975/Rev.l 18); 'b) Troisième rapport du Comité cree en appli­ cation de la résolution 253 (1968) du Conseil de sécurité (S/9844 et Add. l à 3 19).' Résolution 288 (1970) le 17 novembre 1970 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question de la Rhodésie du Sud, 18 Jbid., vingt-cinquième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1970. 19 lbid., Supplément d'avril, mai et iuin 1970. 7 Réaffirmant ses résolutions 216 ( 1965) du 12 novem­ bre 1965, 217 (1965) du 20 novembre 1965, 221 (l 966) du 9 avril 1966, 232 (1966) du 16 décembre 1966, 253 (1968) du 29 mai 1968 et 277 (1970) du 1 8 mars 1970, Gravement préoccupé par le fait que certains Etats ne se sont pas conformés aux dispositions des réso­ lutions 232 (1966), 253 (1968) et 277 (1970), contrai­ rement à leurs obligations aux termes de !'Article 25 de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord a la respon­ sabilité principale de mettre le peuple de la Rhodésie du Sud en mesure d'obtenir l'autodétermination et l'indépendance, et en particulier la responsabilité de mettre un terme à la déclaration illégale d'indépendance, Tenant compte du troisième rapport20 du Comité créé en application de la résolution 253 (1968), Agissant conformément aux décisions précédentes du Conseil de sécurité sur la Rhodésie du Sud, prises en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Réaffirme sa condamnation de la déclaration illégale d'indépendance de la Rhodésie du Sud; 2. Demande au Royaume-Uni, en tant que Puissance administrante dans l'exercice de sa responsabilité, de prendre d'urgence des mesures effectives pour mettre un terme à la rébellion illégale en Rhodésie du Sud et pour permettre au peuple d'exercer son droit à l'autodétermination conformément à la Charte des Nations Unies et en conformité des objectifs de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960; 3. Décide que les sanctions actuelles contre la Rhodésie du Sud demeurent en vigueur; 4. Prie instamment tous les Etats d'appliquer pleine­ ment toutes les résolutions du Conseil de sécurité concernant la Rhodésie du Sud, conformément à leurs obligations aux termes de !'Article 25 de la Charte, et déplore l'attitude des Etats qui ont continué à fournir une assistance morale, politique et économique au régime illégal; 5. Prie en outre instamment tous les Etats, en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, de n'accorder aucune forme de reconnaissance au régime illégal de la Rhodésie du Sud; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la I 557• séance. 20 Ibid., document S/9844 et Add. l à 3.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/278 (1970)
IntituléLa question de Bahreïn (11 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/278(1970)
Texte intégral LA QUESTION DE BAHREIN Décision A sa 1536e séance, le 11 mai 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iran, du Yémen du Sud et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La question de Bahreïn: 'a) Lettre, en date du 4 mai 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de l'Iran auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/9779 21); 'b) Lettre, en date du 5 mai 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/9783 21); 'c) Note du Secrétaire général (S/9772 21).' Résolution 278 (1970) du 11 mai 1970 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la Communication du Secrétaire 21 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1970. général au Conseil de sécurité, en date du 28 mars 1970 22, Prenant acte également des déclarations faites par les représentants de l'Iran et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord dans leurs lettres au Secrétaire général, en date des 9 et 20 mars 1970, respectivement 22, 1. Approuve le rapport du représentant personnel du Secrétaire général, qui a été distribué au Conseil de sécurité, avec une note d'envoi du Secrétaire général, le 30 avril 1970 23; 2. Accueille avec satisfaction les conclusions et constatations du rapport, en particulier le fait que 'la majorité massive de la population de Bahreïn souhaite obtenir la reconnaissance de son identité dans un Etat pleinement indépendant et souverain, libre de décider lui-même de ses relations avec les autres Etats Z4'_ Adoptée à l'unanimité à la J 536~ séance. 22 Jbid., Supplément de Janvier, février et mars 1970, docu­ ment S/9726. 23 Jbid., Supplément d'avril, mai et juin 1970. document S/9772. 'M Ibid., par. 57 LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT 26 Décision A sa 1537e séance, le 12 mai 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, du Maroc et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La situation au Moyen-Orient: 'Lettre, en date du 12 mai 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9794 26); 'La situation au Moyen-Orient: 'Lettre, en date du 12 mai 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant 211 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968 et 1969. 8 permanent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9795 26).' Résolution 279 (1970) du 12 mai 1970 Le Conseil de sécurité Exige le retrait immédiat du territoire libanais de toutes les forces armées israéliennes. Adoptée à l'unanimité à la 1537 séance. 26 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1970.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/279 (1970)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (12 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/279(1970)
Texte intégral LA QUESTION DE BAHREIN Décision A sa 1536e séance, le 11 mai 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iran, du Yémen du Sud et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La question de Bahreïn: 'a) Lettre, en date du 4 mai 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de l'Iran auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/9779 21); 'b) Lettre, en date du 5 mai 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/9783 21); 'c) Note du Secrétaire général (S/9772 21).' Résolution 278 (1970) du 11 mai 1970 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la Communication du Secrétaire 21 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1970. général au Conseil de sécurité, en date du 28 mars 1970 22, Prenant acte également des déclarations faites par les représentants de l'Iran et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord dans leurs lettres au Secrétaire général, en date des 9 et 20 mars 1970, respectivement 22, 1. Approuve le rapport du représentant personnel du Secrétaire général, qui a été distribué au Conseil de sécurité, avec une note d'envoi du Secrétaire général, le 30 avril 1970 23; 2. Accueille avec satisfaction les conclusions et constatations du rapport, en particulier le fait que 'la majorité massive de la population de Bahreïn souhaite obtenir la reconnaissance de son identité dans un Etat pleinement indépendant et souverain, libre de décider lui-même de ses relations avec les autres Etats Z4'_ Adoptée à l'unanimité à la J 536~ séance. 22 Jbid., Supplément de Janvier, février et mars 1970, docu­ ment S/9726. 23 Jbid., Supplément d'avril, mai et juin 1970. document S/9772. 'M Ibid., par. 57 LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT 26 Décision A sa 1537e séance, le 12 mai 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, du Maroc et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La situation au Moyen-Orient: 'Lettre, en date du 12 mai 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9794 26); 'La situation au Moyen-Orient: 'Lettre, en date du 12 mai 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant 211 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968 et 1969. 8 permanent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9795 26).' Résolution 279 (1970) du 12 mai 1970 Le Conseil de sécurité Exige le retrait immédiat du territoire libanais de toutes les forces armées israéliennes. Adoptée à l'unanimité à la 1537 séance. 26 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1970.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/280 (1970)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (19 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/280(1970)
Texte intégral Résolution 280 (1970) du 19 mai 1970 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour contenu dans le document S/ Agenda/1537, Ayant pris note du contenu de la lettre du repré­ sentant permanent du Liban 27 et de la lettre du repré­ sentant permanent d'Israël 28, Ayant entendu Jes aeciarations des représentants du Liban et d'Israël, Gravement inquiet de la détérioration de la situation résultant des violations des résolutions du Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 262 ( 1968) du 3 l décem­ bre 1968 et 270 (1969) du 26 août 1969, Convaincu que l'attaque militaire israélienne contre le Liban était préméditée, à grande échelle et soigneu­ sement préparée, Rappelant sa résolution 279 (1970) du 12 mai 1970, exigeant le retrait immédiat du territoire libanais de toutes les forces armées israéliennes, 1. Déplore le manquement d'Israël à respecter les résolutions 262 (1968) et 270 (1969) du Conseil de sécurité; 2. Condamne Israël pour son action militaire prémé­ ditée en violation de ses obligations aux termes de la Charte des Nations Unies; 3. Déclare que ces attaques armées ne peuvent être tolérées plus longtemps et réitère à Israël son aver­ tissement solennel selon lequel, s'il récidive, le Conseil de sécurité envisagera de prendre, conformément à la résolution 262 (1968) et à la présente résolution, des dispositions ou des mesures appropriées et efficaces en 21 Ibid., document S/9794. 28 Jbid., document S/9795. application des articles pertinents de la Charte pour mettre en œuvre ses résolutions; 4. Déplore les pertes de vies humaines et les dommages causés aux biens résultant des violations des résolutions du Conseil de sécurité. Adoptée à la 15426 séance par 11 voix contre zéro, avec 4 abs­ tentions (Colombie, Etats-Unis d'Amérique, Nicaragua, Sierra Leone). Décision A sa 1551• séance, le 5 septembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: lettre, en date du 5 septembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9925 29)'. Résolution 285 (1970) du 5 septembre 1970 Le Conseil de sécurité Exige le retrait complet et immédiat du territoire libanais de toutes les forces années israéliennes. Adoptée à la 155Jc séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Etats-Unis d'Amé­ rique). 29 Jbid., Supplément de juillet, aoüt et septembre 1970. LA QUESTION DE CHYPRE 80 Décision A sa 1543e séance, le 9 juin 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date 30 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968 et 1969. 9 du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 81): rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/9814 82)'. 81 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-hui­ tième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1963. 32 Ibid., vingt-cinquième année, Supplément d'avril, mai et iuin 1970.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/281 (1970)
IntituléLa question de Chypre (9 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/281(1970)
Texte intégral Résolution 281 (1970) du 9 juin 1970 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du ter juin 1970 33, la présence de ]a Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans ]es circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir ]a Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 juin 1970, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 dé­ cembre 1967, 24 7 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin, 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 ( 19~9~ du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, a10s1 que les consensus exprimés par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la l 383~ séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectüs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion pro­ pices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 décembre 1970, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964 ), dans l'espoir que des progrès suffisants dans Ja voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction subs­ tantielle de son effectif. Décision Adoptée à l'unanimité à la 1543• séance. A sa 1564e séance, le 10 décembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date 33 Jbid., document S/9814. 10 du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 34): rapport du Secrétaire général sur l'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/10005 35)'. Résolution 291 (1970) du 10 décembre 1970 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 2 décembre 1970 88, la présence de la F?r~ des Nations Unies chargée du maintien de la paix a Chypre demeure nécessaire dans les circonstances pré­ sentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne d~ns l'île. il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Umes en fonctions au-delà du 15 décembre 1970, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 ( 1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 dé­ cembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin, 274 (1969) du 11 décembre 1969 et 28_1 (1970) du 9 juin 1970, ainsi que les consensus expn­ més par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectüs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices ac­ tuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1971, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif. Adoptée à l'unanimité à la 15646 stance. 34 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novem­ bre et décembre 1963. 311 Ibid., vingt-cinquième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1970. 36 Ibid., document S/10005.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/282 (1970)
IntituléQuestion relative à la politique d'Apartheid du Gouvernement de la République sud-africaine (23 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/282(1970)
Texte intégral '8. Les représentants du Burundi, de la Sierra Leone et de la Zambie ont réservé leur position sur le paragraphe 4. Le représentant de la Syrie a déclaré que la position de son gouvernement était indiquée dans la déclaration faite par sa délégation à la réunion.' QUESTION DU CONFLIT RACIAL EN AFRIQUE DU SUD RÉSULTANT DE LA POLITIQUE D'APARTHEID DU GOUVERNEMENT DE LA RÉPUBLIQUE SUD-AFRICAINE :iR Décisions A sa 1545e séance, le 17 juillet 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Maurice, de la Somalie et de l'Inde à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Question du con­ flit racial en Afrique du Sud résultant de la politique d'apartheid du Gouvernement de la République sud­ africaine: lettre, en date du 15 juillet 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants permanents de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, du Bu­ rundi, du Cameroun, du Congo (République démocrati­ que), de la Côte d'Ivoire, du Dahomey, de l'Ethiopie, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée équa­ toriale, de la Haute-Volta, de l'Inde, du Kenya, du Libéria, de la Libye, de Madagascar, du Mali, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, de l'Ouganda, du Pakistan, de la République arabe unie, de la République centrafricaine, de la Ré­ publique populaire du Congo, de la République-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Somalie, du Soudan, du Tchad, du Togo, de la Tunisie, de la Yougoslavie et de la Zambie (S/9867 aur·. A sa 1546e séance, le 20 juillet 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Ghana et du Pa­ kistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 282 (1970) du 23 Jolliet 1970 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question du conflit racial en Afri­ que du Sud résultant de la politique d'apartheid du 38 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963 et 1964. a-11 Le Tchad a été ajouté à la liste des signataires de ce document à la 1S45e séance; pour le texte voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-cinquième année, Supplé­ ment de Juillet, ao/Jt et septembre 1970. 12 Gouvernement de la République sud-africaine, dont l'ont saisi quarante Etats Membres 40, Réitérant sa condamnation de la politique malfai­ sante et odieuse d'apartheid et des mesures prises par le Gouvernement sud-africain pour appliquer et étendre cette politique au-delà de ses frontières, Reconnaissant la légitimité du combat que mène le peuple opprimé d'Afrique du Sud pour s'assurer les droits de l'homme et les droits politiques énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, Profondément inquiet du refus persistant du Gouver­ nement sud-africain de renoncer à sa politique raciste et de se conformer aux résolutions adoptées par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale sur cette question et d'autres questions relatives à l'Afrique australe, Profondément inquiet de la situation résultant des violations de l'embargo sur les armements requis par ses résolutions 181 (1963) du 7 août 1963, 182 (1963) du 4 décembre 1963 et 191 (1964) du 18 juin 1964, Convaincu de la nécessité de renforcer l'embargo sur les armements requis par les résolutions susmen­ tionnées, Convaincu en outre que la situation résultant de l'application continue de la politique d'apartheid et du renforcement constant des forces militaires et de police sud-africaines -que permettent l'achat continu d'armes, de véhicules militaires et autre matériel et de pièces de rechange pour le matériel militaire auprès d'un cer­ tain nombre d'Etats Membres ainsi que la fabrication sur place d'armes et de munitions sous licences accor­ dées par certains Etats Membres -constitue une me­ nace potentielle à la paix et à la sécurité internationales, Reconnaissant que la constitution de stocks considé­ rables d'armes par les forces militaires sud-africaines constitue une menace réelle à la sécurité et à la souve­ raineté des Etats africains indépendants opposés à la politique raciale du Gouvernement sud-africain, en particulier à celles des Etats voisins, 1. Réitère son opposition totale à la politique d'apartheid du Gouvernement de la République sud­ africaine; rn Idem, document S/9867. 2. Réaffirme ses résolutions 181 (1963), 182 (1963) et 191 (1964); 3. Condamne les violations de l'embargo sur les armements requis par les résolutions 181 (1963), 182 (1963) et 191 (1964); 4. Demande à tous les Etats de renforcer l'embargo sur les armements: a) En appliquant intégralement l'embargo sur les armements à l'encontre de l'Afrique du Sud incondi­ tionnellement et sans réserves quelles qu'elles soient; b) En refusant de fournir tous véhicules et tout matériel pouvant être utilisés par les forces armées et les organisations paramilitaires sud-africaines; c) En cessant de fournir des pièces de rechange pour tous véhicules et tout matériel militaires utilisés par les forces armées et les organisations paramilitaires sud-africaines; d) En révoquant toutes licences et brevets militaires accordés au Gouvernement sud-africain ou à des sociétés sud-africaines pour la fabrication d'armes et de munitions, d'aéronefs, de navires de guerre ou autres véhicules militaires et en s'abstenant d'accorder d'autres licences et brevets de ce genre; e) En interdisant tout investissement ou assi~t'.1llce technique pour la fabrication d'armes ~t de mum~ons, d'aéronefs, de navires de guerre ou d autres véhicules militaires; /) En cessant d'assurer la formation militaire de membres des forces armées sud-africaines et toutes autres formes de coopération militaire avec l'Afrique du Sud; g) En prenant les dispositions appropriées pour donner effet aux mesures susmentionnées; 5. Prie le Secrétaire général de suivre de près l'appli­ cation de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité périodiquement; 6. Demande à tous les Etats d'observer strictement l'embargo sur les armements à l'encontre de l'Afrique du Sud et de contribuer efficacement à l'application de la présente résolution. A doplcc ,l la J 549 · .l'éa11cc pc1r J 2 voix contre zéro. avec 3 abs­ tentions (Etats-U11is d' Améri­ que, France, Royaume-Uni de Gra11de-Bretag11e et d'Irlande du Nord). PLAINTE DE LA GUINÉE •l l Décision A sa 1558' séance, les 22 et 23 novembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée, du Sénégal, du Mali, de l'Arabie Saoudite et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée 'Plainte de la Guinée: lettre, en date du 22 novembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Guinée auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9987 42)'. Résolution 289 (1970) du 23 novembre 1970 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration faite par le représentant permanent de la Guinée, 41 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1969. 42 Voir Documents ofJiciels du Conseil de sécurité, vingt­ clnquiime annü, Suppl/ment d'octobre, novembre et décembre 1970. 13 Ayant pris note de la requête formulée par le Prési­ dent de la République de Guinée -1:i, J. Exige la cessation immédiate de l'attaque armée contre la République de Guinée; 2. Exige Je retrait immédiat de toutes les forces armées extérieures et de tous les mercenaires, ainsi que du matériel militaire utilisé dans l'attaque armée contre le territoire de la République de Guinée; 3. Décide de dépêcher une mission spéciale en République de Guinée en vue de faire rapport immé­ diat sur la situation; 4. Décide que cette mission spéciale sera constituée après consultation entre le Président du Conseil de sécurité et le Secrétaire général; 5. Décide de demeurer saisi de la question. Décisions Adoptée à l'una11imité l la 1558e séance. A sa 155~ séance, le 4 décembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée, du 43 Document S/9988, incorporé dans Je compte rendu de la 1558•· séance du Conseil.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/283 (1970)
IntituléLa situation en Namibie (29 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/283(1970)
Texte intégral directement de la responsabilité de l'Organisation des Nations Unies, Rappelant la résolution 269 ( 1969) du Conseil de sécurité, en date du 12 août 1969, 1. Condamne énergiquement le refus du Gouverne­ ment sud-africain de se conformer aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité relatives à la Namibie; 2. Déclare que la présence continue des autorités sud-africaines en Namibie est illégale ·et qu'en consé­ quence toutes les mesures prises par le Gouvernement sud-africain au nom de la Namibie ou en ce qui la concerne, après la cessation du Mandat, sont illégales et invalides; 3. Déclare en outre que l'attitude de défi du Gou­ vernement sud-africain envers les décisions du Conseil sape l'autorité de l'Organisation des Nations Unies; 4. Considère que l'occupation continue de la Nami­ bie par le Gouvernement sud-africain au mépris des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies et de la Charte des Nations Unies a de graves cons~quences pour les droits et intérêts du peuple nam1b1en; 5. Demande à tous les Etats, en particulier ceux qui ont des intérêts économiques et autres en Namibie de s'abstenir de toutes relations avec le Gouvernement sud-africain qui sont incompatibles avec le para­ graphe 2 de la présente résolution; 6. Décide de constituer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire un Sous­ Comité ad hoc du Conseil qui étudiera, en' consultation avec le Secrétaire général, les moyens par lesquels les résolutions pertinentes du Conseil, y compris la pré­ sente résolution, peuvent être effectivement appliquées conformément aux dispositions appropriées de la Char­ te, comp!e tenu du refus flagrant de l'Afrique du Sud de se retirer de Namibie, et qui présentera ses recom­ mandations d'ici au 30 avril 1970; . 7_. Prie tous les Etats, ainsi que les institutions spé­ c_iahsées et l~s autre_s organes in~éressés de l'Organisa­ tion des Nattons Umes, de fourmr au Sous-Comité tous ren~ignem~nts et to_ute autre assistance dont il pourra avoir besom en execution de la présente résolution; 8. Prie en outre le Secrétaire général de fournir toute l'assistance possible au Sous-Comité dans l'exé­ cution de sa tâche; 9 .. 'f?éci~e de reprendre l'examen de la question de N am1b1e des que les recommandations du Sous-Comité seront disponibles. Adoptée à la 1529 ' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). • • * A propos de la mise en œuvre de la résolution ci­ dessus, le Président du Conseil de sécurité a annoncé par notes distribuées en tant que documents du Conseil' les mesures suivantes sur lesquelles le Conseil s'était mis d'accord: 2 Dans sa note du 30 janvier 1970 3, le Président annonçait que, à la suite de consultations entre tous les membres du Conseil, il avait été décidé que le Sous-Comité ad hoc créé en application de la résolu­ tion 276 (1970) comprendrait tous les membres du Conseil de sécurité. Dans sa note du 15 mai 1970 4, le Président an­ nonçait que, après consultation de tous les membres du Conseil, il avait été pris acte du rapport provi­ soire ' présenté par le Sous-Comité ad hoc créé en application de la résolution 276 (1970) et il avait été convenu que le Sous-Comité ad hoc poursuivrait ses travaux conformément à son mandat afin de pouvoir formuler ses recommandations au Conseil à la fin du mois de juin 1970 au plus tard. Décision A sa 1550' séance, le 29 juillet 1970, le Conseil, ayant adopté son ordre du jour, a procédé à la discus­ sion de la question intitulée: 'La situation en Namibie: 'a) Rapport du Sous-Comité ad hoc créé en appli­ cation de la résolution 276 ( 1970) du Conseil de sécurité (S/9863 6); 'b) Lettre, en date du 22 juillet 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par les repré­ sentants permanents du Burundi, de la Finlande du Népal, de la Sierra Leone et de la Zambi~ auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9886 6).' Résolution 283 (1970) du 29 juillet 1970 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant une fois de plus le droit inaliénable du peuple namibien à la liberté et à l'indépendance recon­ nu dans la résolution 1514 {XV) de l'Assemblée géné­ rale, en date du 14 décembre 1960, Réaffirmant les résolutions 264 (1969) et 276 (1970) du _Con~eil de sécurité, en date des 20 mars 1969 et 30_ 1anv1er, 1970, dans lesquelles il a reconnu la décision pnse Pll1: 1 Assemblée générale de mettre fin au Mandat de l'Afrique du Sud sur la Namibie et d'assumer la responsabilité directe du Territoire jusqu'à son indépen­ d_ance, et da~s ~esquelles la présence continue des auto­ ntés sud-africames en Namibie, ainsi que toutes les ~ Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-cin­ quième année, Supplément de janvier, février et mars 1970 document S/9632. ' 4 lbid., Supplément d'avril, mai et juin 1970 document S/9803. 5 Ibid., document S/9771. 6 Ibid., Suppllment de juillet, aoüt et septembre 1970. mesures prises par le Gouvernement sud-africain au nom de la Namibie ou en ce qui la concerne, après la cessation du Mandat, ont été déclarées illégales et invalides, Rappelant la résolution 269 ( 1969) du Conseil de sécurité, en date du 12 août 1969, Notant avec une profonde inquiétude le refus flagrant et persistant du Gouvernement sud-africain de se con­ former aux décisions du Conseil de sécurité demandant à l'Afrique du Sud de se retirer immédiatement du Territoire, Profondément préoccupé de constater que les lois et procédures judiciaires sud-africaines ont continué à être appliquées dans le Territoire en violation du statut international de celui-ci, Réaffirmant la résolution 282 ( 1970) du Conseil de sécurité, en date du 23 tuillet 1970, concernant l'em­ bargo sur les armements a l'encontre du Gouvernement sud-africain et l'importance de cette résolution pour le Territoire et le peuple de Namibie, Rappelant que le Conseil de sécurité a décidé, le 30 janvier 1970, de constituer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire, un Sous-Co­ mité ad hoc du Conseil qui étudierait, en consultation avec le Secrétaire général, les moyens par lesquels les résolutions pertinentes du Conseil, y compris la réso­ lution 276 (1970), pouvaient être effectivement appli­ quées conformément aux dispositions appropriées de la Charte des Nations Unies, compte tenu du refus fla­ grant de l'Afrique du Sud de se retirer de Namibie et qui présenterait ses recommandations au Conseil, ' Ayant examiné le rapport présenté par le Sous-Co­ mité ad hoc 7 et les recommandations qui y figurent, Ayant présente à l'esprit la responsabilité spéciale de l'Organisation des Nations Unies en ce qui concerne le Territoire de la Namibie et son peuple, 1. Prie tous les Etats de s'abstenir de toutes relations -diplomatiques, consulaires ou autres -avec l'Afri­ que du Sud qui indiqueraient qu'ils reconnaissent l'au­ torité du Gouvernement sud-africain sur le Territoire de la Namibie; 2. Demande à tous les Etats entretenant des rela­ tions diplomatiques ou consulaires avec l'Afrique du Sud d'adresser au Gouvernement sud-africain une décla­ ratio~ formelle indiquant qu'ils ne reconnaissent pas son autonté sur la Namibie et qu'ils jugent illégale sa pré­ sence continue en Namibie; 3. Demande à tous les Etats entretenant de telles relations de mettre fin à leur représentation diplomati­ que et consulaire dans la mesure où elle s'étend à la Nafi;1ibie, de retirer toute mission diplomatique ou con­ s~arre et de dem~n~er à tout représentant qu'ils au­ raient dans le Temtoue de le quitter; ~-Demande à tous les. Etats de veiller à ce que les sociétés et autres entrepnses commerciales et indus­ trielles appartenant à l'Etat ou placées sous son contrôle dire.et mettent fin à to~tes relations qu'elles pourraient avorr avec des entreposes ou concessions commercia­ les ou industrielles en Namibie; 5. Demande à tous les Etats de n'accorder à leurs ressortissants ou aux sociétés qui ne sont pas placées 1 Ibid., document S/9863. 3 sous leur contrôle direct aucun prêt officiel, aucune garantie de crédit et aucun autre appui financier qui serait utilisé pour faciliter les rapports ou les échanges commerciaux avec la Namibie; 6. Demande à tous les Etats de veiller à ce que les sociétés et autres entreprises commerciales appartenant à l'Etat ou placées sous son contrôle direct ne procè­ dent à aucun nouvel investissement, y compris l'acqui­ sition de concessions, en Namibie; 7. Demande à tous les Etats de décourager leurs ressortissants ou les sociétés qui ne sont pas placées sous leur contrôle direct d'effectuer des investissements ou d'acquérir des concessions en Namibie et, à cette fin, de n'accorder à de tels investissements aucune pro­ tection contre les revendications éventuelles d'un futur gouvernement légal de la Namibie; 8. Prie tous les Etats d'entreprendre sans retard une étude détaillée de tous les traités bilatéraux existant entre eux-mêmes et l'Afrique du Sud dans la mesure où ceux-ci contiennent des dispositions qui en étendent l'application au Territoire de la Namibie; 9. Prie le Secrétaire général d'entreprendre sans re­ tard une étude détaillée de tous les traités multilatéraux auxquels l'Afrique du Sud est partie et qui pourraient être considérés comme s'appliquant, soit directement, soit par le jeu des dispositions pertinentes du droit international, au Territoire de la Namibie; 10. Prie le Conseil des Nations Unies pour la Nami­ bie de faire tenir au Conseil de sécurité les résultats de son étude et des propositions concernant la délivrance de passeports et de visas aux Namibiens ainsi que d'en­ treprendre une étude et de formuler des propositions concernant la réglementation spéciale relative aux passe­ ports et aux visas qui devrait être adoptée par les Etats pour les voyages de leurs ressortissants en Nami­ bie; 11. Lance un appel à tous les Etats pour les dissua­ der d'encourager le tourisme et l'émigration en Nami­ bie; 12. Demande à l'Assemblée générale, lors de sa vingt-cinquième session, de créer un Fonds des Nations Unies pour la Namibie afin de porter assistance aux Namibiens ayant souffert de persécutions et de financer un programme général d'enseignement et de formation pour les Namibiens, en tenant particulièrement compte du fait que, dans l'avenir, ils seront responsables de l'administration du Territoire; 13. Invite tous les Etats à rendre compte au Secré­ taire général des mesures qu'ils auront prises pour don­ ner effet aux dispositions de la présente résolution; 14. Décide de rétablir, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire, le Sous-Comité ad hoc pour la Namibie et demande au Sous-Comité d'étudier d'autres recommandations effectives concer­ nant les moyens par lesquels on pourra appliquer de façon efficace les résolutions pertinentes du Conseil conformément aux dispositions de la Charte des Na~ tions Unies à cet effet, étant donné le refus flagrant de l'Afrique du Sud de se retirer de Namibie; 15. Demande au Sous-Comité d'étudier les réponses envoyées par les gouvernements au Secrétaire général en application du paragraphe 13 de la présente résolu-lion et de rendre compte au Conseil selon qu'il con­ viendra; 16. Prie le Secrétaire général de fournir au Sous­ Comité toute l'assistance dont il aura besoin pour l'exé­ cution de sa tâche; 17. Décide de rester activement saisi de cette ques­ tion. Adoptée à la l 55()e séance, par /3 voix contre zéro, avec 2 abs­ te11tio11s (Fra11ce, Royaume-Uni de Grande-Bretag11e et d'Irlande du Nord). * • * A propos de la mise en œuvrc de la résolution ci­ dessus, Je Président du Conseil de sécurité a annoncé, par une note distribuée en tant que document du Conseil, les mesures suivantes sur lesquelles le Conseil s'était mis d'accord: Dans sa note du 18 août 1970 8, le Président an­ nonçait que, à la suite de consultations entre les membres du Conseil, il avait été convenu que le Sous­ Comité ad hoc pour la Namibie rétabli en application de la résolution 283 (1970) comprendrait tous les membres du Conseil de sécurité et devrait appliquer dans ses activités les mêmes procédures que le Sous­ Comité ad hoc créé en application de la résolution 276 (1970). Résolution 284 (1970) du 29 juillet 1970 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant la responsabilité spéciale de l'Organisa- 8 /bfd., document S/9911. tion des Nations Unies en ce qui concerne le Territoire et le peuple de la Namibie, Rappelant sa résolution 276 (1970) du 30 janvier 1970, sur la question de Namibie, Prenant acte du rapport 9 présenté par le Sous-Co­ mité ad lux: créé en application de la résolution 276 ( 1 970) et des recommandations qui y figurent, Prenant acte également de la recommandation du Sous-Comité ad hoc touchant la possibilité de demander un avis consultatif à la Cour internationale de Justice, Considérant qu'un avis consultatif de la Cour inter­ nationale de Justice serait utile au Conseil de sécurité pour continuer à examiner la question de Namibie et pour la réalisation des objectifs recherchés par le Conseil, I. Décide de soumettre, conformément au para­ graphe 1 de !'Article 96 de la Charte des Nations Unies, la question suivante à la Cour internationale de Justice, en demandant qu'un avis consultatif soit transmis au Conseil de sécurité à une date rapprochée: 'Quelles sont les conséquences juridiques pour les Etats de la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie, nonobstant la résolution 276 (1970) du Conseil de sécurité?' 2. Prie le Secrétaire général de transmettre la pré­ sente résolution à la Cour internationale de Justice, con­ formément à l' Article 65 du Statut de la Cour, en y joignant tout document pouvant servir à élucider la question. O Jbid., document S/9863. Adoptée à la 155()e séance, par 12 voix contre 1.iro, avec 3 abs­ tions (Pologne, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlan­ de du Nord, Union des Répu­ bliques socialistes soviétiques). QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODÉSIE DU SUD 10 A propos de la mise en œuvre de la résolution 253 (1968) du 29 mai 1968, le Président du Conseil de sécu­ rité a annoncé, par notes distribuées en tant que docu­ ments du Conseil, les mesures suivantes sur lesquelles Je Conseil s'était mis d'accord: 10 Question ayant fait l'objet de résolutioijS ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968 et 1969. 4 Dans sa note du 10 avril 1970 11, le Président annonçait que, après consultation des membres du Conseil, il avait été convenu que, jusqu'à nouvel avis, le Comité créé en application de la résolution 253 (1968) serait composé comme suit: Etats-Unis 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1970, docu­ ment S/9748.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/284 (1970)
IntituléLa situation en Namibie (29 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/284(1970)
Texte intégral lion et de rendre compte au Conseil selon qu'il con­ viendra; 16. Prie le Secrétaire général de fournir au Sous­ Comité toute l'assistance dont il aura besoin pour l'exé­ cution de sa tâche; 17. Décide de rester activement saisi de cette ques­ tion. Adoptée à la l 55()e séance, par /3 voix contre zéro, avec 2 abs­ te11tio11s (Fra11ce, Royaume-Uni de Grande-Bretag11e et d'Irlande du Nord). * • * A propos de la mise en œuvrc de la résolution ci­ dessus, Je Président du Conseil de sécurité a annoncé, par une note distribuée en tant que document du Conseil, les mesures suivantes sur lesquelles le Conseil s'était mis d'accord: Dans sa note du 18 août 1970 8, le Président an­ nonçait que, à la suite de consultations entre les membres du Conseil, il avait été convenu que le Sous­ Comité ad hoc pour la Namibie rétabli en application de la résolution 283 (1970) comprendrait tous les membres du Conseil de sécurité et devrait appliquer dans ses activités les mêmes procédures que le Sous­ Comité ad hoc créé en application de la résolution 276 (1970). Résolution 284 (1970) du 29 juillet 1970 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant la responsabilité spéciale de l'Organisa- 8 /bfd., document S/9911. tion des Nations Unies en ce qui concerne le Territoire et le peuple de la Namibie, Rappelant sa résolution 276 (1970) du 30 janvier 1970, sur la question de Namibie, Prenant acte du rapport 9 présenté par le Sous-Co­ mité ad lux: créé en application de la résolution 276 ( 1 970) et des recommandations qui y figurent, Prenant acte également de la recommandation du Sous-Comité ad hoc touchant la possibilité de demander un avis consultatif à la Cour internationale de Justice, Considérant qu'un avis consultatif de la Cour inter­ nationale de Justice serait utile au Conseil de sécurité pour continuer à examiner la question de Namibie et pour la réalisation des objectifs recherchés par le Conseil, I. Décide de soumettre, conformément au para­ graphe 1 de !'Article 96 de la Charte des Nations Unies, la question suivante à la Cour internationale de Justice, en demandant qu'un avis consultatif soit transmis au Conseil de sécurité à une date rapprochée: 'Quelles sont les conséquences juridiques pour les Etats de la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie, nonobstant la résolution 276 (1970) du Conseil de sécurité?' 2. Prie le Secrétaire général de transmettre la pré­ sente résolution à la Cour internationale de Justice, con­ formément à l' Article 65 du Statut de la Cour, en y joignant tout document pouvant servir à élucider la question. O Jbid., document S/9863. Adoptée à la 155()e séance, par 12 voix contre 1.iro, avec 3 abs­ tions (Pologne, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlan­ de du Nord, Union des Répu­ bliques socialistes soviétiques). QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODÉSIE DU SUD 10 A propos de la mise en œuvre de la résolution 253 (1968) du 29 mai 1968, le Président du Conseil de sécu­ rité a annoncé, par notes distribuées en tant que docu­ ments du Conseil, les mesures suivantes sur lesquelles Je Conseil s'était mis d'accord: 10 Question ayant fait l'objet de résolutioijS ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968 et 1969. 4 Dans sa note du 10 avril 1970 11, le Président annonçait que, après consultation des membres du Conseil, il avait été convenu que, jusqu'à nouvel avis, le Comité créé en application de la résolution 253 (1968) serait composé comme suit: Etats-Unis 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1970, docu­ ment S/9748.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/285 (1970)
IntituléSur le retrait des forces armées israëliennes (5 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/285(1970)
Texte intégral Résolution 280 (1970) du 19 mai 1970 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour contenu dans le document S/ Agenda/1537, Ayant pris note du contenu de la lettre du repré­ sentant permanent du Liban 27 et de la lettre du repré­ sentant permanent d'Israël 28, Ayant entendu Jes aeciarations des représentants du Liban et d'Israël, Gravement inquiet de la détérioration de la situation résultant des violations des résolutions du Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 262 ( 1968) du 3 l décem­ bre 1968 et 270 (1969) du 26 août 1969, Convaincu que l'attaque militaire israélienne contre le Liban était préméditée, à grande échelle et soigneu­ sement préparée, Rappelant sa résolution 279 (1970) du 12 mai 1970, exigeant le retrait immédiat du territoire libanais de toutes les forces armées israéliennes, 1. Déplore le manquement d'Israël à respecter les résolutions 262 (1968) et 270 (1969) du Conseil de sécurité; 2. Condamne Israël pour son action militaire prémé­ ditée en violation de ses obligations aux termes de la Charte des Nations Unies; 3. Déclare que ces attaques armées ne peuvent être tolérées plus longtemps et réitère à Israël son aver­ tissement solennel selon lequel, s'il récidive, le Conseil de sécurité envisagera de prendre, conformément à la résolution 262 (1968) et à la présente résolution, des dispositions ou des mesures appropriées et efficaces en 21 Ibid., document S/9794. 28 Jbid., document S/9795. application des articles pertinents de la Charte pour mettre en œuvre ses résolutions; 4. Déplore les pertes de vies humaines et les dommages causés aux biens résultant des violations des résolutions du Conseil de sécurité. Adoptée à la 15426 séance par 11 voix contre zéro, avec 4 abs­ tentions (Colombie, Etats-Unis d'Amérique, Nicaragua, Sierra Leone). Décision A sa 1551• séance, le 5 septembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: lettre, en date du 5 septembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9925 29)'. Résolution 285 (1970) du 5 septembre 1970 Le Conseil de sécurité Exige le retrait complet et immédiat du territoire libanais de toutes les forces années israéliennes. Adoptée à la 155Jc séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Etats-Unis d'Amé­ rique). 29 Jbid., Supplément de juillet, aoüt et septembre 1970. LA QUESTION DE CHYPRE 80 Décision A sa 1543e séance, le 9 juin 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date 30 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968 et 1969. 9 du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 81): rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/9814 82)'. 81 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix-hui­ tième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1963. 32 Ibid., vingt-cinquième année, Supplément d'avril, mai et iuin 1970.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/286 (1970)
IntituléLa question des détournements d'aéronefs commerciaux (9 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/286(1970)
Texte intégral A la même séance, le Conseil a décidé, sans oppo­ sition, d'adopter la résolution suivante, dont le texte exprimait le consensus des membres du Conseil, et de s'ajourner sans débat: Résolution 286 (1970) du 9 septembre 1970 Le Conseil de sécurité, Gravement préoccupé par la menace que fait peser sur la vie de civils innocents le détournement d'aéronefs 17 ainsi que toute autre ingérence dans les liaisons inter­ nationales, 1. Fait appel à toutes les parties intéressées pour que soient libérés immédiatement tous les passagers et membres des équipages, sans exception, détenus à la suite de détournements ou de toute autre ingérence dans les liaisons internationales; 2. Demande aux Etats de prendre toutes les mesures juridiques possibles pour empêcher tout nouveau détour­ nement ou toute autre ingérence dans les liaisons aériennes internationales civiles. Adoptée à la 1552• séance49. 49 Le projet de résolution n'a pas été mis aux voix.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/287 (1970)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Fidji (10 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/287(1970)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 46 Décision A sa 1554° séance, le I 0 octobre 1970, le Conseil, ayant adopté son ordre du jour, a procédé à la discussion de la question de l'admission des Fidji à l'Orga­ nisation des Nations Unies. Résolution 287 (1970) du 10 octobre 1970 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par les Fidji 47, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre les Fidji à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 15 546 séance. 46 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967 et 1968. 47 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-cinquième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1970, document S/9957. LA SITUATION CRÉÉE PAR LE NOMBRE CROISSANT D'INCIDENTS IMPLIQUANT LE DÉTOURNEMENT EN VOL D'AÉRONEFS COMMERCIAUX Décisions A sa l 552e séance, le 9 septembre 1970, le Conseil a inscrit à son ordre du jour la question intitulée: 'La situation créée par le nombre croissant d'inci­ dents impliquant le détournement en vol d'aéronefs commerciaux: 'a) Lettre, en date du 9 septembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré- 16 sentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9931 48); 'b) Lettre, en date du 9 septembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/9932 •8).' 48 Ibid., Supplément de juillet, ao{U et septembre 1970.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/288 (1970)
IntituléQuestion concernant la situation en Rhodésie du Sud (17 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/288(1970)
Texte intégral taires qu'il pourra juger nécessaires pour s'acquitter dwnent de son obligation de faire rapport au Conseil de sécurité; c) D'étudier les moyens par lesquels les Etats Membres pourraient appliquer de façon plus effective les décisions du Conseil de sécurité relatives aux sanctions contre le régime illégal de la Rhodésie du Sud et de faire des recommandations au Conseil; 22. Demande au Royaume-Uni, en tant que Puis­ sance administrante, de continuer à donner une assis­ tance maximum au Comité et de fournir au Comité tous renseignements qu'il peut recevoir, afin que les mesures envisagées dans la présente résolution ainsi que dans les résolutions 232 (1966) et 253 (1968) puissent être rendues pleinement effectives; 23. Demande aux Etats Membres ainsi qu'aux institutions spécialisées de fournir tous renseignements que le Comité pourra leur demander conformément à la présente résolution; 24. Décide de maintenir cette question à son ordre du jour pour prendre toutes autres mesures appropriées eu égard à l'évolution de la situation. Adoptée à la 1535• séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Espagne). Décision A sa 1556e séance, le 10 novembre 1970, le Conseil, ayant adopté son ordre du jour, a procédé à la dis-­ cussion de la question intitulée: 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud: 'a) Lettre, en date du 6 novembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants permanents du Burundi, du Népal, de la Sierra Leone, de la Syrie et de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9975/Rev.l 18); 'b) Troisième rapport du Comité cree en appli­ cation de la résolution 253 (1968) du Conseil de sécurité (S/9844 et Add. l à 3 19).' Résolution 288 (1970) le 17 novembre 1970 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question de la Rhodésie du Sud, 18 Jbid., vingt-cinquième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1970. 19 lbid., Supplément d'avril, mai et iuin 1970. 7 Réaffirmant ses résolutions 216 ( 1965) du 12 novem­ bre 1965, 217 (1965) du 20 novembre 1965, 221 (l 966) du 9 avril 1966, 232 (1966) du 16 décembre 1966, 253 (1968) du 29 mai 1968 et 277 (1970) du 1 8 mars 1970, Gravement préoccupé par le fait que certains Etats ne se sont pas conformés aux dispositions des réso­ lutions 232 (1966), 253 (1968) et 277 (1970), contrai­ rement à leurs obligations aux termes de !'Article 25 de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord a la respon­ sabilité principale de mettre le peuple de la Rhodésie du Sud en mesure d'obtenir l'autodétermination et l'indépendance, et en particulier la responsabilité de mettre un terme à la déclaration illégale d'indépendance, Tenant compte du troisième rapport20 du Comité créé en application de la résolution 253 (1968), Agissant conformément aux décisions précédentes du Conseil de sécurité sur la Rhodésie du Sud, prises en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Réaffirme sa condamnation de la déclaration illégale d'indépendance de la Rhodésie du Sud; 2. Demande au Royaume-Uni, en tant que Puissance administrante dans l'exercice de sa responsabilité, de prendre d'urgence des mesures effectives pour mettre un terme à la rébellion illégale en Rhodésie du Sud et pour permettre au peuple d'exercer son droit à l'autodétermination conformément à la Charte des Nations Unies et en conformité des objectifs de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960; 3. Décide que les sanctions actuelles contre la Rhodésie du Sud demeurent en vigueur; 4. Prie instamment tous les Etats d'appliquer pleine­ ment toutes les résolutions du Conseil de sécurité concernant la Rhodésie du Sud, conformément à leurs obligations aux termes de !'Article 25 de la Charte, et déplore l'attitude des Etats qui ont continué à fournir une assistance morale, politique et économique au régime illégal; 5. Prie en outre instamment tous les Etats, en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, de n'accorder aucune forme de reconnaissance au régime illégal de la Rhodésie du Sud; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la I 557• séance. 20 Ibid., document S/9844 et Add. l à 3.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/289 (1970)
IntituléPlainte de la Guinée (23 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/289(1970)
Texte intégral 2. Réaffirme ses résolutions 181 (1963), 182 (1963) et 191 (1964); 3. Condamne les violations de l'embargo sur les armements requis par les résolutions 181 (1963), 182 (1963) et 191 (1964); 4. Demande à tous les Etats de renforcer l'embargo sur les armements: a) En appliquant intégralement l'embargo sur les armements à l'encontre de l'Afrique du Sud incondi­ tionnellement et sans réserves quelles qu'elles soient; b) En refusant de fournir tous véhicules et tout matériel pouvant être utilisés par les forces armées et les organisations paramilitaires sud-africaines; c) En cessant de fournir des pièces de rechange pour tous véhicules et tout matériel militaires utilisés par les forces armées et les organisations paramilitaires sud-africaines; d) En révoquant toutes licences et brevets militaires accordés au Gouvernement sud-africain ou à des sociétés sud-africaines pour la fabrication d'armes et de munitions, d'aéronefs, de navires de guerre ou autres véhicules militaires et en s'abstenant d'accorder d'autres licences et brevets de ce genre; e) En interdisant tout investissement ou assi~t'.1llce technique pour la fabrication d'armes ~t de mum~ons, d'aéronefs, de navires de guerre ou d autres véhicules militaires; /) En cessant d'assurer la formation militaire de membres des forces armées sud-africaines et toutes autres formes de coopération militaire avec l'Afrique du Sud; g) En prenant les dispositions appropriées pour donner effet aux mesures susmentionnées; 5. Prie le Secrétaire général de suivre de près l'appli­ cation de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité périodiquement; 6. Demande à tous les Etats d'observer strictement l'embargo sur les armements à l'encontre de l'Afrique du Sud et de contribuer efficacement à l'application de la présente résolution. A doplcc ,l la J 549 · .l'éa11cc pc1r J 2 voix contre zéro. avec 3 abs­ tentions (Etats-U11is d' Améri­ que, France, Royaume-Uni de Gra11de-Bretag11e et d'Irlande du Nord). PLAINTE DE LA GUINÉE •l l Décision A sa 1558' séance, les 22 et 23 novembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée, du Sénégal, du Mali, de l'Arabie Saoudite et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée 'Plainte de la Guinée: lettre, en date du 22 novembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Guinée auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9987 42)'. Résolution 289 (1970) du 23 novembre 1970 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration faite par le représentant permanent de la Guinée, 41 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1969. 42 Voir Documents ofJiciels du Conseil de sécurité, vingt­ clnquiime annü, Suppl/ment d'octobre, novembre et décembre 1970. 13 Ayant pris note de la requête formulée par le Prési­ dent de la République de Guinée -1:i, J. Exige la cessation immédiate de l'attaque armée contre la République de Guinée; 2. Exige Je retrait immédiat de toutes les forces armées extérieures et de tous les mercenaires, ainsi que du matériel militaire utilisé dans l'attaque armée contre le territoire de la République de Guinée; 3. Décide de dépêcher une mission spéciale en République de Guinée en vue de faire rapport immé­ diat sur la situation; 4. Décide que cette mission spéciale sera constituée après consultation entre le Président du Conseil de sécurité et le Secrétaire général; 5. Décide de demeurer saisi de la question. Décisions Adoptée à l'una11imité l la 1558e séance. A sa 155~ séance, le 4 décembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée, du 43 Document S/9988, incorporé dans Je compte rendu de la 1558•· séance du Conseil.
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/290 (1970)
IntituléPlainte de la Guinée (8 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/290(1970)
Texte intégral Sénégal, du Mali, de l'Arabie Saoudite, de la Maur}­ tanie, de l'Algérie, du Libéria, de la République-Ume de Tanzanie, de la République populaire du Congo, de la Yougoslavie, de Maurice, du Soudan, de la Répu­ blique arabe unie et de l'Ethiopie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'Plainte de la Guinée: 'a) Lettre, en date du 22 novembre 1970, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la Guinée auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/9987 44); 'b) Rapport de la Mission spéciale du Conseil de sécurité en République de Guinée, constituée en vertu de la résolution 289 (1970) [S/ 10009 et Add. l 44].' A sa 156() ' séance, le 5 décembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Yémen du Sud et de Cuba à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. A sa 1561 e séance, le 7 décembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Ouganda, de l'Inde et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question A sa 1562e séance, le 7 décembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Haïti et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 290 (1970) du 8 décembre t 970 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné avec satisfaction le rapport 411 de la Mission spéciale du Conseil de sécurité en République de Guinée, constituée en vertu de la résolution 289 (1970) du 23 novembre 1970, Ayant entendu de nouvelles déclarations du repré­ sentant permanent de la Guinée, Gravement préoccupé par le fait que l'invasion du territoire de la République de Guinée qui a eu lieu les 22 et 23 novembre 1970 à partir de la Guinée (Bissau) a été effectuée par des unités navales et mili­ taires des forces armées portugaises, ainsi que par ''Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ cinquiime année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1970. 46 Ibid., docwnent S/10009 et Add.l. 14 l'attaque armée contre la République de Guinée qui a eu lieu les 27 et 28 novembre 1970, Gravement préoccupé de ce que de telles attaques armées lancées contre des Etats africains indépendants font peser une grave menace sur la paix et la sécurité des Etats africains indépendants, Conscient de la responsabilité qui lui incombe de prendre des mesures collectives efficaces pour empêcher et dissiper les menaces à la paix et à la sécurité inter­ nationales, Rappelant ses résolutions 218 (1965) du 23 novem­ bre 1965 et 2 7 5 (1969) du 22 décembre 1969, dans lesquelles il a condamné le Portugal et a affirmé que la situation qui résultait de la politique du Portugal tant à l'égard de la population africaine de ses colonies qu'à l'égard des Etats voisins compromettait la paix et la stabilité du continent africain, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple de l'Angola, du Mozambique et de la Guinée (Bissau) à la liberté et à l'indépendance conformément à la Charte des Nations Unies et aux dispositions de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, Affligé par les pertes en vies humaines et les dégâts importants causés par l'attaque armée et l'invasion dont a été victime la République de Guinée, 1. Fait siennes les conclusions du rapport de la Mission spéciale en République de Guinée; 2. Condamne énergiquement le Gouvernement portugais pour son invasion de la République de Guinée; 3. Exige que le Gouvernement portugais indemnise intégralement la République de Guinée des importantes pertes en vies humaines et en biens causées par l'atta­ que armée et l'invasion et prie le Secrétaire général d'aider le Gouvernement de la République de Guinée à évaluer l'étendue des dommages causés; 4. Lance un appel à tous les Etats afin qu'ils prêtent une assistance morale et matérielle à la République de Guinée pour qu'elle renforce et défende son indépen­ dance et son intégritt! territoriale; 5. Déclare que la présence du colonialisme portugais sur le continent africain est une menace sérieuse à la paix et à la sécurité des Etats africains indépendants; 6. Demande instamment à tous les Etats de s'abste­ nir de fournir au Gouvernement portugais une aide militaire ou matérielle quelconque le mettant en mesure de poursuivre ses actes de répression contre les popu­ lations des territoires qui sont sous sa domination et contre des Etats africains indépendants; 7. Demande au Gouvernement portugais d'appli­ quer sans plus attendre aux populations des territoires qui sont sous sa domination les principes de l'auto­ détermination et de l'indépendance, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale; 8. Avertit solennellement le Gouvernement portugais que, si des attaques armées contre des Etats africains indépendants se reproduisent, le Conseil de sécurité envisagera immédiatement des dispositions ou des mesures efficaces appropriées conformément aux dispo­ sitions pertinentes de la Charte des Nations Unies; 9. Demande au Gouvernement portugais d'appliquer intégralement toutes les résolutions du Conseil de sécu­ rité, en particulier la présente résolution, conformément aux obligations qui lui incombent en vertu de l' Arti­ cle 25 de la Charte; 10. Prie tous les Etats, en particulier les alliés du Portugal, d'user de leur influence sur le Gouvernement portugais pour assurer l'application des dispositions de la présente résolution; 11. Prie le Président du Conseil de sécurité et le 15 Secrétaire général de suivre de près la mise en œuvre de la présente résolution; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question. Adoptée à la 1563• séance par 11 voix contre zéro, avec 4 abs­ tentions (Espagne, Etats-Unis d'Amérique, France, Royaume• Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord).
OrganeCSNU
Année1970
CôteS/RES/291 (1970)
IntituléLa question de Chypre (10 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/291(1970)
Texte intégral Résolution 281 (1970) du 9 juin 1970 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du ter juin 1970 33, la présence de ]a Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans ]es circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir ]a Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 juin 1970, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 dé­ cembre 1967, 24 7 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin, 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 ( 19~9~ du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, a10s1 que les consensus exprimés par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la l 383~ séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectüs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion pro­ pices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 décembre 1970, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964 ), dans l'espoir que des progrès suffisants dans Ja voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction subs­ tantielle de son effectif. Décision Adoptée à l'unanimité à la 1543• séance. A sa 1564e séance, le 10 décembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date 33 Jbid., document S/9814. 10 du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 34): rapport du Secrétaire général sur l'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/10005 35)'. Résolution 291 (1970) du 10 décembre 1970 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 2 décembre 1970 88, la présence de la F?r~ des Nations Unies chargée du maintien de la paix a Chypre demeure nécessaire dans les circonstances pré­ sentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne d~ns l'île. il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Umes en fonctions au-delà du 15 décembre 1970, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 ( 1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 dé­ cembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin, 274 (1969) du 11 décembre 1969 et 28_1 (1970) du 9 juin 1970, ainsi que les consensus expn­ més par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectüs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices ac­ tuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1971, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif. Adoptée à l'unanimité à la 15646 stance. 34 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novem­ bre et décembre 1963. 311 Ibid., vingt-cinquième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1970. 36 Ibid., document S/10005.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/291 (1970)
IntituléLa question de Chypre (10 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/291(1970)
Texte intégral Résolution 281 (1970) du 9 juin 1970 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du ter juin 1970 33, la présence de ]a Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans ]es circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir ]a Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 juin 1970, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 dé­ cembre 1967, 24 7 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin, 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 ( 19~9~ du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, a10s1 que les consensus exprimés par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la l 383~ séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectüs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion pro­ pices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 décembre 1970, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964 ), dans l'espoir que des progrès suffisants dans Ja voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction subs­ tantielle de son effectif. Décision Adoptée à l'unanimité à la 1543• séance. A sa 1564e séance, le 10 décembre 1970, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date 33 Jbid., document S/9814. 10 du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre (S/5488 34): rapport du Secrétaire général sur l'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/10005 35)'. Résolution 291 (1970) du 10 décembre 1970 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général, en date du 2 décembre 1970 88, la présence de la F?r~ des Nations Unies chargée du maintien de la paix a Chypre demeure nécessaire dans les circonstances pré­ sentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne d~ns l'île. il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Umes en fonctions au-delà du 15 décembre 1970, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 ( 1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 dé­ cembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin, 274 (1969) du 11 décembre 1969 et 28_1 (1970) du 9 juin 1970, ainsi que les consensus expn­ més par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre résolument leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectüs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices ac­ tuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1971, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif. Adoptée à l'unanimité à la 15646 stance. 34 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novem­ bre et décembre 1963. 311 Ibid., vingt-cinquième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1970. 36 Ibid., document S/10005.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/292 (1971)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Bhoutan (10 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/292(1971)
Texte intégral Deuxiimae parlif', -,4rdre, quratiom rxami,wett 1,0.r le t:omf'il de arcuril ◄• ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A t:oRt,ANI~ .\ flO''I Uf::-; '.\ \TIO~~ l '''IE~''' A sa 1565• séance, te 9 février 1971, le Collseil a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, Je renvoyer à son Comité d'admis­ sion de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admîuion à l'Orpniaation des Nations Unies présentée par le Bhoutan'. A sa 1566• séance. le 10 février 197 l, le C'onseil a décidé d'inviter les représentants di: l'Inde et du Pakis­ tan à participer, 11an11 droit de vote, à lu discussion de la qucslion. Hl-,mlulion 292 ( 1971) ,lu IO r.;,.rh·r J 971 l,c 'on.1·,·il de s,•curir,·, A vwl/ ,•xaminé la demande d'admission à J'Or1lan1sa- 1 îon lks Nations Unies présentée par le Hhoutan'11, lfrcommandt· à l'Assemblée générale d'admettre le Bhoutan ,·1 l'OrganisatÎPll des Natmns Unies. l»klalon Adoprtr à /'unanimitt' û la 1561' ' ,,'ana. A ,;a 1;74 .. ' (•,mec, lt· 16 août 1971, le Conseil a dfddé dt· renvoyer à son Comité d'udmis!'lion de nnu­ vcltUll Mcrnhrc~. pour ellamcn et rapport, k . demandes d'admission ;) l'Organisation des Nntions Unies pré­ scnkcs par l'C man11~ cl Hahreïn113. 11' l)m.',.lion ayanl f!lit l'objet Je rt~olulion~ ou déc111iom de Li p,ur du 'on, 'il en l94tl. 1' 47. 194!1. 1949. 1t1m. 1912. 1•1,~. l'l1t,. 1' '7. 19.SII. 19h11. 1961. 19(,2. 196\. l'J64, 196,, l it,t,. l'it,1, IW,M t'1 1970. '' Voir l o, m11rr,t, /fkir/.r du Ca1u,•,I d,-.,.,., 11nlf, vln1tt , lfh/lllim,· ,mn,·,· . .'ilif J•llmt-nt d'o.robrr. noi·t mbrr ri ,If, nnhrt' I 'Jl(I 1lon1m.-nl SI IIMl'iO. '2 / hid , Fi fi.Ill Ù llr'lllt' tlltn/o,, su,,,,/rmt'fll ,/'m·nl, ,,,,,; ('/ /1JifJ l'Jlf. lnn1111c:-nl S· 1021(,. ••• //11,I .\up;,/,·mrnt ,Ir jui/1,1, a,.(11 N .1,·1•1,·mbr,• l'J 71. do, IUllf'tll S. l(J:Hj 1 13 Réeiolution 296 ( 197 1) du 18 auûl l9il J .,· ( ·on.reil de sét urité, Avant examinr la demande d'admission à l'Orpni,:1- tion des Nations Unies pré.~cntée par Bahrc'ln'11• Acrneille favorablement la demande d'admission de Bahreïn et recommande à l'Assemblée générale ,fad­ mcttre Bahreïn à l'Organisation des Nations Unies. Adoptt'r ,, /i,ri,ullm· tl 11, !57~' ~,.;,:(' A sa 1.'177• si.'.·a11cc, k 14 ... cpkmbrc 197 i. k ·, ,n,cil a décidé de renvoyer à son ( ·omllé d'admis,1,111 d,· q;,u veaux Membres. pour examen et rapport. l.1 dnn ,1:de d'admission it l'Orgam,atwn de, Nation\ ! !ll{'i p1 ! sentéc par le Oataf'I•. A sa l'i78• séa:H:l', le l'i septnnlm· 11n1. le (',Hi-l'il a décidé d'inviter le repré!,cntant 1k h Répuhltqu, 1k­ mocratiquc popul:til\· du Yémen i1 p:trticirx·r. ,an, dr,,it dc Ville, à la discussion de la qm·\thm R-'• tl.,lu•n 297 ( J 971 ) da 15 ~.-pt.-mhr.- 1971 1,,. Const il dr sécu,ité, Ayant examinl la demande d'admhs1Pn ù l'Or!!,1111,a tion dc!i Nations Unies présentée par le ()alar«t. Rrcomma,u/1• à l'A~scmbléc ~èrwrak J':1Jnw1trc le (Jatar à l'Organisation dn Nati1,n, l Jnics A,loptu ,1 /'uffn'• â la /518 •r'rin, A sa 1587~ -.èancc, le 10 septcmh1.: 1971, h: C,m,~·tl a dfrhlé d'inviter le rcprés,:ntanl de la Rqmhl1q11l· ,k
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/293 (1971)
IntituléLa question de Chypre (26 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/293(1971)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISt:~ PAR LE CONSEIL DE SE(:lfRITE EN 1971 Première partie. -Qu.e,tion, e,comiMea par le C.on,eil ''' ,,.curité '' tant q1t'orll'''' re,poruable du maintien tùJ la paix et ,le la ,rcuritt internt1tionale' LA QU~'-tTIO~ BE IIH'HE1 llttl ■lon A sa 1567-séance, le 26 mai 1971, le Conseil a d6'::idé d'inviter les représentants de Chypre, de ta Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ ... eil de sécurité par le représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies S/ 54882): rapport du Scc.:rétaire ~énéral sur !'~ra­ tion des Nations Unies à Chypre (S/10199')'. Hh,olution 24)3 ( 1971) ,lu 26 mai 1971 /,c• 'onuil dr 11•cr1rité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire 3lnéral, t·n date du 20 mai 1971 ', la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre dt'meurc néce:c.saire dons les circ mstances ~nte!I tri l'on veut que: la paix soit maintenue dans l'île, 1 l}uc•tion 11ynnt foit l'ohjct Je r6solution~ ou dki,ions de lit part Ju (\1115c1I en l'Jt,,, 1964, 196.~. 1966, l'U\7, 1968, l 'J69 et 1970. ~ Voir l ocum, m., o{ficl,l.r du Cmu,i/ d, sh-uritl, dlx-hui­ tlimt' ,11111fr. S111•plfmt'nt d'«tobrt', nov,mhr, ,1 dt'c,mhr, l'if, f. :t /1,1,/. ,·1111:t-.H1i,'nw t111nh, !iuppllmr'' d'avril. mai n tuln /117/ • /1,11/ .. do,11mr111 S/ 10199. 1 Notant 4uc le Gouvernement ,·hypriotc est 1.onvcnu que. en raison de la situation qui rèimc dans l'île, il est nécessaire de maintenir la FPrcc des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 juin 1971. Notant égakmmt la situation qui règne dans l'île. telle qu'elle ressort du rapport, I. Réaffirme ses ré~olution~ l 80 ( 1964) du 4 mar~ . 187 ( 1964) du 13 mars. 192 ( 1964) du 20 juin, ! 9 3 ( 1964) du 9 août. 194 ( 1 %4) du 25 septembre d 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (196-'l d11 19 mars, 206 ( 1 %5) du 15 juin. 207 ( 1 %5 \ du 1 O aoOt et 219 ( 1965) du 17 Mccmbrc 196'i. 220 ( 1 %01 du 16 mars, 222 ( 1 %fi) du 16 juin et 211 ( 1%61 du t S décembre t 966, 218 ( 1 %7) du l lJ juin d 244 (1%7) du 22 C.:cccmbre 1967, 247 ( 1968) du 1:- mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du Ill rk­ cembrc 1968, 266 ( 1969) du 10 juin et 274 ( 14(,q 1 du 11 décembre 1%Q, et 281 ( 1970) du 9 juin t·t 291 ( 1970) du 10 décembre: 1970, ainsi qul' les cnn tensu ; exprimés par Je Pn~!-.idcnt à la 1141•· séance. Je 11 aoOt 1964, et à la 1383•· séance, le 25 nnvcmh1 r 1967: 2. /'rie instamment le~ parties intéressée~ de Ltire prcmc de la plus grande modération L'I de pnursuivrl' résolumrnt leurs efforts concerté-; en vue d'attcimh c Ici; objectifs du Conseil de ~écurité, en mctt.mt à profit de façon coo!';tructive le climat et \'occac;ion propice~ actuels: 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant tin le 15 décembre 1971. le stationnement à Chypre de la Fon:c des Nations llnies chargée du maintien de la paix. qu 'i\ a créée par !-.a résolution 186 ( 1 ()64), dans l'espoir que de~ progrès suffisanh llan~ h voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour pcr-mettre le retrait de la Force ou une réduction substan­ tielle de son effectif. Déelelon Adopt,e d fu111J1'111itc' d la 1$67• ,lance. A sa 1612• s6ancc, le 13 décembre 1971, le Coneell a décidé d'inviter les repr6scntants de OI~, de la Turquie et de la Or~e à participer, sana droat de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adress&: au Pr6sident du Comeil de sécuriti par le repr6sentant permanent de Chypre aupr~ de l'Organisation des Nation, Unies. (S/S4881) : rapport du Secrétaire ~n6rat sur l'OJ•ation des Nations Unies à Chypre (S/10401')'. Réeolution 305 ( 197 ll) du 13 dkemhre 1971 u Conseil de stcurlté, Notant que, selon le rapport du Secrétaire ~n6ral, en date du 30 novembre 197l7, !a J)rés.eoce de la Force des Nations Unies charg~ du mah'lticn de la paix à Chypre demeure nécenaire dan11 let drcc,nstances pré­ .entes si l'on veut que Ja paix soit m&Jntenue dans l'tte, 11 /bid., dix-huirlime annc'e, SuppUm,nt d'oc1obre, ntn11mbre et dtlumbr, 1963. • Tbld., vin1t-lixlim1 anntt, S14ppllm1nt irocrobre, novembre Il ,,~,,.,,,, 191 l. 'lb1'., document S/1CM01. Notant que le Gouvernement chypriole est convenu que, en raison de la situation qui r~gne dans l'île, il est nécesaaire de maintenir la Force de~ Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1971, Notant ,,awment la situation gui règne dans l'île, telle qu'elle reuort du rapport, 1. R'1f/inM aea r6solutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 (1964) du 11 man, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 aoOt, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 ()965) du 19 man, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 d6cembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (J 966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 man, 254 ( 1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 dé­ cembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 ( 1969) du 11 décembre 1969, 281 ( 1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 ,d6cembre 1970, et 293 (1971) du 26 mal 1971, ainsi que les consensus exprimés par le Pr6tident à la 1 1'3-a6ance, Je 1t aodt l 964, et à la 1383• s&nct, le 2S novembre 1967; 2. Prie insta~m les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accél6rée et rfsolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objccdfs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuel8; 3. Prolonge à nouveau. d'une période prenant fin le 15 juin 1972, le stat1onn,ement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964) , dans l'espoir que des progr~s sufthants dans la voie d'une solution finale auront été acco1pplia d'ici !à pour pe1111cttre le retrait de ia Porce ou une réduction substantielle de son effectif. Adoptü d la /612~ dance par 14 voix contre zéro'. s L'un del membres (Chine) n'a pas participé au vote. PLAINTE DU SENEGAL9 IMclllone A. 1a 1569' Mance, le 12 juillet 1971, te Comol1 a décidé d'inviter les représentants du S6néaa1 et de la Ouin6e à paniciper, sans droit de vote, à la diecullloa de la question lntltuWe 'Plall'lte du S6afpl : lettre, en date du 6 Jumet t 971, adr91sie au Pr'9tdent du Conseil de akurlU par le represeataat permanent du • QuelUon ayant fait l'objet de mQlutlon, ou d6ctÛOIII de ta part du Conten eu 1963, 196$ et 1969. 2 ~-•• auolil de l~Orpiilaatiott -des. ·Nations Unies (S/l025JM)'. A sa JS70t s6ance, le J 3 juillet 1971, le Conseil a dkid6 d'inviter lei repr6sentants du Mali, du Soudan 1o Voir Docummll o(l'icltû du Consril de Jc'rurité, vingt­ slxlime annlt, Suppllmtnt de Juillet, aoDt et septembre 1971.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/294 (1971)
IntituléPlainte du Sénégal (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/294(1971)
Texte intégral et de fa Mauritanie à panicipcr, sans droit de vote. à la discussion de la question. A sa 15 71 • séance, le 14 juillet 1971, !e Conseil a décidé d'inviter les représentants de Maurice, du Toao et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à ta discussion de la question. Ré.oh1Uon 294 ( 197 l) du 15 jnlll !!1 197 l I.e Cotl.l't'il de sé(·urité, Prenant aclt.' des plaintes du S6négal contre le Por­ tugal contl.'nues dans les documents S/ 1018211 et S/10251'~, Prenmll actt' de la lettre du Chargé d'affaire., a.i. du P11rtugal 13, Ayant tmr11,lu la déclaration du Ministre des affaires étrangères du Sénégal', Ayant prhent à l'esprit que tous les Etats Membres de l'Organisation des Nationii Unies doivent s'amtenir, duns leurs rclation11 internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité ter­ rilorialc ou l'indépendance politique de tout Etat ou de toute manière incompatible awc les buts des Na­ tions lJniC!I, Cm1.1ât'nt de cc qu'il a la responsabilité de prendre des mesures collectives efficaces pour prévenir et élimi­ ner lci1 menaces à la paix et it la séwnté internationales cl réprimer tout acte d'agression, Inquiet de la situation de plus en plus grave créée par les actes de violence perpétrés par les troupes por­ tugaises contré le Sénégal depuis l'adoption de la réso­ lution 271 ( 1969) du Conseil de skurité, en date du 9 di.'ccmbre 1969, Vivement ému par la pose répétée de mines !'Ur le territoire sénégalais, Prof mulimem inquiet de u: que de-. incidents de \.' 'lk nature, en portant ;lftcintc à la souveraineté et à l'intégrité territoriale: du Séné1-1al, risquent de compro­ mellrc la paiJt et l.i sécurité in1crnalionales, A ya,11 prhrnlr,f à fe.rpril ses ré'!olutions l 78 ( 1963) du 24 avril 1963, 204 ( 1965) du 19 mai l 96S et 273 11969) du 9 d6:embre 1969, A yunr pris noft' du rapport du Groupe spécial d'ex­ perts de h1 ( 'ommis,;ion des drnits de l'hnmme sur les actes de violence portugais commis t:'11 h:rritoire séné• gnlais'l\· Comtat,mt JIIC k Portu.ial ne: s'est pas conformé aux disprn,itlons du parngn1phe 2 de la ré,olution 273 / 1 ()t,I)), 11 lhi,I.. Suprltmr11t d'm·ril. '''i rt /u/,r IYl I 1~ fl,i,/. ,\'11P(llrmr11/ .Ir /1111/,1, 11ofil ,·1 «•f /r'm/,r,- 1971 1 'Ibid. du,umrul s, 102~, 14 /! id. l'/11~1 .u1irm, w1n,•r, 1.~MI•· -.•,,nçc, par. 14 à 7Z lf, Voir fü('N,4; to~o. dmp. V. 1. Jlemandt au Gouvernement portugais la cessa­ tion immédiate de tous actes de violence et de Jeslrm·­ tion sur le territûire sénégalais et le respect de la souvc­ rainet~. de l'intégrité territoriale et de la sécurité du S6négal; 2. Conda,,,ne les actes de violence et de destrui:tion perpétrés depuis 1963 par les forces portugaises de Guinée (Bissau) contre les populations et les \'illages du Sénégal; 3. Condamnt' la pose illégale sur le territoire séné­ galais de mines antichars et antipersonnel; 4 Prit le Préaident du Conseil de sécurité et le Se­ crétaire général d'envoyer d'urgence sur place une mission spéciale composée de membres du Conseil. assi1tés de leurs experts militaires, paur faire une en­ quête sur les faits port~s à la conna11sance du Con'dl. examiner la situation à la frontière de la GuinJe ( Bis­ 'au l et du Sénégal et faire rapport au Comcil en for mutant toute recommandation en vue de garantir la paix et la sécurité dans cette région. 1f dopth ci '1 l .U : •· 1, ,u1 r I'·•, l.t 1•nü C'flllfrl' zern. '' ,,,, .' a/,, tt ,it/mu ( Etuts•l I ni., d'A m,, 1 que rt Royuume f'm Jr (;,,,,, de• 8rrtagnr l'i ,f'J, frmdr .lu NorJI A sa l 5Rb• séance, lt.' 29 ' cptcmhrc 1971. le Cnn seil a décidé d'mvi11:r k représentant du Sénf~;d à pankipcr, sans droit de vole, à la cliscus..,inn sur la question intitulfr 'Plnintc du Sénégal . rappor1 de Li Mission spéciale du Cons..,-il de sécurité créée confnrrm;­ ment à la résolution 294 ( 1971 rS/1030!P']'. A sa 1599• séance. k 23 novemhre 1971. le Cnn,c1l a de nouveau décidé d'inviter les représentants dl' L1 Guinée, du M;•t:, d11 Soudan. de la Mauritani,· dl· Maurice, du Tn~o cl de la /amhi .' à par1i :ipcr. -.an, droit de vole, à la di~russion de la question Réaolu&ion 302 ( 1971 ) da 2,1 no'llt'mbrt- 1971 !,,• C mSt'il dt: .tlcuriré, Coruidhant le!! plaintes du Sénégal çontre le Pnrtu gal contenues dans les docunu-nt-. S/1018211 et SJ 102~ l 'H. Hl l rx.,men/J 0{!111,·/1 du Cn11,1nl ,J, 1ér urt1, 1111,•f ,iu,·111, 11nnrr. S'/Jpl,'mc111 1pt, w/ n• 1 11 Ibid. S11pplrmn11 ,l'm r1/ 11wi ,-1 i11111 /97 /. 1~ Ibid, Supp/,,m,·nt ,I,· Jliillrc 11,.û, ,·1 uptrmhrt /97 f
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/295 (1971)
IntituléPlainte de la Guinée (3 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/295(1971)
Texte intégral Rqpelant ses résolutioat 178 ( 1963) du 24 aml 1963, 204 (1965) cto 19 mai 1965 et 273 (1969) du 9 d6cembre 1969, Ayant examiné le rapport de la Mission ~iale du Conseil de skurité crUe contorm6ment à la résolution 294 (1911) du 1, juillet 197111, Profondlmtnt PTIN,,;cupé par le climat d'~ tt d'1n1tabllité, lourd d'une menace contre ta pù& et Ja sécurité de la région, Affirmant la akeuité d'aasurer les cnndldcm IIKD· tielles pour 1'6llmination des causes de teaaion daDI la 1'glon et pour l'6tabliuement d'une ab'ilalpla«e de con8ance, de paix et de s6curi1', comme la Million ap6clale l'a m:OIIUIIIUJdé dans son rapport, 1. Sait ,,, à la Milsion ~e du C...U de skurit6 crMe confon,M!ment à la rlloludod 19 •. ( 1971) du travail CJ,U'elle a eccompli; 2. Prffld MN awc ldtll#IAction des nllUGIIIIDlnda­ tions de la Miuion lpfciale qui lpu'Nt a• perap­ phe 128 de son rapport; 3. Réaffirme les diapositions de sa r6solutlon 294 ( 1971 ) concfamgant let actes de violence et de deatruc­ tion per•& depuis 1963 par les forcea portupiNI de Gum~ (Blan) coatrt les populations et la villa­ ges du Sffl6gal; 4. Déplore vivement l'absence de coopération du Gouvernement portugais avec la Mission spéc~: a em~ché celle-ci de s'acquitter pleinement du t qui lui était conft6 aux term~ du paragraphe 4 de la r610lution 294 (1971); H Ibid., Supp'm,111 ,p,clal Il' J. S. IMWtlllftk au Gouvernement portugais de prendre imm6diatement des mesures ~tives : a) Pour que la souveraineté et l'intégrité territoriale du S6n6gal soient pleinement respectées; b) Pour empkbcr lea actes de violence et de des­ tructi011 cootrc lo territoire et le peuple du S6négal, en vue de contribuer à Ja sauvcaardo de la paix et de la skurit6 dans la région; 6. Del'JI01ffk au Gouvernement portugais de respec­ ter pleinement le droit inaliénable à l'autodétermina­ tion et à l'ind6pendance du peuple de la Guinée ( Bis­ sau); 1. De'1alfM au Gouvernement portugais de prendre sans ~u• tarder Ica mesures nkeasaires pour que ce droit inaliénable du peuple de la Guin6e (Bissau) soit exercé; 1. hv le Pr61ident du Comeil de sécurité et le Secnitaire ,tnéral de •uivre cette qucation et de faire rapport au Conseil sur l'application de la pr69ente réso­ lution dalll a d6laÎI appropriés et au plus tard dans aix mols; 9. Dklare que, li le Portupl n'applique pas les dispositions de la présente résolution, le Conseil de NCUrité se r6unira pour examiner les initiatives et les meaures quo la situation exiae: 10. Dklile de rester uiai de la question. Adoptü d la 1601• .,éance par 14 voix contre zéro, aw•c une abst11ntlon ( Etats-Unis d'Ami­ riqud. PLAINTE DE 1A GUINZt::ie Dêcù11on A sa 1573• séance, le 3 aoêt 1971, le Conseil a décid6 d'inviter Je représentant de la Quinée l partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitul6c 'Plainte de la Quin6e : lettre, en date du 3 aoOt 1971, adressée au Prâtdcnt du Comeil de lkurtt, par le reprnentant permanent do la Quinée auprh de l'Orpaiaation del Na.dons UIÛII (S/1028021 )''. IIO Quettlon ayant fait l'objet de rélOlutlona ou d6clelon1 de la part du Conacll en 1969 et 1970. ~, Voir Dot:um,nr, ofllcl1l1 du Corutll de Jlcurl1,, vtnst­ slxlhNI' an1111r, Supplimtnt dei /tiftkt, ooDt tt #pf(lm/,,v 1971. IWeolatlon 295 (1971) da 3 ao6t 1911 Le Conseil de sécuritl, Prenant acte de la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité par le repr6sentant de la Guinée22, Â)'GIII •nt•lldM la d6claration du représentant de la Guinée•, Ayant prl#nt à l'esprit que tous les Etats Membres de l'Orpnisation des Nations Unies doivent s'abstenir, dans leun relations internationales, de recourir à la li /614., document SI 10280. • Ibid., vln1t-.rixllme annü, IS7~ aéance, par. 8 à 2:t menace ou à l'emploi de la force contre l'int6pité terri­ toriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou de toute manière incompatible avec les buts des Nations Unies, 1. A/firme que l'intégrité territoriale et l'in~pen­ lancc politique de la République de Guinée doivent être respectées; 2. Dtcide d'envoyer une mission spéciale composée de trois membres du Conseil de sécurité en Gum afin d'avoir des consultations avec lei autorités et de faire rapport sur la situation immédiatement; 3. Décide que cette mission spéciale sera nommée aprèi; consultation entre le Président du Conseil de iét:urilé et le Secrétaire général: 4. Décide de maintenir la question in~crit~ à son ordre du jour. 1Mch1lona Adoplù à l'w1animiiè d la 157 J• silane-,•. A sa 1576• ~éam:c, le 26 aoOt 1971, le Con:.cil a approuvé la dtclaration suivante, dont le texte: expri~ mail le conaensus des membres du Conseil sur la question le la mise en application du paragtaphc 2 de la résolution 295 ( 1971) : 'De l'avis général du Conseil ck séc11rité, la Mis­ sion spéciale prévue par la résolution 295 ( 1971) devrait se composer de deux membres du Conseil et non de trois. Elle se rendra à Conakry pour pro­ ctdcr ù des consultations avec le Gouvernement de la République de Guinée au sujet de sa plainte et dlc fera rapport au Conseil aussitôt que possible.' A la même séance, le Président a ,mnoncé que \e Président du Conseil de sécurité et le Secrétaire général av,1irn1 décidé que la Mi55ion spéciale serait compnsée de l'Ar~cntinc et de la Syrie. A sa 1 S86• séance, le 29 septembre 1971, le (\.msd a décidé d'invitc:r le représentant de la Guinée à partici - pcr. suns droit de vote, à lu discussion de la_ que) t.ion i11111uléc 'Plainte de la Guinec : rapport de la Mission 1péciùle du Conseil de Sl'rnrité rn République dl' Gui­ née cothtituée en vertu de la résolution 295 l 1971 ) [Sil 0309~•]' A ~a !603• seance, le 30 novemb1c 1971, le Prési­ dent, llWC l'autorisation des membre~ du Conseil, a fai1 la dccl,aatton suivante au nom du Conseil : ·· ln .,é souviendra que, le J aoOt 1971. k Conseil de ,cn1rik a dccidé d'envoyer une mission spéciale en l:frpubli,1uc de Guiofr. La Mission spéciale. cnm­ pusi:c de M l'ambas1adeur George J. Tomeh. rcpré­ scnt,.nt de la Syrie, et de M. le mini~tre Juli1, esar Chra1,1les. rcprcsentant adjoint de l'Ar~entinc. est restée en Guinée du 30 aoOt au 2 septembre 1971 et a eu des consultations apprvfondic, a, Cl: des repré­ sentants du Gouvernement guinét:n 'Au c,Jurs de ces consullations. les autorit&~ gui­ nfr,mt:;; unt uiopéré plcim'ment avec la Mission spé­ ciale et lui ont accordé toute, ks facilité!\ nécessaires pnu1 lui permettre de rnenn à bit·n sa tâche 'lk retour à New York, la Mis,;ion spéciale a. c1mfmmémc:n1 à son mandat, présenté son rapport au Conseil de liécurité; ce rapport a été publ1i: sous la cote S/ 10309~4. Le Conseil a commence l'e!la­ meu du rapport de la Mis~ion ~péciale à sa I 5Rfr· !.éan,e. le 29 septembre 1971. ··11 rcs.~ort de ce rapport que l'on nmtinue à s'in­ quiétt:r en Guinée de la possibilité que se rcnou,.,cllent de~ a..:tes dirigés contn: l'intégrité territoriale et l'in­ dépendance politique du pays, tels que ceux qui ont ,·011duit aux événements de novembre 1970 A ccl égard. le Gouvernement guinéen a e!lpriml; l'avis que k Conseil de ! é..:urilc dnrait prendre des nh:­ surcs pour empêcher le Prn tu~al de violer l'intégrité territ,,riak et l'indépendance politique de la Guinée 'li est évident également 4uc le fait que le Portu gal n'applique pas à la Guinée (Bis,au) le principe de l'autodétermination, et notamment le droit à l'in dépe11darH:e, a un effet perturbateur ~ur la situation dam la région. 'Le Conseil ,je sécurité. ayant pris acte avec sa - tisfaction du rapport de la Mission spéciale, aim1 que des représentation-; faites par le Gouvernement guinéen, reaffirme la teneur du paragraphe 1 de sa résnl11tiün 295 ( 1971 ) qui affirme que l'intégrité tcrrilorialc et l'indépcndance politi4ue de la Répu­ bliq1,c de Guinée d1liH·nt ttrc re~pcctées.'
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/296 (1971)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Bahreïn (18 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/296(1971)
Texte intégral ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'OR(;ANl~ -\TIO~ m-:s '\Tl•t'.'iS ··~Œ~•' A sa J S65• séance, le 9 février J 971, le Collseil a décidé, conformément à l'article 59 de ,on rèalcment intéri1.:ur provisoire, Je renvoyer à son Comité fadmia­ sion de nouvc:uux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admwion à l'Orpniaation des Nations Unies présentée par le Bhoutan•1• A su 1566• sfoncc. le 10 février 1971, le f'on!ieil a décidé d'inviter les représ{'ntants le l'Inde et du Pakis­ tan à p11rtk1pcr, san11 droit dc-vote, à la di11eussion de la question . H~1110l11tlo11 292 ( 1971 ) ,lu 10 fnvrl .. r 1'171 /,,· Con.1•,,j/ dr .l'h·11rité, A wmt ,·xami111 '-la demande d'admission à l'Or~an,sa­ tion dl·s Nations t !nies présentée par le Bhouran.s• , U,·n mmandr à l'Assemblée gfoérale d'admettre le Bhoutan ,l 1'01~:inisation des Nations Unies. Adoptt'r d l'unanimir, , la /.U,f ' ,,'ana. /\ sa l'i74~ s(;ancc, IL· 16 aoftl 1971, h: Conseil a dtddé ,k n:nvnycr 1't son Comité d'ad111is!lion de nnu­ v1:11ux Mcrnhrc -., pour examen et rapport, les demandes d'admission ;\ l'Organisation des N:1tions Unies pré­ scnh:'c!I par I' 111:in'i et 8ahrcïn63. ''' )11 '•IÎ011 ay,inl fitil l'objc1 de rt-•mfulionR ou dtdaiom Je b r11111 ,111 ·.,11 .... ,I C'n 1946. 1'147. 19411. 1949. l'l10. 19'2. )'1q_ ,.,1'. 1•1n. 195K. t9MI. t'il61. 1%2. 196.\. l'll'i4, 1965. l'IM. l'lt.'1. 191,H ri 1970. '1 Voir / .,, 111,,r,,ff aHi,·irl., du ('o,u,-•,I ,Ir .r,·, 11r11r', vlntt~ ,·inq111,'m,-,mn,',·. S11r•1•llm~nt d'm·r,·,hrr. nm·rmbrt· ,., ,Ji, ,·ml rr l'Jl/1. d,1 ·11111.-111 St 100~0. rtt 1/,i,f. ,.·,111tt ,;.,;,,,,,. 11nnt'I' . .'itt/•plrm,·nt ,/'t11·ril. 111,,i rt /11it1 /tJ lJ. f11 ·t1nt('III S; 102 f t,. 1•1 //11,/. s,,,,,,/,·mrnt ,t, jr,i/lrt. août n .lt'f•f •ml•rr /Vl/. ,J,'11r11r111 S, 101111. 13 Ré.oluaion 296 ( 1971) rfu Ul août 197 l /.,• Conseil de sécurité, A 1'an1 e.taminé la demande d'admission ;1 I'( h)!:lni,:1- tion des Na1ions Unies pré.,cnlée par Bahrcïn• lll. Accueilli' favorabl~mrnt la demande d':1dmissit111 de Bahreïn et recommande à l'Assemb lée génl'ralc d'ad­ mettre Bahreïn à l'Organisation des Nations Unies. Adnpl 'r ,, ,.,,,,,,,,,,,, .. , t) Ir, 157'• w,;,u, A sa l.'i77· sl-a11n:. k 14 sl·plcmtm· 197 i. Ir C ·.,11,cil a dtciJé de renvoyer à son ( ·001111: d'.,dmiss11H1 ,k !l 'II • veaux Membres . pour examen et rapport. 1., dn11:,1ak d'admission it l'Organl\atlon de' Nation~ t 'rlll- ; p1 ( • c;cntéc par le Oatar'• A ~a 1578• séa,1cc. Ir I S scpll·mlm· l ' 7 1. h- '. 111,,·il a décidé d'inviter le rcprés1:n1an 1 ,.k-l:1 R '.ï1uhl1q t1 ' ,k, mocratiquc popul:tir,· du Yl'm,·n i1 parii..-ip,·r. ,au, dr,,it de vutl·, à la discussi1111 dt' la qur,ti,,n. R'aol.,ticm 2•n ( J9ï 1) da 15 ........ mb,,. 1971 l.r Conwil dr shwité, Ayant n:amini la demande d'adnu,si11n il l'Orj!an'a tion de~ Nations Unies présentée p..r k: Oa1ar''. Rrc:ommarul,· à l'Assemblée !!.~n,-r:ik J'.1d11 H·11r,· le ()atar à l'Organisation drs Nation, { 1ni1·s A tfOflft•e 1J f'11rran1 ',, 11 la 15 ?.' .· ~,·,111. A sa I SH7· :-..:ancc. k JO s,·ph:mhr,· 1971. k ('.,n,,·il a dfridé d'inviter le rcprésn11an1 de la l{,.-p11hliq11 ' ,k- '' f l,u/ .. ,lt,cum~nt S · 1 o lOfoo
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/297 (1971)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Qatar (15 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/297(1971)
Texte intégral ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'OR(;ANl~ -\TIO~ m-:s '\Tl•t'.'iS ··~Œ~•' A sa J S65• séance, le 9 février J 971, le Collseil a décidé, conformément à l'article 59 de ,on rèalcment intéri1.:ur provisoire, Je renvoyer à son Comité fadmia­ sion de nouvc:uux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admwion à l'Orpniaation des Nations Unies présentée par le Bhoutan•1• A su 1566• sfoncc. le 10 février 1971, le f'on!ieil a décidé d'inviter les représ{'ntants le l'Inde et du Pakis­ tan à p11rtk1pcr, san11 droit dc-vote, à la di11eussion de la question . H~1110l11tlo11 292 ( 1971 ) ,lu 10 fnvrl .. r 1'171 /,,· Con.1•,,j/ dr .l'h·11rité, A wmt ,·xami111 '-la demande d'admission à l'Or~an,sa­ tion dl·s Nations t !nies présentée par le Bhouran.s• , U,·n mmandr à l'Assemblée gfoérale d'admettre le Bhoutan ,l 1'01~:inisation des Nations Unies. Adoptt'r d l'unanimir, , la /.U,f ' ,,'ana. /\ sa l'i74~ s(;ancc, IL· 16 aoftl 1971, h: Conseil a dtddé ,k n:nvnycr 1't son Comité d'ad111is!lion de nnu­ v1:11ux Mcrnhrc -., pour examen et rapport, les demandes d'admission ;\ l'Organisation des N:1tions Unies pré­ scnh:'c!I par I' 111:in'i et 8ahrcïn63. ''' )11 '•IÎ011 ay,inl fitil l'objc1 de rt-•mfulionR ou dtdaiom Je b r11111 ,111 ·.,11 .... ,I C'n 1946. 1'147. 19411. 1949. l'l10. 19'2. )'1q_ ,.,1'. 1•1n. 195K. t9MI. t'il61. 1%2. 196.\. l'll'i4, 1965. l'IM. l'lt.'1. 191,H ri 1970. '1 Voir / .,, 111,,r,,ff aHi,·irl., du ('o,u,-•,I ,Ir .r,·, 11r11r', vlntt~ ,·inq111,'m,-,mn,',·. S11r•1•llm~nt d'm·r,·,hrr. nm·rmbrt· ,., ,Ji, ,·ml rr l'Jl/1. d,1 ·11111.-111 St 100~0. rtt 1/,i,f. ,.·,111tt ,;.,;,,,,,. 11nnt'I' . .'itt/•plrm,·nt ,/'t11·ril. 111,,i rt /11it1 /tJ lJ. f11 ·t1nt('III S; 102 f t,. 1•1 //11,/. s,,,,,,/,·mrnt ,t, jr,i/lrt. août n .lt'f•f •ml•rr /Vl/. ,J,'11r11r111 S, 101111. 13 Ré.oluaion 296 ( 1971) rfu Ul août 197 l /.,• Conseil de sécurité, A 1'an1 e.taminé la demande d'admission ;1 I'( h)!:lni,:1- tion des Na1ions Unies pré.,cnlée par Bahrcïn• lll. Accueilli' favorabl~mrnt la demande d':1dmissit111 de Bahreïn et recommande à l'Assemb lée génl'ralc d'ad­ mettre Bahreïn à l'Organisation des Nations Unies. Adnpl 'r ,, ,.,,,,,,,,,,,, .. , t) Ir, 157'• w,;,u, A sa l.'i77· sl-a11n:. k 14 sl·plcmtm· 197 i. Ir C ·.,11,cil a dtciJé de renvoyer à son ( ·001111: d'.,dmiss11H1 ,k !l 'II • veaux Membres . pour examen et rapport. 1., dn11:,1ak d'admission it l'Organl\atlon de' Nation~ t 'rlll- ; p1 ( • c;cntéc par le Oatar'• A ~a 1578• séa,1cc. Ir I S scpll·mlm· l ' 7 1. h- '. 111,,·il a décidé d'inviter le rcprés1:n1an 1 ,.k-l:1 R '.ï1uhl1q t1 ' ,k, mocratiquc popul:tir,· du Yl'm,·n i1 parii..-ip,·r. ,au, dr,,it de vutl·, à la discussi1111 dt' la qur,ti,,n. R'aol.,ticm 2•n ( J9ï 1) da 15 ........ mb,,. 1971 l.r Conwil dr shwité, Ayant n:amini la demande d'adnu,si11n il l'Orj!an'a tion de~ Nations Unies présentée p..r k: Oa1ar''. Rrc:ommarul,· à l'Assemblée !!.~n,-r:ik J'.1d11 H·11r,· le ()atar à l'Organisation drs Nation, { 1ni1·s A tfOflft•e 1J f'11rran1 ',, 11 la 15 ?.' .· ~,·,111. A sa I SH7· :-..:ancc. k JO s,·ph:mhr,· 1971. k ('.,n,,·il a dfridé d'inviter le rcprésn11an1 de la l{,.-p11hliq11 ' ,k- '' f l,u/ .. ,lt,cum~nt S · 1 o lOfoo mocratiqac popu1aln du Y6men à partk:iper, uns droit de vote, à fa discussion de ta question intitu~ .. Ad_ mialion de nouveaux Membres : rappon du Comité d'admiuion de nouveaux Mcmbrea concernant la de­ mande d'admission de !'Oman à l'OrpnJution del Nation• Untea (S/10345')' . ftMOludon 299 ( l 971) da SO 1epteabre 1971 Le Con,til de dcwitl, Ayant'''''''' ta demande d'adlnüoo à l'Orpniaa­tion dea Nation, Unia pr61mtœ par l'Oman••, Recommonde l I'~ '6œnle d'admettre l'Oman à rOrganisation dee Nationl Uniea. Adopté• .t fUNln:''ltt à la JJl7• 1''1u;e. t1 /bld .. Suppllment de Jullltt, 11001 et NpttttJbr• /911 . .. Ibid., Suppllment d'a11rll, mal tt tuln 1971, document S/10216. A sa 1608• séance, le 6 décembre 1971, le Conseil a d6cidé de renvoyer l son Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admiasion à l'Organiaatioo des Nations Unies pr6sende par les Emirats arabes unis•'. Réaolution 304 ( 1971 ) da 8 décrmbre 1971 Le Cors.seU tk stcuritl, Ayant examl~ la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par les Emirats arabes .. , urus ' RecommaNk à l'Assemblée générale d'admettre les Emirats arabes unia à l'Organisation des Nations Unies. Adoprle à runanimi1t d la 1609• .,ianu. 111 Ibid., S11ppU,n,-n1 d'octohrr, nm•rmhu tt dk,mbre /971. SI 10.20. IIECOJOIANDAnoN CONCEaNANT LA NOMINATION DU SECIIETAIRE GENERAL,. A ses 1618•, 1619-et 1620-anc:a, tcnuea en privé les 17, 20 et 21 dicembre 1971, le Con..U a u....W 1.a queatioo de la NWJrDmandation P-n vue de la nomina­ tion du Secr6t&lre 96œral de l'Orpniaadoa del Nadoo. unies. u Con.rd/ de 1kf1Tltl, ■•ladon 306 ( 19'7 l) H Il 4'eembr9 1911 Ayant examiM la quatioa de la recommandation en we de la nomination du Secr6talre a6116ral de l'Or1anilatioa del Natkm Unta. Recommonde à l'AIIORlb~ a6a&lle de noauner Secr6taire ~néral de l'Or­ Jani.aaûon dea Nations Unies M. itu.rt Waldheim. Adop1ü à runanimllt d la /620-,lance (sianu privü}. •• Quc1tlon ayant fait l'objet de ailolut.lont ou ~iliont de la part du Coneeil en 1946, 1950, 19'3, 19'7, 1962 ot 1966.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/298 (1971)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (25 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/298(1971)
Texte intégral LA 81TUA'l'ION AU MOffN;OatKN'J'I' IMdaloa• A sa 1579-..._, le 16 teptembre 1971, le CœleU a d6cicM d'imttlr .. repNHIIIDII de la Jurdlldt, de l'El)'l)te et d1mll • pardcl,er, 1&11 droit de -., l la diacullion dl la qullCiœ bldtulN : 'La sltuadoo n Mo,en-Orient : ~•o) Lettre. ea date du 13 ..,eembre 1971, edra­ • ·au Pr61kteat du COIIIOD de MOartd par le =tlllt ~ • 1a Jordmdl ... do 11n1Ndaa 4lel Nldom UnlN (1/1091,..); 'b) ~.1.. t9~~sJ.''2 -:. S/101~ 1t Add.t• et P):'' : . A sa 1580-llaace, le 16 teptembrc 1971, le Ccatell a d6cid6 cna.iter let ~ du Mail, da Maroc, du Ubu et de l'Anb6e laoudite I plr1k:pr; . .,.. droit da vote, l la dilctillion de la ~: A sa 1581• 9'aDce, le 17 ICptembre 1971, )o ec.en a d6c~ d'invùer le reprâentaal . do la ,._.. l par­ ticiper, 11111 droit de voce, l la dllcaloD dt la cplel­ tioa. IWlelatton 298 (1911) da 21 .......... 1911 u Conull tk slcurltl, Rop~la,u III raoludoaa 252 (1968) du 21 mai 1968 et 267 (1969) du 3 ~ 1969 -1 ~ lta naoludom •t4ricurea 2253 (El-V) et 2254 (1!1-V) de l'AatelllbW. pD6ra)e, ID -del 4 M 14 jlillet 1967, reladvee aux memm • ~ prlllil par • Queatioft .a,Pl falt l'OW.t .. .WIIIIIIIM ou ~ de la NM du Conid ta 1'61. lHt, fie et !'70. ft Voir Doc,,,,.,111, oj;/,'6 '6 COIWII tif 1«,ufll, ''''' IUlilM Ollllh, ~ !:J,,,,,.,• _,, ., ,,,,....., 1'11. tt Ibid.. vt,i1t ~ 1, ''''''''' lit ,-m.t, '°' ,, n1111mb11 IH1. ta Ibid., 11ln1t.qNtrlbn1 t1Nllt, s11,,U,,W1t1 d'•i,rll, ''41 11 '''' /969. l/11 fbld., S111P1'm111t d'octHrt, 1t0.,.,,.b,1 11 Mc.mlN 1969. ao /Wd .. vlqt-,fxllmt ''''· S11ppllm11tt Il, /M11l,r, fll/rlt, If mnr• /911. •• Ibid., Su,,um,n1 d'avril ,,.., ,, /ul' 1911. 11 Ibid., Supp1'm,111 fi, 1,ifttt, uOt fi ,.,,,,,.,,,_ 1911. hrd1 en we de modifier le statut de ta panic de J6nllalem oocup6e par tee Israalena, A,-,, uœniné la lettre du rcpréscn1ant de ta Jor­dà lllr la IÎtlllbOO à JiN18lem11 et les rapports du ~ ,-6n)I', et ayant entendu les déclarations deapartillùdrell6es. Rlallmtont le principe que l'acquisition d'un terri­ loin pu une conquete militaire est inadmissible, NoMnl Ol'« Inquiétude qu'braël se refuse à se cœformer au ritolutiona auamentionnœs, 6 N'''1tl lfaJn,tent avec inquiétude que, depuis l'adopdoa del rfte lulion1 susmentionnées, Israël a pris de nouveJlea mesures en vue de modifier le statut et le ~rc de la partie occu~ de Jérusalem , t. JU.#inN ka dilpoaitions de ses résolutions 252 (1968) et 267 ( 1969); 2. D=.u qu'Israël n'ait pas respecté les résolu­ tiom p-ment adopttcs par l'Organisati on des Nadom Unies au sujet des mesures et dispositions priaea par Isra!l en vue de modifier le statut de la ville leJmaaalem; 3. ConfjnM de la façon la plua explicite que toutes J• dilpoltdona Mptadves et administratives prises par lanl1 en ne de modfflcr le statut de la ville de Jérusa­ lèm, y compris rexpropriarion de terres et de biens immellbla, le transfert de papulations et la l~gislation ~t l Incorporer la parttc occu~, sont totalement -.UN et IIOll awoues et ne peuvent modifier Je statut de la ville; 4, lnMte ~ Israël à rapporter toutes Jes - et diapolitlom pr6c6doratcs et à ne prendre dlat la partie occup6e de J6nasalem aucune autre me­ sure poll\fUt viler à modifier le statut de la ville ou portant idjudicc aux droits des habitants et aux inté­ rtb de la communautl internationale , ou à une paix juste et durable; 5. Prv le Secrétaire général, agissant en consulta­ tion avec le Prâident du Conseil de sécurité et eo utllillnt les moyens qu'il juge approprié s, y compris l'envol d'un !tpf&entant ou d'une mission, de faire rapport au Conteil en temps opportun , et en tout cas dans les soixante jours, sur l'application de la présente molutlon. Adoptù à la 1581• slance par 14 11olx contre 1,lro. avec une ob11entlon ( Rlpublique ardbt syrien~ ). N /&'41., documant SI 10313. •• Ibid., vln1r-4kuxlimr annle. Supp/lmr11t de /i,ilit't. aobt et 1r,1,mb11 /971, documenta S/8052 et S18146: il id., l'ing1- q11t1trl#m1 0111111. Suppllm,- nt d'al'ril, mu/ ,1 /11in l961J. Jocu­ meatl S/9149 el Add.l; ibid., S14ppllm,-nt d' X'Wbrr. 11 wrm/ r,• ,t dlcembn 1969. document S/9537: Ibid .. ,,;n,:t•,fixième u11- nh, s11,pllment dt Janl'ier. flvriu ,., n111r., 1971. document S/l0124; Ibid., Suppllmtnt d'avril, mai C'I juin /971. document S/1012A/Acld.l: cl ibid .. .'iupt llmrnt de /11illet. août ,·t s,•p­ t,ml,u 1911, docum~n t S/10124/Add.2.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/299 (1971)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Oman (30 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/299(1971)
Texte intégral mocratique pc,pulalre du Yânen à paniciper, dD!I droit de vote, à fa discussion de la question intitul6e 'Ad­ miaion de nouveaux Membres : rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la de­ mande d'admission de l'Oman à l'Orpnisation des Nations Unies (S/10345t6)'. RNOludon 299 (1971) da 30 aeptembre 1971 Le Con.reil de ttcurité, Ayant 1xam/M la demande d'admiuion à l'Orpniaa­ tion dea Nations Unies pr~tée par l'Oman•', Recommande à l'Aaembl6e pœrale d'admettre l'Oman à l'Organisation dee Nations Unies. Adopt,'1 et l'unan.'mité à la 1587• 11«inct. es Ibid., Supplim,nt dt juillet, aolJt tt ,epttmbr, 1971. M/bld., Suppllmtnt d'avril, mol et fuln 1971, document S/10216. IMelnon A sa l 608fl séance, le 6 décembre l 971, le Conseil a décidé de renvoyer à son Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admiasion à l'Organisation des Nations Unies tm~ par les Emirats arabes unis111• Réeolution 304 ( 1971 ) da 8 décembre 1971 Le ConuU tk slcuritl, Ayant examl'' la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies pré!ICntée par les Emirats arabes • 9'1 urus ' Recomnuuuk à l'Assemblée générale d'admettre ks Emirats arabes unis à l'Organisation des Nations Unies. Adoptlit à /'unanimité d la 1609• .rtancl'. 117 Ibid., Supp(hnent d'octobre, novemf rt et décembre /971. S/10420. RECOJIMANDA'nON CONCERNANT LA NOMINATION DU SECIIETAIRE GENERAL18 A ses 1618•, 1619' et 1620' 16ances, tenuea en priv6 les 1 7, 20 et 21 décembre 1971, le Conteil a euminé la queaûon de la ,wxwnmandation P-n vue de la nomina­ tion du Sccritairo pn6ral de l'Orpoiutioo del Nation.a unies. Le ConseU dt sécurité, B&aolation 306 ( 1971) da Il cWeembn 1911 Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation dea NatiODI Unlea, Recommande à l'Assemblée 16D6rale de nommer Secr6taire général de l'Or­ aaniaation des Nations Unies M. fCurt Waldheim. Adoptlit à l'unanimltt d la 1620 ' sknct ( stanet privü). 91 Quc1tlon ayant fait l'objet de râoludona ou décitions de la part du Conseil en 1946, 1950, 1953, 19'7, 1962 et 1966.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/300 (1971)
IntituléPlainte de la Zambie (12 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/300(1971)
Texte intégral dispositions pour protéger efficacement les imérfts namibiens à l'échelon international, d'étudier des me­ sures appropriées pour que l'Organisation des Nations Unies puisse s'acquitter de ses responsabilités à l'égard de la Namibie; 14. Demande au Soua-Comité ad hoc pour la Na­ mibie d'examiner tous les traités et accords qui sont en contradiction avec les dispositions de la présente résolution afin de déterminer si des Etats ont conclu des accords qui reconnaissent l'autorité de l'Afrique du Sud sur la Namibie, et de faire périodiquement rapport à cc sujet; 15. Oerrumdr à tous les Etats de soutenir et dé fendre les droits du peuple namibirn et à cette fin d'appliquer intégralcml'nl les dispositions de la pré st'nte ré,;olution; 16. l'11r le Senctairc général lk L1irc rapport prriP­ di{Jt1ement sur 1'.1pplicatil1n dl'S dispositinns de la prc­ scntc résolution. Adoprre il la /5Q8.- 1rn11 ,· {',,• /.î 1oit contre z.,;ro, U\'t'I' , ah.,1, 11mm, ( l-'rm1rr ri Ro, ,, , m,•.( 'ni cf,· Grand,· llfl'ta,:11, dïr/1111,I,· ,/11 !\'or,/) PLAINTE DE tA ZAMIIIE•:· A sa 1590' séance, le 8 octobre 1971, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Zambie, de la République-Unie de Tanzanie, du Nigéria, de l'Arriquc du Sud, du Kenya et de la Guinée à participer, i.ans droit de vote, à la discussion de la question iniitulée 'Plainte de la Zambie : lettre, en date du 6 octobre 1971, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10352•n)'. A sa 1591 •· séance. le 1 1 octobre 1971, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Yougoslavie, de l'Jnde et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Hé11olutlon :100 ( l 'J7 I ) du 12 Of'tobr.,. 197 l Le Con.rtil tir skurité, Ayant reçu la lettre du représentant de la 7...amhic reproduite dans le document S/ 1035248 ainsi que la lettre de quarunte-sept Etalll Membr~ publiée sous la 1:ote S/10364••, u ()ue•tio11 11y11n1 f11il l'ohjc:I ,k ré~olul1ons ou Jé .:i,ions Jr l.1 pnrl Ju Couw:il ,n 1969. 111 Voir IJ,l 'um,·nt., t1fJki,J., Ju Con.,ri/ dr ,tcuritl-. ,·ini:t .liti,mr 111ml-r, S11pp/h,i,m1 d'octobrr, novrmbrr ri di,·rmbrr / Jll l'rt·nant note de la déclaration du repn.:sent.int ,k L1 Zambie concernant des violations de la souvcr.iinrk de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de 1, Zambie par l'Afrique du Sud•'. l'rnwnt note de la dédaration du Ministr~· dr, 11Ta· res étrangères de h République sud-africaine~ . Ayant 11résent à l'esprit yuc llllls lrs Etats \kmhr,·•. doivent s'abstenir dans leurs relations dt· rcC1111nr à LI menace ou à l'emploi de la f m e contre l'intl;grité tnri torialc ou l'indépendance politi4uc de tout Ftat. Conscient de cc qu'il a la rcspon'abilité dc prcml1, des mesures collectives efficaces pour prévernr et L'l1- miner les mcnares à la paix et à la sfruritc. l'rio,xupé par la situation qui règne aux frP1111,·r,·, de la Zambie et de la Namibie. au voi,inagc k l;1 t,;,nd,· de Caprivi, Réaffirme que toute vrobtton dl' la ~ouvcrainl·t,: et de l'intégrité h.:rritoriale d'un Etat Membn' rq contraire à la Charh· des Nation~ lJnic\; 2 1-'ait appt•l à l'Afrique du Sud pour qu'elle rc,­ pccte pleinement la souveraineté et l'intcgrité tcrritn11;ilc de la Zambie; J. l)h·lare en outre que, au cas où l'Afriqut· du Sud v1okrait la souveraineté ou l'intégrité tnntrn ialt: d,· la /amhie, le Conseil dc sécurité Sl' réunira Je rwuwau pour n.aminer plus avant la ,ituation nmfornwnH'lll aux dispositions pertinente\ de LI ( 'harll.' A'1P{'ff'1' /J I i/lltlfJU,'i/.'· ,l la I ~ J:!• ,,·,1n,,
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/301 (1971)
IntituléLa situation en Namibie (20 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/301(1971)
Texte intégral LA SITUATION EN NAMIBIE111 A sa l 583• séance, le 27 septembre 1971, le Conseil a déci~ d'inviter Son Excellence M. Molctar Ould Daddah, président de la République islamique de Mauritanie et préaidcnt de la hui~mc session de la Conférence des chefs d'Etat et de fouvernemcnt de l'Oraaniaati on de l'unité africaine8•, participer, um droit de vote, à la diJCl&IIXm de la question intitulée : 'La situation en Namibie : 'a) l .cltre, en date du 17 septembre 1971, adrca­ ~e au Président du Con.1eil de aécuriti par les représentant, de l'AJ1ér~. du Botswana, du Bumndi, du Cameroun, du Congo (Ripu­ blique démocratique du), de l'Egypte. de l'Ethiopie. du Gabon, du Ghana, de la Guinh. de la Guinu équatoriale, de la Haute-Volta, du Kenya. du Libéria, de Madagascar, du Mali, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie. du Nlaer, du Nigfoa, de l'Ousanda, de la R~pu­ bliquc arabe libyenne, de la Ripublique '.:cntr11- tricaine, de la Républiqu e populaire du Congo, de la République-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du ~né1al, de la Sierra Leone, de la Somalie, du Soudan, du Tchad, du Togo. de la Tunisie et de la 7..imble (S/10326'1); 'h) RRpport du Sou.1-Comité ad hc,c: pour la Na­ mib,r (S/1033011).' A !la I SIM· séance, le 27 septembre 1971, le Con­ seil a décidé d'inviter les représentants de l'Ethio­ pie, de l'Afrique du Sud, du Soudan, du Libéria. de la Guyane, du N igéria et du Tchad ainsi que le Président ~u_ Conseil des 1'.'ations Unie11 pour la Namibie à par­ t!c1per, sans droit de vote, à fa ,fücusaion de la ques­ tion. A 1a 1585• séance, le 28 septembre 1971, le Conseil 11 déci~ d'inviter le repré!ïcntant du ~n~11I à p1rti- 11cipcr. sans droit de vote, à la discUAion de la qucs• lion. A sa 1 ~ln• séance, le 30 ~cptcmbrc 1971. le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Maurice à parti­ ciper, snns droit de vote, à la di:i.cussion de la que!tion. 0 )11l',liun aynnc raie l'ohjcr de rt,11lu1ion, 011 J~,:isinna Je 1., r~•I 1111 C-nn,crl en 111 ,K. 19i,11 cl 111711 ::e Tcnur à Alldi••Ahtbn 1h1 ~ 1 1111 ~ 1 1111n l 'J71. 11 Vnlr l)onm,r111., 11{fidrl.r 1111 C11,1.1,,t ,Ir ,.,•,·11r/1,·. 1•/nftl . lll1rt1r 11n11rr. S11pp/tmr, 11 dr J11ilfl'I, 110(1/ ,., .Yrfllnt1hrr 11,J /. A 111 11M l• ~•n..:c. le S.111azih1n.J • rit 11i11111t ~ la li,rc k• ,i1n11(11Îru cl. À l:A 11111!• ~11110:0 . le ' ,io:luhr c ; 971. Ir D11hn111c,. '' l/ 11 .. ~llf'/1/t'mrlll .,,,r.-1u1 ,. .. -~- 7 A la m~mc séance, le Con~eil ;1 également d~cil.k d·adrcsscr un~ invitation à M. Nujnma en vertu de l'ar­ tick :l9 du règlement intérieur provisoin.~''· A ~a 1589• ~ance. le 6 octohrc 1971. le C'on!'!eil a déi:idc d'inviter le rcpr..:~entant de rArabic Sanuditc il part icipcr. sans droit Je vote, à la discus~i11n cl ! la question. A ,a 1 ~95• ~cancl'. h-15 •l·t,,hrc· 1 •n 1. le C ·11nseil .i !~cidr d'invi~c! les rcpré~en _tant~ lk l'Ou!?anda l·I de 1 ln•k a par11c1pcr, sam dro,t dt· vote, à la disn,~,ion de la quci.tion. Hi·~olutlon :WI (1971) .tu 20 ,_,,.,.,,.,.. 1971 I.e Conseil de tlcwiti, Réaf/îrmant k droit inaliénahlc du peuple n;unihi,·n à la libe~é et _à l'indépendann·. lt'I qu'il a clé rcnmnu dans la re,olut,on 1514 (X\') de l'As'iCmbléc génér:sk. en t.larc du I•! lll\·cmhrl· 19 ,0, Re1·mmaissanr que l'Organisation des Nation, t 'nit·, ~ la rcspon~abilit~ directe de la Namibie dcpui,; L1d11p­ uon de la rc,;olutron 214:'-1 X XI J de l'A~~1·mhléc l!t:nt~­ rale_. en date du_ 27 oc1 1brc 19M. et que les Etai~ dc­ vra11.:nt entrdcnar loutt·~ 1d;iti,ms uvcc la Namibie m, la concernant d'une ma11ii.-rl! l·onformc à (;Cltl' rc~rnn­ sabilité. Réaffirmant les dispo~itionl lk se,; ré~nlutiuns :!h4 (1969) du 20 mars 1%9. 276 (1970) du ~0 janvier 1970 et 283 '!:.711! du :29 juilkt 1970. Rctpptumt sa ré~ulution 1X4 1970) du :29 juilkt 1970. dan~ laquelle il a dcm.ind~ à la Cour intern:1- ti~nale de Justice un :n-is consultati f .ur la question ~u1vante : . 'Quelle~ sont les c11nst411cnn:s juridi4ucs pour k~ Etals de la présence continue 1k rAfrique du Sud en Namibie. nonobstant la rés 1luri11n 276 ( JlJ701 du C'on~il de sécurité '?'. (iravem r.111 prèr 1 :cur,; dev,mt le refus du G, 1u,-crnl' .. ment sud-afri('a1n lk ~c conformn aux résolution~ du Conseil k sfr1Jri1c con,·cmant la Namihic. RupMlunt sa rc:solution :! (2 ( 1 •170 l du :! 3 juilll'l 1970, rclatiw :'1 rcmh;sr~o ~ur k, arnwml·nt~ à l'i:n­ conl rc du ( io11vrrnl·mcn1 sud-:sfri..·:iin. et ,oulil!nant l'imp11rt,mn· ck cct:c r1:~,1lution 1'11 l·c qui (11m·t·inc k Tcrr iloirc de la Numihil'. •1' ~t N111tuna a fa1I Hllt: 1k,l.,ra11 ,n ,k\,tnf k ( on~·•I ., L 1 \! X•· ' '•''c k ~ c ch•h11· l 'J71 Reconnaissant la légitimité du mouvement du peuple namibien contre l'occupation illégale de son territoke par les autorités sud-africaines et son droit à l'auto­ détermination et à l'in~pcndance, Prenant note des dklarations faites par la d616'1- tion de l'Organisation de l'unité africaine'°, conduite par le Président de la Mauritanie en sa qua!M de président en exercice de ta Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de cette organisation, Prenant note en outre de la déclaration du Prbident du Conseil des Nations Unies pour la Namibie', Ayant entendu les déclarations faites par la d6l~p­ tion du Gouvernement sud-africain', Ayant examiné le rapport du Sous-Comi~ od hoc pour la Namibie••, 1. Réaffirme que le Territoire de la Namibie ~ve de la responsabilité directe de l'Organisation des Nations Unies et que cette responsabilité comporte l'obliJation d'appuyer et de promouvoir Ici droits du peuple namibien conformément à la r61oludon 1514 (XV) de l'Assemblée g6n6rale; 2. Réaffirme l'unité nationale et l'int6grit6 territo­ riale de la Namibie; 3. Condamne toutes mesures prises par le Oou• vernement sud-africain en vue de détruire cette unité et cette intégrité territoriale, par exemple la cr6ation de bantoustans; 4. Déclare que la continuation de la présence illé­ ~alc de l'Afrique du Sud en Namibie constitue un acte 11licite sur le plan international et une violation des obligations internationales et que l'Afrique du Sud devra continuer de répondre devant la cormmmauté internationale de toutes violations de ces obHptlom internationales ou des droits du peuple du Territoire de la Namibie; 5. Prend note avec mtl.Jfaction de l'avis consultatif de ta Cour internationale de Justice en date du 21 juin 1971'4; 6. Partage l'avis de la Cour tel qu'il ftaure au para­ graphe 133 de l'avis consultatif, à l'effet : '1} Que:, la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie étant illégale, l'Afrique du Sud a 1' obliption de retirer imm6diatement son adminis­ tration de la Namibie et de cesser ainsi d•occuper le Territoire; '2) Que les Etats Membres des Nations Unies ont l'obligation de reconnaitre l'illégalité do la pr6- 14ence de l'Afrique du Sud en Namibie et te d6faut de ln validité des mesures prises par elle au nom de ta Namibie ou en ce qui 1a concerne, et de s'abstenir de tous actes et en particulier de toutes relations uvcc le Gouvernement sud-africain qui imp=i nt la reconnaissance de la légalit6 de cette et de cette administration. ou qui constitueraient une aide ou une atsistance à cet égard:. 4 I Voir l =uml'nl.f o/fldt/., du Con.ff'll dt! :rlcurlt,. vln11• .,1x1im1 t1nnh-. 1!!113•, l!U•, 1~87•. 1,ss-et 1~94e RMllcea. •1 Ibid., 1 ~84• r.6aoce. ◄a fbld., l ~R4~ et l 594' séancet. i(1 lhld., l'in)IH/xli mt aniti'l!, Suppllmrn1 splt'/al n' 5. H Cm1.rtq11,•11crs Juridiques pour lr.r l':tar.r d11 la préunct c-0111/nur dr /'A fr/que du Sud l!n Namibie ( Sud-Oitt.rt africain) ,wnob,fllmt la rholutlon 276 ( 1970) du Connll dt! .rkurlté 111'/.1 con.w/1,11/f Cl J. Recurll 1971, p. 16 ' 8 '3) Qu'il incombe aux Etats qui ne sont pas membres des Nations Unies de prêter leu1 assis tance, dans les limites du sous-paragr aphr :2 c1 · dessus, à l'action entreprise par les Natinns llnic, en ce qui concern' la Namibie'. 1. Décwre que toutes les questions tt,uchal\l k, droits du peuple namibien intéressent din:l..'tcmcnt t11u., les Membres de l'Organisation des Nations lJnics c1 qu'il s'cmuk que ces derniers doivent tenir compte de ce fait dans Jeurs relations avec te Gouvernement sud­ africain, en particulier dans toutes relations qui impli queraient ta reconnaissance de la légalité de cette pré sence et de cette administration illégales ou qui con~ti tueraient une aide ou une assistance à cet égard. 8. Demande encore u,u, fols à l'Afrique du Sud de se retirer du Territoire de la Namibie; 9. DkkJn J.UC tout nouveau refus du Gouvcrnl· ment sud-africain de se retirer de Namibie pourrait cr6er des conditions nuisibles au maintien Je la paix et de la skuritt dans la région; 10. Ria/firme les dispositions de la résolution ::'8 ·1 ( 1970), en particulier tes paragraphes I à 8 et I l . 11. Demllnde à tous les Etats. dans l'exercice dr leun respomabilités à l'égard de la Namibie et sum réserve des cas définis dans les paragraphes 122 et 12' de l'avia consultatif du 21 juin 1971 a) De s'abstenir d'établir des relations conwn11,in neUe, avec l'Afrique du Sud dans tous les cas ,,i1 li· Oouw,mement sud-africain prétend agir au nom lk L, Namibie ou en ce qui la concerne; b) De s•abltenir d'invoquer ou d'appliquer le~ 1r;11 tés ou dispositions des traités conclus par !'Afrique d,1 Sud au nom de la Namibie ou en ce qui l,1 u111LTrnt qw n~enitent une collaboration intergouverncmentak .. 1, live; c) D'examiner leurs traités bilatéraux .1vcc l'AfriljlH. du Sud pour s'assurer qu'ils ne sont p;1s mcompatihle, avec les paragraphes 5 et 6 ci-dessus; d) De s'abstenir d'accréditer auprè-; de 1 • Afrique du Sud des missions diplomatiques ou spfriales dnnt la juridiction s'étendrait au Territoire de la N.1mihic. e) De s'abstenir d'envoyer des agents -:onsulaires c11 Namibie et de rappeler ceux qui s'y trouverail'llt dqi1 f) De s'ai. stenir d'entretenir avec l'Afnqw: du SuJ agissant au nom de la Namibie ou en cc qui la rnmnnc det relations de caractère économique ou autre qui lerlient de nature à affirmer l'autorité de l'Afrique du Sud sur le Territoire; 12. Déclare que les licences, drnits. lilrl's nu , , ,n trats relatifs ù la Namibie qui auront ct('.1 adjugés ;\ (ks particuliers ou à des srn.:iétés par l'Af11que du Sud apr~ l'adoption de la résolution 214.S (XX l) de l' AuembMe générale ne pourront être protégés m, re pria à leur compte par les Etats dont relèvent ces par1i culiers ou sociétés dans le cas de rcwndications fu, - muléta par un futur gouvernement légitime de 1a Na­ mibie; 13. Prit: le Sous-Comité ad hoc pour la N.1m1b1c de continuer à s'acquitter des tâches qui lui ont eté conftks au titre des paragraphes 14 et I .S de la résolu­ tion 283 ( 1970) du C'on~eil de sécurit& et. en parti­ culier, en tenant .:ompte de: la nécessité de prendre de~ dispositions pour protéger efficacement les imérfts namibiens à l'échelon international, d'étudier des me­ sures appropriées pour que l'Organisation des Nations Unies puisse s'acquitter de ses responsabilités à l'égard de la Namibie; 14. Demande au Soua-Comité ad hoc pour la Na­ mibie d'examiner tous les traités et accords qui sont en contradiction avec les dispositions de la présente résolution afin de déterminer si des Etats ont conclu des accords qui reconnaissent l'autorité de l'Afrique du Sud sur la Namibie, et de faire périodiquement rapport à cc sujet; 15. Oerrumdr à tous les Etats de soutenir et dé fendre les droits du peuple namibirn et à cette fin d'appliquer intégralcml'nl les dispositions de la pré st'nte ré,;olution; 16. l'11r le Senctairc général lk L1irc rapport prriP­ di{Jt1ement sur 1'.1pplicatil1n dl'S dispositinns de la prc­ scntc résolution. Adoprre il la /5Q8.- 1rn11 ,· {',,• /.î 1oit contre z.,;ro, U\'t'I' , ah.,1, 11mm, ( l-'rm1rr ri Ro, ,, , m,•.( 'ni cf,· Grand,· llfl'ta,:11, dïr/1111,I,· ,/11 !\'or,/) PLAINTE DE tA ZAMIIIE•:· A sa 1590' séance, le 8 octobre 1971, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Zambie, de la République-Unie de Tanzanie, du Nigéria, de l'Arriquc du Sud, du Kenya et de la Guinée à participer, i.ans droit de vote, à la discussion de la question iniitulée 'Plainte de la Zambie : lettre, en date du 6 octobre 1971, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10352•n)'. A sa 1591 •· séance. le 1 1 octobre 1971, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Yougoslavie, de l'Jnde et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Hé11olutlon :100 ( l 'J7 I ) du 12 Of'tobr.,. 197 l Le Con.rtil tir skurité, Ayant reçu la lettre du représentant de la 7...amhic reproduite dans le document S/ 1035248 ainsi que la lettre de quarunte-sept Etalll Membr~ publiée sous la 1:ote S/10364••, u ()ue•tio11 11y11n1 f11il l'ohjc:I ,k ré~olul1ons ou Jé .:i,ions Jr l.1 pnrl Ju Couw:il ,n 1969. 111 Voir IJ,l 'um,·nt., t1fJki,J., Ju Con.,ri/ dr ,tcuritl-. ,·ini:t .liti,mr 111ml-r, S11pp/h,i,m1 d'octobrr, novrmbrr ri di,·rmbrr / Jll l'rt·nant note de la déclaration du repn.:sent.int ,k L1 Zambie concernant des violations de la souvcr.iinrk de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de 1, Zambie par l'Afrique du Sud•'. l'rnwnt note de la dédaration du Ministr~· dr, 11Ta· res étrangères de h République sud-africaine~ . Ayant 11résent à l'esprit yuc llllls lrs Etats \kmhr,·•. doivent s'abstenir dans leurs relations dt· rcC1111nr à LI menace ou à l'emploi de la f m e contre l'intl;grité tnri torialc ou l'indépendance politi4uc de tout Ftat. Conscient de cc qu'il a la rcspon'abilité dc prcml1, des mesures collectives efficaces pour prévernr et L'l1- miner les mcnares à la paix et à la sfruritc. l'rio,xupé par la situation qui règne aux frP1111,·r,·, de la Zambie et de la Namibie. au voi,inagc k l;1 t,;,nd,· de Caprivi, Réaffirme que toute vrobtton dl' la ~ouvcrainl·t,: et de l'intégrité h.:rritoriale d'un Etat Membn' rq contraire à la Charh· des Nation~ lJnic\; 2 1-'ait appt•l à l'Afrique du Sud pour qu'elle rc,­ pccte pleinement la souveraineté et l'intcgrité tcrritn11;ilc de la Zambie; J. l)h·lare en outre que, au cas où l'Afriqut· du Sud v1okrait la souveraineté ou l'intégrité tnntrn ialt: d,· la /amhie, le Conseil dc sécurité Sl' réunira Je rwuwau pour n.aminer plus avant la ,ituation nmfornwnH'lll aux dispositions pertinente\ de LI ( 'harll.' A'1P{'ff'1' /J I i/lltlfJU,'i/.'· ,l la I ~ J:!• ,,·,1n,,
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/302 (1971)
IntituléPlainte du Sénégal (24 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/302(1971)
Texte intégral et de la Mauritanie à participer, sans Jroit de vote, à la discussion de la question. A sa 1571• séance, le 14 juillet 1971, le Conseil a décidé d'inviter les repréaentants de Maurice , du T010 et de la Zambie à participer , sans droit de vote, à la discussion de la 4ue1tion . Ré10l11Uon 294 ( 197 1 ) d11 15 Jalll111 1971 l.r C,msl'i/ rit :;ic·urité, l'renant t1cte des plainte, du ~ntpl contre le PN­ tugal wntcnucs dan1 les documents S/ 1018211 et S/1Cl251U, Prtn1111 t act, de la lettre du Chargt d'affaire\ a.i. du Portugal 13, Ayant t11tt'1ulu la déclaration du Ministre des affaire• étran1tèrcs du ~é1aJ14, Ayant prhe,u à l'esprit que tous le5 Etats Membre s de l'Organisation des Nation~ Unie! doivent s'ab!ltenir , dani; leurs relation~ internationales , de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité ter­ riloriulc uu l'indépendance politique de tout Etat ou de Ioule mani~re incompatible awc les buts des Na­ tions Unie!!, C11n.rci,nt de cr qu'il a la rci1ponsah ilité de prenctrc des mesures collectives efficaces pour prévenir et élimi­ ner les n1en.ices ~ la pnix et it la sécurité internationale• et rép1 iml'r tout ach: d'agression, Inquiet de la situation de plus en plus gruve créée par les actes de violence perpétrés par les troupe, por­ tugaise, contre le Sénégal dcpui~ l'adoption de la réso­ lution 271 ( 1969) du Conseil de s&:urité, en date du J dt'cembrc 1969, Vivmrt'n/ rmu p:ir la pose répétée de mine5 !\Ur le lcrritorrc sénéaalais, l'm/oniNm rnt inquin de cc que c.k\ incidenta de .'l•lfl' nature. en portant atteinte à la souveraineté et à l'intégrité 1crritorialc du Séné~al, ri~~ucnl de compro­ metlrc la paiJt et la sécurité in1crna1i1malcs, Ayu111 pri.J.·t'ntr.r à l'uprit ses ré~olutions 1 78 ( 1963) du 24 ;avril 1963, 204 (19M) du 19 mai 196~ et 273 ( IW,9) du 9 dfrcmbre 1969, Ayun/ 1iri.,· n11ft' du rnpporl du Groupe spécial d'ex­ perts de l.a Commis,ion des droits de l'homme sur le~ acte),, ,te violence portugais commis t·n territoire séné• gnh1iK1ft, ('011.ttut,ml que Il· Portu.: 111 ne s·cst ra~ conformé ,1ux disposition!! du paragr11phc 2 de la réllolution 2 73 119M), 11 // ,./ .. S11rr,lftt1r11/ ,1',11·ril, r,w/ rt juin /IJJ I. IJ //,i,/ . .\'upp/fm ,·111 ,1,, /rullrt, ,,,,n, ,., u1•1rmbr t' /971. t 1 /1,i,I . ,t.,, 111110111 S, t 112 ,.\ 11 //,i,/. 1·it1111 ·' 1it'mr 1111nc'r, 1.111~•-,t·.on..:e, par. I ◄ à 7 Z ,;. V,,,r lit('N.4/IU,o, chur, V. J 1. l emaltdt au Gouvernement portugais la cessa• lion immédiate de tous acles ~ violence et de Jntrw­ tion sur le terrih irc sénégala is et le reapect de la ~lluvc­ raincli.!, de l'intégrit~ tenitorhtlc et de la sé.curité du Sénégal; 2. Cu11da,,,~ les actes de violence et de destruction perpétrés depuis 1963 par les forces portug.iises de Guinée (Bisaau) contre Ica populations et les 'illagcs du Sénégal; 3. CondamN la pose illégale sur le territoire séné­ galai\ de mines antichars et antipersonnel; 4. Prit le Préa.ident du Cooscîl de sécurilé et le ~­ crét:iire aénéral d'envoyer d'urgence sur place une mis!\iun llpé(:iale composée de membres du Conseil. ui.iJtés de leurs e.lpert) militaires, rour faire une en­ quête sur la faits portb à la conna11unce du Con~il. examiner Ill situation à la frontière etc la Guint:c ( Bis­ ,au I et du Sénégal et faire rapport au Con,cil en for­ mulant toute recommandation en vue de garantir la paix et la ltcurité dans cette r~gion. .◄,l'pri , ,î lu I Ji...'' ,, ,u11 r ,,.,, 1 .f ~·ni.t co,ttrr tir,•. 1n .~,· •1 ''' 1e111io11., ( 1-.·1uts-llrr1., ,r Am, 11 qur t'I Ho.''U'''' 1'111 Jt c;,,,., dr-Rrrlflllnr t'I ,l'J, /0,11/r .lu NmJJ A sa l~Ro• !ié,incc, k 29 ~ptcmhrc 1971. k Cnn­ llcil a décidé d'mvikr k repré~cntant du Sénl'.·)!:d à par1Îl·iper, s,m~ droit de ..,1,te. à la discu,;.;inn sur la que~rion intitulfe 'Plainte du Sénégal : rapport 1.k l.1 Mission spéciale du C'on!i(:il de ~curit~ créée conformC·­ mcnt à la ré-solution 294 (1971) fS/IOJ081'j'. A sa 1599• ~éancc. le 23 ncwemhre 1971. le ( \,n,l•al a de nouveau déci,lt' d'inviter ks représentants k l.1 Guin~e. du M:!l;, du Soudan. dl' la M:auritani,·. dr Maurice, du To!-(u et (k la l.amhir à panidp..:r . ~an, droit de vote. à la discusi;ion ck la q11c,;tio11 R'-t1lution :lO:l ( 1cn 1) da 2-' no .. C'mbr,- 1971 l.r Cvnuil de .iüurité, C,,,uidùant lc!I plaintes du Si'né~al çnntrc le Por1u gal contenue~ dan~ les doc11mrnh S/ 1018211 rt S/102'1''. 14 /),l(·tunrl'IIJ fJ61t ,ri,, ,1,, (',.11\l'll il, ''' ur,t, , '1h.'t .li u,·,tt• unnrr. S,,111,lt'm ~11r \/Jft ,,,/ n° l 1 r lhid .. .'i11prlr,nr111 ,ta,,,/ ,,,,,; ,., ;11,11 / 17 J •• /1,j,/. Supp/rm,·n/ ,/,· 1uillr1. u .. û, ,·1 uptrmltr, /1./J/ Rqpelant ses résolutioat 178 ( 1963) du 24 aml 1963, 204 (1965) cto 19 mai 1965 et 273 (1969) du 9 d6cembre 1969, Ayant examiné le rapport de la Mission ~iale du Conseil de skurité crUe contorm6ment à la résolution 294 (1911) du 1, juillet 197111, Profondlmtnt PTIN,,;cupé par le climat d'~ tt d'1n1tabllité, lourd d'une menace contre ta pù& et Ja sécurité de la région, Affirmant la akeuité d'aasurer les cnndldcm IIKD· tielles pour 1'6llmination des causes de teaaion daDI la 1'glon et pour l'6tabliuement d'une ab'ilalpla«e de con8ance, de paix et de s6curi1', comme la Million ap6clale l'a m:OIIUIIIUJdé dans son rapport, 1. Sait ,,, à la Milsion ~e du C...U de skurit6 crMe confon,M!ment à la rlloludod 19 •. ( 1971) du travail CJ,U'elle a eccompli; 2. Prffld MN awc ldtll#IAction des nllUGIIIIDlnda­ tions de la Miuion lpfciale qui lpu'Nt a• perap­ phe 128 de son rapport; 3. Réaffirme les diapositions de sa r6solutlon 294 ( 1971 ) concfamgant let actes de violence et de deatruc­ tion per•& depuis 1963 par les forcea portupiNI de Gum~ (Blan) coatrt les populations et la villa­ ges du Sffl6gal; 4. Déplore vivement l'absence de coopération du Gouvernement portugais avec la Mission spéc~: a em~ché celle-ci de s'acquitter pleinement du t qui lui était conft6 aux term~ du paragraphe 4 de la r610lution 294 (1971); H Ibid., Supp'm,111 ,p,clal Il' J. S. IMWtlllftk au Gouvernement portugais de prendre imm6diatement des mesures ~tives : a) Pour que la souveraineté et l'intégrité territoriale du S6n6gal soient pleinement respectées; b) Pour empkbcr lea actes de violence et de des­ tructi011 cootrc lo territoire et le peuple du S6négal, en vue de contribuer à Ja sauvcaardo de la paix et de la skurit6 dans la région; 6. Del'JI01ffk au Gouvernement portugais de respec­ ter pleinement le droit inaliénable à l'autodétermina­ tion et à l'ind6pendance du peuple de la Guinée ( Bis­ sau); 1. De'1alfM au Gouvernement portugais de prendre sans ~u• tarder Ica mesures nkeasaires pour que ce droit inaliénable du peuple de la Guin6e (Bissau) soit exercé; 1. hv le Pr61ident du Comeil de sécurité et le Secnitaire ,tnéral de •uivre cette qucation et de faire rapport au Conseil sur l'application de la pr69ente réso­ lution dalll a d6laÎI appropriés et au plus tard dans aix mols; 9. Dklare que, li le Portupl n'applique pas les dispositions de la présente résolution, le Conseil de NCUrité se r6unira pour examiner les initiatives et les meaures quo la situation exiae: 10. Dklile de rester uiai de la question. Adoptü d la 1601• .,éance par 14 voix contre zéro, aw•c une abst11ntlon ( Etats-Unis d'Ami­ riqud. PLAINTE DE 1A GUINZt::ie Dêcù11on A sa 1573• séance, le 3 aoêt 1971, le Conseil a décid6 d'inviter Je représentant de la Quinée l partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitul6c 'Plainte de la Quin6e : lettre, en date du 3 aoOt 1971, adressée au Prâtdcnt du Comeil de lkurtt, par le reprnentant permanent do la Quinée auprh de l'Orpaiaation del Na.dons UIÛII (S/1028021 )''. IIO Quettlon ayant fait l'objet de rélOlutlona ou d6clelon1 de la part du Conacll en 1969 et 1970. ~, Voir Dot:um,nr, ofllcl1l1 du Corutll de Jlcurl1,, vtnst­ slxlhNI' an1111r, Supplimtnt dei /tiftkt, ooDt tt #pf(lm/,,v 1971. IWeolatlon 295 (1971) da 3 ao6t 1911 Le Conseil de sécuritl, Prenant acte de la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité par le repr6sentant de la Guinée22, Â)'GIII •nt•lldM la d6claration du représentant de la Guinée•, Ayant prl#nt à l'esprit que tous les Etats Membres de l'Orpnisation des Nations Unies doivent s'abstenir, dans leun relations internationales, de recourir à la li /614., document SI 10280. • Ibid., vln1t-.rixllme annü, IS7~ aéance, par. 8 à 2:t
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/303 (1971)
IntituléLa situation du sous-continent Inde/Pakistan (6 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/303(1971)
Texte intégral R~1mlullon 303 ( 1971) du t1 dttembn.- 1971 Le Conseil de sécurité, Ayant e~aminé la question inscrite à l'ordre du jour de sa l 60~ séance, publié sous la cote SI Agenda/ J 6Q6ftll, Tenant compte du fait que l'ab5ence d'unanimité parmi les membres permanenta du Con.cil de t6curité au.l 1 ~ et 1607• ltancea a emp&hé le ConJeil de s'acquitter .le sa responsabilité principale du maintien de la pai.l et de la 16curité incernatiooala , /Jh:itle de porter la question figurant dans le docu­ ment S/ Agenda/ 1606 devant I' Aaaembl6c Fnérale, l im vingt-silli~mc session, comme prévu dans la ré10lu­ tion 3 77 A ( V) de I' Aasembl6c , en date du 3 novem­ bre 19~0. Adop1;,, d ln /IW8• J·ium·r l'' 11 w lx c:orttrr th,,. a, ,·r 4 almrnt/0111 (Franc,, Polotnr, Rnyaum, .f/111 dr Grand,..~,,.. 1u111, ,., d'lr/a,.dr du Nord ,., lln;,,,. d,., Ripllblit111rs wdu li1tu 1nvlltlqi,rs). A -.a 161 S•· stance. le 1 ~ décrmbre 1971, le Conseil a décidé d'inviter k rcpré~nlanl de Ceylan à participer, san~ droit dr: vote, à la discussion de la qucation . R#1mlutlon 307 ( 1971) du 21 ,lkemb,,., 197 I l -e Conseil dt' .rrcurilé, Ayant ,·.wmi,,,; lo grave &ituation dans le soua-con ­ tinenl, qui continue de poser une menace à la paix et à la sécurité int1.'fn11tionalcs, l'rmalll actf' de la résolution 2793 (XXVI) de l'A1- sr:mhl6c. gi:nérafc, en date du 7 décembre 1971, l'rrrumt uctr ile lu réponae du Gouvernement pakis­ tanais. en date du 9 décembre 197111, •~ l.u qu,.,tion inocrilc, à l'ordre: du jour ( S/ Apnda/1606 ,·ta,1 lihc:llfr ~ommc ,1111 : ··,11 l.c:11,,., rn dalr Ju 4 dtcc:nit,re 1971. 11drtHée au t'ré,i- 1lcnt .tu ( ·1111,icil .te ~curilt pur le, rc:r,r&entanla cle I' Arv.rntinr. de: 111 Rc:l1l11uc: , 1lt1 tturundi, 1Je1 l!111t~l/n11 ,rA11,1-d,111r. Je l'Italie, .tu '''''· du Nkarasua, du l(oy1111mr llnl ,k (iran«k•lltclaanc et ,rrrlandr du Nord ri .Ir 111 S.1,nahC' ( S/10411). .. ,,, karru11 ,111 Scnttnlrc, afnbnl t S. ICl-1101 •• ~-' V,ur ,,,,n,,,,,.n/f ofli,•;,h Ju c ·,11u,·1I ,1,, .fic,,,,,,.. l'fllJ.tl ,, uinlf• ,,,,,,,~r' s,,,,,.,,..,,.,.n, ,l',wtoh,,. ffO\·,·n,h,,. ,,, ,lh·rmbrr 1•171. ,1, ,.·urne nt St 111440. Il Pr',run, ac:te de la réponae du Gouvernement ind1rn. en date Ju 12 décembre 1971 M, Ayant rnrmdu les déclarations du Vice-Prcmin Mini~trc lu Pakistan'' cl du Ministre des afîairl'S ,·:'1- lérieurcs di: l'lnùc~«. Pruiant ~gal~ment actr de la déclaration faitr a la 1616• séance du Conseil de sécurité par le MiniWl' dl·, affaires extérieures de l'Inde contenant une déclaration unilatiralc de cessez-le-feu sur le théâtre occidl'ntal dl'' opérations , Prma,u acte de l'acceptati on par le Paki ;1an du cessez-le-feu sur le tbi!tre occidental des opérattnn, avec effe.f au 17 décembre 197 J 81, Notant que. en c~uencc . un ccssrz-lc:-fl.:u t't l'arrêt des h01tilitéa sont en vigueur, J. Exige qu'un ..:esst1.-k-fcu durable et l'arr(·t dl· toutes Ica hostilités dans touteli les zones du conflit soient ~lrictcmcnt ob~crvès et restent en vig11cur ju~411'ii cc qu'intervienne , dès que possihle, le retrait c..lc tou1r:~ les forces armées sur leur territoire respectif et ~ur dt·, poli ilion~ qui respectent pleinement la ligne du cc~~l' ,. le-feu au Jammu et Cachemire, contr \lée par le (iro11p1· d'observateurs militaires des Nations Unies p(lur l'lndt' et le Paki1tan; 2. Drmande à tous les Etats Mcmhres de ,;'ah-;1rn1r de toute action qui pourrait auravcr la situatinn dan, k sous-continent ou mettre en danger la paix intcrn.,­ tionalc; 3. Demande à tous le~ intércsséi; de premln· to111n les mesures nécessaires pour as~11rcr la sauvegarde dt·~ vie11 humaine5 cl le respect de~ Convention~ dl· irni.· 1 ,· de 11149u et d'appliquer pleinement les tfüpo~i, 101i-d,· ces instruments concernant la protection de~ hic.,~,·, ,·t deii malades, des prii.onniers de guerre et de la p11p11la. tion dvilc: 4. JUmandr à la communaut t inlernationak de prc ter ~n auistancc pour ~oulagcr les souffrance~ dl'~ réfu(Ziés et leur permettre de retrouver des condition, de vie normale~ et t!e rentrer en toutr: sécurité rt di­ gnité dan~ leurs foyers. cl de coopérer plcinrmcnt avl·c le Secrétaire gfoéral à cet effet: 5. A utoriu le Secrétairr gén ·ral à dt~signt·r. ' hr~oin est, un représentant s~cial t:har!!t' de prêtn ,t·s h 'II~ offices pour résoutlre ~:s prohlème~ hum:init;urc~; 6. l'ri,. le Scnérairc génfral de trnir h· c ·,imcil in­ formé sans délai dr tout fait nouveau touch,tnl l'arpli­ cation de la présente résolution: 1. Déci k de re!iler ~aisi de la qucstinn et de la ~ar­ dcr activement à l'cumcn. 'fi,,,/. l«K·un1 11t ~ '104-1~ Adop1r1• ,) /,, If .,/• ,,. ,,,,, rar /.î ,.,,,. ,ontr,• ;,r,, ,tlt1 .' t1ltl'trntu n., t ,,,,,,,,.,nr , 1 l ,11.1•1 ,Ir, R,·p11ltl,,111,., \u, 1,./t1it,·, ,,, ,.;,~,,l./11r., i M, /1,,d . ~·,n11t· u, ,,:,nr ''''' ,. . l f, 14· ,tan,:e ,~ /111.I. 161 \• -.tan,·r r.; If.,,/. lli~lr •c-:in.:r l\'N:.tu,u, tlnit-,. }(rq,r,/ ,1,., ·1•,11t,\. ,ol ·,. l1 i11 11'' l' .. ' à ',11'
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/304 (1971)
IntituléAdmission de nouveaux membres : Émirats arabes unis (8 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/304(1971)
Texte intégral mocratique pc,pulalre du Yânen à paniciper, dD!I droit de vote, à fa discussion de la question intitul6e 'Ad­ miaion de nouveaux Membres : rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la de­ mande d'admission de l'Oman à l'Orpnisation des Nations Unies (S/10345t6)'. RNOludon 299 (1971) da 30 aeptembre 1971 Le Con.reil de ttcurité, Ayant 1xam/M la demande d'admiuion à l'Orpniaa­ tion dea Nations Unies pr~tée par l'Oman•', Recommande à l'Aaembl6e pœrale d'admettre l'Oman à l'Organisation dee Nations Unies. Adopt,'1 et l'unan.'mité à la 1587• 11«inct. es Ibid., Supplim,nt dt juillet, aolJt tt ,epttmbr, 1971. M/bld., Suppllmtnt d'avril, mol et fuln 1971, document S/10216. IMelnon A sa l 608fl séance, le 6 décembre l 971, le Conseil a décidé de renvoyer à son Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admiasion à l'Organisation des Nations Unies tm~ par les Emirats arabes unis111• Réeolution 304 ( 1971 ) da 8 décembre 1971 Le ConuU tk slcuritl, Ayant examl'' la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies pré!ICntée par les Emirats arabes • 9'1 urus ' Recomnuuuk à l'Assemblée générale d'admettre ks Emirats arabes unis à l'Organisation des Nations Unies. Adoptlit à /'unanimité d la 1609• .rtancl'. 117 Ibid., Supp(hnent d'octobre, novemf rt et décembre /971. S/10420. RECOJIMANDA'nON CONCERNANT LA NOMINATION DU SECIIETAIRE GENERAL18 A ses 1618•, 1619' et 1620' 16ances, tenuea en priv6 les 1 7, 20 et 21 décembre 1971, le Conteil a euminé la queaûon de la ,wxwnmandation P-n vue de la nomina­ tion du Sccritairo pn6ral de l'Orpoiutioo del Nation.a unies. Le ConseU dt sécurité, B&aolation 306 ( 1971) da Il cWeembn 1911 Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation dea NatiODI Unlea, Recommande à l'Assemblée 16D6rale de nommer Secr6taire général de l'Or­ aaniaation des Nations Unies M. fCurt Waldheim. Adoptlit à l'unanimltt d la 1620 ' sknct ( stanet privü). 91 Quc1tlon ayant fait l'objet de râoludona ou décitions de la part du Conseil en 1946, 1950, 1953, 19'7, 1962 et 1966.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/305 (1971)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (13 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/305(1971)
Texte intégral mettre le retrait de la Force ou une réduction substan­ tielle de son effectif. Déelelon Adopt,e d fu111J1'111itc' d la 1$67• ,lance. A sa 1612• s6ancc, le 13 décembre 1971, le Coneell a décidé d'inviter les repr6scntants de OI~, de la Turquie et de la Or~e à participer, sana droat de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adress&: au Pr6sident du Comeil de sécuriti par le repr6sentant permanent de Chypre aupr~ de l'Organisation des Nation, Unies. (S/S4881) : rapport du Secrétaire ~n6rat sur l'OJ•ation des Nations Unies à Chypre (S/10401')'. Réeolution 305 ( 197 ll) du 13 dkemhre 1971 u Conseil de stcurlté, Notant que, selon le rapport du Secrétaire ~n6ral, en date du 30 novembre 197l7, !a J)rés.eoce de la Force des Nations Unies charg~ du mah'lticn de la paix à Chypre demeure nécenaire dan11 let drcc,nstances pré­ .entes si l'on veut que Ja paix soit m&Jntenue dans l'tte, 11 /bid., dix-huirlime annc'e, SuppUm,nt d'oc1obre, ntn11mbre et dtlumbr, 1963. • Tbld., vin1t-lixlim1 anntt, S14ppllm1nt irocrobre, novembre Il ,,~,,.,,,, 191 l. 'lb1'., document S/1CM01. Notant que le Gouvernement chypriole est convenu que, en raison de la situation qui r~gne dans l'île, il est nécesaaire de maintenir la Force de~ Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1971, Notant ,,awment la situation gui règne dans l'île, telle qu'elle reuort du rapport, 1. R'1f/inM aea r6solutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 (1964) du 11 man, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 aoOt, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 ()965) du 19 man, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 d6cembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (J 966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 man, 254 ( 1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 dé­ cembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 ( 1969) du 11 décembre 1969, 281 ( 1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 ,d6cembre 1970, et 293 (1971) du 26 mal 1971, ainsi que les consensus exprimés par le Pr6tident à la 1 1'3-a6ance, Je 1t aodt l 964, et à la 1383• s&nct, le 2S novembre 1967; 2. Prie insta~m les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accél6rée et rfsolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objccdfs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuel8; 3. Prolonge à nouveau. d'une période prenant fin le 15 juin 1972, le stat1onn,ement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964) , dans l'espoir que des progr~s sufthants dans la voie d'une solution finale auront été acco1pplia d'ici !à pour pe1111cttre le retrait de ia Porce ou une réduction substantielle de son effectif. Adoptü d la /612~ dance par 14 voix contre zéro'. s L'un del membres (Chine) n'a pas participé au vote. PLAINTE DU SENEGAL9 IMclllone A. 1a 1569' Mance, le 12 juillet 1971, te Comol1 a décidé d'inviter les représentants du S6néaa1 et de la Ouin6e à paniciper, sans droit de vote, à la diecullloa de la question lntltuWe 'Plall'lte du S6afpl : lettre, en date du 6 Jumet t 971, adr91sie au Pr'9tdent du Conseil de akurlU par le represeataat permanent du • QuelUon ayant fait l'objet de mQlutlon, ou d6ctÛOIII de ta part du Conten eu 1963, 196$ et 1969. 2 ~-•• auolil de l~Orpiilaatiott -des. ·Nations Unies (S/l025JM)'. A sa JS70t s6ance, le J 3 juillet 1971, le Conseil a dkid6 d'inviter lei repr6sentants du Mali, du Soudan 1o Voir Docummll o(l'icltû du Consril de Jc'rurité, vingt­ slxlime annlt, Suppllmtnt de Juillet, aoDt et septembre 1971.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/306 (1971)
IntituléRecommandation concernant la nomination du SG (21 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/306(1971)
Texte intégral mocratique pc,pulalre du Yânen à paniciper, dD!I droit de vote, à fa discussion de la question intitul6e 'Ad­ miaion de nouveaux Membres : rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la de­ mande d'admission de l'Oman à l'Orpnisation des Nations Unies (S/10345t6)'. RNOludon 299 (1971) da 30 aeptembre 1971 Le Con.reil de ttcurité, Ayant 1xam/M la demande d'admiuion à l'Orpniaa­ tion dea Nations Unies pr~tée par l'Oman•', Recommande à l'Aaembl6e pœrale d'admettre l'Oman à l'Organisation dee Nations Unies. Adopt,'1 et l'unan.'mité à la 1587• 11«inct. es Ibid., Supplim,nt dt juillet, aolJt tt ,epttmbr, 1971. M/bld., Suppllmtnt d'avril, mol et fuln 1971, document S/10216. IMelnon A sa l 608fl séance, le 6 décembre l 971, le Conseil a décidé de renvoyer à son Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admiasion à l'Organisation des Nations Unies tm~ par les Emirats arabes unis111• Réeolution 304 ( 1971 ) da 8 décembre 1971 Le ConuU tk slcuritl, Ayant examl'' la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies pré!ICntée par les Emirats arabes • 9'1 urus ' Recomnuuuk à l'Assemblée générale d'admettre ks Emirats arabes unis à l'Organisation des Nations Unies. Adoptlit à /'unanimité d la 1609• .rtancl'. 117 Ibid., Supp(hnent d'octobre, novemf rt et décembre /971. S/10420. RECOJIMANDA'nON CONCERNANT LA NOMINATION DU SECIIETAIRE GENERAL18 A ses 1618•, 1619' et 1620' 16ances, tenuea en priv6 les 1 7, 20 et 21 décembre 1971, le Conteil a euminé la queaûon de la ,wxwnmandation P-n vue de la nomina­ tion du Sccritairo pn6ral de l'Orpoiutioo del Nation.a unies. Le ConseU dt sécurité, B&aolation 306 ( 1971) da Il cWeembn 1911 Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation dea NatiODI Unlea, Recommande à l'Assemblée 16D6rale de nommer Secr6taire général de l'Or­ aaniaation des Nations Unies M. fCurt Waldheim. Adoptlit à l'unanimltt d la 1620 ' sknct ( stanet privü). 91 Quc1tlon ayant fait l'objet de râoludona ou décitions de la part du Conseil en 1946, 1950, 1953, 19'7, 1962 et 1966.
OrganeCSNU
Année1971
CôteS/RES/307 (1971)
IntituléDemande d'un cessez-le-feu entre le Pakistan et l'Inde (21 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/307(1971)
Texte intégral R~1mlullon 303 ( 1971) du t1 dttembn.- 1971 Le Conseil de sécurité, Ayant e~aminé la question inscrite à l'ordre du jour de sa l 60~ séance, publié sous la cote SI Agenda/ J 6Q6ftll, Tenant compte du fait que l'ab5ence d'unanimité parmi les membres permanenta du Con.cil de t6curité au.l 1 ~ et 1607• ltancea a emp&hé le ConJeil de s'acquitter .le sa responsabilité principale du maintien de la pai.l et de la 16curité incernatiooala , /Jh:itle de porter la question figurant dans le docu­ ment S/ Agenda/ 1606 devant I' Aaaembl6c Fnérale, l im vingt-silli~mc session, comme prévu dans la ré10lu­ tion 3 77 A ( V) de I' Aasembl6c , en date du 3 novem­ bre 19~0. Adop1;,, d ln /IW8• J·ium·r l'' 11 w lx c:orttrr th,,. a, ,·r 4 almrnt/0111 (Franc,, Polotnr, Rnyaum, .f/111 dr Grand,..~,,.. 1u111, ,., d'lr/a,.dr du Nord ,., lln;,,,. d,., Ripllblit111rs wdu li1tu 1nvlltlqi,rs). A -.a 161 S•· stance. le 1 ~ décrmbre 1971, le Conseil a décidé d'inviter k rcpré~nlanl de Ceylan à participer, san~ droit dr: vote, à la discussion de la qucation . R#1mlutlon 307 ( 1971) du 21 ,lkemb,,., 197 I l -e Conseil dt' .rrcurilé, Ayant ,·.wmi,,,; lo grave &ituation dans le soua-con ­ tinenl, qui continue de poser une menace à la paix et à la sécurité int1.'fn11tionalcs, l'rmalll actf' de la résolution 2793 (XXVI) de l'A1- sr:mhl6c. gi:nérafc, en date du 7 décembre 1971, l'rrrumt uctr ile lu réponae du Gouvernement pakis­ tanais. en date du 9 décembre 197111, •~ l.u qu,.,tion inocrilc, à l'ordre: du jour ( S/ Apnda/1606 ,·ta,1 lihc:llfr ~ommc ,1111 : ··,11 l.c:11,,., rn dalr Ju 4 dtcc:nit,re 1971. 11drtHée au t'ré,i- 1lcnt .tu ( ·1111,icil .te ~curilt pur le, rc:r,r&entanla cle I' Arv.rntinr. de: 111 Rc:l1l11uc: , 1lt1 tturundi, 1Je1 l!111t~l/n11 ,rA11,1-d,111r. Je l'Italie, .tu '''''· du Nkarasua, du l(oy1111mr llnl ,k (iran«k•lltclaanc et ,rrrlandr du Nord ri .Ir 111 S.1,nahC' ( S/10411). .. ,,, karru11 ,111 Scnttnlrc, afnbnl t S. ICl-1101 •• ~-' V,ur ,,,,n,,,,,.n/f ofli,•;,h Ju c ·,11u,·1I ,1,, .fic,,,,,,.. l'fllJ.tl ,, uinlf• ,,,,,,,~r' s,,,,,.,,..,,.,.n, ,l',wtoh,,. ffO\·,·n,h,,. ,,, ,lh·rmbrr 1•171. ,1, ,.·urne nt St 111440. Il Pr',run, ac:te de la réponae du Gouvernement ind1rn. en date Ju 12 décembre 1971 M, Ayant rnrmdu les déclarations du Vice-Prcmin Mini~trc lu Pakistan'' cl du Ministre des afîairl'S ,·:'1- lérieurcs di: l'lnùc~«. Pruiant ~gal~ment actr de la déclaration faitr a la 1616• séance du Conseil de sécurité par le MiniWl' dl·, affaires extérieures de l'Inde contenant une déclaration unilatiralc de cessez-le-feu sur le théâtre occidl'ntal dl'' opérations , Prma,u acte de l'acceptati on par le Paki ;1an du cessez-le-feu sur le tbi!tre occidental des opérattnn, avec effe.f au 17 décembre 197 J 81, Notant que. en c~uencc . un ccssrz-lc:-fl.:u t't l'arrêt des h01tilitéa sont en vigueur, J. Exige qu'un ..:esst1.-k-fcu durable et l'arr(·t dl· toutes Ica hostilités dans touteli les zones du conflit soient ~lrictcmcnt ob~crvès et restent en vig11cur ju~411'ii cc qu'intervienne , dès que possihle, le retrait c..lc tou1r:~ les forces armées sur leur territoire respectif et ~ur dt·, poli ilion~ qui respectent pleinement la ligne du cc~~l' ,. le-feu au Jammu et Cachemire, contr \lée par le (iro11p1· d'observateurs militaires des Nations Unies p(lur l'lndt' et le Paki1tan; 2. Drmande à tous les Etats Mcmhres de ,;'ah-;1rn1r de toute action qui pourrait auravcr la situatinn dan, k sous-continent ou mettre en danger la paix intcrn.,­ tionalc; 3. Demande à tous le~ intércsséi; de premln· to111n les mesures nécessaires pour as~11rcr la sauvegarde dt·~ vie11 humaine5 cl le respect de~ Convention~ dl· irni.· 1 ,· de 11149u et d'appliquer pleinement les tfüpo~i, 101i-d,· ces instruments concernant la protection de~ hic.,~,·, ,·t deii malades, des prii.onniers de guerre et de la p11p11la. tion dvilc: 4. JUmandr à la communaut t inlernationak de prc ter ~n auistancc pour ~oulagcr les souffrance~ dl'~ réfu(Ziés et leur permettre de retrouver des condition, de vie normale~ et t!e rentrer en toutr: sécurité rt di­ gnité dan~ leurs foyers. cl de coopérer plcinrmcnt avl·c le Secrétaire gfoéral à cet effet: 5. A utoriu le Secrétairr gén ·ral à dt~signt·r. ' hr~oin est, un représentant s~cial t:har!!t' de prêtn ,t·s h 'II~ offices pour résoutlre ~:s prohlème~ hum:init;urc~; 6. l'ri,. le Scnérairc génfral de trnir h· c ·,imcil in­ formé sans délai dr tout fait nouveau touch,tnl l'arpli­ cation de la présente résolution: 1. Déci k de re!iler ~aisi de la qucstinn et de la ~ar­ dcr activement à l'cumcn. 'fi,,,/. l«K·un1 11t ~ '104-1~ Adop1r1• ,) /,, If .,/• ,,. ,,,,, rar /.î ,.,,,. ,ontr,• ;,r,, ,tlt1 .' t1ltl'trntu n., t ,,,,,,,,.,nr , 1 l ,11.1•1 ,Ir, R,·p11ltl,,111,., \u, 1,./t1it,·, ,,, ,.;,~,,l./11r., i M, /1,,d . ~·,n11t· u, ,,:,nr ''''' ,. . l f, 14· ,tan,:e ,~ /111.I. 161 \• -.tan,·r r.; If.,,/. lli~lr •c-:in.:r l\'N:.tu,u, tlnit-,. }(rq,r,/ ,1,., ·1•,11t,\. ,ol ·,. l1 i11 11'' l' .. ' à ',11'
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/307 (1971)
IntituléDemande d'un cessez-le-feu entre le Pakistan et l'Inde (21 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/307(1971)
Texte intégral R~1mlullon 303 ( 1971) du t1 dttembn.- 1971 Le Conseil de sécurité, Ayant e~aminé la question inscrite à l'ordre du jour de sa l 60~ séance, publié sous la cote SI Agenda/ J 6Q6ftll, Tenant compte du fait que l'ab5ence d'unanimité parmi les membres permanenta du Con.cil de t6curité au.l 1 ~ et 1607• ltancea a emp&hé le ConJeil de s'acquitter .le sa responsabilité principale du maintien de la pai.l et de la 16curité incernatiooala , /Jh:itle de porter la question figurant dans le docu­ ment S/ Agenda/ 1606 devant I' Aaaembl6c Fnérale, l im vingt-silli~mc session, comme prévu dans la ré10lu­ tion 3 77 A ( V) de I' Aasembl6c , en date du 3 novem­ bre 19~0. Adop1;,, d ln /IW8• J·ium·r l'' 11 w lx c:orttrr th,,. a, ,·r 4 almrnt/0111 (Franc,, Polotnr, Rnyaum, .f/111 dr Grand,..~,,.. 1u111, ,., d'lr/a,.dr du Nord ,., lln;,,,. d,., Ripllblit111rs wdu li1tu 1nvlltlqi,rs). A -.a 161 S•· stance. le 1 ~ décrmbre 1971, le Conseil a décidé d'inviter k rcpré~nlanl de Ceylan à participer, san~ droit dr: vote, à la discussion de la qucation . R#1mlutlon 307 ( 1971) du 21 ,lkemb,,., 197 I l -e Conseil dt' .rrcurilé, Ayant ,·.wmi,,,; lo grave &ituation dans le soua-con ­ tinenl, qui continue de poser une menace à la paix et à la sécurité int1.'fn11tionalcs, l'rmalll actf' de la résolution 2793 (XXVI) de l'A1- sr:mhl6c. gi:nérafc, en date du 7 décembre 1971, l'rrrumt uctr ile lu réponae du Gouvernement pakis­ tanais. en date du 9 décembre 197111, •~ l.u qu,.,tion inocrilc, à l'ordre: du jour ( S/ Apnda/1606 ,·ta,1 lihc:llfr ~ommc ,1111 : ··,11 l.c:11,,., rn dalr Ju 4 dtcc:nit,re 1971. 11drtHée au t'ré,i- 1lcnt .tu ( ·1111,icil .te ~curilt pur le, rc:r,r&entanla cle I' Arv.rntinr. de: 111 Rc:l1l11uc: , 1lt1 tturundi, 1Je1 l!111t~l/n11 ,rA11,1-d,111r. Je l'Italie, .tu '''''· du Nkarasua, du l(oy1111mr llnl ,k (iran«k•lltclaanc et ,rrrlandr du Nord ri .Ir 111 S.1,nahC' ( S/10411). .. ,,, karru11 ,111 Scnttnlrc, afnbnl t S. ICl-1101 •• ~-' V,ur ,,,,n,,,,,.n/f ofli,•;,h Ju c ·,11u,·1I ,1,, .fic,,,,,,.. l'fllJ.tl ,, uinlf• ,,,,,,,~r' s,,,,,.,,..,,.,.n, ,l',wtoh,,. ffO\·,·n,h,,. ,,, ,lh·rmbrr 1•171. ,1, ,.·urne nt St 111440. Il Pr',run, ac:te de la réponae du Gouvernement ind1rn. en date Ju 12 décembre 1971 M, Ayant rnrmdu les déclarations du Vice-Prcmin Mini~trc lu Pakistan'' cl du Ministre des afîairl'S ,·:'1- lérieurcs di: l'lnùc~«. Pruiant ~gal~ment actr de la déclaration faitr a la 1616• séance du Conseil de sécurité par le MiniWl' dl·, affaires extérieures de l'Inde contenant une déclaration unilatiralc de cessez-le-feu sur le théâtre occidl'ntal dl'' opérations , Prma,u acte de l'acceptati on par le Paki ;1an du cessez-le-feu sur le tbi!tre occidental des opérattnn, avec effe.f au 17 décembre 197 J 81, Notant que. en c~uencc . un ccssrz-lc:-fl.:u t't l'arrêt des h01tilitéa sont en vigueur, J. Exige qu'un ..:esst1.-k-fcu durable et l'arr(·t dl· toutes Ica hostilités dans touteli les zones du conflit soient ~lrictcmcnt ob~crvès et restent en vig11cur ju~411'ii cc qu'intervienne , dès que possihle, le retrait c..lc tou1r:~ les forces armées sur leur territoire respectif et ~ur dt·, poli ilion~ qui respectent pleinement la ligne du cc~~l' ,. le-feu au Jammu et Cachemire, contr \lée par le (iro11p1· d'observateurs militaires des Nations Unies p(lur l'lndt' et le Paki1tan; 2. Drmande à tous les Etats Mcmhres de ,;'ah-;1rn1r de toute action qui pourrait auravcr la situatinn dan, k sous-continent ou mettre en danger la paix intcrn.,­ tionalc; 3. Demande à tous le~ intércsséi; de premln· to111n les mesures nécessaires pour as~11rcr la sauvegarde dt·~ vie11 humaine5 cl le respect de~ Convention~ dl· irni.· 1 ,· de 11149u et d'appliquer pleinement les tfüpo~i, 101i-d,· ces instruments concernant la protection de~ hic.,~,·, ,·t deii malades, des prii.onniers de guerre et de la p11p11la. tion dvilc: 4. JUmandr à la communaut t inlernationak de prc ter ~n auistancc pour ~oulagcr les souffrance~ dl'~ réfu(Ziés et leur permettre de retrouver des condition, de vie normale~ et t!e rentrer en toutr: sécurité rt di­ gnité dan~ leurs foyers. cl de coopérer plcinrmcnt avl·c le Secrétaire gfoéral à cet effet: 5. A utoriu le Secrétairr gén ·ral à dt~signt·r. ' hr~oin est, un représentant s~cial t:har!!t' de prêtn ,t·s h 'II~ offices pour résoutlre ~:s prohlème~ hum:init;urc~; 6. l'ri,. le Scnérairc génfral de trnir h· c ·,imcil in­ formé sans délai dr tout fait nouveau touch,tnl l'arpli­ cation de la présente résolution: 1. Déci k de re!iler ~aisi de la qucstinn et de la ~ar­ dcr activement à l'cumcn. 'fi,,,/. l«K·un1 11t ~ '104-1~ Adop1r1• ,) /,, If .,/• ,,. ,,,,, rar /.î ,.,,,. ,ontr,• ;,r,, ,tlt1 .' t1ltl'trntu n., t ,,,,,,,,.,nr , 1 l ,11.1•1 ,Ir, R,·p11ltl,,111,., \u, 1,./t1it,·, ,,, ,.;,~,,l./11r., i M, /1,,d . ~·,n11t· u, ,,:,nr ''''' ,. . l f, 14· ,tan,:e ,~ /111.I. 161 \• -.tan,·r r.; If.,,/. lli~lr •c-:in.:r l\'N:.tu,u, tlnit-,. }(rq,r,/ ,1,., ·1•,11t,\. ,ol ·,. l1 i11 11'' l' .. ' à ',11'
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/308 (1972)
IntituléDemande de l'Organisation de l'unité africaineportant sur la tenue de réunions du Conseil de sécurité dans une capitale africaine (par. 2 résolution 2863 (XXVI) de l'A.G.)(19 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/308(1972)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1972 Première 11artie. -Questions examinees par le Conseil de sécurité en tant qu' organe responsable du maintien de la 11aix et de la sécurité internationales EXAMEN DES QUESTIONS RELATIVES A L'AFRIQUE DONT LE CONSEIL DE SECURITE EST ACTUELLEMENT SAISI ET APPLICATION DES RESOLUTIONS PERTINENTES DU CONSEIL A. -Demande de l'Organûation de Pun.ilé a/ricmne portant aur la tenue de réuniona du Conaeil de aécurité dana une capitale a/ri.cmne [paragraphe 2 de la réaolution 2863 (XXVI) de r Âaemblée générale] Décision& A sa 1625• séance, le 11 janvier 1972, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Demande de l'Organisation de l'unité africaine portant sur la tenue de réunions du Conseil de sécurité dans une capitale africaine [paragraphe 2 de la résolution 2863 (XXVI) de l'Assemblée géné­ rale] : lettre, en date du 29 décembre 1971, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/ 104801) '. A la même séance, le Conseil a décidé : a) D'accéder en principe à la demande de l'Orga­ nisation de l'unité africaine portant sur la tenue de réunions dans une capitale africaine au début de 1972; b) De réserver la période du 20 janvier au 20 fé- vrier 1972 pour la tenue de réunions du Conseil en Afrique; 1 Miméographié. Pour •le texte de la résolution 2863 (XXVI) de l'Assemblée générale, voir Documents officiels de r Assem­ blée générale, vingt-sixième session, Supplément n° 29 et rectificatif. 1 c) De créer un Comité du Conseil de sécuri-té pour les réunions hors siège du Conseil, composé de tous les membres du Conseil de sécurité, qui examinerait la question de la tenue de réunions du Conseil dans une capitale africaine sous tous ses aspects -technique, administratif, financier, juridique, politique et autres. Le Conseil est en outre convenu que le Comité, dans l'accomplissement de ses tâches, s'efforcerait d'élaborer des principes directeurs de caractère général qui pour­ raient être appliqués à toute situation analogue pouvant se présenter à l'avenir en relation avec Je paragraphe 3 de !'Article 28 de la Charte des Nations Unies. Réeolution 308 (1972) du 19 janvier 1972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné, sur l'invitation de l'Assemblée gé­ nérale, la demande de l'Organisation de l'unité afri­ caine portant sur la tenue de réunions du Conseil de sécurité dans une capitale africaine [paragraphe 2 de la résolution 2863 (XXVI) de l'Assemblée générale], Rappelant les décisions qu'il a prises à sa l 625~ séance, le 11 janvier t 972, Rappelant en particulier la décision qu'il a prise d'accéder en principe à la demande de l'Organisation de l'unité africaine, Prenant note avec reconnaissance de l'offre des Gou­ vernements de l'Ethiopie, de la Guinée, du Sénégal et de la Zambie d'accueillir le Conseil de sécurité dans leurs capitales respectives, Ayant examiné le rapport du Comité du Conseil de sécurité pour les réunions hors siège du Conseil2, Prenant note en particulier des états des prévisions de dépenses reproduits à l'annexe I du rapport du Co­ mité, Ayant présentes à l'esprit les recommandations for­ mulées par le Comité au chapitre VI de son rapport, 11 Documents of/icleu du Conseil de sécurité, vingt-septiime année, Supplément de janvier, février et mars 1972, document S/10S14. 1. Décide de tenir à Addis-Abeba, du vendredi 28 janvier au vendredi 4 février 1972 au plus tard, des réunions consacrées à la question intitulée 'Examen des questions relatives à l'Afrique dont le Conseil de sécurité est actuellement saisi et application des ré­ solutions pertinentes du Conseil'; 2. Exprime sa gratitude au Gouvernement éthiopien pour s'être déclaré prêt à être l'hôte des réunions du Conseil de sécurité et à fournir certaines facilités sans frais pour l'Organisation des Nations Unies; 3. Prie le Secrétaire général d'entamer immédiate­ ment des négociations avec le Gouvernement éthiopien en vue de conclure un accord relatif aux conférences selon les indications énoncées à l'annexe II au rapport du Comité. Adoptée à la 1626' séance=1• a En l'absence d'objection, le Président a déclaré que le pro­ jet de résolution était adopté à l'unanimit6. B. -Décui.oru et ré•olutioru adoptée. aux 1627c à 1639c •éance• du Conaeil de aécurité, tenue. à A.ddia-.4.beba du 28 jani,ier au 4 /é'Vrier 1912 Déeiaions A sa 1627• séance, le 28 janvier 1972, le Conseil a entendu les déclarations de Sa Majesté Impériale Hané Sélassié, empereur d'Ethiopie, et de Son Excellence M. Moktar Ould Daddah, président de la République islamique de Mauritanie et président de la huitième session de la Conférence des chefs d'Etat et de gou­ vernement de l'Organisation de l'unité africaine. A sa 1628• séance, le 28 janvier 1972, le Conseil a décidé d'inviter les rC;P.r6sentants du Cameroun, du Congo, de l'Egypte, de l Ethiopie, du Gabon, du Ghana, de la Guinée équatoriale, du Kenya, du Libéria, du Malawi, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie, du Nigéria, de l'Ouganda, de la République-Unie de Tan­ zanie, du Sénéf81, de la Tunisie, du Zaïre et de la Zambie à J. 811i.clper sans droit de vote, à la discussion de la question inti~ée 'Examen des questions relatives à l'Afrique dont le Conseil de sécurité est actuellement saisi et application des résolutions pertinentes du Con­ seil'. A la mime séance, compte tenu du fait que trois organes de l'Organisation des Nations Unies avaient décidé d'6tre représentés aux réunions que le Conseil de sécurité tiendrait en Afrique', le Conseil a décidé d'adresser dca invitations en ce sens au représentant t Voir Documents oficlela du COIIHII a ncurlté, vinRt­ septième annJe, Suppllmmt de Janvier, flvrier et mars 1912, document S/10600. 2 du Comité spécial de l'apartheid, le représentant de la Trinité-et-Tobago, au Président du Comité spécial char­ gé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, le représentant de la République-Unie de Tanzanie, et au Président du Con­ seil des Nations Unies pour 1a Namibie, le représentant du Pakistan. A sa 163()e séance, le 31 janvier 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, du Bu­ rundi et de la République arabe libyenne à 1_ articiper, sans droit de vote, à la discussion de la quesuon. A la même séance, à la demande des représentants de 1a Guinée, de la Somalie et du Soudan11, le Conseil a décidé en principe d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 de son règlement intérieur provisoire, aux personnes suivantes : M. Mohamed Fouad El-Bedewi; M. Amilcar Cabra]; M. M. Luvualo; M. M. dos Santos; M. Peter Mueshihange; M. Richard Hove6; M. Portlako Leballo; G Ibid., document S/10602/R.ev.2. 8 Au lieu de M. Hove, c'est M. M. K.. H. Hamadziripi qui a pris la parole à la 1633• s6ance, avec l'assentiment du Comeil.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/309 (1972)
IntituléLa situation en Namibie (4 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/309(1972)
Texte intégral LA SITUATION EN NAMIBIE18 Au cours de ses réunions en Afrique14, le Conseil de sécurité a adopté les résolutions ci-après concer­ nant cette question : Résolution 309 (1972) du 4 février 1972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné plus avant la question de Namibie, et sans préjudice des autres résolutions adoptées en la matière par le Conseil de sécurité, Reconnaissant les responsabilités et les obligations particulières de l'Organisation des Nations Unies à l'égard du peuple et du Territoire de la Namibie, Réa[fi.rmant une fois de plus le droit inaliénable et imprescriptible du peuple namibien à la libre dé­ termination et à l'indépendance, Réaffirmant également l'unité nationale et l'in­ tégrité territoriale de la Namibie, 1. Invite le Secrétaire général, en consultation et en étroite coopération avec un groupe du Con_seil de sécurité composé des représentants de l'Argentme, de la Somalie et de la Yougoslavie, à se mettre en rapport dès que possible avec toutes les parties intéressées en vue d'établir les conditions nécessaires pour permettre au peuple namibien d'exercer, librement et dans le res­ pect rigoureux du principe de l'égalité des hommes, son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la Charte des Nations Unies; 2. Exhorte le Gouvernement sud-africain à coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans l'applica­ tion de la présente résolution; 3. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur l'application de la présente résolution le 31 juillet 1972 au plus tard. Adoptü à la 16386 séance par 14 voix contre zérotll. Résolution 310 (1972) du 4, février 1972 Le Conseil de sécurité, Prenant note de la déclaration du Président de la République islamique de Mauritanie16 en sa qualité 1s Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970 et 1971. 14 Voir ci-dessus, p. 2 et 3. 15 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 16 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, 16278 séance. 4 de président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine, Prenant note de la déclaration du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie17, Sérieusement préoccupé par la situation actuelle en Namibie et les mesures répressives adoptées par le Gouvernement sud-africain à la suite de .Ja grève des ouvriers contractuels africains dans le pays et des larges manifestations accrues de l'opposition africaine à l'occupation illégale du Territoire par le Gouver­ nement sud-africain, Convaincu que le Conseil de sécurité doit trouver d'urgence les moyens nécessaires pour mettre le peuple du Territoire en mesure d'exercer son droit à l'auto­ détermination et à l'indépendance, Conscient de la nécessité d'établir à cette fin une coopération totale entre les Etats Membres, en par­ ticulier les membres permanents du Conseil de sécurité et les partenaires commerciaux de l'Afrique du Sud, Rappelant ses résolutions précédentes et celles de l'Assemblée générale relatives à la Namibie, Conscient des responsabilités particulières de l'Or­ ganisation des Nations Unies à l'égard du peuple et du Territoire de la Namibie, Conscient de la responsabilité qui lui incombe de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter les obligations contractées par les Etats Membres en vertu des dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple namibien à l'autodétermination et à l'indépendance, conformé­ ment à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée géné­ rale en date du 14 décembre 1960, Réaffirmant en outre le principe de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la Namibie, 1. Condamne énergiquement l'Afrique du Sud pour son refus de respecter les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité relatives à la Na­ mibie; 2. Réaffirme que l'occupation continue de la Na­ mibie par les autorités sud-africaines est illégale et porte atteinte aux intérêts du peuple namibien; 3. Déclare que l'attitude de défi que l'Afrique du Sud oppose aux décisions du Conseil de sécurité sape l'autorité de l'Organisation des Nations Unies; 4. Condamne énergiquement les récentes mesures répressives dirigées contre les ouvriers africains en Namibie et demande au Gouvernement sud-africain de mettre immédiatement un terme à ces mesures ré­ pressives et d'abolir tout système de travail qui ne serait pas conforme aux dispositions fondamentales de la Déclaration universelle des droits de l'homme; 5. Demande à tous les Etats dont des ressortissants et des sociétés ont des activités en Namibie nonobstant les dispositions pertinentes de la résolution 283 ( 1970) 11 Ibid., 1628e séance.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/310 (1972)
IntituléLa situation en Namibie (4 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/310(1972)
Texte intégral LA SITUATION EN NAMIBIE18 Au cours de ses réunions en Afrique14, le Conseil de sécurité a adopté les résolutions ci-après concer­ nant cette question : Résolution 309 (1972) du 4 février 1972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné plus avant la question de Namibie, et sans préjudice des autres résolutions adoptées en la matière par le Conseil de sécurité, Reconnaissant les responsabilités et les obligations particulières de l'Organisation des Nations Unies à l'égard du peuple et du Territoire de la Namibie, Réa[fi.rmant une fois de plus le droit inaliénable et imprescriptible du peuple namibien à la libre dé­ termination et à l'indépendance, Réaffirmant également l'unité nationale et l'in­ tégrité territoriale de la Namibie, 1. Invite le Secrétaire général, en consultation et en étroite coopération avec un groupe du Con_seil de sécurité composé des représentants de l'Argentme, de la Somalie et de la Yougoslavie, à se mettre en rapport dès que possible avec toutes les parties intéressées en vue d'établir les conditions nécessaires pour permettre au peuple namibien d'exercer, librement et dans le res­ pect rigoureux du principe de l'égalité des hommes, son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la Charte des Nations Unies; 2. Exhorte le Gouvernement sud-africain à coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans l'applica­ tion de la présente résolution; 3. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur l'application de la présente résolution le 31 juillet 1972 au plus tard. Adoptü à la 16386 séance par 14 voix contre zérotll. Résolution 310 (1972) du 4, février 1972 Le Conseil de sécurité, Prenant note de la déclaration du Président de la République islamique de Mauritanie16 en sa qualité 1s Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970 et 1971. 14 Voir ci-dessus, p. 2 et 3. 15 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 16 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, 16278 séance. 4 de président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine, Prenant note de la déclaration du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie17, Sérieusement préoccupé par la situation actuelle en Namibie et les mesures répressives adoptées par le Gouvernement sud-africain à la suite de .Ja grève des ouvriers contractuels africains dans le pays et des larges manifestations accrues de l'opposition africaine à l'occupation illégale du Territoire par le Gouver­ nement sud-africain, Convaincu que le Conseil de sécurité doit trouver d'urgence les moyens nécessaires pour mettre le peuple du Territoire en mesure d'exercer son droit à l'auto­ détermination et à l'indépendance, Conscient de la nécessité d'établir à cette fin une coopération totale entre les Etats Membres, en par­ ticulier les membres permanents du Conseil de sécurité et les partenaires commerciaux de l'Afrique du Sud, Rappelant ses résolutions précédentes et celles de l'Assemblée générale relatives à la Namibie, Conscient des responsabilités particulières de l'Or­ ganisation des Nations Unies à l'égard du peuple et du Territoire de la Namibie, Conscient de la responsabilité qui lui incombe de prendre les mesures nécessaires pour faire respecter les obligations contractées par les Etats Membres en vertu des dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple namibien à l'autodétermination et à l'indépendance, conformé­ ment à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée géné­ rale en date du 14 décembre 1960, Réaffirmant en outre le principe de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la Namibie, 1. Condamne énergiquement l'Afrique du Sud pour son refus de respecter les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité relatives à la Na­ mibie; 2. Réaffirme que l'occupation continue de la Na­ mibie par les autorités sud-africaines est illégale et porte atteinte aux intérêts du peuple namibien; 3. Déclare que l'attitude de défi que l'Afrique du Sud oppose aux décisions du Conseil de sécurité sape l'autorité de l'Organisation des Nations Unies; 4. Condamne énergiquement les récentes mesures répressives dirigées contre les ouvriers africains en Namibie et demande au Gouvernement sud-africain de mettre immédiatement un terme à ces mesures ré­ pressives et d'abolir tout système de travail qui ne serait pas conforme aux dispositions fondamentales de la Déclaration universelle des droits de l'homme; 5. Demande à tous les Etats dont des ressortissants et des sociétés ont des activités en Namibie nonobstant les dispositions pertinentes de la résolution 283 ( 1970) 11 Ibid., 1628e séance. du Conseil de sécurité d'employer tous les moyens disponibles pour s'assurer que la politique de recrute­ ment de travailleurs namibiens par ces ressortissants et ces sociétés est conforme aux dispositions fonda­ mentales de la Déclaration universelle des droits de l'homme; 6. Considère que l'occupation continue de la Na­ mibie par le Gouvernement sud-africain en dépit des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies et de la Charte crée une situation préjudiciable au maintien de la paix et de la sécurité dans la ré­ gion; 7. Demande à l'Afrique du Sud de retirer im­ médiatement sa police et ses forces armées ainsi que son personnel civil du Territoire de la Namibie; 8. Décide que, au cas où le Gouvernement sud­ africain ne respecterait pas la présente résolution, le Conseil de sécurité se réunira immédiatement pour déterminer les dispositions ou mesures efficaces à prendre, conformément aux chapitres pertinents de la Charte, afin d'assurer l'application totale et rapide de la présente résolution; 9. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil · de sécurité sur l'application de la présente résolution le 31 juillet 1972 au plus tard. Adoptée à la 1638• séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions (France et Royau­ me-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Décision A sa 165 6• séance, le 31 juillet 1972, étant donné la demande du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie tendant à ce que le Conseil de sécurité invite les représentants de la Guyane et du Nigéria à prendre la parole devant le Conseil de sécurité, au nom du Conseil des Nations Unies pour la Namibie, au sujet de la question intitulée 'La situation en Namibie : rapport du Secrétaire général sur l'applica­ tion de la résolution 309 ( 1972) du Conseil de sé­ curité concernant la question de Namibie (S/1073818)', le Conseil a décidé d'adresser à ces représentants des invitations en ce sens. Résolution 319 (1972) du Ier août I 972 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 309 ( 1972) du 4 février 1972, et sans préjudice des autres résolutions adop­ tées au sujet de la question de Namibie, 18 Ibid., vingt-septième année, Supplément de juillet, aoCit et septembre 1972. 5 Ayant examiné le rapport présenté par le Secré­ taire généraPu en application de la résolution 309 (1972), 1. Prend note avec gratitude des efforts réalisés par le Secrétaire général dans l'application de la ré­ solution 309 ( 1972); 2. Réaffirme le droit inaliénable et imprescriptible du peuple namibien à la libre détermination et à l'indépendance; 3. Réaffirme également l'unité nationale et l'inté­ grité territoriale de la Namibie; 4. Invite le Secrétaire général, en consultation et en étroite coopération avec le groupe du Conseil de sécurité constitué conformément à la résolution 309 (1972), à poursuivre ses contacts avec toutes les par­ ties intéressées en vue d'établir les conditions néces­ saires pour permettre au peuple namibien d'exercer, librement et dans le respect rigoureux du principe de l'égalité des hommes, son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la Charte des Nations Unies; 5. Approuve la proposition du Secrétaire général de procéder, après les consultations nécessaires, à la nomination d'un représentant pour l'assister dans l'ac­ complissement de son mandat, tel qu'il est énoncé au paragraphe 4 ci-dessus; 6. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité informé selon qu'il conviendra et, en tout cas, de lui présenter un rapport sur l'application de la résolution 309 (1972) et de la présente résolution le 15 novembre 1972 au plus tard. Adoptée à la 1657' séance par 14 voix contre zéro20. Décisions A sa 1678e séance, le 28 novembre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Tchad, de l'Ethiopie, du Libéria, de Maurice, du Maroc et de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie : rapport du Secrétaire général sur l'ap­ plication de la résolution 319 ( 1972) du Conseil de sécurité concernant la question de Namibie (S/10832 et Corr.121) '. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 10 Ibid., document SI 10738. 20 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 21 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1972.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/311 (1972)
IntituléQuestion du conflit racial en Afrique du Sud résultant de la politiques d'Apartheid du gouvernement de la République Sud-africaine (4 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/311(1972)
Texte intégral QUESTION DU CONFLIT RACIAL EN AFRIQUE DU SUD RESULTANT DE LA POLITIQUE D'APARTHEID DU GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE SUD-AFRICAINE40 Au cours de ses réunions en Afrique41, le Conseil de sécurité a adopté la résolution ci-après concernant cette question : Résolution 311 (1972) du 4 février 1972 Le Conseil de sécurité, Notant avec une grave préoccupation l'aggravation de la situation en Afrique du Sud résultant de l'inten­ sification et de l'élargissement continus de la politique d'apartheid et de répression poursuivie par le Gouver­ nement sud-africain, Ayant entendu les déclarations des personnes qui ont été invitées à prendre la parole devant le Conseil sur cette question, Prenant acte de la déclaration du représentant du Comité spécial de l'apartheid4~, Déplorant le refus persistant du Gouvernement sud­ africain d'appliquer les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité en vue de favoriser une solution pacifique conformément à la Charte des Nations Unies, Gravement préoccupé par le fait que la situation en Afrique du Sud trouble sérieusement la paix et la sé­ curité internationales en Afrique australe, Notant l'accroissement constant de l'arsenal mili­ taire et le renforcement continu de la puissance mili­ taire du Gouvernement sud-africain, 40 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964 et 1970. 41 Voir ci-dessus, p. 2 et 3. 42 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, 1628e séance. Convaincu qu'il incombe au Conseil de sécurité d'adopter d'urgence des mesures pour assurer l'appli­ cation de ses résolutions et favoriser ainsi le dénoue­ ment de la situation grave qui règne en Afrique du Sud et en Afrique australe, 1. Condamne le Gouvernement sud-africain, qui poursuit sa politique d'apartheid en violation des obli­ gations qui lui incombent aux termes de la Charte des Nations Unies; 2. Réitère son opposition totale à la politique d'apartheid du Gouvernement sud-africain; 3. Reconnaît la légitimité de la lutte que mène le peuple opprimé de l'Afrique du Sud pour s'assurer les droits de l'homme et les droits politiques énoncés dans la Charte et dans la Déclaration universelle des droits de l'homme; 4. Demande instamment au Gouvernement sud­ africain de libérer toutes les personnes emprisonnées, détenues ou soumises à d'autres mesures de restriction résultant de la politique d'apartheid; 5. Invite tous les Etats à respecter strictement l'em­ bargo sur les armes destinées à l'Afrique du Sud; 6. Engage les gouvernements et les individus à con­ tribuer généreusement et régulièrement aux fonds des Nations Unies destinés à aider, à des fins humanitaires et de formation, les victimes de l'apartheid; 7. Félicite les organisations intergouvernementales et non gouvernementales ainsi que les particuliers de contribuer à l'éducation et à la formation des Sud­ Africains et invite instamment ceux qui ne le feraient pas encore à commencer à prêter leur concours et ceux qui le font déjà à redoubler d'efforts dans ce domaine; 8. Décide d'examiner d'urgence les moyens de ré­ soudre la situation actuelle résultant de la politique d'apartheid du Gouvernement sud-africain. Adoptée à la 1639• séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (France). QUESTION CONCERNANT LA SITUATION DANS LES TERRITOIRES SOUS ADMINISTRATION PORTUGAISE48 Au cours de ses réunions en Afrique44, le Conseil de sécurité a adopté la résolution ci-après concernant cette question : 43 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963. 44 Voir ci-dessus, p. 2 et 3. 10 Résolution 312 (1972) lu 4 février 1972 Le Conseil de sécurité, Avant examiné la situation dans les territoires afri­ cairn; sous administration portugaise,
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/312 (1972)
IntituléQuestion relative aux territoires administrés par le Portugal (4 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/312(1972)
Texte intégral QUESTION DU CONFLIT RACIAL EN AFRIQUE DU SUD RESULTANT DE LA POLITIQUE D'APARTHEID DU GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE SUD-AFRICAINE40 Au cours de ses réunions en Afrique41, le Conseil de sécurité a adopté la résolution ci-après concernant cette question : Résolution 311 (1972) du 4 février 1972 Le Conseil de sécurité, Notant avec une grave préoccupation l'aggravation de la situation en Afrique du Sud résultant de l'inten­ sification et de l'élargissement continus de la politique d'apartheid et de répression poursuivie par le Gouver­ nement sud-africain, Ayant entendu les déclarations des personnes qui ont été invitées à prendre la parole devant le Conseil sur cette question, Prenant acte de la déclaration du représentant du Comité spécial de l'apartheid4~, Déplorant le refus persistant du Gouvernement sud­ africain d'appliquer les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité en vue de favoriser une solution pacifique conformément à la Charte des Nations Unies, Gravement préoccupé par le fait que la situation en Afrique du Sud trouble sérieusement la paix et la sé­ curité internationales en Afrique australe, Notant l'accroissement constant de l'arsenal mili­ taire et le renforcement continu de la puissance mili­ taire du Gouvernement sud-africain, 40 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964 et 1970. 41 Voir ci-dessus, p. 2 et 3. 42 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, 1628e séance. Convaincu qu'il incombe au Conseil de sécurité d'adopter d'urgence des mesures pour assurer l'appli­ cation de ses résolutions et favoriser ainsi le dénoue­ ment de la situation grave qui règne en Afrique du Sud et en Afrique australe, 1. Condamne le Gouvernement sud-africain, qui poursuit sa politique d'apartheid en violation des obli­ gations qui lui incombent aux termes de la Charte des Nations Unies; 2. Réitère son opposition totale à la politique d'apartheid du Gouvernement sud-africain; 3. Reconnaît la légitimité de la lutte que mène le peuple opprimé de l'Afrique du Sud pour s'assurer les droits de l'homme et les droits politiques énoncés dans la Charte et dans la Déclaration universelle des droits de l'homme; 4. Demande instamment au Gouvernement sud­ africain de libérer toutes les personnes emprisonnées, détenues ou soumises à d'autres mesures de restriction résultant de la politique d'apartheid; 5. Invite tous les Etats à respecter strictement l'em­ bargo sur les armes destinées à l'Afrique du Sud; 6. Engage les gouvernements et les individus à con­ tribuer généreusement et régulièrement aux fonds des Nations Unies destinés à aider, à des fins humanitaires et de formation, les victimes de l'apartheid; 7. Félicite les organisations intergouvernementales et non gouvernementales ainsi que les particuliers de contribuer à l'éducation et à la formation des Sud­ Africains et invite instamment ceux qui ne le feraient pas encore à commencer à prêter leur concours et ceux qui le font déjà à redoubler d'efforts dans ce domaine; 8. Décide d'examiner d'urgence les moyens de ré­ soudre la situation actuelle résultant de la politique d'apartheid du Gouvernement sud-africain. Adoptée à la 1639• séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (France). QUESTION CONCERNANT LA SITUATION DANS LES TERRITOIRES SOUS ADMINISTRATION PORTUGAISE48 Au cours de ses réunions en Afrique44, le Conseil de sécurité a adopté la résolution ci-après concernant cette question : 43 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963. 44 Voir ci-dessus, p. 2 et 3. 10 Résolution 312 (1972) lu 4 février 1972 Le Conseil de sécurité, Avant examiné la situation dans les territoires afri­ cairn; sous administration portugaise, Ayant entendu les déclarations des personnes qui ont été invitées à prendre la parole devant le Conseil sur cette question, Prenant acte de la déclaration du Président du Co­ mité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux4', Gravement préoccupé par le fait que le Gouverne­ ment portugais continue d'appliquer ses mesures ré­ pressives lors de ses opérations militaires contre les peuples africains de l'Angola, du Mozambique et de la Guinée (Bissau) afin d'empêcher ces peuples de réaliser leurs aspirations légitimes à l'autodétermination et à l'indépendance, Déplorant le refus du Gouvernement portugais d'ap­ piiquer les résolutions pertinentes du Conseil de sécu­ rité, adoptées sur la question des territoires sous admi­ nistration portugaise, conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies, Déplorant en outre la politique et les actions des Etats qui continuent à fournir au Portugal une assistance militaire et autre dont il se sert pour poursuivre sa politique colonialiste et répressive contre les ptuples de l'Angola, du Mozambique et de la Gui­ née (Bissau), Sérieusement préoccupé par les violations répétées, de la part des forces armées portugaises, de la souve­ raineté et de l'intégrité territoriale d'Etats africains in­ dépendants, Profondément préoccupé par les rapports faisant état de l'emploi de substances chimiques par le Portugal dans ses guerres coloniales contre les peuples de l'An­ gola, du Mozambique et de la Guinée (Bissau), Reconnaissant la légitimité de la lutte des mouve­ ments de libération de l'Angola, du Mozambique et de la Guinée (Bissau), qui exigent l'autodétermination et l'indépendance, 1. Réaffirme le droit inaliénable des peuples de l'Angola, du Mozambique et de la Guinée (Bissau) à l'autodétermination et à l'indépendance, reconnu par l'Assemblée générale dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, et reconnaît la légitimité de la lutte qu'ils mènent pour jouir de cc droit; 2. Condamne le refus persistant du Gouvernement portugais d'appliquer la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale et toutes les autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 3. Réaffirme que la situation créée tant par la po­ litique du Portugal dans ses colonies que par ses pro­ vocations incessantes contre les Etats voisins trouble gravement la paix et la sécurité internationales dans le continent africain; 4. Demande au Portugal : a) De reconnaître immédiatement le droit des peu­ ples des territoires sous son administration à l'auto­ détermination et à l'indépendance, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale; b) D'arrêter immédiatement les guerres coloniales et tous les actes de répression contre les peuples de l'Angola, du Mozambique et de la Guinée (Bissau); 45 Voir Doc11ments officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, 1629• séance. 11 c) De retirer toutes ses forces militaires actuelle­ ment utilisées pour des actes de répression à l'encontre des populations de l'Angola, du Mozambique et de la Guinée (Bissau); d) De proclamer une amnistie politique incondi­ tionnelle et le rétablissement des droits politiques dé­ mocratiques; e) De transférer le pouvoir à des institutions poli­ tiques librement élues et représentatives de la popula­ tion, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale; 5. Demande à nouveau au Portugal de s'abstenir de toute violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats africains; 6. Demande à tous les Etats de cesser immédiate­ ment d'apporter au Gouvernement portugais toute assistance lui permettant de poursuivre sa répression contre les peuples des territoires qu'il administre, et de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la vente et la fourniture d'armes et d'équipement militaire uti­ lisés par le Gouvernement portugais à cette fin, y com­ pris la vente et l'expédition d'équipement et de matériel lui permettant de fabriquer ou d'entretenir des armes et des munitions devant être utilisées dans les territoires sous administration portugaise; 7. Prie le Secrétaire général de s'assurer de l'appli­ cation de la présente résolution et de faire rapport périodiquement au Conseil de sécurité. Adoptée à la 1639e séance par 9 voix contre zéro, avec 6 abs­ tentions ( Argentine, Belgiq11e, Etats-Unis d'Amérique, France, Italie et Royaume-Uni de Gran­ de-Bretagne et d'Irlande du Nord). Décisions A sa 1672° séance, le 15 novembre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi. d .. · l'Ethiopie, du Libéria, de Madagascar, du Nigéria. tk la Sierra Leone, de la République-Unie de Tanzani,·. de la Tunisie et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intituke 'Question concernant la situation dans les territoirl'S sous administration portugaise : lettre, en dnte du 7 novembre I 972, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité par les représentants de l'Algérie, du Bots­ wana, du Burundi, du Cameroun, du Congo, de la Côte d'Ivoire, du Dahomey, de l'Egypte, de l'Ethiopie, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, de la Haute-Volta, du Kenya, du Lesotho, du Libéria, de Madagascar, du Mali, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, de l'Ouganda, de la République arabe libyenne, de la République centrafricaine, de la Ré­ publique-Unie de Tanzanie, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de la Somalie, du Soudan, du Tchad, du Togo, de la Tunisie, du Zaïre et de la Zambie (S/10828411)'. 46 /bid., vingt-septième année, Supplément d'octobre, no- 1·cmhre et décembre 1972.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/313 (1972)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (28 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/313(1972)
Texte intégral tant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10546'2); 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 25 février 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent par intérim d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1055052).' Résolution 313 (1972) du 28 février 1972 Le Conseil de sécurité Exige qu'Israël renonce immédiatement à toute ac­ tion militaire terrestre et aérienne contre le Liban, et s'en abstienne, et retire immédiatement toutes ses forces militaires du territoire libanais. Adoptée à l'unanimité à la 1644• séance. Décisions Consensus des membres du Conseil de sécurité en date du 19 avdl 197253 : 'Le Président du Conseil de sécurité a eu des consultations avec les membres du Conseil à la suite de la demande formulée par le représentant perma­ nent du Liban tendant à ce que le Conseil de sécurité prenne les mesures nécessaires pour affecter des ob­ servateurs supplémentaires de l'Organisation des Nations Unies dans le secteur Israël-Liban; cette demande, qui a été communiquée au Président du Conseil, figure dans l'annexe 1 au mémorandum du Président daté du 31 mars 1972 et adressé au Secré­ taire général, ainsi qu'au paragraphe 1 du mémoran­ dum ci-joint du 4 avril 1972 adressé au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général54• Le Président du Conseil de sécurité a également informé le Secrétaire général et a eu des consultations avec lui. A titre exceptionnel, il a été jugé qu'une réunion officielle du Conseil de sécurité n'était pas nécessaire en la circonstance. 'Pendant ces consultations, les membres du Con­ seil de sécurité ont abouti, sans objection, à un con­ sensus sur les mesures à prendre en réponse à la demande du Gouvernement libanais, et ils ont invité le Secrétaire général à prendre les mesures décrites dans son mémorandum susmentionné. Ils ont en outre invité le Secrétaire général à commlter les autorités libanaises quant à l'application de ces mesures. r,2 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément de janvier, février et mars 1972. 53 /bid., Supplément d'avril, mai et juin 1972, document SI 10611. 54 Ibid., document S/10611, annexe. 13 'Ils ont également invité le Secrétaire général à faire rapport périodiquement au Conseil de sécurité et, à cette occasion, à faire connaître ses vues quant à la nécessité de ma111tenir lesdites mesures et quant à leur ampleur5r..' A sa 1648c séance, le 23 juin 1972, Je Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 23 juin 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10715°6); 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 23 juin 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1071656).' A sa 1649e séance, le 24 juin 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République arabe syrienne, de l'Egypte, du Koweït et de la Jordanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1650c séance, le 26 juin 1972, le Conseil a décidé d'ajouter au premier point de son ordre du jour un second alinéa intitulé : 'b) Lettre, en date du 26 juin 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la République arabe syrienne auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1072056).' Résolution 316 (1972) du 26 juin 1972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote SI Agenda/1650/Rev.1, 55 Ultérieurement, dans une lettre en date du 30 octobre 1972 (S/ 10818) [voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-septième année, Supplément d'octobre, novembre et dé• cembre 1972] adressée au Secrétaire général, le Président du Conseil de sécurité a déclaré que les membres du Conseil, qu'il avait consultés, n'avaient pas d'objection à ce qu'il ffit donné suite à la demande du Gouvernement libanais tendant à un accroissement du nombre des postes d'observation et à la mise en place d'observateurs supplémentaires de l'Organisation des Nations Unies dans le secteur Israël-Liban. 56 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément d'avril, mai et juin 1972.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/314 (1972)
IntituléLa situation en Rhodésie du Sud (28 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/314(1972)
Texte intégral QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODESIE DU SUD26 Décisions A sa 164(}' séance, le 16 février 1972, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud: 'a) Lettre, en date du 15 février 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par les repré­ sentants de la Guinée, de la Somalie et du Soudan (S/10540~~); 'b) Quatrième rapport du Comité créé en applica­ tion de la résolution 253 (1968) du Conseil de sécurité ( S/ 10229 et Add. l et 228); 'c) Rapport intérimaire du Comité créé en appli­ cation de la résolution 253 ( 1968) du Conseil de sécurité (S/1040829).' A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande des représentants de la Guinée, de la Somalie et du Soudan30, d'adresser une invitation à M. Abel Muzorewa en vertu de l'article 39 de son règlement intérieur provisoire. Résolution 314 (1972) du 28 février 1972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné les faits récents concernant la ques­ tion de la Rhodésie du Sud, Rappelant ses résolutions 216 ( 1965) du 12 no­ vembre 1965, 217 (1965) du 20 novembre 1965, 221 ( 1966) du 9 avril 1966, 232 ( 1966) du 16 décembre 1966, 253 (1968) du 29 mai 1968, 277 (1970) du 18 mars 1970 et 288 (1970) du 17 novembre 1970, Gravement préoccupé par le fait que certains Etats ne se sont pas conformés aux dispositions de la réso­ lution 253 (1968), contrairement à leurs obligations aux termes de !'Article 25 de la Charte des Nations Unies, Tenant compte du quatrième rapporfll du Comité créé en application de la résolution 253 (1968) du 26 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968, 1969, 1970 et 1971. 27 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément de janvier, février et mars 1972. ~8 Ibid., vingt-sixième année, Supplément spécial n° 2 et Supplément spécial 11° 2A. 29 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1971. 30 Ibid., vingt-septième année, Supplément de janvier, février et mars 1972, document S/10540. ~1 Ibid., vingt-sixième année, Supplément spécial n° 2 et Supp/émellt spécial n° 2A. 7 Conseil de sécurité et de son rapport intérimaire:1~ du 3 décembre 1971, Agissant conformément aux décisions précédentes du Conseil de sécurité sur la Rhodésie du Sud, pri;es en vertu du Chapitre Vil de la Charte, 1. Réaffirme sa décision selon laquelle les sanctions actuelles contre la Rhodésie du Sud demeureront pleine­ ment en vigueur jusqu'à ce que les buts et objectifs énoncés dans la résolution 253 ( 1968) soient com­ plètement atteints; 2. Prie instamment tous les Etats d'appliquer pleine­ ment toutes les résolutions du Conseil de sécurité éta­ blissant des sanctions contre la Rhodésie du Sud, con­ formément à leurs obligations aux termes de !'Article 25 et du paragraphe 6 de !'Article 2 de la Charte des Nations Unies, et déplore l'attitude des Etats qui ont continué à fournir une assistance morale, politique et économique au r6gime illégal; 3. Déclare que toute législation adoptée ou toute mesure prise par tout Etat en vue d'autoriser, directe­ ment ou indirectement, l'importation en provenance de Rhodésie du Sud de tout produit visé par les obliga­ tions imposées par la résolution 253 ( 1968), y com­ pris le minerai de chrome, compromettrait les sanc­ tions et serait contraire aux obligations des Etats; 4. Demande à tous les Etats de s'abstenir de pren­ dre toute mesure qui, d'une manière quelconque, auto­ riserait ou faciliterait l'importation en provenance de Rhodésie du Sud de produits visés par les obligations imposées par la résolution 253 (1968), y compris k minerai de chrome; 5. Appelle l'attention de tous les Etats sur la né­ cessité de redoubler de vigilance dans l'application des dispositions de la résolution 253 (1968) et, en Ctl!l­ séquence, leur demande de prendre des mesures plus efficaces afin d'assurer l'application intégrale des sanc­ tions; 6. Prie le Comité créé en application de la rçst,­ lution 253 ( 1968) du Conseil de sécurité de se r~unir d'urgence afin d'examiner les moyens de nature à assu­ rer l'application des sanctions et de présenter au (\111- seil, le 15 avril 1972 au plus tard, un rapport conte­ nant des recommandations à cet égard ainsi q11e toutes suggestions que le Comité pourrait souhaiter formuler en ce qui concerne son mandat et toutes autres me­ sures visant à assurer l'efficacité de ses travaux; 7. Prie le Secrétaire général d'apporter au Comité toute l'assistance voulue dans l'accomplissement de sa tâche. Adoptée à la 1645• séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Etats-Unis d' Amé­ rique et Royaume-Uni de Gran­ de-Bretagne et d'Irlande du Nord). 32 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1971, document S/10408.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/315 (1972)
IntituléLa question de Chypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/315(1972)
Texte intégral Decision A sa 1661' seance, le 10 septembre 1972, le Con­ seil a decide d'inviter Jes representants de la Repu­ blique arabe syrienne et du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 9 septembre I 972, adressee au President du Conseil de securite par le re-presentant permanent de la Republique arabe syrienne aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1078265); 'b) Lettre, en date du 10 septembre 1972, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/l0783u').' '' Ibid., Supplement de jui/let, aofit et septembre 1972. LA QUESTION DE CHYPRE66 Decision A sa 1646' seance, le 15 juin 1972, le Conseil a decide d'invitcr Jes representants de Chypre, de la Turquie et de la Grece a participer, sans droit de vote a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en dat~ du 26 deccmbre 1963, adressee au President du Con­ seil de sccurite par le representant permanent de Chypre aupres de l'Organisation des Nations Unies (_S/5488117) :_ rapport du Secretaire general sur l'Opera­ t,on des Nations Unies a Chypre (S/ 10664 et Corr. I et Add.JU~) ... Resolution 315 (1972) du 15 .iuin 1972 Le Conseil de securite, Notant que, selon le rapport du Secretaire general en date du 26 mai 197269, la presence de la Force des Nations Un,ies ch_argee du maintien de la paix a Chypre demeure necessa1re dans Jes circonstances presentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'ile. Notan.t que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force des Nations U~ies en fonctions au-de-la du 15 juin 1972, Notant egalement la situation qui regne dans l'ile, tdle qu'elle ressort du rapport, 06 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963. 1964. 1965 I 966 I 967 I 968 1969, 1970 et 1971. ' ' ' ' . ,117 Voir f!ocumems officiels du Consei/ de securite, dix-h11i- 11eme ,rnnec. Supplement d'octobre nm·eml re et decembre 1963. . us Ibid .. 1·i11gt-septieme anm'e Supplement d'avril. mai et ~~I9n. ' nn ll id .. document S/10664. 15 I. Reaffirme ses resolutions 186 (1964) du 4 mars. I 87 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 ( 1964) du 9 aout, 194 ( 1964) du 25 septembrc et I 98 (I 964) du 18 decembre 1964, 201 ( 1965) du 19 mars, 206 ( 1965) du 15 juin, 207 ( 1965) du 10 aout et 219 ( I 965) du 17 decembre 1965, 220 ( 1966) du 16 mars, 222 (I 966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 decembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 decembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 ( 1968) du I 8 juin et 261 (1968) du I 0 dcccmbre l 968, 266 ( 1969) du 10 juin et 274 ( 1969) du 11 decembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 ( l 970) du 10 decembre 1970, et 293 (1971) du 26 mai et 305 ( 1971) du 13 decembre 1971, ainsi que Jes consensus exprimes par le President a la 1143•· ~eance, le 11 aofrt 1964. et a la 1383• seance, le 25 novembre 1967; 2. Prie ins!a111ment \es parties interessees de faire preuve de la plus grande moderation et de poursuivre de manierc accelerce et resolue leurs efforts concertes en vue d'atteindre les obiectifs du Conseil de securite, en mettant a profit de fiu;-on constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolm1ge a nouveau. cl'une periode prenant fin k 15 decembre 1972. le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies charnee du maintien de la r,:;ix, qu'il a creee par sa resolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progres suffisants dans la voie d'une solution finale auront ete accomplis d'ici la pour per­ mettre le retrait de Ja Force ou une reduction substan­ ticlle ck son effectif. Adoptee a la 1646e seance par 14 voix contre zero, avec une abstention (Chine). Decision A sa l 68 3' seance, le 12 decembre 1972, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Chypre, de la
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/316 (1972)
IntituléActions militaires israëliennes (26 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/316(1972)
Texte intégral tant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10546'2); 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 25 février 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent par intérim d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1055052).' Résolution 313 (1972) du 28 février 1972 Le Conseil de sécurité Exige qu'Israël renonce immédiatement à toute ac­ tion militaire terrestre et aérienne contre le Liban, et s'en abstienne, et retire immédiatement toutes ses forces militaires du territoire libanais. Adoptée à l'unanimité à la 1644• séance. Décisions Consensus des membres du Conseil de sécurité en date du 19 avdl 197253 : 'Le Président du Conseil de sécurité a eu des consultations avec les membres du Conseil à la suite de la demande formulée par le représentant perma­ nent du Liban tendant à ce que le Conseil de sécurité prenne les mesures nécessaires pour affecter des ob­ servateurs supplémentaires de l'Organisation des Nations Unies dans le secteur Israël-Liban; cette demande, qui a été communiquée au Président du Conseil, figure dans l'annexe 1 au mémorandum du Président daté du 31 mars 1972 et adressé au Secré­ taire général, ainsi qu'au paragraphe 1 du mémoran­ dum ci-joint du 4 avril 1972 adressé au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général54• Le Président du Conseil de sécurité a également informé le Secrétaire général et a eu des consultations avec lui. A titre exceptionnel, il a été jugé qu'une réunion officielle du Conseil de sécurité n'était pas nécessaire en la circonstance. 'Pendant ces consultations, les membres du Con­ seil de sécurité ont abouti, sans objection, à un con­ sensus sur les mesures à prendre en réponse à la demande du Gouvernement libanais, et ils ont invité le Secrétaire général à prendre les mesures décrites dans son mémorandum susmentionné. Ils ont en outre invité le Secrétaire général à commlter les autorités libanaises quant à l'application de ces mesures. r,2 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément de janvier, février et mars 1972. 53 /bid., Supplément d'avril, mai et juin 1972, document SI 10611. 54 Ibid., document S/10611, annexe. 13 'Ils ont également invité le Secrétaire général à faire rapport périodiquement au Conseil de sécurité et, à cette occasion, à faire connaître ses vues quant à la nécessité de ma111tenir lesdites mesures et quant à leur ampleur5r..' A sa 1648c séance, le 23 juin 1972, Je Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 23 juin 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10715°6); 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 23 juin 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1071656).' A sa 1649e séance, le 24 juin 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République arabe syrienne, de l'Egypte, du Koweït et de la Jordanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1650c séance, le 26 juin 1972, le Conseil a décidé d'ajouter au premier point de son ordre du jour un second alinéa intitulé : 'b) Lettre, en date du 26 juin 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la République arabe syrienne auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1072056).' Résolution 316 (1972) du 26 juin 1972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote SI Agenda/1650/Rev.1, 55 Ultérieurement, dans une lettre en date du 30 octobre 1972 (S/ 10818) [voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-septième année, Supplément d'octobre, novembre et dé• cembre 1972] adressée au Secrétaire général, le Président du Conseil de sécurité a déclaré que les membres du Conseil, qu'il avait consultés, n'avaient pas d'objection à ce qu'il ffit donné suite à la demande du Gouvernement libanais tendant à un accroissement du nombre des postes d'observation et à la mise en place d'observateurs supplémentaires de l'Organisation des Nations Unies dans le secteur Israël-Liban. 56 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément d'avril, mai et juin 1972. Ayant pris note du contenu de la lettre du représen­ tant permanent du Liban57, de la lettre du représen­ tant permanent d'Jsraël5s et de la lettre du représen­ tant permanent de la République arabe syrienne59, Rappelant le consensus des membres du Conseil de sécurité en date du 19 avril 1972mi, Ayant pris note des renseignements supplémentaires fournis par le chef d'état-major de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve et figur~rnt dans les documents S/7930/ Add.1584 à Add. 1640, en date du 26 avril au 21 juin 1972, et particulièrement dans les documents S/7930/ Add.1641 ù Add.1648, en date du 21 au 24 juin 1972°1, Ayant entendu les déclarations des représentants du Liban et d'Israël, Déplorant les tragiques pertes en vies humaines ré­ sultant le tous les actes de violence et de représailles, Grnveme11t préoccupé du manquement d'Israël à respecter les résolutions 262 (1968), 270 (1969), 280 (1970), 285 (1970) et 313 (1972) du Conseil de sécurité, en date des 31 décembre 1968, 26 août 1969, 19 mai et 5 septembre 1970, et 28 février 1972, respectivement, demandant à Israël de renoncer immé­ diatement à toute violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban, l. Demande à Israël de se conformer strictement aux résolutions susmentionnées et de s'abstenir de tous actes militaires contre le Liban; 2. Condamne, tout en déplorant profondément tous les actes de violence, les attaques réitérées des forces israéliennes contre le territoire et la population du Liban en violation des principes de la Charte des Nations Unies et des obligations qu'Israël a assumées en vertu de celle-ci; 3. Exprime le ferme désir que des mesures ap­ propriées aient pour conséquence immédiate la libé­ ration, dans le plus court délai possible, de tout le personnel militaire et de sécurité syrien et libanais enlevé par les forces armées israéliennes le 21 juin 1972 sur le territoire du Liban; 4. Déclare que si les mesures susmentionnées n'ont pas pour résultat la libération du personnel enlevé ou si l srnël manque de se conformer à la présente réso!ution le Conseil se réunira à nouveau au plus tôt pour envisager une action ultérieure. Adoptée à la 1650° séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions ( Etats-Unis d'Amé­ rique et Panama). Décisions A ~a 1651 ,, séance, le 18 juillet 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République arabe syrienne, du Liban, d'Israël, de l'Afghanistan, 57 Ibid., document S/10715. 58 Ibid., document S/10716. 59 Ibid., document S/10720. oo Ibid., document S/10611. Ot Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1972. 14 de la Mauritanie et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 5 juillet 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la République arabe sy­ rienne auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/107306~); ''b) Lettre, en date du 5 juillet 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/107316~).' Aux 1652' et 1653'' séances, les 20 et 21 juillet 1972, le Président, avec l'autorisation du Conseil et conformément à ses décisions antérieures, a invité les représentants de la République arabe syrienne, du Liban, de l'Afghanistan, de la Mauritanie et du Maroc ù participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 317 (1972) du 21 juillet 1972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour adopté par le Conseil de sécurité à sa 1651' séance, le 18 juillet 1972, Ayant pris note du contenu de la lettre du repré­ sentant permanent de la République arabe syrienne0J et de la lettre du chargé d'affaires par intérim du Liban6\ Ayant entendu les déclarations des représentants du Liban et de la République arabe syrienne, Ayant pris note avec satisfaction des efforts dé­ ployés par le Président du Conseil de sécurité et par le Secrétaire général comme suite à l'adoption de la résolution 316 (1972) du 26 juin 1972, 1. Réaffirme la résolution 316 (1972), adoptée par le Conseil de sécurité le 26 juin 1972; 2. Déplore le fait qu'en dépit de ces efforts il n'ait pas encore été donné effet au ferme désir du Conseil de sécurité de voir tout le personnel militaire et de sécurité syrien et libanais enlevé par les forces armées israéliennes le 21 juin 1972 sur le territoire du Liban libéré dans le plus court délai possible; 3. Demande à Israël le retour sans retard du per­ sonnel susmentionné; 4. Prie le Président du Conseil de sécurité et le Secrétaire général de renouveler leurs efforts pour as­ surer l'application de la présente résolution. Adoptée à la 165Je séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention ( Etats-Unis d'Amé­ rique). 02 Ibid., Supplément de juillet, août et septembre 1972. 08 Jhid., document S/10730. n4 Ibid., document S/ 10731.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/317 (1972)
IntituléPersonnel militaire syrien et libanais (21 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/317(1972)
Texte intégral Ayant pris note du contenu de la lettre du représen­ tant permanent du Liban57, de la lettre du représen­ tant permanent d'Jsraël5s et de la lettre du représen­ tant permanent de la République arabe syrienne59, Rappelant le consensus des membres du Conseil de sécurité en date du 19 avril 1972mi, Ayant pris note des renseignements supplémentaires fournis par le chef d'état-major de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve et figur~rnt dans les documents S/7930/ Add.1584 à Add. 1640, en date du 26 avril au 21 juin 1972, et particulièrement dans les documents S/7930/ Add.1641 ù Add.1648, en date du 21 au 24 juin 1972°1, Ayant entendu les déclarations des représentants du Liban et d'Israël, Déplorant les tragiques pertes en vies humaines ré­ sultant le tous les actes de violence et de représailles, Grnveme11t préoccupé du manquement d'Israël à respecter les résolutions 262 (1968), 270 (1969), 280 (1970), 285 (1970) et 313 (1972) du Conseil de sécurité, en date des 31 décembre 1968, 26 août 1969, 19 mai et 5 septembre 1970, et 28 février 1972, respectivement, demandant à Israël de renoncer immé­ diatement à toute violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban, l. Demande à Israël de se conformer strictement aux résolutions susmentionnées et de s'abstenir de tous actes militaires contre le Liban; 2. Condamne, tout en déplorant profondément tous les actes de violence, les attaques réitérées des forces israéliennes contre le territoire et la population du Liban en violation des principes de la Charte des Nations Unies et des obligations qu'Israël a assumées en vertu de celle-ci; 3. Exprime le ferme désir que des mesures ap­ propriées aient pour conséquence immédiate la libé­ ration, dans le plus court délai possible, de tout le personnel militaire et de sécurité syrien et libanais enlevé par les forces armées israéliennes le 21 juin 1972 sur le territoire du Liban; 4. Déclare que si les mesures susmentionnées n'ont pas pour résultat la libération du personnel enlevé ou si l srnël manque de se conformer à la présente réso!ution le Conseil se réunira à nouveau au plus tôt pour envisager une action ultérieure. Adoptée à la 1650° séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions ( Etats-Unis d'Amé­ rique et Panama). Décisions A ~a 1651 ,, séance, le 18 juillet 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République arabe syrienne, du Liban, d'Israël, de l'Afghanistan, 57 Ibid., document S/10715. 58 Ibid., document S/10716. 59 Ibid., document S/10720. oo Ibid., document S/10611. Ot Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1972. 14 de la Mauritanie et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 5 juillet 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la République arabe sy­ rienne auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/107306~); ''b) Lettre, en date du 5 juillet 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/107316~).' Aux 1652' et 1653'' séances, les 20 et 21 juillet 1972, le Président, avec l'autorisation du Conseil et conformément à ses décisions antérieures, a invité les représentants de la République arabe syrienne, du Liban, de l'Afghanistan, de la Mauritanie et du Maroc ù participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 317 (1972) du 21 juillet 1972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour adopté par le Conseil de sécurité à sa 1651' séance, le 18 juillet 1972, Ayant pris note du contenu de la lettre du repré­ sentant permanent de la République arabe syrienne0J et de la lettre du chargé d'affaires par intérim du Liban6\ Ayant entendu les déclarations des représentants du Liban et de la République arabe syrienne, Ayant pris note avec satisfaction des efforts dé­ ployés par le Président du Conseil de sécurité et par le Secrétaire général comme suite à l'adoption de la résolution 316 (1972) du 26 juin 1972, 1. Réaffirme la résolution 316 (1972), adoptée par le Conseil de sécurité le 26 juin 1972; 2. Déplore le fait qu'en dépit de ces efforts il n'ait pas encore été donné effet au ferme désir du Conseil de sécurité de voir tout le personnel militaire et de sécurité syrien et libanais enlevé par les forces armées israéliennes le 21 juin 1972 sur le territoire du Liban libéré dans le plus court délai possible; 3. Demande à Israël le retour sans retard du per­ sonnel susmentionné; 4. Prie le Président du Conseil de sécurité et le Secrétaire général de renouveler leurs efforts pour as­ surer l'application de la présente résolution. Adoptée à la 165Je séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention ( Etats-Unis d'Amé­ rique). 02 Ibid., Supplément de juillet, août et septembre 1972. 08 Jhid., document S/10730. n4 Ibid., document S/ 10731.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/318 (1972)
IntituléSanctions contre la Rhodésie du Sud (28 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/318(1972)
Texte intégral Décisions Le 29 mars 1972, le Président du Conseil de sécurité a publié une noten relative à la présidence du Comité créé en application de la résolution 253 (1968) du Conseil de sécurité, indiquant que des consultations avaient eu lieu à ce sujet et qu'il convenait de consi­ dérer comme établi le système ci-après pour l'élection des membres du bureau du Comité : le système de présidence par rotation actuellement en vigueur34 est remplacé par une présidence d'un an et, en outre, deux vice-présidents doivent être élus par le Comité. Au sujet de l'application de la résolution 314 (1972) du Conseil de sécurité, le Président du Conseil a publié une note le 13 avril 197235 indiquant que les membres du Conseil n'avaient pas d'objection à ce que la date limite de présentation du rapport du Comité créé en application de la résolution 253 (1968) du Conseil de sécurité, date qui était fixée dans la résolution 314 ( 1972), fût reportée au 30 avril 1972. A sa I 654~ séance, le 28 juillet 1972, le Conseil, ayant adopté son ordre du jour, a procédé à la dis­ cussion de la question intitulée 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud : rapport spécial du Comité créé en application de la résolution 253 (1968) du Conseil de sécurité (S/10632 et Corr.l36)'. Résolution 318 (1972) du 28 juillet 1972 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 314 (1972) du 28 février 1972, dans laquelle il a prié le Comité créé en appli­ cation de la résolution 253 (1968) du Conseil de sé­ curité, en date du 29 mai 1968, d'examiner les moyens de nature à assurer l'application des sanctions et de lui présenter un rapport contenant des recommanda­ tions à cet égard ainsi que toutes suggestions que le Comité pourrait souhaiter formuler en ce qui concerne son mandat et toutes autres mesures visant à assurer l'efficacité de ses travaux, Ayant examiné le rapport spécial37 du Comité créé en application de la résolution 253 ( 1968) du Conseil de sécurité, Conscient de la nécessité de renforcer le mécanisme établi par le Conseil de sécurité pour as,urer la bonne application des résolutions pertinentes du Conseil, 83 /bid., vingt-septième année, Supplément de janvier, février et mars 1972, document S/10578. 34 [bid., vingt-cinquième année, Supplément de juillet, aoüt et septembre 1970, document S/9951. 35 Ibid., vingt-septième année, Supplément d'avril, mai et juin 1972, document S/10597. 36 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1972. 37 / bid., document S/10632. 8 Rappelant en outre que, comme il a été affirmé dans d.: p! écédentes résolutions du Conseil de sécurité les sanctions actuelles contre la Rhodésie du Sud de~eu­ reront pleinement en vigueur jusqu'à ce que les buts et objectifs énoncés dans la résolution 253 ( 1968) soient complètement atteints, Gravement préoccupé par le fait que certains Etats ne se sont pas conformés aux dispositions de la réso­ lution 253 (1968), contrairement à leurs obligations aux termes de l'Article 25 de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme le droit inaliénable du peuple de la Rhodésie du Sud à l'autodétermination et à l'indépen­ dance; 2. Reconnaît la légitimité de la lutte que mène le peuple de la Rhodésie du Sud pour obtenir la jouis­ sance de ses droits, tels qu'ils sont énoncés dans la Charte des Nations Unies et conformément aux objec­ tifs de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée gé­ nérale, en date du 14 décembre 1960; 3. Prend note avec satisfaction du rapport spécial du Comité créé en application de la résolution 253 ( 1968) du Conseil de sécurité; 4. Approuve les recommandations et suggestions fi­ gurant dans la section III du rapport spécial; 5. Demande à tous les Etats qui continuent d'en­ tretenir des relations économiques et autres avec la Rhodésie du Sud de cesser immédiatement ces rela­ tions; 6. Exige que tous les Etats Membres s'acquittent scrupuleusement de l'obligation qu'ils ont d'appliquer pleinement les résolutions 253 (1968), 277 (1970) du 18 mars 1970 et 314 ( 1972) du Conseil de sé­ curité; 7. Condamne tous actes qui violent le;; dispositions des résolutions 253 (1968), 277 (1970) et 314 (1972) du Conseil de sécurité; 8. Demande à tous les Etats de coopérer pleine­ ment avec le Conseil de sécurité aux fins de l'applica­ tion effective des sanctions et de prêter au Conseil toute l'assistance nécessaire qui peut leur être deman­ dée en vue de l'accomplissement de cette tâche; 9. Appelle de nouveau l'attention de tous les Etats sur la nécessité de redoubler de vigilance pour tout ce qui a trait aux sanctions et, en conséquence, les prie instamment d'examiner si la législation et les pratiques suivies jusqu'à présent sont adéquates et, si besoin est, de prendre des mesures plus efficaces pour assurer l'application intégrale de toutes les dispositions des résolutions 253 ( 1968), 277 (1970) et 314 ( 1972) du Conseil de sécurité; 1 O. Prie k Secrétaire général d'apporter au Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolu­ tion 253 ( 1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud toute l'assistance voulue dans l'accomplisse­ ment de sa tâche. Adoptée à la 16558 séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention ( Etats-Unis d'Amé­ rique).
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/319 (1972)
IntituléLa situation en Namibie (1er août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/319(1972)
Texte intégral du Conseil de sécurité d'employer tous les moyens disponibles pour s'assurer que la politique de recrute­ ment de travailleurs namibiens par ces ressortissants et ces sociétés est conforme aux dispositions fonda­ mentales de la Déclaration universelle des droits de l'homme; 6. Considère que l'occupation continue de la Na­ mibie par le Gouvernement sud-africain en dépit des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies et de la Charte crée une situation préjudiciable au maintien de la paix et de la sécurité dans la ré­ gion; 7. Demande à l'Afrique du Sud de retirer im­ médiatement sa police et ses forces armées ainsi que son personnel civil du Territoire de la Namibie; 8. Décide que, au cas où le Gouvernement sud­ africain ne respecterait pas la présente résolution, le Conseil de sécurité se réunira immédiatement pour déterminer les dispositions ou mesures efficaces à prendre, conformément aux chapitres pertinents de la Charte, afin d'assurer l'application totale et rapide de la présente résolution; 9. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil · de sécurité sur l'application de la présente résolution le 31 juillet 1972 au plus tard. Adoptée à la 1638• séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions (France et Royau­ me-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Décision A sa 165 6• séance, le 31 juillet 1972, étant donné la demande du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie tendant à ce que le Conseil de sécurité invite les représentants de la Guyane et du Nigéria à prendre la parole devant le Conseil de sécurité, au nom du Conseil des Nations Unies pour la Namibie, au sujet de la question intitulée 'La situation en Namibie : rapport du Secrétaire général sur l'applica­ tion de la résolution 309 ( 1972) du Conseil de sé­ curité concernant la question de Namibie (S/1073818)', le Conseil a décidé d'adresser à ces représentants des invitations en ce sens. Résolution 319 (1972) du Ier août I 972 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 309 ( 1972) du 4 février 1972, et sans préjudice des autres résolutions adop­ tées au sujet de la question de Namibie, 18 Ibid., vingt-septième année, Supplément de juillet, aoCit et septembre 1972. 5 Ayant examiné le rapport présenté par le Secré­ taire généraPu en application de la résolution 309 (1972), 1. Prend note avec gratitude des efforts réalisés par le Secrétaire général dans l'application de la ré­ solution 309 ( 1972); 2. Réaffirme le droit inaliénable et imprescriptible du peuple namibien à la libre détermination et à l'indépendance; 3. Réaffirme également l'unité nationale et l'inté­ grité territoriale de la Namibie; 4. Invite le Secrétaire général, en consultation et en étroite coopération avec le groupe du Conseil de sécurité constitué conformément à la résolution 309 (1972), à poursuivre ses contacts avec toutes les par­ ties intéressées en vue d'établir les conditions néces­ saires pour permettre au peuple namibien d'exercer, librement et dans le respect rigoureux du principe de l'égalité des hommes, son droit à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la Charte des Nations Unies; 5. Approuve la proposition du Secrétaire général de procéder, après les consultations nécessaires, à la nomination d'un représentant pour l'assister dans l'ac­ complissement de son mandat, tel qu'il est énoncé au paragraphe 4 ci-dessus; 6. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité informé selon qu'il conviendra et, en tout cas, de lui présenter un rapport sur l'application de la résolution 309 (1972) et de la présente résolution le 15 novembre 1972 au plus tard. Adoptée à la 1657' séance par 14 voix contre zéro20. Décisions A sa 1678e séance, le 28 novembre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Tchad, de l'Ethiopie, du Libéria, de Maurice, du Maroc et de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie : rapport du Secrétaire général sur l'ap­ plication de la résolution 319 ( 1972) du Conseil de sécurité concernant la question de Namibie (S/10832 et Corr.121) '. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 10 Ibid., document SI 10738. 20 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 21 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1972.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/320 (1972)
IntituléSanctions contre la Rhodésie du Sud (29 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/320(1972)
Texte intégral Décisions A sa 1663e séance, le 27 septembre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, du Sé­ négal, du Maroc, de la Zambie, de la Mauritanie, de la Guyane et du Kenya à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Question con­ cernant la situation en Rhodésie du Sud : lettre, en date du 20 septembre 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de la Guinée, de la Somalie et du Soudan (S/1079838)'. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande des représentants de la Guinée, de la Somalie et du Soudan30, d'adresser une invitation à M. Eshmael Mlambo en vertu de l'article 39 de son règlement intérieur provisoire. A sa 1664e séance, le 28 septembre 1972, le Con­ seil a décidé d'inviter les représentants de la Tunisie et du Nigéria à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A sa 1665e séance, le 29 septembre 1972 Je Conseil a décidé d'inviter les représentants du Mali, de Cuba et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote à la discus~ion de la question. ' Résolution 320 (1972) du 29 septembre 1972 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 253 ( 1968) du 29 mai 1968 et les résolutions ultérieures, par lesquelles tous les Eta_t~ sont tenus d'appliquer les sanctions économiques, pohtiques et autres contre la Rhodésie du Sud (Zim­ babwe), décidées par le Conseil dans Je but de mettre fin a la rébellion dans ce territoire, et de donner effet à ces sanctions, Tenant compte de ses résolutions 314 (1972) du 28 février 1972 et 318 ( 1972) du 28 juillet 1972 concernant la coopération et les obligations des Etats ainsi que les mesures nécessaires pour assurer Je respect scrupuleux et l'application rigoureuse des sanctions, 88 Jbid., Supplément de juillet, août et septembre 1972. ao Ibid., document S/10802. 9 Profondément préoccupé par Je fait que, malgré les obligations qui leur incombent aux termes de !'Article 25 de la Charte des Nations Unies, plusieurs Etats continuent à violer les sanctions de façon voilée ou ouverte en contrevenant aux dispositions de la résolu­ tion 253 (1968), Gravement préoccupé par les conséquences préju­ diciables que des violations des sanctions peuvent avoir pour l'efficacité de celles-ci et, dans un sens plus large, pour l'autorité du Conseil, Profondément préoccupé par le rapport des Etats­ Unis d'Amérique selon lequel ce pays a autorisé l'im­ portation de minerai de chrome et d'autres minéraux de Rhodésie du Sud (Zimbabwe), Condamnant le refus de l'Afrique du Sud et du Por­ tugal de coopérer avec l'Organisation des Nations Unies à l'observation et à l'application des sanctions contre la Rhodésie du Sud (Zimbabwe), 1. Réaffirme sa décision selon laquelle les sanctions contre la Rhodésie du Sud (Zimbabwe) demeureront pleinement en vigueur jusqu'à ce que les buts et objec­ tifs énoncés dans la résolution 253 ( 1968) soient com­ plètement atteints; 2. Demande à tous les Etats d'appliquer pleinement toutes les résolutions du Conseil de sécurité établissant des sanctions contre la Rhodésie du Sud (Zimbabwe), conformément à !'Article 25 et au paragraphe 6 de !'Article 2 de la Charte des Nations Unies; 3. Invite instamment les Etats-Unis d'Amérique à coopérer pleinement avec l'Organisation des Nations Unies à l'application efficace des sanctions; 4. Prie le Comité du Conseil de sécurité cree en application de la résolution 253 (1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud d'entreprendre d'ur­ gence l'examen du type de mesures qui pourraient être prises devant le refus manifeste et persistant de l' Afri­ que du Sud et du Portugal d'appliquer les sanctions contre le régime illégal de la Rhodésie du Sud (Zim­ babwe) et de faire rapport au Conseil le 31 janvier 1973 au plus tard; 5. Prie en outre le Comité d'examiner et de pré­ senter au Conseil de sécurité, le 31 janvier 1973 au plus tard, un rapport sur toutes les propositions et suggestions faites de la 1663• à la 1666• séance du Conseil en vue d'élargir la portée et d'accroître l'effi­ cacité des sanctions contre la Rhodésie du Sud (Zim­ babwe). Adoptée à la 1666• séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Etats-Unis d'Amé­ rique et Royaume-Uni de Gran­ de-Bretagne et d'Irlande du Nord).
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/321 (1972)
IntituléPlainte du Sénégal (23 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/321(1972)
Texte intégral Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/548870) : rapport du Secrétaire général sur !'Opéra­ tion des Nations Unies à Chypre (S/1084271)'. Résolution 324 (1972) dn 12 décembre 1972 Le Conseil de sécurité, Nomnt que, selon le rapport du Secrétaire général en da Le du 1er décembre l 9727~, la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypr~ demeure nécessaire dans les circonstances pré­ sentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que Je Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est néces~aire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1972, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 ( 1964) du 13 mars, 192 ( 1964) du 20 70 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /963. 71 Jbid., vingt-septième année, Supplément d'octobre, no- 1·embre N décembre 1972. 72 /bid., document S/10842. JUm, 193 ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 sep­ tembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 décembre 1971, et 315 ( 1972) du 15 juin 1972, ain5'i que les consensus exprimés par Je Président à la 1143° séance, Je 11 août 1964, et à la 1383'' séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de ma11ière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1973, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction substan­ tielle de son effectif. Adoptée à la 1683• séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). PLAINTE DU SENEGAL73 Décision A sa 1667• séance, le 19 octobre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Sénégal, de la Mauritanie, de l'Algérie et du Mali à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Sénégal : lettre, en date du 16 octobre 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Sénégal auprès de l'Organi­ sation ·des Nations Unies (S/1080774)'. 73 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1969 et 1971. 74 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1972. 16 Résolution 321 (1972) du 23 octobre 1972 Le Conseil de sécurité, Considérant la plainte de la République du Sénégal cont,re le Portugal, objet du document S/ 1080774, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères du Sénégal75, Prenant note de la lettre du représentant du Portugal objet du document S/1081078, ' 75 fbid., vingt-septième année, 1667e séance. 711 Ibid., vingt-septi~me année, SuppUment d'octobre, no­ l'emhre et décembre 1972. Considérant ses résolutions 178 (1963) du 24 avril 1963, 204 (1965) du 19 mai 1965, 273 (1969) du 9 décembre 1969, 302 (1971) du 24 novembre 1971, ainsi que le rapport du Groupe spécial d'experts77 de la Commiission des droits de l'homme, en date du 2 février 1971, sur les actes de violence portugais com­ mis en territoire sénégalais, Profondément inquiet de l'attitude du Portugal, qui s'obstine à ne pas se conformer aux diverses résolutions adoptées par le Conseil de sécurité sur cette question, Profondément préoccupé par la multiplication d'in­ cidents qui portent en eux le risque d'une menace à la paix et à la sécurité internationales, Réaffirmant que seul le respect total, d'une part, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Sénégal et de tous les Etats africains limitrophes des territoires de la Guinée (Bissau), de l'Angola et du Mozambique et, d'autre part, du principe de l'autodétermination et de l'indépendance, défini notamment dans la résolu­ tion 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, permet l'élimination des causes de tension dans ces régions du continent africain et l'éta­ blissement d'une atmosphère de confiance, de paix et de sécurité, 1. Condamne la violation des frontières et l'attaque du poste sénégalais de Nianao, perpétrées pa,r des forces régulières de l'armée portugaise le 12 octobre 1972; 77 Voir E/CN.4/1050 et Corr.1, chap. V. 17 2. Rappelle sa résolution 294 (1971) du 15 juillet 1971 condamnant les actes de violence et de destruction perpétrés depuis 1963 par les forces portugaises contre les populations et les villages du Sénégal; 3. Exige du Gouvernement portugais la cessation immédiate et définitive de tout acte de violence et de destruction dirigé contre le territoire du Sénégal et le respect scrupuleux de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la sécurité de cet Etat et de tous autres Etats africains indépendants; 4. Demande au Gouvernement Portugais de respec­ ter le principe de l'autodétermination et de l'indépen­ dance, défini notamment dans la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, et de prendre immé­ diatement toutes les mesures nécessaires en vue de la mise en application de ce principe; 5. Déclare que, au cas où le Portugal manquerait à se conformer aux dispositions de la présente résolu­ tion, le Conseil de sécurité se réunira pour examiner d'autres mesures; 6. Décide de demeurer saisi de la question. Adoptée à la 1669• séance par 12 voix contre zéro, avec 3 abstentions ( Belgique, Etats­ Unis d'Amérique et Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord).
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/322 (1972)
IntituléQuestion concernant la situation des territoires sous administation portuguaise (22 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/322(1972)
Texte intégral A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande des délégations de la Somalie et du Sou­ dan47, d'adresser une invitation à M. Marcelino dos Santos, M. Gil Fernandes et M. Manuel Jorge en vertu de l'article 39 de son règlement intérieur provisoire. A sa 1673e séance, le 16 novembre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Ouganda et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 167 4• séance, le 17 novembre 1972, le Con­ seil a décidé d'inviter le représentant de Cuba à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 322 (1972) du 22 novembre I 972 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation en Angola, en Guinée (Bissau) et Cap-Vert, et au Mozambique, Rappelant sa résolution 312 ( 1972) du 4 février 1972, Rappelant également la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, contenant la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, et la résolution 2918 (XXVII) du 14 novembre 1972, relative à la question des territoires administrés par le Portugal, Prenant note des rapports du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'appli­ cation de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux48, 47 Ibid., document S/10830. 48 Voir Documents officiels de l'Assemblée générale, vingt­ septième session, Supplément n° 23 ( A/8723/Rev.1), chap. II, III et X. Considérant que l'Organisation de l'unité africaine reconnaît les mouvements de libération de l'Angola, de la Guinée (Bissau) et Cap-Vert, et du Mozambique comme les représentants légitimes des peuples de ces territoires, Ayant entendu les déclarations de représentants d'Etats Membres et de M. Marcelino dos Santos49, M. Gil Fernandes49 et M. Manuel Jorge50, invités. conformément à l'article 39 du règlement intérieur provisoire, à participer à l'examen de la question, Conscient de la nécessité urgente d'éviter de nouvelles souffrances humaines et de nouvelles pertes matérielles aux peuples de l'Angola, de la Guinée (Bissau) et Cap-Vert, et du Mozambique et d'apporter une solu­ tion négociée à l'affrontement armé qui existe dans ces territoires, 1. Réaffirme le droit inaliénable des peuples de l'Angola, de la Guinée (Bissau) et Cap-Vert, et du Mozambique à l'autodétermination et à l'indépendance, reconnu par l'Assemblée générale dans sa résolution 1514 (XV), et la légitimité de la lutte que ces peuples mènent pour jouir de ce droit; 2. Demande au Gouvernement portugais d'arrêter immédiatement ses opérations militaires et tous les actes de répression contre les peuples de l'Angola, de la Guinée (Bissau) et Cap-Vert, et du Mozambique; 3. Demande au Gouvernement portugais, conformé­ ment aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies et de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, d'engager des négociations avec les parties intéressées en vue d'apporter une solution à l'affrontement armé qui existe dans les territoires de l'Angola, de la Guinée (Bissau) et Cap-Vert, et du Mozambique et de permettre aux peuples de ces terri­ toires d'exercer leur droit à l'autodétermination et à l'indépendance; 4. Prie le Secrétaire général de suivre l'évolution de la situation et de faire rapport périodiquement au Con­ seil de sécurité; 5. Décide de rester activement saisi de cette ques­ tion. Adoptée à l'unanimité à la 1677• séance. 40 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, 1673e séance. r,o Ibid., 1674• séance. LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT61 Décision A sa 1643• séance, le 26 février 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, de 01 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970 et 1971. 12 la République arabe syrienne et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 25 février 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen-
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/323 (1972)
IntituléLa situation en Namibie (6 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/323(1972)
Texte intégral A sa 1679' séance, le 30 novembre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Nigéria, du Burundi et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, Je Conseil a également décidé, à la demande des représentants de la Somalie et du Soudan2:!, d'adresser une invitation à M. Peter Mueshi­ hange en vertu de l'article 39 de son règlement inté­ rieur provisoire. Résolution 323 (1972) du 6 décembre 1972 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 309 (1972) du 4 février 1972 et 319 (1972) du 1er août 1972, et sans préju­ dice des autres résolutions adoptées au sujet de la question de Namibie, Réaffirmant les responsabilités et obligations parti­ culières de l'Organisation des Nations Unies à l'égard du peuple et du Territoire de la Namibie, Rappelant l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice en date du 2 l juin 197 F:J, Réaffirmant le droit inaliénable et imprescriptible du peuple namibien à la libre détermination et à l'in­ dépendance, Affirmant que le principe de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale de la Namibie ne peut être subor­ donné à aucune condition, Ayant examiné le rapport présenté par le Secrétaire généraF4 en application de la résolution 319 ( 1972), 1. Constate avec satisfaction que le peuple namibien a de nouveau eu l'occasion de faire connaître ses aspi­ rations clairement et sans équivoque, sur son propre territoire, à des représentants de l'Organisation des Nations Unies; 2. Note avec intérêt que l'immense majorité des opinions recueillies par le représentant du Secrétaire 22 Ibid., document S/10841. 23 Conséquences juridiques pour les Etats de la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie (Sud-Ouest africain) nonobstant la résolution 276 ( 1970) du Conseil de sécurité, avis consultatif, C.I.J. Recueil 1971, p. 16. u Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-septième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1972, document S/ 10832. 6 général s'est révélée catégoriquement favorable, entre autres, à l'abolition immédiate de la politique des 'foyers nationaux', au retrait de l'administration sud­ africaine du Territoire, à l'accession à l'indépendance nationale et à la sauvegarde de l'intégrité territoriale de la Namibie, confirmant ainsi la position constante de l'Organisation des Nations Unies en la matière; 3. Regrette profondément qu'il n'y ait pas eu d'éclaircissements complets et sans équivoque de la po­ litique du Gouvernement sud-africain en ce qui con­ cerne l'autodétermination et l'indépendance pour la Namibie; 4. Réaffirme solennellement le droit inaliénable et imprescriptible du peuple namibien à l'autodéter­ mination, à l'indépendance nationale et à la sauvegarde de son intégrité territoriale, sur lequel doit être fondée toute solution pour la Namibie, et rejette toute inter­ prétation, mesure ou politique contraire; 5. Invite le Secrétaire général à poursuivre, sur la base du paragraphe 4 ci-dessus, en consultation et en étroite coopération avec le groupe du Comeil de sécu­ rité constitué conformément à la résolution 309 (1972) et, au besoin, avec le concours de représentants, ses efforts méritoires en vue d'obtenir que le peuple na­ mibien exerce, librement et dans le respect rigoureux du principe de l'égalité de ; hommes. son droit à l'auto­ détermination et à l'indépendance, conformément à la Charte des Nations Unies; 6. Exhorte de rwuveau le Gouvern-:ment sud-afri­ cain à coopérer pleinement avec le Secrétaire général à l'application de la présente ré~olution afin d'assurer le transfert pacifique du pouvoir en N~mib;e: 7. Prie les autres parties intéressées de continuer à apporter au Secrétaire générnl leur précieux concours pour l'aider à assurer l'application de la présente ré­ ~olution; 8. Décide que, après le renouvellement partiel de la composition du Conseil de sécurité, le 1er janvier 1973, le Conseil désignera ks représentants appelés à pourvoir les sièges qui deviendront vacants au sein du groupe constitué conformément à la résolution 309 (1972); 9. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur l'application de la présente ré­ solution aussitôt que possible, et an plus tard le 30 avril 1973. Adoptée à la 16828 séance par 13 voix contre zéro, avec une abstention (Union des Républi­ ques socialistes soviétiques) 25. ~5 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote.
OrganeCSNU
Année1972
CôteS/RES/324 (1972)
IntituléLa question de Chypre (12 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/324(1972)
Texte intégral Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/548870) : rapport du Secrétaire général sur !'Opéra­ tion des Nations Unies à Chypre (S/1084271)'. Résolution 324 (1972) dn 12 décembre 1972 Le Conseil de sécurité, Nomnt que, selon le rapport du Secrétaire général en da Le du 1er décembre l 9727~, la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypr~ demeure nécessaire dans les circonstances pré­ sentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que Je Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est néces~aire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1972, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 ( 1964) du 13 mars, 192 ( 1964) du 20 70 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /963. 71 Jbid., vingt-septième année, Supplément d'octobre, no- 1·embre N décembre 1972. 72 /bid., document S/10842. JUm, 193 ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 sep­ tembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 décembre 1971, et 315 ( 1972) du 15 juin 1972, ain5'i que les consensus exprimés par Je Président à la 1143° séance, Je 11 août 1964, et à la 1383'' séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de ma11ière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1973, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction substan­ tielle de son effectif. Adoptée à la 1683• séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). PLAINTE DU SENEGAL73 Décision A sa 1667• séance, le 19 octobre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Sénégal, de la Mauritanie, de l'Algérie et du Mali à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Sénégal : lettre, en date du 16 octobre 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Sénégal auprès de l'Organi­ sation ·des Nations Unies (S/1080774)'. 73 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1969 et 1971. 74 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1972. 16 Résolution 321 (1972) du 23 octobre 1972 Le Conseil de sécurité, Considérant la plainte de la République du Sénégal cont,re le Portugal, objet du document S/ 1080774, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères du Sénégal75, Prenant note de la lettre du représentant du Portugal objet du document S/1081078, ' 75 fbid., vingt-septième année, 1667e séance. 711 Ibid., vingt-septi~me année, SuppUment d'octobre, no­ l'emhre et décembre 1972.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/324 (1972)
IntituléLa question de Chypre (12 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/324(1972)
Texte intégral Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/548870) : rapport du Secrétaire général sur !'Opéra­ tion des Nations Unies à Chypre (S/1084271)'. Résolution 324 (1972) dn 12 décembre 1972 Le Conseil de sécurité, Nomnt que, selon le rapport du Secrétaire général en da Le du 1er décembre l 9727~, la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypr~ demeure nécessaire dans les circonstances pré­ sentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que Je Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est néces~aire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1972, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 ( 1964) du 13 mars, 192 ( 1964) du 20 70 Ibid., dix-huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /963. 71 Jbid., vingt-septième année, Supplément d'octobre, no- 1·embre N décembre 1972. 72 /bid., document S/10842. JUm, 193 ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 sep­ tembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 décembre 1971, et 315 ( 1972) du 15 juin 1972, ain5'i que les consensus exprimés par Je Président à la 1143° séance, Je 11 août 1964, et à la 1383'' séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de ma11ière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1973, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction substan­ tielle de son effectif. Adoptée à la 1683• séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). PLAINTE DU SENEGAL73 Décision A sa 1667• séance, le 19 octobre 1972, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Sénégal, de la Mauritanie, de l'Algérie et du Mali à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Sénégal : lettre, en date du 16 octobre 1972, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Sénégal auprès de l'Organi­ sation ·des Nations Unies (S/1080774)'. 73 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1969 et 1971. 74 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ septième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1972. 16 Résolution 321 (1972) du 23 octobre 1972 Le Conseil de sécurité, Considérant la plainte de la République du Sénégal cont,re le Portugal, objet du document S/ 1080774, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères du Sénégal75, Prenant note de la lettre du représentant du Portugal objet du document S/1081078, ' 75 fbid., vingt-septième année, 1667e séance. 711 Ibid., vingt-septi~me année, SuppUment d'octobre, no­ l'emhre et décembre 1972.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/325 (1973)
IntituléRequête du Panama (26 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/325(1973)
Texte intégral DEMANDE DU PANAMA CONCERNANT LA TENUE D'UNE RÉUNION DU CONSEIL DE SÉCURITÉ À PANAMA A. -LETTRE, EN DATE DU 9 JANVIER 1973, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE MINISTRE DES RELATIONS EXTÉRIEURES DU PANAMA (S/10858 5) Décisions , ~ ~a 1685' séance, le 16 janvier 1973, le Conseil a dec1de : a) D'accepter en principe l'invitation de tenir une réunion à Panama du 15 au 21 mars 1973; b) De prier le Comité du Conseil de sécurité pour les réunions hors siège du Conseil, créé le 11 janvier 1972, d'examiner tous les aspects -techniques, admi­ nistratifs, financiers, juridiques, politiques et autres - des arrangements nécessaires. Le Conseil est également convenu que le Comité devrait terminer ses travaux et lui faire rapport le 26 janvier au plus tard. B. -DEUXIÈME RAPPORT DU COMITÉ DU CONSEIL DE SÉCURITÉ POUR LES RÉUNIONS HORS SIÈGE DU CONSEIL (S/10868 ') Résolution 325 (1973) du 26 janvier 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre en date du 9 janvier 1973 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des relations extérieures du Panama (S/ 10858), par laquelle le Conseil de sécurité était informé, au nom du Gouvernement panaméen, que ce dernier avait décidé, en se fondant sur le paragraphe 3 de !'Article 28 de la Charte des Nations Unies, de pro­ poser que le Conseil de sécurité se réunisse à Panama du 15 au 21 mars 1973, 5 Ibid., Supplément de janvier, février et mars 197 3. Prenant note de l'appui unanime du Groupe latino­ américain (S/10859 5) à la proposition du Gouverne­ ment panaméen, Rappelant les décisions qu'il a prises à sa 1685e séance, le 16 janvier 1973, et notamment la décision d'accepter en principe la proposition du Panama de se réunir dans la ville de Panama du 15 au 21 mars 1973, Prenant note avec reconnaissance de l'offre du Gou­ vernement panaméen d'accueillir le Conseil de sécu­ rité, de mettre à la disposition du Conseil toutes les installations techniques et les services qui pourraient être nécessaires pour assurer le succès des séances du Conseil qui se tiendraient à Panama, et de contribuer adéquatement aux dépenses qu'elles entraîneraient, Ayant étudié le deuxième rapport du Comité du Conseil de sécurité pour les réunions hors siège du Conseil (S/10868), Prenant note en particulier des renseignements con­ cernant les prévisions préliminaires de dépenses repro­ duits en annexe au rapport du Comité, Ayant présentes à l'esprit les recommandations for­ mulées par le Comité au chapitre VII de son rapport, 1. Décide de tenir à Panama des séances qui débu­ teront le jeudi 15 mars pour se terminer le mercredi 2 l mars 1973 et dont l'ordre du jour sera l' 'Examen des mesures propres à maintenir et à renforcer la paix et la sécurité internationales en Amérique latine, con­ formément aux dispositions et aux principes de la Charte'; 2. Exprime sa gratitude au Gouvernement pana­ méen pour s'être déclaré prêt à être l'hôte de la réunion du Conseil de sécurité et à fournir certaines facilités sans frais pour l'Organisation des Nations Unies; 3. Prie le Secrétaire général d'entamer immédiate­ ment des négociations avec le Gouvernement pana­ méen en vue de conclure un accord de conférence approprié, conformément aux recommandations perti­ nentes du Comité. Adoptée à la 1686° séance 6. 6 En l'absence d'objection, le Président a déclaré que le projet de résolution était adopté à l'unanimité. EXAMEN DES MESURES PROPRES À MAINTENIR ET À RENFORCER LA PAIX ET LA SÉCURITÉ INTERNATIONALES EN AMÉRIQUE LATINE, CONFORMÉMENT AUX DISPOSITIONS ET AUX PRINCIPES DE LA CHARTE Décisions et résolutions adoptées aux 16958 à 17048 séances du Conseil de sécurité, tenues à Panama du 1.S au 21 mars 1973 Décisions A sa 1695e séance, le 15 mars 1973, le Conseil a entendu une déclaration du général Omar Torrijos, chef du Gouvernement panaméen. 2 A sa 1696e séance, le 15 mars 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Argentine, de la Bolivie, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, de Cuba, de l'Equateur, de la Guyane, d'Haïti, de la Jamaïque, de la Mauritanie, du Mexique, de l'Uru-
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/326 (1973)
IntituléProvocation par la Rhodésie du Sud (2 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/326(1973)
Texte intégral 'Avant de conclure leurs réunions à Panama, les membres du Conseil de sécurité tiennent à exprimer au Président de la République du Panama ainsi qu'au chef du Gouvernement panaméen et à d'autres membres de ce gouvernement leur profonde grati­ tude pour l'invitation adressée au Conseil ainsi que pour la généreuse hospitalité et pour la courtoisie et la coopération sans défaut dont ils ont bénéficié pendant toute la durée de leur séjour à Panama. Ils souhaitent également donner au Gouvernement et au peuple panaméens, et en particulier aux autorités et ù la population de la ville de Panama, l'assurance que les délégations des membres du Conseil venues de New York et tous ceux qui les accompagnent emporteront avec eux le souvenir inoubliable de l'accueil chaleureux qu'ils ont reçu. 'En outre, les membres du Conseil de sécurité adressent au Secrétaire général leurs remerciements sincères pour la façon remarquable dont, avec l'aide de ses collaborateurs, il a assuré le fonctionnement efficace et sans heurt des services nécessaires aux réunions du Conseil.' PLAINTE DE LA ZAMBIE 10 Décisions A sa 1687e séance, le 29 janvier 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Zambie, de l'Algérie, du Chili, de l'Egypte, du Ghana, du Maroc, du Sénégal, de la Somalie, de la République-Unie de Tanzanie et du Zaïre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Plainte de la Zambie : 'a) Lettre, en date du 24 janvier 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10865 11); 'b) Lettre, en date du 23 janvier 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par les repré­ sentants de la Guinée, du Kenya et du Soudan (S/ 10866 11); 'c) Lettre, en date du 26 janvier 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent par intérim de la Yougo­ slavie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10869 11).' A sa 1689° séance, le 31 janvier 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Cuba à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 169()e séance, le l•'r février 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Cameroun et de la Guyane à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. Résolution 326 (1973) du 2 février 1973 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre du représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations 10 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1969. 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément de janvier, ffrrier et mars /973. 4 Unies (S/10865) et ayant entendu la déclaration faite par le représentant permanent de la Zambie au sujet des actes de provocation commis récemment par le régime illégal de Salisbury contre la Zambie 12, Gravement préoccupé par la situation créée par les actes de provocation et d'agression commis par le ré­ gin1L' illégal de Rhodésie du Sud contre la sécurité et l'économie de la Zambie, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple de Rho­ désie du Sud (Zimbabwe) à l'autodétermination et à l'indépendance, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décem­ bre 1960, et la légitimité de la lutte qu'il mène pour obtenir la jouissance des droits énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant sa résolution 232 ( 1966) du 16 décembre 1966, dans laquelle il a déterminé que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace contre la paix d la sécurité internationales, Convaincu que les actes de provocation et d'agres­ sion perpétrés récemment par le régime illégal contre la Zambie aggravent la situation, Profondément préoccupé par le fait que les mesures approuvées par le Conseil n'ont pas permis de mettre fin au régime illégal, et convaincu que les sanctions ne peuvent mettre un terme au régime illégal à moins d'être générales, obligatoires et efficacement contrôlées, et à moins que des mesures ne soient prises contre les Etats qui les violent, Profondément troublé par le maintien de la présence illégale et par l'intensification de l'intervention mili­ taire de l'Afrique du Sud en Rhodésie du Sud, contrai­ rement aux dispositions de la résolution 2 77 ( 1970) du Conseil de sécurité, en date du 18 mars 1970, ainsi que par le déploiement des forces armées sud-africaines à la frontière zambienne, qui menace gravement la souve­ raineté et l'intégrité territoriale de la Zambie et d'autres Etats africains voisins, 12 Jbid,, vingt-huitième a 1rzh, 1687e séance. Profondément choqué et attristé par les pertes en vies humaines et les dégâts matériels causés par les actes d'agression commis par le régime illégal de Rho­ désie du Sud et ses collaborateurs contre la Zambie, Réaffirmant la responsabilité primordiale qui in­ combe au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord à l'égard de sa colonie de Rhodésie du Sud en vertu des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes de provocation et de harcèlement, y compris le blocus économique, le chan­ tage et les menaces militaires, dont la Zambie est l'ob­ jet de la part du régime illégal avec la complicité du régime raciste d'Afrique du Sud; 2. Condamne toutes les mesures d'oppression poli­ tique qui violent les libertés et droits fondamentaux du peuple de Rhodésie du Sud (Zimbabwe), en particulier les récentes mesures de châtiment collectif; 3. Demande au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de prendre toutes mesures efficaces pour mettre fin aux actes ainsi commis par le régime illégal et raciste de Rhodésie du Sud et par celui de l'Afrique du Sud; 4. Regrette que les mesures prises jusqu'à présent n'aient pas permis de mettre un terme à la rébellion en Rhodésie du Sud (Zimbabwe); 5. Condamne le maintien de la présence de forces militaires et armées de l'Afrique du Sud en Rhodésie du Sud contrairement à la résolution 277 (] 970) du Conseil de sécurité; 6. Exige le retrait total et immédiat des forces mili­ taires et armées sud-africaines de la Rhodésie du Sud et de la frontière entre ce territoire et la Zambie; 7. Demande au Gouvernement du Royaume-Uni, en tant que Puissance administrante, d'assurer l'appli­ cation effective du paragraphe 6 de la présente réso­ lution; 8. Prie le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud de hâter l'établissement du rapport qu'il a entrepris en application de la réso­ lution 320 (1972) du Conseil de sécurité, en date du 29 septembre 1972, en tenant compte des événements récents en Rhodésie du Sud; 9. Décide d'envoyer immédiatement une mission spéciale composée de quatre membres du Conseil de sécurité, qui seront désignés par le Président du Con­ seil de sécurité après consultation avec les membres, pour évaluer la situation dans la région, et prie la mis­ sion ainsi constituée de faire rapport au Conseil le 1 'r mars 1973 au plus tard; 1 O. Demande au Gouvernement de la Zambie, au Gouvernement du Royaume-Uni et au Gouvernement de l'Afrique du Sud d'assurer à la Mission spéciale la coopération et l'assistance dont elle aura besoin pour s'acquitter de sa tâche; I 1. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée à la 1691• séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Etats-Unis d'Amérique et Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lrlande du Nord). 5 Rérnlution 327 ( 1973) du 2 février 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du représentant per­ manent de la Zambie auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies rn, Rappelant ses résolutions sur la question de la Rho­ désie du Sud, en particulier la résolution 232 (1966) du 16 décembre 1966, dans laquelle il était déclaré que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace contre la paix et la sécurité internationales, Rappelant en outre les résolutions 253 (1968) du 29 mai 1968 et 277 (1970) du 18 mars 1970 imposant des sanctions obligatoires contre la Rhodésie du Sud, et en particulier leurs dispositions respectives priant la communauté internationale de fournir une assistance it la Zambie en raison des problèmes économiques spé­ ciaux qu'elle risquait de rencontrer du fait de l'appli­ cation des décisions du Conseil de sécurité, Tenant compte de la décision du Gouvernement zamhien de couper immédiatement tous les liens res­ tanh en matière de commerce et de communications avec la Rhodésie du Sud, aux fins de l'application des déci~ions du Conseil de sécurité d de la stricte obser­ \ atil1n des sanctions économiques, Reconnaissant qu(: cetk décision du Gouvernement zamhien entraînera des difficultés économiques spé­ ciales considérables, 1. Félicite k Gouvernement zambien pour sa dé­ ci,ion de rompre toutes ses relations économiques et commerciales restantes avec la Rhodésie du Sud en application des décisions du Conseil de sécurité; 2. Prr'nd note des di1Ticultés économiques spéciales auxq uellcs se heurte la Zambie en raison de sa décision d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité; 3. Décide de charger la Mission spéciale, composée de quatre membres du Conseil de sécurité, mentionnée au paragraphe 9 de la résolution 326 (1973), assistée d'un groupe de six expats de l'Organisation des Na­ tions Unies, d'évaluer les besoins de la Zambie en vue d'assurer le maintien de communications normales par d'autres voies routières, ferroviaires, aériennes et mari­ times; 4. Prie en outre les Etats voisins d'accorder à la Mission spéciale toute la coopération nécessaire à l'accomplissement de sa tâche; 5. Invite la Mission spéciale à faire rapport au Con- seil de sécurité le 1 'r mars 1973 au plus tard. Adoptée à la 1691 e séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Union des Républi­ ques socialistes soviétiques). Décisions Au sujet de l'application de la résolution 326 (1973) du Conseil de sécurité, le Président du Conseil a fait savoir par une note (S/ 10880 14) en date du 5 février 1973 au'après des consultations avec les membres du 13 lbid. 11 lhid., vingt-huitième année, Supplément de janvier, féi-rier ('/ ///{//'.\' 1973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/327 (1973)
IntituléDécision de la Zambie d'imposer des sanctions (2 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/327(1973)
Texte intégral Profondément choqué et attristé par les pertes en vies humaines et les dégâts matériels causés par les actes d'agression commis par le régime illégal de Rho­ désie du Sud et ses collaborateurs contre la Zambie, Réaffirmant la responsabilité primordiale qui in­ combe au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord à l'égard de sa colonie de Rhodésie du Sud en vertu des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes de provocation et de harcèlement, y compris le blocus économique, le chan­ tage et les menaces militaires, dont la Zambie est l'ob­ jet de la part du régime illégal avec la complicité du régime raciste d'Afrique du Sud; 2. Condamne toutes les mesures d'oppression poli­ tique qui violent les libertés et droits fondamentaux du peuple de Rhodésie du Sud (Zimbabwe), en particulier les récentes mesures de châtiment collectif; 3. Demande au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de prendre toutes mesures efficaces pour mettre fin aux actes ainsi commis par le régime illégal et raciste de Rhodésie du Sud et par celui de l'Afrique du Sud; 4. Regrette que les mesures prises jusqu'à présent n'aient pas permis de mettre un terme à la rébellion en Rhodésie du Sud (Zimbabwe); 5. Condamne le maintien de la présence de forces militaires et armées de l'Afrique du Sud en Rhodésie du Sud contrairement à la résolution 277 (] 970) du Conseil de sécurité; 6. Exige le retrait total et immédiat des forces mili­ taires et armées sud-africaines de la Rhodésie du Sud et de la frontière entre ce territoire et la Zambie; 7. Demande au Gouvernement du Royaume-Uni, en tant que Puissance administrante, d'assurer l'appli­ cation effective du paragraphe 6 de la présente réso­ lution; 8. Prie le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud de hâter l'établissement du rapport qu'il a entrepris en application de la réso­ lution 320 (1972) du Conseil de sécurité, en date du 29 septembre 1972, en tenant compte des événements récents en Rhodésie du Sud; 9. Décide d'envoyer immédiatement une mission spéciale composée de quatre membres du Conseil de sécurité, qui seront désignés par le Président du Con­ seil de sécurité après consultation avec les membres, pour évaluer la situation dans la région, et prie la mis­ sion ainsi constituée de faire rapport au Conseil le 1 'r mars 1973 au plus tard; 1 O. Demande au Gouvernement de la Zambie, au Gouvernement du Royaume-Uni et au Gouvernement de l'Afrique du Sud d'assurer à la Mission spéciale la coopération et l'assistance dont elle aura besoin pour s'acquitter de sa tâche; I 1. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée à la 1691• séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Etats-Unis d'Amérique et Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lrlande du Nord). 5 Rérnlution 327 ( 1973) du 2 février 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du représentant per­ manent de la Zambie auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies rn, Rappelant ses résolutions sur la question de la Rho­ désie du Sud, en particulier la résolution 232 (1966) du 16 décembre 1966, dans laquelle il était déclaré que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace contre la paix et la sécurité internationales, Rappelant en outre les résolutions 253 (1968) du 29 mai 1968 et 277 (1970) du 18 mars 1970 imposant des sanctions obligatoires contre la Rhodésie du Sud, et en particulier leurs dispositions respectives priant la communauté internationale de fournir une assistance it la Zambie en raison des problèmes économiques spé­ ciaux qu'elle risquait de rencontrer du fait de l'appli­ cation des décisions du Conseil de sécurité, Tenant compte de la décision du Gouvernement zamhien de couper immédiatement tous les liens res­ tanh en matière de commerce et de communications avec la Rhodésie du Sud, aux fins de l'application des déci~ions du Conseil de sécurité d de la stricte obser­ \ atil1n des sanctions économiques, Reconnaissant qu(: cetk décision du Gouvernement zamhien entraînera des difficultés économiques spé­ ciales considérables, 1. Félicite k Gouvernement zambien pour sa dé­ ci,ion de rompre toutes ses relations économiques et commerciales restantes avec la Rhodésie du Sud en application des décisions du Conseil de sécurité; 2. Prr'nd note des di1Ticultés économiques spéciales auxq uellcs se heurte la Zambie en raison de sa décision d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité; 3. Décide de charger la Mission spéciale, composée de quatre membres du Conseil de sécurité, mentionnée au paragraphe 9 de la résolution 326 (1973), assistée d'un groupe de six expats de l'Organisation des Na­ tions Unies, d'évaluer les besoins de la Zambie en vue d'assurer le maintien de communications normales par d'autres voies routières, ferroviaires, aériennes et mari­ times; 4. Prie en outre les Etats voisins d'accorder à la Mission spéciale toute la coopération nécessaire à l'accomplissement de sa tâche; 5. Invite la Mission spéciale à faire rapport au Con- seil de sécurité le 1 'r mars 1973 au plus tard. Adoptée à la 1691 e séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Union des Républi­ ques socialistes soviétiques). Décisions Au sujet de l'application de la résolution 326 (1973) du Conseil de sécurité, le Président du Conseil a fait savoir par une note (S/ 10880 14) en date du 5 février 1973 au'après des consultations avec les membres du 13 lbid. 11 lhid., vingt-huitième année, Supplément de janvier, féi-rier ('/ ///{//'.\' 1973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/328 (1973)
IntituléRhodésie du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/328(1973)
Texte intégral Conseil il avait été convenu que la Mission spéciale du Conseil de sécurité en Zambie serait composée des représentants au Conseil de sécurité de l'Autriche, de l'Indonésie, du Pérou et du Soudan. Le 21 février 1973, le Président du Conseil de sécu­ rité a fait savoir par une autre note (S/ 10886 14) qu'après des consultations avec les membres du Con­ seil il avait été convenu que la date de présentation du rapport de la Mission spéciale du Conseil de sécurité en Zambie fixée dans les résolutions 326 (1973) et 327 (1973) avait été reportée au 8 mars 1973. A sa 1694e séance, le 10 mars 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Espagne à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte de la Zambie : rapport de la Mission spéciale du Conseil de sécurité constituée en vertu de la résolution 326 (1973) [S/10896 et Corr.1 et Add.1 15]'. Résolution 328 (1973) du 10 mars 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné avec satisfaction le rapport de la Mission spéciale du Conseil de sécurité constituée en vertu de la résolution 326 (1973), en date du 2 février 1973 (S/10896 et Corr.1 et Add.l), Ayant entendu la déclaration du représentant per­ manent de la Zambie auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies 16, Rappelant ses résolutions 277 (1970) du 18 mars 1970 et 326 (1973), Réaffirmant que la situation en Rhodésie du Sud constitue une menace à la paix et à la sécurité inter­ nationales, Gravement préoccupé par le refus persistant du ré­ gime d'Afrique du Sud de satisfaire aux exigences con­ tenues dans les résolutions 277 (1970) et 326 (1973) concernant le retrait immédiat de ses forces militaires et de ses forces armées de Rhodésie du Sud et con­ vaincu que ce fait constitue un grave défi posé à l'au­ torité du Conseil de sécurité, Conscient du fait que le Gouvernement du Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en tant que Puissance administrante, a la responsabilité prin­ cipale de mettre un terme au régime illégal de la mino­ rité raciste et de transférer le pouvoir effectif au peuple du Zimbabwe sur la base du principe du gouvernement par la majorité, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple du Zim­ babwe à l'autodétermination et à l'indépendance, con­ formément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, et la légitimité de sa lutte pour obtenir la jouissance de son droit ainsi qu'il est prévu dans la Charte des Nations Unies, 1. Souscrit à l'évaluation et aux conclusions de la Mission spéciale du Conseil de sécurité constituée en vertu de la résolution 326 (1973); 15 Ibid., vingt-huitième année, Supplément spécial no 2 (SI 10896/Rev.1 ). 16/bid., vingt-huitième année, 1692e séance. 6 2. Affirme que l'état de tension s'est aggravé comme suite aux actes de provocation et d'agression récem­ ment perpétrés par le régime illégal de Rhodésie du Sud contre la Zambie; 3. Déclare que le seul remède efficace à cette grave situation réside dans l'exercice, par le peuple du Zim­ babwe, de son droit à l'autodétermination et à l'indé­ pendance conformément à la résolution 1514 (XV) de 1' Assemblée générale; 4. Condamne vigoureusement le régime raciste d'Afrique du Sud pour son refus persistant de retirer ses forces militaires et ses forces armées de Rhodésie du Sud; 5. Exige à nouveau le retrait immédiat des forces militaires et des forces armées sud-africaines de Rho­ désie du Sud et de la frontière de ce territoire avec la Zambie; 6. Prie instamment le Comité du Conseil de sécu­ rité créé en application de la résolution 253 (1968) con­ cernant la question de la Rhodésie du Sud d'activer l'établissement de son rapport préparé en vertu de la résolution 320 ( 1972) du Conseil de sécurité, en date du 29 septembre 1972, en tenant compte de toutes les propositions et suggestions qui ont été faites en vue d'étendre la portée des sanctions contre la Rhodésie du Sud (Zimbabwe) et d'en accroître l'efficacité; 7. Invite tous les gouvernements à prendre des me­ sures rigoureuses pour appliquer et faire pleinement observer par toutes les personnes et organisations rele­ vant de leur juridiction la politique des sanctions con­ tre la Rhodésie du Sud et demande à tous les gou­ vernements de continuer à considérer comme absolu­ ment illégal le régime de la minorité raciste de Rho­ désie du Sud; 8. Prie instamment le Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord, en tant que Puissance administrante, de convoquer dès que possible une conférence constitutionnelle nationale où des repré­ sentants authentiques du peuple du Zimbabwe dans son ensemble seraient en mesure d'élaborer un règle­ ment concernant l'avenir du territoire; 9. Demande au Gouvernement du Royaume-Uni de prendre toutes mesures efficaces pour réaliser les conditions propres à permettre au peuple du Zimbabwe d'exercer librement et pleinement son droit à l'auto­ détermination et à l'indépendance, et notamment les conditions suivantes : a) La libération inconditionnelle de tous les pri­ sonniers politiques, détenus et personnes frappées d'interdiction; b) L'abrogation de toute législation répressive et discriminatoire; c) La levée de toutes les restrictions qui entravent l'activité politique et l'établissement de la pleine liberté démocratique et de l'égalité des droits politiques; 1 O. Décide de se réunir à nouveau et d'envisager de nouvellc s mesures à la lumière de l'évolution de la situation. Adoptée à la 1694° séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Etats-Unis d'Amérique et Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord).
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/329 (1973)
IntituléDécision de la Zambie d'imposer des sanctions (10 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/329(1973)
Texte intégral Résolution 329 (1973) du 10 mars 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 253 (1968) du 29 mai 1968, dans laquelle il a demandé qu'une assistance soit fournie à la Zambie en priorité, Rappelant également sa résolution 277 (1970) du 18 mars 1970, ainsi que ses résolutions 326 (1973) et 327 (1973) du 2 février 1973, dans lesquelles il a dé­ cidé d'envoyer une mission spéciale pour évaluer la situation dans la région et les besoins de la Zambie, Ayant examiné le rapport de la Mission spéciale (S/10896 et Corr.1 et Add.l), Ayant entendu la déclaration du représentant per­ manent de la Zambie auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies 17, Affirmant que la décision de la Zambie de ne plus faire passer son commerce par la route du sud ren­ force les décisions du Conseil de sécurité relatives aux sanctions contre le régime illégal de la Rhodésie du Sud, l. Félicite le Gouvernement zambien d'avoir dé­ cidé de renoncer à utiliser la route du sud pour son commerce tant qu'il n'aura pas été mis fin à la rébellion et que le gouvernement par la majorité n'aura pas été instauré en Rhodésie du Sud; 2. Prend note des besoins économiques urgents de la Zambie, tels qu'ils sont exposés dans le rapport de la Mission spéciale et les annexes audit rapport; 3. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils accordent immédiatement une assistance technique, financière et matérielle à la Zambie conformément aux résolutions 253 (1968) et 277 (1970) et aux recommandations de 11 Ibid. la Mission spéciale, afin que la Zambie puisse main­ tenir l'écoulement normal de son trafic et accroître sa capacité d'appliquer pleinement la politique des sanc­ tions obligatoires; 4. Prie l'Organisation des Nations Unies et les orga­ nisations et programmes intéressés, en particulier la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et le Programme des Nations Unies pour le développement, ainsi que les institutions spécialisées, en particulier l'Organisation internationale du Travail, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'Organi­ sation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, l'Organisation mondiale de la santé, l'Organisation de l'aviation civile internationale, l'Union postale universelle, l'Union internationale des télé­ communications, l'Organisation météorologique mon­ diale et l'Organisation intergouvernementale consulta­ tive de la navigation maritime, d'aider la Zambie dans les domaines visés dans le rapport de la Mission spé­ ciale et dans ses annexes; 5. Prie le Secrétaire général, en collaboration avec les organismes appropriés des Nations Unies, d'orga­ niser, avec effet immédiat, toutes les formes d'assis­ tance financière, technique et matérielle à la Zambie en vue de lui permettre de réaliser sa politique d'indé­ pendance économique à l'égard du régime raciste de la Rhodésie du Sud; 6. Prie le Conseil économique et social d'examiner périodiquement la question de l'assistance économique à la Zambie, telle qu'elle est envisagée dans la pré­ , ente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 16946 séance. LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT 1~ Décisions A sa 1705'-' séance, le 12 avril 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, de l'Egypte et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 12 avril 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10913 19)'. A sa 1706 ' séance, le 13 avril 197 3, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 18 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971 et 1972. 19 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1973. 7 A sa 1708' séance, le 17 avril 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tunisie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1710 ' séance, le 20 avril 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Jordanie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 331 (1973) du 20 avril 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères de la République arabe d'Egypte 20, ~o Ibid., vingt-huitième année, 17]() • séance.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/330 (1973)
IntituléPaix et la sécurité en Amérique latine (21 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/330(1973)
Texte intégral guay, du Venezuela et du Zaïre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande des représentants du Panama et du Pérou 7, d'adresser, en vertu de l'article 39 du règlement inté­ rieur provisoire, une invitation à M. Héctor Gros Espiell, secrétaire général de !'Organisme pour l'inter­ diction des armes nucléaires en Amérique latine, et à la délégation l'accompagnant. A sa 1697e séance, le 16 mars 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie et d'El Salvador à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1698e séance, le 16 mars 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Honduras, du Guatemala, de la Trinité-et-Tobago et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1699e séance, le 19 mars 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Canada et de la République Dominicaine à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande des représentants de la Guinée, du Kenya et du Soudan 8, d'adresser, en vertu de l'ar­ ticle 39 du règlement intérieur provisoire, une invi­ tation à Son Excellence M. Mamadou Diarra, secré­ taire exécutif de l'Organisation de l'unité africaine. A la même séance, le Conseil a également adressé, en vertu de l'article 39 de son règlement intérieur pro­ visoire et à leur demande, des invitations au Président du Comité spécial chargé d'étudier la situation en cc qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux et au Président du Comité spécial de l'apartheid. A sa 1700e séance, le 19 mars 1973, le Conseil a décidé, à la demande du représentant du Soudan 9, d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, à Son Excellence l'am­ bassadeur Talib El-Shibib, observateur permanent de la Ligue des Etats arabes auprès de l'Organisation des Nations Unies. Résolution 330 (1973) du 21 mars 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant les résolutions 1803 (XVII) et 3016 (XXVII) de l'Assemblée générale, en date des 14 dé­ cembre 1962 et 18 décembre 1972, concernant la sou­ veraineté permanente sur les ressources naturelles, Réaffirmant la résolution 2625 (XXV) de l'Assem­ blée générale, en date du 24 octobre 1970, qui pro­ clame qu'aucun Etat ne peut appliquer ni encourager 7 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément de janvier, février et mars 1973, document S/ 10892. s Ibid., document SI 10930. 9 Ibid., document S/ 10933. 3 l'usage de mesures économiques, politiques ou de toute autre nature pour contraindre un autre Etat à subor­ donner l'exercice de ses droits souverains pour obtenir de lui des avantages de quelque ordre que ce soit, Rappelant également la résolution 2993 (XXVII) de l'A~sembléc générale, en date du 15 décembre 1972, sur la mise en œuvre de la Déclaration sur le renfor­ cement de la sécurité internationale et, en particulier, le paragraphe 4 de cette résolution, Notant avec une profonde inquiétude l'existence et l'application de mesures coercitives qui affectent le libre exercice de la souveraineté permanente sur les ressources naturelles de pays d'Amérique latine, Reconnaissant que l'application ou l'encouragement de l'emploi de mesures coercitives peut créer des situa­ tions susceptibles de mettre en danger la paix et la sécurité en Amérique latine, 1. Demande instamment aux Etats d'arrêter des mesures appropriées pour empêcher l'action des entre­ prises qui cherchent délibérément à exercer une con­ trainte sur des pays d'Amérique latine; 2. Demande aux Etats de s'abstenir, afin de main­ tenir et de renforcer la paix et la sécurité en Amérique latine, d'appliquer des mesures coercitives de quelque nature que ce soit contre des Etats de la région ou d'encourager l'usage de telles mesures. Adoptée à la 1704° séance par 12 voix contre zéro, avec 3 abs­ tentions (Etats-Unis d'Amérique, France et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Décision A la 1704•· séance, le 21 mars 1973, le représentant de la Guinée, avec l'autorisation des membres du Con­ seil, a fait la déclaration suivante, au nom du Conseil, en témoignage de gratitude au pays hôte : 'Le 2 février 1973, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 325 (1973), dans laquelle il a décidé de tenir à Panama, du 15 au 21 mars 1973, une réunion consacrée à l'examen des mesures propres à maintenir et à renforcer la paix et la sécurité inter­ nationales en Amérique latine, conformément aux dispositions et aux principes de la Charte. 'Conformément à cette résolution, le Conseil de sécurité a tenu àans la ville de Panama une série de réunions allant de la 1695•· à la 1704e séance. Au cours de ces réunions, les membres du Conseil ont écouté avec un vif intérêt les déclarations du général Omar Torrijos, chef du Gouvernement panaméen, les interventions des représentants d'Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies invités à parti­ ciper aux débats du Conseil conformément à !'Ar­ ticle 3 I de la Charte, et les déclarations de plusieurs porte-parole d'autres organes des Nations Unies ou d'organisations intergouvernementales auxquels des invitations avaient été adressées conformément à l'article 39 du règlement intérieur provisoire.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/331 (1973)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (20 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/331(1973)
Texte intégral Résolution 329 (1973) du 10 mars 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 253 (1968) du 29 mai 1968, dans laquelle il a demandé qu'une assistance soit fournie à la Zambie en priorité, Rappelant également sa résolution 277 (1970) du 18 mars 1970, ainsi que ses résolutions 326 (1973) et 327 (1973) du 2 février 1973, dans lesquelles il a dé­ cidé d'envoyer une mission spéciale pour évaluer la situation dans la région et les besoins de la Zambie, Ayant examiné le rapport de la Mission spéciale (S/10896 et Corr.1 et Add.l), Ayant entendu la déclaration du représentant per­ manent de la Zambie auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies 17, Affirmant que la décision de la Zambie de ne plus faire passer son commerce par la route du sud ren­ force les décisions du Conseil de sécurité relatives aux sanctions contre le régime illégal de la Rhodésie du Sud, l. Félicite le Gouvernement zambien d'avoir dé­ cidé de renoncer à utiliser la route du sud pour son commerce tant qu'il n'aura pas été mis fin à la rébellion et que le gouvernement par la majorité n'aura pas été instauré en Rhodésie du Sud; 2. Prend note des besoins économiques urgents de la Zambie, tels qu'ils sont exposés dans le rapport de la Mission spéciale et les annexes audit rapport; 3. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils accordent immédiatement une assistance technique, financière et matérielle à la Zambie conformément aux résolutions 253 (1968) et 277 (1970) et aux recommandations de 11 Ibid. la Mission spéciale, afin que la Zambie puisse main­ tenir l'écoulement normal de son trafic et accroître sa capacité d'appliquer pleinement la politique des sanc­ tions obligatoires; 4. Prie l'Organisation des Nations Unies et les orga­ nisations et programmes intéressés, en particulier la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et le Programme des Nations Unies pour le développement, ainsi que les institutions spécialisées, en particulier l'Organisation internationale du Travail, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, l'Organi­ sation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, l'Organisation mondiale de la santé, l'Organisation de l'aviation civile internationale, l'Union postale universelle, l'Union internationale des télé­ communications, l'Organisation météorologique mon­ diale et l'Organisation intergouvernementale consulta­ tive de la navigation maritime, d'aider la Zambie dans les domaines visés dans le rapport de la Mission spé­ ciale et dans ses annexes; 5. Prie le Secrétaire général, en collaboration avec les organismes appropriés des Nations Unies, d'orga­ niser, avec effet immédiat, toutes les formes d'assis­ tance financière, technique et matérielle à la Zambie en vue de lui permettre de réaliser sa politique d'indé­ pendance économique à l'égard du régime raciste de la Rhodésie du Sud; 6. Prie le Conseil économique et social d'examiner périodiquement la question de l'assistance économique à la Zambie, telle qu'elle est envisagée dans la pré­ , ente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 16946 séance. LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT 1~ Décisions A sa 1705'-' séance, le 12 avril 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, de l'Egypte et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 12 avril 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10913 19)'. A sa 1706 ' séance, le 13 avril 197 3, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 18 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971 et 1972. 19 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1973. 7 A sa 1708' séance, le 17 avril 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tunisie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1710 ' séance, le 20 avril 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Jordanie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 331 (1973) du 20 avril 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères de la République arabe d'Egypte 20, ~o Ibid., vingt-huitième année, 17]() • séance. l. Prie le Secrétaire général de soumettre au Con­ seil de sécurité aussitôt que possible un rapport détaillé constituant un compte rendu complet des efforts dé­ ployés par l'Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la situation au Moyen-Orient depuis juin 1967; 2. Décide de se réunir après que le Secrétaire gé­ néral aura présenté son rapport pour examiner la situa­ tion au Moyen-Orient; 3. Prie le Secrétaire général d'inviter M. Gunnar J arring, représentant spécial du Secrétaire général, à être disponible pendant les séances du Conseil de sécu­ rité afin d'assister le Conseil au cours de ses délibé­ rations. Adoptée à la 1710• séance 21. Résolution 332 (1973) du 21 avril 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S/ Agenda/1705, Ayant pris note du contenu de la lettre du représen­ tant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10913), Ayant entendu les déclarations des représentants du Liban et d'Israël 2~, Affligé par les pertes tragiques en vies humaines parmi la population civile, Gravement préoccupé par la détérioration de la si­ tuation résultant de la violation des résolutions du Conseil de sécurité, Déplorant profondément tous les récents actes de violence ayant eu pour résultat de causer des pertes en vies humaines parmi des personnes innocentes et de mettre en danger l'aviation civile internationale, Rappelant la Convention d'armistice général du 23 mars 1949 entre Israël et le Liban et le cessez-le­ feu établi en application des résolutions 233 (1967) et 234 (1967) des 6 et 7 juin 1967, Rappelant ses résolutions 262 (1968) du 31 décem­ bre 1968, 2 70 (1969) du 26 août 1969, 280 (1970) du 19 mai 1970 et 316 (1972) du 26 juin 1972, l. Exprime sa prof onde préoccupation devant tous les actes de violence qui mettent en danger ou anéan­ tissent l'innocentes vies humaines et condamne ces actes; 2. Condamne les attaques militaires répétées diri­ gées par Israël contre le Liban et la violation par Israël de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban, qui sont contraires à la Charte des Nations Unies, à la 21 En l'absence d'objection, le Président a déclaré que le projet de résolution était adopté à l'unanimité. 22 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, 1705c séance. 8 Convention d'armistice général entre Israël et le Liban et aux résolutions du Conseil relatives au cessez-le-feu; 3. Demande à Israël de renoncer immédiatement à toute attaque militaire contre le Liban. Adoptée à la 17118 séance par 11 voix contre zéro, avec 4 abs­ te11tio11s (Chine, Etats-Unis d'A111ériq11c, Guinée et Union des Républiques sociali.1·/l'.\' so­ viétiques). Décisions A sa 1717' séance, le 6 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël, de la Jordanie, de la République-Unie de Tanzanie, du Tchad, de la République arabe syrienne, du Nigéria et de l'Algérie à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question intitulée : .. La situation au Moyen-Orient : ·'a) Résolution 331 (1973) du Conseil de sécurité; 'h) Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 331 (1973) du Conseil de sécurité (S/10929 ~:1).' A sa 171 8•' séance, le 7 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Maroc, des Emirats arabes unis et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1719,· séance, k 8 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de la Guyane et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A sa 1720•· séance, le 11 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Qatar, du Koweït et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1721 •· séance, le 1 1 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1722 •· séance, le 12 juin 197 3, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Iran et de Bahreïn à participer, rnn~ droit de vote, à la discussion de la question. A la fin de la 1726'' séance, le 14 juin 1973, le Pré­ sident a fait la déclaration suivante : ''Certaines suggestions m'ont été faites, à titre préliminaire, au sujet du fait qu'il serait souhaitable de suspendre, pour une période raisonnablement courte, les séances du Conseil de sécurité consacrées à l'examen de la situation au Moyen-Orient. Parmi les délégations qui m'ont informé qu'elles pensaient qu'une suspension de cc genre serait appropriée se trouvent celles de l'Autriche, de la France et du Royaume-Uni. '·Un échange de vues sur cette question avec les membres du Conseil de sécurité a permis de faire 23 [bid., vingt-huitième année, Supplément d'avril, mai et j11i11 1973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/332 (1973)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (21 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/332(1973)
Texte intégral l. Prie le Secrétaire général de soumettre au Con­ seil de sécurité aussitôt que possible un rapport détaillé constituant un compte rendu complet des efforts dé­ ployés par l'Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la situation au Moyen-Orient depuis juin 1967; 2. Décide de se réunir après que le Secrétaire gé­ néral aura présenté son rapport pour examiner la situa­ tion au Moyen-Orient; 3. Prie le Secrétaire général d'inviter M. Gunnar J arring, représentant spécial du Secrétaire général, à être disponible pendant les séances du Conseil de sécu­ rité afin d'assister le Conseil au cours de ses délibé­ rations. Adoptée à la 1710• séance 21. Résolution 332 (1973) du 21 avril 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S/ Agenda/1705, Ayant pris note du contenu de la lettre du représen­ tant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10913), Ayant entendu les déclarations des représentants du Liban et d'Israël 2~, Affligé par les pertes tragiques en vies humaines parmi la population civile, Gravement préoccupé par la détérioration de la si­ tuation résultant de la violation des résolutions du Conseil de sécurité, Déplorant profondément tous les récents actes de violence ayant eu pour résultat de causer des pertes en vies humaines parmi des personnes innocentes et de mettre en danger l'aviation civile internationale, Rappelant la Convention d'armistice général du 23 mars 1949 entre Israël et le Liban et le cessez-le­ feu établi en application des résolutions 233 (1967) et 234 (1967) des 6 et 7 juin 1967, Rappelant ses résolutions 262 (1968) du 31 décem­ bre 1968, 2 70 (1969) du 26 août 1969, 280 (1970) du 19 mai 1970 et 316 (1972) du 26 juin 1972, l. Exprime sa prof onde préoccupation devant tous les actes de violence qui mettent en danger ou anéan­ tissent l'innocentes vies humaines et condamne ces actes; 2. Condamne les attaques militaires répétées diri­ gées par Israël contre le Liban et la violation par Israël de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban, qui sont contraires à la Charte des Nations Unies, à la 21 En l'absence d'objection, le Président a déclaré que le projet de résolution était adopté à l'unanimité. 22 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, 1705c séance. 8 Convention d'armistice général entre Israël et le Liban et aux résolutions du Conseil relatives au cessez-le-feu; 3. Demande à Israël de renoncer immédiatement à toute attaque militaire contre le Liban. Adoptée à la 17118 séance par 11 voix contre zéro, avec 4 abs­ te11tio11s (Chine, Etats-Unis d'A111ériq11c, Guinée et Union des Républiques sociali.1·/l'.\' so­ viétiques). Décisions A sa 1717' séance, le 6 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël, de la Jordanie, de la République-Unie de Tanzanie, du Tchad, de la République arabe syrienne, du Nigéria et de l'Algérie à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question intitulée : .. La situation au Moyen-Orient : ·'a) Résolution 331 (1973) du Conseil de sécurité; 'h) Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 331 (1973) du Conseil de sécurité (S/10929 ~:1).' A sa 171 8•' séance, le 7 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Maroc, des Emirats arabes unis et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1719,· séance, k 8 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de la Guyane et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A sa 1720•· séance, le 11 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Qatar, du Koweït et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1721 •· séance, le 1 1 juin 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1722 •· séance, le 12 juin 197 3, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Iran et de Bahreïn à participer, rnn~ droit de vote, à la discussion de la question. A la fin de la 1726'' séance, le 14 juin 1973, le Pré­ sident a fait la déclaration suivante : ''Certaines suggestions m'ont été faites, à titre préliminaire, au sujet du fait qu'il serait souhaitable de suspendre, pour une période raisonnablement courte, les séances du Conseil de sécurité consacrées à l'examen de la situation au Moyen-Orient. Parmi les délégations qui m'ont informé qu'elles pensaient qu'une suspension de cc genre serait appropriée se trouvent celles de l'Autriche, de la France et du Royaume-Uni. '·Un échange de vues sur cette question avec les membres du Conseil de sécurité a permis de faire 23 [bid., vingt-huitième année, Supplément d'avril, mai et j11i11 1973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/333 (1973)
IntituléRhodésie du Sud (22 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/333(1973)
Texte intégral Le 28 février 1973, le Président du Conseil de sécurité a fait savoir par une nouvelle note (S/10890 40) que les membres du Conseil ne s'étaient pas oppos~s à ce que soit à nouveau reportée, jusqu'au 15 avnl 1973, la date limite de présentation des rapports. A sa 1713' séance, le 16 mai 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Somalie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud: 'a) Lettre, en date du 8 mai 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de la Guinée et du Kenya (S/10925 41); 'b) Deuxième rapport spécial du Comité du Con­ seil de sécurité créé en application de la résolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud (S/10920 41).' Résolution 333 (1973) du 22 mai 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 320 (1972) du 29 septem­ bre 1972 et 328 (1973) du 10 mars 1973, Notant que les mesures instituées jusqu'ici par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale n'ont pas mis fin au régime illégal en Rhodésie du Sud, Réaffirmant sa profonde préoccupation devant le fait que certains Etats, contrairement aux résolutions 232 (1966) du 16 décembre 1966, 253 (1968) du 29 mai 1968 et 277 (1970) du 18 mars 1970 du Conseil de sécurité et à leurs obligations aux termes de l' Article 25 de la Charte des Nations Unies, n'ont pas fait le nécessaire pour empêcher le commerce avec le régime illégal de Rhodésie du Sud, Condamnant le refus persistant de l'Afrique du Sud et du Portugal de coopérer avec l'Organisation des Nations Unies à l'observation et à l'application effec­ tives des sanctions contre la Rhodésie du Sud (Zim­ babwe), en violation manifeste de la Charte, Ayant examiné le deuxième rapport spécial du Co­ mité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 (1968) [S/ 10920], Prenant acte de la lettre du Président du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui con­ cerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (S/ 10923 42), I. Approuve les recommandations et suggestions figurant aux paragraphes 10 à 22 du deuxième rapport spécial du Comité du Conseil de sécurité créé en appli­ cation de la résolution 253 (1968); 2. Prie le Comité, ainsi que tous les gouvernements, et le Secrétaire général selon qu'il conviendra, de pren­ dre d'urgence des mesures en vue d'appliquer les re­ commandations et suggestions susmentionnées; 41 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1973. 42 Ibid. 13 3. !'rie les Etats dont les lois autorisent l'importa­ tion de minerais et d'autres produits de Rhodésie du Sud de les abroger immédiatement; 4. Demande aux Etats d'adopter et de mettre en vigueur immédiatement des mesures législatives pré­ voyant l'imposition de peines sévères aux personnes physiques ou morales qui tournent ou violent les sanc­ tions : a) En important des marchandises quelconques de Rhodésie du Sud; b) En exportant des marchandises quelconques à destination de la Rhodésie du Sud; c) En fournissant des facilités pour le transport de marchandises à destination ou en provenance de la Rhodésie du Sud; d) En effectuant ou en facilitant toute transaction ou tout commerce de nature à permettre à la Rhodésie du Sud d'obtenir d'un pays quelconque ou d'y envoyer des marchandises ou services quelconques; e) En continuant de traiter avec des clients en Afrique du Sud, en Angola, au Mozambique, en Guinée (Bissau) et en Namibie après que l'on a su que ces clients réexportent les marchandises ou des parties de ces marchandises vers la Rhodésie du Sud, ou que les marchandises reçues de ces clients proviennent de Rho­ désie du Sud; 5. Prie les Etats, au cas où ils commerceraient avec l'Afrique du Sud et le Portugal, de disposer que les contrats d'achat conclus avec ces pays doivent stipuler clairement, d'une manière qui puisse être appliquée par la loi, l'interdiction de faire le commerce de mar­ chandises provenant de Rhodésie du Sud; de même, les contrats de vente conclus avec ces pays devront comporter une clause interdisant la revente de mar­ chandises à la Rhodésie du Sud ou leur réexportation vers cc pays; 6. Demande aux Etats d'adopter des mesures légis­ latives interdisant aux compagnies d'assurance sous leur juridiction d'assurer les vols à destination ou en provenance de la Rhodésie du Sud, ainsi que les pas­ sagers ou le fret aérien transportés à cette occasion; 7. Demande aux Etats de prendre les mesures légis­ latives appropriées pour veiller à cc que tous les con­ trats d'assurance maritime valables contiennent des dispositions expresses selon lesquelles aucune mar­ chandise ayant son origine en Rhodésie du Sud ou des­ tinée à la Rhodésie du Sud ne sera couverte par ces contrats; 8. Demande aux Etats d'informer le Comité de leurs sources actuelles d'approvisionnement en chrome, amiante, nickel, fonte, tabac, viande et sucre et des quantités reçues, ainsi que de la quantité de ces mar­ chandises qu'ils se sont procurée en Rhodésie du Sud avant \'application des sanctions. Adoptée à la 1716• séance par 12 voix contre zéro, avec 3 abs­ tentions (Etats-Unis d'Amérique, France et Royaume-Uni de Grande-Bretagn~ et d'Irlande du Nord).
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/334 (1973)
IntituléExtension du stationnement à Chypre (16 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/334(1973)
Texte intégral LA QUESTION DE CHYPRE43 Décision A sa 1727° séance, le 15 juin 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chy­ pre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/5488 44) : rapport du Secrétaire général sur l'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/10940 et Corr.1 45)'. Résolution 334 (1973) du 15 juin 1973 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 31 mai 1973 (S/10940 et Corr.1), la pré­ sence de la Force des Nations Unies chargée du main­ tien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 juin 1973, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 dé­ cembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 dé­ cembre 1971, et 315 (1972) du 15 juin et 324 (1972) du 12 décembre 1972, ainsi que les consensus expri­ més par le Président à la 1143' séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés 43 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971 et 1972. 44 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix­ huitième année, Supplément d'octobre, nm·embre et décembre 1963. 4G Ibid., vingt-huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1973. 14 en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 décembre 1973, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction subs­ tantielle de son effectif. Adoptée à la 17276 séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). Décision A sa 1759'' séance, le 14 décembre 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chy­ pre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/5488 14) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/11137 46)'. Résolution 343 (1973) du 14 décembre 1973 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 1er décembre 1973 (S/ 1113 7), la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circons­ tances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1973, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, i 87 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 ( 1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 122 (i966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre l 966, 238 ( 1967) du 19 juin et 244 (] 967) du 22 dé- 46 Ibid., Supplément d'octobre, norembre et décembre 197 3.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/335 (1973)
IntituléAdmission de nouveaux membres à l'ONU (22 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/335(1973)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 48 Décision A sa 1729'' séance, le 21 juin 1973, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé de renvoyer les demandes d'admission à l'Organisation des .Nations Unies présentées par la République démo­ cratique allemande (S/ 10945 40) et la République fédérale d'Allemagne (S/ 10949 49) au Comité d'ad­ mission de nouveaux Membres, pour examen et rap­ po~t,_ comme !l ~st prévu à l'article 59 du règlement mteneur prov1s01re. Résolution 335 (1973) du 22 juin 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné séparément la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République démocratique allemande (S/ 10945) et la demande d'admission présentée par la République fédérale d'Allemagne (S/10949), 1. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République démocratique allemande à l'Organisation des Nations Unies; 2. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République fédérale d'Allemagne à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 1730c séance 50_ 48 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971 et 1972. 49 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité vingt­ huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1973.' rio Adoptée sans avoir été mise aux voix. 16 Décision A sa 1731'' séance, le 17 juillet 1973, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé de ren­ voyer la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Commonwealth des Bahamas (S/ 10966 •d) au Comité d'admission de nou­ veaux Membres, pour examen et rapport, comme il est prévu à l'article 59 du règlement intérieur provi­ soire. Résolution 336 (1973) du 18 juillet 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par le Common­ wealth des Bahamas (S/ 10966), /frcom111ande à l'Assemblée générale d'admettre le Commonwealth des Bahamas à l'Organisation des Na­ tions Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1732• séancl!. ,,l Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément de juillet, aolÎt et septembre 1973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/336 (1973)
IntituléAdmission de nouveaux membres : les Bahamas (18 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/336(1973)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES 48 Décision A sa 1729'' séance, le 21 juin 1973, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé de renvoyer les demandes d'admission à l'Organisation des .Nations Unies présentées par la République démo­ cratique allemande (S/ 10945 40) et la République fédérale d'Allemagne (S/ 10949 49) au Comité d'ad­ mission de nouveaux Membres, pour examen et rap­ po~t,_ comme !l ~st prévu à l'article 59 du règlement mteneur prov1s01re. Résolution 335 (1973) du 22 juin 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné séparément la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République démocratique allemande (S/ 10945) et la demande d'admission présentée par la République fédérale d'Allemagne (S/10949), 1. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République démocratique allemande à l'Organisation des Nations Unies; 2. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République fédérale d'Allemagne à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 1730c séance 50_ 48 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971 et 1972. 49 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité vingt­ huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1973.' rio Adoptée sans avoir été mise aux voix. 16 Décision A sa 1731'' séance, le 17 juillet 1973, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé de ren­ voyer la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Commonwealth des Bahamas (S/ 10966 •d) au Comité d'admission de nou­ veaux Membres, pour examen et rapport, comme il est prévu à l'article 59 du règlement intérieur provi­ soire. Résolution 336 (1973) du 18 juillet 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par le Common­ wealth des Bahamas (S/ 10966), /frcom111ande à l'Assemblée générale d'admettre le Commonwealth des Bahamas à l'Organisation des Na­ tions Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1732• séancl!. ,,l Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément de juillet, aolÎt et septembre 1973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/337 (1973)
IntituléDétournement d'un avion libanais (15 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/337(1973)
Texte intégral apparaître un point de vue commun, à savoir qu'une suspension de ce genre se;ait utile. Tant les memb_r~s du Conseil que les representants des Etats partici­ pant à l'examen de cette question pourraient utiliser cette suspension pour examiner encore les résultats de la discussion de la question au Conseil de sécu­ rité. Etant donné le rapport du Secrétaire général sur les efforts entrepris par son représentant spécial et les déclarations faites par tous les Etats participant à la discussion actuelle, la suspension pourrait éga­ lement être utilisée pour de nouvelles consultations officieuses parmi les membres du Conseil de sécu­ rité à propos des mesures que le Conseil devrait prendre par la suite. 'Cela dit, l'avis commun est que le Conseil de sécurité devrait ensuite reprendre l'examen de la situation au Moyen-Orient à l'occasion d'une réunion du Conseil qui serait convoquée vers le milieu de juillet, la date précise étant décidée après les consul­ tations entre les membres du Conseil.' A sa 1734' séance, le 25 juillet 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tunisie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Examen de la situation au Moyen-Orient', en plus des représentants ayant déjà reçu la même invitation entre le 6 et le 12 juin. A sa 1736° séance, le 13 août 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, de l'Egypte et de l'Irak à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 11 août I 973, adres­ sée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10983 24)'. A sa 1737' séance, le 14 août 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant du Yémen démocratique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 337 (1973) 8 au 15 août 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S/ Agenda/ 1736, Ayant pris note du contenu de la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/10983), Ayant entendu la déclaration du représentant du Liban concernant la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban et le détournement par les forces aériennes israéliennes d'un avion civil liba­ nais affrété par Iraqi Airways 2\ Gravement préoccupé de ce qu'un tel acte réalisé par Israël, Membre de l'Organisation ùes Nations Unies, constitue une ingérence grave dans l'aviation civile internationale et une violation de la Charte des Nations Unies, 24/bid., Supplément de juillet, août et septembre 1973. 25 Ibid., vingt-huitième année, 1736' séance. 9 Reconnaissant qu'un tel acte pourrait mettre en dan­ ger la vie et la sécurité des passagers et des membres de l'équipage et est contraire aux dispositions des con­ ventions internationales portant protection de l'aviation civile, Rappelant ses résolutions 262 (1968) du 31 décem­ bre 1968 et 286 ( 1970) du 9 septembre 1970, 1. Condamne le Gouvernement israélien pour avoir violé la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban ainsi que pour le détournement et la capture par_ la force par les forces aériennes israéliennes d'un avion libanais se trouvant dans l'espace aérien libanais; 2. Considère que ces actes d'Israël constituent une violation de la Convention d'armistice général de 1949 entre Israël et le Liban, des résolutions relatives au cessez-le-feu adoptées par le Conseil de sécurité en 1967, des dispositions de la Charte des Nations Unies, des conventions internationales relatives à l'aviation civile d des principes du droit international et de la moralité internationale; 3. Demande à l'Organisation de l'aviation civile internationale de tenir dûment compte de la présente résolution lorsqu'elle examinera les mesures adéquates pour assurer la protection de l'aviation civile interna­ tionale contre ces actes; 4. Demande à Israël de s'abstenir de tous actes qui violcnt la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban et mettent en danger la sécurité de l'aviation civile internationale et avertit solennellement Israël 4ue, si de tels actes se reproduisent, le Conseil envi­ sagera de prendre les dispositions ou les mesures adé­ quates pour faire appliquer ses résolutions. Adoptée à l'unanimité à la 1740' séance. Décisions A sa 1743' séance, le 8 octobre 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 7 octobre 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 11 ()10 ~6)'. A sa 1745' séance. le 11 octobre 1973, le Conseil a décidé d'inviter lcs représentants du Nigéria et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 Le Conseil de sëcuritë, 1. /Je111andc à toutes les parties aux présents com­ bats ùe cesser le ku et de mettre fin à toute activité ~;; lhid., vingt-huitième année, Supplément d'octobre, 110- H'111hrc et décembre 1973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/338 (1973)
IntituléCessez-le-feu au Moyen-Orient (22 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/338(1973)
Texte intégral apparaître un point de vue commun, à savoir qu'une suspension de ce genre se;ait utile. Tant les memb_r~s du Conseil que les representants des Etats partici­ pant à l'examen de cette question pourraient utiliser cette suspension pour examiner encore les résultats de la discussion de la question au Conseil de sécu­ rité. Etant donné le rapport du Secrétaire général sur les efforts entrepris par son représentant spécial et les déclarations faites par tous les Etats participant à la discussion actuelle, la suspension pourrait éga­ lement être utilisée pour de nouvelles consultations officieuses parmi les membres du Conseil de sécu­ rité à propos des mesures que le Conseil devrait prendre par la suite. 'Cela dit, l'avis commun est que le Conseil de sécurité devrait ensuite reprendre l'examen de la situation au Moyen-Orient à l'occasion d'une réunion du Conseil qui serait convoquée vers le milieu de juillet, la date précise étant décidée après les consul­ tations entre les membres du Conseil.' A sa 1734' séance, le 25 juillet 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tunisie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Examen de la situation au Moyen-Orient', en plus des représentants ayant déjà reçu la même invitation entre le 6 et le 12 juin. A sa 1736° séance, le 13 août 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, de l'Egypte et de l'Irak à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 11 août I 973, adres­ sée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10983 24)'. A sa 1737' séance, le 14 août 1973, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant du Yémen démocratique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 337 (1973) 8 au 15 août 1973 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné l'ordre du jour publié sous la cote S/ Agenda/ 1736, Ayant pris note du contenu de la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/10983), Ayant entendu la déclaration du représentant du Liban concernant la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Liban et le détournement par les forces aériennes israéliennes d'un avion civil liba­ nais affrété par Iraqi Airways 2\ Gravement préoccupé de ce qu'un tel acte réalisé par Israël, Membre de l'Organisation ùes Nations Unies, constitue une ingérence grave dans l'aviation civile internationale et une violation de la Charte des Nations Unies, 24/bid., Supplément de juillet, août et septembre 1973. 25 Ibid., vingt-huitième année, 1736' séance. 9 Reconnaissant qu'un tel acte pourrait mettre en dan­ ger la vie et la sécurité des passagers et des membres de l'équipage et est contraire aux dispositions des con­ ventions internationales portant protection de l'aviation civile, Rappelant ses résolutions 262 (1968) du 31 décem­ bre 1968 et 286 ( 1970) du 9 septembre 1970, 1. Condamne le Gouvernement israélien pour avoir violé la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban ainsi que pour le détournement et la capture par_ la force par les forces aériennes israéliennes d'un avion libanais se trouvant dans l'espace aérien libanais; 2. Considère que ces actes d'Israël constituent une violation de la Convention d'armistice général de 1949 entre Israël et le Liban, des résolutions relatives au cessez-le-feu adoptées par le Conseil de sécurité en 1967, des dispositions de la Charte des Nations Unies, des conventions internationales relatives à l'aviation civile d des principes du droit international et de la moralité internationale; 3. Demande à l'Organisation de l'aviation civile internationale de tenir dûment compte de la présente résolution lorsqu'elle examinera les mesures adéquates pour assurer la protection de l'aviation civile interna­ tionale contre ces actes; 4. Demande à Israël de s'abstenir de tous actes qui violcnt la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban et mettent en danger la sécurité de l'aviation civile internationale et avertit solennellement Israël 4ue, si de tels actes se reproduisent, le Conseil envi­ sagera de prendre les dispositions ou les mesures adé­ quates pour faire appliquer ses résolutions. Adoptée à l'unanimité à la 1740' séance. Décisions A sa 1743' séance, le 8 octobre 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 7 octobre 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 11 ()10 ~6)'. A sa 1745' séance. le 11 octobre 1973, le Conseil a décidé d'inviter lcs représentants du Nigéria et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 Le Conseil de sëcuritë, 1. /Je111andc à toutes les parties aux présents com­ bats ùe cesser le ku et de mettre fin à toute activité ~;; lhid., vingt-huitième année, Supplément d'octobre, 110- H'111hrc et décembre 1973. militaire immédiatement, douze heures au plus tard après le moment de l'adoption de la présente décision, dans les positions qu'elles occupent maintenant; 2. Demande aux parties en cause de commencer immédiatement après le cessez-le-feu l'application de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité, en date du 22 novembre 1967, dans toutes ses parties; 3. Décide que, immédiatement et en même temps que le cessez-le-feu, des négociations commenceront entre les parties en cause sous des auspices appropriés en vue d'instaurer une paix juste et durable au Moyen­ Orient. Adoptée à la 17476 séance par 14 voix contre zéro21. Résolution 339 (1973) du 23 octobre 1973 Le Conseil de sécurité, Se référant à sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973, l. Confirme sa décision concernant la cessation im­ médiate de tous feux et de toute activité militaire et demande instamment que les forces des deux camps soient ramenées sur les positions qu'elles occupaient au moment où le cessez-le-feu a pris effet; 2. Prie le Secrétaire général de prendre des me­ sures pour envoyer immédiatement des observateurs de l'Organisation des Nations Unies surveiller l'observa­ tion du cessez-le-feu entre les forces d'Israël et de la République arabe d'Egypte, en utilisant à cette fin le personnel de l'Organisation des Nations Unies se trou­ vant actuellement au Moyen-Orient et au premier chef le personnel se trouvant actuellement au Caire. Adoptée à la 1748• séance par 14 voix contre zéro 28, Résolution 340 (1973) du 25 octobre 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octobre et 339 (1973) du 23 octobre 1973, Notant avec regret les violations répétées du cessez­ le-feu, contrevenant aux résolutions 338 (1973) et 339 (1973), qui ont été signalées, Notant avec inquiétude d'après le rapport du Secré­ taire général 29 que les observateurs militaires de l'Or­ ganisation des Nations Unies n'ont pas encore été mis en mesure de se poster des deux côtés de la ligne du cessez-le-feu, 27 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 28 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, 1749c séance. 10 1. Exige qu'un cessez-le-feu immédiat et complet soit observé et que les parties reviennent sur les posi­ tions qu'elles occupaient le 22 octobre 1973 à 16 h 50 TU; 2. Prie le Secrétaire général, à titre de mesure im­ médiate, d'augmenter le nombre des observateurs mili­ taires de l'Organisation des Nations Unies des deux côtés; 3. Décide de constituer immédiatement sous son autorité une Force d'urgence des Nations Unies qui sera composée de personnel provenant d'Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies autres que les membres permanents du Conseil de sécurité et prie le Secrétaire général de faire rapport dans les vingt-quatre heures sur les mesures prises à cet effet; 4. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de manière urgente et suivie sur l'état de l'ap­ plication de la présente résolution, ainsi que des réso­ lutions 338 (1973) et 339 (1973); 5. Prie tous les Etats Membres de coopérer pleine­ ment avec l'Organisation des Nations Unies à l'appli­ cation de la présente résolution, ainsi que des réso­ lutions 338 (1973) et 339 (1973). Adoptée à la 1750• séance par 14 voix contre zéro 30. Décisions A sa 175() ' séance, le 25 octobre 1973, le Conseil de sécurité a autorisé le Secrétaire général à prendre certaines mesures provisoires d'urgence qu'il avait pro­ posées (S/ 11049 ~1), à savoir de transférer en Egypte des contingents de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de nommer le gé­ néral Siilasvuo, chef d'état-major de l'ONUST, com­ mandant par intérim de la Force d'urgence des Nations Unies créée en vertu de la résolution 340 (1973). A sa 1751 e séance, le 2 6 octobre 197 3, le Conseil a décidé : a) d'autoriser le Secrétaire général à envoyer une force supplémentaire de Chypre, à titre de mesure provisoire, au cas où il le jugerait nécessaire; et b) de prier le Secrétaire général et le Président du Conseil de sécurité de demander aux parties d'apporter leur concours entier et efficace à la Croix-Rouge internatio­ nale. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter le représentant de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 341 (1973) du 27 octobre 1973 Le Conseil de sécurité l. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'application de la résolution 340 (1973) du Conseil :w L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. ~1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/339 (1973)
IntituléCessez-le-feu entre l'Egypte et l'Israël (23 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/339(1973)
Texte intégral militaire immédiatement, douze heures au plus tard après le moment de l'adoption de la présente décision, dans les positions qu'elles occupent maintenant; 2. Demande aux parties en cause de commencer immédiatement après le cessez-le-feu l'application de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité, en date du 22 novembre 1967, dans toutes ses parties; 3. Décide que, immédiatement et en même temps que le cessez-le-feu, des négociations commenceront entre les parties en cause sous des auspices appropriés en vue d'instaurer une paix juste et durable au Moyen­ Orient. Adoptée à la 17476 séance par 14 voix contre zéro21. Résolution 339 (1973) du 23 octobre 1973 Le Conseil de sécurité, Se référant à sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973, l. Confirme sa décision concernant la cessation im­ médiate de tous feux et de toute activité militaire et demande instamment que les forces des deux camps soient ramenées sur les positions qu'elles occupaient au moment où le cessez-le-feu a pris effet; 2. Prie le Secrétaire général de prendre des me­ sures pour envoyer immédiatement des observateurs de l'Organisation des Nations Unies surveiller l'observa­ tion du cessez-le-feu entre les forces d'Israël et de la République arabe d'Egypte, en utilisant à cette fin le personnel de l'Organisation des Nations Unies se trou­ vant actuellement au Moyen-Orient et au premier chef le personnel se trouvant actuellement au Caire. Adoptée à la 1748• séance par 14 voix contre zéro 28, Résolution 340 (1973) du 25 octobre 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octobre et 339 (1973) du 23 octobre 1973, Notant avec regret les violations répétées du cessez­ le-feu, contrevenant aux résolutions 338 (1973) et 339 (1973), qui ont été signalées, Notant avec inquiétude d'après le rapport du Secré­ taire général 29 que les observateurs militaires de l'Or­ ganisation des Nations Unies n'ont pas encore été mis en mesure de se poster des deux côtés de la ligne du cessez-le-feu, 27 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 28 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, 1749c séance. 10 1. Exige qu'un cessez-le-feu immédiat et complet soit observé et que les parties reviennent sur les posi­ tions qu'elles occupaient le 22 octobre 1973 à 16 h 50 TU; 2. Prie le Secrétaire général, à titre de mesure im­ médiate, d'augmenter le nombre des observateurs mili­ taires de l'Organisation des Nations Unies des deux côtés; 3. Décide de constituer immédiatement sous son autorité une Force d'urgence des Nations Unies qui sera composée de personnel provenant d'Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies autres que les membres permanents du Conseil de sécurité et prie le Secrétaire général de faire rapport dans les vingt-quatre heures sur les mesures prises à cet effet; 4. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de manière urgente et suivie sur l'état de l'ap­ plication de la présente résolution, ainsi que des réso­ lutions 338 (1973) et 339 (1973); 5. Prie tous les Etats Membres de coopérer pleine­ ment avec l'Organisation des Nations Unies à l'appli­ cation de la présente résolution, ainsi que des réso­ lutions 338 (1973) et 339 (1973). Adoptée à la 1750• séance par 14 voix contre zéro 30. Décisions A sa 175() ' séance, le 25 octobre 1973, le Conseil de sécurité a autorisé le Secrétaire général à prendre certaines mesures provisoires d'urgence qu'il avait pro­ posées (S/ 11049 ~1), à savoir de transférer en Egypte des contingents de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de nommer le gé­ néral Siilasvuo, chef d'état-major de l'ONUST, com­ mandant par intérim de la Force d'urgence des Nations Unies créée en vertu de la résolution 340 (1973). A sa 1751 e séance, le 2 6 octobre 197 3, le Conseil a décidé : a) d'autoriser le Secrétaire général à envoyer une force supplémentaire de Chypre, à titre de mesure provisoire, au cas où il le jugerait nécessaire; et b) de prier le Secrétaire général et le Président du Conseil de sécurité de demander aux parties d'apporter leur concours entier et efficace à la Croix-Rouge internatio­ nale. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter le représentant de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 341 (1973) du 27 octobre 1973 Le Conseil de sécurité l. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'application de la résolution 340 (1973) du Conseil :w L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. ~1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/340 (1973)
IntituléForce d'urgence de l'ONU au Moyen-Orient(25 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/340(1973)
Texte intégral militaire immédiatement, douze heures au plus tard après le moment de l'adoption de la présente décision, dans les positions qu'elles occupent maintenant; 2. Demande aux parties en cause de commencer immédiatement après le cessez-le-feu l'application de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité, en date du 22 novembre 1967, dans toutes ses parties; 3. Décide que, immédiatement et en même temps que le cessez-le-feu, des négociations commenceront entre les parties en cause sous des auspices appropriés en vue d'instaurer une paix juste et durable au Moyen­ Orient. Adoptée à la 17476 séance par 14 voix contre zéro21. Résolution 339 (1973) du 23 octobre 1973 Le Conseil de sécurité, Se référant à sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973, l. Confirme sa décision concernant la cessation im­ médiate de tous feux et de toute activité militaire et demande instamment que les forces des deux camps soient ramenées sur les positions qu'elles occupaient au moment où le cessez-le-feu a pris effet; 2. Prie le Secrétaire général de prendre des me­ sures pour envoyer immédiatement des observateurs de l'Organisation des Nations Unies surveiller l'observa­ tion du cessez-le-feu entre les forces d'Israël et de la République arabe d'Egypte, en utilisant à cette fin le personnel de l'Organisation des Nations Unies se trou­ vant actuellement au Moyen-Orient et au premier chef le personnel se trouvant actuellement au Caire. Adoptée à la 1748• séance par 14 voix contre zéro 28, Résolution 340 (1973) du 25 octobre 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octobre et 339 (1973) du 23 octobre 1973, Notant avec regret les violations répétées du cessez­ le-feu, contrevenant aux résolutions 338 (1973) et 339 (1973), qui ont été signalées, Notant avec inquiétude d'après le rapport du Secré­ taire général 29 que les observateurs militaires de l'Or­ ganisation des Nations Unies n'ont pas encore été mis en mesure de se poster des deux côtés de la ligne du cessez-le-feu, 27 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 28 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, 1749c séance. 10 1. Exige qu'un cessez-le-feu immédiat et complet soit observé et que les parties reviennent sur les posi­ tions qu'elles occupaient le 22 octobre 1973 à 16 h 50 TU; 2. Prie le Secrétaire général, à titre de mesure im­ médiate, d'augmenter le nombre des observateurs mili­ taires de l'Organisation des Nations Unies des deux côtés; 3. Décide de constituer immédiatement sous son autorité une Force d'urgence des Nations Unies qui sera composée de personnel provenant d'Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies autres que les membres permanents du Conseil de sécurité et prie le Secrétaire général de faire rapport dans les vingt-quatre heures sur les mesures prises à cet effet; 4. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de manière urgente et suivie sur l'état de l'ap­ plication de la présente résolution, ainsi que des réso­ lutions 338 (1973) et 339 (1973); 5. Prie tous les Etats Membres de coopérer pleine­ ment avec l'Organisation des Nations Unies à l'appli­ cation de la présente résolution, ainsi que des réso­ lutions 338 (1973) et 339 (1973). Adoptée à la 1750• séance par 14 voix contre zéro 30. Décisions A sa 175() ' séance, le 25 octobre 1973, le Conseil de sécurité a autorisé le Secrétaire général à prendre certaines mesures provisoires d'urgence qu'il avait pro­ posées (S/ 11049 ~1), à savoir de transférer en Egypte des contingents de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de nommer le gé­ néral Siilasvuo, chef d'état-major de l'ONUST, com­ mandant par intérim de la Force d'urgence des Nations Unies créée en vertu de la résolution 340 (1973). A sa 1751 e séance, le 2 6 octobre 197 3, le Conseil a décidé : a) d'autoriser le Secrétaire général à envoyer une force supplémentaire de Chypre, à titre de mesure provisoire, au cas où il le jugerait nécessaire; et b) de prier le Secrétaire général et le Président du Conseil de sécurité de demander aux parties d'apporter leur concours entier et efficace à la Croix-Rouge internatio­ nale. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter le représentant de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 341 (1973) du 27 octobre 1973 Le Conseil de sécurité l. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'application de la résolution 340 (1973) du Conseil :w L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. ~1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /973.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/341 (1973)
IntituléÉtablissement du FUNU (27 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/341(1973)
Texte intégral militaire immédiatement, douze heures au plus tard après le moment de l'adoption de la présente décision, dans les positions qu'elles occupent maintenant; 2. Demande aux parties en cause de commencer immédiatement après le cessez-le-feu l'application de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité, en date du 22 novembre 1967, dans toutes ses parties; 3. Décide que, immédiatement et en même temps que le cessez-le-feu, des négociations commenceront entre les parties en cause sous des auspices appropriés en vue d'instaurer une paix juste et durable au Moyen­ Orient. Adoptée à la 17476 séance par 14 voix contre zéro21. Résolution 339 (1973) du 23 octobre 1973 Le Conseil de sécurité, Se référant à sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973, l. Confirme sa décision concernant la cessation im­ médiate de tous feux et de toute activité militaire et demande instamment que les forces des deux camps soient ramenées sur les positions qu'elles occupaient au moment où le cessez-le-feu a pris effet; 2. Prie le Secrétaire général de prendre des me­ sures pour envoyer immédiatement des observateurs de l'Organisation des Nations Unies surveiller l'observa­ tion du cessez-le-feu entre les forces d'Israël et de la République arabe d'Egypte, en utilisant à cette fin le personnel de l'Organisation des Nations Unies se trou­ vant actuellement au Moyen-Orient et au premier chef le personnel se trouvant actuellement au Caire. Adoptée à la 1748• séance par 14 voix contre zéro 28, Résolution 340 (1973) du 25 octobre 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octobre et 339 (1973) du 23 octobre 1973, Notant avec regret les violations répétées du cessez­ le-feu, contrevenant aux résolutions 338 (1973) et 339 (1973), qui ont été signalées, Notant avec inquiétude d'après le rapport du Secré­ taire général 29 que les observateurs militaires de l'Or­ ganisation des Nations Unies n'ont pas encore été mis en mesure de se poster des deux côtés de la ligne du cessez-le-feu, 27 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 28 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, 1749c séance. 10 1. Exige qu'un cessez-le-feu immédiat et complet soit observé et que les parties reviennent sur les posi­ tions qu'elles occupaient le 22 octobre 1973 à 16 h 50 TU; 2. Prie le Secrétaire général, à titre de mesure im­ médiate, d'augmenter le nombre des observateurs mili­ taires de l'Organisation des Nations Unies des deux côtés; 3. Décide de constituer immédiatement sous son autorité une Force d'urgence des Nations Unies qui sera composée de personnel provenant d'Etats Membres de l'Organisation des Nations Unies autres que les membres permanents du Conseil de sécurité et prie le Secrétaire général de faire rapport dans les vingt-quatre heures sur les mesures prises à cet effet; 4. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de manière urgente et suivie sur l'état de l'ap­ plication de la présente résolution, ainsi que des réso­ lutions 338 (1973) et 339 (1973); 5. Prie tous les Etats Membres de coopérer pleine­ ment avec l'Organisation des Nations Unies à l'appli­ cation de la présente résolution, ainsi que des réso­ lutions 338 (1973) et 339 (1973). Adoptée à la 1750• séance par 14 voix contre zéro 30. Décisions A sa 175() ' séance, le 25 octobre 1973, le Conseil de sécurité a autorisé le Secrétaire général à prendre certaines mesures provisoires d'urgence qu'il avait pro­ posées (S/ 11049 ~1), à savoir de transférer en Egypte des contingents de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de nommer le gé­ néral Siilasvuo, chef d'état-major de l'ONUST, com­ mandant par intérim de la Force d'urgence des Nations Unies créée en vertu de la résolution 340 (1973). A sa 1751 e séance, le 2 6 octobre 197 3, le Conseil a décidé : a) d'autoriser le Secrétaire général à envoyer une force supplémentaire de Chypre, à titre de mesure provisoire, au cas où il le jugerait nécessaire; et b) de prier le Secrétaire général et le Président du Conseil de sécurité de demander aux parties d'apporter leur concours entier et efficace à la Croix-Rouge internatio­ nale. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter le représentant de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 341 (1973) du 27 octobre 1973 Le Conseil de sécurité l. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'application de la résolution 340 (1973) du Conseil :w L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. ~1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /973. de sécurité, contenu dans le document S/ 11052/ Rev.l 32, en date du 27 octobre 1973; 2. Décide que la Force sera constituée conformé­ ment au rapport susmentionné pour une période ini­ tiale de six mois et qu'elle continuera par la suite à fonctionner, si besoin est, à condition que le Conseil de sécurité le décide. Adoptée à la 17526 séance par 14 voix contre zéro 33_ Décisions A la 1754e séance, le 2 novembre 1973, le Président du Conseil a fait la déclaration suivante, qui représente l'accord des membres du Conseil : 'Force d'urgence des Nations Unies [résolution 340 ( 1973) du Conseil de sécurité, en date du 25 oc­ tobre 1973]: application -deuxième phase '1. Les membres du Conseil de sécurité se sont réunis pour des consultations officieuses dans la ma­ tinée du 1er novembre 1973 et ont entendu un rap­ port du Secrétaire général sur les progrès réalisés jusqu'à présent dans l'application de la résolution 340 (1973) du Conseil de sécurité. '2. Après un échange de vues long et détaillé, il a été convenu qu'en ce qui concerne la prochaine étape de l'application de la résolution 340 (1973) : 'a) Le Secrétaire général consultera immédiate­ ment, pour commencer, le Ghana (du groupe régio­ nal des pays d'Afrique), l'Indonésie et le Népal (du groupe régional des pays d'Asie), le Panama et le Pérou (du groupe régional des pays d'Amérique la­ tine), ainsi que la Pologne (du groupe régional des pays d'Europe orientale) et le Canada (du groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats), les deux derniers étant particulièrement chargés du sou­ tien logistique, en vue de dépêcher des contingents au Moyen-Orient comme suite à la résolution 340 (1973) du Conseil de sécurité. Le Secrétaire général dépêchera dans la région des troupes de ces pays dès que les consultations nécessaires auront été achevées. Les membres du Conseil sont convenus qu'il serait prévu qu'au moins trois pays africains enverraient des contingents au Moyen-Orient. La présente décision du Conseil vise à aboutir à une meilleure répartition géographique de la Force d'ur­ gence des Nations Unies. 821bid. 33 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 'b) Le Secrétaire général fera régulièrement rap­ port au Conseil sur les résultats des efforts entrepris par lui en application de l'alinéa a afin que la ques­ tion de la répartition géographique équilibrée de la Force puisse être passée en revue. '3. Les dispositions ci-dessus ont fait l'objet d'un accord entre les membres du Conseil à l'exception de la République populaire de Chine, qui s'en dis­ socie.' A sa 1755,· séance, le 12 novembre 1973, le Con­ seil a examiné la question intitulée 'Lettre, en date du 8 novembre 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général concernant la nomination du commandant de la Force d'urgence des Nations Unies (S/11103 :i1)' et a autorisé le Président du Conseil à adresser la réponse suivante au Secré­ taire général (S/ 11104 34) : 'J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre en date du 8 novembre 1973, par laquelle vous m'informez de votre intention de nommer le général Siilasvuo, actuellement commandant par intérim de la Force d'urgence des Nations Unies, commandant de la Force, si le Conseil de sécurité y consent. Con­ formément à votre demande, j'ai porté cette ques­ tion ~1 l'attention des membres du Conseil. 'Je tiens à vous informer que les membres du Conseil de sécurité ont donné leur assentiment à cette nomination, à l'exception de la République populaire de Chine, qui s'en est dissociée.' Le 23 novembre 1973, le Président du Conseil de sécurité a fait savoir par une note (S/11127 31) qu'à la suite de consultations avec tous les membres du Con­ seil il avait adressé la lettre suivante au Secrétaire général : 'Tai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté à l'attention des membres du Conseil de sécurité votre lettre du 20 novembre 1973, dans laquelle vous indiquiez votre intention d'ajouter à la Force d'urgence des Nations Unies au Moyen-Orient des contingents fournis par les Gouvernements du Kenya et du Sénégal. 'En réponse, je souhaite porter à votre connais­ sance que les membres du Conseil de sécurité, à l'exception de la Chine, qui s'est dissociée de l'ac­ cord, acceptent que les contingents fournis par les Gouvernements du Kenya et du Sénégal soient ajoutés à la Force d'urgence des Nations Unies au Moyen-Orient.' 34 Voir Documents ofjiciels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1973. DISPOSITIONS À PRENDRE EN VUE DE LA CONFÉRENCE DE LA PAIX SUR LE MOYEN-ORIENT Décision A sa 1760' séance (privée), le 15 décembre 1973, le Conseil a approuvé le texte du communiqué suivant, 11 publié conformément à l'article SS du règlement inté­ ril'ur provisoire du Conseil de sécurité :
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/342 (1973)
IntituléLa situation en Namibie (11 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/342(1973)
Texte intégral RÉSOLUTIONS ADOPTÉES ET DÉCISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ EN 1973 Première partie. -Questions exammees par le Conseil de sécurité en tant qu' organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales LA SITUATION EN NAMIBIE 1 Décisions A la 1684' séance, le 16 janvier 1973, le Président a informé le Conseil qu'à la suite de consultations entre ses membres il avait été décidé par consensus de nommer les représentants du Pérou et du Soudan aux sièges devenus vacants dans le groupe créé confor­ mément à la résolution 309 (1972) du fait de l'expi­ ration du mandat des délégations de l'Argentine et de la Somalie. A sa 1756e séance, le 10 décembre 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Niger et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation en Namibie : 'a) Lettre, en date du 4 décembre 1973, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants permanents de la Guinée, du Kenya et du Soudan auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 11145 ~); 'b) Rapport du Secrétaire général sur l'application de la résolution 323 (1972) du Conseil de sécurité relative à la question de Namibie (S/ 10921 et Corr. l 3).' A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie, d'adresser, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Na­ mibie composée de son président et des représentants du Burundi, de l'Indonésie et du Mexique. 1 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971 et 1972. 2 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1973. 3 Jbid., Supplément d'avril, mai et juin 1973. 1 A sa 1757c séance, le 11 décembre 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Nigéria à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1758'-' séance, le 11 décembre 1973, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande des représentants de la Guinée, du Kenya et du Soudan \ d'adresser une invitation à M. Mishake Muyongo en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 342 (1973) du 11 décembre 1973 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 309 (1972) du 4 février 1972, 319 (1972) du 1 •r août 1972 et 323 (1972) du 6 décembre 1972, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/10921 et Corr.1), 1. Prend acte avec satisfaction du rapport du Secré­ taire général; 2. Décide, compte tenu de ce rapport et des docu­ ments qui y étaient joints, de ne pas poursuivre de nouveaux efforts sur la base de la résolution 309 (1972); 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant de tout fait nouveau im­ portant concernant la question de Namibie. Adoptée à l'unanimité à la 1758' séance. 4 Ibid., Supplément d'octobre, 1101•embre et décembre 1973, document SI 11153.
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/343 (1973)
IntituléLa question de Chypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/343(1973)
Texte intégral LA QUESTION DE CHYPRE43 Décision A sa 1727° séance, le 15 juin 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chy­ pre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/5488 44) : rapport du Secrétaire général sur l'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/10940 et Corr.1 45)'. Résolution 334 (1973) du 15 juin 1973 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 31 mai 1973 (S/10940 et Corr.1), la pré­ sence de la Force des Nations Unies chargée du main­ tien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circonstances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 juin 1973, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, l. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 dé­ cembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 dé­ cembre 1971, et 315 (1972) du 15 juin et 324 (1972) du 12 décembre 1972, ainsi que les consensus expri­ més par le Président à la 1143' séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés 43 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971 et 1972. 44 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix­ huitième année, Supplément d'octobre, nm·embre et décembre 1963. 4G Ibid., vingt-huitième année, Supplément d'avril, mai et juin 1973. 14 en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 décembre 1973, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour per­ mettre le retrait de la Force ou une réduction subs­ tantielle de son effectif. Adoptée à la 17276 séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). Décision A sa 1759'' séance, le 14 décembre 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de Chy­ pre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/5488 14) : rapport du Secrétaire général sur !'Opé­ ration des Nations Unies à Chypre (S/11137 46)'. Résolution 343 (1973) du 14 décembre 1973 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 1er décembre 1973 (S/ 1113 7), la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circons­ tances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 15 décembre 1973, Notant également la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, i 87 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 ( 1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 122 (i966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre l 966, 238 ( 1967) du 19 juin et 244 (] 967) du 22 dé- 46 Ibid., Supplément d'octobre, norembre et décembre 197 3. cembre 1967, 24 7 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 dé­ cembre 1971, 315 (1972) du 15 juin et 324 (1972) du 12 décembre 1972, et 334 (1973) du 15 juin 1973, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964, et à la 13 83' séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 197 4, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif. Adoptée à la 17596 séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). PLAINTE DE CUBA Décisions A sa 1741e séance, le 17 septembre 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, du Chili et du Yémen démocratique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Plainte de Cuba : 'a) Lettre, en date du 13 septembre 1973, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission per­ manente de Cuba auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10995 47); 'b) Lettre, en date du 12 septembre 1973, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente de Cuba auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/10993 47).' A sa 1742' séance, le 18 septembre 1973, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Sénégal, de Madagascar et de l'Algérie ~ participer. sans droit de vote, à la discussion de la question. 47 Ibid., Supplément de juillet, anlÎt et septembre 1973. 15
OrganeCSNU
Année1973
CôteS/RES/344 (1973)
IntituléConférence de paix au Moyen-Orient (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/344(1973)
Texte intégral 'Le Conseil de sécurité a tenu sa 1760' séance en privé, le 15 décembre I 973, à la demande d'un grand nombre de ses membres, pour examiner la question suivante : 'Dispositions à prendre en vue de la Conférence de la paix sur le Moyen-Orient'. 'Le Conseil a voté sur le projet de résolution (S/ 1115 6) présenté par l'Australie, l'Autriche, la Guinée, l'Inde, l'Indonésie, le Kenya, le Panama, le Pérou, le Soudan et la Yougoslavie. Le projet dL' résolution a été adopté par 10 voix contre zéro, avec 4 abstentions (Etats-Unis d'Amérique, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Union des Républiques socialistes soviétiques) en tant que résolution 344 (1973). 'Les représentants de la France, du Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et des Etats-Unis d'Amérique ont fait des déclarations. 'Le représentant de la Chine n'a pas participé au vote et a indiqué clairement que la Chine se disso­ ciait de cette résolution.' Résolution 344 (1973) du 15 décembre 1973 Le Conseil de sécurité, Considérant qu'il a décidé, par sa résolution 338 ( 1973) du 22 octobre 1973, que des entretiens entre les parties au conflit du Moyen-Orient pour l'appli­ cation de la résolution 242 (1967) du 22 novembre 1967 devaient avoir lieu 'sous des auspices appro­ priés', Notant qu'une conférence de la paix sur la situa­ tion au Moyen-Orient doit s'ouvrir prochainement à Genève sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, 1. Exprime l'espoir que la Conférence de la paix fera des progrès rapides sur la voie de l'instauration d'une paix juste et durable au Moyen-Orient; 2. Exprime sa conviction que le Secrétaire général jouera un rôle plein et effectif à la Conférence, confor­ mément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et qu'il présidera ses débats si les parties le souhaitent; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité au courant, comme il convient, de l'évolution des négociations à la Conférence, afin de permettre au Conseil d'examiner les problèmes de façon continue; 4. Prie le Secrétaire général de fournir toute l'aide et tous les services nécessaires pour les travaux de la Conférence. Adoptée à la 1760' séance par JO voix contre zéro, al'ec 4 abs­ tentions (Etats-Unis d'A mériquc, France, Royaume-Uni de Gran­ de-Bretagne et d'Irlande du Nord et Union des Républiques socialistes soviétiques) 35. Décision Le 19 décembre 1973, le Président du Conseil de sécurité a adressé la lettre suivante au Secrétaire gé­ néral (S/ 11162 :rn) : 'En réponse à votre lettre, en date du 18 décem­ bre 1973, adressée au Président du Conseil de sécu­ rité (S/ 11161 36), j'ai l'honneur de vous faire savoir, au nom des membres du Conseil de sécurité, qu'ils ont pris note de votre lettre et des documents joints 37 qui, à leur avis, sont conformes à la résolution 344 ( 1973 ), adoptée sans opposition par le Conseil de sécurité le 15 décembre 1973. 'La délégation française m'a informé qu'elle re­ nouvelle les réserves qu'elle avait exprimées à la réunion du Conseil de sécurité du 15 décembre 38 et qui l'ont amenée à s'abstenir lors du vote sur la résolution 344 (1973). 'La délégation chinoise, conformément à la posi­ tion qu'elle a adoptée en ce qui concerne la réso­ lution 338 (1973) et la résolution 344 (1973), se dissocie de cc qui est dit au premier alinéa.' 3;, L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. :rn Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /973. :n Lettres, en date du 18 décembre 1973, des représentants des Etats-Unis d'Amérique et de l'Union des Républiques ,ocialistes soviétiques relatives à certains aspects de la Confé­ rence de la paix sur le Moyen-Orient devant s'ouvrir à Genève le 21 décembre 1973. 38 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, 176()e séance. QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODÉSIE DU SUD 30 Décisions Au sujet de l'application de la résolution 320 (1972) du Conseil de sécurité, le Président du Conseil a fait 39 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968, 1969, 1970, 1971 et 1972. 12 savoir par une note (S/ 10873 40) en date du 31 janvier 1973 qu'à la suite de consultations avec les membres du Conseil il avait été décidé de reporter au 28 février 1973 la date limite fixée dans la résolution 320 (1972) pour la présentation des rapports par le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 (1968). 40 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément de janvier, fél'rier et mars /973.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/344 (1973)
IntituléConférence de paix au Moyen-Orient (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/344(1973)
Texte intégral 'Le Conseil de sécurité a tenu sa 1760' séance en privé, le 15 décembre I 973, à la demande d'un grand nombre de ses membres, pour examiner la question suivante : 'Dispositions à prendre en vue de la Conférence de la paix sur le Moyen-Orient'. 'Le Conseil a voté sur le projet de résolution (S/ 1115 6) présenté par l'Australie, l'Autriche, la Guinée, l'Inde, l'Indonésie, le Kenya, le Panama, le Pérou, le Soudan et la Yougoslavie. Le projet dL' résolution a été adopté par 10 voix contre zéro, avec 4 abstentions (Etats-Unis d'Amérique, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Union des Républiques socialistes soviétiques) en tant que résolution 344 (1973). 'Les représentants de la France, du Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et des Etats-Unis d'Amérique ont fait des déclarations. 'Le représentant de la Chine n'a pas participé au vote et a indiqué clairement que la Chine se disso­ ciait de cette résolution.' Résolution 344 (1973) du 15 décembre 1973 Le Conseil de sécurité, Considérant qu'il a décidé, par sa résolution 338 ( 1973) du 22 octobre 1973, que des entretiens entre les parties au conflit du Moyen-Orient pour l'appli­ cation de la résolution 242 (1967) du 22 novembre 1967 devaient avoir lieu 'sous des auspices appro­ priés', Notant qu'une conférence de la paix sur la situa­ tion au Moyen-Orient doit s'ouvrir prochainement à Genève sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, 1. Exprime l'espoir que la Conférence de la paix fera des progrès rapides sur la voie de l'instauration d'une paix juste et durable au Moyen-Orient; 2. Exprime sa conviction que le Secrétaire général jouera un rôle plein et effectif à la Conférence, confor­ mément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et qu'il présidera ses débats si les parties le souhaitent; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité au courant, comme il convient, de l'évolution des négociations à la Conférence, afin de permettre au Conseil d'examiner les problèmes de façon continue; 4. Prie le Secrétaire général de fournir toute l'aide et tous les services nécessaires pour les travaux de la Conférence. Adoptée à la 1760' séance par JO voix contre zéro, al'ec 4 abs­ tentions (Etats-Unis d'A mériquc, France, Royaume-Uni de Gran­ de-Bretagne et d'Irlande du Nord et Union des Républiques socialistes soviétiques) 35. Décision Le 19 décembre 1973, le Président du Conseil de sécurité a adressé la lettre suivante au Secrétaire gé­ néral (S/ 11162 :rn) : 'En réponse à votre lettre, en date du 18 décem­ bre 1973, adressée au Président du Conseil de sécu­ rité (S/ 11161 36), j'ai l'honneur de vous faire savoir, au nom des membres du Conseil de sécurité, qu'ils ont pris note de votre lettre et des documents joints 37 qui, à leur avis, sont conformes à la résolution 344 ( 1973 ), adoptée sans opposition par le Conseil de sécurité le 15 décembre 1973. 'La délégation française m'a informé qu'elle re­ nouvelle les réserves qu'elle avait exprimées à la réunion du Conseil de sécurité du 15 décembre 38 et qui l'ont amenée à s'abstenir lors du vote sur la résolution 344 (1973). 'La délégation chinoise, conformément à la posi­ tion qu'elle a adoptée en ce qui concerne la réso­ lution 338 (1973) et la résolution 344 (1973), se dissocie de cc qui est dit au premier alinéa.' 3;, L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. :rn Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /973. :n Lettres, en date du 18 décembre 1973, des représentants des Etats-Unis d'Amérique et de l'Union des Républiques ,ocialistes soviétiques relatives à certains aspects de la Confé­ rence de la paix sur le Moyen-Orient devant s'ouvrir à Genève le 21 décembre 1973. 38 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, 176()e séance. QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODÉSIE DU SUD 30 Décisions Au sujet de l'application de la résolution 320 (1972) du Conseil de sécurité, le Président du Conseil a fait 39 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968, 1969, 1970, 1971 et 1972. 12 savoir par une note (S/ 10873 40) en date du 31 janvier 1973 qu'à la suite de consultations avec les membres du Conseil il avait été décidé de reporter au 28 février 1973 la date limite fixée dans la résolution 320 (1972) pour la présentation des rapports par le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 (1968). 40 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ huitième année, Supplément de janvier, fél'rier et mars /973.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/345 (1974)
IntituléLangue chinoise au Conseil de sécurité (17 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/345(1974)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité INCLUSION DU CHINOIS PARMI LES LANGUES DE TRA V AIL DU û)NSEIL DE SECURITE Résolution 345 ( 197 4) du 17 janvier 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question de l'inclusion du chinois parmi les langues de travail du Conseil de sécurité., Ayant présente à l'esprit la résolution 3189 (XXVIH) de l'Assemblée générale, en date du 18 dé­ cembre 1973, Tenant compte de ce que l'Assemblée générale, dans cette résolution, après avoir noté que quatre des cinq langues officielles avaient déjà été désignées comme langues de travail de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité et avoir affirmé que, dans l'intérêt de l'effica­ cité du travail de l'Organisation des Nations Unies, le chinois devrait bénéficier du même statut que les quatre autres langues officielles, a décidé d'inclure le chinois parmi les langues de travail de l'Assemblée et a consi­ déré qu'il était souhaitable d'inclure le chinois parmi les langues de travail du Conseil de sécurité, Décide d'inclure le chinois parmi les langues de travail du Conseil de sécurité et de modifier en consé­ quence les dispositions pertinentes des chapitres VIII et IX du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité ainsi qu'il est indiqué dans l'annexe à la pré­ sente résolution. ANNEXE Texte révisé des articles 41 à 47 et 49 du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité Article 41 L'anglais, le chinois, l'espagnol, le français et le russe sont à la fois les langues officielles et les langues de travail du Conseil de sécurité. Article42 Les discours prononcés dans l'une quelconque des cinq lan­ gues du Conseil de sécurité sont interprétés dans les quatre :i u:, t'\ langues. Article 43 [Supprimél Article 44 Tout représentant peut prendre la parole dans une langue autre que les langues du Conseil de sécurité. Dans ce cas, il assur.: l'interprétation dans l'une de ces langues. Les interprètes du Secrétariat peuvent prendre pour base de leur interprétation dans les autres langues du Conseil de sécurité celle qui aura été L1ire dans !;, première de ces langues. Article 45 1 es comptes rendus ,ténogr:1phiques des séances du Conseil de sccuritc ,ont rédig~s dans les langues du Conseil. Article 46 Toutes les r.:solutions et les autres documents sont publiés Jans les langues du Conseil de sfrurité. Article 47 Les documents du Conseil de sécurité sont publiés, si le Conseil en décide ainsi, dans toute langue autre que les langues du Conseil. Article 49 Sous réserve ùes di! posi,t,ions de l'article 5 J, Je compte rendu sténographique de chaque séance du Conseil de sécurité est mis à la disposition des représentants au Conseil de sécurité et des représentants de tous autres Etats qui ont participé à la séance, au plus tard à 10 heures le premier jour ouvrable qui s11it la séance. Adoptée à la 176]6 séance sans avoir été mise aux voix. ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A l.'ORGANISATION DES NATIONS UNIES37 Décisions A sa 1775e séance, le 7 juin 1974,, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de 37 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972 et 1973. 14 renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Bangladesh. A sa 1776• séance, le 10 juin 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, du Bhou-
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/346 (1974)
IntituléEgypte-Israël (8 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/346(1974)
Texte intégral gation chinoise n'estime pas souhaitable que l'Or­ ganisation des Nations Unies soit mêlée sous quel­ que forme que ce soit à un différend de frontière. Etant donné cette position, la délégation chinoise se dissocie du consensus ci-dessus du Conseil de sécurité.' A sa 1770e séance, le 28 mai 1974, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Iran à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ''Plainte de l'Irak relative à des incidents survenus sur la frontière avec l'.Jran : rapport du Secrétaire général sur l'application du consensus adopté par le Conseil de sécurité le 28 février 1974 (S/11291/Rev.12)'. Résolution 348 ( 197 4) dn 28 mai 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant wn consensus du 28 février 1974 (S/11229), l. Prend acte avec satis! action du rapport du Secré­ taire général distribué au Conseil de sécurité le 20 mai 1974 (S/11291/Rev.1); 2 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1974. 2. Accueille favorablement l'information selon la­ quelle l'Irak et l'Iran sont résolus à détendre la situa­ tion actue11e et à améliorer leurs relations et, en par­ ticulier, le fait que l'un et l'autre pays, par l'entremise du représentant spécial du Secrétaire général agissant dans l'exercice des bons offices du Secrétaire général, sont convenus des points suivants : a) Respect rigoureux de l'accord de cessez-le-feu du 7 mars 1974; h) Retrait rapide et simultané des concentrations de forces armées tout le long de la frontière, conformément à un arrangement qui devra être conclu entre les auto­ rités compétentes des deux pays; c) Création d'une atmosphère favorable et propice à la réalisation de l'objectif énoncé à l'alinéa suivant, en évitant absolument tout acte hostile l'un envers l'autre; d) Reprise prochaine des conversations,, sans aucune condition préalable, au niveau et en un lieu appropriés, afin d'aboutir à un règlement complet de tous les pro­ blèmes bilatéraux; 3. Exprime l'espoir que les parties prendront le plus tôt possible les mesures nécessaires pour appliquer l'accord auquel elles sont par·venues; 4. Invite le Secrétaire général à prêter toute assis­ tance que l'un et l'autre pays pourront demander au sujet dudit accord. Adoptü à la 1770• séance par 14 voix contre zéros. 3 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT4 Décisions Le 11 février 197 4, le Président du Conseil de sécu­ rité a publié une note (S/112145) dans Lqudle il dé­ clarait que le Secrétaire général lui avait demandé, le 9 janvier, d'attirer l'attention des membres du Conseil sur son intention de nommer le général de division suédois Bengt Liljestrand au poste de chef d'état-major de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveil­ lance de la trêve à compter du 1er avril, en remplace­ ment du général Ensio Siilasvuo, nommé commandant de la Force d'urgence des Nations Unies le 12 novem­ bre 1973. Il était indiqué dans le dernier paragraphe de la note que le Président du Conseil de sécurité avait, le 5 février, fait savoir ce qui suit au Secrétaire général : 'Sur la base des consultations que j'ai eues avec les membres du Conseil de sécurité,, j'ai l'honneur de vous informer que Je Conseil de sécurité a pris note de votre lettre du 9 janvier 197 4 et ne verrait ' Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972 et 1973. 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-neu­ vième année, Supplément de ;anvier, février et mars 1974. 2 pas d'objection à la nomination du général de division Liljestrand au poste de chef d'état-major de l'ONUST. 'Le représentant de la Chine m'a informé que la Chine se dissocie de cette affaire.' A sa 17 65e séance, le 8 avril 197 4, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a procédé à la discus­ sion de la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/112486)'. Résolution 346 (197 4) dn 8 avril 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 340 ( 1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973 ainsi que l'accord 6 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1974. réalisé par les membres du Conseil de sécurité Je 2 novembre 19737, Ayant examiné le fonctionnement de la Force d'ur­ gence des Nations Unie, constituée en application des­ dites résolutions, tel qu'il ressort des rapports du Secré­ taire général, Notant, selon le rapport du Secrétaire général en date du Jer avril 1974 (S/11248), que, dans les circons­ tances actuelles, l'opération de la Force d'urgence des Nations Unies est toujours nécessaire, 1. Exprime ses remerciements aux Etats qui ont fourni des troupes à la Force d'urgence des Nations Unies et à ceux qui ont fait des contributions maté­ rielles et financières volontaires pour appuyer la Force; 2. Exprime sa satisfaction au Secrétaire général des efforts qu'il a déployés pour appliquer les décisions du Conseil de sécurité concernant la création et le fonc­ tionnement de la Force d'urgence des Nations Unies; 3. Félicite la Force d'urgence des Nations Unies de sa contribution aux efforts accomplis pour réaliser une paix juste et durable au Moyen-Orient; 4. Prend acte de l'opinion du Secrétaire général, à savoir que le dégagement des forces égyptiennes et israéliennes n'est qu'un premier pas sur la voie du rè­ glement du problème du Moyen-Orient et que la pour­ suite de l'opération de la Force d'urgence des Nations Unies est essentielle non seulement pour maintenir le calme qui règne actuellement dans Je secteur Egypte­ Israël, mais aussi pour contribuer, si besoin est, aux nouveaux efforts visant à établir une paix iuste et durable au Moyen-Orient, et décide en conséquence que, conformément à la recommandation formulée au paragraphe 68 du rapport du Secrétaire général en date du 1er avril 1974, le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies, que le Conseil de sécurité a ap­ prouvé dans sa résolution 341 ( 1973), est prorogé pour une nouvelle période de six mois, c'est-à-dire jusqu'au 24 octobre 197 4; 5. Note avec satisfaction que le Secrétaire général n'épargne aucun effort pour résoudre de façon satis­ faisante les problèmes de la Force d'urgence des Nations Unies, y compris les problèmes urgents mentionnés au paragraphe 71 de son rapport du Jer avril 1974; 6. Note en outre avec satisfaction que le Secrétaire _général a l'intention de réexaminer constamment l'ef­ fectif nécessaire pour la Force en vue d'opérer des réductions et de faire des économies lorsque la situa­ tion Je permettra; 7. Demande à tous les Etats Membres, en par­ ticulier aux parties intéressées, de prêter tout leur appui à l'Organisation des Nations Unies pour l'ap­ plication de la présente résolution; 8. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité de façon suivie, comme il en est prié dans la résolution 340 ( 1973). Adoptée à la 1765e séance par 13 voix contre zéros. 1 Ibid., vingt-huitième année, Supplément d'octobre, novem­ bre et décembre 1973, document S/11072. 8 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 3 Décision A sa l 766e séance, le 15 avril 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, de la République arabe syrienne, de l'Egypte, du Ko­ weït et de l'Arabie S:10udite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen Orient : lettre, en date du 13 avril 1974, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Or­ gani~ation des Nations Unies (S/112649)'. Résolution 347 (1974) du 24 avril 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le point de l'ordre du jour contenu dans le document S/ Agenda/1769/Rev.1, Ayant pris note du contenu des lettres du représen­ tant permanent du Liban en date des 12 et 13 avril 1974 (S/ 112639 et S/ 11264) et de la lettre du repré­ sentant ncrmanen( d'Israël en date du 1 1 avril 197 4 (S/112599), Avant entendu les déclarations du Ministre des af­ faire·s étrangères du ! ,ihan et du représentant d'Israël, Rappelant ses résolutions antérieures pertinentes, Profondément préoccupé par la continuation d'actes de violence, Gravement inquiet de ce qi:e de tels actes risquent de compromettre les efforts actuellement déployés pour instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient, 1. Condamne la violation par Israël de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban et demande une fois encore au Gouvernement israélien de s'abstenir d'autres actions et menaces militaires contre le Liban; 2. Condamne tous les actes de violence, en par­ ticulier ceux qui entraînent la mort tragique de civils innocents, et prie instamment tous les intéressés de s'abstenir de tous autres actes de violence; 3. Demande à tous les gouvernements intéressés de respecter les obligations que leur imposent la Charte des Nations Unies et le droit international; 4. Demande à Israël de libérer et de rendre im­ médiatement au Liban les civils libanais enlevés; 5. Demande à toutes les parties de s'abstenir de toute action qui risque de compromettre les négocia­ tions visant à instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient. Adoptée à la J769e séance par 13 voix contre zéroto. 9 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-neu­ vième année, Supplément d'avril, mai et juin 1974. 10 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/347 (1974)
IntituléIsraël-Liban (24 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/347(1974)
Texte intégral réalisé par les membres du Conseil de sécurité Je 2 novembre 19737, Ayant examiné le fonctionnement de la Force d'ur­ gence des Nations Unie, constituée en application des­ dites résolutions, tel qu'il ressort des rapports du Secré­ taire général, Notant, selon le rapport du Secrétaire général en date du Jer avril 1974 (S/11248), que, dans les circons­ tances actuelles, l'opération de la Force d'urgence des Nations Unies est toujours nécessaire, 1. Exprime ses remerciements aux Etats qui ont fourni des troupes à la Force d'urgence des Nations Unies et à ceux qui ont fait des contributions maté­ rielles et financières volontaires pour appuyer la Force; 2. Exprime sa satisfaction au Secrétaire général des efforts qu'il a déployés pour appliquer les décisions du Conseil de sécurité concernant la création et le fonc­ tionnement de la Force d'urgence des Nations Unies; 3. Félicite la Force d'urgence des Nations Unies de sa contribution aux efforts accomplis pour réaliser une paix juste et durable au Moyen-Orient; 4. Prend acte de l'opinion du Secrétaire général, à savoir que le dégagement des forces égyptiennes et israéliennes n'est qu'un premier pas sur la voie du rè­ glement du problème du Moyen-Orient et que la pour­ suite de l'opération de la Force d'urgence des Nations Unies est essentielle non seulement pour maintenir le calme qui règne actuellement dans Je secteur Egypte­ Israël, mais aussi pour contribuer, si besoin est, aux nouveaux efforts visant à établir une paix iuste et durable au Moyen-Orient, et décide en conséquence que, conformément à la recommandation formulée au paragraphe 68 du rapport du Secrétaire général en date du 1er avril 1974, le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies, que le Conseil de sécurité a ap­ prouvé dans sa résolution 341 ( 1973), est prorogé pour une nouvelle période de six mois, c'est-à-dire jusqu'au 24 octobre 197 4; 5. Note avec satisfaction que le Secrétaire général n'épargne aucun effort pour résoudre de façon satis­ faisante les problèmes de la Force d'urgence des Nations Unies, y compris les problèmes urgents mentionnés au paragraphe 71 de son rapport du Jer avril 1974; 6. Note en outre avec satisfaction que le Secrétaire _général a l'intention de réexaminer constamment l'ef­ fectif nécessaire pour la Force en vue d'opérer des réductions et de faire des économies lorsque la situa­ tion Je permettra; 7. Demande à tous les Etats Membres, en par­ ticulier aux parties intéressées, de prêter tout leur appui à l'Organisation des Nations Unies pour l'ap­ plication de la présente résolution; 8. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité de façon suivie, comme il en est prié dans la résolution 340 ( 1973). Adoptée à la 1765e séance par 13 voix contre zéros. 1 Ibid., vingt-huitième année, Supplément d'octobre, novem­ bre et décembre 1973, document S/11072. 8 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 3 Décision A sa l 766e séance, le 15 avril 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban, d'Israël, de la République arabe syrienne, de l'Egypte, du Ko­ weït et de l'Arabie S:10udite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen Orient : lettre, en date du 13 avril 1974, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Or­ gani~ation des Nations Unies (S/112649)'. Résolution 347 (1974) du 24 avril 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le point de l'ordre du jour contenu dans le document S/ Agenda/1769/Rev.1, Ayant pris note du contenu des lettres du représen­ tant permanent du Liban en date des 12 et 13 avril 1974 (S/ 112639 et S/ 11264) et de la lettre du repré­ sentant ncrmanen( d'Israël en date du 1 1 avril 197 4 (S/112599), Avant entendu les déclarations du Ministre des af­ faire·s étrangères du ! ,ihan et du représentant d'Israël, Rappelant ses résolutions antérieures pertinentes, Profondément préoccupé par la continuation d'actes de violence, Gravement inquiet de ce qi:e de tels actes risquent de compromettre les efforts actuellement déployés pour instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient, 1. Condamne la violation par Israël de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Liban et demande une fois encore au Gouvernement israélien de s'abstenir d'autres actions et menaces militaires contre le Liban; 2. Condamne tous les actes de violence, en par­ ticulier ceux qui entraînent la mort tragique de civils innocents, et prie instamment tous les intéressés de s'abstenir de tous autres actes de violence; 3. Demande à tous les gouvernements intéressés de respecter les obligations que leur imposent la Charte des Nations Unies et le droit international; 4. Demande à Israël de libérer et de rendre im­ médiatement au Liban les civils libanais enlevés; 5. Demande à toutes les parties de s'abstenir de toute action qui risque de compromettre les négocia­ tions visant à instaurer une paix juste et durable au Moyen-Orient. Adoptée à la J769e séance par 13 voix contre zéroto. 9 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-neu­ vième année, Supplément d'avril, mai et juin 1974. 10 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/348 (1974)
IntituléIran-Iraq (28 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/348(1974)
Texte intégral gation chinoise n'estime pas souhaitable que l'Or­ ganisation des Nations Unies soit mêlée sous quel­ que forme que ce soit à un différend de frontière. Etant donné cette position, la délégation chinoise se dissocie du consensus ci-dessus du Conseil de sécurité.' A sa 1770e séance, le 28 mai 1974, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Iran à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ''Plainte de l'Irak relative à des incidents survenus sur la frontière avec l'.Jran : rapport du Secrétaire général sur l'application du consensus adopté par le Conseil de sécurité le 28 février 1974 (S/11291/Rev.12)'. Résolution 348 ( 197 4) dn 28 mai 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant wn consensus du 28 février 1974 (S/11229), l. Prend acte avec satis! action du rapport du Secré­ taire général distribué au Conseil de sécurité le 20 mai 1974 (S/11291/Rev.1); 2 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1974. 2. Accueille favorablement l'information selon la­ quelle l'Irak et l'Iran sont résolus à détendre la situa­ tion actue11e et à améliorer leurs relations et, en par­ ticulier, le fait que l'un et l'autre pays, par l'entremise du représentant spécial du Secrétaire général agissant dans l'exercice des bons offices du Secrétaire général, sont convenus des points suivants : a) Respect rigoureux de l'accord de cessez-le-feu du 7 mars 1974; h) Retrait rapide et simultané des concentrations de forces armées tout le long de la frontière, conformément à un arrangement qui devra être conclu entre les auto­ rités compétentes des deux pays; c) Création d'une atmosphère favorable et propice à la réalisation de l'objectif énoncé à l'alinéa suivant, en évitant absolument tout acte hostile l'un envers l'autre; d) Reprise prochaine des conversations,, sans aucune condition préalable, au niveau et en un lieu appropriés, afin d'aboutir à un règlement complet de tous les pro­ blèmes bilatéraux; 3. Exprime l'espoir que les parties prendront le plus tôt possible les mesures nécessaires pour appliquer l'accord auquel elles sont par·venues; 4. Invite le Secrétaire général à prêter toute assis­ tance que l'un et l'autre pays pourront demander au sujet dudit accord. Adoptü à la 1770• séance par 14 voix contre zéros. 3 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT4 Décisions Le 11 février 197 4, le Président du Conseil de sécu­ rité a publié une note (S/112145) dans Lqudle il dé­ clarait que le Secrétaire général lui avait demandé, le 9 janvier, d'attirer l'attention des membres du Conseil sur son intention de nommer le général de division suédois Bengt Liljestrand au poste de chef d'état-major de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveil­ lance de la trêve à compter du 1er avril, en remplace­ ment du général Ensio Siilasvuo, nommé commandant de la Force d'urgence des Nations Unies le 12 novem­ bre 1973. Il était indiqué dans le dernier paragraphe de la note que le Président du Conseil de sécurité avait, le 5 février, fait savoir ce qui suit au Secrétaire général : 'Sur la base des consultations que j'ai eues avec les membres du Conseil de sécurité,, j'ai l'honneur de vous informer que Je Conseil de sécurité a pris note de votre lettre du 9 janvier 197 4 et ne verrait ' Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972 et 1973. 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt-neu­ vième année, Supplément de ;anvier, février et mars 1974. 2 pas d'objection à la nomination du général de division Liljestrand au poste de chef d'état-major de l'ONUST. 'Le représentant de la Chine m'a informé que la Chine se dissocie de cette affaire.' A sa 17 65e séance, le 8 avril 197 4, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a procédé à la discus­ sion de la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/112486)'. Résolution 346 (197 4) dn 8 avril 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 340 ( 1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973 ainsi que l'accord 6 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1974.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/349 (1974)
IntituléChypre (29 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/349(1974)
Texte intégral Résolution 349 ( 197 4) du 29 mai 1974 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 22 mai 1974 (S/11294), la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circons­ tances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est con­ venu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force en fonctions au-delà du 15 juin 1974, Notant également la situation qui règne dans l'ile, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 ( 1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 ( 1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 ( 1969) du 10 juin et 27 4 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 ( 1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 décembre 1971, 315 ( 1972) du 15 juin et 324 ( 1972) du 12 décembre 1972, et 334 ( 1973) du 15 juin et 343 (1973) du 14 décembre 1973, ainsi que les consensus exprimés par k Président à la 1143• séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 décembre 1974, le stationnement à Chypre de la Force des Nat10ns Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction sub­ stantielle de son effectif. Adoptée à la 17716 séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). Décisions A sa 1 779• séance, le 16 juillet 197 4, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discusion de la question intitulée : 'La situation à Chypre : 6 'a) 'b) Lettre, en date du 16 juillet 197 4, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Se­ crétaire général (S/ 11334~1); Lettre, en date du 16 juillet 1974, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de Chypre auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/11335i1).' A sa 1780' séance, le 19 juillet 197 4, le Président du Conseil a rappelé la décision prise à la 1 779e séance d'inviter, notamment, le représentant de Chypre à par­ ticiper à la discussion de la question. A cet égard, après avoir consulté les membres du Conseil, il a indiqué que le Secrétaire général avait reçu deux télégrammes de Nicosie, datés respectivement des 17 et 18 juillet, dont il a donné lecture. Les membres du Conseil, après avoir pris note des renseignements contenus dans ces télégrammes, sont convenus qu'eu égard au débat en cours sur la situation à Chypre, auquel Chypre, sur sa demande, avait été invitée à participer en vertu d'une décision prise par le Conseil à sa 1 779e séance, le Pré~ident de Chypre, Mgr Makarios, qui avait ex­ primé le souhait de prendre la parole devant le Conseil, serait reçu en cette qualité. En conséquence, l'ambas­ sadeur Rossides, ayant été dûment accrédité par le chef de l'Etat chypriote, serait considéré comme re­ présentant Chypre lors du débat en cours. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter les représentants de la Yougoslavie, de la Roumanie et de l'Inde à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1781 e séance, le 20 juillet 1974, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Maurice à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 353 (1974) du 20 juillet 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné à sa 1779• séance le rapport du Secrétaire -général sur les événements survenus récem­ ment à Chypre, Ayant entendu la déclaration du Président de la République de Chypre ainsi que les déclarations des représentants de Chypre, de la Turquie, de la Grèce et d'autres Etats Membres22, Ayant examiné à la présente séance les nouveaux événements survenus dans l'île, 21 Voir Docume11ts officiels du Conseil de sécurlle, l'i11gt­ neuvième année, Supplément de juillet, août et septembre 1974. ~~ Ibid., vingt-neuvième année, 178()e séance.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/350 (1974)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (31 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/350(1974)
Texte intégral Décisions Le 23 mai 1974, le Président du Conseil de sécurité a publié une note (S/1129611) indiquant que, le 22 mai, il avait adressé la lettre ci-après au Secrétaire général: 'J'ai l'honneur de me référer au rapport intéri­ maire sur la Force d'urgence des Nations Unies, que vous avez communiqué au Conseil de sécurité le 20 mai 1974 (S/11248/ Add.311), concernant la demande du Gouvernement irlandais tendant à ce que le contingent irlandais actuellement affecté à la Force d'urgence des Nations Unies soit rapatrié. Dans le rapport en question, vous notiez que le Gou­ vernement irlandais avait indiqué qu'il enverrait dans la région des moyens de transport aérien ap­ propriés pour effectuu l'opération de rapatriement. Vous ajoutiez que le commandant de la FUNU avait rendu compte que, eu égard à la situation, il prenait des dispositions pour que le contingent irlandais soit relevé par le bataillon népalais. qui jusqu'alors avait tenu le rôle de réserve de la Force. 'Après avoir informé les membres du Conseil de sécurité de la situation et les avoir consultés, je suis en mesure de vous faire savoir que les mem­ bres du Conseil n'ont pas d'objection à ce qu'il soit fait gré à la demande du Gouvernement irlandais et que, par conséquent, ils acceptent les mesures que vous proposez dans votre rapport. La délé­ gation chinoise s'est dissociée de la décision sur cette question.' A sa 1773e séance, le 30 mai 1974, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a procédé à la discus­ sion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 30 mai 1974, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisa.frJi, des Nations Unies (S/1130411); 'b) Rapport du Secrétaire f.':itr.d C/11302 et Add.111) .' A sa 177 4' séance, le 31 mai 197 4, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République arabe syrienne et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 350 (1974) du 31 mai 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général publié sous les cotes S/11302 et Add.l et ayant en- 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ rieuvlime année, Supplément d'avril, mai et Juin 1974. 4 tendu la déclaration qu'il a faite à la 1773e séance du Conseil de sécurité, 1. Se félicite de l' Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes, négocié en application de la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité, en date du 22 octobre 1973; 2. Prend acte du rapport du Secrétaire général et des annexes audit rapport, ainsi que de la déclaration du Secrétaire général; 3. Décide de constituer immédiatement, sous son autorité, une Force des Nations Unies chargée d'ob­ server le dégagement et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires à cet effet, conformé­ ment aux rapport et annexes susmentionnés; la Force sera créée pour une période initiale de six mois, sous réserve de reconduction par une nouvelle résolution du Conseil de sécurité; 4. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement au courant de l'évolution de la situation. A.dopt~e à la 1774~ s~ance par 13 voix contre zéro12. Décisions A sa 177 4e séance, le 31 mai 197 4, le Conseil a accepté les propositions faites par le Secrétaire général, conformément au paragraphe 4 de la résolution 350 ( 1974 ), au suiet de la composition initiale de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement et de la nomination du général Gonzalo Bricefio Ze­ vallos (Pérou) au poste de commandant par intérim de la Force. A sa 1799° séance, le 23 octobre 197 4, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a procédé à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/1153618)'. Résolution 362 ( 197 4) du 23 octobre 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 ( t c,,73) du 22 oc­ tobre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 ( 1973) du 27 octobre 1973 et 346 (1974) du 8 avril 1974. 12 Deux des membres ( Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 13 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément d'octobr1:, novembre et dé­ cembre 1974.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/351 (1974)
IntituléNouveau membre : Bangladesh (10 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/351(1974)
Texte intégral tan,, de l'Egypte, de l'fode et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres (S/1131638) concernant la demande d'admis­ sion à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République populaire du Bangladesh. Résolution 351 (1974) du. 10 jnin 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République populaire du Bangladesh, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire du Bangladesh à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 17766 séance sans avoir été mise aux voix. Décision A sa 1777• séance, le 17 juin 197 4, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres,, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Grenade (S/1131138). Résolution 352 ( 197 4) du 21 juin 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la Grenade (S/11311 ), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Grenade à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1778• séance. 38 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvi~me année, Supplément d'avril, mai et juin 1974. 15 Décisions A sa 1790• séance, le 8 août 1974, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Gui­ née-Bissau (S/1139339). A sa 1791 • séance, le 12 août 197 4, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 de son règlement inté­ rieur provisoire, d'adresser une invitation au Président du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. A la même séance, le Conseil a également décidé dïnvitcr les représentants du Portugal, de l'Algérie, du Togo, de la Guinée, de la Yougoslavie, de la Somalie, du Maroc et de Chypre à participer, sans droit de vote. à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres (S/l 143Tl0) concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Guinée­ Bissau. Résolution 356 ( 197 4) de 12 août 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République de Guinée-Bissau ( S/ 11393), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Guinée-Bissau à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1791• séance. 39 Ibid .. Supplément de juillet, aofit et septembre 1974.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/352 (1974)
IntituléNouveau membre : Grenade (21 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/352(1974)
Texte intégral tan,, de l'Egypte, de l'fode et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres (S/11316 38) concernant la demande d'admis­ sion à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République populaire du Bangladesh. Résolution 351 (1974) du. 10 jnin 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République populaire du Bangladesh, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire du Bangladesh à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 17766 séance sans avoir été mise aux voix. Décision A sa 1777• séance, le 17 juin 197 4, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres,, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Grenade (S/113113 8). Résolution 352 ( 197 4) du 21 juin 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la Grenade (S/11311 ), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Grenade à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1778• séance. 38 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuviime année, Supplément d'avril, mai et juin 1974. 15 Décisions A sa 1790• séance, le 8 août 1974, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Gui­ née-Bissau (S/11393 39). A sa 1791 • séance, le 12 août 197 4, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 de son règlement inté­ rieur provisoire, d'adresser une invitation au Président du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. A la même séance, le Conseil a également décidé dïnvitcr les représentants du Portugal, de l'Algérie, du Togo, de la Guinée, de la Yougoslavie, de la Somalie, du Maroc et de Chypre à participer, sans droit de vote. à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres (S/l 143Tl 0) concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Guinée­ Bissau. Résolution 356 ( 197 4) de 12 août 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République de Guinée-Bissau ( S/ 11393), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Guinée-Bissau à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1791• séance. so Ibid., Supplément de juillet, aofJt et septembre 1974.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/353 (1974)
IntituléChypre (20 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/353(1974)
Texte intégral Résolution 349 ( 197 4) du 29 mai 1974 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 22 mai 1974 (S/11294), la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circons­ tances présentes si l'on veut que la paix soit maintenue dans l'île, Notant que le Gouvernement chypriote est con­ venu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force en fonctions au-delà du 15 juin 1974, Notant également la situation qui règne dans l'ile, telle qu'elle ressort du rapport, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 ( 1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 ( 1966) du 16 juin et 231 (1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 ( 1969) du 10 juin et 27 4 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 ( 1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 décembre 1971, 315 ( 1972) du 15 juin et 324 ( 1972) du 12 décembre 1972, et 334 ( 1973) du 15 juin et 343 (1973) du 14 décembre 1973, ainsi que les consensus exprimés par k Président à la 1143• séance, le 11 août 1964, et à la 1383e séance, le 25 novembre 1967; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité, en mettant à profit de façon constructive le climat et l'occasion propices actuels; 3. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 décembre 1974, le stationnement à Chypre de la Force des Nat10ns Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction sub­ stantielle de son effectif. Adoptée à la 17716 séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chine). Décisions A sa 1 779• séance, le 16 juillet 197 4, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discusion de la question intitulée : 'La situation à Chypre : 6 'a) 'b) Lettre, en date du 16 juillet 197 4, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Se­ crétaire général (S/ 11334~1); Lettre, en date du 16 juillet 1974, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de Chypre auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/11335i1).' A sa 1780' séance, le 19 juillet 197 4, le Président du Conseil a rappelé la décision prise à la 1 779e séance d'inviter, notamment, le représentant de Chypre à par­ ticiper à la discussion de la question. A cet égard, après avoir consulté les membres du Conseil, il a indiqué que le Secrétaire général avait reçu deux télégrammes de Nicosie, datés respectivement des 17 et 18 juillet, dont il a donné lecture. Les membres du Conseil, après avoir pris note des renseignements contenus dans ces télégrammes, sont convenus qu'eu égard au débat en cours sur la situation à Chypre, auquel Chypre, sur sa demande, avait été invitée à participer en vertu d'une décision prise par le Conseil à sa 1 779e séance, le Pré~ident de Chypre, Mgr Makarios, qui avait ex­ primé le souhait de prendre la parole devant le Conseil, serait reçu en cette qualité. En conséquence, l'ambas­ sadeur Rossides, ayant été dûment accrédité par le chef de l'Etat chypriote, serait considéré comme re­ présentant Chypre lors du débat en cours. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter les représentants de la Yougoslavie, de la Roumanie et de l'Inde à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1781 e séance, le 20 juillet 1974, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Maurice à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 353 (1974) du 20 juillet 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné à sa 1779• séance le rapport du Secrétaire -général sur les événements survenus récem­ ment à Chypre, Ayant entendu la déclaration du Président de la République de Chypre ainsi que les déclarations des représentants de Chypre, de la Turquie, de la Grèce et d'autres Etats Membres22, Ayant examiné à la présente séance les nouveaux événements survenus dans l'île, 21 Voir Docume11ts officiels du Conseil de sécurlle, l'i11gt­ neuvième année, Supplément de juillet, août et septembre 1974. ~~ Ibid., vingt-neuvième année, 178()e séance. Déplorant rofondément l'explosion de violence et l'effusion de s .qui se poursuit, Vivement préo 'upé par la situation, qui fait peser une menace grave ur la paix et la sécurité interna­ tionales et qui a créé une situation très explosive dans toute la région de la Méditerranée orientale, Egalement préoccupé par la nécessité de rétablir la structure constitutionnelle de la République de Chypre, qui est établie et garantie par des accords interna­ tionaux, Rappelant sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et ses résolutions ultérieures sur cette question, Conscient de sa responsabilité principale pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales conformément à !'Article 24 de la Charte des Nations Unies, l. Demande à tous les Etats de respecter la sou­ w:raineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de Chypre; 2. Demande à toutes les parties aux présents com­ bats, à titre de première mesure, de cesser entière­ ment le feu et prie tous les Etats de faire preuve de la plus grande modération et de s'abstenir de tout acte qui risque d'aggraver encore la situation; 3. Exige qu'il soit mis fin immédiatement à toute intervention militaire étrangère dans la République de C;hypre contrevenant aux dispositions du paragraphe .1 ci-dessus; · 4. Demande le retrait sans délai du territoire de la République de Chypre de tous les militaires étran­ gers qui s'y trouvent autrement qu'en vertu d'accords internationaux, y compris ceux dont le retrait a été demandé par le Président de la République de Chypre, Mgr Makarios, dans sa lettre du 2 juillet 1974~~; 5. Demande à la Grèce et à la Turquie ainsi qu'au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord d'entamer des négociations sans délai aux fins du rétablissement de la paix dans la région et de l'or­ dre constitutionnel à Chypre et de tenir le Secrétaire général au courant; 6. Demande à toutes les parties de coopérer plei­ nement avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour lui permettre de s'acquitter de son mandat; 7. Décide de suivre constamment la situation et demande au Secrétaire général de faire rapport selon qu'il conviendra en vue de l'adoption de nouvelles me­ sures pour que des conditions pacifiques soient ré­ tablies le plus tôt possible. Adoptée à l'unanimité à la 1781• séance. Décision A sa 1782e séance, le 22 juillet 1974, le Conseil a décidé, sans opposition, que le Secrétaire général devait prendre immédiatement les mesures qu'il avait ex- 23 Ibid., 1779e séance, par. 29. 7 posées oralement au Conseil tendant à renforcer les contingents de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre. Résolution 354 (1974) du 23 juillet 1974 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 353 (1974) du 20 juillet 1974, Exige que toutes les parties aux présents combats se conforment immédiatement aux dispositions du para­ graphe 2 de la résolution 353 (1974) du Conseil de sécurité, leur demandant de cesser immédiatement le feu dans la région et priant tous les Etats de faire preuve de la plus grande modération et de s'abstenir de tout acte qui risque d'aggraver encore la situation. Adoptée à l'unanimité à la 1783• séance. Décision A sa 1784e séance, tenue en privé le 24 juillet 1974, le Conseil de sécurité a approuvé le texte du com­ muniqué ci-après, publié conformément à l'article 55 de son règlement intérieur provisoire : 'Le Conseil de sécurité a tenu sa 1784e séance en privé le 24 juillet 1974 pour poursuivre la dis­ cussion de la situation à Chypre. Le Secrétaire géné­ ral l'a informé qu'il avait reçu du Ministre des af­ faires étrangères de Turquie une lettre datée du 24 juillet 197 4. Le Conseil a pris note du contenu de cette lettre, qui sera publiée24.' Résolution 355 ( 197 4) du Ier août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964, 353 (1974) du 20 juillet et 354 (1974) du 23 juillet 1974, Notant que tous les Etats ont affirmé leur respect pour la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité terri­ toriale de Ch)lpre, Prenant acte de la déclaration que le Secrétaire général a faite à la 1788e séance du Conseil de sécurité, Prie le Secrétaire général de prendre les mesures appropriées eu égard à sa déclaration et de lui présenter un rapport complet, compte tenu du fait que le cessez- 24 Ibid., l 784e séance.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/354 (1974)
IntituléChypre (23 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/354(1974)
Texte intégral Déplorant rofondément l'explosion de violence et l'effusion de s .qui se poursuit, Vivement préo 'upé par la situation, qui fait peser une menace grave ur la paix et la sécurité interna­ tionales et qui a créé une situation très explosive dans toute la région de la Méditerranée orientale, Egalement préoccupé par la nécessité de rétablir la structure constitutionnelle de la République de Chypre, qui est établie et garantie par des accords interna­ tionaux, Rappelant sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et ses résolutions ultérieures sur cette question, Conscient de sa responsabilité principale pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales conformément à !'Article 24 de la Charte des Nations Unies, l. Demande à tous les Etats de respecter la sou­ w:raineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de Chypre; 2. Demande à toutes les parties aux présents com­ bats, à titre de première mesure, de cesser entière­ ment le feu et prie tous les Etats de faire preuve de la plus grande modération et de s'abstenir de tout acte qui risque d'aggraver encore la situation; 3. Exige qu'il soit mis fin immédiatement à toute intervention militaire étrangère dans la République de C;hypre contrevenant aux dispositions du paragraphe .1 ci-dessus; · 4. Demande le retrait sans délai du territoire de la République de Chypre de tous les militaires étran­ gers qui s'y trouvent autrement qu'en vertu d'accords internationaux, y compris ceux dont le retrait a été demandé par le Président de la République de Chypre, Mgr Makarios, dans sa lettre du 2 juillet 1974~~; 5. Demande à la Grèce et à la Turquie ainsi qu'au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord d'entamer des négociations sans délai aux fins du rétablissement de la paix dans la région et de l'or­ dre constitutionnel à Chypre et de tenir le Secrétaire général au courant; 6. Demande à toutes les parties de coopérer plei­ nement avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour lui permettre de s'acquitter de son mandat; 7. Décide de suivre constamment la situation et demande au Secrétaire général de faire rapport selon qu'il conviendra en vue de l'adoption de nouvelles me­ sures pour que des conditions pacifiques soient ré­ tablies le plus tôt possible. Adoptée à l'unanimité à la 1781• séance. Décision A sa 1782e séance, le 22 juillet 1974, le Conseil a décidé, sans opposition, que le Secrétaire général devait prendre immédiatement les mesures qu'il avait ex- 23 Ibid., 1779e séance, par. 29. 7 posées oralement au Conseil tendant à renforcer les contingents de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre. Résolution 354 (1974) du 23 juillet 1974 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 353 (1974) du 20 juillet 1974, Exige que toutes les parties aux présents combats se conforment immédiatement aux dispositions du para­ graphe 2 de la résolution 353 (1974) du Conseil de sécurité, leur demandant de cesser immédiatement le feu dans la région et priant tous les Etats de faire preuve de la plus grande modération et de s'abstenir de tout acte qui risque d'aggraver encore la situation. Adoptée à l'unanimité à la 1783• séance. Décision A sa 1784e séance, tenue en privé le 24 juillet 1974, le Conseil de sécurité a approuvé le texte du com­ muniqué ci-après, publié conformément à l'article 55 de son règlement intérieur provisoire : 'Le Conseil de sécurité a tenu sa 1784e séance en privé le 24 juillet 1974 pour poursuivre la dis­ cussion de la situation à Chypre. Le Secrétaire géné­ ral l'a informé qu'il avait reçu du Ministre des af­ faires étrangères de Turquie une lettre datée du 24 juillet 197 4. Le Conseil a pris note du contenu de cette lettre, qui sera publiée24.' Résolution 355 ( 197 4) du Ier août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964, 353 (1974) du 20 juillet et 354 (1974) du 23 juillet 1974, Notant que tous les Etats ont affirmé leur respect pour la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité terri­ toriale de Ch)lpre, Prenant acte de la déclaration que le Secrétaire général a faite à la 1788e séance du Conseil de sécurité, Prie le Secrétaire général de prendre les mesures appropriées eu égard à sa déclaration et de lui présenter un rapport complet, compte tenu du fait que le cessez- 24 Ibid., l 784e séance.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/355 (1974)
IntituléChypre (1 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/355(1974)
Texte intégral Déplorant rofondément l'explosion de violence et l'effusion de s .qui se poursuit, Vivement préo 'upé par la situation, qui fait peser une menace grave ur la paix et la sécurité interna­ tionales et qui a créé une situation très explosive dans toute la région de la Méditerranée orientale, Egalement préoccupé par la nécessité de rétablir la structure constitutionnelle de la République de Chypre, qui est établie et garantie par des accords interna­ tionaux, Rappelant sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et ses résolutions ultérieures sur cette question, Conscient de sa responsabilité principale pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales conformément à !'Article 24 de la Charte des Nations Unies, l. Demande à tous les Etats de respecter la sou­ w:raineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de Chypre; 2. Demande à toutes les parties aux présents com­ bats, à titre de première mesure, de cesser entière­ ment le feu et prie tous les Etats de faire preuve de la plus grande modération et de s'abstenir de tout acte qui risque d'aggraver encore la situation; 3. Exige qu'il soit mis fin immédiatement à toute intervention militaire étrangère dans la République de C;hypre contrevenant aux dispositions du paragraphe .1 ci-dessus; · 4. Demande le retrait sans délai du territoire de la République de Chypre de tous les militaires étran­ gers qui s'y trouvent autrement qu'en vertu d'accords internationaux, y compris ceux dont le retrait a été demandé par le Président de la République de Chypre, Mgr Makarios, dans sa lettre du 2 juillet 1974~~; 5. Demande à la Grèce et à la Turquie ainsi qu'au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord d'entamer des négociations sans délai aux fins du rétablissement de la paix dans la région et de l'or­ dre constitutionnel à Chypre et de tenir le Secrétaire général au courant; 6. Demande à toutes les parties de coopérer plei­ nement avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour lui permettre de s'acquitter de son mandat; 7. Décide de suivre constamment la situation et demande au Secrétaire général de faire rapport selon qu'il conviendra en vue de l'adoption de nouvelles me­ sures pour que des conditions pacifiques soient ré­ tablies le plus tôt possible. Adoptée à l'unanimité à la 1781• séance. Décision A sa 1782e séance, le 22 juillet 1974, le Conseil a décidé, sans opposition, que le Secrétaire général devait prendre immédiatement les mesures qu'il avait ex- 23 Ibid., 1779e séance, par. 29. 7 posées oralement au Conseil tendant à renforcer les contingents de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre. Résolution 354 (1974) du 23 juillet 1974 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 353 (1974) du 20 juillet 1974, Exige que toutes les parties aux présents combats se conforment immédiatement aux dispositions du para­ graphe 2 de la résolution 353 (1974) du Conseil de sécurité, leur demandant de cesser immédiatement le feu dans la région et priant tous les Etats de faire preuve de la plus grande modération et de s'abstenir de tout acte qui risque d'aggraver encore la situation. Adoptée à l'unanimité à la 1783• séance. Décision A sa 1784e séance, tenue en privé le 24 juillet 1974, le Conseil de sécurité a approuvé le texte du com­ muniqué ci-après, publié conformément à l'article 55 de son règlement intérieur provisoire : 'Le Conseil de sécurité a tenu sa 1784e séance en privé le 24 juillet 1974 pour poursuivre la dis­ cussion de la situation à Chypre. Le Secrétaire géné­ ral l'a informé qu'il avait reçu du Ministre des af­ faires étrangères de Turquie une lettre datée du 24 juillet 197 4. Le Conseil a pris note du contenu de cette lettre, qui sera publiée24.' Résolution 355 ( 197 4) du Ier août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964, 353 (1974) du 20 juillet et 354 (1974) du 23 juillet 1974, Notant que tous les Etats ont affirmé leur respect pour la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité terri­ toriale de Ch)lpre, Prenant acte de la déclaration que le Secrétaire général a faite à la 1788e séance du Conseil de sécurité, Prie le Secrétaire général de prendre les mesures appropriées eu égard à sa déclaration et de lui présenter un rapport complet, compte tenu du fait que le cessez- 24 Ibid., l 784e séance. le-feu sera la première mesure sur la voie de l'appli­ cation intégrale de la résolution 353 (1974) du Con­ seil de sécurité. Adoptée à la 17898 séance par 12 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Répu­ blique socialiste soviétique de Biélorussie et Union des Républiques socialistes so­ viétiques)25. Résolution 357 (1974) du 14 août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet et 355 (1974) du ter août 1974, Déplorant vivement la reprise des combats à Chy­ pre, à l'encontre des dispositions de sa résolution 353 (1974), 1. Réaffirme sa résolution 353 (1974) dans toutes ses dispositions et engage les parties intéressées à ap­ pliquer ces dispositions sans retard; 2. Exige que toutes les parties aux présents combats cessent tous tirs et toute action militaire immédiatement; 3. Demande que les négociations reprennent sans retard en vue du rétablissement de la paix dans la ré­ gion et de l'ordre constitutionnel à Chypre, confor­ mément à la résolution 353 (1974); 4. Décide de demeurer saisi de la situation et prêt à se réunir instantanément en tant que de besoin pour examiner quelles mesures plus efficaces pourraient être nécessaires si le cessez-le-feu n'est pas respecté. Adoptée à runanimité à la 1792• séance. Décision A sa 17938 séance, le 15 août 1974, le Conseil a d~cidé d'inviter le représentant de l'Algérie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 358 (1974) du 15 août 1974 Le Conseil de sécurité, Profondément préoccupé par la poursuite des actes de violence et de l'effusion de sang à Chypre, 2~ L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 8 Déplorant prof ondé ment la non-observation de sa ré­ solution 357 (1974) du 14 août 1974, 1. Rappelle ses résolutions 353 (1974) du 20 juil­ let, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du ter aoùt 1974 et 357 (1974); 2. Insiste sur la mise en œuvre complète des ré­ solutions ci-dessus par toutes les parties et sur l'ap-­ plication immédiate et rigoureuse du cessez-le-feu. Adoptée à runanimité à la 1793• séance. Résolution 359 ( 197 4) du 15 août 1974 Le Conseil de sécurité, Notant avec inquiétude, d'après le rapport du Se­ crétaire général sur la situation à Chypre26, et en particulier les documents S/11353/ Add.24 et 25, que le nombre des victimes est en augmentation parmi le personnel de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre en conséquence directe de l'action militaire qui se poursuit encore à Chypre, Rappelant que la Force des Nations Unies a été sta­ tionnée à Chypre en plein accord avec les Gouverne­ ments de Chypre, de la Turquie et de la Grèce, Considérant que le Secrétaire général a été prié par le Conseil de sécurité, dans sa résolution 355 ( 1974) du 1 •• août 1974, de prendre les mesures appropriées eu égard à la déclaration qu'il a faite à la 1788• séance du Conseil et dans laquelle il a traité du rôle, des fonc­ tions et des effectifs de la Force et de questions con­ nexes découlant des tout derniers événements politi­ ques se rapportant à Chypre, 1. Déplore prof ondé ment le fait que des membres de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre ont été tués ou blessés; 2. Exige que toutes les parties intéressées respec­ tent pleinement le statut international de la Force des Nations Unies et s'abstiennent de toute action qui pourrait mettre en danger la vie et la sécurité de ses membres; 3. Prie instamment les parties intéressées de mani­ fester fermement, clairement et sans équivoque qu'elles sont disposées à honorer les engagements pris par elles à cet égard; 4. Exige en outre que toutes les parties prêtent leur concours à la Force des Nations Unies dans l'exécution de ses tâches, y compris ses fonctions humanitaires, dans toutes les zones de Chypre et pour toutes les sec­ tions de la population chypriote; 26 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément de juillet, aollt et septembre 1974, document S/ 11353 et additifs.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/356 (1974)
IntituléNouveau membre : Guinée-Bissau (12 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/356(1974)
Texte intégral tan,, de l'Egypte, de l'fode et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres (S/1131638) concernant la demande d'admis­ sion à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République populaire du Bangladesh. Résolution 351 (1974) du. 10 jnin 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République populaire du Bangladesh, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire du Bangladesh à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 17766 séance sans avoir été mise aux voix. Décision A sa 1777• séance, le 17 juin 197 4, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres,, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Grenade (S/1131138). Résolution 352 ( 197 4) du 21 juin 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la Grenade (S/11311 ), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Grenade à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1778• séance. 38 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvi~me année, Supplément d'avril, mai et juin 1974. 15 Décisions A sa 1790• séance, le 8 août 1974, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Gui­ née-Bissau (S/1139339). A sa 1791 • séance, le 12 août 197 4, le Conseil a décidé, en vertu de l'article 39 de son règlement inté­ rieur provisoire, d'adresser une invitation au Président du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. A la même séance, le Conseil a également décidé dïnvitcr les représentants du Portugal, de l'Algérie, du Togo, de la Guinée, de la Yougoslavie, de la Somalie, du Maroc et de Chypre à participer, sans droit de vote. à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres (S/l 143Tl0) concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Guinée­ Bissau. Résolution 356 ( 197 4) de 12 août 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République de Guinée-Bissau ( S/ 11393), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Guinée-Bissau à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1791• séance. 39 Ibid .. Supplément de juillet, aofit et septembre 1974.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/357 (1974)
IntituléChypre (14 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/357(1974)
Texte intégral le-feu sera la première mesure sur la voie de l'appli­ cation intégrale de la résolution 353 (1974) du Con­ seil de sécurité. Adoptée à la 17898 séance par 12 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Répu­ blique socialiste soviétique de Biélorussie et Union des Républiques socialistes so­ viétiques)25. Résolution 357 (1974) du 14 août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet et 355 (1974) du ter août 1974, Déplorant vivement la reprise des combats à Chy­ pre, à l'encontre des dispositions de sa résolution 353 (1974), 1. Réaffirme sa résolution 353 (1974) dans toutes ses dispositions et engage les parties intéressées à ap­ pliquer ces dispositions sans retard; 2. Exige que toutes les parties aux présents combats cessent tous tirs et toute action militaire immédiatement; 3. Demande que les négociations reprennent sans retard en vue du rétablissement de la paix dans la ré­ gion et de l'ordre constitutionnel à Chypre, confor­ mément à la résolution 353 (1974); 4. Décide de demeurer saisi de la situation et prêt à se réunir instantanément en tant que de besoin pour examiner quelles mesures plus efficaces pourraient être nécessaires si le cessez-le-feu n'est pas respecté. Adoptée à runanimité à la 1792• séance. Décision A sa 17938 séance, le 15 août 1974, le Conseil a d~cidé d'inviter le représentant de l'Algérie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 358 (1974) du 15 août 1974 Le Conseil de sécurité, Profondément préoccupé par la poursuite des actes de violence et de l'effusion de sang à Chypre, 2~ L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 8 Déplorant prof ondé ment la non-observation de sa ré­ solution 357 (1974) du 14 août 1974, 1. Rappelle ses résolutions 353 (1974) du 20 juil­ let, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du ter aoùt 1974 et 357 (1974); 2. Insiste sur la mise en œuvre complète des ré­ solutions ci-dessus par toutes les parties et sur l'ap-­ plication immédiate et rigoureuse du cessez-le-feu. Adoptée à runanimité à la 1793• séance. Résolution 359 ( 197 4) du 15 août 1974 Le Conseil de sécurité, Notant avec inquiétude, d'après le rapport du Se­ crétaire général sur la situation à Chypre26, et en particulier les documents S/11353/ Add.24 et 25, que le nombre des victimes est en augmentation parmi le personnel de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre en conséquence directe de l'action militaire qui se poursuit encore à Chypre, Rappelant que la Force des Nations Unies a été sta­ tionnée à Chypre en plein accord avec les Gouverne­ ments de Chypre, de la Turquie et de la Grèce, Considérant que le Secrétaire général a été prié par le Conseil de sécurité, dans sa résolution 355 ( 1974) du 1 •• août 1974, de prendre les mesures appropriées eu égard à la déclaration qu'il a faite à la 1788• séance du Conseil et dans laquelle il a traité du rôle, des fonc­ tions et des effectifs de la Force et de questions con­ nexes découlant des tout derniers événements politi­ ques se rapportant à Chypre, 1. Déplore prof ondé ment le fait que des membres de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre ont été tués ou blessés; 2. Exige que toutes les parties intéressées respec­ tent pleinement le statut international de la Force des Nations Unies et s'abstiennent de toute action qui pourrait mettre en danger la vie et la sécurité de ses membres; 3. Prie instamment les parties intéressées de mani­ fester fermement, clairement et sans équivoque qu'elles sont disposées à honorer les engagements pris par elles à cet égard; 4. Exige en outre que toutes les parties prêtent leur concours à la Force des Nations Unies dans l'exécution de ses tâches, y compris ses fonctions humanitaires, dans toutes les zones de Chypre et pour toutes les sec­ tions de la population chypriote; 26 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément de juillet, aollt et septembre 1974, document S/ 11353 et additifs.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/358 (1974)
IntituléChypre (15 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/358(1974)
Texte intégral le-feu sera la première mesure sur la voie de l'appli­ cation intégrale de la résolution 353 (1974) du Con­ seil de sécurité. Adoptée à la 17898 séance par 12 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Répu­ blique socialiste soviétique de Biélorussie et Union des Républiques socialistes so­ viétiques)25. Résolution 357 (1974) du 14 août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet et 355 (1974) du ter août 1974, Déplorant vivement la reprise des combats à Chy­ pre, à l'encontre des dispositions de sa résolution 353 (1974), 1. Réaffirme sa résolution 353 (1974) dans toutes ses dispositions et engage les parties intéressées à ap­ pliquer ces dispositions sans retard; 2. Exige que toutes les parties aux présents combats cessent tous tirs et toute action militaire immédiatement; 3. Demande que les négociations reprennent sans retard en vue du rétablissement de la paix dans la ré­ gion et de l'ordre constitutionnel à Chypre, confor­ mément à la résolution 353 (1974); 4. Décide de demeurer saisi de la situation et prêt à se réunir instantanément en tant que de besoin pour examiner quelles mesures plus efficaces pourraient être nécessaires si le cessez-le-feu n'est pas respecté. Adoptée à runanimité à la 1792• séance. Décision A sa 17938 séance, le 15 août 1974, le Conseil a d~cidé d'inviter le représentant de l'Algérie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 358 (1974) du 15 août 1974 Le Conseil de sécurité, Profondément préoccupé par la poursuite des actes de violence et de l'effusion de sang à Chypre, 2~ L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 8 Déplorant prof ondé ment la non-observation de sa ré­ solution 357 (1974) du 14 août 1974, 1. Rappelle ses résolutions 353 (1974) du 20 juil­ let, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du ter aoùt 1974 et 357 (1974); 2. Insiste sur la mise en œuvre complète des ré­ solutions ci-dessus par toutes les parties et sur l'ap-­ plication immédiate et rigoureuse du cessez-le-feu. Adoptée à runanimité à la 1793• séance. Résolution 359 ( 197 4) du 15 août 1974 Le Conseil de sécurité, Notant avec inquiétude, d'après le rapport du Se­ crétaire général sur la situation à Chypre26, et en particulier les documents S/11353/ Add.24 et 25, que le nombre des victimes est en augmentation parmi le personnel de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre en conséquence directe de l'action militaire qui se poursuit encore à Chypre, Rappelant que la Force des Nations Unies a été sta­ tionnée à Chypre en plein accord avec les Gouverne­ ments de Chypre, de la Turquie et de la Grèce, Considérant que le Secrétaire général a été prié par le Conseil de sécurité, dans sa résolution 355 ( 1974) du 1 •• août 1974, de prendre les mesures appropriées eu égard à la déclaration qu'il a faite à la 1788• séance du Conseil et dans laquelle il a traité du rôle, des fonc­ tions et des effectifs de la Force et de questions con­ nexes découlant des tout derniers événements politi­ ques se rapportant à Chypre, 1. Déplore prof ondé ment le fait que des membres de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre ont été tués ou blessés; 2. Exige que toutes les parties intéressées respec­ tent pleinement le statut international de la Force des Nations Unies et s'abstiennent de toute action qui pourrait mettre en danger la vie et la sécurité de ses membres; 3. Prie instamment les parties intéressées de mani­ fester fermement, clairement et sans équivoque qu'elles sont disposées à honorer les engagements pris par elles à cet égard; 4. Exige en outre que toutes les parties prêtent leur concours à la Force des Nations Unies dans l'exécution de ses tâches, y compris ses fonctions humanitaires, dans toutes les zones de Chypre et pour toutes les sec­ tions de la population chypriote; 26 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément de juillet, aollt et septembre 1974, document S/ 11353 et additifs.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/359 (1974)
IntituléChypre (15 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/359(1974)
Texte intégral le-feu sera la première mesure sur la voie de l'appli­ cation intégrale de la résolution 353 (1974) du Con­ seil de sécurité. Adoptée à la 17898 séance par 12 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Répu­ blique socialiste soviétique de Biélorussie et Union des Républiques socialistes so­ viétiques)25. Résolution 357 (1974) du 14 août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet et 355 (1974) du ter août 1974, Déplorant vivement la reprise des combats à Chy­ pre, à l'encontre des dispositions de sa résolution 353 (1974), 1. Réaffirme sa résolution 353 (1974) dans toutes ses dispositions et engage les parties intéressées à ap­ pliquer ces dispositions sans retard; 2. Exige que toutes les parties aux présents combats cessent tous tirs et toute action militaire immédiatement; 3. Demande que les négociations reprennent sans retard en vue du rétablissement de la paix dans la ré­ gion et de l'ordre constitutionnel à Chypre, confor­ mément à la résolution 353 (1974); 4. Décide de demeurer saisi de la situation et prêt à se réunir instantanément en tant que de besoin pour examiner quelles mesures plus efficaces pourraient être nécessaires si le cessez-le-feu n'est pas respecté. Adoptée à runanimité à la 1792• séance. Décision A sa 17938 séance, le 15 août 1974, le Conseil a d~cidé d'inviter le représentant de l'Algérie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 358 (1974) du 15 août 1974 Le Conseil de sécurité, Profondément préoccupé par la poursuite des actes de violence et de l'effusion de sang à Chypre, 2~ L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 8 Déplorant prof ondé ment la non-observation de sa ré­ solution 357 (1974) du 14 août 1974, 1. Rappelle ses résolutions 353 (1974) du 20 juil­ let, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du ter aoùt 1974 et 357 (1974); 2. Insiste sur la mise en œuvre complète des ré­ solutions ci-dessus par toutes les parties et sur l'ap-­ plication immédiate et rigoureuse du cessez-le-feu. Adoptée à runanimité à la 1793• séance. Résolution 359 ( 197 4) du 15 août 1974 Le Conseil de sécurité, Notant avec inquiétude, d'après le rapport du Se­ crétaire général sur la situation à Chypre26, et en particulier les documents S/11353/ Add.24 et 25, que le nombre des victimes est en augmentation parmi le personnel de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre en conséquence directe de l'action militaire qui se poursuit encore à Chypre, Rappelant que la Force des Nations Unies a été sta­ tionnée à Chypre en plein accord avec les Gouverne­ ments de Chypre, de la Turquie et de la Grèce, Considérant que le Secrétaire général a été prié par le Conseil de sécurité, dans sa résolution 355 ( 1974) du 1 •• août 1974, de prendre les mesures appropriées eu égard à la déclaration qu'il a faite à la 1788• séance du Conseil et dans laquelle il a traité du rôle, des fonc­ tions et des effectifs de la Force et de questions con­ nexes découlant des tout derniers événements politi­ ques se rapportant à Chypre, 1. Déplore prof ondé ment le fait que des membres de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre ont été tués ou blessés; 2. Exige que toutes les parties intéressées respec­ tent pleinement le statut international de la Force des Nations Unies et s'abstiennent de toute action qui pourrait mettre en danger la vie et la sécurité de ses membres; 3. Prie instamment les parties intéressées de mani­ fester fermement, clairement et sans équivoque qu'elles sont disposées à honorer les engagements pris par elles à cet égard; 4. Exige en outre que toutes les parties prêtent leur concours à la Force des Nations Unies dans l'exécution de ses tâches, y compris ses fonctions humanitaires, dans toutes les zones de Chypre et pour toutes les sec­ tions de la population chypriote; 26 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément de juillet, aollt et septembre 1974, document S/ 11353 et additifs. 5. Souligne le principe fondamental selon lequel le statut et la sécurité des membres de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, et d'ailleurs de toute force de maintien de la paix des Nations Unies, doivent être respectés par les parties en toutes circonstances. Adoptée à la 1793• séance par 14 voix contre zéro27. Résolution 360 ( 197 4) du 16 août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 353 (1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du ter août, 357 (1974) du 14 août et 358 (1974) du 15 août 1974. Notant que tous les Etats ont affirmé leur respect pour la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité terri­ toriale de la République de Chypre, Vivement préoccupé par l'aggravation de la situation à Chypre, telle qu'elle est résultée des nouvelles opéra­ tions militaires, aggravation qui fait peser une très sé­ rieuse menace sur la paix et la sécurité en Méditerranée orientale, 1. Désapprouve formellement les actions militaires unilatérales entreprises contre la République de Chypre; 2. Invite instamment les parties à respecter toutes les dispositions de ses résolutions antérieures, y compris celles qui concernent le retrait sans délai du territoire de la République de Chypre de tous les militaires étran­ gers qui s'y trouvent autrement qu'en vertu d'accords internationaux; 3. Invite instamment les parties à reprendre sans délai, dans une atmosphère de coopération constructive, les négociations demandées par la résolution 353 (197 4), négociations dont l'aboutissement ne doit être ni entravé ni préjugé par la prise de gages résultant des opérations militaires; 4. Demande au Secrétaire général de lui faire rap­ port en tant que de besoin en vue de l'adoption éven­ tuelle de nouvelles mesures destinées à favoriser le rétablissement de conditions pacifiques; 5. Décide de demeurer saisi en permanence de la question et de se réunir à tout moment pour examiner les mesures qu'exigerait l'évolution de la situation. Adoptée à la 1794• séance par 11 voix contre zéro, avec 3 abstentions (Irak, République socialiste soviétique de Biélo­ russie et Union des Républi­ ques socialistes soviétiques)28, 27 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 28 L'un des membr!:8 (Chine) n'a pas .participé au vote. 9 Résolution 361 (1974) du 30 août 1974 Le Conseil de sécurité, Conscient des responsabilités spéciales qui lui in­ combent en vertu de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars 1964, 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 ( 1974) du 23 juil­ let, 355 (1974) du ter août, 357 (1974) du 14 août, 358 (1974) et 359 (1974) du 15 août et 360 (1974) du 16 août 1974, Notant que de nombreux habitants de Chypre ont été déplacés et ont le plus grand besoin d'une assistance humanitaire, Conscient du fait que l'un des premiers objectifs de l'Organisation des Nations Unies est de fournir une asststance humanitaire dans des situations comme celle qui règne actuellement à Chypre, Notant également que le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a déjà été nommé coor­ donnateur de l'assistance humanitaire des Nations Unies à Chypre et chargé de coordonner les secours qui doivent être fournis par les programmes et organismes des Nations Unies et par d'autres sources,, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général publié sous la cote S/1147329, 1. Exprime sa satisfaction au Secrétaire général pour le rôle qu'il a joué en amorçant des entretiens entre les dirigeants des deux communautés à Chypre; 2. Se félicite vivement de cc progrès et demande aux intéressés de poursui·vre activement les entretiens avec l'aide du Secrétaire général et en songeant aux intérêts du peuple chypriote tout entier; 3. Invite toutes les parties à faire tout cc qui est en leur pouvoir pour atténuer les souffrances humaines, assurer le respect 0,:~ droits fondamentaux de toutes les personnes et / ,,1 ,. tenir de toute action qui risquerait d'aggraver la situation; 4. Exprime sa profonde préoccupation devant la détresse des réfugiés et autres personnes déplacées du fait de la situation à Chypre et prie instamment les parties intéressées, conjointement avec le Secrétaire général, de rechercher des solutions pacifiques aux pro­ blèmes des réfugiés et de prendre des mesures appro­ priées pour les secourir et améliorer leur sort et pour permettre aux personnes qui le souhaitent de rentrer dans leurs foyers en toute sécurité; 5. Prie le Secrétaire général de présenter dès que possible un rapport complet sur la situation des réfugiés et autres personnes visées au paragraphe 4 ci-dessus et décide de suivre constamment ladite situation; 6. Prie en outre le Secrétaire général de continuer à fournir une assistance humanitaire d'urgence des Nations Unies à toutes les sections de la population d~ l'île qui en ont besoin; 7. Demande à toutes les parties, en témoignage de bonne foi, de prendre, tant individuellement qu'en coopération les unes avec les autres, toutes les mesures de nature à promouvoir des négociations générale., et fructueuses; 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément de juillet, aoüt et septembre 1974.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/360 (1974)
IntituléChypre (16 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/360(1974)
Texte intégral 5. Souligne le principe fondamental selon lequel le statut et la sécurité des membres de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, et d'ailleurs de toute force de maintien de la paix des Nations Unies, doivent être respectés par les parties en toutes circonstances. Adoptée à la 1793• séance par 14 voix contre zéro27. Résolution 360 ( 197 4) du 16 août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 353 (1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du ter août, 357 (1974) du 14 août et 358 (1974) du 15 août 1974. Notant que tous les Etats ont affirmé leur respect pour la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité terri­ toriale de la République de Chypre, Vivement préoccupé par l'aggravation de la situation à Chypre, telle qu'elle est résultée des nouvelles opéra­ tions militaires, aggravation qui fait peser une très sé­ rieuse menace sur la paix et la sécurité en Méditerranée orientale, 1. Désapprouve formellement les actions militaires unilatérales entreprises contre la République de Chypre; 2. Invite instamment les parties à respecter toutes les dispositions de ses résolutions antérieures, y compris celles qui concernent le retrait sans délai du territoire de la République de Chypre de tous les militaires étran­ gers qui s'y trouvent autrement qu'en vertu d'accords internationaux; 3. Invite instamment les parties à reprendre sans délai, dans une atmosphère de coopération constructive, les négociations demandées par la résolution 353 (197 4), négociations dont l'aboutissement ne doit être ni entravé ni préjugé par la prise de gages résultant des opérations militaires; 4. Demande au Secrétaire général de lui faire rap­ port en tant que de besoin en vue de l'adoption éven­ tuelle de nouvelles mesures destinées à favoriser le rétablissement de conditions pacifiques; 5. Décide de demeurer saisi en permanence de la question et de se réunir à tout moment pour examiner les mesures qu'exigerait l'évolution de la situation. Adoptée à la 1794• séance par 11 voix contre zéro, avec 3 abstentions (Irak, République socialiste soviétique de Biélo­ russie et Union des Républi­ ques socialistes soviétiques)28, 27 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 28 L'un des membr!:8 (Chine) n'a pas .participé au vote. 9 Résolution 361 (1974) du 30 août 1974 Le Conseil de sécurité, Conscient des responsabilités spéciales qui lui in­ combent en vertu de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars 1964, 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 ( 1974) du 23 juil­ let, 355 (1974) du ter août, 357 (1974) du 14 août, 358 (1974) et 359 (1974) du 15 août et 360 (1974) du 16 août 1974, Notant que de nombreux habitants de Chypre ont été déplacés et ont le plus grand besoin d'une assistance humanitaire, Conscient du fait que l'un des premiers objectifs de l'Organisation des Nations Unies est de fournir une asststance humanitaire dans des situations comme celle qui règne actuellement à Chypre, Notant également que le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a déjà été nommé coor­ donnateur de l'assistance humanitaire des Nations Unies à Chypre et chargé de coordonner les secours qui doivent être fournis par les programmes et organismes des Nations Unies et par d'autres sources,, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général publié sous la cote S/1147329, 1. Exprime sa satisfaction au Secrétaire général pour le rôle qu'il a joué en amorçant des entretiens entre les dirigeants des deux communautés à Chypre; 2. Se félicite vivement de cc progrès et demande aux intéressés de poursui·vre activement les entretiens avec l'aide du Secrétaire général et en songeant aux intérêts du peuple chypriote tout entier; 3. Invite toutes les parties à faire tout cc qui est en leur pouvoir pour atténuer les souffrances humaines, assurer le respect 0,:~ droits fondamentaux de toutes les personnes et / ,,1 ,. tenir de toute action qui risquerait d'aggraver la situation; 4. Exprime sa profonde préoccupation devant la détresse des réfugiés et autres personnes déplacées du fait de la situation à Chypre et prie instamment les parties intéressées, conjointement avec le Secrétaire général, de rechercher des solutions pacifiques aux pro­ blèmes des réfugiés et de prendre des mesures appro­ priées pour les secourir et améliorer leur sort et pour permettre aux personnes qui le souhaitent de rentrer dans leurs foyers en toute sécurité; 5. Prie le Secrétaire général de présenter dès que possible un rapport complet sur la situation des réfugiés et autres personnes visées au paragraphe 4 ci-dessus et décide de suivre constamment ladite situation; 6. Prie en outre le Secrétaire général de continuer à fournir une assistance humanitaire d'urgence des Nations Unies à toutes les sections de la population d~ l'île qui en ont besoin; 7. Demande à toutes les parties, en témoignage de bonne foi, de prendre, tant individuellement qu'en coopération les unes avec les autres, toutes les mesures de nature à promouvoir des négociations générale., et fructueuses; 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément de juillet, aoüt et septembre 1974.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/361 (1974)
IntituléChypre (30 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/361(1974)
Texte intégral 5. Souligne le principe fondamental selon lequel le statut et la sécurité des membres de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, et d'ailleurs de toute force de maintien de la paix des Nations Unies, doivent être respectés par les parties en toutes circonstances. Adoptée à la 1793• séance par 14 voix contre zéro27. Résolution 360 ( 197 4) du 16 août 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 353 (1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du ter août, 357 (1974) du 14 août et 358 (1974) du 15 août 1974. Notant que tous les Etats ont affirmé leur respect pour la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité terri­ toriale de la République de Chypre, Vivement préoccupé par l'aggravation de la situation à Chypre, telle qu'elle est résultée des nouvelles opéra­ tions militaires, aggravation qui fait peser une très sé­ rieuse menace sur la paix et la sécurité en Méditerranée orientale, 1. Désapprouve formellement les actions militaires unilatérales entreprises contre la République de Chypre; 2. Invite instamment les parties à respecter toutes les dispositions de ses résolutions antérieures, y compris celles qui concernent le retrait sans délai du territoire de la République de Chypre de tous les militaires étran­ gers qui s'y trouvent autrement qu'en vertu d'accords internationaux; 3. Invite instamment les parties à reprendre sans délai, dans une atmosphère de coopération constructive, les négociations demandées par la résolution 353 (197 4), négociations dont l'aboutissement ne doit être ni entravé ni préjugé par la prise de gages résultant des opérations militaires; 4. Demande au Secrétaire général de lui faire rap­ port en tant que de besoin en vue de l'adoption éven­ tuelle de nouvelles mesures destinées à favoriser le rétablissement de conditions pacifiques; 5. Décide de demeurer saisi en permanence de la question et de se réunir à tout moment pour examiner les mesures qu'exigerait l'évolution de la situation. Adoptée à la 1794• séance par 11 voix contre zéro, avec 3 abstentions (Irak, République socialiste soviétique de Biélo­ russie et Union des Républi­ ques socialistes soviétiques)28, 27 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 28 L'un des membr!:8 (Chine) n'a pas .participé au vote. 9 Résolution 361 (1974) du 30 août 1974 Le Conseil de sécurité, Conscient des responsabilités spéciales qui lui in­ combent en vertu de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars 1964, 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 ( 1974) du 23 juil­ let, 355 (1974) du ter août, 357 (1974) du 14 août, 358 (1974) et 359 (1974) du 15 août et 360 (1974) du 16 août 1974, Notant que de nombreux habitants de Chypre ont été déplacés et ont le plus grand besoin d'une assistance humanitaire, Conscient du fait que l'un des premiers objectifs de l'Organisation des Nations Unies est de fournir une asststance humanitaire dans des situations comme celle qui règne actuellement à Chypre, Notant également que le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a déjà été nommé coor­ donnateur de l'assistance humanitaire des Nations Unies à Chypre et chargé de coordonner les secours qui doivent être fournis par les programmes et organismes des Nations Unies et par d'autres sources,, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général publié sous la cote S/1147329, 1. Exprime sa satisfaction au Secrétaire général pour le rôle qu'il a joué en amorçant des entretiens entre les dirigeants des deux communautés à Chypre; 2. Se félicite vivement de cc progrès et demande aux intéressés de poursui·vre activement les entretiens avec l'aide du Secrétaire général et en songeant aux intérêts du peuple chypriote tout entier; 3. Invite toutes les parties à faire tout cc qui est en leur pouvoir pour atténuer les souffrances humaines, assurer le respect 0,:~ droits fondamentaux de toutes les personnes et / ,,1 ,. tenir de toute action qui risquerait d'aggraver la situation; 4. Exprime sa profonde préoccupation devant la détresse des réfugiés et autres personnes déplacées du fait de la situation à Chypre et prie instamment les parties intéressées, conjointement avec le Secrétaire général, de rechercher des solutions pacifiques aux pro­ blèmes des réfugiés et de prendre des mesures appro­ priées pour les secourir et améliorer leur sort et pour permettre aux personnes qui le souhaitent de rentrer dans leurs foyers en toute sécurité; 5. Prie le Secrétaire général de présenter dès que possible un rapport complet sur la situation des réfugiés et autres personnes visées au paragraphe 4 ci-dessus et décide de suivre constamment ladite situation; 6. Prie en outre le Secrétaire général de continuer à fournir une assistance humanitaire d'urgence des Nations Unies à toutes les sections de la population d~ l'île qui en ont besoin; 7. Demande à toutes les parties, en témoignage de bonne foi, de prendre, tant individuellement qu'en coopération les unes avec les autres, toutes les mesures de nature à promouvoir des négociations générale., et fructueuses; 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément de juillet, aoüt et septembre 1974. 8. Réitère son appel à toutes les parties pour qu'elles coopèrent pleinement avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre dans l'accom­ plissement de ses tâches; 9. Exprime la conviction que l'application rapide des dispositions de la présente résolution aidera à par­ venir à un règlement satisfaisant à Chypre. Adoptée à l'unanimité à la 1795• séance. Décisions A sa 1810e séance, le 13 décembre 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/1156830)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Vedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 364 (1974) du 13 décembre 1974 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 6 décembre 1974 (S/11568), la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circons­ tances présentes pour mener à bien les tâches qu'elle entreprend actuellement si l'on veut que le cessez-Ie­ feu soit maintenu dans l'île et que la recherche d'un règlement pacifique soit facilitée, Notant la situation qui règne dans l'île,, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que le Secrétaire général a indiqué, au paragraphe 81 de son rapport, que les parties inté­ ressées avaient fait savoir que la recommandation tendant à prolonger le stationnement de la Force à Chypre pour une nouvelle période de six mois avait leur agrément, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force en fonctions au-delà du 15 décembre 1974, Prenant note également de la lettre en date du 7 novembre 1974 (S/1155730) adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général, ainsi que du texte de la résolution 3212 (XXIX), intitulée 30 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1974. 10 'Question de Chypre', adoptée à l'unanimité par l'Assemblée générale à sa 2275e séance plénière le 1er novembre 1974, Notant en outre que la résolution 3212 (XX,IX) énonce certains principes visant à faciliter une solution des problèmes actuels de Chypre par des moy,~ns paci­ fiques, conformément aux buts et aux princ1pt:s des Nations Unies, 1. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin,, 207 ( 1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 décembre 1971,, 315 ( 1972) du 15 juin et 324 ( 1972) du 12 décembre 1972, 334 (1973) du 15 juin et 343 (1973) du 14 dé­ cembre 1973, et 349 (1974) du 29 mai 1974, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143• séance, le 11 août 1964, et à la 1383• séance, le 25 novembre 1967; 2. Réaffirme également ses résolutions 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du Jn août, 357 (1974) du 14 août., 358 (1974) et 359 (1974) du 15 août, 360 (1974) du 16 août et 361 ( 1974) du 30 août 1974; 3. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité; 4. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1975, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix qu'il a créée par sa résolution 186 (1964 ), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif; 5. Lance un nouvel appel à toutes les parties inté­ ressées pour qu'elles coopèrent pleinement avec la Force des Nations Unies dans la poursuite de ses tâches. Adoptée à la 18JOe séance par 14 voix contre zéro81. Résolution 365 ( 197 4) du 13 décembre 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant reçu le texte de la résolution 3212 (XX.IX) de l'Assemblée générale sur la 'Question de Chypre', :n L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/362 (1974)
IntituléEgypte-Israël (23 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/362(1974)
Texte intégral Décisions Le 23 mai 1974, le Président du Conseil de sécurité a publié une note (S/1129611) indiquant que, le 22 mai, il avait adressé la lettre ci-après au Secrétaire général: 'J'ai l'honneur de me référer au rapport intéri­ maire sur la Force d'urgence des Nations Unies, que vous avez communiqué au Conseil de sécurité le 20 mai 1974 (S/11248/ Add.311), concernant la demande du Gouvernement irlandais tendant à ce que le contingent irlandais actuellement affecté à la Force d'urgence des Nations Unies soit rapatrié. Dans le rapport en question, vous notiez que le Gou­ vernement irlandais avait indiqué qu'il enverrait dans la région des moyens de transport aérien ap­ propriés pour effectuu l'opération de rapatriement. Vous ajoutiez que le commandant de la FUNU avait rendu compte que, eu égard à la situation, il prenait des dispositions pour que le contingent irlandais soit relevé par le bataillon népalais. qui jusqu'alors avait tenu le rôle de réserve de la Force. 'Après avoir informé les membres du Conseil de sécurité de la situation et les avoir consultés, je suis en mesure de vous faire savoir que les mem­ bres du Conseil n'ont pas d'objection à ce qu'il soit fait gré à la demande du Gouvernement irlandais et que, par conséquent, ils acceptent les mesures que vous proposez dans votre rapport. La délé­ gation chinoise s'est dissociée de la décision sur cette question.' A sa 1773e séance, le 30 mai 1974, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a procédé à la discus­ sion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 30 mai 1974, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisa.frJi, des Nations Unies (S/1130411); 'b) Rapport du Secrétaire f.':itr.d C/11302 et Add.111) .' A sa 177 4' séance, le 31 mai 197 4, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République arabe syrienne et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 350 (1974) du 31 mai 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général publié sous les cotes S/11302 et Add.l et ayant en- 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ rieuvlime année, Supplément d'avril, mai et Juin 1974. 4 tendu la déclaration qu'il a faite à la 1773e séance du Conseil de sécurité, 1. Se félicite de l' Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes, négocié en application de la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité, en date du 22 octobre 1973; 2. Prend acte du rapport du Secrétaire général et des annexes audit rapport, ainsi que de la déclaration du Secrétaire général; 3. Décide de constituer immédiatement, sous son autorité, une Force des Nations Unies chargée d'ob­ server le dégagement et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires à cet effet, conformé­ ment aux rapport et annexes susmentionnés; la Force sera créée pour une période initiale de six mois, sous réserve de reconduction par une nouvelle résolution du Conseil de sécurité; 4. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement au courant de l'évolution de la situation. A.dopt~e à la 1774~ s~ance par 13 voix contre zéro12. Décisions A sa 177 4e séance, le 31 mai 197 4, le Conseil a accepté les propositions faites par le Secrétaire général, conformément au paragraphe 4 de la résolution 350 ( 1974 ), au suiet de la composition initiale de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement et de la nomination du général Gonzalo Bricefio Ze­ vallos (Pérou) au poste de commandant par intérim de la Force. A sa 1799° séance, le 23 octobre 197 4, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a procédé à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/1153618)'. Résolution 362 ( 197 4) du 23 octobre 1974 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 ( t c,,73) du 22 oc­ tobre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 ( 1973) du 27 octobre 1973 et 346 (1974) du 8 avril 1974. 12 Deux des membres ( Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 13 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément d'octobr1:, novembre et dé­ cembre 1974. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur les activités de la Force d'urgence des Nations Unies (S/11536), Notant que, de l'avis du Secrétaire général, 'bien que le calme règne maintenant dans le secteur Egypte­ Israël, toute la situation au Moyen-Orient demeurera essentiellement instable tant que les problèmes fon­ damentaux n'auront pas été résolus', Notant également qu'il ressort du rapport du Secré­ taire général que, dans les circonstances actuelles, l'opération de la Force d'urgence des Nations Unies est toujours nécessaire, l. Décide que le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies doit être prorogé pour une période ad­ ditionnelle de six mois, soit jusqu'au 24 avril 1975, afin de contribuer à de nouveaux efforts visant à éta­ blir une paix juste et durable au Moyen-Orient; 2. Félicite la Force d'urgence des Nations Unies et les gouvernements qui lui fournissent des contingents de leur contribution à la réalisation d'une paix juste et durable au Moyen-Orient; 3. Exprime sa conviction que la Force sera entre­ tenue avec un maximum d'efficacité et d'économie; 4. Réaffirme que la Force d'urgence des Nations Unies doit pouvoir fonctionner en tant qu'unité mili­ taire intégrée et efficace dans tout le secteur d'opéra­ tions Egypte-Israël sans qu'il soit fait de distinction entre les divers contingents pour ce qui est de leur statut au regard des Nations Unies, comme il est in­ diqué au paragraphe 26 du rapport du Secrétaire géné­ ral (S/ 11536), et prie le Secrétaire général de pour­ suivre ses efforts à cette fin. Adoptée à la 1799• séance par 13 voix contre zéro14, Décision A sa 1809e séance, le 29 novembre 1974, le Con­ seil a décidé d'inviter les représentants de la Répu­ blique arabe syrienne et d'Israël à participer, sans 14 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'ob­ server le dégagement (S/1156315)'. Résolution 363 (197 4) du 29 novembre 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dé­ gagement (S/11563), Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen­ Orient et de l'évolution de la situation dans cette région, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Réaffirmant que les deux accords sur le dégagement des forces ne sont qu'un pas vers l'application de la résolution 3 3 8 (19 73) du Conseil de sécurité, en date du 22 octobre 1973, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois; c) Que le Secrétaire général présentera à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion 338 (1973). Adoptée à la 1809• séance par 13 voix contre zérol&, 15 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément d'octobre, novembre et dé­ n'mhre 1974. 10 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. LA SITUATION A CHYPRE17 Décision A sa 1771e séance, le 29 mai 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies 17 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1'1',4, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972 et 1973. 5 (S/548818) : rapport du Secrétaire général sur l'Opéra­ tion des Nations Unies à Chypre (S/1129419)'20. 1s Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et dé­ cembre 1963. 19 Ibid., vingt-neuvième année, Supplément d'avril, mai et juin 1974. 2o A sa 181Qe séance, le 13 décembre 1974, le Conseil, après avoir examiné la question intitulée 'La situation à Chypre', a décidé, sur la proposition du P,~sident, que l'ancienne ques­ tion intitulée 'Lettre, en .claie du 26 décembre 1963, adressée au Président du Co.!lô-e1l de sécurité par le représentant per­ manent de Chyp;e auprès de l'Organisation des Nations Unies' serait retirée de la liste des questions dont le Conseil de sécurité est saisi.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/363 (1974)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (29 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/363(1974)
Texte intégral Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur les activités de la Force d'urgence des Nations Unies (S/11536), Notant que, de l'avis du Secrétaire général, 'bien que le calme règne maintenant dans le secteur Egypte­ Israël, toute la situation au Moyen-Orient demeurera essentiellement instable tant que les problèmes fon­ damentaux n'auront pas été résolus', Notant également qu'il ressort du rapport du Secré­ taire général que, dans les circonstances actuelles, l'opération de la Force d'urgence des Nations Unies est toujours nécessaire, l. Décide que le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies doit être prorogé pour une période ad­ ditionnelle de six mois, soit jusqu'au 24 avril 1975, afin de contribuer à de nouveaux efforts visant à éta­ blir une paix juste et durable au Moyen-Orient; 2. Félicite la Force d'urgence des Nations Unies et les gouvernements qui lui fournissent des contingents de leur contribution à la réalisation d'une paix juste et durable au Moyen-Orient; 3. Exprime sa conviction que la Force sera entre­ tenue avec un maximum d'efficacité et d'économie; 4. Réaffirme que la Force d'urgence des Nations Unies doit pouvoir fonctionner en tant qu'unité mili­ taire intégrée et efficace dans tout le secteur d'opéra­ tions Egypte-Israël sans qu'il soit fait de distinction entre les divers contingents pour ce qui est de leur statut au regard des Nations Unies, comme il est in­ diqué au paragraphe 26 du rapport du Secrétaire géné­ ral (S/ 11536), et prie le Secrétaire général de pour­ suivre ses efforts à cette fin. Adoptée à la 1799• séance par 13 voix contre zéro14, Décision A sa 1809e séance, le 29 novembre 1974, le Con­ seil a décidé d'inviter les représentants de la Répu­ blique arabe syrienne et d'Israël à participer, sans 14 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'ob­ server le dégagement (S/1156315)'. Résolution 363 (197 4) du 29 novembre 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dé­ gagement (S/11563), Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen­ Orient et de l'évolution de la situation dans cette région, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Réaffirmant que les deux accords sur le dégagement des forces ne sont qu'un pas vers l'application de la résolution 3 3 8 (19 73) du Conseil de sécurité, en date du 22 octobre 1973, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois; c) Que le Secrétaire général présentera à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion 338 (1973). Adoptée à la 1809• séance par 13 voix contre zérol&, 15 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément d'octobre, novembre et dé­ n'mhre 1974. 10 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. LA SITUATION A CHYPRE17 Décision A sa 1771e séance, le 29 mai 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 26 décembre 1963, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies 17 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1'1',4, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972 et 1973. 5 (S/548818) : rapport du Secrétaire général sur l'Opéra­ tion des Nations Unies à Chypre (S/1129419)'20. 1s Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, dix­ huitième année, Supplément d'octobre, novembre et dé­ cembre 1963. 19 Ibid., vingt-neuvième année, Supplément d'avril, mai et juin 1974. 2o A sa 181Qe séance, le 13 décembre 1974, le Conseil, après avoir examiné la question intitulée 'La situation à Chypre', a décidé, sur la proposition du P,~sident, que l'ancienne ques­ tion intitulée 'Lettre, en .claie du 26 décembre 1963, adressée au Président du Co.!lô-e1l de sécurité par le représentant per­ manent de Chyp;e auprès de l'Organisation des Nations Unies' serait retirée de la liste des questions dont le Conseil de sécurité est saisi.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/364 (1974)
IntituléChypre (13 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/364(1974)
Texte intégral 8. Réitère son appel à toutes les parties pour qu'elles coopèrent pleinement avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre dans l'accom­ plissement de ses tâches; 9. Exprime la conviction que l'application rapide des dispositions de la présente résolution aidera à par­ venir à un règlement satisfaisant à Chypre. Adoptée à l'unanimité à la 1795• séance. Décisions A sa 1810e séance, le 13 décembre 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/1156830)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Vedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 364 (1974) du 13 décembre 1974 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 6 décembre 1974 (S/11568), la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circons­ tances présentes pour mener à bien les tâches qu'elle entreprend actuellement si l'on veut que le cessez-Ie­ feu soit maintenu dans l'île et que la recherche d'un règlement pacifique soit facilitée, Notant la situation qui règne dans l'île,, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que le Secrétaire général a indiqué, au paragraphe 81 de son rapport, que les parties inté­ ressées avaient fait savoir que la recommandation tendant à prolonger le stationnement de la Force à Chypre pour une nouvelle période de six mois avait leur agrément, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force en fonctions au-delà du 15 décembre 1974, Prenant note également de la lettre en date du 7 novembre 1974 (S/1155730) adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général, ainsi que du texte de la résolution 3212 (XXIX), intitulée 30 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1974. 10 'Question de Chypre', adoptée à l'unanimité par l'Assemblée générale à sa 2275e séance plénière le 1er novembre 1974, Notant en outre que la résolution 3212 (XX,IX) énonce certains principes visant à faciliter une solution des problèmes actuels de Chypre par des moy,~ns paci­ fiques, conformément aux buts et aux princ1pt:s des Nations Unies, 1. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin,, 207 ( 1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 décembre 1971,, 315 ( 1972) du 15 juin et 324 ( 1972) du 12 décembre 1972, 334 (1973) du 15 juin et 343 (1973) du 14 dé­ cembre 1973, et 349 (1974) du 29 mai 1974, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143• séance, le 11 août 1964, et à la 1383• séance, le 25 novembre 1967; 2. Réaffirme également ses résolutions 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du Jn août, 357 (1974) du 14 août., 358 (1974) et 359 (1974) du 15 août, 360 (1974) du 16 août et 361 ( 1974) du 30 août 1974; 3. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité; 4. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1975, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix qu'il a créée par sa résolution 186 (1964 ), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif; 5. Lance un nouvel appel à toutes les parties inté­ ressées pour qu'elles coopèrent pleinement avec la Force des Nations Unies dans la poursuite de ses tâches. Adoptée à la 18JOe séance par 14 voix contre zéro81. Résolution 365 ( 197 4) du 13 décembre 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant reçu le texte de la résolution 3212 (XX.IX) de l'Assemblée générale sur la 'Question de Chypre', :n L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/365 (1974)
IntituléChypre (13 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/365(1974)
Texte intégral 8. Réitère son appel à toutes les parties pour qu'elles coopèrent pleinement avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre dans l'accom­ plissement de ses tâches; 9. Exprime la conviction que l'application rapide des dispositions de la présente résolution aidera à par­ venir à un règlement satisfaisant à Chypre. Adoptée à l'unanimité à la 1795• séance. Décisions A sa 1810e séance, le 13 décembre 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/1156830)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Vedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 364 (1974) du 13 décembre 1974 Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du Secrétaire général en date du 6 décembre 1974 (S/11568), la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire dans les circons­ tances présentes pour mener à bien les tâches qu'elle entreprend actuellement si l'on veut que le cessez-Ie­ feu soit maintenu dans l'île et que la recherche d'un règlement pacifique soit facilitée, Notant la situation qui règne dans l'île,, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que le Secrétaire général a indiqué, au paragraphe 81 de son rapport, que les parties inté­ ressées avaient fait savoir que la recommandation tendant à prolonger le stationnement de la Force à Chypre pour une nouvelle période de six mois avait leur agrément, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force en fonctions au-delà du 15 décembre 1974, Prenant note également de la lettre en date du 7 novembre 1974 (S/1155730) adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général, ainsi que du texte de la résolution 3212 (XXIX), intitulée 30 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1974. 10 'Question de Chypre', adoptée à l'unanimité par l'Assemblée générale à sa 2275e séance plénière le 1er novembre 1974, Notant en outre que la résolution 3212 (XX,IX) énonce certains principes visant à faciliter une solution des problèmes actuels de Chypre par des moy,~ns paci­ fiques, conformément aux buts et aux princ1pt:s des Nations Unies, 1. Réaffirme ses résolutions 186 ( 1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 ( 1964) du 9 août, 194 ( 1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre 1964, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin,, 207 ( 1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, 220 (1966) du 16 mars, 222 (1966) du 16 juin et 231 ( 1966) du 15 décembre 1966, 238 (1967) du 19 juin et 244 (1967) du 22 décembre 1967, 247 (1968) du 18 mars, 254 (1968) du 18 juin et 261 (1968) du 10 décembre 1968, 266 (1969) du 10 juin et 274 (1969) du 11 décembre 1969, 281 (1970) du 9 juin et 291 (1970) du 10 décembre 1970, 293 (1971) du 26 mai et 305 (1971) du 13 décembre 1971,, 315 ( 1972) du 15 juin et 324 ( 1972) du 12 décembre 1972, 334 (1973) du 15 juin et 343 (1973) du 14 dé­ cembre 1973, et 349 (1974) du 29 mai 1974, ainsi que les consensus exprimés par le Président à la 1143• séance, le 11 août 1964, et à la 1383• séance, le 25 novembre 1967; 2. Réaffirme également ses résolutions 353 ( 1974) du 20 juillet, 354 (1974) du 23 juillet, 355 (1974) du Jn août, 357 (1974) du 14 août., 358 (1974) et 359 (1974) du 15 août, 360 (1974) du 16 août et 361 ( 1974) du 30 août 1974; 3. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité; 4. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1975, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix qu'il a créée par sa résolution 186 (1964 ), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif; 5. Lance un nouvel appel à toutes les parties inté­ ressées pour qu'elles coopèrent pleinement avec la Force des Nations Unies dans la poursuite de ses tâches. Adoptée à la 18JOe séance par 14 voix contre zéro81. Résolution 365 ( 197 4) du 13 décembre 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant reçu le texte de la résolution 3212 (XX.IX) de l'Assemblée générale sur la 'Question de Chypre', :n L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. Notant avec satisfaction que cette résolution a été adoptée à l'unanimité, I. Fait sienne la résolution 3212 (XXIX) de l'Assemblée générale et invite instamment les parties intéressées à l'appliquer le plus tôt possible; 2. Prie le Secrétaire général de faire rapport sur les progrès réalisés dans l'application de la présente rés('lution. Adoptée à la 18106 séance par co11sensus. RAPPORTS ENTRE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES ET L'AFRIQUE DU SUD Décisions A sa 1796e séance, le 18 octobre 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, de Cuba, du Dahomey, de l'Egypte, de la Guinée, du Mali, du Maroc, de Maurice, du Nigéria,, de la République arabe syrienne, de la Répu­ blique-Unie de Tanzanie, de la Sierra Leone, de la Somalie, de la Tunisie et du Zaïre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Rapports entre l'Organisation des Nations Unies et l'Afrique du Sud : 'a) Lettre, en date du 30 septembre 1974, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Pré­ sident de l'Assemblée générale (S/1152532); 'b) Lettre, en date du 9 octobre 197 4, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent de la Tunisie auprès de l'Organi­ sation des Nations Unies (S/1153233).' A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande des représentants du Kenya et de la Mauritanie (S/11539~3), d'adresser une invitation à M. David Sibeko en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1797e séance. le 21 octobre 197 4, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, du Bangladesh, du Congo, des Emirats arabes unis, du Ghana, de la Guyane, de la Haute-Volta, de Mada­ gascar, de l'Ouganda, du Qatar, de la République démo­ cratique allemande et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 32 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément de juillet, août et septembre 1974. 33 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1974. 11 A la même séance, le Conseil a également décidé,, à la demande des représentants du Kenya et de la Mauritanie ( S/ 1154033), d'adresser une invitation à M. Duma Nokwe en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1798° séance, le 22 octobre 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Barbade, de la Tchécoslovaquie et de l'Inde à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1800' séance, le 24 octobre 1974, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République arabe libyenne à participer,, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1801 ° séance, le 24 octobre 197 4, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Libéria à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1802e séance, le 25 octobre 197 4, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Pakistan et de la Roumanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1803• séance, le 25 octobre 197 4,, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1804e séance, le 28 octobre 1974, le Conseil a décidé, à la demande des représentants du Kenya et de la Mauritanie (S/11545 et S/1154633), d'adresser des invitations à M. Noël Mukono, à M. T. George Silundika et à M. Theo-Ben Gurirab en vertu de l'ar­ ticle 39 du règlement intérieur provisoire.
OrganeCSNU
Année1974
CôteS/RES/366 (1974)
IntituléNamibie (17 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/366(1974)
Texte intégral LA SITUATION EN NAMIBIE34 Décisions A sa 1811 e séance, le 17 décembre 197 4, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Maroc, de la Haute-Volta, du Nigéria et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question inti­ tulée 'La situation en Namibie : lettre, en date du 13 décembre 1974, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Haute­ Volta auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1157535)'. A la même séance, le Conseil a également décidé,, à la demande du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie, d'adresser, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire,, une invitation à une délé­ gation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée de son président et des représentants de la Zambie, de la Roumanie et de l'Inde. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, à la demande des représentants du Kenya, de la Mauri­ tanie et de la République-Unie du Cameroun (S/1158035), d'adresser une invitation à M. Peter Mueshihange en vertu de l'article 39 du règlement inté­ rieur provisoire. Résolution 366 ( 197 4) du I 7 décembre I 974 Le Conseil de sécurité, Rappelant la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date du 27 octobre 1966, par laquelle le Mandat de l'Afrique du Sud sur le Territoire de la Namibie a été terminé, et la résolution 2248 (S-V) du 19 mai 1967,, par laquelle un Conseil des Nations Unies pour la Namibie a été créé, ainsi que toutes les résolu­ tions ultérieures de l'Assemblée générale sur la Nami­ bie, en particulier la résolution 3295 (XXIX) du 13 décembre 1974, Rappelant ses résolutions 245 ( 1968) du 25 janvier et 246 (1968) du 14 mars 1968, 264 (1969) du 20 mars et 269 (1969) du 12 août 1969, 276 (1970) du 30 janvier, 282 (,1970) du 23 juillet, 283 (1970) et 284 (1970) du 29 juillet 1970, 300 ( 1971) du 12 octobre et 301 (1971) du 20 octobre 1971 et 84 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972 et 1973. 811 Voir DocNments officiels du Conseil de sécurité, vingt­ neuvième année, Supplément d'octobre, novembre et dé­ cembre 1974. 12 3 1 0 (1972) du 4 février 19 72, dans lesquelles il a confirmé les décisions de l'Assemblée générale. Rappelant l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice en date du 21 juin 197136, selon lequel l'Afrique du Sud à l'obligation de retirer son adminis­ tration du Territoire, Préoccupé par l'occupation illégale continue de la Namibie par l'Afrique du Sud et par le refus persistant de l'Afrique du Sud de se conformer aux résolutions et décisions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, ainsi qu'à l'avis cor :ultatif de la Cour inter­ nationale de Justice, Gravement préoccupé par la répression brutale et la violation persistante des droits de l'homme du peuple namibien par l'Afrique du Sud et par les efforts qu'elle fait pour détruire l'unité nationale et l'intégrité territo­ riale de la Namibie, 1. Condamne l'occupation illégale continue du Terri­ toire de la Namibie par l'Afrique du Sud; 2. Condamne l'application illégale et arbitraire par l'Afrique du Sud de lois et pratiques répressives et entachées de discrimination raciale en Namibie; 3. Exige que l'Afrique du Sud fasse une déclaration solennelle par laquelle elle s'engage à se conformer aux .résolutions et décisions de l'Organisation des Nations Unies et à l'avis consultatif de la Cour inter­ nationale de Justice en date du 21 juin 1971 con­ cernant la Namibie et reconnaisse l'intégrité territoriale et l'unité de la Namibie en tant que nation, ladite décla­ ration devant être adressée au Conseil de sécurité; 4. Exige que l'Afrique du Sud prenne les mesures nécessaires pour opérer, conformément aux résolu­ tions 264 (1969) et 269 (1969) du Conseil de sécu­ rité, le retrait de l'administration illégale qu'elle main­ tient en Namibie et pour transférer le pouvoir au peuple de Namibie avec l'assistance de l'Organisation des Nations Unies; 5. Exige en outre que l'Afrique du Sud, en attendant le transfert de pouvoir prévu au paragraphe 4 ci-dessus : a) Se conforme entièrement,, dans ses intentions et dans la pratique, aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme; b) Libère tous les prisonniers politiques namibiens, y compris ceux qui sont emprisonnés ou détenus au motif d'infractions aux prétendues lois sur la sécurité intérieure, que ces Namibiens aient été inculpés ou jugés ou soient détenus sans inculpation et qu'ils soient détenus en Namibie ou en Afrique du Sud; c) Abolisse l'application en Namibie de toutes les lois et pratiques entachées de discrimination raciale et politiquement répressives, en particulier les bantoustans et les foyers nationaux; d) Accorde inconditionnellement à tous les Nami­ biens actuellement en exil pour des raisons politiques 36 Conséquences juridiques pour les Etats de la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie (Sud-Ouest africain) nonobstant la résolution 27(, (1970) du Conseil de sécurité, avis consultatif, C.l.J. Recueil 1971, p. I 6. toutes les facilités pour rentrer dans leur pays sans risque d'arrestation, de détention, d'intimidation ou d'emprisonnement; 6. Décide de demeurer saisi de la question et de se réunir le 30 mai 1975 au plus tard afin d'examiner l'observation par l'Afrique du Sud des dispositions de 13 la présente résolution et, en cas de non-observation par l'Afrique du Sud, d'envisager les mesures appropriées à prendre en vertu de la Charte des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 18118 séance.
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/345 (1974)
IntituléLangue chinoise au Conseil de sécurité (17 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/345(1974)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité INCLUSION DU CHINOIS PARMI LES LANGUES DE TRA V AIL DU û)NSEIL DE SECURITE Résolution 345 ( 197 4) du 17 janvier 1974 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question de l'inclusion du chinois parmi les langues de travail du Conseil de sécurité., Ayant présente à l'esprit la résolution 3189 (XXVIH) de l'Assemblée générale, en date du 18 dé­ cembre 1973, Tenant compte de ce que l'Assemblée générale, dans cette résolution, après avoir noté que quatre des cinq langues officielles avaient déjà été désignées comme langues de travail de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité et avoir affirmé que, dans l'intérêt de l'effica­ cité du travail de l'Organisation des Nations Unies, le chinois devrait bénéficier du même statut que les quatre autres langues officielles, a décidé d'inclure le chinois parmi les langues de travail de l'Assemblée et a consi­ déré qu'il était souhaitable d'inclure le chinois parmi les langues de travail du Conseil de sécurité, Décide d'inclure le chinois parmi les langues de travail du Conseil de sécurité et de modifier en consé­ quence les dispositions pertinentes des chapitres VIII et IX du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité ainsi qu'il est indiqué dans l'annexe à la pré­ sente résolution. ANNEXE Texte révisé des articles 41 à 47 et 49 du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité Article 41 L'anglais, le chinois, l'espagnol, le français et le russe sont à la fois les langues officielles et les langues de travail du Conseil de sécurité. Article42 Les discours prononcés dans l'une quelconque des cinq lan­ gues du Conseil de sécurité sont interprétés dans les quatre :i u:, t'\ langues. Article 43 [Supprimél Article 44 Tout représentant peut prendre la parole dans une langue autre que les langues du Conseil de sécurité. Dans ce cas, il assur.: l'interprétation dans l'une de ces langues. Les interprètes du Secrétariat peuvent prendre pour base de leur interprétation dans les autres langues du Conseil de sécurité celle qui aura été L1ire dans !;, première de ces langues. Article 45 1 es comptes rendus ,ténogr:1phiques des séances du Conseil de sccuritc ,ont rédig~s dans les langues du Conseil. Article 46 Toutes les r.:solutions et les autres documents sont publiés Jans les langues du Conseil de sfrurité. Article 47 Les documents du Conseil de sécurité sont publiés, si le Conseil en décide ainsi, dans toute langue autre que les langues du Conseil. Article 49 Sous réserve ùes di! posi,t,ions de l'article 5 J, Je compte rendu sténographique de chaque séance du Conseil de sécurité est mis à la disposition des représentants au Conseil de sécurité et des représentants de tous autres Etats qui ont participé à la séance, au plus tard à 10 heures le premier jour ouvrable qui s11it la séance. Adoptée à la 176]6 séance sans avoir été mise aux voix. ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A l.'ORGANISATION DES NATIONS UNIES37 Décisions A sa 1775e séance, le 7 juin 1974,, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de 37 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972 et 1973. 14 renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Bangladesh. A sa 1776• séance, le 10 juin 1974, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, du Bhou-
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/368 (1975)
IntituléEgypte-Israël (17 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/368(1975)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT8 Décisions Le 10 janvier 1975, le Président du Conseil de sé­ curité a rappelé dans une note9 que le Secrétaire gé­ néral avait informé le Conseil en novembre 1974 que le Gouvernement péruvien lui avait fait part de son in­ tention de retirer son contingent de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement (FNUOD) au cours du premier semestre de 1975. Le Président ajoutait que, le 18 décembre 1974, le Secrétaire gé­ néral lui avait demandé de porter à la connaissance des membres du Conseil l'intention du Secrétaire géné­ ral de libérer, à la demande du Gouvernement péru­ vien, le général de brigade Gonzalo Briceiio Zevallos de ses fonctions de commandant par intérim de la FNUOD à compter du 15 décembre 1974. Le Prési­ dent déclarait que, dans une lettre en date du 8 jan­ vier 1975, il avait informé le Secrétaire général de ce qui suit : 'Après avoir consulté les membres du Conseil, je suis en mesure de vous déclarer qu'ils ont pris note de l'intention du Gouvernement péruvien et qu'ils lui ont exprimé leur reconnaissance pour la façon dont le contingent péruvien s'est acquitté des tâches importantes qui lui avaient été confiées. 'Les membres du Conseil attendent que le Secré­ taire général leur communique les noms des pays d'Amérique latine qui pourraient fournir un contin­ gent à la FNUOD pour remplacer le contingent pé­ ruvien, de manière que le Conseil puisse prendre la décision voulue à ce sujet. 'La délégation chinoise s'est dissociée du Conseil dans cette affaire.' Le Président ajoutait que, dans une seconde lettre en date du 8 janvier, il avait informé le Secrétaire général de ce qui suit : 'Après consultation avec les membres du Conseil, je suis en mesure de vous faire savoir que ceux-ci ont pris note de votre intention de décharger le général Briceiio de ses fonctions et qu'ils n'ont pas d'objection à ce que celles-ci soient assumées pro­ visoirement par le colonel Hannes Philipp, chef d'état-major de la FNUOD. 'Le Conseil attend une proposition concernant le successeur du général Briceiio, afin de résoudre la question de la nomination du commandant de la FNUOD. 'La délégation chinoise s'est dissociée du Conseil dans cette affaire.' A sa 1821• séance, le 17 avril 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte et d'Is­ raël à participer, sans droit de vote, à la discussion de 8 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973 et 1974. 9 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de jar.vier, février et mars 1975, document S/11595. 4 la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/ 11670 et Corr.l et 2 10) '. Résolution 368 (1975) du 17 avril 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 ( 1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 197 4, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11670 et Corr. 1 et 2), Ayant noté l'évolution de la situation au Moyen­ Orient, Exprimant l'inquiétude que lui cause l'état de ten­ sion qui règne dans la région, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période de trois mois, soit jusqu'au 24 juillet 1975; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 3 3 8 (1973). Adoptée à la 18216 séance par 13 voix contre zéroll. Résolution 369 (1975) du 28 mai 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dé­ gagement12, Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen­ Orient et de l'évolution de la situation dans cette région, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Réaffirmant que les deux accords sur le dégagement des forces ne sont qu'un pas vers l'application de la 10 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1975. 11 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 12 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'avril, mai et juin 1975, document S/11694. ---,
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/369 (1975)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (28 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/369(1975)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT8 Décisions Le 10 janvier 1975, le Président du Conseil de sé­ curité a rappelé dans une note9 que le Secrétaire gé­ néral avait informé le Conseil en novembre 1974 que le Gouvernement péruvien lui avait fait part de son in­ tention de retirer son contingent de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement (FNUOD) au cours du premier semestre de 1975. Le Président ajoutait que, le 18 décembre 1974, le Secrétaire gé­ néral lui avait demandé de porter à la connaissance des membres du Conseil l'intention du Secrétaire géné­ ral de libérer, à la demande du Gouvernement péru­ vien, le général de brigade Gonzalo Briceiio Zevallos de ses fonctions de commandant par intérim de la FNUOD à compter du 15 décembre 1974. Le Prési­ dent déclarait que, dans une lettre en date du 8 jan­ vier 1975, il avait informé le Secrétaire général de ce qui suit : 'Après avoir consulté les membres du Conseil, je suis en mesure de vous déclarer qu'ils ont pris note de l'intention du Gouvernement péruvien et qu'ils lui ont exprimé leur reconnaissance pour la façon dont le contingent péruvien s'est acquitté des tâches importantes qui lui avaient été confiées. 'Les membres du Conseil attendent que le Secré­ taire général leur communique les noms des pays d'Amérique latine qui pourraient fournir un contin­ gent à la FNUOD pour remplacer le contingent pé­ ruvien, de manière que le Conseil puisse prendre la décision voulue à ce sujet. 'La délégation chinoise s'est dissociée du Conseil dans cette affaire.' Le Président ajoutait que, dans une seconde lettre en date du 8 janvier, il avait informé le Secrétaire général de ce qui suit : 'Après consultation avec les membres du Conseil, je suis en mesure de vous faire savoir que ceux-ci ont pris note de votre intention de décharger le général Briceiio de ses fonctions et qu'ils n'ont pas d'objection à ce que celles-ci soient assumées pro­ visoirement par le colonel Hannes Philipp, chef d'état-major de la FNUOD. 'Le Conseil attend une proposition concernant le successeur du général Briceiio, afin de résoudre la question de la nomination du commandant de la FNUOD. 'La délégation chinoise s'est dissociée du Conseil dans cette affaire.' A sa 1821 • séance, le 17 avril 197 5, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte et d'Is­ raël à participer, sans droit de vote, à la discussion de 8 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973 et 1974. 9 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de janvier, février et mars 1975, document S/11595. 4 la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11670 et Corr.l et 2 10)'. Résolution 368 (1975) du 17 avril 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 1974, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11670 et Corr. 1 et 2), Ayant noté l'évolution de la situation au Moyen­ Orient, Exprimant l'inquiétude que lui cause l'état de ten­ sion qui règne dans la région, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période de trois mois, soit jusqu'au 24 juillet 1975; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à la 182Je séance par 13 voix contre zéroll. Résolution 369 (1975) du 28 mai 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dé­ gagement12, Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen­ Orient et de l'évolution de la situation dans cette région, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Réaffirmant que les deux accords sur le dégagement des forces ne sont qu'un pas vers l'application de la 10 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1975. 11 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 12 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'avril, mai et juin 1975, document S/11694. -----,--~. résolution 3 3 8 (197 3) du Conseil de sécurité, en date du 22 octobre 1973, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appli­ quer immédiatement la résolution 338 (1973) du Con­ seil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à la 18226 séance par 13 voix contre zérorn. Décisions Le 9 juillet 1975, le Président du Conseil de sécurité a déclaré dans une note14 que, le 7 juillet, le Secrétaire général lui avait demandé de porter à la connaissance des membres du Conseil son intention de nommer le colonel Hannes Philipp (Autriche) au poste de com­ mandant de la FNUOD. Il était dit, dans le dernier paragraphe de la note, que le Président du Conseil avait, le 9 juillet, informé le Secrétaire général de ce qui suit : 'Après avoir consulté les membres du Conseil de sécurité, le Président souhaite informer le Secrétaire général que le Conseil donne son assentiment à cette nomination. La délégation chinoise a déclaré que la Chine se dissociait de l'affaire.' A sa 1832° séance, le 21 juillet 1975, après l'ins­ cription à l'ordre du jour du Conseil de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11758 15)', le Président a donné lecture du texte d'un appel qu'il avait adressé au Président de l'Egypte au nom du Conseil : 'Sur la base des entretiens que j'ai eus avec le Secrétaire général et avec les membres du Conseil de sécurité, et compte tenu de la gravité de la si­ tuation au Moyen-Orient, je crois que, dans les cir­ constances actuelles, une nouvelle prolongation du mandat de la Force d'urgence des Nations Unies contribuerait sensiblement à la création d'une at- . mosphère propice à la réalisation de progrès sur la voie d'un accord en vue d'une paix juste et durable dans la région. Par conséquent, au nom du Conseil de sécurité, je vous demande instamment de recon­ sidérer l'attitude de l'Egypte sur la situation. Je puis vous assurer que le Conseil, reconnaissant les me­ sures constructives déjà prises pour la cause de la paix, suit la situation de très près et souligne qu'il importe de réaliser de nouveaux progrès sur la voie 13 Deux des membre.5 (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 14 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de juillet, août et septembre 1975, document S/11750. 15 Jbid., Supplément de juillet, août et septembre 1975. 5 d'une paix juste et durable et d'éviter une un~se au Moyen•O~t.' Le Conseil a approuvé l'appel par 13 voix contre zéro. Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. Le 22 juillet 1975, le Président du Conseil de sécu­ rité a déclaré dans une note16 que, le 3 juillet, le Secré­ taire général, se référant à la correspondance concer­ nant le remplacement du contingent péruvien à la FNUOD, lui avait demandé d'informer les membres du Conseil que, malgré des efforts intenses, il n'avait pas été possible de déterminer quel pays d'Amérique latine pourrait fournir un contingent pour la FNUOD afin de remplacer le contingent péruvien; c'est pour­ quoi le Secrétaire général s'était adressé à des gouver­ nements d'autres groupes régionaux pour s'enquérir si un contingent de remplacement approprié serait dispo­ nible. Le 21 juillet, au cours de consultations offi­ cieuses entre les membres du Conseil de sécurité, le Secrétaire général avait informé oralement le Président et les membres du Conseil que, le Gouvernement ira­ nien étant prêt à fournir un contingent à la FNUOD, il proposait de remplacer le contingent péruvien par un contingent iranien. Le même jour, le Président du Con­ seil avait informé le Secrétaire général de ce qui suit : 'Après avoir consulté les membres du Conseil de sécurité, je puis vous informer que le Conseil, qui vous sait gré des efforts que vous avez déployés, a pris bonne note que les contacts que vous avez eus avec les gouvernements des pays d'Amérique latine et avec le Président du Groupe des pays d'Amérique latine à l'Organisation des Nations Unies ont démon­ tré qu'il n'était pas possible pour le moment de rem­ placer le contingent péruvien de la FNUOD par un autre contingent d'un pays d'Amérique latine. 'Vu les circonstances présentes et étant donné la nécessité, soulignée dans votre lettre, de parvenir à remplacer le plus rapidement possible le contingent péruvien, le Conseil de sécurité accepte de rempla­ cer celui-ci par un contingent fourni par un pays n'appartenant pas à l'Amérique latine, compte tenu à la fois de la nécessité de veiller à ce que la Force reste efficace et du principe reconnu d'une réparti- tion géographique équitable. , Le Conseil de sécurité accepte également la pro­ position dont vous avez aujourd'hui informé les mem­ bres du Conseil de remplacer le contingent péruvien par un contingent iranien. 'Le Conseil sait gré au Gouvernement péruvien de la manière remarquable dont le contingent pé­ ruvien s'est acquitté des tâches importantes qui lui avaient été assignées. 'Le représentant de la Chine a déclaré que son pays se dissociait de cette affaire.' A sa 1833e séance, le 24 juillet 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la 16 Ibid., document S/11768. question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rap­ port du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11758)'. Résolution 371 (1975) du 24 juillet 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 1974 et 368 (1975) du 17 avril 1975, Prenant en considération la lettre en date du 14 juil­ let 1975 adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre adjoint et Ministre des affaires étrangères de la République arabe d'Egypte17, Ayant présent à l'esprit l'appel adressé par le Prési­ dent du Conseil de sécurité au Gouvernement de la République arabe d'Egypte le 21 juillet 197518 et ex­ primllJlt sa satisfaction pour la réponse du Gouverne­ ment de la République arabe d'Egypte à cet appel 18, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11758), Exprimant sa préoccupativn devant l'état de tension qui continue à régner dans la région et l'absence de progrès en vue de la réalisation d'une paix juste et du­ rable au Moyen-Orient, 1. Demande aux parties intéressées d'appliquer im­ médiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité; 2. Décide de renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période de trois mois, soit jusqu'au 24 octobre 1975; 3. Prie le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période ou à tout moment d'ici là, un rapport sur la situation au Moyen-Orient et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Décision Adoptée à la 1833• séance par 13 voix contre zéro19. Le 19 août 1975, le Président du Conseil de sécu­ rité a fait savoir dans une note20 que, le 4 août, le Se­ crétaire général lui avait demandé de porter à l'atten­ tion des membres du Conseil son intention de nommer le général Ensio Siilasvuo au poste de coordonnateur en chef des opérations de l'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST), de la Force d'urgence des Nations Unies (FUNU) et 11 Jbid., document S/11757. 1s Ibid., document S/11771. 19 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 20 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de juillet, août et septembre 1975, document S/11808. 6 de la FNUOD au Moyen-Orient, et le général Bengt Liljestrand à celui de commandant de la FUNU. Le 15 août, le Président du Conseil avait informé le Se­ crétaire général de ce qui suit : 'Après consultation avec les membres du Conseil de sécurité, je tiens à vous faire savoir que le Con­ seil a approuvé la proposition visant à nommer le genéral Bengt Liljestrand, qui est actuellement chef d'état-major de l'ONUST, commandant de la FUNU. 'Compte tenu des observations que vous avez for­ mulées au sujet des avantages que présenterait la mise en place d'un mécanisme de coordination des activités et de l'administration de l'QNUST, de la FUNU et de la FNUOD, le Conseil de sécurité ap­ prouve également votre proposition visant à nommer le général Ensio Siilasvuo, qui est actuellement com­ mandant de la FUNU, coordonnateur en chef des opérations de l'ONUST, de la FUNU et de la FNUOD au Moyen-Orient. Le Conseil note qu'en tant que coordonnateur en chef le général Siilasvuo continuera à s'acquitter, selon les besoins, des fonctions qui lui incombent en ce qui concerne le groupe de tra­ vail militaire de la Conférence de la paix de Genève sur le Moyen-Orient et qu'il sera chargé de main­ tenir la liaison et les contacts avec les parties au sujet des questions liées aux opérations de l'ONUST, de la FUNU et de la FNUOD au Moyen-Orient. Il note également que les trois opérations susmentionnées au Moyen-Orient conserveront leur identité opéra­ tionnelle. 'Les délégations de la Chine et de l'Irak ont dé­ claré que la Chine et l'Irak se dissociaient de la question.' Résolution 378 (1975) du 23 octobre 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre (1973), 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 1974, 368 (1975) du 17 avril et 371 (1975) du 24 juillet 1975, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies21, Ayant noté l'évolution de la situation au Moyen­ Orient, Ayant noté en outre l'opinion du Secrétaire général selon laquelle tout relâchement des efforts en vue d'un règlement général portant sur tous les aspects du pro­ blème du Moyen-Orient pourrait être particulièrement dangereux dans les mois à venir et selon laquelle il espère, en conséquence, que tous les intéressés s'effor­ ceront au plus tôt de résoudre le problème du Moyen­ Orient sous tous ses aspects, en vue à la fois de maintenir le calme dans la région et de parvenir au règlement général demandé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 338 (1973), 21 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, document S/11849. -------r--------
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/371 (1975)
IntituléEgypte-Israël (24 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/371(1975)
Texte intégral question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rap­ port du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11758)'. Résolution 371 (1975) du 24 juillet 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 1974 et 368 (1975) du 17 avril 1975, Prenant en considération la lettre en date du 14 juil­ let 197 5 adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre adjoint et Ministre des affaires étrangères de la République arabe d'Egypte17, Ayant présent à l'esprit l'appel adressé par le Prési­ dent du Conseil de sécurité au Gouvernement de la République arabe d'Egypte le 21 juillet 197518 et ex­ primaqt sa satisfaction pour la réponse du Gouverne­ ment de la République arabe d'Egypte à cet appel 18, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11758), Exprimant sa préoccupativn devant l'état de tension qui continue à régner dans la région et l'absence de progrès en vue de la réalisation d'une paix juste et du­ rable au Moyen-Orient, 1. Demande aux parties intéressées d'appliquer im­ médiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité; 2. Décide de renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période de trois mois, soit jusqu'au 24 octobre 1975; 3. Prie le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période ou à tout moment d'ici là, un rapport sur la situation au Moyen-Orient et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Décision Adoptée à la 18338 séance par 13 voix contre zéro19. Le 19 août 1975, le Président du Conseil de sécu­ rité a fait savoir dans une note20 que, le 4 août, le Se­ crétaire général lui avait demandé de porter à l'atten­ tion des membres du Conseil son intention de nommer le général Ensio Siilasvuo au poste de coordonnateur en chef des opérations de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST), de la Force d'urgence des Nations Unies (FUNU) et 11 Ibid., document S/11757. lSJbid., document S/11771. 19 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 20 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de juillet, août et septembre 1975, document S/11808. 6 de la FNUOD au Moyen-Orient, et le général Bengt Liljestrand à celui de commandant de la FUNU. Le 15 août, le Président du Conseil avait informé le Se­ crétaire général de ce qui suit : 'Après consultation avec les membres du Conseil de sécurité, je tiens à vous faire savoir que le Con­ seil a approuvé la proposition visant à nommer le genéral Bengt Liljestrand, qui est actuellement chef d'état-major de l'ONUST, commandant de la FUNU. 'Compte tenu des observations que vous avez for­ mulées au sujet des avantages que présenterait la mise en place d'un mécanisme de coordination des activités et de l'administration de l'ONUST, de la FUNU et de la FNUOD, le Conseil de sécurité ap­ prouve également votre proposition visant à nommer le général Ensio Siilasvuo, qui est actuellement com­ mandant de la FUNU, coordonnateur en chef des opérations de l'ONUST, de la FUNU et de la FNUOD au Moyen-Orient. Le Conseil note qu'en tant que coordonnateur en chef le général Siilasvuo continuera à s'acquitter, selon les besoins, des fonctions qui lui incombent en ce qui concerne le groupe de tra­ vail militaire de la Conférence de la paix de Genève sur le Moyen-Orient et qu'il sera chargé de main­ tenir la liaison et les contacts avec les parties au sujet des questions liées aux opérations de l'ONUST, de la FUNU et de la FNUOD au Moyen-Orient. Il note également que les trois opérations susmentionnées au Moyen-Orient conserveront leur identité opéra­ tionnelle. 'Les délégations de la Chine et de l'Irak ont dé­ claré que la Chine et l'Irak se dissociaient de la question.' Résolution 378 (1975) du 23 octobre 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre (1973), 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 1974, 368 (1975) du 17 avril et 371 (1975) du 24 juillet 1975, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies21, Ayant noté l'évolution de la situation au Moyen­ Orient, Ayant noté en outre l'opinion du Secrétaire général selon laquelle tout relâchement des efforts en vue d'un règlement général portant sur tous les aspects du pro­ blème du Moyen-Orient pourrait être particulièrement dangereux dans les mois à venir et selon laquelle il espère, en conséquence, que tous les intéressés s'effor­ ceront au plus tôt de résoudre le problème du Moyen­ Orient sous tous ses aspects, en vue à la fois de maintenir le calme dans la région et de parvenir au règlement général demandé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 338 (1973), 21 Jbid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, document S/11849. -·r
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/372 (1975)
IntituléNouveau membre : Cap-Vert (18 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/372(1975)
Texte intégral Nam auprès de l'Organisation des Nations Unies de présenter leurs vues sur la question. A la même séance, le Conseil, n'ayant de nouveau pu recommander l'admission de la République du Sud Viet-Nam et de la République démocratique du Viet-Nam, a approuvé un rapport spécial 44 à l'Assemblée générale, conformément à l'article 60 du règlement in­ térieur provisoire. 44 Documents officiels de l'Assemblée générale, trentième session, Annexes, point 22 de l'ordre du jour, document A/10273. B. -Demandes d'admi,sion du Cap-Vert, de Sao Tomé-et-Principe et du Mozambique Décisions A sa 1837e séance, le 18 août 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux membres, pour examen et rapport, les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par le Cap­ Vert45, Sao Tomé-et-Principe46 et le Mozambique47. A sa 1838• séance, le 18 août 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres48 concernant les demandes d'admission à l'Or­ ganisation des Nations Unies présentées par le Cap-Vert, Sao Tomé-et-Principe et le Mozambique. Résolution 372 (1975) du 18 août 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République du Cap-Vert45, 4;; Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de juillet, août et septembre 1975, document S/11800. 46 Ibid., document S/11804. 47 Ibid., document S/11805. 48 Ibid., document S/11806. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Cap-Vert à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la ]8J8c séance. Résolution 373 (1975) du 18 août 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe46, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 18386 séance. Résolution 374 (1975) du 18 août 197 5 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République populaire du Mozambique47, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire du Mozambique à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1838• séance. C. -Demande d'admission de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Décisions A sa 1839e séance, le 22 septembre 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, con­ formément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nou­ veaux membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présen­ tée par la Papouasie-Nouvelle-Guinée49• 49 Ibid., document S/11823. 12 A sa 1841' séance, le 22 septembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Australie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nou­ veaux Membres50 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Papouasie-Nouvelle-Guinée. ;;o Ibid., document S/11829. T
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/373 (1975)
IntituléNouveau membre : Sao Tomé-et-Principe (18 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/373(1975)
Texte intégral Nam auprès de l'Organisation des Nations Unies de présenter leurs vues sur la question. A la même séance, le Conseil, n'ayant de nouveau pu recommander l'admission de la République du Sud Viet-Nam et de la République démocratique du Viet-Nam, a approuvé un rapport spécial 44 à l'Assemblée générale, conformément à l'article 60 du règlement in­ térieur provisoire. 44 Documents officiels de l'Assemblée générale, trentième session, Annexes, point 22 de l'ordre du jour, document A/10273. B. -Demandes d'admi,sion du Cap-Vert, de Sao Tomé-et-Principe et du Mozambique Décisions A sa 1837e séance, le 18 août 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux membres, pour examen et rapport, les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par le Cap­ Vert45, Sao Tomé-et-Principe46 et le Mozambique47. A sa 1838• séance, le 18 août 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres48 concernant les demandes d'admission à l'Or­ ganisation des Nations Unies présentées par le Cap-Vert, Sao Tomé-et-Principe et le Mozambique. Résolution 372 (1975) du 18 août 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République du Cap-Vert45, 4;; Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de juillet, août et septembre 1975, document S/11800. 46 Ibid., document S/11804. 47 Ibid., document S/11805. 48 Ibid., document S/11806. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Cap-Vert à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la ]8J8c séance. Résolution 373 (1975) du 18 août 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe46, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 18386 séance. Résolution 374 (1975) du 18 août 197 5 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République populaire du Mozambique47, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire du Mozambique à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1838• séance. C. -Demande d'admission de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Décisions A sa 1839e séance, le 22 septembre 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, con­ formément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nou­ veaux membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présen­ tée par la Papouasie-Nouvelle-Guinée49• 49 Ibid., document S/11823. 12 A sa 1841' séance, le 22 septembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Australie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nou­ veaux Membres50 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Papouasie-Nouvelle-Guinée. ;;o Ibid., document S/11829. T
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/374 (1975)
IntituléNouveau membre : Mozambique (18 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/374(1975)
Texte intégral Nam auprès de l'Organisation des Nations Unies de présenter leurs vues sur la question. A la même séance, le Conseil, n'ayant de nouveau p~ recommander l'admission de la République du Sud Viet-Nam et de la République démocratique du Viet-Nam, a approuvé un rapport spécial44 à l'Assemblée générale, conformément à l'article 60 du règlement in­ térieur provisoire. 44 Documents officiels de l'Assemblée générale, trentième session, Annexes, point 22 de l'ordre du jour, document A/10273. B. -Demandes d'admi,sion du Cap-Vert, de Sao Tomé-et-Principe et du Mozambique Décisions A sa 1837° séance, le 18 août 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux membres, pour examen et rapport, les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par le Cap­ Vert45, Sao Tomé-et-Principe46 et le Mozambique47• A sa 1838• séance, le 18 août 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres48 concernant les demandes d'admission à l'Or­ ganisation des Nations Unies présentées par le Cap-Vert, Sao Tomé-et-Principe et le Mozambique. Résolution 372 (1975) du 18 août 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République du Cap-Vert45, 45 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de juillet, août et septembre 1975, document S/11800. 46 lbid., document S/11804. 47 Ibid., document S/11805. 48 Jbid., document S/11806. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Cap-Vert à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1838' séance. Résolution 373 (1975) du 18 août 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe46, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 1838c séance. Résolution 374 (1975) du 18 août 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République populaire du Mozambique47, Recommande à l' Assembl~e générale d'admettre la République populaire du Mozambique à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la 18386 séance. C. -Demande d'admission de la Papouasie-Nouvelle-Guinée Décisions A sa 1839• séance, le 22 septembre 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, con­ formément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nou­ veaux membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présen­ tée par la Papouasie-Nouvelle-Guinée49• 49 Ibid., document S/11823. 12 A sa 1841' séance, le 22 septembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Australie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nou­ veaux Membres50 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Papouasie-Nouvelle-Guinée. 00 Ibid., document S/11829.
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/375 (1975)
IntituléNouveau membre : Papouasie-Nouvelle-Guinée (22 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/375(1975)
Texte intégral Résolution 375 (1975) du 22 septembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la Papouasie­ N ouvelle-Guinée49, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l'Organisation des Na­ tions Unies. Ad,Jptée à l'unanimité à la 184/' séance. D. -Demande d'admission des Comores Décision A sa 1847e séance, le 17 octobre 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, confor­ mément à l'article 59 de son règlement intérieur provi­ soire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'ad­ mission à l'Organisation des Nations Unies présentée par les Comores51• Résolution 376 (1975) du 17 octobre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi- 51 /bid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, document S/11848. sation des Nations Unies présentée par les Comores51, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre les Comores à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 1848• séance par 14 voix contre zéra52. Décision A sa 1848e séance, le 17 octobre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Dahomey à partici­ per, sans droit de vote, à la discu~sion de la question. 02 L'un des membres (France) n'a pas participé au vote. E. -Demande d'admission du Surinam Décisions A sa 1857e séance, le 1er décembre 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, con­ formément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nou­ veaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présen­ tée par le Surinam53• A sa 1858e séance, le 1er décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant des Pays-Bas à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nou- 53 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, docu­ ment S/11884. 13 veaux Membres54 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Surinam. Résolution 382 (1975) du ter décembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'aclmission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Surinam53, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Surinam à l'Organisation des Nations Unies. 54 Ibid., document S/11891. Ado ?tée à l'unanimité à la 185l'' séance.
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/376 (1975)
IntituléNouveau membre : Comores (17 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/376(1975)
Texte intégral Résolution 375 (1975) du 22 septembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la Papouasie­ Nouvelle-Guinée49, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l'Organisation des Na­ tions Unies. Ado11tée à l'unanimité à la 1841 · séance. D. -Demande d'admiSBion des Comores Décision A sa 184 7e séance, le 17 octobre 197 5, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, confor­ mément à l'article 59 de son règlement intérieur provi­ soire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'ad­ mission à l'Organisation des Nations Unies présentée par les Comores51• Résolution 376 (1975) du 17 octobre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi- 51 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, document S/11848. sation des Nations Unies présentée par les Comores51, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre les Comores à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 18486 séance par ·14 voix contre zéra52. Décision A sa 1848e séance, le 17 octobre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Dahomey à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question. ri2 L'un des membres (France) n'a pas participé au vote. E. -Demande d'admission du Surinam Décisions A sa 1857e séance, le 1er décembre 197 5, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, con­ formément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nou­ veaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présen­ tée par le Surinam53• A sa 1858e séance, le 1er décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant des Pays-Bas à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nou- 53 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, docu­ ment S/11884. 13 veaux Membres54 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Surinam. Résolution 382 {1975) du 1er décembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présientéç par le Surinam53, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Surinam à l'Organisation des Nations Unies. ;;4 Ibid., document S/11891. Adoptée à l'unanimité à la U58e séance.
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/377 (1975)
IntituléSahara occidental (22 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/377(1975)
Texte intégral République-Unie de Tanzanie et de la République-Unie du Cameroun27, d'adresser une invitation à M. Sam Nujoma en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1824' séance, le 2 juin 1975, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Dahomey, de la Roumanie, de la Sierra Leone et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1825e séance, le 3 juin 1975, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant des Emirats arabes unis à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 826e séance, le 4 juin 197 5, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de Cuba, du Pakistan, de la République démocratique alle- 27 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'avril, mai et juin 1975, document S/11705. mande et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1827c séance, le 5 juin 1975, le Conseil a dé­ cidé, à la demande des représentants de la République­ U nie de Tanzanie et de la République-Unie du Came­ roun28, d'adresser une invitation au chanoine Burgess Carr en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1828e séance, le 5 juin 1975, Je Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant de l'Algérie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1829'' séance, le 6 juin 1975, le Conseil a dé­ cidé, à la demande des représentants de la République­ U nie de Tanzanie et de la République-Unie du Came­ roun29, d'adresser une invitation à M. Abdul S. Minty en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 18 Ibid., document S/11710. 2!! Ibid., document S/11712. LA SITUATION EN CE QUI CONCERNE LE SAHARA OCCIDENTAL Décisions A sa 1849° séance, le 20 octobre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Espagne et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en ce qui concerne le Sahara occidental : lettre, en date du 18 octobre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Espagne auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/11851 30)'. A sa 185Qe séance, le 22 octobre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Algérie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 377 (1975) du 22 octobre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation concernant le Sahara oc­ cidental et la lettre en date du 18 octobre 197 5 adres- 30 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. 8 sée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de l'Espagne (S/11851), Réaffirmant les termes de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, et toutes les autres résolutions pertinentes de l'Assem­ blée générale concernant le territoire, 1. Agissant conformément à l' Article 34 de la Charte des Nations Unies et sans préjudice de toute mesure que l'Assemblée générale pourrait prendre aux termes de sa résolution 3292 (XXIX) du 13 décembre 197 4 et des négociations que les parties concernées et intéressées pourraient entreprendre en vertu de !'Article 33 de la Charte, prie le Secrétaire général d'engager des consultations immédiates avec les parties concer­ nées et intéressées et de faire rapport dès que possible au Conseil de sécurité sur les résultats de ses consul­ tations en vue de permettre au Conseil d'adopter les mesures appropriées pour faiœ face à la situation pré­ sente concernant le Sahara ocddental; 2. Fait appel aux parties concernées et intéressées pour qu'elles fassent preuve de retenue et de modéra­ tion et pour qu'elles mettent le Secrétaire général en mesure d'entreprendre sa mission dans des conditions satisfaisantes. Adoptée à la 18506 séance par consensus.
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/378 (1975)
IntituléEgypte-Israël (23 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/378(1975)
Texte intégral question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rap­ port du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11758)'. Résolution 371 (1975) du 24 juillet 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 ( 197 4) du 8 avril et 362 (197 4) du 23 octobre 1974 et 368 (1975) du 17 avril 1975, Prenant en considération la lettre en date du 14 juil­ let 1975 adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre adjoint et Ministre des affaires étrangères de la République arabe d'Egypte17, Ayant présent à l'esprit l'appel adressé par le Prési­ dent du Conseil de sécurité au Gouvernement de la République arabe d'Egypte le 21 juillet 197518 et ex­ primant sa satisfaction pour la réponse du Gouverne­ ment de la République arabe d'Egypte à cet appel 18, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11758), Exprimant sa préoccupativn devant l'état de tension qui continue à régner dans la région et l'absence de progrès en vue de la réalisation d'une paix juste et du­ rable au Moyen-Orient, 1. Demande aux parties intéressées d'appliquer im­ médiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité; 2. Décide de renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période de trois mois, soit jusqu'au 24 octobre 1975; 3. Prie le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période ou à tout moment d'ici là, un rapport sur la situation au Moyen-Orient et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Décision Adoptée à la 1833• séance par 13 voix contre zéro19_ Le 19 août 1975, le Président du Conseil de sécu­ rité a fait savoir dans une note20 que, le 4 août, le Se­ crétaire général lui avait demandé de porter à l'atten­ tion des membres du Conseil son intention de nommer le général Ensio Siilasvuo au poste de coordonnateur en chef des opérations de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST), de la Force d'urgence des Nations Unies (FUNU) et 17 Ibid., document S/11757. lSJbid., document S/11771. 19 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 20 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de juillet, août et septembre 1975, document S/11808. 6 de la FNUOD au Moyen-Orient, et le général Bengt Liljestrand à celui de commandant de la FUNU. Le 15 août, le Président du Conseil avait informé le Se­ crétaire général de ce qui suit : 'Après consultation avec les membres du Conseil de sécurité, je tiens à vous faire savoir que le Con­ seil a approuvé la proposition visant à nommer le genéral Bengt Liljestrand, qui est actuellement chef d'état-major de l'ONUST, commandant de la FUNU. 'Compte tenu des observations que vous avez for­ mulées au sujet des avantages que présenterait la mise en place d'un mécanisme de coordination des activités et de l'administration de l'QNUST, de la FUNU et de la FNUOD, le Conseil de sécurité ap­ prouve également votre proposition visant à nommer le général Ensio Siilasvuo, qui est actuellement com­ mandant de la FUNU, coordonnateur en chef des opérations de l'ONUST, de laFUNU et de la FNUOD au Moyen-Orient. Le Conseil note qu'en tant que coordonnateur en chef le général Siilasvuo continuera à s'acquitter, selon les besoins, des fonctions qui lui incombent en ce qui concerne le groupe de tra­ vail militaire de la Conférence de la paix de Genève sur le Moyen-Orient et qu'il sera chargé de main­ tenir la liaison et les contacts avec les parties au sujet des questions liées aux opérations de l'ONUST, de la FUNU et de la FNUOD au Moyen-Orient. Il note également que les trois opérations susmentionnées au Moyen-Orient conserveront leur identité opéra­ tionnelle. 'Les délégations de la Chine et de l'Irak ont dé­ claré que la Chine et l'Irak se dissociaient de la question.' Résolution 378 (1975) du 23 octobre 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre (1973), 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 1974, 368 (1975) du 17 avril et 371 (1975) du 24 juillet 1975, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies21, Ayant noté l'évolution de la situation au Moyen­ Orient, Ayant noté en outre l'opinion du Secrétaire général selon laquelle tout relâchement des efforts en vue d'un règlement général portant sur tous les aspects du pro­ blème du Moyen-Orient pourrait être particulièrement dangereux dans les mois à venir et selon laquelle il espère, en conséquence, que tous les intéressés s'effor­ ceront au plus tôt de résoudre le problème du Moyen­ Orient sous tous ses aspects, en vue à la fois de maintenir le calme dans la région et de parvenir au règlement général demandé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 338 (1973), 21 Jbid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, document S/11849. l. Décide: a) De demander à toutes les parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période d'un an, soit jusqu'au 24 octobre 1976; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la si­ tuation et sur les mesures prises pour appliquer la ré­ solution 338 (1973); 2. Exprime la conviction que la Force sera entre­ tenue avec le maximum d'efficacité et d'économie. Adoptée à la 18516 séance par 13 voix contre zéra22. Résolution 381 (1975) du 30 novembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement23, Ayant pris note des entretiens du Secrétaire général avec toutes les parties intéressées au sujet de la situa­ tion au Moyen-Orient, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui continue d'exister dans la région, Décide: a) De se réunir de nouveau le 12 janvier 1976 pour continuer le débat sur le problème du Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, en tenant compte de toutes les résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies; b) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois; 22 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 28 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, docu­ ments S/11883 et Add.1. 24 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. c) De prier le Secrétaire général de tenir _le ~on­ seil de sécurité au courant de l'évolution de la s1tuat1on. Adoptée à la 18566 séance par 13 voix contre zéro24. Décisions A sa 1859e séance le 4 décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les r~présentants du Liban, de l'Egypte et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 3 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le re­ présentant permanent du Liban auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/11892 25); 'b) Lettre, en date du 3 décembre 197 5, adressée au Président du Conseil de sécurité par le re­ présentant permanent de l'Egypte auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/11893 25).' A la même séance, le Conseil a également décidé, par un vote, qu'il y avait lieu d'inviter l'Organisation de libération de la Palestine à participer à la discussion et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux qui sont accordés à un Etat Membre invité à prendre part au débat en vertu de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par 9 voix contre 3 (Costa Rica, Etats-Unis d'Amérique et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Ir­ lande du Nord), avec 3 abs­ tentions (France, Italie et Japon). A sa 1862e séance, le 8 décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 25 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. LA SITUATION EN NAMIBIE26 Décisions A sa 1823e séance, le 30 mai 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, du Ghana, de l'Inde, du Libéria, du Nigéria, du Sénégal, de la So­ malie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie'. 26 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973 et 1974. 7 A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie, d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président de cet organe et des représentants du Bangladesh, de la Colombie, de la Finlande et de la Yougoslavie. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, à la demande des représentants de la Mauritanie, de la
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/379 (1975)
IntituléSahara occidental (2 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/379(1975)
Texte intégral Résolution 379 (1975) du 2 novembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 377 (1975) du Conseil de sécurité sur la situation en ce qui concerne la Sahara occidental 31, Ayant examiné également la lettre en date du 1er no­ vembre 1975 adressée au Président du Conseil de sé­ curité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente de l'Espagne auprès de l'Organisation des Nations Unies32, Réaffirmant sa résolution 377 ( 1975) du 22 octo­ bre 1975, Ayant noté avec préoccupation que la situation dans la région reste grave, Exprimant sa satisfaction des efforts faits par le Se­ crétaire général en application de la résolution 377 (1975), Réaffirmant les termes de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, ainsi que toutes les autres résolutions pertinentes de l'Assemblée générale concernant le territoire. Notant que l'Assemblée générale est saisie de la question du Sahara occidental à sa trentième session, l. Demande instamment à toutes les parties con­ cernées et intéressées d'éviter toute action unilatérale ou autre qui pourrait encore aggraver la tension dans la région; 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre et d'in­ tensifier ses consultations avec les parties concernées et intéressées et de faire rapport au Conseil de sécurité aussitôt que possible sur les résultats de ces consulta­ tions, en vue de permettre au Conseil d'adopter toutes autres mesures appropriées qui pourraient être néces­ saires. :n Ibid., document S/11863. 32 Ibid., document Sil 1864. Adoptée à la 1852'' w:ance par consensus. Décision A sa 1853e séance, tenue en privé le 6 novembre 1975, le Conseil a décidé d'autoriser son président à adresser, en son nom, l'appel suivant à Sa Majesté Hassan II, roi du Maroc : 'Le Conseil de sécurité m'a autorisé à adresser à Votre Majesté une requête urgente pour la prier de mettre fin immédiatement à la marche déclarée dans le Sahara occidental.' Résolution 380 (1975) du 6 novembre 1975 Le Conseil de sécurité, Notant avec une profonde préoccupation que la si­ tuation en ce qui concerne le Sahara occidental s'est gravement détériorée, Notant avec regret que, en dépit de ses résolutions 377 (1975) du 22 octobre et 379 (1975) du 2 novem­ bre 1975 ainsi que de l'appel fait par le Président du Conseil de sécurité, avec l'autorisation de celui-ci, au Roi du Maroc pour le prier instamment de mettre fin immédiatement à la marche déclarée dans le Sahara occidental, ladite marche a eu lieu, Agissant sur la base des résolutions susmentionnées, 1. Déplore l'exécution de la marche; 2. Demande au Maroc de retirer immédiatement du territoire du Sahara occidental tous les participants à la marche; 3. Demande au Maroc et à toutes les autres parties concernées et intéressées, sans préjudice de toute me­ sure que l'Assemblée générale pourrait prendre aux termes de sa résolution 3292 (XXIX) du 13 décem­ bre 1974 et de toutes négociations que les parties con­ cernées et intéressées pourraient engager conformément à l'Article 33 de la Charte des Nations Unies de coopé­ rer pleinement avec le Secrétaire général dans l'accom­ plissement du mandat confié à celui-ci dans les résolu­ tions 377 (1975) et 379 (1975) du Conseil de sécurité. Adoptée à la 1854' séance par consensus. LA SITUATION A TIMOR Décisions A sa 1864e séance, le 15 décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Portugal de l'Indonésie, de la Malaisie et de l'Australie à pa;tici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Timor : lettre, en date du 7 décembre 197 5, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Portugal auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1189933)'. 33 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. 9 A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande du représentant de )a Guinée-Bissau 34, d'adresser des invitations à M. José Ramos Horta et ~-;~bilio Ara_uj~ en vertu de l'article 39 du règlement mbeneur provisoire. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, à la demande du représentant de I'Indonésie35, d'adresser :i4 Ibid., document S/11911. :i5 1 bid., document SI 11912. T
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/380 (1975)
IntituléSahara occidental (6 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/380(1975)
Texte intégral Résolution 379 (1975) du 2 novembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 377 (1975) du Conseil de sécurité sur la situation en ce qui concerne la Sahara occidental 31, Ayant examiné également la lettre en date du 1'' no­ vembre 1975 adressée au Président du Conseil de sé­ curité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente de l'Espagne auprès de l'Organisation des Nations Unies32, Réaffirmant sa résolution 377 ( 1975) du 22 octo­ bre 1975, Ayant noté avec préoccupation que la situation dans la région reste grave, Exprimant sa satisfaction des efforts faits par le Se­ crétaire général en application de la résolution 377 (1975), Réaffirmant les termes de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, ainsi que toutes les autres résolutions pertinentes de l'Assemblée générale concernant le territoire. Notant que l'Assemblée générale est saisie de la question du Sahara occidental à sa trentième session, 1. Demande instamment à toutes les parties con­ cernées et intéœssées d'éviter toute action unilatérale ou autre qui pourrait encore aggrawr la tension dans la région; 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre et d'in­ tensifier ses consultations avec les parties concernées et intéressées et de faire rapport au Conseil de sécurité aussitôt que possible sur les résultats de ces consulta­ tions, en vue de permettre au Conseil d'adopter toutes autres mesures appropriées qui pourraient être néces­ saires. :li Ibid., document S/11863. :,2 Ibid., document S/11864. Adoptée à la 1852' 1ea11ce par consensus. Décision A sa 1853' séance, tenue en privé le 6 novembre 1975, le Conseil a décidé d'autoriser son président à adresser, en son nom, l'appel suivant à Sa Majesté Hassan II, roi du Maroc : 'Le Conseil de sécurité m'a mtorisé à adresser à Votre Majesté une requête urgente pour la prier de mettre fin immédiatement à la marche déclarée dans le Sahara occidental.' Résolution 380 (1975) du 6 novembre 1975 Le Conseil de sécurité, Notant avec une profonde préoccupation que la si­ tuation en cc qui concerne le Sahara occidental s'est gravement détériorée, Notant avec regret que, en dépit de ses résolutions 377 (1975) du 22 octobre et 379 i1975) du 2 novem­ bre 1975 ainsi que de l'appel fait par le Président du Conseil de sécurité, avec l'autorisation de celui-ci, au Roi du Maroc pour le prier instanment de mettre fin immédiatement à la marche déclarée dans le Sahara occidental, ladite marche a eu lieu, Agissant sur la base des résolutions susmentionnées, I. Déplore l'exécution de la mhrche; 2. Demande au Maroc de rel irer immédiatement du territoire du Sahara occidental tous les participants à la marche; 3. Demande au Maroc et à toutes les autres parties concernées et intéressées, sans préjudice de toute me­ sure que l'Assemblée générale pourrait prendre aux termes de sa résolution 3292 (XXIX) du 13 décem­ bre 1974 et de toutes négociations que les parties con­ cernées et intéressées pourraient engager conformément à l'Article 33 de la Charte des Nations Unies de coopé­ rer pleinement avec le Secrétaire gtinéral dans l'accom­ p!:s~ement du mandat confié à celt i-ci dans les résolu­ tions 377 (1975) et 379 (1975) du Conseil de sécurité. Ad,Jptée à la 18546 séance par consensus. LA SITUATION A TIMOR Décisions A sa 1864~ séance, le 15 décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Portugal, de l'Indonésie, de la Malaisie et de l'Australie à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Timor : l,ettre, en date du 7 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Portugal auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1189933)'. 33 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. 9 A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande du représentant de : a Guinée-Bissau 34, d'adresser des invitations à M. Jo5é Ramos Horta et M. Abilio Araujo en vertu de l'artide 39 du règlement intérieur provisoire. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, à la demande du représentant de l'Indonésie35, d'adresser :14 Ibid .. document S/11911. 0' lhid .. document S/11912. des invitations à M. Guilhermo Maria Gonçalves, M. Mario Carrascalâo et M. José Martins en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1867• séance, le 18 décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée et de la Guinée-Bissau à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 384 (1975) du 22 décembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant pris note de la teneur de la lettre du repré­ sentant permanent du Portugal (S / 11899), Ayant entendu les déclarations des représentants du Portugal et de l'Indonésie, Ayant entendu les représentants du peuple du Timor oriental, Reconnaissant le droit inaliénable du peuple du Ti­ mor oriental à l'autodétermination et à l'indépendance conformément aux principes de la Charte des Nations Unies et à la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, contenu dans la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, Notant que l'Assemblée générale, d:ms sa résolution 3485 (XXX) du 12 décembre 1975, a notamment de­ mandé au Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux d'envoyer une mission d'enquête au Timor oriental, Profondément préoccupé par la détérioration de la situation au Timor oriental, Profondément préoccupé également par les pertes en vies humaines et conscient de la nécessité urgente d'éviter toute nouvelle effusic,n de sang au Timor orien­ tal, Déplorant l'intervention Ges forces armées de l'In­ donésie au Timor oriental, Regrettant que le Gouvernement portugais ne se soit pas pleinement acquitté des respons~~ilités qui lui i~­ combent en tant que Puissance admm1strante du terri­ toire aux termes du Chapitre XI de la Charte, 1. Demande à tous les Etats de respecter l'intégrité territoriale du Timor oriental ainsi que le droit inalié­ nable de son peuple à l'aut,)détermination, conformé­ ment à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée gé­ nérale; 2. Demande au Gouvernement indonésien de reti­ rer sans délai toutes ses forces du territoire; 3. Demande au Gouvernement portugais, en tant que Puissance administrant,:, de coopérer pleinement avec l'Organisation des Natic,ns Unies afin de permettre au peuple du Timor oriental d'exercer librement son droit à l'autodétermination; 4. Prie instamment tous les Etats et toutes les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec l'Organisation des Nations Unies dans ses efforts pour apporter une solution pacifique à la situation existante et faciliter la décolonisation du territoire; 5. Prie le Secrétaire général d'envoyer d'urgence un représentant spécial au Timor oriental afin d'évaluer sur place la situation existante et de prendre contact avec toutes les parties dans b territoire et tous les Etats intéressés en vue d'assurer l'application de la présente résolution; 6. Prie en outre le Secréraire général de suivre l'ap­ plication de la présente résolution et, tenant compte du rapport de son représentan1 spécial, de présenter des recommandations au Conseil de sécurité aussitôt que possible; 7. Décide de demeurer :;aisi de la situation. Adoptée à l'unanimité à la 18696 séance. QUESTION SOUMISE PAR L'ISLANDE Décision A sa 1866• séance, le 16 décembre 1975, le Conseil a décidé j'inviter le représentant de l'Islande à participer, sans droit de vote, à la discu~sion de la question intitulée 'Lettre, en date du 12 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Islande auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1190736)'. 36 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. 10
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/381 (1975)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/381(1975)
Texte intégral 1. Décide: a) De demander à toutes les parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période d'un an, soit jusqu'au 24 octobre 1976; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la si­ tuation et sur les mesures prises pour appliquer la ré­ solution 338 (1973); 2. Exprime la conviction que la Force sera entre­ tenue avec le maximum d'efficacité et d'économie. Adoptée à la 1851• séance par 13 voix contre zéro22. Résolution 381 (1975) du 30 novembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement23, Ayant pris note des entretiens du Secrétaire général avec toutes les parties intéressées au sujet de la situa­ tion au Moyen-Orient, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui continue d'exister dans la région, Décide: a) De se réunir de nouveau le 12 janvier 1976 pour continuer le débat sur le problème du Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, en tenant compte de toutes les résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies; b) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois; 22 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 23 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, docu­ ments S/11883 et Add.1. 24 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. c) De prier le Secrétaire général de tenir le Con­ seil de sécurité au courant de l'évolution de la situation. Adoptée à la 1856• séance par 13 voix contre zéro24. Décisions A sa 1859c séance le 4 décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les r~présentants du Liban, de l'Egypte et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 3 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le re­ présentant permanent du Liban auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/1189225); 'b) Lettre, en date du 3 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le re­ présentant permanent de l'Egypte auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 11893 25).' A la même séance, le Conseil a également décidé, par un vote, qu'il y avait lieu d'inviter l'Organisation de libération de la Palestine à participer à la discussion et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux qui sont accordés à un Etat Membre invité à prendre part au débat en vertu de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par 9 voix contre 3 (Costa Rica, Etats-Unis d'Amérique et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Ir­ lande du Nord), avec 3 abs­ tentwns (France, Italie et Japon). A sa 1862• séance, le 8 décern bre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 25 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. LA SITUATION EN NAMIBIE26 Décisions A sa 1823° séance, le 30 mai 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, du Ghana, de l'Inde, du Libéria, du Nigéria, du Sénégal, de la So­ malie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie'. 26 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973 et 1974. 7 A la même séance, le Conseil a également décidé, à la demande du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie, d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président de cet organe et des représentants du Bangladesh, de la Colombie, de la Finlande et de la Yougoslavie. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, à la demande des représentants de la Mauritanie, de la République-Unie de Tanzanie et de la République-Unie du Cameroun27, d'adresser une invitation à M. Sam Nujoma en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1824' séance, le 2 juin 1975, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Dahomey, de la Roumanie, de la Sierra Leone et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 182Y séance, le 3 juin 197 5, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant des Emirats arabes unis à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 826e séance, le 4 juin 197 5, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de Cuba, du Pakistan, de la République démocratique alle- 27 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'avril, mai et juin 1975, document S/11705. mande et de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1827' séance, le 5 juin 1975, le Conseil a dé­ cidé, à la demande des représentants de la République­ U nie de Tanzanie et de la République-Unie du Came­ roun28, d'adresser une invitation au chanoine Burgess Carr en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1828' séance, le 5 juin 1975, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant de l'Algérie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1829' séance, le 6 juin 197 5, le Conseil a dé­ cidé, à la demande des représentants de la République­ Unie de Tanzanie et de la République-Unie du Came­ roun29, d'adresser une invitation à M. Abdul S. Minty en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 2s Ibid., document S/11710. 2u l bid., document SI 11712. LA SITUATION EN CE QUI CONCERNE LE SAHARA OCCIDENTAL Décisions A sa 1849° séance, le 20 octobre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Espagne et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en ce qui concerne le Sahara occidental : lettre, en date du 1i8 octobre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Espagne auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/1185130)'. A sa 1850e séance, le 22 octobre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Algérie à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 377 (1975) du 22 octobre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation concernant le Sahara oc­ cidental et la lettre en date du 18 octobre 1975 adres- 30 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre /975. 8 sée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de l'Espagne (S/ 11851), Réaffirmant les termes de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale, en date du 14 décembre 1960, et toutes les autres résolutions pertinentes de l' Assem­ blée générale concernant le territoire, 1. Agissant conformément à !'Article 34 de la Charte des Nations Unies et sans préjudice de toute mesure que l'Assemblée générale pourrait prendre aux termes de sa résolution 3292 (XXIX) du 13 décembre l 974 et des négociations que les parties concernées et intéressées pourraient entreprer dre en vertu de l' Article 33 de la Charte, prie le Secr,Staire général d'engager des consultations immédiates ;1vec les parties concer­ nées et intéressées et de faire rapport dès que possibJ.e au Conseil de sécurité sur les résultats de ses consul­ tations en vue de permettre 3u Conseil d'adopter les mesures appropriées pour faire face à la situation pré­ sente concernant le Sahara occidental; 2. Fait appel aux parties concernées et intéressées pour qu'elles fassent preuve de retenue et de modéra­ tion et pour qu'elles mettent le Secrétaire général en mesure d'entreprendre sa mission dans des conditions satisfaisantes. Adoptée à la 1850e séance par consensus. -r
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/382 (1975)
IntituléNouveau membre : Suriname (1 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/382(1975)
Texte intégral Résolution 375 (1975) du 22 septembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la Papouasie­ N ouvelle-Guinée49, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l'Organisation des Na­ tions Unies. Adcptée à l'unanimité à la 184 ,,. séance. D. -Demande d'admiuron des Comores Décision A sa 1847e séance, le 17 octobre 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, confor­ mément à l'article 59 de son règlement intérieur provi­ soire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'ad­ mission à l'Organisation des Nations Unies présentée par les Comores51• Résolution 376 (1975) du 17 octobre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi- 51 Ibid., Supplément d'octobre, novembre el décembre 1975, document S/11848. sation des Nations Unies présentée par les Comores51, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre les Comores à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la J 848e séance par 14 voix contre zéra52• Décision A sa 1848e séance, le 17 octobre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Dahomey à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question. 52 L'un des membres (France) n'a pas participé au vote. E. -Demande d'admission du Surinam Décisions A sa 1857• séance, le ter décembre 1975, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, con­ formément à l'article 59 de son règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nou­ veaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présen­ tée par le Surinam53. A sa 1858e séance, le ter décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant des Pays-Bas à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nou- 53 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975, docu­ ment S/11884. 13 veaux Membres54 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Surinam. Résolution 382 (1975) du 1er décembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par le Surinam53, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Surinam à l'Organisation des Nafrms Unies. 54 Ibid., document S/11891. Ado]'tée à l'unanimité à la 1858' séance. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE55 Election de membres de la Cour par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale Décision Le 17 novembre 1975, le Conseil de sécurité, à sa 1855e séance, et l'Assemblée générale, à sa 2408• séance, ont procédé à l'élection de cinq membres de la Cour internationale de Justice en vue de remplacer les juges suivants, membres sortants : M. Manfred Lachs (Pologne); M. Fouad Ammoun (Liban); 55 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963, 1965, 1966, 1969 et 1972. 14 M. Cesar Bengzon (Philippines); M. Sture Petrén (Suède); M. Charles D. Onyeama (Nigéria). Ont été élus : M. Taslim Olawale Elias (Nigéria); M. Manfred Lachs (Pologne); M. Hermann Mosler (République fédérale d'Alle­ magne); M. Shigeru Oda (Japon); M. Salah El Dine Tarazi (République arabe sy­ rienne).
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/383 (1975)
IntituléChypre (13 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/383(1975)
Texte intégral le Conseil informé des progrès réalisés et de lui pré­ senter un rapport intérimaire avant le 15 septembre 1975 et un rapport définitif le 15 décembre 1975 au plus tard. Adoptée à la J 8J0e séance par 14 voix contre zéro5. Décisions A sa 1863• séance, le 13 déoembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/11900 et Add.1 6)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Vedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 383 (1975) du 13 décembre 1975 Le Conseil de sécurité, Notant que, d'après le rapport du Secrétaire général en date du 8 décembre 1975 (S/11900 et Add.l), la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre demeure nécessaire d~ns les circonstances actuelles non seulement pour mam­ tenir le cessez-le-feu, mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer à rechercher un règlement pacifique, Notant la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que, au paragraphe 68 de son rap­ port, le Secrétaire général a exprimé l'avis que, dans les circonstances actuelles, la poursuite des pourparlers entre les représentants des deux communautés consti­ tuait le meilleur moyen de progresser vers un règlement et que ces pourparlers ne pouvaient être fructueux que si les interlocuteurs étaient disposés à entamer des né- 5 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. 6 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. 3 gociations sérieuses sur tous les aspects essentiels d'un règlement du problème de Chypre et étaient autorisés à le faire, Notant en outre que les parties intéressées ont ap­ prouvé la recommandation du Secrétaire général ren­ dant à ce que le Conseil de sécurité prolonge le sta­ tionnement de la Force à Chypre pour une nouvelle période de six mois, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1975, Notant que, dans sa résolution 3395 (XXX) du 20 novembre 1975, l'Assemblée générale a réaffirmé la nécessité urgente de poursuivre les efforts en vue de l'application effective, dans toutes ses parties, de sa ré­ solution 3212 (XXIX) du 1er novembre 1974, que le Conseil de sécurité a fait sienne dans sa résolution 365 (1974) du 13 décembre 1974, 1. Réaffirme les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 ainsi que les résolutions et décisions ultérieures concernant la création et le main­ tien de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et d'autres aspects de la situation à Chypre; 2. Réaffirme ses résolutions 365 (1974) du 13 décembre 1974 et 367 (1975) du 12 mars 1975 et de­ mande leur application urgente et effective; 3. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité; 4. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1976, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants dans la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de son effectif; 5. Lance un nouvel appel à toutes les parties inté­ ressées pour qu'elles coopèrent pleinement avec la Force dans la poursuite de ses tâches; 6. Prie le Secrétaire général de poursuivre la mis­ sion de bons offices dont le Conseil de sécurité l'a chargé au paragraphe 6 de sa résolution 367 (1975), de tenir le Conseil informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport le 31 mars 1976 au plus tard. Adoptée à la 186Je séance par J 4 voix contre zéro7, 7 L'un des membres (Chine) n'a pas participé au vote. LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT8 Décisions Le 10 janvier 1975, le Président du Conseil de sé­ curité a rappelé dans une note9 que le Secrétaire gé­ néral avait informé le Conseil en novembre 1974 que le Gouvernement péruvien lui avait fait part de son in­ tention de retirer son contingent de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement (FNUOD) au cours du premier semestre de 1975. Le Président ajoutait que, le 18 décembre 1974, le Secrétaire gé­ néral lui avait demandé de porter à la connaissance des membres du Conseil l'intention du Secrétaire géné­ ral de libérer, à la demande du Gouvernement péru­ vien, le général de brigade Gonzalo Bricefio Zevallos de ses fonctions de commandant par intérim de la FNUOD à compter du 15 décembre 1974. Le Prési­ dent déclarait que, dans une lettre en date du 8 jan­ vier 1975, il avait informé le Secrétaire général de ce qui suit : 'Après avoir consulté les membres du Conseil, je suis en mesure de vous déclarer qu'ils ont pris note de l'intention du Gouvernement péruvien et qu'ils lui ont exprimé leur reconnaissance pour la façon dont le contingent péruvien s'est acquitté des tâches importantes qui lui avaient été confiées. 'Les membres du Conseil attendent que le Secré­ taire général leur communique les noms des pays d'Amérique latine qui pourraient fournir un contin­ gent à la FNUOD pour remplacer le contingent pé­ ruvien, de manière que le Conseil puisse prendre la décision voulue à ce sujet. 'La délégation chinoise s'est dissociée du Conseil dans cette affaire.' Le Président ajoutait que, dans une seconde lettre en date du 8 janvier, il avait informé le Secrétaire général de ce qui suit : 'Après consultation avec les membres du Conseil, je suis en mesure de vous faire savoir que ceux-ci ont pris note de votre intention de décharger le général Bricefio de ses fonctions et qu'ils n'ont pas d'objection à ce que celles-ci soient assumées pro­ visoirement par le colonel Hannes Philipp, chef d'état-major de la FNUOD. 'Le Conseil attend une proposition concernant le successeur du général Bricefio, afin de résoudre la question de la nomination du commandant de la FNUOD. 'La délégation chinoise s'est dissociée du Conseil dans cette affaire.' A sa 1821 e séance, le 17 avril 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte et d'Is­ raël à participer, sans droit de vote, à la discussion de 8 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973 et 1974. 9 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément de janvier, février et mars 1975, document S/11595. 4 la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/ 11670 et Corr.l et 2 10) '. Résolution 368 (1975) du 17 avril 1975 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octo­ bre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 197 4, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/11670 et Corr. 1 et 2), Ayant noté l'évolution de la situation au Moyen­ Orient, Exprimant l'inquiétude que lui cause l'état de ten­ sion qui règne dans la région, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 33 8 (1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période de trois mois, soit jusqu'au 24 juillet 1975; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 3 3 8 (1973). Adoptée à la 18216 séance par 13 voix contre zéro11• Résolution 369 (1975) du 28 mai 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dé­ gagement12, Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et jus,te dans la région du Moyen­ Orient et de l'évolution de la situation dans cette région, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Réaffirmant que les deux accords sur le dégagement des forces ne sont qu'un pas vers l'application de la 10 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 1975. 11 Deux des membres (Chine et Irak) n'ont pas participé au vote. 12 Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième an­ née, Supplément d'avril, mai et juin 1975, document S/11694. ----,
OrganeCSNU
Année1975
CôteS/RES/384 (1975)
IntituléTimor oriental (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/384(1975)
Texte intégral des invitations à M. Guilhermo Maria Gonçalves, M. Mario Carrascalâo et M. José Martins en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1867e séance, le 18 décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée et de la Guinée-Bissau à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 384 (1975) du 22 décembre 1975 Le Conseil de sécurité, Ayant pris note de la teneur de la lettre du repré­ sentant permanent du Portugal (S/11899), Ayant entendu les déclarations des représentants du Portugal et de l'Indonésie, Ayant entendu les représentants du peuple du Timor oriental, Reconnaissant le droit inaliénable du peuple du Ti­ mor oriental à l'autodétermination et à l'indépendance conformément aux principes de la Charte des Nations Unies et à la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, contenu dans la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, Notant que l'Assemblée générale, dans sa résolution 3485 (XXX) du 12 décembre 1975, a notamment de­ mandé au Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux d'envoyer une mission d'enquête au Timor oriental, Profondément préoccupé par la détérioration de la situation au Timor oriental, Prof ondé ment préoccupé également par les pertes en vies humaines et conscient de la nécessité urgente d'éviter toute nouvelle effusion de sang au Timor orien­ tal, Déplorant l'intervention des forces armées de l'In­ donésie au Timor oriental, Regrettant que le Gouvernement portugais ne se soit pas pleinement acquitté des responsabilités qui lui in­ combent en tant que Puissance administrante du terri­ toire aux termes du Chapitre XI de la Charte, l. Demande à tous les Etats de respecter l'intégrité territoriale du Timor oriental ainsi que le droit inalié­ nable de son peuple à l'autodétermination, conformé­ ment à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée gé­ nérale; 2. Demande au Gouvernement indonésien de reti­ rer sans délai toutes ses forces du territoire; 3. Demande au Gouvernement portugais, en tant que Puissance administrante, de coopérer pleinement avec l'Organisation des Nations Unies afin de permettre au peuple du Timor oriental d'exercer librement son droit à l'autodétermination; 4. Prie instamment tous les Etats et toutes les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec l'Organisation des Nations Unies dans ses efforts pour apporter une solution pacifique à la situation existante et faciliter la décolonisation du territoire; 5. Prie le Secrétaire général d'envoyer d'urgence un représentant spécial au Timor oriental afin d'évaluer sur place la situation existante et de prendre contact avec toutes les parties dans le territoire et tous les Etats intéressés en vue d'assurer l'application de la présente résolution; 6. Prie en outre le Secrétaire général de suivre l'ap­ plication de la présente résolution et, tenant compte du rapport de son représentant spécial, de présenter des recommandations au Conseil de sécurité aussitôt que possible; 7. Décide de demeurer saisi de la situation. Adoptée à l'unanimité à la 18696 séance. QUESTION SOUMISE PAR L'ISLANDE Décision A sa 1866e séance, le 16 décembre 1975, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Islande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 12 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Islande auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1190736)'. 36 [bid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. 10 r
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/385 (1976)
IntituléNamibie (30 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/385(1976)
Texte intégral La situation en Namibie2 s Décisions A sa 188QC séance, le 27 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Egypte, de la Guinée, de l'Indonésie, de la Jamaïque, de Maurice, du Nigéria et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie : lettre, en date du 16 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/1191826)'. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président de cet organe et des représentants de la Finlande, de l'Indonésie, de la Pologne et du Mexique. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie2 7, d'adresser une invitation à M. Moses M. Garoeb en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1881 e séance, le 27 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, du Libéria et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Rapporteur du Comité spécial contre l'apartheid en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa l 882e séance, le 28 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie Saoudite, de Cuba, de l'Inde, de la Jordanie, du Mali et de la Pologne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1883e séance, le 29 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Burundi, du Kenya, du Koweït et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 25 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974 et 1'975. 26 Miméographié. Pour le texte de la résolution transmise dans la lettre, voir Documents officiels de l'Assemblée générale, trentième session, Supplément n° 34, résolution 3399 (XXX). 27 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et uniéme année, Supplément de janvier, février et mars 1976, document S/11943. 8 Résolution 385 (1976) du 30 janvier 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie2 s, Ayant examiné la déclaration de M. Moses M. Garoeb, secrétaire administratif de la South West Africa People 's Organization 2 8, Rappelant la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date du 27 octobre 1966, par laquelle le Mandat de l'Afrique du Sud sur le Territoire de la Namibie a été terminé, et la résolution 2248 (S-V) du 19 mai 1967, par laquelle un Conseil des Nations Unies pour la Namibie a été créé, ainsi que toutes les résolutions ultérieures de l'Assemblée générale sur la Namibie, en particulier la résolution 3295 (XXIX) du 13 décembre 1974 et la résolution 3399 (XXX) du 26 novembre 1975, Rappelant ses résolutions 245 (! 968) du 25 janvier et 246 ( 1968) du 14 mars 1968, 264 (1969) du 20 mars et 269 (1969) du 12 août 1969, 276 (1970) du 30 janvier, 282 (1970) du 23 juillet, 283 (1970) et 284 (1970) du 29 juillet 1970, 300 (1971) du 12 octobre et 301 (1971) du 20 octobre 1971, 310 ( 1972) du 4 février 1972 et 366 ( 1974) du 17 décembre 1974, Rappelant l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, en date du 21 juin 197129, selon lequel l'Afrique du Sud a l'obligation de retirer son administration du Territoire, Réaffirmant la responsabilité juridique de l'Organisation des Nations Unies à l'égard de la Namibie, Préoccupé par l'occupation illégale continue de la Namibie par l'Afrique du Sud et par le refus persistant de l'Afrique du Sud de se conformer aux résolutions et décisions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, ainsi qu'à l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, Gravement préoccupé par la répression brutale et la violation persistante des droits de l'homme du peuple namibien par l'Afrique du· Sud et par les efforts qu'elle fait pour détruire l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Namibie, ainsi que par le renforcement agressif de son appareil militaire dans la région, Déplorant vivement la militarisation de la Namibie par le régime d'occupation illégal de l'Afrique du Sud, 1. Condamne l'occupation illégale continue du Territoire de la Namibie par l'Afrique du Sud; 2. Condamne l'application illégale et arbitraire par l'Afrique du Sud de lois et pratiques répressives et entachées de discrimination raciale en Namibie; 3. Condamne le renforcement de l'appareil militaire sud-africain en Namibie et toute utilisation du Territoire comme base d'attaques contre des pays voisins; 4. Exige que l'Afrique du Sud mette immédiatement fin à sa politique de bantoustans et de prétendus foyers 28 Jbid., trente et unième année, l 880e séance. 29 Conséquences juridiques pour les Etats de la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie (Sud-Ouest africain) nonobstant la résolution 276 (1970) du Conseil de sécurité, avis consultatif; CU. Recueil 1971, p. 16. nationaux, qui a pour objet de violer l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Namibie; 5. Condamne en outre la non-observation par l'Afrique du Sud des dispositions de la résolution 366 (1974) du Conseil de sécurité; 6. Condamne en outre toutes les tentatives faites par l'Afrique du Sud pour se soustraire à la demande clairement exprimée par l'Organisation des Nations Unies d'organiser des élections libres sous la supervision et le contrôle de l'Organisation en Namibie; 7. Déclare que, pour permettre au peuple de Namibie de déterminer librement son propre avenir, il est impératif que des élections libres sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies soient organisées pour toute la Namibie considérée comme une seule entité politique; 8. Déclare en outre que, pour déterminer la date, le calendrier et les modalités des élections conformément au paragraphe 7 ci-dessus, il sera ménagé un délai suffisant, à fixer par le Conseil de sécurité, aux fins de permettre à l'Organisation des Nations Unies d'établir le dispositif nécessaire à l'intérieur de la Namibie pour superviser et contrôler ces élections ainsi que de permettre au peuple de Namibie de s'organiser politiquement en vue de ces élections; 9. Exige que l'Afrique du Sud fasse d'urgence une déclaration solennelle marquant qu'elle accepte les dispo­ sitions qui précèdent concernant l'organisation d'élections libres en Namibie sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies, qu'elle s'engage à se conformer aux résolutions et décisions de l'Organisation des Nations Unies et à l'avis consultatif de la Cour inter­ nationale de Justice en date du 21 juin 1971 concernant la Namibie et qu'elle reconnaît l'intégrité territoriale et l'unité de la Namibie en tant que nation; 10. Réitère sa demande que l'Afrique du Sud prenne les mesures nécessaires pour opérer, conforméme11t aux réso­ lutions 264 (1969), 269 ( 1969) et 366 {1974) du Conseil de sécurité, le retrait de l'administration illégale qu'elle maintient en Namibie et pour transférer le pouvoir au peuple de Namibie avec l'assistance de l'Organisation des Nations Unies; 11. Exige de nou11eau que l'Afrique du Sud, en atten­ dant le transfert de pouvoir prévu au paragraphe 10 ci-dessus : a) Se conforme entièrement, dans ses intentions et dans la pratique, aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme; b) Libère tous les prisonniers politiques namibiens, y compris tous ceux qui sont emprisonnés ou détenus au motif d'infractions aux prétendues lois sur la sécurité intérieure, .que ces Namibiens aient été inculpés ou jugés ou soient détenus sans inculpation et qu'ils soient détenus en Namibie ou en Afrique du Sud; c) Abolisse l'application en Namibie de toutes les lois et pratiques entachées de discrimination raciale et politique­ ment répressives, en particulier les bantoustans et les foyers nationaux; d) Accorde inconditionnellement à tous les Namibiens actuellement en exil pour des raisons politiques toutes les facilités pour rentrer dans leur pays sans risque d'arres­ tation, de détention, d'intimidation ou d'emprisonnement; 12. Décide de demeurer saisi de la question et de se réunir le 31 août I 976 au plus tard afin d'examiner 9 l'observation par l'Afrique du Sud des dispositions de la présente résolution et, en cas de non-observation par l'Afrique du Sud, d'envisager les mesures appropriées à prendre en vertu de la Charte des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la l 885e séance. Décisions A sa 1954e séance, le 31 août 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Madagascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie'. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie ayant à sa tête le Président par intérim de cet organe. A sa l 956e séance, le 28 septembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Kenya, du Malawi, du Maroc et de Maurice à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie3°, d'adresser une invitation à M. Sam Nujoma en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa J 957e séance, le 30 septembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, de Cuba, de l'Egypte, du Ghana, de la Guinée, du Kampuchea démocratique, du Mozambique, du Nigéria, de la Sierra Leone, du Yémen et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1953e séance, le Ier octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa J 959e séance, le 5 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Ethiopie, du Niger et de la 30 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément de juillet, août et septembre 1976, document S/12205. Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1960e séance, le 7 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, de la Pologne et de Sri Lanka à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 196le séance, le 13 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Botswana, du Libéria et de la République démocratique allemande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1963e séance, le 19 octobre 1976, le Conseil a décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie 31, d'adresser une invitation à M. Theo-Ben Gurirab en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 31 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976, document S/12216. Plainte du Kenya, au rwm du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies, concernant l'acte d'agression perpétré par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola Décisions A sa l 900e séance, le 26 mars 1976, le Conseil a décidé, conformément à !'Article 32 de la Charte, d'inviter le représentant de la République populaire d'Angola à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Kenya, au nom du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies, concernant l'acte d'agression perpétré par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola : lettre, en date du 10 mars 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Kenya auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/120073 2 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Egypte, de la Guinée, du Kenya, de Madagascar, du Nigéria, de la Sierra Leone, de la Somalie, de la Yougoslavie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1901 e séance, le 29 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Pologne et de la République démocratique allemande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 902e séance, le 29 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde et de la Répu­ blique-Unie du Cameroun à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président et de quatre membres de cet organe. 32 lbid., Supp/Jment de janvier, février et mars 1976. lG A sa 1903e séance, le 30 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Mali, de l'Ouganda et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 904e séance, le 30 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Arabie Saoudite et du Congo à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 90se séance, le 31 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de la Guinée­ Bissau et du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 906e séance, le 31 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Mozambique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 387 (1976) du 31 mars 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre adressée par le représentant permanent du Kenya au nom du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies3 3, Ayant entendu la déclaration du représentant de la République populaire d' Ango)a3 4, Rappelant le principe selon lequel aucun Etat ou groupe d'Etats n'a le droit d'intervenir, directement ou indirecte­ ment, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures de tout autre Etat, 33 Ihid., document S/12007. 34 Jbid., trente et unième année, J 900e séance.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/386 (1976)
IntituléMozambique-Rodhésie du Sud (17 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/386(1976)
Texte intégral Demande présentée par le Mozambique conformément à /'Article 50 de la Charte des Nations Unies à propos de la situation résultant de la décision prise par ce pays d'imposer des sanctions contre la Rhodésie du Sud en stricte application des décisions pertinentes du Conseil de sécurité Décisions A sa l 890e séance, le 16 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Mozambique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Demande présentée par le Mozambique conformément à l' Article 50 de la Charte des Nations Unies à propos de la situation résultant de la décision prise par ce pays d'imposer des sanctions contre la Rhodésie du Sud en stricte application des décisions pertinentes du Conseil de sécu­ rité: télégramme, en date du 10 mars 1976, adressé au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères du Mozambique (S/ 120092 2 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, de la Jamaïque, du Kenya et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 386 (1976) du 17 mars 1976 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la déclaration faite le 3 mars 1976 par le Président de la République populaire du Mozambique2 3, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères de la République populaire du Mozambique 2 4, Gravement préoccupé par la situation créée par les actes de provocation et d'agression commis par le régime illégal de la minorité en Rhodésie du Sud contre la sécurité et l'intégrité territoriale de la République populaire du Mozambique, Réafjïrmant le droit inaliénable du peuple de la Rhodésie du Sud (Zimbabwe) à l'autodétermination et à l'indé­ pendance, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, et la légitimité de la lutte qu'il mène pour obtenir la jouissance de ce droit, conformément à la Charte des Nations Unies, Rappelant sa résolution 253 ( 1968) du 29 mai 1968 par laquelle il a imposé des sanctions contre la Rhodésie du Sud, 22 Ibid., trente et unième année, Supplément de janvier, février et mars 1976. 23 Jbid., document S/12005, annexe. 24 Ibid., trente et unième année, 1890C séance. 7 Rappelant en outre ses résolutions 277 (1970) du 18 mars 1970 et 318 ( 1972) du 28 juillet 1972, Notant avec satisfaction que le Gouvernement mozam­ bicain a décidé de rompre immédiatement toutes relations commerciales et toutes communications avec la Rhodésie du Sud conformément à la décision prise par le Conseil et en stricte application des sanctions économiques, Considérant que cette décision concourt notablement à la réalisation des objectifs de l'Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la Rhodésie du Sud, conformément aux principes et aux buts de la Charte, Reconnaissant que le Gouvernement mozambicain a agi conformément à la résolution 253 (1968), Ayant présentes à l'esprit les dispositions des Articles 49 et 50 de la Charte, 1. Félicite le Gouvernement mozambicain de sa décision de rompre toutes relations économiques et commerciales avec la Rhodésie du Sud; 2. Condamne tous les actes de provocation et d'agres­ sion, y compris les incursions militaires, commis par le régime illégal de la minorité en Rhodésie du Sud contre la République populaire du Mozambique; 3. Prend note des besoins économiques pressants et particuliers du Mozambique, découlant de l'application par ce pays de la résolution 253 (1968), indiqués par le Ministre des affaires étrangères du Mozambique dans sa déclaration; 4. Lance un appel à tous les Etats pour qu'ils apportent immédiatement une assistance financière, technique et matérielle au Mozambique, de façon que le Mozambique puisse exécuter normalement son programme de dévelop­ pement économique et soit mieux à même d'appliquer pleinement le régime des sanctions; 5. Prie l'Organisation des Nations Unies ainsi que les organisations et les programmes intéressés, en particulier le Conseil économique et social, le Programme des Nations Unies pour le. développement, le Programme alimentaire mondial, la Banque mondiale, le Fonds monétaire inter­ national et toutes les institutions spécialisées des Nations Unies, de secourir le Mozambique dans sa situation écono­ mique actuelle et d'examiner périodiquement la question de l'assistance économique au Mozambique telle qu'elle est envisagée dans la présente résolution; 6. Prie le Secrétaire général de prendre des dispositions, en coopération avec les organisations compétentes des Nations Unies, pour qu'une assistance financière, technique et matérielle sous toutes formes soit immédiatement ap­ portée au Mozambique afin de lui permettre de venir à bout des difficultés économiques qu'a entraînées pour lui l'ap­ plication des sanctions économiques contre le régime raciste de la Rhodésie du Sud. Adoptée à /'unanimité à la l 892e séance. La situation en Namibie2 s Décisions A sa 188QC séance, le 27 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Egypte, de la Guinée, de l'Indonésie, de la Jamaïque, de Maurice, du Nigéria et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie : lettre, en date du 16 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/1191826)'. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président de cet organe et des représentants de la Finlande, de l'Indonésie, de la Pologne et du Mexique. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie2 7, d'adresser une invitation à M. Moses M. Garoeb en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1881 e séance, le 27 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, du Libéria et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Rapporteur du Comité spécial contre l'apartheid en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa l 882e séance, le 28 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie Saoudite, de Cuba, de l'Inde, de la Jordanie, du Mali et de la Pologne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1883e séance, le 29 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Burundi, du Kenya, du Koweït et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 25 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974 et 1'975. 26 Miméographié. Pour le texte de la résolution transmise dans la lettre, voir Documents officiels de l'Assemblée générale, trentième session, Supplément n° 34, résolution 3399 (XXX). 27 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et uniéme année, Supplément de janvier, février et mars 1976, document S/11943. 8 Résolution 385 (1976) du 30 janvier 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie2 s, Ayant examiné la déclaration de M. Moses M. Garoeb, secrétaire administratif de la South West Africa People 's Organization 2 8, Rappelant la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date du 27 octobre 1966, par laquelle le Mandat de l'Afrique du Sud sur le Territoire de la Namibie a été terminé, et la résolution 2248 (S-V) du 19 mai 1967, par laquelle un Conseil des Nations Unies pour la Namibie a été créé, ainsi que toutes les résolutions ultérieures de l'Assemblée générale sur la Namibie, en particulier la résolution 3295 (XXIX) du 13 décembre 1974 et la résolution 3399 (XXX) du 26 novembre 1975, Rappelant ses résolutions 245 (! 968) du 25 janvier et 246 ( 1968) du 14 mars 1968, 264 (1969) du 20 mars et 269 (1969) du 12 août 1969, 276 (1970) du 30 janvier, 282 (1970) du 23 juillet, 283 (1970) et 284 (1970) du 29 juillet 1970, 300 (1971) du 12 octobre et 301 (1971) du 20 octobre 1971, 310 ( 1972) du 4 février 1972 et 366 ( 1974) du 17 décembre 1974, Rappelant l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, en date du 21 juin 197129, selon lequel l'Afrique du Sud a l'obligation de retirer son administration du Territoire, Réaffirmant la responsabilité juridique de l'Organisation des Nations Unies à l'égard de la Namibie, Préoccupé par l'occupation illégale continue de la Namibie par l'Afrique du Sud et par le refus persistant de l'Afrique du Sud de se conformer aux résolutions et décisions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, ainsi qu'à l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, Gravement préoccupé par la répression brutale et la violation persistante des droits de l'homme du peuple namibien par l'Afrique du· Sud et par les efforts qu'elle fait pour détruire l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Namibie, ainsi que par le renforcement agressif de son appareil militaire dans la région, Déplorant vivement la militarisation de la Namibie par le régime d'occupation illégal de l'Afrique du Sud, 1. Condamne l'occupation illégale continue du Territoire de la Namibie par l'Afrique du Sud; 2. Condamne l'application illégale et arbitraire par l'Afrique du Sud de lois et pratiques répressives et entachées de discrimination raciale en Namibie; 3. Condamne le renforcement de l'appareil militaire sud-africain en Namibie et toute utilisation du Territoire comme base d'attaques contre des pays voisins; 4. Exige que l'Afrique du Sud mette immédiatement fin à sa politique de bantoustans et de prétendus foyers 28 Jbid., trente et unième année, l 880e séance. 29 Conséquences juridiques pour les Etats de la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie (Sud-Ouest africain) nonobstant la résolution 276 (1970) du Conseil de sécurité, avis consultatif; CU. Recueil 1971, p. 16.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/387 (1976)
IntituléAngola-Afrique du Sud (31 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/387(1976)
Texte intégral Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1960e séance, le 7 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, de la Pologne et de Sri Lanka à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 196le séance, le 13 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Botswana, du Libéria et de la République démocratique allemande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1963e séance, le 19 octobre 1976, le Conseil a décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie 31, d'adresser une invitation à M. Theo-Ben Gurirab en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 31 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976, document S/12216. Plainte du Kenya, au rwm du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies, concernant l'acte d'agression perpétré par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola Décisions A sa l 900e séance, le 26 mars 1976, le Conseil a décidé, conformément à !'Article 32 de la Charte, d'inviter le représentant de la République populaire d'Angola à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Kenya, au nom du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies, concernant l'acte d'agression perpétré par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola : lettre, en date du 10 mars 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Kenya auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/120073 2 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Egypte, de la Guinée, du Kenya, de Madagascar, du Nigéria, de la Sierra Leone, de la Somalie, de la Yougoslavie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1901 e séance, le 29 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Pologne et de la République démocratique allemande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 902e séance, le 29 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde et de la Répu­ blique-Unie du Cameroun à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président et de quatre membres de cet organe. 32 lbid., Supp/Jment de janvier, février et mars 1976. lG A sa 1903e séance, le 30 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Mali, de l'Ouganda et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 904e séance, le 30 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Arabie Saoudite et du Congo à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 90se séance, le 31 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de la Guinée­ Bissau et du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 906e séance, le 31 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Mozambique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 387 (1976) du 31 mars 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre adressée par le représentant permanent du Kenya au nom du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies3 3, Ayant entendu la déclaration du représentant de la République populaire d' Ango)a3 4, Rappelant le principe selon lequel aucun Etat ou groupe d'Etats n'a le droit d'intervenir, directement ou indirecte­ ment, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures de tout autre Etat, 33 Ihid., document S/12007. 34 Jbid., trente et unième année, J 900e séance. Rappelant également le droit naturel et légitime de chaque Etat, dans l'exercice de sa souveraineté, de deman­ der l'assistance de tout autre Etat ou groupe d'Etats, Tenant compte de ce que tous les Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Profondément préoccupé par les actes d'agression commis par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola et par la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de ce pays, Condamnant l'utilisation par l'Afrique du Sud du Ter­ ritoire international de la Namibie pour monter cette agression, Profondément préoccupé également par les dommages et les destructions causés par les forces d'invasion sud­ africaines en Angola et par leur saisie d'équipement et de matériel angolais, Notant la lettre du représentant permanent de l'Afrique du Sud relative au retrait des troupes sud-africaines3 s , 35 Ibid., trente et unième année, Supplément de ianvier, février et mars 1976, document S/12026. 1. Condamne l'agression de l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola; 2. Exige que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola, 3. Exige également que l'Afrique du Sud s'abstienne d'utiliser le Territoire international de la Namibie pour monter des actes de provocation ou d'agression contre la République populaire d'Angola ou tout autre Etat africain voisin; 4. Demande au Gouvernement sud-africain de faire droit aux demandes légitimes de la République populaire d'Angola tendant à l'indemnisation intégrale de cet Etat pour les dommages et les destructions qui lui ont été infligés et à la restitution de l'équipement et des matériels que les forces d'invasion ont saisis; 5. Prie le Secrétaire général de suivre l'application de la présente résolution. Adoptée à la J 906e séance par 9 voix contre zéro, avec 5 abs­ tentions (Etats-Unis d'Amé­ rique, France, Italie, Japon, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nordj36. 36 Un membre (Chine) n'a pas participé au vote. La situation en Afrique du Sud: massacres et actes de violence commis par le régime d'apartheid en Afrique du Sud à Soweto et dans d'autres régions Décisions A sa 1929e séance, le 18 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de Cuba, du Libéria et de Madagascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation en Afrique du Sud : massacres et actes de violence commis par le régime d'apartheid en Afrique du Sud à Soweto et dans d'autres régions : 'a) Lettre, en date du l 8 juin 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie (S/1210037); 'b) Télégramme, en date du 18 juin 1976, adressé au Secrétaire général par le Président de la République démocratique de Madagascar (S/121 OP 7)'. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie38, d'adresser une invitation à MM. Thami Mhlambiso et David Sibeko en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 37 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai et ;uin 19 76. 38 Ibid., document S/12102. 11 A la même séance, le Conseil a en outre décidé d'adresser une invitation au Rapporteur du Comité spécial contre l'apartheid en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa l 93Qe séance, le 19 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del' Afrique du Sud, de l'Inde, de la République-Unie du Cameroun, de la Yougoslavie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la questi01,. Résolution 392 (1976) du 19 juin 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre adressée par les représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la Répu­ blique-Unie de Tanzanie, au nom du Groupe africain à l'Organisation des Nations Unies, concernant les actes de répression, y compris les massacres non provoqués, per­ pétrés par le régime d'apartheid en Afrique du Sud à l'encontre du peuple africain à Soweto et dans d'autres régions del' Afrique du Sud3 9, 39/bid., document S/12100.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/388 (1976)
IntituléRodhésie du Sud (6 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/388(1976)
Texte intégral A sa 1934e séance, le 25 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Indonésie, de l'Oman et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1935e séance, le 28 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de la Guinée et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1936e séance, le 28 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de l'Irak et de la Pologne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la qurstion. A sa 1937e séance, le 29 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Tchécoslovaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1938e séance, le 29 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Qatar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. B. -QUESTIONS RELATIVES A L'AFRIQUE AUSTRALE Question concernant la situation en Rhodésie du Sud1 9 Décision A sa 1907e séance, le 6 avril 1976, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a abordé l'examen de la question intitulée 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud : rapport spécial du Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 (1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud sur l'élargissement des sanctions contre la Rhodésie du Sud (S/ 119132 0)'. Résolution 388 ( 1976) du 6 avril 1976 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 216 (1965) du 12 novembre et 217 ( 1965) du 20 novembre 1965, 221 ( 1966) du 9 avril et 232 (1966) du 16 décembre 1966, 253 (1968) du 29 mai 1968 et 277 (1970) du 18 mars 1970, Réaffirmant que les mesures énoncées dans ces résolu­ tions et les mesures prises par les Etats Membres en application lesdites résolutions restent en vigueur, Prenant en considération les recommandations faites par le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 (1968) concernant la question de la Rho­ désie du Sud dans son rapport spécial du 15 décembre 197521, 19 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972 et 1973. 20 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trentième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1975. 21 Ibid., document S/11913. 6 Réaffirmant que la situation actuelle en Rhodésie du Sud constitue une menace à la paix et à la sécurité interna­ tionales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que tous les Etats Membres prendront les mesures voulues pour que leurs ressortissants et les personnes se trouvant sur leur territoire n'assurent pas : a) Les marchandises ou produits qui auront été exportés de Rhodésie du Sud après la date de la présente résolution en violation de la résolution 253 (1968) du Conseil de sécurité, lorsqu'ils savent ou ont de bonnes raisons de croire qu'ils ont été exportés dans ces conditions; b) Les marchandises ou produits dont ils savent ou ont de bonnes raisons de croire qu'ils sont destinés à être importés en Rhodésie du Sud, ou que telle est l'intention, après la date de la présente résolution et en violation de la résolution 253 ( 1968); c) Les marchandises, produits ou autres biens détenus en Rhodésie du Sud par toute entreprise commerciale, indus­ trielle ou de services publics établie en Rhodésie du Sud, en violation de la résolution 253 (1968); 2. Décide que tous les Etats Membres prendront les mesures voulues pour empêcher leurs ressortissants et les personnes se trouvant sur leur territoire de concéder à toute entreprise commerciale, industrielle ou de services publics établie en Rhodésie du Sud le droit d'utiliser un nom commercial ou de contracter un accord de franchisage portant sur l'usage d'un nom commercial, d'une marque de fabrique, de commerce ou de services ou d'un dessin ou modèle déposé en liaison avec la vente ou la distribution de produits, marchandises ou services de cette entreprise; 3. Prie instamment les Etats non membres de l'Organi­ sation, compte tenu du principe énoncé à I' Article 2 de la Charte des Nations Unies, de se conformer aux dispositions de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la J 90 7e séance. Demande présentée par le Mozambique conformément à /'Article 50 de la Charte des Nations Unies à propos de la situation résultant de la décision prise par ce pays d'imposer des sanctions contre la Rhodésie du Sud en stricte application des décisions pertinentes du Conseil de sécurité Décisions A sa l 890e séance, le 16 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Mozambique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Demande présentée par le Mozambique conformément à l' Article 50 de la Charte des Nations Unies à propos de la situation résultant de la décision prise par ce pays d'imposer des sanctions contre la Rhodésie du Sud en stricte application des décisions pertinentes du Conseil de sécu­ rité: télégramme, en date du 10 mars 1976, adressé au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères du Mozambique (S/ 120092 2 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, de la Jamaïque, du Kenya et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 386 (1976) du 17 mars 1976 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la déclaration faite le 3 mars 1976 par le Président de la République populaire du Mozambique2 3, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères de la République populaire du Mozambique 2 4, Gravement préoccupé par la situation créée par les actes de provocation et d'agression commis par le régime illégal de la minorité en Rhodésie du Sud contre la sécurité et l'intégrité territoriale de la République populaire du Mozambique, Réafjïrmant le droit inaliénable du peuple de la Rhodésie du Sud (Zimbabwe) à l'autodétermination et à l'indé­ pendance, conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, et la légitimité de la lutte qu'il mène pour obtenir la jouissance de ce droit, conformément à la Charte des Nations Unies, Rappelant sa résolution 253 ( 1968) du 29 mai 1968 par laquelle il a imposé des sanctions contre la Rhodésie du Sud, 22 Ibid., trente et unième année, Supplément de janvier, février et mars 1976. 23 Jbid., document S/12005, annexe. 24 Ibid., trente et unième année, 1890C séance. 7 Rappelant en outre ses résolutions 277 (1970) du 18 mars 1970 et 318 ( 1972) du 28 juillet 1972, Notant avec satisfaction que le Gouvernement mozam­ bicain a décidé de rompre immédiatement toutes relations commerciales et toutes communications avec la Rhodésie du Sud conformément à la décision prise par le Conseil et en stricte application des sanctions économiques, Considérant que cette décision concourt notablement à la réalisation des objectifs de l'Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la Rhodésie du Sud, conformément aux principes et aux buts de la Charte, Reconnaissant que le Gouvernement mozambicain a agi conformément à la résolution 253 (1968), Ayant présentes à l'esprit les dispositions des Articles 49 et 50 de la Charte, 1. Félicite le Gouvernement mozambicain de sa décision de rompre toutes relations économiques et commerciales avec la Rhodésie du Sud; 2. Condamne tous les actes de provocation et d'agres­ sion, y compris les incursions militaires, commis par le régime illégal de la minorité en Rhodésie du Sud contre la République populaire du Mozambique; 3. Prend note des besoins économiques pressants et particuliers du Mozambique, découlant de l'application par ce pays de la résolution 253 (1968), indiqués par le Ministre des affaires étrangères du Mozambique dans sa déclaration; 4. Lance un appel à tous les Etats pour qu'ils apportent immédiatement une assistance financière, technique et matérielle au Mozambique, de façon que le Mozambique puisse exécuter normalement son programme de dévelop­ pement économique et soit mieux à même d'appliquer pleinement le régime des sanctions; 5. Prie l'Organisation des Nations Unies ainsi que les organisations et les programmes intéressés, en particulier le Conseil économique et social, le Programme des Nations Unies pour le. développement, le Programme alimentaire mondial, la Banque mondiale, le Fonds monétaire inter­ national et toutes les institutions spécialisées des Nations Unies, de secourir le Mozambique dans sa situation écono­ mique actuelle et d'examiner périodiquement la question de l'assistance économique au Mozambique telle qu'elle est envisagée dans la présente résolution; 6. Prie le Secrétaire général de prendre des dispositions, en coopération avec les organisations compétentes des Nations Unies, pour qu'une assistance financière, technique et matérielle sous toutes formes soit immédiatement ap­ portée au Mozambique afin de lui permettre de venir à bout des difficultés économiques qu'a entraînées pour lui l'ap­ plication des sanctions économiques contre le régime raciste de la Rhodésie du Sud. Adoptée à /'unanimité à la l 892e séance.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/389 (1976)
IntituléTimor oriental (22 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/389(1976)
Texte intégral de l' 'acte d'agression' commis par Israël contre la République de l'Ouganda : 'a) Lettre, en date du 6 juillet 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Sous­ Secrétaire exécutif de l'Organisation de l'unité afri­ caine auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/121265 9 ); 'b) Lettre, en date du 6 juillet 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Mauritanie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/121285 9); 'c) Lettre, en date du 4 juillet 1976, adressée au Secrétaire général par le représentant permanent d'Israël auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1212359); 'd) Lettre, en date du 5 juillet 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente de l'Ouganda auprès del 'Organisation des Nations Unies (S/121245 9)'. 59 Ibid., Supplément de juillet, août et septembre 19 76. A sa l 940e séance, le 12 juillet 197 6, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1941 e séance, le 12 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1942e séance, le 13 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Inde à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1943e séance, le 14 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Cuba à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. H. -LA SITUATION A TIMOR6o Décisions A sa 1908e séance, le 12 avril 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Australie, de l'Indonésie, des Philippines et du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La question à Timor : rapport présenté par le Secrétaire général en applicati'ôn de la résolution 384 (1975) du Conseil de sécurité (S/12011 61 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l 'lndonésie 6 2, d'adresser des invitations à MM. Guilherme Maria Gonçalves, Mario Carras­ calao, José Gonçalves et Joâo Pedro Soares, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de la Guinée-Bissau6 3, d'adresser 60 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 197 5. 61 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément de janvier, février et mars 1976. 62 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin 19 76, document S/12043. 63/bid., document S/12045. 18 une invitation à M. José Ramos Horta en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant du Mozambique 64, d'adresser une invitation à M. Ken Fry en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1909e séance, le 14 avril 1976, le Conseil a décidé, sur la demande du représentant de l'Indonésie6 5, d'adresser une invitation à M. Rex K. M. Syddell en vertu de l':;irticle 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1910e séance, le 15 avril 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie Saoudite et de la Guinée-Bissau à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A sa 1911e séance, le 20 avril 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Malaisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 64 Ibid., document S/ 1204 7. 65 Ibid., document S/12049. A sa 1912e séance, le 20 avril 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée et du Mozambique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 389 (1976) du 22 avril 1976 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 384 (1975) du 22 décembre 1975, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 12 mars 197666, Ayant entendu les déclarations des représentants du Portugal et de l'Indonésie, Ayant entendu les déclarations de représentants du peuple du Timor oriental, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple du Timor oriental à l'autodétermination et à l'indépendance confor­ mément aux principes de la Charte des Nations Unies et à la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, contenue dans la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, Estimant qu'aucun effort ne doit être ménagé pour créer des conditions qui permettent au peuple du Timor oriental d'exercer librement son droit à l'autodétermination, Notant que l'Assemblée générale est saisie de la question du Timor oriental, Conscient de la nécessité urgente de mettre un terme à la situation toujours tendue au Timor oriental, Prenant note de la déclaration du représentant de l'Indonésie6', 1. Demande à tous les Etats de respecter l'intégrité territoriale du Timor oriental ainsi que le droit inaliénable de son peuple à l'autodétermination, conformément à la résolution 1514 (XV) del' Assemblée générale; 2. Demande au Gouvernement indonésien de retirer sans plus tarder toutes ses forces du territoire; 3. Prie le Secrétaire général de charger son représentant spécial de poursuivre la mission qui lui a été confiée au 66/bid., Supplément de janvier, février et mars 1976, document S/12011. 67 Ibid., trente et u,lième année, 1909e séance. 19 paragraphe 5 de la résolution 384 ( 197 5) du Conseil de sécurité et de continuer ses consultations avec les parties intéressées; 4. Prie en outre le Secrétaire général de suivre l'appli­ cation de la présente résolution et de soumettre un rapport au Conseil de sécurité aussitôt que possible; 5. Demande à tous les Etats et à toutes les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec l'Organisation des Nations Unies en vue d'apporter une solution pacifique à la situation existante et de faciliter la décolonisation du • territoire; 6. Décide de demeurer saisi de la situation. Adoptée à la 1914e séance par l 2 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Etats-Unis d'Amérique, Japonj68. Décision Le 21 juin 1976, le Président a publié une note6 9 où il se référait à une lettre et à une note verbale datées du 10 juin par lesquelles le représentant permanent de l'Indonésie auprès de l'Organisation des Nations Unies invitait le Conseil de sécurité, par l'intermédiaire de son président, à se rendre au Timor oriental pour une visite devant commencer le 24 juin. Après avoir procédé à des consul­ tations avec les membres du Conseil, le Président a, le 21 juin, adressé la réponse suivante au représentant permanent de l'Indonésie : 'J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre et de votre note verbale du 10 juin 1976, par lesquelles le Gouvernement indonésien a invité le Conseil de sécurité à se rendre au Timor oriental à compter du 24 juin 1976. 'Ainsi que vous le savez, le Conseil de sécurité, qui a examiné la situation au Timor oriental en décembre 1975 puis de nouveau en avril 1976, a adopté à ce sujet les résolutions 384 (1975) et 389 (1976). 'Eu égard aux décisions qu'il a prises au sujet de la situation au Timor oriental, le Conseil de sécurité est parvenu à la conclusion qu'il ne peut accepter l'invi­ tation du Gouvernement indonésien.' 68 Un membre (Bénin) n'a pas participé au vote. 69 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai et juin 1976, document S/12104.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/390 (1976)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (28 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/390(1976)
Texte intégral La situation au Moyen-Orient : rapports du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement Résolution 390 (1976) du 28 mai l 976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement2, Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen-Orient et de l'évolution de la situation dans la région, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer im­ médiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécu­ rité, en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à la J 92Je séance par 13 voix contre zéroJ. Résolution 398 (1976) du 30 novembre 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement4, Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen-Orient et de la nécessité urgente de poursuivre et d'intensifier ces efforts, 2 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai et juin 1976, documents S/12083 et Add.l. 3 Deux membres (Chine et République arabe libyenne) n'ont pas participé au vote. 4 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976, docu­ ment S/12235. Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer im­ médiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécu­ rité, en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1977; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à la 1975e séance par 12 voix contre zéros. Décision A la l 97Se séance, le 30 novembre 1976, le Président a fait la déclaration suivante après l'adoption de la résolution 398 (1976): 'A l'occasion de l'adoption de la résolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, je suis autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration suivante concernant la résolution qui vient d'être adoptée. 'On sait qu'il est dit, au paragraphe 32 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement4 que 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, il est incon­ testable que la situatüm au Moyen-Orient demeurera instable et potentiellement dangereuse en l'absence de progrès réels sur la voie d'un règlement juste et durable de tous les aspects du problème'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète l'opinion du Conseil de sécurité. 'En outre, les délégations du Bénin, de la Chine et de la République arabe libyenne m'ont prié d'annoncer que, n'ayant pas pris part au vote sur cette résolution, elles adoptent la même attitude à l'égard de la déclaration dont je viens de donner lecture au nom des membres du Conseil.' 5 Trois membres (Bénin, Chine et République arabe libyenne) n'ont pas participé au vote. La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies Décisions Dans une note en date du 27 mai 19766, le Président a exposé que le Secrétaire général l'avait informé, le 20 mai, que la Force d'urgence des Nations Unies avait besoin de quatre :1élicoptères avec ;eurs équipages : le Gouvernement 6 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai er juin J 976, document S/ 12089. canadien sollicité ayant indiqué qu'il ne pouvait faire droit à la demande dont il avait fait l'objet, le Gouvernement australien avait déclaré être disposé à les fournir. Sauf objections de la part du Conseil, le Secrétaire général avait proposé d'accepter l'offre du Gouvernement australien. Après avoir procédé aux consultations nécessaires avec les membres du Conseil, le Président avait adressé la réponse suivante au Secrétaire général le 27 mai : 'Je me réfère à votre lettre en date du 20 mai 1976 concernant l'offre faite par le Gouvernement australien de
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/391 (1976)
IntituléChypre (15 Juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/391(1976)
Texte intégral demandé à tous les gouvernements de refuser de recon­ naître sous quelque forme que ce soit le Transkei préten­ dument indépendant et de s'abstenir d'avoir des rapports quels qu'ils soient avec le Transkei prétendument indé­ pendant ou d'autres bantoustans; 2. Félicite le Gouvernement du Lesotho de sa décision de ne pas reconnaître la prétendue indépendance du Transkei; 3. Condamne toute mesure prise par l'Afrique du Sud dans le but de forcer le Lesotho à reconnaître le bantoustan du Transkei; 4. Demande à l'Afrique du Sud de prendre immé­ diatement toutes les mesures nécessaires pour rouvrir les postes frontière en question; 5. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils fournissent immédiatement une aide financière, technique et matérielle au Lesotho pour lui permettre de mener à bien ses programmes de développement économique et pour le mettre mieux à même d'appliquer intégralement les réso­ lutions de l'Organisation des Nations Unies relatives à l'apartheid et aux bantoustans; 6. Prie l'Organisation des Nations Unies et les organi­ sations et programmes intéressés, en particulier le Pro­ gramme des Nations Unies pour le développement, le Programme alimentaire mondial ainsi que toutes les insti­ tutions spécialisées des Nations Unies, d'aider le Lesotho dans la situation actuelle et d'examiner périodiquement la question de l'assistance économique au Lesotho envisagée dans la présente résolution; 7. Prie le Secrétaire général, agissant en collaboration avec les organismes compétents des Nations Unies, d'orga­ niser, avec effet immédiat, tous types d'assistance finan­ cière, technique et matérielle au Royaume du Lesotho de façon à permettre à celui-ci de surmonter les difficultés économiques résultant de la fermeture des postes frontière par l'Afrique du Sud en raison du refus du Lesotho de reconnaître la prétendue indépendance du Transkei; 8. Prie en outre le Secrétaire général de suivre constam­ ment la situation et de rester en contact étroit avec les Etats Membres, les organisations régionales et autres organisations intergouvernementales, les institutions spécialisées et les institutions financières internationales, et de faire rapport au Conseil de sécurité à sa prochaine réunion sur la question; 9. Décide de demeurer saisi de la question. Adoptée par consensus à la 1982;1! séance. c_ -LA SITUATION A CHYPRE4 6 Décisions A sa 1925e séance, le 11 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/1209347)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser u.,e invitation à M. Nail Atalay en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 391 (1976) du 15juin 1976 Le Conseil de sécurité, Notant que, d'après le rapport du Secrétaire général en date du 5 juin 19764 8, la présence de la Force des Nations 46 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1977, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974 et 1975. 47 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai et juin 1976. 48 Jbid., document S/12093. 14 Unies chargée du mamt1en de la paix à Chypre est essentielle dans les circonstances actuelles, non seulement pour aider à maintenir le calme dans l'île mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer à rechercher un règlement pacifique, Notant la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que, d'après le rapport, la liberté de mouvement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de sa police civile demeure restreinte dans le nord de l'île et que les discussions concernant le stationnement, le déploiement et le fonction­ nement de la Force progressent, et exprimant l'espoir que ces discussions aboutiront rapidement à l'élimination de toutes les difficultés existantes, Notant en outre que, au paragraphe 70 de son rapport, le Secrétaire général exprime l'avis que les négociations entre les représentants des deux communautés constituent le meilleur moyen de parvenir à un règlement juste et durable du problème de Chypre et que, pour que ces négociations soient utiles, il faut que toutes les parties intéressées soient disposées à faire montre de la souplesse nécessaire, en tenant compte non seulement de leurs propres intérêts mais aussi des aspirations et des exigences légitimes de la partie adverse, Se déclarant préoccupé par des actes qui augmentent la tension entre les deux communautés et tendent à contrarier les efforts accomplis pour assurer une paix juste et durable à Chypre, Soulignant la nécessité pour les parties intéressées de se conformer aux accords réalisés lors de toutes les séries précédentes d'entretiens qui ont eu lieu sous les auspices du Secrétaire général, et exprimant l'espoir que les futurs entretiens seront utiles et productifs, Notant également que les parties intéressées ont approuvé la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le Conseil de sécurité prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période de six mois, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1976, 1. Réaffirme les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, ainsi que de ses résolutions et décisions ultérieures concernant la création et le maintien en fonction de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et d'autres aspects de la situation à Chypre; 2. Réaffirme une fois encore sa résolution 365 (1974) du 13 décembre 1974, par laquelle il a fait sienne la résolution 3212 (XXIX) adoptée à l'unanimité par l' As­ semblée générale le 1er novembre 1974, et demande à nouveau que soit assurée d'urgence l'application effective de ces ré~lutions et de sa résolution 367 (1975) du 12 marsl975; 3. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération, de s'abstenir de toute action unilatérale ou autre qui pourrait nuire aux perspectives de succès des négociations et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'at­ teindre les objectifs du Conseil de sécurité; 4. Prolonge à nouveau d'une période prenant fin le 15 décembre 1976, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants sur la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de ses effectifs; 5. Lance un nouvel appel à toutes les parties intéressées pour qu'elles prêtent leur coopération pleine et entière de façon à permettre à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix de s'acquitter efficacement de ses tâches; 6. Prie le Secrétaire général de poursuivre la mission de bons offices que le Conseil de sécurité lui a confiée au paragraphe 6 de sa résolution 367 (1975), de l'informer des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 30 octobre 1976 au plus tard. Adoptée à la 1927e séance par 13 voix contre zéro49. Décisions A sa 1979e séance, le 14 décembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre ( S/ 12253 et Add.1 s o )'. 49 Deux membres (Bénin et Chine) n'ont pas participé au vote. 50 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976. 15 A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Vedat A. Celik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 401 (1976) du 14 décembre 1976 Le Conseil de sécurité, Notant que, d'après le rapport du Secrétaire général en date du 9 décembre 19765 1 , la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre est essentielle dans les circonstances actuelles, non seulement pour aider à maintenir le calme dans l'île mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer à rechercher un règlement pacifique, Notant la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que, d'après le rapport, la liberté de mouvement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de sa police civile demeure restreinte dans le nord de l'île et que les discussions concernant le stationnement, le déploiement et le fonction­ nement de la Force continuent de progresser, et exprimant l'espoir que l'on trouvera le moyen de surmonter les obstacles qui subsistent, Notant en outre que le Secrétaire général exprime ! 'avis que les négociations entre les représentants des deux communautés constituent le meilleur moyen de parvenir à un règlement juste et durable du problème de Chypre et que, pour que ces négociations soient utiles, il faut que toutes les parties intéressées soient disposées à faire montre de la souplesse nécessaire, en tenant compte non seulement de leurs propres intérêts mais aussi des aspirations et des exigences légitimes de la partie adverse, Se déclarant préoccupé par des actes qui augmentent la tension entre les deux communautés et tendent à contrarier les efforts accomplis pour assurer une paix juste et durable à Chypre, Soulignant la nécessité pour les parties intéressées de se conformer aux accords réalisés lors de toutes les séries précédentes d'entretiens qui ont eu lieu sous les auspices du Secrétaire général, et exprimant l'espoir que les futurs entretiens seront utiles et productifs, Notant également que les parties intéressées ont approuvé la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le Conseil de sécurité prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période de six mois, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1976, 1. Réaffïrme les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) du 4 mars 1964, ainsi que de ses résolutions et décisions ultérieures concernant la création et le maintien en fonction de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et d'autres aspects de la situation à Chypre; 51 Ibid., document S/12253:
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/392 (1976)
IntituléAfrique du Sud (19 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/392(1976)
Texte intégral Rappelant également le droit naturel et légitime de chaque Etat, dans l'exercice de sa souveraineté, de deman­ der l'assistance de tout autre Etat ou groupe d'Etats, Tenant compte de ce que tous les Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Profondément préoccupé par les actes d'agression commis par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola et par la violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de ce pays, Condamnant l'utilisation par l'Afrique du Sud du Ter­ ritoire international de la Namibie pour monter cette agression, Profondément préoccupé également par les dommages et les destructions causés par les forces d'invasion sud­ africaines en Angola et par leur saisie d'équipement et de matériel angolais, Notant la lettre du représentant permanent de l'Afrique du Sud relative au retrait des troupes sud-africaines3 s , 35 Ibid., trente et unième année, Supplément de ianvier, février et mars 1976, document S/12026. 1. Condamne l'agression de l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola; 2. Exige que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola, 3. Exige également que l'Afrique du Sud s'abstienne d'utiliser le Territoire international de la Namibie pour monter des actes de provocation ou d'agression contre la République populaire d'Angola ou tout autre Etat africain voisin; 4. Demande au Gouvernement sud-africain de faire droit aux demandes légitimes de la République populaire d'Angola tendant à l'indemnisation intégrale de cet Etat pour les dommages et les destructions qui lui ont été infligés et à la restitution de l'équipement et des matériels que les forces d'invasion ont saisis; 5. Prie le Secrétaire général de suivre l'application de la présente résolution. Adoptée à la J 906e séance par 9 voix contre zéro, avec 5 abs­ tentions (Etats-Unis d'Amé­ rique, France, Italie, Japon, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nordj36. 36 Un membre (Chine) n'a pas participé au vote. La situation en Afrique du Sud: massacres et actes de violence commis par le régime d'apartheid en Afrique du Sud à Soweto et dans d'autres régions Décisions A sa 1929e séance, le 18 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de Cuba, du Libéria et de Madagascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation en Afrique du Sud : massacres et actes de violence commis par le régime d'apartheid en Afrique du Sud à Soweto et dans d'autres régions : 'a) Lettre, en date du l 8 juin 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie (S/1210037); 'b) Télégramme, en date du 18 juin 1976, adressé au Secrétaire général par le Président de la République démocratique de Madagascar (S/121 OP 7)'. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie38, d'adresser une invitation à MM. Thami Mhlambiso et David Sibeko en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 37 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai et ;uin 19 76. 38 Ibid., document S/12102. 11 A la même séance, le Conseil a en outre décidé d'adresser une invitation au Rapporteur du Comité spécial contre l'apartheid en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa l 93Qe séance, le 19 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del' Afrique du Sud, de l'Inde, de la République-Unie du Cameroun, de la Yougoslavie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la questi01,. Résolution 392 (1976) du 19 juin 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre adressée par les représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la Répu­ blique-Unie de Tanzanie, au nom du Groupe africain à l'Organisation des Nations Unies, concernant les actes de répression, y compris les massacres non provoqués, per­ pétrés par le régime d'apartheid en Afrique du Sud à l'encontre du peuple africain à Soweto et dans d'autres régions del' Afrique du Sud3 9, 39/bid., document S/12100. Ayant examiné également le télégramme adressé au Secrétaire général par le Président de la République démocratique de Madagascar 4 0, Profondément bouleversé par le fait que des Africains ont été tués et blessés en grand nombre en Afrique du Sud à la suite des tirs sans pitié qu'ont essuyés des Africains, y compris des écoliers et des étudiants, alors qu'ils mani­ festaient contre la discrimination raciale le 16 juin 1976, Convaincu que cette situation résulte de l'imposition continue de l'apartheid et de la discrimination raciale par le Gouvernement sud-africain, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, 1. Condamne vigoureusement le Gouvernement sud­ africain pour avoir recouru à des actes de violence massive et au meurtre d' Africains, y compris des écoliers, des 40Jbid., document S/12101. étudiants et autres, qui marquaient leur opposition à la discrimination raciale; 2. Exprime sa profonde sympathie aux victimes de ces actes de violence; 3. Réaffirme que la politique d'apartheid est un crime contre la conscience et la dignité de l'humanité et trouble gravement la paix et la sécurité internationales; 4. Reconnaît la légitimité de la lutte du peuple sud­ africain pour l'élimination de l'apartheid et de la discri­ mination raciale; 5. Invite le Gouvernement sud-africain à mettre fin sans délai aux actes de violence commis contre le peuple africain et à prendre d'urgence des mesures en vue d'éliminer l'apartheid et la discrimination raciale; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptée par consensus à la J 93oe séance. Plainte de la Zambie contre l'Afrique du Sud Décisions A sa 1944e séance, le 27 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Zambie, de l'Afrique du Sud et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte de la Zambie contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 19 juillet 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1214741 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président par intérim de cet organe et des représentants du Botswana et de la Yougoslavie. A sa 1945e séance, le 28 juillet 197 6, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Egypte, de l'Ethio­ pie, du Llbéria, de Madagascar, de l'Ouganda et du Zaïre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à un représentant du Comité spécial contre l'apartheid. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant du Bénin4 2, d'adresser une 41 lbid., Supplément de juillet, août et septembre 1976. 42 Jbid., document S/12154. 12 invitation à M. O. T. Emvula en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1946e séance, le 29 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Botswana, du Mozambique, du Qatar, de la Sierra Leone et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1947e séance, le 30 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Guinée à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 948e séance, le 30 juillet 197 6, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Maurice à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 393 (1976) du 30 juillet 1976 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre du représentant de la République de Zambie contenue dans le document S/121474 I, Ayant examiné la déclaration du Ministre des affaires étrangères de la République de Zambie4 3, Profondément préoccupé par les nombreux actes d'hosti­ lité commis sans provocation par l'Afrique du Sud en violation de la souveraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de la République de Zambie, qui ont entraîné des pertes en vies humaines et fait des blessés parmi des personnes innocentes et causé la destruction de 4 3 Ibid., trente et unième année, 1944e séance.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/393 (1976)
IntituléAfrique du Sud-Zambie (30 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/393(1976)
Texte intégral Ayant examiné également le télégramme adressé au Secrétaire général par le Président de la République démocratique de Madagascar 4 0, Profondément bouleversé par le fait que des Africains ont été tués et blessés en grand nombre en Afrique du Sud à la suite des tirs sans pitié qu'ont essuyés des Africains, y compris des écoliers et des étudiants, alors qu'ils mani­ festaient contre la discrimination raciale le 16 juin 1976, Convaincu que cette situation résulte de l'imposition continue de l'apartheid et de la discrimination raciale par le Gouvernement sud-africain, au mépris des résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale, 1. Condamne vigoureusement le Gouvernement sud­ africain pour avoir recouru à des actes de violence massive et au meurtre d' Africains, y compris des écoliers, des 40Jbid., document S/12101. étudiants et autres, qui marquaient leur opposition à la discrimination raciale; 2. Exprime sa profonde sympathie aux victimes de ces actes de violence; 3. Réaffirme que la politique d'apartheid est un crime contre la conscience et la dignité de l'humanité et trouble gravement la paix et la sécurité internationales; 4. Reconnaît la légitimité de la lutte du peuple sud­ africain pour l'élimination de l'apartheid et de la discri­ mination raciale; 5. Invite le Gouvernement sud-africain à mettre fin sans délai aux actes de violence commis contre le peuple africain et à prendre d'urgence des mesures en vue d'éliminer l'apartheid et la discrimination raciale; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptée par consensus à la J 93oe séance. Plainte de la Zambie contre l'Afrique du Sud Décisions A sa 1944e séance, le 27 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Zambie, de l'Afrique du Sud et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte de la Zambie contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 19 juillet 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1214741 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président par intérim de cet organe et des représentants du Botswana et de la Yougoslavie. A sa 1945e séance, le 28 juillet 197 6, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Egypte, de l'Ethio­ pie, du Llbéria, de Madagascar, de l'Ouganda et du Zaïre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à un représentant du Comité spécial contre l'apartheid. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant du Bénin4 2, d'adresser une 41 lbid., Supplément de juillet, août et septembre 1976. 42 Jbid., document S/12154. 12 invitation à M. O. T. Emvula en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1946e séance, le 29 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Botswana, du Mozambique, du Qatar, de la Sierra Leone et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1947e séance, le 30 juillet 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Guinée à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 948e séance, le 30 juillet 197 6, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Maurice à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 393 (1976) du 30 juillet 1976 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre du représentant de la République de Zambie contenue dans le document S/121474 I, Ayant examiné la déclaration du Ministre des affaires étrangères de la République de Zambie4 3, Profondément préoccupé par les nombreux actes d'hosti­ lité commis sans provocation par l'Afrique du Sud en violation de la souveraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de la République de Zambie, qui ont entraîné des pertes en vies humaines et fait des blessés parmi des personnes innocentes et causé la destruction de 4 3 Ibid., trente et unième année, 1944e séance. biens, et qui ont atteint leur point culminant le 11 juillet 1976 lors d'une attaque armée au cours de laquelle, malheureusement, 24 personnes innocentes ont trouvé la mort et 45 autres ont été blessées, Profondément préoccupé devant l'utilisation par l'Afrique du Sud du Territoire international de la Namibie comme base d'attaques contre des pays africains voisins, Réaffirmant la légitimité de la lutte du peuple namibien pour libérer son pays de l'occupation illégale du régime raciste de l'Afrique du Sud, Convaincu que si la situation en Afrique australe persiste à s'aggraver la paix et la sécurité internationales risquent de s'en trouver menacées, Conscient de la nécessité de prendre des dispositions efficaces en vue de prévenir et d'éliminer les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant sa résolution 300 {1971) du 12 octobre 1971, dans laquelle, notamment, il faisait appel à l'Afrique du Sud pour qu'elle respecte pleinement la souveraineté et l'inté­ grité territoriale de la Zambie, Ayant à l'esprit que tous les Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, 1. Condamne énergiquement l'attaque armée de l'Afrique du Sud contre la République de Zambie, qui constitue une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Zambie; 2. Exige que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souveraineté, l'espace aérien et l'intégrité territoriale de la République de Zambie; 3. Exige que l'Afrique du Sud renonce immédiatement à utiliser le Territoire international de la Namibie comme base pour lancer des attaques armées contre la République de Zambie et d'autres pays africains; 4. Félicite la République de Zambie et d'autres Etats situés en 'première ligne' pour l'appui indéfectible qu'ils fournissent au peuple de Namibie dans sa lutte légitime pour libérer son pays de l'occupation illégale par le régime raciste de l'Afrique du Sud; 5. Déclare que la libération de la Namibie et du Zimbabwe et l'élimination de l'apartheid en Afrique du Sud sont nécessaires pour l'instauration de la justice et d'une paix durable dans la région; 6. Déclare en outre que, si l'Afrique du Sud commet de nouveaux actes de violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Zambie, le Conseil de sécurité se réunira de nouveau pour envisager l'adoption de mesures efficaces, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies. Adoptée à la J 948e séance par 14 voix contre zéro, av.ec une abstention (Etats-Unis d'Amé­ rique). Plainte du Lesotho contre l'Afrique du Sud Décisions A sa 198le séance, le 21 décembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Lesotho et de Mada­ gascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Lesotho contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 16 décembre 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant perma­ nent du Lesotho auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 122574 4 )'. A sa l 982e séance, le 22 décembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Botswana et de Maurice à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 402 (1976) du 22 décembre 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration faite par le Ministre des affaires étrangères du Royaume du Lesotho le 21 décembre 197645, 44 Jbid., trente et unième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1976. 45 Ibid., trente et unième année, 1981 e séance. 13 Gravement préoccupé par la situation critique résultant de la fermeture par l'Afrique du Sud de certains postes frontière entre l'Afrique du Sud et le Lesotho en vue de forcer le Lesotho à reconnaître le bantoustan du Transkei, Rappelant les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale, en particulier la résolution 3411 D (XXX) du 28 novembre 1975, condamnant la création de bantoustans et demandant à tous les gouvernements de ne pas reconnaître les bantoustans, Rappelant en outre la résolution 31 /6 A de l'Assemblée générale, en date du 26 octobre 1976, relative au Transkei prétendument indépendant et aux autres bantoustans, aux· termes de laquelle l'Assemblée a, entre autres, demandé à tous les gouvernements de refuser de reconnaître sous quelque forme que ce soit le Transkei prétendument indépendant et de s'abstenir d'avoir des rapports quels qu'ils soient avec le Transkei prétendument indépendant ou d'autres bantoustans, Notant avec satisfaction la décision du Gouvernement du Lesotho de ne pas reconnaître le bantoustan du Transkei, conformément aux décisions de l'Organisation des Nations Unies, Considérant que la décision du Lesotho constitue une importante contribution à la réalisation des objectifs de l'Organisation des Nations Unies en Afrique australe, eu égard aux principes et aux buts de la Charte des Nations Unies, Prenant note des besoins économiques pressants et particuliers auxquels doit faire fa~e le Lesotho en raison de la fermeture des postes frontière, 1. Approuve la résolution 31/6 A de l'Assemblée géné­ rale, aux termes de laquelle l'Assemblée a, entre autres,
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/394 (1976)
IntituléNouveau membre : Seychelles (16 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/394(1976)
Texte intégral B. -Demande d'admission de la République des Seychelles Décision A sa 1951 e séance, le 16 août 1976, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République des Seychelles? 9. Résolution 394 (1976) du t6·août 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République des Seychelles? 9, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République des Seychelles à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la J 952e séance. 79 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément de juillet, août et septembre 1976, document S/12164. C. -Demande d'admission de la République socialiste du Viet Nam Décisions A sa 1955e séance, le 10 septembre 1976, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformé­ ment à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Orga­ nisation des Nations Unies présentée par la République socialiste du Viet Nams0• Le 14 septembre 1976, une décision du Conseil81 a été publiée dans laquelle il était dit que, à l'initiative de la délégation française, le Conseil avait décidé de reporter l'examen de la candidature de la République socialiste du Viet Nam à une date se situant en novembre, de façon que l'Assemblée générale puisse discuter cette candidature au cours de sa trente et unième session. A sa l 97Qe séance, le 12 novembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de Cuba, de la Hongrie, du Kampuchea démocratique, de Madagascar, de Malte, de la Mongolie, de la Pologne, de la République arabe syrienne, de la République démocratique allemande, 80 Ibid., document S/12183. 81 Ibid., document S/ 12200. 21 de la République démocratique populaire lao, de la Répu­ blique socialiste soviétique d'Ukraine, de Sri Lanka, de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres82 concer­ nant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République socialiste du Viet Nam. A sa 1971 e séance, le 15 novembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde, du Mexique, de la République socialiste soviétique de Biélorussie et du Yémen démocratique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1972e séance, le 15 novembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée et du Mali à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la Chine, de la France, de la Guyane, du Pakistan, de la République arabe 82 /bid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976, document S/ 12225.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/395 (1976)
IntituléGrèce-Turquie (25 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/395(1976)
Texte intégral 2. Réaffirme une fois encore sa résolution 365 (1974) du 13 décembre 1974, par laquelle il a fait sienne la rJsolution 3212 (XXIX) adoptée à l'unanimité par l' As­ semblée générale le 1er novembre 1974, et demande à nouveau que soit assurée d'urgence l'application effective de ces résolutions et de sa résolution 367 ( 1975) du 12 mars 1975; 3. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération, de s'abstenir de toute action unilatérale ou autre qui pourrait nuire aux perspectives de succès des négociations en vue d'une solution juste et pacifique et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité; 4. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1977, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants sur la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de ses effectifs; 5. lance un nouvel appel à toutes les parties intéressées pour qu'elles prêtent leur coopération pleine et entière de façon à permettre à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix de s'acquitter efficacement de ses tâches; 6. Prie le Secrétaire général de poursuivre la mission de bons offices que le Conseil de sécurité lui a confiée au paragraphe 6 de sa résolution 367 (1975), de l'informer des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 30 avril 1977 au plus tard. Adoptée à la J979e séance par / 3 voix contre zéro 5 2. 52 Deux membres (Bénin et Chine) n'ont pas participé au vote. D. -PLAINTE DE LA GRECE CONTRE LA TURQUIE Décision A sa 1949e séance, le 12 août 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte de la Grèce contre la Turquie : lettre, en date du 10 août 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Grèce auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 121675 3 )'. Résolution 395 (1976) du 25 août 1976 le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre du représentant permanent de la Grèce en date du 10 août 19765 4, Ayant entendu et noté les différents points mentionnés dans leurs déclarations par les Ministres des affaires étran­ gères de Grèce5 5 et de Turquie5 6, Exprimant sa préoccupation au sujet des tensions ac­ tuelles entre la Grèce et la Turquie à propos de la mer Egée, Ayant à l'esprit les principes de la Charte des Nations Unies relatifs au règlement pacifique des différends ainsi 53 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976. 54 Ibid., document S/ 1216 7. 55 Ibid., trente et unième année, 1949e s-éanœ. 56 Ibid., J 950e séance. 16 que les diverses dispositions du Chapitre VI de la Charte touchant les procédures et les méthodes de règlement pacifique des différends, Notant l'importance de la reprise et de la continuation de négociations directes entre la Grèce et la Turquie pour résoudre leurs différends, Conscient de la nécessité pour les parties à la fois de respecter les droits et obligations internationaux mutuels et d'éviter tout incident qui pourrait entraîner l'aggravation de la situation et compromettre, par conséquent, leurs efforts pour parvenir à une solution pacifique, 1. Fait appel aux Gouvernements de la Grèce et de la Turquie pour qu'ils fassent preuve de la plus grande modération dans la situation présente; 2. Demande instamment aux Gouvernements de la Grèce et de la Turquie de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour réduire les tensions actuelles dans la région de manière à faciliter le processus de négociation; 3. Demande aux Gouvernements de la Grèce et de la Turquie de reprendre des négociations directes sur leurs différends et les prie instamment de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir que celles-ci aboutissent à des solutions mutuellement acceptables; 4. Invite les Gouvernements de la Grèce et de la Turquie à continuer à cet égard à tenir compte de la contribution que les instances judiciaires compétentes, en particulier la Cour internationale de Justice, peuvent apporter au règle­ ment de tout différend d'ordre juridique subsistant qu'ils pourraient identifier dans le contexte de leur litige actuel. Adoptée par consensus à la 1953e séance.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/396 (1976)
IntituléEgypte-Israël (22 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/396(1976)
Texte intégral fournir à la Force d'urgence des Nations Unies quatre hélicoptères avec leurs équipages et le personnel d'appui. 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que, comme vous me le demandiez, j'ai porté à la connaissance des membres du Conseil de sécurité votre intention d'accepter l'offre du Gouvernement australien et que ceux-ci en ont pris note. 'A cet égard, l'Union soviétique a exprimé des réserves au sujet de toute dépense additionnelle. 'La Chine et la République arabe libyenne ont indiqué qu'elles se dissociaient de la question.' A sa l 964e séance, le 22 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/122127)'. Résolution 396 (1976) du 22 octobre 1976 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 338 (1973) du 22 octobre, 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 avril et 362 (1974) du 23 octobre 1974, 368 (1975) du 17 avril, 371 (1975) du 24 juillet et 378 (1975) du 23 octobre 197 5, 7 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre J 9 76. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies8, Ayant noté l'évolution de la situation au Moyen-Orient9, Rappelant l'opinion du Secrétaire général selon laquelle tout relâchement des efforts en vue d'un règlement général portant sur tous les aspects du problème du Moyen-Orient pourrait être dangereux et son espoir que tous les intéressés s'efforceront au plus tôt de résoudre le problème du Moyen-Orient sous tous ses aspects, en vue à la fois de maintenir le calme dans la région et de parvenir au règlement général demandé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 338 (1973), Notant que le Secrétaire général recommande la proro­ gation du mandat de la Force pour une année, 1. Décide: a) De demander à toutes les parties intéressées d'ap­ pliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; b) De renoeveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période d'un an, soit jusqu'au 24 octobre 1977; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973); 2. Exprime la conviction que la Force sera entretenue avec le maximum d'efficacité et d'économie. 8 Ibid., document S/ 12212. 9 Ibid., document S/1221 O. Adoptée à la J 964e séance par 13 voix contre zéro I o. 10 Deux membres (Chine et République arabe libyenne) n'ont pas participé au vote. Demande du Pakistan et de la République arabe libyenne tendant à ce que le Conseil de sécurité examine la grave situation résultant des récents événements survenus dans les territoires arabes occupés Décisions A sa 1893e séance, le 22 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël, de la Jordanie, de la République arabe syrienne et de la Yougo­ slavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Demande du Pakistan et de la République arabe libyenne tendant à ce que le Conseil de sécurité examine la grave situation résultant des récents événements survenus dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 19 mars 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants permanents du Pakistan et de la République arabe libyenne auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/120171 1 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libéra­ tion de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat 11 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément de janvier, février et mars 1976. 1 Membre aux termes de l'article 3 7 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 3 abstentions (France, Italie, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). A sa 1894e séance, le 22 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1896e séance, le 23 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Irak à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1897e séance, le 24 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, de l'Inde, de la Mauritanie et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/397 (1976)
IntituléNouveau membre : Angola (22 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/397(1976)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES70 A. -Demande d'admission de la République populaire d'Angola Décisions A sa 1931 e séance, le 22 juin 1976, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République populaire d'Angola71• A sa l 932e séance, le 23 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de la Bulgarie, de Cuba. de l'Inde, du Kenya, du Libéria, de Madagascar, de la Mongolie, du Portugal, de la République démocratique allemande et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres?2 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République populaire d'Angola. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie73, de donner au représentant de la République populaire d' An­ gola la possibilité d'exposer les vues de son gouvernement sur la question. A la même séance, le Conseil, n'ayant pu recommander l'admission de la République populaire d'Angola, a ap­ prouvé, conformément à l'article 60 du règlement intérieur provisoire, un rapport spécial 74 à l'Assemblée générale. A sa 1973e séance, le 19 novembre 1976, le Conseil a décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de 70 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974 et 1975. 71 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai et juin 1976, document S/12064. 72Ibid., document S/12109. 73 Ibid., document S/12111. 74 Documents officiels de l'Assemblée générale, trente et unième session, Annexes, point 26 de l'ordre du jour, document A/31/113. Tanzanie 7 5, de réexaminer la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Répu­ blique populaire d'Angola et, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de la renvoyer de nouveau au Comité d'admission de nouveaux Membres. 20 A sa 1974e séance, le 22 novembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Egypte, de l'Inde, de Madagascar, du Mali, de Maurice, du Mozam­ bique, de Sri Lanka, de la Yougoslavie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres7 6 concernant la demande d'admission à l'Orga­ nisation des Nations Unies présentée par la République populaire d'Angola. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie77, de donner au représentant de la République populaire d' An­ gola la possibilité d'exposer les vues de son gouvernement sur la question. Résolution 397 (1976) du 22 novembre 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République populaire d'Angola 71, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Répu­ blique populaire d'Angola à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la J 974e séance par 13 voix contre zéro, avec une abstention (Etats-Unis d'Amé­ rique) 78. 75 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 19 76, docu­ ment S/12230. 76 Ibid., document S/ 12234. 77 fbid., document S/12236. 78 Un membre (Chine) n'a pas participé au vote.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/398 (1976)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/398(1976)
Texte intégral La situation au Moyen-Orient : rapports du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement Résolution 390 (1976) du 28 mai l 976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement2, Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen-Orient et de l'évolution de la situation dans la région, Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer im­ médiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécu­ rité, en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à la J 92Je séance par 13 voix contre zéroJ. Résolution 398 (1976) du 30 novembre 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement4, Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen-Orient et de la nécessité urgente de poursuivre et d'intensifier ces efforts, 2 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai et juin 1976, documents S/12083 et Add.l. 3 Deux membres (Chine et République arabe libyenne) n'ont pas participé au vote. 4 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976, docu­ ment S/12235. Exprimant sa préoccupation devant l'état de tension qui existe dans la région, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer im­ médiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécu­ rité, en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1977; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à la 1975e séance par 12 voix contre zéros. Décision A la l 97Se séance, le 30 novembre 1976, le Président a fait la déclaration suivante après l'adoption de la résolution 398 (1976): 'A l'occasion de l'adoption de la résolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, je suis autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration suivante concernant la résolution qui vient d'être adoptée. 'On sait qu'il est dit, au paragraphe 32 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement4 que 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, il est incon­ testable que la situatüm au Moyen-Orient demeurera instable et potentiellement dangereuse en l'absence de progrès réels sur la voie d'un règlement juste et durable de tous les aspects du problème'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète l'opinion du Conseil de sécurité. 'En outre, les délégations du Bénin, de la Chine et de la République arabe libyenne m'ont prié d'annoncer que, n'ayant pas pris part au vote sur cette résolution, elles adoptent la même attitude à l'égard de la déclaration dont je viens de donner lecture au nom des membres du Conseil.' 5 Trois membres (Bénin, Chine et République arabe libyenne) n'ont pas participé au vote. La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies Décisions Dans une note en date du 27 mai 19766, le Président a exposé que le Secrétaire général l'avait informé, le 20 mai, que la Force d'urgence des Nations Unies avait besoin de quatre :1élicoptères avec ;eurs équipages : le Gouvernement 6 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai er juin J 976, document S/ 12089. canadien sollicité ayant indiqué qu'il ne pouvait faire droit à la demande dont il avait fait l'objet, le Gouvernement australien avait déclaré être disposé à les fournir. Sauf objections de la part du Conseil, le Secrétaire général avait proposé d'accepter l'offre du Gouvernement australien. Après avoir procédé aux consultations nécessaires avec les membres du Conseil, le Président avait adressé la réponse suivante au Secrétaire général le 27 mai : 'Je me réfère à votre lettre en date du 20 mai 1976 concernant l'offre faite par le Gouvernement australien de
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/399 (1976)
IntituléNouveau membre : Samoa (1 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/399(1976)
Texte intégral libyenne, de la République-Unie de Tanzanie, de la Rou­ manie, de la Suède et de l'Union des Républiques socialistes soviétiquess 3, de donner à l'observateur permanent de la République socialiste du Viet Nam auprès de l'Organisation des Nations Unies la possibilité d'exposer les vues de son gouvernement sur la question. 83 Ibid., document S/12229. A la même séance, le Conseil, n'ayant pu recommander l'admission de la République socialiste du Viet Nam, a approuvé, conformément à l'article 60 du règlement inté­ rieur provisoire, un rapport spécialB4 à l'Assemblée géné­ rale. 84 Documents officiels de 1 'Assemblée générale, trente et unième session, Annexes, point 26 de l'ordre du jour, document A/31/330. D. -Demande d'admission du Samoa-Occidental Décisions A sa 1976e séance, le 1er décembre 1976, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformé­ ment à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l 'Orga­ nisation des Nations Unies présentée par le Samoa­ Occidental8 s. A sa 1977e séance, le 1er décembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Fidji et de la Nouvelle­ Zélande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de 85 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976, docu­ ment S/12245. nouveaux Membres86 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Samoa­ Occidental. Résolution 399 (1976) du 1er décembre 1976 le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Samoa-Occidental8 5, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Samoa-Occidental à l'Organisation des Nations Unies. 86 Ibid., document S/12249. Adoptée à l'unanimité à la J977e séance. RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMINATION DU SECRET AIRE GENERAL8 7 A sa 197ge séance, tenue en privé le 7 décembre 1976, le Conseil a examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies. Le Conseil de sécurité, Résolution 400 (I 976) du 7 décembre 1976 Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Recommande à l'Assemblée générale de nommer M. Kurt Waldheim Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies pour un nouveau mandat, du 1er janvier 1977 au 31 décembre 1981. Adoptée à l'unanimité à la 1978e séance (séance privée). 87 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1950, 1953, 1957, 1962, 1966 et 1971. 22
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/400 (1976)
IntituléElection du SG (7 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/400(1976)
Texte intégral libyenne, de la République-Unie de Tanzanie, de la Rou­ manie, de la Suède et de l'Union des Républiques socialistes soviétiquess 3, de donner à l'observateur permanent de la République socialiste du Viet Nam auprès de l'Organisation des Nations Unies la possibilité d'exposer les vues de son gouvernement sur la question. 83 Ibid., document S/12229. A la même séance, le Conseil, n'ayant pu recommander l'admission de la République socialiste du Viet Nam, a approuvé, conformément à l'article 60 du règlement inté­ rieur provisoire, un rapport spécialB4 à l'Assemblée géné­ rale. 84 Documents officiels de 1 'Assemblée générale, trente et unième session, Annexes, point 26 de l'ordre du jour, document A/31/330. D. -Demande d'admission du Samoa-Occidental Décisions A sa 1976e séance, le 1er décembre 1976, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformé­ ment à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l 'Orga­ nisation des Nations Unies présentée par le Samoa­ Occidental8 s. A sa 1977e séance, le 1er décembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Fidji et de la Nouvelle­ Zélande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question sur la base du rapport du Comité d'admission de 85 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976, docu­ ment S/12245. nouveaux Membres86 concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Samoa­ Occidental. Résolution 399 (1976) du 1er décembre 1976 le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Samoa-Occidental8 5, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Samoa-Occidental à l'Organisation des Nations Unies. 86 Ibid., document S/12249. Adoptée à l'unanimité à la J977e séance. RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMINATION DU SECRET AIRE GENERAL8 7 A sa 197ge séance, tenue en privé le 7 décembre 1976, le Conseil a examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies. Le Conseil de sécurité, Résolution 400 (I 976) du 7 décembre 1976 Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Recommande à l'Assemblée générale de nommer M. Kurt Waldheim Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies pour un nouveau mandat, du 1er janvier 1977 au 31 décembre 1981. Adoptée à l'unanimité à la 1978e séance (séance privée). 87 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1950, 1953, 1957, 1962, 1966 et 1971. 22
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/401 (1976)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/401(1976)
Texte intégral précédentes d'entretiens qui ont eu lieu sous les auspices du Secrétaire général, et exprimant l'espoir que les futurs entretiens seront utiles et productifs, Notant également que les parties intéressées ont approuvé la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le Conseil de sécurité prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période de six mois, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1976, 1. Réaffirme les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, ainsi que de ses résolutions et décisions ultérieures concernant la création et le maintien en fonction de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et d'autres aspects de la situation à Chypre; 2. Réaffirme une fois encore sa résolution 365 (1974) du 13 décembre 1974, par laquelle il a fait sienne la résolution 3212 (XXIX) adoptée à l'unanimité par l' As­ semblée générale le 1er novembre 1974, et demande à nouveau que soit assurée d'urgence l'application effective de ces ré~lutions et de sa résolution 367 (1975) du 12 marsl975; 3. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération, de s'abstenir de toute action unilatérale ou autre qui pourrait nuire aux perspectives de succès des négociations et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'at­ teindre les objectifs du Conseil de sécurité; 4. Prolonge à nouveau d'une période prenant fin le 15 décembre 1976, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants sur la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de ses effectifs; 5. Lance un nouvel appel à toutes les parties intéressées pour qu'elles prêtent leur coopération pleine et entière de façon à permettre à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix de s'acquitter efficacement de ses tâches; 6. Prie le Secrétaire général de poursuivre la mission de bons offices que le Conseil de sécurité lui a confiée au paragraphe 6 de sa résolution 367 (1975), de l'informer des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 30 octobre 1976 au plus tard. Adoptée à la 1927e séance par 13 voix contre zéro49. Décisions A sa 1979e séance, le 14 décembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre ( S/ 12253 et Add.1 s o )'. 49 Deux membres (Bénin et Chine) n'ont pas participé au vote. 50 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976. 15 A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Vedat A. Celik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 401 (1976) du 14 décembre 1976 Le Conseil de sécurité, Notant que, d'après le rapport du Secrétaire général en date du 9 décembre 19765 1 , la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre est essentielle dans les circonstances actuelles, non seulement pour aider à maintenir le calme dans l'île mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer à rechercher un règlement pacifique, Notant la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que, d'après le rapport, la liberté de mouvement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de sa police civile demeure restreinte dans le nord de l'île et que les discussions concernant le stationnement, le déploiement et le fonction­ nement de la Force continuent de progresser, et exprimant l'espoir que l'on trouvera le moyen de surmonter les obstacles qui subsistent, Notant en outre que le Secrétaire général exprime ! 'avis que les négociations entre les représentants des deux communautés constituent le meilleur moyen de parvenir à un règlement juste et durable du problème de Chypre et que, pour que ces négociations soient utiles, il faut que toutes les parties intéressées soient disposées à faire montre de la souplesse nécessaire, en tenant compte non seulement de leurs propres intérêts mais aussi des aspirations et des exigences légitimes de la partie adverse, Se déclarant préoccupé par des actes qui augmentent la tension entre les deux communautés et tendent à contrarier les efforts accomplis pour assurer une paix juste et durable à Chypre, Soulignant la nécessité pour les parties intéressées de se conformer aux accords réalisés lors de toutes les séries précédentes d'entretiens qui ont eu lieu sous les auspices du Secrétaire général, et exprimant l'espoir que les futurs entretiens seront utiles et productifs, Notant également que les parties intéressées ont approuvé la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le Conseil de sécurité prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période de six mois, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1976, 1. Réaffïrme les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) du 4 mars 1964, ainsi que de ses résolutions et décisions ultérieures concernant la création et le maintien en fonction de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et d'autres aspects de la situation à Chypre; 51 Ibid., document S/12253: 2. Réaffirme une fois encore sa résolution 365 (1974) du 13 décembre 1974, par laquelle il a fait sienne la rJsolution 3212 (XXIX) adoptée à l'unanimité par l' As­ semblée générale le 1er novembre 1974, et demande à nouveau que soit assurée d'urgence l'application effective de ces résolutions et de sa résolution 367 ( 1975) du 12 mars 1975; 3. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération, de s'abstenir de toute action unilatérale ou autre qui pourrait nuire aux perspectives de succès des négociations en vue d'une solution juste et pacifique et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'atteindre les objectifs du Conseil de sécurité; 4. Prolonge à nouveau, d'une période prenant fin le 15 juin 1977, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964), dans l'espoir que des progrès suffisants sur la voie d'une solution finale auront été accomplis d'ici là pour permettre le retrait de la Force ou une réduction substantielle de ses effectifs; 5. lance un nouvel appel à toutes les parties intéressées pour qu'elles prêtent leur coopération pleine et entière de façon à permettre à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix de s'acquitter efficacement de ses tâches; 6. Prie le Secrétaire général de poursuivre la mission de bons offices que le Conseil de sécurité lui a confiée au paragraphe 6 de sa résolution 367 (1975), de l'informer des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 30 avril 1977 au plus tard. Adoptée à la J979e séance par / 3 voix contre zéro 5 2. 52 Deux membres (Bénin et Chine) n'ont pas participé au vote. D. -PLAINTE DE LA GRECE CONTRE LA TURQUIE Décision A sa 1949e séance, le 12 août 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte de la Grèce contre la Turquie : lettre, en date du 10 août 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Grèce auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 121675 3 )'. Résolution 395 (1976) du 25 août 1976 le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre du représentant permanent de la Grèce en date du 10 août 19765 4, Ayant entendu et noté les différents points mentionnés dans leurs déclarations par les Ministres des affaires étran­ gères de Grèce5 5 et de Turquie5 6, Exprimant sa préoccupation au sujet des tensions ac­ tuelles entre la Grèce et la Turquie à propos de la mer Egée, Ayant à l'esprit les principes de la Charte des Nations Unies relatifs au règlement pacifique des différends ainsi 53 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976. 54 Ibid., document S/ 1216 7. 55 Ibid., trente et unième année, 1949e s-éanœ. 56 Ibid., J 950e séance. 16 que les diverses dispositions du Chapitre VI de la Charte touchant les procédures et les méthodes de règlement pacifique des différends, Notant l'importance de la reprise et de la continuation de négociations directes entre la Grèce et la Turquie pour résoudre leurs différends, Conscient de la nécessité pour les parties à la fois de respecter les droits et obligations internationaux mutuels et d'éviter tout incident qui pourrait entraîner l'aggravation de la situation et compromettre, par conséquent, leurs efforts pour parvenir à une solution pacifique, 1. Fait appel aux Gouvernements de la Grèce et de la Turquie pour qu'ils fassent preuve de la plus grande modération dans la situation présente; 2. Demande instamment aux Gouvernements de la Grèce et de la Turquie de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour réduire les tensions actuelles dans la région de manière à faciliter le processus de négociation; 3. Demande aux Gouvernements de la Grèce et de la Turquie de reprendre des négociations directes sur leurs différends et les prie instamment de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir que celles-ci aboutissent à des solutions mutuellement acceptables; 4. Invite les Gouvernements de la Grèce et de la Turquie à continuer à cet égard à tenir compte de la contribution que les instances judiciaires compétentes, en particulier la Cour internationale de Justice, peuvent apporter au règle­ ment de tout différend d'ordre juridique subsistant qu'ils pourraient identifier dans le contexte de leur litige actuel. Adoptée par consensus à la 1953e séance.
OrganeCSNU
Année1976
CôteS/RES/402 (1976)
IntituléLesotho-Afrique du Sud (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/402(1976)
Texte intégral biens, et qui ont atteint leur point culminant le 11 juillet 1976 lors d'une attaque armée au cours de laquelle, malheureusement, 24 personnes innocentes ont trouvé la mort et 45 autres ont été blessées, Profondément préoccupé devant l'utilisation par l'Afrique du Sud du Territoire international de la Namibie comme base d'attaques contre des pays africains voisins, Réaffirmant la légitimité de la lutte du peuple namibien pour libérer son pays de l'occupation illégale du régime raciste de l'Afrique du Sud, Convaincu que si la situation en Afrique australe persiste à s'aggraver la paix et la sécurité internationales risquent de s'en trouver menacées, Conscient de la nécessité de prendre des dispositions efficaces en vue de prévenir et d'éliminer les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant sa résolution 300 {1971) du 12 octobre 1971, dans laquelle, notamment, il faisait appel à l'Afrique du Sud pour qu'elle respecte pleinement la souveraineté et l'inté­ grité territoriale de la Zambie, Ayant à l'esprit que tous les Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, 1. Condamne énergiquement l'attaque armée de l'Afrique du Sud contre la République de Zambie, qui constitue une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Zambie; 2. Exige que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souveraineté, l'espace aérien et l'intégrité territoriale de la République de Zambie; 3. Exige que l'Afrique du Sud renonce immédiatement à utiliser le Territoire international de la Namibie comme base pour lancer des attaques armées contre la République de Zambie et d'autres pays africains; 4. Félicite la République de Zambie et d'autres Etats situés en 'première ligne' pour l'appui indéfectible qu'ils fournissent au peuple de Namibie dans sa lutte légitime pour libérer son pays de l'occupation illégale par le régime raciste de l'Afrique du Sud; 5. Déclare que la libération de la Namibie et du Zimbabwe et l'élimination de l'apartheid en Afrique du Sud sont nécessaires pour l'instauration de la justice et d'une paix durable dans la région; 6. Déclare en outre que, si l'Afrique du Sud commet de nouveaux actes de violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Zambie, le Conseil de sécurité se réunira de nouveau pour envisager l'adoption de mesures efficaces, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies. Adoptée à la J 948e séance par 14 voix contre zéro, av.ec une abstention (Etats-Unis d'Amé­ rique). Plainte du Lesotho contre l'Afrique du Sud Décisions A sa 198le séance, le 21 décembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Lesotho et de Mada­ gascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Lesotho contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 16 décembre 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant perma­ nent du Lesotho auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 122574 4 )'. A sa l 982e séance, le 22 décembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Botswana et de Maurice à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 402 (1976) du 22 décembre 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration faite par le Ministre des affaires étrangères du Royaume du Lesotho le 21 décembre 197645, 44 Jbid., trente et unième année, Supplément d'octobre, no­ vembre et décembre 1976. 45 Ibid., trente et unième année, 1981 e séance. 13 Gravement préoccupé par la situation critique résultant de la fermeture par l'Afrique du Sud de certains postes frontière entre l'Afrique du Sud et le Lesotho en vue de forcer le Lesotho à reconnaître le bantoustan du Transkei, Rappelant les résolutions pertinentes de l'Assemblée générale, en particulier la résolution 3411 D (XXX) du 28 novembre 1975, condamnant la création de bantoustans et demandant à tous les gouvernements de ne pas reconnaître les bantoustans, Rappelant en outre la résolution 31 /6 A de l'Assemblée générale, en date du 26 octobre 1976, relative au Transkei prétendument indépendant et aux autres bantoustans, aux· termes de laquelle l'Assemblée a, entre autres, demandé à tous les gouvernements de refuser de reconnaître sous quelque forme que ce soit le Transkei prétendument indépendant et de s'abstenir d'avoir des rapports quels qu'ils soient avec le Transkei prétendument indépendant ou d'autres bantoustans, Notant avec satisfaction la décision du Gouvernement du Lesotho de ne pas reconnaître le bantoustan du Transkei, conformément aux décisions de l'Organisation des Nations Unies, Considérant que la décision du Lesotho constitue une importante contribution à la réalisation des objectifs de l'Organisation des Nations Unies en Afrique australe, eu égard aux principes et aux buts de la Charte des Nations Unies, Prenant note des besoins économiques pressants et particuliers auxquels doit faire fa~e le Lesotho en raison de la fermeture des postes frontière, 1. Approuve la résolution 31/6 A de l'Assemblée géné­ rale, aux termes de laquelle l'Assemblée a, entre autres, demandé à tous les gouvernements de refuser de recon­ naître sous quelque forme que ce soit le Transkei préten­ dument indépendant et de s'abstenir d'avoir des rapports quels qu'ils soient avec le Transkei prétendument indé­ pendant ou d'autres bantoustans; 2. Félicite le Gouvernement du Lesotho de sa décision de ne pas reconnaître la prétendue indépendance du Transkei; 3. Condamne toute mesure prise par l'Afrique du Sud dans le but de forcer le Lesotho à reconnaître le bantoustan du Transkei; 4. Demande à l'Afrique du Sud de prendre immé­ diatement toutes les mesures nécessaires pour rouvrir les postes frontière en question; 5. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils fournissent immédiatement une aide financière, technique et matérielle au Lesotho pour lui permettre de mener à bien ses programmes de développement économique et pour le mettre mieux à même d'appliquer intégralement les réso­ lutions de l'Organisation des Nations Unies relatives à l'apartheid et aux bantoustans; 6. Prie l'Organisation des Nations Unies et les organi­ sations et programmes intéressés, en particulier le Pro­ gramme des Nations Unies pour le développement, le Programme alimentaire mondial ainsi que toutes les insti­ tutions spécialisées des Nations Unies, d'aider le Lesotho dans la situation actuelle et d'examiner périodiquement la question de l'assistance économique au Lesotho envisagée dans la présente résolution; 7. Prie le Secrétaire général, agissant en collaboration avec les organismes compétents des Nations Unies, d'orga­ niser, avec effet immédiat, tous types d'assistance finan­ cière, technique et matérielle au Royaume du Lesotho de façon à permettre à celui-ci de surmonter les difficultés économiques résultant de la fermeture des postes frontière par l'Afrique du Sud en raison du refus du Lesotho de reconnaître la prétendue indépendance du Transkei; 8. Prie en outre le Secrétaire général de suivre constam­ ment la situation et de rester en contact étroit avec les Etats Membres, les organisations régionales et autres organisations intergouvernementales, les institutions spécialisées et les institutions financières internationales, et de faire rapport au Conseil de sécurité à sa prochaine réunion sur la question; 9. Décide de demeurer saisi de la question. Adoptée par consensus à la 1982;1! séance. c_ -LA SITUATION A CHYPRE4 6 Décisions A sa 1925e séance, le 11 juin 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/1209347)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser u.,e invitation à M. Nail Atalay en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 391 (1976) du 15juin 1976 Le Conseil de sécurité, Notant que, d'après le rapport du Secrétaire général en date du 5 juin 19764 8, la présence de la Force des Nations 46 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1977, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974 et 1975. 47 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément d'avril, mai et juin 1976. 48 Jbid., document S/12093. 14 Unies chargée du mamt1en de la paix à Chypre est essentielle dans les circonstances actuelles, non seulement pour aider à maintenir le calme dans l'île mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer à rechercher un règlement pacifique, Notant la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que, d'après le rapport, la liberté de mouvement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de sa police civile demeure restreinte dans le nord de l'île et que les discussions concernant le stationnement, le déploiement et le fonction­ nement de la Force progressent, et exprimant l'espoir que ces discussions aboutiront rapidement à l'élimination de toutes les difficultés existantes, Notant en outre que, au paragraphe 70 de son rapport, le Secrétaire général exprime l'avis que les négociations entre les représentants des deux communautés constituent le meilleur moyen de parvenir à un règlement juste et durable du problème de Chypre et que, pour que ces négociations soient utiles, il faut que toutes les parties intéressées soient disposées à faire montre de la souplesse nécessaire, en tenant compte non seulement de leurs propres intérêts mais aussi des aspirations et des exigences légitimes de la partie adverse, Se déclarant préoccupé par des actes qui augmentent la tension entre les deux communautés et tendent à contrarier les efforts accomplis pour assurer une paix juste et durable à Chypre, Soulignant la nécessité pour les parties intéressées de se conformer aux accords réalisés lors de toutes les séries
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/385 (1976)
IntituléNamibie (30 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/385(1976)
Texte intégral La situation en Namibie2 s Décisions A sa 188QC séance, le 27 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Egypte, de la Guinée, de l'Indonésie, de la Jamaïque, de Maurice, du Nigéria et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie : lettre, en date du 16 décembre 1975, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/1191826)'. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président de cet organe et des représentants de la Finlande, de l'Indonésie, de la Pologne et du Mexique. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie2 7, d'adresser une invitation à M. Moses M. Garoeb en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1881 e séance, le 27 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, du Libéria et de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Rapporteur du Comité spécial contre l'apartheid en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa l 882e séance, le 28 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie Saoudite, de Cuba, de l'Inde, de la Jordanie, du Mali et de la Pologne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1883e séance, le 29 janvier 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Burundi, du Kenya, du Koweït et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 25 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974 et 1'975. 26 Miméographié. Pour le texte de la résolution transmise dans la lettre, voir Documents officiels de l'Assemblée générale, trentième session, Supplément n° 34, résolution 3399 (XXX). 27 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et uniéme année, Supplément de janvier, février et mars 1976, document S/11943. 8 Résolution 385 (1976) du 30 janvier 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie2 s, Ayant examiné la déclaration de M. Moses M. Garoeb, secrétaire administratif de la South West Africa People 's Organization 2 8, Rappelant la résolution 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date du 27 octobre 1966, par laquelle le Mandat de l'Afrique du Sud sur le Territoire de la Namibie a été terminé, et la résolution 2248 (S-V) du 19 mai 1967, par laquelle un Conseil des Nations Unies pour la Namibie a été créé, ainsi que toutes les résolutions ultérieures de l'Assemblée générale sur la Namibie, en particulier la résolution 3295 (XXIX) du 13 décembre 1974 et la résolution 3399 (XXX) du 26 novembre 1975, Rappelant ses résolutions 245 (! 968) du 25 janvier et 246 ( 1968) du 14 mars 1968, 264 (1969) du 20 mars et 269 (1969) du 12 août 1969, 276 (1970) du 30 janvier, 282 (1970) du 23 juillet, 283 (1970) et 284 (1970) du 29 juillet 1970, 300 (1971) du 12 octobre et 301 (1971) du 20 octobre 1971, 310 ( 1972) du 4 février 1972 et 366 ( 1974) du 17 décembre 1974, Rappelant l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, en date du 21 juin 197129, selon lequel l'Afrique du Sud a l'obligation de retirer son administration du Territoire, Réaffirmant la responsabilité juridique de l'Organisation des Nations Unies à l'égard de la Namibie, Préoccupé par l'occupation illégale continue de la Namibie par l'Afrique du Sud et par le refus persistant de l'Afrique du Sud de se conformer aux résolutions et décisions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, ainsi qu'à l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, Gravement préoccupé par la répression brutale et la violation persistante des droits de l'homme du peuple namibien par l'Afrique du· Sud et par les efforts qu'elle fait pour détruire l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Namibie, ainsi que par le renforcement agressif de son appareil militaire dans la région, Déplorant vivement la militarisation de la Namibie par le régime d'occupation illégal de l'Afrique du Sud, 1. Condamne l'occupation illégale continue du Territoire de la Namibie par l'Afrique du Sud; 2. Condamne l'application illégale et arbitraire par l'Afrique du Sud de lois et pratiques répressives et entachées de discrimination raciale en Namibie; 3. Condamne le renforcement de l'appareil militaire sud-africain en Namibie et toute utilisation du Territoire comme base d'attaques contre des pays voisins; 4. Exige que l'Afrique du Sud mette immédiatement fin à sa politique de bantoustans et de prétendus foyers 28 Jbid., trente et unième année, l 880e séance. 29 Conséquences juridiques pour les Etats de la présence continue de l'Afrique du Sud en Namibie (Sud-Ouest africain) nonobstant la résolution 276 (1970) du Conseil de sécurité, avis consultatif; CU. Recueil 1971, p. 16. nationaux, qui a pour objet de violer l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Namibie; 5. Condamne en outre la non-observation par l'Afrique du Sud des dispositions de la résolution 366 (1974) du Conseil de sécurité; 6. Condamne en outre toutes les tentatives faites par l'Afrique du Sud pour se soustraire à la demande clairement exprimée par l'Organisation des Nations Unies d'organiser des élections libres sous la supervision et le contrôle de l'Organisation en Namibie; 7. Déclare que, pour permettre au peuple de Namibie de déterminer librement son propre avenir, il est impératif que des élections libres sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies soient organisées pour toute la Namibie considérée comme une seule entité politique; 8. Déclare en outre que, pour déterminer la date, le calendrier et les modalités des élections conformément au paragraphe 7 ci-dessus, il sera ménagé un délai suffisant, à fixer par le Conseil de sécurité, aux fins de permettre à l'Organisation des Nations Unies d'établir le dispositif nécessaire à l'intérieur de la Namibie pour superviser et contrôler ces élections ainsi que de permettre au peuple de Namibie de s'organiser politiquement en vue de ces élections; 9. Exige que l'Afrique du Sud fasse d'urgence une déclaration solennelle marquant qu'elle accepte les dispo­ sitions qui précèdent concernant l'organisation d'élections libres en Namibie sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies, qu'elle s'engage à se conformer aux résolutions et décisions de l'Organisation des Nations Unies et à l'avis consultatif de la Cour inter­ nationale de Justice en date du 21 juin 1971 concernant la Namibie et qu'elle reconnaît l'intégrité territoriale et l'unité de la Namibie en tant que nation; 10. Réitère sa demande que l'Afrique du Sud prenne les mesures nécessaires pour opérer, conforméme11t aux réso­ lutions 264 (1969), 269 ( 1969) et 366 {1974) du Conseil de sécurité, le retrait de l'administration illégale qu'elle maintient en Namibie et pour transférer le pouvoir au peuple de Namibie avec l'assistance de l'Organisation des Nations Unies; 11. Exige de nou11eau que l'Afrique du Sud, en atten­ dant le transfert de pouvoir prévu au paragraphe 10 ci-dessus : a) Se conforme entièrement, dans ses intentions et dans la pratique, aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'homme; b) Libère tous les prisonniers politiques namibiens, y compris tous ceux qui sont emprisonnés ou détenus au motif d'infractions aux prétendues lois sur la sécurité intérieure, .que ces Namibiens aient été inculpés ou jugés ou soient détenus sans inculpation et qu'ils soient détenus en Namibie ou en Afrique du Sud; c) Abolisse l'application en Namibie de toutes les lois et pratiques entachées de discrimination raciale et politique­ ment répressives, en particulier les bantoustans et les foyers nationaux; d) Accorde inconditionnellement à tous les Namibiens actuellement en exil pour des raisons politiques toutes les facilités pour rentrer dans leur pays sans risque d'arres­ tation, de détention, d'intimidation ou d'emprisonnement; 12. Décide de demeurer saisi de la question et de se réunir le 31 août I 976 au plus tard afin d'examiner 9 l'observation par l'Afrique du Sud des dispositions de la présente résolution et, en cas de non-observation par l'Afrique du Sud, d'envisager les mesures appropriées à prendre en vertu de la Charte des Nations Unies. Adoptée à l'unanimité à la l 885e séance. Décisions A sa 1954e séance, le 31 août 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Madagascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Namibie'. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie ayant à sa tête le Président par intérim de cet organe. A sa l 956e séance, le 28 septembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Kenya, du Malawi, du Maroc et de Maurice à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie3°, d'adresser une invitation à M. Sam Nujoma en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa J 957e séance, le 30 septembre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Arabie Saoudite, de Cuba, de l'Egypte, du Ghana, de la Guinée, du Kampuchea démocratique, du Mozambique, du Nigéria, de la Sierra Leone, du Yémen et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1953e séance, le Ier octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa J 959e séance, le 5 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Ethiopie, du Niger et de la 30 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente et unième année, Supplément de juillet, août et septembre 1976, document S/12205. Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1960e séance, le 7 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, de la Pologne et de Sri Lanka à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 196le séance, le 13 octobre 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Botswana, du Libéria et de la République démocratique allemande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1963e séance, le 19 octobre 1976, le Conseil a décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la République arabe libyenne et de la République-Unie de Tanzanie 31, d'adresser une invitation à M. Theo-Ben Gurirab en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 31 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1976, document S/12216. Plainte du Kenya, au rwm du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies, concernant l'acte d'agression perpétré par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola Décisions A sa l 900e séance, le 26 mars 1976, le Conseil a décidé, conformément à !'Article 32 de la Charte, d'inviter le représentant de la République populaire d'Angola à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Kenya, au nom du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies, concernant l'acte d'agression perpétré par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola : lettre, en date du 10 mars 1976, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Kenya auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/120073 2 )'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Egypte, de la Guinée, du Kenya, de Madagascar, du Nigéria, de la Sierra Leone, de la Somalie, de la Yougoslavie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1901 e séance, le 29 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Pologne et de la République démocratique allemande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 902e séance, le 29 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde et de la Répu­ blique-Unie du Cameroun à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composée du Président et de quatre membres de cet organe. 32 lbid., Supp/Jment de janvier, février et mars 1976. lG A sa 1903e séance, le 30 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Mali, de l'Ouganda et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 904e séance, le 30 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Arabie Saoudite et du Congo à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 90se séance, le 31 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de la Guinée­ Bissau et du Portugal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 906e séance, le 31 mars 1976, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Mozambique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 387 (1976) du 31 mars 1976 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre adressée par le représentant permanent du Kenya au nom du Groupe des Etats d'Afrique à l'Organisation des Nations Unies3 3, Ayant entendu la déclaration du représentant de la République populaire d' Ango)a3 4, Rappelant le principe selon lequel aucun Etat ou groupe d'Etats n'a le droit d'intervenir, directement ou indirecte­ ment, pour quelque raison que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures de tout autre Etat, 33 Ihid., document S/12007. 34 Jbid., trente et unième année, J 900e séance.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/403 (1977)
IntituléBotswana-Rodhésie du Sud (14 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/403(1977)
Texte intégral RÉSOLUTIONS ADOPTÉES ET DÉCISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ EN 1977 Première partie. -Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales A. -QUESTIONS RELATIVFS À L'AFRIQUE AUSTRALE Plainte du Gouvernement du Botswana contre le régime illégal en Rhodésie du Sud concernant des violations de sa souve­ raineté territoriale, contenue dans la lettre en date du 22 décembre 1976 adressée au Président du Conseil de sécu­ rité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Organisation des Nations Unies Décisions A sa 1983e séance, le 12 janvier 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Botswana, du Leso­ tho, du Maroc, de la République-Unie de Tanzanie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée '·Plainte du Gouvernement du Botswana contre le régime illégal en Rhodésie du Sud concernant des violations de sa souveraineté terri­ toriale, contenue dans la lettre en date du 22 décembre 1976 adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/ 122621 )'. A sa 1984e séance, le 13 janvier 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Kenya, du Mozam­ bique, du Nigéria, de la Sierra Leone et de la Yougosla­ vie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 985e séance, le 14 janvier 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de Cuba, de la Guinée équatoriale, du Mali, de la République démocratique allemande, de la Somalie et du Togo à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. trente et unième année, Supplément d'octobre, now'mbre l'i décembre 1976. Résolution 403 (1977) du 14 janvier 1977 Le Conseil de sécurité, Prenant acte des lettres du représentant permanent du Botswana auprès de l'Organisation des Nations Unies en date du 22 décembre 19762 et du 12 janvier 19773, et ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires extérieures du Botswana4 concernant les actes hostiles commis contre le Botswana par le régime illé­ gal de la minorité de Rhodésie du Sud, Gravement préoccupé par la situation dangereuse que créent les provocations et les actes hostiles du ré­ gime illégal de Rhodésie du Sud contre la sécurité et le bien-être du Botswana, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple de Rhodé­ sie du Sud à l'autodétermination et à l'indépendance conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assem­ blée générale, en date du 14 décembre 1960, et la légiti­ mité de la lutte qu'il mène pour exercer les droits énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 232 { 1966) du 16 décem­ bre 1966 et 253 ( 1968) du 29 mai 1968, dans lesquelles il a respectivement constaté et réaffirmé que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace pour la paix et la sécurité internationales, 'Ibid .. document SI 12262. ·' Ibid .. trente-deuxième année. Supplément de jam'ier. fél'l·ier ,,r mars 1977. document SI 12275. 4 Ibid .. trent,'-deuxième année. 1983• séance. Prenant acte de la résolution 31/154 de l'Assemblée générale, en date du 20 décembre 1976, Convaincu que les provocations et les actes hostiles commis récemment par le régime illégal à l'encontre du Botswana aggravent la situation, Profondément attristé et préoccupé par les pertes de vies humaines et les dommages matériels causés par les actes commis par le régime illégal de Rhodésie du Sud contre le Botswana, Notant avec satisfaction la décision du Botswana de continuer de donner asile aux réfugiés politiques fuyant l'oppression inhumaine qu'exerce le régime illégal de la minorité raciste, Conscient de la nécessité pour le Botswana de ren­ forcer sa sécurité afin de sauvegarder sa souveraineté, son intégrité territoriale et son indépendance, Réaffirmant la responsabilité juridique du Gouverne­ ment du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Ir­ lande du Nord à l'égard de la Rhodésie du Sud, con­ formément aux résolutions pertinentes de l'Organisa­ tion des Nations Unies, l. Condamne énergiquement tous les actes de pro­ vocation et de harcèlement, notamment les menaces et attaques militaires, les assassinats, les incendies, les enlèvements et les dommages matériels, commis contre le Botswana par le régime illégal de Rhodésie du Sud: 2. Condamne toutes les mesures de répression po­ litique du régime illégal qui violent les libertés et les droits fondamentaux du peuple de Rhodésie du Sud et contribuent à l'instabilité et à l'absence de paix dans l'ensemble de la région; 3. Déplore tous les actes de collaboration et de col­ lusion qui soutiennent le régime illégal de Rhodésie du Sud et l'encouragent à défier impunément les résolu­ tions du Conseil de sécurité, avec les conséquences nui­ sibles que cela présente pour la paix et la sécurité dans la région; 4. Exige que cessent immédiatement et complète­ ment tous les actes hostiles commis contre le Botswana par le régime illégal de Rhodésie du Sud: 5. Prend acte des difficultés économiques particu­ lières auxquelles se heurte le Botswana par suite de la nécessité impérative, pour des raisons de sécurité, de détourner des fonds de projets de développement en cours ou prévus au profit de mesures non prévues et non inscrites dans son budget, afin de se défendre d'ur­ gence et avec efficacité contre les attaques et les mena­ ces du régime illégal de Rhodésie du Sud: 6. Accepte l'invitation du Gouvernement du Bots­ wana relative à l'envoi d'une mission chargée d'évaluer les ressources dont a besoin le Botswana pour mener à bien ses projets de développement dans les circonstan­ ces actuelles et prie en conséquence le Secrétaire géné­ ral d'organiser avec effet immédiat, en collaboration avec les organismes appropriés des Nations Unies, une assistance financière et autre au Botswana et de lui faire rapport le 31 mars 1977 au plus tard; 7. Prie l'Organisation des Nations Unies et les or­ ganisations et programmes intéressés, y compris le 2 Conseil économique et social, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, l'Organisation mondiale de la santé, le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Fonds international de développement agricole, d'ai­ der le Botswana à mener à bien, sans qu'ils soient inter­ rompus, les projets de développement en cours ou prévus dont il est question au paragraphe 5, ainsi qu'il est envisagé au paragraphe 6 de la présente résolution: 8. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils réagissent positivement et fournissent une assistance au Bots­ wana, à la lumière du rapport de la mission du Secré,­ taire général, afin de permettre au Botswana de mener a bien ses projets de développement; 9. Décide de rester saisi de la question. Adoptée ù la /985''séance par 13 ,·oix contre ~éro, lll'ec 2 ahs­ tentiuns (Etats-Unis d'Amé­ rique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne ct d' lrlandc du Nord). Décision A sa 2006e séance, le 24 mai 1977, le Consei I a déci dé d'inviter les représentants du Botswana et de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Gouvernement du Botswana contre le régime illégal en Rhodésie du Sud concernant des violations de sa souveraineté territo­ riale, contenue dans la lettre en date du 22 décembre 1976 adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies : note du Secrétaire général (S/123075)'. Résolution 406 (1977) du 25 mai l '177 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution403 (1977) du 14janvier 1977, Prenant acte de la lettre en date du 18 avril 19776 adressée par le Secrétaire général à tous les Etats con­ formément au paragraphe 8 de la résolution 403 ( 1977), Rappelant en outre ses résolutions 232 ( 1966) du 16 décembre 1%6 et 253 (1968) du 29 mai 1%8, dans lesquelles il a respectivement constaté et réaffirmé que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace pour la paix et la sécurité internationales, ' Jhid., trente-deuxième année, Supplément de jam·ier. fél'rier et mars /977. 'lhid., Supplémenr d' m·ril. mai et juin 1977. document S/ 12326.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/404 (1977)
IntituléBénin (8 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/404(1977)
Texte intégral D. -PLAINTE DU BÉNIN Décisions A sa l 986e séance, le 7 février 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de la Gui­ née, de Madagascar, du Rwanda et du Togo à partici­ per, sans droit de vote. à la discussion de la question intitulée : 'Plainte du Bénin : 'a) Lettre, en date du 26janvier 1977, adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente du Bénin auprès de l'Organisation des Nations Unies ( S/ 122781,5): 'h) Lettre, en date du 4 février 1977. adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente de Guinée auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1228165)'. A sa 1987e séance, le 8 février 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de Cuba, du Mali, du Sénégal et de la Somalie à participer, sans droit de vote. à la discussion de la question. Résolution 404 (1977) du 8 février l 9'i7 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre en date du 26 janvier 1977 adressée au Président du Conseil de sécurité par le chargé d'affaires par intérim de la mission permanente de la République populaire du Bénin auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies61,. Ayant entendu la déclaration du représentant perma­ nent de la République populaire du Bénin67, Considérant que tous les Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs relations internationales, de re­ courir à la menace ou à l'emploi de la force soit contre l'intégrité territoriale ou 1 'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, l. Déclare que l'intégrité territoriale et l'indépen­ dance politique de la République populaire du Bénin doivent être respectées: 2. Décide d'envoyer en République populaire du Bénin une mission spéciale composée de trois mem­ bres du Conseil de sécurité. chargée d'enquêter sur les '' Voir Document., otficid1 du Co11.1l'il dl' 1·éc11rité, trentl'­ deuxième année, Supplément ,1,, i//11,·ier, fé,,,.i,,,. et /11(/r.,· /977. 66 lhid., document SI 12278. · 67 lhid .. trente-deuxihne (/fl/1(;(', 1986'' séance. 18 événements survenus le 16janvier 1977 à Cotonou et de faire rapport à la fin de février 1977 au plus tard: 3. Décide que les membres de la Mission spéciale seront nommés après consultations entre le Président et les membres du Conseil de sécurité: 4. Prie le Secrétaire général de fournir à la Mission spéciale l'assistance nécessaire: 5. Décide de rester saisi de la question. 1dopté,· I'',. co11.11·11sus ,i lo /9871 .lé(//1('('. Décisions Dans une note en date du JO février 19771,8, le Prési­ dent du Conseil de sécurité a déclaré, au sujet du para­ graphe 3 de la résolution 404 ( 1977), qu'à la suite de consultations avec les membres du Conseil il avait été convenu que la Mission spéciale au Bénin serait compo­ sée de l'Inde, du Panama et de la République arabe libyenne et que l'ambassadeur Jorge Enrique Illueca exercerait les fonctions de président de la Mission spé­ ciale. Dans une note en date du 23 février 19771,9, le Prési­ dent du Conseil a déclaré que, le 22 février, il avait reçu un télégramme du Président de la Mission spéciale dans lequel celui-ci informait le Conseil que, étant donné le volume considérable des témoignages et autres preuves matérielles recueillis au cours de son enquête, la Mis­ sion spéciale demandait que la date de présentation de son rapport soit reportée au 8 mars. Ayant procédé à des consultations avec les membres du Conseil, le Pré­ sident déclarait que ceux-ci acceptaient de faire droit à cette demande. La date de présentation du rapport de la Mission spéciale était donc reportée au 8 mars. A sa 2000'' séance, le 6 avril 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie Saoudite, du Botswana, du Gabon, de la Guinée, du Maroc et du Ni­ ger à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Bénin : rapport de la Mission spéciale du Conseil de sécurité en République populaire du Bénin constituée en vertu de la résolu­ tion 404 ( 1977) [ S/ 12294 et Add. 17° ]'. '' lhid., tr,·11te-deuxii•111e (li/fiée. S11pplé111,·111 d,·jo111·i,·r .. fi',.,-icr ,·t '',,.-' 1977. document S/ 12286. '' lhid .. document SI 12289. '' lhid .. trc11tc-de11xii•111 ' 11111,;e. S11pp/éme111 .,p,;ciol 11' 3.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/405 (1977)
IntituléBénin (14 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/405(1977)
Texte intégral A sa 2001e séance, le 7 avril 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de la Côte d'Ivoire, de Madagascar, de la Mauritanie, du Sénégal et du Togo à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. A sa 2002e séance, le 12 avril 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Egypte, de la République démocratique populaire Iao et de la Soma­ lie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2003e séance, le 13 avril 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Guinée équatoriale et du Mozambique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2004e séance, le 14 avril 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Mali, de la Mongolie et de la République-Unie de Tanzanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa200Y séance, le 14 avril 1977, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Haute-Volta à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 405 (1977) du 14 avril 1977 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport7° de la Mission spéciale du Conseil de sécurité en République populaire du Bé­ nin constituée en vertu de la résolution 404 (1977) du 8 février 1977, Gravement préoccupé par la violation de l'intégrité territoriale, de l'indépendance et de la souveraineté de l'Etat béninois, Profondément affligé par les pertes de vies humaines et les importants dommages matériels causés par la force d'invasion au cours de son attaque sur Cotonou le 16 janvier 1977, 1. Prend acte du rapport de la Mission spéciale et la remercie pour l'œuvre qu'elle a accomplie: 2. Condamne énergiquement l'acte d'agression armée perpétré contre la République populaire du Bé­ nin le 16 janvier 1977: 3. Réaffirme sa résolution 239 (1967) du 10 juillet 1967, dans laquelle il a, entre autres dispositions, con­ damné tout Etat qui persiste à permettre ou à tolérer le 19 recrutement de mercenaires, ainsi que la fourniture de facilités à ces derniers, en vue de renverser des gouver­ nements d'Etats Membres: 4. Demande à tous les Etats de faire preuve de la plus grande vigilance face au danger posé par les mer­ cenaires internationaux et de veiller à ce que leur terri­ toire et les autres territoires sous leur contrôle. ainsi que leurs ressortissants, ne soient pas utilisés aux fins de la préparation d'actions subversives et du recrute­ ment, de l'instruction ou du transit de mercenaires en vue de renverser le gouvernement de tout Etat Memhre: 5. Demande en outre à tous les Etats d'envisager de prendre les mesures voulues pour interdire, en vertu de leurs législations nationales respectives, le recrute­ ment, l'instruction et le transit de mercenaires sur leur territoire et les autres territoires sous leur contrôle: 6. Condamne toutes les formes d'ingérence exté­ rieure dans les affaires intérieures d'Etats Membres, y compris l'utilisation de mercenaires internationaux pour déstabiliser des Etats ou pour violer leur intégrité territoriale, leur souveraineté et leur indépendance: 7. Prie le Secrétaire général de fournir au Gouver­ nement béninois une assistance technique appropriée pour l'aider à déterminer et à évaluer les dommages ré­ sultant de l'acte d'agression armée commis à Cotonou le 16janvier 1977: 8. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils fournis­ sent une assistance matérielle à la République popu­ laire du Bénin afin de lui permettre de réparer les dom­ mages et les pertes infligés au cours de l'attaque: 9. Note que le Gouvernement béninois a réservé son droit concernant toute demande de réparation éventuelle qu'il pourrait vouloir présenter; 10. Demande à tous les Etats de fournir au Con­ seil de sécurité tous renseignements qui pourraient être en leur possession concernant les événements survenus à Cotonou le 16 janvier 1977 et qui seraient de nature à faire davantage la lumière sur ces événements: 11. Prie le Secrétaire général de suivre de près l'ap­ plication de la présente résolution: 12. Décide de demeurer saisi de cette question. Adoptée I'',. co11.1 '11s111 11 lu :!()(}5 ,· Sé(IIICI'. Décisions A sa 2047e séance, le 22 novembre 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, de la Gui­ née et de Madagascar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Bé­ nin : lettre, en date du 4 novembre 1977, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Bénin auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1243?71)'. 71 lhid., trentc-de11.ri1'111c 111111,;c. S11pp/é111e11t d'octohre. 1101·c111/,,-,, el décc111hrc /977.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/406 (1977)
IntituléBotswana-Rodhésie du Sud (25 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/406(1977)
Texte intégral Prenant acte de la résolution 31/154 de l'Assemblée générale, en date du 20 décembre 1976, Convaincu que les provocations et les actes hostiles commis récemment par le régime illégal à l'encontre du Botswana aggravent la situation, Profondément attristé et préoccupé par les pertes de vies humaines et les dommages matériels causés par les actes commis par le régime illégal de Rhodésie du Sud contre le Botswana, Notant avec satisfaction la décision du Botswana de continuer de donner asile aux réfugiés politiques fuyant l'oppression inhumaine qu'exerce le régime illégal de la minorité raciste, Conscient de la nécessité pour le Botswana de ren­ forcer sa sécurité afin de sauvegarder sa souveraineté, son intégrité territoriale et son indépendance, Réaffirmant la responsabilité juridique du Gouverne­ ment du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Ir­ lande du Nord à l'égard de la Rhodésie du Sud, con­ formément aux résolutions pertinentes de l'Organisa­ tion des Nations Unies, l. Condamne énergiquement tous les actes de pro­ vocation et de harcèlement, notamment les menaces et attaques militaires, les assassinats, les incendies, les enlèvements et les dommages matériels, commis contre le Botswana par le régime illégal de Rhodésie du Sud: 2. Condamne toutes les mesures de répression po­ litique du régime illégal qui violent les libertés et les droits fondamentaux du peuple de Rhodésie du Sud et contribuent à l'instabilité et à l'absence de paix dans l'ensemble de la région; 3. Déplore tous les actes de collaboration et de col­ lusion qui soutiennent le régime illégal de Rhodésie du Sud et l'encouragent à défier impunément les résolu­ tions du Conseil de sécurité, avec les conséquences nui­ sibles que cela présente pour la paix et la sécurité dans la région; 4. Exige que cessent immédiatement et complète­ ment tous les actes hostiles commis contre le Botswana par le régime illégal de Rhodésie du Sud: 5. Prend acte des difficultés économiques particu­ lières auxquelles se heurte le Botswana par suite de la nécessité impérative, pour des raisons de sécurité, de détourner des fonds de projets de développement en cours ou prévus au profit de mesures non prévues et non inscrites dans son budget, afin de se défendre d'ur­ gence et avec efficacité contre les attaques et les mena­ ces du régime illégal de Rhodésie du Sud: 6. Accepte l'invitation du Gouvernement du Bots­ wana relative à l'envoi d'une mission chargée d'évaluer les ressources dont a besoin le Botswana pour mener à bien ses projets de développement dans les circonstan­ ces actuelles et prie en conséquence le Secrétaire géné­ ral d'organiser avec effet immédiat, en collaboration avec les organismes appropriés des Nations Unies, une assistance financière et autre au Botswana et de lui faire rapport le 31 mars 1977 au plus tard; 7. Prie l'Organisation des Nations Unies et les or­ ganisations et programmes intéressés, y compris le 2 Conseil économique et social, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, l'Organisation mondiale de la santé, le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Fonds international de développement agricole, d'ai­ der le Botswana à mener à bien, sans qu'ils soient inter­ rompus, les projets de développement en cours ou prévus dont il est question au paragraphe 5, ainsi qu'il est envisagé au paragraphe 6 de la présente résolution: 8. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils réagissent positivement et fournissent une assistance au Bots­ wana, à la lumière du rapport de la mission du Secré,­ taire général, afin de permettre au Botswana de mener a bien ses projets de développement; 9. Décide de rester saisi de la question. Adoptée ù la /985''séance par 13 ,·oix contre ~éro, lll'ec 2 ahs­ tentiuns (Etats-Unis d'Amé­ rique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne ct d' lrlandc du Nord). Décision A sa 2006e séance, le 24 mai 1977, le Consei I a déci dé d'inviter les représentants du Botswana et de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Gouvernement du Botswana contre le régime illégal en Rhodésie du Sud concernant des violations de sa souveraineté territo­ riale, contenue dans la lettre en date du 22 décembre 1976 adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies : note du Secrétaire général (S/123075)'. Résolution 406 (1977) du 25 mai l '177 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution403 (1977) du 14janvier 1977, Prenant acte de la lettre en date du 18 avril 19776 adressée par le Secrétaire général à tous les Etats con­ formément au paragraphe 8 de la résolution 403 ( 1977), Rappelant en outre ses résolutions 232 ( 1966) du 16 décembre 1%6 et 253 (1968) du 29 mai 1%8, dans lesquelles il a respectivement constaté et réaffirmé que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace pour la paix et la sécurité internationales, ' Jhid., trente-deuxième année, Supplément de jam·ier. fél'rier et mars /977. 'lhid., Supplémenr d' m·ril. mai et juin 1977. document S/ 12326. Ayant examiné le rapport7 de la mission envoyée au Botswana en application de la résolution 403 ( 1977). Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires extérieures du Botswana8 au sujet des attaques et des actes de provocation que le régime raciste illégal de Rhodésie du Sud continue de commettre contre le Bots­ wana, Convaincu que la solidarité internationale avec le Botswana, en tant qu'Etat limitrophe de la Rhodésie du Sud, est indispensable à la recherche d'une solution à la question de la Rhodésie du Sud, 1. Exprime son appui total au Gouvernement du Botswana dans ses efforts pour sauvegarder sa souve­ raineté, son intégrité territoriale et son indépendance; 2. Exprime ses remerciements au Secrétaire géné­ ral pour avoir organisé l'envoi au Botswana d'une mis­ sion chargée d'évaluer l'assistance nécessaire; 3. Prend acte avec sati.1:ft1ction du rapport de la mission au Botswana; 4. Approuve pleinement l'évaluation et les recom­ mandations de la mission envoyée au Botswana en application de la résolution 403 ( 1977); 5. Approuve pleinement aussi l'appel lancé à tous les Etats par le Secrétaire général dans sa lettre en date 7 Ibid .. Supplément dl' j,mi·ier. N•·1-ier ,·t 111ar.1 N77, document S/12307. ' Ibid., trente-deuxihnc w111,;e. 200ft ,éance. du 18 avril 1977 pour qu'ils portent de toute urgence leur attention sur la question de l'aide au Botswana et fournissent au Botswana l'aide financière et matérielle dont il a un besoin pressant; 6. Se félicite de l'ouverture au Siège, par le Secré­ taire général, d'un compte spécial destiné à recevoir des contributions pour une assistance au Botswana par l'intermédiaire de l'Organisation des Nations Unies; 7. Prie l'Organisation des Nations Unies et les or­ ganisations et programmes intéressés, y compris le Conseil économique et social, l'Organisation des Na­ tions Unies pour l'alimentation et l'agriculture, le Fonds international de développement agricole, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfu­ giés, l'Organisation des Nations Unies pour l'éduca­ tion, la science et la culture, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, le Pro­ gramme des Nations Unies pour le développement et l'Organisation mondiale de la santé, d'aider le Bots­ wana dans les domaines signalés dans le rapport de la mission au Botswana; 8. Prie le Secrétaire général de continuer d'accor­ der son attention à la question de l'assistance au Bots­ wana et de tenir le Conseil de sécurité informé; 9. Décide de rester saisi de la question. Adopté,, ù /'1111t111i111ité ù la :!008'' séance sans t1i·oir hé n1i.\t.' u11x 1·oix. La question de l'Afrique du Sud Décisions A sa l 988e séance, le 21 mars 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, de l'Indonésie, du Libéria, du Nigéria, de la République arabe sy­ rienne, de Sri Lanka et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée 'La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 9 mars 1977, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Nigéria au­ près de l'Organisation des Nations Unies (S/ 122959)' •• A la même séance, le Conseil a également décidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, d'adresser une invitation à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie ayant à sa tête le Président de cet organe. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de Maurice et de 9 Ibid., trente-deuxième année, Supplément de janvier, féi·rier et mars 1977. la République arabe libyenne10, d'adresser une invita­ tion à M. Mfanafuthi Johnstone Makatini, M. Potlako Leballo, M. Olof Palme et M. Abdul S. Minty en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 1989' séance, le 22 mars 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Bahreïn, de Madagascar, de la Sierra Leone et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1990' séance. le 23 mars 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie. du Botswana, de la Guinée et du Sénégal à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 1991e séance, le 24 mars 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Ghana, du Kenya, de la Mauritanie, de la République-Unie de Tanzanie et du 10 /hid .. documents S/ 12299 et S/ 12300.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/407 (1977)
IntituléLesotho-Afrique du Sud (25 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/407(1977)
Texte intégral a) Examiner le rapport que présentera le Secrétaire général sur les progrès réalisés dans l'application de la résolution 418 ( 1977); h) Etudier les moyens permettant de rendre I' em­ bargo obligatoire sur les livraisons d'armes à r Afrique du Sud plus efficace et faire des recommandations au Conseil; c) Demander à tous les Etats de nouveaux rensei­ gnements sur les mesures qu'ils ont prises concernant l'application effective des dispositions énoncées dans la résolution 418 ( 1977); 2. Invite tous les Etats à coopérer pleinement avec le comité en ce qui concerne l'accomplissement de ses tâches touchant l'application effective des dispositions de la résolution 418 (1977) et à lui fournir tous les ren­ seignements qu'il pourrait demander en application de la présente résolution; 3. Prie le Secrétaire général d'apporter toute l'aide nécessaire au comité et de prendre à cette fin les dispo­ sitions voulues au Secrétariat, notamment en fournis­ sant le personnel approprié pour assurer le service du comité. .4.doptéc ù /'1111011i111itl' ,'1 /11 :!05:!' séw1c1'. Décision A sa 2053'' séance, le 9 décembre 1977, le Conseil a décidé d'adresser une invitation au Président du Co­ mité spécial contre l'upartheid en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Plainte du Lesotho contre I' Afru,ue du Sud 19 Décision A sa 2007e séance, le 24 mai 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Lesotho et de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Lesotho contre l'Afrique du Sud : note du Secrétaire général (S/ 1231520)''. Résolution 407 (1977) du 25 mai 1977 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 402 (1976) du 22 décembre 1976, Prenant acte de la lettre en date du 18 avril 197721 adressée par le Secrétaire général à tous les Etats con­ formément au paragraphe 8 de la résolution 402 ( 1976), Ayant examiné le rapport de la mission au Lesotho22, organisée par le Secrétaire général en application de la résolution 402 (1976), Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères du Lesotho23• Notant avec une profonde préoccupation les actes de coercition et de harcèlement que r Afrique du Sud con­ tinue de commettre contre le peuple du Lesotho au mépris total de la résolution 402 ( 1976). 19 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1976. 20 Voir Documents ojjicie/.1· du Conseil de sécurité. trente­ deuxième année. Supplément J,, janl'ier, fél'rier el mars 1977. 21 Ibid., Supplément d'm-ril, mai etj11in /977, document Si 12325. 22 Ibid., Supplément de jam·ier. féi'rier el mars 1977. document S/12315. 21 Ibid., trente-deuxiém,, année. 2007' séance. 7 Ré1(/.firmunt qu'il fait sienne la résolution 31/6 A de l'Assemblée générale. en date du 26 octobre 1976, rela­ tive au Transkei prétendument indépendant et autres bantoustans. Pleinement conscient du fait que la décision du Gou­ vernement du Lesotho de ne pas reconnaître le ban­ toustan du Transkei a imposé au Lesotho une charge économique particulière, Conrnincu que la solidarité internationale avec le Lesotho, en tant qu'Etat limitrophe de l'Afrique du Sud, est indispensable pour déjouer efficacement ia po­ litique de l'Afrique du Sud visant à forcer le Lesotho à reconnaître le Transkei prétendument indépendant. 1. Félicite le Gouvernement du Lesotho de sa déci­ sion de ne pas reconnaître le Transkei prétendument indépendant; 1 Exprime ses remerciements au Secrétaire géné­ ral pour avoir organisé l'envoi au Lesotho d'une mis­ sion chargée d'évaluer l'assistance nécessaire; 3. Prend acte arec sati-'fàction du rapport de la mission au Lesotho; 4. Apprcmi·e pleinement l'évaluation et les recom­ mandations de la mission envoyée au Lesotho en appli­ cation de la résolution 402 ( 1976); 5. Appro111·e pleinement aussi l'appel lancé à tous les Etats par le Secrétaire général dans sa lettre en date du 18 avril 1977 pour qu'ils fournissent immédiate­ ment une aide financière, technique et matérielle au Lesotho; 6. Se félicite de l'ouverture au Siège, par le Secré­ taire général, d'un compte spécial auquel seront ver­ sées les contributions destinées au Lesotho; 7. Prie l'Organisation des Nations Unies et les or­ ganisations et programmes intéressés, y compris le Conseil économique et social, l'Organisation des Na­ tions Unies pour l'alimentation et l'agriculture, le Fonds international de développement agricole. le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, le Programme des Nations Unies pour le développement et l'Organi­ sation mondiale de la santé, d'aider le Lesotho dans les domaines signalés dans le rapport de la mi-.;sion au Lesotho: 8. Prie le Secrétaire général de continuer d'accor­ der son attention ù la question de r assistance au l ,eso­ Llw et de tenir le Conseil de sécurité informé: 4. [)hidc de rester saisi de la question. . ld111 t1·,· i1 /'11111111in1irc i1 111 _''(J(}()• \l;l!f/1·(1 \d/1\ 1/\'0/r 1'((' ' ' Jl/1\l' dll\ l'()/\. Question concernant la .~ituation en Rhodésie du Sud24 Décision A sa 2011'' séance. le 27 mai 1977. le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a abordé l'examen de la question intitulée 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud : deuxième rapport spécial du Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolu­ tion 253 ( 1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud sur l'élargissement des sanction-. contre la Rhodésie du Sud (S/122962')'. Résolution 409 ( l '177) du 27 mai I ff77 Le Conseil de séc11rill;. Réajfïrnwnt ses résolutions 216 ( 1965) du 12 novem­ bre et 217 (1965) du 20 novembre 1965, 221 ( 1966) du 9 avril et 232 ( 1966) du 16 décembre 1966. 253 ( 1968) du 29 mai 1968, 277 ( 1970) du 18 mars 1970et 388 ( 1976) du 6 avril 1976, Réajfïrmant que les mesures énoncées dans ces ré­ solutions, ainsi que les mesures prises par les Etat... Membres en application desdites résolutions, restent en vigueur, Tenant compte des recommandations faites par le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rho­ désie du Sud dans son deuxième rapport spécial, en date du 31 décembre 1976, sur l'élargissement des sanc­ tions contre la Rhodésie du Sud2h. Récdfïr111a11t que la situation actuelle en Rhodésie du Sud constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, A;;is.rn11t en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I. Décide que tous les Etats Membres interdiront l'emploi ou le transfert de fonds sur leur territoire par le régime illégal de Rhodésie du Sud, y compris par tout bureau ou agent de celui-ci. ou par d'autres personnes 24 Question ayant fait l'objet Je résolutions ou décisions Je la part du Conseil en 1963. 1965. 1966. 1968. 1969. 1970. 1971. 19n. 197' et 1976. 2' Voir Doc11111c111., of/icid, i/11 Comcil de ,1;, 11rité. ,,.,,,,,,, dc11xii·mc unnéc. S111iph;n1c111 ile j11111·ia, li',rier et 11/(//'\ /977. '' lhiil .. document S/ 12296. X ou organismes en Rhodésie du Sud, pour les fins de tout hureau ou de toute agence du régime illégal étahlis sur leur territoire sauf si ce hureau ou cette agence a pour fin exclusive le service de pensions: '' Prie i11stu111111ent. eu égard au principe enoncc au paragraphe 6 de !'Article 2 de la Charte des Nations L;nies. les Etats non memhres de l'Organisation des Nations Unies de se conformer aux dispositions de la présente résolution: f)hide de -.;e réunir le 11 novembre 1977 au plus tard pour examiner l'application de nouvelles mesures en vertu de !'Article 41 de la Charte et prie entre­ temps le Comité du Conseil de sécurité créé en applica­ tion de la résolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud, en plus de ses autres attrihu­ tions, d'examiner l'application de nouvelles mesures en vertu de r Article 41 et de faire rapport au Conseil ù ce -;ujet dès que po-,sihle ldoJ /('t' t·1 /'1111t111i!nite /1 I ! ~)()/ / 1 ,eo11 ·c \({Il\ ur,iir 1'/t' 1ni\'C 11/l\ 10/ \. Décisions A sa 2033' séance. le 28 septembre 1977, le Conseil a décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la Jamahiriya arahe libyenne et de Maurice27• d'adres­ ser il M. Joshua Nkomo une invitation /1 participer, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. ù la discussion de la question intitulée 'Question con­ cernant la situation en Rhodésie du Sud : lettre. en date du 23 septembre 1977. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/124022~)'. A sa 2m4,· séance. le 29 septembre 1977. le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Gahon et du Kenya il participer. sans droit de vote, i1 la discussion de la question. '' lhiJ, .\ut f'l,'1111·111 ,1,. juillet, 111!/il ,,, 1·ef'/1'//lhr,· 1977. document S. 1 ~40'.i. ', !hid. \111 1,l,:1111111 ile i11illl't. ,101îr ,,, .\l'/'ll'l11hri· 1977.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/408 (1977)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (26 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/408(1977)
Texte intégral B. -QllESTIONS RELATI\ES All MOYEN-ORIENT41 La situation au Moyen-Orient : rapporl pré,,·enté par le Secrétaire général en application de la résolution 3/ /62 de l'Assemblée générale conarnant la C011/ërence de la paix sur le Moyen-Orient Décisions A sa 1993'' séance, le 25 mars 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d ï sraël, de la Jordanie et de la République arabe syrienne à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question in­ titulée ''La situation au Moyen-Orient : rapport pré­ senté par le Secrétaire général en application de la réso­ lution 31/62 de r Assemblée générale concernant la Conférence de la paix sur le Moyen-Orient ( S/ 12290 et Corr.142)''. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de 41 Question ayant fait l'ohjet de resolution-. ou déeisions de la part du Conseil en 1967. 1968. 1969, 1970. 1971, 197~. 197'. 1974, 197'i et 1976. 4' Voir Doc1111ll'II/.\ ol.ficid, d11 ( 011,cil de 1n,1ri1,;, ll'l'fll '­ de11.rii•1111' {li/fié ', S11p1ilé111c11/ dt' ju111'icr, _fr,,.;,,, cl 111111·1 /977. libération de la Palestine et que cette invitation lui con­ férerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du rè­ glement intérieur provisoire. Adopréc J!'r Ili ,·oi., contre 11111· / F1111.1-l/11is d'.4111,;ri Jtll'), ,n·ec .J ,t!,st,·111io11s (.·Jl/c11111g11c, R,;p11/,fi 111,0 ,lédà'/c d', Cu­ nudo. France, Ro\'atnne-Uni de Gr'11dc-Bretag11c ,·t ,/' Jr­ lundc i/11 Von//. .A sa 1995' séance. le 28 mars 1977, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Yémen à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question. .A sa 1997'' séance. le 29mars 1977, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Arabie Saoudite à partici­ pet, sans droit de vote. it la discussion de la question. La situation au Moyen-Orient : rapporls du Secrétaire général sur la Force de,~ Nations Unies chargée d'observer le dégagement Résolution 408 (1977) du 26 mai 1977 Le Conseil Je .1éc11rité. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment43. Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen-Orient et de la nécessité urgente de poursuivre et d'intensifier ces efforts. Exprimont sa préocc11p11ti1111 devant l'état de tension qui existe dans la région. Décide : o) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité. en date du 22 octohre 1973: h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1977: c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situa- 41 /hid., S11pplé111c111 ,f'a,,.i/, 111111 ,,1j11i11 Jl/77, document s;12:n, tion et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion 338 ( 1973). ~doptéc ,i '' lO/li' ,,;11/lC ' JJur I:} \·oix contre a;ro44. Décision A la 201 ()'' séance. 1 e 26 mai 1977. le Président a fait la déclaration suivante après l'adoption de la résolu­ tion 408 ( 1977) : .. A l'occasion de l'adoption de la résolution rela­ ttve au renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement,je suis autorisé ù faire, au nom du Conseil de sécurité. la déclaration complémentaire suivante concernant la résolution qui vient d'être adoptée : ··on sait qu'il est dit, au paragraphe 3 I du rap­ port du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement4'. que 'le calme qui règne actuellement dans le secteur lsraël-Sy,ie ne doit pas faire oublier que les p1inci- 11 Trois memhres I Hénin, Chine et Jamahiriya arahe lihyenncl n'ont ras parti.:ipé au vote.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/409 (1977)
IntituléRodhésie du Sud (27 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/409(1977)
Texte intégral Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, le Programme des Nations Unies pour le développement et l'Organi­ sation mondiale de la santé, d'aider le Lesotho dans les domaines signalés dans le rapport de la mi-.;sion au Lesotho: 8. Prie le Secrétaire général de continuer d'accor­ der son attention ù la question de r assistance au l ,eso­ Llw et de tenir le Conseil de sécurité informé: 4. [)hidc de rester saisi de la question. . ld111 t1·,· i1 /'11111111in1irc i1 111 _''(J(}()• \l;l!f/1·(1 \d/1\ 1/\'0/r 1'((' ' ' Jl/1\l' dll\ l'()/\. Question concernant la .~ituation en Rhodésie du Sud24 Décision A sa 2011'' séance. le 27 mai 1977. le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a abordé l'examen de la question intitulée 'Question concernant la situation en Rhodésie du Sud : deuxième rapport spécial du Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolu­ tion 253 ( 1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud sur l'élargissement des sanction-. contre la Rhodésie du Sud (S/122962')'. Résolution 409 ( l '177) du 27 mai I ff77 Le Conseil de séc11rill;. Réajfïrnwnt ses résolutions 216 ( 1965) du 12 novem­ bre et 217 (1965) du 20 novembre 1965, 221 ( 1966) du 9 avril et 232 ( 1966) du 16 décembre 1966. 253 ( 1968) du 29 mai 1968, 277 ( 1970) du 18 mars 1970et 388 ( 1976) du 6 avril 1976, Réajfïrmant que les mesures énoncées dans ces ré­ solutions, ainsi que les mesures prises par les Etat... Membres en application desdites résolutions, restent en vigueur, Tenant compte des recommandations faites par le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rho­ désie du Sud dans son deuxième rapport spécial, en date du 31 décembre 1976, sur l'élargissement des sanc­ tions contre la Rhodésie du Sud2h. Récdfïr111a11t que la situation actuelle en Rhodésie du Sud constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, A;;is.rn11t en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I. Décide que tous les Etats Membres interdiront l'emploi ou le transfert de fonds sur leur territoire par le régime illégal de Rhodésie du Sud, y compris par tout bureau ou agent de celui-ci. ou par d'autres personnes 24 Question ayant fait l'objet Je résolutions ou décisions Je la part du Conseil en 1963. 1965. 1966. 1968. 1969. 1970. 1971. 19n. 197' et 1976. 2' Voir Doc11111c111., of/icid, i/11 Comcil de ,1;, 11rité. ,,.,,,,,,, dc11xii·mc unnéc. S111iph;n1c111 ile j11111·ia, li',rier et 11/(//'\ /977. '' lhiil .. document S/ 12296. X ou organismes en Rhodésie du Sud, pour les fins de tout hureau ou de toute agence du régime illégal étahlis sur leur territoire sauf si ce hureau ou cette agence a pour fin exclusive le service de pensions: '' Prie i11stu111111ent. eu égard au principe enoncc au paragraphe 6 de !'Article 2 de la Charte des Nations L;nies. les Etats non memhres de l'Organisation des Nations Unies de se conformer aux dispositions de la présente résolution: f)hide de -.;e réunir le 11 novembre 1977 au plus tard pour examiner l'application de nouvelles mesures en vertu de !'Article 41 de la Charte et prie entre­ temps le Comité du Conseil de sécurité créé en applica­ tion de la résolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhodésie du Sud, en plus de ses autres attrihu­ tions, d'examiner l'application de nouvelles mesures en vertu de r Article 41 et de faire rapport au Conseil ù ce -;ujet dès que po-,sihle ldoJ /('t' t·1 /'1111t111i!nite /1 I ! ~)()/ / 1 ,eo11 ·c \({Il\ ur,iir 1'/t' 1ni\'C 11/l\ 10/ \. Décisions A sa 2033' séance. le 28 septembre 1977, le Conseil a décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la Jamahiriya arahe libyenne et de Maurice27• d'adres­ ser il M. Joshua Nkomo une invitation /1 participer, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. ù la discussion de la question intitulée 'Question con­ cernant la situation en Rhodésie du Sud : lettre. en date du 23 septembre 1977. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/124022~)'. A sa 2m4,· séance. le 29 septembre 1977. le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Gahon et du Kenya il participer. sans droit de vote, i1 la discussion de la question. '' lhiJ, .\ut f'l,'1111·111 ,1,. juillet, 111!/il ,,, 1·ef'/1'//lhr,· 1977. document S. 1 ~40'.i. ', !hid. \111 1,l,:1111111 ile i11illl't. ,101îr ,,, .\l'/'ll'l11hri· 1977.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/410 (1977)
IntituléChypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/410(1977)
Texte intégral C. -LA SITUATION .\ CHYPRE'' Décisions Asa2012eséance,le 15juin 1977,leConseiladécidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Na­ tions Unies à Chypre ( S/ 12342 et Con. 1 et Add. l '4)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Vedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 410 (1977) du 15 juin l '177 Le Conseil de sérnrité. Notant que, d'après le rapport du Secrétaire général en date du 7 juin 197755, la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre est essentielle dans les circonstances actuelles non seu­ lement pour aider à maintenir le calme dans l'île mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer à recher­ cher un règlement pacifique, Notant la situation qui règne dans l'île, telle qu'elle ressort du rapport, Notant également que, d'après le rapport, la liberté de mouvement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de sa police civile de­ meure restreinte dans le nord de l'île. et exprimant l'espoir que l'on trouvera le moyen de surmonter les obstacles qui subsistent. Notant en outre que le Secrétaire général a exprimé l'avis que des négociations entre les représentants des deux communautés constituent le meilleur moyen de parvenir à un règlement juste et durable du problème de Chypre et que, pour que ces négociations soient utiles. il faut que toutes les parties intéressées soient dispo­ sées à faire montre de la souplesse nécessaire, en te­ nant compte non seulement de leurs propres intérêts mais aussi des aspirations et des exigences légitimes de la partie adverse, Notant que, grâce aux efforts du Secrétaire général, de ses collaborateurs et de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix et à la collaboration des parties, il y a eu une amélioration relative de la situation 51 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964. 196.'i. 1966. 1967. 1968. 1969. 1970. 1971. 1972, 1973. 1974. 1975 et 1976. 54 Voir Documents ofjiciels du Conseil dl' shurit,:. /!'l'nll'· deuxième année. Supplément d'm.-il. 111111 ,,, juin 1977. '5 lhid., document S/1234::!. en matière de sécurité. mais que cette évolution n·a pas encore atténué la tension sous-jacente dans l'île. Prc11u111 acte égulc111c111 du rapport du Secrétaire gé­ néral en date du 30avril 1977'h concernant la réunion de niveau élevé tenue sous les auspices du Secrétaire général. et soulignant la nécessité de se conformer aux accords réalisés i1 ladite réunion ainsi qu'à ceux qui avaient été réalisé, lor, des précédentes séries d'en­ tretiens . . 'Vu10111 en 0111re que les parties intéressées ont ap­ prouvé la recommandation du Secrétaire général ten­ dant à ce que le Conseil de sécurité prolonge le station­ nement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix i1 Chypre pour une nouvelle période de -.,ix mois. ,\010111 que le Gouvernement chypriote est convenu que. en raison de la situation qui règne dans l'île. il est nécessaire de maintenir la Force i1 Chypre au-delù du 15 juin 1977. 1 Ré1(f.fir111e les dispositions de sa résolution 186 t 1964) du 4 mars 1964. ainsi que les résolutions et déci­ -.;ions ultérieures concernant la création et le maintien en fonction de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix ù Chypre et d'autres aspects de la -,ituation ù Chypre: 1 Ré1(tfir111e une jiJis encore sa résolution 365 11974) du 13 décembre 1974. par laquelle il a fait sienne la résolution 3212 (XXIX) adoptée ù l'unanimité par 1· Assemblée générale le 1,•r novembre 1974. et demande ù nouveau que soit assurée d'urgence l'application ef­ fective de ces résolutions et de sa résolution 367 ( 1975) du 12 mars 1975: 3 Prie i11stw11111c111 les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération en s'abstenant de toute action unilatérale ou autre qui pourrait nuire aux rerspectives de succès des négociations en vue d'une solution juste et pacifique et de poursuivre de manière accélérée et résolue leurs efforts concertés en vue d'at­ teindre les objectifs du Conseil de sécurité: 4. Prolonge ù 110111·eu11, d'une période prenant fin le 15 décembre 1977. le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix. qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964), dans l'espoir que des progrès suffisants sur la voie d'une so­ lution finale auront été accomplis d'ici là pour permet­ tre le ·retrait de la Force ou une réduction suhstantielle de ses effectifs: 5. L(l11cc 1111 11011,·el appel ù toutes les parties inté­ ressées pour qu'elles prêtent leur coopération pleine et entière de façon à permettre ù la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix de s'acquitter etlïcacement de ses tùches: 6. Prie le Secrétaire général de poursuivre la mis­ ,ion de bons offices qu ïl lui a confiée au paragraphe 6 de sa résolution 367 ( 1975). de l'informer des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le ,o novemhre 1977 au plus tard. ldo1 tce /1 ln :!Of:! r ,· 't1II (' 11111 /../. \'OÎ\ (·011/1'1' ~-,;ru'_, Décisions A sa 2026' séance. le 31 août 1977. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote. à la discus­ sion de la question intitulée ''La situation à Chypre : lettre, en date du 26 août 1977. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1238758)''. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation ù M. Yedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 414 (1977) du 15 septembre 1 'T77 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation à Chypre comme suite à la lettre du représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies en date du 26 août 197759, Conscient qu'il est urgent de faire des progrès dans la solution du problème de Chypre, Rappelant ses précédentes résolutions, en particu­ lier les résolutions 365 ( 1974) du 13 décemhre 1974 et 367 ( 1975) du 12 mars 1975, Prenant acte des déclarations faites au Conseil au su­ jet des événements récents dans le quartier moderne de Famagouste selon lesquelles il n ·y a pas de colonisation en cours dans ce quartier. Prenant acte éRale111ent des déclarations faites par les parties intéressées ainsi que par le Secrétaire gé­ néral60 au sujet de ces événements, 1. Erprime s11 préoccupation devant la situation causée par les récents événemenb: 2. Demande aux parties intéressées de s'abstenir en conséquence de toute action unilatérale où que ce soit à Chypre qui puisse compromettre les chances '7 Un membre (Chine) n'a pa, participé au vote. '' Voir Doc1w1e11/s officie/1' du Co11.1l'il de .,écurité. /rentc­ deuxième année. Supplémenl de j11ill,·r. 1'''' l'f 11·,,1c111hre /977. '9 lhid .. document S/ 12387. Ml lhid .. trente-de11.1ii·111e 111111,;,,_ 202W séance. 16 d'une solution juste et pacifique et les prie instamment de poursuivre et d'accélérer des efforts résolus et con­ certés en vue d'atteindre les ohjectifs du Conseil de 'it?CUrité: 3. Réaf/ir111e 11ne fi,is encore sa résolution 36:'i ( 1974), p,~,: laquelle il ·a fait sienne la résolution 3212 ( XXIX) adoptée à l'unanimité par r Assemblée géné­ rale le l'' n.lvembre 1974, et demande à nouveau l'ap­ plication urgente et effective de ces résolutions ainsi que de sa résolution 367 ( 197:'i): ..i. f, . .rpri111c su JJréocc11putio11 devant l'ahsence de progrès aux entretiens intercommunautaires: .'i. Oe111wlllc aux représentants des deux commu­ nautés de reprendre les négociations. sous les auspices du Secrétaire général. aussitôt que possible et de façon positive et constructive sur la base de propositions détaillées et concrètes: h. Prie le Secrétaire général de le tenir informé des événements susceptibles d'entraver r application de la présente résolution. ·~doptt;l' 11 lo l0_-?.~1 \('t11u·,, ,nn, 11, oir t'I ' 111i.,c on\ ,·oi\ Décisions A sa 2054' séance. le 15 décembre 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote. il la discussion de la question intitulée 'La situation ù Chypre : rapport du Secrétaire général sur r opération des Nations Unie-; ù Chypre (S/12461 et Add. 161)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Yedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 422 ( 1977) du 15 décembre 1977 I.e Conseil de Sl;c11rité. i\/ota11r que. d'après le rapport du Secrétaire général en date du 1••r décembre 197762. la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix ù Chypre est essentielle dans les circonstances actuelles non seulement pour aider à maintenir le calme dans l'île mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer à rechercher un règlement pacifique. Notant la situation qui règne dans l'île. telle qu'elle ressor't du rapport. ,,, lhid .. 1/'l'llfl'-deu 1i1·111e (//1/ll;l'. s11,,pté111e11/ d'ocrohn, /1()\'l'llll rt· cl tf,,, e111l rc /977. '•·· ll id .. drn.:11ment S; 124h.l.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/411 (1977)
IntituléMozambique-Rodhésie du Sud (30 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/411(1977)
Texte intégral A sa 2016e séance, le 29 juin 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République démocra­ tique allemande et du Soudan à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2017e séance, le 29 juin 1977. le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Souaziland à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question. A sa 2018e séance, le 30 juin 1977, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Brésil à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 411 (1977) du 30 juin 1977 Le Conseil de sécurité. Prenant acte du télégramme en date du 18juin 1977 adressé au Secrétaire général par M. Samora Moisés Machel, président de la République populaire du Mo­ zambique, figurant dans le document S/ 12350 et Add.136, Ayant entendu la déclaration de M. Marcelino dos Santos, membre du Comité politique permanent du FRELIM037 et ministre du développement et de la pla­ nification économique du Mozambique38, concernant les actes d'agression commis récemment contre le Mo­ zambique par le régime illégal de la minorité raciste en Rhodésie du Sud, Prenant note de la résolution adoptée par le Conseil des ministres de ! 'Organisation de ) 'unité africaine à sa vingt-neuvième session ordinaire. tenue à Libreville (Gabon)39, Indigné par les actes d'agression systématiques com­ mis par le régime illégal de Rhodésie du Sud contre la République populaire du Mozambique et par les pertes en vies humaines et les destructions matérielles qui en ont résulté, Gravement préoccupé par la détérioration rapide de la situation en Rhodésie du Sud résultant de la persis­ tance du régime illégal. _Réaffirmant les droits inaliénables du peuple du Zimbabwe à l'autodétermination et à l'indépendance conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assem­ bl~~ générale, en date du 14 décembre 1960, et la légiti­ m1te de la lutte qu'il mène pour obtenir la jouissance de ces droits, tels qu'ils sont énoncés dans la Charte des Nations Unies. 37 Frente de Libertaçâo de Moçambique. 38 Voir Documents offlciel.1 du Conseil de sécurité, trente­ deuxième année, 2014e séance. 39 lhid .. trente-deuxième année, Supplément d'm-ril, mai et juin /977, document S/12352. · JO Rappelant sa résolution 232 ( 1966) du 16 décembre 1966, dans laquelle il a constaté que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace pour la paix et la sécurité internationales. Conscient du fait que les actes d'agression récem­ ment perpétrés par le régime illégal contre la Républi­ que populaire du Mozambique ainsi que les menaces et actes d'agression constants de ce régime contre la sou­ veraineté et l'intégrité territoriale de la République du Botswana et de la République de Zambie aggravent encore la menace qui pèse sur la sécurité et la stabilité de la région. Ruppelant ses résolutions relatives aux sanctions contre le régime illégal de Rhodésie du Sud, en particu­ lier sa résolution 253 (1968) du 29 mai 1968. Conscient de la contribution importante qu'a appor­ tée le Gouvernement de la République populaire du Mozambique lorsqu'il a décidé, le 3 mars 1976, de fer­ mer ses frontières avec la Rhodésie du Sud et d'appli­ quer strictement les sanctions contre le régime illégal. conformément aux résolutions de l'Organisation des Nations Unies, Pnlondément préoccupé par le fait que les mesures approuvées par le Conseil de sécurité n'ont pas jus­ qu'ici permis de mettre fin au régime illégal et con­ vaincu que les sanctions ne pourront mettre fin à ce régime que si elles sont générales, obligatoires et stric­ tement supervisées, et si des mesures sont prises contre les Etats qui les violent. Roppe/an t sa résolution 386 ( 1976) du 17 mars 1976, Exprimant en particulier la préoccupation que lui ins­ pire le fait que l'Afrique du Sud continue à violer les sanctions et appuie le régime illégal de Rhodésie du Sud, Récztfirmunt que le Royaume-Uni de Grnnde-Breta­ gne et d'Irlande du Nord, en tant que Puissance admi­ nistrante, a la responsabilité principale de prendre tou­ tes mesures efficaces pour mettre fin au régime illégal en Rhodésie du Sud, conformément aux résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies. Rappelant les dispositions pertinentes de la Dé­ claration de Maputo pour le soutien aux peuples du Zimbabwe et de la Namibie40, en particulier les dispo­ sitions demandant que l'on prête assistance aux Etats de première ligne victimes d'actes d'agression de la part des régimes minoritaires racistes, A.f.fimwnt que la République populaire du Mozam­ bique a le droit de prendre toutes les mesures nécessai­ res, conformément à la Charte, pour sauvegarder sa souveraineté et son intégrité territoriale, 1. Condamne énergiquement le régime illégal de la minorité raciste en Rhodésie du Sud pour ses actes d'agression récents contre la République populaire du Mozambique; 2. Déclare solennellement que ces actes d'agression ainsi que les attaques et les menaces répétées du 4' Ihid .. Supp/é111c11t dcjuillet. aolÎt et septc111hrc /977, document S/12~44/Rev. 1. annexe V. régime illégal de Rhodésie du Sud contre la République de Zambie et la République du Botswana constituent une nette aggravation de la situation dans la région: 3. Condamne l'Afrique du Sud pour l'appui qu'elle continue à apporter au régime illégal de Rhodésie du Sud en violation des résolutions du Conseil de sécurité relatives aux sanctions contre le régime de Salisbury: 4. Réaffirme que la persistance du régime iilégal en Rhodésie du Sud est une source d'insécurité et d'ins­ tabilité dans la région et constitue une grave menace pour la paix et la sécurité internationales: 5. Réaffirme le droit du peuple du Zimbabwe à l'autodétermination et à l'indépendance. conformé­ ment à la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée géné­ rale, et demande instamment à tous les Etats d'intensi­ fier leur assistance au peuple du Zimbabwe et à son mouvement de libération nationale dans leur lutte pour atteindre cet objectif; 6. Félicite le Gouvernement de la République popu­ laire du Mozambique pour son observation scrupuleuse des sanctions contre le régime illégal de Rhodésie du Sud et pour son appui indéfectible au peuple du Zim­ babwe dans sa lutte légitime, conformément aux résolu­ tions pertinentes de l'Assemblée générale et du Con­ seil de sécurité: 7. Exige que la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale du Mozambique soient scrupuleusement respectées; 8. Exige que tous les Etats s'abstiennent de fournir tout appui -ouvertement ou secrètement -au ré­ gime illégal de Rhodésie du Sud et, en particulier, exige quel' Afrique du Sud se conforme pleinement aux réso­ lutions du Conseil de sécurité et cesse ainsi toute coopération ou collaboration avec le régime illégal de Salisbury en violation des décisions du Conseil: 9. Prie tous les Etats de fournir immédiatement une assistance matérielle importante au Gouvernement de la République populaire du Mozambique pour lui per­ mettre de renforcer sa capacité de défense afin de sau­ vegarder efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale; 11 10. Prie tous les Etats. organisations régionales et autres organisations intergouvernementales appro­ priées de fournir au Mozambique une assistance finan­ cière. technique et matérielle pour lui permettre de ré­ parer les graves pertes économiques et destructions matérielles provoquées par les actes d'agression com­ mis par le régime illégal de Rhodésie du Sud et d'être mieux à même d'appliquer les décisions prises par l'Or­ ganisation des Nations Unies pour appuyer les mesures dirigées contre le régime illégal: 11. Prie l'Organisation des Nations Unies et les or­ ganisations et programmes intéressés. y compris le Conseil économique et social. l'Organisation des Na­ tions Unies pour l'alimentation et l'agriculture. le Pro­ gramme alimentaire mondial, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance. le Fonds international de déve­ loppement agricole, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation. la science et la culture. la Con­ férence des Nations Unies sur le commerce et le déve­ loppement, le Programme des Nations Unies pour le développement et l'Organisation mondiale de la santé, de fournir une assistance au Mozambique à titre priori­ taire en application de la demande formulée au para­ graphe 10 de la présente résolution; 12. Demande à tous les Etats d'appliquer stricte­ ment les résolutions du Conseil de sécurité relatives aux sanctions et invite le Comité du Conseil de sécurité créé en application de la résolution 253 ( 1968) concer­ nant la question de la Rhodésie du Sud à examiner en tant que question prioritaire de nouvelles mesures effi­ caces en vue de renforcer la portée des sanctions con­ formément à I' Article 41 de la Charte des Nations Unies et à présenter d'urgence les recommandations appro­ priées au Conseil: 13. Prie le Secrétaire général de coordonner les efforts du système des Nations Unies et d'organiser im­ médiatement un programme efficace d'assistance inter­ nationale au Mozambique conformément aux disposi­ tions des paragraphes 10 et 11 de la présente résolution: 14. Décide de rester activement saisi de la question. ~dopt,;c ù /'11111111i111i1,' i1 lt1 2()/l) ,· ,,;1/IIC '.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/412 (1977)
IntituléNouveau membre : Djibouti (7 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/412(1977)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'OR ;ANISATION DES NATIONS UNIES74 A. -Demande d'admission de la République de Djibouti Décisions A sa 2020' séance, le 7 juillet 1977, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformé­ ment à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Mem­ bres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Ré­ publique de Djibouti7'. A sa 202 Je séance, le 7 juillet 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, de l'Ethiopie. du Gabon, de !'Oman, de la Somalie et du Yémen à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion du rapport 74 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948. 1949, 1950, 1952. 1955, 1956. 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965. 1966. 1967. 1968. 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975 et 1976. 1' Documents ~fficiels du Con.1c11 de .1ecuriré. rrc111e-dc11.rié111c année, Supplément de juillet. 1101î1 er H'f lc111hre /977. document S/ 12357. du Comité d'admission de nouveaux Membres7h con­ cernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Djibouti. Résolution 412 (1 «n7) du 7 juillet 1977 Le Conseil de sécurité, Ayu11t exuminé la demande d'admission ù l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République de Djibouti7', Rernmmande à I' Assemblée générale d'admettre la République de Djibouti ù l'Organisation des Nations Unie:-.. '' /! id., document Si 12,_,9_ Ado1J1éc ù /'1111011i111ir,· i1 lu :}()] I ! s/a11,·c. B. -Demande d'admission de la République socialiste du Viet Nam Décisions A sa 2022e séance, le 18juillet 1977, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformé­ ment à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Mem­ bres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République socialiste du Viet Nam77. A sa 2023e séance, le 19 juillet 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Angola, de la Bul­ garie, de Cuba, de la Guinée, de la Guyane, de la Hon­ grie, de l'Indonésie, du Japon, de la Malaisie, de la Mongolie, des Philippines, de la Pologne, de la Républi­ que démocratique allemande, de la République démo- 77 Ibid .. trente et unième année, S11pplé111e111 de j11i//c1. août 1·1 septembre 1976. document S/ 1218 . 21 cratique populaire lao, de Sri Lanka et de la Tchécoslo­ vaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion du rapport du Comité d'admission de nouveaux Mem­ bres78 concernant la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République socialiste du Viet Nam. A la même séance. le Conseil a également décidé. sur la demande des représentants du Bénin, de la Chine. de la France, de l'Inde. de la Jamahiriya arabe libyenne. de Maurice, du Pakistan. du Panama, de la Roumanie, de l'Union des Républiques socialistes soviétiques et du Venezuela79, de donner à l'observateur permanent de la République socialiste du Viet Nam auprès de l'Organisation des Nations Unies la possibilité de pren­ dre la parole au Conseil sur la question ù l'examen. ·x lhid .. tre11tc-de11.ril''111e ,11111,;e, S11ppl,;1111'lll de j11ille1. 110/ÎI ,,, 1c1,tc1111 ,.,. /977, document S/ 12:167. '' lhid .. document S/ l 2:16'i.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/413 (1977)
IntituléNouveau membre : Viet Nam (20 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/413(1977)
Texte intégral A sa 2024e séance, le 19 juillet 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de Chypre, de l'Irak, de la Jamaïque, de Madagascar, du Mali, de la République arabe syrienne, du Tchad et de la You­ goslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2025e séance, le 20 juillet 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant du Burundi à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 22 Résolution 413 (1977) du 20 juillet 1977 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organi­ sation des Nations Unies présentée par la République socialiste du Viet Nam77, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République socialiste du Viet Nam à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée pt1r co11sens11s II lu 2025 ,, .,,;(/11('{'.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/414 (1977)
IntituléChypre (15 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/414(1977)
Texte intégral de la présente résolution le ,o novemhre 1977 au plus tard. ldo1 tce /1 ln :!Of:! r ,· 't1II (' 11111 /../. \'OÎ\ (·011/1'1' ~-,;ru'_, Décisions A sa 2026' séance. le 31 août 1977. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote. à la discus­ sion de la question intitulée ''La situation à Chypre : lettre, en date du 26 août 1977. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1238758)''. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation ù M. Yedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 414 (1977) du 15 septembre 1 'T77 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la situation à Chypre comme suite à la lettre du représentant permanent de Chypre auprès de l'Organisation des Nations Unies en date du 26 août 197759, Conscient qu'il est urgent de faire des progrès dans la solution du problème de Chypre, Rappelant ses précédentes résolutions, en particu­ lier les résolutions 365 ( 1974) du 13 décemhre 1974 et 367 ( 1975) du 12 mars 1975, Prenant acte des déclarations faites au Conseil au su­ jet des événements récents dans le quartier moderne de Famagouste selon lesquelles il n ·y a pas de colonisation en cours dans ce quartier. Prenant acte éRale111ent des déclarations faites par les parties intéressées ainsi que par le Secrétaire gé­ néral60 au sujet de ces événements, 1. Erprime s11 préoccupation devant la situation causée par les récents événemenb: 2. Demande aux parties intéressées de s'abstenir en conséquence de toute action unilatérale où que ce soit à Chypre qui puisse compromettre les chances '7 Un membre (Chine) n'a pa, participé au vote. '' Voir Doc1w1e11/s officie/1' du Co11.1l'il de .,écurité. /rentc­ deuxième année. Supplémenl de j11ill,·r. 1'''' l'f 11·,,1c111hre /977. '9 lhid .. document S/ 12387. Ml lhid .. trente-de11.1ii·111e 111111,;,,_ 202W séance. 16 d'une solution juste et pacifique et les prie instamment de poursuivre et d'accélérer des efforts résolus et con­ certés en vue d'atteindre les ohjectifs du Conseil de 'it?CUrité: 3. Réaf/ir111e 11ne fi,is encore sa résolution 36:'i ( 1974), p,~,: laquelle il ·a fait sienne la résolution 3212 ( XXIX) adoptée à l'unanimité par r Assemblée géné­ rale le l'' n.lvembre 1974, et demande à nouveau l'ap­ plication urgente et effective de ces résolutions ainsi que de sa résolution 367 ( 197:'i): ..i. f, . .rpri111c su JJréocc11putio11 devant l'ahsence de progrès aux entretiens intercommunautaires: .'i. Oe111wlllc aux représentants des deux commu­ nautés de reprendre les négociations. sous les auspices du Secrétaire général. aussitôt que possible et de façon positive et constructive sur la base de propositions détaillées et concrètes: h. Prie le Secrétaire général de le tenir informé des événements susceptibles d'entraver r application de la présente résolution. ·~doptt;l' 11 lo l0_-?.~1 \('t11u·,, ,nn, 11, oir t'I ' 111i.,c on\ ,·oi\ Décisions A sa 2054' séance. le 15 décembre 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote. il la discussion de la question intitulée 'La situation ù Chypre : rapport du Secrétaire général sur r opération des Nations Unie-; ù Chypre (S/12461 et Add. 161)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Yedat A. Çelik en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 422 ( 1977) du 15 décembre 1977 I.e Conseil de Sl;c11rité. i\/ota11r que. d'après le rapport du Secrétaire général en date du 1••r décembre 197762. la présence de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix ù Chypre est essentielle dans les circonstances actuelles non seulement pour aider à maintenir le calme dans l'île mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer à rechercher un règlement pacifique. Notant la situation qui règne dans l'île. telle qu'elle ressor't du rapport. ,,, lhid .. 1/'l'llfl'-deu 1i1·111e (//1/ll;l'. s11,,pté111e11/ d'ocrohn, /1()\'l'llll rt· cl tf,,, e111l rc /977. '•·· ll id .. drn.:11ment S; 124h.l.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/415 (1977)
IntituléRodhésie du Sud (29 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/415(1977)
Texte intégral A la meme séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la Jama­ hiriya arabe libyenne et de Maurice29, d'adresser une invitation a M. Callistus Ndlovu en vertu de l'article 39 du reglement intérieur provisoire. Résolution 415 (1977) du 29 septembre 1977 Le Conseil de sécurité, Prenant acte des lettres en date du ¡er septembre30 et du 8 septembre 197731 adressées au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord, Notant également que, dans une lettre en date du 23 septembre 197732 adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Royaume-Uni, le Secrétaire général a été invité a nom­ mer un représentant, Ayant entendu la déclaration de M. Joshua Nkomo, codirigeant du Front patriotique du Zimbabwe33, 1. Prie le Secrétaire général de nommer, en consul­ tation avec les membres du Conseil de sécurité, un représentant qui entrera en pourparlers avec le Com­ missaire résident britannique désigné et avec toutes les parties a propos des dispositions militaires et connexes qui sont jugées nécessaires pour assurer le passage au gouvemement par la majorité en Rhodésie du Sud; 2. Prie en outre le Secrétaire général de présenter des que possible au Conseil de sécurité un rapport sur les résultats de ces pourparlers; 3. Demande a toutes les parties de coopérer avec le représentant du Secrétaire général dans la conduite des 29 Jhid., document S/ 12407. ·'º lhid., document S/ 12393. '1 Jhid., document S/12395. ' lhid., document S/ 12402. 'Jhid., trente-deuxieme année. 2033' ~éance. pourparlers visés au paragraphe I de la présente réso­ lution. Adoptée 11 /11 :!034'' .1/1111ce par /3 H,ix contre ::iro, oree ,uu· uhs!ention (U11io11 dn R/p11- /,/iq11,,s .,ociulisrn w1·iéti­ ,¡11n) l4. Décision Dans une note en date du 4 octobre 197735, le Prési­ dent du Conseil de sécurité a déclaré que le Secrétaire général l'avait informé, le 30 septembre, a propos de la demande formulée au paragraphe I de la résolu­ tion 415 (1977), de son intention de charger le général D. Prem Chand d'etre son représentant pour entrer en pourparlers avec le Commissaire résident britannique désigné et avec toutes les parties concemant les dispo­ sitions militaires et connexes qui sont jugées nécessai­ res pour assurer le passage au gouvemement par la majorité en Rhodésie du Sud. Apres avoir procédé aux consultations nécessaires avec les membres du Con­ seil, le Président a adres sé la réponse suivante au Secré­ taire général : ., En réponse a votre lettre du 30 septembre 1977 dans laquelle vous me faisiez part de votre intention de charger le général D. Prem Chand d 'etre votre re­ présentant aux termes de la résolution 415 ( 1977) du Conseil de sécurité en date du 29 septembre 1977, je tiens a vous informer que des copies de votre lettre ont été transmises aux membres du Conseil. ., 11 ressort des consultations que j 'ai eues par la suite avec les membres du Conseil a ce sujet que la nomination que vous proposez est acceptable pour 14 membres du Conseil. La Chine se dissocie de cette question.' 14 Un membre (Chine! n·a pas participé au vote. 'Doc11111e11/s 'fficids du Conseil de sécurité, 1re11re-de11xieme w1née, S11pp/éme11r d'octohre. 110\'embre el décemhre 1977. docu­ ment S/12411. Plainte du Mommbique Décisions A sa 2014e séance, le 28 juin 1977, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Mozambique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitu­ lée 'Plainte du Mozambique : lettre, en date du 22juin 1977, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Mozambique aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/ 12350 et Add. 136)''. '' Ihid., Supplémenl d'm'l'il, mui et juin 1977. 9 A la meme séance, le Conseil a également décidé d'inviter les représentants de I 'Algérie, de I' Angola, du Botswana, de l'Egypte, du Gabon, de la Guinée, du Le­ sotho, du Nigéria, de la République arabe syrienne, de la République-Unie de Tanzanie, du Sénégal et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 20 IY séance, le 28 juin 1977, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Cuba a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/416 (1977)
IntituléEgypte-Israël (21 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/416(1977)
Texte intégral manifestait l'intention de nommer le général Rais Abin commandant de la Force d'urgence des Nations Unies (FUNU) si le Conseil y consentait. 'Compte tenu des consultations qu'il a eues avec les membres du Conseil de sécurité, le Président tient à informer le Secrétaire général que le Conseil con­ sent que le général Rais Ahin soit nommé comman­ dant de la FUNU. 'Les délégations de la Chine et de la République arabe libyenne se dissocient de cette décision.' A sa 2035'' séance, le 21 octobre 1977, le Conseil. après avoir adopté son ordre du jour, a abordé l'exa­ men de la question intitulée ··La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/1241648)' Résolution 416 (1977) du 21 octobre 1977 Le Conseil de sérnrité, Rappelant ses résolutions 338 ( 1973) du 22 octobre. 340 (1973) du 25 octobre et 341 ( 1973) du 27 octobre 1973, 346 ( 1974) du 8 avril et 362 ( 1974) du 23 octobre 1974, 368 ( 1975) du 17 avril, 371 ( 1975) du 24 juillet et 378 ( 1975) du 23 octobre 1975, et 396 ( 1976) du 22 octo­ bre 1976, 48 lhid .. S11pplé111enl d'octohrc. 1101·c111hrc et ,1,;co11/ 1,· 1977. .~,·,111te.rnmi11é le rapport du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies49, Ar1111t noh; l'évolution de la situation au Moyen­ Orient50, Ruppclunt l'opinion du Secrétaire général selon la­ quelle tout relâchement des efforts en vue d'un règle­ ment général portant sur tous les aspects du problème du Moyen-Orient pourrait être dangereux et son espoir que tous les intéressés s · efforceront au plus tôt de ré­ soudre le problème du Moyen-Orient sous tous ses aspects, en vue à la fois de maintenir le calme dans la région et de parvenir au règlement général demandé par le Conseil de sécu,ité dans sa résolution 338 ( 1973), .\'otw11 que le Secrétaire général recommande la pro­ rogation du mandat de la Force pour une année, /)(;cidc : u) De demander ù toutes les parties en cause d' ap­ pliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Con­ -;eil de sécurité: hl De renouveler le mandat de la Force d'urgence des Nations Unies pour une période d'un an, soit jus­ qu'au 24 octobre 1978: c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situa­ tion et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion 338 ( 1973): 1 Exprime lu co111·ictio11 que la Force sera entre­ tenue avec le maximum d'efficacité et d'économie. '' lhid .. document S/12410. '' lhid .. document S/12417. .1doptéc ù /11 l/135 ,·,,;,1111·c I'' /3 1·oix contrl' ;éro~ 1• '' Deux memhres !Chine et Jamahiriya arahe lihycnne) n'ont pa, part iêipé au vote. Question de l'exercice par le peuple palestinien de ses droits inaliénables Décisions A sa 2041 '' séance, 1 e 27 octobre 1977, le Consei I a dé­ cidé, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur pro­ visoire, d'adresser au Président du Comité pour l'exer­ cice des droits inaliénables du peuple palestinien une invitation à participer à la discussion de la question inti­ tulée 'Question de l'exercice par le peuple palestinien de ses droits inaliénables : lettre. en date du 13 septem­ bre 1977, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien ( S/ 1239952)' •. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat ·'2 Voir Docu111cnt.1· otficie/.1· du Conseil de .\l;curité. trente­ deuxième année. S11ppléme111 de juillet. {l()fÎf et 1,1 tc111hre /977. 14 serait adressée à l'Organisation de libération de la Pa­ lestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du règlement inté­ rieur provisoire. Adoptée p11r /(/ ,·oi.1 contre 1111,· (f.'({l(S-lJ11is ,f'cJ111ài,/U '), {{\' ' ' ./ 'hst,'11tio11., ( .·Jlln11ug11,·. Rér l/h!iqtll' jédémle ,/'. C11- 11{/d'. Fr1111cc. Ro1·,111111e­ U11i d,, (ir1tllllc-Bret11g111· ,., d'!rlund,, du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé d'in­ viter les représentants de l'Egypte et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, ii la dis­ cussion de la question.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/417 (1977)
IntituléAfrique du Sud (31 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/417(1977)
Texte intégral Résolution 417 ( 1977) du 31 octobre 1977 Le Conseil cle sécurit(;. Rappelant sa résolution 392 ( 1976) du 19 juin 1976, dans laquelle il a condamné vigoureusement le régime raciste d'Afrique du Sud pour avoir recouru à des actes de violence massive et à des massacres non provoqués à l'encontre d'Africains, y compris des écoliers, des étudiants et autres qui marquaient leur opposition à la discrimination raciale, et invité le régime raciste sud­ africain à mettre fin sans délai aux actes de violence contre le peuple africain et à prendre d'urgence des mesures en vue d'éliminer l'upurthcid et la discrimina­ tion raciale, Notant avec une inquiétude et une indignation pro­ fondes que le régime raciste sud-africain a continué de recourir à la violence et à la répression massive contre la population noire et tous les adversaires de l'upurt­ heicl au mépris des résolution.., du Conseil de sécurité. Grm·ement préoccupé par les informations faisant état de la torture de prisonniers politiques et du décès d'un certain nombre de détenus, ainsi que par la vague croissante d'actes de répression à rencontre de particu­ liers, d'organisations et d'organes d'information depuis le 19 octobre 1977, Conl'(1incu que la violence et la répression perpé­ trées par le régime raciste sud-africain ont considéra­ blement aggravé la situation en Afrique du Sud et con­ duiront certainement à un conflit violent et à une con­ flagration raciale aux répercussions internationales graves, Réitérant sa reconnaissance de la légitimité de la lutte du peuple sud-africain pour l'élimination de l'opurtheid et de la discrimination raciale. Affirmant que le droit à l'autodétermination doit être exercé par tous les habitants de l'Afrique du Sud dans son ensemble, quelles que soient leur race, leur couleur ou leurs convictions, Conscient de ses responsabilités en vertu de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne le main­ tien de la paix et de la sécurité internationales, I. Condamne 1'iR011reuse111cnt le régime raciste sud-africain pour son recours à des actes de violence et de répression massives à l'encontre de la population noire, qui constitue la grande majorité du pays, ainsi qu'à l'encontre de tous les autres adversaires de l'apartheid: 2. Exprime son soutien et sa solidarité à tous ceux qui luttent pour l'élimination de l'aportheid et de la dis­ crimination raciale et à toutes les victimes des actes de violence et de répression commis par le régime raciste sud-africain; 3. ExiRe que le régime raciste d'Afrique du Sud : a) Mette un terme à la violence et à la répression exercées à l'encontre de la population noire et des au­ tres adversaires de l'upurtheid: 5 h) ! .ibère toutes les personnes emprisonnées au titre de loi' arbitraire~ sur la sùreté de l'Etat et toutes celles qui sont détenues pour leur opposition ii l'(lpurtheid: ( ) Cesse immédiatement de recourir aveuglément ù la violence contre les personnes qui manifestent pacifi­ quement contre l'upllrthcid, au meurtre de détenus et i1 la torture de prisonniers politiques: d) l ,ève les interdiction-. frappant les organisations et les organes d'information opposés ~1 l'opartheid: l') Supprime le s:-, stème d' .. éducation bantoue .. et rapporte toutes les autres mesures d'u11llrthcid et de discrimination raciale: /) \bandonne la politique de création de bantous­ tans. renonce ù la politique d'upurthcid et assure un gouvernement par la majorité sur la base de la justice et de l'égalité: 4. Prie tous les gouvernements et toutes les organi­ sations de prendre toutes les mesures voulues pour as­ surer l'application des dispositions du paragraphe J de la présente résolution: 'i Prie c11 ,){//rc tous les gouvernements et toutes le-. organisations de verser des contributions généreu­ ses au titre de !'assistance fournie aux victimes de la violence et de la répression, y compris l'aide en ma­ tière d'enseignement apportée aux étudiants réfugiés d'Afrique du Sud: 6. /'rie le Secrétaire général, en coopération avec le Comité spécial contre l'upartheid, de suivre la situation et de faire rapport au Conseil de sécurité. selon qu'il conviendra, sur l'application de la présente résolution. et de soumettre un premier rapport le 17 février 1978 au plus tard. ldo11t,;c ù /'ununin,itt· t-, /,: _10../5 ,' \{;{/1/( ('. Résolution 418 (1977) du -1 nlnemhre 1977 /,c Conseil de 1éc11rit(;, /fop11clu111 sa résolution 392 ( 1976) du 19 juin 1976. dans laquelle il a condamné vigoureusement le Gouver­ nement sud-africain pour avoir recouru ù des actes de violence massive et au meu11re d'Af1icains. y compris des écoliers, des étudiants et autres qui marquaienf leur opposition ù la discrimination raciale, et invité ce gouvernement i1 mettre fin sans délai aux actes de vio­ lence contre le peuple africain et ù prendre d'urgence de~ mesures en vue d'éliminer l'opurthcid et la discri­ mination raciale. Reco1111oissu11t que l'accroissement de la puissance militaire de l'Afrique du Sud et ses actes persistants d'agression contre les Etats voisins troublent grave­ ment la sécurité de ces Etats. Reco1111uissu11t en outre que l'embargo actuel sur les armes doit être renforcé et appliqué universellement. ,ans a11cune réserve nu restriction que ce soit, afin de
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/418 (1977)
IntituléAfrique du Sud (4 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/418(1977)
Texte intégral Résolution 417 (1977) du 31 octobre 1977 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 392 (1976) du 19 juin 1976, dans laquelle il a condamné vigoureusement le régime raciste d'Afrique du Sud pour avoir recouru à des actes de violence massive et à des massacres non provoqués à l'encontre d'Africains, y compris des écoliers, des étudiants et autres qui marquaient leur opposition à la discrimination raciale, et invité le régime raciste sud­ africain à mettre fin sans délai aux actes de violence contre le peuple africain et à prendre d'urgence des mesures en vue d'éliminer l'apartheid et la discrimina­ tion raciale, Notant avec une inquiétude et une indignation pro­ fondes que le régime raciste sud-africain a continué de recourir à la violence et à la répression massive contre la population noire et tous les adversaires de l'apart­ heid au mépris des résolutions du Conseil de sécurité, Gravement préoccupé par les informations faisant état de la torture de prisonniers politiques et du décès d'un certain nombre de détenus, ainsi que par la vague croissante d'actes de répression à l'encontre de particu­ liers, d'organisations et d'organes d'information depuis le 19 octobre 1977, _Convaincu que la violence et la répression perpé­ trées par le régime raciste sud-africain ont considéra­ blement aggravé la situation en Afrique du Sud et con­ duiront certainement à un conflit violent et à une con­ flagration raciale aux répercussions internationales graves, Réitérant sa reconnaissance de la légitimité de la lutte du peuple sud-africain pour l'élimination del' apartheid et de la discrimination raciale, Affirma nt que le droit à l'autodétermination doit être exercé par tous les habitants de l'Afrique du Sud dans son ensemble, quelles que soient leur race, leur couleur ou leurs convictions, Conscient de ses responsabilités en vertu de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne le main­ tien de la paix et de la sécurité internationales, l. Condamne vigoureusement le régime raciste sud-africain pour son recours à des actes de violence et de répression massives à l'encontre de la population noire, qui constitue la grande majorité du pays, ainsi qu'à l'encontre de tous les autres adversaires de l'apartheid; · 2. Exprime son soutien et sa solidarité à tous ceux qui luttent pour l'élimination de l'apartheid et de la dis­ crimination raciale et à toutes les victimes des actes de violence et de répression commis par le régime raciste sud-africain; 3. Exige que le régime raciste d'Afrique du Sud : a) Mette un terme à la violence et à la répression exercées à l'encontre de la population noire et des au­ tres adversaires de l'apartheid; 5 b) Libère toutes les personnes emprisonnées au titre de lois arbitraires sur la sûreté de l'Etat et toutes celles qui sont détenues pour leur opposition à l'apartheid; c) Cesse immédiatement de recourir aveuglément à la violence contre les personnes qui manifestent pacifi­ quement contre l'apartheid, au meurtre de détenus et à la torture de prisonniers politiques; cl) Lève les interdictions frappant les organisations et les organes d'information opposés à l'apartheid; e) Supprime le système d''éducation bantoue' et rapporte toutes les autres mesures d'apartheid et de discrimination raciale; f) Abandonne la politique de création: de bantous­ tans, renonce à la politique d'apartheid et assure un gouvernement par la majorité sur la base de la justice et de l'égalité; 4. Prie tous les gouvernements et toutes les organi­ sations de prendre toutes les mesures voulues pour as­ surer l'application des dispositions du paragraphe 3 de la présente résolution; 5. Prie en outre tous les gouvernements et toutes les organisations de verser des contributions généreu­ ses au titre de l'assistance fournie aux victimes de la violence et de la répression, y compris l'aide en ma­ tière d'enseignement apportée aux étudiants réfugiés d'Afrique du Sud; 6. Prie le Secrétaire général, en coopération avec le Comité spécial contre l'apartheid, de suivre la situation et de faire rapport au Conseil de sécurité, selon qu'il conviendra, sur l'application de la présente résolution, et de soumettre un premier rapport le 17 février 1978 au plus tard. · Adoptée li l'unanimité li la 2045' séance. Résolution 418 (1977) du 4 novembre 1977 Le Conseil de sécurité,· Rappelant sa résolution 392 (1976) du 19 juin 1976, dans laquelle il a condamné vigoureusement le Gouver­ nement sud-africain pour avoir recouru à des actes de violence massive et au meurtre d 'Africains, y compris des écoliers, des étudiants ét autres qui marquaient leur opposition à la discrimination raciale, et invité ce gouvernement à mettre fin sans délai aux actes de vio­ lence contre le peuple africain et à prendre d'urgence des mesures en vue d'éliminer l'apartheid et la discri­ mination raciale, Reconnaissant que l'accroissement de la puissance militaire de l'Afrique du Sud et ses actes persistants d'agression contre les Etats voisins troublent grave­ ment la sécurité de ces Etats, Reconnaissant en outre quel 'embargo actuel sur les armes doit être renforcé et appliqué universellement, sans aucune réserve ou restriction que ce soit,_ afin de prévenir une nouvelle aggravation de la situation déjà sérieuse en Afrique du Sud, Prenant note de la Déclaration de Lagos pour l'action contre l'apartheid16, Gravement préoccupé parle fait quel' Afrique du Sud est sur le point de fabriquer des armes nucléafres, Condamnant vigoureusement le Gouvernement sud­ africain pour ses actes de répression, son maintien arro­ gant du système d'apartheid et ses attaqües contre des Etats indépendants voisins, Considérant que les politiques et les actes du Gou­ . vemement sud-africain sont lourds de dangers pour la paix et la sécurité internationales, Rappelant sa résolution 181 (1963) dn 7 août 1963 et d'autres résolutions concernant un embargo volon­ taire .sur les armes à l'encontre de l'Afrique du Sud, Convaincu qu'il est nécessaire qu'un embargo obli­ gatoire sur les armes soit appliqué universellement à l'encontre de l'Afrique du Sud en premier lieu, Agissant en conséquence en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, l. Constate, eu égard aux politiques et aux actes du Gouvernement sud-africain, que l'acquisition par l'Afrique du Sud d'armes et de matériel connexe cons­ titue une menace pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales; 2. Décide que tous les Etats cesseront immédiate­ ment toute livraison à l'Afrique du Sud d'armes et de matériel connexe de tous types, y compris la vente ou le transfert d'armes et de munitions, de véhicules et de matériel militaires, d'équipement de police paramili­ taire et de pièces détachées pour les articles susmen­ tionnés, et qu'ils cesseront également la livraison de tous types d'équipement et de fournitures et l'octroi de licences pour la fabrication ou l'entretien lesdits articles; 3. Demande à tous les Etats de revoir, eu égard aux objectifs de la présente résolution, tous les arrange­ ments contractuels existants avec l'Afrique du Sud et toutes les licences qui lui sont actuellement accordées et qui ont trait à la fabrication et à l'entretien d'armes, de munitions de tous types et de matériel et de véhicu­ les militaires, en vue d'y mettre fin; 4. Décide en outre que tous les Etats devront s'abs­ tenir de toute coopération avec l'Afrique du Sud concernant la fabrication et l'élaboration d'armes nucléaires; 5. Demande à tous les Etats, y compris les Etats non membres de l'Organisation des Nations Unies, d'agir en stricte conformité des dispositions de la pré­ sente résolution; 6. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur les progrès réalisés dans I' appli­ cation de la présente résolution, le premier rapport de­ vant être soumis le 1er mai 1978 au plus tard; 16 Publication des Nations Unies, numéro de vente: F.77.XIV.2, sect. X. 6 7. Décide de maintenir ce point à son ordre du jour en vue de prendre toute autre mesure qui conviendra à la lumière des circonstances. Adoptée ù l'unanimité è, la 2046e séance. Décisions A sa 205ze séance, le 9 décembre 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie Saoudite et de la République-Unie dü Cameroun à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée 'La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 5 décembre 1977, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent de la République-Unie du Cameroun auprès de l'Organisa­ tion des Nations Unies (S/1247017)' •. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Bénin, de la Jama­ hiriya arabe libyenne et de Maurice 18, d'adresser une . invitation à M. M. J. Makatini en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. . Résolution 421 (1977) du 9 décembre l '177 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 418 (1977) du 4 novembre 1977, dans laquelle il a constaté, eu égard aux politi­ ques et aux actes du Gouvernement sud-africain, que l'acquisition par l'Afrique du Sud d'armes et de maté­ riel connexe constitue une menace pour le mafntien de . la paix et de la sécurité internationales et a décrété un embargo obligatoire sur les livraisons d'armes à l' Afri­ que du Sud, Conscient de la nécessité de disposer d'un méca­ nisme approprié pour examiner les progrès accomplis dans l'applicatïon des mesures prévues dans la résolu­ tion 418 (1977), Notant qu'il a prié le Secrétaire généràl de lui faire rapport sur les progrès réalisés dans l'application de la résolution 418 (1977), 1. Décide de constituer, conformément à l'arti­ cle 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité, composé de tous les membres du Conseil, qui sera chargé d'accomplir les tâches sui­ vantes et de présenter au Conseil un rapp01i sur ses ac­ tivités, accompagné de ses observations et recomman­ dations : 17 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-deuxième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1977. 18 Ibid., document S/12480.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/419 (1977)
IntituléBénin (24 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/419(1977)
Texte intégral A sa 2048e séance, le 23 novembre 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, du Congo, du Mali et du Viet Nam à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2049' séance, le 24 novembre 1977, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Angola, de la Guinée équatoriale et du Mozambique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 419 (1977) du 24 novembre 1977 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du représentant perma­ nent de la République populaire du Bénin auprès de l'Organisation des Nations Unies72, particulièrement en ce qui concerne les menaces d'agression de merce­ naires, Profondément préoccupé par le danger que les mer­ cenaires internationaux représentent pour tous les Etats, notamment pour les petits Etats, Convaincu de la nécessité d'une coopération entre tous les Etats, conformément au paragraphe 10 de la résolution 405 (1977) du 14 avril 1977, pour réunir da­ vantage de renseignements au sujet des mercenaires qui ont attaqué la République populaire du Bénin le 16jan­ vier 1977, 1. Réaffirme sa résolution 405 ( 1977), dans la­ quelle il a, entre autres dispositions, pris acte du rap­ port70 de la Mission spéciale du Conseil de sécurité en République populaire du Bénin constituée en vertu de 72 lhid., trente-deuxième l/t111ée, 2047'' séance. 20 la résolution 404 ( 1977) du 8 février 1977 et condamné énergiquement l'acte d'agression armée perpétré con­ tre la République populaire du Bénin le 16janvier 1977 ainsi que toutes les formes d'ingérence extérieure dans les affaires intérieures d'Etats Membres, y compris l'utilisation de mercenaires internationaux pour désta­ biliser des Etats ou pour violer leur intégrité territo­ riale. leur souveraineté et leur indépendance; 2. Prend acte du rapport sur l'évaluation des dom­ mages contenu dans le document S/1241573; 3. Demande à tous les Etats d' œuvrer en étroite collaboration afin de recueillir, conformément au para­ graphe 10 de la résolution 405 ( 1977), tous renseigne­ ments utiles sur les mercenaires impliqués dans les événements du 16 janvier 1977: 4. Prend note du fait que le Gouvernement béni­ nois souhaite que les mercenaires qui faisaient partie des forces qui ont attaqué la République populaire du Bénin le 16 janvier 1977 soient dûment poursuivis en justice: 5. Fuit appel à tous les Etats et à toutes les organi­ sations internationales appropriées, y compris l'Orga­ nisation des Nations Unies et ses institutions spéciali­ sées, pour qu'ils aident le Bénin à réparer les domma­ ges causés par l'acte d'agression: 6. Prie le Secrétaire général de fournir au Bénin toute l'assistance nécessaire aux fins de l'application du paragraphe 5 de la présente résolution: 7. Prie le Secrétaire général de veiller à I' applica­ tion de la présente résolution, en accordant une atten­ tion particulière aux paragraphes 3, 4, 5 et 6, et de faire rapport au Conseil de sécurité le 30 septembre 1978 au plus tard: 8. Décide de demeurer saisi de la question. Adoptée II lu l049''·';a11ce sans lll'oir ,;t,; 1nise au r ,·oi_,. -' f hid .. 1rc111e-dc11 rii'111e 111111ée. S111,plé111e1111/'oc/0/,n·, 11m·e111h1·,, 1'/ d1;cc111hre /977.
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/420 (1977)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/420(1977)
Texte intégral paux éléments du problème du Moyen-Orient n'ont pas encore été résolus et que la situation dans la région demeurera instable et dangereuse tant que des progrès réels n'auront pas été réalisés sur la voie d'un règlement juste et durable de tous les aspects du problème'. Cette observation du Secrétaire général reflète l'opinion du Conseil de sécurité.' En outre, les délégations du Bénin, de la Chine et de la Jamahiriya arabe libyenne m'ont prié d'annoncer que, n'ayant pas pris part au vote sur cette résolu­ tion, elles adoptent la même attitude à l'égard de la déclaration dont je viens de donner lecture au nom des membres du Conseil.' Résolution 420 ( 1977) du 30 novembre 1977 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment45, Ayant pris note des efforts déployés pour établir une paix durable et juste dans la région du Moyen-Orient et de la nécessité urgente de poursuivre et d'intensifier ces efforts, Exprimant sa préocc11potio11 devant l'état de tension qui existe dans la région, Décide : a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité, en date du 22 octobre 1973: h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1978: 'Documents !fficiels du Conseil de 1·écurité. tre11te-deuxii•111e année, Supplément d'oclohre. 11m·,·111hn- et d,;ce111hrc /977. docu­ ment S/ 12453. cl De prier le Secrétaire général de présenter i1 la tin de cette période un rapport sur l'évolution de la situa­ tion et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion _138 ( 1973). ·~do1,1,;e ,·, ln :!05I 1 \1'dnc·(· fldr f~ \'r)i\ COl!frt.' :1'r0-11'. Décision A la 2051'' séance, le 30 novembre 1977, le President a fait la déclaration -;uivante après! 'adoption de la ré-;o- 1 ution 420 ( 1977) : .. A l'occasion de l'adoption de la résolution rela­ tive au renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, je suis autorisé à faire, au nom du Conseil de sécu­ .rité, la déclaration complémentaire suivante concer­ nant la résolution qui vient d'être adoptée · ··on sait quïl est dit, au paragraphe 32 du rap­ port du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement4', que 'le calme qui règne actuellement dans le secteur 1 ,raël-Syrie ne doit pas faire oublier que les princi­ paux éléments du problème du Moyen-Orient n'ont pas encore été résolus et que la situation dans la région demeurera instable et dangereuse tant que des progrès réels n'auront pas été réalisés sur la voie d'un règlement juste et durable de tous les aspects du problème·'. Cette observation du Se­ crétaire général reflète l'opinion du Conseil de sécurité.' En outre, les délégations du Bénin, de la Chine et de la Jamahiriya arabe libyenne m'ont prié d'annoncer que, n'ayant pas pris part au vote sur cette résolu­ tion, elles adoptent la même attitude ù l'égard de la déclaration dont je viens de donner lecture au nom des membres du Conseil.' 4' !'roi, mcmhrc, 1 Henin. Chine el Jamahirl\a arabe lilw,·11111:1 11 ·ont ras rartic,rè au , otc. La situation au Moyen-Orient : rapporl du Secrétaire général sur la Force d'urgence des Nations Unies Décisions Dans une note en date du 12janvier 197747• le Prési­ derit du Conseil de sécurité a rappelé que le Secrétaire général avait fait connaître au Conseil, le 30 novembre 1976, qu'il avait accepté de décharger le général Bengt Liljestrand de ses fonctions de commandant de la Force d'urgence des Nations Unies (FUNU) ù compter du 1er décembre 1976 et qu'entre-temps le général Rais 47 Documents 1!/ficiel.1 du Conseil de l'écurit,;_ tre11te-deuxii'111c année, Supplément de jam·ier. //,-,-ier et 111ar.1 1977. document S/12274. Abin, commandant en second de la FUN U. ferait fonc­ tion de commandant par intérim de la Force. Le Prési­ dent déclarait en outre que, le 7 janvier 1977, il avait reçu du Secrétaire général une nouvelle communication relative ù la même question, par laquelle le Secrétaire général faisait connaître au Conseil qu'il avait l'inten­ tion de nommer le général Rais Abin commandant de la FUNU. Après avoir consulté tous les membres du Con­ seil, le Président a adressé la réponse suivante au Se­ crétaire général : .. Le Président du Conseil de sécurité a l'honneur de se référer à la note du Secrétaire général en date du 7 janvier 1977, dans laquelle le Secrétaire général
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/421 (1977)
IntituléAfrique du Sud (9 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/421(1977)
Texte intégral prevenir une nouvelle aggravation de la situation deji1 serieuse en Afrique du Sud, Prenant note de la Declaration de Lagos pour I 'action contre l'apartheid16, Gravement preoccupe par le fait que I' Afrique du Sud est sur le point de fabriquer des armes nucleaires, Condamnant 1·iRoureusement le Gouvernement sud­ africain pour ses actes de repression, son maintien arro­ gant du systeme d'apartheid et ses attaques contre des Etats independants voisins, Considemnt que Jes politiques et Jes actes du Gou­ vernement sud-africain sont lourds de dangers pour la paix et la securite internationales, Rappelant sa resolution 181 (1963) du 7 aout 1963 et d'autres resolutions concernant un embargo volon­ taire sur Jes armes a l'encontre de l'Afrique du Sud, Convaincu qu'il est necessaire qu'un embargo obli­ gatoire sur Jes armes soit applique universellement i1 l'encontre de I' Afrique du Sud en premier lieu, A!,?issont en consequence en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Constate, eu egard aux politiques et aux actes du Gouvernement sud-africain, que !'acquisition par l'Afrique du Sud d'armes et de materiel connexe com,­ titue une menace pour le maintien de la paix et de la securite internationales; 2. Decide que tous les Etats cesseront immediate­ ment toute livraison a I' Afrique du Sud d'armes et de materiel connexe de tous types, y compris la vente ou le transfert d'armes et de munitions, de vehicules et de materiel militaires, d'equipement de police paramili­ taire et de pieces detachees pour les articles susmen­ tionnes, et qu'ils cesseront egalement la livraison de tous types d'equipement et de fournitures et l'octroi de licences pour la fabrication ou l'entretien desdits articles: 3. Demonde a tousles Etats de revoir. eu egard aux objectifs de la presente resolution, tous les arrange­ ments contractuels existants avec I' Afrique du Sud et toutes les licences qui Jui sont actuellement accordees et qui ont trait a la fabrication et a l'entretien d'armes. de munitions de tous types et de materiel et de vehicu­ les militaires, en vue d'y mettre fin: 4. Decide en outre que tous Jes Etats devront s 'abs­ tenir de toute cooperation a vec r Afrique du Sud concernant la fabrication et I' elaboration d'armes nucleaires: 5. Demonde a tous les Etats, y compris les Etats non membres de !'Organisation des Nations Unies, d'agir en stricte conformite des dispositions de la pre­ sente resolution; 6. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur les progres realises dans !'appli­ cation de la presente resolution, le premier rapport de­ vant etre soumis le I'' mai 1978 au plus tard; 16 Publication des Nations Unies. numero de vente : F.77.XIV.2. sect. X. 6 7. Decide de maintenir ce point a son ordre dujour en vue de prendre toute autre mesure qui conviendra i1 la lumiere des circonstances. Adopt,;,, ;, /'1111i111i111ir,' ,i /11 !046' .\(;(///('('. Decisions Asa 2052'' seance, le 9 decembre 1977, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Arabie Saoudite et de la Republique-Unie du Cameroun a participer. sans droit de vote, a la discussion de la question intitu­ lee 'La question de I' Afrique du Sud : lettre, en date du 5 decembre 1977, adressee au President du Con­ seil de securite par le representant permanent de la Republique-Unie du Cameroun aupres de !'Organisa­ tion des Nations Unies (S/1247017)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide. sur la demande des representants du Benin, de la Jama­ hiriya arabe libyenne et de Maurice 18• d'adresser une invitation a M. M. J. Makatini en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 421 (1977) du 9 decemhre I '177 Le Conseil de sec11ritl;, Rappelunt sa resolution 418 (1977) du 4 novembre 1977, dans laquelle ii a constate, eu egard aux politi­ ques et aux actes du Gouvernement sud-africain, que !'acquisition par l'Afrique du Sud d'armes et de mate­ riel connexe constitue une menace pour le maintien de la paix et de la securite internationales et a decrete un embargo obligatoire sur les livraisons d'armes a I' Afri­ que du Sud, Conscicnt de la necessite de disposer d'un meca­ nisme approprie pour examiner Jes progres accomplis dans !'application des mesures prevues dans la resolu­ tion 418 ( 1977). Notant qu'il a prie le Secretaire general de Jui faire rapport sur les progres realises dans !'application de la resolution 418 ( 1977). I. Decide de constituer, conformement a !'arti­ cle 28 de son reglement interieur provisoire, un comite du Conseil de securite, compose de tous les membres du Conseil, qui sera charge d'accomplir les taches sui­ vantes et de presenter au Conseil un rapport sur ses ac­ tivites. accompagne de ses observations et recomman­ dations : '''Documcnfs o/licicls du Comeil de .H'curir,;, trc11te-dc11xii·111,· w1111;e, Supplemn;i ,/'ocTohre, 11m·cmhrc et d1;cc111hrl' !977. '!hid .. document S/ 12480. a) Examiner le rapport que presentera le Secretaire general sur les progres realises dans l'application de la resolution 418 ( 1977); h) Etudier Jes moyens permettant de rendre I' em­ bargo obligatoire sur les livraisons d'armes a r Afrique du Sud plus efficace et faire des recommandations au Conseil; c) Demander a tous les Etats de nouveaux rensei­ gnements sur Jes mesures qu'ils ont prises concernant !'application effective des dispositions enoncees dans la resolution 418 ( 1977); 2. Invite tous Jes Etats a cooperer pleinement avec le comite en ce qui concerne l'accomplissement de ses taches touchant !'application effective des dispositions de la resolution 418 (1977) et a Jui fournir tous Jes ren­ seignements qu'il pourrait demander en application de la presente resolution; 3. Prie le Secretaire general d'apporter toute l'aide necessaire au comite et de prendre a cette fin Jes dispo­ sitions voulues au Secretariat, notamment en fournis­ sant le personnel approprie pour assurer le service du comite. .4.dopt,;c 11 /'1111011i111itl' ,·, /11 :!05:!' .\'(;{///('/'. Decision A sa 2053'' seance, le 9 decembre 1977, le Conseil a decide d'adresser une invitation au President du Co­ mite special contre l'upartheid en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Plainte du Lesotho contre I' Afru,ue du Sud 19 Decision Asa 2007e seance, le 24 mai 1977, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Lesotho et de la Sierra Leone a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte du Lesotho contre l'Afrique du Sud : note du Secretaire general (S/ I 231520)''. Resolution 407 (1977) du 25 mai 1977 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 402 (1976) du 22 decembre 1976, Prenant acte de la Iettre en date du 18 avril 197721 adressee par le Secretaire general a tous les Etats con­ formement au paragraphe 8 de la resolution 402 ( 1976), Ayant examine le rapport de la mission au Lesotho22, organisee par le Secretaire general en application de la resolution 402 (1976), Ayant entendu la declaration du Ministre des affaires etrangeres du Lesotho23• Not ant avec une profonde preoccupation les actes de coercition et de harcelement que r Afrique du Sud con­ tinue de commettre contre le peuple du Lesotho au mepris total de la resolution 402 ( 1976). 19 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1976. 20 Voir Documents ojjicie/.1· du Conseil de securite. trente­ deuxieme annee. Supplement J,, janl'ier, .fel'rier et mar., /977. 21 /hid., Supplement d'm-ril, mai etjuin /977, document Si 12325. 22 lhid., Supplement de jam·ier . .fei-rier et mar., /977. document S/12315. 21 /hid., trente-deuxii'lllt' annec. 2007' seance. 7 R£;1dfir111unt qu'il fait sienne la resolution 31/6 A de 1 · Assemblee genera le. en date du 26 octobre I 976, rela­ tive au Transkei pretendument independant et autres bantoustans. Plcinement conscient du fait que la decision du Gou­ vernement du Lesotho de ne pas reconnaitre le ban­ toustan du Transkei a impose au Lesotho une charge economique particuliere, Conrnincu que la solidarite internationale avec le Lesotho, en tant qu'Etat limitrophe de l'Afrique du Sud, est indispensable pour dejouer efficacement ia po­ litique de I' Afrique du Sud visant a forcer le Lesotho a reconnaitre le Transkei pretendument independant, I. Felicite le Gouvemement du Lesotho de sa deci­ sion de ne pas reconnaitre le Transkei pretendument independant; 1 Exprime SC.\' remerciements au Secretaire gene­ ral pour avoir organise l'envoi au Lesotho d'une mis­ sion chargee d'evaluer !'assistance necessaire; 3. Prend acte m·cc sati.1faction du rapport de la mission au Lesotho; 4. Appro111·e p/eincment J'evaluation et les recom­ mandations de la mission envoyee au Lesotho en appli­ cation de la resolution 402 ( 1976); 5. Appro111·c pleincment (//ISSi l'appel lance a tous Jes Etats par le Secretaire general dans sa lettre en date du 18 avril 1977 pour qu'ils fournissent immediate­ ment une aide financiere, technique et materielle au Lesotho; 6. Se fe/icite de l'ouverture au Siege, par le Secre­ taire general, d'un compte special auquel seront ver­ sees Jes contributions destinees au Lesotho; 7. Prie l'Organisation des Nations Unies et les or­ ganisations et programmes interesses, y compris le Conseil economique et social, l'Organisation des Na­ tions Unies pour l'alimentation et !'agriculture, le Fonds international de developpement agricole, le
OrganeCSNU
Année1977
CôteS/RES/422 (1977)
IntituléChypre (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/422(1977)
Texte intégral de la presente resolution le ,o novemhre 1977 au plus tard. ldo1 tce /1 In :!Of:! r ,·,,u11 ,, 11111 I../. \'Oi\ (·011/1'1' ~-,;ro'_, Decisions Asa 2026' seance. le 31 aout 1977. le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie it participer, sans droit de vote. a la discus­ sion de la question intitulee ''La situation ~l Chy pre : lettre, en date du 26 aout 1977. adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Chypre aupres de !'Organisation des Nations U nies (S/1238758)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation i1 M. Yedat A. :;elik en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 4 I 4 (1977) du 15 septcmhre 1 'T77 Ayant examine la situation a Chypre comme suite a la lettre du representant permanent de Chypre aupres de l'Organisation des Nations Unies en date du 26 aout 197759, Conscient qu'il est urgent de faire des progres dans la solution du probleme de Chypre, Rappe/ant ses precedentes resolutions, en particu­ lier les resolutions 365 ( 1974) du 13 decemhre 1974 et 367 ( 1975) du 12 mars 1975. Prenant acte des declarations faites au Conseil au su­ jet des evenements recents dans le quartier moderne de Famagouste selon lesquelles ii n ·y a pas de colonisation en cours dans ce quartier. Prenant acte CRale111ent des declarations faites par les parties interessees ainsi que par le Secretaire ge­ neral60 au sujet de ces evenements, 1. Erprime s11 pn;occ11pation devant la situation causee par les recents evenemenb: 2. Demande aux parties interessees de s'abstenir en consequence de toute action unilaterale ou que ce soit a Chypre qui puisse compromettre les chances '7 Un membre (Chine) n'a pa, participe au vote. '' Yoir Doc11me11/s officie/1' d11 Coll.lei! de .1/c11ritt;. 1rentc­ de11xii'me {//lfl(;e, S11ppl,;men1 de j11ille1, 11(!11/ l'I 11·,,tcmhre /977. '9 /hid .. document S/ 12387. Mi /hid .. trente-de11.1ii·111e 111111,;,,_ 202W seance. 16 d'une solution juste et pacifique et les prie instamment de poursuivre et d'accelerer des efforts resolus et con­ certes en vue d'atteindre les ohjectifs du Conseil de -;ecurite: 3. R£;af/ir111e 11ne fi,is encore sa resolution 365 ( 1974), p,~,: laquelle ii ·a fait sienne la resolution 3212 ( XXIX) adoptee i1 l'unanimite par I' Assemblee gene­ rate le 1'' n,lVembre 1974, et demande a nouveau !'ap­ plication urgente et effective de ces resolutions ainsi que de sa resolution 367 ( 1975): ..i. f, . .rpri111c su JJrcocc111){1fio11 devant l'ahsence de progres aux entretiens intercommunautaires: .'i. Oe111wlllc aux representants des deux commu­ nautes de reprendre les negociations. sous les auspices du Secretaire general. aussitot que possible et de fac;on positive et constructive sur la base de propositions detaillees et concretes: h. Pric le Secretaire general de le tenir informe des evenements suscept ibles d' entra ver I' application de la presente resolution. ·~doptt;l' 11 lo l0_-?.~1 \('t11u·,, ,nn, 11, oir t'I ' 111i.,c on\ ,·oi\ Decisions Asa 2054'' seance. le 15 decembre 1977, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre. de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote. i1 la discussion de la question intitulee 'La situation i1 Chypre : rapport du Secretaire general sur I' operation des Nations Unie-; i1 Chypre (S/12461 et Add. 161)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Yedat A. (elik en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 422 ( 1977) du 15 decemhre 1977 l.c Co11seil de S£;c11rit£;. iVota11t que. d'apres le rapport du Secretaire general en date du 1••r decembre 197762. la presence de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix i1 Chypre est essentielle dans les circonstances actuelles non seulement pour aider a maintenir le calme dans l'ile mais aussi pour qu'il soit plus facile de continuer i1 rechercher un reglement pacifique, Notant la situation qui regne dans rite. telle qu'elle ressor't du rapport. ''' /hid .. t/'l'11te-de111il·111e u111u;e_ S111,pl,;111e111 ,/'octohn, 1101·e111hn· 'Id,·, e111l rc /977. ''-' !hid .. drn.:11ment S/1240.l. Notant ega/ement que, d'apres le rapport, la liberte de mouvement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre et de sa police civile demeure restreinte dans le nord de rile. et exprimant l'espoir que !'on trouvera le moyen de surmonter les obstacles qui subsistent, Notant en 011tre que le Secretaire general a exprime l'avis que des negociations entre les representants des deux communautes constituent le meilleur moyen de parvenir a un reglementjuste et durable du probleme de Chypre et que, pour que ces negociations soient utiles. ii faut que toutes les parties interessees soient dispo­ sees a faire montre de la souplessc necessaire. en tenant compte non seulement de leurs propres interets. mais aussi des aspirations et des exigences legitimes de la partie adverse, Notant que, grace aux efforts du Secretaire general. de ses collaborateurs et de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix et i1 la collaboration des parties, ii y a eu une amelioration relative de la situation en matiere de securite, mais que cette evolution n'a pas encore attenue la tension sous-jacente dans l'ile. Prenant acte egalement du rapport du Secretaire ge­ neral en date du 30 avril 19776' concernant la reunion de niveau eleve tenue sous les auspices du Secretaire general, et soulignant la necessite de se conformer aux accords realises a ladite reunion ainsi qu'ii ceux qui avaient ete realises lors des precedentes series d'en­ tretiens, Notant en )l{fre que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general ten­ dant ace que le Conseil de securitc prolonge le station­ nement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu que, en raison de la situation qui regne dans l'ile. ii est necessaire de maintenir la Force i1 Chypre au-dela du 15 decembre 1977, L Reafj1rme les dispositions de sa resolution 186 (1964) du 4 mars 1964, ainsi que les resolutions et deci­ sions ulterieures concernant la creation et le maintien en fonction de la Force des Nations Unies chargee du '' !hid., S11pph'111c111 d' 11\Til, 111ui ,·r 111i11 /977. document S/ 1212 l 17 maintien de la paix d Chy pre et d'autre-., aspech de la -.,i­ tuation it Chypre: 2. N ;u/tir111c 1111,· /iii., cncor,· sa resolution k,'i ( 19741 Ju ij decemhre 1974. par laquelle ii a fail -.,ienne la resolution 1212 (XXIX) adoptee i1 l'unanimite par 1 · Assemhlce genera le le I,., novcmbre 1974, e~ demand~ i1 nouveau que soil assuree d'urgencc l'apphcat1on ef­ fective de ccs resolutions et de sa resolution 367 ( 197.'il du 12 mar-; 197.'i: \. Prie i11.\/(!l/l/l/Clll les parties inten:ssees de faire prcuve de la plus grande moderation en s'abstenant de toute action unilatcrale ou autre qui pourrait nuire aux perspectives de succes des negociations en vue d'1111e solution juste et pacifique et de poursuivre de manicre acccleree et resolue leurs efforts concertes en YUC lLtt tcindre les objectif\ du Conseil de sccurite: 4. Prolongc 11110111'('1111. d'une periode prenant fin le l.'ijuin 1978, le stationnement i1 Chypre de la Force de~ Nations Unies chargee du maintien de la paix. qu'il a creee parsa resolution 186( 1964). dans l'espoirque de~ progrcs suffisants ~ur la voie d'une solution finale auront cte accompli~ d'ici Lt pour permettre le retrait de la Force ou une reduction -.,uhstantielle de se' effect ii\: .'i. l,u11u' 1111 110111 cl ll/1/il'i i1 toutes les parties inte­ ressees pour qu'elles pretent leur cooperation plcine et entiere de fa~on it permettre i1 la Force des Nation-. l In ie-.; chargee du maintien de la paix de'· acquitter effi­ cacement de ses t;1che-.;: 6. Pric le Secretaire general de poursuivre l:1 mi-.,­ sion de bons offices qu'il lui a confiee au paragraphe 6 de sa resolution 367 ( 197.'i). de !'informer des progres reali',L;s et de lui presenter un rapport sur 1·applicatio11 de la presentc resolution le 31 mai 1978 au plu-. tard. ldt1jl(('I' (./ /1,' _.,05../' \('(///( ( /11,'I {..J I'/!/\ C/IJ!/1·c ,-('rtl1,i Decision A -.,a 20.'i.'i'' seance. le 16 decembre I 977. le Conseil ;1 decide d'adresser une invitation it M. Nail Atalay en vertu de !'article 39 du reglement interieur provi-.;oire. ''' l n memhrc rChincl 11·e1 pa, participc au vote.
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/403 (1977)
IntituléBotswana-Rodhésie du Sud (14 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/403(1977)
Texte intégral RÉSOLUTIONS ADOPTÉES ET DÉCISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ EN 1977 Première partie. -Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales A. -QUESTIONS RELATIVFS À L'AFRIQUE AUSTRALE Plainte du Gouvernement du Botswana contre le régime illégal en Rhodésie du Sud concernant des violations de sa souve­ raineté territoriale, contenue dans la lettre en date du 22 décembre 1976 adressée au Président du Conseil de sécu­ rité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Organisation des Nations Unies Décisions A sa 1983e séance, le 12 janvier 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Botswana, du Leso­ tho, du Maroc, de la République-Unie de Tanzanie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée '·Plainte du Gouvernement du Botswana contre le régime illégal en Rhodésie du Sud concernant des violations de sa souveraineté terri­ toriale, contenue dans la lettre en date du 22 décembre 1976 adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/ 122621 )'. A sa 1984e séance, le 13 janvier 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants du Kenya, du Mozam­ bique, du Nigéria, de la Sierra Leone et de la Yougosla­ vie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa l 985e séance, le 14 janvier 1977, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de Cuba, de la Guinée équatoriale, du Mali, de la République démocratique allemande, de la Somalie et du Togo à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. trente et unième année, Supplément d'octobre, now'mbre l'i décembre 1976. Résolution 403 (1977) du 14 janvier 1977 Le Conseil de sécurité, Prenant acte des lettres du représentant permanent du Botswana auprès de l'Organisation des Nations Unies en date du 22 décembre 19762 et du 12 janvier 19773, et ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires extérieures du Botswana4 concernant les actes hostiles commis contre le Botswana par le régime illé­ gal de la minorité de Rhodésie du Sud, Gravement préoccupé par la situation dangereuse que créent les provocations et les actes hostiles du ré­ gime illégal de Rhodésie du Sud contre la sécurité et le bien-être du Botswana, Réaffirmant le droit inaliénable du peuple de Rhodé­ sie du Sud à l'autodétermination et à l'indépendance conformément à la résolution 1514 (XV) de l'Assem­ blée générale, en date du 14 décembre 1960, et la légiti­ mité de la lutte qu'il mène pour exercer les droits énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 232 { 1966) du 16 décem­ bre 1966 et 253 ( 1968) du 29 mai 1968, dans lesquelles il a respectivement constaté et réaffirmé que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace pour la paix et la sécurité internationales, 'Ibid .. document SI 12262. ·' Ibid .. trente-deuxième année. Supplément de jam'ier. fél'l·ier ,,r mars 1977. document SI 12275. 4 Ibid .. trent,'-deuxième année. 1983• séance. Prenant acte de la résolution 31/154 de l'Assemblée générale, en date du 20 décembre 1976, Convaincu que les provocations et les actes hostiles commis récemment par le régime illégal à l'encontre du Botswana aggravent la situation, Profondément attristé et préoccupé par les pertes de vies humaines et les dommages matériels causés par les actes commis par le régime illégal de Rhodésie du Sud contre le Botswana, Notant avec satisfaction la décision du Botswana de continuer de donner asile aux réfugiés politiques fuyant l'oppression inhumaine qu'exerce le régime illégal de la minorité raciste, Conscient de la nécessité pour le Botswana de ren­ forcer sa sécurité afin de sauvegarder sa souveraineté, son intégrité territoriale et son indépendance, Réaffirmant la responsabilité juridique du Gouverne­ ment du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Ir­ lande du Nord à l'égard de la Rhodésie du Sud, con­ formément aux résolutions pertinentes de l'Organisa­ tion des Nations Unies, l. Condamne énergiquement tous les actes de pro­ vocation et de harcèlement, notamment les menaces et attaques militaires, les assassinats, les incendies, les enlèvements et les dommages matériels, commis contre le Botswana par le régime illégal de Rhodésie du Sud: 2. Condamne toutes les mesures de répression po­ litique du régime illégal qui violent les libertés et les droits fondamentaux du peuple de Rhodésie du Sud et contribuent à l'instabilité et à l'absence de paix dans l'ensemble de la région; 3. Déplore tous les actes de collaboration et de col­ lusion qui soutiennent le régime illégal de Rhodésie du Sud et l'encouragent à défier impunément les résolu­ tions du Conseil de sécurité, avec les conséquences nui­ sibles que cela présente pour la paix et la sécurité dans la région; 4. Exige que cessent immédiatement et complète­ ment tous les actes hostiles commis contre le Botswana par le régime illégal de Rhodésie du Sud: 5. Prend acte des difficultés économiques particu­ lières auxquelles se heurte le Botswana par suite de la nécessité impérative, pour des raisons de sécurité, de détourner des fonds de projets de développement en cours ou prévus au profit de mesures non prévues et non inscrites dans son budget, afin de se défendre d'ur­ gence et avec efficacité contre les attaques et les mena­ ces du régime illégal de Rhodésie du Sud: 6. Accepte l'invitation du Gouvernement du Bots­ wana relative à l'envoi d'une mission chargée d'évaluer les ressources dont a besoin le Botswana pour mener à bien ses projets de développement dans les circonstan­ ces actuelles et prie en conséquence le Secrétaire géné­ ral d'organiser avec effet immédiat, en collaboration avec les organismes appropriés des Nations Unies, une assistance financière et autre au Botswana et de lui faire rapport le 31 mars 1977 au plus tard; 7. Prie l'Organisation des Nations Unies et les or­ ganisations et programmes intéressés, y compris le 2 Conseil économique et social, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, l'Organisation mondiale de la santé, le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture et le Fonds international de développement agricole, d'ai­ der le Botswana à mener à bien, sans qu'ils soient inter­ rompus, les projets de développement en cours ou prévus dont il est question au paragraphe 5, ainsi qu'il est envisagé au paragraphe 6 de la présente résolution: 8. Fait appel à tous les Etats pour qu'ils réagissent positivement et fournissent une assistance au Bots­ wana, à la lumière du rapport de la mission du Secré,­ taire général, afin de permettre au Botswana de mener a bien ses projets de développement; 9. Décide de rester saisi de la question. Adoptée ù la /985''séance par 13 ,·oix contre ~éro, lll'ec 2 ahs­ tentiuns (Etats-Unis d'Amé­ rique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne ct d' lrlandc du Nord). Décision A sa 2006e séance, le 24 mai 1977, le Consei I a déci dé d'inviter les représentants du Botswana et de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Plainte du Gouvernement du Botswana contre le régime illégal en Rhodésie du Sud concernant des violations de sa souveraineté territo­ riale, contenue dans la lettre en date du 22 décembre 1976 adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies : note du Secrétaire général (S/123075)'. Résolution 406 (1977) du 25 mai l '177 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution403 (1977) du 14janvier 1977, Prenant acte de la lettre en date du 18 avril 19776 adressée par le Secrétaire général à tous les Etats con­ formément au paragraphe 8 de la résolution 403 ( 1977), Rappelant en outre ses résolutions 232 ( 1966) du 16 décembre 1%6 et 253 (1968) du 29 mai 1%8, dans lesquelles il a respectivement constaté et réaffirmé que la situation en Rhodésie du Sud constituait une menace pour la paix et la sécurité internationales, ' Jhid., trente-deuxième année, Supplément de jam·ier. fél'rier et mars /977. 'lhid., Supplémenr d' m·ril. mai et juin 1977. document S/ 12326.
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/423 (1978)
IntituléRodhésie du Sud (14 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/423(1978)
Texte intégral QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODESIE DU SUD5 Decisions Asa 206le seance, le 6 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Angola, du Benin, de la Haute-Volta, du Mozambique, de la Republique-Unie de Tanzanie et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ''Question concemant la situation en Rhodesie du Sud : lettre, en date du 1 er mars 1978, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente de Haute-Volta aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/125786)'. A sa 2062e seance, le 7 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant du Kenya a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria7, d'adresser une invitation a M. Robert G. Mu­ gabe et M. Joshua M. Nkomo en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2063e seance, le 8 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de la S1cm1 Leone et du Soudan a participer, sans droit de vote. a la discussion. de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria8, d'adresser une invitation au chanoine Burgess Carr en vertu de I' article 39 du reglement interieur provi­ soire. A sa 2064e seance, le 9 mars 1978, le Conseil a decide d' inviter le representant du Botswana a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2065e seance, le 10 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant de !'Arabie saoudite a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. ~ Question ayant fait I' objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1976 et 1977. • Voir Documents officiels du Conse1/ de securi1e. trente-troisieme annee, Supplement de Janvier. fevrier et mars /978. 1 Ibid., document S/12585. • Ibid., document S/12586. 2 Asa 2066' seance, le 13 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liberia a participer, sans droil de vote, a la discussion de la question. Asa 2067e seance, le 14 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Sri Lanka et de la Yougosla­ vie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 423 (1978) du 14 man; 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions relatives a la question de la Rhodesie du Sud et en particulier la resolution 4 I 5 (I 977) du 29 septembre 1977, Reaffi-rmant que la persistance du regime illegal en Rho­ desie du Sud est une source d'insecurite et d'instabilitc dans la region et constitue une grave menace pour la paix et la securite intemationales, Gravement preoccupe par le fait que le regime ilk al continue a effectuer des operations militaires. y compris des actes d'agression contre des Etats independants voisins, !ndigne par le fail qu, ,l regime illegal continue d'exc cuter des combattants de la liberte, •_'onsiderant qu'il est necessaire de prendre d'urgence des mesures pour mettre fin au regime illegal et instaurer le gouvemement par la majorite, I. Condamne toutes tentatives et manreuvres du re­ gime illegal de Rhodesie du Sud visant a maintenir au pouvoir une minorite raciste et a empecher le Zimbabwe d'acceder a l'independance; 2. Declare illegal et inacceptable tout reglement inteme conclu sous les auspices du regime illegal et de­ mande a tous Jes Etats de ne reconnaitre d'aucune fa ;on un tel reglement; 3. Declare en out re que la dissolution rapide du re­ gime illegal et le remplacement de ses forces militaires et de police sont la premiere condition prealable du retablis­ sement de la legalite en Rhodesie du Sud pour permettre que des dispositions soient prises en vue d'un passage pa­ cifique et democratique au gouvemement par la majorite et a l'independance veritables en 1978; 4. Declare egalement que les dispositions envisagees au paragraphe 3 de la presente resolution comprennent l'organisation d'elections libres et equitables au suffrage universe! des adultes sous la supervision de !'Organisation des Nations Unies; 5. Demande au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lrlande du Nord de prendre toutes tes mesures necessai­ res pour mettrc fin au regime minoritaire raciste illegal en Rhodesie du Sud et realiser la veritable decolonisation du territoire conformement a la resolution 15 I 4 (XV) de I' As­ semblee generale, en date du 14 decembre 1960. et a d·autres resolutions de l'Organi\ation des Nations Unies: 6. Considere que, avec !'assistance du Secretaire ge­ neral, le Royaume-Uni, en tant que Puissance adminis­ trante, devrait engager immediatement des consultations avec les parties interessees en vue d'atteindre les objectifs de la veritable decolonisation du territoire par !'application des paragraphes 3, 4 et .'i de la presente resolution: 7. Prie le Secretaire general de presenter, le 15 avril , 1978 au plus tard, un rapport sur les resultats de !'applica­ tion de la presente resolution. Adoptee a lu 2067' seance par I O voix cont re zero, avec 5 abs­ tentions (Allemagne, Repubiique federate d', Canada, Etats-Unis d' Amerique, France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord). ,Decision A sa 2090e seance, le 10 octobre 1978, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee ''Question concemant la situation en Rhodesie du Sud : lettre, en date du 6 octobre 1978, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Inde aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/128859)''. Resolution 437 (1978) du 10 octobre 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre en date du 6 octobre 1978 du President du Comite du Conseil de securite cree en appli- • Ibid., Supplement d' octobre, novembre et decembre /978 cation de la n~~olution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhode~it.' du Sud10• Rup11clafll ,.i resolution 2.'i3 ( 1'968) du 29 mai 1968, qui fait obligati1,n aux Etats Membres d'empccher l'entree sur leurs territoires de personnes rcsidant ordinairement en Rhodcsie du Sud et liees au regime illegal de Rhodesie du Sud, Prenant auc de la declaration du Groupe africain 1 1• Prown1 m re eRalement de la declaration du Gouveme­ ment des Etah-Unis d·Amerique12, I. Note al'ec regret et preoccupation la decision du Gouvemement des Etats-Unis d'Amerique d'autoriser l'entree aux Etats-Unis d'lan Smith et de certains membres du regime illegal de Rhodesie du Sud; 2. £stime que la decision susmentionnee est contraire a la resolution 253 .( 1968) du Conseil de securite et aux obli­ gations imposees par rArticle 25 de la Charle des Nations Unies; 3. Demande aux Etats-Unis d'Amerique d'observer scrupuleusement Jes dispositions des resolutions du Conseil de securite concemant Jes sanctions; 4. Exprime I' espoir que les Etats-Unis d' Amerique continueront a user de leur influence afin que soil etabli sans plus de retard un veritable gouvemement par la majo­ rite en Rhodesie du Sud. 10 Ibid., document S/12885. Adoptee a la 2090~ seance par I I voix contre zero. avec 4 abs­ tentions (Allemagne, Republique federale d', Canada. Etats·Unis d'Amerique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lr/ande du Nord). 11 Ibid .. document S/12885. annexe II. 11 Ibid., annexe I PLAINTE DE LA ZAMBIE 13 Decisions A sa 2068e seance, le 15 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Botswana, de Cuba, de l'Egypte, de la Haute-Volta, du Mozambique, de la Republique- Unie de Tanzanie et Je la Zambie a participer, sans droit de vote. i1 la discussion de la question intitulce ··Plainte de la Zambic. lettre. en date du 9 mars 1978. adressce au Prt;sidcnt du C11n,cil de ,cuJrit0 par k rcprc ii (Jue~tion aynnl t,HI 1·11hp't de rt•,plut1on-. uu d ·._·1'''11' lk la par1 du Con,cil en I lt,'i ,·t I ll71 sentant perman~nt de la Zambie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/12589'4)' A ,.i 2069' ~t·ance. le 1 fi mars 1978. le Conseil a decide d' in\ :rn lcs rcrrc~cnt.illt' du Ghana. de la Jama·1quc t't Jc i \ 'lr /)(11 i11.'( 111, (1f{/1 , /1 Ju ( ·11,Ht'll ii~· ,t, Ill/fr (rf'llf1' lr/ll\l1''1l' dfl!lt't' \11/'f'l,·mt ,:: l, 1,uj111, !'1'\TI(., d miff, / )78
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/424 (1978)
IntituléRodhésie du Sud-Zambie (17 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/424(1978)
Texte intégral Ja Republique democratique allemande a paruc1per, sans droit de vote, a Ja discussion de la question. A Ja meme seance, le Conseil a egalement decide, sur Ja demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria15, d'adresser une invitation a M. George Silundika en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2070' seance, le 17 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de Ja question. Resolution 424 (1978) du 17 mars 1978 Le Conseil de securite, Prenant acte de la lettre du representant de la Republi­ que de Zambie publiee dans le document S/1258914, Ayant examine la declaration du Ministre des affaires etrangeres de la Republique de Zambie 16, Gravemen{ preoccupe par les nombreux actes d'agres­ sion et d'hostilite qui ont ete commis sans provocation par le regime minoritaire illegal de Rhodesie du Sud contre la souverainete, l'espace aerien et l'integrite territoriale de la Republique de Zambie, qui ont fait des morts et des bles­ ses parmi la population innocente, ont entraine des degats materiels et ont atteint leur point culminant le 6 mars 1978 avec !'invasion armee de la Zamhie, Reaffirmant le droit inalienable du peuple de Rhodesie du Sud (Zimbabwe) a I' autodetermination et a l'indepen­ dance confonnement a Ja resolution 1514 (XV) de l'As­ semblee generale, en date du 14 decembre l 960, et la le­ gitimite de la lutte qu'il mene pour obtenir la jouissance des droits enonces dans la Charte des Nations Unies, Rappe Lant sa resolution 423 (1978) du I 4 mars 1978, qui, entre autres dispositions, declare illegal et inaccepta­ ble tout reglement interne conclu sous Jes auspices du re­ gime illegal et demande a tous Jes Etats de ne reconnaitre d'aucune fa~on un tel reglement, ' I bid. , document S II 260 I. 16 /bid., trente-troisieme annee. 2068• seance. 4 Rappelant en out re ses resolutions 326 ( 1973) du 2 fe­ vrier 1973, 403 ( I 977) du 14 janvier, 406 ( 1977) du 25 mai et 411 ( 1977) du 30 juin 1977, qui condamnent le regime illegal de Rhodesie du Sud pour ses actes d'agres­ sion contre la Zambie, le Botswana et le Mozambique, Conscient que la liberation du Zimbabwe et de la Nami­ bie et I 'elimination de l' apartheid en Afrique du Sud sont necessaires a l'instauration de la justice et d'une paix dura­ ble -dans la region, ainsi qu' a I' affennissement de la paix et de la securite internationales, Reaffirmant que !'existence du regime minoritaire raciste en Rhodesie du Sud et la poursuite de ses actes d'agression contre la Zambie et d' autres Etats voisins constituent une menace pour la paix et la securite internationales, Conscient de la necessite de ·prendre des mesures effica­ ces pour prevenir et ecarter les menaces a la paix et a la securite intemationales, I. Condamne energiquement !'invasion annee recem­ ment perpetree par le regime minoritaire raciste illegal de la colonie britannique de Rhodesie du Sud contre la Repu­ blique de Zambie, qui constitue une violation tlagrante de la souverainete et de l'integrite territoriale de la Zambie; 2. Felicite la Republique de Zambie et les autres Etats de premiere ligne de I' appui qu' ils continuent de preter au peuple du Zimbabwe dans la lutte juste et legitime qu'il mene pour acceder a la liberte et a I' independance et de leur scrupuleuse moderation face aux provocations des re­ belles rhodesiens; 3. Reaffirme que la liberation de la Namibie et du Zimbabwe et !'elimination de !'apartheid en Afrique du Sud sont necessaires pour l'instauration de la justice et d'une paix durable dans la n'!gion; 4. Demande au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord, en sa qualite de Putssance administrante, de prendre sans retard des mesu­ res efficaces pour mettre fin rapidement a !'existence du regime minoritaire raciste illegal de la colonie rebelle de Rhodesie du Sud. assurant par la la realisation rapide de l'independance sous un veritable gouvemement par la ma­ jorite et contribuant ainsi a la promotion d 'une paix et d'une securite durables dans la region; 5. Decide que, en cas de nouveaux actes de violation de la souverainete et de l'integrite territoriale de la Zambie par le regime minoritaire raciste illegal de Rhodesie du Sud, le Conseil de securite se reunira de nouveau pour en­ visager !'adoption de mesures plus efficaces, confonne­ ment aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, y compris son Chapitre VU. Adoptee a I' unanimite a la 2070' seance.
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/425 (1978)
IntituléIsraël-Liban (19 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/425(1978)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT17 Decisions A sa 2071 e seance, le I 7 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Egypte, d'Israel, de la Ja­ mahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, du Liban, de la Republique arabe syrienne et du Yemen a partioiper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 17 mars 1978, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1260618); 'Lettre, en date du 17 mars 1978, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent d'Israel aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1260718)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (Allemagne, Repu­ blique federate d', Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lrlande du Nord). Asa 2072e seance, le 18 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2073e seance, le 18 mars 1978, le Conseil a decide d' inviter le representant du Soudan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2Q74e seance, le 19 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Iraq, de la Mongolie, du Pakistan et du Qatar a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 17 Question ayant fait r,,b1et de resolutions ou decisions de la part du Conseilen 1967. 1%8. 1969. 1970, 1971, 1972. 1973, 1974, 1975, 1971, et 1977. 18 Voir /)ocunwru., f(h 1 -I\· du ( ·onsni de s,·crnitc. tu·11tc-tro1S1t'm ' annee. Sr,ppfement d,· 1a111·,n. ffrrier t'I mar., l'-178 5 Resolution 4is (1978) du 19 mars 1978 Le Consei/ de securite. Prenant acte des lettres du representant permanent du Liban 19 et du representant permanent d'lsrae!2°, Ayant entendu les declarations des representants perma­ nents du Liban et d'Israel21, Gravement preoccupe par la deterioration de la situation au Moyen-Orient et ses consequences pour le maintien de la paix intemationale, Convaincu que la presente situation entrave l'instaura­ tion d'une juste paix au Moyen-Orient, I. Demande que soient strictement respectees l'inte­ grite territoriale, la souverainete et l'independance politi­ que du Liban a l'interieur de ses frontieres intemationale­ ment reconnues;· 2. Demande a Israel de cesser immediatement son ac­ tion militaire contre I' integrite territoriale du Li ban et de retirer sans delai ses forces de tout-le territoire libanais; 3. Decide, compte tenu de la demande du Gouveme­ ment libanais, d'etablir immediatement sous son autorite une force interimaire des Nations Unies pour le Sud du Liban aux fins de confinner le retrait des forces israelien­ nes, de retablir la paix et la securite intemationales et d'ai­ der le Gouvemement libanais a assurer la restauration de son autorite effective dans la region, cette force etant composee de personnels foumis par des Etats Membres; 4. Prie le Secretaire general de lui faire rapport dans les vingt-quatre heures sur l'application de la presente re­ solution. Adoptee a la 2074' seance par 12 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie, Union des Republiques socialis­ res sovietiques)22. Resolution 426 (1978) du 19 mars 1978 Le Conseil de securite, I. Approuve le rapport du Secretaire general sur I' ap­ plication de la ..,;,solution 425 ( 1978) du Conseil de secu­ rite, contenu dans le document S/12611 en date du 19 mars 197823; 2. Decide que la Force interimaire des Nations Unies au Liban sera constituee confonnement au rapport sus- 19 Ibid., documents SI l :600 et SI 12606. '0 /hid . Jocu,11ent S/ 12007 ~ 1 lhul.. trentt'-frflJSil~mt' unnel'. 207 P' ~ance. 'Un memhre ,Chine) n·a pas participe au vote. -' 1 Volr Do,·umt'n1-\ o.JJ'i, ; ( ls du Con H.'il de secunre, tn•ntc 1rois1t!m,, ,uuu·,·. Supplrm,,nr Jc _1a.11~ rt·r . .tt \'rJ~r rt mt.J.n /078.
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/426 (1978)
IntituléIsraël-Liban (19 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/426(1978)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT17 Decisions A sa 2071 e seance, le I 7 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Egypte, d'Israel, de la Ja­ mahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, du Liban, de la Republique arabe syrienne et du Yemen a partioiper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 17 mars 1978, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1260618); 'Lettre, en date du 17 mars 1978, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent d'Israel aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1260718)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (Allemagne, Repu­ blique federate d', Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lrlande du Nord). Asa 2072e seance, le 18 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2073e seance, le 18 mars 1978, le Conseil a decide d' inviter le representant du Soudan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2Q74e seance, le 19 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Iraq, de la Mongolie, du Pakistan et du Qatar a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 17 Question ayant fait r,,b1et de resolutions ou decisions de la part du Conseilen 1967. 1%8. 1969. 1970, 1971, 1972. 1973, 1974, 1975, 1971, et 1977. 18 Voir /)ocunwru., f(h 1 -I\· du ( ·onsni de s,·crnitc. tu·11tc-tro1S1t'm ' annee. Sr,ppfement d,· 1a111·,n. ffrrier t'I mar., l'-178 5 Resolution 4is (1978) du 19 mars 1978 Le Consei/ de securite. Prenant acte des lettres du representant permanent du Liban 19 et du representant permanent d'lsrae!2°, Ayant entendu les declarations des representants perma­ nents du Liban et d'Israel21, Gravement preoccupe par la deterioration de la situation au Moyen-Orient et ses consequences pour le maintien de la paix intemationale, Convaincu que la presente situation entrave l'instaura­ tion d'une juste paix au Moyen-Orient, I. Demande que soient strictement respectees l'inte­ grite territoriale, la souverainete et l'independance politi­ que du Liban a l'interieur de ses frontieres intemationale­ ment reconnues;· 2. Demande a Israel de cesser immediatement son ac­ tion militaire contre I' integrite territoriale du Li ban et de retirer sans delai ses forces de tout-le territoire libanais; 3. Decide, compte tenu de la demande du Gouveme­ ment libanais, d'etablir immediatement sous son autorite une force interimaire des Nations Unies pour le Sud du Liban aux fins de confinner le retrait des forces israelien­ nes, de retablir la paix et la securite intemationales et d'ai­ der le Gouvemement libanais a assurer la restauration de son autorite effective dans la region, cette force etant composee de personnels foumis par des Etats Membres; 4. Prie le Secretaire general de lui faire rapport dans les vingt-quatre heures sur l'application de la presente re­ solution. Adoptee a la 2074' seance par 12 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie, Union des Republiques socialis­ res sovietiques)22. Resolution 426 (1978) du 19 mars 1978 Le Conseil de securite, I. Approuve le rapport du Secretaire general sur I' ap­ plication de la ..,;,solution 425 ( 1978) du Conseil de secu­ rite, contenu dans le document S/12611 en date du 19 mars 197823; 2. Decide que la Force interimaire des Nations Unies au Liban sera constituee confonnement au rapport sus- 19 Ibid., documents SI l :600 et SI 12606. '0 /hid . Jocu,11ent S/ 12007 ~ 1 lhul.. trentt'-frflJSil~mt' unnel'. 207 P' ~ance. 'Un memhre ,Chine) n·a pas participe au vote. -' 1 Volr Do,·umt'n1-\ o.JJ'i, ; ( ls du Con H.'il de secunre, tn•ntc 1rois1t!m,, ,uuu·,·. Supplrm,,nr Jc _1a.11~ rt·r . .tt \'rJ~r rt mt.J.n /078. mentionne pour une periode initiale de six mois et qu · elle continuera par la suite a fonctionner, si besoin est. a condition que le c,nseil de securite le decide. Adoptee a la 2075' seance par 12 voix co11tre zero, avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie. Uniun des Republiques socialis­ tes sovietiques)24. Decision Asa 2076e seance, le 3 mai 1978, le C::mseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient: lettre, en date du 1er mai 1978, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire ge­ neral (S/1267525)''. Resolution 427 (1978) du 3 mai 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre en date du l er mai 1978 adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire gene­ ral26, Rappelant ses resolutions 425 (l 978) et 426 (l 978) du 19 mars 1978, l . Approuve I' accroissement de I' effectif de la Force interimaire des Narl.ons Unies au Liban demande par le Se­ cretaire general, le portant de 4 000 a 6 000 hommes en­ viron; 2. Prend note du retrait des forces israeliennes qui a eu .. lieu jusqu'a present; i )1; 3. Demande a Israel d'achever sans plus tarder de se retirer de tout le territoire libanais; 4. Deplore les attaques dont a fait l'objet la Force des Nations Unies et exige que toutes les parties au Liban res­ pectent pleinement la Force des Nations Unies. Adoptee a la 2076' seance par 12 voix conrre zero. avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie. Union de., Republiques socia/is­ tes sovietiques) 27 Decision A sa 2079'' seance, le 3 I mai 1978, le Consei I a procedc a la discussion de la question intitulee .. La situation au ·• Lin membrc (Ch1nc1 n·a pa, parti,·,pc au vote 2' Voir l ucumen/, ,ifficiels '' c·o,nl'tl de scntrlf(', 1ro11,·-trPnu'm1· armc,·. Suprl,·mn,1 ,i ,,,,,/. mm t'I 111i11 l J7,'-.' '' IIJ1d., docum 'nt ', I ~h7~. '' l'n men1hre (Chine\ n·a pa, partiupc' an vote 6 Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1271028)''. Resolution 429 (1978) du 31 mai 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies charnee d'observer le degage­ ment29, Ayant pris note des efforts deployes pour etablir une paix durable et juste dans la region du Moyen-Orient et de la necessite urgente de poursuivre et d'intensifier ces efforts, Exprimant sa preoccupation devant l' etat de tension qui existe dans la region, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer im­ mediatement la resolution 338 ( 1973) du Conseil de secu­ rite, en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre · periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1978; C) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( 1973). Adoptee a la 2079' seana par 14 vo,'.r contre zero10. Decisions A la meme seance, le President a fait la declaration sui. vante (S/12724) apres !'adoption de la resolution 429 ( 1978): ·'A I' occasion de I' adoption de la resolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite. la declaration complementaire suivante concemant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'On sait qu'il est dit, au paragraphe 36 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement2'. que, · ·neanmoins. le calme qui regne actuellement dans le secteur lsrael-Syrie est essentiellement prccaire. Les princi­ paux elements du probleme du Moyen-Orient n'imt :-~ Voir J)onunent\ olfi u•/_, du ( ·011sc1I dt· \·,,cunfi'. lrt'lllt' rrnn1hnt· (l!UU'c, Suf)p/on,·111 ./'a1 nl. mai ,., 111111 /478 ,., fhid, documrn1 S/12710. 10 lln nwmhrc (('h1nel n·a pa~ part1,.:ipt· au Vllt('
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/427 (1978)
IntituléIsraël-Liban (3 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/427(1978)
Texte intégral mentionne pour une periode initiale de six mois et qu · elle continuera par la suite a fonctionner, si besoin est. a condition que le c,nseil de securite le decide. Adoptee a la 2075' seance par 12 voix co11tre zero, avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie. Uniun des Republiques socialis­ tes sovietiques)24. Decision Asa 2076e seance, le 3 mai 1978, le C::mseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient: lettre, en date du 1er mai 1978, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire ge­ neral (S/1267525)''. Resolution 427 (1978) du 3 mai 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre en date du l er mai 1978 adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire gene­ ral26, Rappelant ses resolutions 425 (l 978) et 426 (l 978) du 19 mars 1978, l . Approuve I' accroissement de I' effectif de la Force interimaire des Narl.ons Unies au Liban demande par le Se­ cretaire general, le portant de 4 000 a 6 000 hommes en­ viron; 2. Prend note du retrait des forces israeliennes qui a eu .. lieu jusqu'a present; i )1; 3. Demande a Israel d'achever sans plus tarder de se retirer de tout le territoire libanais; 4. Deplore les attaques dont a fait l'objet la Force des Nations Unies et exige que toutes les parties au Liban res­ pectent pleinement la Force des Nations Unies. Adoptee a la 2076' seance par 12 voix conrre zero. avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie. Union de., Republiques socia/is­ tes sovietiques) 27 Decision A sa 2079'' seance, le 3 I mai 1978, le Consei I a procedc a la discussion de la question intitulee .. La situation au ·• Lin membrc (Ch1nc1 n·a pa, parti,·,pc au vote 2' Voir l ucumen/, ,ifficiels '' c·o,nl'tl de scntrlf(', 1ro11,·-trPnu'm1· armc,·. Suprl,·mn,1 ,i ,,,,,/. mm t'I 111i11 l J7,'-.' '' IIJ1d., docum 'nt ', I ~h7~. '' l'n men1hre (Chine\ n·a pa, partiupc' an vote 6 Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1271028)''. Resolution 429 (1978) du 31 mai 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies charnee d'observer le degage­ ment29, Ayant pris note des efforts deployes pour etablir une paix durable et juste dans la region du Moyen-Orient et de la necessite urgente de poursuivre et d'intensifier ces efforts, Exprimant sa preoccupation devant l' etat de tension qui existe dans la region, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer im­ mediatement la resolution 338 ( 1973) du Conseil de secu­ rite, en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre · periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1978; C) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( 1973). Adoptee a la 2079' seana par 14 vo,'.r contre zero10. Decisions A la meme seance, le President a fait la declaration sui. vante (S/12724) apres !'adoption de la resolution 429 ( 1978): ·'A I' occasion de I' adoption de la resolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite. la declaration complementaire suivante concemant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'On sait qu'il est dit, au paragraphe 36 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement2'. que, · ·neanmoins. le calme qui regne actuellement dans le secteur lsrael-Syrie est essentiellement prccaire. Les princi­ paux elements du probleme du Moyen-Orient n'imt :-~ Voir J)onunent\ olfi u•/_, du ( ·011sc1I dt· \·,,cunfi'. lrt'lllt' rrnn1hnt· (l!UU'c, Suf)p/on,·111 ./'a1 nl. mai ,., 111111 /478 ,., fhid, documrn1 S/12710. 10 lln nwmhrc (('h1nel n·a pa~ part1,.:ipt· au Vllt('
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/428 (1978)
IntituléAngola-Afrique du Sud (6 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/428(1978)
Texte intégral A la meme seance. le Conseil a cgalcment decide. sur la demande des representants du Gabon. de Mauric;c et du Nigcria42• d'adrc,~cr unc invitation a M. Sam Nujoma en vcrtu de LH1iclc 39 du rcglcmcnt intcricur provi~oirc. A sa 2078'' scam:c, le 6 mai I 978. le Conseil a decide d' inviter les representants de I' AJgerie. du Benin. de Cuba et du Mozambi4uc a participcr. sans droit de vote. a la discussion de la 4uestion A la meme seance. le Conseil a egalement decide d' adres­ ser une invitation au President du Conseil des Nations Unies pour la Namibie en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 428 ( 1978) du 6 mai 1978 le Conseil de sicuriti. Ayant examine la lettre du representant permanent de !'Angola en date du 5 mai 1978 transmettant une commu­ nication du Premier Vice-Premier Ministre de la Republi­ que populaire d'Angola4' et la lettre, en date du 5 mai 1978. adressee par le representant permanent de la Zambie au nom du Groupe des Etats africains a !'Organisation des Nations Unies44, Ayant entendu la declaration du representant permanent de r Angola4\ Avanr entendu la declaration de M. Sam Nujoma, presi­ dent de la South West Africa People's Organization4~, Consillerant que tous les Etats Membres ont le devoir de s'abstenir. dans leurs relations intemationales, de recourir a la menace ou a remploi de' la force contre la souverai­ nete. r integrite territoriale OU I' independance politique de tout Etat, ou d'agir de toute autre maniere incompatible avec les principes et les buts de la Charte des Nations Unies, Ra('('elant sa resolution 387 ( 1976) du 31 mars 1976, par laquelle ii a. entre autres dispositions, condamne l'agression de r Afrique du Sud contre la Republique po­ pulaire d' Angola et ex.ige que r Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'independance. la souverainete et l'inte­ grite territoriale de la Republique populaire d' Angola. Pro] 111dhno1t prt;occ11('e par les invasions armees per­ petrees par I' Afrique du Sud en violation de la souverai­ netc. de I' espacc acrien et de r integrite territoriale de la Republique populaire d' Angola. et en particulier l'invasion armee de I· An!!ola du 4 mai 1978. ' f/,id . d,x-urncnt SI I 2h44 41 //Jid .. do.:umcnl SI 12640 4• I/J1tl . documt·nt SI I 2641 4' /hid rrt·nt1· ,,,,,,,,,,,,t. ''II•,. ~()77• ..,can~.:1..· 10 AJ]lige par Jes pcrtcs tragiqucs en vies humaincs, y compris cdlcs de refugics namibiens en Angola. resultant de r invasion du territoire angolais par I' Afri4ue du Sud. Prc;ocn111e au 1si par lcs dommages et lcs destruction\ cause\ par les forces sud-africaincs en Angola, Reaffirnwnt le droit inalienahlc du peuple namibien a l'autodetermination et a l'i:·dependance. conformement a la resolution 1514 (XV) de l'Assemblee gcnerale en date du 14 deccmbre 1960. et la legitimite de la lutte 4u'il menc pour pouvoir jouir des droits enonces dans la Chartc. Reajfirmant que la liberation de la Namibie est une des conditions prealables a I' instauration de la justice et d ·une paix durable en Afrique australe et a la promotion de la paix et de la securite intemationales. Reiterant sa grave preoccupation devant la repression brutale et la violation persistante des droits de l'homme du peuple namibien par I' Afrique du Sud, ainsi que les efforts faits par celle-ci pour detruire l'unite nationale et l'integrite territoriale de la Namibie et le renforcement agressif de son appareil militaire dans la region, Reaffirmant sa condamnation de la militarisation de la Namibie par le regime d'occupation illegal sud-africain, I. Condamne vigoureusement la derniere invasion armee perpetree par le regime raciste sud-africain contre la Republique populaire d' Angola, qui constitue une violation flagrante de la souverainete et de l'integrite territoriale de !'Angola; 2. Condamne tout aussi vigoureusement !'utilisation par r Afrique du Sud du Territoire international de Namibie pour lancer des invasions armees contre la Republiquc populaire d' Angola; 3. Exige le retrait immediat et inconditionnel de toutcs Jes forces sud-africaines de I' Angola; 4. Exige en outre que l'Afrique du Sud respecte scrupu­ leusement l'independance, la souverainete et l'integrite ter­ ritoriale de la Republique populaire d' Angola; 5. Reaffirme son appui pour la lutte juste et legitime que mene le peuple namibien pour obtenir sa liberte et son independance et pour preserver l'integrite territoriale de son pays; 6. F elicite la Republique populaire d' Angola pour l'appui qu'elle continue de preter au peuple namibien dans sa Jutte juste et legitime; 7. Fxige que l'Afrique du Sud mette fin sans plus tarder a son occupation illegale de la Namibie en se conformant aux. resolutions pertinentes du Conseil de sccurite. en parti­ culier la resolution 385 ( 1976) du 30 janvicr 1976; 8. Decide de se reunir de nouveau au cas ou ct·autres actes de violation de la souverainete et de l'integrite terri­ toriale de la Repuhli4ue populaire d' Angola seraient commis par k regime raciste sud-africain. en vue d'envi­ sager !'adoption de mcsures plus cffi,:an:s conformcment ,1ux Jispo,ltHHls appropriccs tk la Chartc des Nations Un1e,. , cn;nrris \On Chapitre VII
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/429 (1978)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (31 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/429(1978)
Texte intégral mentionne pour une periode initiale de six mois et qu · elle continuera par la suite a fonctionner, si besoin est. a condition que le c,nseil de securite le decide. Adoptee a la 2075' seance par 12 voix co11tre zero, avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie. Uniun des Republiques socialis­ tes sovietiques)24. Decision Asa 2076e seance, le 3 mai 1978, le C::mseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient: lettre, en date du 1er mai 1978, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire ge­ neral (S/1267525)''. Resolution 427 (1978) du 3 mai 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre en date du l er mai 1978 adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire gene­ ral26, Rappelant ses resolutions 425 (l 978) et 426 (l 978) du 19 mars 1978, l . Approuve I' accroissement de I' effectif de la Force interimaire des Narl.ons Unies au Liban demande par le Se­ cretaire general, le portant de 4 000 a 6 000 hommes en­ viron; 2. Prend note du retrait des forces israeliennes qui a eu .. lieu jusqu'a present; i )1; 3. Demande a Israel d'achever sans plus tarder de se retirer de tout le territoire libanais; 4. Deplore les attaques dont a fait l'objet la Force des Nations Unies et exige que toutes les parties au Liban res­ pectent pleinement la Force des Nations Unies. Adoptee a la 2076' seance par 12 voix conrre zero. avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie. Union de., Republiques socia/is­ tes sovietiques) 27 Decision A sa 2079'' seance, le 3 I mai 1978, le Consei I a procedc a la discussion de la question intitulee .. La situation au ·• Lin membrc (Ch1nc1 n·a pa, parti,·,pc au vote 2' Voir l ucumen/, ,ifficiels '' c·o,nl'tl de scntrlf(', 1ro11,·-trPnu'm1· armc,·. Suprl,·mn,1 ,i ,,,,,/. mm t'I 111i11 l J7,'-.' '' IIJ1d., docum 'nt ', I ~h7~. '' l'n men1hre (Chine\ n·a pa, partiupc' an vote 6 Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1271028)''. Resolution 429 (1978) du 31 mai 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies charnee d'observer le degage­ ment29, Ayant pris note des efforts deployes pour etablir une paix durable et juste dans la region du Moyen-Orient et de la necessite urgente de poursuivre et d'intensifier ces efforts, Exprimant sa preoccupation devant l' etat de tension qui existe dans la region, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer im­ mediatement la resolution 338 ( 1973) du Conseil de secu­ rite, en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre · periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1978; C) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( 1973). Adoptee a la 2079' seana par 14 vo,'.r contre zero10. Decisions A la meme seance, le President a fait la declaration sui. vante (S/12724) apres !'adoption de la resolution 429 ( 1978): ·'A I' occasion de I' adoption de la resolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite. la declaration complementaire suivante concemant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'On sait qu'il est dit, au paragraphe 36 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement2'. que, · ·neanmoins. le calme qui regne actuellement dans le secteur lsrael-Syrie est essentiellement prccaire. Les princi­ paux elements du probleme du Moyen-Orient n'imt :-~ Voir J)onunent\ olfi u•/_, du ( ·011sc1I dt· \·,,cunfi'. lrt'lllt' rrnn1hnt· (l!UU'c, Suf)p/on,·111 ./'a1 nl. mai ,., 111111 /478 ,., fhid, documrn1 S/12710. 10 lln nwmhrc (('h1nel n·a pa~ part1,.:ipt· au Vllt('
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/430 (1978)
IntituléChypre (16 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/430(1978)
Texte intégral LA SITUATION A CHYPRK~~ Decisions A sa 2080'-' seance. k 15/16 juin 1978. le Conseil a de­ cide d'inviter Jes representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question intitulee ··La situation a Chypre : rap­ port du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/12723 et Add.147)'. A la meme seance. le Conseil a cgalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta~ en vertu de I' article 39 du reglement interieur proviso ire. Resolution 430 ( 1978) du 16 juin 1978 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'ope­ ration des Nations Unies a Chypre, en date du 3 I mai 197848• Notant que Ies parties interessees ont approuve la re­ commandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne-dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 juin I 978. Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 ( I 964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes. I. Prolonge ll nouveau. d'une periode prenant fin le 15 decembre 1978. le stationnement a ~hypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 ( 1964 ); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices. de !'informer des progres realises et de lui presenter un rapport sur I' application de la presente resolu­ tion le 30 novembre 1978 au plus lard. Adopla ,i la 20X0'' ,·,•an,,· l''r /../-\'Oix contn' :iro4'1 •• Juc, inn a_vant fait 1·001ct de re'ilutions ou dt·c·ision, dt' la part du C,m,cil ,·n 1%3, l'IM. 1%5. 1960. 1967. 1%8, 1%'!. 1970. ll/71. 1 17c l'P.~. i P4. 197'i, 197h et 1977 '~ \ \1lr /)o, 11111,·nr, o[fic 11·/, 1/u { ·011,,,tf ilr ,,·1 urtl,· fl1'1lfr't1,,1,1t·m1 di/tit t \'111,plt·m,'llf ,fen 111. n1tJi ,,, fU/11 Jl./7'-i' ''' !hid .. documcn1 S/1 ~723 ,., I n m,·mhre (( 'hind n·a pas pan1npt· au vu! ' 11 Decisions A sa 2099' ~eance. le 15 novembre 1978, le Conseil a decide d'invitc:r les representants de Chypre et de la Grece a participer. sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee ··La situation a Chypre : lettre, en date du 7 novembre 1978, adressee au President du Conseil de se­ curite par le representant permanent de Chypre aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1291850)' •. A sa 2100' seance, le 27 novembre 1978. le Con! eil a decide d'inviter le representant de la Turquie a participer. sans droit de \0te. a la discussion de la question. A la meme seance. le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta~ en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 440 ( 1978) du 27 novembre 1978 Le Conseil de securite. A \'/Ill! examine la situation a Chypre corn me suite a la lettre du representant permanent de Chypre en date du 7 novembre 19785 1• Proj,,,ulimt'nt preoccu1w par !'absence de progres dans la solution du probleme de Chypre. Prenant acte des resolutions pertinentes de l'Assemblee generate concemant Chy pre. Conscient de I' urgenl-c qu · ii y. a a resoudre sans plus larder le probleme de Chy pre. I. Reaffirme ses resolutions 365 ( I 974) du 13 de­ cembre 1974. 367 ( 1975) du 12 mars 1975 et ses reso­ lutions ulterieures. y compris la resolution 4 I O ( 1977) du 15 juin 1977: ') Demunde aux parties intcressees de SC conformer a ces resolutions et de coopcrer a leur application dans le cadre d'un calendrier spccifique; 3. nemande i11stm11111cllf aux representants des deux communau.tes de reprendre k:s negociations. sous ks aus­ pices du Secretaire general. sur une base con venue. compte tenu des resolutions susmentionnees: 4. /'ne le Secrct:.lire general de faire rapport sur les t:ffurts depln:'' au su_id des nl'gociations v1sces au para­ graphe 3 de la prcscnk rc·solution ains1 4uc sur lo pni~ri:-s ~t, \ 1'lf (),1, 1111,1 1)!, r,ff1, t, /, 1/11 ( ,1n,r J/ ,11 ,(, 1nl!1 rr1 ur, 11, 1, n11 anni,, .\'l'f'l1 m, 11: .1111 r,,/11·, ll1tH·111Jn,· 1 r d1·1 ,·,.0,., /◄; '',\.' /!1'' dll•. un11.:nt S l ~q 1 :--
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/431 (1978)
IntituléNamibie (27 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/431(1978)
Texte intégral realises dans I' application de ses resolutions le 30 mai 1979 au plus tard OU a une date plus rapprochee si !'evolu­ tion de la situation le justifie; 5. Decide de demeurer saisi de la question et d'exami­ ner la situation en juin 1979 afin de continuer a promou­ voir une solution _1uste au probleme de Chypre. Adoptee par consensus a Lu 2100' seance Decisions A sa 2 I 07e seance, le 14 decembre 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question intitulee ''La situation a Chypre : rap­ port du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/12946 et Add. l 52)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de I'article 39 du reglement interieur provisoire. 'Ibid., Supplemem d'octobre, novembre et decembre 1978. Resolution 443 (1978) du 14 decembre 1978 Le Conseil de securite, Prenant acre du rapport du Secretaire general sur !'ope­ ration des Nations Unies a Chypre, en date du I'' decem­ bre 197853, Notant que les parties interessees ont approuve la re­ commandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du I 5 decembre I 978, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes, l. Prolonge a nouveau, d'une periode prenant fin le 15 juin 1979, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de l'informer des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'application de la presente resolu­ tion le 31 mai I 979 au plus tard. 53 Ibid., document S/12946. Adoptee a la 2107' seance par 14 voix contre zero ... •• Un membre (Chine) n·a pas participe au vote. LA SITUATION EN NAMIBIE55 De :isions Asa 2082e seance, le 27 juillet 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afrique du Sud, de I' An­ gola, du Benin, du Mali, du Senegal, du Soudan et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ·'La situation en Namibie'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire, d'adresser une invitation a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composee du President et des trois Vice-Presidents de cet organe. A la meme seance. le Conseil a en outre decide. sur la demande des representants du Gabon. de Maurice et du '()ues1,.,n ayam tJtl 1·ob.1e1 de resolulions ou decisions de la pan du Consc1l en 1%8. 1%,, 1970. 1971. 1472. 1973. 1974. 1975 el 197f 12 Nigeria56, d'adresser une invitation a M. Sam Nujoma en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 431 (1978) du 27 juiUet 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 385 ( 1976) du 30 janvier 1976, Prenant acre de la proposition de reglement de la situa- tion en Namibie contenue dans le document S/12636 du I 0 avril 19785 7, I. Prie le Secretaire general de nommer un represen­ tant special pour la Namibie afin que puisse etre assurec dans un proche aver,ir l'independance de la Namibic au 'h Donow·nt., n{fi lt'fs du Const•il lfr .\t' unit', trcrtt,•,/rtJJs1i mt' annn•. \'u1•pl,•m, 111 d,· 11111/ct. m11it ,·t 11'/'t,·m/,r,• /')7/i. docum.,nl S/ 12794 ~.., lhtti. Supplc·mn,t d'un.l. mai er 1111n /97H moyen d'elections libres sous la supervision et le controle de l'Organisation des Nations Unies; 2. Prie en outre le Secretaire general de presenter le plus tot possible un rapport contenant ses recommandations pour r application de la proposition de reglement de la si­ tuation en Namibie conformement a la resolution 385 ( 1976) du Conseil de securite; 3. Demande instamment a tous les interesses de de­ ployer tous leurs efforts pour que la Namibie puisse acce­ der a l'independance a la date la plus rapprochee possible. Adoptee a la 2082' seance par I 3 voix contre zero, avec 2 abs~ rentions (Tchecoslo..aquie. Union des Repub/iques socialis­ tes sovietiques). Resolution 432 (1978) du 27 juillet 1978 Le Conseil de securite, Rappelant ses resolutions 385 ( 1976) du 30 janvier 1976 et 431 (1978) du 27 juillet I 978, Reajfirmant en particulier les dispositions de sa resolu­ tion 385 (1976) relatives a l'integrite territoriale et a l'unite de la Namibie, Prenant note du paragraphe 7 de la resolution 32/9 D de I' Assemblee generale, en date du 4 novembre I 977, qui declare que Walvis Bay constitue une partie integrante de la Namibie, I. Declare que l'integrite territoriale et l'unite de la Namibie doivent etre assurees par la reintegration de Wal­ vis Bay dans son territoire; 2. Decide de preter son plein appui a la mise en ceuvre des mesures necessaires pour assurer dans un proche avenir la reintegration de Walvis Bay dans la Namibie; 3. Declare que, en attendant la realisation de cet ob­ jectif, I' Afrique du Sud ne doit utiliser Walvis Bay d'au­ cune maniere qui soit prejudiciable a l'independance de la Namibie OU a la viabilite de son economie; 4. Decide de rester saisi de la question jusqu'a ce que Walvis Bay soit pleinement reintegree dans la Namibie. Adoptee a /' unanimite a la 2082' seance Decisions A sa 2087e seance, le 29 septembre I 978, le Conseil a decide d'inviter les representants du Benin, du Botswana, du Soudan et de la Zambie a participer, sans droit de vote. a la discussion de la question intitulee ''La situation en Namibie : rapport presente par le Secretaire general en ap­ plication du paragraphe 2 de la resolution 431 ( 1978) du 13 Conseil de securite concemant la situation en Namibie (S/12827 et Corr.158)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide. en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire. d'adresser une invitation a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composee du President et des trois Vice-Presidents de cet organe, ainsi qu·au Presi­ dent du Comite special charge d'etudier la situation en ce qui conceme rapplication de la Declaration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peoples coloniaux. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria59• d'adresser une invitation a M. Sam Nujoma en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demandc des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria60, d'adresser une invitation a M. Edem Kodjo en vertu de I'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 435 (1978) du 29 wptembre 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 385 ( 1976) du 30 janvier J 976 et 43 l ( 1978) et 432 (1978) du 27 juille, I 978, Ayant examine le rapport presente par le Secretaire ge­ neral en application du paragraphe 2 de la resolution 43 l (1978)61 ainsi que la declaration explicative qu'il a faitc le 29 septembre 1978 devant le Conseil de securite (S/12869)62, Prenant acte des communications pertinentes adressees au Secretaire general par le Gouvemement sud-africain, Prenant acte egalement de la lettre en date du 8 septem­ bre 1978 adressee au Secretaire general par le President de la South West Africa People's Organization63• Reaffirmant la responsabilite juridique de l'Organisation des Nations Unies a I'egard de la Namibie, I . Approuve le rapport du Secretaire general pour !'application de la proposition de reglement de la situation en Namibie64 ainsi que sa declaration explicative; •• Ibid .. Supplement de juiller. aout et septembre 1978 '' Ibid .• documenl S/ 12866. •0 Ibid . document S/ 12872. ''Ibid. documenl S/12827. ''Ibid 1re111,,-1ri 11.1ii·m,, a11n,'c. 2087•· seance. par 11 a 22 ''Ibid, Suppl,•m,·nr de _1uil/e1. aout er .«•pt,•mbn· l'i71i. document S/1284 I ' find .. S1111p/cmc111 1/' 1H'ril. mai er _1uin /97/i. document S1126V,
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/432 (1978)
IntituléNamibie (27 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/432(1978)
Texte intégral moyen d'elections libres sous la supervision et le controle de l'Organisation des Nations Unies; 2. Prie en outre le Secretaire general de presenter le plus tot possible un rapport contenant ses recommandations pour r application de la proposition de reglement de la si­ tuation en Namibie conformement a la resolution 385 ( 1976) du Conseil de securite; 3. Demande instamment a tous les interesses de de­ ployer tous leurs efforts pour que la Namibie puisse acce­ der a l'independance a la date la plus rapprochee possible. Adoptee a la 2082' seance par I 3 voix contre zero, avec 2 abs~ rentions (Tchecoslo..aquie. Union des Repub/iques socialis­ tes sovietiques). Resolution 432 (1978) du 27 juillet 1978 Le Conseil de securite, Rappelant ses resolutions 385 ( 1976) du 30 janvier 1976 et 431 (1978) du 27 juillet I 978, Reajfirmant en particulier les dispositions de sa resolu­ tion 385 (1976) relatives a l'integrite territoriale et a l'unite de la Namibie, Prenant note du paragraphe 7 de la resolution 32/9 D de I' Assemblee generale, en date du 4 novembre I 977, qui declare que Walvis Bay constitue une partie integrante de la Namibie, I. Declare que l'integrite territoriale et l'unite de la Namibie doivent etre assurees par la reintegration de Wal­ vis Bay dans son territoire; 2. Decide de preter son plein appui a la mise en ceuvre des mesures necessaires pour assurer dans un proche avenir la reintegration de Walvis Bay dans la Namibie; 3. Declare que, en attendant la realisation de cet ob­ jectif, I' Afrique du Sud ne doit utiliser Walvis Bay d'au­ cune maniere qui soit prejudiciable a l'independance de la Namibie OU a la viabilite de son economie; 4. Decide de rester saisi de la question jusqu'a ce que Walvis Bay soit pleinement reintegree dans la Namibie. Adoptee a /' unanimite a la 2082' seance Decisions A sa 2087e seance, le 29 septembre I 978, le Conseil a decide d'inviter les representants du Benin, du Botswana, du Soudan et de la Zambie a participer, sans droit de vote. a la discussion de la question intitulee ''La situation en Namibie : rapport presente par le Secretaire general en ap­ plication du paragraphe 2 de la resolution 431 ( 1978) du 13 Conseil de securite concemant la situation en Namibie (S/12827 et Corr.158)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide. en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire. d'adresser une invitation a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composee du President et des trois Vice-Presidents de cet organe, ainsi qu·au Presi­ dent du Comite special charge d'etudier la situation en ce qui conceme rapplication de la Declaration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peoples coloniaux. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria59• d'adresser une invitation a M. Sam Nujoma en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demandc des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria60, d'adresser une invitation a M. Edem Kodjo en vertu de I'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 435 (1978) du 29 wptembre 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 385 ( 1976) du 30 janvier J 976 et 43 l ( 1978) et 432 (1978) du 27 juille, I 978, Ayant examine le rapport presente par le Secretaire ge­ neral en application du paragraphe 2 de la resolution 43 l (1978)61 ainsi que la declaration explicative qu'il a faitc le 29 septembre 1978 devant le Conseil de securite (S/12869)62, Prenant acte des communications pertinentes adressees au Secretaire general par le Gouvemement sud-africain, Prenant acte egalement de la lettre en date du 8 septem­ bre 1978 adressee au Secretaire general par le President de la South West Africa People's Organization63• Reaffirmant la responsabilite juridique de l'Organisation des Nations Unies a I'egard de la Namibie, I . Approuve le rapport du Secretaire general pour !'application de la proposition de reglement de la situation en Namibie64 ainsi que sa declaration explicative; •• Ibid .. Supplement de juiller. aout et septembre 1978 '' Ibid .• documenl S/ 12866. •0 Ibid . document S/ 12872. ''Ibid. documenl S/12827. ''Ibid 1re111,,-1ri 11.1ii·m,, a11n,'c. 2087•· seance. par 11 a 22 ''Ibid, Suppl,•m,·nr de _1uil/e1. aout er .«•pt,•mbn· l'i71i. document S/1284 I ' find .. S1111p/cmc111 1/' 1H'ril. mai er _1uin /97/i. document S1126V,
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/433 (1978)
IntituléNouveau membre : Iles Salomon (17 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/433(1978)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securi'' ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES74 A. -Den,ande d'admission des Iles Salomon Decisions A sa 2083e seance, le 16 aout 1978, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, confonnement a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour exa­ men et rapport, la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par les Iles Sal0Jt1on75. A sa Z084e seance, le 17 aoi'it 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Australie, de Fidji, de la Nouvelle-Zelande et de la Papouasie-Nouvelle-Guinee a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du 1• Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la pan du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976 et 1977. 7s Documenls officiels du Cnnseil de securite, trente-troisieme annee, Supplement de juiller. aout er septembre 1978, document S/12801. Comite d' admission de nouveaux Membres 76 concemant la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par les Iles Salomon. Resolution 433 (1978) du 17 aoit 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par les Iles Salomon 75, Recommande al' Assemblee generate d'admettre les Iles Salomon a !'Organisation des Nations Unies. 16 /bid., document S/12814. Adoptee ii i'u,umimite ii la 2084' seance. B. -Demande d'admission du Commonwealth de la Dominique Decisions A sa 2104e seance, le 5 decembre 1978, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conforme­ ment a l'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission a l'Orga­ nisation des Nations Unies presentee par le Commonwealth de la Dominique 77 . A sa 2105e seance, le 6 decembre 197 8, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Barbade, d'El Sal­ vador et de la Trinite-et-Tobago a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admission de nouveaux Membres78 concemant la demande d'admission 77 Ibid., Supplement d' octobre, novembre et decembre 1978, document S/12942. 78 Ibid., document S/ 12956 16 a !'Organisation des Nations Unies presentee par le Commonwealth de la Dominique. Resolution 442 (1978) du 6 decembre 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par le Commonwealth de la Dominique 77, Recommande a l' Assemblee generate d' admettre le Commonwealth de la Dominique a I 'Organisation des Na­ tions Unies Adoptee a /'unanimite a la 2105' seance.
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/434 (1978)
IntituléIsraël-Liban (18 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/434(1978)
Texte intégral pas encore etc resolus et la situation dans la region demeurera instable et dangcreuse tant que des progres reels n. auront pas ete real iscs sur la voie d. un regle­ ment juste et durable de tous les aspects du pro­ blcme ... Cette declaration du Secretaire general re­ tlete !'opinion du Conseil de securite .. En outre, je tiens a preciser. au nom de la delegation chinoise, que, n·ayant pas pris part au vote sur cette resolution, cette delegation adopte la meme attitude a regard de la dee laration dont je viens .de donner lecture au nom des membres du Conseil. .. A sa 2085'' seance, le 18 septembre 1978, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee ··La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1284531 )''. Resolution 434 ( 1978) du 18 septembre 1978 Le Consei/ de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) du 19 mars et 427 (1978) du 3 mai 1978, Rappe/ant en particulier que, dans sa resolution 425 (1978), ii a demande que soient strictement respectees l'integrite territoriale, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres intematio­ nalement reconnues, Serieusement preoccupe par la gravite de la situation au Liban, qui continue a compromettre la realisation d'une solution juste et durable de la question du Moyen-Orient. Ayant examine le rap~rt du Secretaire general en date du I 3 septembre 19783-sur I' application des resolutions susmentionnees, F elicitant la Force interimaire des Nations Unies au Liban de la tache remarquable qu'elle accomplit en s'ef­ fon;ant d'executer son mandat, tel qu'il a ete fixe dans Jes resolutions 425 (1978) et 426 ( 1978), Profondement afj7ige des pertes en vies humaines subies par la Force, Conscient des progres deja realises par la Force dans la voie de l'etablissement de la paix et de la securite dans le Sud du Liban, Notant avec inquietude que la Force s ·est heurtee a des obstacles pour se deployer librement dans !'ensemble de sa zone d'operation et qu'il n'a pas encore ctc possible au Gouvemement libanais de restaurer pleinement son autoritc sur tout son territnire comme le prevoit la resolution 425 t 1978). 11 \'otr T r1, ,u,,,,111, r1tfind, du {'rHJH.'1/ d,· ,,., 1u-1f1 !1011, rr,11,u PI( llllfln' .. \up/'h'nti nr rlc 1uillct. w11i1 ,·/ \t'/Jft'mh,-1 / J7,\' '~ /l11d _ dou11ncn1 S/l 2X45 7 App11_rn111 les efforts du Secretaire general et tenant compte des observations figurant dans son rapport ou sont dccrits les problemes rencontrcs par la Force dans 1 · execu­ t 1on de son mandat. Rl'.\{lft1 a assurer d·urgence 1·accomplissement integral du mandat de la Force et la pleine realisation de ses objec­ tifs conformcment aux resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978). A.i:i.uan1 comme suite a la demande du Gouvemement libanais. I. D,;cide de renouveler le mandat de la Force interi­ maire des Nations Unies au Liban pour une periode de quatre mois, soil jusqu·au 19 janvier 1979; 2. Demand ' a Israel, au Liban et a toutes les autres parties interessees de cooperer pleinement et d'urgence avec !'Organisation des Nations Unies a I' application des resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) du Conseil de secu­ rite; 3. Prie le Secretaire general de faire rapport dans deux mois au Conseil de securite sur !'application de la presente resolution pour permettre au Conseil d'evaluer la situation et de determiner les nouvelles mesures a prendre eventuel­ lement, et de lui faire rapport a nouveau a !'expiration de la periode de quatre mois. Adoptee a la 2085' seance par 12 voix nmtre zero, ave,· 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie. Union des Republiques sodalis­ tes sovieliques)1·'. Decisions A sa 2086'' seance, le I 9 septembre 197 8, le Conse il a decide d'inviter les representants du Liban. d'lsrael et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu·une invitation a participer au debat se­ rait adressee au representant de !'Organisation de liberation de la Palestine et quc cette invitation lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux tennes de !'article 37 du reglement interieur prov1soire. A,loptee par JO mr u,111re 1111e (Elats-Vni. d·Amerique). ave,· 4 abstentions ( Allemaf,(ne. Repu­ hliqu,· federal ' d'. Caood,i. Fran,·e. Rornum,•-Uni d,· Grandc-Bre1agne et d. lrlan,Je du Nord). Asa 2089•· seance. le 6 octobre 1978. le Conseil a pro­ ce,k a la discussion de la question intilulee ··La situation au Moyen-Orient' · '' 1 'n IHL'mt'-rt' (Ch,n, I n·a pa, partKipt.· au vott'
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/435 (1978)
IntituléNamibie (29 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/435(1978)
Texte intégral moyen d'elections libres sous la supervision et le controle de l'Organisation des Nations Unies; 2. Prie en outre le Secretaire general de presenter le plus tot possible un rapport contenant ses recommandations pour r application de la proposition de reglement de la si­ tuation en Namibie conformement a la resolution 385 ( 1976) du Conseil de securite; 3. Demande instamment a tous les interesses de de­ ployer tous leurs efforts pour que la Namibie puisse acce­ der a l'independance a la date la plus rapprochee possible. Adoptee a la 2082' seance par I 3 voix contre zero, avec 2 abs~ rentions (Tchecoslo..aquie. Union des Repub/iques socialis­ tes sovietiques). Resolution 432 (1978) du 27 juillet 1978 Le Conseil de securite, Rappelant ses resolutions 385 ( 1976) du 30 janvier 1976 et 431 (1978) du 27 juillet I 978, Reajfirmant en particulier les dispositions de sa resolu­ tion 385 (1976) relatives a l'integrite territoriale et a l'unite de la Namibie, Prenant note du paragraphe 7 de la resolution 32/9 D de I' Assemblee generale, en date du 4 novembre I 977, qui declare que Walvis Bay constitue une partie integrante de la Namibie, I. Declare que l'integrite territoriale et l'unite de la Namibie doivent etre assurees par la reintegration de Wal­ vis Bay dans son territoire; 2. Decide de preter son plein appui a la mise en ceuvre des mesures necessaires pour assurer dans un proche avenir la reintegration de Walvis Bay dans la Namibie; 3. Declare que, en attendant la realisation de cet ob­ jectif, I' Afrique du Sud ne doit utiliser Walvis Bay d'au­ cune maniere qui soit prejudiciable a l'independance de la Namibie OU a la viabilite de son economie; 4. Decide de rester saisi de la question jusqu'a ce que Walvis Bay soit pleinement reintegree dans la Namibie. Adoptee a /' unanimite a la 2082' seance Decisions A sa 2087e seance, le 29 septembre I 978, le Conseil a decide d'inviter les representants du Benin, du Botswana, du Soudan et de la Zambie a participer, sans droit de vote. a la discussion de la question intitulee ''La situation en Namibie : rapport presente par le Secretaire general en ap­ plication du paragraphe 2 de la resolution 431 ( 1978) du 13 Conseil de securite concemant la situation en Namibie (S/12827 et Corr.158)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide. en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire. d'adresser une invitation a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composee du President et des trois Vice-Presidents de cet organe, ainsi qu·au Presi­ dent du Comite special charge d'etudier la situation en ce qui conceme rapplication de la Declaration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peoples coloniaux. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria59• d'adresser une invitation a M. Sam Nujoma en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demandc des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria60, d'adresser une invitation a M. Edem Kodjo en vertu de I'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 435 (1978) du 29 wptembre 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 385 ( 1976) du 30 janvier J 976 et 43 l ( 1978) et 432 (1978) du 27 juille, I 978, Ayant examine le rapport presente par le Secretaire ge­ neral en application du paragraphe 2 de la resolution 43 l (1978)61 ainsi que la declaration explicative qu'il a faitc le 29 septembre 1978 devant le Conseil de securite (S/12869)62, Prenant acte des communications pertinentes adressees au Secretaire general par le Gouvemement sud-africain, Prenant acte egalement de la lettre en date du 8 septem­ bre 1978 adressee au Secretaire general par le President de la South West Africa People's Organization63• Reaffirmant la responsabilite juridique de l'Organisation des Nations Unies a I'egard de la Namibie, I . Approuve le rapport du Secretaire general pour !'application de la proposition de reglement de la situation en Namibie64 ainsi que sa declaration explicative; •• Ibid .. Supplement de juiller. aout et septembre 1978 '' Ibid .• documenl S/ 12866. •0 Ibid . document S/ 12872. ''Ibid. documenl S/12827. ''Ibid 1re111,,-1ri 11.1ii·m,, a11n,'c. 2087•· seance. par 11 a 22 ''Ibid, Suppl,•m,·nr de _1uil/e1. aout er .«•pt,•mbn· l'i71i. document S/1284 I ' find .. S1111p/cmc111 1/' 1H'ril. mai er _1uin /97/i. document S1126V, 2. Riafjirme que son ob.1ectif est le retrait de J'admi­ nistration illegale de I' Afrique du Sud en Namibie et k transfert du pouvoir au peuple de la Namibie avec ra~~i\­ tance de l'Organisation de\ Nations Unies conform.:men1 .1 la resolution 385 ( 1976) du Conseil de sccuritc; 3. Decide de creer sous son autorite, pour une dun.·e pouvant aller jusqu'a douze mois, un Groupe d'assistance des Nation~ Unies pour la periode de transition, confor­ mement au rapport susmentionne du Secretaire general. aux fins d' aider son representant special a executer le mandat qui Jui a ete confie au paragraphe 1 de la resolu­ tion 431 (I 978) du Conseil de securite. a savoir assurer dans un proche avenir l'independancc de la Namibie au moyen d'elections libres sous la supervision et le controle de !'Organisation des Nations Unics; 4. Constate a\'ec satisfaction que la South West Africa People's Organization est disposee a cooperer a la mise en application du rapport du Secretaire general, et notamment qu'elle est prete a signer et a respecter les dispositions relatives au cessez-le-feu, comme J'a exprime son presi­ dent dans sa lettre du 8 septembre 1978; 5. Demande a I' Afrique du Sud de cooperer immedia­ tement avec lf Secretaire general a l'application de °Ja pre­ sente resolution; 6. Declare que toutes Jes mesures unilaterales prises par !'administration illegale en Namibie en relation avec le processus electoral, y compris I' etablissement unilateral de listes electorales, ou le transfert du pouvoir, en violation des resolutions 385 (l 976),' 431 (l 978) et de la presente resolution, sont nulles et no11 avenues; 7. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur I' application de la presente resolution le 23 octobre 1978 au plus tard. Adoptee a la 2087' seance par 12 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie, Union des Republiques sociali.,- 1es sovietiques)6' Decisions A sa 2088e seance, le 30 septembre I 978, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Guinee a participer, sans-droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2092e seance, le 31 octobre 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Burundi, de l'Egypte et du Ghana a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : .. La situation en Namihic : · ·' l Rapport presente par le Secretaire general en appli­ L·ation du paragraplw 7 de la resolution 4~5 ( 1978) du Con,eil de ,ecuri,t· concemant la ,itualion en Namibie ( S/ I 29(BM'): '' Un mcmbrl· 1Ch1ncl n·a pas part1r1p ' au vnlc M, Voir n,,( Wllt'l/1\ ,i/fi, ,c/, du ( 0/1/1\('tl ,fr ·,,._ ''/!;' trcnr: 1,oi'\/1 nil ,,nnCt·. Suppfot1t'III rl 1it tr1h, ,· 110\·onl,,1· t'/ dt' ,·mhn /478 14 --h) Lettre. en date du 24 octobre 1978. adressce au President du Conseil de securite par le reprcsentant permanent du Burundi auprcs de !'Organisation de, Natio11, l 1nics (S/ I:29066h)' · A la memc seance. le Conseil a egalement decide. en vertu de I· article 39 du rcglement interieur proviso ire. d · adresser une invitation a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namihie composer du President et des trois Vice-Presidents de cet organe. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria67, d'adresser une invitation a M. Theo-Ben Guri­ rab en vertu de I' article 39 du reglement interieur provi­ soire. A sa 2094e seance, le l er novembre 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de l' Arabie saoudite, du Bangladesh, du Benin, de la Guyane, de la Somalie et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2095e seance, le 2 novembre 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Cuba, du Mozambique et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2096e seance, le 6 novembre 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant de l' Algerie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 439 (1978) du 13 novembre 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 385 ( 1976) du 30 janvier 1976, 431 ( 1978) et 432 ( 1978) du 27 juillet et 435 ( 1978) du 29 septembre 1978, Awnt examine le rapport presentc par le Secretairc ge­ neral en application du paragraphc 7 de la rt;~olution 435 f 1978)68• Prenant ilctc des communications pertinentes adressl;es ·m Secretain: general et au Presid,:nt du Cnnseil de sccu­ ritL;1,4. ,, /1,,,t . dPcumcnt S/ I 2l)(l'J '' lhd . cln,:u,ncnt S/ 129(U f 'I lf,i,l. dl,CUIIl(.'llh S/12400 et S/129(1.')
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/436 (1978)
IntituléLiban (6 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/436(1978)
Texte intégral Resolution 436 (1978) du 6 octobre 1978 Le Conseil de set·urite, Notllnt avec une profonde preoccupation la deterioration de la situation a Beyrouth et dans ses environs, Profondement ajj7ige des pertes en vies humaines, des souffrances et des destructions materielles qui en de­ coulent, Notant I' appel lance le 4 octobre I 978 par le President du Conseil de securite et le Secretaire general, I . Demande a tous ceux qui soot engages dans Jes hostilites au Liban de mettre un terme aux actes de vio­ lence et d'observer scrupuleusement un cessez-le-feu et une cessation des hostilites immediats et effectifs, de sorte que la paix interieure et la reconciliation nationale puissent etre retablies sur la base de la preservation de runite, de l'integrite territoriale, de l'independance et de la souverai­ nete nationale du Liban; 2. Demande a toutes les parties concernees de permet­ tre aux unites du 'comite international de la Croix-Rougr de penetrer dans la zone de rnnflit po,ir evacuer les blesses et fournir une assistance humanitaire; 3. Appuie le Secretaire general dans ses efforts et le prie de poursuivre ces efforts en vue de l'instauration d'un cessez-le-feu durable et de tenir le C'nnseil de securite in­ forme de !'application du cessez-le-fcu. Decision A sa 2091 .. seance, le 23 octobre 1978, le Conseil a procede a la discu~sion de la question intitulee ··La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretairc general sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/l 289Tl4)' • Resolution 438 ( l 978) du 23 octobr•: l 978 Le Conseif de sernrite. Rappe/am ses resolutions 338 ( 1973) du 22 octobre. 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 a\ril et 362 (1974) du 23 octobre 1974. 368 ( 1975) du 17 avril. 371 ( i97'i\ du 24 juillet et 378 ( 1975) du 23 octobre 1975. 396 ( l 976) du 22 octobre 1976 et 416 ( 1977 l du 2 I uctohrc 1977. .4,·um ,'.w111i11e le rapport du Sccretaire general sur la Force d'urgencc de, '-Jations Uries'. ..i \'nir f),11 wu, 1ir, ,•r., 1d\ d' ( en,t·1I de ~1 ( ''''''' tr1 nr, trol.\U'nlt' d!/Hn \1'/'f'/1·1111•111/ ·.,/l,t· 11,,,,m/11, (! ,h·1c11ilu1· /9/8 ;.; // 1,/ . docu111cn1 S i ~~47 Rappelant I' opinion du Secretaire general selon laquelle la situation au Moyen-Orient dans son ensemble continue d'etre instable et potentiellement dangereuse et risque de le rester tant qu'un reglement d'ensemble portant sur tousles aspects du probleme du Moyen-Orient n'aura pas ete rea­ iise et son espoir que tous les interesses poursuivront d'ur­ gence leurs efforts pour aborder ce probleme sous tous ses aspects afin de maintenir le calme dans la region et d'aboutir au reglement de paix juste et durable demande par le Conseil de securite dans sa resolution 338 (1973), I. Decide de renouveler le mandat de la Force d'ur­ gence des Nations Unies pour une periode de neuf mois. soit jusqu · au 24 juillet I 979; 2. Prie le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur I' evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( I 973) du Conseil de securite; 3. Exprime la conviction que la Force sera entretenue avec le maximum d'efficacite et d'economie. Adopr,·t ,i la 2091' seana par I.? vo1x contre :.ero, avec 2 abs temwns (Tchecoslovaquie. Union des Republiques svcwliJ res sonetiques)' Decision A sa 2 l O I' seance, le 30 novembre 1978, le Conse1l a procede a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement 1S/1293437)''. Resolution 441 (1978) du 30 novembre 1978 Le ( ·onseil de securite, A_rnnt examine le rapport du Secretaire general sur la :-orce des Nations Unies chargee d'observer le degage­ rnent18. Decide a) De demander aux parties interessees d'appliquer im­ mediatement la resolution 338 ( 1973) du Conseil de secu­ rite, en date du 22 octobre 1973; h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six m01s. soit jusqu'au 31 mai 1979; , l De prier le Sccretaire general de presenter a la fin de cette periode un rappon sur !'evolution de la situation et •ti l'n mcmbrc i( h111t·) 11 .1 p.1:-. part11..·1pt.' au vntt· ,, V111r I , 11m,'11r1 1)//1, u /1 du CfllDl'II dt' \t { Wilt rrolli tro1.H1W1t ,uu1( 1 \u.r111/n,,n1r ,/ ,1, r,,Ji,, 11,n, 111/,n , , ii,·, ,.,,,li.,t /V7'1. q, lhui dn\.·umcnt ~ I -~q ~4
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/437 (1978)
IntituléRodhésie du Sud (10 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/437(1978)
Texte intégral Rhodesie du Sud et realiser la veritable decolonisation du territoire conformement a la resolution 15 I 4 (XV) de I' As­ semblee generale, en date du 14 decembre 1960. et a d·autres resolutions de l'Organi\ation des Nations Unies: 6. Considere que, avec !'assistance du Secretaire ge­ neral, le Royaume-Uni, en tant que Puissance adminis­ trante, devrait engager immediatement des consultations avec les parties interessees en vue d'atteindre les objectifs de la veritable decolonisation du territoire par !'application des paragraphes 3, 4 et .'i de la presente resolution: 7. Prie le Secretaire general de presenter, le 15 avril , 1978 au plus tard, un rapport sur les resultats de !'applica­ tion de la presente resolution. Adoptee a lu 2067' seance par I O voix cont re zero, avec 5 abs­ tentions (Allemagne, Repubiique federate d', Canada, Etats-Unis d' Amerique, France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord). ,Decision A sa 2090e seance, le 10 octobre 1978, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee ''Question concemant la situation en Rhodesie du Sud : lettre, en date du 6 octobre 1978, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Inde aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/128859)''. Resolution 437 (1978) du 10 octobre 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre en date du 6 octobre 1978 du President du Comite du Conseil de securite cree en appli- • Ibid., Supplement d' octobre, novembre et decembre /978 cation de la n~~olution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhode~it.' du Sud10• Rup11clafll ,.i resolution 2.'i3 ( 1'968) du 29 mai 1968, qui fait obligati1,n aux Etats Membres d'empccher l'entree sur leurs territoires de personnes rcsidant ordinairement en Rhodcsie du Sud et liees au regime illegal de Rhodesie du Sud, Prenant auc de la declaration du Groupe africain 1 1• Prown1 m re eRalement de la declaration du Gouveme­ ment des Etah-Unis d·Amerique12, I. Note al'ec regret et preoccupation la decision du Gouvemement des Etats-Unis d'Amerique d'autoriser l'entree aux Etats-Unis d'lan Smith et de certains membres du regime illegal de Rhodesie du Sud; 2. £stime que la decision susmentionnee est contraire a la resolution 253 .( 1968) du Conseil de securite et aux obli­ gations imposees par rArticle 25 de la Charle des Nations Unies; 3. Demande aux Etats-Unis d'Amerique d'observer scrupuleusement Jes dispositions des resolutions du Conseil de securite concemant Jes sanctions; 4. Exprime I' espoir que les Etats-Unis d' Amerique continueront a user de leur influence afin que soil etabli sans plus de retard un veritable gouvemement par la majo­ rite en Rhodesie du Sud. 10 Ibid., document S/12885. Adoptee a la 2090~ seance par I I voix contre zero. avec 4 abs­ tentions (Allemagne, Republique federale d', Canada. Etats·Unis d'Amerique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lr/ande du Nord). 11 Ibid .. document S/12885. annexe II. 11 Ibid., annexe I PLAINTE DE LA ZAMBIE 13 Decisions A sa 2068e seance, le 15 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Botswana, de Cuba, de l'Egypte, de la Haute-Volta, du Mozambique, de la Republique- Unie de Tanzanie et Je la Zambie a participer, sans droit de vote. i1 la discussion de la question intitulce ··Plainte de la Zambic. lettre. en date du 9 mars 1978. adressce au Prt;sidcnt du C11n,cil de ,cuJrit0 par k rcprc ii (Jue~tion aynnl t,HI 1·11hp't de rt•,plut1on-. uu d ·._·1'''11' lk la par1 du Con,cil en I lt,'i ,·t I ll71 sentant perman~nt de la Zambie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/12589'4)' A ,.i 2069' ~t·ance. le 1 fi mars 1978. le Conseil a decide d' in\ :rn lcs rcrrc~cnt.illt' du Ghana. de la Jama·1quc t't Jc i \ 'lr /)(11 i11.'( 111, (1f{/1 , /1 Ju ( ·11,Ht'll ii~· ,t, Ill/fr (rf'llf1' lr/ll\l1''1l' dfl!lt't' \11/'f'l,·mt ,:: l, 1,uj111, !'1'\TI(., d miff, / )78
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/438 (1978)
IntituléEgypte-Israël (23 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/438(1978)
Texte intégral Resolution 436 (1978) du 6 octobre 1978 Le Conseil de set·urite, Notllnt avec une profonde preoccupation la deterioration de la situation a Beyrouth et dans ses environs, Profondement ajj7ige des pertes en vies humaines, des souffrances et des destructions materielles qui en de­ coulent, Notant I' appel lance le 4 octobre I 978 par le President du Conseil de securite et le Secretaire general, I . Demande a tous ceux qui soot engages dans Jes hostilites au Liban de mettre un terme aux actes de vio­ lence et d'observer scrupuleusement un cessez-le-feu et une cessation des hostilites immediats et effectifs, de sorte que la paix interieure et la reconciliation nationale puissent etre retablies sur la base de la preservation de runite, de l'integrite territoriale, de l'independance et de la souverai­ nete nationale du Liban; 2. Demande a toutes les parties concernees de permet­ tre aux unites du 'comite international de la Croix-Rougr de penetrer dans la zone de rnnflit po,ir evacuer les blesses et fournir une assistance humanitaire; 3. Appuie le Secretaire general dans ses efforts et le prie de poursuivre ces efforts en vue de l'instauration d'un cessez-le-feu durable et de tenir le C'nnseil de securite in­ forme de !'application du cessez-le-fcu. Decision A sa 2091 .. seance, le 23 octobre 1978, le Conseil a procede a la discu~sion de la question intitulee ··La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretairc general sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/l 289Tl4)' • Resolution 438 ( l 978) du 23 octobr•: l 978 Le Conseif de sernrite. Rappe/am ses resolutions 338 ( 1973) du 22 octobre. 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 a\ril et 362 (1974) du 23 octobre 1974. 368 ( 1975) du 17 avril. 371 ( i97'i\ du 24 juillet et 378 ( 1975) du 23 octobre 1975. 396 ( l 976) du 22 octobre 1976 et 416 ( 1977 l du 2 I uctohrc 1977. .4,·um ,'.w111i11e le rapport du Sccretaire general sur la Force d'urgencc de, '-Jations Uries'. ..i \'nir f),11 wu, 1ir, ,•r., 1d\ d' ( en,t·1I de ~1 ( ''''''' tr1 nr, trol.\U'nlt' d!/Hn \1'/'f'/1·1111•111/ ·.,/l,t· 11,,,,m/11, (! ,h·1c11ilu1· /9/8 ;.; // 1,/ . docu111cn1 S i ~~47 Rappelant I' opinion du Secretaire general selon laquelle la situation au Moyen-Orient dans son ensemble continue d'etre instable et potentiellement dangereuse et risque de le rester tant qu'un reglement d'ensemble portant sur tousles aspects du probleme du Moyen-Orient n'aura pas ete rea­ iise et son espoir que tous les interesses poursuivront d'ur­ gence leurs efforts pour aborder ce probleme sous tous ses aspects afin de maintenir le calme dans la region et d'aboutir au reglement de paix juste et durable demande par le Conseil de securite dans sa resolution 338 (1973), I. Decide de renouveler le mandat de la Force d'ur­ gence des Nations Unies pour une periode de neuf mois. soit jusqu · au 24 juillet I 979; 2. Prie le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur I' evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( I 973) du Conseil de securite; 3. Exprime la conviction que la Force sera entretenue avec le maximum d'efficacite et d'economie. Adopr,·t ,i la 2091' seana par I.? vo1x contre :.ero, avec 2 abs temwns (Tchecoslovaquie. Union des Republiques svcwliJ res sonetiques)' Decision A sa 2 l O I' seance, le 30 novembre 1978, le Conse1l a procede a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement 1S/1293437)''. Resolution 441 (1978) du 30 novembre 1978 Le ( ·onseil de securite, A_rnnt examine le rapport du Secretaire general sur la :-orce des Nations Unies chargee d'observer le degage­ rnent18. Decide a) De demander aux parties interessees d'appliquer im­ mediatement la resolution 338 ( 1973) du Conseil de secu­ rite, en date du 22 octobre 1973; h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six m01s. soit jusqu'au 31 mai 1979; , l De prier le Sccretaire general de presenter a la fin de cette periode un rappon sur !'evolution de la situation et •ti l'n mcmbrc i( h111t·) 11 .1 p.1:-. part11..·1pt.' au vntt· ,, V111r I , 11m,'11r1 1)//1, u /1 du CfllDl'II dt' \t { Wilt rrolli tro1.H1W1t ,uu1( 1 \u.r111/n,,n1r ,/ ,1, r,,Ji,, 11,n, 111/,n , , ii,·, ,.,,,li.,t /V7'1. q, lhui dn\.·umcnt ~ I -~q ~4
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/439 (1978)
IntituléNamibie (13 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/439(1978)
Texte intégral 2. Riafjirme que son ob.1ectif est le retrait de J'admi­ nistration illegale de I' Afrique du Sud en Namibie et k transfert du pouvoir au peuple de la Namibie avec ra~~i\­ tance de l'Organisation de\ Nations Unies conform.:men1 .1 la resolution 385 ( 1976) du Conseil de sccuritc; 3. Decide de creer sous son autorite, pour une dun.·e pouvant aller jusqu'a douze mois, un Groupe d'assistance des Nation~ Unies pour la periode de transition, confor­ mement au rapport susmentionne du Secretaire general. aux fins d' aider son representant special a executer le mandat qui Jui a ete confie au paragraphe 1 de la resolu­ tion 431 (I 978) du Conseil de securite. a savoir assurer dans un proche avenir l'independancc de la Namibie au moyen d'elections libres sous la supervision et le controle de !'Organisation des Nations Unics; 4. Constate a\'ec satisfaction que la South West Africa People's Organization est disposee a cooperer a la mise en application du rapport du Secretaire general, et notamment qu'elle est prete a signer et a respecter les dispositions relatives au cessez-le-feu, comme J'a exprime son presi­ dent dans sa lettre du 8 septembre 1978; 5. Demande a I' Afrique du Sud de cooperer immedia­ tement avec lf Secretaire general a l'application de °Ja pre­ sente resolution; 6. Declare que toutes Jes mesures unilaterales prises par !'administration illegale en Namibie en relation avec le processus electoral, y compris I' etablissement unilateral de listes electorales, ou le transfert du pouvoir, en violation des resolutions 385 (l 976),' 431 (l 978) et de la presente resolution, sont nulles et no11 avenues; 7. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur I' application de la presente resolution le 23 octobre 1978 au plus tard. Adoptee a la 2087' seance par 12 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions (Tchecoslovaquie, Union des Republiques sociali.,- 1es sovietiques)6' Decisions A sa 2088e seance, le 30 septembre I 978, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Guinee a participer, sans-droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2092e seance, le 31 octobre 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Burundi, de l'Egypte et du Ghana a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : .. La situation en Namihic : · ·' l Rapport presente par le Secretaire general en appli­ L·ation du paragraplw 7 de la resolution 4~5 ( 1978) du Con,eil de ,ecuri,t· concemant la ,itualion en Namibie ( S/ I 29(BM'): '' Un mcmbrl· 1Ch1ncl n·a pas part1r1p ' au vnlc M, Voir n,,( Wllt'l/1\ ,i/fi, ,c/, du ( 0/1/1\('tl ,fr ·,,._ ''/!;' trcnr: 1,oi'\/1 nil ,,nnCt·. Suppfot1t'III rl 1it tr1h, ,· 110\·onl,,1· t'/ dt' ,·mhn /478 14 --h) Lettre. en date du 24 octobre 1978. adressce au President du Conseil de securite par le reprcsentant permanent du Burundi auprcs de !'Organisation de, Natio11, l 1nics (S/ I:29066h)' · A la memc seance. le Conseil a egalement decide. en vertu de I· article 39 du rcglement interieur proviso ire. d · adresser une invitation a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namihie composer du President et des trois Vice-Presidents de cet organe. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria67, d'adresser une invitation a M. Theo-Ben Guri­ rab en vertu de I' article 39 du reglement interieur provi­ soire. A sa 2094e seance, le l er novembre 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de l' Arabie saoudite, du Bangladesh, du Benin, de la Guyane, de la Somalie et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2095e seance, le 2 novembre 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Cuba, du Mozambique et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2096e seance, le 6 novembre 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant de l' Algerie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 439 (1978) du 13 novembre 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 385 ( 1976) du 30 janvier 1976, 431 ( 1978) et 432 ( 1978) du 27 juillet et 435 ( 1978) du 29 septembre 1978, Awnt examine le rapport presentc par le Secretairc ge­ neral en application du paragraphc 7 de la rt;~olution 435 f 1978)68• Prenant ilctc des communications pertinentes adressl;es ·m Secretain: general et au Presid,:nt du Cnnseil de sccu­ ritL;1,4. ,, /1,,,t . dPcumcnt S/ I 2l)(l'J '' lhd . cln,:u,ncnt S/ 129(U f 'I lf,i,l. dl,CUIIl(.'llh S/12400 et S/129(1.') Avant entendu et examine la declaration du President du Conseil des Nations Unies pour la Namibie 10, Prenant acte egalement de la communication en ,jate du 23 octobre 1978 adressee au Secretaire general par le Pre­ sident de la South West Africa People's Organization71, Reaffirmant la responsabilite juridique de !'Organisation des Nations Unies a l'egard de la Namibie ainsi que le fait qu'elle continue d'avoir pour mandat d'appliquer la reso­ lution 385 (1976), en particulier !'organisation d'elections libres en Namibie sous la superyision et le controle de !'Organisation des Nations Unies, Reiterant !'opinion que toute mesure unilaterale prise par !'administration illegale en Namibie en relation avec le processus electoral, y compris J'etablissement unilateral de listes electorates, ou le transfert du pouvoir, en violation des resolutions susmentionnees et de la presente resolution, est nulle et non avenue, Gravement preoccupe par la decision du Gouvemement sud-africain de proceder a des elections unilaterales en Namibie en violation manifeste des resolutions 385 ( 1976) et 435 (1978), 1. Condamne la decision du Gouvemement sud­ africain de proceder unilateralement a la tenue d'elections dans le Territoire du 4 au 8 decembre 1978 en violation des resolutions 385 ( 1976) et 435 ( 1978) du Conseil de securite; 2. Considere que cette decision constitue un defi ma­ nifeste a !'Organisation des Nations Unies et, en particu­ lier, a I' autorite du Conseil de securite; 3. Declare que ces elections et leurs resultats sont nuls et non avenus et qu'aucune reconnaissance ne sera accor­ dee par !'Organisation des Nations Unies ou par aucun Etat Membre a aucun representant ou organe ctahli par ce pro­ cessus; 4. Demande a I' Afrique du Sud d'annuler immediate­ ment Jes elections qu'elle se propose de tenir en Namibie en decembre I 978; 5. Exige une fois de plus que I' Afrique du Sud coopere avec le Conseil de securite et le Secretaire general a I' ap­ plication des resolutions 385 ( 1976), 431 ( 1978) et 435 (1978); 6. Avertit l' Afrique du Sud que, si elle ne le faisait pas, le Conseil de securite serait oblige de se reunir imme- 70 Ibid., trente-troisieme annie, 2092• seance. 71 Ibid., Supplement d'octobre, nnvembre et decembre 1978, document S/12913. 15 diatement pour engager des actions appropriees en vertu de la Charte des !'-ations Unies, y compris son Chapitre Vil, afin d' assurer I' observation par I' Afrique du Sud des reso- lutions susmentionnees; · 7. Prie le Secretaire general de faire rapport sur les progres accomplis dans J'application de la presente resolu­ tion le 25 novembre 1978 au plus tard. Adoptee ii la 2098' seance par JO voix contre zero, avec 5 abs­ tentions (Allemagne, Rerublique federale d'. Canada, Etats-Unis d'Amerique, France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord). Decisions A sa 2103e seance, le 4 decembre 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Congo et de J'Angola a participer, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee ''La situation en Namib~e : lettre, en date du I er decembre I 978, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente du Congo aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/ 1294572) .. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, en vertu de I' article 39 du reglement interieur proviso ire, d'adresscr une invitation J une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composee du President et des trois Vice-Presidents de cet organe. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria73, d'adresser une invitation a M. Theo-Ben Guri­ rab en vertu de !'article l9 du reglement interieur provi­ soire. 12 Ibid .. Supplement d' octobr.·. novembre et decembre 1978. 13 Ibid., document S/12952.
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/440 (1978)
IntituléChypre (27 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/440(1978)
Texte intégral LA SITUATION A CHYPRK~~ Decisions A sa 2080'-' seance. k 15/16 juin 1978. le Conseil a de­ cide d'inviter Jes representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question intitulee ··La situation a Chypre : rap­ port du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/12723 et Add.147)'. A la meme seance. le Conseil a cgalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta~ en vertu de I' article 39 du reglement interieur proviso ire. Resolution 430 ( 1978) du 16 juin 1978 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'ope­ ration des Nations Unies a Chypre, en date du 3 I mai 197848• Notant que Ies parties interessees ont approuve la re­ commandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne-dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 juin I 978. Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 ( I 964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes. I. Prolonge ll nouveau. d'une periode prenant fin le 15 decembre 1978. le stationnement a ~hypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 ( 1964 ); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices. de !'informer des progres realises et de lui presenter un rapport sur I' application de la presente resolu­ tion le 30 novembre 1978 au plus lard. Adopla ,i la 20X0'' ,·,•an,,· l''r /../-\'Oix contn' :iro4'1 •• Juc, inn a_vant fait 1·001ct de re'ilutions ou dt·c·ision, dt' la part du C,m,cil ,·n 1%3, l'IM. 1%5. 1960. 1967. 1%8, 1%'!. 1970. ll/71. 1 17c l'P.~. i P4. 197'i, 197h et 1977 '~ \ \1lr /)o, 11111,·nr, o[fic 11·/, 1/u { ·011,,,tf ilr ,,·1 urtl,· fl1'1lfr't1,,1,1t·m1 di/tit t \'111,plt·m,'llf ,fen 111. n1tJi ,,, fU/11 Jl./7'-i' ''' !hid .. documcn1 S/1 ~723 ,., I n m,·mhre (( 'hind n·a pas pan1npt· au vu! ' 11 Decisions A sa 2099' ~eance. le 15 novembre 1978, le Conseil a decide d'invitc:r les representants de Chypre et de la Grece a participer. sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee ··La situation a Chypre : lettre, en date du 7 novembre 1978, adressee au President du Conseil de se­ curite par le representant permanent de Chypre aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1291850)' •. A sa 2100' seance, le 27 novembre 1978. le Con! eil a decide d'inviter le representant de la Turquie a participer. sans droit de \0te. a la discussion de la question. A la meme seance. le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta~ en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 440 ( 1978) du 27 novembre 1978 Le Conseil de securite. A \'/Ill! examine la situation a Chypre corn me suite a la lettre du representant permanent de Chypre en date du 7 novembre 19785 1• Proj,,,ulimt'nt preoccu1w par !'absence de progres dans la solution du probleme de Chypre. Prenant acte des resolutions pertinentes de l'Assemblee generate concemant Chy pre. Conscient de I' urgenl-c qu · ii y. a a resoudre sans plus larder le probleme de Chy pre. I. Reaffirme ses resolutions 365 ( I 974) du 13 de­ cembre 1974. 367 ( 1975) du 12 mars 1975 et ses reso­ lutions ulterieures. y compris la resolution 4 I O ( 1977) du 15 juin 1977: ') Demunde aux parties intcressees de SC conformer a ces resolutions et de coopcrer a leur application dans le cadre d'un calendrier spccifique; 3. nemande i11stm11111cllf aux representants des deux communau.tes de reprendre k:s negociations. sous ks aus­ pices du Secretaire general. sur une base con venue. compte tenu des resolutions susmentionnees: 4. /'ne le Secrct:.lire general de faire rapport sur les t:ffurts depln:'' au su_id des nl'gociations v1sces au para­ graphe 3 de la prcscnk rc·solution ains1 4uc sur lo pni~ri:-s ~t, \ 1'lf (),1, 1111,1 1)!, r,ff1, t, /, 1/11 ( ,1n,r J/ ,11 ,(, 1nl!1 rr1 ur, 11, 1, n11 anni,, .\'l'f'l1 m, 11: .1111 r,,/11·, ll1tH·111Jn,· 1 r d1·1 ,·,.0,., /◄; '',\.' /!1'' dll•. un11.:nt S l ~q 1 :--realises dans I' application de ses resolutions le 30 mai 1979 au plus tard OU a une date plus rapprochee si !'evolu­ tion de la situation le justifie; 5. Decide de demeurer saisi de la question et d'exami­ ner la situation en juin 1979 afin de continuer a promou­ voir une solution _1uste au probleme de Chypre. Adoptee par consensus a Lu 2100' seance Decisions A sa 2 I 07e seance, le 14 decembre 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question intitulee ''La situation a Chypre : rap­ port du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/12946 et Add. l 52)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de I'article 39 du reglement interieur provisoire. 'Ibid., Supplemem d'octobre, novembre et decembre 1978. Resolution 443 (1978) du 14 decembre 1978 Le Conseil de securite, Prenant acre du rapport du Secretaire general sur !'ope­ ration des Nations Unies a Chypre, en date du I'' decem­ bre 197853, Notant que les parties interessees ont approuve la re­ commandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du I 5 decembre I 978, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes, l. Prolonge a nouveau, d'une periode prenant fin le 15 juin 1979, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de l'informer des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'application de la presente resolu­ tion le 31 mai I 979 au plus tard. 53 Ibid., document S/12946. Adoptee a la 2107' seance par 14 voix contre zero ... •• Un membre (Chine) n·a pas participe au vote. LA SITUATION EN NAMIBIE55 De :isions Asa 2082e seance, le 27 juillet 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afrique du Sud, de I' An­ gola, du Benin, du Mali, du Senegal, du Soudan et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ·'La situation en Namibie'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire, d'adresser une invitation a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composee du President et des trois Vice-Presidents de cet organe. A la meme seance. le Conseil a en outre decide. sur la demande des representants du Gabon. de Maurice et du '()ues1,.,n ayam tJtl 1·ob.1e1 de resolulions ou decisions de la pan du Consc1l en 1%8. 1%,, 1970. 1971. 1472. 1973. 1974. 1975 el 197f 12 Nigeria56, d'adresser une invitation a M. Sam Nujoma en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 431 (1978) du 27 juiUet 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 385 ( 1976) du 30 janvier 1976, Prenant acre de la proposition de reglement de la situa- tion en Namibie contenue dans le document S/12636 du I 0 avril 19785 7, I. Prie le Secretaire general de nommer un represen­ tant special pour la Namibie afin que puisse etre assurec dans un proche aver,ir l'independance de la Namibic au 'h Donow·nt., n{fi lt'fs du Const•il lfr .\t' unit', trcrtt,•,/rtJJs1i mt' annn•. \'u1•pl,•m, 111 d,· 11111/ct. m11it ,·t 11'/'t,·m/,r,• /')7/i. docum.,nl S/ 12794 ~.., lhtti. Supplc·mn,t d'un.l. mai er 1111n /97H
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/441 (1978)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/441(1978)
Texte intégral Resolution 436 (1978) du 6 octobre 1978 Le Conseil de set·urite, Notllnt avec une profonde preoccupation la deterioration de la situation a Beyrouth et dans ses environs, Profondement ajj7ige des pertes en vies humaines, des souffrances et des destructions materielles qui en de­ coulent, Notant I' appel lance le 4 octobre I 978 par le President du Conseil de securite et le Secretaire general, I . Demande a tous ceux qui soot engages dans Jes hostilites au Liban de mettre un terme aux actes de vio­ lence et d'observer scrupuleusement un cessez-le-feu et une cessation des hostilites immediats et effectifs, de sorte que la paix interieure et la reconciliation nationale puissent etre retablies sur la base de la preservation de runite, de l'integrite territoriale, de l'independance et de la souverai­ nete nationale du Liban; 2. Demande a toutes les parties concernees de permet­ tre aux unites du 'comite international de la Croix-Rougr de penetrer dans la zone de rnnflit po,ir evacuer les blesses et fournir une assistance humanitaire; 3. Appuie le Secretaire general dans ses efforts et le prie de poursuivre ces efforts en vue de l'instauration d'un cessez-le-feu durable et de tenir le C'nnseil de securite in­ forme de !'application du cessez-le-fcu. Decision A sa 2091 .. seance, le 23 octobre 1978, le Conseil a procede a la discu~sion de la question intitulee ··La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretairc general sur la Force d'urgence des Nations Unies (S/l 289Tl4)' • Resolution 438 ( l 978) du 23 octobr•: l 978 Le Conseif de sernrite. Rappe/am ses resolutions 338 ( 1973) du 22 octobre. 340 (1973) du 25 octobre et 341 (1973) du 27 octobre 1973, 346 (1974) du 8 a\ril et 362 (1974) du 23 octobre 1974. 368 ( 1975) du 17 avril. 371 ( i97'i\ du 24 juillet et 378 ( 1975) du 23 octobre 1975. 396 ( l 976) du 22 octobre 1976 et 416 ( 1977 l du 2 I uctohrc 1977. .4,·um ,'.w111i11e le rapport du Sccretaire general sur la Force d'urgencc de, '-Jations Uries'. ..i \'nir f),11 wu, 1ir, ,•r., 1d\ d' ( en,t·1I de ~1 ( ''''''' tr1 nr, trol.\U'nlt' d!/Hn \1'/'f'/1·1111•111/ ·.,/l,t· 11,,,,m/11, (! ,h·1c11ilu1· /9/8 ;.; // 1,/ . docu111cn1 S i ~~47 Rappelant I' opinion du Secretaire general selon laquelle la situation au Moyen-Orient dans son ensemble continue d'etre instable et potentiellement dangereuse et risque de le rester tant qu'un reglement d'ensemble portant sur tousles aspects du probleme du Moyen-Orient n'aura pas ete rea­ iise et son espoir que tous les interesses poursuivront d'ur­ gence leurs efforts pour aborder ce probleme sous tous ses aspects afin de maintenir le calme dans la region et d'aboutir au reglement de paix juste et durable demande par le Conseil de securite dans sa resolution 338 (1973), I. Decide de renouveler le mandat de la Force d'ur­ gence des Nations Unies pour une periode de neuf mois. soit jusqu · au 24 juillet I 979; 2. Prie le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur I' evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( I 973) du Conseil de securite; 3. Exprime la conviction que la Force sera entretenue avec le maximum d'efficacite et d'economie. Adopr,·t ,i la 2091' seana par I.? vo1x contre :.ero, avec 2 abs temwns (Tchecoslovaquie. Union des Republiques svcwliJ res sonetiques)' Decision A sa 2 l O I' seance, le 30 novembre 1978, le Conse1l a procede a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement 1S/1293437)''. Resolution 441 (1978) du 30 novembre 1978 Le ( ·onseil de securite, A_rnnt examine le rapport du Secretaire general sur la :-orce des Nations Unies chargee d'observer le degage­ rnent18. Decide a) De demander aux parties interessees d'appliquer im­ mediatement la resolution 338 ( 1973) du Conseil de secu­ rite, en date du 22 octobre 1973; h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six m01s. soit jusqu'au 31 mai 1979; , l De prier le Sccretaire general de presenter a la fin de cette periode un rappon sur !'evolution de la situation et •ti l'n mcmbrc i( h111t·) 11 .1 p.1:-. part11..·1pt.' au vntt· ,, V111r I , 11m,'11r1 1)//1, u /1 du CfllDl'II dt' \t { Wilt rrolli tro1.H1W1t ,uu1( 1 \u.r111/n,,n1r ,/ ,1, r,,Ji,, 11,n, 111/,n , , ii,·, ,.,,,li.,t /V7'1. q, lhui dn\.·umcnt ~ I -~q ~4 sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adnprcr o lu :! /OJ e .\, 1'1U' par /4 ro1r contre ~~,,rn1'. Decisions A la meme seance, le President a fait la declaration sui­ vante (S/12943) apres !'adoption de la resolution 441 (1978) : .. A propos de I' adoption de la resolution sur le renou­ vellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j' ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante touchant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe, 32 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement38· que, --malgre le calme qui regne actuellement dans le sec­ teur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient, et ii est fort probable qu'elle le restera tant que l'on n'aura pas trouve de reglement d'ensemble recouvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen-Orient' · Cette decla­ ration du Secretaire general retlete I' opinion du Conseil de securite.' En outre, au nom de la delegation chinoise, je tiens a declarer que, comme elle n 'a pas pris part au vote sur la resolution en question, cette delegation adopte la meme attitude a l'egard de la declaration dont je viens de donner lecture au nom des membres du Conseil. ·' A sa 20 l 6e seance, le 8 decembre I 978, le Conseil a decide d'inviter les representants du Liban, d' Israel et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee .. La situation au Moyen-Orient : rapport interimaire sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban presente par le Secretaire ge­ neral conformement a la resolution 434 ( 1978) du Conseil de securite (S/1292940)'. · 3• Un membre (Chine) n·a pas participe au vote. •0 Voir Documents officiels du Conseil de securitc. trente-trois1eme annee, Supplemenr d'octobre. novembre et decembre 1978. A la meme seance, k President a fait la declaration s.ui­ vante (S/ 12958) representant le consensus des membres du Conseil : · 'Le C'onseil de securite a etudie le rapport du Secrc­ taire general pub lie sous la cote S/ 1292940, presente conformement a la resolution 434 (1978). II s' associe aux vues exprimees dans le rapport par le Secretaire ge­ neral concemant les obstacles mis au plein deploiement de la Force interimaire des Nations Unies au Liban et a l'application integrate des resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) ··Le Conseil se declare tres profondement preoccupe par la gravite de la situation dans le Sud du Liban . .. Le Conseil est convaincu que ces obstacles consti­ tuent un defi a son autorite au mepris de ses resolutions. II exige done !'elimination de ces obstacles, qui sont ex­ pressement mentionnes et decrits dans le rapport du Se­ cretaire general a I' examen ainsi que dans les rapports qu'il a presentes precedemment au Conseil. ··Le Conseil . estime que le libre deploiement de la Force dans tout le Sud du Liban contribuera beaucoup a retablir I' autorite du Gouvemement libanais et a preser­ ver la ~ouverainete libanaise a I' interieur des frontieres mtem·•tionalement reconnues du Liban. ··Le Conseil demande done a tous ceux qui ne co­ operent pas pleinement avec la Force, en particulier a Israel. de cesser immediatement de gener les operations de la Force dans le Sud du Liban et exige qu'ils se rnnforment integralement et sans delai aux resolu­ tions 425 ( 1978) et 426 ( 1978). ··Le Conseil de man de aussi aux Etats Membres qui sont en mesure de le faire d'user de leur influence et de faire pression sur Jes interesses de maniere que la Force puisse s'acquitter sam, entraves de sa mission. 'Le Conseil prend note avec satisfaction des efforts accomplis par le Secretaire general et le personnel de !'Organisation des Nations Unies, ainsi que par les offi­ c1ers de la Force et leurs troupes, en vue de !'application de la resolution 425 ( 1978) II tient aussi, a cette occa­ sion, a remercier tout particulierement Jes pays qui ont foumi des contingents ou qui contribuent au deploiement de la Force et facilitent sa tache. ··Le Conseil decide de rester saisi du probleme et de reexaminer la situation, si besoin est, avant le I 9 janvier 1979 afin d'etudier des R1oyens pratiques propres a as­ surer la pleine application de ses resolutions.' PLAINTE DE L'ANGOLA CONTRE L'AFRIQUE DU SUD Decisions A sa 2077'' seance. le 5 mai 1978. le Conseil a decicle d' inviter les reprrsentant~ de I' Angola. de la Republique­ Unic de Tan1.an11.- t:I Jc la Zam hie a participer, san~ droit de vote. a la discussion de la question mtitulee · 'Plainte de 9 I' Angola rnntre I' Afrique du Sud : lettre, en date du 5 mai 1978, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de r Angola aupre~ de !'Organisa­ tion des Nations Unies (S/1269041)''
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/442 (1978)
IntituléNouveau membre : Dominique (6 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/442(1978)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securi'' ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES74 A. -Den,ande d'admission des Iles Salomon Decisions A sa 2083e seance, le 16 aout 1978, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, confonnement a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour exa­ men et rapport, la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par les Iles Sal0Jt1on75. A sa Z084e seance, le 17 aoi'it 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Australie, de Fidji, de la Nouvelle-Zelande et de la Papouasie-Nouvelle-Guinee a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du 1• Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la pan du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976 et 1977. 7s Documenls officiels du Cnnseil de securite, trente-troisieme annee, Supplement de juiller. aout er septembre 1978, document S/12801. Comite d' admission de nouveaux Membres 76 concemant la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par les Iles Salomon. Resolution 433 (1978) du 17 aoit 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par les Iles Salomon 75, Recommande al' Assemblee generate d'admettre les Iles Salomon a !'Organisation des Nations Unies. 16 /bid., document S/12814. Adoptee ii i'u,umimite ii la 2084' seance. B. -Demande d'admission du Commonwealth de la Dominique Decisions A sa 2104e seance, le 5 decembre 1978, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conforme­ ment a l'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission a l'Orga­ nisation des Nations Unies presentee par le Commonwealth de la Dominique 77 . A sa 2105e seance, le 6 decembre 197 8, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Barbade, d'El Sal­ vador et de la Trinite-et-Tobago a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admission de nouveaux Membres78 concemant la demande d'admission 77 Ibid., Supplement d' octobre, novembre et decembre 1978, document S/12942. 78 Ibid., document S/ 12956 16 a !'Organisation des Nations Unies presentee par le Commonwealth de la Dominique. Resolution 442 (1978) du 6 decembre 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par le Commonwealth de la Dominique 77, Recommande a l' Assemblee generate d' admettre le Commonwealth de la Dominique a I 'Organisation des Na­ tions Unies Adoptee a /'unanimite a la 2105' seance.
OrganeCSNU
Année1978
CôteS/RES/443 (1978)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/443(1978)
Texte intégral realises dans I' application de ses resolutions le 30 mai 1979 au plus tard OU a une date plus rapprochee si !'evolu­ tion de la situation le justifie; 5. Decide de demeurer saisi de la question et d'exami­ ner la situation en juin 1979 afin de continuer a promou­ voir une solution _1uste au probleme de Chypre. Adoptee par consensus a Lu 2100' seance Decisions A sa 2 I 07e seance, le 14 decembre 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question intitulee ''La situation a Chypre : rap­ port du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/12946 et Add. l 52)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de I'article 39 du reglement interieur provisoire. 'Ibid., Supplemem d'octobre, novembre et decembre 1978. Resolution 443 (1978) du 14 decembre 1978 Le Conseil de securite, Prenant acre du rapport du Secretaire general sur !'ope­ ration des Nations Unies a Chypre, en date du I'' decem­ bre 197853, Notant que les parties interessees ont approuve la re­ commandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du I 5 decembre I 978, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes, l. Prolonge a nouveau, d'une periode prenant fin le 15 juin 1979, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de l'informer des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'application de la presente resolu­ tion le 31 mai I 979 au plus tard. 53 Ibid., document S/12946. Adoptee a la 2107' seance par 14 voix contre zero ... •• Un membre (Chine) n·a pas participe au vote. LA SITUATION EN NAMIBIE55 De :isions Asa 2082e seance, le 27 juillet 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afrique du Sud, de I' An­ gola, du Benin, du Mali, du Senegal, du Soudan et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ·'La situation en Namibie'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire, d'adresser une invitation a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie composee du President et des trois Vice-Presidents de cet organe. A la meme seance. le Conseil a en outre decide. sur la demande des representants du Gabon. de Maurice et du '()ues1,.,n ayam tJtl 1·ob.1e1 de resolulions ou decisions de la pan du Consc1l en 1%8. 1%,, 1970. 1971. 1472. 1973. 1974. 1975 el 197f 12 Nigeria56, d'adresser une invitation a M. Sam Nujoma en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 431 (1978) du 27 juiUet 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 385 ( 1976) du 30 janvier 1976, Prenant acre de la proposition de reglement de la situa- tion en Namibie contenue dans le document S/12636 du I 0 avril 19785 7, I. Prie le Secretaire general de nommer un represen­ tant special pour la Namibie afin que puisse etre assurec dans un proche aver,ir l'independance de la Namibic au 'h Donow·nt., n{fi lt'fs du Const•il lfr .\t' unit', trcrtt,•,/rtJJs1i mt' annn•. \'u1•pl,•m, 111 d,· 11111/ct. m11it ,·t 11'/'t,·m/,r,• /')7/i. docum.,nl S/ 12794 ~.., lhtti. Supplc·mn,t d'un.l. mai er 1111n /97H
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/423 (1978)
IntituléRodhésie du Sud (14 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/423(1978)
Texte intégral QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODESIE DU SUD5 Decisions Asa 206le seance, le 6 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Angola, du Benin, de la Haute-Volta, du Mozambique, de la Republique-Unie de Tanzanie et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ''Question concemant la situation en Rhodesie du Sud : lettre, en date du 1 er mars 1978, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente de Haute-Volta aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/125786)'. A sa 2062e seance, le 7 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant du Kenya a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria7, d'adresser une invitation a M. Robert G. Mu­ gabe et M. Joshua M. Nkomo en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2063e seance, le 8 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter les representants de la S1cm1 Leone et du Soudan a participer, sans droit de vote. a la discussion. de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Gabon, de Maurice et du Nigeria8, d'adresser une invitation au chanoine Burgess Carr en vertu de I' article 39 du reglement interieur provi­ soire. A sa 2064e seance, le 9 mars 1978, le Conseil a decide d' inviter le representant du Botswana a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2065e seance, le 10 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant de !'Arabie saoudite a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. ~ Question ayant fait I' objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1976 et 1977. • Voir Documents officiels du Conse1/ de securi1e. trente-troisieme annee, Supplement de Janvier. fevrier et mars /978. 1 Ibid., document S/12585. • Ibid., document S/12586. 2 Asa 2066' seance, le 13 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liberia a participer, sans droil de vote, a la discussion de la question. Asa 2067e seance, le 14 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Sri Lanka et de la Yougosla­ vie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 423 (1978) du 14 man; 1978 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions relatives a la question de la Rhodesie du Sud et en particulier la resolution 4 I 5 (I 977) du 29 septembre 1977, Reaffi-rmant que la persistance du regime illegal en Rho­ desie du Sud est une source d'insecurite et d'instabilitc dans la region et constitue une grave menace pour la paix et la securite intemationales, Gravement preoccupe par le fait que le regime ilk al continue a effectuer des operations militaires. y compris des actes d'agression contre des Etats independants voisins, !ndigne par le fail qu, ,l regime illegal continue d'exc cuter des combattants de la liberte, •_'onsiderant qu'il est necessaire de prendre d'urgence des mesures pour mettre fin au regime illegal et instaurer le gouvemement par la majorite, I. Condamne toutes tentatives et manreuvres du re­ gime illegal de Rhodesie du Sud visant a maintenir au pouvoir une minorite raciste et a empecher le Zimbabwe d'acceder a l'independance; 2. Declare illegal et inacceptable tout reglement inteme conclu sous les auspices du regime illegal et de­ mande a tous Jes Etats de ne reconnaitre d'aucune fa ;on un tel reglement; 3. Declare en out re que la dissolution rapide du re­ gime illegal et le remplacement de ses forces militaires et de police sont la premiere condition prealable du retablis­ sement de la legalite en Rhodesie du Sud pour permettre que des dispositions soient prises en vue d'un passage pa­ cifique et democratique au gouvemement par la majorite et a l'independance veritables en 1978; 4. Declare egalement que les dispositions envisagees au paragraphe 3 de la presente resolution comprennent l'organisation d'elections libres et equitables au suffrage universe! des adultes sous la supervision de !'Organisation des Nations Unies; 5. Demande au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lrlande du Nord de prendre toutes tes mesures necessai­ res pour mettrc fin au regime minoritaire raciste illegal en Rhodesie du Sud et realiser la veritable decolonisation du territoire conformement a la resolution 15 I 4 (XV) de I' As­ semblee generale, en date du 14 decembre 1960. et a d·autres resolutions de l'Organi\ation des Nations Unies: 6. Considere que, avec !'assistance du Secretaire ge­ neral, le Royaume-Uni, en tant que Puissance adminis­ trante, devrait engager immediatement des consultations avec les parties interessees en vue d'atteindre les objectifs de la veritable decolonisation du territoire par !'application des paragraphes 3, 4 et .'i de la presente resolution: 7. Prie le Secretaire general de presenter, le 15 avril , 1978 au plus tard, un rapport sur les resultats de !'applica­ tion de la presente resolution. Adoptee a lu 2067' seance par I O voix cont re zero, avec 5 abs­ tentions (Allemagne, Repubiique federate d', Canada, Etats-Unis d' Amerique, France, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord). ,Decision A sa 2090e seance, le 10 octobre 1978, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee ''Question concemant la situation en Rhodesie du Sud : lettre, en date du 6 octobre 1978, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Inde aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/128859)''. Resolution 437 (1978) du 10 octobre 1978 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre en date du 6 octobre 1978 du President du Comite du Conseil de securite cree en appli- • Ibid., Supplement d' octobre, novembre et decembre /978 cation de la n~~olution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhode~it.' du Sud10• Rup11clafll ,.i resolution 2.'i3 ( 1'968) du 29 mai 1968, qui fait obligati1,n aux Etats Membres d'empccher l'entree sur leurs territoires de personnes rcsidant ordinairement en Rhodcsie du Sud et liees au regime illegal de Rhodesie du Sud, Prenant auc de la declaration du Groupe africain 1 1• Prown1 m re eRalement de la declaration du Gouveme­ ment des Etah-Unis d·Amerique12, I. Note al'ec regret et preoccupation la decision du Gouvemement des Etats-Unis d'Amerique d'autoriser l'entree aux Etats-Unis d'lan Smith et de certains membres du regime illegal de Rhodesie du Sud; 2. £stime que la decision susmentionnee est contraire a la resolution 253 .( 1968) du Conseil de securite et aux obli­ gations imposees par rArticle 25 de la Charle des Nations Unies; 3. Demande aux Etats-Unis d'Amerique d'observer scrupuleusement Jes dispositions des resolutions du Conseil de securite concemant Jes sanctions; 4. Exprime I' espoir que les Etats-Unis d' Amerique continueront a user de leur influence afin que soil etabli sans plus de retard un veritable gouvemement par la majo­ rite en Rhodesie du Sud. 10 Ibid., document S/12885. Adoptee a la 2090~ seance par I I voix contre zero. avec 4 abs­ tentions (Allemagne, Republique federale d', Canada. Etats·Unis d'Amerique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lr/ande du Nord). 11 Ibid .. document S/12885. annexe II. 11 Ibid., annexe I PLAINTE DE LA ZAMBIE 13 Decisions A sa 2068e seance, le 15 mars 1978, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Botswana, de Cuba, de l'Egypte, de la Haute-Volta, du Mozambique, de la Republique- Unie de Tanzanie et Je la Zambie a participer, sans droit de vote. i1 la discussion de la question intitulce ··Plainte de la Zambic. lettre. en date du 9 mars 1978. adressce au Prt;sidcnt du C11n,cil de ,cuJrit0 par k rcprc ii (Jue~tion aynnl t,HI 1·11hp't de rt•,plut1on-. uu d ·._·1'''11' lk la par1 du Con,cil en I lt,'i ,·t I ll71 sentant perman~nt de la Zambie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/12589'4)' A ,.i 2069' ~t·ance. le 1 fi mars 1978. le Conseil a decide d' in\ :rn lcs rcrrc~cnt.illt' du Ghana. de la Jama·1quc t't Jc i \ 'lr /)(11 i11.'( 111, (1f{/1 , /1 Ju ( ·11,Ht'll ii~· ,t, Ill/fr (rf'llf1' lr/ll\l1''1l' dfl!lt't' \11/'f'l,·mt ,:: l, 1,uj111, !'1'\TI(., d miff, / )78
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/444 (1979)
IntituléIsraël-Liban (19 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/444(1979)
Texte intégral date du 17 janvier5, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : 'Je tiens a vous faire savoir que j'ai porte votre lettre en date du l 2 janvier I 979 a I' attention des membres du Conseil de securite. lls ont examine la question au cours de consultations officieuses le 17 janvier et ont approuve les propositions formulces dans votre lettre. 'Le representant de la Chine m'a informe que, n'ayant pas participc au vote sur les resolutions 425 ( 1978) et 426 (1978), la Chine se dissocie de la question.' I\ sa 2113'' seance, le 19 janvier 1979, le Conseil a de­ cide d'inviter le representant du Liban a ,,articiper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Oricnt : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/13026 et Corr. 16)' Resolution 444 (1979) du 19 janvier 1979 Le Conseil de securit,•, Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) du 19 mars, 427 (1978) du 3 mai et 434 (1978) du 18 sep­ tembre 1978, Rappel,mt egalemmt la declaration du President du Conseil de securite en date du 8 decembre 1978 (S/12958)7• Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban en date du 12 jan­ vier 1979, public sous la cote S/ 13026 et Corr. 16, Exprimant sa preoccupation devant la grave situation qui regne dans le Sud du Liban du fait des obstacles oppo­ ses a !'application integrale des resolutions 425 (1978) et 426 (1978), Reaffirmant sa conviction que Ja continuation de cette situation constitue un defi a son autorite et a ses reso­ lutions, Notant avec regret que la Force est arrivee a la fin de son deuxieme mandat sans avoir eu la possibilite d'achever toutes Jes taches qui lui avaient ete confiees, Soulignant que la liberte de mouvement et I' absence d'entraves a ses deplacements sont essentielles a l'accom­ plissement par la Force de son mandat dans la totalite de sa zone d'operation, Ri,itfir111m11 111 nfrt'101ite du strict rrs~~-, lie lu souvtrui­ nctc, de l'intcgritc territoriale et de l'independance politi­ que du Liban a l'interieur de ses frontieres intema­ tionalement reconnues, ~ Ibid., document S/13039. 6 /bid., Supplement de Janvier, fevrier et mar, 1979. 1 Ibid .. t renu-troisieme annee, 2 I 06' seance, par. 7. 2 Rea.ffirmant le caractere temporaire de la Force, ainsi que le stipule son mandat, Agissant comme suite a la demande du Gouvemement libanais compte tenu du rapport du Secretaire general, I. Deplore le manque de cooperation, particulierement de la part d'lsrael, aux efforts deployes par la Force intc­ rimaire des Nations Unies au Liban pour s'acquitter plei­ nement de son mandat, y compris !'assistance que prcte Israel a des groupes armcs irrcguliers dans le Sud du Liban; 2. Note avec une vive sati.\faction les efforts dcploycs par le Secrctaire general, lcs commandants et soldats le la Force et le personnel de !'Organisation des Nations Unics. ainsi que par les gouvernemcnts qui onl fourni leur assis­ tance et leur cooperation; 3. Se dedare satisfait de la politique declaree du Gou­ vemement libanais et des mesures qui ont deja ete prises pour assurer le deploiement de I' arrnee libanaise dans le sud et encourage ce gouvemement a accroitre ses efforts, en coordination avec la Force, en vue de restaurer son au­ torite dans cette region; 4. Decide de renouveler le mandat de la Force pour une periode de cinq mois, soil jusqu'au 19 juin 1979; 5. Demande au Secretaire general et a la Force de continuer a prendre toutes les mesures effecti ves ju gees necessaires, conformement aux directives et au mandat ap­ prouves pour la Force tels qu'ils ont ete adoptes par le Conseil de securite8, et invite le Gouvernement libanais a elaborer, en consultation avec le Secretaire general, un programme echelonne d'activites a executer a1, cours des trois mois a venir afin de promouvoir le retabli,sement de son autorite; 6. Prie instamment tous les Etats Membres 4ui sont en mesure de le faire d'user de leur influence aurres des in­ teresscs de fa~on que la Force puisse s'acquitter de ses fonctions pleinement et sans entraves; 7. Reajfirme qu'il est resolu, au cas ou la Force conti­ nuerait d'etre empechee de s'acquitter de son mandat, a examiner des voies et moyens pratiques, conforrnement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, propres a assurer !'application integrale de la resolution 425 ( 1978); 8. Decide de rester saisi de la question et de se reunir de nouveau dans un delai de trois mois pour evaluer la situation. Adoptee ,, la 2113' ,w;anC'l' par 12 voix contre zao. avec 2 ah.,·· tentions (Tcheco.,·/ovaquie, Union des Republiques .wcia/ist,•J .,mietiques)'. Dedslon!i A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 444 (1979), le President a fait la declaration suivantc (S/ 13041 J au nom du Conseil : 11 /hul, Supph;m,'flf tk j(Wvi,·r, fh1,J,.,- ,,, 11111r, l'J7H. due. unu·11I S/1261 I ' Un membre Chine) n·a P•' pan1ci]X: au vote.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/445 (1979)
IntituléRhodésie du Sud (8 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/445(1979)
Texte intégral inlcrnalionalcs. !Lcltrc, en dale du 22 fcvrier 1979, adrcs­ scc au President du Conseil de securitc par les represen­ tants des Etats-Unis d' Amerique, de la Norvege, du Portu­ gal et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord (S/1311148))'. A sa 21 I 5•· seance, le 24 fcvrier 1979, le Consei I a de­ cide d'inviter Jes representants de la Bulgarie, de la Hon­ grie, de l'lndonesie, du Japon, de la Mongolie et des Phi- •• Voir Documents officiels du Con.,ei/ de securite, trente-quatrieme annee, Supplement de janvier. fevrier er mar., 1979 lippines a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2116e seance, le 25 fevrier 1979, le Conseil a de­ cide d'inviter le representant du Pakistan a participer. sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2117' seance, le 27 fevrier 1979, le Conseil a de­ cide d'inviter Jes representants de I' Angola, de Ja Republi­ que democratique populaire lao et de la Yougoslavie a participer sans droit de vote a la discussion de la question. QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODESIE DU SUD4 Q Decisions A sa 2 I 19e seance, le 2 mars 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Angola, du Benin, du Bots­ wana, de Cuba, de l'Ethiopie et du Ghana, a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ''Question concemant la situation en Rhodesie du Sud : lettre, en date du 28 fevrier 1979, adressee au President du Conseil de sccurite par le representant permanent de la Guinee cquatoriale aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/131215°)'. A la meme seance, le Conseil a cgalement decide, sur la demande des representants du Gabon, du Nigeria et de la Zambie51, d'adresser une invitation a M. Callistus Ndlovu en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 21 ~o•· seance, le 5 mar~ I 979. le Conscil a decide d'inviter Jc;. representants de Sri Lanka cl de la Yougosla­ vic a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 445 (1979) du 8 mars 1979 Le Consl'il de securite. Rappe/ant ses resolutions relatives a la question de la Rhodesie du Sud, et en particulier Ies resolutions 253 '' Question ayant fait I' objet de resolutions ou decisions de la part du Conscil en 1%3, 1965, 1966, 1968, 1969, 1970, 1971. 1972, 197\, 1976, 1977 et 1978. o Voir /)o.-umt•nt.,· o/fi.-id du Co11sei/ de . t;curiri. lrt'nlt'-quatrihne '''';,., Supplt;m,•111 de j,mvicr, .ft'vria ,,1 mar.,· 1979 '1 /Inc/ , documenl S/ lJ 13 I. 13 ( 1968) du 29 mai 1968, 403 (1977) du 14 janvier el 411 ( 1977) du 30 juin 1977, 423 (1978) du 14 murs, 424 ( 1978) du 17 mars et 437 ( 1978) du JO octobre 1978, Prenant note de la declaration du Groupe afrit.:ain pu­ bliee sous Ja cote S/1308450, Ayant entendu les declarations des rcpresentants de r Angola52 et de la Zambie52, Ayant egalement entendu la declaration du representant du Front patriotique du Zimbabwe52, Gravement preoccupe par les operation~ militaircs me­ nees sans discrimination par le regime illegal et par I' extension de ses actes premedites et provocateurs d. agres­ sion diriges non seulement contre des pays independants voisins mais aussi contre des Etats non limitrophes, qui entrainent des massacres aveugles de refugies et de popu lations civiles, lndigne par le fail que le regime illegal de Rhodl'sie du Sud continue d'executer des personnes c:ondamnces en vcrtu de lois repressives. Reaffirmant que !'existence du regime m,nuritairc racisll' illegal en Rhodcsie du Sud et la rx1ursu,tl'. Je ses actc• d'agression contre des Etats indcpendant~ voisins consti­ tuent une menace pour la paix et la sccuritc imemationale~. Reaffirmant le droit inalicnahle du peuplt'. de Rhodcs1c du Sud (Zimbabwe) a l'autodetermination e1 a l'indepen­ dance conformement a la resolution t 'i 14 (XV) de l'Assemblee generale, en date du 14 dece111bre 1%0, et la legitimite de la Jutte qu 'ii mene pour obte11i1 la jouissance des droits enonces dans la C'hane des Nati,ms Unics, Gravement preoccup1' par les propositions emises dan~ certains Etats en vue d'envoyer des missions pour observer Jes pretendues elections qui seront organisees en avril 1979 par le regime minoritaire raciste illegal de Rhodesie du Sud, dans le but de Jui conferer une certaine legitimite et. par la, de lever finalement les sanctions, Reaffirmant la resolution 423 (1978), et notamment ses dispositions par lesquelles le Conseil de St~curite a declare ' Ibid., rrmte-quatrieme annee. 21 I go· seance. illegal et inacceptable tout reglement inteme conclu sous les auspices du regime illegal et demande a tous Jes Etats de ne reconnaitie d'aucune fa~on un tel reglement, Cvnsiderant la responsabilite qu'a chaque Etat Membre de respecter scrupuleusement les resolutions et decisions du Conseil de sccurite et de veiller a ce que les institutions et Jes personnes relevant de sa juridiction agissent de meme, I. Condamnt' energiquement les invasions armees re­ cemment perpetrees par le regime minoritaire raciste illegal de la colonie britannique de Rhodesie du Sud contre la Republique populaire d' Angola, la Republique populaire du Mozambique et la Republique de Zambie, qui consti­ tuent une violation tlagrante de la souverainete et de l'inte­ grite territoriale de ces pays; 2. Felicite la Republique populaire d' Angola, la Re­ publique populaire du Mozambique et la Republique de Zambie ainsi que Jes autres Etats de premiere ligne de l'appui qu'ils pretent au peuple du Zimbabwe dans la Jutte juste et Iegitime qu'il mene pour acceder a la liberte et a l'independance et de leur scrupuleuse moderation face aux provocations graves des rebelles sud-rhodesiens; 3. Prie tous Jes Etats d'accorder immediatement une aide materielk substantielle aux gouvemements des Etats de premiere ligne pour leur permettre de renforcer leurs moyens de dt-fense en vue de sauvegarder efficacement leur souverainde et leur integrite territoriale; 4. Prie la Puissance administrante de prendre loutes les mesures n~cessaires pour empecher de nouvelles exe­ cutions illegalcs en Rhodesie du Sud; 5. Condamne toutes tentatives et manreuvres du re­ gime illegal, y compris ses prctendues elections d'avril 1979, visant a maintenir et a prolonger un regime minori­ taire raciste et a empecher le Zimbabwe d'acceder a l'in­ dependance et a un veritable gouvemement par la majorite; 6. Declare que toutes elections tenues sous Jes auspi­ ces du regime raciste illegal et leurs resultats seront nuls et non avenus et que !'Organisation des Nations Unies non plus qu'aucun Etat Membre ne reconnaitra des repre­ sentants ou organes quelconques mis en place par ce pro­ cessus; 1. Demande instamment a tous les Etats de s'abstenir d'envoyer des observateurs a ces elections et de prendre des mesures appropriees pour dissuader Jes organisations et institutions relevant de Ieurs juridictions respectives de le faire; 8. Prie le Comite du Conseil de securite cree en appli­ cation de Ja resolution 253 ( 1968) concemant Ja question de la Rhodesie du Sud de se reunir immediatement pour envisager des mesures tendant a renforcer et a elargir Jes sanctions contre la Rhodesie du Sud et de soumettre ses propositions le 23 mars 1979 au plus lard; 9. Decide de se reunir, le 27 mars 1979 au plus tard, pour examinrr k rapport prevu au paragrnplw R de la prc­ Sl'ntt': resolution. A.toph' ' ,i / 1 2122• seanCf' pcir 12 voix contre zero, avec 3 abs­ tentions (Erats-Unis d'Ameri­ que. France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord) 14 Decisions Dans une note en date du 26 mars 197953, le President du Conseil a indique, a propos du rapport interimaire54 du Comite du Conseil de securitc cree en application de la resolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhode­ sie du Sud portant sur I 'application du paragraphe 8 de la resolution 445 (1979), que, dans ce rapport, le Comitc priait le Conseil de repousser jusqu'au 12 avril la date de presentation du rapport. A la suite de consultations avec les membres du Conseil, le President a declare que ces derniers avaient decide d'acccder a cctte demande. En consequem.:e, la date a laqudlc le Conseil devait se rcunir, commc pre vu au paragraphc 9 de la resolution 445 (I 979), pour examiner le rapport du Comitc serait tixee ultc­ rieuremcnt. A sa 2142• seance, le 27 avril 11979, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Cote d'Ivoire, de l'lnde, du Kenya, du Soudan et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ··Question concern ant la situation en Rhodesie du Sud : lettre, en date du 26 avril 1979, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente de Cote d'Ivoire aupres de !'Orga­ nisation des Nations Unies (S/13276~~)'. A la meme seance, le Conscil a egalcment decide, sur la demandc des representants du Gabon, du Nigeria et de la Zambie~'. d'adresser unc invitation a M. Callistus Ndlovu en vertu de l'artidc 39 du rcglcment intcricur provisoirc Asa 2143• seance, le 30 avril 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants du Botswana et de la Yougosla­ vie a participer. sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 448 (1979) du 30 11vrll 1979 Le Conscil de securite, Rap11dant ses resolutions relatives a la question de la Rhodcsic du Sud. et en particulier les resolutions 253 (1968) du 29 mai 1968, 403 ( 1977) du 14 janvier et 41 I ( 1977) du 30 juin 1977, 423 ( 1978) du 14 mars et 437 (1978) du 10 oclobrc 1978 et 445 (1979) du 8 mars 1979 reaffirmant I' illegalite du regime de Smith, 'Ibid., Suppl 'menr de 1anwer. p,-rier ,., mars 1979, document S/13196. '4 Ibid .. document S/13191. 'Ibid .. Supp/emem d' avril, mai ,., iuin 1979. ''Ibid .. document S/13280
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/446 (1979)
IntituléTerritoires occupés par Israël (22 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/446(1979)
Texte intégral A sa 2134'' seance, le 22 mars 1979. le Conseil a decide d' inviter le representant de I' Arabie saoudite a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 446 (1979) du 22 mars 1979 Le Conseil de sfrurite. Ayant entendu la declaration du representant permanent de la Jordanie et les autres declarations faites devant le Conseil, Soulig11ant la necesslle urgente de parvenir a une paix generate, juste et durable au Moyen-Orient, Affirmant u11e f u1s encore que la Convention de Geneve rl'lative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aout I 94910, est applicable aux territoires arabes occupes par Israel depuis I 967, y compris Jeru­ sulem, I. Considae 4ue la politique et les pratiques israelien­ nes consistant a ctablir des colonies de peuplement dans les krritoires palestiniens et autres territoires arabes occupes depuis 1967 n 'ont aucune validite en droit et font grave­ ment obstacle a l'instauration d'une paix generale, juste et durable au Moyen-Orient; 2. Deplore vivemem qu'lsrael ne respecte pas les resolutions 237 (1967), 252 (1968) et 298 (1971) du Conseil de securite, en date respectivement du 14 juin 1967, du 21 mai 1968 et du 25 septembre 1971, non plus que la declaration de consensus faite par le President du Conseil le 11 novembre 197611 ni Jes resolutions 2253 (ES-V) et 2254 (ES-V), 32/5 et 33/113 de l'Assemblee gcneraJe, en date respectivement du 4 et du 14 juillet 1967, du 28 octobre 1977 et du 18 decembre 1978; 3. Demande w1e fois encore a Israel, en tant que Puis­ sance occupante. de respccter scrupuleusement la Conven­ tion de Geneve relative a la protection des personnes civi­ lcs en temps de guerre, du 12 aout 1949, de rapporter les mesures qui ont deja ete prises et de s'abstenir de toute mesure qui modifierait le statut juridique et le caractcrc gcographique des territoires arabes occupes depuis 1967, y rnmpris Jerusalem, et intluerait sensiblemcnt sur leur composition dcmographique, et, en particulier, de ne pas transferer des elements de sa propre population civile dans les territoires arabes occupes; 4. Cree une commission composee de trois membres du Conseil de securite, qui seront nommes par le President du Conseil apres consultation avec ses membres, et qui sera chargee d'etudier la situation concemant les colonies de peuplement dans les territoircs arabes occupes depuis 1967, y compris Jerusalem; 5. Prie la Commission de presenter son rapport au Conseil de securite le l n juillet 1979 au plus tard; •0 Nations Unies. Recueil tks Traites, vol. 75, p. 287. 11 DocU111enu officiels du Conseil de securire. trente et unieme annee, 19fll' seance. 4 6. Prie le Secretaire general de fournir a la Commis­ sion Jes moyens necessaires pour qu'elle puisse s'ac4uittcr de sa mission; 7. Decide de suivre la situation dans les territoires oc­ cupes de maniere constante et attentive et de sc rcunir en juillet 1979 pour examiner cctte situation a la lumiere des conclusions de la Commission. Adoptcie ,i la 2 I 34, .fe,mn par 12 voix contre zero. avff 3 abs· tentions (Etats-Unil· ,l'Ameri­ que. Norvege. Royaum, -Um d,· Grande-Bretagne et d' /rlandr du Nord). Dedsions Dans une lettre en date du 13 mars 197912, le Secretairc general a infonne le Conseil de securite quc, conformc­ ment a la decision du Gouvemement iranien. le bataillon iranicn de la Force des Nations Unies chargce d'observcr le degagement serait rapatrie. Le Secretaire general se pro­ posait, a titre de palliatif de duree limitee, dl' transfercr a la Force une compagnie du bataillon finlandai~ de la Force d'urgence des Nations Unies. Dans une lettrc en date du 14 mars11, le President du Conscil a informe le Secretairc general de ce qui suit : 'Tai porte votre lettre du 13 mars 1979 a !'attention des membres du Conseil de securite. lls ont examine la question le 14 mars au cours de consultations officieuses et ont accepte la proposition forrnulee dans votre lettre. 'Le representant de la Chine m'a fait savoir que son pays se dissociait de la question.' Dans une note en date du 3 avril 197914, le President du Conseil a annonce que des consultations avec les membres du Conseil avaient perrnis d'aboutir a un accord en vertu duquel la Commission creee en application du para­ graphe 4 de la resolution 446 ( 1979) serait composec de la Bolivie, du Portugal et de la Zambie. A sa 2141'' seance, le 26 avril 1979, le Conscil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee : 'La situation au Moyen-Orient : 'Rapport interimairc sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban prcsente par le Secretaire ge­ neral conformement a la resolution 444 ( 1979) du Conseil de securite (S/1325815); .. Lettre, en date du 25 avril 1979, adressee au Pre­ sident du Conscil de securitc par le representant per­ manent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1327015)' •. 11 /Intl., 1,n11,•~quulrtt'm,· u11111·,·, S14JJ/Jlnw·111 tlr I''''''' jh,,,,., ,., mars / ;79, document S/13166. 13 Ibid., document S/13167. 14 Ibid .. Supplement d' avril, rrUJi et juin /97',/, document S/1321 !! 15 /bid., Supplement d'avri/, rrUJi et juin 1979.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/447 (1979)
IntituléAngola-Afrique du Sud (28 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/447(1979)
Texte intégral Makatini en vertu de !'article 39 du reglement interieur pro­ visoire. Asa 2135e seance, le 23 mars 1979, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Inde a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Gabon, du Nigeria et de la Zambie65, d'adresser une invitation a M. David Sibeko en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2138e seance, le 28 mars 1979, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Republique socialiste sovie­ tique d'Ukraine a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question. Resolution 447 (1979) du 28 mars 1979 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande presentee par le representant permanent de !'Angola dans le document S/1317661, ainsi que sa lettre en date du 16 mars 1979 transmettant le texte d'un communique publie par le Ministere de la defense de la Republique populaire d' Angola66, Ayant entendu la declaration du representant permanent de la Republique populaire d' Angola67, Ayant entendu la declaration du Vice-President de la South West Africa People's Organization68, Rappelant sa resolution 387 (1976) du 31 mars 1976, par laquelle ii a, entre autres dispositions, condamne l'agression de l'Afrique du Sud contre la Republique po­ pulaire d' Angola et exige que I' Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'independance, la souverainete et l'inte­ grite territoriale de la Republique populaire d' Angola, Ayant a l' esprit sa resolution 428 ( 197 8) du 6 mai 1978, par laquelle ii a, entre autres dispositions, averti solennel­ lement que, au cas ou d'autres actes de violation de la souverainete et de l'integrite territoriale de I' Angola se­ raient commis, il se reunirait de nouveau en vue d'envisa­ ger !'adoption de mesures plus efficaces conformement aux dispositions appropriees de la Charte des Nations Unies, y compris son Chapitre VII, Profondement preoccupe par Jes invasions armees pre- meditees, persistantes et prolongees perpetrees par I' Afri- 65 Ibid., document S/13187. 66 Ibid., document S/13177. 67 Ibid,, trente-quatrieme an nee, 2130° seance. 68 Ibid., 2132° seance. 17 que du Sud en violation de la souverainete, de l'espace aerien et de l 'integrite territoriale de la Republique popu­ laire d' Angola, Convaincu que l'intensite de ces actes d'invasion armee et leur echelonnement dans le temps ont pour but de faire echouer les efforts en vue de reglements negocies en Afri­ que australe, en particulier en ce qui concerne I' appiication des resolutions 385 (1976) et 435 (1978) du Conseil de securite, en date du 30 janvier 1976 et du 29 septembre 1978 respectivement, Afjlige par Jes pertes tragiques et de plus en plus nom­ breuses en vies humaines, y compris celles de civils et de refugies namibiens en Angola et dans les Etats de premiere ligne, et preoccupe par Jes dommages et les destructions gratuites de biens resultant des invasions armees sud­ africaines de l' Angola lancees a partir de la Namibie, Territoire que I' Afrique du Sud occupe illegalement, Reaffirmant le droit inalienable du peuple namibien a l'autodetermination et a l'independance, conformement aux resolutions 385 (1976) et 435 (1978) et a toutes les autres resolutions pertinentes de !'Organisation des Nations Unies, et la legitimite de la Jutte qu 'il mene pour pouvoir jouir des droits enonces dans ces resolutions, Reaffirmant egalement sa condamnation de 1' occupation illegale persistante de la Namibie par l' Afrique du Sud et de la militarisation du Territoire, par lesquelles ce pays continue d'etouffer Jes aspirations legitimes du peuple na­ mibien a l'autodetermination et a l'independance et pour­ suit ses invasions armees contre les Etats africains voisins, l. Condamne energiquement le regime raciste sud­ africain pour ses invasions armees premeditees, persistan­ tes et prolongees de la Republique populaire d' Angola, qui constituent une violation flagrante de la souverainete et de l'integrite territoriale de ce pays ainsi qu'une grave menaee pour la paix et la securite internationales; 2. Condamne energiquement aussi !'utilisation par I' Afrique du Sud du Territoire international de Namibie pour lancer des invasions armees contre la Republique po­ pulaire d' Angola et destabiliser ce pays; 3. Exige que I' Afrique du Sud cesse immediatement ses invasions armees provocatrices contre la Republique populaire d'Angola et respecte sans delai l'independance, la souverainete et l'integrite territoriale de ce pays; 4, Felicite la Republique populaire d' Angola et les autres Etats de premiere ligne pour leur appui indefectible au peuple namibien dans sa lutte juste et legitime contre !'occupation illegale de son territoire par I' Afrique du Sud et pour l'exerdce de ses droits inalienables a l'auto­ determination et a l'independance nationale; 5. Prie les Etats Membres de preter d'urgence toute !'assistance necessaire a la Republique populaire d'Angola et aux autres Etats de premiere ligne pour renforcer leur potentiel de defense; 6. Prie le Secretaire general d'obtenir de la Republi­ que populaire d' Angola les informations disponibles sur les pertes en vies humaines et sur les dommages materiels re­ sultant des actes d'agression repetes commis par le regime raciste sud-africain; 7. Prie en outre le Secretaire general de presenter ces informations au Conseil de securite le 30 avril 1979 au plus tard, de fa~on que celui-ci puisse determiner quelles sont les sanctions les plus efficaces a prendre conforme­ ment aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies pour faire en sorte que I' Afrique du Sud cesse ses actes d' agression contre l' Angola et les autres Etats de premiere ligne. Adoptee a la 2J3C)e seance par J 2 voix comre zero, avec 3 abs• tell/ions (Ewts-U11is d'Ameri­ que, France, Royaume-Uni de Gra11de-Bretag11e et d' Irlande du Nord). Decisions Dans une note en date du 27 avril 197969, le President du Conseil a indique que le representant permanent de l' Angola aupres de !'Organisation des Nations Unies l'avait informe que le Gouvemement de la Republigue po­ pulaire d' Angola n'etait pas encore en mesure de fournir les renseignements demandes au paragraphe 6 de la resolution 447 (1979) et proposait done i:i_ue la date limite pour la presentation de ces informations soit reportee au 31 mai. Le President ajoutait qu'il ressortait de consulta­ tions officieuses qu'aucun membre du Conseil n'etait op­ pose a la prolongation proposee. Dans une note en date du 30 mai 197970, le President du Conseil a indique que le representant permanent de I' An­ gola l'avait informe que le Gouvernement de la Republique populaire d' Angola etait encore en train de recueillir toutes les informations demandees au paragraphe 6 de la resolu­ tion 447 (1979) et avait suggere que la date limite pour I' achevement du rapport demande au paragraphe 6 de cette resolution soit de nouveau repoussee et reportee au 30 juin. Le President ajoutait qu'il ressortait de consulta­ tions officieuses qu'aucun membre du Conseil n'avait d'objection a la prolongation proposee. Asa 2169e seance, le 1cr novembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de !'Angola, du Bresil, de Cuba et du Liberia a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plain te de I' Angola contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 31 octobre 1979, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Angola aupres de !'Organi­ sation des Nations Unies (S/13595 71)'. A sa 2170e seance, le 2 novembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Colombie, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Mozambique, du Viet Nam 69 Ibid., Supplement' d'avril, mai et j11i11 1979, document S/13281. 10 Ibid., document S/13364. 71 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et decembre /979. 18 et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 454 (1979) du 2 novembre 1979 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande presentee par le representant pennanent de l'Angola dans le document S/13595 71, ainsi que sa note en date du 31 octobre 1979 transmettant le texte d 'un communique publie par le Bureau politique du Comite central du MPLA-Parti des travailleurs 72, Ayant entendu la declaration du representant permanent de la Republique populaire d' Angola 73, Rappelant ses resolutions 387 (1976) du 31 mars 1976 et 447 (1979) du 28 mars 1979, qui ont, entre autres dis­ positions, condamne I' agression de I' Afrique du Sud contre la Republique populaire d' Angola et exige que 1 'Afrique du Sud respecte scrupuleusement 1' indepen­ dance, la souverainete et l'integrite territoriale de la Repu­ blique populaire d' Angola, Profondemerit preoccupe par les invasions armees pre­ meditees, persistantes et prolongees perpetrees par l' Afri­ que du Sud en violation de la souverainete, de l'espace aerien et de l'integrite territoriale de la Republique popu­ laire d 'Angola, Convaincu que l'intensite de ces actes d'invasion armee et leur echelonnement dans le temps ont pour but de faire echouer les efforts en vue de reglements negocies en Afri­ que australe, en particulier en ce qui concerne l'application des resolutions 385 (1976) et 435 (1978) du Conseil de securite, en date du 30 janvier 1976 et du 29 septembre 1978 respectivement, Affl.ige par les pertes tragiques en vies humaines et preoccupe par Jes dommages et Jes destructions de biens resultant des actes repetes d'agression perpetres par l' Afri­ que du Sud a l'encontre de la Republique populaire d'An­ gola, Profondement preoccupe par le fait que ces actes gra­ tuits d 'agression de la part de l 'Afrique du Sud constituent un ensemble de violations systematiques et continuelles vi­ sant a affaiblir l'appui inlassable donne par les Etats de premiere ligne aux mouvements reuvrant pour la liberte et la liberation nationale des peuples de la Namibie, du Zim­ babwe et de l 'Afrique du Sud, l. Condamne energiquement l'agression commise par I' Afrique du Sud contre la R.epublique populaire d' Angola; 2. Invite le Gouvernement sud-africain a cesser imme­ diatement tous actes d'agression et de provocation a l'en­ contre de la Republique populaire d' Angola et a retirer sans delai toutes ses forces armees de I' Angola; 3. Exige que l'Afrique du Sud respecte scrupuleuse­ ment 1 'independance, la souverainete et l'integrite terri­ toriale de la Republique populaire d' Angola; 72 Ibid., document S/13599. 73 Ibid., trente-quatrieme annee, 2169° seance.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/448 (1979)
IntituléRhodésie du Sud (30 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/448(1979)
Texte intégral illegal et inacceptable tout reglement inteme conclu sous les auspices du regime illegal et demande a tous Jes Etats de ne reconnaitie d'aucune fa~on un tel reglement, Cvnsiderant la responsabilite qu'a chaque Etat Membre de respecter scrupuleusement les resolutions et decisions du Conseil de sccurite et de veiller a ce que les institutions et Jes personnes relevant de sa juridiction agissent de meme, I. Condamnt' energiquement les invasions armees re­ cemment perpetrees par le regime minoritaire raciste illegal de la colonie britannique de Rhodesie du Sud contre la Republique populaire d' Angola, la Republique populaire du Mozambique et la Republique de Zambie, qui consti­ tuent une violation tlagrante de la souverainete et de l'inte­ grite territoriale de ces pays; 2. Felicite la Republique populaire d' Angola, la Re­ publique populaire du Mozambique et la Republique de Zambie ainsi que Jes autres Etats de premiere ligne de l'appui qu'ils pretent au peuple du Zimbabwe dans la Jutte juste et Iegitime qu'il mene pour acceder a la liberte et a l'independance et de leur scrupuleuse moderation face aux provocations graves des rebelles sud-rhodesiens; 3. Prie tous Jes Etats d'accorder immediatement une aide materielk substantielle aux gouvemements des Etats de premiere ligne pour leur permettre de renforcer leurs moyens de dt-fense en vue de sauvegarder efficacement leur souverainde et leur integrite territoriale; 4. Prie la Puissance administrante de prendre loutes les mesures n~cessaires pour empecher de nouvelles exe­ cutions illegalcs en Rhodesie du Sud; 5. Condamne toutes tentatives et manreuvres du re­ gime illegal, y compris ses prctendues elections d'avril 1979, visant a maintenir et a prolonger un regime minori­ taire raciste et a empecher le Zimbabwe d'acceder a l'in­ dependance et a un veritable gouvemement par la majorite; 6. Declare que toutes elections tenues sous Jes auspi­ ces du regime raciste illegal et leurs resultats seront nuls et non avenus et que !'Organisation des Nations Unies non plus qu'aucun Etat Membre ne reconnaitra des repre­ sentants ou organes quelconques mis en place par ce pro­ cessus; 1. Demande instamment a tous les Etats de s'abstenir d'envoyer des observateurs a ces elections et de prendre des mesures appropriees pour dissuader Jes organisations et institutions relevant de Ieurs juridictions respectives de le faire; 8. Prie le Comite du Conseil de securite cree en appli­ cation de Ja resolution 253 ( 1968) concemant Ja question de la Rhodesie du Sud de se reunir immediatement pour envisager des mesures tendant a renforcer et a elargir Jes sanctions contre la Rhodesie du Sud et de soumettre ses propositions le 23 mars 1979 au plus lard; 9. Decide de se reunir, le 27 mars 1979 au plus tard, pour examinrr k rapport prevu au paragrnplw R de la prc­ Sl'ntt': resolution. A.toph' ' ,i / 1 2122• seanCf' pcir 12 voix contre zero, avec 3 abs­ tentions (Erats-Unis d'Ameri­ que. France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord) 14 Decisions Dans une note en date du 26 mars 197953, le President du Conseil a indique, a propos du rapport interimaire54 du Comite du Conseil de securitc cree en application de la resolution 253 ( 1968) concernant la question de la Rhode­ sie du Sud portant sur I 'application du paragraphe 8 de la resolution 445 (1979), que, dans ce rapport, le Comitc priait le Conseil de repousser jusqu'au 12 avril la date de presentation du rapport. A la suite de consultations avec les membres du Conseil, le President a declare que ces derniers avaient decide d'acccder a cctte demande. En consequem.:e, la date a laqudlc le Conseil devait se rcunir, commc pre vu au paragraphc 9 de la resolution 445 (I 979), pour examiner le rapport du Comitc serait tixee ultc­ rieuremcnt. A sa 2142• seance, le 27 avril 11979, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Cote d'Ivoire, de l'lnde, du Kenya, du Soudan et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ··Question concern ant la situation en Rhodesie du Sud : lettre, en date du 26 avril 1979, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente de Cote d'Ivoire aupres de !'Orga­ nisation des Nations Unies (S/13276~~)'. A la meme seance, le Conscil a egalcment decide, sur la demandc des representants du Gabon, du Nigeria et de la Zambie~'. d'adresser unc invitation a M. Callistus Ndlovu en vertu de l'artidc 39 du rcglcment intcricur provisoirc Asa 2143• seance, le 30 avril 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants du Botswana et de la Yougosla­ vie a participer. sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 448 (1979) du 30 11vrll 1979 Le Conscil de securite, Rap11dant ses resolutions relatives a la question de la Rhodcsic du Sud. et en particulier les resolutions 253 (1968) du 29 mai 1968, 403 ( 1977) du 14 janvier et 41 I ( 1977) du 30 juin 1977, 423 ( 1978) du 14 mars et 437 (1978) du 10 oclobrc 1978 et 445 (1979) du 8 mars 1979 reaffirmant I' illegalite du regime de Smith, 'Ibid., Suppl 'menr de 1anwer. p,-rier ,., mars 1979, document S/13196. '4 Ibid .. document S/13191. 'Ibid .. Supp/emem d' avril, mai ,., iuin 1979. ''Ibid .. document S/13280 :11·,1111 ,·11t,·11d11 la d1:d,11alio11 du prb,i1kn1 du 'iroupc al11l:ain'', A yant egalement entendu la declaration du representant du Front patriotiquc du Zimhahwcq, l hJ.ffirmall/ sa resolution 445 ( 1979), et en ,articulier la disposition par laqucllc le Conseil de sccurill' dl~dare quc toUll~s elections lcnuc' sous lcs uuspkcs du rrginw rncisll' illegal et lcurs rcsultals seront nuls cl non avenus et que !'Organisation des Nations Unics non plus qu'aucun Etal Membre ne reconnailra des reprcscnlants ou organcs qucl­ conques mis en place par cc processus, Gravnnl'nt prt;offup,; de cc 4ue le rcginw minorilaire raciste illegal de Rhodesic du Sud, defiant ouvcrtcmcnl !'Organisation des Nations Unics, ail entrcpri, d'organiser dans le territoire un simulacre d'eleclions, Convaincu que ces prctendues election' n'ont pas constitue un exercice aulhentiquc du droit du peuplc du Zimbabwe a l'autodctermination et a l'indepcndance natio­ nale et quc leur objet etait de pcrpeluer le regime de la minorite raciste blanche, Reaffirmant le droit inalienable du pcuple de Rhodesie du Sud (Zimbabwe) a l'autodetermination et a l'indepen­ dance conformement a la resolution 1514 (XV) de l'Assemblee generate, en date du 14 decembrc 1960, et la legitimite de la lutte qu'il mene pour obtenir la jouissancc des droits cnonces dans la Charte des Nations Unies, Comiderant la responsabilitc 4u'a chaquc Etat Mcmbn: de respccter scrupuleusement lcs resolutions et decisions du Conseil de securite et de veiller a ce que les institutions cl les personnes relevant de sa juridiction agissent de mcme, I. Condamne enagiquement toutcs tcntatives 1·1 mana:uvrcs du regime illegal, y compris Jes pretcndm:s elections d'avril 1979, visant a maintenir et a prolonger Ull regime minoritaire racistc et a empecher le Zimbabwe d'acceder a l'indepcndancc et a un veritable gouverneme111 par la majorite; 2. Rem/1rme que Jes prctendues elections tenues sous les auspice, du regime raciste illegal et leurs resultats sont nuls et non avenus; 3. Demande a nouveau a tous Jes Etats de ne recon­ naitre aucun representant ou organe mis en place par ce processus et d'observer strictement les sanctions obli­ gatoircs contre la Rhodcsie du Sud. Adop1c,· ,; lu 2143'· .w·,ma pur I 2 voix contrc ~t'ro. lJVt'c 3 abs, 11•n1io11.1· / 1:'1a1.1·-l/11i.,· ,/' Amiri­ q11,·. Franre. Rov,mml'-ll11i ,1,, Grmule-Hrc•ta/!,tt ' 'I ,/' Irland,• d11 Nord). Decision A sa 2 p; 1•· seance, le 21 decembre l 979, le Conseil a decide d'ir. viter les reprcscntants du Botswana, de Cuba, du Liberia. du Mozambique et de la Repuhlique-Unie de '1 !hid .. lre111c-quatrihne um1h·. 2142'' seance 15 Ta111.anic a parti~ipcr, sans droit de voll'., a la discussion de la question intitulee : 'Question concemant la situation en Rhodesic du Sud : 'a) Lettre, en date du 12 dccembre 1979, adressee au President du Conseil de securitc par le representant permanent du Royaume Uni de Ornmlc:-Bretaitnc t·t d'lrlundc du Non! aupri-~ de l'Orgamsution des Na­ tions Unies (S/13688''): 'h, Lettre, en date du 14 dccembre I 979, adressee au President du Conseil de securite par le representanl permanent de Madaga.'icar aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/l 3693~K); 'c) Lettre, en date du 18 dccembre 1979, adressec au President du Conseil de securitc par le reprc~entant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord aupres de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/13698~8)''. Resolution 460 ( 1979) du 21 decembre 19~ Le Con.veil de sfrur~te, Rappe/ant ses resolutions 232 ( 1966) du 16 dccemhrc 1966, 253 ( 1968) du 29 mai 1968 et ses resolutions ulte­ rieures pertinentes concemant la situation en Rhodesie du Sud, R£'affirma111 la tcneur de la resolution I'd 4 (XV I de I' Assemblee generate. en date du 14 dccemhre 1960. Notant avl'c .vati4action que la conference tenue a Lan­ rnster House a Londres a abouti a un accord sur la C'on~11- tution d'un Zimbabwe libre et indepcndant prevoyant un veritable gouvernement par la majorite. sur des disposi­ tions propres a assurer l'entree en vigueur de cette consti­ tution et sur un cessez-le-feu, Notant egalement que le Gouvernement du Royaume­ llni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord, ayant 1le nouveau assume sa responsabilite en tant que Puissan...:c administrante, se doit de decoloniser la Rhodesie du Sud sur la base d'elections librcs et democratiques qui permct tront a celle-ci d'acceder a une independance veritable ac­ ceptable pour la communaute internationale confornw­ ment aux objectifs de la resolution 1514 (XV1. Deplorant les pertes en vies humaines, les degats et lcs souffrances provoqucs par quatorze annecs de rebellion ,·n Rhodesie du Sud, Conscient de la neccssitc de prendre dl:s mcsurcs l'ffi, a­ ces afin de prevcnir et d'climiner toulcs menaces ;1 la p.,rx et a la securite intcrnationales dans la region. I. Reaffirmt' le droit inalienable du peuple du L1m­ babwe a l'autodctermination, a la lihcrte et a l'indepcn - dance, lei qu'il est consacre dans la Charte des Nations Unies et conformement aux objectifs de la resolution I .'i 14 (XV) de I' Assemblee generate; ''lbtd .. Supplem,•111 d'octobre. novn11hre t'/ d,;amhrc· /Y7Y.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/449 (1979)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/449(1979)
Texte intégral A la meme seance, le President a annonce qu'il avail rec;u l 'autorisation de faire la declaration suivante S/11272), qui avail l'a~rement des membres du C'onscil : .. Le l'onseil de ~ccuritc a exam.inc le rapport intcri­ maire du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban, qui a ete distribue le 19 avril 1979 sous la cote S/13258, conformement a la demande formulee par le Conseil a sa 21 13e seance, le 19 janvier 1979. 'Au nom des membres du Conseil, je tiens a declarer quc ceux-ci soot profondement preoccupes par !'aggra­ vation notable de la tension dans la region, en particulier au cours des demiers mois, et partagent l'anxiete qu'ins­ pire au Secrctaire general la situation actuelle, dans la­ quellc la Force sc trouvc dans l'impossibilite de s'ac­ quittcr integralement de son mandat. Je tiens a exprimcr au Sccrctairc general toutc noire satisfaction et toute notrc appreciation des efforts qu'il a deployes en vuc de !'application integrate de la resolution 425 (l 978) du Com,cil, et aussi a adresser nos plus vifs eloges aux offi­ ciers et hommes de troupe de la Force pour la fa~on dont ils sc sont comportes dans de~ circonstances extreme­ ment difficiles. Si, pour quelque raison que cc soil, J'action de la Force se trouvait compromise, cela creerait inevitablement, une fois encore, une situation extremc­ ment dangereuse et explosive dans la region. 'Les membres du Conseil partagent les vues expri­ mees dans le rapport du Secretaire general au sujet de ce qui doit encore etre fait pour que les objectifs de la resolution 425 (1978) soient pleinement atteints et souli­ gnent a eel egard !'importance du deploiement de la Force dans tous les secteurs du Sud du Liban. 'Le Conseil de securite ex.prime sa satisfaction Spe­ ciale des mesures prises par le Gouvemement libanais d en particulier du deploiement du contingent de l'armce libanaise, dans le cadre du 'programm,: echelonne d'activitcs'. Les membres du Conseil considerent que la poursuitc de ces efforts, corn me le demamh:nt les reso­ lutions du Conseil. dcvrait finalement conduirc au reta­ blissement de l'autoritc effective du Gouver ,1emcnt liba­ nais sur la totalitc du territoire du Liban. A :et egard, le Conseil demande a nouveau que soient stridement re.~­ pectees l'integritc territoriale, !'unite, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'interieur de scs frontieres intemationalement reconnues. Les membres du Conseil considerent que toutes mesures dcvraient etre prises d'urgence en vue de !'execution du ··programme echelonne d'activites', et en particulier Jes mesures ju­ gees necessaires pour assurer la securite de la Force et de son quartier general. Si ces mesures n'etaient pas pri­ ses et, a fortiori. si de nouveaux incidents graves survc­ naient, ils estiment que le Conseil devrait se reunir sans delai pour examiner la situation.'· Asa 2144'' seance, le 15 mai 1979, le Conseil a proccde a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : lettrc, en date du 7 mai 1979, adressce au President du Conseil de securite par le representant perma­ nent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1330 I 1 ~)'. 5 A la meme seance, le President, apres avoir consulte les membres du Conseil, a fait la declaration suivante : 'Oepuis quc la declaration du President a ete lue de­ vant le Conseil le 26 avril 1979, ii s'est produit dans le Sud du Liban des evenements graves qui n'ont fait que demontrer a quel point la situation est precaire et fragile dans cette region. Elle serait pire encore sans la presence de la Force interimaire des Nations Unies, dont les contingents s' efforcent de remplir leur mandat dans des conditions extremement difficiles et avec un devouement exemplaire que nous admirons tous. C'est ce qui a ete specialement souligne dans le rapport que le Secretaire general a presente au Conseil le 9 mai 1979 dans le document S/133081~. 'Devant la gravite de ces evenements, le Gouvemc­ ment libanais a decide de demander au Conseil d'exami­ ner de nouveau la situation et m'a adresse en conse­ quence la lettre dont le texte a ete publie sous la cote S/13301. 'Les membres du Conseil ont ete infonnes des de­ marches qui ont ete faites ces demiers jours sous les auspices du Conseil pour obtenir une amelioration rapide de la situation. Ces efforts semblent avoir donne certains resultats. Les entretiens ont repris entre les representants de !'Organisation des Nations Unies et le Gouvemement israelien au sujet de diverses questions qu'il est essentiel d • essayer de resoudre pour que la Force puisse remplir efficacement son mandat. ''Ces entretiens doivent etre poursuivis avec tenacite mais dans un climat qui pennette I' application integrale des resolutions 425 (1978) et 444 (1979). 'Comme ii l'a fait depuis les evenements qui ont donne lieu a la constitution de la Force, le Conseil suit la situation avec la plus grande attention et l'intere\ le plus profond. · 'Je suis sur quc le Conseil se reunira prochainement pour debattre de cette question et pour prendre toute me­ sure que !'evolution de la situation pourrait exiger. 'S'il n'y a pas d'objections a cette ligne de conduite, le President du Conseil poursuivra ses efforts diplomati­ ques actuels.' A sa 2145c seance, le 30 mai 1979, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1335015)''. Resolution 449 (1979) du 30 mal 1979 u, Con.~eil de sfrurite, Ayam examine le rapport du Sccrctaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement16, Decide: u) De demander aux parties interessees d'appliquer im­ rnediatement la resolution .H8 ( 1973) du Conseil de secu­ rite, en date du 22 octubre 1973; h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, sott 1usqu·au 30 novembre 1979; c De prier le Secreta1re general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 l. 1973). Adoptee a la 2145• seance par 14 voix contre zho '. Decisions A la meme seance, aprcs I' adoption de la resolution 449 t 1979), le President a fait la declaration suivante (S/13362) au nom du Conseil : 'A propos de r adoption de la resolutio11 sur le renou­ vcllement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire. au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante touchant la resolution qui vient d'etre adoptee · 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 28 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement16 que, 'malgre le calme qui rcgne actuellement dans le sec­ teur lsrael-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et a toutes les chances de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous les aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete !'opinion du Conseil de se­ curite ... 'En outre. au nom de la delegation chinoise, je tiens a declarer que, commc elle n'a pas pris part au vote sur la resolution en question, cette delegation adopte la meme attitude a l'egard de la declaration dont je viens de donner lecture au nom des membres du Conseil.'' Dans une lettre en date du 3 I mai I 97918, le Secretaire general a informe le Conseil de securite du fait que le Gouvemement norvcgien avait decide de retirer !'unite d'helicopteres norvegienne de la Force interimaire des Na­ tions Unies au Liban a la fin du mandat en cours. Le Se­ cretaire general faisait savoir qu'il avait !'intention, sous reserve des consultations d'usage, d'accepter l'offre du Gouvememcnt italien, dispose a foumir une unite d'heli- ' Un membtt (Chine) n'a pu pen,cipe au voie. 11 Documents olfkie/,· du Conseil d,, skurire. trente-quatrieme annee. Supplilflffll d'a,•ril. mai et juin 1979. document S/13381. 6 copteres. Dans une lettre en date du 7 juint9, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : 'Tai porte a !'attention des membrcs du Conseil de securite votre lettre du 31 mai 1979 concernant la Forl'.c interimaire des Nations Unies au Liban. lls ont examine la question le 7 juin au cours de consultations officicu­ ses et ont approuve les propositions formulees dans votre lettre. 'Le representant de la Chine m'a informe quc, n 'ayant pas participe au vote sur les resolutions 425 (1978) et 426 ( 1978), la Chine se dissocie de la question.•· Asa 2146e seance, le 31 mai 1979, le Conseil a decide d'inviter ks representants d'lsrael et du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 30 mai 1979, adrcssee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Liban aupres de !'Organisation des Natio11s Unies (S/13356 '-~ )''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat se­ rait adressee au representant de !'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement intericur provisoire. Adoptee par JO voi.x contre une (Etats-Vnis d'Amerique). avf' ' 4 abstentions (Frana, Non·i-K ', Portugal. Royaume-Vni de Grande-Bretagne et d' Irland,· du Nord). Asa 2l47e seance, le 12 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Jamahiriya arabc libyenne et de la Republique arahe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulcc : 'La situation au Moyen-Orient : 'Lettre, en date du 30 mai 1979, adresscc au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1335615); 'Rapport du Secretaire general sur la Force intcri­ maire des Nations Unies au Liban (S/1338415)'. Asa 2148e seance, le 14 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Egypte, de l'lran. de l'lrlandc, de Ju Jordunic r,t dr' P11y'•R1111 it p11r1idpn, ~111,~ droit de vote, a la discussion de la question. 19 Ibid .. document S/13382.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/450 (1979)
IntituléIsraël-Liban (14 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/450(1979)
Texte intégral Resolution 450 (1979) du 14 juin 1979 /,e Con.1eil de securite. Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) du 19 mars, 427 (1978) du 3 mai et 434 (l 978) du 18 sep­ tembre 1978, ainsi que la declaration du President du Conseil de sccurite en date du 8 decembre 1978 (S/12958)7, Rappe/ant aus.1·i, et en partirnlier, sa resolution 444 ( 1979) lu 19 janvier I 979 et les declarations du President lu Conseil de securite en date du 26 avril (S/ 13272)20 et du 15 mai 197921, Ayant ,;11ulil; le rapport du Secretaire general sur la Forre intcrimaire des Nations Unies au Lihan22, ARi,um11 en repon.1·e a la demande du Gouvemement Ii banais et notant avcc preoccupation lcs questions soulevecs dans les lcttrcs qu' ii a adressecs au Conseil de securite le 7 main, le 30 mai24 et le 11 juin I 9792~, Reajfirmant sa demande tendant a ce que so1ent stricte ment respectees I'intcgritc territoriale, l'unite, la souverai­ nete et l'indcpcndance politique du Liban a l'interieur de ses fronticres intemationalement reconnues, Exprimant son anxiete devant les obstacles qui conti­ nuent d'etre opposes au plein deploiement de la Force et Jes menaces qui pesent SU(. sa securite meme, sa liberte de mouvement et la securite de son quartier general, lesquels ont empeche la realisation du programme echelonne d'ac­ tivites, Convaincu que la situation actuelle a de serieuses conse­ quences pour la paix et la sccurite au Moyen-Orient et en­ trave la realisation d'une paix juste, generate et durable dans !'ensemble de la region, I. Deplore vivement les actes de violence contrc le Liban qui ont entraine le deplaeement de civils, y compris des Palestiniens, et cause des destructions et la pcrtc Jc vies innoeentes; 2. Dnnmule a. Israel de eesser irnmcdiatement ses ac­ tions cont re l'integritc territoriale, I' unite, la souverainete et l'indcpendance politique du Liban, en particulier ses in­ cursions au Liban et le concours qu'il continu(' d'apporter a des groupes armes irresponsables; 3. Demande l'Ralement a toutes les parties en cause de s'abstenir d'activites incompatibles avec les objectifs de la Force interimaire des Nations Unies au Liban et de coope­ rer a la realisation de ces objectifs; 4. Reajfirme que les objectifs de la Force enonces dans les resolutions 425 ( 1978), 426 (1978) et 444 (1979) doi­ vent etre realises; 5. Dfrerne ses v(J:1· ,;loxes a la Force pour son eomportement et en rcaffirme le mandat enoncc dans le rappor1 du Secretaire general Ju 19 mars 1978M et ap- ''/hid., lr 'nle-qu 11rii-,,u· 111111 '•·. 2141'' seance, par. 2. ' //,id., 2144'' seance. par 2. 11 //,id .. Suppleme111 ,l',ll'ril. mai ,., 1wn l97Y. document S/13384. '1 /hid .• document S/ 1330 I . ,. /hi,/. , document S/ 13361. ' /hid., document S/ 11387. 7 prouve par la resolution 426 (1978). a savoir en particulier que la Force doit etre en mesure de fonctionner en tant qu'unite militaire efficace, qu'elle doit jouir de la liberte de mouvement et de communication et des autres facilites qui sont necessaires a l'accomplissement de ~es taches et qu'elle doit continuer d'etre a meme de s'acquitter de sa mission conforrnement au mandat susmentionne, y compris en exen;·ant le droit de legitime defense; 6. Reaffirme la validite de la Conventim1 d'armistice general26 entre Israel et le Liban conformeme11t a ses deci­ sions et resolutions pertinentes et demande a11x parties de prendre les mesures necessaires pour que la Commission mixte d'annistice reprenne ses activites et pour que soient pleinement respectees la securite et la liberte d'action de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la tri'·ve; 7. /'rit' imtamment tous les Etats Membres qui soot en mesure de le faire d'user de leur influence aupres des par­ ties en cause de fa~on que la Force puisse s'acquitter de ses fonctions pleinement et sans entraves; 8. Decide de renouveler le mandat de la Force pour une periode de six mois, soit jusqu'au 19 decembre 1979; 9. Reaffirme qu'il est resolu, au cas oil la Force conti­ nuerait d'etre empechee de s'acquitter de son mandat. a examiner des voies et moyens pratiques, conformement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, propres a assurer l'application integrale de la resolution 425 ( 1978); 10. Decide de rester saisi de la question. Adoptfr a la 2/49' seana par 12 voix contre ~ero, avec 2 ahs­ tentions (Tchecoslovaquie, Unim1 des Repuhliques .vocialistes sovietiq11e.,) 27 Decisions Asa 2155'' seance, le 29 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Egypte, d'lsrael, de la Jor­ danie, de la Republique arabe syrienne, de Sri Lanka et de la Tunisie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ''Question de I 'exercil·e par le peu­ ple palestinien de ses droits inalienables : lettres, en date du 13 mars 1979 et du 27 juin 1979, adressees au Pre­ sident du Conseil de securite par le President du Comite pour I' exercice des droits inalienables du peuple palesti­ nien (S/131646 et S/1341815)''. A la meme seance, le Conseil a cgakment decide d'adresser une invitation au President du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoirc. 2• Proces-verh 11a ,,fficids du Co11.,eil de .H;curitt', qUi1/rieme m111,'1·. Supplement special n° 4. 27 Un membre (Chine) n'a pas participc au vote.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/451 (1979)
IntituléChypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/451(1979)
Texte intégral LA SITUATION A CHYPRE77 Decisions Asa 215oe seance, le 15 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a pHrticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rapport du Secretaire gl!neral sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/11369 et Add. 178)' •. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 451 (1979) du IS juJn 1979 le Conseil de securite, Prenant a 'le du rapport du Secretaire general sur I' ope­ ration des Nations Unies a Chypre en date du 31 mai 197979, Notant que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'cn raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessairc de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 juin 1979. Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (l 964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes, Se felicitant de l'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reu­ nion de haul niveau les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie, sous les auspices du Secretaire generat80, 1. Prolonge a nouveau, d'une periode prenant fin le 15 decembre 1979, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (l 964); 2. Prie instamment les parties de poursuivre regulie­ rement et assidument les entretiens intercommunautaires dans le cadre de !'accord en dix points, en cherchant a obtenir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretairc general de poursuivre sa mission de bons offices, de !'informer des progres realises et de lui ' Question ay ant fllit I' objet de r:110lutions ou decisions de la part du Conseil en 196.,. 1%4, 1965, 1966, 1967, 1968. 1969, 1970, 1971. 1972, 1973. 19'.'4, 1975, !976, ·1977 et 1978. 1• Voir Docwnt'nts ojJicit'ls du Conseil de securite. trenie-quatriem,, annit', Supplem,•nt d'avril, mai t'I juin 1979. 19 Ibid., document S/13369. 10 Ibid., par. SI 20 presenter un rapport sur !'application de la presente reimlu­ tion le 30 novembre 1979 au plus tard. Adoptee a la 2 I 5(J ' scan,·,· par /4 voix nmtn• ziro' 1• Decisions A sa 2179' seance. le 14 dccemhre 1979, le Consei I a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discus­ ~ion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rap­ port du Secrctaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/13672 et Add.182)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 458 (1979) du 14 decembre 1979 Le Conseii de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'ope­ ration des Nations Unies a Chy pre en date du I~• decembrc 197981, Notant que les parties interessees ont approuve la re­ commandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle pcriode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ilc ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 decembre 1979, Reaffirmant Jes dispositions de sa resolution 186 ( 1964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes, Reiterant son appui a !'accord en dix points pour la re­ prise des entretiens intercommunautaires qui a ete elaborc a la reunion de haut niveau Jes 18 et 19 mai 1979 a Nico­ sie, sous les auspices du Secretaire generat80• I. Prolon,:r ,, nouveuu, d'une periode prenant fin le 15 juin I 980, le shttionncment it Chyprc de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a crccc par sa resolution 186 ( 1964); 2. Prie instammellt les parties de reprendre les entre­ tiens intercommunautaires dans le cadre de !'accord en dix ., Un mcrnbre (Chine) n'a pa,, partidpc au vote. '2 Voir / )ocument.\· officie/J du Con.\·f'il d,· .,·t', uri1,:, tr,,11,· ,,u,JJri,,111, unn,;,,_ .\'up11limenf d'octohrt•, novt•ml,r,· t'I tl,·n•mhrt• J J7f.J '' /hid., documrnt S/13672
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/452 (1979)
IntituléTerritoires occupés par Israël (20 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/452(1979)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a en outre decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat se­ rait adressee au representant de !'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait Jes memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (France, Norvege. Portugal, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lrlande du Nord). Dans une note en date du 29 juin 197928, le President du Conseil a indique que le President de la Commission du Conseil de securite creee en application de la resolu­ tion 446 ( 1979) pour etudier la situation concemant les colonies de peuplement dans les territoires arabes occupes depuis 1967, y compris Jerusalem, lui avait fait savoir, au nom de la Commission, que, etant donne le calendrier alors tres charge du Conseil et le volume des temoignages et autres renseignements documentaires recueillis par la Commission pendant sa visite dans la region, celle-ci de­ mandait que la date limite de presentation de son rapport soit reportee au 15 juillet. Le President indiquait que Jes consultations qu'il avait tenues avec les membres du Conseil avaient revele qu'aucun de ceux-ci n'avait d'ob­ jection a cette requete. A sa 2 I 56e seance, le 18 juillet 1979, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants de l'Egypte, d'Israel et de la Jordanie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation dans les territoires arabes occupes : rapport de la Commission du Conseil de securite creee en application de la resolution 446 ( 1979) [S/13450 et Add.129]'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation au President par interim du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A la meme seance, le Conscil a en outre decide, a la suite d'un vote, qu'unc invitation a participer au debat se­ rait adrcssee au representant de !'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait Jes memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat 21 Documents officiels du Conseil de securite, trente-quatrieme annee. Suppliment d'avril, mai et juin /979, document S/13426. 29 /bid .. Suppliment de juillet, aow et septembre 1979. 8 Membre aux termes de I' article 37 du reglement intcricur provisoire. Adoptee par JO voix contrt' une (Etats-Unis d'Amerique). avi·c 4 abstentions (France. Norvege, Portugal, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' lrlmule du Nord). A sa 2157e seance, le 19 juillet 1979, le Conseil a de­ cide d'inviter le representant de la Republique arabe sy­ rienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resohltion 452 ( 1979) du 20 julllet 1979 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport et des recommandations de la Commission du Conseil de securite creee en application de la resolution 446 (1979), en date du 22 mars 1979, pour etudier la situation concemant les colonies de peuplement dans les territoires arabes occupes depuis 196 7, y compris Jerusalem, con ten us dans le document SI 13450 cl Add. I 29, Deplorant vivement le manque de cooperation d'lsracl avec la Commission, Considerant que la politique d'lsrael qui consiste a cta­ blir des colonies de peuplement dans les territoires arabes occupes n'a aucune validite en droit et constitue une viola­ tion de la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aout 194910, Profondement preoccupe par la maniere dont les autori­ tes israeliennes appliquent cette politique de colonisation dans Jes territoires arabes occupes, y compris Jerusalem, et par ses consequences pour la population locale arabe et palestinienne, Soulignant la necessite d'aborder de front la question des colonies de peuplement existantes et d'envisager des mesures visant a assurer la protection impartiale des bicns saisis, Gardant present a /' e.\prit le statut particulicr de Jeru­ salem et confirmant ses resolutions pertinentes concernant Jerusalem, et en particulicr la ncccssitc de protcger cl de preserver la dimension spirituelle et religieuse unique des Lieux saints de cette ville, Appelant /' attention sur les consequences graves que la politique de colonisation ne peut manquer d'avoir sur toute tentative en vue de parvenir a une solution pacifiquc au Moyen-Orient, I. Felicite la Commission du Conseil de securitc crccc en application de la resolution 446 (1979) de I' rcuvrc qu · elle a accomplie en elaborant le rapport sur I' etablisse­ ment de colonies de peuplement israeliennes dans les territoires arabes occupes depuis 1967. y compris Jeru­ salem; 2. Accepte les recommandations enoncees dans le rap­ port de la Commission; 3. Demande au Gouvernement et au peuple israeliens de cesser d' urgence d 'etablir, edifier et planifier des colo­ nies de peuplement dans les territoires arabes occupes de­ puis 1967. y compris Jerusalem; 4. Prie la Commission, vu J'ampleur du probleme des colonies de peuplement, de suivre de pres !'application de la presente resolution et de Jui faire rapport avant le I'' novembre 1979. Adoptee a la 2 I 5'i' seance par 14 voix cont re zero. avec une abstention (Etats-UniJ d'Ame­ rique/. Decisions Dans une lettre en date du 24 juillet 197930, le Secre­ taire general a informe le President du Conseil de ce qui suit : • 'J' ai pris note des recentes consultations du Conseil de securite concemant la Force d'urgence des Nations Unies. Je crois comprendre que les membres du Conseil sont d'accord pour que le mandat de la Force ne soil pas prolonge; il se terminera done le 24 juillet a minuit. Mon intention est done de prendre toutes le~ mesures necessaires pour que le retrait de la Force s' e ffectue en bon ordre . ' · Dans une lettre en date du 26 juillet 197931 aJressee au President du Conseil, le Secretaire general a rappele que, pour des raisons d'economie, la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (FNUOD) avait jus­ qu'alors compte, dans une large mesure, sur la Force d'urgence des Nations Unies (FUNU) pour le soutien logis­ tique de troisieme ligne dans des domaines comme les trans­ ports et l'entretien, le controle des mouvements, Jes services postaux et les services techniques sur le terrain. Le mandat de la FUNU etant arrive a expiration, ce soutien logis­ tique n'etait plus disponible et ii etait done devenu neces­ saire de renforcer Jes unites logistiques canadienne et polonaise de la FNUOD. Le Secretaire general proposait d'ajouter 200 hommes a !'element logistique de la FNUOD. II ajoutait qu'il se proposait, sous reserve des consultations d'usage, de prendre Jes dispositions neces­ saires a cet effet. Dans une lettre en date du 1er oout32, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit: • 'J' ai porte votre lettre du 26 juillet 1979 concemant la Force des Nations Unies chargee d'ob:;erver le ''Ibid., document S/13468. 11 Ibid., document S/13479. 'Ibid., document S/13480. 9 degagement a !'attention des membres du Conseil de se­ curite, qui donnent leur accord a la proposition qui y est presentee. 'Le representant de la Chine m'a fait savoir que, n'ayant pas participe au vote sur la resolution 350 ( 197 4) du 3 I mai 197 4 et sur les resolutions ulterieures concemant la Force, la Chine se dissocie de la question. ' ' A sa 216(}1' seance, le 27 juillet 1979, le Conseil a de­ cide d'inviter le representant de la Republique democrati­ que allemande a participer, sans droit de vote, a la reprise de la discussion de la question intitulee • 'Question de I' exercice par le peuple pakstinien de ses droits inaliena­ bles : lettres, en date du 13 mars 1979 el du 27 juin 1979, adressees au President du Conseil de securite par le Presi­ dent du Comite pour J'exerdce des droits inalicnables du peuple palestinien (S/13 l 646 et SI 134181 s)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation au Rapporteur du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2161e seance, le 23 aout 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de !'Afghanistan, de Cuba, de !'Iraq, de la Republique democratique populaire lao et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question. A sa 2 I 62'' seance, le 24 aout 1979. 1~ Conseil a decide d'inviter Jes representants du Maroc, du Senegal et de la Turquie a participer, sans droit de vote a la discussion de la question. Dans une note en date du 9 aofit 1979.13, le Secrctaire general a rappele que, lors du rapatriement du bataillon iranien en mars 1979, il avait fail transferer a la FNUOD, a titre de mesure temporaire et apres avoir consulte le Conseil de securite, une compagnie du bataillon finlandais de la FUNU. Le rem placement du bataillon iranien par une compagnie finlandaise avait eu pour resultat de reduire de 139 hommes l'effectif total de la FNUOD. Les taches assignees aux contingents s'en etaient trouvees sensible­ ment alourdies, et ii avait fallu ramener de 35 a 18 le nom­ hre des patrouilles joumalieres de la FNUOD. Le Secre­ taire general ajoutait que le Gouvemement finlandais se declarait dispose a porter J'effectif du contingent finlandais de la FNUOD a 390 hommes, chiffre egal a l'effectif du bataillon qu'il avait remplace; le Secretaire general, sous 33 Ibid .. document S/13499.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/453 (1979)
IntituléNouveau membre : Sainte-Lucie (12 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/453(1979)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIESto6 Demande d'admission de Sainte-Lucie Decisions Asa 2166e seance, le 12 septembre 1979, le Conseil. apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conformement a l'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par Sainte-Lucie107. A sa 2167e seance, le 12 septembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les repre­ sentants de la Barbade et du Liberia a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admission de nouveaux Membres108 concemant la dcmande d'ad­ mission a !'Organisation des Nations Unies presentee par Sainte-Lucie. Resolution 453 (1979) du 12 septembre 1979 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presen­ tee par Sainte-Lucie107, Recommande a l' Assemblee generale d 'admettre Sainte-Lucie a l'Organisation des Nations Unies. Adopter a /' unanimite a l J 2 /67' seance. 106 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967. 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977 Cl 1978. ,o, Documents , jfidrls du Co,u,·eil de .recurite, 1rent,·-qua1rii·m,· ,mnt; '. Suppli'm,·111 tl,· j11ifl,·1. ,wu1 et uptembre 1979, document S/13530. •0~ Ibid., document S/13535. 26
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/454 (1979)
IntituléAngola-Afrique du Sud (2 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/454(1979)
Texte intégral plus tard, de fa.;on que r.-elui-ci puisse determiner quelles sont lcs sanctions les plus efficaces a prendre conforme­ mcnt aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies pour faire en sorte que r Afrique du Sud cesse ses actes d'agression contre I' Angola et les autres Etats de prcmiere ligne. ◄doptee iJ la 2139' seance par 12 voix coll/re zero, avec 3 abs­ t~ntions (Etats-Unis d'Ameri­ que. Fram·e. Royaume-Uni de Grande-BretaRn,· er d'Jr/antle du Nord) Decisions Dans unc note en date du 27 avril 1979''', le President du Conscil a indique quc le reprcsentant permanent de I' Angola aupres de !'Organisation des Nations Unies l'avait informe que le Gouvemement de la Republique po­ pulaire d' Angola n 'etait pas encore en mesure de foumir les renseignements demandes au paragraphe 6 de la resolution 447 ( 1979) et proposait done que la date limitc pour la presentation de ces informations soit reportee au 31 mai. Le President ajoutait qu'il ressortait de consulta­ tions officieuses qu'aucun membre du Conseil n'etait op­ pose a la prolongation proposee. Dans une note en date du 30 mai 197970, le President du Conscil a indique que le representant permanent de I' An­ gola l'avait informe que le Gouvemement de la Republique populaire d' Angola etait encore en train de recueillir toutes Jes informations demandees au paragraphe 6 de la resolu­ tion 447 ( 1979) et avait suggere que la date Ii mite pour I' achevement du rapport demande au paragraphe 6 de cette resolution soil de nouveau repoussee et reportee au 30 juin. Le President ajoutait qu'il ressortait de consulta­ tions officieuses qu'aucun membre du Conseil n'avait d'objection a la prolongation proposee. A sa 216()'! seance, le 1e• novembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Angola, du Bresil, de Cuba et du Liberia a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte de I' Angola contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 31 octobre 1979, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de I' Angola aupres de l'Organi­ sation des Nations Unies (S/1359571)'. A sa 2 l 7CY seance, le 2 novembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Colombie, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Mozambique, du Viet Nam •• 11 id., Si,pple,,,,m, d'al'ril, m,zi er J11in /979, document S/13281. 70 Ibid., document S/13364 11 /bid .. Supplr-nt aocrobre, novembre er decembre /979. 18 et de la Yougoslavie a participer, sans droit dt· vote, a la discussion de la question. Resolution 454 ( 1979) du 2 novembre 1979 le Cons, ii de securite, Ayant ex11mine la demande presentee par le reprcsentant permanent Je I' Angola dans le document S/ 1359571, ainsi que sa note en date du 31 octobre I 979 transmettant le tcxte d'un communique public par le Bureau politique du Comile central du MPLA-Parti des travailleur~ 72• Ayanl ('1//t'tldU la declaration du reprcscnlanl permam·nt de la ~cpuliliquc populairc d'Angola7', Rappela111 ses resolulions 387 ( 1976) du 31 mars 1976 et 447 (1979) du 28 mars 1979, qui ont, enln-autres dis­ positions, -:ondamne J'agrcssion de l'Afrique du Sud contre la ~epublique populaire d' Angola et cxige que I' Afrique {u Sud rcspecte scrupuleusement l'indepen­ dance. la souverainete et l'intcgritc territoriale le la Rcpu­ blique populaire d' Angola, Profondement preoccupe par Jes invasions .trmees pre­ meditees, persistantes et prolongees perpetrees par I' Afri­ que du Sud en violation de la souverainete, de l'espace aerien et de l'integrite territoriale de la Republique popu­ laire d'Angola, Convaincu que l'intensite de ces actes d'invasion armee et leur echelonnement dans le temps ont pour but de faire echouer les efforts en vue de reglements negocies en Afri­ que australe, en particulier en ce qui conceme !'application des resolutions 385 (1976) et 435 (1978) du Conseil de securite, en date du 30 janvier 1976 et du 29 septemhrc 1978 respectivement, Affiige par les pertes tragiques en vies humaines et preoccupe par les dommages et les destructions de biens resultant des actes rcpetes d'agrcssion perpetres par l'Afri­ que du Sud a J'encontre de la Republique populaire d' An­ gola, Profondement preoffup,; par le fail que ce~ actes gra­ tuits d'agression de Ja part de J'Afrique du Sud constituent un ensemble de violations systematiques et continuelles vi­ sant a affaiblir I' appui inlassable donne par Jes Etats de premiere ligne aux mouvements reuvrant pour la liberte et la liberation nationale des peuples de la Namibie, du Zim­ babwe et de I' Afrique du Sud, I. Condamne energiquement l'agression commise par I' Afrique du Sud contre la Republique populaire d' Angola; 2. Invite le Gouvemement sud-africain a cesser immc­ diatement tous actes d'agression et de provocation a l'en­ contre de la Republique populaire d' Angola et a retirer sans delai toutes ses forces armees de I' Angola; 3. Exige que I' Afrique du Sud respecte scrupuleuse­ ment l'independance, la souverainete et l'integrite terri­ toriale de la Republique populaire d' Angola; 'Ibid., document S/11599 71 /hid .. 1rente-quatrieme unni'e, 2169'' seance. 4. Exige egalement que I' Afrique du Sud renonce sans delai a utiliser la Namibie, Territoire qu'elle oc;upe ille­ galement, pour lancer des actes d'agression contre la K!!puhli'fllC populuirc d' Angola 011 d'autn~~ Etah africa111s voisins; 5. Prie les Etats Membres de preter d'urgence to11tc !'assistance necessaire a la Rcpuhlique populaire d' Angola et aux autres Etats de premiere ligne pour renforcer leur potentiel de defense; 6. Decide de rester saisi de la question. Adoplit u la :! I 70, Sl'CJnCI' f'W 12 w•it n•ntrt :t'rv, Cll't'C .t ,i/M· tf'ntimrs (E1a1s-Uni.t ,r Amtri­ qut, France, Rc,_ve1umt-Ut1i de Grcm,le-Brl'lagnt rt d' lrlm1d,· du Nord). LA QUESTION DE L' AJt'RIQUE DU SUD74 Decisions Asa 2140'' seance, le 5 avril 1979, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Cote d'Ivoire a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La question de J'Afrique du Sud : lettre, en date du 5 avril 1979, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Cote d'Ivoire aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1322375)'. A la meme seance, le President, apres consultation avec les membres du Conseil, a fail en leur nom la declaration ci-aprcs (S/13226) : 'Le Conseil de securitc SC declare prorondemcnt preoccupe par la possibilite que le Gouvemement sud­ africain procede a !'execution de M. Solomon Mahlangu en depit des appels a la clemence que Jui ont adresses divers pays, un certain nombre de dirigeants de par le monde et le Secretaire general. 'En outre, ii rappelle l'appel a la clemcnce que la famille de M. Mahlangu a pres1.:nte aux aurorites sud­ africaines par l'intermediaire de son avocat. Le Conseil de securite rappelle egalement les efforts dcployes par I' Assemblee generate pour sauver la vie de M. Mahlangu et d'autres dirigeants sud-africains de la population africaine qui sont condamnes a mort. 'Les membres du Conseil de securite souscrivent par le present document a l'appel qui a ete lance par leur president. lls demandent solennellement au Gouver­ nement sud-africain d'epargner la vie de M. Mahlangu et des autres personnes menacees du meme sort en Afri­ que du Sud.' Asa 2168'' seance, le 21 septembre 1979, le Conseil a procedc a la discussion de la question intitulee ··La ques­ tion de I' Afrique du Sud : lettre, en date du 14 septembre 1979, adressee au President du Conseil de securite par le ,,. Question ayant fait J'objct de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977 et 1978. 7l Voir Document.v officiels du Con.veil de securite, trente-quutrieme unnee, Supplement d'uvril, mui et ;uin 1979. 19 reprcsentant permanent du Liberia aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/ 13542'')'. A la meme seance, le President, apres consultation avec Jes membres du Conseil, a fait en leur nom la declaration ci-apres (S/13549) : 'Le Conseil de securite note que, le 13 septembre 19, 9, le regime sud-africain, poursuivant sa politique d'apartheid et de creation de bantoustans, a proclame une pretendue 'independance' du Venda. qui fait partie integrante du territoire sud-africain. '· Le Conseil de securite rappelle sa resolution 417 (1977), dans laquelle ii exigeait que le regime raciste d'Afrique du Sud abandonne sa politique de creation de bantoustans. II rappelle egalement ses resolutions 402 ( 1976) et 407 ( 1977) par lesquelles ii approuvait la resolution 31/6 A de l'Assemblee generale, en date du 26 octobre 1976, relative a cette question. Le Conseil prend acte en outre de la resolution 32/105 N de I' As­ semblee generate, en date du 14 decembre 1977, rela­ tive a la question des bantoustans. 'Le Conseil de securite condamne la proclamation de la pretendue 'independance' du Venda et la declare totalement depourvue de validite. Cette mesure du re­ gime sud-africain, apres des proclamations analogues concemant le Transkei et le Bophuthatswana, qui ont ete denoncees par la communaute internationale, a pour but de diviser et de spolier le peuple africain et de creer des Etats clients places sous sa domination afin de perpetuer I' apartheid. Elle aggrave encore la situation dans la re­ gion et entrave Jes efforts intemationaux visant a des solutions justes et durables. 'Le Conseil de securite demande a tous les gouver­ nements de refuser toute forme de reconnaissance aux bantoustans pretendument 'independants'. de s • abste­ nir de toutes relations avec eux et de refuser les docu­ ments de voyage qu'ils auront delivres, et ii demande instamment aux gouvernements des Etats Membres de prendre des mesures cffectives pour empecher toutes les personnes, societes et autres institutions soumises a leur juridiction d'avoir quelque relation que ce soit avec les bantoustans pretendument 'independants.' 70 Ibid., Supplement de jui/ltt, aout et uptembre 1979.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/455 (1979)
IntituléRhodésie du Sud-Zambie (23 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/455(1979)
Texte intégral points et de les poursuivre assidument, en cherchant a ob­ tenir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de !'informer des progres realises et de lui presenter un rapport sur !'application de la presente resolu­ tion le 31 mai 1980 au plus tard. Adoptee ii la 2179• seanu par 14 voix contre zero84• 84 Un membre (Chine) n'a pas participe au vote. LETTRES, EN DATE DU 13 JUIN 1979 ET DU 15 JUIN 1979, ADRESSEES AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DU MAROC AUPRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Decisions Asa 2151c seance, le 20 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Algerie, du Benin, de Ma­ dagascar et du Maroc a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettres, en date du 13 juin 1979 et du 15 juin 1979 adressees au President du Conseil de securite par le representant permanent du Maroc aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/13394 85 et _ S/13397 85)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants de l'Afghanistan, de l'Algerie, du Benin, du Burundi, du Congo, de l'Ethiopie, de la Gui­ nee equatoriale, de la Guyane, de Madagascar, de la Republique-Unie de Tanzanie, du Rwanda et de Sao Tome-et-Principe 86 d'adresser une invitation a M. Madjid 85 Voir Documents officiels du Conseil de st!c1uitt!, trente-quatrieme qnnee, Supplement d'u,,ril, mai et juin 1979. 86 Ibid., document S/13406. Abdallah en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2152° seance, le 21 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Mauritanie et du Zaire a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 21538 seance, le 22 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Congo et du Yemen demo­ cratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2154e seance, le 25 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de !'Angola, du Burundi, de la Jamahiriya arabe libyenne, de Sao Tome-et-Principe et du Senegal a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. PLAINTE DE LA ZAMBIE 87 Decision Asa 217le seance, le 23 novembre 1979, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Jamahiriya arabe li­ byenne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte de la Zambie : lettre, en date du 22 novembre 1979, adressee au President du Consei] de securite par le representant permanent de la Zambie aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/13636 88)'. 87 Question ayant fait l'objct de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1969, 1973 et 1978. 88 Voir Documents offeciels du Canseil de securite, trente-quatrieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1979. 21 Resolution 455 (1979) du 23 novembre 11)79 Le Conseil de securite, Prenant acte de la lettre du representant permanent de la Republique de Zambie contenue dans le document S/13636 88, Ayant examine la declaration du representant pennanent de la Republique de1Zambie 89, Gravement preoccupe par les nombreux actes d'agres­ sion et d'hostilite qui ont ete commis sans provocation par 89 Ibid., trente-q11a1rieme armt!e, 2171 • seance. le regime minoritaire illegal de Rhodesie du Sud en viola­ tion de la souverainete, de l 'espace aerien et de I 'integrite territoriale de la Republique de Zambie, Gravement preoccupe aussi par la connivence persis­ tante de l 'Afrique du Sud dans Jes agressions repetees lan­ cees contre la Republique de Zambie par les forces rebelles du regime minoritaire illegal de Rhodesie du Sud, Afflige par Jes pertes tragiques en vies humaines et preoc­ cupe par Jes dommages et Jes destructions de biens resul­ tant des agressions repetees commises contre la Republique de Zambie par le regime minoritaire illegal de Rhodesie du Sud, Convaincu que ces actes d'agression gratuite de la part du regime minoritaire illegal de Rhodesie du Sud consti­ tuent un ensemble de violations systematiques et conti­ nuelles visant a detruire l'infrastructure economique de la Republique de Zambie et a affaiblir l'appui qu'elle prete a la Jutte du peuple du Zimbabwe pour la liberte et la libera­ tion nationale, Rappe/ant sa resolution 424 (1978) du 17 mars 1978, dans laqucllc, entre autres dispositions, ii a condamne energiquement !'invasion armee perpetree par le regime minoritaire illegal de la colonie britannique de Rhodesie du Sud, qui constituait une violation flagrante de la souverai­ nete et de l 'integrite territoriale de la Zambie, Reaffirmant que l'existence du regime minoritaire raciste en Rhodesie du Sud et la poursuite de ses actes d'agression contre la Zambie et d'autres Etats voisins constituent une menace pour la paix et la securite internationales, Conscicnt de la necessite de prendre immediatement des mesures efficaces pour prevenir et ecarter toutes les mena­ ces contre la paix et la securite internationales, 1. Condamne energiquement le regime illegal de la colonie britannique de Rhodesie du Sud pour Jes actes d'agression qu'il continue, avec une intensite croissante et sans provocation, de perpetrer contre la Republique de Zambie et qui constituent une violation flagrante de la sou­ verainete et de l'integrite territoriale de la Zambie; 2. Condamne energiquement aussi la connivence per­ sistante de I' Afrique du Sud dans les agressions repetees lancees contre la Republique de Zambie; 3. Felicite la Republique de Zambie et Jes autres Etats de premiere ligne de l'appui qu'ils continuent de preter au peuple du Zimbabwe dans la lutte juste et legitime qu'il mene pour acceder a la liberte et a l'independance et de leur scrupuleuse moderation face aux provocations armees injustifiables commises par Jes rebelles rhodesiens de connivence avec les forces armees sud-africaines; 22 . 4. Demande au Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, en sa qualite de Puissance administrante, de prendre sans retard des mesu­ res efficaces pour faire en sorte que le regime minoritaire raciste illegal de Rhodesie du Sud cesse ses actes repetes d' agression et de provocation contre la Republique de Zambie; 5, Demande que les autorites responsables indemnisent integralement et sous une forme adequate la Republique de ZaII:°t'!e po~r Jes pertes en vies humaines et Jes dommages matenels resultant des actes d'agression; 6. Demande en uutre a tous les Etats Membres et a toutes les organisations intemationales de fournir d'ur­ gence ?i la Republique de Zambie une assistance materielle et d'a :es formes d'assistance pour !'aider a reconstruire sans tarder son infrastructure economique; 7. Decide de creer un comite special, compose de quatre membres du Conseil de securite nommes par le Pre­ sident apres consultation des mernbres du Conseil, qui ai­ der~ le Conseil a appliquer la presente resolution, et en part1culier ses paragraphes 5 et 6, et fera rapport au Consei 1 le 15 decembre 1979 au plus tard; 8. Decide de rester saisi de la question. Decisions Adoptee par consensus d la 217 J• seance. Dans une note en date du 30 novembre 197990, le Presi­ dent du Conseil a annonce, apropos du paragraphe 7 de la resolution 455 (I 979), que, a la suite de consultations avec les membres du Conseil, ii avait ete convenu que le Comite special serait compose de la Jama1que, du Kowei't, du Nigeria et de la Norvege. Dans une note en date du 12 decembre 197991, le Presi­ dent du Conseil a indique que le Cornite special avait de­ mande que soit prolonge jusqu'au 31 Janvier 1980 le delai pour la presentation de son rapport. Le President ajoutait qu 'ii ressortait de consultations officieuses sur la question qu'aucun membre du Conseil n'avait d'objection a cette demande. 90 Ibid.~ S11ppleme111 d' octobre, novembre et decembre 1979, document S/13669. 91 Ibid .• document S/13685.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/456 (1979)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/456(1979)
Texte intégral vemement autrichien avait !'intention de promouvoir le colonel Greindl au grade de general de division lorsqu'il serait nomme commandant de la Force. Dans une lettre en date du 30 novembre40, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : ''J'ai porte votre lettre du 29 novembre 1979 concer­ nant la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement a !'attention des membres du Conseil de se­ curitc. Ils ont examine la question au cours de consulta­ tions qui ont eu lieu le 30 novembre et ont indique qu'ils souscrivaient a la proposition qu'elle contient. 'Le representant de la Chine m'a inforrne que, n'ayant pas participe au vote sur la resolution 350 ( 1974) du 31 mai 1974 et sur les resolutions ulterieures concemant la Force, la Chine se dissocie de la question.' Asa 2174'' seance, le 30 novcmbn: 1979, le Conseil a proccdc a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1363741)''. Resolution 456 ( 1979) du 30 novembre 1979 Le Conseil de securite, Ayunt exumine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement42, Decidt' : a) De demander aux parties intcressces d · appliquer im­ mcdiatement la resolution 338 ( 1973) du Conscil de sccu­ ritc, en date du 22 octobrc 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unic., chargee d'observer le dcgagement pour une autre pcriodl' de six mois, soil jusqu'au 31 mai 1980; C) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( 1973). Adoptee a la 2174•· seance par I 4 voix cont re zt'ro4 \ Decisions A la meme seance, aprcs l'adoption de la resolution 456 ( 1979), le President a fait la declaration suivante (S/13662) au nom des membres du Conseil : 411 /hid., document S/13666. 41 Ibid., Supp/1'mn11 d'oc1olm·, nov 'mln,· ,,, ,ie,·emhr.- /97Y. 42 /hie/., document S/ I 3637 41 Un mcmbrc (Chine) n ·a pas participc au vote. 11 .. Apropos de !'adoption de la resolution sur le renou­ vellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante touchant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 25 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagemenr42 que, · 'malgre le calme qui regne actuellement dans le sec­ teur lsrael-Syrie, la situation reste potentiellement dan­ gereuse dans tout le Moyen-Orient et demeurera telle vraisemblablement tant que 1 · on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous les aspects du probleme du Moyen-Orient · · . Cette declaration du Secretaire general reflete I' opinion du Conseil de securite.' A sa 2180'' seance, le 19 decembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants d'lsrael, du Liban et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1369141)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat se­ rait adressee au representant de !'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur proviso ire. Adoptee (lar /0 v,,u nm/11' un,• (Et,11.1·-l/nis ,/'Amenque), uvr,· 4 ahs1,•111io11., (frw1n•, N,,,·,·(l(e. Por/1 1( 1/. Ro~ 1um,• l/n, J,, Gm11d,•-Br,•tt1l(II rt d' /r/,mt/1· du Nord). Resolution 459 (1979) du J 'i decembre I 97Q Le Conseil de securite. Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 426 t 1978) du 19 mars, 427 (1978) du 3 mai e( 434 ( 1978) du J 8 sep­ tembre 1978, 444 (1979) du 19 Janvier et 450 (1979) du 14 juin 1979, ainsi que les declarations de son president en date du 8 decembre 1978 (S/12958)7, du 26 avril (S/13272)20 et du 15 rnai 1979i1, Rappe/ant ses debat:.. des 29 et 30 aout 197944 et le~ declarations du Secretaire general concernant le cessez­ le-feu, --~--- •• Document., offkid, du Consei/ d,· sinirit1'. /fl'fl/1'· 1u,,m1•1111· mme,·. 2164'' et 2165'' seances
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/457 (1979)
IntituléRépublique islamique d'Iran-Etats-Unis (4 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/457(1979)
Texte intégral LE'ITKt,,;, EN DATE DU 25 NOVEMBRE 1979, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE stcURITt PAR LE SECRETAIRE GENERAL et LETTRE, EN DATE DU 22 DECEMBRE 1979, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE AUPRts DE L'ORGANISA­ TION DES NATIONS UNIES Decisions Le 9 novembre 197992, a la suite de consultations entre les membres du Conseil, le President a fail la declaration suivante : ··A la suite de consultations entre Jes membres du Conseil de securite, je suis autorise, en tant 4ue presi dent du Conseil, a exprimer la profonde inquietude d Conseil devant la detention prolongee de personnel di­ plomatique americain en Iran. Parlant en tant que presi­ dent du Conseil et au nom du Conseil, et sans vouloir intervenir dans les affaires interieures d'aucun pays, je dois souligner que le principe de l'inviolabilite du per­ sonnel et des etablissements diplomatiques doit etre res­ pecte dans tous les cas conformement aux normes inter nationalement acceptees. Je demande done instamment, et ce dans Jes termes Jes plus energiques, que le person­ nel diplomatique detenu en Iran soil relache sans delai et qu'une protection lui soit foumie. En outre, je prie ins­ tamment le Secretaire general de continuer a user de ses bons offices pour aider a la realisation de cet objectif.' · A sa 2172' seance, le 27 novembre 1979, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de !'Iran et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee 'Lettre, en date du 25 novembre 1979, adressee au President du Conseil de securite par le Secrt!­ taire general (S/1364693)''. A la meme seance, le President, au nom du Conseil, a fait une declaration (S/13652) dans laquelle ii a donne lecture du texte de la lettre du Secretaire general en date du 25 novembre 1979 et s'est cgalement refere a la lettre en date du 27 novembre 1979 que lui avait adressee le charre d'affaires de la mission permanente d'lran aupres de !'Or­ ganisation des Nations Unies94, dans laquelle celui-ci dc­ mandait que les dcbats officiels du Conseil de securi1e soient ajoumes par respect pour les tres saintes joumees de Tassoua et Achoura et afin de permettre a Son Excellence M. Abolhassan Bani-Sadr, ministre des affaires etrangen:s d'lran, d'arriver a New York a temps pour participer a un debat approfondi au Conseil a compter du samedi I'' dc­ cembre au soir. Le President declarait qu'a la suite de consultations le Conseil etait convenu d'ajoumer sa seance au 1•·• decembre a 21 heures, etant entendu qu'il se reuni­ rait avant cette date si la situation l'exigeait. Au nom du Conseil, ii reiterait energiquement l'appel lance dans sa declaration du 9 novembre. 92 Ibid., document S/13616. 91 Ibid., Supplement d'octobre, novembre et decembre /979. 94 Ibid .. document S/13650. 23 A sa 2175'' seance, le t•• decembre 1979, le Conscil a decide d'inviter les representants de l'Egypte, du Liberia et du Zai're a participer, sans droit de vote. a la discussion de Ja question. A sa 2 l 76e seance, le 2 decembre I 979, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Allemagne, Republi­ que federale d', de l'Australie, du Canada, de l'Espagn~. de l'Italie, du Japon, du Malawi, du Panama, des Pays-Bas et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 21 77c seance, le 3 decembre 1979, le Conscil a decide d'inviter les representants de l'Autriche, de la Bel­ gique, de Maurice et du Swaziland a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2178~ seance, le 4 decembre 1979, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Grece a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 457 (1979) du 4 decembre 1979 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre du Secretaire general en date du 25 novembre I 9799~ , Profondement preoccupe par le niveau dangereux de la tension entre !'Iran et les Etats-Unis d'Amerique, qui pourrait avoir des consequences graves pour la paix et la securite intemationales, Rappe/ant I' appel lance par le President du Conseil de securite le 9 novembre 197992 et reitere le 27 novembre 1979 (S/ 13652)96, Prenant acte de la lettre du Ministre des affaircs etran­ geres d' Iran, en date du I 3 novembre 197997, relative aux griefs de l'Iran, 95 Ibid., document S/13646. 96 Ibid .• trente-quatriemt annit, 2172' seance. 97 Ibid., Supplement d' octobre, novembrt tt dicembrt 1979, document S/13626. Ayant presente a I' esprit !'obligation qu'ont Jes Etats de regler leurs differends intemationaux par des moyens paci­ fiques de telle maniere que la paix et la securite intema­ tionales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger, Conscient de la responsabilite qu'ont les Etats de s'abs­ tenir, dans leurs relations intemationales, de recourir a la menace ou a l'emploi de la force contre l'integrite territo­ riale ou l'independance politique de tout Etat ou de toute autre maniere incompatible avec Jes buts des Nations Unies, Reaffirmant l'obligation solennelle qu'ont tous les Etats parties a la Convention de Vienne sur Jes relations diplomatiques de 196198 et a la Convention de Vienne sur Jes relations consulaires de 196399 de respecter l'invio­ labilite du personnel diplomatique et des locaux de ses missions, I . Demande instamment au Gouvemement iranien de liberer immediatement le personnel de l'ambassade des Etats-Unis d' Amerique detenu a Teheran, d'assurer sa protection et de Jui pennettre de quitter le pays; 2. Demande en outre aux Gouvemements de l'Iran et des Etats-Unis d'Amerique de prendre des mesures pour regler pacifiquement les questions qui restent a resoudre entre eux, a Jeur satisfaction mutuelle et confonnement aux buts et principes des Nations Unies; 3. Prie instamment Jes Gouvemements de l'Iran et des Etats-Unis d' Amerique de faire preuve de la plus grande moderation dans la situation actuelle; 4. Prie le Secretaire general de preter ses bons offices pour !'application immediate de la presente resolution et de prendre toutes les mesures appropriees a cette fin; 5. Decide de rester activement saisi de la question et prie le Secretaire general de lui faire rapport d'urgence sur les resultats de ses efforts. Adoptee a I' unanimite a la 2178' seance. Decisions A sa 2182~ seance, le 29 decembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Allemagne, Repu­ blique federale d'. de I' Australie, du Canada et de Singa­ pour a participer, sans droit de vote, a la discussion de Ja question intitulee 'Lettre, en date du 22 decembre 1979, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant pennanent des Etats-Unis d' Amerique aupres de !'Organisation Jes Nations Unies (S/1370593)'. A sa 2183e ~eance, le 30 decembre 1979, le Conseil a decide d'inviter le representant du Japon a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 91 Nations Uniea, Recueil des Trcutes, vol. 500, p. 95. 99 Documents officiels de la Conference des Nations Unies sur les re· /Qtions ro,uulaires (publication des Nations Unies, numero de vente . M.X. H, p. 179. 24 Resolution 461 (1979) du 31 decembre 1979 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 457 ( 1979) du 4 decembre 1979, Rappe/ant egalement l'appel lance par le President du Conseil de securite le 9 novembre 197992 et reitere le 27 novembre I 979 (S/13652)96, Gravement preoccupe par la tension croissante entre la Republique islamique d'Iran et les Etats-Unis d'Ameriquc causee par la capture et Ja detention prolongee de ressortis­ sants des Etats-Unis qui sont detenus en otages en Iran en violation du droit international, et qui pourrait avoir des consequences graves pour la paix et la securite intem.i­ tionales, Prenant acte des lettres du Ministre des affaircs ctran­ geres de la Republique islamique d'lran, en date du 13 no­ vembre 197997 et du I''' decembre 1979100, relatives aux griefs de son gouvemement et a ses declarations concer­ nant la situation, Rappe/ant egalement la lettre du Secretaire general en date du 25 novembrc 19799\ dans laquelle ii declare qu'a son avis Ja crise actuelle entre la Rcpublique islamique d'lran et Jes Etats-Unis d'Amerique constitue une menace grave pour la paix et la securite intemationales, Tenant compte de l'ordonnance rendue par la Cour intemationale de Justice le 15 decembre 1979101 deman­ dant au Gouvemement de la Republique islamiquc d'lran d'assurer la liberation immediate et sans aucune exception de tous Jes ressortissants des Etats-Unis qui sont detenus en otages en Iran et demandant egalement au Gouvemement des Etats-Unis d' Amerique et au Gouvemement de Ja Re­ publique islamique d'lran de veiller a ne prendre aucune mesure qui soil de nature a aggraver la tension entre les deux pays, Tenant compte egalement du rapport du Secretaire ge­ neral en date du 22 decembre I 979 sur !'evolution de la situation 1°1, Ayant presented /'esprit !'obligation qu'ont lcs Etats de reglcr leurs differends intemationaux par des moyens paci­ fiques de tclle maniere que la paix et la securite intema­ tionales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger, Conscient de la responsabilitc qu'ont les Etats de s'abs­ tenir, dans leurs relations intemationales, de recourir a la menace OU a I'emploi de la force contre l'integrite terri­ toriale ou J'independance politique de tout Etat ou de toute autre maniere incompatible avec les buts des Nations Unies, I . Reaffirme sa resolution 457 ( 1979) dans tous ses aspects; 2. Deplore le maintien en detention des otages a l'en­ contre de sa resolution 457 (1979) et de I' ordonnance de la Cour intemationale de Justice en date du 15 decemhrc 1979; -··--· 100 Do,·umen/.1 uffidel., du Conuil de .,.,,,·urile, trrnte-quatrinnt' ann,·,·. Supplement d'uctobre, novembr,• et diu•mbre 1979. document S/13671 101 /bid., document S/13697 101 /bid., document S/13704.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/458 (1979)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/458(1979)
Texte intégral LA SITUATION A CHYPRE77 Decisions Asa 215oe seance, le 15 juin 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a pHrticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rapport du Secretaire gl!neral sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/11369 et Add. 178)' •. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 451 (1979) du IS juJn 1979 le Conseil de securite, Prenant a 'le du rapport du Secretaire general sur I' ope­ ration des Nations Unies a Chypre en date du 31 mai 197979, Notant que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'cn raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessairc de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 juin 1979. Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (l 964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes, Se felicitant de l'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reu­ nion de haul niveau les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie, sous les auspices du Secretaire generat80, 1. Prolonge a nouveau, d'une periode prenant fin le 15 decembre 1979, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (l 964); 2. Prie instamment les parties de poursuivre regulie­ rement et assidument les entretiens intercommunautaires dans le cadre de !'accord en dix points, en cherchant a obtenir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretairc general de poursuivre sa mission de bons offices, de !'informer des progres realises et de lui ' Question ay ant fllit I' objet de r:110lutions ou decisions de la part du Conseil en 196.,. 1%4, 1965, 1966, 1967, 1968. 1969, 1970, 1971. 1972, 1973. 19'.'4, 1975, !976, ·1977 et 1978. 1• Voir Docwnt'nts ojJicit'ls du Conseil de securite. trenie-quatriem,, annit', Supplem,•nt d'avril, mai t'I juin 1979. 19 Ibid., document S/13369. 10 Ibid., par. SI 20 presenter un rapport sur !'application de la presente reimlu­ tion le 30 novembre 1979 au plus tard. Adoptee a la 2 I 5(J ' scan,·,· par /4 voix nmtn• ziro' 1• Decisions A sa 2179' seance. le 14 dccemhre 1979, le Consei I a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discus­ ~ion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rap­ port du Secrctaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/13672 et Add.182)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 458 (1979) du 14 decembre 1979 Le Conseii de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'ope­ ration des Nations Unies a Chy pre en date du I~• decembrc 197981, Notant que les parties interessees ont approuve la re­ commandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle pcriode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ilc ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 decembre 1979, Reaffirmant Jes dispositions de sa resolution 186 ( 1964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes, Reiterant son appui a !'accord en dix points pour la re­ prise des entretiens intercommunautaires qui a ete elaborc a la reunion de haut niveau Jes 18 et 19 mai 1979 a Nico­ sie, sous les auspices du Secretaire generat80• I. Prolon,:r ,, nouveuu, d'une periode prenant fin le 15 juin I 980, le shttionncment it Chyprc de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a crccc par sa resolution 186 ( 1964); 2. Prie instammellt les parties de reprendre les entre­ tiens intercommunautaires dans le cadre de !'accord en dix ., Un mcrnbre (Chine) n'a pa,, partidpc au vote. '2 Voir / )ocument.\· officie/J du Con.\·f'il d,· .,·t', uri1,:, tr,,11,· ,,u,JJri,,111, unn,;,,_ .\'up11limenf d'octohrt•, novt•ml,r,· t'I tl,·n•mhrt• J J7f.J '' /hid., documrnt S/13672 ~-(di cAl: lllBi gmuwwf'm: asaii:illmmdl,, IIDl dllmdtentt at mb­uin-4--,1a111; QJt llnl «™illUJtt IU1dt mtrulit; jpitiiiiilhlli um1811111,BltsuarlfagglliAdifrndtt!lkt.._.~a61t1br tiiunl~3lll maii 11JBD)8UlgliusQlldl. ...... c}i//p 111• ..... ,,.,,. 1111,~ ... ,...~. 114Wnnamh(Cl'ltal))ntilapai~M11Yte:· ID'lll&1.,BM'.IIB:llallm.lllBIIDlfl»JEIJf-eJIDIIJD11n14, ....... _,,.........CilMlllll,a: lkUld:laD~~DltJ---~-JIJ~Mi ~ 1fJ'IUB . Draiion-. AWMlilh ffll WJltUJ ~ JI~~ dW . t ~- RRJWimie: A\UPZllm''Slllllllllff .~211 j,iirl 1 '9; i.:aa..ttl~ dliilmerr W&. .ep f i1a1_.s ~ lai ~e&t cN1J 1Aliie. ti1 ~. ~ dmiit cNe ~ at .. dliMINIF .... Qfl'llrimn. PIJAON'&DIMJM7Alllllt~ 7 Msta2t11, •sauaee Jde2l3nalllembtitcl 999';1 Jdtaiomiii laa dafi.dacdtl11Nittu~dctero,pmol1lnh tdelelaaJamab~J~di~i .. b'onaeitif,pdffl~.sana~mttidelcVotc~,aaaaiiasumionrdck lq.q1fWiun11ntiUt@ec' ''Pllmtatdeldll~lec: ldttnr~ eordaltic dut22JlftMeOfflbtel999~11d~dlUiJ fmdCIBtidui.QjnmifiUck ~f#61J)pri..CltRP~taoh~ancmtideltllilZimblci(8UpJtt~ dad '~iauanrdclt~tiun11U1~{SSl'J6M'1o/r. · 21! ll!.tain#iJitldtSieu,w, 1 PPnaatlao1'1£CldtJi.wtln,,du,repmelltat,pennMlltldli .laa RippbliaJlrl' ddc Zimble, contenue dlU'· le• ddcvmem-.i SA'J6 .• ~ A,an11e.mmiMdllilClefdan&ion,du,repd ...... ,pe,an ... 11 ddJa,R8p,t,tiqqe dd~bie'', ~1,p,-''''', .,.,,tea nombre1~PMtlll!1d~­ sicmiet:dffiGmliti q~ont,616amnnts,-... ~'PI'', 19IbldJ.J tmtl~-qll(Jlrli• llltlfff, 2l'7,1Jt;.__,
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/459 (1979)
IntituléIsraël-Liban (19 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/459(1979)
Texte intégral vemement autrichien avait !'intention de promouvoir le colonel Greindl au grade de general de division lorsqu'il serait nomme commandant de la Force. Dans une lettre en date du 30 novembre40, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : ''J'ai porte votre lettre du 29 novembre 1979 concer­ nant la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement a !'attention des membres du Conseil de se­ curitc. Ils ont examine la question au cours de consulta­ tions qui ont eu lieu le 30 novembre et ont indique qu'ils souscrivaient a la proposition qu'elle contient. 'Le representant de la Chine m'a inforrne que, n'ayant pas participe au vote sur la resolution 350 ( 1974) du 31 mai 1974 et sur les resolutions ulterieures concemant la Force, la Chine se dissocie de la question.' Asa 2174'' seance, le 30 novcmbn: 1979, le Conseil a proccdc a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1363741)''. Resolution 456 ( 1979) du 30 novembre 1979 Le Conseil de securite, Ayunt exumine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement42, Decidt' : a) De demander aux parties intcressces d · appliquer im­ mcdiatement la resolution 338 ( 1973) du Conscil de sccu­ ritc, en date du 22 octobrc 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unic., chargee d'observer le dcgagement pour une autre pcriodl' de six mois, soil jusqu'au 31 mai 1980; C) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( 1973). Adoptee a la 2174•· seance par I 4 voix cont re zt'ro4 \ Decisions A la meme seance, aprcs l'adoption de la resolution 456 ( 1979), le President a fait la declaration suivante (S/13662) au nom des membres du Conseil : 411 /hid., document S/13666. 41 Ibid., Supp/1'mn11 d'oc1olm·, nov 'mln,· ,,, ,ie,·emhr.- /97Y. 42 /hie/., document S/ I 3637 41 Un mcmbrc (Chine) n ·a pas participc au vote. 11 .. Apropos de !'adoption de la resolution sur le renou­ vellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante touchant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 25 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagemenr42 que, · 'malgre le calme qui regne actuellement dans le sec­ teur lsrael-Syrie, la situation reste potentiellement dan­ gereuse dans tout le Moyen-Orient et demeurera telle vraisemblablement tant que 1 · on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous les aspects du probleme du Moyen-Orient · · . Cette declaration du Secretaire general reflete I' opinion du Conseil de securite.' A sa 2180'' seance, le 19 decembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants d'lsrael, du Liban et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1369141)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat se­ rait adressee au representant de !'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur proviso ire. Adoptee (lar /0 v,,u nm/11' un,• (Et,11.1·-l/nis ,/'Amenque), uvr,· 4 ahs1,•111io11., (frw1n•, N,,,·,·(l(e. Por/1 1( 1/. Ro~ 1um,• l/n, J,, Gm11d,•-Br,•tt1l(II rt d' /r/,mt/1· du Nord). Resolution 459 (1979) du J 'i decembre I 97Q Le Conseil de securite. Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 426 t 1978) du 19 mars, 427 (1978) du 3 mai e( 434 ( 1978) du J 8 sep­ tembre 1978, 444 (1979) du 19 Janvier et 450 (1979) du 14 juin 1979, ainsi que les declarations de son president en date du 8 decembre 1978 (S/12958)7, du 26 avril (S/13272)20 et du 15 rnai 1979i1, Rappe/ant ses debat:.. des 29 et 30 aout 197944 et le~ declarations du Secretaire general concernant le cessez­ le-feu, --~--- •• Document., offkid, du Consei/ d,· sinirit1'. /fl'fl/1'· 1u,,m1•1111· mme,·. 2164'' et 2165'' seances Ay,mt etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban4~, A1psant en reponse a la demande du Gouvemement li­ banai, et notant avcc preoccupation les violations persis­ tante~ du cessez-le-feu, les attaques subies par Ja Force et lcs difficultes aux4uelles se heurte !'application des reso­ lutions du Conscil de securitc, Exprimanr son a,mhe devant les obstacles qui conti­ nuent d'etre opposes au plein deploiement de la Force et les menaces qui pesent sur sa securite meme, sa liberte de mouvement et la securite de son quartier general, Convaincu que la situation actuelle a de serieuses conse­ quences pour la paix et la securite au Moyen-Orient et en­ trave la realisation d'une paix juste, generale et durable dans !'ensemble de la region, Reaffirma111 sa demande tendant a ce que soient stricte­ ment respectees l'intcgrite territoriale, !'unite, la souverai­ nete et l'independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres intemat1onalement reconnues, et se fclicitant des efforts deployes par le Gouvemement libanais pour rcaffirrner sa souverainete et retablir son autorite civile et militaire dans le Sud du Liban, I. Reaffirme les obJectifs des resolutions 425 ( 1978) et 450 ( 1979); 2 Ex1 rime son ap11111 au Secrctaire general pour les efforts qu'il deploic en ~ue de consolider le cessez-le-fcu et demande a toutcs lcs parties en cause de s'abstenir d'ac­ tivites incompatibles awr les objectifs de la Force interi­ mairt' des Nations Unies au Liban et de cooperer a la reali­ sation de ces objectifs; 3. Demande au Secreta1re general et a la Force de continuer a prendre toutef mesures efficaces jugees neces­ saires, conformement aux directives et au mandat de la Force approuves dans la resolution 426 ( 1978); 4. Prend acte de la determination du Gouvemement libanais de mettre sur pied un programme d'action, en consultation avec lr Secretaire general. en vue de favoriser le retablissement de son autorite conformement a la resolution 425 ( 19781; 5. Prend acte egalement des efforts deployes par le Gouvcmement libanais pour obtenir de la communaute inlemationale qu · ellc reconnaisse la necessite de protcgcr '' /hid .. Suflplt'm~nr ,/' r1nr1/11 ,·. 11ovemhr,• ,., d,;cemhr,• /979, documcnl S/IJfiYI. les sites et monuments archeologiques et culturels de la ville de Tyr conforrnement au droit international et a la Convention de La Haye de 195446, qui dispose que de tels villes, sites et monuments font partie du patrimoine de l'humanite entierc; ti. Reaj}irme la validite de la Convention d'armistice gcneral26 entre Israel et le Liban conformcmcnl a ses deci­ sions et resolutions pertinentcs et demande aux parties de prendre les mesures nccessaires, avec !'aide du Secrctaire general, pour que la Commission mixte d'armistice re­ prenne ses activites et pour que soient pleinement respcc­ tees la securite et la liberte d'action de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve; 7. Decerne ses vifs eloges a la Force et a son commandant pour leur comportement et reaffirrne le man­ dat de la Force. enonce dans le rapport du Secretaire ge­ neral du 19 mars 19788 et approuve par la resolution 426 (1978), a savoir en particulier que la Force doit etre en mesure de fonctionner en tant qu 'unite militaire efficace. qu'elle doir jouir de la libertc de rnouvernent et de commu­ nication et des autres facilitcs qui sont necessaires a I' ac­ complissement de ses taches et qu'elle doit continuer d'etre a meme de s'acquitter de sa mission conformcment au rnandat susmentionne, y compris en exen;ant le droit de legitime defense; 8. Prie in.wamment tous les Etats Mernbres qui sont en mesure de le faire de continuer d'user de leur influence auprcs des parties en cause de fa\:on que la Force puissc s'acquitter de ses fonctions pleinement et sans entraves; 9. Decide de renouveler le rnandat de la Force pour une periode de six mois, soit jusqu'au 19 juin 1980; IO. Reaffirme qu'il est resolu, au cas ou la Force continuerait d'etre empechee de s'acquitter de son mandat, a examiner des voies et moyens pratiques, conformement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, propres a assurer !'application integrate de la resolution 425 ( 1978); 11. Dfride de rester saisi de la question. Adoptee iI la 2 I H() · .,eana pur 12 voix cmllrt· ~,;ro. uv,•c 2 11hs­ tentions (Tchhmlovaquie. Union de., Republiqu,·s .md11/i.m•.1 sovieriques)°. •• Conven ,on pour la protection des hicns culturels en ,;as de rnnllil armc (Natirn, Unies, R,·rneil d,•., Tniitis, vol. 249. p. 241). 47 lJn me,, hrc (Chine) n'a pa, participc au vote. LA SITUATION EN ASIEDU SUD-EST ET SES INCIDENCES S1JR LA PAIX ET LA SECURITE INTERNA­ TIONALES. [LETTRE, EN DATE DU 22 FEVRIER 1979, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LES REPRESENTANTS DES ETATS-UNJS D'AMERIQUE, DE LA NORVEGE, DU PORTUGAL ET DU ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE RT D'IRLANDE DU NORD.I Decisions Asa 2114e seance, le 23 fevrier 1979, le Conseil a t'e­ cide d'inviter les representants de I' Australie, du Canada, de Cuba, de l'lnde, du Kampuchea democratique, de la 12 Malaisie, de la Nouvelle-2.elande, de la Pologne. de la Republique democratique allemande, de Singapour, de la Tha'ilande et du Viet Nam a participer. sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation en Asic du Sud-Est et ses im:idem·es -;ur la paiit et la o;c-c11ritr;
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/460 (1979)
IntituléRhodésie du Sud (21 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/460(1979)
Texte intégral :11·,1111 ,·11t,·11d11 la d1:d,11alio11 du prb,i1kn1 du 'iroupc al11l:ain'', A yant egalement entendu la declaration du representant du Front patriotiquc du Zimhahwcq, l hJ.ffirmall/ sa resolution 445 ( 1979), et en ,articulier la disposition par laqucllc le Conseil de sccurill' dl~dare quc toUll~s elections lcnuc' sous lcs uuspkcs du rrginw rncisll' illegal et lcurs rcsultals seront nuls cl non avenus et que !'Organisation des Nations Unics non plus qu'aucun Etal Membre ne reconnailra des reprcscnlants ou organcs qucl­ conques mis en place par cc processus, Gravnnl'nt prt;offup,; de cc 4ue le rcginw minorilaire raciste illegal de Rhodesic du Sud, defiant ouvcrtcmcnl !'Organisation des Nations Unics, ail entrcpri, d'organiser dans le territoire un simulacre d'eleclions, Convaincu que ces prctendues election' n'ont pas constitue un exercice aulhentiquc du droit du peuplc du Zimbabwe a l'autodctermination et a l'indepcndance natio­ nale et quc leur objet etait de pcrpeluer le regime de la minorite raciste blanche, Reaffirmant le droit inalienable du pcuple de Rhodesie du Sud (Zimbabwe) a l'autodetermination et a l'indepen­ dance conformement a la resolution 1514 (XV) de l'Assemblee generate, en date du 14 decembrc 1960, et la legitimite de la lutte qu'il mene pour obtenir la jouissancc des droits cnonces dans la Charte des Nations Unies, Comiderant la responsabilitc 4u'a chaquc Etat Mcmbn: de respccter scrupuleusement lcs resolutions et decisions du Conseil de securite et de veiller a ce que les institutions cl les personnes relevant de sa juridiction agissent de mcme, I. Condamne enagiquement toutcs tcntatives 1·1 mana:uvrcs du regime illegal, y compris Jes pretcndm:s elections d'avril 1979, visant a maintenir et a prolonger Ull regime minoritaire racistc et a empecher le Zimbabwe d'acceder a l'indepcndancc et a un veritable gouverneme111 par la majorite; 2. Rem/1rme que Jes prctendues elections tenues sous les auspice, du regime raciste illegal et leurs resultats sont nuls et non avenus; 3. Demande a nouveau a tous Jes Etats de ne recon­ naitre aucun representant ou organe mis en place par ce processus et d'observer strictement les sanctions obli­ gatoircs contre la Rhodcsie du Sud. Adop1c,· ,; lu 2143'· .w·,ma pur I 2 voix contrc ~t'ro. lJVt'c 3 abs, 11•n1io11.1· / 1:'1a1.1·-l/11i.,· ,/' Amiri­ q11,·. Franre. Rov,mml'-ll11i ,1,, Grmule-Hrc•ta/!,tt ' 'I ,/' Irland,• d11 Nord). Decision A sa 2 p; 1•· seance, le 21 decembre l 979, le Conseil a decide d'ir. viter les reprcscntants du Botswana, de Cuba, du Liberia. du Mozambique et de la Repuhlique-Unie de '1 !hid .. lre111c-quatrihne um1h·. 2142'' seance 15 Ta111.anic a parti~ipcr, sans droit de voll'., a la discussion de la question intitulee : 'Question concemant la situation en Rhodesic du Sud : 'a) Lettre, en date du 12 dccembre 1979, adressee au President du Conseil de securitc par le representant permanent du Royaume Uni de Ornmlc:-Bretaitnc t·t d'lrlundc du Non! aupri-~ de l'Orgamsution des Na­ tions Unies (S/13688''): 'h, Lettre, en date du 14 dccembre I 979, adressee au President du Conseil de securite par le representanl permanent de Madaga.'icar aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/l 3693~K); 'c) Lettre, en date du 18 dccembre 1979, adressec au President du Conseil de securitc par le reprc~entant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord aupres de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/13698~8)''. Resolution 460 ( 1979) du 21 decembre 19~ Le Con.veil de sfrur~te, Rappe/ant ses resolutions 232 ( 1966) du 16 dccemhrc 1966, 253 ( 1968) du 29 mai 1968 et ses resolutions ulte­ rieures pertinentes concemant la situation en Rhodesie du Sud, R£'affirma111 la tcneur de la resolution I'd 4 (XV I de I' Assemblee generate. en date du 14 dccemhre 1960. Notant avl'c .vati4action que la conference tenue a Lan­ rnster House a Londres a abouti a un accord sur la C'on~11- tution d'un Zimbabwe libre et indepcndant prevoyant un veritable gouvernement par la majorite. sur des disposi­ tions propres a assurer l'entree en vigueur de cette consti­ tution et sur un cessez-le-feu, Notant egalement que le Gouvernement du Royaume­ llni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord, ayant 1le nouveau assume sa responsabilite en tant que Puissan...:c administrante, se doit de decoloniser la Rhodesie du Sud sur la base d'elections librcs et democratiques qui permct tront a celle-ci d'acceder a une independance veritable ac­ ceptable pour la communaute internationale confornw­ ment aux objectifs de la resolution 1514 (XV1. Deplorant les pertes en vies humaines, les degats et lcs souffrances provoqucs par quatorze annecs de rebellion ,·n Rhodesie du Sud, Conscient de la neccssitc de prendre dl:s mcsurcs l'ffi, a­ ces afin de prevcnir et d'climiner toulcs menaces ;1 la p.,rx et a la securite intcrnationales dans la region. I. Reaffirmt' le droit inalienable du peuple du L1m­ babwe a l'autodctermination, a la lihcrte et a l'indepcn - dance, lei qu'il est consacre dans la Charte des Nations Unies et conformement aux objectifs de la resolution I .'i 14 (XV) de I' Assemblee generate; ''lbtd .. Supplem,•111 d'octobre. novn11hre t'/ d,;amhrc· /Y7Y. 1 /J1;mle, eu cgard a j' llCCord realise ll la conference de Lanntster House, de demander a tous Ies Etats Mem­ hrcs de lever les mesures prises contre la Rhodcsie du Sud en application du Chapitre VII de la Charte conformement aux resoluuons 232 ( 1966), 253 ( 1968) et aux resolutions ulteneures pertinentes concemant la situation en Rhodesie du Sud; 3. Decide en outre de dissoudre le Comite qu'il avait cree en application de sa resolution 253 ( 1968) conforme­ ment a !'article 28 de son rcglement interieur provisoire; 4. Felicite les Etats Membres. en particulier Jes Etats de premiere Iigne, d. avoir applique ses resolutions relati­ ves aux sanctions contre la Rhodcsie du Sud ainsi qu'ils etaient ten us de le faire en vertu de I' Article 25 de la Charte; :'i. Demande a tous les Etat. · ,1, rnbrcs et aux institu- 1ions specialisees de foumir d'urgencc une assistance a la Rhodesie du Sud er aux E1ats de premicrc lignc aux fins de lcur relevemenl et de fa(ili1cr le rapatriement en Rhodesie du Sud de tous Jes refugies et pcrsonnes deplacees; 6. Dema11de ii la Puissan1:e administranle et a toutes les parties intcressees de rcspectt:r strictement les accords qui ont cte conclus et de les appliquer integralement el de bonne foi; 7. Demande a. la Puissance administrante de veiller a ce qu'aucune unite, reguliere ou composee de mercenaires, des forces sud-afncaines ou d' autres forces etrangeres ne resle OU ne penetrc en Rhodesie du Sud, a l'exception des forces prevucs dans l'accord de Lancaster House; 8. Prie le Secretaire general de contribuer a !'applica­ tion du paragraphe 5 de la presente resolution, en particu­ Iicr en organi~ant, avec effet immediat, toutes formes d'as­ sistance financiere, technique et materielle a I' intention des Etats concemes afin de Ieur permettre de surmonter Jes difficultes economiques et sociales auxquelles i Is se hcurtent; 9. Decide de suivre la situation en Rhodesie du Sud ju,qu'a ce que le territoire ait accede a l'independance tot ale. Adoptee a la 21 X I' ,eunce pw JJ voix c,mtre zero. av,•,· 2 uh.,- 1ention., (T,·hfroslovaqui,•, Union d,·., R,;puh/iqu,•.,· wwiuli.1 lt'J .,·,,vi,;1,,,u,·.,} Decision A la mcme seance, le Conseil a egalemenl decide, sur la demande du representant du Kowei'l~9, d'adresser une in­ vitation a M. Clovis Maksoud en vertu de I'article 39 du reglement interieur provisoire. •!hid .• document S/13703. PLAINTE DE L' ANGOLA CONTRE L' AFRIQUE DU SUD60 Decisions A sa 2 I 30r seance, le 19 mars I 979, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Algerie, de l'Angol \, de Ja Bulgarie, de I'Ethiopie, du Viet Nam et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee 'Plaintc de I' Angola contre I' Afrique du Sud : lettre, en dale du I 6 mars 1979, adrcssee au Pre­ sident du Conseil de securitc par le representanl permanent de I' Angola aupres de I 'Organisation des Nations Unies (S/13 I 7661)''. A la meme seance, le Conseil a egaJement decide, sur Ja demande des representants du Gabon, du Nigeria et de la Zambie'2, d'adresser une invitation a M. Theo-Ben Guri­ rab en vertu de I'article 39 du reglement interieur provi­ soire. Asa 2132'' seance, le 20 mars 1979, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Benin, du Botswana, du 60 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions d..-la part du Conseil en 1978. ~, Voir Do.-ume,us olficiels du Conseil de securiie. 1rentc-qu;i1rieme ,mntie. Supplement de jam·ier. ffrrier et mars /979. •1 Ibid .• d1' :ument S/13178 16 Congo, de Cuba, du Ghana, de la Guinee, de Madagascar, du Mozambique, de la Republique democratique alle­ mande, du Soudan et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la mcmc seance, le Conscil a cgalement decide, sur la demandc des reprcsentants du Gabon, du Nigeria et de la Zambie~3, d'adresser une invitation a M. Mishake Muyongo en vertu de I' article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2133' seance, le 22 mars 1979, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I'Egypte, de la Guyane, du Liberia, de la Republique-Unie de Tanzanie, de la Rouma­ nie, de la Sierra Leone, de la Somalie et du Togo a partici­ per, sans droit de vole, a la discussion de la question. A la mcme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demandc des rcprcsentants du Gabon, du Nigeria et de la Zambie1'4, d'adrt:sser unc invitation a M. Johnstone 6' /hid .. document S/13181. ••/hid .. document S/13183.
OrganeCSNU
Année1979
CôteS/RES/461 (1979)
IntituléRépublique islamique d'Iran (31 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/461(1979)
Texte intégral Ayant presente a I' esprit !'obligation qu'ont Jes Etats de regler leurs differends intemationaux par des moyens paci­ fiques de telle maniere que la paix et la securite intema­ tionales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger, Conscient de la responsabilite qu'ont les Etats de s'abs­ tenir, dans leurs relations intemationales, de recourir a la menace ou a l'emploi de la force contre l'integrite territo­ riale ou l'independance politique de tout Etat ou de toute autre maniere incompatible avec Jes buts des Nations Unies, Reaffirmant l'obligation solennelle qu'ont tous les Etats parties a la Convention de Vienne sur Jes relations diplomatiques de 196198 et a la Convention de Vienne sur Jes relations consulaires de 196399 de respecter l'invio­ labilite du personnel diplomatique et des locaux de ses missions, I . Demande instamment au Gouvemement iranien de liberer immediatement le personnel de l'ambassade des Etats-Unis d' Amerique detenu a Teheran, d'assurer sa protection et de Jui pennettre de quitter le pays; 2. Demande en outre aux Gouvemements de l'Iran et des Etats-Unis d'Amerique de prendre des mesures pour regler pacifiquement les questions qui restent a resoudre entre eux, a Jeur satisfaction mutuelle et confonnement aux buts et principes des Nations Unies; 3. Prie instamment Jes Gouvemements de l'Iran et des Etats-Unis d' Amerique de faire preuve de la plus grande moderation dans la situation actuelle; 4. Prie le Secretaire general de preter ses bons offices pour !'application immediate de la presente resolution et de prendre toutes les mesures appropriees a cette fin; 5. Decide de rester activement saisi de la question et prie le Secretaire general de lui faire rapport d'urgence sur les resultats de ses efforts. Adoptee a I' unanimite a la 2178' seance. Decisions A sa 2182~ seance, le 29 decembre 1979, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Allemagne, Repu­ blique federale d'. de I' Australie, du Canada et de Singa­ pour a participer, sans droit de vote, a la discussion de Ja question intitulee 'Lettre, en date du 22 decembre 1979, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant pennanent des Etats-Unis d' Amerique aupres de !'Organisation Jes Nations Unies (S/1370593)'. A sa 2183e ~eance, le 30 decembre 1979, le Conseil a decide d'inviter le representant du Japon a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 91 Nations Uniea, Recueil des Trcutes, vol. 500, p. 95. 99 Documents officiels de la Conference des Nations Unies sur les re· /Qtions ro,uulaires (publication des Nations Unies, numero de vente . M.X. H, p. 179. 24 Resolution 461 (1979) du 31 decembre 1979 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 457 ( 1979) du 4 decembre 1979, Rappe/ant egalement l'appel lance par le President du Conseil de securite le 9 novembre 197992 et reitere le 27 novembre I 979 (S/13652)96, Gravement preoccupe par la tension croissante entre la Republique islamique d'Iran et les Etats-Unis d'Ameriquc causee par la capture et Ja detention prolongee de ressortis­ sants des Etats-Unis qui sont detenus en otages en Iran en violation du droit international, et qui pourrait avoir des consequences graves pour la paix et la securite intem.i­ tionales, Prenant acte des lettres du Ministre des affaircs ctran­ geres de la Republique islamique d'lran, en date du 13 no­ vembre 197997 et du I''' decembre 1979100, relatives aux griefs de son gouvemement et a ses declarations concer­ nant la situation, Rappe/ant egalement la lettre du Secretaire general en date du 25 novembrc 19799\ dans laquelle ii declare qu'a son avis Ja crise actuelle entre la Rcpublique islamique d'lran et Jes Etats-Unis d'Amerique constitue une menace grave pour la paix et la securite intemationales, Tenant compte de l'ordonnance rendue par la Cour intemationale de Justice le 15 decembre 1979101 deman­ dant au Gouvemement de la Republique islamiquc d'lran d'assurer la liberation immediate et sans aucune exception de tous Jes ressortissants des Etats-Unis qui sont detenus en otages en Iran et demandant egalement au Gouvemement des Etats-Unis d' Amerique et au Gouvemement de Ja Re­ publique islamique d'lran de veiller a ne prendre aucune mesure qui soil de nature a aggraver la tension entre les deux pays, Tenant compte egalement du rapport du Secretaire ge­ neral en date du 22 decembre I 979 sur !'evolution de la situation 1°1, Ayant presented /'esprit !'obligation qu'ont lcs Etats de reglcr leurs differends intemationaux par des moyens paci­ fiques de tclle maniere que la paix et la securite intema­ tionales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger, Conscient de la responsabilitc qu'ont les Etats de s'abs­ tenir, dans leurs relations intemationales, de recourir a la menace OU a I'emploi de la force contre l'integrite terri­ toriale ou J'independance politique de tout Etat ou de toute autre maniere incompatible avec les buts des Nations Unies, I . Reaffirme sa resolution 457 ( 1979) dans tous ses aspects; 2. Deplore le maintien en detention des otages a l'en­ contre de sa resolution 457 (1979) et de I' ordonnance de la Cour intemationale de Justice en date du 15 decemhrc 1979; -··--· 100 Do,·umen/.1 uffidel., du Conuil de .,.,,,·urile, trrnte-quatrinnt' ann,·,·. Supplement d'uctobre, novembr,• et diu•mbre 1979. document S/13671 101 /bid., document S/13697 101 /bid., document S/13704. 3. Demande instamment une Jois encore au Gouver­ nement de la Republique islamique d'Iran de liberer im­ mediatement tous Jes ressortissants des Etats-Unis detenus en otages en Iran, d'assurer leur protection et de leur per­ mcltre de quitter le pays; 4. Prie ll nouveau le Secretaire general de preter ses bons offices et d'intensifier ses efforts en vue d'aider le Conseil de securite a atteindre Jes objectifs vises dans la presente resolution, et note a cet egard que le Secretaire general est dispose a se rendre personnellement en Iran; 5. Prie le Secretaire general de rendre compte au Conseil de securite de sa mission de bons offices avant que le Conseil se reunisse a nouveau; 6. Decide de se reunir le 7 janvier 1980 pour examiner la situation et, en cas d'inobservation de Ja presente reso­ lution, pour adopter des mesures efficaces confonnement aux Articles 39 et 41 de Ja Charte des Nations Unies. Adoptee a la 2184• SNIICe por / I voi.x mnJre zero. awe 4 abs­ tentions (Bangladrsh, Kowei~. Tchicoslovaquie, Union de.v Rtpubliqurs sot'ialist,·s sovit­ liqurs). LA SITUATION EN NAMIBIE103 Decision Le 28 novembre 1979104, le President du Conseil a fait Ja declaration suivante : 'Le Conseil de securite s'est reuni en consultations officieuses pour entendre une declaration du Secretaire general concemant le rapport105 qu'il a presente en ap­ plication de la resolution 435 ( 1978) du Conseil et pour proceder a des echanges de vues sur la question de Na­ mibie. '°·1 ()uestion ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conscil en 1968, 1969, 1970. 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976 et 1978. 10• Document.1· ofjic-iels du Conscil de .,ecurire, trente-quarriemt' annee, Su11p/eml'nt d' octobre, novembre er dfr,,mbre f979, document S/ 13657. ''~Ibid., document S/13634. 25 'Le Conseil de securite a indique qu 'ii appuyait les efforts deployes par le Secretaire general pour appliquer Ja resolution 435 ( 1978) mais a note avec une grave preoccupation que ces efforts n' avaient pas abouti jus­ qu 'a present. 'Le Conseil de securite a note que les Etats de pre­ miere Jigne et Ja South West Africa People's Organiza­ tion avaient accepte le principe de la zone demilitarisee et que l'on attendait encore une reaction de la part de I' Afrique du Sud. 'Le Conseil de securite demande a l'Afrique du Sud de faire connaitre d'urgence sa reaction au sujet de I'ac­ ceptation du principe de la zone demilitarisee, en tenant compte du fait que I' Assemblee generale doit commen­ cer a examiner la question de Namibie le 6 decembre 1979.'
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/444 (1979)
IntituléIsraël-Liban (19 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/444(1979)
Texte intégral date du 17 janvier5, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : 'Je tiens a vous faire savoir que j'ai porte votre lettre en date du l 2 janvier I 979 a I' attention des membres du Conseil de securite. lls ont examine la question au cours de consultations officieuses le 17 janvier et ont approuve les propositions formulces dans votre lettre. 'Le representant de la Chine m'a informe que, n'ayant pas participc au vote sur les resolutions 425 ( 1978) et 426 (1978), la Chine se dissocie de la question.' I\ sa 2113'' seance, le 19 janvier 1979, le Conseil a de­ cide d'inviter le representant du Liban a ,,articiper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Oricnt : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/13026 et Corr. 16)' Resolution 444 (1979) du 19 janvier 1979 Le Conseil de securit,•, Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) du 19 mars, 427 (1978) du 3 mai et 434 (1978) du 18 sep­ tembre 1978, Rappel,mt egalemmt la declaration du President du Conseil de securite en date du 8 decembre 1978 (S/12958)7• Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban en date du 12 jan­ vier 1979, public sous la cote S/ 13026 et Corr. 16, Exprimant sa preoccupation devant la grave situation qui regne dans le Sud du Liban du fait des obstacles oppo­ ses a !'application integrale des resolutions 425 (1978) et 426 (1978), Reaffirmant sa conviction que Ja continuation de cette situation constitue un defi a son autorite et a ses reso­ lutions, Notant avec regret que la Force est arrivee a la fin de son deuxieme mandat sans avoir eu la possibilite d'achever toutes Jes taches qui lui avaient ete confiees, Soulignant que la liberte de mouvement et I' absence d'entraves a ses deplacements sont essentielles a l'accom­ plissement par la Force de son mandat dans la totalite de sa zone d'operation, Ri,itfir111m11 111 nfrt'101ite du strict rrs~~-, lie lu souvtrui­ nctc, de l'intcgritc territoriale et de l'independance politi­ que du Liban a l'interieur de ses frontieres intema­ tionalement reconnues, ~ Ibid., document S/13039. 6 /bid., Supplement de Janvier, fevrier et mar, 1979. 1 Ibid .. t renu-troisieme annee, 2 I 06' seance, par. 7. 2 Rea.ffirmant le caractere temporaire de la Force, ainsi que le stipule son mandat, Agissant comme suite a la demande du Gouvemement libanais compte tenu du rapport du Secretaire general, I. Deplore le manque de cooperation, particulierement de la part d'lsrael, aux efforts deployes par la Force intc­ rimaire des Nations Unies au Liban pour s'acquitter plei­ nement de son mandat, y compris !'assistance que prcte Israel a des groupes armcs irrcguliers dans le Sud du Liban; 2. Note avec une vive sati.\faction les efforts dcploycs par le Secrctaire general, lcs commandants et soldats le la Force et le personnel de !'Organisation des Nations Unics. ainsi que par les gouvernemcnts qui onl fourni leur assis­ tance et leur cooperation; 3. Se dedare satisfait de la politique declaree du Gou­ vemement libanais et des mesures qui ont deja ete prises pour assurer le deploiement de I' arrnee libanaise dans le sud et encourage ce gouvemement a accroitre ses efforts, en coordination avec la Force, en vue de restaurer son au­ torite dans cette region; 4. Decide de renouveler le mandat de la Force pour une periode de cinq mois, soil jusqu'au 19 juin 1979; 5. Demande au Secretaire general et a la Force de continuer a prendre toutes les mesures effecti ves ju gees necessaires, conformement aux directives et au mandat ap­ prouves pour la Force tels qu'ils ont ete adoptes par le Conseil de securite8, et invite le Gouvernement libanais a elaborer, en consultation avec le Secretaire general, un programme echelonne d'activites a executer a1, cours des trois mois a venir afin de promouvoir le retabli,sement de son autorite; 6. Prie instamment tous les Etats Membres 4ui sont en mesure de le faire d'user de leur influence aurres des in­ teresscs de fa~on que la Force puisse s'acquitter de ses fonctions pleinement et sans entraves; 7. Reajfirme qu'il est resolu, au cas ou la Force conti­ nuerait d'etre empechee de s'acquitter de son mandat, a examiner des voies et moyens pratiques, conforrnement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, propres a assurer !'application integrale de la resolution 425 ( 1978); 8. Decide de rester saisi de la question et de se reunir de nouveau dans un delai de trois mois pour evaluer la situation. Adoptee ,, la 2113' ,w;anC'l' par 12 voix contre zao. avec 2 ah.,·· tentions (Tcheco.,·/ovaquie, Union des Republiques .wcia/ist,•J .,mietiques)'. Dedslon!i A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 444 (1979), le President a fait la declaration suivantc (S/ 13041 J au nom du Conseil : 11 /hul, Supph;m,'flf tk j(Wvi,·r, fh1,J,.,- ,,, 11111r, l'J7H. due. unu·11I S/1261 I ' Un membre Chine) n·a P•' pan1ci]X: au vote.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/462 (1980)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/462(1980)
Texte intégral A sa 2188'' seance. le 6 janvier 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants des Pays-Bas. de la Republique federate d' Allemagne. du Venezuela et du Viet Nam a participer. sans droit de vote. a la discus­ sion de la question. Asa 2189'' seance. le 7 janvier 1980. le Conseil a decide d'inviter les representants du Chili. du Pa­ nama. de la Republique democratique populaire lao et de la Yougoslavie a participer. sans droit de vote. a la discussion de la question. A sa 2190' seance. le 7 janvier 1980. le Conseil a decide d'inviter le representant du Zafre a participer. sans droit de vote. a la discussion de la question. Resolution 462 (1980) du 9 janvier 1980 Le Conseif de scc11rif£;. A_l'l//1( examine la question inscrite a rordre du jour de sa 2185' seance. public sous la cote Sf Agenda/ 2185. Tcna11r comprc du fait que !'absence d'unanimite parmi ses membres permanents a la 2 I 90' seance l'a empeche de s·acquitter de la responsabilite principale qui lui incombe pour le maintien de la paix et de la securite intemationales. Oc;cide qu ·une session extraordinaire d'urgence de I' Assemblee generate sera convoquee pour examiner la question figurant dans le document S/ Agenda/2185. Adop1,;c ,i /11 rcpri,c d,, lo .!JCX/•· .1 ;1111 ' par I.! 1·oi.1 co111rc .! ( R,;p11Mi,1111' d,'11101 m- 1i 111c 11/l,,11w11dc. U11io11 dn R,;p11/,/iq11n soci11/ist,'S .w,-f '­ ti /11 '-' ), (/\'('(' //JI(' 11h.\'li'llli//ll (/omhf,,). LA SITUATION EN NAMIBIE' Decision Dans une lettre en date du 9 janvier 19804• le Secretaire general a informe le Conseil de securite de son intention. si le Conseil y consentait. d'entreprendre l'examen detaille des questions techniques envisage dans son rapport du 20 no­ vembre I 979' et. a cet effet. de nommer le general de corps d'armee Prem Chand initialemenl commandant provisoire et. par la suite. commandant de l'element militaire du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la periode de transition. Dans une lettre en date du 12 janvier 1980°. le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : 'J'ai porte votre lettre du 9 janvier 1980 concemant l'application de la resolution 435 ( 1978) du Conseil de securite a !'attention des membres du Conseil. lls ont examine la question lors de consultations officieuses tenues le 12 janvier et ont donne leur assentiment a la proposition presentee dans votre lettre ... 'Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Con~eil en 1%8. 1%9. 1970. 1971. 1972. 1973. 1974. 1975. 1976. 1978 et 1979. 4 Doc11111c111., l!/licid, d11 Co/1.\l'il de .,·,;c11ri1,;_ 1r1'1// '-ci11q11h'111 ' 01111,;c_ S11ppl,;111,,111 de jm11·il'I' . .fr1·1-icr ,,, 111,11'.1 /980. document S/13740. '/hid .. trc111c-,111111ri ;,11 ' 111111,;c_ S11ppl,;111c111 ,/'oc10/,r,,_ ,w,·,,,11/,rc ,,, dcu'111hrc /979. document S/13634. 'S/13741. 2
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/463 (1980)
IntituléRodhésie du Sud (2 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/463(1980)
Texte intégral PLAINTE DE LA ZAMBIE7 Decision Dans une note en date du 22 janvier 19808, le President du Conseil, rappe­ l ant ses notes du 30 novembre et du 12 decembre 19799, a annonce qu'a la suite de consultations sur cette question entre les membres du Conseil ii avait ete convenu qu'aux fins de la presentation du rapport complet du Comite special du Conseil de securite cree par la resolution 455 (1979) concernant la plainte de la Zambie, qui devait etre soumis le 31 janvier 1980 au plus tard, le Comite special demeurerait compose des Etats mentionnes au paragraphe 3 de la note du 30 no­ vembre. 7 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1969. 1973, 1978 et 1979. 8 Documents ojficiels du Conseil de securite. tre11tl'-ci11quihne annei. S11ppl,;ment de jam'icr, ffrrier et mars 1980. document S/13755. 9 /hid., trell/l'-q11atrii'me ann,;l', Supplement d'octohrl', 110,·emhre et dfrl'mhre /979, documents S/13669 et S/13685. QUESTION CONCERNANT LA SITUATION EN RHODESIE DU SUD'0 Decisions A sa 2192e seance, le 30 janvier 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants du Botswana, de Cuba, de l'Egypte, du Liberia, du Malawi, du Mo­ zambique, de la Republique-Unie de Tanzanie, de la Somalie et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Ques­ tion concernant la situation en Rhodesie du Sud : let­ tre, en date du 25 janvier 1980, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente du Malawi aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1376411 )''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Niger, de la Tu­ nisie et de la Zambie12, d'adresser une invitation a M. Tirivafi Kangai et M. Johnstone Makatini en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2193e seance, le 31 janvier 1980, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Algerie, du Ni­ geria et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2194e seance, le 31 janvier 1980, le Conseil a egalement decide d'inviter le representant du Zatre a 10 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963, 1965, 1966, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972. 1973, 1976, 1977, 1978 et 1979. 11 Voir Dornments ofjiciels du Conscil de sfrurite. trente­ cinquieml' annee, Suppleml'nt de jam·ier, ffrrier et mars /980. 12 Documents S/13770 et S/13771, incorpores dans le compte rendu de la 2192' seance. 3 participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2195' seance, le I''' fevrier 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants du Ghana, du Kenya et de l'Ouganda a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Niger, de la Tu­ nisie et de la Zambieu, d'adresser une invitation a M. Callistus Ndlovu en vertu de !'article 39 du regle­ ment interieur provisoire. Resolution 463 (1980) du 2 fevrier 1980 Le Consei/ de S(;Clll'ile' Ayanl examine les faits les plus recents survenus en Rhodesie du Sud (Zimbabwe), Rappe/ant ses resolutions relatives a la situation en Rhodesie du Sud, en particulier sa resolution 460 (1979), Notant que la conference tenue a Lancaster House, a Londres, a abouti a un accord sur la Constitution d'un Zimbabwe libre et independant prevoyant un veritable gouvernement par la majorite, sur des dis- ' Document S/13776. incorpore dans le compte rendu de la 219.'i'' seance. positions propres a assurer l'entree en vigueur de cette constitution et sur un cessez-le-feu, Notant egale111e11t que le Gouvernement du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord, ayant de nouveau assume sa responsabilite en tant que Puissance administrante, se doit de decoloni­ ser la Rhodesie du Sud sur la base d'elections libres et democratiques qui permettront a celle-ci d'acceder a une independance veritable acceptable pour la communaute internationale, conformement aux ob­ jectifs de la resolution 1514 (XV) de l'Assemblee ge­ nerate. en date du 14 decembre 1960. Preoffupe par les nombreuses violations des dis­ positions de !'accord de Lancaster House. R 't(!fir111a111 la necessite de respecter strictement les dispositions du paragraphe 7 de la resolution 460 ( 1979), dans lequel le Conseil de securite a demande a la Puissance administrante de veiller a ce qu'aucune unite. reguliere OU composee de mercenaires. des for­ ces sud-africaines ou d'autres forces etrangeres ne reste OU ne penetre en Rhodesie du Sud. a !'exception des forces prevues dans !'accord de Lancaster House. I. R ;,if.l'ir111e le droit inalienable du peuple du Zimbabwe a l'autodetermination. a la liberte et a l'in­ dependance. tel qu'il est consacre par la Charte des Nations Unies et conformement aux objectifs de la resolution 1514 (XV) de l'Assemblee generale: .., De111a11de a toutes les parties de respecter !'ac- cord de Lancaster House: 3. De11u111de a la Puissance administrante d'assu­ rer !'application integrale et impartiale de !'accord de Lancaster House. dans sa lettre et dans son esprit: 4. De11w1ule au Gouvernemenl du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. tout en notant qu'il a annonce que les troupes sud-africaines avaient ete retirees du ponl de Beit. d'assurer le re­ trait immediat. complet et sans condition du territoire de la Rhodesie du Sud de toutes autres forces sud­ africaines. regulieres OU composees de mercenaires: 5. D,,111,11ule au Gouvernement du Royaume-Uni de prendre toutes les mesures necessaires pour que les citoyens zimbabweens satisfaisant aux conditions requises puissenl participer librement aux prochaines elections. et notamment : a) D'assurer le retour rapide et sans entrave des exiles et refugies zimbabweens conformement a !'ac­ cord de Lancaster House: h) D'assurer la liberation de tous les prisonniers politiques; c) De faire en sorte que toutes les forces se conformenl strictemenl aux dispositions de !'accord de Lancaster House et de consigner immediatement les forces rhodesiennes et auxiliaires dans leurs bases conformement audit accord: d) D'accorder un traitement egal a toutes les par­ ties a !'accord: e) D'abroger toutes les mesures et tous les regle­ ments d'urgence incompatibles avec la conduite d'elections libres et equitables: 6. De11w1ule au Gouvernement du Royaume-Uni de creer en Rhodesie du Sud les conditions qui per­ mettront d'assurer des elections libres et equitables et d'eviter ainsi le danger que representerait l'echec de !'accord de Lancaster House. qui pourrait avoir de graves consequences pour la paix et la securite internationales: 7. De11w11de au Gouvernement du Royaume-Uni de liberer tous les prisonniers politiques sud-africains. y compris les combattants de la liberte, captures en Rhodesie du Sud et de faire en sorte qu'ils puissent gagner en securite tout pays de leur choix: 8. Co11du1111u, 1·igo11re11.H'lllt'11t le regime raciste d · Afrique du Sud pour son ingerence dans Jes affaires interieures de la Rhodesie du Sud: 9. De111a11de a tous les Etats Membres de respec­ ter uniquement le choix exerce librement et dans des conditions equitables par le peuple du Zimbabwe; I 0. Dhide de suivre la situation en Rhodesie du Sud jusqu·a ce que le territoire ail accede a l'inde­ pendance totale sous un veritable gouvernement par la majorite. Adopl 'e ,i la :! /Yf,c ,,;ill/cc par /4 ,·oi.r cont rt' ::(;ro 14. '' Un membre (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord) n·a pas participe au vote. LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT1' Decisions A sa 2199'' seance. le 22 fevrier 1980. le Conseil a decide d'inviter les representants de Cuba. de l'Egypte, d'Israel, de la Jordanie. du Maroc. de la Republique arabe syrienne et de la Yougoslavie a participer. sans droit de vote. a la discussion de la question intitulee : ' Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1967. 1968. 1969. 1970. 1971. 1972. 1973. 1974. 1975. 1976. 1977. 1978 et 1979. 4 .. La situation dans les territoires arabes occupes .. Lettre. en date du 15 fevrier 1980. adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Jordanie aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1380116): .. Lettre. en date du 15 fevrier 1980. adressee au President du Conseil de securite par le representant '' Voir Doc11111,,,11.1 ofli, i,,f, ,/11 Co11.1eil de .1 ;c11ri1,;_ ll'l'III '· , i11,111ii01111' llllll ;l'. S11pp/,'111c111 de ./lllll'in .. fr,·1-ier cl 111ar.1 /980.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/464 (1980)
IntituléNouveau membre : Saint-Vincent-et-Grenadines (19 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/464(1980)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISA TION DES NATIONS UNIES87 A. -Demande d'admission de Saint-Vincent-et-Grenadines Decisions A sa 2197e seance, le 19 fevrier 1980, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conformement a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par Saint-Vincent-et-Grenadines88. A sa 2198e seance, le 19 fevrier 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de Sainte-Lucie et de la Trinite-et-Tobago a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admis- 87 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963. 1964, 1965, 1966, 1967, 1968. 1970, 1971, 1972, 1973, 1974. 1975, 1976, 1977. 1978 et 1979. 88 Dornments ojjkiels de /'Assemblee ~enerale. tre11te­ ci11q11ieme session, Annexes. point 19 de l'ordre du jour. document A/35/89-S/ 13784. sion de nouveaux Membres89 concemant la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies pre­ sentee par Saint-Vincent-et-Grenadines. Resolution 464 ( 1980) du 19 fevrier 1980 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations Unies presentee par Saint­ Vincent-et-Grenadines88. Recommande a I' Assemblee generate d'admettre Saint-Vincent-et-Grenadines a l'Organisation des Na­ tions Unies. Adoptee d /'11nw1imit,; ,i la 2 /98' seance. 89 Documents ojjic1els du Conseil de securite. tre11te-ci11q11ieme w111,;c, Supplement ,!,, ja111·ier . .fe,-rier et mars /980. document S/ 13805. B. -Demande d'admission du Zimbabwe Decisions A sa 2243e seance, le 29 juillet 1980, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conformement a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par le Zimbabwe90. A sa 2244e seance, le 30 juillet 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, de l'Australie, de l'Egypte, du Japon, du Pakistan, de la Republique federate d' Allemagne, de la Roumanie et de la Sierra Leone a participer, sans droit de vote. a la discussion du rapport du Comite d'admission de •0 Ibid., Supplement de juillet, ,w11t et septemhre /9X0, docu­ ment S/14064. 26 nouveaux Membres91 concemant la demande d'ad­ mission a !'Organisation des Nations Unies presentee par le Zimbabwe. Resolution 477 ( 1980) du 30 juillet 1980 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations Unies presentee par le Zim­ babwe90, Rernmmande a l'Assemblee generate d'admettre le Zimbabwe a !'Organisation des Nations Unies. 91 Ibid .. document S/14076. Adoptee ,i /'unanimite d la 2244 ' .1·ea11cc.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/465 (1980)
IntituléTerritoires occupés par Israël (1 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/465(1980)
Texte intégral permanent du Maroc aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1380216)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation au President par interim du Comite pour I' exercice des droits inalienables du peuple palestinien en vertu de l'article 39 du regle­ ment interieur provisoire. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion Jui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de I'article 37 du reglement interieur provisoire. Adopt,;,, par /() 1·oix u111tre 1(11 ' /Ltats-U11i.1 d'Am,;riql{ '). 111·ec 4 ah.\'le11tio11.1 (Franc '. Nort',;~e. Port 111:al. Rm·,111111 ·­ Uni de Gra11de-Bret111:11c cl 1/'lr/l/lule '' Nord). A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant de la Tunisie 17, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud et M. Fahd Qawasma en vertu de l'article 39 du regle­ ment interieur provisoire. A sa 2200e seance, le 25 fevrier 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, du Pa­ kistan et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 220 I · seance, le 26 fevrier 1980, le Conseil a decide d'inviter le representant de 1' Afghanistan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2202e seance, le 27 fevrier I 980, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'lndonesie, du Kowe'it et du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 17 Documents S/ 13819 et S/ 13814. incorpores dans le compte rendu de la 2199'' seance. 'i Resolution 465 ( 1980) du J•r mars 1980 Le Co11seil de sh-11rite, Prenant acte des rapports de la Commission du Conseil de securite creee en application de la resolu­ tion 446 ( 1979) pour etudier la situation concernant les colonies de peuplement dans Jes territoires arabes oc­ cupes depuis 1967, y compris Jerusalem, contenus dans Jes documents S/13450 et Corr.2 et Add.J1K et S/1367919, Prenant £1cte £;1,?alement des lettres du representant permanent de la Jordanie20 et du representant perma­ nent du Maroc, president du Groupe islamique21, Deplora11t 1fre111e11t le refus d'lsrael de cooperer avec la Commission et regrettant qu'il ait formelle­ ment rejete Jes resolutions 446 ( I 979) et 452 (I 979), A.lfir111a11t 1111c ./ Ji., rncore que la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aout 194922, est applicable aux territoires arabes occupes par Israel depuis I 967. y compris Jerusalem. D£;plorant la decision du Gouvernement israelien de soutenir officiellement !'installation d'lsraeliens dans Jes territoires palestiniens et dans Jes autres ter­ ritoires arabes occupes depuis 1967, Pn~finlli£,111e111 pr£'occ11p£' par la maniere dont Jes autorites israeliennes appliquent cette politique de co­ lonisation dans les territoires arabes occupes, y com­ pris Jerusalem. et par ses consequences pour la po­ pulation locale arabe et palestinienne, Tena11t co111pte de la necessite d'envisager des me­ sures visant a assurer la protection impartiale des ter­ res et des biens prives et publics et des ressources en eau, Gardant presents d /' esprit le statut particulier de Jerusalem et. specialement. la necessite de proteger et de preserver la dimension spirituelle et religieusc unique des Lieux saints de cette ville. Appelant I' attention sur les consequences graves que la politique de colonisation ne peut manquer d'avoir sur toute tentative en vue de parvenir I1 une paix d'ensemble, juste et durable au Moyen-Orient. Roppe/0111 ses resolutions pertinentes. plus preci­ sement les resolutions 237 ( 1967). 252 ( 1968). 267 (1969), 271 (1969) et 298 (1971). ainsi que la declara­ tion de consensus faite par le President du Conseil de securite le 11 novembre 197621, Ayallf i111·it£; M. Fahd Qawasma. maire d' Al-Khalil (Hebron) dans les territoires occupes. it lui fournir des '' Yoir /)on1111 ·111s o/Jidc/., du Const'il d,· .1 ·curit '. frl'11f,- 411at1fr111e 1u111,;c. S11ppl,;111e111 dejuilll't. 11,1111 'I .l 'f'l 'llll t ' / J7 J. 1• /hid .. S11pp'1;111 '11/ ,f'oc/o/,n•. 1101·,·111/»·c ct d,;,·,·111/,,... / J7 J. 10 /hid .. ll'l'lllc-ci111111ii•111 · 1111111; '. Sup11!t;111,·,11 dc ) 1111'icr. l 'l'/'i.-1 l'I mars /WW. document S/13801. · '/hid .• document S/1380:!. 1' Nations Unies. Rff11eil d,,., Trair,'.,. v,,I. 7 .. p. ~!17. 'Doc11111c111., dlil'ic/.1· du Co11.1l'il dc s,;u,rirc. frc11t,· cl 1111;,·•,11, {/1/1/('{', 1969'' seam:e. informations conformement a !'article 39 de son re­ glement interieur provisoire, I. Felicite la Commission du Conseil de securite creee en application de la resolution 446 ( 1979) de rreuvre qu'elle a accomplie en elaborant le rapport publie sous la cote S/13679: 2. A ccepte les conclusions et recommandations figurant dans le rapport de la Commission; 3. Demande a toutes les parties. particulierement au Gouvernement israelien. de cooperer avec la Commission: 4. Deplore 1-il'cment la decision d'lsrael d'inter­ dire a M. Fahd Qawasma de se deplacer librement pour se presenter devant le Conseil de securite et prie Israel de lui permettre de se rendre librement au Siege de !'Organisation des Nations Unies a cette fin: 5. Considhe que toutes les mesures prises par Israel pour modifier le caractere physique. la compo­ sition demographique. la structure institutionnelle ou le statut des territoires palestiniens et des autres ter­ ritoires arabes occupes depuis 196 7. y compris Jeru­ salem. ou de toute partie de ceux-ci n·ont aucune va­ lidite en droit et que la politique et les pratiques d' Israel consistant a installer des elements de sa po­ pulation et de nouveaux immigrants dans ces territoi­ res constituent une violation tlagrante de la Conven­ tion de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre et font en outre gravement obstacle a l'instauration d'une paix d'ensemble. juste et durable au Moyen-Orient: 6. Deplore 1frc11u'11t qu'lsrael persiste et s'obstine dans ces politiques et pratiques et demande au Gou­ vernement et au peuple israeliens de rapporter ces mesures. de demanteler les colonies de peuplement existantes et. en particulier. de cesser d'urgence d'etablir. edifier et planifier des colonies de peuple­ ment dans les territoires arabes occupes depuis 1967. y compris Jerusalem: 7. Drnw11de a tous les Etats de ne fournir ~1 Israel aucune assistance qui serait utilisee specifiquement pour les colonies de peuplement des territoires occupes: 8. Prie la Commission de continuer a etudier la situation concernant les colonies de peuplement dans les territoires arabes occupes depuis 1967. y compris Jerusalem. d'enqueter sur les informations relatives a la grave diminution des ressources naturelles. parti­ culierement des ressources en eau. en vue d'assurer la protection de ces importantes ressources naturelles des territoires occupes. et de suivre de pres !'applica­ tion de la presente resolution: 9. Pric la Commission de Jui faire rapport avant le l''r septembre 1980 et decide de se reunir le plus tot possible apres cette date pour examiner le rapport et !'application integrale de la presente resolution. Adopt,;,. ,; /'11111111i111ifr ,i la ]]()3c .\l;({/l( l'. 6 Decisions A sa 2204'' seance. le 31 mars 1980, le Conseil a decide d' inviter les representants de I' Egypte. de l'lraq. d'lsrael. de la Jordanie et du Liban a partici­ per. sans droit de vote. a la discussion de la question intitulee : 'Question de l'exercice par le peuple palestinien de ses droits inalienables : .. Lettre. en date du 6 mars 1980. adressee au President du Conseil de securite par le President par interim du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien (S/ 1383211,): 'Lettre. en date du 24 mars 1980. adressee au President du Conseil de securite par le President du Comite pour rexercice des droits inalienables du peuple palestinien (S/1385511,)''. A la meme seance. le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation au President et au Rappor­ teur du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien en vertu de r article 39 du re­ glement interieur provisoire. A la meme seance. le Conseil a en outre decide. ii la suite d'un vote. qu·une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion lui confererait Jes memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de I' article 3 7 du reglement interieur provisoire. Adopt,;,. par /(I 1·11i.r , ontr,· ,,,,,. 1Lr11t.,-U11i., d'A111,;ri,11'''· 111·,·c ./ nh1t1•11tio11s (Frnnc,·. 1\101Ti'ge. Portugal. Roya11111c~ Uni d,. Gn111d '-8rd11g11,· ,., d'lr/1111 /c d11 ,\lord) A la meme seance. le Conseil a egalement decide. sur la demande du representant de la Tunisie24• d'adresser une invitation ii M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2205' seance. le 3 avril 1980. le Conseil a de­ cide d 'inviter les representants de I' Algerie. de l'lnde. de la Republique arabe syrienne et de la Yougoslavie a participer. sans droit de vote. a la discussion de la question. '4 Document S/138h7. incorpore dans le compte rendu de la ~~04' seance.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/466 (1980)
IntituléAfrique du Sud-Zambie (11 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/466(1980)
Texte intégral PLAINTE DE LA ZAMBIE CONTRE L' AFRIQUE DU SUD60 Decisions A sa 2209e seance, le 10 avril 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Angola, de Cuba, du Liberia, de Maurice, du Nigeria et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question intitulee 'Plainte de la Zambie contre I' Afrique du Sud : lettre, en date du 8 avril 1980, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Zambie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1387861)''. A sa 221oe seance, le 11 avril 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, des Emirats arabes unis, de la Guyane et du Zai're a parti­ ciper. sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2211e seance, le 11 avril 1980, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Inde a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 466 ( 1980) du 11 avrll 1980 Le Conseil de securite, Prenant acre de la lettre du representant permanent de la Republique de Zambie en date du 8 avril 1980 contenue dans le document S/1387861, Ayant examine la declaration du representant de la Republique de Zambie62, Gr,11·ement preoccupe par !'intensification des actes d'hostilite commis sans provocation par le regime 60 Question ayanl fail l'objel de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1976. 61 Voir Documents of]iciels du Conseil de sernrite. trentc­ cinquieme annee. Supplement d'a,·ril, mai etj11i11 /980. 62 /hid .. trente-cinquieme anni'e. 2209' seance. raciste d' Afrique du Sud en violation de la souverai­ nete. de l'espace aerien et de l'integrite territoriale de la Republique de Zambie, Rappe/ant sa resolution 455 ( I 979), aux termes de laquelle ii a, entre autres, condamne energiquement la connivence de I' Afrique du Sud raciste avec le regime illegal qui etait alors en place en Rhodesie du Sud dans les actes d'agression commis contre la Republi­ que de Zambie. A.ff1i1;e par les pertes tragiques en vies humaines et preoccupe par les dommages et les destructions de biens qu'ont entraines les actes de plus en plus graves et les incursions armees commis par le regime raciste d · Afrique du Sud cont re la Republique de Zambie. Pnd,mdement preocrnpe par le fait que les actes injustifies commis par le regime raciste d' Afrique du Sud visent a destabiliser la Republique de Zambie. Conscient de la necessite de prendre des mesures efficaces pour maintenir la paix et la securite interna­ tionales. I. Condamnc h1cr1;iquement le regime raciste d'Afrique du Sud pour les actes qu'il continue, avec une intensite croissante et sans provocation, de per­ petrer contre la Republique de Zambie et qui cons­ tituent une violation flagrante de la souverainete et de l'integrite territoriale de la Zambie; 2. l:'xi1;e que I' Afrique du Sud retire immediate­ ment toutes ses forces militaires du territoire de la Republique de Zambie, cesse toutes violations de l'espace aerien de la Zambie et respecle dorenavant scrupuleusement la souverainete et l'integrite territo­ riale de la Republique de Zambie; 3. A1·ertit so/enne/lement l'Afrique du Sud que. en cas de nouvelles incursions armees contre la Republi­ que de Zambie, le Conseil de securite se reunira pour envisager une nouvelle action appropriee conforme­ ment aux dispositions de la Charle des Nations Unies, y compris son Chapitre VII; 4. Felicite la Republique de Zambie de la mode­ ration extreme dont elle fait preuve face aux graves provocations sans cesse commises a son egard par le regime raciste d' Afrique du Sud; 5. Decide de rester saisi de la question. Adoplee II /'11111111imit1i 1i /11 2211, seance. LA QUESTION DE L 'AFRIQUE DU SUD61 Decisions Apres avoir consulte les membres du Conseil, le President du Conseil a adresse au Gouvernement 6·' Question ayanl fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977, 1978 et 1979. 18 sud-africain, le 13 mars 1980, le message ci-apres au sujet de la capture et du maintien en detention de M. Victor Matlou par ce gouvernement : ··Le Conseil de securite a appris avec une pro­ fonde preoccupation que Jes autorites sud-
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/467 (1980)
IntituléIsraël-Liban (24 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/467(1980)
Texte intégral Nations Unies dans les circonstances les plus diffi­ ciles27.' A sa 2218e seance, le 24 avril 1980, le Conseil a decide, sur la demande du representant de la Tuni­ sie28, d'adresser une invitation a M. Hammadi Essid en vertu de ('article 39 du reglement interieur provi­ soire. Resolution 467 (1980) du 24 avril 1980 Le Conseil de securite. ARissant comme suite a la demande du Gouverne­ ment libanais29, Ayant hudie le rapport special du Secretaire gene­ ral sur la Force interimaire des Nations l' ' au Liban en date du 11 avril 1980-'0 ainsi que Jes decla­ rations, rapports et additifs ulterieurs, S'hant exprime par la voix du President du Conseil de securite dans sa declaration du 18 avril I 98027, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979) et 459 (1979), Rappe/ant le mandat et Jes principes directeurs de la Force, tels qu'ils sont enonces dans le rapport du Secretaire general du 19 mars 197811 et confirmes par la resolution 426 ( I 978), aux termes desquels, en par­ ticulier: a) La Force 'doit etre en mesure de fonctionner en tant qu'unite militaire integree et efficace', h) La Force 'doit jouir de la liberte de mouvement et de communication et des autres facilites qui sont necessaires a l'accomplissement de ses taches', c) La Force 'ne devra faire usage de la force qu'en cas de legitime defense'', d) La 'legitime defense comprendrait la resistance a toute tentative de l'empecher par la force de s'ac­ quitter de ses fonctions conformement au mandat du Conseil de securite', I. Reafjirme sa determination d'appliquer les re­ solutions susmentionnees, en particulier les resolu­ tions 425 (1978), 426 (1978) et 459 (1979), dans la tota­ lite de la zone d'operation qui a ete assignee a la 27 Document S/13900, incorpore dans le compte rendu de la 2217'' seance. 2' Document S/13903, incorpore dans le compte rendu de la 22 18'' seance. 2• Doc11me11ts ,,fficiel.1· du Con.1eil de .1,:c11ri1,;. lre1111·-ci11411i,:m,· w111h•. S11pple1111·111 d'm•ril, mai l'1 j11i11 /WW, document S/ 13885. 111 /hid., document Sf 13888. '' /hid., tre11/1•-1roisih111· 111111,:r, S11ppft:11u•11/ d1·j11111·i1·r. Ji:,.,.;,,,. l'1 111111·.1 /'1711. document S/12611. 8 Force interimaire des Nations Unies au Liban, jus­ qu'aux frontieres internationalement reconnues; 2. Condamne toutes les actions contraires aux dispositions des resolutions susmentionnees et, en particulier, deplore vivement : (I) Toute violation de la souverainete et de l'inte­ grite territoriale du Liban; h) L · intervention militaire d' Israel au Li ban; c) Taus les actes de violence commis en violation de la Convention d'armistice general entre Israel et le Liban12; d) La fourniture d'une assistance militaire aux for­ ces dites de facto; e) Taus actes de nature a gener l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve; _f) Taus actes d'hostilite contre la Force et dans ou a travers sa zone d'operation comme allant a l'en­ contre des resolutions du Conseil de securite; R) Taus actes faisant obstruction a la capacite de la Force de confirmer le retrait complet des forces israeliennes du Liban, de superviser la cessation des hostilites, d'assurer le caractere pacifique de la zone d'operation, de controler Jes deplacements et de prendre Jes mesures jugees necessaires pour assurer le retablissement effectif de la souverainete du Liban; h) Les actes ayant fait des marts et des blesses parmi Jes hommes de la Force et de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve. le harcelement et les avanies dont ils ont fait l'objet, la perturbation des communications, ainsi que la des­ truction de biens et de materiel; 3. Condamne le bombardement delibere du quar­ tier general de la Force et plus particulierement de l'hopital de campagne, qui jouit d'une protection spe­ ciale en vertu du droit international; 4. Note m·ec satisfaction les efforts entrepris par le Secretaire general et par les gouvernements inte­ resses pour obtenir la cessation des hostilites et per­ mettre a la Force de s'acquitter efficacement de son mandat sans ingerence; 5. Felicite la Force de la grande moderation dont elle a fait preuve en s'acquittant de ses fonctions dans des circonstances tres difficiles; 6. Appel/e /'attention sur les dispositions de son mandat qui autoriseraient la Force a faire usage de son droit de legitime defense; 7. Appelle /' attrntion sur le mandat de la Force qui prevoit qu 'elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour prevenir une reprise des combats et pour assurer que sa zone d'operation ne soit pas utilisee pour des activites hostiles de quelque nature que ce soit; 8. Prie le Secretaire general de convoquer, a un niveau approprie, une reunion de la Commission mixte d'armistice israelo-libanaise pour convenir de recommandations precises et remettre en application '2 l'rou:.,_,.,,,.1,,11,.r nlfi, id, du ( '011_,,.;/ ,I,, .,,:curit,'. 111111trit'·111,• 111111,:,._ \'upp/,:,11,·11/ 1111',·iul 11' ./ la Convention d'armistice general afin d'aboutir au retablissement de la souverainete du Liban sur !'en­ semble de son territoire jusqu'aux frontieres interna­ tionalement reconnues; 9. Demw1de a toutes Jes parties concernees et a tous ceux qui sont a meme de preter une assistance quelconque de cooperer avec le Secretaire general pour permettre a la Force de s'acquitter de son mandat; 10. Reconnait qu'il est necessaire d'examiner d'urgence tous les moyens d'obtenir !'application in­ tegrale de la resolution 425 (1978), y compris le ren­ forcement de la capacite de la Force de s'acquitter de tous Jes aspects de son mandat; 11. Prie le Secretaire general de faire rapport aus­ sitot que possible sur la progression de ces initiatives et sur la cessation des hostilites. Adopti;e ,i la 22Ui' sc;w,ce par 12 i·oix con/re ::iro. ai·ec 3 ahste11tio11.1 I l:..'tat.1·-Unis d'A111,'riq11e. Ri;puh/ique d1;- 111ocratique al/enu111de. Union dn· Repuhliques .wcialiste., .' , 1 ·ii' I iq11c.\}. Decisions Dans une lettre en date du 28 avril 19803\ le Se­ cretaire general a informe le Conseil qu'il se proposait de remplacer !'unite medicale norvegienne, qui etait retiree de la Force interimaire des Nations Unies au Liban, par une unite medicale suedoise, sous reserve des consultations d'usage, lorsque le Conseil aurait eventuellement decide de proroger le mandat de la Force. Dans une lettre en date du 29 avriP4, le Presi­ dent du Conseil a informe le Secretaire genertil de ce qui suit : 'J'ai porte votre lettre du 28 avril 1980 a !'atten­ tion des membres du Conseil de securite. Apres avoir examine la question !ors de consultations of­ ficieuses le 29 avril, les membres du Conseil ont accepte la proposition que vous formuliez dans la­ dite lettre. 'Le representant de la Chine m'a fait savoir que, n'ayant pas participe au vote sur Jes resolutions 425 (1978) et 426 (1978), la Chine se dissocie de la question.' A sa 2219e seance, le 29 avril 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Arabie saou­ dite, de la Bulgarie, des Emirats arabes unis, de la Guyane, du Qatar, de la Republique socialiste sovie­ tique d' Ukraine et de la Somalie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : ·' Documents 111.ficiels du C0t1seil de sec11rit1;, trc11te-ci11quih11e annc'e, S11pp/eme111 d'm.,.il, mai et j11i11 /WW, document SI 13916. ·'4 S/13917. 9 'Question de l'exercice par le peuple palestinien de ses droits inalienables : 'Lettre, en date du 6 mars 1980, adressee au President du Conseil de securite par le President par interim du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien (S/1383216); .. Lettre, en date du 24 mars 1980, adressee au President du Conseil de securite par le President du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien (S/1385516)''. A sa 2220•· seance, le 30 avril 1980, le Conseil a decide d' inviter le representant du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 222 I'' seance. le 8 mai 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel et de la Jordanie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee .. La situation dans Jes territoires arabes occupes : lettre. en date du 6 mai 1980, adressee au President du Consei1 de securite par le representant permanent de la Tunisie aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/13926B)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a· participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoplc; ' par /() ,·oix contre une 11:.:rats-Uni.~ cl'Amc;riqu '). c11·ec 4 ahstentions ( Fra1u·c,. Non·c~/,/ '. Portll/,/lll, Ro_1·t111me­ U11i de Grande-Brelc1!,1l1 ' C'/ c/'/rlwule du Nord). Resolution 468 (1980) du 8 mai 1980 Le Conseil de securite, Rappe/ant la Convention de Geneve de 1949.1\ Pn~f mdement preocrnpe de !'expulsion par Jes autorites d'occupation militaire israeliennes des maires d'Hebron et d'Halhoul et du juge islamique d'Hebron, ' Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre. du 12 aout 1949 (Nations Unies. Rerneil ''-' Trnith. vol. 75. p. 287).
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/468 (1980)
IntituléTerritoires occupés par Israël (8 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/468(1980)
Texte intégral la Convention d'armistice general afin d'aboutir au retablissement de la souverainete du Liban sur !'en­ semble de son territoire jusqu'aux frontieres interna­ tionalement reconnues; 9. Demw1de a toutes Jes parties concernees et a tous ceux qui sont a meme de preter une assistance quelconque de cooperer avec le Secretaire general pour permettre a la Force de s'acquitter de son mandat; 10. Reconnait qu'il est necessaire d'examiner d'urgence tous les moyens d'obtenir !'application in­ tegrale de la resolution 425 (1978), y compris le ren­ forcement de la capacite de la Force de s'acquitter de tous Jes aspects de son mandat; 11. Prie le Secretaire general de faire rapport aus­ sitot que possible sur la progression de ces initiatives et sur la cessation des hostilites. Adopti;e ,i la 22Ui' sc;w,ce par 12 i·oix con/re ::iro. ai·ec 3 ahste11tio11.1 I l:..'tat.1·-Unis d'A111,'riq11e. Ri;puh/ique d1;- 111ocratique al/enu111de. Union dn· Repuhliques .wcialiste., .' , 1 ·ii' I iq11c.\}. Decisions Dans une lettre en date du 28 avril 19803\ le Se­ cretaire general a informe le Conseil qu'il se proposait de remplacer !'unite medicale norvegienne, qui etait retiree de la Force interimaire des Nations Unies au Liban, par une unite medicale suedoise, sous reserve des consultations d'usage, lorsque le Conseil aurait eventuellement decide de proroger le mandat de la Force. Dans une lettre en date du 29 avriP4, le Presi­ dent du Conseil a informe le Secretaire genertil de ce qui suit : 'J'ai porte votre lettre du 28 avril 1980 a !'atten­ tion des membres du Conseil de securite. Apres avoir examine la question !ors de consultations of­ ficieuses le 29 avril, les membres du Conseil ont accepte la proposition que vous formuliez dans la­ dite lettre. 'Le representant de la Chine m'a fait savoir que, n'ayant pas participe au vote sur Jes resolutions 425 (1978) et 426 (1978), la Chine se dissocie de la question.' A sa 2219e seance, le 29 avril 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Arabie saou­ dite, de la Bulgarie, des Emirats arabes unis, de la Guyane, du Qatar, de la Republique socialiste sovie­ tique d' Ukraine et de la Somalie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : ·' Documents 111.ficiels du C0t1seil de sec11rit1;, trc11te-ci11quih11e annc'e, S11pp/eme111 d'm.,.il, mai et j11i11 /WW, document SI 13916. ·'4 S/13917. 9 'Question de l'exercice par le peuple palestinien de ses droits inalienables : 'Lettre, en date du 6 mars 1980, adressee au President du Conseil de securite par le President par interim du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien (S/1383216); .. Lettre, en date du 24 mars 1980, adressee au President du Conseil de securite par le President du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien (S/1385516)''. A sa 2220•· seance, le 30 avril 1980, le Conseil a decide d' inviter le representant du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 222 I'' seance. le 8 mai 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel et de la Jordanie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee .. La situation dans Jes territoires arabes occupes : lettre. en date du 6 mai 1980, adressee au President du Consei1 de securite par le representant permanent de la Tunisie aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/13926B)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a· participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoplc; ' par /() ,·oix contre une 11:.:rats-Uni.~ cl'Amc;riqu '). c11·ec 4 ahstentions ( Fra1u·c,. Non·c~/,/ '. Portll/,/lll, Ro_1·t111me­ U11i de Grande-Brelc1!,1l1 ' C'/ c/'/rlwule du Nord). Resolution 468 (1980) du 8 mai 1980 Le Conseil de securite, Rappe/ant la Convention de Geneve de 1949.1\ Pn~f mdement preocrnpe de !'expulsion par Jes autorites d'occupation militaire israeliennes des maires d'Hebron et d'Halhoul et du juge islamique d'Hebron, ' Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre. du 12 aout 1949 (Nations Unies. Rerneil ''-' Trnith. vol. 75. p. 287). I. Demande au Gouvernement israelien, en sa qualite de Puissance occupante, de rapporter ces me­ sures illegales et de faciliter le retour immediat des notables palestiniens expulses, afin qu'ils puissent reprendre les fonctions auxquelles its ont ete elus OU nommes; 2. Prie le Secretaire general de faire rapport sur I'application de la presente resolution. Adoptee t1 la 2221,· seance par 14 1·oix nm/re Zl;ro, a1·,·c 1111 ' ahstenlion (Etats-Unis d'Amerique). Decisions A la meme seance, le Conseil a en outre decide d' inviter le representant de la Y ougoslavie a faire une declaration a propos de I'hommage rendu a la me­ moire de Son Excellence M. Josip Broz Tito, presi­ dent de la Republique federative socialiste de You­ goslavie. Asa 2222e seance, le 20 mai 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants d'Israel et de la Jor­ danie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation dans les territoi­ res arabes occupes : lettre, en date du 16 mai 1980, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Jordanie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1394125)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion Jui confererait Jes memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de I'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par /0 1·oix con/re une (Etats-Uni.,· d'Amerique), tJ\'ec 4 ahstentions (France, Non•ef e, Port111 al, Royaume­ Uni de Grande-Bret11w1e t'I d'Irlande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Tunisie36, d' adres­ ser une invitation a M. Fahd Qawasma, M. Mohamed ... Document S/13942, incorpore dans le compte rendu de la 2222e seance. 10 Milhem et M. Rajah Attamimi en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 469 (1980) du 20 mai 1980 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport en date du 13 mai 1980.H presente par le Secretaire general en application de la resolution 468 (1980) du Conseil de securite, Rappelant la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aout 194922, et en particulier l'article I, qui dis­ pose que 'Les Hautes Parties contractantes s 'engagent a respecter et a faire respecter la presente Convention en toutes circonstances', et l'article 49, qui dispose que 'Les transferts forces, en masse ou individuels, ainsi que les deportations de personnes protegees hors du territoire occupe dans le territoire de la Puissance occupante ou dans celui de tout autre Etat, occupe ou non, sont interdits, quel qu'en soit le motif', I. Deplore 1-ivement le fait que le Gouvernement israelien n'a pas applique la resolution 468 (1980); 2. Demande a nouveau au Gouvemement israe­ lien, en sa qualite de Puissance occupante, de rap­ porter les mesures illegales prises par les autorites d'occupation militaire israeliennes en expulsant Jes maires d'Hebron et d'Halhoul et le juge islamique d'Hebron et de faciliter le retour immediat des nota­ bles palestiniens expulses, afin qu'ils puissent re­ prendre les fonc~ions auxquelles ils ont ete elus OU nommes; 3. Felicite le Secretaire general de ses efforts et le prie de les poursuivre afin d'assurer l'application im­ mediate de la presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite sur les resultats de son action a une date aussi rapprochee que possible. Adopth· d la 2223 ' seance par 14 1·oix contre zero, a1·ec une ahstention (Etat,1·-Uni.f d'Amerique). Decision A sa 2224e seance, le 30 mai 1980, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee ·'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1395725)'. 17 Documents ojficiels du Conseil de .recurite, trente-cinquil'me annee. Supplement d'a1·ri/, mai etjuin 1980, document S/13938.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/469 (1980)
IntituléTerritoires occupés par Israël (20 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/469(1980)
Texte intégral I. Demande au Gouvernement israelien, en sa qualite de Puissance occupante, de rapporter ces me­ sures illegales et de faciliter le retour immediat des notables palestiniens expulses, afin qu'ils puissent reprendre les fonctions auxquelles its ont ete elus OU nommes; 2. Prie le Secretaire general de faire rapport sur I'application de la presente resolution. Adoptee t1 la 2221,· seance par 14 1·oix nm/re Zl;ro, a1·,·c 1111 ' ahstenlion (Etats-Unis d'Amerique). Decisions A la meme seance, le Conseil a en outre decide d' inviter le representant de la Y ougoslavie a faire une declaration a propos de I'hommage rendu a la me­ moire de Son Excellence M. Josip Broz Tito, presi­ dent de la Republique federative socialiste de You­ goslavie. Asa 2222e seance, le 20 mai 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants d'Israel et de la Jor­ danie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation dans les territoi­ res arabes occupes : lettre, en date du 16 mai 1980, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Jordanie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1394125)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion Jui confererait Jes memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de I'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par /0 1·oix con/re une (Etats-Uni.,· d'Amerique), tJ\'ec 4 ahstentions (France, Non•ef e, Port111 al, Royaume­ Uni de Grande-Bret11w1e t'I d'Irlande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Tunisie36, d' adres­ ser une invitation a M. Fahd Qawasma, M. Mohamed ... Document S/13942, incorpore dans le compte rendu de la 2222e seance. 10 Milhem et M. Rajah Attamimi en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 469 (1980) du 20 mai 1980 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport en date du 13 mai 1980.H presente par le Secretaire general en application de la resolution 468 (1980) du Conseil de securite, Rappelant la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aout 194922, et en particulier l'article I, qui dis­ pose que 'Les Hautes Parties contractantes s 'engagent a respecter et a faire respecter la presente Convention en toutes circonstances', et l'article 49, qui dispose que 'Les transferts forces, en masse ou individuels, ainsi que les deportations de personnes protegees hors du territoire occupe dans le territoire de la Puissance occupante ou dans celui de tout autre Etat, occupe ou non, sont interdits, quel qu'en soit le motif', I. Deplore 1-ivement le fait que le Gouvernement israelien n'a pas applique la resolution 468 (1980); 2. Demande a nouveau au Gouvemement israe­ lien, en sa qualite de Puissance occupante, de rap­ porter les mesures illegales prises par les autorites d'occupation militaire israeliennes en expulsant Jes maires d'Hebron et d'Halhoul et le juge islamique d'Hebron et de faciliter le retour immediat des nota­ bles palestiniens expulses, afin qu'ils puissent re­ prendre les fonc~ions auxquelles ils ont ete elus OU nommes; 3. Felicite le Secretaire general de ses efforts et le prie de les poursuivre afin d'assurer l'application im­ mediate de la presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite sur les resultats de son action a une date aussi rapprochee que possible. Adopth· d la 2223 ' seance par 14 1·oix contre zero, a1·ec une ahstention (Etat,1·-Uni.f d'Amerique). Decision A sa 2224e seance, le 30 mai 1980, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee ·'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1395725)'. 17 Documents ojficiels du Conseil de .recurite, trente-cinquil'me annee. Supplement d'a1·ri/, mai etjuin 1980, document S/13938.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/470 (1980)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/470(1980)
Texte intégral Resolution 470 (1980) du 30 mai 1980 Le Conseil de sernrite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le de­ gagement38, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; h) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 no­ vembre 1980; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur I' evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973 ). 4dopti;c 11 lo 2224' ';1111cc ,,,,,. 14 l'oix conlrl' -::.,,,.0 14. Decisions A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 470 ( I 980), le President a fait la declaration suivante au nom des membres du Conseil : 'A propos de !'adoption de la resolution sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante touchant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est lit au paragraphe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment38 que, 'malgre le calme qui regne actuelle­ ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et a toutes Jes chances de le rester tant que I' on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du pro­ bleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete I' opinion du Conseil de securite40. '' A sa 2226e seance, le 5 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter Jes representants de Bahrei'n, de l'Egypte, d'lsrael et de la Jordanie a participer, sans ''/hid., document S/13957. '' Un membre (Chine) n'a pas participe au vote. 40 Document S/13970, incorpore dans le compte rendu de la 2224'' seance. II droit de vote, a la discussion de la question intitulee ··La situation dans les territoires arabes occupes : lettre. en date du 3 juin 1980, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Bahre'in aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/139772s)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote. qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adopti;c p(lr /0 1·oix co111rc 1111 · ( t.:t(lts-U11i.11/'A 1111;riq11e J. 111·,,, 4 abstentions (France. Nor­ ,·,0i:c. Port11i:al, Ro_,·wm1c-U11i de Grande-BrNai:nc et ,/'lr­ londe du Nord). Resolution 471 (1980) du 5 juin 1980 Le Co11scil de sec11rite. Rappe/ant 1111e ji,i., de plus la Convention de Ge­ neve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du I 2 aout 194922, et en particulier !'article 27. qui dispose notamment : .. Les personnes protegees ont droit, en toutes circonstances, au respect de leur personne ... Elles seront traitees, en tout temps, avec humanite et protegees notamment contre tout acte de violence ou d'intimidation ... ', Reafjirmant l'applicabilite de la Convention de Ge­ neve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre aux territoires arabes occupes par Israel depuis 1967. y compris Jerusalem, Rappe/ant iRale111c111 ses resolutions 468 ( 1980) et 469 (1980), Reafjirmant sa resolution 465 (1980) par laquelle le Conseil de securite a considere 'que toutes Jes mesu­ res prises par Israel pour modifier le caractere physi­ que, la composition demographique, la structure institutionnelle ou le statut des territoires palestiniens et des autres territoires arabes occupes depuis 1967, y compris Jerusalem, ou de toute partie de ceux-ci n'ont aucune validite en droit et que la politique et Jes pratiques d'lsrael consistant a installer des elements de sa population et de nouveaux immigrants dans ces territoires constituent une violation flagrante de la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre et font en outre gravement obstacle a l'instauration d'une paix d'ensemble, juste et durable au Mayen-Orient' et a
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/471 (1980)
IntituléTerritoires occupés par Israël (5 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/471(1980)
Texte intégral Resolution 470 (1980) du 30 mai 1980 Le Conseil de sernrite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le de­ gagement38, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; h) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 no­ vembre 1980; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur I' evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973 ). 4dopti;c 11 lo 2224' ';1111cc ,,,,,. 14 l'oix conlrl' -::.,,,.0 14. Decisions A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 470 ( I 980), le President a fait la declaration suivante au nom des membres du Conseil : 'A propos de !'adoption de la resolution sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante touchant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est lit au paragraphe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment38 que, 'malgre le calme qui regne actuelle­ ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et a toutes Jes chances de le rester tant que I' on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du pro­ bleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete I' opinion du Conseil de securite40. '' A sa 2226e seance, le 5 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter Jes representants de Bahrei'n, de l'Egypte, d'lsrael et de la Jordanie a participer, sans ''/hid., document S/13957. '' Un membre (Chine) n'a pas participe au vote. 40 Document S/13970, incorpore dans le compte rendu de la 2224'' seance. II droit de vote, a la discussion de la question intitulee ··La situation dans les territoires arabes occupes : lettre. en date du 3 juin 1980, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Bahre'in aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/139772s)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote. qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adopti;c p(lr /0 1·oix co111rc 1111 · ( t.:t(lts-U11i.11/'A 1111;riq11e J. 111·,,, 4 abstentions (France. Nor­ ,·,0i:c. Port11i:al, Ro_,·wm1c-U11i de Grande-BrNai:nc et ,/'lr­ londe du Nord). Resolution 471 (1980) du 5 juin 1980 Le Co11scil de sec11rite. Rappe/ant 1111e ji,i., de plus la Convention de Ge­ neve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du I 2 aout 194922, et en particulier !'article 27. qui dispose notamment : .. Les personnes protegees ont droit, en toutes circonstances, au respect de leur personne ... Elles seront traitees, en tout temps, avec humanite et protegees notamment contre tout acte de violence ou d'intimidation ... ', Reafjirmant l'applicabilite de la Convention de Ge­ neve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre aux territoires arabes occupes par Israel depuis 1967. y compris Jerusalem, Rappe/ant iRale111c111 ses resolutions 468 ( 1980) et 469 (1980), Reafjirmant sa resolution 465 (1980) par laquelle le Conseil de securite a considere 'que toutes Jes mesu­ res prises par Israel pour modifier le caractere physi­ que, la composition demographique, la structure institutionnelle ou le statut des territoires palestiniens et des autres territoires arabes occupes depuis 1967, y compris Jerusalem, ou de toute partie de ceux-ci n'ont aucune validite en droit et que la politique et Jes pratiques d'lsrael consistant a installer des elements de sa population et de nouveaux immigrants dans ces territoires constituent une violation flagrante de la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre et font en outre gravement obstacle a l'instauration d'une paix d'ensemble, juste et durable au Mayen-Orient' et a d-eplore vivement 'qu'lsrael persiste et s'obstine dans ces politiques et pratiques', Consternl; par les tentatives d'assassinat dont ont ete victimes les maires de Naplouse, Ramallah et Al Bireh, Profo11deme11t preoccupe par le fait que les colons juifs des territoires arabes occupes sont autorises a porter des armes, ce qui -leur permet de commettre des crimes contre la population civile arabe, I. Condamne les tentatives d'assassinat dont ont ete victimes Jes maires de Naplouse, Ramallah et Al Bireh et demande que les auteurs de ces crimes soient immediatement arretes et poursuivis; 2. Erprime .rn prc~f'onde preoccupation devant le fait qu'lsrael, en tant que Puissance occupante, n'a pas assure une protection adequate a la population ci­ vile des territoires occupes, conformement aux dispo­ sitions de la Convention de Geneve relative a la pro­ tection des personnes civiles en temps de guerre; 3. Demande au Gouvernement israelien de de­ dommager de maniere adequate les victimes pour le prejudice qu'elles ont subi du fait de ces crimes; 4. Demande d 11om·ea11 au Gouvernement israe­ lien de respecter et d'appliquer les dispositions de la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre ainsi que les re­ solutions pertinentes du Conseil de securite; 5. De111a11de 1111e fi,is de p/11s a tous les Etats de ne fournir a Israel aucune assistance qui serait utilisee specifiquement pour les colonies de peuplement des territoires occupes; 6. Reajfirme la necessite primordiale de mettre fin a !'occupation prolongee des territoires arabes occu­ pes par Israel depuis I %7, y compris Jerusalem; 7. Prie le Secretaire general de faire rapport sur !'application de la presente resolution. Adoptee ,i la 2226'' .1·,,,11,ce par 14 l' Ji.r conrn~ ~ ;ro. a1·ec 1111e ah.,·te11tio11 ( Etats-U11i.~ d'A111eriq11eJ. Decisions Dans une note en date du 16 juin 198041, le President du Conseil a annonce qu'a la suite de consultations officieuses le Conseil avait decide de maintenir dans sa composition initiale la Commission du Conseil de securite creee en application de la resolution 446 ( 1979) pour etudier la situation concernant Jes colo­ nies de peuplement dans les territoires arabes occu­ pes depuis 1967, y compris Jerusalem. 41 Documents ofjiciels i/11 Conseil de .H,ntrite, trente-ci11q11ihne a1111ee, S11ppleme11t d' ,11·ril, mai et j11i11 /980, document S/14000. 12 A sa 2232l' seance, le 17 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants de l'Irlande, d'lsrael, du Liban et des Pays-Bas a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La si­ tuation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire ge­ neral sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1399425)' •. Resolution 474 (1980) du 17 join 1980 Le Co11seil de sec11rite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979). 459 (1979) et 467 (1980). ainsi que la declaration du Presi­ dent du Conseil de securite en date du 18 avril 198027• Avant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban en date du 12 juin 198042, A1-:is.rn11t en reponse a la demande du Gouverne­ ment libanais et notant avec preoccupation les ques­ tions soulevees dans les lettres qu'il a adressees au Conseil de securite le 8 mai41, le 17 mai44 et le 27 mai l9804~, Co111·ainc11 que la situation actuelle a de serieuses consequences pour la paix et la securite au Moyen­ Orient, Reqfjirmant sa demande tendant a ce que soient strictement respectees l'integrite territoriale, !'unite, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement recon­ nues. Dhernant ses eloges a la Force pour son compor­ tement, tout en exprimant sa preoccupation devant les obstacles qui continuent d'etre opposes au plein deploiement de la Force et a sa liberte de mouvement et les menaces qui pesent sur sa securite et sur celle de son quartier general, I. Dfride de renouveler le mandat de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une pe­ riode de six mois, soit jusqu'au 19 decembre 1980, et reitere son engagement d'assurer l'accomplissement integral du mandat de la Force dans la totalite de sa zone d'operation jusqu'aux frontieres interna­ tionalement reconnues, conformement au mandat et aux directives etablis et confirmes dans les resolu­ tions pertinentes du Conseil de securite; 2. Prem/ acre du rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban et fait pleinement siennes les conclusions et recomman­ dations qui y figurent; 4 ' /hid., document S/13994. 4' /hid., document S/13931. 44 /hid., document S/13946. 4' /hid., document S/13%2.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/472 (1980)
IntituléChypre (13 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/472(1980)
Texte intégral Decision Dans une note en date du 15 septembre 198068• le President du Conseil a indique que le President du Comite du Conseil de securite cree par la resolution 42 I (1977) concernant la question de I' Afrique du Sud lui avait fait savoir que. le Comite etant encore en 6• Ibid .. S11pplemelll de juillet, lit/Iii et septemhrl' /9/W, docu­ ment S/14166. train de mettre la derniere main a son rapport, ii lui serait difficile de faire rapport au Conseil avant le 15 septembre 1980, comme prevu au paragraphe 11 de la resolution 473 ( 1980), et que le Comite deman­ dait que la date de presentation du rapport soit re­ portee au 19 septembre. Le President ajoutait qu'a la suite de consultations officieuses sur la question ii avail ete constate qu'aucun membre du Conseil n'avait d'objection a formuler contre la demande du Comite. LA SITUATION A CHYPRE69 Decisions A sa 223oe seance, le 13 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee .. La si­ tuation a Chypre : rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/13972 et Add. 17°)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 472 (1980) du 13 juin 1980 Le Conseil de sernrite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre en date du 3 juin 198071, Notant que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 juin 1980, Reafjirmant Jes dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, 6' Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966. 1967. 1968. 1969. 1970. 1971, 1972, 1973, 1974. 1975. 1976. 1977, 1978 et 1979. 70 Voir Doct/llll'/lls 1iflic-iel.1· du Co11.1·l'il de s,;cwit,;. tn·11tt'­ ci11q11ihnl' llllllt't', S11ppf1,me111 c/'i11Tii. 111t1i et jui11 /9/W. 71 /hid., document S/13972. Reiterant son appui a J'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reunion de haul niveau les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie sous les auspices du Secretaire ge­ neral7 2, I. Prolonge t 110111·ea11, d'une periode prenant fin le 15 decembre 1980, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie instamment les parties de reprendre les entretiens intercommunautaires dans le cadre de !'ac­ cord en dix points et de Jes poursuivre assidument, en cherchant a obtenir des resultats et en evitant tout retard: 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de !'informer des progres reali­ ses et de lui presenter un rapport sur !'application de la presente resolution le 30 novembre 1980 au plus lard. Adoptee t1 /11 22301• s1;1111ce p11r /4 l'C1ix co11lre :. 'I'll'- Decisions Asa 2257e seance, le 11 decembre 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La si­ tuation a Chypre : rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/14275 et Add.174)''. A la meme seance. le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. '' /hid .. tr1·11lt'- /Ulllrit'111,· r11111,',·. Sup11f,'111,·111 d'an·il. 11wi ,·1 i11i11 / J79. document S/ LU69. par. 51. · 'Un rn.:mbn: {l'hind n'a pas particip.: au v,11.:. 74 Voir l 11c11111,·11ts o//i,frls du Cc111s 'i/ d,· .1,•,·uri1,·. tr 'llf,•- 1 lll /lli,'·111(· (11111('(', Su1111l('lllt'fll d',,(·tohr,·. /1(1\'t'llll rc '( d ·1·c·111hr,· / JS/I.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/473 (1980)
IntituléAfrique du Sud (13 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/473(1980)
Texte intégral africaines ont capture et maintiennent en detention M. Victor Matlou, passager international d'un vol Lesotho Airways qui faisait route du Swaziland a destination de Maseru (Lesotho). · · Selon Jes renseignements dont dispose le Conseil de securite, M. Matlou, refugie sud­ africain, s'est embarque le 12 decembre 1979 a bord du vol international 351 Lesotho Airways qui retie Maputo (Mozambique) a Maseru via le Swaziland. Les mauvaises conditions atmospheriques a Ma­ seru ont contraint le pilote a faire un atterrissage autorise a Bloemfontein (Afrique du Sud). Tous les passagers, M. Matlou compris, ont ete transferes de l'avion dans un autocar pour etre conduits a Ma­ seru. Au poste frontiere, des policiers sud-africains ont capture M. Matlou sous la menace d'une arme a feu. 'Tous les efforts deployes jusqu'a present pour faire liberer M. Matlou ont echoue, aussi bien les tentatives du Gouvernement du Lesotho que les appels lances par d'autres parties. Le Conseil de securite croit savoir que les autorites sud-africaines ont !'intention de faire passer M. Matlou en juge­ ment en vertu de la loi contre le terrorisme (Ter­ rorism Act) d' Afrique du Sud. 'Au nom du Conseil de securite, j'adresse done un appel urgent aux autorites sud-africaines pour qu'elles tiennent pleinement compte des circon­ stances particulieres de cette affaire, fassent liberer M. Matlou immediatement et sans condition et l'autorisent a quitter le pays. 'Je demande egalement instamment a I' Afrique du Sud qu'elle facilite le maintien de liaisons aerien­ nes entre le Lesotho, pays sans littoral, et le reste du monde64.'' Asa 2225e seance, le 4 juin 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants du Mozambique et du Ni­ geria a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La question de r Afrique du Sud : lettre, en date du 29 mai 1980, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente du Maroc aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1396965)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Niger, de la Tu­ nisie et de la Zambie66, d'adresser une invitation a M. Johnstone Makatini et M. Henry Isaacs en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. 64 S/13842. 6~ Voir Documents of]iciels du Conseil de securlte, trente­ cinquieme annee, Supplement d'avril, mai et juin /980. 66 Document S/13981, incorpore dans le compte rendu de la 2225• seance. 19 A sa 2227e seance, le 6 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants du Botswana, de Cuba, de I' Egypte. de I' Ethiopie, des Seychelles et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2228e seance, le 9 juin 1980, le Conseil a decide d' inviter les representants de I' Algerie et du Zatre a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 222~ seance, le 12 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter Jes representants de Bahrei'n, du Benin, de la Guyane, de la Roumanie et du Viet Nam a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'inviter le representant du Japon a faire une declara­ tion a propos de l'hommage rendu a la memoire de M. Masayoshi Ohira, premier ministre du Japon. Resolution 473 (1980) du 13 juin 1980 Le Conseil de securite, Prenant acte de la lettre en date du 29 mai 1980 du charge d'affaires par interim de la mission perma­ nente du Maroc aupres de !'Organisation des Nations Unies contenue dans le document S/13%965, Gravement preoccupe par !'aggravation de la situa­ tion en Afrique du Sud, en particulier par la repres­ sion et le meurtre d'ecoliers protestant contre l'apartheid, ainsi que par la repression dirigee contre Jes hommes d'eglise et les travailleurs, Notant egalement avec une grave preoccupation que le regime raciste a encore intensifie une serie de proces arbitraires menes en application de ses lois racistes et repressives prevoyant la peine de mort, Convaincu que cette situation resulte du fait que le regime raciste d'Afrique du Sud continue a imposer l'apartheid au mepris des resolutions du Conseil de securite et de I' Assemblee generate, Rappe/ant ses resolutions sur la question de I' Afri­ que du Sud, en particulier les resolutions 392 (1976), 417 (1977) et 418 ( 1977), Rappe/ant en outre ses resolutions 454 (1979) et 466 ( 1980), par lesquelles ii a condamne 1' Afrique du Sud pour avoir viole de maniere flagrante la souverainete et l'integrite territoriale d'Etats africains voisins, Rcit£;1w1r sa reconnaissance de la legitimite de la lutte que mene le peuple sud-africain pour eliminer !'apartheid et instaurer une societe democratique conformement aux droits de l'homme et a ses droits politiques inalienables tels qu'ils sont enonces dans la Charte des Nations Unies et dans la Declaration uni­ verselle des droits de l'homme, Prelll111f note des nombreuses requetes emanant d' Afrique du Sud et de I' exterieur en vue de la libera­ tion de Nelson Mandela et d'autres prisonniers politi­ ques, Grm·e111e11t prcocc11p(; par les informations scion lesquelles des armes et du materiel militaire seraient fournis a I' Afrique du Sud en violation de la resolu­ tion 418 ( 1977), Pre11a11t acre de la lettre du 27 mars 1980 emanant du President du Comite special contre !'apartheid et concernant un embargo sur le petrole a rencontre de I' Afrique du Sud07, Co11scie11t de ses responsabilites en vertu de la Charte pour ce qui est du maintien de la paix et de la securite internationales, I. Co11da11111e h1ergi411eme1lf le regime raciste d' Afrique du Sud pour avoir encore aggrave la situa­ tion et la repression massive contre tous les adversai­ res de !'apartheid, pour le meurtre de manifestants pacifiques et de detenus politiqucs et pour son refus d'appliquer les resolutions de I' Assemblee generale et du Conseil de securite, en particulier la resolution 417 ( 1977); 2. E,prime .1a profr111dc s,·mpathic aux victimes de cette violence; 3. Rl;{(f!irme que la politique d'apartheid est un crime contre la conscience et la dignite de l'humanite et est incompatible avec les droits de l'homme et sa dignite, la Charte des Nations Unies et la Declaration universelle des droits de l'hommc, et porte gravement atteinte a la paix et a la securite internationales; 4. Reco1111ait la legitimite de la lutte que mene le peuple sud-africain pour eliminer !'apartheid et ins­ taurer une societe democratique dans laquelle tous les habitants de I' Afrique du Sud dans son ensemble, quelles que soient leur race, leur couleur ou leurs convictions, jouiront dans l'egalite de tous les droits politiques et autres et participeront librement a la de­ termination de leur des tin; 5. Dema11de au Gouvernement sud-africain de mettre d'urgence un terme a la violence dirigee contre la population africaine et de prendre d'urgence des mesures pour eliminer !'apartheid; 6. Erprime /' espoir que la modification ineluctable des politiques raciales sud-africaines pourra etre ope­ ree par des moyens pacifiques et declare cependant que la violence et la repression exercees par le regime raci'ite ',Ud-africain et son deni persistant de l'egalite I,' ! 11, /////('///\ u/fi, ic/1 d11 ( 111/.\('// i/,. \I'( 11rilc, l/'l'lll '-('//ll(llii'III(' 111111,T, \111111l,·111 ·111 d'il\ril. '''' l'I j11i11 /9Xli, document S/13869. 20 en matiere de droits de l'homme et de droits politi­ ques ~1 la grande majorite de la population sud­ africaine aggravent considerablement la situation en Afrique du Sud, conduiront certainement a un conflit violent et a une conflagration raciale aux repercus­ sions internationales graves et accentueront l'isole­ ment et !'alienation de l'Afrique du Sud; 7. De111a11de au regime sud-africain de prendre immediatement des mesures en vue d'eliminer la po­ litique d'upurrheid et d'accorder a tous les citoyens sud-africains des droits egaux, y compris des droits politiques egaux, et la possibilite de s'exprimer plei­ nement et librement pour decider de leur destin; ces mesures devraient nmsister notamment a : a) Accorder une amnistie inconditionnelle a toutes les personnes emprisonnees, frappees d'interdiction OU exilees pour leur opposition a !'apartheid; h) Cesser immediatement de recourir aveuglement a la violence contre les personnes qui manifestent pa­ cifiquement contre l'apurtheid, au meurtre de detenus et a la torture de prisonniers politiques; c) Lever les interdictions frappant les partis et or­ ganisations politiques et les organes d'information opposes a l'upartheid; d) Mettre fin a tous les proces politiques; d Donner les memes possibilites d'instruction a tousles Sud-Africains; 8. Demande instamment au regime sud-africain de liberer tous les prisonniers politiques, y compris Nel­ son Mandela et tous les autres dirigeants noirs avec lesquels ii devra trailer lors de toute discussion vala­ ble concernant l'avenir du pays; 9. t.~rigc du regime raciste sud-africain qu'il s'abstienne de commettre d'autres actes militaires et actes de subversion contre des Etats africains inde­ pendants: 10. Demande a tous les Etats d'appliquer stricte­ ment et scrupuleusement la resolution 418 (1977) et de promulguer, en tan! que de besoin, une legislation nationale efficace a cette fin: 11. Prie le Comite du Conseil de securite cree par la resolution 421 ( 1977) concernant la question de l'Afrique du Sud, conformement a la resolution 418 ( 1977), de redoubler d'efforts pour assurer la pleine application de !'embargo sur les armes a l'encontre de I' Afrique du Sud en recommandant avant le 15 sep­ tembre 1980 des mesures pour remedier a toutes les echappatoires a !'embargo sur les armes, le renforcer et le completer; 12. Prie le Secretaire general de faire rapport le 1.'i septembre 1980 au plus tard sur !'application de la presente resolution: 13. Dhide de rester saisi de la question et d' exa­ miner la situation a nouveau le 30 septembre 1980 au plus lard. Adopt£'£' 11 /'1111a11imit1' 11 la 2 23 I' .H'(/IICl'.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/474 (1980)
IntituléIsraël-Liban (17 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/474(1980)
Texte intégral d-eplore vivement 'qu'lsrael persiste et s'obstine dans ces politiques et pratiques', Consternl; par les tentatives d'assassinat dont ont ete victimes les maires de Naplouse, Ramallah et Al Bireh, Profo11deme11t preoccupe par le fait que les colons juifs des territoires arabes occupes sont autorises a porter des armes, ce qui -leur permet de commettre des crimes contre la population civile arabe, I. Condamne les tentatives d'assassinat dont ont ete victimes Jes maires de Naplouse, Ramallah et Al Bireh et demande que les auteurs de ces crimes soient immediatement arretes et poursuivis; 2. Erprime .rn prc~f'onde preoccupation devant le fait qu'lsrael, en tant que Puissance occupante, n'a pas assure une protection adequate a la population ci­ vile des territoires occupes, conformement aux dispo­ sitions de la Convention de Geneve relative a la pro­ tection des personnes civiles en temps de guerre; 3. Demande au Gouvernement israelien de de­ dommager de maniere adequate les victimes pour le prejudice qu'elles ont subi du fait de ces crimes; 4. Demande d 11om·ea11 au Gouvernement israe­ lien de respecter et d'appliquer les dispositions de la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre ainsi que les re­ solutions pertinentes du Conseil de securite; 5. De111a11de 1111e fi,is de p/11s a tous les Etats de ne fournir a Israel aucune assistance qui serait utilisee specifiquement pour les colonies de peuplement des territoires occupes; 6. Reajfirme la necessite primordiale de mettre fin a !'occupation prolongee des territoires arabes occu­ pes par Israel depuis I %7, y compris Jerusalem; 7. Prie le Secretaire general de faire rapport sur !'application de la presente resolution. Adoptee ,i la 2226'' .1·,,,11,ce par 14 l' Ji.r conrn~ ~ ;ro. a1·ec 1111e ah.,·te11tio11 ( Etats-U11i.~ d'A111eriq11eJ. Decisions Dans une note en date du 16 juin 198041, le President du Conseil a annonce qu'a la suite de consultations officieuses le Conseil avait decide de maintenir dans sa composition initiale la Commission du Conseil de securite creee en application de la resolution 446 ( 1979) pour etudier la situation concernant Jes colo­ nies de peuplement dans les territoires arabes occu­ pes depuis 1967, y compris Jerusalem. 41 Documents ofjiciels i/11 Conseil de .H,ntrite, trente-ci11q11ihne a1111ee, S11ppleme11t d' ,11·ril, mai et j11i11 /980, document S/14000. 12 A sa 2232l' seance, le 17 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants de l'Irlande, d'lsrael, du Liban et des Pays-Bas a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La si­ tuation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire ge­ neral sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1399425)' •. Resolution 474 (1980) du 17 join 1980 Le Co11seil de sec11rite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979). 459 (1979) et 467 (1980). ainsi que la declaration du Presi­ dent du Conseil de securite en date du 18 avril 198027• Avant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban en date du 12 juin 198042, A1-:is.rn11t en reponse a la demande du Gouverne­ ment libanais et notant avec preoccupation les ques­ tions soulevees dans les lettres qu'il a adressees au Conseil de securite le 8 mai41, le 17 mai44 et le 27 mai l9804~, Co111·ainc11 que la situation actuelle a de serieuses consequences pour la paix et la securite au Moyen­ Orient, Reqfjirmant sa demande tendant a ce que soient strictement respectees l'integrite territoriale, !'unite, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement recon­ nues. Dhernant ses eloges a la Force pour son compor­ tement, tout en exprimant sa preoccupation devant les obstacles qui continuent d'etre opposes au plein deploiement de la Force et a sa liberte de mouvement et les menaces qui pesent sur sa securite et sur celle de son quartier general, I. Dfride de renouveler le mandat de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une pe­ riode de six mois, soit jusqu'au 19 decembre 1980, et reitere son engagement d'assurer l'accomplissement integral du mandat de la Force dans la totalite de sa zone d'operation jusqu'aux frontieres interna­ tionalement reconnues, conformement au mandat et aux directives etablis et confirmes dans les resolu­ tions pertinentes du Conseil de securite; 2. Prem/ acre du rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban et fait pleinement siennes les conclusions et recomman­ dations qui y figurent; 4 ' /hid., document S/13994. 4' /hid., document S/13931. 44 /hid., document S/13946. 4' /hid., document S/13%2. 3. Condamne energiquement toutes les actions contraires aux dispositions du mandat et, en particu­ lier, les actes de violence continus qui empechent la Force de remplir ce rnandat; 4. Prencl acre des mesures deja prises par le Se­ cretaire general pour convoquer une reunion de la Commission mixte d'armistice israelo-libanaise et in­ vite instamment les parties interessees a apporter leur pleine cooperation au Secretaire general conforme­ ment aux decisions et aux resolutions pertinentes du Conseil de securite, notamment la resolution 467 (1980); 5. Prend acre des efforts deployes par les Etats Membres, en particulier les pays qui fournissent des troupes, pour appuyer la Force et invite instamment tous ceux qui sont en mesure de le faire a continuer d'exercer leur influence sur les parties en cause pour que la Force puisse s'acquitter pleinement et sans obstacle de ses responsabilites; 6. Reafjirme qu'il est resolu, au cas ou la Force continuerait d'etre empechee de s'acquitter de son mandat, a examiner des moyens pratiques en vue d'assurer l'application integrate de la resolution 425 (1978); 7. Decide de rester saisi de la question. Adoptee ,l la 2232 ' .,ea11ce par 12 1·oix contre zero. ,11·e,· 2 ahstentions (Repuhlique ,le­ mocrlltique lllie111a11de. U11io11 dn Rep11hliqm'.1· .wcialistes .H11·i{,fiq11e.1f6. Decisions A sa 2233 ' seance, le 24 juin 1980, le Con~eil a de­ cide d'inviter les representants de l'Egypte, de l'ln­ donesie, de l'lraq, d'lsrael, de la Jordanie, du Maroc et du Pakistan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee .. La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 28 mai 1980, adres­ see au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent par interim du Pakistan aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1396625)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion Jui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par /0 1·oix contre 1111e (E1a1s-U11is d'Amerique), a1·ec 4 ahste11tio11s (France. Non·e­ l(e, Porlllgal. Roya111ne-U11i de Grande-Bretal(ne et d'/r/amle du Nord). 46 Un membre (Chine) n'a pas participe au vole. 13 A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Tunisie47, d'adres­ ser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2234'' seance. le 24 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants du Liban, de la Mau­ ritanie et de la Republique arabe syrienne a partici­ per, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2235' seance, le 26 juin 1980. le Conseil a de­ cide d'inviter les representants de l'Arabie saoudite. de Cuba, du Kowe'it, du Qatar et du Senegal a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion. A sa 2236'' seance, le 26 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants de la Malaisie, de la Turquie, du Yemen et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation au Rapporteur du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple pa­ lestinien en vertu de !'article 39 du reglement inte­ rieur provisoire. A sa 2238c seance, le 27 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants de Bahre1n, des Emi­ rats arabes unis, de la Somalie et du Soudan a partici­ per, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2241 e seance, le 30 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'invit~r les representants de l'Algerie, de Dji­ bouti, du Gabon, de la Guinee, de la Guinee-Bissau, de la Haute-Volta, de l'lran, de la Jamahiriya arabe libyenne, des Maldives, du Mali, de l'Oman, de l'Ou­ ganda, de la Republique-Unie du Cameroun, du Tchad et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2242' seance, le 30 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter le representant de la Gambie a partici­ per, sans droit de vote, a la discussion de la question. 47 Document S/1401~. incorpore Jans le compk• rcnJu de la 2233'' seance.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/475 (1980)
IntituléAngola-Afrique du Sud (27 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/475(1980)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation au President par interim et a la delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie en vertu de !'article 39 du reglement inte­ rieur provisoire. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Tunisie82, d'adres­ ser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 475 ( 1980) du 27 juin 1980 Le Conscil de sen1ri1c, Avant l'Xllllline la demande presentee par le repre­ sentant permanent de I' Angola dans le document S/1402280 en vue de la convocation d'urgence d'une reunion du Conseil de securite. Avant enlcllllu la declaration du representant per­ manent de I' Angola81• Rappclant ses resolutions 387 (I 976 ). 428 ( I 978 ), 447 ( 1979) et 454 (I 979). par lesquelles ii a notamment condamne l'agression de I' Afrique du Sud contre la Republique populaire d' Angola et exige que I' Afrique du Sud respecte scrupuleusement I' independance, la souverainete et l'integrite territoriale de la Republique populaire d' Angola, Gru1·c111e111 preocc11pe par !'intensification des actes d'agression hostiles. non provoques et persistants et des invasions armees prolongees perpetres par le re­ gime raciste d' Afrique du Sud en violation de la sou­ verainete. de I' espace aerien et de I' integrite territo­ riale de la Republique populaire d' Angola. Co11rni11c11 que l'intensite de ces actes d'invasion armee et leur echelonnement dans le temps ont pour but de faire echouer les efforts en vue de reglements negocies en Afrique australe. en particulier en ce qui concerne !'application des resolutions 385 ( 1976) et 435 (1978) du Conseil de securite. A.lflige par les pertes tragiques en vies humaines, principalement celles de civils, et preoccupe par les dommages et les destructions de biens. y compris des ponts et du betail, resultant des actes d'agression et des incursions armees de plus en plus intenses perpe­ tres par le regime raciste d' Afrique du Sud contre la Republique populaire d' Angola. Gra1·e111e111 preocc11p£' par le fait que ces actes d' agression injustifies de la part de I' Afrique du Sud '' Document S/ 14026, incorpore dan, le compte rendu de la 2240'' seance. '1 /)oc11111,•111.1 01./icie/1 di/ Coll.l 'il '' ';uiril '. 1re11te-ci11q11il'111e ,11111,:,,. 2237·· seance. constituent un ensemble de violatiom systematique,, et continuelles visant i1 affaiblir l'app11i inlassahlc donne par les Etats de prcrniere ligne aux mouve­ ments cruvrant pour la liherte et la liberation 11atio­ nale des peuples de la Narnihie et de I' Afriquc Ju Sud. Conscicnl de la necessite de prendrc de,, me-..11re-.. efficaces pour maintenir la paix et la securite i11tcrn:1- tionales. I. Co11da11111c ('/l('fl.;il///('/1/('/// k regime rau,,tc d'Afrique du Sud pour ses invasions armces prcmc­ ditees. persistantes et prolongees de la Repuhliquc populaire d'Angob, qui constituent unc violation fla­ grante de la souvcrainete et de l'intcgritc territoriak Je cc pays ainsi qu'une grave menace pour la pal\ et la securite internationales: 2. Co11do11111e ,;11l'rg11111c111c11/ u111si 1'11tilisatiu11 par l'Afrique du Sud du Territoire 111ternational lk Namibie pour lancer des invasions arrnces cuntre Lt Republique popul.1ire d' Angola et dl·stahilisl't Cl' pay' : 3. t.:xigc que r Afrique du Sud retire irnmcdiate­ ment toutes ses forces rnilitaires du tcrrito1rc de la Republique populaire d'Angola. cesse !(,11tcs viola­ tions de I' espace aerien de I' Angola et re speck dc­ sormais de fa~on scrupuleuse la souverainetc et !'integrite territoriale de la Republique populairc d'Angola: 4. Dc111 111dc ii tous les Etats d'appliq11er integra­ lement !'embargo sur le-.; armcs impPsc i1 l\:nl·Pnlrl· de l'Afrique du Sud dan-. la resolution 418 (1977) d11 Conseil de sccuritc: 5. Pric les Etats Memhres de preter d'urgence toute !'assistance nccessaire i1 la Rcpuhliquc popu­ laire d'Angola et ,1ux autres Etats de prcmicre lignl' pour renforcer leur potentiel de defcnsc face .iu, actes d'agression perpctres par I' Afriquc du Sud cont re ces pays: 23 6. Dc111((11dc le paiernent par l'Afnq11c d11 Sud a hi Republique populaire d'Angola d'une indernnisation totale et adequate pour les pertes en vies humaincs et les dommages materiels resultant de LTs acte-.. d'agression: 7. D ;cide de se reunir it nouveau a11 cas oi1 de nouveaux actcs de violation de la souverainctc et de l'integrite territoriale de la Rcpuhlique populaire d'Angola seraient comrnis par le regime raciste d'Afrique du Sud, afin d'envisager !'adoption de me­ sures plus efficaces conformernent aux dispositions appropriees de la Charle des Nations Unics. y corn pris ,;on Chapitre VII: Ado1 1c·, 11 !u _,'_~.u;, q'd!!( 1 /'lfl I:! 1 or\ ( 1111/1':' ;·,·11 . tll 1' 1' uln ft'lllt1 11s 1LruL,-l ,.nn d 0lnr1· /'IL/ill'. J-1 I/}/( ( . H,., 1\ f/11/1/1 ( I!/ tJ,, (;1u11d,•.f{1( !(!_t.'11( 1 t d'/1 lt,ndi' d!t \', ,1 (/
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/476 (1980)
IntituléTerritoires occupés par Israël (30 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/476(1980)
Texte intégral Resolution 476 ( 1980) du 30 juin I 980 Le Co11seil de sernrite, A w111t examine la lettre en date du 28 mai 1980 du representant du Pakistan, president en exercice de !'Organisation de la Conference islamique, figurant dans le document S/139662', Ret(f.fir111allf que !'acquisition de territoire par la force est inadmissible. Gardant presents a /'esprit le statut particulier de Jerusalem et, specialement, la necessite de proteger et de preserver la dimension spirituelle et religieuse unique des Lieux saints de cette ville, Reqf.fir111allf ses resolutions concernant le caractere et le statut de la Ville sainte de Jerusalem, en particu­ lier les resolutions 252 (1968), 267 (1969), 271 (1969), 298 ( 1971) et 465 (1980), Rappe/ant la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aout 194922, Deplorant qu'Israel persiste a modifier le caractere physique, la composition demographique, la structure institutionnelle et le statut de la Ville sainte de Jeru­ salem, Gra,·e111e11t prhJcc11pe par les mesures legislatives entamees a la Knesset israelienne en vue de modifier le caractere et le statut de la Ville sainte de Jeru­ salem, I. Rc;qfjirme la necessite imperieuse de mettre fin a I' occupation prolongee des territoires arabes occu­ pes par Israel depuis 1967, y compris Jerusalem; 2. Deplore ,fremellf le refus continu d'Israel, la Puissance occupante, de se conformer aux resolutions pertinentes du Conseil de securite et de I' Assemblee generale; 3. Co,~firme tt 110111·et111 que toutes Jes mesures et dispositions legislatives et administratives prises par Israel, la Puissance occupante, en vue de modifier le caractere et le statut de la Ville sainte de Jerusalem n'ont aucune validite en droit et constituent une vio­ lation flagrante de la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre et font en outre gravement obstacle a l'instauration d'une paix d'ensemble, juste et durable au Moyen­ Orient; 4. Reaj]irme que toutes les mesures qui ont mo­ difie le caractere geographique, demographique et historique et le statut de la Ville sainte de Jerusalem sont nulles et non avenues et doivent etre rapportees en application des resolutions pertinentes du Conseil de securite; 5. Demande instamment a Israel, la Puissance oc­ cupante, de se conformer a la presente resolution et aux resolutions precedentes du Conseil de securite et de cesser immediatement de poursuivre la mise en reuvre de la politique et des mesures affectant le ca­ ractere et le statut de la Ville sainte de Jerusalem; 14 6. Reo.f.fir111e sa determination, au cas OU Israel ne se conformerait pas a la presente resolution, d'exami­ ner, .:onformement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, des moyens pratiques en vue d'assurer !'application integrale de la presente re­ solution. Adopree ,i ill 2242' .H;llllc ' pt1r /4 ,·oix col/If' ' ~/ro, m·ec 1111 ' t1hsll'lllio11 ( 1-.:tllls-Unis d'A//11;riq111'/. Decisions A sa 2245' seance, le 20 aout 1980, le Conseil a de­ cide d 'inviter les representants de I' Algerie, de I' Ara­ bie saoudite, de Bahrei'n, de Djibouti, de l'Egypte, des Emirats arabes unis, de la Gambie, de la Guinee, de la Guinee-Bissau, de la Haute-Volta, de l'lndone­ sie. de l'Iran, de l'lraq, d'Israel, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, du Kowei't, du Liban, de la Malaisie. des Maldives, du Mali. du Maroc, de la Mauritanie, de l'Oman, du Pakistan, du Qatar, de la Republique arabe syrienne. du Senegal, de la So­ malie, du Soudan. du Tchad, de la Turquie, du Yemen et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee .. La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du I'' aout 1980, adressee au President du Conseil de se­ curite par le representant permanent par interim du Pakistan aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1408448)' •. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adopree pllr /0 ,·oix con/re 1111e (Etllls-U11is d'A111friq11 '), ll' 'c 4 llhste11tio11.1· ( Frntu·,,. Non•,,_ g ', Porr11gt1/, Ro1'1//tt11 '-U11i de Gm11de-Brclllgne et d'lrllllule d11 Nord). Resolution 478 (1980) du 20 aout 1980 Le Conseil de sh·11rite. Roppelant sa resolution 476 (1980), •• Voir Doc11111e111s 111.ficiels du Conseil de sec urtle, fr,•11fe­ cin,111i -me llllllfr. S11ppl,;111e11I de j11illet. ,w11t et scptemhrc /980.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/477 (1980)
IntituléNouveau membre : Zimbabwe (30 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/477(1980)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISA TION DES NATIONS UNIES87 A. -Demande d'admission de Saint-Vincent-et-Grenadines Decisions A sa 2197e seance, le 19 fevrier 1980, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conformement a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par Saint-Vincent-et-Grenadines88. A sa 2198e seance, le 19 fevrier 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de Sainte-Lucie et de la Trinite-et-Tobago a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admis- 87 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963. 1964, 1965, 1966, 1967, 1968. 1970, 1971, 1972, 1973, 1974. 1975, 1976, 1977. 1978 et 1979. 88 Dornments ojjkiels de /'Assemblee ~enerale. tre11te­ ci11q11ieme session, Annexes. point 19 de l'ordre du jour. document A/35/89-S/ 13784. sion de nouveaux Membres89 concemant la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies pre­ sentee par Saint-Vincent-et-Grenadines. Resolution 464 ( 1980) du 19 fevrier 1980 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations Unies presentee par Saint­ Vincent-et-Grenadines88. Recommande a I' Assemblee generate d'admettre Saint-Vincent-et-Grenadines a l'Organisation des Na­ tions Unies. Adoptee d /'11nw1imit,; ,i la 2 /98' seance. 89 Documents ojjic1els du Conseil de securite. tre11te-ci11q11ieme w111,;c, Supplement ,!,, ja111·ier . .fe,-rier et mars /980. document S/ 13805. B. -Demande d'admission du Zimbabwe Decisions A sa 2243e seance, le 29 juillet 1980, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conformement a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par le Zimbabwe90. A sa 2244e seance, le 30 juillet 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, de l'Australie, de l'Egypte, du Japon, du Pakistan, de la Republique federate d' Allemagne, de la Roumanie et de la Sierra Leone a participer, sans droit de vote. a la discussion du rapport du Comite d'admission de •0 Ibid., Supplement de juillet, ,w11t et septemhre /9X0, docu­ ment S/14064. 26 nouveaux Membres91 concemant la demande d'ad­ mission a !'Organisation des Nations Unies presentee par le Zimbabwe. Resolution 477 ( 1980) du 30 juillet 1980 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations Unies presentee par le Zim­ babwe90, Rernmmande a l'Assemblee generate d'admettre le Zimbabwe a !'Organisation des Nations Unies. 91 Ibid .. document S/14076. Adoptee ,i /'unanimite d la 2244 ' .1·ea11cc.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/478 (1980)
IntituléTerritoires occupés par Israël (20 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/478(1980)
Texte intégral Resolution 476 ( 1980) du 30 juin I 980 Le Co11seil de sernrite, A w111t examine la lettre en date du 28 mai 1980 du representant du Pakistan, president en exercice de !'Organisation de la Conference islamique, figurant dans le document S/139662', Ret(f.fir111allf que !'acquisition de territoire par la force est inadmissible. Gardant presents a /'esprit le statut particulier de Jerusalem et, specialement, la necessite de proteger et de preserver la dimension spirituelle et religieuse unique des Lieux saints de cette ville, Reqf.fir111allf ses resolutions concernant le caractere et le statut de la Ville sainte de Jerusalem, en particu­ lier les resolutions 252 (1968), 267 (1969), 271 (1969), 298 ( 1971) et 465 (1980), Rappe/ant la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aout 194922, Deplorant qu'Israel persiste a modifier le caractere physique, la composition demographique, la structure institutionnelle et le statut de la Ville sainte de Jeru­ salem, Gra,·e111e11t prhJcc11pe par les mesures legislatives entamees a la Knesset israelienne en vue de modifier le caractere et le statut de la Ville sainte de Jeru­ salem, I. Rc;qfjirme la necessite imperieuse de mettre fin a I' occupation prolongee des territoires arabes occu­ pes par Israel depuis 1967, y compris Jerusalem; 2. Deplore ,fremellf le refus continu d'Israel, la Puissance occupante, de se conformer aux resolutions pertinentes du Conseil de securite et de I' Assemblee generale; 3. Co,~firme tt 110111·et111 que toutes Jes mesures et dispositions legislatives et administratives prises par Israel, la Puissance occupante, en vue de modifier le caractere et le statut de la Ville sainte de Jerusalem n'ont aucune validite en droit et constituent une vio­ lation flagrante de la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre et font en outre gravement obstacle a l'instauration d'une paix d'ensemble, juste et durable au Moyen­ Orient; 4. Reaj]irme que toutes les mesures qui ont mo­ difie le caractere geographique, demographique et historique et le statut de la Ville sainte de Jerusalem sont nulles et non avenues et doivent etre rapportees en application des resolutions pertinentes du Conseil de securite; 5. Demande instamment a Israel, la Puissance oc­ cupante, de se conformer a la presente resolution et aux resolutions precedentes du Conseil de securite et de cesser immediatement de poursuivre la mise en reuvre de la politique et des mesures affectant le ca­ ractere et le statut de la Ville sainte de Jerusalem; 14 6. Reo.f.fir111e sa determination, au cas OU Israel ne se conformerait pas a la presente resolution, d'exami­ ner, .:onformement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, des moyens pratiques en vue d'assurer !'application integrale de la presente re­ solution. Adopree ,i ill 2242' .H;llllc ' pt1r /4 ,·oix col/If' ' ~/ro, m·ec 1111 ' t1hsll'lllio11 ( 1-.:tllls-Unis d'A//11;riq111'/. Decisions A sa 2245' seance, le 20 aout 1980, le Conseil a de­ cide d 'inviter les representants de I' Algerie, de I' Ara­ bie saoudite, de Bahrei'n, de Djibouti, de l'Egypte, des Emirats arabes unis, de la Gambie, de la Guinee, de la Guinee-Bissau, de la Haute-Volta, de l'lndone­ sie. de l'Iran, de l'lraq, d'Israel, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, du Kowei't, du Liban, de la Malaisie. des Maldives, du Mali. du Maroc, de la Mauritanie, de l'Oman, du Pakistan, du Qatar, de la Republique arabe syrienne. du Senegal, de la So­ malie, du Soudan. du Tchad, de la Turquie, du Yemen et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee .. La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du I'' aout 1980, adressee au President du Conseil de se­ curite par le representant permanent par interim du Pakistan aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1408448)' •. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adopree pllr /0 ,·oix con/re 1111e (Etllls-U11is d'A111friq11 '), ll' 'c 4 llhste11tio11.1· ( Frntu·,,. Non•,,_ g ', Porr11gt1/, Ro1'1//tt11 '-U11i de Gm11de-Brclllgne et d'lrllllule d11 Nord). Resolution 478 (1980) du 20 aout 1980 Le Conseil de sh·11rite. Roppelant sa resolution 476 (1980), •• Voir Doc11111e111s 111.ficiels du Conseil de sec urtle, fr,•11fe­ cin,111i -me llllllfr. S11ppl,;111e11I de j11illet. ,w11t et scptemhrc /980. Re{(f]irmant de 110111·e,111 que ('acquisition de terri­ toire par la force est inadmissible. Prcd,mdemem preocn1pe par le fait que la Knesset israelienne a adopte une 'loi fondamentale' procla­ mant une modification du caractere et du statut de la Ville sainte de Jerusalem, avec ce que cela implique pour la paix et la securite, Notant qu'Israel ne s'est pas Conforme a la resolu­ tion 476 (1980), Reaf]irmant sa determination d'examiner, confor­ mement aux dispositions pertinentes de la Charle des Nations Unies, des moyens pratiques en vue d'assu­ rer l'application integrate de sa resolution 476 ( 1980) au cas ou Israel ne s'y conformerait pas, I. Censure dans les termes les plus energiques l'adoption par Israel de la 'loi fondamentale' sur Je­ rusalem et son refus de se conformer aux resolutions pertinentes du Conseil de securite; 2. Ajfirme que l'adoption de la 'loi fondamen­ tale' par Israel constitue une violation du droit international et n'affecte pas le maintien en applica­ tion de la Convention de Geneve relative a la protec­ tion des personnes civiles en temps de guerre, du 12 ao0t 194922, dans Jes territoires palestiniens et au­ tres territoires arabes occupes depuis juin 1967, y compris Jerusalem; 3. Considi!re que toutes Jes mesures et disposi­ tions legislatives et administratives prises par Israel, la Puissance occupante, qui ont modifie ou visent a modifier le caractere et le statut de la Ville sainte de Jerusalem, et en particulier la recente 'loi fonda­ mentale' sur Jerusalem, sont nulles et non avenues et doivent etre rapportees immediatement; 4. A.fjirme e1;alement que cette action fait grave­ ment obstacle a l'instauration d'une paix d'ensemble, juste et durable au Mayen-Orient; 5. Decide de ne pas reconnaitre la 'loi fonda­ mentale' et les autres actions d' Israel qui. du fait de cette loi, cherchent a modifier le caractere et le statut de Jerusalem et demande : a) A tous les Etats Membres d'accepter cette deci­ sion; h) Aux Etats qui ont etabli des missions diplomati­ ques a Jerusalem de retirer ces missions de la Ville sainte; 6. Prie le Secretaire general de lui faire rapport sur l'application de la presente resolution avant le 15 novembre 1980; 7. Decide de rester saisi de cette grave situation. Adoptee ti la 2245' seance par 14 1·oix contre zem, 111·ec 1111e abstention (Etats-Unis d'Amerique ). 15 Decisions Dans une note en date du 20 ao0t 19804'\ le Pre­ sident du Conseil a indique que le President de la Com­ mission du Conseil de securite creee en application de la resolution 446 ( 1979) pour etudier la situation con­ cernant les colonies de peuplement dans les territoires arabes occupes depuis 1967, y compris Jerusalem, l'avait informe, au nom de la Commission, que, confor­ mement a la decision du Conseil de conserver sa com­ position initiate, celle-ci avait repris ses travaux mais qu'il lui serait neanmoins difficile de faire rapport au Conseil avant le 1 •r septembre 1980, ainsi qu'elle en avait ete priee aux termes du paragraphe 9 de la reso­ lution 465 ( 1980); la Commission demandait que la date limite de presentation de son rapport soit repartee au 25 novembre. Le President ajoutait que, suite a des consultations officieuses sur la question, ii etait apparu qu'aucun membre du Conseil n'avait d'objec­ tion a faire a la demande de la Commission. A sa 2256' seance, le 26 novembre 1980, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee .. La situation au Mayen-Orient : rapport du Secretaire ge­ neral sur la Force des Nations Unies chargee d'obser­ ver le degagement (S/1426350)''. Resolution 481 ( 1980) du 26 novembre 1980 Le Conseil de sec11rite. Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le de­ gagement' 1• Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; h) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soil jusqu'au 31 mai 1981; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). 49 Ibid., document S/14116. Adoptee 11 la 2256 Sell/1('(' par 14 1·oix contre zero'2• '0 Ibid., Supplement d'octobre, n,wembre et decembre 1980. ' Ibid., document S/14263. ' Un membre (Chine) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/479 (1980)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (28 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/479(1980)
Texte intégral LETTRE, EN DATE DU Jer SEPTEMBRE 1980, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DE MALTE AUPRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Decisions A sa 2246 ' seance, le 4 septembre 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Jamahiriya arabe libyenne et de Malte a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 1er septembre 1980, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Malte aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1414084)''. A la meme seance, le Conseil a accede a la demande du representant de la Jamahiriya arabe libyenne de disposer d'un certain laps de temps pour etudier la declaration du representant de Malte et a decide que le jour et l'heure de la seance suivante seraient fixes apres consultation avec tous Jes membres. x4 /hid .. S11ppl,;111e/ll de j11iller. 110111 'I .wpt,•111/,r ' /'180. LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ Decisions Le 23 septembre 1980, le President du Conseil a fait la declaration suivante : ''Les membres du Conseil de securite ont pro­ cede aujourd'hui a un echange de vues au cours de consultations officieuses au sujet de la situation extremement grave qui existe entre riran et !'Iraq. lls ont pris note de la serieuse deterioration de ces relations et de l'escalade des activites armees qui entrainent des pertes de vies et d'importants degats materiels . .. Les membres du Conseil sont tres preoccupes a l'idee que ce contlit ne se revele de plus en plus grave et puisse constituer une grave menace pour la paix et la securite internationales. ··Les membres du Conseil accueillent avec sa­ tisfaction et appuient pleinement l'appel que le Se­ cretaire general a adresse aux deux parties le 22 septembre 1980 ainsi que son offre de hons offi­ ces pour resoudre le present conflit. .. Les membres du Conseil m'ont demande de lancer en leur nom un appel aux Gouvernements de l'lran et de !'Iraq, comme premiere mesure en vue de resoudre le contlit, afin qu'ils s'abstiennent de toute activite armee et de tous actes susceptibles d'aggraver la situation dangereuse existant a l'heure actuelle et reglent leur differend par des moyens pacifiquesx'. · · Asa 2247'' seance, le 26 septembre 1980, le Conseil a decide d'inviter le representant de !'Iraq a partici- '' S/14190. 24 per, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ··La situation entre l'lran et I' Iraq'. A sa 2248' seance. le 28 septembre 1980, le Conseil a decide d'inviter le representant du Japon a partici­ per. sans droit de vote. a la discussion de la question. Resolution 479 (1980) du 28 septembre 1980 Le Con,eil de .11;c11rit1;. A_,·t111t e11ta111t; l'examen de la question intitulee 'La situation entre J'lran et l'lraq'. A\'t/11t pn;.,e/11 ti /'esprit le fait que tous les Etats Membres ont assume. en vertu de la Charte des Na­ tions Unies. !'obligation de regler leurs differends internationaux par des moyens pacifiques et de telle maniere que la paix et la securite internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger. Ava11t i\~tile111e11t pn;.,e,11 ii /'esprit le fait que tous les Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs re­ lations internationales. de recourir a la menace ou a l'emploi de la force contre l'integrite territoriale ou l'independance politique de tout Etat, Rappe/ant qu'en vertu de I' Article 24 de la Charle le Conseil de securite a la responsabilite principale du maintien de la paix et de la securite internationales, Pro/i11u/i;111rnt pn;oco,pi; par !'evolution de la si­ tuation entre l'lran et !'Iraq. I. Demande a !'Iran et a !'Iraq de s'abstenir im­ mediatement de tout nouveau recours a la force et de regler leur differend par des moyens pacifiques et conformement aux principes de la justice et du droit international; 2. Prie i11stamme11t ces pays d'accepter toute offre de mediation OU de conciliation appropriee OU d'avoir recours a des organismes ou accords regio­ naux ou a d'autres moyens pacifiques de leur propre choix qui faciliteraient l'accomplissement de leurs obligations au titre de la Charte des Nations Unies; 3. Demande a tousles autres Etats de faire preuve de la plus grande moderation et de s'abstenir de tout acte qui pourrait avoir pour effet d'intensifier et d'eten­ dre encore le contlit; 4. Appuie les efforts du Secretaire general et son offre de bons offices pour le reglement de cette situa­ tion; 5. Prie le Secretaire general de lui faire rapport dans les quarante-huit heures. Adoplec ,i /'1111(1/limifr ti !u }]._/8,, .\(;(IIICC. Decisions A sa 2250' seance, le 15 octobre 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de Cuba et de l'Iran a participer, sans droit de vote. a la discussion de la question. Le 5 novembre 1980, le President du Conseil a fait la declaration suivante : 'Ces derniers jours, les membres du Conseil de securite ont poursuivi intensivement leurs consulta-lions au sujet de la situation entrc l'lran et l'lraq. Leur objectif continue d'etre la cessation rapide des hostilites et un reglement pacifiquc du differend conformement aux buts et principes de la Charle de' Nations Unies. ''Les membres du Conseil sont profondement in­ quiets de cons tater que les hostilites sc poursuivent. avec les pertes humaines et materielles qui en resul­ tent. !Is continuent a demander instamment a tous lcs interesses de s'inspirer des dispositions de la Charle qui imposent aux Etats Membres l'obligation de re­ gler leurs differcnds internationaux par des moyen:-. pacifiques, de tclle maniere que la paix et la securite internationales ainsi que lajustice ne soient pas misc' en danger. et de s'abstenir dans leurs relations internationales de recourir a la menace ou i1 l'emploi de la force contre r integrite territoriale Oil r indepen­ dance politique de tout Etat. .. Le Secretaire general a participe pleinemcnt aux consultations du Conseil. Les membres du Conseil ont reaffirme qu'ils appuyaient pleinement le recour' a ses bons offices pour amener I' Iran et 1 ·Iraq ~1 enta­ mer des negociations pacifiques et parvenir ii unjuste reglement de leurs divergences. Les membres du Conseil se felicitent que, dans l'exercice de ses bom, offices. le Secretaire general envisage d'envoyer un representant dans la region pour faciliter l'etablis­ sement de communications valables avec et entre les gouvcrnements interesses de maniere que les nego­ ciations pour la paix puissent avoir lieu de toute ur­ gence. ''Les membres du Conseil expriment l'espoir que l'lran et riraq continueront a cooperer avec le Conseil, et ils adres-;ent un appel aux deux parties pour qu'elles appuient les efforts du Secretaire ge­ neral. .. Le Conseil prie le Secretaire general de le tenir pleinement au courant de ses effortsxn_' '' S/14244.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/480 (1980)
IntituléCour internationale de Justice (12 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/480(1980)
Texte intégral COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE92 Date des elections destinies a pourvoir a deux sieges vacants a la Cour internationale de Justice Decision Asa 2255e seance, le 12 novembre 1980, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Date des elections destinees a pourvoir a deux sieges vacants a la Cour internationale de Justice (S/1424691)' •. Resolution 480 (1980) du 12 novembre 1980 Le Conseil de sernrite. Apprenant ai·ec regret les deces de M. Richard R. Baxter et de M. Salah El Dine Tarazi, juges a la Cour 92 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951. 1953. 1954, 1956. 1957. 1958. 1959. 1960, 1%3, 1%5, 1%6. 1%9. 1972. 1975 et 1978. '' Voir Doc11ments of]iciels d11 Conseil de .1ec11rit,;. tre11te­ ci11411ih11e 111111ee. S11pp//me111 ,/' o, tohre. nm·emhre et d,;cemhre /980. 27 internationale de Justice, survenus les 25 septembre et 4 octobre 1980, respectivement, Constatant que, de ce fait, ii y a deux sieges a pourvoir a la Cour internationale de Justice pour la periode non encore accomplie du mandat des juges decedes et qu'il convient de pourvoir a ces sieges conformement aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformement aux dispositions de I' Article 14 du Statut, la date des elections destinees a pourvoir a ces sieges doit etre fixee par le Conseil de securite, Decide que les elections destinees a pourvoir aux sieges vacants auront lieu le 15 janvier 1981 a une seance du Conseil de securite ainsi qu'a une seance de l' Assemblee generale lors de la reprise de sa trente-cinquieme session. Adopt,;e ,i /'111w11i111it,; ,i /11 2255' .H;(I/ICI'.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/481 (1980)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (26 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/481(1980)
Texte intégral Re{(f]irmant de 110111·e,111 que ('acquisition de terri­ toire par la force est inadmissible. Prcd,mdemem preocn1pe par le fait que la Knesset israelienne a adopte une 'loi fondamentale' procla­ mant une modification du caractere et du statut de la Ville sainte de Jerusalem, avec ce que cela implique pour la paix et la securite, Notant qu'Israel ne s'est pas Conforme a la resolu­ tion 476 (1980), Reaf]irmant sa determination d'examiner, confor­ mement aux dispositions pertinentes de la Charle des Nations Unies, des moyens pratiques en vue d'assu­ rer l'application integrate de sa resolution 476 ( 1980) au cas ou Israel ne s'y conformerait pas, I. Censure dans les termes les plus energiques l'adoption par Israel de la 'loi fondamentale' sur Je­ rusalem et son refus de se conformer aux resolutions pertinentes du Conseil de securite; 2. Ajfirme que l'adoption de la 'loi fondamen­ tale' par Israel constitue une violation du droit international et n'affecte pas le maintien en applica­ tion de la Convention de Geneve relative a la protec­ tion des personnes civiles en temps de guerre, du 12 ao0t 194922, dans Jes territoires palestiniens et au­ tres territoires arabes occupes depuis juin 1967, y compris Jerusalem; 3. Considi!re que toutes Jes mesures et disposi­ tions legislatives et administratives prises par Israel, la Puissance occupante, qui ont modifie ou visent a modifier le caractere et le statut de la Ville sainte de Jerusalem, et en particulier la recente 'loi fonda­ mentale' sur Jerusalem, sont nulles et non avenues et doivent etre rapportees immediatement; 4. A.fjirme e1;alement que cette action fait grave­ ment obstacle a l'instauration d'une paix d'ensemble, juste et durable au Mayen-Orient; 5. Decide de ne pas reconnaitre la 'loi fonda­ mentale' et les autres actions d' Israel qui. du fait de cette loi, cherchent a modifier le caractere et le statut de Jerusalem et demande : a) A tous les Etats Membres d'accepter cette deci­ sion; h) Aux Etats qui ont etabli des missions diplomati­ ques a Jerusalem de retirer ces missions de la Ville sainte; 6. Prie le Secretaire general de lui faire rapport sur l'application de la presente resolution avant le 15 novembre 1980; 7. Decide de rester saisi de cette grave situation. Adoptee ti la 2245' seance par 14 1·oix contre zem, 111·ec 1111e abstention (Etats-Unis d'Amerique ). 15 Decisions Dans une note en date du 20 ao0t 19804'\ le Pre­ sident du Conseil a indique que le President de la Com­ mission du Conseil de securite creee en application de la resolution 446 ( 1979) pour etudier la situation con­ cernant les colonies de peuplement dans les territoires arabes occupes depuis 1967, y compris Jerusalem, l'avait informe, au nom de la Commission, que, confor­ mement a la decision du Conseil de conserver sa com­ position initiate, celle-ci avait repris ses travaux mais qu'il lui serait neanmoins difficile de faire rapport au Conseil avant le 1 •r septembre 1980, ainsi qu'elle en avait ete priee aux termes du paragraphe 9 de la reso­ lution 465 ( 1980); la Commission demandait que la date limite de presentation de son rapport soit repartee au 25 novembre. Le President ajoutait que, suite a des consultations officieuses sur la question, ii etait apparu qu'aucun membre du Conseil n'avait d'objec­ tion a faire a la demande de la Commission. A sa 2256' seance, le 26 novembre 1980, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee .. La situation au Mayen-Orient : rapport du Secretaire ge­ neral sur la Force des Nations Unies chargee d'obser­ ver le degagement (S/1426350)''. Resolution 481 ( 1980) du 26 novembre 1980 Le Conseil de sec11rite. Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le de­ gagement' 1• Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; h) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soil jusqu'au 31 mai 1981; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). 49 Ibid., document S/14116. Adoptee 11 la 2256 Sell/1('(' par 14 1·oix contre zero'2• '0 Ibid., Supplement d'octobre, n,wembre et decembre 1980. ' Ibid., document S/14263. ' Un membre (Chine) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/482 (1980)
IntituléChypre (11 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/482(1980)
Texte intégral Resolution 482 ( 1980) du 11 decembre 1980 Le Conscif de sec11ril1;, Prcnont actc du rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies i1 Chypre en date du t•·r decembre 19807', Notont que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securitc prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mo1s, Notant ;gaf ·1111'11/ que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne Jans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 decembre 1980, R ; ilfirn/(/nf les dispositions de sa resolution 186 ( 1964) et des autres resolutions pertinentes. Rhterant son appui a !'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reunion de haul niveau les 18 et 19 mai 1979 a N icosie sous les auspices du Secretaire ge­ neral7 2, I. Pmfongc 1i 110111·cu11, d'une periode prenant fin le 15 juin 1981, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Note ll' 'c sati.1:f(tclion que les parties ont repris les entretiens intercommunautaires dans le cadre de !'accord en dix points et les prie instamment de pour­ suivre ces entretiens assidument, en cherchant a ob­ tenir des resultats et en evitant tout retard: '/hid.. uocument S/14n5 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de !'informer des progres reali­ ses et de lui presenter un rapport sur !'application de la presente resolution le 31 mai 1981 au plus lard. Ai/ofJll' ' ,i la 2257•· .\'/;(1/ICl' par 14 l'oix ,·011fr(' :.cro 76. Decision Dans une lettre en date du 15 decembre 198077, le Secretaire general a informe le President du Conseil qu'il se proposait. sous reserve des consultations d'usage. de designer le general Guenther Greindl (Autriche), alors commandant de la Force des Na­ tions Unies chargee d'observer le degagement, pour remplacer le general James J. Quinn (lrlande) comme commandant de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix i1 Chypre. Le President. apres des consultations avec Jes mem­ bres du Conseil, a adresse la reponse suivante au Se­ cretaire general : ''J'ai porte votre lettre du 15 decembre 1980 a !'attention des membres du Conseil de securite. Apres avoir examine cette question lors de consul­ tations tenues le 17 decembre, ils ont accepte les propositions que vous formuliez dans ladite lettre. ''Le representant de la Chine m'a fait savoir que, n'ayant pas participe au vote sur les resolutions pertinentes. la Chine se dissocie de la question 7H.' n Un membre (Chin.:) n·a pas participe au vote. 10 /)ou1111e1111 0/.licic/1 du Co11sl'il de .,,;u,rit,;. tri·lll1'· 'i111111ii·111e 11111(;,,. Suppl,;111c11! d' '' tohrc. 11m·e111hrc et d,;cemhn- /'180, uocu­ ment S/14308. '' S/14309. PLAINTE DE L'ANGOLA CONTRE L'AFRIQUE DU SUD79 Decisions Asa 2237' seance. le 26 juin 1980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants de I' Algerie, de I' An­ gola, du Botswana, du Bresil. de Cuba, de l'Inde, du Mozambique, du Nicaragua. du Pakistan, de la Rou­ manie et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote. a la discussion de la question intitulee 'Plainte de I' Angola cont re I' Afrique du Sud : lettre, en date du 26 juin 1980, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de I' Angola aupres de !'Organisation de-; Nations Unies (S/1402280)''. '' Question ayant fail l'ohje1 de resolutions ou decisions tie la part uu Conseil en 1978 et I 979. Ko Yoir l oc11111,,111s officicl., ,/11 C,J11.1eil de s,;curite, lrl'lrte­ ' /ll(/Uihlll' 11/1/l(;l', s11,,,,1,;111e111 i/'11,.,-i/, /1/(/i l'I i11i11 /980. 22 A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Niger, de la Tu­ nisie et de la Zambie81, d'adresser une invitation a M. Theo-Ben Gurirab en vertu de !'article 39 du re­ glement interieur provisoire. A sa 2240'' seance. le 27 juin I 980, le Conseil a de­ cide d'inviter les representants du Benin, de la Gui­ nee, de Madagascar et du Nigeria a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. '' Document S/14025. incorpore dans le compte renuu de la 223 7' seance.
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/483 (1980)
IntituléIsraël-Liban (17 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/483(1980)
Texte intégral Decisions A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 481 (1980), le President a fait la declaration suivante au nom des membres du Conseil : 'A propos de l'adoption de la resolution sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante touchant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 27 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment51 que, 'malgre le calme qui regne actuelle­ ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse cians tout le Mayen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du probleme du Mayen-Orient''. Cette declaration du Secretaire general retlete !'opinion du Conseil de secu­ rite53.' A sa 2258e seance, le 17 decembre 1980, le Conseil a decide d'inviter Ies representants d'lsrael et du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de. la question intitulee .. La situation au Mayen­ Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1429550)'. Resolution 483 (1980) du 17 decembre 1980 Le Conseil de sernrite, Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980) et 474 (1980), Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban en date du 12 decembre 198054, Prenant acte de la lettre en date du 15 decembre 1980 adressee au Secretaire general par le represen­ tant permanent du Liban55, Convainrn que la situation actuelle a de serieuses consequences pour la paix et la securite au Moyen­ Orient, 'Document S/14271, incorpore dans le compte rendu de la 2256•· seance. « /)ocumt'nt.,· ,ifficit'l.1· du Con.H'il de .H;curit,;, lrt'llll'•cinquii'me annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre /980, do­ cument S/14295. ' Ibid .• document S/14296. 16 Reafjirmant sa demande tendant a ce que soient strictement respectees l'integrite territoriale, !'unite, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement recon­ nues. I. Prend acte du rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban; 2. Decide de renouveler le mandat de la Force pour une periode de six mois, soit jusqu'au 19 juin 198 I. et reitere son engagement d'assurer l'ac­ complissement integral du mandat de la Force dans la totalite de sa zone d'operation jusqu'aux fron­ tieres internationalement reconnues, conforme­ ment au mandat et aux directives etablis et confirmes dans les resolutions pertinentes du Conseil de secu­ rite; 3. Dfrerne ses eloges a la Force pour son comportement et reaffirme le mandat enonce dans le rapport du Secretaire general du 19 mars 197831 et approuve par la resolution 426 (1978), a savoir en particulier que la Force doit etre en mesure de fonc­ tionner en tant qu'unite militaire efficace, qu'elle doit jouir de la liberte de mouvement et de communication et des autres facilites qui sont necessaires a l'accomplissement de ses taches et qu'elle doit conti­ nuer d'etre a meme de s'acquitter de sa mission conformement au mandat susmentionne, y compris en exen;:ant le droit de legitime defense; 4. Exprime son app11i au Gouvernement libanais pour les efforts qu'il deploie en vue de renforcer son autorite, tant sur le plan civil que sur le plan militaire, dans la zone d'operation de la Force; 5. Felicite le Secretaire general des efforts qu'il a faits pour reactiver la Commission mixte d'armistice israelo-Iibanaise, prend note de la reunion prepara­ toire qui a eu lieu le lundi I er decembre 1980 et de­ mande a toutes Jes parties de poursuivre tousles efforts qui seront necessaires en vue de l'application totale et inconditionnelle de la Convention d'armistice ge­ neral 12; 6. Prie le Secretaire general de prendre Ies mesu­ res necessa:res pour intensifier Jes discussions entre toutes Ies parties concernees, de fa~on que la Force puisse accomplir integralement son mandat, et de faire rapport periodiquement au Conseil de securite sur Jes resultats de ses efforts; 7. Reaffirme qu'il est resolu, au cas ou la Force continuerait d'etre empechee de s 'acquitter de son mandat, a examiner des moyens pratiques en vue d'assurer l'application integrale de la resolution 425 (1978). Adoptee £i la 2258•· sh1111·e par I 2 1·oix cont re ziro, m·ec 2 abstentions (Rep11bliq11e de­ mocratique allemande, Union des Rep11bliq11es socialistes .w1·ietiq11es)'6. '0 Un membre (Chine) n'a pas participe au vote,
OrganeCSNU
Année1980
CôteS/RES/484 (1980)
IntituléTerritoires occupés par Israël (19 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/484(1980)
Texte intégral Decisions A sa 2259' seance, le 19 decembre 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Egypte, d'lsrael et du Kowei't a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation dans les territoires arabes occupes'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invita­ tion lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par JO w,ix contre 1111e (Etats-Unis d'Amerique), m·ec 4 abstentions (France, Non·,~­ K ', Portui:al, Royaume-Uni de Grande-Bret'i:ne l'I d'Jr/'nde du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Tunisie57, d'adres­ ser une invitation a M. Clovis Maksoud, M. Fahd Qawasma et M. Mohamed Milhem en vertu de !'arti­ cle 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 484 ( 1980) du 19 decembre 1980 Le Conseil de sernrite, Rappe/ant ses resolutions 468 (1980) et 469 (1980), Prenant acre de la resolution 35/ 122 F de I' Assem- blee generate, en date du 11 decembre 1980, Exprimant la grave preoccupation que lui inspire !'expulsion par Israel du maire d'Hebron et du maire d'Halhoul, I. Reaffirme l'applicabilite de la Convention de Geneve relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aofit 194922, a tous les ter­ ritoires arabes occupes par Israel en 1967; 2. Demande a Israel, la Puissance occupante, de se conformer aux dispositions de la Convention; ~7 Documenls S/14305 et S/14304. inrnrpores dans le complc rcndu de la 2259'' seance. 3. Declare qu 'ii est de necessite imperieuse que le maire d'Hebron et le maire d'Halhoul soient en me­ sure de regagner leurs foyers et de reprendre leur charge; 4. Prie le Secretaire general de faire rapport aus­ sitot que possible sur !'application de la presente re­ solution. . Adoptee ,i /' 11nc111imite ti I' 2261.J ' Setllll'l'. Decisions Dans une lettre en date du 15 decembre 19805K, le Secretaire general a informe le President du Conseil qu'il se proposait, sous reserve des consultations d'usage et a condition que le Conseil proroge les mandats respectifs des forces en question, d'operer les changements suivants en ce qui conceme le commandement des differentes operations de main­ tien de la paix des Nations Unies au Moyen-Orient : 17 a) Le general Erkki R. Kaira (Finlande), alors chef d'etat-major de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve (ONUST), rem­ placerait le general Guenther Greindl au poste de commandant de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement; h) Le general Emmanuel A. Erskine (Ghana), commandant de la Force interimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), redeviendrait chef d'etat­ major de l'ONUST tout en faisant fonction de repre­ sentant du Secretaire general pour les questions rela­ tives aux operations de maintien de la paix des Nations Unies au Moyen-Orient; c) Le general William Callaghan (lrlande) rempla­ cerait le general Erskine au poste de commandant de la FINUL. Le President, apres des consultations avec les membres du Conseil, a adresse la reponse suivante au Secretaire general : 'Tai porte votre lettre du 15 decembre 1980 a !'attention des membres du Conseil de securite. Apres avoir examine cette question lors de consul­ tations tenues le 17 decembre, ils ont accepte Jes propositions que vous formuliez dans ladite lettre. .. Le representant de la Chine m'a fait savoir que, n·ayant pas participe au vote sur Jes resolutions pertinentes, la Chine se dissocie de la question511.' ''Ooc11111e11t.\ ,1f.1icid.1· du Co11seil de .H•curil ;, 1r,•111e-ci11,111ii\111e 11111 ' ', Supp/,•111,·111 ,/'ocrohn·. 11m·e111hre 'I d,•n·111hn· IWW. docu­ mcnl S/14308. '' S/ 14309.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/462 (1980)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/462(1980)
Texte intégral A sa 2188'' seance. le 6 janvier 1980, le Conseil a decide d'inviter les representants des Pays-Bas. de la Republique federate d' Allemagne. du Venezuela et du Viet Nam a participer. sans droit de vote. a la discus­ sion de la question. Asa 2189'' seance. le 7 janvier 1980. le Conseil a decide d'inviter les representants du Chili. du Pa­ nama. de la Republique democratique populaire lao et de la Yougoslavie a participer. sans droit de vote. a la discussion de la question. A sa 2190' seance. le 7 janvier 1980. le Conseil a decide d'inviter le representant du Zafre a participer. sans droit de vote. a la discussion de la question. Resolution 462 (1980) du 9 janvier 1980 Le Conseif de scc11rif£;. A_l'l//1( examine la question inscrite a rordre du jour de sa 2185' seance. public sous la cote Sf Agenda/ 2185. Tcna11r comprc du fait que !'absence d'unanimite parmi ses membres permanents a la 2 I 90' seance l'a empeche de s·acquitter de la responsabilite principale qui lui incombe pour le maintien de la paix et de la securite intemationales. Oc;cide qu ·une session extraordinaire d'urgence de I' Assemblee generate sera convoquee pour examiner la question figurant dans le document S/ Agenda/2185. Adop1,;c ,i /11 rcpri,c d,, lo .!JCX/•· .1 ;1111 ' par I.! 1·oi.1 co111rc .! ( R,;p11Mi,1111' d,'11101 m- 1i 111c 11/l,,11w11dc. U11io11 dn R,;p11/,/iq11n soci11/ist,'S .w,-f '­ ti /11 '-' ), (/\'('(' //JI(' 11h.\'li'llli//ll (/omhf,,). LA SITUATION EN NAMIBIE' Decision Dans une lettre en date du 9 janvier 19804• le Secretaire general a informe le Conseil de securite de son intention. si le Conseil y consentait. d'entreprendre l'examen detaille des questions techniques envisage dans son rapport du 20 no­ vembre I 979' et. a cet effet. de nommer le general de corps d'armee Prem Chand initialemenl commandant provisoire et. par la suite. commandant de l'element militaire du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la periode de transition. Dans une lettre en date du 12 janvier 1980°. le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : 'J'ai porte votre lettre du 9 janvier 1980 concemant l'application de la resolution 435 ( 1978) du Conseil de securite a !'attention des membres du Conseil. lls ont examine la question lors de consultations officieuses tenues le 12 janvier et ont donne leur assentiment a la proposition presentee dans votre lettre ... 'Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Con~eil en 1%8. 1%9. 1970. 1971. 1972. 1973. 1974. 1975. 1976. 1978 et 1979. 4 Doc11111c111., l!/licid, d11 Co/1.\l'il de .,·,;c11ri1,;_ 1r1'1// '-ci11q11h'111 ' 01111,;c_ S11ppl,;111,,111 de jm11·il'I' . .fr1·1-icr ,,, 111,11'.1 /980. document S/13740. '/hid .. trc111c-,111111ri ;,11 ' 111111,;c_ S11ppl,;111c111 ,/'oc10/,r,,_ ,w,·,,,11/,rc ,,, dcu'111hrc /979. document S/13634. 'S/13741. 2
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/485 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/485(1981)
Texte intégral 'Le Conseil lance un avertissement solennel a toutes Jes forces responsables de ces actes dan­ gereux qui violent la souverainete et l'integrite territoriale du Liban, font obstacle au deploiement complet de la Force, ainsi qu'au deploiement de l'armee libanaise dans la region, et entravent con­ siderablement l'accomplissement par la Force du mandat enonce dans la resolution 425 (1978), qui est ainsi conc;ue : 'Le Conseil de securite, · 'Prenant acte des lettres du representant per­ manent du Liban 11 et du representant permanent d'lsraeJ12, ''Ayant entendu Jes declarations des represen­ tants permanents du Li ban et d'IsraeJI 3, 'Gravement preoccupe par la deterioration de la situation au Moyen-Orient et ses conse­ quences pour le maintien de la paix intema­ tionale, 'Convaincu que la presente situation entrave l'instauration d'unejuste paix au Moyen-Orient, 'I. Demande que soient strictement res­ pectees l'integrite territoriale, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'inte­ rieur de ses frontieres internationalement re­ connues; '2. Demande a Israel de cesser immedia­ tement son action militaire contre l'integrite territoriale du Liban et de retirer sans delai ses forces de tout le territoire libanais; · '3. Decide, compte tenu de la demande du Gouvernement libanais, d'etablir immediate­ ment sous son autorite une force interimaire des Nations Unies pour le sud du Liban aux fins de confirmer le retrait des forces israeliennes, de retablir la paix et la securite intemationales et d'aider le Gouvernement libanais a assurer la restauration de son autorite effective dans la region, cette force etant composee de person­ nels fournis par des Etats Membres; '4. Prie le Secretaire general de lui faire rapport dans les vingt-quatre heures sur l'appli­ cation de la presente resolution.' 'Le Conseil souligne qu'il est essentiel que la Force beneficie de I' entiere cooperation de toutes les parties pour qu'elle puisse s'acquitter de son mandat dans !'ensemble de la zone d'operation jusqu'aux frontieres internationalement recon­ nues, contribuant ainsi a l'application integrale de la resolution 425 (1978). ··Le Conseil demande la liberation immediate du personnel militaire libanais et de toutes les personnes qui ont ete enlevees par les forces dites de facto au cours des recentes hostilites. 11 Ibid., trente-troisieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars /978, documents S/12600 et S/12606. 12 Ibid., document S/12607. 13 Ibid., trente-troisieme annee, 2071• seance. 3 'Le Conseil prie le Gouvernement de la Repu­ blique federale du Nigeria et les familles des vie­ times de croire a toute sa sympathie et leur adresse ses sinceres condoleances. ··Le Conseil tient egalement a rendre hommage aux officiers et aux soldats de la Force pour leur conduite valeureuse et le courage dont ils font preuve dans les circonstances les plus difficiles et a les assurer de tout son appui14.' A sa 2278e seance, le 22 mai 1981, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1448215)'. Resolution 485 (1981) du 22 mai 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement16, Decide: a) De demander aux parties interessees d'ai,pliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1981; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur l' evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee a la 2278• seance par /4 voix cont re zero 17• Decisions A la meme seance, apres l'adoption de la resolution 485 (1981), le President a fait la declaration suivante au nom des membres du Conseil : 'Apropos de }'adoption de la resolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Na- i4 Document S/14414, incorpore dans le compte rendu de la 2266· seance. 1' Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente­ sixieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1981. 16 Ibid., document S/14482. 17 Un membre (Chine) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/486 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/486(1981)
Texte intégral Resolution 486 (1981) du 4 juin 198,l Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre en date du 27 mai 198145, Notant que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant ace que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant igalement que le Gouvemement chypriote est convenu qc'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 juin 1981, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, Reiterant son appui a l'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reunion de haut niveau les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie sous les auspices du Secretaire ge­ neral46, 1. Prolonge a nouveau, d'une periode prenant fin le 15 decembre 1981, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Note avec satisfaction que les parties ont repris Jes entretiens intercommunautaires dans le cadre de l'accord en dix points et les prie instamment de pour­ suivre ces entretiens assidfiment, en cherchant a obte­ nir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de l'informer des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'application de la presente resolution le 30 novembre 1981 au plus tard. Adoptee ii la 2279e seance par 14 voix contre zero47• Decisions Asa 2313e seance, le 14 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation 45 Ibid., document S/14490. 46 lbid., trente-quatrieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1979, document S/13369, par. 51. 47 Un membre (Chine) n'a pas participe au vote. 10 a Chypre : rapport du Secretaire general sur I' opera­ tion des Nations Unies a Chypre (S/14778 et Add. 148)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 495 (1981) du 14 decembre 1981 Le Conseif de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre en date du I er decembre 198149, Notant que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement .de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu' en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 decembre 1981, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, Reiterant son appui a !'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reunion de haut niveau les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie. sous les auspices du Secretaire ge­ neral46, I. Prolonge d nouveau, d 'une periode prenant fin le 15 juin 1982, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 ( 1964 ); 2. Note avec satisfaction que Jes parties ont repris les entretiens intercommunautaires dans le cadre de l'accord en dix points et les prie instamment de pour­ suivre ces entretiens assidiiment, en cherchant a obte­ nir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de !'informer des progres rea­ lises et de Jui presenter un rapport sur !'application de la presente resolution le 3 I mai I 982 au plus tard. Adoptee ,l /'unanimite t) la 23 I Je seance. 48 Voir Document.,· !f.liciels du Conseil de securite, trente­ sixieme annee, Supplement d'octohre, nm·emhre l'1 decemhre /98/. 49 Ibid .. document S/14778.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/487 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/487(1981)
Texte intégral PLAINTE DE L'IRAQ Decisions A sa 2280e seance, le 12 juin 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, du Bresil, de Cuba, de l'Inde, de l'Iraq, d'Israel, de la Jordanie, du Koweit, du Liban, du Pakistan, de la Rou­ manie, du Soudan, de la Turquie et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte de !'Iraq : lettre, en date du 8 juin 1981, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires de la mission perma­ nente d'Iraq aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1450950)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de )'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation Jui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par I I voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 3 abstentions (France, Japon, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lr/ande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Tunisie51, d'adresser une invitation a M. Chedli Klibi en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2281 e seance, le 13 juin 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de la Bulgarie, de la Guyane, de la Somalie, du Viet Nam et de la Zambie a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2282e seance, le 15 juin 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Bangladesh, de l'Egypte, de la Hongrie, de la Mongolie, de la Repu­ blique arabe syrienne, de la Sierra Leone et de la Tchecoslovaquie a participer, sans droit de vote, a Ja discussion de la question. A sa 2283e seance, le 15 juin 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Indonesie, de so Ibid., Supplement d'avril, mai et juin 1981. st Document S/14524, incorpore dans le compte rendu de la 2280• seance. 11 l'Italie, du Maroc, de la Pologne et du Yemen a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2284e seance, le 16 juin 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Nicaragua et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant de l'Ouganda52, d'adresser une invitation a M. Sigvard Eklund, direc­ teur general de I' Agence internationale de l'energie atomique, en vertu de !'article 39 du reglement inte­ rieur provisoire. Asa 2285e seance, le l6juin 1981, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Malaisie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2286e seance, le 17 juin 1981, le Conseil a decide, sur la demande du representant de la Tunisie53' d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2288e seance, le 19 juin 1981, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Jamahiriya arabe libyenne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 487 (1981) du 19 juin 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine l'ordre du jour publie sous la cote S/ Agenda/2280, Ayant note la teneur de la lettre en date du 8 juin 1981 emanant du Ministre des affaires etrangeres d'lraq54, '2 Document S/14540, incorpore dans le compte rendu de la 2284· seance. '' Document S'/14545, incorpore dans le compte rendu de la 2286• seance. 54 Document.1· officiels du Consei/ de securite, trente-sixieme annee. Supplement d'avril, mai et juin 1981, document S/14509. Ayant entendu Jes declarations faites sur cette ques­ tion a ses 2280' a 2288e seances, Prenant note de la declaration faite sur cette question le 9 juin 1981 par le Directeur general de l' Agence intemationale de l'energie atomique au Conseil des gouvemeurs de l'Agence et de la declaration qu'il a faite au Conseil de securite a la 2288e seance, le 19 juin 1981, Prenant note egalement de la resolution adoptee le 12juin 1981 par le Conseil des gouvemeurs de I' Agence sur l''attaque militaire contre le centre de recherche nucleaire iraquien et ses consequences pour l'Agence''55, Pleinement conscient du fait que l'Iraq est parlie au Traite sur la non-proliferation des armes nucleaires56 depuis qu'il est entre en vigueur en 1970, que, con­ formement a ce traite, l'Iraq a accepte les garanties de I' Agence en ce qui conceme toutes ses activites nucleaires et que I' Agence a declare que ces garanties avaient ete appliquees de fac;:on satisfaisante jusqu'a ce jour, Notant en outre qu'Israel n'a pas adhere au Traite sur la non-proliferation des armes nucleaires, Profondement preoccupe par le danger cause a la paix et a la securite intemationales par l'attaque aerienne perpetree avec premeditation le 7 juin 1981 par Israel contre Jes installations nucleaires ira­ quiennes, qui pourrait a tout moment declencher une explosion dans la region avec de graves consequences pour les interets vitaux de tous Jes Etats, Considerant que, aux termes du paragraphe 4 de I' Article 2 de la Charle des Nations Unies, 'Jes Mem­ bres de !'Organisation s'abstiennent, dans leurs rela­ tions intemationales, de recourir a la menace ou a 55 Ibid., document S/14532. 56 Resolution 2373 (XXII) de I' Assemblee generate, en date du 12 juin 1968. l'emploi de la force, soit contre l'integrite territoriale ou l'independance politique de tout Etat, soit de toute autre maniere incompatible avec les buts des Nations U nies', l. Condamne energiquement l'attaque militaire menee par Israel en violation flagrante de la Charle des Nations Unies et des normes de conduite intema­ tionale; 2. Demande a Israel de s'abstenir a l'avenir de perpetrer des actes de ce genre ou de menacer de le faire; 3. Estime en outre que ladite attaque constitue une grave menace pour tout le systeme de garanties de I' Agence internationale de l'energie atomique, sur lequel repose le Traite sur la non-proliferation des armes nucleaires; 4. Reconnait pleinement le droit souverain et ina­ lienable de l'Iraq et de tous les autres Etats, en parli­ culier les pays en developpement, de mettre en reuvre des programmes de mise en valeur technique et nu­ cleaire pour developper leur economie et leur industrie a des fins pacifiques, conformement a leurs besoins actuels et futurs et compte tenu des objectifs acceptes sur le plan international en matiere de prevention de la proliferation des armes nucleaires; 5. Demande a Israel de placer d'urgence ses ins­ tallations nucleaires sous Jes garanties de I' Agence internationale de l'energie atomique; 6. Es time que l'Iraq adroit a des reparations appro­ priees pour la destruction dont ii a ete victime et dont Israel a reconnu etre responsable; 7. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite regulierement informe de la mise en reuvre de la presente resolution. Adoptee d /'unanimite ,l la 2288e seance. LETTRE, EN DATE DU ter SEPTEMBRE 1980, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENT ANT PERMANENT DE MALTE AUPRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES57 Decisions A sa 2294e seance, le 30 juillet 1981, le Conseil a decide, conformement a la decision prise a sa 2246e seance, le 4 septembre 1980, d'inviter les represen­ tants de Malle et de la Jamahiriya arabe libyenne a parliciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 1er septembre 1980, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de Malte aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1414058)'. n Question ayant fail l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1980. 51 Voir Document.v officiels du Conseil de .vfrurite, trente-cinquit~me annee, Supplement de juil/et, aout et septembre 1980. 12
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/488 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/488(1981)
Texte intégral tions Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante concernant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment16 que, 'malgre le calme qui regne actuelle­ ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation de­ meure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d 'ensemble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen­ Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete l'opinion du Conseil de securite18.' A sa 2289' seance, le 19 juin 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants d'lsrael et du Liban a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1453715)''. Resolution 488 (1981) du 19 juin 1981 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980), 474 (1980) et 483 (1980), Rappe/ant la declaration faite par le President du Conseil de securite le 19mars 1981, a la2266e seance14, Notant avec inquietude les violations des resolu­ tions pertinentes du Conseil de securite qui ont amene le Gouvernement libanais a demander a plusieurs re­ prises au Conseil de prendre des mesures, et en par­ ticulier a presenter une plainte le 3 mars 198119, Rappe/ant le mandat et les principes directeurs de la Force interimaire des Nations Unies au Liban, tels qu'ils soot enonces dans le rapport du Secretaire ge­ neral du 19 mars 197820 et confirmes par la resolution 426 (1978), aux termes desquels, en particulier : a) La Force 'doit etre en mesure de fonctionner en tant qu'unite militaire integree et efficace', b) La Force 'doit jouir de la liberte de mouvement et de communication et des autres facilites qui soot necessaires a l'accomplissement de ses taches', 11 Document S/14485, incorpore dans le compte rendu de la 2278• seance. 19 Documents officiels du Conseil de securite, trente-sixieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars 198/, document S/14391. 20 Ibid., trente-troisieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars 1978, document S/12611. 4 c) La Force 'ne devra faire usage de la force qu'en cas de legitime defense'', d) La 'legitime defense comprendrait la resistance a toute tentative de l'empecher par la force de s'acquit­ ter de ses fonctions conformement au mandat du Conseil de securite'', Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban en date du 16 juin 198121 et prenant acte des conclusions et recommandations qui y figurent, Convaincu que la deterioration de la situation actuelle a de graves consequences pour la securite internationale au Moyen-Orient et entrave l'instaura­ tion d'une paix d'ensemble, juste et durable dans la region, I. Reaffirme son appel repete a toutes Jes parties concernees pour que l'independance politique, l'unite, la souverainete et l'integrite territoriale du Liban soient strictement respectees, et sa determination d'assurer l'application de sa resolution 425 (1978) et des reso­ lutions qui lui ont fait suite dans la totalite de la zone d'operation de la Force interimaire des Nations Unies au Liban jusqu'aux frontieres internationalement reconnues; 2. Condamne toutes les actions contraires aux dis­ positions des resolutions susmentionnees qui ont empeche l'accomplissement integral du mandat de la Force, faisant des morts et des blesses parmi les civils et dans les rangs de la force de maintien de la paix, ainsi que des degats materiels; 3. Appuie les efforts du Gouvernement libanais dans le domaine du relevement et de la reconstruction civils et militaires dans le sud du Liban, et en parti­ culier sa decision de deployer d'importants contingents de l'armee libanaise dans la zone d'operation de la Force; 4. Decide de renouveler le mandat de la Force pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 19 de­ cembre 1981; 5. Prie le Secretaire general d'aider le Gouverne­ ment libanais a etablir un programme commun eche­ lonne d'activites a executer au cours du mandat actuel de la Force et visant a assurer l'application integrate de la resolution 425 (1978), et de faire rapport perio­ diquement au Conseil de securite; 6. Decerne des eloges au Secretaire general pour ses efforts et a la Force pour la maniere dont elle s'acquitte de sa tache, ainsi que, pour leur concours·, aux gouvernements qui ont fourni des contingents et a tous les Etats Membres qui ont aide le Secretaire general, ses collaborateurs et la Force a s'acquitter des responsabilites qui leur incombent en vertu du mandat; 7. Decide de rester saisi de la question et reaffirme qu'il est resolu, au cas ou la Force continuerait d'etre empechee de s'acquitter de son mandat, a examiner 21 Ibid., trente-.rixieme annee, Supplement d'avri/, mai et juin /98/, document S/14537. des moyens pratiques en vue d'assurer l'accomplis­ sement inconditionnel de ce mandat. Adoptee a la 2289• seance par 12 voix contre zero, avec 2 abs­ tentions (Republique democra­ tique allemande, Union des Republiques socialistes .wvie­ tiques )22• Decisions Le 25 juin 1981, le President du Conseil a fait la declaration suivante : 'A !'issue de consultations entre les membres du Conseil de securite, j'ai ete autorise a rendre pu­ blique la declaration suivante. 'A la fin de la 2289e seance du Conseil, j'ai fait une declaration pour manifester la profonde douleur partagee par tous Jes membres du Conseil a la suite de la perte de deux soldats des Nations Unies au Liban ainsi que de tous Jes autres qui sont tombes dans l'accomplissement de leur devoir au service de la paix. ''J'ai egalement dit que j'etais certain de parler au nom du Conseil en adressant nos condoleances au Gouvemement et au peuple de Fidji, de meme qu'aux familles des victimes. 'En ma qualite de president du Conseil,j'entends condamner le meurtre perpetre le 19 juin 1981 dans le sud du Liban par de pretendus elements armes sur la personne de deux soldats fidjiens de la Force interimaire des Nations Unies au Liban reuvrant pour le maintien de la paix. 'Ce forfait commis a l'encontre des membres d'une force de maintien de la paix nargue directement l'autorite du Conseil et constitue un defi a la mission qui incombe a la Force aux termes de la resolution 425 (1978). 'A cet egard, je juge encourageant d'apprendre qu'un groupe charge d'enqueter sur ces evenements a deja ete cree et qu'entre-temps des mesures appro­ priees sont prises par tous Jes interesses, en coope­ ration avec le commandement de la Force, pour empecher que de tels incidents se reproduisent. 'Je rends egalement hommage au comportement vaillant et au courage dont Jes soldats de la Force font preuve dans les circonstances Jes plus difficiles, et j'affirme notre soutien sans reserve a leurs efforts23.'' Asa 2292e seance, le 17 juillet 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, de la Jor­ danie et du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au 22 Un membre (Chine) n'a pas participe au vote. 23 S/14572. 5 Mo yen-Orient : lettre, en date du 17 juillet 1981, adres­ see au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/l459624)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'arti­ cle 37 du reglement interieur provisoire. Adoptie par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amirique), avec 3 abstentions (France, Japon, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lrlande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Tunisie25, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'arti­ cle 39 du reglement interieur provisoire. A la meme seance, le President a donne lecture de la declaration suivante : ··Le President du Conseil de securite et les mem­ bres du Conseil, apres avoir entendu ~ rapport du Secretaire general26, expriment leur profonde pre­ occupation devant l'ampleur des pertes en vies humaines et le caractere massif des destructions que provoquent les evenements deplorables qui se de­ roulent depuis plusieurs jours au Liban. 'Ils lancent un appel instant pour qu'il soit mis fin sans plus tarder a toutes les attaques armees et que soit observee la plus grande moderation en vue de l'instauration de la quietude et de la paix au Liban ainsi que de l'etablissement d'une paix juste et durable au Moyen-Orient dans son ensemble27.'' A sa 2293e seance, le 21 juillet 1981, le ;onseil a decide d'inviter les representants de I' Arabie saoudite, de I' Egypte, de la Mauritanie, de la Republique arabe syrienne, du Yemen et du Yemen democratique a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question. 24 Voir Documents officiels du Conseil de sicuriti, trente-sixieme annie, Supplement de juil/et, aout et septembre /98/. 2~ Document S/14598, incorpore dans le compte rendu de la 2292e seance. 26 Documents officiel.i- du Conseil de sicuriti, trente-sixieme 11nnfr, 2292e seance. 27 Document S/14599, incorpore dans le compte rendu de la 2292· seance.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/489 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/489(1981)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES66 A. -Demande d'admission de la Republique de Vanuatu Decisions A sa 2290e seance, le 8 juillet 1981, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conforme­ ment a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies pre­ sentee par la Republique de V anuatu67. A sa 2291 e seance, le 8 juillet 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Australie et de la Nouvelle-Zelande a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admission de 66 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1062, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979 et 1980. 67 Documents ofjiciels1· de /'Assemhlee i;enhale. trente-sixh~me session, Annexes, point 20 de l'ordre du jour, document A/36/308- S/14506. nouveaux Membres68 concernant la demande d'admis­ sion a l'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique de Vanuatu. Resolution 489 (1981) du 8 juillet 1981 Le Conseil de sernrite, Avant examine la demande d'admission a l'Orga­ nisation des Nations Unies presentee par la Republique de Vanuatu67, Recommande a I' Assemblee generate d'admettre la Republique de Vanuatu a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite d la 229/e seance. 68 Documents officiels du Conseil de securite, trente-sixieme annee, Supplement de juillet. aout et septemhre /98/, document S/14580. B. -Demande d'admission du Belize Decisions A sa 230 I e seance, le 23 septembre 1981, le Conseil a decide d'inviter le representant du Guatemala a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee 'Admission de nouveaux Membres : telegramme, en date du 21 septembre 1981, adresse au Secretaire general par le Premier Ministre du Belize (S/1470169)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, conformement a l'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par le Belize69• A sa 2302e seance, le 23 septembre I 98 I, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Barbade, du 69 Documents o.f/iciels de l'Assemhlee generate, trente-sixieme session, Annexes, point 20 de l'ordre du jour, document A/36/533- S/14701. 15 Nicaragua et de Sainte-Lucie a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admis­ sion de nouveaux Membres 70 concernant la de man de d'admission a !'Organisation des Nations Unies pre­ sentee par le Belize. Resolution 491 (1981) du 23 septembre 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations U nies presentee par le Belize69, Recommande a. I' Assemblee generate d'admettre le Belize a l'Organi~ation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite d la 2302' seance. 10 Documents officiels du Conseil de securite, trente-sixieme annee, Supplement de juillet, aout et septembre /98/, document S/14703.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/490 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/490(1981)
Texte intégral Resolution 490 (1981) du 21 juillet 1981 Le Conseil de securite, Reiterant l'appel instant lance par le President et les membres du Conseil de securite le 17 juillet 198127, qui se lit comme suit : 'Le President du Conseil de securite et Jes mem­ bres du Conseil, apres avoir entendu le rapport du Secretaire general26, expriment leur profonde pre­ occupation devant l' ampleur des pertes en vies humaines et le caractere massif des destructions que provoquent Jes evenements deplorables qui se de­ roulent depuis plusieurs jours au Liban. 'Ils lancent un appel instant pour qu'il soit mis fin sans plus tarder a toutes les attaques armees et que soit observee la plus grande moderation en vue de l'instauration de la quietude et de la paix au Liban ainsi que de l'etablissement d'une paix juste et du­ rable au Moy en-Orient dans son ensemble•', Prenant acte du rapport du Secretaire general a ce, sujet, · l. Demande la cessation immediate de toutes les attaques armees; 2. Reaffirme son engagement en faveur de la sou­ verainete, de l'integrite territoriale et de l'indepen­ dance du Liban a l'interieur de ses frontieres inter­ nationalement reconnues; 3. Prie le Secretaire general de Jui faire rapport sur }'application de la presente resolution des que pos­ sible dans les quarante-huit heures suivant son adoption. Adoptee a /'unanimite a la 2293, seance. Decision Asa 2311~ ~eance, le 23 novembre 1981, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee ''La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1475928)'. Resolution 493 (1981) du 23 novembre 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nalions Unies chargee d'observer le de­ gagement29, 21 Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente­ sixieme annee, Supplement d' octobre, novembre et decembre /98/. 29 Ibid., document S/14759. 6 Decide : a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 ( 1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 31 mai I 982; c) De prier le Secretaire general de presenter ·a la fin de cette periode un rapport sur l'evolution de la si­ tuation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee d la 23 II' seance par /4 l'oix contre zero''. Decisions A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 493 (1981), le President a fait la declaration suivante au nom des membres du Conseil : l 'A propos de I' adoption de la resolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Na­ tions Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante concernant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 27 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment29 que, 'malgre le calme qui regne actuelle­ ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que !'on ne sera.pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen­ Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete I' opinion du Conseil de securite31.' Asa 2316e seance, le 16 decembre 1981, le Conseil a decide d' inviter Jes representants de I' Arabie saoudite, de Cuba, de l'Egypte, d'lsrael, du Kowei't, du Liban, de la Republique arabe syrien:ie, de la Turquie et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question intitulee 'La situation dans les territoires arabes occupes : lettre, en date du 14 de­ cembre 1981, adressee au President du Conseil de ~curite par le representant permanent de la Repu­ blique arabe syrienne aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1479128)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant de la Tunisie.U, d'adres­ ,o Un membre (Chine) n'a pas participe au vote. ·' Document S/14764. incorpore dans le compte rendu de la 23) J • seance. 12 Document S/14795, incorpore dans le compte rendu de la 23 I 6• seance.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/491 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/491(1981)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES66 A. -Demande d'admission de la Republique de Vanuatu Decisions A sa 2290e seance, le 8 juillet 1981, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conforme­ ment a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies pre­ sentee par la Republique de V anuatu67. A sa 2291 e seance, le 8 juillet 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Australie et de la Nouvelle-Zelande a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admission de 66 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1062, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979 et 1980. 67 Documents ofjiciels1· de /'Assemhlee i;enhale. trente-sixh~me session, Annexes, point 20 de l'ordre du jour, document A/36/308- S/14506. nouveaux Membres68 concernant la demande d'admis­ sion a l'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique de Vanuatu. Resolution 489 (1981) du 8 juillet 1981 Le Conseil de sernrite, Avant examine la demande d'admission a l'Orga­ nisation des Nations Unies presentee par la Republique de Vanuatu67, Recommande a I' Assemblee generate d'admettre la Republique de Vanuatu a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite d la 229/e seance. 68 Documents officiels du Conseil de securite, trente-sixieme annee, Supplement de juillet. aout et septemhre /98/, document S/14580. B. -Demande d'admission du Belize Decisions A sa 230 I e seance, le 23 septembre 1981, le Conseil a decide d'inviter le representant du Guatemala a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee 'Admission de nouveaux Membres : telegramme, en date du 21 septembre 1981, adresse au Secretaire general par le Premier Ministre du Belize (S/1470169)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, conformement a l'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la de­ mande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par le Belize69• A sa 2302e seance, le 23 septembre I 98 I, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Barbade, du 69 Documents o.f/iciels de l'Assemhlee generate, trente-sixieme session, Annexes, point 20 de l'ordre du jour, document A/36/533- S/14701. 15 Nicaragua et de Sainte-Lucie a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admis­ sion de nouveaux Membres 70 concernant la de man de d'admission a !'Organisation des Nations Unies pre­ sentee par le Belize. Resolution 491 (1981) du 23 septembre 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations U nies presentee par le Belize69, Recommande a. I' Assemblee generate d'admettre le Belize a l'Organi~ation des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite d la 2302' seance. 10 Documents officiels du Conseil de securite, trente-sixieme annee, Supplement de juillet, aout et septembre /98/, document S/14703.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/492 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/492(1981)
Texte intégral C. -Demande d'admission d'Antigua-et-Barbuda Decisions Asa 2307e seance, le 10 novembre 1981, le Conseil, apres avoir adopte son ordre dujour, a decide, confor­ mement a I' article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Mem­ bres, pour examen et rapport, la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par Antigua-et-Barbuda' 1. A sa 2309t' seance, le 10 novembre l 981, le Conseil a decide d'inviter les representants du Nicaragua et de Sainte-Lucie a participer, sans droit de vote, a la discussion du rapport du Comite d'admission de nou­ veaux Membres72 concernant la demande d'admission 71 Documents of]idels de /'Assemblee generale, trente-sixieme session, Annexes, point 20 de l'ordre du jour, document A/36/642- S/14742. 72 Dornments officiels du Comeil de securite, trente-sixieme annee, Supplement d'm·tobre, novemhre et decembre /981, docu­ ment S/14748. a !'Organisation des Nations Unies presentee par Antigua-et-Barbuda. Resolution 492 (1981) du 10 novembre 1911 Le Consei/ de securite, Ayant examine la demande d'admission a l'Orp­ nisation des Nations Unies presentee par Antiaua-et­ Barbuda71, Recommande a I' Assemblee generate d'admettre Antigua-et-Barbuda a !'Organisation des Nations Unies. Adoptee ,i /'unanimiti a la 2309, sianc-e. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE73 A. -Election de deux membres tk la Cour internationale tk Justice Decision Le 15 janvier 1981, le Conseil de securite, a sa 2262e seance, et l' Assemblee generate, a sa 1ooe seance, ont procede a I' election de deux membres de la Cour internatior.ale de Justice en vue de pourvoir aux sieges devenus vacants par le deces desjuges suivants : 73 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 19S4, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963, 1965, 1966, 1969, 1972, 1975, 1978 et 1980. M. Richard R. Baxter (Etats-Unis d' Amerique); M. Salah El Dine Tarazi (Republique arabe sy­ rienne). Ont ete elus : M. Stephen Schwebel (Etats-Unis d' Amerique); M. Abdallah Fikri El-Khani (Republique arabe syrienne). B. -Election de cinq membres de la Cour internationale de Justiee Decision Le 5 novembre 1981, le Conseil de securite, a sa 2306e seance, et l' Assemblee generate, a sa 48e seance, ont procede a I' election de cinq membres de la Cour internationale de Justice en vue de remplacer les juges suivants, membres sortants : Sir Humphrey Waldock (Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord); M. Isaac Forster (Senegal); 16 M. Andre Gros (France); M: Nagendra Singh (lnde): M. Jose Maria Ruda (Argentine) Ont ete elus : M. Guy Ladreit de Lacharriere (France); M. Robert Y. Jennings (Royaume-Uni de Grande- Bretagne et d'Irlande du Nord); M. Keba Mbaye (Senegal); M. Nagendra Singh (lode); M. Jose Maria Ruda (Argentine).
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/493 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/493(1981)
Texte intégral Resolution 490 (1981) du 21 juillet 1981 Le Conseil de securite, Reiterant l'appel instant lance par le President et les membres du Conseil de securite le 17 juillet 198127, qui se lit comme suit : 'Le President du Conseil de securite et Jes mem­ bres du Conseil, apres avoir entendu le rapport du Secretaire general26, expriment leur profonde pre­ occupation devant l' ampleur des pertes en vies humaines et le caractere massif des destructions que provoquent Jes evenements deplorables qui se de­ roulent depuis plusieurs jours au Liban. 'Ils lancent un appel instant pour qu'il soit mis fin sans plus tarder a toutes les attaques armees et que soit observee la plus grande moderation en vue de l'instauration de la quietude et de la paix au Liban ainsi que de l'etablissement d'une paix juste et du­ rable au Moy en-Orient dans son ensemble•', Prenant acte du rapport du Secretaire general a ce, sujet, · l. Demande la cessation immediate de toutes les attaques armees; 2. Reaffirme son engagement en faveur de la sou­ verainete, de l'integrite territoriale et de l'indepen­ dance du Liban a l'interieur de ses frontieres inter­ nationalement reconnues; 3. Prie le Secretaire general de Jui faire rapport sur }'application de la presente resolution des que pos­ sible dans les quarante-huit heures suivant son adoption. Adoptee a /'unanimite a la 2293, seance. Decision Asa 2311~ ~eance, le 23 novembre 1981, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee ''La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1475928)'. Resolution 493 (1981) du 23 novembre 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nalions Unies chargee d'observer le de­ gagement29, 21 Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente­ sixieme annee, Supplement d' octobre, novembre et decembre /98/. 29 Ibid., document S/14759. 6 Decide : a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 ( 1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 31 mai I 982; c) De prier le Secretaire general de presenter ·a la fin de cette periode un rapport sur l'evolution de la si­ tuation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee d la 23 II' seance par /4 l'oix contre zero''. Decisions A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 493 (1981), le President a fait la declaration suivante au nom des membres du Conseil : l 'A propos de I' adoption de la resolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Na­ tions Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante concernant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 27 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment29 que, 'malgre le calme qui regne actuelle­ ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que !'on ne sera.pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen­ Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete I' opinion du Conseil de securite31.' Asa 2316e seance, le 16 decembre 1981, le Conseil a decide d' inviter Jes representants de I' Arabie saoudite, de Cuba, de l'Egypte, d'lsrael, du Kowei't, du Liban, de la Republique arabe syrien:ie, de la Turquie et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question intitulee 'La situation dans les territoires arabes occupes : lettre, en date du 14 de­ cembre 1981, adressee au President du Conseil de ~curite par le representant permanent de la Repu­ blique arabe syrienne aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1479128)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant de la Tunisie.U, d'adres­ ,o Un membre (Chine) n'a pas participe au vote. ·' Document S/14764. incorpore dans le compte rendu de la 23) J • seance. 12 Document S/14795, incorpore dans le compte rendu de la 23 I 6• seance.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/494 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/494(1981)
Texte intégral C. -Oate des ilections destinies a pourvoir a un siege 'l'acanl a la Cour internationale tk Justice Asa 2321e seance, le 21 decembre 1981, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee '' Date des elections destinees a pourvoir a un siege vacant a la Cour intemationale de Justice (S/1479974)''. Resolution 499 (1981) du 21 decembre 1981 Le Conseil de securite, Apprenant avec regret le deces de M. Abdullah 74 Voir Documents officiels du Consei/ de sicuriti, trente­ sixieme annie, Supplement d'octobre, novembre et dicemhre /98/. El-Erian, juge a la Cour intemationale de Justice, sur­ venu le 12 decembre 1981, Constatant que, de ce fait, ii y a un siege a pourvoir a la Cour intemationale de Justice pour la periode non encore accomplie du mandat dujuge decede et qu'il convient de pourvoir a ce siege conformement aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformement aux dispositions de l' Article 14 du Statut, la date des elections destinees a pourvoir a ce siege doit etre tixee par le Conseil de securite, Decide que les elections destinees a pourvoir au siege vacant auront lieu lors d'une seance du Conseil de securite. et d'une seance de l' Assemblee generate a la reprise de sa trente-sixieme session. Adoptie a l'unanimiti a la 232 I, seance. RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMINATION DU SECRET AIRE GENERAL75 A ses 2303e, 2304e, 2305e, 2310e et 2312e seances, tenues en prive les 27 et 28 octobre, 4 et 17 novembre et 11 decembre 1981 respectivement, le Conseil a examine la question de la recommandation en vue de la nomination du Secre­ taire general de !'Organisation des Nations Unies. Resolution 494 (1981) du 11 decembre 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine la question de la recommandation en vue de la nomination du Secretaire general de l'Organisati~n des Nations Unies, Recommande al' Assemblee generale de nommer M. Javier Perez de Cuellar Secretaire general de !'Organisation des Nations Unies pour un mandat allant du 1er janvier 1982 au 31 decembre 1986. Adoptie a /'unanimite a la 2312• seance. 75 Question ayant fail l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 19.50, 1953, 1957, 1962, 1966, 1971 et 1976. 17
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/495 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/495(1981)
Texte intégral Resolution 486 (1981) du 4 juin 198,l Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre en date du 27 mai 198145, Notant que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant ace que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant igalement que le Gouvemement chypriote est convenu qc'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 juin 1981, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, Reiterant son appui a l'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reunion de haut niveau les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie sous les auspices du Secretaire ge­ neral46, 1. Prolonge a nouveau, d'une periode prenant fin le 15 decembre 1981, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Note avec satisfaction que les parties ont repris Jes entretiens intercommunautaires dans le cadre de l'accord en dix points et les prie instamment de pour­ suivre ces entretiens assidfiment, en cherchant a obte­ nir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de l'informer des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'application de la presente resolution le 30 novembre 1981 au plus tard. Adoptee ii la 2279e seance par 14 voix contre zero47• Decisions Asa 2313e seance, le 14 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation 45 Ibid., document S/14490. 46 lbid., trente-quatrieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1979, document S/13369, par. 51. 47 Un membre (Chine) n'a pas participe au vote. 10 a Chypre : rapport du Secretaire general sur I' opera­ tion des Nations Unies a Chypre (S/14778 et Add. 148)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 495 (1981) du 14 decembre 1981 Le Conseif de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre en date du I er decembre 198149, Notant que les parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement .de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu' en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 decembre 1981, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, Reiterant son appui a !'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reunion de haut niveau les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie. sous les auspices du Secretaire ge­ neral46, I. Prolonge d nouveau, d 'une periode prenant fin le 15 juin 1982, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 ( 1964 ); 2. Note avec satisfaction que Jes parties ont repris les entretiens intercommunautaires dans le cadre de l'accord en dix points et les prie instamment de pour­ suivre ces entretiens assidiiment, en cherchant a obte­ nir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de !'informer des progres rea­ lises et de Jui presenter un rapport sur !'application de la presente resolution le 3 I mai I 982 au plus tard. Adoptee ,l /'unanimite t) la 23 I Je seance. 48 Voir Document.,· !f.liciels du Conseil de securite, trente­ sixieme annee, Supplement d'octohre, nm·emhre l'1 decemhre /98/. 49 Ibid .. document S/14778.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/496 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/496(1981)
Texte intégral PLAINTE DE L'ANGOLA CONTRE L'AFRIQUE DU SUD59 Decisions A sa 22%e seance, le 28 aout 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Angola, du Bresil, de Cuba, du Viet Nam et du Zimbabwe a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte de I' Angola contre I' Afrique du Sud : lettre, en date du 26 aout 1981, adressee au Secretaire general par le charge d'affaires par interim de la mis­ sion permanente d' Angola aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1464766)'. A sa 2297e seance, le 29 aout 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afrique du Sud, de la Republique federate d'Allemagne, de l'lnde, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Kenya et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question. 59 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1978, 1979 et 1980. 60 Voir Documents officiel.~ du Conseil de securite, trente­ sixieme annee, Supplement de juillet, aoiit et septembre /98/. A sa 2298e seance, le 29 aout 1981, le Conseil a decide d' inviter le representant du Canada a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 22~ seance, le 31 aout 1981, le Conseil a decide, sur la demande du representant de la Tunisie61, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 23ooe seance, le 31 aout 1981, le Conseil a decide d'inviter le representant du Mozambique a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de ta· question. •• Document S/14666, incorpore dans le compte rcndu de la 2299' seance. ' PLAINTE DES SEYCHELLES Decision Asa 2314e seance, le 15 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants des Seychelles et du Botswana a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question intitulee 'Plainte des Sey­ chelles : lettre, en date du 8 decembre 1981, adressee au President du Conseil de securite par la chargee d'affaires de la mission permanente des Seychelles aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1478362)''. Resolution 496 (1981) du 15 decembre 1981 Le Conseil de securite, Prenant acte de le lettre en date du 8 decembre 1981 adressee au President du Conseil de securite par la chargee d'affaires de la mission permanente de la 62 Voir Documents dficiels du Con.1•,,;1 de securite, trente­ sixieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembrc' /98/. 13 Republique des Seychelles aupres de !'Organisation des Nations Unies63, Ayant entendu la declaration de la representante de la Republique des Seychelles64, Considerant que tous les Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs relations intemationales, de recourir a la menace ou a l'emploi de la force, soit contre l'integrite territoriale ou l'independance poli­ tique de tout Etat, soit de toute autre martiere incom­ patible avec les buts des Nations Unies, l. Affirme que l'integrite territoriale et l'indepen­ dance politique de la Republique des Seychelles doivent etre respectees; 2. Condamne l'agression menee recemment par des mercenaires contre la Republique des Seychelles et le deroutement d'aeronef qui a suivi; 3. Decide d'envoyer une commission composee de trois membres du Conseil de securite pour enqueter sur l'origine, les antecedents et le financement de l'agression menee par des mercenaires le 25 novembre 1981 contre la Republique des Seychelles, chiffrer et evaluer les dommages economiques et presenter au Conseil, le 31 janvier 1982 au plus tard, un rapport accompagne de recommandations; •-' Ibid., document S/14783. •• Ibid .. trente-sixieme annee. 2314' seance. 4. Decide que les membres de la commission d'enquete seront nommes apres consultations entre le President et les membres du Conseil de securite et la Republique des Seychelles.; 5. Prie le Secretaire general de foumir !'assistance necessaire a la commission d'enquete; 6. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a /'unanimite a la 23J4e seance. 14 Decision Dans une note en date du 24 decembre 198165, le President du Conseil a annonce que des consultations avec les membres du Conseil et la Republique des Seychelles avaient permis d'aboutir a un accord en vertu duquel la commission d'enquete creee en appli­ cation du paragraphe 3 de la resolution 496 ( 1981) serait composee de l'Irlande, du Japon et du Panama. 65 S/14816.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/497 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/497(1981)
Texte intégral ser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2317e seance, le 16 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Inde et de la Jamahiriya arabe libyenne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2318e seance, le 17 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Pakistan, de la Roumanie, de la Yougoslavie et du Zai're a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 23 l 9e seance, le 17 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Indonesie et du Senegal a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 497 (1981) du 17 decembre 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre du representant permanent de la Republique arabe syrienne en date du 14 de­ cembre 1981 qui figure dans le document S/1479128, Reaffirmant que !'acquisition de territoire par la force est inadmissible, conformement a la Charte des Nations Unies, aux principes du droit international et aux resolutions pertinentes du Conseil de securite, 1. Decide que la decision prise par Israel d'imposer ses lois, sa juridiction et son administration dans le territoire syrien occupe des hauteurs du Golan est nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international; 2. Exige qu'Israel, la Puissance occupante, rap­ porte sans delai sa decision; 3. Declare que toutes Jes dispositions de la Con­ vention de Geneve relative a la protection des per­ sonnes civiles en temps de guerre, du 12 aout 194933, continuent de s'appliquer au territoire syrien occupe par Israel depuis juin 1967; 4. Prie le Secretaire general de Jui faire rapport sur !'application de la presente resolution dans un delai de deux semaines et decide que, au cas ou Israel ne s'y conformerait pas, le Conseil de securite se reunira d'urgence, le 5 janvier 1982 au plus tard, pour envi- ·13 Nations Unies, Rerneil des Traites, vol. 75, p. 287. 7 sager de prendre Jes mesures appropriees conforme­ ment a la Charte des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 23/9e seance. Decisions Asa 232oe seance, le 18 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, du Koweit, du Liban et de la Republique arabe syrienne a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1478928)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant de la Tunisie34, d'adres­ ser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 dti reglement interieur provisoire. Resolution 498 (1981) du 18 decembre 1981 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980), 474 (1980), 483 (1980), 488 (1981) et 490 (1981), Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban en date du 11 decembre 198135 et prenant acte des conclusions et recommandations qui y figurent, Prenant acte de la lettre en date du 14 decembre 1981 adressee au Secretaire general par le representant permanent du Liban36, Convaincu que la deterioration de la situation actuelle a de graves consequences pour la paix et la securite au Moyen-Orient, l. Reaffirme sa resolution 425 (1978), aux termes de laquelle ii a) Demande que soient strictement respectees l'integrite territoriafe, la souverainete et l'indepen­ dance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues; 34 Document S/14804, incorpore dans le compte rendu de la 2320• seance. 35 Documents officiels du Conseil de securite, trente-sixieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre /98/, docu­ ment S/14789. -'6 /hid., document S/14792.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/498 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/498(1981)
Texte intégral ser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2317e seance, le 16 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Inde et de la Jamahiriya arabe libyenne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2318e seance, le 17 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Pakistan, de la Roumanie, de la Yougoslavie et du Zai're a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 23 l 9e seance, le 17 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Indonesie et du Senegal a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 497 (1981) du 17 decembre 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre du representant permanent de la Republique arabe syrienne en date du 14 de­ cembre 1981 qui figure dans le document S/1479128, Reaffirmant que !'acquisition de territoire par la force est inadmissible, conformement a la Charte des Nations Unies, aux principes du droit international et aux resolutions pertinentes du Conseil de securite, 1. Decide que la decision prise par Israel d'imposer ses lois, sa juridiction et son administration dans le territoire syrien occupe des hauteurs du Golan est nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international; 2. Exige qu'Israel, la Puissance occupante, rap­ porte sans delai sa decision; 3. Declare que toutes Jes dispositions de la Con­ vention de Geneve relative a la protection des per­ sonnes civiles en temps de guerre, du 12 aout 194933, continuent de s'appliquer au territoire syrien occupe par Israel depuis juin 1967; 4. Prie le Secretaire general de Jui faire rapport sur !'application de la presente resolution dans un delai de deux semaines et decide que, au cas ou Israel ne s'y conformerait pas, le Conseil de securite se reunira d'urgence, le 5 janvier 1982 au plus tard, pour envi- ·13 Nations Unies, Rerneil des Traites, vol. 75, p. 287. 7 sager de prendre Jes mesures appropriees conforme­ ment a la Charte des Nations Unies. Adoptee a /'unanimite a la 23/9e seance. Decisions Asa 232oe seance, le 18 decembre 1981, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, du Koweit, du Liban et de la Republique arabe syrienne a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1478928)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant de la Tunisie34, d'adres­ ser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 dti reglement interieur provisoire. Resolution 498 (1981) du 18 decembre 1981 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980), 474 (1980), 483 (1980), 488 (1981) et 490 (1981), Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban en date du 11 decembre 198135 et prenant acte des conclusions et recommandations qui y figurent, Prenant acte de la lettre en date du 14 decembre 1981 adressee au Secretaire general par le representant permanent du Liban36, Convaincu que la deterioration de la situation actuelle a de graves consequences pour la paix et la securite au Moyen-Orient, l. Reaffirme sa resolution 425 (1978), aux termes de laquelle ii a) Demande que soient strictement respectees l'integrite territoriafe, la souverainete et l'indepen­ dance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues; 34 Document S/14804, incorpore dans le compte rendu de la 2320• seance. 35 Documents officiels du Conseil de securite, trente-sixieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre /98/, docu­ ment S/14789. -'6 /hid., document S/14792. b) Demande a Israel de cesser immediatement son action militaire contre l'integrite territoriale du Liban et de retirer sans delai ses forces de tout le territoire libanais; c) Decide, compte tenu de la demande du Gouver­ nement libanais, d'etablir immediatement sous son autorite une force interimaire des Nations Unies pour le sud du Liban aux fins de confirmer le retrait des forces israeliennes, de retablir la paix et la securite intemationales et d'aider le Gouvemement libanais a assurer la restauration de son autorite effective dans la region, cette force etant composee de personnels four­ nis par des Etats Membres; 2. Reaffirme ses resolutions anterieures et en parti­ culier les appels repetes qu'il a adresses a tous les interesses pour que l'independance politique, !'unite, la souverainete et l'integrite territoriale du Liban soient respectees; 3. Reitere sa determination d'assurer !'application de la resolution 425 (1978) dans la totalite de la zone d'operation assignee a la Force interimaire des Nations Unies au Liban jusqu'aux frontieres intemationale­ ment reconnues, de fa~on que la Force puisse achever son deploiement et que l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve puisse reprendre ses fonctions normales, sans entraves, en vertu des dispositions de la Convention d'armistice general de 194937; 4. Demande a tous les interesses d'reuvrer a la consolidation du cessez-le-feu demande par le Conseil de securite dans sa resolution 490 ( 1981) et reitere sa condamnation de toutes les actions qui vont a l'encon­ tre des dispositions des resolutions pertinentes; 5. Appelle I' attention sur le mandat et les principes directeurs de la Force, tels qu'ils sont enonces dans le rapport du Secretaire general du 19 mars 197820 et confirmes par la resolution 426 (1978), aux termes desquels, en particulier : a) La Force 'doit etre en mesure de fonctionner en tant qu'unite militaire integree et efficace'; 31 Proces-verbaux officiels du Conseil de securite, quatrieme annee, Supplement special n° 4. h) La Force 'doit jouir de la liberte de mouvement et de communication et des autres facilites qui sont necessaires a l'accomplissement de ses taches'; c) La Force 'ne devra faire usage de la force qu'en cas de legitime defense''; d) La 'legitime defense comprendrait la resistance a toute tentative de l'empecher par la force de s'acquit­ ter de ses fonctions conformement au mandat du Con­ seil de securite'; 6. Appuie les efforts du Gouvemement libanais dans le domaine du relevement et de la reconstruction civils et militaires dans le sud du Liban, et en parti­ culier le retablissement de l'autorite du Gouvemement libanais dans cette region et le deploiement d'impor­ tants contingents de l'armee libanaise dans la zone d'operation de la Force; 7. Prie le Secretaire general de poursuivre ses echanges de: vues avec le Gouvemement libanais, en vue d'etablir un programme common echelonne d'acti­ vites a executer au cours du mandat actuel de la Force et visant a assurer !'application integrate de la resolu­ tion 425 (1978), et de faire rapport periodiquement au Conseil de securite; 8. Decide de renouveler le mandat de la Force pour six mois, soit jusqu'au 19 juin 1982; 9. Decerne des eloges au Secretaire general pour ses efforts et a la Force pour la maniere dont elle s'acquitte de sa tache, ainsi que, pour leur concours, aux gouvemements qui ont foumi des contingents et a tous les Etats Membres qui ont aide le Secretaire general, ses collaborateurs et la Force a s'acquitter des responsabilites qui leur incombent en vertu du mandat; 10. Decide de rester saisi de la question et de re­ examiner I 'ensemble de la situation dans les deux mois, compte tenu de la lettre en date du 14 decembre 1981 adressee au Secretaire general par le representant per­ manent du Liban. Adoptee ii la 2320 ' seance par /3 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique de­ moaatique allemande, Union des Repub/ique.~ .wciali.vtes so­ vietiques ). LA SITUATION EN NAMIBIE38 Decisions A sa 2267e seance, le 21 avril 1981, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Afrique du Sud, de l'Algerie, de !'Angola, du Benin, de Cuba, de l'Ethiopie, de la Guinee, de l'Inde, de l'Indonesie, de la Jamai'que, du Mozambique, du Nigeria, de la 38 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1978, 1979 et 1980. 8 Republique-Unie de Tanzanie, du Senegal, de la Sierra Leone, de Sri Lanka, du Togo, de la Yougoslavie, du Za'ire, de la Zambie et du Zimbabwe a participer, sans droh de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation en Namibie : lettre, en date du 10 avril I 98 l, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Ouganda aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1443439)''. 19 Voir Documents officie/s du Conseil de securite, trente­ sixieme annee, Supplement d'avril, mai et juin /98/.
OrganeCSNU
Année1981
CôteS/RES/499 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/499(1981)
Texte intégral C. -Oate des ilections destinles à pourvoir à un siège 'l'acanl à la Cour internationale de Justice A sa 2321e séance, le 21 décembre 1981, le Conseil a procédé à la discussion de la question intitulée '' Date des élections destinées à pourvoir à un siège vacant à la Cour internationale de Justice (S/1479974)''. Résolution 499 (1981) du 21 décembre 1981 Le Conseil de sécurité, Apprenant avec regret le décès de M. Abdullah 74 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente­ sixième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /98/. El-Erian, juge à la Cour internationale de Justice, sur­ venu le 12 décembre 1981, Constatant que, de ce fait, il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non encore accomplie du mandat dujuge décédé et qu'il convient de pourvoir à ce siège conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément aux dispositions de l' Article 14 du Statut, la date des élections destinées à pourvoir à ce siège doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que les élections destinées à pourvoir au siège vacant auront lieu lors d'une séance du Conseil de sécurité. et d'une séance de l'Assemblée générale à la reprise de sa trente-sixième session. Adoptée à l'unanimité à la 232 l' séance. RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMINATION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL75 A ses 2303e, 2304e, 2305e, 2310e et 2312e séances, tenues en privé les 27 et 28 octobre, 4 et 17 novembre et 11 décembre 1981 respectivement, le Conseil a examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secré­ taire général de l'Organisation des Nations Unies. Résolution 494 (1981) du Il décembre 1981 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisati~n des Nations Unies, Recommande à l'Assemblée générale de nommer M. Javier Pérez de Cuéllar Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies pour un mandat allant du 1er janvier 1982 au 31 décembre 1986. Adoptée à l'unanimité à la 2312• séance. 75 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 19.50, 1953, 1957, 1962, 1966, 1971 et 1976. 17
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/485 (1981)
IntituléPaix et sécurité internationale (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/485(1981)
Texte intégral 'Le Conseil lance un avertissement solennel a toutes Jes forces responsables de ces actes dan­ gereux qui violent la souverainete et l'integrite territoriale du Liban, font obstacle au deploiement complet de la Force, ainsi qu'au deploiement de l'armee libanaise dans la region, et entravent con­ siderablement l'accomplissement par la Force du mandat enonce dans la resolution 425 (1978), qui est ainsi conc;ue : 'Le Conseil de securite, · 'Prenant acte des lettres du representant per­ manent du Liban 11 et du representant permanent d'lsraeJ12, ''Ayant entendu Jes declarations des represen­ tants permanents du Li ban et d'IsraeJI 3, 'Gravement preoccupe par la deterioration de la situation au Moyen-Orient et ses conse­ quences pour le maintien de la paix intema­ tionale, 'Convaincu que la presente situation entrave l'instauration d'unejuste paix au Moyen-Orient, 'I. Demande que soient strictement res­ pectees l'integrite territoriale, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'inte­ rieur de ses frontieres internationalement re­ connues; '2. Demande a Israel de cesser immedia­ tement son action militaire contre l'integrite territoriale du Liban et de retirer sans delai ses forces de tout le territoire libanais; · '3. Decide, compte tenu de la demande du Gouvernement libanais, d'etablir immediate­ ment sous son autorite une force interimaire des Nations Unies pour le sud du Liban aux fins de confirmer le retrait des forces israeliennes, de retablir la paix et la securite intemationales et d'aider le Gouvernement libanais a assurer la restauration de son autorite effective dans la region, cette force etant composee de person­ nels fournis par des Etats Membres; '4. Prie le Secretaire general de lui faire rapport dans les vingt-quatre heures sur l'appli­ cation de la presente resolution.' 'Le Conseil souligne qu'il est essentiel que la Force beneficie de I' entiere cooperation de toutes les parties pour qu'elle puisse s'acquitter de son mandat dans !'ensemble de la zone d'operation jusqu'aux frontieres internationalement recon­ nues, contribuant ainsi a l'application integrale de la resolution 425 (1978). ··Le Conseil demande la liberation immediate du personnel militaire libanais et de toutes les personnes qui ont ete enlevees par les forces dites de facto au cours des recentes hostilites. 11 Ibid., trente-troisieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars /978, documents S/12600 et S/12606. 12 Ibid., document S/12607. 13 Ibid., trente-troisieme annee, 2071• seance. 3 'Le Conseil prie le Gouvernement de la Repu­ blique federale du Nigeria et les familles des vie­ times de croire a toute sa sympathie et leur adresse ses sinceres condoleances. ··Le Conseil tient egalement a rendre hommage aux officiers et aux soldats de la Force pour leur conduite valeureuse et le courage dont ils font preuve dans les circonstances les plus difficiles et a les assurer de tout son appui14.' A sa 2278e seance, le 22 mai 1981, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1448215)'. Resolution 485 (1981) du 22 mai 1981 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement16, Decide: a) De demander aux parties interessees d'ai,pliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1981; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur l' evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee a la 2278• seance par /4 voix cont re zero 17• Decisions A la meme seance, apres l'adoption de la resolution 485 (1981), le President a fait la declaration suivante au nom des membres du Conseil : 'Apropos de }'adoption de la resolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Na- i4 Document S/14414, incorpore dans le compte rendu de la 2266· seance. 1' Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente­ sixieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1981. 16 Ibid., document S/14482. 17 Un membre (Chine) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/500 (1982)
IntituléPaix et sécurité internationale (28 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/500(1982)
Texte intégral A sa 2327e séance, le 13 janvier 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, des Emirats arabes unis, de l'Indonésie, de la Mauritanie. de l'Oman et de la Tchécoslovaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2329' séance, le 20 janvier 1982, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Grenade à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question Résolution 500 ( 1982) du 28 janvier 1982 Le Conseil de sécuritl Ayant examiné la question inscrite à l'ordre du jour de sa 2329e séance, publié sous la cote S/ Agenda/ 2329/Rev .1, Tenant compte du fait que l'absence d'unanimité parmi ses membres permanents à la 2329e séance l'a empêché de s'acquitter de la responsabilité principale qui lui incombe pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Décide qu'une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale sera convoquée pour examiner la question figurant dans le document S/ Agenda/ 2329/Rev .1. Adopt,;c à la 233()'' sé1111ec· par /3 ,·oi.r contre z.éro, m·c, 2 11hste11tion., ( J,;1111s-l/11i., d'Amérique, Rori111111,·-l/11i de (;ra11d1•-Bret11g11,· '1 1/'lrlw1 l1 d11 Nord! Décisions A sa 233le séance, le 23 février 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Résolution 498 ( 198 )); 'h) Rapport spécial du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/ 148694); 'c) Lettre, en date du 16 février 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Liban auprès de l'Orga nisation des Nations Unies (S/148754)''. 4 Voir Documents ofïîciels d11 Cons 'il de-'''' urit,'. 1n•11ft'-wptii·111,· année, Supplément Je ja111·in, Jéi-,-icr l'i 11/llr., /lJX2 _ A la même séance, le Conseil a également décidé, ü la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisa­ tion de libération de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'arti­ cle 37 du règlement intérieur provisoire. Adopt,;,, p11r / I ,·oix ,·011/rc 1111(· ( 1-;1ats-Uni.~ d' A111ériq11e), ,11·e, 3 i1hste11tio11s ( France, Ji1po11. Rm'lllllll('-Uni de Grande­ Brelllgn,· et d'Jr/andc du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de la Jordanie5, d'adres­ ser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2332'' séance, le 25 février 1982, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. Résolution 501 (1982) du 25 février 1982 I.e Co11seil de .1·1'c11rite. Rappdanl ses résolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980), 474 (1980), 483 (1980), 488 (1981), 490 (1981) et 498 (1981), A1;is.rnn1 en application de sa résolution 498 (1981), et en particulier du paragraphe 10 de cette résolution, aux termes duquel il a décidé de réexaminer la situa­ tion dans son ensemble, A1·a111 l;t,ulti; le rapport spécial du Secrétaire géné­ ral sur la Force intérimaire des Nations Unies au Lihan6, f're11a111 aC11' de la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Lihan7, Ayu111 réexaminé la situation dans son ensemhle à la lumière du rapport du Secrétaire général et de la lettre du représentant permanent du Liban, ' Document S1 14883, incorporé dans le compte rendu de la 2331 '' séance. • /)ocuments of/icids du Conl' 'il de sécurité, trentl'-.H'fJ/ièm,• ,11111ce, S11pplémc11t de jl1n1'ier, _fi',·ricr ,·t 11111r., /lJX2, document S/I4869. 7 lhid., documrnt S/ 14875
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/501 (1982)
IntituléIsraël-Liban (25 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/501(1982)
Texte intégral A sa 2327e séance, le 13 janvier 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, des Emirats arabes unis, de l'Indonésie, de la Mauritanie. de l'Oman et de la Tchécoslovaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2329' séance, le 20 janvier 1982, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Grenade à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question Résolution 500 ( 1982) du 28 janvier 1982 Le Conseil de sécuritl Ayant examiné la question inscrite à l'ordre du jour de sa 2329e séance, publié sous la cote S/ Agenda/ 2329/Rev .1, Tenant compte du fait que l'absence d'unanimité parmi ses membres permanents à la 2329e séance l'a empêché de s'acquitter de la responsabilité principale qui lui incombe pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Décide qu'une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale sera convoquée pour examiner la question figurant dans le document S/ Agenda/ 2329/Rev .1. Adopt,;c à la 233()'' sé1111ec· par /3 ,·oi.r contre z.éro, m·c, 2 11hste11tion., ( J,;1111s-l/11i., d'Amérique, Rori111111,·-l/11i de (;ra11d1•-Bret11g11,· '1 1/'lrlw1 l1 d11 Nord! Décisions A sa 233le séance, le 23 février 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Résolution 498 ( 198 )); 'h) Rapport spécial du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/ 148694); 'c) Lettre, en date du 16 février 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Liban auprès de l'Orga nisation des Nations Unies (S/148754)''. 4 Voir Documents ofïîciels d11 Cons 'il de-'''' urit,'. 1n•11ft'-wptii·111,· année, Supplément Je ja111·in, Jéi-,-icr l'i 11/llr., /lJX2 _ A la même séance, le Conseil a également décidé, ü la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisa­ tion de libération de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'arti­ cle 37 du règlement intérieur provisoire. Adopt,;,, p11r / I ,·oix ,·011/rc 1111(· ( 1-;1ats-Uni.~ d' A111ériq11e), ,11·e, 3 i1hste11tio11s ( France, Ji1po11. Rm'lllllll('-Uni de Grande­ Brelllgn,· et d'Jr/andc du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de la Jordanie5, d'adres­ ser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2332'' séance, le 25 février 1982, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. Résolution 501 (1982) du 25 février 1982 I.e Co11seil de .1·1'c11rite. Rappdanl ses résolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980), 474 (1980), 483 (1980), 488 (1981), 490 (1981) et 498 (1981), A1;is.rnn1 en application de sa résolution 498 (1981), et en particulier du paragraphe 10 de cette résolution, aux termes duquel il a décidé de réexaminer la situa­ tion dans son ensemble, A1·a111 l;t,ulti; le rapport spécial du Secrétaire géné­ ral sur la Force intérimaire des Nations Unies au Lihan6, f're11a111 aC11' de la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Lihan7, Ayu111 réexaminé la situation dans son ensemhle à la lumière du rapport du Secrétaire général et de la lettre du représentant permanent du Liban, ' Document S1 14883, incorporé dans le compte rendu de la 2331 '' séance. • /)ocuments of/icids du Conl' 'il de sécurité, trentl'-.H'fJ/ièm,• ,11111ce, S11pplémc11t de jl1n1'ier, _fi',·ricr ,·t 11111r., /lJX2, document S/I4869. 7 lhid., documrnt S/ 14875 Notant que, d'après le rapport du Secrétaire géné­ ral, le commandant de la Force intérimaire des Na­ tions Unies au Liban recommande fermement qu'on accroisse le plafond des effectifs de la Force, accrois­ sement que souhaite également le Gouvernement libanais, et que le Secrétaire général appuie pleine­ ment la recommandation d'accroître de mille hommes les effectifs de la Force, l. Réaffirme sa résolution 425 (1978), qui est ainsi conçue: 'Le Conseil de sécurité, 'Prenant acte des lettres du représentant per­ manent du Liban8 et du représentant permanent d'Israël9, 'Ayant entendu les déclarations des représen­ tants permanents du Liban et d'Israël1°, 'Gravement préoccupé par la détérioration de la situation au Moyen-Orient et ses conséquences pour le maintien de la paix internationale, 'Convaincu que la présente situation entrave l'instauration d'une juste paix au Moyen-Orient, '' 1. Demande que soient strictement respectées l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépen­ dance politique du Liban à l'intérieur de ses fron­ tières internationalement reconnues; '2. Demande à Israël de cesser immédiate­ ment son action militaire contre l'intégrité terri­ toriale du Liban et de retirer sans délai ses forces de tout le territoire libanais; '3. Décide, compte tenu de la demande du Gouvernement libanais, d'établir immédiatement sous son autorité une force intérimaire des Nations Unies pour le sud du Liban aux fins de confirmer le retrait des forces israéliennes, de rétablir la paix et la sécurité internationales et d'aider le Gouver­ nement libanais à assurer la restauration de son autorité effective dans la région, cette force étant composée de personnels fournis par des Etats Membres; ''4. Prie le Secrétaire général de lui faire rap­ port dans les vingt-quatre heures sur l'application de la présente résolution.' 2. Décide d'approuver l'accroissement immédiat des effectifs de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban recommandé par le Secrétaire général au paragraphe 6 de son rapport6, qui seraient portés de six mille à sept mille hommes environ, afin de ren­ forcer les opérations actuelles et de permettre un nouveau déploiement de la Force conformément aux dispositions de la résolution 425 (1978); 3. Souligne de nouveau le mandat et les principes directeurs de la Force, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général du 19 mars 197811 et • Ibid., trente-troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1978, documents S/12600 et S/12606. • Ibid., document S/12607. 10 Ibid., trente-troisièm,, année, 207t•· séance. 11 Ibid., trente-troisième année, Supplément de janvier, ffrrier et mars J 978, document S/12611. 3 confirmés par la résolution 426 (1978), aux termes desquels, en particulier : a) La Force 'doit être en mesure de fonctionner en tant qu'unité militaire intégrée et efficace'. h) La Force 'doit jouir de la liberté de mouve­ ment et de communication et des autres facilités qui sont nécessaires à l'accomplissement de ses tâches', c) La Force 'ne devra faire usage de la force qu'en cas de légitime défense', d) La 'légitime défense comprendrait la résis­ tance a toute tentative de l'empêcher par la force de s'acquitter de ses fonctions conformément au mandat du Conseil de sécurité'; 4. Demande au Secrétaire général de renouveler ses efforts pour réactiver la Convention d'armistice général entre le Liban et Israël du 23 mars 194912, et en particulier de convoquer à bref délai une réunion de la Commission mixte d'armistice; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses discussions avec le Gouvernement libanais et les parties concernées en vue de présenter un rapport le 10 juin 1982 au plus tard sur les conditions néces­ saires à la réalisation de nouveaux progrès dans un programme échelonné d'activités avec le Gouverne­ ment libanais; 6. Décide de rester saisi de la question et invite le Secrétaire général à faire rapport au Conseil de sécurité sur l'ensemble de la situation dans les deux mois. Adoptée à la 2332' séance par 13 ,·oix con/r,' zéro, ai·ec· 2 abstentions (Poi ,:m', Union de.1· Républiques .wciali.H,,.1· sm·iétique.1·). Décisions Dans une lettre, en date du 1er mars 19821\ le Se­ crétaire général a informé le Conseil de sécurité des mesures prises pour appliquer la résolution 501 (1982) par laquelle le Conseil avait approuvé l'accroisse­ ment immédiat des effectifs de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban. Compte tenu des réso­ lutions 425 (1978) et 426 (1978) ainsi que du principe de la répartition géographique équitable, et sous réserve des consultations d'usage, le Secrétaire général a indiqué qu'il se proposait de prier la France de fournir à la Force un bataillon d'infanterie, de prier certains des autres Etats qui fournissaient des contingents et dont les contingents devaient être renforcés d'en augmenter les effectifs, et de deman­ der le renforcement des unités de soutien logistique u Procès-verbaux ojfïcil'i, d11 Conseil de .1·éc11rité. q11atrièm,, année, Supplément spécial 11' .J. 1' Doc11ment.1· dficici., d11 Co11.1eil de sécurité, trente-.1·,,ptièm,, ,innée, Supplrment de j11111·ier. fë,-rier et mars 1982, document S/14899.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/502 (1982)
IntituléIles Falkland (Malvinas) (3 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/502(1982)
Texte intégral LETTRE, EN DATE DU 1er AVRIL 1982, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DU ROYAUME-UNI DE GRANDE-BRETAGNE ET D'IRLANDE DU NORD AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 234Y séance, le 1er avril 1982, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Argentine à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du l er avril 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1494258)'. A la même séance, à la suite de consultations entre les membres du Conseil, le Président a fait la décla­ ration suivante au nom du Conseil59 : '' Le Conseil de sécurité a entendu des déclara­ tions des représentants du Royaume-Uni et de l'Argentine à propos de la tension qui s'est installée récemment entre les deux gouvernements. 'Le Conseil de sécurité a pris note de la décla­ ration publiée par le Secrétaire général, dont le texte est le suivant : 'Le Se.crétaire général, qui s'est déjà entretenu dans le courant de la journée avec les repré­ sentants du Royaume-Uni et de l'Argentine, demande à nouveau aux deux parties de faire preuve du maximum de modération. Il va de soi qu'il reviendra au Siège à n'importe quel mo­ ment, si la situation l'exige.' 'Le Conseil de sécurité, conscient de la respon­ sabilité principale qui lui incombe en vertu de la Charte des Nations Unies pour ce qui est du main­ tien de la paix et de la sécurité internationales, exprime sa préoccupation devant la tension qui règne dans la région des îles Falkland (Malvinas). Le Conseil demande donc aux Gouvernements de l'Argentine et du Royaume-Uni de faire preuve à .ce stade de la plus grande modération et, en parti­ culier, de s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force dans la région et de continuer de rechercher une solution diplomatique. 'Le Conseil de sécurité restera saisi de la question.' A sa 2349e séance, le 2 avril 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. '' Ibid .. Supplément d'al'ril. mlli l'i juin JC/li2. 59 Document S/14944, incorporé dans le compte rendu de la 23450 séance. 18 A sa 235Qt' séance, le 3 avril 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bolivie, du Brésil, du Paraguay et du Pérou à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 502 ( 1982) du 3 avril 1982 Le Conseil de sérnrité, Rappelant la déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité à la 2345' séance du Conseil, le 1er avril 198259, dans laquelle il demandait aux Gou­ vernements de l'Argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force dans la région des iles Falkland (Malvinas), PN~f mdéme11t troublé par les nouvelles d'une invasion, le 2 avril 1982, par des forces armées de l'Argentine. Constatant qu'il existe une rupture de la paix dans la région des îles Falkland (Malvinas), 1. Exige une cessation immédiate des hostilités: 2. Erige le retrait immédiat de toutes les forces argentines des îles Falkland (Malvinas); 3. Demande aux Gouvernements de l'Argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de rechercher une solution diplomatique à leurs différends et de respecter pleinement les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Adoptée û Ill 235() ' .,éance par JO ,·oix cotrtfl' une ( Pll­ trl/ma), m·ec 4 abstention., (Chim', Espllf.(n,•, Polo,:n,·, Union des Répuhli11/le.1· socia­ listes .,·m·iétiqlles). Décision Le 5 mai 1982. à l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a annoncé qu'il avait été autorisé au nom du Conseil, à rendre publique la déclaration suivante60 : .. Les membres du Conseil de sécurité expriment leur profonde préoccupation devant la détérioration Ml S/15047
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/503 (1982)
IntituléAfrique du Sud (9 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/503(1982)
Texte intégral de la situation dans la reg1on des îles Falkland (Malvinas) et la perte de vies humaines. 'Les membres du Conseil de sécurité expriment également leur appui énergique aux efforts dé-ployés par le Secrétaire général en ce qui concerne ses contacts avec les deux parties. ··Les membres du Conseil de sécurité sont con­ venus de se réunir pour de nouvelles consultations demain, jeudi 6 mai 1982.' LA QUESTION DE L'AFRIQUE DU SUD61 Décision A sa 2351' séance, le 9 avril 1982, le Conseil a procédé à l'examen de la question intitulée 'Laques­ tion de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 8 avril 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Ouganda auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1495962)''. Résolution 503 (1982) du 9 avril 1982 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 473 (1980) et sa déclaration du 5 février 198163 concernant les condamnations à mort prononcées par la Division du Transvaal de la Cour suprême de Pretoria contre Ncimbithi Johnson Lubisi, Petrus Tsepo Mashigo et Naphtali Manana, trois membres de I' African National Congress d' Afri­ que du Sud, Gravement préoccupé par la confirmation de ces condamnations à mort par la Cour d'appel sud­ africaine le 7 avril 1982, Profondément préoccupé à l'idée que l'exécution de ces sentences aggraverait encore la situation en Afrique du Sud, 1. Demande aux autorités sud-africaines de commuer les peines de mort; 2. Prie instamment tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures conformément à la Charte des Nations Unies, aux résolutions du Conseil de sécurité et aux instru­ ments internationaux pertinents pour sauver la vie des trois hommes. Adoptée à /'unanimité û la 2351 •' séance. 61 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979. 1980 et 1981. 62 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente­ septième année, Supplément d',11-ril, mai et juin 1982. 6·1 Document S/14361, incorporé dans le compte rendu de la 2264• séance. 19 Décisions A sa 2398e séance, le 23 septembre 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de Cuba et du Ghana à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La question de l'Afrique du Sud : rapport du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 421 ( 1977) concernant la question de l'Afrique du Sud sur les moyens permet­ tant de rendre l'embargo obligatoire sur les livraisons d'armes à l'Afrique du Sud plus efficace (S/1417964)''. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, au Président du Comité spécial contre l'apartheid. Le 4 octobre 1982, à l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a, en leur nom, rendu publique la déclaration suivante65 : 'Les membres du Conseil de sécurité m'ont chargé d'exprimer en leur nom la grave préoccu­ pation que leur causent les condamnations à mort prononcées le 6 août 1982 en Afrique du Sud contre trois membres de l'African National Congress d'Afrique du Sud, M. Thelle Simon Mogoerane, M. Jerry Semano Mosololi et M. Marcus Thabo Motaung. 'Les membres du Conseil de sécurité engagent vivement le Gouvernement sud-africain, afin d'éviter d'aggraver encore la situation en Afrique du Sud, à commuer les peines de mort.' A sa 2404' séance, le 7 décembre 1982, le Conseil a procédé à la discussion de la question intitulée 'La question de l'Afrique du Sud'. 64 Voir Document.1· ofjïdels du Conuil de .,é unte, trent '­ cinquième année, Supplémell/ de j11illt'I, août et .ffptembre 1980. •• S/15444
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/504 (1982)
IntituléTchad (30 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/504(1982)
Texte intégral Résolution 525 (1982) du 7 décembre 1982 Le Conseil de sérnrité. Ayant examiné la question des condamnations :1 mort prononcées le 19 août 1981 en Afrique du Sud contre M. Anthony Tsotsobe, M. Johannes Shabangu et M. David Moise, Rappelant sa déclaration du 4 octobre 19826s con­ cernant les condamnations à mort prononcées le 6 août 1982 en Afrique du Sud contre M. Thelle Simon Mogoerane, M. Jerry Semano Mosololi et M. Marcus Thabo Motaung, membres de l'African National Congress d'Afrique du Sud, et réitérant l'appel urgent à la clémence qu'il a adressé au pouvoir exécutif dans cette affaire, Gravement préoccupé par la confirmation, par la division d'appel de la Cour suprême d'Afrique du Sud. le 26 novembre 1982, des condamnations à mort pro noncées contre M. Anthony Tsotsohe. M. Johannes Shahangu et M David Moise, Conscient que l'exécution de ces condamnations ù mort aggraver:1it encore la situation en Afrique du Sud. 1. Oc111u11dc aux autorités sud-africaines de com nrner les reine, de mort prononcées contre les six hommes; 2. Prie i11.1111111111c11t tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures conformément à la Charte des Nations Unies. aux résolutions du Conseil de sécurité et aux instru ments internationau, pertinents, rour sauver la vie des six hommes. Adopr,',· u /'1m1111i111ir,' ,; lu 24114' '''''''· LETTRE, EN DATE DU 31 MARS 1982, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE sf:cuRrrf: PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU KENYA, CONTENANT EN ANNEXE LA LETTRE, EN DATE IW 18 MARS 1982, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SfTllRITf~ PAR LE PRf:SIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU TCHAD Décision A sa 2358e séance, le 30 avril 1982, le Conseil a procédé à la discussion de la question intitulée 'Let­ tre, en date du 31 mars 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président de la Répu­ blique du Kenya, contenant en annexe la lettre, en date du 18 mars 1982, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le Président de la République du Tchad (S/1501266)'. Résolution 504 (1982) du 30 avril 1982 Le Conseil de sécurité, Ayant pris acte des lettres du président Arap Moi du Kenya, président en exercice de l'Organisation de 66 Voir Documents ,!fficiels du Conseil de sécuril '. lfflll '· septième année, Supplément ,J'a,·ril. mai et juin /9112. 20 l'unité africaine, en date du 2 décembre 198167 et du 31 mars 1982'~, et de la lettre du président Goukouni Weddeye du Tchad, en date du 18 mars I9826~, Tenant compte des résolutions pertinentes de r Assemblée générale sur la coopération entre l'Orga­ nisation des Nations Unies et l'Organisation de l'unit(; africaine, 1. Prend c1, te de la décision de l'Organisation de l'unité africaine de créer, en accord avec le Gouver­ nement de la République du Tchad, une force de maintien de la paix chargée de maintenir la paix et la sécurité au Tchad: 2. Prie le Secrétaire général de créer un fonds d'assistance ù la force de maintien de la paix de l'Organisation de l'unité africaine au Tchad, qui sera alimenté par des contributions volontaires: 3. Prie le Secrétaire général de prendre les me­ sures nécessaires pour assurer la gestion du fonds en liaison avel' l'Organisation de l'unité africaine. '7 lhid., document S/ 15011. ''' lhid .. documrnt S/1501~. Adoplt;(, par ons,,,1.,11., ,I lu :!358'' \'(;llll C
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/505 (1982)
IntituléIles Falkland (Malvinas) (26 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/505(1982)
Texte intégral QUESTION CONCERNANT LA SITUATION DANS LA RÉGION DES ÎLES FALKLAND (MAI, VINAS) Décisions A sa 2360' séance, le 21 mai 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d' Antigua-et­ Barbuda, de l'Argentine, de l'Australie, du Brésil, de l'Equateur, du Mexique, de l'Uruguay et du Vene­ zuela à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Question concernant la situation dans la région des îles Falkland (Malvinas) : 'a) Lettre, en date du 4 mai 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent de l'Irlande auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1503769); 'b) Lettre, en date du 20 mai 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secré­ taire général (S/1509969); 'c) Lettre, en date du 21 mai 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Panama auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/1510069)''. A sa 2362e séance, le 22 mai 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bolivie, du Canada, de la Colombie, de Cuba, d'EI Salvador, du Guatemala, de la Guinée équatoriale, du Honduras, du Nicaragua, de la Nouvelle-Zélande, du Paraguay et du Pérou à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A sa 2363e séance, le 23 mai 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Belgique et de l'Indonésie à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A sa 2364e séance, le 24 mai 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Grèce, du Kenya, du Libéria et de la République démocratique populaire lao à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2366e séance, le 25 mai 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Chili, de l'Inde, de l'Italie, des Pays-Bas et de la République fédérale d'Allemagne à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. 69 Ibid., trentc-.u•ptiè,ne lllllll'L Su111,i('1Ji1 l{i ,/'tii rd o,(I{ el juin /982. 21 A sa 2368e séance, le 26 mai 1982, le Conseil a décidé d'inviter- le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 505 ( 1982) du 26 mai 1982 Le Conseil de sécurité, Ré {ffirmant sa résolution 502 (1982), Notant a1•ec la plus profonde inquiétude que la situation dans la région des îles Falkland (Malvinas) s'est gravement détériorée, Ayant entendu la déclaration faite par le Secrétaire général à sa 2360e séance le 21 mai 1982, ainsi que les déclarations faites au cours du débat par les repré­ sentants de l'Argentine et du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord, Soucieux d'obtenir de toute urgence la cessation des hostilités et la fin du présent conflit entre les forces armées de l'Argentine et du Royaume-Uni, 1. Remercie le Secrétaire général des efforts qu'il a déjà faits pour susciter un accord entre les parties, assurer l'application de la résolution 502 (1982) et restaurer ainsi la paix dans la région; 2. Prie le Secrétaire général d'entreprendre, sur la base de la présente résolution, une mission renou­ velée de bons offices en tenant compte de la résolu­ tion 502 ( 1982) et de l'approche indiquée dans sa déclaration du 21 mai 1982; 3. Demande instamment aux parties au conflit de coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans sa mission en vue de mettre fin aux hostilités actuelles dans les îles Falkland (Malvinas) et à proxi­ mité de ces îles; 4. Prie le Secrétaire général de prendre immédia­ tement contact avec les parties en vue de négocier des conditions mutuellement acceptables pour un cessez-le-feu, y compris, si nécessaire, l'adoption de mesures pour l'envoi d'observateurs des Nations Unies chargés de surveiller le respect des conditions du cessez-le-feu. 5. Prie le Secrétaire général de présenter un rapport intérimaire au Conseil de sécurité le plus tôt possible et, en tout cas, pas plus de sept jours après l'adoption de la présente résolution. Adoplée à /'1111a11imité à la 2368' .~éa11ce.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/506 (1982)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (26 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/506(1982)
Texte intégral A sa 2369' séance, le 26 mat 1982, le Conseil a procédé à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/1507916)''. Résolution 506 (1982) du 26 mai 1982 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement22, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appli­ quer immédiatement la résolution 338 (1973) du Con­ seil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1982; c) De prier le Secrétaire général de présenter à la fin de cette période un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à /'unanimité à la 2369' séance. Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 506 (1982), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil2~ : 'A propos de l'adoption de la résolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, je suis autorisé à faire, au nom du Conseil de sécu­ rité, la déclaration complémentaire suivante con­ cernant la résolution qui vient d'être adoptée : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 28 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement22 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement 22 Documents officiels du Conuil de sécurité, trente-septième année, Supplément d' al'ril, mai et juin /982, document S/15079. 23 Document S/15124, incorporé dans le compte rendu de la 2369° séance. d'ensemble couvrant tous les aspects du pro­ blème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité.' Le 4 juin 1982, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a été autorisé à faire en leur nom la déclaration suivante24 : 'C'est avec préoccupation que le Président et les membres du Conseil de sécurité ont appris les graves événements survenus aujourd'hui au Liban et les pertes en vies humaines et destructions qu'ils ont engendrées. Ils lancent un appel urgent à toutes les parties pour qu'elles respectent strictement le cessez-le-feu en vigueur depuis le 24 juillet 1981 et qu'elles s'abstiennent immédiatement de tout acte hostile de nature à provoquer une aggravation de fa situation.·' A sa 2374e séance, le 5 juin 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de laques­ tion intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 4 juin 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/151621~)''. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisa­ tion de libération de la Palestine et que cette invita­ tion lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par Il l'oix contre une ( Etats-Unis d'Amérique), avec 3 abstentions /France, Japon. Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de la Jordanie25, d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 24 S/15163. ' Document S/ l 'ï 167. incorporé dans le compte rendu de la 2374' séance.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/507 (1982)
IntituléSeychelles (28 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/507(1982)
Texte intégral Decision A la meme seance, a la suite de )'adoption de la resolution 524 (1982), le President a fait la declaration suivante49 : 'A propos de l'adoption de la resolution relative au renouvellement du mandat de la Force des Na­ tions Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite, 49 S/15504. la declaration complementaire suivante concernant la resolution qui vient d'etre adoptee : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 27 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment48, que, 'malgre le calme qui regne actuel­ lement dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'en­ semble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete Jes vues du Conseil de securite.' PLAINTE DES SEYCHELLES50 Decisions Dans une note, en date du 27 janvier 198251, le President du Conseil a indique que le President de la Commission d'enquete du Conseil de securite creee en application de la resolution 496 (1981) l'avait informe qu'en raison de la complexite des travaux preparatoires et du retard qui en etait re suite, ii serait difficile a la Commission de presenter un rapport au Conseil le 31 janvier au plus tard comme le prevoyait le paragraphe 3 de la resolution 496 (1981). En con­ sequence, la Commission demandait que la date fixee pour la presentation de son rapport soit reportee au debut de mars. Le President a ajoute qu'a la suite de consultations officieuses sur cette question ii avail ete constate qu'aucun membre du Conseil ne voyait d'objection a la demande de la Commission, ce dont le President de la Commission avait ete avise. A sa 2359' seance, le 20 mai 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, de I' Angola, de I' Argentine, du Benin, du Botswana, de Cuba, de l'Egypte, du Honduras, de l'lnde, de Mada­ gascar, des Maldives, de Malte, de la Republique democratique populaire lao, des Seychelles et de la Tchecoslovaquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte des Seychelles : rapport de la Commission d'enquete du Conseil de securite creee en application de la reso­ lution 496 (1981) [S/1490552)'. '° Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1981. 51 Documents of]ic-iels du Conseil de securite, trente-septieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars 1982, document S/14850. 52 Remplace par S/14905/Rev. I (Documents officiels du Conseil de sicuriti, trente-septieme annee, Supplement special n' 2). 15 A sa 236le seance, le 21 mai 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afghanistan, de la Barbade, de la Bulgarie, de la Grenade, de la Hongrie, du Mali, du Mozambique, du Nicaragua, du Pakistan, de la Republique democratique allemande, de la Republique-Unie de Tanzanie, de Sao Tome-et­ Principe, du Viet Nam et de la Yougoslavie a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2365e seance, le 24 mai 1982, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de la Jamahiriya arabe libyenne, du Kenya, de Maurice et de la Repu­ blique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2367e seance, le 25 mai 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants du Bangladesh, de la Mongolie, du Nigeria, de Sri Lanka, du Swaziland et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 507 (1982) du 28 mal 19112 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport de la Commission d'en­ quete du Conseil de securite creee en application de la resolution 496 (1981)n, 51 Documents of]idels du Conseil de sic-urite, trente-septieme annee. Supplement special n' 2. Gravement preoccupe par la violation de l'integrite territoriale, de l'independance et de la souverainete de la Republique des Seychelles, Profondement af]1ige par les pertes de vies humai­ nes et les dommages materiels considerables causes par la force d'invasion mercenaire !ors de l'attaque perpetree contre la Republique des Seychelles le 25 novembre 1981 , Gravement preoccupe par l'agression perpetree par des mercenaires contre la Republique des Seychelles, preparee en Afrique du Sud et menee a partir de ce pays, Profondement preoccupe par le danger que les mer­ cenaires representent pour tous les Etats, en parti­ culier les Etats petits et faibles, et pour la stabilite et l'independance des Etats africains, Preoccupe par les effets a long terme sur l'econo­ mie de la Republique des Seychelles de l'agression perpetree par des mercenaires le 25 novembre I 981, Reiterant sa resolution 496 (1981), dans laquelle ii affirme que l'integrite territoriale et l'independance politique de la Republique des Seychelles doivent etre respectees, 1. Prend acte du rapport de la Commission d'en­ quete du Conseil de securite creee en application de la resolution 496 (1981) et exprime sa satisfaction du travail accompli; 2. Condamne energiquement l'agression perpe­ tree par des mercenaires contre la Republique des Seychelles; 3. Felicite la Republique des Seychelles d'avoir reussi a repousser l'agression mercenaire et a defen­ dre son integrite territoriale et son independance; 4. Reaffirme sa resolution 239 (1967) dans la­ quelle, entre autres, ii condamne tout Etat qui per­ siste a permettre OU a tolerer le recrutement de mer­ cenaires, ainsi que la fourniture de facilites a ces derniers, en vue de renverser des gouvernements d'Etats Membres; 5. Condamne toutes les formes d'ingerence exte­ rieure dans Jes affaires interieures d'Etats Membres, y compris !'utilisation de mercenaires pour destabili­ ser des Etats et, le cas echeant, violer l'integrite territoriale, la souverainete et l'independance des Etats; 6. Condamne egalement les actes illegaux diriges contre la securite de l'aviation civile commis en Republique des Seychelles le 25 novembre 1981; 7. Demande a tous Jes Etats de fournir au Conseil de securite tous les renseignements concernant l'agression mercenaire du 25 novembre 1981 qu'ils pourraient avoir et qui pourraient eclairer davantage cette agression, en particulier les proces-verbaux de procedures judiciaires et les depositions faites lors du proces de tout membre de la force d'invasion merce­ naire; 8. Fait appel a tous les Etats et organisations internationales, y compris les institutions specialisees des Nations Unies, pour qu'ils aident la Repuhlique des Seychelles a reparer les dommagcs muses par l'acte d'agression merce11:1i,e: It-, 9. Decide d'etablir avant le 5 juin 1982 un fonds special pour la Republique des Seychelles qui serait alimente par des contributions volontaires et par lequel ii conviendrait d'acheminer l'assistance des­ tinee a la reconstruction economique; 10. Decide de creer avant la fin du mois de mai 1982 un comite special, compose de quatre membres du Conseil de securite et preside par la France, aux fins de coordonner et de mobiliser les ressources destinees au Fonds special cree en vertu du paragra­ phe 9 de la presente resolution pour versement imme­ diat a la Republique des Seychelles; 11 . Prie le Secretaire general de fournir toute !'assistance necessaire au Comite special pour r application des paragraphes 8, 9 et 10 en particulier de la presente resolution; 12. Decide d'inviter la Commission d'enquete a examiner tous autres faits nouveaux et a presenter avant le 15 aout 1982 un rapport complementaire accompagne de recommandations appropriees, qui tiendrait compte, entre autres, des elements de preuve et des temoignages presentes !ors du proces de tout membre de la force d'invasion mercenaire; 13. Prie le Secretaire general de fournir toute l'assistance voulue pour !'application de la presente resolution et de son paragraphe 12. 14. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a J'unanimite ,i la 2370' seance. Decisions Dans une note, en date du 28 mai 198254, le Pre­ sident du Conseil de securite, apres avoir mentionne le paragraphe JO de la resolution 507 ·(1982), par laquelle le Conseil avail decide de creer avant la fin du mois de mai un comite special, compose de quatre membres du Conseil et preside par la Frnnce, aux fins de coordonner et de mobiliser les ressources desti­ nees au Fonds special cree en vertu du paragraphe 9 de la resolution, pour versement immediat a la Repu­ blique des Seychelles, a annonce que, a la suite de consultations avec les membres du Conseil, ii avait ete decide que Ies trois autres membres du Comite special seraient le Guyana, la Jordanie et l'Ouganda. Dans une note, en date du 13 aout 198255, le Pre­ sident du Conseil a declare que le President de la Commission d'enquete du Conseil de securite creee en application de la resolution 496 (1981) l'avait informe que, du fait que la Commission devait rece­ voir et etudier les dossiers des elements de preuve et temoignages presentes aux proces tant aux Seychel- '/hid .. tre11te-.1·eptiem,, annee. Supplement ,ra,·ril, mai et juin f()liY. document S/1 '138. '' /hid. S111•11!1'111,•1// t!cjuillct. aotlf et .~eptnnhrc IW/2. document S/1'359.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/508 (1982)
IntituléIsraël-Liban (5 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/508(1982)
Texte intégral Resolution 508 ( 1982) du S join 1982 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) ainsi que ses resolutions ulterieures, et plus particu­ lierement la resolution 501 (1982), Prenant acte des lettres du representant permanent du Liban en date du 4 juin 198226, Profondement preoccupe par la deterioration de la situation actuelle au Liban et dans la zone fronta­ Iiere Iibano-israelienne et par ses consequences pour la paix et la securite dans la region, Gravement preoccupe par la violation de l'integrite territoriale, de l'independance et de la souverainete du Liban, Reaffirmant et appuyant la declaration faite par le President et les membres du Conseil de securite le 4 juin 198224, ainsi que I' appel urgent lance par le Secretaire general le 4 juin 1982, Prenant acte du rapport du Secretaire general27• 1. Engage toutes Jes parties au conflit a cesser immediatement et simultanement toute activite mili­ taire au Liban et de part et d'autre de la frontiere libano-israelienne, et au plus tard le dimanche 6 juin 1982 a 6 heures, heure locale; 2. Prie tous Jes Etats Membres qui sont en mesure de le faire d'user de leur influence aupres des inte­ resses afin que la cessation des hostilites declaree par la resolution 490 (1981) du Conseil de securite puisse etre respectee; 3. Prie le Secretaire general de tout mettre en reuvre pour assurer l'application et le respect de Ja presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite des que possible, et au plus tard quarante­ huit heures apres l'adoption de la presente resolution. Adoptee d /'unanimite {1 la 2374'' ,1·eance. Decision A sa 2375e seance, le 6 juin 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Egypte a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 26 Documents o.fficiels du Conseil de sernrite, trentc-septiemc annee, Supplement d'ai•ril, mai et juin 1982, documents S/1.5161 et S/15162. 27 Ibid., trente-septieme an nee, 2374• seance. 7 Resolution 509 (1982) du 6 join 1982 J,e Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 508 (1982), Pnif indement preoccupe par la situation decrite par le Secretaire general dans son rapport au Conseil28, Rh1jf'irmant la necessite de respecter strictement l'integrite territoriale. la souverainete et l'indepen­ dance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues, I. Exige qu 'Israel retire immediatement et incon­ ditionnellement toutes ses forces militaires jusqu'aux frontieres internationalement reconnues du Liban; 2. l:,~·dgc que toutes les parties se conforment rigoureusement aux dispositions du paragraphe I de la resolution 508 ( 1982) qui Jes engageait a cesser immediatement et simultanement toute activite mili­ taire au Liban et de part et d'autre de la frontiere libano-israelienne; 3. Dcmandc a toutes les parties d'aviser le Secre­ taire general de leur acceptation de la presente reso­ lution dans Jes vingt-quatre heures; 4. Decide de rester saisi de la question. Adoptee 11 /'1manimite ,, la 2375' seance. Decisions A sa 2379e seance, le 18 juin 1982, le Conseil a decide d'inviter Jes representants d'Israel, du Liban, des Pays-Bas, de la Republique arabe syrienne et de la Suede a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question intitulee 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/15194 et Add. I et 229)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote. qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invi­ tation lui confererait les memes droits de participation '' I hid., 2375• seance. 14 /hid .. trente-septieme an net'. Supplement d' avril. mai et juin 19/U
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/509 (1982)
IntituléIsraël-Liban (6 Juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/509(1982)
Texte intégral Resolution 508 ( 1982) du S join 1982 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) ainsi que ses resolutions ulterieures, et plus particu­ lierement la resolution 501 (1982), Prenant acte des lettres du representant permanent du Liban en date du 4 juin 198226, Profondement preoccupe par la deterioration de la situation actuelle au Liban et dans la zone fronta­ Iiere Iibano-israelienne et par ses consequences pour la paix et la securite dans la region, Gravement preoccupe par la violation de l'integrite territoriale, de l'independance et de la souverainete du Liban, Reaffirmant et appuyant la declaration faite par le President et les membres du Conseil de securite le 4 juin 198224, ainsi que I' appel urgent lance par le Secretaire general le 4 juin 1982, Prenant acte du rapport du Secretaire general27• 1. Engage toutes Jes parties au conflit a cesser immediatement et simultanement toute activite mili­ taire au Liban et de part et d'autre de la frontiere libano-israelienne, et au plus tard le dimanche 6 juin 1982 a 6 heures, heure locale; 2. Prie tous Jes Etats Membres qui sont en mesure de le faire d'user de leur influence aupres des inte­ resses afin que la cessation des hostilites declaree par la resolution 490 (1981) du Conseil de securite puisse etre respectee; 3. Prie le Secretaire general de tout mettre en reuvre pour assurer l'application et le respect de Ja presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite des que possible, et au plus tard quarante­ huit heures apres l'adoption de la presente resolution. Adoptee d /'unanimite {1 la 2374'' ,1·eance. Decision A sa 2375e seance, le 6 juin 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Egypte a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 26 Documents o.fficiels du Conseil de sernrite, trentc-septiemc annee, Supplement d'ai•ril, mai et juin 1982, documents S/1.5161 et S/15162. 27 Ibid., trente-septieme an nee, 2374• seance. 7 Resolution 509 (1982) du 6 join 1982 J,e Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 ( 1978) et 508 (1982), Pnif indement preoccupe par la situation decrite par le Secretaire general dans son rapport au Conseil28, Rh1jf'irmant la necessite de respecter strictement l'integrite territoriale. la souverainete et l'indepen­ dance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues, I. Exige qu 'Israel retire immediatement et incon­ ditionnellement toutes ses forces militaires jusqu'aux frontieres internationalement reconnues du Liban; 2. l:,~·dgc que toutes les parties se conforment rigoureusement aux dispositions du paragraphe I de la resolution 508 ( 1982) qui Jes engageait a cesser immediatement et simultanement toute activite mili­ taire au Liban et de part et d'autre de la frontiere libano-israelienne; 3. Dcmandc a toutes les parties d'aviser le Secre­ taire general de leur acceptation de la presente reso­ lution dans Jes vingt-quatre heures; 4. Decide de rester saisi de la question. Adoptee 11 /'1manimite ,, la 2375' seance. Decisions A sa 2379e seance, le 18 juin 1982, le Conseil a decide d'inviter Jes representants d'Israel, du Liban, des Pays-Bas, de la Republique arabe syrienne et de la Suede a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question intitulee 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/15194 et Add. I et 229)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote. qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invi­ tation lui confererait les memes droits de participation '' I hid., 2375• seance. 14 /hid .. trente-septieme an net'. Supplement d' avril. mai et juin 19/U
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/510 (1982)
IntituléChypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/510(1982)
Texte intégral Decisions Asa 2371' seance, le 2juin 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Argentine et du Bresil a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Question concernant la situation dans la region des iles Falkland (Malvinas) : lettre, en date du 31 mai 1982, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente du Panama aupres de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1514569)''. A sa 2372' seance, le 3 juin 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant du Honduras a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. LA SITUATION A CHYPRE70 Decisions A sa 2378e seance, le 15 juin 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre (S/15149 et Add.171)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 510 (1982) du 15 join 1982 Le Conseil de .\'ernrite, Prenant c1Cte du rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 1er juin 198272, Notant que Jes parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne 70 Question ayant fail l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970. 1971, 1972, 1973, 1974, 1975. 1976, 1977. 1978, 1979, 1980 et 1981. 71 Voir Doc11me11ts ,~f.ficiels du Consei/ de securite, trente­ septieme annee, Supplement d'm-ri/, mai l'I j11in 1982. 72 Ibid., document S/ 15149. 22 dans l'ile, ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 juin 1982, Reajfirmant Jes dispositions de sa resolution 186 ( 1964) et des autres resolutions pertinentes, Reiterant son appui a l'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a la reunion de haut niveau les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie sous les auspices du Secretaire ge­ neraF1, I. Prolonge ii nouveau, pour une periode prenant fin le 15 decembre 1982, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Note m•ec satisfaction que les parties ont repris les entretiens intercommunautaires dans le cadre de l'accord en dix points et les prie instamment de pour­ suivre ces entretiens assidument, en cherchant a obtenir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de securite informe des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'application de la presente resolution le 30 novembre 1982 au plus tard. Adoptee ,l 1'1111t1nimite ,, la 2378'' .H'(IIICI'. Decisions A sa 2405' seance, le 14 decembre 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee .. La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'ope­ ration des Nations Unies a Chypre (S/15502 et Corr. I et Add.174)''. n Ibid., trente-quatrieme annee. S11pp/h11ent ,l'm·ril. mai et i11in 1979, document S/13369, par. 51. 74 Ibid., tre11/e-H'Pfih11,• anll 'l', Supp/hm'nt d' octobrt', nm·,,m­ f,,-e et dfrembre /982.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/511 (1982)
IntituléIsraël-Liban (18 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/511(1982)
Texte intégral que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par I I voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 3 abstentions (France. Japon, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d' lr/ande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Jordanie30, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 511 (1982) du 18 join 1982 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980), 483 (1980), 488 (1981), 490 (1981), 498 (1981) et 501 (1982), Reaffirmant ses resolutions 508 ( 1982) et 509 (1982), Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban31 et prenant acte des conclusions et recommandations qui y sont enoncees, Conscient de la necessite d'eviter tous faits nou­ veaux susceptibles d'aggraver encore la situation et de la necessite, en attendant un examen par le Con­ seil de securite de la situation sous tous ses aspects, de maintenir sur place Jes moyens qu'a l'Organisation des Nations Unies d'aider au retablissement de la paix, 1. Dec id?, a titre de mesure provisoire, de pro­ roger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une periode de deux mois, soit jusqu'au 19 aout 1982; 2. Autorise la Force a executer en outre, pendant cette periode, les taches provisoires mentionnees au paragraphe 17 du rapport du Secretaire general sur la Force32; 3. Demande a tous les interesses d'apporter une entiere cooperation a la Force dans l'accomplissement de ses taches; 30 Document S/15239, incorpore dans le compte rendu de la 237~ seance. 31 Documents officie/s du Conseil de securite, trente-septieme annee, Supplement ,/'m•ril, mai et j11in 1982. documents S/15194 et Add.I et 2. 12 lhid .. document S/15194/Add.2. 8 4. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite regulierement informe de !'application des resolutions 508 ( 1982) et 509 (1982) et de la presente resolution. Adoptee a la 2379~ seance par /3 1•oix contre zero, avec 2 abstentions (Pologne, Union des Republiques socialistes .wvietiques). Decision A sa 2380' seance, le 19 juin 1982, le Conseil a poursuivi la discussion de la question intitulee 'La situation au Mo yen-Orient : lettre, en date du 4 juin 1982, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1516216)' Resolution 512 (1982) du 19 join 1982 Le Conseil de securite. Profcmdement emu par les souffrances des popu­ lations civiles libanaise et palestinienne, Se rejerant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982) et 509 (1982), I. Enjoint a toutes les parties au conflit de res­ pecter les droits des populations civiles, de s'abstenir de tout a~te de violence a l'encontre de ces popula­ tions et de prendre toutes mesures utiles pour atte­ nuer les souffrances engendrees par le conflit, en particulier en facilitant l'acheminement et la distri­ bution des secours apportes par les agences de !'Or­ ganisation des Nations Unies et par les organisations non gouvernementales, notamment par le Comite international de la Croix-Rouge; 2. Fait appef aux Etats Membres pour qu'ils con­ tinuent d'apporter l'aide humanitaire la plus large; 3. Souligne les responsabilites particulieres d'ordre humanitaire qui incombent a !'Organisation des Nations Unies et a ses agences, dont !'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les refugies de Palestine dans le Proche-Orient, a l'egard des populations civiles et demande a toutes les parties 11 Nations Unies, Recueil des Traites, vol. 75, n'' 970 a 973. 1• Dotation Carnegie pour la paix intemationale, Les Conventions et dedaratio11.1 de I.a llal'e de 1899 et 1907, New York, Oxford University Press, 1918. ·
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/512 (1982)
IntituléLiban (19 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/512(1982)
Texte intégral que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par I I voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 3 abstentions (France. Japon, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d' lr/ande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant de la Jordanie30, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 511 (1982) du 18 join 1982 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980), 483 (1980), 488 (1981), 490 (1981), 498 (1981) et 501 (1982), Reaffirmant ses resolutions 508 ( 1982) et 509 (1982), Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban31 et prenant acte des conclusions et recommandations qui y sont enoncees, Conscient de la necessite d'eviter tous faits nou­ veaux susceptibles d'aggraver encore la situation et de la necessite, en attendant un examen par le Con­ seil de securite de la situation sous tous ses aspects, de maintenir sur place Jes moyens qu'a l'Organisation des Nations Unies d'aider au retablissement de la paix, 1. Dec id?, a titre de mesure provisoire, de pro­ roger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une periode de deux mois, soit jusqu'au 19 aout 1982; 2. Autorise la Force a executer en outre, pendant cette periode, les taches provisoires mentionnees au paragraphe 17 du rapport du Secretaire general sur la Force32; 3. Demande a tous les interesses d'apporter une entiere cooperation a la Force dans l'accomplissement de ses taches; 30 Document S/15239, incorpore dans le compte rendu de la 237~ seance. 31 Documents officie/s du Conseil de securite, trente-septieme annee, Supplement ,/'m•ril, mai et j11in 1982. documents S/15194 et Add.I et 2. 12 lhid .. document S/15194/Add.2. 8 4. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite regulierement informe de !'application des resolutions 508 ( 1982) et 509 (1982) et de la presente resolution. Adoptee a la 2379~ seance par /3 1•oix contre zero, avec 2 abstentions (Pologne, Union des Republiques socialistes .wvietiques). Decision A sa 2380' seance, le 19 juin 1982, le Conseil a poursuivi la discussion de la question intitulee 'La situation au Mo yen-Orient : lettre, en date du 4 juin 1982, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1516216)' Resolution 512 (1982) du 19 join 1982 Le Conseil de securite. Profcmdement emu par les souffrances des popu­ lations civiles libanaise et palestinienne, Se rejerant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982) et 509 (1982), I. Enjoint a toutes les parties au conflit de res­ pecter les droits des populations civiles, de s'abstenir de tout a~te de violence a l'encontre de ces popula­ tions et de prendre toutes mesures utiles pour atte­ nuer les souffrances engendrees par le conflit, en particulier en facilitant l'acheminement et la distri­ bution des secours apportes par les agences de !'Or­ ganisation des Nations Unies et par les organisations non gouvernementales, notamment par le Comite international de la Croix-Rouge; 2. Fait appef aux Etats Membres pour qu'ils con­ tinuent d'apporter l'aide humanitaire la plus large; 3. Souligne les responsabilites particulieres d'ordre humanitaire qui incombent a !'Organisation des Nations Unies et a ses agences, dont !'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les refugies de Palestine dans le Proche-Orient, a l'egard des populations civiles et demande a toutes les parties 11 Nations Unies, Recueil des Traites, vol. 75, n'' 970 a 973. 1• Dotation Carnegie pour la paix intemationale, Les Conventions et dedaratio11.1 de I.a llal'e de 1899 et 1907, New York, Oxford University Press, 1918. · au conflit de ne pas entraver l'exercice de ces res­ ponsabilites et de contribuer aux efforts humanitaires; 4. Prend acte des dispositions prises par le Secre­ taire general pour coordonner l'action des agences intemationales dans ce domaine et le prie de tout mettre en ceuvre pour assurer la mise en application et le respect de la presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite a ce sujet le plus rapi­ dement possible. Adoptee a /' unanimite a la 2380' seance. Resolution 513 (1982) du 4 juillet I 982 Le Conseil de securite, Alarme par les souffrances que continuent de subir Jes populations civiles libanaise et palestinienne dans le sud du Liban et a Beyrouth-Ouest, Se referant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 512 (1982), 1. Demande que soient respectes Jes droits des populations civiles sans aucune discrimination et reprouve tous actes de violence contre ces popu­ lations; 2. Demande en outre que soit retabli le fonction­ nement normal des services essentiels tels que la distribution d'eau, d'electricite et de produits alimen­ taires ainsi que Jes services medicaux, particuliere­ ment a Beyrouth; 3. Accueille avec satisfaction les efforts du Se­ cretaire general et l'action des organisations intema­ tionales visant a attenuer Jes souffrances de la popu­ lation civile et les prie de poursuivre leurs efforts pour en assurer le succes. Adoptee a /' unanimite a la 2382' seance. Decision A sa 2384e seance, le 29 juillet 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant du Pakistan a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 9 'La situation au Moyen-Orient : ·'a) Lettre, en date du 4 juin 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Liban aupres de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/1516216); 'h) Lettre, en date du 28 juillet 1982, adressee au President du Conseil de securite par les repre­ sentants permanents de l'Egypte et de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/153163~)''. Resolution 515 (1982) du 29 juillet 1982 Le Consei/ de securite, Profondement preoccupe par la situation de la population civile de Beyrouth, Se re.ferant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Rappe/ant ses resolutions 512 (1982) et 513 (1982), I. Exige que le Gouvemement israelien leve immediatement le blocus de la ville de Beyrouth de maniere a rendre possible l'envoi d'approvisionne­ ments afin de repondre aux besoins urgents de la population civile et a permettre la distribution des secours apportes par les organismes des Nations Unies et par les organisations non gouvernementales, en particulier le Comite international de la Croix­ Rouge; 2. Prie le Secretaire general de communiquer le texte de la presente resolution au Gouvernement israelien et de tenir le Conseil de securite informe de son application. Adoptee a la 2385' seance par 14 voix contre zero 1•. Resolution 516 (1982) du I er aout 1982 Le Conseil de securite, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982), 509 (1982), 511 (1982), 512 (1982) et 513 (1982), ' Voir Documents o_fjkiels du Conseil de securite, trente­ septieme annee, Supplement de jui/let, aout et septembre /982. 36 Un membre (Etats-Unis d' Amerique) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/513 (1982)
IntituléLiban (4 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/513(1982)
Texte intégral au conflit de ne pas entraver l'exercice de ces res­ ponsabilites et de contribuer aux efforts humanitaires; 4. Prend acte des dispositions prises par le Secre­ taire general pour coordonner l'action des agences intemationales dans ce domaine et le prie de tout mettre en ceuvre pour assurer la mise en application et le respect de la presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite a ce sujet le plus rapi­ dement possible. Adoptee a /' unanimite a la 2380' seance. Resolution 513 (1982) du 4 juillet I 982 Le Conseil de securite, Alarme par les souffrances que continuent de subir Jes populations civiles libanaise et palestinienne dans le sud du Liban et a Beyrouth-Ouest, Se referant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 512 (1982), 1. Demande que soient respectes Jes droits des populations civiles sans aucune discrimination et reprouve tous actes de violence contre ces popu­ lations; 2. Demande en outre que soit retabli le fonction­ nement normal des services essentiels tels que la distribution d'eau, d'electricite et de produits alimen­ taires ainsi que Jes services medicaux, particuliere­ ment a Beyrouth; 3. Accueille avec satisfaction les efforts du Se­ cretaire general et l'action des organisations intema­ tionales visant a attenuer Jes souffrances de la popu­ lation civile et les prie de poursuivre leurs efforts pour en assurer le succes. Adoptee a /' unanimite a la 2382' seance. Decision A sa 2384e seance, le 29 juillet 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant du Pakistan a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 9 'La situation au Moyen-Orient : ·'a) Lettre, en date du 4 juin 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Liban aupres de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/1516216); 'h) Lettre, en date du 28 juillet 1982, adressee au President du Conseil de securite par les repre­ sentants permanents de l'Egypte et de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/153163~)''. Resolution 515 (1982) du 29 juillet 1982 Le Consei/ de securite, Profondement preoccupe par la situation de la population civile de Beyrouth, Se re.ferant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Rappe/ant ses resolutions 512 (1982) et 513 (1982), I. Exige que le Gouvemement israelien leve immediatement le blocus de la ville de Beyrouth de maniere a rendre possible l'envoi d'approvisionne­ ments afin de repondre aux besoins urgents de la population civile et a permettre la distribution des secours apportes par les organismes des Nations Unies et par les organisations non gouvernementales, en particulier le Comite international de la Croix­ Rouge; 2. Prie le Secretaire general de communiquer le texte de la presente resolution au Gouvernement israelien et de tenir le Conseil de securite informe de son application. Adoptee a la 2385' seance par 14 voix contre zero 1•. Resolution 516 (1982) du I er aout 1982 Le Conseil de securite, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982), 509 (1982), 511 (1982), 512 (1982) et 513 (1982), ' Voir Documents o_fjkiels du Conseil de securite, trente­ septieme annee, Supplement de jui/let, aout et septembre /982. 36 Un membre (Etats-Unis d' Amerique) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/514 (1982)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (12 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/514(1982)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de J'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 526 (1982) du 14 decembre 1982 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur J'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 1 er decembre 198275, Notant que Jes parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne H /hid., document S/15502 et Corr. I et Add. I. dans J'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 decembre 1982, Reajfirmant Jes dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, Rl'iterant son appui a l'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a Ja reunion de haut niveau tenue Jes 18 et 19 mai 1979 a Nicosie sous les auspices du Secre­ taire generaFJ. I . Prolonge 1 no111·ea11. pour une periode prenant fin le 15 juin 1983, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Note avec sati.\faction que Jes parties ont repris Jes entretiens intercommunautaires dans le cadre de J'accord en dix points et les prie instamment de poursuivre ces entretiens assidument, en cher­ chant a obtenir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de securite informe des progres realises et de Jui presenter un rapport sur l'application de Ja presente resolution le 31 mai I 983 au plus tard. Adoptee ti /'11m111imit1; ,i la 2405'' ,\'{'(1/1('('. LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ76 Decision A sa 2383e seance, le 12 juillet 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'lraq a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question inti­ tulee 'La situation entre l'Iran et J'Iraq'. Resolution 514 (1982) du 12 juillet 1982 Le Consei/ de sernrite. Ayant examine de nouveau Ja question intitulee 'La situation entre l'lran et l'Iraq', Profondement preoccupe par Ja prolongation du conflit entre Jes deux pays, qui entraine de lourdes pertes en vies humaines et des degats materiels con­ siderables et qui met en danger la paix et la securite, 76 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1980. 23 Rappe/ant Jes dispositions de I' Article 2 de la Charte des Nations Unies et le fait que J'etablissement de la paix et de la securite dans la region necessite le strict respect de ces dispositions, Rappe/ant que, en vertu de I' Article 24 de la Charle. le Conseil de securite a la responsabilite principale du maintien de la paix et de la securite internationales, Rappe/ant sa resolution 479 ( 1980), adoptee a l'unanimite le 28 septembre 1980, ainsi que la declara­ tion faite par le President du Conseil de securite le 5 novembre 198077, Prenant note des efforts de mediation poursuivis notamment par le Secretaire general et son represen­ tant, ainsi que par le Mouvement des pays non alignes et l'Organisation de la Conference islamique, I. Demande qu'un cessez-le-feu soit etabli et qu'il soit mis fin immediatement a toutes les operations militaires; 2. Demande en 011tre le retrait des forces jus­ qu' aux frontieres internationalement reconnues; 77 Voir Reso/11tio11., er d,;cisio11s d11 C,,,isl'il de .vecurite. /W:iO, p. 24. ... 3. Decide d'envoyer une equipe d'observateurs des Nations Unies pour verifier, confirmer et super­ viser le cessez-le-feu et le retrait des forces et prie le Secretaire general de presenter au Conseil de securite un rapport sur les dispositions a prendre a cette fin; 4. Demande instamment que les efforts de media­ tion soient poursuivis de fa~on coordonnee par l'inter­ mediaire du Secretaire general en vue de parvenir a un reglement global, juste et honorable, acceptable pour les deux parties, de toutes Jes questions en suspens, sur la base des principes de la Charle des Nations Unies, y compris le respect de la souverai­ nete de l'independance et de l'integrite territoriale des Etats et la non-ingerence dans leurs affaires inte­ rieures; 5. Prie tous les autres Etats de s'abstenir de toute action qui pourrait contribuer a la prolongation du conflit et de faciliter l'application de la presente resolution; 6. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite dans les trois mois sur !'appli­ cation de la presente resolution. Adoptee d /'unanimite tl la 2383'' seance. Decisions Le 15 juillet 1982, le President du Conseil a publie la declaration suivante78 : 'Le Conseil de securite a tenu ce matin, 15 juil­ let 1982, des consultations officieuses pour exa­ miner l'evolution recente de la situation entre l'Iran et l'lraq. 'Les membres du Conseil de securite se sont declares preoccupes par la gravite de la situation entre l'Iran et !'Iraq et par le fail que la resolution 514 (1982) n'ait pas encore ete appliquee. Le Con­ seil demeure activement saisi de la question. Le President restera en contact avec les deux parties concernees en vue d'examiner tousles moyens pos­ sibles de faire progresser les efforts deployes pour mettre fin aux combats et obtenir un reglement des questions qui sont a r origine de cette situation.' A sa 2399e seance, le 4 octobre 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'lraq et du Maroc a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation entre l'Iran et l'lraq : lettre, en date du 1er octobre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Iraq aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1544379)''. 78 S/15296. 79 Voir Documents qfficiels du Conseil de securite, trente­ septieme annee, Supplement d'octobre, nol'embre et decembre 1982. 24 Resolution 522 ( 1982) du 4 octobre 1982 Le Conseif de securite, Ayant examine de noul'eau la question intitulee 'La situation entre l'Iran et l'Iraq', Dep/orant la prolongation et !'intensification du conflit entre les deux pays, qui entrainent de lourdes pertes en vies humaines et des degats materiels con­ siderables et mettent en danger la paix et la securite, Rh{ffirmant que le retablissement de la paix et de la securite dans la region exige que tous les Etats Membres se conforment strictement a leurs obliga­ tions en vertu de la Charle des Nations Unies, Rappe/ant sa resolution 479 (1980), adoptee a l'una­ nimite le 28 septembre 1980, ainsi que la declaration faite par le President du Conseil de securite le 5 no­ vembre 198077• Rappe/ant en outre sa resolution 514 (1982), adoptee a l'unanimite le 12 juillet 1982, ainsi que la declara­ tion faite par le President du Conseil de securite le 15 juillet 198278, Prenant acte du rapport du Secretaire general, en date du 15juillet 198280, l. Demande de no111·eau d' urRence qu'un cessez­ le-feu soit immediatement etabli et qu'il soit mis fin a toutes les operations militaires; 2. Reitere sa demande en vue du retrait des forces jusqu'aux frontieres internationalement reconnues; 3. Se .fe/icite de ce que l'une des parties s'est deja declaree prete a cooperer a l'application de la resolution 514 (1982) et demande a l'autre partie de faire de meme: 4. SouliRtH' la necessite d'appliquer sans autre delai sa decision d'envoyer des observateurs des Nations Unies pour verifier, confirmer et superviser le cessez-le-feu et le retrait des forces; 5. Reaffirme qu'il est urgent de poursuivre les efforts de mediation en cours; 6. Renou1·clle la demande qu'il a adressee a tous Jes autres Etats pour qu'ils s'abstiennent de toute action qui pourrait contribuer a la prolongation du conflit et facilitent l'application de la presente reso­ lution; 7. Pril' en 011tre le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite dans Jes soixante-douze heures sur !'application de la presente resolution. Adoptee tl /'unanimite a la 2399'' seance. •• Ibid .. Supplement dejuillet. aoiit et septembre 1982, document S/15293.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/515 (1982)
IntituléIsraël-Liban (29 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/515(1982)
Texte intégral au conflit de ne pas entraver l'exercice de ces res­ ponsabilites et de contribuer aux efforts humanitaires; 4. Prend acte des dispositions prises par le Secre­ taire general pour coordonner l'action des agences intemationales dans ce domaine et le prie de tout mettre en ceuvre pour assurer la mise en application et le respect de la presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite a ce sujet le plus rapi­ dement possible. Adoptee a /' unanimite a la 2380' seance. Resolution 513 (1982) du 4 juillet I 982 Le Conseil de securite, Alarme par les souffrances que continuent de subir Jes populations civiles libanaise et palestinienne dans le sud du Liban et a Beyrouth-Ouest, Se referant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 512 (1982), 1. Demande que soient respectes Jes droits des populations civiles sans aucune discrimination et reprouve tous actes de violence contre ces popu­ lations; 2. Demande en outre que soit retabli le fonction­ nement normal des services essentiels tels que la distribution d'eau, d'electricite et de produits alimen­ taires ainsi que Jes services medicaux, particuliere­ ment a Beyrouth; 3. Accueille avec satisfaction les efforts du Se­ cretaire general et l'action des organisations intema­ tionales visant a attenuer Jes souffrances de la popu­ lation civile et les prie de poursuivre leurs efforts pour en assurer le succes. Adoptee a /' unanimite a la 2382' seance. Decision A sa 2384e seance, le 29 juillet 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant du Pakistan a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 9 'La situation au Moyen-Orient : ·'a) Lettre, en date du 4 juin 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Liban aupres de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/1516216); 'h) Lettre, en date du 28 juillet 1982, adressee au President du Conseil de securite par les repre­ sentants permanents de l'Egypte et de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/153163~)''. Resolution 515 (1982) du 29 juillet 1982 Le Consei/ de securite, Profondement preoccupe par la situation de la population civile de Beyrouth, Se re.ferant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Rappe/ant ses resolutions 512 (1982) et 513 (1982), I. Exige que le Gouvemement israelien leve immediatement le blocus de la ville de Beyrouth de maniere a rendre possible l'envoi d'approvisionne­ ments afin de repondre aux besoins urgents de la population civile et a permettre la distribution des secours apportes par les organismes des Nations Unies et par les organisations non gouvernementales, en particulier le Comite international de la Croix­ Rouge; 2. Prie le Secretaire general de communiquer le texte de la presente resolution au Gouvernement israelien et de tenir le Conseil de securite informe de son application. Adoptee a la 2385' seance par 14 voix contre zero 1•. Resolution 516 (1982) du I er aout 1982 Le Conseil de securite, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982), 509 (1982), 511 (1982), 512 (1982) et 513 (1982), ' Voir Documents o_fjkiels du Conseil de securite, trente­ septieme annee, Supplement de jui/let, aout et septembre /982. 36 Un membre (Etats-Unis d' Amerique) n'a pas participe au vote.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/516 (1982)
IntituléIsraël-Liban (1 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/516(1982)
Texte intégral au conflit de ne pas entraver l'exercice de ces res­ ponsabilites et de contribuer aux efforts humanitaires; 4. Prend acte des dispositions prises par le Secre­ taire general pour coordonner l'action des agences intemationales dans ce domaine et le prie de tout mettre en ceuvre pour assurer la mise en application et le respect de la presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite a ce sujet le plus rapi­ dement possible. Adoptee a /' unanimite a la 2380' seance. Resolution 513 (1982) du 4 juillet I 982 Le Conseil de securite, Alarme par les souffrances que continuent de subir Jes populations civiles libanaise et palestinienne dans le sud du Liban et a Beyrouth-Ouest, Se referant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 512 (1982), 1. Demande que soient respectes Jes droits des populations civiles sans aucune discrimination et reprouve tous actes de violence contre ces popu­ lations; 2. Demande en outre que soit retabli le fonction­ nement normal des services essentiels tels que la distribution d'eau, d'electricite et de produits alimen­ taires ainsi que Jes services medicaux, particuliere­ ment a Beyrouth; 3. Accueille avec satisfaction les efforts du Se­ cretaire general et l'action des organisations intema­ tionales visant a attenuer Jes souffrances de la popu­ lation civile et les prie de poursuivre leurs efforts pour en assurer le succes. Adoptee a /' unanimite a la 2382' seance. Decision A sa 2384e seance, le 29 juillet 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant du Pakistan a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 9 'La situation au Moyen-Orient : ·'a) Lettre, en date du 4 juin 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Liban aupres de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/1516216); 'h) Lettre, en date du 28 juillet 1982, adressee au President du Conseil de securite par les repre­ sentants permanents de l'Egypte et de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/153163~)''. Resolution 515 (1982) du 29 juillet 1982 Le Consei/ de securite, Profondement preoccupe par la situation de la population civile de Beyrouth, Se re.ferant aux principes humanitaires des Con­ ventions de Geneve de 194933 et aux obligations decoulant du reglement annexe a la Convention de La Haye de 190734, Rappe/ant ses resolutions 512 (1982) et 513 (1982), I. Exige que le Gouvemement israelien leve immediatement le blocus de la ville de Beyrouth de maniere a rendre possible l'envoi d'approvisionne­ ments afin de repondre aux besoins urgents de la population civile et a permettre la distribution des secours apportes par les organismes des Nations Unies et par les organisations non gouvernementales, en particulier le Comite international de la Croix­ Rouge; 2. Prie le Secretaire general de communiquer le texte de la presente resolution au Gouvernement israelien et de tenir le Conseil de securite informe de son application. Adoptee a la 2385' seance par 14 voix contre zero 1•. Resolution 516 (1982) du I er aout 1982 Le Conseil de securite, Reaffirmant ses resolutions 508 (1982), 509 (1982), 511 (1982), 512 (1982) et 513 (1982), ' Voir Documents o_fjkiels du Conseil de securite, trente­ septieme annee, Supplement de jui/let, aout et septembre /982. 36 Un membre (Etats-Unis d' Amerique) n'a pas participe au vote. Rappe/ant sa resolution 515 (1982), Alarme par la poursuite et l'intensification des acti­ vites militaires a l'interieur et autour de Beyrouth, Prenant note des dernieres violations massives du cessez-le-feu a l'interieur et autour de Beyrouth, l. Confirme ses resolutions anterieures et exige un cessez-le-feu immediat et la cessation de toutes les activites militaires a l'interieur du Liban et de part et d'autre de la frontiere libano-israelienne; 2. Autorise le Secretaire general a deployer imme­ diatement, sur demande du Gouvernement libanais, des observateurs des Nations Unies pour surveiller la situation a l'interieur et autour de Beyrouth; 3. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur l'application de la presente resolution aussitot que possible et dans un delai maxi­ mum de quatre heures. Adoptee ,i I' unanimit,' li la 2386'' seam·,,. Decisions A la 238r seance, le 3 aout 1982, le President a donne lecture de la declaration suivante17 : 'A la suite de consultations avec les membres du Conseil de securite, je suis autorise a faire, en leur nom, la declaration ci-apres sur la grave situa­ tion regnant actuellement au Liban : ''I. Les membres du Conseil de securite sont vivement inquiets de l'etat actuel de tension elevee ainsi que des rapports sur Jes mouvements mili­ taires et les tirs et bombardements qui se poursui­ vent a l'interieur et autour de Beyrouth, contrai­ rement a la demande formulee dans la resolution 516 (1982), adoptee le 1er aout 1982 a 13 h 25, heure de New York, et exigeant un cessez-le-feu immediat et la cessation de toutes les activites militaires a l'inte­ rieur du Liban et de part et d'autre de la frontiere libano-israelienne. Its estiment qu'il est essentJel que ces dispositions soient pleinement respectees. '2. Les membres du Conseil de securite ont pris note des rapports que le Secretaire general a pre­ sentes en application de la resolution 5 I 6 ( 1982)18• Its expriment leur plein appui aux efforts qu'effec­ tue le Secretaire general ainsi qu'aux mesures qu'il a prises, sur la demande du Gouvernement libanais, en vue de deployer immediatement des observa­ teurs des Nations Unies pour surveiller la situation a l'interieur et autour de Beyrouth. Ils notent avec satisfaction que, selon les rapports du Secretaire general, certaines des parties ont deja assure le 37 Document S/15342, incorpore dans le compte rendu de la 2387• seance. 38 Documents ofjiciels du Conseil de securite, trente-septieme annee, Supplement de juillet. //0111 ct .,·cptl'lnhre /982. documents S/ 15334 et Add. I. lO general Erskine de leur entiere cooperation pour le deploiement d'observateurs des Nations Unies et ils demandent d'urgence a toutes Jes parties de cooperer pleinement aux efforts tendant a un deploiement effectif des observateurs tout en assurant la securite de ces derniers. '3. Les membres du Conseil de securite insis­ tent pour que toutes Jes parties observent stric­ tement les termes de la resolution 5 I 6 ( 1982). lls demandent en outre que tous Jes obstacles a l'envoi d'approvisionnements et a la distribution de secours soient )eves en vue de repondre aux besoins urgents de la population civile, conformement aux reso­ lutions anterieures du Conseil. Les membres du Conseil de securite suivront la situation de pres.' A sa 238~ seance, le 4 aout 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de Cuba et de l'lnde a participer, sans droit de vote, ~t la discussion de la question. Resolution 517 (1982) du 4 aoiit 1982 Le Conseil de securite, Profondement choque et alarme par les conse­ quences deplorables de l'invasion de Beyrouth par Israel le 3 aout 1982, I. Reconfirme ses resolutions 508 ( 1982), 509 (1982), 512 (1982), 513 (1982), 515 (1982) et 516 (1982); 2. Confirme une fois encore qu'il exige un cessez­ le-feu immediat et le retrait immediat des forces israeliennes du Liban; 3. Blame Israel pour n'avoir pas respecte les resolutions susmentionnees; 4. Demande le prompt recul des troupes israe­ liennes qui se sont avancees apres 13 h 25, heure d'ete de New York, le 1er aout 1982; 5. Prend note de la decision de l'Organisation de liberation de la Palestine de retirer les forces armees palestiniennes de Beyrouth; 6. Exprime Sll satisfaction des efforts deployes et des mesures prises par le Secretaire general pour appliquer les dispositions de la resolution 516 (1982) et l'autorise, a titre de mesure immediate, a accroitre le nombre d'observateurs des Nations Unies a l'inte­ rieur et autour de Beyrouth; 7. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur l'application de la presente resolution aussitot que possible et au plus tard le 5 aout 1982 a 10 heures, heure d'ele de New York;
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/517 (1982)
IntituléIsraël-Liban (4 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/517(1982)
Texte intégral Rappe/ant sa resolution 515 (1982), Alarme par la poursuite et l'intensification des acti­ vites militaires a l'interieur et autour de Beyrouth, Prenant note des dernieres violations massives du cessez-le-feu a l'interieur et autour de Beyrouth, l. Confirme ses resolutions anterieures et exige un cessez-le-feu immediat et la cessation de toutes les activites militaires a l'interieur du Liban et de part et d'autre de la frontiere libano-israelienne; 2. Autorise le Secretaire general a deployer imme­ diatement, sur demande du Gouvernement libanais, des observateurs des Nations Unies pour surveiller la situation a l'interieur et autour de Beyrouth; 3. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur l'application de la presente resolution aussitot que possible et dans un delai maxi­ mum de quatre heures. Adoptee ,i I' unanimit,' li la 2386'' seam·,,. Decisions A la 238r seance, le 3 aout 1982, le President a donne lecture de la declaration suivante17 : 'A la suite de consultations avec les membres du Conseil de securite, je suis autorise a faire, en leur nom, la declaration ci-apres sur la grave situa­ tion regnant actuellement au Liban : ''I. Les membres du Conseil de securite sont vivement inquiets de l'etat actuel de tension elevee ainsi que des rapports sur Jes mouvements mili­ taires et les tirs et bombardements qui se poursui­ vent a l'interieur et autour de Beyrouth, contrai­ rement a la demande formulee dans la resolution 516 (1982), adoptee le 1er aout 1982 a 13 h 25, heure de New York, et exigeant un cessez-le-feu immediat et la cessation de toutes les activites militaires a l'inte­ rieur du Liban et de part et d'autre de la frontiere libano-israelienne. Its estiment qu'il est essentJel que ces dispositions soient pleinement respectees. '2. Les membres du Conseil de securite ont pris note des rapports que le Secretaire general a pre­ sentes en application de la resolution 5 I 6 ( 1982)18• Its expriment leur plein appui aux efforts qu'effec­ tue le Secretaire general ainsi qu'aux mesures qu'il a prises, sur la demande du Gouvernement libanais, en vue de deployer immediatement des observa­ teurs des Nations Unies pour surveiller la situation a l'interieur et autour de Beyrouth. Ils notent avec satisfaction que, selon les rapports du Secretaire general, certaines des parties ont deja assure le 37 Document S/15342, incorpore dans le compte rendu de la 2387• seance. 38 Documents ofjiciels du Conseil de securite, trente-septieme annee, Supplement de juillet. //0111 ct .,·cptl'lnhre /982. documents S/ 15334 et Add. I. lO general Erskine de leur entiere cooperation pour le deploiement d'observateurs des Nations Unies et ils demandent d'urgence a toutes Jes parties de cooperer pleinement aux efforts tendant a un deploiement effectif des observateurs tout en assurant la securite de ces derniers. '3. Les membres du Conseil de securite insis­ tent pour que toutes Jes parties observent stric­ tement les termes de la resolution 5 I 6 ( 1982). lls demandent en outre que tous Jes obstacles a l'envoi d'approvisionnements et a la distribution de secours soient )eves en vue de repondre aux besoins urgents de la population civile, conformement aux reso­ lutions anterieures du Conseil. Les membres du Conseil de securite suivront la situation de pres.' A sa 238~ seance, le 4 aout 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de Cuba et de l'lnde a participer, sans droit de vote, ~t la discussion de la question. Resolution 517 (1982) du 4 aoiit 1982 Le Conseil de securite, Profondement choque et alarme par les conse­ quences deplorables de l'invasion de Beyrouth par Israel le 3 aout 1982, I. Reconfirme ses resolutions 508 ( 1982), 509 (1982), 512 (1982), 513 (1982), 515 (1982) et 516 (1982); 2. Confirme une fois encore qu'il exige un cessez­ le-feu immediat et le retrait immediat des forces israeliennes du Liban; 3. Blame Israel pour n'avoir pas respecte les resolutions susmentionnees; 4. Demande le prompt recul des troupes israe­ liennes qui se sont avancees apres 13 h 25, heure d'ete de New York, le 1er aout 1982; 5. Prend note de la decision de l'Organisation de liberation de la Palestine de retirer les forces armees palestiniennes de Beyrouth; 6. Exprime Sll satisfaction des efforts deployes et des mesures prises par le Secretaire general pour appliquer les dispositions de la resolution 516 (1982) et l'autorise, a titre de mesure immediate, a accroitre le nombre d'observateurs des Nations Unies a l'inte­ rieur et autour de Beyrouth; 7. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur l'application de la presente resolution aussitot que possible et au plus tard le 5 aout 1982 a 10 heures, heure d'ele de New York; 8. Decide de se reunir alors si necessaire pour examiner le rapport du Secretaire general et, en cas de non-execution par l'une des parties au conflit, envisager d'adopter des mesures efficaces confor­ mement aux dispositions de la Charte des Nations Unies. Adoptee ti la 2389' .H;ilflCC par 14 1·oix conftt' z.,;ro 111·cc um· abstention ( 1,·rats-Unis 1J'Amlric111e). Resolution 518 (1982) du 12 aout 1982 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 508 ( 1982), 509 ( 1982), 511 (1982), 512 (1982), 513 (1982), 515 (1982), 516 (1982) et 517 (1982), Exprimant sa tres wave inquietude au sujet des activites militaires continues au Liban. et en parti­ culier a l'interieur et autour de Beyrouth. 1. Exige qu'Israel et toutes les parties au conflit respectent strictement les termes des resolutions du Conseil de securite relatives a la cessation immediate de toutes les activites militaires au Liban, et en parti­ culier a l'interieur et autour de Beyrouth: 2. Exige que toutes les restrictions imposees a la ville de Beyrouth soient levees immediatement afin de permettre l'entree libre d'approvisionnements pour repondre aux besoins urgents de la population civile de Beyrouth; 3. Demande que les observateurs des Nations Unies se trouvant a Beyrouth et a proximite fassent rapport sur la situation; 4. Exige qu'lsrael coopere a tous egards a !'effort fait pour assurer le deploiement effectif des observa­ teurs des Nations Unies, comme le Gouvernement libanais l'a demande et d'une maniere qui permette de garantir leur securite; 5. Prie le Secretaire general de Jui rendre compte au plus tot de !'application de la presente resolution; 6. Decide de se reunir, si necessaire, afin d'exa­ miner la situation des qu'il aura re~u le rapport du Secretaire general. Adoptfr tl /'11na11imit,; 11 la 2392' sealll t•. Decision A sa 2393e seance, le 17 a out I 982, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La 11 situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/153571')''. Resolution 519 (1982) du 17 aout 1982 Le Conscil de securite. Rappclant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 ( 1978), 434 ( 1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 ( 1979), 467 ( 1980), 483 (1980), 488 (1981), 490 (1981), 498 (1981). 501 (1982) et 511 (1982), R/a.ffirmant ses resolutions 508 ( 1982) et 509 ( 1982), ainsi que ses resolutions ulterieures concernant la situation au Liban, Arant etudi/ avec une vive preoccupation le rap­ port du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban19 et notant ses conclu­ sions et recommandations, ainsi que les vreux du Gouvernement libanais dont il est fait etat. Conscicnt de la necessite, en attendant un examen par le Conseil de securite de la situation sous tous ses aspects, de maintenir sur place Ies moyens qu'a !'Organisation des Nations Unies d'aider au retablis­ sement de la paix ainsi que de l'autorite du Gouver­ nement libanais sur tout le territoire du Liban, I. Dfridc de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de deux mois, soit jus­ qu' au 19 octobre 1982: 2. Autorisc la Force a continuer d'executer en outre. pendant cette periode, Ies taches provisoires d'ordre humanitaire et administratif qui Jui ont ete confiees aux termes du paragraphe 2 de la resolu­ tion 511 ( 1982): 3. Demandc a tous Jes interesses, compte tenu des paragraphes 5, 8 et 9 du rapport du Secretaire general sur la Force. d'apporter une entiere coope­ ration a celle-ci dans l'accomplissement de ses taches; 4. Appuie Jes efforts faits par le Secretaire general pour utiliser au mieux les observateurs de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve. comme ii est envisage dans Jes resolutions pertinentes du Conseil de securite; 5. Decide de proceder a un examen complet de la situation sous tous ses aspects avant le 19 octobre 1982. Adoptee a la 2393' seance par 13 voix contre zero, u1•ec 2 ab.\'tentions ( Pologne, Union des Republiques socialistes .1·m•il'fiq11es). '' 1/,,d . document S/1 'i\~7 et Corr. I.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/518 (1982)
IntituléIsraël-Liban (12 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/518(1982)
Texte intégral 8. Decide de se reunir alors si necessaire pour examiner le rapport du Secretaire general et, en cas de non-execution par l'une des parties au conflit, envisager d'adopter des mesures efficaces confor­ mement aux dispositions de la Charte des Nations Unies. Adoptee ti la 2389' .H;ilflCC par 14 1·oix conftt' z.,;ro 111·cc um· abstention ( 1,·rats-Unis 1J'Amlric111e). Resolution 518 (1982) du 12 aout 1982 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 508 ( 1982), 509 ( 1982), 511 (1982), 512 (1982), 513 (1982), 515 (1982), 516 (1982) et 517 (1982), Exprimant sa tres wave inquietude au sujet des activites militaires continues au Liban. et en parti­ culier a l'interieur et autour de Beyrouth. 1. Exige qu'Israel et toutes les parties au conflit respectent strictement les termes des resolutions du Conseil de securite relatives a la cessation immediate de toutes les activites militaires au Liban, et en parti­ culier a l'interieur et autour de Beyrouth: 2. Exige que toutes les restrictions imposees a la ville de Beyrouth soient levees immediatement afin de permettre l'entree libre d'approvisionnements pour repondre aux besoins urgents de la population civile de Beyrouth; 3. Demande que les observateurs des Nations Unies se trouvant a Beyrouth et a proximite fassent rapport sur la situation; 4. Exige qu'lsrael coopere a tous egards a !'effort fait pour assurer le deploiement effectif des observa­ teurs des Nations Unies, comme le Gouvernement libanais l'a demande et d'une maniere qui permette de garantir leur securite; 5. Prie le Secretaire general de Jui rendre compte au plus tot de !'application de la presente resolution; 6. Decide de se reunir, si necessaire, afin d'exa­ miner la situation des qu'il aura re~u le rapport du Secretaire general. Adoptfr tl /'11na11imit,; 11 la 2392' sealll t•. Decision A sa 2393e seance, le 17 a out I 982, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La 11 situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/153571')''. Resolution 519 (1982) du 17 aout 1982 Le Conscil de securite. Rappclant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 ( 1978), 434 ( 1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 ( 1979), 467 ( 1980), 483 (1980), 488 (1981), 490 (1981), 498 (1981). 501 (1982) et 511 (1982), R/a.ffirmant ses resolutions 508 ( 1982) et 509 ( 1982), ainsi que ses resolutions ulterieures concernant la situation au Liban, Arant etudi/ avec une vive preoccupation le rap­ port du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban19 et notant ses conclu­ sions et recommandations, ainsi que les vreux du Gouvernement libanais dont il est fait etat. Conscicnt de la necessite, en attendant un examen par le Conseil de securite de la situation sous tous ses aspects, de maintenir sur place Ies moyens qu'a !'Organisation des Nations Unies d'aider au retablis­ sement de la paix ainsi que de l'autorite du Gouver­ nement libanais sur tout le territoire du Liban, I. Dfridc de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de deux mois, soit jus­ qu' au 19 octobre 1982: 2. Autorisc la Force a continuer d'executer en outre. pendant cette periode, Ies taches provisoires d'ordre humanitaire et administratif qui Jui ont ete confiees aux termes du paragraphe 2 de la resolu­ tion 511 ( 1982): 3. Demandc a tous Jes interesses, compte tenu des paragraphes 5, 8 et 9 du rapport du Secretaire general sur la Force. d'apporter une entiere coope­ ration a celle-ci dans l'accomplissement de ses taches; 4. Appuie Jes efforts faits par le Secretaire general pour utiliser au mieux les observateurs de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve. comme ii est envisage dans Jes resolutions pertinentes du Conseil de securite; 5. Decide de proceder a un examen complet de la situation sous tous ses aspects avant le 19 octobre 1982. Adoptee a la 2393' seance par 13 voix contre zero, u1•ec 2 ab.\'tentions ( Pologne, Union des Republiques socialistes .1·m•il'fiq11es). '' 1/,,d . document S/1 'i\~7 et Corr. I.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/519 (1982)
IntituléIsraël-Liban (17 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/519(1982)
Texte intégral 8. Decide de se reunir alors si necessaire pour examiner le rapport du Secretaire general et, en cas de non-execution par l'une des parties au conflit, envisager d'adopter des mesures efficaces confor­ mement aux dispositions de la Charte des Nations Unies. Adoptee ti la 2389' .H;ilflCC par 14 1·oix conftt' z.,;ro 111·cc um· abstention ( 1,·rats-Unis 1J'Amlric111e). Resolution 518 (1982) du 12 aout 1982 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 508 ( 1982), 509 ( 1982), 511 (1982), 512 (1982), 513 (1982), 515 (1982), 516 (1982) et 517 (1982), Exprimant sa tres wave inquietude au sujet des activites militaires continues au Liban. et en parti­ culier a l'interieur et autour de Beyrouth. 1. Exige qu'Israel et toutes les parties au conflit respectent strictement les termes des resolutions du Conseil de securite relatives a la cessation immediate de toutes les activites militaires au Liban, et en parti­ culier a l'interieur et autour de Beyrouth: 2. Exige que toutes les restrictions imposees a la ville de Beyrouth soient levees immediatement afin de permettre l'entree libre d'approvisionnements pour repondre aux besoins urgents de la population civile de Beyrouth; 3. Demande que les observateurs des Nations Unies se trouvant a Beyrouth et a proximite fassent rapport sur la situation; 4. Exige qu'lsrael coopere a tous egards a !'effort fait pour assurer le deploiement effectif des observa­ teurs des Nations Unies, comme le Gouvernement libanais l'a demande et d'une maniere qui permette de garantir leur securite; 5. Prie le Secretaire general de Jui rendre compte au plus tot de !'application de la presente resolution; 6. Decide de se reunir, si necessaire, afin d'exa­ miner la situation des qu'il aura re~u le rapport du Secretaire general. Adoptfr tl /'11na11imit,; 11 la 2392' sealll t•. Decision A sa 2393e seance, le 17 a out I 982, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La 11 situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/153571')''. Resolution 519 (1982) du 17 aout 1982 Le Conscil de securite. Rappclant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 ( 1978), 434 ( 1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 ( 1979), 467 ( 1980), 483 (1980), 488 (1981), 490 (1981), 498 (1981). 501 (1982) et 511 (1982), R/a.ffirmant ses resolutions 508 ( 1982) et 509 ( 1982), ainsi que ses resolutions ulterieures concernant la situation au Liban, Arant etudi/ avec une vive preoccupation le rap­ port du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban19 et notant ses conclu­ sions et recommandations, ainsi que les vreux du Gouvernement libanais dont il est fait etat. Conscicnt de la necessite, en attendant un examen par le Conseil de securite de la situation sous tous ses aspects, de maintenir sur place Ies moyens qu'a !'Organisation des Nations Unies d'aider au retablis­ sement de la paix ainsi que de l'autorite du Gouver­ nement libanais sur tout le territoire du Liban, I. Dfridc de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de deux mois, soit jus­ qu' au 19 octobre 1982: 2. Autorisc la Force a continuer d'executer en outre. pendant cette periode, Ies taches provisoires d'ordre humanitaire et administratif qui Jui ont ete confiees aux termes du paragraphe 2 de la resolu­ tion 511 ( 1982): 3. Demandc a tous Jes interesses, compte tenu des paragraphes 5, 8 et 9 du rapport du Secretaire general sur la Force. d'apporter une entiere coope­ ration a celle-ci dans l'accomplissement de ses taches; 4. Appuie Jes efforts faits par le Secretaire general pour utiliser au mieux les observateurs de l'Organisme des Nations Unies charge de la surveillance de la treve. comme ii est envisage dans Jes resolutions pertinentes du Conseil de securite; 5. Decide de proceder a un examen complet de la situation sous tous ses aspects avant le 19 octobre 1982. Adoptee a la 2393' seance par 13 voix contre zero, u1•ec 2 ab.\'tentions ( Pologne, Union des Republiques socialistes .1·m•il'fiq11es). '' 1/,,d . document S/1 'i\~7 et Corr. I.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/520 (1982)
IntituléIsraël-Liban (17 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/520(1982)
Texte intégral Decision Asa 2394e seance, le 16 septembre 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants du Koweit et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 4 juin 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Liban aupres de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1516216); 'b) Lettre, en date du 28 juillet 1982, adressee au President du Conseil de securite par les repre­ sentants permanents de I' Egypte et de la France aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1531635); 'c) Lettre, en date du 16 septembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Liban aupres de !'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1539235)'. Resolution 520 (1982) du 17 septembre I 982 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general en date du 15 septembre 198240, Condamnant l'assassinat de Bechir Gemayel, le President que le Liban avait elu conformement a sa constitution, ainsi que tout effort qui viserait a per­ turber par la violence le retablissement au Liban d'un gouvemement fort et stable, Ayant entendu la declaration du representant per­ manent du Liban41, Notant la determination du Liban d'assurer le retrait de toutes les forces non libanaises du Liban, 1. Reaffirme ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 516 (1982) dans tous Ieurs elements; 2. Condamne les recentes incursions israeliennes dans Beyrouth, qui constituent une violation des accords de cessez-le-feu et des resolutions du Con­ seil de securite; 3. Exige le retour immediat aux positions occu­ pees par Israel avant le 15 septembre 1982, en tant que premiere etape de l'application integrate des resolutions du Conseil de securite; 4. Demande a nouveau le strict respect de la sou­ verainete, de l'integrite territoriale, de l'unite et de l'independance politique du Liban sous l'autorite unique et exclusive du Gouvemement libanais s 'exer- 40 Ibid., document S/15382/Add.l. 41 Ibid., trente-septieme annee, 2394° seance. 12 ;ant par l'intermediaire de l'armee libanaise dans tout le Liban; 5. Reafjirme ses resolutions 512 (1982) et 513 ( 1982) dans lesquelles il demande que soient res­ pectes Jes droits des populations civiles sans aucune discrimination, et reprouve tous actes de violence contre ces populations; 6. Appuie les efforts du Secretaire general pour faire appliquer la resolution 516 (1982), relative au deploiement d'observateurs des Nations Unies char­ ges de surveiller la situation a l'interieur et autour de Beyrouth, et demande a toutes les parties concemees de cooperer pleinement a !'application de cette reso­ lution; 7. Decide de rester saisi de la question et prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite informe de l'evolution de la situation aussitot que possible et dans les vingt-quatre heures au plus tard. Adoptee a /'unanimite a la 2395' seance. Decision Asa 2396e seance, le 18 septembre 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, de la Grece et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 521 (1982) du 19 septembre 1982 Le Conseil de securite, Frappe d' horreur par le massacre de civils pales­ tiniens a Beyrouth, Ayant entendu le rapport du Secretaire general a sa 2396e seance42' Notant que le Gouvemement libanais a accepte que des observateurs des Nations Unies soient envoyes aux endroits ou les souffrances et Jes pertes en vies humaines sont Jes plus grandes a Beyrouth et aux alentours, l. Condamne le massacre criminel de civils pales­ tiniens a Beyrouth; 2. Reaffirme une Jois de plus ses resolutions 512 (1982) et 513 (1982), qui demandent que soient res­ pectes les droits des populations civiles sans aucune discrimination, et reprouve tous actes de violence contre ces populations; 42 Ibid., trente-septieme annee, Supplement de juillet, aout et septembre 1982, document S/15400.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/521 (1982)
IntituléLiban (19 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/521(1982)
Texte intégral Decision Asa 2394e seance, le 16 septembre 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants du Koweit et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Lettre, en date du 4 juin 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Liban aupres de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1516216); 'b) Lettre, en date du 28 juillet 1982, adressee au President du Conseil de securite par les repre­ sentants permanents de I' Egypte et de la France aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1531635); 'c) Lettre, en date du 16 septembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Liban aupres de !'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1539235)'. Resolution 520 (1982) du 17 septembre I 982 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general en date du 15 septembre 198240, Condamnant l'assassinat de Bechir Gemayel, le President que le Liban avait elu conformement a sa constitution, ainsi que tout effort qui viserait a per­ turber par la violence le retablissement au Liban d'un gouvemement fort et stable, Ayant entendu la declaration du representant per­ manent du Liban41, Notant la determination du Liban d'assurer le retrait de toutes les forces non libanaises du Liban, 1. Reaffirme ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 516 (1982) dans tous Ieurs elements; 2. Condamne les recentes incursions israeliennes dans Beyrouth, qui constituent une violation des accords de cessez-le-feu et des resolutions du Con­ seil de securite; 3. Exige le retour immediat aux positions occu­ pees par Israel avant le 15 septembre 1982, en tant que premiere etape de l'application integrate des resolutions du Conseil de securite; 4. Demande a nouveau le strict respect de la sou­ verainete, de l'integrite territoriale, de l'unite et de l'independance politique du Liban sous l'autorite unique et exclusive du Gouvemement libanais s 'exer- 40 Ibid., document S/15382/Add.l. 41 Ibid., trente-septieme annee, 2394° seance. 12 ;ant par l'intermediaire de l'armee libanaise dans tout le Liban; 5. Reafjirme ses resolutions 512 (1982) et 513 ( 1982) dans lesquelles il demande que soient res­ pectes Jes droits des populations civiles sans aucune discrimination, et reprouve tous actes de violence contre ces populations; 6. Appuie les efforts du Secretaire general pour faire appliquer la resolution 516 (1982), relative au deploiement d'observateurs des Nations Unies char­ ges de surveiller la situation a l'interieur et autour de Beyrouth, et demande a toutes les parties concemees de cooperer pleinement a !'application de cette reso­ lution; 7. Decide de rester saisi de la question et prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite informe de l'evolution de la situation aussitot que possible et dans les vingt-quatre heures au plus tard. Adoptee a /'unanimite a la 2395' seance. Decision Asa 2396e seance, le 18 septembre 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, de la Grece et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 521 (1982) du 19 septembre 1982 Le Conseil de securite, Frappe d' horreur par le massacre de civils pales­ tiniens a Beyrouth, Ayant entendu le rapport du Secretaire general a sa 2396e seance42' Notant que le Gouvemement libanais a accepte que des observateurs des Nations Unies soient envoyes aux endroits ou les souffrances et Jes pertes en vies humaines sont Jes plus grandes a Beyrouth et aux alentours, l. Condamne le massacre criminel de civils pales­ tiniens a Beyrouth; 2. Reaffirme une Jois de plus ses resolutions 512 (1982) et 513 (1982), qui demandent que soient res­ pectes les droits des populations civiles sans aucune discrimination, et reprouve tous actes de violence contre ces populations; 42 Ibid., trente-septieme annee, Supplement de juillet, aout et septembre 1982, document S/15400. 3. Autorise le Secretaire general, en tant que mesure immediate, a porter de dix a cinquante le nombre d'observateurs des Nations Unies a Beyrouth et aux alentours et reaffirme qu'il ne doit y avoir aucune interference avec le deploiement des obser­ vateurs et que ceux-ci doivent avoir pleine liberte de mouvement; 4. Prie le Secretaire general, en consultation avec le Gouvemement libanais d'assurer le deploiement rapide de ces observateurs afin qu'ils puissent con­ tribuer, de toutes les manieres possibles dans le cadre de leur mandat a l'effort fait pour assurer l'entiere protection des populations civiles; 5. Prie le Secretaire general d'engager d'urgence des consultations appropriees, en particulier avec le Gouvemement libanais, sur les mesures supplemen­ taires que le Conseil de securite pourrait prendre, y compris le deploiement eventuel de forces des Nations Unies, pour aider ce gouvernement a assurer l'entiere protection des populations civiles a Beyrouth et aux alentours et le prie de faire rapport au Conseil dans les quarante-huit heures; 6. Souligne que tous les interesses doivent per­ mettre aux observateurs et aux forces des Nations Unies etablis par le Conseil de securite au Liban de se deployer et de s 'acquitter de leurs mandats et, a cet egard, appelle solennellement l'attention sur l'obligation qui incombe a tous les Etats Membres, en vertu de I' Article 25 de la Charle des Nations Unies, d'accepter et d'appliquer les decisions du Conseil conformement a la Charte; 7. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite informe de maniere urgente et Constante. Adoptee a I' unanimite a la reprise de la 2396' seance. Decisions A sa 2400 ' seance, le 18 octobre 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/15455 et Corr.143)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invi­ tation lui confererait les memes droits de participation 43 /bid., Supplement d'octobr,•, novembre et decembre 1982. 13 que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par I I voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 3 abstentions (France, Japon, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Jrlande du Nord). Resolution 523 (1982) du 18 octobre 1982 Le Conseil de securite, Ayant entendu la declaration du President de la Republique libanaise44, Rappelant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978) et 519 (1982), Reaffirmant ses resolutions 508 (1982) et 509 (1982), ainsi que toutes ses resolutions ulterieures concer­ nant la situation au Liban, Ayant etudie le rapport du Secretaire general45 et prenant acte de ses conclusions et recommandations, Repondant a la demande du Gouvemement li­ banais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de trois mois, soit jusqu'au 19 janvier 1983; 2. lnsiste pour qu'il n'y ait aucune interference, sous aucun pretexte, avec les operations de la Force et pour que celle-ci ait pleine liberte de mouvement pour s'acquitter de son mandat; 3. Autorise la Force a executer pendant cette periode, avec l'assentiment du Gouvernement liba­ nais, des taches provisoires d'ordre humanitaire et administratif, comme indique dans les resolutions 51 l (1982) et 519 (1982), et a aider le Gouvernement liba­ nais a assurer la securite de tous les habitants de la region sans aucune discrimination; 4. Prie le Secretaire general de tenir, pendant cette periode de trois mois, des consultations avec le Gouvernement libanais et de faire rapport au Conseil de securite sur les methodes et moyens propres a assurer l'execution integrate du mandat de la Force, tel qu'il est defini dans les resolutions 425 (1978) et 426 (1978), et des decisions pertinentes du Conseil; 44 Ibid., trente-septieme annee, 2400' seance. 'Ibid., trente-septieme annee. Supplement d'octobre, novem­ bre et decembre 1982, document S/ 15455 et Corr. I.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/522 (1982)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (4 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/522(1982)
Texte intégral ... 3. Decide d'envoyer une equipe d'observateurs des Nations Unies pour verifier, confirmer et super­ viser le cessez-le-feu et le retrait des forces et prie le Secretaire general de presenter au Conseil de securite un rapport sur les dispositions a prendre a cette fin; 4. Demande instamment que les efforts de media­ tion soient poursuivis de fa~on coordonnee par l'inter­ mediaire du Secretaire general en vue de parvenir a un reglement global, juste et honorable, acceptable pour les deux parties, de toutes Jes questions en suspens, sur la base des principes de la Charle des Nations Unies, y compris le respect de la souverai­ nete de l'independance et de l'integrite territoriale des Etats et la non-ingerence dans leurs affaires inte­ rieures; 5. Prie tous les autres Etats de s'abstenir de toute action qui pourrait contribuer a la prolongation du conflit et de faciliter l'application de la presente resolution; 6. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite dans les trois mois sur !'appli­ cation de la presente resolution. Adoptee d /'unanimite tl la 2383'' seance. Decisions Le 15 juillet 1982, le President du Conseil a publie la declaration suivante78 : 'Le Conseil de securite a tenu ce matin, 15 juil­ let 1982, des consultations officieuses pour exa­ miner l'evolution recente de la situation entre l'Iran et l'lraq. 'Les membres du Conseil de securite se sont declares preoccupes par la gravite de la situation entre l'Iran et !'Iraq et par le fail que la resolution 514 (1982) n'ait pas encore ete appliquee. Le Con­ seil demeure activement saisi de la question. Le President restera en contact avec les deux parties concernees en vue d'examiner tousles moyens pos­ sibles de faire progresser les efforts deployes pour mettre fin aux combats et obtenir un reglement des questions qui sont a r origine de cette situation.' A sa 2399e seance, le 4 octobre 1982, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'lraq et du Maroc a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation entre l'Iran et l'lraq : lettre, en date du 1er octobre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Iraq aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1544379)''. 78 S/15296. 79 Voir Documents qfficiels du Conseil de securite, trente­ septieme annee, Supplement d'octobre, nol'embre et decembre 1982. 24 Resolution 522 ( 1982) du 4 octobre 1982 Le Conseif de securite, Ayant examine de noul'eau la question intitulee 'La situation entre l'Iran et l'Iraq', Dep/orant la prolongation et !'intensification du conflit entre les deux pays, qui entrainent de lourdes pertes en vies humaines et des degats materiels con­ siderables et mettent en danger la paix et la securite, Rh{ffirmant que le retablissement de la paix et de la securite dans la region exige que tous les Etats Membres se conforment strictement a leurs obliga­ tions en vertu de la Charle des Nations Unies, Rappe/ant sa resolution 479 (1980), adoptee a l'una­ nimite le 28 septembre 1980, ainsi que la declaration faite par le President du Conseil de securite le 5 no­ vembre 198077• Rappe/ant en outre sa resolution 514 (1982), adoptee a l'unanimite le 12 juillet 1982, ainsi que la declara­ tion faite par le President du Conseil de securite le 15 juillet 198278, Prenant acte du rapport du Secretaire general, en date du 15juillet 198280, l. Demande de no111·eau d' urRence qu'un cessez­ le-feu soit immediatement etabli et qu'il soit mis fin a toutes les operations militaires; 2. Reitere sa demande en vue du retrait des forces jusqu'aux frontieres internationalement reconnues; 3. Se .fe/icite de ce que l'une des parties s'est deja declaree prete a cooperer a l'application de la resolution 514 (1982) et demande a l'autre partie de faire de meme: 4. SouliRtH' la necessite d'appliquer sans autre delai sa decision d'envoyer des observateurs des Nations Unies pour verifier, confirmer et superviser le cessez-le-feu et le retrait des forces; 5. Reaffirme qu'il est urgent de poursuivre les efforts de mediation en cours; 6. Renou1·clle la demande qu'il a adressee a tous Jes autres Etats pour qu'ils s'abstiennent de toute action qui pourrait contribuer a la prolongation du conflit et facilitent l'application de la presente reso­ lution; 7. Pril' en 011tre le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite dans Jes soixante-douze heures sur !'application de la presente resolution. Adoptee tl /'unanimite a la 2399'' seance. •• Ibid .. Supplement dejuillet. aoiit et septembre 1982, document S/15293.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/523 (1982)
IntituléIsraël-Liban (18 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/523(1982)
Texte intégral 3. Autorise le Secretaire general, en tant que mesure immediate, a porter de dix a cinquante le nombre d'observateurs des Nations Unies a Beyrouth et aux alentours et reaffirme qu'il ne doit y avoir aucune interference avec le deploiement des obser­ vateurs et que ceux-ci doivent avoir pleine liberte de mouvement; 4. Prie le Secretaire general, en consultation avec le Gouvemement libanais d'assurer le deploiement rapide de ces observateurs afin qu'ils puissent con­ tribuer, de toutes les manieres possibles dans le cadre de leur mandat a l'effort fait pour assurer l'entiere protection des populations civiles; 5. Prie le Secretaire general d'engager d'urgence des consultations appropriees, en particulier avec le Gouvemement libanais, sur les mesures supplemen­ taires que le Conseil de securite pourrait prendre, y compris le deploiement eventuel de forces des Nations Unies, pour aider ce gouvernement a assurer l'entiere protection des populations civiles a Beyrouth et aux alentours et le prie de faire rapport au Conseil dans les quarante-huit heures; 6. Souligne que tous les interesses doivent per­ mettre aux observateurs et aux forces des Nations Unies etablis par le Conseil de securite au Liban de se deployer et de s 'acquitter de leurs mandats et, a cet egard, appelle solennellement l'attention sur l'obligation qui incombe a tous les Etats Membres, en vertu de I' Article 25 de la Charle des Nations Unies, d'accepter et d'appliquer les decisions du Conseil conformement a la Charte; 7. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite informe de maniere urgente et Constante. Adoptee a I' unanimite a la reprise de la 2396' seance. Decisions A sa 2400 ' seance, le 18 octobre 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/15455 et Corr.143)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organisa­ tion de liberation de la Palestine et que cette invi­ tation lui confererait les memes droits de participation 43 /bid., Supplement d'octobr,•, novembre et decembre 1982. 13 que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par I I voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 3 abstentions (France, Japon, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Jrlande du Nord). Resolution 523 (1982) du 18 octobre 1982 Le Conseil de securite, Ayant entendu la declaration du President de la Republique libanaise44, Rappelant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978) et 519 (1982), Reaffirmant ses resolutions 508 (1982) et 509 (1982), ainsi que toutes ses resolutions ulterieures concer­ nant la situation au Liban, Ayant etudie le rapport du Secretaire general45 et prenant acte de ses conclusions et recommandations, Repondant a la demande du Gouvemement li­ banais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de trois mois, soit jusqu'au 19 janvier 1983; 2. lnsiste pour qu'il n'y ait aucune interference, sous aucun pretexte, avec les operations de la Force et pour que celle-ci ait pleine liberte de mouvement pour s'acquitter de son mandat; 3. Autorise la Force a executer pendant cette periode, avec l'assentiment du Gouvernement liba­ nais, des taches provisoires d'ordre humanitaire et administratif, comme indique dans les resolutions 51 l (1982) et 519 (1982), et a aider le Gouvernement liba­ nais a assurer la securite de tous les habitants de la region sans aucune discrimination; 4. Prie le Secretaire general de tenir, pendant cette periode de trois mois, des consultations avec le Gouvernement libanais et de faire rapport au Conseil de securite sur les methodes et moyens propres a assurer l'execution integrate du mandat de la Force, tel qu'il est defini dans les resolutions 425 (1978) et 426 (1978), et des decisions pertinentes du Conseil; 44 Ibid., trente-septieme annee, 2400' seance. 'Ibid., trente-septieme annee. Supplement d'octobre, novem­ bre et decembre 1982, document S/ 15455 et Corr. I. 5. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur le progres des consultations. Adoptee a la 2400'' seance par /3 voix contre zero. m·ec 2 abstentions ( Po/ogne, Union des Republiques socialistes sovietiques). Decisions Dans une lettre, en date du 27 octobre 198246, le Secretaire general a informe le Conseil que, confor­ mement a la decision du Gouvernement nepalais, le contingent fourni par le Nepal a la Force interi­ maire des Nations Unies au Liban serait rapatrie. Sous reserve des consultations d'usage, le Secretaire general avait l'intention d'accepter l'offre de la Fin­ lande de fournir a la Force un contingent de rempla­ cement ayant tin effectif equivalent. Dans une lettre, en date du 28 octobre47, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : 'Je tiens a vous faire savoir que j'ai porte votre lettre, en date du 27 octobre 198246, concernant I' organisation de la Force interimaire des Nations Unies au Liban a l'attention des membres du Con­ seil de securite. Ils ont examine la question au cours de consultations officieuses le 28 octobre et ont approuve Jes propositions formulees dans votre lettre.' A sa 240le seance, le 12 novembre 1982, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Maroc, du Niger et du Senegal, a participer, sans· droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'La situation dans les territoires arabes occupes : 'Lettre, en date du 5 novembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Maroc aupres de l'Organisa­ tion des Nations Unies (S/1548143); 'Lettre, en date du 9 novembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Niger aupres de J'Organisa­ tion des Nations Unies (S/1548343)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organi­ sation de liberation de la Palestine et que cette invi­ tation Jui confererait Jes memes droits de participation 46 S/15468. 47 S/15469. 14 que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par 12 l' ,ix contre une (Elats-Unis d'Amerique), avec 2 abstention.f (France. Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lrlande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien. Asa 2403e seance, le 29 novembre 1982, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1549343)''. Resolution 524 (1982) du 29 nove~bre 1982 Le Conseil de ,5ecurite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement48, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appli­ quer immediatement la resolution 338 ( 1973) du Con­ seil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 3 I mai 1983; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee a /'1manimite a /11 2403' sean 't'. •• Document.1· ojfkiels du Conseil de securite, trente-septieme annh', Supplement d'octohn'. ncwembre et decemhre 1982, docu­ ment S/15493.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/524 (1982)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (29 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/524(1982)
Texte intégral 5. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur le progres des consultations. Adoptee a la 2400'' seance par /3 voix contre zero. m·ec 2 abstentions ( Po/ogne, Union des Republiques socialistes sovietiques). Decisions Dans une lettre, en date du 27 octobre 198246, le Secretaire general a informe le Conseil que, confor­ mement a la decision du Gouvernement nepalais, le contingent fourni par le Nepal a la Force interi­ maire des Nations Unies au Liban serait rapatrie. Sous reserve des consultations d'usage, le Secretaire general avait l'intention d'accepter l'offre de la Fin­ lande de fournir a la Force un contingent de rempla­ cement ayant tin effectif equivalent. Dans une lettre, en date du 28 octobre47, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : 'Je tiens a vous faire savoir que j'ai porte votre lettre, en date du 27 octobre 198246, concernant I' organisation de la Force interimaire des Nations Unies au Liban a l'attention des membres du Con­ seil de securite. Ils ont examine la question au cours de consultations officieuses le 28 octobre et ont approuve Jes propositions formulees dans votre lettre.' A sa 240le seance, le 12 novembre 1982, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Maroc, du Niger et du Senegal, a participer, sans· droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'La situation dans les territoires arabes occupes : 'Lettre, en date du 5 novembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Maroc aupres de l'Organisa­ tion des Nations Unies (S/1548143); 'Lettre, en date du 9 novembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Niger aupres de J'Organisa­ tion des Nations Unies (S/1548343)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organi­ sation de liberation de la Palestine et que cette invi­ tation Jui confererait Jes memes droits de participation 46 S/15468. 47 S/15469. 14 que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par 12 l' ,ix contre une (Elats-Unis d'Amerique), avec 2 abstention.f (France. Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lrlande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien. Asa 2403e seance, le 29 novembre 1982, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1549343)''. Resolution 524 (1982) du 29 nove~bre 1982 Le Conseil de ,5ecurite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement48, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appli­ quer immediatement la resolution 338 ( 1973) du Con­ seil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 3 I mai 1983; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee a /'1manimite a /11 2403' sean 't'. •• Document.1· ojfkiels du Conseil de securite, trente-septieme annh', Supplement d'octohn'. ncwembre et decemhre 1982, docu­ ment S/15493.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/525 (1982)
IntituléAfrique du Sud (7 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/525(1982)
Texte intégral Resolution 525 (1982) du 7 decembre 1982 Le Conseif de sernrit£;, Ayant examine la question des condamnations :1 mort prononcees le 19 aout 1981 en Afrique du Sud contre M. Anthony Tsotsobe, M. Johannes Shabangu et M. David Moise, Rappe/ant sa declaration du 4 octobre 19826s con­ cernant Jes condamnations a mort prononcees le 6 ao(Jt 1982 en Afrique du Sud contre M. Thelle Simon Mogoerane, M. Jerry Semano Mosololi et M. Marcus Thabo Motaung, membres de !'African National Congress d' Afrique du Sud, et reiterant l'appel urgent a la clemence qu'il a adresse au pouvoir executif dans cette affaire, Gravement preoccupe par la confirmation, par la division d'appel de la Cour supreme d' Afrique du Sud. le 26 novembre 1982, des condamnations a mort pro noncees contrc M. Anthony Tsotsohe. M. Johannes Shahangu et M David Moise, Co11scie11t quc !'execution de ces condamnations it mort aggraver:1it encore la situation en Afrique du Sud. I. Oc111u11dc aux autorites sud-africaines de com rnuer lcs rcinc, de rnort prononcecs contrc les six hommes; 2. Prie i11.1111111111c11t tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prcndre d'urgence des mesures conformement {1 la Charle des Nations Unies. aux resolutions du Conscil de sccuritc et aux instru ments intcrnationau, pcrtinenls, rour sauvcr la vie des six hommes. Adopt,',· u /'1m1111i111ir,' ,; lo 24114' 1 'a11,·,·. LETTRE, EN DATE DU 31 MARS 1982, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE sf:cuRrrf: PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU KENYA, CONTENANT EN ANNEXE LA LETTRE, EN DATE IW 18 MARS 1982, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SfTllRITf~ PAR LE PRf:SIDENT DE LA REPUBLIQUE DU TCHAD Decision A sa 2358e seance, le 30 avril 1982, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'Let­ tre, en date du 31 mars 1982, adressee au President du Conseil de securite par le President de la Repu­ blique du Kenya, contenant en annexe la lettre, en date du 18 mars 1982, adressee au President du Con­ seil de securite par le President de la Republique du Tchad (S/1501266)'. Resolution 504 (1982) du 30 avril 1982 Le Conseif de securitl;, Ayant pris acte des lettres du president Arap Moi du Kenya, president en exercice de l'Organisation de 66 Voir Documents ,!fficiels du Conseil de sicuri1 '. lfflll '· septieme annee, Supplement ,J'a,·ril. nwi 'I j11i11 /9112. 20 !'unite africaine, en date du 2 decembrc 198167 et du 31 mars 1982'~, et de la lettre du president Goukouni Weddeyc du Tchad, en date du 18 rnars I9826~. Tenant comptc des resolutions pertinentes de r Assernblee generale sur la cooperation entre !'Orga­ nisation des Nations Unies et !'Organisation de !'unit(; africaine. I. Prell(/ c1, tc de la decision de !'Organisation de !'unite africaine de creer, en accord avec le Gouver­ ncmcnt de la Republique du Tchad, une force de rnaintien de la paix chargec de rnaintenir la paix et la securite au Tchad: 2. Pric le Secretaire general de crecr un fonds d'assistance {1 la force de rnaintien de la paix de !'Organisation de !'unite africaine au Tchad, qui sern alimente par des contributions volontaircs: 3. Pric le Secretaire general de prendre les me­ sures necessaires pour assurer la gestion du fonds en liaison avel' !'Organisation de !'unite africaine. '7 /hid .. document S/ 15011. ''' /hid .. documrnt S/1501~. Adoplt;(, par ons,,,1.,11., ,I !11 :!358'' \'(;II/I C
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/526 (1982)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/526(1982)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de J'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 526 (1982) du 14 decembre 1982 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur J'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 1 er decembre 198275, Notant que Jes parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne H /hid., document S/15502 et Corr. I et Add. I. dans J'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 decembre 1982, Reajfirmant Jes dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, Rl'iterant son appui a l'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires qui a ete elabore a Ja reunion de haut niveau tenue Jes 18 et 19 mai 1979 a Nicosie sous les auspices du Secre­ taire generaFJ. I . Prolonge 1 no111·ea11. pour une periode prenant fin le 15 juin 1983, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Note avec sati.\faction que Jes parties ont repris Jes entretiens intercommunautaires dans le cadre de J'accord en dix points et les prie instamment de poursuivre ces entretiens assidument, en cher­ chant a obtenir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de securite informe des progres realises et de Jui presenter un rapport sur l'application de Ja presente resolution le 31 mai I 983 au plus tard. Adoptee ti /'11m111imit1; ,i la 2405'' ,\'{'(1/1('('. LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ76 Decision A sa 2383e seance, le 12 juillet 1982, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'lraq a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question inti­ tulee 'La situation entre l'Iran et J'Iraq'. Resolution 514 (1982) du 12 juillet 1982 Le Consei/ de sernrite. Ayant examine de nouveau Ja question intitulee 'La situation entre l'lran et l'Iraq', Profondement preoccupe par Ja prolongation du conflit entre Jes deux pays, qui entraine de lourdes pertes en vies humaines et des degats materiels con­ siderables et qui met en danger la paix et la securite, 76 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1980. 23 Rappe/ant Jes dispositions de I' Article 2 de la Charte des Nations Unies et le fait que J'etablissement de la paix et de la securite dans la region necessite le strict respect de ces dispositions, Rappe/ant que, en vertu de I' Article 24 de la Charle. le Conseil de securite a la responsabilite principale du maintien de la paix et de la securite internationales, Rappe/ant sa resolution 479 ( 1980), adoptee a l'unanimite le 28 septembre 1980, ainsi que la declara­ tion faite par le President du Conseil de securite le 5 novembre 198077, Prenant note des efforts de mediation poursuivis notamment par le Secretaire general et son represen­ tant, ainsi que par le Mouvement des pays non alignes et l'Organisation de la Conference islamique, I. Demande qu'un cessez-le-feu soit etabli et qu'il soit mis fin immediatement a toutes les operations militaires; 2. Demande en 011tre le retrait des forces jus­ qu' aux frontieres internationalement reconnues; 77 Voir Reso/11tio11., er d,;cisio11s d11 C,,,isl'il de .vecurite. /W:iO, p. 24.
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/527 (1982)
IntituléLesotho-Afrique du Sud (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/527(1982)
Texte intégral PLAINTE Dll LESOTHO CONTRE L' AFRIQUE DU SUD81 Decisions Asa 2406' seance. le 14 deccmbrc 1982, le Conscil a decide d'inviter Jes representants de l'Algerie, de !'Angola, du Botswana. de l'lnde, du Lesotho et du Zimbabwe a participer, sans droit de vote. i1 la dis­ cussion de la question intitulee .. Plainte du Lesotho contre I' Afrique du Sud : lettre. en date du 9 decembre 1982. adressee au President du Conseil de securitc par le charge d'affaires par interim de la mission permanente du Royaume du Lesotho aupres de l'Organisation des Nations Unie-., (S/1 :'i:'i 1:'i8~)'' A sa 2407'' seance. le l:'i decembre 1982. le Con­ seil a decide d'inviter les reprcsentanh de I' Afrique du Sud, de l'Egypte, de la Guince. de la Jamahiriya arabe libyenne, des Seychelles. de la Sierra Leone. du Swaziland. de la Yougoslavie et de la Zambie it participer, sans droit de vote. i1 la discussion de la question. Resolution 527 I 19821 du IS den•mhrc 1982 tc Co11si'il de s ;c1fl'il(;, Prcnant (1ctc de la lettre, en date du 9 dccemhre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission per­ manente du Royaume du Lesotho aupres de !'Organi­ sation des Nations Unies8'. Ayant entend11 la declaration de Sa Majeste Moshoeshoe II, roi du Lesotho. C11nsidha11t que tous les Etats Memhres doivent s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir a la menace ou it l'emploi de la f1.irce. soil contre l'integrite territoriale OU l'independance poli­ tique de tout Etat, soil de toutc autrc manicrc incom­ patible avec les huts des Nation~ llnies. Grm·ement preoccupci par le recent actc agressif premedite perpctre par I' Afrique du Sud. en violation de la souvcraincte. de l'espace aerien et de l'inte­ grite territorialc du Royaumc du I .esotho. et par ses consequences pour la paix et la SL;curite en Afrique australe, '1 Question ayant fail I' objct de n:,nlut,un, Oil dcci'ons de la part du Conscil en 1976 d 1977 ''Voir Documcnts 0/.ficicl.1 du Co111e,I de ''' 11rit,·. fr,•1//c­ septi£~111c unn,;,,. Supp/, nu'nl 1/',iclohrl', .·10H''11hrl· 1'! dec,·,nhrc /9/i2. '' /l,1,/., do, unwnt S/ J 'i'i 1., 2:'i (iru1·1'111c11t pn;occ11fh; par le fait que cet acte agressif injustifiable de I' Afrique du Sud vise a affai­ blir l'appui humanitairc que le Lesotho apporte aux refugies sud-africains, Profi11ul£;111cnt pn;occup/ par la gravite des actes agressifs perpetres par I' Afrique du Sud contrc le Le-.otho. AJ/lig1; par Jes pertes tragiques de vies humaines et prcoccupe par les dommages et la destruction de hiens resultant de l'acte agressif commis par r Afrique du Sud ..:ontre le Royaume du Lesotho. I. Co11da11111c cincr[.;iq11cmc11t le regime d'apart­ hl'id de I' Afrique du Sud pour son acte agressif pre­ mcdite contre le Royaume du Lesotho. qui constitue une violation flagrante de la souverainete et de l'inte­ grite tcrritoriale de ce pays: 2. Fiige que l'Afrique du Sud indemnise integra­ lement et adequatement le Royaume du Lesotho pour les pertcs humaines et materielles resultant de cct acte agressiL 3. Rl;qf.firme le droit du Lesotho d'accueillir les victimes de !'apartheid et de leur donner asile confor­ memcnt i1 sa tradition, a ses principes humanitaires et i1 ses obligations internationales: 4. l'rie le Secretaire general d'engager immediate­ ment des consultations avec le Gouvernement du Lesotho et Jes organismes des Nations Unics afin d'assurer le hien-etre des refugies au Lesotho d'une manicre compatible avec leur securite: 'i. l'ric lcs Etats Membres de fournir d' urgence au Lesotho toute l'assistance economique necessaire pour rcnforcer sa capacite d'accueillir des refugies sud-africains et de subvenir a leurs besoins: 6. !)fr/arc qu'il cxiste des moyens pacifiqucs de rcsoudre les prohlemcs internationaux et que. con­ formcment a la Charle des Nations Unies, cc sont les sculs moycns i1 employer: 7. ne111ull(/e a I' Afrique du Sud de declarer puhli­ quement qu'clle sc conformera desormais aux dispo­ sitions de la Charle et ne commettra d'actes agressifs contre le Lesotho ni directement ni par interme­ diaircs: X. l'ric le Secretaire general de suivre l'applica­ tion de la presente resolution et de lui faire rapport regulicrement scion le,; exigences de la situation: Y. /)/cidc de rest er saisi de la question. . .Jdor,tcc ,i /'11111rni111it,· ,i la 24(}7' .\/;i/llCI'. Dedsions .\ sa 2408' seance, le 16 decembrc 1982. le Conseil a decide d'inviter le, representants du Benin. de la
OrganeCSNU
Année1982
CôteS/RES/528 (1982)
IntituléLangue arabe au Conseil de sécurité (21 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/528(1982)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securite COUR INTERN A TIONALE DE JUSTICE85 Election d'un membre de la Cour internationale de Justice Decision Le 19 roars 1982, le Conseil de securite, a sa 2333e seance. et l'Assemblee generale, a la 107e seance de la reprise de sa trente-sixieme session, ont elu M. Mohammed Bedjaoui (Algerie) a la Cour internationale de Justice pour pour­ voir au siege devenu vacant a la suite du deces du juge Abdullah El-Erian. 85 Question ayant fail l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1948. 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958. 1959. 1960. 1963, 1965. 1966. 1969, 1972. 1975. 1978. 1980 et 1981. INCLUSION DE L'ARABE PARMI LES LANGUES OFFICIELLES ET LES LANGUES DE TRAVAIL DU CONSEIL DE SECURITE Resolution 528 (1982) du 21 decembre 1982 Le Conseil de securite, Ayant examine la question de !'inclusion de l'arabe parmi Jes langues officielles et Jes langues de travail du Conseil de securite, Ayant presente a /' esprit la resolution 35/219 de I' Assemblee generale. en date du 17 decembre 1980, Ayant egalement presentes ti /' esprit Jes resolu­ tions 3190 (XXVlll) et 34/226 de I' Assemblee gene­ rate, en date respectivement du 18 decembre 1973 et du 20 decembre 1979. Tenant compte du fait que l'Assemblee generale, dans sa resolution 35/219A, apres avoir affirme que, pour assurer la pleine efficacite des travaux de !'Or­ ganisation des Nations Unies, ii faudrait accorder a l'arabe le meme statut que celui dont jouissent les autres langues officielles et langues de travail, a prie 27 notamment le Conseil de securite d'inclure l'arabe parmi ses langues officielles et langues de travail le Jn janvier 1983 au plus tard, Decide d'inclure l'arabe parmi Jes langues officiel­ les et Jes langues de travail du Conseil de securite et de modifier comme suit les articles 41 et 42 du regle­ ment interieur provi~oire du Conseil : ''Article 4/ 'L'anglais, l'arabe. le chinois, l'espagnol, le fran­ i;ais et le russe sont a la fois Jes langues officielles et Jes langues de travail du Conseil de securite. 'Article 42 'Les di scours pro nonces dans I' une quelconque des six langues du Conseil de securite sont inter­ pretes dans Jes cinq autres langues.' Adopli'e par co,ucnrns ,i la 24/() ' seance.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/500 (1982)
IntituléPaix et sécurité internationale (28 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/500(1982)
Texte intégral A sa 2327e séance, le 13 janvier 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, des Emirats arabes unis, de l'Indonésie, de la Mauritanie. de l'Oman et de la Tchécoslovaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2329' séance, le 20 janvier 1982, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Grenade à parti­ ciper, sans droit de vote, à la discussion de la question Résolution 500 ( 1982) du 28 janvier 1982 Le Conseil de sécuritl Ayant examiné la question inscrite à l'ordre du jour de sa 2329e séance, publié sous la cote S/ Agenda/ 2329/Rev .1, Tenant compte du fait que l'absence d'unanimité parmi ses membres permanents à la 2329e séance l'a empêché de s'acquitter de la responsabilité principale qui lui incombe pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Décide qu'une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale sera convoquée pour examiner la question figurant dans le document S/ Agenda/ 2329/Rev .1. Adopt,;c à la 233()'' sé1111ec· par /3 ,·oi.r contre z.éro, m·c, 2 11hste11tion., ( J,;1111s-l/11i., d'Amérique, Rori111111,·-l/11i de (;ra11d1•-Bret11g11,· '1 1/'lrlw1 l1 d11 Nord! Décisions A sa 233le séance, le 23 février 1982, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation au Moyen-Orient : 'a) Résolution 498 ( 198 )); 'h) Rapport spécial du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/ 148694); 'c) Lettre, en date du 16 février 1982, adressée au Président du Conseil de sécurité par le repré­ sentant permanent du Liban auprès de l'Orga nisation des Nations Unies (S/148754)''. 4 Voir Documents ofïîciels d11 Cons 'il de-'''' urit,'. 1n•11ft'-wptii·111,· année, Supplément Je ja111·in, Jéi-,-icr l'i 11/llr., /lJX2 _ A la même séance, le Conseil a également décidé, ü la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisa­ tion de libération de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'arti­ cle 37 du règlement intérieur provisoire. Adopt,;,, p11r / I ,·oix ,·011/rc 1111(· ( 1-;1ats-Uni.~ d' A111ériq11e), ,11·e, 3 i1hste11tio11s ( France, Ji1po11. Rm'lllllll('-Uni de Grande­ Brelllgn,· et d'Jr/andc du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de la Jordanie5, d'adres­ ser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2332'' séance, le 25 février 1982, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. Résolution 501 (1982) du 25 février 1982 I.e Co11seil de .1·1'c11rite. Rappdanl ses résolutions 425 (1978), 426 (1978), 427 (1978), 434 (1978), 444 (1979), 450 (1979), 459 (1979), 467 (1980), 474 (1980), 483 (1980), 488 (1981), 490 (1981) et 498 (1981), A1;is.rnn1 en application de sa résolution 498 (1981), et en particulier du paragraphe 10 de cette résolution, aux termes duquel il a décidé de réexaminer la situa­ tion dans son ensemble, A1·a111 l;t,ulti; le rapport spécial du Secrétaire géné­ ral sur la Force intérimaire des Nations Unies au Lihan6, f're11a111 aC11' de la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Lihan7, Ayu111 réexaminé la situation dans son ensemhle à la lumière du rapport du Secrétaire général et de la lettre du représentant permanent du Liban, ' Document S1 14883, incorporé dans le compte rendu de la 2331 '' séance. • /)ocuments of/icids du Conl' 'il de sécurité, trentl'-.H'fJ/ièm,• ,11111ce, S11pplémc11t de jl1n1'ier, _fi',·ricr ,·t 11111r., /lJX2, document S/I4869. 7 lhid., documrnt S/ 14875
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/529 (1983)
IntituléIsraël-Liban (18 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/529(1983)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SEClJRITE EN 1983 Premiere partie. -Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la securite internationales LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT1 Decision A sa 2411e seance, le 18 janvier 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants d'Israel, du Liban et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/155572)'. Resolution 529 ( 1983) du 18 janvier 1983 Le Conseil de securite. Rappe/ant ses resolutions 425 (1978) et 426 (1978) et toutes les resolutions ulterieures relatives a la Force interimaire des Nations Unies au Liban, Rappe/ant ega/ement ses resolutions 508 (1982) et 509 (1982), Ayant pris acte de la lettre, en date du 13 janvier 1983, que le representant permanent du Liban a adressee au President du Conseil de securite et au Secretaire generaP, ainsi que de la declaration qu'il a faite a la 2411 e seance du Conseil, Ayant examine le rapport du Secretaire general4 et prenant acte de ses observations, 1 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1%7, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981 et 1982. 2 Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente-huitiemc annee, Supplement de Janvier, Jevrier et mars 1983. 3 Ibid., document S/15557, annexe I. 4 Ibid., document S/15557. Repondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de six mois, soit jusqu'au 19 juillet 1983; 2. Demande a toutes les parties interessees de cooperer avec la Force a !'application integrale de la presente resolution; 3. Prie le Secretaire general de rendre compte au Conseil de securite des progres realises a cet egard. Adoptee cl la 241/'' seance par 13 1·oix con/re zero, m·ec 2 abstentions (Poloint', Union des RepubliqtU's socialistes sol'ietiques ). Decisions A sa 2412e seance. le 11 fevrier 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Egypte, de l'lnde, de la Republique arabe syrienne, du Yemen et de la Y ougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : ··La situation dans Jes territoires arabes occupes : 'Lettre, en date du 5 novembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Maroc aupres de !'Organisa­ tion des Nations Unies (S/154815); 'Lettre, en date du 9 novembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le represen­ tant permanent du Niger aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/154835); /hid., trente-septieme ann,;e, Supplement d'octohre, t11Jl'emhre cl d 'cemhre /982.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/530 (1983)
IntituléHonduras-Nicaragua (19 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/530(1983)
Texte intégral Asa 2434e seance, le 17 mai 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Colombie et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant du Zimbabwe36, d'adresser une invitation a M. Ahmed Gora Ebrahim en vertu de l'article 39 du reglement interieur provi­ soire. Asa 2435e seance, le 17 mai 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants du Congo et de l'Ouganda a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2436e seance, le 18 mai 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de la Grece et de la Repu­ blique dominicaine a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa2437e seance, le 19 mai 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Inde et de la Yougo­ slavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 530 (1983) du 19 mai 1983 Le Conseil de securite, Ayant entendu les declarations du Ministre des relations exterieures de la Republique du Nicaragua37, Ayant egalement entendu les declarations faites par les representants de divers Etats Membres de !'Orga­ nisation des Nations Unies au cours du debat, Profondement preoccupe, d'une part, par la situa- tion qui regne sur la frontiere septentrionale du Nica- 36 Document S/15768, incorpore dans le compte rendu de la 2434• seance. 37 Uocuments officiels du Conseil de securite, trente-huitieme annee, 2431° et 2433• seances. 10 ragua et en de~a de cette frontiere et, d'autre part, par le danger qui en resulte d'un affrontement mili­ taire entre le Honduras et le Nicaragua, lequel pourrait aggraver encore la situation de crise qui existe en Amerique centrale, Rappe/ant tous Jes principes pertinents de la Charte des Nations Unies, en particulier l'obligation pour les Etats de regler leurs differends exclusivement par des moyens pacifiques, de ne pas recourir a la menace ou a l'emploi de la force et de respecter le droit des peuples a l'autodetermination et l'independance souveraine de tous les Etats, Notant le desir general exprime par les Etats inte­ resses de trouver des solutions aux differends qui les opposent, Se felicitant de l'appel que la Colombie, le Mexique, le Panama et le Venezuela, pays qui constituent le Groupe de Contadora, ont lance dans leur commu­ nique du 12 mai 198338 pour que les deliberations du Conseil aboutissent a un renforcement des principes de l'autodetermination et de la non-ingerence dans les affaires des autres Etats, de l'obligation pour chaque Etat de ne pas permettre que son territoire soit utilise pourla perpetration d'actes d'agression contre d'autres Etats, du reglement pacifique des differends et de l'interdiction de la menace ou de l'emploi de la force pour resoudre les conflits, Considerant le large soutien exprime aux efforts deployes par le Groupe de Contadora pour trouver des solutions aux problemes que connaissent Jes pays d' Amerique centrale et pour assurer une paix stable et durable dans la region, I. Reaffirme le droit du Nicaragua et de tous les autres pays de la region de vivre dans la paix et la securite, a l'abri de toute ingerence exterieure: 2. Felicite le Groupe de Contadora des efforts qu'il deploie et Jui demande instamment de poursuivre ces efforts; 3. Lance un pressant appel aux Etats interesses pour qu'ils cooperent pleinement avec le Groupe de Contadora, au moyen d'un dialogue franc et construc­ tif, de maniere a resoudre leurs differends; 4. Prie instamment le Groupe de Contadora de ne menager aucun effort en vue de trouver des solu­ tions aux problemes de la region et de tenir le Conseil de securite informe des resultats de ces efforts: 5. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil informe de !'evolution de la situation et de !'applica­ tion de la presente resolution. Adoptee li /'11111111imiti ti la 2437'' seance. '' Ibid., trente-huitieme annec, Supplemcnr d'm.,-il. mai et .fuin 1983, document S/15762.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/531 (1983)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (26 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/531(1983)
Texte intégral 'Lettre, en date du 8 fevrier 1983, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le charge d'affaires de la mission permanente de la Jordanie aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/155992)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant de la Jordanie', d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2413e seance, le 14 fevrier 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Algerie, de Cuba, des Emirats arabes unis, du Kowei't, du Liban, de la Republique democratique allemande, de la Republique islamique d'Iran et de la Turquie a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2414e seance, le 16 fevrier 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de la Grece et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de Ja question. Le 4 avril 1983, la Presidente du Conseil a publie la declaration suivante 7 : 'Gravement preoccupes par des cas d'intoxica­ tion massive dans Jes territoires arabes occupes de la Rive occidentale dont ii est question dans le docu­ ment Sf 156732, les membres du Conseil de securite ont tenu des consultations officieuses a ce sujet le 4 avril 1983. 'Les membres du Conseil prient le Secretaire general de mener des enquetes, de fac;:on indepen­ dante, sur Jes causes et Jes consequences du grave probleme que posent Jes cas d'intoxication signales et de faire rapport d'urgence sur Jes conclusions de ses enquetes.' A sa 2438e seance, le 20 mai 1983, le Conseil a inscrit a son ordre du jour, au titre de la question intitulee 'La situation dans les territoires arabes occupes', la lettre, en date du 13 mai 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Qatar aupres de !'Organisation des Nations Unies8, en plus des lettres, en date des S et 9 novembre 1982 et 8 fevrier 1983, mentionnees ci-dessus. 6 Document S/15604, incorpore dans le compte rendu de la 24 I 2• seance. 7 S/15680. 8 Documents officie/s du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement d'avri/, mai et juin /983, document S/15764. A la meme seance, le Conseil a decide d'inviter les representants du Mali et du Qatar a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2445e seance, le 26 mai 1983, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee .. La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/! 57779)' ·. Resolution 531 (1983) du 26 mai 1983 Le Conseil de 1ec11rite. Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement10, Decide : a) De demander aux parties interessees d' appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1983; c) De prier le Secretaire general de presenter a la fin de cette periode un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( 1973) 4dopt1' ' ,; /'1111u11i111it1' ,i lu ]445'' Sl;illll'i'. . Decisions A la meme seance, a la suite de !'adoption de la resolution 531 (1983), le President a fait la declaration suivante11 : 'Ence qui concerne la resolution qui vient d'etre adoptee sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment, j'ai ete habilite a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire ci-apres touchant ladite resolution : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment10 que. 'malgre le calme qui regne actuelle- 9 Voir Document., !tficiels du Conseil de securite, trente-huitiemc annee, Supplement d'm•ril. mai et juin 1983. '' !hid., document S/15777. ' S/15797.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/532 (1983)
IntituléNamibie (31 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/532(1983)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Togo, du Zaire et du Zimbabwe43, d'adresser des invitations a M. John­ stone F. Makatini et a M. Lesaona S. Makhanda en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2448e seance, le 27 mai 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Grenade a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2449e seance, le 31 mai 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants du Ghana et de la Republique islamique d'Iran a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 532 (1983) du 31 mai 1983 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general44, Rappe/ant les resolutions 1514 (XV) et 2145 (XXI) de I' Assemblee generale adoptees respectivement Ies 14 decembre 1960 et 27 octobre 1966, Rappe/ant et reaffirmant ses resolutions 301 (1971), 385 (1976), 431 (1978), 432 (1978), 435 (1978) et 439 (1978), Reaffirmant la responsabilite juridique de !'Orga­ nisation des Nations Unies a l'egard de la Namibie et la responsabilite principale qui revient au Conseil de securite de veiller a !'application de ses resolutions 385 (1976) et 435 (1978), notamment a la tenue d'elec­ tions libres et equitables en Namibie sous la supervi­ sion et le controle de l'Organisation des Nations Unies, Prenant acte des resultats de la Conference inter­ nationale de soutien au peuple namibien en lutte pour l'independance, qui s'est tenue a la Maison de l'UNESCO, a Paris, du 25 au 29 avril 1983, Prenant note des consultations longues et detaillees qui ont eu lieu depuis !'adoption de la resolution 435 (1978), Notant en outre avec regret que ces consultations n'ont pas encore abouti a l'application de la resolution 435 (1978), 1. Condamne I' occupation illegale persistante de la Namibie par I' Afrique du Sud, en violation flagrante 43 Documents S/15799 et S/15800, incorpores dans le compte rendu de la 2447• seance. 44 Documents ofjiciels du Conseil de securite. trente-huitieme annee, Supplement d'avril, mai er juin 1983, document S/15776. 12 de resolutions de I' Assemblee generale et de decisions du Conseil de securite; 2. Demande a l'Afrique du Sud de prendre des engagements fermes montrant sa volonte de res­ pecter la resolution 435 (1978) du Conseil pour l'inde­ pendance de la Namibie; 3. Demande en out re a I' Afrique du Sud de cooperer immediatement et pleinement avec le Secre­ taire general afin d'accelerer )'application de la reso­ lution 435 (1978) pour realiser a bref delai I'inde­ pendance de la Namibie; 4. Decide de charger le Secretaire general d'entre­ prendre des consultations avec les parties au cessez­ le-feu propose en vue d'assurer !'application rapide de la resolution 435 (1978); 5. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil sur Jes resultats de ces consultations aussitot que possible et au plus tard le 31 aout 1983; 6. Decide de demeurer activement saisi de la question. Adoptee tl l'unanimite d la 2449' seance. Decisions A sa 2450e seance, le 31 mai 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Colombie a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 248le seance, le 20 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Afrique du Sud, de I' Angola, du Canada, de Cuba, de l'Ethiopie, de l'Inde, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Nigeria, de la Republique-Unie de Tanzanie, du Senegal, de la Sierra Leone, de la Yougoslavie et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : 'La situation en Namibie : 'Lettre, en date du 17 octobre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Senegal aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1604845); 'Lettre, en date du 18 octobre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Inde aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1605145); 'Rapport complementaire du Secretaire general sur !'application des resolutions 435 (1978) et 439 (1978) du Conseil de securite, concernant la ques­ tion de Namibie (S/1594346)''. 45 Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente-huitieme annee. Supplement d'octohre, novembre et decemhre /983. 46 /hid., Supp/emenr de juiller, ,wur et septemhre 1983.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/533 (1983)
IntituléAfrique du Sud (7 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/533(1983)
Texte intégral question, a fait obstacle a l'application de la resolution 435 (1978), 1. Condamne l' Afrique du Sud pour son occupa­ tion illegale persistante de la Namibie en violation flagrante de resolutions de I' Assemblee generale et de decisions du Conseil de securite; 2. Condamne en outre I' Afrique du Sud pour les obstacles qu'elle oppose a !'application de la resolution 435 (1978) du Conseil de securite en insistant sur des conditions contraires aux dispositions du plan des Nations Unies pour l'independance de la Namibie; 3. Rejette l'insistance avec laquelle I' Afrique du Sud lie l'independance de la Namibie a des conside­ rations sans pertinence ni rapport avec la question comme etant incompatible avec la resolution 435 (1978), avec d'autres decisions du Conseil de securite et avec les resolutions de I' Assemblee generale rela­ tives a la Namibie, notamment la resolution 1514 (XV); 4. Declare que l'independance de la Namibie ne peut etre subordonnee au reglement de problemes etrangers a la resolution 435 (1978); 5. Reaffirme que la resolution 435 (1978), enonc;ant le plan des Nations Unies pour l'independance de la Namibie, constitue la seule base d'un reglement paci­ fique du probleme namibien; 6. Prend note du fait que les consultations entre­ prises par le Secretaire general en application du para-graphe 5 de la resolution 532 (1983) ont confirme _que toutes les questions en suspens se rapportant a la resolution 435 (1978) avaient ete reglees; 7. Affirme que le systeme electoral a utiliser pour les elections a I' Assemblee constituante doit etre determine avant l'adoption par le Conseil de la reso­ lution autorisant l'application du plan des Nations Unies; 8. Demande a I' Afrique du Sud de cooperer sans attendre avec le Secretaire general et de l'informer du systeme electoral qu'elle aura choisi afin de faciliter l'application immediate et inconditionnelle du plan des Nations Unies enonce dans la resolution 435 ( 1978); 9. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil sur I' application de la presente resolution aussitot que possible et au plus lard le 31 decemhre 1983; 10. Decide de rester activement saisi de la ques­ tion et de se reunir le plus rapidement possible apres la publication du rapport du Secretaire general pour examiner les progres realises dans l'application de la resolution 435 (1978) et, au cas ou l'Afrique du Sud persisterait a faire de !'obstruction, d'envisager l'adoption de mesures appropriees en vertu de la Charle des Nations Unies. Adopt,;c ,i la 2492' ''''' ,, par 14 n1ix ,·onlff ~cro, 111·,·c 1111e ah,1·te11tio11 I Ltut,·-l l11i1 d'A111eri 111e). LA QUESTION DE L' AFRIQUE DU SUD50 Decision A sa 2452e seance, le 7 juin 1983, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee 'La ques­ tion de I' Afrique du Sud : lettre, en date du 6 juin 1983, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission perma­ nente du Maroc aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1581451)''. Resolution 533 (1983) du 7 juin 1983 Le Conseil de securite, Ayant examine la question des condamnations a mort prononcees le 6 aout 1982 en Afrique du Sud contre M. Thelle Simon Mogoerane, M. Jerry Semano 50 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981 et 1982. 51 VoirDocuments officiels du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement d'avril, mai et juin /983. 14 Mosololi et M. Marcus Thabo Motaung, membres de I' African National Congress d' Afrique du Sud, Rappe/ant sa declaration du 4 octobre 198252 ainsi que sa resolution 525 ( 1982) dans lesquelles ii a adresse au pouvoir executif un appel a la clemence dans cette affaire, Gral'ement preocrnpe par le fait que les autorites sud-africaines ont decide, le 6 juin 1983, de refuser de gracier ces trois hommes, Conscient que l'execution de ces condamnations i1 mort aggravera la situation en Afrique du Sud, 1, Demande aux autorites sud-africaines de commuer Jes peines de mort prononcees contre les trois hommes; 2. Prie instamment tousles Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformement a la Charte des Nations Unies, aux resolutions du Conseil de securite et aux instruments internationaux pertinents, pour sauver la vie des trois hommes. Adoptee ,i /'1111a11i111i1,' ,i la 2./52 ' Sl;tlllCl'. so Document S/15444. Yoir Rho/111io11s et dfrisio11., du Cons,·il de sernritl, /982, p. 19.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/534 (1983)
IntituléChypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/534(1983)
Texte intégral LA SITUATION A CHYPRE' 1 Decisions Asa 2453e seance, le 15 juin 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants du Canada, de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion a Chypre : rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre (S/15812 et Add.154)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 534 (1983) du 15 juin 1983 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 1er juin 19835\ Notant que Jes parties interessees ont approuve la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant egalement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-de fa du 15 juin 1983, Reajjirmant Jes dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, Reiterant son appui a !'accord en dix points pour la reprise des entretiens intercommunautaires56 qui a ete elabore a la reunion de haut niveau tenue les 18 et 19 mai 1979 a Nicosie sous les auspices du Secretaire general, 1. Prolonge d nouveau, pour une periode prenant fin le 15 decembre 1983, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Note m·ec .rnti.1factio11 que Jes parties ont repris les entretiens intercommunautaires dans le cadre de ' Question ayant fait l'objet de resolution~ ou decisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977. 1978, 1979. 1980, 1981 et 1982. '4 Voir Documents of]icie/.1· du Con.,eil de securire. rre11te-huitie111e annee. Supplement d'm,,-i/, mai er juin 1983. '!hid., document S/15812. '' !hid., lre11te-q11atrie111e a1111ee. Supple111e111 ,/',11,,-il, llllli et j11i11 1979, document S/13369. par. 51, 15 !'accord en dix points et les prie instamment de pour­ suivre ces entretiens assidument, en cherchant a obtenir des resultats et en evitant tout retard; 3. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de securite informe des progres realises et de lui presenter un rapport sur !'application de la presente resolution le 30 novembre 1983 au plus tard. Adoptee Ii /'unanimite ,i la 2453' seance. Decisions A sa 2497' seance, le 17 novembre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Australie, du Canada, de Chypre, de la Grece, de l'lnde, de la Roumanie, des Seychelles, de Sri Lanka, de la Turquie et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, it la discussion de la question intitulee : 'La situation it Chypre : 'Lettre, en date du 15 novembre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord aupres de !'Organi­ sation des Nations Unies (S/1614757): 'Lettre, en date du 15 novembre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente de Chypre aupres de !'Organisation des Nations Unies ( SI 1615057); ''Lettre, en date du 15 novembre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent de la Grece aupres de !'Organi­ sation des Nations Unies (S/1615157)'. A sa 2498e seance, le 17 novembre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Algerie, de Cuba et du Yemen democratique it participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta~ en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2500e seance, le 18 novembre 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Egypte a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. '7 Voir /)ocuments ,i//icid, du Co11.1eil de s.Scurit,;, tre/1/e-huitihn,• ,11111,;c. S11pple111e11t d'octol l'l', 11,11·e111/,n• et d,;ce111/,re 1983.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/535 (1983)
IntituléLesotho-Afrique du Sud (29 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/535(1983)
Texte intégral PLAINTE DU LESOTHO CONTRE L'AFRIQUE DlJ SUD6' Decision A sa 2455e seance, le 29 juin 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant du Lesotho a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte du Lesotho contre I' Afrique du Sud : rapport du Secretaire general (S/1560064)''. Resolution 535 (1983) du 29 juin 1983 Le Conseil de sernrite, Rappe/ant sa resolution 527 (1982), Ayant examine le rapport de la mission au Lesotho instituee par le Secretaire general conformement a la resolution 527 (1982)65, Ayant entendu la declaration du charge d'affaires de la mission permanente du Royaume du Lesotho exprimant la vive preoccupation de son gouverne- 63 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1976, 1977 et 1982. 64 Publie le 9 fevrier 1983. 6' S/15600. ment devant Jes frequents actes d'agression commis par I' Afrique du Sud contre l'integrite territoriale et l'independance du Lesotho, Reafflrmant son opposition au systeme d'apartheid et le droit qu'ont tous Jes pays d'accueillir des refugies fuyant l'oppression de !'apartheid, Conrnincu de !'importance de la solidarite interna­ tionale avec le Lesotho, I. Felicite le Gouvernement du Lesotho de son opposition inebranlable a !'apartheid et de sa gene­ rosite envers les refugies sud-africains; 2. Sait Rre au Secretaire general d'avoir fait le necessaire pour envoyer au Lesotho une mission chargee de determiner !'assistance requise; 3. Appro111·e le rapport de la mission envoyee au Lesotho comme suite ii la resolution 527 (1982); 4. Prie Jes Etats Membres, les organisations internationales et les institutions financieres d' aider le Lesotho dans Jes domaines indiques dans le rapport de la Mission au Lesotho; 5. Prie le Secretaire general d'accorder a la ques­ tion de !'assistance au Lesotho une attention constante et de tenir le Conseil de securite informe; 6. Oecide de rester saisi de la question. Adopt,;,, ,i /'11n1111i111it,; ,i Ill 2455,· .\hll/Ci'. PLAINTE DES SEYCHELLES66 Decision Dans une note, en date du 8 juillet 198367, le President du Conseil a declare que les membres du Conseil avaient pris note de la lettre, en date du 24 juin 1983, adressee au President du Conseil de securite par la representante des Seychelles68 et etaient convenus, au cours de consultations tenues le 8 juillet 1983, que la Commission d'enquete creee en application de la resolution 496 (1981) avait rempli son mandat. 66 Question ayant fail l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1981 et 1982. 67 S/15860. 68 Document.,· ofjiciels du Conseil de securite, trellfe-huiti,;me 111111ee, S11pp/,,111e111 ,fl/1-ri/. 111lli et juin /983, document S/15845. LETTRE, EN DATE DU 2 AOUT 1983, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENT ANT PERMANENT DU TCHAD AUPRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Decisions A sa 2462e seance, le 3 aout 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de la Jamahiriya 17 arabe libyenne et du Tchad a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 2 aout 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/536 (1983)
IntituléIsraël-Liban (18 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/536(1983)
Texte intégral ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que ['on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen­ Orient''. Cette declaration du Secretaire general reflete les vues du Conseil de securite.' A sa 2456e seance, le 18 juillet 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question inti­ tulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/15863 12)'. Resolution 536 (1983) du 18 juillet 1983 Le Conseil de securite, Avant entendu la declaration du Ministre des affaires etra.ngeres de la Republique libanaise 13, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978) et 426 (1978) et toutes les resolutions ulterieures relatives a la Force interimaire des Nations Unies au Liban, Rappe/ant en outre ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses autres reso­ lutions relatives a la situation au Liban, Reaffirmant qu'il appuie fermement l'integrite ter­ ritoriale, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationale­ ment reconnues, Ayant pris acte de la lettre, en date du 5 juillet 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Liban 14, Ayant examine le rapport du Secretaire general1 5 et prenant acte des observations et de la recomman­ dation qui y sont formulees, Repondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de trois mois, soitjusqu'au 19 octobre 1983; 2. Demande a toutes les parties interessees de cooperer avec la Force a l'application integrale de son mandat tel qu'il est defini dans les resolutions 425 (1978) et 426 (1978) du Conseil de securite ainsi que dans les decisions pertinentes du Conseil; 12 Voir Docu111e11ts ufj?ciels du Conseil d!' securite, Supplement de juilfet, ao(// et septembre 1983. 13 Ibid., trente-h11itie111c an nee, 2456e seance. 14 Ibid., trente-huitieme a1111ee, S11pple111ent de juil/et. aot?t et septembre 1983. 15 ibid., document S/15863. 3 3. Prie le Secretaire general de rendre compte au Conseil des progres realises a cet egard. Adoptee a la 2456' seance par 13 voix contre zero, avec 2 abstentions (Po/of?ne, Union des Rep11h/iques · socialistes sovietiques). Decisions A sa 2457e seance, le 28 juillet 1983, le Conseil a poursuivi la discussion de la question intitulee 'La situation dans les territoires arabes occupes' et a inscrit a son ordre dujour la lettre, en date du 27 juillet 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Yemen democra­ tique aupres de l'Organisation des Nations Unies 16, en plus des lettres, en date des 5 et 9 novembre 1982 et 8 fevrier et 13 mai 1983, mentionnees ci-dessus. A la meme seance, le Conseil a decide d'inviter les representants de l' Afghanistan et de la Malaisie a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2459' seance, le 1er aout 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Arabie saoudite, du Bahrefo, du Bangladesh, de Djibouti, de ['Iraq, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Mauritanie, de l'Oman, de la Somalie, du Soudan et de la Tunisie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2460' seance, le 2 aout 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant d'Israel a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2475€ seance, le 12 septembre 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liban a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ''La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 9 septembre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Liban aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/15974 12)'. 16 Ibid., document S/15890. Asa 2480e seance, le 18 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, du Liban et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secre­ taire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1603617)'. Resolution 538 (1983) du 18 octobre 1983 Le Conseil de sernrite, Ayant entendu la declaration du representant du Liban18, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978) et 426 (I 978) et toutes les resolutions ulterieures relatives a la Force interimaire des Nations Unies au Liban, Rappe/ant en outre ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses autres reso­ lutions relatives a la situation au Liban, Reaffirmant qu'il appuie fermement l'integrite ter­ ritoriale, la souverainete et l'independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationale­ ment reconnues, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban19 et prenant acte des observations et des recommanda­ tions qui y sont formulees, Ayant pris acte de la lettre adressee au Secretaire general par le representant permanent du Liban20, Repondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de six mois, soitjusqu'au 19 avril 1984; 2. Demande a toutes les parties interessees de cooperer pleinement avec la Force a )'application inte­ grale de son mandat, tel qu'il est defini dans Jes reso­ lutions 425 (1978) et 426 ( 1978) ainsi que dans les deci­ sions pertinentes du Conseil de securite; 3. Prie le Secretaire general de rendre comptc au Conseil des progres realises a cet egard. Advptee d la 2480'' .1eance par 13 1·oix contre zero, al'ec 2 abstentions (Polo!{ne, Union des Republiques .rncialiste., SOl'iefiqU('S). 17 VoirDocuments ofjiciels du Conseil '' securite, trente-huitii:me annee, Supplement d'octobre, 1101•e111bre et decemhre /983. 18 Ibid., 2480• seance. 19 Ibid., document S/16036. 20 Ibid., par. 20. 4 Decisions A sa 2495e seance, le 11 novembre 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant du Soudan a parti­ ciper, sans droit de vote, ii la discussion de la question. A la 2496' seance, le 11 novembre 1983, a l'issue de consultations avec Jes membres du Conseil, le Pre­ sident a donne lecture de la declaration suivante21 : 'Tai ete autorise par les membres du Conseil de securite a faire en leur nom la declaration suivante : 'Les membres du Conseil de securite tiennent a exprimer leur vive inquietude devant Jes eve­ nements qui se sont produits recemment dans le nord du Liban et ceux qui s'y deroulent actuelle­ ment, evenements qui ont cause et causent encore de nombreuses souffrances et pertes en vies humaines. lls lancent un appel a toutes Jes parties interessees pour qu'elles fassent preuve de la plus grande moderation et que, librement, elles s'efforcent de conclure et de respecter un arret immediat des hostilites, pour qu' elles reglent leurs differends exclusivement par des moyens pacifiques et pour qu'elles s'abstiennent de recou­ rir a la menace OU a l'emploi de la force. Les membres du Conseil rendent hommage a l'ceuvre accomplie par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les refugies de Palestine dans le Proche-Orient et par le Comite interna­ tional de la Croix-Rouge, qui apportent une aide humanitaire d · urgence aux refugies palestiniens et aux civils libanais dans la ville de Tripoli et aux alentours. Les membres du Conseil conti­ nueront de suivre la situation au Liban avec la plus grande attention ... Asa 250le seance, le 23 novembre 1983, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 22 no­ vembre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/ 1617817)'. Resolution 542 ( 1983) du 23 novembre 1983 J,e Co11.1eil de 1ernrite, Ayant e.rnmin£; la situation qui regne dans le nord du Liban, Rappe/ant la declaration faite sur cette question le 11 novembre 1983 par le President du Conseil de secu­ rite21, ' Document S/16141. irn.:orpore dans le compte rendu de la 2496' seance.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/537 (1983)
IntituléNouveau membre : Saint-Kitts-et-Nevis (22 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/537(1983)
Texte intégral '12. A cette fin, Jes membres du Conseil ont examine Jes mesures qui faciliteraient et hateraient une action prompte et efficace du Conseil et Jui permettraient de recommander des procedures ou des methodes d'ajustement appropriees. '13. Dans ce contexte ii a ete envisage d'ac­ croitre l'efficacite des moyens techniques dont dis­ pose actuellement le Secretariat de !'Organisation des Nations Unies pour la colle~te de !'information et de faciliter aux membres du Conseil l'acces a cette information. '14. Dans le meme contexte, Jes membres ont egalement envisage de renforcer Jes moyens dont dispose le Conseil pour envoyer des missions d'enquete ou d'observation. '15. Les membres ont examine la question de reunions periodiques du Conseil et l'opportunite de tenir de temps a autre des reunions hors Siege OU au niveau le plus eleve possible. '16. II a egalement ete envisage de renforcer et de faire respecter Jes operations de maintien de la paix des Nations Unies. '17. Les membres ont entendu des proposi­ tions quant a la possibilite d'activer Jes travaux entrepris par le Comite d'etat-major dans l'accom­ plissement des taches qui Jui ont ete assignees par la Charte. '18. Les membres ont examine bien d'autres aspects des travaux du Conseil de securite, y compris des suggestions sur le moyen de revitaliser la notion de securite internationale collective et d'autres pro­ positions novatrices visant a accroitre l'efficacite du Conseil. '19. Les membres etaient d'avis que certains elements de convergence apparus au cours des debats, qui offraient de meilleures possibilites de progres, meritaient d'etre examines en priorite. Ils sont disposes a examiner ces elements et toutes autres questions pertinentes qui pourront etre soulevees OU portees a leur attention.' ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES78 Demande d'admission de Saint-Christophe-et-Nevis Decisions Asa 2478e seance, le 22 septembre 1983, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide de renvoyer la demanded' admission de Saint-Christophe­ et-Nevis a !'Organisation des Nations Unies79 au Comite d'admission de nouveaux Membres pour examen et rapport, conformement a !'article 59 du reglement interieur provisoire. A sa 2479e seance, le 22 septembre 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Equateur a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion du rapport 78 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980 et 1981. 79 Dornment.1 1ifficie/.1· de /'Assemhlee f.{enerale, trente-huitieme session, Annexes, point 19 de l'ordre du jour. document A/38/424- S/15989. 23 du Comite d'admission de nouveaux Membres80 con­ cernant la demande d'admission de Saint-Christophe­ et-Nevis a l'Organisation des Nations Unies. Resolution 537 (1983) du 22 septembre 1983 Le Conseil de sernrite, Ayant examine la demande d'admission a l'Orga­ nisation des Nations Unies presentee par Saint­ Christophe-et-Nevis79, Recommande a. I' Assemblee generate d'admettre Saint-Christophe-et-Nevis a l'Organisation des Na­ tions Unies. Adoptee a /'11nanimitt• ti la 2479' seance. •0 Documents o,fjiciels du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement de j11illet, aout et septembre /983, document S/15997.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/538 (1983)
IntituléIsraël-Liban (18 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/538(1983)
Texte intégral Asa 2480e seance, le 18 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, du Liban et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secre­ taire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1603617)'. Resolution 538 (1983) du 18 octobre 1983 Le Conseil de sernrite, Ayant entendu la declaration du representant du Liban18, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978) et 426 (1978) et toutes les resolutions ulterieures relatives a la Force interimaire des Nations Unies au Liban, Rappe/ant en outre ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses autres reso­ lutions relatives a la situation au Liban, Reaffirmant qu'il appuie fermement l'integrite ter­ ritoriale, la souverainete et I' independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationale­ ment reconnues, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban19 et prenant acte des observations et des recommanda­ tions qui y sont formulees, Ayant pris acte de la lettre adressee au Secretaire general par le representant permanent du Liban20, Repondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de six mois, soitjusqu'au 19 avril 1984; 2. Demande a toutes les parties interessees de cooperer pleinement avec la Force a )'application inte­ grale de son mandat, tel qu'il est defini dans Jes reso­ lutions 425 (1978) et 426 ( 1978) ainsi que dans les deci­ sions pertinentes du Conseil de securite; 3. Prie le Secretaire general de rendre comptc au Conseil des progres realises a cet egard. Advptee d la 2480'' .1eance par 13 1·oix contre zero, al'ec 2 abstentions (Polo!{ne, Union des Republiques .rncialiste., SOl'iefiqU('S). 17 VoirDocuments ofjiciels du Conseil '' securite, trente-huitii:me annee, Supplement d'octobre, 1101•e111bre et decemhre /983. 18 Ibid., 2480• seance. 19 Ibid., document S/16036. 20 Ibid., par. 20. 4 Decisions A sa 2495e seance, le 11 novembre 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant du Soudan a parti­ ciper, sans droit de vote, ii la discussion de la question. A la 2496' seance, le 11 novembre 1983, a l'issue de consultations avec Jes membres du Conseil, le Pre­ sident a donne lecture de la declaration suivante21 : 'Tai ete autorise par les membres du Conseil de securite a faire en leur nom la declaration suivante : 'Les membres du Conseil de securite tiennent a exprimer leur vive inquietude devant Jes eve­ nements qui se sont produits recemment dans le nord du Liban et ceux qui s'y deroulent actuelle­ ment, evenements qui ont cause et causent encore de nombreuses souffrances et pertes en vies humaines. lls lancent un appel a toutes Jes parties interessees pour qu'elles fassent preuve de la plus grande moderation et que, librement, elles s'efforcent de conclure et de respecter un arret immediat des hostilites, pour qu' elles reglent leurs differends exclusivement par des moyens pacifiques et pour qu'elles s'abstiennent de recou­ rir a la menace OU a l'emploi de la force. Les membres du Conseil rendent hommage a l'ceuvre accomplie par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les refugies de Palestine dans le Proche-Orient et par le Comite interna­ tional de la Croix-Rouge, qui apportent une aide humanitaire d · urgence aux refugies palestiniens et aux civils libanais dans la ville de Tripoli et aux alentours. Les membres du Conseil conti­ nueront de suivre la situation au Liban avec la plus grande attention ... Asa 250le seance, le 23 novembre 1983, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 22 no­ vembre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1617817)'. Resolution 542 (1983) du 23 novembre 1983 J,e Co11.1eil de 1ernrite. Ayant e.rnmin£; la situation qui regne dans le nord du Liban, Rappe/ant la declaration faite sur cette question le 11 novembre 1983 par le President du Conseil de secu­ rite21, ' Document S/16142. irn.:orpore dans le compte rendu de la 2496' seance.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/539 (1983)
IntituléNamibie (28 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/539(1983)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser des invitations, en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie dirigee par le President de cet organe et au President du Comite special charge d'etudier la situation en ce qui concerne !'application de la Declaration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peuples coloniaux. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Togo, du Za'ire et du Zimbabwe47, d'adresser une invitation a M. Peter Mueshihange en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2482e seance, le 21 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Botswana, du Mozambique, de la Republique federale d' Allemagne et du Venezuela a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2483e seance, le 24 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Algerie, du Kenya, du Kowei:t, du Mexique, de la Republique democratique allemande, de Sri Lanka et de la Tunisie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, au President par interim du Comite special contre l'apartheid. A sa 2485e seance, le 25 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Tchecoslovaquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Togo, du Za'ire et du Zimbabwe48, d'adresser une invitation a M. John­ stone F. Makatini en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. 47 Document S/16055, incorpore dans le compte rendu de la 2481° seance. 48 Document S/16064, incorpore dans le compte rendu de la 2485° seance. 13 A sa 2486e seance, le 25 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Argentine, de la Bulgarie et de la Republique arabe syrienne a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2488e seance, le 26 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Hongrie, du Perou, de la Republique islamique d'Iran et du Soudan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2490e seance, le 27 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Ouganda et de la Turquie a participer.. sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 539 (1983) du 28 octobre 1983 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general, en date du 29 aout 198349• Rappe/ant les resolutions 1514 (XV) et 2145 (XXI) de I' Assemblee generale, adoptees respectivement Jes 14 decembre 1960 et 27 octobre 1966, Rappe/ant et reaf]trmant ses resolutions 301 (1971), 385 (1976), 431 (1978), 432 ( 1978), 435 (1978), 439 (1978) et 532 (1983). Gravement preoccupe par la poursuite de !'occupa­ tion illegale de la N amibie par I' Afrique du Sud, Gravement preoccupe en outre par la tension et l'instabilite qui regnent en Afrique australe et la me­ nace croissante que fait peser sur la securite de la region et, au-dela, sur la paix et la securite interna­ tionales !'utilisation persistante de la Namibie comme tremplin pour des attaques contre des Etats africains de la region et leur destabilisation, Reaffirmant la responsabilite juridique de !'Orga­ nisation des Nations Unies a l'egard de la Namibie et la responsabilite principale qui revient au Conseil de securite de veiller a !'application de ses resolutions, en particulier Jes resolutions 385 (1976) et 435 (1978) qui demandent la tenue d'elections libres et equitables dans le Territoire sous la supervision et le controle de !'Organisation des Nations Unies, S'indignant de ce que l'Afrique du Sud, en insistant sur un 'couplage' sans pertinence ni rapport avec la 49 Documents officiels du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement de juillet. aO/it et septemhre 1983. document S/15943. question, a fait obstacle a l'application de la resolution 435 (1978), 1. Condamne l' Afrique du Sud pour son occupa­ tion illegale persistante de la Namibie en violation flagrante de resolutions de I' Assemblee generale et de decisions du Conseil de securite; 2. Condamne en outre I' Afrique du Sud pour les obstacles qu'elle oppose a !'application de la resolution 435 (1978) du Conseil de securite en insistant sur des conditions contraires aux dispositions du plan des Nations Unies pour l'independance de la Namibie; 3. Rejette l'insistance avec laquelle I' Afrique du Sud lie l'independance de la Namibie a des conside­ rations sans pertinence ni rapport avec la question comme etant incompatible avec la resolution 435 (1978), avec d'autres decisions du Conseil de securite et avec les resolutions de I' Assemblee generale rela­ tives a la Namibie, notamment la resolution 1514 (XV); 4. Declare que l'independance de la Namibie ne peut etre subordonnee au reglement de problemes etrangers a la resolution 435 (1978); 5. Reaffirme que la resolution 435 (1978), enonc;ant le plan des Nations Unies pour l'independance de la Namibie, constitue la seule base d'un reglement paci­ fique du probleme namibien; 6. Prend note du fait que les consultations entre­ prises par le Secretaire general en application du para-graphe 5 de la resolution 532 (1983) ont confirme _que toutes les questions en suspens se rapportant a la resolution 435 (1978) avaient ete reglees; 7. Affirme que le systeme electoral a utiliser pour les elections a I' Assemblee constituante doit etre determine avant l'adoption par le Conseil de la reso­ lution autorisant l'application du plan des Nations Unies; 8. Demande a I' Afrique du Sud de cooperer sans attendre avec le Secretaire general et de l'informer du systeme electoral qu'elle aura choisi afin de faciliter l'application immediate et inconditionnelle du plan des Nations Unies enonce dans la resolution 435 ( 1978); 9. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil sur I' application de la presente resolution aussitot que possible et au plus lard le 31 decemhre 1983; 10. Decide de rester activement saisi de la ques­ tion et de se reunir le plus rapidement possible apres la publication du rapport du Secretaire general pour examiner les progres realises dans l'application de la resolution 435 (1978) et, au cas ou l'Afrique du Sud persisterait a faire de !'obstruction, d'envisager l'adoption de mesures appropriees en vertu de la Charle des Nations Unies. Adopt,;c ,i la 2492' ''''' ,, par 14 n1ix ,·onlff ~cro, 111·,·c 1111e ah,1·te11tio11 I Ltut,·-l l11i1 d'A111eri 111e). LA QUESTION DE L' AFRIQUE DU SUD50 Decision A sa 2452e seance, le 7 juin 1983, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee 'La ques­ tion de I' Afrique du Sud : lettre, en date du 6 juin 1983, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission perma­ nente du Maroc aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1581451)''. Resolution 533 (1983) du 7 juin 1983 Le Conseil de securite, Ayant examine la question des condamnations a mort prononcees le 6 aout 1982 en Afrique du Sud contre M. Thelle Simon Mogoerane, M. Jerry Semano 50 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981 et 1982. 51 VoirDocuments officiels du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement d'avril, mai et juin /983. 14 Mosololi et M. Marcus Thabo Motaung, membres de I' African National Congress d' Afrique du Sud, Rappe/ant sa declaration du 4 octobre 198252 ainsi que sa resolution 525 ( 1982) dans lesquelles ii a adresse au pouvoir executif un appel a la clemence dans cette affaire, Gral'ement preocrnpe par le fait que les autorites sud-africaines ont decide, le 6 juin 1983, de refuser de gracier ces trois hommes, Conscient que l'execution de ces condamnations i1 mort aggravera la situation en Afrique du Sud, 1, Demande aux autorites sud-africaines de commuer Jes peines de mort prononcees contre les trois hommes; 2. Prie instamment tousles Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformement a la Charte des Nations Unies, aux resolutions du Conseil de securite et aux instruments internationaux pertinents, pour sauver la vie des trois hommes. Adoptee ,i /'1111a11i111i1,' ,i la 2./52 ' Sl;tlllCl'. so Document S/15444. Yoir Rho/111io11s et dfrisio11., du Cons,·il de sernritl, /982, p. 19.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/540 (1983)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (31 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/540(1983)
Texte intégral Resolution 540 ( 1983) du 31 octobre 1983 Le Conseil de sernrite. Ayant examine de nouveau la question intitulee 'La situation entre !'Iran et !'Iraq', Rappe/ant ses resolutions et declarations sur la question, par lesquelles ii a, notamment, demande un cessez-le-feu complet et la cessation de toutes les operations militaires entre Jes parties, Rappe/ant le rapport du Secretaire general, en date du 20 juin 1983, sur la mission qu'il avait chargee d'inspecter les zones a caractere civil d'Iran et d'Iraq ayant fait l'objet d'attaques armees28 et sachant gre au Secretaire general d'avoir presente un compte rendu precis, equilibre et objectif des faits, Notant par ailleurs, en s'enfelicitant et en y ,·oyant un signe encourageant, !'assistance et la cooperation apportees par les Gouvernements iranien et iraquien it la mission du Secretaire general, Deplorant une fois de plus le conflit entre les deux pays, qui a cause de lourdes pertes en vies humaines parmi la population civile et d'importants degats aux villes, aux biens et aux infrastructures economiques, A.ffirnwnt qu'un examen objectif des causes de la guerre est souhaitable, 1. Prie le Secretaire general de poursuivre ses efforts de mediation aupres des parties concernees en vue de parvenir a un reglement global, juste et hono­ rable, qui soit acceptable par les deux parties; 2. Condamne toutes Jes violations du droit huma­ nitaire international, en particulier des dispositions 2• Documents ojficiels du Conseil de securire, trente-huitieme w1111;e, Supplemenl d'm,,-il. 111ai et j11i11 /9X3. document S/15834. des Conventions de Geneve de 1949 sous tous leurs aspects, et demande la cessation immediate de toutes operations militaires contre des objectifs civils, no­ tamment les villes et Jes zones residentielles; 3. Afjirme le droit a la liberte de navigation et a la liberte du commerce dans les eaux internationales, demande a tous Jes Etats de respecter ce droit et demande aussi aux belligerants de cesser immediate­ ment toutes les hostilites dans la region du Golfe, y compris toutes Jes voies maritimes, voies navigables et installations portuaires, tous les terminaux et ins­ tallations en mer et tous les ports ayant un acces direct OU indirect a la mer, et de respecter l'integrite des autres Etats cotiers; 4. Prie le Secretaire general de consulter les parties sur les moyens de maintenir et de verifier la cessation des hostilites, y compris l'envoi eventuel d'une equipe d'observateurs des Nations Unies, et de soumettre un rapport au Conseil de securite sur les resultats de ces consultations; 5. Demande aux deux parties de s'abstenir de toute action qui risque de mettre en danger la paix et la securite ainsi que la faune et la flore marines dans la region du Golfe; 6. Invite une fois de plus tous les autres Etats a faire preuve de la plus grande moderation, a s'abstenir de tout acte qui pourrait avoir pour effet d'intensifier et d'etendre encore le conflit et a faciliter ainsi !'appli­ cation de la presente resolution; 7. Prie le Secretaire general de consulter les parties au sujet de !'application immediate et effective de la presente resolution. Adoptee ci la 2493 seance par 12 voix contre zero avec 3 abstentions ( Malte, Nica­ ragua, Pakistan). LETTRE, EN DATE DU 19 FEVRIER 1983, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENT ANT PERMANENT DE LA JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE AUPRES DE L'ORGANI­ SATION DES NATIONS UNIES Decisions A sa 2415' seance, le 22 fevrier 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Benin, de l'Egypte, du Ghana, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Republique arabe syrienne, de la Republique islamique d'Iran, du Soudan et du Yemen democra­ tique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 19 fevrier 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Jamahiriya arabe libyenne aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1561529)''. 29 Voir /)0('11111e111s !f.ficiels1· du Co11wil de sec11rire, tre11te-h11irih11t' 111111,'c, S11ppf,,111e11t de ja1ll'icr . .f,;,.,.;,,,. el 111an /9X3. 7 A sa 24 J 6e seance, le 22 fevrier 1983, le Conseil a decide, sur la demande du representant de la Jor­ danie]0, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de I' article 39 du reglement interieur pro­ v1so1re. A sa 24 J 7e seance, le 23 fevrier 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Hongrie, de Madagascar, de la Republique democratique alle­ mande, de la Tchecoslovaquie et du Viet Nam a w Document S/15619 incoq,ore dans le compte rendu de la 2416• seance.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/541 (1983)
IntituléChypre (18 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/541(1983)
Texte intégral Resolution 541 (1983) du 18 novembre 1983 Le Conseil de securite, Ayant entendu la declaration du Ministre des affaires etrangeres du Gouvernement de la Republique de Chypre58, Preoccupe par la proclamation faite par Jes auto­ rites chypriotes turques le 15 novembre 198359, qui est presentee comme portant creation d'un Etat inde­ pendant dans le nord de Chypre, Estimant que cette proclamation est incompatible avec le Traite de 1960 relatif a la creation de la Repu­ blique de Chypre60 et avec le Traite de garantie de 196061, Considerant par consequent que la tentative de creer une 'Republique turque de Chypre-Nord' est nulle et non avenue et contribuera a une deterioration de la situation a Chypre, Reaffirmant ses resolutions 365 (1974) et 367 (1975), Conscient de la necessite d'une solution au pro­ bleme de Chypre, qui soit fondee sur la mission de bons offices entreprise par le Secretaire general, Affirmant son appui continu a la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre, Prenant note de la declaration du Secretaire general, en date du 17 novembre 198358, 1. Deplore la proclamation des autorites chy­ priotes turques presentee comme declaration de secession d'une partie de la Republique de Chypre; 2. Considere la proclamation susmentionnee comme juridiquement nulle et demande son retrait; 3. Demande que ses resolutions 365 (1974) et 367 (1975) soient appliquees d'urgence et effectivement; 4. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices afin que des progres puissent etre realises le plus rapidement possible sur la voie d'un reglement juste et durable a Chypre; 5. Demande aux parties de cooperer pleinement avec le Secretaire general dans sa mission de bons offices; 6. Demande a tous les Etats de respecter la souve­ rainete, l'independance, l'integrite territoriale et le non-alignement de la Republique de Chypre; 7. Demande a tous les Etats de ne pas reconnaitre d'autre Etat chypriote que la Republique de Chypre; 8. Demande a tous les Etats et aux deux commu­ nautes chypriotes de s'abstenir de toute mesure qui pourrait aggraver la situation; 9. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite pleinement informe. Adoptee a la 2500•· seance par /3 voix cont re une / Pakis­ tan), avec une ahstention (Jordanie). '' !hid., trente-huitieme annee, 2497• seance. '9 /hid., trente-huitieme annee, Supplement d'octohre, novemhre l'I decemhre /983, document S/16148, appendice. •0 Nations Unies, Recueil des Traitb, vol. 382, n° 5476, p. 9. '' /hid., n° 5475, p. 3. 16 Decisions A sa 2503e seance, le 15 decembre 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'opera­ tion des Nations Unies a Chypre (S/16192 et Add. l 57)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 544 ( 1983) du 15 decembre 1983 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre, en date du I er decembre 19831,2, Notant la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant ega/ement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 decembre 1983, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 ( 1964) et des autres resolutions pertinentes, I. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 juin 1984, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de securite informe des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'application de la presente resolution le 31 mai 1984 au plus tard; 3. Demande a toutes les parties interessees de continuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptee tl /'unanimite tl la 2503' seance. •2 Documents ofjiciels du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement d'octohre, nm·embre et decemhre /983. docu­ ment S/16192.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/542 (1983)
IntituléLiban (23 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/542(1983)
Texte intégral Asa 2480e seance, le 18 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, du Liban et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secre­ taire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1603617)'. Resolution 538 (1983) du 18 octobre 1983 Le Conseil de sernrite, Ayant entendu la declaration du representant du Liban18, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978) et 426 (1978) et toutes les resolutions ulterieures relatives a la Force interimaire des Nations Unies au Liban, Rappe/ant en outre ses resolutions 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses autres reso­ lutions relatives a la situation au Liban, Reaffirmant qu'il appuie fermement l'integrite ter­ ritoriale, la souverainete et I' independance politique du Liban a l'interieur de ses frontieres internationale­ ment reconnues, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban19 et prenant acte des observations et des recommanda­ tions qui y sont formulees, Ayant pris acte de la lettre adressee au Secretaire general par le representant permanent du Liban20, Repondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de six mois, soitjusqu'au 19 avril 1984; 2. Demande a toutes les parties interessees de cooperer pleinement avec la Force a )'application inte­ grale de son mandat, tel qu'il est defini dans Jes reso­ lutions 425 (1978) et 426 ( 1978) ainsi que dans les deci­ sions pertinentes du Conseil de securite; 3. Prie le Secretaire general de rendre comptc au Conseil des progres realises a cet egard. Advptee d la 2480'' .1eance par 13 1·oix contre zero, al'ec 2 abstentions (Polo!{ne, Union des Republiques .rncialiste., SOl'iefiqU('S). 17 VoirDocuments ofjiciels du Conseil '' securite, trente-huitii:me annee, Supplement d'octobre, 1101•e111bre et decemhre /983. 18 Ibid., 2480• seance. 19 Ibid., document S/16036. 20 Ibid., par. 20. 4 Decisions A sa 2495e seance, le 11 novembre 1983, le Conseil a decide d'inviter le representant du Soudan a parti­ ciper, sans droit de vote, ii la discussion de la question. A la 2496' seance, le 11 novembre 1983, a l'issue de consultations avec Jes membres du Conseil, le Pre­ sident a donne lecture de la declaration suivante21 : 'Tai ete autorise par les membres du Conseil de securite a faire en leur nom la declaration suivante : 'Les membres du Conseil de securite tiennent a exprimer leur vive inquietude devant Jes eve­ nements qui se sont produits recemment dans le nord du Liban et ceux qui s'y deroulent actuelle­ ment, evenements qui ont cause et causent encore de nombreuses souffrances et pertes en vies humaines. lls lancent un appel a toutes Jes parties interessees pour qu'elles fassent preuve de la plus grande moderation et que, librement, elles s'efforcent de conclure et de respecter un arret immediat des hostilites, pour qu' elles reglent leurs differends exclusivement par des moyens pacifiques et pour qu'elles s'abstiennent de recou­ rir a la menace OU a l'emploi de la force. Les membres du Conseil rendent hommage a l'ceuvre accomplie par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les refugies de Palestine dans le Proche-Orient et par le Comite interna­ tional de la Croix-Rouge, qui apportent une aide humanitaire d · urgence aux refugies palestiniens et aux civils libanais dans la ville de Tripoli et aux alentours. Les membres du Conseil conti­ nueront de suivre la situation au Liban avec la plus grande attention ... Asa 250le seance, le 23 novembre 1983, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 22 no­ vembre 1983, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1617817)'. Resolution 542 (1983) du 23 novembre 1983 J,e Co11.1eil de 1ernrite. Ayant e.rnmin£; la situation qui regne dans le nord du Liban, Rappe/ant la declaration faite sur cette question le 11 novembre 1983 par le President du Conseil de secu­ rite21, ' Document S/16142. irn.:orpore dans le compte rendu de la 2496' seance. Profondement preoccupe par !'intensification des combats, qui continuent a causer de grandes souf­ frances et pertes en vies humaines, I. Deplore les pertes en vies humaines causees par les evenements qui se deroulent dans le nord du Liban; 2. Lance a nouveau un appe/ pour que soient stric­ tement respectees la souverainete, l'independance politique et l'integrite territoriale du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues; 3. Demande aux parties interessees d'accepter immediatement un cessez-le-feu et d'observer scrupu­ leusement J'arret des hostilites; 4. Invite les parties interessees a regler leurs dif­ ferends exclusivement par des moyens pacifiques et a s'abstenir de recourir a la menace ou a J'emploi de la force; 5. Rend hommage a !'Office de secours et de tra­ vaux des Nations Unies pour les refugies de Palestine dans le Proche-Orient et au Comite international de la Croix-Rouge pour J'ceuvre qu'ils ont accomplie en fournissant une assistance humanitaire d'urgence aux civils palestiniens et libanais a Tripoli et aux alentours; 6. Demande a toutes les parties interessees de se conformer aux dispositions de la presente resolution; 7. Prie le Secretaire general de suivre la situation dans le nord du Liban, de tenir des consultations avec le Gouvernement libanais et de faire rapport au Conseil de securite qui reste saisi de la question. Adoptee d ·/'11nanimite d la 250/' .\'elln('f!. A sa 2502e seance, le 29 novembre 1983, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1616917)''. Resolution 543 (1983) du 29 novembre 1983 Le Consei/ de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement22, Decide : a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; 22 Documents of]icie/s du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement d'octohre, n ll'emhre et decemhre /983, docu­ ment S/16169. 5 h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soil jusqu'au 31 mai 1984; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur l'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( 1973). Adoptee ci /'unanimite a la 2502' seance. Decisions A la meme seance, a la suite de !'adoption de la resolution 543 (1983), le President a fait la declaration suivante23 : 'Ence qui concerne la resolution qui vient d'etre adoptee au sujet du renouvellement du mandat de -la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise, au nom du Conseil de securite, a faire la declaration complementaire suivante : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment22 que, 'malgre le calme qui regne actuelle­ ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensem­ ble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general retlete les vues du Conseil de securite.' Le 3 decembre 1983, lors des consultations tenues par le Conseil de securite, le Secretaire general a public la declaration suivante24 : 'Je tiens a preciser que la seule question que j'ai soulevee est la demande tendant ace que le drapeau de l'Organisation des Nations Unies soil arbore, aux cotes du pavillon national du navire conceme, par les navires qui evacueraient de Tripoli les elements armes de !'Organisation de liberation de la Palestine. Cette demande repond a des motifs purement huma­ nitaires et vise a faciliter le reglement d'une situa­ tion qui a deja cofite la vie a de nombreux innocents et cause de graves dommages materiels. L'autori­ sation d'arborer le drapeau de )'Organisation des Nations Unies serait donnee aux pays dont les navi­ res en question battraient pavillon. 'Je crois savoir qu'il s'agirait de cinq navires environ, qui evacueraient quelque 3 000 militaires armes auxquels viendraient peut-etre s'ajouter 1 000 miliciens ne portant que des armes person- 23 Document S/16188, incorpore dans le compte rendu de la 2502' seance. 24 S/16194.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/543 (1983)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (29 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/543(1983)
Texte intégral Profondement preoccupe par !'intensification des combats, qui continuent a causer de grandes souf­ frances et pertes en vies humaines, I. Deplore les pertes en vies humaines causees par les evenements qui se deroulent dans le nord du Liban; 2. Lance a nouveau un appe/ pour que soient stric­ tement respectees la souverainete, l'independance politique et l'integrite territoriale du Liban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues; 3. Demande aux parties interessees d'accepter immediatement un cessez-le-feu et d'observer scrupu­ leusement J'arret des hostilites; 4. Invite les parties interessees a regler leurs dif­ ferends exclusivement par des moyens pacifiques et a s'abstenir de recourir a la menace ou a J'emploi de la force; 5. Rend hommage a !'Office de secours et de tra­ vaux des Nations Unies pour les refugies de Palestine dans le Proche-Orient et au Comite international de la Croix-Rouge pour J'ceuvre qu'ils ont accomplie en fournissant une assistance humanitaire d'urgence aux civils palestiniens et libanais a Tripoli et aux alentours; 6. Demande a toutes les parties interessees de se conformer aux dispositions de la presente resolution; 7. Prie le Secretaire general de suivre la situation dans le nord du Liban, de tenir des consultations avec le Gouvernement libanais et de faire rapport au Conseil de securite qui reste saisi de la question. Adoptee d ·/'11nanimite d la 250/' .\'elln('f!. A sa 2502e seance, le 29 novembre 1983, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1616917)''. Resolution 543 (1983) du 29 novembre 1983 Le Consei/ de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement22, Decide : a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; 22 Documents of]icie/s du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement d'octohre, n ll'emhre et decemhre /983, docu­ ment S/16169. 5 h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soil jusqu'au 31 mai 1984; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur l'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 ( 1973). Adoptee ci /'unanimite a la 2502' seance. Decisions A la meme seance, a la suite de !'adoption de la resolution 543 (1983), le President a fait la declaration suivante23 : 'Ence qui concerne la resolution qui vient d'etre adoptee au sujet du renouvellement du mandat de -la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise, au nom du Conseil de securite, a faire la declaration complementaire suivante : 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment22 que, 'malgre le calme qui regne actuelle­ ment dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensem­ ble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general retlete les vues du Conseil de securite.' Le 3 decembre 1983, lors des consultations tenues par le Conseil de securite, le Secretaire general a public la declaration suivante24 : 'Je tiens a preciser que la seule question que j'ai soulevee est la demande tendant ace que le drapeau de l'Organisation des Nations Unies soil arbore, aux cotes du pavillon national du navire conceme, par les navires qui evacueraient de Tripoli les elements armes de !'Organisation de liberation de la Palestine. Cette demande repond a des motifs purement huma­ nitaires et vise a faciliter le reglement d'une situa­ tion qui a deja cofite la vie a de nombreux innocents et cause de graves dommages materiels. L'autori­ sation d'arborer le drapeau de )'Organisation des Nations Unies serait donnee aux pays dont les navi­ res en question battraient pavillon. 'Je crois savoir qu'il s'agirait de cinq navires environ, qui evacueraient quelque 3 000 militaires armes auxquels viendraient peut-etre s'ajouter 1 000 miliciens ne portant que des armes person- 23 Document S/16188, incorpore dans le compte rendu de la 2502' seance. 24 S/16194.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/544 (1983)
IntituléChypre (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/544(1983)
Texte intégral Resolution 541 (1983) du 18 novembre 1983 Le Conseil de securite, Ayant entendu la declaration du Ministre des affaires etrangeres du Gouvernement de la Republique de Chypre58, Preoccupe par la proclamation faite par Jes auto­ rites chypriotes turques le 15 novembre 198359, qui est presentee comme portant creation d'un Etat inde­ pendant dans le nord de Chypre, Estimant que cette proclamation est incompatible avec le Traite de 1960 relatif a la creation de la Repu­ blique de Chypre60 et avec le Traite de garantie de 196061, Considerant par consequent que la tentative de creer une 'Republique turque de Chypre-Nord' est nulle et non avenue et contribuera a une deterioration de la situation a Chypre, Reaffirmant ses resolutions 365 (1974) et 367 (1975), Conscient de la necessite d'une solution au pro­ bleme de Chypre, qui soit fondee sur la mission de bons offices entreprise par le Secretaire general, Affirmant son appui continu a la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre, Prenant note de la declaration du Secretaire general, en date du 17 novembre 198358, 1. Deplore la proclamation des autorites chy­ priotes turques presentee comme declaration de secession d'une partie de la Republique de Chypre; 2. Considere la proclamation susmentionnee comme juridiquement nulle et demande son retrait; 3. Demande que ses resolutions 365 (1974) et 367 (1975) soient appliquees d'urgence et effectivement; 4. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices afin que des progres puissent etre realises le plus rapidement possible sur la voie d'un reglement juste et durable a Chypre; 5. Demande aux parties de cooperer pleinement avec le Secretaire general dans sa mission de bons offices; 6. Demande a tous les Etats de respecter la souve­ rainete, l'independance, l'integrite territoriale et le non-alignement de la Republique de Chypre; 7. Demande a tous les Etats de ne pas reconnaitre d'autre Etat chypriote que la Republique de Chypre; 8. Demande a tous les Etats et aux deux commu­ nautes chypriotes de s'abstenir de toute mesure qui pourrait aggraver la situation; 9. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite pleinement informe. Adoptee a la 2500•· seance par /3 voix cont re une / Pakis­ tan), avec une ahstention (Jordanie). '' !hid., trente-huitieme annee, 2497• seance. '9 /hid., trente-huitieme annee, Supplement d'octohre, novemhre l'I decemhre /983, document S/16148, appendice. •0 Nations Unies, Recueil des Traitb, vol. 382, n° 5476, p. 9. '' /hid., n° 5475, p. 3. 16 Decisions A sa 2503e seance, le 15 decembre 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'opera­ tion des Nations Unies a Chypre (S/16192 et Add. l 57)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Nail Atalay en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 544 ( 1983) du 15 decembre 1983 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre, en date du I er decembre 19831,2, Notant la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouvelle periode de six mois, Notant ega/ement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 decembre 1983, Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 ( 1964) et des autres resolutions pertinentes, I. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 juin 1984, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de securite informe des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'application de la presente resolution le 31 mai 1984 au plus tard; 3. Demande a toutes les parties interessees de continuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptee tl /'unanimite tl la 2503' seance. •2 Documents ofjiciels du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement d'octohre, nm·embre et decemhre /983. docu­ ment S/16192.
OrganeCSNU
Année1983
CôteS/RES/545 (1983)
IntituléAngola-Afrique du Sud (20 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/545(1983)
Texte intégral A sa 2489e seance, le 26 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afghanistan, de I' Algerie, de I' Angola, d' Antigua-et-Barbuda, de I' Argentine, de la Barbade, de la Bolivie, de la Domi­ nique, de l'Ethiopie, de la Jamai:que, du Mozambique, du Nigeria, de la Republique arabe syrienne, de la Republique democratique populaire lao, de la Repu­ blique islamique d'lran, de Sainte-Lucie, des Sey­ chelles et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 249le seance, le 27 octobre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants du Benin, du Bresil, de la Bulgarie, du Cap-Vert, du Chili, de la Colombie, de l'Egypte, de l'Equateur, du Guatemala, de la Guinee-Bissau, de la Hongrie, de l'Inde, de la Mongolic, du Perou, de la Republique democratique allemande, de la Republique dominicaine, de la Republique-Unie de Tanzanie, de Saint-Vincent­ et-Grenadines, de Sao Tome-et-Principe, de Singa­ pour, de Sri Lanka, de la Tchecoslovaquie, de la Trinite-et-Tobago, de la Yougoslavie et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant de la Jordanie 7 3, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. ' Document S/16091. incorpore dans le compte rendu de la 2491e seance. PLAINTE DE L' ANGOLA CONTRE L' AFRIQUE DU SUD74 Decisions Asa 2504e seance, le 16 decembre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afrique du Sud, de l' Angola, du Botswana, du Bresil, de l'Inde, de la Mauritanie, du Mozambique, du Portugal, de la Somalie, de la Yougoslavie et de la Zambie a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte de I' Angola contre I' Afrique du Sud : lettre, en date du 14 decembre 1983, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent de la Republique populaire d' Angola aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1621675)'. Asa 2505e seance, le 19 decembre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de l' Argentine, du Canada, de l'Egypte, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Nigeria, de la Republique democratique allemande et de la Republique-Unie de Tanzanie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2506e seance, le 19 decembre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants du Benin et de l'Ethiopie a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question. 74 Question ayant fail l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1978, 1979, 1980 et 1981. 75 Voir Dornments 11{/iciels du Conseil de sernrite. trente-huitieme annee, Supplemenl ,toctohrc, 110,·e,11/Jre l'f d,,eemhre /983. 20 A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite special charge d'etudier la situation en ce qui concerne l'application de la Declaration sur l'octroi de l'inde­ pendance aux pays et aux peuples coloniaux. A sa 2507e seance, le 20 decembre 1983, le Conseil a decide d'inviter les representants de Cuba et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 545 (1983) du 20 decembre 1983 Le Conseil de securite, Ayant entendu la declaration du representant per­ manent de l' Angola aupres de !'Organisation des Nations Unies76, Profondement preoccupe par la persistance de I' occupation de certaines parties du sud de I' Angola par les forces militaires sud-africaines, en violation tlagrante des principes et objectifs de la Charle des Nations Unies et des normes du droit international. Gravement preoccupe par les pertes massives en vies humaines et les degats materiels considerables 76 !hid., 2504' seance. causes par les attaques continues contre la Repu­ blique populaire d 'Angola et par I' occupation mili­ taire de son territoire, Rappe/ant ses resolutions 387 (1976), 428 (1978), 447 (1979), 454 (1979) et 475 (1980), Considerant que, conformement au paragraphe 4 de !'Article 2 de la Charte, tous Ies Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs relations internatio­ nales, de recourir a la menace ou a l'emploi de la force, soit contre I'integrite territoriale ou l'inde­ pendance politique de tout Etat, soit de toute autre maniere incompatible avec Ies buts des Nations Unies, Conscient de la necessite de prendre des mesures efficaces pour assurer le maintien de la paix et la secu­ rite internationales eu egard a la violation persistante de la Charte par l' Afrique du Sud, l. Condamne energiquement la persistance de !'occupation militaire par I' Afrique du Sud de certaines parties du sud de l' Angola, ce qui constitue une viola­ tion flagrante du droit international ainsi que de l'inde­ pendance, de la souverainete et de l'integrite terri­ toriale de I' Angola; 2. Declare que la persistance de !'occupation militaire illegale du territoire angolais constitue une 21 violation flagrante de la souverainete, de l'indepen­ dance et de l'integrite territoriale de I' Angola et com­ promet la paix et la securite internationales; 3. Exige que l' Afrique du Sud retire immediatc­ ment et sans condition toutes ses forces d'occupation du territoire angolais, cesse toutes violations contre cet Etat et respecte desormais scrupuleusement la souverainete et l'integrite territoriale de I' Angola; 4. Considere, en outre, que I' Angola a droit ll unc indemnisation appropriee pour tous Ies dommagcs materiels qu'il a subis; 5. Demande a tous Ies Etats Membres de s'abstc­ nir de toute action qui porterait atteinte a l'indepen­ dance, a l'integrite territoriale et a la souverainete de !'Angola; 6. Prie le Secretaire general de suivre !'applica­ tion de la presente resolution et de faire rapport au Conseil de securite en consequence; 7. Decide de rester saisi de la question. Adoptee Ii la 2508' seance par 14 1·oix contrc z.ero, ll'l'C une ahstention (f.'tats-l!11i., d'Amerique).
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/529 (1983)
IntituléIsraël-Liban (18 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/529(1983)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SEClJRITE EN 1983 Premiere partie. -Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la securite internationales LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT1 Decision A sa 2411e seance, le 18 janvier 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants d'Israel, du Liban et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/155572)'. Resolution 529 ( 1983) du 18 janvier 1983 Le Conseil de securite. Rappe/ant ses resolutions 425 (1978) et 426 (1978) et toutes les resolutions ulterieures relatives a la Force interimaire des Nations Unies au Liban, Rappe/ant ega/ement ses resolutions 508 (1982) et 509 (1982), Ayant pris acte de la lettre, en date du 13 janvier 1983, que le representant permanent du Liban a adressee au President du Conseil de securite et au Secretaire generaP, ainsi que de la declaration qu'il a faite a la 2411 e seance du Conseil, Ayant examine le rapport du Secretaire general4 et prenant acte de ses observations, 1 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1%7, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981 et 1982. 2 Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente-huitiemc annee, Supplement de Janvier, Jevrier et mars 1983. 3 Ibid., document S/15557, annexe I. 4 Ibid., document S/15557. Repondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de six mois, soit jusqu'au 19 juillet 1983; 2. Demande a toutes les parties interessees de cooperer avec la Force a !'application integrale de la presente resolution; 3. Prie le Secretaire general de rendre compte au Conseil de securite des progres realises a cet egard. Adoptee cl la 241/'' seance par 13 1·oix con/re zero, m·ec 2 abstentions (Poloint', Union des RepubliqtU's socialistes sol'ietiques ). Decisions A sa 2412e seance. le 11 fevrier 1983, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Egypte, de l'lnde, de la Republique arabe syrienne, du Yemen et de la Y ougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : ··La situation dans Jes territoires arabes occupes : 'Lettre, en date du 5 novembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent du Maroc aupres de !'Organisa­ tion des Nations Unies (S/154815); 'Lettre, en date du 9 novembre 1982, adressee au President du Conseil de securite par le represen­ tant permanent du Niger aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/154835); /hid., trente-septieme ann,;e, Supplement d'octohre, t11Jl'emhre cl d 'cemhre /982.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/546 (1984)
IntituléAngola-Afrique du Sud (6 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/546(1984)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1984 Premiere partie. -Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la securite internationales PLAINTE DE L' ANGOLA CONTRE L' AFRIQUE DU SUD2 Decisions A sa 2509' seance, le 4 janvier 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afrique du Sud, de !'Angola, de l'Ethiopie, du Mozambique, de la Republique-Unie de Tanzanie, du Togo et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte de I' Angola contre I' Afri­ que du Sud : lettre, en date du l er janvier 1984, adressee au President du Conseil de securite par le represen­ tant permanent de I' Angola aupres de )'Organisation des Nations Unies (S/162443)'. A sa 2510e seance, le 5 janvier 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, du Nigeria, de la Republique arabe syrienne, du Viet Nam et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 546 (1984) du 6 Janvier 1984 Le Conseil de securite, Ayant examin4 la declaration du representant per­ manent de I' Angola aupres de )'Organisation des Nations Unies4, 2 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1978, 1979, 1980, 1981 et 1983. 3 Voir Documents ofjiciels du Conseil de securite, trente­ neuvieme annee, Supplement de janvier, Jevrier et mars /984. 4 Ibid., 2509' seance. Rappe/ant ses resolutions 387 (1976), 418 (1977), 428 (1978), 447 (1979), 454 (1979), 475 (1980) et 545 (1983), Gravement preoccupe par la reprise sans provoca­ tion d'un bombardement plus intense et par la persis­ tance des actes d'agression, y compris le maintien de !'occupation militaire, auxquels se livre le regime raciste d' Afrique du Sud, en violation de la souve­ rainete, de l'espace aerien et de l'integrite territoriale de I' Angola, Afflige par Jes pertes tragiques et toujours plus nom­ breuses en vies humaines et preoccupe par les dom­ mages et Jes destructions de biens resultant de !'inten­ sification du bombardement, des autres attaques militaires et de !'occupation que I' Afrique du Sud fait subir au territoire de I' Angola, lndigne par le maintien de !'occupation militaire de certaines parties du territoire angolais par I' Afrique du Sud, en violation de la Charte des Nations Unies et des resolutions pertinentes du Conseil de securite, Conscient de la necessite de prendre des mesures efficaces pour prevenir et eliminer toutes menaces contre la paix et la securite internationales resultant des attaques militaires lancees par I' Afrique du Sud, I. Condamne energiquement I' Afrique du Sud pour avoir repris et intensifie sans provocation et avec pre­ meditation le bombardement de certaines parties du territoire de I' Angola et pour avoir continue a les occuper, ce qui constitue une violation flagrante de Ja souverainete et de l'integrite territoriale de ce pays et met gravement en danger la paix et la securite inter­ nationales; 2. Condamne en outre energiquement l'Afrique du Sud pour avoir utilise le Territoire international de la Namibie comme base pour lancer des attaques armees et pour soutenir son occupation de certaines parties du territoire de I' Angola; 3. Exige que 1' Afrique du Sud mette immediate­ ment fin a tout bombardement et a tous autres actes d'agression et retire sur le champ et sans condition toutes ses forces armees qui occupent le territoire angolais et s'engage a respecter scrupuleusement la souverainete, l'espace aerien, l'integrite territoriale et l'independance de I' Angola; 4. Demande a tousles Etats d'appliquer integrale­ ment l'embargo sur les armes decide a l'encontre de 1' Afrique du Sud dans la resolution 418 (1977) du Conseil de securite; 5. Reaffirme le droit de I' Angola de prendre, con­ formement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations U nies, en particulier de l' Article 51, toutes les mesures necessaires pour defendre et sauve­ garder sa souverainete, son integrite territoriale et son independance; 6. Prie a nouveau les Etats Membres de preter toute !'assistance necessaire a l' Angola pour se de­ fendre contre les attaques militaires de plus en plus intenses commises par I' Afrique du Sud et contre !'occupation continue de certaines parties de son territoire par ce pays; 7. Reaffirme en outre que 1' Angola a droit a etre promptement et equitablement indemnise des pertes humaines et materielles resultant de ces actes d'agres­ sion ainsi que de la poursuite de !'occupation de cer­ taines parties de son territoire par les forces armees sud-africaines; 8. Decide de se reunir a nouveau au cas ou la pre­ sente resolution ne serait pas appliquee par I' Afrique du Sud, afin d'envisager l'adoption de mesures plus efficaces conformement aux dispositions appropriees de la Charte; 9. Prie le Secretaire general de suivre !'applica­ tion de la presente resolution et de faire rapport a ce sujet au Conseil de securite le 10 janvier 1984 au plus tard; 10. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a la 2511' seance par /3 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Etats-Unis d'Amerique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord). LA QUESTION DE L' AFRIQUE DU SUD5 Decision A sa 2512e seance, le 13 janvier 1984, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee '' La question de l' Afrique du Sud : lettre, en date du 10 jan­ vier 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Togo aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/162656)'. Resolution 547 (1984) du 13 Janvier 1984 Le Conseil de securite, Ayant examine la question de la condamnation a mort prononcee le 6 juin 1983 en Afrique du Sud contre M. Malesela Benjamin Maloise, Rappe/ant ses resolutions 503 (1982), 525 (1982) et 533 (1983), . Gravement preoccupe par la decision des autorites sud-africaines de rejeter un appel contre la peine de mort prononcee contre M. Maloise, Conscient que !'execution de cette condamnation a mort aggraverait encore la situation en Afrique du Sud, s Question ayant fait I'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982 et 1983. 6 Voir Documents officie/s du Consei/ de securite, trente­ neuvieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars /984. 2 1. Demande aux autorites sud-africaines de com­ muer la peine de mort prononcee contre M. Maloise; 2. Prie instamment tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformement a la Charte des Nations Unies, aux resolutions du Conseil de securite et aux instruments intemationaux pertinents, pour sauver la vie de M. Malesela Benjamin Maloise. Adoptee a /' unanimite ii la 2512' seance. Decisions A sa 2548e seance, le 16 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Afrique du Sud, de l' Algerie, de l' Argentine, du Nigeria, de la Tcheco­ slovaquie et de la Thailande a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La ques­ tion de 1' Afrique du Sud : lettre, en date du 8 aout 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de 1' Algerie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/166927)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, au President par inte­ rim du Comite special contre l'apartheid. 1 Ibid., Supplement de jui//et, aout et septembre /984.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/547 (1984)
IntituléAfrique du Sud (13 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/547(1984)
Texte intégral 3. Exige que 1' Afrique du Sud mette immediate­ ment fin a tout bombardement et a tous autres actes d'agression et retire sur le champ et sans condition toutes ses forces armees qui occupent le territoire angolais et s'engage a respecter scrupuleusement la souverainete, l'espace aerien, l'integrite territoriale et l'independance de I' Angola; 4. Demande a tousles Etats d'appliquer integrale­ ment l'embargo sur les armes decide a l'encontre de 1' Afrique du Sud dans la resolution 418 (1977) du Conseil de securite; 5. Reaffirme le droit de I' Angola de prendre, con­ formement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations U nies, en particulier de l' Article 51, toutes les mesures necessaires pour defendre et sauve­ garder sa souverainete, son integrite territoriale et son independance; 6. Prie a nouveau les Etats Membres de preter toute !'assistance necessaire a l' Angola pour se de­ fendre contre les attaques militaires de plus en plus intenses commises par I' Afrique du Sud et contre !'occupation continue de certaines parties de son territoire par ce pays; 7. Reaffirme en outre que 1' Angola a droit a etre promptement et equitablement indemnise des pertes humaines et materielles resultant de ces actes d'agres­ sion ainsi que de la poursuite de !'occupation de cer­ taines parties de son territoire par les forces armees sud-africaines; 8. Decide de se reunir a nouveau au cas ou la pre­ sente resolution ne serait pas appliquee par I' Afrique du Sud, afin d'envisager l'adoption de mesures plus efficaces conformement aux dispositions appropriees de la Charte; 9. Prie le Secretaire general de suivre !'applica­ tion de la presente resolution et de faire rapport a ce sujet au Conseil de securite le 10 janvier 1984 au plus tard; 10. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a la 2511' seance par /3 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Etats-Unis d'Amerique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord). LA QUESTION DE L' AFRIQUE DU SUD5 Decision A sa 2512e seance, le 13 janvier 1984, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee '' La question de l' Afrique du Sud : lettre, en date du 10 jan­ vier 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Togo aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/162656)'. Resolution 547 (1984) du 13 Janvier 1984 Le Conseil de securite, Ayant examine la question de la condamnation a mort prononcee le 6 juin 1983 en Afrique du Sud contre M. Malesela Benjamin Maloise, Rappe/ant ses resolutions 503 (1982), 525 (1982) et 533 (1983), . Gravement preoccupe par la decision des autorites sud-africaines de rejeter un appel contre la peine de mort prononcee contre M. Maloise, Conscient que !'execution de cette condamnation a mort aggraverait encore la situation en Afrique du Sud, s Question ayant fait I'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982 et 1983. 6 Voir Documents officie/s du Consei/ de securite, trente­ neuvieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars /984. 2 1. Demande aux autorites sud-africaines de com­ muer la peine de mort prononcee contre M. Maloise; 2. Prie instamment tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformement a la Charte des Nations Unies, aux resolutions du Conseil de securite et aux instruments intemationaux pertinents, pour sauver la vie de M. Malesela Benjamin Maloise. Adoptee a /' unanimite ii la 2512' seance. Decisions A sa 2548e seance, le 16 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Afrique du Sud, de l' Algerie, de l' Argentine, du Nigeria, de la Tcheco­ slovaquie et de la Thailande a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La ques­ tion de 1' Afrique du Sud : lettre, en date du 8 aout 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de 1' Algerie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/166927)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, au President par inte­ rim du Comite special contre l'apartheid. 1 Ibid., Supplement de jui//et, aout et septembre /984.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/548 (1984)
IntituléNouveau membre : Brunéi Darussalam (24 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/548(1984)
Texte intégral Deuxieme partie. -Autres questions examinees par le Conseil de securite ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES55 Demande d'admission du Brunei Darussalam Decisions A sa 2517e seance, le 24 fevrier 1984, le Conseil, apres avoir adopte son ordre dujour, a decide, confor­ mement a l'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par le Brunei Darussalam56. A sa 2518e seance, le 24 fevrier 1984, le Conseil a decide d'inviter le representant de l'Indonesie a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion du rapport 55 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981 et 1983. 56 Documents officiels du Consei/ de securite, trente-neuvieme an nee, Supplement de janvier, fevrier et mars /984, document S/16353. du Comite d'admission de nouveaux Membres57 con­ cernant la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par le Brunei Darussalam. Resolution 548 (1984) du 24 fevrier 1984 Le Conseil de sernrite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organi­ sation des Nations Unies presentee par le Brunei Darussalam56, Rernmmande a I' Assemblee generate d'admettre le Brunei Darussalam a l'Organisation des Nations Unies. '/hid., document S/16367. Adoptee 1 /'unanimite ,, la 2518' seance. CHANGEMENT DE NOM D'UN ETAT MEMBRE DU CONSEIL DE SECURITE Decision Dans une note, en date du 13 aout 198458, le President du Conseil de securite a declare qu'a la suite de la notification officielle du 6 aout annon~ant le chan­ gement de nom de la Baute-Volta, qui s'appellerait desormais Burkina Faso, les membres du Conseil de securite ont etudie l'application de l'article 18 du regle­ ment interieur provisoire du Conseil et, lors de consultations officieuses tenues le 13 aout, sont convenus que le President du Conseil (Burkina Faso) demeurerait en fonction pour le mois d'aout et que la presidence du Conseil echoirait a son pays en octobre. 58 S/16696. 17
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/549 (1984)
IntituléIsraël-Liban (19 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/549(1984)
Texte intégral LETTRE, EN DATE DU 3 FEVRIER 1984, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE CHARGE D'AFFAIRES PAR INTERIM DE LA MISSION PERMANENTE DU NICARAGUA AUPRES DE L'ORGA­ NISATION DES NATIONS UNIES Decision A sa 2513e seance, le 3 fevrier 1984, le Conseil a decide d'inviter le repre­ sentant du Honduras a participer, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee 'Lettre, en date du 3 fevrier 1984, adressee au President du Conseil de securite par le charge d'affaires par interim de la mission permanente du Nicaragua aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1630612)''. 12 Voir Documents officie/s du Conseil de securite. trente-neuvieme annee. Supplement de janvier, fevrier et mars /984. LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT13 Decisions Le 26 janvier 1984, le President a publie la decla­ ration suivante a l'issue des consultations tenues le meme jour par le Conseil 14 : 'Le President du Conseil de securite aete informe, dans les documents S/16249, S/16255 et S/16261, de !'inquietude qu'inspirent certaines mesures legis­ latives actuellement examinees par le Parlement israelien (Knesset). '' Le Conseil prend acte de la lettre adressee ulterieurement ace sujet par le representant d'Israel, qui figure dans le document S/16269 du 11 jan­ vier 1984. 'A cet egard, le Conseil de securite rappelle ses resolutions anterieures dans lesquelles ii soulignait l'applicabilite de la Convention de Geneve du 12 aout 194915 relative a la protection des personnes civiles en temps de guerre et demande instamment que soient evitees toutes mesures qui pourraient entrai­ ner une nouvelle aggravation de la tension dans la region.' A sa 2514e seance, le 15 fevrier 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Italie et du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen­ Orient : lettre, en date du 14 fevrier 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1633916)'. 13 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982 et 1983. 14 S/16293. 15 Nations Unies, Recueil des Traites, vol. 75, n° 973, p. 287. 16 Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente­ neuvieme annee, Supplement de Janvier, fevrier et mars /984. 6 Asa 2516e seance, le 23 fevrier, le Conseil a decide d'inviter le representant du Senegal a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2530e seance, le ·19 avril, le Conseit a decide d'inviter les representants d'Israel et du Liban a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de ta question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1647217)''. Resolution 549 (1984) du 19 avril 1984 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 501 (1982), 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses resolutions relatives a la situation au Liban, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban, en date du 9 avril 198418, et prenant acte des observations qui y soot formulees, Prenant acte de la lettre, en date du 9 avril 1984, adressee au Secretaire general par le representant permanent du Liban 19, Repondant a la demande du Gouvemement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour 17 Ibid., Supplement d'avril, mai et juin /984. 18 Ibid., document S/16472. 19 Ibid., document S/16471. une nouvelle periode interimaire de six mois, soil jusqu'au 19 octobre 1984; 2. Reaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'integrite territoriale, de la souverainete et de l'inde­ pendance du Liban a l'interieur de ses frontieres intemationalement reconnues; 3. Souligne a nouveau le mandat et les principes generaux concemant la Force, tels qu'ils sont enon­ ces dans le rapport du Secretaire general en date du 19 mars 197820 approuve par la resolution 426 (1978) et demande a toutes les parties interessees de coope­ rer pleinement avec la Force pour qu'elle remplisse integralement son mandat; 4. Reaffirme qu'il convient que la Force rern­ plisse integralement son mandat, tel qu'il est defini dans les resolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres resolutions pertinentes; 5. Prie le Secretaire general de poursuivre les con­ sultations avec le Gouvemement libanais et les autres parties directement interessees au sujet de l'applica­ tion de la presente resolution et de faire rapport au Conseil. Adoptee a la 2530' seance par 13 voix contl'e zero, avec 2 abstentions (Republique so­ cialiste sovietique d' Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). Decisions Asa 254Qe seance, le 21 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants d'lsrael, du Koweit et du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de . la question intitulee '' La situation au Moyen­ Onent : lettre, en date du 17 mai 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Koweit aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1656917)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait des droits de participation analogues a ceux qui sont conferes a un Etat Membre lorsqu'il est invite en. vertu de l'article 37 du reglement interieur provi­ so1re. Adoptee par I I voix t·ontre une (Etats-Unis d'Amerique) avec 3 abstentions (France, Pays­ Bas et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord). 20 Ibid., trente-troisieme annee, Supplement de janvier, Jevrier et mars 1978, document S/12611. 7 A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de ]'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite ~o~r l'exercice des droits inalienables du peuple p~les­ t1men. A la meme seance, le Conseil a decide en outre, sur la demande du representant du Kowei't21, d'adres­ ser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2544e seance, le 30 mai 1984, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1657317)'. Resolution 551 (1984) du 30 mal 1984 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement22, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1984; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur l'evolution de la situation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee {I /'unanimite {I la 2544'' seance. Decisions A la meme seance, a la suite de )'adoption de la reso­ lution 551 (1984), le President a fait la declaration suivante23 : 21 Document S/16575, incorpore dans I! compte rendu de Ja 2540' seance. 22 Documents officiels du Conseil de securite, trente-neuvieme annee, Supplement d'avril, mai et juin /984, document S/16573. 23 Ibid., document S/16593.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/550 (1984)
IntituléChypre (11 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/550(1984)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta§ en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2532e seance, le 3 mai 1984, le Conseil a decide d' inviter le representant de I' Afghanistan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2533e seance, le 4 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Australie, de l'Equa­ teur, de la Republique arabe syrienne et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2534e seance, le 4 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter le representant de I' Algerie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2535e seance, le 7 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de Cuba, du Guyana, de la Jamaique, de la Mongolie et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2536e seance, le 9 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants du Bangladesh, de la Bul­ garie, du Costa Rica, de la Hongrie, du Panama et de Sainte-Lucie a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question. A sa 2537e seance, le 10 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Republique democra­ tique allemande a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2538e seance, le I I mai 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Malaisie et de la Tchecoslovaquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 550 (1984) du 11 mai 1984 Le Conseil de securite, Ayant examine la situation a Chypre a la demande du Gouvernement de la Republique de Chypre, 13 Ayant entendu la declaration du President de la Republique de Chypre46, Prenant acte du rapport du Secretaire general47, Rappe/ant ses resolutions 365 (1974), 367 (1975), 541 (1983) et 544 (1983), Regrettant profondement que ses resolutions, en particulier' la resolution 541 (1983), n'aient pas ete appliquees, • Gravement preoccupe par les nouveaux actes seces- sionnistes commis dans la partie occupee de la Repu­ blique de Chypre, qui sont en violation de la resolution 541 (1983), a savoir le pretendu. echange d'ambas­ sadeurs entre la Turquie et la 'Republique turque de Chypre-Nord', qui est juridiquement invalide, et la tenue envisagee d'un 'referendum constitutionnel' et d''elections', ainsi que par d'autres mesures ou menaces de mesures visant a consolider davantage le pretendu Etat independant et la division de Chypre, Profondement preoccupe par des menaces recentes d'installation a Varosha de personnes autres que les habitants de ce secteur, Reaffirmant son soutien a la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre, l. Reaffirme sa resolution 541 (1983) et demande qu'elle soit appliquee d'urgence et effectivement; 2. Condamne toutes les mesures secessionnistes, y compris le pretendu echange d'ambassadeurs entre la Turquie et les dirigeants chypriotes lures, declare ces mesures illegales et invalides et demande qu'elles soient immediatement rapportees; 3. Reitere l'appel lance a tous Jes Etats de ne pas reconnaitre le pretendu Etat dit 'Republique turque de Chypre-Nord', cree par des actes de secession, et leur demande de ne pas encourager ni aider d'aucune maniere l'entite secessionniste susmentionnee; 4. Demande a tousles Etats de respecter la souve­ rainete, l'independance, l'integrite territoriale, l'unite et le non-alignement de la Republique de Chypre; 5. Considere inadmissibles Jes tentatives d'instal­ lation, dans une partie quelconque de Varosha, de personnes autres que Jes habitants de ce secteur et demande que !edit secteur soit place sous !'adminis­ tration de !'Organisation des Nations Unies; 6. Considere toute tentative visant a modifier le statut ou le deploiement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre comme con­ traire aux resolutions de !'Organisation des Nations Unies; 7. Prie le Secretaire general de s'employer a faire appliquer d'urgence la resolution 541 (1983) du Conseil de securite; 8. Reaffirme le mandat de bons offices qu'il a donne au Secretaire general et le prie de faire de nouveaux efforts pour parvenir a une solution globale du probleme de Chypre, conformement aux prin- 46 Ibid., trente-ne111•ieme annee, 2531• seance. 47 Ibid., trente-neuvieme annee, Supplement d'm-ril, mai et j11i11 /984, document S/16519. cipes de la Charte des Nations Unies et aux dispo­ sitions relatives au reglement de ce probleme qui figurent dans Jes resolutions pertinentes de )'Organi­ sation des Nations Unies, y compris la resolution 541 (1983) et la presente resolution; 9. Demande a toutes Jes parties de cooperer avec le Secretaire general dans sa mission de boos offices; 10. Decide de rester saisi de la situation en vue de prendre d'urgence des mesures appropriees au cas ou la resolution 541 (1983) et la presente resolution ne seraient pas appliquees; 11. Prie le Secretaire general de s'employer a faire appliquer la presente resolution et de Jui faire rapport ace sujet selon !'evolution de la situation. Adoptee a la 2539' seance par 13 voix con/re une' (Pa­ kistan), avec une abstention (Etats-Unis d'Amerique). Decisions A sa 2547e seance, le 15 juin 1984, le Conseil a decide. d'inviter Jes representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ·' La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur I' operation des Nations Unies aChypre (S/16596etAdd.l et245)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Necati M. Ertekiin en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 553 (1984) du IS juin 1984 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur )'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 1er juin 198448, Notant la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouve11e periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu 'en raison de la situation qui regne dans rile ii est rtecessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 juin 1984, 48 /bid., document S/16596 et Add.I et 2. 14 Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, I. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 decembre 1984, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de boos offices, detenir le Conseil de securite informe des progres realises et de Jui presenter un rapport sur I' application de la presente resolution le 30 novembre 1984 au plus tard; 3. Demande a. toutes Jes parties interessees de continuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptee tl /'unanimite (I la 2547'' seance. Decisions A sa 2565e seance, le 14 decembre 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Canada, de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre (S/16858 et Add.149)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta§ en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 559 (1984) du 14 decembre 1984 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 12 decembre 198450, Notant que le Secretaire general a recommande que le Conseil de securite prolonge pour une nouvelle periode de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre, Notant egalement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 decembre 1984, Reaffirmant Jes dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, 49 Ibid., trente-neui-ieme an nee. Supplement d'octobre. nm·emhr(' et decembre 1984. so Ibid., document S/16858 et Add.I.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/551 (1984)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/551(1984)
Texte intégral une nouvelle periode interimaire de six mois, soil jusqu'au 19 octobre 1984; 2. Reaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'integrite territoriale, de la souverainete et de l'inde­ pendance du Liban a l'interieur de ses frontieres intemationalement reconnues; 3. Souligne a nouveau le mandat et les principes generaux concemant la Force, tels qu'ils sont enon­ ces dans le rapport du Secretaire general en date du 19 mars 197820 approuve par la resolution 426 (1978) et demande a toutes les parties interessees de coope­ rer pleinement avec la Force pour qu'elle remplisse integralement son mandat; 4. Reaffirme qu'il convient que la Force rern­ plisse integralement son mandat, tel qu'il est defini dans les resolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres resolutions pertinentes; 5. Prie le Secretaire general de poursuivre les con­ sultations avec le Gouvemement libanais et les autres parties directement interessees au sujet de l'applica­ tion de la presente resolution et de faire rapport au Conseil. Adoptee a la 2530' seance par 13 voix contl'e zero, avec 2 abstentions (Republique so­ cialiste sovietique d' Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). Decisions Asa 254Qe seance, le 21 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants d'lsrael, du Koweit et du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de . la question intitulee '' La situation au Moyen­ Onent : lettre, en date du 17 mai 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Koweit aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1656917)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de l'Organisation de liberation de la Palestine et que cette invitation lui confererait des droits de participation analogues a ceux qui sont conferes a un Etat Membre lorsqu'il est invite en. vertu de l'article 37 du reglement interieur provi­ so1re. Adoptee par I I voix t·ontre une (Etats-Unis d'Amerique) avec 3 abstentions (France, Pays­ Bas et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord). 20 Ibid., trente-troisieme annee, Supplement de janvier, Jevrier et mars 1978, document S/12611. 7 A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de ]'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite ~o~r l'exercice des droits inalienables du peuple p~les­ t1men. A la meme seance, le Conseil a decide en outre, sur la demande du representant du Kowei't21, d'adres­ ser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2544e seance, le 30 mai 1984, le Conseil a pro­ cede a la discussion de la question intitulee 'La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1657317)'. Resolution 551 (1984) du 30 mal 1984 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement22, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1984; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur l'evolution de la situation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee {I /'unanimite {I la 2544'' seance. Decisions A la meme seance, a la suite de )'adoption de la reso­ lution 551 (1984), le President a fait la declaration suivante23 : 21 Document S/16575, incorpore dans I! compte rendu de Ja 2540' seance. 22 Documents officiels du Conseil de securite, trente-neuvieme annee, Supplement d'avril, mai et juin /984, document S/16573. 23 Ibid., document S/16593.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/552 (1984)
IntituléRépublique islamique d'Iran (1 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/552(1984)
Texte intégral 1. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 juin 1985, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de secu­ rite informe des progres realises et de Jui presenter un rapport sur l'application de la presente resolution le 31 mai 1985 au plus tard; 3. Demande a toutes Jes parties interessees de continuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptee ,1 l'unanimir,, d la 2565' seance. LETTRE, EN DATE DU 21 MAI 1984, ADRESSEE AU PRESIDENJ DU CO~SEIL DE SECURITE PAR LES REPRESENTANTS DE L'ARABIE SAOUDITE, DE BAHREIN, DES EMIRATS ARABES UNIS, DU KOWEIT, DE L'OMAN ET DU QATAR Decisions Asa 2541e seance, le 25 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Arabie saoudite, de Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, de l'Oman, du Panama, du Qatar, du Senegal et du Yemen a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 21 mai 1984, adressee au President du Conseil de securite par les representants de I' Arabie saoudite, de Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, de )'Oman et du Qatar (S/1657451)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant du Koweit52, d'adres­ ser une invitation a M. Chedli Klibi en vertu de !'arti­ cle 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2542e seance, le 25 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Equateur, de la Jor­ danie, de la Somalie et du Soudan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2543e seance, le 29 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Japon, du Maroc et de la Republique federale d' Allemagne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2545e seance, le 30 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Djibouti, de la Mauritanie, de la Tunisie et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 51 Voir Documents officiels du Conseil de securrte, trente­ neuvieme annee, Supplement d' avril, mai et juin /984. 52 Document S/16582, incorpore dans le compte rendu de la 254!• seance. 15 A sa 2546e seance, le 1 er juin 1984, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liberia a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 552 (1984) du 1er juin 1984 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre, en date du 21 mai 1984, dans laquelle Jes representants de I' Arabie saoudite, de Bahrein, des Emirats arabes unis, du Kowei't, de !'Oman et du Qatar se plaignaient des attaques lancees par !'Iran contre des navires marchands a destination ou en provenance de ports d' Arabie saoudite et du Koweit53, Notant que, aux termes de la Charte des Nations Unies, Jes Etats Membres se sont engages a vivre en paix Jes uns avec Ies autres dans un esprit de bon voisinage, Reaffirmant Jes obligations qui, pour Ies Etats Membres, decoulent des principes et des buts de la Charte, Reaffirmant egalement que tous Jes Etats Mem­ bres ont l'obligation de s'abstenir, dans leurs rela­ tions internationales, de recourir a la menace ou a l'emploi de la force contre l'integrite territoriale ou l'independance politique de tout Etat, Prenant en consideration l'importance de la region du Golfe pour la paix et la securite internationales et ce qu'elle a d'essentiel pour la stabilite de l'economie mondiale, Gravement preoccupe par les attaques lancees recemment contre des navires marchands a destina­ tion ou en provenance de ports d' Arabie saoudite et du Koweit, Convaincu que ces attaques menacent la securite et la stabilite de la region et sont lourdes de consequen­ ces pour la paix et la securite internationales, 'Documents officiels du Conseil de securite, trente-11e111·ihne annee. Supplement d'al'ril, mai et juin 1984, document S/16574. 1. Demande a tousles Etats de respecter, confor­ mement au droit international, le droit de libre navi­ gation; 2. Reaffirme que les navires marchands a destina­ tion ou en provenance de ports et installations d'Etats riverains qui ne sont pas parties aux hostilites ont le droit de naviguer librement dans les voies de circu­ lation et les eaux internationales; 3. Demande a tous les Etats de respecter l'inte­ grite territoriale des Etats qui ne sont pas parties aux hostilites, de faire preuve de la plus grande modera­ tion et de s'abstenir de tout acte qui polirrait avoir pour effet d'aggraver ou d'etendre le contlit; 4. Condamne les attaques lancees recemment contre des navires marchands a destination ou en pro­ venance de ports d'Arabie saoudite et du Koweit; 5. Exige que ces attaques cessent immediatement et que la circulation des navires a destination ou en provenance de ports d'Etats qui ne sont pas parties aux hostilites ne soit pas entravee; 6. Decide, au cas oil la presente resolution ne serait pas appliquee, de se reunir a nouveau pour envi­ sager des mesures efficaces et en rapport avec la gravite de la situation en vue d'assurer la liberte de navigation dans la region; 7. Prie le Secretaire general de lui rendre compte de l'application de la presente resolution; 8. Decide de rester saisi de la question. Adoptee ii la 2546' seance par /3 voix con/re zero, m·ec 2 abstentions ( Nicaragua et Zimbabwe). LEITRE, EN DATE DU 3 OCTOBRE 1984, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENT ANT PERMANENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE POPULAIRE LAO AUPRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Decision A sa 2558e seance, le 9 octobre 1984, le Conseil a decide d'inviter les repre­ sentants de la Republique democratique populaire lao et de la Thai'lande a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 3 octobre 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de la Republique democratique populaire lao aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1676554)''. ~~ Voir Documents officie/s du Conseil de sicuriti, trente-neuvieme annee, Supplement d' octobre, novembre et dicembre 1984. 16
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/553 (1984)
IntituléChypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/553(1984)
Texte intégral cipes de la Charte des Nations Unies et aux dispo­ sitions relatives au reglement de ce probleme qui figurent dans Jes resolutions pertinentes de )'Organi­ sation des Nations Unies, y compris la resolution 541 (1983) et la presente resolution; 9. Demande a toutes Jes parties de cooperer avec le Secretaire general dans sa mission de boos offices; 10. Decide de rester saisi de la situation en vue de prendre d'urgence des mesures appropriees au cas ou la resolution 541 (1983) et la presente resolution ne seraient pas appliquees; 11. Prie le Secretaire general de s'employer a faire appliquer la presente resolution et de Jui faire rapport ace sujet selon !'evolution de la situation. Adoptee a la 2539' seance par 13 voix con/re une' (Pa­ kistan), avec une abstention (Etats-Unis d'Amerique). Decisions A sa 2547e seance, le 15 juin 1984, le Conseil a decide. d'inviter Jes representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ·' La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur I' operation des Nations Unies aChypre (S/16596etAdd.l et245)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Necati M. Ertekiin en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 553 (1984) du IS juin 1984 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur )'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 1er juin 198448, Notant la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouve11e periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu 'en raison de la situation qui regne dans rile ii est rtecessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 juin 1984, 48 /bid., document S/16596 et Add.I et 2. 14 Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, I. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 decembre 1984, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de boos offices, detenir le Conseil de securite informe des progres realises et de Jui presenter un rapport sur I' application de la presente resolution le 30 novembre 1984 au plus tard; 3. Demande a. toutes Jes parties interessees de continuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptee tl /'unanimite (I la 2547'' seance. Decisions A sa 2565e seance, le 14 decembre 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Canada, de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre (S/16858 et Add.149)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta§ en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 559 (1984) du 14 decembre 1984 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 12 decembre 198450, Notant que le Secretaire general a recommande que le Conseil de securite prolonge pour une nouvelle periode de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre, Notant egalement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 decembre 1984, Reaffirmant Jes dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, 49 Ibid., trente-neui-ieme an nee. Supplement d'octobre. nm·emhr(' et decembre 1984. so Ibid., document S/16858 et Add.I.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/554 (1984)
IntituléAfrique du Sud (17 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/554(1984)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Burkina Faso, de l'Egypte et du Zimbabwe8, d'adresser des invita­ tions a M. Mfanafuthi J. Makatini et a M. Ahmed Gora Ebrahim en vertu de ]'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2549e seance, le 16 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants du Benin, de Cuba, de la Mongolie, de la Republique arabe syrienne, de la Trinite-et-Tobago et de la Y ougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de ]'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite special charge d'etudier la situation en ce qui con­ ceme l'application de la Declaration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peuples coloniaux. A sa 2550e seance, le 17 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants du Congo, de l'Indo­ nesie, du Kowe'it, du Qatar et de Sri Lanka a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2551e seance, le 17 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de l' Afghanistan, du Guyana, du Kenya et du Togo a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Burkina Faso, de l'Egypte et du Zimbabwe9, d'adresser une invita­ tion a M. Lesaoana Makhanda en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 554 (1984) du 17 aout 1984 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 473 (1980) et la resolution 38/11 de I' Assemblee generale, en date du 15 novembre 1983, ainsi que les autres resolutions pertinentes de 8 Documents S/16698 et S/16699, incorpores dans le compte rendu de la 2548° seance. • Document S/16704, incorpore dans le compte rendu de Ja 2551• seance. 3 !'Organisation des Nations Unies invitant les auto­ rites sud-africaines a abandonner !'apartheid, a mettre fin a !'oppression et a la repression de la majorite noire et a recherchei- une solution pacifique, juste et durable conformement aux principes de la Charte des Nations Unies et de la Declaration universelle des droits de l'homme, Convaincu que la pretendue 'nouvelle constitu­ tion' approuvee le 2 novembre 1983 par l'electorat exclusivement blanc de I' Afrique du Sud maintiendrait le processus de denationalisation de la majorite afri­ caine autochtone, la privant de tous les droits fonda­ mentaux, et renforcerait encore !'apartheid, faisant de I' Afrique du Sud un pays 'reserve aux Blancs', Conscient que !'inclusion dans la 'nouvelle cons­ titution' des personnes dites 'metis' et des per­ sonnes d'origine asiatique est destinee a briser !'unite du peuple opprime d' Afrique du Sud et a fomenter des conflits interieurs, Notant avec une profonde inquietude que l'un des objectifs de la pretendue 'constitution' du regime raciste est de permettre l'enrolement dans les forces armees du regime d'apartheid des 'Metis' et des personnes d'origine asiatique habitant en Afrique du Sud en vue d'accentuer la repression a l'interieur et d'augmenter Jes actes d'agression contre des Etats africains independants, Se felicitant de la resistance commune massive du peuple opprime d' Afrique du Sud a ces manreuvres 'constitutionnelles', Reaffirmant la legitimite de la Jutte du peuple opprime d' Afrique du Sud pour !'elimination de !'apartheid et pour l'instauration d'une societe dans laquelle tous les habitants de I' ensemble de I' Afrique du Sud, sans distinction de race, de couleur, de sexe ou de croyance, jouiront en pleine egalite de tous les droits politiques et autres et participeront librement a la determination de leur avenir, Fermement convaincu que les pretendues 'elec­ tions' qui doivent etre organisees par le regime de Pretoria dans le courant du present mois pour les 'Metis' et les personnes d'origine asiatique et !'appli­ cation de cette 'nouvelle constitution' aggraveront inevitablement Jes tensions en Afrique du Sud et dans l'ensemble de l'Afrique australe, l. Declare que la pretendue 'nouvelle constitu­ tion' est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies, que les resultats du referendum du 2 novembre 1983 soot denues de toute validite et que l' en tree en vigueur de la 'nouvelle constitution' ne fera qu'aggraver la situation deja explosive existant en Afrique du Sud du fait de !'apartheid; 2. Rejette energiquement et declare nu/Jes et non avenues la pretendue 'nouvelle constitution' et les 'elections' qui doivent etre organisees dans le courant du present mois pour Jes 'Metis' et Jes personnes d'origine asiatique, ainsi que toutes les manreuvres insidieuses du regime minoritaire raciste d' Afrique du Sud visant a renforcer encore le pouvoir blanc minoritaire et !'apartheid; 3. Rejette egalement tout pretendu 'reglement negocie'' fonde sur la creation de bantoustans ou sur la pretendue 'nouvelle constitution'; 4. Declare solennellement que seules l'eradica­ tion totale de l'apartheid et l'instauration d'une so­ ciete democratique sans distinction de race et fondee sur le principe du gouvemement par la majorite, grace au plein et libre exercice du droit de vote par tous les adultes dans une Afrique du Sud unie et non fra.gmen­ tee, peuvent conduire a une solution juste et durable de la situation explosive qui regne en Afrique du Sud; 5. Prie instamment tous les gouvemements et toutes les organisations de ne pas reconnaitre les resultats des pretendues 'elections' et, agissant en cooperation avec l'Organisation des Nations Unies et avec l'Organisation de }'unite africaine, de prendre des mesures appropriees, en application de la pre­ sente resolution, afin d'aider le peuple opprime d' Afri­ que du Sud dans sa lutte legitime pour l'instauration d'une societe democratique sans distinction de race; 6. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur l'application de la presente resolution; ?. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a la 2551' seance par /3 voix contre zero, avec 2 abstentions (Etats-Unis d'Amirique et Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Jr/ande du Nord). Decisions Asa 2560e seance, le 23 octobre 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de 1' Afrique du Sud et de l'Ethiopie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La question de I' Afrique du Sud : lettre, en date du 17 octobre 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Ethiopie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1678610)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite special contre I' apartheid. A la meme seance, le Conseil a decide en outre, sur la demande des representants du Burkina Faso, de 10 Voir Documents officie/s du Conseil de sicurite, trente­ neuvieme annie, Supplement d'octobre, novembre et dicembre /984. 4 I'Egypte et du Zimbabwe11, d'adresser une invitation a l'eveque Desmond Tutu en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 556 (1984) du 23 octobre 1984 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 554 (1984) et les resolutions 38/11 et 39/2 de 1' Assemblee generale, en date respec­ tivement des 15 novembre 1983 et 28 septembre 1984, qui ont declare la pretendue 'nouvelle constitution' contraire aux principes de la Charle des Nations Unies, Reaffirmant les dispositions de la Declaration uni­ verselle des droits de l'homme, et plus particuliere­ ment les paragraphes 1 et 3 de l' article 21, qui dis­ posent notamment que toute personne a le droit de prendre part a la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermediaire de representants librement choisis, et que la volonte du peuple est le fondement de l'autorite des pouvoirs publics, Alarme par l'aggravation de la situation en Afrique du Sud, en particulier par le meurtre gratuit et la muti­ lation de manifestants sans defense et de travailleurs en greve, ainsi que par l'instauration de fait d'une situation de loi martiale visant a faciliter la repres­ sion brutale de la population noire, Gravement preoccupe par la poursuite des arres­ tations et des detentions arbitraires, sans jugement, de dirigeants et d'animateurs d'organisations de masse dans le pays, ainsi que par la fermeture de plusieurs ecoles et universites, Felicitant le peuple opprime d' Afrique du Sud de sa resistance unie et massive a la pretendue 'nouvelle constitution' qui Jui est imposee, notamment de la greve de centaines de milliers d'etudiants et d'eleves noirs, Felicitant aussi Jes communautes asiatique et metisse d' Afrique du Sud de leur boycottage massif des recentes 'elections', qui constitue une repudia­ tion manifeste de la pretendue 'nouvelle constitution'. Reaffirmant la legitimite de la Jutte du peuple opprime d' Afrique du Sud pour le plein exercice de son droit a l'autodetermination et l'instauration d'une societe democratique sans distinction de race dans une Afrique du Sud non fragmentee, Convaincu que I' Afrique du Sud, en faisant fi de l'opinion publique mondiale et en imposant la pre­ tendue 'nouvelle constitution', qui a ete rejetee, pro­ voquera inevitablement une nouvelle aggravation 11 Document S/16794, incorpore dans le compte rendu de la 2560' seance.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/555 (1984)
IntituléIsraël-Liban (12 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/555(1984)
Texte intégral ''Apropos de la resolution qui vient d'etre adoptee concernant le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise, au nom du. Conseil de securite, a faire la declaration complementaire sui­ vante : 'Comme on le sait, ii est declare au paragra­ phe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement22 que, 'malgre le calme qui re~ne actuellement dans le secteur lsrael-Syrie, la situa­ tion demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensem­ ble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette assertion du Secretaire general reflete Jes vues du Conseil de securite.' A sa 2552e seance, le 29 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, du Kowett, du Liban et de la Republique arabe syrienne a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : Iettre, en date du 24 aout 1984, adressee au President du Con­ seil de securite par le representant permanent du Liban aupres de )'Organisation des Nations Unies (S/1671324)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple palestinien. A la meme seance, le Conseil a decide en outre, sur la demande du representant du Yemen25, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de )'arti­ cle 39 du reglement interieur proviso ire. A sa 2553e seance, le 30 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes represent~nts des Emirats arabes unis, du Qatar, du Soudan et du Yemen a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2554e seance, le 31 aout 1984, le Conseil a decide d'invi~er le representant de la Republique isla- 24 Voir Documents officiels du Conseil de securite, trente­ neuvieme annee, Supplement de juillet, aout et septembre /984. 25 Ibid., document S/16722. 8 mique d'lran a participer, sans droit de vote, a la dis­ cussion de la question. A sa 2555e seance, le 4 septembre 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de Cuba, de la Turquie et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2559' seance, le 12 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liban a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question inti­ tulee '' La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/1677626)''. Resolution 555 (1984) du 12 octobre 1984 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 501 (1982), 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses resolutions relatives a la situation au Liban, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban, en date du 9 octobre 198427, et prenant acte des observa­ tions qui y sont formulees, Prenant acte de la lettre, en date du 8 octobre 1984, adressee au Secretaire general par le representant permanent du Liban28, Repondant a la demande du Gouvernement libanais, l. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de six mois, soit jusqu'au 19 avril 1985; 2. Reaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'integrite territoriale, de la souverainete et de I'independance du Liban a l'interieur de ses fron­ tieres internationalement reconnues; 3. Souligne a nouveau le mandat et les principes generaux concernant la Force, tels qu'ils sont enonces dans le rapport du Secretaire general en date du 19 mars 197820 approuve par la resolution 426 (1978) et demande a toutes Jes parties interessees de cooperer pleinement 26 Voir Documents officiels du Con.seil de sernrite, trente­ neuvieme annee, Supplement d'octobre, nm·embre et decembre 1984. 27 Ibid., document S/16776 et Corr. I. 28 Ibid .• document S/16772. avec la Force pour qu'elle remplisse integralement son mandat; 4. Reaffirme qu'il convient que la Force rem­ plisse integralement son mandat, tel qu'il est defini dans les resolutions 425 (1978) et 426 (1978) et dans toutes les autres resolutions pertinentes; 5. Prie le Secretaire general de poursuivre les consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement interessees au sujet de !'application de la presente resolution et de faire rap­ port au Conseil. Adoptee a la 2559' seance par 13 voix contre zero. avec 2 abstentions (Republique so­ cialiste sovietique d' Ukraine, Union des Republiques soda­ listes sovietiques). Decisions Dans une lettre, en date du 15 novembre 19.8429, le Secretaire general a informe le Conseil que, confor­ mement a la decision du Gouvernement senegalais, le bataillon senegalais de la Force interimaire des Nations U nies au Liban avait ete rapatrie. Sous reserve des consultations habituelles, ii avait !'intention d'accepter l'offre du Gouvernement nepalais de fournir un bataillon de 650 hommes environ pour remplacer le contingent senegalais de la Force. Dans une lettre, en date du 19 novembre30, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : ''J'ai l'honneur de vous informer que j'ai porte votre lettre du 15 novembre 198429 concernant !'orga­ nisation de la Force interimaire des Nations Unies au Liban a l'attention des membres du Conseil de securite. Ceux-ci ont examine la question lors de consultations officieuses le 19 novembre et ont accepte les propositions figurant dans votre lettre.' Asa 2563e seance, le 28 novembre 1984, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1682926)'. 29 S/16831. 30 S/16832. 9 Resolution 557 (1984) du 28 novembre 1984 le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement31, Dec:ide : ' a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu' au 31 mai 1985; c De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur l'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee ,l /'unanimite a la 2563' :reance. Decision A la meme seance, a la suite de !'adoption de la reso­ lution 557 (1984), le President a fait la declaration suivante32 : 'Touchant la resolution qui vient d'etre adoptee au sujet du renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment, j'ai ete autorise a faire la declaration comple­ mentaire suivante au nom du Conseil de securite : 'Comme on le sait, ii est declare au paragra­ phe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degqement31 que, 'malgre le calme qui regne actuellement dans le secteur Israel-Syrie, la situa­ tion demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tousles aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette assertion du Secre­ taire general reflete I' opinion du Conseil de secu­ rite.' 31 Documents ojJiciels du Conseil de securite, trente-neuvieme annee, Supplement d'o 'lobre, novembre et decembre 1984, docu­ ment S/16829. 32 S/16847.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/556 (1984)
IntituléAfrique du Sud (23 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/556(1984)
Texte intégral 3. Rejette egalement tout pretendu 'reglement negocie'' fonde sur la creation de bantoustans ou sur la pretendue 'nouvelle constitution'; 4. Declare solennellement que seules l'eradica­ tion totale de l'apartheid et l'instauration d'une so­ ciete democratique sans distinction de race et fondee sur le principe du gouvemement par la majorite, grace au plein et libre exercice du droit de vote par tous les adultes dans une Afrique du Sud unie et non fra.gmen­ tee, peuvent conduire a une solution juste et durable de la situation explosive qui regne en Afrique du Sud; 5. Prie instamment tous les gouvemements et toutes les organisations de ne pas reconnaitre les resultats des pretendues 'elections' et, agissant en cooperation avec l'Organisation des Nations Unies et avec l'Organisation de }'unite africaine, de prendre des mesures appropriees, en application de la pre­ sente resolution, afin d'aider le peuple opprime d' Afri­ que du Sud dans sa lutte legitime pour l'instauration d'une societe democratique sans distinction de race; 6. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur l'application de la presente resolution; ?. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a la 2551' seance par /3 voix contre zero, avec 2 abstentions (Etats-Unis d'Amirique et Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Jr/ande du Nord). Decisions Asa 2560e seance, le 23 octobre 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de 1' Afrique du Sud et de l'Ethiopie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La question de I' Afrique du Sud : lettre, en date du 17 octobre 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Ethiopie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/1678610)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite special contre I' apartheid. A la meme seance, le Conseil a decide en outre, sur la demande des representants du Burkina Faso, de 10 Voir Documents officie/s du Conseil de sicurite, trente­ neuvieme annie, Supplement d'octobre, novembre et dicembre /984. 4 I'Egypte et du Zimbabwe11, d'adresser une invitation a l'eveque Desmond Tutu en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 556 (1984) du 23 octobre 1984 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 554 (1984) et les resolutions 38/11 et 39/2 de 1' Assemblee generale, en date respec­ tivement des 15 novembre 1983 et 28 septembre 1984, qui ont declare la pretendue 'nouvelle constitution' contraire aux principes de la Charle des Nations Unies, Reaffirmant les dispositions de la Declaration uni­ verselle des droits de l'homme, et plus particuliere­ ment les paragraphes 1 et 3 de l' article 21, qui dis­ posent notamment que toute personne a le droit de prendre part a la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermediaire de representants librement choisis, et que la volonte du peuple est le fondement de l'autorite des pouvoirs publics, Alarme par l'aggravation de la situation en Afrique du Sud, en particulier par le meurtre gratuit et la muti­ lation de manifestants sans defense et de travailleurs en greve, ainsi que par l'instauration de fait d'une situation de loi martiale visant a faciliter la repres­ sion brutale de la population noire, Gravement preoccupe par la poursuite des arres­ tations et des detentions arbitraires, sans jugement, de dirigeants et d'animateurs d'organisations de masse dans le pays, ainsi que par la fermeture de plusieurs ecoles et universites, Felicitant le peuple opprime d' Afrique du Sud de sa resistance unie et massive a la pretendue 'nouvelle constitution' qui Jui est imposee, notamment de la greve de centaines de milliers d'etudiants et d'eleves noirs, Felicitant aussi Jes communautes asiatique et metisse d' Afrique du Sud de leur boycottage massif des recentes 'elections', qui constitue une repudia­ tion manifeste de la pretendue 'nouvelle constitution'. Reaffirmant la legitimite de la Jutte du peuple opprime d' Afrique du Sud pour le plein exercice de son droit a l'autodetermination et l'instauration d'une societe democratique sans distinction de race dans une Afrique du Sud non fragmentee, Convaincu que I' Afrique du Sud, en faisant fi de l'opinion publique mondiale et en imposant la pre­ tendue 'nouvelle constitution', qui a ete rejetee, pro­ voquera inevitablement une nouvelle aggravation 11 Document S/16794, incorpore dans le compte rendu de la 2560' seance. d'une situation explosive, ce qui aura de lourdes con­ sequences pour I' Afrique australe et pour le reste du monde, l. Condamne a nouveau la politique d'apartheid du regime sud-africain et la persistance avec laquelle ii brave les resolutions pertinentes de )'Organisation des Nations Unies, ainsi que ses plans pour renforcer encore I' apartheid, regime qui a ete qualifie de crime contre l'humanite; 2. Condamne en outre la poursuite du massacre des opprimes, ainsi que l'arrestation et la detention arbitraires de dirigeants et d'animateurs d'organisa­ tions de masse; 3. Exige la cessation immediate des massacres et la liberation rapide et inconditionnelle de tous les prisonniers et detenus politiques; 4. Reaffirme que seules l'eradication totale de !'apartheid et l'instauration d'une societe democra­ tique sans distinction de race et fondee sur le prin­ cipe du gouvernement par la majorite, grace au plein et libre exercice du droit de vote par tous les adultes dans une Afrique du Sud unie et non frag·mentee, peuvent conduire a une solution juste, equitable et durable de la situation en Afrique du Sud; 5. Prie instamment tous Jes gouvernements et toutes Jes organisations agissant en cooperation avec )'Organisation des Nations Unies et l'Organisation de l'unite africaine, de prendre des mesures appro­ priees, en application de la presente resolution, afin d'aider le peuple opprime d'Afrique du Sud dans sa Jutte legitime pour le plein exercice de son droit a I' autodetermination; 6. Exige l'eradication immediate de l'apartheid, mesure indispensable au plein exercice du droit a l'autodetermination dans une Afrique du Sud non fragmentee et, a cette fin, exige : a) Que Jes structures des bantoustans soient deman­ telees et que Jes Africains autochtones cessent d'etre deracines, deplaces et prives de leur nationalite; b) Que soient abrogees Jes mesures d'interdiction et Jes restrictions qui frappent Jes organisations poli­ tiques, Jes partis, Jes individus et Jes medias opposes a l'apartheid; c) Que tous Jes exiles puissent regagner librement leurs foyers; 7. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur l'application de la presente resolution; 8. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a la 2560' seance par 14 voix contre zero, avec une abstention (Etats-Unis d'Amerique). 5 Decision A sa 2564e seance, le 13 decembre 1984, le Conseil a decide d'inviter le representant de I' Afrique du Sud a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La question de I' Afrique du Sud : lettre, en date du 13 decembre 1984, emanant du Pre­ sident du Comite du Conseil de securite cree par la re,solution 421 (1977) concernant la question de I' Afri­ que du Sud (S/1686010)'. Resolution 558 (1984) du 13 decembre 1984 le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 418 (1977) dans laquelle ii a decrete un embargo obligatoire sur les livraisons d'armes a I' Afrique du Sud, Rappe/ant sa resolution 421 (1977) par laquelle un Comite compose de tous les membres du Conseil a notamment ete charge d'etudier Jes moyens propres a rendre )'embargo obligatoire sur Jes livraisons d'armes a I' Afrique du Sud plus efficace et de faire des recommandations au Conseil, Prenant acte du rapport du Comite au Conseil de securite, qui figure dans le document S/14179 du 19 septembre 1980, Reconnaissant que Jes efforts redoubles de I' Afrique du Sud pour renforcer sa capacite de fabrication d'armements sapent l'efficacite de l'embargo obli­ gatoire sur Jes livraisons d'armes a I' Afrique du Sud, Considerant qu'aucun Etat ne devrait contribuer a la capacite de production d'armes de I' Afrique du Sud en achetant des armes fabriquees dans ce pays, 1. Reaffirme sa resolution 418 (1977) et souligne la necessite continue d'en appliquer strictement toutes Jes dispositions; 2. Prie tous Jes Etats de s'abstenir d'importer des armes, des munitions de tous types et des vehicules militaires fabriques en Afrique du Sud; 3. Prie tous Jes Etats, y compris Jes Etats non membres de !'Organisation des Nations Unies, de se conformer strictement aux dispositions de la presente resolution; 4. Prie le Secretaire general de faire rapport, le 31 decembre 1985 au plus tard, au Comite du Conseil de securite cree par la resolution 421 (1977) concernant la question de I' Afrique du Sud sur Jes progres realises dans l'application de la presente resolution. Adoptee a /'unanimite a la 2564' seance.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/557 (1984)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (28 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/557(1984)
Texte intégral avec la Force pour qu'elle remplisse integralement son mandat; 4. Reaffirme qu'il convient que la Force rem­ plisse integralement son mandat, tel qu'il est defini dans les resolutions 425 (1978) et 426 (1978) et dans toutes les autres resolutions pertinentes; 5. Prie le Secretaire general de poursuivre les consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement interessees au sujet de !'application de la presente resolution et de faire rap­ port au Conseil. Adoptee a la 2559' seance par 13 voix contre zero. avec 2 abstentions (Republique so­ cialiste sovietique d' Ukraine, Union des Republiques soda­ listes sovietiques). Decisions Dans une lettre, en date du 15 novembre 19.8429, le Secretaire general a informe le Conseil que, confor­ mement a la decision du Gouvernement senegalais, le bataillon senegalais de la Force interimaire des Nations U nies au Liban avait ete rapatrie. Sous reserve des consultations habituelles, ii avait !'intention d'accepter l'offre du Gouvernement nepalais de fournir un bataillon de 650 hommes environ pour remplacer le contingent senegalais de la Force. Dans une lettre, en date du 19 novembre30, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : ''J'ai l'honneur de vous informer que j'ai porte votre lettre du 15 novembre 198429 concernant !'orga­ nisation de la Force interimaire des Nations Unies au Liban a l'attention des membres du Conseil de securite. Ceux-ci ont examine la question lors de consultations officieuses le 19 novembre et ont accepte les propositions figurant dans votre lettre.' Asa 2563e seance, le 28 novembre 1984, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/1682926)'. 29 S/16831. 30 S/16832. 9 Resolution 557 (1984) du 28 novembre 1984 le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement31, Dec:ide : ' a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu' au 31 mai 1985; c De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur l'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptee ,l /'unanimite a la 2563' :reance. Decision A la meme seance, a la suite de !'adoption de la reso­ lution 557 (1984), le President a fait la declaration suivante32 : 'Touchant la resolution qui vient d'etre adoptee au sujet du renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degage­ ment, j'ai ete autorise a faire la declaration comple­ mentaire suivante au nom du Conseil de securite : 'Comme on le sait, ii est declare au paragra­ phe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degqement31 que, 'malgre le calme qui regne actuellement dans le secteur Israel-Syrie, la situa­ tion demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tousles aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette assertion du Secre­ taire general reflete I' opinion du Conseil de secu­ rite.' 31 Documents ojJiciels du Conseil de securite, trente-neuvieme annee, Supplement d'o 'lobre, novembre et decembre 1984, docu­ ment S/16829. 32 S/16847.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/558 (1984)
IntituléAfrique du Sud (13 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/558(1984)
Texte intégral d'une situation explosive, ce qui aura de lourdes con­ sequences pour I' Afrique australe et pour le reste du monde, l. Condamne a nouveau la politique d'apartheid du regime sud-africain et la persistance avec laquelle ii brave les resolutions pertinentes de )'Organisation des Nations Unies, ainsi que ses plans pour renforcer encore I' apartheid, regime qui a ete qualifie de crime contre l'humanite; 2. Condamne en outre la poursuite du massacre des opprimes, ainsi que l'arrestation et la detention arbitraires de dirigeants et d'animateurs d'organisa­ tions de masse; 3. Exige la cessation immediate des massacres et la liberation rapide et inconditionnelle de tous les prisonniers et detenus politiques; 4. Reaffirme que seules l'eradication totale de !'apartheid et l'instauration d'une societe democra­ tique sans distinction de race et fondee sur le prin­ cipe du gouvernement par la majorite, grace au plein et libre exercice du droit de vote par tous les adultes dans une Afrique du Sud unie et non frag·mentee, peuvent conduire a une solution juste, equitable et durable de la situation en Afrique du Sud; 5. Prie instamment tous Jes gouvernements et toutes Jes organisations agissant en cooperation avec )'Organisation des Nations Unies et l'Organisation de l'unite africaine, de prendre des mesures appro­ priees, en application de la presente resolution, afin d'aider le peuple opprime d'Afrique du Sud dans sa Jutte legitime pour le plein exercice de son droit a I' autodetermination; 6. Exige l'eradication immediate de l'apartheid, mesure indispensable au plein exercice du droit a l'autodetermination dans une Afrique du Sud non fragmentee et, a cette fin, exige : a) Que Jes structures des bantoustans soient deman­ telees et que Jes Africains autochtones cessent d'etre deracines, deplaces et prives de leur nationalite; b) Que soient abrogees Jes mesures d'interdiction et Jes restrictions qui frappent Jes organisations poli­ tiques, Jes partis, Jes individus et Jes medias opposes a l'apartheid; c) Que tous Jes exiles puissent regagner librement leurs foyers; 7. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur l'application de la presente resolution; 8. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a la 2560' seance par 14 voix contre zero, avec une abstention (Etats-Unis d'Amerique). 5 Decision A sa 2564e seance, le 13 decembre 1984, le Conseil a decide d'inviter le representant de I' Afrique du Sud a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La question de I' Afrique du Sud : lettre, en date du 13 decembre 1984, emanant du Pre­ sident du Comite du Conseil de securite cree par la re,solution 421 (1977) concernant la question de I' Afri­ que du Sud (S/1686010)'. Resolution 558 (1984) du 13 decembre 1984 le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 418 (1977) dans laquelle ii a decrete un embargo obligatoire sur les livraisons d'armes a I' Afrique du Sud, Rappe/ant sa resolution 421 (1977) par laquelle un Comite compose de tous les membres du Conseil a notamment ete charge d'etudier Jes moyens propres a rendre )'embargo obligatoire sur Jes livraisons d'armes a I' Afrique du Sud plus efficace et de faire des recommandations au Conseil, Prenant acte du rapport du Comite au Conseil de securite, qui figure dans le document S/14179 du 19 septembre 1980, Reconnaissant que Jes efforts redoubles de I' Afrique du Sud pour renforcer sa capacite de fabrication d'armements sapent l'efficacite de l'embargo obli­ gatoire sur Jes livraisons d'armes a I' Afrique du Sud, Considerant qu'aucun Etat ne devrait contribuer a la capacite de production d'armes de I' Afrique du Sud en achetant des armes fabriquees dans ce pays, 1. Reaffirme sa resolution 418 (1977) et souligne la necessite continue d'en appliquer strictement toutes Jes dispositions; 2. Prie tous Jes Etats de s'abstenir d'importer des armes, des munitions de tous types et des vehicules militaires fabriques en Afrique du Sud; 3. Prie tous Jes Etats, y compris Jes Etats non membres de !'Organisation des Nations Unies, de se conformer strictement aux dispositions de la presente resolution; 4. Prie le Secretaire general de faire rapport, le 31 decembre 1985 au plus tard, au Comite du Conseil de securite cree par la resolution 421 (1977) concernant la question de I' Afrique du Sud sur Jes progres realises dans l'application de la presente resolution. Adoptee a /'unanimite a la 2564' seance.
OrganeCSNU
Année1984
CôteS/RES/559 (1984)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/559(1984)
Texte intégral cipes de la Charte des Nations Unies et aux dispo­ sitions relatives au reglement de ce probleme qui figurent dans Jes resolutions pertinentes de )'Organi­ sation des Nations Unies, y compris la resolution 541 (1983) et la presente resolution; 9. Demande a toutes Jes parties de cooperer avec le Secretaire general dans sa mission de boos offices; 10. Decide de rester saisi de la situation en vue de prendre d'urgence des mesures appropriees au cas ou la resolution 541 (1983) et la presente resolution ne seraient pas appliquees; 11. Prie le Secretaire general de s'employer a faire appliquer la presente resolution et de Jui faire rapport ace sujet selon !'evolution de la situation. Adoptee a la 2539' seance par 13 voix con/re une' (Pa­ kistan), avec une abstention (Etats-Unis d'Amerique). Decisions A sa 2547e seance, le 15 juin 1984, le Conseil a decide. d'inviter Jes representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee ·' La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur I' operation des Nations Unies aChypre (S/16596etAdd.l et245)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Necati M. Ertekiin en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 553 (1984) du IS juin 1984 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur )'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 1er juin 198448, Notant la recommandation du Secretaire general tendant a ce que le Conseil de securite prolonge le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour une nouve11e periode de six mois, Notant egalement que le Gouvemement chypriote est convenu qu 'en raison de la situation qui regne dans rile ii est rtecessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 juin 1984, 48 /bid., document S/16596 et Add.I et 2. 14 Reaffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, I. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 decembre 1984, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de boos offices, detenir le Conseil de securite informe des progres realises et de Jui presenter un rapport sur I' application de la presente resolution le 30 novembre 1984 au plus tard; 3. Demande a. toutes Jes parties interessees de continuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptee tl /'unanimite (I la 2547'' seance. Decisions A sa 2565e seance, le 14 decembre 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Canada, de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre (S/16858 et Add.149)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Rauf Denkta§ en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 559 (1984) du 14 decembre 1984 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 12 decembre 198450, Notant que le Secretaire general a recommande que le Conseil de securite prolonge pour une nouvelle periode de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre, Notant egalement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-defa du 15 decembre 1984, Reaffirmant Jes dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, 49 Ibid., trente-neui-ieme an nee. Supplement d'octobre. nm·emhr(' et decembre 1984. so Ibid., document S/16858 et Add.I. 1. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 juin 1985, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de secu­ rite informe des progres realises et de Jui presenter un rapport sur l'application de la presente resolution le 31 mai 1985 au plus tard; 3. Demande a toutes Jes parties interessees de continuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptee ,1 l'unanimir,, d la 2565' seance. LETTRE, EN DATE DU 21 MAI 1984, ADRESSEE AU PRESIDENJ DU CO~SEIL DE SECURITE PAR LES REPRESENTANTS DE L'ARABIE SAOUDITE, DE BAHREIN, DES EMIRATS ARABES UNIS, DU KOWEIT, DE L'OMAN ET DU QATAR Decisions Asa 2541e seance, le 25 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Arabie saoudite, de Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, de l'Oman, du Panama, du Qatar, du Senegal et du Yemen a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Lettre, en date du 21 mai 1984, adressee au President du Conseil de securite par les representants de I' Arabie saoudite, de Bahrein, des Emirats arabes unis, du Koweit, de )'Oman et du Qatar (S/1657451)''. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant du Koweit52, d'adres­ ser une invitation a M. Chedli Klibi en vertu de !'arti­ cle 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2542e seance, le 25 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Equateur, de la Jor­ danie, de la Somalie et du Soudan a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2543e seance, le 29 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Japon, du Maroc et de la Republique federale d' Allemagne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2545e seance, le 30 mai 1984, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Djibouti, de la Mauritanie, de la Tunisie et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 51 Voir Documents officiels du Conseil de securrte, trente­ neuvieme annee, Supplement d' avril, mai et juin /984. 52 Document S/16582, incorpore dans le compte rendu de la 254!• seance. 15 A sa 2546e seance, le 1 er juin 1984, le Conseil a decide d'inviter le representant du Liberia a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 552 (1984) du 1er juin 1984 Le Conseil de securite, Ayant examine la lettre, en date du 21 mai 1984, dans laquelle Jes representants de I' Arabie saoudite, de Bahrein, des Emirats arabes unis, du Kowei't, de !'Oman et du Qatar se plaignaient des attaques lancees par !'Iran contre des navires marchands a destination ou en provenance de ports d' Arabie saoudite et du Koweit53, Notant que, aux termes de la Charte des Nations Unies, Jes Etats Membres se sont engages a vivre en paix Jes uns avec Ies autres dans un esprit de bon voisinage, Reaffirmant Jes obligations qui, pour Ies Etats Membres, decoulent des principes et des buts de la Charte, Reaffirmant egalement que tous Jes Etats Mem­ bres ont l'obligation de s'abstenir, dans leurs rela­ tions internationales, de recourir a la menace ou a l'emploi de la force contre l'integrite territoriale ou l'independance politique de tout Etat, Prenant en consideration l'importance de la region du Golfe pour la paix et la securite internationales et ce qu'elle a d'essentiel pour la stabilite de l'economie mondiale, Gravement preoccupe par les attaques lancees recemment contre des navires marchands a destina­ tion ou en provenance de ports d' Arabie saoudite et du Koweit, Convaincu que ces attaques menacent la securite et la stabilite de la region et sont lourdes de consequen­ ces pour la paix et la securite internationales, 'Documents officiels du Conseil de securite, trente-11e111·ihne annee. Supplement d'al'ril, mai et juin 1984, document S/16574.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/546 (1984)
IntituléAngola-Afrique du Sud (6 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/546(1984)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1984 Premiere partie. -Questions examinees par le Conseil de securite en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la securite internationales PLAINTE DE L' ANGOLA CONTRE L' AFRIQUE DU SUD2 Decisions A sa 2509' seance, le 4 janvier 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Afrique du Sud, de !'Angola, de l'Ethiopie, du Mozambique, de la Republique-Unie de Tanzanie, du Togo et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'Plainte de I' Angola contre I' Afri­ que du Sud : lettre, en date du l er janvier 1984, adressee au President du Conseil de securite par le represen­ tant permanent de I' Angola aupres de )'Organisation des Nations Unies (S/162443)'. A sa 2510e seance, le 5 janvier 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, du Nigeria, de la Republique arabe syrienne, du Viet Nam et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 546 (1984) du 6 Janvier 1984 Le Conseil de securite, Ayant examin4 la declaration du representant per­ manent de I' Angola aupres de )'Organisation des Nations Unies4, 2 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1978, 1979, 1980, 1981 et 1983. 3 Voir Documents ofjiciels du Conseil de securite, trente­ neuvieme annee, Supplement de janvier, Jevrier et mars /984. 4 Ibid., 2509' seance. Rappe/ant ses resolutions 387 (1976), 418 (1977), 428 (1978), 447 (1979), 454 (1979), 475 (1980) et 545 (1983), Gravement preoccupe par la reprise sans provoca­ tion d'un bombardement plus intense et par la persis­ tance des actes d'agression, y compris le maintien de !'occupation militaire, auxquels se livre le regime raciste d' Afrique du Sud, en violation de la souve­ rainete, de l'espace aerien et de l'integrite territoriale de I' Angola, Afflige par Jes pertes tragiques et toujours plus nom­ breuses en vies humaines et preoccupe par les dom­ mages et Jes destructions de biens resultant de !'inten­ sification du bombardement, des autres attaques militaires et de !'occupation que I' Afrique du Sud fait subir au territoire de I' Angola, lndigne par le maintien de !'occupation militaire de certaines parties du territoire angolais par I' Afrique du Sud, en violation de la Charte des Nations Unies et des resolutions pertinentes du Conseil de securite, Conscient de la necessite de prendre des mesures efficaces pour prevenir et eliminer toutes menaces contre la paix et la securite internationales resultant des attaques militaires lancees par I' Afrique du Sud, I. Condamne energiquement I' Afrique du Sud pour avoir repris et intensifie sans provocation et avec pre­ meditation le bombardement de certaines parties du territoire de I' Angola et pour avoir continue a les occuper, ce qui constitue une violation flagrante de Ja souverainete et de l'integrite territoriale de ce pays et met gravement en danger la paix et la securite inter­ nationales; 2. Condamne en outre energiquement l'Afrique du Sud pour avoir utilise le Territoire international de la Namibie comme base pour lancer des attaques armees et pour soutenir son occupation de certaines parties du territoire de I' Angola; 3. Exige que 1' Afrique du Sud mette immediate­ ment fin a tout bombardement et a tous autres actes d'agression et retire sur le champ et sans condition toutes ses forces armees qui occupent le territoire angolais et s'engage a respecter scrupuleusement la souverainete, l'espace aerien, l'integrite territoriale et l'independance de I' Angola; 4. Demande a tousles Etats d'appliquer integrale­ ment l'embargo sur les armes decide a l'encontre de 1' Afrique du Sud dans la resolution 418 (1977) du Conseil de securite; 5. Reaffirme le droit de I' Angola de prendre, con­ formement aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations U nies, en particulier de l' Article 51, toutes les mesures necessaires pour defendre et sauve­ garder sa souverainete, son integrite territoriale et son independance; 6. Prie a nouveau les Etats Membres de preter toute !'assistance necessaire a l' Angola pour se de­ fendre contre les attaques militaires de plus en plus intenses commises par I' Afrique du Sud et contre !'occupation continue de certaines parties de son territoire par ce pays; 7. Reaffirme en outre que 1' Angola a droit a etre promptement et equitablement indemnise des pertes humaines et materielles resultant de ces actes d'agres­ sion ainsi que de la poursuite de !'occupation de cer­ taines parties de son territoire par les forces armees sud-africaines; 8. Decide de se reunir a nouveau au cas ou la pre­ sente resolution ne serait pas appliquee par I' Afrique du Sud, afin d'envisager l'adoption de mesures plus efficaces conformement aux dispositions appropriees de la Charte; 9. Prie le Secretaire general de suivre !'applica­ tion de la presente resolution et de faire rapport a ce sujet au Conseil de securite le 10 janvier 1984 au plus tard; 10. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a la 2511' seance par /3 voix contre zero, avec 2 abstentions ( Etats-Unis d'Amerique, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d' Irlande du Nord). LA QUESTION DE L' AFRIQUE DU SUD5 Decision A sa 2512e seance, le 13 janvier 1984, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee '' La question de l' Afrique du Sud : lettre, en date du 10 jan­ vier 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Togo aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/162656)'. Resolution 547 (1984) du 13 Janvier 1984 Le Conseil de securite, Ayant examine la question de la condamnation a mort prononcee le 6 juin 1983 en Afrique du Sud contre M. Malesela Benjamin Maloise, Rappe/ant ses resolutions 503 (1982), 525 (1982) et 533 (1983), . Gravement preoccupe par la decision des autorites sud-africaines de rejeter un appel contre la peine de mort prononcee contre M. Maloise, Conscient que !'execution de cette condamnation a mort aggraverait encore la situation en Afrique du Sud, s Question ayant fait I'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982 et 1983. 6 Voir Documents officie/s du Consei/ de securite, trente­ neuvieme annee, Supplement de janvier, fevrier et mars /984. 2 1. Demande aux autorites sud-africaines de com­ muer la peine de mort prononcee contre M. Maloise; 2. Prie instamment tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformement a la Charte des Nations Unies, aux resolutions du Conseil de securite et aux instruments intemationaux pertinents, pour sauver la vie de M. Malesela Benjamin Maloise. Adoptee a /' unanimite ii la 2512' seance. Decisions A sa 2548e seance, le 16 aout 1984, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Afrique du Sud, de l' Algerie, de l' Argentine, du Nigeria, de la Tcheco­ slovaquie et de la Thailande a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La ques­ tion de 1' Afrique du Sud : lettre, en date du 8 aout 1984, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de 1' Algerie aupres de l'Organisation des Nations Unies (S/166927)'. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire, au President par inte­ rim du Comite special contre l'apartheid. 1 Ibid., Supplement de jui//et, aout et septembre /984.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/560 (1985)
IntituléAfrique du Sud (12 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/560(1985)
Texte intégral persistant entre l'lran et l'lraq, notent que, selon les conclusions du rapport de l'expert medical commis par le Secretaire generaP2, des armes chimiques ont ete utilisees contre des soldats iraniens au cours des hostilites entre les deux pays. « Ils rappellent la declaration faite le 30 mars 1984 par le President du Conseil de securite au nom des membres du ConseiP', condamnent a nouveau energiquement l'emploi renouvele d'armes chi­ miques dans ce conflit et toute utilisation qui pour­ rait etre faite de telles armes a l'avenir, renouvellent leur appel pressant en faveur du strict respect du Protocole de Geneve de 192534 qui interdit l'emploi a la guerre d'armes chimiques, emploi qui a ete a juste titre condamne par la communaute mondiale. « Les membres du Conseil condamnent toutes Jes violations du droit humanitaire international et 32 Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, S~f plement d'avril, mai et juin /985, document S/17127 et Add. I. 3 Voir Resolutions et decisions du Conseil de securite, /984, p. 11. 34 Societe des Nations, Recueil des Traites, vol. XCIV (1929), n° 2138, p. 65. prient instamment Jes deux parties d'observer Jes principes et les regles generalement reconnus du droit humanitaire international qui sont applicables aux conflits armes ainsi que Jes obligations qui leur incombent en vertu des conventions internationales destinees a eviter OU a attenuer les souffrances hu­ maines causees par la guerre. En meme temps, ils demandent instamment la cessation des hostilites et demeurent convaincus qu'un reglement rapide, complet, juste et honorable, acceptable par les deux parties, est essentiel et sert les interets de la paix et de la securite internationales. « Les membres du Conseil expriment toute leur gratitude et leur plein appui au Secretaire general pour le rapport qu'il a presente sous la cote S/ 17097. Ils sont disposes a inviter, le moment venu, les deux parties a participer a une reprise de l'examen de tous les aspects du conflit. Ils deman­ dent instamment aux parties de cooperer avec le Conseil de securite et le Secretaire general dans le cadre des efforts qu'ils deploient pour ramener la paix aux peuples d'lran et d'lraq. » LA QUESTION DE L'AFRIQUE DU SUD' Decisions A sa 2571 e seance, le 8 mars 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Afrique du Sud, de la Guinee, de la Republique arabe syrienne, de la Repu­ blique-Unie de Tanzanie, du Viet Nam et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 28 fevrier 1985, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent adjoint de l'Egypte aupres de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/169913•)». A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire, au President par interim du Comite special contre l'apartheid. Resolution 560 (1985) du 12 mars 1985 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 473 (1980), 554 (1984) et 556 (1984), dans lesquelles, entre autres dispositions, il exi­ geait que les Africains autochtones cessent d'etre dera­ cines, deplaces et prives de leur nationalite, 35 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983 et 1984. 36 Voir Documents officiels du Consei/ de securite, quarantieme annee, Supplement de Janvier, fevrier et mars 1985. 7 Notant avec une vive preoccupation !'aggravation de la situation en Afrique du Sud du fait qu'a plusieurs reprises des adversaires sans defense de l'apartheid ont ete massacres dans differentes communes a travers l'Afrique du Sud et que, tout recemment, des Africains qui manifestaient contre les expulsions par la force ont ete massacres a Crossroads, Gravement preoccupe par l'arrestation arbitraire de membres du United Democratic Front et d'autres orga­ nisations de masse opposees au regime d'apartheid, Vivement preoccupe par l'accusation de «haute trahison» portee contre Mme Albertina Sisulu, M. Archie Gumede, M. George Sewpershad, M. M. J. Naidoo, le reverend Frank Chikana, M. Ismael Moham­ med, M. Mewa Ramgobin, M. Cassim Saloojee, M. Paul David, M. Essop Jasset, M. Curtis Nkondo, M. Aubrey Mokoena, M. Thomazile Qweta, M. Sisa Njikelana, M. Sam Kikine et M. Isaac Ngcobo, diri­ geants du United Democratic Front, et d'autres adver­ saires de l'apartheid pour leur participation a la cam­ pagne non violente pour une Afrique du Sud unie, non raciale et democratique, Conscient que l'intensification de la repression et les accusations de « haute trahison » portees contre les prin­ cipaux adversaires de )'apartheid visent a renforcer encore le regime de la minorite raciste, Preoccupe de ce que la repression affaiblit encore les chances d'un reglement pacifique du conflit sud-africain, Preoccupe par la politique de l' Afrique du Sud raciste qui a deracine, prive de leur nationalite et depossede ace jour trois millions et demi d'Africains autochtones, gonflant ainsi les rangs des millions de ceux qui etaient deja voues au chomage permanent et a la faim, Notant avec indignation que la politique de ban­ toustanisation de l'Afrique du Sud vise egalement a creer des bases internes pour la fomentation d'un conflit fratricide, 1. Condamne energiquement le regime de Pretoria pour le massacre d' Africains sans defense qui manifestaient contre leur expulsion par la force de Crossroads et d'autres localites; 2. Condamne energiquement l'arrestation arbitraire par le regime de Pretoria de membres du United Delll.o­ cratic Front et d'autres organisations de masse opposees a la politique d'apartheid de l'Afrique du Sud; 3. Demande au regime de Pretoria de liberer im­ mediatement et sans condition tous Jes prisonniers et detenus politiques, y compris Nelson Mandela, et tous Jes autres dirigeants noirs avec lesquels ii devra traiter !ors de toute discussion valable concernant l'avenir du pays; 4. Demande egalement au regime de Pretoria de retirer l'inculpation de «haute trahison» portee contre Jes dirigeants du United Democratic Front et de Jes liberer immediatement et sans condition; 5. Fait l'eloge de la resistance unie et massive du peu­ ple opprime d'Afrique du Sud contre !'apartheid et reaffirme la legitimite de sa Jutte pour une Afrique du Sud unie, non raciale et democratique; 6. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur !'application de la presente resolution; 7. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a l'unanimite a la 2574e seance. Decisions A sa 2600e seance, le 25 juillet 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Afrique du Sud, de Cuba, du Kenya et du Mali a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : «La question de l'Afrique du Sud: « Lettre, en date du 24 juillet 1985, adressee au Presi­ dent du Conseil de securite par le representant permanent de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/ 17351 '); «Lettre, en date du 25 juillet 1985, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent du Mali aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/17356')». A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du re­ glement interieur provisoire, au President du Comite special contre !'apartheid. 37 Ibid., Supplement de Jui/let, aout et septembre 1985. 8 A sa 260le seance, le 26 juillet 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Ethiopie, de la Republique arabe syrienne, de la Republique centrafri­ caine, de la Republique democratique allemande, du Senegal et du Za'ire a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2602e seance, le 26 juillet 1985, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Yougoslavie a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 569 (1985) du 26 juillet 1985 Le Conseil de securite, Profondement preoccupe par !'aggravation de la situation en Afrique du Sud et la persistance des souffrances humaines que provoque dans ce pays le systeme d'apartheid, qu'il condamne avec force, Indigne par les mesures de repression et condamnant Jes arrestations arbitraires de centaines de personnes, Considerant que l'instauration de l'etat d'urgence dans trente-six districts de la Republique sud-africaine constitue une grave deterioration de la situation dans ce pays, Considerant comme totalement inacceptable la pra­ tique par le Gouvernement sud-africain des detentions sans jugement et des deplacements par la force, ainsi que la legislation discriminatoire en place, Reconnaissant la legitimite des aspirations de !'ensem­ ble de la population sud-africaine a beneficier de tous les droits civils et politiques et a etablir une societe unie, sans distinction de race et democratique, Reconnaissant en outre que la cause meme de la situa­ tion en Afrique du Sud reside dans la politique d'apart­ heid et les pratiques du Gouvernement sud-africain, I. Condamne energiquement le systeme d'apartheid ainsi que les politiques et pratiques qui en decoulent; 2. Condamne energiquement Jes arrestations mas­ sives et les detentions auxquelles a recemment procede le gouvernement de Pretoria et les meurtres qui ont ete commis; 3. Condamne energiquement l'etablissement de l'etat d'urgence dans les trente-six districts oil ii a ete instaure et demande sa levee immediate; 4. Demande au Gouvernement sud-africain de liberer immediatement et sans condition tous les prison­ niers et detenus politiques et, en premier lieu, M. Nelson Mandela; 5. Reajfirme que seules l'eradication totale de !'apartheid et l'instauration en Afrique du Sud d'une societe libre, unie et democratique sur la base du suffrage universe! peuvent conduire a une solution; 6. Demande instamment aux Etats Membres de !'Organisation de prendre des mesures a l'encontre de l'Afrique du Sud, telles que Jes mesures suivantes:
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/561 (1985)
IntituléIsraël-Liban (17 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/561(1985)
Texte intégral dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par 10 voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (Australie, Dane­ mark, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lr­ lande du Nord). Asa 2573e seance, le 12 mars 1985, le Conseil a decide d'inviter le representant du Nigeria a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2575e seance, le 17 avril 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants d'lsrael et du Liban a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La situation au Mayen-Orient : rapport du Se­ cretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/17093')». Resolution 561 (1985) du 17 avril 1985 Le Consei/ de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 501 (1982), 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses resolutions relatives a la situation au Liban, Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban, en date du 11 avril 1985° et prenant acte des observations qu'il contient, Prenant acte de la lettre, en date du 27 mars 1985, adressee au Secretaire general par le representant perma­ nent du Liban', Repondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de six mois, soit jusqu'au 19 octobre 1985; 2. Reaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'integrite territoriale, de la souverainete et de l'indepen­ dance du Liban a l'interieur de ses frontieres interna­ tionalement reconnues; 3. Sou/igne a nouveau le mandat et les principes generaux concernant la Force, tels qu'ils sont enonces dans le rapport du Secretaire general en date du 19 mars 19788 approuve par la resolution 426 (1978), et demande a toutes les parties interessees de cooperer pleinement avec la Force pour qu'elle remplisse integralement son mandat; 5 Voir Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, Supplement d'avril, mai et Juin 1985. 6 Ibid., document S/17093. 7 Ibid., quarantieme annee, Supplement de Janvier, ffrrier et man /985, document S/17062. s Ibid., trente-troisieme annee, Supplement de Janvier, fevrier et mars 1978, document S/12611. 2 4. Reaffirme qu'il convient que la Force remplisse in­ tegralement son mandat, tel qu'il est defini dans les reso­ lutions 425 (1978), 426 (l 978) et dans toutes les autres resolutions pertinentes; 5. Prie le Secretaire general de poursuivre les consul­ tations avec le Gouvernement libanais et les autres par­ ties directement interessees au sujet de l'application de la presente resolution et de faire rapport au Conseil. Adoptee a Ja 2575' seance par 13 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique so­ cialiste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). Decision Dans une lettre, en date du 29 avril 1985•, le Secretaire general a informe le Conseil de securite que le comman­ dant de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, le general Carl-Gustav Stahl, de la Suede, souhaitait se demettre de ses fonctions et que lui-meme avait l'intention, sous reserve des consultations d'usage, de nommer le general Gustav Hagglund, de la Finlande, au paste de commandant de la Force a compter du 1 er juin 1985. Dans une lettre, en date du 3 mai 10, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : « Je tiens a vous faire savoir que j'ai porte votre let­ tre, en date du 29 avril 1985•, cor,cernant votre inten­ tion de nommer le general Gustav Hagglund, de la Finlande, au poste de commandant de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement a l'at­ tention des membres du Conseil de securite. Ils ont examine cette question au cours de consultations officieuses, le 1 er mai, et ont approuve la proposition formulee dans votre lettre. » Asa 2581 e seance, le 21 mai 1985, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee « La situation au Mayen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement (S/1717711)». Resolution 563 (1985) du 21 mai 1985 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement' ', 9 S/17147. 10 S/17148. 11 Voir Dornme111s ,!fftciels du Conseil de securile, quarantieme annee, Supplement d'avril, mai e1111in 1985. 1~ Ibid., document S/17177.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/562 (1985)
IntituléNicaragua-Etats-Unis (10 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/562(1985)
Texte intégral LETIRE, EN DATE DU 6 MAI 1985, ADRESSEE AU PRESIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DU NICARAGUA AUPRES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Decisions Asa 2577e seance, le 8 mai 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de I' Algerie, du Bresil, de l'Equateur, de l'Ethiopie, du Mexique, du Nicaragua, de la Republique-Unie de Tanzanie et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion intitulee «Lettre, en date du 6 mai 1985, adressee au President du Conseil de securite par le representant per­ manent du Nicaragua aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/17156')». Asa 2578e seance, le 9 mai 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Bolivie, de Chypre, de la Colombie, de Cuba, du Guatemala, de la Mongolie, de la Pologne, de la Republique dominicaine, de la Repu­ blique islamique d'lran et du Zimbabwe a participer, sans droit de vote, a la discussion de Ja question. Asa 2579e seance, le 10 mai 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de !'Argentine, du Guyana, de la Republique democratique allemande, de la Republique democratique populaire lao et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2580e seance, le 10 mai 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants du Costa Rica, de l'Espagne, du Honduras et de la Republique arabe syrienne a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 562 (1985) du 10 mai 1985 Le Conseil de securite, Ayant entendu la declaration du representant perma­ nent du Nicaragua aupres de !'Organisation des Nations Uniess6, Ayant entendu egalement les declarations faites par les representants de plusieurs Etats Membres de !'Orga­ nisation des Nations Unies au cours du debat, Rappe/ant sa resolution 530 (1983), dans Jaquelle ii reaffirme le droit du Nicaragua et de tous les autres pays de la region de vivre dans la paix et la securite, a l'abri de toute ingerence exterieure, Rappe/ant ega/ement la resolution 38/10 de l'Assemblee generale, dans laquelle celle-ci a reaffirme le 55 Voir Documents officiels du Conseil de securite, quarantieml' annee, Supplement d'avril, mai et juin 1985. 56 Ibid., quarantieme annee, 2577e seance. droit inalienable qu'ont tous Jes peuples de determiner leur propre forme de gouvernement et de choisir leur propre systeme economique, politique et social sans in­ gerence etrangere, coercition ou limitation aucune, Rappe/ant en outre la resolution 39/4 de l'Assemblee generale, dans Jaquelle l'Assemblee encourage les efforts du Groupe de Contadora et lance un appel pressant a tous Jes Etats interesses, a l'interieur et a l'exterieur de la region, pour qu'ils cooperent pleinement avec !edit Groupe, au moyen d'un dialogue franc et constructif, de maniere a resoudre leurs differends, Rappe/ant la resolution 2625 (XXV) de l'Assemblee generale oil, a !'annexe, celle-ci proclame le principe selon lequel aucun Etat ne peut appliquer ni encourager l'usage de mesures economiques, politiques ou de toute autre nature pour contraindre un autre Etat a subor­ donner l'exercice de ses droits souverains et pour obtenir de Jui des avantages de quelque ordre que ce soit, Reaffirmant le principe selon lequel tous les Etats Membres doivent s'acquitter de bonne foi des obliga­ tions qu'ils ont contractees en vertu de la Charte des Nations Unies, 1. Reajjirme la souverainete du Nicaragua et des autres Etats et leur droit inalienable de choisir librement leur systeme politique, economique et social et de mener leurs relations internationales en fonction des interets de leur peuple et sans ingerence etrangere, subversion, coercition directe ou indirecte ni menaces de quelque sorte que ce soit; 2. Reaffirme de nouveau son appui energique au Groupe de Contadora et lui demande instamment d'in­ tensifier ses efforts de paix dont ii est convaincu qu'ils ne pourront prosperer qu'avec l'appui politique veritable de tous Jes Etats interesses; 3. Demande a tousles Etats de s'abstenir de prendre, contre tout Etat de la region, des mesures politiques, economiques ou militaires quelconques qui pourraient nuire a la realisation des objectifs de paix du Groupe de Contadora, d'appuyer ou d'encourager de telles mesures; 4. Demande aux Gouvernements des Etats-Unis d'Amerique et du Nicaragua de reprendre le dialogue qu'ils avaient entame a Manzanillo (Mexique) en vue de parvenir a des accords qui contribueraient a la nor­ malisation de Jeurs relations et a la detente dans Ja region; 5. Prie le Secretaire general de tenir le Conseil de securite informe de !'evolution de la situation et de l'ap­ plication de la presente resolution; 6. Decide de rester saisi de Ja question. Adoptee ii l'unanimite ii la 2580' seance ii la suite d'un vote separe sur chaque para­ graphe'. 57 Le huitieme alinea du preambule et Jes paragraphes I et 2 du dispositif du pro jet de resolution contenu dans le document S/ 17172 n'ont pas ete adoptes. 14
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/563 (1985)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (21 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/563(1985)
Texte intégral dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par 10 voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (Australie, Dane­ mark, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lr­ lande du Nord). Asa 2573e seance, le 12 mars 1985, le Conseil a decide d'inviter le representant du Nigeria a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2575e seance, le 17 avril 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants d'lsrael et du Liban a parti­ ciper, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La situation au Mayen-Orient : rapport du Se­ cretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban (S/17093')». Resolution 561 (1985) du 17 avril 1985 Le Consei/ de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978), 426 (1978), 501 (1982), 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses resolutions relatives a la situation au Liban, Ayant etudie le rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au Liban, en date du 11 avril 1985° et prenant acte des observations qu'il contient, Prenant acte de la lettre, en date du 27 mars 1985, adressee au Secretaire general par le representant perma­ nent du Liban', Repondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle periode interimaire de six mois, soit jusqu'au 19 octobre 1985; 2. Reaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'integrite territoriale, de la souverainete et de l'indepen­ dance du Liban a l'interieur de ses frontieres interna­ tionalement reconnues; 3. Sou/igne a nouveau le mandat et les principes generaux concernant la Force, tels qu'ils sont enonces dans le rapport du Secretaire general en date du 19 mars 19788 approuve par la resolution 426 (1978), et demande a toutes les parties interessees de cooperer pleinement avec la Force pour qu'elle remplisse integralement son mandat; 5 Voir Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, Supplement d'avril, mai et Juin 1985. 6 Ibid., document S/17093. 7 Ibid., quarantieme annee, Supplement de Janvier, ffrrier et man /985, document S/17062. s Ibid., trente-troisieme annee, Supplement de Janvier, fevrier et mars 1978, document S/12611. 2 4. Reaffirme qu'il convient que la Force remplisse in­ tegralement son mandat, tel qu'il est defini dans les reso­ lutions 425 (1978), 426 (l 978) et dans toutes les autres resolutions pertinentes; 5. Prie le Secretaire general de poursuivre les consul­ tations avec le Gouvernement libanais et les autres par­ ties directement interessees au sujet de l'application de la presente resolution et de faire rapport au Conseil. Adoptee a Ja 2575' seance par 13 voix contre zero, avec 2 abstentions (Republique so­ cialiste sovietique d'Ukraine, Union des Republiques socia­ listes sovietiques). Decision Dans une lettre, en date du 29 avril 1985•, le Secretaire general a informe le Conseil de securite que le comman­ dant de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, le general Carl-Gustav Stahl, de la Suede, souhaitait se demettre de ses fonctions et que lui-meme avait l'intention, sous reserve des consultations d'usage, de nommer le general Gustav Hagglund, de la Finlande, au paste de commandant de la Force a compter du 1 er juin 1985. Dans une lettre, en date du 3 mai 10, le President du Conseil a informe le Secretaire general de ce qui suit : « Je tiens a vous faire savoir que j'ai porte votre let­ tre, en date du 29 avril 1985•, cor,cernant votre inten­ tion de nommer le general Gustav Hagglund, de la Finlande, au poste de commandant de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement a l'at­ tention des membres du Conseil de securite. Ils ont examine cette question au cours de consultations officieuses, le 1 er mai, et ont approuve la proposition formulee dans votre lettre. » Asa 2581 e seance, le 21 mai 1985, le Conseil a procede a la discussion de la question intitulee « La situation au Mayen-Orient : rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement (S/1717711)». Resolution 563 (1985) du 21 mai 1985 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le dega­ gement' ', 9 S/17147. 10 S/17148. 11 Voir Dornme111s ,!fftciels du Conseil de securile, quarantieme annee, Supplement d'avril, mai e1111in 1985. 1~ Ibid., document S/17177. Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1985; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la reso­ lution 338 (1973). Adopu!e iI l'unanimite ii la 2581' seance. Decisions A la meme seance, apres !'adoption de la resolu­ tion 563 (1985), le President a fait la declaration suivante'3 : «Apropos de la resolution qui vient d'etre adoptee sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire ·suivante : «Comme on le sait, il est dit au paragraphe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement12 que, «malgre le calme qui regne actuellement dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure poten­ tiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous les aspects du probleme du Moyen-Orient». Cette declaration du Secretaire general reflete Jes vues du Conseil de securite. )) Le 24 mai 1985, a la suite de consultations avec les membres du Conseil, le President a fait en leur nom la de­ claration suivante' • : «Les membres du Conseil de securite expriment leur profonde preoccupation devant la recrudescence des actes de violence enregistres ces derniers jours dans certaines regions du Liban. « Ils prennent acte de la declaration publiee le 22 mai 1985 par le Secretaire general, dans laquelle ii est egalement fait etat de la situation qui regne a l'in­ terieur et autour des camps de refugies palestiniens et de l'appel que le Secretaire general a lance a toutes les parties concernees pour qu'elles deploient tous les efforts possibles afin de mettre fin a la violence qui touche la population civile, et appuient pleinement cette declaration et cet appel. « Ils reaffirment que la souverainete, l'independance et l'integrite territoriale du Liban doivent etre respectees. 13 S/17206. 14 S/17215. 3 «Repondant a un souci d'ordre humanitaire, ils Ian­ cent un appel pressant a la moderation afin de soulager les souffrances de la population civile du Liban. » A sa 2582e seance, le 31 mai 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Liban, de Malte et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La situa­ tion au Moyen-Orient : lettre, en date du 30 mai 1985, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Egypte aupres de !'Orga­ nisation des Nations Unies (S/17228')». A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisation de libe­ ration de la Palestine et que cette invitation lui confere­ rait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du regle­ ment interieur provisoire. Adoptee par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (Austra/ie, Dane­ mark, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lr­ lande du Nord). Resolution 564 (1985) du 31 mai 1985 Le Conseil de securite, Rappe/ant la declaration faite le 24 mai 1985 par le President au nom des mem bres du Conseil 1 •, concernant !'intensification de la violence dans certaines regions du Liban, Alarme par la recrudescence des actes de violence touchant la population civile, y compris les Palestiniens vivant dans Jes camps de refugies, qui a cause de tra­ giques pertes en vies humaines et des degats materiels de toutes parts, 1. Exprime iI nouveau son extreme preoccupation devant les lourdes pertes en vies humaines et les graves dommages materiels qui touchent la population civile du Liban et demande a toutes Jes parties concernees de met­ tre fin aux actes de violence commis contre la population civile du Liban, en particulier dans Jes camps de refugies palestiniens et aux alentours; 2. Reitere ses appels en faveur du respect de la souverainete, de l'independance et de l'integrite ter­ ritoriale du Liban; 15 Voir Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1985.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/564 (1985)
IntituléLiban (31 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/564(1985)
Texte intégral Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement la resolution 338 (1973) du Conseil de securite; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1985; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur !'evolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la reso­ lution 338 (1973). Adopu!e iI l'unanimite ii la 2581' seance. Decisions A la meme seance, apres !'adoption de la resolu­ tion 563 (1985), le President a fait la declaration suivante'3 : «Apropos de la resolution qui vient d'etre adoptee sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, je suis autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire ·suivante : «Comme on le sait, il est dit au paragraphe 26 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement12 que, «malgre le calme qui regne actuellement dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure poten­ tiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous les aspects du probleme du Moyen-Orient». Cette declaration du Secretaire general reflete Jes vues du Conseil de securite. )) Le 24 mai 1985, a la suite de consultations avec les membres du Conseil, le President a fait en leur nom la de­ claration suivante' • : «Les membres du Conseil de securite expriment leur profonde preoccupation devant la recrudescence des actes de violence enregistres ces derniers jours dans certaines regions du Liban. « Ils prennent acte de la declaration publiee le 22 mai 1985 par le Secretaire general, dans laquelle ii est egalement fait etat de la situation qui regne a l'in­ terieur et autour des camps de refugies palestiniens et de l'appel que le Secretaire general a lance a toutes les parties concernees pour qu'elles deploient tous les efforts possibles afin de mettre fin a la violence qui touche la population civile, et appuient pleinement cette declaration et cet appel. « Ils reaffirment que la souverainete, l'independance et l'integrite territoriale du Liban doivent etre respectees. 13 S/17206. 14 S/17215. 3 «Repondant a un souci d'ordre humanitaire, ils Ian­ cent un appel pressant a la moderation afin de soulager les souffrances de la population civile du Liban. » A sa 2582e seance, le 31 mai 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants du Liban, de Malte et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La situa­ tion au Moyen-Orient : lettre, en date du 30 mai 1985, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent de l'Egypte aupres de !'Orga­ nisation des Nations Unies (S/17228')». A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisation de libe­ ration de la Palestine et que cette invitation lui confere­ rait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du regle­ ment interieur provisoire. Adoptee par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (Austra/ie, Dane­ mark, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lr­ lande du Nord). Resolution 564 (1985) du 31 mai 1985 Le Conseil de securite, Rappe/ant la declaration faite le 24 mai 1985 par le President au nom des mem bres du Conseil 1 •, concernant !'intensification de la violence dans certaines regions du Liban, Alarme par la recrudescence des actes de violence touchant la population civile, y compris les Palestiniens vivant dans Jes camps de refugies, qui a cause de tra­ giques pertes en vies humaines et des degats materiels de toutes parts, 1. Exprime iI nouveau son extreme preoccupation devant les lourdes pertes en vies humaines et les graves dommages materiels qui touchent la population civile du Liban et demande a toutes Jes parties concernees de met­ tre fin aux actes de violence commis contre la population civile du Liban, en particulier dans Jes camps de refugies palestiniens et aux alentours; 2. Reitere ses appels en faveur du respect de la souverainete, de l'independance et de l'integrite ter­ ritoriale du Liban; 15 Voir Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1985. 3. Demande a toutes les parties de prendre les mesures necessaires pour soulager les souffrances causees par les actes de violence en facilitant en par­ ticulier la tache des institutions des Nations Unies, notamment l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les refugies de Palestine dans le Proche­ Orient, et des organisations non gouvernementales, telles que le Comite international de la Croix-Rouge, qui fournissent une aide humanitaire a toutes les personnes touchees, et souligne la necessite d'assurer la securite de tout le personnel de ces organisations; 4. Fait appel a toutes les parties interessees pour qu'elles cooperent avec le Gouvernement libanais et le Secretaire general en vue d'assurer !'application de la presente resolution et prie le Secretaire general d'en ren­ dre compte au Conseil de securite; 5. Reaffirme son intention de continuer a suivre de pres la situation. Adoptee a /'unanimite a la 2582' seance. Decisions Asa 2604e seance, le 12 septembre 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, de la Jordanie et du Qatar a participer, sans droit de vote, a la discus­ sion de la question intitulee « La situation dans les terri­ toires arabes occupes : lettre, en date du 11 septembre 1985, adressee au President du Conseil de securite par le representant permanent du Qatar aupres de !'Organisa­ tion des Nations Unies (S/17456'0)». A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisation de libe­ ration de la Palestine et que cette invitation lui confere­ rait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par 10 voix contre une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (Australie, Dane­ mark, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrlande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande du representant du Qatar'' d'adresser une in­ vitation a M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2605e seance, le 13 septembre 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Republique arabe 16 Ibid., Supplement de Jui/let, aoiit et septembre 1985. 17 Document S/17461, incorpore dans le compte rendu de la 2604e seance. 4 syrienne et de la Republique islamique d'Iran a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du re­ glement interieur provisoire, au President du Comite pour l'exercice des droits inalienables du peuple pales­ tinien. A sa 26 l 9e seance, le 10 octo bre 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants d'Israel, du Kowe1t et de la Republique arabe syrienne a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « Le pro­ bleme du Moyen-Orient, y compris la question palesti­ nienne : lettre, en date du 30 septembre 1985, adressee au President du Conseil de securite par le representant per­ manent de l'Inde aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/175071•)». A la meme seance, le Conseil a egalement decide, a la suite d'un vote, qu'une invitation a participer au debat serait adressee au representant de !'Organisation de libe­ ration de la Palestine et que cette invitation lui confere­ rait les memes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de !'article 37 du reglement interieur provisoire. Adoptee par 10 voix cont re une (Etats-Unis d'Amerique), avec 4 abstentions (Australie, Dane­ mark, France, Rovaume-Uni de Grande-Bretagne ~I d'lrlande du Nord). A la meme seance, le Conseil a en outre decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite ~o~r l'exercice des droits inalienables du peuple pales­ tm1en. A sa 2620e seance, le 10 octobre 1985, le Conseil a decide ~'inviter les representants de l'Algerie, du Maroc, du Pakistan, de la Tchecoslovaquie et de la Yougoslavie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant du Kowei't' ', d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. 18 Document Si 17558, incorpore dans le compte rendu de la 2620c seance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/565 (1985)
IntituléChypre (14 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/565(1985)
Texte intégral LA SITUATION A CHYPRE'8 Decisions Asa 2591e seance, le 14 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre (S/17227 et Add.I et 2'9)». A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Ozer Koray en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 565 (1985) du 14 join 1985 Le Consei/ de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 31 mai 1985 et du 14 juin60 et du 11 juin 19856', Notant que le Secretaire general a recommande que le Conseil de securite prolonge pour une nouvelle periode de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre, Notant ega/ement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans l'ile ii est necessaire de maintenir la Force a Chypre au-dela du 15 juin 1985, Reqffirmant les dispositions de sa resolution 186 (1964) et des autres resolutions pertinentes, 1. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 decembre 1985, le stationnement a Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 ( 1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bans offices, de tenir le Conseil de securite informe des progres realises et de lui presenter un rapport sur l'appli­ cation de la presente resolution le 30 novembre 1985 au plus tard; 3. Demande a toutes les parties interessees de conti­ nuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptee a /'unanimite a la 2591' seance. 58 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1%5, 1%6, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983 et 1984. 59 Voir Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1985. 60 Ibid., documents S/17227 et Add.2. 61 Ibid., Add.I. 15 Decisions A la 2607e seance62, le 20 decembre 1985, avant d'ajourner la seance, le President a fait la declaration suivante au nom des membres du Consei1•1 : « Le Conseil de securite est saisi de la question de Chypre depuis I 964. Les membres du Conseil de securite ant ete tenus informes des efforts entrepris par le Secretaire general en aout 1984 dans le cadre de la mission de bans offices dont l'avait charge le Conseil. « Les membres du Conseil ont entendu, le 20 sep­ tembre 1985, un rapport oral du Secretaire general au cours duquel celui-ci leur faisait savoir qu'il conside­ rait que son initiative avait rapproche les positions des deux parties plus que jamais auparavant et exprimait la conviction que les progres realises jusqu'a present devraient aboutir rapidement a un accord sur le cadre d'un reglement juste et durable de la question de Chypre, conformement aux principes de la Charte. Reiterant leur appui a la souverainete, a l'indepen­ dance, a l'integrite territoriale, a l'unite et au non­ alignement de la Republique de Chypre, les membres du Conseil ont declare appuyer energiquement la mis­ sion entreprise par le Secretaire general en vertu du mandat que lui avait confie le Conseil. « Les membres du Conseil de securite demandent done a toutes les parties de s'employer tout specia­ lement, en cooperation avec le Secretaire general, a arriver rapidement a un accord.» Asa 2635e seance, le 12 decembre 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de l' Autriche, de Chypre, de la Grece et de la Turquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La situation a Chypre : rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre (S/17657 et Add. I et 264)». A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation a M. Ozer Koray en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 578 (1985) du 12 decembre 1985 Le Consei/ de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur !'operation des Nations Unies a Chypre, en date du 62 La question a l'ordre du jour etait : Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud. 63 S/17486. 64 Voir Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1985.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/566 (1985)
IntituléNamibie (19 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/566(1985)
Texte intégral A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Burkina Faso, de l'Egypte et de Madagascar•', d'adresser une invitation a M. Sam Nujoma en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2584e seance, le 11 juin 1985: le Conseil a decide d'inviter les representants de !'Afghanistan, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Kenya, de la Malaisie, de la Pologne, de la Republique arabe syrienne et de Sri Lanka a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2585e seance, le 11 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants du Botswana, du Bresil, de la Bulgarie, de la Mongolie et de la Republique democra­ tique populaire lao a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande du representant du Soudan••, d'adresser une invitation a M. Clovis Maksoud en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2586e seance, le 12 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Chypre, du Mozambique, des Seychelles et du Viet Nam a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2587e seance, le 12 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants des Emirats arabes unis, d'Hai:ti, du Japon, de la Tchecoslovaquie et du Zim­ babwe a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2588e seance, le 13 juin 1985, le Conseil a decide, sur la demande des representants du Burkina Faso, de l'Egypte et de Madagascar•1, d'adresser une invitation a M. Mfanafuthi J. Makatini en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 2589e seance, le 13 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de !'Argentine, de la Bolivie, du Congo et de la Hongrie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 4s Document S/17244, incorpore dans le compte rendu de la 2583e seance. 46 Document S/17255, incorpore dans le compte rendu de la 2585' seance. 47 Document S/17264, incorpore dans le compte rendu de la 2588• seance. 11 A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite special charge d'etudier la situation en ce qui concerne !'application de la Declaration sur l'octroi de l'indepen­ dance aux pays et aux peuples coloniaux. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Burkina Faso, de l'Egypte et de Madagascar••, d'adresser une invitation a M. Gora Ebrahim en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. Asa 259oe seance, le 14 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de la Barbade et du Lesotho a participer, sans droit de vote, a la discussion de la ques­ tion. Asa 2592e seance, le 14 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter le representant de Malte a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide, sur la demande des representants du Burkina Faso, de l'Egypte et de Madagascar••, d'adresser une invitation a M. Neo Mnumzana en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2594e seance, le 17 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Republique islamique d'lran a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2595e seance, le 19 juin 1985, le Conseil a decide d'inviter le representant du Guatemala a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 566 (1985) du 19 juin 1985 Le Conseil de securite, Ayant examine les rapports du Secretaire general'', 48 Document S/ 17265, incorpore dans le compte rendu d· la 2589• seance, 49 Document SI 17271, incorpore dans le compte rendu de la 2592• seance, 50 Documents officiels du Conseil de securite, trente-huitieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1983, document S/16237, et ibid., quarantieme annee, Supplement d'avril, mai et juin 1985, document S/17242, Ayant entendu la declaration du President par interim du Conseil des Nations Unies pour la Namibie'1, Ayant examine la declaration de M. Sam Nujoma, president de la South West Africa People's Organiza­ tion', Felicitant la South West Africa People's Organization d'etre disposee a cooperer pleinement avec le Secretaire general de l'Organisation des Nations Unies et son representant special a l'application du plan des Nations Unies pour l'independance de la Namibie enonce dans la resolution 435 (1978) du Conseil de securite et notam­ ment de s'etre declaree prete a signer et observer un accord de cessez-le-feu avec l'Afrique du Sud, Rappe/ant les resolutions 1514 (XV) et 2145 (XXI) de l'Assemblee generate, en date respectivement du 14 decembre 1960 et du 27 octobre 1966, Rappe/ant et reaffirmant ses resolutions 269 (1969), 276 (1970), 301 (1971), 385 (1976), 431 (1978), 432 (1978), 435 (1978), 439 (1978), 532 (1983) et 539 (1983), Rappe/ant la declaration faite le 3 mai 1985 par le President du Conseil de securite au nom des membres du Conseil'2, dans laquelle il declarait notamment que la decision de mettre en place un pretendu gouvernement provisoire en Namibie etait nulle et non avenue, Gravement preoccupe par la tension et l'instabilite engendrees par la politique hostile que mene le regime d'apartheid dans toute l'Afrique australe et par la menace de plus en plus grave que son utilisation persis­ tante de la Namibie comme base pour lancer des atta­ ques armees et des actions destabilisatrices contre les Etats africains de la region fait peser sur la securite de la region ainsi que par Jes incidences plus larges de cette menace sur la paix et la securite internationales, Reaffirmant la responsabilite juridique de !'Organisa­ tion des Nations Unies a l'egard de la Namibie et la responsabilite principale qui revient au Conseil de securite de veiller a !'application de ses resolutions, en particulier Jes resolutions 385 (1976) et 435 (1978), qui contiennent le plan des Nations Unies pour l'indepen­ dance de la Namibie, Notant que 1985 marque le quarantieme anniversaire de la creation de !'Organisation des Nations Unies et le vingt-cinquieme anniversaire de !'adoption de la Decla­ ration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peuples coloniaux, et constatant avec une profonde pre­ occupation que !'Organisation est saisie depuis sa crea­ tion de la question de Namibie et que celle-ci n'est toujours pas reglee, Se fe/icitant de la campagne de plus en plus intense menee de toutes parts et dans le monde entier contre le regime raciste d'Afrique du Sud dans un effort concerte visant a mettre fin a !'occupation illegale de la Namibie et a !'apartheid, 1. Condamne I' Afrique du Sud pour son occupation persistante et illegale de la Namibie, au mepris flagrant des resolutions de l'Assemblee generale et des decisions du Conseil de securite; 51 Ibid., quarantieme annee, 2583' seance. 52 Voir p. IO. 12 2. Reaffirme la legitimite de la Jutte du peuple nami­ bien contre l'occupation illegale par le regime raciste d'Afrique du Sud et engage tous Jes Etats a accroitre leur assistance morale et materielle au peuple namibien; 3. Condamne ega/ement le regime raciste d'Afrique du Sud pour avoir mis en place un pretendu gouverne­ ment provisoire a Windhoek et declare que cette action, alors meme que le Conseil de securite siegeait, constitue un affront direct au Conseil et un defi manifeste a ses resolutions, particulierement a ses resolutions 435 ( 1978) et 439 (1978); 4. Declare que cette action est illegale, nulle et non avenue et affirme que ni !'Organisation des Nations Unies ni aucun Etat Membre ne la reconnaitront, ni ne reconnaitront aucun representant ou organe designe en application de cette action; 5. Exige que le regime raciste d'Afrique du Sud abroge immediatement cette action illegale et unila­ terale; 6. Condamne en outre l'Afrique du Sud pour !'obstruction qu'elle fait a !'application de la resolu­ tion 435 (1978) du Conseil de securite en insistant sur des .::onditions contraires aux dispositions du plan des Nations Unies pour l'independance de la Namibie; 7. Rejette une fois encore l'insistance que I' Afrique du Sud met a lier l'independance de la Namibie a des considerations extrinseques et sans pertinence aucune comme incompatible avec la resolution 435 ( 1978), d'autres decisions du Conseil de securite et les resolu­ tions de l'Assemblee generale sur la Namibie, notam­ ment sa resolution 1514 (XV); 8. Declare une fois encore que l'independance de la Namibie ne peut etre subordonnee au reglement de ques­ tions etrangeres a celles dont traite la resolution 435 ( 1978); 9. Reaffirme que la resolution 435 (1978) enorn,;ant le plan des Nations Unies pour l'independance de la Namibie est la seule base acceptee sur le plan interna­ tional pour un reglement pacifique du probleme nami­ bien et en exige !'application immediate et incondition­ nelle; 10. Affirme que Jes consultations entreprises par le Secretaire general conformement au paragraphe 5 de la resolution 532 ( 1983) ont confirme que toutes Jes ques­ tions en suspens liees a la resolution 435 (1978) ont ete resolues, sauf celle du choix du systeme electoral; 11. Decide de charger le Secretaire general de reprendre immediatement contact avec l'Afrique du Sud afin d'obtenir d'elle une indication de son choix quant au systeme electoral a appliquer pour !'election de l'assemblee constituante sous la supervision et le controle de !'Organisation des Nations Unies, comme le prescrit la resolution 435 ( 1978), en vue d'ouvrir la voie a !'adoption par le Conseil de securite de la resolution autorisant la mise en reuvre du plan des Nations Unies pour l'independance de la Namibie; 12. Exige que l'Afrique du Sud coopere pleinement avec le Conseil de securite et avec le Secretaire general a !'application de la presente resolution; 13. Avertit avec fermete l'Afrique du Sud que son refus de cooperer mettrait le Conseil de securite dans !'obligation de se reunir immediatement pour envisager !'adoption de mesures appropriees en application de la Charte des Nations Unies, y compris celles prevues au Chapitre Vil, afin d'exercer sur elle des pressions supple­ mentaires pour !'amener a se conformer aux resolutions susmentionnees; 14. Demande instamment aux Etats Membres de !'Organisation des Nations Unies qui ne l'ont pas encore fait d'envisager, en attendant, de prendre volontai­ rement des mesures appropriees contre l'Afrique du Sud qui pourraient comprendre Jes suivantes : a) Cessation de nouveaux investissements et adop­ tion de mesures de dissuasion a cette fin; b) Reexamen des relations maritimes et aeriennes avec I' Afrique du Sud; c) Interdiction de la vente de krugerrands et de toutes autres pieces frappees en Afrique du Sud; d) Restrictions dans le domaine des sports et des relations culturelles; 15. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur !'application de la presente resolution la premiere semaine de septembre 1985 au plus tard; 16. Decide de rester saisi de la question et de se reunir des qu'il aura re~u le rapport du Secretaire general pour examiner les progres realises dans l'application de la resolution 435 (1978) et, dans l'eventualite oil I' Afri­ que du Sud continuerait d'y faire obstruction, pour agir ~n vertu du paragraphe 13 de la presente resolution. Adoptee a la 2595' seance par 13 voix cont re zero, avec 2 abs­ tent ions (Etats-Unis d'Ame­ rique et Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lr/ande du Nord). Decisions Asa 2624e seance, le 13 novembre 1985, le Conseil a decide d'inviter les representants de l'Afrique du Sud, du Cameroun, du Canada, de Maurice, de la Republique arabe syrienne, de la Republique democratique allemande, du Senegal et de la Zambie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : « La situation en Namibie : «a) Lettre, en date du 11 novembre 1985, adressee au President du Conseil de securite par le represen­ tant permanent de l'Inde aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/1761853); 53 Voir Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, Supplement d'octobre, novembre et decembre 1985. 13 «b) Lettre, en date du 11 novembre 1985, adressee au President du Conseil de securite par le represen­ tant permanent de Maurice aupres de !'Organi­ sation des Nations Unies (S/1761913)». A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser des invitations, en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire, a une delegation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie dirigee par le President par interim de cet organe et au President du Comite special charge d'etudier la situation en ce qui concerne !'application de la Declaration sur l'octroi de l'independance aux pays et aux peuples coloniaux. A la meme seance, le Conseil a en outre decide, sur la demande des representants du Burkina Faso, de l'Egypte et de Madagascar1•, d'adresser une invitation a M. Andimba Toivo ja Toivo en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire. A sa 2625e seance, le 14 novembre 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Cuba, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Republique federale d' Allemagne et de la Tunisie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. Asa 2626e seance, le 14 novembre 1985, le Conseil a decide d'inviter le representant du Ghana a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire, au President du Comite special contre !'apartheid. Asa 2628e seance, le 15 novembre 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de la Republique islamique d'Iran et de la Tchecoslovaquie a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. 54 Document S/17624, incorpore dans le compte rendu de la 2624 e seance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/567 (1985)
IntituléAngola-Afrique du Sud (20 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/567(1985)
Texte intégral 30 novembre 1985 et du 11 décembre'' et du 9 décembre 198566, Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1985, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) et des autres résolutions pertinentes, 65 Ibid., documents S/17657 et Add.2. 66 Ibid., Add.l. 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1986, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 31 mai 1986 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité à la 2635' séance. PLAINTE DE L'ANGOLA CONTRE L'AFRIQUE DU SUD6' Décisions A sa 2596e séance, le 20 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Angola, de l'Argentine, des Bahamas, de Cuba, du Libéria, du Pakistan, de la République démocratique allemande, de la République-Unie de Tanzanie, de Sao Tomé-et-Principe, du Soudan et de la Yougoslavie à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 13 juin 1985, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 17267'') ». A sa 2597e séance, le 20 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Congo à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 567 (1985) du 20 juin 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du Ministre des relations extérieures de la République populaire d'Angola••, Rappelant ses résolutions 387 (1976), 418 (1977), 428 (1978), 447 (1979), 454 (1979), 475 (1980), 545 (1983) et 546 (1984), 67 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1978, 1979, 1980, 1981, 1983 et 1984. 68 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'avril, mai et juin /985. 69 Ibid., quaranrième année, 2596' ,éance. Gravement préoccupé par la recrudescence des actes d'agression persistants perpétrés sans provocation par le régime raciste d'Afrique du Sud, en violation de la sou­ veraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de l'Angola, comme le montre la récente attaque militaire dans la province de Cabinda, Conscient de la nécessité de prendre des mesures efficaces pour prévenir et éliminer toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales résultant des attaques militaires lancées par l'Afrique du Sud, 1. Condamne énergiquement l'Afrique du Sud pour avoir commis récemment un acte d'agression contre le territoire de l'Angola, dans la province de Cabinda, ainsi que pour avoir redoublé d'intensité ses actes d'agression perpétrés avec préméditation et sans provocation, qui constituent une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Angola et mettent grave­ ment en danger la paix et la sécurité internationales; 16 2. Condamne en outre énergiquement l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire international de la Namibie comme base pour lancer ses attaques armées et pour soutenir son occupation de certaines parties du ter­ ritoire de l'Angola; 3. Exige que l'Afrique du Sud retire sur-le-champ et sans condition toutes ses forces d'occupation du ter­ ritoire de l'Angola, mette fin à tous ses actes d'agression contre cet Etat et respecte scrupuleusement la souverai­ neté et l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola; 4. Considère quel' Angola a droit à une réparation et à une indemnisation appropriées pour tous les dom­ mages matériels qu'il a subis; 5. Prie le Secrétaire général de suivre l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2597' séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/568 (1985)
IntituléBotswana-Afrique du Sud (21 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/568(1985)
Texte intégral tuent une violation flagrante de la souveraineté et de l'in­ tégrité territoriale de l'Angola; 3. Condamne énergiquement l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire international de la Namibie comme base pour perpétrer des incursions armées et pour déstabiliser la République populaire d'Angola; 4. Exige une fois de plus que l'Afrique du Sud mette fin immédiatement à tous actes d'agression contre la République populaire d'Angola et retire sur-le-champ et sans condition toutes les forces occupant le territoire angolais et qu'elle respecte scrupuleusement la souverai­ neté, l'espace aérien, l'intégrité territoriale et l'indépen­ dance de l'Angola; 5. Félicite la République populaire d'Angola de l'appui indéfectible qu'elle apporte au peuple namibien dans la lutte juste et légitime qu'il mène contre l'occupa­ tion illégale de son territoire par l'Afrique du Sud et pour la jouissance de son droit inaliénable à l'autodétermina­ tion et à l'indépendance nationale; 6. Prie les Etats Membres de prêter d'urgence toute l'assistance nécessaire à la République populaire d'Angola en vue de renforcer sa capacité de défense; 7. Exige que l'Afrique du Sud indemnise intégra­ lement et adéquatement la République populaire d'Angola pour les pertes en vies humaines et les dom­ mages matériels résultant de ces actes d'agression; 8. Prie les Etats Membres et les organisations inter­ nationales de prêter d'urgence une assistance, matérielle et autre, à la République populaire d'Angola afin de faciliter la reconstruction immédiate de son infrastruc­ ture économique; 9. Prie le Secrétaire général de suivre l'évolution de la situation et de faire rapport au Conseil de sécurité selon que de besoin, le 30 juin 1986 au plus tard, sur l'ap­ plication de la présente résolution, en particulier de ses paragraphes 7 et 8; 10. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 263 I e séance à la suite d'un vote séparé sur le paragraphe 6 du dispositif. LETTRE, EN DATE DU 17 JUIN 1985, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DU BOTSWANA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 2598e séance, le 21 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, des Bahamas, du Botswana, du Lesotho, du Libéria, de la République démocratique allemande, des Seychelles et du Soudan à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée « Lettre, en date du 17 juin 1985, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/ 17279')». A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Vice-Président du Comité spécial contre l'apartheid en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire. A sa 2599e séance, le 21 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bénin, de la République­ Unie de Tanzanie et du Swaziland à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 81 Ibid., quarantième année, Supplément d'avril, mai et juin 1985. 20 Résolution 568 (1985) du 21 juin 1985 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre, en date du 17 juin 1985, du représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies8' et ayant entendu la déclara­ tion du Ministre des affaires étrangères du Botswana concernant les récents actes d'agression commis par le régime raciste d'Afrique du Sud contre la République du Botswana8J, Exprimant son horreur et son indignation devant les pertes en vies humaines, les blessures infligées et les im­ portants dommages causés par cette action, Affirmant la nécessité urgente de sauvegarder l'in­ tégrité territoriale du Botswana et de maintenir la paix et la sécurité en Afrique australe, Réaffirmant l'obligation qu'ont tous les Etats de s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de tout Etat, Exprimant sa prof onde préoccupation devant le fait que le régime raciste a recouru à l'emploi de la force armée contre le Botswana, nation sans défense et éprise de paix, Gravement préoccupé de ce que ces actes d'agression ne peuvent qu'aggraver la situation déjà instable et dangereuse qui règne en Afrique australe, s2 Ibid., document S/17279. KJ Ibid., quarantième année, 259ge séance. Ayant à l'esprit que ce dernier incident s'inscrit dans une série d'actes de provocation menés par l'Afrique du Sud contre le Botswana et que le régime raciste a déclaré qu'il poursuivrait et intensifierait ces attaques, Félicitant le Botswana de son attachement indéfectible à la Convention relative au statut des réfugiés84 et à la Convention relative au statut des apatrides8' ainsi que des sacrifices qu'il a faits et continue de faire en donnant asile aux victimes de l'apartheid, 1. Condamne énergiquement l'attaque militaire in­ justifiée quel' Afrique du Sud a commise récemment sans provocation contre la capitale du Botswana, qui consti­ tue un acte d'agression contre ce pays et une violation flagrante de son intégrité territoriale et de sa souve­ raineté nationale; 2. Condamne en outre tous les actes d'agression, de provocation et de harcèlement, y compris les meurtres, le chantage, les enlèvements et la destruction de biens commis par le régime raciste d'Afrique du Sud contre le Botswana; 3. Exige la cessation immédiate, totale et incondi­ tionnelle de tous les actes d'agression de l'Afrique du Sud contre le Botswana; 4. Dénonce et rejette la pratique du « droit de pour­ suite» suivie par l'Afrique du Sud raciste pour terroriser et déstabiliser le Botswana et d'autres pays d'Afrique australe; 5. Exige que l'Afrique du Sud indemnise intégrale­ ment et adéquatement le Botswana pour les pertes en 84 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 189, n° 2545, p. 137. 85 Ibid., vol. 360, n° 5158, p. 131. vies humaines et les dommages matériels résultant de ces actes d'agression; 6. Affirme le droit du Botswana de recevoir les vic­ times de l'apartheid et de leur donner asile, conformé­ ment à sa pratique traditionnelle, à ses principes humanitaires et à ses obligations internationales; 7. Demande au Secrétaire général d'engager im­ médiatement des consultations avec le Gouvernement du Botswana et les organismes compétents des Nations Unies au sujet des mesures à prendre pour aider le Gouvernement du Botswana à assurer la sécurité, la pro­ tection et le bien-être des réfugiés au Botswana; 8. Prie le Secrétaire général d'envoyer une mission au Botswana aux fins : a) D'évaluer les dommages causés par les actes d'agression commis avec préméditation et sans provoca­ tion par l'Afrique du Sud; b) De proposer des mesures pour renforcer la capacité qu'a le Botswana de recevoir des réfugiés sud­ africains et de leur fournir une assistance; c) De déterminer le montant de l'assistance dont le Botswana aura besoin en conséquence et de faire rapport à ce sujet au Conseil de sécurité; 9. Prie tous les Etats et les organismes et organisa­ tions compétents du système des Nations Unies de prêter d'urgence toute l'assistance nécessaire au Botswana; 10. Prie le Secrétaire général de suivre l'évolution de la situation et de faire rapport au Conseil de sécurité selon que de besoin; 11. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2599' séance. LES NA TI ONS UNIES POUR UN MONDE MEILLEUR ET LA RESPONSABILITÉ DU CONSEIL DE SÉCURITÉ EN CE QUI CONCERNE LE MAINTIEN DE LA PAIX ET DE LA SÉCURITÉ INTERNA­ TIONALES Décisions Le 29 août 1985, à la suite de consultations officieuses avec les membres du Conseil, le Président a fait en leur nom la déclaration suivante86 : « Les membres du Conseil sont convenus de tenir au niveau des ministres des affaires étrangères, pour célébrer le quarantième anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, une séance commémorative du Conseil dont l'ordre du jour sera le suivant : « Les Nations Unies pour un monde meilleur et la responsa­ bilité du Conseil de sécurité en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité internationales». « Il a été également convenu que cette séance se tien­ drait le 26 septembre 1985. « Eu égard à des considérations pratiques, il a en outre été convenu que les membres du Conseil pour­ raient y faire des déclarations.» 86 S/ 17424. 21 A sa 2608e séance, le 26 septembre 1985, le Conseil a procédé à la discussion de la question intitulée « Les Nations Unies pour un monde meilleur et la respon­ sabilité du Conseil de sécurité en ce qui concerne le main­ tien de la paix et de la sécurité internationales». A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante8' : « Les membres du Conseil de sécurité m'ont autorisé à faire en leur nom la déclaration suivante : « Le Conseil de sécurité s'est réuni en séance pu­ blique au Siège de l'Organisation des Nations Unies, à New York, le jeudi 26 septembre 1985, au niveau des ministres des affaires étrangères, pour célébrer le quarantième anniversaire de l'Organisa­ tion. 87 S/ 17501.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/569 (1985)
IntituléAfrique du Sud (26 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/569(1985)
Texte intégral Notant avec indignation que la politique de ban­ toustanisation de l'Afrique du Sud vise également à créer des bases internes pour la fomentation d'un conflit fratricide, 1. Condamne énergiquement le régime de Pretoria pour le massacre d' Africains sans défense qui manifestaient contre leur expulsion par la force de Crossroads et d'autres localités; 2. Condamne énergiquement l'arrestation arbitraire par le régime de Pretoria de membres du United Deœo­ cratic Front et d'autres organisations de masse opposées à la politique d'apartheid de l'Afrique du Sud; 3. Demande au régime de Pretoria de libérer im­ médiatement et sans condition tous les prisonniers et détenus politiques, y compris Nelson Mandela, et tous les autres dirigeants noirs avec lesquels il devra traiter lors de toute discussion valable concernant l'avenir du pays; 4. Demande également au régime de Pretoria de retirer l'inculpation de «haute trahison» portée contre les dirigeants du United Democratic Front et de les libérer immédiatement et sans condition; 5. Fait l'éloge de la résistance unie et massive du peu­ ple opprimé d'Afrique du Sud contre l'apartheid et réaffirme la légitimité de sa lutte pour une Afrique du Sud unie, non raciale et démocratique; 6. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur l'application de la présente résolution; 7. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2574e séance. Décisions A sa 2600e séance, le 25 juillet 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de Cuba, du Kenya et du Mali à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : «La question de l'Afrique du Sud: « Lettre, en date du 24 juillet 1985, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la France auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 17351 '); «Lettre, en date du 25 juillet 1985, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le représentant per­ manent du Mali auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/17356')». A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du rè­ glement intérieur provisoire, au Président du Comité spécial contre l'apartheid. 37 Ibid., Supplément de juillet, août et septembre 1985. 8 A sa 260le séance, le 26 juillet 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Ethiopie, de la République arabe syrienne, de la République centrafri­ caine, de la République démocratique allemande, du Sénégal et du Zaïre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2602e séance, le 26 juillet 1985, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 569 (1985) du 26 juillet 1985 Le Conseil de sécurité, Profondément préoccupé par l'aggravation de la situation en Afrique du Sud et la persistance des souffrances humaines que provoque dans ce pays le système d'apartheid, qu'il condamne avec force, Indigné par les mesures de répression et condamnant les arrestations arbitraires de centaines de personnes, Considérant que l'instauration de l'état d'urgence dans trente-six districts de la République sud-africaine constitue une grave détérioration de la situation dans ce pays, Considérant comme totalement inacceptable la pra­ tique par le Gouvernement sud-africain des détentions sans jugement et des déplacements par la force, ainsi que la législation discriminatoire en place, Reconnaissant la légitimité des aspirations de l'ensem­ ble de la population sud-africaine à bénéficier de tous les droits civils et politiques et à établir une société unie, sans distinction de race et démocratique, Reconnaissant en outre que la cause même de la situa­ tion en Afrique du Sud réside dans la politique d'apart­ heid et les pratiques du Gouvernement sud-africain, 1. Condamne énergiquement le système d'apartheid ainsi que les politiques et pratiques qui en découlent; 2. Condamne énergiquement les arrestations mas­ sives et les détentions auxquelles a récemment procédé le gouvernement de Pretoria et les meurtres qui ont été commis; 3. Condamne énergiquement l'établissement de l'état d'urgence dans les trente-six districts où il a été instauré et demande sa levée immédiate; 4. Demande au Gouvernement sud-africain de libérer immédiatement et sans condition tous les prison­ niers et détenus politiques et, en premier lieu, M. Nelson Mandela; 5. Réaffirme que seules l'éradication totale de l'apartheid et l'instauration en Afrique du Sud d'une société libre, unie et démocratique sur la base du suffrage universel peuvent conduire à une solution; 6. Demande instamment aux Etats Membres de l'Organisation de prendre des mesures à l'encontre de l'Afrique du Sud, telles que les mesures suivantes: a) Suspension de tout nouvel investissement en Afrique du Sud; b) Interdiction de la vente des krugerrands et de toutes les autres pièces frappées en Afrique du Sud; c) Restrictions dans le domaine des sports et des relations culturelles; d) Suspension des prêts garantis à l'exportation; e) Interdiction de tout nouveau contrat dans le domaine nucléaire; j) Interdiction de toute vente de matériel informa­ tique pouvant être utilisé par l'armée et la police sud­ africaines; 7. Félicite les Etats qui ont déjà adopté des mesures volontaires contre le gouvernement de Pretoria et les prie instamment de prendre de nouvelles dispositions, et invite ceux qui ne l'ont pas encore fait à suivre leur exemple; 8. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur l'application de la présente résolution; 9. Décide de rester saisi de la question et de se réunir à nouveau dès que le Secrétaire général aura publié son rapport, en vue d'examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la présente résolution. Adoptée à la 2602' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Etats-Unis d'Améri­ que, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). Décisions Le 20 août 1985, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a, en leur nom, rendu publique la déclaration suivante'' : «C'est avec une vive inquiétude que les membres du Conseil de sécurité ont appris que les autorités sud­ africaines avaient l'intention d'appliquer prochai­ nement la sentence de mort prononcée contre M. Ma­ lesela Benjamin Maloise. « Les membres du Conseil rappellent la résolu­ tion 547 (1984) du Conseil dans laquelle il était notam­ ment demandé aux autorités sud-africaines de ne pas exécuter la condamnation à mort prononcée contre M. Maloise. « Les membres du Conseil, convaincus que l'exécu­ tion de cette sentence serait non seulement un geste direct de mépris pour la résolution susmentionnée du Conseil, mais ne ferait qu'aggraver une situation déjà extrêmement inquiétante, prient une fois de plus les autorités sud-africaines de commuer la peine de mort prononcée contre M. Maloise.» A sa 2603e séance, le 21 août 1985, le Conseil a pour­ suivi l'examen de la question intitulée « La question de l'Afrique du Sud». 38 S/17408 9 A la même séance, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil'• : « Les membres du Conseil de sécurité, profondé­ ment alarmés par l'aggravation et la détérioration de la situation de la majorité noire opprimée d'Afrique du Sud depuis l'instauration de l'état d'urgence, le 21 juillet 1985, expriment une fois de plus leur très vive préoccupation face à cette situation déplorable. « Les membres du Conseil condamnent le régime de Pretoria pour son refus persistant de tenir compte des appels répétés de la communauté internationale, y compris de la résolution 569 (1985) du Conseil de sécurité dans laquelle il était notamment demandé que l'état d'urgence soit levé immédiatement. « Les membres du Conseil condamnent énergique­ ment la poursuite des massacres ainsi que des arresta­ tions et détentions massives et arbitraires auxquelles procède le gouvernement de Pretoria. Ils demandent une fois de plus au Gouvernement sud-africain de libérer immédiatement et sans condition tous les prisonniers et détenus politiques et, en premier lieu, M. Nelson Mandela, dont le domicile a été récemment l'objet d'un incendie criminel. « Les membres du Conseil estiment qu'une solution juste et durable doit être fondée sur l'élimination totale du système d'apartheid et sur l'instauration d'une société libre, unie et démocratique en Afrique du Sud. Sans l'adoption de mesures concrètes en vue de cette solution juste et durable en Afrique du Sud, toutes déclarations du régime de Pretoria ne peuvent constituer qu'une réaffirmation de son attachement à l'apartheid et mettre en relief son intransigeance obstinée face à l'opposition interne et internationale croissante au maintien de ce système politique et social totalement injustifié. A cet égard, ils expriment leur grave préoccupation devant les dernières déclarations du Président du régime de Pretoria.» A la 2623e séance, le 17 octobre 1985, avant l'adoption de l'ordre du jour•0, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil•' : «C'est avec indignation et une extrême préoccupa­ tion que les membres du Conseil de sécurité ont appris que les autorités sud-africaines, en dépit des appels lancés par le Conseil à cet égard, avaient l'intention d'exécuter la condamnation à mort prononcée contre Malesela Benjamin Maloise. « Les membres du Conseil appellent de nouveau l'at­ tention des autorités sud-africaines sur la déclaration faite par le Président du Conseil le 20 août 1985 et sur la résolution 547 (1984) dans laquelle le Conseil demandait notamment aux autorités sud-africaines de ne pas appliquer la sentence prononcée contre M. Maloise. 39 S/17413. 40 La question à l'ordre du jour de la séance était : La situation au Moyen-Orient. 41 S/17575.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/570 (1985)
IntituléCour internationale de Justice (12 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/570(1985)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité PRÉSENT A TION DU RAPPORT ANNUEL DU CONSEIL DE SÉCURITÉ Décision Dans une note, en date du 29 janvier 1985, conformé­ ment à la décision prise le même jour par le Conseil à sa 2566e séance, tenue en privé, le Président du Conseil a rendu publique la déclaration suivante'' : « A sa 2566e séance, le Conseil de sécurité a adopté le rapport annuel qu'il doit présenter à l'Assemblée générale en vertu du paragraphe 3 de l' Article 24 de la Charte des Nations Unies. «A l'occasion de la préparation du rapport du Conseil de sécurité à l'Assemblée générale pour la période allant du 16 juin 1983 au 15 juin 1984, les membres du Conseil ont été d'avis qu'il pouvait être allégé sans en modifier la présentation générale. 114 S/16913. « Dans l'esprit de la décision prise en ce sens en 197411', ils ont en conséquence convenu que le rap­ port, qui ne continent plus depuis cette date d'analyse des déclarations prononcées devant le Conseil, ne résumerait plus désormais le contenu des documents adressés au Président du Conseil de sécurité ou au Secrétaire général et distribués comme documents officiels du Conseil dont le texte intégral est disponible par ailleurs; le rapport indiquerait dorénavant seule­ ment l'objet de ceux de ces documents qui touchent à la procédure du Conseil, tels que les demandes de con­ vocation d'une réunion ou de participation aux débats. Le rapport pour la période du 16 juin 1983 au 15 juin 1984 a été établi en conséquence.» 115 Documents officiels du Conseil de sécurité. vingt-neuvième année, Supplément d'octobre. novembre er décembre 1974, dorument S/11586. COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE'• A. -Date des élections destinées à pourvoir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice A sa 2604e séance, le 12 septembre 1985, le Conseil a procédé à la discussion de la question intitulée« Date des élections destinées à pourvoir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice (S/17433' 11)». Résolution 570 (1985) du 12 septembre 1985 Le Conseil de sécurité, Apprenant avec regret la démission du juge Platon D. Morozov, le 23 août 1985, Constatant que, de ce fait, il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non encore accomplie du mandat de M. Morozov et qu'il convient de pourvoir à ce siège conformément aux dispositions du Statut de la Cour, 116 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décision, de la part du Conseil en 1946, 1948, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963, 1965, 1966, 1969, 1972, 1975, 1978, 1980, 1981, 1982 et 1984. 117 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quaranrième annéè, Supplément de juillet, août et septemhre /985. Notant que, conformément aux dispositions de )'Arti­ cle 14 du Statut, la date des élections destinées à pour­ voir à ce siège doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que les élections destinées à pourvoir au siège vacant auront lieu le 9 décembre 1985 à une séance du Conseil de sécurité ainsi qu'à une séance de l'Assemblée générale lors de sa quarantième session. Adoptée à /'unanimité à la 2604' séance. B. -Election d'un membre de la Cour internationale de Justice Décision Le 9 décembre 1985, le Conseil de sécurité, à sa 2632e séance, et l'Assemblée générale, à la 1 ose séance de sa quarantième session, ont élu ~-Ni~olai Kon_st~nti­ novitch Tarasov (Union des Repubhques soCiahstes soviétiques) à la Cour internationale de_ Justice afi_n ?e pourvoir au poste devenu vacant par smte de la dem1s­ sion de M. Platon Dmitrievitch Morozov. 29
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/571 (1985)
IntituléAngola-Afrique du Sud (20 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/571(1985)
Texte intégral Décisions A sa 2606e séance, le 20 septembre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Angola, de l'Argentine, du Brésil, de Chypre, du Guyana, du Sénégal, de Sri Lanka et de la Zambie à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du l 9 septembre 1985, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le représentant perma­ nent de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/17474'')». A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, au Président du Comité spécial contre l'apartheid. A sa 2607e séance, le 20 septembre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, de la Grèce et du Qatar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question Résolution 571 (1985) du 20 septembre 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande formulée par le représen­ tant permanent de la République populaire d'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies dans le docu­ ment SI 17474, Ayant entendu la déclaration du représentant perma­ nent de l'Angola', Rappelant ses résolutions 387 (1976), 428 (1978), 447 (1979), 454 (1979), 475 (1980), 545 (1983) et 567 (1985) par lesquelles, entre autres dispositions, il a condamné les actes d'agression commis par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola et exigé que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Angola, Gravement préoccupé par la recrudescence des actes d'agression hostiles et persistants perpétrés sans pro­ vocation et par les constantes incursions armées com­ mises par le régime raciste de l'Afrique du Sud, en viola­ tion de la souveraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola, Convaincu que l'intensité de ces actes d'invasion armée et le moment choisi pour les commettre visent à faire échouer les efforts de règlements négociés en 70 Ibid., quarantième année, Supplément de juillet, août et septem­ bre 1985. 11 Ibid., quarantième année, 2606 séance. 17 Afrique australe, en particulier pour ce qui est de l'ap­ plication des résolutions 385 (1976) et 435 ( 1978) du Conseil de sécurité, Affligé par les pertes tragiques en vies humaines, prin­ cipalement parmi la population civile, et préoccupé par les dommages et la destruction de biens, y compris de ponts et de bétail, résultant de l'intensification des actes d'agression et des incursions armées du régime raciste d'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola, Gravement préoccupé par le fait que ces actes gratuits d'agression de l'Afrique du Sud constituent un ensemble systématique et soutenu de violations et visent à affaiblir l'appui inlassable apporté par les Etats de première ligne aux mouvements pour la liberté et la libération nationale des peuples de Namibie et d'Afrique du Sud, Conscient de la nécessité de prendre des mesures efficaces pour prévenir et faire cesser toutes les menaces que les attaques militaires de l'Afrique du Sud font peser sur la paix et la sécurité internationales, l. Condamne énergiquement le régime raciste d'Afrique du Sud pour ses incursions armées préméditées, persistantes et soutenues en République populaire d'Angola, qui constituent une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de ce pays et mettent gravement en danger la paix et la sécurité internationales; 2. Condamne énergiquement aussi l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire international de la Namibie comme base pour perpétrer ses incursions armées et pour déstabiliser la République populaire d'Angola; 3. Exige que l'Afrique du Sud retire sur-le-champ et sans condition toutes ses forces armées du territoire de la république populaire d'Angola, mette fin à tous ses actes d'agression contre cet Etat et en respecte scrupuleusement la souveraineté et l'intégrité territoriale; 4. Demande à tous les Etats d'appliquer pleinement l'embargo sur les armes décidé à l'encontre de l'Afrique du Sud dans sa résolution 418 ( 1977); 5. Prie les Etats Membres de prêter d'urgence toute l'assistance nécessaire à la République populaire d'Angola et aux autres Etats de première ligne en vue de renforcer leur capacité de se défendre contre les actes d'agression commis par l'Afrique du Sud; 6. Demande que la République populaire d'Angola soit indemnisée intégralement et adéquatement pour les pertes en vies humaines et les dommages matériels résul­ tant de ces actes d'agression; 7. Décide de nommer et d'envoyer immédiatement en Angola une commission d'enquête composée de trois membres du Conseil de sécurité en vue d'évaluer les dommages résultant de l'invasion des forces sud­ africaines et de faire rapport au Conseil le 15 novembre 1985 au plus tard; 8. Prie instamment les Etats Membres, en attendant le rapport de la Commission d'enquête, de prendre sans délai des mesures appropriées et efficaces pour faire pres­ sion sur le Gouvernement sud-africain afin qu'il se con­ forme aux dispositions de la présente résolution et de la Charte des Nations Unies, qu'il respecte la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Angola et qu'il s'abstienne de tous actes d'agression contre les Etats voisins; 9. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2607' séance à la suite d'un vote séparé sur le paragraphe 5 du dispos il if. Décisions Dans une note en date du 30 septembre 1985'2, le Président du Conseil de sécurité a annoncé qu'à la suite de consultations avec les membres du Conseil il avait été convenu que la Commission d'enquête constituée con­ formément au paragraphe 7 de la résolution 571 (1985) serait composée de l'Australie, de l'Egypte et du Pérou. A sa 2612e séance, le 3 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Angola, du Cameroun, de Cuba, du Koweït, du Nigéria, de la République islamique d'Iran, du Sénégal, de la Yougoslavie et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée« Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 1er octobre 1985, adressée au Président du Conseil de sé­ curité par le représentant permanent de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/17510')». A sa 2614e séance, le 4 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, de l'Algérie, du Botswana, des Emirats arabes unis, de l'Ethiopie, du Mozambique, du Nicaragua, de la Répu­ blique-Unie de Tanzanie, du Viet Nam et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de laques­ tion. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Burkina Faso74, d'adresser une invitation à M. Peter Mueshihange en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2616e séance, le 7 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Ghana, du Maroc et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Burkina Faso, de 72 S/17506. 73 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1985. 74 Document S/17525, incorporé dans le compte rendu de la 2614 séance. l'Egypte et de Madagascar', d'adresser une invitation à M. Mfanafuthi J. Makatini en vertu de l'article 39 du rè­ glement intérieur provisoire. Résolution 574 (1985) du 7 octobre 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande formulée par le représen­ tant permanent de la République populaire d'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies dans le docu­ ment S/17510, Ayant entendu la déclaration du représentant perma­ nent de l'Angola'', Considérant que tous les Etats Membres ont l'obliga­ tion de s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre la souveraineté, l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les principes et les buts des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 387 (1976), 428 (1978), 447 (1979), 454 (1979), 475 (1980), 545 (1983), 546 (1984), 567 (1985) et 571 (1985), par lesquelles, entre autres dispositions, il a condamné les actes d'agression commis par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola et exigé que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souveraineté et l'in­ tégrité territoriale de l'Angola, Gravement préoccupé par les actes d'agression per­ sistants et hostiles perpétrés sans provocation et par les constantes incursions armées commises par le régime raciste d'Afrique du Sud en violation de la souveraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola, et en particulier par l'in­ cursion arrr:ée menée en Angola le 28 septembre 1985, Conscient de la nécessité de prendre des mesures efficaces pour prévenir et écarter toutes menaces à la paix et à la sécurité internationales que créent les actes d'agresson de l'Afrique du Sud, 1. Condamne énergiquement le régime raciste d'Afrique du Sud pour sa dernière agression commise avec préméditation et sans provocation contre la République populaire d'Angola ainsi que pour son occu­ pation continue de certaines parties du territoire de cet Etat, qui constituent une violation flagrante de la souve­ raineté et de l'intégrité territoriale de l'Angola et com­ promettent gravement la paix et la sécurité interna­ tionales; 2. Condamne énergiquement aussi l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire illégalement occupé de la Namibie comme base pour perpétrer des actes d'agres­ sion contre la République populaire d'Angola et pour soutenir son occupation d'une partie du territoire de ce pays; 18 75 Document S/17541, incorporé dans le compte rendu de la 2616 séance. 76 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, 26 J 2 séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/572 (1985)
IntituléBotswana-Afrique du Sud (30 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/572(1985)
Texte intégral « Cette réunion a été présidée par le Ministre des affaires étrangères du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord en sa qualité de prési­ dent du Conseil de sécurité pour le mois de septem­ bre. Des déclarations ont été faites par les Ministres des affaires étrangères de l'Union des Républiques socialistes soviétiques, de la République socialiste soviétique d'Ukraine, de la Trinité-et-Tobago, de la Thaïlande et du Pérou, par le représentant perma­ nent de Madagascar, par le Ministre d'Etat au com­ merce de l'Inde et par les Ministres des affaires étrangères de la France, de l'Egypte, du Danemark, de la Chine, du Burkina Faso, de l'Australie, des Etats-Unis d'Amérique et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, ainsi que par îe Secrétaire général. « L'ordre du jour de cette séance commémorative était le suivant : « Les Nations Unies pour un monde meilleur et la responsabilité du Conseil de sécurité en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité internationales.» « Les membres du Conseil se sont félicités de l'occa­ sion ainsi offerte, en ce quarantième anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, de réaffirmer à un haut niveau les obligations qui leur incombent en vertu de la Charte et leur attachement constant aux buts et principes qui y sont énoncés. Ils ont procédé à un examen de la situation internationale sous ses aspects les plus divers. Ils se sont déclarés profondé­ ment préoccupés par l'existence de diverses menaces contre la paix, y compris la menace nucléaire. Tout en reconnaissant qu'elle n'avait pas toujours été en mesure d'écarter ces menaces, ils ont souligné que l'Organisation des Nations Unies gardait toute sa validité en tant que force positive œuvrant pour la paix et le progrès de l'humanité. Ils ont noté avec satisfaction que les Membres de l'Organisation étaient chaque année plus nombreux, au point que l'objectif d'universalité, auquel ils souscrivent, était maintenant presque àtteint. « Les membres du Conseil se sont montrés pénétrés de la responsabilité principale que la Charte a con­ férée au Conseil de sécurité en ce qui concerne le main­ tien de la paix et de la sécurité internationales, ainsi que des droits et devoirs particuliers de ses membres permanents. Ils ont souligné qu'une approche collé­ giale en son sein était souhaitable pour faciliter la prise de décisions réfléchies et concertées par le Con­ seil, principal instrument pour le maintien de la paix internationale. Ils ont reconnu que les grandes espérances placées dans l'Organisation par la com­ munauté internationale ne s'étaient pas entièrement concrétisées et ils se sont engagés à assumer leur responsabilité individuelle et collective pour la préven­ tion et l'élimination des menaces contre la paix avec un dévouement et une détermination renouvelés. Ils sont convenus de recourir, lors de l'examen des différends internationaux, des cas de menace contre la paix et de rupture de la paix et des actes d'agression, à des mesures appropriées parmi celles prévues par la Charte. Ils ont reconnu que les forces des Nations Unies chargées du maintien de la paix avaient apporté en maintes occasions une contribution précieuse. Ils ont lancé un nouvel appel à tous les Etats Membres de l'Organisation pour qu'ils s'acquittent de l'obligation qui leur incombe en vertu de la Charte d'accepter et d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité. « Les membres du Conseil sont convenus qu'il fallait renforcer d'urgence l'efficacité du Conseil dans l'exercice de sa responsabilité principale consistant à maintenir la paix et la sécurité internationales. En conséquence, ils ont décidé de poursuivre l'examen des possibilités d'améliorer encore le fonctionnement du Conseil dans l'accomplissement des tâches qui lui incombent conformément à la Charte. Dans ce contexte, ils ont accordé une attention particulière aux suggestions adressées aux membres du Conseil dans les rapports annuels du Secrétaire général sur l'activité de l'Organisation. Ils ont remercié le Secrétaire géné­ ral de ces rapports et l'ont encouragé à jouer un rôle actif dans le cadre des fonctions qui sont les siennes en vertu de la Charte.» LETTRE, EN DATE DU 26 SEPTEMBRE 1985, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DU BOTSWANA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décision A sa 2609e séance, le 30 septembre 1985, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Botswana à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : « Lettre, en date du 26 septembre 1985, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 1749788); BB Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément de juillet, août et septembre 1985. 22 « Rapport présenté par le Secrétaire général en ap­ plication de la résolution 568 (1985) du Conseil de sécurité (S/1745388)». Résolution 572 (1985) du 30 septembre 1985 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 568 (1985), Ayant examiné le rapport de la mission du Botswana instituée par le Secrétaire général conformément à la résolution 568 (1985)89, Ayant entendu la déclaration du représentant perma­ nent du Botswana auprès de l'Organisation des Nations Unies90 exprimant la profonde préoccupation de son gouvernement devant l'attaque lancée par l'Afrique du Sud contre l'intégrité territoriale du Botswana, Profondément préoccupé par le fait que l'attaque sud­ africaine a fait de nombreux morts et blessés à Gaborone parmi les résidents et les réfugiés et causé des dommages et la destruction de biens, Notant avec satis/ action la politique d'asile adoptée par le Botswana à l'égard de ceux qui fuient l'oppression de l'apartheid ainsi que sa fidélité et son attachement aux conventions internationales sur le statut des réfugiés, Réaffirmant son opposition au système d'apartheid et le droit qu'ont tous les pays d'accueillir des réfugiés fuyant l'oppression de l'apartheid, Notant également les besoins urgents qu'impose au Botswana la nécessité de fournir un abri et des services appropriés aux réfugiés cherchant asile dans le pays, Convaincu de l'importance d'un soutien international au Botswana, ij9 Ibid., document S/17453. 90 Ibid., quarantième année, 2609 séance. 1. Félicite le Gouvernement du Botswana de sa ferme opposition à l'apartheid et de la politique humanitaire qu'il mène à l'égard des réfugiés; 2. Sait gré au Secrétaire général d'avoir fait le nécessaire pour envoyer au Botswana une mission chargée d'évaluer les dommages causés par les actes d'agression commis avec préméditation et sans provoca­ tion par l'Afrique du Sud, de proposer des mesures pour renforcer la capacité qu'a le Botswana de recevoir des réfugiés sud-africains et de leur fournir une assistance, ainsi que de déterminer le montant de l'assistance dont le Botswana a besoin pour faire face à la situation créée par l'attaque; 3. Approuve le rapport de la mission envoyée au Botswana comme suite à la résolution 568 (1985); 4. Exige que l'Afrique du Sud indemnise intégrale­ ment et adéquatement le Botswana pour les pertes en vies humaines et les dommages matériels résultant de son acte d'agression; 5. Prie les Etats Membres, les organisations interna­ tionales et les institutions financières d'aider le Botswana dans les domaines indiqués dans le rapport de la mission au Botswana; 6. Prie le Secrétaire général d'accorder à la question de l'assistance au Botswana une attention constante et de tenir le Conseil de sécurité informé; 1. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2609' séance. LETTRE, EN DATE DU ter OCTOBRE 1985, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA TUNISIE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 26toe séance, le 2 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, d'Israël, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, du Koweït, de la Tunisie et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Lettre, en date du 1er octobre 1985, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la Tunisie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 175099')». A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libé­ ration de la Palestine et que cette invitation lui confé­ rerait les mêmes droits de participation que ceux dont 91 Ibid., quarantième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1985. 23 jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du règle­ ment intérieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 4 abstentions (Australie, Dane­ mark, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). A la même séance, le Conseil en outre a décidé, sur la demande du représentant du Koweït•2, d'adresser une in­ vitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2611 e séance, le 2 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afganistan, de Cuba, de la Grèce, du Lesotho, du Maroc, de la Mauri- 92 Document S/17513, incorporé dans le compte rendu de la 261 O' séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/573 (1985)
IntituléIsraël-Tunisie (4 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/573(1985)
Texte intégral tanie, du Pakistan, de la République arabe syrienne, du Sénégal et du Yémen à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Koweït93, d'adresser une invitation à M. Adnan Omran en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2613e séance, le 3 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, du Bangladesh, de l'Indonésie, de Malte, du Nicaragua, du Nigéria, de la République démocratique allemande, de la République islamique d'Iran et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de laques­ tion. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de l'Egypte9•, d'adresser une invitation à M. Syed Sharifuddin Pirzada en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2615e séance, le 4 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Viet Nam à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 573 (1985) du 4 octobre 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre, en date du 1er octobre 198595, par laquelle la Tunisie a porté plainte contre Israël à la suite de l'acte d'agression commis par ce dernier contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Tunisie, 93 Document S/1751,, incorporé dans le compte rendu de la 2611' séance. 94 Document S/17524, incorporé dans le compte rendu de la 2613• séance. 95 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année. Supplément d'octobre, novembre et décembre /985, document S/17509. 24 Ayant entendu la déclaration du Ministre des aff:.!ires étrangères de la Tunisie••, Ayant noté avec préoccupation que l'attaque israé­ lienne a causé de nombreuses pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables, Considérant que, aux termes du paragraphe 4 de !'Ar­ ticle 2 de la Charte des Nations Unies, les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations inter­ nationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépen­ dance politique de tout Etat, soit d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Gravement préoccupé par la menace à la paix et à la sécurité dans la région méditerranéenne causée par l'at­ taque aérienne perpétrée le 1er octobre 1985 par Israël dans la zone d'Hammam Plage, dans la banlieue sud de Tunis, Appelant l'attention sur les graves conséquences que l'agression menée par Israël et tous les actes contraires à la Charte ne peuvent manquer d'engendrer pour toute initiative ayant pour objectif l'instauration d'une paix d'ensemble juste et durable au Moyen-Orient, Considérant que le Gouvernement israélien a reven­ diqué la responsabilité de l'attaque dès que celle-ci s'est produite, l. Condamne énergiquement l'acte d'agression armée perpétré par Israël contre le territoire tunisien, en violàtion flagrante de la Charte des Nations Unies et du droit et des normes de conduite internationaux; 2. Exige qu'Israël s'abstienne de perpétrer de tels actes d'agression ou de menacer de le faire; 3. Demande instamment aux Etats Membres de prendre des mesures pour dissuader Israël de recourir à de tels actes contre la souveraineté et l'intégrité ter­ ritoriale de tous les Etats; 4. Estime que la Tunisie a droit à des réparations ap­ propriées comme suite aux pertes en vies humaines et aux dégâts matériels dont elle a été victime et dont Israël a reconnu être responsable; 5. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité le 30 novembre 1985 au plus tard sur l'application de la présente résolution; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoplée à la 2615' séance par /4 voix con/re zéro, avec une abs1enlio11 (E1a1s-Unis d'Ame­ rique). 96 Ibid .. quarantième année, 26lü séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/574 (1985)
IntituléAngola-Afrique du Sud (7 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/574(1985)
Texte intégral et l'intégrité territoriale de l'Angola et qu'il s'abstienne de tous actes d'agression contre les Etats voisins; 9. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2607' séance à la suite d'un vote séparé sur le paragraphe 5 du dispos il if. Décisions Dans une note en date du 30 septembre 1985'2, le Président du Conseil de sécurité a annoncé qu'à la suite de consultations avec les membres du Conseil il avait été convenu que la Commission d'enquête constituée con­ formément au paragraphe 7 de la résolution 571 (1985) serait composée de l'Australie, de l'Egypte et du Pérou. A sa 2612e séance, le 3 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Angola, du Cameroun, de Cuba, du Koweït, du Nigéria, de la République islamique d'Iran, du Sénégal, de la Yougoslavie et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée« Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 1er octobre 1985, adressée au Président du Conseil de sé­ curité par le représentant permanent de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/17510')». A sa 2614e séance, le 4 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, de l'Algérie, du Botswana, des Emirats arabes unis, de l'Ethiopie, du Mozambique, du Nicaragua, de la Répu­ blique-Unie de Tanzanie, du Viet Nam et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de laques­ tion. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Burkina Faso74, d'adresser une invitation à M. Peter Mueshihange en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2616e séance, le 7 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Ghana, du Maroc et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Burkina Faso, de 72 S/17506. 73 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1985. 74 Document S/17525, incorporé dans le compte rendu de la 2614 séance. l'Egypte et de Madagascar', d'adresser une invitation à M. Mfanafuthi J. Makatini en vertu de l'article 39 du rè­ glement intérieur provisoire. Résolution 574 (1985) du 7 octobre 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande formulée par le représen­ tant permanent de la République populaire d'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies dans le docu­ ment S/17510, Ayant entendu la déclaration du représentant perma­ nent de l'Angola'', Considérant que tous les Etats Membres ont l'obliga­ tion de s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre la souveraineté, l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les principes et les buts des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 387 (1976), 428 (1978), 447 (1979), 454 (1979), 475 (1980), 545 (1983), 546 (1984), 567 (1985) et 571 (1985), par lesquelles, entre autres dispositions, il a condamné les actes d'agression commis par l'Afrique du Sud contre la République populaire d'Angola et exigé que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souveraineté et l'in­ tégrité territoriale de l'Angola, Gravement préoccupé par les actes d'agression per­ sistants et hostiles perpétrés sans provocation et par les constantes incursions armées commises par le régime raciste d'Afrique du Sud en violation de la souveraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola, et en particulier par l'in­ cursion arrr:ée menée en Angola le 28 septembre 1985, Conscient de la nécessité de prendre des mesures efficaces pour prévenir et écarter toutes menaces à la paix et à la sécurité internationales que créent les actes d'agresson de l'Afrique du Sud, 1. Condamne énergiquement le régime raciste d'Afrique du Sud pour sa dernière agression commise avec préméditation et sans provocation contre la République populaire d'Angola ainsi que pour son occu­ pation continue de certaines parties du territoire de cet Etat, qui constituent une violation flagrante de la souve­ raineté et de l'intégrité territoriale de l'Angola et com­ promettent gravement la paix et la sécurité interna­ tionales; 2. Condamne énergiquement aussi l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire illégalement occupé de la Namibie comme base pour perpétrer des actes d'agres­ sion contre la République populaire d'Angola et pour soutenir son occupation d'une partie du territoire de ce pays; 18 75 Document S/17541, incorporé dans le compte rendu de la 2616 séance. 76 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, 26 J 2 séance. 3. Exige une fois de plus que l'Afrique du Sud mette fin immédiatement à tous actes d'agression et retire sur­ ie-champ et sans condition toutes ses forces armées occupant le territoire angolais et qu'elle respecte scrupu­ leusement la souveraineté, l'espace aérien, l'intégrité ter­ ritoriale et l'indépendance de la République populaire d'Angola; 4. Réaffirme le droit de la République populaire d'Angola, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, en particulier de !'Arti­ cle 51, de prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre et sauvegarder sa souveraineté, son intégrité territoriale et son indépendance; 5. Demande à tous les Etats d'appliquer intégrale­ ment l'embargo sur les armes décidé à l'encontre de l'Afrique du Sud dans sa résolution 418 (1977); 6. Prie à nouveau les Etats Membres de prêter toute l'assistance nécessaire à la République populaire d'Angola en vue de renforcer sa capacité de se défendre face à l'intensification des actes d'agression commis par l'Afrique du Sud et à l'occupation de certaines parties de son territoire par les forces armées sud-africaines; 7. Prie la Commission d'enquête du Conseil de sécurité créée en application de la résolution 571 ( 1985), composée de l'Australie, de l'Egypte et du Pérou, de faire rapport d'urgence sur son évaluation des dom­ mages résultant de l'agression sud-africaine, notamment des derniers bombardements; 8. Décide de se réunir à nouveau au cas où l'Afrique du Sud ne se conformerait pas à la présente résolution, afin d'envisager l'adoption de mesures plus efficaces, conformément aux dispositions appropriées de la Charte; 9. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 26!7e séance à la suite d'un vote séparé sur le paragraphe 6 du dispositif. Décisions Dans une note, en date du 15 novembre 1985', le Président du Conseil a déclaré que le Président de la Commission d'enquête du Conseil de sécurité créée en application de la résolution 571 (1985) pour évaluer les dommages résultant de l'invasion de l'Angola par les forces sud-africaines l'avait informé que la Commission achevait la rédaction de son rapport au Conseil et qu'il faudrait une semaine pour mener cette tâche à bien. La Commission demandait donc que la date de présentation de son rapport soit reportée au 22 novembre. Le Prési­ dent a ajouté que, à la suite de consultations officieuses sur la question, il avait été constaté qu'aucun des membres du Conseil ne voyait d'objection à la demande de la Commission. 77 S/17635. 19 A sa 2631 e séance, le 6 décembre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Angola et du Burundi à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : rapport de la Com­ mission d'enquête du Conseil de sécurité créée en appli­ cation de la résolution 571 (1985) [S/ 17648'8] ». Résolution 577 (1985) du 6 décembre 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport de la Commission d'enquête du Conseil de sécurité créée en application de la résolu­ tion 571 (1985)79 , Ayant entendu la déclaration du représentant perma­ nent de la République populaire d'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies80, Gravement préoccupé par les nombreux actes hostiles d'agression commis sans provocation par le régime raciste d'Afrique du Sud, en violation de la souveraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola, Affligé par les pertes tragiques en vies humaines et préoccupé par les dommages et la destruction de biens résultant des actes d'agression répétés commis par le régime raciste d'Afrique du Sud, Convaincu que ces actes gratuits d'agression commis par le régime minoritaire raciste d'Afrique du Sud cons­ tituent un ensemble systématique et soutenu de viola­ tions visant à détruire l'infrastructure économique de la République populaire d'Angola et à affaiblir l'appui qu'elle apporte à la lutte du peuple namibien pour la liberté et la libération nationale, Rappelant ses résolutions 571 (1985) et 574 (1985) par lesquelles, entre autres dispositions, il a condamné éner­ giquement l'invasion armée de la République populaire d'Angola par l'Afrique du Sud et exigé que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souve­ raineté et l'intégrité territoriale de l'Angola, Réaffirmant que la poursuite de ces actes d'agression contre l'Angola constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, Conscient de la nécessité de prendre immédiatement des mesures efficaces pour prévenir et écarter toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales, 1. Approuve le rapport de la Commission d'enquête du Conseil de sécurité créée en application de la résolu­ tion 571 (1985) et exprime ses remerciements aux mem­ bres de la Commission; 2. Condamne énergiquement le régime raciste d'Afrique du Sud pour les actes d'agression qu'il conti­ nue de perpétrer sans provocation, en les intensifiant, contre la République populaire d'Angola, qui consti- 78 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /985. 79 Ibid., document S/17648. 80 Ibid., quarantième année, 2631 e séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/575 (1985)
IntituléIsraël-Liban (17 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/575(1985)
Texte intégral A sa 262le séance, le 11 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Bangladesh, de l'Indonésie, de la République démocrati­ que allemande et du Yémen démocratique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l'Egypte'•, d'adresser une invitation à M. Syed Sharifuddin Pirzada en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2622e séance, le 11 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba et de la Jor­ danie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2623e séance, le 17 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël et du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de laques­ tion intitulée « La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/ 17557'0)». Résolution 575 (1985) du 17 octobre 1985 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978), 426 (1978), 501 (1982), 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant étudié le rapport du Secrétaire général, en date du 10 octobre 1985, sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban'' et prenant acte des observations qu'il contient, Prenant acte de la lettre, en date du 3 octobre 1985, adressée au Secrétaire général par le représentant perma­ nent du Liban22, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nou­ velle période intérimaire de six mois, soit jusqu'au 19 avril 1986; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépen­ dance du Liban à l'intérieur de ses frontières interna­ tionalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat et les principes généraux concernant la Force, tels qu'ils sont énoncés 19 Document S/17560, incorporé dans le compte rendu de la 2621 e séance. 20 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'octobre, novemhre et décemhre /985. 21 Ibid., document S/ 17557. 22 Ibid., document Sil 7526. 5 dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978' approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle remplisse intégralement son mandat; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force remplisse in­ tégralement son mandat tel qu'il est défini dans les résolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consul­ tations avec le Gouvernement libanais et les autres par­ ties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil. Adoptée à la 2623' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (République socialiste soviétique d'Ukraine, Union des Républiques socialistes soviétiques). Décision A sa 2630e séance, le 21 novembre 1985, le Conseil a procédé à l'examen de la question intitulée« La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement (S/ 17628'') ». Résolution 576 (1985) du 21 novembre 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement', Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1986; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situa­ tion et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion 338 (1973). ,, //,id .. UOC\lllll'lll S J762R Adoptée ù l'unanimilé à la 2630' séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/576 (1985)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (21 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/576(1985)
Texte intégral A sa 262le séance, le 11 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Bangladesh, de l'Indonésie, de la République démocrati­ que allemande et du Yémen démocratique à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l'Egypte'•, d'adresser une invitation à M. Syed Sharifuddin Pirzada en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2622e séance, le 11 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba et de la Jor­ danie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2623e séance, le 17 octobre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël et du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de laques­ tion intitulée « La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/ 17557'0)». Résolution 575 (1985) du 17 octobre 1985 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978), 426 (1978), 501 (1982), 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant étudié le rapport du Secrétaire général, en date du 10 octobre 1985, sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban'' et prenant acte des observations qu'il contient, Prenant acte de la lettre, en date du 3 octobre 1985, adressée au Secrétaire général par le représentant perma­ nent du Liban22, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nou­ velle période intérimaire de six mois, soit jusqu'au 19 avril 1986; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépen­ dance du Liban à l'intérieur de ses frontières interna­ tionalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat et les principes généraux concernant la Force, tels qu'ils sont énoncés 19 Document S/17560, incorporé dans le compte rendu de la 2621 e séance. 20 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'octobre, novemhre et décemhre /985. 21 Ibid., document S/ 17557. 22 Ibid., document Sil 7526. 5 dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978' approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle remplisse intégralement son mandat; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force remplisse in­ tégralement son mandat tel qu'il est défini dans les résolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consul­ tations avec le Gouvernement libanais et les autres par­ ties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil. Adoptée à la 2623' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (République socialiste soviétique d'Ukraine, Union des Républiques socialistes soviétiques). Décision A sa 2630e séance, le 21 novembre 1985, le Conseil a procédé à l'examen de la question intitulée« La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement (S/ 17628'') ». Résolution 576 (1985) du 21 novembre 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement', Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1986; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situa­ tion et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion 338 (1973). ,, //,id .. UOC\lllll'lll S J762R Adoptée ù l'unanimilé à la 2630' séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/577 (1985)
IntituléAngola-Afrique du Sud (6 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/577(1985)
Texte intégral 3. Exige une fois de plus que l'Afrique du Sud mette fin immédiatement à tous actes d'agression et retire sur­ ie-champ et sans condition toutes ses forces armées occupant le territoire angolais et qu'elle respecte scrupu­ leusement la souveraineté, l'espace aérien, l'intégrité ter­ ritoriale et l'indépendance de la République populaire d'Angola; 4. Réaffirme le droit de la République populaire d'Angola, conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, en particulier de !'Arti­ cle 51, de prendre toutes les mesures nécessaires pour défendre et sauvegarder sa souveraineté, son intégrité territoriale et son indépendance; 5. Demande à tous les Etats d'appliquer intégrale­ ment l'embargo sur les armes décidé à l'encontre de l'Afrique du Sud dans sa résolution 418 (1977); 6. Prie à nouveau les Etats Membres de prêter toute l'assistance nécessaire à la République populaire d'Angola en vue de renforcer sa capacité de se défendre face à l'intensification des actes d'agression commis par l'Afrique du Sud et à l'occupation de certaines parties de son territoire par les forces armées sud-africaines; 7. Prie la Commission d'enquête du Conseil de sécurité créée en application de la résolution 571 ( 1985), composée de l'Australie, de l'Egypte et du Pérou, de faire rapport d'urgence sur son évaluation des dom­ mages résultant de l'agression sud-africaine, notamment des derniers bombardements; 8. Décide de se réunir à nouveau au cas où l'Afrique du Sud ne se conformerait pas à la présente résolution, afin d'envisager l'adoption de mesures plus efficaces, conformément aux dispositions appropriées de la Charte; 9. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 26!7e séance à la suite d'un vote séparé sur le paragraphe 6 du dispositif. Décisions Dans une note, en date du 15 novembre 1985', le Président du Conseil a déclaré que le Président de la Commission d'enquête du Conseil de sécurité créée en application de la résolution 571 (1985) pour évaluer les dommages résultant de l'invasion de l'Angola par les forces sud-africaines l'avait informé que la Commission achevait la rédaction de son rapport au Conseil et qu'il faudrait une semaine pour mener cette tâche à bien. La Commission demandait donc que la date de présentation de son rapport soit reportée au 22 novembre. Le Prési­ dent a ajouté que, à la suite de consultations officieuses sur la question, il avait été constaté qu'aucun des membres du Conseil ne voyait d'objection à la demande de la Commission. 77 S/17635. 19 A sa 2631 e séance, le 6 décembre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Angola et du Burundi à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : rapport de la Com­ mission d'enquête du Conseil de sécurité créée en appli­ cation de la résolution 571 (1985) [S/ 17648'8] ». Résolution 577 (1985) du 6 décembre 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport de la Commission d'enquête du Conseil de sécurité créée en application de la résolu­ tion 571 (1985)79 , Ayant entendu la déclaration du représentant perma­ nent de la République populaire d'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies80, Gravement préoccupé par les nombreux actes hostiles d'agression commis sans provocation par le régime raciste d'Afrique du Sud, en violation de la souveraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola, Affligé par les pertes tragiques en vies humaines et préoccupé par les dommages et la destruction de biens résultant des actes d'agression répétés commis par le régime raciste d'Afrique du Sud, Convaincu que ces actes gratuits d'agression commis par le régime minoritaire raciste d'Afrique du Sud cons­ tituent un ensemble systématique et soutenu de viola­ tions visant à détruire l'infrastructure économique de la République populaire d'Angola et à affaiblir l'appui qu'elle apporte à la lutte du peuple namibien pour la liberté et la libération nationale, Rappelant ses résolutions 571 (1985) et 574 (1985) par lesquelles, entre autres dispositions, il a condamné éner­ giquement l'invasion armée de la République populaire d'Angola par l'Afrique du Sud et exigé que l'Afrique du Sud respecte scrupuleusement l'indépendance, la souve­ raineté et l'intégrité territoriale de l'Angola, Réaffirmant que la poursuite de ces actes d'agression contre l'Angola constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, Conscient de la nécessité de prendre immédiatement des mesures efficaces pour prévenir et écarter toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales, 1. Approuve le rapport de la Commission d'enquête du Conseil de sécurité créée en application de la résolu­ tion 571 (1985) et exprime ses remerciements aux mem­ bres de la Commission; 2. Condamne énergiquement le régime raciste d'Afrique du Sud pour les actes d'agression qu'il conti­ nue de perpétrer sans provocation, en les intensifiant, contre la République populaire d'Angola, qui consti- 78 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /985. 79 Ibid., document S/17648. 80 Ibid., quarantième année, 2631 e séance. tuent une violation flagrante de la souveraineté et de l'in­ tégrité territoriale de l'Angola; 3. Condamne énergiquement l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire international de la Namibie comme base pour perpétrer des incursions armées et pour déstabiliser la République populaire d'Angola; 4. Exige une fois de plus que l'Afrique du Sud mette fin immédiatement à tous actes d'agression contre la République populaire d'Angola et retire sur-le-champ et sans condition toutes les forces occupant le territoire angolais et qu'elle respecte scrupuleusement la souverai­ neté, l'espace aérien, l'intégrité territoriale et l'indépen­ dance de l'Angola; 5. Félicite la République populaire d'Angola de l'appui indéfectible qu'elle apporte au peuple namibien dans la lutte juste et légitime qu'il mène contre l'occupa­ tion illégale de son territoire par l'Afrique du Sud et pour la jouissance de son droit inaliénable à l'autodétermina­ tion et à l'indépendance nationale; 6. Prie les Etats Membres de prêter d'urgence toute l'assistance nécessaire à la République populaire d'Angola en vue de renforcer sa capacité de défense; 7. Exige que l'Afrique du Sud indemnise intégra­ lement et adéquatement la République populaire d'Angola pour les pertes en vies humaines et les dom­ mages matériels résultant de ces actes d'agression; 8. Prie les Etats Membres et les organisations inter­ nationales de prêter d'urgence une assistance, matérielle et autre, à la République populaire d'Angola afin de faciliter la reconstruction immédiate de son infrastruc­ ture économique; 9. Prie le Secrétaire général de suivre l'évolution de la situation et de faire rapport au Conseil de sécurité selon que de besoin, le 30 juin 1986 au plus tard, sur l'ap­ plication de la présente résolution, en particulier de ses paragraphes 7 et 8; 10. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 263 I e séance à la suite d'un vote séparé sur le paragraphe 6 du dispositif. LETTRE, EN DATE DU 17 JUIN 1985, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DU BOTSWANA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 2598e séance, le 21 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, des Bahamas, du Botswana, du Lesotho, du Libéria, de la République démocratique allemande, des Seychelles et du Soudan à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée « Lettre, en date du 17 juin 1985, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/ 17279')». A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Vice-Président du Comité spécial contre l'apartheid en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire. A sa 2599e séance, le 21 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bénin, de la République­ Unie de Tanzanie et du Swaziland à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 81 Ibid., quarantième année, Supplément d'avril, mai et juin 1985. 20 Résolution 568 (1985) du 21 juin 1985 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre, en date du 17 juin 1985, du représentant permanent du Botswana auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies8' et ayant entendu la déclara­ tion du Ministre des affaires étrangères du Botswana concernant les récents actes d'agression commis par le régime raciste d'Afrique du Sud contre la République du Botswana8J, Exprimant son horreur et son indignation devant les pertes en vies humaines, les blessures infligées et les im­ portants dommages causés par cette action, Affirmant la nécessité urgente de sauvegarder l'in­ tégrité territoriale du Botswana et de maintenir la paix et la sécurité en Afrique australe, Réaffirmant l'obligation qu'ont tous les Etats de s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de tout Etat, Exprimant sa prof onde préoccupation devant le fait que le régime raciste a recouru à l'emploi de la force armée contre le Botswana, nation sans défense et éprise de paix, Gravement préoccupé de ce que ces actes d'agression ne peuvent qu'aggraver la situation déjà instable et dangereuse qui règne en Afrique australe, s2 Ibid., document S/17279. KJ Ibid., quarantième année, 259ge séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/578 (1985)
IntituléChypre (12 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/578(1985)
Texte intégral LA SITUATION À CHYPRE'8 Décisions A sa 259le séance, le 14 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/17227 et Add.l et 2'9)». A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Ôzer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 565 (1985) du 14 juin 1985 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre, en date du 31 mai 1985 et du 14 juin60 et du 11 juin 19856', Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1985, Réqffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) et des autres résolutions pertinentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1985, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 30 novembre 1985 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité à la 2591' séance. 58 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1%5, 1%6, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983 et 1984. 59 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'avril, mai et juin 1985. 60 Ibid., documents S/17227 et Add.2. 61 Ibid., Add.l. 15 Décisions A la 2607e séance62, le 20 décembre 1985, avant d'ajourner la séance, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil•1 : « Le Conseil de sécurité est saisi de la question de Chypre depuis 1964. Les membres du Conseil de sécurité ont été tenus informés des efforts entrepris par le Secrétaire général en août 1984 dans le cadre de la mission de bons offices dont l'avait chargé le Conseil. « Les membres du Conseil ont entendu, le 20 sep­ tembre 1985, un rapport oral du Secrétaire général au cours duquel celui-ci leur faisait savoir qu'il considé­ rait que son initiative avait rapproché les positions des deux parties plus que jamais auparavant et exprimait la conviction que les progrès réalisés jusqu'à présent devraient aboutir rapidement à un accord sur le cadre d'un règlement juste et durable de la question de Chypre, conformément aux principes de la Charte. Réitérant leur appui à la souveraineté, à l'indépen­ dance, à l'intégrité territoriale, à l'unité et au non­ alignement de la République de Chypre, les membres du Conseil ont déclaré appuyer énergiquement la mis­ sion entreprise par le Secrétaire général en vertu du mandat que lui avait confié le Conseil. « Les membres du Conseil de sécurité demandent donc à toutes les parties de s'employer tout spécia­ lement, en coopération avec le Secrétaire général, à arriver rapidement à un accord.» A sa 2635e séance, le 12 décembre 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Autriche, de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/17657 et Add. l et 264)». A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Ôzer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 578 (1985) du 12 décembre 1985 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre, en date du 62 La question à l'ordre du jour était : Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud. 63 S/17486. 64 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1985. 30 novembre 1985 et du 11 décembre'' et du 9 décembre 198566, Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1985, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) et des autres résolutions pertinentes, 65 Ibid., documents S/17657 et Add.2. 66 Ibid., Add.l. 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1986, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 31 mai 1986 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité à la 2635' séance. PLAINTE DE L'ANGOLA CONTRE L'AFRIQUE DU SUD6' Décisions A sa 2596e séance, le 20 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Angola, de l'Argentine, des Bahamas, de Cuba, du Libéria, du Pakistan, de la République démocratique allemande, de la République-Unie de Tanzanie, de Sao Tomé-et-Principe, du Soudan et de la Yougoslavie à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée « Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : lettre, en date du 13 juin 1985, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 17267'') ». A sa 2597e séance, le 20 juin 1985, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Congo à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 567 (1985) du 20 juin 1985 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu la déclaration du Ministre des relations extérieures de la République populaire d'Angola••, Rappelant ses résolutions 387 (1976), 418 (1977), 428 (1978), 447 (1979), 454 (1979), 475 (1980), 545 (1983) et 546 (1984), 67 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1978, 1979, 1980, 1981, 1983 et 1984. 68 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarantième année, Supplément d'avril, mai et juin /985. 69 Ibid., quaranrième année, 2596' ,éance. Gravement préoccupé par la recrudescence des actes d'agression persistants perpétrés sans provocation par le régime raciste d'Afrique du Sud, en violation de la sou­ veraineté, de l'espace aérien et de l'intégrité territoriale de l'Angola, comme le montre la récente attaque militaire dans la province de Cabinda, Conscient de la nécessité de prendre des mesures efficaces pour prévenir et éliminer toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales résultant des attaques militaires lancées par l'Afrique du Sud, 1. Condamne énergiquement l'Afrique du Sud pour avoir commis récemment un acte d'agression contre le territoire de l'Angola, dans la province de Cabinda, ainsi que pour avoir redoublé d'intensité ses actes d'agression perpétrés avec préméditation et sans provocation, qui constituent une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Angola et mettent grave­ ment en danger la paix et la sécurité internationales; 16 2. Condamne en outre énergiquement l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire international de la Namibie comme base pour lancer ses attaques armées et pour soutenir son occupation de certaines parties du ter­ ritoire de l'Angola; 3. Exige que l'Afrique du Sud retire sur-le-champ et sans condition toutes ses forces d'occupation du ter­ ritoire de l'Angola, mette fin à tous ses actes d'agression contre cet Etat et respecte scrupuleusement la souverai­ neté et l'intégrité territoriale de la République populaire d'Angola; 4. Considère quel' Angola a droit à une réparation et à une indemnisation appropriées pour tous les dom­ mages matériels qu'il a subis; 5. Prie le Secrétaire général de suivre l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2597' séance.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/579 (1985)
IntituléPrise d'hotages (18 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/579(1985)
Texte intégral 'Los miembros del Consejo de Seguridad expresan su satisfacción ante la noticia de que se ha liberado a los pasajeros y a la tripulación del buque de excur­ sión A chille Lauro y lamentan que, según se informa, haya muerto un pasajero. 'Hacen suya la declaración formulada por el Secretario General el 8 de octubre de 1985, en la cual se condenan todos los actos de terrorismo. 'Condenan enérgicamente este secuestro injustificado y criminal, así como otros actos de terrorismo, incluida la toma de rehenes. 'Condenan también el terrorismo en todas sus formas, independientemente del lugar donde se cometa y de quienes sean sus autores.'. CARTA, DE FECHA 6 DE DICIEMBRE DE 1985, DIRIGIDA AL PRESIDENTE DEL CONSEJO DE SEGURIDAD POR EL ENCARGADO DE NEGOCIOS INTERINO DE LA MISION PERMANENTE DE NICARAGUA ANTE LAS NACIONES UNIDAS Decisiones En su 2633a. sesión, celebrada el JO de diciembre de 1985, el Consejo decidió invi­ tar a los representantes de México, Nicaragua, la República Arabe Siria, la República Islámica del Irán y Viet Nam a participar, sin derecho de voto, en el debate del tema titulado ''Carta, de fecha 6 de diciembre de 1985, dirigida al Presidente del Consejo de Seguridad por el Encargado de Negocios interino de la Misión Permanente de Nicara­ gua ante las Naciones Unidas (S/1767199}'. En su 2634a. sesión, celebrada el 11 de diciembre de 1985, el Consejo decidió invitar a los representantes de Costa Rica, Cuba, Honduras y la J amahiriya Arabe Libia a participar, sin derecho de voto, en el debate de la cuestión. En su 2636a. sesión, celebrada el 12 de diciembre de 1985, el Consejo decidió invitar al representante de Zimbabwe a participar, sin derecho de voto, en el debate de la cuestión. 99 Véase Documentos Oficiales del Consejo de Seguridad, cuadragésimo año, Suplemento de octubre, noviembre y diciembre de 1985. CARTA, DE FECHA 16 DE DICIEMBRE DE 1985, DIRIGIDA AL PRESIDENTE DEL CONSEJO DE SEGU­ RIDAD POR EL REPRESENTANTE PERMANENTE DE LOS ESTADOS UNIDOS DE AMERICA ANTE LAS NACIONES UNIDAS Decisión En su 2637a. sesión, celebrada el 18 de diciembre de 1985, el Consejo procedió a debatir el tema titulado 'Carta, de fecha 16 de diciembre de 1985, dirigida al Presidente ·del Consejo de Seguridad por el Representante Perma­ nente de los Estados Unidos de América ante las Nacio­ nes U ni das (S/ 17 68510º)'. Resolución 579 (1985) de 18 de diciembre de 1985 El Consejo de Seguridad, Profundamente perturbado por la frecuencia de los casos de secuestro y toma de rehenes. varios de los cuales too /bid. 23 han sido de duración prolongada y han entrañado la pér­ dida de vidas, Considerando que los secuestros y la toma de rehenes son delitos que preocupan seriamente a la comunidad in­ ternacional, por tener graves consecuencias adversas para los derechos de las victimas y para la promoción de las relaciones de amistad y la cooperación entre los Estados, Recordando la declaración formulada el 9 de octubre de 1985 por el Presidente del Consejo de Seguridad, en la que condenó enérgicamente todos los actos de terroris­ mo, incluida la toma de rehenes 101, Recordando también la resolución 40/61 de la Asam­ blea General, de 9 de diciembre de 1985, Teniendo presentes la Convención internacional contra la toma de rehenes, aprobada el 17 de diciembre de 1979ui2, ltll Véase página 22, Declaración del Presidente. 102 Rc:,olución 34/146 de la Asamblea General, anexo. la Convención sobre la prevención y el castigo de delitos contra personas internacionalmente protegidas, inclusive los agentes diplomáticos, aprobada el 14 de diciembre de 1973103, el Convenio para la represión de actos ilícitos contra la seguridad de la aviación civil, firmado el 23 de septiembre de 1971104, el Convenio para la represión del apoderamiento ilícito de aeronaves, firmado el 16 de diciembre de 197010\ y otros convenios y convenciones pertinentes. 1. Condena inequívocamente todos los actos de se­ cuestro y de toma de rehenes; 2. Pide que se ponga en libertad inmediatamente y en condiciones de seguridad a todas las personas secuestra­ das y tomadas como rehenes, independientemente del lugar en que se encuentren detenidas y de quien las tenga en su poder; 3. Afirma la obligación de todos los Estados en cuyo territorio se encuentren detenidas personas secuestradas o tomadas como rehenes de adoptar urgentemente todas 103 Resolución 3166 (XXVIII) de la Asamblea General, anexo. 104 Naciones Unidas, Treaty Series, vol. 974, No. 14118, pág. 198. 105 Naciones Unidas, Treaty Series, vol. 860, No. 12325, pág. 123. las medidas apropiadas para lograr su liberación en con­ diciones de seguridad e impedir que se cometan actos de secuestro y de toma de rehenes en el futuro; 4. Hace un llamamiento a todos los Estados que todavía no lo hayan hecho para que consideren la posibi­ lidad de pasar a ser partes en la Convención internacional contra la toma de rehenes, la Convención sobre la pre­ vención y el castigo de delitos contra personas internacio­ nalmente protegidas, inclusive los agentes diplomáticos, el Convenio para la represión de actos ilícitos contra la seguridad de la aviación civil, el Convenio para la repre­ sión del apoderamiento ilícito de aeronaves, y otros con­ venios y convenciones pertinentes, 5. Insta a que se desarrolle aún más la cooperación internacional entre los Estados para la formulación y adopción de medidas eficaces que se ajusten a las normas del derecho internacional, a fin de facilitar la prevención, el enjuiciamiento y el castigo de todos los actos de secues­ tro y de toma de rehenes como manifestaciones de terro­ rismo internacional. Aprobada por unanimidad en la 2637a. sesión. DENUNCIA DE LESOTHO CONTRA SUDAFRICA106 Decisiones En su 2638a. sesión, celebrada el 30 de diciembre de 1985, el Consejo decidió invitar a los representantes de Burundi, Lesotho, el Senegal y Sudáfrica a participar, sin derecho de voto, en el debate del tema titulado 'Denun­ cia de Lesotho contra Sudáfrica: carta, de fecha 23 de diciembre de 1985, dirigida al Presidente del Consejo de Seguridad por el Representante Permanente de Lesotho ante las Naciones Unidas (S/17692 1º7)'. En la misma sesión, el Consejo decidió también, a peti­ ción de los representantes de Burkina Faso, Egipto y Ma­ dagascar108, formular una invitación al Sr. Neo Mnumzana de conformidad con el artículo 39 del reglamento provi­ sional. Resolución 580 (1985) de 30 de diciembre de 1985 El Consejo de Seguridad, Tomando nota de la carta de fecha 23 de diciembre de 1985 dirigida al Presidente del Consejo de Seguridad por el Representante Permanente del Reino de Lesotho ante las Naciones Unidas109, 106 El Consejo también aprobó rcsolucione, o decisiones sobre e,la cuestión en 1976, 1977, 1982 y 1983. 107 Véase Documentos Oficiales del Consejo de Seguridad, cuadra¡:é simo año, Suplemento de octubre, noviembre y diciembre de 1985. 108 Documento S/ 17700, incorporado en el acta de la 2638a. sesión. Hl9 Documentos Oficiales del Conse¡o de Seguridad, cuadragésimo año, Suplemento de octubre, noviembre y diciembre de 1985, documen to S/17692. 24 Habiendo escuchado la Declaración del Ministro de Relaciones Exteriores del Reino de Lesotho, Sr. M. V. Makhele1 w, Teniendo presente que todos los Estados Miembros, en sus relaciones internacionales, deben abstenerse de recu­ rrir a la amenaza o al uso de la fuerza contra la integridad territorial o la independencia política de cualquier Estado, y de proceder en cualquier otra forma incompatible con los propósitos de la Carta de las Naciones Unidas, Recordando su resolución 527 (1982), Gravemente preocupado por los recientes asesinatos, no provocados y premednados, de los cuales Sudáfrica es responsable, en violación de la soberanía y la integridad territorial del Reino de Lesotho, y por sus consecuencias para la paz y la seguridad en el Africa meridional, Gravemente preocupado porque este acto de agresión está destinado a debilitar el apoyo humanitario decidido y tenaz que presta Lesotho a los refugiados sudafricanos, Apenado por la trágica muerte de seis refugiados sud­ africanos y tres nacionales de Lesotho a consecuencia de este acto de agresión cometido contra Lesotho, Alarmado por el hecho de que la continuación del apartheid en ~udáfrica sea la causa principal del aumento de la violencia tanto dentro de Sudáfrica como desde Sudáfrica contra los paí~es vecinos, 1. r'ndena 0::::1 gicamente estos asesinatos y los re­ cientes actos de violencia no provocada y premeditada, d-. los cuales Sudáfrica es responsable, dirigidos contra el Reino de Lesotho en violación flagrante de la soberanía y la integric'c! territorial de ese país; 2. Exige que Sudáfrica pague una indemnización plena y adecuada al Reino de Lesotho por las pérdidas de vidas y daños materiales causados por este acto de agresión: 110 /bid .. rnadra~ésuno año, 2638a. sesión.
OrganeCSNU
Année1985
CôteS/RES/580 (1985)
IntituléLesotho-Afrique du Sud (30 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/580(1985)
Texte intégral A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Burkina Faso, de l'Egypte et de Madagascar'08, d'adresser une invitation à M. Neo Mnumzana en vertu de l'article 39 du rè­ glement intérieur provisoire. Résolution 580 (1985) du 30 décembre 1985 Le Conseil de sécurité, Prenant acte de la lettre, en date du 23 décembre 1985, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Royaume du Lesotho auprès de l'Organisation des Nations Unies10•, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères du Royaume du Lesotho, M. M. V. Makhele'0 , Considérant que tous les Etats Membres doivent s'abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit d'agir de toute autre manière incompati­ ble avec les buts de la Charte des Nations Unies, Rappelant sa résolution 527 (1982), Gravement préoccupé par les récents massacres dont l'Afrique du Sud est responsable et qui ont été commis avec préméditation et sans provocation, en violation de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du Royaume du Lesotho, ainsi que par leurs conséquences pour la paix et la sécurité en Afrique australe, Gravement préoccupé par le fait que cet acte d'agres­ sion vise à affaiblir l'appui humanitaire résolu et in­ lassable que le Lesotho apporte aux réfugiés sud­ africains, Affligé par la mort tragique de six réfugiés sud­ africains et de trois ressortissants du Lesotho qui a résulté de cet acte d'agression commis contre le Lesotho, Alarmé par le fait que la persistance de l'apartheid en Afrique du Sud est la cause première de l'intensification des actes de violence à l'intérieur de l'Afrique du Sud ainsi que de ceux commis par l'Afrique du Sud contre des pays voisins, l. Condamne énergiquement ces meurtres et les actes récents de violence dont l'Afrique du Sud est res­ ponsable et qui ont été commis avec préméditation et 108 Document S/ 17700, incorporé dans le compte rendu de la 2638• séance. 1® Documents officiels du Conseil de sécurite, quarantième annee, Supplément d'octobre, novembre el decembre /985, document S/17692. 110 Ibid., quarantième année, 2638 ,éance. sans provocation contre le Royaume du Lesotho, en violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité ter­ ritoriale de ce pays; 2. Exige que l'Afrique du Sud indemnise intégra­ lement et adéquatement le Royaume du Lesotho pour les pertes en vies humaines et les dommages matériels résul­ tant de cet acte d'agression; 3. Demande à toutes les parties de normaliser leurs relations et d'utiliser les moyens de communication établis pour toutes les questions d'intérêt commun; 4. Réaffirme le droit du Lesotho d'accueillir les vic­ times de l'apartheid et de leur donner asile conformé­ ment à sa tradition, à ses principes humanitaires et à ses obligations internationales; 5. Prie les Etats Membres de prêter d'urgence au Lesotho toute l'assistance économique nécessaire pour renforcer sa capacité d'accueillir des réfugiés sud­ africains, de les protéger et de subvenir à leurs besoins; 6. Demande au Gouvernement sud-africain de recourir à des moyens pacifiques pour le règlement des problèmes internationaux, conformément à la Charte des Nations Unies et à la Déclaration relative aux prin­ cipes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les Etats conformément à la Charte des Nations Unies' '; 7. Demande aussi à l'Afrique du Sud d'honorer son engagement de ne pas déstabiliser de pays voisins et de ne pas permettre que son territoire soit utilisé comme base pour lancer des attaques contre des pays voisins ainsi que de déclarer publiquement qu'elle se confor­ mera désormais aux dispositions de la Charte des Nations Unies et qu'elle ne commettra pas d'actes de violence contre le Lesotho, que ce soit directement ou par des intermédiaires; 8. Exige que l'Afrique du Sud prenne immédia­ tement des mesures énergiques en vue d'abolir l'apart­ heid; 9. Prie le Secrétaire général de mettre en place à Maseru, en consultation avec le Gouvernement du Lesotho, une présence appropriée comprenant un ou deux civils, de façon à être tenu au courant de tout fait nouveau intéressant l'intégrité territoriale du Lesotho; 10. Prie aussi le Secrétaire général de suivre, par des moyens appropriés, l'application de la présente résolu­ tion et l'évolution de la situation et de faire rapport au Conseil de sécurité selon que de besoin; 27 11. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2639e séance. 111 Résolution 2625 (XXV) de l'Assemblée générale, annexe.
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/560 (1985)
IntituléAfrique du Sud (12 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/560(1985)
Texte intégral persistant entre l'lran et l'lraq, notent que, selon les conclusions du rapport de l'expert medical commis par le Secretaire generaP2, des armes chimiques ont ete utilisees contre des soldats iraniens au cours des hostilites entre les deux pays. « Ils rappellent la declaration faite le 30 mars 1984 par le President du Conseil de securite au nom des membres du ConseiP', condamnent a nouveau energiquement l'emploi renouvele d'armes chi­ miques dans ce conflit et toute utilisation qui pour­ rait etre faite de telles armes a l'avenir, renouvellent leur appel pressant en faveur du strict respect du Protocole de Geneve de 192534 qui interdit l'emploi a la guerre d'armes chimiques, emploi qui a ete a juste titre condamne par la communaute mondiale. « Les membres du Conseil condamnent toutes Jes violations du droit humanitaire international et 32 Documents officiels du Conseil de securite, quarantieme annee, S~f plement d'avril, mai et juin /985, document S/17127 et Add. I. 3 Voir Resolutions et decisions du Conseil de securite, /984, p. 11. 34 Societe des Nations, Recueil des Traites, vol. XCIV (1929), n° 2138, p. 65. prient instamment Jes deux parties d'observer Jes principes et les regles generalement reconnus du droit humanitaire international qui sont applicables aux conflits armes ainsi que Jes obligations qui leur incombent en vertu des conventions internationales destinees a eviter OU a attenuer les souffrances hu­ maines causees par la guerre. En meme temps, ils demandent instamment la cessation des hostilites et demeurent convaincus qu'un reglement rapide, complet, juste et honorable, acceptable par les deux parties, est essentiel et sert les interets de la paix et de la securite internationales. « Les membres du Conseil expriment toute leur gratitude et leur plein appui au Secretaire general pour le rapport qu'il a presente sous la cote S/ 17097. Ils sont disposes a inviter, le moment venu, les deux parties a participer a une reprise de l'examen de tous les aspects du conflit. Ils deman­ dent instamment aux parties de cooperer avec le Conseil de securite et le Secretaire general dans le cadre des efforts qu'ils deploient pour ramener la paix aux peuples d'lran et d'lraq. » LA QUESTION DE L'AFRIQUE DU SUD' Decisions A sa 2571 e seance, le 8 mars 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Afrique du Sud, de la Guinee, de la Republique arabe syrienne, de la Repu­ blique-Unie de Tanzanie, du Viet Nam et du Yemen democratique a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee « La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 28 fevrier 1985, adressee au President du Conseil de securite par le repre­ sentant permanent adjoint de l'Egypte aupres de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/169913•)». A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du reglement interieur provisoire, au President par interim du Comite special contre l'apartheid. Resolution 560 (1985) du 12 mars 1985 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 473 (1980), 554 (1984) et 556 (1984), dans lesquelles, entre autres dispositions, il exi­ geait que les Africains autochtones cessent d'etre dera­ cines, deplaces et prives de leur nationalite, 35 Question ayant fait l'objet de resolutions ou decisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983 et 1984. 36 Voir Documents officiels du Consei/ de securite, quarantieme annee, Supplement de Janvier, fevrier et mars 1985. 7 Notant avec une vive preoccupation !'aggravation de la situation en Afrique du Sud du fait qu'a plusieurs reprises des adversaires sans defense de l'apartheid ont ete massacres dans differentes communes a travers l'Afrique du Sud et que, tout recemment, des Africains qui manifestaient contre les expulsions par la force ont ete massacres a Crossroads, Gravement preoccupe par l'arrestation arbitraire de membres du United Democratic Front et d'autres orga­ nisations de masse opposees au regime d'apartheid, Vivement preoccupe par l'accusation de «haute trahison» portee contre Mme Albertina Sisulu, M. Archie Gumede, M. George Sewpershad, M. M. J. Naidoo, le reverend Frank Chikana, M. Ismael Moham­ med, M. Mewa Ramgobin, M. Cassim Saloojee, M. Paul David, M. Essop Jasset, M. Curtis Nkondo, M. Aubrey Mokoena, M. Thomazile Qweta, M. Sisa Njikelana, M. Sam Kikine et M. Isaac Ngcobo, diri­ geants du United Democratic Front, et d'autres adver­ saires de l'apartheid pour leur participation a la cam­ pagne non violente pour une Afrique du Sud unie, non raciale et democratique, Conscient que l'intensification de la repression et les accusations de « haute trahison » portees contre les prin­ cipaux adversaires de )'apartheid visent a renforcer encore le regime de la minorite raciste, Preoccupe de ce que la repression affaiblit encore les chances d'un reglement pacifique du conflit sud-africain, Preoccupe par la politique de l' Afrique du Sud raciste qui a deracine, prive de leur nationalite et depossede ace jour trois millions et demi d'Africains autochtones, gonflant ainsi les rangs des millions de ceux qui etaient deja voues au chomage permanent et a la faim, Notant avec indignation que la politique de ban­ toustanisation de l'Afrique du Sud vise egalement a creer des bases internes pour la fomentation d'un conflit fratricide, 1. Condamne energiquement le regime de Pretoria pour le massacre d' Africains sans defense qui manifestaient contre leur expulsion par la force de Crossroads et d'autres localites; 2. Condamne energiquement l'arrestation arbitraire par le regime de Pretoria de membres du United Delll.o­ cratic Front et d'autres organisations de masse opposees a la politique d'apartheid de l'Afrique du Sud; 3. Demande au regime de Pretoria de liberer im­ mediatement et sans condition tous Jes prisonniers et detenus politiques, y compris Nelson Mandela, et tous Jes autres dirigeants noirs avec lesquels ii devra traiter !ors de toute discussion valable concernant l'avenir du pays; 4. Demande egalement au regime de Pretoria de retirer l'inculpation de «haute trahison» portee contre Jes dirigeants du United Democratic Front et de Jes liberer immediatement et sans condition; 5. Fait l'eloge de la resistance unie et massive du peu­ ple opprime d'Afrique du Sud contre !'apartheid et reaffirme la legitimite de sa Jutte pour une Afrique du Sud unie, non raciale et democratique; 6. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite sur !'application de la presente resolution; 7. Decide de rester saisi de la question. Adoptee a l'unanimite a la 2574e seance. Decisions A sa 2600e seance, le 25 juillet 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Afrique du Sud, de Cuba, du Kenya et du Mali a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee : «La question de l'Afrique du Sud: « Lettre, en date du 24 juillet 1985, adressee au Presi­ dent du Conseil de securite par le representant permanent de la France aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/ 17351 '); «Lettre, en date du 25 juillet 1985, adressee au Pre­ sident du Conseil de securite par le representant per­ manent du Mali aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/17356')». A la meme seance, le Conseil a egalement decide d'adresser une invitation, en vertu de !'article 39 du re­ glement interieur provisoire, au President du Comite special contre !'apartheid. 37 Ibid., Supplement de Jui/let, aout et septembre 1985. 8 A sa 260le seance, le 26 juillet 1985, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de l'Ethiopie, de la Republique arabe syrienne, de la Republique centrafri­ caine, de la Republique democratique allemande, du Senegal et du Za'ire a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A sa 2602e seance, le 26 juillet 1985, le Conseil a decide d'inviter le representant de la Yougoslavie a par­ ticiper, sans droit de vote, a la discussion de la question. Resolution 569 (1985) du 26 juillet 1985 Le Conseil de securite, Profondement preoccupe par !'aggravation de la situation en Afrique du Sud et la persistance des souffrances humaines que provoque dans ce pays le systeme d'apartheid, qu'il condamne avec force, Indigne par les mesures de repression et condamnant Jes arrestations arbitraires de centaines de personnes, Considerant que l'instauration de l'etat d'urgence dans trente-six districts de la Republique sud-africaine constitue une grave deterioration de la situation dans ce pays, Considerant comme totalement inacceptable la pra­ tique par le Gouvernement sud-africain des detentions sans jugement et des deplacements par la force, ainsi que la legislation discriminatoire en place, Reconnaissant la legitimite des aspirations de !'ensem­ ble de la population sud-africaine a beneficier de tous les droits civils et politiques et a etablir une societe unie, sans distinction de race et democratique, Reconnaissant en outre que la cause meme de la situa­ tion en Afrique du Sud reside dans la politique d'apart­ heid et les pratiques du Gouvernement sud-africain, I. Condamne energiquement le systeme d'apartheid ainsi que les politiques et pratiques qui en decoulent; 2. Condamne energiquement Jes arrestations mas­ sives et les detentions auxquelles a recemment procede le gouvernement de Pretoria et les meurtres qui ont ete commis; 3. Condamne energiquement l'etablissement de l'etat d'urgence dans les trente-six districts oil ii a ete instaure et demande sa levee immediate; 4. Demande au Gouvernement sud-africain de liberer immediatement et sans condition tous les prison­ niers et detenus politiques et, en premier lieu, M. Nelson Mandela; 5. Reajfirme que seules l'eradication totale de !'apartheid et l'instauration en Afrique du Sud d'une societe libre, unie et democratique sur la base du suffrage universe! peuvent conduire a une solution; 6. Demande instamment aux Etats Membres de !'Organisation de prendre des mesures a l'encontre de l'Afrique du Sud, telles que Jes mesures suivantes:
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/581 (1986)
IntituléSituation en Afrique australe (13 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/581(1986)
Texte intégral LA SITUATION EN AFRIQUE AUSTRALE Décisions A sa 2652e séance, le 5 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Ethio­ pie, du Mozambique, de la République-Unie de Tanzanie, du Sénégal, du Soudan, du Togo et de la Zambie à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée «La situation en Afrique australe: lettre, en date du 29 janvier 1986, adressée au Président du Conseil de sécu­ rité par le représentant permanent du Soudan auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/177703 5)». A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser des invitations, en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire, à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie dirigée par le Président de cet organe. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de Ma­ dagascar36, d'adresser une invitation à M. Neo Mnum­ zana en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provi­ soire. A sa 2654e séance, le 6 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Angola, du Botswana, de l'Inde, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Nicaragua et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire, au Président par intérim du Co­ mité spécial contre l'apartheid. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de Ma­ dagascar37, d'adresser une invitation à M. Lesaoana Mak­ h:in?a en vertu de l'article 39 du règlement intérieur pro­ v1s01re. A sa 2656e séance, le 7 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Egypte, de la 35 Voir Documents officiel~ du Conseil de ,ecurité, quarante et uniiw1e année, Supplément de janvier, février et mars 1986. 36 Document S/17793, incorporé dam. le compte rendu de la 2652• séanœ. 37 Document S/17794, incorporé dan, le rnrnpte rendu de la 21 54 séance. q République démocratique allemande et de la Y ougoslavll' à participer, sans droit de vote, à la discussion de la ques­ tion. A sa 2657e séance, le 10 février 1986, le Conseil a décide d'inviter les représentants du Guyana et de la Republique islamique d'Iran à participer, sans droit de vote, à la di~­ cussion de la question. A sa 2658e séance, le 10 février 1986, le Conseil a décidt' d'inviter les représentants de l'Afghanistan, de Cuba. du Panama et de la République arabe syrienne à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question. A sa 2659e séance, le 11 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Nigéria à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 266{)C séance, le 12 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Hongrie, du Lesotho, du Pakistan et de la République socialiste soviétiquc d'Ukraine à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de Ma­ dagascar38, d'adresser une invitation à M. Theo-Ben Guri­ rab en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provi­ soire. A sa 2661 e séance, le 12 février 1986, le Conseil a décide d'inviter le reprè,entant de la Tunisie à participer, san~ droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 581 (1986) du 13 février 1986 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande formulée par le représentant permanent du Soudan auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies dans le document S/ 17770, JR Document S/ 17~ 1 '· incorpore dans le compte rendu de la 2660° séance. Considérant que tous les Etats Membres ont l'obligation de s'abstenir, dans leurs relations internationales, de re­ courir à la menace ou à l'emploi de la force contre la sou­ veraineté, l'intégrité territoriale ou l'indépendance politi­ que de tout Etat ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts et les principes des Na­ tions Unies, Gravement préoccupé par les tensions et l'instabilité créées par la politique hostile et les actes d'agression du ré­ gime d'apartheid dans l'ensemble de l'Afrique australe ainsi que par la menace croissante qu'elles représentent pour la sécurité de la région et, au-delà, par leurs consé­ quences pour la paix et la sécurité internationales, Vivement préoccupé par le fait que ces actes d'agression ne peuvent qu'aggraver la situation déjà instable et dange­ reuse qui règne dans la région de l'Afrique australe, Rappelant son opposition totale au système d'apartheid, Réaffirmant le droit qu'ont tous les pays de donner asile aux réfugiés qui fuient l'oppression résultant du système d'apartheid, Prenant acte du communiqué des Ministres des Etats de première ligne et des Ministres de la Communauté écono­ mique européenne39, dans lequel ceux-ci ont notamment condamné, dans toutes ses manifestations, la politique de déstabilisation menée par l'Afrique du Sud, y compris le recours à des interventions armées, directes ou indirectes, dans des Etats voisins, et sont convenus de refuser toute assistance ou tout soutien aux auteurs de tels actes, Rappelant ses résolutions 567 ( 1985), 568 ( 1985), 571 (1985), 572 (1985) et 580 (1985) par lesquelles il a no­ tamment condamné les actes d'agression de l'Afrique du Sud contre l'Angola, le Botswana et le Lesotho, Convaincu que le système d'apartheid du régime raciste d'Afrique du Sud et le maintien de l'occupation illégale de la Namibie par ce régime sont une source de tension et d'insécurité en Afrique australe, Gravement préoccupé par les récentes menaces de I' Afri­ que du Sud de continuer à commettre des actes d'agression contre les Etats de première ligne et d'autres pays d' Afri­ que australe en vue de les déstabiliser, Conscient qu'il faut prendre d'urgence des mesures effi­ caces pour prévenir et écarter tous les dangers contre la paix et la sécurité dans la région que constituent les mena­ ces faites récemment par l'Afrique du Sud d'employer la force contre des pays d'Afrique australe, Convaincu que seule l'élimination de l'apartheid peut conduire à un règlement juste et durable de la situation ex­ plosive qui règne en Afrique du Sud en particulier, et en Afrique australe en général, l. Condamne vigoureusement le régime raciste d'Afri­ que du Sud pour avoir menacé récemment de commettre des actes d'agression contre les Etats de première ligne et d'autres Etats d'Afrique australe; 2. Met fermement en garde le régime raciste d'Afrique du Sud contre le fait de commettre des actes d'agression, 39 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante et unième année, Supplément de janvier. février et mars 1986, document S/ 17809, annexe. 10 de terrorisme et de déstabilisation à l'encontre d'Etats afri­ cains indépendants et de recourir à des mercenaires; 3. Déplore l'intensification de la violence dans la ré­ gion et demande à l'Afrique du Sud de respecter pleine­ ment le caractère sacré des frontières internationales; 4. Déplore l'octroi de la part d'Etats de toute assis­ tance pouvant servir à déstabiliser des Etats indépendants d'Afrique australe; 5. Demande à tous les Etats de faire pression sur l'Afrique du Sud pour la dissuader de commettre des actes d'agression contre des Etats voisins; 6. Réaffirme que tous les Etats ont le droit, pour s'ac­ quitter de leurs obligations internationales, de donner asile aux victimes de l'apartheid; 7. Exige l'éradication immédiate de l'apartheid, préa­ lable indispensable à l'instauration d'une société démocra­ tique non raciale fondée sur l'autodétermination et le prin­ cipe du gouvernement par la majorité, grâce au plein et libre exercice du droit de vote par tous les adultes, dans un_e Afrique du Sud unie et non fragmentée, et à cette fin exige: a) Que le système des bantoustans soit démantelé et que les Africains autochtones ne soient plus déracinés, dé­ placés et privés de leur nationalité; b) Que soient abrogées les mesures d'interdiction et de restriction frappant les organisations politiques, les partis, les particuliers et les organes d'information opposés à l'apartheid; c) Que tous les exilés puissent rentrer chez eux sans entraves; 8. Exige que le régime raciste d'Afrique du Sud mette un terme à la violence et à la répression exercées contre la population noire et les autres adversaires de l'apartheid, li­ bère sans condition toutes les personnes emprisonnées, dé­ tenues ou frappées d'interdiction en raison de leur opposi­ tion à l'apartheid et lève l'état d'urgence; 9. Déplore que le régime raciste d'Afrique du Sud fasse fi des principes du droit international et des obliga­ tions qui lui incombent aux termes de la Charte des Na­ tions Unies; 10. Félicite les Etats de première ligne et les autres Etats voisins de l'Afrique du Sud qui soutiennent la cause de la liberté et de la justice en Afrique du Sud et prie les Etats Membres d'accorder d'urgence toute assistance à ces Etats afin de renforcer leur capacité d'accueillir, d'entrete­ nir et de protéger des réfugiés sud-africains sur leurs terri­ toires respectifs; 11. Prie le Secrétaire général de suivre l'évolution de la situation en ce qui concerne les menaces faites par I' Afri­ que du Sud d'intensifier ses actes d'agression contre des Etats indépendants d'Afrique australe et de faire rapport au Conseil de sécurité selon que de besoin; 12. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 2662• .~éance, par 13 voix contre zéro. avec 2 ah,­ tentions (Etats-Unis d'Amérique. Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lrla1ufr du /1/ortl 1.
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/582 (1986)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (24 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/582(1986)
Texte intégral Décisions A sa 2684e séance, le 22 mai 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de Cuba, de l'Inde, de la République-Unie de Tanzanie, du Sénégal et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée «La situation en Afrique aus­ trale: lettre, en date du 21 mai 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Sénégal auprès de l'Organisation des Nations Unies, de­ mandant qu'une réunion du Conseil de sécurité soit con­ voquée d'urgence afin d'examiner les actes d'agression de l'Afrique du Sud contre le Botswana, la Zambie et le Zim­ babwe' (S/1807240)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire, au Président du Comité spécial contre l'apartheid. 40 Voir Documents officiels du Conseil de securité, quarante el unième année, Supplément d'avril, mai et jui11 /986 A sa 2685e séance, le 23 mai 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Argentine, du Botswana, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la République démocrati­ que allemande et de la Tchécoslovaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question, A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Maroc41, d'adresser une invi­ tation à M. Syed Sharifuddin Pirzada en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2686e séance, le 23 mai 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République arabe sy­ rienne, de la République islamique d'Iran et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de laques­ tion. 41 Document S/18088, mcorporé dans le compte rendu de la 2685• séance LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ42 Décisions A sa 2663e séance, le 18 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, de !'Iraq, de la Jordanie, du Koweït, de !'Oman, de la Tunisie et du Yémen à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ,,La situation entre l'Iran et l'Iraq: lettre, en date du 12 février 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de !'Iraq auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/1782143)». A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant des Emirats arabes unis44, d'adresser une invitation à M. Chedli Klibi en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2664e séance, le 19 février 1986, le Conseil a dé­ cidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libération de la Palestine et que cette invitation lui confére• 42 Question ayant fait l'obJct de résolutions ou de dec,sions de la part du Conseil en 1980, 1982, 1983, 1984 et 198'- 43 Voir Documents officiel, du Conseil de .1ecuri1e, quarante et unième annù, Supplément de janvier, février ,•t man /9/i6 44 Document S/ 17R41, 1ncorpPrc dan, le compte rendu de la 2663 séance. 11 rait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une (Erats-Unis d'Amérique), avec 4 abstentions (Australie, Dane­ mark, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne el d'Irlande du Nord). A sa 2665e séance, le 20 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, de la Jamahiriya arabe libyenne et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 582 (1986) du 24 février 1986 Lf! Conseil de sf!cunté, Ayant examiné la question intitulée «La situation entre l'Iran et l'lraq . Rappelant que le Conseil de sécurité est saisi de cette question depuis près de six ans et que des décisions ont été prises à ce sujet, Profondément préoccupée par la prolongation du conflit entre les deux pays, qui entraîne de lourdes pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables et met en danger la paix et la sécurité, Rappelant les dispositions de la Charte, en particulier l'obligation qu'ont tous les Etats Membres de régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger, Notant que la République islamique d'Iran et l'Iraq sont tous deux parties au Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou simi­ laires et de moyens bactériologiques, signé à Genève le 17 juin 192545, Soulignant k principe de l'inadmissibilité de l'acquisi­ tion de territoire par la force, Prenant note des efforts de médiation du Secrétaire gé­ néral, 1. Déplore les actes initiaux qui ont provoqué le conflit entre la République islamique d'Iran et l'Iraq et déplore la poursuite du conflit; 2. Déplore également l'intensification du conflit, en particulier les incursions territoriales, le bombardement de centres de peuplement exclusivement civils, les attaques contre des navires neutres ou des avions civils, les viola­ tions du droit humanitaire international et d'autres règles relatives aux conflits armés et, notamment, l'utilisation d'armes chimiques en contravention des obligations dé­ coulant du Protocole de Genève de 1925; 3. Demande à la République islamique d'Iran et à l'Iraq d'observer immédiatement un cessez-le-feu et la ces­ sation de toutes les hostilités sur terre, en mer et dans les airs et de retirer sans délai toutes les forces jusqu'aux fron­ tières internationalement reconnues; 4. Demande instamment qu'un échange complet de prisonniers de guerre soit rapidement mené à bien dès la cessation des hostilités, en coopération avec le Comité in­ ternational de la Croix-Rouge; 5. Demande aux deux parties de soumettre immédia­ tement tous les aspects du conflit à la médiation ou à tout autre moyen de règlement pacifique des différends; 6. Prie le Secrétaire général de poursuivre les efforts qu'il a entrepris, d'aider les deux parties à donner suite à la présente résolution et de tenir le Conseil informé; 1. Demande à tous les autres Etats de faire preuve de la plus grande ~ue, de s'abstenir de tout acte qui pour­ rait intensifier et élargir encore le conflit et de faciliter ainsi l'application de la présente résolution; 8. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2666' séance. 45 Société des Nations, Recueil des Traités, vol. XCIV (1929), n° 2138. p. 65. 12 Décisions A sa 2667e séance, le 21 mars 1986, le Conseil a exa­ miné la question intitulée ,,La situation entre l'Iran et !'Iraq: rapport de la mission chargée par le Secrétaire gé­ néral d'enquêter sur les allégations concernant l'empllii d'armes chimiques dans le conflit entre la République isla­ mique d'Iran et l'Iraq (S/17911 et Add. 143)))_ A la même séance, le Président du Conseil a fait la dé­ claration suivante46 : 'Au nom des membres du Conseil de sécurité, je suis autorisé à faire la déclaration ci-après: 'Les membres du Conseil de sécurité, saisis du con­ flit persistant entre la République islamique d'Iran et l'lraq, ont examiné le rapport de la mission de spécia­ listes envoyée par le Secrétaire général pour enquêter sur les allégations concernant l'utilisation d'arme~ chimiques dans le conflit entre l'Iran et l'lraq47. ,,Profondément préoccupés par la conclusion una­ nime des spécialistes suivant laquelle les forces ira­ quiennes ont utilisé des armes chimiques contre les forces iraniennes à maintes reprises et tout récem­ ment encore durant l'offensive iranienne actuelle en territoire iraquien, les membres du Conseil condam­ nent fermement cette utilisation persistante d'armes chimiques, en violation flagrante du Protocole de Ge­ nève de 192545 concernant la prohibition d'emploi d'armes chimiques à la guerre. «Ils rappellent les déclarations faites par le Prési­ dent du Conseil le 30 mars 198448 et le 25 avril 198549 et demandent à nouveau que les dispositions du Pro­ tocole de Genève de 1925 soient strictement respec­ tées. «Ils condamnent en outre la prolongation du con­ flit, qui continue d'entraîner de lourdes pertes en vies humaines et de causer des dégâts matériels considéra­ bles tout en mettant en danger la paix et la sécurill' dans la région. «ns·expriment la crainte que le conflit s'étende aux autres Etats de la région et engagent les deux parties à respecter l'intégrité territoriale de tous les Etats. y compris ceux qui ne sont pils parties aux hostilites. «Ils réaffirment la résolution 582 ( 1986) du Conseil et notent que le Gouvernement iraquien s'est déclaré disposé à déférer à l'appel lancé pour la cessation im­ médiate des hostilités. Ils soulignent que les deux par­ ties doivent d'urgence se conformer pleinement à cette résolution, ce qui ouvrirait la voie à un règle­ ment rapide, complet, juste et honorable du conflit. «Les membres du Conseil notent que les deux par­ ties se sont déclarées prêtes à coopérer avec le Secré­ taire général dans ses efforts constants pour ramener la paix aux peuples iranien et iraquien et expriment leur appui il ces efforts. , 46 S/17932. 47 Documents ojjic,els du Conseil de sec11rite. quaranti: et unième ,1'1111' '. Supplémen/ de jwmer. février et mars 1986, documents S/17911 '' Add. l. 48 Voir Résolutions t't decrnons du Conseil de .1er-uri1c. 1984. p 11 49 Ibid., 1985, p h et 7
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/583 (1986)
IntituléIsraël-Liban (18 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/583(1986)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1986 Première partie. -Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu 'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales QUESTIONS CONCERNANT LE MOYEN-ORIENT' l,a situation au Moyen-Orient Décisions A sa 2640e séance, le 13 janvier 1986, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants d'Israël, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Liban et de la République arabe sy­ rienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée «La situation au Moyen-Orient :lettre, en date du 6 janvier 1986, adressée au Président du Con­ seil de sécurité par le représentant permanent du Liban au­ près de l'Organisation des Nations Unies (S/ 177172 ) •. A sa 2641 e séance, le 13 janvier 1986, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite et du Qatar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2642e séance, le 17 janvier 1986, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Dans une lettre, en date du 17 avril 19863, le Secrétaire général a informé le Président du Conseil de son intention, sous réserve des consultations d'usage, de désigner le géné­ ral de division Gustav Hiigglund, de la Finlande, qui com­ mandait la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, comme nouveau commandant de la Force in­ térimaire des Nations Unies au Liban, en remplacement du général de corps d'armée William Callaghan, de l'Ir­ lande. Dans une lettre, en date du 24 avril 19864, le Prési­ dent du Conseil a informé le Secrétaire général de ce qui suit: «J'ai l'honneur de vous informer que j'ai porté votre lettre, en date du 17 avril 19863, concernant votre inten­ tion de nommer le général de division Gustav Hiig­ glund, de la Finlande, commandant de la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban, à l'attention des 1 Questions ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, l'l84 et 1985. 2 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, q11ara111,• et uniémt' année, Supplément de janvier, février et mar., 1986. 3 S/18032. 4 S/18033. membres du Conseil de sécurité. Ceux-ci ont examiné la question lors de consultations officieuses tenues le 24 avril et ont accepté la proposition figurant dans votre lettre.,, A sa 2681 e séance, le 18 avril 1986, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée ,.La situa­ tion au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/179655), Résolution 583 (1986) du 18 avril 1986 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 ( 1978), 426 ( 1978), 501 (1982), 508 (1982), 509 ( 1982) et 520 ( 1982), ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport dt Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 9 avril 19866, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 1er avril 1986, adressée au Secrétaire général par le représentant perma­ nent du Liban7, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force in­ térimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période intérimaire de trois mois, soit jusqu'au 19 juil­ let 1986; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'in­ tégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 'i Voir Docunient_\ offi('H i\ du Conseil de sccuntc. l/Wlrt1nfc l'l unù;mc année, Supplément d'avril. 111ai 'I ,1uin /986. 6 Ibid., document ~/ l 796'i 7 lhid. dPcurncnt S 17'•h~ 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le raprort du Secrétaire général en date du 19 mars 1978 approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer plei­ nement avec la Force pour qu'elle puisse remplir intégrale­ ment son mandat; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force remplisse in­ tégralement son mandat, tel qu'il est défini dans les résolu­ tions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres réso­ lutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consul­ tations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la pré­ sente résolution et de faire rapport au Conseil le 19 juin 1986 au plus tard. ·ldopte,· ti /'1manimite a la . '08 Je \('UllCl'. Décision A sa 2687e séance, le 29 mai 1986, le Conseil a examiné la question intitulée «La situation au Moyen-Orient: rap­ port du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/ 180615),,. Résolution 584 (1986) du 29 mai 1986 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment9, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sé­ curité; b) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1986; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion 338 (1973). Adopte ' ti /'unanimité à la 2687e seancc. 8 Documents officiels du Conseil de ,ecurite, trente-troisième annec. Supplémefll de janvier. février et mars 1978, document S/12611. 9 Ibid., quarante et unième an nie. Supplement d'avril. mai et jui11 1986. document S/18061. 2 Décisions A la même seance, après l'adoption de la résolution 584 ( 1986), le Président a fait la déclaration suivante 10: 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptee sur le renouvellement du mandat de la Forœ des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la décla­ ration complémentaire suivante: • Comme on le sait, il est dit au paragraphe 25 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement9 que. 'malgré le calme qui règne actuellement dans le sec­ teur Israël-Syrie, la situation demeure potentielle­ ment dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un rè­ glement d'ensemble couvrant tous les aspects du pro­ blème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secré­ taire général reflète les vues du Conseil de sécurité . Dans une lettre, en date du 2juin 198611, le Secrétaire général a informé le Président du Conseil de son intention, sous réserve des consultations d'usage, de nommer le géné­ ral de division Gustaf Welin, de la Suède, comme com­ mandant de la Force des Nations Unies chargée d'obser­ ver le dégagement, en remplacement du général de division Gustav Hagglund, de la Finlande. A la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a adressé au Secrétaire général la réponse suivante12: 'J'ai l'honneur de vous informer que j'ai porté votre lettre, en date du 2juin 198611, concernant votre inten­ tion de nommer le général de division Gustaf Welin, de la Suède, commandant de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question au cours de consultations officieuses tenue!'. le S juin et ont accepté la proposition figurant dans votre lettre.• Le 6 juin 1986, à la suite de consultations, le Président du Conseil a fait, au nom des membres du Conseil, la dé­ claration suivante13: «Les membres du Conseil de sécurité sont profondé­ ment préoccupés par la persistance et l'intensification des combats qui se déroulent à Beyrouth, en particulier dans les camps de réfugiés palestiniens et alentour, au prix de nombreuses victimes et de graves dégâts maté­ riels. «Ils appellent toutes les parties intéressées à user de leur influence pour obtenir la cessation des combats afin de permettre à l'Office de secours et de travaux des Na­ tions Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Pro­ che-Orient et à d'autres organisations humanitaires d'organiser des opérations de secours d'urgence dans l'intérêt des populations concernées. y compris les réfu- 10 S/18111 11 S/181_1'i 12 S/181Jt, 11 S; l81.1x
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/584 (1986)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (29 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/584(1986)
Texte intégral 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le raprort du Secrétaire général en date du 19 mars 1978 approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer plei­ nement avec la Force pour qu'elle puisse remplir intégrale­ ment son mandat; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force remplisse in­ tégralement son mandat, tel qu'il est défini dans les résolu­ tions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres réso­ lutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consul­ tations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la pré­ sente résolution et de faire rapport au Conseil le 19 juin 1986 au plus tard. ·ldopte,· ti /'1manimite a la . '08 Je \('UllCl'. Décision A sa 2687e séance, le 29 mai 1986, le Conseil a examiné la question intitulée «La situation au Moyen-Orient: rap­ port du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/ 180615),,. Résolution 584 (1986) du 29 mai 1986 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment9, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sé­ curité; b) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1986; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolu­ tion 338 (1973). Adopte ' ti /'unanimité à la 2687e seancc. 8 Documents officiels du Conseil de ,ecurite, trente-troisième annec. Supplémefll de janvier. février et mars 1978, document S/12611. 9 Ibid., quarante et unième an nie. Supplement d'avril. mai et jui11 1986. document S/18061. 2 Décisions A la même seance, après l'adoption de la résolution 584 ( 1986), le Président a fait la déclaration suivante 10: 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptee sur le renouvellement du mandat de la Forœ des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la décla­ ration complémentaire suivante: • Comme on le sait, il est dit au paragraphe 25 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement9 que. 'malgré le calme qui règne actuellement dans le sec­ teur Israël-Syrie, la situation demeure potentielle­ ment dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un rè­ glement d'ensemble couvrant tous les aspects du pro­ blème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secré­ taire général reflète les vues du Conseil de sécurité . Dans une lettre, en date du 2juin 198611, le Secrétaire général a informé le Président du Conseil de son intention, sous réserve des consultations d'usage, de nommer le géné­ ral de division Gustaf Welin, de la Suède, comme com­ mandant de la Force des Nations Unies chargée d'obser­ ver le dégagement, en remplacement du général de division Gustav Hagglund, de la Finlande. A la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a adressé au Secrétaire général la réponse suivante12: 'J'ai l'honneur de vous informer que j'ai porté votre lettre, en date du 2juin 198611, concernant votre inten­ tion de nommer le général de division Gustaf Welin, de la Suède, commandant de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question au cours de consultations officieuses tenue!'. le S juin et ont accepté la proposition figurant dans votre lettre.• Le 6 juin 1986, à la suite de consultations, le Président du Conseil a fait, au nom des membres du Conseil, la dé­ claration suivante13: «Les membres du Conseil de sécurité sont profondé­ ment préoccupés par la persistance et l'intensification des combats qui se déroulent à Beyrouth, en particulier dans les camps de réfugiés palestiniens et alentour, au prix de nombreuses victimes et de graves dégâts maté­ riels. «Ils appellent toutes les parties intéressées à user de leur influence pour obtenir la cessation des combats afin de permettre à l'Office de secours et de travaux des Na­ tions Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Pro­ che-Orient et à d'autres organisations humanitaires d'organiser des opérations de secours d'urgence dans l'intérêt des populations concernées. y compris les réfu- 10 S/18111 11 S/181_1'i 12 S/181Jt, 11 S; l81.1x
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/585 (1986)
IntituléChypre (13 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/585(1986)
Texte intégral «Lettre, en date du 15 avril 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Oman auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/ 1799458)'. A sa 2675e séance, le 15 avril 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde, du Qatar, de la Répu­ blique socialiste soviétique de Biélorussie et de la Y ougo­ slavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant des Emirats arabes unis59, d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2676e séance, le 16 avril 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de la Hon­ grie, du Pakistan, de la Tchécoslovaquie et du Viet Nam à participer, sans droit de vote, à la discussion de la ques­ tion. A sa 2677e séance, le 16 avril 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Bénin, de la République démocratique populaire lao et de la Répu­ blique islamique d'Iran à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 59 Document S/17997, incorporé dans le compte rendu de la 26 75 séance. A sa 2678e séance, le 17 avril 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Nicaragua et du Soudan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la ques­ tion. A sa 2679e séance, le 17 avril 1986, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Bangladesh à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2680C séance, le 18 avril 1986, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libéra­ tion de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du règlement inté­ rieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une (Etats-Unis d·Amérique). avff 4 abstentions (Australie, Dane­ mark, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lrland,, du Nord). A sa 2682e séance, le 21 avril 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Malte et de l'Ouganda à par­ ticiper, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Maroc6(), d'adresser une invi­ tation à M. Ahmet Engin Ansay en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 60 Document S/18025, incorporé dans le compte rendu de la 2682 séance. LA SITUATION A CHYPRE61 Décisions A sa 2688e séance, le 13 juin 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée «La situation à Chypre: rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/18102 et Add.1 et 262)». 61 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984 et 1985. 62 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante et unième année, Supplément d'avril, mai et juin 1986. 16 A la même séance, le Con~!!il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 585 (1986) du 13 juin 1986 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opé­ ration des Nations Unies à Chypre, en date du 31 mai et des 11 et 12juin 198663, 63 Ibid., documents S/18102 et Add.l et 2. Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1986, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) et des autres résolutions pertinentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1986, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 30 novembre l 986 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimite à la 2688c sèa nce. Décisions A sa 2729'! séance, le 11 décembre 1986, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée 'La situation à Chypre: rap­ port du Secrétaire général sur l'opération des Na­ tions Unies à Chypre (S/18491 et Add.164))). 64 Voir Documents officiels du Conseil de .~ècurité, quarante et 11nième année, Supplément d'octobre, novembre et decembre 1986. A la même séance, le Con!_!!!il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 593 (1986) du 11 décembre 1986 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opé­ ration des Nations Unies à Chypre, en date des 2 et 10 dé­ cembre 198665, Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1986, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) et des autres résolutions pertinentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1987, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 31 mai 1987 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à I'u11animité à la 2 729' séance. 6 Ibid., documents S/18491 et Add.l. LA QUESTION DE L'AFRIQUE DU SUD66 Décisions A sa 269()e séance, le 13 juin 1986, le Conseil a décidé d'inviter_ les représentants du Guyana, de l'Inde, de la Roumame et du Zaïre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La question de l'Afri­ que du Sud: lettre, en date du 10 juin 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant per- 66 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981. 1982, JC/83, 1984 et 1985. manent du Zaire aufrès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/18146 6 ),,_ A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire, au Président par intérim du Co­ mité spécial ,.:ontre l'apartheid. 67 Voir Documenls ofjinels du Conseil de sécurité, quarantième et un1im,- ,rnné '. Suppléme111 d'avril, mai et juin 1986.
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/586 (1986)
IntituléIsraël-Liban (18 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/586(1986)
Texte intégral giés palestiniens envers lesquels la communauté inter­ nationale a une responsabilité particulière. 'Ils réaffirment que la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Liban doivent être respectées. ,,Les membres du Conseil de sécurité s'associent à l'appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties concernées, les invitant à faire preuve de la plus grande modération et à redoubler d'efforts pour mettre fin à cette effusion de sang.• A sa 2699e séance, le 18 juillet 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël et du Liban à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée «La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Li­ ban (S/18164 et Add.114)». Résolution 586 (1986) du 18 juillet 1986 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978), 426 (1978), 501 (1982), 508 (1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date des 17 juin et 10 juillet 198615, et prenant acte des observa­ tions qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 7 juillet 1986, adres­ sée au Secrétaire général par le représentant permanent du Liban 16, Répondant à la demande du Gouvernement libanais. 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force in­ térimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période intérimaire de six mois, soit jusqu'au 19 jan­ vier 1987; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'in­ tégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le raprort du Secrétaire général en date du 19 mars 1978 approuvé par la résolution 426 ( 1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer plei­ nement avec la Force pour qu'elle puisse remplir intégrale­ ment son mandat; 14 Voir Documenls ojjic1e/s du Conseil de securile, quarante et unième année, Supplément d'avril, mai et juin /986 et ibid .. Supplémenl de juillel, août et septembre 1986. 15 Ibid., Supplément d'avril, mai et juin /986, document S/18164, et ibid., Supplément de juillet. aoÙI 'I ,eptembre 1986, document S/18164/ Add. l. 16 Ibid .. document S/18202. 4. Réaffirme qu'il convient que la Force remplisse in­ tégralement son mandat, tel qu'il est défini dans les résolu­ tions 425 ( 1978), 426 ( 1978) et dans toutes les autres réso­ lutions pertinentes; S. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consul­ tations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la pré­ sente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Adople,· à /'u11,111im11,· ti lu !ô9fi'' \('(//1('[' Décisions A sa 2705e séance. le 5 septembre 1986, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée «La si­ tuation au Moyen-Orient: lettre, en date du 4 septem­ bre 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de la France auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1831817),. A la même séance. à la suite de consultations avec les membres du Conseil. le Président a fait en leur nom la dé­ claration suivante1H · •Les membres du Conseil de sécurité expriment leur vive émotion après les graves et douloureux attentats qui ont coûté la vie à plusieurs membres des contingents irlandais et français de la Force intérimaire des Na­ tions Unies au Liban. Ces attentats s'ajoutent aux sé­ rieux incidents qui se sont produits dans la période ré­ cente. notamment les 11 et 12 août 1986, au cours desquels un certain nombre de membres de la Force ont été blessés. Les membres du Conseil expriment leur in­ dignation contre ces recours à la violence délibérée, qui compromettent la sécurité des membres de la Force. · Ils adressent l'expression de leur sympathie aux fa­ milles éprouvées et rendent hommage aux qualités de sang-froid, de courage et à l'esprit de sacrifice manifes­ tés solidairement par tous les membres de la Force, au service des mêmes idéaux de paix de l'Organisation. , Devant la dégradation de la situation dans la zone d'opération de la Force, les membres du Conseil esti­ ment indispensable que des mesures destinées à renfor­ cer efficacement la sécurité des membres de la Force soient adoptées d'urgence et prient le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions nécessaires à cet effet. ,Les membres du Conseil de sécurité marquent au Se­ crétaire général leur appréciation pour l'envoi immédiat sur place d'une mission dirigée par le Secrétaire général adjoint, mission qui doit procéder, en consultation avec le Gouvernement libanais, à un examen approfondi des mesures à prendre pour mettre la Force en état de rem­ plir son mandat, tel qu'il est défini par la résolution 17 Vrnr Docunu!nl\ ojj1t'1e/_\ du Con.k'il de .-..ecurite. quarante '1 u111 ~1ne ''''''· Supple111,·111 de j11,/!,•1. uoût 'I ,epl 'n,/Jrc /986 L 'i; 1 X320
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/587 (1986)
IntituléIsraël-Liban (23 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/587(1986)
Texte intégral 425 ( 1978) du Conseil, dans les conditions d'efficacité et de sécurité requises. «Ils invitent en outre le Secrétaire général à soumettre dès que possible au Conseil de sécurité le rapport qu'il établira à la suite de cette mission. «Les membres du Conseil, unanimes, manifestent au Secrétaire général et au commandant de la Force, dans les circonstances difficiles actuelles, la confiance qu'ils leur portent. , A sa 2706e séance, le 19 septembre 1986, le Conseil a décidé d'inviter le représentant d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: «La situation au Moyen-Orient : «a) Rapport spécial du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/1834817); «b) Lettre, en date du 18 septembre 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représen­ tant permanent de la France auprès de l'Organisa­ tion des Nations Unies (S/18353 17))). A sa 2707e séance, le 22 septembre 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Liban et de la Répu­ blique arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant des Emirats arabes unis19 d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 587 (1986) du 23 septembre 1986 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978), ainsi que ses résolutions 511 (1982), 519 ( 1982) et 523 (1982) et toutes les résolutions relatives à la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban, Rappelant le mandat confié à la Force par la résolution 425 (1978) et les principes directeurs concernant la Force, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire géné-• rai en date du 19 mars 19788 approuvé par la résolutiou 426 (1978), Rappelant en outre ses résolutions 508 {1982), 509 (1982) et 520 (1982), ainsi que toutes ses autres rcsolu­ tions relatives à la situation au Liban, 19 Document S/IR358. incorpnre ,J.,,' le compte rendu de la 2707 séance. 4 Réaffirmant solennellement qu'il appuie fermement l'unité, l'intégrité territoriale, la souveraineté et l'indépen­ dance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationa­ lement reconnue!-,, Profondément afflige par les pertes tragiques en vies hu­ maines et indigné par le harcèlement et les attentats dont sont victimes les soldats de la Force, Rappelant à cet égard la déclaration prononcée le 5 -;cp­ tembre 1986 par le Président au nom des membres du Conseil 18• Exprimant sa préoccupation devant les nouveaux obsta-­ cles qui sont opposés au libre mouvement de la Force et devant les memices qui pèsent sur sa sécurité. Notant avec rrgret que la Force, dont le mandat a été re­ nouvelé pour la vingt et unième fois, a été jusqu'ici empê­ chée d'accomplir la tâche qui lui a été confiée, Rappelant ses résolutions 444 ( 1979), 450 (1979), 459 (1979), 4 74 ( 1980), 483 (1980) et 488 (1981 ), par les­ quelles il exprimait sa détermination, au cas où la Force continuerait d'ètre empêchée de s'acquitter de son man­ dat, à examiner des voies et moyens pratiques propres à as­ surer l'application intégrale et inconditionnelle de la rcso­ lution 425 ( 1978). Soulignant sa conviction que cette dégradation de la si­ tuation constitue un défi à son autorité et a ses résolutions, 1. Condamne avec la plus grande fermeté les attentats perpétrés contre la Force intérimaire des Nations Unies au Liban; 2. S'indigne du soutien dont peuvent bénéficier de tel­ les actions criminelles: 3. Rend hommage au courage, à l'esprit de discipline et au sang-froid des soldats de la Force: 4. Prend acle du rapport établi par le Secrétaire gené­ ral à la suite de la récente mission de son représentant dans la région20, notamment des paragraphes relatifs à la sécu­ rité de la Force l'i au retrait des forces militaires israélien­ nes du sud du Liban: 5. Prend acle des premières mesures de sécurité déci­ dées par le Secrétaire général et lui demande de prendre toutes mesures complémentaires nécessaires pour mieux assurer la sécurité des hommes de la Force dans leur mis­ sion de paix; 6. Demande avec insistance à toutes les parties intéres­ sees d'apporter un concours sans réserve à la Force dam, l'application de son mandat; 7. Demande à nouveau qu'il soit mis fin, dans le sud du Liban, à toute présence militaire qui n ·est pas acceptée par les autorités libanaises; 8. Demande au Secrétaire général de prendre les dis­ positions nécessaires pour permettre le déploiement de la Force jusqu'à la frontière méridionale du Liban et appelle solennellement toutes les partie~ intéressées ù L·ollabon·r a la réalisation de cet objectif: 21) Docu,nt'flf.' vJjil ,.,J.., du Con,cU dl' SC('Urite. 4uarunh' et unictne an .'lt!('. S11pp/,•111nlf cf,, 111ill, ,. aOlil l'i 1 !ple111hrc /986. document S/1834~ 9. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans un délai de vingt et un jours sur l'application de la présente résolution. Adoptée à lu 2708' séance par 14 voix contre zéro, avec une afo­ tention (Etats-Unis d'Amérique). Décisions A sa 27 l 9e séance, le 31 octobre 1986, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/1839621). A la même séance, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait en leur nom la dé­ claration suivante22 : 'Les membres du Conseil de sécurité ont pris acte avec appréciation du rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 587 (1986) du Consei123 dans laquelle il lui était demandé de prendre des mesures complémentaires pour mieux assurer la sé­ curité des hommes de la Force intérimaire des Na­ tions Unies au Liban ainsi que les dispositions nécessai­ res pour permettre le déploiement de la Force jusqu'à la frontière méridionale du Liban. «Ils constatent avec une très vive préoccupation que les objectifs essentiels de la résolution 425 (1978) du Conseil n'ont pas encore été atteints. «Ils prennent note des consultations engagées par le Secrétaire général avec les parties intéressées et autres parties en vue de permettre à la Force d'accomplir son mandat. Tout en regrettant que les consultations visant à la mise en œuvre de la résolution 425 (1978) soient restées jusqu'ici sans résultat pratique, ils invitent le Se­ crétaire général à poursuivre activement ses contacts. «Ils prennent acte des nouvelles mesures de sécurité décidées depuis l'adoption de la résolution. Ils invitent le Secrétaire général à leur proposer toute autre mesure qu'il estimera nécessaire afin d'assurer une sécurité ac­ crue lors des déplacements indispensables à l'accomplis­ sement du mandat de la Force. Ils approuvent les pro­ positions présentées par le Secrétaire général dans son rapport et son intention de demander à l'Assemblée gé­ nérale d'inscrire au budget les crédits nécessaires. A cet égard, ils demandent à tous les pays d'assumer leurs res­ ponsabilités financières à l'égard de la Force et au Secré­ taire général de poursuivre ses efforts en vue d'accélérer le remboursement des avances consenties par les pays contributeurs. «Ils notent avec intérêt que le Secrétaire général a donné pour instructions au commandant de la Force d'étudier en permanence toutes les possibilités de modi­ fier la taille et le déploiement des contingents si cela doit permettre de renforcer leur sécurité sans porter atteinte 21 Voir Documents officiels du Conseil de securité, quarante et unième année, Supplément d'octobre. novembre et décembr,• 1986. 22 S/18439. 23 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1986, document S/18396. 5 à l'efficacité de la Force. Ils invitent le Secrétaire général à étudier ces possibilités en consultation avec les pays contributeurs et à prendre les mesures appropriées. 'A ce sujet, ils notent avec satisfaction l'intention ex­ primée par les autorités libanaises de déployer une unité régulière de leur armée dans la zone de la Force pour qu'elle y opère en liaison étroite avec celle-ci, conformé­ ment aux dispositions de la résolution 425 ( 1978). 'Les membres du Conseil de sécurité demandent ù nouveau avec insistance à toutes les parties intéressées d'apporter un concours sans réserve à la Force dans l'application de son mandat et demandent également qu'il soit mis fin, dans le sud du Liban, à toute présence militaire qui n'est pas acceptée par les autorités libanai­ ses. Ils prient le Secrétaire général de redoubler d'efforts en vue d'une application effective et complète de la réso­ lution 425 ( 1978). A sa 2722e séance, le 26 novembre 1986, le Conseil a examiné la question intitulée ,,La situation au Moyen­ Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/18453 21) . Résolution 590 (1986) du 26 novembre 1986 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le degage­ ment24, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sé­ curité; b) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1987; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à l'unanimitc à la 2722' séance. Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 590 ( 1986), le Président a fait la déclaration suivante25: · A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été 24 Ibid., document S/ l 845J. 2~ S/18487
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/588 (1986)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (8 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/588(1986)
Texte intégral A sa 2109e séance, le 3 octobre 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de l'Egypte, de l'lraq, de la Jordanie, du Koweït, du Maroc, de l'Oman, du Rwanda, du Sénégal, de la Tunisie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée «La situation entre l'Iran et !'Iraq: let­ tre, en date du 30 septembre 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants permanents de l'Arabie saoudite, de l'Iraq, de la Jordanie, du Koweït, du Maroc, de la Tunisie et du Yémen auprès de l'Organisa­ tion des Nations Unies (S/1837250),. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat se­ rait adressée au représentant de l'Organisation de libéra­ tion de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du règlement inté­ rieur provisoire. Adoptee par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amérique). avec 4 abstentions (Australie, Dane­ mark, France. Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). A la même séance, le Conseil a décidé en outre, sur la demande du représentant de l'Oman51, d'adresser une in­ vitation à M. Chedli Klibi en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire. A sa 271 OC séance, le 3 octobre 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Argentine, du Bangladesh, de la République démocratique allemande et de la Y ougo­ slavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2711 e séance, Je 6 octobre 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, de Cuba, du Mexique et du Tchad à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2712e séance, le 7 octobre 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Guyana, de la Mauritanie, du Nicaragua, du Pérou et du Yémen à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 50 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante el unième année, Supplément d'octobre, novembre el décembre 1986. 51 Document S/18375, incorporé dans le compte rendu de la 2709 séance. 13 A sa 2713e séance, le 8 octobre 1986, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Uruguay à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 588 (1986) du 8 octobre 1986 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la question intitulée «La situation entre l'Iran et l'Iraq», Notant qu'il est saisi de cette question depuis plus de six ans et que des décisions ont été prises à ce sujet, Vivement alarmé par la prolongation et l'intensification du conflit, qui entraîne de Jourdes pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables et met en danger la paix et la sécurité internationales, Notant l'obligation qu'ont les Etats Membres de s'abste­ nir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité ter­ ritoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Rappelant les dispositions de la Charte des Na­ tions Unies, en particulier l'obligation qu'ont tous les Etats Membres de régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger, Rappelant en outre qu'aux termes de la Charte les Etats Membres ont conféré au Conseil de sécurité la responsabi­ lité principale du maintien de la paix et de la sécurité inter­ nationales et sont convenus à cette fin d'accepter le rôle du Conseil de sécurité dans le règlement des différends, Félicitant le Secrétaire général des efforts qu'il déploie dans la recherche d'un règlement pacifique du conflit, 1. Demande à la République islamique d'Iran et à !'Iraq d'appliquer intégralement et sans délai la résolution 582 (1986) adoptée à l'unanimité le 24 février 1986; 2. Prie le Secrétaire général d'intensifier ses efforts au­ près des parties pour donner effet à la résolution susmen­ tionnée et de faire rapport au Conseil le 30 novembre 1986 au plus tard; 3. Décide de se réunir à nouveau pour examiner le rap­ port du Secrétaire général et les conditions d'instauration d'une paix durable entre les deux pays, conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes de la justice et du droit international Adoplee à /'unu11imi1e à la 2713' séance
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/589 (1986)
IntituléElection du SG (10 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/589(1986)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité RECOMMANDATION CONCERNANT LA NOMINATION DU SECRETAIRE GENERAL78 A sa 27t4e séance, tenue en privé le 10 octobre 1986, le Conseil a examiné laques­ tion de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisa­ tion des Nations Unies. Le Conseil de sécurité, Résolution 589 (1986) du 10 octobre 1986 Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Se­ crétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Recommande à l'Assemblée générale de nommer M. Javier Pérez de Cuéllar secré­ taire général de l'Organisation des Nations Unies pour un deuxième mandat allant du 1er janvier 1987 au 31 décembre 199 l. Adoptée à /'unanimité à la 2714' séance (privée). 78 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1950, 1953, 1957. 1962, 1966, 1971, 1976 et 1981.
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/590 (1986)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (26 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/590(1986)
Texte intégral 9. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans un délai de vingt et un jours sur l'application de la présente résolution. Adoptée à lu 2708' séance par 14 voix contre zéro, avec une afo­ tention (Etats-Unis d'Amérique). Décisions A sa 27 l 9e séance, le 31 octobre 1986, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/1839621). A la même séance, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait en leur nom la dé­ claration suivante22 : 'Les membres du Conseil de sécurité ont pris acte avec appréciation du rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 587 (1986) du Consei123 dans laquelle il lui était demandé de prendre des mesures complémentaires pour mieux assurer la sé­ curité des hommes de la Force intérimaire des Na­ tions Unies au Liban ainsi que les dispositions nécessai­ res pour permettre le déploiement de la Force jusqu'à la frontière méridionale du Liban. «Ils constatent avec une très vive préoccupation que les objectifs essentiels de la résolution 425 (1978) du Conseil n'ont pas encore été atteints. «Ils prennent note des consultations engagées par le Secrétaire général avec les parties intéressées et autres parties en vue de permettre à la Force d'accomplir son mandat. Tout en regrettant que les consultations visant à la mise en œuvre de la résolution 425 (1978) soient restées jusqu'ici sans résultat pratique, ils invitent le Se­ crétaire général à poursuivre activement ses contacts. «Ils prennent acte des nouvelles mesures de sécurité décidées depuis l'adoption de la résolution. Ils invitent le Secrétaire général à leur proposer toute autre mesure qu'il estimera nécessaire afin d'assurer une sécurité ac­ crue lors des déplacements indispensables à l'accomplis­ sement du mandat de la Force. Ils approuvent les pro­ positions présentées par le Secrétaire général dans son rapport et son intention de demander à l'Assemblée gé­ nérale d'inscrire au budget les crédits nécessaires. A cet égard, ils demandent à tous les pays d'assumer leurs res­ ponsabilités financières à l'égard de la Force et au Secré­ taire général de poursuivre ses efforts en vue d'accélérer le remboursement des avances consenties par les pays contributeurs. «Ils notent avec intérêt que le Secrétaire général a donné pour instructions au commandant de la Force d'étudier en permanence toutes les possibilités de modi­ fier la taille et le déploiement des contingents si cela doit permettre de renforcer leur sécurité sans porter atteinte 21 Voir Documents officiels du Conseil de securité, quarante et unième année, Supplément d'octobre. novembre et décembr,• 1986. 22 S/18439. 23 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1986, document S/18396. 5 à l'efficacité de la Force. Ils invitent le Secrétaire général à étudier ces possibilités en consultation avec les pays contributeurs et à prendre les mesures appropriées. 'A ce sujet, ils notent avec satisfaction l'intention ex­ primée par les autorités libanaises de déployer une unité régulière de leur armée dans la zone de la Force pour qu'elle y opère en liaison étroite avec celle-ci, conformé­ ment aux dispositions de la résolution 425 ( 1978). 'Les membres du Conseil de sécurité demandent ù nouveau avec insistance à toutes les parties intéressées d'apporter un concours sans réserve à la Force dans l'application de son mandat et demandent également qu'il soit mis fin, dans le sud du Liban, à toute présence militaire qui n'est pas acceptée par les autorités libanai­ ses. Ils prient le Secrétaire général de redoubler d'efforts en vue d'une application effective et complète de la réso­ lution 425 ( 1978). A sa 2722e séance, le 26 novembre 1986, le Conseil a examiné la question intitulée ,,La situation au Moyen­ Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/18453 21) . Résolution 590 (1986) du 26 novembre 1986 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le degage­ ment24, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sé­ curité; b) De renouveler le mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1987; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à l'unanimitc à la 2722' séance. Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 590 ( 1986), le Président a fait la déclaration suivante25: · A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été 24 Ibid., document S/ l 845J. 2~ S/18487
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/591 (1986)
IntituléAfrique du Sud (28 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/591(1986)
Texte intégral A la même séance, à l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a, en leur nom, fait la dé­ claration suivante 6S: «Les membres du Conseil de sécurité, à l'occasion de la commémoration du dixième anniversaire du massa­ cre brutal perpétré par le régime d'apartheid de l'Afri­ que du Sud contre le peuple africain à Soweto, tiennent à rappeler la résolution 392 ( 1976) du Conseil, dans la­ quelle il condamnait vigoureusement le Gouvernement sud-africain pour avoir recouru à des actes de violence massive et au meurtre d' Africains, y compris des éco­ liers, des étudiants et autres, qui marquaient leur oppo­ sition à la discrimination raciale. Ils sont convaincus que la répétition de ces événements tragiques aggrave­ rait encore la menace déjà sérieuse que la situation en Afrique du Sud présente pour la sécurité de la région et pourrait avoir, au-delà, des conséquences pour la paix et la sécurité internationales. «Ils condamnent la politique et l'ensemble des mesu­ res répressives qui ne font que perpétuer le système d'apartheid, en particulier la récente instauration de l'état d'urgence sur toute l'étendue du territoire et l'ar­ restation et la détention de milliers de personnes enga­ gées dans la lutte contre l'apartheid. Ils demandent ins­ tamment la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues à ce titre. Ils demandent notamment la levée immédiate de l'état d'urgence pour permettre la commémoration du dixième anniversaire du massacre de Soweto sans aucune ingérence provoca­ trice ni intimidation de la part de la police ou des forces militaires. «A cet égard, les membres du Conseil, résolus comme ils le sont à œuvrer pour une solution juste et équitable qui éliminera complètement l'apartheid et évitera de nouvelles souffrances humaines en Afrique du Sud, avertissent le Gouvernement sud-africain qu'il sera tenu pleinement responsable de toute violence, effusion de sang, perte de vie humaine, blessure ou dommage maté­ riel qui pourrait résulter d'actes de répression et d'inti­ midation à l'occasion de la commémoration du dixième anniversaire du massacre de Soweto. «Les membres du Conseil de sécurité réaffirment la lé­ gitimité de la lutte que mène le peuple opprimé d'Afri­ que du Sud pour l'élimination totale de l'apartheid et rappellent les résolutions antérieures demandant au ré­ gime raciste d'Afrique du Sud d'abolir l'apartheid et d'établir une société démocratique non raciale, fondée sur le principe du gouvernement par la majorité grâce au plein et libre exercice par la population du suffrage universel des adultes dans une Afrique du Sud unie et non fragmentée.» A sa 2723e séance, le 28 novembre 1986, le Conseil a examiné la question intitulée «La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 24 novembre 1986, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 421 ( 1977) concernant la question de l'Afrique du Sud (S/1847469)». 68 S/18157. 69 Voir Documellls officiels du Conseil de sécurité, quarante et unième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1986. 18 Résolution 591 (1986) du 28 novembre 1986 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 418 ( 1977) dans laquelle il a dé­ crété un embargo obligatoire sur les livraisons d'armes à l'Afrique du Sud, Rappelant sa résolution 421 ( 1977) du 9 décem­ bre 1977, par laquelle un comité composé de tous les mem­ bres du Conseil a notamment été chargé d'étudier les moyens permettant de rendre plus efficace l'embargo obli­ gatoire sur les livraisons d'armes à l'Afrique du Sud et de faire des recommandations au Conseil, Rappelant sa résolution 473 (1980) sur la question de l'Afrique du Sud, Rappelant le rapport présenté en 1980 par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 421 (1977) con­ cernant la question de l'Afrique du Sud sur les moyens permettant de rendre plus efficace l'embargo obligatoire sur les livraisons d'armes à l'Afrique du Sud 70, Rappelant sa résolution S58 (1984) dans laquelle il a prié tous les Etats de s'abstenir d'importer des armes, des munitions de tous types et des véhicules militaires fabri­ qués en Afrique du Sud, Rappelant en outre sa résolution 473 (1980), dans la­ quelle il a prié le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 421 (1977) de redoubler d'efforts pour assurer la pleine application de l'embargo sur les armes à l'encon­ tre de l'Afrique du Sud en recommandant des mesures pour remédier à toutes les échappatoires à cet embargo, le renforcer et le compléter, Réaffirmant qu'il reconnaît la légitimité de la lutte que mène le peuple sud-africain pour éliminer l'apartheid et instaurer une société démocratique conformément aux droits de l'homme et à ses droits politiques inaliénables tels qu'ils sont énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, Condamnant énergiquement le régime raciste d'Afrique du Sud pour avoir encore aggravé la situation et pour la répression massive qu'il exerce à l'encontre de tous les ad­ versaires de l'apartheid, pour le meurtre de manifestants pacifiques et de détenus politiques et pour son refus d'ap­ pliquer les résolutions de l'Assemblée générale et du Con­ seil de sécurité, en particulier la résolution 417 ( 1977) du Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 418 (1977) et soulignant qu'il faut continuer d'en appliquer strictement toutes les dispo­ sitions, Conscient des responsabilités que lui confère la Charte touchant le maintien de la paix et de la sécurité internatio­ nales, 1. Demande instamment aux Etats de prendre des me­ sures pour s'assurer que les éléments d'articles sous em­ bargo ne parviennent pas aux forces armées ou à la police sud-africaines par l'intermédiaire de pays tiers; 2. Demande aux Etats d'interdire l'exportation de piè­ ces de rechange pour aéronefs et autres matériels militai- 70 Ibid., trente-cinquième année, Supplément de juillet, août et septon­ bre 1980, document S/14179. res sous embargo appartenant à l'Afrique du Sud ainsi que toute participation officielle à la maintenance et à l'entre­ tien de ces matériels; 3. Prie instamment tous les Etats d'interdire l'exporta­ tion vers l'Afrique du Sud d'articles dont ils sont fondés à croire qu'ils sont destinés aux forces armées ou à la police sud-africaines, qu'ils peuvent avoir un usage militaire et qu'ils sont destinés à des fins militaires, à savoir aéronefs, moteurs et pièces détachées d'aéronefs, matériel électroni­ que et de télécommunications, ordinateurs et véhicules à quatre roues motrices; 4. Demande à tous les Etats que l'expression «armes et matériel connexe» utilisée dans la résolution 418 ( 1977) in­ clue désormais, outre toutes les armes nucléaires, stratégi­ ques et classiques, tous les véhicules et matériels militaires, paramilitaires et de police ainsi que les armes et munitions, pièces détachées et fournitures pour les articles susmen­ tionnés, de même que leur vente ou leur transfert; 5. Prie tous les Etats d'appliquer strictement la résolu­ tion 418 (1977) et de s'abstenir de toute coopération avec l'Afrique du Sud dans le domaine nucléaire qui puisse contribuer à la fabrication et à la mise au point par l'Afri­ que du Sud d'armes nucléaires ou d'engins explosifs; 6. Demande à nouveau à tous les Etats de s'abstenir d'importer des armes, des munitions de tous types et des véhicules militaires fabriqués en Afrique du Sud; 1. Demande à tous les Etats d'interdire l'importation ou l'entrée de tous armements sud-africains destinés à être présentés dans les foires et expositions internationales rele­ vant de leur juridiction; 8. Demande également aux Etats qui ne l'ont pas en­ core fait de mettre un terme aux échanges, ainsi qu'aux vi­ sites et aux échanges de visites de personnalités officielles, lorsque ces visites et échanges ont pour effet d'entretenir ou d'accroître la capacité militaire ou de police de I' Afri­ que du Sud: 9. Demanae en outre à tous les Etats de s'abstenir de participer à toute activité en Afrique du Sud dont ils ont des raisons de croire qu'elle peut contribuer à la capacité militaire du pays; 10. Demande à tous les Etats d'assurer que, dans leurs lois nationales ou leurs directives générales en tenant lieu, les clauses spécifiques d'application de la résolution 418 (l 977) comportent des peines en cas d'infraction; 11. Demande également à tous les Etats d'adopter des mesures pour enquêter sur les violations, empêcher que l'embargo ne soit tourné à l'avenir et renforcer leur dispo­ sitif d'application de la résolution 418 (1977) afin de détec­ ter et de vérifier efficacement les transferts d'armes ou d'autres matériels effectués en violation de l'embargo; 12. Demande en outre à tous les Etats, y compris les Etats non membres de l'Organisation des Nations Unies, de se conformer aux dispositions de la présente résolution; 13. Prie par ailleurs le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 421 ( 1977) concernant la question de l'Afrique du Sud, conformément à la résolution 418 (1977), de poursuivre ses efforts en vue d'assurer la pleine application de l'embargo sur les armes à l'encontre de l'Afrique du Sud afin de le rendre plus efficace; 14. Prie en outre le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité des progrès réalisés dans l'application de la présente résolution, le premier rapport devant être présenté aussitôt que possible et, en tout état de cause, le 30 juin 1987 au plus tard; 15. Décide de rester saisi de la question. Adoptée par consensus à la 2723• séance. PLAINTE DE L'ANGOLA CONTRE L'AFRIQUE DU SUD71 Décisions A sa 2691 c séance, le 16 juin 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Angola, de Cuba, de la République arabe syrienne, du Zaïre et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée «Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud:lettre, en date du 12juin 1986, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Angola auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/1814872)'. A sa 2692e séance, le 17 juin 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Nicaragua, de la République démocratique allemande, de la République socialiste so­ viétique d'Ukraine et du Viet Nam à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 71 Question ayant fa11 l'objet de résolutions ou décisions de la pari du Conseil en 1978, 1979, l 980. 1981, 1983, 1984 et 1985. 72 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante et unième annee. Supplément d'avril. mai ,,1 juin JW/6. 19
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/592 (1986)
IntituléTerritoires occupés par Israël (8 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/592(1986)
Texte intégral tation à M. Syed Sharifuddin Pirzada en vertu de l'arti­ cle 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2647e séance, le 27 janvier 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde, de la Malaisie et du Soudan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2648e séance, le 28 janvier 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Iraq et du Nicara­ gua à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2649e séance, le 30 janvier 1986, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2724e séance, le 5 décembre 1986, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël, de la Jordanie, du Koweït, du Maroc et du Zimbabwe à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée «La situation dans les territoires arabes occupés: lettre, en date du 4 décembre 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Zim­ babwe auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1850121)». A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat se­ rait adressée au représentant de l'Organisation de libéra­ tion de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du règlement inté­ rieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une {Etats-Unis d'Amérique). avec 4 abstentiom (Australie. Dane­ mark. France. Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'lr/ande du Nord) A la même séance, le Conseil a aussi décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement inté­ rieur provisoire, au Président du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant des Emirats arabes unis29, 29 Document S/18505, incorporé dans le compte rendu de la 2724 séance. 7 d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2725e séance, le 8 décembre 1986, le Conseil a dé­ cidé d'inviter le représentant de la République arabe sy­ rienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution S92 (1986) du 8 décembre 1986 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre, en date du 4 décembre 1986, du représentant permanent du Zimbabwe auprès de l'Organi­ sation des Nations Unies, en sa qualité de président du Bu­ reau de coordination du Mouvement des pays non alignés, qui figure au document S/18501, Rappelant la Convention de Genève relative à la pro­ tection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août J 949:io, Gravement préoccupé par la situation dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem, Ayant à l'esprit le statut particulier de Jérusalem, 1. Réaffirme que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusa­ lem; 2. Déplore vivement les actes de l'armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants sans défense; 3. Demande à Israël de se conformer immédiatement et scrupuleusement à la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre; 4. Demande également à Israël de libérer toutes les personnes arrêtées à la suite des derniers événements sur­ venus à l'Université de Bir Zeit, en violation de la Conven­ tion de· Genève précitée; 5. Demande en outre à toutes les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération, d'éviter les ac­ tes de violence et de contribuer à l'instauration de la paix; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l'application de la présente résolution le 20 décembre 1986 au plus tard. Adoptée à la 2727' seance par 14 voix contre zéro. avec une abs­ tentitm (Etats-Uni., d'Amérique). 30 Nations Unies. Recueil des Traités, vol. 75, n° 97J, p. 287.
OrganeCSNU
Année1986
CôteS/RES/593 (1986)
IntituléChypre (11 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/593(1986)
Texte intégral Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1986, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) et des autres résolutions pertinentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1986, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 30 novembre l 986 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimite à la 2688c sèa nce. Décisions A sa 2729'! séance, le 11 décembre 1986, le Conseil a dé­ cidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée 'La situation à Chypre: rap­ port du Secrétaire général sur l'opération des Na­ tions Unies à Chypre (S/18491 et Add.164))). 64 Voir Documents officiels du Conseil de .~ècurité, quarante et 11nième année, Supplément d'octobre, novembre et decembre 1986. A la même séance, le Con!_!!!il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 593 (1986) du 11 décembre 1986 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opé­ ration des Nations Unies à Chypre, en date des 2 et 10 dé­ cembre 198665, Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1986, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) et des autres résolutions pertinentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1987, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'appli­ cation de la présente résolution le 31 mai 1987 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à I'u11animité à la 2 729' séance. 6 Ibid., documents S/18491 et Add.l. LA QUESTION DE L'AFRIQUE DU SUD66 Décisions A sa 269()e séance, le 13 juin 1986, le Conseil a décidé d'inviter_ les représentants du Guyana, de l'Inde, de la Roumame et du Zaïre à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La question de l'Afri­ que du Sud: lettre, en date du 10 juin 1986, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant per- 66 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1977, 1978, 1979, 1980, 1981. 1982, JC/83, 1984 et 1985. manent du Zaire aufrès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/18146 6 ),,_ A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire, au Président par intérim du Co­ mité spécial ,.:ontre l'apartheid. 67 Voir Documenls ofjinels du Conseil de sécurité, quarantième et un1im,- ,rnné '. Suppléme111 d'avril, mai et juin 1986.
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/581 (1986)
IntituléSituation en Afrique australe (13 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/581(1986)
Texte intégral LA SITUATION EN AFRIQUE AUSTRALE Décisions A sa 2652e séance, le 5 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, de l'Ethio­ pie, du Mozambique, de la République-Unie de Tanzanie, du Sénégal, du Soudan, du Togo et de la Zambie à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée «La situation en Afrique australe: lettre, en date du 29 janvier 1986, adressée au Président du Conseil de sécu­ rité par le représentant permanent du Soudan auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/177703 5)». A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser des invitations, en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire, à une délégation du Conseil des Nations Unies pour la Namibie dirigée par le Président de cet organe. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de Ma­ dagascar36, d'adresser une invitation à M. Neo Mnum­ zana en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provi­ soire. A sa 2654e séance, le 6 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Angola, du Botswana, de l'Inde, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Nicaragua et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règle­ ment intérieur provisoire, au Président par intérim du Co­ mité spécial contre l'apartheid. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de Ma­ dagascar37, d'adresser une invitation à M. Lesaoana Mak­ h:in?a en vertu de l'article 39 du règlement intérieur pro­ v1s01re. A sa 2656e séance, le 7 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Egypte, de la 35 Voir Documents officiel~ du Conseil de ,ecurité, quarante et uniiw1e année, Supplément de janvier, février et mars 1986. 36 Document S/17793, incorporé dam. le compte rendu de la 2652• séanœ. 37 Document S/17794, incorporé dan, le rnrnpte rendu de la 21 54 séance. q République démocratique allemande et de la Y ougoslavll' à participer, sans droit de vote, à la discussion de la ques­ tion. A sa 2657e séance, le 10 février 1986, le Conseil a décide d'inviter les représentants du Guyana et de la Republique islamique d'Iran à participer, sans droit de vote, à la di~­ cussion de la question. A sa 2658e séance, le 10 février 1986, le Conseil a décidt' d'inviter les représentants de l'Afghanistan, de Cuba. du Panama et de la République arabe syrienne à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question. A sa 2659e séance, le 11 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Nigéria à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 266{)C séance, le 12 février 1986, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Hongrie, du Lesotho, du Pakistan et de la République socialiste soviétiquc d'Ukraine à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de Ma­ dagascar38, d'adresser une invitation à M. Theo-Ben Guri­ rab en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provi­ soire. A sa 2661 e séance, le 12 février 1986, le Conseil a décide d'inviter le reprè,entant de la Tunisie à participer, san~ droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 581 (1986) du 13 février 1986 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande formulée par le représentant permanent du Soudan auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies dans le document S/ 17770, JR Document S/ 17~ 1 '· incorpore dans le compte rendu de la 2660° séance. Considérant que tous les Etats Membres ont l'obligation de s'abstenir, dans leurs relations internationales, de re­ courir à la menace ou à l'emploi de la force contre la sou­ veraineté, l'intégrité territoriale ou l'indépendance politi­ que de tout Etat ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts et les principes des Na­ tions Unies, Gravement préoccupé par les tensions et l'instabilité créées par la politique hostile et les actes d'agression du ré­ gime d'apartheid dans l'ensemble de l'Afrique australe ainsi que par la menace croissante qu'elles représentent pour la sécurité de la région et, au-delà, par leurs consé­ quences pour la paix et la sécurité internationales, Vivement préoccupé par le fait que ces actes d'agression ne peuvent qu'aggraver la situation déjà instable et dange­ reuse qui règne dans la région de l'Afrique australe, Rappelant son opposition totale au système d'apartheid, Réaffirmant le droit qu'ont tous les pays de donner asile aux réfugiés qui fuient l'oppression résultant du système d'apartheid, Prenant acte du communiqué des Ministres des Etats de première ligne et des Ministres de la Communauté écono­ mique européenne39, dans lequel ceux-ci ont notamment condamné, dans toutes ses manifestations, la politique de déstabilisation menée par l'Afrique du Sud, y compris le recours à des interventions armées, directes ou indirectes, dans des Etats voisins, et sont convenus de refuser toute assistance ou tout soutien aux auteurs de tels actes, Rappelant ses résolutions 567 ( 1985), 568 ( 1985), 571 (1985), 572 (1985) et 580 (1985) par lesquelles il a no­ tamment condamné les actes d'agression de l'Afrique du Sud contre l'Angola, le Botswana et le Lesotho, Convaincu que le système d'apartheid du régime raciste d'Afrique du Sud et le maintien de l'occupation illégale de la Namibie par ce régime sont une source de tension et d'insécurité en Afrique australe, Gravement préoccupé par les récentes menaces de I' Afri­ que du Sud de continuer à commettre des actes d'agression contre les Etats de première ligne et d'autres pays d' Afri­ que australe en vue de les déstabiliser, Conscient qu'il faut prendre d'urgence des mesures effi­ caces pour prévenir et écarter tous les dangers contre la paix et la sécurité dans la région que constituent les mena­ ces faites récemment par l'Afrique du Sud d'employer la force contre des pays d'Afrique australe, Convaincu que seule l'élimination de l'apartheid peut conduire à un règlement juste et durable de la situation ex­ plosive qui règne en Afrique du Sud en particulier, et en Afrique australe en général, l. Condamne vigoureusement le régime raciste d'Afri­ que du Sud pour avoir menacé récemment de commettre des actes d'agression contre les Etats de première ligne et d'autres Etats d'Afrique australe; 2. Met fermement en garde le régime raciste d'Afrique du Sud contre le fait de commettre des actes d'agression, 39 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante et unième année, Supplément de janvier. février et mars 1986, document S/ 17809, annexe. 10 de terrorisme et de déstabilisation à l'encontre d'Etats afri­ cains indépendants et de recourir à des mercenaires; 3. Déplore l'intensification de la violence dans la ré­ gion et demande à l'Afrique du Sud de respecter pleine­ ment le caractère sacré des frontières internationales; 4. Déplore l'octroi de la part d'Etats de toute assis­ tance pouvant servir à déstabiliser des Etats indépendants d'Afrique australe; 5. Demande à tous les Etats de faire pression sur l'Afrique du Sud pour la dissuader de commettre des actes d'agression contre des Etats voisins; 6. Réaffirme que tous les Etats ont le droit, pour s'ac­ quitter de leurs obligations internationales, de donner asile aux victimes de l'apartheid; 7. Exige l'éradication immédiate de l'apartheid, préa­ lable indispensable à l'instauration d'une société démocra­ tique non raciale fondée sur l'autodétermination et le prin­ cipe du gouvernement par la majorité, grâce au plein et libre exercice du droit de vote par tous les adultes, dans un_e Afrique du Sud unie et non fragmentée, et à cette fin exige: a) Que le système des bantoustans soit démantelé et que les Africains autochtones ne soient plus déracinés, dé­ placés et privés de leur nationalité; b) Que soient abrogées les mesures d'interdiction et de restriction frappant les organisations politiques, les partis, les particuliers et les organes d'information opposés à l'apartheid; c) Que tous les exilés puissent rentrer chez eux sans entraves; 8. Exige que le régime raciste d'Afrique du Sud mette un terme à la violence et à la répression exercées contre la population noire et les autres adversaires de l'apartheid, li­ bère sans condition toutes les personnes emprisonnées, dé­ tenues ou frappées d'interdiction en raison de leur opposi­ tion à l'apartheid et lève l'état d'urgence; 9. Déplore que le régime raciste d'Afrique du Sud fasse fi des principes du droit international et des obliga­ tions qui lui incombent aux termes de la Charte des Na­ tions Unies; 10. Félicite les Etats de première ligne et les autres Etats voisins de l'Afrique du Sud qui soutiennent la cause de la liberté et de la justice en Afrique du Sud et prie les Etats Membres d'accorder d'urgence toute assistance à ces Etats afin de renforcer leur capacité d'accueillir, d'entrete­ nir et de protéger des réfugiés sud-africains sur leurs terri­ toires respectifs; 11. Prie le Secrétaire général de suivre l'évolution de la situation en ce qui concerne les menaces faites par I' Afri­ que du Sud d'intensifier ses actes d'agression contre des Etats indépendants d'Afrique australe et de faire rapport au Conseil de sécurité selon que de besoin; 12. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 2662• .~éance, par 13 voix contre zéro. avec 2 ah,­ tentions (Etats-Unis d'Amérique. Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lrla1ufr du /1/ortl 1.
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/594 (1987)
IntituléIsraël-Liban (15 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/594(1987)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1987 Première partie. -Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales QUESTIONS CONCERNANT LE MOYEN-ORIENT' La situation au Moyen-Orient Décision A sa 2731 c séance, le 15 janvier 1987. le Consei 1 a décidé d'inviter les représentants de l'Irlande. d'Israël et du Liban à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secré­ taire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/ 18581 et Corr. l et Add. l ')'. Résolution 594 ( 1987) du 15 janvier 1987 Le Conseil de sécurité. Rappela/li ses résolutions 425 ( 1978). 426 ( 1978). 501 ( 1982), 508 (1982). 509 ( 1982) et 520 (1982). ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban. en date du 12janvier 1987'. et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre. en date du 6 janvier 1987. adressée au Secrétaire général par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies'. Répondant à la demande du Gouvernement libanais. 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période intérimaire de six mois et douze jours. soit jusqu'au 31juillet1987: · 2. Réajjirme qu'il soutient fermement la cause de l'in­ tégrité territoriale. de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; ' Questions ayant fait l'objet de résolution, ou déciS1on, de l.i pari du Conseil en 1967. 1968. 1969: 1970. 1971. 1972. 19D. 1974. 1' 7.'i. 1976. 1977. 1978. 1979. 1980. 1981. 198~. 198.-. 1984. 198.'i c·t llJX6. ' Voir Doc111111·111.,- olfïcicls i/11 Co11.1eil de 1é -11ri1 '. 111111r11111,·-de111i,·111,· 111111 ' '. S1tpf'lé111C'lll d1• j11111'ie1: fén'i ·r er 11wn /91-/7. ' lhi1/.. document, SI I XSX I d Corr. 1 et Add. 1. ' lhid . document S, l 8'i80 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978', approuvé par la résolution 426 ( 1978). et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse remplir intégralement son mandat: 4. Réaffirme qu'il convient que la Force remplisse intégralement son mandat, tel qu'il est défini dans les résolutions 425 ( 1978), 426 ( 1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres partie-. directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Atloplée à f1111c111imi1é ti /11 2731' .tiéUlr ' '. Décision Le 13 février 1987, à la suite de consultations, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil': ''Soucieux de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Liban, les membres du Conseil de sécurité expriment leur profonde inquiétude devant l'intensification constante de la violence dont est victime la population civile dans certaines parties du Liban, en particulier dans les camps de réfugiés palestiniens et à leurs alentours. .. Profondément alarmés par les tragiques souffrances endurées par la population civile, en particulier à l'inté­ rieur des camps de réfugiés palestiniens, ils demandent aux parties intéressées d'observer immédiatement un cessez-le-feu et de permettre l'accès à ces camps à des fins humanitaires. ' Doc11111e111.1 officiels c/11 Com 'il 1/,• .,é('lll'ilé. ll' ·llle-1mi,ié111e 11111,',· S11p1,/c'111e111 '' 1,1111-ier. ffrna el 11111n IIJ7X. document Sil ~(l J 1 ' S. 1~6lJI
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/595 (1987)
IntituléCour internationale de Justice (27 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/595(1987)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE'' A. -Date de l'élection destinée à pourvoir à un siège tlevenu vacant à la Cour internationale de Justice A sa 2739c séance, le 27 mars 1987. le Conseil a examiné la question intitulée 'Date de l'élection destinée à pourvoir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice (S/18760'')'. Résolution 595 (1987) du 27 mars 1987 le Conseil de sécurité, Apprenant avec regret le décès de M. Guy Ladreit de Lacharrière, juge à la Cour internationale de Justice. survenu le 10 mars 1987. Constatant que, de ce fait. il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non encore accomplie du mandat du juge décédé et qu'il convient de pourvoir à ce siège conformément aux dispositioris du Statut de la Cour, Notant que, conformément aux dispositions de l'Arti­ cle 14 du Statut. la date de l'élection destinée à pourvoir à ce siège doit être fixée par le Conseil de sécurité. Décide que l'élection destinée à pourvoir au siège vacant aura lieu le 14 septembre 1987 à une séance du Conseil de sécurité ainsi qu'à une séance de l'Assemblée génér.-le lors de sa quarante et unième session. Adoptée i /'111u111i111i1é ,i lu :!73'1' séunn'. B. -Election d'un membre de la Cour internationale de Justice Décision Le 14 septembre 1987. le Conseil de sécurité. à sa 2752c séance, et l'Assemblée générale, à la 103c séance de sa quarante et unième session, ont élu M. Gilbert Guillaume (France) à la Cour internationale de Justice afin de pourvoir au siège devenu vacant par suite du décès du juge Guy Ladreit de Lacharrière. ''Queslion ayant fail l'objet de résolution, ou dl'ci,ion., de la pan ,lu Conseil en 1946. 1948. 1949. 1951. 1953. 1954. 1956. 1957. 1958. 1959. 1960. 1963. 1965. 1966. 1969. 1972. 1975. 1978. 1980. 1981. Il/X~. 1984 el 1985 . • , Voir D11n11ne111., offïcie/., du Coml'il dl' ,énrrité. q11 11·c,111 ·-tl,·1ni,;111,· un11ù. S11pplé1111•111 dejum·i •r. ffrrin .,, mw·., /YX7. 15 C. -Election de cinq membres de la Cour internationale de Justice Dèl.'ision Le 11 novembre 1987. le Conseil de sécunte. a :ses 276(.Y, 2761' et 2762' séances. et l'Assemblée générale. aux 64c. 65' et 66' séances de sa quarante-deuxième session. ont procédé à l'élection de cinq membres de la Cour internatio­ nale de Justice en vue de remplacer les juges suivants. membres sortants : M. Roberto Ago (Italie): M. Mohammed Bedjaoui (Algérie): M. Stephen Schwebcl (Etats-Unis d'Amérique); M. José Sette Camara (Brésil): M. Nikolai K. Tarasov (Union des Républiques socialis­ tes soviétiques). Ont été élus . M. Roberto Ago (Italie): M. Mohammed Bedjaoui (Algérie): M. Stephen Schwebcl (Etats-Unis d'Amérique): M. Mohamed Shahabuddeen (Guyana): M. Nikolai K. Tarasov (Union des Républiques socialis­ tes soviétiques). D. -Admission d'Etats qui ne sont pas parties au Statut de la Cour Décision A sa 2753' séance. le 15 octobre 1987, le Conseil a décidé de renvoyer au Comité d'experts. pour examen et rapport, la demande de la République de Nauru à devenir partie au Statut de la Cour internationale de Justice''. Résolution 600 ( 1987) du 19 octobre 1987 Le Conseil de .1·éc11rité. Recommwufc que l'Assemhlél: gl'nérale. conformément au paragraphe 2 de I' Art ide 93 de la Charte des Nations Unies. détermine comme ~uit les conditions dans lesquelles r,~ /hl(/.. S1tf)p//mc111 d1 111illl'f. uo,it (, \l'/ lt'/1/hrc Jc.n,'7. don1rncnt S/ll/1 .,7
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/596 (1987)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (29 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/596(1987)
Texte intégral ··11s lancent aussi un appel pressant à toutes les parties intéressées pour qu'elles facilitent le!-. efforts faits par divers gouvernements et différents organismes des Nations Unies. notamment l'Offiœ de secours et de tr.ivaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. ainsi que par des organisations non gouvernementales pour fournir à la population l'assistance humanitaire dont elle ;; désespérément be­ soin. 'Rappelant leurs précédentes déclarations. ils renou­ vellent leur appel en vue du rétablissement rapide de la paix et du retour à la normale ainsi que de la sauvegarde des vies des civils au Liban.' Le 19 mars 1987. à la suite de consultations. le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil' : 'Soucieux de la souveraineté. de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Liban, les membres du Conseil de sécurité notent avec une vive préoccupation que. malgré leurs déclarations précédentes. les camps de réfugiés palestiniens au Liban n'ont pas reçu l'assistance humanitaire requise et que la situation dans ces camps demeure critique. 'Eprouvant une vive inquiétude devant les souffrances des civils qui vivent dans les camps. ils demandent donc instamment, encore une fois. à toutes les parties intéres­ sées de faciliter d'urgence l'action menée par divers organismes des Nations Unies. en particulier l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. ainsi que par tous autres organismes d'aide humanitaire. pour distribuer des vivres. des médicaments et autres articles médicaux dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban, action qui répond à des besoins vitaux. .. Rappelant leurs déclarations antérieures, ils réitèrent leur appel pour que cesse sam, délai la violence dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban et à leurs alentours, pour qu'une paix durable soit rétablie cl la situation normalisée et pour que la population civile ~oit épargnée ... A sa 2748c séance. le 29 mai 1987. le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Forœ des Nations Unie!. chargée d'observer le dégagement ( S/ 18868' J ... Résolution 596 du 29 mai 1987 le Conseil de sécurité, Ayam examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment'', 'S/18756. 'Voir Do '11me11H oflicid., d11 Co11.1eil de 1fr11ri1,'. ,111ara111 '-d,·11.11i11w um1é1•. S111,pléme111 ,/'urril. 111t1i ,,, i11i11 /987. '' /hitl .. document S/1886!1. 2 Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; h) De renouveler le mandat de la Forœ des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois. soit jusqu'au 30 novembre 1987: c) De prier le Secrétaire général de soumettre. à la fin de cette période. un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 ( 1973). Ado111ée ti /'1111,mimité ,i la :!i-lX' .'iét.llP('(~. Décision A la même séance. à la suite de l'adoption de la résolution 596 ( 1987). le Président a fait la déclaration suivante'' : 'A propos de la résolution qui vient d'être adopté~ sur le renouvellement du mandat de la Force des Nattons Unies chargée d'observer le dégagement. j'ai été autorisé à faire. au nom du Conseil de sécurité. la déclaration complémentaire suivante : ''Comme on le sait. il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement' que. 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël­ Syrie. la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensem­ ble couvrant tous les aspects du problème du Moyen­ Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité ... A sa 2751 ° séance, le 31 juillet 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël et du Liban à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question intitulée .. La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (SI 18990')'. Résolution 599 ( 1987) du 31 juillet 1987 Le Conseil de sécurité. Rappelant ses résolutions 425 ( 1978). 426 ( 1978). 501 (1982). 508 (1982). 509 (1982) et 520 (1982). ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban. '' S1 l!IK!l5. 11 Voir Vou11m.•11t., ofl1ci~·I., du Con,cil de .,.,;n,rik. ,1mn-0111,·-,k11 ,1t·1w· llllll 'c. su,,,,/ém,•111 d,· i11tllt·1. ,1111Î/ ,., l 'flll'llllm· /IJ87
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/597 (1987)
IntituléChypre (12 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/597(1987)
Texte intégral ;\valll examiné égalemem la déclaration de M. Theo-Ben Gurirab', secrétaire aux affaires étrangères de la South West Africa People's Organization, Rappelant les résolutions 1514 (XV) et 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date des 14 décembre 1960 et 27 octobre 1966, ainsi que la résolution S-14/1. en date du 20 septembre 1986, Rappela11t et réaffirmcmt ses résolutions 269 ( 1969), 276 (1970), 301 (1971), 385 (1976). 431 (1978).43211978), 435 (1978). 439 (1978), 532 ( 1983). 539 ( 1983) et 566 (1985), 1. Condamne énergiquemem l'Afrique du Sud mciste qui continue d'occuper illégalement la Namibie et refuse obstinément de se conformer aux résolutions et décisions du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 385 ( 1976) et 435 (1978); 2. Réaffirme la responsabilité juridique directe de l'Or­ ganisation des Nations Unies à l'égard de la Namibie; 3. Affirme que toutes les questions en suspens concer­ nant l'application de sa résolution 435 (1978) sont mainte­ nant réglées, ainsi qu'il est indiqué dans les rapports du Secrétaire général en date des 31 mars et 27 octobre 1987: 4. Se .félicite de cc que la South West Africa Pcoplc's Organization se soit déclarée prête à signer et observer un accord de cessez-le-feu avec l'Afrique du Sud afin d'ouvrir la voie à l'application de la résolution 435 ( 1978): 5. Décide d'autoriser le Secrétaire général à cmreprcn­ dre d'organiser un cessez-le-feu entre l'Afrique du Sud cl la South West Africa People's Organization afin que puissent être prises les mesures administrJtives el autres mesures concrètes nécessaires à l'installation du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition; 6. Demande i11.vtamme111 aux Etats Membres de l'Orga­ nisation des Nations Unies de prêter au Secrétaire général et à son personnel toute l'assistance pratique nécessaire à l'application de la présente résolution; 7. Prie le Secrétaire généml de rendre compte au Conseil de sécurité des progrès réalisés dans l':1pplica1ion de la présente résolution et de présenter son rapport aussitôt que possible; 8. Décide de rester saisi de la question. A,lopré,, û la :!75'J' . '1111.-e /1(11' 14 n,i., f.'Olflll' :éro. tll'«'C 1111c· ,,h,~ 1,,111io11 (/:1 1b•U11i., ,r A111ùi 111,·1. LA SITUATION A CHYPRE' Décisioos A sa 2749' séance, le 12 juin 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rJpport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (SI 18880 et Add. I '')'. A la même séance, le Cons_çil a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Kor.ay en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 597 (1987) du Il juin 1917 Le Conseil de sécurité. Prenant acte du rapport du Secrétaire généml sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre. en date du 29 mai 1987'. ' Ques1ion ayant fait l'objet de r6olu1ion~ ou \k•dsion~ de la pan du C,Nu,cil en 1963, 1964. 1965. 1966. 1967. 1968. 1969. 1970. IIJ7I. 1972. 1973, 1974. 1975. 1976. 1977. 19711. 1979. 19110. 19111. IIJX2. 1' 10. 1984. 1985 et 19116. '' \bir DtK·11me111.t off/l'i,,/,. d11 Cm,.n,il tJ,, .,.,,.,,,.;,,;, .,,,.,,..,,,,,,.,f,,,niém,, unnée. S11f'l'léme111 ,l'u,.,-il, 11111i el j11i11 IYX7 '' Ibid., document~ SI I KKK0 cl Add. l. Il Notalll que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre. Nowm également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'îlc il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1987, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) et des autres résolutions pertinentes. 1. Prolonge à nouvea11, pour une période prenant fin le 15 décembre 1987. le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix. qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964 ); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un mpport sur l'applica­ tion de la présente résolution le 30 novembre 1987 au plus tard: 3. Demancle à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. A1lop1fr û f11mmimi1,' ,i /11 :!7-l r .\tÎUllt'l'. Décisions A sa 2771' séance. le 14 décembre 1987, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre. de la Grèce et de la Turquie à participer. sans droit de vote, à la discussion
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/598 (1987)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (20 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/598(1987)
Texte intégral .. Ils demandent à nouveau que l'intégrité territoriale de tous les Etats de la région soit respectée. 'Ils réaffirment la résolution 582 ( 1986) et engagent les deux parties à apporter leur concours aux efforts du Conseil de sécurité visant à ouvrir la voie à un règlement rapide, juste et honornble du conflit. 'Ils expriment leur appui aux efforts que déploie le Secrétaire général pour ramener la paix aux peuples iranien et iraquien et engagent les deux Etats à y répondre favorablement. ,. A sa 2750' séance, Je 20 juillet 1987, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'lraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre l'Iran et l'lraq' . Résolution 598 (1987) du 20 juUlet 1987 Le Co11seil de sécurité. Réaffirmant sa résolution 582 (1986), Profondément préoccupé de ce que, en dépit de ses appels à un cessez-le-feu, le conflit entre la République islamique d'Iran et l'lraq se poursuit sans diminuer d'intensité et continue d'entraîner de lourdes pertes en vies humaines et des destructions matérielles, Déplorant le déclenchement et la poursuite du conflit, Déplorant également le bombardement de centres de peuplement exclusivement civils, les attaques contre des navires neutres ou des avions civils, les violations du droit humanitaire international et d'autres règles relatives aux conflits armés, notamment l'utilisation d'armes chimiques en contravention des obligations découlant du Protocole de Genève de 1925''. Profondément précx:cupé par la possibilité d'une nouvelle intensification et d'une extension du conflit, Résolu à mettre fin à toutes les actions militaires entre l'Iran et l'lraq, Convaincu de la nécessité de parvenir à un règlement global, juste, honorable et durable entre l'Iran et 11raq, Rappelant les dispositions de la Charte des Nations Unies, en particulier l'obligation qu'ont tous les Etats Membres de régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger, Constatant qu'il existe une rupture de la paix en ce qui concerne le conflit entre l'Iran et l'lraq. Agissant en vertu des Articles 39 et 40 de la Charte. l. Exige, comme première mesure en vue d'un règle­ ment négocié, que la République islamique d'Iran et !'Iraq observent immédiatement un cessez-le-feu, suspendent tou­ tes actions militaires sur terre, en mer el dans les airs et retirent sans délai toutes les forces jusqu'aux frontières internationalement reconnues; 6 2. Prie le Secrétaire général d'envoyer une é4uipe d'observateurs des Nations Unies pour vérifier. confirmer et superviser le cessez-le-feu el le retrait des forces et le prie également de prendre, en consultation avec les parties. les dispositions nécessaires à cette fin et de présenter un rapport au Conseil de sécurité à ce sujet: 3. Demande instamment que les prisonniers de guerre soient libérés et rapatriés sans délai après la fin des hostilités actives, en conformité avec la troisième Conven­ tion de Genève du 12 août 1949'; 4. Demande à l'Iran et à l'lraq de coopérer avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution et aux efforts de médiation en vue de parvenir à un règlement global, juste et honorable, acceptable par les deux parties. de toutes les questions en suspens, en conformité avec les principes contenus dans la Charte des Nations Unies: 5. Demande à tous les autres Etats de faire preuve de la plus grande retenue, de s'abstenir de tout acte qui pourrait contribuer à intensifier et élargir encore le conflit et de faciliter ainsi l'application de la présente résolution: 6. Prie le Secrétaire général d'explorer. en consultation avec l'Iran et l'lraq, la possibilité de charger un organe impartial d'enquêter sur la responsabilité du conflit et de faire rapport au Conseil dès que possible; 7. Reconnait l'ampleur des dommages infligés durant le conflit et la nécessité d'efforts de reconstruction, avec une assistance internationale appropriée, une fois le conflit terminé et, à cet égard, prie le Secrétaire général de désigner une équipe d'experts pour étudier le problème de la reconstruction et faire rapport au Conseil; 8. Prie en outre le Secrétaire général d'examiner, en consultation avec l'Iran et !'Iraq et avec d'autres Etats de la région. les mesures susceptibles de renforcer la sécurité et la stabilité régionales; 9. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil informé de l'application de la présente résolution; 10. Décide de se réunir à nouveau en tant que de besoin pour envisager l'adoption de nouvelles dispositions afin d'assurer le respect de la présente résolution. Adoptée cl /'u1u111imité ù la 175(1' .,éu11ce. Décision A sa 2779' séance, le 24 décembre 1987, le Conseil a examiné la question intitulée .. La situation entre l'Iran et l'lraq'. A la même séance. le Président a fait la déclaration suivante' : 'A l'issue de consultations, j'ai été autorisé à faire la déclaration suivante au nom des membres du Conseil : .. Les membres du Consei I de sécurité prennent note de l'évaluation présentée par le Secrétaire général au Conseil le 10 décembre 1987 à l'issue de ses consulta- ' Nation~ Unie,. Rerneil tic., T,·11i1é,. v,,I. 7'i. n' ' 72. '' S1193M2.
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/599 (1987)
IntituléIsraël-Liban (31 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/599(1987)
Texte intégral ··11s lancent aussi un appel pressant à toutes les parties intéressées pour qu'elles facilitent le!-. efforts faits par divers gouvernements et différents organismes des Nations Unies. notamment l'Offiœ de secours et de tr.ivaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. ainsi que par des organisations non gouvernementales pour fournir à la population l'assistance humanitaire dont elle ;; désespérément be­ soin. 'Rappelant leurs précédentes déclarations. ils renou­ vellent leur appel en vue du rétablissement rapide de la paix et du retour à la normale ainsi que de la sauvegarde des vies des civils au Liban.' Le 19 mars 1987. à la suite de consultations. le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil' : 'Soucieux de la souveraineté. de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Liban, les membres du Conseil de sécurité notent avec une vive préoccupation que. malgré leurs déclarations précédentes. les camps de réfugiés palestiniens au Liban n'ont pas reçu l'assistance humanitaire requise et que la situation dans ces camps demeure critique. 'Eprouvant une vive inquiétude devant les souffrances des civils qui vivent dans les camps. ils demandent donc instamment, encore une fois. à toutes les parties intéres­ sées de faciliter d'urgence l'action menée par divers organismes des Nations Unies. en particulier l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. ainsi que par tous autres organismes d'aide humanitaire. pour distribuer des vivres. des médicaments et autres articles médicaux dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban, action qui répond à des besoins vitaux. .. Rappelant leurs déclarations antérieures, ils réitèrent leur appel pour que cesse sam, délai la violence dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban et à leurs alentours, pour qu'une paix durable soit rétablie cl la situation normalisée et pour que la population civile ~oit épargnée ... A sa 2748c séance. le 29 mai 1987. le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Forœ des Nations Unie!. chargée d'observer le dégagement ( S/ 18868' J ... Résolution 596 du 29 mai 1987 le Conseil de sécurité, Ayam examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment'', 'S/18756. 'Voir Do '11me11H oflicid., d11 Co11.1eil de 1fr11ri1,'. ,111ara111 '-d,·11.11i11w um1é1•. S111,pléme111 ,/'urril. 111t1i ,,, i11i11 /987. '' /hitl .. document S/1886!1. 2 Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; h) De renouveler le mandat de la Forœ des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois. soit jusqu'au 30 novembre 1987: c) De prier le Secrétaire général de soumettre. à la fin de cette période. un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 ( 1973). Ado111ée ti /'1111,mimité ,i la :!i-lX' .'iét.llP('(~. Décision A la même séance. à la suite de l'adoption de la résolution 596 ( 1987). le Président a fait la déclaration suivante'' : 'A propos de la résolution qui vient d'être adopté~ sur le renouvellement du mandat de la Force des Nattons Unies chargée d'observer le dégagement. j'ai été autorisé à faire. au nom du Conseil de sécurité. la déclaration complémentaire suivante : ''Comme on le sait. il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement' que. 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël­ Syrie. la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensem­ ble couvrant tous les aspects du problème du Moyen­ Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité ... A sa 2751 ° séance, le 31 juillet 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël et du Liban à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question intitulée .. La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (SI 18990')'. Résolution 599 ( 1987) du 31 juillet 1987 Le Conseil de sécurité. Rappelant ses résolutions 425 ( 1978). 426 ( 1978). 501 (1982). 508 (1982). 509 (1982) et 520 (1982). ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban. '' S1 l!IK!l5. 11 Voir Vou11m.•11t., ofl1ci~·I., du Con,cil de .,.,;n,rik. ,1mn-0111,·-,k11 ,1t·1w· llllll 'c. su,,,,/ém,•111 d,· i11tllt·1. ,1111Î/ ,., l 'flll'llllm· /IJ87 Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban. en date du 24 juillet 1987', et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenallt acte de la lettre. en date du 16 juillet 1987. adressée au Secrétaire général par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies'. Répondant à la demande du Gouvernement libanais. 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois. soit jusqu'au 31 janvier 1988; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de lïn­ tégrité territoriale, de la souveraineté et de I ïndépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978', approuvé par la résolution 426 ( 1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mis­ sion: 4. Rét{ffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 ( 1978). 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Ado1,1ée ti /'1ma11imité ù la 2751' .w!un,·e. Décision A sa 2769c séance, le 25 novembre 1987. le Conseil a examiné la question intitulée ··La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement (S/19263')'. 'Ibid .. document Slll!990. 'Ibid .. document S/18999. ' Voir D,,,·11m,·111., otfïcid, d11 Con.,.,i/ d,· ,énrrité. q11art1111,·-d,·11.ri '111,· a1111é '. S11p1 léme111 ,roctoh,-... 11111·,•mb,-,, ,., déa111/ 1·e 191'7. Résolution 603 ( 1987) du 25 novembre 1987 Le Conseil de sécurité. Aya111 examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment''. Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois. soit jusqu'au 31 mai 1988; d De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période. un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 ( 1973). A,loptée ù /'1111u,1imi1é ù la 276'1'' .1'éa11n·. Décision A la même séance. à la suite de l'adoption de la résolution 603 ( 1987), le Président a fait la déclar.ttion suivante'') : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement. j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclar.1tion complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement'' que. malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur lsr.tël­ Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensem­ ble couvrant tous les aspects du problème du Moyen­ Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général retlètc les vues du Conseil de sécurité.' '' Ibid .• document S/1926]. '' S/19301. La situation dans les territoires arabes occupés Décisions A sa 2770c séance. le 11 décembre 1987. le Conseil a décid~ d'inviter le représentant d'Israël à partil'iper. sans droit de vote, à la discussion de la 4uestion intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre. en date du 11 décembre 1987, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Yémen Jémo-cratique auprès de l'Organisation des Nations ·unies (S/19333')'. A la même séance. le Conseil a également décidé. à la suite d'un vote. qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libération de
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/600 (1987)
IntituléCour internationale de Justice (Nauru) (19 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/600(1987)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de sécurité COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE'' A. -Date de l'élection destinée à pourvoir à un siège tlevenu vacant à la Cour internationale de Justice A sa 2739c séance, le 27 mars 1987. le Conseil a examiné la question intitulée 'Date de l'élection destinée à pourvoir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice (S/18760'')'. Résolution 595 (1987) du 27 mars 1987 le Conseil de sécurité, Apprenant avec regret le décès de M. Guy Ladreit de Lacharrière, juge à la Cour internationale de Justice. survenu le 10 mars 1987. Constatant que, de ce fait. il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non encore accomplie du mandat du juge décédé et qu'il convient de pourvoir à ce siège conformément aux dispositioris du Statut de la Cour, Notant que, conformément aux dispositions de l'Arti­ cle 14 du Statut. la date de l'élection destinée à pourvoir à ce siège doit être fixée par le Conseil de sécurité. Décide que l'élection destinée à pourvoir au siège vacant aura lieu le 14 septembre 1987 à une séance du Conseil de sécurité ainsi qu'à une séance de l'Assemblée génér.-le lors de sa quarante et unième session. Adoptée i /'111u111i111i1é ,i lu :!73'1' séunn'. B. -Election d'un membre de la Cour internationale de Justice Décision Le 14 septembre 1987. le Conseil de sécurité. à sa 2752c séance, et l'Assemblée générale, à la 103c séance de sa quarante et unième session, ont élu M. Gilbert Guillaume (France) à la Cour internationale de Justice afin de pourvoir au siège devenu vacant par suite du décès du juge Guy Ladreit de Lacharrière. ''Queslion ayant fail l'objet de résolution, ou dl'ci,ion., de la pan ,lu Conseil en 1946. 1948. 1949. 1951. 1953. 1954. 1956. 1957. 1958. 1959. 1960. 1963. 1965. 1966. 1969. 1972. 1975. 1978. 1980. 1981. Il/X~. 1984 el 1985 . • , Voir D11n11ne111., offïcie/., du Coml'il dl' ,énrrité. q11 11·c,111 ·-tl,·1ni,;111,· un11ù. S11pplé1111•111 dejum·i •r. ffrrin .,, mw·., /YX7. 15 C. -Election de cinq membres de la Cour internationale de Justice Dèl.'ision Le 11 novembre 1987. le Conseil de sécunte. a :ses 276(.Y, 2761' et 2762' séances. et l'Assemblée générale. aux 64c. 65' et 66' séances de sa quarante-deuxième session. ont procédé à l'élection de cinq membres de la Cour internatio­ nale de Justice en vue de remplacer les juges suivants. membres sortants : M. Roberto Ago (Italie): M. Mohammed Bedjaoui (Algérie): M. Stephen Schwebcl (Etats-Unis d'Amérique); M. José Sette Camara (Brésil): M. Nikolai K. Tarasov (Union des Républiques socialis­ tes soviétiques). Ont été élus . M. Roberto Ago (Italie): M. Mohammed Bedjaoui (Algérie): M. Stephen Schwebcl (Etats-Unis d'Amérique): M. Mohamed Shahabuddeen (Guyana): M. Nikolai K. Tarasov (Union des Républiques socialis­ tes soviétiques). D. -Admission d'Etats qui ne sont pas parties au Statut de la Cour Décision A sa 2753' séance. le 15 octobre 1987, le Conseil a décidé de renvoyer au Comité d'experts. pour examen et rapport, la demande de la République de Nauru à devenir partie au Statut de la Cour internationale de Justice''. Résolution 600 ( 1987) du 19 octobre 1987 Le Conseil de .1·éc11rité. Recommwufc que l'Assemhlél: gl'nérale. conformément au paragraphe 2 de I' Art ide 93 de la Charte des Nations Unies. détermine comme ~uit les conditions dans lesquelles r,~ /hl(/.. S1tf)p//mc111 d1 111illl'f. uo,it (, \l'/ lt'/1/hrc Jc.n,'7. don1rncnt S/ll/1 .,7 la République de Nauru peut devenir partie au Statut de la Cour internationale de Justice : La République de Nauru deviendra Pf'rtic au Statu_t à_ la date où elle déposer.i entre les mams du Sccreta1re général de l'Organisation des Nations Unies un instru­ ment signé au nom du Gouvernement de la République et ratifié conformément à la Constitution de la République de Nauru. Cet instrument énoncera : a) L'acceptation des dispositions du Statut de la Cour internationale de Justice: /,) L'acceptation de toutes les obligations qui incom­ bent à un Membre de l'Organisation des Nations Unies en vertu de r Article 94 de la Charte: d L'engagement de verser. pour participer aux dé­ penses de la Cour. une contribution équitable dont l'Assemblée générale fixera de temps à autre le montant après avoir consulté le Gouvernement de la République de Nauru. A,lo111fr.; /'1111t111imi1é II la 275.J' .,ét11f('(',
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/601 (1987)
IntituléNamibie (30 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/601(1987)
Texte intégral leurs droits de l'homme et le mepm de leurs droits inaliénables à l'autodétermination et à une indépendance véritable. lis condamnent en outre les tentatives aux4ucl­ les se livre l'Afrique du Sud pour saper l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Namibie. 'Ils condamnent en particulier l'arrestation de cin4 dirigeants de la South West Africa Pcople's Organization et les mesures répressives prises contre des organisations d'étudiants et de travailleurs depuis les 18 et 19 août 1987. Ils exigent la libération immédiate des détenus. 'Ils demandent à l'Afrique du Sud de mettre fin immédiatement à la répression du peuple namibien et à toute action illégale dirigée contre les Etats voisins. 'Ils appellent les résolutions par les4uelles le Conseil a réaffirmé la responsabilité principale et directe de l'Orga­ nisation des Nations Unies à l'égard de la Namibie. 'lis demandent une fois encore à l'Afrique du Sud d'appliquer pleinement les résolutions 385 ( 1976) et 435 ( 1978) du Conseil de sécurité et de mettre fin à son occupation et à son administration illégales de la Namibie.' A sa 2755' séance, le 28 octobre 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud. de l'Algérie, du Cameroun, de l'Egypte, de l'Inde. du Kenya. de Madagascar, du Nicaragua, du Panama. du Pérou, de la République démocratique allemande, du Sénégal, de la Turquie et de la Yougoslavie à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation en Namibie : 'Lettre, en date du 23 octobre 1987, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de Madagascar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 19230,'); 'Lettre, en date du 27 octobre 1987. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Zimbabwe auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/19235''')'. A la même séance. le Conseil a également décidé d'adresser des invitations. en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. à une délégation du Corn,cil des Nations Unies pour la Namibie dirigée par le Président de cet organe. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de la Zambie'', d'adresser une invitation à M. Theo-Ben Gurirab en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2756c séance, le 29 octobre 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Angola, du Bangla- ,. \uir Docume111., oftîcie/s du Co11.1eil de sfr11ri1é. ,111arw11,•-d,·n1iè111,· année. Sr,ppléme111 d'octohre. 1101·,•111h1 · '1 d '.,·111/11·,, l'JX7. '' Do .·umcnt S/1923.,. incorporé Jan, k ,omptc rendu Je la 27'\S' séanl·c 10 desh, du Canada. de Cuba, de la Jamahiriya arabe libyenne, du Koweït. du Pakistan, de la République socialiste soviéti­ que d'Ukraine. de la Tunisie et du Zimbabwe à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, au Président du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'ap­ plication de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. A la même séance. le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de la Zambie' (S/19238). d·adresser une invitation à M. Solly Simelane en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2757c séance, le 29 octobre 1987, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Botswana, du Burkina Faso, de l'Ethiopie, de la Jamaïque, du Mozambique. du Nigéria et de la République-Unie de Tanzanie à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d·adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, au Président par intérim du Comité spécial contre l'apartheid. A sa 2758c séance, le 30 octobre 1987, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre et du Guyana à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 601 (1987) du 30 octobre 1987 Le Conseil de sécurité, A_va11t examiné les rapports du Secrétaire général en date des 31 mars'' et 27 octobre 1987', Avant elllendu la déclaration du Président du Conseil des Nations Unies pour la Namibie', ' Document S/192311. incorporé dans le compte rendu de la 275(1'' séance. ' Document.1· tJfjicieh d11 Con.~ei/ de Iéc11ri1é, q11w·11111,•-,/1•11.üèm ' a1111é1•. S11ppléme111 de jum·ier, _fih·rier ,., murs /9X7. document Si 111767. 'Ibid .• S11ppléme111 d'octobrt•, 11m·embre el ,Jéce111/m• /987. document S/19234. 'Ibid., q1wra111,•-de11xième ,mirée. 2755•· ,-éann,. ;\valll examiné égalemem la déclaration de M. Theo-Ben Gurirab', secrétaire aux affaires étrangères de la South West Africa People's Organization, Rappelant les résolutions 1514 (XV) et 2145 (XXI) de l'Assemblée générale, en date des 14 décembre 1960 et 27 octobre 1966, ainsi que la résolution S-14/1. en date du 20 septembre 1986, Rappela11t et réaffirmcmt ses résolutions 269 ( 1969), 276 (1970), 301 (1971), 385 (1976). 431 (1978).43211978), 435 (1978). 439 (1978), 532 ( 1983). 539 ( 1983) et 566 (1985), 1. Condamne énergiquemem l'Afrique du Sud mciste qui continue d'occuper illégalement la Namibie et refuse obstinément de se conformer aux résolutions et décisions du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 385 ( 1976) et 435 (1978); 2. Réaffirme la responsabilité juridique directe de l'Or­ ganisation des Nations Unies à l'égard de la Namibie; 3. Affirme que toutes les questions en suspens concer­ nant l'application de sa résolution 435 (1978) sont mainte­ nant réglées, ainsi qu'il est indiqué dans les rapports du Secrétaire général en date des 31 mars et 27 octobre 1987: 4. Se .félicite de cc que la South West Africa Pcoplc's Organization se soit déclarée prête à signer et observer un accord de cessez-le-feu avec l'Afrique du Sud afin d'ouvrir la voie à l'application de la résolution 435 ( 1978): 5. Décide d'autoriser le Secrétaire général à cmreprcn­ dre d'organiser un cessez-le-feu entre l'Afrique du Sud cl la South West Africa People's Organization afin que puissent être prises les mesures administrJtives el autres mesures concrètes nécessaires à l'installation du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition; 6. Demande i11.vtamme111 aux Etats Membres de l'Orga­ nisation des Nations Unies de prêter au Secrétaire général et à son personnel toute l'assistance pratique nécessaire à l'application de la présente résolution; 7. Prie le Secrétaire généml de rendre compte au Conseil de sécurité des progrès réalisés dans l':1pplica1ion de la présente résolution et de présenter son rapport aussitôt que possible; 8. Décide de rester saisi de la question. A,lopré,, û la :!75'J' . '1111.-e /1(11' 14 n,i., f.'Olflll' :éro. tll'«'C 1111c· ,,h,~ 1,,111io11 (/:1 1b•U11i., ,r A111ùi 111,·1. LA SITUATION A CHYPRE' Décisioos A sa 2749' séance, le 12 juin 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rJpport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (SI 18880 et Add. I '')'. A la même séance, le Cons_çil a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Kor.ay en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 597 (1987) du Il juin 1917 Le Conseil de sécurité. Prenant acte du rapport du Secrétaire généml sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre. en date du 29 mai 1987'. ' Ques1ion ayant fait l'objet de r6olu1ion~ ou \k•dsion~ de la pan du C,Nu,cil en 1963, 1964. 1965. 1966. 1967. 1968. 1969. 1970. IIJ7I. 1972. 1973, 1974. 1975. 1976. 1977. 19711. 1979. 19110. 19111. IIJX2. 1' 10. 1984. 1985 et 19116. '' \bir DtK·11me111.t off/l'i,,/,. d11 Cm,.n,il tJ,, .,.,,.,,,.;,,;, .,,,.,,..,,,,,,.,f,,,niém,, unnée. S11f'l'léme111 ,l'u,.,-il, 11111i el j11i11 IYX7 '' Ibid., document~ SI I KKK0 cl Add. l. Il Notalll que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre. Nowm également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'îlc il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1987, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) et des autres résolutions pertinentes. 1. Prolonge à nouvea11, pour une période prenant fin le 15 décembre 1987. le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix. qu'il a créée par sa résolution 186 ( 1964 ); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un mpport sur l'applica­ tion de la présente résolution le 30 novembre 1987 au plus tard: 3. Demancle à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. A1lop1fr û f11mmimi1,' ,i /11 :!7-l r .\tÎUllt'l'. Décisions A sa 2771' séance. le 14 décembre 1987, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre. de la Grèce et de la Turquie à participer. sans droit de vote, à la discussion
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/602 (1987)
IntituléAngola-Afrique du Sud (25 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/602(1987)
Texte intégral A la même séance. le Conseil a également décidé. sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de la Zambie'', d'adresser une invitation à M. Theo-Ben Gurirab en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 602 (1987) du 25 novembre 1987 Le Conseil de sécurité, Ayanr examiné la demande formulée par le représentant permanent de la République populaire d'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies dans le document S/19278 du 19 novembre 1987. Awmt ellfe11du la déclaration de M. Venancio de Moura. vicè-ministre des relations extérieures de la République populaire d'Angola''. Grm·ement préoccupé par la persistance des actes d'agression commis par le régime raciste d'Afrique du Sud contre l'Angola. Pn?fàndémem préocrnpé par les pertes tragiques en vies humaines et les dommages matériels résultant de ces actes, Grawment préoccupé aussi par les violations persistantes de la souveraineté de r espace aérien et de l'intégrité territoriale de l'Angola perpétrées par l'Afrique du Sud raciste. Rappe/am ses résolutions 387 ( 1976). 428 ( 1978), 447 (1979). 454 (1979). 475 (1980). 545 (1983). 546 (1984). 567 1985). 571 ( 1985). 574 ( 1985) et 577 (1985). Grm·ement t réocrnpé en ollfre par le fait que la persis­ tance de ces acte-; d'agression contre l'Angola constitue une grave menace à la paix et à la sécurité internationales, Indigné par l'entrée illégale en Angola du chef du régime raciste d'Afrique du Sud et de certains de ses ministres. Consciem de l'urgente nécessité de prendre immédiate­ ment des mesures efficaces pour prévenir et écarter toutes menaces à la paix et à la sécurité internationales que créent les actes d'agression de r Afrique du Sud. 1. Condamne é11er,~iq11ement le régime raciste d' Afri­ que du Sud pour les actes d'agression qu'il continue de perpétrer. en les intensifiant. contre la République populaire d'Angola ainsi que pour la persistance de son occupation de certaines parties du territoire de cet Etat, qui constituent une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Angola: 2. Condamne énergiquement l'entrée illégale en An­ gola du chef du régime raciste d'Afrique du Sud et de certains de ses ministres. en violation flagrante de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Angola: 3. Condamne énergiquement l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire de la Namibie comme base pour perpétrer des actes d'agression et de déstabilisation contre l'Angola: ,., Document Sil'l2'l3. incorporé dan, le rnmptc rendu de la ~7(-.o' séance. t.J Don,11u.•111s ,~flkù·f., c/11 Conseil de .'iéntrik, '''''''''''~d,·11 üàw· 01111,;l,. :!76.l' séance. 13 4. Exige u11e fois ,le plu.~ que l'Afrique du Sud mette fin immédiatement à ses actes d'agression contre l'Angola et retire sans condition toutes ses forces occupant le territoire angolais. et qu'elle respecte scrupuleusement la souveraineté. l'espace aérien. l'intégrité territoriale et l'in­ dépendance de l'Angola: 5. Décide de charger le Secrétaire général de suivre le retrait des forces militaires sud-africaines du territoire de l'Angola et de lui rendre compte de l'appfü:ation de la présente résolution le 10 décembre 1987 au plus tard: 6. Demande à tom, les Etats Membres de coopérer avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution et de s'abstenir de toute action qui nuirait à l'indépendance. à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de l'Angola: 7. Décide de se réunir à nouveau lorsqu'il aura reçu le rapport du Secrétaire général sur l'application de la présente résolution; 8. Décide de rester saisi de la question. Ador11ù ti /'1111,111imi1,' ,i la :!767' séu,u·,~. Décision A sa 2778c séance. le 23 décembre 1987. le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Angola à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question intitulée : 'Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : 'Lettre, en date du 22 décembre 1987. adressée au Président du Conseil de sécurité par les représen­ tants du Congo. du Ghana et de la Zamhie (S/19377''): 'Rapport du Secrétaire général présenté en application de la résolution 602 ( 1987) du Conseil de sécurité (S/19359'')'. Résolution 606 (1987) du 23 décembre 1987 Le Conseil de sérnrité, Rappelam sa résolution 602 (1987), dans laquelle il a notamment chargé le Secrétaire général de suivre le retrait des forces militaires sud-africaines du territoire de la République populaire d'Angola et de faire rapport au Conseil à ce sujet, Pn·mmt acte du rapport du Secrétaire général'''. Gra1·eme111 préoffupé par le fait que les forces militaires sud-africaines continuent d'occuper certaines parties du territoire de l'Angola. 1. Co11dam11e énergiquemelll le régime raciste d' Afri­ que du Sud en raison du fait qu'il continue d'occuper '' lhid.. C(lltlf Jll/t'-c/1'11.1iè111t• ''''''· s11,,,,/é111,·111 d',~·10/n·c. 1/111'('111/ n· ,-, ,léc 'mhre l9/i7. dn,:umcnt S/l'l.l~9.
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/603 (1987)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (25 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/603(1987)
Texte intégral Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban. en date du 24 juillet 1987', et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenallt acte de la lettre. en date du 16 juillet 1987. adressée au Secrétaire général par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies'. Répondant à la demande du Gouvernement libanais. 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois. soit jusqu'au 31 janvier 1988; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de lïn­ tégrité territoriale, de la souveraineté et de I ïndépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978', approuvé par la résolution 426 ( 1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mis­ sion: 4. Rét{ffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 ( 1978). 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Ado1,1ée ti /'1ma11imité ù la 2751' .w!un,·e. Décision A sa 2769c séance, le 25 novembre 1987. le Conseil a examiné la question intitulée ··La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement (S/19263')'. 'Ibid .. document Slll!990. 'Ibid .. document S/18999. ' Voir D,,,·11m,·111., otfïcid, d11 Con.,.,i/ d,· ,énrrité. q11art1111,·-d,·11.ri '111,· a1111é '. S11p1 léme111 ,roctoh,-... 11111·,•mb,-,, ,., déa111/ 1·e 191'7. Résolution 603 ( 1987) du 25 novembre 1987 Le Conseil de sécurité. Aya111 examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment''. Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois. soit jusqu'au 31 mai 1988; d De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période. un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 ( 1973). A,loptée ù /'1111u,1imi1é ù la 276'1'' .1'éa11n·. Décision A la même séance. à la suite de l'adoption de la résolution 603 ( 1987), le Président a fait la déclar.ttion suivante'') : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement. j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclar.1tion complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement'' que. malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur lsr.tël­ Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensem­ ble couvrant tous les aspects du problème du Moyen­ Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général retlètc les vues du Conseil de sécurité.' '' Ibid .• document S/1926]. '' S/19301. La situation dans les territoires arabes occupés Décisions A sa 2770c séance. le 11 décembre 1987. le Conseil a décid~ d'inviter le représentant d'Israël à partil'iper. sans droit de vote, à la discussion de la 4uestion intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre. en date du 11 décembre 1987, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Yémen Jémo-cratique auprès de l'Organisation des Nations ·unies (S/19333')'. A la même séance. le Conseil a également décidé. à la suite d'un vote. qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libération de
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/604 (1987)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/604(1987)
Texte intégral de la question intitulée ''La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (SI 19304 et Add.1 ')''. A la même séance. le Cons.~il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 604 ( 1987) du 14 clécembre 1987 Le Conseil de sécurité, Prenallt acte du rapport du Secrétaire général sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre. en date du 30 novembre 1987'', ' Voir Do .wnems !tficie/s d11 Co11.,eil de .,éc11rité. qm,,-11111,·-d,•11.,ièmc um1ée. Suppléme111 ,t·,,,.·tobr,.,. 110,·emlm! et ,léamlm· l'JX7. ••Ibid .• documents S119304 et Add. l. No1ctllf que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre. Notant é8alement que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1987. Réa:fjïrmcmt les dispositions de sa résolution 186 (1964) et des autres résolutions pertinentes. 1 . Pmlonge à nmH'eau, pour une période prenant fin le 15 juin 1988. le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix. quïl a créée par sa résolution 186 ( 1964): 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices. de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'applica­ tion de la présente résolution le 31 mai 1988 au ·plus tard: 3. Demande à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Ado111,'c i /'11111111imité i la :!771' sétm ·c. PLAINTE DE VANGOLA CONTRE L'AFRIQUE DU SUD'' Décisions A sa 2763' séance, le 20 novembre 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud. de l'Algérie, de l'Angola, de l'Inde, du Malawi. du Mozambi­ que, de la Yougoslavie et du Zimbabwe à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : 'Lettre, en date du 19 novembre 198 7. adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 19278''' ): 'Lettre, en date du 20 novembre 1987, adressée au Président du Conseil de sécurité par le représentant permanent du Zimbabwe auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/19286'')''. A la même séance, le Conseil a également décidé. sur la demande des représentants du Congo. du Ghana et de la Zambie''. d'adresser une invitation à M. Mfanafuthi J. Ma­ katini en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. N• Question ayant fait l'objet de résolutions ou Jé :i,ion, Je la pan du Conseil en 197K. 1979. l9KO. 19KI. 19KJ. 19!W. 19K5 cl l9K(1. '' Voir D,,,.·1•111e111., oftïdel., ,/11 C,m.«•il ,J,, .,écurilé, /1t 1r11111,·-d,·11.lié111c unné,•, Suppléme/11 ,l',wtobœ, 11m·,•mb1l' ,,, tléccmhr ' IYX7. '' Document S/ 192K9, incorporé Jan, le compte rendu Je la 27t..~·· séance. 12 A sa 2764c séance, le 23 novembre 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bré1 il. de Cuba. de la Jamahiriya arabe libyenne et de la République démocratique allemande à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question. A la même séance. le Conseil a également dé,:idé d'adresser une invitation. en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, au Président par intérim du Comité spécial contre l'apartheid. A sa 2765c séance. le 24 novembre 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Botswar1J. du Cap­ Yert. de l'Egypte, de l'Ethiopie, de la Mauritanie. du Nicaragua. du Portugal. de la République socialiste ~oviéti­ que de Biélorussie, de la République-Unie de Tanzanie. de la Tchécoslovaquie, de la Tunisie et du Viet Nam à participer, sans droit de vote. à la discussion de la question. A sa 2766c séance, le 24 novembre 1987. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Colombie. du Nigéria, de la République arabe syrienne et de Sao Tclmé-et­ Principe à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question.
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/605 (1987)
IntituléTerritoires occupés par Israël (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/605(1987)
Texte intégral la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jo_uit u_n Etat M~m~re aux termes de l'article 37 du règlement mténeur prov1s01re. Adoptée / tir /0 1·11ix co/llll' 11111· (Eta1.,-U11i., ,l'Amériq11e/, ff ' ' 4 ahst1•11ti1111J /Al/e1111111111•. R1'1111- hliq1u1.fi1dérale cl'. f'rcmc,•. lwlie. R o,· '''''' -u 11; ,1,, G,.' 11 ,,., - Bn•1 1g111· et 1/'lrlwule ,n, Nort!!. A la même séance, le Conseil a en outre décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, au Président du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien. A sa 2772c séance, le 14 décembre 1987, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite. de l'Egypte, de la Jordanie. du Koweït, du Qatar et de la République arabe syrienne à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant des Emirats arabes unis'. d'adres­ ser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'arti­ cle 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2773e séance, le 15 décembre 1987, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Bahreïn. de Cuba. de l'lraq, du Pakistan et de la République islamique d'Iran à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Koweït'', d'adresser une invitation à M. Ahmed Engin Ansay en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2774' séance, le 16 décembre 1987, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l'Inde, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Tunisie, du Yémen, du Yémen démocratique et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2775c séance. le 17 décembre 1987, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Maroc. de la République démocratique allemande, de la République socialiste soviétique d'Ukraine, de la Tchéco­ slovaquie. du Viet Nam et du Zimbabwe à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question. 'Document S/19339. incorporé lans k: compte rendu le la 277'!: séance. 'Document S/19344. incorporé lans le compte rendu l.: la 277}' séance. 4 A sa 2776c séance. le 18 décembre 1987, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Nicaragua à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 605 (1987) du 22 décembre 1987 Le Co11seil de sécurité, Avallt exami11é la lettre, en date du 11 décembre 1987. du représentant permanent du Yémen démocratique auprès de l'Organisation des Nations Unies•·• en sa qualité de président du Groupe des Etats arabes à l'Organisation des Nations Unies pour le mois de décembre. Ayant à l'esprit les droits inaliénables de tous les peuples, reconnus par la Charte des Nations Unies et proclamés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme~•. Rappelant ses résolutions pertinentes sur la situation dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par lsraël depuis 1967, y compris Jérusalem, notamment ses résolutions 446 (1979), 465 (1980), 497 ( 1981) et 592 ( 1986), Rappelallt aussi la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. du 12 août 1949' . Gravement préoccupé et alarmé par la détérioration de la situation dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967. y compris Jéru­ salem. Tenant compte de la nécessité d'envisager des mesures en vue d'assurer de façon impartiale la protection de la population palestinienne civile soumise à l'occupation israélienne, Considérant que les politiques et pratiques actuelles d'Israël, Puissance occupante, dans les territoires occupés ne manqueront pas de porter gravement atteinte aux efforts faits pour instaurer une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, 1. Déplore vivement ces politiques et pratiques d'Israël. Puissance occupante, qui violent les droits de l'homme du peuple palestinien dans les territoires occupés. en particulier le fait que l'armée israélienne a ouvert le feu. tuant ou blessant des civils palestiniens sans défense; 2. Réaffirme que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. du 12 août 1949, s'applique aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem; 3. Demande une fois de plus à Israël. Puissance occupante, de se conformer immédiatement et scrupuleuse­ ment à la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre et de mettre fin sur-lc­ champ à ses politiques et pratiques qui sont contraires aux dispositions de la Convention: 'Docume111., otficielI d11 Coniei/ de .,éc11ri1é. q11111w111•-1/1•1niè1111· 1111111'c. S11p1,léme111 d' t•tohre. 11m·e111hre et décemhn• IIJX7. lo,.:umcnt s: 193.\J. '' Résolution 217 A 1111) de l'Assemblée l!énérale. ' Nations Unies. Rerneil de., 1h,ité. . vo( 75. n' 973. 4. Demande e11 outre que soit exercé le maximum de retenue en vue de contribuer à l'instauration de la paix: 5. Souligne qu'il faut d'urgence parvenir à un règlement juste, durable et pacifique du conflit arabo-israélien: 6. Prie le Secrétaire général d'examiner la situation actuelle dans les territoires occupés par tous les moyens dont il àispose et de présenter. le 20 janvier 1988 au plus tard, un rapport contenant ses recommandations concernant les moyens d'assurer la sécurité et la protection des :ivils palestiniens soumis à l'occupation israélienne: 7. Décide de garder à l'é(ude la situation dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes Ol:cupè, par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem. Ado111éc' ci /11 :!777' .1t' 111n- f'lll' /-1 1·oi.r coll/Il' =éro. en c•c 1111c' 11lJ\- 1e11tit 111t.·w1.,-U11ù ,/'A111àit111,·J. LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ' Décisions Le 16 janvier 1987, à la suite de consultations. le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil'-' : 'A l'issue de consultations, j'ai été autorisé à faire la déclaration suivante au nom des membres du Conseil : 'Les membres du Conseil de sécurité sont conster­ nés et profondément préoccupés par le fait que. pendant la période qui s'est écoulée depuis la déclara­ tion faite par le Président du Conseil le 22 décembre 19862', les hostilités entre la République islamique d'Iran et l'lraq se sont intensifiées et qu'il est davan­ tage à craindre que ce conflit armé. qui dure depuis plus de six ans déjà, ne fasse peser une menace accrue sur la sécurité de la région. 'Les opérations militaires de grande envergure qui ont eu lieu depuis fin décembre et qui se poursuivent en ce moment même ainsi que les allégations répétées des parties quant à des violations graves et renouvelées des normes du droit international humanitaire et des autres lois applicables aux conflits armés témoignent clairement de la grave intensification. ces dernières semaines, d'un conflit qui a coûté la vie à d'innom­ brables personnes, aussi bien parmi les combattants que parmi les civils, et qui a causé de profondes souffrances humaines et de lourdes pertes matérielles. Les membres du Conseil réaffirment leur profonde préoccupation devant l'amplification du conflit du fait de l'intensification des attaques contre des objectifs purement civils. 'Face à cette situation critique, mppelant les décla­ rations faites au nom du Conseil les 21 mars' et 22 décembre 1986, ils lancent une fois de plus un appel pressant aux parties pour qu'elles donnent suite aux résolutions 582 ( 1986) et 588 (1986) du Conseil. Dans ce contexte, ils apprécient les efforts faits par le Secrétaire général et le prient instamment de persévé­ rer dans ces efforts. ''Le Conseil de sécurité, auquel les Membres de l'Organisation des Nations Unies ont conféré la res- ' Question ayant fait l'objet lie résolution, ou llé..:ision, Je la pan Ju Conseil en 1980. 1982. 1983°. 1984. 1985 ct 1986. '' S/18610. 'Voir Ré.mllllimr., et déci.1-iom du Cmr.,eil de• .,éc11ril,'. /986. p. 1-l ''/hic/ .. p.I2. 5 ponsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, continuera d'examiner la si­ tuation et de tout faire pour que les hostilités œssent et que le conflit puisse être réglé par des moyens pacifiques conformément à la Charte.' Le 14 mai 1987. à la suite de consultations. le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres lu ConseiP': 'Saisis du conflit persistant entre la République islami­ que d'Iran et l'lraq, les membres du Conseil de sécurité ont examiné le rapport de la mission de spécialistes envoyée par le Secrétaire général pour enquêter sur les allégations concernant l'utilisation d'armes chimiques dans le conflit'. 'Profondément consternés par les conclusions unani­ mes des spécialistes, dont il ressort que les forces iraquiennes ont fait usage à plusieurs reprises d'armes chimiques contre les forces iraniennes, que des civils aussi ont pâti des effets d'armes chimiques en Iran et que des militaires iraquiens ont souffert des effets d'agents chimiques, ils condamnent résolument à nouveau l'em­ ploi répété d'armes chimiques, en violation tlagrante du Protocole de Genève de 1925'', dans lequel l'emploi d'armes chimiques à la guerre est clairement interdit. 'Rappelant les déclarations faites par le Président du Conseil les 30 mars 1984''. 25 avril 1985 •• et 21 mars 19862', ils demandent à nouveau avec la plus grande énergie que les dispositions du Protocole de Genève soient strictement respectées et observées. 'lis condamnent également la prolongation du conflit qui, outre les violations du droit humanitaire internatio­ nal qu'elle entraîne, continue de causer des pertes effroyables en vies humaines ainsi que des dégâts matériels· considérables dans les deux Etats et de mettre en péril la paix et la sécurité de la région. .. Ils expriment leur grave préoccupation devant les dangers d'une extension du conflit à d'autres Etats de la région. '' SI 18863. '° Docwnems tJfjiciel.î d11 Cmr.H'il ,/,, .,c'curité. q11m·a111c•-clt·11.1iè111,· ,11111éc. S11pplémelll d'«1·ril. m«i el Jt1i11 /9H7. document SI l 8K52. 'Société lies Nation~. Rernt'il dn 7i't1i1é,. vol. XCIV ( 19~9). n' ~ I.1K. ,,, Voir Ré.m/111itm., et déci,io11., ,/11 Conwil tic· .,éc11ri1,'. 198.J. p. 11. ''Ibid .. 1985. p. 6ct 7.
OrganeCSNU
Année1987
CôteS/RES/606 (1987)
IntituléAngola-Afrique du Sud (23 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/606(1987)
Texte intégral A la même séance. le Conseil a également décidé. sur la demande des représentants du Congo, du Ghana et de la Zambie'', d'adresser une invitation à M. Theo-Ben Gurirab en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 602 (1987) du 25 novembre 1987 Le Conseil de sécurité, Ayanr examiné la demande formulée par le représentant permanent de la République populaire d'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies dans le document S/19278 du 19 novembre 1987. Awmt ellfe11du la déclaration de M. Venancio de Moura. vicè-ministre des relations extérieures de la République populaire d'Angola''. Grm·ement préoccupé par la persistance des actes d'agression commis par le régime raciste d'Afrique du Sud contre l'Angola. Pn?fàndémem préocrnpé par les pertes tragiques en vies humaines et les dommages matériels résultant de ces actes, Grawment préoccupé aussi par les violations persistantes de la souveraineté de r espace aérien et de l'intégrité territoriale de l'Angola perpétrées par l'Afrique du Sud raciste. Rappe/am ses résolutions 387 ( 1976). 428 ( 1978), 447 (1979). 454 (1979). 475 (1980). 545 (1983). 546 (1984). 567 1985). 571 ( 1985). 574 ( 1985) et 577 (1985). Grm·ement t réocrnpé en ollfre par le fait que la persis­ tance de ces acte-; d'agression contre l'Angola constitue une grave menace à la paix et à la sécurité internationales, Indigné par l'entrée illégale en Angola du chef du régime raciste d'Afrique du Sud et de certains de ses ministres. Consciem de l'urgente nécessité de prendre immédiate­ ment des mesures efficaces pour prévenir et écarter toutes menaces à la paix et à la sécurité internationales que créent les actes d'agression de r Afrique du Sud. 1. Condamne é11er,~iq11ement le régime raciste d' Afri­ que du Sud pour les actes d'agression qu'il continue de perpétrer. en les intensifiant. contre la République populaire d'Angola ainsi que pour la persistance de son occupation de certaines parties du territoire de cet Etat, qui constituent une violation flagrante de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Angola: 2. Condamne énergiquement l'entrée illégale en An­ gola du chef du régime raciste d'Afrique du Sud et de certains de ses ministres. en violation flagrante de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Angola: 3. Condamne énergiquement l'Afrique du Sud pour avoir utilisé le Territoire de la Namibie comme base pour perpétrer des actes d'agression et de déstabilisation contre l'Angola: ,., Document Sil'l2'l3. incorporé dan, le rnmptc rendu de la ~7(-.o' séance. t.J Don,11u.•111s ,~flkù·f., c/11 Conseil de .'iéntrik, '''''''''''~d,·11 üàw· 01111,;l,. :!76.l' séance. 13 4. Exige u11e fois ,le plu.~ que l'Afrique du Sud mette fin immédiatement à ses actes d'agression contre l'Angola et retire sans condition toutes ses forces occupant le territoire angolais. et qu'elle respecte scrupuleusement la souveraineté. l'espace aérien. l'intégrité territoriale et l'in­ dépendance de l'Angola: 5. Décide de charger le Secrétaire général de suivre le retrait des forces militaires sud-africaines du territoire de l'Angola et de lui rendre compte de l'appfü:ation de la présente résolution le 10 décembre 1987 au plus tard: 6. Demande à tom, les Etats Membres de coopérer avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution et de s'abstenir de toute action qui nuirait à l'indépendance. à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de l'Angola: 7. Décide de se réunir à nouveau lorsqu'il aura reçu le rapport du Secrétaire général sur l'application de la présente résolution; 8. Décide de rester saisi de la question. Ador11ù ti /'1111,111imi1,' ,i la :!767' séu,u·,~. Décision A sa 2778c séance. le 23 décembre 1987. le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Angola à participer. sans droit de vote. à la discussion de la question intitulée : 'Plainte de l'Angola contre l'Afrique du Sud : 'Lettre, en date du 22 décembre 1987. adressée au Président du Conseil de sécurité par les représen­ tants du Congo. du Ghana et de la Zamhie (S/19377''): 'Rapport du Secrétaire général présenté en application de la résolution 602 ( 1987) du Conseil de sécurité (S/19359'')'. Résolution 606 (1987) du 23 décembre 1987 Le Conseil de sérnrité, Rappelam sa résolution 602 (1987), dans laquelle il a notamment chargé le Secrétaire général de suivre le retrait des forces militaires sud-africaines du territoire de la République populaire d'Angola et de faire rapport au Conseil à ce sujet, Pn·mmt acte du rapport du Secrétaire général'''. Gra1·eme111 préoffupé par le fait que les forces militaires sud-africaines continuent d'occuper certaines parties du territoire de l'Angola. 1. Co11dam11e énergiquemelll le régime raciste d' Afri­ que du Sud en raison du fait qu'il continue d'occuper '' lhid.. C(lltlf Jll/t'-c/1'11.1iè111t• ''''''· s11,,,,/é111,·111 d',~·10/n·c. 1/111'('111/ n· ,-, ,léc 'mhre l9/i7. dn,:umcnt S/l'l.l~9. certaines parties du territoire de la République populaire d'Angola et tarde à retirer ses troupes de cet Etat; 2. Prie le Secrétaire général de continuer à suivre le retrait total des forces militaires sud-africaines du territoire der Angola afin d'obtenir de r Afrique du Sud un calendrier pour le retrait total et la confirmation qu'il a été mené à bien: 14 3. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité aussi tôt que possible sur !'application de la présente résolution: 4. Décidt• de rester saisi de la question. A1/0111ù ti /111111,rimité ti /11 :!77H' .\'tÎ(llf{'('.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/594 (1987)
IntituléIsraël-Liban (15 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/594(1987)
Texte intégral RESOLUTIONS ADOPTEES ET DECISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SECURITE EN 1987 Première partie. -Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales QUESTIONS CONCERNANT LE MOYEN-ORIENT' La situation au Moyen-Orient Décision A sa 2731 c séance, le 15 janvier 1987. le Consei 1 a décidé d'inviter les représentants de l'Irlande. d'Israël et du Liban à participer. sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secré­ taire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/ 18581 et Corr. l et Add. l ')'. Résolution 594 ( 1987) du 15 janvier 1987 Le Conseil de sécurité. Rappela/li ses résolutions 425 ( 1978). 426 ( 1978). 501 ( 1982), 508 (1982). 509 ( 1982) et 520 (1982). ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban. en date du 12janvier 1987'. et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre. en date du 6 janvier 1987. adressée au Secrétaire général par le représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies'. Répondant à la demande du Gouvernement libanais. 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période intérimaire de six mois et douze jours. soit jusqu'au 31juillet1987: · 2. Réajjirme qu'il soutient fermement la cause de l'in­ tégrité territoriale. de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; ' Questions ayant fait l'objet de résolution, ou déciS1on, de l.i pari du Conseil en 1967. 1968. 1969: 1970. 1971. 1972. 19D. 1974. 1' 7.'i. 1976. 1977. 1978. 1979. 1980. 1981. 198~. 198.-. 1984. 198.'i c·t llJX6. ' Voir Doc111111·111.,- olfïcicls i/11 Co11.1eil de 1é -11ri1 '. 111111r11111,·-de111i,·111,· 111111 ' '. S1tpf'lé111C'lll d1• j11111'ie1: fén'i ·r er 11wn /91-/7. ' lhi1/.. document, SI I XSX I d Corr. 1 et Add. 1. ' lhid . document S, l 8'i80 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978', approuvé par la résolution 426 ( 1978). et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse remplir intégralement son mandat: 4. Réaffirme qu'il convient que la Force remplisse intégralement son mandat, tel qu'il est défini dans les résolutions 425 ( 1978), 426 ( 1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres partie-. directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Atloplée à f1111c111imi1é ti /11 2731' .tiéUlr ' '. Décision Le 13 février 1987, à la suite de consultations, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil': ''Soucieux de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Liban, les membres du Conseil de sécurité expriment leur profonde inquiétude devant l'intensification constante de la violence dont est victime la population civile dans certaines parties du Liban, en particulier dans les camps de réfugiés palestiniens et à leurs alentours. .. Profondément alarmés par les tragiques souffrances endurées par la population civile, en particulier à l'inté­ rieur des camps de réfugiés palestiniens, ils demandent aux parties intéressées d'observer immédiatement un cessez-le-feu et de permettre l'accès à ces camps à des fins humanitaires. ' Doc11111e111.1 officiels c/11 Com 'il 1/,• .,é('lll'ilé. ll' ·llle-1mi,ié111e 11111,',· S11p1,/c'111e111 '' 1,1111-ier. ffrna el 11111n IIJ7X. document Sil ~(l J 1 ' S. 1~6lJI
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/607 (1988)
IntituléTerritoires occupés par Israël (5 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/607(1988)
Texte intégral RÉSOLUTIONS ADOPTÉES ET DÉCISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ EN 1988 Première partie. -Questions examinées par le Conseil de sécurité en tant qu'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales QUESTIONS CONCERNANT LE MOYEN-ORIENT' La situation dans les territoires arabes occupés Décisions A sa 2780e séance, le 5 janvier 1988, le Conseil a décidé d'inviter le représentant d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 4 janvier 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Jordanie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/194022)' A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libération de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par 10 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 4 abstentions (Allemagne, Répu­ blique fédérale d'. France, !ta lie, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). Résolution 607 ( 1988) du 5 janvier 1988 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 605 ( 1987) du 22 décembre 1987, ' Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986 et 1987. 2 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de janvier, février et mars /98R. Vivement préoccupé par la situation dans les territoires palestiniens occupés, Ayant appris la décision d'Israël, Puissance occupante, de 'continuer d'expulser' des civils palestiniens des territoires occupés, Rappelant la Convention de Genève relative à la protec­ tion des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949 ', en particulier ses articles 4 7 et 49, 1. Réaffirme une fois de plus que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949, s'applique aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem; 2. Engage Israël à s'abstenir d'expulser des civils palestiniens des territoires occupés; 3. Demande de façon pressante à Israël, Puissance occupante, de respecter les obligations que lui impose la Convention; 4. Décide de garder à l'étude la situation dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967. y compris Jérusalem. Adoptée à l'unanimité à la 278(Y' séance. Décisions A sa 2781 e séance, le 14 janvier 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël et du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés'. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait ' Nations Unies, Recueil des traités, vol, 75. n° 973.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/608 (1988)
IntituléTerritoires occupés par Israël (14 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/608(1988)
Texte intégral adressée au représentant de l'Organisation de libération de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article .n du règlement intérieur provisoin: Adopté ' par /() n ix contrl' une /Ftat.,-·Unis d'1\m 'rique), m·1·c 4 abstentions (Al/ema1;ne, Répu­ blique fédérale d', France. Ita­ lie, Rovaume-Uni de Grande­ Hrera1s 1 ' er d'/rland1• d11 Nord) Résolution 608 ( 1988) du 14 janvier 1988 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 607 ( 1988) du 5 janvier 1988. Déplorant profondément qu'Israël, Puissance occupante. ait, au mépris de cette résolution, expulsé des civils palestiniens, l. Demande à Israël d'annuler l'ordre d'expulsion de civils palestiniens et d'assurer le retour immédiat et en toute sécurité dans les territoires palestiniens occupés de ceux qui ont déjà été expulsés; 2. Prie Israël de cesser immédiatement d'expulser d'autres civils palestiniens des territoires occupés; 3. Décide de garder à 1' étude la situation dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem. Adopté;- à la 271:if' séawe par 14 voix contre :éro, avec une ab.,­ renrion (l'.'tais-l!nis d'Amérique). Décisions A sa 2785e séance, le 27 janvier 1988. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, de la Jordanie, du Koweït, de la République arabe syrienne et de la Tchécoslo­ vaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabe~ occupés : rapport du Secrétaire général présenté en applica­ tion de la résolution 605 ( 1987) du Conseil de sécurité (S/194432)'. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libération de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par / () voi.t contn· 11111· ( Etat.,-Unis d'Amérique), m·cc 4 abstention., (Al/ema1;11c, Réf'U· blique .fédérale d', Fra11cc. /1/J­ lie. Rornwnc-U11i de Grande­ Brc111g11c ,·t d'/rlwulc du Nord; A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Koweït• d'adresser une invita­ tion à M. Syed Sharifuddin Pirzada en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de l'Algérie', d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2786' séance, le 27 janvier 1988, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 278r séance, le 28 janvier 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Malaisie, du Qatar et du Soudan à participer, sans droit de vote. à la discussion de la question. A sa 2789e séance, le I cr février 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l' lnde, de l'lndonésie et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2804c séance, le 30 mars 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de l'Inde, d'lsraël, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, du Koweït, de la République arabe syrienne et de la Tunisie ù participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés lettre en date du 29 mars 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Tunisie auprès de l'Organisation des Nations Unies ( S/ 19700')'. A la même séance, le Conseil a également décidé. à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libération de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre Jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. 'Document S/19453, incorporé séance. 'Doc1Jmcnt S/l 9•Vi6, incorporé séance. Adoptée par /0 l'oix contre w1,· (t:tats-Unis d'Amériq11e). avc, 4 abstentions (A//ema1sne, Répu­ blique fédérale d', Franct'. ltu­ lie, Rornume-Uni de Gnmd,·­ Bretagne el d'Irlande d11 Nord) dans le compte rendu de la 278'i' dans le compte rendu de la 278'i'
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/609 (1988)
IntituléIsraël - Liban (29 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/609(1988)
Texte intégral et du Maroc à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libération de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 4 abstentions (Allemagne, Répu­ blique fédérale d'. France, Ita­ lie, Ro_vaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). Décisions A sa 2784e séance, le 18 janvier 1988, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Mauritanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2788e séance, le 29 janvier 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban (S/l 944S2)'. Résolution 609 (1988) du 29 janvier 1988 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 ( 1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 22 janvier 1988', et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 20 janvier 1988, adressée au Secrétaire général par le Représentant perma­ nent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies'. Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période intérimaire de six mois. soit jusqu'au 31 juillet 1988; 11 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1988, document Si 19445. 'Ibid., document S/19440. 4 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépen­ dance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationale­ ment reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1988', approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mis­ s10n; 4. Réajjïrme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Adoptée à /'unanimité à la 278/i' séànce. Décisions Dans une lettre, en date du 30 mars 1988'4, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité que le général de division Gustav Hagglund, de la Finlande, qui commandait la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, allait être rappelé par son gouvernement pour prendre un nouveau commandement, et qu'il se proposait donc, sous réserve des consultations d'usage, de confier le commandement de la Force· au général de division Lars-Eric Wahlgren, de la Suède, à compter du Ier juillet. Le 20 avril 1988, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre' dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 30 mars 1988'4, concernant votre intention de nommer le général de division Lars-Eric Wahlgren, de la Suède, au poste de commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, à l'atten­ tion des membres du Conseil de sécurité. [ls ont examiné cette question au cours de consultations officieuses tenues le 20 avril et ont approuvé la proposition formulée dans votre lettre ' A sa 281 1 e séance, le 6 mai 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, d'Israël, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, du Koweït, du 'Documents officiels d11 Conseil de sécurité. trente-troisième année, Supplément de janvier; /h·rier et man 1978, document S/12611. 11 S/19808. . '' S/19809.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/610 (1988)
IntituléAfrique du Sud (16 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/610(1988)
Texte intégral LA QUESTION DE L'AFRIQUE Dll SUD,, Décisions A sa 2793e séance, le 3 mars 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afrique du Sud, du Guyana et de la Sierra Leone à participer, sans droit de vote. à la discussion de la question intitulée : 'La question de l'Afrique du Sud : 'Lettre, en date du 2 mars 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la Sierra Leone auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/19567''); 'Lettre, en date du 2 mars 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1956831)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Président du Comité spécial contre l'apartheid en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande des représentants de l'Algérie, du Sénégal et de la Zambie32 , d'adresser des invitations à MM. Neo Mnum­ zana, Lesaoana Makhanda et Helmut Angula en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2794e séance, le 4 mars 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire, au Président par intérim du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. A sa 2795e séance. le 7 mars 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Botswana, de l'Inde, du JO Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil rn 1977, 1978, 1979. 1980, 1981. 1982. 1983. 1984. 1985, 1986 et 1987 ' Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. quarame-troisième année, Supplément de janvier, février et mar., /98X. 32 Documents S/19569, S/19570 et S119'i7 I. mcorporés dans le compte rendu de la 2793e séance. 8 Koweït, de la Tchécoslovaquie et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser des invitations, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. aux membres d'une déléga­ tion du Conseil des Nations Unies pour la Namibie dirigée par le Président de cet organe. A sa 2796e séance. le 8 mars 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Malaisie, du Nigéria, du Pakistan et de la Somalie à participer, sans droit de vote. à la disrnssion de la question. A sa 2799e séance. le 16 mars 1988. le Conseil a examiné la question intitulée ''La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 15 mars 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies ( S/ 19624 '1) .. Résolution 610 (1988) du 16 mars 1988 LI:' Conseil dl:' sécurité, Rappelant ses résolutions 503 ( 1982) du 9 avril 1982, 525 ( 1982) du 7 décembre 1982, 533 ( 1983) du 7 juin 1983 et 54 7 (1984) du I 3 janvier I 984, dans lesquelles il s'est, entre autres, déclaré gravement préoccupé par le fait que la pratique du régime de Pretoria consistant à faire condamner à mort et exécuter ses opposants nuisait à la recherche d'un règlement pacifique de la situation en Afrique du Sud, Gravement préoccupé par la détérioration de la situation en Afrique du Sud, l'aggravation des souffrances résultant du système d'aparthl:'id et, entre autres, la prolongation de l'état d'urgence par le régime sud-africain, les mesures sévères de restriction adoptées le 24 février 1988 à l'encontre de dix-huit organisations anti-apartheid et orga­ nisations de travailleurs ainsi que de dix-huit particuliers engagés dans des formes de lutte pacifiques, les vexations infligées à des personnalités religieuses et leur arrestation le 29 février, autant de mesures qui compromettent davantage encore les chances de règlement pacifique de la situation en Afrique du Sud, Avant l:'Xaminé la question des condamnations à mort prononcées le 12 décembre 1985 en Afrique du Sud contre Mojalefa Reginald Sefatsa, Reid Malebo Mokoena, Oupa Moses Diniso, Theresa Ramashamola, Duma Joseph Khu-malo et Francis Don Mokhesi -les six condamnés de Sharpeville -ainsi que la décision de faire exécuter ces condamnés le vendredi 18 mars 1988, Conscient du fait que les actes du procès des six condamnés de Sharpeville montrent qu'aucun des six jeunes Sud-Africains déclarés coupables de meurtre n'a, selon les conclusions de la Cour, effectivement causé la mort du Conseiller et que les intéressés n'ont été déclarés coupables de meurtre et condamnés à mort que parce que la Cour a jugé qu'ils avaient le 'même objectif' que les vrais coupables, Profondément préoccupé par la décision du régime de Pretoria de faire exécuter les six condamnés de Sharpeville le vendredi 18 mars 1988, malgré les appels en leur faveur lancés dans le monde entier, Convaincu que ces exécutions envenimeraient encore la situation déjà grave qui règne en Afrique du Sud, 1. Demande aux autorités sud-africaines de surseoir aux exécutions et de commuer les peines de mort pronon­ cées contre les six condamnés de Sharpeville; 2. Prie instamment tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformément à la Charte des Nations Unies, aux résolu­ tions du Conseil de sécurité et aux instruments internatio­ naux pertinents pour sauver la vie des six condamnés de Sharpeville. Adoptée à /'unanimité à la 2799' séance Décision A sa 2817e séance, le 17 juin 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 16 juin 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 19939')'. Résolution 615 (1988) du 17 juin 1988 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 503 ( 1982) du 9 avril 1982, 525 ( 1982) du 7 décembre 1982, 533 ( 1983) du 7 juin 1983, 547 (1984) du 13 janvier 1984 et 610 (1988) du 16 mars 1988, dans lesquelles il s'est, entre autres, déclaré grave­ ment préoccupé par le fait que la pratique du régime de Pretoria consistant à faire condamner à mort et exécuter ses opposants nuit à la recherche d'un règlement pacifique de la situation en Afrique du Sud, Gravement préoccupé par la détérioration de la situation en Afrique du Sud, l'aggravation des souffrances résultant 33 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'avril, mai et Juin 1988 9 du système d'apartheid et, entre autres, la prolongation de l'état d'urgence par le régime sud-africain le 9 juin 1988, les mesures sévères de restriction adoptées le 24 février 1988 à l'encontre de dix-huit organisations anti-apartheid et orga­ nisations de travailleurs ainsi que de dix-huit particuliers engagés dans des formes de lutte pacifiques, les vexations infligées à des personnalités religieuses et leur arrestation le 29 février 1988, autant de mesures qui compromettent davantage encore les chances de règlement pacifique de la situation en Afrique du Sud, A_vant examiné la question des condamnations à mort prononcées le 12 décembre 1985 en Afrique du Sud contre Mojalefa Reginald Sefatsa, Reid Malebo Mokoena, Oupa Moses Diniso, Theresa Ramashamola, Duma Joseph Khu­ malo et Francis Don Mokhesi -les six condamnés de Sharpcville -ainsi que la décision de faire exécuter ces condamnés, Conscient du fait que les actes du procès des six condamnés de Sharpeville montrent qu'aucun des six jeunes Sud-Africains déclarés coupables de meurtre n'a, selon les conclusions de la Cour, effectivement causé la mort du Conseiller et que les intéressés n'ont été déclarés coupables de meurtre et condamnés à mort que parce que la Cour a jugé qu'ils avaient le 'même objectif' que les vrais coupables, Profondément préoccupé par la décision prise le 13 juin 1988 par la Cour suprême de Pretoria de rejeter un appel tendant à rouvrir l'affaire pour garantir un procès équitable, Profondément préoccupé aussi par la décision du régime de Pretoria de faire exécuter les six condamnés de Sharpe­ v illc, malgré les appels en leur faveur lancés dans le monde entier. Convaincu que ces exécutions envenimeraient encore la situation déjà grave qui règne en Afrique du Sud, 1. Demande à nouveau aux autorités sud-africaines de surseoir aux exécutions et de commuer les peines de mort prononcées contre les six condamnés de Sharpeville; 2. Prie instamment tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformément à la Charte des Nations Unies, aux résolu­ tions du Conseil de sécurité et aux instruments internatio­ naux pertinents pour sauver la vie des six condamnés de Sharpeville. Adoptée à /'unanimité à la 2817'' séance. Décision A sa 2830 ' séance. le 23 novembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 23 novembre 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/20289 ')'. 'lhùl.. Supplément d'oc/Ohre, novembre et décembre 1988.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/611 (1988)
IntituléIsraël - Tunisie (25 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/611(1988)
Texte intégral Résolution 611 (1988) du 25 avril 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre, en date du 19 avril 1988'9, par laquelle la llmisie a déposé une plainte contre Israël à la suite du nouvel acte d'agression commis par ce dernier contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Tunisie, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères de la Tunisie'°, Ayant noté avec préoccupation que l'agression perpétrée le 16 avril 1988 dans la localité de Sidi Bou Saïd a causé des pertes en vies humaines, particulièrement l'assassinat de M. Khalil Al-Wazir, Rappelant que, aux termes du paragraphe 4 de l' Article 2 de la Charte des Nations Unies, les Membres de l'Organisa­ tion s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Considérant que dans sa résolution 573 ( 1985) du 4 oc­ tobre 1985, adoptée à la suite de l'acte d'agression commis 59 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'avril, mai et juin 1988, document S/19798. 60 / bid., quarante-troisième année, 28 IOe séance. le le, octobre 1985 par Israël contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Tunisie, il avait condamné Israël et exigé qu'il s'abstienne de perpétrer de tels actes d'agres­ sion ou de menacer de le faire, Gravement préoccupé par cet acte d'agression, qui constitue une menace sérieuse et renouvelée à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans la région de la Méditerranée, 1. Condamne avec vigueur l'agression perpétrée le 16 avril 1988 contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Tunisie, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies, du droit et des normes de conduite internationaux; 2. Demande instamment aux Etats Membres de l'Orga­ nisation des Nations Unies de prendre des mesures pour prévenir de tels actes contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les Etats; 3. Exprime sa détermination à prendre les dispositions appropriées pour assurer l'application de la présente résolution; 4. Prie le Secrétaire général de faire rapport d'urgence au Conseil de sécurité sur tout élément nouveau dont il pourrait disposer relatif à cette agression; 5. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 2R/O' séance par 14 voix pour. avec une abstention (Etats-Unis d'Amériqu,•). LA SITUATION À CHYPRE01 Décisions A sa 2816e séance, le 15 juin 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/19927 et Add.1•2)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Ôzer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 61 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986 et 1987. 62 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'avril, mai et juin 1981-i. 16 Résolution 614 (1988) du 15 juin 1988 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre, en date du 31 mai 19886', Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans ! 'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1988, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes, I. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1988, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des ''Ibid., documents S119927 et Add. l.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/612 (1988)
IntituléIraq - Iran (République islamique d') (9 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/612(1988)
Texte intégral Résolution 623 (1988) du 23 novembre 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant appris avec une prof onde préoccupation que les autorités sud-africaines avaient l'intention d'exécuter la sentence prononcée contre M. Paul Tefo Setlaba, militant anti-apartheid condamné à mort en vertu de la clause dite du 'même objectif', Demande instamment au Gouvernement sud-africain de surseoir à l'exécution et de commuer la peine de mort prononcée contre M. Paul Tefo Setlaba afin d'éviter que la situation en Afrique du Sud ne se détériore encore. Adoptée û la 2X3/Y séance par 13 '-'Oi., contre ::.éro. avec 2 ahste11- 1ions (Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'/r/w11/e d11 Nord '/ f:tall'-Unis d'Am,'rique) LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ' Décisions A sa 2798e séance, le 16 mars 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation entre l'Iran et l'lraq''. A la même séance, le Président du Conseil a fait la déclaration suivante'' : 'A la suite de consultations avec les membres du Conseil de sécurité, je suis autorisé à faire en leur nom la déclaration suivante : 'Les membres du Conseil de sécurité expriment leur grave préoccupation devant la poursuite du conflit tragique entre la République islamique d'Iran et !'Iraq. qui est entré dans sa huitième année. 'Ils déplorent vivement l'escalade des hostilités entre ces deux pays, notamment les attaques lancées contre des objectifs civils et des villes, qui ont entraîné de lourdes pertes en vies humaines et de vastes destructions matérielles, bien que les parties belligé­ rantes se soient déclarées disposées à cesser ces attaques. 'Les membres du Conseil insistent pour que la République islamique d'Iran et !'Iraq cessent immédia­ tement toutes ces attaques et renoncent désormais à tout acte qui aboutirait à l'escalade du conflit, créerait par là même de nouveaux obstacles à l'application de la résolution 598 (1987) du 20 juillet l 987 et saperait les efforts entrepris par le Conseil de sécurité pour mettre fin au conflit dans les meilleurs délais, confor­ mément à ladite résolution. 'lis sont convaincus que la récente escalade a démontré la nécessité d'appliquer pleinement d rapide­ ment la résolution 598 (1987). 'Résolus à mettre fin au conflit entre la République islamique d'Iran et !'Iraq dans les meilleurs délais, les membres du Conseil réaffirment leur ferme détermina­ tion de faire appliquer comme formant un tout la résolution 598 (1987), qui constitue la seule base d'un règlement global, juste, honorable et durable du conflit. 'lis expriment leur grave préoccupation devant le fait que la résolution 598 ( 1987), qui a un caractère obligatoire, n'a pas encore été appliquée ' Questions ayant fait l'objet de résolution, ou de décisions du Conseil en 1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986 et 1987. '0 S/19626. 10 'Les membres du Conseil prennent acte de la déclaration que le Secrétaire général a faite devant eux le 14 mars 1988. Ils l'encouragent à poursuivre les efforts qu'il déploie avec l'approbation du Conseil pour garantir l'application de la résolution 598 (1987) et. à ce propos, appuient son intention d'inviter les Gouver­ nements iranien et iraquien à envoyer, le plus tôt possible, leurs ministres des affaires étrangères ou tout autre haut responsable, en qualité d'émissaire spécial à New York, pour entamer d'urgence des consultations intensives avec le Secrétaire général. lis prient ce dernier de présenter au Conseil de sécurité, dans trois semaines au plus tard, le rapport sur ses consultations avec les deux parties. ''Les membre~ du Conseil réaffirment leur détermi­ nation, conformément au paragraphe 10 de la résolu­ tion 598 ( 1987), d'envisager rapidement, à la lumière des nouveaux efforts déployés par le Secrétaire général pour garantir l'application de cette résolution, l'adop­ tion de nouvelles mesures efficaces afin d'assurer le respect de la résolution susmentionnée.' A sa 2812' séance, le 9 mai 1988, le Conseil a examiné la question intitulée ''La situation entre l'Iran et l'lraq : rapport de la mission t:nvoyée par le Secrétaire général pour enquêter sur les allégations concernant l'emploi d'armes chimiques dans le conflit entre la République islamique d'Iran et l'Iraq (S/1 (.)8~1 et Corr. l '1)''. Résolution 612 (1988) du 9 mai 1988 Le Conseil de sécurité. Avant examiné le rapport du 25 avril 1988' présenté par la mission envoyée par le Secrétaire général pour enquêter sur les allégations concernant l'emploi d'armes chimiques dans le conflit entre la République islamique d'Iran et !'Iraq. ' Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. quarante-troisièm,, annee, S11pp/émen1 d'mnl, mai ctjuin J9XX 'lh,d , ùocunwnt Sil4X2, ,,, Corr. 1 Consterné par les conclusions de la mission dont il ressort que des armes chimiques continuent d'être utilisées dans le conflit et que leur emploi a été encore plus intensif que par le passé, 1. Affirme qu'il faut d'urgence respecter strictement le Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques, signé à Genève le 17 juin 1925 ''; 2. Condamne énergiquement la poursuite de l'emploi d'armes chimiques dans le conflit entre la République islamique d'Iran et l' Iraq, en violation des obligations découlant du Protocole de Genève; 3. Compte que les deux parties s'abstiendront à l'avenir d'employer des armes chimiques, conformément aux obli­ gations que leur impose le Protocole de Genève; 4. Invite tous les Etats à continuer d'appliquer ou à établir un contrôle rigoureux de l'exportation vers les parties au conflit de produits chimiques servant à la production d'armes chimiques; 5. Décide de rester saisi de la question et se déclare résolu à suivre l'application de la présente résolution. Adopr,·c û /' 111w11imi1é ti la 2/i 12' S(;t.111 ·{ Décisions A sa 2823e séance, le 8 août 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation entre l'Iran et !'Iraq'. A la même séance, le Président, au nom du Conseil. a invité le représentant de la République islamique d'Iran à prendre place à la table du Conseil. A la même séance, le Président. au nom du Conseil, a invité le représentant de l'Iraq à prendre place à la table du Conseil. A la même séance. le Secrétaire général a fait la déclaration suivante4{' : 'Les membres du Conseil de sécurité savent que j'ai mené ces deux dernières semaines une intense activité diplomatique en vue de faire appliquer la résolution 598 (1987) du Conseil, en date du 20 juillet 1987. 'Ces efforts ayant abouti, agissant dans l'exercice du mandat que le Conseil m'a confié, j'invite maintenant la République islamique d'Iran et lïraq à observer un cessez-le-feu et à mettre un terme à toute action militaire sur terre, sur mer et dans les airs à compter de 3 heu­ res TU le 20 août 1988. Les deux partie~ au conflit 14 Société des Nations. Rernei/ des 7hmés. v,,I. XCIV 114291, 11·· 21.18 '' S/20095. 11 m'ont assuré qu'elles observeraient le cessez-le-feu dans le cadre de l'application intégrale de la résolution 598 (1987). '· Les Gouvernements de la République islamique d'Iran et de !'Iraq ont également accepté que l'Organisa­ tion des Nations Unies déploie des observateurs ù compter de l'heure et de la date d'entrée en vigueur du cessez-le-feu. 'J'inviterai officiellement la République islamique d'Iran et I' Iraq à envoyer leurs représentants à Genève le 25 août en vue de pourparlers directs sous mes auspices. J'envoie à cc propm une lettre ù chacune des deux parties 'A la date d'entrée en vigueur du cessez-le-feu, je confirmerai que je prends les dispositions nécessaires pour m'acquitter du mandat qui m'est dévolu aux termes des divers paragraphes de la résolution 598 ( 1987). en particulier les paragraphes 4, 6, 7 et 8. 'Je note que les activités militaires ont diminué ces derniers jours. Je saisis cependant cette occasion pour engager le plus vivement toutes les parties concernées ù faire preuve de la plus grande retenue et de s'abstenir d'ores et déjà de toute activité hostile sur terre, sur mer ou dans les airs, au cours de la période précédant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. 'Je tiens à exprimer ma profonde gratitude aux parties, aux membres du Conseil ainsi qu'aux autres parties intéressées pour les efforts qu'ils ont déployés au cours des dernières semaines. Je suis sûr de pouvoir compter sur la coopération constante des représentants de la République islamique d'Iran et de l'lraq lorsque nous nous réunirons à Genève. 'Le rétablissement de la paix sera pour les populations des deux pays source de victoires bien plus grandes que celle;, de la guerre.,. A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante·•• : 'A la suite de consultations du Conseil, je suis autorisé à faire la déclaration suivante au nom des membres du Conseil: 'Le Conseil de sécurité accueille avec satisfaction la déclaration que vient de faire le Secrétaire général sur l'application de sa résolution 598 ( 1987) du 20 juillet 1987, relative au conflit entre la République islamique d'Iran et l'Iraq''. 'Le Conseil fait sienne l'annonce du Secrétaire général selon laquelle le cessez-le-feu exigé par la résolution prendra effet le 20 août 1988 à 3 heures TU et les deux parties engageront des pourparlers directs sou;. ses auspices le 25 août. 'Le Conseil fait également sien l'appel lancé par le Secrétaire général aux deux parties pour qu · clics f::issent preuve de la plus grande retenue et attend d'elles qu'elles s'abstiennent de toutes activités hosti­ les pendant la période précédant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. ' S 20!)46
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/613 (1988)
IntituléIsraël et la République arabe syrienne (31 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/613(1988)
Texte intégral Liban, de la République arabe syrienne et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 5 mai 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisa­ tion des Nations Unies (S/19861 '')'. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l'Algérie', d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2813e séance, le 9 mai 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Bahreïn, du Qatar et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. _A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au..représentant de l'Organisation de libération de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une ( Etats-Unis ,{Amérique), avec 4 abstentions (Allemagne. Répu­ blique fédérale d'. France. Ita­ lie. Ro_vaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). A sa 2815e séance, le 31 mai 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/19895')' Résolution 613 (1988) du 31 mai 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement1•, 16 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. quarame-lroisième année, Supplément d'avril, mai et juin J 988. 17 Document S/19867, incorporé dans le compte rendu de la 2811' séance. 18 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année Supplément d'avril, mai et juin 1988, document S/19895. · 5 Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité en date du 22 octobre 1973; h) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1988; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) Adoptée à l'unanimité à la 2/i/5'' séance. Décisions A la même séance, après qu'a été adoptée la résolution 613 ( 1988), le Président a fait la déclaration suivante'' : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, je suis autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement'' que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur lsraël­ Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensem­ ble couvrant tous les aspects du problème du Moyen­ Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité.' Dans une lettre, en date du 23 juin 1988211 , le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité que le général de division Gustaf Welin, de la Suède, qui commandait la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, allait être rappelé par son gouvernement pour prendre un nouveau commandement et qu'il se proposait donc, sous réserve des consultations d'usage, de confier le commande­ ment de la Force au général de division Adolf Radauer, de l'Autriche, à compter du 10 septembre. Le 30 juin 1988, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre' dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 23 juin 1988'', concernant votre intention de nommer le général de division Adolf Radauer, de l'Autriche, au poste de commandant de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment, à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné cette question au cours de consultations officieuses tenues le 29 juin et ont approuvé la proposi­ tion formulée dans votre lettre.' ''' S119912. '' s, 19972. ''S 19973
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/614 (1988)
IntituléChypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/614(1988)
Texte intégral Résolution 611 (1988) du 25 avril 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre, en date du 19 avril 1988'9, par laquelle la llmisie a déposé une plainte contre Israël à la suite du nouvel acte d'agression commis par ce dernier contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Tunisie, Ayant entendu la déclaration du Ministre des affaires étrangères de la Tunisie'°, Ayant noté avec préoccupation que l'agression perpétrée le 16 avril 1988 dans la localité de Sidi Bou Saïd a causé des pertes en vies humaines, particulièrement l'assassinat de M. Khalil Al-Wazir, Rappelant que, aux termes du paragraphe 4 de l' Article 2 de la Charte des Nations Unies, les Membres de l'Organisa­ tion s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Considérant que dans sa résolution 573 ( 1985) du 4 oc­ tobre 1985, adoptée à la suite de l'acte d'agression commis 59 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'avril, mai et juin 1988, document S/19798. 60 / bid., quarante-troisième année, 28 IOe séance. le le, octobre 1985 par Israël contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Tunisie, il avait condamné Israël et exigé qu'il s'abstienne de perpétrer de tels actes d'agres­ sion ou de menacer de le faire, Gravement préoccupé par cet acte d'agression, qui constitue une menace sérieuse et renouvelée à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans la région de la Méditerranée, 1. Condamne avec vigueur l'agression perpétrée le 16 avril 1988 contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Tunisie, en violation flagrante de la Charte des Nations Unies, du droit et des normes de conduite internationaux; 2. Demande instamment aux Etats Membres de l'Orga­ nisation des Nations Unies de prendre des mesures pour prévenir de tels actes contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les Etats; 3. Exprime sa détermination à prendre les dispositions appropriées pour assurer l'application de la présente résolution; 4. Prie le Secrétaire général de faire rapport d'urgence au Conseil de sécurité sur tout élément nouveau dont il pourrait disposer relatif à cette agression; 5. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 2R/O' séance par 14 voix pour. avec une abstention (Etats-Unis d'Amériqu,•). LA SITUATION À CHYPRE01 Décisions A sa 2816e séance, le 15 juin 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/19927 et Add.1•2)'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Ôzer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 61 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986 et 1987. 62 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'avril, mai et juin 1981-i. 16 Résolution 614 (1988) du 15 juin 1988 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre, en date du 31 mai 19886', Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans ! 'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1988, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes, I. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1988, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des ''Ibid., documents S119927 et Add. l. progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'applica­ tion de la présente résolution le 30 novembre 1988 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à /'unanimilé à la 28/6'' séanc·e. Décisions A sa 2833e séance, le 15 décembre 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/20310 et Add. I '')'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Ôzer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 625 (1988) du 15 décembre 1988 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre, en date du 30 novembre 1988'', 64 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /988. 65 Ibid., documents S/20310 et Add.1. Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1988, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes. 1 . Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1989, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution I 86 ( I 964 ); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'applica­ tion de la présente résolution le 31 mai 1989 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoplée à /'unanimité â la 2833'' séance. A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil'' : 'Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur appui à l'effort entrepris le 24 août 1988 par le Secrétaire général dans le cadre de sa mission de bons offices à Chypre. Ils ont constaté avec satisfaction que les deux parties étaient prêtes à rechercher un règlement négocié de tous les aspects du problème chypriote le I cr juin 1989 au plus tard. ·· 11s ont demandé à toutes les parties de coopérer pleinement avec le Secrétaire général afin d'assurer le succès du processus en cours.' ''' S 20330 DÉCLARATION DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ (CONCERNANT L'INCIDENT DU 20 JUIN 1988) Le 24 juin 1988, à la suite de consultations, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil0' : 'Les membres du Conseil de sécurité ont été profondé­ ment scandalisés et indignés d'apprendre les dernières attaques lancées par l'Afrique du Sud contre le territoire du Botswana, en violation flagrante de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de ce pays, attaques menées par les commandos du régime sud­ africain dans la nuit du 20 juin 1988 et à la suite desquelles trois policiers botswanais sans armes qui 67 S/19959. 17 vaquaient normalement à leurs fonctions dans la capitale, Gaborone, ont été blessés. 'Ils expriment également leur grave préoccupation devant le fait que l'Afrique du Sud méconnaît totalement les résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 568 (1985) du 21 juin 1985, dans laquelle, notamment, le Conseil condamnait énergiquement l'atta­ que que l'Afrique du Sud avait commise contre le Botswana, qui constituait un acte d'agression contre ce pays et une violation flagrante de son intégrité territoriale . et de sa souveraineté nationale. ·· Les membres du Conseil ont été en outre profondé­ ment préoccupés par l'explosion d'une bombe dans le
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/615 (1988)
IntituléAfrique du Sud (17 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/615(1988)
Texte intégral malo et Francis Don Mokhesi -les six condamnés de Sharpeville -ainsi que la décision de faire exécuter ces condamnés le vendredi 18 mars 1988, Conscient du fait que les actes du procès des six condamnés de Sharpeville montrent qu'aucun des six jeunes Sud-Africains déclarés coupables de meurtre n'a, selon les conclusions de la Cour, effectivement causé la mort du Conseiller et que les intéressés n'ont été déclarés coupables de meurtre et condamnés à mort que parce que la Cour a jugé qu'ils avaient le 'même objectif' que les vrais coupables, Profondément préoccupé par la décision du régime de Pretoria de faire exécuter les six condamnés de Sharpeville le vendredi 18 mars 1988, malgré les appels en leur faveur lancés dans le monde entier, Convaincu que ces exécutions envenimeraient encore la situation déjà grave qui règne en Afrique du Sud, 1. Demande aux autorités sud-africaines de surseoir aux exécutions et de commuer les peines de mort pronon­ cées contre les six condamnés de Sharpeville; 2. Prie instamment tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformément à la Charte des Nations Unies, aux résolu­ tions du Conseil de sécurité et aux instruments internatio­ naux pertinents pour sauver la vie des six condamnés de Sharpeville. Adoptée à /'unanimité à la 2799' séance Décision A sa 2817e séance, le 17 juin 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 16 juin 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 19939')'. Résolution 615 (1988) du 17 juin 1988 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 503 ( 1982) du 9 avril 1982, 525 ( 1982) du 7 décembre 1982, 533 ( 1983) du 7 juin 1983, 547 (1984) du 13 janvier 1984 et 610 (1988) du 16 mars 1988, dans lesquelles il s'est, entre autres, déclaré grave­ ment préoccupé par le fait que la pratique du régime de Pretoria consistant à faire condamner à mort et exécuter ses opposants nuit à la recherche d'un règlement pacifique de la situation en Afrique du Sud, Gravement préoccupé par la détérioration de la situation en Afrique du Sud, l'aggravation des souffrances résultant 33 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'avril, mai et Juin 1988 9 du système d'apartheid et, entre autres, la prolongation de l'état d'urgence par le régime sud-africain le 9 juin 1988, les mesures sévères de restriction adoptées le 24 février 1988 à l'encontre de dix-huit organisations anti-apartheid et orga­ nisations de travailleurs ainsi que de dix-huit particuliers engagés dans des formes de lutte pacifiques, les vexations infligées à des personnalités religieuses et leur arrestation le 29 février 1988, autant de mesures qui compromettent davantage encore les chances de règlement pacifique de la situation en Afrique du Sud, A_vant examiné la question des condamnations à mort prononcées le 12 décembre 1985 en Afrique du Sud contre Mojalefa Reginald Sefatsa, Reid Malebo Mokoena, Oupa Moses Diniso, Theresa Ramashamola, Duma Joseph Khu­ malo et Francis Don Mokhesi -les six condamnés de Sharpcville -ainsi que la décision de faire exécuter ces condamnés, Conscient du fait que les actes du procès des six condamnés de Sharpeville montrent qu'aucun des six jeunes Sud-Africains déclarés coupables de meurtre n'a, selon les conclusions de la Cour, effectivement causé la mort du Conseiller et que les intéressés n'ont été déclarés coupables de meurtre et condamnés à mort que parce que la Cour a jugé qu'ils avaient le 'même objectif' que les vrais coupables, Profondément préoccupé par la décision prise le 13 juin 1988 par la Cour suprême de Pretoria de rejeter un appel tendant à rouvrir l'affaire pour garantir un procès équitable, Profondément préoccupé aussi par la décision du régime de Pretoria de faire exécuter les six condamnés de Sharpe­ v illc, malgré les appels en leur faveur lancés dans le monde entier. Convaincu que ces exécutions envenimeraient encore la situation déjà grave qui règne en Afrique du Sud, 1. Demande à nouveau aux autorités sud-africaines de surseoir aux exécutions et de commuer les peines de mort prononcées contre les six condamnés de Sharpeville; 2. Prie instamment tous les Etats et organisations d'user de leur influence et de prendre d'urgence des mesures, conformément à la Charte des Nations Unies, aux résolu­ tions du Conseil de sécurité et aux instruments internatio­ naux pertinents pour sauver la vie des six condamnés de Sharpeville. Adoptée à /'unanimité à la 2817'' séance. Décision A sa 2830 ' séance. le 23 novembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La question de l'Afrique du Sud : lettre, en date du 23 novembre 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/20289 ')'. 'lhùl.. Supplément d'oc/Ohre, novembre et décembre 1988.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/616 (1988)
IntituléIran (République islamique d') - Etats-Unis (20 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/616(1988)
Texte intégral quartier ouest de Gaborone dans la matinée du 21 juin, explosion qui a détruit un véhicule et endommagé une maison appartenant à un national botswanais. lis ont noté que le Gouvernement botswanais, après une enquête approfondie, était parvenu à la conclusion que les deux incidents étaient liés. 'Ils condamnent énergiquement ces actes agressifs de provocation et de harcèlement perpétrés par l'Afrique du Sud contre le Botswana, nation sans défense et éprise de paix, en violation du droit international. .. lis réitèrent leur appel au Gouvernement sud-africain lui demandant de s'abstenir de tout nouvel acte agressif et de déstabilisation dc cc type contre le Botswana et autres Etats de première ligne et Etats voisins, car de tels actes ne peuvent 4u'aggraver les tensions en Afrique australe. 'Le~ membres du Conseil réaffirment en outre qu'un changement pacifique en Afrique australe ne peut surve­ nir que si l'apcmhâd, qui est à l'origine de la tension et du conflit tant en Afrique du Sud que dans l'ensemble de l:1 rq :ion, e~t totakment éliminé.' LETTRE, EN DATE DU S JUILLET 1988, ADRESSÉE AlJ PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT PAR INTÉRIM DE LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D'IRAN AUPRÈS DF: L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 2818e séance, le J 4 juillet 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde, de la Jarm1hiriya arabe libyenne, du Pakistan, de la République arabe syrienne et de la République islamique d'Iran à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée .. Lettre, en date du 5 juillet 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent par intérim de la République islamique d'Iran auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/19981')'. A sa 2819e séance, le 15 juillet 1988. le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, des Emirats arabes unis et du Gabon à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2820e séance, le 18 juillet 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Nicaragua et de la Roumanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la que~tion. A sa 2821c séance, le 20 juillet 1988 .. le Con~ed a poursuivi et achevé l'examen de la question. Résolution 616 (1988) du 20 juillet 1988 Le L'1nseil de sécurité, Ayant examiné _la lettre, en date du 5 juillet 1988. adressée au Président du Conseil de sécurité par le Reprè 68 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, 4aarante-/rr)/\iè111,· année. Supplément de juillet. août et septembre !98R sentant permanent p,ir intàim de la République islamique d'!ranu'_ A_vant entendu la déclaration du représentant de la République islamique d'Iran. M. Ali Akbar Yelayati, mmi,trc des affaire~ étrangèresm. et celle du représentant des Etats-Lnis d' \mérique. le vice-président George Bush'. l'mfàndément atfris1é par le fait qu'un avion civil d'Iran A11 le vol international régulier 655 --a été détruit en ple111 vol au-dessus du détroit d'Ormuz par un missile lancé ù partir d'un navire de guerre des Etats-Unis. le Vi11ce1111es. Soulignanf qu'il est indispensable que les circonstances Je l'incident soient pleinement élucidées au moyen d'une enquête impartiale, (,ravement préoccu11e par l'exacerbation croissante des tensions dans la rég1m1 du Golfe, i. t,'.t:pnme sa profonde tristesse devant le fait qu'un av1,,n civil iranien a été abattu par un missile lancé à partir d'un navire de gueITe américain, ainsi que son profond regret devant les pertes !ragiqucs en vies humaincs innocen­ tes. ' Exprime se., sincfrc., cmulofeances aux ramilles des victimes de cet incident tragique ainsi qu'aux peuples d aux gouvernemrnts de leurs pays d'origine: ~. Sc .fl'lù·itc dé la décision prise par l'Organisation de l aviation Civile internationale, comme suite à la demande de la République islami4ue d'Iran, d''institucr immédiate­ ment une enquête pnur déterminer tous les faits pertinents et les aspects techniques de la chaîne des événements relatifs au vol et à la destruction de l'avion' et se félicite également des décisions annoncl~cs par les Etats-Unis d'Amérique et la Republique islam14uc d'lran de coopérer ù J'enquête de l'Organisation de l'aviation civile internationale; 4. Prie instamment toutes les parties à la Convention relative à l'aviation civile internationale, signée à Chicago l'll 1944 '. de rc,pecter scrupuleusement et en toutes ,·irconstances les règlements et pratiques internationaux concernant la sécurité de l'aviation civile. notamment ceux /hid . document S I IJlJX ! · lhid , qwrrante-1ni1.,1hr111 an,u'l', 2X IX' ~éann.' Na1ion~ l 'nic~, R11 1,e1/ rft'S Ji·oitl;L \OI. 1). n' 102 qui figurent dans les annexes à ladite convention, afin d'éviter que pareils incidents ne se reproduisent; 5. Souligne qu'il est indispensable que soit appliquée intégralement et sans délai sa résolution 598 ( 1987) du 20 juillet 1987, seule base d'un règlement global, juste, honorable et durable du conflit entre la Répuhlique islami-que d'Iran et I' Iraq. et réaffirme son appui aux efforts entrepris par le Secrétaire général pour mettre en œuvrc ladite résolution en s'engageant à collaborer avec lui pour mettre au point son plan d'appliC'·ttion. Adoptée û /'1manimi1 · û la ..'li.'/' sëanl·c LA SITUATION EN CE QUI CONCERNE LE SAHARA OCCIDENTAL'-' Décision A sa 2826e séance, le 20 septembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation en ce qui concerne le Sahara occidental' Résolution 621 (1988) du 20 septembre 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu un compte rendu du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies sur ses bons offices ', menés conjointement avec le Président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Orga­ nisation de l'unité africaine, conformément à la résolution 40/50 de l'Assemblée générale du 2 décembn: 1985. en vue du règlement de la question du Sahara occidental. 72 Question ayant fait l'ohj :t de rè,olution, ,u de ,k,·'''' du Con,eil ,·n 1975. n Voir Document.,· r?fJlcicls du Con,cd d(' w11-i,nu; .:._/tütrilllll'-lroi.,ï,'m année, 2826' séance. Prenant note de l'accord de principe donné le 30 août 1988 par le Royaume du Maroc et le Frente Popular para la Liberaciôn de Saguia el Hamra y de Rio de Oro aux propositions conjointes du Secrétaire général et du Président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine, Soucieux d'appuyer ces efforts en vue de la tenue d'un rdërendum d'autodétermination du peuple du Sahara occi­ dental. organisé et contrôlé par l'Organisation des Nations Unie~ en coopération avec l'Organisation de l'unité afrintine, Décide J'autoriser le Secrétaire général à nommer un repn;scntant spécial pour le Sahara occidental: 2. Demande au Secrétaire général de lui remettre dans les meilleurs délais possibles un rapport sur la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple du Sahara occi­ dental et sur les moyens à mettre en œuvre en vue d'assurer son organisation et son contrôle par l'Organisation des Nations Unies, en coopération avec l'Organisation de l\1111tl' africainL'. Adoptée à f'u11animit(' a la ~~82(1' S(,(Jfl('l'. LA SITUATION EN ~AMIBIE' Décision A sa 2827c séance, le 29 septembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation en Namibie : lettre, en datè du 27 septembre 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/202031')'. 74 Question ayant fait l'ob1ct de résolutions ou de décisions Liu Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 197.1 1974 197~. J )7r,, 1'!78, 197'1. 1980, 1981, 1983, 1985 et 1987 7~ Voir Documents r~fficiel,\ du Conseil de ~('curi/t;, 1.Jtuifturlc-tro;sit~me année, Supplément de juille1. aolit et ·''f lnnlm· /91-!X 19 A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil'· : .. Il y a 10 ans, le 29 septembre 1978, le Conseil de sécurité adoptait la résolution 435 ( 1978) pour assurer rapidement l'indépendance de la Namibie au moyen d'élections libres sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies. 'Les membres dt; Conseil constatent avec une vive preoccupation que, si longtemps après l'adoption de la résolution 435 (1978), le peuple namibien n'a toujours pas pu exercer son autodétermination et accéder à l ï ndépendance. ·'Réaffirmant les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et la responsabilité _juridique de l'Organisation · s 2mo8
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/617 (1988)
IntituléIsraël - Liban (29 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/617(1988)
Texte intégral A sa 2822e séance, le 29 juillet 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban (S/20053')'. Résolution 617 (1988) du 29 juillet I 988 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 ( 1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 25 juillet 1988' et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 13 juillet 1988, adressée au Secrétaire général par le Représentant perma­ nent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies24 , Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période intérimaire de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1989; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'in­ tégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978', approuvé par la résolution 426 ( 1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mis­ sion; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Adoptée à /'unanimité à la 2822' séance. 22 Voir Documents ()fficiels du Conseil de sécurité. quarante-troisième année, Supplément de juillet, août et seprembre 1981! 23 Ibid., document S/20053. 24 /bid., document S/20014. 6 Résolution 618 (1988) du 29 juillet 1988 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du paragraphe 23 du rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban'' concernant l'enlèvement du lieutenant-colonel Wil­ liam Richard Higgins, observateur militaire de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve détaché auprès de la Force, Rappelant le rapport spécial du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban', Rappelant aussi sa résolution 579 ( 1985) du 18 décem­ bre 1985, dans laquelle il a, entre autres dispositions, con­ damné sans équivoque tous les actes de prise d'otages et les enlèvements de toutes sortes et demandé que soient immédiatement libérés tous les otages et toutes les per­ sonnes enlevées qui sont actuellement détenus où que ce soit et par qui que ce soit, 1. Condamne l'enlèvement du lieutenant-colonel Hig­ gms; 2. Exige qu'il soit immédiatement libéré; 3. Demande aux Etats Membres d'user de toute leur influence pour activer l'application de la présente réso­ lution. Adoptée à l'unanimité à la 2822'' séance. Décision A sa 283 le séance, le 30 novembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement (S/20276'0)'. Résolution 624 (1988) du 30 novembre 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement'. Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité. en date du 22 octobre 1973, ' Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1988, document Si 19617. '' Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1988. ,, Ibid., document S120276.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/618 (1988)
IntituléPrise d'otages (29 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/618(1988)
Texte intégral A sa 2822e séance, le 29 juillet 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban (S/20053')'. Résolution 617 (1988) du 29 juillet I 988 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 ( 1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 25 juillet 1988' et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 13 juillet 1988, adressée au Secrétaire général par le Représentant perma­ nent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies24 , Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période intérimaire de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1989; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'in­ tégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978', approuvé par la résolution 426 ( 1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mis­ sion; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Adoptée à /'unanimité à la 2822' séance. 22 Voir Documents ()fficiels du Conseil de sécurité. quarante-troisième année, Supplément de juillet, août et seprembre 1981! 23 Ibid., document S/20053. 24 /bid., document S/20014. 6 Résolution 618 (1988) du 29 juillet 1988 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du paragraphe 23 du rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban'' concernant l'enlèvement du lieutenant-colonel Wil­ liam Richard Higgins, observateur militaire de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve détaché auprès de la Force, Rappelant le rapport spécial du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban', Rappelant aussi sa résolution 579 ( 1985) du 18 décem­ bre 1985, dans laquelle il a, entre autres dispositions, con­ damné sans équivoque tous les actes de prise d'otages et les enlèvements de toutes sortes et demandé que soient immédiatement libérés tous les otages et toutes les per­ sonnes enlevées qui sont actuellement détenus où que ce soit et par qui que ce soit, 1. Condamne l'enlèvement du lieutenant-colonel Hig­ gms; 2. Exige qu'il soit immédiatement libéré; 3. Demande aux Etats Membres d'user de toute leur influence pour activer l'application de la présente réso­ lution. Adoptée à l'unanimité à la 2822'' séance. Décision A sa 283 le séance, le 30 novembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement (S/20276'0)'. Résolution 624 (1988) du 30 novembre 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement'. Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité. en date du 22 octobre 1973, ' Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1988, document Si 19617. '' Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1988. ,, Ibid., document S120276.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/619 (1988)
IntituléIraq - Iran (République islamique d') (9 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/619(1988)
Texte intégral 'Le Conseil réitère qu'il tient à ce que soit intégrale­ ment appliquée sa résolution 598 (1987), qu'il consi­ dère comme formant un tout, et réaffirme qu'il soutient sans réserve les efforts que poursuit le Secrétaire général à cette fin.' A sa 2824e séance, le 9 août 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation entre l'Iran et !'Iraq : rapport du Secrétaire général sur l'application du paragra­ phe 2 de la résolution 598 ( 1987) du Conseil de sécurité (S/2009342)'. A la même séance, le Président, au nom du Conseil, a invité le représentant de la République islamique d'Iran à prendre place à la table du Conseil. A la même séance, le Président, au nom du Conseil, a invité le représentant de l'lraq à prendre place à la table du Conseil. Résolution 619 (1988) du 9 août 1988 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 598 ( 1987) du 20 juillet 1987, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'appli­ cation du paragraphe 2 de la résolution 598 ( 1987) du Conseil de sécurité, contenu dans le document S/20093: 2. Décide de constituer immédiatement un groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq relevant de son autorité et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues à cet effet, comme le prévoit le rapport susmentionné; 3. Décide également que le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq sera constitué pour une période de six mois, à moins que le Conseil n'en décide autrement; 4. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'évolution de la situation. Adoptée à /'unanimité à la 2824' stance. 42 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. quarante-troisième année, Supplément de juillet, août et septembre 1988. 12 Décisions Dans une lettre en date du 9 août 1988•1, le Secrétaire général s'est référé à l'alinéa c du paragraphe 8 de son rapport du 7 août sur l'application du paragraphe 2 de la résolution 598 ( 1987) du Conseil de sécurité44 et a proposé au Conseil de sécurité que le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'lraq se compose de contingents des Etats Membres suivants : Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Canada, Danemark, Fin­ lande, Ghana, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande, Italie, Kenya, Malaisie, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pologne, Sénégal, Suède, Turquie, Yougoslavie et Zambie. Le 10 août 1988, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre'' dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous informer que j'ai porté votre lettre, en date du 9 août 19884', concernant la composi­ tion du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'lraq à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question lors de consultations officieuses tenues le 10 août et ont accepté la proposition formulée dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 10 août 1988', le Secrétaire général a informé le Président du Conseil qu'il avait l'intention, avec l'assentiment du Conseil, de nommer le général de division Slavko Jovié, de la Yougoslavie, chef du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l' Iraq. Le 11 août 1988, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre47 dont la teneur était la suivante : 'Tai l'honneur de vous informer que j'ai porté votre lettre, en date du 10 août 198840 , concernant votre intention de nommer le général de division Slavko Jovié, de la Yougoslavie, chef du Groupe d'observateurs militai­ res des Nations Unies pour l'Iran et l'lraq, à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné cette question au cours de consultations officieuses tenues le 11 août et ont accepté la proposition formulée dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 23 août 1988'', le Secrétaire général a informé le Président du Conseil de son intention d'ajouter le Pérou et l'Uruguay à la liste des pays fournis­ sant des contingents au Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'lraq. Le 26 août 1988, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre•9 dont la teneur était la suivante : 'S/20104. ' Documents 1ficiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de juillet. août et septembre 1988, document S/20093. ' S/20105. ·' S/20111. 'S/20112. 'S/20154. ''' S/20155.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/620 (1988)
IntituléIraq - Iran (République islamique d') (26 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/620(1988)
Texte intégral 'J'ai l'honneur de vous informer que j'ai porté votre lettre, en date du 23 août 198848 , concernant des contingents supplémentaires pour le Groupe d'observa­ teurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq, à l'attention des membres du Conseil de sécurité. lis ont examiné la question au cours de consultations officieuses tenues le 26 août et ont accepté la proposition formulée dans votre lettre.' A sa 2825e séance, le 26 août 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation entre l'Iran et l'lraq : rapports des missions envoyées par le Secrétaire général pour enquêter sur les allégations concernant l'emploi d'armes chimiques dans le conflit entre la République islamique d'Iran et l'Iraq (S/20060 et Add. l, S/20063 et Add. l et S/2013442)'. Résolution 620 (1988) du 26 août 1988 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 612 (1988) du 9 mai 1988, Ayant examiné les rapports des 20 et 25 juillet et des 2 et 19 août 1988'0 des missions envoyées par le Secrétaire général pour enquêter sur les allégations concernant l'em­ ploi d'armes chimiques dans le conflit entre la République islamique d'Iran et l'Iraq, Profondément consterné par les conclusions des mis­ sions, dont il ressort que des armes chimiques avaient continué d'être utilisées dans le conflit entre la République islamique d'Iran et l'Iraq et que leur emploi contre les Iraniens était devenu plus intensif et plus fréquent, ,o Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année. Supplément de juillet, août et septembre 1988, documents S/20060 et Add. 1, S/20063 et Add. 1 et S/20134. Profondément préoccupé par le risque que des armes chimiques puissent être utilisées à l'avenir, Ayant à l'esprit les négociations en cours à la Conférence du désarmement sur l'interdiction complète et effective de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes chimiques et sur leur destruction, Déterminé à intensifier ses efforts visant à ce qu'il soit mis fin, une fois pour toutes, à toutes les utilisations d'armes chimiques en violation d'engagements interna­ tionaux, 1. Condamne résolument l'emploi d'armes chimiques dans le conflit entre la République islamique d'Iran et !'Iraq, en violation des obligations découlant du Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériolo­ giques. signé à Genève le 17 juin 1925'° et au mépris de la résolution 612 (1988) du Conseil; 2.. Encourage le Secrétaire général à procéder prompte­ ment à des enquêtes sur les allégations portées à son attention par tout Etat Membre concernant l'emploi éven­ tuel d'armes chimiques et bactériologiques (biologiques) ou à toxines qui pourrait constituer une violation du Protocole de Genève de 1925 ou d'autres règles applicables du droit international coutumier, en vue de déterminer les faits et de faire rapport sur les résultats: 3. Invite tous les Etats à continuer d'appliquer, à établir ou à renforcer un contrôle rigoureux de l'exportation de produits chimiques servant à la fabrication d'armes chimi­ ques, notamment vers les parties à un conflit, lorsqu'il est établi ou quand il existe de bonnes raisons de penser que celles-ci ont utilisé des armes chimiques en violation d'engagements internationaux; 4. Décide d'envisager sans délai, compte tenu des enquêtes menées par le Secrétaire général, des mesures appropriées et efficaces, conformément à la Charte des Nations Unies, si des armes chimiques venaient à être utilisées à l'avenir en violation du droit international, où que ce soit et par qui que ce soit. Adoptée à /' unanimité à la 2825' séance. LETTRE, EN DATE DU Il MARS 1988, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE L'ARGENTINE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 2800e séance, le 17 mars 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bolivie, de la Colombie, du Costa Rica, de l'Equateur, de l'Espagne, du Guyana, du Mexique, du Nicaragua, du Panama, du Pérou, de l'Uruguay et du Venezuela à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 11 mars 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l'Argentine auprès de ) 'Organisation des Nations Unies (S/19604')'. '1 Voir Doc11ments officids du Conseil de sét'uritr'. q1iarante-tmi.lli'.»ze année. Supplément de Janvier. février et mars 1988. 13
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/621 (1988)
IntituléSahara occidental (20 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/621(1988)
Texte intégral qui figurent dans les annexes à ladite convention, afin d'éviter que pareils incidents ne se reproduisent; 5. Souligne qu'il est indispensable que soit appliquée intégralement et sans délai sa résolution 598 ( 1987) du 20 juillet 1987, seule base d'un règlement global, juste, honorable et durable du conflit entre la Répuhlique islami-que d'Iran et I' Iraq. et réaffirme son appui aux efforts entrepris par le Secrétaire général pour mettre en œuvrc ladite résolution en s'engageant à collaborer avec lui pour mettre au point son plan d'appliC'·ttion. Adoptée û /'1manimi1 · û la ..'li.'/' sëanl·c LA SITUATION EN CE QUI CONCERNE LE SAHARA OCCIDENTAL'-' Décision A sa 2826e séance, le 20 septembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation en ce qui concerne le Sahara occidental' Résolution 621 (1988) du 20 septembre 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant entendu un compte rendu du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies sur ses bons offices ', menés conjointement avec le Président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Orga­ nisation de l'unité africaine, conformément à la résolution 40/50 de l'Assemblée générale du 2 décembn: 1985. en vue du règlement de la question du Sahara occidental. 72 Question ayant fait l'ohj :t de rè,olution, ,u de ,k,·'''' du Con,eil ,·n 1975. n Voir Document.,· r?fJlcicls du Con,cd d(' w11-i,nu; .:._/tütrilllll'-lroi.,ï,'m année, 2826' séance. Prenant note de l'accord de principe donné le 30 août 1988 par le Royaume du Maroc et le Frente Popular para la Liberaciôn de Saguia el Hamra y de Rio de Oro aux propositions conjointes du Secrétaire général et du Président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine, Soucieux d'appuyer ces efforts en vue de la tenue d'un rdërendum d'autodétermination du peuple du Sahara occi­ dental. organisé et contrôlé par l'Organisation des Nations Unie~ en coopération avec l'Organisation de l'unité afrintine, Décide J'autoriser le Secrétaire général à nommer un repn;scntant spécial pour le Sahara occidental: 2. Demande au Secrétaire général de lui remettre dans les meilleurs délais possibles un rapport sur la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple du Sahara occi­ dental et sur les moyens à mettre en œuvre en vue d'assurer son organisation et son contrôle par l'Organisation des Nations Unies, en coopération avec l'Organisation de l\1111tl' africainL'. Adoptée à f'u11animit(' a la ~~82(1' S(,(Jfl('l'. LA SITUATION EN ~AMIBIE' Décision A sa 2827c séance, le 29 septembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation en Namibie : lettre, en datè du 27 septembre 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Zambie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/202031')'. 74 Question ayant fait l'ob1ct de résolutions ou de décisions Liu Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 197.1 1974 197~. J )7r,, 1'!78, 197'1. 1980, 1981, 1983, 1985 et 1987 7~ Voir Documents r~fficiel,\ du Conseil de ~('curi/t;, 1.Jtuifturlc-tro;sit~me année, Supplément de juille1. aolit et ·''f lnnlm· /91-!X 19 A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil'· : .. Il y a 10 ans, le 29 septembre 1978, le Conseil de sécurité adoptait la résolution 435 ( 1978) pour assurer rapidement l'indépendance de la Namibie au moyen d'élections libres sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies. 'Les membres dt; Conseil constatent avec une vive preoccupation que, si longtemps après l'adoption de la résolution 435 (1978), le peuple namibien n'a toujours pas pu exercer son autodétermination et accéder à l ï ndépendance. ·'Réaffirmant les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et la responsabilité _juridique de l'Organisation · s 2mo8
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/622 (1988)
IntituléAfghanistan - Pakistan (31 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/622(1988)
Texte intégral Le 25 avril 1988, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre' dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté vos lettres, en date des 14 avril' et 22 avril 1988'', concernant les mesures que vous envisagez, à l'attention des mem­ bres du Conseil de sécurité, notamment les dispositions à prendre pour détacher temporairement des officiers ac­ tuellement affectés à des opérations des Nations Unies et pour assurer la sécurité du personnel de l'Organisation des Nations Unies ainsi que le financement. 'Après avoir consulté les membres du Conseil, je tiens à vous faire savoir qu'ils acceptent provisoirement les propositions figurant dans vos lettres, en attendant que le Conseil les examine officiellement et prenne une décision à leur su jet. 'Les membres du Conseil ont demandé qu'il soit bien précisé que cet échange de lettres ne saurait constituer un précédent pour l'avenir.' A sa 2828e séance, le 31 octobre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation concernant l'Afghanistan'. ' S/19836. Résolution 622 (1988) du 31 octobre 1988 Le Conseil de sécurité, Rappelant les lettres du 14 avril'' et du 22 avril 1988' que le Secrétaire général a adressées au Président du Conseil de sécurité à propos des accords sur le règlement de la situation concernant l'Afghanistan. signés à Genève le 14 avril'. Rappelant aussi la lettre du 25 avril 1988' que le Président du Conseil de sécurité a adressée au Secrétaire général. I. Confirme qu'il souscrit aux mesures envisagées dans les lettres du Secrétaire général des 14 et 22 avril 1988, en particulier à l'affectation temporaire en Afghanistan et au Pakistan d'officiers détachés d'opérations existantes des Nations Unies pour participer à la mission de bons offices; 2. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité au courant de l'évolution de la situation, conformé­ ment aux accords de Genève. Adoptée à /'unanimité à la 2828'' séance. '' Documents ofjiciels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année. Suf'pl,'ment ,l'm·ril mai et juin l9R8. document S/19835, annexe 1. LETTRE, EN DATE DU 19 AVRIL 1988, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA TUNISIE AUPRÈS DE VORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 2807e séance, le 21 avril 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de l'Egypte, du Gabon, de la Jordanie, du Koweït, du Liban, du Maroc, du Mozambique, du Pakistan, de la République arabe syrienne, de la Somalie et de la Tunisie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 19 avril 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Tunisie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/ 19798')'. A la même séance, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée au représentant de l'Organisation de libération de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 4 abstentions (Allemagne, Répu­ blique fédérale d', France, Ira­ lie, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). 'Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'avril, mai et juin 1988. 15 A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de l'Algérie', d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2808e séance, le 22 avril 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, de Cuba, des Emirats arabes unis, de la Mauritanie, du Qatar, de la République socialiste soviétique d'Ukraine, de la Turquie et du Yémen à participer, ~ans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2809e seance, Je 22 avril 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Bahreïn, de la Grèce, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la République démocratique populaire lao. du Soudan et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2810c séance, le 25 avril 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Congo et de Djibouti à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 'Documenl S/19815, incorporé dam le compte rendu de la 2807'. séance.
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/623 (1988)
IntituléAfrique du Sud (23 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/623(1988)
Texte intégral Résolution 623 (1988) du 23 novembre 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant appris avec une prof onde préoccupation que les autorités sud-africaines avaient l'intention d'exécuter la sentence prononcée contre M. Paul Tefo Setlaba, militant anti-apartheid condamné à mort en vertu de la clause dite du 'même objectif', Demande instamment au Gouvernement sud-africain de surseoir à l'exécution et de commuer la peine de mort prononcée contre M. Paul Tefo Setlaba afin d'éviter que la situation en Afrique du Sud ne se détériore encore. Adoptée û la 2X3/Y séance par 13 '-'Oi., contre ::.éro. avec 2 ahste11- 1ions (Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'/r/w11/e d11 Nord '/ f:tall'-Unis d'Am,'rique) LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ' Décisions A sa 2798e séance, le 16 mars 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation entre l'Iran et l'lraq''. A la même séance, le Président du Conseil a fait la déclaration suivante'' : 'A la suite de consultations avec les membres du Conseil de sécurité, je suis autorisé à faire en leur nom la déclaration suivante : 'Les membres du Conseil de sécurité expriment leur grave préoccupation devant la poursuite du conflit tragique entre la République islamique d'Iran et !'Iraq. qui est entré dans sa huitième année. 'Ils déplorent vivement l'escalade des hostilités entre ces deux pays, notamment les attaques lancées contre des objectifs civils et des villes, qui ont entraîné de lourdes pertes en vies humaines et de vastes destructions matérielles, bien que les parties belligé­ rantes se soient déclarées disposées à cesser ces attaques. 'Les membres du Conseil insistent pour que la République islamique d'Iran et !'Iraq cessent immédia­ tement toutes ces attaques et renoncent désormais à tout acte qui aboutirait à l'escalade du conflit, créerait par là même de nouveaux obstacles à l'application de la résolution 598 (1987) du 20 juillet l 987 et saperait les efforts entrepris par le Conseil de sécurité pour mettre fin au conflit dans les meilleurs délais, confor­ mément à ladite résolution. 'lis sont convaincus que la récente escalade a démontré la nécessité d'appliquer pleinement d rapide­ ment la résolution 598 (1987). 'Résolus à mettre fin au conflit entre la République islamique d'Iran et !'Iraq dans les meilleurs délais, les membres du Conseil réaffirment leur ferme détermina­ tion de faire appliquer comme formant un tout la résolution 598 (1987), qui constitue la seule base d'un règlement global, juste, honorable et durable du conflit. 'lis expriment leur grave préoccupation devant le fait que la résolution 598 ( 1987), qui a un caractère obligatoire, n'a pas encore été appliquée ' Questions ayant fait l'objet de résolution, ou de décisions du Conseil en 1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986 et 1987. '0 S/19626. 10 'Les membres du Conseil prennent acte de la déclaration que le Secrétaire général a faite devant eux le 14 mars 1988. Ils l'encouragent à poursuivre les efforts qu'il déploie avec l'approbation du Conseil pour garantir l'application de la résolution 598 (1987) et. à ce propos, appuient son intention d'inviter les Gouver­ nements iranien et iraquien à envoyer, le plus tôt possible, leurs ministres des affaires étrangères ou tout autre haut responsable, en qualité d'émissaire spécial à New York, pour entamer d'urgence des consultations intensives avec le Secrétaire général. lis prient ce dernier de présenter au Conseil de sécurité, dans trois semaines au plus tard, le rapport sur ses consultations avec les deux parties. ''Les membre~ du Conseil réaffirment leur détermi­ nation, conformément au paragraphe 10 de la résolu­ tion 598 ( 1987), d'envisager rapidement, à la lumière des nouveaux efforts déployés par le Secrétaire général pour garantir l'application de cette résolution, l'adop­ tion de nouvelles mesures efficaces afin d'assurer le respect de la résolution susmentionnée.' A sa 2812' séance, le 9 mai 1988, le Conseil a examiné la question intitulée ''La situation entre l'Iran et l'lraq : rapport de la mission t:nvoyée par le Secrétaire général pour enquêter sur les allégations concernant l'emploi d'armes chimiques dans le conflit entre la République islamique d'Iran et l'Iraq (S/1 (.)8~1 et Corr. l '1)''. Résolution 612 (1988) du 9 mai 1988 Le Conseil de sécurité. Avant examiné le rapport du 25 avril 1988' présenté par la mission envoyée par le Secrétaire général pour enquêter sur les allégations concernant l'emploi d'armes chimiques dans le conflit entre la République islamique d'Iran et !'Iraq. ' Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. quarante-troisièm,, annee, S11pp/émen1 d'mnl, mai ctjuin J9XX 'lh,d , ùocunwnt Sil4X2, ,,, Corr. 1
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/624 (1988)
IntituléIsraël et la République arabe syrienne (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/624(1988)
Texte intégral A sa 2822e séance, le 29 juillet 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban (S/20053')'. Résolution 617 (1988) du 29 juillet I 988 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 ( 1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 25 juillet 1988' et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 13 juillet 1988, adressée au Secrétaire général par le Représentant perma­ nent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies24 , Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période intérimaire de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1989; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'in­ tégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978', approuvé par la résolution 426 ( 1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mis­ sion; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Adoptée à /'unanimité à la 2822' séance. 22 Voir Documents ()fficiels du Conseil de sécurité. quarante-troisième année, Supplément de juillet, août et seprembre 1981! 23 Ibid., document S/20053. 24 /bid., document S/20014. 6 Résolution 618 (1988) du 29 juillet 1988 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du paragraphe 23 du rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban'' concernant l'enlèvement du lieutenant-colonel Wil­ liam Richard Higgins, observateur militaire de !'Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve détaché auprès de la Force, Rappelant le rapport spécial du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban', Rappelant aussi sa résolution 579 ( 1985) du 18 décem­ bre 1985, dans laquelle il a, entre autres dispositions, con­ damné sans équivoque tous les actes de prise d'otages et les enlèvements de toutes sortes et demandé que soient immédiatement libérés tous les otages et toutes les per­ sonnes enlevées qui sont actuellement détenus où que ce soit et par qui que ce soit, 1. Condamne l'enlèvement du lieutenant-colonel Hig­ gms; 2. Exige qu'il soit immédiatement libéré; 3. Demande aux Etats Membres d'user de toute leur influence pour activer l'application de la présente réso­ lution. Adoptée à l'unanimité à la 2822'' séance. Décision A sa 283 le séance, le 30 novembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Na­ tions Unies chargée d'observer le dégagement (S/20276'0)'. Résolution 624 (1988) du 30 novembre 1988 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le déga­ gement'. Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 ( 1973) du Conseil de sécurité. en date du 22 octobre 1973, ' Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1988, document Si 19617. '' Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1988. ,, Ibid., document S120276. b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1989; à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dé_gagement21 que, 'mal­ gré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure potentiellement dan­ gereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité.' c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à l'unanimité à la 283 l' séan ·e. Décisions A la même séance, après qu'a été adoptée la résolution 624 (1988), le Président a fait la déclaration suivante' : A sa 2832e séance, le I 4 décembre 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël et du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient : lettre, en date du 9 décembre 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2031820)'. 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, je suis autorisé 'S/20306. LETTRE, EN DATE DU 10 FÉVRIER 1988, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR L'OBSERVATEUR PERMANENT DE LA RÉPUBLIQUE DE CORÉE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES LETTRE, EN DATE DU 10 FÉVRIER 1988, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DU JAPON AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 2791 e séance, le 16 février 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République de Corée et de la République populaire démocratique de Corée à participer, conformément aux dispositions de l' Article 32 de la Charte, à la discussion de la question intitulée : 'Lettre, en date du 10 février 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par !'Observateur permanent de la République de Corée auprès de l'Organisation des Nations Unies ( SI 1948 8 '9); 'Lettre, en date du 10 février 1988, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Japon auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1948929)'. A sa 2792e séance, le 17 février 1988, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de Bahreïn à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1988. 7
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/625 (1988)
IntituléChypre (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/625(1988)
Texte intégral progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'applica­ tion de la présente résolution le 30 novembre 1988 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à /'unanimilé à la 28/6'' séanc·e. Décisions A sa 2833e séance, le 15 décembre 1988, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/20310 et Add. I '')'. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à M. Ôzer Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 625 (1988) du 15 décembre 1988 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre, en date du 30 novembre 1988'', 64 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre /988. 65 Ibid., documents S/20310 et Add.1. Notant que le Secrétaire général a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1988, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes. 1 . Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1989, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution I 86 ( I 964 ); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'applica­ tion de la présente résolution le 31 mai 1989 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoplée à /'unanimité â la 2833'' séance. A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil'' : 'Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur appui à l'effort entrepris le 24 août 1988 par le Secrétaire général dans le cadre de sa mission de bons offices à Chypre. Ils ont constaté avec satisfaction que les deux parties étaient prêtes à rechercher un règlement négocié de tous les aspects du problème chypriote le I cr juin 1989 au plus tard. ·· 11s ont demandé à toutes les parties de coopérer pleinement avec le Secrétaire général afin d'assurer le succès du processus en cours.' ''' S 20330 DÉCLARATION DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ (CONCERNANT L'INCIDENT DU 20 JUIN 1988) Le 24 juin 1988, à la suite de consultations, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil0' : 'Les membres du Conseil de sécurité ont été profondé­ ment scandalisés et indignés d'apprendre les dernières attaques lancées par l'Afrique du Sud contre le territoire du Botswana, en violation flagrante de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale de ce pays, attaques menées par les commandos du régime sud­ africain dans la nuit du 20 juin 1988 et à la suite desquelles trois policiers botswanais sans armes qui 67 S/19959. 17 vaquaient normalement à leurs fonctions dans la capitale, Gaborone, ont été blessés. 'Ils expriment également leur grave préoccupation devant le fait que l'Afrique du Sud méconnaît totalement les résolutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 568 (1985) du 21 juin 1985, dans laquelle, notamment, le Conseil condamnait énergiquement l'atta­ que que l'Afrique du Sud avait commise contre le Botswana, qui constituait un acte d'agression contre ce pays et une violation flagrante de son intégrité territoriale . et de sa souveraineté nationale. ·· Les membres du Conseil ont été en outre profondé­ ment préoccupés par l'explosion d'une bombe dans le
OrganeCSNU
Année1988
CôteS/RES/626 (1988)
IntituléAngola (20 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/626(1988)
Texte intégral des Nations Unies à l'égard de la Namibie, les membres du Conseil demandent une fois de plus à l'Afrique du Sud de se conformer enfin à ces résolutions et de mettre un terme à son occupation illégale de la Namibie. lis sou­ lignent à cet égard que le Conseil demeure résolu à s'ac­ quitter de la responsabilité particulière qui lui incombe de promouvoir les intérêts du peuple de Namibie et de favoriser ses aspirations à la paix, à la justice et à l'indépendance grâce à l'application intégrale et défini­ tive de la résolution 435 ( 1978). 'lis appuient l'action résolue menée par le Secrétaire général pour faire appliquer la résolution 435 ( 1978) et l'encouragent à poursuivre ses efforts à cette fin. 'Le Conseil note l'évolution. ces dernières semaines, des efforts déployés par un certain nombre de parties pour trouver une solution pacifique au conflit dans le sud­ ouest de l'Afrique, qui sont reflétés dans la déclaration commune faite le 8 août 1988 par les Gouvernements de l'Afrique du Sud, del' Angola, de Cuba et des Etats-Unis, distribuée comme document du Conseil de sécurité77 • 'Le Conseil note également que la South West Africa People's Organization s'est déclarée disposée à signer et à 'Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de juillet, août et septemhre 19/ili. document S/20109, annexe. observer un accord de cessez-le-feu avec l'Afrique du Sud, comme indiqué dans le document S/20129 du 17 août 1988, afin de préparer la voie à l'application de la résolution 435 ( 1978). En ce dixième anniversaire de l'adoption de la résolution 435 (1978), la communauté internationale tout entière aspire à l'application rapide de cette résolution. Les membres du Conseil demandent instamment aux parties de manifester la volonté politique nécessaire pour traduire dans les faits les engagements qu'elles ont pris afin de permettre le règlement pacifique de la question de Namibie et l'instauration de la paix et de la stabilité dans la région. 'En particulier, ils demandent très instamment à l'Afrique du Sud de se conformer immédiatement aux résolutions et décisions du Conseil de sécurité, notam­ ment à la résolution 435 ( 1978), et de coopérer avec le Secrétaire général en vue de l'application immédiate, intégrale et définitive de celle-ci. A cette fin, le Conseil demande instamment aux Etats Membres de l'Organisa­ tion des Nations Unies d'apporter toute l'assistance nécessaire au Secrétaire général et à ses collaborateurs pour l'application des dispositions administratives et autres dispositions pratiques nécessaires à la mise en place du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition.' LETTRE, EN DATE DU 17 DÉCEMBRE 1988, ADRESSÉE AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE L'ANGOLA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES LETTRE, EN DATE DU 17 DÉCEMBRE 1988, ADRESSÉE AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE CUBA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décision A sa 2834e séance, le 20 décembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée : 'Lettre, en date du 17 décembre 1988, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/20336'); 'Lettre, en date du 17 décembre I 988, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de Cuba auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/20337'')'. Résolution 626 (1988) du 20 décembre 1988 le Conseil de sécurité, Notant que l'Angola et Cuba ont décidé de conclure, le 22 décembre I 988, un accord bilatéral prévoyant le repli 78 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. quarante-troisième année, Supplément d'octobre. nowmhre el décemhre 19/iR 20 vers le nord et le retrait graduel et total des forces cubaines d'Angola, selon le calendrier convenu, Considérant la demande présentée au Secrétaire général par l'Angola et Cuba dans des lettres en date du 17 décembre 1988'', Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 décembre 1988''. 1 . Approuve le rapport du Secrétaire général et les recommandations qu'il contient; 2. Décide de constituer sous son autorité une mission de vérification des Nations Unies en Angola et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires à cet effet, conformément à son rapport susmentionné; 3. Décide également que la Mission sera constituée pour une période de trente et un mois; 4. Décide en outre que les arrangements concernant la constitution de la Mission entreront en vigueur dès que l'accord tripartite entre l'Angola, Cuba et l'Afrique du Sud, d'une part, et l'accord bilatéral entre l'Angola et Cuba, d'autre part, auront été signés; N Ibid., documents S/20336 et S/20337. '' lhid .. document S/20338 5. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité immédiatement après la signature des accords visés au paragraphe 4 et de tenir le Conseil pleinement informé de tout fait nouveau. Adoptée à /'unanimité à la 21/34'' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 22 décembre 1988', le Secrétaire général s'est référé à son rapport du 17 décem­ bre80 concernant les arrangements envisagés pour vérifier le repli vers le nord et le retrait des forces cubaines d'Angola et a proposé au Conseil de sécurité que la Mission de vérification des Nations Unies en Angola soit composée de contingents des Etats Membres suivants : Algérie, Argen- 'S/20351. 21 tine, Brésil, Congo, Espagne, Inde, Jordanie, Norvège, Tchécoslovaquie et Yougoslavie. Dans la même lettre, le Secrétaire général a informé le Président du Conseil qu'il avait l'intention, avec l'assentiment du Conseil, de nommer le général de brigade Péricles Ferreira Gomes, du Brésil, chef du Groupe d'observateurs militaires de la Mission. Le 23 décembre 1988, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre'' dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 22 décembre 1988, concernant la composition envisagée de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola, et votre intention de nommer le général de brigade Péricles Ferreira Gomes, du Brésil, chef du Groupe d'observateurs militaires de la Mission' à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ceux-ci ont examiné la question lors de consultations officieuse~ tenues le 23 décembre et ont approuvé les propositions figurant dans votre lettre.' '·' S/20352.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/626 (1988)
IntituléAngola (20 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/626(1988)
Texte intégral des Nations Unies à l'égard de la Namibie, les membres du Conseil demandent une fois de plus à l'Afrique du Sud de se conformer enfin à ces résolutions et de mettre un terme à son occupation illégale de la Namibie. lis sou­ lignent à cet égard que le Conseil demeure résolu à s'ac­ quitter de la responsabilité particulière qui lui incombe de promouvoir les intérêts du peuple de Namibie et de favoriser ses aspirations à la paix, à la justice et à l'indépendance grâce à l'application intégrale et défini­ tive de la résolution 435 ( 1978). 'lis appuient l'action résolue menée par le Secrétaire général pour faire appliquer la résolution 435 ( 1978) et l'encouragent à poursuivre ses efforts à cette fin. 'Le Conseil note l'évolution. ces dernières semaines, des efforts déployés par un certain nombre de parties pour trouver une solution pacifique au conflit dans le sud­ ouest de l'Afrique, qui sont reflétés dans la déclaration commune faite le 8 août 1988 par les Gouvernements de l'Afrique du Sud, del' Angola, de Cuba et des Etats-Unis, distribuée comme document du Conseil de sécurité77 • 'Le Conseil note également que la South West Africa People's Organization s'est déclarée disposée à signer et à 'Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément de juillet, août et septemhre 19/ili. document S/20109, annexe. observer un accord de cessez-le-feu avec l'Afrique du Sud, comme indiqué dans le document S/20129 du 17 août 1988, afin de préparer la voie à l'application de la résolution 435 ( 1978). En ce dixième anniversaire de l'adoption de la résolution 435 (1978), la communauté internationale tout entière aspire à l'application rapide de cette résolution. Les membres du Conseil demandent instamment aux parties de manifester la volonté politique nécessaire pour traduire dans les faits les engagements qu'elles ont pris afin de permettre le règlement pacifique de la question de Namibie et l'instauration de la paix et de la stabilité dans la région. 'En particulier, ils demandent très instamment à l'Afrique du Sud de se conformer immédiatement aux résolutions et décisions du Conseil de sécurité, notam­ ment à la résolution 435 ( 1978), et de coopérer avec le Secrétaire général en vue de l'application immédiate, intégrale et définitive de celle-ci. A cette fin, le Conseil demande instamment aux Etats Membres de l'Organisa­ tion des Nations Unies d'apporter toute l'assistance nécessaire au Secrétaire général et à ses collaborateurs pour l'application des dispositions administratives et autres dispositions pratiques nécessaires à la mise en place du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition.' LETTRE, EN DATE DU 17 DÉCEMBRE 1988, ADRESSÉE AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE L'ANGOLA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES LETTRE, EN DATE DU 17 DÉCEMBRE 1988, ADRESSÉE AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE CUBA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décision A sa 2834e séance, le 20 décembre 1988, le Conseil a examiné la question intitulée : 'Lettre, en date du 17 décembre 1988, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/20336'); 'Lettre, en date du 17 décembre I 988, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de Cuba auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/20337'')'. Résolution 626 (1988) du 20 décembre 1988 le Conseil de sécurité, Notant que l'Angola et Cuba ont décidé de conclure, le 22 décembre I 988, un accord bilatéral prévoyant le repli 78 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité. quarante-troisième année, Supplément d'octobre. nowmhre el décemhre 19/iR 20 vers le nord et le retrait graduel et total des forces cubaines d'Angola, selon le calendrier convenu, Considérant la demande présentée au Secrétaire général par l'Angola et Cuba dans des lettres en date du 17 décembre 1988'', Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 décembre 1988''. 1 . Approuve le rapport du Secrétaire général et les recommandations qu'il contient; 2. Décide de constituer sous son autorité une mission de vérification des Nations Unies en Angola et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires à cet effet, conformément à son rapport susmentionné; 3. Décide également que la Mission sera constituée pour une période de trente et un mois; 4. Décide en outre que les arrangements concernant la constitution de la Mission entreront en vigueur dès que l'accord tripartite entre l'Angola, Cuba et l'Afrique du Sud, d'une part, et l'accord bilatéral entre l'Angola et Cuba, d'autre part, auront été signés; N Ibid., documents S/20336 et S/20337. '' lhid .. document S/20338 5. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité immédiatement après la signature des accords visés au paragraphe 4 et de tenir le Conseil pleinement informé de tout fait nouveau. Adoptée à /'unanimité à la 21/34'' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 22 décembre 1988', le Secrétaire général s'est référé à son rapport du 17 décem­ bre80 concernant les arrangements envisagés pour vérifier le repli vers le nord et le retrait des forces cubaines d'Angola et a proposé au Conseil de sécurité que la Mission de vérification des Nations Unies en Angola soit composée de contingents des Etats Membres suivants : Algérie, Argen- 'S/20351. 21 tine, Brésil, Congo, Espagne, Inde, Jordanie, Norvège, Tchécoslovaquie et Yougoslavie. Dans la même lettre, le Secrétaire général a informé le Président du Conseil qu'il avait l'intention, avec l'assentiment du Conseil, de nommer le général de brigade Péricles Ferreira Gomes, du Brésil, chef du Groupe d'observateurs militaires de la Mission. Le 23 décembre 1988, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre'' dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 22 décembre 1988, concernant la composition envisagée de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola, et votre intention de nommer le général de brigade Péricles Ferreira Gomes, du Brésil, chef du Groupe d'observateurs militaires de la Mission' à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ceux-ci ont examiné la question lors de consultations officieuse~ tenues le 23 décembre et ont approuvé les propositions figurant dans votre lettre.' '·' S/20352.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/627 (1989)
IntituléCour internationale de Justice (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/627(1989)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de slcurité COUR INTERNATIONALE DE JUSTJCE113 A -Date de l'élection destinée à pou'oir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice Décision A sa 283se séance, le 9 janvier 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'Date de l'élection desti­ née à pourvoir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice ( S/20340111)'. Résolution 627 (1989) du 9 Janvier 1989 Le Conseil de sécurité, Apprenant avec regret le décès de M. Nagendra Singh, juge à la Cour internationale de Justice, survenu le 11 décembre 1988, Constatant que, de ce fait, il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non 113 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1946, 1948, 1949, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963, 1965, 1966, 1969, 1972, 197'i, 1978, 1980, 1981, 1982, 1914, 1985 et 1987. Il◄ Voir Doc-ents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua trième année, Supplément de janvier, février et mars 1989. 26 encore accomplie du mandat du juge décédé et qu'il convient de pourvoir à ce siège conformément aux dis­ positions du Statut de la Cour, Notant que, conformément aux dispositions de !'Ar­ ticle 14 du Statut, la date de l'élection destinée à pour­ voir à ce siège doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l'élection destinée à pourvoir au siège vacant aura lieu le 18 avril 1989 à une séance du Conseil de sécurité ainsi qu'à une séance del' Assemblée géné­ rale lors de sa quarante-troisième session. Adoptée à l'unanimité à la 2838' séance. B. -Election d'un membre de la Cour internatiornlle de Justice Décision Le 18 avril 1989, le Conseil de sécurité, à sa 2854• séance, et l'Assemblée générale, à la 91e séance de sa quarante-troisième session, ont élu M. Raghunandan Swarup Pathak (Inde) à la Cour internationale de Jus lice afin de J?OUrvoir au siège devenu vacant par suite du décès du Juge Nagendra Singh.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/628 (1989)
IntituléAngola (16 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/628(1989)
Texte intégral invitation à M. Solly Simelane en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2841e séance, le 11 janvier 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de la Mongolie et de la République socialiste soviétique de Biélorussie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. A la même séance, en réponse à la demande, en date du 9 janvier 1989, de l'observateur de la Palestine6, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation· à participer au débat serait adressée à l'ob­ servateur de la Palestine et que celle-ci bénéficierait 6 Document S/20392, incorpo1è dans te (ompte rendu de la 2841 ° séance. des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règle­ ment intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre UM (Etats-Unis d'Amüique), avec 3 abstentions (Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de l'Algérie7, d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement ihtérieur provisoire. 7 D~;ent S/20190, incorporé dans le'Compte rendu de la 2841° séance. LA SITUATION EN NAMIBIE8 Décision A sa 2842• séance, k 16 janvjer 1989, le Conseil a examiné la question intitulec 'La situation en Nami bie'. Résolution 628 (1989) du 16janvh·r 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 626 (1988) du 20 décembre 1988, Prenant acte de l'accord entre la République popu­ laire d'Angola, la République de Cuba et la République sud-africaine, signé le 22 décembre 19889, Prenant également acte de l'accord entre la Républi­ que populaire d'Angola et la République de Cuba, signé le 22 décembre 198810, Soulignant l'importance de ces deux accords pour le renforcement de la paix et de la sécurité internatio­ nales, 1. Se félicite de la signature de l'accord entre la République populaire d'Angola, la République de Cu­ ba et la République sud-africaine, d'une part, et de l'accord entre la République populaire d'Angola et la République de Cuba, d'autre part; 2. Appuie sans réserve ces accords, et, dans cet es­ prit, décide d'en suivre de près l'application; 3. Demande à toutes les parties intéressées, ainsi qu'à tous les Etats Membres, de coopérer à l'applica­ tion de ces accords; 8 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1978, 1979, 1980, 1981, 1983, 1985, 1987 et 1988. 9 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1988, document S/20346, annexe. IO Ibid., document S/20345, an11ex,· 4. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'application de la pré­ sente résolution. Adoptée à l'unanimité à ÛJ 1841' séance. Résolution 629 (1989) du 16 janvier 1989 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions pertinentes, en particu­ lier les résolutions 431 (1978) du 27 juillet 1978 et 435 ( 1978) du 29 septembre 1978, Tenant compte de sa résolution 628 (1989) du 16 janvier 1989, Notant que les parties au Protocole de Brazzaville11 sont convenues de recommander au Secrétaire général de fixer au 1 •r avril 1989 la date à laquelle doit commen­ cer l'application de la résolution 435 (1978), Considérant les progrès du processus de paix dans le sud-ouest de l'Afnque, Préoccupé par le renforcement des forces de police et des forces paramilitaires et par la création de la force territoriale du Sud-Ouest africain dès 1978 et souli­ gnant la nécessité de garantir des conditions dans les­ quelles le peuple namibien puisse participer à des élections libres et régulières sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies, Notant aussi que cette évolution justifie un réexamen des moyens dont a besoin le Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition pour s'ac­ quitter efficacement de sa mission et qui ont été prévus pour lui permettre notamment de surveiller les fron­ tières, d'empêcher les infiltrations, de prévenir les me- ---· ·-- 11 lbid., locument S/20325, annexe.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/629 (1989)
IntituléNamibie (16 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/629(1989)
Texte intégral invitation à M. Solly Simelane en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2841e séance, le 11 janvier 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Bulgarie, de la Mongolie et de la République socialiste soviétique de Biélorussie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. A la même séance, en réponse à la demande, en date du 9 janvier 1989, de l'observateur de la Palestine6, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation· à participer au débat serait adressée à l'ob­ servateur de la Palestine et que celle-ci bénéficierait 6 Document S/20392, incorpo1è dans te (ompte rendu de la 2841 ° séance. des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règle­ ment intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre UM (Etats-Unis d'Amüique), avec 3 abstentions (Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de l'Algérie7, d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement ihtérieur provisoire. 7 D~;ent S/20190, incorporé dans le'Compte rendu de la 2841° séance. LA SITUATION EN NAMIBIE8 Décision A sa 2842• séance, k 16 janvjer 1989, le Conseil a examiné la question intitulec 'La situation en Nami bie'. Résolution 628 (1989) du 16janvh·r 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 626 (1988) du 20 décembre 1988, Prenant acte de l'accord entre la République popu­ laire d'Angola, la République de Cuba et la République sud-africaine, signé le 22 décembre 19889, Prenant également acte de l'accord entre la Républi­ que populaire d'Angola et la République de Cuba, signé le 22 décembre 198810, Soulignant l'importance de ces deux accords pour le renforcement de la paix et de la sécurité internatio­ nales, 1. Se félicite de la signature de l'accord entre la République populaire d'Angola, la République de Cu­ ba et la République sud-africaine, d'une part, et de l'accord entre la République populaire d'Angola et la République de Cuba, d'autre part; 2. Appuie sans réserve ces accords, et, dans cet es­ prit, décide d'en suivre de près l'application; 3. Demande à toutes les parties intéressées, ainsi qu'à tous les Etats Membres, de coopérer à l'applica­ tion de ces accords; 8 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1978, 1979, 1980, 1981, 1983, 1985, 1987 et 1988. 9 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-troisième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1988, document S/20346, annexe. IO Ibid., document S/20345, an11ex,· 4. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'application de la pré­ sente résolution. Adoptée à l'unanimité à ÛJ 1841' séance. Résolution 629 (1989) du 16 janvier 1989 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions pertinentes, en particu­ lier les résolutions 431 (1978) du 27 juillet 1978 et 435 ( 1978) du 29 septembre 1978, Tenant compte de sa résolution 628 (1989) du 16 janvier 1989, Notant que les parties au Protocole de Brazzaville11 sont convenues de recommander au Secrétaire général de fixer au 1 •r avril 1989 la date à laquelle doit commen­ cer l'application de la résolution 435 (1978), Considérant les progrès du processus de paix dans le sud-ouest de l'Afnque, Préoccupé par le renforcement des forces de police et des forces paramilitaires et par la création de la force territoriale du Sud-Ouest africain dès 1978 et souli­ gnant la nécessité de garantir des conditions dans les­ quelles le peuple namibien puisse participer à des élections libres et régulières sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies, Notant aussi que cette évolution justifie un réexamen des moyens dont a besoin le Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition pour s'ac­ quitter efficacement de sa mission et qui ont été prévus pour lui permettre notamment de surveiller les fron­ tières, d'empêcher les infiltrations, de prévenir les me- ---· ·-- 11 lbid., locument S/20325, annexe. sures d'intimidation et de veiller à ce que les réfugiés puissent regagner leurs foyers en toute sécurité et par­ ticiper librement aux élections, Rappelant qu'il a approuvé la déclaration faite devant lui par le Secrétaire général le 29 septembre 198912, Soulignant qu'il est résolu à assurer rapidement l'in­ dépendance de la Namibie au moyen d'élections libres et régulières sous la supervision et le contrôle de l'Or­ ganisation des Nations Unies, conformément à sa réso­ lution 435 (1978), Réaffirmant la responsabilité juridique de l'Organisa­ tion des Nations Unies à l'égard de la Namibie, 1. Décide que l'application de la résolution 435 (1978) commencera le 1 cr avril 1989; 2. Prie le Secrétaire général de prendre les disposi­ tions nécessaires à la réalisation d'un cessez-le-feu of­ ficiel entre la South West Africa People's Organization et l'Afrique du Sud; 3. Demande à l'Afrique du Sud de procéder immé­ diatement à une réduction substantielle de ses forces de police stationnées en Namibie en vue de réaliser un équilibre satisfaisant entre l'effectif de ces forces et celui du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition, et de permettre ainsi à celui-ci d'exercer un contrôle efficace; 4. Réaffirme qu'il incombe à tous les intéressés de coopérer pour garantir l'application impartiale du plan de règlement conformément à la résolution 435 (1978); 5. Prie le Secrétaire général d'établir le plus tôt possible à son intention un rapport sur l'application de la résolution 435 (1978), en tenant compte de tous les événements pertinents survenus depuis l'adoption de cette résolution; 6. Prie aussi le Secrétaire général, lorsqu'il établira ce rapport, de réexaminer les besoins du Groupe afin de défmir toutes les mesures tangibles de compression des dépenses qu'il serait possible de prendre sans com­ promettre la capacité du Groupe de s'acquitter pleine­ ment de la mission qui lui a été assignée en 1978, à savoir assurer rar,idement l'indépendance de la Nami­ bie au moyen d élections libres et régulières sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies; 7. Demande aux Membres de l'Organisation des Nations Unies d'étudier, en coordination avec le Secré­ taire général, comment ils pourraient apporter au peu­ ple namibien une aide économique et fmancière, tant pendant la période de transition qu'après l'indépen­ dance. Adoptée d l'unanimité d la 2842' JéanCt'. Décision A la 2848 séance, le 16 février 1989, le Conseil a examiné la question intitulée : 12 Document S/12869; pour le texte, voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-troisième année, 2087 séance, par. 1 t à 22. 3 'La situation en Namibie: 'a) Nouveau rapport du Secrétaire général concer­ nant l'application des résolutions 435 (1978) et 439 (1978) du Conseil de sécurité relatives à la question de Namibie (S/2041213); 'b) Déclaration explicative du Secrétaire général visant son nouveau rapport concernant l'appli­ cation des résolutions 435 (1978) et 439 (1978) du Conseil de sécurité relatives à la question de Namibie (S/2045713)'. Résolution 632 (1989) du 16 révrler 1989 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions pertinentes, en particu­ lier les résolutions 431 ( 1978) du 27 juillet 1978, 435 (1978) du 29 septembre 1978 et aussi 629 (1989) du 16 janvier 1989, Réaffirmant aussi que le plan des Nations Unies contenu dans la résolution 435 (1978) reste la seule base de règlement pacifique de la question namibienne qui soit acceptée à l'échelle internationale, Confirmant la décision énoncée au paragraphe 1 de sa résolution 629 (1989), en vertu de laquelle l applica­ tion de la résolution 435 (1978) commencera le t•r avril 1989, Ayant examiné le rapport, en date du 23 janvier 1989, présenté par le Secrétaire général14, ainsi que sa décla­ ration explicative du 9 février 19891\ Tenant compte des assurances qui ont été données au Secrétaire général par tous les membres du Conseil et qui sont énoncées au paragraphe 5 de sa déclaration explicative, Réaffirmant la responsabilité juridique de l'Organisa­ tion des Nations Unies à l'égard de la Namibie jusqu'à l'indépendance, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général ainsi que sa déclaration explicative concernant l'application du plan des Nations Unies pour la Namibie; 2. Décide d'appliquer sa résolution 435 (1978) sous sa forme originafe et définitive afin de garantir en Na­ mibie les conditions voulues pour permettre au peuple namibien de r,articiper librement et sans intim1dat1on au processus electoral sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies en vue de l'acces­ sion rapide du Territoire à l'indépendance; 3. Assure le Secrétaire général de son appui et de sa coopération sans réserve dans l'exécution du mandat qu'il lui a confié aux termes de la résolulion 435 (1978); 4. Demande à toutes les parties intéressées d'hono­ rer les engagements qu'elles ont pris en cc qui concerne le plan des Nations Unies et de coopérer sans réserve avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution; 13 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trième année, Supplément de janvier, février et mars 1989. 14 Ibid., document S/20412. 15 Ibid., document S/20-157.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/630 (1989)
IntituléIsraël-Liban (30 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/630(1989)
Texte intégral A la même séance, suite à des consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil32 : 'Les membres du Conseil de sécurité se félicitent du succ~s des élections en Namibie, que le représen­ tant spécial du Secrétaire général a certifiées comme ayant été libres et régulières33, ouvrant ainsi la voie à la convocation de l'Assemblée constituante et à l'ac­ cession rapide de la Namibie à l'indépendance, à une date dont décidera l'Assemblée constituante. 'Les membres du Conseil félicitent le peuple na­ mibien d'avoir exercé avec succès ses droits démocra­ tiques et se réjouissent à la perspective de l'accession rapide de la Namibie à l'indépendance. Ils rendent un vibrant hommage au Secrétaire iénéral, à son représentant spécial et au Groupe d assistance des Nations Unies pour la période de transition pour le rôle qu'ils ont joué et qui atteste l'efficacité et la crédibilité de l'Organisation des Nations Unies. 'Les membres du Conseil réaffirment le rôle im­ portant que l'Organisation des Nations Unies conti- 32 S/20974. 33 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-quatriime annte, Supplément d'octobre, novembre et décrmbre 1989, document S/20967, par. 5. nue de jouer durant la période de transition en assu­ rant l'application du plan de règlement, compte tenu de sa resr,onsabilité juridique à l'érard de la Namibie jusqu'à l indépendance, afin quel Assemblée consti­ tuante, reflétant la volonté collective de la popula­ tion, puisse élaborer et adopter, conformément au plan de règlement et à l'abri de toute ingérence, une constitution qui assure la souveraineté de la Namibie. A cet égard, ils expriment leur appui au Secrétaire général dans les efforts continus qu'il déploie en vue d'assurer l'application intégrale du plan de règle­ ment et le prient de prendre les dispositions voulues, dans le cacfre du plan de règlement, pour sauvegarder l'intégrité territoriale et la sécurité de la Namibie. Ils soulignent aussi combien il est important que toutes les dispositions restantes de la résolution 435 (1978), sous sa forme originale et définitive, soient pleine­ ment respectées. lis expriment l'espoir que, pendant la période de transition, le maximum de responsabi­ lité politique sera exercé en vue de faciliter l'acces­ sion de la Namibie à l'indépendance dans les meil­ leurs délais. 'Les membres du Conseil demandent à l'Assem­ blée constituante de s'acquitter de ses responsabilités avec célérité et prient le Secrétaire général de lui apporter toute l'aide dont elle aura besoin.' QUESTIONS CONCERNANT LE MOYEN-ORIENT34 La situalion au Moyen-Orient Décision A sa 2843• séance, le 30 janvier 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/20416 et Add.l et 23S)'. Résolution 630 (1989) du 30 Janvier 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 ( 1978) et 426 ( 1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 5ù8 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date des 24 et 27 janvier 198936, et prenant acte des observa­ tions qui y sont formulées, 34 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987 et 1988. 35 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ tri/me annte, Suppltment de janvier, février el marJ 1Q8Q_ 'J6Jbid., documents S/20416 et Add.l et 2. 8 Prenant acte de la lettre, en date du 19 janvier 1989, adressée au Secrétaire général par le Représentant per­ manent du Liban auprès de l'Organisation des Natwns Unies37, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, l. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nou­ velle période intérimaire de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1989; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indé­ pendance du Liban à l'intérieur de ses frontières inter­ nationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes gênéraux la concernant tels qu'ils sont énon­ cés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 197838, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir mtégralement sa mission; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; ·17 Ibid., document S/20410. 18 Documents officiels du Conseil de sécuritt, trente-troisi~me an­ née, Supplémmt de jar1vier. février et mars 1978, document S/12611. 5. Prie le Secrétaire généra! de _poursui.-11.. lc1 co11- sultations avec le Gouvernement liüa1Jais t. t les autres parties directement intéressées au sujet de l'applicatio!1 de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Adoptt'e à l'unanimité à la 284J' .,éanCt' Décisions A sa 2851• séance, le 31 mars 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient'. A la même séance, le Président du Conseil a fait la déclaration suivante au nom des membres du Con­ seil39 : 'Les membres du Conseil de sécurité expriment leur vive préoccupation devant la détérioration ré­ cente de la situation au Liban, qui a fait de nom­ breuses victimes parmi la population civile et causé d'importants dégats matériels. 'Devant le danger que représente cette situation P.our la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, tls encouragent et appuient tous les efforts actuelle­ ment entrepris en vue de trouver une solution pacifi­ que à la crise libanaise, notamment ceux déployés par le Comité ministériel de la Ligue des Etats arabes dirigé par le cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al­ Sabah, ministre des affaires étrangères du Koweït. 'Ils demandent instamment à toutes les parties de mettre fin immédiatement aux affrontements, de ré­ pondre favorablement aux appels lancés en faveur d'un cessez-le-feu effectif et d éviter tout cc qui pour­ rait aggraver la tension. 'Ils réaffirment leur appui à la pleine souveraineté, à l'indépendance, à l'intégrité territoriale et à l'unité nationale du Liban. 'Les membres du Conseil de sécurité soulignent également l'importance du rôle de la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban et réaffirment leur détermination de continuer à suivre de près l'évolu­ tion de la situation au Liban.' A la 2858• séance, le 24 avril 1989, suite à des consul­ tations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Con­ seil40 : 'Les membres du Conseil de sécurité, gravement préoccupés par les souffrances qui résultent pour les P?Pulat10n~_civiles de l'aggravation de la situation au Liban, réafhrment leur déclarai ion du 31 mars 198939 par laquelle ils demandaient notamment à toutes les parties de répondre favorablement aux appels lancés en faveur d'un cessez-le-feu effectif. 'Ils renouvellent leur plein appui à l'action menée par le Comité ministériel de la Ligue des Etats arabes dirigé par le cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al- 39 S/20554. 40S/20602. 9 Sabah, minisu ~: les affaires étrangères du Koweït, en vue de mettre un terme aux pertes en vies humaines, de soulager ks épreuves de la population libanaise et de parvenir à un cesse?-!e-feu effectif indispensable à un règlement de la crise au Liban. 'Ils invitent le Secrétaire général, en liaison avec Je Comité ministénd (k la Ligue des Etats arabes à déployer tous ses efforts et à prendre tous les contacts utiles en vue de parvenir à ces mêmes objectifs.' A sa 2862' séance, le 30 mai 1989, Je Conseil a exa­ miné la question inlituléc 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations lJnies chargée d'observer le dégagement (S/2065141)'. Résolution 633 (1989) du 30 mal 1989 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment42, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer Je dégagement pour une au­ tre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1989; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1971). Adoptée à l'unanimité à la 2862' séance. Décisions A la même séance, suite à l'adoP.tion de la résolution 633 (1989), le Président du Conseil a fait la déclaration suivante43 : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée l'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Scnétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'ohservcr le dégagcment42 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur lsr.ii:1-Syrie, la situation demeure poten­ tielleml:nt dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous 41 Voir Documents ojfic,els du Conseil de sécurité, q11ara111e-qua · trième année, Supplément d'avril, mai et juin 1989. 42 Ibid., documcnl S/206.'i 1. 43 S/20659.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/631 (1989)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (8 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/631(1989)
Texte intégral LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ70 Décision A sa 2844e séance, le 8 février 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République is­ lamique d'Iran et de l'lraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situa­ tion entre l'Iran et l'lraq : rapport du Secrétaire général sur le Grour.e d'observateurs militaires des Nations Unies pour I Iran et )'Iraq (S/2044271)' Résolution 631 (1989) du 8 fivrler 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 ( 1987) du 20 juillet 1987 et 619 (1988) du 9 août 1988, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq, en date du 2 février 198972, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 598 (1987); b) De reconduire le mandat du Groupe d'observa­ teurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq pour une période de sept mois et vmgt-deuxjours, soit Jusqu'au 3û septembre 1989; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 598 (1987). Adoptée à l'unanimité à la 2844' séance. 70 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987 et 1988. 71 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trième année, Supplément de janvier, février et mars 1989. 72 Ibid., document S/20442. Décision A sa 2885• séance, le 29 septembre 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République is­ lamique d'Iran et de l'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situa­ tion entre l'Iran et !'Iraq: rapport du Secrétaire général sur le Grour.e d'observateurs militaires des Nations Unies pour l Iran et l'Iraq (S/2086273)'. Résolution 642 (1989) du 29 septembre 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988 et 631 (1989) du 8 fé­ vrier 1989,. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des ~ations Unies pour l'Iran et l'Iraq, en date du 22 septembre 198974, et prenant acte de!-. observations qui y sont formulées, Décide a) De demander à nouveau aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 598 (1987); b) De reconduire le mandat du Groupe d'observa­ teurs militaires des Nations Unies pour 11ran et !'Iraq pour une période de six mois, sott jusqu'au 31 mars 1990; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 598 ( 1 ()87). Adoptée à l'unanimité à la 2885' séance. 73 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trième année, Supplément de juillet, aoüt et septembre 1989. 74 Ibid., document sn0862. LA SITUATION CONCERNANT L'AFGHANISTAN75 Décisions A sa 2852• séance, le 11 avril 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Pakis­ tan et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation concernant l'Afghanistan : lettre, en date du 3 avril 1989, adressée au Président du Conseil de sécu- 75 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1988. 16 rité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de l'Afghanistan auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2056176)'. A sa 2853• séance, le 17 avril 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de Cuba, du Japon, de la Mongolie, de la République démocratique allemande, de la Turquie et du Yémen -- 76 Voir Documents officieLç du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trième annü, Supplément d'avril. mai et juin 1989.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/632 (1989)
IntituléNamibie (16 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/632(1989)
Texte intégral sures d'intimidation et de veiller à ce que les réfugiés puissent regagner leurs foyers en toute sécurité et par­ ticiper librement aux élections, Rappelant qu'il a approuvé la déclaration faite devant lui par le Secrétaire général le 29 septembre 198912, Soulignant qu'il est résolu à assurer rapidement l'in­ dépendance de la Namibie au moyen d'élections libres et régulières sous la supervision et le contrôle de l'Or­ ganisation des Nations Unies, conformément à sa réso­ lution 435 (1978), Réaffirmant la responsabilité juridique de l'Organisa­ tion des Nations Unies à l'égard de la Namibie, 1. Décide que l'application de la résolution 435 (1978) commencera le 1 cr avril 1989; 2. Prie le Secrétaire général de prendre les disposi­ tions nécessaires à la réalisation d'un cessez-le-feu of­ ficiel entre la South West Africa People's Organization et l'Afrique du Sud; 3. Demande à l'Afrique du Sud de procéder immé­ diatement à une réduction substantielle de ses forces de police stationnées en Namibie en vue de réaliser un équilibre satisfaisant entre l'effectif de ces forces et celui du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition, et de permettre ainsi à celui-ci d'exercer un contrôle efficace; 4. Réaffirme qu'il incombe à tous les intéressés de coopérer pour garantir l'application impartiale du plan de règlement conformément à la résolution 435 (1978); 5. Prie le Secrétaire général d'établir le plus tôt possible à son intention un rapport sur l'application de la résolution 435 (1978), en tenant compte de tous les événements pertinents survenus depuis l'adoption de cette résolution; 6. Prie aussi le Secrétaire général, lorsqu'il établira ce rapport, de réexaminer les besoins du Groupe afin de défmir toutes les mesures tangibles de compression des dépenses qu'il serait possible de prendre sans com­ promettre la capacité du Groupe de s'acquitter pleine­ ment de la mission qui lui a été assignée en 1978, à savoir assurer rar,idement l'indépendance de la Nami­ bie au moyen d élections libres et régulières sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies; 7. Demande aux Membres de l'Organisation des Nations Unies d'étudier, en coordination avec le Secré­ taire général, comment ils pourraient apporter au peu­ ple namibien une aide économique et fmancière, tant pendant la période de transition qu'après l'indépen­ dance. Adoptée d l'unanimité d la 2842' JéanCt'. Décision A la 2848 séance, le 16 février 1989, le Conseil a examiné la question intitulée : 12 Document S/12869; pour le texte, voir Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-troisième année, 2087 séance, par. 1 t à 22. 3 'La situation en Namibie: 'a) Nouveau rapport du Secrétaire général concer­ nant l'application des résolutions 435 (1978) et 439 (1978) du Conseil de sécurité relatives à la question de Namibie (S/2041213); 'b) Déclaration explicative du Secrétaire général visant son nouveau rapport concernant l'appli­ cation des résolutions 435 (1978) et 439 (1978) du Conseil de sécurité relatives à la question de Namibie (S/2045713)'. Résolution 632 (1989) du 16 révrler 1989 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions pertinentes, en particu­ lier les résolutions 431 ( 1978) du 27 juillet 1978, 435 (1978) du 29 septembre 1978 et aussi 629 (1989) du 16 janvier 1989, Réaffirmant aussi que le plan des Nations Unies contenu dans la résolution 435 (1978) reste la seule base de règlement pacifique de la question namibienne qui soit acceptée à l'échelle internationale, Confirmant la décision énoncée au paragraphe 1 de sa résolution 629 (1989), en vertu de laquelle l applica­ tion de la résolution 435 (1978) commencera le t•r avril 1989, Ayant examiné le rapport, en date du 23 janvier 1989, présenté par le Secrétaire général14, ainsi que sa décla­ ration explicative du 9 février 19891\ Tenant compte des assurances qui ont été données au Secrétaire général par tous les membres du Conseil et qui sont énoncées au paragraphe 5 de sa déclaration explicative, Réaffirmant la responsabilité juridique de l'Organisa­ tion des Nations Unies à l'égard de la Namibie jusqu'à l'indépendance, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général ainsi que sa déclaration explicative concernant l'application du plan des Nations Unies pour la Namibie; 2. Décide d'appliquer sa résolution 435 (1978) sous sa forme originafe et définitive afin de garantir en Na­ mibie les conditions voulues pour permettre au peuple namibien de r,articiper librement et sans intim1dat1on au processus electoral sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies en vue de l'acces­ sion rapide du Territoire à l'indépendance; 3. Assure le Secrétaire général de son appui et de sa coopération sans réserve dans l'exécution du mandat qu'il lui a confié aux termes de la résolulion 435 (1978); 4. Demande à toutes les parties intéressées d'hono­ rer les engagements qu'elles ont pris en cc qui concerne le plan des Nations Unies et de coopérer sans réserve avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution; 13 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trième année, Supplément de janvier, février et mars 1989. 14 Ibid., document S/20412. 15 Ibid., document S/20-157. 5. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'application de la pré­ sente résolution. Ad,,ptée à l'unanimité à la 284R séa11c,· Décisions Dans une lettre, en date du 21 février 198916, le Secrétaire général s'est référé au paragraphe 59 du nouveau rapport, en date du 23 janvier 1989, qu'il avait présenté concernant l'application des résolutions 435 (1978) et 439 (1978) du Conseil de sécurité relatives à la question de Namibie14 et a proposé au Conseil de sécurité que les diverses unités de l'élément militaire du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition soient composées de contingents fournis par les pays suivants : a) bataillons d'infanterie : Ban­ gladesh, Finlande, Kenya, Malaisie, Togo, Venezuela et Yougoslavie; b) observateurs militaires : Bangladesh, Finlande, Inde, Irlande, Kenya, Malaisie, Pakistan, Pa­ nama, Pérou, Pologne, Soudan, Tchécoslovaquie, Togo et Yougoslavie; c) unités de soutien logistique: Austra­ lie Canada Danemark Espagne Italie Pologne et R~yaume-Uni de Gran'de-'Bretag'ne et d'Irlande du Nord. Les unités de soutien logistique devraient aussi comprendre des éléments civils envoyés par la Républi­ que fédérale d'Allemagne et la Suisse. Le 23 février 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre17 dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 21 février 1989, concernant la composition de l'élément militaire du Groupe d'as­ sistance des Nations Unies pour la période de tran­ sition16 à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question au cours de consultations officieuses tenues les 22 et 23 février et ont approuvé les propositions contenues dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 24 mai 198918, le Secré­ taire général s'est référé à l'intervention qu'il avait faite devant le Conseil à l'occasion de consultations tenues le 11 mai 1989 au sujet de la situation en Namibie. li avait alors informé le Conseil que son représentant spécial en Namibie avait recommandé de porter à 1 000 au total le nombre de policiers de métier affectés au Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition et que, une fois achevés les préparatifs techniques voulus, il saisirait de nouveau le Conseil. Il a alors confirmé qu'il entreprendrait d'urgence des consultations à ce sujet et informerait notamment le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires du cout de l'opération, après quoi il se proposait d'envoyer en Namibie, à compter de la mi­ Juin, les 500 nouveaux policiers requis. Le 26 mai 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre19 dont la teneur ét.ait la suivante : 16 S/20479. 17S/20480. 18 S/20657. 19 S/20658. 4 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 24 mai 1989, concernant l'accroissement du nombre de policiers de métier affectés au Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition18 à l'attention des mem­ hres du Conseil de sécurité. lis ont examiné laques­ tion et approuvé la proposition contenue dans votre lettre.' A sa 2876• séance, le 16 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del' Afrique du Sud, del' An­ gola, du Cameroun, de Cuba, de l'Egypte, du Ghana, du Mali, du Nigéria, de la République-Unie de Tanza­ nie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situat:ion en Namibie: 'Lettre, en date du 10 août 1989, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Ghana au~rès de l'Orgamsation des Nations Unies (S/207792 ); 'Lettre, en date du 10 août 1989, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Zimbabwe auErès de l'Organisation des Nations l lnies (S/20782 )'. A sa 2877• séance, le 17 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, du Guatemala, de l'Inde el. de l'Indonésie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2878• séance, le 18 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Nicara­ gua, de l'Ouganda et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la quest10n. A sa 2879• séance, le 21 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Congo, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Mauritanie et de la République fédérale d'Allemagne à :participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2880• séance, le 21 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan et du Zim­ babwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question Résolution 640 (1989) du 29 août 1989 Le Conseil de sécurité, Ayant procédé à l'examen critique du processus d'ap­ plication de la résolution 435 (1978) du 29 septembre 1978 depuis son début et notant avec préoccupation que les dispositions de ladite résolution ne sont pas toutes pleinement respectées, Préoccupé par les informations selon lesquelles la population civile serait l'objet de multiples actes d'inti­ midation et de harcèlement, notamment de la part des 20 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trit'rne année, Supplément de juillet. août et septembre 1989.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/633 (1989)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/633(1989)
Texte intégral 5. Prie le Secrétaire généra! de _poursui.-11.. lc1 co11- sultations avec le Gouvernement liüa1Jais t. t les autres parties directement intéressées au sujet de l'applicatio!1 de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Adoptt'e à l'unanimité à la 284J' .,éanCt' Décisions A sa 2851• séance, le 31 mars 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient'. A la même séance, le Président du Conseil a fait la déclaration suivante au nom des membres du Con­ seil39 : 'Les membres du Conseil de sécurité expriment leur vive préoccupation devant la détérioration ré­ cente de la situation au Liban, qui a fait de nom­ breuses victimes parmi la population civile et causé d'importants dégats matériels. 'Devant le danger que représente cette situation P.our la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, tls encouragent et appuient tous les efforts actuelle­ ment entrepris en vue de trouver une solution pacifi­ que à la crise libanaise, notamment ceux déployés par le Comité ministériel de la Ligue des Etats arabes dirigé par le cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al­ Sabah, ministre des affaires étrangères du Koweït. 'Ils demandent instamment à toutes les parties de mettre fin immédiatement aux affrontements, de ré­ pondre favorablement aux appels lancés en faveur d'un cessez-le-feu effectif et d éviter tout cc qui pour­ rait aggraver la tension. 'Ils réaffirment leur appui à la pleine souveraineté, à l'indépendance, à l'intégrité territoriale et à l'unité nationale du Liban. 'Les membres du Conseil de sécurité soulignent également l'importance du rôle de la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban et réaffirment leur détermination de continuer à suivre de près l'évolu­ tion de la situation au Liban.' A la 2858• séance, le 24 avril 1989, suite à des consul­ tations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Con­ seil40 : 'Les membres du Conseil de sécurité, gravement préoccupés par les souffrances qui résultent pour les P?Pulat10n~_civiles de l'aggravation de la situation au Liban, réafhrment leur déclarai ion du 31 mars 198939 par laquelle ils demandaient notamment à toutes les parties de répondre favorablement aux appels lancés en faveur d'un cessez-le-feu effectif. 'Ils renouvellent leur plein appui à l'action menée par le Comité ministériel de la Ligue des Etats arabes dirigé par le cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al- 39 S/20554. 40S/20602. 9 Sabah, minisu ~: les affaires étrangères du Koweït, en vue de mettre un terme aux pertes en vies humaines, de soulager ks épreuves de la population libanaise et de parvenir à un cesse?-!e-feu effectif indispensable à un règlement de la crise au Liban. 'Ils invitent le Secrétaire général, en liaison avec Je Comité ministénd (k la Ligue des Etats arabes à déployer tous ses efforts et à prendre tous les contacts utiles en vue de parvenir à ces mêmes objectifs.' A sa 2862' séance, le 30 mai 1989, Je Conseil a exa­ miné la question inlituléc 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations lJnies chargée d'observer le dégagement (S/2065141)'. Résolution 633 (1989) du 30 mal 1989 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment42, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer Je dégagement pour une au­ tre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1989; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1971). Adoptée à l'unanimité à la 2862' séance. Décisions A la même séance, suite à l'adoP.tion de la résolution 633 (1989), le Président du Conseil a fait la déclaration suivante43 : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée l'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Scnétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'ohservcr le dégagcment42 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur lsr.ii:1-Syrie, la situation demeure poten­ tielleml:nt dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous 41 Voir Documents ojfic,els du Conseil de sécurité, q11ara111e-qua · trième année, Supplément d'avril, mai et juin 1989. 42 Ibid., documcnl S/206.'i 1. 43 S/20659.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/634 (1989)
IntituléChypre (9 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/634(1989)
Texte intégral démocratique à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l'Arabie saoudite77, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2855e séance, le 19 avril 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Inde, de Madagascar, du Nicaragua, de la République démocratique populaire lao, de la République-Unie de Tanzanie et du Viet Nam à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 77 Document S/20587, incorporé dans le compte rendu de la 2853 séance. A sa 2856 séance, le 21 avril 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Angola, de la Bulgarie, des Comores et de l'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2857• séance, le 24 avril 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Burkina Faso, du Congo, de la Hongrie, de la Pologne, de la République socialiste soviétique d'Ukraine, de la So­ malie et de la Tchécoslovaquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2859~ s(:ancc, le 26 avril 1989, h: Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Jamahiriya arabe li­ byenne et de la République socialiste soviétique de Biélorussie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question. LETTRE, EN DATE Dl} 25 AV,RIL 1989, ADRl}SSÉE J\.U PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DU PANAMA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décision A sa 286te séance, le 28 avril 1989, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Panama à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 25 avril 1989, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Panama auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2060678)'. 78 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-quarritme année, Supplément d'avril, mai et juin 1989. LA SITUATION À CHYPRE79 Décisions A sa 2868• séance, le 9 juin 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Na­ tions Unies à Chypre (S/20663 et Add.180)'. A la même séance, le Cons~il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozcr Koray en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. 79 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987 et 1988. _80 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ mtme année, Supplément d'avril, mai et juin 1989. 17 Résolution 634 (1989) du 9 juin 1989 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre en date des 31 mai et 8 juin 198981, Prenant également acte du fait que le Secrétaire géné­ ral a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1989, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 ( 1964) du 4 mars ) ll64 et des autres résolutions perti­ nentes, 81 Ibid., documents S/2066., et Add.l. 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1989, le stationnement à Cliypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des pro,$rès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'apphcation de la présente résolution le 30 novembre 1989 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité à la 2868 séance. Décisions A la même séance, suite à l'ador.tion de la résolution 634 (1989), le Président du Conseil a fait la déclaration suivante82 : 'Les membres du Conseil de sécuri\é se félicitent des pourparlers directs engagés en août 1988 sous les auspices du Secrétaire général dans le contexte de sa mission de bons offices à Chypre et réaffirment leur soutien à ces pourparlers. Ils rendent hommage au Secrétaire général et à son représentant spécial pour les efforts inlassables qu'ils déploient afin de réaliser des progrès. 'Les membres du Conseil notent que 25 années se sont écoulées depuis la création de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chy­ pre. Ils regrettent qu'il n'ait pas été possible, au cours de cette période, de parvenir à un règlement négocié du problème de Chypre sous tous ses aspects. 'Considérant l'étape importante où sont actuelle­ ment les pourparlers, les membres du Conseil enga­ gent les deux parties à redoubler d'efforts, à faire preuve de souplesse et à apporter leur soutien et leur coopération sans réserve aux efforts déployés par le représentant spécial du Secrétaire général à Chypre pour parvenir à un règlement négocié, juste et du­ rable. 'Les membres du Conseil constatent aussi avec une profonde satisfaction que des positions militaires ont été évacuées récemment et prient instamment les deux parties d'envisager de prendre, en collaboration avec des autorités de l'Organisation des Nations Unies, d'autres mesures visant à réduire la tension, à prévenir les incidents et à créer une atmosphère de bonne volonté ainsi qu'à maintenir un climat favora­ ble à un règlement. 'Les membres du Conseil notent que le Secrétaire général a l'intention de rencontrer les deux parties à la fin du mois de juin et espèrent comme lui que celte réunion sera fructueuse. Ils lancent un appel aux parties en cause pour qu'elles coopèrent avec le Secrétaire général en vue de réaliser des progrès substantiels sur la voie d'un règlement globaf.' A sa 2898e séance, le 14 décembre 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la 82 S/20682. 18 Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation 3 Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/21010 et Add.183)'. A la même séance, le Cons~il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Koray en vertu de l'article 19 du règlement intérieur provisoire. Résolution 646 (1989) du 14 décembrt' 1989 Le Conseil' de sérnh.tJ, Prenaftt acte du rapport du Secr~taire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre, en date des 7 et B décembre 198984, Prenant également acte du fait que le Secrétaire géné­ ral a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois Je stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le (iouvcrnement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de ma1i1tcnir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1989 Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions perti­ nentes, l. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le l'i juin 1990, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par •,a résolution 186 ( 1964); 2. Prie le Secré:lairc général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des pro~rès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le 31 mai 1990 au plus iard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité à la 28'JBL séance. Décision A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Consei185 : 'Les membres du Conseil de sécurité prennent acte du rapport du Secrétaire général82 sur l'opéra­ tion des ~ations Unies à Chypre et déclarent qu'ils appuient sans réserve les efforts soutenus que le Se­ crétaire général déploie dans la poursuite de l'initia­ tive lancée en août 1988. 'Les membres du Conseil rappellent la déclaration faite en leur nom par le Président du Conseil le 9 juin 198982, dans laquelle ils exprimaient le regret qu'il n'ait gas été possible, au cours des 25 années et plus 9_ui s étaient écoulées depuis la création de la Force 83 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua- rritme année, Supplément d'octobre, novembre et déct:mbre 1989. 84 Ibid., documents S/21010 et Add. l. g, S/21026
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/635 (1989)
IntituléMarquage des explosifs (14 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/635(1989)
Texte intégral des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, de parvenir à un règlement négocié du pro­ blème de Chypre sous tous ses aspects. 'Les membres du Conseil notent que, selon l'ap­ préciation du Secrétaire général, il y a matière à négociations effectives pourvu que les dirigeants des deux communautés fassent preuve de la bonne vo­ lonté requise et reconnaissent que toute solution viable doit satisfaire aux intérêts légitimes des deux communautés. 'Les membres du Conseil partagent la déception du Secrétaire général devant le fait qu'il n'a pas encore été possible de parvenir à des résultats concrets dans l'élaboration d'une esquisse d'accord global qui soit acceptée par les deux parties. A cet égard, ils partagent l'espoir exprimé par le Secrétaire général que des pourparlers directs substantiels pourraient reprendre au début de l'année prochaine. 'Les membres du Conseil demandent instamment aux dirigeants des deux communautés de procéder dans le sens suggéré par le Secrétaire général lors de leurs réunions les plus récentes et, comme ils en étaient convenus en juin, de coopérer avec lui et son représentant spécial pour mener à bien l'élaboration d'une esquisse d'accord. Ils demandent instamment aussi aux deux parties de faire un nouvel effort résolu pour favoriser la réconciliation. lis pensent, comme le Secrétaire général, que des mesures de bonne vo­ lonté devraient se révéler utiles à cet égard. 'Les membres du Conseil sont préoccupés par les difficultés auxquelles s'est heurtée la Force au cours de la dernière période de son mandat. Ils demandent à toutes les parties de coopérer avec la Force et de prendre des mesures efficaces pour assurer que l'in­ tégrité de la zone tampon est préservée. ''Les membres du Conseil notent également les difficultés financières persistantes que connaît la Force et qui ont été évoquées par le Secrétaire géné­ ral. Ils prennent note de l'appel qu'il a lancé en faveur d'un accroissement des contributions finan­ cières à la Force, cc qui aiderait celle-ci à continuer de jouer le rôle important qui est le sien dans le maintien de la paix à Chypre et réduirait ses difficul­ tés financières .. 'Les mcmhn:s du Conseil prient le Secrétaire gé­ néral de faire rapport i'I nouveau au Conseil, le 1 •• mars 1990 au plus tard, sur les progrès qui auront été accomplis en ce qui concerne la reprise de pour­ parlers intensifs et l'élaboration d'une esquisse d'ac­ cord global qui soit acceptée par les deux parties.' MARQUAGE DES EXPLOSIFS PLASTIQUES OU EN FEUILLES AUX FINS DE DÉTECTION Décision A sa 2869• séance, le 14 juin 1989, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'Marquage des explosifs plastiques ou en feuilles aux fins de détection'. Résolution 635 (1989) du 14 juin 1989 Lt· Cons,·il dr .w'n11itë, Conscient des répercussions qu'ont les actes de terro­ risme sur la sécurité internationale, Profondément préoccupé par tous les agissements i!li­ cites dirigés contre l'aviation civile internationale, Considérant que l'Organisation des Nations Unies a pour mission importante d'aider et d'encourager tous les Etats et organisations intergouvernementales à œuvrer pour la prévention et l'élimination de tous les actes de terrorisme, notamment ceux commis au moyen d'explosifs, Résolu à encourager l'adoption de mesures efficaces de prévention des actes de terrorisme, Préoccupé par l'aisance avec laquelle des explosifs plastiques ou en feuilles peuvent être utilisés dans des actes de terrorisme sans guère de risques de détection, Prenant acte de la résolution adoptée le 16 février 1989 par le Conseil de l'Organisation de l'aviation civile internationale dans laquelle il priait instamment les Etats membres de cette organisation d'accélérer les travaux de recherche-développement en cours sur la détection des explosifs et sur les dispositifs de sécurité, 19 1. Condamnt'. tous les agissements illicites dirigés contre la sécurité de l'aviation civile; 2. Demande à tous les Etats de coopérer à la mise au point et à l'application de mesures visant à prévenir tous les actes de terrorisme, y compris ceux qui sont commis au moyen d'explosifs; 3. Se félicite des travaux que l'Organisation de l'aviation civile internationale et d'autres organisations internationales ont déjà entrepris en vue de prévenir et d'éliminer tous les actes de terrorisme, touchant en particulier la sl'·nu1t(· de l'.1v1atio11; 4. Prie instamment l'Organisation de l'aviation ci­ vile internationale d'intensifier les travaux qu'elle mène pour prévenir tous les actes de terrorisme dirigés contre l'aviation civile internationale, notamment pour mettre au point un régime international de marquage des ex­ plosifs plastiques ou en feuilles aux fins de détection; 5. Prie instamment tous les Etats, en particulier les producteurs d'explosifs plastiques ou en feuilles, de redoubler d'efforts dans la recherche des moyens de faciliter la détection de ces explosifs et de coopérer à cette entreprise; 6. Demande à tous les Etats de se communiquer les résultats de cette recherche et de cette coopération en vue de mettre au point, à l'Organisation c.fe l'aviation civile internationale et dans les autres organisations internationales compétentes, un régime international de marquage des explosifs plastiques ou en feuilles aux fins de détection. A ioprt'e 1l l'w11111imitl ,:) la 2869' !iltlll('C.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/636 (1989)
IntituléTerritoires occupés par Israël (6 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/636(1989)
Texte intégral A sa 2849• séance, le 17 février 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Cuba, de l'Inde, du Maroc, du Panama et de la République démocratiq~e populaire lao à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. A sa 2850• séance, le 17 février 1989, le Conseil a décidé d'inviter le représentant des Emirats arabes unis à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2863• séance, le 6 juin 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de Bah­ reïn, de l'Egypte, de la Jordanie, de la République arabe syrienne, de la Tunisie et du Yémen à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 31 mai 1989, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Soudan aur,rès de l'Organisation des Nations Unies (S/2066241) '. A la même séance, en réponse ,i la demande, en date du 5 juin I 989, de l'Ohscrvateur de la Palestine62, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée à !'Ob­ servateur de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 17 du règle­ ment intérieur provisoire. Adoptée par I 1 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec J abstentions (Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Hre­ tagne et d'Irlande du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de l' Algérie63, d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A la même séance, le Conseil a de plus décidé, sur la demande du représentant de l'Arabie saoudite64, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2864• séance, le 7 juin 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël, du Koweït, du Pa­ kistan, du Qatar et du Yémen démocratique à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2865• séance, le 8 juin 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, de Cuba, du Japon et de la République socialiste soviétique d'Ukraine à participer, sans droil de vote, à la discus­ sion de la question. 62 Document S/20669, incorporé dans le compte rendu de la 2863• séance. 63 Document S/20670, incorporé dans le compte rendu de la 2863• séance. 64 Document S/20673, incorporé dans le compte rendu de la 2863• ~ance. 14 A sa 2866• séance, le 8 juin 1989, le Conseil a décidé d'i1_witer les représentants de l'Afgh_ani~tan, de la Jama­ hinya arabe libyenne, de la Mauntame, de la Répu­ blique démocratique allemande et du Zimbabwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question A sa 287()e séance, le 6 juillet 1989, le Conseil a décidé d'inviter le représentant d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés: lettre, en date du 30 juin 1989, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Répu­ hlique arabe syrienne auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/2070911)'. Â la même séance, en réponse à la demande, en date du 3 juillet 1989, de !'Observateur de la Palestine65, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée à !'Ob­ servateur de la Palcslinc et que celle-ci bénéficierait des même~ droit, de participation que ceux dont un Ftat Mcmhre joull i:IUX termes de l'article 37 du règle­ ment intérieur provisoire Adoptée par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), awc 3 abstentions (Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord). Résolution 636 (1989) du 6 Julllel 1989 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 607 (1988) du 5 janvier 1988 et 608 (1988) du 14 janvier 1988, Ayant appris qu'Israël, Puissance occupante, a une fois de plus, au mépris de ces résolutions, expulsé huit civils palestiniens le 29 juin 1989, Gravement préoccupé par la situation dans les terri­ toires palestiniens occupés, Rappelant la Convention de Genève relative à la pro­ tection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 194966, en particulier ses articles 47 et 49, 1. Regrette profondément qu'Israël, Puissance occu­ pante, continue d'expulser des civils palestiniens; 2. Demande à Israël d'assurer le retour immédiat et en toute sécurité dans les territoires palestiniens occu­ pés des personnes expulsées et de cesser immédiate­ ment d'expulser d'autres civils palestiniens; 3. Réaffïrme que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre. d11 12 aoll! 194 ), ;1ppliquc ;1ux 1nritoircs palestiniens 'Document S/2071 !. inrnrport' dans le comple rendu de la 2870C séance. M Natmns l i11ies, R, ,·w·il d,·s Traités, vol. 7S, n' 973. occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem, ainsi qu'aux autres territoires arabes occupés; 4. Décide de garder la situation à l'examen. Adoptée à la 2870' séance par 14 voix contre zéro, avec une abs­ tention (Etats-Unis d'Améri­ que). Décisions A sa 2883e séance, le 30 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter le représentant d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 29 août 1989, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2081744)'. A la même séance, en réponse à la demande, en date du 30 août 1989, de !'Observateur de la Palestine67, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée à !'Ob­ servateur de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règle­ ment intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 3 abstentions (Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord). Résolution 641 (1989) du 30 aoOt 1989 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 607 ( 1988) du 5 janvier 1988, 608 (1988) du 14 janvier 1988 et 636 (1989) du 6 juillet 1989, Ayant appris qu'Israël, Puissance occupante, a une fois de plus, au mépris de ces résolutions, expulsé cinq civils palestiniens le 27 août 1989, Gravement préoccupé par la situation dans les terri­ toires palestiniens occupés, Rappelant la Convention de Genève relative à la pro­ tection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 194966, en particulier ses articles 47 et 49, 1. Déplore qu'Israël, Puissance occupante, continue d'expulser des civils palestiniens; 67 Document S/20823, incorporé dans le compte rendu de la 2883' séance. 15 2. Demande à Israël d'assurer le retour immédiat et en toute sécurité dans les territoires palestiniens occu­ pés des personnes expulsées et de cesser immédiate­ ment d'expulser d'autres civils palestiniens; 3. Réaffirme que la Convention de Genève relative à la protection des Rersonnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949, s appliq_ue aux territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem, ainsi qu'aux autres territoires arabes occupés; 4. Décide de garder la situation à l'examen. Adoptée à la 2883• séance par 14 voix contre zt'ro, avec une abs­ tention (Etats-Unis d'Améri­ que). Décisions A sa 2887• séance. le o novembre 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, d'Israël et du Koweït à l?articiJ?er, sans droit de vote, à la discussion de la quest10n inlitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 3 no­ vembre 1989, adressée au Président du Conseil de sé­ curité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2094255)'. A la même séance, en réponse à la demande, en date du 6 novembre 1989, de l'Observateur de la Palestine68, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée à ]'Observateur de la Palestine et que celle-ci bénéficie­ rait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règle­ ment intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 3 abstentions (Canada. France, Royaume-l/11i de Grande-Bre­ tagne et d'lrla11de du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de l'Algérie69, d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire_ A sa 2888• séance, le 6 novembre 1989, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République isla­ mique d']ran à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. _____ ,. 68 Document S/20949, mcorporé dans le compte rendu de la 2887e séance. 69 Document S/20950, incorporé dans le compte rendu de la 2887e séance.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/637 (1989)
IntituléAmérique centrale (27 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/637(1989)
Texte intégral AMf:RIQUE CENTRALE: EFFORTS DE PAIX Décision A sa 287te séance, le 27 juillet 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale : efforts de paix'. Résolution 637 ( 1989) du 27 juillet 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 530 ( 1983) du 19 mai 1983 et 562 (1985) du 10 mai 1985, les résolutions 38/10 du 11 novembre 1983, 39/4 du 26 octobre 1984, 41/37 du 18 novembre 1986, 42/1 du 7 octobre 1987 et 43/24 du l 5 ~?~e_m~re 1~88 de l'Assemblée générale, ainsi que 1 in1ttat1ve pnse le 18 novembre 1986 par le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et le Se­ crétaire général de l'Organisation des Etats américains, Convaincu que les peuples d'Amérique centrale sou­ haite~t parvt?nir à un règlement pacifique de leurs confhts sans ingérence extérieure, et notamment sans appu~ à des forces irrégulières, dans le respect des prmc1pes de l'autodétermination et de la non-interven­ tion, tout en assurant le plein respect des droits de l'homme, Prenant acte du rapport que le Secrétaire général a présenté le 26 juin 1989 en application des résolutions 530 (1983) et 562 (1985) du Conseil de sécurité86, Reconnaissant l'importante contribution du Groupe de Contadora et de son Groupe de soutien en faveur de la paix en Amérique centrale, . Se félicitant de ~•accord sur le 'Processus à suivre pour insta~r~r une paix s!able et _durable en Amérique cen­ trale signé le 7 aout 1987 a Guatemala par les Prési­ dents des Républiques du Costa Rica, d'Ef Salvador, du Gu~temala, du Honduras et du Nicaragua87, qui té­ m01gne de la volonté des peuples d'Amérique centrale d'assurer la paix, la démocratisation, la réconciliation, le développement et la justice, conformément à leur décision de relever le défi historique de forger un avenir de paix pour la région, Se félicitant aussi des déclarations conjointes ulté­ rieui:es des pr~sid~nts des pays d'Amérique centrale, pubhées le 16 Janvier 1988 à Alajuela (Costa Rica)88 et le 14 février 1989 à Costa del Sol (El Salvador)89, Cons~ient de l'importance que les présidents des pays d' Aménque centrale attachent à la vérification interna­ tionale, qui est un élément essentiel de la mise en œuvre des instruments ,.susmenti_onnés, et en particulier des engagements qu ils ont pns en ce qui concerne la sécu- 86 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-quatrième année, Supplément d'avril, mai et 1·uin 1989 document S/20699 87 · . ' ' Jt,id., quarante-deuxième année, Supplément de juillet, aoüt et septembre 1987, document S/19085, annexe. 88 Ibid., quarante-troisième année, Supplément de janvier, février cr mars 1988, document S/19447 annexe 89 Ibid., quarante-quatrième.année, .\'upplémem de janvia, février et mars 1989, document S/20491. annexe. rité régionale, notamment refus d'utilisation d'un terri­ toire pou~ ai~er à la dés_tab~lisation de P.ays voisins et démocrattsat10n, en particulier tenue d'elcctions libres et _régulièr~s, ainsi qu~ démobilisation, rapatriement ou rémstallation volontaires des membres des forces irré­ gulières, comme prévu dans l'accord de Costa del Sol du 14 février 198()89, Conscient également que les engagements consacrés par l'accord de Guatemala87 forment un tout harmo­ nieux et indivisible, Notant avec salis/ action les efforts déployés à ce jour par le Secrétaire gé.néral pour favoriser le processus de paix en Amérique centrale, notamment en soutenant la mise en place de mécanismes appropriés pour vérifier le respect des dispositions de l'accord de Guatemala et de la déclaration conjointe adoptée par les présidents des pays d'Amérique centrale à leur réunion tenue en El Salvador le 14 février 198989, et en particulier de ce 4u'il est convenu avec le Nicaragua d'envoyer dans ce pays une mission d'observation des Nations Unies char­ gée de la vérification du processus électoral, 1 Loue la volonté de paix que les présidents des çays _d'Amériqu~· centrale o,rit manifestée en signant le , aout 1987 à C,uatcmala I accord sur le 'Processus à suivre pour instaurer une paix stable et durable en Amérique centrale'R7 et en adoptant par la suite des déclarations conjointes, en application de cet accord; 2. Exprime son plus ferme soutien à l'accord de Gua- 1 -:mala et aux dfrlarations conjointes; 3. Demande aux présidents de poursuivre leurs cf­ torts poui· instaurer une paix stable et durable en Amé­ n4ue centrale tï1 veillant au respect scrupuleux des engagements J?rlS aux termes de l'accord de Guatemala et des expressions de bonne volonté contenues dans la déclaration con1ointe du 14 février 1989; .. 4 .. Engase tous les Etats, en particulier ceux qui ont ~tablt des liens avec la région ou qui y ont des intérêts, a soutemr la volonté politique des pays d'Amérique c~ntralc d'appltqucr les dispositions de l'accord de Gu'.1temala ~t cle _la déclaration conjointe, et en parti­ cuiter les d1spos1t10ns en vertu desquelles les gou­ vernements de la région et d'ailleurs qui fournissent, ouvertement ou clandestinement une aide aux forces irrégulières ou aux mouvements insurrectionnels dans la région doivent mettre fin immédiatement à cette aide,. sauf lorsq~'il _s'agit de l'aide humanitaire qui contnbuc aux ohJect1fs de l'accord de Costa del Sol; 5. Apporte son soutien sans réserve au Secrétaire général pour qu'il poursuive sa mission de bons offices en consultation avec le Conseil de sécurité, à l'appui d,es gouverneme~ts des pays d'Amérique centrale qui s efforcent d'attemdre les ohjectifs énoncés dans l'ac­ cord de Guatemala; . 6. Prie le Secrétaire général de rendre compte régu­ ltèrement ~u ( 'onscil de sécurité des progrès réalisés dans l'apphcat 1 .in de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 2871' séance.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/638 (1989)
IntituléPrise d'otages (31 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/638(1989)
Texte intégral QUESTION DES PRISES D'OTAGES ET DES ENLÈVEMENTS Ul-dsion A sa 2872° séance, le 31 juillet 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'Question des prises d'otages et des enlèvements'. A la même séance, comme il avait été convenu lors des consultations préalables du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante, avant l'adoption de la réso­ lution 638 (1989)102: 'Alors que nous envisageons l'adoption du projet de résolution sur la question des pnses d'otages et des enlèvements103, nous nous réunissons dans le sombre contexte d'événements récents et de la péni­ ble nouvelle selon laquelle le lieutenant-colonel Hig­ gins, qui sert l'Organisation des Nations Unies dans le cadre de la mission de maintien de la paix au Liban, aurait été assassiné aujourd'hui. J'exprime le plein appui du Conseil de sécurité à la déclaration faite par le Secrétaire général hier, 30 juillet, à cet égard. 'Le Conseil fera une enquête plus poussée sur les événements d'aujourd'hui et prie instamment les in­ téressés d'agir avec raison, modération et le respect voulu pour la vie et la dignité humaines. Le Conseil estime qu'il lui faut adopter sans délai le projet de résolution qu'il a examiné en privé sur la question des prises d'otages et des enlèvements. 'Il est tragique de constater que nos efforts pour adopter un texte sur cette question coïncident avec les graves événements des derniers jours. 'Cela prouve sans l'omhre d'un doute qu'il nous faut souligner le besoin d'une action internationale effective sur la question des prises d'otages et des enlèvements. En vérité, l'expression de l'avis una­ nime du Conseil de sécurité contribuera, j'en suis sûr, à empêcher ces actes illégaux, criminels et cruels dans l'avenir.' Résolution 638 (1989) du 31 Julllel 1989 Le Conseil de sécurité, Profondément troublé par les nombreux cas de prise d'otages et d'enlèvement et par le fait que de nombreux otages sont incarcérés depms longtemps, Considérant que la prise d'otages et les enlèvements sont des délits qui préoccupent vivement tous les Etats et de graves violations du droit humanitaire internatio­ nal, étant donné les conséquences extrêmement préju­ diciables qu'ils ont pour les droits fondamentaux des victimes et de leurs familles et pour la promotion de relations amicales et de la coopération entre les Etats, 102 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua. trièmc année, 2872° séance, p:u. 1. 103 S/20757. 23 Rappelant ses résolutions 579 (1985) du 18 décembre 1985 et 618 ( 1988) du 29 juillet 1988, dans lesquelles il condamnait les prises d'otages et les enlèvements de toutes sortes, Ayant à l'esprit la Convention internationale contre la prise d'otages, adoptée le 17 décembre 1979104, la Convention sur la prévention et la répression des in­ fractions contre les personnes jouissant d'une protec­ tion internationale, y compris les agents diplomatiques, adoptée le 14 décembre 197310\ la Convention pour la répression d'actes illicites dirigés contre la sécurité de l'aviation civile, signée le 23 septemhre 19711116, la Convention pour la répression de la capture illicite d'aéronefs, signée le 16 décembre 19701117, et les autres conventions pertinentes, l. Condamne sans équivoque les prises d'otages et les enlèvements de toutes sortes; 2. Exige que soient immédiatement libérés sains et saufs tous les otages et toutes les personnes enlevées qui sont actuellement détenus, où que cc soit et par qui que cc soit; 3. Demande à tous les Etats d'user de leur influence politique, conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, pour obtenir que tous les otages et toutes les personnes enlevées soient libérés sains et saufs et empêcher les prises d'otages et les enlèvements; 4. Sait gré au Secrétaire général des efforts qu'il déploie pour obtenir que soient libérés tous les otages et toutes les personnes enlevées et l'inv11e à poursuivre ces efforts chaque fois qu'un Etat lui en fait la demande; 5. Adresse un appel à tous les Etats qui ne l'ont pas encore fait pour qu'ils envisagent de tkvenir parties à la Convention internationale contre la prise d'otages, à la Convention sur la prévention et la répression des infractions contre les personnes jouissant d'une protec­ tion internationale, y compris les agents diplomatiques, à la Convention pour la répression d'actes illicites diri­ gés contre la sécurité de l'aviation civile, à la Conven­ tion pour la répression de la capture illicite d'aéronefs et aux autres conventions pertinentes; 6. Demande instamment que soit encore renforcée la coopération internationale entre les Etats en vue de la mise au point et de l'adoption de mesures efficaces, conformes aux règles du droit international, destinées à faciliter la prévention et la répression des actes de prise d'otages et des enlèvements de toutes sortes, en tant que manifestations de terrorisme, et les poursuites contre leurs auteur~ Adoptée à /'u11a11imité à la 2872' séance. 104 Résolution 34/146 de l'Assemblée générnlc, annexe. 105 Résolution 3166 (XXVIII) de l'Assemblfr générale, annexe. 106 Nations lJuies, Rrnuil des Traités, vol. 474, n' 14118 107 Ibid., vol. HhO, 11' 1 2:125
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/639 (1989)
IntituléIsraël-Liban (31 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/639(1989)
Texte intégral les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité.' A sa 2873e séance, le 31 juillet 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/2074244)'. Résolution 639 (1989) du 31 Juillet 19119 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 21 juillet 198945, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 13 juillet 1989, adressée au Secrétaire général par le représentant du Liban46, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nou­ velle période intérimaire de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1990; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indé­ pendance du Liban à l'intérieur de ses frontières inter­ nationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énon­ cés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 197838, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978), 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre les con­ sultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement intéressées au sujet de l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité. Adoptée à l'unanimité à la 2873' séance. 44 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ tritme année, Supplément de juillet, aoüt et septembre 1989. 45 Ibid., document S/20742. 46 Ibid., docume•t.S/20733. 1() Décisions A la même séance, suite à des consultations entre les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante47 : 'Les membres du Conseil de sécurité notent avec un profond regret et avec tristesse que, au cours de la période couverte par le mandat actuel, la Force intérimaire des Nations Unies au Liban a subi de nouvelles pertes en vies humaines et a eu d'autres victimes à la suite de divers incidents graves survenus dans la zone où clic est déployée, dont le harcèlement de son personnel par divers groupes et forces armées. 'A cet égard, les membres du Conseil adressent leurs sincères condoléances et témoignages de sym­ (18thie aux Gouvernements rrlandais, norvégien et suédois et, par leur intermédiaire, aux familles des victimes et rendent hommage à la vaillance, au cou­ rage et à l'esprit de sacrifice dont ont fait pcuve tous les membres de la Force au service des idéaux de paix dans la région. 'Ils prennent note avec une vive préoccupation d'informations circulant aujourd'hui, selon les­ quelles le lieutenant-colonel Higgins a peut-être été assassiné au Lihan et, si ces informations devaient se révéler exactes, ils expriment leur indignation devant la perpétration d'un acte aussi cruel et criminel contre un officier au service de l'Organisation des Nations Unies dans une mission de maintien de la paix au Liban. Ils appellent l'attention sur la résolu- 1 ion 638 (1989) du Conseil de sécurité, adoptée cc matin, condamnent la prise d'otages et les enlève­ ments de toutes sortes et exigent que soient immédia­ tement libérés sains et saufs tous les otages et toutes les personnes enlevées qui sont actuellement déte­ nus, où que ce soit et par qui que ce soit. 'Etant donné la grave situation qui règne dans la zone d'opération de la Force, les membres du Conseil jugent important de réaffirmer leur profonde préoc­ cupation quant à la sûreté et la sécurité de son per­ sonnel qui est exposé à des menaces et à des dangers constants. 'Les membres du Conseil notent avec satisfaction que, comme il est indiqué dans le dernier rapport du Secrétaire général sur la Forcc45, 'd'importants ef­ forts ont été entrepris pour améliorer encore la sécu­ rité du personnel et des installations de la Force' au cours de la période couverte par le mandat actuel. 'Ils demandent à toutes les parties de faire tout leur possible pour renforcer d'une manière efficace la sécurité des membres de la Force et pour permet­ tre à cette dernière de s'acquitter de son mandat, tel qu'il est énoncé dans la résolution 425 ( 1978) du Conseil de sécurité.' A sa 287SC séance, le 15 août 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : lettre, en date du 15 août 1989, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire géné­ ral (S/2078944)'. 11 S/20758.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/640 (1989)
IntituléNamibie (29 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/640(1989)
Texte intégral 5. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'application de la pré­ sente résolution. Ad,,ptée à l'unanimité à la 284R séa11c,· Décisions Dans une lettre, en date du 21 février 198916, le Secrétaire général s'est référé au paragraphe 59 du nouveau rapport, en date du 23 janvier 1989, qu'il avait présenté concernant l'application des résolutions 435 (1978) et 439 (1978) du Conseil de sécurité relatives à la question de Namibie14 et a proposé au Conseil de sécurité que les diverses unités de l'élément militaire du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition soient composées de contingents fournis par les pays suivants : a) bataillons d'infanterie : Ban­ gladesh, Finlande, Kenya, Malaisie, Togo, Venezuela et Yougoslavie; b) observateurs militaires : Bangladesh, Finlande, Inde, Irlande, Kenya, Malaisie, Pakistan, Pa­ nama, Pérou, Pologne, Soudan, Tchécoslovaquie, Togo et Yougoslavie; c) unités de soutien logistique: Austra­ lie Canada Danemark Espagne Italie Pologne et R~yaume-Uni de Gran'de-'Bretag'ne et d'Irlande du Nord. Les unités de soutien logistique devraient aussi comprendre des éléments civils envoyés par la Républi­ que fédérale d'Allemagne et la Suisse. Le 23 février 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre17 dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 21 février 1989, concernant la composition de l'élément militaire du Groupe d'as­ sistance des Nations Unies pour la période de tran­ sition16 à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question au cours de consultations officieuses tenues les 22 et 23 février et ont approuvé les propositions contenues dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 24 mai 198918, le Secré­ taire général s'est référé à l'intervention qu'il avait faite devant le Conseil à l'occasion de consultations tenues le 11 mai 1989 au sujet de la situation en Namibie. li avait alors informé le Conseil que son représentant spécial en Namibie avait recommandé de porter à 1 000 au total le nombre de policiers de métier affectés au Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition et que, une fois achevés les préparatifs techniques voulus, il saisirait de nouveau le Conseil. Il a alors confirmé qu'il entreprendrait d'urgence des consultations à ce sujet et informerait notamment le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires du cout de l'opération, après quoi il se proposait d'envoyer en Namibie, à compter de la mi­ Juin, les 500 nouveaux policiers requis. Le 26 mai 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre19 dont la teneur ét.ait la suivante : 16 S/20479. 17S/20480. 18 S/20657. 19 S/20658. 4 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 24 mai 1989, concernant l'accroissement du nombre de policiers de métier affectés au Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition18 à l'attention des mem­ hres du Conseil de sécurité. lis ont examiné laques­ tion et approuvé la proposition contenue dans votre lettre.' A sa 2876• séance, le 16 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del' Afrique du Sud, del' An­ gola, du Cameroun, de Cuba, de l'Egypte, du Ghana, du Mali, du Nigéria, de la République-Unie de Tanza­ nie et de la Zambie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situat:ion en Namibie: 'Lettre, en date du 10 août 1989, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Ghana au~rès de l'Orgamsation des Nations Unies (S/207792 ); 'Lettre, en date du 10 août 1989, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Zimbabwe auErès de l'Organisation des Nations l lnies (S/20782 )'. A sa 2877• séance, le 17 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Burundi, du Guatemala, de l'Inde el. de l'Indonésie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2878• séance, le 18 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Nicara­ gua, de l'Ouganda et du Pakistan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la quest10n. A sa 2879• séance, le 21 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Congo, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Mauritanie et de la République fédérale d'Allemagne à :participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2880• séance, le 21 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan et du Zim­ babwe à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question Résolution 640 (1989) du 29 août 1989 Le Conseil de sécurité, Ayant procédé à l'examen critique du processus d'ap­ plication de la résolution 435 (1978) du 29 septembre 1978 depuis son début et notant avec préoccupation que les dispositions de ladite résolution ne sont pas toutes pleinement respectées, Préoccupé par les informations selon lesquelles la population civile serait l'objet de multiples actes d'inti­ midation et de harcèlement, notamment de la part des 20 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trit'rne année, Supplément de juillet. août et septembre 1989. éléments du Koevoet intégrés à la pnlice du Sud-Ouest africain, Conscient des efforts déployés par le Groupe d'~s~is­ tancc des Nations Unies pour la période de transition pour s'acquitter de sa mission en dépit des obstacles ainsi créés, Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions sur la question de Namibie, en J?articulier les résolutions 435 (1978), 629 (1989) du 16 Janvier 1989 et 632 (1989) du 16 février 1989, Réaffirmant que la résolution 435 (1978) doit être appliquée sous sa forme originale et définitive afin de garantir en Namibie les conditions voulues pour per­ mettre au peuple namibien de participer librement et sans intimidation au processus électoral, sous la super­ vision et le contrôle de l'Organisation des Nat10ns Unies, en vue de l'accession rapide du Territoire à l'indépendance, Rappelant et réaffirmant son profond attachement à la cause de la décolonisation de la Namibie au moyen d'élections libres et régulières organisées sous la super­ vision et le contrôle de l'Organisation des Nat10ns Unie~, ~u~que~Jes 1~ peuple namibien pourra participer sans mtlmidation 01 mgérence, 1. Exige que toutes les parties intéressées, en parti­ culier l'Afrique du Sud, se conforment rigoureusement aux dispositions des résolutions 435 (1978) et 632 (1989); 2. Exige également la dissolution de toutes les forces paramilitaires et indigènes et de tous les commandos, en particulier le Koevoet, ainsi que le démantèlement de leur état-major, comme le prévoit la résolution 435 (1978); 3. Demande au Secrétaire général d'examiner la situation actuelle sur Je terrain afin de déterminer si l'élément militaire du Groupe d'assistance des Nations Unies rour la période de transition a les moyens voulus pour s acquitter de la mission qui lui a été confiée aux termes des résolutions 435 ( 1978) et 632 ( 1989) et de tenir Je Conseil de sécurité informé; 4. Invite le Secrétaire général à déterminer si l'ef­ fectif des policiers de l'unité de contrôle est suffisant et à prendre les dispositions voulues pour le renforcer au besoin, dans la mesure qu'il jugera nécessaire, pour permettre au Groupe de s'acquitter efficacement de sa mission; 5. Prie le Secrétaire général, dans le cadre de la suP.ervision et du contrôle du processus électoral, de veiller à ce que tous les textes législatifs relatifs au processus électoral soient conformes aux dispositions du plan de règlement; 6. Prie également le Secrétaire général de veiller à ce que toutes les proclamations soient conformes aux normes internationalement acceptées pour l'organisa­ tion d'élections libres et régulières et, en particulier, à ce que la proclamation relative à l'assemblée consti­ tuante respecte aussi la volonté souveraine du peuple namibien; 7. Prie en outre le Secrétaire général de veiller à cc que les conditions d'accès de toutes les parties aux médias, en particulier à la radio et à la télévision, pour la diffusion d'informations concernant les élections obéissent aux exigences d'une rigoureuse impartialité; 5 8. Lanœ un appei à toutes les parties intéressées pour qu'elles coopèrent pleinement avec le Secrétaire général à l'application du plan de règlement; 9. Soutient sans réserve le Secrétaire général dans les efforts qu'il fait pour que J_a _résolution _4~5. (1978) soit appliquée sous sa forme ong_male et ~éf101t1ve_ et le prie de faire rapport au Conseil à la fm du mois de septemhre au plus tard sur l'application de la présente résolution; 10. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2881' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 21 février 198921, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité qu'il accédait à la demande des Gouvernements australien et néo-zélandais visant à ce que 15 militaires néo-zélan­ dais remplacent 15 militaires australiens dans l'unité du génie fournie au Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition. Le 15 septembre 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre22 dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 13 septembre 1989, concer­ nant la composition de l'élément militaire du Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition21 à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question et ont approuvé la proposition contenue dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 26 septembre 198923, Je Secrétaire général s'est référé à la déclaration qu'il avait faite lors des consultations tenues par Je Conseil le 16 août 1989 au sujet de l'accroissement du nombre de policiers de métier affectés au Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition qui serait porté à 1 500 et a confirmé au Conseil qu'il prenait des mesures urgentes pour assurer l'envoi en Namibie, au début d'octobre, des 500 nouveaux poli­ ciers requis. Le 28 septembre 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre24 dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 26 septembre 1989, concer­ nant l'accroissement du nombre de policiers de mé­ tier affectés au C:iroupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition23 à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question et approuvé la proposition contenue dans votre lettre ' Dans une note, en date du 29 septembre 198925, le Président du Conseil s'est référé au texte d'une lettre, en date du 28 septembre, qui lui avait été adressée par le Secrétaire général26 et a déclaré que, à la suite de 21 S/20847. 22 S/20848. 23 S/20871. 24 S/20872. 2~ S/20874.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/641 (1989)
IntituléTerritoires occupés par Israël (30 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/641(1989)
Texte intégral occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem, ainsi qu'aux autres territoires arabes occupés; 4. Décide de garder la situation à l'examen. Adoptée à la 2870' séance par 14 voix contre zéro, avec une abs­ tention (Etats-Unis d'Améri­ que). Décisions A sa 2883e séance, le 30 août 1989, le Conseil a décidé d'inviter le représentant d'Israël à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 29 août 1989, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2081744)'. A la même séance, en réponse à la demande, en date du 30 août 1989, de !'Observateur de la Palestine67, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée à !'Ob­ servateur de la Palestine et que celle-ci bénéficierait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règle­ ment intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 3 abstentions (Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord). Résolution 641 (1989) du 30 aoOt 1989 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 607 ( 1988) du 5 janvier 1988, 608 (1988) du 14 janvier 1988 et 636 (1989) du 6 juillet 1989, Ayant appris qu'Israël, Puissance occupante, a une fois de plus, au mépris de ces résolutions, expulsé cinq civils palestiniens le 27 août 1989, Gravement préoccupé par la situation dans les terri­ toires palestiniens occupés, Rappelant la Convention de Genève relative à la pro­ tection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 194966, en particulier ses articles 47 et 49, 1. Déplore qu'Israël, Puissance occupante, continue d'expulser des civils palestiniens; 67 Document S/20823, incorporé dans le compte rendu de la 2883' séance. 15 2. Demande à Israël d'assurer le retour immédiat et en toute sécurité dans les territoires palestiniens occu­ pés des personnes expulsées et de cesser immédiate­ ment d'expulser d'autres civils palestiniens; 3. Réaffirme que la Convention de Genève relative à la protection des Rersonnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949, s appliq_ue aux territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem, ainsi qu'aux autres territoires arabes occupés; 4. Décide de garder la situation à l'examen. Adoptée à la 2883• séance par 14 voix contre zt'ro, avec une abs­ tention (Etats-Unis d'Améri­ que). Décisions A sa 2887• séance. le o novembre 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, d'Israël et du Koweït à l?articiJ?er, sans droit de vote, à la discussion de la quest10n inlitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 3 no­ vembre 1989, adressée au Président du Conseil de sé­ curité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2094255)'. A la même séance, en réponse à la demande, en date du 6 novembre 1989, de l'Observateur de la Palestine68, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer au débat serait adressée à ]'Observateur de la Palestine et que celle-ci bénéficie­ rait des mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règle­ ment intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 3 abstentions (Canada. France, Royaume-l/11i de Grande-Bre­ tagne et d'lrla11de du Nord). A la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant de l'Algérie69, d'adresser une invitation à M. Clovis Maksoud en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire_ A sa 2888• séance, le 6 novembre 1989, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la République isla­ mique d']ran à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question. _____ ,. 68 Document S/20949, mcorporé dans le compte rendu de la 2887e séance. 69 Document S/20950, incorporé dans le compte rendu de la 2887e séance.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/642 (1989)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (29 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/642(1989)
Texte intégral LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ70 Décision A sa 2844e séance, le 8 février 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République is­ lamique d'Iran et de l'lraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situa­ tion entre l'Iran et l'lraq : rapport du Secrétaire général sur le Grour.e d'observateurs militaires des Nations Unies pour I Iran et )'Iraq (S/2044271)' Résolution 631 (1989) du 8 fivrler 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 ( 1987) du 20 juillet 1987 et 619 (1988) du 9 août 1988, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq, en date du 2 février 198972, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 598 (1987); b) De reconduire le mandat du Groupe d'observa­ teurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq pour une période de sept mois et vmgt-deuxjours, soit Jusqu'au 3û septembre 1989; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 598 (1987). Adoptée à l'unanimité à la 2844' séance. 70 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987 et 1988. 71 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trième année, Supplément de janvier, février et mars 1989. 72 Ibid., document S/20442. Décision A sa 2885• séance, le 29 septembre 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République is­ lamique d'Iran et de l'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situa­ tion entre l'Iran et !'Iraq: rapport du Secrétaire général sur le Grour.e d'observateurs militaires des Nations Unies pour l Iran et l'Iraq (S/2086273)'. Résolution 642 (1989) du 29 septembre 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988 et 631 (1989) du 8 fé­ vrier 1989,. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des ~ations Unies pour l'Iran et l'Iraq, en date du 22 septembre 198974, et prenant acte de!-. observations qui y sont formulées, Décide a) De demander à nouveau aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 598 (1987); b) De reconduire le mandat du Groupe d'observa­ teurs militaires des Nations Unies pour 11ran et !'Iraq pour une période de six mois, sott jusqu'au 31 mars 1990; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 598 ( 1 ()87). Adoptée à l'unanimité à la 2885' séance. 73 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trième année, Supplément de juillet, aoüt et septembre 1989. 74 Ibid., document sn0862. LA SITUATION CONCERNANT L'AFGHANISTAN75 Décisions A sa 2852• séance, le 11 avril 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Pakis­ tan et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation concernant l'Afghanistan : lettre, en date du 3 avril 1989, adressée au Président du Conseil de sécu- 75 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1988. 16 rité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de l'Afghanistan auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2056176)'. A sa 2853• séance, le 17 avril 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de Cuba, du Japon, de la Mongolie, de la République démocratique allemande, de la Turquie et du Yémen -- 76 Voir Documents officieLç du Conseil de sécurité, quarante-qua­ trième annü, Supplément d'avril. mai et juin 1989.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/643 (1989)
IntituléNamibie (31 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/643(1989)
Texte intégral consultations, les membres du Conseil avaient accédé à la demande du Secrétaire général visant à ce que le délai fixé pour la présentation du rapport que le Conseil l'avait prié d'établir au paragraphe 9 de sa résolution 640 (1989) du 29 août 1989 concernant la question intitulée 'La situation en Namibie', soit repoussé au 6 octobre 1989. Le 10 octobre 1989, le Secrétaire général a adressé au Président du Conseil une lettrc2' dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de me référer à la déclaration que j'ai faite lors des consultations que le Conseil a tenues le 29 septembre 1989 sur la situation en Namibie. J'avais alors appelé l'attention sur mon rapport du 23 janvier 19891 dans lequel j'avais suggéré, au para­ graphe 39, que, en ce qui concernait les élections qui devaient se tenir en Namibie, le nombre exact de scrutateurs nécessaires dépendrait des arrangements détaillés connexes qui, conformément à la proposi­ tion de règlement, seraient mis au point par mon représentant spécial et I' Administrateur général, dans le cadre de leurs fonctions respectives, une fois que le plan des Nations Unies aurait commencé à être appliqué. 'Un accord étant maintenant intervenu au sujet des textes législatifs qui régleront en détail la ma­ nière dont les élections se dérouleront, il est apparu que les premières estimations sur le nombre de scru­ tateurs nécessaires étaient trop basses. Dans ces conditions, et comme j'en ai informé le Conseil le 29 septembre, mon représentant spécial a été obligé de réexaminer la question et a recommandé qu'un nom-­ brc total de 1 395 scrutateurs soit prévu pour surveil­ ler les opérations de vote dans plus de 350 bureaux de vote dans tout le Territoire. 'J'ai également fait savoir au Conseil que, après avoir soigneusement examiné cette recommanda­ tion, j'étais parvenu à la conclusion que je n'avais d'autre possibilité que de l'accepter afin de faire en sorte que le Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition soit en mesure d'assurer efficacement la suP.ervision et le contrôle des élec­ tions. A cet égard, j'ai ajouté que, lorsque les travaux préparatoires de caractère technique seraient ache­ vés, je m'adresserais à nouveau au Conseil à ce sujet. 'Je voudrais maintenant confirmer que j'entre­ prends d'urgence des consultations sur la question, y compris la notification au Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires des mciden­ ces financières, et que je me propose ensuite d'envoyer en Namibie les 353 scrutateurs supplémen­ taires à partir de la mi-octobre. Ces scrutateurs se­ ront engagés pour une période d'un mois, le montant total des dépenses étant estimé à 3 millions de dollars environ qui, conformément au paragraphe 57 de mon rapport du 23 janvier, seront considérés comme des dépenses de l'Organisation devant être supportées par les Etats Membres conformément au paragra­ phe 2 de !'Article 17 de la Charte des Nations Unies. 26 S/20874, annexe. 27 S/20905. 6 'Je vous serais reconnaissant de bien vouloir por­ ter la question à l'attention des membres du Conseil de sécurité.' Le 17 octobre 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre28 dont la teneur était la suivante: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 10 octobre 1989, concernant l'augmentation du nombre des scrutateurs pour les élections ~ui doivent se tenir prochainement en Na­ mibie27 à I attention des membres du Conseil de sé­ curité. Ils ont examiné la question et ont approuvé la proposition contenue dans votre lettre. 'Les membres du Conseil de sécurité tiennent à ce que les dépènses du Groupe d'assistance des Nations UJ1ies pour la période de transition continuent d'être strictement contrôlées pendant cette période où des fonds de plus en plus importants sont prélevés sur les ressources destinées aux opérations de maintien de la paix.' A sa 2886• séance, le 31 octobre 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation en Nami­ bie : lettre,. en date du 18 octobre 1989, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Kenya auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/209082q)'. Résolution 643 (1989) du 31 octobre 1989 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes sur la question de Namibie, en particulier les résolutions 435 (1978) du 29 septembre 1978, 629 (1989) du 16 janvier 1989, 632 (1989) du 16 février 1989 et 640 (1989) du 29 août 1989, Réaffirmant aussi que le plan des Nations Unies pour l'indépendance de la Namibie, contenu dans la résolu­ tion 435 (1978), reste la seule base de règlement pacifi­ que de la question namibienne qui soit acceptée sur le plan international, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 6 octobre 1989 et son additif en date du 16 octobre 198930, Notant avec une profonde préoccupation que, une se­ maine avant la date prévue pour les élections en Nami­ bie, les dispositions de la résolution 435 ( 1978) ne sont pas encore toutes pleinement respectées, Notant les progrès réalisés jusqu'à maintenant dans l'application du plan de règlement et les obstacles qui s'y opposent encore, ainsi que les efforts que déploie le Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition pour s'acquitter de ses responsabilités, Réaffirmant la responsabilité juridique que l'Organi­ sation des Nations Unies continue d'assumer à l'égard 28 S/20906. 29 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua- 1rième annt!e, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1989. 10 Ibid., dornrnent~ S/20883 et Add. l. de la Namibie jusqu'à ce qu-: le p~uptl: n11!.ibieo ait accédé pleinement à l'indépcndanœ nat10x.a1c, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secré­ taire général et son additif; 2. Soutient sans réserve le Secrétaire général dans les efforts qu'il fait pour que la résolution 4~5. (1978) soit pleinement appliquée sous sa forme ongmale et définitive; 3. Affirme qu'il est fermement résol':' _à applique~ l!l résolution 435 (1978) sous sa forme ongu~ale et déf1m­ tive afin de garantir la tenue d'élections hbres et régu­ lières en Namibie sous la supervision et le contrôle de l'Organisation des Nations Unies; 4. Réaffirme son engagement, dans l'exercice ~e la responsabilité juridique que l'Organisation contmue d'assumer à l'égard de la Namibie jusqu'~ rindépen­ dance, de veiller à ce que le peuple nam1_b1e:n p~usse exercer librement et effectivement ses dr01ts mahéna­ bles à l'autodétermination et à une indépendance na­ tionale véritable conformément aux résolutions 435 (1978) et 640 (1989); 5. Exige que toutes les parties intéressées, en parti­ culier l'Afrique du Sud, se conforment immédiatement, pleinement et rigoureusement aux dispositions des ré­ solutions 435 (1978), 632 (1989) et 640 (1989); 6. Exige à nouveau la dissolution complète de toutes les forces paramilitaires et indigènes et de tous les commandos qui subsistent encore, en particulier le Koevoet et la force territoriale du Sud-Ouest africain, ainsi que le démantèlement complet de leur état-major, et d'autres entités liées à la défense comme le prévoient les résolutions 435 (1978) et 640 (1989); 1. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses ef­ forts pour assurer le remplacement immédiat des mem­ bres restants de la Force de défense sud-africaine conformément à la résolution 435 (1978); 8. Exige que soient abrogées immédiatement toutes les lois et dispositions restrictives et discriminatoires restantes de nature à emfêcher la tenue d'élections libres et ré~ulières et qu'i ne soit promulgué aucune nouvelle 101 de ce type, et fait sienne la position du Secrétaire général telle qu'exprimée dans son rapport, à savoir que la proclamation AG 8 doit être abrogée; 9. Invite le Secrétaire général à examiner en perma­ nence si l'effectif des policiers de l'unité de contrôle est suffisant, en vue de prendre les dispositions voulues pour le renforcer au besoin, dans la mesure qu'il jugera nécessaire, afin de permettre au Groupe d'assistance des Nations Unies pour la période de transition de s'acquitter efficacement de sa mission; 10. Exige que la police du Sud-Ouest africain coo­ père pleinement avec l'unité de contrôle du Groupe à l'exécution des tâches qui ont été confiées à cette der­ nière au titre du plan de règlement; 11. Charge le Secrétaire général de faire en sorte que toutes les dispositions nécessaires soient prises conformément au plan de règlement pour sauvegarder l'intégrité territoriale et la sécurité de la Namibie de manière à assurer une transition pacifique vers l'indé­ pendance nationale et pour aider l'assemblée consti­ tuante à s'acquitter des responsabilités qui lui incom­ bent au titre du plan de règlement; 7 12. Pne le Sc~rctaire général d'élaborer des plans appropriés pour mobiliser une assistance ~ans tous les domames, y compns des ressources techmques, ~a_té­ rielles et financières, à l'intention du peuple nam1b1en durant la période comprise entre l'élection de l'assem­ blée constituante et l'accession à l'indépendance; 13. Lance un pressant appel aux Etats Membres, aux organismes des Nations Unies et aux organisations in­ tergouvernementales et no1_1 g'?uvernementales p~ur qu'ils fournissent, en coordmatlon avec le Secrétaire général, un appui financier, matériel et technique géné­ reux au peuple namibien, tant pendant la période de transition qu'après l'indépendance; 14. Décide que, si les dispositions pertinentes de la présente résolution ne sont pas respectées, le Conseil de sécurité se réunira selon les besoins avant les élec­ tions pour examiner la situation et envisager les me­ sures appropriées qu'il convient de prendre; 15. Prie le Secrétaire général de faire rapport dès que possible sur l'application de la présente résolution; 16. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 2R86' séana. Décisions Le 3 novembre 1989, suite à des consultations, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Consei131: 'Le Conseil de sécurité déplore que l'Afrique du Sud ait déclenché une fausse alerte le 1 •• novembre 1989 en prétendant que des forces de la South West Afriea People's Organization avaient traversé la frontière entre l'Angola et la Namibie. 'Le Conseil se déclare profondément préoccupé par cet incident ainsi que par les répercussions que pourrait avoir sur les élections la réaction initiale de l'Afrique du Sud. Il demande par conséquent à l'Afrique du Sud de s'abstenir désormais de tels actes. 'Le Conseil félicite vivement le Groupe d'assis­ tance des Nations Unies pour la période de transition d'avoir agi promptement pour clarifier la situation et pour établir que les allégations susvisées étaient dé­ nuées de tout fondement. 'Le Conseil demande à toutes les parties d'hono­ rer leurs engagements conformément au plan de rè­ glement. 'Le Conseil réaffirme qu'il soutient sans réserve le Secrétaire général et son représentant spécial et qu'il est résolu à faire en sorte que la résolution 435 (1978) soit pleinement appliquée sous sa forme originale et définitive.' A sa 2893• séance, le 20 novembre 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation en Nami­ bie: nouveau rapport du Secrétaire général concernant l'application de la résolution 435 (1978) du Conseil de sécurité relative à la question de Namibie (S/2096729)'. H S/20946.
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/644 (1989)
IntituléAmérique centrale (7 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/644(1989)
Texte intégral (El Salvador) le 14 février 198989 et à Tela (Hondu­ ras) le 7 août 198994• 'Les membres du Conseil de sécurité, ayant à l'es­ prit la résolution 637 ( 1989) du Conseil sur le proces­ sus de paix en Amérique centrale, se félicitent également de votre intention de consulter le Conseil et de le tenir pleinement et régulièrement au fait des mesures visant à promouvoir le processus de paix en Amérique centrale.' A sa 2890• séance, le 7 novembre 1989, le Conseil a examiné la 4uestion intitulée 'Amérique centrale : efforts de paix --rapport du Secrétaire général (S/2089595)'. Résolution 644 (1989) du 7 novembre 1989 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 617 ( 1989) du 27 juillet 1989, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 11 octobre 198996; 2. Décide de constituer immédiatement, sous son autorité, un groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale et prie le Secrétaire général de prendre à cette fin toutes les mesures nécessaires, conformément au rapport susmentionné, en ayant pré­ sente à l'esprit la nécessité de continuer à veiller de près aux dépenses en cette période où les demandes de ressources pour des opérations de maintien de la paix sont de plus en plus nombreuses; 3. Décide également que, sauf indication contraire du Conseil de sécurité, le Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale sera créé pour une période de six mois; 4. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de tous faits nouveaux. Adoptée à/ 'unanimité à la 2890' séance. Décisions A la même séance, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil97 : 'Les membres du Conseil de sécurité réaffirment leur plein appui au Secrétaire général dans les efforts qu'il déplme pour aider les gouvernements des pays 95 Ibid., Supplément d'octobre, novembre et décembre 1989. 96 Ibid., document S/20895. 97 S/20952. 22 d'Amérique centrale à atteindre les objectifs énoncés dans l'accord de Guatemala, en date du 7 août 198787, et dans les déclarations conjointes signées par la suite conformément à cet accord. En cc qut concerne l'examen éventuel de la prorogation du mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Améri­ que centrale, ils veulent être certains que la présence du Groupe d'observateurs continuera de contribuer activement à la réalisation d'une paix ferme et dura­ hie en Amérique centrale.' Dans une lettre, en date du 16 novembre 198998, le Secrétaire général s'est référé au paragraphe 22 de son rapport du 11 octobre 1989%, dans lequel il avait indiqué que, kHsqu'il aurait consulté les parties, il demanderait au Conseil de sécurité d'approuver les prûpositions relatives à la composition du Groupe d'ob­ servateurs des Nations Unies en Amérique centrale. Ayant achevé ses consultations avec les parties, le Secrétaire général proposait au Conseil que les pays suivants fournissent du personnel au Groupe d'obser­ vateurs: a) observateurs militaires: Canada, Colombie, Espagne, Îrlande et Venezuela; b) unités logistiques : Canada et Vcncrncla, li proposait aussi que les unités logistiques comprennent du personnel civil mis au ser­ vice du Groupe d'ohservatcurs par la République fédé­ rale d'Allemagne Le 21 novcmhre 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettrcQQ dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 16 novembre 1989, concer­ nant la composition du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique eentrale98 à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question et ont approuvé les p10positions conte­ nues dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 16 novembre 1989100• le Secrétaire général a informé le Conseil de son intention de nommer, avec l'assentiment du Conseil, le général de division Agustin Quesada G6mez (Espagne) chef du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies en Amérique centrale. Le 21 novembre 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre101 dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 16 novembre 1989, concer­ nant la nomination du chef du Groupe d'observa­ teurs militaires des Nations Unies en Amérique centrale100 à l'attention des membres du Conseil de sécurité,, Ils ont examiné la question et ont approuvé la proposition contenue dans votre lettre.' 98 S/20979 99 S/20980 1 oo S/2098 1. 101 S/2098?
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/645 (1989)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (29 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/645(1989)
Texte intégral tions Unies chargé de la surveillance de la trêve cinq observateurs militaires. Le Secrétaire général a égale­ ment déclaré que l'effectif de l'Organisme serait main­ tenu au niveau maximal autorisé de 298 officiers, étant donné que les 10 gouvernements qui lui fournissent ~es observateurs militaires avaient tous accepté de rédmre leurs contingents d'une personne, ce qui permettait d'accepter les offres de la Chine et de la Suisse tout en évitant que les effectifs de l'Organisme dépassent le niveau maximal autorisé. Le Secrétaire général a aJou­ té 9.ue les gouvernements des pays dans lesquels I Or­ ganisme était déployé avaient eux aussi été consultés et 9u'ils avaient tous fait savoir qu'ils acceptaient la modi­ fication qu'il était proposé d'apporter à sa composition. Le 21 novembre 1989, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lcttrc11 dont la teneur était la suivante: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que j'ai porté votre lettre, en date du 15 novembre 1989, concer­ nant la modification de la composition de )'Orga­ nisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve52 à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Ils ont examiné la question et ont ar,prouvé les propositions contenues dans votre lettre.· A la 2894e séance, le 22 novembre 1989, suite à des consultations avec les membres du Conseil. le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil54 : 'Les membres du Conseil de sécurité expriment leurs profondes indignation et consternation devant l'assassinat de M. René Moawad, président de la République libanaise, aujourd'hui à Beyrouth. Ils expriment leur sympathie et leurs condoléances à la famille du Président défunt, au chef du Gouverne­ ment et au peuple libanais. 'Les membres du Conseil condamnent résolument cet acte terroriste, lâche et criminel, qui constitue une attaque contre l'unité du Liban, les processus démocratiques et le processus de réconciltation na­ tionale. 'Les membres du Conseil rappellent leur déclara­ tion du 7 novembre 198951 et réaffirment leur appui aux efforts entrepris par le Haut Comité tripartite de la Ligue des Etats arabes et à l' Accord de Taïf. Ceux­ ci demeurent la seule base pour la garantie de la pleine souveraineté, de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale du Liban. 'Les membres du Conseil réitèrent leur appel du 7 novembre à toutes les composantes du peuple liba­ nais pour poursuivre le processus de réalisation des objectifs que sont la restau:ation de l'Etat libanais et l'établissement d'institutions rénovées, processus qui avait commencé avec l'élection du président Moawad et la dési~nation du premier ministre Sélim El-Hoss. Les institutions démocratiques libanaises doivent être résolument soutenues et le processus de récon­ ciliation nationale doit se poursuivre. C'est la seule manière de rétablir pleinement l'unité nationale liba­ naise. 'Les membres du Conseil réaffirment solennelle­ ment leur soutien à )'Accord de Taïf ratifié par le Parlement libanais le 5 novembre 1989. A ce sujet, 53 S/20978. 54 S/20988. 12 ils exhortent tous les Libanais à faire preuve de mo­ dération, à œuvrer à nouveau d'urgence en vue de la réconciliation nationale et à manifester leur attache­ ment aux processus démocratiques. 'Les membres du Conseil de sécurité sont convain­ cus que tous ceux qui cherchent à diviser le peuple libanais par des actes de violence lâches, crimmels et terroristes ne peuvent parvenir à leurs fins et ne doivent pas y parvenir.' A sa 2895• séance, le 29 novembre 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/2097655)'' Résolution 645 (1989) du 29 novembre 1989 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nation~ Unies chargée d'observer le dégage­ ment56, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité, en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une au­ tre période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1990; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1971). Adoptée d l'unanimité d la 2895' séanct. Décisions A la même séance, suite à l'adoption de la résolution 645 (1989), le Président a fait la déclaration suivante57: 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, je suis autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement56 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure poten­ tiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette 55 Voir DocumentI officiels du Conseil de sécurité, quaranre-qua- 1rième année,. SupplémeTII d'octobre, novembre et düembre 1989. 56 ibid., documen:· S/20'17(, 1 S/2099!
OrganeCSNU
Année1989
CôteS/RES/646 (1989)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/646(1989)
Texte intégral 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1989, le stationnement à Cliypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des pro,$rès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'apphcation de la présente résolution le 30 novembre 1989 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité à la 2868 séance. Décisions A la même séance, suite à l'ador.tion de la résolution 634 (1989), le Président du Conseil a fait la déclaration suivante82 : 'Les membres du Conseil de sécuri\é se félicitent des pourparlers directs engagés en août 1988 sous les auspices du Secrétaire général dans le contexte de sa mission de bons offices à Chypre et réaffirment leur soutien à ces pourparlers. Ils rendent hommage au Secrétaire général et à son représentant spécial pour les efforts inlassables qu'ils déploient afin de réaliser des progrès. 'Les membres du Conseil notent que 25 années se sont écoulées depuis la création de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chy­ pre. Ils regrettent qu'il n'ait pas été possible, au cours de cette période, de parvenir à un règlement négocié du problème de Chypre sous tous ses aspects. 'Considérant l'étape importante où sont actuelle­ ment les pourparlers, les membres du Conseil enga­ gent les deux parties à redoubler d'efforts, à faire preuve de souplesse et à apporter leur soutien et leur coopération sans réserve aux efforts déployés par le représentant spécial du Secrétaire général à Chypre pour parvenir à un règlement négocié, juste et du­ rable. 'Les membres du Conseil constatent aussi avec une profonde satisfaction que des positions militaires ont été évacuées récemment et prient instamment les deux parties d'envisager de prendre, en collaboration avec des autorités de l'Organisation des Nations Unies, d'autres mesures visant à réduire la tension, à prévenir les incidents et à créer une atmosphère de bonne volonté ainsi qu'à maintenir un climat favora­ ble à un règlement. 'Les membres du Conseil notent que le Secrétaire général a l'intention de rencontrer les deux parties à la fin du mois de juin et espèrent comme lui que celte réunion sera fructueuse. Ils lancent un appel aux parties en cause pour qu'elles coopèrent avec le Secrétaire général en vue de réaliser des progrès substantiels sur la voie d'un règlement globaf.' A sa 2898e séance, le 14 décembre 1989, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la 82 S/20682. 18 Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation 3 Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/21010 et Add.183)'. A la même séance, le Cons~il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Koray en vertu de l'article 19 du règlement intérieur provisoire. Résolution 646 (1989) du 14 décembrt' 1989 Le Conseil' de sérnh.tJ, Prenaftt acte du rapport du Secr~taire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre, en date des 7 et B décembre 198984, Prenant également acte du fait que le Secrétaire géné­ ral a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois Je stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le (iouvcrnement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de ma1i1tcnir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1989 Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions perti­ nentes, l. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le l'i juin 1990, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par •,a résolution 186 ( 1964); 2. Prie le Secré:lairc général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des pro~rès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le 31 mai 1990 au plus iard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité à la 28'JBL séance. Décision A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Consei185 : 'Les membres du Conseil de sécurité prennent acte du rapport du Secrétaire général82 sur l'opéra­ tion des ~ations Unies à Chypre et déclarent qu'ils appuient sans réserve les efforts soutenus que le Se­ crétaire général déploie dans la poursuite de l'initia­ tive lancée en août 1988. 'Les membres du Conseil rappellent la déclaration faite en leur nom par le Président du Conseil le 9 juin 198982, dans laquelle ils exprimaient le regret qu'il n'ait gas été possible, au cours des 25 années et plus 9_ui s étaient écoulées depuis la création de la Force 83 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua- rritme année, Supplément d'octobre, novembre et déct:mbre 1989. 84 Ibid., documents S/21010 et Add. l. g, S/21026
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/627 (1989)
IntituléCour internationale de Justice (9 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/627(1989)
Texte intégral Deuxième partie. -Autres questions examinées par le Conseil de slcurité COUR INTERNATIONALE DE JUSTJCE113 A -Date de l'élection destinée à pou'oir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice Décision A sa 283se séance, le 9 janvier 1989, le Conseil a examiné la question intitulée 'Date de l'élection desti­ née à pourvoir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice ( S/20340111)'. Résolution 627 (1989) du 9 Janvier 1989 Le Conseil de sécurité, Apprenant avec regret le décès de M. Nagendra Singh, juge à la Cour internationale de Justice, survenu le 11 décembre 1988, Constatant que, de ce fait, il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non 113 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1946, 1948, 1949, 1951, 1953, 1954, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1963, 1965, 1966, 1969, 1972, 197'i, 1978, 1980, 1981, 1982, 1914, 1985 et 1987. Il◄ Voir Doc-ents officiels du Conseil de sécurité, quarante-qua trième année, Supplément de janvier, février et mars 1989. 26 encore accomplie du mandat du juge décédé et qu'il convient de pourvoir à ce siège conformément aux dis­ positions du Statut de la Cour, Notant que, conformément aux dispositions de !'Ar­ ticle 14 du Statut, la date de l'élection destinée à pour­ voir à ce siège doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l'élection destinée à pourvoir au siège vacant aura lieu le 18 avril 1989 à une séance du Conseil de sécurité ainsi qu'à une séance del' Assemblée géné­ rale lors de sa quarante-troisième session. Adoptée à l'unanimité à la 2838' séance. B. -Election d'un membre de la Cour internatiornlle de Justice Décision Le 18 avril 1989, le Conseil de sécurité, à sa 2854• séance, et l'Assemblée générale, à la 91e séance de sa quarante-troisième session, ont élu M. Raghunandan Swarup Pathak (Inde) à la Cour internationale de Jus lice afin de J?OUrvoir au siège devenu vacant par suite du décès du Juge Nagendra Singh.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/647 (1990)
IntituléAfghanistan-Pakistan (11 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/647(1990)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/648 (1990)
IntituléIsraël-Liban (31 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/648(1990)
Texte intégral Résolution 648 (1990) du 31 janvier 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 25 janvier 199014, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 11 janvier 1990, adressée au Secrétaire général par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies15, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, l. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nou­ velle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1990; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indé­ pendance du Liban à l'intérieur de ses frontières inter­ nationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énon­ cés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 197816, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réafjïrme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses con­ sultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Adoptée à l'unanimité à la 2906' séance. Décision A sa 2925e séance, le 31 mai 1990, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/2130517)'. 14 Ibid., document S/21102. 15 Ibid., document S/21074. 16 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-huitième an­ née 7 Supplément de janvier, février et mars 1978, document S/12611. 1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990_ 3 Résolution 655 (1990) du 31 mai 1990 Le Conseil de sécurilé, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment 18, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une au­ tre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1990; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (197:1) Adoptée à l'unanimité à la 2925' séance. Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 655 ( 1990), le Président a fait la déclaration suivante19 : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement 18 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure poten­ tiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire génfaal reflète les vues du Conseil de sécurité.' A sa 2931e séance, le 31 juillet 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/21406 et Add. l et Corr. l2°)'. Résolution 659 (1990) du 31juillt-11990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 ( 1982) du 5 juin 1982, 509 ( 1982) du 6 juin 1982 et 520 ( 1982) 18 Ibid., document S/21:105. 19 S/21338. 20 Voir Documents officiels du Conseil de sérnrité, quaran1e-ci11- quièmc année, Supplément de juillet, août et septembre 1990.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/649 (1990)
IntituléChypre (12 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/649(1990)
Texte intégral LETTRE, EN DATE; DU 2 fÉVRIER 1990,, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SECURITE PAR LE REPRESENTANT PERMANENT DE CUBA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décisions A sa 2907e séance, le 9 février 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'Lettre, en date du 2 février 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de Cuba auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2112047)'. A la même séance, le Président (Cuba) a fait une déclaration de procédure, indiquant qu'il avait décidé d'invoquer l'article 20 du règlement intérieur provisoire et de renoncer à la présidence pour l'examen de la question inscrite à l'ordre du jour, le représentant du membre suivant dans l'ordre alphabétique anglais devant le remplacer (Yémen démocratique1). 47 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quara/1/c-cinquièmc année, S11pplémc111 de janvier, fémà et mars 1990. LA SITUATION À CHYPRE48 Décisions Le 22 février 1990, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a publié en leur nom la déclaration suivante49 : 'Rappelant la déclaration que le Président a faite en leur nom le 14 décembre 198950, les membres du Conseil remercient le Secrétaire général de son compte rendu sur l'état actuel de sa mission de bons offices concernant Chypre et expriment leur plein appui aux efforts qu'il déploie pour aider les deux communautés à parvenir à une solution juste et du­ rable. 'Les membres du Conseil insistent sur l'impor­ tance qu'ils attachent à un règlement rapide et négo­ cié du problème chypriote. 'Les membres du Conseil se réjouissent que les dirigeants des deux parties à Chypre aient accepté l'invitation du Secrétaire général à s'entretenir avec lui pour une session prolongée à partir du 26 février 1990 afin d'achever l'élaboration des grandes lignes d'un accord global, comme convenu en juin 1989. 'Les membres du Conseil engagent les dirigeants des deux parties à faire preuve de la bonne volonté et de la souplesse nécessatres et à coopérer pleinement avec le Secrétaire général afin que ces pourparlers fassent faire un grand pas en avant aux efforts de règlement du problème chypriote. 48 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988 et 1989. 49 S/21160. so Voir Résolutions et décisions du Conseil de sécurité, 1989, p. 18. 10 'Les membres du Conseil prient le Secrétaire gé­ néral de faire rapport au Conseil à l'issue de la réu­ nion prévue afin de les informer des résultats obtenus et de leur présenter l'analyse qu'il pourra faire de la situation à cc moment-là.' A sa 2909e séance, le 12 mars 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur sa mission de bons offices à Chypre (S/2118351)'. Résolution 649 (1990) du 12 mars 1990 Le Conseil de sécurilé, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général, en date du 8 mars 199052, sur la réunion qui a récemment eu lieu entre les dirigeants des deux communautés à Chypre, ainsi que son analyse de la situation, Rappelant ses résolutions pertinentes relatives à Chy­ pre, Rappelant également la déclaration faite par le Prési­ dent du Conseil le 22 février 199049 par faquelle il a engagé les dirigeants des deux communautés à faire preuve de la bonne volonté et de la souplesse néces­ saires et à coopérer avec le Secrétaire général afin que les pourparlers fassent faire un grand pas en avant aux efforts de règlement du problème chypriote, Regrettant que, plus de vingt-cinq ans après la créa­ tion de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, il n'ait pas encore été possible de 51 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarant,·· cin~uième année, Supplément de janvier, février et mars 1990. 5 Ibid., dornment S.121183. parvenir à un règlement négocié du problème chypriote sous tous ses aspects, Préoccupé de constater que, lors de la réunion qui a eu lieu récemment à New York, il n'a pas été possible de parvenir à des résultats quant à l'élaboration concer­ tée des grandes lignes d'un accord global, 1. Réaffirme en particulier sa résolution 367 (1975) du 12 mars 1975 ainsi que son appui aux accords de haut niveau conclus en 197753 et 197954 entre les dirigeants des deux communautés, dans lesquels ceux-ci se sont engagés à créer une République fédérale de Chypre qui serait bicommunautaire et qui préserverait l'indépen­ dance, la souveraineté, l'intégrité territoriale et le non­ alignement du pays et exclurait l'union complète ou partielle avec tout autre pays ainsi que toute forme de partage ou de sécession; 2. Exprime son plein appui aux efforts que le Secré­ taire général déploie actuellement dans l'accomplisse­ ment de sa mission de bons offices concernant Chypre; 3. Engage les dirigeants des deux communautés à poursuivre les efforts qu'ils ont entrepris en vue de parvenir librement à une solution mutuellement ac­ ceptable prévoyant la création d'une fédération qui soit bicommunautaire en ce qui concerne les aspects consti­ tutionnels et bizonale en ce qui concerne les aspects territoriaux, conformément à la présente résolution et aux accords de haut niveau de 1977 et 1979, et à coopé­ rer avec le Secrétaire général, sur un pied d'égalité, afin d'achever d'urgence, pour commencer, l'élaboration des grandes lignes d'un accord global, comme convenu en juin 1989; 4. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices afin que des progrès soient réalisés le plus rapidement possible et, à cette fin, d'aider les deux communautés en faisant des suggestions en vue de faciliter les échanges de vues; 5. Demande aux parties intéressées de s'abstenir de tout acte qui pourrait aggraver la situation; 6. Décide de rester activement saisi de la situation et des efforts en cours; 7. Prie le Secrétaire général d'informer le Conseil de sécurité, dans le rapport qu'il doit lui présenter le 31 mai 1990 au plus tard, des progrès réalisés en ce qui concerne la reprise des pourparlers intensifs et l'élabo­ ration concertée des grandes lignes d'un accord global conformément à la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 2909' séance. Décisions A sa 2928• séance, le 15 juin 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Na­ tions Unies à Chypre (S/21340 et Add.155)'. 53 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-deuxième an­ née, Supplément d'avril, mai et juin 1977, document S/12323. 54 Ibid., trente-quatrième année, Supplément d'avril, mai et juin 1979, document S/13369, par. 51. 55 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-cin­ quième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990. 11 A la même séance, le Cons~il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Koray, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 657 (1990) du 15 juin 1990 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre, en date des 31 mai et 13 juin 199056, Prenant également acte du fait que le Secrétaire géné­ ral a recommandé que le Conseil prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1990, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions perti­ nentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1990, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le 30 novembre 1990 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité tl la 2928' séance. Décisions A la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 657 (1990), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil57 : 'Les membres du Conseil rappellent la résolution 649 (1990) du 12 mars 1990 et d'autres résolutions pertinentes du Conseil. Ils expriment de nouveau le regret que, plus de vingt-cinq ans après la création de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, il n'ait pas encore été possible de parvenir à un règlement négocié du problème chy­ priote sous tous ses aspects. Ils réaffirment leur plein appui aux efforts que le Secrétaire général déploie actuellement dans l'accomplissement de sa mission de bons offices concernant Chypre. 'Les membres du Conseil rappellent également la déclaration faite par le Président le 30 mai 1990 concernant les operations de maintien de la paix des 56 Ibid., documents S/21340 et Add. l. 57 S/21361.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/650 (1990)
IntituléAmérique centrale (27 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/650(1990)
Texte intégral Décision A sa 2961• séance, le 28 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République is­ lamique d'Iran et de l'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situa­ tion entre l'Iran et l'Iraq : rapport du Secrétaire général sur le Grour,e d'observateurs militaires des Nations Unies pour l Iran et !'Iraq (S/2196075)'. Résolution 676 (1990) du 28 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988, 631 (1989) du 8 février 75 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément d'octobre, novembre el décembre 1990. 1989, 642 (1989) du 29 septembre 1989, 651 (1990) du 29 mars 1990 et 671 (1990) du 27 septembre 1990, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur IL: Groupe d'observateurs militaires des Nations Uni..:s pour l'Iran et l'lraq, en date du 23 novembre 199076, et prenant acte des observations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger pour une nouvelle période de deux mois, soit jusqu'au 31 janvier 1991, le mandat du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'lraq, comme le recommande le Secré­ taire général; 2. Prie le Secrétaire général de présenter au mois de janvier 1991 un rapport sur les nouvelles consultations qu'il aura eues avec les parties au sujet de l'avenir du Groupe d'observateurs militaires ainsi que ses recom­ mandations sur la question. 76 Ibid., document S/21960. Adoptée à l'unanimité à la 2961' séance. AMÉRIQUE CENTRALE: EFFORTS DE PAIX77 Décision A sa 2913• séance, le 27 mars 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale : efforts de paix -rapport du Secrétaire général (S/2119478)'. Résolution 650 (1990) du 27 mars 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989 et 644 (1989) du 7 novembre 1989, Réitérant son soutien au processus de paix en Améri­ que centrale et félicitant les erésidcnts des pays d' Amé­ rique centrale des efforts qu ils ont déployes et qui sont concrétisés par les accords qu'ils ont conclus, Demandant instamment à toutes les parties de respec­ ter les engagements qu'elles ont pris en vertu de ces accords, en particulier ceux qui ont trait à la sécurité régionale, et réitérant son plein appui à la mission de bons offices du Secrétaire général dans la région, Notant avec satisfaction les efforts que le Secrétaire général a entrepris jusqu'ici en faveur du processus de paix en Amérique centrale, y compris ceux qu'il conti­ nue de déployer pour promouvoir la démobilisation, la réinstallation et le rapatriement librement consentis, comme il ressort de son rapport du 15 mars 199079, 77 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1989. 7R Voir Documcnls oj]iciels du Conseil de séw,ité, quarante ciniuième année, Supplément de janvier, février el mars 1990. 7 Ibid., document S/21194. 15 1. Approuve le rapport du Secrétaire général; 2. Décide d'autoriser provisoirement, conformé­ ment audit rapport, l'élargissement du mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale et l'adjonction de personnel armé à ses dfec­ tifs, afin qu'il puisse jouer un rôle dans la démobilisa­ tion librement consentie des membres de la résistance nicaraguayenne; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de tous faits nouveaux concernant l'application de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 29Jr séance Décisions Dans une lettre, en date du 29 mars 199080, le Secré­ taire général s'est référé au paragraphe 20 et à l'alinéa a du paragraphe 25 de son rapport du 11 octobre 198981, dans lequel il avait présente ses propositions concer­ nant l'organisation du Groupe d'observateurs des Na­ tions Unies en Amérique centrale et indiqué que, lorsqu'il aurait consulté les cinq gouvernements concer­ nés, il demanderait l'assentiment du Conseil touchant la composition de l'élément militaire du Groupe d'ob­ servateurs. Il rappelait que, comme le Conseil en avait été informé82, le personnel militaire du Groupe d'obser­ vateurs était fourni à ce stade par le Canada, la Colom­ bie, l'Espagne, l'Irlande et le Venezuela, cependant que la République fédérale d'Allemagne fournissait du pcr- so S/21232. 81 /)ucumenls officiels du Conseil de sécurité, q1111r11ntc-q11,um•,,,, annt't', Supplémem d'ocrol re, novemhn: e, tiécemh1 · , W/Y, JoçuI11 '11t S/20895. 82 Voir Résolutions et décisions du Conseil de sécurité, 1989, p. 22.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/651 (1990)
IntituléIraq Iran (République islamique d') (29 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/651(1990)
Texte intégral LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ68 Décisions A sa 2908• séance, le 27 février 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation entre l'Iran et l'lraq'. A la même séance, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil69 : 'Le Conseil remercie le Secrétaire général des informations qu'il lui a fournies au sujet de la situa­ tion entre l'Iran et l'Iraq et de l'approche inté$rée qu'il a adoptée touchant les modalités, l'ordre du 1our et le calendrier d'entretiens directs entre les parties aux fins de l'application intégrale de la résolution 598 (1987) du 20 Juillet 1987. 'En conséquence, le Conseil appuie pleinement les efforts déployés par le Secrétaire genéral pour que les deux parties tiennent sous ses auspices, pen­ dant deux mois, des entretiens directs convenable­ ment structurés et se déroulant selon un ordre du jour défini dont il a exposé les éléments aux membres du Conseil et qu'il proposerait aux parties sur la base des observations finales figurant dans son rapport du 22 septembre 198970• 'Le Conseil demande aux deux parties de coopérer pleinement aux efforts du Secrétaire général, étant donné que dix-huit mois après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre l'Iran et l'Iraq la résolution 598 (1987) n'est toujours pas appliquée intégralement. 'Le Conseil prie le Secrétaire général de lui faire rapport à l'issue de cette phase de son action et de l'informer des résultats obtenus et des nouvelles me­ sures qu'il envisage pour assurer l'application inté­ grale de la résolution 598 (1987).' A sa 2916• séance, le 29 mars 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République islamique d'Iran et de l'fraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre l'Iran et l'Iraq : rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq (S/2120071)'. Résolution 651 (1990) du 29 mars 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988, 631 (1989) du 8 février 1989 et 642 (1989) du 29 septembre 1989, 68 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988 et 1989. 69 S/21172. 10 I )ocut11e,us oflu tel.\ d1 .. ( ·0,1.H tl de H.!cunti .. ,', q11arant( quatril~,n, llflflf.!t./ ,\f,}rJJfr,1111·,u .J, _,,, Ilet, 0,,1!· ( ,\t( f(n/Î)}C ]080 d1.)4'PfTl('TTÎ S/20862. 71 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément de janvier, février et mars 1990. 14 Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq, en date du 22 mars 199072, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Décide: a) De demander à nouveau aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 598 ( 1987); b) De reconduire le mandat du Grou1;e d'observa­ teurs militaires des Nations Unies pour I Iran et l'Iraq pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 30 septembre 1990; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 598 (1987). Adoptée à l'unanimité à la 2916' séance. Décision A sa 2944• séance, le 27 septembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République is­ lamique d'Iran et de !'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situa­ tion entre l'Iran et l'Iraq : rapport du Secrétaire général sur le Grour,e d'observateurs militaires des Nations Unies pour I Iran et l'lraq (S/2180373)'. Résolution 671 (1990) du 27 septembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988, 631 (1989) du 8 février 1989, 642 (1989) du 29 septembre 1989 et 651 ( 1990) du 29 mars 1990, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq, en date du 21 septembre 199074, et prenant acte des observations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger pour une nouvelle période de deux mois, soit jusqu'au 30 novembre 1990, le mandat du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq, comme le recommande le Secré­ taire général; 2. Prie le Secrétaire général de présenter au mois de novembre un rapport sur les nouvelles consultations qu'il aura eues avec les parties au sujet de l'avenir du Groupe d'observateurs militaires ainsi que ses recom­ mandations sur la question. '2[/,i,/ dlHll!Til'Ol \ '[2(lil Adoptée à l'unanimit ' à la 2944' séance. ,1 VL•li lh• 'UlllClï.i .,jfh'il..lS ,'lu i, ,/•,1...',1/ il' ,('( (4(1/r, (/lUJ.'tJ/llt cinquième année, Supplément de juillet, août cr septembre /990. 14 Ibid., document S/21803.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/652 (1990)
IntituléAdmission : Namibie (17 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/652(1990)
Texte intégral Deuxième partie. --Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES11 Q A.--Demande d'admission de la République de Namibie Décisions A sa 29 l 7e séance, le 17 avril 1990, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de ren­ voyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Ré­ publique de Namibie 120• A sa 2918e séance, le même jour, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del Afrique du Sud, du Bré­ sil et du Mali à participer, sans droit de vole, it la discussion du rapport du Comité d'admission de nou­ veaux Membres1'lf concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Namibie. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Président par intérim du Conseil des Nations Unies pour la Namibie en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 652 ( 1990) du 17 avril 1990 Le Conseil de sécurité, Aya111 examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République de Namibie 120, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Namibie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptec à 1 'unanimite à la 291 f( s 'ann:. 119 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1983 et 1984. 120 Documents officiels du Conseil de sérnrité, quaranrc , 111quiè111c année, Supplément d'avril, mai cl juin 1990, document S/2.1241 121 Ibid., document S/2125 1. Décision En l'absence d'objections, le Conseil a ensuite adopté la proposition contenue au paragraphe 4 du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membrcs121 tendant à cc que le Conseil de sécurité demande l'inclusion. sur la liste supplémentaire de questions à inscrire à l'ordre du Jour de la dix-huitième session extraordinaire de l'Assemblée générale, d'une question intitulée 'Admis­ sion de nouveaux Membres à l'Organisation des Na­ tions Unie,'. B. --Demande d'admission de la Principauté de Liechtenstein Décisions A sa 2935 séance, le l3 août 1990, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de ren­ voyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission il l'Organisation des Nations Unies présentée par la Prin­ cipauté de Liechtcnstein122• A sa 2936e séance, le 14 août 1990, le Conseil a procédé à la discussion du rarport du Comité d'admis­ sion de nouveaux Membresu concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présen­ tée par la Principauté de Liechtenstein. Résolution 663 (1990) du 14 aoî,t 1990 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission de la Princi­ pauté de Liechtenstein à l'Organisation des Nations Unies122, Recommande ii l'Assemblée générale d'admettre la Principa~té de Liechtenstein à l'Organisation des Na­ tions Urnes. Adoptée à /'unanimité ,î la 2936' séance. 122 Documents officiels du Conseil de sécurité, quaran/c-cinquièmc année, Supplément de juil/el, aoûl et septembre 1990, document S/21486. 123 Ibid., documen1 S/2.1506.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/653 (1990)
IntituléAmérique centrale (20 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/653(1990)
Texte intégral sonnel civil. Il venait de recevoir une offre du Gouver­ nement argentin qui se proposait de fournir les quatre vedettes de surveillance rapides dont le Groupe d'ob­ servateurs avait besoin pour s'acquitter de sa mission dans le golfe de Fonseca, ainsi que leurs équipages. Après avoir consulté les gouvernements des cinq pays dans lesquels les éléments du Groupe d'observateurs étaient déployés, il se proposait d'accepter l'offre du Gouvernement argentin. Le 5 avril 1990, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre83 dont la teneur était la suivante: 'J'ai l'honneur de vous informer que votre lettre du 29 mars 1990 concernant la composition du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Améri­ que centrale80 a été portée à l'attention des membres du Conseil. Ils ont examiné la question et accepté la proposition formulée dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 19 avril 199084, adressée au Président du Conseil à l'attention de ses membres, le Secrétaire général s'est référé au mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique cen­ trale et déclaré que, comme il l'avait indiqué aux mem­ bres du Conseil au cours de consultations officieuses tenues le 19 avril dans l'après-midi, une série d'accords avaient été signés le jour même à Managua par le Gouvernement nicaraguayen, les représentants de la Présidente élue, les représentants des fronts de la ré­ sistance nicaraguayenne pour le nord, le centre et l'Atlantique et l'archevêque de Managua, le cardinal Obando y Bravo, au sujet de la démobilisation libre­ ment consentie des membres de la résistance nicara­ guayenne. Le Secrétaire général a indiqué également que, comme suite à ces accords, les parties avaient demandé que le Groupe d'observateurs surveille l'ap­ plication d'un cessez-le-feu, qui était entré en vigueur le 19 avril à midi (heure locale), et la séparation des forces devant résulter du retrait des forces gouverne­ mentales des zones de sécurité qui devaient être éta­ blies au Nicaragua _pour faciliter la démobilisation des membres de la résistance nicaraguayenne. Il a ajouté que ces tâches viendraient s'ajouter au mandat du Groupe d'observateurs et devraient par conséquent être approuvées par le Conseil. Comme il l'avait indi­ qué au cours des consultations officieuses avec les membres du Conseil, il était convaincu que les accords signés à Managua constituaient un progrès important dans le processus de paix en Amérique centrale et il recommandait donc que le Conseil approuve l'élargis­ sement du mandat du Groupe d'observateurs. Dans une autre lettre, en date du 19 avril 199085, adressée au Président du Conseil à l'attention de ses membres, le Secrétaire général s'est référé à son rap­ port du 15 mars 199079 qui avait été approuvé par le Conseil dans sa résolution 650 (1990) du 27 mars 1990. Au paragraphe 11 dudit rapport, il avait indiqué qu'il avait demandé à certains Etats Membres de fournir les 119 observateurs militaires supplémentaires qui étaient nécessaires pour compléter les effectifs prévus au titre de la phase III et assurer à bref délai le déploiement du Groupe d'observateurs au titre de la phase IV. Il a 83 S/21233. 84 S/21257. 85 S/21261. 16 déclaré que, outre les 13 observateurs supplémentaires qu'avait proposé de fournir un des gouvernements qui contribuaient alors au Groupe d'observateurs, des of­ fres venaient de lui être faites par les Gouvernements du Brésil, de l'Equateur, de l'Inde et de la Suède, qui proposaient de fournir un total de 85 observateurs mi­ litaires; un cinquième Etat Membre n'avait pas encore fait connaître sa décision. Après avoir consulté les gou­ vernements des cinq pays ou le Groupe d'observateurs était déployé, le Secrétaire général proposait que les offres susmentionnées soient acceptées. Le 10 avril 1990, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre86 dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous informer que votre lettre du 19 avril 1990 concernant la composition du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Améri­ que centrale87 a été portée à l'attention des membres du Conseil. Ils ont examiné la question et approuvé la proposition figurant dans votre lettre.' A sa 2919• séance, le 20 avril 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale : ef­ forts de paix'. Résolution 653 (1990) du 20 avril 1990 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la lettre adressée au Président du Conseil par le Secrétaire général le 19 avril 1990 concernant le Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale84 ainsi que la déclaration qu'il a faite le même jour aux membres du Conseil pour les informer des accords signés ce jour-là à Managua87, qui envisagent la démobilisation complète de la résis­ tance nicaraguayenne par le Groupe d'observateurs au cours de la période allant du 25 avril au 10 juin 1990, Réaffirmant ses résolutions 644 (1989) du 7 novembre 1989 et 650 (1990) du 27 mars 1990, l. Approuve les propositions contenues dans la let­ tre du Secrétaire genéral en date du 19 avril 199084 et dans sa déclaration87 concernant l'addition de nouvelles tâches au mandat du Groupe d'observateurs des Na­ tions Unies en Amérique centrale; 2. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur tous les aspects des opérations du Groupe d'observateurs le 7 mai 1990 au plus tard, date d'expiration de son mandat en cours. Adoptée à l'unanimité à la 291 f séance. Décision A sa 2921 • séance, le 4 mai 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale : efforts de 86 S/21262. 87 S/21259, annexe.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/654 (1990)
IntituléAmérique centrale (4 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/654(1990)
Texte intégral paix-rapport du Secrétaire général (S/21274 et Add.188)'. Résolution 654 (1990) du 4 mai 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989, 644 (1989) du 7 novembre 1989, 650 (1990) dµ 27 mars 1990 et 653 (1990) du 20 avril 1990, ainsi que la déclaration faite en son nom le 7 novembre 1989 par le Président du Conseil89, Rappelant l'accord initial que les parties au conflit en El Salvador ont conclu le 4 avril 1990 à Genève, sous les auspices du Secrétaire général, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date des 27 avril et 2 mai 199090; 2. Décide de proroger, sous son autorité, le mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amé­ rique centrale, tel qu'il a été défini dans les résolutions 644 (1989), 650 (1990) et 653 \1990), d'une nouvelle période de six mois, soit jusqu au 7 novembre 1990, étant entendu que, comme le Secrétaire çénéral l'a indiqué dans son rapport91, les fonctions qui incombent au Groupe d'observateurs en ce qui concerne la surveil­ lance du cessez-le-feu et la séparation des forces au Nicaragua ainsi que la démobihsation des membres de la résistance nicaraguayenne prendront fin avec l'achè­ vement du processus de démobilisation, à savoir le 10 juin 1990 au plus tard, et qu'il faudra continuer de suivre de près les dépenses faites durant cette période où les ressources destinées aux opérations de maintien de la paix font l'objet de demandes de plus en plus nombreuses; 3. Se félicite des efforts faits par le Secrétaire géné­ ral pour promouvoir un règlement politique négocié du conflit en El Salvador; 4. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'évolution de la situa­ tion, de fui rendre compte de tous les aspects des opé­ rations du Groupe d'observateurs avant l'expiration de son présent mandat et, en particulier, de llll faire rap­ port le 10 juin 1990 au plus tard concernant l'achève­ ment du processus de démobilisation. Adoptée à l'unanimité à la 2921' séance. Décisions A sa 2922e séance, le 23 mai 1990, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'Amérique centrale : efforts de paix'. 88 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinÎuième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990. 8 Voir Résolutions et décisions du Conseil de sécurité, 1989, p. 22. 90 Documents officiels du Conseil tk sécurité, quarante-cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990, documents S/21274 et Add.1. 91 Ibid., document S/21274, par. 34. 17 A la même séance, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil92 : 'Les membres du Conseil rappellent que, confor­ mément à la responsabilité primordiale qui incombe au Conseil _pour ce qui est du maintien de la paix et de la sécurité internationales, il a appuyé dès son lancement le processus de _paix en Amérique cen­ trale. C'est ainsi qu'il a décidé de créer le Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique cen­ trale, dont il a ensuite élargi et réaffirmé par deux fois le mandat. 'Les. membres du Conseil rappellent également que le Conseil a pris la décision, dans sa résolution 654 (1990) du 4 mai 1990, de rroroger lefüandat du Groupe d'observateurs jusqu au 7 novembre 1990, étant entendu que ses fonctions en ce qui concerne la surveillance du cessez-le-feu et la séparation des forces au Nicaragua ainsi que la démobilisation des membres de la résistance prendraient fin avec l'achè­ vement du processus de démobilisation, à savoir le 10 juin 1990 au plus tard. 'Les membres du Conseil, prenant note du rapport du Secrétaire général90 et appuyant pleinement ses efforts, se déclarent préoccupés par la lenteur du processus de démobilisation au cours de ses deux premières semaines. Il est clair que le délai du 10 juin fixé pour son achèvement ne pourra être respecté que si ce processus est accéléré. 'Eu égard aux considérations qui précèdent, les membres du Conseil demandent à la résistance de s'acquitter pleinement et de toute urgence des enga­ gements qu'elle a pris en acceptant de démobiliser. Ils appuient également le Gouvernement nicara­ guayen dans les efforts qu'il déploie pour faciliter, en prenant les mesures nécessaires, la démobilisation dans les délais prévus et le prient instamment de poursuivre ces efforts. Ils demandent également à tous les tiers qui sont en mesure d'influer sur la situation de faire leur possible pour que la démobili­ sation se fasse désormais conformément aux accords conclus par les parties nicaraguayennes, et en parti­ culier pour que le délai du 10 juin soit respecté. 'Les membres du Conseil prient le Secrétaire gé­ néral, par l'intermédiaire d'un représentant de haut rang, de continuer à observer la situation sur place et de rendre compte au Conseil d'ici au 4 juin. 'Les membres du Conseil prient le Secrétaire gé­ néral de faire connaître la position du Conseil aux présidents des cinq pays d'Amérique centrale. 'Les membres du Conseil prient également le Se­ crétaire général de faire part des préoccupations du Conseil concernant la situation décrite ci-dessus au Secrétaire général de l'Organisation des Etats amé­ ricains, lequel partage, avec le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, les responsabilités en ce qui concerne les opérations de la Commission internationale d'appui et de vérification au Nicara­ gua.' 92 S/21331.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/655 (1990)
IntituléIsraël et la République arabe syrienne (31 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/655(1990)
Texte intégral Résolution 648 (1990) du 31 janvier 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 25 janvier 199014, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 11 janvier 1990, adressée au Secrétaire général par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies15, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, l. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nou­ velle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1990; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indé­ pendance du Liban à l'intérieur de ses frontières inter­ nationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énon­ cés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 197816, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réafjïrme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses con­ sultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Adoptée à l'unanimité à la 2906' séance. Décision A sa 2925e séance, le 31 mai 1990, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/2130517)'. 14 Ibid., document S/21102. 15 Ibid., document S/21074. 16 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-huitième an­ née 7 Supplément de janvier, février et mars 1978, document S/12611. 1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990_ 3 Résolution 655 (1990) du 31 mai 1990 Le Conseil de sécurilé, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment 18, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une au­ tre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1990; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (197:1) Adoptée à l'unanimité à la 2925' séance. Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 655 ( 1990), le Président a fait la déclaration suivante19 : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement 18 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure poten­ tiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire génfaal reflète les vues du Conseil de sécurité.' A sa 2931e séance, le 31 juillet 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/21406 et Add. l et Corr. l2°)'. Résolution 659 (1990) du 31juillt-11990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 ( 1982) du 5 juin 1982, 509 ( 1982) du 6 juin 1982 et 520 ( 1982) 18 Ibid., document S/21:105. 19 S/21338. 20 Voir Documents officiels du Conseil de sérnrité, quaran1e-ci11- quièmc année, Supplément de juillet, août et septembre 1990.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/656 (1990)
IntituléAmérique centrale (8 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/656(1990)
Texte intégral A sa 2927e séance, le 8 juin 1990, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'Amérique centrale : efforts de paix -rapports du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique cen­ trale (S/21341 et S/2134988)'. Résolution 656 (1990) du 8 juin 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 654 (1990) du 4 mai 1990 et la déclaration faite en son nom le 23 mai par le Prési­ dent du Conseil92 concernant le Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale, Exprimant sa préoccupation quant au fait que le pro­ cessus de démobilisation n'ait pas encore été pleine­ ment mené à bien, bien que des progrès soient en cours après la levée d'obstacles qui ont empêché que ce pro­ cessus de démobilisation s'achève le 10 juin 1990, comme le prévoyait la résolution 654 (1990), Ayant examiné le rapport présenté par le Secrétaire général le 4 juin 19909 et ayant entendu la déclaration faite par le Secrétaire général aux membres du Conseil le 8 juin94, 1. Décide que les fonctions qui incombent au Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale en ce qui concerne la surveillance du cessez-le­ feu et la séparation des forces au Nicaragua ainsi que la démobilisation des membres de la résistance nicara­ guayenne seront prolongées, étant entendu que, comme le recommande le Secrétaire général95, ces fonctions r.rendront fin avec l'achèvement du processus de démob11isation, à savoir le 29 juin 1990 au plus tard; 2. Demande instamment à tous ceux qui sont direc­ tement impliqués dans le processus de démobilisation de prendre toutes les mesures nécessaires pour mainte­ nir et si possible accroître le rythme de démobilisation, de maniere que celle-ci soit effectivement terminée, au plus tard, à la date précisée au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'évolution de la situa­ tion, et en particulier de lui faire rapport le 29 juin 1990 au plus tard concernant l'achèvement du processus de démobilisation. Adoptée à l'unanimité à la 2927' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 29 août 1990, adressée au Président du Conseil96, le Secrétaire général s'est référé aux négociations qui se tenaient sous ses auspices entre 93 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990, document S/21341. 94 lbid., document S/21349. 95 Ibid., par. 11. 96 S/21717. 18 le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Marti para la Liberaci6n Nacional. Il a déclaré que, comme il l'avait dit au Conseil lors de ses consultations officieuses du 3 août, il était prévu que l'Organisation des Nations Unies serait, le moment venu, officielle­ ment priée de s'acquitter d'un certain nombre de tâches pour ce qui était de surveiller la cessation des affronte­ ments armés, de vérifier le respect des droits de l'homme et de surveiller le processus électoral qui de­ vait avoir lieu. A l'issue de la dernière série d'entretiens directs, qui venait de se terminer au Costa Rica, il apparaissait que les parties désiraient toutes deux que les préparatifs à faire en vue de l'exécution des tâches envisagées commencent le plus tôt possible. Le Secré­ taire général a dédaré en outre que son représentant, M. Alvaro de Soto, qui se trouvait en El Salvador peu avant cette dernière série d'entretiens, s'était assuré auprès d'un éventail représentatif de membres de la société salvadorienne et auprès de tous les partis poli­ tiques que cc désir du Gouvernement et du Frentc Farabundo Martf para la Liberaci6n Nacional était lar­ gement partagé. Le Secrétaire général a ajouté que, en l'absence d'une cessation formelle et vérifiable des affronte­ ments, on ne pouvait être certain que les conditions permettent l'exécution systématique de ces tâches dans l'ensemble du pays, mais il pensait que le moment était venu de prendre des dispositions pour que l'Organisa­ tion des Nations Unies soit en mesure d'évaluer la situation sur place et d'entamer des préparatifs de fa­ çon à entreprendre les tâches de surveiflance dès que les circonstances le permettraient. Il demandait donc que le Conseil l'autorise à prendre dès que possible les arrangements nécessaires, y compris le cas échéant à installer un petit bureau préparatoire en El Salvador, en prévision de la mission de vérification des Nations Umes qui devrait être mise en place au moment voulu. La vérification proprement dite ferait l'objet de nou­ velles consultations avec les membres du Conseil. Le Secrétaire général a ajouté qu'il serait heureux de rece­ voir une prompte réponse du Président du Conseil à cc sujet. Le 6 septembre 1990, le Président du Conseil a adressé au Secrétaire général une lettre97 dont la teneur était la suivante : 'J'ai l'honneur de vous informer que votre lettre, en date du 29 août 199096, concernant les arrange­ ments à prendre en prévision d'une mission de véri­ fication des Nations Unies en El Salvador a été portée à l'attention des membres du Conseil. Ils ont examiné la question et souscrivent à la proposition que contient votre lettre.' A sa 2952• séance, le 5 novembre 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale : ef­ forts de paix --rapport du Secrétaire général (S/21909 et Corr.198)'. 97 S/21718. 98 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-cin­ quième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1990.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/657 (1990)
IntituléChypre (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/657(1990)
Texte intégral parvenir à un règlement négocié du problème chypriote sous tous ses aspects, Préoccupé de constater que, lors de la réunion qui a eu lieu récemment à New York, il n'a pas été possible de parvenir à des résultats quant à l'élaboration concer­ tée des grandes lignes d'un accord global, 1. Réaffirme en particulier sa résolution 367 (1975) du 12 mars 1975 ainsi que son appui aux accords de haut niveau conclus en 197753 et 197954 entre les dirigeants des deux communautés, dans lesquels ceux-ci se sont engagés à créer une République fédérale de Chypre qui serait bicommunautaire et qui préserverait l'indépen­ dance, la souveraineté, l'intégrité territoriale et le non­ alignement du pays et exclurait l'union complète ou partielle avec tout autre pays ainsi que toute forme de partage ou de sécession; 2. Exprime son plein appui aux efforts que le Secré­ taire général déploie actuellement dans l'accomplisse­ ment de sa mission de bons offices concernant Chypre; 3. Engage les dirigeants des deux communautés à poursuivre les efforts qu'ils ont entrepris en vue de parvenir librement à une solution mutuellement ac­ ceptable prévoyant la création d'une fédération qui soit bicommunautaire en ce qui concerne les aspects consti­ tutionnels et bizonale en ce qui concerne les aspects territoriaux, conformément à la présente résolution et aux accords de haut niveau de 1977 et 1979, et à coopé­ rer avec le Secrétaire général, sur un pied d'égalité, afin d'achever d'urgence, pour commencer, l'élaboration des grandes lignes d'un accord global, comme convenu en juin 1989; 4. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices afin que des progrès soient réalisés le plus rapidement possible et, à cette fin, d'aider les deux communautés en faisant des suggestions en vue de faciliter les échanges de vues; 5. Demande aux parties intéressées de s'abstenir de tout acte qui pourrait aggraver la situation; 6. Décide de rester activement saisi de la situation et des efforts en cours; 7. Prie le Secrétaire général d'informer le Conseil de sécurité, dans le rapport qu'il doit lui présenter le 31 mai 1990 au plus tard, des progrès réalisés en ce qui concerne la reprise des pourparlers intensifs et l'élabo­ ration concertée des grandes lignes d'un accord global conformément à la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 2909' séance. Décisions A sa 2928• séance, le 15 juin 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de Chypre, de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question intitulée 'La situation à Chypre : rapport du Secrétaire général sur l'opération des Na­ tions Unies à Chypre (S/21340 et Add.155)'. 53 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-deuxième an­ née, Supplément d'avril, mai et juin 1977, document S/12323. 54 Ibid., trente-quatrième année, Supplément d'avril, mai et juin 1979, document S/13369, par. 51. 55 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-cin­ quième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990. 11 A la même séance, le Cons~il a également décidé d'adresser une invitation à M. Ozer Koray, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 657 (1990) du 15 juin 1990 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre, en date des 31 mai et 13 juin 199056, Prenant également acte du fait que le Secrétaire géné­ ral a recommandé que le Conseil prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1990, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions perti­ nentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1990, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le 30 novembre 1990 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité tl la 2928' séance. Décisions A la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 657 (1990), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil57 : 'Les membres du Conseil rappellent la résolution 649 (1990) du 12 mars 1990 et d'autres résolutions pertinentes du Conseil. Ils expriment de nouveau le regret que, plus de vingt-cinq ans après la création de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, il n'ait pas encore été possible de parvenir à un règlement négocié du problème chy­ priote sous tous ses aspects. Ils réaffirment leur plein appui aux efforts que le Secrétaire général déploie actuellement dans l'accomplissement de sa mission de bons offices concernant Chypre. 'Les membres du Conseil rappellent également la déclaration faite par le Président le 30 mai 1990 concernant les operations de maintien de la paix des 56 Ibid., documents S/21340 et Add. l. 57 S/21361.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/658 (1990)
IntituléSahara occidental (27 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/658(1990)
Texte intégral forces et la mise en place des infrastructures d'appui voulues -le déploiement et le bon fonctionnement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et d'en assurer la sécurité, de façon que celles­ ci puissent s'acquitter de leurs mandats. 'Les membres du Conseil sont encouragés par les résultats obtenus récemment dans le cadre des opé­ rations de maintien de la paix des Nations Umes. Gardant à l'esprit la responsabilité primordiale qui incombe au Conseil en vertu de la Charte des Nations Unies, ils se déclarent déterminés à continuer de travailler conjointement et en coopération avec le Secrétaire général aux fins du règlement des diffé­ rends internationaux et de leur prévention. Les mem­ bres du Conseil demeurent prêts à envisager de lancer de nouvelles opérations de maintien de la paix selon qu'il conviendra, dans l'intérêt de la paix et de la sécurité internationales, conformément aux buts et aux principes de la Charte.' 1A SITUATION CONCERNANT LE SAHARA OCCIDENTAL1°1 Décision A sa 2929e séance, le 27 juin 1990, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'La situation en ce qui concerne le Sahara occidental -rapport du Secré­ taire général (S/21360 et Corr .1102)'. Résolution 658 (1990) du 27 juin 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résclution 621 (1988) du 20 septembre 1988 par laquelle il a décidé d'autoriser le Secrétaire général à nommer un représentant spécial 1:our le Sa­ hara occidental et de demander au Secrétaire général de lui remettre dans les meilleurs délais possibles un rapport sur la tenue d'un référendum d'autodétermina­ tion du peuple du Sahara occidental et sur les moyens à mettre en œuvre en vue d'assurer l'organisation et le contrôle de ce référendum par l'Organisation des Nations Unies en coopération avec l'Organisation de l'unité africaine, Rappelant également que, le 30 août 1988, le Royaume du Maroc et le Frente Popular para la Liberaci6n de Saguia el-Hamra y de Rio de Oro ont donné leur accord de principe aux propositions du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et du Président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gou­ vernement de l'Organisation de l'unité africaine dans le cadre de leur mission conjointe de bons offices, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en ce qui concerne le Sahara occidental103, lOl Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1975 et 1988. 102 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ ciniuième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990. 1 3 Ibid., document S/21360 et Corr. l. 20 1. Exprime son plein appui au Secrétaire général dans la poursuite de sa mission de bons offices, menée conjointement avec le Président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine, en vue du règlement de la question du Sahara occidental; 2. Approuve le rapport du Secrétaire général103 re­ mis au Conseil conformément à la résolution 621 (1988) en vue de régler la question du Sahara occidental, qui contient le texte intégral des propositions de règlement telles qu'elles ont été acceptées par les deux parties le 30 août 1988 ainsi qu'un exposé du plan du Secrétaire général en vue de la mise en œuvre de ces propositions; 3. Demande aux deux parties de coopérer pleine­ ment avec le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et le Président en exercice de la Confé­ rence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organi­ sation de l'unité africaine dans le cadre des efforts que ceux-ci déploient pour aboutir à un règlement rapide de la question du Sahara occidental; 4. Accueille favorablement l'intention du Secrétaire général d'envoyer très prochainement une mission technique dans le territoire et dans les pays voisins, en vue notamment de préciser les aspects administratifs du plan exposé et de recueillir les informations nécessaires à la preparation d'un nouveau rapport au Conseil; 5. Prie le Secrétaire général de remettre au Conseil de sécurité dans les meilleurs délais possibles un nou­ veau rapport détaillé sur son plan de mise en œuvre, contenant notamment une estimation du coût de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental, étant entendu que cc rapport devrait être la base sur laquelle le Conseil autoriserait la création de la Mission. Adoptée à l'unanimité à la 2929' séance.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/659 (1990)
IntituléIsraël-Liban (31 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/659(1990)
Texte intégral Résolution 648 (1990) du 31 janvier 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 25 janvier 199014, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 11 janvier 1990, adressée au Secrétaire général par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies15, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, l. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nou­ velle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1990; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indé­ pendance du Liban à l'intérieur de ses frontières inter­ nationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énon­ cés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 197816, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réafjïrme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses con­ sultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Adoptée à l'unanimité à la 2906' séance. Décision A sa 2925e séance, le 31 mai 1990, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/2130517)'. 14 Ibid., document S/21102. 15 Ibid., document S/21074. 16 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-huitième an­ née 7 Supplément de janvier, février et mars 1978, document S/12611. 1 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément d'avril, mai et juin 1990_ 3 Résolution 655 (1990) du 31 mai 1990 Le Conseil de sécurilé, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment 18, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une au­ tre période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1990; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (197:1) Adoptée à l'unanimité à la 2925' séance. Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 655 ( 1990), le Président a fait la déclaration suivante19 : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement 18 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure poten­ tiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire génfaal reflète les vues du Conseil de sécurité.' A sa 2931e séance, le 31 juillet 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/21406 et Add. l et Corr. l2°)'. Résolution 659 (1990) du 31juillt-11990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 ( 1982) du 5 juin 1982, 509 ( 1982) du 6 juin 1982 et 520 ( 1982) 18 Ibid., document S/21:105. 19 S/21338. 20 Voir Documents officiels du Conseil de sérnrité, quaran1e-ci11- quièmc année, Supplément de juillet, août et septembre 1990. du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date des 24 et 26 juillet 199021, et prenant acte des obsecva­ tions qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 16 juillet 1990, adressée au Secrétaire général par le Représentant per­ manent du Liban auprès de l'Organisat10n des Nations Unies22, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, l. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban four une nou­ velle période de six mois, soit jusqu'au 3 janvier 1991; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indé­ pendance du Liban à l'intérieur de ses frontières inter­ nationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énon­ cés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 197816, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir mtégralement sa mission; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) et dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses con­ sultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Adoptée à l'unanimité à la 2931' séance. Décisions A la même séance, à l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait en leur nom la déclaration suivante23 : 'Les membres du Conseil de sécurité ont pris acte en l'appréciant du rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban21, présenté en application de la résolution 648 (1990) du 31 janvier 1990. 'Ils réaffirment leur engagement en faveur de la pleine souveraineté, de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale du Liban à l'inté­ rieur de ses frontières internationalement reconnues. A cet égard, ils affirment que les Etats doivent s'abs­ tenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. 21 Ibid., documents S/21406 et Add.l et Corr.l. 22 Ibid., document S/21396. 23 S/21418. 4 'Au moment où le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban {'Our une nouvelle période sur la base de la résolution 425 (1978) du 19 mars 1978, les membres du Conseil soulignent à nouveau la nécessité d'appli­ quer cette résolution dans tous ses aspects .. Ils expri­ ment leur appréciation au Secrétaire général et à ses collaborateurs pour les efforts qu'ils continuent de déployer dans ce domaine. Ils réaffirment leur sou­ tien sans réserve à l' Accord de Taïf et aux efforts faits par le Gouvernement libanais pour étendre son auto­ rité sur tout le territoire libanais. 'Les membres du Conseil de sécurité saisissent cette occasion pour rendre hommage aux troupes de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban et aux pays qui fournissent des contingents pour les sacrifices qu'ils consentent et leur dévouement à la cause de la paix et de la sécurité internationales dans des circonstances difficiles.' Dans une lettre, en date du 24 septembre 199024, le Président du Conseil a informé le Secrétaire général de ce qui suit: 'Lorsqu'ils ont examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban21 à l'occasion de consultations tenues le 31 juillet 1990 au sujet du renouvellement du mandat de la Force, les membres du Conseil sont convenus de demander que le Secrétariat réexamine l'effectif et la zone d'opérations de la Force compte tenu de la façon dont celle-ci s'est acquittée de ses fonctions depuis sa création en 1978, l'idée étant d'assurer la pleine application de la résolution 425 (1978) du 19 mars 1978. Le Conseil a conscience de la très grande utilité que la présence de la Force continue de pré­ senter pour le Liban. Les membres du Conseil se sont également accordés à penser qu'il y aurait lieu de procéder à ce réexamen au cours de la période de six mois pour laquelle le mandat de la Force a été pro­ rogé fe 31 juillet 1990, soit avant l'expiration de son mandat actuel, le 31 janvier 1991. 'Les membres du Conseil ont estimé que le réexa­ men en question serait en accord avec l'esprit de la déclaration faite par le Président au nom du Conseil à la 2924' séance, le 30 mai 199025, dans le cadre de l'examen de la question intitulée 'Opérations de maintien de la paix des Nations Unies' et donnerait au Conseil les éléments d'appréciation nécessaires pour déterminer s'il y a lieu de maintenir ou de modifier les arrangements actuels concernant la Force.' A sa 2964• séance, le 30 novembre 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen­ Orient : rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/21950 et Corr.126)'. 24 S/21833. 25 S/21323. 26 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1990.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/660 (1990)
IntituléIraq et Koweït (2 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/660(1990)
Texte intégral LA SITUATION ENTRE L'IRAQ ET LE KOWEÏT Décision A sa 2932• séance, le 2 août 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iraq et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation entre l'Iraq et le Koweït : 'Lettre en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21423104); 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21424104)'. Résolution 660 (1990) du 2 août 1990 Le Conseil de sécurité, Alarmé par l'invasion du Koweït, le 2 août 1990, par les forces militaires de !'Iraq, Constatant qu'il existe, du fait de l'invasion du Koweït par l'lraq, une rupture de la paix et de la sécurité mternationales, Agissant en vertu des Articles 39 et 40 de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne l'invasion du Koweït par !'Iraq; 2. Exige que l'Iraq retire immédiatement et incon­ ditionnellement toutes ses forces pour les ramener aux positions qu'elles occupaient le 1 •r août 1990; 3. Engage l'Iraq et le Koweït à entamer immédiate­ ment des négociations intensives pour régler leurs dif­ férends et appuie tous les efforts déployés à cet égard, en particulier ceux de la Ligue des Etats arabes; 4. Décide de se réunir de nouveau, selon qu'il conviendra, pour examiner les autres mesures à pren­ dre afin d'assurer l'application de la présente resolu­ tion. Adoptée à la 2932' séance par 14 voix contre zéro. Un membre (Yémen) n'a pas participé au vote. Décision A sa 2933• séance, le 6 août 1990, le Conseil a pour­ suivi l'examen de la question. 104 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément de juillet, aoflt et septembre 1990. 21 Résolution 661 (1990) du 6 août 1990 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 660 (1990) du 2 août 1990, Profondément préoccupé par le fait que cette résolu- tion n'a pas été appliquée et que l'invasion du Koweït par l'lraq se poursuit, entraînant de nouvelles pertes en vies humaines et de nouvelles destructions, Résolu à mettre un terme à l'invasion et à l'occupa­ tion du Koweït par l'lraq et à rétablir la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Koweït, Notant que le Gouvernement légitime du Koweït a manifesté sa volonté de respecter la résolution 660 (1990), Conscient des responsabilités qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Affirmant le droit naturel de légitime défense, indivi­ duelle ou collective, face à l'attaque armée dirigée par l'Iraq contre le Koweït, consacré par !'Article 51 de la Charte, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Constate que, jusqu'à présent, l'Iraq n'a pas res­ pecté le paragraphe 2 de la résolution 660 ( 1990) et a usurpé l'autorité du Gouvernement légitime du Koweït; 2. Décide, en conséquence, de prendre les mesures suivantes pour obtenir que l'Iraq respecte le para­ graphe 2 de la résolution 660 (1990) et pour rétablir l'autorité du Gouvernement légitime du Koweït; 3. Décide que tous les Etats empêcheront : a) I.:importation sur leur territoire de tous produits de base et de toutes marchandises en provenance d'lraq ou du Koweït qui seraient exportés de ces pays après la date de la présente résolution; b) Toutes activités menées par leurs nationaux ou sur leur territoire qui auraient pour effet de favoriser ou sont conçues pour favoriser l'exportation ou le trans­ bordement de tous produits de base ou de toutes mar­ chandises en provenance d'Iraq ou du Koweït, ainsi que toutes transactions faisant intervenir leurs nationaux ou des navires battant leur pavillon ou menées sur leur territoire, portant sur des produits de hase ou des mar­ chandises en provenance d'Iraq ou du Koweït et expor­ tés de ces pays après la date de la présente résolution, y compris, en particulier, tout transfert de fonds à des­ tination de l'Iraq ou du Koweït aux fins de telles activi­ tés ou transactions; c) La vente ou la fourniture par leurs nationaux ou depuis leur territoire ou par l'intermédiaire de navires battant leur pavillon de tous produits de hase ou de toutes marchandises, y compris des armes ou tout autre matériel militaire, que ceux-ci proviennent ou non de leur territoire, mais non compris les fournitures à usage strictement médical et, dans les cas où des considéra­ tions d'ordre humanitaire le justifient, les denrées ali­ mentaires, à toute personne physique ou morale se trouvant en Iraq ou au Koweït ou à toute personne physique ou morale aux fins de toute activité commer­ ciale menée sur ou depuis le territoire de l'[raq ou du
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/661 (1990)
IntituléIraq et Koweït (6 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/661(1990)
Texte intégral LA SITUATION ENTRE L'IRAQ ET LE KOWEÏT Décision A sa 2932• séance, le 2 août 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iraq et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation entre l'Iraq et le Koweït : 'Lettre en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21423104); 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21424104)'. Résolution 660 (1990) du 2 août 1990 Le Conseil de sécurité, Alarmé par l'invasion du Koweït, le 2 août 1990, par les forces militaires de !'Iraq, Constatant qu'il existe, du fait de l'invasion du Koweït par l'lraq, une rupture de la paix et de la sécurité mternationales, Agissant en vertu des Articles 39 et 40 de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne l'invasion du Koweït par !'Iraq; 2. Exige que l'Iraq retire immédiatement et incon­ ditionnellement toutes ses forces pour les ramener aux positions qu'elles occupaient le 1 •r août 1990; 3. Engage l'Iraq et le Koweït à entamer immédiate­ ment des négociations intensives pour régler leurs dif­ férends et appuie tous les efforts déployés à cet égard, en particulier ceux de la Ligue des Etats arabes; 4. Décide de se réunir de nouveau, selon qu'il conviendra, pour examiner les autres mesures à pren­ dre afin d'assurer l'application de la présente resolu­ tion. Adoptée à la 2932' séance par 14 voix contre zéro. Un membre (Yémen) n'a pas participé au vote. Décision A sa 2933• séance, le 6 août 1990, le Conseil a pour­ suivi l'examen de la question. 104 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément de juillet, aoflt et septembre 1990. 21 Résolution 661 (1990) du 6 août 1990 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 660 (1990) du 2 août 1990, Profondément préoccupé par le fait que cette résolu- tion n'a pas été appliquée et que l'invasion du Koweït par l'lraq se poursuit, entraînant de nouvelles pertes en vies humaines et de nouvelles destructions, Résolu à mettre un terme à l'invasion et à l'occupa­ tion du Koweït par l'lraq et à rétablir la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Koweït, Notant que le Gouvernement légitime du Koweït a manifesté sa volonté de respecter la résolution 660 (1990), Conscient des responsabilités qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Affirmant le droit naturel de légitime défense, indivi­ duelle ou collective, face à l'attaque armée dirigée par l'Iraq contre le Koweït, consacré par !'Article 51 de la Charte, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Constate que, jusqu'à présent, l'Iraq n'a pas res­ pecté le paragraphe 2 de la résolution 660 ( 1990) et a usurpé l'autorité du Gouvernement légitime du Koweït; 2. Décide, en conséquence, de prendre les mesures suivantes pour obtenir que l'Iraq respecte le para­ graphe 2 de la résolution 660 (1990) et pour rétablir l'autorité du Gouvernement légitime du Koweït; 3. Décide que tous les Etats empêcheront : a) I.:importation sur leur territoire de tous produits de base et de toutes marchandises en provenance d'lraq ou du Koweït qui seraient exportés de ces pays après la date de la présente résolution; b) Toutes activités menées par leurs nationaux ou sur leur territoire qui auraient pour effet de favoriser ou sont conçues pour favoriser l'exportation ou le trans­ bordement de tous produits de base ou de toutes mar­ chandises en provenance d'Iraq ou du Koweït, ainsi que toutes transactions faisant intervenir leurs nationaux ou des navires battant leur pavillon ou menées sur leur territoire, portant sur des produits de hase ou des mar­ chandises en provenance d'Iraq ou du Koweït et expor­ tés de ces pays après la date de la présente résolution, y compris, en particulier, tout transfert de fonds à des­ tination de l'Iraq ou du Koweït aux fins de telles activi­ tés ou transactions; c) La vente ou la fourniture par leurs nationaux ou depuis leur territoire ou par l'intermédiaire de navires battant leur pavillon de tous produits de hase ou de toutes marchandises, y compris des armes ou tout autre matériel militaire, que ceux-ci proviennent ou non de leur territoire, mais non compris les fournitures à usage strictement médical et, dans les cas où des considéra­ tions d'ordre humanitaire le justifient, les denrées ali­ mentaires, à toute personne physique ou morale se trouvant en Iraq ou au Koweït ou à toute personne physique ou morale aux fins de toute activité commer­ ciale menée sur ou depuis le territoire de l'[raq ou du Koweït ainsi que toutes activités menées par leurs na­ tionaux ou sur leur territoire qui auraient pour effet de favoriser ou sont conçues pour favoriser la vente ou la fourniture dans les conditions sus-indiquées de tels produits de base ou de telles marchandises; 4. Décide que tous les Etats s'abstiendront de met­ tre à la disposition du Gouvernement iraquien ou de toute entreprise commerciale, industrielle ou de ser­ vices publics sise en Iraq ou au Koweït des fonds ou toutes autres ressources financières ou économiques et empêcheront leurs nationaux et toutes personnes pré­ sentes sur leur territoire de transférer de leur territoire ou de mettre par quelque moyen que ce soit à la dispo­ sition du Gouvernement iraquien ou des entreprises susvisées de tels fonds ou ressources et de verser tous autres fonds à des personnes physiques ou morales se trouvant en Iraq ou au Koweït, à l'exception des paie­ ments destinés exclusivement à des fins strictement médicales ou humanitaires et, dans les cas où des consi­ dérations d'ordre humanitaire le justifient, des denrées alimentaires; 5. Demande à tous les Etats, y compris aux Etats non membres de l'Organisation des Nations Unies, d'agir de façon strictement conforme aux dispositions de la présente résolution nonobstant tout contrat passé ou toute licence accordée avant la date de la présente résolution; 6. Décide de créer, conformément à l'article 28 du règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil, qui sera chargé des tâches énumérées ci-après et de présen­ ter au Conseil un rapport sur ses travaux, où figureront ses observations et recommandations : a) Examiner les rapports qui seront présentés par le Secrétaire général sur les progrès de l'application de la présente résolution; b) Solliciter de tous les Etats des informations sup­ plémentaires concernant les mesures qu'ils auront prises pour assurer l'application effective des disposi­ tions de la présente résolution; 7. Demande à tous les Etats de coopérer pleinement avec le Comité dans l'accomplissement des tâches dont il est chargé, notamment en lui communiquant les in­ formations qu'il pourrait leur demander en application de la présente résolution; 8. Prie le Secrétaire général de fournir toute l'as­ sistance nécessaire au Comité et de prendre au sein du Secrétariat les dispositions nécessaires à cette fin; 9. Décide que, nonobstant les paragraphes 4 à 8 ci-dessus, aucune des dispositions de la présente réso­ lution n'interdira de prêter assistance au Gouverne­ ment légitime du Koweït, et demande à tous les Etats : a) De prendre les mesures appropriées pour proté­ ger les avoirs du Gouvernement légitime du Koweït et de ses institutions; b) De ne reconnaître aucun régime mis en place par la puissance occupante; 10. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité des progrès réalisés dans l'applica­ t1on de la présente résolution, un premier rapport de­ vant lui être présenté dans les trente jours; 22 11. Décide de maintenir la question à son ordre du jour et de poursuivre ses efforts en vue de mettre rapi­ dement un terme à l'invasion iraquienne. Adoptée à la 2933' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Cuba et Yémen). Décision A sa 2934• séance, le 9 août 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de !'Oman à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation entre )'Iraq et le Koweït : 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21423104); 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2 l 4241ô:i); 'Lettre, en date du 8 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par les ReJ?résen­ tants permanents de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, de )'Oman et du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21470104)'. Résolution 662 (1990) du 9 août 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990 et 661 (1990) du 6 août 1990, Vivement alarmé par la proclamation par !'Iraq de sa 'fusion totale et irréversible' avec le Koweït, Exigeant à nouveau que l'Iraq retire immédiatement et inconditionnellement toutes ses forces pour les ra­ mener aux positions qu'elles occupaient le 1•r août 1990, Résolu à mettre un terme à l'occupation du Koweït par !'Iraq et à rétablir la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Koweït, Résolu également à rétablir l'autorité du Gouverne­ ment légitime du Koweït, l. Déclare que l'annexion du Koweït par l'Iraq, quels qu'en soient la forme et le prétexte, n'a aucun fondement juridique et est nulle et non avenue; 2. Demande à tous les Etats, organisations interna tionales et institutions spécialisées de ne pas reconnaî­ tre cette annexion et de s'abstenir de toute mesure et de tout contact qui pourraient être interprétés comme une reconnaissance implicite de l'annexion; 3. Exige que !'Iraq rapporte les mesures par lt:, yuelles il prétend annexer le Koweït;
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/662 (1990)
IntituléIraq et Koweït (9 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/662(1990)
Texte intégral Koweït ainsi que toutes activités menées par leurs na­ tionaux ou sur leur territoire qui auraient pour effet de favoriser ou sont conçues pour favoriser la vente ou la fourniture dans les conditions sus-indiquées de tels produits de base ou de telles marchandises; 4. Décide que tous les Etats s'abstiendront de met­ tre à la disposition du Gouvernement iraquien ou de toute entreprise commerciale, industrielle ou de ser­ vices publics sise en Iraq ou au Koweït des fonds ou toutes autres ressources financières ou économiques et empêcheront leurs nationaux et toutes personnes pré­ sentes sur leur territoire de transférer de leur territoire ou de mettre par quelque moyen que ce soit à la dispo­ sition du Gouvernement iraquien ou des entreprises susvisées de tels fonds ou ressources et de verser tous autres fonds à des personnes physiques ou morales se trouvant en Iraq ou au Koweït, à l'exception des paie­ ments destinés exclusivement à des fins strictement médicales ou humanitaires et, dans les cas où des consi­ dérations d'ordre humanitaire le justifient, des denrées alimentaires; 5. Demande à tous les Etats, y compris aux Etats non membres de l'Organisation des Nations Unies, d'agir de façon strictement conforme aux dispositions de la présente résolution nonobstant tout contrat passé ou toute licence accordée avant la date de la présente résolution; 6. Décide de créer, conformément à l'article 28 du règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil, qui sera chargé des tâches énumérées ci-après et de présen­ ter au Conseil un rapport sur ses travaux, où figureront ses observations et recommandations : a) Examiner les rapports qui seront présentés par le Secrétaire général sur les progrès de l'application de la présente résolution; b) Solliciter de tous les Etats des informations sup­ plémentaires concernant les mesures qu'ils auront prises pour assurer l'application effective des disposi­ tions de la présente résolution; 7. Demande à tous les Etats de coopérer pleinement avec le Comité dans l'accomplissement des tâches dont il est chargé, notamment en lui communiquant les in­ formations qu'il pourrait leur demander en application de la présente résolution; 8. Prie le Secrétaire général de fournir toute l'as­ sistance nécessaire au Comité et de prendre au sein du Secrétariat les dispositions nécessaires à cette fin; 9. Décide que, nonobstant les paragraphes 4 à 8 ci-dessus, aucune des dispositions de la présente réso­ lution n'interdira de prêter assistance au Gouverne­ ment légitime du Koweït, et demande à tous les Etats : a) De prendre les mesures appropriées pour proté­ ger les avoirs du Gouvernement légitime du Koweït et de ses institutions; b) De ne reconnaître aucun régime mis en place par la puissance occupante; 10. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité des progrès réalisés dans l'applica­ t1on de la présente résolution, un premier rapport de­ vant lui être présenté dans les trente jours; 22 11. Décide de maintenir la question à son ordre du jour et de poursuivre ses efforts en vue de mettre rapi­ dement un terme à l'invasion iraquienne. Adoptée à la 2933' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Cuba et Yémen). Décision A sa 2934• séance, le 9 août 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de !'Oman à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'La situation entre )'Iraq et le Koweït : 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21423104); 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2 l 4241ô:i); 'Lettre, en date du 8 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par les ReJ?résen­ tants permanents de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, de )'Oman et du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21470104)'. Résolution 662 (1990) du 9 août 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990 et 661 (1990) du 6 août 1990, Vivement alarmé par la proclamation par !'Iraq de sa 'fusion totale et irréversible' avec le Koweït, Exigeant à nouveau que l'Iraq retire immédiatement et inconditionnellement toutes ses forces pour les ra­ mener aux positions qu'elles occupaient le 1•r août 1990, Résolu à mettre un terme à l'occupation du Koweït par !'Iraq et à rétablir la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Koweït, Résolu également à rétablir l'autorité du Gouverne­ ment légitime du Koweït, l. Déclare que l'annexion du Koweït par l'Iraq, quels qu'en soient la forme et le prétexte, n'a aucun fondement juridique et est nulle et non avenue; 2. Demande à tous les Etats, organisations interna tionales et institutions spécialisées de ne pas reconnaî­ tre cette annexion et de s'abstenir de toute mesure et de tout contact qui pourraient être interprétés comme une reconnaissance implicite de l'annexion; 3. Exige que !'Iraq rapporte les mesures par lt:, yuelles il prétend annexer le Koweït; 4. Décide de maintenir la question à son ordre du jour et de poursuivre ses efforts en vue de mettre rapi­ ùement un terme à l'occupation iraquienne. Adoptée à l'unanimité à la 2934' séance. Décision A sa 2937 séance, le 18 août 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Italie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La situation entre l'Iraq et le Koweït : 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21423104); 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21424104); 'Lettre, en date du 8 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par les ReJ?résen­ tan ts permanents de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, de !'Oman et du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21470104); 'Lettre, en date du 18 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent de l'Italie auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/21561104)'. Résolution 664 (1990) du 18 août 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant l'invasion du Koweït par !'Iraq, qui pré­ tend annexer ce pays, ainsi que ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990 et 662 (1990) du 9 août 1990, S'inquiétant vivement de la sécurité et du bien-être des nationaux d'Etats tiers qui se trouvent en Iraq et au Koweït, Rappelant les obligations qui incombent à !'Iraq à cet égard conformément au droit international, Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général pour engager d'urgence des consultations avec le Gouvernement iraquien comme suite aux préoccupa­ tions et à l'inquiétude exprimées par les membres du Conseil le 17 août 1990, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, l Ex:ige que l'Iraq autorise, et facilite, le départ inmi( .:i:1t du Koweït et d'lraq des nationaux d'Etats tiers et qu'il permette aux agents consulaires dont relè­ vent ces nat10naux d'entrer et de se tenir en contact avec ces dermers; 23 2. Exige également que !'Iraq ne prenne aucune me­ sure de nature à compromettre la sûreté, la sécurité ou la santé de ces nationaux; 3. Réaffirme comme il l'a déclaré dans sa résolution 662 (1990) que l'annexion du Koweït par l'Iraq est nulle et non avenue, exige en conséquence que le Gouverne­ ment iraquien rapporte les décrets par lesquels il a imposé la fermeture des missions diplomatiques et consulaires au Koweït et retiré son immunité au person­ nel de ces missions et qu'il s'abstienne désormais de toutes mesures de cette nature; 4. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité dans les meilleurs délais de 1 appli­ cation de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 2931' séance. Décision A sa 2938e séance, le 25 août 1990, le Conseil a examiné la question intitulée: 'La situation entre !'Iraq et le Koweït : 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21423104); 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2142410'4); 'Lettre, en date du 8 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par les Re()résen­ tants permanents de l'Arabie saoudlle, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, de l'Oman et du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21470104); 'Lettre, en date du 18 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent de l'Italie auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/21561104); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent de la Répuhlique fedérale d'Allemagne auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/21634104); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant _permanent de l'Italie auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/21635104); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent des Pays-Bas auprès de l'Orga­ nisat10n des Nations Unies (S/21636!04); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Repn~sen­ tant permanent de l'Espagne auprès de l'Orga­ nisalton des Nations Unies ( S/21 o:n10'): 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen-
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/663 (1990)
IntituléAdmission : Liechtenstein (14 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/663(1990)
Texte intégral Deuxième partie. --Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES11 Q A.--Demande d'admission de la République de Namibie Décisions A sa 29 l 7e séance, le 17 avril 1990, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de ren­ voyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Ré­ publique de Namibie 120• A sa 2918e séance, le même jour, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del Afrique du Sud, du Bré­ sil et du Mali à participer, sans droit de vole, it la discussion du rapport du Comité d'admission de nou­ veaux Membres1'lf concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Namibie. A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation au Président par intérim du Conseil des Nations Unies pour la Namibie en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 652 ( 1990) du 17 avril 1990 Le Conseil de sécurité, Aya111 examiné la demande d'admission à l'Organisa­ tion des Nations Unies présentée par la République de Namibie 120, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Namibie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptec à 1 'unanimite à la 291 f( s 'ann:. 119 Question ayant fait l'objet de résolutions ou décisions de la part du Conseil en 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1958, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1967, 1968, 1970, 1971, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1977, 1978, 1979, 1980, 1981, 1983 et 1984. 120 Documents officiels du Conseil de sérnrité, quaranrc , 111quiè111c année, Supplément d'avril, mai cl juin 1990, document S/2.1241 121 Ibid., document S/2125 1. Décision En l'absence d'objections, le Conseil a ensuite adopté la proposition contenue au paragraphe 4 du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membrcs121 tendant à cc que le Conseil de sécurité demande l'inclusion. sur la liste supplémentaire de questions à inscrire à l'ordre du Jour de la dix-huitième session extraordinaire de l'Assemblée générale, d'une question intitulée 'Admis­ sion de nouveaux Membres à l'Organisation des Na­ tions Unie,'. B. --Demande d'admission de la Principauté de Liechtenstein Décisions A sa 2935 séance, le l3 août 1990, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de ren­ voyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission il l'Organisation des Nations Unies présentée par la Prin­ cipauté de Liechtcnstein122• A sa 2936e séance, le 14 août 1990, le Conseil a procédé à la discussion du rarport du Comité d'admis­ sion de nouveaux Membresu concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présen­ tée par la Principauté de Liechtenstein. Résolution 663 (1990) du 14 aoî,t 1990 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission de la Princi­ pauté de Liechtenstein à l'Organisation des Nations Unies122, Recommande ii l'Assemblée générale d'admettre la Principa~té de Liechtenstein à l'Organisation des Na­ tions Urnes. Adoptée à /'unanimité ,î la 2936' séance. 122 Documents officiels du Conseil de sécurité, quaran/c-cinquièmc année, Supplément de juil/el, aoûl et septembre 1990, document S/21486. 123 Ibid., documen1 S/2.1506.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/664 (1990)
IntituléIraq et Koweït (18 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/664(1990)
Texte intégral 4. Décide de maintenir la question à son ordre du jour et de poursuivre ses efforts en vue de mettre rapi­ ùement un terme à l'occupation iraquienne. Adoptée à l'unanimité à la 2934' séance. Décision A sa 2937 séance, le 18 août 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Italie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La situation entre l'Iraq et le Koweït : 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21423104); 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21424104); 'Lettre, en date du 8 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par les ReJ?résen­ tan ts permanents de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, de !'Oman et du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21470104); 'Lettre, en date du 18 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent de l'Italie auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/21561104)'. Résolution 664 (1990) du 18 août 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant l'invasion du Koweït par !'Iraq, qui pré­ tend annexer ce pays, ainsi que ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990 et 662 (1990) du 9 août 1990, S'inquiétant vivement de la sécurité et du bien-être des nationaux d'Etats tiers qui se trouvent en Iraq et au Koweït, Rappelant les obligations qui incombent à !'Iraq à cet égard conformément au droit international, Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général pour engager d'urgence des consultations avec le Gouvernement iraquien comme suite aux préoccupa­ tions et à l'inquiétude exprimées par les membres du Conseil le 17 août 1990, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, l Ex:ige que l'Iraq autorise, et facilite, le départ inmi( .:i:1t du Koweït et d'lraq des nationaux d'Etats tiers et qu'il permette aux agents consulaires dont relè­ vent ces nat10naux d'entrer et de se tenir en contact avec ces dermers; 23 2. Exige également que !'Iraq ne prenne aucune me­ sure de nature à compromettre la sûreté, la sécurité ou la santé de ces nationaux; 3. Réaffirme comme il l'a déclaré dans sa résolution 662 (1990) que l'annexion du Koweït par l'Iraq est nulle et non avenue, exige en conséquence que le Gouverne­ ment iraquien rapporte les décrets par lesquels il a imposé la fermeture des missions diplomatiques et consulaires au Koweït et retiré son immunité au person­ nel de ces missions et qu'il s'abstienne désormais de toutes mesures de cette nature; 4. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité dans les meilleurs délais de 1 appli­ cation de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 2931' séance. Décision A sa 2938e séance, le 25 août 1990, le Conseil a examiné la question intitulée: 'La situation entre !'Iraq et le Koweït : 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Koweït auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21423104); 'Lettre, en date du 2 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant permanent des Etats-Unis d'Amérique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2142410'4); 'Lettre, en date du 8 août 1990, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par les Re()résen­ tants permanents de l'Arabie saoudlle, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, de l'Oman et du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21470104); 'Lettre, en date du 18 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent de l'Italie auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/21561104); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent de la Répuhlique fedérale d'Allemagne auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/21634104); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant _permanent de l'Italie auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/21635104); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent des Pays-Bas auprès de l'Orga­ nisat10n des Nations Unies (S/21636!04); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Repn~sen­ tant permanent de l'Espagne auprès de l'Orga­ nisalton des Nations Unies ( S/21 o:n10'): 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par le Représen-
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/665 (1990)
IntituléIraq et Koweït (25 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/665(1990)
Texte intégral tant l?ermanent de la Belgique auprès de l'Orga­ nisat1on des Nations Unies (S/21638104); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par les ReJ?résen­ tants permanents de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, de l'Oman et du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21639104)'. Résolution 665 (1990) du 25 août 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990 et 664 (1990) du 18 août 1990 et exigeant qu'elles soient appliquées intégralement et immédiatement, Ayant décidé, dans la résolution 661 (1990), de pren­ dre des sanctions économiques conformément au Cha­ pitre VII de la Charte des Nations Unies, Résolu à mettre un terme à l'occupation du Koweït par l'Iraq, qui met en danger l'existence d'un Etat Mem­ bre, et à rétablir l'autorité du Gouvernement légitime du Koweït ainsi que la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Koweït, ce qui exige que les résolutions susmentionnées soient appliquées rapide­ ment, Déplorant que l'invasion du Koweït par l'Iraq ait coûté la vie à des innocents et résolu à empêcher de nouvelles pertes en vies humaines, Vivement alarmé par la persistance de l'Iraq dans son refus de se conformer aux résolutions 660 (1990), 661 (1990), 662 (1990) et 664 (1990), en particulier par la conduite du Gouvernement iraquien, qui utilise des navires battant pavillon iraquien pour exporter du pé­ trole, l. Demande aux Etats Membres qui coopèrent avec le Gouvernement koweïtien et déploient des forces navales dans la région de prendre des mesures qui soient en rapport avec les circonstances du moment selon qu'il sera nécessaire, sous l'autorité du Conseil de sécurité, pour arrêter tous les navires marchands qui arrivent ou qui partent afin d'inspecter leur cargaison et de s'assurer de leur destination et de faire appliquer strictement les dispositions de la résolution 661 (1990) relatives aux transports maritimes; 2. Invite les Etats Membres à coopérer en consé­ quence autant que nécessaire pour assurer le respect des dispositions de la résolution 661 (1990) en recou­ rant au maximum à des mesures politiques et diploma­ tiques, conformément au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Prie tous les Etats, agissant conformément à la Charte des Nations Unies, de fournir aux Etats visés au paragraphe 1 ci-dessus l'assistance dont ils pourront avoir besoin; 4. Demande également aux Etats intéressés de coor­ donner les mesures qu'ils prendront en application des paragraphes ci-dessus, en faisant appel, en tant que de besoin, aux mécanismes du Comité d'état-major et, après consultations avec le Secrétaire général, de pré­ senter au Conseil de sécurité et au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant 24 la situation entre l'Iraq et le Koweït des rapports pour faciliter la surveillance de l'application de la présente résolution; 5. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée à la 293lf séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Cuba et Yémen). Décision A sa 293~ séance, le 13 septembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée 'La situation entre l'Iraq et le Koweït'. Résolution 666 (1990) du 13 septembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant l'alinéa c du paragraphe 3 et le paragra­ phe 4 de sa résolution 661 (1990) du 6 août 1990, qui s'appliquent, sauf considérations d'ordre humanitaire, aux denrées alimentaires, Considérant qu'il {'Ourra dans certains cas s'avérer nécessaire de fourmr des denrées alimentaires à la population civile en Iraq ou au Koweït afin d'alléger ses souffrances, Notant que le Comité a reçu à ce sujet des communi­ cations de plusieurs Etats membres, Soulignant qu'il n'appartient qu'au Conseil, agissant par lui-même ou par l'entremise du Comité, de déter­ miner si les circonstances sont telles qu'il y a lieu d'in­ voquer des considérations d'ordre humanitaire, Profondément préoccupé de ce que !'Iraq a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de la résolu­ tion 664 (1990) du 18 août 1990 quant à la sécurité et au bien-être des nationaux d'Etats tiers, et réaffirmant qu'au regard du droit humanitaire international, y com­ pris, _là où elle s'ap_plique, la Convention de Genève relative à la protect10n des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949105, l'Iraq porte l'entière responsabilité de cet état de choses, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, l. Décide que, en vue de déterminer, aux fins de l'alinéa c du paragraphe 3 et du paragraphe 4 de la résolution 661 (1990), s'il y a lieu ou non d'invoquer des considérations d'ordre humanitaire, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'Iraq et le Koweït gardera constamment à l'étude la situation alimentaire en Iraq et au Koweït; ~-_c_ompte que l'Iraq s'acquittera des obligations qui lui mcombent en vertu de la résolution 664 (1990) à l'égard des nationaux d'Etats tiers et réaffirme qu'en application du droit humanitaire international, y com­ pris, là où elle s'applique, la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps 105 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 75, n° 973.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/666 (1990)
IntituléIraq et Koweït (13 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/666(1990)
Texte intégral tant l?ermanent de la Belgique auprès de l'Orga­ nisat1on des Nations Unies (S/21638104); 'Lettre, en date du 24 août 1990, adressée au Pré­ sident du Conseil de sécurité par les ReJ?résen­ tants permanents de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, de l'Oman et du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21639104)'. Résolution 665 (1990) du 25 août 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990 et 664 (1990) du 18 août 1990 et exigeant qu'elles soient appliquées intégralement et immédiatement, Ayant décidé, dans la résolution 661 (1990), de pren­ dre des sanctions économiques conformément au Cha­ pitre VII de la Charte des Nations Unies, Résolu à mettre un terme à l'occupation du Koweït par l'Iraq, qui met en danger l'existence d'un Etat Mem­ bre, et à rétablir l'autorité du Gouvernement légitime du Koweït ainsi que la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale du Koweït, ce qui exige que les résolutions susmentionnées soient appliquées rapide­ ment, Déplorant que l'invasion du Koweït par l'Iraq ait coûté la vie à des innocents et résolu à empêcher de nouvelles pertes en vies humaines, Vivement alarmé par la persistance de l'Iraq dans son refus de se conformer aux résolutions 660 (1990), 661 (1990), 662 (1990) et 664 (1990), en particulier par la conduite du Gouvernement iraquien, qui utilise des navires battant pavillon iraquien pour exporter du pé­ trole, l. Demande aux Etats Membres qui coopèrent avec le Gouvernement koweïtien et déploient des forces navales dans la région de prendre des mesures qui soient en rapport avec les circonstances du moment selon qu'il sera nécessaire, sous l'autorité du Conseil de sécurité, pour arrêter tous les navires marchands qui arrivent ou qui partent afin d'inspecter leur cargaison et de s'assurer de leur destination et de faire appliquer strictement les dispositions de la résolution 661 (1990) relatives aux transports maritimes; 2. Invite les Etats Membres à coopérer en consé­ quence autant que nécessaire pour assurer le respect des dispositions de la résolution 661 (1990) en recou­ rant au maximum à des mesures politiques et diploma­ tiques, conformément au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Prie tous les Etats, agissant conformément à la Charte des Nations Unies, de fournir aux Etats visés au paragraphe 1 ci-dessus l'assistance dont ils pourront avoir besoin; 4. Demande également aux Etats intéressés de coor­ donner les mesures qu'ils prendront en application des paragraphes ci-dessus, en faisant appel, en tant que de besoin, aux mécanismes du Comité d'état-major et, après consultations avec le Secrétaire général, de pré­ senter au Conseil de sécurité et au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant 24 la situation entre l'Iraq et le Koweït des rapports pour faciliter la surveillance de l'application de la présente résolution; 5. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée à la 293lf séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Cuba et Yémen). Décision A sa 293~ séance, le 13 septembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée 'La situation entre l'Iraq et le Koweït'. Résolution 666 (1990) du 13 septembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant l'alinéa c du paragraphe 3 et le paragra­ phe 4 de sa résolution 661 (1990) du 6 août 1990, qui s'appliquent, sauf considérations d'ordre humanitaire, aux denrées alimentaires, Considérant qu'il {'Ourra dans certains cas s'avérer nécessaire de fourmr des denrées alimentaires à la population civile en Iraq ou au Koweït afin d'alléger ses souffrances, Notant que le Comité a reçu à ce sujet des communi­ cations de plusieurs Etats membres, Soulignant qu'il n'appartient qu'au Conseil, agissant par lui-même ou par l'entremise du Comité, de déter­ miner si les circonstances sont telles qu'il y a lieu d'in­ voquer des considérations d'ordre humanitaire, Profondément préoccupé de ce que !'Iraq a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de la résolu­ tion 664 (1990) du 18 août 1990 quant à la sécurité et au bien-être des nationaux d'Etats tiers, et réaffirmant qu'au regard du droit humanitaire international, y com­ pris, _là où elle s'ap_plique, la Convention de Genève relative à la protect10n des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949105, l'Iraq porte l'entière responsabilité de cet état de choses, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, l. Décide que, en vue de déterminer, aux fins de l'alinéa c du paragraphe 3 et du paragraphe 4 de la résolution 661 (1990), s'il y a lieu ou non d'invoquer des considérations d'ordre humanitaire, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'Iraq et le Koweït gardera constamment à l'étude la situation alimentaire en Iraq et au Koweït; ~-_c_ompte que l'Iraq s'acquittera des obligations qui lui mcombent en vertu de la résolution 664 (1990) à l'égard des nationaux d'Etats tiers et réaffirme qu'en application du droit humanitaire international, y com­ pris, là où elle s'applique, la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps 105 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 75, n° 973. de guerre, du 12 août 1949105, l'lraq demeure entière­ ment responsable de la sécurité et du bien-être des intéressés; 3. Demande, aux fins des paragraphes 1 et 2 ci­ dessus, que le Secrétaire général s'attache de toute urgence, et s'emploie sans relâche à obtenir auprès des organismes compétents des Nations Unies et autres organismes appropriés à vocation humanitaire, ainsi qu'auprès de toutes autres sources, des éléments d'in­ formation concernant les disponibilités alimentaires en Iraq et au Koweït, et qu'il les communique régulière­ ment au Comité; 4. Demande également que, dans le cadre de cet effort de recherche et d'information, une attention par­ ticulière soit accordée aux catégories de personnes qui risquent plus particulièrement de souffrir, telles que les enfants de moins de 15 ans, les femmes enceintes ou en couches, les malades et les personnes âgées; 5. Décide que si, ayant reçu les rapports du Secré­ taire général, le Comité estime que fes circonstances sont telles qu'il est indispensable, pour des raisons d'or­ dre humamtaire, de fournir d'urgence des denrées ali­ mentaires à l'Iraq ou au Koweït pour alléger les souffrances, il fera connaître rapidement au Conseil sa décision sur la manière de répondre à cette nécessité; 6. Donne pour instructions au Comité de garder à l'esprit, en arrêtant ses décisions, que les denrées ali­ mentaires doivent être acheminées par l'Organisation des Nations Unies, en coopération avec le Comité in­ ternational de la Croix-Rouge ou d'autres organismes appropriés à vocation humanitaire et distribuées par eux, ou sous leur supervision, le but étant de faire en sorte qu'elles parviennent bien à ceux qui doivent en être les bénéficiaires; 7. Prie le Secrétaire général d'user de ses bons of­ fices pour faciliter la livraison et la distribution de denrées alimentaires au Koweït et à l'Iraq, conformé­ ment aux dispositions de la présente résolution et d'au­ tres résolutions pertinentes; 8. Rappelle que la résolution 661 (1990) ne s'appli­ que pas aux fournitures à usage strictement médical, mais recommande à ce sujet que les fournitures médi­ cales soient exportées sous la stricte supervision du Gouvernement de l'Etat exportateur ou d'organismes appropriés à vocation humanitaire. Adoptée à la 293~ séance par 13 voix contre 2 (Cuba et Yé­ men). Décision A sa 294Qe séance, le 16 septembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iraq, de l'Italie et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discus­ sion de la question mtitulée : 'La situation entre l'Iraq et le Koweït : 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rer,ré­ sentant permanent de la France auprès de l Or­ ganisation des Nations Unies (S/21755164); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Repré- 25 sentant permanent de l'Italie auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/21756104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Repré­ sentant permanent du Canada auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/21757104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le ReP,ré­ sentant permanent du Danemark auprès de 1 Or­ ganisation des Nations Unies (S/21758104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Repré­ sentant permanent de la République fédérale d'Allemagne auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/21759104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Repré­ sentant permanent de la Belgique auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21760!04); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la Finlande auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/21761104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission l?ermanente de l'Autriche auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/21762104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rer,ré­ sentant permanent de la Hongrie auprès de 1 Or­ ganisation des Nations Unies (S/21763!04); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rer,ré­ sentant permanent de l'Espagne auprès de I Or­ ganisation des Nations Unies (S/21764!04); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rer,ré­ sentant permanent des Pays-Bas auprès del Or­ ganisation des Nations Unies (S/21765104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rer,ré­ sentant permanent de la Grèce auprès de I Or­ ganisation des Nations Unies (S/21766104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rer,ré­ sentant permanent de l'Irlande auprès de I Or­ ganisation des Nations Unies (S/21767104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rer,ré­ sentant permanent de la Suède auprès de I Or­ ganisation des Nations Unies (S/21768104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rer,ré­ sentant permanent de la Norvège auprès de I Or­ ganisation des Nations Unies (S/21769104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le ReP,ré­ sentant permanent du Portugal auprès de I Or­ ganisation des Nations Unies (S/21770104); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Rcpré-
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/667 (1990)
IntituléIraq et Koweït (16 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/667(1990)
Texte intégral sentant permanent del' Australie auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/2177!1°4); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Repré­ sentant permanent du Luxembourg auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21773104)'. Résolution 667 (1990) du 16 septembre 1990 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 août 1990, 665 (1990) du 25 août 1990 et 666 (1990) du 13 septembre 1990, Rappelant la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, du 18 avril 1961106, et la Convention de Vienne sur les relations consulaires, du 24 avril 1963107, auxquelles !'Iraq est partie, Considérant que la décision de l'Iraq d'ordonner la fermeture de missions diplomatiques et consulaires au Koweït et de révoquer les privilèges et immunités de ces missions et de leur personnel va à l'encontre des déci­ sions du Conseil de sécurité, des conventions interna­ tionales susmentionnées et du droit international, Profondément préoccupé de ce que, nonobstant les décisions du Conseil et les dispositions des conventions susmentionnées, !'Iraq ait commis des actes de violence à l'encontre de missions diplomatiques et de leur per­ sonnel au Koweït, lndi~né par les récentes violations auxquelles s'est livré I Iraq en pénétrant dans les locaux de missions diplomatiques au Koweït et en enlevant des personnes jouissant de l'immunité diplomatique ainsi que des res­ sortissants étrangers qui se trouvaient dans ces locaux, Considérant également que les agissements en ques­ tion constituent de la part de !'Iraq des actes agressifs et une violation flagrante de ses obligations internatio­ nales et portent atteinte au fondement même de ce que doit être la conduite des relations internationales selon la Charte des Nations Unies, Rappelant que !'Iraq porte l'entière responsabilité de tout usage de la violence contre des ressortissants de pays étrangers ou contre toute mission diplomatique ou consulaire au Koweït ou son personnel, Résolu à faire respecter ses décisions ainsi que I' Ar­ ticle 25 de la Charte, Considérant en outre que la gravité des actes de l'Iraq, qui constituent un degré supplémentaire dans les viola­ tions du droit international par ce pays, contraint le Conseil non seulement à exprimer sa réaction immé­ diate mais aussi à procéder d'urgence à des consul­ tations en vue de l'adoption de nouvelles mesures concrètes destinées à amener l'Iraq à se conformer à ses résolutions, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte, 1. Condamne fermement les actes agressifs commis par l'Iraq contre des locaux et du personnel diplomati- 106 Ibid., vol. 500, n° 7310. 107 Ibid., vol. 596, n° 8638. 26 ques au Koweït, y compris l'enlèvement de ressortis­ sants étrangers qui se trouvaient dans ces locaux; 2. Exige la libération immédiate de ces ressortis­ sants étrangers ainsi que de tous les nationaux mention­ nés dans la résolution 664 (1990); 3. Exige également que !'Iraq se conforme immédia­ tement et pleinement aux obligations internationales qui lui incombent en vertu des résolutions 660 (1990), 662 (1990) et 664 (1990), de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, du 18 avril 1961106, de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, du 24 avril 1963107, et du droit international; 4. Exige en outre que l'Iraq assure immédiatement la protection de la sécurité et du bien-être du personnel et des locaux diplomatiques et consulaires au Koweït et en Iraq et n'entreprenne aucune action susceptible d'empêcher les missions diplomatiques et consulaires de s'acquitter de leurs fonctions, notamment d'avoir accès aux ressortissants de leurs pays et de protéger leur personne et leurs intérêts; 5. Rappelle à tous les Etats qu'ils sont tenus de respecter scrupuleusement les résolutions 661 (1990), 662 (1990), 664 (1990), 665 (1990) et 666 (1990); 6. Décide de procéder d'urgence à des consultations en vue de l'adoption dès que possible de nouvelles mesures concrètes, au titre du Chapitre VII de la Charte, eu égard à la violation persistante par l'Iraq de la Charte des Nations Unies, des résolutions du Conseil de sécurité et du droit international. Adoptée à l'unanimité à la 294if séance. Décision A sa 2942e séance, le 24 septembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question intitulée 'La situa­ tion entre !'Iraq et le Koweït'. Résolution 669 (1990) du 24 septembre l990 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Rappelant également l'Article 50 de la Charte des Nations Unies, Conscient du fait que des demandes d'assistance en nombre croissant ont été reçues au titre des dispositions de l' Article 50 de la Charte, Charge le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'Iraq et le Koweït d'examiner les demandes d'assis­ tance formulées au titre des dispositions de I' Article 50 de la Charte et de faire des recommandations au Prési­ dent du Conseil de sécurité pour suite à donner appro­ priée. Adoptée à l'unanimité à la 294~ séance.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/668 (1990)
IntituléCambodge (20 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/668(1990)
Texte intégral qu'ils prendront en application des paragraphes 2 et 3 ci-dessus; 5. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 296.r séance par 12 voix contre 2 (Cuba et Yé­ men), avec une abstention (Chine). Décision Dans une lettre, en date du 21 décembre 1990113, le Président du Conseil a informé le Secrétaire général de ce qui suit: 'Par la résolution 669 (1990), qu'il a adoptée à sa 2942• séance, le 24 septembre 1990, le Conseil, rap­ pelant sa résolution 661 (1990) du 6 août 1990, a chargé le Comité du Conseil de sécurité créé par la 113 S/22033. résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'Iraq et le Koweït d'examiner les demandes d'assis­ tance formulées au titre de l' Article 50 de la Charte des Nations Unies et de faire des recommandations au Président du Conseil pour suite à donner. 'Par des lettres en date des 19 et 21 décembre 1990114, la Présidente du Comité a transmis les re­ commandations du Comité concernant les 18 Etats ci-après: Bangladesh, Bulgarie, Inde, Liban, Mauri­ tame, Pakistan, Philippines, Pologne, Roumanie, Seychelles, Soudan, Sn Lanka, Tchécoslovaquie, Tu­ nisie, Uruguay, Viet Nam, Yémen et Yougoslavie. 'Lors de consultations tenues en séance plénière le 20 décembre 1990, le Conseil a décidé de porter à votre connaissance les recommandations susmen­ tionnées faites par le Comité en application de la résolution 669 (1990) à propos des demandes d'assis­ tance formulées au titre de l' Article 50 de la Charte et de vous demander de prendre les mesures énon­ cées dans lesdites recommandations.' 114 S/22021 et Add.l. LA SITUATION AU CAMBODGE Décision A sa 2941 • séance, le 20 septembre 1990, le Conseil a examiné la question intitulee 'La situation au Cam­ bodge'. Résolution 668 (1990) du 20 septembre 1990 Le Conseil de sécurité, Convaincu qu'il importe de trouver une solution pa­ cifique, rapide, juste et durable au conflit cambodgien, Notant que la Conférence de Paris sur le Cambodge, qui s'est réunie du 30 juillet au 30 août 1989, a progressé dans l'élaboration de nombre des éléments necessaires à un règlement politique d'ensemble, Prenant note avec satisfaction des efforts que poursui­ vent la Chine, les Etats-Unis d'Amérique, la France, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et l'Union des Républiques socialistes soviéti­ ques, efforts qui ont abouti à l'établissement du cadre de rè5lement politique d'ensemble du conflit cambod­ gien 1 , Prenant également note avec satis/ action des efforts déployés par les pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est et les autres Rays associés à la recherche d'un règlement politique d ensemble, 115 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-cinquième année, Supplément de juillet, août et septembre 1990, document S/21689, annexe. 31 Prenant en outre note avec satisfaction des efforts déployés par l'Indonésie et par la France, en tant que coprésidents de la Conférence de Paris, ainsi que par tous les participants à la Conférence, en vue de faciliter le rétabfissement de la paix au Cambodge, Notant que ces efforts visent à permettre au peuple cambodgien d'exercer son droit inaliénable à disposer de lui-même par le biais d'élections libres et régulière~ organisées et menées à bien par l'Organisation des Nations Unies, dans un environnement politique neu­ tre et dans le plein respect de la souveraineté nationale du Cambodge, 1. Approuve le cadre de rèïlement politique d'en­ semble du conflit cambodgien 15 et encourage les ef­ forts que la Chine, les Etats-Unis d'Amérique, la France, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Ir­ lande du Nord et l'Union des Républiques socialistes soviétiques poursuivent à cet égard; 2. Se félicite que toutes les parties cambodgiennes aient accepté le cadre dans son mtégralité comme base de règlement du conflit cambodgien lors de la réunion officieuse qu'elles ont tenue à Jakarta le 10 septembre 1990, et qu'elles aient déclaré leur intention d'y adhé­ rer; 3. Se félicite également que les parties cambod­ giennes se soient engagées à transformer ce cadre en un règlement politique d'ensemble, en pleine coopération avec tous les autres participants à la Conférence de Paris sur le Cambodge et au moyen des mécanismes de la Conférence; 4. Se félicite en particulier de l'accord am\uel les parties cambodgiennes sont parvenues à Jakarta 16, 1011- 116 Ibid., document S/21732, ~nnexe. chant la constitution d'un conseil national suprême en tant qu'organe légitime unique et seule source d'auto­ rité incarnant l'indépendance, la souveraineté natio­ nale et l'unité du Cambodge pendant toute la période de transition; 5. Prie instamment les membres du Conseil national suprême, agissant en pleine conformité avec le cadre de règlement politique d'ensemble, d'élire le rrésident du Conseil dans les meilleurs délais, en vue d assurer l'ap­ plication de l'accord visé au paragraphe 4 ci-dessus; 6. Note que le Conseil national suprême représen­ tera donc le Cambodge sur le plan extérieur et qu'il désignera les représentants qui occuperont le siège du Cambodge à l'Organisation des Nations Unies, dans les institutions spécialisées des Nations Unies, dans les autres institutions internationales et dans les confé­ rences internationales; 7. Demande instamment à toutes les parties au conflit de faire preuve de la plus grande retenue de façon que puisse s'instaurer le climat de paix nécessaire pour facihter l'élaboration et la mise en œuvre d'un règlement politique d'ensemble; 8. Demande aux coprésidents de la Conférence de Paris d'intensifier leurs consultations en vue de convo­ quer de nouveau la Conférence afin qu'elle élabore et adopte le règlement politique d'ensemble et qu'elle éta­ blisse un plan de mise en œuvre détaillé, conformément au cadre susmentionné; 9. Prie instamment le Conseil national suprême. tous les Cambodgiens, ainsi que toutes les parties au conflit de coopérer pleinement à ce processus; 10. Encourage le Secrétaire général, agissant dans le contexte des préparatifs en vue d'une nouvelle réu­ nion de la Conférence de Paris et sur la hase de la présente résolution, à continuer de mener des études préparatoires afin de déterminer les ressources néces­ saires pour permettre à l'Organisation des Nations Unies de jouer son rôle, ainsi que le calendrier et autres considérations ayant un rapport avec ce rôle; 11. Demande à tous les Etats d'apporter leur sou­ tien à la réalisation du règlement politique d'ensemble dont les éléments sont exposés dans le cadre susmen­ tionné. Adoptée à l'wwnimité à la 2941' séall ' '. LETTRE, EN D~TE DU J DÉCEMBRF; 1990, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SECURITE, PAR LA PRESIDENTE DU CONSEIL DE TUTELLE Décision A sa 2972e séance, le 22 décembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Nouvelle-Zélande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre en date du 7 décembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par la Présidente du Conseil de tutelle (S/22008117)'. Résolution 683 (1990) du 22 décembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant le Chapitre XII de la Charte des Nations Unies, par lequel a été établi un régime international de tutelle, Conscient de la responsabilité que lui confère le para­ graphe 1 de l' Article 83 de la Charte en ce qui concerne les zones stratégiques, Rappelant sa résolution 21 (1947) du 2 avril 1947, r.ar laquelle il a approuvé l' Accord de tutelle pour les iles antérieurement placées sous mandat japonais118, qui portent depuis lors le nom de Territoire sous tutelle des Iles du Pacifique, 117 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cin7uième année, Supplémellt d'octobre, novembre et décembre 1990. 1 8 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 8, n° 123. 32 Notant que l' Accord de tutelle a désigné les Etats­ Unis d'Amérique comme Autorité chargée de l'admi­ nistration du Territoire sous tutelle, Considérant que l'article 6 de l'Accord de tutelle, conformément à !'Article 76 de la Charte, obligeait notamment l'Autorité administrante à favoriser l'évo­ lution des habitants du Territoire vers la capacité à s'administrer eux-mêmes ou l'indépendance. compte tenu des conditions particulières au Territoire sous tu­ telle et à ses populations et des aspirations librement exprimées des populations, Sachant qu'à cette fin des négociations se sont enga­ gées en 1969 entre l'Autorité administrante et les repré­ sentants du Territoire sous tutelle et qu'elles ont abouti à la conclusion d'un accord de libre association dans le cas des Etats fédérés de Micronésie et des îles Marshall, et d'un pacte visant à établir un commonwealth dans celui des îles Mariannes septentrionales, Convaincu que les populations des Etats fédérés de Micronésie, des îles Marshall et des îles Mariannes septentrionales ont librement exercé leur droit à l'au­ todétermination en approuvant les accords qui définis­ sent leurs nouveaux statuts respectifs au moyen de plébiscites dont des missions de visite du Conseil de tutelle ont observé le déroulement, et que, en complé­ ment de ces plébiscites, les corps législatifs dûment constitués de ces entités ont adopté des résolutions approuvant lesdits accords et, ainsi, librement exprimé leur désir que ces entités cessent de faire partie du Territoire sous tutelle, Espérant que la population des Palaos pourra bientôt mener à son terme le processus de lihre exercice de son droit à l'autodétermination,
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/669 (1990)
IntituléIraq et Koweït (24 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/669(1990)
Texte intégral sentant permanent del' Australie auprès de l'Or­ ganisation des Nations Unies (S/2177!1°4); 'Lettre, en date du 15 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Repré­ sentant permanent du Luxembourg auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/21773104)'. Résolution 667 (1990) du 16 septembre 1990 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 août 1990, 665 (1990) du 25 août 1990 et 666 (1990) du 13 septembre 1990, Rappelant la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, du 18 avril 1961106, et la Convention de Vienne sur les relations consulaires, du 24 avril 1963107, auxquelles !'Iraq est partie, Considérant que la décision de l'Iraq d'ordonner la fermeture de missions diplomatiques et consulaires au Koweït et de révoquer les privilèges et immunités de ces missions et de leur personnel va à l'encontre des déci­ sions du Conseil de sécurité, des conventions interna­ tionales susmentionnées et du droit international, Profondément préoccupé de ce que, nonobstant les décisions du Conseil et les dispositions des conventions susmentionnées, !'Iraq ait commis des actes de violence à l'encontre de missions diplomatiques et de leur per­ sonnel au Koweït, lndi~né par les récentes violations auxquelles s'est livré I Iraq en pénétrant dans les locaux de missions diplomatiques au Koweït et en enlevant des personnes jouissant de l'immunité diplomatique ainsi que des res­ sortissants étrangers qui se trouvaient dans ces locaux, Considérant également que les agissements en ques­ tion constituent de la part de !'Iraq des actes agressifs et une violation flagrante de ses obligations internatio­ nales et portent atteinte au fondement même de ce que doit être la conduite des relations internationales selon la Charte des Nations Unies, Rappelant que !'Iraq porte l'entière responsabilité de tout usage de la violence contre des ressortissants de pays étrangers ou contre toute mission diplomatique ou consulaire au Koweït ou son personnel, Résolu à faire respecter ses décisions ainsi que I' Ar­ ticle 25 de la Charte, Considérant en outre que la gravité des actes de l'Iraq, qui constituent un degré supplémentaire dans les viola­ tions du droit international par ce pays, contraint le Conseil non seulement à exprimer sa réaction immé­ diate mais aussi à procéder d'urgence à des consul­ tations en vue de l'adoption de nouvelles mesures concrètes destinées à amener l'Iraq à se conformer à ses résolutions, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte, 1. Condamne fermement les actes agressifs commis par l'Iraq contre des locaux et du personnel diplomati- 106 Ibid., vol. 500, n° 7310. 107 Ibid., vol. 596, n° 8638. 26 ques au Koweït, y compris l'enlèvement de ressortis­ sants étrangers qui se trouvaient dans ces locaux; 2. Exige la libération immédiate de ces ressortis­ sants étrangers ainsi que de tous les nationaux mention­ nés dans la résolution 664 (1990); 3. Exige également que !'Iraq se conforme immédia­ tement et pleinement aux obligations internationales qui lui incombent en vertu des résolutions 660 (1990), 662 (1990) et 664 (1990), de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, du 18 avril 1961106, de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, du 24 avril 1963107, et du droit international; 4. Exige en outre que l'Iraq assure immédiatement la protection de la sécurité et du bien-être du personnel et des locaux diplomatiques et consulaires au Koweït et en Iraq et n'entreprenne aucune action susceptible d'empêcher les missions diplomatiques et consulaires de s'acquitter de leurs fonctions, notamment d'avoir accès aux ressortissants de leurs pays et de protéger leur personne et leurs intérêts; 5. Rappelle à tous les Etats qu'ils sont tenus de respecter scrupuleusement les résolutions 661 (1990), 662 (1990), 664 (1990), 665 (1990) et 666 (1990); 6. Décide de procéder d'urgence à des consultations en vue de l'adoption dès que possible de nouvelles mesures concrètes, au titre du Chapitre VII de la Charte, eu égard à la violation persistante par l'Iraq de la Charte des Nations Unies, des résolutions du Conseil de sécurité et du droit international. Adoptée à l'unanimité à la 294if séance. Décision A sa 2942e séance, le 24 septembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question intitulée 'La situa­ tion entre !'Iraq et le Koweït'. Résolution 669 (1990) du 24 septembre l990 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Rappelant également l'Article 50 de la Charte des Nations Unies, Conscient du fait que des demandes d'assistance en nombre croissant ont été reçues au titre des dispositions de l' Article 50 de la Charte, Charge le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'Iraq et le Koweït d'examiner les demandes d'assis­ tance formulées au titre des dispositions de I' Article 50 de la Charte et de faire des recommandations au Prési­ dent du Conseil de sécurité pour suite à donner appro­ priée. Adoptée à l'unanimité à la 294~ séance.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/670 (1990)
IntituléIraq et Koweït (25 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/670(1990)
Texte intégral Décisions Dans une lettre, en date du 24 septembre 1990108, le Président du Conseil a informé le Secrétaire général de ce qui suit: 'Lors de consultations plénières du Conseil, il a été décidé de porter à votre connaissance la teneur du rapport spécial relatif à la Jordanie, contenant des recommandations, qui a été présenté par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990i concernant la situation entre l'Iraq et le Ko­ weït10 et approuvé et de vous demander de prendre les dispositions visées dans le rapport et les recom­ mandations en question. 'Comme vous le savez, cette décision fait suite à la demande d'assistance présentée par le Gouverne­ ment jordanien en vertu de !'Article 50 de la Charte des Nations Unies pour faire face aux difficultés dues à l'exécution des mesures wévues dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990 10.' A sa 2943 séance, le 25 septembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le r_epré~entan.t du Koweït à rart~cirer, sans droit de vote, a la d1scuss1on de la quest10n mt1tu­ lée 'La situation entre l'Iraq et le Koweït'. Résolution 670 (1990) du 25 septemh.-e 1990 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 août 1990, 665 (1990) du 25 août 1990, 666 (1990) du 13 septembre 1990 et 667 (1990) du 16 septembre 1990, Condamnant la persistance de l'Ira4 à occuper le Koweït, son refus de revenir sur ses agissements et de mettre fin à l'annexion à laquelle il a procédé, ainsi que le fait qu'il retient contre leur gré des nationaux d'Etats tiers, en violation flagrante des résolutions 660 (1990), 662 (1990), 664 (1990) et 667 ( 1990), ainsi que du droit humanitaire international, Condamnant également le traitement que les forces iraquiennes font subir aux nationaux koweïtiens, y com­ pris les mesures prises pour les contraindre à quitter leur pays, ainsi que les mauvais traitements infligés aux personnes et les dommages causés aux biens au Koweït en violation du droit international, Notant avec une grave préoccupation les tentatives persistantes faites pour tourner les mesures prévues dans la résolution 661 (1990), Notant également que certains Etats ont limité le nombre de diplomates et d'agents consulaires iraquiens sur leur terntoire et que d'autres se proposent d'en faire autant, lOB S/21826. 109 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-cinquième année, Supplément de juillet, août et septembre 1990, document S/21786. 110 Ibid., document S/21620. 27 Résolu à assurer par tous les moyens nécessaires l'ap­ plication stricte et complète des mesures prévues dans la résolution 661 (1990), Résolu également à assurer le respect de ses décisions et des dispositions des Articles 25 et 48 de la Charte des Nations Unies, Déclarant nuls et non avenus les actes du Gouverne­ ment iraquien qui contreviennent aux résolutions sus­ mentionnées ou aux Articles 25 ou 48 de la Charte, tels que le décret n° 377, en date du 16 septembre 1990, du Conseil du Commandement révolutionnaire de l'Iraq, Réaffirmant sa volonté résolue d'assurer l'application de ses résolutions en recourant au maximum à des moyens politiques et diplomatiques, Se félicitant que le Secrétaire général use de ses bons offices pour favoriser une solution pacifique fondée sur les résolutions pertinentes du Conseil et notant avec appréciation les efforts 4u'il poursuit à cet effet, Faisant valoir au Gouvernement iraquien gue 1~ per­ sistance de son refus de se conformer aux d1sposJ11ons des résolutions 660 (1990), 661 (1990), 662 (1990), 664 (1990), 666 (1990) et 667 (1990) pourrait conduire à l'adoption par le Conseil de nouvelles mesures rigou­ reuses en vertu de la Charte, y compris en application du Chapitre VII, Rappelant les dispositions de I' Article 103 de la Charte, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte, l. Demande à tous les Etats de s'acquitter de leur obligation d'assurer l'application stricte et complète de la résolution 661 (1990), et en particulier de ses para­ graphes 3, 4 et 5; 2. Conjïrme que la résolution 661 (1990) s'applique à tous les moyens de transport, y compris les acroncfs; 3. Décide que tous les Etats, nonobstant l'existence de droits ou obligations conférés ou imposés par tout accord international ou contrat conclu ou licence ou permis délivré avant la date de la présente résolution, refuseront la permission de décoller de leur territoire à tout aéronef qui transporterait, à destination ou en provenance de !'Iraq ou du Koweït, toute cargaison autre que des denrées alimentaires acheminées en rai­ son de circonstances d'ordre humanitaire, avec l'auto­ risation du Conseil de sécurité ou du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre !'Iraq et le Koweït et en conformité avec la résolution 666 (1990), ou des fournitures soit à usage strictement médical, soit destinées à l'usage ex­ clusif du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq; 4. Décide également que tous les Etats refuseront la permission à tout aéronef devant atterrir en Iraq ou au Koweït, quel que soit l'Etat où il est immatriculé, de survoler leur territoire à moins que : a) I..:appareil n'atterrisse sur un aérodrome désigné par cet Etat et situé en dehors de !'Iraq ou du Koweït afin qu'il puisse être inspecté pour s'assurer 4u'il ne transporte rien qui soit contraire à la résolution 661 (1990) ou à la présente résolution, l'appareil pouvant, à cette fin, être immobilisé aussi longtemps que néces­ saire; ou b) Le vol considéré n'ait été approuvé par le Co­ mité du Conseil de sécurité; ou c) ~Organisation des Nations Unies ne certifie que le vol ne doit servir qu'aux fins du Groupe d'observa­ teurs militaires; 5. Décide en outre que chaque Etat prendra toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que tout aéronef immatriculé sur son territoire ou dont l'exploi­ tant a établi le siège de ses activités ou sa résidence permanente sur son territoire se conforme aux disposi­ tions de la résolution 661 (1990) et de la présente résolution; 6. Décide de plus que tous les Etats aviseront en temps voulu le Comité du Conseil de sécurité de tout vol entre leur territoire et l'Iraq ou le Koweït auquel l'obligation d'atterrir prévue au Raragraphe 4 ci-dessus ne s'applique pas, ainsi que de 1 objet du vol; 7. Demande à tous les Etats de coopérer en prenant conformément au droit international, y compris la Convention de Chicago sur l'aviation civile internatio­ nale du 7 décembre 1944111, les mesures qui pourront être nécessaires pour assurer l'application effective des dispositions de la résolution 661 (1990) ou de la pré­ sente résolution; 8. Demande également à tous les Etats de procéder à l'immobilisation de tous navires immatriculés en Iraq qui pénètrent dans leurs ports et qui sont ou ont été utilisés en violation de la résolution 661 (1990), ou d'interdire l'accès de leurs ports à ces navires, sau( dans les circonstances où il est admis, en droit international, que cet accès est nécessaire à la sauvegarde de vies humaines; 9. Rappelle à tous les Etats les obligations 9ui leur incombent en vertu de la résolution 661 (1990) en ce qui concerne le gel des avoirs iraquiens et la protection des avoirs du Gouvernement légitime du Koweït et de ses établissements situés sur leur territoire, y compris celle de faire rapport au sujet de ces avoirs au Comité du Conseil de sécurité; 10. Demande en outre à tous les Etats de fournir au Comité du Conseil de sécurité des informations concer­ nant les mesures qu'ils auront prises pour faire appli­ quer les dispositions de la présente résolution; 11. Affirme que l'Organisation des Nations Unies, les institutions spécialisées et les autres or~anisations internationales du système des Nations Umes sont te­ nues de prendre toutes mesures qui peuvent être néces­ saires pour donner effet aux dispositions de la réso­ lution 661 (1990) et de la présente résolution; 12. Décide d'envisager, en cas d'infraction aux dis­ positions de la résolution 661 (1990) ou de la présente résolution commise par un Etat ou ses nationaux ou depuis son territoire, de prendre à l'égard de cet Etat des mesures visant à empêcher de telles infractions; 13. Réaffirme que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949105, s'applique au Koweït et que, en tant que Haute Partie contractante à la Convention, l'lraq est tenu d'en respecter pleinement toutes les disposi­ tions et, en particulier, que sa responsabilité est enga­ gée, en vertu de la Convention, en ce qui concerne les infractions graves commises par lui, comme est engagée 111 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 15, n° 102. 28 la responsabilité des particuliers qui commettent ou donnent l'ordre de commettre de telles infractions. Adoptée à la 2943' séance par 14 voix contre une (Cuba). Décisions A sa 2950C séance, le 27 octobre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'lraq et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre l'lraq et le Ko­ weït'. A sa 2951e séance, le 29 octobre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. Résolution 674 (1990) du 29 octobre 1990 Le Conseil de sécurité, Rafpelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 août 1990, 665 (1990) du 25 août 1990, 666 (1990) du 13 septembre 1990, 667 (1990) du 16 septembre 1990 et 670 (1990) du 25 septembre 1990, Soulignant la nécessité pressante du retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces iraquiennes du Koweït et du rétablissement de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Koweït ainsi que de l'autorité du gouvernement légitime du pays, Condamnant les agissements des autorités et des forces d'occupation iraquiennes consistant à prendre en otages des nationaux d'Etats tiers et à maltraiter et or,primer des nationaux koweïtiens et des nationaux d Etats tiers, ainsi que les autres mesures dont le Conseil a été informé, telles que la destruction de re­ gistres d'état civil koweïtiens, l'expulsion de Koweïtiens par la force, la réinstallation de groupes de population au Koweït et la destruction et la saisie illégales de biens publics et privés au Koweït, notamment de fournitures et de matériels d'hôpital, en violation des décisions du Conseil, de la Charte des Nations Unies, de la Conven­ tion de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949105, de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, du 18 avril 1961106, de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, du 24 avril 1963107, et du droit international, Exprimant sa profonde préoccupation quant à la situa­ tion des nationaux d'Etats tiers au Koweït et en Iraq, y compris le personnel des missions diplomatiques et consulaires aesdits Etats, Réaffirmant que la Convention de Genève susmen­ tionnée s'applique au Koweït et que, en tant que Haute Partie contractante à la Convention, !'Iraq est tenu d'en respecter pleinement toutes les dispositions et, en par­ ticulier, que sa responsabilité est engagée, en vertu de
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/671 (1990)
IntituléIraq Iran (République islamique d') (27 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/671(1990)
Texte intégral LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ68 Décisions A sa 2908• séance, le 27 février 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation entre l'Iran et l'lraq'. A la même séance, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil69 : 'Le Conseil remercie le Secrétaire général des informations qu'il lui a fournies au sujet de la situa­ tion entre l'Iran et l'Iraq et de l'approche inté$rée qu'il a adoptée touchant les modalités, l'ordre du 1our et le calendrier d'entretiens directs entre les parties aux fins de l'application intégrale de la résolution 598 (1987) du 20 Juillet 1987. 'En conséquence, le Conseil appuie pleinement les efforts déployés par le Secrétaire genéral pour que les deux parties tiennent sous ses auspices, pen­ dant deux mois, des entretiens directs convenable­ ment structurés et se déroulant selon un ordre du jour défini dont il a exposé les éléments aux membres du Conseil et qu'il proposerait aux parties sur la base des observations finales figurant dans son rapport du 22 septembre 198970• 'Le Conseil demande aux deux parties de coopérer pleinement aux efforts du Secrétaire général, étant donné que dix-huit mois après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre l'Iran et l'Iraq la résolution 598 (1987) n'est toujours pas appliquée intégralement. 'Le Conseil prie le Secrétaire général de lui faire rapport à l'issue de cette phase de son action et de l'informer des résultats obtenus et des nouvelles me­ sures qu'il envisage pour assurer l'application inté­ grale de la résolution 598 (1987).' A sa 2916• séance, le 29 mars 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République islamique d'Iran et de l'fraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre l'Iran et l'Iraq : rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq (S/2120071)'. Résolution 651 (1990) du 29 mars 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988, 631 (1989) du 8 février 1989 et 642 (1989) du 29 septembre 1989, 68 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1980, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988 et 1989. 69 S/21172. 10 I )ocut11e,us oflu tel.\ d1 .. ( ·0,1.H tl de H.!cunti .. ,', q11arant( quatril~,n, llflflf.!t./ ,\f,}rJJfr,1111·,u .J, _,,, Ilet, 0,,1!· ( ,\t( f(n/Î)}C ]080 d1.)4'PfTl('TTÎ S/20862. 71 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément de janvier, février et mars 1990. 14 Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq, en date du 22 mars 199072, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Décide: a) De demander à nouveau aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 598 ( 1987); b) De reconduire le mandat du Grou1;e d'observa­ teurs militaires des Nations Unies pour I Iran et l'Iraq pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 30 septembre 1990; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 598 (1987). Adoptée à l'unanimité à la 2916' séance. Décision A sa 2944• séance, le 27 septembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République is­ lamique d'Iran et de !'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situa­ tion entre l'Iran et l'Iraq : rapport du Secrétaire général sur le Grour,e d'observateurs militaires des Nations Unies pour I Iran et l'lraq (S/2180373)'. Résolution 671 (1990) du 27 septembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988, 631 (1989) du 8 février 1989, 642 (1989) du 29 septembre 1989 et 651 ( 1990) du 29 mars 1990, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq, en date du 21 septembre 199074, et prenant acte des observations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger pour une nouvelle période de deux mois, soit jusqu'au 30 novembre 1990, le mandat du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'Iraq, comme le recommande le Secré­ taire général; 2. Prie le Secrétaire général de présenter au mois de novembre un rapport sur les nouvelles consultations qu'il aura eues avec les parties au sujet de l'avenir du Groupe d'observateurs militaires ainsi que ses recom­ mandations sur la question. '2[/,i,/ dlHll!Til'Ol \ '[2(lil Adoptée à l'unanimit ' à la 2944' séance. ,1 VL•li lh• 'UlllClï.i .,jfh'il..lS ,'lu i, ,/•,1...',1/ il' ,('( (4(1/r, (/lUJ.'tJ/llt cinquième année, Supplément de juillet, août cr septembre /990. 14 Ibid., document S/21803.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/672 (1990)
IntituléTerritories occupied by Israël (12 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/672(1990)
Texte intégral A sa 2945• séance, le 5 octobre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël et de la Jama­ hiriya arabe libyenne à l?articiJ?er, sans droit de vote, à la discussion de la quest10n intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 26 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité r.ar le Représentant permanent du Yémen au­ près del Organisation des Nations Unies (S/2183020)'. A la même séance, en réponse à la demande, en date du 5 octobre 1990, de l'Observateurde la Palestine41, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer à la discussion serait adressée au chef du Département politique de l'Organisation de libération de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont jouit un Etat Membre aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 3 abstentions (Canada, France, Royaume-Uni de Grande-Bre­ tagne et d'Irlande du Nord). A la même séance, le Conseil a également décidé d'adresser une invitation à la Présidente du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple pales­ tinien en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2946• séance, le 8 octobre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de la Jordanie, de la Tunisie et de la Yougoslavie à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2947• séance, le 9 octobre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, du Bangladesh, de l'Egypte, des Emirats arabes unis, de la République islamique d'Iran, de )'Iraq, du Koweït, du Maroc, de la Mauritanie, du Pakistan, du Qatar et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Koweït42, d'adresser une invitation à M. Abdulmalek Ismail Mohamed, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2948• séance, le 12 octobre 1990, le Conseil a invité les représentants de l'Inde et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. 41 Document S/21844, incorporé dans le procès-verbal de la 2945• séance. 42 Document S/21852, incorporé dans le procès-verbal de la 2947• séance. 7 Résolution 672 (1990) du 12 octobre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 4 76 (1980) du 30 juin 1980 et 478 (1980) du 20 août 1980, Réaffinnant qu'un règlement juste et durable du conflit arabo-israélien doit être fondé sur ses résolu­ tions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973, au moyen d'un processus actif de négociation qui tienne compte du droit à la sécurité de tous les Etats de la région, y compris Israël, ainsi que des droits politiques légitimes du peuple palestinien, Tenant compte de la déclaration du Secrétaire général concernant l'objet de la mission qu'il envoie dans la région, communiquée au Conseil par le Président le 12 octobre 199043, l. Se déclare alarmé par la violence qui s'est déchaî­ née le 8 octobre dans Al-Haram Al-Charif et dans d'autres lieux saints à Jérusalem et qui a fait plus de vingt morts parmi les Palestiniens et plus de cent cin­ quante blessés, notamment parmi des civils palestiniens et des personnes innoet:ntes qui s'étaient rendues à la prière; 2. Condamne particulièrement les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes, qui ont fait des morts et des blessés; 3. Engage Israël, puissance occupante, à s'acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent en vertu de la Convention de Genève relative à la protection des per­ sonnes civiles en temps de guerre, du 12 août 194910, qui est applicable à tous les territoires occupés par Israël depuis 1967; 4. Demande, à propos de la décision du Secrétaire général d'envoyer une mission dans la région, dont le Conseil se félicite, que le Secrétaire général présente au Conseil de sécurité, à la fin d'octobre 1990 au plus tard, un rapport contenant ses constatations et ses conclusions et fasse appel selon qu'il conviendra, pour l'accomplissement de la mission, à toutes les ressources des Nat10ns Unies dans la région. Adoptée à l'unanimit ' il la 2941!' séance. Décision A sa 2949• séance, le 24 octobre 1990, le Conseil a invité le représentant du Soudan à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre datée du 26 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Yémen auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2183020)'. 43 Voir 2948' séance.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/673 (1990)
IntituléTerritories occupied by Israël (24 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/673(1990)
Texte intégral Résolution 673 (1990) du 24 octobre 1990 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant les obligations que la Charte des Nations Unies impose aux Etats Membres, Réaffirmant également sa résolution 672 (1990) du 12 octobre 1990, Ayant été informé par le Secrétaire général le 19 oc­ tobre 1990, hxprimant son inquiétude devant le fait que le Gou­ vernement israélien a rejeté la résolution 672 (1990) et qu'il refuse de recevoir la mission du Secrétaire général, Prenant en considération la déclaration du Secrétaire général concernant l'objet de la mission qu'il envoie dans la région, déclaration portée à la connaissance du Conseil par le Président le 12 octobre 199043, Profondément préoccupé de constater que la situation continue de se détériorer dans les territoires occupés, 1. Déplore le refus du Gouvernement israélien de recevoir la mission du Secrétaire général dans la région; 2. Demande instamment au Gouvernement israé­ lien de revenir sur sa décision et insiste pour qu'il se i;onforme scrupuleusement à la résolution 672 (1990) et permette à la mission de s'acquitter de son mandat; 3. Prie le Secrétaire général de présenter au Conseil de sécurité le rapport demandé dans la résolution 672 (1990); 4. Affirme qu'il est résolu à examiner ce rapport promptement et en détail. Adoptée à l'unanimité à la 294 1' séance. Décisions A sa 2953e séance, le 7 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Liban à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitu­ lée: 'La situation dans les territoires arabes occupés : 'Lettre, en date du 26 septembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Repré­ sentant permanent du Yémen auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies (S/2183020); 'Rapport présenté par le Secrétaire général au Conseil de sécurité, conformément à la réso­ lution 672 (1990) [S/21919 et Corr.2 et Add.1 à 326]'. A sa 2957e séance, le 16 novembre 1990, le Conseil a décidé, sur la demande du représentant de l'Egypte44, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2966e séance, le 8 décembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. 44 Document S/21944, incorporé dans le procès-verbal de la 2957e séance. 8 En réponse à une proposition présentée par le repré­ sentant de l'Union des Républiques socialistes soviéti­ ques conformément à l'alinéa c de l'article 33 du rè~lement intérieur provisoire, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, d'ajourner la séance au lundi 10 décem­ bre 1990, à 15 heures. Adoptée à la 2966' séance, par 9 ~-oix contre 4 (Colombie, Cuba, Malaisie, Yémen), ava 2 abstentio11s (Chim·, France). A sa 2967e séance, le 10 décembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. Après la suspension et la reprise de la séance et en réponse à une proposition présentée l?ar le représen­ tant de l'Union des Républiques socialistes soviétiques conformément à l'alinéa c de l'article 33 du règlement intérieur provisoire, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, d'ajourner la séance au mercredi 12 décembre 1990, à 18 heures. Adoptée tl la 2967' s('ana, par 9 voix contre 4 (Co1onibie, Cuba, _Malaisie, Yëmc11), awc 2 abstentions (Chine, France). A sa 2968e séance, le 12 décembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. En réponse à une proposition présentée par le repré­ sentant de l'Union des Républiques socialistes soviéti­ ques conformément à l'alinéa c de l'article 33 du rè$lement intérieur provisoire, le Conseil a décidé, ,) la suite d'un vote, d'ajourner la séance au lundi 17 déccm bre 1990, à 15 heures. Adoptée à la 2%8' séance, pa, 9 voix contre 4 (Co/ombif, Cuba, Malaisie, Yémen), avec 2 abstentions (Chine, France). A sa 2970' séance, le 19 décembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. En réponse à une proposition présentée par le repré­ sentant du Royaume-lfni de Grande-Bretagne et d'Ir­ lande du Nord conformément à l'alinéa a de l'article 33 du règlement intérieur provisoire, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, de suspendre la s,:ancc, Adoptée à la 297(/ séance, par 9 voix contre 6 (Chine, Colom­ bie, Cuba, France, Malaisie, Yé­ men). A la reprise de sa 2970e séance, le 20 décembre 1990, avant l'adoption de la résolution 681 (1990), le Prési­ dent a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil45 : 'Les membres du Conseil réaffirment leur v0lonté de soutenir un processus actif de négociation auquel participeraient toutes les parties concernées et qui 45 S/22027.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/674 (1990)
IntituléIraq et Koweït (29 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/674(1990)
Texte intégral c) ~Organisation des Nations Unies ne certifie que le vol ne doit servir qu'aux fins du Groupe d'observa­ teurs militaires; 5. Décide en outre que chaque Etat prendra toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que tout aéronef immatriculé sur son territoire ou dont l'exploi­ tant a établi le siège de ses activités ou sa résidence permanente sur son territoire se conforme aux disposi­ tions de la résolution 661 (1990) et de la présente résolution; 6. Décide de plus que tous les Etats aviseront en temps voulu le Comité du Conseil de sécurité de tout vol entre leur territoire et l'Iraq ou le Koweït auquel l'obligation d'atterrir prévue au Raragraphe 4 ci-dessus ne s'applique pas, ainsi que de 1 objet du vol; 7. Demande à tous les Etats de coopérer en prenant conformément au droit international, y compris la Convention de Chicago sur l'aviation civile internatio­ nale du 7 décembre 1944111, les mesures qui pourront être nécessaires pour assurer l'application effective des dispositions de la résolution 661 (1990) ou de la pré­ sente résolution; 8. Demande également à tous les Etats de procéder à l'immobilisation de tous navires immatriculés en Iraq qui pénètrent dans leurs ports et qui sont ou ont été utilisés en violation de la résolution 661 (1990), ou d'interdire l'accès de leurs ports à ces navires, sau( dans les circonstances où il est admis, en droit international, que cet accès est nécessaire à la sauvegarde de vies humaines; 9. Rappelle à tous les Etats les obligations 9ui leur incombent en vertu de la résolution 661 (1990) en ce qui concerne le gel des avoirs iraquiens et la protection des avoirs du Gouvernement légitime du Koweït et de ses établissements situés sur leur territoire, y compris celle de faire rapport au sujet de ces avoirs au Comité du Conseil de sécurité; 10. Demande en outre à tous les Etats de fournir au Comité du Conseil de sécurité des informations concer­ nant les mesures qu'ils auront prises pour faire appli­ quer les dispositions de la présente résolution; 11. Affirme que l'Organisation des Nations Unies, les institutions spécialisées et les autres or~anisations internationales du système des Nations Umes sont te­ nues de prendre toutes mesures qui peuvent être néces­ saires pour donner effet aux dispositions de la réso­ lution 661 (1990) et de la présente résolution; 12. Décide d'envisager, en cas d'infraction aux dis­ positions de la résolution 661 (1990) ou de la présente résolution commise par un Etat ou ses nationaux ou depuis son territoire, de prendre à l'égard de cet Etat des mesures visant à empêcher de telles infractions; 13. Réaffirme que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949105, s'applique au Koweït et que, en tant que Haute Partie contractante à la Convention, l'lraq est tenu d'en respecter pleinement toutes les disposi­ tions et, en particulier, que sa responsabilité est enga­ gée, en vertu de la Convention, en ce qui concerne les infractions graves commises par lui, comme est engagée 111 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 15, n° 102. 28 la responsabilité des particuliers qui commettent ou donnent l'ordre de commettre de telles infractions. Adoptée à la 2943' séance par 14 voix contre une (Cuba). Décisions A sa 2950C séance, le 27 octobre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'lraq et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre l'lraq et le Ko­ weït'. A sa 2951e séance, le 29 octobre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. Résolution 674 (1990) du 29 octobre 1990 Le Conseil de sécurité, Rafpelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 août 1990, 665 (1990) du 25 août 1990, 666 (1990) du 13 septembre 1990, 667 (1990) du 16 septembre 1990 et 670 (1990) du 25 septembre 1990, Soulignant la nécessité pressante du retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces iraquiennes du Koweït et du rétablissement de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Koweït ainsi que de l'autorité du gouvernement légitime du pays, Condamnant les agissements des autorités et des forces d'occupation iraquiennes consistant à prendre en otages des nationaux d'Etats tiers et à maltraiter et or,primer des nationaux koweïtiens et des nationaux d Etats tiers, ainsi que les autres mesures dont le Conseil a été informé, telles que la destruction de re­ gistres d'état civil koweïtiens, l'expulsion de Koweïtiens par la force, la réinstallation de groupes de population au Koweït et la destruction et la saisie illégales de biens publics et privés au Koweït, notamment de fournitures et de matériels d'hôpital, en violation des décisions du Conseil, de la Charte des Nations Unies, de la Conven­ tion de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949105, de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, du 18 avril 1961106, de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, du 24 avril 1963107, et du droit international, Exprimant sa profonde préoccupation quant à la situa­ tion des nationaux d'Etats tiers au Koweït et en Iraq, y compris le personnel des missions diplomatiques et consulaires aesdits Etats, Réaffirmant que la Convention de Genève susmen­ tionnée s'applique au Koweït et que, en tant que Haute Partie contractante à la Convention, !'Iraq est tenu d'en respecter pleinement toutes les dispositions et, en par­ ticulier, que sa responsabilité est engagée, en vertu de la Convention, en ce qui concerne les infractions graves commises par lui, comme est engagée la responsabilité des particuliers qui commettent ou donnent l'ordre de commettre de telles infractions, Rappelant les efforts faits par le Secrétaire général concernant la sécurité et le bien-être des nationaux d'Etats tiers en Iraq et au Koweït, Vivement préoccupé par le préjudice économique causé ainsi que par les pertes et les souffrances infli­ gées aux particuliers au Koweït et en Iraq du fait de l'invasion et de l'occupation du Koweït par l'Iraq, Agissant en application du Chapitre VII de la Chartè, * * * Réaffirmant l'objectif de la communauté internatio­ nale consistant à maintenir la paix et la sécurité inter­ nationales en s'efforçant de régler les différends et conflits internationaux par des moyens pacifiques, Rappelant le rôle important que l'Organisation des Nations Unies et le Secrétaire général ont joué dans le règlement pacifique des différends et des conflits conformément aux dispositions de la Charte, Alarmé J?ar les dangers que la crise actuelle provo­ quée par l'mvasion et l'occupation du Koweït par l'lraq fait peser directement sur la paix et la sécurité interna­ tionales, et s'efforçant d'éviter toute nouvelle aggrava­ tion de la situation, Exhortant l'lraq à se conformer à ses résolutions per­ tinentes, en4articulier les résolutions 660 (1990), 662 (1990) et 66 (1990), Réaffirmant qu'il est résolu à assurer le respect de ses résolutions par l'lraq en ne ménageant aucun effort politique ou diplomatique, A 1. Exige que les autorités et les forces d'occupation iraquiennes cessent immédiatement de prendre en otages des nationaux d'Etats tiers, de maltraiter et d'op­ primer des nationaux koweïtiens et des nationaux d'Etats tiers et de commettre tous autres actes, tels que ceux dont le Conseil a été informé et qui sont mention­ nés plus haut, allant à l'encontre des décisions du Conseil, de la Charte des Nations Unies, de la Conven­ tion de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949105, de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, du 18 avril 1961106, de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, du 24 avril 1963107, et du droit international; 2. Invite les Etats à rassembler les informations fon­ dées qui se trouvent en leur possession ou leur sont fournies concernant les infractions graves visées au consulaires, des principes généraux du droit internatio­ nal et des résolutions pertinentes du Conseil; 4. Exige également de nouveau que l'lraq autorise et facilite le départ immédiat du Koweït et d'lraq de tous les nationaux d'Etats tiers qui souhaitent quitter ces p~ys, y compris le personnel diplomatique et consu­ laire; 5. Exige que l'lraq garantisse l'accès immédiat aux vivres, à l'eau et aux services essentiels nécessaires à la protection et au bien-être des nationaux koweïtiens et des nationaux d'Etats tiers au Koweït et en Iraq, y compris le personnel des missions diplomatiques et consulaires au Koweït; 6. Exige de nouveau que l'Iraq garantisse immédia­ tement la sécurité et le bien-être du personnel diploma­ tique et consulaire au Koweït et en Iraq ainsi que la sûreté des locaux qu'il occupe, n'entreprenne aucune action susceptible d'empêcher ces missions diplomati­ ques et consulaires de s'acquitter de leurs fonctions, notamment d'avoir accès aux nationaux de leurs pays ci de protéger leur personne et leurs intérêts, et rapporte le décret par lequel il a imposé la fermeture de missions diplomatiques et consulaires au Koweït et ahrogé l'im­ munité de leur personnel; 7. Prie le Secrétaire général de continuer d'user dc ses bons offices touchant la sécurité et le bien-être des nationaux d'Etats tiers en Iraq et au Koweït en vue d'assurer la réalisation des objectifs énoncés aux para­ graphes 4, 5 et 6 ci-dessus, en particulier la fourniture de vivres, d'eau et de services essentiels aux nationaux koweïtiens et aux missions diplomatiques et consulaires au Koweït, ainsi que l'évacuation des nationaux d'Etats tiers; 8. Rappelle à !'Iraq que, en vertu du droit interna­ tional, il est responsable de toute perte, tout dommage ou tout préjudice subis, s'agissant du Kow1;ït et d'Etats tiers ainsi que de.leurs nationaux et sociétés, du fait de l'invasion et de l'occupation illégale du Koweït par l'Iraq; 9. Invite les Etats à recueillir des informations per­ tinentes concernant leurs revendications ainsi que celles de leurs nationaux et sociétés, aux fins de répara­ tion ou d'indemnisation financière par !'Iraq, en vue des arrangements qui pourront être arrêtés conformé­ ment au droit international; 10. Exige que !'Iraq se conforme aux dispositions de la présente résolution et de ses résolutions antérieures, faute de quoi le Conseil devra prendre de nouvelles mesures en vertu de la Charte; 11. Décide de rester en permanence activement saisi de la question jusqu'à ce que le Koweït ait recouvré son indépendance et que la paix ait été rétahlic con­ formément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; paragraphe 1 ci-dessus qui seraient commises par l'Iraq et à les lui communiquer; B 3. Exige de nouveau que l'lraq s'acquitte immédia- 12. Compte que le Secrétaire général offrira ses tement de ses obligations envers les nationaux d'Etats bons offices et, selon qu'il le jugera approprié, les exer- tiers au Koweït et en Iraq, y compris le personnel des ccra et déploiera des efforts diplomatiques en vue de missions diplomatiques et consulaires, en application parvenir, sur la base des résolutions 660 ( 1990), 662 de la Charte, de la Convention de Genève susmention- (1990) et 664 (1990). à une solution pacifique de la crise née, de la Convention de Vienne sur les relations diplo- provoquée par l'invasion et l'occupation du Koweït nar matiques, de la Convention de Vienne sur les relat10ns !'Iraq, et demande il tous les Etats, tant ceux de la 29 région que les autres, de poursuivre sur cette base leurs efforts à cette fin, conformément à la Charte, afin d'améliorer la situation et de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité; 13. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité des résultats auxquels auront abouti ses bons offices et ses efforts diplomatiques. Adoptée à la 2951e séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Cuba et Yémen). Décisions A sa 2959e séance, le 27 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del' Arabie saoudite, du Bahreïn et de l'Egypte à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l'Egypte112, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, en vertu de l'arti­ cle 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2960• séance, le 27 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Qatar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2962• séance, le 28 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, des Emirats arabes unis et de la République islamique d'Iran à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 677 (1990) du 28 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990 et 674 (1990) du 29 octobre 1990, Réaffirmant sa préoccupation devant les souffrances ~ue causent aux particuliers au Koweït l'invasion et 1 occupation du pays par !'Iraq, Profondément préoccupé par le fait que l'Iraq persiste dans sa tentative de modifier la composition démogra­ phique du Koweït et de détruire les actes d'état civil établis par le Gouvernement légitime du Koweït, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne les tentatives faites par l'lraq pour modifier la composition démographique du Koweït et détruire les actes d'état civil établis par le Gouverne­ ment légitime du Koweït; 2. Charge le Secrétaire général de rrendre sous sa garde une copie du registre d'état civi du Koweït au- 112 Document S/21968, incorporé dans le procès-verbal de la 2959° séance. 30 thentifiée par le Gouvernement légitime du Koweït et comprenant les actes d'état civil enregistrés jusqu'au 1er août 1990; 3. Prie le Secrétaire général d'établir, en coopéra­ tion avec le Gouvernement légitime du Koweït, des règles qui régiront l'accès à ladite copie du registre d'état civil et son utilisation. Adoptée à l'unanimité à la 296Z' séance. Décision A sa 2963• séance, le 29 novembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. Résolution 678 (1990) du 29 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant et réaffirmant ses résolutions 660 ( 1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 ( 1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 août 1990, 665 ( 1990) du 25 août 1990, 666 (1990) du 13 septembre 1990, 667 (1990) du 16 septembre 1990, 669 (1990) du 24 septem­ bre 1990, 670 (1990) du 25 septembre 1990, 674 (1990) du 29 octobre 1990 et 677 (1990) du 28 novembre 1990, Notant que, en dépit de tous les efforts déployés ~ar l'Organisation des Nations Unies, l'Iraq refuse des ac­ quitter de son obligation d'appliquer la résolution 660 (1990) et les résolutions pertinentes susmentionnées adoptées ultérieurement, défiant ouvertement le Conseil, Ayant à l'esprit les devoirs et les responsabilités que la Charte des Nations Unies lui assigne pour cc qui est de veiller au maintien et à la préservation de la paix el de la sécurité internationales, Résolu à faire pleinement respecter ses décisions, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte, 1. Exige que !'Iraq se conforme pleinement à la résolution 660 (1990) et à toutes les résolutions perti­ nentes adoptées ultérieurement et, sans revemr sur aucune de ses décisions, décide, en signe de bonne volonté, d'observer une pause pour lui donner une der­ nière chance de le faire; 2. Autorise les Etats Membres qui coopèrent avec le Gouvernement koweïtien, si au 15 janvier 1991 l'Iraq n'a pas pleinement appliqué les resolutions susmen­ tionnées conformément au paragraphe 1 ci-dessus, à user de tous les moyens nécessaires pour faire respecter et appliquer la résolution 660 (1990) et toutes les réso­ lutions pertinentes adoptées ultérieurement et pour rétablir la paix et la sécurité internationales dans la région; 3. Demande à tous les Etats d'apporter l'a~pu1 voulu aux mesures envisagées au paragraphe L ci­ dessus; 4. Demande aux Etats intéressés de tenir le Conseil de sécurité régulièrement informé des dispmition,
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/675 (1990)
IntituléAmérique centrale (5 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/675(1990)
Texte intégral Résolution 675 (1990) du S novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989 et 644 (1989) du 7 novembre 1989, ainsi que la déclaration faite en son nom par le Président du Conseil le 7 novembre 198989, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 26 octobre 199099; 2. Décide de proroger, sous son autorité, le mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amé- 99 Ibid., document S/21909 ,l Corr. 1. rique centrale, t.el qu'il a été défini dans la résolution 644 (1989), pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 7 mai 1991, compte tenu du rapport du Secré­ taire général et de la nécessité de continuer à veiller de près aux dépenses en cette période où les ressources destinées aux opérations de maintien de la paix font l'objet de demandes de plus en plus nombreuses; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'évolution de la situa­ tion et de lui rendre compte de tous les aspects des opérations du Groupe d'observateurs avant l'expiration du nouveau mandat. Adoptée à /'unanimité il la 2952' séance. OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX DES NATIONS UNIES Décisions A sa 2924• séance, le 30 mai 1990, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'Opérations de maintien de la paix des Nations Unies'. A la même séance, à la suite de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil1°0 : 'Les membres du Conseil notent avec satisfaction que l'Organisation des Nations Unies a apporté ces dernières années une contribution de plus en plus importante et active au rétablissement et au maintien de la paix et de la sécurité internationales. Les opé­ rations de maintien de la paix des Nations Unies sont devenues un instrument _précieux pour faciliter le règlement des différends mternationaux. Les succès que certaines d'entre elles ont récemment rencontrés ont contribué, pour leur part, à rehausser l'image de l'Organisation et à accrmtre son efficacité. 'Les membres du Conseil se déclarent profondé­ ment satisfaits de l'appui toujours plus vigoureux que la communauté internationale apporte aux opéra­ tions de maintien de la paix des Nations Unies, et en particulier de la part qu'y prennent de plus en plus d'Etats Membres. Ils rendent hommage au Secrétaire général et à ses collaborateurs pour les efforts inlas­ sables qu'ils déploient dans la conduite de ces opéra­ tions. Ils félicitent également les gouvernements qui ont fourni des ressources à ce titre. Ils félicitent en outre les forces de maintien de la paix pour le dévoue­ ment avec lequel elles servent la cause de la paix et de la sécurité internationales. 'Les membres du Conseil considèrent qu'il im­ porte au plus haut point que l'on dispose des res­ sources nécessaires pour assurer la préparation, le ioo S/21323. 19 déploiement et l'entretien des opérations de main­ tien de la paix des Nations Unies, étant donné surtout les nouvelles tâches en perspective. Ils invitent ins­ tamment les Etats Membres à répondre favorable­ ment et rapidement aux demandes de contributions en ressources financières, humaines et matérielles que le Secrétaire général leur adresse pour ces opé­ rations. Ils soulignent que le lancement des opéra­ tions et leur fonctionnement doivent avoir une assise financière solidement assurée el qu'il importe que les quotes-parts soient versées intégralement et sans re­ tard. Ils soulignent de même que les opérations doi­ vent être préparées et menées de façon aussi efficace et économique que possible. 'Les membres du Conseil mettent également l'ac­ cent sur le fait qu'il est important que tous les Etats Membres, en particulier les parties intéressées, ap­ portent leur appui politique aux activités de maintien de la paix des Nat10ns Unies et à l'action du Secré­ taire général dans la conduite de ces opérations. lis soulignent qu'une opération de maintien de la paix constitue essentiellement une mesure temporaire vi­ sant à faciliter le règlement des différends et des conflits, et que le mandat n'en est pas automati­ quement renouvelable. Les opérations de maintien de la paix ne doivent jamais être considérées comme pouvant se substituer au but ultime, à savoir un ra­ pide règlement négocié. Cela étant, les membres du Conseil continueront d'examiner avec soin le mandat de chaque opération et, au besoin, de l'adapter en fonction de I évolution de la situation. 'Tout en souscrivant au principe suivant lequel des opérations de maintien de la paix ne devraient être entreprises qu'avec l'assentiment des pays hôtes et des parties intéressées, les membres du Conseil prient instamment les pays hôtes et toutes les parties concernées de faciliter par tous les moyens -~-y compris la conclusion rapide d'accords avec l'Orga­ nisation des Nations Unies concernant le statut des
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/676 (1990)
IntituléIraq Iran (République islamique d') (28 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/676(1990)
Texte intégral Décision A sa 2961• séance, le 28 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République is­ lamique d'Iran et de l'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situa­ tion entre l'Iran et l'Iraq : rapport du Secrétaire général sur le Grour,e d'observateurs militaires des Nations Unies pour l Iran et !'Iraq (S/2196075)'. Résolution 676 (1990) du 28 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988, 631 (1989) du 8 février 75 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cinquième année, Supplément d'octobre, novembre el décembre 1990. 1989, 642 (1989) du 29 septembre 1989, 651 (1990) du 29 mars 1990 et 671 (1990) du 27 septembre 1990, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur IL: Groupe d'observateurs militaires des Nations Uni..:s pour l'Iran et l'lraq, en date du 23 novembre 199076, et prenant acte des observations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger pour une nouvelle période de deux mois, soit jusqu'au 31 janvier 1991, le mandat du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'lraq, comme le recommande le Secré­ taire général; 2. Prie le Secrétaire général de présenter au mois de janvier 1991 un rapport sur les nouvelles consultations qu'il aura eues avec les parties au sujet de l'avenir du Groupe d'observateurs militaires ainsi que ses recom­ mandations sur la question. 76 Ibid., document S/21960. Adoptée à l'unanimité à la 2961' séance. AMÉRIQUE CENTRALE: EFFORTS DE PAIX77 Décision A sa 2913• séance, le 27 mars 1990, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale : efforts de paix -rapport du Secrétaire général (S/2119478)'. Résolution 650 (1990) du 27 mars 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989 et 644 (1989) du 7 novembre 1989, Réitérant son soutien au processus de paix en Améri­ que centrale et félicitant les erésidcnts des pays d' Amé­ rique centrale des efforts qu ils ont déployes et qui sont concrétisés par les accords qu'ils ont conclus, Demandant instamment à toutes les parties de respec­ ter les engagements qu'elles ont pris en vertu de ces accords, en particulier ceux qui ont trait à la sécurité régionale, et réitérant son plein appui à la mission de bons offices du Secrétaire général dans la région, Notant avec satisfaction les efforts que le Secrétaire général a entrepris jusqu'ici en faveur du processus de paix en Amérique centrale, y compris ceux qu'il conti­ nue de déployer pour promouvoir la démobilisation, la réinstallation et le rapatriement librement consentis, comme il ressort de son rapport du 15 mars 199079, 77 Question ayant fait l'objet de résolutions ou de décisions du Conseil en 1989. 7R Voir Documcnls oj]iciels du Conseil de séw,ité, quarante ciniuième année, Supplément de janvier, février el mars 1990. 7 Ibid., document S/21194. 15 1. Approuve le rapport du Secrétaire général; 2. Décide d'autoriser provisoirement, conformé­ ment audit rapport, l'élargissement du mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale et l'adjonction de personnel armé à ses dfec­ tifs, afin qu'il puisse jouer un rôle dans la démobilisa­ tion librement consentie des membres de la résistance nicaraguayenne; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de tous faits nouveaux concernant l'application de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 29Jr séance Décisions Dans une lettre, en date du 29 mars 199080, le Secré­ taire général s'est référé au paragraphe 20 et à l'alinéa a du paragraphe 25 de son rapport du 11 octobre 198981, dans lequel il avait présente ses propositions concer­ nant l'organisation du Groupe d'observateurs des Na­ tions Unies en Amérique centrale et indiqué que, lorsqu'il aurait consulté les cinq gouvernements concer­ nés, il demanderait l'assentiment du Conseil touchant la composition de l'élément militaire du Groupe d'ob­ servateurs. Il rappelait que, comme le Conseil en avait été informé82, le personnel militaire du Groupe d'obser­ vateurs était fourni à ce stade par le Canada, la Colom­ bie, l'Espagne, l'Irlande et le Venezuela, cependant que la République fédérale d'Allemagne fournissait du pcr- so S/21232. 81 /)ucumenls officiels du Conseil de sécurité, q1111r11ntc-q11,um•,,,, annt't', Supplémem d'ocrol re, novemhn: e, tiécemh1 · , W/Y, JoçuI11 '11t S/20895. 82 Voir Résolutions et décisions du Conseil de sécurité, 1989, p. 22.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/677 (1990)
IntituléIraq et Koweït (28 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/677(1990)
Texte intégral région que les autres, de poursuivre sur cette base leurs efforts à cette fin, conformément à la Charte, afin d'améliorer la situation et de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité; 13. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité des résultats auxquels auront abouti ses bons offices et ses efforts diplomatiques. Adoptée à la 2951e séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Cuba et Yémen). Décisions A sa 2959e séance, le 27 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del' Arabie saoudite, du Bahreïn et de l'Egypte à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l'Egypte112, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, en vertu de l'arti­ cle 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2960• séance, le 27 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Qatar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2962• séance, le 28 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, des Emirats arabes unis et de la République islamique d'Iran à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 677 (1990) du 28 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990 et 674 (1990) du 29 octobre 1990, Réaffirmant sa préoccupation devant les souffrances ~ue causent aux particuliers au Koweït l'invasion et 1 occupation du pays par !'Iraq, Profondément préoccupé par le fait que l'Iraq persiste dans sa tentative de modifier la composition démogra­ phique du Koweït et de détruire les actes d'état civil établis par le Gouvernement légitime du Koweït, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne les tentatives faites par l'lraq pour modifier la composition démographique du Koweït et détruire les actes d'état civil établis par le Gouverne­ ment légitime du Koweït; 2. Charge le Secrétaire général de rrendre sous sa garde une copie du registre d'état civi du Koweït au- 112 Document S/21968, incorporé dans le procès-verbal de la 2959° séance. 30 thentifiée par le Gouvernement légitime du Koweït et comprenant les actes d'état civil enregistrés jusqu'au 1er août 1990; 3. Prie le Secrétaire général d'établir, en coopéra­ tion avec le Gouvernement légitime du Koweït, des règles qui régiront l'accès à ladite copie du registre d'état civil et son utilisation. Adoptée à l'unanimité à la 296Z' séance. Décision A sa 2963• séance, le 29 novembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. Résolution 678 (1990) du 29 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant et réaffirmant ses résolutions 660 ( 1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 ( 1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 août 1990, 665 ( 1990) du 25 août 1990, 666 (1990) du 13 septembre 1990, 667 (1990) du 16 septembre 1990, 669 (1990) du 24 septem­ bre 1990, 670 (1990) du 25 septembre 1990, 674 (1990) du 29 octobre 1990 et 677 (1990) du 28 novembre 1990, Notant que, en dépit de tous les efforts déployés ~ar l'Organisation des Nations Unies, l'Iraq refuse des ac­ quitter de son obligation d'appliquer la résolution 660 (1990) et les résolutions pertinentes susmentionnées adoptées ultérieurement, défiant ouvertement le Conseil, Ayant à l'esprit les devoirs et les responsabilités que la Charte des Nations Unies lui assigne pour cc qui est de veiller au maintien et à la préservation de la paix el de la sécurité internationales, Résolu à faire pleinement respecter ses décisions, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte, 1. Exige que !'Iraq se conforme pleinement à la résolution 660 (1990) et à toutes les résolutions perti­ nentes adoptées ultérieurement et, sans revemr sur aucune de ses décisions, décide, en signe de bonne volonté, d'observer une pause pour lui donner une der­ nière chance de le faire; 2. Autorise les Etats Membres qui coopèrent avec le Gouvernement koweïtien, si au 15 janvier 1991 l'Iraq n'a pas pleinement appliqué les resolutions susmen­ tionnées conformément au paragraphe 1 ci-dessus, à user de tous les moyens nécessaires pour faire respecter et appliquer la résolution 660 (1990) et toutes les réso­ lutions pertinentes adoptées ultérieurement et pour rétablir la paix et la sécurité internationales dans la région; 3. Demande à tous les Etats d'apporter l'a~pu1 voulu aux mesures envisagées au paragraphe L ci­ dessus; 4. Demande aux Etats intéressés de tenir le Conseil de sécurité régulièrement informé des dispmition,
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/678 (1990)
IntituléIraq et Koweït (29 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/678(1990)
Texte intégral région que les autres, de poursuivre sur cette base leurs efforts à cette fin, conformément à la Charte, afin d'améliorer la situation et de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité; 13. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité des résultats auxquels auront abouti ses bons offices et ses efforts diplomatiques. Adoptée à la 2951e séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abs­ tentions (Cuba et Yémen). Décisions A sa 2959e séance, le 27 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants del' Arabie saoudite, du Bahreïn et de l'Egypte à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l'Egypte112, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, en vertu de l'arti­ cle 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2960• séance, le 27 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant du Qatar à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2962• séance, le 28 novembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, des Emirats arabes unis et de la République islamique d'Iran à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. Résolution 677 (1990) du 28 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 660 (1990) du 2 août 1990, 662 (1990) du 9 août 1990 et 674 (1990) du 29 octobre 1990, Réaffirmant sa préoccupation devant les souffrances ~ue causent aux particuliers au Koweït l'invasion et 1 occupation du pays par !'Iraq, Profondément préoccupé par le fait que l'Iraq persiste dans sa tentative de modifier la composition démogra­ phique du Koweït et de détruire les actes d'état civil établis par le Gouvernement légitime du Koweït, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne les tentatives faites par l'lraq pour modifier la composition démographique du Koweït et détruire les actes d'état civil établis par le Gouverne­ ment légitime du Koweït; 2. Charge le Secrétaire général de rrendre sous sa garde une copie du registre d'état civi du Koweït au- 112 Document S/21968, incorporé dans le procès-verbal de la 2959° séance. 30 thentifiée par le Gouvernement légitime du Koweït et comprenant les actes d'état civil enregistrés jusqu'au 1er août 1990; 3. Prie le Secrétaire général d'établir, en coopéra­ tion avec le Gouvernement légitime du Koweït, des règles qui régiront l'accès à ladite copie du registre d'état civil et son utilisation. Adoptée à l'unanimité à la 296Z' séance. Décision A sa 2963• séance, le 29 novembre 1990, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. Résolution 678 (1990) du 29 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant et réaffirmant ses résolutions 660 ( 1990) du 2 août 1990, 661 (1990) du 6 août 1990, 662 ( 1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 août 1990, 665 ( 1990) du 25 août 1990, 666 (1990) du 13 septembre 1990, 667 (1990) du 16 septembre 1990, 669 (1990) du 24 septem­ bre 1990, 670 (1990) du 25 septembre 1990, 674 (1990) du 29 octobre 1990 et 677 (1990) du 28 novembre 1990, Notant que, en dépit de tous les efforts déployés ~ar l'Organisation des Nations Unies, l'Iraq refuse des ac­ quitter de son obligation d'appliquer la résolution 660 (1990) et les résolutions pertinentes susmentionnées adoptées ultérieurement, défiant ouvertement le Conseil, Ayant à l'esprit les devoirs et les responsabilités que la Charte des Nations Unies lui assigne pour cc qui est de veiller au maintien et à la préservation de la paix el de la sécurité internationales, Résolu à faire pleinement respecter ses décisions, Agissant en application du Chapitre VII de la Charte, 1. Exige que !'Iraq se conforme pleinement à la résolution 660 (1990) et à toutes les résolutions perti­ nentes adoptées ultérieurement et, sans revemr sur aucune de ses décisions, décide, en signe de bonne volonté, d'observer une pause pour lui donner une der­ nière chance de le faire; 2. Autorise les Etats Membres qui coopèrent avec le Gouvernement koweïtien, si au 15 janvier 1991 l'Iraq n'a pas pleinement appliqué les resolutions susmen­ tionnées conformément au paragraphe 1 ci-dessus, à user de tous les moyens nécessaires pour faire respecter et appliquer la résolution 660 (1990) et toutes les réso­ lutions pertinentes adoptées ultérieurement et pour rétablir la paix et la sécurité internationales dans la région; 3. Demande à tous les Etats d'apporter l'a~pu1 voulu aux mesures envisagées au paragraphe L ci­ dessus; 4. Demande aux Etats intéressés de tenir le Conseil de sécurité régulièrement informé des dispmition, qu'ils prendront en application des paragraphes 2 et 3 ci-dessus; 5. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 296.r séance par 12 voix contre 2 (Cuba et Yé­ men), avec une abstention (Chine). Décision Dans une lettre, en date du 21 décembre 1990113, le Président du Conseil a informé le Secrétaire général de ce qui suit: 'Par la résolution 669 (1990), qu'il a adoptée à sa 2942• séance, le 24 septembre 1990, le Conseil, rap­ pelant sa résolution 661 (1990) du 6 août 1990, a chargé le Comité du Conseil de sécurité créé par la 113 S/22033. résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'Iraq et le Koweït d'examiner les demandes d'assis­ tance formulées au titre de l' Article 50 de la Charte des Nations Unies et de faire des recommandations au Président du Conseil pour suite à donner. 'Par des lettres en date des 19 et 21 décembre 1990114, la Présidente du Comité a transmis les re­ commandations du Comité concernant les 18 Etats ci-après: Bangladesh, Bulgarie, Inde, Liban, Mauri­ tame, Pakistan, Philippines, Pologne, Roumanie, Seychelles, Soudan, Sn Lanka, Tchécoslovaquie, Tu­ nisie, Uruguay, Viet Nam, Yémen et Yougoslavie. 'Lors de consultations tenues en séance plénière le 20 décembre 1990, le Conseil a décidé de porter à votre connaissance les recommandations susmen­ tionnées faites par le Comité en application de la résolution 669 (1990) à propos des demandes d'assis­ tance formulées au titre de l' Article 50 de la Charte et de vous demander de prendre les mesures énon­ cées dans lesdites recommandations.' 114 S/22021 et Add.l. LA SITUATION AU CAMBODGE Décision A sa 2941 • séance, le 20 septembre 1990, le Conseil a examiné la question intitulee 'La situation au Cam­ bodge'. Résolution 668 (1990) du 20 septembre 1990 Le Conseil de sécurité, Convaincu qu'il importe de trouver une solution pa­ cifique, rapide, juste et durable au conflit cambodgien, Notant que la Conférence de Paris sur le Cambodge, qui s'est réunie du 30 juillet au 30 août 1989, a progressé dans l'élaboration de nombre des éléments necessaires à un règlement politique d'ensemble, Prenant note avec satisfaction des efforts que poursui­ vent la Chine, les Etats-Unis d'Amérique, la France, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et l'Union des Républiques socialistes soviéti­ ques, efforts qui ont abouti à l'établissement du cadre de rè5lement politique d'ensemble du conflit cambod­ gien 1 , Prenant également note avec satis/ action des efforts déployés par les pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est et les autres Rays associés à la recherche d'un règlement politique d ensemble, 115 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-cinquième année, Supplément de juillet, août et septembre 1990, document S/21689, annexe. 31 Prenant en outre note avec satisfaction des efforts déployés par l'Indonésie et par la France, en tant que coprésidents de la Conférence de Paris, ainsi que par tous les participants à la Conférence, en vue de faciliter le rétabfissement de la paix au Cambodge, Notant que ces efforts visent à permettre au peuple cambodgien d'exercer son droit inaliénable à disposer de lui-même par le biais d'élections libres et régulière~ organisées et menées à bien par l'Organisation des Nations Unies, dans un environnement politique neu­ tre et dans le plein respect de la souveraineté nationale du Cambodge, 1. Approuve le cadre de rèïlement politique d'en­ semble du conflit cambodgien 15 et encourage les ef­ forts que la Chine, les Etats-Unis d'Amérique, la France, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Ir­ lande du Nord et l'Union des Républiques socialistes soviétiques poursuivent à cet égard; 2. Se félicite que toutes les parties cambodgiennes aient accepté le cadre dans son mtégralité comme base de règlement du conflit cambodgien lors de la réunion officieuse qu'elles ont tenue à Jakarta le 10 septembre 1990, et qu'elles aient déclaré leur intention d'y adhé­ rer; 3. Se félicite également que les parties cambod­ giennes se soient engagées à transformer ce cadre en un règlement politique d'ensemble, en pleine coopération avec tous les autres participants à la Conférence de Paris sur le Cambodge et au moyen des mécanismes de la Conférence; 4. Se félicite en particulier de l'accord am\uel les parties cambodgiennes sont parvenues à Jakarta 16, 1011- 116 Ibid., document S/21732, ~nnexe.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/679 (1990)
IntituléIsraël et la République arabe syrienne (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/679(1990)
Texte intégral Résolution 679 (1990) du 30 novembre 1990 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégage­ ment27, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Umes chargée d'observer le déga~ement pour une au­ tre période de six mois, soit jusqu au 31 mai 1991; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à l'unanimité à la 2964' séance. 21 Ibid., document S/21950 et Corr. l. Décision A la même séance, après l'adoption de la résolution 679 ( 1990), le Président a fait la déclaration suivante28 : 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante : 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 23 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement27 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure poten­ tiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité.' 28 S/21974. La situation dans les territoires arabes occupés Décisions A sa 2910• séance, le 15 mars 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants d'Israël, de la Jordanie et du Sénégal à I?articiper, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés : lettre, en date du 12 février 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par le ReJ?résentant permanent de l'Union des Républiques socialistes soviétiques auprès de l'Organisation des Na­ tions Unies (S/2113913)'. A la même séance, en réponse à la demande, en date du 13 mars 1990, de l'Observateur de la Palestine29, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer à la discussion serait adressée au chef du Département politique de l'Organisation de libération de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par 11 voix contre une (Etats-Unis d'Amérique), avec 3 abstentions (Canada, France, Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord). A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de la Jordanie30, d'adresser 29 Document S/21191, incorporé dans le procès-verbal de la 2910° séance. 30 Document S/21193, incorporé dans le procès-verbal rle la 2910° séance. 5 une invitation à M. Clovis Maksoud, en vertu de l'arti­ cle 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2912• séance, le 27 mars 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Algérie, de l' Arahic saoudite, de Bahreïn, de l'Egypte, de l'Inde, de l'Indo­ nésie, de l'Iraq, de la Jamahiriya arabe libyenne, Ju Pakistan, du Qatar, de la République arabe syrienne, de la République socialiste soviétique d'Ukraine, de la Tunisie, du Yémen et de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant de l'Arabie saoudite31, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. A sa 2914c séance, le 28 mars 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Bangladesh, du Maroc et de la République-Unie de Tanzanie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2915 séance, le 29 mars 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Afghanistan, du Koweït, du Nicaragua et de la République islamique d'Iran à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. A sa 2920• séance, le 3 mai 1990, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question. ·11 Document Si21203, incorporé dans le procès-verbal de la 2912' sé,mcc.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/680 (1990)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/680(1990)
Texte intégral A la même séance, le Cons~il a également décidé d'adresser une invitalion à M. Ozer Koray, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 680 (1990) du 14 décembre 1990 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre en date des 7 et 14 décembre 199066, Prenant également acte du fait que le Secrétaire géné­ ral a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1990, Réaj]ïrmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions perti­ nentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1991, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le 31 mai 1991 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à la 2969' séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Canada). Décision A sa 2971• séance, le 21 décembre 1990, le Conseil a examiné la question intitulée : 'La situation à Chypre : 'Rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/21981 et Add.165); 'Rapport de !'Equipe du Secrétariat sur la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (S/2198265); 66 Ibid., documents S/21981 et Add. l. 13 'Lettre, en date du 12 décembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par les Repr~­ sentants permanents de l'Australie, de l' Au­ triche, du Danemark, de l'Irlande et de la Suède auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2199665)'. Résolution 682 (1990) du 21 décembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, par laquelle il a créé la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une période initiale de trois mois, Rappelant également les résolutions adoptées depuis lors, par lesquelles il a prolongé le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du main­ tien de la paix, la plus récente étant la résolution 680 (1990) du 14 décembre 1990, Réaffirmant la déclaration faite par le Président du Conseil le 30 mai 199058, dans laquelle les membres du Conseil ont souligné que les opérations de maintien de la paix ne doivent être lancées et maintenues qu'à condition d'avoir une assise financière solidement assu­ rée, Préoccupé, comme l'indique la déclaration faite par le Président du Conseil le 15 juin 199057, par la crise financière chronique et de plus en plus grave que connaît la Force, crise dont le Secrétaire général a donné une description dans son rapport66, 1. Décide d'étudier le problème des coûts et du financement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, sous tous ses aspects, compte tenu de la crise financière que connaît la Force et compte tenu aussi du rapport de !'Equipe du Secré­ tariat sur la Force des Nations Unies chargée du main­ tien de la paix à Chypre, en date du 7 décembre 199067, et d'établir d'ici au 1er juin 1991 un rapport sur d'autres méthodes de financement des coûts de la Force qui sont à la charge de l'Organisation des Nations Unies, en vue de donner à la Force une assise financière solidement assurée; 2. Décide également d'examiner favorablement dans leur ensemble les résultats de l'étude visée au para­ graphe 1 ci-dessus au début du mois de juin 1991 au plus tard, de sorte qu'une autre méthode de financement de la Force, qui pourrait comprendre, entre autres, l'appli­ cation du barème des quotes-parts, puisse entrer en vigueur au moment où serait prorogé le mandat de la Force, soit le 15 juin 1991 au plus tard. 67 /hid., document S/21982. Adoptée à l'unanimi1é ,l la 2971' séance.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/681 (1990)
IntituléTerritoires occupés par Israël (20 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/681(1990)
Texte intégral conduirait à une paix globale, juste et durable met­ tant fin au conflit arabo-israélien par la voie de négo­ ciations fondées sur les résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973 du Conseil et tenant compte du droit à la sécurité de tous les Etats de la région, y compris Israël, ainsi que des droits politiques légitimes du peuple palestinien. 'A cet égard, ils considèrent que la convocation, au moment approprié, d'une conférence internatio­ nale dotée d'une structure appropriée devrait facili­ ter les efforts visant à parvenir à un règlement négocié du conflit arabo-israélien et à l'instauration d'une paix durable. 'Ils estiment toutefois qu'il n'y a pas unanimité sur la question de savoir quel serait le moment approprié pour convoquer une telle conférence. 'De l'avis des membres du Conseil, la question du conflit arabo-israélien est importante et unique et doit être traitée indépendamment, scion ses mérites propres.' Résolution 681 (1990) du 20 décembre 1990 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant les obligations que les Etats Membres ont contractées aux termes de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant également le principe de l'inadmissibilité de l'acquisition de territoire par la guerre, énoncé dans sa résolution 242 (1967) du 22 novembre 1967, Ayant reçu le rapport présenté par le Secrétaire géné­ ral conformément à la résolution 672 (1990), du 12 octobre 1990, concernant les moyens d'assurer la sécu­ rité et la protection des civils palestiniens soumis à l'occupation israélienne46 et prenant note en particulier des paragraphes 20 à 26 de ce document, Prenant note du fait que le Secrétaire général s'est déclaré tout disposé à se rendre sur place ainsi qu'à envoyer son représentant poursuivre 1 initiative amor­ cée auprès des autorités israéliennes, comme il l'indi­ que au paragraphe 22 de son rapport, et aussi de l'invitation qu'elles lui ont récemment adressée, Gravement préoccupé par la dangereuse détériora­ tion de la situation dans tous les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem, ainsi que par la violence et la montée de la tension en Israël, Prenant en considération la déclaration que le Prési­ dent du Conseil de sécurité a faite le 20 décembre 199045 concernant la méthode et l'approche à suivre en vue d'une paix globale, juste et durable qui mette fin au conflit arabo-israélien, 46 Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante-cinquième année, Supplément d'octobre, novembre et décembre 1990, docu­ ments S/21919 et Corr.2 et Add.1 à 3. 9 Rappelant ses résolutions 607 (1988) du 5 janvier 1988, 608 (1988) du 14 janvier 1988, 636 (1989) du 6 juillet 1989 et 641 (1989) du 30 août 1989 et alarmée par la décision du Gouvernement israélien d'expulser quatre Palestiniens des territoires occupés, en violation des obligations qu'il a contractées aux termes de la Convention de Genève relative à la protection des rcer­ sonnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949 °, 1. Remercie le Secrétaire général de son rapport; 2. Exprime sa vive préoccupation devant le rejet par Israël de ses résolutions 672 (1990) du 12 octobre 1990 et 671 (1990) du 24 octohre 1990; ' 3. Déplore la décision prise par Israël, puissance occupante, de procéder de nouveau à l'expulsion de civils palestiniens des territoires occupés; 4. Engage le Gouvernement israélien à reconnaître l'applicabilité de jure de la Convention de Genève rela­ tive à la protection des rersonnes civiles en temps de guerre, du 12 août 19494, à tous les territoires occupés par Israël depuis 1967 et à se conformer scrupuleuse­ ment aux dispositions de la Convention; 5. Demande aux Hautes Parties contractantes à la­ dite Convention de veiller à ce qu'Israël, puissance occupante, s'acquitte des obligations qu'il a contractées aux termes de l'article I de la Convention; 6. Prie le Secrétaire général, agissant en coopéra­ tion avec le Comité international de la Croix-Rouge, de développer l'idée, qu'il a formulée dans son rapport, de convoquer une réunion des Hautes Parties contrac­ tantes à ladite Convention, d'examiner les mesures que les Parties pourraient éventuellement prendre confor­ mément à la Convention et, à cet effet, d'inviter les Parties à présenter leurs vues sur la manière dont une telle réunion pourrait contribuer à la réalisation des obj.ectifs de la Convention, ainsi que sur d'autres ques­ tions pertinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet; 7. Prie également le Secrétaire général de suivre et d'observer la situation des civils palestiniens soumis à l'occupation israélienne, en redoublant d'efforts de toute urgence à ce titre, de faire appel pour l'accomplis­ sement de cette tâche à des fonct10nnaires de l'Organi­ sation des Nations Unies qu'il désignera selon les besoins ainsi qu'à d'autres personnels et ressources se trouvant soit dans la région, soit ailleurs, et de tenir le Conseil régulièrement informé; 8. Prie en outre le Secrétaire général de présenter au Conseil de sécurité un premier rapport sur l'évolution de la situation pendant la première semaine de mars 1991 au plus tard et par la suite de lui faire rapport tous les quatre mois, et décide de rester saisi de la question pour l'examiner selon les besoins. Adoptée à l'unanimité à la 297(! séance.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/682 (1990)
IntituléChypre (21 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/682(1990)
Texte intégral A la même séance, le Cons~il a également décidé d'adresser une invitalion à M. Ozer Koray, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 680 (1990) du 14 décembre 1990 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre en date des 7 et 14 décembre 199066, Prenant également acte du fait que le Secrétaire géné­ ral a recommandé que le Conseil de sécurité prolonge pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1990, Réaj]ïrmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions perti­ nentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1991, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mis­ sion de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le 31 mai 1991 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de conti­ nuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à la 2969' séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Canada). Décision A sa 2971• séance, le 21 décembre 1990, le Conseil a examiné la question intitulée : 'La situation à Chypre : 'Rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/21981 et Add.165); 'Rapport de !'Equipe du Secrétariat sur la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (S/2198265); 66 Ibid., documents S/21981 et Add. l. 13 'Lettre, en date du 12 décembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par les Repr~­ sentants permanents de l'Australie, de l' Au­ triche, du Danemark, de l'Irlande et de la Suède auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2199665)'. Résolution 682 (1990) du 21 décembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964, par laquelle il a créé la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une période initiale de trois mois, Rappelant également les résolutions adoptées depuis lors, par lesquelles il a prolongé le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du main­ tien de la paix, la plus récente étant la résolution 680 (1990) du 14 décembre 1990, Réaffirmant la déclaration faite par le Président du Conseil le 30 mai 199058, dans laquelle les membres du Conseil ont souligné que les opérations de maintien de la paix ne doivent être lancées et maintenues qu'à condition d'avoir une assise financière solidement assu­ rée, Préoccupé, comme l'indique la déclaration faite par le Président du Conseil le 15 juin 199057, par la crise financière chronique et de plus en plus grave que connaît la Force, crise dont le Secrétaire général a donné une description dans son rapport66, 1. Décide d'étudier le problème des coûts et du financement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, sous tous ses aspects, compte tenu de la crise financière que connaît la Force et compte tenu aussi du rapport de !'Equipe du Secré­ tariat sur la Force des Nations Unies chargée du main­ tien de la paix à Chypre, en date du 7 décembre 199067, et d'établir d'ici au 1er juin 1991 un rapport sur d'autres méthodes de financement des coûts de la Force qui sont à la charge de l'Organisation des Nations Unies, en vue de donner à la Force une assise financière solidement assurée; 2. Décide également d'examiner favorablement dans leur ensemble les résultats de l'étude visée au para­ graphe 1 ci-dessus au début du mois de juin 1991 au plus tard, de sorte qu'une autre méthode de financement de la Force, qui pourrait comprendre, entre autres, l'appli­ cation du barème des quotes-parts, puisse entrer en vigueur au moment où serait prorogé le mandat de la Force, soit le 15 juin 1991 au plus tard. 67 /hid., document S/21982. Adoptée à l'unanimi1é ,l la 2971' séance.
OrganeCSNU
Année1990
CôteS/RES/683 (1990)
IntituléIles du pacifique (territoire sous tutelle) (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/683(1990)
Texte intégral chant la constitution d'un conseil national suprême en tant qu'organe légitime unique et seule source d'auto­ rité incarnant l'indépendance, la souveraineté natio­ nale et l'unité du Cambodge pendant toute la période de transition; 5. Prie instamment les membres du Conseil national suprême, agissant en pleine conformité avec le cadre de règlement politique d'ensemble, d'élire le rrésident du Conseil dans les meilleurs délais, en vue d assurer l'ap­ plication de l'accord visé au paragraphe 4 ci-dessus; 6. Note que le Conseil national suprême représen­ tera donc le Cambodge sur le plan extérieur et qu'il désignera les représentants qui occuperont le siège du Cambodge à l'Organisation des Nations Unies, dans les institutions spécialisées des Nations Unies, dans les autres institutions internationales et dans les confé­ rences internationales; 7. Demande instamment à toutes les parties au conflit de faire preuve de la plus grande retenue de façon que puisse s'instaurer le climat de paix nécessaire pour facihter l'élaboration et la mise en œuvre d'un règlement politique d'ensemble; 8. Demande aux coprésidents de la Conférence de Paris d'intensifier leurs consultations en vue de convo­ quer de nouveau la Conférence afin qu'elle élabore et adopte le règlement politique d'ensemble et qu'elle éta­ blisse un plan de mise en œuvre détaillé, conformément au cadre susmentionné; 9. Prie instamment le Conseil national suprême. tous les Cambodgiens, ainsi que toutes les parties au conflit de coopérer pleinement à ce processus; 10. Encourage le Secrétaire général, agissant dans le contexte des préparatifs en vue d'une nouvelle réu­ nion de la Conférence de Paris et sur la hase de la présente résolution, à continuer de mener des études préparatoires afin de déterminer les ressources néces­ saires pour permettre à l'Organisation des Nations Unies de jouer son rôle, ainsi que le calendrier et autres considérations ayant un rapport avec ce rôle; 11. Demande à tous les Etats d'apporter leur sou­ tien à la réalisation du règlement politique d'ensemble dont les éléments sont exposés dans le cadre susmen­ tionné. Adoptée à l'wwnimité à la 2941' séall ' '. LETTRE, EN D~TE DU J DÉCEMBRF; 1990, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SECURITE, PAR LA PRESIDENTE DU CONSEIL DE TUTELLE Décision A sa 2972e séance, le 22 décembre 1990, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Nouvelle-Zélande à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre en date du 7 décembre 1990, adressée au Président du Conseil de sécurité par la Présidente du Conseil de tutelle (S/22008117)'. Résolution 683 (1990) du 22 décembre 1990 Le Conseil de sécurité, Rappelant le Chapitre XII de la Charte des Nations Unies, par lequel a été établi un régime international de tutelle, Conscient de la responsabilité que lui confère le para­ graphe 1 de l' Article 83 de la Charte en ce qui concerne les zones stratégiques, Rappelant sa résolution 21 (1947) du 2 avril 1947, r.ar laquelle il a approuvé l' Accord de tutelle pour les iles antérieurement placées sous mandat japonais118, qui portent depuis lors le nom de Territoire sous tutelle des Iles du Pacifique, 117 Voir Documents officiels du Conseil de sécurité, quarante­ cin7uième année, Supplémellt d'octobre, novembre et décembre 1990. 1 8 Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 8, n° 123. 32 Notant que l' Accord de tutelle a désigné les Etats­ Unis d'Amérique comme Autorité chargée de l'admi­ nistration du Territoire sous tutelle, Considérant que l'article 6 de l'Accord de tutelle, conformément à !'Article 76 de la Charte, obligeait notamment l'Autorité administrante à favoriser l'évo­ lution des habitants du Territoire vers la capacité à s'administrer eux-mêmes ou l'indépendance. compte tenu des conditions particulières au Territoire sous tu­ telle et à ses populations et des aspirations librement exprimées des populations, Sachant qu'à cette fin des négociations se sont enga­ gées en 1969 entre l'Autorité administrante et les repré­ sentants du Territoire sous tutelle et qu'elles ont abouti à la conclusion d'un accord de libre association dans le cas des Etats fédérés de Micronésie et des îles Marshall, et d'un pacte visant à établir un commonwealth dans celui des îles Mariannes septentrionales, Convaincu que les populations des Etats fédérés de Micronésie, des îles Marshall et des îles Mariannes septentrionales ont librement exercé leur droit à l'au­ todétermination en approuvant les accords qui définis­ sent leurs nouveaux statuts respectifs au moyen de plébiscites dont des missions de visite du Conseil de tutelle ont observé le déroulement, et que, en complé­ ment de ces plébiscites, les corps législatifs dûment constitués de ces entités ont adopté des résolutions approuvant lesdits accords et, ainsi, librement exprimé leur désir que ces entités cessent de faire partie du Territoire sous tutelle, Espérant que la population des Palaos pourra bientôt mener à son terme le processus de lihre exercice de son droit à l'autodétermination, Prenant acte de la résolution 2183 (LIii) du Conseil de tutelle, en date du 28 mai 1986, et des rapports présentés depuis lors par le Conseil de tutelle au Conseil de sécurité, Juge que, compte tenu de l'entrée en vigueur des accords définissant le nouveau statut des Etats fédérés 33 de Micronésie, des îles Marshall et des îles Mariannes septentrionales, les objectifs de l' Accord de tutelle ont été pleinement réalisés et celui-ci a cessé d'être appli­ cabfe à ces entités. Adoptée à la 2972' séance par 14 voix contre une (Cuba).
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/647 (1990)
IntituléAfghanistan-Pakistan (11 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/647(1990)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/684 (1991)
IntituléIsraël-Liban (30 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/684(1991)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT17 Décision A sa 2975• séance, le 30 janvier 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/22129 et Add.1)' Résolution 684 (1991) du 30 janvier 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date des 23 et 28 janvier 199113, prenant acte des observations qui y sont formu­ lées et sans préjudice des vues des Etats Membres à ce sujet, Prenant acte de la lettre, en date du 14 janvier 1991, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies14, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger Je mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1991; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 19781.l approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie Je Secrétaire général de poursuivre ses consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Adoptée à l'unanimité à la 2975' séance. Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 684 ( 1991), le Président a fait !R déclaration suivante au nom du Conseil 16: ''Les membn:s du Conseil de sécurité ont pris acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au 1jban13 présenté conformément à L1 ré!;o)ution 659 (1990) du Conseil, en date du 3: juillet i 990. 'Ils réaffirment l'importance qu'ils attachent à la pleine souveraineté, à l'indépendance, à l'intégrité territo­ riale et à l'unité nationale du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. A ce propos, ils affirment que tous les Etats doivent s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unie~, 'Alors que le ( ·onseil proroge le mandat de la Force pour une nouvelle période sur la base de la résolution 425 (1978) du 19 mar~ 1978, les membres du C'.,onseil souli­ gnent à nouveau la nécessité d'appliquer cette résolution dans son intégralité. Jls remercient le Secrétaire général et ses collaborateurs des efforts qu'ils poursuivent à cet égard. Ils réitèrent leur soutien sans réserve à !'Accord de Taïf et aux efforts déployés récemment par le Gouverne­ ment libanais pour établir son autorité sur l'ensemble du territoire libanais. 'Les membres du Conseil saJS1ssent cette occasion pour rendre hommage à la Force et aux pays qui fournis­ sent des contingents pour les sacrifices qu'ils consentent ainsi que pour l'attachement à la cause de la paix et de la sécurité internationales dont ils font preuve dans des circonstances difficiles.' Dans une lettre, en date du 22 mars 1991, adres.. ïée au Président du Conseil de sécurité17, le Secrétaire général s'est référé à la déclaration qu'il avait faite le 21 mars 1991 au cours des consultations officieuses tenues par le Conseil et dans laquelle il avait annoncé sa décision de désigner un successeur à M. Gunnar Jarring au poste de représentant spécial au Moyen-Orient, celui-ci ayant annoncé qu'il quittait ce poste dans une lettre qu'il avait adressée au Secrétaire général le 11 janvier 1991. Le Secrétaire général a confirmé qu'il avait décidé de nommer, à compter du 22 mars 1991, M. Edouard Brunner (Suisse) représentant spécial au Moyen-Orient, conformément au paragraphe 3 de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité, en date du 22 r,ovembre 1967. Dans une lettre, en date du 26 avril 1991, adressée au Président du Conseil de ~écurité18• le Secrétaire général s'est
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/685 (1991)
IntituléIraq-République islamique d'Iran (31 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/685(1991)
Texte intégral LA SITUATION ENTRE L'IRAN ET L'IRAQ30 Décision A sa 2976e séance, le 31 janvier 1991, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la République islamique d'Iran et de }'Iraq à participer sans droit de vote à la discussion de la question intitulée 'La situation entre l'Iran et !'Iraq: rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'lraq (S/221489}'. Résolution 685 (1991) du 31 janvier 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 598 (1987) du 20 juillet 1987, 619 (1988) du 9 août 1988, 631 (1989) du 8 février 1989, 642 (1989) du 29 septembre 1989, 651 (1990) du 29 mars 1990, 671 (1990) du 27 septembre 1990 et 676 (1990) du 28 novembre 1990, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq, en date du 28 janvier 199131, et prenant acte des observations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger pour une nouvelle période d'un mois, soit jusqu'au 28 février 1991, le mandat du Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et l'lraq, comme le recommande Je Secrétaire général; 2. Prie le Secrétaire général de présenter au mois de février 1991 un rapport sur les nouvelles consultations qu'il aura eues avec les parties au sujet de l'avenir du Groupe ainsi que ses recommandations sur la question. Adoptée d l'unanimité à la 2976' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 26 février 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité32 ,le Secrétaire général s'est référé au paragraphe 26 de son rapport sur le Groupe d'obser­ vateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq, en date du 28 janvier 199131, dans lequel il déclarait que, lorsque l'application des paragraphes 1 et 2 de la résolution 598 (1987) du Conseil, en date du 20 juillet 1987, serait terminée, il se proposait d'engager des discussions avec les parties concernant la façon dont il s'acquitterait des autres tâches qui lui étaient confiées dans cette résolution. Il a précisé que ces tâches donnaient au Secrétaire général un rôle politique. En particu­ lier, en vertu de certains paragraphes de ladite résolution, il était censé étudier certaines questions en consultation avec la République islamique d'Iran et l'Iraq. Selon un autre paragra­ phe, il était prié d'examiner, en consultation avec ces deux pays ainsi qu'avec d'autres Etats de la région, les mesures suscepti- 0 bles de renforcer la sécurité et la stabilité régionales. Il serait, à son avis, plus facile d'exécuter ces tâches si l'on mettait en place dans la région, et plus particulièrement en République islamique d'Iran et en Iraq, des bureaux civils qui, recevant du Siège l'appui voulu, l'aideraient à s'acquitter de ses fonctions et à avoir une idée plus claire de l'évolution de la situation dans la région. Pour les raisons précisées dans la section 'Observa­ tions' de son rapport sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq, en date du 26 février 1991', le Secrétaire général avait décidé de recommander que le mandat de la mission ne soit pas prorogé. Toutefois, la présence continue de quelques observateurs militaires qui seraient attachés aux bureaux civils situés en République islamique d'Iran et en Iraq permettrait à l'Organisation d'agir rapidement au cas où les parties lui demanderaient de faire enquête sur des questions faisant appel à des compétences militaires. Le Secrétaire général espérait que cet arrangement rencontrerait l'assentiment des membres du Conseil. Il priait le Président de bien vouloir porter cette question à l'attention des membres du Conseil de sécurité. Dans une lettre, en date du 28 février 1991, le P~sident du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit'4: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 26 février 199132 a été portée à l'attention des membres du Conseil de sécurité, qui ont examiné la que..'ltion !or.; de consultations tenues le 27 février 1991. 'Les membres du Conseil acceptent les observations et recommandations contenues dans votre rapport sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq en date du 26 février 1991', pour la période allant du 28 janvier 1991 au 25 février 1991 et donnent leur agrément aux arrangements proposés dans ledit rapport et dans votre lettre. 'Les membres du Conseil vous sont reconnaissants, ainsi qu'aux membres du Groupe, d'avoir mené à bien cette tâche importante.' Dans une lettre, en date du 23 mai 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil', le Secrétaire général a déclaré qu'à la suite de son rapport sur le Groupe d'observateurs militaires des Nations Unies pour l'Iran et !'Iraq en date du 26 février 199133 et de l'échange de lettres des 2632 et 28 février 199134, il avait poursuivi ses efforts en vue de l'application intégrale de la résolution 598 (1987) du Conseil en date du 20 juillet 1987. Dans ce contexte, il tenait à informer le Conseil qu'en applica­ tion du mandat qui lui avait été confié au paragraphe 7 de ladite résolution et après avoir consulté le Gouvernement de la République islamique d'Iran, il avait demandé à l'ancien secrétaire général adjoint, M. Abdulrahim A. Farah, de diriger une équipe d'experts qui se rendrait en République islamique d'Iran vers la fin du mois de mai. L'équipe d'experts devrait rester dans la région pendant une période initiale de deux à
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/686 (1991)
IntituléIraq-Koweït (2 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/686(1991)
Texte intégral 'En réponse aux demandes, en date du 13 février 1991 que lui avaient adressées, respectivement, le Représentant pennanent de l'Egypte auprès de l'Organisation des Nations Unies en sa qualité de président en exercice du Groupe islamique à l'Organisation38 (S/22220), et le Représentant pennanent de la Belgique auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies39, le Président, agissant avec l'assentiment du Conseil, a adressé à M. Engin Ansay, observateur permanent de l'Organisation de la Conférence islamique auprès de l'Organisation des Nations Unies, et à Mme Arlette Laurent, chargée d'affaires de la délégation de la Commission des communautés européennes, des invitations fonnulées en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire du Conseil. 'Les représentants du Koweït, des Etats-Unis d' Amé­ rique, du Yémen, de Cuba, du Zaïre et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ont fait des déclarations. Le Président a fait une déclaration. Les représentants de l'Arabie saoudite, du Qatar, de l'Iraq, de la Chine, de la Roumanie, de l'Autriche, de l'Equateur, de la Belgique et de l'Union des Républiques socialistes soviétiques ont fait des déclarations. 'Le 15 février, les représentants de l'Inde, de la France, de Cuba, du Japon, du Canada, de l'Italie, de l'Australie, du Chili, de l'Allemagne, des Pays-Bas, de la Malaisie, de la Yougoslavie, des Etats-Unis d'Amérique, de la République islamique d'Iran et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ont fait des décla­ rations. 'Le 16 février, les représentants du Pakistan, du Soudan, du Mexique, de la Turquie, de la Suède, de l'Arabie saoudite, du Koweït, de l'lraq, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, des Etats-Unis d'Amérique, de l'Union des Républiques socialistes soviétiques et de l'Autriche ont fait des déclarations. Le représentant de Chypre a fait une déclaration. Les repré­ sentants des Etats-Unis d'Amérique et du Yémen et Je Président, parlant en sa qualité de représentant du Zim­ babwe, ont fait des déclarations. 'Le 23 février, les représentants de l'Union des Républiques socialistes soviétiques, des Etats-Unis d' Amé­ rique, de la Chine, de l'Inde, du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Autriche, de Cuba, de la France, de la Belgique, de l'Equateur, du Yémen et de la Roumanie ont fait des déclarations. Le Secrétaire général a fait une déclaration. Les représentants du Koweït, de l'Egypte, du Zaïre et de !'Iraq ont fait des déclarations. 'Le 25 février, les représentants de l'Union des Républiques socialistes soviétiques, du Yémen, des Etats­ Unis d'Amérique, de l'Inde, du Koweït, de )'Iraq, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord de la Chine, du Zaïre, de Cuba et de la Belgique ont fai~ des déclarations. 8 'Le 2 mars, le Président a fait une déclaration.' A sa 2978• séance, le 2 mars 1991, le Conseil a déciàè d'inviter les représentants de l'Arabie saoudite, de !'Iraq et du Koweït à participer à la discussion de la question intitulée: 'LI situation entre !'Iraq et le Koweït'. Résolution 686 (1991) du 2 mars 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant et réaffirmant ses résolutions 660 (1990) du 2 aoOt 1990, 661 (1990) du 6 ao0t 1990, 662 (1990) du 9 août 1990, 664 (1990) du 18 ao0t 1990, 665 (1990) du 25 aoOt 1990, 666 (1990) du 13 septembre 1990, 667 (1990) du 16 septembr.: 1990, 669 (1990) du 24 septembre 1990, 670 (1990) du 25 septembre 1990, 674 (1990) du 29 octobre 1990, 677 (1990) du 28 novembre 1990 et 678 (1990) du 29 novembre 1990, Rappelant les obligations que l' Article 25 de la Charte des Nations Unies impose aux Etats Membres, Rappelant également le paragraphe 9 de la résolution 661 (1990), relatif à l'assistance au Gouvernement du Koweït, ainsi que l'alinéa c) du paragraphe 3 de ladite résolution, relatif aux fournitures à usage strictement médical et, dans le cas où des considérations d'ordre humanitaire Je justifient, aux denrées alimentaires, Prenant acte des lettres, en date du 27 février 1991, adressées au Président du Conseil de sécurité et au Secrétaire général par le Premier Ministre adjoint et Ministre des affaires de l'Iraq, confirmant que l'Iraq accepte de se conformer intégralement à toutes les résolutions susmentionnées40, et de sa lettre, en date du même jour, adressée au Président du Conseil de sécurité et annonçant que l'Iraq a l'intention de libérer immédiatement les prisonniers de guerre41, Notant que les forces koweiliennes et celles des Etats Membres qui coopèrent avec le Koweil en application de la résolution 678 (1990) ont suspendu les opérations militaires offensives, Ayant à l'esprit la nécessité d'être assuré des intentions pacifiques de l'Iraq, ainsi que l'objectif, énoncé dans la résolu­ tion 678 (1990), du rétablissement de la paix et de la sécurité internationales dans la région, Soulignant qu'il importe que l'lraq prenne les mesurt:s voulues pour assurer la ce-SSation définitive des hœtilités, Affirmant l'engagement de tous les Etats Membres en fav~ur ~e l'indérndance, de la souveraineté et de l'intégritf temtortale de 1 Iraq et du Koweil, et notant que les Etats Membres qui coopèrent avec le Koweil en application du ~arag~aphe 2 de la résolution 678 (1990) ont déclaré leur mtent1on de mettre fin à leur présence militaire en Iraq dès que le permettra la réalisation des objectifs fixés dans ladite résolution, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Affinne que les douze résolutions susmentionnées demeurent toutes pleinement applicables; 2. Exige que l'Iraq mette en application son acceptation des douze résolutions considérées et, en particulier: a) Qu'il revienne immédiatement sur les mesures qu'il a prises en vue d'annexer le Koweït; b) Qu'il accepte en principe d'être responsable, selon le droit international, de toute perte, de tout dommage ou de tout préjudice subis, s'agissant du Koweït et d'Etats tiers ainsi que de leurs nationaux et sociétés, du fait de l'invasion et de l'occupation illégales du Koweït par )'Iraq; c) Qu'il libère immédiatement, sous les auspices du Comité international de la Croix-Rouge, des sociétés de la Croix-Rouge ou des sociétés du Croissant-Rouge, tous les nationaux du Koweït et d'Etats tiers qu'il détient, et qu'il rende les dépouilles mortelles de ceux qui, parmi ces derniers, sont décédés; d) Qu'il commence immédiatement à restituer tous les biens koweïtiens qu'il a saisis et fasse en sorte que ce processus se termine dans les meilleurs délais; 3. Exige également que !'Iraq: a) Mette fin aux actes d'hostilité ou de provocation dirigés par ses forces contre tous les Etats Membres, y compris les attaques de missiles et les vols d'appareils militaires; b) Désigne les commandants militaires qui rencontreront leurs homologues des forces koweïtiennes et de celles des Etats Membres qui coopèrent avec le Koweït en application de la résolution 678 (1990), en vue de mettre au point dans les meilleurs délais les aspects militaires de la cessation des hostilités; c) Fasse immédiatement donner accès à tous les prison­ niers de guerre et les fasse libérer sous les auspices du Comité international de la Croix-Rouge et rende les dépouilles mortelles de tous membres décédés des forces koweïtiennes et de ce11es des Etats Membres qui coopèrent avec le Koweït en application de la résolution 678 (1990); d) Fournisse tous les éléments d'information et l'assis­ tance nécessaires pour identifier les mines, pièges et autres explosifs ainsi que tous matériels et armes chimiques et biologiques iraquiens se trouvant au Koweït, dans les régions de !'Iraq où sont temporairement déployées les forces des Etats Membres qui coopèrent avec le Koweït en application de la résolution 678 (1990), et dans les eaux adjacentes; 4. Considère que les dispositions du paragraphe 2 de la résolution 678 (1990) continueront de s'appliquer durant la période requise pour l'application par l'lraq des paragraphes 2 et 3 ci-dessus; 9 5. Se félicite que le Koweït et les Etats Membres qui coopèrent avec le Koweït en application de la résolution 678 (1990) aient décidé de donner accès aux prisonniers de guerre iraquiens et de commencer immédiatement à les libérer sous les auspices du Comité international de la Croix-Rouge, comme l'exigent les dispositions de la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre, du 12 aol'.lt 194942; 6. Demande à tous les Etats Membres, ainsi qu'à l'Organisation des Nations Unies, aux institutions spécialisées et aux autres organismes internationaux du système des Nations Unies de prendre toutes les mesures voulues pour coopérer avec le Gouvernement et avec le peuple koweïtiens à la reconstruction de leur pays; 7. Décide que, quand il aura pris les mesures susmention­ nées, !'Iraq le fera savoir au Secrétaire général et au Conseil de sécurité; 8. Décide également, afin d'assurer rapidement une cessation définitive des hostilités, de rester activement saisi de la question. Adoptée à la 2978' dance par Il voir contre une (Cuba), a~« 3 abstentions (Chine, Inde, Ybnen). Décisions A sa 297 )6 séance, le 3 mars 1991, le Conseil a poursuivi l'examen de la question. A la même séance, à l'issue de consultations entre les membres du Conseil de sécurité, le Président a fait la déclara­ tion suivante au nom des membres du Conseil43: 'Le Conseil de sécurité se félicite des décisions que le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'Iraq et le Koweït a prises jusqu'à ce jour pour ce qui est des besoins alimen­ taires et médicaux, y compris celles qu'il vient de prendre pour ce qui est de la fourniture d'une assistance humani­ taire, notamment d'aliments pour nourrissons et de matériel d'épuration de l'eau. 'Il invite le Comité à continuer de donner rapidement suite aux demandes d'assistance humanitaire qui lui seront adressées. 'Il prie instamment le Comité d'accorder une atten­ tion particulière aux conclusions et recommandations concernant la situation critique dans le domaine médical, de la santé publique et de la nutrition prévalant en Iraq, qui lui ont été et continueront de lui être présentées par l'Organisation mondiale de la santé, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, le Comité international de la Croix­ Rouge et d'autres organisations compétentes, conformé­ ment aux résolutions pertinentes, et demande instamment à ces organismes humanitaires de jouer un rôle actif dans
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/687 (1991)
IntituléIraq-Koweït (3 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/687(1991)
Texte intégral Secrétaire général adjoint, M. Ahtisaari, en date du 20 mars 1991, sur sa récente mission en IraqH, ainsi que le rapport du Comité international de la Croix-Rouge, en date du 19 mars 199154, résumant les conclusions de sa propre délégation en Iraq. '2. Aux termes du paragraphe 5 de la résolution 666 (1990) du 13 septembre 1990, le Comité, ayant reçu tous rapports et éléments d'information perti­ nents, est habilité à décider que les circonstances sont telles qu'il est indispensable, pour des raisons d'ordre humanitaire, de fournir d'urgence des denrées alimen­ taires à l'Iraq afin d'alléger les souffrances; dans ce cas il doit faire connaître rapidement au Conseil sa décision sur la manière de répondre aux besoins. '3. Eu égard aux nouveaux éléments d'informa­ tion dont il dispose, le Comité a décidé de déclarer, avec effet immédiat et général, qu'il y a lieu de reconnai'tre l'existence de circonstances d'ordre humanitaire à propos de la situation de toute la population civile iraquienne sur l'ensemble du terri­ toire national. Le Comité a également conclu que les importations à des fins humanitaires destinées à la population civile iraquienne que M. Ahtisaari men­ tionne dans son rapport sont indissociables des denrées alimentaires et fournitures à usage stricte­ ment médical -auxquelles les sanctions ne s'appli­ quent pas, en vertu des dispositions de la résolution 661 (1990) du 6 aoOt 1990 -et que ces importations devraient être autorisées avec effet immédiat. '4. Le Comité décide d'adopter une simple procédure de notification pour les denrées alimentai­ res fournies à !'Iraq et une procédure d'approbation tacite pour les importations à des fins humanitaires destinées à la population civile ( autres que les fourni­ tures à usage strictement médical) décrites au para­ graphe 3. '5. Agissant en vertu de l'alinéa b) du paragra­ phe 4 de la résolution 670 (1990) du 25 septembre 1990, le Comité approuve tous les vols ne transportant que des denrées alimentaires ou des fournitures à usage strictement médical, sous réserve qu'il ait été préalablement informé desdits vols et de leur cargai­ son. Cette procédure s'applique également à toutes les importations à des fins humanitaires destinées à la population civile visées au paragraphe 3 ci-dessus, dont la fourniture est assujettie à la procédure d'ap­ probation tacite mentionnée au paragraphe 4. '6. Le Comité note avec satisfaction que le Gouvernement iraquien a donné à la mission de M. Ahtisaari l'assurance qu'il accepterait un système de contrôle des importations et de leur utilisation. Le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Gouvernement iraquien et le Comité international de la Croix-Rouge, est prié de faire le nécessaire pour qu'un tel système de contrôle soit mis en place sur les 11 lieux et que du personnel de l'Organisation des Nations Unies soit envoyé en Iraq afin de superviser l'utilisation effective, au bénéfice de la population civile de l'ensemble du pays, de toutes les importa­ tions dont la responsabilité pourra être confiée à l'Organisation des Nations Unies.' 'Je vous serais obligé de bien vouloir porter la décision susmentionnée à l'attention de tous les Etats'. Dans une lettre, en date du 26 mars 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du ConseiJ55, Je Secrétaire général s'est référé à la lettre du 19 mars 1991 que lui avait adressée le Président du Conseil•' et a informé ce dernier qu'il avait, Je 26 mars 1991, chargé M. Richard Foran, Sous-Secrétaire général au Bureau des services généraux du Département de l'administration et de la gestion, de coordonner la restitution au Koweït des biens saisis par )'Iraq. A sa 2981° séance, le 3 avril 1991, Je Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iraq et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre l'Iraq et le Koweït'. Resolution 687 (1991) du 3 avril 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 660 (1990) du 2 ao0t 1990, 661 (1990) du 6 ao0t 1990, 662 (1990) du 9 ao0t 1990, 664 (1990) du 18 ao0t 1990, 665 (1990) du 25 ao0t 1990, 666 (1990) du 13 septembre 1990, 667 (1990) du 16 septembre 1990, 669 (1990) du 24 septembre 1990, 670 (1990) du 25 septembre 1990, 674 (1990) du 29 octobre 1990, 677 (1990) du 28 novembre 1990, 678 (1990) du 29 novembre 1990 et 686 (1991) du 2 mars 1991, Se félicitant du rétablissement de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Koweït, ainsi que du retour de son gouvernement légitime, Affirmant l'engagement de tous les Etats Membres en faveur de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique du Koweït et de !'Iraq, et notant que les Etats Membres qui coopèrent avec le Koweil en application du paragraphe 2 de la résolution 678 (1990) ont déclaré leur intention de mettre fin à leur présence militaire en Iraq dans les meilleurs délais, conformément au paragraphe 8 de la résolution 686 (1991), Réaffirmant la nécessité d'être assuré des intentions pacifiques de l'Iraq, eu égard au fait qu'il a envahi et occupé illégalement le Koweil. Prenant acte de la lettre, en date du 27 février 1991, adressée au Président du C'A nseil de sécurité par le Premier Ministre adjoint et Ministre des affaires étrangères de l'lraq•1 et de ses lettres, en date du même jour, adressées au Président du Conseil de sécurité et au Secrétaire général40, ainsi que de celles qu'il leur a adressées le 3 mars56 et le 5 mars 199157 à la suite de l'adoption de la résolution 686 (1991),. Notant que l'Iraq et le Koweït, en tant qu'Etats souverain~ indépendants, ont signé à Bagdad, le 4 octobre 1963, le ''Procès­ verbal d'accord entre l'Etat du Koweït et la République d'Iraq concernant le rétablissement de relations amicales, la reconnais­ sance et des questions connexes'158 consacrant formellement la frontière entre )'Iraq et le Koweït et l'attribution des îles, instrument enregistré par l'Organisation des Nations Unies en conformité avec l'Article 102 de la Charte des Nations Unies et dans lequel l'Iraq a reconnu l'indépendance et la pleine souveraineté de l'Etat du Koweït, délimité de la manière qui se trouve indiquée dans la lettre du Premier Ministre de l'Iraq en date du 21 juillet 1932 et qui a été acceptée par le souverain du Koweït dans sa lettre du 10 aout 1932, Conscient de la nécessité de procéder à la démarcation de ladite frontière, Conscient également des déclarations par lesquelles l'lraq a menacé de faire usage d'armes en violation des obligations que lui impose le Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques, signé à Genève Je. 17 juin 192559 ainsi que de son recours aux armes chimiques dans le passé, et affirmant que tout nouvel emploi de telles armes par l'lraq aurait des conséquences graves, Rappelant que )'Iraq a souscrit à la déclaration finale adoptée par tous les Etats réunis à la Conférence des Etats parties au Protocole de Genève de 1925 et autres Etats intéressés, tenue à Paris du 7 au 11 janvier 198960, déclaration qui a fixé comme objectif l'élimination universelle des armes chimiques et biologiques, Rappelant également que l'Iraq a signé la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction, en date du 10 avril 197261, Notant qu'il importe que !'Iraq ratifie ladite convention, Notant également qu'il importe que tous les Etats adhèrent à ladite Convention et encourageant les participants à la prochaine conférence d'examen de la Convention à renforcer l'autorité, l'efficacité et la portée universelle de cet instrument, Soulignant qu'il importe que la Conférence du désarme­ ment mène rapidement à bien l'élaboration d'une convention sur l'interdiction universelle des armes chimiques et que l'adhésion à cet instrument soit universelle, Conscient que l'Iraq s'est servi de missiles balistiques pour des attaques non provoquées et qu'il importe de prendre des mesures à l'égard expressément des missiles de ce type déployés en Iraq, Préoccupé par les informations dont disposent des Etats Membres, selon lesquelles !'Iraq a cherché à acquérir des matériaux en vue d'un programme d'armement nucléaire, contrevenant ainsi aux obligations que lui impose le Traité sur ia uon-prolifération des armes nucléaires en date du 1er juillet 196862, Rappelant l'objectif que constitue la création d'une wne exempte d'armes nucléaires dans la région du Moyen-Orient, Conscient de la menace que toutes les armes de destruction mru;sive font peser sur la paix et la sécurité dans la région, ainsi que de la nécessité de travailler à la création au Moyen-Orient d'une zone exempte de telles armes, Conscient également de l'objectif que constitue une maîtrise générale et équilibrée des armements dans la région, Conscient en outre qu'il importe d'atteindre les objectifs susvisés et d'employer à cette fin tous les moyens disponibles, notamment l'instauration d'un dialogue entre les Etats de la région, Notant que la résolution 686 (1991) a marqué la levée des mesures imposées par la résolution 661 (1990), pour autant qu'elles s'appliquaient au Koweït, Notant également qu'en dépit de progrès dans l'exécution des obligations imposées par la résolution 686 (1991), on est encore sans nouvelles de nombre de nationaux du Koweil et d'Etats tiers et qu'il reste des biens à restituer, Rappelant la Convention internationale contre la prise d'otages63, ouverte à la signature à New York le 18 décembre 1979, qui range tous les actes de prise d'otages parmi les manifestations du terrorisme international, Déplorant que )'Iraq ait, au cours du récent conflit, menacé de recourir au terrorisme contre des objectifs situés en dehors du pays et qu'il ait pris des otages, Prenant acte avec une prof onde inquiétude des rapports communiqués par le Secrétaire général les 2ff3 et 28 mars 199164, et sachant qu'il faut d'urgence faire face aux besoins d'ordre humanitaire du Koweït et de !'Iraq, Ayant présent à l'esprit l'objectif du rétablissement de la paix et de la sécurité internationales dans la région, énoncé dans de, récentes résolutions du Conseil de sécurité, Estimant qu'il se doit de prendre, en vertu du Chapitre VII de ia Charte, les mesures énoncées ci-après, 1. Confirme les dispositions des treize résolutions susvisées, sous réserve des modifications expresses ci-après qui visent à atteindre les buts de la présente résolution, y compris •Jn cessez-le-feu en bonne et due forme; A 2. Exige que !'Iraq et le Koweït respectent l'inviolabilité de la frontière internationale et l'attribution des îles fixées dans le 'Procès-verbal d'accord entre l'Etat du Koweït et la Républi­ que d'Iraq concernant le rétablissement de relations amicales, la reconnaissance et des questions connexes168, signé à Bagdad le 4 octobre 1963 par les deux pays dans l'exercice de leur souveraineté et enregistré auprès de l'Organisation des Nations Unies; 3. Prie le Secrétaire général de prêter son concours afin que des dispositions puissent être prises avec l'Iraq et le Koweït pour procéder à la démarcation de la frontière entre les deux Etats en s'inspirant de la documentation appropriée, y compris les cartes accompagnant la lettre, en date du 28 mars 1991, qui lui a été adressée par le Représentant permanent du Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Organisation des Nations Unies65, et de lui rendre compte dans le délai d'un mois; 4. Décide de garantir l'inviolabilité de la frontière internationale susmentionnée et de prendre, selon qu'il conviendra, toutes mesures nécessaires à cette fin conformé­ ment à la Charte des Nations Unies; B 5. Prie le Secrétaire général, après consultation de )'Iraq et du Kowei't, de soumettre dans les trois jours à son approba­ tion un plan concernant le déploiement immédiat d'un groupe d'observateurs des Nations Unies chargé de surveiller le Khor Abdullah et une zone démilitarisée, créée par la présente résolution et s'étendant sur dix kilomètres à l'intérieur de l'Iraq et sur cinq kilomètres à l'intérieur du Kowei't à partir de la frontière mentionnée dans le 'Procès-verbal d'accord entre l'Etat du Koweït et la République d'Iraq concernant le rétablis­ sement de relations amicales, la reconnaissance et des questions connexes', de prévenir des violations de la frontière par sa présence dans la zone démilitarisée et par la surveillance qu'il y exercera et d'observer tout acte hostile ou potentiellement hostile commis à partir du territoire d'un Etat à l'encontre de l'autre, et prie également le Secrétaire général de rendre compte régulièrement au Conseil de sécurité des opérations du Groupe et de le faire immédiatement s'il y a de graves viola­ tions de la zone ou des menaces potentielles à la paix; 6. Note que dès que le Secrétaire général aura fait savoir au Conseil que le Groupe d'observateurs des Nations Unies a achevé son déploiement, les forces des Etats Membres qui coopèrent avec le Koweït en application de la résolution 678 (1990) seront à même de mettre fin à leur présence militaire en Iraq conformément à la résolution 686 (1991); C 7. Invite !'Iraq à réaffirmer inconditionnellement qu'il respectera les obligations que lui impose le Protocole concer­ nant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques, signé à 13 Genève le 17 juin 192559, et à ratifier la Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction en date du 10 avril 197261; 8. Décide que l'lraq doit accepter inconditionnellement que soient détruits, enlevés ou neutralisés, sous supervision internationale: a) Toutes les armes chimiques et biologiques et tous les stocks d'agents, ainsi que tous les sous-systèmes et composants et toutes les installations de recherche-développement, d'appui et de production dans ces domaines; b) Tous les missiles balistiques d'une portée supérieure à cent cinquante kilomètres ainsi que tous les principaux composants et les installations de réparation et de production; 9. Décide également ce qui suit aux fins de l'application du paragraphe 8: a) L'Iraq remettra au Secrétaire général, dans les quinze jours suivant l'adoption de la présente résolution, une déclara­ tion précisant l'emplacement de tous les éléments énumérés au paragraphe 8, avec indication des quantités et des types, et acceptera qu'il soit procédé d'urgence à une inspection sur place comme il est indiqué ci-après; b) Dans les quarante-cinq jours suivant l'adoption de la présente résolution, le Secrétaire général, agissant en consulta­ tion avec les gouvernements intéressés et, lorsqu'il y aura lieu, avec le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, élaborera et soumettra à l'approbation du Conseil un plan prévoyant l'accomplissement des opérations ci-après dans les quarante-cinq jours suivant ladite approbation: i) Constitution d'une commission spéciale qui procédera immédiatement à une inspection sur place des capaci­ tés biologiques et chimiques de l'lraq et de ses capaci­ tés en missiles, en se fondant sur les déclarations iraquiennes, et désignation éventuelle, par la Commis­ sion spéciale elle-même, d'emplacements supplémen­ taires; ii) Remise à la Commission spéciale, pour qu'elle les fasse détruire, enlever ou neutraliser, eu égard aux impératifs de la sécurité publique, de tous les élé­ ments visés à l'alinéa a) du paragraphe 8, y compris les éléments se trouvant dans les emplacements additionnels désignés par la Commission spéciale aux termes des dispositions du sous-alinéa i) ci-dessus, et destruction par ]'Iraq, sous la supervision de la Commission spéciale, de toutes ses capacités en missiles, y compris les lanceurs visés à l'alinéa b) du paragraphe 8; iii) Octroi par la Commission spéciale au Directeur général de !'Agence internationale de l'énergie atomi­ que du concours et de la coopération prévus aux paragraphes 12 et 13; 10. Décide en outre que \'Iraq doit s'engager incondition­ nellement à n'employer, mettrt au point, fabriquer ni acquérir aucun des éléments énumérés aux paragraphes 8 et 9 et prie le Secrétaire général d'élaborer. en comultation avec la Commis­ sion spéciale, un plan prévoyant pour la suite le contrôle et la vérification de l'exécution par rlraq des dispositions du présent paragraphe, plan qu'il soumettra à rapprobat1on du Conseil dans les cent vingt jours smvn11t l'adoption de la présente résolution; 11. Invite )'Iraq à réaffinner inconditionnellement qu'il respectera les obligations que lui impose le Traité sur la non­ prolifération des armes nucléaires en date du 1., juillet 196868; 12. Décide que l'Iraq doit accepter inconditionnellement de ne pas acquérir ni mettre au point d'armes nucléaires ou de matériaux pouvant servir à en fabriquer. ni de sous-systèmes ou de composants, ni de moyens de recherche-développement, d'appui ou de production y ayant trait; de remettre au Secré­ taire général et au Directeur général del' Agence internationale de l'énergie atomique. dans les quinze jours suivant l'adoption de la présente résolution, une déclaration précisant l'emplace­ ment de tous les éléments énumérés ci-dessus, avec indication des quantités et des types; de placer tous matériaux en sa possession qui pourraient servir à la production d'armes nucléaires sous le contrôle exclusif de ]'Agence pour qu'elle en assure la garde et l'enlèvement avec le concours et la coopéra­ tion de la Commission spéciale, confom1ément au plan du Secrétaire général visé à l'alinéa b) du paragraphe 9; d'accepter, conformément aux arrangements prévus au paragraphe 13, qu'il soit procédé d'urgence à une inspection sur place et que soient détruits, enlevés ou neutralisés, selon le cas, tous les éléments précisés plus haut; et d'accepter le plan visé au paragraphe 13 touchant le contrôle et la vérification ultérieurs du respect des engagements ici prévus; 13. Prie le Directeur général de I' Agence internationale de l'énergie atomique, par l'intermédiaire du Secrétaire général et agissant avec le concours et la coopération de la Commission spéciale conformément au plan du Secrétaire général visé à l'alinéa b) du paragraphe 9, de procéder immédiatement à une inspection sur place des capacités nucléaires de !'Iraq en se fondant sur les déclarations iraquiennes et sur la désignation éventuelle par la Commission spéciale d'emplacements supplé­ mentaires; d'élaborer et de soumettre au Conseil, dans les quarante-cinq jours, un plan prévoyant la destruction, l'enlève­ ment ou la neutralisation, en tant que de besoin, de tous les éléments énumérés au paragraphe 12; de mener ce plan à bien dans les quarante-cinq jours suivant son approbation par le Conseil et d'élaborer par la suite, en tenant compte des droits et des obligations que confère à l'Iraq le Traité sur la non­ prolifération des armes nucléaires, un plan de contrôle et de vérification continus de l'exécution par l'Iraq des dispositions du paragraphe 12, qui prévoira un inventaire, en Iraq, de tous les matériaux nucléaires soumis à la vérification et aux inspec­ tions de !'Agence, le but étant d'assurer que les garanties de I' Agence s'appliquent bien à toutes les activités nucléaires auxquelles elles doivent s'appliquer en Iraq, plan qui devra être soumis à l'approbation du Conseil dans les cent vingt jours suivant l'adoption de la présente résolution: 14 14. Note que les mesures que doit prendre riraq en application des paragraphes 8 à 13 représentent des étapes sur la voie de l'établissement au Moyen-Orient d'une zone exempte d'armes de destruction massive et de tous missiles vecteurs, ainsi que vers une interdiction générale des annes chimiques; D 15. Prie le Secrétaire général de présenter au Conseil un rapport sur les mesures prises pour faciliter la restitution de tous les biens koweïtiens saisis par )'Iraq, avec une liste de tous les biens que le Koweït aura signalés comme n'ayant pas été restitués ou n'ayant pas été restitués intacts; E L6. Réaffirme que !'Iraq, sans préjudice de ses dettes et obligations antérieures au 2 aoüt 1990, qui seront traitées par les voies nonnales, est responsable, en vertu du droit internatio­ nal, de toute perte, de tout dommage -y compris les atteintes à l'environnement et la destruction des ressources naturelles - et de tous autres préjudices directs subis par des Etats étran­ gers et des personnes physiques et sociétés étrangères du fait de son invasion et de son occupation illicites du Koweït; 17. Décide que les déclarations faites par !'Iraq depuis le 2 août 1990 au sujet de sa dette extérieure sont nullcs et de nul effet et exige que )'Iraq honore scrupuleusement toutes ses obligations au titre du service et du remboursement de sa dette extérieure; l8. Décide également de créer un fonds d'indemnisation pour les paiements dus au titre des réclamations relevant du paragraphe 16 et de constituer une commission qui sera chargée de gérer ledit fonds; L9. Charge le Secrétaire général d'élaborer et de soumet­ tre à sa décision, dans les trente jours suivant l'adoption de la présente résolution, des recommandations ayant trait au fonctionnement du Fonds d'indemnisation créé en vertu du paragraphe 18 et à un programme d'application des décisions énoncées aux paragraphes 16 à 18, recommandations qui devront porter notamment sur les points suivants: la gestion du Fonds; le mode de calcul du montant approprié de la contribu­ tion de !'Iraq au Fonds, fondé sur un certain pourcentage de la valeur de ses exportations de pétrole et de produits pétroliers, sans excéder une limite proposée au Conseil par le Secrétaire général et déterminée compte tenu des besoins du peuple iraquien, de la capacité de paiement de )'Iraq, évaluée avec le concours des institutions financières internationales eu égard aux charges afférentes au service de sa dette extérieure, et des besoins de l'économie iraquienne; les dispositions à prendre pour assurer le paiement des contributions au Fonds; les modalités d'affectation des sommes versées au Fonds et de paiement des montants dus au titre des réclamations; le mode approprié d'évaluation des préjudices et de recensement des réclamations et la méthode de vérification de la validité de ces dernières ainsi que le mode de règlement des litiges sur le point de savoir si les réclamations relèvent de la responsabilité de l'lraq au sens du paragraphe 16 et la composition de la Commission susvisée; F 20. Décide, avec effet immédiat, que les interdictions énoncées dans sa résolution 661 (1990) et visant la vente ou la fourniture à l'Iraq de produits de base ou de marchandises autres que les médicaments et les fournitures médicales ainsi que les transactions financières connexes cessent de s'appliquer aux livraisons de denrées alimentaires notifiées au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre !'Iraq et le Koweil et, sous réserve de l'approbation du Comité, qui appliquera à cet effet la procé­ dure simplifiée et accélérée d''approbation tacite', aux produits et fournitures signalés au Secrétaire général dans le rapport du 20 mars 1991s3. comme étant de première nécessité pour la population civile ou qui seront désignés comme tels par le Comité après nouvelle évaluation des besoins d'ordre humani­ taire; 21. Décide de revoir les dispositions du paragraphe 20 tous les soixante jours afin de déterminer, au vu de la politique et des pratiques suivies par le Gouvernement iraquien, notam­ ment pour ce qui est de l'application de toutes les résolutions pertinentes du Conseil, s'il y a lieu de réduire ou de lever les interdictions qui y sont visées; 22. Décide également que lorsqu'il aura approuvé le programme dont il demande l'établissement au paragraphe 19 et aura constaté que )'Iraq a pris toutes les mesures prévues aux paragraphes 8 à 13, les interdictions énoncées dans la résolution 661 (1990) touchant l'importation de produits de base et de marchandises d'origine iraquienne et les transactions financières connexes seront levées; 23. Décide en outre que tant que le Conseil n'aura pas pris les décisions visées au paragraphe 22, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre !'Iraq et le Koweït aura le pouvoir d'approuver, s'il en est besoin pour procurer à )'Iraq les ressources nécessai­ res au financement des opérations visées au paragraphe 20, des dérogations à l'interdiction d'importer des produits de base ou des marchandises d'origine iraquienne; 24. Décide que, conformément à sa résolution 661 (1990) et à ses résolutions ultérieures sur la question et jusqu'à ce qu'il en décide autrement, tous les Etats continueront d'empêcher la vente ou la fourniture à !'Iraq, ou les actes visant à favoriser ou faciliter la vente ou la fourniture à l'lraq, ou par leurs natio­ naux ou depuis leurs territoires ou au moyen de navires ou d'aéronefs de leur pavillon: a) D'armes et matériels militaires de tous types, y compris en particulier la vente ou le transfert par d'autres moyens de matériel militaire classique de toutes sortes, à l'usage des forces paramilitaires notamment, et de pièces et éléments de rechange pour ce matériel, ainsi que des moyens de les fabriquer; 15 b) D'articles visés et définis aux paragraphes 8 et 12 et ne relevant pas de l'énumération ci-dessus; c) De technologies cédées sous licence ou selon d'autres modalités de transfert et servant à la production, à l'utilisation ou au stockage d'articles visés aux alinéas a) et b); d) De personnel ou de matériel destinés à la prestation de services de formation ou d'appui technique portant sur la conception, la mise au point, la fabrication, l'utilisation, l'entre­ tien ou la maintenance d'articles visés aux alinéas a) et b); 25. Demande à tous les Etats et organisations internatio­ nales de se conformer strictement au paragraphe 24, nonobs­ tant l'existence de quelques contrats, accords, licences ou autres arrangements que ce soit; 26. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec les gouvernements intéressés, d'établir dans un délai de soixante jours, pour approbation par le Conseil de sécurité, des directives visant à faciliter l'application intégrale des paragra­ phes 24, 25 et 27 à l'échelon international, de communiquer ces directives à tous les Etats et d'arrêter la marche à suivre pour les mettre périodiquement à jour; 27. Demande à tous les Etats, pour assurer le respect des dispœitions du paragraphe 24, d'exercer des contrôles et de prendre des dispœitions à l'échelon national, et d'appliquer au besoin d'autres mesures conformes aux directives qui auront été établies par le Conseil comme le prévoit le paragraphe 26, et demande aux organisations internationales de prendre toutes les dispositions voulues pour aider à assurer le respect intégral desdites dispœitions; 28. S'engage à revoir les décisions énoncées aux paragra­ phes 22 à 25, sauf pour ce qui concerne les articles visés et définis aux paragraphes 8 et 12, à intervalles réguliers et, en tout état de cause, cent vingt jours après l'adoption de la présente résolution, en tenant compte de la mesure dans laquelle )'Iraq se sera conformé à celle-ci et des progrès généraux accomplis vers la maîtrise des armements dans la région; 29. Décide que tous les Etats, y compris )'Iraq, prendront les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse être fait droit à aucune réclamation présentée par les pouvoirs publics ira­ quiens, par toute personne physique ou morale en Iraq ou par des tiers agissant par son intermédiaire ou pour son compte et se rapportant à un contrat ou à une opération dont l'exécution aurait été affectée du fait des mesures décidées par le Conseil dans sa résolution 661 (1990) et ses résolutions connexes; G 30. Décide qu'en conformité avec l'engagement qu'il a pris de faciliter le rapatriement de tous les nationaux du Koweil et d'Etats tiers l'lraq coopérera dans toute la mesure nécessaire avec le Comité international de la Croix-Rouge en lui commu­ niquant des listes desdites personnes, en lui donnant accès à toutes ces personnes, quel que soit l'endroit où elles se trouvent ou sont détenues, et en facilitant ses recherches concernant tous ]es nationaux du Koweil et d'Etats tiers dont on ignore encore Je sort; 31. Invite Je Comité international de la Croix-Rouge à tenir le Secrétaire général informé, selon qu'il conviendra, de toutes ]es activités entreprises en vue de faci1iter le rapatrie­ ment ou le retour de tous ]es nationaux du Koweït et d'Etats tiers qui se trouvaient en Iraq le 2 aoüt 1990 ou après cette date ou, éventuellement, de leur dépouille mortelle; H 32. Exi.ge de l'Iraq qu'il informe le Conseil qu'il ne commettra ni ne facilitera aucun acte de terrorisme internatio­ nal et ne permettra à aucune organisation ayant pour but de perpétrer de tels actes d'opérer sur son territoire, et qu'il condamne catégoriquement tous actes, méthodes et pratiques de terrorisme et s'engage à ne pas y recourir; I 33. Déclare que, dès que l'Iraq aura notifié officiellement au Secrétaire général et au Conseil de sécurité son acceptation des dispositions qui précèdent, un cessez-Je-feu en bonne et due forme entrera en vigueur entre l'Iraq et le Koweït ainsi que les Etats Membres coopérant avec Je Koweït en application de la résolution 678 (1990); 34. Décide de rester saisi de la question et de prendre toutes nouvelles mesures qui s'imposeraient en vue d'assurer l'application de ]a présente résolution et de garantir ]a paix et la sécurité dans Ja région. Adoptée à la 2981' dance par 12 voix contre une (Cuba). a11« 2 a/mentions (EquaJeur, Yimen). Décision A sa 2983• séance, le 9 avril 1991, le Conseil a décidé d'inviter ]es représentants de J'Iraq et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'la situation entre J'Iraq et le Koweït: 'rapport du Secrétaire général sur l'application du paragraphe 5 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité (S/22454 et Add.1 à 307)'. Résolution 689 (1991) du 9 ami 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 16 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'appli­ cation du paragraphe 5 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 5 et 9 avril 199166; 2. Note qu'aux termes du paragraphe 5 de la résolution 687 (1991), il a pris ]a décision de créer un groupe d'observa­ teurs et que seule une nouvelle décision du Conseil peut mettre fin au mandat du Groupe. Le Conseil devra donc, tous ]es six mois, réexaminer la question de savoir s'il faut maintenir le Groupe ou mettre fin à son mandat; 3. Décide qu'au cours des six premiers mois suivant sa création, la Mission d'observation des Nations Unies pour J'Iraq et le Koweït fonctionnera selon les modalités définies dans le rapport susmentionné et que celles-ci également seront réexaminées tous les six mois. Adoptée à l'unanimité à la 2983' Décisions Dans une lettre, en date du 9 avril 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil67, le Secrétaire général s'est référé à son rapport des 5 et 9 avril 199166 relatif aux dispositions envisagées pour la création de la Mission d'observation des Nations Unies pour l'Iraq et le Koweït, dispositions que Je Conseil avait approuvées par sa résolution 689 (1991) du 9 avril 1991. A l'alinéa a) du paragraphe 4 de son rapport, il avait indiqué que le commande­ ment de la Mission serait confié au chef de la Mission d'obser­ vation qu'il nommerait avec l'assentiment du Conseil de sécurité. Le Secrétaire général a informé le Président qu'il se proposait de nommer le général Günther GreindJ (Autriche) chef de la Mission d'observation, sous réserve de l'assentiment du Conseil. Par une lettre, en date du 10 avril 1991, le Président du Conseil de sécurité a informé Je Secrétaire général de ce qui suit68: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que la lettre, en date du 9 avril 199167, par laquelle vous faisiez part de votre intention de nommer Je général Günther Greindl chef de la Mission d'observation des Nations Unies pour J'lraq et Je Koweil, a été portée à ]'attention des membres du Conseil de sécurité. Ces derniers ont examiné la question le 10 avril 1991 et accepté la proposition conte­ nue dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 11 avril 1991, Je Président du Conseil de sécurité a informé Je Représentant permanent de l'Iraq auprès de l'Organisation des Nations Unies de ce qui suit69: 'J'ai l'honneur d'accuser réception de votre communi­ cation du 6 avril 199110•
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/688 (1991)
IntituléIraq (5 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/688(1991)
Texte intégral LE'ITRE, EN DATE DU 2 AVRIL 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITE PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA TURQUIE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES LE'ITRE, EN DATE DU 4 AVRIL 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE CHARGÉ D'AFFAIRES PAR INTÉRIM DE IA MISSION PERMANENTE DE 1A FRANCE AUPRÈS DE IJORGANISATION DES NATIONS UNIES Décision A sa 2982' séance, le 5 avril 1991, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de, l'Allemagne, du Canada, du Danemark, de l'Espagne, de la Grèce, de la République islamique d'Iran, de !'Iraq, de l'Irlande, de l'Italie, du Luxem­ bourg, de la Norvège, du Pakistan, des Pays-Bas, du Portugal, de la Suède et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'Lettre, en date du 2 avril 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant pennanent de la Turquie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/224357); 'Lettre, en date du 4 avril 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la France auprès de l'Organisa­ tion des Nations Unies (S/224427)' Résolution 688 (1991) du S avril 1991 Le Conseil de sécurité, Conscient de ses devoirs et de ses responsabilités en vertu de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne le maintien de la paix et la sécurité internationales, Rappelant les dispositions du paragraphe 7 del' Article 2 de la Charte, Profondément préoccupé par la répression des populations civiles iraquiennes dans de nombreuses parties de l'Iraq, y compris très récemment dans les zones de peuplement kurde, laquelle a conduit à un flux massif de réfugiés vers des frontiè­ res internationales et à travers celles-ci et à des violations de frontière, qui menacent la paix et la sécurité internationales dans la région, Profondément ému par l'ampleur des souffrances de la population, Prenant acte des lettres, en date respectivement des 2 et 4 avril 1991, adressées au Secrétaire général par les Représen­ tants de la Turquie et de la France auprès de l'Organisation des Nations Unies123, 33 Prenant acte également des lettres, en date respectivement des 3 et 4 avril 1991, adressées au Secrétaire général par le Représentant permanent de la République islamique d'lran auprès de l'Organisation des Nations Unies124, Réaffirmant l'engagement pris par tous les Etats Membres de respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépen­ dance politique de l'Iraq et de tous les Etats de la région, Ayant à l'esprit le rapport communiqué par Je Secrétaire général le 20 mars 199153, 1. Condamne la répression des populations civiles iraquiennes dans de nombreuses parties de !'Iraq, y compris très récemment dans les zones de peuplement kurde, qui a pour conséquence de menacer la paix et la sée,'llrité intematio­ nales dans la région; 2. Exige que !'Iraq, pour contribuer à éliminer la menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, mette fin sans délai à cette répression et, dans ce contexte, exprime l'espoir qu'un large dialogue s'instaurera en vue d'assurer le respect des droits de l'homme et des droits politiques de tous les citoyens iraquiens; 3. Insiste pour que l'Iraq permette un accès immédiat des organisations humanitaires internationales à tous ceux qui ont besoin d'assistance dans toutes les parties de l'lraq et qu'il mette à leur disposition tous les moyens nécessaires à leur action; 4. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses efforts humanitaires en Iraq et de lui faire rapport d'urgence, éventuel­ lement à l'issue d'une nouvelle mission dans la région, sur le sort des populations civiles iraquiennes, et en particulier de la population kurde, affectées par la répression multiforme exercée par les autorités iraquiennes; 5. Prie également le Secrétaire général d'utiliser tous les moyens à sa disposition, y compris ceux des institutions spécialisées pertinentes des Nations Unies. pour faire face d'urgence aux besoins fondamentaux des réfugiés et des populations iraquiennes déplacées; 6. Lance un appel à tous les Etats Membres et à toutes les organisations humanitaires pour qu'ils participent à ces efforts d'assistance humanitaire; 1. Exige de !'Iraq qu'il coopère avec le Secrétaire général à ces fins; 8. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 2982' séance par JO voix contre 3 (Cuba, Yémen, Zimbabwe), avec 2 abstentions (Chi11e, lntk). AMÉRIQUE CENTRALE: EFFORTS DE PAIXrn Décisions Dans une lettre, en date du 22 avril 1991126, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité que le général de brigade Lewis Mackenzie, qui depuis le 18 décembre 1990, était chef par intérim des observateurs militaires, cesserait d'exercer ses fonctions le 13 mai 1991 et que, à l'issue des consultations habituelles avec les parties concernées, il avait l'intention de nommer le général de brigade Victor Suanzes Pardo (Espagne) au poste de chef des observateurs militaires du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale à partir du 13 mai 1991, sous réserve de la prorogation du mandat du Groupe. Le Gouvernement espagnol avait fait savoir au Secrétaire général qu'il était disposé à mettre à cette fin à la disposition de l'Organisation des Nations Unies les services du général de brigade Suanzes. Dans une lettre, en date du 24 avril 1991, le Président du Conseil de sécurité a infonné le Secrétaire général de ce qui suit 127 : 'J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que votre lettre du 22 avril 1991126 concernant votre intention de nommer le général Victor Suanzes Pardo (Espagne) aux fonctions de chef des observateurs militaires du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale (ONUCA) a été portée à l'attention des membres du Conseil de sécurité. lis donnent leur agrément à la propo­ sition figurant dans votre lettre. A sa 2986e séance, le 6 mai 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapport du Secrétaire général (S/225437)'. Résolution 691 (1991) du 6 mal 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989, 644 (1989) du 7 novembre 1989 et 675 (1990) du 5 novembre 1990, ainsi que la déclaration faite en son nom par Je Président du Conseil le 7 novembre 19891u. 34 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 29 avril 1991129; 2. Décide de proroger, sous sa propre autorité, le mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale, tel qu'il a été défini dans la résolution 644 (1989), pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 7 novem­ bre 1991, compte tenu du rapport du Secrétaire général et de la nécessité de continuer à veiller de près aux dépenses en cette période où les ressources destinées aux opérations de maintien de la paix font l'objet de demandes de plus en plus nombreu­ ses; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant de tous faits nouveaux et de lui rendre compte des différents aspects des opérations du Groupe avant l'expiration du nouveau mandat. Adoptée à l'unanimité à la 2986' séance. Décision A sa 2988e séance, le 20 mai 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapports du Secrétaire général (S/22031130, S/22494 et Corr .1 et Add.17)'. Résolution 693 (1991) du 20 mal 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, dans laquelle il a apporté son soutien sans réseIVe au Secrétaire général pour qu'il poursuive sa mission de bons offices en Amérique centrale, Rappelant également l'accord de Genève du 4 avril 1990131 et !'Ordre du jour de Caracas du 21 mai 1990132 dont sont convenus le Gouvernement d'EI Salvador et le Frente Farabun­ do Martf para la Llberaci6n Nacional, Profondément préoccupé par la persistance et l'intensifica­ tion du clima! de violence en El Salvador, qui affecte grave­ ment la population civile, et soulignant qu'il importe donc
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/689 (1991)
IntituléIraq-Koweït (9 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/689(1991)
Texte intégral toutes ces personnes, quel que soit l'endroit où elles se trouvent ou sont détenues, et en facilitant ses recherches concernant tous ]es nationaux du Koweil et d'Etats tiers dont on ignore encore Je sort; 31. Invite Je Comité international de la Croix-Rouge à tenir le Secrétaire général informé, selon qu'il conviendra, de toutes ]es activités entreprises en vue de faci1iter le rapatrie­ ment ou le retour de tous ]es nationaux du Koweït et d'Etats tiers qui se trouvaient en Iraq le 2 aoüt 1990 ou après cette date ou, éventuellement, de leur dépouille mortelle; H 32. Exi.ge de l'Iraq qu'il informe le Conseil qu'il ne commettra ni ne facilitera aucun acte de terrorisme internatio­ nal et ne permettra à aucune organisation ayant pour but de perpétrer de tels actes d'opérer sur son territoire, et qu'il condamne catégoriquement tous actes, méthodes et pratiques de terrorisme et s'engage à ne pas y recourir; I 33. Déclare que, dès que l'Iraq aura notifié officiellement au Secrétaire général et au Conseil de sécurité son acceptation des dispositions qui précèdent, un cessez-Je-feu en bonne et due forme entrera en vigueur entre l'Iraq et le Koweït ainsi que les Etats Membres coopérant avec Je Koweït en application de la résolution 678 (1990); 34. Décide de rester saisi de la question et de prendre toutes nouvelles mesures qui s'imposeraient en vue d'assurer l'application de ]a présente résolution et de garantir ]a paix et la sécurité dans Ja région. Adoptée à la 2981' dance par 12 voix contre une (Cuba). a11« 2 a/mentions (EquaJeur, Yimen). Décision A sa 2983• séance, le 9 avril 1991, le Conseil a décidé d'inviter ]es représentants de J'Iraq et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'la situation entre J'Iraq et le Koweït: 'rapport du Secrétaire général sur l'application du paragraphe 5 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité (S/22454 et Add.1 à 307)'. Résolution 689 (1991) du 9 ami 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 16 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'appli­ cation du paragraphe 5 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 5 et 9 avril 199166; 2. Note qu'aux termes du paragraphe 5 de la résolution 687 (1991), il a pris ]a décision de créer un groupe d'observa­ teurs et que seule une nouvelle décision du Conseil peut mettre fin au mandat du Groupe. Le Conseil devra donc, tous ]es six mois, réexaminer la question de savoir s'il faut maintenir le Groupe ou mettre fin à son mandat; 3. Décide qu'au cours des six premiers mois suivant sa création, la Mission d'observation des Nations Unies pour J'Iraq et le Koweït fonctionnera selon les modalités définies dans le rapport susmentionné et que celles-ci également seront réexaminées tous les six mois. Adoptée à l'unanimité à la 2983' Décisions Dans une lettre, en date du 9 avril 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil67, le Secrétaire général s'est référé à son rapport des 5 et 9 avril 199166 relatif aux dispositions envisagées pour la création de la Mission d'observation des Nations Unies pour l'Iraq et le Koweït, dispositions que Je Conseil avait approuvées par sa résolution 689 (1991) du 9 avril 1991. A l'alinéa a) du paragraphe 4 de son rapport, il avait indiqué que le commande­ ment de la Mission serait confié au chef de la Mission d'obser­ vation qu'il nommerait avec l'assentiment du Conseil de sécurité. Le Secrétaire général a informé le Président qu'il se proposait de nommer le général Günther GreindJ (Autriche) chef de la Mission d'observation, sous réserve de l'assentiment du Conseil. Par une lettre, en date du 10 avril 1991, le Président du Conseil de sécurité a informé Je Secrétaire général de ce qui suit68: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que la lettre, en date du 9 avril 199167, par laquelle vous faisiez part de votre intention de nommer Je général Günther Greindl chef de la Mission d'observation des Nations Unies pour J'lraq et Je Koweil, a été portée à ]'attention des membres du Conseil de sécurité. Ces derniers ont examiné la question le 10 avril 1991 et accepté la proposition conte­ nue dans votre lettre.' Dans une lettre, en date du 11 avril 1991, Je Président du Conseil de sécurité a informé Je Représentant permanent de l'Iraq auprès de l'Organisation des Nations Unies de ce qui suit69: 'J'ai l'honneur d'accuser réception de votre communi­ cation du 6 avril 199110•
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/690 (1991)
IntituléSahara occidental (29 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/690(1991)
Texte intégral LA. SITUATlON CONCERNANT LE SAHARA OCCIDENTAL141 Décision A sa 2984° séance, le 29 avril 199!, le Cmse1I a examiné la question intitulée 'La sitllation concernant le Sahara occiden­ tal rapport du Secrétaire général (S/224647)' Résolution 690 (1991) du 19 avril 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 621 (1988) du 20 septembre 1988, par laquelle il a notamment demandé au Secrétaire général de lui remettre un rapport sur la tenue d'un référendum d'autodé­ termination du peuple du Sahara occidental et sur les moyens à mettre en oeuvre en vue d'assurer l'organisation et le contrôle de ce référendum par l'Organisation des Nations Unies en coopération avec l'Organisation de l'unité africaine. Rappelant également que, le 30 août 1988, le Royaume du Maroc et le Frente Popular para la Liberaci6n de Saguia el Hamra y de Rio de Oro ont donné leur accord de principe aux propositions du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et du Président en exercice de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine, dans le cadre de leur mission conjointe de bons offices, Rappelant en outre sa résolution 658 (1990) du 27 juin 1990 par laquelle il a approuvé le rapport du Secrétaire général en date du 18 juin 1990142 qui contient le texte intégral des propositions de règlement telles qu'elles ont été acceptées par les deux parties le 30 août 1988 ainsi qu'un exposé du plan du Secrétaire général en vue de la mise en oeuvre de ces proposi­ tions. et par laquelle il a prié le Secrétaire général de lui remettre un nouveau rapport détaillé sur son plan de mise en oeuvre, contenant notamment une estimation du co0t de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental, Désireux d'aboutir à une solution juste et durable de la question du Sahara occidental, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en ce qui concerne le Sahara occidental, en date du 19 avril 1991143, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général remis au Conseil de sécurité confonnément à la résolution 658 (1990)143: 2. Exprime son plein appui aux efforts déployés par Je Secrétaire général en vue de l'organisation et du contrôle, par l'Organisation des Nations Unies t'.n coo;: ération avec l'Organi· 37 sationde l'unité africaine, d'un référendum d'autodétermination du peuple, du Sahara occidental, conformément aux objectifs énuncés dam: ~n rapport; 3. Demande aux deux parties de coopérer pleinement avec le Secrétaire général à la mise en oeuvre de son plan tel que décrit dans son rapport du 18 juin 1990142 et développé ùans :ron rapport du 19 avril 199114J; 4. Décide d'établir, sous son autorité, une mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara c ccidcntal conformément au rapport du 19 avril 1991; .5. Décide également que la période de transition com­ mencera seize semaines au plus tard après l'approbation par l'Assemblée générale du budget de la Mission; 6. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité régulièrement informé du processus de mise en oeuvrr de son plan de règlement. Adoptée à l'unanimité à la 2984' séance, Décisions Dans une lettre, en date du 21 juin 1991 , adressée au Président du C.,onseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil 144. le Secrétaire général s'est référé au paragraphe 82 de son rapport du 18 juin 1990 sur la situation en ce qui concerne le Sahara occidental 142, où il indiquait qu'il solliciterait l'assenti­ ment du Conseil de sécurité touchant la nomination du commandant de l'unité militaire de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occiden­ tal. Ayant achevé ses consultations avec les parties, le Secré­ taire général se proposait, sous réserve que le Conseil lui donne son assentiment à ce sujet, de nommer le général de division Armand Roy (Canada) commandant de l'unité militaire de la Mission. Dans une lettre, en date du 24 juin 1991, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit14S: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 21 juin 1991 concernant la nomination du commandant de l'unité militaire de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental144 a été portée à l'attention des membres du Conseil de sécurité et que votre proposition rencontre leur agrément.' Dans une lettre, en date du 8 juillet 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité146, le Secrétaire général s'est référé à son rapport sur la situation en ce qui concerne Je Sahara occidental, en date du 18 juin 1990142 et a déclar,. qu'en application du paragraphe 12 dudit rapport, il avait adressé Je
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/691 (1991)
IntituléAmérique centrale (6 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/691(1991)
Texte intégral 1. Exige de !'Iraq qu'il coopère avec le Secrétaire général à ces fins; 8. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 2982' séance par JO voix contre 3 (Cuba, Yémen, Zimbabwe), avec 2 abstentions (Chi11e, lntk). AMÉRIQUE CENTRALE: EFFORTS DE PAIXrn Décisions Dans une lettre, en date du 22 avril 1991126, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité que le général de brigade Lewis Mackenzie, qui depuis le 18 décembre 1990, était chef par intérim des observateurs militaires, cesserait d'exercer ses fonctions le 13 mai 1991 et que, à l'issue des consultations habituelles avec les parties concernées, il avait l'intention de nommer le général de brigade Victor Suanzes Pardo (Espagne) au poste de chef des observateurs militaires du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale à partir du 13 mai 1991, sous réserve de la prorogation du mandat du Groupe. Le Gouvernement espagnol avait fait savoir au Secrétaire général qu'il était disposé à mettre à cette fin à la disposition de l'Organisation des Nations Unies les services du général de brigade Suanzes. Dans une lettre, en date du 24 avril 1991, le Président du Conseil de sécurité a infonné le Secrétaire général de ce qui suit 127 : 'J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que votre lettre du 22 avril 1991126 concernant votre intention de nommer le général Victor Suanzes Pardo (Espagne) aux fonctions de chef des observateurs militaires du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale (ONUCA) a été portée à l'attention des membres du Conseil de sécurité. lis donnent leur agrément à la propo­ sition figurant dans votre lettre. A sa 2986e séance, le 6 mai 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapport du Secrétaire général (S/225437)'. Résolution 691 (1991) du 6 mal 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989, 644 (1989) du 7 novembre 1989 et 675 (1990) du 5 novembre 1990, ainsi que la déclaration faite en son nom par Je Président du Conseil le 7 novembre 19891u. 34 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 29 avril 1991129; 2. Décide de proroger, sous sa propre autorité, le mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale, tel qu'il a été défini dans la résolution 644 (1989), pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 7 novem­ bre 1991, compte tenu du rapport du Secrétaire général et de la nécessité de continuer à veiller de près aux dépenses en cette période où les ressources destinées aux opérations de maintien de la paix font l'objet de demandes de plus en plus nombreu­ ses; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant de tous faits nouveaux et de lui rendre compte des différents aspects des opérations du Groupe avant l'expiration du nouveau mandat. Adoptée à l'unanimité à la 2986' séance. Décision A sa 2988e séance, le 20 mai 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapports du Secrétaire général (S/22031130, S/22494 et Corr .1 et Add.17)'. Résolution 693 (1991) du 20 mal 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, dans laquelle il a apporté son soutien sans réseIVe au Secrétaire général pour qu'il poursuive sa mission de bons offices en Amérique centrale, Rappelant également l'accord de Genève du 4 avril 1990131 et !'Ordre du jour de Caracas du 21 mai 1990132 dont sont convenus le Gouvernement d'EI Salvador et le Frente Farabun­ do Martf para la Llberaci6n Nacional, Profondément préoccupé par la persistance et l'intensifica­ tion du clima! de violence en El Salvador, qui affecte grave­ ment la population civile, et soulignant qu'il importe donc
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/692 (1991)
IntituléIraq-Koweït (20 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/692(1991)
Texte intégral truchement du Comité, coordonnera, dans le cadre de cette assistance, les activités des institutions du système des Nations Unies. 'Les membres du Conseil ont pris acte des réponses d'un certain nombre d'Etats (Allemagne, Autriche, Belgi­ que, Danemark, Espagne, Etats-Unis, France, Grèce, Irlande, Italie, Japon, Liechtenstein, Luxembourg, Luxem­ bourg (au nom de la Communauté européenne et de ses douze Etats membres), Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays­ Bas, Portugal, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Suisse et Union des Républiques socialistes soviétiques) qui ont donné des renseignements précis sur l'assistance qu'ils fournissent à plusieurs pays affectés; ils ont également pris acte des réponses de responsables d'institutions financières internationales, telles celles du Président de la Banque mondiale et du Directeur général du Fonds monétaire international. Ils invitent les autres Etats Membres ainsi que les institutions financières et organisations internationales à informer le Secrétaire général au plus tôt des mesures qu'ils auront prises en faveur des Etats ayant invoqué l' Article 50. 'Les membres du Conseil lancent un appel solennel pour que les Etats, les institutions financières internationa­ les et les organes des Nations Unies répondent positive­ ment et rapidement aux recommandations du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'lraq et le Koweït en faveur des pays se trouvant en présence de difficultés économi­ ques particulières dues à l'exécution des mesures imposées par la résolution 661 (1990) et qui ont invoqué l' Article 50. 'Les membres du Conseil constatent que la procédure mise en place en vertu de l' Article 50 de la Charte des Nations Unies reste en vigueur.' Dans une lettre, en date du 6 mai 199!78, le Secrétaire général a prié le Président du Conseil de sécurité d'appeler l'attention des membres du Conseil sur son rapport relatif au paragraphe 3 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 2 mai 199119, dans lequel celui-ci avait prié le Secrétaire général de prêter son concours afin que des dispositions puissent être prises avec l'Iraq et le Koweït pour procéder à la démarcation de la frontière entre les deux Etats en s'inspirant de la documentation appropriée, y compris des cartes accompagnant la lettre, en date du 28 mars 1991, qui lui avait été adressée par le Représentant permanent du Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Organisation des Nations Unies65, et de lui rendre compte dans le délai d'un mois. Le Secrétaire général a déclaré que son rapport décrivait les dispositions qu'il avait prises avec l'Iraq et le Koweït pour procéder à la démarcation de la frontière entre les deux Etats. Dans une lettre, en date du 13 mai 1991, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit'°: 18 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 6 mai 199178concernant le rapport relatif au paragraphe 3 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité que vous avez présenté au Conseil le 2 mai 199119 a été portée à l'attention des membres du Conseil. Ils ont pris acte de votre rapport et appuient tous les efforts que vous dé­ ployez à ce titre.' Dans une lettre, en date du 17 mai 199111, le Secrétaire général s'est référé à son rapport relatif au paragraphe 3 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 2 mai 199119 et a informé le Président du Conseil que la Commission de démarcation de la frontière entre l'Iraq et le Koweït avait été constituée et qu'il était envisagé qu'elle tienne sa première réunion Je jeudi 23 mai 1991 à 11 heures. Les trois experts indépendants que le Secrétaire général avait nommés étaient M. Mochtar Kusuma-Atmadja, ancien ministre des affaires étrangères de l'Indonésie (Président de la Commission), M. Ian Brook, de Swedsurvey (Suède), et M. William Robertson, Directeur responsable au Département des levés et de l'infor­ mation géographique de la Nouvelle-Zélande. Le Secrétaire général avait été informé que l'Iraq serait représenté par M. Riyadh AI-Qaysi et le Koweït par M. Tariq A. Razouki. A sa 2987° séance, le 20 mai 1991, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iraq et du Koweït à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La situation entre !'Iraq et le Koweït: rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 19 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité (S/225597)'. Résolution 692 (1991) du 10 mal 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 674 (1990) du 29 octobre 1990, 686 (1991) du 2 mars 1991 et 687 (1991) du 3 avril 1991 relatives à la responsabilité de l'lraq, sans préjudice de ses dettes et obligations antérieures au 2 aoüt 1990, en ce qui concerne toute perte, tout dommage -y compris les atteintes à l'environnement et la destruction des ressources naturelles -et tous préjudices directs subis par des Etats étrangers et des personnes physiques et sociétés étrangères du fait de l'invasion et de l'occupation illicites du Koweil par l'Iraq, Prenant acte du rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 19 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 2 mai 199182, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exprime sa satisfaction au Secrétaire général pour son rapport du 2 mai 199182; 2. Constate avec satisfaction que le Secrétaire général compte maintenant mener les consultations demandées au paragraphe 19 de la résolution 687 (1991) afin de pouvoir recommander au Conseil, pour suite à donner le plus rapide­ ment possible, le montant maximum des contributions de )'Iraq au Fonds d'indemnisation des Nations Unies; 3. Décide de créer Je Fonds et la Commission d'indemni­ sation des Nations Unies visés au paragraphe 18 de la résolu­ tion 687 (1991) conformément à la section I du rapport du Secrétaire général, le Conseil d'administration de la Commis­ sion étant sis à l'Office des Nations Unies à Genève et pouvant décider si certaines des activités de la Commission doivent être exécutées ailleurs; 4. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour appliquer les paragraphes 2 et 3 en consulta­ tion avec les membres du Conseil d'administration; 5. Charge le Conseil d'administration de procéder sans tarder à l'application des dispositions de la section E de la résolution 687 (1991), compte tenu des recommandations figurant dans la section II du rapport du Secrétaire général; 6. Décide que les dispositions devant régir les contribu­ tions de l'lraq s'appliqueront, selon des modalités à arrêter par le Conseil d'administration, à l'ensemble du pétrole et des produits pétroliers iraquiens exportés d'lraq après le 3 avril 1991 ainsi qu'au pétrole et aux produits pétroliers exportés avant cette date mais non livrés ou payés en raison directe des interdictions énoncées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990; 1. Prie le Conseil d'administration de rendre compte dès que possible des mesures qu'il aura prises touchant les mécanis­ mes à mettre en place pour déterminer le montant approprié de la contribution de !'Iraq au Fonds ainsi que des dispositions visant à assurer les versements au Fonds, afin que le Conseil de sécurité puisse donner son approbation conformément au paragraphe 22 de la résolution 687 (1991); 8. Demande que tous les Etats et toutes les organisations internationales concourent à l'application des décisions que le Conseil d'administration aura prises conformément au paragra­ phe 5 et demande également que le Conseil d'administration tienne le Conseil de sécurité informé de la question; 9. Décide que, si le Conseil d'administration notifie au Conseil de sécurité que !'Iraq n'a pas appliqué les décisions que le Conseil d'administration aura prises conformément au paragraphe 5, le Conseil de sécurité a l'intention de maintenir les interdictions qui frappent les importations de pétrole et de produits pétroliers en provenance d'lraq et les transactions financières y relatives ou de prendre des mesures pour réimpo­ ser de telles interdictions; 19 10. Décide également de rester saisi de la question et charge le Conseil d'administration de présenter des rapports périodiques au Secrétaire général {' au Conseil de sécurité. Adnptie à la 2987' séance par 14 IIOÏX cotilre zéro. ilvec une abslt!ntion (Cu­ ba,, Décision A sa 2994° séance. le l 7 juin 1991, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de !'Iraq à participer, sans droit de vote. à la discussion de la question intitulée: 'La situation entre l'lraq d le Koweït: 'Plan pour l'applicatioi1 des parties pertinentes de la section C de la résolution {i87 (1991) du Conseil de sécurité: rapport d' Secrétam· général (S/226147): 'Note du Sel:rétair, général (S/226151); 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité (S/22661 \ 7)'' Résolulion 699 (1991) du 17 juin 1991 Le Conseil de sécrmré Rappelant sa résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, Prenant acte du rapport, en date du 17 mai 1991, présenté par le Secrétaire général en application de l'alinéa b) du paragraphe 9 de la resolution 687 (1991) du Conseil de sécurités.1, Prenant également acte de la note du Secrétaire général, en date du 17 mai 199184, transmettant au Conseil Je texte de la lettre que le Directeur général de I' Agence internationale de l'énergie atomique avait adressée au Secrétaire général confor­ mément au paragraphe 13 de ladite résolution, Agissant en vertu du Chapitre vn de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve Je plan figurant dans Je rapport du Secré­ taire général en date du l7 mai 199183; 2. Confirme que la Commission spéciale et l'Agence internationale de l'énergie atomique sont habilitées à procéder aux activités prévues à la section C de la résolution 687 (1991) pour la destruction, l'enlèvement ou la neutralisation des éléments visés aux paragraphes 8 et 12 de ladite résolution, à l'expiration de la période de quarante-cinq jours suivant l'approbation de ce plan et jusqu'à l'accomplissement de telles activités;
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/693 (1991)
IntituléEl Salvador (20 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/693(1991)
Texte intégral 1. Exige de !'Iraq qu'il coopère avec le Secrétaire général à ces fins; 8. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à la 2982' séance par JO voix contre 3 (Cuba, Yémen, Zimbabwe), avec 2 abstentions (Chi11e, lntk). AMÉRIQUE CENTRALE: EFFORTS DE PAIXrn Décisions Dans une lettre, en date du 22 avril 1991126, le Secrétaire général a informé le Conseil de sécurité que le général de brigade Lewis Mackenzie, qui depuis le 18 décembre 1990, était chef par intérim des observateurs militaires, cesserait d'exercer ses fonctions le 13 mai 1991 et que, à l'issue des consultations habituelles avec les parties concernées, il avait l'intention de nommer le général de brigade Victor Suanzes Pardo (Espagne) au poste de chef des observateurs militaires du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale à partir du 13 mai 1991, sous réserve de la prorogation du mandat du Groupe. Le Gouvernement espagnol avait fait savoir au Secrétaire général qu'il était disposé à mettre à cette fin à la disposition de l'Organisation des Nations Unies les services du général de brigade Suanzes. Dans une lettre, en date du 24 avril 1991, le Président du Conseil de sécurité a infonné le Secrétaire général de ce qui suit 127 : 'J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que votre lettre du 22 avril 1991126 concernant votre intention de nommer le général Victor Suanzes Pardo (Espagne) aux fonctions de chef des observateurs militaires du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale (ONUCA) a été portée à l'attention des membres du Conseil de sécurité. lis donnent leur agrément à la propo­ sition figurant dans votre lettre. A sa 2986e séance, le 6 mai 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapport du Secrétaire général (S/225437)'. Résolution 691 (1991) du 6 mal 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989, 644 (1989) du 7 novembre 1989 et 675 (1990) du 5 novembre 1990, ainsi que la déclaration faite en son nom par Je Président du Conseil le 7 novembre 19891u. 34 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 29 avril 1991129; 2. Décide de proroger, sous sa propre autorité, le mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale, tel qu'il a été défini dans la résolution 644 (1989), pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 7 novem­ bre 1991, compte tenu du rapport du Secrétaire général et de la nécessité de continuer à veiller de près aux dépenses en cette période où les ressources destinées aux opérations de maintien de la paix font l'objet de demandes de plus en plus nombreu­ ses; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant de tous faits nouveaux et de lui rendre compte des différents aspects des opérations du Groupe avant l'expiration du nouveau mandat. Adoptée à l'unanimité à la 2986' séance. Décision A sa 2988e séance, le 20 mai 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapports du Secrétaire général (S/22031130, S/22494 et Corr .1 et Add.17)'. Résolution 693 (1991) du 20 mal 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, dans laquelle il a apporté son soutien sans réseIVe au Secrétaire général pour qu'il poursuive sa mission de bons offices en Amérique centrale, Rappelant également l'accord de Genève du 4 avril 1990131 et !'Ordre du jour de Caracas du 21 mai 1990132 dont sont convenus le Gouvernement d'EI Salvador et le Frente Farabun­ do Martf para la Llberaci6n Nacional, Profondément préoccupé par la persistance et l'intensifica­ tion du clima! de violence en El Salvador, qui affecte grave­ ment la population civile, et soulignant qu'il importe donc d'appliquer intégralement )'Accord relatif aux droits de l'homme conclu entre les deux parties à San José le 26 juillet 1990133, Se félicitant des accords de Mexico conclus entre les deux parties le 27 avril 1991134, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date des 21 décembre 1990135 et 16 avril et 20 mai 1991136, Rendant hommage au Secrétaire général et à son représen­ tant personnel pour l'Amérique centrale pour leurs bons offices, et exprimant son plein appui aux efforts qu'ils poursui­ vent pour faciliter un règlement pacifique du conflit en El Salvador, Soulignant la grande importance qu'il attache à ce que les deux parties fassent preuve de modération et de retenue afin d'assurer la sécurité de tout le personnel employé par l'Organi­ sation des Nations Unies, à ce qu'elles adoptent toutes les autres mesures appropriées et nécessaires pour faciliter des négociations qui permettent d'atteindre aussitôt que possible les objectifs énoncés dans l'accord de Genève et les autres accords susmentionnés, et notamment à ce qu'elles coopèrent pleine­ ment avec le Secrétaire général et son représentant personnel à cette fin, Conscient du droit qu'ont les parties de déterminer leur propre processus de négociation, Demandant aux deux parties de poursuivre sans délai et avec flexibilité les négociations en cours, en concentrant leurs efforts sur les points convenus dans l'Ordre du jour de Caracas, afin de parvenir en priorité à un accord politique concernant les forces années et les arrangements nécessaires pour faire cesser les affrontements armés et d'instituer ensuite dans les meilleurs délais un processus qui conduira à l'établissement des garanties et conditions nécessaires pour réintégrer en toute légalité les membres du Frente Farabundo Martf para la Llberaci6n Nacional dans la vie civile, institutionnelle et politique du pays, Se déclarant convaincu qu'un règlement pacifique en El Salvador favorisera l'heureuse issue du processus de paix en Amérique centrale, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date des 16 avril et 20 mai 1991136; 2. Décide de créer sous sa propre autorité, et en se fondant sur le rapport du Secrétaire général mentionné au paragraphe 1, une mission d'observation des Nations Unies en El Salvador et de la charger de surveiller tous les accords conclus entre les deux parties, ses attributions consistant d'abord, pendant la première phase de l'opération intégrée de maintien de la paix, à vérifier l'application par les parties de I' Accord relatif aux droits de l'homme, conclu à San José le 26 35 juillet 199()133 et décide également que les tâches ou phases ultérieures de la Mission d'obseivation devront être soumises à son approbation; 3. Décide également que la Mission d'obseivation des Nations Unies en El Salvador sera constituée pour une durée initiale de douze mois 4. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour organiser la première phase de la Mission, comme prévu aux paragraphes 2 et 3; 5. Invite les deux parties à poursuivre, comme elles en sont convenues, un processus continu de négociation afin d'atteindre au plus tôt les objectifs énoncés dans les accords de Mexico du 27 avril 1991134 et tous les autres objectifs visés dans l'accord de Genève du 4 avril 1990131 et, à cette fin, à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son représentant personnel dans leurs efforts; 6. Prie également le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé de l'application de la présente résolution. Décisions Adoplée à l'unanimill à la 2988' séance. Dans une lettre, en date du 26 juin 1991 , adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil 137, le Secrétaire général s'est référé à la résolution 693 (1991) du Conseil, en date du 20 mai 1991, par laquelle Je Conseil avait décidé de créer sous sa propre autorité, en se fondant sur le rapport du Secrétaire général en date des 16 avril et 20 mai 1991136, une Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador et de la charger de surveiller tous les accords conclus entre les deux parties dans cet Etat Membre. Après avoir consulté les parties, le Secrétaire général a proposé que l'élément militaire de la Mission soit composé de contin­ gents des Etats Membres suivants qui s'étaient tous dits disposés en principe à fournir Je personnel nécessaire: Brésil, Canada. Equateur, &pagne et Venezuela. Dans une lettre, en date du 1er juillet 1991 , le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit138 : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 26 juin 1991 relative à la composition de l'élément militaire de la Mission d'observation des Nations Unies en FJ Salvador137 a été portée à l'attention des membres du Conseil de sécurité qui en ont approuvé le contenu.'
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/694 (1991)
IntituléTerritoires occupés par Israël (24 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/694(1991)
Texte intégral en date du 22 mai 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par les représentants de la Côte d'Ivoire, de Cuba, de l'F.quateur, de l'Inde, du Yémen, du Zaïre et du Zimbabwe auprès de l'Organisation des Nations Unies.' (S/226347).' A la même séance, en réponse à la demande, en date du même jour, de !'Observateur de la Palestine8, le Conseil a également décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés' serait adressée à !'Observa­ teur de la Palestine et que cette invitation lui conférerait les mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoi- re. Adoptée par 11 voix contre une (Etats­ Unis d'Amlrique), av« 3 abslentions (Belgique, France, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Résolution 694 (1991) du 24 mal 1991 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 681 ( 1990),du 20 décembre 1990, Profondément préoccupé et consterné d'apprendre qu'Israël, en violation des obligations qu'il a contractées aux termes de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aoüt 19494, et agissant à l'encontre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et au détriment des efforts tendant à instaurer une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, a expulsé quatre civils palestiniens le 18 mai 1991, 1. Déclare qu'en expulsant quatre civils palestiniens, le 18 mai 1991, les autorités israéliennes ont agi en violation de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 aol'.lt 19494, qui est applicable à tous les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem; 2. Déplore cette action et réaffirme qu'Israël, puissance occupante, doit s'abstenir d'expulser des civils palestiniens des territoires occupés et garantir le retour immédiat et en toute sécurité de tous ceux qui ont été expulsés; 3. Décide de garder la situation à l'étude. Adoptée d l'unanimité d la 2989' dance. LA SITUATION AU LIBÉRIA Décisions A sa 2974e séance, le 22 janvier 1991, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Libéria et du Nigéria à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation au Libéria: lettre, en date du 15 janvier 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la Côte d'Ivoire auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/220769).' A la même séance, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil 10: 'Les membres du Conseil de sécurité ont pris acte du communiqué final de la première session extraordinaire de l'Autorité des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, publié à Bamako le 28 novembre 199011• 'Les membres du Conseil se félicitent des efforts déployés par les chefs d'Etat et de gouvernement de la 2 Communauté pour promouvoir la paix et normaliser la situation au Llbéria. 'Les membres du Conseil engagent les parties au conflit au l.Jbérie à continuer de respecter l'accord de cessez-le-feu qu'elles ont signé et à coopérer pleinement avec la Communauté pour rétablir la paix et normaliser la situation au Libéria. 'Les membres du Conseil remercient les Etats Mem­ bres, le Secrétaire général et les organismes à vocation humanitaire pour l'assistance humanitaire accordée au Libéria et demandent qu'une aide supplémentaire soit consentie à ce pays. A cet égard, le Conseil se félicite de la reprise du programme d'urgence des Nations Unies au Llbéria après l'acceptation d'un cessez-le-feu général. 'Les membres du Conseil appuient l'appel lancé à la communauté internationale par les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest pour lui demander d'accroître son aide humanitaire à la population du Libéria.'
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/695 (1991)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (30 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/695(1991)
Texte intégral refere a la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, dont le Conseil devait envisager de renouveler le mandat le 31 mai 1991 au plus tard et a infonne le Conseil que le general de division AdolfRadauer (Autriche), commandant de la Force depuis le 10 septembre 1988, cesserait d'exercer ses fonctions le 30 septembre 1991 et que le Secretaire general se proposait, apres Jes consultations habituelles avec les parties - si le Conseil renouvelait le mandat de la Force -, de nommer le general de division Roman Misztal (Pologne) au poste de commandant de la Force, avec etfet au ler octobre 1991. Dans une lettre, en date du 3 mai 1991, le President du Conseil de securite a infonne le Secretaire general de ce qui suit19: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre, en date du 26 avril 199118, faisant part de votre intention de nommer le general Roman Misztal (Pologne) au poste de commandant de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement a ete portee a l'attention des membres du Conseil de securite. La proposition contenue dans votre lettre rencontre leur agrement.' Asa 2990' seance, le 30 mai 1991, le Conseil a examine la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/22631 et Add.17)'. Resolution 695 (1991) du 30 mal 1991 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagementw, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement sa resolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1991; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur !'evolution de la situation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptk IJ l'un1111imill tl la 299fJ 8'ance. Decisions A la m8me seance, apres )'adoption de la resolution 695 (1991), le President a fait la declaration suivante21: 4 'A propos de la resolution qui vient d'8tre adoptee sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante: 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 23 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagementro que, 'malgre le calme qui regne actuellement dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentielle­ ment dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete Jes vues du Conseil de securite.' Asa 2997' seance, le 31 juillet 1991, le Conseil a examine la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au ljban (S/2282922)'. Resolution 701 (1991) du 31 julllet 1991 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 roars 1978, 501 (1982) du 25 fevrier 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses resolutions relatives a la situation au Llban, Ayant examine le rapport du Secretaire genera] sur la Force interimaire des Nations Unies au Llban, en date du 21 juillet 199123, et prenant acte des observations qui y sont fonnulees, Rappe/ant le rapport de l'Equipe du Secretariat, en date du 28 janvier 199124, et sans prejudice des vues des Etats Membres ace sujet, Prenant acte de la lettre, en date du 15 juillet 1991, adressee au Secretaire general par le Representant pennanent du Llban aupres de !'Organisation des Nations Unies25, Repondant i\ la demande du Gouvernement Iibanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Llban pour une nouvelle periode de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1992; 2. Reaffinne qu'il soutient fennement la cause de l'integrite territoriale, de la souverainete et de l'independance du Llban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues;
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/696 (1991)
IntituléAngola (30 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/696(1991)
Texte intégral 4. Invite le Secretaire general a presenter au Conseil de securite un nouveau rapport le plus tot possible et, en tout etat de cause, dans Jes deux mois suivant la date d·adoption de la presente resolution. Adoptee a /'unanimite a la 3025' seance. LETIRE, EN DATE DU 17 MAI 1991, ADRESSEE AU SECRETAIRE GENERAL PAR LE CHARGE D'AFFAIRES PAR INTERIM DE LA MISSION PERMANENTE DE L'ANGOLA AUPR.ES DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES RAPPORT DU SECRETI\IRE GENERAL SUR LA MISSION DE VERIFICATION DES NATIONS UNIES EN ANGOLA Decision A sa 2991° seance, le 30 rnai 1991, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de I' Angola et du Portugal a partici­ per, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee: 'Lettre, en date du 17 mai 1991, adressee au Secretaire general par le Charge d'affaires par interim de Ja Mission permanentc de I' Angola aupres de !'Organisation des Nations Unies (S/226097); 'Rapport du Secretaire general sur la mission de verifica­ tion des Nations Unies en Angola (S/22627 et Add.17)'. Resolution 696 (1991) du 30 ma! 1991 Le Conseil de securite. Accueillant avec satisfaction la decision du Gouvernement de Ja Republique populaire d'Angola et de l'Union nationale pour l'independance totale de I' Angola de conclure Jes Accords de paix concernant !'Angola, Soulignanc !'importance qu'il attachc a la signature des Accords de paix et a ]'execution par Jes parties, de bonne foi, des obligations qui y sont inscrites, Soulignant egalement qu'il importe que tous Jes Etats s'abstiennent de toute action qui risquerait de compromettre Jes accords susmentionnes et concourent a Jeur application tout en respectant pleinement l'independance, Ja souverainete et l'integrite territoriale de I' Angola, Notant avec satisfaction la decision prise par le Gouverne­ ruent de la Republique populaire d' Ango1a et le Gouvernement de la Republique de Cuba d'achever le 25 rnai 1991, avant Ja date prevue, le retrait de toutes Jes troupes cubaines d'Ango- 1a1.n, 39 Considerant la demande presentee au Secretaire general par le Ministre des relations exterieures de la Republique populaire d'Angola dans sa lettre du 8 mai 1991153. Ayant examine le rapport du Secretaire general en date des 20 et 29 mai 1991154, Tenant compte du fait que le mandat de la Mission de verification des Nations Unies en Angola creee par le Conseil dans sa resolution 626 ( 1988) du 20 decembre 1988 vient a expiration le 22 juiUet 1991, 1. Approuve le rapport du Secretaire general en date des 20 et 29 mai 1991 m ainsi que les recommandations qui y figurent; 2. Decide en consequence de confier un nouveau mandat a la Mission de verification des Nations Unies en Angola (qui devient dorenavant la Mission de verification des Nations Unies en Angola II), comme le St',eretaire general l'a propose, dans la ligne des Accords de paix concernant I' Angola, et prie le Secretaire general de prendre Jes mesures voulues a cet effet; 3. Decide egalement de constituer la Mwion de verifica­ tion des Nations Unies en Angola II pour une periode de dix­ sept mois a compter de la date d'adoption de Ja presente resolution afin de realiser Jes objectifs enonces dans le rapport du Secretaire general; 4. Prie le Secretaire general de faire rapport au Conseil de securite immediatement apres la signature des Accords de paix et de tenir le Conseil pleinement au courant de !'evolution de la situation. Adoprk a t'lfflonimill a 1a 2991• slance. Decisions Dans une lettre, en date du 13 juin 1991, adressee au President du Conseil de securite a !'attention des membres du Conseil'S. le Secretaire general s'est refere a la resolution 696 (1991) du 30 mai 1991, dans laquelle le Conseil avait decide de confier un nouveau mandat a la Mission de verification des
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/697 (1991)
IntituléChypre (14 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/697(1991)
Texte intégral 'Au cours des consultations, on a note que Jes resolu­ tions 706 (1991) du 15 aofit et 712 (1991) du 19 septembre 1991 donnent a l'Iraq la possibilite de vendre du petrole pour financer I'achat de denrees alimentaires, medicaments et produits et foumitures de premiere necessite pour la population civile aux fins de Jui apporter une assistance humanitaire. Toutefois, l'lraq n'a pas encore tire parti de cette possibilite. II LA SITUATION A CHYPRE10') Decisions Le 28 mars 1991, a l'issue de consultations du Conseil de securite, le President a fait au nom des membres la declaration suivante110: 'Les membres du Conseil de securite ont examine le rapport du Secretaire general sur sa mission de bons offices a Chypre. Ils appuient tous sans reserves les efforts qu'il deploie actuellement. 'Les membres du Conseil souscrivent a )'analyse que le Secretaire general fait de la situation actuelle, touchant notamment Jes principales questions qui restent a clarifier avant qu'un plan general d'accord convenu puisse ttre paracheve, et l'encouragent a continuer d'oeuvrer dans l'optique qu'il a proposee, en formulant des suggestions propres a faci!iter Jes discussions. 'Les membres du Conseil reiterent la resolution 649 (1990) du Conseil, en date du 12 mars 1990, et le mandat de la mission de bons offices du Secretaire general defini dans la resolution 367 (1975) du 12 mars 1975; ils rappel­ lent que le Conseil, dans sa resolution 649 (1990), reaffir­ mait en particulier sa resolution 367 (1975) ainsi que son appui aux accords de haut niveau conclus en 1977111 et 1979112 entre Jes dirigeants des deux communautes. Telle demeure la base sur laquelle le Secretaire general devrait s'efforcer de parvenir a un plan convenu. 'Les membres du Conseil demandent instamment a tous Jes interesses d'agir en conformite avec la resolution 649 (1990), de cooperer pleinement avec le Secretaire general et de poursuivre les discussions menees ces demiers mois en vue de regler sans tarder les questions en suspens. 'Les membres du Conseil se felicitent de )'intention qu'a le Secretaire general de presenter au debut de juillet 1991 un nouveau rapport sur Jes efforts qu'il mene en vue de parvenir A un plan general d'accord convenu. Ils decideront alors, compte tenu de la situation du moment, des mesures qu'il pourrait y avoir lieu de prendre.' A sa 2992° seance, le 14 juin 1991, le Conseil a decide d'inviter Jes representants de Chypre, de la Grece et de la Turquie A participer, sans droit de vote, a la discussion de la 29 question intitulee 'La situation A Chypre: rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre (S/22665 et Add.l et 27)'. A la mtme seance, le Conseil a egalement decide d'adres­ ser une invitation a M. Osman Ertug, en vertu de l'article 39 du reglement interieur provisoire. Resolution 697 (1991) du 14 juln 1991 Le Conseil de securite, Prenant acte du rapport du Secretaire general sur l'opera­ tion des Nations Unies a Chypre, en date des 31 mai, 3 et 14 juin 1991113. Prenant egalement acte du fait que le Secretaire general a recommande au Conseil de prolonger pour une nouvelle periode de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix A Chypre, Notant que le Gouvemement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui regne dans J'l]e ii est neceaaire de maintenir la Force A Chypre au-dela du 15 juin 1991, Reaffirmant Jes dispositions de sa resolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres resolutions pertinentes, 1. Prolonge a nouveau, pour une periode prenant fin le 15 decembre 1991, le stationnement A Chypre de la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix, qu'il a creee par sa resolution 186 (1964); 2. Prie le Secretaire general de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de securite infonne des progres realises et de Jui presenter un rapport sur l'application de la presente resolution le 30 novembre 1991 au plus tard; 3. Demande A toutes Jes parties interessees de continuer a cooperer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptn , l'wuurimill , la 2992' dance.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/698 (1991)
IntituléChypre (14 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/698(1991)
Texte intégral Decision Asa 2993° seance, le 14 juin 1991 egalement, le Conseil a examine la question intitulee ''l ,a situation a Chypre: Jes coats et le financement de la Force ,Jes Nations IJnies chargec du maintien de la paix ~ Chypre' Resolution 698 '19911 du 14jt1in 191•1 Le Conseil de securite, Rappe/ant sa resolution 186 (1964) du 4 mars 1964 par laquelle il a cree la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre pour unc periode initiate de trois mois, Rappe/ant egalement les resolutions adoptees depuis lors, par lesquelles ii a prorogt'.~ le rnandat de la Force, et dont la plus rccente est la resolution fi ,17 (11191) du 14 juin 1991, Rappe/ant en outre le rapport de l'Equipe du Secretariat sur la Force des Nations Unies chargee du maintien de la paix a Chypre, en date du 7 decemhre 199()114. et les recommanda­ tions qu'il contient, Rappe/ant de plus sa resolution 682 (1990) du 21 decembre 1990 par laquelle ii a decide d'etudicr sous tous ses aspects le probleme des co0ts relatifs a la Force et de son financement pour trouver une autrc methode de financement qui puisse etre appliquee au moment ou sera proro!!e le mandat de Ja Force, soit le 15 juin 1991 au plus tard, Notant avec appreciation Jes consultations auxquelles ont recemment procede les membres du Conseil sur le probleme des coats relatifs a la Force et de de son financement sous tous ses aspects, et a l'issue desquelles a ete etabli le rapport du Groupe des Amis du President du Conseil de securite, en date du 31 mai 1991, Prenant acte avec preoccupation du demier rapport du Secretaire general sur l'operation des Nations Unies a Chypre113 qui appelle une fois de plus )'attention sur le probleme chroni­ que du financement de la Force, Reaffirmant de nouveau la declaration faite par le President du Conseil le 30 mai 199011'. dans laquelle Jes membres du Conseil avaient souligne que Jes operations de maintien de la paix ne devaient etre lancees et maintenues qu'a condition d'avoir une assise financiere solidement assuree, Soulignant qu'il importe de parvenir rapidement a un accord sur un reg]ement du problemti chypriote, 1. Considere qu'il est indispensable d'avoir une methode de financement qui donne a la Force des Nations Unies chargee du maintien de Ja paix a Chyi re une assise financiere solidement assuree; 30 2. Considere egalement que la question des coats relatifs a la Force demande a etre examinee plus avant, le but etant de reduire et de definir avec precision Jes depenses qui doivent etre a la charge de !'Organisation des Nations Unies; 3. Prie le Secretaire general de proceder a des consulta­ tions avec les membres du Conseil, les pays qui foumissent des contingents et les autres parties interessees, au sujet de la question des coats, en tenant compte a la fois du rapport de l'Equipe du Secretariat sur la Force des Nations Unies cgargee du maintien de la paix a Chypre, en date du 7 decembre 1990114. et du rapport du Groupe des Amis du President du Conseil de securite, en date du 31 mai 1991, et de faire rapport au Conseil de securite le ler octobre 1991 au plus tard, et se propose, a la lumiere de ce demier rapport et avant la pro­ chaine prorogation du mandat de la Force, soit le 15 decembre 1991 au plus tard, de prendre une decision quant aux mesures a adopter pour donner a la Force une assise financiere solide­ ment assuree. Adoptee a l'unanimiti a la 2991' seance. Decisions Le 28 juin 1991, a )'issue de consultations du Conseil de securite, le President a fait au nom des membres la declaration su iv ante 116: 'Les membres du Conseil de securite ont examine le rapport du Secrctaire general sur sa mission de bons offices a Chypre. Ils sont unanimes a reiterer leur appui sans reserve aux efforts qu'il deploie actuellement. 'Les membres du Conseil rappellent qu'ils avaient engage toutes les parties concemees a cooperer avec le Secretaire general et a poursuivre Jes concertations en vue de resoudre au plus t6t les questions en suspens. Us regrettent que, en depit des efforts du Secretaire general, les progres necessaires a la solution des questions en suspens n'ont pas encore ete accomplis. 'Les membres du Conseil souscrivent au point de vue du Secretaire general selon lequel une reunion intematio­ nale de haut niveau, si elle est bien preparee et est d'une duree suffisante, pourrait donner a son action l'elan necessaire et permettre de definir, d'un commun accord, un plan general de reglement global. Ils partagent )'opinion du Secretaire general selon laquelle Jes dew: parties devraient etre non loin de parvenir a un accord sur toutes les questions pour qu'une telle reunion puisse ~tre tenue. Ils appellent instamment Jes parties concemees a ne menager aucun effort pour atteindre ce but. 'Les membres du Conseil souscrivent 6galement a !'intention du Secretaire general de demander a ses collaborateurs de se reunir avec toutes Jes parties concer­ nees au cours des mois de juillet et d'ao0t pour tenter de definir un ensemble d'idees qui puissent rapprocher Jes vues des dew: parties sur Jes huit rubriques du plan
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/699 (1991)
IntituléIraq (17 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/699(1991)
Texte intégral 2. Const ate avec satisfaction que le Secretaire general compte maintenant mener Jes consultations demandees au paragraphe 19 de la resolution 687 (1991) afin de pouvoir recommander au Conseil, pour suite a donner le plus rapide­ ment possible, le montant maximum des contributions de )'Iraq au Ponds d'indemnisation des Nations Unies; 3. Decide de creer le Ponds et la Commission d'indemni­ sation des Nations Unies vises au paragraphe 18 de la resolu­ tion 687 (1991) conformement a la section I du rapport du Secretaire general, le Conseil d'administration de la Commis­ sion etant sis a )'Office des Nations Unies a Geneve et pouvant decider si certaines des activites de la Commission doivent etre executees ailleurs; 4. Prie le Secretaire general de prendre Jes mesures necessaires pour appliquer Jes paragraphes 2 et 3 en consulta­ tion avec Jes membres du Conseil d'administration; 5. Charge le Conseil d'administration de proceder sans tarder a )'application des dispositions de la section E de la resolution 687 (1991), compte tenu des recommandations figurant dans la section II du rapport du Secretaire general; 6. Decide que Jes dispositions devant regir Jes contribu­ tions de !'Iraq s'appliqueront, selon des modalites a arreter par le Conseil d'administration, a !'ensemble du petrole et des produits petroliers iraquiens exportes d'lraq apres le 3 avril 1991 ainsi qu'au petrole et aux produits petroliers exportes avant cette date mais non livres ou payes en raison directe des interdictions enoncees dans la resolution 661 (1990) du 6 ao0t 1990; 1. Prie le Conseil d'administration de rendre compte des que possible des mesures qu'il aura prises touchant Jes mecanis­ mes a mettre en place pour determiner le montant approprie de la contribution de !'Iraq au Ponds ainsi que des dispositions visant a assurer Jes versements au Ponds, afin que le Conseil de securite puisse donner son approbation conformement au paragraphe 22 de la resolution 687 (1991); 8. Demande que tous Jes Etats et toutes Jes organisations intemationales concourent a )'application des decisions que le Conseil d'administration aura prises conformement au paragra­ phe 5 et demande egalement que le Conseil d'administration tienne le Conseil de securite informe de la question; 9. Decide que, si le Conseil d'administration notifie au Conseil de securite que !'Iraq n'a pas applique Jes decisions que le Conseil d'administration aura prises conformement au paragraphe 5, le Conseil de securite a )'intention de maintenir Jes interdictions qui frappent Jes importations de petrole et de produits petroliers en provenance d'lraq et Jes transactions financieres y relatives ou de prendre des mesures pour reimpo­ ser de telles interdictions; 19 10. Decide egalement de rester saisi de la question et charge le Conseil d'administration de presenter des rapports periodiques au Secretaire gl:neral {' au Conseil de securite. Adnptie il la 2987' seance par 14 110ix '''''' zero. ,ivec une abslt!ntion (Cu­ ba,, Decision A sa 2994• seance. le l 7 juin 1991, le Conseil a decide d'inviter le representant de !'Iraq a participcr, sans droit de vote. a la discussion de la question intitulee: 'La situation entre l'lraq d le Kowei't: 'Plan pour l'applicatioi1 des parties pcrtinentes de la section C de la resolution {i87 (1991) du Conseil de securite: rapport dd Secretam· general (S/226147): 'Note du Sel:retair, general (S/226151); 'Rapport prcsente par le Secretaire general en application du paragraphe 26 de la resolution 687 (1991) du Conseil de securite (S/22661 l 7)'' Resolulion 699 (1991) du 17 juln 1991 Le Conseil de secrmre Rappe/ant sa resolution 687 (1991) du 3 avril 1991, Prenant acte du rapport, en date du 17 mai 1991, presente par le Secretaire general en application de l'alinea b) du paragraphe 9 de la resolution 687 (1991) du Conseil de securites.1, Prenant egalement acte de Ja note du Secretaire general, en date du 17 mai 199184, transmettant au Conseil le texte de Ja lettre que le Directeur general de I' Agence internationale de l'energie atomique avait adressee au Secretaire general confor­ mement au paragraphe 13 de ladite resolution, Agissant en vertu du Chapitre vn de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve le plan 1igurant dans le rapport du Secre­ taire general en date du l7 ma1 199183; 2. Confirme que la Commission speciale et l'Agence intemationale de l'energie atomique sont habilitees a proceder aux activites prevues a la section C de la resolution 687 (1991) pour Ja destruction, l'enlevement ou la neutralisation des elements vises aux paragraphes 8 et 12 de ladite resolution, a !'expiration de la periode de guarante-cinq jours suivant )'approbation de ce plan et jusqu'il. l'accomplissement de telles activites; 3. Prie le Secretaire general de presenter au Conseil tous Jes six mois a compter de la date d'adoption de la presente resolution des rapports interimaires sur !'execution du plan vise au paragraphe 1; 4. Decide d'encourager tousles Etats Membres a foumir !'assistance la plus large possible, en especes et en nature, pour faire en sorte que Jes activites prevues a la section C de la resolution 687 (1991) soient menees efficacement et' rapide­ ment; decide egalement, cependant, que le Gouvemement iraquien sera tenu de prendre a sa charge la totalite des depenses liees a !'execution des operations prevues a la section C et prie le Secretaire general de lui soumettre pour approba­ tion, dans un delai de trente jours, des recommandations quant au meilleur moyen pour !'Iraq de s'acquitter de ses obligations a cet egard. Adoptee a l'unanimite a la 2994' seance. Resolution 700 (1991) du 17 juln 1991 Le Conseil de securite, Rappelant ses resolutions 661 (1990) du 6 ao-Ot 1990, 665 (1990) du 25 aoOt 1990, 670 (1990) du 25 septembre 1990 et 687 (1991) du 3 avril 1991, Prenant acte du rapport presente par le Secretaire general en application du paragraphe 26 de la resolution 687 (1991) du Conseil de securite, en date du 2 juin 1991ss, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exprime son appreciation au Secretaire general pour son rapport en date du 2 juin 1991as; 2. Approuve les directives visant a faciliter !'application integrale, a l'echelon international, des paragraphes 24, 25 et 27 de la resolution 687 (1991) du Conseil de securite86, 3. Demande de nouveau a tous les Etats et organisations intemationales d'agir d'une maniere conforme aux directives; 4. Prie tous Jes Etats, agissant conformement au paragra­ phe 8 des directives, de rendre compte au Secretaire general, dans les quarante-cinq jours, des mesures qu'ils auront prises pour s'acquitter des obligations enoncees au paragraphe 24 de la resolution 687 (1991); 5. Charge le Comite du Conseil de securite cree par la resolution 661 (1990) concemant la situation entre !'Iraq et le Koweil de veiller, conformement aux directives, au respect de l'interdiction de vendre ou de foumir des annes a !'Iraq et des sanctions connexes instituees au paragraphe 24 de la resolution 687 (1991); 20 6. Decide de rester saisi de la question et de reexaminer Jes directives lorsqu'il reverra les paragraphes 22 a 25 de la resolution 687 (1991), comme le prevoit le paragraphe 28 de ladite resolution. Adoptee a l'unanimite a la 2994' seance. Decisions A sa 2995• seance, le 26 juin 1991, le Conseil a decide d'inviter le representant de !'Iraq a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation entre !'Iraq et le Kowei't: lettre, en date du 26 juin 1991, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire general (S/227397)'. Asa 2996• seance, le 28 juin 1991, le Conseil a examine la question intitulee: 'La situation entre !'Iraq et le Kowei't: 'Lettre, en date du 26 juin 1991, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire general (S/227397); 'Lettre, en date du 28 juin 1991, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire general (S/227437)'. A la m~me seance, a !'issue de consultations avec les membres du Conseil de securite, le President a fait la declara­ tion suivante au nom du Conseil87: 'Les membres du Conseil de securite ont appris avec une vive inquietude un incident survenu ce jour, au cours duquel les autorites militaires iraquiennes ont refuse a une equipe mixte d'inspection Agence intemationale de l'energie atomique/Commission speciale l'acces libre et immediat a un emplacement devant 6tre inspecte par la Commission speciale en application des paragraphes 9 et 13 de la resolution 687 (1991) du Conseil en date du 3 avril 1991. Au cours de cet incident, les militaires ira­ quiens ont refuse d'acceder a la demande que leur avait faite l'Inspecteur principal par interim de ne pas deplacer ou transporter de materiel tant que !'inspection n'aurait pas eu lieu. Les militaires iraquiens, faisant usage d'annes legeres, ont tire des coups de feu en l'air lorsque des membres de l'equipe d'inspection ont cherche a photogra­ phier des vehicules charges quittant !'emplacement a inspecter. Cet incident a ete precede de deux autres, survenus les 23 et 25 juin 1991, au cours desquels les autorites militaires iraquiennes ont refuse a l'equipe d'inspection des installations nucleaires l'acces a certaines installations dans un autre emplacement designe. 'Le 26 juin 1991, le Conseil s'est reuni pour examiner Jes incidents des 23 et 25 juin, et le Representant penna­ nent de !'Iraq aupres de !'Organisation des Nations Unies a alors confinne que son pays avait accepte la resolution 687 (1991) et faisait de son mieux pour se soumettre a
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/700 (1991)
IntituléIraq-Koweït (17 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/700(1991)
Texte intégral 3. Prie le Secretaire general de presenter au Conseil tous Jes six mois a compter de la date d'adoption de la presente resolution des rapports interimaires sur !'execution du plan vise au paragraphe 1; 4. Decide d'encourager tousles Etats Membres a foumir !'assistance la plus large possible, en especes et en nature, pour faire en sorte que Jes activites prevues a la section C de la resolution 687 (1991) soient menees efficacement et' rapide­ ment; decide egalement, cependant, que le Gouvemement iraquien sera tenu de prendre a sa charge la totalite des depenses liees a !'execution des operations prevues a la section C et prie le Secretaire general de lui soumettre pour approba­ tion, dans un delai de trente jours, des recommandations quant au meilleur moyen pour !'Iraq de s'acquitter de ses obligations a cet egard. Adoptee a l'unanimite a la 2994' seance. Resolution 700 (1991) du 17 juln 1991 Le Conseil de securite, Rappelant ses resolutions 661 (1990) du 6 ao-Ot 1990, 665 (1990) du 25 aoOt 1990, 670 (1990) du 25 septembre 1990 et 687 (1991) du 3 avril 1991, Prenant acte du rapport presente par le Secretaire general en application du paragraphe 26 de la resolution 687 (1991) du Conseil de securite, en date du 2 juin 1991ss, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exprime son appreciation au Secretaire general pour son rapport en date du 2 juin 1991as; 2. Approuve les directives visant a faciliter !'application integrale, a l'echelon international, des paragraphes 24, 25 et 27 de la resolution 687 (1991) du Conseil de securite86, 3. Demande de nouveau a tous les Etats et organisations intemationales d'agir d'une maniere conforme aux directives; 4. Prie tous Jes Etats, agissant conformement au paragra­ phe 8 des directives, de rendre compte au Secretaire general, dans les quarante-cinq jours, des mesures qu'ils auront prises pour s'acquitter des obligations enoncees au paragraphe 24 de la resolution 687 (1991); 5. Charge le Comite du Conseil de securite cree par la resolution 661 (1990) concemant la situation entre !'Iraq et le Koweil de veiller, conformement aux directives, au respect de l'interdiction de vendre ou de foumir des annes a !'Iraq et des sanctions connexes instituees au paragraphe 24 de la resolution 687 (1991); 20 6. Decide de rester saisi de la question et de reexaminer Jes directives lorsqu'il reverra les paragraphes 22 a 25 de la resolution 687 (1991), comme le prevoit le paragraphe 28 de ladite resolution. Adoptee a l'unanimite a la 2994' seance. Decisions A sa 2995• seance, le 26 juin 1991, le Conseil a decide d'inviter le representant de !'Iraq a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulee 'La situation entre !'Iraq et le Kowei't: lettre, en date du 26 juin 1991, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire general (S/227397)'. Asa 2996• seance, le 28 juin 1991, le Conseil a examine la question intitulee: 'La situation entre !'Iraq et le Kowei't: 'Lettre, en date du 26 juin 1991, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire general (S/227397); 'Lettre, en date du 28 juin 1991, adressee au President du Conseil de securite par le Secretaire general (S/227437)'. A la m~me seance, a !'issue de consultations avec les membres du Conseil de securite, le President a fait la declara­ tion suivante au nom du Conseil87: 'Les membres du Conseil de securite ont appris avec une vive inquietude un incident survenu ce jour, au cours duquel les autorites militaires iraquiennes ont refuse a une equipe mixte d'inspection Agence intemationale de l'energie atomique/Commission speciale l'acces libre et immediat a un emplacement devant 6tre inspecte par la Commission speciale en application des paragraphes 9 et 13 de la resolution 687 (1991) du Conseil en date du 3 avril 1991. Au cours de cet incident, les militaires ira­ quiens ont refuse d'acceder a la demande que leur avait faite l'Inspecteur principal par interim de ne pas deplacer ou transporter de materiel tant que !'inspection n'aurait pas eu lieu. Les militaires iraquiens, faisant usage d'annes legeres, ont tire des coups de feu en l'air lorsque des membres de l'equipe d'inspection ont cherche a photogra­ phier des vehicules charges quittant !'emplacement a inspecter. Cet incident a ete precede de deux autres, survenus les 23 et 25 juin 1991, au cours desquels les autorites militaires iraquiennes ont refuse a l'equipe d'inspection des installations nucleaires l'acces a certaines installations dans un autre emplacement designe. 'Le 26 juin 1991, le Conseil s'est reuni pour examiner Jes incidents des 23 et 25 juin, et le Representant penna­ nent de !'Iraq aupres de !'Organisation des Nations Unies a alors confinne que son pays avait accepte la resolution 687 (1991) et faisait de son mieux pour se soumettre a
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/701 (1991)
IntituléIsraël-Liban (31 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/701(1991)
Texte intégral refere a la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, dont le Conseil devait envisager de renouveler le mandat le 31 mai 1991 au plus tard et a infonne le Conseil que le general de division AdolfRadauer (Autriche), commandant de la Force depuis le 10 septembre 1988, cesserait d'exercer ses fonctions le 30 septembre 1991 et que le Secretaire general se proposait, apres Jes consultations habituelles avec les parties - si le Conseil renouvelait le mandat de la Force -, de nommer le general de division Roman Misztal (Pologne) au poste de commandant de la Force, avec etfet au ler octobre 1991. Dans une lettre, en date du 3 mai 1991, le President du Conseil de securite a infonne le Secretaire general de ce qui suit19: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre, en date du 26 avril 199118, faisant part de votre intention de nommer le general Roman Misztal (Pologne) au poste de commandant de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement a ete portee a l'attention des membres du Conseil de securite. La proposition contenue dans votre lettre rencontre leur agrement.' Asa 2990' seance, le 30 mai 1991, le Conseil a examine la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement (S/22631 et Add.17)'. Resolution 695 (1991) du 30 mal 1991 Le Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagementw, Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer immediatement sa resolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1991; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur !'evolution de la situation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptk IJ l'un1111imill tl la 299fJ 8'ance. Decisions A la m8me seance, apres )'adoption de la resolution 695 (1991), le President a fait la declaration suivante21: 4 'A propos de la resolution qui vient d'8tre adoptee sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante: 'Comme on le sait, ii est dit au paragraphe 23 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagementro que, 'malgre le calme qui regne actuellement dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentielle­ ment dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu a un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete Jes vues du Conseil de securite.' Asa 2997' seance, le 31 juillet 1991, le Conseil a examine la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secretaire general sur la Force interimaire des Nations Unies au ljban (S/2282922)'. Resolution 701 (1991) du 31 julllet 1991 Le Conseil de securite, Rappe/ant ses resolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 roars 1978, 501 (1982) du 25 fevrier 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses resolutions relatives a la situation au Llban, Ayant examine le rapport du Secretaire genera] sur la Force interimaire des Nations Unies au Llban, en date du 21 juillet 199123, et prenant acte des observations qui y sont fonnulees, Rappe/ant le rapport de l'Equipe du Secretariat, en date du 28 janvier 199124, et sans prejudice des vues des Etats Membres ace sujet, Prenant acte de la lettre, en date du 15 juillet 1991, adressee au Secretaire general par le Representant pennanent du Llban aupres de !'Organisation des Nations Unies25, Repondant i\ la demande du Gouvernement Iibanais, 1. Decide de proroger le mandat actuel de la Force interimaire des Nations Unies au Llban pour une nouvelle periode de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1992; 2. Reaffinne qu'il soutient fennement la cause de l'integrite territoriale, de la souverainete et de l'independance du Llban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues; 3. Souligne a nouveau le mandat de Ja Force et Jes principes generaux regissant son action tels qu'ils sont enonces dans le rapport du Secretaire general en date du 19 mars 197815, approuve par la resolution 426 (1978), et demande a toutes Jes parties interessees de cooperer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir integralement sa mission; 4. Reaffirme qu'il convient que la Force accomplisse integralement sa mission telle qu'elle est definie dans Jes resolutions 425 (1978) et 426 (1978) ainsi que dans toutes le~ autres resolutions pertinentes; 5. Prie le Secretaire general de poursuivre ses consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et Jes autres parties directement concernees par )'application de la presente resolution et de rendre compte au Conseil de securite de ces consultations. Adopth a l'unanimite a la 299? seance, Decisions A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 701 (1991), le President a fait la declaration suivante au nom du ConseillAI: 'Les membres du Conseil de securite ont pris acte avec satisfaction du rapport du Secretaire general sur Ja Force interimaire des Nations Unies au Iiban23 presente conformement a la resolution 684 (1991) du Conseil en date du 30 janvier 1991. 'Ils reaffirment )'importance qu'ils attachent a la pleine souverainete, a l'independance, a l'integrite territoriale et a l'unite nationale du Llban a l'interieur de ses frontieres internationalement reconnues. A ce propos, ils affirment que tous Jes Etats doivent s'abstenir de recourir a la menace ou a l'emploi de la force contre l'integrite territoriale OU l'independance politique de tout Etat, ou d'agir de toute autre maniere incompatible avec Jes buts des Nations Unies. 'Alor'S que le Conseil proroge le mandat de la Force pour une nouvelle periode sur la base de la resolution 425 (1978) du 19 mars 1978, Jes membres du Conseil soulignent a nouveau la necessite d'appli­ quer cette resolution dans son integralite. Ils remer­ cient le Secretaire general et ses collaborateurs des efforts qu'ils poursuivent a cet egard. Ils reiterent Jeur soutien sans reseive a I' Accord de Tai'f et felicitent le Gouvernement libanais d'avoir reussi recemment a deployer son annee dans Jes regions de Sidon et de Tyr dans le cadre de )'action qu'il mene pour etablir son autorite sur !'ensemble du territoire libanais. 'Les membres du Conseil saisissent cette occasion pour rendre hommage a la Force et aux pays qui fournissent des contingents pour Jes sacrifices qu'ils consentent, ainsi que pour l'attachement a la cause de Ja paix et de la sccurite intemationales dont ils font preuve dans des circons­ tance~ d1fficiles.' A sa 3019' seance, le 29 novembre 1991, le Conseil a examine la question intitulee 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'obse!Ver le degagement (S/23233 et Corr.12)'. Resolution 722 (1991) du 29 novembre 1991 J.e Conseil de securite, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'obseiver le degagement28 , Decide: a) De demander aux parties interessees d'appliquer imrncdiatement sa resolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de Ja Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement pour une autre periode de si~ mois. soil jusqu'au 31 mai 1992; c) De prier le Secretaire general de presenter, a la fin de cette periode, un rapport sur !'evolution de Ja situation et sur Jes mesures prises pour appliquer la resolution 338 (1973). Adoptie 41 /'unanimitl 41 la 3019' seance. Decision A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 722 (1991), le President a fail Ja declaration suivante29: 'A propos de la resolution qui vient d'~tre adoptee sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargee d'observer le degagement, j'ai ete autorise a faire, au nom du Conseil de securite, la declaration complementaire suivante: 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secretaire general sur la Force des Nations Unies chargee d'obseiver le degagement211 que, 'malgre le calme qui regne actuellement dans le secteur Israel-Syrie, la situation demeure potentielle­ ment dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu 1 un reglement d'ensemble couvrant tous Jes aspects du probleme du Moyen-Orient'. Cette declaration du Secretaire general reflete Jes vues du Conseil de se­ curite.'
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/702 (1991)
IntituléNouveau membres : République populaire démocratique de Corée / République de Corée (8 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/702(1991)
Texte intégral i) Examiner les rapports presentes confonnement a l'alinea a); ii) Demander a tousles Etats de lui communiquer de nouveaux renseignements sur les mesures qu'ils auront prises concemant la mise en oeuvre effective de !'embargo impose en vertu du paragraphe 6 de la resolution 713 (1991); iii) Examiner toute infonnation portee a son attention par des Etats au sujet de violations de !'embargo et, dans ce contexte, faire des recommandations au Conseil sur Jes moyens d'accroftre l'efficacite de !'embargo; iv) Recommander des mesures appropriees comme suite aux violations de !'embargo general et complet sur toutes Jes livraisons d'annements et d'equipements militaires a la Yougoslavie et fournir regulierement au Secretaire general des infonnations pour commumca­ tion a !'ensemble des Etats Membres; c) Demande egalement a tous les Etats de cooperer pleinement avec le Comite dans !'execution de ses tAches relatives a la mi~ en oeuvre effective des dispositions du paragraphe 6 de la resolution 713 (1991); d) Prie le Secretaire general de fournir toute !'assistance necessaire au Comite-et de prendre au sein du Secretariat les dispositions necessaires a cette fin; 6. S'engage a examiner les moyens propres a obtenir le re~-pect des engagements c0ntractes par les parties: 7. Prie instamment tous Jes Etats et toutes Jes parties de s'abstenir de toute action qui pourrait contribuer a acaoftre la tension, a contrarier l'etablissement d'un cessez-le-feu effectif. et a empecher ou retarder une issue pacifique et negociee du conflit yougoslave, qui pennettrait a tous les Yougoslaves de decider de lcur avenir et de le construirc en paix; 8. Encollrage le Secretaire genfaal a poursuivrc ses efforts humanitaires en Yougoslavie, en liaison avcc le Cornite international de la Croix-Rouge, le Commissariat des Nations Unics pour Jes refugies, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et les autres organisations humanitaires appropriee:., afin de prendre d'urgence des mesures concretes pour re pond re aux besoins pressants du peuplc yougoslave, y compris lcs personnes deplacecs et les groupes Jes plus vulnerables affectes par le conflit. et pour aider au retour dans leurs foyers des personnes deplacees; 9. Decide de rcster activement saisi de la question jusqu'a ce qu'intetvienne une solution pacifique. Adoptir a /'unonimit ' a In 3021' seance. Deuxieme partie. Autres q,ustions examinees par le Conseil de securile ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES A L'ORGANISATION DES NATIONS UNIF.Slllll A. Demandes d'admission de la Rlpubliq1111 popuJaire democratique de Corle et de la Rlpubliq1111 de Cone Decisions Asa 2998• seance, le 6 ao-Ot 1991, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, confonnement a !'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, Jes demandes d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentees par la Republique populaire democratique de Coree199 et la Republique de Coree200• Asa 3001° seance, le 8 ao-Ot 1991, le Conseil a examine le rapport du Comite d'admission de nouveaux Membres concer­ nant Jes demandes d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentees par la Republique populaire democratique de Coree et la Republique de Coree201• 48 Resolution 702 (1991) du 8 aoOt 1991 Le Conseil de secllrite. Ayant examine separement les demandes d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentees par la Republique populaire democratique de Coree199 et de la Republique de Coree200, 1. Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique populaire democratique de Coree a !'Organisation des Nations Unies; 2. Recommande a I' Assemblee generale d'admettre la Republique de Coree a !'Organisation des Nations Unies. Adopt« a la 1001' seance sans qu 'ii soit procidi a wr ~ote.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/703 (1991)
IntituléNouveau membre : Etats fédérés de Micronésie (9 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/703(1991)
Texte intégral Decision A la meme seance, apres )'adoption de la resolution 702 (1991), le President du Conseil a fait, au nom des membres, la declaration suivante202: 'En adoptant Ja resolution 702 (1991), le Conseil de securite s'est approche de l'aboutissement d'un processus politique, s'acquittant ainsi d'une des fonctions Jes plus importantes que Jui confere la Charte des Nations Unies, a savoir adresser des recommandations a l'Assemblee generale au sujet de )'admission de nouveaux Membres a !'Organisation. 'Le Conseil a examine et approuve a l'unanimite les demandes d'admission de la Republique de Coree et de la Republique populaire democratique de Coree. n y a eu une heureuse coincidence entre Jes aspirations des peuples et des Gouvemements de la Republique de Coree et de la Republique populaire democratique de Coree; c'est pourquoi le Conseil a decide d'examiner ensemble Jes demandes d'admission a ]'Organisation des deux parties de la peninsule coreenne a )'Organisation et de statucr en meme temps sur Jes deux. 'C'est la un evenement historique pour la Republique de Coree, pour la Republique populaire democratique de Coree, pour le continent asiatique et pour la communaute mondiale des nations. 'La recommandation du Conseil de securite a I' As­ semblee generale confinne une fois de plus la vocation universelle de ]'Organisation des Nations Unies et consti­ tue un pas de plus vers la realisation de cette universalite. Je suis convaincu que la Republique de Coree et Ja Republique populaire democratique de C.oree, en tant que nouveaux Membres de l'Organisation des Nations Unies, contribueront positivement a a X:roi'tre l'efficacite des travaux de l'Organisation et a renforcer le respect de ses buts et principes.' 'En outre, )'admission de la Republique de Coree et de la Republique populaire democratique de Coree reduira les tensions dans la region, aidera a faire regner la confiance dans leurs relations bilaterales et leur offrira un cadre approprie pour examiner Jes multiples dossiers qui leur sont commons et sunnonter Jes quelques obstacles qui subsistent dans le processus d'unification. 'Nous avons vu recemment comment des pays qui ont ete adversaires a un certain moment de l'histoire ont trouve la force spirituelle necessaire pour oublier leurs divergences au profit de Jeur interet commun, lie au bien­ etre de leurs populations et du monde en general. Nous vivons a une epoque oil ii semble que l'humanite recouvre Ja raison. On peut aborder le prochain millenaire dans un esprit plus optimiste. Dans le climat positif cree par la fin de la guerre froide, nous observons avec une grande satisfaction une nouvelle manifestation de comprehension 49 constructive: la recommandation, approuvee par le C.,onseil de securite, concemant !'admission a !'Organisation des Nations Unies de la Republique de Coree et de la Repu­ blique populaire democratique de Coree. 'Pour conclure, j'ai le grand honneur, en ma qualite de president du Conseil de securite, de feliciter, au nom de tous Jes membres du Conseil, la Republique de Coree et la Republique populaire democratique de Coree, en ce moment historique. B. Demande d'admission de., Etats federes de Micronesie Decisions A sa 29W seance, le 6 aoat 1991, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conformement a 1' article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comitc d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par les Etats federes de Micronesie203· Asa 3ooze seance, le 9 ao0t 1991, le Conseil a examine le rapport du Comite d'admission de nouveaux Membres conccr­ nant la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentce par Jes Etats federes de Microncsie204. Resolution 703 (1991) du 9 ao&t 1991 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par Jes Etats federes de Micronesie21)3, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre Jes Etat,; federes de Micronesie a !'Organisation des Nations Unies. Adoptie a la 3002' dance sans qu 'ii soil procide a un vote. Decision A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 703 (1991), le President du Conseil a fait, au nom des membres, Ja declaration suivante20S: 'En ma qualite de president du Conseil de securite et au nom de ses membres, je tiens a souligner l'importance historique de la resolution que nous venons d'adopter pour recommander l'admission des Etats federes de Micronesie A l'Organisation des Nations Unies. Cette resolution est sans aucun doute le coroUaire logique de la resolution 683 (1990) que le Conseil de securite a adoptee le 22 decem­ bre 1990 et qui mettait fin au regime de tutelle pour Jes territoires de Micronesie. 'La resolution que nous venons d'adopter marque pour le Conseil de securite, comme pour le Conseil de tutelle et pour )'Organisation des Nations Unies tout entiere, le resultat final des efforts deployes pendant des decennies pour permettre aux peuples de ces territoires d'assumer leur propre destin et d'occuper la place qui leur revient dans la communaute des nations. 'L'universalite de l'Organisation des Nations Unies acquiert de jour en jour une realite plus concrete et une valeur plus exceptionnelle a mesure que )'Organisation accueille Jes differents Etats qui font partie de Ja commu­ naute intemationale. 'Les fondateurs de )'Organisation envisageaient precisement, parmi Jes buts recherches, celui qui consiste a creer une seule entite universelle dans Iaquelle tous Jes Etats partagent la responsabilite du maintien de la paix et de la securite intemationales, sans distinctions fondees sur le degre de developpement economique, Ja densite de Ja population, Ja puissance militaire ou quelque autre facteur. 'Les Etats federes de Micronesie contribueront de maniere eminemment personnelle, grllce a leur apport novateur et a leur vision originale de Ja realite mondiale, a la realisation des conceptions sur Jesquelles nous nous sommes fondes jusqu'ici, et dont beaucoup, comme le savent fort bien tous Jes Membres de l'Organisation des Nations Unies, doivent etre mises a jour. 'Au nom des membres du Conseil de securite, je felicite Jes Etats federes de Micronesie de la decision par laquelle le Conseil de securite recommande a I' Assemblee generale de les admettre a l'Organisation des Nations Unies.' C. Demande d'admission de la Republique des lies Marshall Decisions A sa 30009 seance, le 6 aoilt 1991, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conformement a l'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres. pour examen et rapport, la demande d'admission a )'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique des Des Marshall:llOII. A sa 3003e seance, le 9 aoQt 1991, le Conseil a examine le rapport du Comite d'admission de nouveaux Membres concer­ nant la demande d'admission a )'Organisation des Nations Unies presentee par Jes Des Marshall11: 7• 50 Resolution 704 (1991) du 9 aoOt 1991 Le Conseil de securite, Ayant examine Ja demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique des iles Marsha1111l6, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique des iles Marshall a !'Organisation des Nations Unies. Adopt« II la 3003' :,eance :,an:, qu 'iJ soil procede II un vote. Decision A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 704 (1991), le President du Conseil a fait, au nom des membres, la declaration suivanten: 'La resolution que nous venons d'adopter, qui reoom­ mande !'admission a )'Organisation des Nations Unies de la Republique des Des Marshall revet une importance historique. Elle marque l'une des etapes finales du proces­ sus qui doit permettre a la Republique des Des Marshall de s'integrer pleinement a la communaute intemationale, processus qui a re~ une impulsion decisive Jorsque le Conseil de securite a adopte le 22 decembre 1990 la resolution 683 (1990) qui mettait fin au regime de tuteJle pour Jes iles MarshaJI. 'La resolution adoptee par le Conseil confirme !'importance primordiale de !'ideal fondamental d'universa­ lite de !'Organisation des Nations Unies, qui impose a tous les Etats, grands et petits, le devoir de contribuer a une coexistence intemationale pacifique et ordonnee. 'Nous pouvons voir a l'heure actuelle, alors que !'Organisation se rapproche de ce but d'universalite, que les responsabilites qui incombent aux Etats Membres se trouvent renforcees, mais que, en meme temps leurs droits sont egalement renforces et leur permettent de participer au processus de prise de decision dans des domaines qui interessent la communaute intemationale tout entiere et qui touchent au maintien de la paix et de la securit6 intemationales et, surtout, a Ja promotion de Ja coopera­ tion entre Jes peuples. 'L'admission a !'Organisation de la Repub1ique des Des Marshall contribuera a confirmer la validite des principes de la Charte des Nations Unies et a faciliter la realisation des objectifs qui y sont enonces. 'Au nom des membres du Conseil de securite, je felicite la Repub1ique des Des Marshall de la decision par laqueJle le Conseil de securite reoommande a l'Assemblee generale son admission a )'Organisation des Nations Unies.'
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/704 (1991)
IntituléNouveau membre : Iles marsshall (9 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/704(1991)
Texte intégral 'La resolution que nous venons d'adopter marque pour le Conseil de securite, comme pour le Conseil de tutelle et pour )'Organisation des Nations Unies tout entiere, le resultat final des efforts deployes pendant des decennies pour permettre aux peuples de ces territoires d'assumer leur propre destin et d'occuper la place qui leur revient dans la communaute des nations. 'L'universalite de l'Organisation des Nations Unies acquiert de jour en jour une realite plus concrete et une valeur plus exceptionnelle a mesure que )'Organisation accueille Jes differents Etats qui font partie de Ja commu­ naute intemationale. 'Les fondateurs de )'Organisation envisageaient precisement, parmi Jes buts recherches, celui qui consiste a creer une seule entite universelle dans Iaquelle tous Jes Etats partagent la responsabilite du maintien de la paix et de la securite intemationales, sans distinctions fondees sur le degre de developpement economique, Ja densite de Ja population, Ja puissance militaire ou quelque autre facteur. 'Les Etats federes de Micronesie contribueront de maniere eminemment personnelle, grllce a leur apport novateur et a leur vision originale de Ja realite mondiale, a la realisation des conceptions sur Jesquelles nous nous sommes fondes jusqu'ici, et dont beaucoup, comme le savent fort bien tous Jes Membres de l'Organisation des Nations Unies, doivent etre mises a jour. 'Au nom des membres du Conseil de securite, je felicite Jes Etats federes de Micronesie de la decision par laquelle le Conseil de securite recommande a I' Assemblee generale de les admettre a l'Organisation des Nations Unies.' C. Demande d'admission de la Republique des lies Marshall Decisions A sa 30009 seance, le 6 aoilt 1991, le Conseil, apres avoir adopte son ordre du jour, a decide, conformement a l'article 59 du reglement interieur provisoire, de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres. pour examen et rapport, la demande d'admission a )'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique des Des Marshall:llOII. A sa 3003e seance, le 9 aoQt 1991, le Conseil a examine le rapport du Comite d'admission de nouveaux Membres concer­ nant la demande d'admission a )'Organisation des Nations Unies presentee par Jes Des Marshall11: 7• 50 Resolution 704 (1991) du 9 aoOt 1991 Le Conseil de securite, Ayant examine Ja demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique des iles Marsha1111l6, Recommande a l'Assemblee generale d'admettre la Republique des iles Marshall a !'Organisation des Nations Unies. Adopt« II la 3003' :,eance :,an:, qu 'iJ soil procede II un vote. Decision A la meme seance, apres !'adoption de la resolution 704 (1991), le President du Conseil a fait, au nom des membres, la declaration suivanten: 'La resolution que nous venons d'adopter, qui reoom­ mande !'admission a )'Organisation des Nations Unies de la Republique des Des Marshall revet une importance historique. Elle marque l'une des etapes finales du proces­ sus qui doit permettre a la Republique des Des Marshall de s'integrer pleinement a la communaute intemationale, processus qui a re~ une impulsion decisive Jorsque le Conseil de securite a adopte le 22 decembre 1990 la resolution 683 (1990) qui mettait fin au regime de tuteJle pour Jes iles MarshaJI. 'La resolution adoptee par le Conseil confirme !'importance primordiale de !'ideal fondamental d'universa­ lite de !'Organisation des Nations Unies, qui impose a tous les Etats, grands et petits, le devoir de contribuer a une coexistence intemationale pacifique et ordonnee. 'Nous pouvons voir a l'heure actuelle, alors que !'Organisation se rapproche de ce but d'universalite, que les responsabilites qui incombent aux Etats Membres se trouvent renforcees, mais que, en meme temps leurs droits sont egalement renforces et leur permettent de participer au processus de prise de decision dans des domaines qui interessent la communaute intemationale tout entiere et qui touchent au maintien de la paix et de la securit6 intemationales et, surtout, a Ja promotion de Ja coopera­ tion entre Jes peuples. 'L'admission a !'Organisation de la Repub1ique des Des Marshall contribuera a confirmer la validite des principes de la Charte des Nations Unies et a faciliter la realisation des objectifs qui y sont enonces. 'Au nom des membres du Conseil de securite, je felicite la Repub1ique des Des Marshall de la decision par laqueJle le Conseil de securite reoommande a l'Assemblee generale son admission a )'Organisation des Nations Unies.' D. Demandes d'admission de la Repuhlique d'Estonie, de la Repuhlique de Lettonie et de la Repuhiique de Lituanie Decisions Asa 30()5° seance, le 10 septembre 1991, le Conscil, apres avoir adopte son ordrc du jour, a decide. conformcmcnt /\ !'article 59 du reglement intericur provisoire. de renvoyer au Comite d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, Jes demandes d'admission a ]'Organisation des Nations Unies presentees par la Republique d'fatonie209, de la Republi­ que de Lettonie210 et de la Republique de Lituauie·!u A sa 3007° seance, le 12 septembre 1991, le Conseil a examine le rapport du Comite d'admission de nouveaux Membresconcemant Iesdemandes d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentees par la Republique d'Estonie, la Republique de Lettonie et la Republiqut de I .ituaniem Resolution 709 (1991) du U septembre 1991 Le Conseil de securite, Ayantexamine la demande d'admission a )'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique d'Estonic200, Recommande a I' Assemblee generale d'admettre la Republique d'Estonie a )'Organisation des Nations Unies. Adopree a la .100'.' seance sans qu ii soil procidi tl ur, vole. Resolution 710 (1991) du 12 septembre 1991 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a I 'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique de I..ettonie210, Recommande a I'Assemblee generale d'admettre la Republique de Lettonie a l'Organisation des Nations Unies. Adoptee tl la 300'1' seance sans qu'il soil procedi a WI vote. Resolution 711 (1991 l du 12 septembre 1991 Le Conseil de securite, Ayant examine la demande d'admission a !'Organisation des Nations Unies presentee par la Republique de Lituanie211, Remmmande a I' Assemblee generale d'admettre la Republique de Lituanie a !'Organisation des Nations Unies. Acwptee a la 3007' seance sans qu 11 mit procede a un vote. Decisions En !'absence d'objections, le Conseil a alors decide, confonnement a la recommandation contenue au paragraphe 3 du rapport du Comite d'admission de nouveaux Membres212. d'invoquer Jes dispositions du dernier paragraphe de !'article 60 du reglernent interieur provisoire et de faire une derogation au delai fixe dans l'avant-dernier paragraphe de )'article 60 de rnaniere a presenter ses rccommandations a l'Assemblee generale lors de sa quarante-sixieme session qui devait s'ouvrir la scmaine suivante. A la meme seance, apres !'adoption des resolutions 709 ( 1991), 710 (1991) et 711 (1991), le President du Conseil a fait au norn des membres la declaration suivante213 : ''Croyez bien quc je suis sensible a l'honneur qui rn'echoit, en tant que president du Conseil de securite, de dire au nom de tous ses membres avec quel plaisir le Conseil de securite recommande a I' Assemblee generale d'admettre la Republique d'Estonie, la Republique de Lettonie et la Republique de Lltuanie comme Membres de !'Organisation des Nations Unies. ''C'est avec plaisir, mais aussi avec gravite que je le fais car c'est une decision solennelle, d'une haute portee symbolique et historique que prend ainsi le Conseil. La roue de l'histoire a toume. Le vent de la liberte abat Jes structures anciennes. Nous entrons dans un monde ou la part d'ordre a peut-etre diminue mais ou la part d'espe­ rance ne cesse de croitre. 'L'independance de la Republique d'Estonie, de la Republique de Lettonie et de la Republique de Lltuanie a ete retrouvee de maniere pacifique, par la voie du dialogue, avec le consentement des parties interessees et conformement aux souhaits et aspirations de leurs trois peuples. Nous ne pouvons que nous rejouir de ce develop­ pement qui constitue a !'evidence un progres dans le respect des principes de la Charte des Nations Unies comme dans la realisation de ses objectifs. 'Je souhaite la bienvenue aux representants de l'F.stonie, de la Lettonie et de la Lltuanie. Le Conseil, a l'unanimite, a estime que chacun de vos Etats satisfaisait aux conditions posees par !'article 60 du reglement inte­ rieur pour !'admission a !'Organisation des Nations Unies, a savoir, 8tre un Etat 'pacifique capable de remplir les obligations de la Charte et dispose a le faire'.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/705 (1991)
IntituléIraq (15 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/705(1991)
Texte intégral toutes les conditions et respecter toutes les obligations que lui impose cette résolution. Il a en outre affirmé que !'Iraq coopérait avec toutes les missions des Nations Unies, y compris la Commission spéciale. Le Président a par la suite fait part au Gouvernement iraquien des préoccupations graves que les incidents en question avaient inspirées au Conseil. 'Les membres du Conseil déplorent vivement les incidents survenus les 23, 25 et 28 juin 1991 et condamnent la conduite des autorités iraquiennes en l'occurrence. Ces incidents constituent des violations flagrantes de la résolu­ tion 687 (1991) et des engagements pris par un échange de lettres entre le Secrétaire général et le Ministre des affaires étrangères de !'Iraq en ce qui concerne le statut, les privilèges et les immunités de la Commission spéciale et des équipes d'inspection agissant en vertu de la résolu­ tion du Conseil. Ces incidents dénotent en outre un manquement de !'Iraq aux engagements solennels qu'il a pris de se conformer à toutes les dispositions de la résolu­ tion 687 (1991). 'Les membres du Conseil ont décidé de demander au Secrétaire général d'envoyer immédiatement à Bagdad une mission de haut niveau dont les membres rencontreront les principaux membres du Gouvernement iraquien pour leur faire savoir que le Conseil exige que lui soit donnée d'urgence l'assurance ferme que le Gouvernement iraquien prendra toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte qu'aucun obstacle n'entrave l'accomplissement de la mission de la Commission spéciale. et que ce gouverne­ ment, conformément aux obligations qui lui incombent et aux engagements qu'il a pris vis-à-vis de l'Organisation des Nations Unies et de )'Agence internationale de l'énergie atomique, entend coopérer pleinement avec les équipes d'inspection, en veillant notamment à ce qu'elles puissent accéder immédiatement et en toute liberté aux emplace­ ments désignés. Les membres du Conseil ont également souligné que le Gouvernement iraquien doit donner à la mission de haut niveau des garanties inconditionnelles touchant à la sécurité et à la s0reté de tout le personnel chargé de fonctions se rapportant à la résolution 687 (1991). La mission, qui se composera du Directeur général de l' Agence internationale de l'énergie atomique, du Président exécutif de la Commission spéciale et du Secrétaire général adjoint aux affaires de désannement, quittera New York ce soir même (28 juin 1991). 'Les membres du Conseil demandent pour l'instant à l'Iraq d'accorder à l'équipe mixte d'inspection Agence internationale de l'énergie atomique/Commission spéciale qui se trouve actuellement en Iraq l'accès libre et immé­ diat aux objets qu'elle cherchait à inspecter le 28 juin 1991 et à tout autre site sur lequel elle jugerait nécessaire de se rendre. 'Les membres du Conseil demandent que la mission de haut niveau lui rende compte dans les meilleurs délais, par l'intermédiaire du Secrétaire général, des résultats de ses rencontres avec les principaux membres du Gouverne 21 ment iraquien et lui fasse part en particulier des nouveaux engagements éventuels pris par ce gouvernement pour faire respecter à tous les niveaux, y compris par les autorités militaires et civiles locales, les obligations qui incombent à !'Iraq en vertu de la résolution 687 (1991). 'Les membres du Conseil tiennent à dire clairement que le Conseil de sécurité reste saisi de la question et que tout nouveau manquement aurait des conséquences graves. 'Les membres du Conseil réitèrent les vues qu'ils ont exprimées dans la résolution 687 (1991) quant à la menace que toutes les armes de destruction massive font peser sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient et quant à la nécessité de travailler à la création au Moyen-Orient d'une zone exempte de telles armes.' A l'issue de consultations officieuses tenues le 5 aoat 1991, le Président a fait à la presse la déclaration suivante, dont le texte a été ultérieurement diffusé dans une lettre, en date du 6 aoat 1991, adressée au Secrétaire général par le Président du ('.,onseil de sécurité88: 'Les membres du Conseil de sécurité ont tenu des consultations officieuses le 5 aoat 1991 sur l'application du paragraphe 28 de la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, du paragraphe 6 de la résolution 700 (1991) du 17 juin 1991 et du paragraphe 21 de la résolution 687 (1991). 'Après avoir entendu toutes les vues exprimées au cours de la réunion, le Président du Conseil est parvenu à la conclusion qu'il n'y avait pas d'accord quant à l'existence de conditions qui permettraient de modifier les régimes établis aux paragraphes 22 à 25, auxquels se réfère le paragraphe 28 de la résolution 687 (1991), au paragraphe 6 de la résolution 700 (1991) et au paragraphe 20, auquel se réfère le paragraphe 21 de la résolution 687 (1991).' A sa 3004° séance, le 15 ao0t 1991, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iraq et du Koweil à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre !'Iraq et le Koweil'. Résolution 705 (1991) du 15 aoOt 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la note, en date du 30 mai 1991 que le Secrétaire général a présentée comme suite au paragraphe 13 de son rapport du 2 mai 1991112 et qui figure en annexe à la lettre, également en date du 30 mai 1991, qu'il a adressée au Président du Conseil de sécurité89, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Remercie le Secrétaire général de sa note du 30 mai 199189; 2. Décide que, comme le Secrétaire général l'a suggéré au paragraphe 7 de sa note, la contribution que doit payer )'Iraq conformément à la section Ede la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 n'excédera pas 30 p. 100 de la valeur annuelle de ses exportations de pétrole et de produits pétroliers; 3. Décide également, comme le Secrétaire général l'a suggéré au paragraphe 8 de sa note, de réexaminer de temps à autre le chiffre fixé au paragraphe 2 ci-dessus, compte tenu des données et hypothèses contenues dans la lettre du Secrétaire général en date du 30 mai 188189 et d'autres éléments perti­ nents. Adoptée à l'unanimiJé à la 3004' séance Résolution 706 (1991) du lS août 1991 Le Conseil de sécurité. Rappelant ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 661 (1990) du 6 aoftt 1990, 686 (1991) du 2 mars 1991, 687 (1991) du 3 avril 1991, 688 (1991) du 5 avril 1991, 692 (1991) du 20 mai 1991, 699 (1991) du 17 juin 1991 et 705 (1991) du 15 août 1991, Prenant acte du rapport, en date du 15 juillet 1991, de la mission interinstitutions dirigée par le représentant exécutif du Secrétaire général chargé du Programme d'assistance humani­ taire des Nations Unies pour !'Iraq, le Koweït et les zones frontalières iraquo-iraniennes et iraquo-turques90, Préoccup{! par la gravité de la situation alimentaire et sanitaire de la population civile iraquienne telle qu'elle est décrite dans ledit rapport et par le risque de voir s'aggraver encore cette situation, Préoccupé également par le fait que l'alinéa c) du paragra­ phe 2 de la résolution 686 (1991) et les paragraphes 30 et 31 de la résolution 687 (1991), qui prévoient le rapatriement ou le retour de tous les nationaux du Koweït et d'Etats tiers qui se trouvaient en Iraq le 2 août 1990 ou après cette date ou, éventuellement, de leur dépouille mortelle, n'ont pas encore été pleinement appliqués, Prenant acte des conclusions du rapport susmentionné, et notamment de la proposition que l'Iraq vende du pétrole pour financer l'achat de denrées alimentaires, de médicaments et de produits et fournitures de première nécessité pour la popula­ tion civile aux fins de lui apporter une assistance humanitaire, Prenant acte également des lettres que le Ministre des affaires étrangères de !'Iraq et le Représentant permanent de l'Iraq auprès de l'Orgaanisation des Nations Unies ont adres­ sées au Président du Comité du C'.,onseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre !'Iraq et le 22 Koweït les 14 avril, 31 mai, 6 juin, 9 et 22 juillet 1991 au sujet de l'exportation par riraq de pétrole et de produits pétroliers, Convaincu de la nécessité d'assurer, par un contrôle efficace et la transparence du processus, la distribution équita­ ble de l'assistance humanitaire à tous les groupes de la popula­ tion civile iraquienne, Rappelant et réaffinnant à cet égard sa résolution 688 (1991), en particulier l'importance que le Conseil attache à ce que l'Iraq permette l'accès sans entrave des organisations humanitaires internationales à tous ceux qui ont besoin d'assistance dans toutes les parties de !'Iraq et à ce qu'il mette à leur disposition tous les moyens nécessaires à leur action. et soulignant l'importance que continue de revêtir à cet égard le Mémorandum d'accord signé le 18 avril 1991 entre l'Organisa­ tion des Nations Unies et le Gouvernement iraquien91 , Rappelant qu'en vertu des résolutions 687 (1991), 692 ( 1991) et 699 (1991), !'Iraq a l'obligation d'asmmer l'intégralité des coûts que l'exécution des tâches prévues par la section C de la résolution 687 (1991) entraîne pour la Commission spéciale et l' Agence internationale de l'énergie atomique, et que le Secrétaire général, dans son rapport présenté en application du paragraphe 4 de la résolution 699 du Conseil de sécurité, en date du 15 juillet 199192, a indiqué qu'à son avis, Je moyen le plus évident d'obtenir de l'lraq qu'il finance ces coOts serait d'autoriser la vente d'une certaine quantité de pétrole et de produits pétroliers iraquiens; rappelant également que l'lraq a l'obligation de payer sa contribution au Fonds d'indemnisation des Nations Unies et la moitié des collts de la Commission de démarcation de la frontière entre l'Iraq et le Koweït, et rappelant en outre que, dans ses résolutions 686 (1991) et 687 (1991), il a exigé que l'Iraq rétrocède dans les plus brefs délais tous les avoirs koweiliens qu'il a saisis et a demandé au Secrétaire général de prendre des mesures de nature à faciliter la réalisation de cette exigence, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise tous les Etats, sous réserve de la décision qu'il doit prendre en application du paragraphe 5 et nonobstant les dispositions des alinéas a) et b) du paragraphes 3 et du paragraphe 4 de la résolution 661 (1990), à permettre, aux fins énoncées dans la présente résolution, l'importation d'lraq, durant une période de six mois commençant à la date de l'adoption de la résolution prévue au paragraphe 5, d'une quantité de pétrole et de produits pétroliers suffisante pour que les recettes correspondantes atteignent le montant qu'il aura fixé au vu du rapport du Secrétaire général demandé au paragraphe 5, montant qui, toutefois, ne devra pas dépasser 1,6 milliard de dollars des Etats-Unis, sous réserve des conditions suivantes: a) Approbation de chaque achat de pétrole et de produits pétroliers iraquiens par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'lraq et le Koweil, après notification au Comité par l'Etat concerné;
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/706 (1991)
IntituléIraq-Koweït (15 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/706(1991)
Texte intégral 1. Remercie le Secrétaire général de sa note du 30 mai 199189; 2. Décide que, comme le Secrétaire général l'a suggéré au paragraphe 7 de sa note, la contribution que doit payer )'Iraq conformément à la section Ede la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 n'excédera pas 30 p. 100 de la valeur annuelle de ses exportations de pétrole et de produits pétroliers; 3. Décide également, comme le Secrétaire général l'a suggéré au paragraphe 8 de sa note, de réexaminer de temps à autre le chiffre fixé au paragraphe 2 ci-dessus, compte tenu des données et hypothèses contenues dans la lettre du Secrétaire général en date du 30 mai 188189 et d'autres éléments perti­ nents. Adoptée à l'unanimiJé à la 3004' séance Résolution 706 (1991) du lS août 1991 Le Conseil de sécurité. Rappelant ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 661 (1990) du 6 aoftt 1990, 686 (1991) du 2 mars 1991, 687 (1991) du 3 avril 1991, 688 (1991) du 5 avril 1991, 692 (1991) du 20 mai 1991, 699 (1991) du 17 juin 1991 et 705 (1991) du 15 août 1991, Prenant acte du rapport, en date du 15 juillet 1991, de la mission interinstitutions dirigée par le représentant exécutif du Secrétaire général chargé du Programme d'assistance humani­ taire des Nations Unies pour !'Iraq, le Koweït et les zones frontalières iraquo-iraniennes et iraquo-turques90, Préoccup{! par la gravité de la situation alimentaire et sanitaire de la population civile iraquienne telle qu'elle est décrite dans ledit rapport et par le risque de voir s'aggraver encore cette situation, Préoccupé également par le fait que l'alinéa c) du paragra­ phe 2 de la résolution 686 (1991) et les paragraphes 30 et 31 de la résolution 687 (1991), qui prévoient le rapatriement ou le retour de tous les nationaux du Koweït et d'Etats tiers qui se trouvaient en Iraq le 2 août 1990 ou après cette date ou, éventuellement, de leur dépouille mortelle, n'ont pas encore été pleinement appliqués, Prenant acte des conclusions du rapport susmentionné, et notamment de la proposition que l'Iraq vende du pétrole pour financer l'achat de denrées alimentaires, de médicaments et de produits et fournitures de première nécessité pour la popula­ tion civile aux fins de lui apporter une assistance humanitaire, Prenant acte également des lettres que le Ministre des affaires étrangères de !'Iraq et le Représentant permanent de l'Iraq auprès de l'Orgaanisation des Nations Unies ont adres­ sées au Président du Comité du C'.,onseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre !'Iraq et le 22 Koweït les 14 avril, 31 mai, 6 juin, 9 et 22 juillet 1991 au sujet de l'exportation par riraq de pétrole et de produits pétroliers, Convaincu de la nécessité d'assurer, par un contrôle efficace et la transparence du processus, la distribution équita­ ble de l'assistance humanitaire à tous les groupes de la popula­ tion civile iraquienne, Rappelant et réaffinnant à cet égard sa résolution 688 (1991), en particulier l'importance que le Conseil attache à ce que l'Iraq permette l'accès sans entrave des organisations humanitaires internationales à tous ceux qui ont besoin d'assistance dans toutes les parties de !'Iraq et à ce qu'il mette à leur disposition tous les moyens nécessaires à leur action. et soulignant l'importance que continue de revêtir à cet égard le Mémorandum d'accord signé le 18 avril 1991 entre l'Organisa­ tion des Nations Unies et le Gouvernement iraquien91 , Rappelant qu'en vertu des résolutions 687 (1991), 692 ( 1991) et 699 (1991), !'Iraq a l'obligation d'asmmer l'intégralité des coûts que l'exécution des tâches prévues par la section C de la résolution 687 (1991) entraîne pour la Commission spéciale et l' Agence internationale de l'énergie atomique, et que le Secrétaire général, dans son rapport présenté en application du paragraphe 4 de la résolution 699 du Conseil de sécurité, en date du 15 juillet 199192, a indiqué qu'à son avis, Je moyen le plus évident d'obtenir de l'lraq qu'il finance ces coOts serait d'autoriser la vente d'une certaine quantité de pétrole et de produits pétroliers iraquiens; rappelant également que l'lraq a l'obligation de payer sa contribution au Fonds d'indemnisation des Nations Unies et la moitié des collts de la Commission de démarcation de la frontière entre l'Iraq et le Koweït, et rappelant en outre que, dans ses résolutions 686 (1991) et 687 (1991), il a exigé que l'Iraq rétrocède dans les plus brefs délais tous les avoirs koweiliens qu'il a saisis et a demandé au Secrétaire général de prendre des mesures de nature à faciliter la réalisation de cette exigence, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise tous les Etats, sous réserve de la décision qu'il doit prendre en application du paragraphe 5 et nonobstant les dispositions des alinéas a) et b) du paragraphes 3 et du paragraphe 4 de la résolution 661 (1990), à permettre, aux fins énoncées dans la présente résolution, l'importation d'lraq, durant une période de six mois commençant à la date de l'adoption de la résolution prévue au paragraphe 5, d'une quantité de pétrole et de produits pétroliers suffisante pour que les recettes correspondantes atteignent le montant qu'il aura fixé au vu du rapport du Secrétaire général demandé au paragraphe 5, montant qui, toutefois, ne devra pas dépasser 1,6 milliard de dollars des Etats-Unis, sous réserve des conditions suivantes: a) Approbation de chaque achat de pétrole et de produits pétroliers iraquiens par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l'lraq et le Koweil, après notification au Comité par l'Etat concerné; b) Versement direct par l'acheteur de l'Etat concerné du montant intégral de tout achat de pétrole et de produits pétroliers iraquiens sur un compte séquestre ouvert par l'Organisation des Nations Unies et administré par le Secrétaire général, exclusivement aux fins énoncées flans fa présente résolution; c) Approbation par le Conseil, au vu du rapport que le Secrétaire général doit lui présenter en application du paragra­ phe 5, des modalités d'achat des denrées alimentaires, médica­ ments, produits et matériels de première nécessité destinés à la population civile visés au paragraphe 20 de la résolution 687 (1991), en particulier des matériels destinés à la protection de la santé, tous ces produits et fournitures devant être dans la mesure du possible identifiables comme fournis selon ces modalités, et des dispositions appropriées que l'Organisation des Nations Unies sera à même de prendre en matière de contrôle et de supervision afin d'assurer la distribution équita­ ble de ces produits dans toutes les région~ de !'Iraq pour couvrir les besoins d'ordre humanitaire de tous les groupes de la population civile iraquiem1e, ainsi que des dispositions appropriées que l'Organisation des Nations Unies pourra prendre à cette fin en matière de gestion, l'Organisation pouvant au besoin assumer ces fonctions pour l'assistanœ humanitaire provenant d'autres sources; d) Le montant total des achats autorisés en vertu du présent paragraphe sera utilisé en trois iranches égales déblo­ quées successivement par le Comité, après que le Conseil aura pris la décision prévue au paragraphe 5 pour l'application de la présente résolution; nonobstant toute autre disposition du présent paragraphe, le Conseil pourra réviser le montant total maximum des achats sur la base d'une évaluation constamment mise à jour des besoins et exigenœs; 2. Décide qu'une partie des sommes déposées sur le compte administré par le Secrétaire général sera mise à sa disposition pour financer l'achat des denrées alimentaires, médicaments et produits de première nécessité destinés à la population civile visés au paragraphe 20 de la résolution 687 (1991) et pour couvnr les charges qu'entraineront pour l'Organisation des Nations Unies les activités prévues dans la présente résolution ainsi que les autres activités d'ordre humanitaire qu'il sera nécessaire de mener en Iraq; 3. Décide également qu'une partie des sommes déposées sur le compte administré par le Secrétaire général sera utilisée par lui pour effec,,tuer les versements nécessaires au Fonds d'indemnisation des Nations Unies et pour couvrir l'intégralité des co0ts liés à l'accomplissement des tâches prévues à la section C de la résolution 687 (1991), l'intégralité des co0ts encourus par l'Organisation des Nations Unies pour faciliter la restitution de tous les avoirs koweïtiens saisis par l'Iraq et la moitié des co0ts de la Commission de démarcation de la frontière entre !'Iraq et le Koweïl; 4. Décide en outre que le pourcentage de la valeur des exportations de pétrole et de produits pétroliers iraquiens autorisées en vertu de la présente résolution qui sera versé au Fonds d'indemnisation des Nations Unies, comme il est prévu 23 au paragraphe 19 de la résolution 687 (1991) et indiqué au paragraphe 6 de la résolution 692 (1991), sera le même que le pourcentage qu'il a fixé au paragraphe 2 de la résolution 705 (1991) pour les versements au Fonds, et ce, tant que le Conseil d'administration du Fonds n'en aura pas décidé autrement; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans un délai de 20 jours à compter de la date d'adoption de la présente résolution, un rapport en vue des décisions à prendre sur les mesures d'application des alinéas a), b) et c) du paragraphes 1, sur l'évaluation des besoins d'ordre humanitaire de !'Iraq visés au paragraphe 2 et sur le montant des obliga­ tions financières de !'Iraq visées au paragraphe 3 jusqu'à la fin de la période de validité de l'autorisation donnée au paragra­ phe 1, ainsi que sur la méthode à suivre pour prendre les mesures d'ordre juridique nécessaires pour que les objectifs de la présente résolution puissent être atteints et sur les modalités de prise en compte des coOts de transport du pétrole et des produits pétroliers iraquiens~ 6. Prie également le Secrétaire général, en consultation avec le Comité international de la Croix-Rouge, de lui présen­ ter dans les vingt jours suivant la date d'adoption de la présente résolution un rapport sur les activités entreprises en conformité avec le paragraphe 31 de la résolution 687 (1991) en vue de faciliter le rapatriement ou le retour de tous les nationaux du Koweït et d'Etats tiers qui se trouvaient en Iraq le 2 ao0t 1990 ou après cette date ou, éventuellement, de leur dépouille mortelle; 7 Demande au Gouvernement iraquien de fournir au Secrétaire général et aux organisations internationales concer­ nées, le premier jour du mois suivant celui de l'adoption de la présente résolution et, par la suite, le premier jour de chaque mois jusqu'à nouvel avis, un état détaillé des avoirs en or et en devises qu'il détient en Iraq ou ailleurs; 8. Demande également à tous les Etats de coopérer pleinement à l'application de la présente résolution; 9. Décide de rester saisi de la question. Adopt« à la JO I' dance por 13 iioà contre une (Cuba), av« une a/mention (Ybnm). Résolution 707 (1991) du 15 aoOt 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 et ses autres résolutions sur la question, Rappelant également la lettre, en date du 11 avril 1991, adressée au Représentant permanent de l'lraq auprès de l'Organisation des Nations Unies parle Président du Conseil de sécurité4111, dans laquelle il notait que, compte tenu de l'accord écrit donné par !'Iraq d'appliquer pleinement la résolution 687
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/707 (1991)
IntituléIraq (15 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/707(1991)
Texte intégral b) Versement direct par l'acheteur de l'Etat concerné du montant intégral de tout achat de pétrole et de produits pétroliers iraquiens sur un compte séquestre ouvert par l'Organisation des Nations Unies et administré par le Secrétaire général, exclusivement aux fins énoncées flans fa présente résolution; c) Approbation par le Conseil, au vu du rapport que le Secrétaire général doit lui présenter en application du paragra­ phe 5, des modalités d'achat des denrées alimentaires, médica­ ments, produits et matériels de première nécessité destinés à la population civile visés au paragraphe 20 de la résolution 687 (1991), en particulier des matériels destinés à la protection de la santé, tous ces produits et fournitures devant être dans la mesure du possible identifiables comme fournis selon ces modalités, et des dispositions appropriées que l'Organisation des Nations Unies sera à même de prendre en matière de contrôle et de supervision afin d'assurer la distribution équita­ ble de ces produits dans toutes les région~ de !'Iraq pour couvrir les besoins d'ordre humanitaire de tous les groupes de la population civile iraquiem1e, ainsi que des dispositions appropriées que l'Organisation des Nations Unies pourra prendre à cette fin en matière de gestion, l'Organisation pouvant au besoin assumer ces fonctions pour l'assistanœ humanitaire provenant d'autres sources; d) Le montant total des achats autorisés en vertu du présent paragraphe sera utilisé en trois iranches égales déblo­ quées successivement par le Comité, après que le Conseil aura pris la décision prévue au paragraphe 5 pour l'application de la présente résolution; nonobstant toute autre disposition du présent paragraphe, le Conseil pourra réviser le montant total maximum des achats sur la base d'une évaluation constamment mise à jour des besoins et exigenœs; 2. Décide qu'une partie des sommes déposées sur le compte administré par le Secrétaire général sera mise à sa disposition pour financer l'achat des denrées alimentaires, médicaments et produits de première nécessité destinés à la population civile visés au paragraphe 20 de la résolution 687 (1991) et pour couvnr les charges qu'entraineront pour l'Organisation des Nations Unies les activités prévues dans la présente résolution ainsi que les autres activités d'ordre humanitaire qu'il sera nécessaire de mener en Iraq; 3. Décide également qu'une partie des sommes déposées sur le compte administré par le Secrétaire général sera utilisée par lui pour effec,,tuer les versements nécessaires au Fonds d'indemnisation des Nations Unies et pour couvrir l'intégralité des co0ts liés à l'accomplissement des tâches prévues à la section C de la résolution 687 (1991), l'intégralité des co0ts encourus par l'Organisation des Nations Unies pour faciliter la restitution de tous les avoirs koweïtiens saisis par l'Iraq et la moitié des co0ts de la Commission de démarcation de la frontière entre !'Iraq et le Koweïl; 4. Décide en outre que le pourcentage de la valeur des exportations de pétrole et de produits pétroliers iraquiens autorisées en vertu de la présente résolution qui sera versé au Fonds d'indemnisation des Nations Unies, comme il est prévu 23 au paragraphe 19 de la résolution 687 (1991) et indiqué au paragraphe 6 de la résolution 692 (1991), sera le même que le pourcentage qu'il a fixé au paragraphe 2 de la résolution 705 (1991) pour les versements au Fonds, et ce, tant que le Conseil d'administration du Fonds n'en aura pas décidé autrement; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans un délai de 20 jours à compter de la date d'adoption de la présente résolution, un rapport en vue des décisions à prendre sur les mesures d'application des alinéas a), b) et c) du paragraphes 1, sur l'évaluation des besoins d'ordre humanitaire de !'Iraq visés au paragraphe 2 et sur le montant des obliga­ tions financières de !'Iraq visées au paragraphe 3 jusqu'à la fin de la période de validité de l'autorisation donnée au paragra­ phe 1, ainsi que sur la méthode à suivre pour prendre les mesures d'ordre juridique nécessaires pour que les objectifs de la présente résolution puissent être atteints et sur les modalités de prise en compte des coOts de transport du pétrole et des produits pétroliers iraquiens~ 6. Prie également le Secrétaire général, en consultation avec le Comité international de la Croix-Rouge, de lui présen­ ter dans les vingt jours suivant la date d'adoption de la présente résolution un rapport sur les activités entreprises en conformité avec le paragraphe 31 de la résolution 687 (1991) en vue de faciliter le rapatriement ou le retour de tous les nationaux du Koweït et d'Etats tiers qui se trouvaient en Iraq le 2 ao0t 1990 ou après cette date ou, éventuellement, de leur dépouille mortelle; 7 Demande au Gouvernement iraquien de fournir au Secrétaire général et aux organisations internationales concer­ nées, le premier jour du mois suivant celui de l'adoption de la présente résolution et, par la suite, le premier jour de chaque mois jusqu'à nouvel avis, un état détaillé des avoirs en or et en devises qu'il détient en Iraq ou ailleurs; 8. Demande également à tous les Etats de coopérer pleinement à l'application de la présente résolution; 9. Décide de rester saisi de la question. Adopt« à la JO I' dance por 13 iioà contre une (Cuba), av« une a/mention (Ybnm). Résolution 707 (1991) du 15 aoOt 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 et ses autres résolutions sur la question, Rappelant également la lettre, en date du 11 avril 1991, adressée au Représentant permanent de l'lraq auprès de l'Organisation des Nations Unies parle Président du Conseil de sécurité4111, dans laquelle il notait que, compte tenu de l'accord écrit donné par !'Iraq d'appliquer pleinement la résolution 687 (1991)10, les conditions préalables en vue d'un cessez-le-feu énoncées au paragraphe 33 de ladite résolution étaient rem­ plies, Prenant acte avec une vive inquiétude les lettres, en date des 26, 28 juin et 4 juillet 1991, adressées au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général et transmettant les informations communiquées par le Président exécutif de la Commission spéciale93 et le rapport de la mission de haut niveau en Iraq94, qui établissent que !'Iraq ne s'est pas con­ formé aux obligations qui lui incombent en vertu de la résolu­ tion 687 (1991), Rappelant en outre la déclaration publiée le 28 juin 1991 par le Président du Conseil de sécurité81, dans laquelle il demandait l'envoi d'une mission de haut niveau composée du Président exécutif de la Commission spéciale, du Directeur général de I' Agence internationale de l'énergie atomique et du Secrétaire général adjoint aux affaires de désarmement, qui rencontrerait dans les meilleurs délais des représentants officiels du plus haut niveau du Gouvernement iraquien afin d'obtenir l'assurance écrite que l'lraq est disposé à coopérer pleinement et immédiatement à l'inspection des sites désignés par la Commission spéciale et à présenter pour inspection immédiate tous les équipements qui pourraient avoir été enlevés de ces sites, Ayant pris connaissance avec consternation du rapport que la mission de haut niveau a présenté au Secrétaire général sur le résultat de ses rencontres au plus haut niveau avec le Gouvernement iraquien95, Gravement préoccupé par les informations fournies au Conseil, les 1596 et 25 juillet 1991''7, par I' Agence internationale de l'énergie atomique au sujet des actions du Gouvernement iraquien, qui sont en violation flagrante de la résolution 687 (1991), Gravement préoccupé également par la lettre, en date du 7 juillet 1991, adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de l'Iraq, ainsi que par les déclarations et les constatations ultérieures qui prouvent que les notifications de l'lraq des 18 et 28 avril étaient incomplètes et que certaines activités liées avaient été dissimulées, faits qui constituent l'un et l'autre une violation patente des obligations incombant à l'Iraq en vertu de la résolution 687 (1991), Notant, après avoir pris connaissance des lettres du Secrétaire général en date des 26, 28 juin et 4 juillet 1991, que l'Iraqn'a pas respecté tous ses engagements en ce qui concerne les privilèges, immunités et facilités devant être accordés à la C',ornmission spéciale et aux équipes d'inspection de I' Agence mandatées par la résolution 687 (1991), Affirmant que, pour que la Commission spéciale puisse s'acquitter des tâches qui lui ont été assignées en vertu des sous-alinéas i) à iii) de l'alinéa b) du paragraphe 9 de la résolution 687 (1991), à savoir inspecter les capacités biologi­ ques et chimiques de l'Iraq ainsi que ses capacités en missiles balistiques et se faire remettre les éléments visés par ladite 24 résolution afin de les faire détruire, enlever ou neutraliser, il est indispensable que l'Iraq fournisse toutes les informations qu'il est tenu de communiquer en vertu de l'alinéa a) du paragraphe 9 de ladite résolution, Affirmant également que pour permettre à l' Agence, avec l'assistance et la coopération de la Commission spéciale, de déterminer quels sont les matériaux pouvant setvir à la fabrication d'armes nucléaires, les sous-systèmes ou composants ou les installations de recherche-développement, d'appui et de production dans ces domaines qui doivent, conformément au paragraphe 13 de la résolution 687 (1991), être détruits, enlevés ou neutralisés, l'Iraq est tenu de déclarer publiquement tous ses programmes nucléaires, y compris ceux dont il affirme que les finalités ne sont pas liées à la production de matériaux pouvant setvir à la fabrication d'armes nucléaires, Affirmant en outre que les manquements susmentionnés de !'Iraq d'agir en stricte conformité avec les obligations qui lui incombent en vertu de la résolution 687 (1991) constituent une violation patente de l'engagement qu'il a pris de respecter les dispositions pertinentes de ladite résolution, qui établissait un cessez-le-feu et énonçait les conditions essentielles pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans la région, Affirmant de plus que les manquements de l'lraq à l'accord de garanties qu'il a conclu avec l'Agence conformément au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en date du 1er juillet 196862, constatés par le Conseil des gouverneurs de !'Agence dans sa résolution du 18 juillet 1991118, constituent une violation de ses obligations internationales, Déterminé à assurer le plein respect de la résolution 687 (1991), et en particulier de sa section C, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne le manquement grave de l'lraq à certaines des obligations qui lui incombent en vertu de la section C de la résolution 687 (1991) et à ses engagements à coopérer avec la Commmion spéciale et avec I' Agence internationale de l'énergie atomique, qui constitue une violation patente des dispositions de ladite résolution qui ont établi un cessez-le-feu et fixé les conditions essentielles au rétablissement de la paix et de la sécurité dans la région; 2. Condamne également le non-respect par le Gouverne­ ment iraquien des obligations qui lui incombent en vertu de l'accord de garanties qu'il a conclu avec l'Agenœ, qui a été constaté par le Conseil des gouverneurs de I' Agence dans sa résolution du 18 juillet 1991118et qui constitue une violation de ses engagements en tant que partie au Traité sur la non­ prolifération des armes nucléaires en date du 1er juillet 196862; 3. Exige que !'Iraq: a) Fournisse sans plus tarder un état complet et définitif, comme il doit le faire en vertu de la résolution 687 (1991), de tous les aspects de ses programmes de développement d'armes de destruction massive et de missiles balistiques d'une portée supérieure à cent cinquante kilomètres et de tous ses arsenaux de telles armes. de leurs composantes, des installations de production et de leur emplacement, ainsi que de tous les autres programmes nucléaires, y compris ceux dont !'Iraq affirme que les finalités ne sont pas liées à la production de matériaux utilisables pour la fabrication d'armes nucléaires; b) Fasse en sorte que la Commission spéciale, !'Agence et leurs équipes d'inspection aient accès immédiatement, inconditionnellement et sans restriction à la totalité des zones, installations, équipements, relevés et moyens de transport qu'elles souhaitent inspecter; c) Cesse immédiatement toute tentative de dissimuler, de déplacer ou de détruire, sans notification à la Commission spéciale et sans l'accord préalable de celle-ci, tout matériel ou équipement lié à ses programmes d'armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou de missiles balistiques ainsi que des matériels ou des équipements liés à ses autres activités nucléaires; d) Mette immédiatement à la disposition de la Commis­ sion spéciale, de I' Agence et de leurs équipes d'inspection, tous les éléments dont l'accès leur avait été précédemment refusé; e) Autorise la Commission spéciale, l'Agence et leurs équipes d'inspection à utiliser des avions et des hélicoptères sur tout le territoire iraquien à toutes fins pertinentes, y compris d'inspection, de surveillance, d'observation aérienne, de transport et de logistique, sans entrave d'aucune sorte et conformément aux dispositions et conditions éventuellement fixées par la Commission spéciale, et à utiliser sans restriction leurs propres avions ainsi que les aérodromes situés en Iraq qu'elles considéreraient comme les plus appropriés pour le travail de la Commission; /) Mette un terme à toute activité nucléaire de quelque nature que ce soit, à l'exception de l'usage des isotopes à des fins médicales, agronomiques et industrielles, jusqu'à ce que le Conseil constate que ]'Iraq respecte pleinement la présente résolution et les paragraphes 12 et 13 de la résolution 687 (1991), et que l'Agence constate de son côté que ]'Iraq respecte pleinement l'accord de garanties qu'il a conclu avec elle; g) Assure la pleine jouissance, conformément à ses engagements antérieurs, des privilèges, immunités et facilités accordés aux représentants de la Commission spéciale et de l' Agence, et garantisse pleinement leur sécurité et leur liberté de mouvement; h) Assure ou facilite immédiatement la fourniture de tout moyen de transport et de tout soutien logistique et médical demandés par la Commission spéciale, I' Agence et leurs équipes d'inspection; i) Apporte promptement des réponses complètes à toute question ou demande de la Commission spéciale, de I' Agence et de leurs équipes d'inspection; 25 4. Décide que ) 'Iraq ne conserve aucun droit de propriété sur les matériaux qui doivent être détruits, enlevés ou neutrali­ sés en vertu du paragraphe 12 de la résolution 687 (1991); 5. Exige du Gouvernement iraquien qu'il respecte immédiatement et pleinement toutes ses obligations internatio­ nales, y compris celles qui sont énoncées dans la présente résolution, dans la résolution 687 (1991), dans le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et dans l'accord de garanties qu'il a conclu avec )'Agence; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptk d l 'unanim iti d la 1004' séance. Décision A sa :mœ• séance, le 19 septembre 1991, le Conseil a invité le représentant de !'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre )'Iraq et le Koweil: rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 5 de la résolution 706 (1991) du C,onseil de sécurité (S/23006 et Corr.121'. Résolution 712 (1991) du 19 aeptembre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolutions 661 (1990) du 6 aoüt 1990, 686 (1991) du 2 mars 1991, 687 (1991) du 3 avril 1991, 688 (1991) du 5 avril 1991, 692 (1991) du 20 mai 1991, 699 (1991) du 17 juin 1991 et 705 (1991) et 706 (1991) du 15 aotlt 1991, Remerciant le Secrétaire général de son rapport présenté en application du paragraphe .5 de la résolution 706 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 4 septembre 199199, Se déclarant à nouveau préoccupé par la situation alimen­ taire et sanitaire de la population civile iraquienne et par le risque de voir s'aggraver encore cette situation et soulignant qu'il importe, vu les circonstances, de disposer d'évaluations actualisées de la situation sur l'ensemble du territoire iraquien sur la base desquelles puisse s'effectuer une distribution équitable de l'assistance humanitaire à tous les groupes de la population civile iraquienne, Rappelant que les privilèges et immunités des Nations Unies s'étendent aux activités qui doivent être entreprises par le Secrétaire général ou en son nom aux fins visées dans la résolution 706 (1991) et dans la présente résolution, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies,
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/708 (1991)
IntituléCour internationale de Justice (28 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/708(1991)
Texte intégral 'Je suis sOr qu'en tant que nouveaux Membres de l'Organisation des Nations Unies, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie apporteront leur contribution constructive aux efforts déployés en vue de promouvoir d de défendre les buts et principes de la Charte. 'Il revient maintenant à l'Assemblée générale de ratifier le jugement du Conseil de sécurité et de vous permettre de retrouver légitimement la place qui fut la vôtre au sein du conœrt des nations. Ainsi, cette quarante-sixième session va ,10ir l'Organisat1on des Nations Unies, avec 166 Membres, progresser sur la voie de l'universalité qui est un de ses ,:1rincipes fondamentaux.' COUR INTERNATIONALF DE JUSTIC:F.21. A. Dale de l'élection destinée à pourvoir à un siège devenu vacant à la Cour inlernalionale de Justice Décision A sa 3005• séance, le 28 aoOt 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Date de l'élection destinée à pourvoir à un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice (S/2295922)'. Résolution 708 (1991) du 28 aoüt 1991 accomplie du mandat du juge décédé et qu'il convient de p(lurvoir à cc siège conformément aux dispositions du Statut de :a c·-r,ur, Notant que, conformément aux dispositions de l'Article 14 Ju Statut, la date de l'élection destinée à pourvoir à ce siège d( 1it être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l'élection destinée à pourvoir au siège vacant 1urn lieu le 5 décembre 1991 à une séance du Conseil de sécurité ainsi qu'à une séance de l'Assemblée générale lors de sa quarante-sixième session. Adoptée à l'unanimité à la 3005' séance. B. Election d'un membre de la Cour internationale de Le Conseil de sécurité, Justice Apprenant avec regret le décès de M. Taslim Olawale Elias, juge à la Cour internationale de Justice, survenu le 14 août 1991, Constatant que, de ce fait, il y a un siège à pourvoir à la Cour internationale de Justice pour la période non encore Le 5 décembre 1991, le Conseil de sécurité, à sa 3021' séance, et l'Assemblée générale, à la 63e séance de sa quarante­ sixième session, ont élu M. Bola Ajibola (Nigéria) à la Cour mtemationale de Justice afin de pourvoir au siège devenu vacant à la suite du décès du juge Taslim Olawale Elias. RECOMMANDATION EN VUE DE LA NOMINATION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES215 Décision A sa 301r séance, tenue en privé Je 21 novembre 1991, le Conseil a examiné la question de Ja recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/709 (1991)
IntituléNouveau membre : Estonie (12 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/709(1991)
Texte intégral D. Demandes d'admission de la République d'Estonie, de la République de Lettonie et de la République de Lituanie Décisions A sa 30()5° séance, le 10 septembre 1991, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé. conformément /\ l'article 59 du règlement intérieur provisoire. de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République d'fatonie209, de la Républi­ que de Lettonie210 et de la République de Lituauie·!u A sa 3007° séance, le 12 septembre 1991, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République d'Estonie, la République de Lettonie et la Républiqut de l .ituaniem Résolution 709 (1991) du U septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Estonieiœ, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Estonie à l'Organisation des Nations Unies. Adopree à la .100'.' séance sans qu ï/ soit procidi à un vole. Résolution 710 (1991) du 12 septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à! 'Organisation des Nations Unies présentée par la République de I..ettonie210, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Lettonie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 300'1' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Résolution 711 (1991 l du 12 septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Lituanie211, Remmmande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Lituanie à l'Organisation des Nations Unies. Acwptü à la 3007' séance sans qu 11 mit procédé à un vote. Décisions En l'absence d'objections, le Conseil a alors décidé, conformément à la recommandation contenue au paragraphe 3 du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres212. d'invoquer les dispositions du dernier paragraphe de l'article 60 du règlement intérieur provisoire et de faire une dérogation au délai fixé dans l'avant-dernier paragraphe de l'article 60 de manière à présenter ses recommandations à l'Assemblée générale lors de sa quarante-sixième session qui devait s'ouvrir la semaine suivante. A la même séance, après l'adoption des résolutions 709 ( 1991), 710 (1991) et 711 (1991), le Président du Conseil a fait au nom des membres la déclaration suivante213 : ''Croyez bien que je suis sensible à l'honneur qui m'échoit, en tant que président du Conseil de sécurité, de dire au nom de tous ses membres avec quel plaisir le Conseil de sécurité recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Estonie, la République de Lettonie et la République de Lituanie comme Membres de l'Organisation des Nations Unies. ''C'est avec plaisir, mais aussi avec gravité que je le fais car c'est une décision solennelle, d'une haute portée symbolique et historique que prend ainsi le Conseil. La roue de l'histoire a tourné. Le vent de la liberté abat les structures anciennes. Nous entrons dans un monde où la part d'ordre a peut-être diminué mais où la part d'espé­ rance ne cesse de croître. 'L'indépendance de la République d'Estonie, de la République de Lettonie et de la République de Lituanie a été retrouvée de manière pacifique, par la voie du dialogue, avec le consentement des parties intéressées et conformément aux souhaits et aspirations de leurs trois peuples. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce dévelop­ pement qui constitue à l'évidence un progrès dans le respect des principes de la Charte des Nations Unies comme dans la réalisation de ses objectifs. 'Je souhaite la bienvenue aux représentants de l'F.stonie, de la Lettonie et de la Lituanie. Le Conseil, à l'unanimité, a estimé que chacun de vos Etats satisfaisait aux conditions posées par l'article 60 du règlement inté­ rieur pour l'admission à l'Organisation des Nations Unies, à savoir, être un Etat 'pacifique capable de remplir les obligations de la Charte et disposé à le faire'.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/710 (1991)
IntituléNouveau membre : Lettonie (12 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/710(1991)
Texte intégral D. Demandes d'admission de la République d'Estonie, de la République de Lettonie et de la République de Lituanie Décisions A sa 30()5° séance, le 10 septembre 1991, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé. conformément /\ l'article 59 du règlement intérieur provisoire. de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République d'fatonie209, de la Républi­ que de Lettonie210 et de la République de Lituauie·!u A sa 3007° séance, le 12 septembre 1991, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République d'Estonie, la République de Lettonie et la Républiqut de l .ituaniem Résolution 709 (1991) du U septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Estonieiœ, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Estonie à l'Organisation des Nations Unies. Adopree à la .100'.' séance sans qu ï/ soit procidi à un vole. Résolution 710 (1991) du 12 septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à! 'Organisation des Nations Unies présentée par la République de I..ettonie210, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Lettonie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 300'1' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Résolution 711 (1991 l du 12 septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Lituanie211, Remmmande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Lituanie à l'Organisation des Nations Unies. Acwptü à la 3007' séance sans qu 11 mit procédé à un vote. Décisions En l'absence d'objections, le Conseil a alors décidé, conformément à la recommandation contenue au paragraphe 3 du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres212. d'invoquer les dispositions du dernier paragraphe de l'article 60 du règlement intérieur provisoire et de faire une dérogation au délai fixé dans l'avant-dernier paragraphe de l'article 60 de manière à présenter ses recommandations à l'Assemblée générale lors de sa quarante-sixième session qui devait s'ouvrir la semaine suivante. A la même séance, après l'adoption des résolutions 709 ( 1991), 710 (1991) et 711 (1991), le Président du Conseil a fait au nom des membres la déclaration suivante213 : ''Croyez bien que je suis sensible à l'honneur qui m'échoit, en tant que président du Conseil de sécurité, de dire au nom de tous ses membres avec quel plaisir le Conseil de sécurité recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Estonie, la République de Lettonie et la République de Lituanie comme Membres de l'Organisation des Nations Unies. ''C'est avec plaisir, mais aussi avec gravité que je le fais car c'est une décision solennelle, d'une haute portée symbolique et historique que prend ainsi le Conseil. La roue de l'histoire a tourné. Le vent de la liberté abat les structures anciennes. Nous entrons dans un monde où la part d'ordre a peut-être diminué mais où la part d'espé­ rance ne cesse de croître. 'L'indépendance de la République d'Estonie, de la République de Lettonie et de la République de Lituanie a été retrouvée de manière pacifique, par la voie du dialogue, avec le consentement des parties intéressées et conformément aux souhaits et aspirations de leurs trois peuples. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce dévelop­ pement qui constitue à l'évidence un progrès dans le respect des principes de la Charte des Nations Unies comme dans la réalisation de ses objectifs. 'Je souhaite la bienvenue aux représentants de l'F.stonie, de la Lettonie et de la Lituanie. Le Conseil, à l'unanimité, a estimé que chacun de vos Etats satisfaisait aux conditions posées par l'article 60 du règlement inté­ rieur pour l'admission à l'Organisation des Nations Unies, à savoir, être un Etat 'pacifique capable de remplir les obligations de la Charte et disposé à le faire'.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/711 (1991)
IntituléNouveau membre : Lituanie (12 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/711(1991)
Texte intégral D. Demandes d'admission de la République d'Estonie, de la République de Lettonie et de la République de Lituanie Décisions A sa 30()5° séance, le 10 septembre 1991, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé. conformément /\ l'article 59 du règlement intérieur provisoire. de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République d'fatonie209, de la Républi­ que de Lettonie210 et de la République de Lituauie·!u A sa 3007° séance, le 12 septembre 1991, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République d'Estonie, la République de Lettonie et la Républiqut de l .ituaniem Résolution 709 (1991) du U septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Estonieiœ, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Estonie à l'Organisation des Nations Unies. Adopree à la .100'.' séance sans qu ï/ soit procidi à un vole. Résolution 710 (1991) du 12 septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à! 'Organisation des Nations Unies présentée par la République de I..ettonie210, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Lettonie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 300'1' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Résolution 711 (1991 l du 12 septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Lituanie211, Remmmande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Lituanie à l'Organisation des Nations Unies. Acwptü à la 3007' séance sans qu 11 mit procédé à un vote. Décisions En l'absence d'objections, le Conseil a alors décidé, conformément à la recommandation contenue au paragraphe 3 du rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres212. d'invoquer les dispositions du dernier paragraphe de l'article 60 du règlement intérieur provisoire et de faire une dérogation au délai fixé dans l'avant-dernier paragraphe de l'article 60 de manière à présenter ses recommandations à l'Assemblée générale lors de sa quarante-sixième session qui devait s'ouvrir la semaine suivante. A la même séance, après l'adoption des résolutions 709 ( 1991), 710 (1991) et 711 (1991), le Président du Conseil a fait au nom des membres la déclaration suivante213 : ''Croyez bien que je suis sensible à l'honneur qui m'échoit, en tant que président du Conseil de sécurité, de dire au nom de tous ses membres avec quel plaisir le Conseil de sécurité recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Estonie, la République de Lettonie et la République de Lituanie comme Membres de l'Organisation des Nations Unies. ''C'est avec plaisir, mais aussi avec gravité que je le fais car c'est une décision solennelle, d'une haute portée symbolique et historique que prend ainsi le Conseil. La roue de l'histoire a tourné. Le vent de la liberté abat les structures anciennes. Nous entrons dans un monde où la part d'ordre a peut-être diminué mais où la part d'espé­ rance ne cesse de croître. 'L'indépendance de la République d'Estonie, de la République de Lettonie et de la République de Lituanie a été retrouvée de manière pacifique, par la voie du dialogue, avec le consentement des parties intéressées et conformément aux souhaits et aspirations de leurs trois peuples. Nous ne pouvons que nous réjouir de ce dévelop­ pement qui constitue à l'évidence un progrès dans le respect des principes de la Charte des Nations Unies comme dans la réalisation de ses objectifs. 'Je souhaite la bienvenue aux représentants de l'F.stonie, de la Lettonie et de la Lituanie. Le Conseil, à l'unanimité, a estimé que chacun de vos Etats satisfaisait aux conditions posées par l'article 60 du règlement inté­ rieur pour l'admission à l'Organisation des Nations Unies, à savoir, être un Etat 'pacifique capable de remplir les obligations de la Charte et disposé à le faire'.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/712 (1991)
IntituléIraq (19 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/712(1991)
Texte intégral de destruction massive et de missiles balistiques d'une portée supérieure à cent cinquante kilomètres et de tous ses arsenaux de telles armes. de leurs composantes, des installations de production et de leur emplacement, ainsi que de tous les autres programmes nucléaires, y compris ceux dont !'Iraq affirme que les finalités ne sont pas liées à la production de matériaux utilisables pour la fabrication d'armes nucléaires; b) Fasse en sorte que la Commission spéciale, !'Agence et leurs équipes d'inspection aient accès immédiatement, inconditionnellement et sans restriction à la totalité des zones, installations, équipements, relevés et moyens de transport qu'elles souhaitent inspecter; c) Cesse immédiatement toute tentative de dissimuler, de déplacer ou de détruire, sans notification à la Commission spéciale et sans l'accord préalable de celle-ci, tout matériel ou équipement lié à ses programmes d'armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou de missiles balistiques ainsi que des matériels ou des équipements liés à ses autres activités nucléaires; d) Mette immédiatement à la disposition de la Commis­ sion spéciale, de I' Agence et de leurs équipes d'inspection, tous les éléments dont l'accès leur avait été précédemment refusé; e) Autorise la Commission spéciale, l'Agence et leurs équipes d'inspection à utiliser des avions et des hélicoptères sur tout le territoire iraquien à toutes fins pertinentes, y compris d'inspection, de surveillance, d'observation aérienne, de transport et de logistique, sans entrave d'aucune sorte et conformément aux dispositions et conditions éventuellement fixées par la Commission spéciale, et à utiliser sans restriction leurs propres avions ainsi que les aérodromes situés en Iraq qu'elles considéreraient comme les plus appropriés pour le travail de la Commission; /) Mette un terme à toute activité nucléaire de quelque nature que ce soit, à l'exception de l'usage des isotopes à des fins médicales, agronomiques et industrielles, jusqu'à ce que le Conseil constate que ]'Iraq respecte pleinement la présente résolution et les paragraphes 12 et 13 de la résolution 687 (1991), et que l'Agence constate de son côté que ]'Iraq respecte pleinement l'accord de garanties qu'il a conclu avec elle; g) Assure la pleine jouissance, conformément à ses engagements antérieurs, des privilèges, immunités et facilités accordés aux représentants de la Commission spéciale et de l' Agence, et garantisse pleinement leur sécurité et leur liberté de mouvement; h) Assure ou facilite immédiatement la fourniture de tout moyen de transport et de tout soutien logistique et médical demandés par la Commission spéciale, I' Agence et leurs équipes d'inspection; i) Apporte promptement des réponses complètes à toute question ou demande de la Commission spéciale, de I' Agence et de leurs équipes d'inspection; 25 4. Décide que ) 'Iraq ne conserve aucun droit de propriété sur les matériaux qui doivent être détruits, enlevés ou neutrali­ sés en vertu du paragraphe 12 de la résolution 687 (1991); 5. Exige du Gouvernement iraquien qu'il respecte immédiatement et pleinement toutes ses obligations internatio­ nales, y compris celles qui sont énoncées dans la présente résolution, dans la résolution 687 (1991), dans le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et dans l'accord de garanties qu'il a conclu avec )'Agence; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptk d l 'unanim iti d la 1004' séance. Décision A sa :mœ• séance, le 19 septembre 1991, le Conseil a invité le représentant de !'Iraq à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation entre )'Iraq et le Koweil: rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 5 de la résolution 706 (1991) du C,onseil de sécurité (S/23006 et Corr.121'. Résolution 712 (1991) du 19 aeptembre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolutions 661 (1990) du 6 aoüt 1990, 686 (1991) du 2 mars 1991, 687 (1991) du 3 avril 1991, 688 (1991) du 5 avril 1991, 692 (1991) du 20 mai 1991, 699 (1991) du 17 juin 1991 et 705 (1991) et 706 (1991) du 15 aotlt 1991, Remerciant le Secrétaire général de son rapport présenté en application du paragraphe .5 de la résolution 706 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 4 septembre 199199, Se déclarant à nouveau préoccupé par la situation alimen­ taire et sanitaire de la population civile iraquienne et par le risque de voir s'aggraver encore cette situation et soulignant qu'il importe, vu les circonstances, de disposer d'évaluations actualisées de la situation sur l'ensemble du territoire iraquien sur la base desquelles puisse s'effectuer une distribution équitable de l'assistance humanitaire à tous les groupes de la population civile iraquienne, Rappelant que les privilèges et immunités des Nations Unies s'étendent aux activités qui doivent être entreprises par le Secrétaire général ou en son nom aux fins visées dans la résolution 706 (1991) et dans la présente résolution, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, l. Confirme que le chiffre indiqué au paragraphe 1 de la résolution 706 (1991) est le montant autorisé aux fins dudit paragraphe, et réaffirme son intention de réviser ce montant sur la base d'une évaluation constamment mise à jour des besoins et exigences, conformément à l'alinéa d) du paragraphe 1 de ladite résolution; 2. Invite le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre !'Iraq et le Koweït à autoriser immédiatement le Secrétaire général, en application de l'alinéa d) du paragraphe 1 de la résolution 706 (1991), à débloquer selon les besoins sur le compte séquestre la première tranche correi.pondant au tiers du montant visé au paragraphe 1 ci-dessus, sous réserve que le compte soit approvisionné et, s'agissant de prélèvements destinés à couvrir l'achat de denrées alimentaires, médicaments, produits et matériels de première nécessité destinés à la population civile et notifiés ou approuvés selon les modalités en vigueur, à le faire sous réserve que soient respectées les procédures énon­ cées dans le rapport du Secrétaire général99 et approuvées au paragraphe 3 ci-dessous; 3. Approuve les recommandations formulées à l'alinéad) du paragraphe 57 et au paragraphe 58 du rapport du Secrétaire général; 4. Encourage le Secrétaire général et le Comité à coopérer en permanence, en consultation étroite avec le Gouvernement iraquien, afin d'assurer l'application la plus efficace du plan approuvé dans la présente résolution; 5. Décide que, tant qu'ils sont la propriété de !'Iraq, le pétrole et les produits pétroliers visés dans la résolution 706 (1991) sont à l'abri de toute procédure judiciaire et ne doivent faire l'objet d'aucune forme de saisie, saisie-arrêt ou voie d'exécution, et que tous les Etats doivent, dans le cadre de leurs systèmes juridiques respectifs, prendre les mesures qui seraient néce~aires pour que cette protection soit assurée et que les recettes provenant des ventes ne soient pas détournées des fins énoncées dans la résolution 706 (1991); 6. Réaffinne que les privilèges et immunités des Nations Unies s'étendent au compte séquestre que doit ouvrir l'Organi­ sation des Nations Unies et que le Secrétaire général doit administrer aux fins énoncées dans la résolution 706 (1991) et dans la présente résolution, comme cela est le cas pour le Fonds d'indemnisation des Nations Unies créé par la résolution 692 (1991); 7. Réaffinne également que les inspecteurs et autres experts en mission pour le compte de l'Organisation des Nations Unies qui seront nommés aux fins de la présente résolution jouissent des privilèges et immunités prévus par la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies100 ët exige que !'Iraq leur permette de circuler en toute liberté et leur accorde toutes les facilités voulues; 8. Confirme que des fonds provenant d'autres sources pourront au besoin être déposés, conformément à l'alinéa c) du paragraphe 1 de la résolution 706 (1991), sur un compte 26 secondaire du compte séquestre et être immédiatement disponibles pour couvrir les besoins d'ordre humanitaire de !'Iraq visés au paragraphe 20 de la résolution 687 (1991) sans qu'aucune partie n'en s1Jit défalquée au titre des déductions obligatoires et des dépenses d'administration mentionnées dans les paragraphes 2 et :l de la résolution 706 (1991); 9. Demande msiamment que toute livraison à !'Iraq de denrées alimentaires, médicaments ou autres articles de première nécessité, autres que ceux qui seront achetés au moyen des fonds visés au paragraphe 1 ci-dessus, soit effectuée selon des modalités qui en assurent une distribution équitable à des fins humanitaires; Hl. Pne ie Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour appliquer les décisions ci-dessus et l'autorise à conclure tous arrangements ou tous accords nécessaires à cet effet; 11. Demande aux Etats de coopérer pleinement à l'application de la résolution 706 (1991) et de la présente résolution. s'agissant notamment des mesures relatives à l'importation de pétrole et de produits pétroliers et à l'exportation de denrées alimentaires, médicaments, produits et matériels de première nécessité destinés à la population civile visés au paragraphe 20 de la résolution 687 ( 1991) et en ce qui concerne également les privilèges et immunités des Nations Unies et du personnel de l'Organisation des Nations Unies chargé d'appliquer la présente résolution; et leur demande aussi de veiller à ce qu'en aucun cas les dispositions desdites résolutions ne soient utilisées à des fins autres que celles qui y sont énoncées; 12. Décide de rester saisi de la question. Adopth à la 1008' dance par 11 voù­ contre une (Cuba). av« une abstention (Yémm). Décisions Dans une lettre, en date du 25 septembre 1991, le Prési-­ dent du Conseil de sécurité a informé le Représentant perma­ nent de )'Iraq auprès de l'Organisation des Nations Unies de ce qui suit101: 'J'ai transmis au Conseil de sécurité votre lettr .; du 24 septembn.· 1991102• 'Le Conseil prend acte des termes de ladite lettre concernant l'application de la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 et des autres résolutions pertinentes et considère qu'ils constituent l'acceptation sans réserve par !'Iraq de la résolution 707 (1991) du 15 aoüt 1991 et qu'ainsi le Gouvernement iraquien donne son accord à l'utilisation inconditionnelle par la Comm1S· sion spéciale de ses propres aéronefs. 'En conséquence, la Commission i.péciale a l'intention d'utiliser sans délai cette po~ibilité afin de poursuivre la programme d'inspection qu'elle s'est fixé.'
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/713 (1991)
IntituléRépublique fédérale socialiste de Yougoslavie (25 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/713(1991)
Texte intégral d'ajouter l'Autriche à la liste des Etats Membres qui fournis­ sent du personnel militaire pour la Mission. Dans une lettre, en date du 14 novembre 1991. le Prési• dent du Omseil de sécurité a informé k Secrétaire général de ce qui suit182 : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que vot.r('. iettre du 12 ncwembre 1991 concernant l'adjonction d'u11 Etat à la liste des Etats Membres qui fournissent du personnel militaire pour la Mission préparatoire des Nations Unies Ju Cambodge181 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que la proposition qu'elle contient reucontre leur agrément.' LETTRE, EN DATE DU 19 SEPTEMBRE 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE L'AUTRICHE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNn::s LETIRE, EN DATE DU 19 SEPTEMBRE 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPIU:SENTANT PERMANENT DU CANADA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES LETTRE, EN DATE DU 20 SEPTEMBRE 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT Dl I CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA HONGRIE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES LETTRE, EN DATE DU 24 SEPTEMBRE 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA YOUGOSLAVIE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décïsion A sa 3009• séance, le 25 septembre 1991, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée : 'Lettre, en date du 19 septembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l'Autriche auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2305222); 'Lettre, en date du 19 septembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Canada auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2305322); 'Lettre, en date du 20 septembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Hongrie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2305722); 'Lettre, en date du 24 septembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Yougoslavie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2306922)'. 44 Résolution 713 (1991) du Z5 septembre 1991 Le Con.~eil de sécurité, Conscient du fait que la Yougoslavie, par une lettre en date du 25 septembre 1991 remise au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Yougoslavie auprès de l'Organisation des Nations Unies1113, a accueilli avec satisfaction la décision de convoquer une réunion du Conseil de sécurité, .4yant entendu la déclaration du Ministre des affairei. étrangères de la Yougoslavie184, Profondément préoccupé par les combats en Yougoslavie. qui entraînent de lourdes pertes en vies humaines et des destructions matérielles, et par leurs conséquences pour les pays de la région, en particulier dans les zones frontalières des pays voisins, Constatant avec inquiétude que la poursuite de cette situation crée une menace contre la paix et la sécurité interna­ tionales, Rappelant sa responsabilité principale au titre de la Charte des Nations Unies pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte, Se félicitant à cet égard des efforts déployés par la Commu­ nauté européenne et ses Etats membres, avec le soutien des Etats participant à la Conférence sur la sécurité et la coopéra­ tion en Europe, pour rétablir le dialogue et la paix en Yougos­ lavie, notamment par l'organisation d'un cessez-le-feu, y compris l'envoi d'observateurs sur le terrain, la convocation d'une conférence sur la Yougoslavie, y compris les mécanismes mis en place dans son cadre, et la suspension de la livraison de tous armements et équipements militaires à la Yougoslavie, Rappelant les principes pertinents contenus dans la Charte et prenant note dans ce contexte de la déclaration faite le 3 septembre 1991 par les Etats participant à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, selon laquelle aucun gain ou changement territorial réalisé par la force à l'intérieur de la Yougoslavie n'est acceptable, Prenant note de l'accord de cessez-le-feu signé le 17 septembre 1991 à Igalo ainsi que de celui signé le 22 septembre 1991, Alanné par les violations du cessez-le-feu et par la pour­ suite des combats, Prenant acte de la lettre, en date du 19 septembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représen­ tant permanent de l'Autriche auprès de l'Organisation des Nations Unies1&S, Prenant acte également des lettres, en date des 19 et 20 septembre 1991, adressées au Président du Conseil de sécurité respectivement par le Représentant permanent du Canada186 et par le Représentant permanent de la Hongrie187 auprès de l'Organisation des Nations Unies, Prenant acte en outre des lettres en date des 5 et 22 juillet, 6 et 21 aoOt et 20 septembre 1991, adressées au Secrétaire général par le Représentant permanent des Pays-Bas1', de la lettre, en date du 12 juillet 1991, qui lui a été adressée par le Représentant permanent de la Tchécoslovaquie119, de la lettre, en date du 7 aoOt 1991, qui lui a été adressée par les Représen­ tants permanents de la Belgique, de la France et du Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord190 et de celle, en date du 19 septembre 1991, qui lui a été adressée par le Représentant permanent de l'Australie191 ainsi que de la lettre, en date du 7 aoOt 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de l'Autriche192 et des lettres, en date des 29 août 45 et 4 et 20 septembre 1991, qui lui ont été adressées par les Représentants permanents de la Belgique, de la France et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord193 auprès de l'Organisation des Nations Unies, l. Donne son plein appui aux efforts collectifs de paix et de dialogue en Yougoslavie déployés sous l'égide des Etats membres de la Communauté européenne, avec le soutien des Etats participant à la Conférence sur la sécurité et la coopéra­ tion en Europe, conformément aux principes de ladite confé­ rence; 2. Donne également son plein appui à tous les arrange­ ments et à toutes les mesures résultant de ces efforts collectifs, tels que ceux décrits ci-dessus, notamment d'assistance et d'appui aux observateurs du cessez-le-feu, pour consolider un arrêt effectif des hostilités en Yougoslavie et assurer le bon déroulement du processus engagé dans le cadre de la C',0nfé­ rence sur la Yougoslavie; 3. Invite à cet effet le Secrétaire général à proposer sans délai son assistance, en consultation avec le Gouvernement yougoslave et tous ceux qui soutiennent les efforts mentionnés ci-dessus, et à faire rapport dès que possible au Conseil de sécurité: 4. Demande instamment à toutes les parties d'appliquer strictement les accords de cessez-le-feu des 17 et 22 septembre 1991; 5. Lance un appel pressant à toutes les parties et les encourage à régler leurs différends par des moyens pacifiques et par la négociation à la Conférence sur la Yougoslavie, y compris par le biais des mécanismes institués dans le cadre de la Conférence; 6. Décide, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, que tous les Etats mettront immédiatement en oeuvre, aux fins de l'établissement de la paix et de la stabilité en Yougoslavie, un embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armements et d'équipements militaires à la Yougos­ lavie, et ce jusqu'à ce que le Conseil en décide autrement, après que le Secrétaire général aura eu des consultations avec le Gouvernement yougoslave; 7. Demande à tous les Etats de s'abstenir de toute action qui pourrait contribuer à accroître la tension et à empêcher ou retarder une issue pacifique et négociée au conflit yougoslave, qui permettrait à tous les Yougoslaves de décider de leur avenir et de Je construire en paix; B. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à /'u111111imité à la J(}{JIJ' séance.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/714 (1991)
IntituléEl Salvador (30 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/714(1991)
Texte intégral A sa 3010' séance, le 30 septembre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix'. Résolution 714 (1991) du 30 septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, dans laquelle il a apporté son soutien sans réserve au Secrétaire général pour qu'il poursuive sa mission de bons offices en Amérique centrale, Rappelant également sa résolution 693 (1991) du 20 mai 1991, par laquelle il a créé la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador, Accueillant favorablement l'accord de New York signé le 25 septembre 1991 par le Gouvernement d'El Salvador et le Frente Farabundo Martf para la Llberaci6n Nacional139, qui apporte les garanties et conditions pour parvenir à une solution pacifique au conflit armé, y compris notamment les dispositions concernant la Commission nationale pour le raffermissement de la paix, en permettant la réinsertion, en toute légalité, des membres du Frente Farabundo Martf dans la société civile, institutionnelle et politique du pays, Accueillant favorablement aussi le rapport que le Secrétaire général a présenté oralement lors des consultations tenues le 30 septembre 1991, 1. Félicite les parties pour la flexibilité et le sérieux dont elles ont fait preuve dans le cours des récentes discussions de New York; 2. Rend hommage au Secrétaire général et à son repré­ sentant personnel pour l'Amérique centrale pour l'adresse et la constance de leurs efforts qui ont été d'une importance vitale pour le processus de paix; 3. Exprime son appréciation pour la contribution des gouvernements du Groupe des amis du Secrétaire général, à savoir ceux de la Colombie, de l'Espagne, du Mexique, et du Venezuela. qui ont permis de faire progresser le processus de paix en El Salvador; 4. Prie instamment les deux parties, au cours de la prochaine session de négociation qui commencera le 12 octobre 1991, de progresser à un rythme intensif et soutenu pour parvenir le plus rapidement possible à un cessez-le-feu et à un règlement pacifique au conflit armé conformément au cadre de l'accord de New York139; 5. Réaffinne son plein appui à une conclusion rapide du processus de paix en El Salvador ainsi que sa disponibilité à appuyer la mise en oeuvre d'un règlement; 36 6. Prie instamment les deux parties de faire preuve de manière continue de la plus grande retenue, en particulier pour ce qui concerne la population civile, afin de créer le climat le plus favorable au succès de la dernière étape de la négociation; 7. Demande aux deux parties de continuer à coopérer pleinement avec la Mission d'observation des Nations Unies en EJ Salvador. Adoptk à l'unanimiti à la 3010' séance. Décision A sa 3016• séance, le 6 novembre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapport du Secrétaire général (S/231712)'. Résolution 719 (1991) du 6 novembre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989, 644 (1989) du 7 novembre 1989, 675 (1990) du 5 novembre 1990 et 691 (1991) du 6 mai 1991, ainsi que la déclaration faite en son nom par le Président du Conseil le 7 novembre 1989128, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 28 octobre 1991140; 2. Décide de proroger, sous sa propre autorité, le mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale, tel qu'il est défini dans la résolution 644 (1989), pour une nouvelle période de cinq mois et vingt-trois jours, soit jusqu'au 30 avril 1992, compte tenu du rapport du Secrétaire général et de la nécessité de continuer à veiller de près aux dépenses en cette période où les ressources pour les opérations de maintien de la paix sont de plus en plus sollicitées; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant de tous faits nouveaux et de lui rendre compte des différents aspects des opérations du Groupe avant l'expiration du nouveau mandat, et en particulier de lui présenter, dans les trois mois suivant l'adoption de la présente résolution, un rapport rendant compte de toute évolution de la situation dans la région qui indiquerait qu'il y a lieu de revoir l'effectif actuel du Groupe ou de reconsidérer son avenir. Adoptk à l'unanimité à la 301(,• #OIWe.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/715 (1991)
IntituléIraq (11 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/715(1991)
Texte intégral A l'issue de com,-ultations tenues le 2 octobre 1991, le Président du Conseil de sécurité a fait, au nom des membres, la déclaration suivante aux médias103: 'Le 2 octobre 1991, les membres du Conseil de sécurité ont tenu des consultations officieuses en application du paragraphe 21 de la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991. 'Après avoir entendu toutes les vues exprimées à cette occasion, le Président du Conseil est parvenu à la conclu­ sion qu'il n'y avait pas d'accord quant à l'existence des conditions voulues pour que puisse être modifié le régime établi au paragraphe 20 de la résolution 687 (1991), auquel se réfère le paragraphe 21 de ladite résolution.' Le 2 octobre 1991, le Secrétaire général a présenté son rapport sur la Mission d'obseIVation des Nations Unies pour l'Iraq et le Koweït pour la période allant du 9 avril au 2 octobre 1991104• Dans son rapport, le Secrétaire général a déclaré qu'au cours des six derniers mois, la Mission s'était déployée dans sa zone d'opération et s'était acquittée des tâches qui lui incombaient en vertu du mandat que lui avait confié le Conseil de sécurité au paragraphe 5 de la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 et conformément au plan d'applica­ tion approuvé par le Conseil dans sa résolution 689 (1991) du 9 avril 1991. Dans cette résolution, le Conseil avait décidé que, dans la mesure où, aux termes du paragraphe 5 de la résolution 687 (1991), le Conseil avait pris la décision de créer un groupe d'obseivateurs et que seule une nouvelle décision du Conseil pouvait mettre fin au mandat du Groupe, il réexaminerait tous les six mois la question de savoir s'il fallait maintenir le Groupe ou mettre fin à son mandat. L'objet du rapport du Secrétaire général était de donner au Conseil, avant que celui-ci ne procède à l'examen de la question, un aperçu des activités de la Mission au cours des six premiers mois qui avaient suivi sa création. Comme la zone démilitarisée établie par le Conseil avait dans l'ensemble été respectée et la région avait été calme, le Secrétaire général a déclaré que la Mission avait ainsi servi l'objectif pour lequel elle avait été créée et a recommandé que le Conseil la maintienne dans la région pendant une nouvelle période de six mois. Dans une lettre, en date du 7 octobre 1991, le Président du Conseil de sée,'Urité a informé le Secrétaire général de ce qui suit105: 'Conformément aux dispositions de la résolution 689 (1991) du 9 avril 1991 et compte tenu de votre rapport104, les membres du Conseil de sécurité ont, dans le cadre de consultations officieuses tenues le 7 octobre 1991, examiné la question de savoir s'il faut maintenir la Mission d'obser­ vation des Nations Unies pour )'Iraq et Je Koweït ou mettre fin à son mandat, ainsi que les modalités selon lesquelles la Mission doit fonctionner. 27 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que les membres du Conseil ont pris acte de vos recommandations, en particulier de celle que vous avez formulée au paragraphe 30 de votre rapport.' A sa 3012° séance, le 11 octobre 1991, le Conseil a invité Je représentant de !'Iraq a participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La situation entre l'Iraq et le Koweït: 'Rapport du Secrétaire général (S/22871/Rev.127); 'Note du Secrétaire général (S/22872/Rev.1 et Corr.127)'. Résolution 715 (1991) du 11 octobre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991 et 707 (1991) du 15 aoüt 1991 et ses autres résolutions sur la question. Rappelant en particulier qu'aux termes de la résolution 687 (1991), Je Secrétaire général et le Directeur général del' Agence internationale de l'énergie atomique ont été priés d'élaborer des plans de contrôle et de vérification continus et de les soumettre à l'approbation du Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport106 et de la note du Secrétaire général107 par lesquels il a communiqué au Conseil les plans présentés par le Secrétaire général et par le Directeur général de I' Agence, Agissant en vertu des dispositions du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, l. Approuve, conformément aux dispositions des résolu­ tions 687 (1991), 707 (1991) et de la présente résolution, les plans soumis par le Secrétaire généraJ106 et par Je Directeur général de l' Agence internationale de l'énergie atomique107; 2. Décide que la Commission spéciale sera chargée d'exécuter le plan soumis par Je Secrétaire géneral, tout en continuant de s'acquitter des autres responsabilités que lui contèrent les résolutions 687 (1991), 699 (1991) du 17 juin 1991 et 707 (1991) et en exerçant les autres fonctions qui lui sont confiées par la présente résolution; 3. Prie Je Directeur général de I' Agence d'assurer, avec l'assistance et la coopération de la Commission spéciale, l'exécution du plan qu'il a présenté et de continuer de s'acquit­ ter des autres responsabilités que lui contèrent les résolutions 687 (1991), 699 (1991) et 707 (1991); 4. Décide que la Commission spéciale, dans l'exercice des responsabilités qui sont les siennes en tant qu'organe subsi­ diaire du ('.,onseil de sécurité: a) Demeurera chargée de désigner les nouveaux emplace­ ments devant faire l'objet d'inspections et de survols; b) Continuera de faire bénéficier de son assistance et de sa coopération le Directeur général de I' Agence en lui fournis­ sant d'un commun accord les connaissances spécialisées et les services logistiques, les informations et les autres formes d'appui opérationnel dont il pourrait avoir besoin pour l'exécu­ tion du plan présenté par lui; c) Exercera, en coopération avec le Directeur général de l' Agence dans le domaine nucléaire, les autres fonctions qui pourraient être nécessaires à la coordination des activités au titre des plans approuvés par la présente résolution, notamment en tirant parti dans toute la mesure possible des services et de l'information couramment disponibles afin d'atteindre l'effica­ cité maximum et d'utiliser au mieux les ressources; 5. Exige que ! 'Iraq remplisse inconditionnellement toutes les obligations qui lui incombent au titre des plans approuvés par la présente résolution et coopère pleinement avec la Commission spéciale et avec le Directeur général de l' Agence aux fins de l'exécution desdits plans; 6. Décide d'encourager tous les Etats Membres à fournir le maximum d'assistance, en espèces et en nature, afin d'aider la Commission spéciale et le Directeur général de l' Agence à mener à bien leurs activités au titre des plans approuvés par la présente résolution, sans préjudice de l'obligation qui incombe à !'Iraq de défrayer intégralement le coOt de ces activités; 7.. Prie le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre !'Iraq et le Koweït, la Commission spéciale et le Directeur général de I' Agence de collaborer à la mise au point d'un mécanisme qui permette de contrôler à l'avenir toute vente ou fourniture à l'Ira_q par d'autres pays d'articles relevant de l'application de la section C de la résolution 687 (1991) et d'autres résolutions pertinentes, y compris la présente résolution et les plans approuvés au titre de celle-ci; 8. Prie le Secrétaire général et le Directeur général de 1: Agen~ de présenter au Conseil de sécurité des rapports sur 1 exécution des plans approuvés par la présente résolution lorsqu'il leur en fera la demande et, en tout état de cause au ~oins tous les six mois après l'adoption de la présente réS:,lu­ tJon; 9. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 3012' séance. 28 Décision A l'issue des consultations tenues le 20 décembre 1991, le Président du Conseil de sécurité a fait, au nom des membres du Conseil, la déclaration suivante aux médias1œ: 'Les membres du Conseil de sécurité ont procédé à des consultations officieuses Je 6 décembre 1991 comme suite au paragraphe 28 de la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, au paragraphe 6 de la résolution 700 (1991) du 17 juin 1991 et au paragraphe 21 de la résolution 687 (1991). Après avoir entendu toutes les opinions exprimées au cours des consultations, le Président du Conseil a conclu que les membres ne s'accordaient pas à penser que les conditions nécessaires existaient pour modifier les régimes fixés dans les paragraphes 22 à 25, visés au paragraphe 28 de la résolution 687 (1991), dans le paragraphe 6 de la résolution 700 (1991) et dans le paragraphe 20, visé au paragraphe 21 de la résolution 687 (1991). 'Cependant, pour améliorer les conditions de vie de la population civile en Iraq et faciliter le recours au paragraphe 20 de la résolution 687 (1991), le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre !'Iraq et le Koweil est prié d'examiner immédiatement les produits et fournitures de première nécessité destinés à la population civile à des fins humanitaires identifiés dans Je rapport Ahtissari64, dans Je but de dresser une liste de ceux qui, avec l'approbation du Conseil, ne seraient plus soumis à la procédure d''appro­ bation tacite' mais pourraient faire l'objet d'une simple procédure de notification. Les membres du Conseil peuvent présenter des propositions concernant les articles à porter sur ladite liste. 'En ce qui concerne les articles dont l'importation doit être approuvée au préalable par le Comité en vertu de la procédure d''approbation tacite' (c'est-à-dire les articles autres que les denrées alimentaires et les médicaments), tout membre du Comité opposant une objection à leur importation devra fournir des explications spécifiques lors d'une séance du Comité. 'Les membres du Conseil ont connaissance des rapports reçus concernant les quelque 2 000 Koweiliens qui seraient toujours détenus en Iraq, l'accès par le Comité international de la Croix-Rouge à tous les détenus et lieux de détention, la restitution des biens koweiliens, et en particulier la restitution du matériel militaire koweilien, et des incidences quant à la façon dont riraq observe la résolution 687 (1991). 'O,mpte tenu des considérations qui précèdent, le Conseil priera le Secrétaire général d'établir un rapport factuel sur la façon dont l'Iraq s'acquitte de toutes les obligations qui lui incombent en vertu de la résolution 687 (1991) et des résolutions adoptées ultérieurement. Le Conseil sera saisi de ce rapport en temps utile, avant de procéder au nouvel examen prévu par le paragraphe 21 de la résolution 687 (1991).
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/716 (1991)
IntituléChypre (11 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/716(1991)
Texte intégral général. Les membres du Conseil prient le Secrétaire général de poursuivre d'urgence ces consultations et de faciliter ce processus en formulant des propositions. 'Les membres du Conseil prient le Secrétaire général de présenter au Conseil fin aoüt au plus tard un rapport détaillé sur la teneur des idées examinées et les réactions de toutes les parties concernées et de donner son évalua­ tion de la situation, en particulier pour ce qui a trait à la question de savoir si cette sitution pourrait assurer le succès d'une réunion internationale de haut niveau.'' A sa 3013e séance, le 11 octobre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation à Chypre: rapport du Secrétaire général sur sa mission de bons offices à Chypre (S/231212)'. Résolution 716 (1991) du 11 octobre 1991 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur sa mission de bons offices concernant Chypre, en date du 8 octobre 1991117, Notant avec satisfaction les progrès réalisés quant à la définition d'un ensemble d'idées qui permette de parvenir à un accord-cadre global convenu sur Chypre, Notant avec préoccupation les difficultés rencontrées au cours des travaux entrepris à cette fin, Regrettant qu'il n'ait pas été possible de convoquer la réunion internationale de haut niveau envisagée dans la déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité le 28 juin 1991116. 1. Félicite le Secrétaire général pour les efforts qu'il a déployés ces derniers mois et approuve son rapport et ses observations; 2. Réaffirme ses résolutions antérieures sur Chypre; 3. Réaffirme également sa position sur la question de Chypre, qu'il a exprimée pour la dernière fois dans la résolu­ tion 649 (1990) du 12 mars 1990, conformément aux accords de haut niveau de 1977111 et 1979112 entre les parties à Chypre, à savoir que les principes fondamentaux d'un règlement à Chypre sont la souveraineté, l'indépendance, l'intégrité territoriale et le non-alignement de la République de Chypre, l'exclusion de l'union complète ou partielle avec tout autre pays ainsi que de toute forme de partage ou de sécession et l'adoption d'un nouvel arrangement constitutionnel pour Chypre qui permette d'assurer le bien-être et la sécurité des communautés chypriote grecque et chypriote turque dans une fédération bicommunau­ taire et bizonale; 31 4. Réaffirme en outre que sa position sur la solution du problème de Chypre implique un Etat de Chypre composé de deux communautés politiquement égales, tel que le Secrétaire général l'a défini au onzième paragraphe de l'annexe I à son rapport du 8 mars 1990118; 5. Demande aux parties d'adhérer pleinement à ces principes et de négocier dans le cadre qu'ils constituent, sans introduire de notions qui s'en écartent; 6. Réaffirme que les bons offices du Secrétaire général s'exercent auprès des deux communautés, qui participent au processus sur un pied d'égalité; 7. Se félicite que le Secrétaire général prévoie de reprendre les discussions au début de novembre avec les deux parties à Chypre, ainsi qu'en Grèce et en Turquie, afin de parachever l'ensemble d'idées sur un accord-cadre global; 8. Considère que la convocation d'une réunion internatio­ nale de haut niveau qui serait présidée par le Secrétaire général et à laquelle participeraient les deux communautés ainsi que la Grèce et la Turquie, constituerait une méthode efficace pour la conclusion d'un accord-cadre global sur Chypre; 9. Demande aux dirigeants des deux communautés, ainsi qu'à la Grèce et à la Turquie, de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et ses représentants de façon qu'une réunion internationale de haut niveau puisse être convoquée avant la fin de l'année; 10. Prie le Secrétaire général de faire savoir au Conseil de sécurité en novembre 1991 si des progrès suffisants ont été réalisés pour qu'une réunion internationale de haut niveau puisse être convoquée et, au cas où la situation ne s'y prêterait pas encore, de lui soumettre l'ensemble d'idées tel qu'il se présentera alors, accompagné de son évaluation de la situation. Adoptk Il l'unanimill Il la JOJJ' donc~ Décisions Le 12 décembre 1991, à l'issue de consultations du Conseil de sécurité, le Président du Conseil a fait au nom des membres la déclaration suivante aux médias à propos de la question intitulée 'La situation à Chypre'118: 'A l'issue de consultations officieuses entre membres du Conseil de sécurité, il a été conclu à l'absence d'un accord qui permettrait au Conseil d'adopter une décision concernant une modification du financement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre. Les membres du Conseil sont convenus de poursuivre d'urgence l'étude de la question.' A sa 3022e séance, le 12 décembre 1991, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Canada, de Chypre, de la
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/717 (1991)
IntituléCambodge (16 octobre.)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/717(1991)
Texte intégral LA SITUATION AU CAMBODGE163 Décisions Dans une lettre, en date du 8 août 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité164. le Secrétaire général a appelé l'attention sur certains faits récents relatifs à la situation au Cambodge. Il a rappelé que le prince Norodom Sihanouk avait convoqué une réunion du Conseil national suprême du Cambodge à Pattaya (Thaïlande), du 24 au 26 juin 1991165• Les coprésidents de la Conférence de Paris sur le Cambodge ainsi que le représentant spécial du Secrétaire général, M. Rafeeud­ din Ahmed, avaient été invités à y participer en qualité d'observateurs. Parmi les importantes décisions prises à cette réunion, il était à noter que le Conseil national suprême avait décidé à l'unanimité de mettre en oeuvre immédiatement un cessez-le-feu illimité et de s'engager à ne plus recevoir d'aide militaire étrangère. Le Secrétaire général a rappelé que le prince Sihanouk avait convoqué une réunion officieuse du Conseil national suprême, qui s'était tenue à Beijing les 16 et 17 juillet 1991166, à laquelle les coprésidents de la Conférence de Paris sur le Cambodge et le représentant spécial du Secré­ taire général avaient aussi participé en qualité d'observateurs. A cette réunion, le Conseil national suprême avait décidé à l'unanimité d'élire le prince Sihanouk à sa présidence et avait réitéré son acceptation du cadre de règlement politique d'ensemble du conflit cambodgien, en date du 28 aoOt 1990167, dans son intégralité. Il avait en outre décidé à l'unanimité de prier l'Organisation des Nations Unies d'envoyer au Cambodge une mission d'enquête. Le Secrétaire général a infonné le Conseil que, dans la lettre du 16 juillet 1991 qu'il lui avait adressée au nom du Conseil national suprême, le prince Sihanouk avait indiqué que le Conseil national suprême avait décidé de prier l'Organisation des Nations Unies d'envoyer une mission d'enquête pour évaluer les modalités de contrôle et un nombre approprié de fonctionnaires de l'Organisation dr..s Nations Unies pour contrôler, en coopération avec le Groupe de travail militaire du Conseil national suprême, le cessez-le-feu et la cessation de toute aide militaire étrangère. Les 17 et 18 juillet 1991, les coprésidents de la Conférence de Paris sur le Cambodge et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité avaient tenu une réunion à Beijing en présence du représentant spécial du Secrétaire général. Le communiqué final publié à l'issue de cette réunion168, qui faisait état des résultats des deux dernières réunions du Conseil national suprême, précisait que les Cinq et l'Indonésie se félicitaient de la décision du Conseil national i.1.1prême de mettre en oeuvre un cessez-le-feu illimité. Ils se félicitaient également de sa décision de cesser de recevoir des aides militaires étrangères, s'engageaient à respecter pour leur part cette décision et demandaient à tous les pays concernés de faire de même. Les Cinq et l'Indonésie exprimaient également l'espoir que les pays voisins du Cambodge interdiraient toute livraison de matériel militaire à partir de leur territoire à l'une quelconque des parties cambodgiennes. De même, ils réaffirmaient que le retrait des forces militaires étrangères, le cessez-le-feu et la cessation de l'assistance militaire extérieure devaient être efficacement vérifiés et supervisés par l'Organisation des Nations Unies. A cette fin, ils accueillaient favorablement la proposition du Conseil national suprême préconisant l'envoi d'une mission de reconnaissance des Nations Unies au Cam­ bodge. Ils étaient convenus de recommander l'envoi d'une telle mission. Celle-ci engagerait le processus de préparation des aspects militaires de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge et pourrait examiner comment le Secrétaire général pouvait faire usage de ses bons offices pour contribuer à maintenir le cessez-le-.feu officieux illimité actuellement en vigueur. Le Secrétaire général souhaitait informer le Conseil qu'il était de son intention de prendre les dispositions nécessai­ res pour envoyer Je plus rapidement possible une mission d'enquête au Cambodge. Dans une lettre, en date du 14 aoOt 1991, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit169: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 8 aoOt 1991 concernant l'envoi au Cambodge d'une mission d'enquête164 a été portée à l'attention des membres du C'.,onseil de sécurité, qui donnent leur assentiment à la proposition qu'elle contient.' A sa 3014• séance, le 16 octobre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Cambodge: rappc11 du Secrétaire général (S/23(1)7 et Add.122f. Résolution 717 (1991) du 16 octobre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 668 (1990) du 20 septembre 1990, dans laquelle il a approuvé le cadre de règlement politique d'ensemble du conflit cambodgien, en date du 28 aoilt 1990167, l'n!nant note des projets d'accords pour up règlement politique global du conflit du Cambodge1io, Se félicitant des progrès très significatifs intervenus, sur la base de ces projets d'accords, sur la voie d'un règlement politique global qui permettrait au peuple cambodgien d'exer­ cer son droit inaliénable à disposer de lui-même par des élections libres et équitables organisées et menées à bien par l'Organisation des Nations Unies, Se félicitant en particulier de l'élection de Son Altesse Royale Samdech Norodom Sihanouk comme président du Conseil national suprême du Cambodge, Prenant note avec satisfaction des autres décisions prises par le Conseil national suprême, concernant notamment la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu volontaire et la renonciation à l'assistance militaire extérieure, et soulignant la nécessité de la pleine coopération des parties cambodgiennes, Considérant que ces progrès ont ouvert la voie à une reconvocation rapide de la Conférence de Paris sur le Cam­ bodge au niveau ministériel et à la signature des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge fondé sur le document-cadre du 28 aoat 1990 et se félicitant des préparatifs effectués par les coprésidents de la Conférence à cet égard, Convaincu qu'un tel règlement politique global est de nature à offrir enfin une solution pacifique, juste et durable au conflit cambodgien, Notant que Son Altesse Royale Samdech Norodom Sihanouk a demandé que des fonctionnaires de l'Organisation des Nations Unies soient envoyés au Cambodge dans les meilleurs délais171, Soulignant la nécessité d'une présence de l'Organisation des Nations Unies au Cambodge aussitôt après la signature des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, dans l'attente de la mise en oeuvre des arrange-• ments définis dans lesdits accords, Ayant examiné à cette fin le rapport du Secrétaire général proposant la création d'une mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge, en date du 30 septembre 1991172, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 30 septembre 1991172; 2. Décide de créer sous son autorité une mission prépara­ toire des Nations Unies au Cambodge aussitôt après la signa­ ture des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge et conformément au rapport du Secrétaire général, l'envoi au Cambodge de membres de la Mission intervenant immédiatement après la signature des accords; 3. Demande au Conseil national suprême du Cambodge, et aux parties cambodgiennes pour ce qui les concerne, d'apporter leur pleine coopération à la Mission et aux prépara­ tifs réalisés en vue de la mise en oeuvre des arrangements définis dans les accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge; 4. Se félicite de la proposition des coprésidents de la Conférence de Paris sur le Cambodge de reconvoquer à une date prochaine la Conférence au niveau ministériel en vue de la signature des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge; 5. Prie le Secrétaire général de présenter au Conseil de sécurité, le 15 novembre 1991 au plus tard, un rapport sur l'application de la présente résolution, et de le tenir pleinement informé de l'évolution de la situation. Adoptée d l'unanimité d la 30J4• Jéance. 42 Décisions Dans une note, en date du 30 octobre 199111 \ lc Secrétaire général, conformément à la demande qui lui avait été adressée au paragraphe 12 de !'Acte final de la Conférence de Paris sur le Cambodge, a attiré rattention du Conseil de sécurité sur les instruments que la C-0nférence avait adoptés le 23 octobre 1991 et dont le texte figurait en annexe à la lettre. en date du 30 octobre 1991, adressée au Secrétaire général par les Représen­ tants de la France et de l'Indonésie auprès de l'Organisation des Nations Unies174 agissant au nom des coprésidents de la Conférence de Paris sur le Cambodge. Dans une lettre, en date du 29 octobre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil175, Je. Secrétaire général a appelé l'attention sur la résolution 717 (1991) du 16 octobre 1991, par laquelle le Conseil avait décidé de créer une mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge aussitôt après la signature des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge et a déclaré que ces accords avaient été signés à Paris le 23 octobre 1991. Ayant achevé ies consultations nécessaires, le Secrétaire général a proposé que l'élément militaire de la Mis.'iion se compose de contingents provenant des Etats Membres suivants, qui s'étaient tous déclarés prêt,, en principe à fournir le personnel requis: Algérie, Allemagne. Argentine, Australie, Belgique, Canada, Otine, Etats-Unis d'Amérique, France, Ghana, Inde, Indonésie, Irlande, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pologne, Royawne-Uni de Grande-Bretagne et d1rlande du Nord, Sénégal, Tunisie, Union des Républiques socialistes soviétiques et Uruguay. Il a ajouté qu'il attendait la réponse d'un autre Etat Membre qui avait été contacté à titre officieux et informerait le Conseil de sécurité lorsqu'il saurait si cet Etat était lui aussi prêt en principe à fournir du personnel militaire pour la Mission. Dans une lettre, en date du 31 octobre 1991, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit176: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 29 octobre 1991 concernant la composition de l'élément militaire de la Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge175 a été portée à l'attention des membres du Conseil. Ils sont d'accord sur la propœition qui y est contenue.' A sa 3015• séance, le 31 octobre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée: 'La situation au Cambodge: 'Lettre, en date du 30 octobre 1991, adressée au Secrétaire général par les Représentants de la France et de l'Indoné­ sie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2317727); 'Note du Secrétaire général (S/231792')'.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/718 (1991)
IntituléCambodge (31 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/718(1991)
Texte intégral Résolution 718 (1991) du 31 octobre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990 et 717 (1991) du 16 octobre 1991, Se félicitant de la réunion à Paris, du 21 au 23 octobre 1991, de la Conférence de Paris sur le Cambodge au niveau ministériel, lors de laquelle ont été signés les accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge174, Ayant examiné les accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, Notant que ces accords prévoient, entre autres, la désigna­ tion d'un représentant spécial du Secrétaire général et la création d'une autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge, Notant également l'intention du Secrétaire général d'en-­ voyer au Cambodge le plus tôt possible une mission d'évalua­ tion pour préparer, en vue de sa soumission au Conseil de sécurité, un plan de mise en oeuvre du mandat envisagé par les accords, Soulignant la nécessité d'une pleine coopération du Conseil national suprême du Cambodge, et de tous les Cambodgiens pour ce qui les concerne, dans la mise en oeuvre des accords, 1. Exprime son plein appui aux accords pour un règle­ ment politique global du conflit du Cambodge, signés à Paris le 23 octobre 1991174; 2. Autorise le Secrétaire général à désigner un représen­ tant spécial pour le Cambodge pour agir en son nom; 3. Accueille favorablement l'intention du Secrétaire gé_né_ral d:envoye~ au Cambodge dans les meilleurs ~élais une m1ss1on d évaluat10n pour préparer un plan de mise en oeuvre du mandat envisagé par les accords; 4. Prie le Secrétaire général de présenter le plus rapide­ ment possible au Conseil de sécurité un rapport contenant son plan de mise en oeuvre, comportant notamment une estimation détaillée du co-at de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge, étant entendu que ce rapport serait la base sur laquelle le Conseil autoriserait la création de l'Autorité, Je budget de l'Autorité étant ensuite examiné et approuvé conformément aux dispositions de !'Article 17 de la Charte des Nations Unies; 5. Demande à toutes les parties cambodgiennes de se conformer pleinement au cessez-le-feu qui est entré en vigueur au moment de la signature des accords; 6. Demande au Conseil national suprême du Cambodge, et à tous les Cambodgiens pour ce qui les concerne, de 43 coopérer pleinement avec l'Organisation des Nations Unies dans la mise en oeuvre des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge. Adoptée d /'11nanimité à la 3015' dance. Décisions Dans une lettre, en date du 8 novembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseilm, le Secrétaire général, comme suite à sa lettre du 2() octobre 1991 concernant la composition de l'élément militaire de la Mission préparatoire des Nations Unies au Camlxxlge:1!1, a proposé que le général de brigade Michel l..oridon (Fra11ce) soit nommé officier de liaison supérieur de la Mission. Dans une autre lettre, en date du 8 novembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil178, le Secrétaire général a proposé que, sous réserve de l'approbation, en temps opportun, du Conseil, le général de division John M. Sanderson (Australie) soit nommé commandant de l'élément militaire de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge, une fois qu'elle aurait été établie par le Conseil. Il a déclaré qu'il avait l'inten­ tion d'ici là d'associer étroitement le général Sanderson au processus de préparation du mandat militaire de l'Autorité en qualité de conseiller principal. Dans une lettre, en date du 11 novembre 1991, le Prési.­ dent du Conseil de sécurité a informé Je Secrétaire général de ce qui suit179 : 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 8 novembre 1991 concernant la nomination de l'officier de liaison supérieur de la Mission prépa­ ratoire des Nations Unies au Cambodgem a été portée à l'attention des membres du Conseil et que la proposition qu'elle contient rencontre leur agrément.' Dans une autre lettre, en date du 11 novembre 1991, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit11Kl: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 8 novembre 1991 concernant la nomination du comman­ dant et du commandant adjoint de l'élément militaire de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge178 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que la proposition qu'elle contient rencontre leur agrément.' Dans une lettre, en date du 12 novembre 1991, adressée au Président du C'.-onseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil181, le Secrétaire général s'est référé à la lettre, en date du 29 octobre 1991, qu'il avait adressée au Président du Conseil175 et à la réponse du Président, en date du 31 octobre 1991, concernant la composition de l'élément militaire de la M!ssion préparatoire des Nations Unies au Cambodge1711. A la sutte de nouvelles consultations, le Secrétaire général a proposé
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/719 (1991)
IntituléAmérique centrale (6 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/719(1991)
Texte intégral A sa 3010' séance, le 30 septembre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix'. Résolution 714 (1991) du 30 septembre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, dans laquelle il a apporté son soutien sans réserve au Secrétaire général pour qu'il poursuive sa mission de bons offices en Amérique centrale, Rappelant également sa résolution 693 (1991) du 20 mai 1991, par laquelle il a créé la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador, Accueillant favorablement l'accord de New York signé le 25 septembre 1991 par le Gouvernement d'El Salvador et le Frente Farabundo Martf para la Llberaci6n Nacional139, qui apporte les garanties et conditions pour parvenir à une solution pacifique au conflit armé, y compris notamment les dispositions concernant la Commission nationale pour le raffermissement de la paix, en permettant la réinsertion, en toute légalité, des membres du Frente Farabundo Martf dans la société civile, institutionnelle et politique du pays, Accueillant favorablement aussi le rapport que le Secrétaire général a présenté oralement lors des consultations tenues le 30 septembre 1991, 1. Félicite les parties pour la flexibilité et le sérieux dont elles ont fait preuve dans le cours des récentes discussions de New York; 2. Rend hommage au Secrétaire général et à son repré­ sentant personnel pour l'Amérique centrale pour l'adresse et la constance de leurs efforts qui ont été d'une importance vitale pour le processus de paix; 3. Exprime son appréciation pour la contribution des gouvernements du Groupe des amis du Secrétaire général, à savoir ceux de la Colombie, de l'Espagne, du Mexique, et du Venezuela. qui ont permis de faire progresser le processus de paix en El Salvador; 4. Prie instamment les deux parties, au cours de la prochaine session de négociation qui commencera le 12 octobre 1991, de progresser à un rythme intensif et soutenu pour parvenir le plus rapidement possible à un cessez-le-feu et à un règlement pacifique au conflit armé conformément au cadre de l'accord de New York139; 5. Réaffinne son plein appui à une conclusion rapide du processus de paix en El Salvador ainsi que sa disponibilité à appuyer la mise en oeuvre d'un règlement; 36 6. Prie instamment les deux parties de faire preuve de manière continue de la plus grande retenue, en particulier pour ce qui concerne la population civile, afin de créer le climat le plus favorable au succès de la dernière étape de la négociation; 7. Demande aux deux parties de continuer à coopérer pleinement avec la Mission d'observation des Nations Unies en EJ Salvador. Adoptk à l'unanimiti à la 3010' séance. Décision A sa 3016• séance, le 6 novembre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapport du Secrétaire général (S/231712)'. Résolution 719 (1991) du 6 novembre 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 637 (1989) du 27 juillet 1989, 644 (1989) du 7 novembre 1989, 675 (1990) du 5 novembre 1990 et 691 (1991) du 6 mai 1991, ainsi que la déclaration faite en son nom par le Président du Conseil le 7 novembre 1989128, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 28 octobre 1991140; 2. Décide de proroger, sous sa propre autorité, le mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale, tel qu'il est défini dans la résolution 644 (1989), pour une nouvelle période de cinq mois et vingt-trois jours, soit jusqu'au 30 avril 1992, compte tenu du rapport du Secrétaire général et de la nécessité de continuer à veiller de près aux dépenses en cette période où les ressources pour les opérations de maintien de la paix sont de plus en plus sollicitées; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant de tous faits nouveaux et de lui rendre compte des différents aspects des opérations du Groupe avant l'expiration du nouveau mandat, et en particulier de lui présenter, dans les trois mois suivant l'adoption de la présente résolution, un rapport rendant compte de toute évolution de la situation dans la région qui indiquerait qu'il y a lieu de revoir l'effectif actuel du Groupe ou de reconsidérer son avenir. Adoptk à l'unanimité à la 301(,• #OIWe.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/720 (1991)
IntituléElection du Secrétaire général (21 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/720(1991)
Texte intégral Le Conseil de sécurité, Résolution 720 (1991) du 21 novembre 1991 Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Recommande à l'Assemblée générale de nommer M. Boutros Boutros-Ghali secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies pour un mandat allant du 1er janvier 1992 au 31 décembre 1996. 53 Adoptie à l'unanimill à la 3017' .Jéance (privée).
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/721 (1991)
IntituléRépublique fédérale socialiste de Yougoslavie (27 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/721(1991)
Texte intégral LETIRE, EN DATE DU 30 SEYI'EMBRE 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT D'HAITI AUPRÈS DE UORGANISATION DES NATIONS UNIES Décision A sa 3011• séance, le 3 octobre 1991, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Canada. d'Haïti et du Honduras, à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 30 septembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant pennanent d'Haïti auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2309821'• LETTRE, EN DATE DU 24 NOVEMBRE 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL LETIRE, EN DATE DU 21 NOVEMBRE 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE IJALLEMAGNE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES LETIRE, EN DATE DU 26 NOVEMBRE 1991, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA l 'RANCE AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES Décision A sa 3018° séance, le 27 novembre 1991, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'Lettre, en date du 24 novembre 1991, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par k Secrétaire général (S/2323927); 'Lettre, en date du 21 novembre 1991, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant pennanent de l'Allemagne auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2323227); 'Lettre, en date du 26 novembre 1991, adressée au Prési­ dent du Conseil de sécurité par le Représentant pennanent de la France auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2324727)'. Résolution 721 (1991) du 27 novembre 1991 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991, Considérant la demande du Gouvernement yougoslave en vue de la mise en place d'une opération de maintien de la paix en Yougoslavie, telle que transmise dans la lettre, en date du 26 novembre 1991 adressée au Président du Conseil de sécurité 4(: par le Représentant permanent de la Yougoslavie auprès de l'Organisation des Nations Unies194, Profondément préoccupé par les combats en Yougoslavie et par les graves violations des accords précédents de cessez-Je­ feu, qui ont entraîné de lourdes pertes en vies humaines et des destructions matérielles étendues, et par leurs conséquences pour les Etats de la région, Constatant que la poursuite et l'aggravation de cette situation constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales, Considérant également la lettre, en date du 24 novembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général au sujet de la mission effectuée en Yougosla­ vie par son représentant personnel195, ainsi que l'accord annexé à cette lettre, signé à Genève le 23 novembre 1991, Considérant en outre que, comme l'indique la lettre susmentionnée du Secrétaire général, tous les participants yougoslaves aux réunions avec son représentant personnel ont déclaré qu'ils souhaitaient le déploiement aussi rapide que possible d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Approuve les efforts du Secrétaire général et de son représentant personnel et exprime l'espoir que ces derniers poursuivront Jeurs contacts avec les parties yougoslaves aussi rapidement que possible, de manière que le Secrétaire général puisse présenter rapidement des recommandations au Conseil de sécurité, y compris sur la mise en place éventuelle d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Yougos­ lavie; 2. Fait sienne la déclaration du représentant personnel du Secrétaire général aux parties selon laquelle une opération de maintien de la paix des Nations Unies ne peut être envisagée sans notamment le strict respect par toutes les parties de l'accord signé à Genève Je 23 novembre 1991 et annexé à la lettre du Secrétaire général en date du 24 novembre 1991195; 3. Demande instamment aux parties yougoslaves de se conformer strictement à cet accord; 4. S'engage à examiner sans délai les recommandations susmentionnées du Secrétaire général et à adopter les décisions appropriées, y compris notamment sur toute recommandation portant sur la mise en place éventuelle d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Yougoslav1c: 5. Décide de rester activement saisi de la question .1usqu'à ce qu'mtervienne une sulution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la .Wlf!' séance. RAPPORT PRÉSENTÉ PAR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN APPLICATION DE LA RÉSOLUTION 721 (1991) DU CONSEIL DE SÉCURITÉ Décision A sa 3023• séance, le 15 décembre 1991, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1?91) du Conseil de sécurité (S/2328027)'. Résolution 724 (1991) du 15 décembre 1991 Le Conseil de sécurité. Réaffinnant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991 et 721 (1991) du 27 novembre 199], Prenant acte du rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 11 décembre 1991196, Rappelant sa responsabilité principale au titre de la Charte des Nations Unies pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte, Résolu à assurer que l'embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armements et d'équipements militaires à la Yougoslavie imposé par la résolution 713 (1991) sera effectivement appliqué, Félicitant le Secrétaire général pour les initiatives qu'il a prises dans le domaine humanitaire, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 11 décembre 1991196 et l'en remercie; 47 2. Fait siennes en particulier l'opinion exprimée au paragraphe 21 dudit rapport, selon laquelle les conditions de la mise en place d'une opération de maintien de la paix en Yougoslavie ne sont pas encore réunies, et celle exprin1ée au paragraphe 24, selon laquelle la pleine application de l'accord signé à Genève le 23 novembre 1991197 permettrait d'accélérer l'examené de la question de la mise en place d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Yougoslavie; 3. Souscrit en particulier à la remarque du Secrétaire général selon laquelle la communauté internationale est prête à venir en aide aux peuples yougoslaves, si les conditions décrites dans son rapport sont réunies et, dans ce contexte, fait sienne son offre d'envoyer en Yougoslavie un petit groupe, comprenant du personnel militaire, en tant que partie inté­ grante de la mission continue de son représentant personnel, afin de faire progresser la préparation de la mise en place éventuelle d'une opération de maintien de la paix; 4. Souligne l'opinion selon laquelle l'objectif de la mise en place d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Yougoslavie serait de permettre à toutes les parties de régler leurs différends de manière pacifique, notamment par le biais des processus de la Conférence sur la Yougoslavie; 5. Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies : a) Demande à tous les Etats de faire rapport au Secré­ taire général dans les vingt jours sur les mesures qu'ils auront instituées pour remplir les obligations fixées par le paragraphe 6 de la résolution 713 (1991) en vue de mettre en oeuvre un embargo général et complet sur toutes les livraisons d'arme­ ments et d'équipements militaires à la Yougoslavie; b) Décide de créer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil qui sera chargé d'accomplir les tâches énumérées ci-après et de présenter au Conseil un rapport sur ses travaux, où figureront ses observa­ tions et recommandations:
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/722 (1991)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (29 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/722(1991)
Texte intégral 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux régissant son action tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 197815, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) ainsi que dans toutes le~ autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consulta­ tions avec Je Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution et de rendre compte au Conseil de sécurité de ces consultations. Adopth à l'unanimité à la 299? séance, Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 701 (1991), le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil/Al: 'Les membres du Conseil de sécurité ont pris acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Iiban23 présenté conformément à la résolution 684 (1991) du Conseil en date du 30 janvier 1991. 'Ils réaffirment l'importance qu'ils attachent à la pleine souveraineté, à l'indépendance, à l'intégrité territoriale et à l'unité nationale du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. A ce propos, ils affirment que tous les Etats doivent s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. 'Alors que le Conseil proroge le mandat de la Force pour une nouvelle période sur la base de la résolution 425 (1978) du 19 mars 1978, les membres du Conseil soulignent à nouveau la nécessité d'appli­ quer cette résolution dans son intégralité. Ils remer­ cient le Secrétaire général et ses collaborateurs des efforts qu'ils poursuivent à cet égard. Ils réitèrent leur soutien sans réseive à l' Accord de Taïf et félicitent le Gouvernement libanais d'avoir réussi récemment à déployer son armée dans les régions de Sidon et de Tyr dans le cadre de l'action qu'il mène pour établir son autorité sur l'ensemble du territoire libanais. 'Les membres du Conseil saisissent cette occasion pour rendre hommage à la Force et aux pays qui fournissent des contingents pour les sacrifices qu'ils consentent, ainsi que pour l'attachement à la cause de la paix et de la sécurité internationales dont ils font preuve dans des circons­ tance~ difficiles.' A sa 3019' séance, le 29 novembre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'obse!Ver le dégagement (S/23233 et Corr.12)'. Résolution 722 (1991) du 29 novembre 1991 i.e Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'obseiver Je dégagement28 , Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une autre période de si~ mois. soit jusqu'au 31 mai 1992; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptie 41 l'unanimitl 41 la 3019' séance. Décision A la même séance, après l'adoption de la résolution 722 (1991), le Président a fait la déclaration suivante29: 'A propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil de sécurité, la déclaration complémentaire suivante: 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'obseiver le dégagement211 que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure potentielle­ ment dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sé­ curité.'
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/723 (1991)
IntituléChypre (12 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/723(1991)
Texte intégral Grèce et de la Turquie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation à Chypre: rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/23263 et Add.127)' A la même séance, le Conseil a également décidé d'adres­ ser une invitation à M. Osman Ertug, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 723 (1991) du U décembre 1991 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre, en date des 30 novembre et 12 décembre 1991120, Prenant également acte du fait que le Secrétaire général a recommandé au Conseil de prolonger pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'ile il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 décembre 1991, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 juin 1992, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le 31 mai 1992 au plus tard; 3. Demande à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptk d l'unanimitl et la 3022' séance. Décisions A sa 3024° séance, le 23 décembre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation à Chypre: Rapport 32 du Secrétaire général sur sa mission de bons offices à Chypre (S/2330Q21)'. A la même séance, le Président du Conseil de sécurité a fait la déclaration suivante au nom du Conseil121: 'Les membres du Conseil de sécurité ont examiné le rapport du Secrétaire général, en date du 19 décembre 1991, sur sa mission de bons offices à Chypre122• 'Ils ont exprimé au Secrétaire général leur vive reconnaissance pour les efforts qu'il a longuement et inlassablement déployés en quête d'une solution juste et durable de la question de Chypre. Ils ont constaté avec satisfaction que, grâce à ses efforts, des progrès avaient été accomplis cette année dans la recherche d'un accord-cadre global. 'Les membres du Conseil ont réaffirmé la position du Conseil, telle qu'elle s'est exprimée dans ses précédentes résolutions, notamment les résolutions 649 (1990) du 12 mars 1990 et 716 (1991) du 11 octobre 1991. 'Les membres du Conseil ont entériné unanimement le rapport et les observations du Secrétaire général. Os conviennent tout à fait avec lui qu'un règlement du problème de Chypre se fait attendre depuis trop long­ temps. Le simple maintien du statu quo ne représente pas une solution. Ils ont exhorté les dirigeants des deux communautés et ceux de la Grèce et de la Turquie à n'épargner aucun effort pour atteindre rapidement cet objectif. 'Les membres du Conseil ont réaffirmé la position du Conseil selon laquelle la convocation d'une réunion internationale de haut niveau présidée par le Secrétaire général et à laquelle participeraient les deux communautés et la Grèce et la Turquie constitue un moyen efficace de conclure un accord-cadre global. 'Les membres du Conseil ont prié les dirigeants des deux communautés et ceux de la Grèce et de la Turquie de coopérer pleinement avec le Secrétaire général à l'établissement urgent d'un ensemble d'idées susceptibles de conduire à la conclusion d'un accord-cadre global. 'Les membres du Conseil ont prié le Secrétaire général de faire savoir en avril 1992 au plus tard au Conseil de sécurité si des progrès suffisant~ ont été accomplis pour que soit convoquée une réunion internatio­ nale de haut niveau et, si les conditions ne sont pas mQres, de transmettre au Conseil l'ensemble d'idées, tel que celui­ ci aura évolué à cette date, accompagné de son apprécia­ tion de la situation.'
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/724 (1991)
IntituléRépublique fédérale socialiste de Yougoslavie (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/724(1991)
Texte intégral 2. Fait sienne la déclaration du représentant personnel du Secrétaire général aux parties selon laquelle une opération de maintien de la paix des Nations Unies ne peut être envisagée sans notamment le strict respect par toutes les parties de l'accord signé à Genève Je 23 novembre 1991 et annexé à la lettre du Secrétaire général en date du 24 novembre 1991195; 3. Demande instamment aux parties yougoslaves de se conformer strictement à cet accord; 4. S'engage à examiner sans délai les recommandations susmentionnées du Secrétaire général et à adopter les décisions appropriées, y compris notamment sur toute recommandation portant sur la mise en place éventuelle d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Yougoslav1c: 5. Décide de rester activement saisi de la question .1usqu'à ce qu'mtervienne une sulution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la .Wlf!' séance. RAPPORT PRÉSENTÉ PAR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL EN APPLICATION DE LA RÉSOLUTION 721 (1991) DU CONSEIL DE SÉCURITÉ Décision A sa 3023• séance, le 15 décembre 1991, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1?91) du Conseil de sécurité (S/2328027)'. Résolution 724 (1991) du 15 décembre 1991 Le Conseil de sécurité. Réaffinnant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991 et 721 (1991) du 27 novembre 199], Prenant acte du rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 11 décembre 1991196, Rappelant sa responsabilité principale au titre de la Charte des Nations Unies pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte, Résolu à assurer que l'embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armements et d'équipements militaires à la Yougoslavie imposé par la résolution 713 (1991) sera effectivement appliqué, Félicitant le Secrétaire général pour les initiatives qu'il a prises dans le domaine humanitaire, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 11 décembre 1991196 et l'en remercie; 47 2. Fait siennes en particulier l'opinion exprimée au paragraphe 21 dudit rapport, selon laquelle les conditions de la mise en place d'une opération de maintien de la paix en Yougoslavie ne sont pas encore réunies, et celle exprin1ée au paragraphe 24, selon laquelle la pleine application de l'accord signé à Genève le 23 novembre 1991197 permettrait d'accélérer l'examené de la question de la mise en place d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Yougoslavie; 3. Souscrit en particulier à la remarque du Secrétaire général selon laquelle la communauté internationale est prête à venir en aide aux peuples yougoslaves, si les conditions décrites dans son rapport sont réunies et, dans ce contexte, fait sienne son offre d'envoyer en Yougoslavie un petit groupe, comprenant du personnel militaire, en tant que partie inté­ grante de la mission continue de son représentant personnel, afin de faire progresser la préparation de la mise en place éventuelle d'une opération de maintien de la paix; 4. Souligne l'opinion selon laquelle l'objectif de la mise en place d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Yougoslavie serait de permettre à toutes les parties de régler leurs différends de manière pacifique, notamment par le biais des processus de la Conférence sur la Yougoslavie; 5. Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies : a) Demande à tous les Etats de faire rapport au Secré­ taire général dans les vingt jours sur les mesures qu'ils auront instituées pour remplir les obligations fixées par le paragraphe 6 de la résolution 713 (1991) en vue de mettre en oeuvre un embargo général et complet sur toutes les livraisons d'arme­ ments et d'équipements militaires à la Yougoslavie; b) Décide de créer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil qui sera chargé d'accomplir les tâches énumérées ci-après et de présenter au Conseil un rapport sur ses travaux, où figureront ses observa­ tions et recommandations: i) Examiner les rapports présentés conformément à l'alinéa a); ii) Demander à tous les Etats de lui communiquer de nouveaux renseignements sur les mesures qu'ils auront prises concernant la mise en oeuvre effective de l'embargo imposé en vertu du paragraphe 6 de la résolution 713 (1991); iii) Examiner toute information portée à son attention par des Etats au sujet de violations de l'embargo et, dans ce contexte, faire des recommandations au Conseil sur les moyens d'accroître l'efficacité de l'embargo; iv) Recommander des mesures appropriées comme suite aux violations de l'embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armements et d'équipements militaires à la Yougoslavie et fournir régulièrement au Secrétaire général des informations pour commumca­ tion à l'ensemble des Etats Membres; c) Demande également à tous les Etats de coopérer pleinement avec le Comité dans l'exécution de ses tâches relatives à la mi~ en oeuvre effective des dispositions du paragraphe 6 de la résolution 713 (1991); d) Prie le Secrétaire général de fournir toute l'assistance nécessaire au Comité et de prendre au sein du Secrétariat les dispositions nécessaires à cette fin; 6. S'engage à examiner les moyens propres à obtenir le re~-pect des engagements c0ntractés par les parties: 7. Prie instamment tous les Etats et toutes les parties de s'abstenir de toute action qui pourrait contribuer à acaoître la tension, à contrarier l'établissement d'un cessez-le-feu effectif. et à empêcher ou retarder une issue pacifique et négociée du conflit yougoslave, qui pennettrait à tous les Yougoslaves de décider de leur avenir et de le construire en paix; 8. Encollrage le Secrétaire général à poursuivre ses efforts humanitaires en Yougoslavie, en liaison avec le Comité international de la Croix-Rouge, le Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et les autres organisations humanitaires appropriée:., afin de prendre d'urgence des mesures concrètes pour répondre aux besoins pressants du peuple yougoslave, y compris les personnes déplacées et les groupes les plus vulnérables affectés par Je conflit. et pour aider au retour dans leurs foyers des personnes déplacées; 9. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intetvienne une solution pacifique. Adoptü à l'unanimité à ln 3021' séance. Deuxième partie. Autres q,ustions examinées par le Conseü de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'ORGANISATION DES NATIONS UNIF.Slllll A. Demandes d'admission de la Rlpubliq1111 populaire démocratique de Corée et de la Rlpubliq1111 de Corée Décisions A sa 2998• séance, le 6 aoüt 1991, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République populaire démocratique de Corée199 et la République de Corée200• A sa 3001° séance, le 8 aoüt 1991, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concer­ nant les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République populaire démocratique de Corée et la République de Corée201• 48 Résolution 702 (1991) du 8 aoOt 1991 Le Conseil de sécllrité. Ayant examiné séparément les demandes d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentées par la République populaire démocratique de Corée199 et de la République de Corée200, 1. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République populaire démocratique de Corée à l'Organisation des Nations Unies; 2. Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Corée à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 1001' séance sans qu'il soit procidi à wr ~ote.
OrganeCSNU
Année1991
CôteS/RES/725 (1991)
IntituléSahara occidental (31 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/725(1991)
Texte intégral 24 mai 1991 au Maroc et au Frente Popular para la Liberaci6n de Saguia el Hamra y de Rio de Oro des lettres identiques proposant une date et une heure précises pour l'entrée en vigueur du cessez-le-feu. Par des lettres qu'ils lui avaient envoyées les 11 et 10 juin 1991, respectivement, le Maroc et le Frente Popular avaient infonné le Secrétaire général qu'ils acceptaient la proposition qu'il avait faite de fixer l'entrée en vigueur du cessez-le-feu au 6 septembre 1991 à 6 heures (Temps universel). Dans une lettre, en date du 3 septembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité147, le Secrétaire général. conformément au plan des Nations Unies relatif au référendum au Sahara occidental tel que décrit dans son rapport du 18 juin 1990142 et développé dans son rapport du 19 avril 1991143, ainsi qu'à la résolution 690 (1991) du Conseil en date du 29 avril 1991, a transmis au Président du Conseil une note concernant la mise en oeuvre du cessez-le-feu. Le Secrétaire général déclarait que, préoccupé par les récents développements au long de la frontière internationale, il avait décidé que les efforts de l'Organisation des Nations Unies devaient être concentrés à ce stade dans les endroits indiqués dans la note, à savoir Aguenit, Awsard, Bir Lahlou, Mahbes, Meharrize, Mijek, Oum Dreyga, Smara, Tifariti et Zug. Dans ce contexte, il convenait de rappeler qu'au paragraphe 20 du rapport du 18 juin 1990, il était stipulé que la création et le fonctionnement du groupe d'observateurs seraient conformes aux principes généraux applicables aux opérations du maintien de la paix des Nations Unies. Dans une lettre, en date du 4 septembre 1991, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire généra] de ce qui suit148: 'J'ai l'honneur de vous faire connaître que j'ai porté votre lettre du 3 septembre 1991 relative à la situation en ce qui concerne le Sahara occidental147 à l'attention des membres du Conseil de sécurité. 'Les membres du Conseil approuvent votre action et continuent de soutenir vos efforts.' Dans une lettre, en date du 13 septembre 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité149, le Secrétaire général s'est référé au plan des Nations Unies relatif au référendum au Sahara occidental tel que décrit dans son rapport du 18 juin 1990142 et développé dans son rapport du 19 avril 1991143, ainsi qu'à la résolution 690 (1991) du Conseil en date du 29 avril 1991, et comme suite à sa lettre du 3 septembre 1991147, il a informé le Président du Conseil que, dans le cadre du déploie­ ment des observateurs militaires chargés de vérifier le cessez-le­ feu et la cessation des activités belligérantes aux endroits indiqués dans ladite lettre, il avait décidé de déployer une centaine d'observateurs militaires supplémentaires ainsi que le personnel nécessaire aux fonctions de commandement et de contrôle, au soutien logistique, aux communications, au transport aérien et à l'appui médical. 38 Dans une lettre, en date du 17 septembre 199L. le Prési­ dent du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit1sr.: 'J'ai transmis aux membres du Conseil de sécurité votre lettre du 13 septembre 1991 concernant le plan des Nations Unies relatif au référendum au Sahara occidcn­ tal149. 'Les membres du Conseil m'ont chargé de vous remercier pour les informations contenues dans ladite lettre et de vous indiquer qu'ils approuvent votre acfa,n.' A sa 3025° séance, le 31 décembre 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation concernant le Sahara occidental: rapport du Secrétaire général (S/2329927)'. Résolution 725 (1991) du 31 dkembre 1991 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 621 (1988) du 20 septembre 1988, 658 (1990) du 27 juin 1990 et 690 (1991) du 29 avril 1991, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en ce qui concerne le Sahara occidental, en date du 19 décembre 1991151, Notant avec préoccupation les difficultés et les retards rencontrés lors de l'application du plan de règlement de la question du Sahara occidental, qu'il a adopté par ses résolu­ tions 658 (1990) et 690 (1991), 1. Approuve les efforts déployés par le Secrétaire général en vue de l'organisation et du contrôle, par l'Organisation des Nations Unies en coopération avec l'Organisation de l'unité africaine, d'un référendum d'autodétermination du peuple du Sahara occidental, et accueille donc avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur la situation en ce qui concerne le Sahara occidental en date du 19 décembre 1991u1; 2. Réaffirme son appui aux efforts que le Secrétaire général continuera de déployer en vue de l'organisation et du contrôle, par l'Organisation des Nations Unies en coopération avec l'Organisation de l'unité africaine, d'un référendum d'autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformé­ ment aux résolutions 658 (1990) et 690 (1991), par lesquelles le C'-0nseil a adopté le plan de règlement de la question du Sahara occidental; 3. Demande aux deux parties de coopérer pleinement avec le Secrétaire général à la mise en oeuvre du plan de règlement, qu'elles ont accepté; 4. Invite le Secrétaire général à présenter au Conseil de sécurité un nouveau rapport le plus tôt possible et, en tout état de cause, dans les deux mois suivant la date d·adoption de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 3025' séance. LETIRE, EN DATE DU 17 MAI 1991, ADRESSÉE AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL PAR LE CHARGÉ D'AFFAIRES PAR INTÉRIM DE LA MISSION PERMANENTE DE L'ANGOLA AUPRÈS DE L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES RAPPORT DU SECRÉTI\IRE GÉNÉRAL SUR LA MISSION DE VÉRIFICATION DES NATIONS UNIES EN ANGOLA Décision A sa 2991° séance, le 30 mai 1991, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Angola et du Portugal à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'Lettre, en date du 17 mai 1991, adressée au Secrétaire général par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de l'Angola auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/226097); 'Rapport du Secrétaire général sur la mission de vérifica­ tion des Nations Unies en Angola (S/22627 et Add.17)'. Résolution 696 (1991) du 30 mal 1991 Le Conseil de sécurité. Accueillant avec satis/ action la décision du Gouvernement de la République popwaire d'Angola et de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola de conclure les Accords de paix concernant l'Angola, Soulignant l'importance qu'il attache à la signature des Accords de paix et à l'exécution par les parties, de bonne foi, des obligations qui y sont inscrites, Soulignant également qu'il importe que tous les Etats s'abstiennent de toute action qui risquerait de compromettre les accords susmentionnés et concourent à leur application tout en respectant pleinement l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Angola, Notant avec satis/action la décision prise par le Gouverne­ ment de la République popwaire d' Ango1a et le Gouvernement de la République de Cuba d'achever le 25 mai 1991, avant la date prévue, le retrait de toutes les troupes cubaines d'Ango- 1a1.n, 39 Considérant la demande présentée au Secrétaire général par le Ministre des relations extérieures de la République popwaire d'Angola dans sa lettre du 8 mai 1991153. Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date des 20 et 29 mai 1991154, Tenant compte du fait que le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola créée par Je Conseil dans sa résolution 626 ( 1988) du 20 décembre 1988 vient à expiration le 22 juiUet 1991, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date des 20 et 29 mai 1991 m ainsi que les recommandations qui y figurent; 2. Décide en conséquence de confier un nouveau mandat à la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (qui devient dorénavant la Mission de vérification des Nations Unies en Angola Il), comme le St',erétaire général l'a proposé, dans la ligne des Accords de paix concernant l'Angola, et prie le Secrétaire généra] de prendre les mesures voulues à cet effet; 3. Décide également de constituer la Mwion de vérifica­ tion des Nations Unies en Angola II pour une période de dix­ sept mois à compter de la date d'adoption de la présente résolution afin de réaliser les objectifs énoncés dans le rapport du Secrétaire général; 4. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité immédiatement après la signature des Accords de paix et de tenir Je Conseil pleinement au courant de l'évolution de la situation. Adoprk à l'lfflonimill à la 2991' slance. Décisions Dans une lettre, en date du 13 juin 1991, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil'\ le Secrétaire général s'est référé à la résolution 696 (1991) du 30 mai 1991, dans laquelle le Conseil avait décidé de confier un nouveau mandat à la Mission de vérification des
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/684 (1991)
IntituléIsraël-Liban (30 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/684(1991)
Texte intégral LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT17 Décision A sa 2975• séance, le 30 janvier 1991, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/22129 et Add.1)' Résolution 684 (1991) du 30 janvier 1991 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date des 23 et 28 janvier 199113, prenant acte des observations qui y sont formu­ lées et sans préjudice des vues des Etats Membres à ce sujet, Prenant acte de la lettre, en date du 14 janvier 1991, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies14, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger Je mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1991; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 19781.l approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie Je Secrétaire général de poursuivre ses consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Adoptée à l'unanimité à la 2975' séance. Décisions A la même séance, après l'adoption de la résolution 684 ( 1991), le Président a fait !R déclaration suivante au nom du Conseil 16: ''Les membn:s du Conseil de sécurité ont pris acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au 1jban13 présenté conformément à L1 ré!;o)ution 659 (1990) du Conseil, en date du 3: juillet i 990. 'Ils réaffirment l'importance qu'ils attachent à la pleine souveraineté, à l'indépendance, à l'intégrité territo­ riale et à l'unité nationale du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. A ce propos, ils affirment que tous les Etats doivent s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat, ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unie~, 'Alors que le ( ·onseil proroge le mandat de la Force pour une nouvelle période sur la base de la résolution 425 (1978) du 19 mar~ 1978, les membres du C'.,onseil souli­ gnent à nouveau la nécessité d'appliquer cette résolution dans son intégralité. Jls remercient le Secrétaire général et ses collaborateurs des efforts qu'ils poursuivent à cet égard. Ils réitèrent leur soutien sans réserve à !'Accord de Taïf et aux efforts déployés récemment par le Gouverne­ ment libanais pour établir son autorité sur l'ensemble du territoire libanais. 'Les membres du Conseil saJS1ssent cette occasion pour rendre hommage à la Force et aux pays qui fournis­ sent des contingents pour les sacrifices qu'ils consentent ainsi que pour l'attachement à la cause de la paix et de la sécurité internationales dont ils font preuve dans des circonstances difficiles.' Dans une lettre, en date du 22 mars 1991, adres.. ïée au Président du Conseil de sécurité17, le Secrétaire général s'est référé à la déclaration qu'il avait faite le 21 mars 1991 au cours des consultations officieuses tenues par le Conseil et dans laquelle il avait annoncé sa décision de désigner un successeur à M. Gunnar Jarring au poste de représentant spécial au Moyen-Orient, celui-ci ayant annoncé qu'il quittait ce poste dans une lettre qu'il avait adressée au Secrétaire général le 11 janvier 1991. Le Secrétaire général a confirmé qu'il avait décidé de nommer, à compter du 22 mars 1991, M. Edouard Brunner (Suisse) représentant spécial au Moyen-Orient, conformément au paragraphe 3 de la résolution 242 (1967) du Conseil de sécurité, en date du 22 r,ovembre 1967. Dans une lettre, en date du 26 avril 1991, adressée au Président du Conseil de ~écurité18• le Secrétaire général s'est
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/726 (1992)
IntituléTerritoires occupés par Israël (6 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/726(1992)
Texte intégral LA SITUATION DANS LES TERRITOIRES ARABES OCCUPÉS21 Décisions À sa 3026' séance, le 6 janvier 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël et de la Républi­ que arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés'. À la même séance, en réponse à la demande, en date du même jour, de l'Observateur de la Palestine22, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer à la disc1mion serait adressée à )'Observateur de la Palestine et que cette invitation conférerait à la Palestine les mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adopth par JO voix conJre une (Etats­ Unis d'Amlrique ), avec 4 abstentwns (Belgique, Frana, Hongrie, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Résolution 726 (1992) du 6 jan\'ler 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant les obligations qui incombent aux Etats Mem­ bres en vertu de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 607 (1988) du 5 janvier 1988, 608 (1988) du 14 janvier 1988, 636 (1989) du 6 juillet 1989, 641 (1989) du 30 ao1lt 1989 et 694 (1991) du 24 mai 1991, Ayant appris qu1sraël, puissance occupante, a décidé d'expulser douze civils palestiniens des territoires palestiniens occupés, 1. Condamne fermement Israël, puissance occupante, pour sa décision de procéder de nouveau à des expulsions de civils palestiniens; 2 Réaffume que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 ao1lt 194923 s'applique à tous les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem; 3. Demande à Israël, puissance occupante, de s'abstenir d'expulser des civils palestiniens des territoires occupés; 4. Demande également à Israël, puissance occupante, d'assurer le retour immédiat et en toute sécurité dans les territoires occupés de toutes les personnes expulsées; 5. Décide de garder la question à l'étude. Adoptée à l'unanimité à la 3026' séance. s Décisions À sa 3065° séance, le 4 avril 1992, en réponse à la deman­ de, en date du 3 avril 1992, de l'Observateur de la Palestine24, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés' serait adressée à l'Observa­ teur de la Palestine et que cette invitation conférerait à la Palestine les mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une (Etats­ Unis d'Amérique), avec 4 abstentions (Belgique, France, Hongrie, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). À l'issue de consultations antérieures entre les membres du Conseil, Je Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante en leur nom25: 'Les membres du Conseil sont vivement préoccupés par la dégradation constante de la situation dans la bande de Gaza, et en particulier par la grave situation qui règne actuellement à Rafah, où plusieurs Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés. 'Les membres du Conseil condamnent tous ces actes de violence à Rafah. Ils appellent au maximum de retenue de façon à faire cesser cette violence. 'Les membres du Conseil demandent instamment à Israël de s'acquitter à tout moment des obligations que lui impose la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 ao1lt 194923, ainsi que de respecter les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de s'y conformer. Les membres du Conseil craignent qu'une recrudescence de la violence n'ait de graves conséquences pour le processus de paix, surtout au moment où des négociations en vue d'une paix globale, juste et durable sont en cours. 'Les membres du Conseil prient le Secrétaire général d'user de ses bons offices, conformément à la résolution 681 (1990) du 20 décembre 1990, en ce qui concerne cette situation relative aux civils palestiniens sous occupation israélienne.' À sa 3151° séance, le 18 décembre 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël, de la Jordanie, du Liban et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés: lettre, en date du 18 décembre 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2498017)'.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/727 (1992)
IntituléRépublique fédérale de Yougoslavie (8 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/727(1992)
Texte intégral Secrétaire général l'a souligné dans son rapport des 5 et 7 janvier 199228• Ils ont exprimé la profonde satisfaction que leur inspiraient les travaux accomplis par les membres de la Mission et ont demandé aux parties yougoslaves de veiller à ce que les membres de la Mission et le personnel de l'Organisation des Nations Unies puissent s'acquitter de leurs tâches avec l'entière coopération de tous.' Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité29 Décision À sa 3028e séance, le 8 janvier 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité (S/23363 et Add.13)'. Résolution 727 (1992) du 8 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991 et 724 (1991) du 15 décembre 1991, Prenant acte du nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 5 et 7 janvier 199228, Rappelant qu'il a, en vertu de la Charte des Nations Unies, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte et notant le rôle que la Communauté européenne continuera de jouer dans la recherche d'une solution pacifique en Yougoslavie, Déplorant l'incident tragique du 7 janvier 1992, qui a entraîné la mort de cinq membres de la Mission de vérification de la Communauté européenne, 1. Approuve le nouveau rapport présenté par le Secré­ taire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 5 et 7 janvier 199228, et l'en remercie; 2. Se félicite qu'ait été signé le 2 janvier 1992 à Sarajevo, sous les auspices du représentant personnel du Secrétaire général pour la Yougoslavie, un accord de mise en oeuvre30 concernant les modalités d'application du cessez-le-feu incondi- 7 tionnel dont les parties sont convenues à Genève le 23 novem­ bre 199131; 3. Approuve le Secrétaire général d'envisager, comme suite à la dernière en date des missions de son représentant personnel, d'envoyer immédiatement en Yougoslavie un groupe d'officiers de liaison -dont le nombre pourra aller jusqu'à cinquante -pour promouvoir le maintien du cessez-le-feu, et à cet égard, prend acte en particulier des vues exprimées par le Secrétaire général aux paragraphes 24, 25, 28, 29 et 30 de son rapport et des critères visés aux paragraphes 3 et 4 de la résolution 724 (1991); 4. Exhorte toutes les parties à honorer les engagements pris à Genève et à Sarajevo en vue d'aboutir à une cessation complète des hostilités; 5. Demande à toutes les parties de prendre toutes les mesures nécessaires afin d'assurer la sécurité du personnel envoyé par l'Organisation des Nations Unies et des membres de la Mission de vérification de la Communauté européenne; 6. Réaffirme l'embargo prévu au paragraphe 6 de la résolution 713 (1991) et au paragraphe 5 de la résolution 724 (1991) et décide que cet embargo s'applique comme il est dit au paragraphe 33 du rapport du Secrétaire général; 7. Encourage le Secrétaire général à poursuivre son effort humanitaire en Yougoslavie; 8. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 3028' séance. Décision À sa 3049• séance, le 7 février 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité (S/235133)'. Résolution 740 (1992) du 7 février 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991 et 727 (1992) du 8 janvier 1992, Prenant acte du nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 4 février 199232, et se félicitant d'y trouver l'information selon laquelle le cessez-le-feu a générale­ ment été observé, ce qui élimine l'un des obstacles à la mise en place en Yougoslavie d'une opération de maintien de la paix,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/728 (1992)
IntituléCambodge (8 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/728(1992)
Texte intégral comme l'ont recommandé les coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougos­ lavie et comme l'ont demandé les autorités compétentes concernées.' À sa 3147° séance, le 11 décembre 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapport du Secrétaire général sur l'ex-République yougoslave de Macédoine (S/2492317)'. Résolution 795 (1992) du 11 décembre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 743 (1992) du 21 février 1992, Rappelant la lettre, en date du 25 novembre 1992, par laquelle le Président du Conseil de sécurité a fait savoir au Secrétaire général que le Conseil acceptait sa proposition tendant à ce qu'une mission de reconnaissance soit envoyée dans l'ex-République yougoslave de Macédoine106, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'ex­ République yougoslave de Macédoine, en date du 9 décembre 1992107, Craignant que l'évolution de la situation ne compromette la confiance et la stabilité dans l'ex-République yougoslave de Macédoine ou ne fasse peser une menace sur son territoire, Se félicitant de la présence d'une mission de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe dans l'ex-Républi­ que yougoslave de Macédoine, Considérant que Je Gouvernement de l'ex-République yougoslave de Macédoine y a demandé une présence de l'Organisation des Nations Unies, Rappelant le Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'ex­ République yougoslave de Macédoine, en date du 9 décembre 1992101; 2. Autorise le Secrétaire général à mettre en place dans l'ex-République yougoslave de Macédoine un détachement de la Force de protection des Nations Unies, comme il l'a recom­ mandé dans son rapport, et à en informer les autorités de l'Albanie et celles de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro); 3. Demande au Secrétaire général de mettre en place immédiatement le personnel militaire, le personnel des affaires civiles et le personnel d'administration qu'il recommande dans son rapport et de mettre en place les contrôleurs de police dès qu'il aura reçu pour cela l'assentiment du Gouvernement de l'ex-République yougoslave de Macédoine; 4. Demande instamment au détachement de la Force dans l'ex-République yougoslave de Macédoine d'oeuvrer en étroite coordination avec la mission de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe qui s'y trouve déjà; 5. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité régulièrement informé de l'application de la présente résolution; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 3147' séance. LA SITUATION AU CAMBODGE108 Décision À sa 3029° séance, le 8 janvier 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Cambodge: rapport du Secrétaire général sur le Cambodge (S/23331 et Add.13)'. Résolution 728 (1992) du 8 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 668 ( 1990) du 20 septembre 1990, 717 (1991) du 16 octobre 1991 et 718 (1991) du 31 octobre 1991, 40 Se félicitant de ce que la Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge est maintenant opérationnelle, comme le Secrétaire général l'a indiqué dans son rapport du 14 novembre 1991109, Se félicitant également des progrès réalisés dans l'applica­ tion des dispositions des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, signés à Paris le 23 octobre 1991110, relatives au fonctionnement du Conseil national suprême du Cambodge sous la présidence de Son Alte~ Royale Samdech Norodom Sihanouk et au maintien du cessez-le feu, Notant avec préoccupation que l'existence de mines et de champs de mines au Cambodge y représente un grave danger pour la sécurité des personnes et fait obstacle à l'application des accords sans heurts et dans les délais, y compris au prompt retour des personnes déplacées et réfugiés cambodgiens, Notant que le mandat de la Mission, tel qu'approuvé par le Conseil de sécurité dans sa résolution 717 (1991), prévoit notamment la mise en place d'un programme d'alerte au dan­ ger des mines, et que les accords prévoient que l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge entreprendra no­ tamment un programme d'assistance en matière de déminage ainsi que le lancement de programmes de formation en matière de déminage et d'un programme d'alerte au danger des mines parmi la population cambodgienne, Considérant que la mise en place de programmes de for­ mation en matière de déminage, s'ajoutant au programme d'alerte au danger des mines déjà entrepris par la Mission ainsi que le lancement rapide d'activités de déminage sont nécessai­ res pour assurer l'application effective des accords, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Cambodge, en date des 30 décembre et 6 janvier 1992111, dans lequel il a proposé que le mandat de la Mission soit élargi de façon à y inclure la formation en matière de déminage et le lancement d'un programme de déminage 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur le Cambodge, en date des 30 décembre et 6 janvier 1992111, en particulier pour ce qui a trait à l'octroi d'une assistance en vue du déminage par les Cambodgiens; 2. Demande au Conseil national suprême du Cambodge et à toutes les parties cambodgiennes de continuer à coopérer pleinement avec la Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge, y compris pour l'exécution de son mandat élargi; 3. Demande de nouveau à toutes les parties cambodgien­ nes de respecter scrupuleusement le cessez-le-feu et d'apporter toute l'assistance voulue à la Mission; 4. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité au courant de l'évolution de la situation. Adoptée à l'unanimité à la 3029' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 10 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil112, le Secrétaire général s'est référé à la résolution 728 (1992) du 8 janvier 1992, par laquelle le Conseil avait approuvé le rapport de son prédécesseurlll qui recommandait l'extension du mandat de la Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge de manière à y inclure, en plus de l'actuel pro­ gramme d'alerte au danger des mines, le lancement d'un pro­ gramme de déminage et la formation de Cambodgiens à ces opérations. Compte tenu de l'extension du mandat de la Mission et de l'augmentation de ses effectifs qui en résultait, et après avoir procédé aux consultations nécessaires, le Secrétaire général a proposé d'ajouter le Bangladesh, les Pays-Bas et la 41 Thaïlande à la liste des Etats Membres qui fournissent des contingents à la Mission. Dans une lettre, en date du 13 janvier 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit 113: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 10 janvier 1992 concernant l'élargissement de la composi­ tion de la Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge112 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition.' Dans une lettre, en date du 14 janvier 1992114, le Secrétaire général s'est référé au paragraphe 2 de la résolution 718 (1991) du 31 octobre 1991, par lequel le Conseil l'avait autorisé à désigner un représentant spécial pour le Cambodge pour agir en son nom, et a confirmé qu'il avait nommé M. Yasushi Akashi, secrétaire général adjoint, à cette importante fonction. Dans une lettre, en date du 15 janvier 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit 115: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 14 janvier 1992 concernant la nomination de M. Yasushi Akashi, secrétaire général adjoint, au poste de représen­ tant spécial pour le Cambodge114 a été portée à l'attention des membres du Conseil, lesquels se félicitent de votre décision.' Dans une lettre, en date du 18 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil116, le Secrétaire général a déclaré que, pour pouvoir prendre des dispositions en vue de la première phase de la mise en place de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cam­ bodge, il avait décidé de soumettre à l'Assemblée générale une proposition prévoyant l'ouverture d'un crédit initial de 200 millions de dollars des Etats-Unis qui, lorsque le Conseil aurait approuvé son rapport sur le plan de mise en oeuvre, devrait être immédiatement disponible pour faire face aux besoins en matière d'hébergement, de transport, de communications ainsi que d'autres matériels et services d'appui. Cette somme représenterait le montant des ressources nécessaires pour couvrir les dépenses initiales et viendrait en déduction des contributions qui seraient mises en recouvrement auprès des Etats Membres une fois que le budget de l'Autorité aurait été approuvé par l'Assemblée générale. Dans une lettre, en date du 24 janvier 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit 117: 'J'ai l'honneur de me référer à votre lettre du 18 janvier 1992 dans laquelle vous m'avez fait savoir que vous aviez décidé de soumettre à l'Assemblée générale une proposition prévoyant l'ouverture d'un crédit initial de 200 millions de dollars des Etats-Unis pour l'Autorité provi­ soire des Nations Unies au Cambodge116• J'ai fait tenir votre lettre aux membres du Conseil, qui ont pris note de
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/729 (1992)
IntituléEl Salvador (14 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/729(1992)
Texte intégral RÉSOLUTIONS ADOPTÉES ET DÉCISIONS PRISES PAR LE CONSEIL DE SÉCURITÉ EN 1992 Première partie. Questions exanunees par le Conseil de sécurité en tant qu 'organe responsable du maintien de la paix et de la sécurité internationales AMÉRIQUE CENTRALE: EFFORTS DE PAIX1 Décisions Le 3 janvier 1992, à l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil2: 'Les membres du Conseil prennent note avec satisfac­ tion de ce que le Secrétaire général a déclaré à propos de l'accord qui a été signé tard dans la nuit du 31 décembre 1992 par le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Martf para la Liberaci6n Nacional, accord qui, une fois appliqué, mettra un terme définitif au conflit armé en El Salvador. Les membres du Conseil se félicitent vivement de cet accord, qui est de la plus haute impor­ tance pour la normalisation de la situation en El Salvador et dans l'ensemble de la région. Ils tiennent à marquer leur profonde reconnaissance pour l'immense contribution du Secrétaire général et de son représentant personnel pour l'Amérique centrale, de leurs collaborateurs et de tous les gouvernements, notamment les Gouvernements colombien, espagnol, mexicain et vénézuélien, qui ont aidé le Secré­ taire général dans ses efforts. 'Les membres du Conseil exhortent les parties à faire preuve de la plus grande souplesse lorsqu'elles s'emploie­ ront à résoudre les problèmes en suspens lors des négocia­ tions qui s'ouvriront ce week-end au Siège de l'Organisa­ tion des Nations Unies, à New York. Ils exhortent égale­ ment les parties à faire preuve du maximum de retenue et à ne prendre, dans les jours à venir, aucune mesure in­ compatible avec l'accord conclu à New York et l'excellent climat dans lequel se sont déroulées les négociations. 'Les membres du Conseil se félicitent de l'intention du Secrétaire général, annoncée aujourd'hui, de présenter par écrit, au début de la semaine prochaine, un rapport et des propositions en vue de permettre au Conseil de prendre des décisions concernant à la fois la vérification des dispositions relatives au cessez-le-feu et la surveillance du maintien de l'ordre public en attendant la mise en place de la nouvelle police civile nationale. Le Conseil devra, à cette fin, approuver de nouvelles fonctions pour la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador. Les membres du Conseil sont prêts à donner suite sans délai à toutes recommandations que ferait le Secrétaire général.' 1 À sa 3030' séance, le 14 janvier 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant d'El Salvador à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix -rapport du Secrétaire général (S/23402 et Add.lJ)'. Résolution 729 (1992) du 14 janvier 1992 Le Conseil de sécurité. Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, Rappelant également sa résolution 714 (1991) du 30 septembre 1991, ainsi que la déclaration faite par le Président au nom des membres du Conseil le 3 janvier 19922 après la signature de !'Acte de New York, le 31 décembre 19914, Rappelant en outre sa résolution 693 (1991) du 20 mai 1991 portant création de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador, Se félicitant de la conclusion des accords que le Gouverne­ ment salvadorien et le Frente Farabundo Martf para la Liberaci6n Nacional doivent signer le 16 janvier 1992 à Mexico et qui, une fois appliqués, mettront un terme définitif au conflit armé en El Salvador et ouvriront la voie à la réconciliation nationale, Demandant aux deux parties de continuer à faire preuve du maximum de modération et de retenue et de ne prendre aucune mesure incompatible avec les accords devant être signés à Mexico ou préjudiciable à ces accords, Exprimant la conviction qu'un règlement pacifique en El Salvador contribuera de façon décisive au processus de paix en Amérique centrale, Se félicitant de l'intention qu'a le Secrétaire général de lui soumettre sous peu sa recommandation concernant l'abrogation du mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date des 10 et 13 janvier 19925; 2. Décide, sur la base du rapport du Secrétaire général et conformément aux dispositions de la résolution 693 (1991), d'élargir le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador pour qu'il inclue la vérification et la supervision de l'application de tous les accords entre le Gou­ vernement salvadorien et Je Frente Farabundo Marti para la Liberaci6n Nacional une fois que ceux-ci auront été signés à Mexico, en particulier l'accord sur la cessation du conflit armé et l'accord sur la création d'une police civile nationale; 3. Décide également que le mandat de la Mission, élargi conformément à la présente résolution, sera prorogé jusqu'au 31 octobre 1992 et qu'il sera réexaminé à ce moment-là compte tenu des recommandations que présentera le Secrétaire général; 4. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour accroître l'effectif de la Mission, comme il le recommande dans son rapport; 5. Demande aux deux parties de respecter scrupuleuse­ ment les engagements qu'elles ont pris en vertu des accords qui doivent être signés à Mexico, de les exécuter de bonne foi et de coopérer pleinement avec la Mission dans sa tâche de vérifica­ tion de l'application desdits accords; 6. Réaffinne son soutien à la mission de bons offices que le Secrétaire général poursuit en faveur du processus de paix en Amérique centrale, et en particulier aux observations qu'il a formulées aux paragraphes 17 à 19 de son rapport quant à son intention de continuer, comme il était prévu dans l'accord de Genève du 4 avril 19906 relatif au processus qui doit mettre définitivement fin au conflit armé, à compter sur les Gouverne­ ments colombien, espagnol, mexicain et vénézuélien, ainsi que d'autres Etats et groupes d'Etats, pour l'appuyer dans l'exercice de ses responsabilités; 7. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé des faits nouveaux intéressant l'application de la présente résolution et de lui rendre compte des opérations de la Mission avant ) 'expiration du nouveau mandat. Adoptée à l'unanimité à la 3030' séance. Décision À sa 3031' séance, le 16 janvier 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix - rapport du Secrétaire général (S/23421J)'. Résolution 730 (1992) du 16 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 719 (1991) du 6 novembre 1991, 2 Rappelant également sa résolution 729 (1992) du 14 janvier 1992, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 14 janvier 19927; 2. Décide, conformément à la recommandation formulée au paragraphe 7 dudit rapport, de mettre fin au mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale avec effet au 17 janvier 1992. Décisions Adoptée l'unanimité à la 3031' séance. Dans une lettre, en date du 16 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil8 , le Secrétaire général s'est référé à la résolution 729 (1992) du 14 janvier 1992, par laquelle le Conseil avait décidé d'élargir le mandat de la Mission d'obseivation des Nations Unies en El Salvador pour qu'il inclue la vérification de l'application des accords de paix pour El Salvador qui avaient été signés le 16 janvier 1992 à Mexico9• Le Secrétaire général a déclaré que, conformément à cette résolution et après avoir procédé aux consultations nécessaires, il avait l'intention de nommer le général de brigade Victor Suanzes Pardo (Espagne) chef des obseivateurs militaires et commandant de l'élément militaire de la Mission. Le général Suanzes Pardo était actuelle­ ment chef des obseivateurs militaires du Groupe d'obseivateurs des Nations Unies en Amérique centrale dont le mandat prendrait fin le 17 janvier 1992, conformément à la résolution 730 (1992) du 16 janvier 1992. Dans une lettre, en date du 17 janvier 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit10: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 16 janvier 1992 concernant la nomination du chef des observateurs militaires et commandant de l'élément militaire de la Mission d'obseivation des Nations Unies en El Salvador8 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition.' Dans une lettre, en date du 3 février 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil11, le Secrétaire général s'est référé à la résolution 729 (1992) du 14 janvier 1992, par laquelle Je Conseil avait décidé 'd'élargir le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador pour qu'il inclue la vérification et la supervision de l'application de tous les accords entre Je Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Martf para la Liberaci6n Nacional une fois que ceux-ci auront été signés à Mexico, en particulier l'accord sur la cessation du conflit armé et l'accord sur la création d'une police civile nationale'. Le Secrétaire général a déclaré que ces accords avaient été signés le 16 janvier 1992 et, après avoir achevé les consultations requises, il a proposé que l'élément militaire de la Mission soit composé de militaires des pays suivants: Brésil, Canada,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/730 (1992)
IntituléAmérique centrale (16 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/730(1992)
Texte intégral 2. Décide, sur la base du rapport du Secrétaire général et conformément aux dispositions de la résolution 693 (1991), d'élargir le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador pour qu'il inclue la vérification et la supervision de l'application de tous les accords entre le Gou­ vernement salvadorien et Je Frente Farabundo Marti para la Liberaci6n Nacional une fois que ceux-ci auront été signés à Mexico, en particulier l'accord sur la cessation du conflit armé et l'accord sur la création d'une police civile nationale; 3. Décide également que le mandat de la Mission, élargi conformément à la présente résolution, sera prorogé jusqu'au 31 octobre 1992 et qu'il sera réexaminé à ce moment-là compte tenu des recommandations que présentera le Secrétaire général; 4. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour accroître l'effectif de la Mission, comme il le recommande dans son rapport; 5. Demande aux deux parties de respecter scrupuleuse­ ment les engagements qu'elles ont pris en vertu des accords qui doivent être signés à Mexico, de les exécuter de bonne foi et de coopérer pleinement avec la Mission dans sa tâche de vérifica­ tion de l'application desdits accords; 6. Réaffinne son soutien à la mission de bons offices que le Secrétaire général poursuit en faveur du processus de paix en Amérique centrale, et en particulier aux observations qu'il a formulées aux paragraphes 17 à 19 de son rapport quant à son intention de continuer, comme il était prévu dans l'accord de Genève du 4 avril 19906 relatif au processus qui doit mettre définitivement fin au conflit armé, à compter sur les Gouverne­ ments colombien, espagnol, mexicain et vénézuélien, ainsi que d'autres Etats et groupes d'Etats, pour l'appuyer dans l'exercice de ses responsabilités; 7. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement informé des faits nouveaux intéressant l'application de la présente résolution et de lui rendre compte des opérations de la Mission avant ) 'expiration du nouveau mandat. Adoptée à l'unanimité à la 3030' séance. Décision À sa 3031' séance, le 16 janvier 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Amérique centrale: efforts de paix - rapport du Secrétaire général (S/23421J)'. Résolution 730 (1992) du 16 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 719 (1991) du 6 novembre 1991, 2 Rappelant également sa résolution 729 (1992) du 14 janvier 1992, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 14 janvier 19927; 2. Décide, conformément à la recommandation formulée au paragraphe 7 dudit rapport, de mettre fin au mandat du Groupe d'observateurs des Nations Unies en Amérique centrale avec effet au 17 janvier 1992. Décisions Adoptée l'unanimité à la 3031' séance. Dans une lettre, en date du 16 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil8 , le Secrétaire général s'est référé à la résolution 729 (1992) du 14 janvier 1992, par laquelle le Conseil avait décidé d'élargir le mandat de la Mission d'obseivation des Nations Unies en El Salvador pour qu'il inclue la vérification de l'application des accords de paix pour El Salvador qui avaient été signés le 16 janvier 1992 à Mexico9• Le Secrétaire général a déclaré que, conformément à cette résolution et après avoir procédé aux consultations nécessaires, il avait l'intention de nommer le général de brigade Victor Suanzes Pardo (Espagne) chef des obseivateurs militaires et commandant de l'élément militaire de la Mission. Le général Suanzes Pardo était actuelle­ ment chef des obseivateurs militaires du Groupe d'obseivateurs des Nations Unies en Amérique centrale dont le mandat prendrait fin le 17 janvier 1992, conformément à la résolution 730 (1992) du 16 janvier 1992. Dans une lettre, en date du 17 janvier 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit10: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 16 janvier 1992 concernant la nomination du chef des observateurs militaires et commandant de l'élément militaire de la Mission d'obseivation des Nations Unies en El Salvador8 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition.' Dans une lettre, en date du 3 février 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil11, le Secrétaire général s'est référé à la résolution 729 (1992) du 14 janvier 1992, par laquelle Je Conseil avait décidé 'd'élargir le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador pour qu'il inclue la vérification et la supervision de l'application de tous les accords entre Je Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Martf para la Liberaci6n Nacional une fois que ceux-ci auront été signés à Mexico, en particulier l'accord sur la cessation du conflit armé et l'accord sur la création d'une police civile nationale'. Le Secrétaire général a déclaré que ces accords avaient été signés le 16 janvier 1992 et, après avoir achevé les consultations requises, il a proposé que l'élément militaire de la Mission soit composé de militaires des pays suivants: Brésil, Canada,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/731 (1992)
IntituléJamahiriya arabe libyenne (21 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/731(1992)
Texte intégral 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 20 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, en date du 19 novembre 1992is7, que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen­ Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas paivenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les as­ pects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité.' QUESTIONS CONCERNANT LA JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE Lettres, en date des 20 et 23 décembre 1991 Décisions À sa 3033• séance, le 21 janvier 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants du Canada, du Congo, de !'Iraq, de l'Italie, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Mauritanie, de la République islamique d'Iran, du Soudan et du Yémen à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettres, en date des 20 et 23 décembre 1991(S/23306, S/23307, S/23308, S/23309 et S/23317is)'. À la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Maroc160, d'adresser une invitation à M. Adnan Omran, secrétaire général adjoint de la Ligue des Etats arabes, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. À la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant du Maroc161, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, observateur permanent de l'Organisation de la Conférence islamique auprès de l'Organisation des Nations Unies, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 731 (1992) du 21 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Profondément troublé par la persistance, dans le monde entier, d'actes de terrorisme international sous toutes ses formes, y compris ceux dans lesquels des Etats sont impliqués directement ou indirectement, qui mettent en danger ou anéantissent des vies innocentes, ont un effet pernicieux sur les relations internationales et peuvent compromettre la sécurité des Etats, Gravement préoccupé par tous les agissements illicites dirigés contre l'aviation civile internationale et affirmant le droit de tous les Etats, conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, de protéger leurs nationaux des actes de terrorisme international qui constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales, 54 Réaffirmant sa résolution 286 (1970) du 9 septembre 1970, par laquelle il demandait aux Etats de prendre toutes les mesures juridiques possibles pour empêcher toute ingérence dans les liaisons aériennes internationales civiles, Réaffirmant également sa résolution 635 (1989) du 14 juin 1989, par laquelle il condamnait tous les agissements illicites dirigés contre la sécurité de l'aviation civile et demandait à tous les Etats de coopérer à la mise au point et à l'application de mesures visant à prévenir tous les actes de terrorisme, y compris ceux commis au moyen d'explosifs, Rappelant la déclaration faite le 30 décembre 1988 par le Président au nom des membres du Conseil condamnant fermement la destruction de l'appareil assurant le vol 103 de la Pan Am et appelant tous les Etats à apporter leur aide afin que les responsables de cet acte criminel soient arrêtés et jugés, Profondément préoccupé par ce qui résulte des enquêtes impliquant des fonctionnaires du Gouvernement libyen et qui est mentionné dans les documents du Conseil qui font état des demandes adressées' aux autorités libyennes par les Etats-Unis d'Amérique162. 163. 164, la France162, 165 et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord16 2, 166, liées aux procédu­ res judiciaires concernant les attentats perpétrés contre les appareils assurant les vols 103 de la Pan Am et 772 de l'Union de transports aériens, Résolu à éliminer le terrorisme international, 1. Condamne la destruction des appareils assurant les vols 103 de la Pan Am et 772 de l'Union de transports aériens ainsi que la perte de centaines de vies humaines qui en est résultée; 2. Déplore vivement le fait que le Gouvernement libyen n'ait pas répondu effectivement à ce jour aux demandes ci-dessus de coopérer pleinement pour l'établissement des responsabilités dans les actes terroristes susmentionnés contre les appareils assurant les vols 103 de la Pan Am et 772 de l'Union de transports aériens; 3. Demande instamment aux autorités libyennes d'appor­ ter immédiatement une réponse complète et effective à ces demandes afin de contribuer à l'élimination du terrorisme international; 4. Prie le Secrétaire général de rechercher la coopération du Gouvernement libyen en vue d'apporter une réponse complète et effective à ces demandes; 5. Demande à tous les Etats d'encourager individuelle­ ment et collectivement le Gouvernement libyen à répondre de façon complète et effective aux demandes susmentionnées; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 3033' séance. a) Lettres, en date des 20 et 23 décembre 1991 b) Rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 4 de la résolu­ tion 731 (1992) du Conseil de sécurité c) Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 4 de la résolution 731 (1992) du Conseil de sécurité Décisions À sa 3063° séance, le 31 mars 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iraq, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, de la Mauritanie et de l'Ouganda à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'a) Lettres, en date des 20 et 23 décembre 1991 (S/23306, S/23307, S/23308, S/23309 et S/23317159); 'b) Rapport présenté par le Secrétaire général en applica­ tion du paragraphe 4 de la résolution 731 (1992) du Conseil de sécurité (S/235743); 'c) Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 4 de la résolution 731 (1992) du Conseil de sécurité (S/236723)'. À la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Maroc167, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, observateur permanent de l'Organisation de la Conférence islamique auprès de l'Organisation des Nations Unies, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 748 (1992) du 31 mars 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 731 (1992) du 21 janvier 1992, 55 Prenant acte des rapports présentés par le Secrétaire général en application de la résolution 731 (1992) du Conseil de sécurité les 11 février168 et 3 mars 1992169, Gravement préoccupé de ce que le Gouvernement libyen n'ait pas encore donné une réponse complète et effective aux demandes contenues dans sa résolution 731 (1992), Convaincu que l'élimination des actes de terrorisme international, y compris ceux dans lesquels des Etats sont directement ou indirectement impliqués, est essentielle pour Je maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant que, dans la déclaration publiée le 31 janvier 1992 à l'occasion de la réunion tenue par le Conseil de sécurité au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement170, les membres du Conseil ont exprimé leur profonde préoccupation à l'égard des actes de terrorisme international et estimé nécessaire que la communauté internationale y réagisse de manière efficace, Réaffirmant que, conformément au principe énoncé au paragraphe 4 de )'Article 2 de la Charte des Nations Unies. chaque Etat a le devoir de s'abstenir d'organiser et d'encoura­ ger des actes de terrorisme sur le territoire d'un autre Etat, d'y aider ou d'y participer, ou de tolérer sur son territoire des activités organisées en vue de perpétrer de tels actes, lorsque ces actes impliquent une menace ou l'emploi de la force, Constatant, dans ce contexte, que le défaut de la part du Gouvernement libyen de montrer par des actes concrets sa renonciation au terrorisme et, en particulier, son manquement continu à répondre de manière complète et effective aux requêtes contenues dans la résolution 731 (1992) constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à éliminer le terrorisme international, Rappelant que les Etats ont le droit, conformément à I' Article 50 de la Charte, de consulter le Conseil de sécurité s'ils se trouvent en présence de difficultés économiques particulières dues à l'exécution de mesures préventives ou coercitives, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Décide que le Gouvernement libyen doit désormais appliquer sans le moindre délai le paragraphe 3 de la résolution 731 (1992) concernant les demandes adressées aux autorités libyennes par les Etats-Unis d'Amérique 162. 163, la France162. 165 et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord162; 2. Décide également que le Gouvernement libyen doit s'engager à cesser de manière définitive toute forme d'action terroriste et toute assistance aux groupes terroristes et qu'il doit rapidement, par des actes concrets, montrer sa renonciation au terrorisme; 3. Décide que tous les Etats adopteront le 15 avril 1992 les mesures énoncées ci-dessous, qui s'appliqueront jusqu'à ce
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/732 (1992)
IntituléNouveau membre : Kirghizistan (23 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/732(1992)
Texte intégral nant une m1ss1on d'aide humanitaire, en réponse aux demandes des gouvernements de la région, comme contri­ bution de l'Organisation des Nations Unies à la solution du conflit. 'Le Conseil demande à toutes les parties au conflit et aux pays voisins de faciliter la tâche de la mission du Secrétaire général et de veiller au respect de la sécurité de ses membres.' Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES368 A. Demande d'admission de la République du Kazakhstan Décisions À sa 3032' séance, le 16 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kazakhstan369• À sa 3034' séance, le 23 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kazakhstan310• Résolution 732 (1992) du 23 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kazakhstan369, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Kazakhstan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3034' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision A la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 732 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil371: 'Cest pour moi un grand honneur que de féliciter la République du Kazakhstan, au nom des membres du Conseil, pour la décision que celui-ci vient de prendre de recommander à l'Assemblée générale l'admission du Kazakhstan à l'Organisation des Nations Unies. 117 'Nous vivons un jour historique. L'admission du Kazakhstan à l'Organisation des Nations Unies et l'accom­ plissement par ce pays de toutes les obligations qui vont lui incomber contribueront à consolider l'évolution positive de la situation à laquelle nous avons assisté ces derniers mois. Nous sommes tous conscients de l'importance de l'admis­ sion du Kazakhstan à l'Organisation. Je ne doute pas qu'il aura une importante contribution à apporter dans tous les domaines d'activité de l'Organisation. 'Les membres du Conseil sont convaincus que le Kazakhstan, Etat épris de paix, capable de s'acquitter des obligations que lui imposera la Charte des Nations Unies et disposé à le faire, contribuera activement et de façon constructive à défendre les buts et principes énoncés dans la Charte. 'Nous nous réjouissons d'accueillir le Kazakhstan parmi nous à l'Organisation des Nations Unies.' B. Demande d'admission de la République d'Arménie Décisions À sa 3035° séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Arméniem. À sa 3041' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Arménie373• Résolution 735 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Arménie312,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/733 (1992)
IntituléSomalie (23 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/733(1992)
Texte intégral sécurité par Je Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la Somalie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/234453)'. Résolution 733 (1992) du 23 jan'Yier 1992 Le Conseil de sécurité, Considérant la demande de la Somalie visant à ce qu'il examine la situation dans le pays17\ Ayant entendu Je rapport du Secrétaire général sur la situation en Somalie et saluant l'initiative qu'il a prise dans le domaine humanitaire, Gravement alanné par la détérioration rapide de la situation en Somalie ainsi que par les lourdes pertes en vies humaines et les dommages matériels étendus résultant du conflit dans le pays et conscient de ses conséquences pour la stabilité et la paix dans la région, Préoccupé par le fait que, comme le Secrétaire général l'a indiqué dans son rapport, la persistance de cette situation constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Rappelant que la Charte des Nations Unies lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte, Exprimant sa gratitude aux organisations internationales et régionales qui ont fourni une aide aux populations affectées par le conflit et déplorant que des membres de leurs personnels aient trouvé la mort alors qu'ils s'acquittaient de tâches d'ordre humanitaire, Prenant acte des appels adressés aux parties par le Prési­ dent de l'Organisation de la Conférence islamique le 16 décembre 1991, par le Secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine le 18 décembre 199117s et par la Ligue des Etats arabes le 5 janvier 1992176, 1. Prend acte du rapport du Secrétaire général sur la situation en Somalie et se déclare préoccupé par la situation qui règne dans le pays; 2. Prie le Secrétaire général de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour accroître l'aide humanitaire fournie par l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées à la population touchée partout en Somalie, en liaison avec les autres organisations internationales à vocation humanitaire et, à cet effet, de désigner un coordonnateur chargé de supetviser l'acheminement efficace de cette aide; 58 3. Prie également le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, en coopération avec le Secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine et le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, de se mettre immédiatement en rapport avec toutes les parties au conflit, de chercher à obtenir d'elles qu'elles s'engagent à cesser les hostilités afin que l'aide humanitaire puisse être distribuée, de promouvoir un cessez-le-­ feu et d'en assurer le respect, et d'aider au processus de règlement politique du conflit en Somalie; 4. Engage vivement toutes les parties au conflit à mettre immédiatement fin aux hostilités et à convenir d'un cessez-le-­ feu, ainsi qu'à faciliter le processus de réconciliation et de règlement politique en Somalie; 5. Décide, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, que tous les Etats doivent, aux fins du rétablis­ sement de la paix et de la stabilité en Somalie, appliquer immédiatement un embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armes et d'équipements militaires à la Somalie jusqu'à ce que le Conseil en décide autrement; 6. Demande à tous les Etats de s'abstenir de tout acte qui pourrait contribuer à accroître la tension et à entraver ou retarder une issue pacifique et négociée du conflit en Somalie qui permettrait à tous les Somalis de décider de leur avenir et de l'édifier dans la paix; 7. Demande à toutes les parties de coopérer avec le Secrétaire général à cette fin et de faciliter l'acheminement par l'Organisation des Nations Unies, les institutions spécialisées et les autres organisations à vocation humanitaire, de l'aide humanitaire vers tous ceux qui en ont besoin, sous la supetvi­ sion du Coordonnateur; 8. Demande instamment à toutes les parties de prendre toutes les mesures nécessaires en vue d'assurer la sécurité du personnel envoyé sur les lieux pour fournir une aide humanitai­ re, pour l'aider dans sa tâche et pour assurer le respect intégral des règles et principes du droit international relatifs à la protection des populations civiles; 9. Demande à tous les Etats et organisations internatio­ nales de s'associer aux efforts déployés pour fournir une aide humanitaire à la population somalie; 10. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur cette question dès que possible; 11. Décide de rester saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 3039' séance. Décisions À une lettre, en date du 3 février 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil177, le Secrétaire général a joint une lettre, en date du 31
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/734 (1992)
IntituléIsraël et le Liban (29 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/734(1992)
Texte intégral 'Le Conseil condamne fermement la détention illégale de personnels de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge par des éléments de la partie du Kampuchea démocratique ainsi que les actes de menace et d'intimida­ tion contre ces personnels. Il exige que de tels actes ainsi que tous autres actes hostiles dirigés contre l'Autorité cessent immédiatement et que toutes les parties prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger la vie et la sécurité du personnel de l'Autorité. 'Le Conseil prie instamment toutes les parties de respecter scrupuleusement leurs obligations au titre des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, signés à Paris le 23 octobre 1991110, de coopé­ rer pleinement avec l'Autorité et d'appliquer toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.' LA SITUATION AU MOYEN-ORIENT138 Décisions Dans une lettre, en date du 14 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil139, le Secrétaire général a indiqué que le Gouvernement suédois avait informé son prédécesseur qu'il ne lui serait pas possible de maintenir au-delà du 31 octobre 1991 l'unité mé­ dicale qu'il avait mise à la disposition de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban depuis 1980. La recherche d'une unité de remplacement avait pris quelque temps et, à titre de mesure temporaire suivant le départ de l'unité suédoise, la Norvège et la Suède avaient conjointement fourni une petite équipe médicale d'urgence. Ayant mené à bien les consultations nécessaires, Je Secrétaire général se proposait d'accepter l'offre du Gouvernement polonais -qui n'avait pas jusqu'alors apporté de contribution à la Force -de fournir l'unité médicale. Dans une lettre, en date du 17 janvier 1992, Je Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit140: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 14 janvier 1992 concernant l'unité médicale de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban139 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci accep­ tent votre proposition.' Dans une lettre, en date du 20 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité141, le Secrétaire général a informé les membres du Conseil d'un fait nouveau intéressant la Force intérimaire des Nations Unies au Liban. Le Secrétaire général a déclaré qu'un groupe de travail militaire mixte constitué de représentants de l'armée libanaise et de la Force avait déposé une recommandation invitant la Force à transférer à l'armée libanaise la partie occidentale du secteur du bataillon ghanéen, à l'ouest de Maaraké. Le commandant de l'armée libanaise avait fait savoir au commandant de la Force que le Gouvernement libanais avait accepté la recommandation du groupe. Le Secrétaire général se félicitait de cette recommanda­ tion et avait décidé de l'accepter, car la mesure proposée confirmerait le déploiement de l'armée libanaise dans le sud du Liban, contribuant ainsi à rétablir l'autorité du gouvernement dans la région. Elle permettrait également à la Force de se 50 redéployer dans des secteurs de sa zone d'opération où sa présence était plus nécessaire. La passation des pouvoirs devait avoir lieu aussitôt que les dispositions pratiques indispensables auraient été prises. Dans une lettre, en date du 28 janvier 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit142: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 20 janvier 1992 concernant la Force intérimaire des Nations Unies au Liban141 a été portée à l'attention des membres du Conseil. 'Les membres du Conseil prennent note de son contenu et se félicitent en particulier du plan arrêté pour la remise par la Force à l'armée libanaise de la partie occidentale du secteur du bataillon ghanéen, à l'ouest de Maaraké, ce qui permettra à la Force de renforcer ses effectifs dans d'autres parties de sa zone d'opération.' À sa 3040' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/234523)'. Résolution 734 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 21 janvier 1992143, et prenant note des observations qui y sont formulées, Rappelant l'additif, en date du 28 janvier 1991144 au rapport du Secrétaire général en date du 22 janvier 1991145, Prenant acte de la lettre, en date du 17 janvier 1992, adressée au Secrétaire général par Je Représentant pennanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies146, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger Je mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1992; 2. Approuve l'objectif global du Secrétaire général, tel qu'exposé au paragraphe 33 de son rapport sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban en date du 21 janvier 1992143, qui est d'améliorer l'efficacité de la Force; 3. Approuve en particulier les recommandations récapitu­ lées aux sous-alinéas i) et ii) de l'alinéa c) du paragraphe 59 du rapport figurant dans l'additif, en date du 28 janvier 1991144, au rapport du Secrétaire général en date du 22 janvier 1991145; 4. Invite le Secrétaire général à examiner plus avant, en consultation avec les pays qui fournissent des contingents, comment atteindre l'objectif global mentionné au paragraphe 2 ci-dessus, et à agir en ce qui concerne les objectifs visés aux paragraphes 2 et 3; 5. Réaffirme qu'il soutient fennement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 6. Souligne à nouveau Je mandat de la Force et les principes généraux la concernant tels qu'ils sont énoncés dans Je rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978147, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 7. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 8. Prie Je Secrétaire général de poursuivre ses consulta­ tions avec Je Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution et de faire rapport au Conseil de sécurité à ce sujet. Adoptée à l'unanimité à la 3040' séance. Décisions À la même séance, après l'adoption de la résolution 734 (1992), le Président a fait la déclaration suivante148: 'Les membres du Conseil ont pris acte avec satisfac­ tion du rapport du Secrétaire général sur la Force intéri­ maire des Nations Unies au Liban, en date du 21 janvier 1992143, présenté conformément à la résolution 701 (1991) du 31 juillet 1991. 51 'Les membres du Conseil réaffirment l'importance qu'ils attachent à la pleine souveraineté, à l'indépendance, à l'intégrité territoriale et à l'unité nationale du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. À ce propos, ils affirment que tous les Etats doivent s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout Etat ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. 'Alors que le Conseil proroge le mandat de la Force pour une nouvelle période sur la base de la résolution 425 (1978) du 19 mars 1978, les membres du Conseil souli­ gnent à nouveau la nécessité d'appliquer cette résolution dans son intégralité. Ils réitèrent leur soutien sans réserve à l' Accord de Taïf et félicitent le Gouvernement libanais du succès des efforts qu'il poursuit en vue de déployer des unités de son armée dans le sud du pays, en étroite coordination avec la Force. Les membres du Conseil prient instamment toutes les parties concernées d'accorder leur plein appui à la Force. 'Les membres du Conseil expriment leur préoccupa­ tion face à la violence qui se poursuit dans Je sud du Liban et demandent instamment à toutes les parties de faire preuve de retenue. 'Les membres du Conseil saisissent cette occasion pour remercier le Secrétaire général et ses collaborateurs des efforts qu'ils poursuivent à cet égard et rendre hom­ mage aux membres de la Force et aux pays qui fournissent des contingents pour les sacrifices qu'ils consentent ainsi que pour l'attachement à la cause de la paix et de la sécurité internationales dont ils font preuve dans des circonstances difficiles.' À sa 3053• séance, le 19 février 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: lettre, en date du 17 février 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/236043)'. À l'issue de consultations entre les membres du Conseil, Je Président, à la même séance, a fait la déclaration suivante 149: 'Les membres du Conseil sont profondément préoccu­ pés par la recrudescence et la montée de la violence dans le sud du Liban et dans d'autres parties de la région. Le Conseil déplore en particulier les meurtres récents ainsi que la poursuite de la violence qui risque de faire d'autres victimes et de déstabiliser davantage encore la région. 'Les membres du Conseil demandent à tous les intéressés de faire preuve du maximum de retenue pour mettre fin à la violence. 'Les membres du Conseil réaffirment l'importance qu'ils attachent au plein respect de la souveraineté, de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale du Liban à l'intérieur de ses frontières interna-
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/735 (1992)
IntituléNouveau membre : Arménie (29 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/735(1992)
Texte intégral nant une m1ss1on d'aide humanitaire, en réponse aux demandes des gouvernements de la région, comme contri­ bution de l'Organisation des Nations Unies à la solution du conflit. 'Le Conseil demande à toutes les parties au conflit et aux pays voisins de faciliter la tâche de la mission du Secrétaire général et de veiller au respect de la sécurité de ses membres.' Deuxième partie. Autres questions examinées par le Conseil de sécurité ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES À L'ORGANISATION DES NATIONS UNIES368 A. Demande d'admission de la République du Kazakhstan Décisions À sa 3032' séance, le 16 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kazakhstan369• À sa 3034' séance, le 23 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kazakhstan310• Résolution 732 (1992) du 23 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kazakhstan369, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Kazakhstan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3034' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision A la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 732 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil371: 'Cest pour moi un grand honneur que de féliciter la République du Kazakhstan, au nom des membres du Conseil, pour la décision que celui-ci vient de prendre de recommander à l'Assemblée générale l'admission du Kazakhstan à l'Organisation des Nations Unies. 117 'Nous vivons un jour historique. L'admission du Kazakhstan à l'Organisation des Nations Unies et l'accom­ plissement par ce pays de toutes les obligations qui vont lui incomber contribueront à consolider l'évolution positive de la situation à laquelle nous avons assisté ces derniers mois. Nous sommes tous conscients de l'importance de l'admis­ sion du Kazakhstan à l'Organisation. Je ne doute pas qu'il aura une importante contribution à apporter dans tous les domaines d'activité de l'Organisation. 'Les membres du Conseil sont convaincus que le Kazakhstan, Etat épris de paix, capable de s'acquitter des obligations que lui imposera la Charte des Nations Unies et disposé à le faire, contribuera activement et de façon constructive à défendre les buts et principes énoncés dans la Charte. 'Nous nous réjouissons d'accueillir le Kazakhstan parmi nous à l'Organisation des Nations Unies.' B. Demande d'admission de la République d'Arménie Décisions À sa 3035° séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Arméniem. À sa 3041' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Arménie373• Résolution 735 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Arménie312, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Arménie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3041' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision A la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 735 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil331: 'Cest pour moi un privilège que de féliciter, au nom des membres du Conseil, la République d'Arménie de la décision que le Conseil vient de prendre. Par sa résolution 735 (1992), le Conseil a recommandé à l'Assemblée générale l'admission de l'Arménie à l'Organisation des Nations Unies. 'Cest là un moment important pour l'Organisation et pour l'Arménie. Les membres du Conseil ont noté avec une grande satisfaction que l'Arménie s'était solennelle­ ment engagée à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, dont les principes relatifs au règlement pacifique des différends et au non­ recours à la force. 'Les membres du Conseil sont convaincus quel' Armé­ nie contribuera pleinement et efficacement aux activités de l'Organisation dans tous les domaines. Nous nous réjouis­ sons à la perspective d'accueillir ses représentants et de collaborer étroitement avec eux.' C. Demande d'admission de la République du Kirghizistan Décisions À sa 3036' séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan374• À sa 3042' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan375• Résolution 736 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant emminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan374, 118 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Kirghizistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3041' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 736 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil376: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République du Kirghizistan à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec le plus grand plaisir qu'au nom des membres du Conseil je félicite le Kirghizistan en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Le Kirghizistan aura une contribution importante à apporter aux travaux de l'Organisation. Nous notons avec une grande satisfaction sa ferme volonté de défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil se réjouissent à la perspective d'accueillir bientôt le Kirghizistan à l'Organisa­ tion. Nous attendons avec intérêt l'arrivée de ses représen­ tants au Siège, à New York, et sommes heureux à l'idée de collaborer étroitement avec eux.' D. Demande d'admission de la République d'Ouzbékistan Décisions À sa 3037' séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan377• À sa 3043' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan378• Résolution 737 ( 1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant emminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan377,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/736 (1992)
IntituléNouveau membre : Kirghizistan (29 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/736(1992)
Texte intégral Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Arménie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3041' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision A la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 735 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil331: 'Cest pour moi un privilège que de féliciter, au nom des membres du Conseil, la République d'Arménie de la décision que le Conseil vient de prendre. Par sa résolution 735 (1992), le Conseil a recommandé à l'Assemblée générale l'admission de l'Arménie à l'Organisation des Nations Unies. 'Cest là un moment important pour l'Organisation et pour l'Arménie. Les membres du Conseil ont noté avec une grande satisfaction que l'Arménie s'était solennelle­ ment engagée à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, dont les principes relatifs au règlement pacifique des différends et au non­ recours à la force. 'Les membres du Conseil sont convaincus quel' Armé­ nie contribuera pleinement et efficacement aux activités de l'Organisation dans tous les domaines. Nous nous réjouis­ sons à la perspective d'accueillir ses représentants et de collaborer étroitement avec eux.' C. Demande d'admission de la République du Kirghizistan Décisions À sa 3036' séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan374• À sa 3042' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan375• Résolution 736 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant emminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan374, 118 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Kirghizistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3041' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 736 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil376: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République du Kirghizistan à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec le plus grand plaisir qu'au nom des membres du Conseil je félicite le Kirghizistan en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Le Kirghizistan aura une contribution importante à apporter aux travaux de l'Organisation. Nous notons avec une grande satisfaction sa ferme volonté de défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil se réjouissent à la perspective d'accueillir bientôt le Kirghizistan à l'Organisa­ tion. Nous attendons avec intérêt l'arrivée de ses représen­ tants au Siège, à New York, et sommes heureux à l'idée de collaborer étroitement avec eux.' D. Demande d'admission de la République d'Ouzbékistan Décisions À sa 3037' séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan377• À sa 3043' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan378• Résolution 737 ( 1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant emminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan377,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/737 (1992)
IntituléNouveau membre : République d'Ouzbékistan (29 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/737(1992)
Texte intégral Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Arménie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3041' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision A la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 735 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil331: 'Cest pour moi un privilège que de féliciter, au nom des membres du Conseil, la République d'Arménie de la décision que le Conseil vient de prendre. Par sa résolution 735 (1992), le Conseil a recommandé à l'Assemblée générale l'admission de l'Arménie à l'Organisation des Nations Unies. 'Cest là un moment important pour l'Organisation et pour l'Arménie. Les membres du Conseil ont noté avec une grande satisfaction que l'Arménie s'était solennelle­ ment engagée à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, dont les principes relatifs au règlement pacifique des différends et au non­ recours à la force. 'Les membres du Conseil sont convaincus quel' Armé­ nie contribuera pleinement et efficacement aux activités de l'Organisation dans tous les domaines. Nous nous réjouis­ sons à la perspective d'accueillir ses représentants et de collaborer étroitement avec eux.' C. Demande d'admission de la République du Kirghizistan Décisions À sa 3036' séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan374• À sa 3042' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan375• Résolution 736 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant emminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Kirghizistan374, 118 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Kirghizistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3041' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 736 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil376: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République du Kirghizistan à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec le plus grand plaisir qu'au nom des membres du Conseil je félicite le Kirghizistan en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Le Kirghizistan aura une contribution importante à apporter aux travaux de l'Organisation. Nous notons avec une grande satisfaction sa ferme volonté de défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil se réjouissent à la perspective d'accueillir bientôt le Kirghizistan à l'Organisa­ tion. Nous attendons avec intérêt l'arrivée de ses représen­ tants au Siège, à New York, et sommes heureux à l'idée de collaborer étroitement avec eux.' D. Demande d'admission de la République d'Ouzbékistan Décisions À sa 3037' séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan377• À sa 3043' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan378• Résolution 737 ( 1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant emminé la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République d'Ouzbékistan377, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Ouzbékistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3043' séance sans qu'il soit procédé à w, vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 737 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil379: 'Le Conseil de sécurité vient d'adopter la résolution 737 (1992) qui recommande l'admission de la République d'Ouzbékistan à l'Organisation des Nations Unies. Cette recommandation sera bientôt soumise à l'Assemblée générale pour l'étape finale du processus d'admission. C'est pour moi un privilège que de féliciter l'Ouzbékistan, au nom des membres du Conseil, en cette occasion historique. 'L'Ouzbékistan s'est solennellement engagé à s'acquit­ ter de toutes les obligations énoncées dans la Charte des Nations Unies, et nous nous en réjouissons au plus haut point. Les membres du Conseil sont convaincus que l'Ouzbékistan aura une importante contribution à apporter à l'accomplissement des nombreuses tâches incombant à l'Organisation. Nous sommes heureux à la perspective d'accueillir parmi nous ses représentants et de travailler avec eux au sein des divers organes de l'Organisation des Nations Unies.' E. Demande d'admission de la République du Tadjikistan Décisions À sa 3038e séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan380• À sa 3044• séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan381• Résolution 738 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan380, 119 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Tadjikistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3044' séance sans qu'il soit procédé à w, vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 738 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil382: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République du Tadjikistan, dont le Conseil vient de recommander l'admission à l'Organisation des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil sont convaincus que le Tadjikistan apportera une contribution importante aux travaux de l'Organisation. Dans le monde en pleine évolution dans lequel nous vivons aujourd'hui, le principe d'universalité est plus que jamais crucial. Nous notons avec une grande satisfaction que le Tadjikistan est fermement résolu à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, et à s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Je voudrais conclure en adressant au Tadjikistan les souhaits de bienvenue les plus chaleureux de la part des membres du Conseil.' F. Demande d'admission de la République de Moldova Décisions À sa 3045' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova383• À sa 3047• séance, le 5 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova384• Résolution 739 (1992) du 5 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova383,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/738 (1992)
IntituléNouveau membre : Tadjikistan (29 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/738(1992)
Texte intégral Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Ouzbékistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3043' séance sans qu'il soit procédé à w, vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 737 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil379: 'Le Conseil de sécurité vient d'adopter la résolution 737 (1992) qui recommande l'admission de la République d'Ouzbékistan à l'Organisation des Nations Unies. Cette recommandation sera bientôt soumise à l'Assemblée générale pour l'étape finale du processus d'admission. C'est pour moi un privilège que de féliciter l'Ouzbékistan, au nom des membres du Conseil, en cette occasion historique. 'L'Ouzbékistan s'est solennellement engagé à s'acquit­ ter de toutes les obligations énoncées dans la Charte des Nations Unies, et nous nous en réjouissons au plus haut point. Les membres du Conseil sont convaincus que l'Ouzbékistan aura une importante contribution à apporter à l'accomplissement des nombreuses tâches incombant à l'Organisation. Nous sommes heureux à la perspective d'accueillir parmi nous ses représentants et de travailler avec eux au sein des divers organes de l'Organisation des Nations Unies.' E. Demande d'admission de la République du Tadjikistan Décisions À sa 3038e séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan380• À sa 3044• séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan381• Résolution 738 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan380, 119 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Tadjikistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3044' séance sans qu'il soit procédé à w, vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 738 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil382: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République du Tadjikistan, dont le Conseil vient de recommander l'admission à l'Organisation des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil sont convaincus que le Tadjikistan apportera une contribution importante aux travaux de l'Organisation. Dans le monde en pleine évolution dans lequel nous vivons aujourd'hui, le principe d'universalité est plus que jamais crucial. Nous notons avec une grande satisfaction que le Tadjikistan est fermement résolu à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, et à s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Je voudrais conclure en adressant au Tadjikistan les souhaits de bienvenue les plus chaleureux de la part des membres du Conseil.' F. Demande d'admission de la République de Moldova Décisions À sa 3045' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova383• À sa 3047• séance, le 5 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova384• Résolution 739 (1992) du 5 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova383,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/739 (1992)
IntituléNouveau membre : République de Moldova (5 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/739(1992)
Texte intégral Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République d'Ouzbékistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3043' séance sans qu'il soit procédé à w, vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 737 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil379: 'Le Conseil de sécurité vient d'adopter la résolution 737 (1992) qui recommande l'admission de la République d'Ouzbékistan à l'Organisation des Nations Unies. Cette recommandation sera bientôt soumise à l'Assemblée générale pour l'étape finale du processus d'admission. C'est pour moi un privilège que de féliciter l'Ouzbékistan, au nom des membres du Conseil, en cette occasion historique. 'L'Ouzbékistan s'est solennellement engagé à s'acquit­ ter de toutes les obligations énoncées dans la Charte des Nations Unies, et nous nous en réjouissons au plus haut point. Les membres du Conseil sont convaincus que l'Ouzbékistan aura une importante contribution à apporter à l'accomplissement des nombreuses tâches incombant à l'Organisation. Nous sommes heureux à la perspective d'accueillir parmi nous ses représentants et de travailler avec eux au sein des divers organes de l'Organisation des Nations Unies.' E. Demande d'admission de la République du Tadjikistan Décisions À sa 3038e séance, le 23 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan380• À sa 3044• séance, le 29 janvier 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan381• Résolution 738 (1992) du 29 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République du Tadjikistan380, 119 Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République du Tadjikistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3044' séance sans qu'il soit procédé à w, vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 738 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil382: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République du Tadjikistan, dont le Conseil vient de recommander l'admission à l'Organisation des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil sont convaincus que le Tadjikistan apportera une contribution importante aux travaux de l'Organisation. Dans le monde en pleine évolution dans lequel nous vivons aujourd'hui, le principe d'universalité est plus que jamais crucial. Nous notons avec une grande satisfaction que le Tadjikistan est fermement résolu à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, et à s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Je voudrais conclure en adressant au Tadjikistan les souhaits de bienvenue les plus chaleureux de la part des membres du Conseil.' F. Demande d'admission de la République de Moldova Décisions À sa 3045' séance, le 29 janvier 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova383• À sa 3047• séance, le 5 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova384• Résolution 739 (1992) du 5 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Moldova383, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Moldova à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3047' séance sans qu 'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 739 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil385: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République de Moldova à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec le plus grand plaisir qu'au nom des membres du Conseil je félicite la République de Moldova en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Le Conseil note avec une grande satisfaction que la République de Moldova s'engage à défendre les buts et les principes de la Charte des Nations Unies. Tous les mem­ bres du Conseil se réjouissent à la perspective d'accueillir bientôt la République de Moldova à l'Organisation. Nous attendons avec intérêt l'arrivée de ses représentants et sommes heureux à l'idée de collaborer étroitement avec eux.' G. Demande d'admission du Turkménistan Décisions À sa 3048• séance, le 5 février 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par Je Turkménistan386• À sa 3050' séance, le 7 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Turkménistan387• Résolution 741 (1992) du 7 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Turkménistan386, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Turkménistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 305C, séance sans qu'il soit procédé à un vote. 120 Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 741 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil388: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter Je Turkménistan dont le Conseil vient de recommander l'admission à l'Organisation des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil sont convaincus que le Turkménistan apportera une contribution importante aux travaux de l'Organisation. Nous notons avec une grande satisfaction que le Turkménistan est fermement résolu à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, et à s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Je voudrais conclure en adressant au Turkménistan les souhaits de bienvenue les plus chaleureux de la part des membres du Conseil.' H. Demande d'admission de la République azerbaïdjanaise Décisions À sa 3051• séance, le 11 février 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise3A9• À sa 3052• séance, le 14 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise3'l0. Résolution 742 (1992) du 14 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise389• Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République azerbaïdjanaise à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3052' séance sans qr, 'il soit procédé à w, mie. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 742 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Consei1332:
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/740 (1992)
IntituléRépublique fédérale de Yougoslavie (7 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/740(1992)
Texte intégral Secrétaire général l'a souligné dans son rapport des 5 et 7 janvier 199228• Ils ont exprimé la profonde satisfaction que leur inspiraient les travaux accomplis par les membres de la Mission et ont demandé aux parties yougoslaves de veiller à ce que les membres de la Mission et le personnel de l'Organisation des Nations Unies puissent s'acquitter de leurs tâches avec l'entière coopération de tous.' Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité29 Décision À sa 3028e séance, le 8 janvier 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité (S/23363 et Add.13)'. Résolution 727 (1992) du 8 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991 et 724 (1991) du 15 décembre 1991, Prenant acte du nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 5 et 7 janvier 199228, Rappelant qu'il a, en vertu de la Charte des Nations Unies, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte et notant le rôle que la Communauté européenne continuera de jouer dans la recherche d'une solution pacifique en Yougoslavie, Déplorant l'incident tragique du 7 janvier 1992, qui a entraîné la mort de cinq membres de la Mission de vérification de la Communauté européenne, 1. Approuve le nouveau rapport présenté par le Secré­ taire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 5 et 7 janvier 199228, et l'en remercie; 2. Se félicite qu'ait été signé le 2 janvier 1992 à Sarajevo, sous les auspices du représentant personnel du Secrétaire général pour la Yougoslavie, un accord de mise en oeuvre30 concernant les modalités d'application du cessez-le-feu incondi- 7 tionnel dont les parties sont convenues à Genève le 23 novem­ bre 199131; 3. Approuve le Secrétaire général d'envisager, comme suite à la dernière en date des missions de son représentant personnel, d'envoyer immédiatement en Yougoslavie un groupe d'officiers de liaison -dont le nombre pourra aller jusqu'à cinquante -pour promouvoir le maintien du cessez-le-feu, et à cet égard, prend acte en particulier des vues exprimées par le Secrétaire général aux paragraphes 24, 25, 28, 29 et 30 de son rapport et des critères visés aux paragraphes 3 et 4 de la résolution 724 (1991); 4. Exhorte toutes les parties à honorer les engagements pris à Genève et à Sarajevo en vue d'aboutir à une cessation complète des hostilités; 5. Demande à toutes les parties de prendre toutes les mesures nécessaires afin d'assurer la sécurité du personnel envoyé par l'Organisation des Nations Unies et des membres de la Mission de vérification de la Communauté européenne; 6. Réaffirme l'embargo prévu au paragraphe 6 de la résolution 713 (1991) et au paragraphe 5 de la résolution 724 (1991) et décide que cet embargo s'applique comme il est dit au paragraphe 33 du rapport du Secrétaire général; 7. Encourage le Secrétaire général à poursuivre son effort humanitaire en Yougoslavie; 8. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 3028' séance. Décision À sa 3049• séance, le 7 février 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité (S/235133)'. Résolution 740 (1992) du 7 février 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991 et 727 (1992) du 8 janvier 1992, Prenant acte du nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date du 4 février 199232, et se félicitant d'y trouver l'information selon laquelle le cessez-le-feu a générale­ ment été observé, ce qui élimine l'un des obstacles à la mise en place en Yougoslavie d'une opération de maintien de la paix, Notant que la lettre du président Franjo Tudjman, en date du 6 février 199233, dans laquelle celui-ci accepte pleinement et inconditionnellement la formule envisagée par le Secrétaire général ainsi que son plan définissant dans quelles conditions et dans quelles zones les forces des Nations Unies seraient mises en place élimine un autre obstacle à cet égard, Notant également que l'application du plan de maintien de la paix des Nations Unies figurant dans le rapport du Secrétaire général en date du 11 décembre 199134 aidera la Conférence sur la Yougoslavie à parvenir à un règlement politique, Rappelant qu'il a, en vertu de la Charte des Nations Unies, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte, Inquiet des indications selon lesquelles l'embargo sur les armes décrété par le Conseil dans sa résolution 713 (1991) n'est pas pleinement respecté, ainsi qu'il est noté au paragraphe 21 du rapport du Secrétaire général32, 1. Réaffirme qu'il approuve, comme il l'a indiqué dans la résolution 724 (1991), le plan de maintien de la paix des Nations Unies figurant dans le rapport du Secrétaire général en date du 11 décembre 199134; 2. Se félicite des efforts que continuent de faire le Secrétaire général et son représentant personnel pour la Yougoslavie pour éliminer l'obstacle qui s'oppose encore à la mise en place en Yougoslavie d'une opération de maintien de la paix; 3. Approuve la proposition du Secrétaire général tendant à porter à soixante-quinze officiers au total l'effectif autorisé de la mission de liaison militaire; 4. Prie le Secrétaire général d'accélérer ses préparatifs de façon à être prêt à mettre en place une opération de maintien de la paix des Nations Unies immédiatement après que le Conseil en aura ainsi décidé; 5. Note avec préoccupation que le plan de maintien de la paix des Nations Unies n'a pas encore été pleinement et inconditionnellement accepté par tous ceux en Yougoslavie dont la coopération est essentielle pour en assurer le succès; 6. Demande à tous les Etats de continuer à prendre toutes les mesures voulues pour faire en sorte que les parties yougoslaves traduisent dans les faits leur acceptation sans réserve du plan de maintien de la paix des Nations Unies, s'acquittent de bonne foi de leurs engagements et coopèrent pleinement avec le Secrétaire général; 7. Engage les parties yougoslaves à coopérer pleinement avec la Conférence sur la Yougoslavie dans la recherche d'un règlement politique compatible avec les principes de la Confé­ rence sur la sécurité et la coopération en Europe et réaffirme 8 que le plan de maintien de la paix des Nations Unies et sa mise en oeuvre ne sont censés préjuger en aucune façon les condi­ tions d'un règlement politique; 8. Demande à tous les Etats de coopérer pleinement avec le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) concernant la Yougoslavie, y compris en lui communi­ quant toute information portée à leur attention concernant des violations de l'embargo sur les armes décrété par le Conseil dans sa résolution 713 (1991); 9. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 3049' séance. Décision À sa 3055e séance, le 21 février 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité (S/23592 et Corr.1 et Add.13)'. Résolution 743 (1992) du 21 révrler 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992 et 740 (1992) du 7 février 1992, Prenant acte du nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 15 et 19 février 199235, ainsi que de la demande, mentionnée dans cette résolution, présentée par le Gouvernement yougoslave le 26 novembre 199136 en vue de la mise en place en Yougoslavie d'une opération de maintien de la paix, Notant en particulier que le Secrétaire général estime que les conditions permettant la mise en place rapide d'une force de protection des Nations Unies sont réunies et se félicitant de sa recommandation de créer ladite force avec effet immédiat, Exprimant sa gratitude au Secrétaire général et à son représentant personnel pour la Yougoslavie pour leur contribu­ tion à la réalisation de conditions facilitant la mise en place d'une force de protection des Nations Unies et pour leur engagement continu à cette fin, Constatant avec inquiétude que la situation en Yougoslavie continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, comme souligné dans la résolution 713 (1991),
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/741 (1992)
IntituléNouveau membre : Turkménistan (7 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/741(1992)
Texte intégral Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Moldova à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3047' séance sans qu 'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 739 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil385: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République de Moldova à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec le plus grand plaisir qu'au nom des membres du Conseil je félicite la République de Moldova en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Le Conseil note avec une grande satisfaction que la République de Moldova s'engage à défendre les buts et les principes de la Charte des Nations Unies. Tous les mem­ bres du Conseil se réjouissent à la perspective d'accueillir bientôt la République de Moldova à l'Organisation. Nous attendons avec intérêt l'arrivée de ses représentants et sommes heureux à l'idée de collaborer étroitement avec eux.' G. Demande d'admission du Turkménistan Décisions À sa 3048• séance, le 5 février 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par Je Turkménistan386• À sa 3050' séance, le 7 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Turkménistan387• Résolution 741 (1992) du 7 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Turkménistan386, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Turkménistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 305C, séance sans qu'il soit procédé à un vote. 120 Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 741 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil388: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter Je Turkménistan dont le Conseil vient de recommander l'admission à l'Organisation des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil sont convaincus que le Turkménistan apportera une contribution importante aux travaux de l'Organisation. Nous notons avec une grande satisfaction que le Turkménistan est fermement résolu à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, et à s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Je voudrais conclure en adressant au Turkménistan les souhaits de bienvenue les plus chaleureux de la part des membres du Conseil.' H. Demande d'admission de la République azerbaïdjanaise Décisions À sa 3051• séance, le 11 février 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise3A9• À sa 3052• séance, le 14 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise3'l0. Résolution 742 (1992) du 14 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise389• Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République azerbaïdjanaise à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3052' séance sans qr, 'il soit procédé à w, mie. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 742 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Consei1332:
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/742 (1992)
IntituléNouveau membre : Azerbaïdjan (14 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/742(1992)
Texte intégral Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Moldova à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3047' séance sans qu 'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 739 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil385: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République de Moldova à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec le plus grand plaisir qu'au nom des membres du Conseil je félicite la République de Moldova en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Le Conseil note avec une grande satisfaction que la République de Moldova s'engage à défendre les buts et les principes de la Charte des Nations Unies. Tous les mem­ bres du Conseil se réjouissent à la perspective d'accueillir bientôt la République de Moldova à l'Organisation. Nous attendons avec intérêt l'arrivée de ses représentants et sommes heureux à l'idée de collaborer étroitement avec eux.' G. Demande d'admission du Turkménistan Décisions À sa 3048• séance, le 5 février 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par Je Turkménistan386• À sa 3050' séance, le 7 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Turkménistan387• Résolution 741 (1992) du 7 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par le Turkménistan386, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre le Turkménistan à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 305C, séance sans qu'il soit procédé à un vote. 120 Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 741 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil388: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter Je Turkménistan dont le Conseil vient de recommander l'admission à l'Organisation des Nations Unies. 'Tous les membres du Conseil sont convaincus que le Turkménistan apportera une contribution importante aux travaux de l'Organisation. Nous notons avec une grande satisfaction que le Turkménistan est fermement résolu à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, et à s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Je voudrais conclure en adressant au Turkménistan les souhaits de bienvenue les plus chaleureux de la part des membres du Conseil.' H. Demande d'admission de la République azerbaïdjanaise Décisions À sa 3051• séance, le 11 février 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise3A9• À sa 3052• séance, le 14 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise3'l0. Résolution 742 (1992) du 14 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République azerbaïdjanaise389• Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République azerbaïdjanaise à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3052' séance sans qr, 'il soit procédé à w, mie. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 742 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Consei1332:
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/743 (1992)
IntituléRépublique fédérale de Yougoslavie (21 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/743(1992)
Texte intégral Notant que la lettre du président Franjo Tudjman, en date du 6 février 199233, dans laquelle celui-ci accepte pleinement et inconditionnellement la formule envisagée par le Secrétaire général ainsi que son plan définissant dans quelles conditions et dans quelles zones les forces des Nations Unies seraient mises en place élimine un autre obstacle à cet égard, Notant également que l'application du plan de maintien de la paix des Nations Unies figurant dans le rapport du Secrétaire général en date du 11 décembre 199134 aidera la Conférence sur la Yougoslavie à parvenir à un règlement politique, Rappelant qu'il a, en vertu de la Charte des Nations Unies, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte, Inquiet des indications selon lesquelles l'embargo sur les armes décrété par le Conseil dans sa résolution 713 (1991) n'est pas pleinement respecté, ainsi qu'il est noté au paragraphe 21 du rapport du Secrétaire général32, 1. Réaffirme qu'il approuve, comme il l'a indiqué dans la résolution 724 (1991), le plan de maintien de la paix des Nations Unies figurant dans le rapport du Secrétaire général en date du 11 décembre 199134; 2. Se félicite des efforts que continuent de faire le Secrétaire général et son représentant personnel pour la Yougoslavie pour éliminer l'obstacle qui s'oppose encore à la mise en place en Yougoslavie d'une opération de maintien de la paix; 3. Approuve la proposition du Secrétaire général tendant à porter à soixante-quinze officiers au total l'effectif autorisé de la mission de liaison militaire; 4. Prie le Secrétaire général d'accélérer ses préparatifs de façon à être prêt à mettre en place une opération de maintien de la paix des Nations Unies immédiatement après que le Conseil en aura ainsi décidé; 5. Note avec préoccupation que le plan de maintien de la paix des Nations Unies n'a pas encore été pleinement et inconditionnellement accepté par tous ceux en Yougoslavie dont la coopération est essentielle pour en assurer le succès; 6. Demande à tous les Etats de continuer à prendre toutes les mesures voulues pour faire en sorte que les parties yougoslaves traduisent dans les faits leur acceptation sans réserve du plan de maintien de la paix des Nations Unies, s'acquittent de bonne foi de leurs engagements et coopèrent pleinement avec le Secrétaire général; 7. Engage les parties yougoslaves à coopérer pleinement avec la Conférence sur la Yougoslavie dans la recherche d'un règlement politique compatible avec les principes de la Confé­ rence sur la sécurité et la coopération en Europe et réaffirme 8 que le plan de maintien de la paix des Nations Unies et sa mise en oeuvre ne sont censés préjuger en aucune façon les condi­ tions d'un règlement politique; 8. Demande à tous les Etats de coopérer pleinement avec le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) concernant la Yougoslavie, y compris en lui communi­ quant toute information portée à leur attention concernant des violations de l'embargo sur les armes décrété par le Conseil dans sa résolution 713 (1991); 9. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 3049' séance. Décision À sa 3055e séance, le 21 février 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité (S/23592 et Corr.1 et Add.13)'. Résolution 743 (1992) du 21 révrler 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992 et 740 (1992) du 7 février 1992, Prenant acte du nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 15 et 19 février 199235, ainsi que de la demande, mentionnée dans cette résolution, présentée par le Gouvernement yougoslave le 26 novembre 199136 en vue de la mise en place en Yougoslavie d'une opération de maintien de la paix, Notant en particulier que le Secrétaire général estime que les conditions permettant la mise en place rapide d'une force de protection des Nations Unies sont réunies et se félicitant de sa recommandation de créer ladite force avec effet immédiat, Exprimant sa gratitude au Secrétaire général et à son représentant personnel pour la Yougoslavie pour leur contribu­ tion à la réalisation de conditions facilitant la mise en place d'une force de protection des Nations Unies et pour leur engagement continu à cette fin, Constatant avec inquiétude que la situation en Yougoslavie continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, comme souligné dans la résolution 713 (1991), Rappelant qu'il a, en vertu de la Charte des Nations Unies, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions de l' Article 25 et du Chapitre VIlI de la Charte, Se félicitant à nouveau des efforts déployés par la Commu­ nauté européenne et ses Etats membres, avec le soutien des Etats participant à la Conférence sur la sécurité et la coopéra­ tion en Europe, à travers la convocation d'une conférence sur la Yougoslavie, y compris les mécanismes mis en place dans son cadre, pour assurer un règlement politique pacifique, Convaincu que l'application du plan de maintien de la paix des Nations Unies34 aidera la Conférence sur la Yougoslavie à parvenir à un règlement politique pacifique, 1. Approuve le nouveau rapport présenté par le Secré­ taire général en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 15 et 19 février 199235; 2. Décide d'établir, sous son autorité, une force de protection des Nations Unies conformément au rapport précité et au plan de maintien de la paix des Nations Unies34 et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour en assurer la mise en place le plus rapidement possible; 3. Décide que, afin d'appliquer les recommandations figurant au paragraphe 30 du rapport du Secrétaire général, la Force est établie conformément au paragraphe 4 ci-après pour une période initiale de douze mois, à moins que le Conseil n'en décide autrement par la suite; 4. Prie le Secrétaire général de mettre en place immédia­ tement les éléments de la Force qui peuvent aider à formuler un plan de mise en oeuvre permettant le déploiement intégral de la Force le plus tôt possible et devant être soumis à l'appro­ bation du Conseil, ainsi qu'un budget, ces deux documents devant permettre d'obtenir des parties yougoslaves une contribution maximum qui réduirait le coût de la Force et de garantir à tous autres égards l'opération la plus efficace et la plus efficiente possible; 5. Rappelle que, conformément au paragraphe 1 du plan de maintien de la paix des Nations Unies, la Force devrait être une opération provisoire menée pour créer les conditions de paix et de sécurité qu'exige la négociation d'un règlement d'ensemble de la crise yougoslave; 6. Invite le Secrétaire général à faire rapport au Conseil de sécurité en tant que de besoin et au moins tous les six mois sur les progrès en direction d'un règlement négocié et la situation sur le terrain et à lui présenter un premier rapport sur la mise en place de la Force dans un délai de deux mois à compter de l'adoption de la présente résolution; 7. S'engage, dans ce contexte, à examiner sans délai toutes recommandations que le Secrétaire général pourrait faire 9 dans ses rapports au sujet de la Force, y compris sur la durée de sa mission, et à adopter les décisions appropriées; 8. Demande instamment à toutes les parties et aux autres intéressés de respecter strictement les accords de cessez-le-feu signé à Genève le 23 novembre 199131 et à Sarajevo le 2 janvier 199230 et de coopérer pleinement et inconditionnellement à l'application du plan de maintien de la paix des Nations Unies; 9. Erige que toutes les parties et les autres intéressés prennent toutes les mesures nécessaires afin d'assurer la sécurité du personnel envoyé par l'Organisation des Nations Unies et des membres de la Mission de vérification de la Communauté européenne; 10. Engage à nouveau les parties yougoslaves à coopérer pleinement avec la Conférence sur la Yougoslavie à la recher­ che d'un règlement politique compatible avec les principes de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe et réaffirme que le plan de maintien de la paix des Nations Unies et sa mise en oeuvre ne sont censés préjuger en aucune façon les conditions d'un règlement politique; 11. Décide, dans cette même optique, que l'embargo imposé au paragraphe 6 de la résolution 713 (1991) ne s'appli­ quera pas aux armes et équipements militaires destinés à l'usage exclusif de la Force; 12. Demande que tous les Etats fournissent le soutien approprié à la Force, en particulier afin de permettre et de faciliter le transit de son personnel et de son équipement; 13. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 3055' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 25 février 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil37, le Secrétaire général s'est référé à la résolution 743 (1992) du 21 février 1992, par laquelle le Conseil avait décidé de créer une force de protection des Nations Unies . Ayant achevé ses consultations avec les parties, il a proposé de nommer, avec l'assentiment du Conseil, le lieutenant-général Satish Nambiar (Inde) commandant de la Force. Dans une lettre, en date du 26 février 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit38: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 25 février 1992 concernant la nomination du commandant de la Force de protection des Nations Unies37 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition.'
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/744 (1992)
IntituléNouveau membre : Saint-Marin (25 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/744(1992)
Texte intégral 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République azerbaïdjanaise à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec le plus grand plaisir qu'au nom des membres du Conseil je félicite l'Azerbaïdjan en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Les membres du Conseil notent avec une grande satisfaction que l'Azerbaïdjan est fermement résolu à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, notamment les principes ayant trait au règlement pacifique des différends et au non-recours à la force. Tous les membres du Conseil se réjouissent à la perspective d'accueillir bientôt l'Azerbaïdjan à l'Organisa­ tion. Ils attendent avec intérêt l'arrivée de ses représen­ tants et sont heureux à l'idée de collaborer étroitement avec eux.' I. Demande d'admission de la République de Saint-Marin Décisions À sa 3054° séance, le 21 février 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Saint-Marin391• À sa 3056' séance, le 25 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Saint-Marin392• Résolution 744 (1992) du 25 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Saint-Marin391, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Saint-Marin à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3056' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 744 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil393: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République de Saint-Marin à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec un grand plaisir qu'au nom des 121 membres du Conseil je félicite Saint-Marin en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Les membres du Conseil notent avec une grande satisfaction que Saint-Marin s'est solennellement engagé à défendre les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Ils attendent tous avec intérêt le jour, prochain, où Saint-Marin se joindra à nous en tant que Membre de l'Organisation des Nations Unies. Nous envisageons avec plaisir de rencontrer les représentants de ce pays et comptons travailler en étroite coopération avec eux.' J. Demande d'admission de la République de Croatie Décisions À sa 3073° séance, le 14 mai 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Croatie394. À sa 3076° séance, le 18 mai 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concer­ nant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Croatie395• Résolution 753 (1992) du 18 mal 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Croatie394, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Croatie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3076' séance sans qu 'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 753 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil396: 'J'ai le privilège, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République de Croatie de la décision que le Conseil vient de prendre de recommander à l'Assemblée générale d'admettre la Croatie à l'Organisa­ tion des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/745 (1992)
IntituléCambodge (28 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/745(1992)
Texte intégral votre intention de procéder de la sorte et se félicitent de l'assurance que vous leur avez donnée qu'une ventilation complète et détaillée serait fournie au Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires et à la Cinquième Commission de l'Assemblée générale lorsqu'ils examineront cette question.' À sa 3057° séance, le 28 février 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Cambodge: rapport du Secrétaire général sur le Cambodge (S/23613 et Add.13)'. Résolution 745 (1992) du 28 révrler 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990, 717 (1991) du 16 octobre 1991, 718 (1991) du 31 octobre 1991 et 728 (1992) du 8 janvier 1992, Réaffirmant également son plein appui aux accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, signés à Paris le 23 octobre 1991110, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur le Cambodge, en date des 19 et 26 février 1992118, présenté en application de la résolution 718 (1991), Désireux de contribuer au rétablissement et au maintien de la paix au Cambodge, à la promotion de la réconciliation na­ tionale, à la protection des droits de l'homme et à la garantie du droit du peuple cambodgien à disposer de lui-même grâce à des élections libres et équitables, Convaincu que des élections libres et équitables sont essentielles pour un règlement juste et durable du conflit du Cambodge, contribuant ainsi à la paix et à la sécurité régionales et internationales, Conscient de l'histoire tragique récente du Cambodge et résolu à ce que la politique et les pratiques du passé ne se reproduisent pas, Exprimant sa satisfaction pour le travail accompli par la Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge quant au maintien du cessez-Je-feu, à la sensibilisation au danger des mines et au déminage ainsi qu'à la préparation de la mise en place del' Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge, Notant avec satis[ action les efforts déployés par Son Altesse Royale Samdech Norodom Sihanouk et Je Conseil national suprême du Cambodge placé sous sa présidence en ce qui concerne la mise en oeuvre des dispositions des accords, Se félicitant de la nomination par le Secrétaire général d'un représentant spécial pour le Cambodge chargé d'agir en son nom, 42 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur le Cambodge, en date des 19 et 26 février 1992118, contenant son plan, sujet à réexamen en fonction de l'expérience, pour la mise en oeuvre du mandat envisagé dans les accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, signés à Paris le 23 octobre 1991110; 2. Décide de créer sous son autorité, conformément au rapport susmentionné et pour une période n'excédant pas dix­ huit mois, l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambod­ ge; 3. Décide également qu'il est vital que les élections au Cambodge se tiennent en mai 1993 au plus tard, comme le recommande le Secrétaire général au paragraphe 38 de son rapport; 4. Prie le Secrétaire général de déployer l'Autorité aussi rapidement que possible de manière à appliquer la décision susmentionnée, lui demande instamment que ce déploiement comme la mise en oeuvre ultérieure de son plan soient menés de la manière la plus efficace et la moins coüteuse possible et l'invite à cette fin à maintenir l'opération sous examen constant en gardant à l'esprit les objectifs fondamentaux des accords; 5. Demande au Conseil national suprême du Cambodge d'exercer les responsabilités spéciales qui lui incombent selon les accords; 6. Demande également à toutes les parties concernées de se conformer scrupuleusement aux termes des accords, de coopérer pleinement avec l'Autorité dans l'accomplissement de son mandat et de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection et la sécurité de tous les personnels des Nations Unies; 7. Demande en outre au Conseil national suprême du Cambodge et à tous les Cambodgiens de fournir, au nom du pays hôte, toute l'assistance et toutes les facilités nécessaires à l'Autorité; 8. Demande très instamment aux parties cambodgiennes de donner leur accord à la démobilisation totale de Jeurs forces militaires avant la fin du processus d'inscription sur les listes électorales ainsi qu'à la destruction des armes et munitions confiées à la garde de l'Autorité et excédant celles que l'Auto­ rité pourrait éventuellement juger nécessaires au maintien de l'ordre public et de la défense nationale ou dont le nouveau Gouvernement cambodgien pourrait avoir besoin; 9. Lance un appel à tous les Etats pour qu'ils fournissent à titre volontaire toute l'assistance et tout le soutien nécessaires à l'Organisation des Nations Unies, ses programmes et ses institutions spécialisées dans leurs préparatifs et leurs opéra­ tions en vue de la mise en oeuvre des accords, y compris s'agissant du relèvement et du rapatriement des réfugiés et personnes déplacées; 10. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité le 1°' juin 1992 au plus tard, puis en septembre 1992 et janvier et avril 1993 sur les progrès réalisés dans l'application de la présente résolution et sur les tâches restant à accomplir dans le cadre de l'opération, en mettant un accent particulier sur l'utilisation la plus efficace et la plus efficiente possible des ressources; 11. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 3057' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 8 mars 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil119, le Secrétaire général s'est référé à la résolution 745 (1992) du 28 février 1992 par laquelle Je Conseil avait décidé de créer une autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge et à la lettre de son prédécesseur, en date du 8 novembre 1991, concernant la nomination du commandant de l'élément militaire de l'Autorité 120• Ayant achevé les consultations nécessaires, le Secrétaire général a proposé, avec l'assentiment du Conseil, de nommer le général de corps d'armée John M. Sanderson (Australie) commandant de l'élément militaire de l'Autorité. Il a en outre proposé que le général de brigade Michel Loridon (France) en soit nommé commandant adjoint. Dans une lettre, en date du 11 mars 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit 121: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 8 mars 1992, que j'ai reçue aujourd'hui, concernant la nomination du commandant de l'élément militaire de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge119 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition.' Dans une lettre, en date du 31 mars 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil122, le Secrétaire général, ayant achevé les consultations nécessaires, a proposé que l'élément militaire de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge soit composé de contingents des Etats suivants, qui s'étaient tous déclarés prêts en principe à fournir le personnel requis: Algérie, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Bulgarie, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Fédération de Russie, France, Ghana, Inde, Indonésie, Irlande, Italie, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays-Bas, Philippines, Pologne, Sénégal, Thaïlande, Tunisie et Uruguay. Tous ces Etats, à l'exception de la Bulgarie, du Cameroun, du Chili, de l'Italie et des Philippines, avaient déjà fourni du personnel militaire à la Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge. Le Secrétaire général attendait la réponse de certains autres Etats qui avaient été contactés officieusement et s'adresserait de nouveau au Conseil lorsqu'il saurait s'ils étaient eux aussi prêts en principe à fournir du personnel militaire à l'Autorité. Dans une lettre, en date du 2 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité123, le Secrétaire général a 43 indiqué qu'il avait été informé par le Représentant permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord auprès de l'Organisation des Nations Unies que le personnel militaire de son pays qui avait participé à la Mission prépara­ toire des Nations Unies au Cambodge serait disponible pour être mis au service de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge. Il n'avait pas encore été pris de décision quant à l'éventuelle contribution de personnel militaire supplémen­ taire à l'Autorité par le Royaume-Uni. Dans une autre lettre, en date du 2 avril 1992, Je Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui SUit124: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que vos lettres des 31 mars122 et 2 avril 1992123 concernant la composition de l'élément militaire de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge ont été portées à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition'. Dans une lettre, en date du 14 mai 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit12S: 'Les membres du Conseil m'ont chargé de vous remercier de votre premier rapport sur l'Autorité provi­ soire des Nations Unies au Cambodge, en date du l'' mai 1992126• Ils se félicitent que le commandant de l'élément militaire de l'Autorité, le général Sanderson, ait annoncé le 9 mai 1992 que la seconde phase de la mise en oeuvre des accords de cessez-le-feu dans le cadre du plan de maintien de la paix des Nations Unies au Cambodge commencerait le 13 juin 1992. Les membres du Conseil estiment qu'il est indispensable que l'Autorité puisse compter sur la pleine coopération des parties et sur le respect intégral par celles-ci du plan des Nations Unies. Vous pouvez être assuré à cet égard du ferme appui des membres du Conseil'. À sa 3085' séance, Je 12 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Cambodge: rapport spécial du Secrétaire général sur l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge (S/2409043)'. À l'issue de consultations antérieures entre les membres du Conseil, le Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante au nom du Conseil127: 'Ayant pris connaissance du rapport spécial du Secrétaire général sur l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge, en date du 12 juin 1992128, le Conseil est profondément préoccupé par les difficultés que rencon­ tre l'Autorité dans la mise en oeuvre des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, signés à Paris le 23 octobre 1991110, à la veille du passage à la seconde phase du cessez-Je-feu. Il note en particulier que, durant la réunion du Conseil national suprême du Cam­ bodge tenue le 10 juin 1992, une partie n'a pas été en mesure d'autoriser le nécessaire déploiement del' Autorité
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/746 (1992)
IntituléSomalie (17 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/746(1992)
Texte intégral janvier 1992, qui lui avait été adressée par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente del' Allemagne auprès de l'Organisation des Nations Unies178, transmettant le texte d'une lettre du Ministre fédéral des affaires étrangères d'Allemagne adressée au Secrétaire général et demandant qu'elle soit portée à l'attention des membres du Conseil. Cette dernière lettre mentionnait le grave danger que la présence de mines sur tout le territoire de la Somalie septentrionale constituait pour la population civile et indiquait que l'organisation non gouverne­ mentale allemande Komitee Kap Anamur avait demandé au Gouvernement allemand d'appuyer un programme de déminage que cette organisation avait déjà commencé à exécuter. Komitee Kap Anamur demandait en particulier qu'on lui fournisse deux chars de déminage désarmés. Le Gouvernement allemand était prêt à fournir les chars demandés, partant de l'hypothèse que cette mesure de caractère humanitaire n'allait pas à l'encontre des dispositions de la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992. Dans une lettre, en date du 5 février 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit179: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 3 février 1992, transmettant une communication du Ministre fédéral des affaires étrangères de l' Allemagne177, a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci ont pris note de l'intention du Gouvernement allemand sans formuler d'objections à cet égard.' La situation en Somalie Décisions À sa 30 n séance, le 17 mars 1992, Je Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Italie, du Kenya, du Nigéria et de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La situation en Somalie: 'a) Lettre, en date du 20 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affai­ res par intérim de la Mission permanente de la Somalie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/234453); 'b) Rapport du Secrétaire général (S/23693 et Corr.13)'. À la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Maroc180, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, observateur permanent de l'Organisation de la Conférence islamique auprès de l'Organisation des Nations Unies, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. À la même séance, le Conseil a en outre décidé, sur la demande du représentant du Maroc 181, d'adresser une invitation à M. Abou! Nasr, observateur permanent de la Ligue des Etats 59 arabes auprès de l'Organisation des Nations Unies, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 746 (1992) du 17 man 1992 Le Conseil de sécurité, Considérant la demande de la Somalie visant à ce qu'il examine la situation dans le pays174, Réaffirmant sa résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en Somalie, en date du 11 mars 1992182, Prenant note de la signature à Mogadishu, le 3 mars 1992, des accords sur l'application du cessez-le-feu183, y compris des accords pour la mise en oeuvre de mesures visant à stabiliser le cessez-le-feu au moyen d'une mission de surveillance de l'Organisation des Nations Unies, Regrettant profondément que les factions n'aient pas encore tenu leur engagement d'appliquer le cessez-le-feu et qu'elles n'aient donc toujours pas permis le libre acheminement et la libre distribution de l'aide humanitaire aux populations dans le besoin en Somalie, Profondément troublé par l'ampleur de la tragédie humaine causée par conflit et préoccupé par la menace que la persis­ tance de la situation en Somalie fait peser sur la paix et la sécurité internationales, Gardant à l'esprit qu'il convient de tenir compte des facteurs décrits au paragraphe 76 du rapport du Secrétaire général, Conscient de l'importance que revêt la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et les organisations régionales dans le contexte du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Soulignant l'importance qu'il attache à ce que les organisa­ tions internationales, régionales et non gouvernementales, notamment le Comité international de la Croix-Rouge, conti­ nuent, malgré des conditions difficiles, d'apporter une aide humanitaire et autres secours au peuple somali, Exprimant sa gratitude aux organisations régionales, notamment l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique, pour la coopération qu'elles apportent à l'Organisation des Nations Unies en vue de résoudre Je problème somali, 1. Prend acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la situation en Somalie, en date du 11 mars 1992182; 2. Exhorte les factions somalies à honorer l'engagement qu'elles ont pris au titre des accords sur l'application du cessez-le-feu signés à Mogadishu le 3 mars 1992183; 3. Prie instamment toutes les factions somalies de coopérer avec le Secrétaire général et de faciliter l'apport par l'Organisation des Nations Unies, ses institutions spécialisées et autres organisations à vocation humanitaire, d'une aide humanitaire à tous ceux qui en ont besoin, sous la supervision du Coordonnateur mentionné dans la résolution 733 (1992); 4. Prie le Secrétaire général de poursuivre son oeuvre humanitaire en Somalie et d'utiliser toutes les ressources dont il dispose, y compris celles des institutions compétentes des Nations Unies, pour répondre d'urgence aux besoins critiques de la population touchée en Somalie; 5. Engage tous les Etats Membres et toutes les organisa­ tions à vocation humanitaire à apporter leur contribution et leur coopération aux efforts ainsi déployés sur le plan humani­ taire; 6. Appuie énergiquement la décision du Secrétaire général de dépêcher d'urgence en Somalie une équipe technique, accompagnée du Coordonnateur, qui mènera ses activités dans le cadre et suivant les objectifs énoncés aux paragraphes 73 et 74 de son rapport, et de présenter promptement au Conseil de sécurité un rapport sur la question; 7. Demande que l'équipe technique élabore également un plan hautement prioritaire pour établir des mécanismes visant à assurer le libre acheminement de l'aide humanitaire; 8. Demande à toutes les parties, à tous les mouvements et à toutes les factions, à Mogadishu en particulier et en Somalie en général, de respecter pleinement la süreté et la sécurité de l'équipe technique et du personnel des organisations à vocation humanitaire et de garantir leur totale liberté de mouvement à Mogadishu et aux alentours ainsi que dans les autres parties de Somalie; 9. Invite le Secrétaire général à poursuivre, en étroite coopération avec l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique, ses consultations avec toutes les parties, tous les mouvements et toutes les factions somalis en vue de la convocation d'une conférence pour la réconciliation et l'unité nationales en Somalie; 10. Demande à toutes les parties, à tous les mouvements et à toutes les factions somalis de coopérer pleinement avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution; 11. Décide de rester saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 306Cf séance. 60 Décision À sa 3069° séance, le 24 avril 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Somalie: rapport du Secrétaire général (S/23829 et Add.l et 243).' Résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 Le Conseil de sécurité, Considérant la demande de la Somalie tendant à ce qu'il examine la situation dans le pays174, Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992 et 746 (1992) du 17 mars 1992, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en Somalie, en date des 21 et 24 avril 1992184, Prenant note de la signature à Mogadishu, le 3 mars 1992, des accords sur l'application du cessez-le-feu183, y compris des accords pour la mise en oeuvre de mesures visant à stabiliser le cessez-le-feu au moyen d'une mission de surveillance de l'Organisation des Nations Unies, Prenant également note de la signature à Mogadishu, Hargeisa et Kismayu de lettres d'accord relatives aux mécanis­ mes de surveillance du cessez-le-feu et aux arrangements visant à assurer une distribution équitable et efficace de l'aide humanitaire à Mogadishu et aux environs1&1, Profondément troublé par l'ampleur de la tragédie humaine causée par le conflit et préoccupé par la menace que la persistance de la situation en Somalie fait peser sur la paix et la sécurité internationales, Conscient de l'importance que la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et les organisations régionales revêt dans le contexte du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Soulignant l'importance qu'il attache à ce que les organisa­ tions internationales, régionales et non gouvernementales, notamment le Comité international de la Croix-Rouge, conti­ nuent, malgré des conditions difficiles, d'apporter une aide humanitaire et autres secours au peuple somali, Exprimant sa gratitude aux organisations régionales, notamment l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique, de la coopération qu'elles apportent à l'Organisation des Nations Unies en vue de résoudre le problème somali,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/747 (1992)
IntituléAngola (24 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/747(1992)
Texte intégral l'Organisation des Nations Unies pour coordonner les activités menées actuellement ou envisagées par l'Organisation dans le cadre des Accords de paix concernant l'Angola. Le représentant spécial serait responsable de l'ensemble de ces activités et serait également le chef de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola II. Le Secrétaire général avait l'intention de nommer, avec effet immédiat, Mlle Margaret Joan Anstee, actuellement directeur général de l'Office des Nations Unies à Vienne, au poste de représentant spécial pour l'Angola. Il en avait informé M. José Eduardo dos Santos, président de la République populaire d'Angola, et M. Jonas Savimbi, président de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola. Le Secrétaire général priait le Président du Conseil de sécurité de bien vouloir transmettre cette information aux membres du Conseil. Dans une lettre, en date du 7 février 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit274: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 6 février 1992 concernant la nomination de Mlle Margaret Joan Anstee comme · ·· --~sentante spéciale en Angola et chef de la Mh ie , 'Cation des Nations Unies en Angola 11273 a é portt à l'attention des membres du Conseil, lesquel se félic nt de votre déci­ sion.' À sa 3062° séance, le 24 mars 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Angola et du Portugal à partici­ per, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport du Secrétaire général sur la Mission de vérification des Nations Unies en Angola II (S/23671 et Add.13)'. Résolution 747 (1992) du 24 mars 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 par laquelle il a décidé de confier un nouveau mandat à la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (qui est devenue la Mission de vérification des Nations Unies en Angola Il), comme le Secrétaire général l'a proposé dans la ligne des Accords de paix concernant l'Angola, Se félicitant des efforts que continue de déployer le Secrétaire général en vue d'appliquer pleinement le mandat confié à la Mission, Notant avec satisfaction les efforts accomplis jusqu'ici par le Gouvernement de la République populaire d'Angola et par l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola afin de maintenir le cessez-le-feu, mais se déclarant préoccupé par les retards et . lacunes qui empêchent de mener à terme certaines tâches fondamentales découlant des Accords, 90 Soulignant de nouveau l'importance qu'il attache à ce que les parties s'acquittent de bonne foi de toutes les obligations énoncées dans les Accords, Se félicitant que le Secrétaire général ait désigné un représentant spécial pour l'Angola qui sera chargé de toutes les activités, celles en cours et projetées, de l'Organisation des Nations Unies relatives aux Accords et qui sera également le chef de la Mission, Tenant compte du rapport du Secrétaire général sur la Mission de vérification des Nations Unies en Angola II, en date du 31 octobre 1991275, Ayant examiné le nouveau rapport du Secrétaire général sur la Mission de vérification des Nations Unies en Angola II, en date des 3 et 20 mars 1992276, 1. Approuve le nouveau rapport du Secrétaire général sur la Mission de vérification des Nations Unies en Angola, en date des 3 et 20 mars 1992276, et les recommandations qui y figurent en ce qui concerne le plan d'opération pour l'observation des élections par l'Organisation des Nations Unies et l'élargisse­ ment du mandat de la Mission; 2. Demande aux parties angolaises de coopérer pleine­ ment avec la représentante spéciale du Secrétaire général pour l'Angola et avec la Mission, y compris dans l'accomplissement de son mandat élargi; 3. Souligne qu'il est indispensable, comme le rappelle le Secrétaire général au paragraphe 18 de son rapport, que la mission d'observation des élections par l'Organisation des Nations Unies ait l'assentiment explicite des deux parties aux Accords de paix concernant l'Angola; 4. Décide d'élargir le mandat de la Mission pour le reste de sa durée actuelle afin qu'il inclue la mission prévue au paragraphe 22 du rapport du Secrétaire général; 5. Demande instamment aux parties angolaises de se conformer scrupuleusement aux dispositions des Accords et aux délais convenus et, à cette fin, de procéder sans retard à la démobilisation de leurs troupes, à la constitution d'une force armée nationale unifiée, à la mise en service effective d'unités mixtes de police chargées de la surveillance, à l'extension de l'administration centrale et à d'autres tâches fondamentales; 6. Demande aux autorités et aux parties angolaises d'achever les préparatifs politiques,juridiques, organisationnels et budgétaires nécessaires en vue d'élections multipartites libres et équitables, qui auraient lieu en septembre 1992, et de consacrer dès que possible toutes les ressources disponibles au processus électoral; 7. Encourage tous les Etats à verser des contributions volontaires et prie les programmes et institutions spécialisées des Nations Unies de fournir l'assistance et l'appui nécessaires à la préparation d'élections multipartites libres et équitables en Angola; 8. Demande instamment aux parties d'élaborer dès que possible un calendrier précis pour le processus électoral en Angola, de manière que les élections puissent avoir lieu à la date fixée, et prie le Secrétaire général d'apporter sa coopéra­ tion à cette fin; 9. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité au courant de l'évolution de la situation et de lui présenter un nouveau rapport dans les trois mois de l'adoption de la présente résolution. Adoptée à l'unanimité à la 3062' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 14 mai 1992, adressée au Président du ('.,onseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil277, le Secrétaire général a rappelé que, dans son nouveau rapport sur la Mission d'observation des Nations Unies en Angola II, en date des 3 et 20 mars 1992276, il avait indiqué que les groupes de surveillance de la police, composés de représentants du Gouvernement et de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola et dont l'activité devait être vérifiée par les observateurs de police de la Mission, n'avaient pas encore, à cette date, commencé à s'acquitter de leurs tâches. Le Secrétaire général a indiqué que des ressources supplémentaires au titre du personnel et du matériel seraient peut-être nécessaires et qu'il contacterait à nouveau les organes compétents, le cas échéant. Le Secrétaire général a déclaré que sa représentante spéciale pour l'Angola avait conclu qu'il fallait renforcer les effectifs de police de la Mission dans chacune des provinces, en portant de quatre à six le nombre des observa­ teurs et qu'il faudrait élargir le mandat du contingent de police de la Mission afin qu'il participe aux tâches électorales de la Mission en surveillant les rassemblements organisés pendant la campagne politique et en observant le processus d'inscription sur les listes électorales et les activités des bureaux de vote lors des élections, à la fin de septembre 1992. Pour ces raisons, le Secrétaire général recommandait de porter de 90 à 126 le nombre des membres des effectifs de police de la Mission. Les fonds supplémentaires requis à cette fin, dont le montant était estimé à 1,175 million de dollars des Etats-Unis, seraient inscrits au budget de la Mission qui serait prochainement soumis à l'Assemblée générale; une partie des dépenses sup­ plémentaires serait financée à l'aide des économies réalisées du fait des retards intervenus dans le déploiement de certains membres du personnel électoral de la Mission. Dans une lettre, en date du 20 mai 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit278: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 14 mai 1992 relative à l'accroissement des effectifs de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola II277 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci approuvent votre recommandation.' 91 À sa 3092e séance, le 7 juillet 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de l'Angola à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport du Secrétaire général sur la Mission de vérification des Nations Unies en Angola II (S/24145 et Corr.143)'. À l'issue de consultations antérieures avec les membres du Conseil, le Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante au nom du Conseil279: 'Le Conseil a examiné avec soin le nouveau rapport du Secrétaire général sur la Mission de vérification des Nations Unies en Angola II, en date du 24 juin 1992280, et note les efforts faits par les parties angolaises pour s'acquitter des engagements convenus dans les Accords de paix concernant l'Angola. Il se félicite des efforts accomplis par les Angolais en vue de préparer des élections multipar­ tites libres et équitables en Angola, qui auront lieu les 29 et 30 septembre 1992, conformément au calendrier établi. Aucune autre option n'est viable. Le Conseil demande à toutes les parties intéressées de collaborer pleinement au processus électoral afin de veiller à ce que les élections soient libres et équitables. 'Le Conseil met à nouveau l'accent sur l'observation faite par le Secrétaire général dans son rapport, à savoir que, l'Angola étant un pays souverain et indépendant, c'est aux parties angolaises elles-mêmes qu'il appartient d'orga­ niser et de superviser toutes les tâches relevant des Accords. Néanmoins, le Conseil, qui a chargé l'Organisa­ tion des Nations Unies d'observer et de vérifier le proces­ sus de paix à la demande des parties angolaises, demeure gravement préoccupé par certaines contraintes qui retar­ dent actuellement ce processus. 'Le maintien de la paix depuis mai 1991 et l'attache­ ment de toutes les parties au processus électoral sont encourageants. Néanmoins, le Conseil réaffirme l'impor­ tance qu'il attache à ce que les parties s'acquittent de bonne foi de toutes les obligations énoncées dans les Accords. À cet égard, il lance un appel pressant au Gouvernement et à l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola, leur demandant de faire le nécessaire pour trouver rapidement des moyens permettant de remédier aux retards et insuffisances décrits dans le rapport, et de redoubler d'efforts pour faire avancer l'étude des questions touchant le cantonnement des effectifs et des armes, la démobilisation des troupes et la constitution de nouvelles forces armées et de police. 'Le Conseil se déclare par ailleurs préoccupé par la situation politique et la sécurité en Angola, qui exigent la plus grande modération. Il faudrait que cessent les inci­ dents violents, les accusations lancées de part et d'autre et la propagande hostile, et que la tolérance, la coopération et la réconciliation l'emportent. Il est impératif qu'un accord intervienne sans délai sur un code de conduite électorale clair et concis et qu'il soit fait en sorte que chacun jouisse de la liberté de mouvement et de parole et puisse sans crainte s'inscrire sur les listes électorales
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/748 (1992)
IntituléJamahiriya arabe libyenne (31 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/748(1992)
Texte intégral 4. Prie le Secrétaire général de rechercher la coopération du Gouvernement libyen en vue d'apporter une réponse complète et effective à ces demandes; 5. Demande à tous les Etats d'encourager individuelle­ ment et collectivement le Gouvernement libyen à répondre de façon complète et effective aux demandes susmentionnées; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 3033' séance. a) Lettres, en date des 20 et 23 décembre 1991 b) Rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 4 de la résolu­ tion 731 (1992) du Conseil de sécurité c) Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 4 de la résolution 731 (1992) du Conseil de sécurité Décisions À sa 3063° séance, le 31 mars 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Iraq, de la Jamahiriya arabe libyenne, de la Jordanie, de la Mauritanie et de l'Ouganda à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'a) Lettres, en date des 20 et 23 décembre 1991 (S/23306, S/23307, S/23308, S/23309 et S/23317159); 'b) Rapport présenté par le Secrétaire général en applica­ tion du paragraphe 4 de la résolution 731 (1992) du Conseil de sécurité (S/235743); 'c) Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 4 de la résolution 731 (1992) du Conseil de sécurité (S/236723)'. À la même séance, le Conseil a également décidé, sur la demande du représentant du Maroc167, d'adresser une invitation à M. Engin Ansay, observateur permanent de l'Organisation de la Conférence islamique auprès de l'Organisation des Nations Unies, en vertu de l'article 39 du règlement intérieur provisoire. Résolution 748 (1992) du 31 mars 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 731 (1992) du 21 janvier 1992, 55 Prenant acte des rapports présentés par le Secrétaire général en application de la résolution 731 (1992) du Conseil de sécurité les 11 février168 et 3 mars 1992169, Gravement préoccupé de ce que le Gouvernement libyen n'ait pas encore donné une réponse complète et effective aux demandes contenues dans sa résolution 731 (1992), Convaincu que l'élimination des actes de terrorisme international, y compris ceux dans lesquels des Etats sont directement ou indirectement impliqués, est essentielle pour Je maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant que, dans la déclaration publiée le 31 janvier 1992 à l'occasion de la réunion tenue par le Conseil de sécurité au niveau des chefs d'Etat ou de gouvernement170, les membres du Conseil ont exprimé leur profonde préoccupation à l'égard des actes de terrorisme international et estimé nécessaire que la communauté internationale y réagisse de manière efficace, Réaffirmant que, conformément au principe énoncé au paragraphe 4 de )'Article 2 de la Charte des Nations Unies. chaque Etat a le devoir de s'abstenir d'organiser et d'encoura­ ger des actes de terrorisme sur le territoire d'un autre Etat, d'y aider ou d'y participer, ou de tolérer sur son territoire des activités organisées en vue de perpétrer de tels actes, lorsque ces actes impliquent une menace ou l'emploi de la force, Constatant, dans ce contexte, que le défaut de la part du Gouvernement libyen de montrer par des actes concrets sa renonciation au terrorisme et, en particulier, son manquement continu à répondre de manière complète et effective aux requêtes contenues dans la résolution 731 (1992) constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à éliminer le terrorisme international, Rappelant que les Etats ont le droit, conformément à I' Article 50 de la Charte, de consulter le Conseil de sécurité s'ils se trouvent en présence de difficultés économiques particulières dues à l'exécution de mesures préventives ou coercitives, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Décide que le Gouvernement libyen doit désormais appliquer sans le moindre délai le paragraphe 3 de la résolution 731 (1992) concernant les demandes adressées aux autorités libyennes par les Etats-Unis d'Amérique 162. 163, la France162. 165 et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord162; 2. Décide également que le Gouvernement libyen doit s'engager à cesser de manière définitive toute forme d'action terroriste et toute assistance aux groupes terroristes et qu'il doit rapidement, par des actes concrets, montrer sa renonciation au terrorisme; 3. Décide que tous les Etats adopteront le 15 avril 1992 les mesures énoncées ci-dessous, qui s'appliqueront jusqu'à ce que le Conseil décide que le Gouvernement libyen s'est conformé aux dispositions des paragraphes 1 et 2; 4. Décide également que tous les Etats: a) Refuseront à tout aéronefla permission de décoller de leur territoire, d'y atterrir ou de le survoler si ledit aéronef prévoit d'atterrir en territoire libyen ou s'il en a décollé, à moins que le vol en question n'ait été autorisé pour d'impor­ tants motifs d'ordre humanitaire par le comité créé aux termes du paragraphe 9 ci-dessous; b) Interdiront à leurs nationaux ou à partir de leur territoire la fourniture de tout avion ou de tout composant d'avion à la Libye, l'apport de tout service d'ingénierie et de maintenance aux avions ou composants d'avions libyens, l'octroi de tout certificat de navigabilité pour les avions libyens, le paiement de nouvelles réclamations sur la base de contrats d'assurance en cours et la foumiture de nouvelles assurances directes pour des avions libyens; 5. Décide en outre que tous les Etats: a) Interdiront toute fourniture à la Libye par leurs nationaux ou à partir de leur territoire d'armements et de matériels y afférents de quelque type que ce soit, y compris la vente et le transfert d'armes et de munitions, de véhicules et d'équipements militaires,d'équipements de police paramilitaire et de pièces détachées y afférentes, interdiront, de même, la fourniture de tout type d'équipement et d'approvisionnement ainsi que l'octroi d'accords de brevets pour leur fabrication et leur entretien; b) Interdiront la fourniture à la Libye par leurs nationaux ou à partir de leur territoire de conseils techniques, d'assistance ou de formation ayant trait à la fourniture, à la fabrication, à l'entretien ou à l'utilisation des éléments visés à l'alinéa a); c) Retireront tous leurs représentants ou agents présents en Libye pour conseiller les autorités libyennes dans le domaine militaire; 6. Décide que tous les Etats devront: a) Réduire de façon significative le nombre et le niveau du per .. onnel des missions diplomatiques et des postes consulai­ res libyens et restreindre ou contrôler, sur leur territoire, les déplacements du reste du personnel libyen; s'agissant des missions libyennes auprès des organisations internationales, le pays hôte pourra, s'il le juge nécessaire, consulter l'organisation concernée sur les mesures requises pour appliquer cet alinéa; b) Empêcher le fonctionnement de tous les bureaux de la compagnie Libyan Arab Airlines; c) Prendre toutes les mesures appropriées pour refuser l'entrée aux nationaux libyens qui, en raison de leur implication dans des activités terroristes, ont été interdits d'entrée ou expulsés par d'autres Etats, ou procéder à leur expulsion; 56 7. Demande à tous les Etats, y compris aux Etats non membres de l'Organisation des Nations Unies, et à toutes les organisations internationales d'agir de façon strictement conforme aux dispositions de la présente résolution nonobstant l'existence de tous droits ou obligations conférés ou imposés par des accords internationaux ou de tout contrat passé ou de toute licence ou permis accordés avant le 15 avril 1992; 8. Prie tous les Etats de faire rapport au Secrétaire général le 15 mai 1992 au plus tard sur les mesures qu'ils auront prises pour s'acquitter des obligations énoncées aux paragraphes 3 à 7; 9. Décide de créer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil qui sera chargé des tâches énumérées ci-après et de présenter au Conseil un rapport sur ses travaux, où figureront ses observations et recommandations: a) Examiner les rapports qui seront présentés en vertu du paragraphe 8; b) Solliciter de tous les Etats des informations supplé­ mentaires concernant les mesures qu'ils auront prises pour assurer l'application effective des dispositions imposées aux paragraphes 3 à 7; c) Examiner toute information portée à son attention par des Etats au sujet de violations des mesures imposées aux paragraphes 3 à 7 et, dans ce contexte, faire des recommanda­ tions au Conseil sur les moyens d'accroître leur efficacité; d) Recommander les mesures appropriées pour répondre à des violations des mesures imposées aux paragraphes 3 à 7 et communiquer régulièrement au Secrétaire général des informa­ tions pour diffusion aux Etats Membres; e) Examiner toute demande formulée par un Etat aux fins de l'autorisation de vols pour d'importants motifs d'ordre humanitaire conformément au paragraphe 4 et prendre à ce sujet des décisions rapides; f) Apporter une attention spéciale à toutes communica­ tions faites conformément à l' Article 50 de la Charte des Nations Unies par des Etats voisins et autres en présence de difficultés économiques particulières dues à l'exécution des mesures imposées aux paragraphes 3 à 7; 10. Demande à tous les Etats de coopérer pleinement avec le Comité dans l'accomplissement de ses tâches, notamment en lui communiquant les informations qu'il pourrait leur demander en application de la présente résolution; 11. Prie le Secrétaire général de fournir toute l'assistance nécessaire au Comité et de prendre au sein du Secrétariat les dispositions nécessaires à cette fin; 12. Invite le Secrétaire général à continuer de jouer le rôle qui lui est assigné au paragraphe 4 de la résolution 731 (1992); 13. Décide que tous les cent vingt jours, ou plus tôt si la situation le rend nécessaire, le Conseil de sécurité devra revoir les mesures imposées aux paragraphes 3 à 7 au vu de la ma­ nière dont le Gouvernement libyen applique les paragraphes 1 et 2, en tenant compte, le cas échéant, de tous rapports établis par le Secrétaire général dans le cadre du rôle qui lui est assigné au paragraphe 4 de la résolution 731 (1992); 14. Décide de rester saisi de la 9uestion. Adoplee à la 3{)(,J' séance, par 10 voix contre zéro, avec 5 abstentions ( Cap-­ Vert, Chine, Inde, Maroc, Zimbabwe). Décisions Le 12 août 1992, à l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante en leur nom171: 'Les membres du Conseil ont tenu des consultations officieuses le 12 août 1992 conformément au paragraphe 13 de la résolution 748 (1992) du 31 mars 1992 aux termes duquel le Conseil avait décidé de revoir tous les 120 jours, ou plus tôt si la situation le rendait nécessaire, les mesures imposées aux paragraphes 3 à 7 à l'encontre de la Jamahi­ riya arabe libyenne. 'Après avoir entendu toutes les opinions exprimées au cours des consultations, le Président a conclu que les membres du Conseil ne s'accordaient pas à penser que les conditions voulues étaient réunies pour que soit modifié le régime de sanctions prévu aux paragraphes 3 à 7 de la résolution 748 (1992).' Le 9 décembre 1992, à l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante en leur nomm: 'Les membres du Conseil ont tenu des consultations officieuses le 9 décembre 1992 conformément au paragra­ phe 13 de la résolution 748 (1992) du 31 mars 1992 aux termes duquel le Conseil avait décidé de revoir tous les 120 jours, ou plus tôt si la situation le rendait nécessaire, les mesures imposées aux paragraphes 3 à 7 à l'encontre de la Jamahiriya arabe libyenne. 'Après avoir entendu toutes les opinions exprimées au cours des consultations, le Président a conclu que les membres du Conseil ne s'accordaient pas à penser que les conditions voulues étaient réunies pour que soit modifié le régime de sanctions prévu aux paragraphes 3 à 7 de la résolution 748 (1992).' Lettre, en date du 2 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Venezuela auprès de l'Organisation des Nations Unies Décisions À sa 3064° séance, le 2 avril 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Lettre, en date du 2 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant perma­ nent du Venezuela auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2377143)'. À l'issue de consultations antérieures entre les membres du Conseil, le Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante en leur nom173: 'Le Conseil condamne énergiquement les actes de violence et de destruction qui ont été perpétrés au­ jourd'hui contre les locaux de l'ambassade du Venezuela à Tripoli. Le fait que ces actes intolérables et extrêmement graves non seulement étaient dirigés contre le Gouverne­ ment vénézuélien mais également constituaient une réaction d'hostilité à l'égard de la résolution 748 ( 1992) du Conseil, en date du 31 mars 1992, montre toute la gravité de la situation. 'Le Conseil exige que le Gouvernement de la J amahi­ riya arabe libyenne prenne toutes les mesures nécessaires pour honorer ses obligations juridiques internationales en vertu desquelles il doit garantir la sécurité du personnel de l'ambassade du Venezuela et de celui de toutes les autres missions diplomatiques et consulaires qui se trouvent en Jamahiriya arabe libyenne, y compris celui de l'Organisa­ tion des Nations Unies et des organisations apparentées, et protéger leurs biens et leurs locaux contre les actes de violence et de terrorisme. 'Le Conseil exige également que la Jamahiriya arabe libyenne indemnise immédiatement et intégralement le Gouvernement vénézuélien pour les dommages causés. 'L'idée que ces actes de violence n'auraient pas été dirigés contre le Gouvernement vénézuélien mais auraient constitué une réaction d'hostilité à l'égard de la résolution 748 (1992) est extrêmement grave et totalement inaccepta­ ble.' QUESTIONS CONCERNANT LA SITUATION EN SOMALIE Décision Lettre, en date du 20 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la Somalie auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies 57 À sa 3039° séance, le 23 janvier 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Lettre, en date du 20 janvier 1992, adressée au Président du Conseil de
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/749 (1992)
IntituléRépublique fédérale de Yougoslavie (7 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/749(1992)
Texte intégral Dans une autre lettre, en date du 25 février 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Consei139, le Secrétaire général, après avoir procédé aux consultations nécessaires, a proposé que l'élément militaire de la Force de protection des Nations Unies soit composé de contingents provenant des Etats Membres ci-après, qui s'étaient tous déclarés prêts en principe à mettre le personnel nécessaire à la disposition de l'Organisation des Nations Unies: Argentine, Bangladesh, Belgique, Canada, Colombie, Danemark, Egypte, Fmlande, Fédération de Russie, France, Ghana, Irlande, Kenya, Luxembourg, Népal, Nouvelle-Zélande, Nigéria, Norvège, Pays­ Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, Suède, Suisse et Tchécoslovaquie. Il a déclaré attendre la réponse d'un certain nombre d'autres Etats Membres auprès desquels des démarches officieuses avaient été faites et indiqué qu'il aviserait de nouveau Je Conseil lorsqu'il saurait si ces Etats étaient, eux aussi, disposés en principe à fournir des contingents militaires à la Force. Dans une lettre, en date du 26 février 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit40: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 25 février 1992 concernant la composition de l'élément militaire de la Force de protection des Nations Unies39 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition.' Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 743 (1992) du Conseil de sécurité Décisions Dans une lettre, en date du 10 mars 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil41, le Secrétaire général s'est référé à la résolution 743 (1992) du 21 février 1992, par laquelle le Conseil avait ap­ prouvé le rapport qu'il avait présenté en application de la résolution 721 (1991) du Conseil de sécurité, en date des 15 et 19 février 199235, proposant la création de la Force de protec­ tion des Nations Unies, ainsi qu'à sa lettre du 25 février 1992 suggérant la composition de celle-ci39• Ayant achevé les consultations nécessaires, il proposait d'ajouter l'Australie, le Brésil, la Jordanie et Je Venezuela à la liste des Etats Membres qui fournissent du personnel militaire à la Force. Dans une lettre, en date du 11 mars 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit42: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 10 mars 1992 relative à l'élargissement de la composition de l'élément militaire de la Force de protection des Nations Unies41, a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition.' 10 À sa 3066e séance, le 7 avril 1992, le Conseil a décidé d'inviter Je représentant de la Yougoslavie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolu­ tion 743 (1992) du Conseil de sécurité (S/2377743)'. Résolution 749 (1992) du 7 avril 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992 et 743 (1992) du 21 février 1992, Prenant acte du rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 743 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 2 avril 199244 , Rappelant qu'il a, en vertu de la Charte des Nations Unies, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Notant avec satisfaction les progrès réalisés en vue de la mise en place de la Force de protection des Nations Unies et les contacts que le Secrétaire général continue d'avoir avec toutes les parties et tous les autres intéressés en vue de stabiliser le cessez-le-feu, Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations quotidiennes du cessez-le-feu et de la tension persistante dans un certain nombre de régions, même après l'arrivée des éléments avancés de la Force, 1. Approuve le rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 743 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 2 avril 199244; 2. Décide d'autoriser la mise en place intégrale de la Force de protection des Nations unies le plus tôt possible. 3. Demande instamment à toutes les parties et à tous les autres intéressés de faire de nouveaux efforts pour porter au maximum leurs contributions afin que le coOt de la Force en soit réduit d'autant et que l'opération puisse être la plus efficace possible et présenter le meilleur rapport coat-efficacité; 4. Demande instamment aussi à toutes les parties et à tous les autres intéressés de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer à la Force la complète liberté de mouvement aérien; 5. Demande à toutes les parties et à tous les autres intéressés de ne pas avoir recours à la violence, en particulier dans toute zone où la Force doit être basée ou mise en place; 6. Lance un appel à toutes les parties et à tous les autres intéressés en Bosnie-Herzégovine pour qu'ils coopèrent aux efforts de la Communauté européenne en vue de parvenir à un cessez-le-feu et à une solution politique négociée. Adoptée à l'wumimiti à la 306(! séance. Décisions À sa 3068° séance, le 10 avril 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapport présenté par le Secrétaire gé?éral en application de la résolution 743 (1992) du Consed de sécurité (S/2377743)'. À l'issue de consultations antérieures entre les membres du Conseil, le Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante en leur nom45: 'Le Conseil, gravement préoccupé par les informations sur la rapide détérioration de la situation en Bosnie-Herzé­ govine, réitère l'appel, contenu dans sa résolution 749 (1992) du 7 avril 1992, demandant à toutes les parties et à tous les autres intéressés en Bosnie-Herzégovine de mettre immédiatement fin aux combats. Il invite le Secrétaire général à dépêcher rapidement dans la région son repré­ sentant personnel pour la Yougoslavie qui agira en étroite coopération avec les représentants de la Communauté européenne dont les efforts actuels visent à mettre un terme aux combats et à négocier un règlement pacifique de la crise, et à lui faire rapport.' Lettre, en date du 23 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de l'Autriche auprès de l'Orga­ nisation des Nations Unies Lettre, en date du 24 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la France au­ près de l'Organisation des Nations Unies Décisions À sa 3070' séance, le 24 avril 1992, le Conseil a examiné la question intitulée: 'Lettre, en date du 23 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de l'Autriche auprès de l'Organisa­ tion des Nations Unies (S/2383343); 'Lettre, en date du 24 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la France auprès de l'Organ&tion des Nations Unies (S/23838'°)'. 11 À l'issue de consultations antérieures entre les membres du Conseil, le Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante au nom du Conseil46: 'Avant d'entreprendre l'examen du rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolutio? 749 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 24 avril 1992•1, le Conseil a procédé à un échange de vues durant lequel différentes propositions ont été avancées au sujet de la situation en Bosnie-Herzégovine. 'Le Conseil constate avec une profonde inquiétude la rapide et violente détérioration de la situation en Bosnie-­ Herzégovine, ce qui, outre le nombre croissant de victimes innocentes, risque de compromettre plus encore la paix et la sécurité dans la région. 'Le Conseil se félicite des efforts déployés récemment par la Communauté européenne et par le Secrétaire général afin de convaincre les parties de respecter pleine­ ment le cessez-le-feu signé le 12 avril 1992 sous les auspices de la Communauté européenne-48. Il note avec satisfaction que le Secrétaire général a décidé d'accélérer la mise en place en Bosnie-Herzégovine des 100 observa­ teurs militaires relevant de la Force de protection des Nations Unies, 41 d'entre eux devant être mis en place immédiatement dans la région de Mostar. La présence de ces observateurs militaires, ainsi que celle des observateurs de la Communauté européenne, devrait aider les parties à mettre en oeuvre leur engagement, pris le 23 avril 1992, de respecter le cessez-le-feu. Le Conseil se félicite du soutien apporté par la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe aux efforts de la Communauté européenne et de l'Organisation des Nations Unies. 'Le Conseil exige que cessent immédiatement toutes les formes d'ingérence extérieure en Bosnie-Herzégovine. À cet effet, il demande en particulier aux voisins de la Bosnie-Herzégovine d'exercer leur influence en vue de mettre un terme à toute ingérence. Le Conseil condamne publiquement et sans réserve l'usage de la force et appelle toutes les forces militaires, régulières et irrégulières, à se comporter en accord avec ce principe. Il souligne l'intérêt d'une coordination étroite et continue entre le Secrétaire général et la Communauté européenne en vue d'obtenir l'engagement à cet égard de toutes les parties et de tous les autres intéressés. 'Le Conseil appelle instamment toutes les parties à respecter immédiatement et pleinement le cessez-le-feu et condamne toute violation du cessez-le-feu, d'où qu'elle vienne. 'Le Conseil soutient les efforts entrepris par la Communauté européenne dans le cadre des conversations tripartites sur les arrangements constitutionnels pour la Bosnie-Herzégovine sous les auspices de la Conférence sur la Yougoslavie. Il appelle instamment les trois communau­ tés de Bosnie-Herzégovine à participer activement et de manière constructive à ces conversations en vue de
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/750 (1992)
IntituléChypre (10 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/750(1992)
Texte intégral A l'issue de consultations antérieures avec les membres du Conseil, le Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante au nom du Conseil289: 'Le Conseil a pris acte de la lettre, en date du 18 décembre 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétàire général au sujet de la situation en Angola290• Il se déclare gravement préoccupé par l'absence de progrès dans la mise en oeuvre des Accords de paix concernant l'Angola et par la dangereuse situation qui continue de régner dans le pays sur les plans politique et de la sécurité. 'Le Conseil lance de nouveau un ferme appel aux deux parties afin qu'elles entament un dialogue suivi et constructif visant à la réconciliation nationale et à la participation de toutes les parties au processus démocrati­ que et qu'elles s'entendent sur un calendrier et un pro­ gramme d'action précis qui permettent de mener à bien la mise en oeuvre des Accords. Il demande instamment que les forces militaires de l'Union nationale pour l'indépen­ dance totale de l'Angola soient immédiatement retirées d'Uige et de Negage, que l'administration gouvernementale y soit pleinement rétablie et que les deux parties repren­ nent les pourparlers directs amorcés à Namibe le 26 novembre 1992. Il exhorte de nouveau les deux parties à montrer leur attachement aux Accords, notamment en ce qui concerne le cantonnement de leurs troupes, le regrou­ pement de leurs armes, la démobilisation, la formation de la force armée nationale et le rétablissement de l'adminis­ tration centrale dans l'ensemble du pays. 'Le Conseil juge également qu'il est essentiel que les deux parties s'entendent sans retard sur des arrangements en matière de sécurité et autres dispositions qui permet­ tent à tous les ministres et autres hauts fonctionnaires d'occuper les postes qui ont été offerts par le Gouverne­ ment et à tous les députés de prendre leurs fonctions à l'Assemblée nationale. 'Le Conseil juge en outre qu'il est impératif que les deux parties s'entendent sur un plan d'action réaliste pour la mise en oeuvre intégrale des Accords et facilitent le maintien de la présence de l'Organisation des Nations Unies en Angola. II souligne qu'il est nécessaire que les deux parties donnent rapidement la preuve qu'elles sont désireuses et capables de travailler ensemble à la mise en oeuvre des Accords de manière que la communauté internationale soit encouragée à continuer de prélever sur les maigres moyens dont elle dispose les ressources nécessaires pour maintenir l'opération des Nations Unies en Angola à son échelle actuelle. 'Le Conseil appuie pleinement l'action du Secrétaire général visant à dénouer la crise actuelle et lance un appel au président dos Santos et à M. Savimbi pour qu'ils acceptent l'invitation que leur a faite le Secrétaire général de participer sous ses auspices à une réunion conjointe, dans un lieu convenu, pour confirmer que des progrès réels ont été accomplis dans la réactivation des Accords de Bicesse aux fins de leur mise en oeuvre intégrale et qu'ils sont d'accord pour le maintien de la présence de l'Organi­ sation des Nations Unies en Angola.' LA SITUATION A CHYPRE291 Décisions Dans une lettre, en date du 23 mars 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil292, le Secrétaire général a annoncé que le général de division Oive Milner (Canada), commandant de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre depuis le 3 avril 1989, quitterait son poste le 9 avril 1992. A la suite des consultations habituelles, le Secrétaire général a indiqué qu'il avait l'intention de nommer à sa place le général de brigade Michael Minehane (Irlande). Le Gouvernement irlan­ dais avait fait savoir au Secrétaire général que le général Minehane serait promu général de division lors de sa nomina­ tion à ce poste. Dans une lettre, en date du 25 mars 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit293: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 23 mars 1992 concernant la nomination du nouveau corn- 97 mandant de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre292, a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition'. À sa 3067° séance, le 10 avril 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation à Chypre: rapport du Secrétaire général sur sa mission de bons offices à Chypre (S/2378043)'. Résolution 750 (1992) du 10 avril 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur sa mission de bons offices à Chypre, en date du 3 avril 1992294, Réaffirmant ses résolutions précédentes sur Chypre, Notant avec préoccupation que, depuis le rapport du Secrétaire général en date du 8 octobre 1991295, aucun progrès n'a été accompli en vue de mener à terme l'élaboration de l'ensemble d'idées concernant un accord-cadre global et qu'il y a même eu recul à certains égards, Se félicitant qu'au cours des deux derniers mois les dirigeants des deux communautés et les Premiers Ministres de la Grèce et de la Turquie aient assuré le Secrétaire général de leur désir de coopérer avec lui et avec ses représentants, 1. Félicite le Secrétaire général des efforts qu'il a accomplis et le remercie de son rapport sur sa mission de bons offices à Chypre en date du 3 avril 1992294; 2. Réaffirme la position, énoncée dans les résolutions 649 (1990) du 12 mars 1990 et 716 (1991) du 11 octobre 1991, selon laquelle un règlement à Chypre doit être fondé sur un Etat de Chypre qui soit doté d'une souveraineté, d'une personnalité internationale et d'une citoyenneté uniques, dont l'indépen­ dance et l'intégrité territoriale soient garanties et qui com­ prenne deux communautés politiquement égales, telles que définies au paragraphe 11 du rapport du Secrétaire général, dans une fédération bicommunautaire et bizonale, et selon laquelle aussi ce règlement doit exclure l'union complète ou partielle avec tout autre pays ainsi que toute forme de partage ou de sécession; 3. Demande à nouveau aux parties d'adhérer pleinement à ces principes et de négocier sans introduire de notions qui s'en écartent; 4. Fait sien l'ensemble d'idées décrit aux paragraphes 17 à 25 et 27 du rapport du Secrétaire général en tant que base appropriée pour conclure un accord-cadre global, sous réserve de ce qui doit être fait en ce qui concerne les questions en suspens, en particulier les ajustements territoriaux et les personnes déplacées, le tout devant être mené à terme en tant qu'ensemble intégré dont les deux communautés seraient mutuellement convenues; 5. Prie tous les intéressés de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et avec ses représentants en vue d'éclaircir sans retard ces questions en suspens; 6. Réaffirme que la mission de bons offices du Secrétaire général s'exerce auprès des deux communautés, dont la participation au processus s'effectue sur un pied d'égalité, pour que soient assurés le bien-être et la sécurité des deux commu­ nautés; 7. Décide de rester saisi de la question de Chypre de façon continue et directe afin de soutenir les efforts visant à mener à terme l'élaboration de l'ensemble d'idées mentionné au paragraphe 4 et à conclure un accord-cadre global; 8. Prie le Secrétaire général de poursuivre intensément ses efforts en vue de mener à terme en mai et juin 1992 l'élaboration de l'ensemble d'idées mentionné au paragraphe 4, 98 de tenir le Conseil rigoureusement informé de ses efforts et de rechercher son appui direct en tant que de besoin; 9. Continue de penser qu'à l'issue satisfaisante des efforts intenses déployés par le Secrétaire général en vue de mener à terme l'ensemble d'idées mentionné au paragraphe 4 la convocation d'une réunion internationale de haut niveau présidée par le Secrétaire général, à laquelle participeraient les deux communautés ainsi que la Grèce et la Turquie, constitue un mécanisme efficace aux fins de la conclusion d'un accord-ca­ dre global; 10. Prie également le Secrétaire général de présenter au Conseil de sécurité un rapport complet sur l'issue de ses efforts en juillet 1992 au plus tard et de lui soumettre des recomman­ dations spécifiques quant au moyen de surmonter les difficultés qui subsisteraient; 11. Confirme le mandat important qui a été confié à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et attend de recevoir le rapport que le Secrétaire général se propose de présenter au Conseil sur la Force en mai 1992. Adoptée à l'unanimité à la 30(,7' séance. Décision À sa 3084° séance, le 12 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation à Chypre: rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/24050 et Add.143)'. Résolution 759 (1992) du 12 juin 1992 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre, en date des 31 mai et 10 juin 1992296, Prenant également acte du fait que le Secrétaire général a recommandé au Conseil de prolonger pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1992, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1992, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix qu'il a créée par sa résolution 186 (1964);
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/751 (1992)
IntituléSomalie (24 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/751(1992)
Texte intégral 2. Exhorte les factions somalies à honorer l'engagement qu'elles ont pris au titre des accords sur l'application du cessez-le-feu signés à Mogadishu le 3 mars 1992183; 3. Prie instamment toutes les factions somalies de coopérer avec le Secrétaire général et de faciliter l'apport par l'Organisation des Nations Unies, ses institutions spécialisées et autres organisations à vocation humanitaire, d'une aide humanitaire à tous ceux qui en ont besoin, sous la supervision du Coordonnateur mentionné dans la résolution 733 (1992); 4. Prie le Secrétaire général de poursuivre son oeuvre humanitaire en Somalie et d'utiliser toutes les ressources dont il dispose, y compris celles des institutions compétentes des Nations Unies, pour répondre d'urgence aux besoins critiques de la population touchée en Somalie; 5. Engage tous les Etats Membres et toutes les organisa­ tions à vocation humanitaire à apporter leur contribution et leur coopération aux efforts ainsi déployés sur le plan humani­ taire; 6. Appuie énergiquement la décision du Secrétaire général de dépêcher d'urgence en Somalie une équipe technique, accompagnée du Coordonnateur, qui mènera ses activités dans le cadre et suivant les objectifs énoncés aux paragraphes 73 et 74 de son rapport, et de présenter promptement au Conseil de sécurité un rapport sur la question; 7. Demande que l'équipe technique élabore également un plan hautement prioritaire pour établir des mécanismes visant à assurer le libre acheminement de l'aide humanitaire; 8. Demande à toutes les parties, à tous les mouvements et à toutes les factions, à Mogadishu en particulier et en Somalie en général, de respecter pleinement la süreté et la sécurité de l'équipe technique et du personnel des organisations à vocation humanitaire et de garantir leur totale liberté de mouvement à Mogadishu et aux alentours ainsi que dans les autres parties de Somalie; 9. Invite le Secrétaire général à poursuivre, en étroite coopération avec l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique, ses consultations avec toutes les parties, tous les mouvements et toutes les factions somalis en vue de la convocation d'une conférence pour la réconciliation et l'unité nationales en Somalie; 10. Demande à toutes les parties, à tous les mouvements et à toutes les factions somalis de coopérer pleinement avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution; 11. Décide de rester saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 306Cf séance. 60 Décision À sa 3069° séance, le 24 avril 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Somalie à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Somalie: rapport du Secrétaire général (S/23829 et Add.l et 243).' Résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 Le Conseil de sécurité, Considérant la demande de la Somalie tendant à ce qu'il examine la situation dans le pays174, Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992 et 746 (1992) du 17 mars 1992, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en Somalie, en date des 21 et 24 avril 1992184, Prenant note de la signature à Mogadishu, le 3 mars 1992, des accords sur l'application du cessez-le-feu183, y compris des accords pour la mise en oeuvre de mesures visant à stabiliser le cessez-le-feu au moyen d'une mission de surveillance de l'Organisation des Nations Unies, Prenant également note de la signature à Mogadishu, Hargeisa et Kismayu de lettres d'accord relatives aux mécanis­ mes de surveillance du cessez-le-feu et aux arrangements visant à assurer une distribution équitable et efficace de l'aide humanitaire à Mogadishu et aux environs1&1, Profondément troublé par l'ampleur de la tragédie humaine causée par le conflit et préoccupé par la menace que la persistance de la situation en Somalie fait peser sur la paix et la sécurité internationales, Conscient de l'importance que la coopération entre l'Organisation des Nations Unies et les organisations régionales revêt dans le contexte du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Soulignant l'importance qu'il attache à ce que les organisa­ tions internationales, régionales et non gouvernementales, notamment le Comité international de la Croix-Rouge, conti­ nuent, malgré des conditions difficiles, d'apporter une aide humanitaire et autres secours au peuple somali, Exprimant sa gratitude aux organisations régionales, notamment l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique, de la coopération qu'elles apportent à l'Organisation des Nations Unies en vue de résoudre le problème somali, 1. Prend acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la situation en Somalie, en date des 21 et 24 avril 1992184; 2. Décide d'établir, sous son autorité et à l'appui des efforts menés par le Secrétaire général conformément au paragraphe 7 ci-après, une opération des Nations Unies en Somalie; 3. Prie le Secrétaire général de déployer immédiatement une unité de cinquante observateurs des Nations Unies pour suIVeiller le cessez-le-feu à Mogadishu, conformément aux paragraphes 24 à 26 de son rapport; 4. Donne également son accord de principe, à l'établisse­ ment, sous la direction générale du représentant spécial du Secrétaire général, d'une force de sécurité des Nations Unies qui sera déployée le plus tôt possible pour s'acquitter des fonctions décrites aux paragraphes 27 à 29 du rapport du Secrétaire général; 5. Prie également le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec les deux parties à Mogadishu touchant la force de sécurité des Nations Unies envisagée et, compte tenu de ces consultations, de lui soumettre ses nouvelles recomman­ dations dans les meilleurs délais pour qu'il se prononce à ce sujet; 6. Se félicite que, comme indiqué au paragraphe 64 de son rapport, le Secrétaire général ait l'intention de nommer un représentant spécial pour la Somalie chargé de diriger toutes les activités de l'Organisation des Nations Unies en Somalie et de l'aider dans ses efforts pour trouver une solution pacifique au conflit en Somalie; 7. Prie en outre le Secrétaire général, dans le cadre de sa mission en cours en Somalie, de faciliter la cessation immédiate et effective des hostilités et le maintien d'un cessez-le-feu dans l'ensemble du pays afin de promouvoir le processus de réconci­ liation et de règlement politique en Somalie et de fournir d'urgence une aide humanitaire; 8. Se félicite de la coopération qui s'est instaurée entre l'Organisation des Nations Unies et la Ligue des Etats arabes, l'Organisation de l'unité africaine et l'Organisation de la Conférence islamique en vue de résoudre le problème somali; 9. Demande à toutes les parties, à tous les mouvements et à toutes les factions somalis de cesser immédiatement les hostilités et de maintenir un cessez-le-feu dans tout le pays afin de faciliter le processus de réconciliation et de règlement politique en Somalie; 10. Prie le Secrétaire général de poursuivre, à titre prioritaire, les consultations qu'il mène avec toutes les parties, tous les mouvements et toutes les factions somalis en vue de convoquer une conférence sur la réconciliation et l'unité nationales en Somalie, en étroite coopération avec la Ligue des Etats arabes, l'Organisation de l'unité africaine et l'Organisa­ tion de la Conférence islamique; 61 11. Décide de constituer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil qui sera chargé d'entreprendre les tâches ci-après et de lui faire rapport sur ses travaux en présentant ses observations et recommanda­ tions: a) Solliciter de tous les Etats des informations sur les mesures qu'ils auront prises afin d'assurer l'application effective de l'embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armes et d'équipements militaires à la Somalie imposé au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992); b) Examiner tous éléments d'information portés à son attention par des Etats au sujet de violations de l'embargo et, dans ce contexte, lui faire des recommandations touchant les moyens d'accroître l'efficacité de l'embargo; c) Recommander les mesures à prendre en cas de violations de l'embargo et faire régulièrement tenir au Secré­ taire général des éléments d'information pour diffusion à tous les Etats Membres; 12. Note avec satisfaction les efforts que l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées ainsi que les organisations à vocation humanitaire continuent de déployer pour apporter une aide humanitaire à la Somalie, en particulier à Mogadishu; 13. Demande à la communauté internationale de contri­ buer, à l'aide de ressources financières et autres, à l'exécution du plan d'action de quatre-vingt-dix jours pour l'acheminement d'une aide humanitaire d'urgence à la Somalie; 14. Demande instamment à toutes les parties concernées en Somalie de faciliter les efforts que l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées ainsi que les organisations à vocation humanitaire ont entrepris en vue d'apporter une aide humanitaire d'urgence à la population touchée en Somalie et demande de nouveau que soient pleinement respectées la s0reté et la sécurité du personnel des organisations à vocation humanitaire et que soit garantie sa totale liberté de mouvement à Mogadishu et aux alentours, ainsi que dans les autres parties de Somalie; 15. Demande à toutes les parties, à tous les mouvements et à toutes les factions somalis de coopérer pleinement avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution; 16. Décide de rester saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité à la 306 ;' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 24 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil 186, le Secrétaire général s'est référé au paragraphe 6 de
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/752 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (15 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/752(1992)
Texte intégral conclure et de mettre en oeuvre les arrangements constitu­ tionnels mis au point dans ce cadre. 'Le Conseil appelle toutes les parties et tous les autres intéressés à faciliter l'aide humanitaire et à coopérer, de sorte que celle-ci parvienne à sa destination. 'Le Conseil décide de rester activement saisi de la question et de poursuivre l'examen de toute nouvelle contribution qu'il pourrait apporter à la restauration de la paix et de la sécurité en Bosnie-Henégovine.' Dans une lettre, en date du 29 avril 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité49, Je Secrétaire général a informé ce dernier qu'il avait décidé de dépêcher M. Marrack I. Goulding, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, en Bosnie-Herzégovine pour y étudier l'évolution de la. situation ainsi que la possibilité d'entreprendre une opération de maintien de la paix des Nations Unies. Il a ajouté que M. Goulding partirait dès qu'il le pourrait. Dans une lettre, en date du 30 avril 1992, Je Président du Conseil de sécurité a informé Je Secrétaire général de ce qui suit50: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 29 avril 1992 concernant l'envoi du Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Marrack I. Goulding, en Bosnie-Herzégovine49 a été portée à l'attention des membres du Conseil, lesquels se félicitent de votre décision.' Déclaration publiée par le Président du Conseil de sécurité le S mai 1992 Décision51 À l'issue de consultations tenues le 5 mai 1992, le Prési­ dent a publié la déclaration suivante au nom des membres du Conseil 52: 'Les membres du Conseil prennent note du fait que le document S/23877 sera publié le 6 mai 1992. Ils considè­ rent que cela ne préjuge en rien les décisions qui pour­ raient être prises par les organes appropriés de l'Organisa­ tion des Nations Unies ni la position de leurs gouverne­ ments sur la question.' Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 749 (1992) du Conseil de sécurité Décision À sa 3075° séance, le 15 mai 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par le Secrétaire 12 général en application de la résolution 749 (1992) du Conseil de sécurité (Sl2390Cr'1)'. Résolution 752 (1992) du 15 mal 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffinnant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992 et 749 (1992) du 7 avril 1992, Exprimant ses remerciements au Secrétaire général pour les rapports qu'il a présentés en application de la résolution 749 (1992) du Conseil de sécurité les 24 avril47 et 12 mai 199253, Profondément préoccupé par la grave situation prévalant dans certaines parties de l'ex-République fédérative socialiste de Yougoslavie, en particulier par la rapide et violente détério­ ration de la situation en Bosnie-Herzégovine, Rappelant sa responsabilité principale au titre de la Charte des Nations Unies pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte et le rôle que la Communauté européenne continue de jouer en faveur d'une solution pacifique en Bosnie-Herzégo­ vine, ainsi que dans d'autres républiques de l'ex-République fédérative socialiste de Yougoslavie, Ayant examiné l'annonce faite à Belgrade le 4 mai 1992, décrite au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général en date du 12 mai 1992, concernant le retrait de personnels de l'armée populaire yougoslave des républiques autres que la Serbie et le Monténégro et la renonciation à toute autorité sur ceux qui demeurent, Notant le besoin urgent d'une aide humanitaire et les différents appels lancés à cet égard, en particulier par le Président de la Bosnie-Henégovine, Déplorant le tragique incident du 4 mai 1992, qui a causé la mort d'un membre de la Mission de vérification de la Communauté européenne, Profondément préoccupé par la sécurité des personnels de l'Organisation des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine, 1. Exige que toutes les parties et les autres intéressés en Bosnie-Herzégovine cessent sur-le-champ les combats, respec­ tent immédiatement et complètement le cessez-le-feu signé le 12 avril 199248 et coopèrent avec la Communauté européenne dans les efforts qu'elle déploie pour parvenir rapidement à une solution politique négociée dans le respect du principe du caractère inacceptable de tout changement de frontière par la force; 2. Accueille favorablement les efforts entrepris par la Communauté européenne dans Je cadre des conversations tri­ partites sur les arrangements constitutionnels pour la Bosnie­ Herzégovine sous les auspices de la Conférence sur la Yougos­ lavie, demande instamment que les conversations reprennent sans délai et prie instamment les trois communautés de Bosnie-Herzégovine d'y participer de manière active et cons­ tructive et de façon continue, comme recommandé par le Secrétaire général, ainsi que de conclure et de mettre en oeuvre les arrangements constitutionnels actuellement étudiés dans les conversations; 3. Exige que cessent immédiatement toutes les formes d'ingérence extérieure en Bosnie-Herzégovine, y compris de la part d'unités de l'armée populaire yougoslave, de même que d'éléments de l'armée croate, et que les voisins de la Bosnie­ Herzégovine agissent très rapidement pour mettre un terme à toute ingérence et respectent l'intégrité territoriale de la Bosnie-Herzégovine; 4. Exige également que les unités de l'armée populaire yougoslave et les éléments de l'armée croate actuellement en Bosnie-Herzégovine soient ou bien retirés ou bien soumis à l'autorité du Gouvernement de la Bosnie-Herzégovine ou bien dissous et désarmés, leurs armes étant placées sous sutveillance internationale efficace, et demande au Secrétaire général d'examiner dans les délais les plus brefs quelle aide internatio­ nale pourrait être fournie à cet égard; 5. Exige en outre que toutes les forces irrégulières se trouvant en Bosnie-Herzégovine soient dissoutes et désarmées; 6. Appelle toutes les parties et les autres intéressés à s'assurer que cessent immédiatement, où que ce soit dans l'ex­ République fédérative socialiste de Yougoslavie, les expulsions forcées de personnes de leur lieu de résidence et toutes les tentatives visant à changer la composition ethnique de la population; 7. Souligne le besoin urgent d'une aide humanitaire, matérielle et financière, compte tenu du nombre considérable de réfugiés et de personnes déplacées et appuie pleinement les efforts actuellement déployés pour apporter une aide humani­ taire à toutes les victimes du conflit et pour aider au retour volontaire dans leurs foyers des personnes déplacées; 8. Invite toutes les parties et les autres intéressés à s'assurer que sont remplies les conditions requises pour la distribution effective et sans obstacle de l'aide humanitaire, y compris grâce à la sécurité de l'accès aux aéroports de Bosnie-­ Herzégovine; 9. Prie le Secrétaire général de continuer à examiner activement la faisabilité d'une protection des programmes internationaux d'aide humanitaire, y compris l'option mention­ née au paragraphe 29 de son rapport du 12 mai 1992s3, et de la garantie d'un accès s0r et protégé à l'aéroport de Sarajevo, et de faire rapport au Conseil de sécurité Je 26 mai 1992 au plus tard; 13 10. Prie également Je Secrétaire général, compte tenu de l'évolution de la situation et des résultats des efforts entrepris par la Communauté européenne, de continuer à examiner la possibilité de déployer, sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies, une mission de maintien de la paix en Bosnie­ Herzégovine; 11. Exige que toutes les parties et les autres intéressés coopèrent pleinement avec la Force de protection des Nations Unies et la Mission de vérification de la Communauté euro­ péenne et respectent complètement leur liberté de mouvement ainsi que la sécurité de Jeurs personnels; 12. Note les progrès faits jusqu'à présent dans la mise en place de la Force, accueille favorablement le fait qu'elle a assumé en Slavonie orientale la pleine responsabilité qui lui a été assignée dans son mandat et demande au Secrétaire général de s'assurer qu'elle assumera aussitôt que possible ses pleines responsabilités dans toutes les zones protégées par l'Organisa­ tion des Nations Unies et d'encourager toutes les parties et les autres intéressés à résoudre tout problème subsistant à cet égard; 13. Prie instamment toutes les parties et les autres intéressés de coopérer pleinement avec la Force selon Je plan de maintien de la paix des Nations Unies34 et de respecter strictement Je plan sous tous ses aspects, s'agissant en particu­ lier du désarmement de toutes les forces irrégulières, quelle que soit leur origine, dans les zones protégées par l'Organisa­ tion des Nations Unies; 14. Décide de rester activement saisi de la question et d'examiner de nouvelles mesures en vue de patvenir à une solution pacifique, conformément à ses résolutions pertinentes. Adoptée à l'unanimité tl la 3075' séance. Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 752 (1992) du Conseil de sécurité Lettre, en date du 26 mai 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Canada auprès de l'Organisation des Nations Unies Lettre, en date du 27 mai 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères de la Bos­ nie-Herzégovine Décision À sa 3082• séance, le 30 mai 1992, Je Conseil a examiné la question intitulée:
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/753 (1992)
IntituléNouveau membre : Croatie (18 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/753(1992)
Texte intégral 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République azerbaïdjanaise à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec le plus grand plaisir qu'au nom des membres du Conseil je félicite l'Azerbaïdjan en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Les membres du Conseil notent avec une grande satisfaction que l'Azerbaïdjan est fermement résolu à défendre les buts et les principes définis dans la Charte des Nations Unies, notamment les principes ayant trait au règlement pacifique des différends et au non-recours à la force. Tous les membres du Conseil se réjouissent à la perspective d'accueillir bientôt l'Azerbaïdjan à l'Organisa­ tion. Ils attendent avec intérêt l'arrivée de ses représen­ tants et sont heureux à l'idée de collaborer étroitement avec eux.' I. Demande d'admission de la République de Saint-Marin Décisions À sa 3054° séance, le 21 février 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Saint-Marin391• À sa 3056' séance, le 25 février 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Saint-Marin392• Résolution 744 (1992) du 25 février 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Saint-Marin391, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Saint-Marin à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3056' séance sans qu'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 744 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil393: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l'admis­ sion de la République de Saint-Marin à l'Organisation des Nations Unies. C'est avec un grand plaisir qu'au nom des 121 membres du Conseil je félicite Saint-Marin en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons de ce nouveau renforcement du principe d'universalité. 'Les membres du Conseil notent avec une grande satisfaction que Saint-Marin s'est solennellement engagé à défendre les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Ils attendent tous avec intérêt le jour, prochain, où Saint-Marin se joindra à nous en tant que Membre de l'Organisation des Nations Unies. Nous envisageons avec plaisir de rencontrer les représentants de ce pays et comptons travailler en étroite coopération avec eux.' J. Demande d'admission de la République de Croatie Décisions À sa 3073° séance, le 14 mai 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Croatie394. À sa 3076° séance, le 18 mai 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concer­ nant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Croatie395• Résolution 753 (1992) du 18 mal 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Croatie394, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Croatie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3076' séance sans qu 'il soit procédé à un vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 753 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil396: 'J'ai le privilège, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République de Croatie de la décision que le Conseil vient de prendre de recommander à l'Assemblée générale d'admettre la Croatie à l'Organisa­ tion des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/754 (1992)
IntituléNouveau membre : Slovénie (18 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/754(1992)
Texte intégral 'Les membres du Conseil ont noté avec une grande satisfaction l'engagement solennel pris par la Croatie d'adhérer aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, notamment aux principes relatifs au règlement pacifique des différends et au non-recours à la force, et de s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Les membres du Conseil ne doutent pas que la Croatie contribuera pleinement et efficacement aux activités de l'Organisation dans tous les domaines.' K. Demande d'admission de la République de Slovénie Décisions À sa 3074' séance, Je 14 mai 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Slovénie397• À sa 3077• séance, le 18 mai 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission des nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Slovénie398• Résolution 754 (1992) du 18 mal 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Slovénie397, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Slovénie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3077 séance sans qu ïl soit procédé à w, vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 754 ( 1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil399: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République de Slovénie de la décision que Je Conseil vient de prendre de recommander à l'Assemblée générale d'admettre la Slovénie à l'Organi­ sation des Nations Unies. 122 'Les membres du Conseil ont noté avec une grande satisfaction l'engagement solennel pris par la Slovénie d'adhérer aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, notamment aux principes relatifs au règlement pacifique des différends et au non-recours à la force, et de s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Tous les membres du Conseil sont convaincus que la Slovénie apportera une importante contribution aux activités de l'Organisation'. L. Demande d'admission de la République de Bosnie-Herzégovine Décisions À sa 3078' séance, le 20 mai 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Bosnie-Herzégovine400. À sa 3079• séance, également le 20 mai 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Bosnie-Her­ zégovine401. Résolution 755 (1992) du 20 mal 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée parla République de Bosnie-Hcrzégo­ vine400, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Bosnie-Herzégovine à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3079' séance sans qu'il soit procédé à Wt vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 755 (1992), Je Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil402: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République de Bosnie-Herzégovine de la décision que le Conseil vient de prendre tendant à
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/755 (1992)
IntituléNouveau membre : Bosnie-Herzégovine (20 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/755(1992)
Texte intégral 'Les membres du Conseil ont noté avec une grande satisfaction l'engagement solennel pris par la Croatie d'adhérer aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, notamment aux principes relatifs au règlement pacifique des différends et au non-recours à la force, et de s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Les membres du Conseil ne doutent pas que la Croatie contribuera pleinement et efficacement aux activités de l'Organisation dans tous les domaines.' K. Demande d'admission de la République de Slovénie Décisions À sa 3074' séance, Je 14 mai 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Slovénie397• À sa 3077• séance, le 18 mai 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission des nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Slovénie398• Résolution 754 (1992) du 18 mal 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Slovénie397, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Slovénie à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3077 séance sans qu ïl soit procédé à w, vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 754 ( 1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil399: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République de Slovénie de la décision que Je Conseil vient de prendre de recommander à l'Assemblée générale d'admettre la Slovénie à l'Organi­ sation des Nations Unies. 122 'Les membres du Conseil ont noté avec une grande satisfaction l'engagement solennel pris par la Slovénie d'adhérer aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, notamment aux principes relatifs au règlement pacifique des différends et au non-recours à la force, et de s'acquitter de toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Tous les membres du Conseil sont convaincus que la Slovénie apportera une importante contribution aux activités de l'Organisation'. L. Demande d'admission de la République de Bosnie-Herzégovine Décisions À sa 3078' séance, le 20 mai 1992, le Conseil, après avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément à l'article 59 du règlement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Bosnie-Herzégovine400. À sa 3079• séance, également le 20 mai 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concernant la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Bosnie-Her­ zégovine401. Résolution 755 (1992) du 20 mal 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée parla République de Bosnie-Hcrzégo­ vine400, Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la République de Bosnie-Herzégovine à l'Organisation des Nations Unies. Adoptée à la 3079' séance sans qu'il soit procédé à Wt vote. Décision À la même séance, à la suite de l'adoption de la résolution 755 (1992), Je Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil402: 'J'ai le plaisir, au nom des membres du Conseil de sécurité, de féliciter la République de Bosnie-Herzégovine de la décision que le Conseil vient de prendre tendant à
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/756 (1992)
IntituléIsraël et la République arabe syrienne (29 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/756(1992)
Texte intégral tionalement reconnues, comme indiqué dans la résolution 425 (1978) du 19 mars 1978. Dans ce contexte, ils affir­ ment que tous les Etats doivent s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre l'intégrité territo­ riale ou l'indépendance politique de tout Etat ou d'agir de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. 'Les membres du Conseil déclarent qu'ils continuent d'appuyer tous les efforts faits pour instaurer la paix dans la région sur la base des résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973. Ils demandent instamment à toutes les parties concernées de faire tout leur possible pour faciliter le processus de paix en cours.' À sa 3081e séance, le 29 mai 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/2395543)'. Résolution 756 (1992) du 29 mal 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement en date du 19 mai 1992150, Décide: a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1992; c) De prier le Secrétaire général de présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). Adoptée à l'unanimité à la 3081' séance. Décisions À la même séance, après l'adoption de la résolution 756 (1992), le Président a fait la déclaration suivante151: 'À propos de la résolution qui vient d'être adoptée sur le renouvellement du mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, j'ai été autorisé à faire, au nom du Conseil, la déclaration complémentaire suivante: 'Comme on le sait, il est dit au paragraphe 20 du rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations S2 Unies chargée d'observer le dégagement, en date du 19 mai 1992150, que, 'malgré le calme qui règne actuellement dans le secteur Israël-Syrie, la situation demeure potentiellement dangereuse dans tout le Moyen-Orient et risque de le rester tant que l'on ne sera pas parvenu à un règlement d'ensemble couvrant tous les aspects du problème du Moyen-Orient'. Cette déclaration du Secrétaire général reflète les vues du Conseil de sécurité.' À sa 3102e séance, le 30 juillet 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Moyen-Orient: rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (S/2434163)'. Résolution 768 (1992) du 30 juillet 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, en date du 21 juillet 1992152, et prenant acte des observations qui y sont formulées, Prenant acte de la lettre, en date du 15 juillet 1992, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies153, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1993; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978147, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consulta­ tions avec le Gouvernement libanais et les autres parties
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/757 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (30 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/757(1992)
Texte intégral 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 752 (1992) du Conseil de sécurité (S/2400043) ; 'Lettre, en date du 26 mai 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Canada auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2399743); 'Lettre, en date du 27 mai 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères de la Bosnie-Herzégovine (S/2402443)'. Résolution 757 {1992) du 30 mal 199254 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992 et 752 (1992) du 15 mai 1992, Notant que, dans le contexte très complexe des événements qui se déroulent dans l'ex-République fédérative socialiste de Yougoslavie, toutes les parties portent une part de responsabi­ lité dans la situation, Réaffirmant son soutien à la Conférence sur la Yougosla­ vie, y compris les efforts menés par la Communauté euro­ péenne dans le cadre des conversations sur les arrangements constitutionnels pour la Bosnie-Herzégovine, et rappelant qu'aucune acquisition ou modification territoriale obtenue par la violence n'est acceptable et que les frontières de la Bosnie-­ Herzégovine sont inviolables, Déplorant le fait que les exigences formulées dans la résolution 752 (1992) n'ont pas été satisfaites, y compris les exigences tendant à ce que: Toutes les parties et les autres intéressés en Bosnie-­ Herzégovine cessent immédiatement les combats, Toutes les formes d'ingérence extérieure en Bosnie-­ Herzégovine cessent immédiatement, Les voisins de la Bosnie-Herzégovine agissent très rapidement pour mettre un terme à toute ingérence et respectent l'intégrité territoriale de la Bosnie-Her­ zégovine, Des mesures soient prises concernant les unités de l'armée populaire yougoslave en Bosnie-Herzégovine, y compris la dissolution et le désarmement, leurs armes étant placées sous sll!veillance internationale efficace, de toutes les unités qui ne sont ni retirées ni soumises à l'autorité du Gouvernement de la Bosnie-­ Herzégovine, 14 Toutes les forces irrégulières en Bosnie-Herzégovine soient dissoutes et désarmées, Déplorant également que son appel pour que cessent immédiatement les expulsions forcées et les tentatives visant à changer la composition ethnique de la population n'ait pas été pris en considération et, dans ce contexte, réaffirmant la nécessité d'une protection effective des droits de l'homme et des libertés fondamentales, y compris ceux des minorités ethniques; Consterné de constater que les conditions requises pour la distribution effective et sans obstacle de l'aide humanitaire, y compris un accès s0r et protégé à l'arrivée et au départ de l'aéroport de Sarajevo et des autres aéroports de Bosnie-Herzé­ govine, n'aient pas encore été réunies, Profondément préoccupé par le fait que les personnels de la Force de protection des Nations Unies demeurant à Sarajevo aient été l'objet de tirs délibérés de mortiers et d'armes légères et qu'il ait fallu retirer les observateurs militaires des Nations Unies déployés dans la région de Mostar, Profondément préoccupé également par l'évolution de la situation en Croatie, y compris les violations persistantes du cessez-le-feu et la poursuite des expulsions de civils non serbes, ainsi que par l'obstruction et le manque de coopération avec la Force dans d'autres parties de Croatie, Déplorant le tragique incident du 18 mai 1992, qui a causé la mort d'un membre de l'équipe du Comité international de la Croix-Rouge en Bosnie-Herzégovine, Notant que l'affirmation de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) selon laquelle elle assure automatiquement la continuité de l'ex-République fédérative socialiste de Yougoslavie comme Membre de l'Organisation des Nations Unies n'a pas été généralement acceptée, Exprimant ses remerciements au Secrétaire général pour le rapport qu'il a présenté en application de la résolution 752 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 26 mai 199255, Rappelant qu'il a, en vertu de la Charte des Nations Unies, la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également les dispositions du Chapitre VIII de la Charte et le rôle que continue de jouer la Communauté européenne en faveur d'une solution pacifique en Bosnie-Her­ zégovine, ainsi que dans d'autres républiques de l'ex-Républi­ que fédérative socialiste de Yougoslavie, Rappelant en outre qu'il a décidé, dans sa résolution 752 (1992), d'examiner de nouvelles mesures en vue de parvenir à une solution pacifique, conformément à ses résolutions perti­ nentes, et affirmant qu'il est résolu à prendre des mesures contre toute partie ou parties qui ne se conformeraient pas aux dispositions de la résolution 752 (1992) et des autres résolu­ tions pertinentes, Résolu, dans ce contexte, à adopter certaines mesures avec le seul objectif de parvenir à une solution pacifique et à encourager les efforts entrepris par la Communauté euro­ péenne et ses Etats membres, Rappelant le droit qu'ont les Etats, conformément à l' Article 50 de la Charte, de consulter le Conseil de sécurité s'ils se trouvent en présence de difficultés économiques particulières dues à l'exécution de mesures préventives ou coercitives, Constatant que la situation en Bosnie-Herzégovine et dans d'autres parties de l'ex-République fédérative socialiste de Yougoslavie constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales,· Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Condamne les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), y compris l'armée populaire yougoslave, pour ne pas avoir pris de mesures efficaces en vue de satisfaire aux exigences de la résolution 752 (1992); 2. Exige que tous éléments de l'armée croate encore présents en Bosnie-Herzégovine agissent sans plus tarder conformément au paragraphe 4 de la résolution 752 (1992); 3. Décide que tous les Etats adopteront les mesures énoncées ci-après, qui s'appliqueront jusqu'à ce que Je Conseil décide que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), y compris l'armée populaire yougoslave, ont pris des mesures efficaces en vue de satisfaire aux exigences de la résolution 752 (1992); 4. Décide également que tous les Etats empêcheront: a) L'importation sur leur territoire de tout produit de base et de toute marchandise en provenance de République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) qui en seraient exportés après la date de la présente résolution; b) Toutes activités menées par leurs nationaux ou sur leur territoire qui auraient pour effet ou pour objet de favoriser l'exportation ou le transbordement de tous produits de base ou de toutes marchandises en provenance de République fédéra­ tive de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), ainsi que toutes transactions faisant intervenir leurs nationaux, ou des navires ou aéronefs battant leur pavillon, ou menées sur leur territoire, portant sur des produits de base ou des marchandises en provenance de République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et qui en seraient exportés après la date de la présente résolution, y compris, en particulier, tout transfert de fonds à destination de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) aux fins de telles activités ou transac­ tions; c) La vente ou la fourniture par leurs nationaux ou depuis leur territoire, ou par l'intermédiaire de navires ou d'aéronefs battant leur pavillon, de tous produits de base ou de 15 toutes marchandises, que ceux-ci proviennent ou non de leur territoire, mais non compris les fournitures à usage strictement médical et les denrées alimentaires, ces exceptions devant être notifiées au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolu­ tion 724 (1991) concernant la Yougoslavie, à toute personne physique ou morale se trouvant en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), ou à toute personne physique ou morale aux fins de toute activité commerciale menée sur ou depuis Je territoire de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ainsi que toutes activités menées par leurs nationaux ou sur leur territoire qui auraient pour effet ou pour objet de favoriser la vente ou la fourniture dans les conditions sus-indiquées de tels produits de base ou de telles marchandises; 5. Décide en outre que tous les Etats s'abstiendront de mettre à la disposition des autorités de la République fédéra­ tive de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou de toute entreprise commerciale, industrielle ou de services publics sise en République fédérative de Yougoslavie (Serbie ou Monténé­ gro) des fonds ou toutes autres ressources financières ou économiques et empêcheront leurs nationaux et toutes person­ nes présentes sur leur territoire d'en transférer ou de mettre par quelque moyen que ce soit à la disposition des autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténé­ gro) ou des entreprises susvisées de tels fonds ou ressources et de verser tous autres fonds à des personnes physiques ou morales se trouvant en République fédérative de Yougoslavie (Serbie ou Monténégro), à l'exception des paiements destinés exclusivement à des fins d'ordre strictement médical ou humanitaire et à des denrées alimentaires; 6. Décide que les interdictions énoncées aux paragraphes 4 et 5 ne s'appliqueront pas au transbordement à travers la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de produits de base et de marchandises ne provenant pas de République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et se trouvant temporairement présents sur Je territoire de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) uniquement aux fins d'un tel transbordement, conformément aux directives approuvées par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991); 1. Décide que tous les Etats: a) Refuseront à tout aéronef l'autorisation de décoller de leur territoire, d'y atterrir ou de le survoler si cet aéronef est en route pour atterrir sur le territoire de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou s'il en a décollé, à moins que le vol de cet aéronef n'ait été approuvé, en raison de considérations d'ordre humanitaire ou autres, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil, par Je Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991); b) Interdiront la fourniture par Jeurs nationaux ou à partir de leur territoire de services de maintenance et d'ingénie­ rie destinés à des aéronefs enregistrés en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou utilisés par ou au nom d'entités sises en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), ou de composants de tels aéronefs, la délivrance de certificats de navigation pour de tels aéronefs, ainsi que le paiement de nouveaux dédommagements au titre de contrats d'assurance existants et la fourniture de nouvelles assurances directes pour de tels aéronefs; S. Décide également que tous les Etats: a) Réduiront le niveau du personnel des m1ss1ons diplomatiques et des postes consulaires de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro); b) Prendront les mesures nécessaires pour empêcher la participation à des manifestations sportives sur leur territoire de personnes ou de groupes représentant la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro); c) Suspendront la coopération scientifique et technique, ainsi que les échanges culturels et les visites incluant des personnes ou des groupes représentant la République fédéra­ tive de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou ayant son appui officiel; 9. Décide en outre que tous les Etats, ainsi que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), prendront les mesures nécessaires pour qu'il ne puisse être fait droit à aucune réclamation par les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monté­ négro), par toute personne physique ou morale en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), ou par des tiers agissant par leur intermédiaire ou pour leur compte, et se rapportant à un contrat ou à une opération dont l'exécution aurait été affectée du fait des mesures décidées par la présente résolution et les résolutions connexes; 10. Décide que les mesures imposées par la présente résolution ne s'appliqueront pas aux activités liées à la Force de protection des Nations Unies, à la Conférence sur la Yougosla­ vie ou à la Mission de vérification de la Communauté euro­ péenne, et que les Etats concernés, toutes les parties et les autres intéressés coopéreront pleinement avec la Force, la Conférence et la Mission et respecteront pleinement leur liberté de mouvement ainsi que la sécurité de leur personnel; 11. Appelle tous les Etats, y compris les Etats non membres de l'Organisation des Nations Unies, et toutes les organisations internationales à agir de façon strictement conforme aux dispositions de la présente résolution nonobstant l'existence de tous droits ou obligations conférés ou imposés par tout accord international ou par tout contrat passé ainsi que toute licence ou permis accordés avant la date de la présente résolution; 12. Demande à tous les Etats de faire rapport au Secré­ taire général le 22 juin 1992 au plus tard sur les mesures qu'ils auront prises pour satisfaire aux obligations énoncées aux paragraphes 4 à 9; 13. Décide que le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) sera chargé des tâches énumérées 16 ci-après, en plus de celles qui ont trait à l'embargo sur les armes institué par les résolutions 713 (1991) et 727 (1992): a) Examiner les rapports qui seront présentés en application du paragraphe 12; b) Solliciter de tous les Etats des informations supplé­ mentaires concernant les mesures qu'ils auront prises pour assurer l'application effective des mesures imposées aux paragraphes 4 à 9; c) Examiner toutes informations portées à son attention par les Etats au sujet de violations des mesures imposées aux paragraphes 4 à 9 et, dans ce contexte, faire des recommanda­ tions au Conseil sur les moyens de renforcer l'efficacité de ces mesures; d) Recommander des mesures appropriées en vue de ré­ pondre à des violations des mesures imposées aux paragraphes 4 à 9 et fournir régulièrement des informations au Secrétaire général, qui en assurera la diffusion générale aux Etats Mem­ bres; e) Examiner et approuver les directives évoquées au paragraphe 6; /) Examiner toutes demandes d'approbation pour des vols ayant des objectifs d'ordre humanitaire ou répondant à d'autres fins compatibles avec les résolutions pertinentes du Conseil, conformément au paragraphe 7, et statuer rapidement sur ces demandes; 14. Appelle tous les Etats à coopérer pleinement avec le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) dans l'accomplissement de sa mission, y compris en lui commu­ niquant les informations qu'il pourrait leur demander en application de la présente résolution; 15. Demande au Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité sur l'application de la résolution 752 (1992) par toutes les parties et les autres intéressés le 15 juin 1992 au plus tard et, s'il le juge approprié, avant cette date; 16. Décide de garder constamment à l'étude les mesures imposées aux paragraphes 4 à 9 en vue d'examiner si de telles mesures pourraient être suspendues ou s'il pourrait y être mis fin par suite du fait qu'il aurait été satisfait aux exigences de la résolution 752 (1992); 17. Exi,ge que toutes les parties et les autres intéressés créent immédiatement les conditions nécessaires à la distribu­ tion sans obstacle de fournitures d'ordre humanitaire à Sarajevo et à d'autres localités de Bosnie-Herzégovine, y compris l'établissement d'une zone de sécurité qui engloberait Sarajevo et son aéroport et dans laquelle seraient respectés les accords signés à Genève le 22 mai 1992; 18. Demande au Secrétaire général de continuer à user de ses bons offices afin que puissent être atteints les objectifs énoncés au paragraphe 17 et l'invite à garder constamment à l'étude toutes nouvelles mesures qui pourraient devenir nécessaires pour permettre d'assurer la distribution sans obstacle de fournitures d'ordre humanitaire; 19. Prie instamment tous les Etats de répondre à l'appel conjoint révisé en faveur de l'aide humanitaire lancé au début de mai 1992 par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et l'Organisation mondiale de la santé; 20. Réitère l'appel contenu au paragraphe 2 de la résolu­ tion 752 (1992), par lequel il est demandé à toutes les parties de poursuivre leurs efforts dans le cadre de la Conférence sur la Yougoslavie et aux trois communautés de Bosnie-Herzégo­ vine de reprendre leurs conversations sur les arrangements constitutionnels pour la Bosnie-Herzégovine; 21. Décide de rester activement saisi de la question et, chaque fois qu'il sera nécessaire, d'examiner immédiatement de nouvelles mesures en vue de parvenir à une solution pacifique, conformément à ses résolutions pertinentes. Adoptée à la 308'2' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions ( Chine, Zimbabwe). Décision À sa 3088° séance, le 30 juin 1992, Je Conseil a examiné la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par Je Secrétaire général en application de la résolution 752 (1992) du Conseil de sécurité (S/2418843)'. Résolution 762 (1992) du 30 juin 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992, 757 (1992) du 30 mai 1992, 758 (1992) du 8 juin 1992, 760 (1992) du 18 juin 1992 et 761 (1992) du 29 juin 1992, Prenant acte du nouveau rapport présenté par Je Secrétaire général en application de la résolution 752 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 26 juin 199256, Rappelant qu'en vertu de la Charte des Nations Unies il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Se félicitant des progrès accomplis du fait que la Force de protection des Nations Unies a assumé ses responsabilités dans les secteurs oriental et occidental et préoccupé par les difficul- 17 tés que rencontre la Force dans les secteurs septentrional et méridional, Se félicitant à nouveau des efforts déployés par la Commu­ nauté européenne et ses Etats membres, avec le soutien des Etats participant à la Conférence sur la sécurité et la coopéra­ tion en Europe, à travers la convocation d'une conférence sur la Yougoslavie, y compris les mécanismes mis en place dans son cadre, pour assurer un règlement politique pacifique. 1. Approuve le nouveau rapport présenté par le Secré­ taire général en application de la résolution 752 ( 1992) du Conseil de sécurité, en date du 26 juin 199256; 2. Exhorte toutes les parties et les autres intéressés à honorer leurs engagements en vue d'aboutir à une cessation complète des hostilités et d'appliquer le plan de maintien de la paix des Nations Unies34; 3. Exhorte également, conformément au paragraphe 4 de la résolution 727 (1992), Je Gouvernement croate à replier son armée sur les positions occupées avant l'offensive du 21 juin 1992 et à cesser de mener des activités militaires à caractère offensif dans les zones protégées par l'Organisation des Nations Unies ou à proximité; 4. Demande instamment aux unités restantes de l'armée populaire yougoslave, aux forces de défense territoriale serb.s en Croatie et aux autres intéressés de se conformer rigoureuse­ ment aux obligations qui leur incombent en vertu du plan de maintien de la paix des Nations Unies, en particulier pour ce qui est du retrait et du désarmement de toutes les forces conformément audit plan; 5. Demande instamment au Gouvernement croate et aux autres intéressés de suivre la démarche définie au paragraphe 16 du rapport du Secrétaire général et lance un appel à toutes les parties pour qu'elles aident la Force à appliquer cette démarche; 6. Recommande la création de la commission mixte visée au paragraphe 16 du rapport du Secrétaire général qui, dans l'exercice de ses fonctions, procédera aux consultations qui pourraient s'avérer nécessaires ou appropriées avec les autorités de Belgrade; 7. Autorise, avec l'assentiment du Gouvernement croate et des autres intéressés, le renforcement de la Force par l'adjonction d'effectifs allant jusqu'à soixante observateurs militaires et cent vingt membres de la police civile chargés d'exercer les fonctions envisagées au paragraphe 16 du rapport du Secrétaire général; 8. Réaffirme l'embargo visé au paragraphe 6 de la résolution 713 (1991), au paragraphe 5 de la résolution 724 (1991) et au paragraphe 6 de la résolution 727 (1992); 9. Appuie les vues exprimées au paragraphe 18 du rapport du Secrétaire général quant aux graves conséquences
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/758 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (8 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/758(1992)
Texte intégral qu'aurait pour toute la région l'échec du plan de maintien de la paix des Nations Unies approuvé par le Conseil; 10. Encourage Je Secrétaire général à poursuivre ses efforts en vue de donner suite dès que possible aux dispositions du paragraphe 12 de la résolution 752 (1992); 11. Engage à nouveau toutes les parties intéressées à coopérer pleinement avec la Conférence sur la Yougoslavie à la recherche d'un règlement politique compatible avec les principes de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe et réaffirme que Je plan de maintien de la paix des Nations Unies et sa mise en oeuvre ne sont censés préjuger en aucune façon les conditions d'un règlement politique; 12. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée à l'unanimité ti la 3088' séance. Décision57 Le 9 juillet 1992, à l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a publié la déclaration suivante en leur nom58: 'Les membres du Conseil prennent note du fait que le document S/24258 sera publié le 11 juillet 1992. Ils considèrent que cela ne préjuge en rien les décisions qui pourraient être prises par les organes appropriés de l'Organisation des Nations Unies ni la position de leurs gouvernements sur la question.' Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 757 (1992) du Conseil de sécurité Décision À sa 3083e séance, le 8 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 757 (1992) du Conseil de sécurité (S/24075 et Add.143)'. Résolution 758 (1992) du 8 juin 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992 et 757 (1992) du 30 mai 1992, 18 Notant que Je Secrétaire général a obtenu l'évacuation de la caserne Maréchal Tito à Sarajevo, Notant également que toutes les parties en Bosnie-Herzégo­ vine ont donné leur accord à la réouverture de l'aéroport de Sarajevo pour l'acheminement de fournitures d'ordre humani­ taire, sous l'autorité exclusive de l'Organisation des Nations Unies et avec l'assistance de la Force de protection des Nations Unies, Notant en outre que la réouverture de l'aéroport de Sarajevo à des fins humanitaires constituerait un premier pas en vue de l'établissement d'une zone de sécurité englobant Sarajevo et l'aéroport, Déplorant la poursuite des combats en Bosnie-Herzégovine, qui rend impossible la distribution d'une aide humanitaire à Sarajevo et ses environs, Soulignant la nécessité impérieuse de trouver d'urgence une solution politique négociée à la situation en Bosnie-Herzé­ govine, 1. Approuve le rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 757 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 6 juin 199259; 2. Décide d'élargir le mandat de la Force de protection des Nations Unies créée par la résolution 743 (1992) et d'en renforcer les effectifs conformément au rapport du Secrétaire général; 3. Autorise le Secrétaire général à mettre en place, quand il le jugera approprié, les observateurs militaires ainsi que le personnel et l'équipement requis aux fins des activités mention­ nées au paragraphe 5 de son rapport; 4. Prie le Secrétaire général d'obtenir l'autorisation du Conseil de sécurité pour la mise en place des éléments addi­ tionnels de la Force, après lui avoir fait savoir que toutes les conditions nécessaires à l'exécution de leur mandat approuvé par le Conseil, y compris un cessez-le-feu effectif et durable, ont été remplies; 5. Condamne fermement toutes les parties et les autres intéressés qui sont responsables des violations du cessez-le-feu réaffirmé au paragraphe 1 de l'accord du 5 juin 1992 sur la réouverture de l'aéroport de Sarajevo à des fins humanitaires60 annexé au rapport du Secrétaire général; 6. Appelle toutes les parties et les autres intéressés à respecter intégralement l'accord susmentionné et, en particulier, le cessez-le-feu réaffirmé au paragraphe 1 dudit accord; 7. &ige que toutes les parties et les autres intéressés coopèrent pleinement avec la Force et les organismes interna­ tionaux à vocation humanitaire et prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de leur personnel; 8. Exige également que toutes les parties et les autres intéressés créent immédiatement les conditions nécessaires à la distribution sans obstacle de fournitures d'ordre humanitaire à Sarajevo et à d'autres localités de Bosnie-Herzégovine, y compris l'établissement d'une zone de sécurité comprenant Sarajevo et son aéroport et dans le respect des accords signés à Genève le 22 mai 1992; 9. Demande au Secrétaire général de continuer à user de ses bons offices en vue d'atteindre les objectifs énoncés au paragraphe 8 et invite le Secrétaire général à garder constam­ ment à l'examen toutes nouvelles mesures qui pourraient devenir nécessaires en vue d'assurer la distribution sans obstacle de fournitures d'ordre humanitaire; 10. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité de ses efforts sept jours au plus tard après l'adop­ tion de la présente résolution; 11. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 3083' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 30 juin 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité à l'attention des membres du Conseil61, le Secrétaire général a proposé, comme suite à la décision prise par le Conseil dans sa résolution 758 (1992) du 8 juin 1992 et après avoir mené à bien les consultations requises, d'ajouter l'Ukraine à la liste des Etats Membres fournissant du personnel militaire à la Force de protection des Nations Unies. Dans une lettre, en date du 2 juillet 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit62: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 30 juin 1992 relative à l'élargissement de la composition de la Force de protection des Nations Unies61 a été portée à l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci accep­ tent votre proposition.' Rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 15 de la résolution 757 (1992) et du paragraphe 10 de la résolution 758 (1992) du Conseil de sécurité Décision À sa 3086° séance, le 18 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 15 de la résolution 757 (1992) et du paragraphe 10 de la résolution 758 (1992) du Conseil de sécurité (S/24100 et Corr.143)'. 19 Résolution 760 (1992) du 18 juin 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 752 (1992) du 15 mai 1992, 757 (1992) du 30 mai 1992 et 758 (1992) du 8 juin 1992, et en particulier le paragraphe 7 de la résolution 752 (1992), dans lequel il a souligné le besoin urgent d'une aide humanitaire et appuyé pleinement les efforts actuellement déployés pour apporter une telle aide à toutes les victimes du conflit, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Décide que les interdictions visées à l'alinéa c) du paragra­ phe 4 de la résolution 757 (1992) concernant la vente ou la fourniture à la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de produits de base ou de marchandises autres que les fournitures médicales et les denrées alimentaires, et les interdictions frappant les transactions financières y relatives énoncées dans la résolution 757 (1992) ne s'appliqueront pas, sous réseive de l'assentiment du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) concernant la Yougoslavie au titre de la procédure simplifiée et accélérée d'approbation tacite, aux produits de base et marchandises destinés à répon­ dre à des besoins essentiels d'ordre humanitaire. Adoptée à l'unanimité à la 3086' séance. Rapports présentés oralement par le Secré­ taire général les 26 et 29 juin 1992 en appli­ cation de la résolution 758 (1992) du Con­ seil de sécurité Décision À sa 3087° séance, le 29 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapports présentés oralement par le Secrétaire général les 26 et 29 juin 1992 en application de la résolution 758 (1992) du Conseil de sécurité (S/2420143)'. Résolution 761 (1992) du 29 juin 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffinnant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992, 757 (1992) du 30 mai 1992, 758 (1992) du 8 juin 1992 et 760 (1992) du 18 juin 1992, Constatant les progrès considérables signalés par le Secrétaire général en vue d'assurer l'évacuation de l'aéroport de Sarajevo et sa réouverture par la Force de protection des
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/759 (1992)
IntituléChypre (12 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/759(1992)
Texte intégral Notant avec préoccupation que, depuis le rapport du Secrétaire général en date du 8 octobre 1991295, aucun progrès n'a été accompli en vue de mener à terme l'élaboration de l'ensemble d'idées concernant un accord-cadre global et qu'il y a même eu recul à certains égards, Se félicitant qu'au cours des deux derniers mois les dirigeants des deux communautés et les Premiers Ministres de la Grèce et de la Turquie aient assuré le Secrétaire général de leur désir de coopérer avec lui et avec ses représentants, 1. Félicite le Secrétaire général des efforts qu'il a accomplis et le remercie de son rapport sur sa mission de bons offices à Chypre en date du 3 avril 1992294; 2. Réaffirme la position, énoncée dans les résolutions 649 (1990) du 12 mars 1990 et 716 (1991) du 11 octobre 1991, selon laquelle un règlement à Chypre doit être fondé sur un Etat de Chypre qui soit doté d'une souveraineté, d'une personnalité internationale et d'une citoyenneté uniques, dont l'indépen­ dance et l'intégrité territoriale soient garanties et qui com­ prenne deux communautés politiquement égales, telles que définies au paragraphe 11 du rapport du Secrétaire général, dans une fédération bicommunautaire et bizonale, et selon laquelle aussi ce règlement doit exclure l'union complète ou partielle avec tout autre pays ainsi que toute forme de partage ou de sécession; 3. Demande à nouveau aux parties d'adhérer pleinement à ces principes et de négocier sans introduire de notions qui s'en écartent; 4. Fait sien l'ensemble d'idées décrit aux paragraphes 17 à 25 et 27 du rapport du Secrétaire général en tant que base appropriée pour conclure un accord-cadre global, sous réserve de ce qui doit être fait en ce qui concerne les questions en suspens, en particulier les ajustements territoriaux et les personnes déplacées, le tout devant être mené à terme en tant qu'ensemble intégré dont les deux communautés seraient mutuellement convenues; 5. Prie tous les intéressés de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et avec ses représentants en vue d'éclaircir sans retard ces questions en suspens; 6. Réaffirme que la mission de bons offices du Secrétaire général s'exerce auprès des deux communautés, dont la participation au processus s'effectue sur un pied d'égalité, pour que soient assurés le bien-être et la sécurité des deux commu­ nautés; 7. Décide de rester saisi de la question de Chypre de façon continue et directe afin de soutenir les efforts visant à mener à terme l'élaboration de l'ensemble d'idées mentionné au paragraphe 4 et à conclure un accord-cadre global; 8. Prie le Secrétaire général de poursuivre intensément ses efforts en vue de mener à terme en mai et juin 1992 l'élaboration de l'ensemble d'idées mentionné au paragraphe 4, 98 de tenir le Conseil rigoureusement informé de ses efforts et de rechercher son appui direct en tant que de besoin; 9. Continue de penser qu'à l'issue satisfaisante des efforts intenses déployés par le Secrétaire général en vue de mener à terme l'ensemble d'idées mentionné au paragraphe 4 la convocation d'une réunion internationale de haut niveau présidée par le Secrétaire général, à laquelle participeraient les deux communautés ainsi que la Grèce et la Turquie, constitue un mécanisme efficace aux fins de la conclusion d'un accord-ca­ dre global; 10. Prie également le Secrétaire général de présenter au Conseil de sécurité un rapport complet sur l'issue de ses efforts en juillet 1992 au plus tard et de lui soumettre des recomman­ dations spécifiques quant au moyen de surmonter les difficultés qui subsisteraient; 11. Confirme le mandat important qui a été confié à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et attend de recevoir le rapport que le Secrétaire général se propose de présenter au Conseil sur la Force en mai 1992. Adoptée à l'unanimité à la 30(,7' séance. Décision À sa 3084° séance, le 12 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation à Chypre: rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/24050 et Add.143)'. Résolution 759 (1992) du 12 juin 1992 Le Conseil de sécurité, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'opéra­ tion des Nations Unies à Chypre, en date des 31 mai et 10 juin 1992296, Prenant également acte du fait que le Secrétaire général a recommandé au Conseil de prolonger pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île il est nécessaire de maintenir la Force à Chypre au-delà du 15 juin 1992, Réaffirmant les dispositions de sa résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes, 1. Prolonge à nouveau, pour une période prenant fin le 15 décembre 1992, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix qu'il a créée par sa résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général, après qu'il aura consulté les gouvernements fournissant des contingents comme il l'envisage au paragraphe 56 de son rapport, de lui soumettre le 1er septembre 1992 au plus tard des propositions précises sur la restructuration de la Force, qui se fonderont sur les options réalistes pouvant être envisagées dans les circonstances actuel­ les; 3. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de tenir le Conseil de sécurité informé des progrès réalisés et de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution le 30 novembre 1992 au plus tard; 4. Demande à toutes les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Force sur la base de son mandat actuel. Adoptée à l'unanimité à la 3084' séance. Décisions À sa 3094' séance, le 13 juillet 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation à Chypre.' À l'issue de consultations antérieures avec les membres du Conseil, le Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante au nom du Conseilm: 'Le Conseil rappelle Je compte rendu de la mission de bons offices du Secrétaire général à Chypre qui a été présenté oralement Je 24 juin 1992. Il se félicite des entretiens que Je Secrétaire général a eus séparément avec chacun des dirigeants des deux communautés entre le 18 et le 23 juin 1992. Il constate avec satisfaction que ces entretiens ont porté sur la question des ajustements territoriaux et celle des personnes déplacées et que les six autres points qui constituent l'ensemble d'idées concernant un accord-cadre global ont également été abordés. Le Conseil est unanime à approuver sans réserve la façon de procéder adoptée par le Secrétaire général pour donner effet à la résolution 750 (1992) du 10 avril 1992. 'Le Conseil réaffirme son adhésion à l'ensemble d'idées, qu'il considère comme une base appropriée pour conclure un accord-cadre global, ainsi qu'il est mentionné au paragraphe 4 de la résolution 750 (1992). 'Le Conseil constate avec satisfaction que les diri­ geants des deux communautés ont accepté de reprendre le 15 juillet 1992 leurs entretiens avec Je Secrétaire général et de rester aussi longtemps que cela sera raisonnablement nécessaire pour terminer les travaux. 'Le Conseil estime que les prochaines réunions constitueront une phase déterminante dans l'action menée par le Secrétaire général et il engage les deux dirigeants à se tenir prêts à prendre les décisions nécessaires pour parvenir à un accord sur chacun des sujets développés dans l'ensemble d'idées, en tant que constituant un tout intégré, concernant un accord-cadre global. 99 'Le Conseil se félicite de ce que Je Secrétaire général prévoie d'inviter les deux dirigeants à tenir une réunion conjointe dès que les pourparlers indirects indiqueront que Jeurs positions respectives au sujet de l'ensemble d'idées sont suffisamment rapprochées pour qu'un accord puisse intervenir et, sous réserve de l'heureux aboutissement des travaux lors de la réunion conjointe, de convoquer une réunion internationale de haut niveau pour la conclusion de l'accord-cadre global. 'Le Conseil engage tous les intéressés à assumer leurs responsabilités et à coopérer pleinement avec Je Secrétaire général pour assurer Je succès des réunions. 'Le Conseil réaffirme sa volonté de rester saisi de manière continue et directe de la question de Chypre pour aider aux efforts visant à mener à terme l'élaboration de l'ensemble d'idées et à conclure un accord-cadre global. 'Le Conseil prie le Secrétaire général de lui fournir en permanence une évaluation des progrès accomplis aux réunions qui reprendront le 15 juillet 1992, de façon à lui permettre de déterminer, à mesure que se dérouleront les entretiens, la meilleure manière de leur apporter un soutien plein et direct. 'Lorsque les réunions auront pris fin, le Conseil attendra de recevoir du Secrétaire général le rapport complet qui lui est demandé au paragraphe 10 de la résolution 750 (1992).' À sa 3109° séance, Je 26 aoOt 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation à Chypre: rapport du Secrétaire général sur sa mission de bons offices à Chypre (S/2447263).' Résolution 774 (1992) du 26 aoOt 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur sa mission de bons offices à Chypre en date du 21 aoOt 1992298, Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes sur Chypre, Constatant que certains progrès ont été réalisés, notam­ ment que les deux parties ont accepté le droit au retour et Je droit à la propriété et ont réduit l'écart qui les séparait au sujet des ajustements territoriaux, Exprimant sa préoccupation, néanmoins, devant le fait qu'il n'a pas encore été possible, pour les raisons exposées dans ledit rapport, d'atteindre les objectifs définis dans sa résolution 750 (1992) du 10 avril 1992, 1. Fait sien le rapport du Secrétaire général sur sa mission de bons offices à Chypre, en date du 21 aoOt 1992298, et le félicite des efforts qu'il a déployés;
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/760 (1992)
IntituléRépublique fédérale de Yougoslavie (18 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/760(1992)
Texte intégral 8. Exige également que toutes les parties et les autres intéressés créent immédiatement les conditions nécessaires a la distribution saos obstacle de foumitures d'ordre humaoitaire a Sarajevo et a d'autres localités de Bosnie-Herzégovine, y compris l'établissement d'une zone de sécurité comprenaot Sarajevo et son aéroport et daos le respect des accords signés a Geneve le 22 mai 1992; 9. Demande au Secrétaire général de continuer a user de ses bons offices en vue d'atteindre les objectifs énoncés au paragraphe 8 et invite le Secrétaire général a garder constam­ ment a )'examen toutes nouvelles mesures qui pourraient devenir nécessaires en vue d'assurer la distribution sans obstacle de foumitures d'ordre humaoitaire; 10. Prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil de sécurité de ses efforts sept jours au plus tard apres l'adop­ tion de la presente résolution; 11. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée a l'unanimité a la 3083' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 30 juin 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité a l'attention des membres du Conseil61, le Secrétaire général a proposé, comme suite a la décision prise par le Conseil daos sa résolution 758 (1992) du 8 juin 1992 et apres avoir mené a bien les consultations requises, d'ajouter l'Ukraine a la liste des Etats Membres foumissaot du personnel militaire a la Force de protection des Nations Unies. Dans une Iettre, en date du 2 juillet 1992, le Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit62: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 30 juin 1992 relative a l'élargissement de la composition de la Force de protection des Nations Unies61 a été portée a l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci accep­ tent votre proposition.' Rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 15 de la résolution 757 (1992) et du paragraphe 10 de la résolution 758 (1992) du Conseil de sécurité Décision A sa 3086º séaoce, le 18 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 15 de la résolution 757 (1992) et du paragraphe 10 de la résolution 758 (1992) du Conseil de sécurité (S/24100 et Corr.143)'. 19 Résolution 760 (1992) du 18 juln 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 752 (1992) du 15 mai 1992, 757 (1992) du 30 mai 1992 et 758 (1992) du 8 juin 1992, et en particulier le paragraphe 7 de la résolution 752 (1992), daos lequel il a souligné le besoin urgent d'une aide humaoitaire et appuyé pleinement les efforts actuellement déployés pour apporter une telle aide a toutes les victimes du conflit, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Décide que les interdictions visées a l'alinéa e) du paragra­ phe 4 de la résolution 757 (1992) concemant la vente ou la foumiture a la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de produits de base ou de marchaodises autres que les foumitures médicales et les denrées alimentaires, et les interdictions frappant les traosactions financieres y relatives énoncées daos la résolution 757 (1992) ne s'appliqueront pas, sous réseive de l'assentiment du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) concemant la Yougoslavie au titre de la procédure simplifiée et accélérée d'approbation tacite, aux produits de base et marchaodises destinés a répon­ dre a des besoins essentiels d'ordre humaoitaire. Adoptée ¡) l'unanimité ¡) la 3086' séance. Rapports présentés oralement par le Secré­ talre général les 26 et 29 juin 1992 en appli­ cation de la résolution 758 (1992) du Con­ seil de sécurité Décision A sa 3087º séaoce, le 29 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapports présentés oralement par le Secrétaire général les 26 et 29 juin 1992 en application de la résolution 758 (1992) du Conseil de sécurité (S/2420143)'. Résolution 761 (1992) du 29 juln 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffinnant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992, 757 (1992) du 30 mai 1992, 758 (1992) du 8 juin 1992 et 760 (1992) du 18 juin 1992, Constatant les progres considérables signalés par le Secrétaire général en vue d'assurer l'évacuation de l'aéroport de Sarajevo et sa réouverture par la Force de protection des
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/761 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (29 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/761(1992)
Texte intégral ОРГАНИЗАЦИЯ _ ОБЪЕДИНЕННЫХ НАЦИИ Совет Безопасности Distr. GENERAL S/RES/761 (1992) 29 June 1992 РЕЗОЛЮЦИЯ 761 (1992), принятая Советом Безопасности на его 3087-м заседании 29 июня 1992 года Совет Безопасности, подтверждая свои резотоции 713 (1991) от 25 сентября 1991 года, 721 (1991) от 27 ноября 1991 года, 724 (1991) от 15 декабря 1991 года, 727 (1992) от 8 января 1992 года, 740 (1992) от 7 февраля 1992 года, 743 (1992) от 21 февраля 1992 года, 749 (1992) от 7 апреля 1992 года, 752 (1992) от 15 мая 1992 года, 757 (1992) от 30 мая 1992 года, 758 (1992) от 8 июня 1992 года и 760 (1992) от 18 июня 1992 года, отмечая значительный прогресс, достигнутый СООНО, согласно сообщению Генерального секретаря, в деле обеспечения эвакуации аэропорта Сараево и его открытии, и считая, что необходимо поддержать этот благоприятный импульс, подчеркивая неотложную необходимость скорейшей поставки гуманитарной помощи в Сараево и его окрестности, 1. уполномочивает Генерального секретаря немедленно развернуть дополнительные элементы Сил Организации Объединенных Наций по охране (СООНО) для обеспечения безопасности и функционирования аэропорта Сараево и доставки гуманитарной помощи в соответствии с его докладом от 6 июня 1992 года (S/24075); 2. призывает все стороны и других, кого это касается, полностью соблюдать соглашение от 5 июня 1992 года и, в частности, поддерживать полное и безоговорочное прекращение огня; 3. призывает все стороны в полной мере сотрудничать с СООНО в деле открытия аэропорта, проявлять максимальную сдержанность и не стремиться к получению какого бы то ни было военного преимущества в данной ситуации; 92-28297 (Rl2N)l356 290692 290692 290692 / ... s S/RES/761 (1992) Page 2 4. требует, чтобы все стороны и другие, кого это касается, в полной мере сотрудничали с СООНО и межд;унароДНЬIМИ rумаиитарНЪIНИ учреждениями и организациями и предприняли все необходимые шаги для обеспечения безопасности их персонала; в случае отсутствия такого сотрудничества Совет Безопасности не исключает возможности принятия других мер для доставки гуманитарной помощи в Сараево и его окрестности; 5. призывает все государства вноситъ вклад в международные rуманитарНЬ1е усилия в Сараево и его окрестностях; б. постановляет продоткатъ активно рассматривать этот вопрос.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/762 (1992)
IntituléEx-République yougoslave de Macédoine (30 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/762(1992)
Texte intégral énoncés au paragraphe 17 et !'invite a garder constamment a l'étude toutes nouvelles mesures qui pourraient devenir nécessaires pour permettre d'assurer la distribution sans obstacle de foumitures d'ordre humanitaire; 19. Prie instamment tous les Etats de répondre a l'appel conjoint révisé en faveur de l'aide humanitaire lancé au début de mai 1992 par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et l'Organisation mondiale de la santé; 20. Réitere l'appel contenu au paragraphe 2 de la résolu­ tion 752 (1992), par lequel il est demandé a toutes les parties de poursuivre leurs efforts dans le cadre de la Conférence sur la Yougoslavie et aux trois communautés de Bosnie-Herzégo­ vine de reprendre leurs conversations sur les arrangements constitutionnels pour la Bosnie-Herzégovine; 21. Décide de rester activement saisi de la question et, chaque foisqu'il sera nécessaire, d'examiner immédiatement de nouvelles mesures en vue de parvenir a une solution pacifique, conformément a ses résolutions pertinentes. Adoptée 11. la 308'2' séance par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions ( Chine, Zimbabwe). Décision A sa 3088º séance, le 30 juin 1992, Je Conseil a examiné la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par Je Secrétaire général en application de la résolution 752 (1992) du Conseil de sécurité (S/2418843)'. Résolution 762 (1992) du 30 juln 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992, 757 (1992) du 30 mai 1992, 758 (1992) du 8 juin 1992, 760 (1992) du 18 juin 1992 et 761 (1992) du 29 juin 1992, Prenant acte du nouveau rapport présenté par Je Secrétaire général en application de la résolution 752 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 26 juin 199256, Rappelant qu'en vertu de la Charte des Nations Unies il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité intemationales, Se félicitant des progres accomplis du fait que la Force de protection des Nations Unies a assumé ses responsabilités dans les secteurs oriental et occidental et préoccupé par les difficul- 17 tés que rencontre la Force dans les secteurs septentrional et méridional, Se félicitant a nouveau des efforts déployés par la Commu­ nauté européenne et ses Etats membres, avec le soutien des Etats participant a la Conférence sur la sécurité et la coopéra­ tion en Europe, a travers la convocation d'une conférencc sur la Yougoslavie, y compris les mécanismes mis en place dans son cadre, pour assurer un reglement politique pacifique. l. Approuve le nouveau rapport présenté par le Secré­ taire général en application de la résolution 752 ( 1992) du Conseil de sécurité, en date du 26 juin 199256; 2. Exhorte toutes les parties et les autrcs intéressés a honorer leurs engagements en vue d'aboutir a une cessation complete des hostilités et d'appliquer le plan de maintien de la paix des Nations Unies34; 3. Exhorte également, conformément au paragraphe 4 de la résolution 727 (1992), Je Gouvernement croate a replicr son armée sur les positions occupées avant l'offensive du 21 juin 1992 et a cesser de mener des activités militaires a caractere offensif dans les zones protégées par l'Organisation des Nations Unies ou a proximité; 4. Demande instamment aux unités restantes de l'armée populaire yougoslave, aux forces de défense territoriale serb.s en Croatie et aux autres intéressés de se conformer rigoureuse­ ment aux obligations qui leur incombent en vertu du plan de maintien de la paix des Nations Unies, en particulier pour ce qui est du retrait et du désarmement de toutes les forces conformément audit plan; 5. Demande instamment au Gouvernement croate et aux autres intéressés de suivre la démarche définie au paragraphe 16 du rapport du Secrétaire général et lance un appel a toutes les parties pour qu'elles aident la Force a appliqucr cctte démarche; 6. Recommande la création de la commission mixte visée au paragraphe 16 du rapport du Secrétaire général qui, dans l'exercice de ses fonctions, procédera aux consultations qui pourraient s'avérernécessaires ou appropriées avec les autorités de Belgrade; 7. Autorise, avec l'assentiment du Gouvernement croate et des autres intéressés, le renforcement de la Force par l'adjonction d'effectifs allant jusqu'a soixante observateurs militaires et cent vingt membres de la police civile chargés d'exercer les fonctions envisagées au paragraphe 16 du rapport du Secrétaire général; 8. Réaffirme !'embargo visé au paragraphe 6 de la résolution 713 (1991), au paragraphe 5 de la résolution 724 (1991) et au paragraphe 6 de la résolution 727 (1992); 9. Appuie les vues exprimées au paragraphe 18 du rapport du Secrétaire général quant aux graves conséquences qu'aurait pour toute la région l'échec du plan de maintien de la paix des Nations Unies approuvé par le Conseil; 10. Encourage Je Secrétaire général a poursuivre ses efforts en vue de donner suite des que possible aux dispositions du paragraphe 12 de la résolution 752 (1992); 11. Engage a nouveau toutes les parties intéressées a coopérer pleinement avec la Conférence sur la Yougoslavie a la recherche d'un reg)ement politique compatible avec les príncipes de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe et réaffirme que Je plan de maintien de la paix des Nations Unies et sa mise en oeuvre ne sont censés préjuger en aucune fa~n les conditions d'un reg)ement politique; 12. Décide de rester activement saisi de la question jusqu 'a ce qu'intervienne une solution pacifique. Adoptée tl l'unanimité á la 3088' séance. Décision57 Le 9 juillet 1992, a l'issue de consultations avec les membres du Conseil, le Président a publié la déclaration suivante en leur nom58: 'Les membres du Conseil prennent note du fait que le document S/24258 sera publié le 11 juillet 1992. Ils considerent que cela ne préjuge en rien les décisions qui pourraient etre prises par les organes appropriés de l'Organisation des Nations Unies ni la position de leurs gouvemements sur la question.' Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 757 (1992) du Conseil de sécurité Décision A sa 3083e séance, le 8 juin 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 757 (1992) du Conseil de sécurité (S/24075 et Add.143)'. Résolution 758 (1992) du 8 juln 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992 et 757 (1992) du 30 mai 1992, 18 Notant que Je Secrétaire général a obtenu l'évacuation de la caseme Maréchal Tito a Sarajevo, Notant également que toutes les partiesen Bosnie-Herzégo­ vine ont donné leur accord a la réouverture de l'aéroport de Sarajevo pour J'acheminement de foumitures d'ordre humani­ taire, sous l'autorité exclusive de l'Organisation des Nations Unies et avec l'assistance de la Force de protection des Nations Unies, Notant en outre que la réouverture de l'aéroport de Sarajevo a des fins humanitaires constituerait un premier pas en vue de l'établissement d'une zone de sécurité englobant Sarajevo et l'aéroport, Déplorant la poursuite des combats en Bosnie-Herzégovine, qui rend impossible la distribution d'une aide humanitaire a Sarajevo et ses environs, Soulignant la nécessité impérieuse de trouver d'urgence une solution politique négociée a la situation en Bosnie-Herzé­ govine, 1. Approuve le rapport présenté par le Secrétaire général en application de la résolution 757 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 6 juin 199259; 2. Décide d'élargir le mandat de la Force de protection des Nations Unies créée par la résolution 743 (1992) et d'en renforcer les effectifs conformément au rapport du Secrétaire général; 3. Autorise le Secrétaire général a mettre en place, quand il le jugera approprié, les observateurs militaires ainsi que le personnel et l'équipement requis aux fins des activités mention­ nées au paragraphe 5 de son rapport; 4. Prie le Secrétaire général d'obtenir l'autorisation du Conseil de sécurité pour la mise en place des éléments addi­ tionnels de la Force, apres lui avoir fait savoir que toutes les conditions nécessaires a l'exécution de Jeur mandat approuvé par le Conseil, y compris un cessez-le-feu effectif et durable, ont été remplies; 5. Condamne fermement toutes les parties et les autres intéressés qui sont responsables des violations du cessez-le-feu réaffirmé au paragraphe 1 de l'accord du 5 juin 1992 sur la réouverture de l'aéroport de Sarajevo a des fins humanitaires60 annexé au rapport du Secrétaire général; 6. Appelle toutes les parties et les autres intéressés a respecter intégralement l'accord susmentionné et, en particulier, le cessez-le-feu réaffirmé au paragraphe 1 dudit accord; 7. &ige que toutes les parties et les autres intéressés cooperent pleinement avec la Force et les organismes interna­ tionaux a vocation humanitaire et prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de leur personnel;
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/763 (1992)
IntituléNouveau membre : Géorgie (6 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/763(1992)
Texte intégral recommander a l' Assemblée générale d'admettre la Bosnie-Herzégovine a l'Organisation des Nations Unies. 'Les membres du Conseil notent avec une grande satisfaction que la Bosnie-Herzégovine a pris l'engagement solennel d'adhérer aux buts et príncipes de la Charte des Nations Unies, qui comprennent les príncipes relatifs au reglement pacifique des différends et au non-recours a la force, et de remplir toutes les obligations énoncées dans la Charte. 'Tous les membres du Conseil sont persuadés que la Bosnie-Herzégovine apportera une importantecontribution aux travaux de l'Organisation.' M. Demande d'admission de la République de Géorgie Décisions A sa 3090' séance, le 2 juillet 1992, le Conseil, apres avoir adopté son ordre du jour, a décidé, conformément a l'article 59 du reglement intérieur provisoire, de renvoyer au Comité d'admission de nouveaux Membres, pour examen et rapport, la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Géorgie403• Asa 3091º séance, le 6 juillet 1992, le Conseil a examiné le rapport du Comité d'admission de nouveaux Membres concemant la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Géorgie404• 123 Résolution 763 (1992) du 6 julllet 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies présentée par la République de Géorgie403, Recommande a l' Assemblée générale d'admettre la République de Géorgie a l'Organisation des Nations Unies. Adoptée a la 3091' séance sans qu 'i/ soit procédé a un 1/0le. Décision A la mtme séance, a la suite de l'adoption de la résolution 763 (1992), le Président a fait la déclaration suivante au nom des membres du Conseil40S: 'Le Conseil de sécurité vient de recommander l' admis­ sion de la République de Géorgie a l'Organisation des Na­ tions Unies. C'est avec un grand plaisir qu'au nom des membresdu Conseil je félicitela Géorgie en cette heureuse et historique occasion. Nous nous réjouissons a l'avance de voir ainsi encore renforcé le príncipe d'universalité. 'L'engagement solennel que la Géorgie a pris de défendre les buts et príncipes de la Charte des Nations Unies, notaroment les príncipes touchant le reglement pacifique des différends et le non-recours a la force, est tres apprécié des membres du Conseil. lls attendent tous avec impatience le jour tout proche ou la Géorgie se joindra aux autres Membres de l'Organisation des Nations Unies.'
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/764 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (13 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/764(1992)
Texte intégral Nations Unies et estirnant qu'il est indispensable de conserver cet élan favorable, Soulignant l'urgence qu'il y a a apporter une aide hurnani­ taire a Sarajevo et ses environs, l. Autorise le Secrétaire général a rnettre en place irnrnédiatement des éléments additionnels de la Force de protection des Nations Unies pour assurer la sécurité et le fonctionnement de l'aéroport de Sarajevo et l'acheminement de l'aide humanitaire conformérnent au rapport qu'il a presenté en application de la résolution 757 (1992) du Conseil de sécurité le 6 juin 199259; 2. Appelle toutes les parties et les autres intéressés a se conformer strictement a l'accord du 5 juin 1992 sur la réouver­ ture de l'aéroport de Sarajevo a des fins hurnanitaires60, et en particulier a rnaintenir un cessez-le-feu absolu et inconditionnel; 3. Lance un appel a toutes les parties pour qu'elles cooperent pleinernent avec la Force aux fins de la réouverture de l'aéroport, qu'elles fassent preuve de la plus grande rnodéra­ tion et qu'elles ne recherchent aucun avantage militaire dans cette situation; 4. Exige que toutes les parties et les autres intéressés cooperent pleinernent avec la Force et les organismes intema­ tionaux a vocation humanitaire et prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de leur personnel, faute de quoi le Conseil n'exclut pas d'autres mesures pour faire parvenir une aide humanitaire a Sarajevo et ses environs; 5. Appelle tous les Etats a contribuer a l'effort humani­ taire intemational en faveur des populations de Sarajevo et de ses environs; 6. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée a l'unanimité ii la 3087' séance. Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application des résolutions 757 (1992), 7'58 (1992) et 761 (1992) du Conseil de sécurité Décision A sa 3093º séance, le 13 juillet 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Bosnie-Herzégovine a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulée 'Nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application des résolutions 757 (1992), 758 (1992) et 761 (1992) du Conseil de sécurité (S/24263 et Add.163)'. 20 Résolution 764 (1992) du 13 julllet 1992 Le Conseil de sécurité. Réaffirmant ses résolutions 713 ( 1991) du 25 septembrc 1991, 721 (1991) du 27 novernbre 1991, 724 ( 1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 ( 1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992. 757 ( 1992) du 30 mai 1992, 758 (1992) du 8 juin 1992, 760 ( 1992) du 18 juin 1992. 761 (1992) du 29 juin 1992 et 762 (1992) du 30 juin 1992. Prenant acte avec satisfaction du nouveau rapport présenté par le Secrétaire général en application des résolutions 757 (1991), 758 (1992) et 761 (1992) du Conseil de sécurité. en date du 10 juillet 199264, Inquiet de la violation continue de l'accord du 5 juin 1992 sur la réouverture de l'aéroport de Sarajevo a des fins humani­ taires60, en vertu duque! les parties sont notammcnt convcnues: Que tous les systemes d'amics antiaéricnncs scraient retirés des positions a partir dcsquellcs ils peuvent etre utilisés pour tirer sur raéroport et l'espace aérien avoisinant, Que tous les systemes d'artillerie, de mortier et de missiles sol-sol ainsi que les chars se trouvant a portée de tir de l'aéroport seraient concentrés dans les zoncs convenues par la Force de protection des Nations Unies et soumis a l'observation de celle-ci sur la lignc de tir, D'établir entre l'aéroport et la villc des couloirs de sécurité placés sous le contrólc de la Force. J)()Uf assurer en toute súreté racheminement de l'aidc humanitaire et les déplacements du personncl requis. Profondément préoccupé par la sécurité du personnel de la Force, Reconnaissant le magnifique travail accompli a Sarajevo par la Force et son commandemcnt. malgré les L~nnm1es dangers et diffieultés de la situation. Conscient des immenses difficultés que pose l'évacuation par avion des personnes qui constituent des ca~ spéciaux du point de vue humanitaire, Profondément préoccupé par la situation qui regne actuclle­ rnent a Sarajevo et par les multiples infomiati()llS et indications selon lesquelles la situation se détériore Jans toute la Bmnic-­ Herzégovine, Félicitant de leur détermination et de leur couragc tous ceux qui participent a l'effort hurnanitaire. Déplorant la poursuite des com bats en Bosnie-Herzégovine, qui rend difficile l'apport d'une aide humanitaire a Sarajevo et ses environs ainsi qu'a d'autres régions de la République, Notant que la réouverture de l'aéroport de Sarajevo a des fins humanitaires constitue une premiere étape dans l'établisse­ ment d'une zone de sécurité englobant Sarajevo et son aéro­ port, Rappelant les obligations découlant du droit humanitaire intemational, en particulier des Conventions de Geneve du 12 aoilt 19496.S, Soulignant une fois de plus la nécessité impérieuse de trouver d'urgence une solution politique négociée a la situation en Bosnie-Herzégovine, l. Approuve le nouveau rapport présenté par le Secré­ taire général en application des résolutions 757 (1992), 758 (1992) et 761 (1992) du Conseil de sécurité, en date du 10 juillet 199264; 2. Autorise le Secrétaire général a mettre en place immédiatement des éléments supplémentaires de la Force de protection des Nations Unies pour assurer la sécurité et le fonctionnement de l'aéroport de Sarajevo ainsi que l'achemine­ ment de l'aide humanitaire, conformément au paragraphe 12 de son rapport; 3. Renouvelle l'appel qu'il a lancé a toutes les parties et aux autres intéressés pour qu'ils respectent strictement l'accord du 5 juin 1992 sur la réouverture de l'aéroport de Sarajevo a des fins humanitaires60 et cessent immédiatement toute activité militaire violente en Bosnie-Herzégovine; 4. Félicite la Force des efforts inlassables qu'elle a accomplis et du courage dont elle a fait preuve pour ce qui est d'assurer la foumiture de secours humanitaires a Sarajevo et ses environs; 5. Exige que toutes les parties et les autres intéressés cooperent pleinement avec la Force et les organismes interna­ tionaux a vocation humanitaire en vue de faciliter l'évacuation par avion des personnes qui constituent des cas spéciaux du point de vue humanitaire; 6. Demande a toutes les parties et aux autres intéressés de coopérer avec la Force et les organismes internationaux a vocation humanitaire en vue de faciliter l'apport d'une aide humanitaire aux autres régions de Bosnie-Herzégovine qui continuent d'avoir cruellement besoin d'aide; 7. Erige de nouveau que toutes les parties et les autres intéressés prennent les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du personnel de la Force; 8. Demande de nouveau a toutes les parties intéressées de résoudre leurs différends au moyen d'une solution politique négociée des problemes de la région et, a cette fin, de coopérer aux efforts renouvelés de la Communauté européenne et de ses 21 Etats membres, avec le soutien des Etats participant a la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, dans le cadre de la Conférence sur la Yougoslavie, et en particulier de répondre favorablement a l'invitation du Président de la Conférence a des conversations le 15 juillet 1992; 9. Prie le Secrétaire général de se tenir constamment informé de l'évolution de la situation dans le cadre de la Conférence sur la Yougoslavie et d'aider a trouver une solution politique négociée au conflit en Bosnie-Herzégovine; 10. Réaffirme que toutes les parties sont tenues de se conformer aux obligations découlant du droit humanitaire intemational, en particulier des Conventions de Geneve du 12 aoüt 19496.S, et que les personnes qui commettent ou ordonnent de commettre de graves violations desdites conventions en sont individuellement responsables; 11. Prie le Secrétaire général de garder constamment a l'étude toutes autres mesures qui pourraient se révéler nécessai­ res pour assurer le libre acheminement de l'aide humanitaire; 12. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée a l'unanimilé a la 309.?' séance. Lettre, en date du 11 juillet 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Minis­ tre des alfaires étrangeres de la Croatie Lettre, en date du 12juillet 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Minis­ tre des affaires étrangeres de la Croatie Lettre, en date du 13 juillet 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanentde la Bosnie-Herzé­ govine aupres de l'Organisation des Nations Unies Lettre, en date du 13 juillet 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d'alfaires par intérim de la Mission permanente de la Slovénie aupres de l'Orga­ nisation des Nations Unies Lettre, en date du 17 juillet 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par les Représentants permanents de la Belgique, de la France et du Royaume-Uni de Grande­ Bretagne et d'lrlande du Nord aupres de l'Organisation des Nations Unies Décisions A sa 3rE7• séance, le 17 juillet 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Bosnie-Herzégovine a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question intitulée:
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/765 (1992)
IntituléAfrique du Sud (16 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/765(1992)
Texte intégral A la meme séance, le Conseil a décidé, sur la demande du représentant de l'Afrique du Sud344, d'adresser des invitations a MM. Mangosuthu G. Buthelezi, Lucas M. Mangope, Oupa J. Gqozo, J. N. Reddy, E. Joosab, Kenneth M. Andrew et E. E. Ngobeni, confonnément a l'article 39 du reglement intérieur provisoire. A sa 30%e séance, le 16 juillet 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de la Grece, de l'ltalie et de la République islamique d'lran a participer, sans droit de vote, a la discussion de la question. A la meme séance, le Conseil a égaJement décidé, sur la demande du représentant de l'Inde34s, d'adresser des invitations a MM. Bantu Holomisa, Essop Pahad, Philip Mahlangu et Manguezi Zitha, confonnément a l'article 39 du reglement intérieur provisoire. Résolution 765 (1992) du 16 julllet 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 392 (1976) du 19 juin 1976, 473 (1980) du 13 juin 1980, 554 (1984) du 17 aoOt 1984 et 556 (1984) du 23 octobre 1984, Gravement préoccupé par l'intensification de la violence en Afrique du Sud, qui cause de Iourdes pertes en vies humaines, et par ses conséquences pour les négociations pacifiques visant a créer une Afrique du Sud démocratique, non raciaJe et unie, Préoccupé par le fait que la persistance de cette situation compromettrait gravement la paix et la sécurité dans la région, Rappelant la Déclaration sur !'apartheid et ses conséquen­ ces destructrices en Afrique austraJe, que I' Assemblée générale a adoptée par consensus le 14 décembre 1989, lors de sa seizieme session extraordinaire346, et dans laquelle I' Assemblée demandait que les négociations en Afrique du Sud se déroulent dans un climat exempt de violence, Soulignant qu'il incombe aux autorités sud-africaines de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser immédiatement la violence et protéger la vie et les biens de tous les Sud-Africains, Soulignant également qu'il importe que toutes les parties s'entendent pour mettre fin a la violence et fassent preuve de retenue, Préoccupé par la rupture du processus de négociation et résolu a aider le peuple sud-africain dans sa Iutte Iégitime pour une société non raciaJe et démocratique, l. Condamne l'intensification de la violence en Afrique du Sud et en particulier le massacre qui s'est produit dans le township de Boipatong le 17 juin 1992 ainsi que les incidents 111 qui se sont ensuivis, notamment le fait qu'il a été tiré sur des manifestants sans annes; 2. Demande instamment aux autorités sud-africaines de prendre immédiatement des mesures pour faire cesser effective­ ment la violence actuelle et de traduire en justice les responsa­ bles; 3. Demande a toutes les parties de s'entendre pour mettre fin a la violence et d'assurer l'application effective de I' Accord nationaJ de paix347; 4. Invite le Secrétaire général a nommer d'urgence un représentant spécial pour l' Afrique du Sud chargé de recom­ mander, apres avoir, entre autres, consulté les parties, des mesures dont l'adoption aiderait a mettre fin effectivement a la violence, ainsi qu'a créer les conditions favorables a des négociations qui conduiraient a une transition pacifique vers une Afrique du Sud démocratique, non raciaJe et unie, et a présenter au Conseil de sécurité un rapport a ce sujet dans les meilleurs délais; 5. Prie instamment toutes les parties d'aider le représen­ tant spécial du Secrétaire général a s'acquitter de son mandat et de Iever les obstacles a la reprise des négociations; 6. Souligne, a cet égard, qu'il importe que toutes les parties cooperent en vue d'une reprise aussi rapide que possible du processus de négociation; 7. Invite instamment la communauté intemationale a maintenir les mesures imposées par le Conseil en vue de mettre rapidement fin a !'apartheid en Afrique du Sud; 8. Décide de rester saisi de la question jusqu'a ce que soit établie une Afrique du Sud démocratique, non raciale et unie. Adoptée a l'unanimité a la 3096' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 17 juillet 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité a l'attention des membres du Conseil348, le Secrétaire général s'est référé au paragraphe 4 de la résolution 765 (1992) du 16 juillet 1992 par Jeque! le Conseil l'avait invité a nommer d'urgence un représentant spécial pour l'Afrique du Sud chargé de recommander, apres avoir, entre autres, consulté les parties, des mesures dont l'adoption aiderait a mettre fin effectivement a la violence, ainsi qu'a créer des conditions favorables a des négociations qui conduiraient a une transition pacifique vers une Afrique du Sud démocratique, non raciale et unie, et a présenter au Conseil de sécurité un rapport a ce sujet dans les meilleurs délais. Le Secrétaire général informait le Conseil qu'ayant achevé les consultations requises, il avait l'intention de nommer M. Cyrus Vanee représentant spécial pour l'Afrique du Sud.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/766 (1992)
IntituléCambodge (21 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/766(1992)
Texte intégral dans les zones se trouvant sous son controle. Il estime que tout retard pourrait mettre en danger l'ensemble du processus de paix dont toutes les parties cambodgiennes sont convenues sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies et de la Conférence de Paris sur le Cam­ bodge. 'Le Conseil réaffirme l'importance de la pleine mise en oeuvre des accords de Paris conformément au calen­ drier prévu. Il félicite le représentant spécial du Secrétaire général pour le Cambodge et l'Autorité pour les efforts qu'ils ont déployés a cet égard. Il réaffirme que Je Conseil national supreme du Cambodge, sous la présidence du prince Norodom Sihanouk, est l'organe légitime unique et la source de l'autorité qui incame, tout au long de la période de transition, la souveraineté, l'indépendance et l'unité du Cambodge. A cet égard, le chapitre 111 de la partie I de I' Accord pour un reglement politique global du conflit du Cambodge devrait etre mis en oeuvre aussitot que possible. 'Le Conseil souligne qu'il est nécessaire que la seconde phase des arrangements militaires commence Je 13 juin 1992, comme íl a été décidé conformément aux accords de París. Dans ce contexte, le Conseil demande instamment au Secrétaire général d'accélérer Je plein déploiement au Cambodge et a J'intérieur du pays de la force de maintien de la paix que constitue I' Autorité . 'Le Conseil demande a toutes les parties de se conformer strictement aux engagements qu'elles ont acceptés, y compris la coopération avec l' Autorité. Il demande spécifiquement a toutes les parties de répondre affinnativement aux récentes exigences de coopération dans la mise en oeuvre des accords de Paris qui Jeur ont été présentées par l'Autorité.' A sa 3099º séance, le 21 juillet 1992, Je Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Cambodge: deuxieme rapport spécial du Secrétaire général sur I' Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge (S/2428663)'. Résolution 766 (1992) du 21 julllet 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990, 717 (1991) du 16 octobre 1991, 718 (1991) du 31 octobre 1991, 728 (1992) du 8 janvier 1992 et 745 (1992) du 28 février 1992, Rappelant la déclaration faite par le Président le 12 juin 1992121, Rappelant également que toute difficulté liée a la mise en oeuvre des accords pour un reglement politique global du conflit du Cambodge, signés a Paris le 23 octobre 1991 uo. 44 devrait etre réglée par la voie de consultations étroites entre le Conseil national supreme du Cambodge et l' Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge et ne peut avoir pour effet de remettre en cause les príncipes de ces accords ni de retarder le calendrier de leur application, Prenant acte du deuxieme rapport spécial du Secrétaire général sur!' Autorité provisoire des Nations Unies au Cambod­ ge, en date du 14 juillet 1992129, en particulier du fait que le Partí populaire cambodgien, le Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif et le Front de libération nationale du peuple khmer ont accepté l'application de la seconde phase du cessez-le-feu telle que stipulée dans l'annexe 2 a I' Accord pour un reglement politique global du conflit du Cambodge et que la partie du Kampuchea démocratique a jusqu'a présent refusé de le faire, Prenant note de la déclaration de Tokyo sur le processus de paix au Cambodge, publiée le 22 juin 1992130 a l'issue de la Conférence ministérielle sur le relevement et la reconstruction du Cambodge, et des autres efforts entrepris par les pays et parties concemés par la mise en oeuvre des accords de Paris, l. Exprime sa vive préoccupation devant les difficultés que rencontre I' Autorité provisoíre des Natíons Uníes au Cambodge dans la mise en oeuvre des accords pour un reglement global du conflit du Cambodge, signés a París le 23 octobre 1991110; 2. Souligne que tous les signataires des accords de París sont tenus par toutes leurs obligations a ce titre; 3. Déplore les víolations persistantes du cessez-le-feu et appelle instamment toutes les parties a cesser des maintenant toutes les hostilités, a coopérer pleinement avec l' Autorité dans la délimitation de tous les champs de mines et a s'abstenir de tout déploiement, de tout mouvement ou de toute autre actíon visant a élargir le territoire qu'elles contrólent ou qui seraíent susceptibles de provoquer une repríse des combats; 4. Réaffirme le ferme engagement de la communauté intemationale a l'égard d'un processus aux termes duque) l'Autorité, opérant librement dans tout le Cambodge comme l'autorisent les accords de Paris, puisse vérifier le départ de toutes les forces étrangeres et assurer la pleine mise en oeuvre des accords; 5. Exige que toutes les parties respectent le caractere pacifique de la mission de I' Autorité et prennent les mesures nécessaires pour assurer la sOreté et la sécurité de tous les personnels des Nations Unies; 6. Appelle toutes les parties a coopérer avec I' Autorité en díffusant des informations contribuant a la mise en oeuvre des accords de Paris; 7. Déplore vivement le refus persistant par )'une des parties d'autoriser le nécessaire déploiement de toutes les composantes de l'Autorité dans les zones se trouvant sous son contróle pour lui permettre de mener pleinement a bien ses fonctions dans la mise en oeuvre des accords de Paris; 8. Demande instamment a tous les Etats, en particulier aux Etats voisins, d'apporter leur assistance a 1' Autorité pour assurer la mise en oeuvre effective des accords de Paris; 9. Approuve les efforts déployés par le Secrétaire général et son représentant spécial pour le Carnbodge en vue de con­ tinuer a mettre en oeuvre les accords de Paris en dépit des difficultés rencontrées; 10. Invite en particulier le Secrétaire général et son re­ présentant spécial a accélérer le déploiement des composantes civiles de l'Autorité, tout particulierement la composante dont le mandat est de superviser ou de contróler les structures ad­ ministratives existantes; 11. Exige que la partie qui jusqu'a présent s'y est refusée autorise sans délai le déploiement de l' Autorité dans les zones se trouvant sous son controle, et qu'elle mette pleinement en oeuvre la seconde phase du plan de meme que tous les autres aspects des accords de París; 12. Demande au Secrétaire général et a son représentant spécial de s'assurer que l'assistance intemationale au releve­ ment et a la reconstruction du Carnbodge bénéficie des a pré­ sent aux seules parties qui remplissent leurs obligations au titre des accords de Paris et cooperent pleinement avec l'Autorité; 13. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée a l'unanimité a la 3099' séance. Décisions Dans une lettre, en date du 6 aoüt 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité a l'attention des membres du Conseil131, le Secrétaire général, ayant achevé les consultations nécessaires, a propasé d'ajouter le J apon a la liste des pays qui foumissent du personnel militaire a 1' Autorité provisoire des Nations Unies au Carnbodge. Dans une lettre, en date du 7 aoüt 1992, Je Président du Conseil de sécurité a informé le Secrétaire général de ce qui suit132: 'J'ai l'honneur de vous faire savoir que votre lettre du 6 aoüt 1992 concemant l'adjonction d'un pays a la liste des pays qui foumissent du personnel militaire a l 'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge131 a été portée a l'attention des membres du Conseil et que ceux-ci acceptent votre proposition.' A sa 3124º séance, le 13 octobre 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Cambodge: deuxieme rapport du Secrétaire général sur l'Autorité provi­ soire des Nations Unies au Cambodge (S/2457817)'. 45 Résolution 783 (1992) du 13 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffinnant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990, 717 (1991) du 16 octobre 1991, 718 (1991) du 31 octobre 1991, 728 (1992) du 8 janvier 1992, 745 (1992) du 28 février 1992 et 766 (1992) du 21 juillet 1992, Rappelant la Déclaration faite par le Président le 12 juin 1992127, Rappelant également la Déclaration de Tokyo publiée le 22 juin 1992130 a l'issue de la Conférence ministérielle sur le relevement et la reconstruction du Cambodge, sur le processus de paix au Cambodge, Rendant hommage a Son Altesse Royale Sarndech Noro­ dom Sihanouk, président du Conseil national supreme du Cambodge, pour les efforts qu'il déploie en vue de rétablir la paix et l'unité nationale au Carnbodge, Notant la coopération apportée a I' Autorité provisoire des Nations Unies au Carnbodge par les parties de l'Etat du Carnbodge, du Front uni national pour un Cambodge indépen­ dant, neutre, pacifique et coopératif et du Front de libération nationale du peuple khmer et du manquement persistant de la partie du Kampuchea démocratique aux obligatíons qu'elle a assumées en signant les accords pour un reglement polítique global du conflit du Carnbodge, conclus a París le 23 octobre 1991 no, accords mentionnés dans le deuxieme rapport du Secrétaire général sur 1' Autorité provisoire des Nations Uníes au Cambodge, en date du 21 septembre 1992133, Réaffinnant que 1' Autorité doit avoir un acces total et sans restrictions aux zones controlées par toutes les factions, Accueillant avec satisfaction les résultats positifs obtenus par l 'Autorité dans la mise en oeuvre des accords de Paris, notamment en ce qui conceme le déploiement militaire dans la quasi-totalité du pays, la promulgation de la loi électorale, l'enregístrement provisoire des partís politiques, le début de l'enregistrement du corps électoral, le rapatriement dans de bonnes conditions de plus de cent cinquante mille réfugiés, les progres concemant les programmes et projets de relevement et la carnpagne en faveur du respect des droits de l'homme, Se félicitant de l'adhésion du Conseíl national supreme du Cambodge a plusieurs conventions intemationales concernant les droits de l'homme, Se félicitant également des progres accomplis par I' Autorité en ce qui concerne le renforcement de la supervision et du controle des structures adminístratives définies par les accords de Paris et reconnaissant l'importance de cette partie de son mandat,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/767 (1992)
IntituléSomalie (27 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/767(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/767 (1992) 27 juillet 1992 RESOLUTION 767 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3101e séance, le 27 juillet 1992 Le Conseil de sécurité, Considérant la demande de la Somalie tendant à ce qu'il examine la situation dans ce pays (S/23445), Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992, 746 (1992) du 17 mars 1992 et 751 (1992) du 24 avril 1992, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en Somalie (S/24343), Considérant la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité pour l'informer que toutes les parties à Mogadishu avaient accepté le déploiement des 50 observateurs militaires, que le détachement précurseur était arrivé à Mogadishu le 5 juillet 1992 et que le reste de l'effectif était arrivé dans la zone de la mission le 23 juillet 1992 (S/24179), Profondément préoccupé par le fait que des armes et des munitions se trouvent entre les mains de civils et par la prolifération de bandes armées dans toute la Somalie, Alarmé par les conflits qui se déclenchent de maniere sporadique dans plusieurs parties de la Somalie, continuant de provoquer des pertes en vies humaines et des dégâts matériels, mettant en danger le personnel de l'Organisation des Nations Unies et celui des organisations non gouvernementales et autres organisations internationales à vocation humanitaire, et entravant les activités de ces organisations, Profondément troublé par l'ampleur des souffrances que le conflit inflige aux populations et préoccupé par la menace que la situation en Somalie fait peser sur la paix et la sécurité internationales, 92-34222 2188z (F) I • • • ------- ---·---- -s S/RES/767 (1992) Page 2 Gravement alarmé par la détérioration de la situation sur le plan humanitaire en Somalie et soulignant qu'il est urgent que l'aide humanitaire soit acheminée rapidement dans l'ensemble du pays, Reconnaissant que la fourniture d'une aide humanitaire en Somalie constitue un élément important des efforts du Conseil visant à rétablir la paix et la sécurité internationales dans la région, Répondant aux appels urgents lancés par les parties en Somalie pour que la communauté internationale prenne des mesures en Somalie afin d'assurer l'acheminement de l'aide humanitaire dans ce pays, Prenant note des propositions du Secrétaire général tendant à ce que, dans son action en Somalie, l'Organisation des Nations Unies adopte une démarche globale et décentralisée par zone, Conscient que le succès de cette démarche exige la coopération de toutes les parties et de tous les mouvements et factions en Somalie, 1. Prend acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 22 juillet 1992 (S/24343); 2. Prie le Secrétaire général de mettre pleinement à profit tous les moyens et dispositifs disponibles, y compris l'organisation d'urgence d'un pont aérien, en vue de faciliter les efforts que déploient l'Organisation des Nations Unies, ses institutions spécialisées et les organisations à vocation humanitaire pour accélérer l'apport d'une aide humanitaire aux populations de Somalie menacées en masse par la famine; 3. Prie instamment toutes les parties et tous les mouvements et factions en Somalie de faciliter les efforts que l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées ainsi que les organisations a vocation humanitaire ont entrepris en vue d'apporter une aide humanitaire d'urgence à la population touchée en Somalie, et demande de nouveau que soient pleinement respectées la sûreté et la sécurité du personnel des organisations à vocation humanitaire et que soit garantie sa totale liberté de mouvement à Mogadishu et aux alentours, ainsi que dans les autres parties de la Somalie; 4. Demande à toutes les parties et à tous les mouvements et factions en Somalie de coopérer avec les Nations Unies pour que s'effectue d'urgence le déploiement du personnel de sécurité des Nations Unies demandé aux paragraphes 4 et 5 de sa résolution 751, et d'aider par ailleurs à assurer la stabilisation générale de la situation en Somalie. En l'absence d'une telle coopération, le Conseil de sécurité n'exclut pas de prendre d'autres mesures pour assurer l'acheminement de l'aide humanitaire à la Somalie; 5. =R=é=i~t=è=r~e~l-'~a~p~p~e=l: qu'il a lancé à la communauté internationale afin qu'elle fournisse des ressources suffisantes, financières et autres, pour soutenir l'action humanitaire en Somalie; / ... S/RES/767 ( 1992) Page 3 6. Encourage les efforts que déploient actuellement l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées ainsi que les organisations à vocation humanitaire, y compris le Comité international de la Croix-Rouge, pour acheminer l'aide humanitaire à toutes les régions de la Somalie; 7. Exhorte toutes les parties et tous les mouvements et factions en Somalie à coopérer pleinement avec les observateurs militaires et à prendre des mesures pour assurer leur sécurité; 8. Prie le Secrétaire général, dans le cadre de l'action qu'il continue de mener en Somalie, de promouvoir la cessation immédiate et effective des hostilités et le maintien d'un cessez-le-feu dans l'ensemble du pays afin de faciliter l'acheminement d'urgence de l'aide humanitaire ainsi que le processus de réconciliation et de règlement politique en Somalie; 9. Demande à toutes les parties et à tous les mouvements et factions en Somalie de cesser immédiatement les hostilités et de maintenir le cessez-le-feu dans tout le pays; 10. Souligne qu'il importe que soit respecté et scrupuleusement contrôlé l'embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armes et d'équipements militaires à la Somalie décidé au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992); 11. Se félicite de la coopération qui s'est instaurée entre l'Organisation des Nations Unies, l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique en vue de remédier à la situation en Somalie; 12. Approuve la proposition du Secrétaire général tendant à établir en Somalie quatre zones d'opérations dans le cadre de l'Opération unifiée des Nations Unies en Somalie (ONUSOM); 13. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que son Représentant spécial pour la Somalie dispose de tous les services d'appui nécessaires pour lui permettre de s'acquitter efficacement de son mandat; 14. Appuie pleinement la décision du Secrétaire général de dépêcher d'urgence en Somalie une équipe technique qui, sous la direction générale du Représentant spécial, oeuvrerait dans le cadre et aux fins des objectifs définis au paragraphe 64 de son rapport (S/24343) et de présenter rapidement au Conseil de sécurité un rapport sur cette question; 15. Affirme que tous les fonctionnaires de l'Organisation des Nations Unies et tous les experts en mission pour l'Organisation en Somalie jouissent des privilèges et immunités prévus dans la Convention de 1946 sur les privilèges et immunités des Nations Unies et dans tout autre instrument pertinent, et que toutes les parties et tous les mouvements et factions en Somalie sont tenus de leur assurer la pleine liberté de mouvement et toutes les facilités nécessaires; I •• • S/RES/767 (1992) Page 4 16. Prie le Secrétaire général de poursuivre d'urgence les consultations qu'il mène avec toutes les parties et tous les mouvements et factions en Somalie en vue de convoquer une conférence pour la réconciliation et l'unité nationales en Somalie, en étroite coopération avec l'Organisation de l'unité africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conférence islamique; 17. Demande à toutes les parties et à tous les mouvements et factions en Somalie de coopérer pleinement avec le Secrétaire général à l'application de la présente résolution; 18. Décide de demeurer saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/768 (1992)
IntituléIsraël et le Liban (30 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/768(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/768 (1992) 30 juillet 1992 RESOLUTION 768 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3102e séance, le 30 juillet 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978} du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 {1982) du 5 juin 1982, 509 {1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, daté du 21 juillet 1992 (S/24341), et prenant note des observations qui y sont formulées, Prenant note de la lettre datée du 15 juillet 1992, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies {S/24293), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1993; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne à nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 92-35163 2208z ( F) I • • • s S/RES/768 (1992) Page 2 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/769 (1992)
IntituléEx-Yougoslavie (7 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/769(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 769 (1992) Distr. GENERALE S/RES/769 ( 1992) 7 août 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3104e séance, le 7 août 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 743 (1992) et toutes ses résolutions ultérieures concernant la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 27 juillet 1992 (S/24353 et Add.l), dans lequel celui-ci a fait des recommandations tendant a l'élargissement du mandat et au renforcement de l'effectif de la FORPRONU, Prenant note de la lettre datée du 7 août 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Vice-Premier Ministre de la République de Croatie (S/24390, annexe), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général; 2. Autorise l'élargissement du mandat et le renforcement de l'effectif de la FORPRONU recommandés par le Secrétaire général dans ce rapport; 3. Exige à nouveau que toutes les parties et les autres intéressés coopèrent avec la FORPRONU afin de lui permettre de s'acquitter du mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité; 4. Condamne fermement les exactions commises contre les populations civiles, en particulier celles motivées par des considérations ethniques, dont il est question aux paragraphes 14 à 16 du rapport susmentionné du Secrétaire général. 92-36892 2218z (F) 070892 070892 07û~92 s
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/770 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (13 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/770(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/770 (1992) 13 août 1992 RESOLUTION 770 (1992) Adoptée ~ar le Çonseil de sécurité à sa 3106e séance, le 13 août 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992, 757 (1992) du 30 mai 1992, 758 (1992) du 8 juin 1992, 760 (1992) du 18 juin 1992, 761 (1992) du 29 juin 1992, 762 (1992) du 30 juin 1992, 764 (1992) du 13 juillet 1992 et 769 (1992) du 7 août 1992, Prenant acte de la lettre datée du 10 août 1992 émanant du Représentant permanent de la République de Bosnie-Herzégovine auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/24401), Soulignant une fois encore qu'il est indispensable de trouver d'urgence une solution politique négociée pour remédier à la situation dans la République de Bosnie-Herzégovine afin de permettre à ce pays de vivre en paix et en sécurité à l'intérieur de ses frontières, Réaffirmant la nécessité de respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, Considérant que la situation en Bosnie-Herzégovine constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales et que l'aide humanitaire à la Bosnie-Herzégovine représente un élément important de l'effort qu'il déploie en vue de rétablir la paix et la sécurité internationales dans la région, Félicitant la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) de l'action qu'elle continue de mener pour soutenir l'opération de secours à Sarajevo et dans d'autres parties de la Bosnie-Herzégovine, 92-37967 2227z (F) / ... s S/RES/770 (1992) Page 2 Profondément troublé par la situation régnant actuellement à Sarajevo, qui a sérieusement compliqué les efforts que déploie la FORPRONU pour s'acquitter de son mandat consistant à assurer la sécurité et le fonctionnement de l'aéroport de Sarajevo ainsi que l'acheminement de l'aide humanitaire à Sarajevo et dans d'autres parties de la Bosnie-Herzégovine conformément aux résolutions 743 (1992), 749 (1992), 761 (1992) et 764 (1992) ainsi qu'aux rapports du Secrétaire général qui y sont évoqués, Consterné par la persistance des conditions qui empêchent l'acheminement des fournitures humanitaires à leur lieu de destination en Bosnie-Herzégovine et par les souffrances qui en découlent pour la population de ce pays, Profondément préoccupé par les informations faisant état d'exactions à l'encontre de civils emprisonnés dans des camps, des prisons et des centres de détention, Résolu à établir dès que possible les conditions voulues pour acheminer l'aide humanitaire partout où elle est nécessaire en Bosnie-Herzégovine, conformément à la résolution 764 (1992), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige à nouveau que toutes les parties et les autres intéressés en Bosnie-Herzégovine arrêtent immédiatement les combats; 2. Exhorte les Etats à prendre, à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, toutes les mesures nécessaires pour faciliter, en coordination avec l'Organisation des Nations Unies, l'acheminement, par les organisations humanitaires compétentes des Nations Unies et autres, de l'assistance humanitaire à Sarajevo et partout où elle est nécessaire dans d'autres parties de la Bosnie-Herzégovine; 3. Exige que soit immédiatement accordée au Comité international de la Croix-Rouge et aux autres organisations humanitaires compétentes la possibilité d'avoir accès sans entrave et en permanence à tous les camps, prisons et centres de détention, et que tous les détenus soient traités humainement et reçoivent entre autres des vivres, un abri et des soins médicaux adéquats; 4. Demande aux Etats de faire rapport au Secrétaire général sur les mesures qu'ils prennent en coordination avec l'Organisation des Nations Unies pour appliquer la présente résolution, et invite le Secrétaire général à examiner de manière continue toutes nouvelles mesures qui pourraient être nécessaires pour assurer l'acheminement sans entrave des fournitures humanitaires; S. Prie tous les Etats d'apporter un appui approprié aux mesures prises en application de la présente résolution; / ... --------- ----------S/RES/770 (1992) Page 3 6. Exige que toutes les parties et les autres intéressés prennent les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du personnel des Nations Unies et des autres personnels chargés d'acheminer l'aide humanitaire; 7. Prie le Secrétaire général de lui faire périodiquement rapport concernant l'application de la présente résolution; 8. Décide de rester activement saisi de la question. / ...
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/771 (1992)
IntituléEx-Yougoslavie (13 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/771(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 771 (1992) Distr. GENERALE S/RES/771 (1992) 13 août 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3106e séance, le 13 août 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 713 (1991) du 25 septembre 1991, 721 (1991) du 27 novembre 1991, 724 (1991) du 15 décembre 1991, 727 (1992) du 8 janvier 1992, 740 (1992) du 7 février 1992, 743 (1992) du 21 février 1992, 749 (1992) du 7 avril 1992, 752 (1992) du 15 mai 1992, 757 (1992) du 30 mai 1992, 758 (1992) du 8 juin 1992, 760 (1992) du 18 juin 1992, 761 (1992) du 29 juin 1992, 762 (1992) du 30 juin 1992, 764 (1992) du 13 juillet 1992, 769 (1992) du 7 août 1992 et 770 (1992) du 13 août 1992, Prenant acte de la lettre datée du 10 août 1992 émanant du Représentant permanent de la République de Bosnie-Herzégovine auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/24401), Se déclarant gravement alarmé par les informations qui continuent de faire état de violations généralisées du droit humanitaire international sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, en particulier en Bosnie-Herzégovine, et notamment par les informations selon lesquelles il serait procédé à l'expulsion et à la déportation massives et forcées de civils, à l'emprisonnement de civils dans des centres de détention où ils seraient soumis à des exactions, à des attaques délibérées à l'encontre de non-combattants, d'hôpitaux et d'ambulances, qui font obstacle à l'acheminement des produits alimentaires et médicaux destinés à la population civile, et à des actes insensés de saccage et de destruction de biens, Rappelant la déclaration du Président du Conseil en date du 4 août 1992 (S/24378), 1. Réaffirme que toutes les parties au conflit sont tenues de s'acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du droit humanitaire international, et en particulier des Conventions de Genève du 12 août 1949, et que les personnes qui commettent ou ordonnent de commettre des actes constituant de graves violations de ces conventions en portent individuellement la responsabilité; 92-37973 2228z (F) 130892 130892 130892 / ... s S/~ES/771 (1992) Page 2 2. ·condamne fermement toutes les violations du droit humanitaire international, y compris celles qu'implique la pratique de l''épuration ethnique'; 3. Exige que toutes les parties et les autres intéressés dans l'ex-Youg~slavie, ainsi que toutes les forces militaires en Bosnie-Herzégovine, mettent immédiatement fin à toutes violations du droit humanitaire international et s'abstiennent de commettre de pareilles violations, y compris des actes tels que ceux décrits plus haut; 4. Exige en outre que soit immédiatement ~ccordée aux organisations humanitaires internationales compétentes, notamment au Comité international de la Croix-Rouge, la possibilité d'avoir accès sans entrave et en permanence aux camps, prisons et.centres de détention sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, et exhorte toutes les parties à faire tout ce gui est en leur pouvoir pour leur faciliter cet accès; 5. Demande aux Etats et, le cas échéant, aux organisations humanitaires internationales de rassembler les informations étayées qu'ils détiennent ou gui leur ont été communiquées au sujet des violations du droit humanitaire, y compris des violations graves des Conventions de Genève, commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie; et de mettre ces informations à la disposition du Conseil; 6. Prie le Secrétaire général de rassembler les informations fournies au Conseil conformément au paragraphe 5 ~i-dessus et de lui en présenter un résumé dans un rapport gui contiendra également ses recommandations quant aux mesures supplémentaires gui pourraient être appropriées eu égard à ces informations; 7. 'Décide, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, que toutes les parties et les autres intéressés dans l'ex-Yougoslavie, ainsi que toutes les forces militaires en Bosnie-Herzégovine, doivent se conformer aux dispositions de la présente résolution, faute de quoi le Conseil devra prendre de nouvelles mesures en vertu de la Charte; 8. Décide de rester activement saisi de la question. ----~'--- ----------
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/772 (1992)
IntituléAfrique du Sud (17 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/772(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/772 (1992) 17 août 1992 RESOLUTION 772 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3107e séance, le 17 août 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 765 (1992) du 16 juillet 1992, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la question de l'Afrique du Sud (S/24389), Résolu à aider le peuple sud-africain dans sa lutte légitime pour une société non raciale et démocratique, Sachant que le peuple sud-africain nourrit l'espoir que l'Organisation des Nations Unies aidera à l'élimination de tous les obstacles s'opposant à la reprise du processus de négociation, Tenant co~ des préoccupations que suscitent les différents aspects de la violence en Afrique du Sud, y compris les camps-dortoirs, les armes dangereuses, le rôle des forces de sécurité et autres formations armées, les enquêtes sur les conduites criminelles et la poursuite des coupables, les manifestations de masse et le comportement des partis politiques, Tenant compte en outre de la nécessité de raffermir et de renforcer les mécanismes autochtones créés en vertu de l'Accord national de paix de manière qu'ils soient mieux à même de consolider la paix, dans le présent et dans l'avenir, Résolu à aider le peuple sud-africain à mettre fin à la violence, dont la poursuite mettrait gravement en danger la paix et la sécurité dans la région, Soulignant à cet égard qu'il importe que toutes les parties coopèrent à la reprise du processus de négociation aussi rapidement que possible, 1. Aç,ç_~_lle avec satifaction le rapport du Secrétaire général en date du 7 août 1992 (S/24389), 92-38566 2234z (F) I. • • s S/RES/772 (1992) Page 2 2. Exprime sa gratitude à toutes les parties intéressées en Afrique du Sud pour la coopération qu'elles ont apportée au Représentant spécial du Secrétaire général; 3. Demande au Gouvernement sud-africain et à toutes les parties en Afrique du Sud d'appliquer d'urgence les recommandations pertinentes du Secrétaire général figurant dans son rapport; 4. Autorise le Secrétaire général à déployer en Afrique du Sud, à titre d'urgence, des observateurs des Nations Unies en nombre voulu et de la manière qu'il juge nécessaire pour mener une action efficace face aux problèmes évoqués dans le rapport du Secrétaire général, en coordination avec les mécanismes créés en vertu de l'Accord national de paix; 5. Invite le Secrétaire général à aider à renforcer les mécanismes créés en vertu de l'Accord national de paix, en consultation avec les parties intéressées; 6. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité tous les trimestres, ou plus fréquemment si nécessaire, sur l'application de la présente résolution; 7. Demande au Gouvernement sud-africain, aux parties et aux organisations, ainsi qu'aux mécanismes créés en vertu de l'Accord national de paix, d'apporter leur pleine coopération aux observateurs des Nations Unies afin de leur permettre de s'acquitter efficacement de leurs tâches; 8. Invite les organisations internationales comme l'Organisation de l'unité africaine, le Commonwealth et la Communauté européenne à envisager de déployer leurs propres observateurs en Afrique du Sud en coordination avec l'Organisation des Nations Unies et les mécanismes créés en vertu de l'Accord national de paix; 9. Décide de rester saisi de la question jusqu'à ce que soit établie une Afrique du Sud démocratique, non raciale et unie.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/773 (1992)
IntituléL'Iraq et le Koweït (26 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/773(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 773 (1992) Distr. GENERALE S/RES/773 (1992) 26 août 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3108e séance, le 26 août 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 687 (1991) du 3 avril 1992 et, en particulier, les paragraphes 2, 3 et 4 de cette résolution, ainsi que sa résolution 689 (1991) du 9 avril 1991, Rappelant le rapport du Secrétaire général en date du 2 mai 1991 concernant la création à l'ONU de la Commission de démarcation de la frontière entre l'Iraq et le Koweït (la Commission) et les échanges de lettres ultérieurs en date des 6 et 13 mai 1991 (S/22558, S/22592 et S/22593), Ayant examiné la lettre datée du 12 août 1992 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité et qui transmettait le nouveau rapport de la Commission, Rappelant à ce propos qu'à travers le processus de démarcation, la Commission de démarcation de la frontière ne procède à aucune réattribution de territoire entre le Koweït et l'Iraq, mais mène seulement à bien, pour la première fois, la tâche technique nécessaire à la démarcation des coordonnées précises de la frontière définie dans le procès-verbal d'accord entre l'Etat du Koweït et la République d'Iraq concernant le rétablissement de relations amicales, la reconnaissance et des questions connexes, signé par les deux parties le 4 octobre 1963, et que cette tâche est accomplie dans les circonstances particulières qui ont suivi l'invasion du Koweït par l'Iraq, et conformément à la résolution 687 (1991) et au rapport du Secrétaire général donnant suite au paragraphe 3 de cette résolution (S/22558), 1. Se félicite de la lettre datée du 12 août que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil et du nouveau rapport de la Commission qui y est joint; 2. Exprime sa gratitude à la Commission pour les travaux qu'elle a menés en vue de la démarcation de la frontière terrestre, et se félicite de ses décisions relatives à la démarcation; 92-40463 2240z (F) I • • • s S/RES/773 ( 1992) Page 2 3. Se félicite également que la Commission ait décidé d'examiner à sa prochaine session le secteur oriental de la frontière, qui comprend la frontière au large des côtes, et demande instamment à la Commission de procéder le plus rapidement possible à la démarcation de cette partie de la frontière et d'achever ainsi ses travaux; 4. Souligne le fait qu'il a garanti l'inviolabilité de la frontière internationale susmentionnée et sa décision de prendre selon qu'il conviendra toutes mesures nécessaires à cette fin conformément à la Charte, comme il est stipulé au paragraphe 4 de la résolution 687 (1991); 5. Se félicite en outre de l'intention du Secrétaire général d'effectuer, dès que cela sera techniquement possible, le réalignement de la zone démilitarisée visée au paragraphe 5 de la résolution 687 (1991) afin qu'elle corresponde à la frontière internationale délimitée par la Commission, avec le retrait des postes de police iraquiens qui en est la conséquence; 6. Demande instamment aux deux Etats concernés de coopérer pleinement avec la Commission dans ses travaux; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/774 (1992)
IntituléChypre (26 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/774(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERÀLE S/RES/774 ( 1992) 26 août 1992 RESOLUTION 774 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3109e séance, le 26 août 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général, en date du 21 août 1992, sur sa mission de bons offices concernant Chypre (S/24472), Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes sur Chypre, Constatant que certains progrès ont été réalisés, notamment que les deux parties ont accepté le droit au retour et le droit à la propriété et ont réduit l'écart qui les séparait au sujet des ajustements territoriaux, Exprimant cependant sa préoccupation devant le fait qu'il n'a pas encore été possible, pour les raisons exposées dans le rapport, d'atteindre les objectifs définis dans sa résolution 750 (1992), 1. Fait sien le rapport du Secrétaire général et félicite ce dernier des efforts qu'il a déployés; 2. Réaffirme sa position selon laquelle un règlement à Chypre doit être fondé sur un Etat de Chypre qui soit doté d'une souveraineté, d'une personnalité internationale et d'une citoyenneté uniques, dont l'indépendance et l'intégrité territoriale soient garanties et qui comprenne deux communautés politiquement égales, telles que définies au paragraphe 11 du rapport du Secrétaire général en date du 3 avril 1992 (S/23780), dans une fédération bicommunautaire et bizonale, et selon laquelle aussi ce règlement doit exclure l'union complète ou partielle avec tout autre pays, ainsi que toute forme de partage ou de sécession; 3. Fait sien l'ensemble d'idées, y compris les ajustements territoriaux proposés dont il est tenu compte dans la carte figurant dans l'appendice au rapport du Secrétaire général, en tant que base appropriée pour conclure un accord-cadre global; 92-40469 2236z (F) / ... s S/RES/774 (1992) Page 2 4. Convient avec le Secrétaire général que l'ensemble d'idées, en tant que tout intégré, a maintenant été suffisamment développé pour permettre aux deux parties de conclure un accord global; 5. Invite les deux parties à faire preuve de la volonté politique nécessaire et à répondre de manière positive aux observations que le Secrétaire général a formulées pour résoudre les questions mentionnées dans son rapport; 6. Prie instamment les parties, lorsqu'elles reprendront leurs pourparlers directs avec le Secrétaire général le 26 octobre 1992, de poursuivre sans relâche leurs négociations au Siège de l'Organisation des Nations Unies jusqu'à ce qu'un accord-cadre global soit conclu sur la base de l'intégralité de l'ensemble d'idées; 7. Réaffirme sa position selon laquelle, à l'issue satisfaisante des pourparlers directs, le Secrétaire général devrait convoquer une réunion internationale de haut niveau pour conclure un accord-cadre global, réunion qu'il présiderait et à laquelle participeraient les deux communautés ainsi que la Grèce et la Turquie; 8. Prie tous les intéressés de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et ses représentants afin de préparer le terrain préalablement à la reprise des pourparlers directs en octobre et de faciliter ainsi l'achèvement rapide des travaux; 9. Exprime l'espoir qu'un accord-cadre global pourra être conclu en 1992 et que l'année 1993 sera la période de transition pendant laquelle seront appliquées les mesures définies dans l'appendice à l'ensemble d'idées; 10. Réaffirme que, conformément à ses résolutions précédentes, l'actuel statu quo n'est pas acceptable et, au cas où les entretiens qui doivent reprendre en octobre n'aboutiraient pas à un accord, invite le Secrétaire général à déterminer les raisons de l'échec et à recommander au Conseil d'autres démarches possibles pour résoudre le problème de Chypre; 11. Prie le Secrétaire général de lui présenter, avant la fin de 1992, un rapport complet sur les pourparlers qui reprendront en octobre.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/775 (1992)
IntituléSomalie (28 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/775(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de securite RESOLUTION 775 (1992) Distr. GENERALE S/RES/775 (1992) 28 aout 1992 Adoptee par le Conseil de securite a sa 3110e seance, le 28 aout 1992 Le Conseil de securite, Considerant la demande de la Somalie tendant a ce qu'il examine la situation dan.s ce pays ( S/23445), Reaffirmant ses resolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992, 746 (1992) du 17 mars 1992, 751 (1992) du 24 avril 1992 et 767 (1992) du 27 juillet 1992, Ayant examine le rapport du Secretaire general sur la situation en Somalie (S/24480), Profondement preoccupe par le fait que des armes et des munitions sont disponibles et par la proliferation de bandes armees dans toute la Somalie, Alarme par les conflits sporadiques qui persistent dans plusieurs parties de la Somalie, continuant de provoquer des pertes en vies humaines et des degats materiels, mettant en danger le personnel de l'Organisation des Nations Unies et celui des organisations non gouvernementales et autres organisations internationales a vocation humanitaire, et entravant les activites de ces organisations, Profondement trouble par l'ampleur des souffrances infligees aux populations par le conflit et preoccupe par la menace que la situation en Somalie fait peser sur la paix et la securite internationales, Gravement alarme par la deterioration de la situation sur le plan humanitaire en Somalie et soulignant la necessite urgente d'acheminer rapidement l'aide humanitaire dans !'ensemble du pays, Reaffirmant que la fourniture d'une aide humanitaire en Somalie constitue un element important des efforts menes par le Conseil pour retablir la paix et la securite internationales dans la region, 92-41011 2242z ( F) / ... s S/RES/775 (1992) Page 2 Se f8licitant des efforts que les organismes des Nations Unies ainsi que le Comite international de la Croix-Rouge (CICR), les organisations non gouvernementales et les Etats deploient actuellement en vue d'apporter une aide humanitaire å la population touchee en Somalie, Se felicitant en particulier des initiatives qui ont ete prises en vue d'acheminer des secours au moyen d'un pont aerien, Convaincu qu'il ne pourra pas etre fait de progres durables tant qu'une solution politique d'ensemble n'aura pas ete apportee en Somalie, Prenant note en particulier du paragraphe 24 du rapport du Secretaire general, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secretaire general en date du 24 aout 1992 (S/24480) sur les constatations de l'Equipe technique, ainsi que des recommandations du Secretaire general qui y figurent; 2. Invite le Secretaire general å mettre en place quatre quartiers generaux de zone, comme il est propose au paragraphe 31 du rapport du Secretaire general (S/24480); 3. Autorise le renforcement des effectifs de l'ONUSOM et leur deploiement ulterieur, comme il est recommande au paragraphe 37 du rapport du Secretaire general; 4. Se f8licite de la decision du Secretaire general de renforcer substantiellement l'operation de pont aerien dans les zones qui en ont le plus besoin; 5. Engage toutes les parties, tous les mouvements et toutes les factions en Somalie å cooperer avec l'Organisation des Nations Unies de fa9on que le personnel de securite des Nations Unies soit deploye d'urgence, comme il l'a demande aux paragraphes 4 et 5 de sa resolution 751 (1992) et comme le Secretaire general l'a recommande au paragraphe 37 de son rapport; 6. Se felicite de l'appui materiel et logistique qu'apportent un certain nombre d'Etats et demande instamment que les operations du pont aerien soient effectivement coordonnees par les Nations Unies, comme il est indique aux paragraphes 17 å 21 du rapport du Secretaire general; 7. Demande instamment å toutes les parties, å tous les mouvements et å toutes les factions en Somalia de faciliter les efforts que l'Organisation des Nations Unies et ses institutions specialisees ainsi que les organisations å vocation hwnanitaire ont entrepris en vue d'apporter une aide hwnanitaire d'urgence å la population touchee en Somalie et demande de nouveau que soient pleinement respectees la surete et la securite du personnel de ces organisations et que soit garantie sa totale liberte de mouvement å Mogadishu et aux alentours, ainsi que dans les aut~es parties de la Somalie; I • • • S/RES/775 (1992) Page 3 8. Reitere l'appel qu'il a lance ala communaute internationale afin qu'elle fournisse des ressources financieres et autres suffisantes pour soutenir l'action humanitaire en Somalie; 9. Encourage les efforts que deploient actuellement l'Organisation des Nations Unies et ses institutions specialisees ainsi que les organisations a vocation humanitaire, y compris le Comite international de la Croix-Rouge et les organisations non gouvernementales, pour acheminer l'aide humanitaire a toutes les regions de la Somalie, et met l'accent sur l'importance que revet la coordination de ces efforts; 10. Prie egalement le Secretaire general de poursuivre, en etroite cooperation avec l'Organisation de l'unite africaine, la Ligue des Etats arabes et l'Organisation de la Conference islamique, Ies efforts qu'il deploie en vue de trouver une solution politique d'ensemble ala crise en Somalie; 11. Demande a toutes les parties, a tous les mouvements et a toutes les factions en Somalie de mettre immediatement fin aux hostilites et d'observer un cessez-le-feu dans l'ensemble du pays; 12. Souligne la necessite de faire respecter et de surveiller rigoureusement l'embargo general et complet sur toutes les livraisons d'armes et d'equipements militaires ala Somalie, comme il a ete decide au paragraphe 5 de sa resolution 733 (1992); 13. Demande a toutes les parties, a tous les mouvements et a toutes les factions en Somalie de cooperer pleinement avec le Secretaire general a l'application de la presente resolution; 14. D8cide de rester saisi de la question jusqu'a ce qu'intervienne une solution pacifique.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/776 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (14 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/776(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/776 (1992) 14 septembre 1992 RESOLUTION 776 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3114e séance, le 14 septembre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 743 (1992) du 21 février 1992 et toutes les résolutions subséquentes concernant la Force de protection des Nations Unies ( FORPRONU) , Exprimant son plein soutien à la déclaration de principe adoptée à la Conférence de Londres et aux autres accords conclus dans ce cadre, y compris l'accord de toutes les parties au conflit de collaborer pleinement a la distribution de l'aide humanitaire par voie routière à travers la Bosnie-Herzégovine, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général du 10 septembre 1992 (S/24540), Prenant note avec satisfaction des offres faites par plusieurs Etats, suite à l'adoption de sa résolution 770 (1992) du 13 août 1992, de mettre à disposition du personnel militaire afin de faciliter la distribution, par les organisations humanitaires compétentes des Nations Unies et par d'autres organisations, de l'assistance humanitaire à Sarajevo et partout où elle sera nécessaire dans d'autres parties de la Bosnie-Herzégovine, cette mise à disposition des Nations Unies de tels personnels n'impliquant aucun coût pour l'Organisation, Réaffirmant sa détermination d'assurer la protection et la sécurité de la FORPRONU et des personnels des Nations Unies, Soulignant, dans ce contexte, l'importance de mesures aériennes, telles que l'interdiction des vols militaires à laquelle toutes les parties à la Conférence de Londres se sont engagées, dont la mise en oeuvre rapide pourrait notamment renforcer la sécurité de l'action humanitaire en Bosnie-Herzégovine, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général; 92-43841 2247z (F) I •• • s S/RES/776 (1992) Français Page 2 2. Autorise1 en application du paragraphe 2 de la résolution 770 (1992), l'élargissement du mandat de la FORPRONU ainsi que celui de ses effectifs en Bosnie-Herzégovine recommandés par le Secrétaire général dans ce rapport pour remplir les missions soulignées dans le rapport, y compris la protection des convois de détenus libérés si le Comité international de la Croix-Rouge en faisait la demande; 3. Encourage en outre les Etats Membres à fournir1 à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux1 au Secrétaire général l'aide financière ou autre qu'il pourrait juger nécessaire pour soutenir l'exécution des tâches figurant dans son rapport; 4. Décide de rester activement saisi de cette question1 et en particulier de considérer en tant que de besoin quelles mesures supplémentaires seraient nécessaires pour assurer la sécurité de la FORPRONU et lui permettre de remplir son mandat. --- ... --·--· _____ .,.,
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/777 (1992)
IntituléRépublique fédérale de Yougoslavie (19 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/777(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 777 (1992) Distr. GENERALE S/RES/777 ( 1992) 19 septembre 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3116e séance le 19 septembre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes les résolutions consécutives pertinentes, Considérant que l'Etat antérieurement connu comme la République fédérative socialiste de Yougoslavie a cessé d'exister, Rappelant en particulier sa résolution 757 qui note que 'l'affirmation de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), selon laquelle elle assure automatiquement la continuité de l'ancienne République fédérative socialiste de Yougoslavie comme Membre de l'Organisation des Nations Unies n'a pas été généralement acceptée', 1. Considère que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ne peut pas assurer automatiquement la continuité de la qualité de Membre de l'ancienne République fédérative socialiste de Yougoslavie aux Nations Unies et par conséquent recommande à l'Assemblée générale de décider que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) devrait présenter une demande d'adhésion aux Nations Unies et qu'elle ne participera pas aux travaux de l'Assemblée générale; 2. Décide de reconsidérer la question avant la fin de la partie principale de la quarante-septième session de l'Assemblée générale. 92-45158 2249Z ( F) s
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/778 (1992)
IntituléL'Iraq et le Koweït (2 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/778(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/778 (1992) 2 octobre 1992 RESOLUTION 778 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3117e séance, le 2 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions pertinentes, et en particulier ses résolutions 706 (1991) et 712 (1991), Prenant note de la lettre du 15 juillet 1992 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général sur la façon dont l'Iraq s'acquitte des obligations qui lui incombent en vertu de la résolution 687 (1991) et des résolutions subséquentes, Condamnant le fait que l'Iraq continue à ne pas s'acquitter des obligations que lui imposent les résolutions pertinentes, Se déclarant à nouveau préoccupé par l'état nutritionnel et sanitaire de la population civile iraquienne et par le risque qu'il empire encore, et rappelant à cet égard ses résolutions 706 (1991) et 712 (1991), où est prévu un mécanisme de secours humanitaires à la population iraquienne, et sa résolution 688 (1991), qui sert de base à l'action humanitaire en Iraq, Tenant compte du fait que la période de six mois visée dans les résolutions 706 (1991) et 712 (1991) a pris fin le 18 mars 1992, Déplorant que l'Iraq refuse de coopérer à l'application des résolutions 706 (1991) et 712 (1991), mettant ainsi en danger sa population civile, ce qui constitue pour l'Iraq un manquement aux obligations que lui font les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Rappelant que le compte séquestre prévu dans les résolutions 706 (1991) et 712 (1991), consistera en fonds iraquiens administrés par le Secrétaire général, et devant servir à verser des contributions au Fonds d'indemnisation pour couvrir l'intégralité des coûts liés à l'accomplissement des tâches 92-47555 2250z ( F) 021092 021092 021092 / ... s S/RES/778 (1992) Page 2 prévues à la section C de la résolution 687 (1991), l'intégralité des coûts encourus par l'Organisation des Nations Unies afin de faciliter la restitution de tous les avoirs koweïtiens saisis par l'Iraq, la moitié des coûts de la Commission de démarcation, ainsi que les coûts résultant pour l'Organisation des Nations Unies de l'application de la résolution 706 (1991) et de l'exécution en Iraq des autres activités humanitaires nécessaires, Rappelant que l'Iraq, comme il est dit au paragraphe 16 de la résolution 687 (1991), est responsable de tous dommages directs résultant de son invasion et occupation du Koweït, sans préjudice de ses dettes et obligations antérieures au 2 août 1990, qui seront traitées par les voies normales, Rappelant qu'il a décidé dans la résolution 692 (1991) que les dispositions devant régir les contributions de l'Iraq au Fonds d'indemnisation s'appliqueront à certaines exportations iraquiennes de pétrole et de produits pétroliers antérieures au 2 avril 1991, ainsi qu'à l'ensemble du pétrole et des produits pétroliers iraquiens exportés d'Iraq après le 2 avril 1991, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que tous les Etats où se trouvent des fonds du Gouvernement iraquien ou de ses organismes, sociétés ou représentants, qui correspondent au produit de la vente de pétrole ou de produits pétroliers iraquiens, acquitté par l'acheteur ou en son nom à dater du 6 août 1990, feront virer ces fonds (ou la contre-valeur) dès que possible au compte séquestre visé dans les résolutions 706 (1991) et 712 (1991), étant entendu qu'aucun Etat ne sera tenu par les dispositions du présent paragraphe de faire virer des fonds d'un montant supérieur à 200 millions de dollars ou de faire virer plus de cinquante pour cent des fonds virés ou fournis en application des dispositions des paragraphes 1, 2 et 3 de la présente résolution, et étant entendu par ailleurs que les Etats pourront exclure des effets du présent paragraphe les fonds déjà mis à la disposition d'un créancier ou d'un fournisseur avant l'adoption de la présente résolution, ou tous autres fonds soumis aux droits de tiers ou nécessaires pour satisfaire les droits de tiers au moment de l'adoption de la présente résolution; 2. Décide que tous les Etats où se trouvent du pétrole ou des produits pétroliers appartenant au Gouvernement iraquien ou à ses organismes, sociétés ou représentants feront le maximum pour acheter ou faire vendre lesdits pétrole ou produits pétroliers au juste prix du marché et pour virer dès que possible le produit de ces transactions au compte séquestre visé dans les résolutions 706 (1991) et 712 (1991); 3. Exhorte tous les Etats a verser dès que possible des fonds d'autre provenance au compte séquestre; 4. Décide que tous les Etats communiqueront au Secrétaire général tous les renseignements nécessaires pour assurer l'application effective de la présente résolution et qu'ils prendront toutes les mesures voulues pour que les banques et autres entités et personnes communiquent tous les renseignements nécessaires afin d'identifier les fonds visés plus haut aux paragraphes 1 et 2, et les détails de / ... S/RES/778 (1992) Page 3 toute transaction y ayant trait, ou lesdits pétrole ou produits pétroliers, ces renseignements devant servir à tous les Etats et au Secrétaire général à faire appliquer effectivement la présente résolution; 5. Prie le Secrétaire général : a) De déterminer où se trouvent lesdits pétrole et produits pétroliers, ainsi que le produit des ventes visées aux paragraphes 1 et 2 de la présente résolution et d'en déterminer la quantité ou le montant, en se fondant sur le travail déjà accompli sous les auspices de la Commission d'indemnisation, et de faire connaître dès que possible les résultats de ses recherches au Conseil de sécurité; b) De déterminer le coût des activités de l'Organisation des Nations Unies relatives à l'élimination des armes de destruction massive, à la fourniture de secours humanitaires en Iraq, et aux autres opérations de l'Organisation prévues aux paragraphes 2 et 3 de la résolution 706 (1991); c) De prendre les mesures ci-après: i) Virer au Fonds d'indemnisation le pourcentage prévu au paragraphe 10 de la présente résolution des fonds visés aux paragraphes 1 et 2; ii) Utiliser le solde des fonds visés aux paragraphes 1, 2 et 3 de la présente résolution pour couvrir le coût des activités de l'Organisation des Nations Unies relatives à l'élimination des armes de destruction massive, à la fourniture de secours humanitaires en Iraq et aux autres opérations de l'Organisation prévues aux paragraphes 2 et 3 de la résolution 706 (1991), en tenant compte des préférences éventuellement exprimées par les Etats virant ou fournissant des fonds quant à la répartition de ces fonds entre lesdites activités; 6. Décide que tant que les exportations de pétrole se feront en vertu du système prévu dans les résolutions 706 (1991) et 712 (1991) ou en vertu de la levée éventuelle des sanctions conformément au paragraphe 22 de la résolution 687 (1991), l'application des paragraphes 1 à 5 de la présente résolution sera suspendue et le produit intégral des exportations faites dans lesdites conditions sera immédiatement viré par le Secrétaire général, dans la monnaie où le virement au compte séquestre avait été effectué, aux comptes ou aux Etats d'où ces fonds provenaient en vertu des paragraphes 1, 2 et 3 de la présente résolution, jusqu'à concurrence des montants nécessaires pour remplacer intégralement les montants ainsi fournis (augmentés des intérêts correspondants); et que, si c'est nécessaire à cette fin, tous autres fonds restant au compte séquestre seront de même virés auxdits comptes ou Etats, étant toutefois entendu que le Secrétaire général pourra conserver et utiliser les fonds nécessaires d'urgence pour les fins spécifiées au paragraphe 5 c) ii) de la présente résolution; 7. Décide que l'application de la présente résolution sera sans effet sur les droits, dettes et créances existant pour ces fonds avant leur virement au compte séquestre et que les comptes d'où lesdits fonds ont été virés demeureront ouverts pour que ceux-ci puissent y être reversés; I • • • S/RES/778 (1992) Page 4 8. Réaffirme que le compte séquestre dont il est question dans la présente résolution, comme le Fonds d'indemnisation, jouit des privilèges et immunités de l'Organisation des Nations Unies, y compris l'immunité de juridiction, de toute forme de saisie, saisie-arrêt ou saisie-exécution et qu'aucune revendication d'une personne ou entité quelconque, à raison de toute mesure prise en vertu ou en application de la présente résolution ne sera recevable; 9. Prie le Secrétaire général de reverser, par prélèvement sur les fonds disponibles au compte séquestre, tout montant viré en vertu de la présente résolution, au compte ou à l'Etat d'où il avait été viré, s'il constate, à quelque moment que ce soit, que le montant viré ne correspondait pas à des fonds visés par la présente résolution, une telle constatation pouvant être demandée par l'Etat d'où les fonds avaient été virés; 10. Confirme que le pourcentage de la valeur des exportations de pétrole et de produits pétroliers iraquiens à verser au Fonds d'indemnisation sera, aux fins de la présente résolution et s'agissant des exportations de pétrole et de produits pétroliers visées au paragraphe 6 de la résolution 692 (1991), le même que le pourcentage qu'il a fixé au paragraphe 2 de la résolution 705 (1991), et ce tant que le Conseil d'administration du Fonds d'indemnisation n'en aura pas décidé autrement; 11. Décide qu'il ne sera plus débloqué d'autres actifs iraquiens aux fins énoncées au paragraphe 20 de la résolution 687 (1991), sauf pour être virés au compte secondaire du compte séquestre créé en vertu du paragraphe 8 de la résolution 712 (1991), ou directement à l'Organisation des Nations Unies pour financer des activités humanitaires en Iraq; 12. Décide qu'aux fins de la présente résolution et des autres résolutions pertinentes, l'expression 'produits pétroliers' n'englobe pas les dérivés pétrochimiques; 13. Demande à tous les Etats de coopérer pleinement à l'application de la présente résolution; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/779 (1992)
IntituléCroatie (6 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/779(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/779 (1992) 6 octobre 1992 RESOLUTION 779 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3118e séance, le 6 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 743 (1992) du 21 février 1992 et toutes les résolutions subséquentes concernant les activités de la Force de protection des Nations Unies en Croatie, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général du 28 septembre 1992 li présenté en application des résolutions 743 (1992) et 762 (1992), Préoccupé par les difficultés rencontrées par la Force de protection des Nations Unies pour la mise en oeuvre de la résolution 762 (1992) du fait de violations du cessez-le-feu et en particulier de la création de forces paramilitaires dans les zones protégées des Nations Unies en violation du plan de paix des Nations Unies, Se déclarant gravement alarmé par les informations qui continuent de faire état d'un 'nettoyage ethnique' dans les ZPNU, ainsi que de l'expulsion forcée de personnes civiles et du déni de leurs droits de résidence et de propriété, Se félicitant de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) 11, Se félicitant en particulier de l'accord réaffirmé dans la Déclaration commune concernant la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, li S/24600. 11 S/24476. 92-48429 2254z (F) 061092 061092 061092 I ••• s S/RES/779 (1992) Page 2 Rappelant les dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général, y compris les mesures prises pour faire assurer le contrôle du barrage de Peruca par la Force de protection des Nations Unies; 2. Autorise la Force de protection des Nations Unies à se charger de la responsabilité de surveiller l'application des arrangements agréés pour le retrait complet de l'armée yougoslave de Croatie, la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka et le retrait des armes lourdes des régions avoisinantes de Croatie et du Monténégro, en coopération selon qu'il conviendra avec la Mission de contrôle de la Communauté européenne, attend avec intérêt le rapport du Secrétaire général sur la manière dont cette surveillance sera assurée, et exhorte toutes les parties et les autres intéressé~ à apporter leur pleine coopération à la FORPRONU pour l'accomplissement de sa nouvelle tâche; 3. Exhorte toutes les parties et les autres intéressés à améliorer coopération avec la Force de protection des Nations Unies dans l'accomplissement des tâches dont elle est déjà chargée dans les Zones de protection des Nations Unies et dans les zones adjacentes aux Zones de protection des Nations Unies; leur 4. Demande instamment à toutes les parties et aux autres intéressés en Croatie de se conformer à leurs obligations telles qu'elles résultent du plan de paix des Nations Unies, spécialement en ce qui concerne le retrait et le désarmement de toutes les forces, y compris les forces paramilitaires; 5. Fait siens les principes agréés par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) le 30 septembre 1992, selon lesquels toutes les déclarations faites et tous les engagements pris sous la contrainte, particulièrement ceux concernant la terre et la propriété, sont entièrement nuls et non avenus et selon lesquels toutes les personnes déplacées ont le droit de retourner en paix dans leurs anciens foyers; 6. Appuie fermement les efforts en cours des deux Coprésidents de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie pour assurer la reprise des fournitures d'eau et d'électricité avant le prochain hiver, dont il est fait mention au paragraphe 38 du rapport du Secrétaire général, et exhorte toutes les parties et les autres intéressés à coopérer à cet effet; 7. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à la mise en oeuvre d'un règlement pacifique. ----------- ·-----------
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/780 (1992)
IntituléEx-République yougoslave de Macédoine (6 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/780(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 780 (1992) Distr. GENERALE S/RES/780 (1992) 6 octobre 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3119e séance, le 6 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes les résolutions ultérieures pertinentes, Rappelant le paragraphe 10 de sa résolution 764 (1992) du 13 juillet 1992, dans laquelle il a réaffirmé que toutes les parties sont tenues de se conformer aux obligations découlant du droit humanitaire international, et en particulier des Conventions de Genève du 12 août 1949 11, et que les personnes qui commettent ou ordonnent de commettre de graves violations de ces conventions sont individuellement responsables à l'égard de telles violations, Rappelant également sa résolution 771 (1992) du 13 août 1992, dans laquelle il exigeait notamment que toutes les parties et les autres intéressés dans l'ex-Yougoslavie, ainsi que toutes les forces militaires en Bosnie-Herzégovine, mettent immédiatement fin à toutes violations du droit humanitaire international, Se déclarant une nouvelle fois gravement alarmé par les informations qui continuent de faire état de violations généralisées du droit humanitaire international sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, en particulier en Bosnie-Herzégovine, notamment celles qui font état de tueries massives et de la poursuite de la pratique du 'nettoyage ethnique', 1. Réaffirme la demande qu'il a formulée au paragraphe 5 de sa résolution 771 (1992), tendant à ce que les Etats et, le cas échéant, les organisations humanitaires internationales rassemblent les informations étayées qu'ils détiennent ou qui leur. ont été communiquées au sujet des li Nations Unies, Recueil des Traités, vol. 75, Nos 970 à 973. 92-48441 2257z (F) 061092 061092 061092 --- ----------·· ·---/ ... s S/RES/780 (1992) Page 2 violations du droit humanitaire, y compris des violations graves des Conventions de Genève, commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, et prie les Etats, les organes pertinents des Nations Unies et les organisations compétentes de mettre cette information, dans les 30 jours de l'adoption de la présente résolution et, le cas échéant, par la suite, à la disposition de la Commission d'experts mentionnée au paragraphe 2 ci-dessous et de lui apporter toute autre assistance appropriée; 2. Prie le Secrétaire général de constituer d'urgence une Commission impartiale d'experts chargée d'examiner et d'analyser l'information fournie en vertu de la résolution 771 (1992) et de la présente résolution, ainsi que toute autre information que la Commission d'experts pourra obtenir par ses propres enquêtes ou grâce aux efforts d'autres personnes ou d'autres organes en vertu de la résolution 771 (1992), en vue de fournir au Secrétaire général ses conclusions sur les violations graves des Conventions de Genève et les autres violations du droit humanitaire international dont on aurait la preuve qu'elles ont été commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie; 3. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport au sujet de la constitution de la Commission impartiale d'experts; 4. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport au sujet des conclusions de la Commission d'experts et de tenir compte de ces conclusions dans toutes recommandations quant aux mesures supplémentaires évoquées par la résolution 771 (1992) qui pourraient être appropriées; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/781 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (9 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/781(1992)
Texte intégral 'Le Conseil espère, comme le Secrétaire général, que la volonté politique manifestée à Londres se traduira rapidement par les actions concrètes prévues dans les documents adoptés à Londres par la Conférence interna­ tionale sur l'ex-Yougoslavie. 'Le Conseil réaffirme toutes ses résolutions antérieu­ res relatives à l'ex-Yougoslavie et demande qu'elles soient intégralement appliquées. 'Le Conseil note avec satisfaction que la conférence tenue à Londres a permis d'établir le cadre dans lequel un règlement politique global de la crise dans l'ex-Yougoslavie sous tous ses aspects peut être obtenu grâce à un effort soutenu et ininterrompu. 'Le Conseil se félicite de la création du Comité directeur placé sous la direction générale des coprésidents permanents de la Conférence internationale sur l'ex­ Yougoslavie. Il se félicite également de la nomination des deux coprésidents du Comité directeur qui dirigeront les groupes de travail et prépareront la base d'un règlement général et de mesures connexes. Il note avec satisfaction qu'ils commenceront cette semaine leurs travaux, lesquels se poursuivront en session permanente à l'Office des Nations Unies à Genève. 'Le Conseil note les engagements pris par les parties et les autres intéressés dans le cadre de la conférence tenue à Londres. Il souligne l'importance qu'il attache à leur application intégrale dans les meilleurs délais. 'Le Conseil note l'extrême gravité de la situation en Bosnie-Henégovine et demande aux parties de coopérer pleinement avec les coprésidents du Comité directeur afin de parvenir à un règlement d'ensemble. 'Le Conseil prie le Secrétaire général de le tenir constamment au courant de l'évolution de la situation et de lui faire les recommandations qu'il jugera nécessaires.' La situation en Bosnie-Herzégovine Décisions À sa 3113• séance, le 9 septembre 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation en Bosnie-Herzégo­ vine'. À l'issue de consultations antérieures avec les membres du Conseil, le Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante au nom du Conseil76: 'Le Conseil a appris avec une vive émotion l'attentat dont ont été victimes deux soldats français de la Force de protection des Nations Unies près de Sarajevo, incident au cours duquel cinq autres soldats ont été blessés. Il exprime sa profonde sympathie et ses condoléances au Gouverne­ ment français et aux familles des victimes. Il condamne 28 vigoureusement cette attaque délibérée contre des person­ nels de la Force. 'Le Conseil prie le Secrétaire général de l'informer le plus rapidement possible des résultats de l'enquête sur les circonstances de cet attentat, ainsi d'ailleurs que sur les autres incidents qui se sont récemment produits dans le cadre des activités de l'Organisation des Nations Unies en Bosnie-Henégovine, en particulier celui qui a coûté la vie à quatre aviateurs italiens assurant le transport de l'aide humanitaire vers l'aéroport de Sarajevo. Il le prie égale­ ment de lui communiquer tout élément qu'il pourrait recueillir sur les responsabilités en cause dans ces diffé­ rents incidents. 'Ces dramatiques incidents illustrent la nécessité impérieuse de renforcer la sécurité et la protection des membres de la Force ainsi que de tous les personnels agissant dans le cadre des activités de l'Organisation des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine. Le Conseil est prêt à adopter sans délai des mesures à cet effet.' À sa 3122• séance, le 9 octobre 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Bosnie-Herzégovine, à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation en Bosnie-Herzégovine'. Résolution 781 (1992) du 9 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes ses résolutions pertinentes ultérieures, Résolu à assurer la sécurité des vols effectués à des fins humanitaires à destination de la Bosnie-Herzégovine, Prenant note de la disponibilité des parties, exprimée dans le cadre de la partie de la Conférence internationale sur l'ex­ Yougoslavie tenue à Londres les 26 et 27 août 1992, à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des vols effectués à des fins humanitaires et de l'engagement qu'ils ont pris à cette conférence d'établir une interdiction des vols militaires, Rappelant dans ce contexte la déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)77, et en particulier le paragraphe 7 de cette déclaration, Rappelant également l'accord conclu dans le domaine aérien à Genève, le 15 septembre 1992, entre toutes les parties concernées, dans le cadre du Groupe de travail sur les mesures de confiance, de sécurité et de vérification de la conférence tenue à Londres 78, Alarmé par les informations selon lesquelles les vols mi­ litaires au-dessus du territoire de la Bosnie-Herzégovine con­ tinuent néanmoins, Prenant acte de la lettre, en date du 4 octobre 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président de la République de Bosnie-Herzégovine79, Considérant que l'établissement d'une interdiction des vols militaires dans l'espace aérien de la Bosnie-Herzégovine cons­ titue un élément essentiel de la sécurité de l'acheminement de l'aide humanitaire dans Je pays et une mesure décisive pour la cessation des hostilités en Bosnie-Herzégovine, Agissant dans Je cadre des dispositions de la résolution 770 (1992) du 13 août 1992 visant à assurer la sécurité de l'achemi­ nement de l'aide humanitaire en Bosnie-Herzégovine, 1. Décide d'établir une interdiction des vols militaires dans l'espace aérien de la Bosnie-Herzégovine, cette interdic­ tion ne s'appliquant pas aux vols de la Force de protection des Nations Unies ou à tous autres vols effectués en appui des opé­ rations de l'Organisation des Nations Unies, y compris d'aide humanitaire; 2. Demande à la Force de contrôler le respect de l'inter­ diction des vols militaires, y compris par la mise en place d'observateurs là où cela sera nécessaire sur les aérodromes du territoire de l'ex-Yougoslavie; 3. Demande également à la Force de s'assurer, à travers un mécanisme approprié d'autorisation et d'inspection, que l'objectif des vols à destination de la Bosnie-Herzégovine ou en provenance de ce pays autres que ceux interdits en vertu du paragraphe 1, est conforme aux résolutions du Conseil; 4. Prie le Secrétaire général de faire périodiquement rap­ port au Conseil de sécurité sur l'application de la présente résolution et de lui rendre compte immédiatement de toute preuve de violations; 5. Exhorte les Etats à prendre, à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, toutes les mesures nécessaires, basées sur les capacités de surveillance techniques et autres, en vue de fournir une assistance à la Force aux fins du paragraphe 2; 6. S'engage à examiner sans délai toutes les informations qui seraient portées à son attention concernant la mise en oeuvre de l'interdiction des vols militaires en Bosnie-Herzégo­ vine et, en cas de violations, à examiner de toute urgence les mesures supplémentaires nécessaires pour imposer le respect de cette interdiction; 7. Décide de rester activement saisi de la question. Adoptée à la 3122' séance par 14 voix contre zéro, avec une abstention (Chi­ ne). 29 Décisions À sa 3132° séance, le 30 octobre 1992, le Conseil a exa­ miné la question intitulée 'La situation en Bosnie-Her.t:égovine: lettre, en date du 29 octobre 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Ros­ nie-Herzégovine auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2474017)'. À la même séance, à l'issue de consultations antérieures avec les membres du Conseil, le Président a fait la déclaration suivante au nom du Conseil80: 'Le Conseil reste préoccupé par la poursuite du con­ flit en République de Bosnie-Herzégovine, qui entraîne des pertes en vies humaines et des dommages matériels et qui menace la paix et la sécurité internationales, ainsi que par les informations faisant état de très graves violation!' du droit humanitaire international, quels qu'en soient les auteurs. 'Le Conseil est horrifié par les informations les plus récentes selon lesquelles des milices serbes en République de Bosnie-Herzégovine se livreraient à des attaques contre des civils qui fuient la ville de Jajce. 'Le Conseil condamne de la manière la plus fem1e de telles attaques qui constituent de graves violations du droit humanitaire international, en particulier des Conventions de Genève du 12 août 19496.1, et réaffim1e que le:; person­ nes qui commettent ou donnent l'ordre de commettre de graves violations lesdites conventions en sont personnelle­ ment responsables. Le Conseil souhaiterait que de telles violations soient portées à l'attention de la Commission d'experts prévue par la résolution 780 (1992) du 6 octnbre 1992. 'Le Conseil exige qu'il soit mis fin immédiatement à toutes ces attaques.' À sa 3133° séance, le 10 novembre 1992, le Conseil a décidé d'inviter le représentant de la Bosnie-Herzégovine à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée: 'La situation en Bosnie-Herzégovine: 'Rapport présenté par le Secrétaire général en appli­ cation de la résolution 781 (1992) du C\,nseil de sécurité (S/24767 et Add.117); 'Lettre, en date du 6 novembre 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2478317)'.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/782 (1992)
IntituléMozambique (13 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/782(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 782 (1992) Distr. GENERALE S/RES/782 (1992) 13 octobre 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3123e séance, le 13 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Se félicitant de la signature, le 4 octobre 1992 à Rome, d'un Accord général de paix entre le Gouvernement du Mozambique et la Resistência Nacional Moçambicana (RENAMO) (S/24635), Considérant que la signature de cet Accord constitue une contribution importante au rétablissement de la paix et de la sécurité dans la région, Prenant note de la déclaration conjointe, en date du 7 août 1992, du Président de la République du Mozambique et du Président de la RENAMO, dans laquelle les parties acceptent que les Nations Unies participent à la vérification et au contrôle de l'application de l'Accord général de paix (S/24406), Prenant également note du rapport du Secrétaire général en da.te du 9 octobre 1992 et de la demande du Président du Mozambique (S/24642), 1. Approuve la désignation par le Secrétaire général d'un représentant spécial intérimaire ainsi que l'envoi au Mozambique d'une équipe d'au plus 25 observateurs militaires, conformément à la recommandation figurant au paragraphe 16 du rapport mentionné ci-dessus; 2. Attend avec intérêt le rapport du Secrétaire général sur l'organisation d'une Opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMO), comportant notamment une estimation détaillée du coQt de cette opération.; 3. Décide de rester activement saisi de la question. 92-49922 (F) s
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/783 (1992)
IntituléCambodge (13 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/783(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 783 (1992) Distr. GENERALE S/RES/783 ( 1992) 13 octobre 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3124e séance, le 13 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990, 717 (1991) du 16 octobre 1991, 718 (1991) du 31 octobre 1991, 728 (1992) du s 8 janvier 1992, 745 (1992) du 28 février 1992 et 766 (1992) du 21 juillet 1992, Rappelant la Déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité en date du 12 juin 1992 (S/24091), Rappelant également la Déclaration adoptée à Tokyo le 22 juin 1992 (S/24183) sur le processus de paix au Cambodge, Rendant hommage à S. A. R. le Prince Norodom Sihanouk, Président du Conseil national suprême, pour ses efforts en vue de rétablir la paix et l'unité nationale au Cambodge, Prenant note de la coopération apportée à l'APRONUC par les parties de la SOC, du FUNCINPEC et du FNLPK et du manquement persistant de la PKD aux obligations qu'elle a assumées en signant les Accords de Paris, mentionnés dans le rapport du Secrétaire général en date du 21 septembre 1992 (S/24578), Réaffirmant que l'APRONUC doit avoir un accès total et sans restriction aux zones contrôlées par toutes les factions, Accueillant avec satisfaction les résultats positifs de l'APRONUC dans la mise en oeuvre des Accords de Paris, notamment en ce qui concerne le déploiement militaire dans la quasi-totalité du pays, la promulgation de la loi électorale, l'enregistrement provisoire des partis, le début de l'enregistrement du corps électoral, le rapatriement dans de bonnes conditions de plus de 150 000 réfugiés, les progrès concernant les programmes et projets de réhabilitation et la campagne en faveur du respect des droits de l'homme, Se félicitant de l'adhésion du CNS à plusieurs conventions internationales sur les droits de l'homme, 92-49916 2269z ( F) 131092 131092 131093 --------··----· ·--·--··-· ·---I • • • ·-------···--------··--·-S/RES/783 (1992) Page 2 Se félicitant également des progrès accomplis par l'APRONUC en ce qui concerne le renforcement de la supervision et du contrôle des structures administratives définies par les Accords de Paris, et reconnaissant l'importance de cette partie du mandat de l'APRONUC, Se félicitant également que le CNS exerce ses fonctions conformément aux Accords de Paris, Exprimant sa satisfaction aux Etats et aux institutions financières internationales qui ont annoncé, lors de la Conférence de Tokyo le 22 juin 1992, des contributions financières pour la reconstruction et le relèvement du Cambodge, Exprimant ses remerciements aux Gouvernements de la Thaïlande et du Japon pour leurs efforts en faveur d'une solution aux problèmes actuels concernant la mise en oeuvre des Accords de Paris, Profondément préoccupé par les difficultés auxquelles est confrontée l'APRONUC, et qui sont notamment dues à l'insécurité et à la situation économique au Cambodge, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général (S/24578); 2. Confirme que, conformément au paragraphe 66 du rapport, le processus électoral se déroulera selon le calendrier prévu dans le plan de mise en oeuvre et que par conséquent les élections d'une assemblée constituante auront lieu au plus tard en mai 1993; 3. Soutient l'intention du Secrétaire général, exprimée dans le paragraphe 67 de son rapport, concernant les points de contrôle dans le pays et le long des frontières avec les pays voisins; 4. Remercie le Secrétaire général et son Représentant spécial pour leurs efforts ainsi que les Etats Membres qui ont coopéré avec l'APRONUC en vue de régler les difficultés rencontrées et appelle tous les Etats, en particulier les pays voisins, à apporter leur concours à l'APRONUC pour assurer une mise en oeuvre effective des Accords de Paris; 5. Déplore que la partie du Kampuchea démocratique, ignorant les demandes et exigences contenues dans la résolution 766 (1992), ne se soit toujours pas conformée à ses obligations; 6. Exige que la partie mentionnée dans le paragraphe 5 respecte immédiatement les engagements pris dans le cadre des Accords de Paris; qu'elle facilite sans délai le déploiement complet de l'APRONUC dans les zones se trouvant sous son contrôle et qu'elle mette en oeuvre pleinement la phase II du plan, en particulier le cantonnement et la démobilisation, de même que tous les autres aspects des Accords de Paris, étant donné que toutes les parties au Cambodge ont les mêmes obligations de mettre en oeuvre les Accords de Paris; I • • • S/RES/783 (1992) Page 3 7. Exige le plein respect du cessez-le-feu, appelle toutes les parties au Cambodge à coopérer pleinement avec l'APR0NUC dans la délimitation des champs de mines et à s'abstenir de toute activité visant à élargir le territoire qu'elles contrôlent; exige en outre que ces parties facilitent les enquêtes de l'APR0NUC relatives aux informations sur les forces étrangères, l'assistance étrangère et les violations du cessez-le-feu dans le territoire qu'elles contrôlent; 8. Exige à nouveau que toutes les parties prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de tous les personnels des Nations Unies et s'abstiennent de toute menace ou acte de violence contre eux; 9. Souligne que, conformément à l'article 12 des Accords de Paris, il est important que les élections se tiennent dans un environnement politique neutre, encourage le Secrétaire général et son Représentant spécial à poursuivre leurs efforts pour créer un tel environnement, et demande en particulier que dans ce contexte, la radio de l'APR0NUC soit mise en place sans délai et couvre l'ensemble du territoire du Cambodge; 10. Encourage le Secrétaire général et son Représentant spécial à utiliser pleinement toutes les possibilités offertes par le mandat de l'APR0NUC, y compris l'annexe 1, section B, paragraphe 5 b) des Accords de Paris, afin de renforcer l'efficacité de la police civile existante pour résoudre les difficultés croissantes en ce qui concerne le maintien de l'ordre public au Cambodge; 11. Invite les Etats et institutions financières internationales à verser le plus rapidement possible les contributions qu'ils ont annoncées lors de la Conférence de Tokyo le 22 juin 1992, en donnant la priorité à celles qui auront un effet rapide; 12. Invite les Gouvernements de la Thaïlande et du Japon, en coopération avec les coprésidents et en concertation avec tout autre gouvernement, en tant que de besoin, à poursuivre leurs efforts pour trouver des solutions aux problèmes de mise en oeuvre des Accords de Paris et à faire rapport au Secrétaire général et aux coprésidents de la Conférence de Paris avant le 31 octobre 1992 sur les résultats de leurs efforts; 13. Invite le Secrétaire général, conformément à l'intention exprimée au paragraphe 70 de son rapport (S/24578), à demander aux_ coprésidents de la Conférence de Paris, dès réception du rapport mentionné au paragraphe 12 de la présente résolution, d'entreprendre les consultations appropriées en vue de mettre pleinement en oeuvre le processus de paix; 14. Prie le Secrétaire général de présenter au Conseil de sécurité aussitôt que possible, et pas plus tard que le 15 novembre 1992, un rapport sur la mise en oeuvre de la présente résolution et, dans la mesure où les difficultés actuelles ne seraient pas surmontées, s'engage à envisager quelles mesures complémentaires seront nécessaires et appropriées pour assurer la réalisation des objectifs fondamentaux des Accords de Paris; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/784 (1992)
IntituléEl Salvador (30 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/784(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 784 (1992) Distr. GENERALE S/RES/784 (1992) 30 octobre 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3129e séance, le 30 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, Rappelant aussi ses résolutions 693 (1991) du 20 mai 1991, 714 (1991) du 30 septembre 1991 et 729 (1992) du 14 janvier 1992, s Prenant note de la lettre du Secrétaire général en date du 19 octobre 1992 (S/24688), dans laquelle celui-ci a annoncé un retard dans le calendrier prévu par la résolution 729 (1992), Prenant note également de la lettre du Secrétaire général en date du 28 octobre 1992 (S/24731), dans laquelle celui-ci a proposé une prolongation intérimaire du mandat actuel de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL), 1. Approuve la proposition du Secrétaire général de prolonger pour une période s'achevant le 30 novembre 1992 le mandat actuel de l'ONUSAL; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter d'ici à cette date, des recommandations, assorties d'incidences financières, sur la durée de la prolongation du mandat, sur le mandat lui-même et sur les effectifs dont l'ONUSAL aura besoin, compte tenu des progrès déjà réalisés, pour vérifier l'application des dernières phases du processus de paix en El Salvador; 3. Demande instamment aux deux parties de respecter scrupuleusement et d'exécuter de bonne foi les engagements qu'elles ont pris en vertu des accords signés le 16 janvier 1992 à Mexico et de répondre positivement aux propositions que vient de leur faire le Secrétaire général pour surmonter les difficultés actuelles; 4. Décide de rester saisi de la question. 92-66414 2329z (F)
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/785 (1992)
IntituléAngola (30 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/785(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/785 ( 1992) 30 octobre 1992 RESOLUTION 785 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3130e seance, le 30 octobre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991 et 747 (1992) du 24 mars 1992, Rappelant également la déclaration faite en son nom par le Président du Conseil de sécurité, en date du 27 octobre 1992 (S/24720), Prenant note de la lettre du Secrétaire général en date du 29 octobre 1992 (S/24736), dans laquelle celui-ci recommande une prolongation, à titre intérimaire, du mandat actuel de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II), Profondément préoccupé par la détérioration de la situation politique et le regain de la tension en Angola, Profondément préoccupé aussi par les informations concernant la reprise récente des hostilités par l'UNITA à Luanda et Huambo, Affirmant que toute partie qui ne respectera pas les engagements pris en vertu des 'Acordos de Paz para Angola' sera rejetée par la communauté internationale et que ce qui résulterait du recours à la force ne sera pas accepté, 1. Approuve la recommandation du Secrétaire général de prolonger, à titre intérimaire, le mandat actuel de l'UNAVEM II pour une période s'achevant le 30 novembre 1992; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d'ici cette date, un rapport détaillé sur la situation en Angola, ainsi gue des recommandations à long terme, assorties de leurs incidences financières, sur le mandat et les effectifs de l'UNAVEM II; 92-66555 2335z ( F) / ... s S/RES/785 (1992) Page 2 3. Condamne fermement toute reprise des hostilités et exige de manière pressante que de tels actes cessent immédiatement; 4. Demande à tous les Etats de s'abstenir de tout acte qui, directement ou indirectement, pourrait compromettre l'application des 'Acordos de Paz' et accroître la tension dans le pays; 5. Réitère son plein soutien à la Représentante spéciale du Secrétaire général et à l'UNAVEM II et sa ferme condamnation des attaques et des accusations sans fondement lancées par la radio Vorgan de l'UNITA contre la Représentante spéciale du Secrétaire général et l'UNAVEM II; 6. Appuie la déclaration de la Représentante spéciale du Secrétaire général certifiant que les élections tenues les 29 et 30 septembre 1992 ont été globalement justes et équitables et appelle l'UNITA et les autres parties au processus électoral en Angola à respecter les résultats de ces élections; 7. Appelle les parties aux 'Acordos de Paz' à respecter tous les engagements pris au titre de ces accords, notamment en ce qui concerne le cantonnement de leurs troupes et le regroupement de leurs armes, la démobilisation et la formation de la force armée nationale unifiée, et à s'abstenir de tout acte de nature à accroître la tension, à compromettre la poursuite du processus électoral et à menacer l'intégrité territoriale de l'Angola; 8. Prie instamment les dirigeants des deux parties d'engager sans délai un dialogue en vue de permettre la tenue rapide du second tour des élections présidentielles; 9. Réaffirme qu'il tiendra pour responsable toute partie qui refuserait de se prêter à un tel dialogue, mettant ainsi en péril l'ensemble du processus, et réitère sa disponibilité à examiner toutes mesures appropriées, en vertu de la Charte des Nations Unies, pour achever la mise en oeuvre des 'Acordos de Paz'; 10. Décide de rester saisi de la question. ------------- -------------
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/786 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (10 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/786(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 786 (1992) Distr. GENERALE S/RES/786 (1992) 10 novembre 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3133e séance, le 10 novembre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 781 (1992) du 9 octobre 1992, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 5 novembre 1992 (S/24767 et Add.1) ainsi que de la lettre datée du 6 novembre 1992 (S/24783), qu'il a présentés en application de la résolution 781 (1992), Considérant que l'établissement d'une interdiction des vols militaires dans l'espace aérien de la Bosnie-Herzégovine constitue un élément essentiel de la sécurité de l'acheminement de l'aide humanitaire et une mesure décisive pour la cessation des hostilités dans ce pays, Tenant compte de la nécessité de déployer rapidement des contrôleurs au sol à des fins d'observation et de vérification, Gravement préoccupé de l'indication contenue dans la lettre du Secrétaire général en date du 6 novembre 1992 d'où il ressort que des violations de la résolution 781 (1992) se sont peut-être produites et qu'il est impossible de corroborer les renseignements relatifs à ces violations par les moyens techniques dont dispose actuellement la Force de protection des Nations Unies, Résolu à assurer la sécurité des vols humanitaires à destination de la Bosnie-Herzégovine, 1. Se félicite du déploiement avancé d'observateurs militaires de la Force de protection des Nations Unies et de la Mission de vérification de la Communauté européenne gui est actuellement en cours dans des aéroports situés en Bosnie-Herzégbvine, en Croatie et dans la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro); 92-68981 2388z ( F) / ... s S/RES/786 (1992) Page 2 2. Réaffirme son interdiction des vols militaires dans l'espace aérien de la Bosnie-Herzégovine, qui s'applique à tous les vols, que ce soit d'avions ou d'hélicoptères, sous réserve des exceptions figurant au paragraphe 1 de la ré~oluti6n 781 (1992), et réitère l'obligation pour toutes les parties et tous les autres intéressés de respecter cette interdiction; 3. Souscrit à la conception générale de l'opération décrite dans le rapport du Secrétaire général et demande à toutes les parties et à tous les autres intéressés, y compris tous les gouvernements utilisant des aéronefs dans la zone, de coopérer pleinement avec la Force à sa mise en oeuvre; 4. Demande à toutes les parties et aux autres intéressés d'adresser dorénavant à la Force de protection des Nations Unies toutes les demandes d'autori~ation de vols en application du paragraphe 3 de la résolution 781 (1992), des dispositions spéciales étant prises pour les vols de la Force et tous autres vols en appui des opérations des Nations Unies, y compris d'assistance humanitaire; 5. Approuve la recommandation figurant au paragraphe 10 du rapport du Secrétaire général visant à accroître les effectifs de la FORPRONU, ainsi qu'il est proposé au paragraphe 5 du rapport, afin de permettre à la Force de mettre en oeuvre la conception de l'opération; 6. Se déclare de nouveau résolu à examiner d'urgence, en cas de violations, dont il lui serait rendu compte ultérieurement en application de sa résolution 781 (1992), les mesures supplémentaires qui seraient nécessaires pour imposer le respect de l'interdiction des vols militaires dans l'espace aérien de Bosnie-Herzégovine; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/787 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (16 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/787(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/787 (1992) 16 novembre 1992 RESOLUTION 787 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3137e séance, le 16 novembre 1992 Le Conseil de sécurité. Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes ses résolutions postérieures sur la question, Réaffirmant sa constatation que la situation dans la République de Bosnie-Herzégovine constitue une menace à la paix et réaffirmant que la fourniture d'une assistance humanitaire dans la République de Bosnie-Herzégovine constitue un élément important de l'effort du Conseil de sécurité pour rétablir la paix et la sécurité dans la région, Profondément préoccupé par les menaces contre l'intégrité territoriale de la République de Bosnie-Herzégovine qui, en tant qu'Etat Membre de l'Organisation des Nations Unies, jouit des droits prévus par la Charte des Nations Unies, Réaffirmant aussi son appui sans réserve à la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie comme cadre à l'intérieur duquel un règlement politique d'ensemble de la crise dans l'ex-Yougoslavie peut être obtenu, ainsi qu'à l'action des coprésidents du Comité directeur de la Conférence, Rappelant la décision que la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie a prise d'examiner la possibilité de promouvoir des zones de sécurité à des fins humanitaires, Rappelant les engagements pris par les parties et les autres intéressés dans le cadre de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie, Renouvelant son appel à toutes les parties et à tous les autres intéressés les engageant à coopérer sans réserve avec les coprésidents du Comité directeur, 92-72304 2422z ( F) 161192 161192 1. 6 1. 1 9 2 I • • • s S/RES/787 (1992) Page 2 Notant les progrès réalisés jusqu'ici dans le cadre de la Conférence internationale, notamment les déclarations communes signées à Genève le 30 septembre 1992 li et le 20 octobre 1992 il par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro); la déclaration commune faite à Genève le 19 octobre 1992 par les Présidents de la République de Bosnie-Herzégovine et de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) 11; le communiqué commun publié le 1er novembre 1992 à Zagreb par les Présidents de la République de Croatie et de la République de Bosnie-Herzégovine f/; la création du groupe de travail militaire mixte dans la République de Bosnie-Herzégovine; l'élaboration des grandes lignes d'un projet de constitution pour la République de Bosnie-Herzégovine~/, Notant avec une vive préoccupation le rapport du Rapporteur spécial nommé à l'issue d'une session extraordinaire de la Commission des droits de l'homme pour enquêter sur la situation des droits de l'homme dans l'ex-Yougoslavie, rapport qui montre clairement que des violations massives et systématiques des droits de l'homme et de graves violations du droit international humanitaire se poursuivent dans la République de Bosnie-Herzégovine, Notant avec satisfaction le déploiement d'éléments additionnels de la Force de protection des Nations Unies pour protéger l'action humanitaire dans la République de Bosnie-Herzégovine conformément à la résolution 776 (1992) du 14 septembre 1992, Profondément préoccupé par les informations qui font état de la poursuite des violations de l'embargo imposé par sa résolution 713 (1991) et sa résolution 724 (1991) du 15 septembre 1991, Profondément préoccupé aussi par les informations qui font état de violations des mesures imposées en vertu de sa résolution 757 (1992) du 30 mai 1992, l. Engage les parties dans la République de Bosnie-Herzégovine à considérer les granê : lignes d'un p.::ojet de constitution comme une base pour négocier un règlement politique du conflit dans ce pays et à poursuivre les négociations touchant les dispositions constitutionnelles sur la base des 11 S/24476, annexe. .V S/24704, annexe. â/ S/24702, annexe. 1_/ S/24748, annexe. ~/ S/24795, annexe VII. I. • • / / S/RES/787 (1992) Page 3 grandes lignes de ce projet, sous les auspices des coprésidents du Comité directeur, négociations qui devraient avoir lieu au cours d'une session continue et ininterrompue; 2. Réaffirme que toute prise de territoire par la force et tout recours à la 'purification ethnique' sont illégaux et inadmissibles et ne sauraient influer sur l'issue des négociations touchant les dispositions constitutionnelles relatives à la République de Bosnie-Herzégovine et insiste pour que toutes les personnes déplacées aient la faculté de regagner pacifiquement leurs anciens foyers; 3. Réaffirme avec force son appel lancé à toutes les parties et aux autres intéressés pour qu'ils respectent strictement l'intégrité territoriale de la République de Bosnie-Herzégovine et affirme qu'aucune entité unilatéralement proclamée ni aucun arrangement imposé en violation de ladite intégrité ne seront admises; 4. Condamne le refus de toutes les parties dans la République de Bosnie-Herzégovine, en particulier des forces para-militaires serbes bosniaques, de se conformer à ses résolutions précédentes et exige que, ainsi que toutes les autres parties 3.ntéressé~s de l'ex-Yougoslavie, elles s'acquittent immédiatement de leurs obligations aux termes de ces résolutions; 5. Exige que toutes les formes d'ingérence provenant de l'extérieur de la République de Bosnie-Herzégovine, y compris l'infiltration d'unités et d'éléments irréguliers, cessent immédiatement et réaffirme qu'il entend prendre des mesures contre toutes parties et tous autres intéressés qui ne respecteraient pas les obligations imposées par sa résolution 752 (1992) et par ses autres résolutions sur la question, y compris l'obligation que toutes les forces, en particulier les éléments de l'armée croate, soient retirées, placées sous l'autorité du Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine, dispersées ou désarmées; 6. Engage toutes les parties dans la République de Bosnie-Herzégovine à respecter l'engagement qu'elles ont pris de mettre en vigueur une cessation immédiate des hostilités et de négocier au sein du groupe de travail militaire mixte, de manière continue et au cours d'une session ininterrompue, en vue de mettre fin au blocus de Sarajevo et d'autres villes et de les démilitariser, les armes lourdes étant placées sous supervision internationale; 7. Condamne toutes les violations du droit international humanitaire, en particulier la pratique de la 'purification ethnique' et les actions délibérément conçues pour empêcher la fourniture de vivres et d'articles médicaux à la population civile de la République de Bosnie-Herzégovine et réaffirme que ceux qui commettent ou ordonnent que l'on commette pareils actes seront tenus pour individuellement responsables des actes en question; 8. Note avec satisfaction la création de la Commission d'experts prévue au paragraphe 2 de sa résolution 780 (1992) du 6 octobre 1992 et prie la Commission de continuer à enquêter activement sur les violations graves des I ••• S/RES/787 (1992) Page 4 Conventions de Genève et les autres violations du droit international humanitaire commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, en particulier sur la pratique de la 'purification ethnique'; 9. Décide, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, afin que les produits de base et les marchandises transitant par la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ne soient pas détournés en violation de la résolution 757 (1992), d'interdire le transit de pétrole brut, de produits pétroliers, de charbon, de matériel lié aux ressources énergétiques, de fer, d'acier, d'autres métaux, de produits chimiques, de caoutchouc, de pneus, de véhicules, d'aéronefs et de moteurs de tous types, à moins que ce transit ne soit expressément autorisé dans chaque cas par le Comité créé par la résolution 724 (1991), selon sa procédure d'approbation tacite; 10. Décide aussi, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, que tout navire dans lequel une personne ou une entreprise de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou y exerçant son activité détient un intérêt majoritaire ou prépondérant sera considéré, aux fins de l'application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, comme un navire de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), indépendamment du pavillon sous lequel il navigue; 11. Invite tous les Etats à prendre toutes dispositions nécessaires pour qu'aucune de leurs exportations ne soit détournée vers la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) en violation de la résolution 757 (1992); 12. Agissant en vertu des Chapitres VII et VIII de la Charte des Nations Unies, demande aux Etats, agissant à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, de prendre des mesures qui soient en rapport avec les circonstances du moment selon qu'il sera nécessaire, sous l'autorité du Conseil de sécurité, pour arrêter tous les navires marchands qui arrivent ou qui partent afin d'inspecter leur cargaison et de s'assurer de leur destination et de faire appliquer strictement les dispositions des résolutions 713 (1991) et 757 (1992); 13. Félicite les Etats riverains qui s'efforcent de faire respecter les dispositions des résolutions 713 (1991) et 757 (1992) en ce qui concerne les transports sur le Danube et réaffirme qu'il incombe aux Etats riverains de prendre les mesures voulues pour que la circulation fluviale sur le Danube soit conforme aux résolutions 713 (1991) et 757 0992), et notamment les mesures en rapport avec les circonstances du moment qui pourraient être nécessaires pour arrêter les navires marchands afin d'inspecter leur cargaison et de s'assurer de leur destination et de faire appliquer strictement les dispositions des résolutions 713 (1991) et 757 (1992); 14. Prie les Etats concernés, à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, de coordonner avec le Secrétàire / ... S/RES/787 (1992) Page 5 général notamment la présentation de rapports au Conseil de sécurité sur les mesures prises pour donner suite aux paragraphes 12 et 13 de la présente résolution en vue de faciliter la surveillance de son application; 15. Prie tous les Etats, agissant conformément à la Charte des Nations Unies, de prêter l'assistance voulue aux Etats qui prennent des mesures à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux pour donner suite aux paragraphes 12 et 13 de la présente résolution; 16. Considère qu'afin de faciliter l'application des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, il faudrait déployer des observateurs aux frontières de la République de Bosnie-Herzégovine et prie le Secrétaire général de lui présenter aussi tôt que possible ses recommandations sur la question; 17. Invite tous les donateurs internationaux à participer aux efforts d'aide humanitaire dans l'ex-Yougoslavie, à appuyer l'Appel commun et Plan d'action des Nations Unies en faveur de l'ex-Yougoslavie, et à accélérer l'acheminement de l'assistance déjà promise; 18. Exhorte toutes les parties et les autres intéressés à coopérer pleinement avec les organisations humanitaires et avec la Force de protection des Nations Unies en vue de permettre l'acheminement en toute sécurité de l'aide humanitaire à ceux qui en ont besoin et demande à nouveau à toutes les parties et aux autres intéressés de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel des Nations Unies et des autres organisations participant à l'acheminement de l'aide humanitaire; 19. Invite le Secrétaire général à étudier, en consultation avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et les autres organismes humanitaires internationaux concernés, les possibilités et les besoins touchant la promotion de zones de sécurité à des fins humanitaires; 20. Remercie les coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie pour le rapport qu'ils lui ont présenté et prie le Secrétaire général de continuer à tenir le Conseil régulièrement au courant de l'évolution de la situation et des travaux de la Conférence; 21. Décide de rester activement saisi de la question jusqu'à ce qu'intervienne une solution pacifique.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/788 (1992)
IntituléLibéria (19 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/788(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/788 (1992)* 19 novembre 1992 RESOLUTION 788 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3138e séance, le 19 novembre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant les déclarations concernant la situation au Libéria, faites en son ncm par le Président du Conseil de sécurité le 22 janvier 1991 (S/22133) et le 7 mai 1992 (S/23886), Réaffirmant sa conviction que l'Accord de Yamoussoukro IV en date du 30 octobre 1991 (S/24815) constitue le meilleur cadre possible pour le règlement pacifique du conflit libérien du fait qu'il crée les conditions nécessaires à l'organisation d'élections libres et honnêtes au Libéria, Tenant compte de la décision prise le 20 octobre 1992 par la réunion conjointe du Comité permanent de médiation et du Comité des Cinq tenue à Cotonou (Bénin) (S/24735), et du communiqué final de la première réunion du Comité de suivi des Neuf sur le règlement pacifique du conflit libérien, publié à Abuja (Nigéria) le 7 novembre 1992 (S/24812, annexe), Regrettant que les parties au conflit au Libéria n'aient pas respecté ni appliqué les divers accords conclus à ce jour, en particulier l'Accord de Yamoussoukro IV (S/24815), Constatant que la détérioration de la situation au Libéria constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, en particulier dans l'ensemble de la région de l'Afrique de l'Ouest, Rappelant les dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 93-01047 2623z ( F) 070193 070193 / ... s S/RES/788 (1992) Page 2 Notant que la détérioration de la situation empêche la mise en place de conditions permettant l'organisation d'élections libres et honnêtes conformément à !'Accord de Yamoussoukro IV, Se félicitant de l'engagement constant de la CEDEAO en faveur d'un règlement pacifique du conflit libérien et des efforts qu'elle déploie à cette fin, Se félicitant en outre que l'Organisation de l'unité africaine approuve et appuie ces efforts, Notant que la CEDEAO a demandé le 29 juillet 1992 que l'ONU envoie un groupe d'observateurs au Libéria pour vérifier et contrôler le processus électoral, Prenant note du fait que, le 20 octobre 1992 à Cotonou (Bénin), la CEDEAO a invité le Secrétaire général à envisager, si nécessaire, l'envoi d'un groupe chargé d'observer le cantonnement et le désarmement des parties au conflit, Reconnaissant la nécessité d'accroître l'aide humanitaire, Tenant compte de la demande faite par le Représentant permanent du Bénin au nom de la CEDEAO (S/24735), Tenant compte également de la lettre du Ministre des affaires étrangères du Libéria dans laquelle celui-ci a approuvé la demande faite par le Représentant permanent du Bénin au nom de la CEDEAO (S/24825), Convaincu qu'il est essentiel de trouver une solution pacifique, juste et durable au conflit libérien, 1. Remercie la CEDEAO des efforts qu'elle fait pour rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria; 2. Se déclare de nouveau convaincu que l'Accord de Yamoussoukro IV constitue le meilleur cadre possible pour le règlement pacifique du conflit libérien du fait qu'il crée les conditions nécessaires à l'organisation d'élections libres et honnêtes au Libéria, et demande à la CEDEAO de poursuivre ses efforts en vue d'aider à l'application de cet accord par des moyens pacifiques; 3. Condamne toute violation du cessez-le-feu du 28 novembre 1990 par quelque partie au conflit que ce soit; 4. Condamne les attaques armées que l'une des parties au conflit continue de lancer contre les forces de maintien de la paix de la CEDEAO au Libéria; 5. Demande à toutes les parties au conflit et à tous les autres intéressés de respecter rigoureusement les dispositions du droit international humanitaire; / ... S/RES/788 (1992) Page 3 6. Demande à toutes les parties au conflit de respecter et d'appliquer le cessez-le-feu ainsi que les divers accords du processus de paix, y compris l'Accord de Yamoussoukro IV en date du 30 octobre 1991 et le Communiqué final de la réunion du Groupe consultatif officieux du Comité des Cinq de la CEDEA0 sur le Libéria, publié à Genève le 7 avril 1992, auquel elles ont elles-mêmes souscrit; 7. Prie le Secrétaire général d'envoyer d'urgence au Libéria un représentant spécial chargé d'étudier la situation, et de lui présenter le plus tôt possible un rapport contenant toutes recommandations qu'il pourrait vouloir faire; 8. Décide, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qu'en vue de l'instauration de la paix et de la stabilité au Libéria, tous les Etats appliqueront immédiatement un embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armes et de matériel militaire au Libéria jusqu'à ce que le Conseil de sécurité en décide autrement; 9. Décide, en vertu des mêmes dispositions, que l'embargo imposé aux termes du paragraphe 8 ne s'appliquera pas aux armes et au matériel militaire destinés à l'usage exclusif des forces de maintien de la paix de la CEDEA0 au Libéria, sous réserve de tout réexamen qui s'avérerait nécessaire conformément au rapport du Secrétaire général; 10. Demande à tous les Etats de respecter les mesures instituées par la CEDEA0 pour trouver une solution pacifique au conflit libérien; 11. Invite les Etats Membres à faire preuve de retenue dans leurs rapports avec toutes les parties au conflit libérien et à s'abstenir de toute action susceptible de nuire au processus de paix; 12. Salue les efforts des Etats Membres, du système des Nations Unies et des organisations humanitaires visant à fournir une aide humanitaire aux victimes du conflit au Libéria, et réaffirme à cet égard son appui à une aide humanitaire accrue; 13. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport le plus tôt possible sur l'application de la présente résolution; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/789 (1992)
IntituléChypre (25 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/789(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/789 (1992) 25 novembre 1992 RESOLUTION 789 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3140e séance, le 25 novembre 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du 19 novembre 1992 du Secrétaire général sur sa mission de bons offices concernant Chypre li, Notant avec satisfaction que les deux dirigeants se sont entretenus de toutes les questions figurant dans l'Ensemble d'idées, ce qui leur a permis de dégager des points d'accord comme il est noté dans le rapport, Se félicitan_t, que les deux parties soient prêtes à rencontrer a nouveau le Secrétaire général au début de mars 1993 pour achever le travail sur un Ensemble d'idées recueillant leur accord, 1. Réaffirme toutes ses résolutions antérieures sur Chypre, notamment les résolutions 365 (1974), 367 (1975), 541 (1983), 550 (1984) et 774 (1992); 2. Fait sien le rapport du Secrétaire général et félicite ce dernier des efforts qu'il déploie; 3. Réaffirme également son approbation de l'Ensemble d'idées, y compris les ajustements territoriaux dont il est tenu compte dans la carte figurant dans l'appendice au rapport du Secrétaire général, en date du 21 août 1992 li, en tant que base appropriée pour conclure un accord-cadre global; 4. Réaffirme en outre sa position que l'actuel statu quo n'est pas acceptable et qu'un accord global conforme à l'Ensemble d'idées devrait intervenir sans plus tarder; li S/24830 • . V S/24472. 92-75011 2477z ( F) / ... s S/RES/789 (1992) Page 2 5. Note que les récentes réunions communes n'ont pas permis d'atteindre le but recherché, en particulier parce que certaines positions adoptées par la partie chypriote turque étaient fondamentalement en contradiction avec l'Ensemble d'idées; 6. Engage la partie chypriote turque à adopter des positions qui soient compatibles avec l'Ensemble d'idées pour ce qui est des questions que le Secrétaire général a identifiées dans son rapport, et demande à tous les intéressés d'être prêts, lors de la prochaine série d'entretiens, à prendre les décisions qui permettront de parvenir rapidement à un accord; 7. Considère que l'achèvement de ce processus en mars 1993 serait grandement facilité par l'application par chacune des parties de mesures destinées à promouvoir la confiance mutuelle; 8. Demande instamment à tous les intéressés de s'engager à respecter les mesures de confiance énoncées ci-après : a) Qu'en tant que première étape vers le retrait des troupes non chypriotes envisagé dans l'Ensemble d'idées, les effectifs des forces étrangères dans la République de Chypre soient sensiblement diminués et qu'il soit procédé à une réduction des dépenses de défense dans la République de Chypre; b) Que les autorités militairs de chaque partie coopèrent avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour étendre l'accord d'évacuation de 1989 à tous les secteurs de la zone tampon contrôlée par les Nations Unies où les deux parties sont très proches l'une de l'autre; c) Qu'aux fins de l'application de la résolution 550 (1984), la zone actuellement placée sous le contrôle de la Force soit étendue de manière à englober Varosha; d) Que chaque partie prenne activement des mesures pour promouvoir des contacts directs au niveau de la population entre les deux communautés en allégeant les restrictions aux mouvements des personnes à travers la zone tampon; e) Que soient allégées les restrictions imposées aux visiteurs étrangers traversant la zone tampon; f) Que chaque partie propose des projets bicommunautaires, qui seraient éventuellement financés par des gouvernements bailleurs de fonds et des gouvernements donateurs, ainsi que par des institutions internationales; g) Que les deux parties s'engagent à procéder à un recensement à l'échelle de toute l'île, sous les auspice de l'Organisation des Nations Unies; I • • • S/RES/789 (1992) Page 3 h) Que les deux parties coopèrent pour permettre à l'Organisation des Nations Unies d'effectuer, dans les lieux appropriés, des études de faisabilité i) en ce qui concerne la réinstallation et la réinsertion des personnes qui seraient touchées par les ajustements territoriaux dans le cadre de l'accord global et ii) en ce qui concerne le programme de développement économique dont bénéficieraient, dans le cadre de l'accord global, les personnes qui se réinstalleraient dans la zone placée sous administration chypriote turque; 9. Prie le Secrétaire général de suivre l'application des mesures de confiance susmentionnées et de tenir le Conseil de sécurité informé selon que de besoin; 10. Prie également le Secrétaire général de maintenir les contacts préparatoires qu'il jugera appropriés avant la reprise des réunions communes en mars 1993 et de proposer au Conseil de sécurité, pour examen, des modifications aux modalités de négociation afin de rendre celles-ci plus efficaces; 11. Prie en outre le Secrétaire général, pendant les réunions communes de mars 1993, de faire régulièrement le point de l'évolution de la situation avec le Conseil, en vue d'envisager les mesures supplémentaires que celui-ci pourrait devoir prendre; 12. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport complet a l'issue des réunions communes qui reprendront en mars 1993.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/790 (1992)
IntituléIsraël et la République arabe syrienne (25 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/790(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité PROJET DE RESOLUTION 790 (1992) Distr. GENERALE S/RES/790 (1992) 25 novembre 1992 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 314le séance, le 25 novembre 1992 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/24821), Décide : a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973), en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1993; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité. 92-74993 2475z (F) 251192 251192 251192 s
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/791 (1992)
IntituléEl Salvador (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/791(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/791 (1992) 30 novembre 1992 RESOLUTION 791 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3142e séance, le 30 novembre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, Rappelant également ses résolutions 693 (1991) du 20 mai 1991, 714 (1991) du 30 septembre 1991, 729 (1992) du 14 janvier 1992 et 784 (1992) du 30 octobre 1992, Ayant étudié le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1992 (S/24833 et Add.1), Prenant note avec satisfaction de l'action que continue de mener le Secrétaire général pour soutenir l'exécution des divers accords que le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Marti para la Liberaciôn Nacional (FMLN) ont signé entre le 4 avril 1990 et le 16 janvier 1992 pour rétablir la paix et favoriser la réconciliation en El Salvador, Notant que le Secrétaire général se propose, dans cette opération de maintien de la paix et dans les autres, de continuer à exercer un contrôle rigoureux sur les dépenses, étant donné le volume croissant des ressources qui doivent actuellement être affectées au maintien de la paix, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général; 2. Décide de proroger de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1993, le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL), tel que défini dans ses résolutions 693 (1991) et 729 (1992); 3. Se félicite que le Secrétaire général se propose de moduler les futurs effectifs et activités de l'ONUSAL en fonction des progrès qui seront faits dans la mise en oeuvre du processus de paix; 92-76084 2496z (F) 301192 301192 / ... s S/S/RES/791 (1992) Page 2 4. Demande instamment aux deux parties de respecter scrupuleusement et d'exécuter de bonne foi les engagements solennels qu'elles ont pris aux termes des accords signés le 16 janvier 1992 à Mexico, et de faire preuve du maximum de modération et de retenue, aussi bien au stade actuel qu'après la conclusion du cessez-le-feu, afin de respecter les nouveaux délais dont elles sont convenues pour mener à bien le processus de paix et assurer le retour à la normale, notamment dans les zones où se sont déroulées les hostilités; 5. Partage à cet égard les préoccupations exprimées par le Secrétaire général au paragraphe 84 de son rapport; 6. Réaffirme son appui aux bons offices prêtés par le Secrétaire général dans le processus de paix en El Salvador et engage les deux parties à coopérer pleinement avec le Représentant spécial du Secrétaire général et l'ONUSÀL dans leur tâche consistant à aider les parties à exécuter les engagements qu'elles ont pris, et à vérifier qu'elles le font; 7. Prie tous les Etats, ainsi que les organismes internationaux qui s'occupent des questions de financement et de développement, de continuer à soutenir le processus de paix, notamment au moyen de contributions volontaires; 8. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé du déroulement du processus de paix en El Salvador et de lui faire rapport, selon que de besoin, sur tous les aspects des opérations de l'ONUSÀL, et ce, avant l'expiration du nouveau mandat de celle-ci; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/792 (1992)
IntituléCambodge (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/792(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/792 (1992) 30 novembre 1992 RESOLUTION 792 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3143e séance le 30 novembre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990, 717 (1991) du 16 octobre 1991, 718 (1991) du 31 octobre 1991, 728 (1992) du 8 janvier 1992, 745 (1992) du 28 février 1992, 766 (1992) du 21 juillet 1992 et 783 (1992) du 13 octobre 1992, Prenant note du rapport du Secrétaire général des Nations Unies en date du 15 novembre 1992 (S/24800) faisant suite à la résolution 783 (1992) du Conseil de sécurité, Rendant hommage à S. A. R. le Prince Norodom Sihanouk, Président du Conseil national suprême, pour ses efforts en vue de rétablir la paix et l'unité nationale du Cambodge, Réaffirmant son engagement à mettre en oeuvre les Accords de Paris ainsi que sa détermination à respecter le calendrier de mise en oeuvre du processus de paix de manière à aboutir à des élections pour une assemblée constituante en avril-mai 1993, puis à l'adoption d'une constitution et à la formation d'un nouveau gouvernement cambodgien, Reconnaissant la nécessité pour toutes les parties cambodgiennes, les Etats concernés et le Secrétaire général de maintenir un dialogue étroit en vue de mettre en oeuvre effectivement le processus de paix, Rappelant que tous les Cambodgiens ont, conformément à l'article 12 de l'Accord sur un règlement politique d'ensemble du conflit du Cambodge, le droit de déterminer leur propre avenir politique par la voie de l'élection libre et équitable d'une assemblée constituante et que les partis politiques qui souhaitent participer à l'élection peuvent être constitués conformément au paragraphe 5 de l'annexe 3 de cet accord, 92-76096 2494z (F) 301192 301192 301192 / ... s S/RES/792 (1992) Page 2 Notant les discussions qui ont eu lieu lors des consultations tenues à Pékin les 7 et 8 novembre 1992 par les deux Coprésidents de la Conférence de Paris au sujet de l'élection présidentielle, ainsi que l'avis des deux Coprésidents, partagé par le Secrétaire général, selon lequel une telle élection contribuerait au processus de réconciliation nationale et aiderait a renforcer le climat de stabilité au Cambodge, Accueillant avec satisfaction les résultats positifs obtenus par le Représentant spécial du Secrétaire général et l'APRONUC dans la mise en oeuvre des Accords de Paris, Accueillant avec satisfaction en particulier les progrès accomplis dans l'enregistrement des électeurs, Accueillant également avec satisfaction les effors de l'APRONUC pour renforcer ses relations avec le Conseil national suprême (CNS) et pour superviser et contrôler les structures administratives existantes en vue notamment d'obtenir l'accord le plus large possible sur des décisions essentielles concernant les élections, les ressources naturelles, le relèvement, le patrimoine national, les droits de l'homme, les relations avec les institutions financières internationales et la question des résidents étrangers et des immigrants, Notant également les efforts de l'APRONUC pour aller au-devant des préoccupations de la PKD, notamment par des mesures visant à vérifier le retrait du Cambodge de toutes les forces étrangères, des conseillers et personnels militaires étrangers, ainsi que la coopération étroite établie entre l'APRONUC et le CNS en tant qu'incarnation de la souveraineté cambodgienne, la création de comités consultatifs techniques pour donner des avis au CNS et à l'APRONUC, l'exercice par l'APRONUC de la supervision et du contrôle des cinq domaines administratifs essentiels prévus par les Accords de Paris dans les zones auxquelles l'APRONUC peut accéder et la création dans ces zones de groupes de travail permettant aux parties d'être associées aux activités de l'APRONUC dans ces cinq domaines essentiels et d'en être informées, Exprimant ses remerciements pour les efforts du Japon et de la ·.rhaÏlande en vue de trouver des solutions aux problèmes en ce qui concerne la mise en oeuvre des Accords de Paris, Exprimant également ses remerciements pour les efforts des Coprésidents de la Conférence de Paris, en consultation avec les autres parties conformément à la résolution 783 (1992), pour déterminer la manière de mettre pleinement en oeuvre les Accords de Paris, Déplorant le manquement de la PKD aux engagements qu'elle a pris au titre des Accords de Paris, notamment en ce qui concerne l'accès sans restriction de l'APRONUC aux zones qu'elle contrôle pour l'enregistrement des électeurs et les autres objectifs des Accords ainsi qu'en ce qui concerne la mise en oeuvre de la phase II du cessez-le-feu relative au cantonnement et à la démobilisation de ses forces, I ••• S/RES/792 ( 1992) Page 3 Déplorant les récentes violations du cessez-le-feu et leurs conséquences pour la sécurité au Cambodge, soulignant l'importance du respect du cessez-le-feu et appelant toutes les parties à respecter leurs obligations à cet égard, Condamnant les attaques contre l'APRONUC, en particulier les tirs récents contre des hélicoptères de l'APRONUC, et contre le personnel d'enregistrement électoral, Préoccupé par la situation économique au Cambodge et par ses conséquences sur la mise en oeuvre des Accords de Paris, 1. Fait sien le rapport du Secrétaire général en date du 15 novembre 1992 (S/24800); 2. Confirme que l'élection d'une assemblée constituante au Cambodge se tiendra au plus tard en mai 19q3; 3. Prend note de la décision du Secrétaire général de donner instruction à son Représentant spécial de se préparer pour l'éventualité où l'APRONUC aurait à organiser et à conduire l'élection présidentielle, et notant en outre qu'une telle élection doit être organisée en liaison avec l'élection prévue d'une assemblée constituante, prie le Secrétaire général de soumettre au Conseil pour décision toute recommandation en vue de la tenue d'une telle élection; 4. Appelle toutes les parties cambodgiennes à coopérer pleinement avec l'APRONUC en vue de créer un environnement politiquement neutre pour la tenue d'élections libres et équitables et d'empêcher les actes de harcèlement, d'intimidation et de violence politique; 5. Décide que l'APRONUC poursuivra la préparation d'élections libres et équitables gui se tiendront en avril-mai 1993 dans toutes les zones du Cambodge auxquelles l'APRONUC aura pleinement et librement accès au 31 janvier 1993; 6. Inyite le Conseil national suprême à continuer de se réunir régulièrement sous la présidence du Prince Norodom Sihanouk; 7. Condamne le manquement de la PKD à ses engagements; 8. Exige que la PKD respecte immédiatement ses engagements au titre des Accords de Paris, qu'elle facilite sans délai le déploiement complet de l'APRONUC dans les zones se trouvant sous son contrôle, qu'elle ne fasse pas obstacle à l'enregistrement des électeurs dans ces zones, qu'elle ne fasse pas obstacle aux activités d'autres partis politiques dans ces zones, et qu'elle mette en oeuvre pleinement la phase II du cessez-le-feu, en particulier le cantonnement et la démobilisation, de même que tous les autres aspects des Accords de Paris, étant donné que toutes les parties cambodgiennes ont les mêmes obligations de mettre en oeuvre les Accords de Paris; / ... S/RES/792 (1992) Page 4 9. Prie instamment la PKD de participer pleinement à la mise en oeuvre des Accords de Paris et notamment au processus électoral et demande au Secrétaire général et aux Etats concernés de rester disponibles pour continuer le dialogue avec la PKD à cet effet; 10. Appelle tous les intéressés à veiller à prendre des mesures conformes aux dispositions de l'article VII de l'annexe 2 des Accords de Paris afin d'empêcher la livraison de produits pétroliers à destination des zones contrôlées par toute partie cambodgienne ne respectant pas les dispositions militaires de ces accords et prie le Secrétaire général d'étudier les modalités de telles mesures; 11. S'engage à étudier les mesures appropriées qui devraient être appliquées si la PKD faisait obstacle à la mise en oeuvre du plan de paix, telles que le gel des avoirs détenus par la PKD à l'extérieur du Cambodge; 12. Invite l'APRONUC à établir tous les points de contrôle frontaliers nécessaires, demande aux Etats voisins de coopérer pleinement à l'établissement et au fonctionnement de ces points de contrôle et demande au Secrétaire général d'entreprendre immédiatement des consultations avec les Etats concernés au sujet de leur mise en place et de leur fonctionnement; 13. Soutient la décision du Conseil national suprême, en date du 22 septembre 1992, de suspendre les exportations de bois du territoire cambodgien afin de protéger les ressources naturelles du pays; demande aux Etats membres, en particulier aux pays voisins, de respecter cette suspension en n'important pas ce bois; et demande à l'APRONUC de prendre les mesures nécessaires pour assurer la mise en oeuvre de cette suspension; 14. Demande au Conseil national suprême d'envisager de décider une suspension identique s'appliquant aux exportations de minerais et de pierres précieuses afin de protéger les ressources naturelles du Cambodge; 15. Exige que toutes les parties s'acquittent de leurs obligations de respecter le cessez-le-feu et appelle ces parties à faire preuve de retenue; 16. Demande à l'APRONUC de continuer à vérifier le cessez-le-feu et de prendre des mesures concrètes pour empêcher la reprise ou l'aggravation des combats au Cambodge, ainsi que les actes de banditisme et la contrebande d'armes; 17. Exige également que toutes les parties prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger la vie et la sécurité du personnel de l'APRONUC au Cambodge, y compris en donnant immédiatement des instructions en ce sens à leurs commandants et en rendant compte de leur action au Représentant spécial; 18. Invite le Secrétaire général à étudier les implications sur le processus électoral du refus de la PKD de cantonner et démobiliser ses forces et à prendre toutes les mesures nécessaires face à cette situation pour assurer le succès de la mise en oeuvre du processus électoral; I • • • S/RES/792 (1992) Page 5 19. Invite le Secrétaire général à examiner les implications pour la sécurité au Cambodge après les élections d'une éventuelle mise en oeuvre incomplète des dispositions des Accords de Paris sur le désarmement et la démobilisation et à faire rapport à ce sujet; 20. Invite les Etats et les organisations internationales fournissant une aide économique au Cambodge à convoquer une réunion pour faire le point de l'état de l'assistance économique au Cambodge à la suite de la Conférence sur le relèvement et la reconstruction du Cambodge tenue à Tokyo en juin 1992; 21. Invite le Secrétaire général à faire rapport au Conseil de sécurité aussi vite que possible et au plus tard le 15 février 1993 sur la mise en oeuvre de la présente résolution et sur toutes autres mesures qui seraient nécessaires ou appropriées pour assurer la réalisation des objectifs fondamentaux des Accords de Paris; 22. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/793 (1992)
IntituléAngola (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/793(1992)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/794 (1992)
IntituléSomalie (3 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/794(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/F.ES/794 (1992) 3 décembre 1992 RESOLUTION 794 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3145e séance, le 3 décembre 1992 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992, 746 (1992) du 17 mars 1992, 751 (1992) du 24 avril 1992, 767 (1992) du 27 juillet 1992 et 775 (1992) du 28 août 1992, Considérant que la situation actuelle en Somalie constitue un cas unique et conscient de sa détérioration, de sa complexité et de son caractère extraordinaire, qui appellent une réaction immédiate et exceptionnelle, Estimant que l'ampleur de la tragédie humaine causée par le conflit en Somalie, qui est encore exacerbée par les obstacles opposés à l'acheminement de l'aide humanitaire, constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, Gravement alarmé par la détérioration de la situation sur le plan humanitaire en Somalie et soulignant la nécessité urgente d'acheminer rapidement l'aide humanitaire dans l'ensemble du pays, Notant les efforts faits par la Ligue des Etats arabes, par l'Organisation de l'unité africaine, et en particulier la proposition faite par son président à la quarante-septième session ordinaire de l'Assemblée générale en ce qui concerne l'organisation d'une conférence internationale sur la Somalie, et par l'Organisation de la Conférence islamique ainsi que d'autres organisations et mécanismes régionaux, pour faciliter la réconciliation et un règlement politique en s·omalie et pour répondre aux besoins humanitaires du peuple de ce pays, Rendant hommage aux efforts que déploient actuellement l'Organisation des Nations Unies, ses institutions spécialisées, les organisations humanitaires, les organisations non gouvernementales et les Etats pour acheminer l'aide humanitaire à la Somalie, 92-77212 (F) / ... s S/RES/794 (1992) Page 2 Répondant aux appels urgents que la communauté internationale reçoit de Somalie afin qu'elle prenne des mesures pour assurer l'acheminement de l'aide humanitaire en Somalie, Se déclarant profondément alarmé par les informations persistantes concernant des violations massives du droit international humanitaire en Somalie, en particulier par les informations concernant des actes et des menaces de violences contre le personnel qui participe légalement à des activités impartiales de secours humanitaire, et concernant des attaques délibérées contre des non-combattants, des dépôts et des véhicules de secours, des installations médicales et de secours, ainsi que les obstacles opposés à l'acheminement de vivres et d'articles médicaux indispensables à la survie de la population civile, Consterné par la persistance de conditions qui empêchent l'acheminement de secours humanitaires à l'intérieur de la Somalie et, en particulier, par les informations concernant le pillage de secours destinés à la population affamée, des attaques contre les aéronefs et les navires apportant des secours humanitaires, et des attaques contre le contingent pakistanais de l'ONUSOM à Mogadishu, Prenant note avec satisfaction des lettres du Secrétaire général en date du 24 novembre 1992 (S/24859) et du 29 novembre 1992 (S/24868), Estimant, comme le Secrétaire général, que la situation en Somalie est intolérable et qu'il est devenu nécessaire de revoir les fondements et principes de base de l'action des Nations Unies en Somalie, et que le présent mode de fonctionnement de l'ONUSOM n'est pas, dans les circonstances actuelles, la formule qui convient pour faire face à la tragédie en Somalie, Résolu à instaurer aussitôt que possible les conditions nécessaires pour l'acheminement de l'aide humanitaire partout où le besoin s'en fait sentir en Somalie, conformément à ses résolutions 751 (1992) et 767 (1992), Notant l'offre faite par des Etats Membres en vue de l'instauration dans les meilleurs délais de conditions de sécurité pour les opérations d'assistance humanitaire en Somalie, Résolu en outre à rétablir la paix, la stabilité et l'ordre public en vue de faciliter le processus de règlement politique sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, visant à la réconciliation nationale en Somalie, et encourageant le Secrétaire général et son représentant spécial à poursuivre et à intensifier l'action qu'ils mènent aux niveaux national et régional en vue de servir ces objectifs, Considérant que le peuple somali a la responsabilité ultime de la réconciliation nationale et de la reconstruction de son propre pays, 1. Réaffirme que toutes les parties, tous les mouvements et toutes les factions en Somalie doivent, ainsi qu'il l'a exigé, mettre immédiatement fin aux hostilités, maintenir un cessez-le-feu dans l'ensemble du pays et coopérer avec le Représentant spécial du Secrétaire général ainsi qu'avec les forces militaires qui doivent être constituées conformément à l'autorisation donnée au paragraphe 10 ci-après afin de faciliter le processus de distribution des secours, de réconciliation et de règlement politique en Somalie; I ... S/'RES/794 ( 1992) Page 3 2. Exige que toutes les parties, tous les mouvements et toutes les factions en Somalie prennent toutes les mesures nécessaires pour faciliter les efforts que déploient l'Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées ainsi que les organisations humanitaires afin de fournir une aide humanitaire d'urgence à la population touchée en Somalie; 3. Exige également que toutes les parties, tous les mouvements et toutes les factions en Somalie prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel de l'Organisation des Nations Unies et de toutes les autres personnes s'occupant de l'acheminement de l'aide humanitaire, y compris les forces militaires qui doivent être constituées conformément à l'autorisation donnée au paragraphe 10 ci-après; 4. Exige en outre que toutes les parties, tous les mouvements et toutes les factions en Somalie mettent immédiatement fin à toutes les violations du droit international humanitaire, y compris aux actes tels que ceux qui sont décrits ci-dessus, et s'abstiennent de commettre de telles violations et de tels actes; 5. Condamne énergiquement toutes les violations du droit international humanitaire commises en Somalie, y compris en particulier les actes qui font délibérément obstacle à l'acheminement des vivres et des fournitures médicales essentiels pour la survie de la population civile, et affirme que ceux qui commettent ou ordonnent de commettre de tels actes en seront tenus individuellement responsables; 6. Décide que les opérations et la poursuite du déploiement des 3 500 hommes de l'Opération des Nations Unies en Somalie (ONUSOM) autorisées au paragraphe 3 de la résolution 775 (1992) devraient être laissées à la discrétion du secrétaire général, qui décidera de leur déroulement en fonction de son évaluation des conditions sur le terrain, et prie le Secrétaire général de le tenir informé et de lui faire les recommandations qu'il jugera appropriées pour l'accomplissement du mandat de l'ONUSOM là où les conditions le permettront; 7. Souscrit à la recommandation faite par le Secrétaire général dans sa lettre du 29 novembre 1992 (S/24868), selon laquelle des mesures devraient être prises en vertu du Chapitre VII de la Charte afin d'instaurer aussitôt que possible des conditions de sécurité pour les opérations de secours humanitaire en Somalie; 8. Se félicite de l'offre d'un Etat Membre décrite dans la lettre du Secrétaire général au Conseil en date du 29 novembre 1992 (S/24868) concernant l'établissement d'une opération en vue de l'instauration de ces conditions de sécurité; 9. Se félicite également de l'offre d'autres Etats Membres de participer à cette opération; 10. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise le Secrétaire général et les Etats Membres qui coopèrent à la mise en oeuvre de l'offre visée au paragraphe 8 ci-dessus, à employer tous les moyens nécessaires pour instaurer aussitôt que possible des conditions de sécurité pour les opérations de secours humanitaire en Somalie; / ... S/R.ES/794 (1992) Page 4 11. Demande à tous les Etats Membres qui sont en mesure de le faire de fournir des forces militaires et d'apporter des contributions supplémentaires, en espèces ou en nature, conformément au paragraphe 10 ci-dessus, et prie le Secrétaire général de créer un fonds qui permette d'acheminer les contributions, le cas échéant, aux Etats ou aux opérations concernés; 12. Autorise le Secrétaire général et les Etats Membres concernés à prendre les dispositions nécessaires de commandement et de contrôle unifiés des diverses forces, qui refléteront l'offre visée au paragraphe 8 ci-dessus; 13. Prie le Secrétaire général et les Etats Membres agissant conformément au paragraphe 10 ci-dessus d'établir les mécanismes appropriés pour assurer la coordination entre l'Organisation des Nations Unies et les forces militaires desdits Etats; 14. Décide de nommer une commission ad hoc composée de membres du Conseil de sécurité qui lui fera rapport sur l'application de la présente résolution; 15. Invite le Secrétaire général à détacher un petit groupe de liaison de l'ONUSOM auprès du quartier général du commandement unifié sur le terrain; 16. Agissant en vertu des Chapitres VII et VIII de la Charte, demande aux Etats, à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, de recourir aux mesures qu'ils jugeront nécessaires pour assurer l'application rigoureuse du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992); 17. Prie tous les Etats, en particulier ceux de la région, d'apporter un soutien approprié aux mesures prises par les Etats, à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, conformément à la présente résolution et aux autres résolutions pertinentes; 18. Prie le Secrétaire général et, en tant que de besoin, les Etats concernés de lui présenter régulièrement des rapports, dont le premier sera établi au plus tard 15 jours après l'adoption de la présente résolution, sur l'application de celle-ci et la réalisation de l'objectif consistant à instaurer des conditions de sécurité de manière à permettre au Conseil de prendre la décision nécessaire pour assurer promptement le passage à des opérations suivies de maintien de la paix; 19. Prie le Secrétaire général de lui présenter, initialement dans les 15 jours qui suivront l'adoption de la présente résolution, un plan permettant d'assurer que l'ONUSOM sera en mesure de s'acquitter de son mandat dès le retrait du commandement unifié; 20. Invite le Secrétaire général et son représentant spécial à poursuivre leurs efforts visant à parvenir à un règlement politique en Somalie; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/795 (1992)
IntituléEx-République yougoslave de Macédoine (11 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/795(1992)
Texte intégral comme l'ont recommandé les coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougos­ lavie et comme l'ont demandé les autorités compétentes concernées.' À sa 3147° séance, le 11 décembre 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'Rapport du Secrétaire général sur l'ex-République yougoslave de Macédoine (S/24923 17)'. Résolution 795 (1992) du 11 décembre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 743 (1992) du 21 février 1992, Rappelant la lettre, en date du 25 novembre 1992, par laquelle le Président du Conseil de sécurité a fait savoir au Secrétaire général que le Conseil acceptait sa proposition tendant à ce qu'une mission de reconnaissance soit envoyée dans l'ex-République yougoslave de Macédoine 106, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur l'ex­ République yougoslave de Macédoine, en date du 9 décembre 1992107, Craignant que l'évolution de la situation ne compromette la confiance et la stabilité dans l'ex-République yougoslave de Macédoine ou ne fasse peser une menace sur son territoire, Se félicitant de la présence d'une mission de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe dans l'ex-Républi­ que yougoslave de Macédoine, Considérant que Je Gouvernement de l'ex-République yougoslave de Macédoine y a demandé une présence de l'Organisation des Nations Unies, Rappelant le Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur l'ex­ République yougoslave de Macédoine, en date du 9 décembre 1992101; 2. Autorise le Secrétaire général à mettre en place dans l'ex-République yougoslave de Macédoine un détachement de la Force de protection des Nations Unies, comme il l'a recom­ mandé dans son rapport, et à en informer les autorités de l'Albanie et celles de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro); 3. Demande au Secrétaire général de mettre en place immédiatement le personnel militaire, le personnel des affaires civiles et le personnel d'administration qu'il recommande dans son rapport et de mettre en place les contrôleurs de police dès qu'il aura reçu pour cela l'assentiment du Gouvernement de l'ex-République yougoslave de Macédoine; 4. Demande instamment au détachement de la Force dans l'ex-République yougoslave de Macédoine d'oeuvrer en étroite coordination avec la mission de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe qui s'y trouve déjà; 5. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité régulièrement informé de l'application de la présente résolution; 6. Décide de rester saisi de la question. Adoptée à l'unanimité à la 3147' séance. LA SITUATION AU CAMBODGE 108 Décision À sa 3029° séance, le 8 janvier 1992, le Conseil a examiné la question intitulée 'La situation au Cambodge: rapport du Secrétaire général sur le Cambodge (S/23331 et Add.13)'. Résolution 728 (1992) du 8 janvier 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 668 ( 1990) du 20 septembre 1990, 717 (1991) du 16 octobre 1991 et 718 (1991) du 31 octobre 1991, 40 Se félicitant de ce que la Mission préparatoire des Nations Unies au Cambodge est maintenant opérationnelle, comme le Secrétaire général l'a indiqué dans son rapport du 14 novembre 1991109, Se félicitant également des progrès réalisés dans l'applica­ tion des dispositions des accords pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, signés à Paris le 23 octobre 1991110, relatives au fonctionnement du Conseil national suprême du Cambodge sous la présidence de Son Alte~ Royale Samdech Norodom Sihanouk et au maintien du cessez-le feu, Notant avec préoccupation que l'existence de mines et de champs de mines au Cambodge y représente un grave danger pour la sécurité des personnes et fait obstacle à l'application
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/796 (1992)
IntituléChypre (14 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/796(1992)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/797 (1992)
IntituléMozambique (17 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/797(1992)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/798 (1992)
IntituléBosnie-Herzégovine (18 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/798(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/798 ( 1992) 18 décembre 1992 RESOLUTION 798 (1992) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3150e séance, le 18 décembre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 770 (1992) et 771 (1992) du 13 août 1992 ainsi que les autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Horrifié par les informations sur la détention et le viol massifs, organisés et systématiques des femmes, notamment les femmes musulmanes, en Bosnie-Herzégovine, Exigeant que tous les camps de détention, en particulier ceux réservés aux femmes, soient immédiatement fermés, Prenant note de l'initiative décidée par le Conseil européen d'envoyer sans tarder une délégation chargée d'enquêter sur les renseignements reçus jusqu'à présent li, 1. 2. Exprime son soutien à l'initiative précitée du Conseil européen; Condamne fermement ces actes d'une brutalité inqualifiable; 3. Demande au Secrétaire général de mettre en oeuvre tous moyens nécessaires dont il peut disposer sur place pour permettre à la délégation de la Communauté européenne d'accéder librement et en toute sécurité aux lieux de détention; 4. Demande aux Etats membres de la Communauté européenne d'informer le Secrétaire général des activités de la délégation; li S/24960. 92-82883 2591z (F) 181292 181292 1-81292 / ... s S/RES/798 ( 1992) Page 2 5, Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les quinze jours de l'adoption de la présente résolution sur les mesures prises pour apporter un soutien à la délégation; 6, Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1992
CôteS/RES/799 (1992)
IntituléTerritoires occupés par Israël (18 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/799(1992)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 799 (1992) Distr. GENERALE S/RES/799 (1992) 18 décembre 1992 s Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3151e séance, le 18 décembre 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant les obligations que la Charte des Nations Unies impose aux Etats Membres, Réaffirmant ses résolutions 607 (1988), 608 (1988), 636 (1989), 641 (1989), 681 (1990), 694 (1991) et 726 (1992), Ayant appris avec une vive préoccupation qu'Israël, puissance occupante, agissant en contravention des obligations que lui impose la quatrième Convention de Genève de 1949, a expulsé au Liban le 17 décembre 1992 des centaines de civils palestiniens des territoires occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem, 1. Condamne fermement ces expulsions de centaines de civiis palestiniens par Israël, puissance occupante, et se déclare fermement opposé a de telles expulsions par Israël; 2. Réaffirme que la quatrième Convention de Genève du 12 août 1949 s'applique à tous les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem, et souligne que l'expulsion de civils contrevient aux obligations que la Convention impose à Israël; 3. Réaffirme également l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban; 4. Exige qu'Israël, puissance occupante, garantisse le retour immédiat et en toute sécurité dans les territoires occupés de tous ceux qui en ont été expulsés; 5. Prie le Secrétaire général d'envisager d'envoyer dans la région un représentant chargé d'examiner cette grave situation avec le Gouvernement israélien, et de faire rapport au Conseil de sécurité; 6. Décide de garder la question activement à l'étude. 92-83139 2598z (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/726 (1992)
IntituléTerritoires occupés par Israël (6 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/726(1992)
Texte intégral LA SITUATION DANS LES TERRITOIRES ARABES OCCUPÉS21 Décisions À sa 3026' séance, le 6 janvier 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël et de la Républi­ que arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la dis­ cussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés'. À la même séance, en réponse à la demande, en date du même jour, de l'Observateur de la Palestine22, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer à la disc1mion serait adressée à )'Observateur de la Palestine et que cette invitation conférerait à la Palestine les mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adopth par JO voix conJre une (Etats­ Unis d'Amlrique ), avec 4 abstentwns (Belgique, Frana, Hongrie, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Résolution 726 (1992) du 6 jan\'ler 1992 Le Conseil de sécurité, Rappelant les obligations qui incombent aux Etats Mem­ bres en vertu de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 607 (1988) du 5 janvier 1988, 608 (1988) du 14 janvier 1988, 636 (1989) du 6 juillet 1989, 641 (1989) du 30 ao1lt 1989 et 694 (1991) du 24 mai 1991, Ayant appris qu1sraël, puissance occupante, a décidé d'expulser douze civils palestiniens des territoires palestiniens occupés, 1. Condamne fermement Israël, puissance occupante, pour sa décision de procéder de nouveau à des expulsions de civils palestiniens; 2 Réaffume que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 ao1lt 194923 s'applique à tous les territoires palestiniens occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem; 3. Demande à Israël, puissance occupante, de s'abstenir d'expulser des civils palestiniens des territoires occupés; 4. Demande également à Israël, puissance occupante, d'assurer le retour immédiat et en toute sécurité dans les territoires occupés de toutes les personnes expulsées; 5. Décide de garder la question à l'étude. Adoptée à l'unanimité à la 3026' séance. s Décisions À sa 3065° séance, le 4 avril 1992, en réponse à la deman­ de, en date du 3 avril 1992, de l'Observateur de la Palestine24, le Conseil a décidé, à la suite d'un vote, qu'une invitation à participer à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés' serait adressée à l'Observa­ teur de la Palestine et que cette invitation conférerait à la Palestine les mêmes droits de participation que ceux dont un Etat Membre jouit aux termes de l'article 37 du règlement intérieur provisoire. Adoptée par JO voix contre une (Etats­ Unis d'Amérique), avec 4 abstentions (Belgique, France, Hongrie, Royaume­ Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). À l'issue de consultations antérieures entre les membres du Conseil, Je Président a fait, à la même séance, la déclaration suivante en leur nom25: 'Les membres du Conseil sont vivement préoccupés par la dégradation constante de la situation dans la bande de Gaza, et en particulier par la grave situation qui règne actuellement à Rafah, où plusieurs Palestiniens ont été tués et de nombreux autres blessés. 'Les membres du Conseil condamnent tous ces actes de violence à Rafah. Ils appellent au maximum de retenue de façon à faire cesser cette violence. 'Les membres du Conseil demandent instamment à Israël de s'acquitter à tout moment des obligations que lui impose la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 ao1lt 194923, ainsi que de respecter les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de s'y conformer. Les membres du Conseil craignent qu'une recrudescence de la violence n'ait de graves conséquences pour le processus de paix, surtout au moment où des négociations en vue d'une paix globale, juste et durable sont en cours. 'Les membres du Conseil prient le Secrétaire général d'user de ses bons offices, conformément à la résolution 681 (1990) du 20 décembre 1990, en ce qui concerne cette situation relative aux civils palestiniens sous occupation israélienne.' À sa 3151° séance, le 18 décembre 1992, le Conseil a décidé d'inviter les représentants de l'Egypte, d'Israël, de la Jordanie, du Liban et de la République arabe syrienne à participer, sans droit de vote, à la discussion de la question intitulée 'La situation dans les territoires arabes occupés: lettre, en date du 18 décembre 1992, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2498017)'.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/800 (1993)
IntituléNouveau membre : République slovaque (8 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/800(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERÀLE SIRESl800 (1993) 8 janvier 1993 s .~,....,Ri ________ ï:oféP•_..,._';f!__,Mllll_ifJ __________ IIŒll't3111111il l!lalBl--l!liLliilllffl'--WWW-Dili&'':lll!allEl9 RESOLUTION 800 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3157e séance, le 8 janvier 1993 Le Conseil de sécurité, Àyant examiné la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies présentée par la République slovaque li, Recommande à l'Àssemblée générale d'admettre la République slovaque a l'Organisation des Nations Unies. li S125046. 93-01224 2625z ( F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/801 (1993)
IntituléNouveau membre : Republique tchèque (8 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/801(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES ConseU de sécurité RESOLUTION 801 (1993) Distr. GENERALE S/RES/801 (1993) 8 janvier 1993 Adoptée_gar JLÇQnseil de sécurité à sa 3158~ ~gQp.ce, lg__S janvier 1993 Lg Conseil de ~écur_ité, Ayant ~:ir_~mi~n__g_ la demande d'admission a 1 'Organisation des Nations Unies présentée par la République tchèque li, R~~Q~r:rl.QTl__d~ à l'Assemblée générale d'admettre la République tchèque a l'Organisation des Nations Unies. 1/ S/25045. q3 01230 2624z ( F) s
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/802 (1993)
IntituléCroatie (25 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/802(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 802 (1993) Distr. GENERALE S/RES/802 (1993)* 5 février 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3163e séance, le 25 janvier 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) en date du 25 septembre 1991, ainsi que toutes ses résolutions pertinentes qui ont suivi, Réaffirmant en particulier son attachement au plan des Nations Unies pour le maintien de la paix (S/23280, annexe III), Profondément préoccupé par les informations dont le Secrétaire général a fait part au Conseil de sécurité le 25 janvier 1993 concernant la détérioration rapide et violente de la situation en Croatie qui a résulté des attaques par les forces armées croates contre les zones -placées sous la protection de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Condamnant avec force ces attaques, qui ont fait des blessés et des morts parmi les membres de la FORPRONU ainsi que dans la population civile, Profondément préoccupé également par le manque de coopération dont les autorités locales serbes ont fait preuve ces derniers mois dans les zones placées sous la protection de la FORPRONU, par la récente prise par ces autorités des armes lourdes qui étaient sous le contrôle de la FORPRONU ainsi que par les menaces d'un élargissement du conflit, 1. Exige la cessation immédiate de toutes activités hostiles de la part des forces armées croates dans les zones protégées par les Nations Unies ou dans les zones adjacentes ainsi que le retrait des forces armées croates des zones en question; 2. Condamne vigoureusement les attaques menées par ces forces contre la FORPRONU alors que celle-ci s'acquittait de son devoir de protection des civils dans les zones protégées par les Nations Unies et exige leur cessation i.mmédiate; * Nouveau tirage pour raisons techniques. 93-07451 (F) / ... s S/RF.S/802 (1993) Page 2 3. Exige également que les armes lourdes qui ont été prises dans les zones d'entreposage placées sous le contrôle de la FORPRONU soient immédiatement rendues à la FORPRONU; 4. Exige que toutes les parties et tous les autres intéressés se conforment strictement aux arrangements déjà conclus en ce qui concerne le cessez-le-feu et coopèrent pleinement et sans condition à la mise en oeuvre du plan des Nations Unies pour le maintien de la paix (S/23280, annexe III), qui prévoit la dissolution et la démobilisation des unités de défense territoriale serbes ou d'autres unités remplissant une fonction analogue; S. Adresse ses condoléances aux familles des membres de la FORPRONU qui ont perdu la vie; 6. Exige que toutes les parties et les autres intéressés respectent pleinement la sécurité du personnel des Nations Unies; 7. Invite le Secrétaire général à prendre toutes les mesures requises pour assurer la sécurité du personnel concerné de la FORPRONU; 8. Demande à toutes les parties et aux autres intéressés de coopérer avec la FORPRONU afin de régler toutes les questions encore en suspens en ce qui concerne la mise en oeuvre du plan pour le maintien de la paix, et notamment de permettre-la libre circulation du trafic civil sur le pont de Maslenica; 9. Demande à nouveau à toutes les parties et aux autres intéressés de coopérer pleinement avec la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie et de s'abstenir de tous actes ou menaces qui pourraient compromettre les efforts actuellement déployés en vue de parvenir à un règlement politique; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/803 (1993)
IntituléIsraël-Liban (28 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/803(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 803 (1993) Distr. GENERALE S/RES/803 (1993) 28 janvier 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3167e séance, le 28 janvier 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, daté du 22 janvier 1993 (S/25150 et Add.1), et prenant note des observations qui y sont formulées, Prenant note de la lettre datée du 18 janvier 1993, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/25125), Répondant a la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1993; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. .6Q.uligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 93-05963 2632z (F) 280193 280193 28/01/93 s ------------ ------S/RES/803 (1993) Page 2 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire Gouvernement libanais et les l'application de la présente général de poursuivre ses consultations avec le autres parties directement concernées par résolution, et de lui faire rapport à ce sujet.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/804 (1993)
IntituléAngola (29 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/804(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/804 (1993) 29 janvier 1993 FRANCAIS ORIGINAL: ANGLAIS RESOLUTION 804 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3168e séance, le 29 janvier 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991, 747 (1992) du 24 mars 1992, 785 (1992) du 30 octobre 1992 et 793 (1992) du 30 novembre 1992, Ayant examiné le nouveau rapport du Secrétaire général en date du 21 janvier 1993 (S/25140 et Add.1), Ayant également examiné la demande que le Gouvernement angolais a adressée au Secrétaire général dans sa lettre du 21 janvier 1993 (S/25155), Gravement perturbé par les combats massifs qui ont récemment éclaté dans de nombreuses parties de l'Angola et par la poursuite de la détérioration de la situation politique et militaire déjà dangereuse dans ce pays, Gravement préoccupé par le fait que les principales dispositions des 'Acordos de Paz para Angola' continuent de ne pas être appliquées, Préoccupé par la récente absence de dialogue entre le Gouvernement angolais et l'UNITA et se félicitant de la réunion qu'ils doivent tenir à Addis-Abeba, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, afin d'examiner les questions relatives au cessez-le-feu et les problèmes politiques, · Préoccupé également par le harcèlement inadmissible et les mauvais traitements physiques infligés au personnel d'UNAVEM II, ainsi que par le pillage et la destruction de biens appartenant à l'ONU, comme le décrit le Secrétaire général dans le rapport susmentionné, Préoccupé en outre par les informations faisant état d'un appui et d'une participation de l'étranger aux actions militaires en Angola, Regrettant que la détérioration continue de la situation ait fait qu'il soit de plus en plus difficile à UNAVEM II de s'acquitter de son mandat, 93-06213 2634z (F) 290193 290193 / ... s S/RES/804 (1993) Page 2 Rappelant que des él, 30 septembre 1992, dont 10 certifié qu'elles avaient dispositions ont été prise: reflète les résultats des que l'UNITA ne se soit pas Réaffirmant qu'il s'e territoriale de l'Angola, ,ons d~mo~r~tiques SL sont tenus -~; .9 ~t ,•cprésentaute spécial,j du Secr-.;t .il. , ·Jéné::al ; général ;rfh ... nt libre .. , et ré]u, ... i~ 1..~c ·, et :~ue :~~ pour établir un gouvernement d'nnité n,tiona;e qui ctions législatives. et reru?t~ant _profondér,,:rnt a3sociée aux institutions politi._ues ainsi établies, engagé a préserver l'unité e~ l'intégrité Considérant que c'est aux Angolais eux-mêmes qu'il incombe en dernier ressort d'oeuvrer au rétab~:ssement de la paix et 2 la réconciliation nationale dans leur pays, Réitérant son soutien aux efforts que déploient le Secrétaire général et sa Représentante spéciale ~n vue de résoudre la crise actuelle et d'assurer la reprise du processus politique, en particulier grâce à l'achèvement du processus électoral, 1. général; Prend acte avec satisfaction du rapport susmentionné du Secrétaire 2. Condamne vivement les violations persistantes des principales dispositions des 'Acordos de Paz', et en particulier le rejet initial par l'UNITA des résultats des élections, son retrait des nouvelles forces armées angolaises, son occupation par la force de capitales et de municipalités provinciales et la reprise des hostilités; 3. Exige que les deux parties cessent immédiatement le feu, reprennent un dialogue suivi et constructif lors de leur réunion à Addis-Abeba, et conviennent d'un calendrier précis pour l'application intégrale des 'Acordos de Paz', en particulier en ce qui concerne le cantonnement de leurs troupes et le regroupement de leurs armes, la démobilisation et la formation des forces armées nationales unifiées, le rétablissement effectif de l'administration gouvernementale dans l'ensemble du pays, l'achèvement du processus électoral et la libre circulation des personnes et des marchandises; 4. Appuie résolument les efforts persistants que déploient le Secrétaire général et sa Représentante spéciale pour relancer le processus de paix et permettre à UNAVEM II de s'acquitter d'un mandat qu'elle est appelée à exercer dans des conditions extrêmement difficiles; 5. Exhorte une fois encore les deux parties, et en particulier l'UNITA, à donner rapidement la preuve qu'elles souscrivent aux 'Acordos de Paz' et les appliquent sans exception; 6. Demande instamment au Gouvernement angolais et à l'UNITA de confirmer dès qu'ils le pourront au Secrétaire général que des progrès réels ont été accomplis dans la mise en oeuvre des 'Acordos de Paz'; I ••• S/RES/804 (1993) Page 3 7. Lance un appel à tous les Etats Membres pour qu'ils apportent une assistance économique et technique au Gouvernement angolais en vue de la reconstruction et du développement du pays; 8. Demande à tous les Etats Membres d'aider tous les intéressés dans les efforts qu'ils consacrent à la mise en oeuvre des 'Acordos de Paz'; 9. Prie instamment tous les Etats Membres de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin immédiatement et de façon effective à toutes opérations d'ingérence militaire ou paramilitaire directe ou indirecte menées à partir de leurs territoires et de respecter scrupuleusement les dispositions des 'Acordos de Paz' concernant la cessation des livraisons de matériel de guerre aux parties angolaises quelles qu'elles soient; 10. Condamne énergiquement les violations du droit international humanitaire, et en particulier les attaques dirigées contre la population civile, y compris les nombreux attentats meurtriers commis par des civils armés, et demande à chacune des deux parties de s'acquitter de ses obligations à ce titre et de se conformer aux dispositions pertinentes des 'Acordos de Paz'; 11. Exige que l'UNITA libère immédiatement les nationaux étrangers pris en otage; 12. Condamne énergiquement les attaques menées contre le personnel d'UNAVEM II se trouvant en Angola, et exige que le Gouvernement et l'UNITA prennent toutes les mesures voulues pour assurer sa sécurité; 13. Exprime ses condoléances à la famille de l'observateur de police d'UNAVEM II qui a perdu la vie; 14. Approuve la recommandation du Secrétaire général visant à maintenir un représentant spécial pour l'Angola établi à Luanda et disposant du personnel civil, militaire et de police nécessaire dont le mandat serait celui décrit au paragraphe 29 du rapport du Secrétaire général; 15. Décide de proroger le mandat d'UNAVEM II pour une période de trois mois, jusqu'au 30 avril 1993, étant entendu que le Secrétaire général est autorisé, à titre provisoire et pour des raisons de sécurité, à concentrer le déploiement d'UNAVEM II sur Luanda, et le cas échéant dans certaines provinces, en conservant le matériel et le personnel qu'il jugera nécessaires pour assurer le redéploiement rapide d'UNAVEM II dès qu'il sera possible de le faire, afin que celle-ci reprenne ses fonctions conformément aux 'Acordos de Paz' et aux résolutions antérieures sur la question; 16. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que la situation le permettra, et en tout état de cause d'ici au 30 avril 1993, un rapport sur la situation en Angola ainsi que ses recommandations quant au rôle plus large que l'Organisation des Nations Unies pourrait jouer dans le processus de paix, et de le tenir régulièrement au courant dans l'intervalle; I. • • S/RES/804 (1993) Page 4 17. Souligne qu'il est prêt, sur recommandation du Secrétaire général, a prendre rapidement, à tout moment pendant la durée du mandat autorisé par la présente résolution, les mesures voulues pour élargir substantiellement la présence des Nations Unies en Angola au cas où le processus de paix enregistrerait des progrès importants; 18. Réaffirme qu'il est prêt à envisager toutes les mesures appropriées prevues par la Charte des Nations Unies pour assurer l'application des 'Acordos de Paz'; 19. Décide de demeurer saisi de la question. I •••
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/805 (1993)
IntituléCour internationale de Justice (4 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/805(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 805 (1993) Distr. GENERALE S/RES/805 (1993) 4 février 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3170e séance, le 4 février 1993 Le Conseil de sécurité, Notant avec regret le décès du juge Manfred Lachs, survenu le 14 janvier 1993, Notant en outre que, de ce fait, un siège est devenu vacant à la Cour internationale de Justice et qu'il faut le pourvoir pour le reste du mandat du défunt juge, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l'Article 14 du Statut, la date de l'élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l'élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu à une séance du Conseil de sécurité qui se tiendra le 10 mai 1993 et à une séance de l'Assemblée générale, à sa quarante-septième session. 93-07087 2639z (F) s
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/806 (1993)
IntituléIraq-Koweït (5 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/806(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/806 (1993) 5 février 1993 RESOLUTION 806 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3171e séance, le 5 février 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, et en particulier ses paragraphes 2, 3, 4 et 5, et ses résolutions 689 (1991) du 9 avril 1991 et 773 (1992) du 26 août 1992, ainsi que ses autres résolutions sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/25123), en date du 18 janvier 1993, Se félicitant de l'achèvement des travaux relatifs au réalignement de la zone démilitarisée visée au paragraphe 5 de la résolution 687 (1991) destiné a en faire correspondre la limite à la frontière internationale établie par la Commission de démarcation de la frontière entre l'Iraq et le Koweït, Profondément préoccupé par les actions que l'Iraq a entreprises en violation des résolutions du Conseil, et notamment par les divers incidents de frontière ayant fait intervenir la Mission d'observation des Nations Unies pour l'Iraq et le Koweït (MONUIK), Rappelant les déclarations faites en son nom par le Président le 8 janvier 1993 (S/25081) et le 11 janvier 1993 (S/25091), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne à nouveau qu'il a garanti l'inviolabilité de la frontière internationale entre l'Etat du Koweït et la République d'Iraq et rappelle sa décision de prendre, selon qu'il conviendra, toutes les mesures nécessaires a cette fin, conformément à la Charte, comme le prévoit le paragraphe 4 de la résolution 687 (1991); 93-07257 2640z (F) / ... s S/RES/806 (1993) Page 2 2. Approuve le rapport du Secrétaire général et décide d'élargir le mandat de la MONUIK pour y inclure les fonctions mentionnées au paragraphe 5; 3. Prie le Secrétaire général de prévoir et d'assurer le déploiement par phases des effectifs appelés à renforcer la MONUIK, compte tenu des divers facteurs pertinents, dont la nécessité de réaliser des économies, et de lui faire rapport sur toute mesure qu'il pourrait envisager de prendre à la suite d'un déploiement initial; 4. Réaffirme que la question du maintien ou de l'abrogation du mandat de la MONUIK, ainsi que des modalités de son fonctionnement, continuera d'être examinée tous les six mois, conformément aux paragraphes 2 et 3 de la résolution 689 (1991), le prochain examen devant avoir lieu en avril 1993; 5. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/807 (1993)
IntituléCroatie (19 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/807(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/807 (1993) 19 février 1993 RESOLUTION 807 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3174e séance, le 19 février 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 743 (1992) et toutes les résolutions qui ont suivi concernant la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 février 1993 (S/25264 et Corr.1), Gravement préoccupé par l'absence de coopération des parties et des autres intéressés dans la mise en oeuvre du Plan des Nations Unies pour le maintien de la paix en Croatie (S/23280, annexe III), Gravement préoccupé également par les violations récentes et continues par les parties et autres intéressés de leurs obligations concernant le cessez-le-feu, Considérant que la situation ainsi créée constitue une menace à la paix et à la sécurité dans la région, Prenant note dans ce contexte de la demande du Secrétaire général aux coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie, mentionnée dans son rapport (S/25264 et Corr.1), d'établir dès que possible, à travers des discussions avec les parties, les conditions auxquelles le mandat de la FORPRONU pourrait être renouvelé, Déterminé à assurer la sécurité de la FORPRONU et agissant à cette fin en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. bisit que les parties et autres intéressés se conforment pleinement au Plan des Nations Unies pour le maintien de la paix en Croatie et à tous les autres engagements auxquels ils ont souscrit, notamment à leurs obligations concernant le cessez-le-feu; 93-09543 2642z (F) / ... s S/RES/807 (1993) Page 2 2. Exige de plus que les parties et autres intéressés s'abstiennent de positionner leurs forces à proximité des unités de la FORPRONU dans les zones protégées par les Nations Unies (ZPNU) et dans les zones roses; 3. Exige également le respect strict et complet de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité concernant le mandat et les opérations de la FORPRONU dans la République de Bosnie-Herzégovine; 4. Exige également que les parties et autres intéressés assurent aux unités de la FORPRONU une entière liberté de circulation lui permettant entre autres de procéder à tous les regroupements et déploiements utiles, à tous mouvements de matériels et d'armements et à toutes les activités humanitaires et logistiques; 5. Décide, dans le contexte de ces exigences, de proroger le mandat de la FORPRONU pour une période intérimaire ne pouvant aller au-delà du 31 mars 1993; 6. Prie instamment les parties et autres intéressés de coopérer pleinement avec les coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie dans les discussions sous leurs auspices afin d'assurer une pleine mise en oeuvre du mandat de maintien de la paix des Nations Unies en Croatie, y compris, entre autres, grâce au regroupement et à la neutralisation des armes lourdes par la FORPRONU et au retrait approprié des forces; 7. Invite le Secrétaire général à s'efforcer de parvenir à la mise en oeuvre rapide du mandat de maintien de la paix des Nations Unies ainsi qu'à celle des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la résolution 802 (1993), pour assurer ainsi la sécurité et la stabilité dans l'ensemble des ZPNU et des zones roses; 8. Invite aussi le Secrétaire général, pendant la période intérimaire et en liaison avec les Etats contributeurs de forces, à prendre, conformément au paragraphe 17 de son rapport, toutes les mesures propres à renforcer la sécurité de la FORPRONU, notamment en la dotant des armements défensifs appropriés, et de mettre à l'étude un regroupement des unités propre à assurer leur protection; 9. Prie le Secrétaire général de lui présenter un nouveau rapport sur le renouvellement de la FORPRONU, y compris une estimation financière pour l'ensemble des activités de la FORPRONU ainsi qu'il l'a suggéré dans son rapport du 10 février 1993 (S/25264 et Corr.l); 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/808 (1993)
IntituléTribunal (Ex-Yougoslavie) (22 février)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/808(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE SIRES/808 (1993) 22 février 1993 RESOLUTION 808 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3175e séance, le 22 février 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes Jes résolutions pertinentes qui ont suivi, Rappelant le paragraphe 10 de sa résolution 764 (1992) du 13 juillet 1992, dans lequel il a réaffirmé que toutes les parties sont tenues de se conformer aux obligations découlant du droit humanitaire international, et en particulier des Conventions de Genève du 12 août 1949, et que les personnes qui commettent ou ordonnent de commettre de graves violations de ces conventions sont individuellement responsables à l'égard de telles violations, Rappelant également sa résolution 771 (1992) du 13 août 1992, dans laquelle il exigeait notamment que toutes les parties et les autres intéressés dans l'ex-Yougoslavie, ainsi que toutes les forces militaires en Bosnie-Herzégovine mettent immédiatement fin à toutes violations du droit humanitaire international, Rappelant aussi sa résolution 780 (1992) du 6 octobre 1992, dans laquelle il priait le Secrétaire général de constituer d'urgence une commission impartiale d'experts chargée d'examiner et d'analyser l'information fournie en vertu des résolutions 771 (1992) et 780 (1992), ainsi que toute autre information que la Commission d'experts pourra obtenir, en vue de fournir au Secrétaire général ses conclusions sur les violations graves des Conventions de Genève et les autres violations du droit humanitaire international dont on aurait la preuve qu'elles ont été commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, Ayant examiné le rapport intérimaire de la Commission d'experts établie par la résolution 780 (1992) (S/25274), dans lequel la Commission estime qu'une décision établissant un tribunal international spécial pour connaître des événements survenus sur le territoire de l'ex-Yougoslavie serait conforme à l'orientation de ses travaux, 93-09822 2728S ( F) 220293 220293 220293 / ... s S/RES/808 199?' Page 2 Se déclarant une nouvelle fois gravement alarmé par les informations qui ':·0·1,t,: :nuent de faire état de violations généralisées du droit hwnanitaire ~ r: ,,··aational sur le t.erritoire de l'ex-Yougoslavie, notamment celles qui font fJ':-' Je tueries massives et de la poursuite de la pratique du 'nettoyage Constatant que cette situation constitue une menace à la paix et à la ~ecurité internationales, Résolu à mettre fin à de tels crimes et à prendre des mesures efficaces pour que les personnes qui en portent la responsabilité soient poursuivies en justice, Convaincu que, dans les circonstances particulières qui prévalent dans l'ex-Yougoslavie, la création d'un tribunal international permettrait d'atteindre cet objectif et contribuerait à la restauration et au maintien de la paix, Prenant note à cet égard de la recommandation des coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'eK-Yougoslavie en faveur de la création d'un tel tribunal (S/25221), Prenant égal~ment note. avec une profonde préoccupation du 'rapport de la Mission d'enquête de la Communauté européenne sur le traitement réservé aux femmes musulmanes dans l'ex-Yougoslavie' (S/25240, annexe I), Prenant en outre note du rapport d'un comité de juristes français présenté par la France ( S/25266), du rapport d • une commission de juristes présenté par. l'Italie (S/25300) et du rapport présenté par le Représentant permanent de la Suède au nom de la Présidente en exerci'ce de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) {S/25307), 1. Pi:cide la création d'un tribunal international pour juger les personnes présumées responsables de violations grdves du droit humanitaire international commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie depuis 1991; 2. ?rie le Secrétaire général de soumettre le plus tôt possible à l'examen du Conseil de sécurité, et si possible au plus tard 60 jours après l'adoption de la présente résolution, un rapport analysant cette question sous t0us ses aspects, comportant des propositions concrètes et, le cas échéant, des options, pour la mise en oeuvre efficace et rapide de la décision contenue au paragraphe 1 ci-dessus, compte tenu des suggestions avancées à cet égard par des Etats Membres; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/809 (1993)
IntituléSahara occidental (2 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/809(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/809 (1993) 2 mars 1993 RESOLUTION 809 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3179e séance, le 2 mars 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 621 (1988) du 20 septembre 1988, 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991 et 725 (1991) du 31 décembre 1991, Rappelant que, conformément au plan de règlement de la question du Sahara occidental (S/21360 et S/22464), adopté par les résolutions 658 (1990) et 690 (1991), il revient au Secrétaire général de déterminer les instructions pour l'examen des demandes de participation au référendum, et que le Conseil a accueilli avec satisfaction dans sa résolution 725 (1991) le rapport du Secrétaire général en date du 19 décembre 1991 (S/23299), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation concernant le Sahara occidental (S/25170), Préoccupé par les difficultés et les retards rencontrés dans l'application du plan de règlement de la question du Sahara occidental et en particulier par les divergences persistantes entre les deux parties sur l'interprétation et l'application des critères d'admissibilité à voter définis par le Secrétaire général dans son rapport en date du 19 décembre 1991 (S/23299), Déterminé à ce que le plan de règlement de la question du Sahara occidental soit mis en oeuvre sans délai supplémentaire pour parvenir à une solution juste et durable, Soulignant qu'il est souhaitable d'assurer la pleine coopération des deux parties pour la mise en oeuvre du plan de règlement, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur la situation concernant le Sahara occidental (S/25170); 93-11900 2645z (F) 020393 020393 020393 I. • • s S/RES/809 (1993) Page 2 2. Prie le Secrétaire général et son Représentant spécial d'intensifier leurs efforts, avec les parties, pour résoudre les questions mentionnées dans son rapport (S/25170), en particulier celles concernant l'interprétation et l'application des critères d'admissibilité à voter; 3. Invite en outre le Secrétaire général à entreprendre les préparatifs nécessaires pour l'organisation du référendum d'autodétermination du peuple du Sahara occidental et à ce titre à consulter les parties afin d'engager rapidement l'enregistrement des électeurs en commençant par les listes mises à jour du recensement de 1974; 4. Invite également le Secrétaire général à faire rapport au Conseil aussi tôt que possible et au plus tard en mai 1993 sur le résultat de ses efforts, sur la coopération des parties et sur les perspectives et les modalités d'un référendum juste et équitable qui devrait se tenir au plus tard d'ici la fin de l'année, et prie le Secrétaire général d'inclure dans son rapport des propositions concernant les ajustements nécessaires du rôle et de la taille actuels de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO); 5. Demande instamment aux deux parties de coopérer pleinement avec le Secrétaire général pour mettre en oeuvra le plan de règlement qu'elles ont accepté et qui a été approuvé par le Conseil dans ses résolutions 658 (1990) et 690 (1991), et pour résoudre les questions mentionnées dans le dernier rapport du Secrétaire général (S/25170), en particulier celles concernant l'interprétation et l'application des critères d'admissibilité à voter; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/810 (1993)
IntituléCambodge (8 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/810(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/810 (1993) 8 mars 1993 RESOLUTION 810 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3181e séance le 8 mars 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990 et 745 (1992) du 28 février 1992 ainsi que les autres résolutions pertinentes, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 13 février 1993 (S/25289), Rendant hommage à S. A. R. le Prince Norodom Sihanouk, Président du Conseil national suprême (CNS), pour ses efforts inlassables en vue de rétablir la paix et l'unité nationale au Cambodge, Rappelant qu'au titre des Accords de Paris le peuple cambodgien a le -dr:oi.t d-e .déterminer son propr,e ,avenir po.l.:itique par la voie de 1' élection lmr.e .et :égultable d'une assembiLé-e constitulllilltee. qui élaborera et approuvera une nouve·lJ.e constitlkt'1on .caniboiigienne puis s·e transformera en assemblée legi:slativ.e .g.ui fü: 1:mne;l'.'8 ,ce n0.:u:v:eca:u g0uveJ:'aement cambodgi:en, Accueillant avec satisfaction les résultats positifs obten:u.s par le Secrétaire général et l'APRONUC dans la mise en oeuvre des Accords de Paris, en particulier s'agissant de l'enregistrement des électeurs et du rapatriement des réfugiés, et réaffirmant son soutien continu aux activités de l'APRONUC, Accueillant avec satisfaction la décision prise par le CNS lors de sa réunion du 10 février 1993 d'adopter un moratoire sur le~ dxportations de minéraux et de pierres précieuses en provenance du Cambodge et d'envisager une limitation des exportations de bois de ~ciage, afin de protéger les ressources naturelles du Cambodge, Déplorant les violations du cessez-le-feu., pa,-r :1.a PKD ,e.t 1psr l ''.E.tat ,du Cambodge, Préoccupé par le nombre croissant d'actes de violence perpétrés pour des motifs politiques, en particulier dans les zones ~ontrSlées par l'Etat du Cambodge, et pour des motifs ethniques, et par les incidences négatives de tels actes sur la mise en oeuvre des Accords de Paris, 93-13400 2647z ( F) I • • • s S/RES/810 (1993) Page 2 Soulignant l'importance des mesures prises par l'APRONUC en vue d'assurer un environnement politique neutre au Cambodge, Condamnant les attaques, les menaces et les actes d'intimidation contre l'APRONUC, en particulier la détention récente de personnels de l'APRONUC, Déplorant que la PKD ait manqué aux engagements qu'elle a souscrits au titre des Accords de Paris, notamment en ce qui concerne l'accès sans restriction de l'APRONUC aux zones qu'elle contrôle, ainsi qu'en ce qui concerne la mise en oeuvre de la phase II du cessez-le-feu, et priant instamment la partie concern~e de s'associer pleinement à la mise en oeuvre des Accords de Paris, Exprimant sa grave préoccupation au sujet des informations récentes reçues de l'APRONUC selon lesquelles un petit nombre de personnels militaires étrangers servait dans les forces armées de l'Etat du Cambodge en violation des Accords de Paris; exhor~ 9nt toutes les parties à apporter leur pleine coopération aux enquêtes de l'APRONUC sur les informations faisant état de la présence de forces étrangères sur le territoire qu'elles contrôlent; et soulignant l'importance du retrait immédiat du Cambodge de toutes les forces étrangères, conseillers étrangers et personnels militaires étrangers, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général (S/25289) en date du 13 février 1993; 2. Fait sienne la décision du Conseil national suprême tendant à ce que l'élection de l'Assemblée constituante se tienne du 23 au 27 mai 1993; 3. Souligne l'importance cruciale de la réconciliation nationale pour obtenir une paix et une stabilité durables au Cambodge; 4. Prie instamment toutes les parties cambodgiennes de coopérer pleinement avec l'APRONUC dans la préparation et le déroulement de l'élection de l'Assemblée constituante; 5. Exprime sa satisfaction quant au niveau atteint dans l'enregistrement des électeurs; 6. Dema~de à l'APRONUC de continuer à faire tous les efforts possibles pour créer et maintenir un environnement politique neutre permettant la tenue d'élections libres et équitables et prie le Secrétaire général d'informer le Conseil de sécurité d'ici le 15 mai 1993 des conditions et des préparatifs de l'élection; 7. Prie instamment toutes les parties cambodgiennes d'aider à susciter chez leurs partisans un esprit de tolérance pour la rivalité politique pacifique et à assurer le respect du code de conduite pendant la prochaine campagne électorale; I • • • S/RES/810 (1993) Page 3 8. Prie instamment en particulier toutes les parties cambodgiennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la liberté de parole, de réunion et de mouvement, ainsi qu'un accès équitable de tous les partis politiques enregistrés aux médias, y compris la presse, la télévision et la radio, pendant la campagne électorale commençant le 7 avril 1993, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir au peuple cambodgien que les élections seront à bulletin secret; 9. Exige que toutes les parties cambodgiennes prennent les mesures nécessaires pour mettre fin à tous les actes de violence, à toutes les menaces et tous les actes d'intimidation commis pour des motifs politiques ou ethniques, et prie instamment toutes les parties d'apporter leur coopération aux enquêtes sur ces actes conduites par le Bureau du Procureur spécial de l'APRONUC; 10. Exprime sa pleine confiance dans la capacité de l'APRONUC à organiser une élection libre et équitable, et se déclare prêt à entériner les résultats des élections à condition que l'Organisation des Nations Unies les certifie libres et équitables; 11. Exhorte toutes les parties cambodgiennes à respecter l'engagement qu'elles ont pris au titre des Accords de Paris de respecter le résultat des élections; 12. Considère que ce sont les Cambodgiens eux-mêmes qui ont la responsabilité principale de la mise en oeuvre des Accords de Paris, ainsi que de la stabilité et du bien-être futurs du Cambodge; 13. Considère en particulier que c'est aux Cambodgiens qu'il incombe, après l'élection de l'Assemblée constituante, de se mettre d'accord sur une constitution et de mettre en place un gouvernement dans les trois mois qui suivent l'élection et souligne qu'il est important d'achever cette tâche dans les délais; 14. Se déclare prêt à soutenir pleinement l'Assemblée constituante et le processus d'élaboration d'une constitution et de mise en place d'un nouveau gouvernement pour l'ensemble du Cambodge; 15. Prend note des remarques du Secrétaire général figurant au paragraphe 44 de son rapport concernant la sécurité au Cambodge pendant la période allant de l'élection d'une Assemblée constituante à la fin du mandat de l'APRONUC qui interviendra après la mise en place d'un gouvernement, et accueille avec satisfaction son intention de soumettre des recommandations au Conseil sur ce point; 16. Se félicite de la décision prise par le CNS lors de sa réunion du 10 février d'adopter des mesures en faveur de la protection des ressources naturelles du Cambodge, et soutient les mesures prises par le Comité consultatif technique sur la gestion et l'exploitation durable des ressources naturelles pour appliquer ces décisions; / ... -------·-----S/RES/810 (1993) Page 4 17. Exige à nouveau que toutes les parties honorent pleinement les obligations qui leur incombent au titre des Accords de Paris, et en particulier s'abstiennent de toute activité militaire offensive; 18. Exige que toutes les parties prennent les mesures nécessaires pour protéger la vie et la sécurité des personnels de l'APRONUC dans tout le Cambodge, et s'abstiennent de toutes menaces ou de tous actes d'intimidation contre le personnel de l'APRONUC, ainsi que de toute ingérence dans l'exécution de son mandat; 19. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil dans le cadre de son quatrième rapport intérimaire en avril 1993 sur la mise en oeuvre de la présente résolution et sur toutes autres mesures qui seraient nécessaires ou appropriées pour assurer la réalisation des objectifs fondamentaux des Accords de Paris; 20. Décide de rester activement saisi de cette question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/811 (1993)
IntituléAngola (12 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/811(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/811 (1993) 12 mars 1993 RESOLUTION 811 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3182e séance, le 12 mars 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991, 747 (1992) du 24 mars 1992, 785 (1992) du 30 octobre 1992, 793 (1992) du 30 novembre 1992 et 804 (1993) du 29 janvier 1993, Gravement perturbé par les combats massifs qui ont récemment éclaté dans de nombreuses parties de l'Angola, par le grand nombre de blessés et les très lourdes pertes en vies humaines qui en ont résulté ainsi que par la nouvelle détérioration d'une situation politique et militaire déjà dangereuse, toutes choses qui risquent de replonger le pays dans la guerre civile, Gravement préoccupé par les violations persistantes des principales dispositions des 'Acordos de Paz para Angola' par l'UNITA, Préoccupé en outre par les informations selon lesquelles des troupes d'appui et du matériel militaire continuent d'affluer en violation des 'Acordos de Paz', Notant avec une préoccupation particulière qu'un drame humanitaire de vastes proportions se déroule en Angola, et qu'une aide humanitaire internationale accrue est donc nécessaire, Regrettant profondément que la deuxième réunion entre la délégation du Gouvernement angolais et celle de l'UNITA, qui devait se tenir le 26 février 1993 à Addis-Abeba sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, n'ait pas eu lieu, ce, en raison du fait que l'UNITA ne s'est pas acquittée de l'engagement qu'elle avait pris d'envoyer une délégation à Addis-Abeba, Notant avec satisfaction que le Gouvernement angolais s'est montré tout disposé à participer à la réunion d'Addis-Abeba, Réaffirmant qu'il s'est engagé à préserver l'unité et l'intégrité territoriale de l'Angola, 93-14611 ( F) / ... s S/RES/811 (1993) Page 2 Accueillant avec satisfaction et appuyant les efforts que le secrétaire général et sa Représentante spéciale déploient en vue de résoudre la crise actuelle par voie de négociation, 1. Condamne vivement les violations persistantes des principales dispositions des 'Acordos de Paz' par l'UNITA, et en particulier son obstination à rejeter les résultats des élections tenues les 29 et 30 septembre 1992, dont la Représentante du Secrétaire général a certifié qu'elles avaient été généralement libres et régulières, son refus de s'associer aux institutions politiques établies sur la base de ce scrutin, son refus d'engager des négociations constructives avec le Gouvernement angolais, son retrait des nouvelles forces armées angolaises, son occupation par la force de capitales et de municipalités provinciales, et la reprise des hostilités; 2. Exige que l'UNITA accepte sans réserve les résultats des élections démocratiques de 1992 et se conforme strictement aux 'Acordos de Paz'; et exige en outre que les deux parties, en particulier l'UNITA, donnent d'ici au 30 mars 1993 au plus tard la preuve que des progrès réels ont été accomplis sur la voie de la mise en oeuvre des 'Acordos de Paz'; 3. Exige fermement un cessez-le-feu immédiat dans l'ensemble du pays, et exige en outre qu'un dialogue suivi et constructif soit repris sans délai et sans conditions préalables sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies afin que puisse être établi un calendrier précis pour l'achèvement de la mise en oeuvre des 'Acordos de Paz'; 4. Réaffirme qu'il tiendra responsable toute partie qui se refuserait à prendre part à un tel dialogue, compromettant ainsi l'ensemble du processus, et qu'il envisagera de prendre toutes les mesures appropriées prévues par la Charte des Nations Unies pour faire progresser la mise en oeuvre des 'Acordos de Paz'; S. Condamne énergiquement les attaques verbales.et physiques dirigées contre la Représentante spéciale du Secrétaire général et contre le personnel d'UNAVEM II se trouvant en Angola, et exige que ces attaques cessent immédiatement et que le Gouvernement angolais et l'UNITA prennent toutes les mesures voulues pour garantir leur sûreté et leur sécurité; 6. Condamne l'enlèvement d'un observateur militaire d'UNAVEM II à Cabinda le 23 février 1993 et exige que celui-ci soit libéré sain et sauf, sans conditions et sans retard; 7. Appuie résolument les efforts que le Secrétaire général et sa Représentante spéciale continuent de déployer pour relancer le processus de paix et permettre à UNAVEM II de s'acquitter d'un mandat qu'elle est appelée à exercer dans des conditions extrêmement difficiles; 8. Invite le Secrétaire général à essayer d'organiser au niveau le plus élevé possible une réunion entre le Gouvernement angolais et l'UNITA afin que puisse être assurée l'application intégrale des 'Acordos de Paz', réunion qui se tiendrait suffisamment longtemps avant le 30 avril 1993 et qui examinerait également le rôle futur que l'Organisation des Nations Unies pourrait jouer en Angola, et encourage les parties à réagir positivement; / ... S/RES/811 (1933) Page 3 9. Prie le Secrétaire général, en attendant que soit prêt le rapport mentionné au paragraphe 16 de la résolution 804 (1993), de lui présenter dans les meilleurs délais un rapport intérimaire sur les efforts déployés en vue d'une reprise des pourparlers en Angola à tous les niveaux appropriés; 10. Demande à tous les Etats Membres, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales d'accorder une assistance humanitaire à l'Angola ou d'accroître l'assistance qu'ils lui apportent déjà, et encourage la Représentante spéciale du Secrétaire général, utilisant les ressources dont elle dispose, à coordonner l'aide humanitaire destinée à la population civile dans le besoin; 11. Demande instamment aux deux parties de se conformer strictement aux règles applicables du droit international humanitaire, notamment d'assurer l'accès sans entrave de l'aide humanitaire à la population civile dans le besoin; 12. Exhorte une fois encore tous les Etats Membres à apporter au Gouvernement angolais une assistance économique, matérielle et technique pour la reconstruction et le développement du pays; 13. Attend avec intérêt le rapport du secrétaire général mentionné au paragraphe 16 de la résolution 804 (1993) sur la situation en Angola, ainsi que ses recommandations quant au rôle plus large que l'Organisation des Nations Unies pourrait jouer dans le processus de paix; 14. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/812 (1993)
IntituléRwanda (12 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/812(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 812 (1993) Distr. GENERALE S/RES/812 (1993) 12 mars 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3183e séance. le 12 mars 1993 Le Conseil de sécurité, Prenant note de la demande contenue dans la lettre du Chargé d'affaires par intérim du Rwanda en date du 4 mars 1993 (S/25363), Prenant note également des lettres du Représentant permanent du Rwanda (S/25355) et du Représentant permanent de l'OUganda (S/25356) en date du 22 février 1993, par lesquelles les gouvernements de ces deux pays ont demandé le déploiement d'observateurs des Nations Unies le long de la frontière qui les sépare, Gravement préoccupé par le conflit qui affecte le Rwanda et ses conséquences sur la paix et la sécurité internationales, Alarmé par les conséquences humanitaires des affrontements, qui avaient repris récemment au Rwanda, notamment l'accroissement du nombre de réfugiés et de personnes déplacées, et par les menaces pesant sur les populations civiles, Soulignant la nécessité d'une solution politique négociée, dans le cadre des accords signés par les parties à Arusha, pour mettre fin au conflit du Rwanda, Saluant les efforts déployés par l'Organisation de l'unité africaine (OUA) pour promouvoir une telle solution politique, Prenant note des déclarations du Gouvernement du Rwanda et du Front patriotique rwandais (FPR) (S/25363, annexes 2 et 3) selon lesquelles les forces armées rwandaises resteraient dans leurs positions actuelles, l'armée du FPR regagnerait ses positions antérieures au 7 février 1993 et la zone tampon entre les forces serait considérée comme zone neutre démilitarisée utilisée pour le contrôle de la mise en oeuvre du cessez-le-feu par une force internationale, s Accueillant avec satisfaction le communiqué conjoint publié à Dar es-Salaam le 7 mars 1993 par le Gouvernement de la République rwandaise et le FPR, concernant notamment les modalités du cessez-le-feu prenant effet le 9 mars 1993 et sur le sort des personnes déplacées (S/25385), 93-14617 (F) I ••• S/RES/812 (1993) Page 2 Accueillant avec satisfaction la décision du Secrétaire général d'envoyer une mission de bonne volonté dans la région et ayant entendu un premier rapport oral concernant cette mission, Déterminé à ce que les Nations Unies examinent, en consultation avec l'OUA et en appui à ses efforts en cours, quelle contribution les Nations Unies pourraient apporter au processus de règlement politique au Rwanda, notamment en prévenant la reprise des combats et en assurant le contrôle du cessez-le-feu, 1. Appelle le Gouvernement du Rwanda et le FPR à respecter le cessez-le-feu qui a pris effet le 9 mars 1993, à permettre l'acheminement de l'assistance humanitaire et le retour des personnes déplacées, à s'acquitter des obligations auxquelles elles ont souscrit dans les accords qu'elles ont conclus et à mettre en oeuvre les engagements qu'elles ont pris dans leurs déclarations et communiqué conjoint mentionnés ci-dessus; 2. Invite le Secrétaire général à étudier, en consultation avec l'OUA, la contribution que les Nations Unies, en appui des efforts de l'OUA, pourraient apporter afin de renforcer le processus de paix au Rwanda, notamment la possibilité d'établir une force internationale sous les auspices de l'OUA et des Nations Unies, chargée entre autres de l'assistance humanitaire et de la protection de la population civile et du soutien à la force de l'OUA pour le contrôle du cessez-le-feu, et à lui faire rapport dans les meilleurs délais sur cette question; 3. Invite également le Secrétaire général à examiner la demande du Rwanda et de l'Ouganda pour le déploiement d'observateurs à la frontière entre ces deux pays; 4. Exprime sa disponibilité à examiner sans délai les recommandations que le Secrétaire général pourrait lui soumettre à cet effet; 5. Prie le Secrétaire général de coordonner étroitement ses efforts avec ceux de l'OOA; 6. Demande au Gouvernement du Rwanda et au FPR de coopérer pleinement avec les efforts des Nations Unies et de l'OUA; 7. Appelle le Gouvernement du Rwanda et le FPR à reprendre les négociations comme prévu le 15 mars 1993 en vue de résoudre les questions restant en suspens de manière à signer un accord de paix au plus tard au début du mois d'avril 1993; 8. Prie instamment les deux parties de respecter strictement les règles du droit humanitaire international; 9. Prie instamment tous les Etats de s'abstenir de toute action susceptible d'aggraver la tension au Rwanda et de compromettre le respect du cessez-le-feu; 10. D6cide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/813 (1993)
IntituléLibéria (26 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/813(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 813 (1993) Distr. GENERALE S/RES/813 25 mars 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3187e séance, le 26 mars 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Sècrétaire général en date du 12 mars 1993 sur la question du Libéria (S/25402), Rappelant sa résolution 788 (1992) du 19 novembre 1992, Rappelant en outre les déclarations que le Président du Conseil a faites en son nom le 22 janvier 1991 (S/22133) et le 7 mai 1992 (S/23886) concernant la situation au Libéria, Réaffirmant sa conviction que l'Accord de Yamoussoukro IV en date du 30 octobre 1991 (S/24815) constitue le meilleur cadre possible pour le règlement pacifique du conflit libérien du fait qu'il crée le climat et les conditions nécessaires à l'organisation d'élections libres et régulières au Libéria, Déplorant que les parties au conflit au Libéria n'aient pas respecté ni appliqué les divers accords conclus à ce jour, en particulier l'Accord de Yamoussoukro IV, Notant que la violation continue d'accords antérieurs empêche la création d'un climat et de conditions favorables à l'organisation d'élections libres et régulières conformément à l'Accord de Yamoussoukro IV, Reconnaissant la nécessité d'une aide humanitaire accrue, Se félicitant que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) demeure soucieuse de favoriser un règlement pacifique du conflit libérien et déploie des efforts à cette fin, Se félicitant en outre que l'Organisation de l'unité africaine (OUA) approuve et appuie ces efforts, 93-17740 2658z (F) 260393 260393 260393 / ... s S/RES/813 Page 2 Rappelant les dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Considérant que la détérioration de la situation au Libéria constitue une menace à la paix et à la _sécurité internationales, en particulier dans cette région de l'Afrique de l'Ouest, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la question du Libéria (S/25402); 2. Félicite la CEDEAO des efforts qu'elle fait pour rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria; 3. Félicite l'OUA des efforts qu'elle fait pour soutenir le processus de paix au Libéria; 4. Se déclare de nouveau convaincu que !'Accord de Yamoussoukro IV constitue le meilleur cadre possible pour un règlement pacifique du conflit libérien du fait qu'il crée les conditions nécessaires à l'organisation d'élections libres et régulières au Libéria, et encourage la CEDEAO à poursuivre ses efforts en vue d'&ider à la mise en oeuvre de cet accord par des moyens pacifiques; 5. Condamne toute violation du cessez-le-feu du 28 novembre 1990 par quelque partie au conflit que ce soit; 6. Condamne les attaques armées que l'une des parties au conflit continue de lancer contre les forces de maintien de la paix de la CEDEAO au Libéria; 1. Demande de nouveau à toutes les parties de respecter et d'appliquer le cessez-le-feu ainsi que les divers accords du processus de paix, y compris !'Accord de Yamoussoukro IV en date du 30 octobre 1991, et le Communiqué final de lë . réunion du Groupe consultatif officieux du Comité des Cinq de la CEDEAO sur le Libéria, publié à Genève le 7 avril 1992, auquel elles ont elles-mêmes souscrit; 8. Accueille avec satisfaction la nomination de M. Trevor Gordon-Somers comme Représentant spécial du Secrétaire général pour le Libéria; 9. Demande à tous les Etats de respecter et d'appliquer rigoureusement l'embargo général et complet sur toutes les livraisons d'armes et de matériel militaire au Libéria que le Conseil de sécurité a imposé par sa résolution 788 (1992) en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies; 10. Enjoint à toutes les parties de coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et la CEDEAO afin d'assurer l'application intégrale et prompte de l'Accord de Yamoussoukro IV en date du 30 octobre 1991; / ... S/RES/813 Page 3 11. Se déclare prêt à envisager de prendre des mesures appropriées pour soutenir la CEDEAO si une des parties se montre réticente à coopérer à la mise en oeuvre des dispositions des Accords de Yamoussoukro, en particulier des dispositions relatives au cantonnement et au désarmement; 12. Invite de nouveau les Etats Membres à faire preuve de retenue dans leurs rapports avec toutes les parties au conflit libérien, en particulier à s'abstenir de fournir une assistance militaire sous quelque forme que ce soit à l'une quelconque des parties et aussi à s'abstenir de prendre toute action susceptible de nuire au processus de paix; 13. Réaffirme que l'embargo imposé par la résolution 788 (1992) ne s'appliquera pas aux armes, au matériel militaire et à l'assistance militaire destinés à l'usage exclusif des forces de maintien de la paix de la CEDEAO au Libéria; 14. Salue par ailleurs les efforts des Etats Membres, du système des Nations Unies et des organisations humanitaires visant à fournir une aide humanitaire aux victimes du conflit au Libéria, et réaffirme à cet égard son appui à une aide humanitaire accrue; 15. Enjoint à_toutes les parties concernées de s'abstenir de toute action susceptible d'empêcher ou d'entraver l'acheminement de l'aide humanitaire et leur demande d'assurer la sécurité de l'ensemble des personnels chargés de l'aide humanitaire internationale; 16. Demande de nouveau à toutes les parties au conflit et à tous les autres intéressés de respecter rigoureusement les dispositions du droit international humanitaire; 17. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec la CEDEAO, d'envisager la possibilité de réunir le Président du gouvernement provisoire d'unité nationale et les factions belligérantes, après avoir soigneusement préparé le terrain, afin qu'ils réaffirment leur volonté d'appliquer !'Accord de Yamoussoukro IV selon un calendrier convenu; 18. Prie le Secrétaire général d'examiner avec la CEDEAO et les parties concernées la contribution que l'Organisation des Nations Unies pourrait apporter pour aider à la mise en oeuvre de l'Accord de Yamoussoukro IV, notamment en déployant des observateurs des Nations Unies; 19. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport le plus tôt possible sur l'application de la présente résolution; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/814 (1993)
IntituléSomalie (26 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/814(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/814* 26 mars 1993 RESOLUTION 814 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3188e séance, le 26 mars 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992, 746 (1992) du 17 mars 1992, 751 (1992) du 24 avril 1992, 767 (1992) du 27 juillet 1992, 775 (1992) du 28 août 1992 et 794 (1992) du 3 décembre 1992, Tenant compte de la résolution 47/167 de l'Assemblée générale en date du 18 décembre 1992, Louant les efforts déployés par les Etats Membres en application de la résolution 794 (1992) afin d'instaurer un climat de sécurité pour le déroulement des opérations d'aide humanitaire en Somalie, Reconnaissant la nécessité d'un transfert rapide, harmonieux et échelonné des opérations de la Force d'intervention unifiée à l'opération élargie des Nations Unies en Somalie (ONUSOM II), Déplorant les cas incessants de violence en Somalie et la menace qu'ils constituent pour le processus de réconciliation, Déplorant également les actes de violence commis contre des personnes qui participent aux activités humanitaires au nom de l'Organisation des Nations Unies, d'Etats et d'organisations non gouvernementales, Notant avec un profond regret et une vive préoccupation les informations qui continuent de faire état de violations généralisées du droit international humanitaire et de l'absence totale de légalité en Somalie, Considérant que c'est au peuple somali qu'incombe en dernier ressort la responsabilité de la réconciliation nationale et de la reconstruction de son propre pays, * . Nouveau tirage pour raisons techniques. 93-22619 ( F) I ••• s S/RES/814 Page 2 Conscient de l'importance fondamentale d'un programme complet et efficace visant à désarmer les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, Notant la nécessité de maintenir l'aide humanitaire et d'oeuvrer au relèvement des institutions politiques de la Somalie et au redressement de son économie, Préoccupé par le fait que la famine et la sécheresse les plus dévastatrices, aggravées par le conflit civil, ont gravement compromis les moyens de production en Somalie et ravagé les ressources humaines et les ressources naturelles de ce pays, Exprimant sa gratitude à l'Organisation de l'unité africaine, à la Ligue des Etats arabes et à l'Organisation de la Conférence islamique et au Mouvement des pays non alignés pour leur coopération et leur soutien aux efforts déployés par l'Organisation des Nations Unies en Somalie, Exprimant également sa gratitude à tous les Etats Membres qui ont versé des contributions au Fonds créé en application du paragraphe 11 de la résolution 794 (1992) ainsi qu'à tous ceux qui ont apporté une aide humanitaire à la Somalie, Saluant les efforts accomplis, dans des circonstances difficiles, par l'Opération des Nations Unies en Somalie (ONUSOM), instituée en application de la résolution 751 (1992) du Conseil de sécurité, Remerciant les pays voisins du précieux concours qu'ils apportent à la communauté internationale dans les efforts qu'elle déploie pour rétablir la paix et la sécurité en Somalie et accueillir les nombreux réfugiés déplacés par le conflit et prenant note des difficultés auxquelles ils se heurtent du fait de la présence de réfugiés sur leur territoire, Convaincu que le rétablissement de l'ordre dans toute la Somalie faciliterait les opérations d'aide humanitaire, la réconciliation et un règlement politique, ainsi que le rétablissement des institutions politiques de la Somalie et le redressement de son économie, Convaincu également de la nécessité de consultations et de délibérations à caractère largement participatif pour parvenir à la réconciliation, à un accord sur la mise en place d'institutions gouvernementales de transition ainsi qu'à un consensus sur les principes de base et les mesures propres à favoriser l'établissement d'institutions démocratiques représentatives, Considérant que le rétablissement d'institutions administratives locales et régionales est indispensable pour que le calme puisse de nouveau régner dans le pays, Encourageant le Secrétaire général et son Représentant spécial à poursuivre et à intensifier leur action aux niveaux national, régional et local, notamment en favorisant une large participation de tous les secteurs de la société somalie, afin de promouvoir le processus de règlement politique et de réconciliation nationale et d'aider le peuple somali à régénérer ses institutions politiques et à redresser son économie, / ... S/RES/814 Page 3 Se déclarant prêt à aider le peuple somali, aux niveaux local, régional ou national selon le cas, à prendre part à des élections libres et régulières, afin qu'un règlement politique puisse être réalisé et mis en oeuvre, Se félicitant des progrès réalisés lors de la Réunion préparatoire officieuse sur la réconciliation politique en Somalie qui s'est tenue à Addis-Abeba du 4 au 15 janvier 1993 sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, et en particulier de la conclusion à cette réunion de trois accords par les parties .somalies, y compris les mouvements et les factions, gt se félicitant également de tous progrès réalisés à la Conférence sur la réconciliation nationale qui s'est ouverte à Addis-Abeba le 15 mars 1993, Soulignant que la population somalie, y compris les mouvements et les factions, doit faire preuve de la volonté politique nécessaire pour assurer la sécurité et la réconciliation et instaurer la paix, Prenant note des rapports des Etats concernés en date des 17 décembre 1992 (S/24976) et 19 janvier 1993 (S/25126), ainsi que des rapports du Secrétaire général en date des 19 décembre 1992 (S/24992) et 26 janvier 1993 (S/25168) sur l'application de la résolution 794 (1992), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 3 mars 1993 (S/25354 et Add.l et 2), Prenant note avec satisfaction de l'intention du Secrétaire général de viser au maximum d'économie et d'efficacité et de maintenir les effectifs des Nations Unies, tant militaires que civils, au minimum indispensable à l'exécution de leur mandat, Estimant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité dans la région, A 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 3 mars 1993; 2. Remercie le Secrétaire général d'avoir convoqué la Conférence sur la réconciliation nationale en Somalie conformément aux accords réalisés au cours de la Réunion préparatoire officieuse sur la réconciliation politique en Somalie, tenue à Addis-Abeba en janvier 1993 et se félicite des progrès réalisés sur la voie de la réconciliation politique en Somalie ainsi que des efforts que déploie le Secrétaire général pour faire en sorte que tous les Somalis, y compris, selon le cas, les mouvements, les factions, les notables, les femmes, les cadres professionnels, les intellectuels, les personnes âgées et autres groupes représentatifs, soient convenablement représentés à ces conférences; 3. Prend acte avec satisfaction de la tenue à Addis-Abeba, du 11 au 13 mars 1993, de la troisième Réunion de coordination des Nations Unies sur l'assistance humanitaire à la Somalie et du fait que les gouvernements ont fait savoir à cette occasion qu'ils étaient disposés à contribuer aux mesures de secours et de relèvement en Somalie chaque fois qu'il serait possible et partout où il serait possible de le faire; I ••• S/RES/814 Page 4 4. ~ le Secrétaire général, agissant par l'intermédiaire de son représentant spécial, et avec l'aide, selon qu'il conviendra, de toutes les entités, de toutes les institutions spécialisées et de tous les bureaux compétents des Nations Unies, de fournir au peuple somali l'assistance voulue, dont une assistance humanitaire, pour aider au relèvement des institutions politiques de la Somalie et au redressement de son économie, ainsi que pour favoriser un règlement politique et la réconciliation nationale, conformément aux recommandations contenues dans son rapport daté du 3 mars 1993, et en particulier: a) De participer à la fourniture de secours à la Somalie et au redressement de son économie sur la base d'une évaluation des besoins, qui devront être clairement identifiés et hiérarchisés, et compte tenu, selon qu'il conviendra, du programme de secours et de relèvement de 1993 pour la Somalie établi par le Département des affaires humanitaires de l'ONU; b) D'aider au rapatriement des réfugiés et personnes déplacées à l'intérieur de la Somalie; c) D'aider le peuple somali à promouvoir et à faciliter la réconciliation politique, grâce à une large participation de tous les secteurs de la société somalie, ainsi que le rétablissement des institutions nationales et régionales et celui de l'administration civile dans l'ensemble du pays; d) D'aider à reconstituer, aux niveaux local, régional ou national, selon qu'il conviendra, une force de police somalie, qui aidera à rétablir et à maintenir la paix, la stabilité et l'ordre, ainsi qu'à enquêter sur les violations graves du droit international humanitaire et à faciliter l'exercice de poursuites contre leurs auteurs; e) D'aider le peuple somali à élaborer un programme cohérent et intégré de déminage sur tout le territoire de la Son.alie; f) D'organiser les activités d'information voulues pour épauler les activités des Nations Unies en Somalie; g) De créer les conditions voulues pour que la société civile somalie puisse jouer un rôle, à tous les niveaux, dans le processus de réconciliation politique ainsi que dans la formulation et la mise en oeuvre de programmes de relèvement et de reconstruction; B Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S. Décide d'augmenter l'effectif des forces de l'ONUSOM et d'élargir son mandat conformément aux recommandations contenues dans les paragraphes 56 à 88 du rapport du Secrétaire général en date du 3 mars 1992 et aux dispositions de la présente résolution; 6. Fixe au 31 octobre 1993 la date d'expiration du mandat initial de l'ONUSOM élargie (ONUSOM II), à moins que le Conseil de sécurité ne le proroge avant cette date; / ... S/RES/814 Page 5 7. Souligne que le désarmement revêt une importance cruciale et qu'il est urgent de mettre à profit les efforts déployés par la Force d'intervention unifiée conformément aux paragraphes 56 à 59 du rapport du Secrétaire général en date du 3 mars 1993; 8. Exige que toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, respectent pleinement les engagements qu'elles ont pris en vertu des accords qu'elles ont conclus lors de la Réunion préparatoire officieuse sur la réconciliation politique.en Somalie tenue à Addis-Abeba et, en particulier, de leur Accord sur l'application du cessez-le-feu et sur les modalités du désarmement (S/25168, Annexe III); 9. Exige en outre que toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel de l'Organisation des Nations Unies et des organismes qui lui sont apparentés ainsi que celle du Comité international de la Croix-Rouge et des organisations non gouvernementales qui fournissent une aide humanitaire et d'autres formes d'aide au peuple somali aux fins du rétablissement des institutions politiques du pays et du redressement de son économie et en vue d'un règlement politique et de la réconciliation nationale; 10. Prie le Secrétaire général d'aider, depuis la Somalie, à faire respecter l'embargo sur les armes décidé par la résolution 733 (1992), en utilisant, en fonction des disponibilités et selon qu'il conviendra, les forces d'ONUSOM II autorisées par la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet en lui recommandant, s'il y a lieu, toutes mesures qui pourraient être plus efficaces; 11. Demande à tous les Etats, en particulier aux Etats voisins, de coopérer à la mise en oeuvre de l'embargo sur les armes décidé par la résolution 733 (1992); 12. Prie le Secrétaire général d'assurer la sécurité, selon qu'il conviendra, afin de faciliter le rapatriement des réfugiés et la réinstallation des personnes déplacées en ayant recours pour cela aux forces d'ONUSOM II, et en accordant une attention particulière aux zones où l'instabilité est telle qu'elle reste une menace pour la paix et la sécurité dans la région; 13. Exige de nouveau que toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, mettent immédiatement fin à toutes les violations du droit international humanitaire et réaffirme que ceux qui auront commis de tels actes en seront tenus individuellement responsables; 14. .fill le Secrétaire général, agissant par l'intermédiaire de son Représentant spécial, de donner pour instructions au commandant de la Force d'ONUSOM II, de se charger de consolider, d'étendre et de maintenir la sécurité dans l'ensemble de la Somalie, compte tenu des circonstances propres à chaque localité, en agissant promptement conformément aux recommandations contenues dans son rapport du 3 mars 1993 et, à cet égard, d'organiser un transfert rapide, harmonieux et échelonné des opérations de la Force d'intervention unifiée à l'ONUSOM II; / ... S/RES/814 Page 6 C 15. Prie le Secrétaire général de maintenir le fonds créé en application de la résolution 794 (1992) afin de l'utiliser également pour recevoir des contributions destinées à maintenir les forces d'0NUS0M II après le départ de la Force d'intervention unifiée et pour créer une force de police somalie, et demande aux Etats Membres de verser des contributions à ce fonds, en sus de leurs quotes-parts; 16. Sait gré aux organismes des Nations Unies, aux organisations intergouvernementales et aux organisations non gouvernementales ainsi qu'au Comité international de la Croix-Rouge de leur contribution et de leur aide et prie le Secrétaire général de leur demander de continuer à apporter un appui financier, matériel et technique au peuple somali dans toutes les régions du pays; 17. Prie le Secrétaire général de chercher, selon qu'il conviendra, à obtenir des Etats et d'autres sources des contributions financières ou des annonces de contribution pour aider à financer le relèvement des institutions politiques de la Somalie et le redressement de son économie; 18. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé des mesures prises pour appliquer la présente résolution, et en particulier de lui soumettre dès que possible un rapport contenant des recommandations en vue de la création d'une force de police somalie; et, ultérieurement, de lui faire rapport tous les 90 jours au plus tard sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de la présente résolution; 19. Décide de procéder, au plus tard le 31 octobre 1993, à un examen formel des progrès accomplis vers la réalisation des objectifs de la présente résolution; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/815 (1993)
IntituléCroatie (30 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/815(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/815 (1993) 30 mars 1993 RESOLUTION 815 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3189e séance, le 30 mars 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 743 (1992) et toutes les résolutions qui ont suivi concernant la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Réaffirmant, en particulier, son engagement à assurer le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Croatie et des autres républiques dans lesquelles la FORPRONU est déployée, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 25 mars 1993 (S/25470 et Add.l), Gravement préoccupé par les violations continues par les parties et autres intéressés de leurs obligations concernant le cessez-le-feu, Constatant que la situation ainsi créée continue de constituer une menace à la paix et à la sécurité dans la région, Déterminé à assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement pour l'accomplissement de toutes ses missions et agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général, en particulier son paragraphe 5; 2. Réaffirme toutes les dispositions de ses résolutions 802 (1993) et 807 (1993); 3. Décide ou à tout moment à la lumière des l'ex-Yougoslavie de reconsidérer un mois après l'adoption de cette résolution, sur la demande du Secrétaire général, le mandat de la FORPRONU développements de la Conférence internationale sur et de la situation sur le terrain; 4. Décide, dans ce contexte, de proroger le mandat de la FORPRONU pour une nouvelle période intérimaire ne pouvant aller au-delà du 30 juin 1993; 93-18367 ( F) / ... s S/RES/815 (1993) Page 2 S. Soutient les efforts des coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie visant à déterminer le statut futur des territoires recouvrant les Zones protégées par les Nations Unies (ZPNU), qui sont des parties intégrantes du territoire de la République de Croatie, et exige le plein respect du droit international humanitaire, en particulier des Conventions de Genève, dans ces Zones; 6. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil de manière urgente sur la façon dont le Plan de paix des Nations Unies pour la Croatie pourra être effectivement mis en oeuvre; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/816 (1993)
IntituléBosnie-Herzégovine (31 mars)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/816(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/816 (1993) 31 mars 1993 RESOLUTION 816 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 319le séance, le 31 mars 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 781 (1992) du 9 octobre 1992 et 786 (1992) du 10 novembre 1992, Rappelant le paragraphe 6 de sa résolution 781 (1992) et le paragraphe 6 de sa résolution 786 (1992), dans lequel il s'est engagé à examiner d'urgence, en cas de violations de l'interdiction des vols militaires dans l'espace aérien de la République de Bosnie-Herzégovine, les mesures supplémentaires qui seraient nécessaires pour imposer le respect de cette interdiction, Déplorant que certaines parties concernées ne coopèrent pas pleinement à la mise en oeuvre des résolutions 781 (1992) et 786 (1992) avec les observateurs de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) déployés sur les aéroports, Profondément préoccupé par les différents rapports du Secrétaire général au sujet de violations de l'interdiction des vols militaires dans l'espace aérien de la République de Bosnie-Herzégovine (S/24783, S/24810, S/24840, S/24870, S/24900 et Add.l à 31), Profondément préoccupé, en particulier, par les lettres du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité, datées des 12 et 16 mars 1993 (S/25443 et S/25444), concernant de nouvelles violations flagrantes de l'interdiction des vols militaires dans l'espace aérien de la République de Bosnie-Herzégovine, et rappelant à cet égard la déclaration du Président du Conseil de sécurité du 17 mars 1993 (S/25426), et en particulier la référence au bombardement de villages dans la République de Bosnie-Herzégovine, Rappelant les dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Constatant que la gravité de la situation en République de Bosnie-Herzégovine continue de constituer une menace à la paix et à la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 93-18178 (F) / ... s S/RES/816 (1993) Page 2 1. Décide d'étendre l'interdictir~ établie par la réEol~tion 781 (1992) à tous les vols d'aéronefs dan; l'espace .erie~ de la République de Bosnie-Herzégovine, cette interdiction ne s'appliquant pas aux vols autorisés par la FORPRONU conformément au paragcaphe 2 ci-dessous; 2. Prie la FORPRONU d'aménager le mécanisme institué en vertu du paragraphe 3 de la résolution 781 (1992) pour n'autoriser, dans l'espace aerien de la République de Bosnie-Herzégovine, que les vols humanitaires et ceux dont l'objet est conforme aux résolutions pertinentes du Conseil; 3. Prie la FORPRONU de continuer à vérifier le respect de l'interdiction des vols dans l'espace aérien de la République de Bosnie-Herzégovine et exhorte toutes les parties à coopérer avec la FORPRONU, de manière urgente, à l'élaboration d'arrangements pratiques pour assurer une surveillance étroite des vols autorisés et à l'amélioration des procédures de notification; 4. Autorise les Etats Membres, sept jours après l'adoption de la présente résolution, à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, à prendre sous l'autorité du Conseil de sécurité et moyennant une étroite coordination avec le Secrétaire général et la FORPRONU, toutes mesures nécessaires dans l'espace aérien de la République de Bosnie-Herzégovine, en cas de nouvelles violations, pour assurer le respect de l'interdiction de vols mentionnée au paragraphe 1 ci-dessus, de manière proportionnée aux circonstances particulières et à la nature des vols; S. Prie les Etats Membres concernés, le Secrétaire général et la FORPRONU, d'établir une coordination étroit? sur le dispositif qu'ils mettent en place pour appliquer le paragraphe 4 ci-dessus, en particulier les règles d'engagement, et sur la date de commencement de sa mise en oeuvre, qui ne devrait pas intervenir plus de sept jours après la date à laquelle l'autorité conférée par le paragraphe 4 ci-dessus prendra effet, et d'informer le Conseil de cette date de commencement à travers le Secrétaire général; 6. Décide qu'au cas où les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie feraient savoir au Conseil que toutes les parties bosniaques ont accepté leurs propositions de règlement avant la date de commencement mentionnée au paragraphe 5 ci-dessus, les mesures prévues dans la présente résolution seront incorporées dans les mesures de mise en oeuvre dudit règlement; 7. Prie également les Etats Membres concernés d'informer immédiatement le Secrétaire général de toute mesure prise en vertu de l'autorisation conférée par le paragraphe 4 ci-dessus; 8. Prie de plus le Secrétaire général de faire régulièrement rapport au Conseil de sécurité et de l'informer immédiatement de toute mesure prise par les Etats concernés en vertu de l'autorisation conférée au paragraphe 4 ci-dessus; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/817 (1993)
IntituléNouveau membre : Ex-République yougoslave de Macédoine (7 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/817(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 817 (1993) Distr. GENERALE S/RES/817 (1993) 7 avril 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3196e séance, tenue le 7 avril 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies formulée dans le document S/25147, Notant que le demandeur satisfait aux critères d'admission à l'Organisation des Nations Unies énoncés à l'Article 4 de la Charte, Notant cependant qu'une divergence a surgi au sujet du nom de l'Etat, qu'il faudrait régler dans l'intérêt du maintien de relations pacifiques et de bon voisinage dans la région, Se félicitant que les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie soient disposés à user de leurs bons offices, sur la demande du Secrétaire général, pour régler la divergence susmentionnée et promouvoir l'adoption de mesures de confiance entre les parties, Prenant acte de la teneur des lettres émanant des parties, dont le texte est reproduit dans les documents S/25541, S/25542 et S/25543, 1. Prie instamment les parties de continuer à coopérer avec les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie afin de parvenir à un règlement rapide de la divergence qui existe entre elles; .., Reconm1an.g~ à l'Assemblée générale d'admettre à l'Organisation des Nations Unies l'Etat dont la demande est formulée dans le document S/25147, cet Etat devant être désigné provisoirement, à toutes fins utiles à l'Organisation, sous l.e nom d' 'ex-République yougoslave de Macédoine' en attendant que soit réglée le divergence qui a surgi au aujet de son nom; 93- ✓037~, '.J'70493 0704~)3 / ... s S/RES/817 (1993) Français Page 2 3. Prie le Secrétaire général de lui faire connaître l'issue de l'initiative prise par les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/818 (1993)
IntituléMozambique (14 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/818(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/818 (1993) 14 avril 1993 Résolution 818 {1993) Adoptée par le conseil de sécurité à sa 3198e séance, le 14 avril 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 782 (1992) du 13 octobre 1992 et 797 (1992) du 16 décembre 1992, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 avril 1993 (S/25518), Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général pour mettre pleinement en oeuvre le mandat confié à l'Opération des Nations Unies au Mozambique, Réaffirmant l'importance qu'il attache à l'Accord général de paix pour le Mozambique (S/24635) et à l'accomplissement de bonne foi et en temps utile par toutes les parties des obligations qu'il comporte, Gravement préoccupé par les retards intervenus dans la mise en oeuvre d'éléments essentiels de l'Accord, Notant les efforts déployés par le Gouvernement mozambicain et la Resistência Nacional Moçambicana (RENAMO) pour maintenir le cessez-le-feu, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 2 avril 1993 (S/25518) et des recommandations qu'il contient; 2. Demande au Gouvernement mozambicain et à la RENAMO de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Représentant spécial à la mise en oeuvre dans les délais voulus de l'intégralité du mandat confié à l'opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMOZ); 3. Exprime toute l'inquiétude que lui inspirent les retards et les difficultés qui compromettent gravement le respect du calendrier de mi.se en oeuvre du processus de paix prévu dans l'Accord et dans le rapport du Secrétaire général où se trouve formulé le plan d'opération de l'ONUMOZ (S/24892 et Corr.1 et Add.l); 93-21687 ( F) / ... S/RES/818 (1993) Page 2 4. Prie instamment le Gouvernement mozambicain et la RENAMO de prendre d'urgence des mesures fermes pour honorer les obligations qu'ils ont contractées de par l'Accord susmentionné, en ce qui concerne particulièrement le regroupement, le rassemblement et la démobilisation de leurs troupes armées et la formation de nouvelles forces armées unifiées; 5. Prie en outre instamment le Gouvernement mozambicain et la RENAMO, dans ce contexte, d'entreprendre dès que possible l'entraînement des premiers éléments des nouvelles Forces de défense du Mozambique (FADM) et engage les pays qui ont offert leur assistance à coopérer à cet égard pour arrêter dès que possible toutes les dispositions nécessaires pour assurer ledit entraînement; 6. Note avec satisfaction les initiatives des deux parties, qui sont prêtes à organiser aussitôt que possible une réunion entre le Président de la République du Mozambique et le Président de la RENAMO, pour examiner les grandes questions touchant la paix au Mozambique; 7. Demande instamment à la RENAMO d'assurer le fonctionnement effectif et ininterrompu des commissions mixtes et des mécanismes de contrôle; 8. Demande instamment aussi au Gouvernement mozambicain comme à la RENAMO de permettre que soit instruit en temps utile tout cas de violation du cessez-le-feu et de garantir la liberté de circulation des biens et des personnes, ainsi qu'il est prévu dans l'Accord; 9. Note avec satisfaction que le Secrétaire général a l'intention de procéder à un déploiement rapide des contingents militaires de l'Opération et invite les pays qui fournissent des contingents à accélérer l'acheminement des unités affectées à l'opération; 10. Engage vivement le Gouvernement mozambicain et la RENAMO à dresser en consultation avec le Secrétaire général le calendrier définitif précis de la mise en oeuvre intégrale des dispositions de l'Accord général de paix, touchant notamment la séparation, le regroupement et la démobilisation des troupes, ainsi que les élections; 11. Souligne l'importance qu'il attache à ce que soit signé à brève échéance l'Accord sur le statut des forces entre le Gouvernement mozambicain et l'Organisation des Nations Unies afin de faciliter le fonctionnement libre, effectif et efficace de l'opération; 12. Engage vivement les deux parties à garantir la liberté de mouvement de l'ONUMOZ et l'exercice de ses fonctions de vérification, conformément aux engagements pris dans le cadre de l'Accord général de paix; 13. Sait gré aux Etats Membres de l'aide qu'ils apportent et des engagements qu'ils prennent en faveur du processus de paix, et encourage la communauté des donateurs à fournir rapidement l'assistance voulue pour que soient mis en oeuvre les éléments principaux de l'Accord; 14. Prie le Secrétaire général de le tenir au courant de l'évolution de la situation concernant la mise en oeuvre intégrale des dispositions de l'Accord général de paix, notamment les progrès accomplis dans les consultations avec le Gouvernement mozambicain et la RENAMO au sujet de la mise au point définitive du / ... • S/RES/818 (1993) Page 3 calendrier precis de la séparation, du regroupement et de la démobilisation des troupes, ainsi que les élections, et de lui présenter un autre rapport le 30 juin 1993 au plus tard; 15. Exprime sa confiance dans le Représentant spécial du Secrétaire général et rend hommage à l'oeuvre qu'il a accomplie jusqu'ici quant à la coordination de tous les aspects de l'Accord; 16 . Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/819 (1993)
IntituléBosnie-Herzégovine (16 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/819(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/819 (1993)* 17 avril 1993 RESOLUTION 819 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3199e séance le 16 avril 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991, ainsi que toutes ses résolutions pertinentes ultérieures, Notant que la Cour internationale de Justice, dans son ordonnance du 8 avril 1993 concernant l'affaire relative à l'application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide [Bosnie-Herzégovine c. Yougoslavie (Serbie et Monténégro)], a indiqué à l'unanimité, à titre conservatoire, que le Gouvernement de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) devait immédiatement, conformément à l'engagement qu'il avait assumé aux termes de la Convention du 9 décembre 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, prendre toutes les mesures en son pouvoir afin de prévenir la perpétration du crime de génocide, Réaffirmant la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, Réaffirmant sa demande aux parties et aux autres intéressés de respecter immédiatement le cessez-le-feu dans l'ensemble de la République de Bosnie-Herzégovine, Réaffirmant sa condamnation de toutes les violations du droit humanitaire international, et plus particulièrement de la pratique du 'nettoyage ethnique', Préoccupé par les hostilités systématiques que mènent les unités paramilitaires serbes de Bosnie contre les villes et villages de Bosnie orientale et réaffirmant à cet égard que toute prise ou acquisition de territoire par la menace ou l'emploi de la force, notamment par la pratique du 'nettoyage ethnique' est illégale et inacceptable, * . Nouveau tirage pour raisons techniques. 93-22275 (F) 170493 170493 180,193 / ... s S/RES/819 (1993) Page 2 Profondément alarmé par les informations que le Secrétaire général a communiquées au Conseil de sécurité le 16 avril 1993 au sujet de la détérioration rapide de la situation à Srebrenica et dans ses environs, du fait de la persistance des attaques armées et du pilonnage délibérés de la population civile innocente par les unités paramilitaires serbes de Bosnie, Condamnant fermement l'interdiction de passage que les unités paramilitaires serbes de Bosnie opposent délibérément aux convois d'aide humanitaire, Condamnant fermement aussi les mesures prises par les unités paramilitaires serbes de Bosnie contre la FORPRONU, notamment leur refus de garantir la sécurité et la liberté de mouvement du personnel de la FORPRONU, Conscient qu'une situation humanitaire d'urgence tragique a déjà été creee dans Srebrenica et ses environs en conséquence directe des actions brutales commises par les unités paramilitaires serbes de Bosnie, qui ont provoqué le déplacement forcé et massif de civils, notamment de femmes, d'enfants et de personnes âgées, Rappelant les dispositions de la résolution 815 (1993) sur le mandat de la FORPRONU et, dans ce contexte, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que toutes les parties et autres intéressés traitent Srebrenica et ses environs comme une zone de sécurité à l'abri de toute attaque armée et de tout autre acte d'hostilité; 2. Exige également la cessation immédiate des attaques armées contre Srebrenica par les unités paramilitaires serbes de Bosnie et le retrait immédiat de ces unités des environs de Srebrenica; 3. Exige que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) cesse immédiatement la fourniture d'armes, d'équipement et de services de caractère militaire aux unités paramilitaires serbes de Bosnie dans la République de Bosnie-Herzégovine; 4. Prie le Secrétaire général de prendre des mesures immédiates en vue d'accroître la présence de la FORPRONU à Srebrenica et dans ses environs afin de surveiller la situation humanitaire dans la zone de sécurité; exige que toutes les parties et autres intéressés coopèrent pleinement et promptement avec la FORPRONU à cette fin; prie le Secrétaire général de rendre compte d'urgence au Conseil; S. Réaffirme que toute prise ou acquisition de territoire par la menace ou l'emploi de la force, notamment par la pratique du 'nettoyage ethnique', est illégale et inacceptable; 6. Condamne et réprouve les actions délibérément menées par la partie serbe de Bosnie pour contraindre la population civile à évacuer Srebrenica et ses environs ainsi que d'autres régions de la République de Bosnie-Herzégovine dans le cadre de sa monstrueuse campagne de 'nettoyage ethnique'; / ... S/RES/819 (1993) Page 3 Réaffirme sa condamnation de tout.es les violations du droit humanitaire international, en particulier ,e la pratique du 'nettoyage ethnique', et réaffirme que ceux qui commett,:mt ou ordonnent de commettre de tels àCtes en seront tenus individuellement responsables; 8. Exige que l'aide humanitaire soit acheminée sans entrave dans toutes les régions de la République de Bosnie-Herzégovine, à l'intention en particulier de la population civile de Srebrenica et de ses environs, et rappelle que les entraves à l'acheminement des secours humanitaires constituent une violation grave du droit humanitaire international; 9. Prie instamment le Secrétaire général et le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés de faire usage de toutes les ressources dont ils disposent dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil pour renforcer les opérations humanitaires déjà entreprises dans la République de Bosnie-Herzégovine, en particulier à Srebrenica et dans ses environs; 10. Exige en outre que toutes les parties garantissent la sécurité et la pleine liberté de mouvement de la FORPRONU et de tous les autres membres du personnel de l'ONU ainsi que des membres des organisations humanitaires; 11. Demande en outre au Secrétaire général, en consultation avec le HCR et la FORPRONU, de faire le•nécessaire pour assurer l'évacuation en toute sécurité des civils blessés et malades de Srebrenica et de ses environs, et de rendre compte d'urgence au Conseil à ce sujet; 12. Décide de dépêcher dans les plus brefs délais une mission de ses membres dans la République de Bosnie-Herzégovine pour évaluer la situation et lui faire rapport à ce sujet; 13. Décide de rester activement saisi de la question et d'envisager des mesures supplémentaires pour parvenir à une solution conformément à ses résolutions pertinentes.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/820 (1993)
IntituléBosnie-Herzégovine (17 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/820(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 820 (1993) Distr. GENERALE S/RES/820 (1993) 17 avril 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3200e séance, le 17 avril 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes antérieures, Ayant examiné les rapports du secrétaire général sur les pourparlers de paix tenus par les coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie (S/25221, S/25248, S/25403 et S/25479), Réaffirmant qu'il est impératif que toutes les parties bosniaques signent un règlement de paix durable, Réaffirmant la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovin~, Réaffirmant une fois de plus que toute acquisition de territoire par la force et toute pratique de 'nettoyage ethnique' sont illégales et totalement inacceptables, et insistant pour que soit donnée à toutes les personnes déplacées la possibilité de rentrer en paix dans leurs anciens foyers, Réaffirmant à cet égard sa résolution 808 (1993), dans laquelle il a décidé la création d'un tribunal international pour poursuivre les personnes responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie depuis 1991, et prié le Secrétaire général de lui soumettre un rapport le plus tôt possible, Profondément alarmé et préoccupé par l'ampleur de la situation critique des innocentes victimes du conflit en République de Bosnie-Herzégovine, Exprimant sa condamnation de toutes les activités menées en violation des résolutions 757 ( 1992) et 787 ( 1992) entre le territoire de· la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et les zones contrôlées par les Serbes en République de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, s 93-22298 ( F) / ... S/RES/820 (1993) Page 2 Profondément préoccupé par la position de la partie des Serbes de Bosnie, telle qu'elle est exposée aux paragraphes 17, 18 et 19 du rapport du Secrétaire général en date du 26 mars 1993 (S/25479), Rappelant les dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, A 1. Donne son approbation au plan de paix pour la Bosnie-Herzégovine tel qu'accepté par deux des parties bosniaques et consigné dans le rapport du Secrétaire général en date du 26 mars 1993 (S/25479), à savoir à l'accord sur les dispositions intérimaires (annexe I), aux neuf principes constitutionnels (annexe II), à la carte provisoire des provinces (annexe III) et à l'Accord de paix en Bosnie-Herzégovine (annexe IV); 2. Se félicite de ce que ce plan a maintenant été accepté dans sa totalité par deux des parties bosniaques; 3. Se déclare gravement préoccupé par le fait que la partie des Serbes de Bosnie a jusqu'à présent refusé d'accepter l'accord sur les dispositions intérimaires et la carte provisoire des provinces, et demande à cette partie d'accepter le plan de paix dans sa totalité; 4. Exige que toutes les parties et les autres intéressés continuent à observer le cessez-le-feu et s'abstiennent de toutes nouvelles hostilités; 5. Exige que soit pleinement respecté le droit qu'ont la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) et les organismes internationaux d'aide humanitaire d'accéder librement et sans entrave à toutes les régions de la République de Bosnie-Herzégovine, et que toutes les parties, en particulier la partie des Serbes de Bosnie et les autres intéressés, coopèrent pleinement avec la Force et ces organismes et prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de leur personnel; 6. Condamne une fois de plus toutes les violations du droit international humanitaire, en particulier la pratique du 'nettoyage ethnique', ainsi que la détention et le viol massifs, organisés et systématiques des femmes, et réaffirme que ceux qui commettent, ont commis ou ont ordonné de commettre de tels actes en seront tenus individuellement responsables; 7. Réaffirme qu'il souscrit aux principes établissant que toutes les déclarations faites et tous les engagements pris sous la contrainte, particulièrement ceux concernant la terre et la propriété, sont entièrement nuls et non avenus, et que toutes les personnes déplacées ont le droit de rentrer en paix dans leurs anciens foyers et devraient recevoir une assistance à cette fin; 8. Se déclare disposé à prendre toutes les mesures nécessaires pour aider les parties à mettre en oeuvre de manière effective le plan de paix une fois que celui-ci aura été accepté dans sa totalité par toutes les parties et prie le Secrétaire général de lui soumettre, à la date la plus rapprochée possible et, si faire se peut, dans les 9 jours qui suivront l'adoption de la présente résolution, un rapport rendant compte des travaux préparatoires à l'application des propositions mentionnées au paragraphe 28 du rapport du Secrétaire général en date du 26 mars 1993 (S/25479) et contenant des propositions détaillées en / ... S/RES/820 (1993) Page 3 vue de la mise en oeuvre du plan de paix, en particulier des arrangements pour le contrôle international effectif des armes lourdes, fondées notamment sur des consultations avec les Etats Membres agissant à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux; 9. Encourage les Etats Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, à coopérer de manière effective avec le Secrétaire général dans les efforts qu'il déploie pour aider les parties à mettre en oeuvre le plan de paix conformément au paragraphe 8 ci-dessus; B ~ésolu à renforcer la mise en oeuvre des mesures imposées par ses résolutions antérieures sur la question, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 10. Décide que les dispositions énoncées aux paragraphes 12 à 30 ci-après, pour autant qu'elles définissent des obligations supplémentaires par rapport à celles définies dans ses résolutions pertinentes antérieures, entreront en vigueur 9 jours après la date de l'adoption de la présente résolution, à moins que le Secrétaire général n'ait fait savoir au Conseil que la partie des Serbes de Bosnie s'est jointe aux autres parties pour signer le plan de paix et appliquer celui-ci, et que les Serbes de Bosnie ont mis fin à leurs attaques militaires; 11. Décide en outre que si, à quelque moment que ce soit après la présentation du rapport susmentionné, le Secrétaire général annonce au Conseil que les Serbes de Bosnie ont repris leurs attaques militaires ou n'appliquent pas le plan de paix, les dispositions énoncées aux pardgraphes 12 à 30 ci-après entreront en vigueur immédiatement; 12. Décide que l'importation, l'exportation et le transit, à destination, en provenance ou au travers des zones protégées par les Nations Unies dans la République de Croatie et des zones de la République de Bosnie-Herzégovine qui se trouvent sous le contrôle des forces serbes de Bosnie, à l'exception des fournitures humanitaires essentielles, en particulier les fournitures médicales et les produits alimentaires distribués par les organismes internationaux d'aide humanitaire, ne seront permis qu'avec l'autorisation expresse du Gouvernement de la République de Croatie ou du Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine respectivement; 13. Décide qu'en appliquant les mesures imposées par les résolutions 757 (1992), 760 (1992) et 787 (1992), ainsi que par la présente résolution, tous les Etats devront prendre des mesures pour empêcher le détournement vers le territoire de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de marchandises et de produits censés être envoyés vers d'autres destinations, en particulier vers les zones protégées par les Nations Unies dans la République de Croatie et vers les zones de la République de Bosnie-Herzégovine qui se trouvent sous le contrôle des forces serbes de Bosnie; 14. Exige que toutes les parties et les autres intéressés coopèrent pleinement avec la FORPRONU dans l'accomplissement des fonctions de contrôle de I ••• S/R.ES/820 (1993) Page 4 l'immigration et de contrôle douanier qui lui sont assignées en vertu de la résolution 769 (1992); 15. Décide que le transit de marchandises et de produits par la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) sur le Danube ne pourra se faire que lorsque le Comité créé par la résolution 724 (1991) l'aura expressément autorisé et que chaque navire ainsi autorisé devra être soumis à une surveillance efficace lorsqu'il passera sur le Danube entre Vidin/Calafat et Mohacs; 16. Confirme qu'aucun navire a) immatriculé en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), b) dans lequel une personne ou une entreprise de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou opérant à partir de celle-ci détient un intérêt majoritaire ou prépondérant, ou c) soupçonné d'avoir violé ou de violer les résolutions 713 (1991), 757 (1992), 787 (1992) ou la présente résolution, ne sera autorisé à franchir des ouvrages, en particulier les écluses ou les canaux situés sur le territoire d'Etats Membres, et demande aux Etats riverains d'assurer que tout le trafic de cabotage entre Vidin/Calafat et Mohacs soit soumis à une surveillance adéquate; 17. Réaffirme que c'est aux Etats riverains qu'incombe ·la responsabilité de prendre les mesures nécessaires pour faire en sorte que la navigation sur le Danube soit conforme aux résolutions 713 (1991), 757 (1992) et 787 (1992), ainsi qu'à la présente résolution, en particulier toutes mesures prises sous l'autorité du Conseil de sécurité pour arrêter ou contrôler tous navires afin d'en inspecter la cargaison et d'en vérifier la destination, d'assurer une surveillance efficace et de veiller à la stricte application des résolutions pertinentes, et réitère la demande qu'il a adressée dans la résolution 787 (1992) à tous les Etats, en particulier les Etats non riverains, pour que, agissant à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, ils apportent aux Etats riverains l'assistance qui pourrait leur être nécessaire, nonobstant la limitation à la navigation prévue par les accords internationaux s'appliquant au Danube; 18. Prie le Comité créé par la résolution 724 (1991) de faire périodiquement rapport au Conseil de sécurité sur les informations soumises au Comité concernant des violations présumées des résolutions pertinentes, en identifiant si possible les personnes ou entités, en particulier les navires, signalées comme impliquées dans de telles violations; 19. Rappelle aux Etats l'importance d'une stricte application des mesures imposées en vertu du Chapitre VII de la Charte et leur demande d'engager des poursuites contre les personnes et les entités qui agissent en violation des mesures imposées par les résolutions 713 (1991), 757 (1992) et 787 (1992), ainsi que par la présente résolution, et de leur appliquer des peines appropriées; 20. Se félicite du rôle des missions internationales d'assistance pour l'application des sanctions à l'appui de la mise en oeuvre des mesures imposées par les résolutions 713 (1991), 757 (1992) et 787 (1992), ainsi que par la présente résolution, et de la nomination par la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe d'un coordonnateur pour l'application des sanctions, et invite le coordonnateur ainsi que les missions d'assistance pour l'application des sanctions à agir en étroite collaboration avec le Comité créé par la résolution 724 (1991); / ... S/RES/820 (1993) Page 5 21. Décide que les Etats où se trouvent des fonds, y compris tous fonds provenant de biens, a) appartenant aux autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), ou b) appartenant à des entreprises commerciales, industrielles ou de service public sises en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), ou c) contrôlées directement ou indirectement par lesdites autorités ou entreprises, ou encore par des entités, où qu'elles se trouvent ou opèrent, appartenant auxdites autorités ou entreprises ou contrôlées par elles, devront exiger de toutes personnes physiques ou morales se trouvant sur leur territoire qui détiendraient de tels fonds de geler lesdits fonds de sorte qu'ils ne puissent, directement ou indirectement, être mis à la disposition ni des autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ni d'aucune entreprise commerciale, industrielle ou de service public sise dans ce pays, ou utilisés à leur profit, et demande à tous les Etats de rendre compte au Comité créé par la résolution 724 (1991) des mesures qui auront été prises en application du présent paragraphe; 22. Décide d'interdire le transport de tous produits et de toutes marchandises à travers les frontières terrestres ou en provenance ou à destination des ports de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), les seules exceptions étant les suivantes a) L'importation de fournitures médicales et de produits alimentaires en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), comme le prévoit la résolution 757 (1992), le Comité créé par la résolution 724 (1991) devant à cet égard élaborer des directives relatives à la surveillance afin d'assurer le respect intégral de la présente résolution et des autres résolutions pertinentes; b) L'importation en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) d'autres fournitures humanitaires essentielles que le Comité créé par la résolution 724 (1991) aura autorisées au cas par cas en vertu de la procédure d'approbation tacite; c) Le transit, strictement limité, par le territoire de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), lorsque le Comité créé par la résolution 724 (1991) l'aura autorisé, à titre exceptionnel, étant entendu que le présent paragraphe ne doit en aucun cas avoir d'incidence concernant le transit sur le Danube conformément au paragraphe 15 ci-dessus; 23. Décide que chaque Etat voisin de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) empêchera le passage de tous les véhicules de transport de marchandises et matériels roulants à destination ou en provenance de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), sauf en un nombre strictement limité de points de franchissement de la frontière par voie routière et par voie ferroviaire, dont l'emplacement sera notifié par chaque Etat voisin au Comité créé par la résolution 724 (1991), et approuvé par ce comité; 24. Décide que tous les Etats saisiront tous les navires, véhicules de transport de marchandises, matériels roulants et aéronefs se trouvant sur leur territoire dans lesquels une personne ou une entreprise de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou opérant à partir de celle-ci détient un intérêt majoritaire ou prépondérant, et que ces navires, véhicules de transport de marchandises, matériels roulants et aéronefs pourront être / ... S/RES/820 (1993) Page 6 confisqués par l'Etat ayant effectué la saisie s'il est établi qu'ils ont agi en violation des résolutions 713 (1991), 757 (1992) ou 787 (1992), ou de la présente résolution; 25. Décide que tous les Etats immobiliseront, en attendant qu'une enquête soit effectuée, tous les navires, véhicules de transport de marchandises, matériels roulants, aéronefs et cargaisons qui auront été trouvés sur leur territoire et que l'on soupçonne d'avoir été ou d'être utilisés en violation des résolutions 713 (1991), 757 (1992) ou 787 (1992), ou de la présente résolution, et s'il est établi qu'ils sont en infraction, que ces navires, véhicules de transport de marchandises, matériels roulants et aéronefs seront saisis et, selon le cas, pourront eux-mêmes ainsi que leurs cargaisons être confisqués par l'Etat qui les immobilise; 26. Déclare que les Etats pourront imputer les dépenses occasionnées par la saisie des navires, véhicules de transport de marchandises, matériels roulants et aéronefs à ceux qui en sont propriétaires; 27. Décide d'interdire la fourniture de services, financiers ou autres, à toute personne physique ou morale aux fins de toute activité_commerciale menée en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), les seules exceptions étant les télécommunications, les services postaux, les services juridiques compatibles avec la résolution 757 (1992) et, sous réserve que le Comité créé par la résolution 724 (1991) les ait autorisés cas par cas, les services dont la fourniture peut être nécessaire à des fins humanitaires ou à d'autres fins de caractère exceptionnel; 28. Décide d'interdire l'entrée dans la mer territoriale de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à tout trafic maritime commercial, sauf lorsque le Comité créé par la résolution 724 (1991) l'aura autorisé au cas par cas ou en cas de force majeure; 29. Réaffirme que les Etats agissant en vertu du paragraphe 12 de la résolution 787 (1992) ont pouvoir de prendre, sous l'autorité du Conseil, les mesures proportionnées aux circonstances particulières qui peuvent s'avérer nécessaires pour appliquer la présente résolution et ses autres résolutions pertinentes, notamment dans la mer territoriale de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro); 30. Confirme que les dispositions énoncées aux paragraphes 12 à 29 ci-dessus, renforçant la mise en oeuvre des mesures imposées par ses résolutions antérieures pertinentes, ne s'appliquent pas aux activités relevant de la FORPRONU, de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie ou de la Mission de vérification de la Communauté européenne; C Désireux d'aboutir à la pleine réintégration au sein de la communauté internationale de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) une fois que celle-ci aura pleinement mis en application les résolutions pertinentes du Conseil, 31. Se déclare prêt, après que les trois parties bosniaques auront accepté le plan de paix et sur la base d'informations vérifiées, fournies par le / ... S/RES/820 (1993) Page 7 Secrétaire général, indiquant que la partie des Serbes de Bosnie coopère de bonne foi à la mise en oeuvre effective du plan, à réexaminer, en vue de les rapporter progressivement, toutes les mesures énoncées dans la présente résolution et dans ses autres résolutions pertinentes; 32. Invite tous les Etats à envisager quelle contribution ils peuvent apporter à la reconstruction de la République de Bosnie-Herzégovine; 33. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/821 (1993)
IntituléFederal Republic of Yugoslavia (28 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/821(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 821 (1993} Distr. GENERALE S/RES/821 (1993) 28 avril 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3204e séance, le 2~ fé-._,rier 1993 Le Conseil de sécurité Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 23 septembre 1991 et toutes les résolutions ~Ltinentes qui ont suivi, Considérant que l'Etat antérieurement connu comme la République fédérative socialiste de Yougoslavie a cessé d'exister, Rappelant en particulier sa résolution 757 (1992) du 30 mai 1992 qui note que 'l'affirmation de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), selon laquelle elle assure àutomatiquement la continuité de l'ancienne République fédérative socialiste de Yougoslavie comme Membre de l'Organisation des Nations Unies, n'a pas été généralement acceptée', Rappelant également sa résolution 777 (1992) du 19 septembre 1992 dans laquelle il a recommandé à l'Assemblée générale de décider que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) devrait présenter un demande d'adhésion aux Nations Unies et qu'elle ne participera pas aux travaux de l'Assemblée générale, Rappelant de plus que l'Assemblée générale, par sa résolution 47/1 du 22 septembre 1992, ayant reçu la recommandation du Conseil de sécurité, en date du 19 septembre 1992, a considéré que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ne pouvait assurer automatiquement la continuité de la qualité de Membre de l'ancienne République fédérative socialiste de Yougoslavie à l'Organisation des Nations Unies, et a donc décidé que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) devrait présenter une demande d'adhésion aux Nations Unies et qu'elle ne participera pas aux travaux de l'Assemblée générale, Rappelant en outre que dans sa résolution 777 (1992) le Conseil a décidé de reconsidérer la question avant la fin de la partie principale de la quarante-septième session de l'Assemblée générale et que les membres du Conseil sont convenus au mois de décembre 1992 de conserver à l'examen la question traitée par la résolution 777 (1992) et de reconsidérer celle-ci à une date ultérieure (S/24924), s 93-24331 (F) / ... S/RES/821 (1993) Page 2 1. Réaffirme que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ne peut pas assurer automatiquement la continuité de la qualité de Membre de l'ancienne République fédérative socialiste de Yougoslavie aux Nations Unies et par conséquent recommande à l'Assemblée générale de décider, suite aux décisions prises dans la résolution 47/1, que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ne participera pas aux travaux du Conseil économique et social; 2. Décide de reconsidérer la question avant la fin de la quarante-septième session de l'Assemblée générale.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/822 (1993)
IntituléArménie-Azerbaïdjan (30 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/822(1993)
Texte intégral Nations Unies S/RES/822 (1993)* Conseil de sécurité Distr. générale 31 août 2001 01-52682* (F) 040901 040901 *0152682* Résolution 822 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3205e séance, le 30 avril 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant les déclarations du Président du Conseil de sécurité en date du 29 janvier 1993 (S/25199) et du 6 avril 1993 (S/25539), concernant le conflit du Haut-Karabakh, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 14 avril 1993 (S/25600), Exprimant sa vive préoccupation face à la détérioration des relations entre la République d’Arménie et la République azerbaïdjanaise, Notant avec une très grande inquiétude l’intensification des affrontements ar- més, et en particulier l’invasion la plus récente du district de Kelbadjar, en Républi-que azerbaïdjanaise, par des forces arméniennes locales, Préoccupé par le fait que cette situation met en danger la paix et la sécurité dans la région, Se déclarant gravement préoccupé par le déplacement d’un très grand nombre de civils, ainsi que par la situation humanitaire d’urgence dans la région, et en parti-culier dans le district de Kelbadjar, Réaffirmant que la souveraineté et l’intégrité territoriales de tous les États de la région doivent être respectées, Réaffirmant également l’inviolabilité des frontières internationales et l’inadmissibilité de l’emploi de la force aux fins d’acquisition de territoire, Exprimant son appui au processus de paix en cours dans le cadre de la Confé- rence sur la sécurité et la coopération en Europe et profondément préoccupé par l’effet dommageable que l’intensification des affrontements armés peut avoir sur ce processus, 1. Exige la cessation immédiate de toutes les hostilités et de tous les actes d’hostilité afin que puisse s’instaurer un cessez-le-feu durable, ainsi que le retrait * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 und_gen_n0152682_docu_r S/RES/822 (1993) immédiat de toutes les forces occupant le district de Kelbadjar et les autres régions de l’Azerbaïdjan récemment occupées; 2. Prie instamment les parties concernées de reprendre immédiatement les négociations en vue du règlement du conflit dans le cadre du processus de paix du Groupe de Minsk de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe et de s’abstenir de toute action qui empêcherait de résoudre le problème par des moyens pacifiques; 3. Demande que soit assuré le libre accès des secours humanitaires interna- tionaux dans la région, en particulier dans toutes les zones touchées par le conflit, afin que puissent être allégées les souffrances de la population civile, et réaffirme que toutes les parties sont tenues de se conformer aux principes et aux règles du droit international humanitaire; 4. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Président en exercice de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe et le Président du Groupe de Minsk de la Conférence, d’évaluer la situation dans la région, en par-ticulier dans le district azerbaïdjanais de Kelbadjar, et de lui présenter un nouveau rapport; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/823 (1993)
IntituléAngola (30 avril)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/823(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/823 (1993) 30 avril 1993 RESOLUTION 823 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3206e séance, le 30 avril 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991, 747 (1992) du 24 mars 1992, 785 (1992) du 30 octobre 1992, 793 (1992) du 30 novembre 1992, 804 (1993) du 29 janvier 1993 et 811 (1993) du 12 mars 1993, Rappelant sa résolution 804 (1993), et en particulier le paragraphe 15, par lequel il a décidé de proroger le mandat d'UNAVEM II pour une période de trois mois, jusqu'au 30 avril 1993, Appuyant les pourparlers de paix qui se poursuivent actuellement à Abidjan entre le Gouvernement angolais et l'UNITA sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies et sous sa présidence, et exprimant l'espoir que ces pourparlers aboutiront à un cessez-le-feu immédiat et à l'application intégrale des 'Acordos de Paz', Gravement préoccupé par la poursuite des attaques commises contre les vols humanitaires internationaux opérant en Angola, en particulier par le fait qu'un avion du Programme alimentaire mondial a été récemment abattu, Tenant compte de la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité le 29 avril 1993, 1. Décide de proroger le mandat d'UNAVEM II jusqu'au 31 mai 1993; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que la situation le permettra, et en tout état de cause le 31 mai 1993 au plus tard, un rapport sur la situation en Angola contenant ses recommandations quant au rôle plus large que l'Organisation des Nations Unies pourrait jouer dans le processus de paix, et d'ici là de le tenir informé de façon régulière; 3. Souligne qu'il est prêt à agir promptement, sur la recommandation du Secrétaire général, à tout moment pendant la durée du mandat autorisé par la présente résolution, afin d'élargir substantiellement la présence des 93-24760 (F) 300493 J'..)0493 0105H3 ! ... s S/RES/823 (1993) Page 2 Nations Unies en Angola au cas où des progrès significatifs seraient accomplis dans le processus de paix; 4. condamne les attaques commises contre les vols humanitaires internationaux opérant en Angola et exige qu'elles cessent immédiatement et que les deux parties, en particulier l'UNITA, prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ces vols ainsi que celle du personnel d'UNAVEM II; S. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/824 (1993)
IntituléBosnie-Herzégovine (6 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/824(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/824 (1993) 6 mai 1993 RESOLUTION 824 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3208e séance, le 6 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes antérieures, Réaffirmant également la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, Ayant examiné le rapport de la Mission du Conseil de sécurité en République de Bosnie-Herzégovine autorisée par la résolution 819 (1993), et en particulier ses recommandations tendant à ce que le concept de zones de sécurité soit élargi à d'autres villes nécessitant une telle sécurité (S/25700), Réaffirmant de nouveau qu'il condamne toutes les violations du droit humanitaire international, en particulier le nettoyage ethnique et toutes les pratiques allant dans ce sens, ainsi que l'interdiction ou l'obstruction de l'accès de la population civile à l'aide humanitaire ou à des services tels que les soins médicaux et autres services essentiels, Prenant en considération les besoins pressants sur le plan de la sécurité et de l'aide humanitaire de plusieurs villes de la République de Bosnie-Herzégovine, qui sont exacerbés par l'afflux constant de personnes déplacées, en particulier de malades et de blessés, Prenant également en considération la requête officiellement présentée par la République de Bosnie-Herzégovine (S/25718), Profondément préoccuO§. par la persistance des hostilités armées que les unités paramilitaires des Serbes de Bosnie mènent contre plusieurs villes de la République de Bosnie-Herzégovine et résolu à instaurer la paix et la stabilité dans l'ensemble du pays, et tout de suite dans les villes de Sarajevo, Tuzla, Zepa, Gorazde, Bihac ainsi que Srebrenica, Convaincu que les villes menacées et leurs environs devraient être traités comme zones de sécurité à l'abri des attaques armées et de tout autre acte d'hostilité susceptibles de mettre en danger le bien-être et la sécurité de leurs habitants, 060593 93-26208 (F) 060593 060593 / .· .. S/RES/824 (1993) Page 2 Conscient, dans ce contexte, du caractère unique de la ville de Sarajevo qui, centre multiculturel, multi-ethnique et plurireligieux, constitue un exemple concret de coexistence entre les différentes communautés de la République de Bosnie-Herzégovine et de normalité dans leurs relations, et de la nécessité de préserver ce caractère et d'éviter toute nouvelle destruction, Affirmant qu'aucune disposition de la présente résolution ne doit être interprétée comme contredisant l'esprit ou la lettre du plan de paix pour la République de Bosnie-Herzégovine ou y dérogeant de quelque manière que ce soit, Convaincu que le fait de traiter les villes visées plus haut comme zones de sécurité contribuera à la mise en oeuvre à bref délai du plan de paix, Convaincu également que de nouvelles mesures doivent être prises en tant que de besoin pour assurer la sécurité de toutes les zones de sécurité de ce type, Rappelant les dispositions de la résolution 815 (1993} sur le mandat de la FORPRONU et, dans ce contexte, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille avec satisfaction le rapport de la Mission du Conseil de sécurité créée en appli~:1tion de la résolution 819 (1993) et, en particulier, les recommandations qu'il contient concernant les zones de sécurité; 2. Exige que cesse immédiat.ement toute acquisition de territoire par la force; 3. Déclare que la capitale de la République de Bosnie-Herzégovine, Sarajevo, ainsi que les autres zones menacées, en particulier les villes de Tuzla, Zepa, Gorazde, Bihac, de même que Srebrenica, et leurs environs, devraient être traités comme zones de sécurité par toutes les parties concernées et être à l'abri des attaques armées et de tout autre acte d'hostilité; 4. Déçlare en outre que doivent être observés dans ces zones de sécurité a} La cessation immédiate des attaques armées et de tout acte d'hostilité contre ces zones de sé:::urité, et le retrait de ces zones de toutes les unités militaires ou paramilitaires des Serbes de Bosnie et leur repli à une distance à laquelle el.les cessEmt. de constituer une menace à la sécurité des zones en question et à celle de leurs habitants, retrait qui devra être contrôlé par les observateurs militaires des Nations Unies; b) Le strict respect par toutes 1es parties du droit de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONO) et des organismes internationaux d'aide humanitaire d'accéder librement et Elans entraves à toutes les zones de sécurité en République de Bosnie-He:czégovÜJe, Ht le strict respect de la sécurité du personnel chargé des opérations, 5. Exioe à cette fin qüe toutes les parties et autres intéressés coopèrent pleinement avec la PORPRONtî et prennent toutes les mesures nécessaires pour respecter ces zones de sécurité; / ... S/RES/824 {1993) Page 3 6. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures appropriées afin de suivre la situation humanitaire dans les zones de sécurité et, à cet effet, autorise le renforcement de la FORPRONU par l'adjonction de 50 observateurs militaires des Nations Unies, avec le matériel et l'appui logistique correspondants, et à cet égard exige également que toutes les parties et tous les autres intéressés coopèrent pleinement et sans délai avec la FORPRONU; 7. Déclare que, au cas où l'une des parties ne se conformerait pas à la présente résolution, il est prêt à envisager immédiatement l'adoption de toutes mesures supplémentaires qui seraient nécessaires pour en assurer l'applicatioil intégrale, notamment pour faire resp,:=cter la sécurité du personnel des Nations Unies; 8. Déclare également que les arrangements pris en vertu de la présente résolution demeureront en vigueur jusqu'à. ce qu'aient été mises en oeuvre les dispositions relatives à la cessation des hostilités, à la séparation des forc''b et au contrôle des armes lourdes, env.J.sagées dans le plan de paix pour la République de Bosnie-Herzégovine; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/825 (1993)
IntituléRépublique populaire démocratique de Corée (11 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/825(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/825 (1993) 11 mai 1993 RESOLUTION 825 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3212e séance, le 11 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant considéré avec inquiétude la lettre du Ministre des affaires étrangères de la République populaire démocratique de Corée en date du 12 mars 1993 adressée au Président du Conseil {S/25405) concernant l'intention du Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée de se retirer du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (le Traité), et le rapport du Dire,..;.~_e:,r g•2°,éral de l 'Agence internat i.onale de l'énergie atomique (AIEA) ( S/25556), Rappelant la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 8 avril 1993 (S/25562) par laquelle les membres du Conseil accueillent to:1s les efforts entrepris pour résoudre cette situation et, en particulier, encouragent l'AIEA à poursuivre ses ccnsultations avec la République populaire démocratique de Corée dans la perspective d'un règlement approprié de la question de la vérification des installations nucléaires en République populaire démocratique de Corée, Notant, dans ce contexte, l'importance déterminante du Traité, soulignant le fait que les accords de garanties de l'AIEA font partie intégrante de la mise en oeuvre du Traité et de la garantie d'une utilisation pacifique de 1·énergie nucléaire, et réaffirmant la contribution primordiale que le progrès en matière de non-prolifération peut apporter au maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant la déclaration commune de la République populaire démocratique de Corée et de la République de Corée sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, qui prévoit l'établissement d'un régime crédible et effectif d'inspections bilatérales ainsi qu'un engagement à ne pas posséder d'installations de retraitement nucléaire et d'enrichissement d'uranium, Notant que la République populaire démocratique de Corée est partie au Traité et a conclu un accord complet de garanties ainsi que requis par ce dernier, 93-27437 (F) / ... S/RES/825 (1993) Page 2 Ayant également considéré avec regrec les cane~' s ·.,.ms du ConseJ -~ des gouverneurs de l'AIEA contenues dans sa résolution du 1er av~il 1993, 3uJv,•nt lesquelles la République populaire démacr2tique de Co~ée ne respecte?' •. es obligations qui lui incombent en vertu de son accord de garanties ~v2~ ~•A~ence (INFCIRC/403), et que .l.'AIEA n'est pas à même de cor.f::.rmF.r ,:p:·~ •. 1.1'y a pas eu de détournement de matières nucléaires devant être soumise~ 3JX garanties en vertu de l'accord de garanties entre l'AIEA et la République populaire démocratique de Corée au profit d'armes nucléaires,:~ d'autres dispositifs explosifs nucléaires, Notant la déclaration en date du 1er avril 1993 des Etats-Unis d'Amérique, de la Fédération de Russie et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (S/25515), dépositaires du Traité, qui s'interrogent sur le fait de savoir si les raisons données par la République populaire démocratique de Corée pour son retrait du Traité constituent des événements extraordinaires au regard de l'objet du Traité, Notant la lettre de réponse de la République populaire démocratique de Corée au Directeur général de l'AIEA en date du 22 avril 1993 qui, entre autres, encourage et invite instamment le Directeur général à entreprendre des consultations avec la République populaire démocratique de Corée sur la mise en oeuvre de l'accord de garanties; notant également que la République populaire démocratique de Corée a exprimé sa volonté de rechercher une solution négociée à cette question, Accueillant les signes récents d'une coopération accrue entre la République populaire démocratique de Corée et l'AIEA ainsi que la perspective de contacts entre la République populaire démocratique de Corée et d'autres Etats membres; 1. Appelle la République populaire démocratique de Corée à reconsidérer l'annonce contenue dans la lettre du 12 mars 1993 et, par là, à réaffirmer son engagement envers le Traité; 2. Appelle de surcroît la République populaire démocratique de Corée à honorer les obligations de non-prolifération lui incombant au titre du Traité et à se conformer à l'accord de garanties conclu avec l'AIEA ainsi que prescrit par la résolution du Conseil des gouverneurs de l'Agence en date du 25 février 1993; 3. Prie le Directeur général de l'AIEA de poursuivre ses consultations avec la République populaire démocratique de Corée afin de résoudre les questions soulevées par les conclusions du Conseil des gouverneurs et de faire rapport à temps au Conseil de sécurité sur ses efforts; 4. Prie instamment tous les Etats membres d'encourager la République populaire démocratique de Corée à répondre positivement à cette résolution, et les encourage à faciliter une solution; 5. Décide de rester saisi du dossier et d'envisager une action ultérieure du Conseil de sécurité si nécessaire.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/826 (1993)
IntituléCambodge (20 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/826(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité s Distr. GENERALE S/FŒS/826 (1993) 20 mai 1993 FŒSOLUTION 826 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3213e séance, le 20 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990, 745 (1992) du 28 janvier 1992, 810 (1993) du 8 mars 1993, ainsi que les autres résolutions pertinentes, Prenant note des rapports du Secrétaire général, en date du 3 mai 1993 (S/25719) et du 15 mai 1993 (S/25784), Exprimant son plein soutien aux près de cinq millions de Cambodgiens qui, en dépit des actes de violence et d'intimidation, se sont fait enregistrer sur les listes pour l'élection d'une assemblée constituante, et ont largement et activement participé à la campagne électorale, Soulignant la grande importance de la poursuite des efforts inestimables au Cambodge de S. A. R. le Prince Norodom Sihanouk, President du Conseil national suprême (CNS), en vue de parvenir à la réconciliation nationale et de rétablir la paix, 1. Approuve les rapports du Secrétaire général en date du 3 mai 1993 (S/25719) et du 15 mai (S/25784); 2. Exprime sa satisfaction pour les dispositions adoptées par les Nations Unies pour la tenue de l'élection de l'Assemblée constituante au Cambodge, qui sont décrites dans le rapport du Secrétaire général (S/25784); 3. Exige que toutes les parties respectent les Accords de Paris et apportent la pleine coopération requise par ces accords à l'APRONUC; 4. Félicite ceux qui ont participé à la campagne électorale conformément aux Accords de Paris en dépit des actes de violence et d'intimidation, afin que le peuple cambodgien ait la possibilité de choisir librement son propre gouvernement; S. Déplore tous les actes de non-coopération avec les Accords de Paris et condamne tous les actes de violence commis pour des motifs politiques et 93-29695 (F) / ... S/RES/826 (1993) Page 2 ethniques, les actes d'intimidation et les attaques contre le personnel de l'APRONUC; 6. Exprime son plein soutien aux mesures prises par l'APRONUC pour garantir la sécurité du personnel de l'APRONUC et souligne la nécessité que l'APRONUC poursuive ses efforts en ce sens; 7. Exige que toutes les parties prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger la vie et la sécurité du personnel de l'APRONUC sur l'ensemble du territoire cambodgien et s'abstiennent de toute menace ou de tout acte d'intimidation contre ses membres, et de toute ingérence dans l'exercice de leurs fonctions; 8. Exprime sa satisfaction pour les efforts et les résultats positifs de l'APRONUC dans la préparation de ces élections tant en ce qui concerne le processus d'homologation des candidats et des partis que le déroulement de la campagne électorale dans des conditions pourtant difficiles; 9. Appuie sans réserve la décision du Secrétaire général d'organiser les élections à la date prévue, conformément à la décision du CNS entérinée par le Conseil de sécurité dans sa résolution 810 (1993); 10. Demande à l'APRONUC de continuer à oeuvrer conformément à la résolution 810 (1993) pour assurer un environnement politique neutre permettant la tenue d'élections libres et équitables; 11. Réaffirme qu'il est déterminé à entériner les résultats des élections pour une assemblée constituante, à condition qu'elles soient certifiées justes et équitables par les Nations Unies; 12. Rappelle à toutes les parties cambodgiennes l'obligation qui leur incombe au titre des Accords de Paris de respecter pleinement les résultats de ces élections; 13. Avertit que le Conseil réagira de façon appropriée si l'une des parties ne respecte pas ses obligations; 14. Réaffirme qu'il est prêt à soutenir pleinement l'Assemblée constituante et le processus d'élaboration d'une constitution et de mise en place d'un nouveau gouvernement pour l'ensemble du Cambodge; et à soutenir les efforts ultérieurs en faveur de la réconciliation nationale et de la consolidation de la paix; 15. Reconnaît que les Cambodgiens eux-mêmes assument la responsabilité principale de l'application des Accords de Paris, ainsi que de l'avenir politique et de la prospérité de leur propre pays, et réaffirme que toutes les parties cambodgiennes doivent s'acquitter des obligations qui leur incombent aux termes des Accords de Paris et participer de manière constructive et pacifique au processus politique après les élections; / ... S/RES/826 (1993) Page 3 16. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sans délai sur le déroulement et le résultat des élections, et notamment sur la conduite des parties eu égard aux obligations qui leur incombent en vertu des Accords de Paris et, si nécessaire, de recommander toute initiative ou mesure propre à assurer le plein respect de ces obligations par toutes les parties; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/827 (1993)
IntituléTribunal (Ex-Yougoslavie) (25 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/827(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GEN!i:RALE s S/RES/827 (1993) 25 mai 1993 RESOLUTION 827 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3217e séance, le 25 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes les résolutions pertinentes qui ont suivi, Ayant examiné le rapport établi par le Secrétaire général (S/25704 et Add.l) en application du paragraphe 2 de la résolution 808 (1993), Se déclarant une nouvelle fois gravement alarmé par les informations qui continuent de faire état de violations flagrantes et généralisées du droit humanitaire international sur le territoire de l'ex-Yougoslavie et spécialement dans la République de Bosnie-Herzégovine, particulièrement celles qui font état de tueries massives, de la détention et du viol massifs, organisés et systématiques des femmes et de la poursuite de la pratique du 'nettoyage ethnique', notamment pour acquérir et conserver un territoire, Constatant que cette situation continue de constituer une menace à la paix et à la sécurité internationales, Résolu à mettre fin à de tels crimes et à prendre des mesures efficaces pour que les personnes qui en portent la responsabilité soient poursuivies en justice, Convaincu que, dans les circonstances particulières qui prévalent da0s l'ex-Yougoslavie, la création d'un tribunal international, en tant que mesure spéciale prise par lui, et l'engagement de poursuites contre les personnes présumées responsables de violations graves du droit humanitaire internatia;:. 1. permettraient d'atteindre cet objectif et contribueraient à la restauration et au maintien de la paix, Estimant que la création d'un tribunal international et l'engagement de poursuites contre les personnes présumées responsables de telles violations du droit humanitaire international contribueront à faire cesser ces violations et à en réparer effectivement les effets, Prenant note à cet égard de la recommandation des Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie en faveur de la création d'un tel tribunal (S/25221), 93-30629 (F) / ... S/RES/827 (1993) Page 2 Réaffirmant à cet égard qu'il a décidé, par la résolution 808 (1993), la création d'un tribunal international pour juger les personnes présumées responsables de violations graves du droit humanitaire international commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie depuis 1991, Considérant que, jusqu'à la nomination du Procureur du Tribunal international, la Commission d'experts établie par la résolution 780 (1992) devrait continuer à rassembler de manière urgente l'information sur les violations graves dont on aurait la preuve des Conventions de Genève et d'autres violations du droit humanitaire international, comme cela est proposé dans son rapport intérimaire (S/25274), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général; 2. Décide par la présente résolution de créer un tribunal international dans le seul but de juger les personnes présumées responsables de violations graves du droit humanitaire international commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie entre le 1er janvier 1991 et une date que déterminera le Conseil après la restauration de la paix, et d'adopter à cette fin le Statut du Tribunal international annexé au rapport ci-dessus mentionné; 3. Prie le Secrétaire général de soumettre aux juges du Tribunal international, dès qu'ils seront élus, toutes suggestions présentées par des Etats en ce qui concerne le règlement prévu à l'article 15 du Statut du Tribunal international; 4. Décide que tous les Etats apporteront leur pleine coopération au Tribunal international et à ses organes, conformément à la présente résolution et au Statut du Tribunal international et que tous les Etats prendront toutes mesures nécessaires en vertu de leur droit interne pour mettre en application les dispositions de la présente résolution et du Statut, y compris l'obligation des Etats de se conformer aux demandes d'assistance ou aux ordonnances émanant d'une chambre de première instance en application de l'article 29 du Statut; 5. Prie instamment les Etats et les organisations gouvernementales et non gouvernementales d'apporter au Tribunal international des contributions sous forme de ressources financières, d'équipements et de services, y compris l'offre de personnels spécialisés; 6. Décide que la décision relative au siege du Tribunal international est subordonnée à la conclusion entre l'Organisation des Nations Unies et les Pays-Bas d'arrangements appropriés qui soient acceptables par le Conseil de sécurité et que le Tribunal international peut siéger ailleurs quand il le juge nécessaire pour l'exercice efficace de ses fonctions; 7. Décide également que la tâche du Tribunal sera accomplie sans préjudice du droit des victimes de demander réparation par les voies appropriees pour les dommages résultant de violations du droit humanitaire international; 8. Prie le Secrétaire général de mettre rapidement en oeuvre la présente résolution et de prendre en particulier des dispositions pratiques pour que le Tribunal international puisse fonctionner de manière effective le plus tôt possible et de lui faire rapport de temps à autre; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/828 (1993)
IntituléNouveau membre : Erythrée (26 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/828(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/828 (1993) 26 mai 1993 RESOLUTION 828 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3218e séance, le 26 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par l'Erythrée (S/25793), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre l'Erythrée à l'Organisation des Nations Unies. 93-30973 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/829 (1993)
IntituléNouveau membre : Monaco (26 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/829(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/829 (1993) 26 mai 1993 RESOLUTION 829 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3219e séance. le 26 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Principauté de Monaco (S/25796), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Principauté de Monaco à l'Organisation des Nations Unies. 93 -30979 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/830 (1993)
IntituléIsraël-République arabe syrienne (26 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/830(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/830 (1993) 26 mai 1993 RESOLUTION 830 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3220e séance. le 26 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement (S/25809), Décide : a) De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973), en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 30 novembre 1993; c) De prier le Secrétaire général de soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité. 93-30985 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/831 (1993)
IntituléChypre (27 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/831(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES • ~ s Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/831 (1993) 27 mai 1993 RESOLUTION 831 (1993} Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3222e séance, le 27 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 186 (1964) et les résolutions pertinentes ultérieures, Réaffirmant que la prorogation du mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre devrait être examinée tous les six mois, Prenant note de la récente communication adressée au Secrétaire général par le Gouvernement chypriote (S/25647**), Notant que les contributions volontaires et les quoLes-parts sont également acceptables comme méthodes de financement pour les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et soulignant qu'il importe que les contributions volontaires soient portées à un niveau aussi élevé que possible, Soulignant l'importance qu'il attache à l'accomplissement de progrès rapides sur la voie d'un règlement politique à Chypre, ainsi qu'à l'adoption de mesures de confiance, Renouvelant en particulier l'appel qu'il a lancé aux deux parties afin qu'elles coopèrent avec la Force pour étendre l'accord d'évacuation de 1989 à tous les secteurs de la zone tampon contrôlée par les Nations Unies où les deux parties sont très proches l'une de l'autre, Réaffirmant que l'actuel statu quo n'est pas acceptable et préoccupé par le fait que l'Organisation des Nations Unies ne devrait pas s'engager dans des opérations de maintien de la paix non circonscrites, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/25492); 2. Est reconnaissant des contributions volontaires pour la Force qui ont été apportées par le passé et de celles qui ont été récemment offertes pour l'avenir, et qui sont indispensables au maintien en fonction de la Force; 93-31315 (F) I ... S/RES/831 (1993) Page 2 3. Souligne qu'il importe que des contributions volontaires continuent d'être versées pour la Force, et lance un appel pour que leur montant soit à l'avenir aussi élevé que possible; 4. Décide qu'à compter de la prochaine prorogation du mandat de la Force le 15 juin 1993 ou avant cette date, les coûts de la Force qui ne sont pas couverts par des contributions volontaires devront être considérés comme dépenses de l'Organisation au titre du paragraphe 2 de l'Article 17 de la Charte des Nations Unies; 5. Décide également qu'il convi.endrai!':, à titre de mesure initiale, de restructurer la Force sur la base de la proposition figurant aux paragraphes 16 à 19 du rapport du Secrétaire général (S/25492), en adjoignant à la Force un petit nombre d'observateurs chargés de fonctions de reconnaissance et en prévoyant la possibilité de procéder à. une nouvelle restructuration compte tenu de la réévaluation visée au paragraphe 7 ci-après; 6. Souligne qu'il incombe aux parties de réduire les tensions et de faciliter le fonctionnement de la Force, en adoptant notamment des mesures de confiance, dont la réduction dans des proportions appréciables des effectifs militaires étrangers en République de Chypre et la réduction des dépenses militaires en République de Chypre, comme le prévoient ses résolutions antérieures pertinentes; 7. Décide de procéder, au moment de l'examen de son mandat en décembre 1993, à une réévaluation d'ensemble de 1a Force tenant compte des conséquences pour son avenir des progrès accomplis quant aux mesures de confiance et sur la voie d'un règlement politique, 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter, un mois avant cette réévaluation, un rapport portant sur tous les aspects de la situation, y compris les mesures de confiance, les progrès réalisés sur le plan des négociations politic.i'Ues et les étapes possibles d'une évoh1tion vers une force d'observation conçue sur la base de la proposition décrite clU paragraphe 12 du rapport du Secrétaire général (S/25492); 9. Invite le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour appliquer la présente résolution
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/832 (1993)
IntituléEl Salvador (27 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/832(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité s Distr. GENERALE S/RES/832 (1993) 27 mai 1993 RESOLUTION 832 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3223e séance le 27 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, Rappelant également ses résolutions 693 (1991) du 20 mai 1991, 714 (1991) du 30 septembre 1991, 729 (1992) du 14 janvier 1992, 784 (1992) du 30 octobre 1992 et 791 (1992) du 30 novembre 1992, Ayant étudié le rapport du Secrétaire général (S/25812 et Add.1 et 2), Prenant note avec satisfaction des efforts que le Secrétaire général continue de déployer en faveur de l'application intégrale des accords signés par le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Marti para la Liberaci6n Nacional (FMLN) pour rétablir la paix et favoriser la réconciliation en El Salvador, Se félicitant de l'observation du Secrétaire général selon laquelle 16 mois après le cessez-le-feu, le processus de paix en El Salvador a considérablement progressé et est sur la bonne voie, et des progrès importants ont également été accomplis dans le sens de la réalisation d'autres objectifs principaux des Accords de paix, Soulignant que des efforts résolus doivent être déployés par les deux parties pour que les problèmes qui subsistent ne deviennent pas des obstacles les empêchant de continuer à remplir leurs engagements, Notant que le Gouvernement salvadorien a prié l'Organisation des Nations Unies de vérifier les prochaines élections générales prévues pour mars 1994 et que le Secrétaire général a recommandé qu'il soit accédé à cett1: demande, Soulignant qu'il importe, pour cette opération comme pour les autres opérations de maintien de la paix, de continuer à surveiller de près les dépenses étant donné qu'actuellement les ressources en matière de maintien de la paix sont de plus en plus sollicitées, 93-31333 {F) S/RES/832 (1993) Page 2 1. Approuve le rapport du Secrétaire général, 2. Se félicite que le Secrétaire général veille à adapter de façon continue les activités et effectifs de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL) en fonction des progrès réalisés dans la mise en oeuvre du processus de paix; 3. Décide, sur la base du rapport du Secrétaire général et conformément aux dispositions de la résolution 693 (1991), d'élargir le mandat de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL) pour y inclure l'observation du processus électoral qui doit se terminer par les élections générales en El Salvador en mars 1994, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires à cet effet; 4. Décide Nations Unies en résolution, sera date sur la base général; également que le mandat de la Mission d'observation des El Salvador (ONUSAL), élargi conformément à la présente prorogé jusqu'au 30 novembre 1993 et qu'il sera revu à cette des recommandations qui seront présentées par le Secrétaire 5. Fait sienne l'opinion du Secrétaire général, que celui-ci a exposée dans sa lettre datée du 26 janvier 1993 au Président du Conseil de sécurité (S/25241), selon laquelle les élections générales de mars 1994 devraient constituer l'aboutissement logique de tout le processus de paix en El Salvador; 6. Prie instamment le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Marti para la Liberaci6n Nacional (FMLN) de respecter et de mettre à exécution pleinement tous les engagements qu'ils ont contractés aux termes des Accords de paix, y compris, notamment, ceux qui se rapportent au transfert des terres, à la réinsertion dans la société civile des anciens combattants et des blessés de guerre, au déploiement de la Police nationale civile et à la suppression progressive de la Police nationale, ainsi que les recommandations de la Commission ad hoc chargée de l'épuration des forces armées et de la Commission de la vérité; 7. Réaffirme son appui aux bons offices prêtés par le Secrétaire général dans le processus de paix en El Salvador; 8. Engage les deux parties à coopérer pleinement avec le Représentant spécial du Secrétaire général et la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL) dans leur tâche consistant à aider les parties à exécuter les engagements qu'elles ont pris et à vérifier qu'elles le font, et prie les parties de continuer à faire preuve du maximum de modération et de retenue, en particulier dans les zones où se sont déroulées les hostilités, afin de promouvoir le processus de réconciliation nationale; 9. Prie instamment tous les Etats, ainsi que les organismes internationaux qui s'occupent des questions de financement et de développement, de contribuer généreusement pour soutenir l'exécution des Accords de paix et la consolidation de la paix en El Salvador; / ... S/RES/832 (1993) Page 3 10. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé du déroulement du processus de paix en El Salvador et de lui faire rapport sur les opérations de la Mission d'observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL), et ce, avant l'expiration du nouveau mandat de celle-ci; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/833 (1993)
IntituléIraq-Koweït (27 mai)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/833(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/R.ES/833 (1993) 27 mai 1993 RESOLUTION 833 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3224e séance, le 27 mai 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 et, en particulier les paragraphes 2, 3 et 4 de cette résolution, ainsi que sa résolution 689 (1991) du 9 avril 1991, sa résolution 773 (1992) du 26 août 1992 et sa résolution 806 (1993) du 5 février 1993, Rappelant le rapport du Secrétaire général en date du 2 mai 1991 concernant la création à l'ONU de la Commission de démarcation de la frontière entre l'Iraq et le Koweït (la Commission), les échanges de lettres ultérieurs en date des 6 et 13 mai 1991 (S/22558, S/22592 et S/22593), et l'acceptation du rapport par l'Iraq et le Koweït, Ayant examiné la lettre datée du 21 mai 1993 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité et qui transmettait le rapport final de la Commission (S/25811 et Add.1) en date du 20 mai 1993, Rappelant à ce propos qu'à travers le processus de démarcation, la Commission de démarcation de la frontière ne procédait à aucune réattribution de territoire entre le Koweït et l'Iraq, mais menait seulement à bien, pour la première fois, la tâche technique nécessaire à la démarcation des coordonnées précises de la frontière définie dans le 'Procès-verbal d'accord entre l'Etat du Koweït et la République d'Iraq concernant le rétablissement de relations amicales, la reconnaissance et des questions connexes', signé par les deux parties le 4 octobre 1963, et que cette tâche a été accomplie dans les circonstances particulières qui ont suivi l'invasion du Koweït par l'Iraq, et conformément à la résolution 687 (1991) et au rapport du Secrétaire général donnant suite au paragraphe 3 de cette résolution (S/22558), Rappelant à l'Iraq les obligations qui lui incombent en vertu de la résolution 687 (1991), en particulier du paragraphe 2 de cette résolution, et des autres résolutions pertinentes du Conseil, et son acceptation des résolutions adoptées par le Conseil en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qui constitue le fondement du cessez-le-feu, Notant avec approbation que le Secrétaire général a donné pour instructions à la Mission d'observation des Nations Unies pour l'Iraq et le Koweït (MONUIK) 93-31345 (F) / ... S/RES/833 (1993) Page 2 de mener à bien le réalignement de la zone démilitarisée sur toute la frontière internationale entre l'Iraq et le Koweït démarquée par la Commission, Se félicitant de la décision du Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour l'entretien de l'abornement de la frontière, comme la Commission l'a recommandé à la section X c) de son rapport, jusqu'à ce que d'autres dispositions d'ordre technique soient arrêtées à cette fin entre l'Iraq et le Koweït, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de la lettre datée du 21 mai 1993 que le Secrétaire général a adressée &U Président du Conseil et d1.1 ,~3.pport de la Commission ( S/25811 et Add.1) en date du 20 rnai 1993 qui y est joint; 2 Se félicita ~galement de l'heureuse conclusion des travaux de la Commission; 3. Exprime sa gratitude à la Commission pour les travaux qu'elle a consacrés à la démarcation de la frontière terrestre ainsi que du secteur de la frontière situé dans le Khor Abdullah ou au large des côtes, et se félicite de ses décisions relatives à cette démarcation; 4. Réaffirme que les décisions de la Commission en matière de démarcation sont finales; 5, ?:,ige gue l'Iraq et le Koweït, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, respectent l'inviolabilité de la frontière internationale démarquée par 1~ C01mniss.i.on et le droit d'accès des navires; 6. Souligne et réaffirme sa décision de g&rantir l'inviolabilité de la frontière internationale que la Comrnission a maintenant démarquée àe illanière finale, et de prendre selon qu'il conviendra toutes mesures nécessaires à cette f :.n conformément à la Charte, comme il est stipulé au paragraphe 4 de J.a résolution 687 (1991) et au paragraphe 4 de la ~ésolution 773 (1992); 7 Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/834 (1993)
IntituléAngola (1 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/834(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/834 (1993) 1er juin 1993 RESOLUTION 834 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3226e séance, le 1er juin 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991, 747 (1992) du 24 mars 1992, 785 (1992) du 30 octobre 1992, 793 (1992) du 30 novembre 1992, 804 (1993) du 29 janvier 1993, 811 (1993) du 12 mars 1993 et 823 (1993) du 30 avril 1993, Ayant examiné le nouveau rapport du Secrétaire général en date du 25 mai 1993 (S/25840 et Add.l), Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration de la situation politique et militaire et constatant avec consternation que la situation humanitaire, déjà grave, s'est encore dégradée, Gravement préoccupé par l'échec des pourparlers entre le Gouvernement angolais et l'UNITA tenus à Abidjan sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, sous la présidence de la Représentante spéciale du Secrétaire général et avec la participation des représentants des trois Etats observateurs du processus de paix -les Etats-Unis d'Amérique, la Fédération de Russie et le Portugal -et surtout par le fait qu'il n'a pas été possible d'aboutir à un cessez-le-feu, Appréciant et soutenant les efforts que déploient le Secrétaire général et sa Représentante spéciale en vue de résoudre au plus tôt la crise angolaise par voie de négociation, Soulignant l'importance d'une présence continue et effective des Nations Unies en Angola, en vue de faciliter le processus de paix et de faire progresser l'application des 'Acordos de Paz', Réaffirmant sa volonté de préserver l'unité et l'intégrité territoriale de l'Angola, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II) pour une période de 45 jours, jusqu'au 15 juillet 1993, selon les recommandations figurant aux paragraphes 36 et 37 du rapport du Secrétaire général (A/25840 et Add.l); 93-32216 (F) / ... S/RES/834 (199J) Page 2 2. Souligne l'importance des fonctions de bons offices et de médiation exercées par UNAVEM II et la Représentante spéciale du Secrétaire général, en vue d'un rétablissement du cessez-le-feu et d'une réactivation du processus de paix nécessaires pour que soient pleinement appliqués les 'Acordos de Paz'; 3. Exige de nouveau que l'UNITA accepte sans réserve les résultats des élections démocratiques de 1992 et se conforme pleinement aux 'Acordos de Paz'; 4. Condamne l'UNITA pour ses agissements et ses attaques armées, qui ont provoqué une recrudescence des hostilités et qui mettent en danger le processus de paix, et exige qu'elle mette immédiatement fin à ces agissements et à ces attaques armées; 5. Se félicite que le Gouvernement angolais soit résolu à parvenir à un règlement pacifique du conflit conformément aux 'Acordos de Paz' et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, déplore profondément que l'UNITA ait refusé, lors des pourparlers, de consentir au retrait de ses forces des positions qu'elles occupent depuis la reprise des hostilités, et exige qu'elle le fasse; 6. Déclare que cette occupation constitue une violation grave des 'Acordos de Paz'; 7. Lance un pressant appel aux deux parties, et surtout à l'UNITA, pour qu'elles reprennent dès que possible les pourparlers de paix interrompus, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, afin qu'un cessez-le-feu s'instaure rapidement dans tout le pays et que puisse être assurée l'application intégrale des 'Acordos de Paz', des nouveaux engagements conclus entre elles deux et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, compte dûment tenu des résultats atteints au cours de l'examen du projet de protocole d'Abidjan; 8. Considère que l'UNITA est responsable de l'échec des pourparlers et qu'elle a de ce fait porté atteinte au processus de paix, et réaffirme qu'il envisagera, en vertu de la Charte des Nations Unies, toutes les mesures appropriées en vue de faire progresser l'application des 'Acordos de Paz'; 9. Appuie sans réserve les efforts que poursuivent le Secrétaire général et sa Représentante spéciale pour relancer le processus de paix et permettre à UNAVEM II de s'acquitter de son mandat malgré des conditions extrêmement difficiles; 10. Demande à tous les Etats de s'abstenir de toute action qui risquerait, directement ou indirectement, de compromettre l'application des 'Acordos de Paz' et les prie instamment de s'abstenir de fournir à l'UNITA, directement ou indirectement et sous quelque forme que ce soit, une assistance militaire ou autre, incompatible avec le processus de paix; 11. Se félicite des mesures prises par le Secrétaire général pour renforcer l'action humanitaire que les Nations Unies mènent en Angola et dont sa Représentante spéciale assure la coordination d'ensemble, notamment de l'élaboration d'un plan d'aide humanitaire des Nations Unies en faveur de l'Angola, et demande fermement au Gouvernement angolais et à l'UNITA de coopérer sans réserve aux efforts du Secrétaire général dans ce domaine; / ... 12. Lance un appel à tous les Etats Membres, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales pour qu'ils répondent promptement et généreusement à l'appel lancé par le Secrétaire général dans le cadre du plan en question, et pour qu'ils apportent des secours à l'Angola ou accroissent l'assistance humanitaire qu'ils lui fournissent, et encourage la Représentante spéciale du Secrétaire général à continuer de coordonner l'action humanitaire; 13. Renouvelle son appel aux deux parties pour qu'elles respectent strictement les règles applicables du droit international humanitaire et qu'elles garantissent notamment aux populations civiles dans le besoin un accès sans entrave aux secours humanitaires et, en particulier, note avec satisfaction les efforts déployés par le Secrétaire général et sa Représentante spéciale pour créer des couloirs humanitaires rencontrant l'agrément des parties; 14. Renouvelle l'appel qu'il a lancé aux deux parties afin qu'elles prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection du personnel chargé des opérations de secours humanitaires; 15. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que la situation le justifiera, et en tout état de cause le 15 juillet 1993 au plus tard, un rapport sur la situation en Angola, accompagné de ses recommandations sur le nouveau rôle que l'Organisation des Nations Unies pourrait jouer dans le processus de paix, et d'ici là, de le tenir informé de façon régulière; 16. Se déclare de nouveau prêt à agir promptement, sur recommandation du Secrétaire général, à tout moment pendant la durée du mandat fixé dans la présente résolution, pour renforcer sensiblement la présence de l'Organisation des Nations Unies en Angola au cas où le processus de paix ferait des progrès appréciables; 17. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/835 (1993)
IntituléCambodge (2 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/835(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/835 (1993) 2 juin 1993 RESOLUTION 835 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité â sa 3227e séance, le 2 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 668 (l'l90) du 20 septembre 1990, 745 (1992) du 28 février 1992, 810 (1993) du 8 mars 1993, 826 (1993) du 20 mai 1993 et autres résolutions pertinentes, Exprimant ses remerciements à l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge (APRONUC) et en particulier au Représentant spécial du Secrétaire général, Yasushi Akashi, pour le courage, le dévouement et la persévérance avec l8squels ils ont apporté le soutien voulu au processus électoral, malgré les éJreuves et les difficultés, Rendant hommage au rôle dirigeant de S. A. R. le Prince Norodom Sihanouk, Pêésident du Conseil national suprême, et au rôle qu'il continue à jouer, Notant avec satisfaction le nombre considérable de Cambodgiens qui ont minifesté leur patriotisme et leur sens des responsabilités en exerçant leur d:oit de vote, Faisant sienne la déclaration que le Représentant spécial du Secrétaire g,~néral a faite le 29 mai 1993 au Conseil national suprême, selon laquelle les élections se sont déroulées librement et équitablement (S/25879), 1. Rend hommage aux membres de l'APRONUC, en particulier à ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour permettre cette manifestation extraordinaire ce la part du peuple cambodgien, 2. I~vite le Secrétaire général à lui présenter son rapport sur les elections a~ssitôt que possible; 3. Exprime son intention, lcrsque la régularité des élections aura été 'tttestée, d'apporter tout son soutien à l'Assemblée constituante dûment élue clans les travaux qu'elle entreprendra afin d'élaborer une constitution, conformément aux principes énoncés à l'annexe 5 de l'Accord pour un règlement politique global du conflit du Cambodge, et de constituer un nouveau gouvernement pour tout le Cambodge; 93-324/5 2Q6C,3 020693 / ... S/RES/835 (1993) Page 2 4. Demande à toutes les parties de se conformer à l'obligatio~ qui leur incombe de respecter pleinement les résultats des élections et leur lemanèe instamment de faire tout leur possible pour assurer l'établissement :~acifique d'un gouvernement démocratique conformément aux termes de la nouvell-­ Constitution; S. Demande instamment à la communauté internationale de contr_buer activement à la reconstruction et au relèvement du Cambodge; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/836 (1993)
IntituléBosnie-Herzégovine (4 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/836(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENER.ZI.LE s S/RES/836 (1993) 4 juin 1993 RESOLUTION 836 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3228e séance, le 4 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes ses résolutions pertinentes qui ont suivi, Réaffirmant en particulier ses résolutions 819 (1993) du 16 avril 1993 et 824 (1993) du 6 mars 1993, qui demandaient que certaines villes et leurs environs, sur le territoire de la République de Bosnie-Herzégovine, soient traités comme zones de sécurité, Réaffirmant la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine et la responsabilité du Conseil de sécurité à cet égard, Condamnant les attaques militaires, et les actes portant atteinte au respect de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine qui, en tant qu'Etat Membre de l'Organisation des Nations Unies, jouit des droits prévus par la Charte des Nations Unies, Réitérant sa préoccupation devant la gravité et le caractère intolérable de la situation en République de Bosnie-Herzégovine du fait des graves violations du droit international humanitaire, Réaffirmant une fois de plus que toute acquisition de territoire par la force et toute pratique de 'nettoyage ethnique' sont illégales et totalement inacceptables, Félicitant le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et la partie des Croates de Bosnie pour leur signature du plan Vance-Owen, Gravement préoccupé par le refus persistant de la partie des Serbes de Bosnie d'accepter le plan Vance-Owen et demandant à cette partie d'accepter le plan de paix pour la République de Bosnie-Herzégovine dans son intégralité, 93-33022 (F) 040693 040693 / ---S/RES/836 (1993) Page 2 Profondément préoccupé par la poursuite des hostilités armées sur le territoire de la République de Bosnie-Herzégovine, qui vont totalement à l'encontre du plan de paix, Alarmé par la situation critique qui s'ensuit pour les populations civiles sur le territoire de la République de Bosnie-Herzégovine, en particulier à Sarajevo, Bihac, Srebrenica, Gorazde, Tuzla et Zepa, Condamnant les obstacles mis, essentiellement par la partie des Serbes de Bosnie, à l'acheminement de l'aide humanitaire, Léterm~né à assurer la protection de la population civile dans les ~ones de sécè:cité et à promoi.:..voir une solution politique durable, C'onrirmant l' ir'terdiction des vols militaires dans l'espace aérien de-la ;Jêp;...b~ique de Bosnie-Herzégovine, établie par les résolutions 781 (1992) du 9 octobre 1992, 786 (1992) du 10 novembre 1992 et 816 (1993) du 31 mars 1993, Affirmant que le concept de zones de sécurité dans la République de Bosnie-Herzégovine, tel que figurant dans les résolutions 819 (1993) et 824 (1993), a été adopté en réponse à une situation d'urgence, et notant que le concept proposé par la France et par d'autres dans le document S/25800 pourrait apporter une contribution précieuse, et qu'il ne constitue en aucun cas une fin en soi mais qu'il fait partie intégrante du processus Vance-Owen en tant que première étape vers une solution politique juste et durable, Convaincu que le fait de traiter les villes désignées ci-dessus et leurs alentours comme des zones de sécurité contribuera à la mise en oeuvre rapide de cet objectif, Soulignant qu'une solution durable au conflit dans la République de Bosnie-Herzégovine doit être fondée sur les principes suivants : cessation immédiate et complète des hostilités, retrait des territoires acquis par la force et le 'nettoyage ethnique', annulation des conséquences du 'nettoyage ethnique' et reconnaissance du droit de tous les réfugiés de retourner dans leurs foyers, et respect de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, Notant également le travail crucial accompli par la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) dans toute la République de Bosnie-Herzégovine et l'importance qui s'attache à la poursuite de ce travail, Considérant que la situation dans la République de Bosnie-Herzégovine continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande que toutes ses résolutions pertinentes soient totalement et immédiatement appliquées; 2. Donne son approbation au plan de paix pour la République de Bosnie-Herzégovine tel que figurant dans le document S/25479; I ... S/RES/836 (1993) Page 3 3. Réaffirme le caractère inacceptable de l'acquisition de territoire par la force et la nécessité de restaurer pleinement la souveraineté, l'intégralité et l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine; 4. Décide d'assurer le plein respect des zones de sécurité mentionnées dans la résolution 824 (1993); 5. Décide d'étendre à cette fin le mandat de la FORPRONU afin de lui permettre, dans les zones de sécurité mentionnées dans la résolution 824 (1993), de dissuader les attaques contre les zones de sécurité, de contrôler le cessez-le-feu, de favoriser le retrait des unités militaires ou paramilitair 's ne relevant pas du Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et d'occuper quelques points essentiels sur le terrain, en sus de la partic::q:,z,t;. on aux opérations d'assistance humanitaire à la population conformément à la résolution 776 (1992) du 14 septembre 1992; 6. Affirme que ces zones de sécurité sont une mesure temporaire et que l'objectif premier demeure d'annuler les conséquences de l'usage de la force e~ de permettre à toutes les personnes déplacées de retourner en paix dans leurs foyers en République de Bosnie-Herzégovine, en commençant notamment par la mise en oeuvre rapide des dispositions du plan Vance-Owen dans les zones où elles ont été agréées par les parties directement concernées; 7. Prie le Secrétaire général, en consultation notamment avec les gouvernements des Etats Membres contributeurs de forces à la FORPRONU : a) De procéder aux ajustements ou au renforcement de la FORPROtru qui pourraient être exigés par la mise en oeuvre de la présente résolution, et d'envisager l'affectation d'éléments de la FORPRONU au soutien des éléments chargés de la protection des zones de sécurité, avec l'accord des gouvernements contributeurs des forces; b) De donner pour instructions au commandant de la FORPROtru de redéployer dans la mesure du possible les forces placées sous son commandement en République de Bosnie-Herzégovine; 8. Appelle les Etats Membres à fournir des forces, y compris le soutien logistique, pour faciliter la mise en oeuvre des dispositions concernant les zones de sécurité, exprime sa gratitude aux Etats Membres fournissant déjà des forces dans ce but et invite le Secrétaire général à rechercher des contingei,~s supplémentaires auprès des autres Etats Membres; 9. Autorise la FORPRONU, en sus du mandat défini dans les résolutions 770 (1992) du 13 août 1992 et 776 (1992), dans l'accomplissement du mandat défini au paragraphe 5 ci-dessus, pour se défendre, à prendre les mesures nécessaires, y compris en recourant à la force, en riposte à des bombardements par toute partie contre les zones de sécurité, à des incursions armées ou si des obstacles délibérés étaient mis à l'intérieur de ces zones ou dans leurs environs à la liberté de circulation de la FORPROtru ou de convois humanitaires protégés; / ... S/RES/836 (1993) Page 4 10. Décide que, nonobstant le paragraphe 1 de la résolution 816 (1993), les Etats Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, peuvent prendre, sous l'autorité du Conseil de sécurité et moyennant une étroite coordination avec le Secrétaire général et la FORPRONU, toutes mesures nécessaires à l'intérieur et dans les environs des zones de sécurité de la République de Bosnie-Herzégovine, en recourant à la force aérienne, pour soutenir la FORPRONU dans l'accomplissement de son mandat défini aux paragraphes 5 et 9 ci-dessus; 11. Prie lPs Etats Membres concernés, le Secrétaire général et la FORPRONU d'établir une cou;~r~tion étroite sur le dispositif qu'ils mettent en place pour appliquer le pa::..-...'::Jrapr,c:: l i1 ci-dessus et de faire rapport au Conseil sur ce sujet par l'intermédiaire du Secrétaire général; 12. Invite le Secrétaire général à faire rapport au Conseil, pour décision, si possible dans les sept jours suivant l'adoption de la présente résolution, sur les modalités de sa mise en oeuvre, y compris ses implications financières; 13. Invite également le Secrétaire général à soumettre au Conseil de sécurité, au plus tard deux mois après l'adoption de la présente résolution, un rapport sur la mise 2n oeuvre et le respect de cette résolution; 14. Souligne qu'il maintiendra ouverte l'option de nouvelles mesures plus dures, sans en préjuger ni en exclure aucune; 15. Décide de rester activement saisi de la question et s'engage à agir rapidement, en tant que de besoin.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/837 (1993)
IntituléSomalie (6 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/837(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/837 (1993)* 7 juin 1993 Résolution 837 (1993} Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3229e séance, tenue le 6 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992, 746 (1992) du 17 mars 1992, 751 (1992) du 24 avril 1992, 767 (1992) du 27 juillet 1992, 775 (1992) du 28 août 1992, 794 (1992) du 3 décembre 1992 et 814 (1993) du 26 mars 1993, Ayant à l'esprit la résolution 47/167 de l'Assemblée générale en date du 18 décembre 1992, Gravement alarmé par les attaques armées préméditées que des forces appartenant apparemment au Congrès somali uni (USC/SNA) ont lancées le 5 juin 1993 contre le personnel de l'Opération des Nations Unies en Somalie (ONUSOM II), Condamnant fermement ces actions, qui sapent directement les efforts fdits sur le plan international en vue de rétablir la paix et une situation normale en Somalie, Exprimant le sentiment de révolte que lui inspirent les pertes en vies humaines provoquées par ces attaques criminelles, Réaffirmant sa volonté d'aider le peuple somali à rétablir des conditions de vie normales, Soulignant que la présence de la communauté internationale en Somalie a pour objet de venir en aide au peuple somali, auquel des années de troubles civils dans le pays ont infligé d'innombrables souffrances, Reconnaissant qu'il est d'une importance fondamentale de mener à terme le programme global et effectif de désarmement de toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, • Nouveau tirage pour raisons techniques. 93-33318 (F) / ... S/RES/837 (1993) Page 2 Convaincu que le rétablissement de l'ordre public dans toute la Somalie contribuerait aux opérations de secours humanitaires, à la réconciliation et au règlement politique, ainsi qu'au relèvement des institutions politiques et de l'économie du pays, Condamnant vivement le recours, notamment par le USC/SNA, à des émissions radiophoniques pour inciter aux attaques contre le personnel des Nations Unies, Rappelant la déclaration faite par son Président le 31 mars 1993 (S/25493) concernant la sécurité des forces et du personnel des Nations Unies déployés dans des conditions de conflit et soucieux d'examiner promptement les mesures qu'appel,ent les circonstances particulières du moment pour amener les personnes responsables des attaques et autres actes de violence dirigés contre les forces et le personnel des Nations Unies à répondre de leurs actes, Prenant acte des informations que le Secrétariat lui a communiquées le 6 juin 1993, Constatant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne fermement les attaques armées non provoquées lancées le 5 juin 1993 contre le personnel d'ONUSOM II, qui semblent s'inscrire dans une série de violations délibérées et préméditées du cessez-le-feu destinées à empêcher par l'intimidation ONUSOM II de s'acquitter du mandat qui lui a été donné par la résolution 814 (1993); 2. Présente ses condoléances au Gouvernement et au peuple pakistanais ainsi qu'aux familles des membres du personnel d'ONUSOM II qui ont perdu la vie; 3. Souligne de nouveau qu'il est d'une importance cruciale de mettre rapidement à exécution le désarmement de toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, conformément aux paragraphes 56 à 69 du rapport du Secrétaire général en date du 3 mars 1993 (S/253S41, et de neutraliser les systèmes de radiodiffusion qui contribuent à la violence et aux attaques dirigées contre ONUSOM II; 4. Exige une fois encore que toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, respectent pleinement les engagements qu'elles ont pris en vertu des accords qu'elles ont conclus lors àe la Réunion préparatoire officieuse sur la réconciliation politique en Somalie tenue à Addis-Abeba et, en particulier, de leur Accord sur l'application du cessez-le-feu et sur les modalités du désarmement (S/25168, Annexe III); 5. Réaffirme que le Secrétaire général est autorisé par la résolution 814 (1993) à prendre à l'encontre de tous ceux qui sont responsaLles des attaques armées mentionnées au paragraphe 1 ci-dessus, y compris les responsables des incitations publiques à ces attaques, toutes les mesures nécessaires pour établir l'autorité effective d'ONUSOM II dans toute la Somalie, notamment pour qu'une enquête soit ouverte sur les actions des responsables et que ceux-ci soient arrêtés et détenus pour être traduits en justice, jugé~et punis; 1 ••• S/RES/837 (1993) Page 3 6. Prie le Secrétaire général d'enquêter d'urgence sur l'incident, en se concentrant particulièrement sur le rôle des chefs de faction concernés; 7. Encourage le déploiement rapide et accéléré de tous les contingents d'ONUSOM II jusqu'à ce que soit atteint le nombre total requis de 28 000 hommes, tous grades confondus, ainsi que de matériels, comme l'indique le rapport du Secrétaire général en date du 3 mars 1993 (S/25354); 8. Prie les Etats Membres de fournir d'urgence à ONUSOM II un appui et des transports militaires, dont des véhicules blindés de transport de troupes, des chars et des hélicoptères d'attaque, afin qu'elle soit en mesure de riposter de manière appropriée aux attaques armées qu'elle subit dans l'accomplissement de son mandat, ou de dissuader àe telles attaques; 9. Prie en outre le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur l'application de la présente résolution, si possible dans les sept jours qui suivront la date de son adoption; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/838 (1993)
IntituléBosnie-Herzégovine (10 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/838(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/838 (1993) 10 juin 1993 RESOLUTION 838 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3234e séance, le 10 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes ses résolutions pertinentes qui ont suivi, Réaffirmant la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, et la responsabilité qui incombe à cet égard au Conseil de sécurité, Réaffirmant qu'il a exigé dans sa résolution 752 (1992) et dans ses résolutions pertinentes qui ont suivi que cessent immédiatement toutes les formes d'ingérence extérieure en République de Bosnie-Herzégovine et que les voisins de celle-ci prennent promptement des mesures pour mettre un terme à toute ingérence et respectent son intégrité territoriale, Rappelant qu'il a exigé dans sa résolution 819 (1993) que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) cesse immédiatement de fournir des armes, du matériel et des services de caractère militaire aux unités paramilitaires serbes de Bosnie, Tenant compte du rapport du Secrétaire général en date du 21 décembre 1992 sur le déploiement éventuel d'observateurs le long des frontières de la République de Bosnie-Herzégovine (S/25000), Exprimant sa condamnation de toutes les activités menées en violation des résolutions 757 (1992), 787 (1992) et 820 (1993) entre, d'une part, le territoire de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et, d'autre part, les zones protégées par les Nations Unies dans la République de Croatie et les régions de la République de Bosnie-Herzégovine contrôlées par les forces serbes de Bosnie, Considérant que, pour faciliter l'application de ses résolutions pertinentes, des observateurs devraient être déployés le long des frontières de la République de Bosnie-Herzégovine, comme il l'a indiqué dans sa résolution 787 (1992), 93-34164 (F) / ... S/RES/838 (1993) Page 2 Prenant_note du fait q,-12 les autorités de la République fédérative de Yougoslavie {Serbie et Monténégro) s'étaient précédemment déclarées prêtes à mettre fin A toutes lec livraisons autres que de fournitures humanitaires à la partie des Se.cbt'!'i'l de Boil ni(:. , et. demandant instamment que cet engagement soit pleinement mis a exécution, Considér.,:illl. que tout,.::s lea mesures appropriées devraient être prises pour parvenir à un r,:\gJ.ement :_:,acifique du conflit dans la République de Bosnie-Herzégovine c,::::r,me le prévoit le plan de paix Vance-Owen, A.vant à . l'0f,13,.:,,;j.t le paragraphe 4 a) de sa résolution 757 (1992), selon lequel tous l,?s ':::E.t.2 doivent empêcher l'importation sur leur territoire de tout produit et d2 toute marc~andiae provenant de la République fédérative de Yougoslavie \Serbie et Monténégro) ou exportés de ce pays, ainsi que le paragraphe 12 de sa rfsolution 820 (1993) concernant l'importation, l'exportation et le transit, à destination, en provenance ou au travers des zones de la Républiq--:e de~ Bosnie-Herzégovine qui se trouvent sous le contrôle des forces serbes de Bosnie, 1. E.r) . .:? le Secrétaire gé;ié::..·al de lui présenter le plus tôt possible un nouveau rapport sur les optio110 relatives au déploiement le long des frontières de la République de Bosnie-Herzégovine, pour contrôler effectivement l'application des rêsolutinD~ pertinentes du Conseil de sécurité, d'observateurs internati.cna;.1;1, venant ùes raat ions Unies et, le cas échéant, des Etats Membres agissant à titre national eu Jans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, en d::innant la pd.crib,'; a la frontière entre la République de Bosnie-Herzégovine et la nf~~0l~que fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) f:!t en tPmrnt co:,:1,:·.,,: les événements intervenus depuis son rapport du 21 décembre 1992, ai~si que c~s différentes circonstances affectant les divers secteurs des fronti~reo er. G~escion et de la nécessité de disposer de mécanismes de coordination appropriés; 2. Invite le Secrétair, général à se mettre en rapport immédiatement avec les Etats Membres, '19j ,:isant à litre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régioraux, po~r garantir que tout renseignement pertinent obtenu grâce à la surveillance aérienne sera mis à sa disposition de manière continue, et à lui f&i~e rapport à ce sujet; 3. Décida de Jomeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/839 (1993)
IntituléChypre (11 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/839(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/839 (1993) 11 juin 1993 RESOLUTION 839 (1993) [1.doptée .Qi!.Lle Conseil de sécurité à sa 3235e séance, le 11 juin 1993 Le Conseil de sécm:i té, Notant le rapport du Secrétaire général sur l'opération des Nations Unies à Chypre, en date du 9 Juin 1993 (S/25912 et Add.l), Notant également que le Secrétaire général lui a recommandé de proroger pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à. Chypre, Notant en outre que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île, il est indispensable de maintenir la Force à Chypre au-delà. du 15 juin 1993, Rappelant sa résolution 831 (1993) du 27 mai 1993, et. en particulier ses paragraphes 2, 3 et 4 sur le financement, ainsi que ses paragraphes 5 et 7 relatifs à la restructuration de la Force et à la réévaluation d'ensemble qui doit ètre réalisée en décembre 1993, Renouvelant en particulier l'appel qu'il a lancé aux r;.eux parties afin qu'elles coopèrent avec la Force pour étendre l'accord d'évacuation de 1989 à tous les secteurs de la zone tampon contrôlée par les Nations Unies où les deux parties sont très proches l'une de l'autre, Réaffirmant les dispositions de la résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes, 1. Proroge à nouveau, pour une période se terminant le 15 décembre 1993, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu'il a créée par la résolution 186 (1964); 2. Prie le Secrétaire général de poursuivre sa mission de bons offices, de le tenir informé des progrès réalisés et de lui présenter, le 15 noverr~re 1993 au plus tard, un rapport sur l'application de la présente résolution s'inscrivant dans le cadre du rapport demandé dans sa résolution 831 (1993); 93-34271 (F) / ... S/RES/839 (1993) Page 2 3. Appuie la recommandation faite par le Secrétaire général au paragraphe 48 de son rapport tendant à ce que les deux parties prennent des mesures réciproques pour faire baisser la tension, notamment qu'elles s'engagent mutuellement, par l'intermédiaire de la Force, à interdire le long des lignes du cessez-le-feu les munitions réelles ou les armes autres que les armes de poing, et à interdire de même les tirs d'armes à portée de vue ou d'ouïe de la zone tampon, et gP-mande au Secrétaire général de négocier les accords qu'il serait nécessaire que les parties concluent pour assurer l'application de ces mesures; •l . Demandé, à '.::out8s les parties intéressées de continuer à coopérer avec la Foret, 3ur la base de son mandat actuel; 5. .i~l?J?.:~lle les deux parties à mener à bien rapidement et dans un esprit c:uns ::.u .. ,ct.: f les pourparlers intercommunautaires placés sous l'égide du Secrétaire général et demande à celui-ci de lui faire rapport sur les progrês accomplis au cours de la présente session.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/840 (1993)
IntituléCambodge (15 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/840(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/840 (1993) 15 juin 1993 RESOLUTION 840 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3237e séance, le 15 juin 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990, 745 (1992) du 28 février 1992, 810 (1993) du 8 mars 1993, 826 (1993) du 20 mai 1993,835 (1993) du 2 juin 1993, ainsi que ses autres résolutions pertinentes, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 10 juin 1993 (S/25913), et en particulier de la déclaration qui y figure concernant lesélections qui ont eu lieu au Cambodge du 23 au 28 mai 1993, Rendant hommage au rôle dirigeant que S. A. R. le Prince Norodom Sihanouk, Président du Conseil national suprême (CNS), continue à jouer en faveur de laréconciliation nationale et du retour de la paix au Cambodge, Exprimant sa satisfaction à l’égard de l’Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge (APRONUC) et félicitant en particulier le Représentantspécial du Secrétaire général pour le bon déroulement du processus électoral, Réaffirmant l’unité nationale, l’intégrité et l’inviolabilité territoriales et l’indépendance du Cambodge, Accueillant avec satisfaction la tenue, le 14 juin 1993, de la première réunion de l’Assemblée constituante nouvellement élue, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général (S/25913); 2. Entérine les résultats des élections qui ont été certifiées libres et équitables par les Nations Unies; 3. Appelle toutes les parties à se conformer à leurs obligations de respecter pleinement les résultats des élections et de coopérer pour garantirune transition pacifique et se félicite , dans ce contexte, des efforts de S. A. R. le Prince Sihanouk pour oeuvrer à la réconciliation nationale et durôle dirigeant qu’il continue à jouer pour maintenir la stabilité et promouvoirla coopération entre les Cambodgiens par les moyens appropriés; 93-35095 (F) 150693 150693 /...S/RES/840 (1993) Page 2 4. Soutient pleinement l’Assemblée constituante nouvellement élue qui a commencé ses travaux tendant à élaborer et à promouvoir une constitutioncambodgienne conformément aux principes établis dans l’annexe 5 de l’Accord pourun règlement politique global du conflit du Cambodge contenu dans les Accords deParis, et qui se transformera par la suite en assemblée législative qui formeraun nouveau gouvernement pour tout le Cambodge; 5. Souligne la nécessité d’achever ces travaux et de mettre en place un nouveau gouvernement pour tout le Cambodge aussitôt que possible et dans lesdélais impartis par les Accords de Paris; 6. Prie l’APRONUC de continuer à jouer pleinement son rôle en liaison avec le CNS pendant la période de transition conformément aux Accords de Paris; 7. Prie également le Secrétaire général de présenter un rapport au Conseil de sécurité d’ici à la mi-juillet, contenant ses recommandations sur lerôle éventuel que l’Organisation des Nations Unies et ses agences pourraientjouer au terme du mandat de l’APRONUC conformément aux Accords de Paris; 8. Demande instamment à tous les Etats et organisations internationales compétentes de contribuer activement à la reconstruction et au relèvement duCambodge; 9. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/841 (1993)
IntituléHaïti (16 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/841(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/841 (1993) 16 juin 1993 RESOLUTION 841 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3238e séance, le 16 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant reçu du Représentant permanent à'Haïti une lettre datée du 7 juin 1993 adressée au Président du Conseil (S/25958), où il était demandé que le Conseil rende universel et obligatoire l'embargo commercial recommandé à l'encontre d'Haïti par l'Organisation des Etats américains, Ayant entendu également un rapport présenté le 10 juin 1993 pa~ le Secrétaire général sur la crise en Haïti, Notant les résolutions MRE/RES.l/91, MRE/RES.2/91, MRE/RES.3/92, MRE/RES.4/92 adoptées par les ministres des relations extérieures des pays membres de l'Organisation des Etats américains, la résolution CP/RES.594 (923/92) et les déclarations CP/Dec.3 {927/93), CP/Dec.9 (931/93) et CP/Dec.10 (934/93) adoptées par le Conseil permanent de l'Organisation des Etats américains, Notant en particulier la résolution MRE/RES.5/93, adoptée par les ministres des relations extérieures des pays membres de l'Organisation des Etats américains à Managua (Nicaragua) ie 6 juin 1993, fi.appelant les résolutions de l'Assemblée générale 46/7 du 11 octobre 1991, 46/138 du 17 décembre 1992, 47/20 A du 24 novembre 1992, 47/143 du 18 décembre 1992 et 47/20 B du 23 avril 1993, Appuyant vigoureusement l'esprit d'initiative dont continuent de faire preuve le Secrétaire général del Organisation des Nations Unies et le Secrétaire général de l'Organisation des Etats américains ainsi que les efforts déployés par la cowmunauté internationale pour parvenir à une solution politique de la crise en Haïti, Louant les efforts déployés par l'Envoyé spécial pour Haïti des Secrétaires généraux de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation des Etats americains, M. Dante Caputo, pour établir un dialogue politique avec les parties haïtiennes en vue de résoudre la crise en Haïti, 93-35459 ( F) 160693 160693 / ... S/RES/841 (1993) Page 2 Constatant qu'il est urgent de parvenir à une solution rapide, globale et pacifique de la crise en Haïti conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies et au droit international, Rappelant en outre la déclaration en date du 26 février 1993 (S/25344), dans laquelle le Conseil de sécurité notait avec préoccupation l'incidence des crises humanitaires, y compris des déplacements massifs de population, qui constituent des menaces à la paix et à la sécurité internationales ou aggravent les menaces existantes, Déplorant que, malgré les efforts de la communauté internationale, le gouvernement légitime du Président Jean-Bertrand Aristide n'ait pas été rétabli, Préoccupé par le fait que la persistance de cette situation contribue à entretenir un climat de peur de la persécution et de désorganisation économique, lequel pourrait accroître le nombre de Haïtiens cherchant refuge dans des Etats Membres voisins, et convaincu que cette situation doit être inversée pour qu'elle n'ait pas d'effets nocifs dans la région, Rappelant à cet égard les dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies et soulignant la nécessité d'une coopération efficace entre les organisations régionales et l'Organisation des Nations Unies, Considérant que la demande susmentionnée du Représentant permanent d'Haïti, formulée dans le contexte des mesures connexes précédemment prises par l'Organisation des Etats américains et par l'Assemblée générale des Nations Unies, définit une situation unique et exceptionnelle qui justifie l'adoption de mesures extraordinaires par le Conseil de sécurité à l'appui des efforts entrepris dans le cadre de l'Organisation des Etats américains, et, constatant que, dans ces conditions uniques et exceptionnelles, la persistance de cette situation menace la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en conséquence en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Affirme que la solution de la crise en Haïti devrait tenir compte des résolutions susmentionnées de l'Organisation des Etats américains et de l'Assemblée générale des Nations Unies; 2. Se félicite que l'Assemblée générale ait prié le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour aider, en coopération avec l'Organisation des Etats américains, à résoudre la crise en Haïti; 3. Décide que les dispositions énoncées aux paragraphes 5 à 14 ci-après, qui sont compatibles avec l'embargo commercial recommandé par l'Organisation des Etats américains, entreront en vigueur à Oh 1 (heure de New York) le 23 juin 1993, à moins que le Secrétaire général, eu égard aux vues du Secrétaire général de l'Organisation des Etats runéricains, ne lui ait fait savoir que, compte tenu des résultats des négociations, l'imposition de ces mesures ne se justifie pas à ce moment précis; 4. Décide que si à tout moment après la présentation du rapport susmentionné du Secrétaire général, ce dernier, eu égard aux vues du Secrétaire / ... S/RES/841 (1993) Page 3 général de l'Organisation des Etats americains, annonce au Conseil que les autorités de facto en Haïti n'ont pas appliqué de bonne foi les engagements pris lors des négociations susmentionnées, les dispositions énoncées aux paragraphes 5 à 14 ci-après entreront en vigueur immédiatement; 5. Décide que tous les Etats empêcheront la vente ou la fourniture par leurs nationaux ou depuis leur territoire, ou par l'intermédiaire de navires ou d'aéronefs battant leur pavillon, de pétrole, de produits pétroliers, d'armements et de matériel connexe de tous types, y compris d'armes et de munitions, de véhicules et d'équipements militaires, d'équipements de police et de pièces détachées y afférentes, que ceux-ci proviennent ou non de leur territoire, à toute personne physique ou morale aux fins de toute activité commerciale menée sur ou depuis le territoire d'Haïti, ainsi que toutes activités menées par leurs nationaux ou sur leur territoire qui auraient pour effet ou pour objet de favoriser la vente ou la fourniture de telles marchandises; 6. Décide d'interdire l'entrée dans la mer territoriale ou sur le territoire d'Haïti à tout moyen de transport acheminant du pétrole, des produits pétroliers ou des armements et du matériel connexe de tous types, y compris des armes et des munitions, des véhicules et des équipements militaires ou de police et des pièces détachées y afférentes, en violation du paragraphe 5 ci-dessus; 7. Décide que le Comité créé en vertu du paragraphe 10 ci-dessous pourra autoriser exceptionnellement, au cas par cas, selon une procédure d'approbation tacite, l'importation en quantité non commerciale et sous forme de barils ou de bouteilles seulement, de pétrole, de produits pétroliers, notamment de propane à usage ménager, pour des besoins humanitaires essentiels avérés, sous réserve d'arrangements acceptables pour la surveillance effective de leur livraison et de leur utilisation; 8. Décide que les Etats où se trouvent des fonds, y compris tous fonds provenant de biens, a) appartenant au Gouvernement haïtien ou aux autorités de facto en Haïti ou b) contrôlés directement ou indirectement par lesdits gouvernement ou autorités, ou encore par des entités, où qu'elles se trouvent ou opèrent, relevant desdits gouvernement ou autorités ou contrôlés par eux, devront exiger de toutes personnes et entités se trouvant sur leur territoire qui détiendraient de tels fonds qu'elles gèlent lesdits fonds de sorte qu'ils ne puissent, directement ou indirectement, être mis à la disposition des autorités de facto en Haïti, ou utilisés à leur profit; 9. Demande à tous les Etats et à toutes les organisations internationales de se conformer strictement aux dispositions de la présente résolution, nonobstant l'existence de tous droits conférés ou de toutes obligations imposées par quel.que accord international, contrat, licence ou autorisation que ce soit antérieurs au 23 juin 1993; 10. Décide de créer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire, un Comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil, qui sera chargé d'accomplir les tâches énumérées ci-après et de présenter au Conseil un rapport sur ses travaux contenant ses observations et recommandations: a) Examiner les rapports soumis conformément au paragraphe 13 ci-dessous; / ... S/RES/841 (1993) Page 4 b) Demander à tous les Etats de lui communiquer de nouveaux renseignements sur les mesures qu'ils ont prises concernant l'application effective de la présente résolution; c) Examiner toute information portée à son attention par des Etats au sujet de violations des mesures imposées dans la présente résolution et recommander les dispositions appropriées à prendre en pareil cas; d) Examiner les demandes d'autorisation des importations de pétrole et de produits pétroliers nécessaires pour répondre aux besoins humanitaires essentiels conformément au paragraphe 7 ci-dessus, et prendre une prompte décision à leur sujet; e) Soumettre au Conseil àe sécurité des rapports périodiques sur les renseignements qui lui sont communiqués concernant des violations présumées de la présente résolution, en identifiant chaque fois que possible les personnes ou les entités, y compris les navires, qui seraient coupables de telles violations; f) Promulguer des directives pour faciliter l'application de la présente résolution; 11. Demande à tous les Etats de coopérer pleinement avec le Comité créé en vertu du paragraphe 10 dans l'exécution de ses tâches, notamment en lui communiquant les informations qu'il. pourrait leur demander en application de la présente résolution; 12. Demande aux Etats d'entamer des poursuites contre les personnes et les entités qui violent les dispositions de la présente résolution et de prendre les sanctions appropriées; 13. Prie tous les Etat3 de-fai.re rapport au Secrétaire général d'ici au 16 juillet 1993 sur les mesures qu'ils ont prises pour s'acquitter des obligations énoncées aux paragraphes 5 à 9 ci-dessus; 14. Prie le Secrétaire général de fournir toute l'assistance nécessaire au Comité créé au paragraphe 10 et de prendre les dispositions voulues au Secrétariat à cet effet; 15. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport le 15 juillet 1993 au plus tard, ou avant cette date s'il le juge approprié, sur les progrès réalisés dans les efforts qu'il déploie conjointemen~ avec le Secrétaire général de l'Organisation des Etats américains pour parvenir à une solution politique de la crise en Haïti; 16. Se déclare prêt à examiner ~ou~es les mesures énoncées dans la présente résolution en vue de les rapporter si, une foin entr~es en vigueur les dispositions énoncées aux paragrapnes 5 à 14, le Secrétaire général, eu égard aux vues du Secrétaire général de l'Organisation des Etats américains, lui fait savoir que les autorités de facto 2n Haïti. ont signé et commencé à appliquer de bonne foi un accord visant à rétablir le ~ouvernement légitime du Président Jean-Bertrand Aristide; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/842 (1993)
IntituléFormer Yugoslav Rep. of Macedonia (18 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/842(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES • Conseil de securite Distr. GENERALE s S/RES/842 (1993) 18 juin 1993 RESOLUTION 842 (1993) Adoptee par le Conseil de securite a sa 3239e seance, le 18 juin 1993 Le Conseil de securite, Reaffirmant sa resolution 743 (1992) et toutes ses resolutions ulterieures concernant la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Rappelant en particulie~ sa resolution 795 (1992) du 11 decembre 1992, par laquelle il a autorise la mise en place d'un detachement de la FORPRONU dans l'ex-Republique yougoslave de Macedoine, Se felicitant de l'importante contribution apportee 2 la stabilite de la region par le ditachement de la FORPRONU qui se trouve actuellement dans l'ex-Republique yougoslave de Macedoine, Soucieux d'appuyer les efforts faits en vue d'un reglem~ent pacifique de la situation dans l'ex-Yougoslavie en ce qui concerne l'ex-Republique yougoslave de Macedoine, comme prcvu dans le rapport du Secretaire general en date du 10 decembre 1992 (S/24923) et approuve par sa resolution 795 (1992) du 11 decembre 1992, Notant avec satisfaction qu'un Etat Membre a offert de fournir du personnel supplementaire au detachement de la FORPRONU dans l'ex-Republique yougoslave de Macedoine (S/25954 et Add.l) et que le Gouvernement de celle-ci a accueilli favorablement cette offre, 1. Se felicite qu'un Etat Membre ait offert de fournir du personnel supplementaire au detachement de la FORPRONU dans l'ex-Republique yougoslave de Macedoine et decide d'elargir la FORPRONU en consequence et d'autoriser le deploiement de ce personnel supplementaire; 2. Decide de rester saisi de la question. 93-36083 (F) 180693 180693 180693
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/843 (1993)
IntituléEx-Yougoslavie (18 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/843(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES • Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/843 (1993} 18 juin 1993 RESOLUTION 843 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3240e séance, le 18 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 724 (1991) concernant la Yougoslavie et toutes les autres résolutions pertinentes, Rappelant également l'Article 50 de la Charte des Nations Unies, Conscient de ce qu'un nombre croissant de demandes d'assistance ont été reçues conformément à l'Article 50 de la Charte des Nations Unies, Notant que le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) a constitué, à sa 65e séance, un groupe de travail chargé d'examiner les demandes susmentionnées, 1. Confirme que le Comité créé par la résolution 724 (1991) est chargé de l'examen des demandes d'assistance présentées en vertu de l'Article 50 de la Charte des Nations Unies; 2. Se félicite de la création du Groupe de travail par le Comité, qu'il invite, lorsqu'il aura terminé l'examen d'une demande, à présenter au Président du Conseil de sécurité des recommandations concernant les mesures à prendre. 93-36095 (F) 180693 180693 180693
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/844 (1993)
IntituléBosnie-Herzégovine (18 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/844(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité s Distr. GENERALE S/RES/844 (1993) 18 juin 1993 RESOLUTION 844 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 324le séance, le 18 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 et toutes ses résolutions pertinentes qui ont suivi, Ayant examiné le rapport établi par le Secrétaire général (S/25939 et Corr.1 et Add.1) en application du paragraphe 12 de la résolution 836 (1993) concernant les zones de sécurité en République de Bosnie-Herzégovine, Réitérant une fois de plus sa préoccupation devant la gravité et le caractère intolérable de la situation en République de Bosnie-Herzégovine du fait des graves violations du droit international humanitaire, Rappelant qu'il est de la plus haute importance de rechercher une soluti.::Jn politique globale au conflit dans la République de Bosnie-Herzégovine, Déterminé à mettre en oeuvre pleinement les dispositions de la résolution 836 (1993), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général; 2. Décide d'autoriser le renforcement de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) pour répondre aux besoins de forces additionnelles mentionnés au paragraphe 6 du rapport du Secrétaire général en tant qu'approche initiale; 3. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consultations engagées, notamment avec les gouvernements des Etats Membres contributeurs de troupes à la FORPRONU, demandées par la résolution 836 (1993); 4. Réaffirme sa décision du paragraphe 10 de la résolution 836 (1993) sur le recours à la force aérienne, à l'intérieur des zones de sécurité et dans leurs environs, pour soutenir la FORPRONU dans l'accomplissement de son mandat, et encourage les Etats Membres, agissant à titre national ou dans le cadre 93-36107 (F) 180693 180693 180693 / ... S/RES/844 (1993) Page 2 d'organisations ou d'arrangements régionaux, à agir en étroite coordination avec le Secrétaire général à ce sujet; 5. Appelle les Etats Membres à fournir des contributions en forces, y compris en soutien logistique et en équipements, afin de faciliter la mise en oeuvre des dispositions concernant les zones de sécurité; 6. Invite le Secrétaire général à faire régulièrement rapport au conseil de sécurité sur la mise en oeuvre de la résolution 836 (1993) et de la présente résolution; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/845 (1993)
IntituléEx-République yougoslave de Macédoine (18 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/845(1993)
Texte intégral NATDONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 845 (1993) Distr. GENERALE s S/RES/845 (1993) 18 juin 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3243e séance, le 18 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant la résolution 817 (1993) du 7 avril 1993, dans laquelle il a prié la Grèce et l'ex-République yougoslave de Macédoine de continuer à coopérer avec les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie afin de parvenir à un règlement rapide de la divergence qui existe entre elles, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général soumis en application de la résolution 817 (1993), ainsi que la déclaration du Gouvernement grec et la lettre du Président de l'ex-République yougoslave de Macédoine datées des 27 et 29 mai 1993, respectivement (S/25855 et Add.1 et 2), 1. Remercie les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie de leurs efforts et recommande aux parties les propositions formulées dans l'annexe V au rapport du Secrétaire général en tant que base pour le règlement de leur divergence; 2. Prie instamment les parties de poursuivre les efforts qu'elles mènent sous les auspices du Secrétaire général en vue de parvenir à un règlement rapide des questions qu'il leur reste à résoudre; 3. Prie le Secrétaire général de le tenir au courant du progrès de ces nouveaux efforts, dont l'objectif est de régler la divergence entre les deux parties avant le commencement de la quarante-huitième session ordinaire de l'Assemblée générale, et de lui en faire connaître l'issue au moment voulu, et décide de reprendre l'examen de la question à la lumière du rapport. 93-36125 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/846 (1993)
IntituléRwanda (22 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/846(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/846 (1993) 22 juin 1993 RESOLUTION 846 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3244e séance, le 22 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 812 (1993) du 12 mars 1993, Prenant note du rapport intérimaire du Secrétaire général en date du 20 mai 1993 (S/25810 et Add.l), Prenant note également des demandes formulées par les Gouvernements du Rwanda et de l'Ouganda concernant le déploiement d'observateurs le long de leur [rontière commune, en tant que mesure de confiance temporaire (S/25355, S/25356, S/25797), Soulignant la nécessité de prévenir une reprise des combats, qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la situation au Rwanda et sur la paix et la sécurité internationales, Soulignant la nécessité d'une solution politique négociée dans le cadre des accords devant être signés par les parties à Arusha, pour mettre fin au conflit au Rwanda, Saluant les efforts déployés par l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et le Gouvernement de la République-Unie de Tanzanie pour promouvoir une telle solution politique, Prenant note de la requête conjointe du Gouvernement du Rwanda et du Front patrictique rwandais (FPR) adressée au Secrétaire général concernant la mise en place d'une force internationale neutre au Rwanda (S/25951), Soulignant l'importance des négociations en cours à Arusha, entre le Gouvernement du Rwanda et le FPR, et exprimant sa disponibilité à envisager d'aider l'OUA à mettre en oeuvre les accords dès qu'ils auront été signés, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général (S/25810 et Add.l); 93-36632 ( F) / ... S/RES/846 (1993) Page 2 2. Décide de créer la Mission d'observation des Nations Unies Ouganda-Rwanda (MONUOR) qui sera déployée du côté ougandais de la frontière pour une période initiale de six mois, conformément au rapport du Secrétaire général (S/25810 et Add.l) et susceptible d'être révisée tous les six mois; 3. Décide que la MONUOR devra observer la frontière entre l'Ouganda et le Rwanda vérifier qu'aucune assistance militaire ne parvient au Rwanda, l'accent étant mis essentiellement à cet égard sur le transit et le transport à travers la frontière, par des routes ou des pistes où peuvent passer des véhicules, d'armes meurtrières et de munitions, ainsi que de tout autre matériel pouvant être utilisé à des fins militaires; 4. Prie le Secrétaire général de conclure avec le Gouvernement de l'Ouganda, avant le déploiement complet de la MONUOR, un accord sur le statut de la Mission incluant la sécurité, la coopération et le soutien que le Gouvernement de l'Ouganda fournira à la MONUOR; 5. Approuve l'envoi d'un détachement précurseur dans une période de quinze jours suivant l'adoption de cette résolution ou le plus tôt possible après la conclusion de l'Accord sur le statut de la Mission et le déploiement complet dans une période de trente jours après l'arrivée du détachement précurseur; 6. Prie instamment le Gouvernement du Rwanda et le FPR de respecter strictement les règles du droit humanitaire international; 7. Prie instamment aussi le Gouvernement du Rwanda et. le FPR de s'abstenir de toute action susceptible d'entretenir la tens1011; 8. Se félicite de la décision du Secrétaire général d'appuyer les efforts de paix de l'OUA par la mise à disposition de deux experts militaires, en vue d'apporter une assistance au Groupe d'observateurs militaires neutres (GOMN), en particulier par une expertise logistique afin d'aider à accélérer le déploiement d'un GOMN élargi au Rwanda; 9. Appelle le Gouvernement du Rwanda et le FPR à conclure rapidement un accord de paix global; 10. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur les résultats des pourparlers de paix d'Arusha; 11. Prie aussi le Secrétaire général de lui faire rapport sur la contribution que les Nations Unies pourraient apporter pour aider l'OUA à mettre en oeuvre l'accord susmentionné et de commencer à faire des plans au cas où le Conseil déciderait que cette contribution est nécessaire; 12. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport sur la mise en oeuvre de la présente résolution, dans une période de soixante jours suivant le déploiement de la MONUOR; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/847 (1993)
IntituléEx-République yougoslave de Macédoine (30 juin)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/847(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/847 (1993) 30 juin 1993 RESOLUTION 847 {1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3248e séance, le 30 juin 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 743 (1992) et toutes ses résolutions ultérieures relatives à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 15 mai (S/25777 et Add.l) et du 25 juin 1993 (S/25993), Ayant également examiné la lettre datée du 26 juin 1993, adressée au Secrétaire général par le Président de la République de Croatie (S/26002), Rappelant qu'il importe au plus haut point de chercher des solutions politiques globales, sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, aux conflitB sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, ainsi que d'étayer la confiance et la stabilité dans l'ex-République yougoslave de Macédoine, Condamnant énergiq,.;ement les attaques militaires qui continuent d'être lancées dans le territoire des Républiques de Croatie et de Bosnie-Herzégovine, et réaffirmant sa volonté résolue d'assurer le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République de Croatie et des autres Etats Membres où la FORPRONU est déployée, Demandant aux parties et aux autres intéressés de s'entendre sur des mesures de confiance dans le territoire de la République de Croatie, consistant notamment à ouvrir la voie ferrée reliant Zagreb et Split, la route de Zagreb à Zupanja et l'oléoduc de l'Adriatique, à assurer un trafic ininterrompu dans le détroit de Maslenica et à rétablir l'alimentation en électricité et en eau de toutes les régions de la République de Croatie, y compris les Zones protégées par les Nations Unies, Résolu à assurer la sécurité de la FORPRONU et la liberté de mouvement de toutes ses missions, et agissant à cet effet en vertu du Chapitre V:Ll de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la FORPRONU en Républi.que de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 25 juin 1993 (S/25993), ainsi que les demandes de ressources supplémentaires forrnulées aux paragraphes 22, 24 et 25 de son rapport du 15 mai 1993 (S/25777); 93-· 38052 (F) /. S/F.ES/847 (1993) Page 2 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter, un mois après l'adoption de la présente résolution, un rapport sur les progrès réalisés dans la mise en oeuvre du plan de maintien de la paix des Nations Unies pour la Croatie et de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en tenant compte de la position du Gouvernement croate, et décide de revoir le mandat de la FORPRONU dans le territoire de la République de Croatie à la lumière de ce rapport; 3. Décide, dans ce contexte, de proroger le mandat de la FORPRONU pour une nouvelle période intérimaire prenant fin le 30 septembre 1993; 4. Prie le Secrétaire général de le tenir au courant de l'évolution de la situation concernant l'accomplissement du mandat de la FORPRONU; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/848 (1993)
IntituléNouveau membre : Andorra (8 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/848(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité s Distr. GENERALE S/RES/848 (1993) 8 juillet 1993 RESOLUTION 848 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 325le séance, le 8 juillet 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d'admission à l'Organisation des Nations Unies présentée par la Principauté d'Andorre (S/26039), Recommande à l'Assemblée générale d'admettre la Principauté d'Andorre à l'Organisation des Nations Unies. 93-39184 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/849 (1993)
IntituléAbkhazie, Géorgie (9 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/849(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité s Distr. GENERALE S/RES/849 (1993) 9 juillet 1993 RESOLUTION 849 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3252e séance, le 9 juillet 1993 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 1er juillet 1993 (S/26023 et Add.2), Rappelant les dé~larations faites par le Président du Conseil de sécurité le 10 septembre 1992, le 8 octobre 1992 et le 29 janvier 1993 au sujet de la situation en Abkhazie (République de Géorgie) (S/24542, S/24637 et S/25198), Rappelant l'Accord de Moscou en date du 3 septembre 1992 (S/24523), Souscrivant au mode d'action exposé dans la lettre datée du 5 mai 1993, que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité (S/25756), Notant avec préoccupation la récente intensification des combats autour de Soukhoumi, Réaffirmant la déclaration faite le 2 juillet 1993 par le Président du Conseil de sécurité (S/26032), dans laquelle il demandait en particulier à toutes les parties de respecter l'accord de cessez-le-feu du 14 mai 1993, Soulignant l'importance qu'il attache, dans le contexte du déploiement d'observateurs militaires, à l'existence et à la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu et d'un processus de paix auxquels l'Organisation des Nations Unies soit effectivement associée, 1. Prend note avec satisfaction des observations figurant dans le rapport du Secrétaire général; 2. Prie le Secrétaire général de dépêcher son Envoyé spécial dans la région afin d'aider à parvenir à un accord sur l'application du cessez-le-feu; et d'entamer immédiatement les préparatifs nécessaires pour envoyer 50 observateurs militaires en Géorgie une fois que le cessez-le-feu aura été appliqué; 93-39305 ( F) / ... S/RES/849 ( 1993_) Page 2 3. ?rie en outre le Secrétaire général de faira savoir au Conseil, afin que celui-ci prenne une décision, quand le cessez-le-feu a été appliqué et si, à son avis, les conditions autorisent le déploiement des observateurs, et de formuler alors des recommandations concernant leur mandat, et se déclare prêt à agir promptement dès qu'il aura été ainsi informé; 4. Se félicite à cet égard des efforts que le Secrétaire général continue de déployer pour lancer un processus de paix auquel soient associées les parties au conflit, avec la participation du Gouvernement de la Fédération de Russie comme moyen de faciliter le processus; 5. Appuie les rapports de coopération que le Secrétaire général continue d'entretenir avec le Président en exercice de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) dans le cadre des efforts qu'ils déploient en vue d'instaurer la paix dans la région; 6. Demande au Gouvernement de la République de Géorgie d'engager pron,ptement les discussions avec l'Organisation des Nations Unies concernant un 3ccord relati ê au statut des forc,:•c afin de faciliter le déploiement rapide des observateurs lorsque le Consei.: en aura ainsi décidé; 7. Décide de rester 0,:c,; ,-: L (~e l,~ question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/850 (1993)
IntituléMozambique (9 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/850(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/850 (1993) 9 juillet 1993 RESOLUTION 850 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3253e séance, le 9 juillet 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 782 (1992) du 13 octobre 1992, 797 (1992) du 16 décembre 1992 et 818 (1993) du 14 avril 1993, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 juillet 1993 (S/26034), Réaffirmant l'importance qu'il attache à l'Accord général de paix pour le Mozambique (S/24635) et à l'accomplissement de bonne foi et en temps utile par toutes les parties des obligations qui y sont énoncées, Gravement préoccupé de ce que les retards intervenus dans la mise en oeuvre d'éléments majeurs de l'Accord n'aient pas encore été entièrement rattrapés, Encouragé par les efforts déployés par le Gouvernement mozambicain et la Resistência Nacional Moçambicana (RENAMO) pour maintenir le cessez-le-feu, Prenant acte avec satisfaction de la signature de l'Accord relatif aü statut des forces entre le Gouvernement mozambicain et l'Organisation des Nations Unies, et du déploiement complet de tous les principaux bataillons d'infanterie de l'ONUMOZ, Notant également avec satisfaction que le retrait des troupes zimbabwéennes et malawiennes a été mené à bonne fin conformément aux dispositions de l'Accord général de paix, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général en date du 2 juillet 1993 (S/26034); 2. Rend hommage au Représentant spécial du Secrétaire général, au Commandant de la Force et au personnel militaire et civil de l'ONUMOZ, qui s'emploient avec détermination et dévouement à accomplir la tâche difficile qu'est celle d'aider le peuple mozambicain à instaurer durablement la paix et la démocratie dans le pays; 93-39317 (F) / ... S/RES/850 (1993) Page 2 3. Se félicite des progrès enregistrés jusqu'ici dans la mise en oeuvre des dispositions de l'Accord général de paix mais souligne qu'il est préoccupé de ce que les retards précédemment signalés au Conseil de sécurité n'aient pas 8ncore été entièrement rattrapés, en particulier en ce qui concerne le regroupement et la démobilisation des forces, ia constitution des nouvelles forces armées unifiées, et la mise au point des dispositions relatives aux éln~tions; 4. Souligne à cet égard l'importance qu'il attache à l'orqanisation des élections en octobre 1994 au plus tard; 5. Se félicite de l'accord donné par les parties à l'organisation d'une réunion entre le Président de la République du Mozambique et le Président de la RENAMO à Maputo le 17 juillet 1993 en vue de l'examen d'aspects importants de la mise en oeuvre de l'Accord général de paix; 6. Invite ~-e Gouvernement mozambicain et la RENAMO à coopérer pleinement aux efforts que 18 Secrétaire général et son Représentant spécial déploient pour faciliter la recherche d'une solution à ces difficultés, et à accepter sans délai le calendrier révisé de mise en oeuvre des dispositions de l'Accord général de paix sur la base des paramètres généraux décrits aux paragraphes 21 à 23 du rapport du Secrétaire général; 7. Invite instamment le Gouvernement mozambicain et la RENAMO à procéder d'urgence au regroupement et à la démobilisation de leurs forces sans attendre que toutes les zones de regroupement deviennent opérationnelles; 8. Invite instamment en outre la RENAMO à envoyer sans plus tarder au Centre militaire de Nyanga (Zimbabwe) le personnel militaire qui doit y être formé, aux côtés du personnel militaire du Gouvernement mozambicain, afin que soient ainsi constitués les premiers éléments des nouvelles forces de défense du ~ozarnbique (FADM); 9. Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que l'ONUMOZ préside la CoITmission mixte pour la formation des forces de défense du Mozambique (CCFADM), étant strictement entendu que ce fait n'entraînerait en aucune façon pour l'Organisation des Nations Unies l'obligation de former ou de créer les nouvelles forces armées, et engage la RENAMO à participer pleinement aux travaux de la Commission; 10. Souligne qu'il importe de créer rapidement la Commission de l'administration publique et d'étendre à l'ensemble du pays l'application des dispositions de l'Accord général de paix relatives à l'administration publique; 11. Prend note avec gratitude de l'aide que les Etats Membres apportent au p~ocessus de paix et des engagements pris dans ce sens, et engage les donateurs à fournir promptement une assistance appropriée en vue de la mise en oeuvre des éléments essentiels de l'Accord général de paix; 12. Note également avec gratitude la contribution versée par le Gouvernement italien au Fonds d'affectation spéciale décrit au paragraphe 12 du rapport du Secrétaire général et se félicite de l'intention d'un certain nombre d'autres Etats Membres d'y contribuer; / ... S/RES/850 (1993) Page 3 13. Prie le Secrétaire général de le tenir au courant de l'évolution de la situation concernant la mise en oeuvre intégrale des dispositions de l'Accord général de paix, et de lui présenter d'ici au 18 aoüt 1993 un rapport sur l'issue des discussions relatives au calendrier révisé, concernant notamment le regroupement et la démobilisation des forces et la constitution des nouvelles forces armées unifiées; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/851 (1993)
IntituléAngola (15 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/851(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/851 (1993) 15 juillet 1993 RESOLUTION 851 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3254e séance, le 15 juillet 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991, 747 (1992) du 24 mars 1992, 785 (1992) du 30 octobre 1992, 793 (1992) du 30 novembre 1992, 804 (1993) du 29 janvier 1993, 811 (1993) du 12 mars 1993, 823 (1993) du 30 avril 1993 et 834 (1993) du 1er juin 1993, Ayant examiné le nouveau rapport du Secrétaire général en date du 12 juillet 1993 (S/26060 et Add.2}, Rappelant la déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité le 8 juin 1993 (S/25899), Se félicitant de la Déclaration sur la situation en Angola adoptée par l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine (OUA} à sa vingt-neuvième session ordinaire (S/26076), et de la résolution sur la situation en Angola adoptée par le Conseil des ministres de l'OUA à sa cinquante-huitième session ordinaire (S/26081), Se félicitant également de la déclaration commune publiée à Moscou le 8 juillet 1993 par les représentants des trois Etats observateurs du processus de paix en Angola, les Etats-Unis d'Amérique, la Fédération de Russie et le Portugal (S/26064), Prenant note de la Déclaration spéciale sur l'Angola adoptée par la Conférence mondiale sur les droits de l'homme à Vienne, Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration de la situation politique et militaire et constatant avec consternation que la situation humanitaire, déjà grave, s'est encore dégradée, Profondément préoccupé de ce que les pourparlers de paix restent suspendus et qu'un cessez-le-feu n'a pas été instauré, 93-39986 (F} 150793 150793 150793 / ... S/RES/851 (1993) Page 2 Appréciant et soutenant les efforts que déploient le Secrétaire général et son Représentant spécial en vue de résoudre au plus tôt la crise angolaise par voie de négociation, Soulignant l'importance d'une présence continue et effective des Nations Unies en Angola en vue de faciliter le processus de paix et de faire progresser l'application des 'Acordos de Paz', Réaffirmant sa volonté de préserver l'unité et l'intégrité territoriale de l'Angola, 1. Accueille avec satisfaction le nouveau rapport du Secrétaire général, en date du 12 juillet 1993, et décide de proroger le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II) pour une période de deux mois, jusqu'au 15 septelt)bre 1993; 2. Réaffirme qu'il est prêt à envisager d'agir promptement, sur la recommandation du Secrétaire général, à tout moment pendant la durée du mandat autorisé par la présente résolution, afin d'élargir substantiellement la présence des Nations Unies en Angola au cas où des progrès significatifs seraient accomplis dans le processus de paix; 3. Souligne l'importance des fonctions de bons offices et de médiation exercé~s par UNAVEM II et le Représentant spécial du Secrétaire général, en vue du rétablissement du cessez-le-feu et d'une réactivation du processus de paix nécessaires pour que soient pleinement appliqués les 'Acordos de Paz'; 4. Exige de nouveau que l'UNITA accepte sans réserve les résultats des élections démocratiques de 1992 et se conforme pleinement aux 'Acordos de Paz'; S. Condamne l'UNITA en raison du fait qu'elle continue de mener des actions militaires, qui accroissent les souffrances de la population civile angolaise et nuisent à l'économie du pays, et exige de nouveau qu'elle mette fin immédiatement à ses agissements; 6. Condamne également l'UNITA pour ses tentatives répétées d'acquérir des territoires supplémentaires et pour n'avoir pas retiré ses troupes des positions qu'elle occupe depuis la reprise des hostilités, et exige une fois encore qu'elle le fasse immédiatement et accepte sans délai de replier ses troupes dans les secteurs contrôlés par l'Organisation des Nations Unies, à titre de mesure provisoire jusqu'à ce que soit assurée l'application intégrale des 'Acordos de Paz'; 7. Déclare à nouveau que cette occupation constitue une violation grave des 'Acordos de Paz' et est incompatible avec l'objectif de paix par voie d'accords et de mesures de réconciliation; 8. Souligne qu'il est indispensable que les pourparlers de paix reprennent sans délai sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies afin qu'un cessez-le-feu s'instaure immédiatement dans tout le pays et que puisse être assurée l'application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; / ... S/RES/851 (1993) Page 3 9. Prend acte des déclarations de l'UNITA selon lesquelles elle est prête à reprendre les négociations de paix, et exige que l'UNITA agisse en conséquence; 10. Se félicite que le Gouvernement angolais soit toujours résolu à parvenir à un règlement pacifique du conflit conformément aux 'Acordos de Paz' et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 11. Demande instamment à tous les Etats de s'abstenir de toute action qui risquerait, directement ou indirectement, de compromettre l'application des 'Acordos de Paz', et en particulier de fournir à l'UNITA, directement ou indirectement et sous quelque forme que ce soit, une assistance militaire ou tout autre appui incompatible avec le processus de paix; 12. Se déclare prêt à envisager d'imposer des mesures en vertu de la Charte des Nations Unies, y compris un embargo obligatoire sur la vente ou la fourniture d'armes et de matériel connexe ainsi que sur l'octroi d'autres formes d'assistance militaire à l'UNITA, afin d'empêcher celle-ci de poursuivre ses actions militaires, ce à moins que le Secrétaire général ne l'informe, avant le 15 septembre 1993, qu'un cessez-le-feu effectif a été instauré et qu'un accord a été réalisé concernant l'application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 13. Reconnaît les droits légitimes du Gouvernement angolais et se félicite à cet égard qu'une assistance soit fournie au Gouvernement angolais à l'appui du processus démocratique; 14. Se félicite des mesures prises par le Secrétaire général pour appliquer le plan d'aide humanitaire d'urgence; 15. Prend acte des déclarations de l'UNITA selon lesquelles elle apportera sa coopération afin que puisse être assuré l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire à tous les Angolais, et exige que l'UNITA agisse en conséquence; 16. Lance un appel à tous les Etats Membres, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales pour qu'ils répondent promptement et généreusement à l'appel lancé par le Secrétaire général dans le cadre du plan en question, et pour qu'ils apportent des secours à l'Angola ou accroissent l'assistance humanitaire qu'ils lui fournissent, et encourage le Représentant spécial du Secrétaire général à continuer de coordonner l'action humanitaire; 17. Exige que l'UNITA continue à apporter sa coopération afin que puisse être assurée l'évacuation immédiate des ressortissants étrangers et des membres de leur famille qui se trouvent à Huambo et en d'autres lieux occupés par l'UNITA; 18. Renouvelle sa sévère condamnation de l'attaque lancée le 27 mai 1993 par les forces de l'UNITA contre un train transportant des civils et réaffirme que de telles attaques criminelles constituent des violations manifestes du droit international humanitaire; 19. Renouvelle aussi son appel aux deux parties pour qu'elles respectent strictement les règles applicables du droit international humanitaire et / ... S/RES/851 (1993) Page 4 qu'elles garantissent notamment aux populations civiles dans le besoin un accès sans entrave aux secours humanitaires et, en particulier, note avec satisfaction les efforts déployés par le Secrétaire général et son Représentant spécial pour créer des couloirs humanitaires rencontrant l'agrément des parties; 20. Renouvelle l'appel qu'il a lancé aux deux parties afin qu'elles prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection du personnel d'UNAVEM II ainsi que du personnel chargé des opérations de secours humanitaires; 21. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que la situation le justifiera, et en tout état de cause le 15 septembre 1993 au plus tard, un rapport sur la situation en Angola, accompagné de ses recommandations sur le nouveau rôle que l'Organisation des Nations Unies pourrait jouer dans le processus de paix, et d'ici là, de le tenir informé de façon régulière; 22. Prie aussi le Secrétaire général de lui présenter aussitôt que possible les incidences budgétaires qu'aurait le fait de porter UNAVEM II à son plein effectif conformément à la résolution 696 (1991) du 30 mai 1991; 23. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/852 (1993)
IntituléIsraël et le Liban (28 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/852(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES • Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/852 (1993) 28 juillet 1993 RESOLUTION 852 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3258e séance, le 28 juillet 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, daté du 20 juillet 19931, et prenant note des observations qui y sont formulées, Prenant note de la lettre datée du 14 juillet 1993, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies2, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1994; 2. Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 19783, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à S/26111. 2 S/26083. 3 Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1978, document S/12611. 93-42490 ( F) / ... S/RES/852 (1993) Page 2 toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/853 (1993)
IntituléArménie-Azerbaïdjan (29 juillet)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/853(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/853 (1993) 29 juillet 1993 RESOLUTION 853 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3259e séance, le 29 juillet 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 822 (1993) du 30 avril 1993, Ayant examiné le rapport publié le 27 juillet 1993 par le Président du Groupe de Minsk de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) (S/26184), Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent la détérioration des relations entre la République d'Arménie et la République azerbaidjanaise ainsi que les tensions entre elles, Se félicitant que les parties concernées aient accepté le calendrier de mesures urgentes visant à appliquer sa résolution 822 (1993), Notant avec inquiétude l'escalade des hostilités armées et, en particulier, la prise du district d'Agdam dans la République azerbaïdjanaise, Préoccupé par le fait que cette situation continue de mettre en danger la paix et la sécurité dans la région, Se déclarant une fois encore gravement préoccupé par le déplacement d'un très grand nombre de civils dans la République azerbaïdjanaise et par la gravité de la situation humanitaire d'urgence dans la région, Réaffirmant la souveraineté et l'intégrité terri_toriale de la République azerbaïdjanaise et de tous les autres Etats de la région, Réaffirmant également l'inviolabilité des frontières internationales et l'inadmissibilité de l'emploi de la for.ce au.x fins d'acquisition de territoire, 1. Condamne la prise du district d'Agdam et de toutes les autres zones récemment occupées de la République azerbai'.djanaise; 2. Condamne en outre toutes les actions hostiles dans la. région, en particulier les attaques dirigées contre:: la population civile et lf: s bombardements des zones habitées; 93-42835 (F) 290793 290791 290793 / ... S/RES/853 (1993) Page 2 3. Exige qu'il soit mis fin immédiatement à toutes les hostilités et que les forces d'occupation en cause se retirent immédiatement, complètement et inconditionnellement du district d'Agdam et de toutes les autres zones récemment occupées de la République azerbaïdjanaise; 4. Demande aux parties concernées de conclure et de maintenir en vigueur des accords de cessez-le-feu durables; S. Réitère dans le contexte des paragraphes 3 et 4 ci-dessus les appels qu'il a lancés précédemment afin que soient rétablies les liaisons économiques, de transport et d'énergie dans la région; 6. Approuve la poursuite des efforts déployés par le Groupe de Minsk de la CSCE afin de parvenir à une solution pacifique du conflit, y compris les efforts entrepris pour appliquer la résolution 822 (1993), et se déclare gravement préoccupé par l'effet perturbateur que la recrudescence des hostilités armées a eu sur ces efforts; 7. Se félicite des préparatifs d'une mission d'observation de la CSCE assortis d'un calendrier concernant son déploiement, ainsi que de l'examen au sein de la CSCE de la proposition visant â établir une présence de la CSCE dans la région; 8. Prie instamment les parties concernées de s'abstenir de toute action qui ferait obstacle à une solution du conflit par des moyens pacifiques, et de poursuivre les négociations dans le cadre du Groupe de Minsk de la CSCE, ainsi que par des contacts directs entre elles, en vue d'un règlement définitif; 9. Prie instamment le Gouvernement de la République d'Arménie de continuer d'exercer son i.nfluence afin d'amener les Arméniens de la région du Haut-Karabakh de la République azerbaïdjanaise à appliquer la résolution 822 (1993) du Conseil ainsi que la présente résolution, et à accepter les propositions du Groupe de Minsk de la CSCE; 10. Prie instamment les Etats de s'abstE,nir de fournir toutes armes et munitions qui pourraient conduire à une intensification du conflit ou à la poursuite de l'occupation de territoires; 11. Demande une foi~encore que soit assuré le libre accès des secours humanitaires internationaux dans la région, en particulier dans toutes les zones touchées par le conflit, afin que puissent être allégées les souffrances accrues de la population civile, et réaffi.pne que toutes les parties sont tenues de se conformer aux principes et aux règles du droit international humanitaire; 12. frie le Secrétaire général et. les organismes internationaux compétents de fournir d'urgence une aide humanitaire à la population civile touchée et d'aider les personnes déplacées à retourner dans leurs foyers; 13. Pri_~ le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Président en exercice de la CSCE ainsi qu'avec le PréRident du Groupe de Minsk, de continuer à lui rendre compte de la situation, 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/854 (1993)
IntituléAbkhazie, Géorgie (6 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/854(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité s Distr. GENERALE S/RES/854 (1993)• 11 août 1993 RESOLUTION 854 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 326le séance, le 6 août 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 849 (1993) du 9 juillet 1993 dans laquelle il se réservait la possibilité de prendre une décision concernant le déploiement d'observateurs militaires à la suite de la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu, Se félicitant de la signature, le 27 juillet 1993, de l'accord instaurant le cessez-le-feu en Abkhazie (République de Géorgie), 1. Approuve la proposition faite par le Secrétaire général dans la lettre qu'il a adressée le 4 août 1993 (S/26254) au Président du Conseil de sécurité pour qu'une première équipe de 10 observateurs militaires des Nations Unies au plus soit déployée dès que possible dans la région afin de commencer à aider à vérifier le respect du cessez-le-feu comme envisagé dans l'accord de cessez-le-feu, le mandat de cette équipe devant arriver à expiration dans un délai de trois mois, et prévoit que cette première équipe sera incorporée dans une mission d'observation des Nations Unies si une telle mission est officiellement établie par le Conseil; 2. Attend avec intérêt le rapport du Secrétaire général sur la création envisagée d'une mission d'observation des Nations Unies, y compris en particulier une estimation détaillée du coût et de l'ampleur de cette opération, un calendrier concernant son exécution et la date à laquelle il est prévu que cette opération prendra fin; 3. Décide de rester saisi de la question. • Nouveau tirage pour raisons techniques. 93-44662 (F) 110893 110893 110893
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/855 (1993)
IntituléRépublique fédérative de Yougoslavie (9 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/855(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité s Distr. GENERALE S/RES/855 (1993) 9 août 1993 RESOLUTION 855 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3262e séance, le 9 août 1993 Le Conseil de sécurité, Prenant note des lettres en date des 20 juillet 1993 (S/26121) et 23 juillet 1993 (S/26148) émanant de la Présidente en exercice du Conseil des ministres de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), Prenant note également des lettres en date des 28 juillet 1993 (S/26210) et 3 août 1993 (S/26234) distribuées par les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), Vivement préoccupé par le refus des autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de permettre aux missions de longue durée de la CSCE de poursuivre leurs activités, Gardant à l'esprit que les missions de longue durée de la CSCE sont un exemple de diplomatie préventive entreprise dans le cadre de la CSCE, et qu'elles ont beaucoup aidé à promouvoir la stabilité et à écarter le risque de violence au Kosovo, au Sandjak et en Voïvodine [République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)], Réaffirmant ses résolutions pertinentes visant à mettre un terme au conflit dans l'ex-Yougoslavie, Résolu à éviter toute propagation du conflit dans l'ex-Yougoslavie et, dans ce contexte, attachant une grande importance aux travaux des missions de la CSCE et à la possibilité, pour la communauté internationale, de continuer à suivre la situation au Kosovo, au Sandjak et en Voïvodine [République fédérative de Yougoslavie {Serbie et Monténégro)], Soulignant son attachement à l'intégrité territoriale et à l'indépendance politique de tous les Etats de la région, 1. Fait siens les efforts déployés par la CSCE, tels qu'ils sont décrits dans les lettres susmentionnées émanant de la Présidente en exercice du Conseil des ministres de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE); 93-44185 (F) / ... S/RES/855 (1393) Page 2 2. Derr.ande aux autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de revenir sur leur refus de permettre aux missions de la CSCE de poursuivre leurs activités au Kosovo, au Sandjak et en Voivodine [République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)], de coopérer avec la CSCE en prenant les dispositions concrètes nécessaires à la reprise des activités de ~es missions et de consentir une augmentation du nombre des observateurs. conformément aux décisions de la CSCE; 3. Derr.ande en outre aux autorités de la République fédérative de Yougoslavie ,Serbie et Monténégro} d'assurer la sécurité des observateurs et de leur accorder l'accès libre et sans entrave dont ils ont besoin pour s'acquitter intégralement de leur tâche; 4. Déc~de de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/856 (1993)
IntituléLibéria (10 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/856(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/856 (1993) 10 août 1993 RESOLUTION 856 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3263e séance, le 10 août 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 813 (1993) du 26 mars 1993, Se félicitant de la signature, sous les auspices de la CEDEAO, le 25 juillet 1993 à Cotonou (Bénin), d'un Accord de paix entre le Gouvernement provisoire d'unité nationale du Libéria, le Front national patriotique du Libéria (NPFL) et le Mouvement uni de libération pour la démocratie (ULIMO) (S/26272), Considérant que la signature de l'Accord de paix constitue un progrès majeur ainsi qu'une contribution importante au rétablissement de la paix et de la sécurité au Libéria et dans cette région de l'Afrique occidentale, et donne la possibilité de mettre fin au conflit, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 3 août 1993 (S/26200), 1. Se félicite de la décision du Secrétaire général d'envoyer au Libéria une équipe technique chargée de recueillir et d'évaluer des informations pouvant présenter une utilité du point de vue de la création envisagée d'une Mission d'observation des Nations Unies au Libéria (MONUL); 2. Approuve l'envoi au Libéria, dès que possible, d'une première équipe de 30 observateurs militaires pour participer aux travaux de la Commission mixte de contrôle du cessez-le-feu, y compris en particulier pour contrôler les violations du cessez-le-feu, les signaler et enquêter à leur sujet conjointement avec la Commission, le mandat de cette équipe devant venir à expiration dans un délai de trois mois; 3. Attend avec intérêt le rapport du Secrétaire général sur la création envisagée de la MONUL, y compris en particulier une estimation détaillée du coût et de l'ampleur de cette opération, un calendrier d'exécution la concernant, la date à laquelle est prévu l'achèvement de l'opération, et des indications concernant la manière d'assurer la coordination entre la MONUL et les forces de maintien de la paix de la CEDEAO ainsi que leur rôle et leurs responsabilités respectifs; 93-44511 ( F) / ... S/RES/856 (1993) Page 2 4. Exhorte toutes les parties au conflit à respecter et appliquer le cessez-le-feu stipulé dans l'Accord de paix ainsi qu'à coopérer pleinement avec la mission avancée et à assurer la sécurité de tout le personnel des Nations Unies et de tous les autres personnels chargés du maintien de la paix et d'activités humanitaires sur le territoire du Libéria; S. Demande instamment que soit conclu dans les meilleure délais pos■ibles un accord sur le statut de la mission; 6. Félicite la CEDEAO de ses efforts visant à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria; 7. Félicite l'Organisation de l'unité africaine (OUA) des efforts qu'elle déploie pour soutenir le processus de paix au Libéria; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/857 (1993)
IntituléTribunal (Ex-Yougoslavie) (20 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/857(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/857 (1993) 20 août 1993 RESOLUTION 857 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3265e séance, le 20 août 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993 et 827 (1993) du 25 mai 1993, Ayant décidé d'examiner les candidatures aux charges de juge au Tribunal international reçues par le Secrétaire général avant le 16 août 1993, Etablit la liste de candidats ci-après, conformément à l'article 13 du statut du Tribunal international : 93-46027 (F) M. Georges Michel ABI-SAAB (Egypte) M. Julio A. BARBERIS (Argentine) M. Raphaël BARRAS (Suisse) M. Sikhe CAMARA (Guinée) M. Antonio CASSESE (Italie) M. Hans Axel Valdemar CORELL (Suède) M. Jules DESCHENES (Canada) M. Alfonso DE LOS HEROS (Pérou) M. Jerzy JASINSKI (Pologne) M. Heike JUNG (Allemagne) M. Adolphus Godwin KARIBI-WHYTE (Nigéria) M. Valentin G. KISILEV (Fédération de Russie) M. Germain LE FOYER DE COSTIL (France) M. LI Haopei (Chine) Mme Gabrielle Kirk McDONALD (Etats-Unis d'Amérique) M. Amadou N'DIAYE (Mali) M. Daniel David Ntanda NSEREKO (Ouganda) Mme Elizabeth ODIO BENITO (Costa Rica) M. Hüseyin PAZARCI (Turquie) M. Moragodage Christopher Walter PINTO (Sri Lanka) M. Rustam S. SIDHWA (Pakistan) Sir Ninian STEPHEN (Australie) M. Lal Chan VOHRAH (Malaisie)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/858 (1993)
IntituléAbkhazie, Géorgie (24 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/858(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES • Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/858 (1993) 24 août 1993 RESOLUTION 858 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3268e séance, le 24 août 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 849 (1993) du 9 juillet 1993, dans laquelle il se réservait la possibilité de prendre une décision concernant le déploiement d'observateurs à la suite de la mise en oeuvre d'un cessez-le-feu, Se félicitant de la signature, le 27 juillet 1993, de l'Accord instaurant le cessez-le-feu entre la République de Géorgie et des forces en Abkhazie, Rappelant sa résolution 854 (1993) du 6 août 1993, par laquelle il a approuvé le déploiement d'une première équipe d'observateurs pour une période de trois mois, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général, Réaffirmant les déclarations précédentes dans lesquelles était soulignée l'importance capitale du maintien des accords de cessez-le-feu, en particulier la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 2 juillet 1993 (S/26032), Considérant que la poursuite du conflit en Géorgie menace la paix et la stabilité dans la région, Notant que les parties au conflit se sont engagées à retirer leurs forces d'Abkhazie et que ce retrait est actuellement en cours, 1. Se félicite du rapport du Secrétaire général en date du 6 août 1993 (S/26250); 2. Décide de créer une Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) conformément au rapport susmentionné, qui comprendra jusqu'à 88 observateurs militaires, ainsi que le minimum de personnel nécessaire pour l'appuyer, et sera chargée des tâches suivantes : a) Vérifier le respect de l'Accord de cessez-le-feu en date du 27 juillet 1993, en accordant une attention particulière à la situation dans la ville de Soukhoumi; 93-46604 ( F) / ... S/RES/858 (1993) Page 2 b) Enquêter sur les informations faisant état de violations du cessez-le-feu et essayer de régler les incidents de ce genre avec les parties concernées; c) Faire rapport au Secrétaire général sur l'exécution de son mandat, y compris en particulier sur les violations de l'Accord de cessez-le-feu; 3. Décide que la MONUG est creee pour une période de six mois, étant entendu qu'el.Le ne sera maintenue au-delà des 90 premiers jours que sur la base d'un examen par le Conseil, à partir d'un rapport du Secrétaire général, déterminant si des progrès appréciables ont été accomplis ou non dans l'application de mesures visant à instaurer une paix durable; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport selon qu'il conviendra, et en tout état de cause dans un délai de trois mois, sur les activités de la MONUG; 5. Décide de maintenir constamment à l'examen les dispositions opératio~nelles relatives à la mise en oeuvre du mandat figurant dans la présente résolution, compte tenu de toutes autres recommandations que le Secrétai~e général pourra faire à cet égard; 6. Se félicite du déploiement envisagé de groupes de contrôle temporaires mixtes, composés d'unités géorgiennes, abkhazes et russes, ayant pour tâche de consolider le cessez-le-feu, et prie le Secrétaire général de faciliter la coopération entre les observateurs des Nations Unies et ces unités, dans le cadre de l~urs mandats respectifs; Demande à toutes les parties de respecter et d'appliquer l'Accord de cesse,-le-feu du 27 juillet 1993, ainsi que de coopérer pleinement avec la MONUG et d'assurer la sécurité de tout le personnel des Nations Unies et de tous les autr•!S personnels chargés du maintien de la paix et des activités humanitaires en Gâorgie; 8. Demande au Gouvernement de la République de Géorgie de conclure pr0mptement avec l'Organisation des Nations Unies, afin de faciliter le déploiement de la MONUG, un accord relatif au statut des forces; 9. Prie le Secrétaire général de poursuivre énergiquement, par l'intermédiaire de son Envoyé spécial, les efforts visant à faciliter le processus de paix et les négociations, qui doivent commencer le plus tôt possible, afin de parvenir à un règlement politique d'ensemble; 10. Déclare qu'il continue d'appuyer la coopération existant entre le Secrétaire général et le Président en exercice de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) dans le cadre des efforts qu'ils déploient en vue d'instaurer la paix en Géorgie et dans le reste de la région; 11. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/859 (1993)
IntituléBosnie-Herzégovine (24 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/859(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 859 (1993) Distr. GENERALE s S/RES/859 (1993) 24 août 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3269e séance, le 24 août 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le conflit dans la République de Bosnie-Herzégovine, Réaffirmant la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine et la responsabilité du Conseil de sécurité à cet égard, Réaffirmant en outre que la République de Bosnie-Herzégovine, en tant qu'Etat Membre de l'Organisation des Nations Unies, jouit des droits prévus par la Charte des Nations Unies, Notant que la République de Bosnie-Herzégovine continue d'être l'objet d'hostilités armées en violation de la résolution 713 (1991) et des autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et que, malgré tous les efforts faits par les Nations Unies de même que par des organisations et arrangements régionaux, le respect de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité n'est pas assuré, en particulier par la partie serbe de Bosnie, Condamnant une fois de plus tous les crimes de guerre et autres violations du droit humanitaire international, quels qu'en soient les auteurs, Serbes de Bosnie ou tout autre individu, Gravement préoccupé par la détérioration des conditions humanitaires dans la République de Bosnie-Herzégovine et résolu à apporter son appui par tous les moyens disponibles aux efforts que la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) et le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) continuent de déployer pour apporter une assistance humanitaire aux populations civiles qui en ont besoin, Préoccupé par la poursuite du siège de Sarajevo, de Mostar et des autres villes menacées, Dénonçant fermement l'interruption des services publics (y compris l'eau, l'électricité, le carburant et les communications), en particulier par la partie 93-46592 (F) 240893 240893 240893 / ... S/RES/859 (1993) :•a· e 2 serbe de Bosnie, et demandant à toutes les parties concernées de coopérer à leur .::-établissement, Rappelant les principes pour un règlement politique adoptés par la Conférence internationale de Londres sur l'ex-Yougoslaviè, '.{éaffirmant une fois encore le caractère inacceptable de l'acquisition de terr•toires par le recours à la force et par la pratique du 'nettoyage ethnique', Soulignant que l'arrêt des hostilités dans la République de Bosnie-Herzégovine est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs dans _e pro~essus de paix, Çonê_c ,_en!,. de sa responsab~ lité principale du maintien de la paix et de la sécuritè :nte~nationales en vertu de la Charte des Nations Unies, Tenant compte des rapports des Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie contenus dans les documents S/26233, S/26260 et S/26337, Constatant que la grave situation dans la République de Bosnie-Herzégovine continue d'être une menace à la paix et à la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Note avec satisfaction le rapport du Représentant spécial du Secrétaire général sur les derniers développements intervenus dans les conversations de paix de Genève et prie instamment les parties, en coopération avec les Coprésidents, de conclure dès que possible un règlement politique juste et global librement agréé par elles; 2. Lance un appel en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et de la cessation des hostilités dans l'ensemble de la République de Bosnie-Herzégovine, qui sont essentiels pour parvenir à l'établissement d'une solution politique juste et équitable au conflit en Bosnie-Herzégovine au moyen de négociations pacifiques; 3. Exige que tous ceux que cela concerne facilitent le libre accès de l'assistance humanitaire, y compris la distribution de nourriture, d'eau, d'électricité, de carburant et les communications, en particulier à destination des 'zones de sécurité' en Bosnie-Herzégovine; 4. Exige également que la sécurité et la capacité opérationnelle des personnels de la FORPRONU et du HCR en Bosnie-Herzégovine soient pleinement respectées à tous moments, par toutes les parties; 5. Accueille favorablement la lettre du Secrétaire général en date du 18 août 1993 (S/26335) informant que l'Organisation des Nations Unies dispose désormais de la capacité opérationnelle initiale pour utiliser des forces aériennes à l'appui de la FORPRONU en Bosnie-Herzégovine; 6. Affirme qu'une solution du conflit dans la République de Bosnie-He-rzégovine doit être conforme à la Charte des Nations Unies et aux / ... S/RES/859 (1993) Page 3 principes du droit international; affirme également que, dans ce contexte, continuent d'être pertinents : a} La souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de la Bosnie-Herzégovine; b) Le fait que ni un changement de nom de l'Etat ni des modifications relatives à l'organisation interne de l'Etat tels que contenus dans l'accord constitutionnel annexé au rapport des Coprésidents dans le document S/26337 n'affectent la continuité de la Bosnie-Herzégovine comme Membre des Nations Unies; c) Les principes adoptés par la Conférence de Londres sur l'ex-Yougoslavie, y compris la nécessité de l'arrêt des hostilités, le principe d'une solution négociée librement conclue, le caractère inacceptable de l'acquisition de territoires par la force ou à la suite de 'nettoyages ethniques', et le droit à compensation des réfugiés et d'autres personnes ayant subi des pertes, conformément à la Déclaration sur la Bosnie adoptée par la Conférence de Londres; d) La reconnaissance et le respect du droit de toutes les personnes déplacées à retourner dans leurs foyers, dans la sécurité et dans l'honneur; e) Le maintien de Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, comme ville unifiée et comme centre multiculturel, multiethnique et plurireligieux; 7. Rappelle le principe de la responsabilité individuelle dans la perpétration de crimes de guerre et des autres violations du droit humanitaire international ainsi que sa décision dans la résolution 837 (1993) d'établir un tribunal international; 8. Se déclare prêt à considérer la prise des mesures nécessaires pour aider les parties à mettre en oeuvre de manière effective un règlement juste et équitable une fois que celui-ci aura été accepté par toutes les parties, ce qui nécessiterait une décision du Conseil; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/860 (1993)
IntituléCambodge (27 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/860(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité RESOLUTION 860 (1993) Distr. GENERALE s S/RES/860 (1993) 27 août 1993 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3270e séance, le 27 août 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 668 (1990) du 20 septembre 1990, 745 (1992) du 28 février 1992, 840 (1993) du 15 juin 1993 et ses autres résolutions pertinentes, Prenant note des rapports du Secrétaire général en date du 16 juillet 1993 (S/26090) et du 26 août 1993 (S/26360), Rendant hommage au rôle dirigeant que S. A. R. le Prince Norodom Sihanouk continue à jouer en faveur de la paix, de la stabilité et de la réconciliation nationale authentique pour tout le Cambodge, Rappelant que, conformément aux Accords de Paris, la période de transition prendra fin lorsque l'Assemblée constituante élue par la voie d'élections libres et équitables, organisées et certifiées par les Nations Unies, aura approuvé la Constitution, se sera transformée en assemblée législative et qu'un nouveau gouvernement aura ensuite été formé, Notant par ailleurs que l'administration conjointe intérimaire du Cambodge a exprimé le voeu que le mandat de l'Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge (APRONUC) soit maintenu jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement ait été établi au Cambodge, comme l'en a informé le Secrétariat., 1. Accueille favorablement les rapports du Secrétaire général en date du 16 juillet 1993 (S/26090) et d~ ?6 aoGt 1993 (S/26360), et approuve le plan de retrait de l'APRONUC contenu dans le document S/26090; 2. Soutient pleinement les travaux de l'Assemblée constituante visant à élaborer et à approuver Line constitution et souligne l'importance qui s'attache à l'achèvement de ces travaux conformément aux Accords de Paris; 3. Confirme que les fon~tions de l'APRONUC prévues dans les Accords de Paris prendront fin dès la format i ,:,n r:1 'un nouveau gouvernement cambodgien en septembre, conformément. auxdits Accords; 93-47307 ( F) / ... S/RES/860 (1993) Page 2 4. Décide que le retrait de l'élément militaire de l'APRONUC s'achèvera le 15 novembre 1993, de manière à assurer que ce retrait s'exécutera dans l'ordre et la sécurité comme prévu; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/861 (1993)
IntituléHaïti (27 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/861(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/861 (1993) 27 août 1993 RESOLUTION 861 (1993) Adoptée par le Conseil._de~ sécurité à sa J27le séance, 1e 27 août 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 841 ( L993) du 16 juin 1993, Félicitant de ses efforts l'En7oyê spécial en Haïti des Secrétaires généraux de l'Organisatio11 des Nations Unies et de l'Organisation des Etats américains, Ayant examiné les parties pertinentes du rapport du Secrétaire général en date du 12 juillet 1993 (S/26063), Prenant note en l'approuvant de l'Accord de Governors Island entre le Président de la République d'Haïti et le Commandant en chef des Forces armées d'Haïti, y compris des dispositions énoncées au paragraphe 4, aux termes desquelles les parties sont convenues que les sanctions devraient être suspendues immédiatement après la ratification et l'entrée en fonctions en Haïti du Premier Ministre, Ayant examiné également le rapport du Secrétaire général en date du 13 août 1993 sur le Pacte de New York du 16 juillet 1993 (S/26297), Ayant reçu le rapport du Secr~taire général (S/26361), indiquant que le Premier Ministre d'Haïti a été confirmé et est entré en fonctions en Haïti, Agissant en vertu ,Ju Cli-,pitt·e VII de la Charte des Nations Unies, 1. Dé_çid_g que les mesures énoncées aux paragraphes 5 à 9 de la résolution 841 ( 1993) sont suspendues ave,; effet immédiat et demande à tous les Etats d'agir dês que possible de mani.êre compatible avec cette décision; 2. Confirme __ @' il. e.st _Qrêt, comme L l est noté dans la lettre du Président du Conseil en date du JS juillet 1993 (S/26085), à mettre fin immédiatement à la suspension des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus si, à un moment quelconque, le Secrétaire général, eu égard aux vues du Secrétaire général de l'Organisation des Etats améri.,:ai.ns, lui fait sa.voir que les parties à l'Accord de Governors Island ou toutes autres autorités en HaYti n'ont pas appliqué de bonne foi l'Accord; 93-47313 (F) I ••• S/RES/861 (1993) Page 2 3. Se déclare prêt à réexaminer toutes les mesures énoncées aux paragraphes 5 à 14 de la résolution 841 (1993) en vue de les rapporter définitivement si le Secrétaire général, eu égard aux vues du Secrétaire général de l'Organisation des Etats américains, lui fait savoir que les dispositions pertinentes de l'Accord. de Governors Island ont été pleinement appliquées; 4. Décide de demeurer saisi do la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/862 (1993)
IntituléHaïti (31 août)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/862(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/862 (1993) 31 août 1993 RESOLUTION 862 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3272e séance, le 31 août 1993 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993 et 861 (1993) du 27 août 1993, Rappelant également l'Accord de Governors Island que le Président de la République d'Haïti et le Commandant en chef des forces armées d'Haïti ont conclu le 3 juillet 1993, et dont le texte est reproduit dans le rapport du Secrétaire général en date du 12 juillet 1993 (S/26063), ainsi que la lettre datée du 24 juillet 1993, adressée au Secrétaire général par le Président de la République d'Haïti (S/26180, annexe), Félicitant de ses efforts l'Envoyé spécial des Secrétaires généraux de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation des Etats américains, Notant que le point 5 de l'Accord de Governors Island prévoit une assistance internationale pour la modernisation des Forces armées d'Haïti et la création d'une nouvelle police, dont la présence de personnels de l'ONU dans ces domaines, Réaffirmant que la communauté internationale est résolue à résoudre la crise en Haïti, notamment en y rétablissant la démocratie, Rappelant la situation qui règne en Haïti et le fait que le Conseil a encore, en vertu de la Charte, la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité internationales, 1. Prend note du rapport daté du 25 août 1993 que le Secrétaire général lui a présenté (S/26352) et qui contient des recommandations concernant l'assistance pour la modernisation des forces armées et la création d'une nouvelle force de police, que l'Organisation des Nations Unies pourrait apporter dans le cadre d'une mission des Nations Unies en Haïti; 2. Approuve l'envoi, dès que possible, d'une première équipe de 30 personnes au plus qui sera chargée d'évaluer les besoins et de préparer l'envoi éventuel de la composante police civile et de la composante militaire de la mission des Nations Unies qu'il est envisagé d'organiser en Haïti; 93-47961 (F) I ... S/RES/862 (1993) Page 2 3. Décide que la durée du mandat de la premiere équipe ne dépassera pas un mois, et considère que cette équipe pourrait être incorporée à la mission des Nations Unies qu'il est envisagé d'organiser en Haiti, si celle-ci est créée officiellement par le Conseil; 4. Attend avec intérêt un nouveau rapport du Secrétaire général sur la création envisagée de la Mission des Nations Unies en Haiti, y compris en particulier une estimation détaillée du coût et de la portée de cette opération, un calendrier d'exécution, et des indications concernant la date à laquelle les activités prendraient fin, ainsi que la manière d'assurer la coordination, entre autres, avec les travaux de l'Organisation des Etats américains, de façon que la mission proposée puisse rapidement être établie si le Conseil en décide ainsi; 5. Demande instamment au Secrétai_re général d'engager sans tarder des discussions avec le Gouvernement haïtien touchant un accord relatif au statut de la mission, afin de faciliter l'envoi rapide de la Mission des Nations Unies en Haiti, si le Consejl en décide ainsi; f.. IJ_écide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/863 (1993)
IntituléMozambique (13 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/863(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE s S/RES/863 (1993) 13 septembre 1993 RESOLUTION 863 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3274e séance, le 13 septembre 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 782 (1992) du 13 octobre 1992, 797 (1992) du 16 décembre 1992, 818 (1993) du 14 avril 1993 et 850 (1993) du 9 juillet 1993, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 30 août 1993 (S/26385 et Add.1), Réaffirmant l'importance qu'il attache à l'Accord général de paix pour le Mozambique (S/24635, annexe) et à l'accomplissement de bonne foi et en temps utile par toutes les parties des obligations qui y sont énoncées, Félicitant le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel de l'ONUMOZ des efforts qu'ils déploient pour exécuter intégralement le mandat confié à la Mission et le mener à bien, Félicitant également l'Organisation de l'unité africaine (OUA) du rôle qu'elle joue, par l'entremise du Représentant spécial de son Secrétaire général, dans l'application de l'Accord général de paix, Notant avec satisfaction les éléments positifs intervenus récemment dans le processus de paix au Mozambique, et en particulier les pourparlers directs qui ont eu lieu récemment à Maputo entre le Président du Mozambique, M. Joachim Chissano, et M. Afonso Dhlakama, Président de la Resistência Nacional Moçambicana (RENAMO), pourparlers qui ont abouti aux accords signés le 3 septembre 1993 (S/26385/Add.l), Notant aussi avec satisfaction que le déploiement de la composante militaire de l'opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMOZ) est achevé et que celle-ci a progressé dans la mise en place de zones de regroupement, Soulignant le caractère inacceptable des tentatives faites pour assortir de conditions le processus de paix, en particulier le regroupement et la démobilisation des troupes, ou pour gagner du temps ou obtenir de nouvelles concessions, 93-49654 ( F) / ... S/RES/863 (1993) Page 2 Préoccupé par la persistance des retards dans la mise en oeuvre d'éléments majeurs de l'Accord général de paix et par les violations du cessez-le-feu, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 août 1993 (S/26385 et Add.l); 2. souligne la nécessité d'un strict respect de toutes les dispositions de l'Accord général de paix, et en particulier de celles relatives au cessez-le-feu et aux mouvements de troupes; 3. Réaffirme l'importance qu'il attache à ce que les élections se tiennent en octobre 1994 au plus tard; 4. Demande très instamment au Gouvernement mozambicain et à la RENAMO d'approuver et d'appliquer sans plus de tergiversations le calendrier révisé de l'application de toutes les dispositions de l'Accord général de paix, décrit aux paragraphes 29 à 31 du rapport du Secrétaire général (S/26385), et exhorte les parties à coopérer pleinement avec le Représentant spécial du Secrétaire général à cet égard; 5. Insiste une fois de plus sur l'impérieuse nécessité de mettre rapidement en train le processus de regroupement et de démobilisation des troupes, et de le poursuivre, conformément au calendrier révisé, sans conditions préalables; 6. Demande instamment à la RENAMO de se joindre au Gouvernement mozambicain pour autoriser le regroupement immédiat des forces, et demande de même instamment que le Gouvernement mozambicain et la RENAMO engagent ensuite immédiatement le processus de démobilisation; 7. Se félicite des progrès accomplis par la Commission mixte pour la constitution des nouvelles forces de défense du Mozambique, notamment en ce qui concerne la formation d'instructeurs à Nyanga, ainsi qu'en ce qui concerne le déminage; 8. Déplore que la Conférence consultative pluripartite n'ait accompli aucun progrès et demande instamment à la RENAMO et aux autres partis politiques d'oeuvrer de concert avec le Gouvernement mozambicain pour parvenir rapidement à un accord sur une loi électorale, laquelle devrait comporter des dispositions prévoyant une commission électorale nationale efficace; 9. Engage le Gouvernement mozambicain et la RENAMO à rendre opérationnelles sans plus tarder la Commission de l'administration publique, la Commission nationale de l'information et la Commission des affaires de police; 10. Accueille avec satisfaction l'accord réalisé entre le Gouvernement mozambicain et la RENAMO lors des pourparlers de Maputo en ce qui concerne le passage sous l'administration de l'Etat de toutes les zones actuellement contrôlées par la RENAMO ainsi que la demande relative à la surveillance de toutes les activités de police au Mozambique par l'Organisation des Nations Unies et les tâches supplémentaires qui incomberont à celle-ci, ainsi qu'il est indiqué dans le document S/26385/Add.1; / ... S/RES/863 (1993) Page 3 11. Prie le Secrétaire général d'examiner promptement la proposition du Gouvernement mozambicain et de la RENAMO tendant à ce que l'Organisation des Nations Unies supervise les activités de police dans le pays, ainsi qu'il est indiqué dans le document S/26385/Add.l, et accueille favorablement son intention d'envoyer une équipe de spécialistes dans la perspective de l'envoi du contingent de police des Nations Unies envisagé, et de lui faire rapport à ce sujet; 12. Demande instamment au Gouvernement mozambicain et à la RENAMO de faire le nécessaire pour que soit maintenue l'impulsion prise dans le sens d'une application intégrale de l'Accord général de paix et qu'une paix juste et durable puisse être ainsi instaurée au Mozambique, et à cette fin encouraqe le Président du Mozambique et le Président de la RENAMO à poursuivre leurs pourparlers directs; 13. Encourage la communauté internationale à fournir au plus tôt l'assistance voulue pour l'exécution du programme humanitaire prévu dans le cadre de l'Accord général de paix, et demande instamment au Gouvernement mozambicain et à la RENAMO de continuer à faciliter l'acheminement sans entrave de l'assistance humanitaire à la population civile dans le besoin; 14. Prie le Secrétaire général de le situation concernant la mise en oeuvre des paix et de lui présenter un rapport sur la 31 octobre 1993; tenir au courant de l'évolution de la dispositions de l'Accord général de question bien avant le 15. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/864 (1993)
IntituléAngola (15 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/864(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/864 (1993) 15 septembre 1993 RESOLUTION 864 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3277e séance, le 15 septembre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991, 747 (1992) du 24 mars 1992, 785 (1992) du 30 octobre 1992, 793 (1992) du 30 novembre 1992,804 (1993) du 29 janvier 1993, 811 (1993) du 12 mars 1993, 823 (1993) du30 avril 1993, 834 (1993) du 1er juin 1993 et 851 (1993) du 15 juillet 1993, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 septembre 1993 (S/26434 et Add.1), Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration continue de la situation politique et militaire et constatant avec consternation que la situation humanitaire, déjà grave, s’est encore dégradée, Profondément préoccupé de ce que, en dépit de ses résolutions antérieures et des efforts déployés par le Secrétaire général et son Représentant spécial,les pourparlers de paix restent suspendus et qu’un cessez-le-feu n’a pas étéinstauré, Se félicitant de la déclaration commune publiée à Lisbonne le 10 septembre 1993 par les représentants des trois Etats observateurs duprocessus de paix en Angola, les Etats-Unis d’Amérique, la Fédération de Russieet le Portugal (S/26488), Appréciant et soutenant à cette fin les efforts que déploient le Secrétaire général et son Représentant spécial en vue de résoudre au plus tôt la criseangolaise par voie de négociation et soulignant l’importance qu’il y attache, Se félicitant en outre des efforts déployés par le Comité ad hoc de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) sur l’Afrique australe et par leschefs d’Etat des pays voisins afin de faciliter la reprise du processus de paixen Angola, Soulignant l’importance d’une présence continue et effective des Nations Unies en Angola en vue de faciliter le processus de paix et de faireprogresser l’application intégrale des 'Acordos de Paz', 93-50272 (F) /...S/RES/864 (1993) Page 2 Réaffirmant sa volonté de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, A 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 13 septembre 1993 (S/26434) et décide de proroger le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II) pour une période de troismois, jusqu’au 15 décembre 1993; 2. Se dit de nouveau prêt à envisager d’agir promptement, sur la recommandation du Secrétaire général, à tout moment pendant la durée du mandatautorisé par la présente résolution, pour renforcer substantiellement laprésence des Nations Unies en Angola au cas où le processus de paix ferait desprogrès appréciables; 3. Réaffirme l’importance des fonctions des bons offices et de médiation exercées par UNAVEM II et le Représentant spécial du Secrétaire général en vuedu rétablissement d’un cessez-le-feu et d’une réactivation du processus de paixpour assurer l’application intégrale des 'Acordos de Paz'; 4. Se félicite que le Gouvernement angolais soit toujours résolu à parvenir à un règlement pacifique du conflit conformément aux 'Acordos de Paz'et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 5. Réaffirme qu’il reconnaît les droits légitimes du Gouvernement angolais et se félicite à cet égard de l’assistance fournie au Gouvernement angolais à l’appui du processus démocratique; 6. Exige de nouveau que l’UNITA accepte sans réserve les résultats des élections démocratiques du 30 septembre 1992 et se conforme pleinement aux'Acordos de Paz'; 7. Condamne l’UNITA en raison du fait qu’elle continue de mener des actions militaires qui accroissent les souffrances de la population civileangolaise et nuisent à l’économie du pays et exige de nouveau qu’elle mette fin immédiatement à de tels agissements; 8. Condamne également l’UNITA pour ses tentatives répétées d’acquérir des territoires supplémentaires et pour n’avoir pas retiré ses troupes des positionsqu’elle occupe depuis la reprise des hostilités, et exige une fois encore qu’elle le fasse immédiatement et accepte sans délai de replier ses troupes dansles secteurs contrôlés par l’Organisation des Nations Unies, à titre de mesureprovisoire jusqu’à ce que soit assurée l’application intégrale des 'Acordos dePaz'; 9. Déclare de nouveau que cette occupation constitue une violation grave des 'Acordos de Paz' et est incompatible avec l’objectif de paix par voied’accords et de mesures de réconciliation; /...S/RES/864 (1993) Page 3 10. Souligne de nouveau qu’il est indispensable que les pourparlers de paix reprennent sans délai sous les auspices de l’Organisation des Nations Uniesafin qu’un cessez-le-feu s’instaure immédiatement dans tout le pays et quepuisse être assurée l’application intégrale des 'Acordos de Paz' et desrésolutions du Conseil de sécurité; 11. Prend acte des déclarations de l’UNITA selon lesquelles elle est prête à reprendre les négociations de paix et exige que l’UNITA agisse en conséquence; 12. Se félicite des nouvelles mesures prises par le Secrétaire général pour appliquer le plan d’aide humanitaire d’urgence; 13. Condamne énergiquement les attaques répétées lancées par l’UNITA contre le personnel des Nations Unies qui assure la fourniture d’une assistancehumanitaire et réaffirme que de telles attaques constituent des violations manifestes du droit humanitaire international; 14. Prend acte des déclarations de l’UNITA selon lesquelles elle apportera sa coopération afin que puisse être assuré l’acheminement sans entrave de l’aidehumanitaire à tous les Angolais, et exige que l’UNITA agisse en conséquence; 15. Renouvelle son appel aux deux parties pour qu’elles prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection du personneld’UNAVEM II ainsi que du personnel chargé des opérations de secours humanitaireet qu’elles respectent strictement les règles applicables du droit humanitaireinternational; 16. Exige de l’UNITA qu’elle libère immédiatement tous les citoyens étrangers détenus contre leur gré et s’abstienne de toute action susceptible decauser des dommages à des biens étrangers; B Condamnant énergiquement l’UNITA et tenant ses dirigeants responsables de n’avoir pas pris les mesures nécessaires pour se conformer aux exigencesformulées par le Conseil dans ses résolutions antérieures, Résolu à assurer le respect de ses résolutions et l’application intégrale des 'Acordos de Paz', Demandant instamment à tous les Etats de s’abstenir de fournir à l’UNITA une assistance directe ou indirecte, un soutien ou un encouragement de quelquenature que ce soit, Considérant que du fait des actions militaires de l’UNITA, la situation en Angola constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 17. Décide que les dispositions énoncées aux paragraphes 19 à 25 ci-dessous prendront effet 10 jours après l’adoption de la présente résolution,à moins que le Secrétaire général ne fasse savoir au Conseil qu’un cessez-le-feueffectif a été instauré et un accord conclu sur l’application des 'Acordos dePaz' et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; /...S/RES/864 (1993) Page 4 18. Décide en outre que si, à tout moment après la présentation du rapport précité du Secrétaire général, celui-ci fait savoir au Conseil que l’UNITA aviolé le cessez-le-feu ou cessé de participer de manière constructive àl’application des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil desécurité, les dispositions énoncées aux paragraphes 19 à 25 ci-dessous prendronteffet immédiatement; 19. Décide , en vue d’interdire la vente ou la fourniture à l’UNITA d’armements et de matériel connexe, ou d’une assistance militaire, ainsi que depétrole et de produits pétroliers, que tous les Etats empêcheront la vente ou lafourniture, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, ou parl’intermédiaire de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements etde matériel connexe de tous types, y compris d’armes et de munitions, devéhicules et d’équipement militaires et de pièces détachées y afférentes, ainsique de pétrole et de produits pétroliers, que ceux-ci proviennent ou non de leurterritoire, à destination du territoire de l’Angola autrement que par des pointsd’entrée désignés dont le Gouvernement angolais communiquera la liste auSecrétaire général qui en avisera promptement les Etats Membres del’Organisation des Nations Unies; 20. Demande à tous les Etats et à toutes les organisations internationales de respecter strictement les dispositions de la présente résolution, nonobstantl’existence de tous droits conférés ou de toutes obligations imposées parquelque accord international, contrat, licence ou autorisation que ce soitantérieurs à la date d’adoption de la présente résolution; 21. Demande aux Etats d’engager des poursuites contre les personnes ou entités qui violeraient les mesures instituées par la présente résolution etd’imposer les pénalités appropriées; 22. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous lesmembres du Conseil qui sera chargé de mener à bien les tâches suivantes et deprésenter au Conseil un rapport sur ses travaux, contenant ses observations etrecommandations : a) Examiner les rapports soumis en application du paragraphe 24 ci-dessous; b) Demander à tous les Etats de lui communiquer de nouvelles informations sur les dispositions qu’ils ont prises pour assurer l’application effective desmesures imposées par le paragraphe 19 ci-dessus; c) Examiner les informations portées à son attention par des Etats au sujet de violations des mesures imposées par le paragraphe 19 ci-dessus et derecommander les dispositions appropriées à prendre à cet égard; d) Soumettre périodiquement au Conseil de sécurité des rapports sur les informations qui lui sont communiquées au sujet de violations présumées desmesures imposées par le paragraphe 19 ci-dessus, en identifiant si possible lespersonnes ou les entités, y compris les navires, qui seraient coupables detelles violations; /...S/RES/864 (1993) Page 5 e) Promulguer les directives nécessaires pour faciliter l’application des mesures imposées par le paragraphe 19 ci-dessus; 23. Demande à tous les Etats de coopérer pleinement avec le Comité créé aux termes du paragraphe 22 ci-dessus dans l’exécution de ses tâches, notammenten lui communiquant les informations qu’il pourrait leur demander en applicationde la présente résolution; 24. Prie tous les Etats de faire rapport au Secrétaire général d’ici au 15 octobre 1993 sur les mesures qu’ils ont adoptées pour s’acquitter desobligations énoncées au paragraphe 19 ci-dessus; 25. Prie le Secrétaire général de fournir toute l’assistance nécessaire au Comité créé aux termes du paragraphe 22 ci-dessus et de prendre à cette fin lesdispositions nécessaires au Secrétariat; 26. Se dit prêt à envisager l’application de mesures supplémentaires en vertu de la Charte des Nations Unies, y compris, entre autres, de mesurescommerciales contre l’UNITA et de restrictions sur les déplacements despersonnels de l’UNITA, sauf si, d’ici au 1er novembre 1993, le Secrétairegénéral lui fait savoir qu’un cessez-le-feu effectif a été instauré et un accordconclu sur l’application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutionspertinentes du Conseil de sécurité; C 27. Se dit prêt également à réexaminer les mesures contenues dans la présente résolution si le Secrétaire général lui fait savoir qu’un cessez-le-feueffectif a été instauré et des progrès appréciables réalisés sur la voie del’application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes duConseil de sécurité; 28. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que la situation le justifiera, et en tout état de cause bien avant le 1er novembre 1993 et denouveau avant le 15 décembre 1993, un rapport sur la situation en Angola etl’application de la présente résolution, accompagné de ses recommandations quantau nouveau rôle que l’Organisation des Nations Unies pourrait jouer dans leprocessus de paix et, d’ici là, de le tenir régulièrement informé de l’évolutionde la situation; 29. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/865 (1993)
IntituléSomalie (22 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/865(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/865 (1993) 22 septembre 1993 RESOLUTION 865 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3280e séance, le 22 septembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992, 746 (1992) du 17 mars 1992, 751 (1992) du 24 avril 1992, 767 (1992) du 27 juillet 1992,755 (1992) du 28 août 1992, 794 (1992) du 3 décembre 1992, 814 (1993) du26 mars 1993 et 837 (1993) du 6 juin 1993, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/26317) en date du 17 août 1993, Soulignant qu’il importe de poursuivre le processus de paix mis en route par l’accord d’Addis-Abeba et, à cet égard, se félicitant des efforts déployés par les pays africains, l’Organisation de l’unité africaine, en particulier sonComité permanent de la corne de l’Afrique, la Ligue des Etats arabes etl’Organisation de la Conférence islamique, avec le concours et le soutien del’Organisation des Nations Unies, en vue de promouvoir la réconciliationnationale en Somalie, Soulignant que la communauté internationale s’est engagée à aider la Somalie à reprendre une vie normale dans la paix, mais considérant que c’est àla population somalie qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de laréconciliation nationale et de la reconstruction de son propre pays, Se félicitant de l’amélioration de la situation générale qu’a permis l’Opération des Nations Unies en Somalie (ONUSOM II), notamment l’éradication dela famine, la création d’un grand nombre de conseils de district, l’ouvertured’écoles et, pour les Somalis dans la plupart des régions du pays, le retour àune vie normale, Conscient que des consultations et un consensus largement assis concernant les principes fondamentaux devant présider à la réconciliation nationale et àl’établissement d’institutions démocratiques continuent d’être nécessaires, Exhortant toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, à faire preuve de la volonté politique nécessaire pour réaliser laréconciliation, la paix et la sécurité, 93-51378 (F) /...S/RES/865 (1993) Page 2 Conscient que la plus haute priorité pour ONUSOM II est d’aider la population somalie à faire progresser le processus de réconciliation nationaleet de promouvoir et favoriser le rétablissement des institutions régionales etnationales et de l’administration civile dans l’ensemble du pays, comme leprévoit la résolution 814 (1993), Notant avec une profonde préoccupation , malgré l’amélioration de la situation générale en Somalie, les informations faisant état de la persistancede la violence à Mogadishu et l’absence d’autorités de police et d’institutionsjudiciaires dans l’ensemble du pays, et rappelant qu’il avait demandé au Secrétaire général, dans sa résolution 814 (1993), d’aider à la reconstitutionde la force de police somalie ainsi qu’au rétablissement et au maintien de lapaix, de la stabilité et de l’ordre, Convaincu que la reconstitution de la force de police somalie ainsi que le rétablissement des systèmes judiciaire et pénal somalis sont essentiels pour lerétablissement de la sécurité et de la stabilité dans le pays, Gravement préoccupé par la poursuite des attaques armées contre le personnel d’ONUSOM II, et rappelant qu’il avait souligné dans sa résolution 814 (1993) qu’un programme complet et efficace de désarmement des partiessomalies, y compris des mouvements et des factions, revêt une importancecruciale, A 1. Prend note avec satisfaction des rapports du Secrétaire général et de son Représentant spécial sur les progrès accomplis sur la voie de la réalisationdes objectifs énoncés dans la résolution 814 (1993); 2. Félicite le Secrétaire général, son Représentant spécial et tout le personnel d’ONUSOM II d’être parvenus à améliorer sensiblement les conditions devie de la population somalie et à enclencher le processus d’édificationnationale comme l’atteste le rétablissement de la stabilité et de la sécuritédans une bonne partie du pays, en contraste frappant avec les souffrances qui yrégnaient précédemment par suite du conflit opposant les clans; 3. Condamne toutes les attaques perpétrées contre le personnel d’ONUSOM II et réaffirme que ceux qui ont commis ou donné ordre de commettre ces actes criminels en seront tenus individuellement responsables; 4. Souligne l’importance qu’il attache à la nécessité d’atteindre d’urgence et de façon accélérée les objectifs d’ONUSOM II, à savoir faciliterl’aide humanitaire, rétablir l’ordre et favoriser la réconciliation nationaledans une Somalie libre, démocratique et souveraine, afin qu’ONUSOM II puisseachever sa mission d’ici mars 1995; 5. Prie , à cet égard, le Secrétaire général d’ordonner l’établissement d’urgence d’un plan détaillé comportant des mesures concrètes et énonçant unestratégie concertée d’ONUSOM II pour l’avenir en ce qui concerne ses activitéshumanitaires, politiques et de sécurité, et de lui présenter un rapport à cesujet aussi tôt que possible; /...S/RES/865 (1993) Page 3 6. Prie instamment le Secrétaire général de redoubler d’efforts aux niveaux local, régional et national, notamment en encourageant une largeparticipation de tous les secteurs de la société somalie, pour poursuivre leprocessus de réconciliation nationale et de règlement politique et pour aider lapopulation somalie à reconstruire ses institutions politiques et son économie; 7. Demande à tous les Etats Membres, agissant de concert avec les organisations régionales, d’aider de toutes les façons possibles, notamment endotant d’urgence ONUSOM II d’effectifs civils au complet, le Secrétaire généraldans les efforts qu’il déploie pour réconcilier les parties et reconstruire lesinstitutions politiques somalies; 8. Invite le Secrétaire général à consulter les pays de la région et les organisations régionales concernées sur les moyens d’activer encore le processusde réconciliation; B 9. Approuve les recommandations du Secrétaire général figurant à l’annexe I de son rapport daté du 17 août 1993 (S/26317) concernant lareconstitution de la force de police somalie ainsi que le rétablissement dessystèmes judiciaire et pénal somalis, conformément à la résolution 814 (1993),et prie le Secrétaire général de prendre d’urgence et de façon accélérée les mesures nécessaires pour les appliquer; 10. Se félicite de l’intention qu’a le Secrétaire général de convoquer le plus tôt possible une réunion des Etats Membres désireux d’aider ONUSOM II àreconstituer la force de police et à rétablir les systèmes judiciaire et pénal,qui aurait pour tâche de recenser avec précision les besoins et de déterminerexactement sur quels appuis il pourra compter; 11. Prie en outre le Secrétaire général de mettre en train activement et de toute urgence un programme de recrutement au plan international pour doter laDivision de la justice d’ONUSOM II de spécialistes de la police et des systèmesjudiciaire et pénal; 12. Se félicite de l’intention du Secrétaire général de conserver le fonds créé en application de la résolution 794 (1992) et maintenu en application de larésolution 814 (1993) afin de l’utiliser également pour recevoir descontributions destinées à couvrir les dépenses relatives au rétablissement dessystèmes judiciaire et pénal somalis et à la reconstitution de la force depolice somalie, à l’exclusion des dépenses relatives au personnel international; 13. Prie instamment les Etats Membres de verser d’urgence des contributions à ce fonds ou d’aider de toute autre manière à la reconstitutionde la force de police somalie et au rétablissement des systèmes judiciaire etpénal somalis, notamment en fournissant du personnel, un appui financier, dumatériel ou des services de formation de façon à aider à atteindre les objectifsénoncés à l’annexe I du rapport du Secrétaire général (S/26317); 14. Encourage le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour assurer le maintien, d’octobre à fin décembre 1993, du programme actuel relatifà la reconstitution de la force de police et au rétablissement des systèmesjudiciaire et pénal, jusqu’à ce que les Etats Membres aient versé des fonds /...S/RES/865 (1993) Page 4 supplémentaires, et à soumettre à l’Assemblée générale les recommandations qu’il jugera appropriées; 15. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé, de façon suivie, de l’application de la présente résolution; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/866 (1993)
IntituléLibéria (22 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/866(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/866 (1993) 22 septembre 1993 RESOLUTION 866 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3281e séance, le 22 septembre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 813 (1993) du 26 mars 1993 et 856 (1993) du 10 août 1993, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 9 septembre 1993 concernant la création envisagée de la Mission d’observation des Nations Uniesau Libéria (MONUL) (S/26422 et Add.1), Notant que l’Accord de paix signé par les trois parties libériennes à Cotonou le 25 juillet 1993 demande que l’Organisation des Nations Unies et leGroupe d’observateurs militaires (ECOMOG) de la Communauté économique des Etatsd’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prêtent leur concours pour son application, Soulignant , comme le Secrétaire général l’a noté dans son rapport du 4 août 1993 (S/26200), que conformément à l’Accord de paix, c’est à l’ECOMOGqu’il incombe au premier chef de superviser l’application des dispositionsmilitaires de l’Accord, le rôle de l’Organisation des Nations Unies étant decontrôler et de vérifier ce processus, Notant que la MONUL serait la première mission de maintien de la paix que l’Organisation des Nations Unies entreprendrait en coopération avec une missionde maintien de la paix déjà mise sur pied par une autre organisation, enl’espèce la CEDEAO, Considérant que la participation de l’Organisation des Nations Unies contribuerait pour beaucoup à la mise en oeuvre effective de l’Accord de paix ettémoignerait de la volonté résolue qu’a la communauté internationale de résoudrele conflit au Libéria, Félicitant la CEDEAO des efforts continus qu’elle déploie pour rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, Félicitant également l’Organisation de l’unité africaine des efforts qu’elle mène à l’appui du processus de paix au Libéria, 93-51390 (F) /...S/RES/866 (1993) Page 2 Soulignant qu’il importe que la MONUL et l’ECOMOG coopèrent pleinement et oeuvrent en étroite coordination dans l’exercice de leurs mandats respectifs, Prenant note du déploiement d’une première équipe d’observateurs militaires des Nations Unies au Libéria qu’il avait autorisé par sa résolution 856 (1993), Se félicitant de la mise en place de la Commission mixte de contrôle du cessez-le-feu composée des trois parties libériennes, de l’ECOMOG et del’Organisation des Nations Unies, Se félicitant également de la formation à Cotonou, le 27 août 1993, du Conseil d’Etat de cinq membres représentant les trois parties libériennes, quidoit, conformément à l’Accord de paix, être mis en place en même temps quedémarrera le processus de désarmement et qui assurera le fonctionnement au jourle jour du gouvernement de transition, Notant qu’aux termes de l’Accord de paix de Cotonou, des élections législatives et des élections présidentielles doivent avoir lieu sept moisenviron après la signature de l’Accord, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 9 septembre 1993 concernant la création envisagée de la MONUL (S/26422); 2. Décide de créer la MONUL sous son autorité et sous la direction du Secrétaire général par l’intermédiaire de son Représentant spécial, pour unepériode de sept mois, étant entendu que celle-ci ne sera maintenue au-delà du16 décembre 1993 qu’une fois qu’il aura examiné un rapport du Secrétaire généralindiquant si des progrès appréciables ont été réalisés ou non dans la mise enoeuvre de l’Accord de paix et des autres mesures visant à instaurer une paixdurable; 3. Décide que la MONUL comprendra des observateurs militaires ainsi que des composantes soins médicaux, génie, transmissions, transports et élections,dont les effectifs seront au nombre que le Secrétaire général indique dans sonrapport, de même que le personnel d’appui minimal nécessaire, et qu’elle aura lemandat suivant : a) Recevoir toutes informations faisant état de violations de l’accord de cessez-le-feu, enquêter sur ces informations et, s’il ne peut être remédié à laviolation, faire connaître ses conclusions à la Commission des violationsétablie en application de l’Accord de paix et au Secrétaire général; b) Contrôler le respect d’autres éléments de l’Accord de paix, notamment à certains points de la frontière du Libéria avec la Sierra Leone et d’autrespays voisins, et vérifier l’application impartiale de l’Accord, et enparticulier aider à contrôler le respect de l’embargo sur la livraison d’armeset de matériel militaire au Libéria et le cantonnement, le désarmement et ladémobilisation des combattants; c) Observer et vérifier le processus électoral, notamment les élections législatives et les élections présidentielles qui doivent se tenir conformémentaux dispositions de l’Accord de paix; /...S/RES/866 (1993) Page 3 d) Aider, selon qu’il conviendra, à coordonner les activités d’assistance humanitaire sur le terrain avec l’actuelle opération de secours humanitaire desNations Unies; e) Elaborer un plan et évaluer les ressources financières nécessaires pour la démobilisation des combattants; f) Rendre compte au Secrétaire général de toute violation importante du droit international humanitaire; g) Former les membres des unités du génie de l’ECOMOG au déminage et, en coopération avec l’ECOMOG, coordonner le repérage des mines et aider au déminageet à la neutralisation des bombes non explosées; h) Sans participer aux opérations d’imposition de la paix, se concerter avec l’ECOMOG dans l’exercice de ses fonctions propres, tant officiellement, parl’entremise de la Commission des violations, qu’officieusement; 4. Se félicite de l’intention que le Secrétaire général a déclarée de conclure avec le Président de la CEDEAO, avant le déploiement de la MONUL, unaccord définissant les rôles et responsabilités respectifs de la Mission et dela CEDEAO dans l’application de l’Accord de paix, conformément aux modalités defonctionnement définies au chapitre IV du rapport du Secrétaire général(S/26422), et prie le Secrétaire général de tenir le Conseil au fait des progrès et de l’issue des négociations qui auront été engagées à cet effet; 5. Encourage les Etats africains à fournir les troupes supplémentaires demandées par la CEDEAO et l’ECOMOG; 6. Se félicite des mesures que le Secrétaire général a prises en vue de créer un fonds d’affectation spéciale qui faciliterait l’envoi de renforts àl’ECOMOG par les Etats africains, aiderait à assurer l’entretien des contingentsmis à la disposition de l’ECOMOG par les Etats participants et aiderait aussi àmener les activités de déminage, d’assistance humanitaire et de développement età faciliter le bon déroulement du processus électoral, et demande aux Etats Membres d’appuyer le processus de paix au Libéria en versant des contributionsau Fonds d’affectation spéciale; 7. Prie instamment les parties libériennes d’entamer sans tarder le processus de cantonnement, de désarmement et de démobilisation; 8. Se félicite de la décision de mettre en place le gouvernement de transition et prie aussi instamment les parties libériennes de s’atteler sans tarder à l’exercice des responsabilités de ce gouvernement en même temps quesera mis en train le processus visé au paragraphe 7 ci-dessus et eu égard àl’Accord de paix; 9. Demande au gouvernement de transition de conclure rapidement, et en tout état de cause 60 jours au plus tard après qu’il aura été installé, unaccord avec l’Organisation des Nations Unies sur le statut de la Mission afind’en faciliter le déploiement intégral; /...S/RES/866 (1993) Page 4 10. Prie instamment les parties libériennes d’arrêter la composition de la Commission électorale de façon que celle-ci puisse rapidement entamer lespréparatifs des élections législatives et des élections présidentielles quidevront se tenir d’ici au mois de mars 1994, au plus tard, conformément aucalendrier prévu dans l’Accord de paix; 11. Demande aux parties libériennes de coopérer pleinement pour permettre l’acheminement en toute sécurité et par l’itinéraire le plus direct d’une aidehumanitaire dans l’ensemble du pays, conformément à l’Accord de paix; 12. Note avec satisfaction que l’ECOMOG s’est déclaré résolu à assurer la sécurité des observateurs et du personnel civil de la MONUL et prie instamment les parties libériennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurerla sécurité du personnel de la Mission, ainsi que celle du personnel chargé desopérations de secours, et de se conformer strictement aux règles applicables dudroit international humanitaire; 13. Prie le Secrétaire général de lui soumettre des rapports intérimaires sur l’application de la présente résolution, un d’ici au 16 décembre 1993 et unautre d’ici au 16 février 1994; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/867 (1993)
IntituléHaïti (23 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/867(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/867 (1993) 23 septembre 1993 RESOLUTION 867 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3282e séance, le 23 septembre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993 et 862 (1993) du 31 août 1993, Rappelant aussi les résolutions pertinentes adoptées par l’Assemblée générale et par l’Organisation des Etats américains, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 21 septembre 1993 (S/26480 et Add.1), ainsi que des rapports que le Secrétaire général a présentésle 25 août 1993 (S/26352) et le 26 août 1993 (S/26361), comme suite à sesrapports au Conseil de sécurité en date des 12 juillet 1993 (S/26063) et13 août 1993 (S/26297), Prenant note de la lettre datée du 24 juillet 1993 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité (S/26180), transmettantune proposition du Gouvernement haïtien, qui sollicitait l’assistance desNations Unies pour la création d’une nouvelle force de police et lamodernisation des forces armées d’Haïti, Soulignant l’importance de l’Accord de Governors Island en date du 3 juillet 1993 (S/26063) entre le Président de la République d’Haïti et leCommandant en chef des Forces armées d’Haïti pour ce qui est de favoriser leretour de la paix et de la stabilité en Haïti, notamment les dispositions duparagraphe 5, aux termes desquelles les parties demandent une assistance pour lamodernisation des Forces armées d’Haïti et la création d’une nouvelle policeavec la présence de personnels de l’ONU dans ces domaines, Appuyant vigoureusement les efforts visant à appliquer cet accord et à permettre la reprise des activités normales du gouvernement en Haïti, y comprisles fonctions de police et les fonctions militaires, sous contrôle civil, Rappelant la situation qui règne en Haïti et le fait que le Conseil a encore, en vertu de la Charte, la responsabilité du maintien de la paix et de lasécurité internationales, 93-51531 (F) /...S/RES/867 (1993) Page 2 Préoccupé par l’intensification de la violence inspirée par des motivations politiques qui sévit en Haïti en cette période de transition politique critique,et rappelant à cet égard la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 17 septembre 1993 (S/26460), Considérant qu’il est urgent de créer les conditions voulues pour assurer l’application intégrale de l’Accord de Governors Island et des accordspolitiques contenus dans le Pacte de New York, qui est reproduit comme annexe aurapport du Secrétaire général en date du 13 août 1993 (S/26297), 1. Approuve la recommandation faite par le Secrétaire général dans son rapport du 21 septembre 1993 (S/26480) et son rapport du 25 août 1993 (S/26352)d’autoriser la mise en place et le déploiement immédiat de la Mission desNations Unies en Haïti (MINUHA) pour une période de six mois, étant entenduqu’elle ne sera maintenue au-delà de 75 jours qu’une fois qu’il aura examiné unrapport du Secrétaire général indiquant si des progrès appréciables ont étéréalisés ou non dans la mise en oeuvre de l’Accord de Governors Island et desaccords politiques contenus dans le Pacte de New York; 2. Décide que, conformément au rapport du 21 septembre 1993, la Mission des Nations Unies sera composée de 567 observateurs de police des Nations Uniesau maximum et d’une unité du génie construction comprenant 700 hommes environ,dont 60 instructeurs militaires; 3. Considère que les observateurs de police guideront et conseilleront la police haïtienne à tous les niveaux, et suivront la manière dont les opérationsde police sont conduites, conformément au paragraphe 9 du rapport du Secrétairegénéral en date du 21 septembre 1993; 4. Considère également que la composante militaire de la Mission qui sera chargée de la modernisation des forces armées jouera les rôles suivants : a) Les équipes d’instructeurs militaires dispenseront une instruction portant sur des domaines civils comme l’indique le paragraphe 17 du rapport duSecrétaire général en date du 21 septembre 1993, et conçue de façon à répondreaux besoins d’instruction déterminés en coordination entre le chef de la Missiondes Nations Unies et le Gouvernement haïtien; b) L’unité du génie construction aidera l’armée haïtienne à exécuter des projets, comme le prévoit le paragraphe 15 du rapport du Secrétaire général endate du 25 août 1993, et comme le précise le paragraphe 16 de son rapport du21 septembre 1993; 5. Se félicite de l’intention qu’a le Secrétaire général de placer la Mission de maintien de la paix sous la supervision de l’Envoyé spécial desSecrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et de l’Organisationdes Etats américains, qui supervise actuellement les activités de la Missioncivile internationale en Haïti (MICIVIH), afin qu’elle puisse tirer parti del’expérience et des informations déjà accumulées par la MICIVIH en Haïti; 6. Demande au Gouvernement haïtien de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la sécurité du personnel des Nations Unies et la liberté demouvement et de communication de la Mission et de ses membres, de même que lesautres droits nécessaires pour lui permettre de s’acquitter de sa tâche et, à /...S/RES/867 (1993) Page 3 cet égard, demande instamment que soit conclu dès que possible un accord sur le statut de la Mission; 7. Note que la sécurité et les libertés susvisées sont indispensables au bon déroulement de la Mission, et prie le Secrétaire général de l’aviser au cas où elles viendraient à faire défaut; 8. Demande à toutes les factions en Haïti de renoncer expressément et publiquement à la violence comme moyen d’expression politique et d’enjoindre àleurs partisans d’agir de même; 9. Prie le Secrétaire général de déployer d’urgence la Mission des Nations Unies en Haïti; 10. Encourage le Secrétaire général à créer un fonds d’affectation spéciale ou à prendre d’autres dispositions pour aider au financement de laMission, dans le sens indiqué au paragraphe 26 de son rapport du21 septembre 1993, et de solliciter à cet effet des contributions et desannonces de contributions auprès des Etats Membres et d’autres sources, etencourage les Etats Membres à verser des contributions volontaires à ce fonds; 11. Prie le Secrétaire général de demander aux Etats Membres de fournir des contributions en personnel pour la composante police civile et la composantemilitaire de la Mission, comme le prévoit le paragraphe 18 de son rapport du25 août 1993; 12. Exprime l’espoir que les Etats aideront le Gouvernement haïtien légalement constitué à mener à bien des activités compatibles avec lerétablissement de la démocratie, comme le prévoient l’Accord de GovernorsIsland, le Pacte de New York, ainsi que les résolutions et les accordspertinents; 13. Exprime sa satisfaction du rôle constructif que l’Organisation des Etats américains joue, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies,pour faciliter le règlement de la crise politique et le rétablissement de ladémocratie en Haïti et, dans ce contexte, souligne l’importance que revêt une étroite coordination des travaux des deux Organisations en Haïti; 14. Prie le Secrétaire général de lui présenter des rapports sur l’application de la présente résolution, un d’ici au 10 décembre 1993 et unautre d’ici au 25 janvier 1994, de façon à le tenir pleinement informé desmesures prises pour mener à bien la Mission; 15. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/868 (1993)
IntituléOpérations de maintien de la paix (29 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/868(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/868 (1993) 29 septembre 1993 RESOLUTION 868 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3283e séance, le 29 septembre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration faite le 31 mars 1993 (S/25493) par le Président du Conseil, au nom du Conseil, dans le cadre de l’examen par celui-ci du pointintitulé 'Agenda pour la paix : diplomatie préventive, rétablissement de la paixet maintien de la paix', Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 27 août 1993 sur la sécurité des opérations des Nations Unies (S/26358), Rappelant les dispositions de la Charte relatives aux privilèges et immunités ainsi que la Convention sur les privilèges et immunités desNations Unies, en tant qu’elles s’appliquent aux opérations des Nations Unies etaux personnes y participant, Constatant avec une vive inquiétude la multiplication des attaques et l’usage croissant de la force contre des personnes participant à des opérationsdes Nations Unies et condamnant résolument ces actions, Se félicitant des initiatives prises dans le cadre de l’Assemblée générale en faveur de l’élaboration de nouveaux instruments sur la sécurité des forces etdu personnel des Nations Unies et prenant acte des propositions du Secrétaire général à ce sujet, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 27 août 1993 sur la sécurité des opérations des Nations Unies (S/26358); 2. Encourage le Secrétaire général à donner suite à celles des mesures proposées dans son rapport qui relèvent de sa compétence, en vue notamment degarantir que l’aspect sécurité sera pris en compte dans la planification detoute opération et que les mesures de précaution qui seraient envisagées à cetitre s’appliqueront à toutes les personnes participant à l’opération; 3. Exhorte les Etats et les parties à un conflit à collaborer étroitement avec l’Organisation des Nations Unies pour garantir la sécurité de ses forces etde son personnel; 93-52663 (F) /...S/RES/868 (1993) Page 2 4. Confirme que les attaques et l’usage de la force contre des personnes participant à une opération des Nations Unies autorisée par le Conseil desécurité seront considérés comme une ingérence dans l’exercice desresponsabilités du Conseil et pourront amener le Conseil à envisager les mesuresqu’il jugera appropriées; 5. Confirme également que si, à son avis, le pays d’accueil n’a pas la possibilité ou la volonté de s’acquitter de ses obligations relatives à lasécurité d’une opération des Nations Unies et du personnel participant àl’opération, il examinera les mesures qu’il y aurait lieu de prendre eu égard àla situation; 6. Décide que, lorsqu’il envisagera la création de futures opérations des Nations Unies autorisées par lui, il exigera notamment : a) Que le pays d’accueil prenne toutes les mesures voulues pour garantir la sécurité de l’opération et du personnel qui y participe; b) Que les dispositions en matière de sécurité prises par le pays d’accueil s’appliquent à toutes les personnes participant à l’opération; c) Qu’un accord sur le statut de l’opération et de tout le personnel qui y participe dans le pays d’accueil soit négocié avec diligence et entre envigueur aussitôt que possible après le début de l’opération; 7. Prie le Secrétaire général, lorsqu’il recommande au Conseil de créer ou de prolonger une opération des Nations Unies, de tenir compte desdispositions de la présente résolution; 8. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/869 (1993)
IntituléEx-Yougoslavie (30 septembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/869(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/869 (1993) 30 septembre 1993 RESOLUTION 869 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3284e séance, le 30 septembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 743 (1992) et toutes ses résolutions ultérieures relatives à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Réitérant sa détermination d’assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement dans toutes ses missions et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la FORPRONU enRépublique de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, 1. Décide de proroger le mandat de la FORPRONU pour une période supplémentaire prenant fin le 1er octobre 1993; 2. Décide de rester activement saisi de la question. ----- 93-53051 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/870 (1993)
IntituléEx-Yougoslavie (1 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/870(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/870 (1993) 1er octobre 1993 RESOLUTION 870 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3285e séance le 1er octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 743 (1992) et toutes ses résolutions ultérieures relatives à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Réitérant sa détermination d’assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement dans toutes ses missions et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la FORPRONU enRépublique de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, 1. Décide de proroger le mandat de la FORPRONU pour une période supplémentaire prenant fin le 5 octobre 1993; 2. Décide de rester activement saisi de la question. ----- 93-53386 (F) 011093 011093
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/871 (1993)
IntituléEx-Yougoslavie (4 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/871(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/871 (1993) 4 octobre 1993 RESOLUTION 871 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3286e séance, le 4 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 743 (1992) et toutes ses résolutions ultérieures relatives à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), Réaffirmant également sa résolution 713 (1991) et toutes les résolutions pertinentes qui ont suivi, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 20 septembre 1993 (S/26470 et Add.1), Ayant examiné également la lettre du Ministre des affaires étrangères de la République de Croatie en date du 24 septembre 1993 (S/26491, annexe), Profondément préoccupé de ce que le plan de maintien de la paix des Nations Unies pour la République de Croatie (S/23280, annexe III) et toutes lesrésolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en particulier la résolution769 (1992), n’ont pas encore été pleinement mis en oeuvre, Réitérant sa détermination d’assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement dans toutes ses missions et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la FORPRONU enRépublique de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, 1. Se félicite du rapport du Secrétaire général en date du 20 septembre 1993 (S/26470), en particulier de son paragraphe 16; 2. Prend note de l’intention du Secrétaire général d’établir, comme il l’indique dans son rapport, trois commandements subordonnés à l’intérieur de la FORPRONU FORPRONU (Croatie), FORPRONU (Bosnie-Herzégovine) et FORPRONU (ex-République yougoslave de Macédoine) tout en conservant les dispositionsexistant en ce qui concerne tous les autres aspects de la direction et de laconduite de l’opération des Nations Unies dans le territoire del’ex-Yougoslavie; 93-53840 (F) /...S/RES/871 (1993) Page 2 3. Condamne une fois de plus les attaques militaires qui continuent d’être lancées dans le territoire de la République de Croatie et de laRépublique de Bosnie-Herzégovine, et réaffirme sa volonté résolue d’assurer le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République deCroatie, de la République de Bosnie-Herzégovine et de l’ex-République yougoslavede Macédoine, où la FORPRONU est déployée; 4. Souligne l’importance cruciale qui s’attache à la pleine et rapide mise en oeuvre du plan de maintien de la paix des Nations Unies pour laRépublique de Croatie, notamment les dispositions du plan concernant ladémilitarisation des Zones protégées des Nations Unies (ZPNU), et demande aux signataires de ce plan ainsi qu’à tous les autres intéressés, y compris laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), de coopérer à sapleine mise en oeuvre; 5. Déclare que l’absence continue de coopération dans la mise en oeuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et que les ingérencesextérieures dans la mise en oeuvre complète du plan de maintien de la paix pourla République de Croatie auraient de sérieuses conséquences et, dans cecontexte, affirme que la normalisation complète de la position de la communauté internationale à l’égard des intéressés tiendra compte de leurs actionsconcernant la mise en oeuvre de toutes les résolutions pertinentes du Conseil desécurité, y compris celles relatives au plan de maintien de la paix desNations Unies pour la République de Croatie; 6. Appelle à un accord de cessez-le-feu immédiat entre le Gouvernement croate et les autorités serbes locales dans les ZPNU, négocié sous les auspicesde la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, et prie instamment ces derniers de coopérer pleinement et sans conditions à sa mise en oeuvre, ainsiqu’à la mise en oeuvre de toutes les résolutions pertinentes du Conseil; 7. Souligne l’importance qu’il attache, en tant que première étape vers la mise en oeuvre du plan de maintien de la paix des Nations Unies pour laRépublique de Croatie, au processus de rétablissement de l’autorité de laRépublique de Croatie dans les 'zones roses', et dans ce contexte, appelle àl a réactivation de la Commission mixte établie sous la présidence de la FORPRONU; 8. Prie instamment toutes les parties et autres intéressés de coopérer avec la FORPRONU pour conclure et appliquer un accord sur des mesures deconfiance, notamment le rétablissement de l’alimentation en électricité et eneau et des voies de communication dans toutes les régions de la République deCroatie, et souligne dans ce contexte, l’importance qu’il attache à l’ouverture de la voie ferrée reliant Zagreb et Split, de la route entre Zagreb et Zupanjaet du pipeline pétrolier de l’Adriatique, ainsi qu’à l’assurance d’un traficininterrompu dans le détroit de Maslenica et qu’au rétablissement del’alimentation en électricité et en eau de toutes les régions de la Républiquede Croatie, y compris les Zones protégées des Nations Unies; 9. Autorise la FORPRONU, dans l’accomplissement de son mandat en République de Croatie, pour se défendre, à prendre les mesures nécessaires,y compris en recourant à la force, pour assurer sa sécurité et sa liberté demouvement; /...S/RES/871 (1993) Page 3 10. Décide de continuer à examiner de manière urgente la question de l’extension du soutien aérien approprié à la FORPRONU dans le territoire de laRépublique de Croatie conformément à la recommandation du Secrétaire généralfigurant dans son rapport en date du 20 septembre 1993 (S/26470); 11. Décide dans ce contexte de proroger le mandat de la FORPRONU pour une période supplémentaire prenant fin le 31 mars 1994; 12. Prie le Secrétaire général de lui présenter, deux mois après l’adoption de la présente résolution, un rapport sur les progrès réalisés dansla mise en oeuvre du plan de maintien de la paix des Nations Unies pour laRépublique de Croatie et de toutes les résolutions pertinentes du Conseil desécurité, en tenant compte de la position du Gouvernement croate, ainsi que surle résultat des négociations qui se déroulent dans le cadre de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie et décide de réexaminer le mandat de la FORPRONU à la lumière de ce rapport; 13. Prie de plus le Secrétaire général de le tenir au courant de l’évolution de la situation concernant l’accomplissement du mandat de laFORPRONU; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/872 (1993)
IntituléRwanda (5 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/872(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/872 (1993) 5 octobre 1993 RESOLUTION 872 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3288e séance, le 5 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 812 (1993) du 12 mars 1993 et 846 (1993) du 22 juin 1993, Réaffirmant également sa résolution 868 (1993) du 29 septembre 1993 relative à la sécurité des opérations des Nations Unies, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 24 septembre 1993 (S/26488 et Add.1), Se félicitant de la signature de l’Accord de paix d’Arusha (y compris ses Protocoles) le 4 août 1993, et exhortant les parties à continuer de le respecter pleinement, Notant la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, pour permettre aux Nations Unies de jouer leur rôle avec efficacité et succès, les partiesdoivent coopérer pleinement l’une avec l’autre et avec l’Organisation, Soulignant l’urgence qui s’attache au déploiement d’une force internationale neutre au Rwanda, telle que soulignée par le Gouvernement de laRépublique rwandaise et par le Front patriotique rwandais, et réaffirmée parleur délégation conjointe dépêchée auprès des Nations Unies, Rendant hommage au rôle joué par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et par le Gouvernement de la République-Unie de Tanzanie dans la conclusion del’Accord de paix d’Arusha, Déterminé à ce que les Nations Unies apportent, à la demande des parties, dans un environnement pacifique et avec l’entière coopération de toutes lesparties, leur pleine contribution à la mise en oeuvre de l’Accord de paixd’Arusha, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général (S/26488); 2. Décide de créer une opération de maintien de la paix intitulée la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) pour une période 93-54064 (F) /...S/RES/872 (1993) Page 2 de six mois, étant entendu que celle-ci ne sera prolongée au-delà de la période initiale de quatre-vingt-dix jours qu’une fois que le Conseil de sécurité auraexaminé un rapport du Secrétaire général indiquant si des progrès appréciablesont été réalisés ou non dans la mise en oeuvre de l’Accord de paix d’Arusha; 3. Décide que, à partir des recommandations du Secrétaire général, la MINUAR aura le mandat suivant : a) Contribuer à assurer la sécurité de la ville de Kigali, notamment à l’intérieur de la zone libre d’armes établie par les parties s’étendant dans laville et dans ses alentours; b) Superviser l’accord de cessez-le-feu, qui appelle à la mise en place de points de cantonnement et de rassemblement et à la délimitation d’unenouvelle zone démilitarisée de sécurité ainsi qu’à la définition d’autresprocédures de démobilisation; c) Superviser les conditions de la sécurité générale dans le pays pendant la période terminale du mandat du gouvernement de transition, jusqu’auxélections; d) Contribuer au déminage, essentiellement au moyen de programmes de formation; e) Examiner, à la demande des parties ou de sa propre initiative, les cas de non-application du protocole d’accord sur l’intégration des forces armées, endéterminer les responsables et faire rapport sur cette question, en tant que debesoin, au Secrétaire général; f) Contrôler le processus de rapatriement des réfugiés rwandais et de réinstallation des personnes déplacées, en vue de s’assurer que ces opérationssont exécutées dans l’ordre et la sécurité; g) Aider à la coordination des activités d’assistance humanitaire liées aux opérations de secours; h) Enquêter et faire rapport sur les incidents relatifs aux activités de la gendarmerie et de la police; 4. Approuve la proposition du Secrétaire général d’intégrer la Mission d’observation des Nations Unies Ouganda-Rwanda (MONUOR), telle qu’établie par larésolution 846 (1993) au sein de la MINUAR; 5. Se félicite des efforts et de la coopération de l’OUA pour aider à mettre en oeuvre l’Accord de paix d’Arusha, et notamment de l’intégration duGroupe d’observateurs militaires neutres (GOMN II) dans la MINUAR; 6. Approuve de plus la proposition du Secrétaire général d’effectuer de façon échelonnée le déploiement et le retrait de la MINUAR et note , dans ce contexte, que le mandat de la MINUAR, s’il est prolongé, devrait s’achever à lasuite des élections nationales et de la mise en place d’un nouveau gouvernementau Rwanda, événements programmés pour octobre 1995, en tout état de cause auplus tard pour décembre 1995; /...S/RES/872 (1993) Page 3 7. Autorise dans ce contexte le Secrétaire général à déployer, dans les délais les plus brefs, pour une période initiale de six mois, un premiercontingent à Kigali au niveau d’effectifs spécifié dans le rapport du Secrétairegénéral, dont la mise en place complète permettra l’installation desinstitutions de transition et l’exécution des autres dispositions pertinentes del’Accord de paix d’Arusha; 8. Invite le Secrétaire général, dans le cadre du rapport auquel il est fait référence dans le paragraphe 2 ci-dessus, à faire également rapport sur lesprogrès de la MINUAR à la suite de son déploiement initial, et se déclare déterminé à examiner en tant que de besoin, sur la base de ce rapport et dans le cadre de l’examen auquel il est fait référence dans le paragraphe 2 ci-dessus,la nécessité de procéder à des déploiements additionnels dont le volume et lacomposition seront conformes aux recommandations du Secrétaire général dans sonrapport (S/26488); 9. Invite le Secrétaire général à étudier les moyens de réduire l’effectif maximum total de la MINUAR, sans que ceci affecte la capacité de laMINUAR à exécuter son mandat, et demande au Secrétaire général, lorsqu’il préparera et réalisera le déploiement échelonné de l’opération, de chercher àfaire des économies et de faire rapport régulièrement sur les résultats obtenusdans ce domaine; 10. Accueille favorablement l’intention du Secrétaire général de nommer un Représentant spécial qui prendrait la tête de la MINUAR sur le terrain etexercerait son autorité sur tous ses éléments; 11. Prie instamment les parties de mettre en oeuvre de bonne foi l’Accord de paix d’Arusha; 12. Demande au Secrétaire général de conclure un accord sur le statut de la MINUAR et de tout le personnel qui y participe au Rwanda avec diligence pourque celui-ci entre en vigueur aussi tôt que possible après le début del’opération, au plus trente jours après l’adoption de cette résolution; 13. Exige que les parties prennent toutes mesures voulues pour garantir la sécurité de l’opération et du personnel qui y participe; 14. Lance un appel pressant aux Etats Membres, aux institutions spécialisées des Nations Unies ainsi qu’aux organisations non gouvernementales,pour qu’ils fournissent et intensifient leur assistance économique, financièreet humanitaire en faveur du peuple rwandais et du processus de démocratisationau Rwanda; 15. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/873 (1993)
IntituléHaïti (13 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/873(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/873 (1993) 13 octobre 1993 RESOLUTION 873 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3291e séance , le 13 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993 et 867 (1993) du 23 septembre 1993, Profondément troublé par les obstacles qui continuent d’être opposés à l’arrivée de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA), envoyée enapplication de la résolution 867 (1993), et par le fait que les Forces arméesd’Haïti ont manqué à la responsabilité qui leur incombait de permettre à laMission de commencer ses travaux, Ayant reçu le rapport du Secrétaire général (S/26573) l’informant que les autorités militaires d’Haïti, y compris la police, n’ont pas appliqué de bonnefoi l’Accord de Governors Island, Considérant que ce manquement aux obligations qui leur incombent en vertu de l’Accord constitue une menace à la paix et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , conformément au paragraphe 2 de la résolution 861 (1993), de mettre fin à la suspension des mesures visées aux paragraphe s5à9d el a résolution 841 (1993), à compter de 23 h 59 (heure de New York), le18 octobre 1993, à moins que le Secrétaire général, eu égard aux vues duSecrétaire général de l’Organisation des Etats américains, ne lui fasse savoirque les parties à l’Accord de Governors Island et toutes autres autorités enHaïti appliquent l’Accord dans son intégralité en vue de rétablir legouvernement légitime du Président Jean-Bertrand Aristide et ont créé lesconditions nécessaires pour permettre à la MINUHA de s’acquitter de sa tâche; 2. Décide également que les fonds qui doivent être gelés en application du paragraphe 8 de la résolution 841 (1993) pourront être libérés à la demandedu Président Aristide ou du Premier Ministre Malval d’Haïti; 3. Décide en outre que le Comité créé par le paragraphe 10 de la résolution 841 (1993), en plus des tâches qui lui ont été confiées dans ceparagraphe, aura autorité pour lever les interdictions (autres que celles qui 93-55542 (F) /...S/RES/873 (1993) Page 2 sont visées au paragraphe 2 ci-dessus) visées au paragraphe 1 ci-dessus, au cas par cas et selon la procédure d’approbation tacite, pour donner suite à desdemandes émanant du Président Aristide ou du Premier Ministre Malval d’Haïti; 4. Confirme qu’il est prêt à envisager d’urgence d’imposer des mesures supplémentaires si le Secrétaire général lui fait savoir que les parties àl’Accord de Governors Island ou toutes autres autorités en Haïti continuentd’entraver les activités de la MINUHA ou de porter atteinte à la liberté demouvement et de communication de la MINUHA et de ses membres ainsi qu’aux autresdroits nécessaires à l’accomplissement de son mandat, ou n’ont pas appliqué dansleur intégralité les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et lesdispositions de l’Accord de Governors Island; 5. Décide de demeurer saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/874 (1993)
IntituléArménie-Azerbaïdjan (14 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/874(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/874 (1993) 14 octobre 1993 RESOLUTION 874 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3292e séance le 14 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 822 (1993) du 30 avril 1993 et 853 (1993) du 29 juillet 1993, et rappelant la déclaration dont le Président a donné lecture le 18 août 1993 au nom du Conseil (S/26326), Ayant examiné la lettre datée du 1er octobre 1993, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président de la Conférence de Minsk sur leHaut-Karabakh de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe(CSCE) (S/26522), Se déclarant gravement préoccupé de ce que la poursuite du conflit dans la région du Haut-Karabakh de la République azerbaïdjanaise et aux alentours, ainsique les tensions entre la République d’Arménie et la République azerbaïdjanaisepourraient mettre en danger la paix et la sécurité dans la région, Prenant note des réunions de haut niveau qui ont eu lieu à Moscou le 8 octobre 1993 et exprimant l’espoir qu’elles contribueront à l’amélioration de la situation et au règlement pacifique du conflit, Réaffirmant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République azerbaïdjanaise et de tous les autres Etats de la région, Réaffirmant aussi l’inviolabilité des frontières internationales et l’inadmissibilité de l’emploi de la force aux fins d’acquisition de territoire, Se déclarant une fois encore gravement préoccupé par les souffrances que le conflit a causées à la population et par la gravité de la situation humanitaired’urgence dans la région, et exprimant en particulier son vif souci devant ledéplacement d’un très grand nombre de civils dans la République azerbaïdjanaise, 1. Demande aux parties concernées de rendre effectif et permanent le cessez-le-feu instauré comme suite aux contacts directs établis avec le concoursdu Gouvernement de la Fédération de Russie à l’appui du Groupe de Minsk dela CSCE; 93-55742 (F) /...S/RES/874 (1993) Page 2 2. Réaffirme à nouveau son appui sans réserve au processus de paix en cours dans le cadre de la CSCE ainsi qu’aux efforts inlassables que déploie leGroupe de Minsk de la CSCE; 3. Accueille avec satisfaction et recommande aux parties le 'Calendrier modifié de mesures urgentes visant à appliquer les résolutions 822 (1993) et853 (1993) du Conseil de sécurité' qui a été établi le 28 septembre 1993 à laréunion du Groupe de Minsk de la CSCE et présenté aux parties concernées par lePrésident du Groupe, avec le plein appui des neuf autres membres du Groupe, etengage les parties à l’accepter; 4. Se déclare convaincu que toutes les autres questions en suspens soulevées par le conflit et non directement visées par le 'Calendrier modifié'devraient être réglées sans tarder au moyen de négociations pacifiques dans lecadre du processus de Minsk de la CSCE; 5. Demande que soient immédiatement appliquées les mesures réciproques et urgentes que prévoit le 'Calendrier modifié' du Groupe de Minsk de la CSCE,y compris le retrait des forces des territoires récemment occupés et lasuppression de tous les obstacles aux communications et aux transports; 6. Demande également la convocation à une date rapprochée de la Conférence de Minsk de la CSCE afin qu’un règlement négocié du conflit puisseêtre réalisé, comme le prévoit le Calendrier, en conformité avec le mandat donnéle 24 mars 1992 par le Conseil des ministres de la CSCE; 7. Prie le Secrétaire général de répondre favorablement à l’invitation d’envoyer un représentant assister à la Conférence de Minsk de la CSCE et defournir toute l’assistance possible lors des négociations de fond qui suivrontl’ouverture de la Conférence; 8. Exprime son soutien à la mission d’observation mise en place par la CSCE; 9. Demande à toutes les parties de s’abstenir de toute violation du droit international humanitaire, et demande de nouveau , comme il l’a fait dans les résolutions 822 (1993) et 853 (1993), que soit assuré le libre accès des secourshumanitaires internationaux dans toutes les zones touchées par le conflit; 10. Prie instamment tous les Etats de la région de s’abstenir de tout acte d’hostilité et de toute ingérence ou intervention qui auraient pour effetd’élargir le conflit et de porter atteinte à la paix et à la sécurité dans larégion; 11. Prie le Secrétaire général et les organismes internationaux compétents de fournir d’urgence une aide humanitaire à la population civile touchée etd’aider les réfugiés et les personnes déplacées à regagner leurs foyers dans lasécurité et la dignité; 12. Prie également le Secrétaire général, le Président en exercice de la CSCE et le Président de la Conférence de Minsk de la CSCE de continuer à lui /...S/RES/874 (1993) Page 3 rendre compte de l’évolution du processus de Minsk et de tous les aspects de la situation sur le terrain, ainsi que de la coopération actuelle et future entrela CSCE et l’Organisation des Nations Unies à cet égard; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/875 (1993)
IntituléHaïti (16 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/875(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/875 (1993) 16 octobre 1993 RESOLUTION 875 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3293e séance, le 16 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du 23 septembre 1993 et873 (1993) du 13 octobre 1993, Notant les résolutions MRE/RES.1/91, MRE/RES.2/91, MRE/RES.3/92 et MRE/RES.4/92 adoptées par les ministres des relations extérieures des paysmembres de l’Organisation des Etats américains, ainsi que la résolutionCP/RES.594 (923/92) et les déclarations CP/Dec.8 (927/93), CP/Dec.9 (931/93),CP/Dec.10 (934/93) et CP/Dec.15 (967/93) adoptées par le Conseil permanent del’Organisation des Etats américains, Profondément troublé par les obstacles qui continuent d’être opposés au déploiement de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA), envoyée enapplication de la résolution 867 (1993), et par le fait que les Forces arméesd’Haïti ont manqué à la responsabilité qui leur incombait de permettre à laMission de commencer ses travaux, Condamnant l’assassinat de personnalités officielles du Gouvernement légitime du Président Jean-Bertrand Aristide, Prenant note de la lettre datée du 15 octobre 1993, adressée au Secrétaire général par le Président Jean-Bertrand Aristide (S/26587), dans laquellecelui-ci priait le Conseil de demander aux Etats Membres de prendre les mesuresnécessaires pour renforcer les dispositions de la résolution 873 (1993) duConseil de sécurité, Ayant à l’esprit le rapport du Secrétaire général en date du 13 octobre 1993 (S/26573) l’informant que les autorités militaires d’Haïti,y compris la police, n’ont pas appliqué l’Accord de Governors Island dans sonintégralité, Réaffirmant que dans les circonstances uniques et exceptionnelles du moment, ce manquement des autorités militaires d’Haïti aux obligations qui leurincombent en vertu de l’Accord constitue une menace à la paix et à la sécuritédans la région, 93-56056 (F) /...A/RES/875 (1993) Page 2 Agissant en vertu des Chapitres VII et VIII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande aux Etats Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’arrangements régionaux, et coopérant avec le Gouvernementlégitime d’Haïti, d’user des mesures qu’appelle la situation actuelle, sousl’autorité du Conseil, pour assurer la stricte application des dispositions desrésolutions 841 (1993) et 873 (1993) relatives à la fourniture de pétrole, deproduits pétroliers, d’armements et de matériel connexe de tous types, et enparticulier d’interrompre la navigation maritime en direction d’Haïti lorsqu’ille faudra pour inspecter et vérifier les cargaisons et destinations; 2. Réaffirme qu’il est prêt à envisager de prendre toutes nouvelles mesures nécessaires pour assurer la stricte application des dispositions desrésolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/876 (1993)
IntituléAbkhazie, Géorgie (19 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/876(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/876 (1993) 19 octobre 1993 RESOLUTION 876 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3295e séance, le 19 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993 et 858 (1993) du 24 août 1993, Rappelant la déclaration faite par le Président du Conseil le 17 septembre 1993 (S/26463), dans laquelle le Conseil a exprimé son extrêmepréoccupation devant la situation en Abkhazie (République de Géorgie) et ainstamment demandé à tous les pays d’encourager la reprise du processus de paix, Ayant examiné la lettre du Président du Parlement, chef d’Etat de la République de Géorgie, datée du 12 octobre 1993 (S/26576, annexe), Ayant aussi examiné le rapport du Secrétaire général daté du 7 octobre 1993 (S/26551), Profondément préoccupé par les souffrances dues au conflit qui sévit dans la région, ainsi que par les informations faisant état de cas de 'nettoyageethnique' et d’autres violations graves du droit international humanitaire, Considérant que la poursuite du conflit en Abkhazie (République de Géorgie) menace la paix et la stabilité dans la région, 1. Affirme la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Géorgie; 2. Réaffirme sa condamnation énergique de la grave violation par la partie abkhaze de l’Accord de cessez-le-feu conclu le 27 juillet 1993 entre laRépublique de Géorgie et des forces en Abkhazie, ainsi que des actes commis parla suite en violation du droit international humanitaire; 3. Condamne également le meurtre du Président du Conseil de défense et du Conseil des ministres de la République autonome d’Abkhazie; 93-56651 (F) /...S/RES/876 (1993) Page 2 4. Exige que toutes les parties s’abstiennent de recourir à la force et d’enfreindre en quelque manière que ce soit le droit international humanitaire,et se félicite de la décision du Secrétaire général d’envoyer en République de Géorgie une mission chargée d’établir les faits à cet égard, en particulierd’enquêter sur les informations faisant état de cas de 'nettoyage ethnique'; 5. Affirme le droit des réfugiés et des personnes déplacées de retourner dans leurs foyers et demande aux parties de faciliter ce retour; 6. Se félicite de l’assistance humanitaire déjà fournie, y compris par des organismes d’aide internationaux, et demande instamment aux Etats Membres decontribuer à ces secours; 7. Demande qu’un accès sans entrave soit assuré à l’aide internationale humanitaire dans la région; 8. Demande à tous les Etats d’empêcher que toute forme d’assistance autre qu’humanitaire ne soit apportée à la partie abkhaze à partir de leur territoireou par des personnes relevant de leur juridiction, en particulier d’empêcher lafourniture d’armes et de munitions; 9. Réitère son soutien aux efforts que mènent le Secrétaire général et son Envoyé spécial, en coopération avec le Président en exercice de laConférence sur la coopération et la sécurité en Europe (CSCE) et avecl’assistance du Gouvernement de la Fédération de Russie en tant quefacilitateur, pour faire progresser le processus de paix en vue d’un règlementpolitique global; 10. Prend note des mesures provisoires que le Secrétaire général a prises concernant la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) etse félicite de son intention de présenter un nouveau rapport sur l’avenir de la MONUG, ainsi que sur les aspects politiques du rôle joué par l’ONU pour tenterde mettre fin au conflit en Abkhazie; 11. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/877 (1993)
IntituléTribunal (Ex-Yougoslavie) (21 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/877(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/877 (1993) 21 octobre 1993 RESOLUTION 877 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3296e séance, le 21 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993 et 827 (1993) du 25 mai 1993, Considérant l’article 16 4) du Statut du Tribunal international pour juger les personnes présumées responsables de violations graves du droit internationalhumanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991(S/25704), Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de nommer M. Ramón Escovar-Salom au poste de Procureur du Tribunal international, Nomme M. Ramón Escovar-Salom Procureur du Tribunal international. ----- 93-57319 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/878 (1993)
IntituléSomalie (29 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/878(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/878 (1993) 29 octobre 1993 RESOLUTION 878 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3299e séance, le 29 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992, 746 (1992) du 17 mars 1992, 751 (1992) du 24 avril 1992, 767 (1992) du 27 juillet 1992,775 (1992) du 28 août 1992, 794 (1992) du 3 décembre 1992, 814 (1993) du26 mars 1993, 837 (1993) du 6 juin 1993 et 865 (1993) du 22 septembre 1993, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général (S/26663) en date du 28 octobre 1993, Soulignant qu’il importe que toutes les parties en Somalie fassent preuve de la plus grande retenue et oeuvrent en vue de la réconciliation nationale, Exprimant une fois de plus son engagement à l’égard d’une stratégie concertée future pour ONUSOM II en Somalie et son intention d’entreprendre dansce contexte un examen approfondi de ses activités humanitaires, politiques et desécurité, sur la base des suggestions concrètes que le Secrétaire général doitlui présenter comme il en a été prié aux termes de la résolution 865 (1993), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat d’ONUSOM II pour une période intérimaire prenant fin le 18 novembre 1993; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter suffisamment tôt avant cette date un rapport sur la prorogation du mandat d’ONUSOM II qui devra prendreen compte l’évolution récente de la situation en Somalie, afin de permettre auConseil de prendre les décisions appropriées; 3. Décide de rester activement saisi de la question. ----- 93-59188 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/879 (1993)
IntituléMozambique (29 octobre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/879(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/879 (1993) 29 octobre 1993 RESOLUTION 879 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3300e séance, le 29 octobre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 782 (1992) du 13 octobre 1992, 797 (1992) du 16 décembre 1992, 818 (1993) du 14 avril 1993, 850 (1993) du 9 juillet 1993 et863 (1993) du 13 septembre 1993, Réaffirmant l’importance qu’il attache à l’Accord général de paix pour le Mozambique (S/24635) et à l’accomplissement de bonne foi et en temps utile partoutes les parties des obligations qui y sont énoncées, 1. Décide , en attendant d’examiner le rapport que le Secrétaire général doit présenter conformément à la résolution 863 (1993), de proroger le mandat del’ONUMOZ pour une période intérimaire prenant fin le 5 novembre 1993; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- 93-59416 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/880 (1993)
IntituléCambodge (4 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/880(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/880 (1993) 4 novembre 1993 RESOLUTION 880 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3303e séance, le 4 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 745 (1992) du 28 février 1992 concernant le plan d’application des Accords de Paris sur le Cambodge et ses résolutionsultérieures sur la question, Prenant acte des rapports du Secrétaire général en date des 5 octobre 1993 (S/26529), 7 octobre 1993 (S/26546) et 27 octobre 1993 (S/26649 et Add.1), ainsique de la lettre datée du 28 octobre 1993 (S/26675), que le Secrétaire général aadressée au Président du Conseil de sécurité, Notant avec satisfaction que, durant la période de transition, le peuple cambodgien, sous la direction de S. M. Samdech Preah Norodom Sihanouk, Roi duCambodge, a réussi à promouvoir la paix, la stabilité et la réconciliationnationale, Se félicitant de l’adoption de la Constitution conformément aux Accords de Paris sur le Cambodge, Considérant que le mandat de l’Autorité provisoire des Nations Unies au Cambodge (APRONUC) a pris fin avec la formation du Gouvernement constitutionnel,le 24 septembre 1993, conformément aux Accords de Paris, Notant avec une vive satisfaction que, la Mission de l’APRONUC ayant été menée à bonne fin à la suite des élections tenues du 23 au 28 mai 1993,l’objectif des Accords de Paris s’est trouvé réalisé, à savoir redonner aupeuple cambodgien et à ses dirigeants démocratiquement élus la possibilitéd’assumer la responsabilité principale de la paix, de la stabilité, de laréconciliation nationale et de la reconstruction dans leur pays, Rendant hommage aux Etats Membres qui ont fourni du personnel à l’APRONUC et exprimant sa sympathie et ses condoléances aux gouvernements dont desressortissants ont perdu la vie ou ont été blessés pour la cause de la paix auCambodge, ainsi qu’aux familles des victimes, 93-60910 (F) /...S/RES/880 (1993) Page 2 Soulignant qu’il importe de consolider les acquis du peuple cambodgien en lui fournissant rapidement et sans contretemps une assistance internationaleappropriée pour le relèvement, la reconstruction et le développement au Cambodgeet pour la consolidation de la paix dans ce pays, Notant qu’il importe que la composante militaire de l’APRONUC puisse effectuer son retrait du Cambodge dans l’ordre et la sécurité et que lesactivités cruciales de déminage et de formation que mène le Centre cambodgien dedéminage puissent se poursuivre, 1. Se félicite de l’accession au trône de S. M. Samdech Preah Norodom Sihanouk, Roi du Cambodge, et souligne l’importance du rôle qu’il continue à jouer en faveur de la consolidation de la paix, de la stabilité et de laréconciliation nationale authentique au Cambodge; 2. Se félicite également de la formation du nouveau gouvernement de l’ensemble du Cambodge, établi conformément à la Constitution et sur la base desrésultats des récentes élections; 3. Rend hommage au travail de l’APRONUC, dont le succès, sous l’autorité du Secrétaire général et de son Représentant spécial, constitue une réussitemajeure pour l’Organisation des Nations Unies; 4. Demande à tous les Etats de respecter la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité et l’inviolabilité territoriales, la neutralité et l’unité nationaledu Cambodge; 5. Exige la cessation de tous les actes de violence illégaux, quels que soient leurs motifs, ainsi que la cessation des activités militaires dirigéescontre le Gouvernement démocratiquement élu du Cambodge ainsi que contre lepersonnel de l’APRONUC et d’autres organismes des Nations Unies et organisationsinternationales; 6. Considère qu’eu égard en particulier aux événements tragiques de l’histoire récente du Cambodge, il est indispensable d’assurer le respect dudroit international humanitaire dans ce pays, se félicite à cet égard de l’engagement qu’a pris le Premier Président du Gouvernement royal du Cambodged’appliquer les dispositions pertinentes de la nouvelle Constitutioncambodgienne et approuve les arrangements envisagés dans les paragraphes 27 à 29 du rapport du Secrétaire général en date du 26 août 1993 (S/26360), concernantles activités que l’Organisation des Nations Unies pourrait utilemententreprendre pour contribuer au respect de cet engagement, conformément auxdispositions pertinentes des Accords de Paris; 7. Demande instamment aux Etats Membres d’apporter au Centre cambodgien de déminage une aide en experts techniques et en matériel, et de faciliter lesopérations de déminage en versant des contributions volontaires; 8. Exprime l’espoir que des arrangements pourront être conclus sans tarder pour que des ressources appropriées du Fonds d’affectation spécialepuissent être allouées au Centre cambodgien de déminage et que des expertstechniques puissent lui être fournis par l’intermédiaire du Programme desNations Unies pour le développement; /...S/RES/880 (1993) Page 3 9. Note que, sous réserve des exceptions indiquées aux paragraphes 10 et 11 ci-après, le retrait de la composante militaire de l’APRONUC dans l’ordreet la sécurité, prévu dans la résolution 860 (1993), est en cours et seterminera le 15 novembre 1993; 10. Décide de prolonger la période de retrait du Groupe de déminage et de formation de l’APRONUC jusqu’au 30 novembre 1993; 11. Décide de prolonger la période de retrait au-delà du 15 novembre 1993 en ce qui concerne des éléments de la police militaire et du service médical del’APRONUC conformément aux recommandations détaillées formulées par leSecrétaire général dans la lettre qu’il a adressée le 28 octobre 1993 auPrésident du Conseil de sécurité, étant entendu que tous les éléments enquestion seront retirés d’ici au 31 décembre 1993; 12. Décide de mettre en place, pour une période de six mois non renouvelable, une équipe de 20 officiers de liaison militaire chargés de fairerapport sur toutes questions ayant trait à la sécurité au Cambodge, d’assurer laliaison avec le Gouvernement cambodgien et d’aider celui-ci à régler lesquestions militaires en suspens liées aux Accords de Paris; 13. Se félicite que le Secrétaire général, compte tenu de la demande formulée par le Gouvernement royal du Cambodge et de l’engagement continu del’Organisation des Nations Unies au Cambodge, se propose de désigner pour unepériode à convenir entre le Secrétaire général et le Gouvernement cambodgien unepersonne chargée de coordonner les activités de l’Organisation au Cambodge,conformément à l’esprit des Accords de Paris et aux principes qui y sonténoncés; 14. Prie instamment les Etats Membres de continuer à aider le Gouvernement cambodgien à atteindre ses objectifs de réconciliation nationale et deredressement du Cambodge, les invite à honorer sans retard les engagements pris à la réunion du Comité international pour la reconstruction du Cambodge etsouligne qu’il importe de débloquer rapidement des fonds pour aider à atténuerla crise financière à laquelle le nouveau gouvernement se trouve actuellementconfronté; 15. Se félicite que le Secrétaire général se propose de rendre compte des enseignements tirés des opérations de l’APRONUC dans l’optique de l’Agenda pourla paix. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/881 (1993)
IntituléAbkhazie, Géorgie (4 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/881(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/881 (1993) 4 novembre 1993 RESOLUTION 881 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3304e séance, le 4 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993, 858 (1993) du 24 août 1993 et 876 (1993) du 19 octobre 1993, Rappelant en particulier sa résolution 858 (1993) du 24 août 1993, dans laquelle il a décidé de créer une Mission d’observation des Nations Unies enGéorgie (MONUG), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 27 octobre 1993 (S/26646) concernant la situation en Abkhazie (République de Géorgie), Notant avec préoccupation que le mandat original de la MONUG est devenu caduc du fait de l’évolution de la situation militaire entre le 16 et le27 septembre 1993, Constatant avec une vive inquiétude que la poursuite du conflit en Abkhazie (République de Géorgie) menace la paix et la stabilité dans la région, 1. Se félicite du rapport du Secrétaire général en date du 27 octobre 1993; 2. Se félicite également des efforts constants que le Secrétaire général et son Envoyé spécial déploient, en coopération avec le Président en exercice dela Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) et avecl’assistance du Gouvernement de la Fédération de Russie comme facilitateur, pourfaire avancer le processus de paix de manière à parvenir à un règlementpolitique d’ensemble et, en particulier, pour faire se rencontrer les deuxparties à Genève à la fin de novembre 1993; 3. Exige , comme il l’a déjà fait dans sa résolution 876 (1993), que toutes les parties au conflit en Abkhazie (République de Géorgie) s’abstiennentde recourir à la force et d’enfreindre en quelque manière que ce soit le droitinternational humanitaire, et attend avec intérêt le rapport de la mission quele Secrétaire général a envoyée en République de Géorgie pour établir les faitsà cet égard; 93-60929 (F) /...S/RES/881 (1993) Page 2 4. Approuve le maintien d’une présence de la MONUG en Géorgie jusqu’au 31 janvier 1994, d’un effectif maximum de cinq observateurs militaires et unpersonnel d’appui minimal, avec le mandat intérimaire suivant : a) Maintenir les contacts avec les deux parties au conflit et les contingents militaires de la Fédération de Russie; b) Suivre la situation et faire rapport au Siège, en particulier rendre compte de tout fait nouveau qui aurait un lien avec les efforts que déploiel’Organisation des Nations Unies pour promouvoir un règlement politiqued’ensemble; 5. Décide que le mandat de la MONUG ne sera pas prorogé au-delà du 31 janvier 1994, à moins que le Secrétaire général ne fasse savoir au Conseilque d’importants progrès ont été réalisés en ce qui concerne l’application desmesures visant à instaurer une paix durable ou qu’une prorogation du mandat dela MONUG servirait le processus de paix, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte selon que de besoin, mais en tout état de cause d’ici à la fin dejanvier 1994, des activités de la MONUG; 6. Prie le Secrétaire général de prendre des mesures préparatoires qui lui permettent, dès que le Conseil se prononcera de nouveau sur la question, dedéployer rapidement du personnel supplémentaire dans la limite de l’effectifinitialement autorisé pour la MONUG, au cas où le Secrétaire générall’informerait que la situation sur le terrain et l’état d’avancement duprocessus de paix le justifient; 7. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/882 (1993)
IntituléMozambique (5 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/882(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/882 (1993) 5 novembre 1993 RESOLUTION 882 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3305e séance, le 5 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 782 (1992) du 13 octobre 1992 et toutes les résolutions ultérieures, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur l’Opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMOZ), en date du 1er novembre 1993 (S/26666 etAdd.1), Réaffirmant l’importance qu’il attache à l’Accord général de paix pour le Mozambique (S/24635, annexe) et à l’accomplissement de bonne foi et en tempsutile par toutes les parties des obligations qui y sont énoncées, Félicitant le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel de l’ONUMOZ des efforts qu’ils déploient pour exécuter intégralement le mandat, Se déclarant à nouveau convaincu que le règlement du conflit au Mozambique contribuerait à la paix et à la stabilité dans la région, Soulignant avec satisfaction les éléments positifs intervenus récemment dans le processus de paix au Mozambique, y compris les pourparlers directs entrele Président du Mozambique, M. Joaquim Chissano, et le Président de laResistência Nacional Moçambicana (RENAMO), M. Alfonso Dhlakama, ainsi que lesaccords conclus le 3 septembre 1993, Soulignant avec une préoccupation croissante la persistance des retards dans la mise en oeuvre de l’Accord général de paix que les deux parties ontsigné, Soulignant à nouveau le caractère inacceptable des tentatives faites pour gagner du temps ou obtenir de nouvelles concessions, ou pour assortir leprocessus de paix de nouvelles conditions, et demandant instamment aux parties de ne pas soulever d’autres questions qui pourraient compromettre la mise enoeuvre de l’Accord général de paix, eu égard en particulier aux engagements prislors de la visite récente du Secrétaire général au Mozambique, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général; 93-61449 (F) /...S/RES/882 (1993) Page 2 2. Se félicite des accords que le Président Chissano et M. Dhlakama ont conclus au cours de la visite du Secrétaire général à Maputo en ce qui concerneles questions en suspens qui faisaient obstacle au processus de paix; 3. Réaffirme l’importance capitale qu’il attache à ce que les élections se tiennent en octobre 1994 au plus tard; 4. Se félicite que les parties mozambicaines aient approuvé le calendrier révisé pour la mise en oeuvre de l’Accord général de paix, et demande instamment aux parties d’y adhérer sans retard; 5. Engage les parties mozambicaines à commencer de regrouper les troupes en novembre 1993 et à amorcer le processus de démobilisation d’ici àjanvier 1994 afin qu’il soit achevé en mai 1994 sur la base du calendrierrévisé; 6. Prend note des progrès accomplis en ce qui concerne la formation des nouvelles Forces de défense mozambicaines, en particulier la mise en train del’instruction complète, à Nyanga (Zimbabwe), des troupes du Gouvernement et dela RENAMO appelées à faire partie de la nouvelle armée nationale; 7. Se félicite de l’approbation des directives pour la Commission du cessez-le-feu régissant le mouvement des troupes après la signature de l’Accordgénéral de paix, et demande instamment aux parties d’adhérer à ces directives et de coopérer avec l’ONUMOZ aux efforts visant à les appliquer; 8. Souligne la nécessité de rendre immédiatement opérationnelles la Commission nationale de l’administration publique, la Commission nationale desaffaires de police (COMPOL) et la Commission de l’information (COMINFO) à lasuite des accords conclus récemment au sujet de leur présidence; 9. Autorise le Secrétaire général à entreprendre la sélection et le déploiement des 128 observateurs de police des Nations Unies approuvés par larésolution 797 (1992) du 16 décembre 1992 afin qu’ils soient mis en place leplus tôt possible; 10. Souligne qu’il importe que les parties fassent des progrès en vue d’atteindre les objectifs politiques convenus, à savoir l’adoption d’une loiélectorale et la création d’une commission électorale d’ici au 30 novembre 1993,la mise en train du rassemblement des troupes dans les zones de regroupement etla démobilisation de 50 % des troupes d’ici au 31 mars 1994, qu’elles fassentdes progrès suffisants pour que le processus de démobilisation puisse s’acheverau 31 mai 1994 et qu’elles fassent des progrès accélérés concernant la formationdes forces et leur intégration dans les nouvelles Forces de défensemozambicaines afin que le processus soit achevé en août 1994; 11. Demande au Gouvernement mozambicain et à la RENAMO de mettre à profit les progrès réalisés et de respecter pleinement toutes les dispositions del’Accord général de paix, en particulier celles qui concernent le cessez-le-feuet le mouvement des troupes; /...S/RES/882 (1993) Page 3 12. Décide de renouveler le mandat de l’ONUMOZ pour une période de six mois, étant entendu que le Conseil de sécurité examinera le mandat del’Opération dans un délai de 90 jours en se fondant sur le rapport que leSecrétaire général lui présentera conformément au paragraphe 13 ci-après; 13. Prie le Secrétaire général de lui faire savoir, d’ici au 31 janvier 1994, puis tous les trois mois, si les parties ont accompli desprogrès suffisants et tangibles pour ce qui est de l’application de l’Accordgénéral de paix et du respect des dates fixées aux paragraphes 3 et 10ci-dessus, et aussi de lui rendre compte de la situation en ce qui concernel’accomplissement du mandat de l’ONUMOZ, étant entendu qu’il importe à la foisde contenir les coûts dans toute la mesure possible et de faire en sorte quel’Opération puisse s’acquitter efficacement de sa mission; 14. Lance un appel à la communauté internationale afin qu’elle consente l’assistance financière nécessaire pour faciliter la mise en oeuvre de l’Accordgénéral de paix; 15. Demande à la communauté internationale d’apporter des contributions financières volontaires au fonds d’affectation spéciale qui doit être créé pouraider les partis politiques à mener leurs activités électorales une fois que laloi électorale aura été adoptée; 16. Encourage de nouveau la communauté internationale à fournir au plus tôt l’assistance voulue pour l’exécution du programme humanitaire prévu dans lecadre de l’Accord général de paix, et demande instamment au Gouvernement mozambicain et à la RENAMO de faciliter l’acheminement sans entrave del’assistance humanitaire à la population civile dans le besoin; 17. Demande à toutes les parties de coopérer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et avec les autres organismes à vocationhumanitaire oeuvrant au Mozambique afin de faciliter le rapatriement et laréinstallation rapides des réfugiés et des personnes déplacées; 18. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/883 (1993)
IntituléJamahiriya arabe libyenne (11 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/883(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/883 (1993) 11 novembre 1993 RESOLUTION 883 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3312e séance, le 11 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 731 (1992) du 21 janvier 1992 et 748 (1992) du 31 mars 1992, Gravement préoccupé de ce qu’après plus de 20 mois, le Gouvernement libyen ne se soit toujours pas pleinement conformé à ces résolutions, Déterminé à éliminer le terrorisme international, Convaincu que les responsables d’actes de terrorisme international doivent être traduits en justice, Convaincu également que la suppression des actes de terrorisme international, y compris ceux dans lesquels des Etats sont impliqués directementou indirectement, est essentielle au maintien de la paix et de la sécuritéinternationales, Estimant , dans ce contexte, que le défaut persistant du Gouvernement libyen de démontrer, par des actes concrets, sa renonciation au terrorisme et, enparticulier, son manquement continu à répondre de manière complète et effectiveaux requêtes et décisions contenues dans les résolutions 731 (1992) et748 (1992) constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales, Prenant note des lettres datées des 29 septembre et 1er octobre 1993 que le Secrétaire du Comité populaire général pour les relations extérieures et lacoopération internationale de la Libye a adressées au Secrétaire général(S/26523), ainsi que du discours qu’il a prononcé au cours du débat général à laquarante-huitième session de l’Assemblée générale des Nations Unies(A/48/PV.20), dans lesquels la Libye a affirmé son intention d’encourager lessuspects de l’attentat contre le vol Pan Am 103 de se présenter pour jugement enEcosse et sa volonté de coopérer avec les autorités françaises compétentes dansle cas de l’attentat contre le vol UTA 772, Exprimant sa reconnaissance au Secrétaire général pour les efforts qu’il a déployés au titre du paragraphe 4 de la résolution 731 (1992), 93-62679 (F) /...S/RES/883 (1993) Page 2 Rappelant qu’aux termes de l’Article 50 de la Charte, les Etats qui se trouvent en présence de difficultés économiques particulières dues à l’exécutionde mesures préventives ou coercitives, ont le droit de consulter le Conseil desécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Demande une fois encore que le Gouvernement libyen se conforme sans plus de retard aux résolutions 731 (1992) et 748 (1992); 2. Décide , afin d’assurer le respect par le Gouvernement libyen des décisions du Conseil, de prendre les mesures suivantes, qui entreront en vigueurle 1er décembre 199 3à0h0 1 (heure de New York), sauf si le Secrétaire général a rendu compte au Conseil dans les termes prévus au paragraphe 16 ci-dessous; 3. Décide que tous les Etats où se trouvent des fonds et d’autres ressources financières (y compris de fonds issus de ou engendrés par des avoirs)détenus ou contrôlés, directement ou indirectement, par : a) Le Gouvernement ou des administrations publiques libyennes; oub) Toute entreprise libyenne, procéderont au gel de ces fonds et ressources financières et s’assureront que ni ceux-ci, ni aucun autre fonds ou ressource financière ne seront, par leursnationaux ou par toute personne sur leur territoire, directement ouindirectement mis à la disposition ou utilisés au bénéfice du Gouvernement oudes administrations publiques libyennes ou de toute entreprise libyenne, ceterme signifiant, aux fins de ce paragraphe, toute entreprise commerciale,industrielle et tout service public détenus ou contrôlés directement ouindirectement par : i) Le Gouvernement ou les administrations publiques de Libye; ii) Toute entreprise, où qu’elle soit située ou établie, détenue ou contrôlée par i); ou iii) Toute personne identifiée par les Etats comme agissant au nom de i), ou ii) pour les besoins de cette résolution; 4. Décide aussi que les mesures exposées au paragraphe 3 ne s’appliqueront pas aux fonds ou autres ressources financières dérivés de lavente ou de la fourniture de pétrole ou de produits pétroliers, y compris legaz naturel et les produits gaziers, ou de biens et de produits agricoles,ayant pour origine la Libye et exportés de ce pays après la date précisée auparagraphe 2 ci-dessus, pourvu que tous ces fonds soient versés sur des comptesbancaires spéciaux exclusivement réservés à cet effet; 5. Décide que tous les Etats interdiront toute fourniture à la Libye par leurs nationaux ou depuis leur territoire des biens dont la liste figure dansl’annexe de la présente résolution, ainsi que la fourniture d’équipements, debiens ou la cession de licences pour la fabrication ou la maintenance des biensvisés ci-dessus; /...S/RES/883 (1993) Page 3 6. Décide également que, afin de rendre pleinement efficaces les dispositions de la résolution 748 (1992), tous les Etats devront : a) Exiger la fermeture immédiate et complète de tous les bureaux de Libyan Arab Airlines situés sur leur territoire; b) Interdire toute transaction commerciale avec Libyan Arab Airlines par leurs ressortissants ou depuis leur territoire, y compris l’acquittement oul’endossement de tout billet ou autre document émis par cette compagnieaérienne; c) Interdire la conclusion ou le renouvellement, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, des arrangements relatifs à : i) La mise à disposition, pour des opérations à l’intérieur de la Libye, de tout aéronef ou pièces d’aéronef; ou ii) La fourniture d’ingénierie ou de services de maintenance pour tout aéronef ou toute pièce d’aéronef à l’intérieur de la Libye; d) Interdire la fourniture, par leurs ressortissants ou depuis leur territoire, de tout matériel pour la construction, l’amélioration ou lamaintenance des aérodromes civils ou militaires libyens ainsi que des facilitéset équipements associés, de même que l’ingénierie ou d’autres services oucomposants destinés à la maintenance de tout aérodrome militaire ou civil libyenou des facilités et équipements associés, à l’exception des équipements desauvetage et des équipements et services directement liés au contrôle aériencivil; e) Interdire la fourniture, par leurs ressortissants ou depuis leur territoire, de conseils, d’assistance ou d’entraînement aux pilotes, mécaniciensnavigants, ou personnels de maintenance au sol et des aéronefs, de nationalitélibyenne, associés à la mise en oeuvre des aéronefs et des aéroports en Libye; f) Interdire le renouvellement, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, de toute assurance directe pour les aéronefs libyens; 7. Confirme que la décision prise dans la résolution 748 (1992), aux termes de laquelle tous les Etats doivent réduire de façon significative leniveau du personnel des missions diplomatiques et postes consulaires libyens,inclura toutes les missions et postes établis depuis cette décision ou aprèsl’entrée en vigueur de la présente résolution; 8. Décide que tous les Etats, y compris le Gouvernement libyen, prendront les mesures nécessaires pour qu’aucune réclamation ne soit instruiteà l’initiative du Gouvernement ou des administrations publiques de Libye, ou detout ressortissant libyen, ou de toute entreprise libyenne telle que définie auparagraphe 3 de la présente résolution, ou de toute personne agissant à traversou au bénéfice d’une quelconque de ces personnes ou entreprises, en liaison avectout contrat ou toute autre transaction ou opération commerciale dont laréalisation a été affectée en raison des mesures imposées par ou consécutives àla présente résolution ou des résolutions en relation avec celle-ci; /...S/RES/883 (1993) Page 4 9. Donne instruction au Comité établi par la résolution 748 (1992) de mettre au point rapidement les directives nécessaires à la mise en oeuvre desparagraphe s3à7d el a présente résolution et d’amender et compléter, en tant que de besoin, les directives d’application de la résolution 748 (1992),en particulier son paragraphe 5 a); 10. Confie au Comité établi par la résolution 748 (1992) la tâche d’examiner les éventuelles demandes d’assistance au titre de l’Article 50 de laCharte des Nations Unies et de soumettre au Président du Conseil de sécurité desrecommandations concernant les mesures à prendre; 11. Affirme que le devoir qui s’impose à la Libye de respecter scrupuleusement toutes les obligations relatives au service et au remboursementde sa dette extérieure n’est nullement affecté par la présente résolution; 12. Demande à tous les Etats, y compris les Etats non membres des Nations Unies, et à toutes les organisations internationales d’agir de façonconforme aux dispositions de la présente résolution, nonobstant l’existence detous droits ou obligations conférés ou imposés par des accords internationaux oude tout contrat passé ou de toute licence ou permis accordés avant l’entrée envigueur de la présente résolution; 13. Prie tous les Etats de faire rapport au Secrétaire général le 15 janvier 1994 au plus tard sur les mesures qu’ils ont prises pour s’acquitterdes obligations énoncées aux paragraphe s3à7 ci-dessus; 14. Invite le Secrétaire général à poursuivre le rôle qui lui a été confié en vertu du paragraphe 4 de la résolution 731 (1992); 15. Réitère l’appel à tous les Etats Membres afin qu’ils encouragent individuellement et collectivement le Gouvernement libyen à répondre de façoncomplète et effective aux demandes et décisions contenues dans les résolutions731 (1992) et 748 (1992); 16. Se déclare disposé à procéder à la révision des mesures établies ci-dessus et par la résolution 748 (1992) afin de les suspendre immédiatement sile Secrétaire général rend compte au Conseil que le Gouvernement libyen a assuréla comparution des suspects de l’attentat contre le vol Pan Am 103 devant untribunal américain ou britannique compétent et a déféré aux demandes desautorités judiciaires françaises s’agissant de l’attentat contre le vol UTA 772,en vue de leur levée immédiate quand la Libye aura pleinement satisfait auxdemandes et décisions contenues dans les résolutions 731 (1992) et 748 (1992);et demande au Secrétaire général de faire rapport au Conseil sur le respect par la Libye des autres dispositions des résolutions 731 (1992) et 748 (1992), dansles 90 jours qui suivent la suspension et, en cas de non-respect, exprime sa détermination à mettre immédiatement un terme à la suspension de ces mesures; 17. Décide de rester saisi de la question. /...S/RES/883 (1993) Page 5 ANNEXE Ceci est la liste des biens mentionnés au paragraphe 5 de la présente résolution. I. Pompes de moyenne et de grande capacité, dont le débit est supérieur ou égal à 350 mètres cubes par heure et systèmes d’entraînement(turbines à gaz et moteurs électriques) conçus pour le transport dupétrole brut et du gaz naturel. II. Equipements conçus pour équiper les terminaux de chargement de pétrole brut : - Bouées ou autres systèmes de chargement de pétrole brut en mer;- Conduites flexibles conçues pour connecter les conduites sous-marines aux systèmes de chargement en mer et conduitesflottantes de chargement de grand diamètre (de 305 à405 millimètres); - Chaînes d’ancrage. III. Equipements non spécialement conçus pour équiper les terminaux de chargement de pétrole brut mais dont les caractéristiques permettentl’utilisation à cet effet : - Pompes de chargement de grande capacité (4 000 mètres cubes par heure) et de faible pression de refoulement (10 bars); - Pompes de gavage ayant les mêmes capacités d’écoulement;- Outils d’inspection et de nettoyage des canalisations destinées à des conduites d’un diamètre supérieur ou égal à 405 millimètres; - Equipements de comptage du pétrole brut de grande capacité (1 000 mètres cubes par heure et plus). IV. Matériels destinés à l’équipement des raffineries : - Chaudières répondant aux normes 1 de l’American Society of Mechanical Engineers; - Fours répondant aux normes 8 de l’American Society of Mecanical Engineers; - Colonnes de fractionnement répondant aux normes 8 de l’American Society of Mechanical Engineers; - Pompes répondant aux normes 610 de l’American Petroleum Institute;- Réacteurs catalytiques répondant aux normes 8 de l’American Society of Mechaninal Engineers; /...S/RES/883 (1993) Page 6 - Catalyseurs, y compris : - Ceux contenant du platine;- Ceux contenant du molybdène. V. Pièces détachées pour les matériels mentionnés aux point sIàI V ci-dessus. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/884 (1993)
IntituléArménie-Azerbaïdjan (12 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/884(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/884 (1993) 12 novembre 1993 RESOLUTION 884 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3313e séance, le 12 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 822 (1993) du 30 avril 1993, 853 (1993) du 29 juillet 1993 et 874 (1993) du 14 octobre 1993, Réaffirmant son appui sans réserve au processus de paix poursuivi dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) et auxefforts inlassables du Groupe de Minsk de la CSCE, Prenant note de la lettre datée du 9 novembre 1993, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président en exercice de la Conférence de Minsksur le Haut-Karabakh et ses pièces jointes (S/26718, annexe), Exprimant sa grave préoccupation de ce que la poursuite du conflit dans la région du Haut-Karabakh de la République azerbaïdjanaise et aux alentours, ainsique des tensions entre la République d’Arménie et la République azerbaïdjanaise,pourrait mettre en danger la paix et la sécurité dans la région, Notant avec inquiétude l’escalade des hostilités armées, conséquence des violations du cessez-le-feu et de l’usage excessif de la force en réaction à cesviolations, en particulier l’occupation du district de Zanguelan et de la villede Goradiz dans la République azerbaïdjanaise, Réaffirmant la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République azerbaïdjanaise et de tous les autres Etats de la région, Réaffirmant également l’inviolabilité des frontières internationales et l’inadmissibilité de l’emploi de la force pour l’acquisition de territoire, Se déclarant vivement préoccupé par le récent déplacement d’un très grand nombre de civils dans le district de Zanguelan et la ville de Goradiz ainsi qu’àla frontière méridionale de l’Azerbaïdjan, et par la situation humanitaired’urgence qui existe dans ces régions, 93-63121 (F) /...S/RES/884 (1993) Page 2 1. Condamne les récentes violations du cessez-le-feu établi entre les parties, qui ont entraîné une reprise des hostilités, et condamne en particulier l’occupation du district de Zanguelan et de la ville de Goradiz, les attaquescontre les civils et les bombardements du territoire de la Républiqueazerbaïdjanaise; 2. Demande au Gouvernement arménien d’user de son influence pour amener les Arméniens de la région du Haut-Karabakh de la République azerbaïdjanaise àappliquer les résolutions 822 (1993), 853 (1993) et 874 (1993), et de veiller àce que les forces impliquées ne reçoivent pas les moyens d’étendre leur campagnemilitaire; 3. Accueille avec satisfaction la Déclaration du 4 novembre 1993 des neuf membres du Groupe de Minsk de la CSCE (S/26718) et approuve les propositions qui y figurent concernant des déclarations unilatérales de cessez-le-feu; 4. Exige des parties concernées qu’elles cessent immédiatement les hostilités armées et les actes d’hostilité, que les forces d’occupation soientretirées unilatéralement du district de Zanguelan et de la ville de Goradiz etque les forces d’occupation soient retirées des autres zones récemment occupéesde la République azerbaïdjanaise, conformément au 'calendrier modifié' demesures urgentes en vue d’appliquer les résolutions 822 (1993) et 853 (1993) duConseil de sécurité (S/26522, appendice), tel qu’il a été modifié lors de laréunion du Groupe de Minsk de la CSCE tenue à Vienne du 2 au 8 novembre 1993; 5. Prie instamment les parties concernées de remettre promptement en vigueur de manière effective et permanente le cessez-le-feu intervenu à la suitedes contacts directs pris avec le concours du Gouvernement de la Fédération deRussie pour appuyer le Groupe de Minsk de la CSCE, et de continuer à rechercherun règlement négocié du conflit dans le cadre du processus de Minsk de la CSCEet du 'calendrier modifié', tel qu’il a été modifié lors de la réunion du Groupede Minsk de la CSCE tenue à Vienne du 2 au 8 novembre 1993; 6. Prie instamment, de nouveau, tous les Etats de la région de s’abstenir de tout acte d’hostilité et de toute ingérence ou intervention qui auraient poureffet d’élargir le conflit et de porter atteinte à la paix et à la sécurité dansla région; 7. Prie le Secrétaire général et les organismes internationaux compétents de fournir d’urgence une aide humanitaire à la population civile touchée,notamment dans le district de Zanguelan et la ville de Goradiz ainsi qu’à lafrontière méridionale de l’Azerbaïdjan, et d’aider les réfugiés et les personnesdéplacées à regagner leurs foyers dans la sécurité et la dignité; 8. Réitère sa demande tendant à ce que le Secrétaire général, le Président en exercice de la CSCE et le Président de la Conférence de Minsk de laCSCE continuent de lui rendre compte de l’évolution du processus de Minsk et detous les aspects de la situation sur le terrain, en particulier de l’applicationde ses résolutions pertinentes, ainsi que de la coopération future entre la CSCEet l’ONU à cet égard; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/885 (1993)
IntituléSomalie (16 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/885(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/885 (1993) 16 novembre 1993 RESOLUTION 885 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3315e séance, le 16 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 733 (1992), 746 (1992), 751 (1992), 767 (1992), 775 (1992), 794 (1992), 814 (1993), 837 (1993), 865 (1993) et 878 (1993), Réaffirmant également sa résolution 868 (1993) relative à la nécessité d’assurer la sécurité et la protection du personnel des Nations Unies, Estimant qu’il est absolument nécessaire que toutes les parties procèdent à de larges consultations et que le consensus se fasse sur des principesfondamentaux permettant de parvenir à la réconciliation nationale et àl’instauration d’institutions démocratiques en Somalie, Soulignant que c’est au peuple somali qu’il incombe en dernier ressort d’atteindre ces objectifs et, dans ce contexte, notant en particulier la résolution 837 (1993) dans laquelle il a condamné l’attaque lancée le5 juin 1993 contre le personnel de l’Opération élargie des Nations Unies enSomalie (ONUSOM II), et demandé qu’une enquête soit ouverte, Notant en outre les propositions faites par des Etats Membres, en particulier celles qui ont été formulées par l’Organisation de l’unité africaine(OUA), notamment dans le document S/26627, en vue de la constitution d’unecommission d’enquête impartiale chargée d’enquêter sur les attaques arméeslancées contre du personnel d’ONUSOM II, Ayant reçu et examiné les rapports du Secrétaire général (S/26022 et S/26351) sur l’application de la résolution 837 (1993), 1. Autorise , à titre de nouvelle mesure d’application des résolutions 814 (1993) et 837 (1993), la constitution d’une commission chargée d’enquêtersur les attaques armées menées contre le personnel d’ONUSOM II qui ontoccasionné des victimes dans ses rangs; 2. Prie le Secrétaire général, après avoir fait part de ses vues au Conseil de sécurité, de désigner les membres de la Commission dans les plusbrefs délais et de lui rendre compte de la constitution de celle-ci; 93-63915 (F) /...S/RES/885 (1993) Page 2 3. Donne pour instruction à la Commission d’arrêter ses procédures d’enquête en tenant compte des procédures normales de l’Organisation desNations Unies; 4. Prend note du fait que les membres de la Commission auront la qualité d’experts en mission au sens de la Convention sur les privilèges et immunités del’Organisation des Nations Unies, dont les dispositions s’appliqueront à laCommission; 5. Prie instamment le Secrétaire général de donner à la Commission toute l’aide qui sera nécessaire pour lui faciliter la tâche; 6. Demande à toutes les parties somalies de coopérer pleinement avec la Commission, 7. Prie la Commission de faire dès que possible rapport au Conseil de sécurité par l’intermédiaire du Secrétaire général, en tenant compte du fait quel’enquête doit être approfondie; 8. Demande au Secrétaire général, agissant en vertu de l’autorité que lui confèrent les résolutions 814 (1993) et 837 (1993), de suspendre, en attendantque la Commission ait achevé son rapport, les mesures d’arrestation visant lespersonnes qui pourraient être impliquées mais qui ne sont pas actuellementarrêtées en vertu de la résolution 837 (1993), et de faire le nécessaire pourrégler le cas des personnes déjà appréhendées en vertu des dispositions de cetterésolution; 9. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/886 (1993)
IntituléSomalie (18 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/886(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSS UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/886 (1993) 18 décembre 1993 RESOLUTION 888 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3317e séance , le 18 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992 ainsi que toutes les résolutions pertinentes qui ont suivi, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 12 novembre 1993 (S/26738), Prenant note de l’amélioration significative de la situation obtenue dans la plupart des régions de Somalie par l’Opération des Nations Unies en Somalie(ONUSOM II), telle que ce rapport la décrit, Prenant note également du paragraphe 72 du rapport du Secrétaire général (S/26738), Considérant que c’est au peuple somali qu’il incombe en dernier ressort de réaliser la réconciliation nationale et la reconstruction du pays, Soulignant que la communauté internationale s’est engagée à continuer d’aider la Somalie dans les efforts qu’elle déploie pour accélérer le processusde reconstruction nationale, pour promouvoir la stabilité, le relèvement et laréconciliation politique et pour retrouver une vie normale et pacifique, Rappelant que la plus haute priorité de l’ONUSOM II continue de consister à soutenir les efforts du peuple somali visant à promouvoir le processus deréconciliation nationale et l’instauration d’institutions démocratiques, Affirmant que l’Accord général signé à Addis-Abeba le 8 janvier 1993 et l’Accord d’Addis-Abeba de la première session de la Conférence sur laréconciliation nationale en Somalie, signé le 27 mars 1993, constituent une basesolide pour le règlement des problèmes de la Somalie, Soulignant aussi dans ce contexte l’importance cruciale du désarmement pour parvenir à une paix durable et à la stabilité dans l’ensemble de la Somalie, 93-64609 (F) /...S/RES/886 (1993) Page 2 Condamnant les actes de violence ainsi que les attaques armées qui continuent d’être perpétrés contre des personnes participant aux efforts d’aidehumanitaire et de maintien de la paix et rendant hommage aux soldats et aux personnels humanitaires de plusieurs pays qui ont été tués ou blessés alorsqu’ils servaient en Somalie, Constatant que la situation en Somalie continue à menacer la paix et la sécurité dans la région, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général (S/26738); 2. Félicite le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel d’ONUSOM II des résultats qu’ils ont obtenus dans leurs efforts visantà améliorer les conditions de vie du peuple somali et à promouvoir le processusde réconciliation nationale et de reconstruction du pays; 3. Décide , en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de renouveler le mandat de l’ONUSOM II pour une nouvelle période venant àexpiration le 31 mai 1994; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport d’ici au 15 janvier 1994, ou à tout moment auparavant si la situation le justifie, surles progrès faits par le peuple somali dans la voie de la réconciliationnationale et sur les progrès enregistrés en ce qui concerne la réalisation desobjectifs politiques, humanitaires et de sécurité, et prie en outre le Secrétaire général de fournir dans ce rapport un plan mis à jour décrivant lastratégie concertée d’ONUSOM II pour l’avenir en ce qui concerne ses activitéshumanitaires, politiques et de sécurité; 5. Décide d’entreprendre un réexamen fondamental du mandat de l’ONUSOM II d’ici au 1er février 1994, en fonction du rapport du Secrétaire général et deson plan mis à jour; 6. Demande instamment à toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, de redoubler d’efforts pour réaliser laréconciliation politique, la paix et la sécurité, et les exhorte à respecterimmédiatement les accords de cessez-le-feu et de désarmement conclus à Addis-Abeba, en particulier en ce qui concerne le regroupement immédiat de toutes lesarmes lourdes; 7. Souligne qu’il importe que le peuple somali atteigne des objectifs précis dans le contexte de la réconciliation politique, et en particulier quesoient mis en place au plus tôt et que fonctionnent efficacement tous lesconseils de district et conseils régionaux ainsi qu’une autorité nationaleintérimaire; 8. Souligne à cet égard l’importance qu’il attache à une mise en oeuvre accélérée par le peuple somali, avec l’assistance de l’Organisation desNations Unies et des pays donateurs, des recommandations formulées à l’annexe Idu rapport du Secrétaire général en date du 17 août 1993 (S/26317) et approuvéespar le Conseil de sécurité dans sa résolution 865 (1993), et en particulier la /...S/RES/886 (1993) Page 3 mise en place d’une force de police opérationnelle et d’un système pénal et judiciaire au niveau régional et au niveau des districts dès que cela seraréalisable; 9. Rappelle à toutes les parties somalies, y compris les mouvements et les factions, que l’engagement de l’Organisation des Nations Unies en Somalie nese poursuivra que si elles coopèrent activement et si des progrès concrets sontréalisés sur la voie d’un règlement politique; 10. Accueille avec satisfaction et appuie les efforts diplomatiques déployés par des Etats Membres et des organisations internationales, enparticulier ceux de la région, pour aider l’Organisation des Nations Unies dansles efforts qu’elle fait en vue d’amener à la table de négociation toutes lesparties somalies, y compris les mouvements et les factions; 11. Réaffirme l’obligation des Etats d’appliquer intégralement l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et d’équipements militaires à la Somaliedécidé en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992); 12. Exprime sa préoccupation au sujet des effets déstabilisateurs des flux d’armes transfrontaliers dans la région, souligne l’importance qu’il attache à la sécurité des pays voisins de la Somalie et appelle à la cessation de tels flux d’armes; 13. Accueille favorablement la quatrième Réunion de coordination sur l’aide humanitaire à la Somalie qui se tiendra à Addis-Abeba du 29 novembre au1er décembre 1993; 14. Souligne la corrélation entre le relèvement national et l’accomplissement de progrès sur la voie de la réconciliation nationale enSomalie, et encourage les pays donateurs à contribuer au relèvement de la Somalie au fur et à mesure que des progrès politiques tangibles sont faits et,en particulier, à contribuer d’urgence à des projets de relèvement dans lesrégions où des progrès ont été réalisés dans les domaines de la réconciliationpolitique et de la sécurité; 15. Remercie les Etats Membres qui ont contribué ou offert de contribuer à l’ONUSOM II, ou qui lui ont apporté une assistance logistique ou autre, etencourage ceux qui sont en mesure de le faire à fournir d’urgence des contingents, du matériel et un soutien financier et logistique de manière àrenforcer la capacité d’ONUSOM II à s’acquitter de son mandat et à assurer lasécurité du personnel; 16. Prie le Secrétaire général de demander au Comité du Fonds d’affectation spéciale pour la Somalie d’examiner les demandes de paiement et ded’effectuer d’urgence les versements correspondants et demande instamment aux Etats Membres d’affecter d’urgence, directement ou par l’intermédiaire du Fondsd’affectation spéciale pour la Somalie, des fonds à des projets prioritaires, ycompris la reconstitution de la police somalie et le déminage; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/887 (1993)
IntituléIsraël et la République arabe syrienne (29 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/887(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/887 (1993) 29 novembre 1993 RESOLUTION 887 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3320e séance, le 29 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement (S/26781), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973), en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 mai 1994; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité. ----- 93-66658 (F) 291193 291193
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/888 (1993)
IntituléEl Salvador (30 novembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/888(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GENERALE S/RES/888 (1993) 30 novembre 1993 RESOLUTION 888 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3321e séance, le 30 novembre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, Rappelant également ses résolutions 693 (1991) du 20 mai 1991, 714 (1991) du 30 septembre 1991, 729 (1992) du 14 janvier 1992, 784 (1992) du30 octobre 1992, 791 (1992) du 30 novembre 1992 et 832 (1993) du 27 mai 1993, Rappelant d’autre part les déclarations du Président du Conseil de sécurité des 18 mars, 11 juin et 5 novembre 1993, Ayant étudié le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1993 (S/26790), Prenant note avec satisfaction des efforts que le Secrétaire général continue de déployer en faveur de la mise en application rapide et complète desaccords signés par le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Martí parala Liberación Nacional (FMLN) pour maintenir et consolider la paix et pourfavoriser la réconciliation en El Salvador, Se félicitant de l’observation du Secrétaire général selon laquelle le processus de paix en El Salvador a progressé et la réalisation d’autres grandsobjectifs des Accords de paix nettement avancé, Inquiet des problèmes et des retards auxquels continue de se heurter l’application de plusieurs aspects importants des Accords de paix, notammentceux qui se rapportent au transfert des terres, à la réinsertion des ancienscombattants et des invalides de guerre dans la société civile, au déploiement dela Police nationale civile et à la suppression progressive de la Policenationale, ainsi que des recommandations de la Commission de la vérité, Constatant avec préoccupation les récents actes de violence en El Salvador, qui peuvent être le signe d’un regain d’activité des groupes armés irrégulierset qui, si on ne s’y opposait pas, pourraient nuire au processus de paix enEl Salvador, y compris aux élections prévues pour mars 1994, 93-67225 (F) /...S/RES/888 (1993) Page 2 Se félicitant à cet égard des efforts déployés par le Secrétaire général, en coopération avec le Gouvernement salvadorien, pour mettre en place unmécanisme chargé d’enquêter sur les groupes armés irréguliers et leurimplication éventuelle dans la recrudescence des violences politiques, Prenant note avec inquiétude du meurtre, apparemment motivé par des considérations politiques, de membres de différents partis politiques, dont leFMLN et l’Alianza Republicana Nacionalista (ARENA), Constatant qu’El Salvador est entré dans une phase critique du processus de paix et que les partis politiques viennent d’entreprendre la campagne électoralepour le scrutin qui aura lieu en mars 1994, et dont il importe qu’il se dérouledans un climat de paix, Soulignant l’importance que revêtent des élections libres et justes, élément clef de tout le processus de paix en El Salvador, Notant les progrès réalisés récemment en ce qui concerne l’inscription sur les listes électorales et soulignant qu’il importe que les documents voulus soient délivrés à tous les électeurs inscrits de façon à permettre une largeparticipation aux élections, Se félicitant de l’engagement des candidats à la présidence en faveur de la paix et de la stabilité en El Salvador en date du 5 novembre 1993, dont il estquestion au paragraphe 92 du rapport du Secrétaire général (S/26790), Se réjouissant que le Gouvernement salvadorien ait annoncé récemment qu’il accélérerait la réalisation du programme de transfert des terres, Se félicitant d’autre part des activités de la Mission d’observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL) et notant qu’elles ont une importance décisive pour l’ensemble du processus de paix et de réconciliation enEl Salvador, Réaffirmant qu’il faut continuer, pour cette opération comme pour toutes les autres opérations de maintien de la paix, à contrôler strictement lesdépenses étant donné que les ressources disponibles pour le maintien de la paixsont de plus en plus sollicitées, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1993 (S/26790); 2. Condamne les récents actes de violence en El Salvador; 3. S’inquiète que des éléments importants des Accords de paix ne soient encore appliqués qu’en partie; 4. Engage le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Martí para la Liberación Nacional (FMLN) à s’employer avec détermination à prévenir laviolence politique et à mettre rapidement en pratique les engagements qu’ils ontpris aux termes des Accords de paix; /...S/RES/888 (1993) Page 3 5. Réaffirme son soutien aux bons offices que le Secrétaire général met à la disposition du processus de paix en El Salvador; 6. Réaffirme également dans ce contexte son soutien aux efforts que déploie le Secrétaire général, en coopération avec le Gouvernement salvadorien,pour faire ouvrir immédiatement une enquête impartiale, indépendante et digne defoi sur les groupes armés irréguliers, et invite tous les secteurs de la société salvadorienne à collaborer à cette enquête; 7. Demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec le Représentant spécial du Secrétaire général et l’ONUSAL dans leur tâcheconsistant à vérifier que les parties tiennent leurs engagements, et exhorte celles-ci à les honorer en totalité dans les limites du calendrier convenu et dunouvel échéancier proposé par l’ONUSAL; 8. Souligne qu’il importe de veiller à ce que les dispositions des Accords de paix qui ont trait à la police et à la sécurité publique soientscrupuleusement respectées, ce dont l’ONUSAL assurerait la vérificationcomplète, et à ce que les mesures nécessaires soient prises pour finir derécupérer toutes les armes détenues par des particuliers en violation desAccords de paix; 9. Engage le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Martí para la Liberación Nacional (FMLN) à éliminer tous les obstacles à l’exécution duprogramme de transfert des terres, et insiste sur la nécessité d’accélérer la réalisation des programmes de réinsertion des anciens combattants des deuxparties, conformément aux Accords de paix; 10. Réaffirme qu’il faut appliquer dans leur intégralité et sans attendre les recommandations de la Commission de la vérité; 11. Demande aux autorités salvadoriennes compétentes de prendre toutes mesures nécessaires pour que les élections qui se tiendront en mars 1994 soientlibres et justes, et prie le Secrétaire général de continuer à apporter une assistance dans ce domaine; 12. Prie instamment tous les Etats, ainsi que les organismes internationaux qui s’occupent des questions de financement et de développement,d’apporter promptement une contribution généreuse pour soutenir l’applicationdes Accords de paix dans tous leurs aspects; 13. Décide de proroger le mandat de l’ONUSAL jusqu’au 31 mai 1994; 14. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’évolution du processus de paix en El Salvador; 15. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, le 1er mai 1994 au plus tard, des opérations de l’ONUSAL de façon que le Conseil puisse revoir lataille et la portée de la Mission pour la période postérieure au 31 mai 1994, entenant compte des recommandations qu’aura faites le Secrétaire général pourl’exécution et l’accomplissement de son mandat; 16. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/889 (1993)
IntituléChypre (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/889(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/889 (1993) 15 décembre 1993 RESOLUTION 889 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3322e séance, le 15 décembre 1993 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 186 (1964) et ses autres résolutions pertinentes, Ayant examiné le rapport daté du 22 novembre 1993 (S/26777 et Add.1) que le Secrétaire général lui a présenté en application des résolutions 831 (1993) du27 mai 1993 et 839 (1993) du 11 juin 1993 à l’occasion de la réévaluationd’ensemble de l’opération des Nations Unies à Chypre à laquelle doit procéder leConseil de sécurité, Notant que le Secrétaire général lui a recommandé de proroger pour une nouvelle période de six mois le stationnement de la Force des Nations Unieschargée du maintien de la paix à Chypre avec son effectif actuel, Notant en outre que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est indispensable de maintenir la Force àChypre au-delà du 15 décembre 1993, 1. Proroge à nouveau, pour une période se terminant le 15 juin 1994, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de lapaix, créée en vertu de la résolution 186 (1964); 2. Note la conclusion du Secrétaire général selon laquelle les circonstances actuelles n’autorisent aucune modification de la structure ni del’effectif de la Force, et le prie de maintenir cette question à l’étude en vued’une nouvelle restructuration éventuelle de la Force; 3. Demande aux autorités militaires des deux parties de veiller à ce qu’aucun incident ne se produise le long de la zone tampon et d’apporter leurpleine coopération à la Force; 4. Prie instamment toutes les parties intéressées de s’engager à réduire sensiblement l’effectif des troupes étrangères sur le territoire de laRépublique de Chypre ainsi que leur budget de défense dans la République deChypre, ce afin d’aider au rétablissement de la confiance entre les parties et 93-70969 (F) /...S/RES/889(1993) FrançaisPage 2 d’ouvrir la voie au retrait des troupes non chypriotes comme le prévoit l’Ensemble d’idées; 5. Demande aux autorités militaires des deux parties, dans l’esprit du paragraphe 3 de la résolution 839 (1993) du 11 juin 1993, d’entamer sans plusattendre des pourparlers avec la Force en vue de s’engager mutuellement àinterdire le long des lignes de cessez-le-feu les munitions réelles ou les armesautres que les armes de poing, et à interdire de même les tirs d’armes à portéede vue ou d’ouïe de la zone tampon; 6. Demande aux autorités militaires des deux parties de coopérer avec la Force pour étendre l’accord d’évacuation de 1989 à tous les secteurs de la zonetampon où les deux parties sont très proches l’une de l’autre; 7. Prie instamment leurs responsables de promouvoir la tolérance et la réconciliation entre les deux communautés ainsi que l’a recommandé le Secrétairegénéral au paragraphe 102 de son rapport du 22 novembre 1993; 8. Réaffirme que le statu quo n’est pas acceptable, et encourage le Secrétaire général et son Représentant spécial à poursuivre leur mission de bonsoffices sur la base de l’Ensemble d’idées et des mesures de confiance relativesà Varosha et à l’aéroport international de Nicosie visées au paragraphe 45 durapport du Secrétaire général en date du 22 novembre 1993; 9. Note avec intérêt que l’équipe internationale d’experts en économie confirme que les mesures de confiance présentent des avantages importants etéquilibrés pour les deux parties, et attend avec intérêt les rapports complets des experts en économie et des experts de l’aviation civile; 10. Se félicite , dans ce contexte, de la décision prise par le Secrétaire général de reprendre des rapports suivis avec les deux parties ainsi qu’avecd’autres parties intéressées et de s’employer, au stade actuel, à parvenir à unaccord sur l’ensemble de mesures de confiance, le but étant de faciliter leprocessus politique menant à un règlement global; 11. Se félicite en outre de l’appui déclaré du Gouvernement turc à cet ensemble de mesures, se féliciterait également que le Gouvernement grec déclarey apporter aussi son appui, et espère que des progrès rapides permettrontd’aboutir à un accord sur ces mesures; 12. Prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 28 février 1994 au plus tard un rapport sur le résultat de ses efforts pour parvenir à un accordsur l’ensemble de mesures de confiance; 13. Décide d’entreprendre, sur la base de ce rapport, un examen détaillé de la situation, y compris le rôle futur de l’Organisation des Nations Unies,et, au besoin, d’examiner les divers moyens possibles de promouvoirl’application de ses résolutions sur Chypre. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/890 (1993)
IntituléAngola (15 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/890(1993)
Texte intégral NATIONS NATIONSSUNIES UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/890 (1993) 15 décembre 1993 RESOLUTION 890 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3323e séance, le 15 décembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991, 747 (1992) du 24 mars 1992, 785 (1992) du 30 octobre 1992, 793 (1992) du 30 novembre 1992,804 (1993) du 29 janvier 1993, 811 (1993) du 12 mars 1993, 823 (1993) du30 avril 1993, 834 (1993) du 1er juin 1993, 851 (1993) du 15 juillet 1993 et864 (1993) du 15 septembre 1993, Rappelant la déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité le 1er novembre 1993 (S/26677), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1993 (S/26872 et Add.1), Réaffirmant l’importance qu’il attache à l’application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Se félicitant de la reprise des négociations directes à Lusaka, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que des efforts que leGouvernement angolais et l’UNITA déploient actuellement en vue de parvenir à unrèglement négocié, Rendant hommage aux efforts déployés par le Secrétaire général et son Représentant spécial en vue de résoudre au plus tôt la crise angolaise par voiede négociation, dans le cadre des 'Acordos de Paz' et des résolutionspertinentes du Conseil de sécurité, Prenant note des mesures prises par les deux parties, notamment de la réduction des hostilités, mais profondément préoccupé de ce qu’un cessez-le-feu effectif n’a pas encore été instauré, Soulignant l’importance qu’il attache à ce que, comme demandé par le Conseil de sécurité, l’UNITA accepte sans réserve les résultats des électionsdémocratiques du 30 septembre 1992, tenues sous la supervision de l’Organisationdes Nations Unies, et respecte pleinement les 'Acordos de Paz' et lesrésolutions pertinentes du Conseil de sécurité, 93-71035 (F) /...S/RES/890 (1993) Page 2 Profondément préoccupé également par la situation humanitaire qui reste grave, Réaffirmant sa volonté de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1993 (S/26872); 2. Souligne une fois de plus l’importance qu’il attache à un règlement pacifique du conflit en Angola conformément aux 'Acordos de Paz' et auxrésolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et demande instamment aux deux parties de continuer à faire preuve de souplesse dans les négociations et àmanifester une volonté de paix; 3. Décide de prolonger le mandat actuel de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II) jusqu’au 16 mars 1994; 4. Se déclare de nouveau disposé le cas échéant à réexaminer le mandat actuel d’UNAVEM II afin de déterminer si celle-ci est en mesure de s’acquitterefficacement de sa mission, compte tenu des progrès qui seraient réalisés sur lavoie de l’instauration rapide de la paix dans le pays; 5. Réaffirme l’importance des fonctions de bons offices et de médiation du Secrétaire général ainsi que de son Représentant spécial et d’UNAVEM II envue du rétablissement du cessez-le-feu et de la relance du processus de paixpour l’application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentesdu Conseil de sécurité; 6. Demande aux deux parties d’honorer les engagements qu’elles ont déjà pris au cours des pourparlers de Lusaka, les engage à faire preuve de la plus grande retenue et de mettre immédiatement fin à toutes les opérations militairesafin de faire cesser les souffrances de la population civile de l’Angola etd’éviter que l’économie du pays ne continue à se détériorer, et les engage aussi à convenir des modalités et de l’application d’un cessez-le-feu effectif etdurable conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et àconclure aussi tôt que possible un règlement pacifique; 7. Prie le Secrétaire général de l’informer, dès qu’un cessez-le-feu effectif aura été établi et, en tout état de cause, d’ici au 1er février 1994,des progrès accomplis par les parties dans les pourparlers de Lusaka, en luirendant compte notamment des progrès réalisés en vue de faire avancer leprocessus de paix, d’instaurer un cessez-le-feu effectif et d’appliquer lesrésolutions pertinentes du Conseil de sécurité et les 'Acordos de Paz'; 8. Prend note des mesures prises par le Secrétaire général pour effectuer les préparatifs nécessaires à un élargissement éventuel des composantesexistantes d’UNAVEM II en vue de leur déploiement au cas où des progrèssensibles seraient réalisés dans le processus de paix, et le prie de le mettrepériodiquement au courant à cet égard; /...S/RES/890 (1993) Page 3 9. Se déclare de nouveau disposé , au cas où un cessez-le-feu effectif et durable se concrétiserait, à étudier promptement toutes recommandations queferait le Secrétaire général sur la base de ces préparatifs; 10. Réaffirme aussi qu’il est indispensable que l’aide humanitaire parvienne sans entrave à tous les civils dans le besoin; 11. Se félicite par ailleurs des mesures prises par le Secrétaire général pour exécuter le plan d’aide humanitaire d’urgence; 12. Félicite les Etats Membres, les organismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales qui ont déjà participé aux efforts de secourset engage vivement tous les Etats Membres, organismes des Nations Unies et organisations non gouvernementales à fournir rapidement une assistancesupplémentaire à l’Angola pour qu’il puisse répondre aux besoins croissants surle plan humanitaire; 13. Réaffirme l’obligation qui incombe à tous les Etats d’appliquer pleinement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993); 14. Décide , compte tenu des négociations directes en cours entre les parties, de ne pas adopter pour le moment à l’encontre de l’UNITA les mesuressupplémentaires visées au paragraphe 26 de la résolution 864 (1993), mais se déclare de nouveau prêt, compte tenu notamment de ce que recommanderait le Secrétaire général, à envisager à tout moment de prendre de nouvellesdispositions soit pour adopter les mesures supplémentaires en question, soitpour revoir celles qui sont en vigueur; 15. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/891 (1993)
IntituléRwanda (20 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/891(1993)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/891 (1993) 20 décembre 1993 RESOLUTION 891 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3324e séance , le 20 décembre 1993 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 812 (1993) du 12 mars 1993 et 846 (1993) du 22 juin 1993, Rappelant sa résolution 872 (1993) du 5 octobre 1993 établissant la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/26878) en date du 15 décembre 1993, Se félicitant des résultats substantiels obtenus par le déploiement de la Mission d’observation des Nations Unies Ouganda-Rwanda (MONUOR), Souscrivant à l’opinion du Secrétaire général, partagée par les Gouvernements ougandais et rwandais, selon laquelle la MONUOR a été un facteurde stabilité dans la région et joue un rôle utile pour rétablir la confiance, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général (S/26878); 2. Décide de prolonger le mandat de la MONUOR, tel qu’envisagé dans sa résolution 846 (1993), pour une période de six mois; 3. Note que l’intégration de la MONUOR au sein de la MINUAR a un caractère purement administratif et qu’elle n’aura aucune incidence sur lemandat de la MONUOR, tel que défini dans sa résolution 846 (1993); 4. Exprime sa satisfaction de la coopération et du soutien qu’a apportés le Gouvernement ougandais à la MONUOR; 5. Prie instamment les autorités civiles et militaires dans la zone de déploiement de continuer à faire preuve de coopération; 6. Décide de rester saisi de la question. ----- 93-71989 (F)
OrganeCSNU
Année1993
CôteS/RES/892 (1993)
IntituléAbkhazie, Géorgie (22 décembre)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/892(1993)
Texte intégral NATIONS s UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/892 (1993)0 22 décembre 1993 RESOLUTION 892 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3325e séance, le 22 décembre 1993 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993, 858 (1993) du 24 août 1993, 876 (1993) du 19 octobre 1993 et 881 (1993) du 4 novembre 1993, Réaffirmant en outre sa résolution 868 (1993) du 29 septembre 1993 relative à la sécurité des opérations des Nations Unies, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général en date du 16 décembre 1993, concernant la situation en Abkhazie, République de Géorgie (S/2690l)r Prenant note de la lettre datée du 9 décembre 1993, adressée au Secrétaire général par le Représentant perma11ent de la Géorgie auprès de l'Organisation des Nations Unies, transmettant le protocole d'accord entre les parties géorgienne et abkhaze signé à Genève le 1er décembre 1993 (S/26875), Se félicitant de la signature du protocole d'accord (S/26875), Notant que les parties au protocole d'accord considèrent qu'une présence internationale accrue dans la zone du conflit favoriserait le maintien de la paix, Prenant note également de la premiere série de pourparlers au niveau des experts tenue entre les parties à Moscou, les 15 et 16 décembre 1993, ainsi que de l'intention d'engager à Genève, le 11 janvier 1994, une nouvelle série de négociations en vue de parvenir à un règlement politique global du conflit, Constatant que les négociations entre les parties ont enregistré des progrès encourageants, qui justifient le déploiement d'observateurs militaires des Nations Unies supplémentaires, • Nouveau tirage pour .raisone techniques. 94-01222 ( F) / ... S/RES/892 (1993) Page 2 Prenant note des décisions de la réunion ministérielle de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), tenue à Rome les 30 novembre et 1er décembre 1993 (S/26843), et se félicitant en outre de la coopération qui se poursuit entre l'ONU et la CSCE en la matière, Profondément préoccupé par la situation humanitaire en Géorgie, en particulier par le nombre de personnes déplacées et de réfugiés, 1. Accueille favorablement la lettre du Secrétaire général en date du 16 décembre 1993 (S/26901); 2. Autorise le déploiement progressif au sein de la MONUG, comme suite à la recommandation faite par le Secrétaire général dans sa lettre (S/26901), d'un maximum de 50 observateurs militaires des Nations Unies supplémentaires chargés de s'acquitter des fonctions décrites au paragraphe 4 de la résolution 881 (1993) du Conseil de sécurité et, ainsi, de contribuer à la mise en oeuvre par les parties des dispositions du protocole d'accord du 1er décembre 1993, et demande au Secrétaire général d'informer le Conseil des tâches assignées aux nouveaux observateurs à mesure des déploiements additionnels, en sus des 10 observateurs initiaux prévus dans la lettre du Secrétaire général (S/26901); 3. Prend note de l'intention du Secrétaire général de planifier et de préparer un nouvel accroissement éventuel des effectifs de la MONUG, de façon à assurer un déploiement rapide au cas o~ la situation sur le terrain et le déroulement des négociations le justifieraient; 4. Se déclare disposé à revoir le mandat actuel de la MONUG en fonction des progrès réalisés en vue de favoriser un règlement politique global et à la lumière du rapport que doit présenter le Secrétaire général vers la fin du mois de janvier 1994, rapport qui devra porter, entre autres, sur les activités précises qu'entreprendra la MONUG, sur les résultats escomptés et sur les coûts à prévoir, à la lumière de la situation sur le terrain et du déroulement des négociations; 5. Prie instamment les parties de se conformer pleinement aux engagements qu'elles ont pris dans le protocole d'accord, en particulier aux engagements pris conformément aux dispositions principales de l'accord de cessez-le-feu du 27 juillet 1993, qui sont énoncés au paragraphe 1 du protocole d'accord; 6. Prie instamment aussi les parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du personnel de la MONUG et se félicite de ce que le Gouvernement de la Fédération de Russie soit disposé à aider le Secrétaire général à cet égard; 7. Prie instamment aussi les parties de se conformer pleinement à l'engagement qu'elles ont pris dans le protocole d'accord de créer les conditions voulues pour le retour volontaire des réfugiés, en toute sécurité et dans les meilleurs délais, dans leur lieu de résidence permanent et de faciliter l'octroi d'une assistance humanitaire à toutes les victimes du conflit; 8. Prie instamment aussi les parties de ne prendre aucune mesure, d'ordre politique ou autre, susceptible d'aggraver la situation existante ou d'entraver le processus visant à un règlement politique global; / ... S/R.ES/892 (1993) Page 3 9. Encourage les Etats donateurs à verser des contributions en réponse à l'appel humanitaire lancé par l~s Nations Unies; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/800 (1993)
IntituléNouveau membre : République slovaque (8 janvier)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/800(1993)
Texte intégral NATIONS UNIES Conseil de sécurité Distr. GENERÀLE SIRESl800 (1993) 8 janvier 1993 s .~,....,Ri ________ ï:oféP•_..,._';f!__,Mllll_ifJ __________ IIŒll't3111111il l!lalBl--l!liLliilllffl'--WWW-Dili&'':lll!allEl9 RESOLUTION 800 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3157e séance, le 8 janvier 1993 Le Conseil de sécurité, Àyant examiné la demande d'admission a l'Organisation des Nations Unies présentée par la République slovaque li, Recommande à l'Àssemblée générale d'admettre la République slovaque a l'Organisation des Nations Unies. li S125046. 93-01224 2625z ( F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/893 (1994)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/893(1994)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/894 (1994)
IntituléParticipation de l'ONU et des observateurs au processus électorale en Afrique du sud.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/894(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GENERALE S/RES/894 (1994)* 14 janvier 1994 RESOLUTION 894 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3329e séance, le 14 janvier 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 765 (1992) du 16 juillet 1992 et 772 (1992) du 17 août 1992, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la question de l’Afrique du Sud en date du 10 janvier 1994 (S/1994/16), Se félicitant des nouveaux progrès réalisés dans l’instauration d’une Afrique du Sud démocratique, non raciale et unie, et en particulier de lacréation du Conseil exécutif de transition et de la Commission électoraleindépendante, ainsi que de l’accord sur la Constitution provisoire, Notant que le cadre juridique du processus électoral en Afrique du Sud devant aboutir aux élections prévues pour le 27 avril 1994 est défini par leslois ci-après : la loi sur la Commission électorale indépendante (IEC) et la loiélectorale, la loi sur la Commission indépendante des médias et la loi surl’Office indépendant de radiotélédiffusion, Saluant la contribution positive que la Mission d’observation des Nations Unies en Afrique du Sud (MONUAS) a déjà apportée au processus detransition en Afrique du Sud et aux efforts visant à contenir la violence, Saluant également la contribution positive qu’ont apportée à cet égard l’Organisation de l’unité africaine, le Commonwealth et l’Union européenne, Réitérant sa ferme volonté de continuer d’appuyer le processus de changement démocratique pacifique en Afrique du Sud pour le bien de tous lesSud-Africains, Rappelant la déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité le 23 novembre 1993 (S/26785), dans laquelle le Conseil invitait le Secrétairegénéral à hâter la préparation d’un plan qui pourrait être utilisé au cas où *Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-03350 (F) /...S/RES/894 (1994) Page 2 l’Organisation des Nations Unies serait appelée à jouer un rôle dans le processus électoral, y compris en matière de coordination avec les missionsd’observation de l’Organisation de l’unité africaine, du Commonwealth et del’Union européenne, de façon à pouvoir examiner rapidement toute demanded’assistance qui serait adressée à l’ONU dans ce domaine, Notant la résolution 48/159 A de l’Assemblée générale, en date du 20 décembre 1993, et la résolution 48/230 du 23 décembre 1993, dans lesquellesl’Assemblée a, entre autres dispositions, demandé au Secrétaire général deplanifier plus rapidement le rôle que pourrait jouer l’Organisation desNations Unies dans le processus électoral, en consultation avec le Conseil desécurité et en coordination avec les missions d’observation de l’Organisationde l’unité africaine, du Commonwealth et de l’Union européenne, Ayant examiné la demande formulée par le Conseil exécutif de transition tendant à ce que l’Organisation des Nations Unies mette à sa disposition unnombre suffisant d’observateurs internationaux pour suivre le déroulement desélections et coordonner les activités des observateurs internationaux fournispar l’Organisation de l’unité africaine, le Commonwealth et l’Union européenneainsi que par les gouvernements (S/1994/16), et estimant qu’il faut y répondre d’urgence, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 janvier 1994 et approuve les propositions qu’il contient au sujet du mandat et de l’effectif de la MONUAS, y compris celles qui ont trait à lacoordination des activités des observateurs internationaux fournis parl’Organisation de l’unité africaine, le Commonwealth et l’Union européenne ainsique par toute autre organisation intergouvernementale ou par des gouvernements; 2. Prie instamment toutes les parties en Afrique du Sud, y compris celles qui n’ont pas pleinement participé aux négociations multipartites, de respecterles accords qui y ont été conclus, d’adhérer aux principes démocratiques et deprendre part aux élections; 3. Demande à toutes les parties en Afrique du Sud de prendre des mesures afin de mettre un terme aux actes de violence et d’intimidation et de contribuerainsi à la tenue d’élections libres et régulières, et compte que quiconque cherchera à perturber les élections aura à répondre de ses actes; 4. Demande aussi à toutes les parties en Afrique du Sud de s’abstenir de porter atteinte à la sécurité des observateurs internationaux et de faciliterl’exécution de leur mandat; 5. Se félicite de l’intention du Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale pour financer la participation d’observateurssupplémentaires venant de pays africains et d’autres pays en développement etprie instamment les Etats d’y contribuer généreusement; 6. Décide de demeurer saisi de la question jusqu’à ce que soit établie une Afrique du Sud démocratique, non raciale et unie. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/895 (1994)
IntituléExtension du mandat de la force intérimaire de l'ONU au LIBAN.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/895(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GENERALE S/RES/895 (1994) 28 janvier 1994 RESOLUTION 895 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3331e séance, le 28 janvier 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 20 janvier 19941, et prenant note des observations qui y sont formulées, Prenant note de la lettre datée du 13 janvier 1994, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies 2, Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 juillet 1994; 2. Réaffirme qu’il soutient fermement la cause de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance du Liban à l’intérieur deses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 3, approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à 1S/1994/62. 2S/1994/30. 3Documents officiels du Conseil de sécurité, trente-troisième année, Supplément de janvier, février et mars 1978 , document S/12611. 94-04993 (F) /...toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/896 (1994)
IntituléPossibilité de l'établissement d'une force de maintien de la paix en Abkhazie (République de Géorgie) et sur le reglement politique du conflit en Abkhazie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/896(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GENERALE S/RES/896 (1994) 31 janvier 1994 RESOLUTION 896 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3332e séance, le 31 janvier 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993, 858 (1993) du 24 août 1993, 876 (1993) du 19 octobre 1993,881 (1993) du 4 novembre 1993 et 892 (1993) du 22 décembre 1993, Réaffirmant en outre sa résolution 868 (1993) du 29 septembre 1993, relative à la sécurité des opérations des Nations Unies, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général, en date du 25 janvier 1994, relatif à la situation en Abkhazie (République de Géorgie) (S/1994/80 et Add.1), Se félicitant du Communiqué sur la deuxième série de négociations entre les parties géorgienne et abkhaze signé à Genève le 13 janvier 1994 (S/1994/32),rappelant le Protocole d’Accord signé à Genève le 1er décembre 1993 (S/26875) et soulignant l’importance qui s’attache à la mise en oeuvre par les parties des obligations auxquelles elles ont souscrit, Notant que les parties, dans le Communiqué, déclarent qu’elles demeurent favorables au déploiement, dans la zone de conflit, de forces de maintien de lapaix des Nations Unies ou d’autres forces, sous réserve d’une autorisation parl’Organisation des Nations Unies, Prenant note également de la prochaine réunion d’experts entre les parties, qui doit se tenir à Moscou, le 8 février 1994, ainsi que de l’intention del’Envoyé spécial du Secrétaire général de tenir à Genève une nouvelle série denégociations le 22 février 1994, Constatant la situation grave créée dans la République de Géorgie par la présence d’environ 300 000 personnes déplacées d’Abkhazie, Prenant note à nouveau des décisions de la réunion ministérielle de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE), tenue à Rome, les30 novembre et 1er décembre 1993 (S/26843), et se félicitant de la coopération qui se poursuit entre l’ONU et la CSCE en la matière, 94-05528 (F) 310194 310194 /...S/RES/896 (1994) Page 2 1. Prend note du rapport du Secrétaire général, en date du 25 janvier 1994; 2. Se félicite de la poursuite des efforts du Secrétaire général et de son Envoyé spécial, en coopération avec le Président en exercice de laConférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) et avecl’assistance du Gouvernement de la Fédération de Russie en tant quefacilitateur, pour faire progresser le processus de paix, en vue de parvenir àun règlement politique global, et se félicite en particulier des progrès déjà réalisés; 3. Prie instamment les parties de reprendre les négociations aussi rapidement que possible et de démontrer une détermination plus forte pouraccomplir des progrès sur la voie d’un règlement politique global; 4. Demande à tous les intéressés de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Géorgie, et souligne l’importance qu’il attache à un tel respect; 5. Souligne que des progrès substantiels doivent être faits immédiatement sur le statut politique de l’Abkhazie, dans le plein respect de la souverainetéet de l’intégrité territoriale de la République de Géorgie, pour que lesnégociations soient un succès et que soit évitée la reprise du conflit; 6. Approuve la prolongation du mandat de la MONUG jusqu’au 7 mars 1994 dans la limite des effectifs autorisés dans la résolution 892 (1993); 7. Se déclare disposé, pendant cette période, à examiner avec promptitude toute recommandation du Secrétaire général d’augmenter les effectifs de la MONUGdans la limite spécifiée par la résolution 858 (1993), si le Secrétaire généralle recommandait; 8. Prend note des options décrites par le Secrétaire général dans son rapport (S/1994/80) en vue d’un possible établissement d’une opération de forcede maintien de la paix en Abkhazie (République de Géorgie); 9. Prie le Secrétaire général de lui présenter, immédiatement après la troisième série de négociations entre les parties, un rapport sur les progrès,si tel est le cas, réalisés dans les négociations et sur la situation sur leterrain, en attachant une attention particulière aux circonstances quipourraient justifier une force de maintien de la paix et sur les modalités d’unetelle force; 10. Souligne l’importance de progrès substantiels vers un règlement politique lors de la prochaine session de négociations pour un nouvel examen parle Conseil de la possibilité d’établir une force de maintien de la paix enAbkhazie (République de Géorgie); 11. Reconnaît le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées affectés par le conflit à retourner, sans préconditions, en sécurité dans leursfoyers, demande aux parties d’honorer les engagements auxquels elles ont déjà souscrit à ce sujet, et prie instamment les parties de parvenir à un accord /...S/RES/896 (1994) Page 3 rapide, incluant un calendrier contraignant, qui permettrait le retour rapide de ces réfugiés et de ces personnes déplacées dans des conditions de sécurité; 12. Condamne toutes tentatives de changer la composition démographique de l’Abkhazie (République de Géorgie), notamment en procédant à un repeuplement pardes personnes qui n’y résidaient pas auparavant; 13. Demande aux parties de respecter pleinement le cessez-le-feu auquel elles se sont engagées; 14. Prie instamment de plus les parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du personnel de la MONUG et se félicite que le Gouvernement de la Fédération de Russie soit prêt à aider le Secrétairegénéral à cet égard; 15. Encourage les Etats donateurs à assister la République de Géorgie pour lui donner les moyens de surmonter les conséquences du conflit et à verser descontributions en réponse à l’appel humanitaire lancé par l’Organisation desNations Unies; 16. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/897 (1994)
IntituléContinuation de l'Opération des Nations Unies en Somalie et le processus de réconciliation nationale le règlement en Somalie.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/897(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GENERALE S/RES/897 (1994) 4 février 1994 RESOLUTION 897 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3334e séance, le 4 février 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Réaffirmant sa décision, prise dans la résolution 886 (1993) du 18 novembre 1993, de maintenir ONUSOM II jusqu’au 31 mai 1994, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 6 janvier 1994 (S/1994/12), Soulignant l’importance qu’il attache à ce que les parties somalies remplissent de bonne foi toutes les obligations qu’elles contractent et tousles engagements qu’elles prennent, et affirmant une fois de plus que l’Accord général signé à Addis-Abeba le 8 janvier 1993 et l’Accord d’Addis-Abeba signé àla première session de la Conférence sur la réconciliation nationale en Somaliele 27 mars 1993 ('Les Accords d’Addis-Abeba') constituent le cadre dans lequeldoit s’inscrire la recherche d’une solution aux problèmes de la Somalie, Gardant à l’esprit le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Somalie conformément à la Charte des Nations Unies etconsidérant que c’est à la population somalie qu’il incombe en dernier ressort d’établir des institutions politiques nationales viables et de reconstruire sonpays, Ayant appris avec une vive préoccupation que les factions somalies sont en train de réarmer et qu’i l y a des concentrations de troupes dans certaines régions du pays, Condamnant les combats et les actes de banditisme qui se poursuivent en Somalie, en particulier les actes de violence et les attaques armées contre despersonnes participant aux efforts d’aide humanitaire et de maintien de la paix, Soulignant l’importance cruciale que le désarmement de toutes les parties revêt pour l’instauration d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, 94-06563 (F) 040294 040294 /...S/RES/897 (1994) Page 2 Rendant hommage aux membres du personnel de maintien de la paix et du personnel humanitaire de plusieurs pays qui ont été tués ou blessés alors qu’ilsservaient en Somalie et, dans ce contexte, soulignant de nouveau l’importance qu’il attache à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies et desautres personnes participant aux activités de secours et de maintien de la paixsur l’ensemble du territoire somali, Soulignant l’importance que présentent, pour le rétablissement de l’ordre sur l’ensemble du territoire somali, la création par les Somalis de conseilsde district et de conseils régionaux représentatifs, ainsi que d’un conseilnational de transition, d’une part, et la reconstitution des forces de policeet du système judiciaire, de l’autre, Se félicitant des efforts déployés lors de la quatrième Conférence humanitaire, à Addis-Abeba, et réaffirmant la volonté de la communauté internationale d’aider les Somalis à assurer la réconciliation politiqueet la reconstruction, Se félicitant également des contacts et des consultations politiques qui ont eu lieu entre les représentants de diverses parties en Somalie en vue derégler les questions en suspens et les différends les séparant, ainsi que defaire progresser le processus de réconciliation politique, Saluant et appuyant l’action diplomatique menée par des organisations internationales et régionales et des Etats Membres, en particulier ceux de larégion, pour aider l’Organisation des Nations Unies dans les efforts qu’ellefait en vue de persuader les parties somalies de parvenir à un règlementpolitique, Réaffirmant que l’objectif visé est qu’ONUSOM II achève sa mission en mars 1995, Constatant que la situation en Somalie continue à menacer la paix et la sécurité, considérant les circonstances exceptionnelles qui prévalent dans ce pays, en particulier le fait qu’il n’existe pas de gouvernement, et agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite du rapport du Secrétaire général (S/1994/12); 2. Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à maintenir ONUSOM II avec, comme prévu notamment au paragraphe 57 de son rapport, un mandatrévisé pour : a) Encourager et aider les parties somalies à appliquer les Accords d’Addis-Abeba, et notamment à poursuivre leurs efforts de coopération visantle désarmement et le respect du cessez-le-feu; b) Protéger les principaux ports et aéroports ainsi que l’infrastructure essentielle et assurer la sécurité des artères vitales pour l’acheminement del’aide humanitaire et l’assistance à la reconstruction; c) Poursuivre son action visant à fournir des secours humanitaires à tous ceux qui en ont besoin dans l’ensemble du pays; /...S/RES/897 (1994) Page 3 d) Faciliter la réorganisation de la police et du système judiciaire somalis; e) Aider au rapatriement et à la réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées; f) Faciliter également le déroulement du processus politique en cours en Somalie, qui devrait aboutir à la mise en place d’un gouvernementdémocratiquement élu; g) Assurer la protection du personnel, des installations et du matériel de l’Organisation des Nations Unies et des autres organismes du système, ainsique ceux des organisations non gouvernementales menant une action humanitaireet aidant à la reconstruction; 3. Autorise la réduction progressive des effectifs d’ONUSOM II jusqu’à un maximum de 22 000 hommes, plus le personnel d’appui nécessaire, ces effectifsdevant être revus lors du prochain renouvellement du mandat; 4. Souligne , dans ce contexte, qu’il est d’une importance vitale que soient mis à la disposition d’ONUSOM II les moyens matériels et équipementsmilitaires nécessaires pour lui permettre de s’acquitter pleinement de sesresponsabilités et de défendre son personnel avec efficacité en cas d’attaquearmée; 5. Approuve également l’idée de donner la priorité, dans l’affectation des ressources internationales consacrées à la reconstruction, aux régionsdans lesquelles la sécurité est en voie de rétablissement et aux institutionssomalies locales qui sont prêtes à coopérer avec la communauté internationalepour arrêter des priorités de développement, conformément à la Déclaration de laquatrième Conférence humanitaire à Addis-Abeba, comme prévu aux paragraphes 23et 24 du rapport du Secrétaire général; 6. Souligne l’importance qu’il attache au déminage et prie le Secrétaire général de prendre des dispositions pour que les opérations de déminagecommencent dès que possible là où la situation le permet; 7. Demande à toutes les parties en Somalie de coopérer pleinement avec ONUSOM II et de respecter scrupuleusement les accords de cessez-le-feu qu’ellesont conclus et les autres engagements qu’elles ont contractés; 8. Exige que toutes les parties somalies s’abstiennent de tous actes d’intimidation ou de violence dirigés contre le personnel prenant part à desactivités d’assistance humanitaire ou de maintien de la paix en Somalie; 9. Réaffirme l’obligation qu’ont les Etats d’appliquer sans réserve l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à laSomalie décidé au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992); /...S/RES/897 (1994) Page 4 10. Sait gré au Secrétaire général, à son Représentant spécial et au personnel d’ONUSOM II des efforts qu’ils déploient en vue d’améliorer lesconditions de vie des Somalis et d’encourager le processus de réconciliationpolitique, de relèvement et de reconstruction; 11. Remercie les Etats Membres qui ont fourni des contingents à ONUSOM II ou lui ont apporté une assistance logistique ou autre, ou ont offert de lefaire, et encourage ceux qui sont en mesure de le faire à fournir d’urgence les contingents, le personnel civil, le matériel et le soutien financier etlogistique nécessaires pour qu’ONUSOM II puisse mieux s’acquitter de son mandat; 12. Remercie également les Etats qui ont apporté une assistance humanitaire à la Somalie ou un appui au Programme de rétablissement du systèmejudiciaire somali, et demande que de nouvelles contributions soient apportéesd’urgence; 13. Prie le Secrétaire général d’envisager, en consultation avec l’Organisation de l’unité africaine et la Ligue des Etats arabes, d’établirdes contacts avec les parties somalies afin d’établir, d’un commun accord, uncalendrier de mise en oeuvre des 'Accords d’Addis-Abeba' en prenant en comptel’objectif d’un achèvement du processus avant mars 1995; 14. Prie en outre le Secrétaire général de lui présenter, dès que la situation le justifiera, et en tout état de cause bien avant le 31 mai 1994, unrapport sur la situation en Somalie et l’application de la présente résolution; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/898 (1994)
IntituléÉtablissement d'une de police de l'ONU composante de l'opération des Nations Unies au Mozambique et l'établissement des accords de paix au Mozambique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/898(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/898 (1994) 22 février 1994 RÉSOLUTION 898 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3338e séance, le 23 février 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 782 (1992) du 13 octobre 1992 et toutes les résolutions ultérieures, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur l’Opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMOZ) en date du 28 janvier 1994 (S/1994/89 etAdd.1 et 2), et ayant achevé l’examen du mandat de l’Opération que prévoyait la résolution 882 (1993), Félicitant le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel de l’ONUMOZ des efforts qu’ils déploient pour exécuter intégralement le mandatconfié à la Mission, Félicitant également l’Organisation de l’unité africaine (OUA) du rôle qu’elle joue, par l’entremise du Représentant spécial de son Secrétaire général,dans l’application de l’Accord général de paix pour le Mozambique (S/24635,annexe), Réitérant l’importance qu’il attache à l’Accord général de paix et à l’application, sans délai et de bonne foi, par toutes les parties desobligations qui y sont énoncées, Notant que c’est au peuple mozambicain qu’il incombe en définitive de faire en sorte que l’Accord général de paix soit pleinement appliqué, Se félicitant de l’évolution positive que l’on observe depuis peu dans l’application de l’Accord général de paix, mais préoccupé par les retards que continue d’enregistrer l’application intégrale de cet accord, Prenant note de la demande formulée par le Gouvernement mozambicain et par la RENAMO en ce qui concerne la surveillance de toutes les activités de police,ainsi que les tâches supplémentaires énumérées dans les accords du3 septembre 1993 (S/26432), et du fait que les deux parties ont accepté lesmodalités prévues pour l’élément de police de l’ONUMOZ, 94-09123 (F) /...S/RES/898 (1994) Page 2 Soulignant qu’il faut, dans cette opération de maintien de la paix comme dans les autres, continuer à contrôler soigneusement les dépenses, étant donnéque les ressources pouvant être consacrées au maintien de la paix sont de plusen plus sollicitées, tout en veillant à ne pas compromettre le succès desopérations, Se félicitant , à cet égard, qu’en proposant l’établissement d’un élément de police faisant partie intégrante de l’ONUMOZ, le Secrétaire général ait en mêmetemps manifesté son intention de présenter des propositions précises concernantla réduction échelonnée de l’élément militaire de l’ONUMOZ, sans compromettre lacapacité de la Mission de s’acquitter de son mandat, en particulier des tâchesassignées à son élément militaire, Se déclarant à nouveau convaincu que le règlement du conflit au Mozambique contribuera à la paix et à la stabilité, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 28 janvier 1994; 2. Autorise la création d’un élément de police des Nations Unies, faisant partie intégrante de l’ONUMOZ, qui pourra compter jusqu’à 1 144 membres et dontle mandat et les modalités de déploiement sont ceux décrits aux paragraphes 9à 18 du document S/1994/89/Add.1; 3. Prie le Secrétaire général de commencer immédiatement, pendant le déploiement de l’élément de police, à élaborer des propositions précisesconcernant le retrait d’un nombre approprié de personnels militaires, de façon àfaire en sorte que le coût de l’ONUMOZ n’augmente pas, sans compromettre lacapacité de la Mission de s’acquitter efficacement de son mandat; 4. Prie également le Secrétaire général d’établir un calendrier pour a) l’achèvement du mandat de l’ONUMOZ, le retrait de son personnel et letransfert aux organismes et programmes des Nations Unies de toute tâche quin’aurait pas été menée à bien comme prévu à la fin de novembre 1994, date àlaquelle un gouvernement élu devrait avoir pris ses fonctions, et, dans cecontexte, pour b) la réduction échelonnée des forces militaires dans lescouloirs de transport, qui devrait commencer dès que possible et s’acheverlorsque la nouvelle force nationale de défense sera opérationnelle, ainsi quepour c) le retrait des observateurs militaires lorsque la démobilisation seraterminée; 5. Se félicite de l’évolution positive que l’on observe depuis peu dans l’application de l’Accord général de paix, y compris le début du regroupementdes forces et le démantèlement des forces paramilitaires, des milices et destroupes irrégulières, ainsi que l’approbation de la loi électorale et lanomination d’une Commission électorale nationale et du Président de celle-ci; 6. Exprime sa préoccupation, cependant, devant les retards que continue d’enregistrer l’application de certains aspects importants de l’Accord généralde paix, y compris le début de la démobilisation et la formation d’une forcenationale de défense, et demande aux parties de chercher à éviter tout nouveauretard; /...S/RES/898 (1994) Page 3 7. Demande au Gouvernement mozambicain et à la RENAMO de se conformer à toutes les dispositions de l’Accord général de paix, en particulier celles quiconcernent le cessez-le-feu ainsi que le cantonnement et la démobilisation destroupes, et se félicite à cet égard que le Président Chissano et M. Dhlakama se soient engagés à mettre en oeuvre l’Accord général de paix; 8. Demande en outre au Gouvernement mozambicain et à la RENAMO de se conformer pleinement et promptement aux décisions de la Commission desupervision et de contrôle; 9. Encourage le Gouvernement mozambicain à continuer de s’acquitter de ses engagements en ce qui concerne la fourniture d’un appui logistique et devivres appropriées et le versement des soldes dues aux militaires dans les zonesde regroupement et les centres d’entraînement; 10. Note que le regroupement des forces du Gouvernement mozambicain s’est récemment accéléré et demande au Gouvernement de redoubler d’efforts en vue de réaliser un équilibre entre les parties en ce qui concerne le cantonnement destroupes et de conclure ce processus rapidement et dans les délais fixésconformément au calendrier révisé; 11. Souligne que les forces du Gouvernement mozambicain et de la RENAMO doivent remettre toutes leurs armes aux Nations Unies, dans les zones deregroupement, et que les parties doivent s’entendre immédiatement sur letransfert de toutes les armes dans des dépôts régionaux, de façon à assurer lasécurité dans les zones de regroupement; 12. Réaffirme l’importance décisive qu’il attache à ce que les élections générales aient lieu en octobre 1994 au plus tard et à ce que les opérationsd’établissement des listes électorales et les autres préparatifs commencent sanstarder, et demande instamment aux parties de convenir rapidement d’une date pour la tenue des élections; 13. Demande instamment à la communauté internationale de fournir l’assistance financière nécessaire pour faciliter l’application de l’Accordgénéral de paix et de verser des contributions volontaires au fondsd’affectation spéciale qui sera créé pour soutenir les activités électorales despartis politiques; 14. Prend note de la décision du Secrétaire général d’étudier la possibilité d’établir un mécanisme plus efficace pour la fourniture deressources, dont le décaissement dépendra de l’application scrupuleuse et entemps voulu de l’Accord général de paix, comme indiqué au paragraphe 35 de sonrapport du 28 janvier 1994; 15. Accueille avec satisfaction la proposition tendant à étendre le système actuel de versement d’une indemnité de licenciement pour faciliter laréinsertion des soldats démobilisés dans la société civile et encourage la communauté internationale à fournir une aide prompte et appropriée en vue del’application de ce système qui vient s’ajouter aux efforts actuellementconsentis dans le cadre du programme d’aide humanitaire; /...S/RES/898 (1994) Page 4 16. Exprime sa gratitude au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, à la France, au Portugal et à l’Italie pour leurs offres d’assistanceconcernant la formation militaire ou la remise en état des centres d’instructionpour la nouvelle armée; 17. Note aussi avec satisfaction la réponse de la communauté internationale aux besoins d’assistance humanitaire du Mozambique et encourage la communauté internationale à continuer de fournir promptement une aideappropriée en vue de l’application du programme humanitaire exécuté dans lecadre de l’Accord général de paix; 18. Demande instamment à toutes les parties de continuer à faire en sorte que les civils dans le besoin aient accès sans restriction à l’aide humanitaire,et aussi de coopérer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour lesréfugiés (HCR) et les autres organismes humanitaires opérant au Mozambique, afinde faciliter le rapatriement et la réinstallation rapides des réfugiés et despersonnes déplacées; 19. Prie le Secrétaire général de faire toutes les économies possibles dans la conduite des opérations de l’ONUMOZ, sans perdre de vue qu’il importeque celle-ci s’acquitte avec efficacité de son mandat; 20. Attend avec intérêt le prochain rapport que le Secrétaire général doit présenter, en application du paragraphe 13 de la résolution 882 (1993), pourfaire savoir si les parties ont fait des progrès suffisants et tangibles pour cequi est de l’application de l’Accord général de paix et du respect des datesfixées aux paragraphes 3 et 10 de ladite résolution, et sur la base duquel ildécidera du mandat futur de l’ONUMOZ; 21. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/899 (1994)
IntituléCompensation du payement des citoyens prives Irakiens qui sont assigner en resience sur le territoire Kowetien pour suivre la démarcation de la frontiere entre l'Iraq et le Koweit.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/899(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/899 (1994)* 23 mars 1994 RÉSOLUTION 899 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3343e séance, le 4 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant la résolution 833 (1993) du 27 mai 1993, Ayant pris connaissance de la lettre du Secrétaire général en date du 22 février 1994 (S/1994/240), concernant la question des particuliers iraquienset de leurs avoirs se trouvant encore en territoire koweïtien à la suite de ladémarcation de la frontière internationale entre l’Iraq et le Koweït, etaccueillant favorablement les développements et les arrangements qui y sont décrits, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Décide que les indemnisations à payer conformément aux arrangements décrits dans la lettre du Secrétaire général du 22 février 1994 pourront être verséesaux particuliers concernés résidant en Iraq nonobstant les dispositions de larésolution 661 (1990). ----- *Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-14744 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/900 (1994)
IntituléRestauration des services publics essentiels et de la vie normale dans et aux alentours de Sarajevo, Bosnie et Herzegovenie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/900(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/900 (1994) 4 mars 1994 RÉSOLUTION 900 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3344e séance, le 4 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes précédentes concernant le conflit dans la République de Bosnie-Herzégovine, Prenant note des évolutions positives à Sarajevo et dans ses environs, qui ne constituent qu’une première étape vers la restauration de la paix et de lasécurité dans l’ensemble de la République de Bosnie-Herzégovine sur la base d’unrèglement négocié entre les parties, rappelant les mesures prises à Sarajevo et dans ses environs en vertu des résolutions 824 (1993) et 836 (1993) etaccueillant favorablement l’accord conclu le 9 février 1994 entre le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et le Représentant spécialdu Secrétaire général et entre la partie des Serbes de Bosnie et le Représentantspécial du Secrétaire général concernant le cessez-le-feu et les mesuresrelatives aux armes lourdes à Sarajevo et dans ses environs, Soulignant l’importance cruciale que revêtent la liberté complète de circulation pour la population civile et les fournitures humanitaires ainsi quele rétablissement d’une vie normale à Sarajevo, Déterminé à rétablir les services publics essentiels à Sarajevo, Accueillant favorablement , en tant que participation à l’effort international pour rétablir une vie normale dans la ville, l’intention desGouvernements du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et desÉtats-Unis d’Amérique, annoncée le 2 mars 1994, d’envoyer immédiatement unemission conjointe civile à Sarajevo pour évaluer les besoins relatifs aurétablissement des services publics essentiels, dans le cadre des Nations Unies, Réaffirmant dans ce contexte la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, Soulignant à nouveau l’importance de maintenir Sarajevo, capitale de la République de Bosnie-Herzégovine, comme ville unifiée et comme centremulticulturel, multiethnique et plurireligieux, 94-11388 (F) /...S/RES/900 (1994) Page 2 Accueillant favorablement le but de parvenir à la relève rapide du personnel de la FORPRONU à Srebrenica et à la réouverture rapide de l’aéroportde Tuzla, Ayant à l’esprit les discussions sérieuses qui ont eu lieu sur la question de Sarajevo, en tant qu’élément d’un règlement global, dans les négociationsmenées dans le contexte de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, Profondément préoccupé par la dégradation de la situation à Maglaj, Profondément préoccupé aussi par la situation de la population civile dans d’autres parties du territoire de la République de Bosnie-Herzégovine, y comprisà Mostar et Vitez et dans leurs environs, Accueillant favorablement , dans ce contexte, les évolutions significatives récentes dans les négociations de paix entre le Gouvernement de la République deBosnie-Herzégovine et la partie des Croates de Bosnie, et avec le Gouvernementde la République de Croatie, en tant qu’étapes vers un règlement politiqued’ensemble, ainsi que les négociations avec la partie des Serbes de Bosnie, Ayant à l’esprit l’importance qui s’attache à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs foyers, Soulignant l’importance qu’il attache au plein respect du droit international humanitaire sous tous ses aspects dans la République deBosnie-Herzégovine, Rappelant les dispositions de sa résolution 824 (1993) concernant les zones de sécurité, constatant que la situation dans la République de Bosnie- Herzégovine continue de constituer une menace à la paix et à la sécuritéinternationales et, dans ce contexte agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande à toutes les parties de coopérer avec la FORPRONU pour consolider le cessez-le-feu à Sarajevo et dans ses environs; 2. Demande également à toutes les parties, avec l’assistance des Nations Unies, de parvenir à la liberté totale de circulation de la populationcivile et des biens humanitaires au départ ou à destination de Sarajevo et àl’intérieur de la ville, de lever toute entrave à la liberté de circulation, etde contribuer au rétablissement d’une vie normale dans la ville; 3. Prie le Secrétaire général de désigner d’urgence, pour une période limitée, un responsable civil de haut niveau qui agira sous l’autorité duReprésentant spécial du Secrétaire général pour l’ex-Yougoslavie pour mettre aupoint, en liaison avec le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine,et en consultant également toutes les autorités locales compétentes, uneévaluation et un programme d’ensemble de rétablissement des services publicsessentiels dans les diverses opstinas de Sarajevo, à l’exclusion de la communede Pale; ce responsable sera investi du pouvoir d’assister le Gouvernement de laRépublique de Bosnie-Herzégovine et, en étroite coordination avec toutes les /...S/RES/900 (1994) Page 3 autorités locales concernées et les représentants sur place des Nations Unies, d’assurer la mise en oeuvre du plan; 4. Invite le Secrétaire général à établir un fonds d’affection spéciale alimenté par des contributions volontaires, qui sera utilisé dans le cadredéfini au paragraphe 3 ci-dessus, pour le rétablissement des services publicsessentiels à Sarajevo en vue de promouvoir le retour à une vie normale dans laville, et encourage les États et autres donateur s à y contribuer; 5. Prie aussi le Secrétaire général de soumettre dans un délai d’une semaine à compter de l’adoption de la présente résolution un rapport sur lesmoyens nécessaires, y compris le coût estimé, pour la mise en oeuvre desobjectifs énoncés ci-dessus; 6. Demande aux États et autres donateurs d’aider le Secrétaire général à mettre en oeuvre les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité concernantla Bosnie-Herzégovine, en particulier en apportant des contributions enpersonnel et en équipement; 7. Prie en outre le Secrétaire général de faire rapport dans les dix jours suivant l’adoption de la présente résolution sur la faisabilité et lesmodalités de l’extension à Maglaj, Mostar et Vitez de la protection prévue parles résolutions 824 (1993) et 836 (1993), en tenant compte de toutes lesévolutions à la fois sur le terrain et dans les négociations entre les parties; 8. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/901 (1994)
IntituléExtention du mandat de la mission des observateurs de l'ONU en Georgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/901(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/901 (1994) 4 mars 1994 RESOLUTION 901 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3345e séance, le 4 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993, 858 (1993) du 24 août 1993, 876 (1993) du 19 octobre 1993,881 (1993) du 4 novembre 1993, 892 (1993) du 22 décembre 1993 et 896 (1994)du 31 janvier 1994, Notant la lettre datée du 28 février 1994, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Géorgie auprès de l’Organisationdes Nations Unies (S/1994/234), communiquant la déclaration du Président duParlement et chef de l’État géorgien, Notant également la reprise à New York, le 7 mars 1994, des négociations tenues à Genève du 22 au 24 février 1994 entre les parties géorgienne etabkhaze, Priant instamment les parties de réaliser le plus tôt possible des progrès substantiels vers un règlement politique fondé sur les principes énoncés dansses résolutions antérieures afin qu’il puisse examiner de manière adéquate lapossibilité d’établir une force de maintien de la paix en Abkhazie (Républiquede Géorgie), 1. Décide d’étendre le mandat de la MONUG pour une période additionnelle intérimaire prenant fin le 31 mars 1994; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport, avant le 21 mars 1994, sur les progrès qui pourront avoir été réalisés dans lesnégociations et sur la situation sur le terrain, en attachant une attentionparticulière aux circonstances qui pourraient justifier une force de maintien dela paix et sur les modalités d’une telle force; 3. Décide de rester activement saisi de la question. ----- 94-11401 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/902 (1994)
IntituléAchèvement d'un accord sur les mesures de confiance relavives à Varosha et à l'aéroport international de Nicosie en Chypre.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/902(1994)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/903 (1994)
IntituléExtention du mandat et du renforcement de la mission II de vérification en Angola.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/903(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/903 (1994) 16 mars 1994 RÉSOLUTION 903 (1993) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3350e séance, le 16 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes les résolutions qu’il a adoptées par la suite sur la question, Rappelant la déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité le 10 février (S/PRST/1994/7), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 9 mars 1994 (S/1994/282 et Add.1), Réaffirmant l’importance qu’il attache à l’application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Réaffirmant également l’importance que revêt, dans les circonstances actuelles, une présence continue et effective des Nations Unies en Angola commemoyen de favoriser le processus de paix et de promouvoir la pleine applicationdes 'Acordos de Paz', Se félicitant des progrès décrits dans le rapport du Secrétaire général en ce qui concerne les pourparlers tenus entre le Gouvernement angolais et l’UNITAà Lusaka sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, et invitant instamment les parties à mener rapidement à bien le processus de négociation, Rendant hommage aux efforts déployés par le Secrétaire général et son Représentant spécial en vue de résoudre au plus tôt la crise angolaise par voiede négociation, dans le cadre des 'Acordos de Paz' et des résolutionspertinentes du Conseil de sécurité, Saluant également les efforts que déploient les trois États observateurs du processus de paix en Angola, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) etcertains États voisins, en particulier la Zambie, et les encourageant à poursuivre leurs efforts, 94-13520 (F) /...S/RES/903 (1994) Page 2 Soulignant l’importance qu’il attache à ce que l’UNITA accepte sans réserve les résultats des élections démocratiques du 30 septembre 1992, tenues sous lasupervision de l’Organisation des Nations Unies, et respecte pleinement les'Acordos de Paz' et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Demandant instamment aux deux parties, et en particulier à l’UNITA, de faire preuve du maximum de souplesse et de bonne foi à cette étape cruciale desnégociations à Lusaka, et de s’abstenir de tout acte susceptible d’empêcher queces négociations s’achèvent rapidement et avec succès, Soulignant que ses décisions futures concernant l’Angola tiendront compte de ce que les parties ont continué à prouver qu’elles ont la volonté politiquede parvenir à une paix durable, Réaffirmant sa volonté de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Notant que c’est aux Angolais qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de mener à bien l’application des 'Acordos de Paz' et de toutaccord conclu ultérieurement, Se déclarant préoccupé par la poursuite des hostilités qui font de nombreuses victimes dans la population civile et occasionnent d’importantsdégâts matériels, ce qui met en évidence la nécessité d’un cessez-le-feueffectif et durable, Se félicitant de l’amélioration de la situation humanitaire dans son ensemble en Angola, tout en notant que cette situation demeure grave dans certaines régions du pays, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 9 mars 1994; 2. Demande aux deux parties d’honorer les engagements qu’elles ont déjà pris lors des pourparlers de Lusaka et les exhorte à redoubler d’efforts afin d’achever d’urgence les travaux sur les points qui demeurent à l’ordre du jour,d’instaurer un cessez-le-feu effectif et durable et de conclure un règlementpacifique sans tergiverser; 3. Se déclare profondément préoccupé par la poursuite des actions militaires offensives par les parties et exige qu’il soit mis fin immédiatement à ces actions; 4. Décide de proroger le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II) jusqu’au 31 mai 1994; 5. Se déclare disposé , en principe, à envisager d’autoriser promptement, en vue de consolider un règlement dans sa phase initiale, qui est la pluscritique, le renforcement de l’effectif d’UNAVEM II qui serait porté à sonniveau antérieur, à savoir 350 observateurs militaires, 126 observateurs depolice et 14 agents sanitaires militaires, auxquels s’ajouterait le nombre voulude fonctionnaires internationaux et d’agents locaux, lorsque le Secrétairegénéral lui aura fait savoir que les parties ont conclu un accord et que les /...S/RES/903 (1994) Page 3 conditions permettant le déploiement de ces effectifs sont remplies; et invite le Secrétaire général à poursuivre ses activités de planification d’urgence à cet effet; 6. Prend note des préparatifs et des activités de planification d’urgence entrepris par le Secrétaire général pour établir une présence appropriée desNations Unies en Angola une fois qu’un règlement de paix global sera conclu, etse déclare de nouveau prêt à examiner promptement toute recommandation du Secrétaire général à cet égard; 7. Condamne toutes les actions qui font obstacle à la fourniture sans entrave d’une aide humanitaire à tous ceux qui sont dans le besoin en Angolaet qui mettent en danger la vie du personnel des organisations humanitaireset demande l’entière coopération de toutes les parties; 8. Lance un appel énergique à la communauté internationale pour qu’elle réponde généreusement à l’appel interorganisations révisé de 1994 pour l’Angolaet félicite ceux qui ont déjà contribué aux efforts de secours humanitaire en Angola; 9. Réaffirme l’obligation qui incombe à tous les États d’appliquer pleinement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993); 10. Décide , compte tenu des négociations directes en cours entre les parties, de ne pas adopter pour le moment à l’encontre de l’UNITA les mesuressupplémentaires visées au paragraphe 26 de la résolution 864 (1993), mais se déclare de nouveau prêt, compte tenu notamment de ce que recommanderait le Secrétaire général, à envisager à tout moment de prendre de nouvellesdispositions soit pour adopter les mesures supplémentaires en question, soitpour revoir celles qui sont en vigueur; 11. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le Conseil soit tenu régulièrement au courant des progrès réalisés dans le cadre des pourparlers deLusaka ainsi que de la situation militaire et humanitaire en Angola et à cettefin, prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport d’ici au4 avril 1994; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/904 (1994)
IntituléMesures pour garantir la sécurité et la protection des civils palestiniens dans les territoires occupés par Israel.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/904(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/904 (1994) 18 mars 1994 RÉSOLUTION 904 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3351e séance, le 18 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Profondément ému par l’effroyable massacre commis contre des fidèles palestiniens en prière dans la mosquée d’Abraham à Hébron le 25 février 1994,pendant le mois sacré du Ramadan, Gravement préoccupé par les victimes palestiniennes dans le territoire palestinien occupé, conséquence de ce massacre qui met en évidence la nécessitéd’apporter protection et sécurité au peuple palestinien, Résolu à surmonter les effets négatifs du massacre sur le processus de paix en cours, Prenant note avec satisfaction des efforts déployés pour garantir la poursuite normale du processus de paix, et invitant toutes les parties concernées à poursuivre leurs efforts à cette fin, Prenant note de la condamnation de ce massacre par l’ensemble de la communauté internationale, Réaffirmant ses résolutions pertinentes, qui affirment que la quatrième Convention de Genève du 12 août 1949 est applicable aux territoires occupés parIsraël en juin 1967, y compris Jérusalem, ainsi que les responsabilités d’Israëlà cet égard, 1. Condamne énergiquement le massacre d’Hébron et ses suites, qui ont coûté la vie à plus de 50 civils palestiniens et fait plusieurs centaines deblessés; 2. Demande à Israël, puissance occupante, de continuer à prendre et à appliquer des mesures, y compris, entre autres, la confiscation des armes, afinde prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens; 94-13986 (F) /...S/RES/904 (1994) Page 2 3. Demande que des mesures soient prises pour garantir la sécurité et la protection des civils palestiniens dans tout le territoire occupé, y compris,entre autres, une présence internationale ou étrangère temporaire, qui étaitprévue par la Déclaration de principes (S/26560), et ce, dans le cadre duprocessus de paix en cours; 4. Prie les coparrains du processus de paix, les États-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie, de poursuivre leurs efforts en vue de donner vigueur àce processus et d’apporter le soutien nécessaire à l’application des mesuressusmentionnées; 5. Réaffirme son appui au processus de paix en cours et demande que soit appliquée sans délai la Déclaration de principes signée par le Gouvernementisraélien et l’Organisation de libération de la Palestine, le 13 septembre 1993,à Washington (D. C.). -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/905 (1994)
IntituléExtension de la mission de l'ONU à Haiti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/905(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/905 (1994) 23 mars 1994 Résolution 905 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 3352e séance, le 23 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du 23 septembre 1993,873 (1993) du 13 octobre 1993 et 875 (1993) du 16 octobre 1993, Profondément préoccupé par l’obstruction persistante à l’envoi de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA) conformément à la résolution867 (1993), et par le fait que les forces armées d’Haïti n’ont pas assumé leursresponsabilités afin de permettre à la Mission de commencer sa tâche, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 26 novembre 1993 (S/26802), du 19 janvier 1994 (S/1994/54) et du 18 mars 1994(S/1994/311), Soulignant l’importance continue de l’Accord de l’Île des Gouverneurs en date du 3 juillet 1993 (S/26063) entre le Président de la République d’Haïti etle commandant en chef des forces armées d’Haïti visant à promouvoir larestauration de la paix et de la stabilité en Haïti, y compris les dispositionsdu paragraphe 5 aux termes desquelles les parties demandent une assistance pourla modernisation des forces armées d’Haïti et l’établissement d’une nouvelleforce de police avec la présence de personnels des Nations Unies dans cesdomaines, 1. Prend note des rapports susmentionnés du Secrétaire général; 2. Décide de prolonger le mandat de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA) jusqu’au 30 juin 1994; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport au moment où les conditions seraient réunies en Haïti pour le déploiement de la MINUHA avecdes objectifs conformes au paragraphe 5 de l’Accord de l’Île des Gouverneurs, etde faire des recommandations précises prenant en compte les circonstancesprévalant au moment du rapport sur la composition de la MINUHA et l’étendue deses activités dans le cadre des niveaux d’effectifs globaux fixés par larésolution 867 (1993); 4. Décide de rester saisi activement de la question. ----- 94-14628 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/906 (1994)
IntituléExtension du mandat de la mission d'observation des Nations Unies en Géorgie et du règlement politique en Abkasie Géorgie.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/906(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/906 (1994) 25 mars 1994 Résolution 906 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3354e séance, le 25 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993, 858 (1993) du 24 août 1993, 876 (1993) du 19 octobre 1993,881 (1993) du 4 novembre 1993, 892 (1993) du 22 décembre 1993, 896 (1994) du31 janvier 1994 et 901 (1994) du 4 mars 1994, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la situation en Abkhazie, République de Géorgie, en date du 3 mars 1994 (S/1994/253) et du18 mars 1994 (S/1994/312 et Add.1), Regrettant qu’aucun accord sur un règlement politique et sur le retour des réfugiés et personnes déplacées n’ait été enregistré à ce stade dans lesnégociations entre les parties géorgienne et abkhaze, Accueillant favorablement la lettre du Représentant permanent de la République de Géorgie en date du 24 mars 1994 (S/1994/343), faisant part de ladisposition du Gouvernement géorgien à poursuivre les négociations sur unrèglement politique global, Soulignant à nouveau la grave situation créée en République de Géorgie par la présence d’un grand nombre de personnes déplacées d’Abkhazie, République deGéorgie, Regrettant en particulier les violences qui se sont produites au début du mois de février, 1. Prend note des rapports du Secrétaire général, en date des 3 et 18 mars 1994 (S/1994/253 et S/1994/312); 2. Demande à nouveau à tous les intéressés de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Géorgie; 94-15192 (F) /...S/RES/906 (1994) Page 2 3. Souligne le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées de retourner dans leurs foyers en sécurité dans l’ensemble du territoire del’Abkhazie, République de Géorgie, et prie instamment les parties de parvenir rapidement à un accord en vue de faciliter l’application effective de ce droit; 4. Prie instamment également les parties de reprendre les négociations aussi rapidement que possible et de réaliser des progrès substantiels vers unrèglement politique, y compris sur le statut politique de l’Abkhazie dans leplein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Républiquede Géorgie, fondé sur les principes énoncés dans ses résolutions antérieuresafin qu’il puisse examiner de manière adéquate la possibilité d’établir uneforce de maintien de la paix en Abkhazie, République de Géorgie; 5. Encourage les États donateurs à assister la République de Géorgie afin de lui permettre de surmonter les conséquences du conflit, et à apporter descontributions en réponse à l’appel humanitaire des Nations Unies; 6. Décide de prolonger le mandat de la MONUG pour une période additionnelle intérimaire prenant fin le 30 juin 1994; 7. Prie instamment les parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel de la MONUG et sa liberté de mouvementdans l’ensemble du territoire de la République de Géorgie; 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur tout progrès réalisé dans les négociations dès qu’il serait atteint, et en tout étatde cause pas plus tard que le 21 juin 1994, et sur la situation sur le terrainen attachant une attention particulière aux circonstances qui pourraientjustifier une force de maintien de la paix et sur les modalités de celle-ci; 9. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/907 (1994)
IntituléRéférendum à l'auto-détermination du peuple du Sahara de l'Ouest.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/907(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/907 (1994)* 29 mars 1994 RÉSOLUTION 907 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3355e séance, le 29 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 621 (1988) du 20 septembre 1988, 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 725 (1991) du 31 décembre 1991 et809 (1993) du 2 mars 1993, Portant une appréciation positive sur les efforts entrepris par le Secrétaire général et son Représentant spécial pour répondre aux préoccupationsdes deux parties et pour mettre en oeuvre le plan de règlement de la question duSahara occidental (S/21360 et S/22464) adopté par les résolutions 658 (1990) et690 (1991), Rappelant les rapports du Secrétaire général sur la situation concernant le Sahara occidental en date du 21 mai 1993 (S/25818), du 28 juillet 1993 (S/26185)et du 24 novembre 1993 (S/26797), Rappelant les lettres du Président du Conseil en date du 28 mai 1993 (S/25861), du 4 août 1993 (S/26239) et du 6 décembre 1993 (S/26848) en réponse àces rapports, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 mars 1994 et ses annexes (S/1994/283), Rappelant le paragraphe 22 du rapport du Secrétaire général (S/1994/283), Rappelant que, conformément au plan de règlement, il revient au Secrétaire général de déterminer les instructions pour l’examen des demandes departicipation au référendum, Appelant les deux parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans la mise en oeuvre du plan de règlement qu’elles ont accepté, *Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-18821 (F) /...S/RES/907 (1994) Page 2 S’engageant à obtenir une solution juste et durable à la question du Sahara occidental, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 mars 1994 sur la situation concernant le Sahara occidental; 2. Accueille avec satisfaction la proposition de compromis du Secrétaire général sur l’interprétation et l’application des critères d’admissibilité àvoter (S/26185) comme un bon cadre pour définir la qualité d’électeur pourparticiper au référendum d’autodétermination du peuple du Sahara occidental,et prend note de la note explicative du Représentant spécial en date du 27 septembre 1993 et de la lettre du Représentant spécial en date du4 février 1994 incluses dans les annexes au rapport du Secrétaire général du10 mars 1994; 3. Exprime sa vive préoccupation concernant les difficultés persistantes et les retards dans le travail de la Commission d’identification; 4. Donne son accord à la ligne d’action décrite dans l’option B du rapport du Secrétaire général en date du 10 mars 1994, selon laquelle laCommission d’identification doit terminer l’analyse de toutes les candidaturesreçues et commencer l’identification et l’enregistrement de ceux qui pourraientparticiper au référendum d’ici au 30 juin 1994 sur la base de la proposition decompromis du Secrétaire général, du mandat de la Commission d’identification etdes dispositions pertinentes du plan de règlement, et apporte son soutien à l’intention du Secrétaire général de poursuivre ses efforts afin d’obtenir lacoopération des deux parties sur cette base; 5. Prie dans ce contexte le Secrétaire général de lui faire rapport au plus tard le 15 juillet 1994 sur les progrès réalisés dans les travaux de laCommission d’identification ainsi que sur les autres points pertinents pourl’accomplissement du plan de règlement afin de décider de la prochaine actionnécessaire pour la mise en oeuvre de la mission des Nations Unies au Saharaoccidental; 6. Demande instamment que soit strictement respecté le calendrier de l’option B décrite au paragraphe 24 a) du rapport du Secrétaire général du10 mars 1994 dans la perspective de la tenue du référendum d’ici à la finde 1994; 7. Appelle à la pleine coopération avec le Secrétaire général, son Représentant spécial et la Commission d’identification dans leurs efforts pourmettre en oeuvre le plan de règlement qui a été accepté par les deux parties; 8. Décide , si le Secrétaire général notifie au Conseil dans son rapport visé au paragraphe 5 ci-dessus que le référendum ne peut pas être organisé d’icià la fin de 1994, et compte tenu de l’obligation des parties de coopérerpleinement avec le Secrétaire général, d’étudier l’avenir de la MINURSO,y compris l’examen des options concernant son mandat et la poursuite desopérations; /...S/RES/907 (1994) Page 3 9. Prie instamment le Secrétaire général, dans le contexte de la mise en oeuvre du paragraphe 4 ci-dessus, de faire tous les efforts pour maintenir laMINURSO au niveau d’effectifs nécessaire pour appliquer l’option B, et l’invite également à faire des propositions pour les ajustements nécessaires sur son rôleet son niveau d’effectifs actuels dans le cadre de son rapport demandé auparagraphe 5 ci-dessus; 10. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/908 (1994)
IntituléExtension du mandat et le renforcement du personnel de la Force de Proterction de l'ONU.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/908(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/908 (1994) 31 mars 1994FRANÇAISORIGINAL : ANGLAIS RÉSOLUTION 908 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3356e séance , le 31 mars 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes précédentes concernant les conflits sur le territoire de l’ex-Yougoslavie et réaffirmant dans ce contexte sa résolution 871 (1993) sur le mandat de la Force de protection desNations Unies (FORPRONU), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 11 mars 1994 (S/1994/291), du 16 mars 1994 (S/1994/300) et du 24 mars 1994 (S/1994/333et Add.1), ainsi que sa lettre du 30 mars 1994 (S/1994/367), Ayant examiné également la lettre du Président de la République de Croatie en date du 16 mars 1994 (S/1994/305), Soulignant la nécessité d’un règlement négocié accepté par toutes les parties, et accueillant favorablement la poursuite des efforts des Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, Accueillant favorablement également l’accord de cessez-le-feu entre le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et la partie croate deBosnie, et la signature des accords-cadres de Washington entre le Gouvernementde la République de Bosnie-Herzégovine, le Gouvernement de la République deCroatie et la partie croate de Bosnie, en tant qu’étape vers un règlementd’ensemble, Soulignant l’importance qui s’attache à impliquer la partie serbe de Bosnie dans les efforts visant à réaliser un règlement d’ensemble négocié, Accueillant favorablement l’accord de cessez-le-feu signé le 29 mars 1994 entre la République de Croatie et les autorités locales serbes dans les Zonesprotégées par les Nations Unies (ZPNU), qui a été facilité par la Fédération deRussie, les États-Unis d’Amérique, l’Union européenne et la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie, 94-16108 (F) /...S/RES/908 (1994) FrançaisPage 2 Accueillant favorablement aussi les discussions entre la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro),faisant suite à la déclaration commune du 19 janvier 1994, Accueillant favorablement en outre les progrès significatifs réalisés récemment à Sarajevo et dans ses environs et soulignant qu’une présence forte et visible de la FORPRONU dans cette zone, ainsi que dans d’autres zones de laRépublique de Bosnie-Herzégovine et de la République de Croatie, dans le cadrede son mandat, est essentielle pour consolider ces progrès, Rappelant la déclaration du Président du Conseil de sécurité du 14 mars 1994 (S/PRST/1994/11) ainsi que la lettre conjointe de laBosnie-Herzégovine et de la Croatie en date du 17 mars 1994 (S/1994/308) et,dans ce contexte, prenant note des récentes évolutions à Maglaj, Déterminé à mettre fin aux souffrances de la population civile à Maglaj et dans ses environs, Accueillant favorablement les efforts en cours visant à la réouverture de l’aéroport de Tuzla à des fins humanitaires, Accueillant favorablement également les travaux entrepris à Sarajevo par la mission civile conjointe des Gouvernements du Royaume-Uni de Grande-Bretagne etd’Irlande du Nord et des États-Unis d’Amérique, Accueillant favorablement en outre l’envoi d’une mission d’évaluation de l’Union européenne à Mostar en vue de contribuer à l’amélioration des conditionsde vie dans cette ville et à la mise en oeuvre des accords conclus entre lesparties à ce sujet, Réitérant sa détermination à assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement dans toutes ses missions et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la FORPRONU enRépublique de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, A 1. Accueille favorablement les rapports du Secrétaire général du 11 mars 1994 (S/1994/291), du 16 mars 1994 (S/1994/300) et du 24 mars 1994(S/1994/333), ainsi que sa lettre du 30 mars 1994 (S/1994/367); 2. Réaffirme sa volonté résolue d’assurer le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République de Croatie, de la République deBosnie-Herzégovine et de l’ex-République yougoslave de Macédoine, où la FORPRONUest déployée; 3. Décide de proroger le mandat de la FORPRONU pour une période additionnelle prenant fin le 30 septembre 1994; 4. Accepte la nécessité, à la suite des progrès récents, d’augmenter les ressources de la FORPRONU décrites dans les rapports du Secrétaire général du 11mars 1994 (S/1994/291) et du 16 mars 1994 (S/1994/300) ainsi que dans sa lettre /...S/RES/908 (1994) Français Page 3 du 30 mars 1994 (S/1994/367); décide à titre de mesure initiale d’autoriser l’augmentation des effectifs de la FORPRONU dans la limite de 3 500 soldatssupplémentaires; décide aussi de prendre une décision, le 30 avril 1994 au plus tard, au sujet des renforts supplémentaires recommandés par le Secrétairegénéral dans les documents susmentionnés, afin de doter la FORPRONU des moyensnécessaires à l’accomplissement de son mandat; 5. Approuve les plans de la FORPRONU décrits dans le rapport du Secrétaire général en date du 24 mars 1994 (S/1994/333) pour la réouverture del’aéroport de Tuzla à des fins humanitaires et autorise les ressources additionnelles demandées à ces fins au paragraphe 14 de ce rapport; 6. Appelle les États Membres à aider le Secrétaire général à mettre en oeuvre les dispositions des paragraphes 4 et 5 ci-dessus en apportant descontributions en personnel, en équipement et en formation; 7. Demande instamment que les arrangements nécessaires soient conclus dont, selon que de besoin, des accords sur le statut des forces et autrepersonnel, avec la République de Croatie, l’ex-République yougoslave deMacédoine et la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro); 8. Décide que les États Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d’organisations ou d’arrangements régionaux, peuvent prendre, sousl’autorité du Conseil de sécurité et moyennant une étroite coordination avec leSecrétaire général et la FORPRONU, toutes mesures nécessaires pour étendre lesoutien aérien rapproché au territoire de la République de Croatie, pour ladéfense du personnel de la FORPRONU dans l’accomplissement du mandat de laFORPRONU, conformément à la recommandation faite par le Secrétaire général auparagraphe 12 de son rapport du 16 mars 1994 (S/1994/300); 9. Prie instamment la République de Croatie et les autorités locales serbes dans les ZPNU de se conformer à l’accord de cessez-le-feu signéle 29 mars 1994 (S/1994/367, Annexe); et accueille favorablement les efforts déployés par la FORPRONU en vue d’appliquer cet accord; 10. Prie instamment aussi toutes les parties et autres intéressés de coopérer avec la FORPRONU pour conclure et appliquer un accord sur des mesuresde confiance dans toutes les régions de la République de Croatie y compris dansles ZPNU; prie instamment en outre la République de Croatie et les autorités serbes locales dans les ZPNU de, entre autres, réactiver le processus de laCommission conjointe concernant les communications et les questions économiques,et reconnaît , dans ce contexte, l’importance qui s’attache à la réouverture immédiate de l’oléoduc Adriatique pour les économies de la République de Croatieet des autres pays de la région; 11. Fait siennes les propositions contenues dans la partie II du rapport du Secrétaire général (S/1994/291), sur 'les arrangements relatifs aucessez-le-feu et garantissant la liberté de circulation à Sarajevo et dans sesenvirons', y compris les tâches supplémentaires exposées au paragraphe 14, /...S/RES/908 (1994) FrançaisPage 4 souligne la nécessité de déployer les ressources de la FORPRONU de manière flexible, en particulier dans et autour des zones de sécurité, autorise la FORPRONU à remplir ces tâches en ce qui concerne le cessez-le-feu conclu par leGouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et la partie croate deBosnie et, après un rapport du Secrétaire général et dans les limites desressources existantes, en ce qui concerne tout cessez-le-feu ultérieur agrééentre les parties en Bosnie-Herzégovine dans la poursuite du processus de paix; 12. Encourage le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’ex-Yougoslavie, en coopération avec les autorités de l’ex-Républiqueyougoslave de Macédoine, d’user de ses bons offices pour contribuer, en tant quede besoin, au maintien de la paix et de la stabilité dans cette république; 13. Prie instamment les parties de profiter de la chance offerte par le maintien de la FORPRONU pour conduire à bonne fin le processus de paix; 14. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des progrès réalisés dans la mise en oeuvre du plan de maintien de la paix desNations Unies pour la République de Croatie et de toutes les résolutionspertinentes du Conseil de sécurité, en tenant compte de la position duGouvernement de la République de Croatie, ainsi que du résultat des négociationsqui se déroulent dans le cadre de la Conférence internationale surl’ex-Yougoslavie, et décide de réexaminer le mandat de la FORPRONU à tout moment en fonction des évolutions sur le terrain ou dans les négociations; B 15. Se félicite de la désignation par le Secrétaire général d’un responsable civil de haut niveau pour le rétablissement des services publicsessentiels à Sarajevo et dans ses environs, conformément aux dispositions de larésolution 900 (1994) (S/1994/368); 16. Se félicite , dans ce contexte, de la création du Bureau intérimaire de coordination chargé d’évaluer la situation à Sarajevo afin de faciliter la tâchede ce responsable de haut niveau; 17. Se félicite de la mise en place par le Secrétaire général, le 21 mars 1994, d’un fonds d’affectation spéciale alimenté par des contributionsvolontaires pour le rétablissement des services publics essentiels à Sarajevo etdans ses environs, conformément aux dispositions de la résolution 900 (1994), etappelle instamment la communauté internationale à apporter des contributions financières volontaires à ce fonds; 18. Note avec satisfaction les mesures que prennent le Secrétaire général, la FORPRONU et d’autres agences des Nations Unies et organisations humanitairespour rétablir une vie normale dans toutes les régions de la République deBosnie-Herzégovine, les encourage à poursuivre leurs efforts; et, dans ce contexte, prie le Secrétaire général d’envisager d’autres voies et moyens d’améliorer le travail de la composante civile de la FORPRONU; 19. Lance un appel aux parties pour qu’elles s’acquittent de leurs engagements d’assurer au HCR et à la FORPRONU un libre accès dans toute la /...S/RES/908 (1994) Français Page 5 République de Bosnie-Herzégovine dans l’exécution de leurs mandats et, en particulier, lance un appel à la partie croate de Bosnie pour qu’elle dégage l’équipement et le matériel d’infrastructure dont on a un besoin urgent pour lessecours humanitaires; C 20. Accueille favorablement la présence du personnel de la FORPRONU et l’arrivée de convois humanitaires à Maglaj, mais exprime à nouveau sa profonde préoccupation concernant la situation dans cette ville et ses environs; 21. Accueille favorablement aussi la contribution de la FORPRONU, dans la limite de ses ressources disponibles, au rétablissement de la sûreté et de lasécurité à Maglaj et dans ses environs afin d’assurer le bien-être de seshabitants; 22. Exige que la partie serbe de Bosnie cesse immédiatement toutes opérations militaires contre la ville de Maglaj et lève tout obstacle quientrave le libre accès à celle-ci, condamne tous ces obstacles et lance un appel à tous les intéressés pour qu’ils fassent preuve de retenue; 23. Prend note de l’étude du Secrétaire général sur la possibilité d’étendre le concept de zone de sécurité à Maglaj (S/1994/291), et le prie de continuer de suivre de près la situation et à faire rapport au Conseil selonqu’il conviendra; D 24. Prie le Secrétaire général de maintenir le Conseil régulièrement informé des faits nouveaux concernant l’exécution du mandat de la FORPRONU; 25. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/909 (1994)
IntituléExtension du mandat de la mission pour le Rwanda et l'implementation de l'accord de paix d'Arhusha.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/909(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/909 (1994) 5 avril 1994 RÉSOLUTION 909 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3558e séance, le 5 avril 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 872 (1993) du 5 octobre 1993 portant création de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) ainsi que sarésolution 893 (1994) du 6 janvier 1994, Rappelant ses résolutions 812 (1993) du 12 mars 1993, 846 (1993) du 22 juin 1993 et 891 (1993) du 20 décembre 1993, Rappelant également sa déclaration en date du 17 février 1994 (S/PRST/1994/8), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 30 mars 1994 (S/1994/360), Saluant la précieuse contribution à la paix que la MINUAR apporte au Rwanda, Exprimant sa vive préoccupation quant au retard apporté à la mise en place du Gouvernement de transition à base élargie ainsi que de l’Assemblée nationalede transition, Soulignant que, par sa résolution 893 (1994) du 6 janvier 1994, il a autorisé le déploiement d’un second bataillon dans la zone démilitarisée ainsique le Secrétaire général le recommandait dans son rapport du 30 décembre 1993(S/26927), et que la communauté internationale a donc fait ce qu’elle devaitpour créer les conditions nécessaires à la mise en oeuvre de l’Accord, Estimant que l’absence de mise en place de ces institutions de transition constitue un obstacle majeur pour la mise en oeuvre de l’Accord de paixd’Arusha, Préoccupé par la détérioration de la sécurité dans le pays, en particulier à Kigali, Préoccupé également par la détérioration de la situation humanitaire et sanitaire, 94-16663 (F) /...S/RES/909 (1994) Page 2 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur le Rwanda en date du 30 mars 1994; 2. Décide de prolonger le mandat de la MINUAR jusqu’au 29 juillet 1994, étant entendu que le Conseil de sécurité procédera dans les six semaines à venirà un réexamen de la situation au Rwanda, y compris le rôle joué dans ce pays parles Nations Unies, si le Secrétaire général l’informe par un rapport que lesinstitutions transitoires prévues par l’Accord de paix d’Arusha n’ont pas étémises en place et que des progrès insuffisants ont été réalisés pour l’entrée enapplication de la phase 2 du plan du Secrétaire général contenu dans son rapportdu 24 septembre 1993 (S/26488); 3. Regrette le retard pris dans l’application de l’Accord de paix d’Arusha et demande aux parties de résoudre sans délai leurs ultimes divergences en vue d’installer immédiatement les institutions de transition qui restentnécessaires à la poursuite du processus et en particulier de l’application de laphase 2; 4. Se félicite qu’en dépit des difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre de l’Accord de paix d’Arusha, le cessez-le-feu ait été respecté et salue , à cet égard, la contribution essentielle de la MINUAR; 5. Rappelle toutefois que la MINUAR ne sera assurée d’un appui suivi et notamment que les 45 autres policiers civils ne seront déployés, ainsi qu’il estprévu au paragraphe 38 du rapport du Secrétaire général, que si les partiesappliquent intégralement et rapidement l’Accord de paix d’Arusha; 6. Se félicite des efforts que continuent de déployer le Secrétaire général et son Représentant spécial afin d’aider à promouvoir et à faciliter ledialogue entre toutes les parties intéressées; 7. Salue les efforts des États Membres, des organismes des Nations Unies et des ONG qui ont fourni une assistance humanitaire ainsi que d’autres formesd’assistance, les encourage à poursuivre et à accroître cette assistance, etdemande à nouveau à d’autres entités de faire de même; 8. Salue en particulier les efforts déployés par l’Organisation de l’unité africaine et les organismes qui lui sont rattachés ainsi que ceux dufacilitateur tanzanien afin de fournir un appui diplomatique, politique,humanitaire et autres en vue de l’application des résolutions pertinentes duConseil; 9. Demande de nouveau au Secrétaire général de continuer à contrôler l’ampleur et le coût de la MINUAR dans le but de faire des économies; 10. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/910 (1994)
IntituléDérogation aux dispositions du paragraphe 4 de la résolution 748 (1992) ne s'appliquera pas aux vols de l'avion de l'ONU qui transportera l'équipe de reconnaissance du Secrétaire général à destination ou en provenance de la Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/910(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/910 (1994) 14 avril 1994 RESOLUTION 910 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3363e séance le 14 avril 1994 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 6 avril 1994 adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de la Jamahiriya arabe libyenne auprèsde l’Organisation des Nations Unies (S/1994/402) et de la lettre datée du13 avril 1994 adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent duTchad auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/1994/424), ainsi que deleurs annexes, Accueillant avec satisfaction l’accord que les Gouvernements de la Jamahiriya arabe libyenne et de la République du Tchad ont signé à Syrtele 4 avril 1994 concernant les modalités pratiques d’exécution de l’arrêt rendule 3 février 1994 par la Cour internationale de Justice au sujet de la banded’Aouzou, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général en date du 13 avril 1994 (S/1994/432), dans laquelle celui-ci fait part de son intention d’envoyer dansla région une équipe de reconnaissance pour enquêter sur les conditions surle terrain dans la perspective d’un éventuel déploiement d’observateurs desNations Unies qui seraient chargés de surveiller le retrait de la Libye dela zone en question, Considérant que l’équipe devra se rendre en Libye à bord d’un avion de l’ONU et qu’une dérogation aux dispositions du paragraphe 4 de la résolution748 (1992) du 31 mars 1992 sera nécessaire à cet effet, et agissant, à cetégard, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le paragraphe 4 de sa résolution 748 (1992) du 31 mars 1992 ne s’appliquera pas aux vols de l’avion de l’ONU qui transportera l’équipe dereconnaissance du Secrétaire général à destination ou en provenance de la Libye; 2. Prie le Secrétaire général d’informer le Comité créé par la résolution 748 (1992) des vols effectués à destination ou en provenance dela Libye conformément à la présente résolution. ----- 94-18074 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/911 (1994)
IntituléExtension du mandat de la Mision d'observation des Nations Unies au Liberia et l'l'implementation des accords de paix pour le Liberia.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/911(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/911 (1994) 21 avril 1994 RÉSOLUTION 911 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3366e séance, le 21 avril 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 813 (1993) du 26 mars 1993, 856 (1993) du 10 août 1993 et 866 (1993) du 22 septembre 1993, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 16 décembre 1993 (S/26868), du 16 février 1994 (S/1994/168) et du 18 avril 1994(S/1994/463) sur les activités de la Mission d’observation des Nations Unies auLibéria (MONUL), Se félicitant des progrès réalisés dans l’établissement d’un gouvernement national de transition au Libéria, mais inquiet de constater qu’ils ont étésuivis de retards dans l’application de l’Accord de paix de Cotonou, Exprimant sa préoccupation devant la reprise des combats entre les parties libériennes et les répercussions négatives qu’ont eues ces combats sur leprocessus de désarmement, sur les efforts déployés pour apporter des secourshumanitaires et sur le sort tragique des personnes déplacées, Louant le rôle positif que joue la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en s’efforçant d’aider à rétablir la paix, lasécurité et la stabilité au Libéria, et demandant instamment à la Communauté de poursuivre ses efforts afin d’aider les parties libériennes à mener à bien leprocessus de règlement politique dans le pays, Considérant , comme il est indiqué dans le rapport du Secrétaire général en date du 4 août 1993 (S/26200), qu’aux termes de l’Accord de paix, le Groupe decontrôle du cessez-le-feu de la CEDEAO (ECOMOG) est chargé d’aider à mettre enoeuvre l’Accord, Félicitant les États africains qui ont fourni des troupes à l’ECOMOG et les États Membres qui ont versé des contributions au Fonds d’affectation spéciale ouaidé d’autre manière à apporter un appui aux troupes, Se félicitant de l’étroite coopération qui existe entre la MONUL et l’ECOMOG et soulignant qu’il importe qu’ils continuent à coopérer pleinement et 94-18960 (F) /...S/RES/911 (1994) Page 2 à coordonner complètement leur action afin de mener à bien leurs tâches respectives, Notant que, conformément au calendrier révisé de l’Accord de paix établi le 15 février 1994 à Monrovia, des élections législatives et présidentiellesdoivent être organisées d’ici au 7 septembre 1994, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 18 avril 1994 (S/1994/463) et des progrès qu’ont faits les parties dans lamise en oeuvre de l’Accord de paix et des autres mesures visant à instaurer unepaix durable; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 22 octobre 1994, étant entendu que d’ici au 18 mai 1994, le Conseil de sécurité examinera lasituation au Libéria, dont le rôle joué par la MONUL dans ce pays, sur la based’un rapport du Secrétaire général indiquant si le Conseil d’État duGouvernement national de transition du Libéria a été effectivement mis en placeou non et si des progrès appréciables ont été réalisés dans le désarmement etdans la mise en oeuvre du processus de paix; 3. Décide en outre d’examiner de nouveau, le 30 juin 1994 ou avant cette date, la situation au Libéria, notamment le rôle joué par la MONUL, sur la based’un rapport du Secrétaire général, et de déterminer à cette occasion si desprogrès suffisants ont été réalisés dans l’application du calendrier révisé del’Accord de paix pour justifier une intervention continue de la MONUL, enparticulier si le Gouvernement national de transition du Libéria fonctionneeffectivement, si des progrès ont été réalisés dans le processus de désarmementet de démobilisation, et si des préparatifs ont été faits en vue de la tenued’élections le 7 septembre 1994; 4. Note que si le Conseil détermine, au cours de l’un ou l’autre des examens susmentionnés, que les progrès réalisés ont été insuffisants, il pourrademander au Secrétaire général de lui soumettre des options concernant le mandatde la MONUL et la poursuite des opérations; 5. Prie instamment toutes les parties libériennes de mettre fin immédiatement aux hostilités et de coopérer avec les forces de l’ECOMOG afin demener rapidement à bien le processus de désarmement; 6. Demande aux parties libériennes de procéder d’urgence à l’installation, dans les délais indiqués au paragraphe 2 ci-dessus, duGouvernement national de transition du Libéria, en particulier celle du cabinettout entier et de l’assemblée nationale, afin qu’une administration civileunifiée puisse être établie dans le pays et que soient pris d’autresarrangements appropriés afin que des élections nationales puissent se tenircomme prévu le 7 septembre 1994; 7. Demande de nouveau aux parties libériennes de coopérer pleinement pour permettre l’acheminement en toute sécurité et par les itinéraires les plusdirects d’une aide humanitaire dans l’ensemble du pays, conformément à l’Accordde paix; /...S/RES/911 (1994) Page 3 8. Note avec satisfaction que l’ECOMOG poursuit ses efforts pour favoriser le processus de paix au Libéria et qu’il est résolu à assurer lasécurité des observateurs et du personnel civil de la MONUL, et prie instamment les parties libériennes de continuer à prendre toutes les mesures nécessairespour assurer la sécurité du personnel de la Mission, ainsi que celle dupersonnel chargé des opérations de secours, et de se conformer strictement auxrègles applicables du droit international humanitaire; 9. Encourage les États Membres à appuyer le processus de paix au Libéria en versant des contributions au Fonds d’affectation spéciale ou en fournissantd’autres formes d’assistance pour faciliter l’envoi de renforts à l’ECOMOG parles États africains, aider à assurer l’entretien des contingents mis à ladisposition de l’ECOMOG par les pays participants et aider aussi à mener lesactivités d’assistance humanitaire et de développement, ainsi qu’à faciliter leprocessus électoral; 10. Salue les efforts déployés par les États Membres et les organisations humanitaires pour fournir une assistance humanitaire d’urgence; 11. Se félicite des efforts que le Secrétaire général et son Représentant spécial continuent de mener pour promouvoir et faciliter le dialogue entre lesparties concernées; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/912 (1994)
IntituléAjustement du mandat de la Mission d'assistance des Nations Unies au Rwanda du a la Situation actuelle au Rwanda et au reglemet du conflit au Rwanda.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/912(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/912 (1994) 21 avril 1994 RÉSOLUTION 912 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3368e séance, le 21 avril 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier sa résolution 872 (1993) du 5 octobre 1993 portant création de laMission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), Rappelant sa résolution 909 (1994) du 5 avril 1994, par laquelle il a prorogé le mandat de la MINUAR jusqu’au 29 juillet 1994, étant entendu que lasituation serait réexaminée dans les six semaines et que des progrès devraientêtre réalisés dans la mise en place des institutions de transition prévues dansl’Accord de paix d’Arusha conclu entre le Gouvernement rwandais et le Frontpatriotique rwandais, Rappelant aussi sa déclaration du 7 avril 1994 (S/PRST/1994/16), dans laquelle il a, entre autres dispositions, réaffirmé son engagement en faveur del’Accord de paix d’Arusha et instamment demandé à toutes les parties de lemettre en oeuvre intégralement, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 20 avril 1994 (S/1994/470), Soulignant que l’Accord de paix d’Arusha continue de revêtir une importance cruciale pour le processus de paix au Rwanda, Déplorant profondément que les parties n’aient pas appliqué intégralement les dispositions de l’Accord de paix d’Arusha, en particulier celles qui onttrait au cessez-le-feu, Saluant les initiatives que les Présidents du Rwanda et du Burundi avaient prises en vue de régler par des moyens pacifiques et en collaboration avec lesdirigeants régionaux les problèmes qui se posent dans leurs pays, Bouleversé par le tragique incident qui a coûté la vie aux Présidents du Rwanda et du Burundi le 6 avril 1994, 94-19086 (F) /...S/RES/912 (1994) Page 2 Atterré par les violences généralisées qui ont suivi au Rwanda et qui ont causé la mort de milliers de civils innocents, dont des femmes et des enfants,le déplacement d’un nombre important de Rwandais, y compris ceux qui avaientcherché refuge auprès de la MINUAR, et une augmentation considérable du nombredes réfugiés cherchant asile dans les pays voisins, Vivement préoccupé par la poursuite des combats et par la persistance des actes de pillage et de banditisme ainsi que par l’effondrement de l’ordrepublic, en particulier à Kigali, Soulignant que tous les pays doivent s’abstenir de toute mesure susceptible d’exacerber la situation au Rwanda, Exprimant sa vive préoccupation au sujet de la sécurité du personnel de la MINUAR et des autres personnels des Nations Unies, ainsi que du personnel desorganisations non gouvernementales qui prêtent leur concours pour la mise enoeuvre du processus de paix et la distribution des secours humanitaires, 1. Prend acte du rapport du Secrétaire général en date du 20 avril 1994; 2. Déplore le tragique incident au cours duquel les Présidents du Rwanda et du Burundi ont trouvé la mort et invite à nouveau le Secrétaire général à lui faire rapport comme il le lui avait demandé dans sa déclaration du 7 avril 1994; 3. Déplore également les violences qui ont suivi et ont coûté la vie au Premier Ministre, à des ministres siégeant au cabinet, à des personnalitésgouvernementales et à des milliers d’autres civils; 4. Condamne la violence qui se poursuit au Rwanda, en particulier à Kigali, mettant en danger la vie et la sécurité des civils; 5. Condamne énergiquement les attentats contre le personnel de la MINUAR et d’autres personnels des Nations Unies qui ont causé la mort de plusieursmembres du personnel de la MINUAR et en ont blessé d’autres, et demande à tous les intéressés de mettre fin à ces actes de violence et de respecter pleinementle droit international humanitaire; 6. Exige que les hostilités entre les forces du Gouvernement rwandais et le Front patriotique rwandais cessent immédiatement et qu’il soit mis fin à laviolence et au carnage insensés dans lesquels sombre le Rwanda; 7. Salue le rôle actif que jouent le Représentant spécial du Secrétaire général et le commandant de la Force en tentant d’instaurer un cessez-le-feu eten s’entremettant auprès des parties en vue de régler dans les meilleurs délaisla crise rwandaise; 8. Décide , compte tenu de la situation qui règne actuellement au Rwanda, de modifier le mandat de la MINUAR comme suit : a) Agir comme intermédiaire entre les parties pour essayer d’obtenir leur accord à un cessez-le-feu; /...S/RES/912 (1994) Page 3 b) Faciliter la reprise des opérations de secours humanitaires dans la mesure du possible; c) Suivre l’évolution de la situation au Rwanda et faire rapport à ce sujet, y compris en ce qui concerne la sécurité des civils qui ont cherchérefuge auprès de la MINUAR, et autorise à cette fin les effectifs indiqués pour la Mission aux paragraphes 15 à 18 du rapport du Secrétaire général en date du20 avril 1994; 9. Décide de garder constamment à l’étude la situation au Rwanda et se déclare prêt à examiner promptement toutes les recommandations que le Secrétaire général pourrait faire en ce qui concerne les effectifs et le mandatde la MINUAR, compte tenu de l’évolution de la situation; 10. Réaffirme l’importance cruciale que l’application intégrale de l’Accord de paix d’Arusha revêt pour le règlement du conflit rwandais et invite l’Organisation de l’unité africaine (OUA) à continuer de coopérer pleinementavec l’Organisation des Nations Unies à cet égard; 11. Fait l’éloge des efforts déployés par les dirigeants de la sous-région pour trouver une solution à la crise au Rwanda et demande aux dirigeants de la région, en particulier au facilitateur du processus de paix d’Arusha, depersévérer et d’intensifier leurs efforts, en coopération avec l’OUA et l’ONU; 12. Réaffirme que l’Accord de paix d’Arusha reste le seul cadre valable pour le règlement du conflit au Rwanda et constitue le fondement de la paix, del’unité nationale et de la réconciliation dans le pays, et demande aux parties de réaffirmer leur attachement à cet Accord; 13. Demande également aux parties de coopérer sans réserve afin que l’aide humanitaire puisse parvenir sans entrave à tous ceux qui en ont besoin dans toutle Rwanda et, à cet égard, engage la communauté internationale à dispenser une aide humanitaire accrue, à la mesure de la tragédie humaine au Rwanda; 14. Affirme sa volonté de préserver l’unité et l’intégrité territoriale du Rwanda; 15. Invite le Secrétaire général à continuer de suivre les événements au Rwanda et à lui faire rapport de façon circonstanciée sur l’évolution de lasituation, 15 jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution; 16. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/913 (1994)
IntituléSituation en Bosnie et Herzegovina , en particulier dans la zone de sécurité de de Gorazde et du règlement de la Situation politique dans l'ex Yougoslavie.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/913(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/913 (1994) 22 avril 1994 RESOLUTION 913 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3367e séance, le 22 avril 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes qui ont précédé concernant le conflit dans la République de Bosnie-Herzégovine et réaffirmant dans ce contexte sa résolution 908 (1994) du 31 mars 1994, Rappelant également la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 6 avril 1994 (S/PRST/1994/14) relative à la situation dans la zone desécurité de Gorazde, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine et la responsabilité du Conseilde sécurité à cet égard, Gravement préoccupé par la poursuite des hostilités à Gorazde et dans ses environs ainsi que par ses implications sur la situation dans d’autres régionsde la République de Bosnie-Herzégovine et sur le processus de négociation en vued’un règlement politique global, Condamnant dans les termes les plus fermes les forces serbes de Bosnie pour leur offensive ininterrompue contre la zone de sécurité de Gorazde, qui s’estsoldée par la mort de nombreux civils et de terribles souffrances humaines, Condamnant aussi toutes les attaques lancées contre les populations civiles et le personnel chargé des secours humanitaires et réaffirmant que toute personne commettant pareilles violations du droit international humanitaire seratenue personnellement responsable de ses actes, Condamnant en outre la partie des Serbes de Bosnie qui n’a pas négocié de bonne foi ni respecté les engagements qu’elle avait pris à l’égard desreprésentants de l’Organisation des Nations Unies et de la Fédération de Russieconcernant des arrangements de cessez-le-feu à Gorazde et aux alentours, 94-19098 (F) /...S/RES/913 (1994) Page 2 Partageant la préoccupation exprimée par le Secrétaire général dans ses rapports du 10 mars 1994 (S/1994/291) et du 16 mars 1994 (S/1994/300), etprenant note des recommandations du Secrétaire général relatives à la définition et à l’application de la notion de zones de sécurité, Déterminé à contribuer à l’établissement immédiat d’un cessez-le-feu durable à Gorazde ainsi que dans l’ensemble du territoire de la République deBosnie-Herzégovine, au moyen de négociations entre les parties, et à en assurerle respect, Réaffirmant le mandat conféré à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) par ses résolutions 824 (1993), 836 (1993), 844 (1993) et 908 (1994),et soulignant que la FORPRONU continuera à user pleinement de ce mandat si nécessaire dans l’exécution des résolutions pertinentes du Conseil, Rendant hommage à l’action inlassable et courageuse du personnel de la FORPRONU et des autres organismes des Nations Unies dans la République deBosnie-Herzégovine, Condamnant le harcèlement et la détention de personnels de la FORPRONU par les forces serbes de Bosnie, ainsi que tout obstacle à la liberté de mouvementde la FORPRONU, Saluant l’élargissement des efforts diplomatiques visant à la conclusion d’un règlement politique d’ensemble, accueillant favorablement , dans ce contexte, les efforts internationaux en cours des représentants del’Organisation des Nations Unies, de l’Union européenne, des États-Unisd’Amérique et de la Fédération de Russie, et déterminé à assurer la relance et la coordination de ces initiatives internationales pour garantir la convergencedes initiatives diplomatiques en cours en vue d’assurer la participation detoutes les parties concernées à un règlement politique d’ensemble, Constatant que la situation dans la République de Bosnie-Herzégovine continue de constituer une menace à la paix et à la sécurité internationales,réitérant sa détermination à assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement dans toutes ses missions, et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, A 1. Exige la conclusion immédiate par le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et la partie des Serbes de Bosnie d’un accord decessez-le-feu, sous les auspices de la FORPRONU, à Gorazde et dans l’ensemble duterritoire de la République de Bosnie-Herzégovine, qui ouvre la voie à un accordsur la cessation des hostilités, et exige que toutes les parties se conforment strictement auxdits accords; 2. Invite le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour assurer que la FORPRONU est à même, dans la limite des moyens disponibles, decontrôler la situation à Gorazde et le respect de tout cessez-le-feu etdésengagement des forces militaires à Gorazde, y compris toute mesure visant àplacer les armes lourdes des parties sous le contrôle des Nations Unies; /...S/RES/913 (1994) Page 3 3. Condamne le bombardement et les attaques menées par les forces serbes de Bosnie contre la zone de sécurité de Gorazde, telle qu’elle est définie dansla résolution 824 (1993), et exige le retrait de ces forces et de leurs armes à une distance agréée par la FORPRONU, d’où elles cessent de constituer une menaceau statut de Gorazde en tant que zone de sécurité; B 4. Demande qu’il soit mis fin à toute action provocatrice, quel qu’en soit l’auteur, dans les zones de sécurité et dans leurs environs; 5. Exige que tous les personnels des Nations Unies encore détenus par les forces serbes de Bosnie soient immédiatement libérés; 6. Exige aussi que la FORPRONU ait une liberté de mouvement sans entrave pour l’exécution de toutes ses tâches et que tous les obstacles à cette libertéde mouvement soient supprimés; 7. Confirme la décision qu’il a prise dans sa résolution 908 (1994) de prendre une décision, le 30 avril 1994 au plus tard, au sujet des renfortssupplémentaires recommandés par le Secrétaire général; C 8. Souligne la nécessité urgente d’intensifier les efforts en faveur d’un règlement politique d’ensemble accepté par toutes les parties pourl’ex-Yougoslavie, et en particulier pour la République de Bosnie-Herzégovine; 9. Appelle à l’intensification des efforts déployés en vue d’un règlement pacifique en coordination et étroite consultation entre les représentants desÉtats-Unis et de la Fédération de Russie, et ceux des Nations Unies et del’Union européenne, en vue d’une convergence des initiatives diplomatiques encours; D 10. Décide de demeurer activement saisi de la question, et est prêt à envisager promptement de prendre des mesures supplémentaires selon que debesoin. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/914 (1994)
IntituléAcroissement du personnel de la Force de protection de l'ONU, en addition du renforcement approuvé dans la résolution 908 (1994)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/914(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/914 (1994) 27 avril 1994 RESOLUTION 914 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3369e séance , le 27 avril 1994 Le Conseil de sécurité Réaffirmant ses résolutions 908 (1994) du 31 mars 1994 et 913 (1994) du 22 avril 1994, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 11 mars 1994 (S/1994/291), du 16 mars 1994 (S/1994/300) et du 24 mars 1994 (S/1994/333 etAdd.1), ainsi que sa lettre du 30 mars 1994 (S/1994/367), Résolu à renforcer les opérations que la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) mène dans l’exercice de son mandat, Réitérant sa volonté d’assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement dans toutes ses missions et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la FORPRONU enRépublique de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, 1. Accueille favorablement une nouvelle fois les rapports du Secrétaire général du 11 mars 1994 (S/1994/291), du 16 mars 1994 (S/1994/300) et du24 mars 1994 (S/1994/333 et Add.1), ainsi que sa lettre du 30 mars 1994(S/1994/367); 2. Décide d’autoriser, conformément aux recommandations faites par le Secrétaire général dans les documents susmentionnés, une augmentation deseffectifs de la FORPRONU dans la limite de 6 550 soldats supplémentaires,150 observateurs militaires et 275 contrôleurs de police civile, en sus desaccroissements déjà approuvés par la résolution 908 (1994); 3. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- 94-19563 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/915 (1994)
IntituléCreation Groupe d'observateurs des Nations Unies dans la bande d'Aouzou (GONUBA) .
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/915(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/915 (1994) 4 mai 1994 RÉSOLUTION 915 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3373e séance, le 4 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 910 (1994) du 14 avril 1994, Se félicitant de la signature, le 4 avril 1994 à Syrte (Libye), par les représentants de la République du Tchad d’une part, de la Grande Jamahiriyaarabe libyenne populaire et socialiste d’autre part, de l’Accord sur l’exécutionde l’arrêt rendu le 3 février 1994 par la Cour internationale de Justice, Prenant note de la lettre datée du 6 avril 1994, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de la Jamahiriya arabe libyenne auprèsde l’Organisation des Nations Unies (S/1994/402) et de la lettre datée du13 avril 1994, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanentdu Tchad (S/1994/424), ainsi que de leurs annexes, Notant que l’Accord de Syrte (Libye) prévoit que des observateurs de l’Organisation des Nations Unies assisteront à toutes les opérations de retraitlibyen et constateront le caractère effectif de ce retrait, Déterminé à aider les parties à appliquer l’arrêt rendu par la Cour internationale de Justice concernant leur différend territorial et à contribuerainsi à promouvoir des relations pacifiques entre elles, conformément aux butset principes de la Charte des Nations Unies, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 27 avril 1994 (S/1994/512), A 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général relatif à l’exécution des dispositions de l’article premier de l’Accord précité(S/1994/512); 2. Décide de créer le Groupe d’observateurs des Nations Unies dans la bande d’Aouzou (GONUBA) et autorise le déploiement, pour une seule période de 40 jours au maximum, à compter de la date de la présente résolution, de 94-20517 (F) /...S/RES/915 (1994) Page 2 neuf observateurs des Nations Unies et six personnels de soutien chargés d’observer l’exécution de l’Accord signé le 4 avril 1994 à Syrte (Libye),conformément aux recommandations du Secrétaire général (S/1994/512) et auparagraphe 9 de la résolution 907 (1994) du 29 mars 1994; 3. Appelle les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans la vérification de l’application des dispositions de l’Accord du4 avril 1994 et, notamment, à accorder au GONUBA la liberté de mouvement ettous les services qui lui sont nécessaires pour s’acquitter de ses tâches; B Considérant que le GONUBA devra se rendre en Libye par voie aérienne et qu’une dérogation aux dispositions du paragraphe 4 de la résolution 748 (1992)du 31 mars 1992 sera nécessaire à cet effet, et agissant , à ce titre, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 4. Décide que le paragraphe 4 de la résolution 748 (1992) du 31 mars 1992 ne s’appliquera pas aux appareils effectuant des vols à destination ou enprovenance de la Libye pour assurer les transports liés au mandat du GONUBA; 5. Prie le Secrétaire général d’informer le Comité créé par la résolution 748 (1992) des vols effectués à destination ou en provenance de la Libyeconformément à la présente résolution; C 6. Invite le Secrétaire général à l’informer en tant que de besoin du déroulement de la mission et à lui faire rapport à sa conclusion; 7. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/916 (1994)
IntituléExtension du mandat de l'operation des Nations Unies au Mozambique et l'implémentation de l'accord général de paix au Mozambique.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/916(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/916 (1994)* 5 mai 1994 RÉSOLUTION 916 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3375e séance, le 5 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 782 (1992) du 13 octobre 1992 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur l’Opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMOZ) en date du 28 avril 1994 (S/1994/511), Réaffirmant l’importance qu’il attache à l’Accord général de paix pour le Mozambique (S/24635, annexe) et à ce que toutes les parties honorent dans lesdélais prévus et de bonne foi les obligations qui leur incombent en vertu del’Accord, Rendant hommage aux efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial, son Conseiller spécial et le personnel de l’ONUMOZ pours’acquitter pleinement du mandat qui leur a été confié, Rendant hommage également au rôle que l’Organisation de l’unité africaine (OUA), par le truchement du Représentant spécial de son Secrétaire général, jouedans la mise en oeuvre de l’Accord général de paix, Réaffirmant que c’est au peuple mozambicain qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de mener à bien la mise en oeuvre de l’Accord général de paix, Réaffirmant aussi sa conviction que le règlement du conflit au Mozambique favoriserait la paix et la sécurité, Se félicitant des progrès réalisés dans la mise en oeuvre de l’Accord général de paix, et en particulier de l’annonce par le Président du Mozambiqueque des élections se tiendront les 27 et 28 octobre 1994, Se déclarant néanmoins préoccupé par les retards apportés à la pleine application de certains aspects importants de l’Accord général de paix, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-33696 (F) /...S/RES/916 (1994) Page 2 Soulignant qu’il est nécessaire que le Gouvernement mozambicain et la RENAMO coopèrent le plus pleinement possible avec l’ONUMOZ, y compris sacomposante policière, 1. Prend acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 28 avril 1994; 2. Accueille aussi avec satisfaction le maintien du cessez-le-feu, l’amorce de démobilisation de toutes les forces et le transfert des armes dansdes dépôts d’armes régionaux, l’entrée en fonctions du Haut Commandement et ledébut d’exécution du programme de formation des nouvelles Forces de défensemozambicaines (FADM); 3. Accueille en outre favorablement le début du déploiement des observateurs de police des Nations Unies tel qu’autorisé au paragraphe 2 de larésolution 898 (1994) du 23 février 1994, et souligne l’importance qu’il attache à ce que les parties apportent leur coopération pleine et entière auxobservateurs de police de l’ONUMOZ; 4. Demande instamment à toutes les parties de s’acquitter intégralement des obligations qui leur incombent en vertu de l’Accord général de paix, etparticulièrement : a) De permettre à l’ONUMOZ, y compris aux observateurs de police, d’accéder sans entrave aux zones qu’elles contrôlent; b) De permettre à toutes les forces politiques du pays d’accéder sans entrave aux zones qu’elles contrôlent, ce afin d’assurer la liberté del’activité politique sur l’ensemble du territoire du Mozambique; 5. Note en particulier le plan du Secrétaire général, tel qu’il est énoncé aux paragraphes 21 à 25 de son rapport, en ce qui concerne leredéploiement du personnel de l’ONUMOZ sans mise en cause de sa capacité des’acquitter efficacement de son mandat; 6. Se félicite de l’annonce par le Président du Mozambique, le 11 avril 1994, que des élections se tiendront les 27 et 28 octobre 1994, de laprise de fonctions de la Commission électorale nationale et de la mise en placede ses bureaux provinciaux sur l’ensemble du territoire; et réaffirme l’importance qu’il attache à ce que les élections aient lieu aux dates ainsifixées, les inscriptions sur les listes électorales devant débuter le1er juin 1994; 7. Demande aux parties mozambicaines d’appuyer le processus électoral, y compris les travaux de la Commission électorale nationale, tel que le prévoitle paragraphe 51 du rapport du Secrétaire général; 8. Note avec inquiétude , toutefois, les retards qui se poursuivent dans l’application d’aspects importants de l’Accord général de paix, portant enparticulier sur le regroupement et la démobilisation des troupes, milices etforces paramilitaires, et la formation des nouvelles Forces de défensemozambicaines conformément au calendrier révisé et selon les dispositions duparagraphe 10 de la résolution 882 (1993) en date du 5 novembre 1993, et demande /...S/RES/916 (1994) Page 3 aux parties de respecter pleinement toutes les dispositions de l’Accord général de paix; 9. Se félicite à cet égard de l’accord conclu le 8 avril 1994 entre le Président du Mozambique, M. Joaquim Chissano, et le Président de la RENAMO,M. Afonso Dhlakama, aux termes duquel le Gouvernement mozambicain doit accélérerle regroupement de ses troupes et la RENAMO intensifier le rythme de sadémobilisation; 10. Engage instamment les parties à respecter le délai du 1er juin 1994 pour l’achèvement du regroupement des forces et celui du 15 juillet 1994 pourl’achèvement de la démobilisation; 11. Souligne la nécessité que les parties veillent à communiquer à l’ONUMOZ des informations exactes sur les effectifs des troupes restantà regrouper, lui donnent accès à toutes leurs bases militaires pour qu’elley vérifie les matériels militaires ainsi que le nombre de combattants setrouvant encore à l’extérieur des zones de regroupement, et lui fournissent deslistes complètes de ces matériels; 12. Demande aux parties de faire en sorte que le plus grand nombre possible de soldats soient formés au bénéfice des nouvelles Forces de défensemozambicaines avant la tenue des élections et demande aussi au Gouvernement mozambicain d’assurer le soutien logistique et technique nécessaire pour laconstitution des nouvelles Forces de défense mozambicaines, y compris leversement régulier des soldes, et de commencer à faire passer sous lecommandement des Forces les installations centrales de défense; 13. Exprime sa gratitude au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, à la France et au Portugal pour leur contribution à la création desnouvelles Forces de défense mozambicaines, ainsi qu’à l’Italie et au Zimbabwepour leurs offres d’assistance supplémentaire à cet égard; 14. Souligne qu’il importe que des progrès soient accomplis en ce qui concerne le déminage et la formation associée au Mozambique, se félicite de l’intention du Secrétaire général d’accélérer l’application du programme desNations Unies dans ce domaine, et exprime sa gratitude aux pays qui ont fourni une assistance à cet égard; 15. Lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle fournisse l’assistance financière nécessaire en vue de faciliter la mise en oeuvre del’Accord général de paix et pour qu’elle apporte aussi des contributionsfinancières volontaires au fonds d’affectation spéciale pour l’assistancetechnique et au fonds d’affectation spéciale pour l’assistance aux partispolitiques enregistrés; 16. Prend note avec reconnaissance de la façon dont la communauté internationale a répondu aux besoins en assistance humanitaire du Mozambique etlui lance un appel pour qu’elle continue d’apporter promptement une aide appropriée à la mise en oeuvre des programmes humanitaires exécutés dans lecadre de l’Accord général de paix; /...S/RES/916 (1994) Page 4 17. Encourage à nouveau la communauté internationale à apporter promptement une aide appropriée à la mise en oeuvre du plan de démobilisation,en complément de l’action actuellement menée dans le cadre du programmed’assistance humanitaire; 18. Rend hommage à l’action menée par les Nations Unies, leurs institutions spécialisées et d’autres organisations humanitaires opérant auMozambique et prie instamment toutes les parties mozambicaines de continuer à faciliter leur accès sans entrave à la population civile dans le besoin et decontinuer à coopérer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour lesréfugiés (HCR) et les autres organisations humanitaires pour leur permettre depoursuivre les programmes en cours visant à faciliter la réinstallation du restedes réfugiés et personnes déplacées; 19. Décide de proroger le mandat de l’ONUMOZ pour une période finale allant jusqu’au 15 novembre 1994, au niveau d’effectifs décrit auxparagraphes 22, 24 et 25 du rapport du Secrétaire général en date du28 avril 1994, étant entendu que le Conseil de sécurité procédera à un examen del’état d’exécution du mandat de l’ONUMOZ le 15 juillet 1994 au plus tard sur labase d’un rapport qui lui sera présenté par le Secrétaire général comme leprévoit le paragraphe 55 de son rapport, puis une autre fois avant le5 septembre 1994 sur la base d’un nouveau rapport du Secrétaire général; 20. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le Conseil de sécurité soit tenu régulièrement informé de la mise en oeuvre de l’Accord général depaix, notamment en ce qui concerne le regroupement et la démobilisation; 21. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/917 (1994)
IntituléSanctions pour la restauration de la démocratie et au retour du Président légitimenent élu en Haiti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/917(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/917 (1994) 6 mai 1994 RÉSOLUTION 917 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3376e séance, le 6 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du 23 septembre 1993,873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993 et 905 (1994) du23 mars 1994, Rappelant les déclarations de son président en date des 11 octobre 1993 (S/26567), 25 octobre 1993 (S/26633), 30 octobre 1993 (S/26668),15 novembre 1993 (S/26747) et 10 janvier 1994 (S/PRST/1994/2), Prenant note des résolutions MRE/RES.1/91, MRE/RES.2/91, MRE/RES.3/92, MRE/RES.4/92 et MRE/RES.5/93, adoptées par les ministres des affaires étrangèresdes pays membres de l’Organisation des États américains, ainsi que desrésolutions CP/RES.575 (885/92) et CP/RES.594 (923/92) et des déclarationsCP/Dec.8 (927/93), CP/Dec.9 (931/93), CP/Dec.10 (934/93) et CP/Dec.15 (967/93),adoptées par le Conseil permanent de l’Organisation des États américains, Prenant note en particulier de la résolution CP/RES.610 (968/93) de l’Organisation des États américains, en date du 18 octobre 1993, Ayant à l’esprit le relevé de conclusions adopté lors de la Réunion des Quatre Amis du Secrétaire général sur la question d’Haïti, tenue à Parisles 13 et 14 décembre 1993 (S/26881), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général, en date du 19 janvier 1994 (S/1994/54) et du 18 mars 1994 (S/1994/311), sur la Missiondes Nations Unies en Haïti (MINUHA), Saluant les efforts que ne cesse de déployer l’Envoyé spécial pour Haïti des Secrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et del’Organisation des États américains en vue de parvenir à l’application del’Accord de Governors Island et au rétablissement complet de la démocratie enHaïti, 94-20794 (F) /...S/RES/917 (1994) Page 2 Réaffirmant que l’objectif de la communauté internationale demeure le rétablissement de la démocratie en Haïti et le prompt retour du Présidentlégitimement élu, Jean-Bertrand Aristide, dans le cadre de l’Accord de GovernorsIsland, Soulignant dans ce contexte l’importance qu’il existe un climat et des conditions de sécurité propices à l’adoption de toutes les mesures législativesconvenues dans l’Accord de Governors Island et le Pacte de New York, et à lapréparation d’élections libres et régulières en Haïti, ainsi que le prévoit laconstitution, dans le cadre du plein rétablissement de la démocratie en Haïti, Préoccupé par le refus persistant des autorités militaires d’Haïti, y compris la police, de s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertude l’Accord de Governors Island, et par les violations du Pacte de New Yorkconsécutif à cet Accord, commises par les organisations politiques parties auditPacte dans le contexte des élections contestées du 18 janvier 1993, Condamnant fermement les nombreux cas d’exécutions extrajudiciaires, d’arrestations arbitraires, de détention illégale, d’enlèvements, de viols et dedisparitions forcées, le déni persistant de la liberté d’expression etl’impunité avec laquelle des civils armés ont pu opérer et continuent de lefaire, Rappelant que, dans la résolution 873 (1993), le Conseil de sécurité a confirmé qu’il était prêt à imposer des mesures supplémentaires si les autoritésmilitaires en Haïti continuaient d’entraver les activités de la Mission desNations Unies en Haïti (MINUHA) ou n’appliquaient pas dans leur intégralité sesrésolutions pertinentes et les dispositions de l’Accord de Governors Island, Réaffirmant que, dans les circonstances uniques et exceptionnelles du moment, la situation créée par le fait que les autorités militaires d’Haïti ontmanqué aux obligations qui leur incombent en vertu de l’Accord de GovernorsIsland et ne se sont pas conformées aux résolutions pertinentes du Conseil desécurité constituent une menace à la paix et à la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande aux parties à l’Accord de Governors Island et à toutes autres autorités en Haïti de coopérer pleinement avec l’Envoyé spécial des Secrétairesgénéraux de l’Organisation des Nations Unies et de l’Organisation des Étatsaméricains en vue d’assurer l’application intégrale de l’Accord de GovernorsIsland et de mettre ainsi fin à la crise politique en Haïti; 2. Décide que tous les États devront refuser sans délai à tout aéronef l’autorisation de décoller de leur territoire, d’y atterrir ou de le survoler sil’aéronef est à destination ou en provenance du territoire d’Haïti, àl’exception des vols commerciaux réguliers de passagers, à moins que le vol enquestion n’ait été approuvé, à des fins humanitaires ou à d’autres finscompatibles avec la présente résolution et les autres résolutions pertinentes,par le Comité créé par la résolution 841 (1993); /...S/RES/917 (1994) Page 3 3. Décide que tous les États devront interdire sans délai l’entrée sur leur territoire : a) À tous les membres du personnel de l’armée haïtienne, y compris la police, et aux membres de leur famille immédiate; b) Aux principaux participants au coup d’État de 1991 et aux gouvernements illégaux en place depuis le coup d’État, ainsi qu’aux membres deleur famille immédiate; c) À ceux qui sont employés par l’armée haïtienne ou qui agissent pour son compte, et aux membres de leur famille immédiate, à moins que leur entrée n’ait été approuvée, à des fins compatibles avec la présente résolution et les autres résolutions pertinentes, par le Comité créépar la résolution 841 (1993), et prie le Comité d’établir une liste tenue à jour, d’après les informations fournies par les États et les organisationsrégionales, des personnes visées au présent paragraphe; 4. Invite instamment tous les États à geler sans délai les fonds et ressources financières de toutes les personnes visées au paragraphe 3 ci-dessus,de façon à garantir que ni ces fonds et ressources financières ni d’autres,quels qu’ils soient, ne seront, directement ou indirectement, mis à dispositionou rendus susceptibles d’être utilisés au bénéfice de ces personnes ou del’armée haïtienne, y compris la police, par leurs ressortissants ou par toutepersonne se trouvant sur leur territoire; 5. Décide que les dispositions énoncées dans les paragraphe s6à1 0 ci-après, qui vont dans le sens de l’embargo recommandé par l’Organisation desÉtats américains, prendront effet, pour autant que les mesures qui y sontprévues ne soient pas déjà entrées en vigueur conformément aux résolutionspertinentes précédentes, le 21 mai 1994 à 23 h 59 (heure d’hiver de New York) auplus tard et prie le Secrétaire général, prenant en compte les vues du Secrétaire général de l’Organisation des États américains, de faire rapport auConseil le 19 mai 1994 au plus tard sur les mesures que l’armée aura prises pourse conformer à ce qui lui est demandé dans l’Accord de Governors Island, ainsiqu’il est spécifié au paragraphe 18 ci-après; 6. Décide que tous les États empêcheront : a) L’importation sur leur territoire de tous les produits de base et marchandises d’origine haïtienne exportés d’Haïti après la datesusmentionnée; b) Toutes activités menées par leurs nationaux ou sur leur territoire qui auraient pour effet de favoriser l’exportation et le transit de tous produits debase ou marchandises d’origine haïtienne; et toutes transactions par leursnationaux ou par des navires ou aéronefs de leur pavillon ou sur leur territoireportant sur des produits de base ou des marchandises d’origine haïtienne ouexportés d’Haïti après la date susmentionnée; /...S/RES/917 (1994) Page 4 7. Décide que tous les États empêcheront la vente ou la fourniture par leurs nationaux ou à partir de leur territoire ou au moyen de navires oud’aéronefs battant leur pavillon de tous produits de base ou marchandisesoriginaires ou non de leur territoire, à toute personne physique ou morale enHaïti ou à toute personne physique ou morale dans le cadre de toute transactioneffectuée en Haïti ou à partir de ce pays, ainsi que toutes activités conduitespar leurs nationaux ou sur leur territoire ayant pour effet de favoriser lavente ou la fourniture de ces produits de base ou marchandises, étant entenduque les interdictions énoncées dans le présent paragraphe ne s’appliquent pas : a) Aux fournitures destinées à un usage strictement médical ni aux denrées alimentaires; b) Sous réserve de l’approbation du Comité créé par la résolution 841 (1993) selon la procédure d’approbation tacite, aux autres produits de baseet marchandises de caractère essentiellement humanitaire; c) Au pétrole et aux produits pétroliers, y compris le propane à usage ménager, autorisés conformément au paragraphe 7 de la résolution 841 (1993); d) Aux autres produits de base et marchandises autorisés conformément au paragraphe 3 de la résolution 873 (1993); 8. Décide que les interdictions énoncées aux paragraphes 6 et 7 ci-dessus ne s’appliqueront pas au commerce de matériaux d’information, y compris delivres et d’autres publications, nécessaires à la libre circulation del’information et décide en outre que les journalistes pourront faire entrer et sortir leur matériel sous réserve des conditions et clauses agréées par leComité créé par la résolution 841 (1993); 9. Décide d’interdire l’entrée sur le territoire ou dans la mer territoriale d’Haïti à tout moyen de transport acheminant des marchandises oudes produits dont l’exportation par Haïti ou dont la vente ou la fourniture àHaïti seraient interdites en vertu des paragraphes 6 et 7 ci-dessus, àl’exception des navires de lignes régulières faisant escale à Haïti chargés demarchandises autorisées conformément au paragraphe 7, et transportant égalementd’autres marchandises ou produits en transit vers d’autres destinations, sous lacondition que des arrangements de contrôle aient été officiellement convenusavec les États qui coopèrent avec le Gouvernement légitime d’Haïti comme il estprévu au paragraphe 1 de la résolution 875 (1993) et au paragraphe 10 ci-après; 10. Agissant également en vertu du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, demande aux États Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’arrangements régionaux, et coopérant avec leGouvernement légitime d’Haïti, d’user des mesures qu’appelle la situationactuelle, sous l’autorité du Conseil de sécurité, pour assurer la stricteapplication des dispositions de la présente résolution et des résolutionsantérieures pertinentes, et en particulier d’interrompre la navigation maritimeen provenance et en direction d’Haïti lorsqu’il le faudra pour inspecter etvérifier les cargaisons et destinations, ainsi que de veiller à ce que le Comitécréé par la résolution 841 (1993) soit tenu régulièrement au courant; /...S/RES/917 (1994) Page 5 11. Décide que tous les États, y compris les autorités en Haïti, prendront les mesures nécessaires pour qu’il ne puisse être fait droit à aucuneréclamation présentée par les autorités en Haïti, par toute personne physique oumorale en Haïti ou par toute personne agissant par l’intermédiaire ou pour lecompte de telles personnes physiques ou morales et ayant pour objet l’exécutiond’une obligation, d’une garantie financière, d’une indemnité ou d’un engagementémis ou octroyés à raison d’un contrat ou d’une opération ou en liaison avec uncontrat ou une opération dont l’exécution aurait été affectée du fait desmesures imposées par la présente résolution ou les résolutions 841 (1993),873 (1993) et 875 (1993) ou en application desdites résolutions; 12. Demande à tous les États, y compris ceux qui ne sont pas membres de l’Organisation des Nations Unies, et à toutes les organisations internationales,de se conformer strictement aux dispositions de la présente résolution et desrésolutions pertinentes antérieures, nonobstant l’existence de tous droits ouobligations conférés ou imposés par tout accord international ou tout contratconclu avant la date d’entrée en vigueur des mesures prévues par la présenterésolution ou d’autres résolutions pertinentes antérieures ou par toute licenceou tout permis octroyé avant cette date d’entrée en vigueur; 13. Prie tous les États de rendre compte au Secrétaire général au plus tard le 6 juin 1994 des mesures qu’ils auront prises pour assurer l’applicationde la présente résolution et des résolutions antérieures pertinentes; 14. Décide qu’en sus des tâches prévues par les résolutions 841 (1993) et 873 (1993), ainsi qu’au paragraphe 3 ci-dessus, le Comité créé par la résolution841 (1993) sera chargé : a) D’examiner les rapports présentés en application du paragraphe 13 ci-dessus; b) De recueillir auprès de tous les États, notamment des États voisins, des informations complémentaires sur les actions entreprises par eux pourassurer l’application effective des mesures prévues par la présente résolutionet par les résolutions antérieures pertinentes; c) D’examiner toute information que des États porteraient à son attention au sujet de violations des mesures prévues par la présente résolution et par lesrésolutions antérieures pertinentes et, dans ce contexte, de faire desrecommandations au Conseil sur les moyens d’en renforcer l’efficacité; d) De faire des recommandations à la suite de violations des mesures prévues par la présente résolution et par les résolutions antérieurespertinentes et de transmettre régulièrement des informations au Secrétairegénéral qui les communiquera à son tour à tous les États Membres; e) D’examiner les demandes d’autorisation de vols ou d’entrée qui pourront être présentées par des États conformément aux paragraphes 2 et 3ci-dessus et de se prononcer sans délai à leur sujet; /...S/RES/917 (1994) Page 6 f) D’amender les directives mentionnées au paragraphe 10 de la résolution 841 (1993) pour prendre en compte les mesures prévues par la présenterésolution; g) D’examiner les demandes d’assistance qui pourraient être présentées en vertu des dispositions de l’Article 50 de la Charte des Nations Unies et defaire des recommandations au Président du Conseil de sécurité sur les suitesappropriées à donner à ces demandes; 15. Demande de nouveau au Secrétaire général de fournir au Comité toute l’assistance nécessaire et de prendre au Secrétariat les dispositions utiles àcette fin; 16. Décide d’examiner de façon suivie, au moins chaque mois, jusqu’au retour du Président démocratiquement élu, toutes les mesures prévues par laprésente résolution et par d’autres résolutions antérieures pertinentes et prie le Secrétaire général, prenant en compte les vues du Secrétaire général del’Organisation des États américains, de lui faire rapport sur la situation enHaïti, l’application de l’Accord de Governors Island, les mesures législativesadoptées, notamment en ce qui concerne les préparatifs des électionslégislatives, le plein rétablissement de la démocratie en Haïti, la situationhumanitaire dans ce pays et l’application effective des sanctions, le premierrapport étant attendu le 30 juin 1994 au plus tard; 17. Se déclare disposé à envisager une suspension progressive des mesures prévues par la présente résolution et par les résolutions antérieurespertinentes, sur la base des progrès réalisés en ce qui concerne l’applicationde l’Accord de Governors Island et le rétablissement de la démocratie en Haïti; 18. Décide que, nonobstant les dispositions du paragraphe 16 ci-dessus, les mesures prévues par la présente résolution et par les résolutionsantérieures pertinentes ne seront complètement levées que lorsque les conditionsci-après seront remplies : a) Mise à la retraite du commandant en chef des forces armées haïtiennes et démission ou départ d’Haïti du chef de la zone métropolitaine dePort-au-Prince, communément appelé chef de la police de Port-au-Prince, et duchef d’état-major des forces armées haïtiennes; b) Mise en oeuvre complète des changements à intervenir, par mise à la retraite ou départ d’Haïti, dans la direction de la police et du hautcommandement militaire demandées dans l’Accord de Governors Island; c) Adoption des mesures législatives demandées dans l’Accord de Governors Island et création des conditions permettant la tenue d’élections législativeslibres et régulières dans le cadre du plein rétablissement de la démocratie enHaïti; d) Création par les autorités des conditions permettant le déploiement de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA); /...S/RES/917 (1994) Page 7 e) Retour dans les plus brefs délais possibles du Président démocratiquement élu et maintien de l’ordre constitutionnel, ces conditions étant nécessaires à l’application intégrale de l’Accord de Governors Island; 19. Condamne toute tentative visant à supprimer illégalement l’autorité légitime du Président légalement élu, déclare qu’il considérera comme illégal tout prétendu gouvernement résultant d’une telle tentative, et décide qu’en pareil cas, il envisagera de rétablir les mesures qui auraient été suspendues envertu du paragraphe 17 ci-dessus; 20. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/918 (1994)
IntituléExtension du mandat d'assistance de l'ONU au Rwanda et l'imposition de l'embargo sur les armes au Rwanda.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/918(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/918 (1994) 17 mai 1994 RESOLUTION 918 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3377e séance, le 17 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier sa résolution 872 (1993) du 5 octobre 1993 portant création de laMission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), sa résolution909 (1994) du 5 avril 1994, par laquelle il a prorogé le mandat de la MINUARjusqu’au 29 juillet 1994 et sa résolution 912 (1994) du 21 avril 1994 parlaquelle il a modifié le mandat de la MINUAR, Rappelant les déclarations faites par le Président du Conseil le 7 avril 1994 (S/PRST/1994/16) et le 30 avril 1994 (S/PRST/1994/21), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 mai 1994 (S/1994/565), Réaffirmant sa résolution 868 (1993) du 29 septembre 1993 sur la sécurité des opérations des Nations Unies, Condamnant vigoureusement les violences en cours au Rwanda et réprouvant en particulier les très nombreux massacres de civils qui ont été commis dans cepays et l’impunité avec laquelle des individus armés ont pu y opérer etcontinuent d’y opérer, Soulignant l’importance de l’Accord de paix d’Arusha pour le règlement pacifique du conflit au Rwanda, et la nécessité pour toutes les parties des’engager de nouveau à le mettre en oeuvre intégralement, Se félicitant des efforts entrepris par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et ses organes, ainsi que des efforts déployés par le facilitateurtanzanien, afin de soutenir sur les plans diplomatique, politique et humanitairela mise en oeuvre des résolutions pertinentes du Conseil, Profondément préoccupé de ce que la situation au Rwanda, qui a causé la mort de nombreux milliers de civils innocents, dont des femmes et des enfants,le déplacement à l’intérieur du pays d’un pourcentage important de la populationrwandaise et l’exode massif de réfugiés vers les pays voisins, constitue unecrise humanitaire d’une ampleur gigantesque, 94-21837 (F) /...S/RES/918 (1994) Page 2 Exprimant une fois de plus son inquiétude devant les informations qu’il continue de recevoir concernant les violations systématiques, généralisées etflagrantes du droit international humanitaire au Rwanda, ainsi que les autresviolations du droit à la vie et à la propriété, Rappelant dans ce contexte que le fait de tuer les membres d’un groupe ethnique dans l’intention de détruire totalement ou partiellement ce groupeconstitue un crime qui tombe sous le coup du droit international, Exhortant vivement toutes les parties à mettre fin immédiatement à toute incitation à la violence ou à la haine ethnique, en particulier par le biais desmoyens d’information, Rappelant également qu’il avait demandé au Secrétaire général de recueillir des informations sur la responsabilité de l’incident tragique qui a coûté la vieaux Présidents du Rwanda et du Burundi, Rappelant en outre qu’il avait demandé au Secrétaire général de faire des propositions afin qu’il soit procédé à une enquête sur les informations faisantétat de violations graves du droit international humanitaire durant le conflit, Soulignant la nécessité urgente d’une action internationale coordonnée pour alléger les souffrances du peuple rwandais et aider à rétablir la paix auRwanda, et se félicitant à cet égard de la coopération qui existe entre l’Organisation des Nations Unies et l’OUA ainsi qu’avec les pays de la région,en particulier le facilitateur du processus de paix d’Arusha, Désirant dans ce contexte élargir le mandat de la MINUAR à des fins humanitaires et soulignant l’importance qu’il attache à l’appui et à la coopération des parties pour le succès de la mise en oeuvre de tous les aspectsde ce mandat, Réaffirmant son attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Rwanda, Estimant que c’est au peuple rwandais qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de la réconciliation nationale et de la reconstruction du pays, Profondément troublé par l’ampleur des souffrances humaines causées par le conflit et craignant que la prolongation de la situation au Rwanda ne constitue une menace à la paix et à la sécurité dans la région, A. 1. Exige que toutes les parties au conflit cessent immédiatement les hostilités, acceptent un cessez-le-feu et mettent fin à la violence et aucarnage insensés dans lesquels est plongé le Rwanda; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 13 mai 1994 (S/1994/565); /...S/RES/918 (1994) Page 3 3. Décide d’élargir le mandat confié à la MINUAR par la résolution 912 (1994) afin d’y inclure, dans la limite des ressources dont elle dispose,les responsabilités supplémentaires suivantes : a) Contribuer à la sécurité et à la protection des personnes déplacées, des réfugiés et des civils en danger au Rwanda, y compris par la création et lemaintien, là où il sera possible, de zones humanitaires sûres; b) Assurer la sécurité et l’appui de la distribution des secours et des opérations d’assistance humanitaire; 4. Est conscient que la MINUAR peut se voir contrainte d’agir dans l’exercice de la légitime défense contre des personnes ou des groupes quimenacent des secteurs et populations protégés, le personnel des Nations Unies etd’autres personnels humanitaires ou les moyens utilisés pour acheminer etdistribuer les secours humanitaires; 5. Autorise dans ce contexte un accroissement des effectifs de la MINUAR, à concurrence de 5 500 hommes; 6. Prie le Secrétaire général, ainsi qu’il est recommandé dans son rapport, et dans un premier temps, de redéployer immédiatement au Rwanda lesobservateurs militaires de la MINUAR actuellement à Nairobi et de porter à leurplein effectif les éléments du bataillon d’infanterie mécanisée se trouvantactuellement au Rwanda; 7. Prie en outre le Secrétaire général de présenter dès que possible un rapport sur la phase suivante du déploiement de la MINUAR, y compris notammentsur la coopération des parties, les progrès accomplis en vue d’un cessez-le-feu,les ressources disponibles et la durée du mandat envisagée, afin que le Conseilpuisse poursuivre son examen de la question et agir en tant que de besoin; 8. Encourage le Secrétaire général à accélérer les efforts qu’il déploie, conjointement avec le Secrétaire général de l’OUA, afin d’obtenir des ÉtatsMembres le personnel nécessaire pour que le déploiement de la MINUAR élargiepuisse être effectué d’urgence; 9. Invite les États Membres à répondre promptement à la demande du Secrétaire général concernant les ressources nécessaires, y compris une capacitéde soutien logistique qui permette de déployer rapidement les effectifsrenforcés de la MINUAR et de leur assurer un appui sur le terrain; 10. Demande très instamment à toutes les parties au Rwanda de coopérer pleinement avec la MINUAR dans l’accomplissement de son mandat, et enparticulier de l’aider à assurer sa liberté de mouvement et l’acheminement sansentrave de l’assistance humanitaire, et leur demande en outre de traiter l’aéroport de Kigali comme une zone neutre sous le contrôle de la MINUAR; 11. Exige que toutes les parties au Rwanda respectent rigoureusement les personnes et les locaux de l’Organisation des Nations Unies et des autresorganisations travaillant au Rwanda, et s’abstiennent de tout acted’intimidation ou de violence contre le personnel chargé des tâches humanitaireset du maintien de la paix; /...S/RES/918 (1994) Page 4 12. Se félicite de l’action des États, des organismes des Nations Unies et des organisations non gouvernementales qui ont fourni une aide humanitaire etautre, encourage ceux-ci à continuer d’apporter leur aide et à l’accroître, et invite instamment ceux qui ne l’ont pas encore fait à fournir une aide de ce type; B. Considérant que la situation au Rwanda constitue une menace à la paix et à la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 13. Décide que tous les États empêcheront la vente ou la livraison au Rwanda, par leurs nationaux ou à partir de leur territoire, ou au moyen denavires battant leur pavillon ou d’aéronefs ayant leur nationalité, d’armementset de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions,les véhicules et le matériel militaires, le matériel de police paramilitaire etles pièces de rechange; 14. Décide également de créer, conformément à l’article 28 du règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité, un Comité du Conseil de sécuritécomposé de tous les membres du Conseil qui sera chargé d’entreprendre les tâchessuivantes et de lui présenter un rapport sur ses travaux contenant sesobservations et recommandations : a) Solliciter auprès de tous les États des informations sur les mesures qu’ils ont prises aux fins de l’application efficace de l’embargo décidé auparagraphe 13 ci-dessus; b) Examiner toute information que des États lui communiqueraient au sujet d’éventuelles violations de l’embargo et, dans ce contexte, lui soumettre desrecommandations quant aux moyens d’accroître l’efficacité de l’embargo; c) Recommander des mesures appropriées à envisager pour répondre à d’éventuelles violations de l’embargo décidé au paragraphe 13 ci-dessus etfournir régulièrement au Secrétaire général des informations aux fins dedistribution générale aux États Membres; 15. Demande à tous les États, y compris ceux qui ne sont pas membres de l’Organisation des Nations Unies, et à toutes les organisations internationalesde se conformer strictement aux dispositions de la présente résolution,nonobstant l’existence de droits conférés ou d’obligations imposées par unaccord international ou un contrat conclus ou par une licence ou uneautorisation accordées avant la date d’adoption de la présente résolution; 16. Décide que les dispositions énoncées aux paragraphes 13 et 15 ci-dessus ne s’appliquent pas aux activités relatives à la MINUAR et à laMONUOR; 17. Prie le Secrétaire général d’apporter toute l’assistance voulue au Comité et de prendre au Secrétariat les dispositions nécessaires pour ce faire; /...S/RES/918 (1994) Page 5 C. 18. Prie le Secrétaire général de lui présenter aussi tôt que possible un rapport d’enquête sur les violations graves du droit international humanitairecommises au Rwanda durant le conflit; 19. Invite le Secrétaire général et son Représentant spécial à poursuivre, en coordination avec l’OUA et les pays de la région, les efforts qu’ilsdéploient pour susciter un règlement politique au Rwanda dans le cadre del’Accord de paix d’Arusha; 20. Décide de garder la situation au Rwanda constamment à l’étude et prie le Secrétaire général de lui présenter de nouveaux rapports sur la situation,humanitaire notamment, dans les cinq semaines qui suivront l’adoption de laprésente résolution, puis, de nouveau, suffisamment tôt avant l’expiration dumandat en cours de la MINUAR; 21. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/919 (1994)
IntituléFin de l'embargo sur les armes et et autres restrictions relatives à l'Afrique du Sud imposés par la résolution 418 (1977)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/919(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/919 (1994)* 26 mai 1994 RÉSOLUTION 919 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3379e séance, le 25 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions sur la question de l’Afrique du Sud, en particulier les résolutions 282 (1970), 418 (1977), 421 (1977), 558 (1984) et591 (1986), Se félicitant de l’issue des premières élections multipartites auxquelles ont participé toutes les races, et de l’établissement en Afrique du Sud d’ungouvernement uni, démocratique et non racial qui a été mis en place le10 mai 1994, Prenant acte de la lettre de M. Nelson R. Mandela, Président de la République sud-africaine, en date du 18 mai 1994 (S/1994/606, annexe), Soulignant la nécessité urgente de faciliter le processus de réintégration de l’Afrique du Sud dans la communauté internationale, y compris le système desNations Unies, 1. Décide , agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de mettre fin immédiatement à l’embargo obligatoire sur les armeset aux autres restrictions décidés à l’encontre de l’Afrique du Sud par sarésolution 418 (1977) du 4 novembre 1977; 2. Décide également de rapporter immédiatement toutes les autres mesures décidées à l’encontre de l’Afrique du Sud en vertu des résolutions duConseil de sécurité, notamment celles visées dans ses résolutions 282 (1970)du 23 juillet 1970, 558 (1984) du 13 décembre 1984 et 591 (1986) du28 novembre 1986; *Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-23048 (F) /...LOS/PCN/SCN.4/L.20 FrançaisPage 2 3. Décide en outre de dissoudre le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 421 (1977) concernant la question de l’Afrique du Sud,conformément à l’article 28 du règlement intérieur provisoire du Conseil desécurité, cette décision prenant effet à la date de l’adoption de la présenterésolution; 4. Invite tous les États à envisager de tenir compte des dispositions de la présente résolution dans leur législation, selon qu’il conviendra. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/920 (1994)
IntituléAmérique centrale : efforts de paix (ONUSAL)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/920(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/920 (1994) 26 mai 1994 RéSOLUTION 920 (1994) Adopté par le Conseil de sécurité à sa 3381e séance, le 26 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, Rappelant également ses résolutions 693 (1991) du 20 mai 1991, 714 (1991) du 30 septembre 1991, 729 (1992) du 14 janvier 1992, 784 (1992) du30 octobre 1992, 791 (1992) du 30 novembre 1992, 832 (1993) du 27 mai 1993 et888 (1993) du 30 novembre 1993, Rappelant d’autre part les déclarations du Président du Conseil de sécurité en date des 18 mars 1993 (S/25427), 11 juin 1993 (S/25929), 5 novembre 1993(S/26695) et 7 avril 1994 (S/PRST/1994/15), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 11 mai 1994 (S/1994/561 et Add.1*), Ayant examiné également les rapports du Secrétaire général en date des 31 mars 1994 (S/1994/375) et 4 mai 1994 (S/1994/536) sur l’observation duprocessus électoral, Constatant avec satisfaction que le processus électoral en El Salvador a été mené à bien, en dépit d’irrégularités qui n’ont eu aucune incidence sur lesrésultats des élections, dans leur ensemble, Prenant note avec satisfaction des efforts que le Secrétaire général continue de déployer en faveur de la mise en application intégrale et rapide desaccords signés par le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Martí parala Liberación Nacional (FMLN) pour maintenir et consolider la paix et pourfavoriser la réconciliation en El Salvador, Se félicitant de l’observation du Secrétaire général selon laquelle le processus de réconciliation nationale, s’agissant en particulier del’intégration du FMLN dans la vie politique d’El Salvador, est bien avancé, Inquiet des retards auxquels continue de se heurter l’application intégrale de plusieurs éléments importants des Accords de paix, parmi lesquels le 94-23012 (F) /...S/RES/920 (1994) FrançaisPage 2 déploiement de la Police nationale civile et la suppression progressive de la Police nationale, les questions liées au transfert des terres, la réinsertiondes anciens combattants et des invalides de guerre dans la société civile, ainsique plusieurs recommandations de la Commission de la vérité, Notant avec satisfaction , dans ce contexte, la conclusion, le 19 mai 1994, entre le Gouvernement salvadorien et le FMLN, d’un Accord sur un calendrierd’application des principaux éléments non encore exécutés des Accords de paix(S/1994/612, annexe), Se félicitant de l’engagement pris par le Président désigné d’El Salvador, engagement qu’il a réaffirmé en présence du Secrétaire général, de donnerpleinement effet à l’ensemble des Accords de paix et de consolider laréconciliation nationale, ainsi qu’il est indiqué dans la lettre du Secrétairegénéral datée du 24 mai 1994 (S/1994/612), Se félicitant également des activités de la Mission d’observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL) et notant qu’elles ont une importance décisive pour le processus de paix et de réconciliation en El Salvador, Réaffirmant qu’il faut continuer, pour cette opération comme pour toutes les opérations de maintien de la paix, de contrôler strictement les dépensesétant donné que les ressources disponibles pour le maintien de la paix sontde plus en plus sollicitées, 1. Accueille avec satisfaction les rapports du Secrétaire général en date des 31 mars 1994 (S/1994/375), 4 mai 1994 (S/1994/536) et 11 mai 1994(S/1994/561); 2. Constate avec satisfaction que tant le premier que le second tour de scrutin se sont déroulés dans des conditions satisfaisantes sur les plans de laliberté, de la concurrence et de la sécurité; 3. Constate avec préoccupation que l’application d’éléments importants des Accords de paix reste partielle; 4. Réaffirme son appui aux bons offices prêtés par le Secrétaire général afin que le processus de paix en El Salvador soit mené à terme rapidement; 5. Engage toutes les parties concernées à concourir pleinement à l’action menée par le Représentant spécial du Secrétaire général et l’ONUSAL en vue devérifier que les parties respectent leurs engagements; 6. Prie instamment le Gouvernement salvadorien et le FMLN de respecter strictement l’Accord sur un calendrier d’application des principaux éléments nonencore exécutés des Accords de paix; 7. Prie à cet égard le Secrétaire général de le tenir informé, selon qu’il conviendra, des progrès réalisés dans l’application de l’accordsusmentionné, et de lui faire rapport le 31 août 1994 au plus tard en ce quiconcerne le respect du calendrier d’application et les autres questions /...S/RES/920 (1994) FrançaisPage 3 pertinentes, y compris les mesures prises pour maîtriser les dépenses au titre de l’ONUSAL; 8. Souligne qu’il faut veiller, l’Organisation des Nations Unies effectuant les vérifications nécessaires, à ce que les dispositions des Accordsde paix relatives à la police et à la sécurité publique soient respectéesscrupuleusement, particulièrement en ce qui concerne l’achèvement de ladémobilisation de la Police nationale ainsi que le renforcement du caractèrecivil de la Police civile nationale, conformément au calendrier accepté par leGouvernement salvadorien et le FMLN; 9. Prie instamment toutes les parties concernées d’éliminer tous les obstacles qui s’opposent à l’application de tous les aspects des programmesrelatifs au transfert des terres, afin que ceux-ci soient menés à bonne finconformément au calendrier accepté par les parties; 10. Souligne la nécessité d’accélérer la mise en oeuvre des programmes de réinsertion des anciens combattants des deux parties conformément au calendrieraccepté par les parties; 11. Réaffirme que les recommandations de la Commission de la vérité doivent être appliquées intégralement et dans les délais prévus; 12. Prie instamment tous les États, ainsi que les organismes internationaux qui s’occupent des questions de développement et de financement,de contribuer rapidement et généreusement pour faciliter l’exécution de tous leséléments des Accords de paix; 13. Décide de proroger le mandat de l’ONUSAL jusqu’au 30 novembre 1994 conformément aux recommandations formulées par le Secrétaire général dans sonrapport du 11 mai 1994 (S/1994/561); 14. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport avant le 1er novembre 1994 concernant l’ONUSAL, notamment pour ce qui est de l’exécutionet de l’achèvement de son mandat ainsi que des modalités de son retraitprogressif, et invite le Secrétaire général, agissant en consultation avec les institutions spécialisées compétentes, à établir des plans touchant lesmodalités de l’assistance à fournir à El Salvador, dans le cadre des Accords depaix, pendant la période qui suivra le retrait de l’ONUSAL; 15. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/921 (1994)
IntituléSituation au Moyen-Orient (FNUOD)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/921(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/921 (1994) 26 mai 1994 RÉSOLUTION 921 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3382e séance, le 26 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement (S/1994/587 et Corr.1), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973), en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au30 novembre 1994; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité. ----- 94-22988 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/922 (1994)
IntituléSituation en Angola (UNAVEM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/922(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/922 (1994) 31 mai 1994 RÉSOLUTION 922 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3384e séance, le 31 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes les résolutions qu’il a adoptées par la suite sur la question, Rappelant la lettre datée du 14 avril 1994 adressée au Secrétaire général par le Président du Conseil de sécurité (S/1994/445), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 24 mai 1994 (S/1994/611), Réaffirmant sa volonté de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réitérant l’importance qu’il attache à l’application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Réitérant également l’importance que revêt le soutien des Nations Unies comme moyen de favoriser le processus de paix et de promouvoir la pleineapplication des 'Acordos de Paz', Saluant les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général et les trois États observateurs du processus de paix en Angola ainsi quepar l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et certains États voisins, enparticulier la Zambie, et encourageant les intéressés à poursuivre leurs efforts en vue de résoudre au plus tôt la crise angolaise par voie de négociation, dansle cadre des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil desécurité, Rappelant qu’il est disposé, en principe, conformément à sa résolution 903 (1994), à envisager d’autoriser promptement un renforcement de l’effectifde la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II) pour leporter à son niveau antérieur, 94-23517 (F) /...S/RES/922 (1994) Page 2 Notant , toutefois, avec une vive préoccupation que les opérations militaires ont repris sur tout le territoire angolais, infligeant de nouvellessouffrances à la population civile et faisant obstacle à la mise en oeuvreefficace du mandat actuel d’UNAVEM II, Profondément préoccupé par les informations faisant état de violations des mesures énoncées au paragraphe 19 de sa résolution 864 (1993), Préoccupé également par la lenteur des Pourparlers de paix de Lusaka et réaffirmant l’importance qu’il attache à ce que ces pourparlers soient menés rapidement à bonne fin, Soulignant que c’est aux Angolais qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de mener à bien l’application des 'Acordos de Paz' et de toutaccord conclu ultérieurement, Réitérant l’appel énergique qu’il a lancé au Gouvernement de la République d’Angola et à l’UNITA pour qu’ils fassent preuve de la bonne volonté et de lasouplesse nécessaires pour parvenir rapidement à un règlement global dans lecadre des Pourparlers de paix de Lusaka, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 24 mai 1994; 2. Décide de proroger le mandat d’UNAVEM II jusqu’au 30 juin 1994; 3. Souligne que ses décisions futures concernant l’Angola tiendront compte de la mesure dans laquelle les parties auront fait preuve de la volontépolitique voulue pour parvenir à une paix durable; 4. Se félicite de l’acceptation formelle par le Gouvernement de la République d’Angola des propositions concernant la réconciliation nationale quiont été formulées par le Représentant spécial du Secrétaire général et les troisÉtats observateurs du processus de paix en Angola, exhorte l’UNITA à faire de même et encourage les deux parties à régler les points en suspens sans autres atermoiements afin que les Pourparlers de paix de Lusaka puissent être menésà bonne fin; 5. Réaffirme qu’il est disposé à examiner sans délai toutes recommandations que pourrait présenter le Secrétaire général en vue d’uneprésence élargie des Nations Unies en Angola au cas où un règlement de paixglobal serait conclu; 6. Déclare qu’il a l’intention de réexaminer le rôle des Nations Unies en Angola si les Pourparlers de Lusaka n’aboutissent pas à un accord de paix avantl’expiration du nouveau mandat d’UNAVEM II; 7. Décide , compte tenu des négociations directes qui se poursuivent entre les parties, de ne pas adopter pour le moment à l’encontre de l’UNITA lesmesures supplémentaires visées au paragraphe 26 de la résolution 864 (1993),mais se déclare de nouveau prêt, compte tenu notamment de ce que recommanderaitle Secrétaire général, à envisager à tout moment de prendre de nouvelles /...S/RES/922 (1994) Page 3 dispositions soit pour adopter les mesures supplémentaires en question, soit pour revoir celles actuellement en vigueur; 8. Réaffirme l’obligation qui incombe à tous les États d’appliquer pleinement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993); 9. Déplore vivement la reprise des activités militaires sur tout le territoire angolais au mépris de la résolution 903 (1994) du Conseil de sécuritéet exige de nouveau que les deux parties mettent fin immédiatement à toutes les opérations militaires offensives; 10. Déplore en outre à cet égard la détérioration de la situation humanitaire et condamne les actes qui compromettent les efforts faits sur le plan humanitaire, ainsi que toutes les actions qui feraient obstacle àl’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire et à la libre circulation dupersonnel chargé des opérations de secours humanitaire; 11. Sait gré aux États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales qui ont déjà contribué aux efforts de secourset lance un appel énergique à tous les États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales pour qu’ils apportent rapidement uneassistance supplémentaire à l’Angola afin de répondre aux besoins croissants surle plan humanitaire; 12. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que des progrès auront été enregistrés, et en tout état de cause avant le 30 juin 1994, unrapport sur les Pourparlers de paix de Lusaka, dans lequel il indiquera si lesparties ont continué à faire preuve de la volonté politique voulue pour parvenirà une paix durable et formulera des recommandations touchant la présence futuredes Nations Unies en Angola; 13. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/923 (1994)
IntituléSituation en Somalie (ONUSOM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/923(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/923 (1994) 31 mai 1994 RÉSOLUTION 923 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3385e séance, le 31 mai 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 24 mai 1994 (S/1994/614), Réaffirmant que la communauté internationale a pris l’engagement d’aider le peuple somali à réaliser la réconciliation politique et la reconstruction, Soulignant dans ce contexte que c’est au peuple somali qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de réaliser la réconciliation nationale et dereconstruire le pays, Soulignant l’importance que le Conseil attache à ce que les parties somalies s’emploient sérieusement à parvenir à la paix et à la réconciliationnationale dans leur pays et à ce qu’elles s’acquittent de bonne foi de toutesles obligations et de tous les accords auxquels elles ont souscrit, Se félicitant de la Déclaration des dirigeants des organisations politiques somalies, signée à Nairobi (Kenya) le 24 mars 1994 (S/1994/614, annexe I), envertu de laquelle, entre autres dispositions, les parties somalies s’engageaientà rétablir la paix dans l’ensemble du pays, à fixer les règles et méthodesapplicables aux élections et les critères régissant la participation à laconférence de réconciliation nationale, à convoquer une conférence deréconciliation nationale pour élire un président et des vice-présidents etnommer un premier ministre, à achever et examiner la mise en place d’autoritéslocales et à créer un pouvoir judiciaire indépendant, Se félicitant également de la conférence régionale sur le Djouba inférieur, Préoccupé néanmoins par les retards apportés au processus de réconciliation et par la détérioration de la situation dans le domaine de la sécurité, 94-23529 (F) /...S/RES/923 (1994) Page 2 Condamnant la persistance des combats et des actes de banditisme, en particulier les actes de violence et les attaques armées dirigés contre despersonnes participant aux efforts d’aide humanitaire et de maintien de la paix, Rendant hommage aux membres des contingents et du personnel humanitaire de plusieurs pays qui ont été tués ou blessés alors qu’ils servaient en Somalie, Soulignant à nouveau l’importance que le Conseil attache à la protection et à la sécurité du personnel des Nations Unies et des autres personnels chargésdes secours humanitaires et du maintien de la paix dans l’ensemble de laSomalie, Rendant hommage à l’action humanitaire entreprise dans des conditions difficiles par les organismes des Nations Unies et les organisations nongouvernementales afin d’aider le peuple somali, Prenant note du fait que tous les dirigeants somalis ont demandé instamment qu’ONUSOM II continue à appuyer leurs efforts de réconciliation et derelèvement, Réaffirmant que l’objectif est qu’ONUSOM II achève sa mission d’ici au mois de mars 1995, Constatant que la situation en Somalie continue à menacer la paix et la sécurité et tenant compte des circonstances exceptionnelles, y compris enparticulier l’absence de gouvernement en Somalie, et agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général (S/1994/614); 2. Décide de renouveler le mandat d’ONUSOM II pour une nouvelle période venant à expiration le 30 septembre 1994, sous réserve du réexamen qu’il fera dela question le 29 juillet 1994 au plus tard, sur la base d’un rapport duSecrétaire général sur la mission humanitaire accomplie par l’ONUSOM et sur lasituation politique et la sécurité en Somalie ainsi que sur les progrèsaccomplis dans la réalisation de la réconciliation nationale, en fonction dequoi il pourra demander au Secrétaire général d’établir des options concernantle mandat de l’ONUSOM et ses opérations futures; 3. Félicite le Secrétaire général, son Représentant spécial par intérim et le personnel d’ONUSOM II des efforts qu’ils ont déployés en vue d’améliorerles conditions de vie du peuple somali et d’encourager le processus deréconciliation politique, de relèvement et de reconstruction; 4. Demande instamment à toutes les parties en Somalie de coopérer pleinement avec ONUSOM II, de s’acquitter des engagements qu’elles ont pris etde mettre en oeuvre les accords qu’elles ont signés, y compris ceux quiconcernent le désarmement volontaire, et de poursuivre sans plus attendre lesnégociations visant à réaliser la réconciliation nationale; /...S/RES/923 (1994) Page 3 5. Exige que toutes les parties en Somalie s’abstiennent de tous actes d’intimidation ou de violence contre le personnel chargé d’activitésd’assistance humanitaire ou de maintien de la paix dans le pays; 6. Réaffirme l’obligation incombant aux États d’appliquer pleinement l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à laSomalie décidé au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992); 7. Se félicite par ailleurs des progrès accomplis par ONUSOM II en ce qui concerne l’élaboration des programmes relatifs à la justice et à la police etdemande qu’ils soient accélérés; 8. Remercie les États Membres qui ont fourni des contingents à ONUSOM II, ou lui ont apporté, ou offert de lui apporter, une assistance logistique ouautre, et souligne dans ce contexte qu’il demeure important qu’ONUSOM II ait à sa disposition les contingents, le personnel civil, le matériel et le soutienfinancier et logistique nécessaires pour s’acquitter efficacement de son mandat; 9. Remercie les États Membres qui ont apporté une assistance humanitaire ou fourni un appui aux programmes relatifs à la justice et à la police enSomalie et demande que de nouvelles contributions de ce type soient apportées d’urgence; 10. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/924 (1994)
IntituléSituation dans la République du Yémen (cessez-le-feu)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/924(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/924 (1994) 1er juin 1994 RÉSOLUTION 924 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3386e séance, le 1er juin 1994 Le Conseil de sécurité , Ayant étudié la situation dans la République du Yémen, Prenant en considération les objectifs et les principes de la Charte des Nations Unies, Profondément préoccupé par la mort tragique de civils innocents, Appréciant les efforts que font la Ligue des États arabes, le Conseil de coopération du Golfe, l’Organisation de la Conférence islamique, les Étatsvoisins et d’autres États concernés pour contribuer à un règlement pacifique duconflit et pour assurer la paix et la stabilité dans la République du Yémen, Estimant que la persistance de la situation actuelle pourrait mettre en danger la paix et la sécurité dans la région, 1. Demande un cessez-le-feu immédiat; 2. Demande instamment qu’il soit mis fin immédiatement à la fourniture d’armes et de tout autre matériel pouvant contribuer à la poursuite du conflit; 3. Rappelle à tous les intéressés que leurs différends de nature politique ne peuvent être résolus par l’usage de la force et les exhorte à reprendre immédiatement les négociations afin de pouvoir aboutir à un règlementpacifique de leurs différends et au rétablissement de la paix et de lastabilité; 4. Prie le Secrétaire général d’envoyer une mission d’enquête dans la région dès que cela sera possible pour étudier les perspectives d’une reprisedu dialogue entre tous les intéressés et la possibilité de nouveaux efforts deleur part pour résoudre leurs différends; 94-23602 (F) /...S/RES/924 (1994) FrançaisPage 2 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de la situation à une date appropriée, mais au plus tard une semaine après l’achèvement de la missiond’enquête; 6. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/925 (1994)
IntituléSituation concernant le Rwanda (MINUAR élargie)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/925(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/925 (1994) 8 juin 1994 RÉSOLUTION 925 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3388e séance , le 8 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier ses résolutions 912 (1994) du 21 avril 1994 et 918 (1994) du17 mai 1994, par lesquelles il a défini le mandat de la Mission desNations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 31 mai 1994 (S/1994/640), Ayant à l’esprit la déclaration que le Président du Conseil a faite le 3 mai 1994 (S/PRST/1994/22), Réaffirmant sa résolution 868 (1993) du 29 septembre 1993 concernant la sécurité des opérations des Nations Unies, Constatant avec préoccupation qu’à ce jour, les parties n’ont ni cessé les hostilités, ni accepté un cessez-le-feu, ni mis fin à la violence et au carnagedont les civils sont victimes, Prenant note avec la plus vive préoccupation des informations suivant lesquelles des actes de génocide ont été commis au Rwanda et rappelant dans ce contexte que le génocide constitue un crime qui tombe sous le coup du droitinternational, Condamnant de nouveau énergiquement la violence qui se déchaîne au Rwanda, et en particulier le massacre systématique de milliers de civils, Profondément indigné que les auteurs de ces massacres aient pu opérer impunément à l’intérieur du Rwanda et continuent de le faire, Notant que la MINUAR n’est pas destinée à avoir un rôle de force tampon entre les deux parties, Notant également que la composante militaire élargie de la MINUAR ne sera maintenue qu’aussi longtemps et pour autant qu’il le faudra afin qu’elle puisse 94-24455 (F) /...S/RES/925 (1994) Page 2 contribuer à la sécurité et à la protection des personnes déplacées, des réfugiés et des civils en danger au Rwanda et assurer, selon qu’il y aura lieu,la sécurité des opérations de secours humanitaires, Soulignant que le déplacement à l’intérieur du pays d’un million et demi de Rwandais menacés par la famine et la maladie, et l’exode massif de réfugiés versles pays voisins constituent une crise humanitaire d’une ampleur gigantesque, Rappelant l’importance de l’Accord de paix d’Arusha comme base d’un règlement pacifique du conflit au Rwanda, Rendant hommage aux pays qui ont apporté une aide humanitaire aux réfugiés rwandais, ainsi qu’une aide d’urgence visant à atténuer les souffrances dupeuple rwandais, et à ceux qui ont fourni des contingents et un soutienlogistique à la MINUAR, et rappelant la nécessité urgente d’une action internationale coordonnée dans ce domaine, Se félicitant de la coopération qui existe entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ainsi que descontributions apportées par les pays de la région, en particulier lefacilitateur du processus de paix d’Arusha, et les encourageant à poursuivre leurs efforts, Accueillant avec satisfaction la visite que le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a faite au Rwanda et dans la région, Notant qu’un rapporteur spécial au Rwanda a été nommé en application de la résolution S-3/1 que la Commission des droits de l’homme a adoptée le25 mai 1994, Réaffirmant son attachement à l’unité et à l’intégrité territoriale du Rwanda, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 31 mai 1994 (S/1994/640); 2. Souscrit aux propositions du Secrétaire général que ce rapport contient touchant le déploiement de la MINUAR élargie, y compris en particulierles dispositions suivantes : a) Déployer immédiatement les deux bataillons supplémentaires prévus pour la phase 2, en étroite synchronisation avec la phase 1; b) Poursuivre d’urgence les préparatifs du déploiement des deux bataillons envisagés pour la phase 3; c) Mettre en oeuvre chacune des trois phases avec la souplesse voulue pour assurer l’utilisation efficace des ressources disponibles et accomplir lestâches énumérées aux alinéas a) et b) du paragraphe 4 ci-après; 3. Décide de proroger le mandat de la MINUAR prenant fin le 29 juillet 1994 jusqu’au 9 décembre 1994; /...S/RES/925 (1994) Page 3 4. Réaffirme qu’outre qu’elle continuera de s’interposer entre les parties afin d’essayer d’obtenir d’elles qu’elles acceptent un cessez-le-feu,la MINUAR devra : a) Contribuer à la sécurité et à la protection des personnes déplacées, des réfugiés et des civils en danger au Rwanda, y compris par la création et lemaintien, là où il sera possible, de zones humanitaires sûres; b) Assurer la sécurité et l’appui de la distribution des secours et des opérations d’assistance humanitaire; 5. Reconnaît que la MINUAR peut se voir contrainte d’agir dans l’exercice de la légitime défense contre des personnes ou des groupes qui menacent dessecteurs et populations protégés, le personnel des Nations Unies et d’autrespersonnels humanitaires ou les moyens utilisés pour acheminer et distribuer lessecours humanitaires; 6. Exige que toutes les parties au conflit cessent les hostilités, acceptent un cessez-le-feu et prennent immédiatement des mesures pour mettre finaux massacres systématiques dans les régions qu’elles contrôlent; 7. Accueille avec satisfaction les assurances que les deux parties ont données touchant leur collaboration avec la MINUAR dans l’exécution de sonmandat, estime que cette collaboration sera essentielle pour l’exécution effective dudit mandat, et exige que les deux parties tiennent leurs engagements à cet égard; 8. Exige également que toutes les parties mettent fin immédiatement à toute incitation à la violence ou à la haine ethnique, en particulier par lebiais des moyens d’information; 9. Prie instamment les États Membres de répondre promptement à la demande du Secrétaire général concernant les ressources nécessaires, y compris unecapacité de soutien logistique qui permette d’assurer le déploiement rapide decontingents supplémentaires de la MINUAR; 10. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUAR étende au Rapporteur spécial pour le Rwanda désigné par la Commission des droits del’homme les rapports de collaboration étroite qu’elle entretient avec leDépartement des affaires humanitaires et le Bureau des Nations Unies pour lessecours d’urgence au Rwanda; 11. Exige que toutes les parties au Rwanda respectent rigoureusement les personnes et les locaux de l’Organisation des Nations Unies et des autresorganisations travaillant au Rwanda, et s’abstiennent de tout acted’intimidation ou de violence contre le personnel chargé des tâches humanitaireset du maintien de la paix; 12. Souligne qu’il faut, entre autres choses, que : a) Toutes les mesures nécessaires soient prises pour assurer la sécurité de l’opération et du personnel qui y participe; /...S/RES/925 (1994) Page 4 b) Les dispositions prises en matière de sécurité s’étendent à chacun de ceux qui prennent part à l’opération; 13. Se félicite de l’action des États, des organismes des Nations Unies, des organisations internationales et des organisations non gouvernementales quiont fourni une aide humanitaire et autre, encourage ceux-ci à continuer d’apporter leur aide et à l’accroître, et invite instamment ceux qui ne l’ont pas encore fait à fournir une aide de ce type; 14. Accueille avec satisfaction l’intention du Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale pour le Rwanda et invite la communauté international e à y contribuer généreusement; 15. Rend hommage aux efforts que le commandant de la Force de la MINUAR déploie inlassablement pour empêcher que d’autres innocents encore perdent lavie et pour amener les parties à accepter un cessez-le-feu; 16. Rend hommage également aux efforts que le Secrétaire général et son Représentant spécial déploient pour susciter un règlement politique au Rwandadans le cadre de l’Accord de paix d’Arusha, les invite à poursuivre leurs efforts en coordination avec l’OUA et les pays de la région, et exige que les parties oeuvrent sérieusement à la réconciliation politique; 17. Décide de garder la situation au Rwanda et le rôle de la MINUAR constamment à l’étude et, à cette fin, prie le Secrétaire général de lui faire rapport en tant que de besoin et, en tout état de cause, les 9 août et9 octobre 1994 au plus tard, sur les progrès accomplis par la MINUAR dansl’exécution de son mandat, la sécurité des populations en danger, la situationhumanitaire et les progrès enregistrés sur la voie d’un cessez-le-feu et de laréconciliation politique; 18. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/926 (1994)
IntituléAccord signé le 4 avril 1994 entre les Gouvernements de la Jamahiriya arabe libyenne et du Tchad sur les modalités practiques d'exécution de l'arrêt rendu le 3 février 1994 par la Cour internationale de Justice (fin GONUBA)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/926(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/926 (1994) 13 juin 1994 RÉSOLUTION 926 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3389e séance, le 13 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 915 (1994) du 4 mai 1994, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 6 juin 1994 (S/1994/672); 2. Rend hommage au travail accompli par les membres du Groupe d’observateurs des Nations Unies dans la bande d’Aouzou (GONUBA); 3. Note avec satisfaction la coopération que le Gouvernement de la Jamahiriya arabe libyenne et le Gouvernement du Tchad ont apportée au Groupe,conformément aux dispositions de l’Accord signé à Syrte le 4 avril 1994; 4. Décide de mettre fin au mandat du Groupe avec effet immédiat. ----- 94-24843 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/927 (1994)
IntituléSituation à Chypre (UNFICYP)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/927(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/927 (1994) 15 juin 1994 RÉSOLUTION 927 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3390e séance , le 15 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 7 juin 1994 sur l’Opération des Nations Unies à Chypre (S/1994/680 et Add.1), Notant que le Secrétaire général lui a recommandé de proroger à nouveau, pour une période de six mois et demi, le stationnement de la Force desNations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est indispensable de maintenir la Force àChypre au-delà du 15 juin 1994, Constatant avec préoccupation que, pendant la période sur laquelle porte le rapport du Secrétaire général, les mouvements des patrouilles de la Force ontcontinué d’être entravés à l’intérieur et aux alentours de la zone tampon, lesviolations du cessez-le-feu se sont poursuivies et aucun progrès n’a étéaccompli en ce qui concerne un accord d’évacuation, Constatant également avec préoccupation qu’aucun progrès n’a été accompli sur la voie d’une solution politique définitive, que l’effectif des troupesétrangères sur le territoire de la République de Chypre n’a pas été sensiblementréduit et que les dépenses consacrées à la défense dans la République de Chypren’ont pas diminué, Rappelant sa résolution 831 (1993) du 27 mai 1993, et en particulier ses dispositions relatives au financement de la Force, Rappelant également sa résolution 889 (1993) du 15 décembre 1993, Réaffirmant les dispositions de la résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes, Notant qu’il poursuit son examen du rapport du Secrétaire général en date du 30 mai 1994 sur sa mission de bons offices concernant Chypre (S/1994/629), etqu’il attend une nouvelle communication à ce sujet, 94-25112 (F) 150694 150694 /...S/RES/927 (1994) Page 2 1. Proroge , pour une période se terminant le 31 décembre 1994, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de lapaix; 2. Demande aux autorités militaires des deux parties de veiller à ce qu’aucun incident ne se produise le long de la zone tampon et d’apporter leurpleine coopération à la Force; 3. Prie le Secrétaire général de garder à l’étude la structure et l’effectif de la Force en vue de sa restructuration éventuelle; 4. Prie instamment toutes les parties intéressées de s’engager à réduire sensiblement l’effectif des troupes étrangères sur le territoire dela République de Chypre ainsi que leur budget de défense dans la République deChypre, ce afin d’aider au rétablissement de la confiance entre les parties etd’ouvrir la voie au retrait des troupes non chypriotes comme le prévoitl’Ensemble d’idées; 5. Demande de nouveau aux autorités militaires des deux parties, dans l’esprit du paragraphe 3 de la résolution 839 (1993) du 11 juin 1993, d’entamersans plus attendre des pourparlers avec la Force en vue de s’engagermutuellement à interdire le long des lignes de cessez-le-feu les munitionsréelles ou les armes autres que les armes de poing, et à interdire de même lestirs d’armes à portée de vue ou d’ouïe de la zone tampon; 6. Demande également aux autorités militaires des deux parties de coopérer avec la Force pour étendre l’accord d’évacuation de 1989 à tous lessecteurs de la zone tampon où les deux parties sont très proches l’une del’autre; 7. Prie instamment aussi les responsables des deux communautés de promouvoir la tolérance et la réconciliation entre elles ainsi qu’il l’arecommandé au paragraphe 7 de sa résolution 889 (1993) du 15 décembre 1993; 8. Souligne qu’il faut appliquer d’urgence les mesures de confiance mentionnées dans le rapport du Secrétaire général en date du 1er juillet 1993(S/26026); 9. Souligne également qu’il procédera à une étude approfondie et globale de la situation, notamment du rôle de l’Organisation des Nations Unies à Chypreet des progrès accomplis en vue d’un règlement politique, dans le cadre de sonexamen du rapport du Secrétaire général en date du 30 mai 1994 et de la nouvellecommunication, et en particulier à une réévaluation fondée sur les optionsproposées par le Secrétaire général; 10. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 15 décembre 1994 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/928 (1994)
IntituléSituation concernant le Rwanda (prorogation MONUOR)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/928(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/928 (1994) 20 juin 1994 RÉSOLUTION 928 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3391e séance, le 20 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 812 (1993) du 12 mars 1993, 846 (1993) du 22 juin 1993 et 891 (1993) du 20 décembre 1993, Rappelant sa résolution 872 (1993) du 5 octobre 1993, par laquelle il a créé la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), ainsique ses résolutions 893 (1994) du 6 janvier 1994, 909 (1994) du 5 avril 1994,912 (1994) du 21 avril 1994, 918 (1994) du 17 mai 1994 et 925 (1994) du8 juin 1994, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Mission d’observation des Nations Unies Ouganda-Rwanda (MONUOR), en date du 16 juin 1994 (S/1994/715), Se félicitant que les activités d’observation et de surveillance de la MONUOR aient été étendues à l’ensemble de la frontière entre l’Ouganda et leRwanda à compter du 14 mai 1994, Soulignant qu’il importe que soit respecté et scrupuleusement contrôlé l’embargo général et complet sur toutes les livraisons d’armes et d’équipementsmilitaires au Rwanda décidé au paragraphe 13 de sa résolution 918 (1994), Considérant que les apports d’armes constituent l’une des principales causes de préoccupation dans les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu qui setiennent actuellement entre les parties rwandaises sous les auspices de laMINUAR, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général (S/1994/715); 2. Décide de proroger le mandat de la MONUOR pour une dernière période de trois mois, jusqu’au 21 septembre 1994, et convient qu’au cours de cette périodele nombre des observateurs militaires devra être réduit par étapes; 94-25621 (F) /...S/RES/928 (1994) Page 2 3. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’achèvement des opérations de la MONUOR, avant l’expiration de son mandat; 4. Remercie le Gouvernement ougandais pour la coopération et l’appui qu’il a apportés à la MONUOR; 5. Souligne l’importance que revêt la poursuite de la coopération entre les autorités ougandaises et la MONUOR; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/929 (1994)
IntituléSituation concernant le Rwanda (opération multinationale)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/929(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/929 (1994) 22 juin 1994 RÉSOLUTION 929 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3392e séance, le 22 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier ses résolutions 912 (1994) du 21 avril 1994, 918 (1994) du 17mai 1994 et 925 (1994) du 8 juin 1994, par lesquelles il a défini le mandat etle niveau des effectifs de la Mission des Nations Unies pour l’assistance auRwanda (MINUAR), Déterminé à contribuer à la reprise du processus de règlement politique dans le cadre de l’Accord de paix d’Arusha et encourageant le Secrétaire général et son Représentant spécial pour le Rwanda à poursuivre et à redoubler leursefforts aux niveaux national, régional et international pour promouvoir cesobjectifs, Soulignant l’importance de la coopération de toutes les parties pour l’accomplissement des objectifs des Nations Unies au Rwanda, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général en date du 19 juin 1994 (S/1994/728), Prenant en considération les délais indispensables pour rassembler les ressources nécessaires au déploiement effectif de la MINUAR telle qu’elle a étérenforcée par les résolutions 918 (1994) et 925 (1994), Notant l’offre faite par des États Membres de coopérer avec le Secrétaire général pour atteindre les objectifs des Nations Unies au Rwanda (S/1994/734) etsoulignant le caractère strictement humanitaire de cette opération, qui sera menée de façon impartiale et neutre et ne constituera pas une forced’interposition entre les parties, Se félicitant de la coopération entre les Nations Unies, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et les États voisins pour restaurer la paix au Rwanda, Profondément préoccupé par la poursuite des massacres systématiques et de grande ampleur de la population civile au Rwanda, 94-26028 (F) /...S/RES/929 (1994) Page 2 Conscient de ce que la situation actuelle au Rwanda constitue un cas unique qui exige une réaction urgente de la communauté internationale, Considérant que l’ampleur de la crise humanitaire au Rwanda constitue une menace à la paix et à la sécurité dans la région, 1. Accueille favorablement la lettre du Secrétaire général en date du 19 juin 1994 (S/1994/728) et donne son accord à ce qu’une opération multinationale puisse être mise sur pied au Rwanda à des fins humanitairesjusqu’à ce que la MINUAR soit dotée des effectifs nécessaires; 2. Accueille favorablement aussi l’offre d’États Membres (S/1994/734) de coopérer avec le Secrétaire général afin d’atteindre les objectifs desNations Unies au Rwanda par la mise en place d’une opération temporaire, placéesous commandement et contrôle nationaux, visant à contribuer, de manièreimpartiale, à la sécurité et à la protection des personnes déplacées, desréfugiés et des civils en danger au Rwanda, étant entendu que le coût de la miseen oeuvre de cette offre sera à la charge des États Membres concernés; 3. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise les États Membres coopérant avec le Secrétaire général à mener l’opération décrite au paragraphe 2 ci-dessus, en employant tous les moyensnécessaires pour atteindre les objectifs humanitaires énoncés aux alinéas a)et b) du paragraphe 4 de la résolution 925 (1994); 4. Décide que la mission des États Membres qui coopèrent avec le Secrétaire général sera limitée à une période de deux mois suivant l’adoption dela présente résolution, à moins que le Secrétaire général ne considère avant lafin de cette période que la MINUAR renforcée est en mesure d’accomplir sonmandat; 5. Accueille avec satisfaction les offres déjà faites par des États Membres concernant des troupes destinées à la MINUAR renforcée; 6. Demande à tous les États Membres de répondre de toute urgence à la demande du Secrétaire général en ressources, y compris en soutien logistique,pour mettre la MINUAR renforcée en mesure d’exécuter effectivement son mandat leplus rapidement possible et prie le Secrétaire général d’identifier les équipements essentiels dont ont besoin les troupes qui doivent constituer laMINUAR renforcée et de coordonner la fourniture de ces équipements; 7. Accueille favorablement , à cet égard, les offres déjà faites par des États Membres concernant du matériel destiné aux gouvernements fournissant descontingents à la MINUAR et engage les autres États Membres à offrir un appui analogue, éventuellement en assurant l’équipement complet des contingents decertains contributeurs de troupes, afin d’accélérer le déploiement de la MINUARrenforcée; 8. Prie les États Membres qui coopèrent avec le Secrétaire général de se coordonner étroitement avec la MINUAR et prie également le Secrétaire général de mettre en place à cet effet les mécanismes appropriés; /...S/RES/929 (1994) Page 3 9. Exige que toutes les parties au conflit et autres intéressés mettent immédiatement fin à tous les massacres de populations civiles dans les zonesqu’ils contrôlent et permettent aux États Membres qui coopèrent avec leSecrétaire général d’accomplir pleinement la mission décrite au paragraphe 3ci-dessus; 10. Prie les États concernés et, en tant que de besoin, le Secrétaire général de lui présenter régulièrement des rapports, dont le premier sera établiau plus tard 15 jours après l’adoption de la présente résolution, sur laconduite de l’opération et sur les progrès accomplis dans la réalisation desobjectifs cités aux paragraphes 2 et 3 ci-dessus; 11. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport sur les progrès réalisés en vue du déploiement complet de la MINUAR renforcée dans lecadre du rapport requis le 9 août 1994 au plus tard au titre du paragraphe 17 dela résolution 925 (1994), ainsi qu’en vue de la reprise du processus derèglement politique en vertu de l’Accord de paix d’Arusha; 12. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/930 (1994)
IntituléQuestion de l'Afrique du Sud (fin MONUAS)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/930(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/930 (1994) 27 juin 1994 RÉSOLUTION 930 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3393e séance, le 27 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 772 (1992) du 17 août 1992 et 894 (1994) du 14 janvier 1994, Notant avec une vive satisfaction la mise en place d’un gouvernement uni, non racial et démocratique en Afrique du Sud, Accueillant avec satisfaction les résolutions A/RES/48/13 C et A/RES/48/258 A de l’Assemblée générale, en date du 23 juin 1994, 1. Accueille avec satisfaction le rapport final du Secrétaire général sur la Mission d’observation des Nations Unies en Afrique du Sud (MONUAS)(S/1994/717); 2. Félicite le Représentant spécial du Secrétaire général et la MONUAS, de même que l’Organisation de l’unité africaine, le Commonwealth et l’Unioneuropéenne, pour la contribution décisive qu’ils ont apportée à l’avènementd’une Afrique du Sud unie, non raciale et démocratique; 3. Décide , la MONUAS ayant mené à bonne fin son mandat, de mettre immédiatement un terme à ses activités; 4. Décide également qu’il a achevé l’examen de la question intitulée 'La question de l’Afrique du Sud' et retire par conséquent cette question de la liste de celles dont il est saisi. ----- 94-26515 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/931 (1994)
IntituléSituation dans la République du Yémen (réitère appel cessez-le-feu)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/931(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/931 (1994) 29 juin 1994 RÉSOLUTION 931 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3394e séance, le 29 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 924 (1994) du 1er juin 1994, sur la situation dans la République du Yémen (Yémen), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 27 juin 1994 sur la mission d’enquête au Yémen (S/1994/764), Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général, son Envoyé spécial et la Ligue des États arabes, Appuyant vivement l’appel lancé par le Secrétaire général pour que cessent immédiatement et complètement les bombardements à l’artillerie de la villed’Aden, et condamnant le fait que cet appel n’a pas été entendu, Profondément inquiet de ce que le cessez-le-feu ne soit pas intervenu ou n’ait pas été maintenu malgré plusieurs déclarations de cessez-le-feu faites parles deux parties, Profondément préoccupé par la situation qui règne au Yémen et, en particulier, par la détérioration des conditions humanitaires dans de nombreusesparties du pays, Alarmé par les informations selon lesquelles la fourniture d’armes et autres matériels militaires se poursuit, 1. Réitère son appel en faveur d’un cessez-le-feu immédiat; 2. Souligne l’importance de l’existence et de la mise en oeuvre effective d’un accord de cessez-le-feu portant sur toutes les opérations terrestres,navales et aériennes, y compris des dispositions concernant le positionnementdes armes lourdes hors de portée d’Aden, 3. Déplore vivement les pertes civiles et les destructions résultant de l’assaut qui continue d’être donné à Aden; 94-27015 (F) /...S/RES/931 (1994) Page 2 4. Prie le Secrétaire général et son Envoyé spécial de poursuivre, sous leurs auspices, des pourparlers avec tous les intéressés en vue de la mise enoeuvre d’un cessez-le-feu durable et de la création éventuelle d’un mécanismeacceptable par les deux parties, de préférence avec la participation de pays dela région, pour assurer le contrôle et encourager le respect du cessez-le-feu,aider à en prévenir les violations, et pour faire rapport au Secrétaire général; 5. Réitère l’appel qu’il a lancé pour qu’il soit mis fin immédiatement à la fourniture d’armes et d’autres matériels militaires; 6. Réaffirme que les différends de nature politique ne peuvent être résolus par l’usage de la force, regrette profondément que tous les intéressés n’aient pas pu reprendre le dialogue politique et les exhorte à le faire immédiatement et sans conditions préalables afin de pouvoir aboutir à unrèglement pacifique de leurs différends et au rétablissement de la paix et de lastabilité, et prie le Secrétaire général et son Envoyé spécial d’examiner les moyens appropriés de faciliter la réalisation de ces objectifs; 7. Se déclare profondément préoccupé par la situation humanitaire qui s’est créée par suite du conflit, prie le Secrétaire général d’utiliser les ressources dont il dispose, y compris celles des organismes pertinents desNations Unies, pour répondre d’urgence aux besoins de ceux qui sont touchés parle conflit, en particulier les habitants d’Aden et les personnes déplacées enraison du conflit, et exhorte tous les intéressés à faire en sorte que ceux qui sont dans le besoin, où qu’ils se trouvent, aient accès aux secours humanitaireset à faciliter la distribution de ces secours; 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport d’étape sur l’application de la présente résolution le plus rapidement possible et, en toutétat de cause, dans les quinze jours qui suivront l’adoption de la présenterésolution; 9. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/932 (1994)
IntituléSituation en Angola (prorogation UNAVEM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/932(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/932 (1994) 30 juin 1994 RÉSOLUTION 932 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3395e séance, le 30 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes les résolutions qu’il a adoptées par la suite sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 20 juin 1994 (S/1994/740 et Add.1), Réaffirmant sa volonté de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réitérant l’importance qu’il attache à l’application intégrale des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Réitérant également l’importance que revêt le soutien des Nations Unies comme moyen de favoriser le processus de paix et de promouvoir la pleineapplication des 'Acordos de Paz', Soulignant l’importance qu’il attache à ce que l’UNITA accepte sans réserve les résultats des élections démocratiques tenues sous la supervision de l’ONU le30 septembre 1992 et à ce qu’elle se conforme strictement aux 'Acordos de Paz'et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Soulignant également qu’il tiendra compte, dans ses décisions futures concernant l’Angola, de la mesure dans laquelle les parties auront manifestéleur volonté politique de parvenir à une paix durable, Engageant vivement les deux parties, et en particulier l’UNITA, à faire preuve d’un maximum de souplesse et de bonne foi à ce tournant décisif desnégociations de Lusaka, ainsi qu’à s’abstenir de tout acte qui risquerait d’enempêcher l’aboutissement rapide, Saluant les efforts déployés par le Secrétaire général, par son Représentant spécial et par les trois États observateurs du processus de paix enAngola ainsi que par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et certains Étatsvoisins, en particulier la Zambie, et encourageant les intéressés à poursuivre 94-27099 (F) /...S/RES/932 (1994) Page 2 leurs efforts en vue de résoudre au plus tôt la crise angolaise par voie de négociation, dans le cadre des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentesdu Conseil de sécurité, Rappelant qu’il est disposé, en principe, conformément à sa résolution 922 (1994), à envisager d’autoriser promptement le renforcement voulu del’effectif de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II)pour porter celui-ci à son niveau précédent, Notant , toutefois, avec une vive préoccupation que les opérations militaires se sont intensifiées sur tout le territoire angolais, infligeant dessouffrances considérables à la population civile et faisant obstacle àl’aboutissement des Pourparlers de paix de Lusaka ainsi qu’à la mise en oeuvreefficace du mandat actuel d’UNAVEM II, Profondément préoccupé par les informations faisant état de violations des mesures énoncées au paragraphe 19 de sa résolution 864 (1993), Préoccupé également par la lenteur des Pourparlers de paix de Lusaka et réaffirmant l’importance qu’il attache à ce que ces pourparlers soient menés rapidement à bonne fin, Soulignant que c’est aux Angolais qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de mener à bien l’application des 'Acordos de Paz' et de toutaccord conclu ultérieurement, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 20 juin 1994; 2. Décide de proroger le mandat d’UNAVEM II jusqu’au 30 septembre 1994; 3. Demande aux deux parties de respecter les engagements qu’elles ont déjà pris dans le cadre des Pourparlers de Lusaka et les exhorte à redoubler d’efforts en vue de terminer d’urgence les travaux sur les points qui figurentencore à l’ordre du jour, d’instituer un cessez-le-feu effectif et durable, etde parvenir sans plus de retard à un règlement pacifique; 4. Se félicite de l’acceptation formelle par le Gouvernement de la République d’Angola des propositions concernant la réconciliation nationale quiont été formulées par le Représentant spécial du Secrétaire général et les troisÉtats observateurs du processus de paix en Angola et exhorte vivement l’UNITA à faire de même; 5. Déclare qu’il est résolu à adopter, à l’encontre de l’UNITA, les mesures supplémentaires visées au paragraphe 26 de la résolution 864 (1993) si,au 31 juillet 1994, l’UNITA n’a pas formellement accepté toute la série depropositions concernant la réconciliation nationale qu’ont formulées leReprésentant spécial du Secrétaire général et les trois États observateurs, etdéclare en outre qu’il décidera dans cette éventualité des autres mesures qu’il adoptera; /...S/RES/932 (1994) Page 3 6. Accueille avec satisfaction les préparatifs et le dispositif d’intervention prévus par le Secrétaire général en vue d’assurer une présenceappropriée des Nations Unies en Angola lorsqu’un règlement de paix global seraintervenu, et réaffirme qu’il est disposé à étudier rapidement toutes recommandations du Secrétaire général à ce sujet; 7. Déclare qu’il a l’intention de réexaminer le rôle des Nations Unies en Angola au cas où un accord de paix n’aurait pas été conclu à Lusaka au moment oùle mandat prorogé d’UNAVEM II viendra à expiration; 8. Réaffirme l’obligation qui incombe à tous les États d’appliquer pleinement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993) et,dans ce contexte, prie instamment les deux États voisins qui n’ont pas encore répondu concrètement aux demandes d’information du Comité créé par la résolution864 (1993) concernant d’éventuelles violations des sanctions à le faire, et prie le Comité de lui présenter, d’ici au 15 juillet 1994, un rapport sur le respectdu régime de sanctions et, en particulier, sur les violations que ces Étatsvoisins auraient commises; 9. Déplore vivement l’intensification des activités militaires offensives sur tout le territoire angolais au mépris de la résolution 922 (1994) et exige de nouveau que les deux parties mettent fin immédiatement à toutes les opérations militaires; 10. Déplore en outre à cet égard la détérioration de la situation humanitaire et condamne énergiquement les actes qui compromettent les efforts faits sur le plan humanitaire, ainsi que toutes les actions qui font obstacle àl’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire et à la libre circulation dupersonnel chargé des opérations de secours humanitaire; 11. Demande avec insistance aux deux parties de donner immédiatement les autorisations et garanties voulues pour que tous les secours puissent parvenir àdestination, ainsi que de s’abstenir de toute mesure qui pourrait mettre endanger la sécurité du personnel chargé des opérations de secours ou entraver ladistribution de l’aide humanitaire à la population angolaise; 12. Sait gré aux États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales qui ont déjà contribué aux efforts desecours, et lance un appel à tous les États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales pour qu’ils apportent rapidement uneassistance supplémentaire à l’Angola afin de répondre aux besoins croissants surle plan humanitaire; 13. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des progrès des Pourparlers de paix de Lusaka ainsi que de l’évolution de lasituation militaire et humanitaire en Angola et, à cette fin, de lui présenterun rapport avant le 31 juillet 1994; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/933 (1994)
IntituléQuestion concernant Haïti (prorogation MINUHA)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/933(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/933 (1994) 30 juin 1994 RÉSOLUTION 933 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3397e séance, le 30 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du 23 septembre 1993,873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993, 905 (1994) du23 mars 1994 et 917 (1994) du 6 mai 1994, Profondément préoccupé par l’obstruction qui continue d’être faite à l’envoi de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA), approuvé dans larésolution 867 (1993), ainsi que par le refus des forces armées d’Haïti de fairele nécessaire, comme elles en ont la responsabilité, pour que la Mission puissecommencer ses travaux, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 20 juin 1994 (S/1994/742) et du 28 juin 1994 (S/1994/765), Prenant note de la résolution MRE/RES.6/94, adoptée à l’unanimité par la réunion ad hoc des ministres des affaires étrangères de l’Organisation des Étatsaméricains le 9 juin 1994, dans laquelle il est demandé, entre autres choses,que soit renforcé le mandat de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA), Rappelant les termes de l’Accord de Governors Island (S/26063) et du Pacte de New York qui s’y rapporte (S/26297), Rappelant également le relevé de conclusions adopté par les Amis du Secrétaire général sur la question d’Haïti en date du 3 juin 1994 (S/1994/686), Se félicitant des mesures que les États Membres ont prises à l’échelon national en vue de renforcer encore l’effet des sanctions, Notant l’importance de l’envoi rapide de la MINUHA dès que les conditions le permettront, Condamnant l’aggravation récente des violations du droit international humanitaire et la mise en place du 'troisième gouvernement de facto', 94-27166 (F) /...S/RES/933 (1994) Page 2 Profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Haïti, et soulignant la nécessité d’accroître l’assistance de la communauté internationale afin de répondre aux besoins humanitaires du peuple haïtien, Notant avec préoccupation que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité dans la région, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la MINUHA jusqu’au 31 juillet 1994; 2. Déplore vivement que les autorités militaires se refusent à appliquer l’Accord de Governors Island; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter dès que possible, et en tout état de cause le 15 juillet 1994 au plus tard, un rapport contenant desrecommandations spécifiques sur les effectifs, la composition, le coût et ladurée de la MINUHA correspondant à son élargissement et à son déploiement,suivant la recommandation du Secrétaire général, après le départ des hautsresponsables militaires haïtiens, ainsi qu’il est demandé dans la résolution917 (1994); ces recommandations devraient notamment porter sur les moyens quipermettraient à la MINUHA d’aider en temps voulu le gouvernement démocratique enHaïti à s’acquitter de la responsabilité qui lui incombe d’assurer la sécuriténécessaire à la présence internationale, aux hautes autorités haïtiennes et auxinstallations clefs, et d’aider les autorités haïtiennes à maintenir l’ordrepublic et à tenir des élections législatives à l’initiative des autoritésconstitutionnelles légitimes; 4. Autorise le Secrétaire général à se mettre en quête de personnel, à dresser des plans et à prendre les dispositions préalables voulues pourpermettre au Conseil de sécurité d’autoriser le déploiement rapide de la MINUHAune fois que le Secrétaire général lui aura fait rapport et que les conditionsvoulues pour procéder à ce déploiement auront été créées; 5. Invite les États Membres à se préparer à fournir promptement les contingents, la police, le personnel civil et le soutien logistique nécessairespour assurer à la MINUHA la configuration voulue; 6. Décide de garder à l’étude la situation en Haïti et se déclare prêt à examiner promptement toutes recommandations relatives à une future MINUHA que leSecrétaire général pourra faire, comme il en a été prié, en ce qui concerne ledéploiement de la Mission selon le cours des événements; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/934 (1994)
IntituléSituation en Géorgie (prorogation MONUG)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/934(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/934 (1994) 30 juin 1994 RÉSOLUTION 934 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3398e séance, le 30 juin 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993, 858 (1993) du 24 août 1993, 876 (1993) du 19 octobre 1993,881 (1993) du 4 novembre 1993, 892 (1993) du 22 décembre 1993, 896 (1994) du31 janvier 1994, 901 (1994) du 4 mars 1994 et 906 (1994) du 25 mars 1994, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 1994 (S/1994/725), Rappelant la lettre du 16 juin 1994 adressée au Secrétaire général par le Président du Conseil de sécurité (S/1994/714), Prenant note de la lettre du 21 juin 1994 adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie (S/1994/732), Notant que les pourparlers entre les parties concernant un règlement politique global reprendront sous peu et demandant instamment aux parties de réaliser des progrès substantiels vers un règlement politique compatible avecles principes énoncés dans ses résolutions antérieures, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 1994; 2. Note avec satisfaction le commencement de l’assistance apportée par la Communauté d’États indépendants (CEI) dans la zone du conflit, en réponse à lademande des parties, sur la base de l’accord du 14 mai 1994 sur le cessez-le-feuet la séparation des forces (S/1994/583, annexe I), en coordination suivie avecla Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), et sur la based’arrangements de coordination futurs avec la MONUG à convenir avant l’examenpar le Conseil des recommandations du Secrétaire général sur le renforcement dela MONUG; 94-27184 (F) /...S/RES/934 (1994) Page 2 3. Décide de proroger jusqu’au 21 juillet 1994 le mandat de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) dans ses effectifsactuellement autorisés, étant entendu que la question d’un nouvel élargissementde la MONUG, conformément aux recommandations formulées par le Secrétairegénéral dans son rapport du 6 juin 1994 (S/1994/529/Add.1), sera examinée; 4. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, à la lumière de la lettre du Président du Conseil de sécurité en date du 16 juin 1994 (S/1994/714),du résultat des échanges de vues entre la MONUG, les parties et la force demaintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (CEI) dont l’objet estde conduire à un accord sur les arrangements qui seraient pris sur le terrainpour assurer la coordination entre une MONUG élargie et la force de maintien dela paix de la CEI; 5. Se déclare à nouveau disposé à examiner des recommandations détaillées sur l’élargissement de la MONUG conformément aux indications données par leSecrétaire général au paragraphe 7 de son rapport du 6 juin 1994; 6. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/935 (1994)
IntituléConstituer d'urgence une commission impartiale d'experts chargée d'examiner et d'analyser les violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire du Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/935(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/935 (1994) 1er juillet 1994 RÉSOLUTION 935 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3400e séance, le 1er juillet 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la situation au Rwanda, Réaffirmant , en particulier, ses résolutions 918 (1994) et 925 (1994), par lesquelles il a élargi le mandat de la Mission des Nations Unies pourl’assistance au Rwanda (MINUAR), et soulignant à cet égard la nécessité de déployer rapidement la MINUAR élargie afin qu’elle puisse s’acquitter de sonmandat, Rappelant la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 30 avril 1994 (S/PRST/1994/21), dans laquelle celui-ci a, entre autres choses,condamné toutes les violations du droit international humanitaire au Rwanda, enparticulier celles commises à l’encontre de la population civile, et rappelé queles personnes qui fomentent de tels actes ou qui y participent en portentindividuellement la responsabilité, Rappelant également les demandes qu’il a adressées au Secrétaire général dans la déclaration précitée, ainsi que dans la résolution 918 (1994),concernant les enquêtes à mener sur les violations graves du droit internationalhumanitaire commises au Rwanda durant le conflit, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 31 mai 1994 (S/1994/640), dans lequel celui-ci constatait que les massacres et les meurtressystématiques se poursuivaient dans l’ensemble du Rwanda et que seule uneenquête en bonne et due forme permettrait d’établir les faits en vue dedéterminer les responsabilités, Se félicitant de la visite du Haut Commissaire aux droits de l’homme au Rwanda et dans la région et notant qu’un Rapporteur spécial pour le Rwanda a été nommé, en application de la résolution S-3/1 que la Commission des droits del’homme a adoptée le 25 mai 1994, 94-27352 (F) /...S/RES/935 (1994) Page 2 Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par les informations qu’il continue de recevoir concernant les violations systématiques, généralisées etflagrantes du droit international humanitaire, y compris les actes de génocide,qui ont été commis au Rwanda, Rappelant que tous ceux qui commettent ou autorisent des violations graves du droit international humanitaire en portent individuellement la responsabilitéet devront être traduits en justice, 1. Prie le Secrétaire général de constituer d’urgence une commission impartiale d’experts chargée d’examiner et d’analyser les informations qui luiauront été communiquées en application de la présente résolution, ainsi quecelles qu’elle aura pu recueillir par ses propres moyens ou par l’entremised’autres personnes ou entités, dont celles qu’aura pu lui faire tenir leRapporteur spécial pour le Rwanda, en vue de présenter au Secrétaire général sesconclusions quant aux éléments de preuve dont elle disposera concernant lesviolations graves du droit international humanitaire commises sur le territoiredu Rwanda, y compris d’éventuels actes de génocide; 2. Demande aux États et, selon qu’il conviendra, aux organisations humanitaires internationales de compiler les informations dignes de foi qu’ilsont eux-mêmes recueillies ou qui leur ont été communiquées concernant desviolations graves du droit international humanitaire, notamment de la Conventionpour la prévention et la répression du crime de génocide, commises sur leterritoire du Rwanda au cours du conflit, et prie les États, les organismes compétents des Nations Unies et les autres organisations intéressées decommuniquer ces informations à la Commission d’experts mentionnée auparagraphe 1 dans les 30 jours qui suivront l’adoption de la présente résolutionet selon qu’il y aura lieu par la suite, ainsi que de lui apporter toute autreforme d’assistance qui pourrait lui être nécessaire; 3. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de la constitution de la Commission d’experts, et le prie en outre de lui faire connaître les conclusions de la Commission dans les quatre mois qui suivront sa mise en place,ainsi que de tenir compte de ces conclusions dans toutes recommandationsconcernant les autres mesures qu’il y aurait lieu de prendre; 4. Prie également le Secrétaire général et, par son intermédiaire, le Haut Commissaire aux droits de l’homme, selon qu’il conviendra, de veiller à ceque les informations présentées au Rapporteur spécial pour le Rwanda soientcommuniquées à la Commission d’experts et de faciliter la coordination et lacoopération voulues entre celle-ci et le Rapporteur spécial dansl’accomplissement de leurs tâches respectives; 5. Exhorte tous les intéressés à coopérer pleinement avec la Commission d’experts dans l’exécution de son mandat, notamment en lui accordantl’assistance et les facilités d’accès requises pour mener à bien les enquêtes; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/936 (1994)
IntituléCréation d'un tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/936(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/936 (1994) 8 juillet 1994 RÉSOLUTION 936 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3401e séance, le 8 juillet 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993 et 827 (1993) du 25 mai 1993, Considérant l’article 16 4) du Statut du Tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations graves du droitinternational humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslaviedepuis 1991 (S/25704), Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de nommer M. Richard J. Goldstone au poste de procureur du Tribunal international, Nomme M. Richard J. Goldstone procureur du Tribunal international. ----- 94-27928 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/937 (1994)
IntituléSituation en Géorgie (établissement prorogation MONUG)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/937(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/937 (1994) 21 juillet 1994 RESOLUTION 937 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3407e séance, le 21 juillet 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993, 858 (1993) du 24 août 1993, 876 (1993) du 19 octobre 1993,881 (1993) du 4 novembre 1993, 892 (1993) du 22 décembre 1993, 896 (1994)du 31 janvier 1994, 906 (1994) du 25 mars 1994 et 934 (1994) du 30 juin 1994, Rappelant la lettre datée du 16 juin 1994 que le Président du Conseil de sécurité a adressée au Secrétaire général (S/1994/714), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 12 juillet 1994 (S/1994/818 et Add.1), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Géorgie, et le droit de tous les réfugiés et personnesdéplacées touchés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leursfoyers, conformément au droit international et ainsi qu’il est énoncé dansl’Accord quadripartite sur le rapatriement librement consenti des réfugiés etdes personnes déplacées (S/1994/397, annexe II), signé à Moscou le 4 avril 1994, Accueillant avec satisfaction l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583), Reconnaissant qu’il importe de respecter pleinement et systématiquement la Déclaration relative à des mesures visant un règlement politique du conflitentre la Géorgie et l’Abkhazie (S/1994/397, annexe I) et l’Accord quadripartite, Soulignant qu’il est d’une importance cruciale que des progrès soient accomplis dans les négociations menées sous les auspices de l’Organisation desNations Unies avec le concours de la Fédération de Russie en tant quefacilitateur et avec la participation de représentants de la Conférence sur lasécurité et la coopération en Europe (CSCE) en vue de parvenir à un règlementpolitique global du conflit, y compris sur le statut politique de l’Abkhazie, 94-29826 (F) /...S/RES/937 (1994) FrançaisPage 2 respectant pleinement la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Géorgie, sur la base des principes énoncés dans ses résolutionsantérieures, Soulignant également que ces progrès permettraient au Conseil de réexaminer la création éventuelle d’une force de maintien de la paix en Abkhazie(République de Géorgie), comme il est proposé dans la lettre que les ministresdes affaires étrangères de la République de Géorgie et de la Fédération deRussie ont adressée le 7 septembre 1993 au Secrétaire général (S/26478), Soulignant en outre la nécessité d’empêcher toute reprise des hostilités dans la zone, Profondément préoccupé par la situation humanitaire et par les dangers qui peuvent être créés dans la région si les nombreux réfugiés et personnesdéplacées ne peuvent pas regagner leurs foyers en toute sécurité, Prenant note de la lettre adressée au Conseil des chefs d’État de la Communauté d’États indépendants (CEI) le 16 mai 1994 par le chef d’État de laGéorgie et de celle du Président du Conseil suprême de l’Abkhazie en date du15 mai 1994, et considérant que le déploiement de la force de maintien de la paix de la CEI dans la zone dépend de la demande des parties au conflit et deleur consentement, Notant les déclarations figurant dans la lettre que le Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie a adressée le 21 juin 1994 auSecrétaire général (S/1994/732, annexe) en ce qui concerne le mandat et la duréede la force de maintien de la paix de la CEI, Notant avec satisfaction que la Fédération de Russie est prête à continuer de tenir les membres du Conseil de sécurité informés des activités de la forcede maintien de la paix de la CEI, Saluant la coopération et la coordination plus étroites qui sont envisagées entre le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et le Présidenten exercice de la CSCE, notamment en ce qui concerne leurs efforts visant àparvenir à un règlement politique global dans la République de Géorgie, Soulignant l’importance des dispositions pertinentes des documents du Sommet d’Helsinki de la CSCE en 1992 (S/24370) et de la réunion ministériellede la CSCE tenue à Rome les 30 novembre et 1er décembre 1993 (S/26843),y compris celles qui concernent les activités de maintien de la paix dans larégion de la CSCE, Notant que les parties et les représentants de la force de maintien de la paix de la CEI ont donné des assurances concernant l’entière liberté demouvement de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) dansl’exécution de son mandat, aussi bien dans la zone d’opérations de la force demaintien de la paix de la CEI que dans les autres parties pertinentes duterritoire de la République de Géorgie, /...S/RES/937 (1994) Français Page 3 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 12 juillet 1994; 2. Demande aux parties d’intensifier leurs efforts en vue de parvenir sans tarder à un règlement politique global sous les auspices de l’Organisationdes Nations Unies avec le concours de la Fédération de Russie en tant quefacilitateur et avec la participation de représentants de la CSCE, et se félicite que les parties tiennent à ce que l’Organisation des Nations Unies continue de participer activement à la recherche d’un règlement politique; 3. Accueille positivement les efforts déployés par les membres de la CEI en vue de maintenir un cessez-le-feu en Abkhazie (République de Géorgie) et defaciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs foyersconformément à l’Accord signé à Moscou le 14 mai 1994, avec la pleinecoopération du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)et conformément à l’Accord quadripartite; 4. Se félicite que la Fédération de Russie ait fourni une force de maintien de la paix et que d’autres membres de la CEI aient indiqué qu’ilsy apporteraient de nouvelles contributions, à la demande des parties enapplication de l’Accord du 14 mai, en coordination avec la MONUG sur la basedes arrangements décrits dans le rapport du Secrétaire général en datedu 12 juillet 1994, et conformément aux principes et pratiques établis desNations Unies; 5. Décide d’autoriser le Secrétaire général à accroître selon les besoins les effectifs de la MONUG jusqu’à concurrence de 136 observateurs militaires,accompagnés du personnel civil de soutien approprié; 6. Décide également que le mandat de la MONUG renforcée, d’après les recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général, consistera à : a) Contrôler et vérifier l’application par les parties de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994; b) Observer les opérations de la force de maintien de la paix de la CEI dans le cadre de l’application de l’Accord; c) Vérifier, au moyen d’observations et de patrouilles, que les troupes des parties ne restent pas ni ne reviennent dans la zone de sécurité et que lematériel militaire lourd ne reste pas ni ne soit réintroduit dans la zone desécurité ou dans la zone d’armement limité; d) Surveiller les sites où est entreposé le matériel militaire lourd retiré de la zone de sécurité et de la zone d’armement limité, en coopérationavec la force de maintien de la paix de la CEI selon qu’il conviendra; /...S/RES/937 (1994) FrançaisPage 4 e) Surveiller le retrait des troupes de la République de Géorgie, depuis la vallée de la Kodori jusqu’à des zones situées au-delà des limites del’Abkhazie (République de Géorgie); f) Effectuer régulièrement des patrouilles dans la vallée de la Kodori;g) Enquêter, à la demande de l’une ou l’autre partie ou de la force de maintien de la paix de la CEI, ou de sa propre initiative, sur des violationssignalées ou présumées de l’Accord, et essayer de régler ou de contribuer àrégler les incidents de ce genre; h) Présenter périodiquement, dans le cadre de son mandat, des rapports au Secrétaire général, en particulier sur l’application de l’Accord, sur toutes lesviolations et les enquêtes menées à leur sujet par la MONUG, et sur tout autrefait nouveau pertinent; i) Maintenir des contacts étroits avec les deux parties au conflit et coopérer avec la force de maintien de la paix de la CEI et, par sa présence dansla zone, contribuer à créer des conditions propices au retour des réfugiés etdes personnes déplacées dans l’ordre et la sécurité; 7. Note que le Secrétaire général a l’intention d’adresser au Président du Conseil des chefs d’État de la CEI une lettre sur les rôles etresponsabilités respectifs de la MONUG et de la force de maintien de la paix dela CEI et lui demande de prendre les dispositions appropriées à cet effet, et prieles commandants de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI de conclure et d’appliquer les arrangements appropriés sur le terrain qui sontdécrits dans le rapport du Secrétaire général du 12 juillet 1994 (S/1994/818)aux fins de la coordination et de la coopération entre la MONUG et la force demaintien de la paix de la CEI dans l’exécution de leurs tâches respectives; 8. Engage les parties au conflit à accorder à la MONUG, pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, leur plein appui ainsi que la protectionet la liberté de mouvement nécessaires aussi bien dans la zone d’opérations dela force de maintien de la paix de la CEI que dans les autres partiespertinentes du territoire de la République de Géorgie, et demande que soient conclus sans retard un accord sur le statut de la mission avec le Gouvernementde la République de Géorgie et les arrangements nécessaires avec les autoritésabkhazes; 9. Réaffirme son appui au retour de tous les réfugiés et personnes déplacées dans leurs foyers en toute sécurité, conformément au droitinternational et ainsi qu’il est énoncé dans l’Accord quadripartite, demande aux parties d’honorer les engagements qu’elles ont déjà pris à cet égard etd’accélérer autant que possible le processus, et prie le HCR d’accorder toute son assistance à l’application de l’Accord quadripartite sur le rapatriement desréfugiés et des personnes déplacées; 10. Prie le Secrétaire général de créer un fonds de contributions volontaires visant à appuyer l’application de l’Accord de cessez-le-feu etde séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 et/ou les aspectshumanitaires, y compris le déminage, ainsi que le spécifieront les donateurs, /...S/RES/937 (1994) Français Page 5 qui facilitera en particulier l’exécution du mandat de la MONUG, et encourage les États Membres à contribuer à ce fonds; 11. Décide sur cette base de proroger le mandat de la MONUG jusqu’au 13 janvier 1995; 12. Prie également le Secrétaire général de présenter, dans les trois mois qui suivront l’adoption de la présente résolution, un rapport sur la situationen Abkhazie (République de Géorgie) et sur l’application de tous les aspects desaccords susmentionnés; 13. Décide de rester activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/938 (1994)
IntituléSituation au Moyen-Orient (prorogation FINUL)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/938(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/938 (1994) 28 juillet 1994 RÉSOLUTION 938 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3409e séance, le 28 juillet 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 20 juillet 1994 (S/1994/856), et prenant note desobservations qui y sont formulées, Prenant note de la lettre datée du 13 juillet 1994, adressée au Secrétaire général par le Chargé d’affaires par intérim du Liban auprès de l’Organisationdes Nations Unies (S/1994/826), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 janvier 1995; 2. Réaffirme qu’il soutient fermement la cause de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance du Liban à l’intérieur deses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), etdemande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Forcepour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. ----- 94-30775 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/939 (1994)
IntituléSituation à Chypre (refus statu quo)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/939(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/939 (1994) 29 juillet 1994 RÉSOLUTION 939 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3412e séance, le 29 juillet 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions sur Chypre, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 mai 1994 (S/1994/629) et sa lettre du 28 juin 1994 (S/1994/785) concernant samission de bons offices, Réaffirmant dans ce contexte que les mesures de confiance, sans être une fin en soi, et sans se substituer à un processus politique plus large,offriraient des avantages importants aux deux communautés et faciliteraient leprocessus politique conduisant à un règlement d’ensemble, Rappelant que les deux parties ont accepté les mesures de confiance dans leur principe et se félicitant que le dirigeant de la communauté chypriote grecque ait accepté le 'Projet d’idées pour la mise en oeuvre de l’ensemble demesures de confiance' (S/1994/785, annexe) en date du 21 mars 1994, et se félicitant également des progrès considérables accomplis sur la voie d’un accord par le dirigeant de la communauté chypriote turque, qui sont décrits dans lalettre du Secrétaire général datée du 28 juin 1994, Notant qu’il existe maintenant une large convergence de vues sur la teneur des mesures de confiance et sur les modalités de leur application, mais notant aussi avec préoccupation qu’aucun des deux dirigeants n’est pour le moment disposé à les appliquer selon les termes énoncés dans la lettre du Secrétairegénéral datée du 28 juin 1994, Ayant étudié les options et les idées envisagées pour l’avenir aux paragraphes 57 à 62 du rapport du Secrétaire général en date du 30 mai 1994, 1. Réaffirme que le maintien du statu quo est inacceptable; 2. Réaffirme sa position selon laquelle le règlement du problème de Chypre doit être fondé sur un État de Chypre doté d’une souveraineté, d’unepersonnalité internationale et d’une citoyenneté uniques, son indépendance etson intégrité territoriale étant garanties, et composé de deux communautés 94-31030 (F) /...S/RES/939 (1994) Page 2 politiquement égales, telles qu’elles sont décrites dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, au sein d’une fédération bicommunautaire etbizonale, et selon laquelle un tel règlement doit exclure l’union, en totalitéou en partie, avec un autre pays, ou toute autre forme de partition ou desécession; 3. Prie le Secrétaire général d’entamer des consultations avec les membres du Conseil, avec les puissances garantes et avec les deux dirigeantschypriotes, afin d’entreprendre une réflexion approfondie et de grande portéesur les moyens d’aborder le problème chypriote d’une façon qui produise desrésultats, et demande à nouveau aux parties de faire preuve de leur engagement en coopérant pleinement à cette fin; 4. Demande instamment , dans ce contexte, aux parties de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Représentant spécial afin deparvenir à s’entendre au plus tôt sur les modalités d’application des mesures deconfiance; 5. Prie également le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin d’octobre 1994 au plus tard, à l’issue des consultations visées au paragraphe 3ci-dessus et compte tenu des progrès accomplis dans l’application des mesures deconfiance, un rapport qui comprenne un programme devant permettre de trouver unesolution globale à toutes les questions que soulève le problème chypriote; 6. Décide de reste activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/940 (1994)
IntituléQuestion concernant Haïti (autorisation force multinationale)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/940(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/940 (1994)* 2 août 1994 RÉSOLUTION 940 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3413e séance, le 31 juillet 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du 23 septembre 1993,873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993, 905 (1994) du23 mars 1994, 917 (1994) du 6 mai 1994 et 933 (1994) du 30 juin 1994, Rappelant les termes de l’Accord de Governors Island (S/26063) et le Pacte de New York qui s’y rapporte (S/26297), Condamnant le refus persistant du régime de facto illégal de tenir compte de ces accords, et de coopérer avec l’Organisation des Nations Unies etl’Organisation des États américains (OEA) qui s’efforcent de les faireappliquer, Gravement préoccupé par l’ampleur de la détérioration de la situation humanitaire qui a empiré en Haïti, en particulier la multiplication desviolations systématiques des libertés civiles commises par le régime de factoillégal, le sort tragique des réfugiés haïtiens et l’expulsion récente dupersonnel de la Mission civile internationale en Haïti (MICIVIH), qui a étécondamnée dans la déclaration du Président du Conseil en date du 12 juillet 1994(S/PRST/1994/32), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 15 juillet 1994 (S/1994/828 et Add.1) et du 26 juillet 1994 (S/1994/871), Prenant note de la lettre datée du 29 juillet 1994, adressée par le Président légitimement élu d’Haïti (S/1994/905, annexe) et de la lettre duReprésentant permanent d’Haïti auprès de l’Organisation des Nations Unies datéedu 30 juillet 1994 (S/1994/910), Réaffirmant que la communauté internationale s’est engagée à aider et à appuyer le développement économique, social et institutionnel d’Haïti, *Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-31398 (F) 020894 020894 /...S/RES/940 (1994) Page 2 Réaffirmant que le but de la communauté internationale consiste toujours à restaurer la démocratie en Haïti et à assurer le prompt retour du Présidentlégitimement élu, Jean-Bertrand Aristide, dans le cadre de l’Accord de GovernorsIsland, Rappelant que dans la résolution 873 (1993), il a confirmé qu’il était prêt à envisager d’imposer des mesures supplémentaires si les autorités militairesd’Haïti continuaient à entraver les activités de la Mission des Nations Unies enHaïti (MINUHA) ou n’avaient pas appliqué dans leur intégralité les résolutionspertinentes du Conseil de sécurité et les dispositions de l’Accord de GovernorsIsland, Constatant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité dans la région, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 15 juillet 1994 (S/1994/828) et prend note du soutien qu’apporte le Secrétaire général à une action qui serait menée en vertu du Chapitre VII de laCharte des Nations Unies afin d’aider le Gouvernement légitime d’Haïti àmaintenir l’ordre public; 2. Constate le caractère unique de la situation actuelle en Haïti et sa détérioration ainsi que sa nature complexe et extraordinaire qui appellent uneréaction exceptionnelle; 3. Considère que le régime de facto illégal en Haïti n’a pas appliqué l’Accord de Governors Island et manque aux obligations qui lui incombent envertu des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 4. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise des États Membres à constituer une force multinationale placée sous un commandement et un contrôle unifiés et à utiliser dans ce cadre tous les moyensnécessaires pour faciliter le départ d’Haïti des dirigeants militaires, eu égardà l’Accord de Governors Island, le prompt retour du Président légitimement éluet le rétablissement des autorités légitimes du Gouvernement haïtien, ainsi quepour instaurer et maintenir un climat sûr et stable qui permette d’appliquerl’Accord de Governors Island, étant entendu que le coût de l’exécution de cetteopération temporaire sera à la charge des États Membres participants; 5. Approuve la constitution, après l’adoption de la présente résolution, d’une première équipe de la MINUHA comprenant au maximum 60 personnes, dont ungroupe d’observateurs, chargée de mettre en place les moyens appropriés decoordination avec la force multinationale, de remplir les fonctions devérification des opérations de cette force et autres fonctions décrites auparagraphe 23 du rapport du Secrétaire général daté du 15 juillet 1994(S/1994/828) ainsi que d’évaluer les besoins et de préparer le déploiement dela MINUHA lorsque la force multinationale aura accompli sa tâche; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte des activités de l’équipe dans les 30 jours qui suivront la date du déploiement de la forcemultinationale; /...S/RES/940 (1994) Page 3 7. Décide que la mission de la première équipe telle que définie au paragraphe 5 ci-dessus prendra fin à la date à laquelle la force multinationaleaura accompli sa tâche; 8. Décide que la mission de la force multinationale prendra fin et que la MINUHA assumera toutes les fonctions décrites au paragraphe 9 ci-après,lorsqu’un climat stable et sûr aura été instauré et que la MINUHA sera dotéed’une structure et d’effectifs adéquats pour assumer la totalité de sesfonctions; ce constat sera établi par le Conseil de sécurité eu égard auxrecommandations que feront les États Membres participant à la forcemultinationale sur la base de l’évaluation du commandant de la forcemultinationale et aux recommandations du Secrétaire général; 9. Décide de réviser et de proroger le mandat de la MINUHA pour une période de six mois, afin d’aider le Gouvernement démocratique d’Haïti às’acquitter de ses responsabilités pour ce qui est : a) De maintenir les conditions sûres et stables créées durant la phase multinationale et d’assurer la protection du personnel international et desinstallations essentielles; b) De professionnaliser les forces armées haïtiennes et de créer une force de police séparée; 10. Demande également que la MINUHA aide les autorités constitutionnelles haïtiennes légitimes à créer les conditions qui leur permettent d’organiser desélections législatives libres et régulières qui se dérouleront, si elles ledemandent, sous la surveillance des Nations Unies, en coopération avecl’Organisation des États américains (OEA); 11. Décide de porte r à 6 000 les effectifs militaires de la MINUHA et de fixer à février 1996 au plus tard l’achèvement prévu de la tâche de la MINUHA,en coopération avec le Gouvernement constitutionnel d’Haïti; 12. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à apporter le soutien voulu aux actions entreprises par l’Organisation des Nations Unies etpar les États Membres en application de la présente résolution et des autresrésolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 13. Prie les États Membres, agissant en application du paragraphe 4 de la présente résolution, de lui faire rapport à intervalles réguliers, le premier deces rapports devant être présenté sept jours au plus tard après le déploiementde la force multinationale; 14. Prie le Secrétaire général de rendre compte de l’application de la présente résolution tous les 60 jours à compter de la date du déploiement de laforce multinationale; 15. Exige que soient rigoureusement respectés le personnel et les locaux de l’Organisation des Nations Unies, de l’Organisation des États américains etdes autres organisations internationales et humanitaires, ainsi que des missionsdiplomatiques en Haïti, et qu’aucun acte d’intimidation ou de violence ne soitdirigé contre le personnel chargé de tâches humanitaires ou du maintien de lapaix; /...S/RES/940 (1994) Page 4 16. Souligne qu’il faut notamment : a) Que toutes les mesures voulues soient prises pour assurer la sécurité des opérations et du personnel y participant; b) Que les dispositions relatives à la sécurité s’étendent à toutes les personnes participant aux opérations; 17. Affirme qu’il réexaminera les mesures décrétées en application des résolutions 841 (1993), 873 (1993) et 917 (1994), en vue de les rapporter dansleur intégralité, immédiatement après le retour en Haïti du PrésidentJean-Bertrand Aristide; 18. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/941 (1994)
IntituléSituation dans la République de Bosnie-Herzégovine (exige fin nettoyage ethnique)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/941(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/941 (1994) 23 septembre 1994 RÉSOLUTION 941 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3428e séance, le 23 septembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, Prenant note des informations fournies par le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Comité international de laCroix-Rouge (CICR), ainsi que de celles figurant dans les autres rapportspertinents (S/1994/265 et S/1994/674), notamment en ce qui concerne lesviolations graves du droit international humanitaire commises à l’encontre de lapopulation non serbe dans les zones de la République de Bosnie-Herzégovinetenues par les forces serbes de Bosnie, Gravement préoccupé par la poursuite de la campagne systématique de terreur menée contre la population non serbe par les forces serbes de Bosnie àBanja Luka, Bijeljina et dans d’autres zones de la République deBosnie-Herzégovine tenues par lesdites forces, telle que la décrivent lesparagraphe s5à7 9d u rapport susmentionné (S/1994/265), Soulignant que cette pratique du 'nettoyage ethnique' à laquelle se livrent les forces serbes de Bosnie constitue une violation flagrante du droitinternational humanitaire et fait peser une lourde menace sur l’effort de paixen cours, Constatant avec une vive préoccupation que les forces serbes de Bosnie continuent de se refuser à accorder au Représentant spécial du Secrétairegénéral et à la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) la possibilitéd’accéder rapidement et sans entrave à Banja Luka, Bijeljina et à d’autres zonestenues par les Serbes de Bosnie, comme le Conseil de sécurité l’a instammentdemandé dans la déclaration de son Président en date du 2 septembre 1994(S/PRST/1994/50), 94-37267 (F) /...S/RES/941 (1994) Page 2 Considérant que le Tribunal international a compétence pour connaître des violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoirede l’ex-Yougoslavie et que le Conseil maintient la position qu’il a prise dansses résolutions antérieures quant à l’importance que revêt la coopération avecle Tribunal, Résolu à mettre un terme à la pratique odieuse et systématique du 'nettoyage ethnique', où qu’elle ait lieu et quels qu’en soient les auteurs, Considérant que la situation dans la République de Bosnie-Herzégovine continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales,réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité de la FORPRONU et la liberté de mouvement de celle-ci pour toutes ses missions et, à cette fin, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que toutes les parties au conflit sont tenues de s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire,en particulier des Conventions de Genève du 12 août 1949; 2. Condamne énergiquement toutes les violations du droit international humanitaire, en particulier la pratique inadmissible du 'nettoyage ethnique'perpétré à Banja Luka, Bijeljina et dans d’autres zones de la République deBosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie, et réaffirme que ceux qui ont commis ou ordonné de commettre de tels actes en seront tenusindividuellement responsables; 3. Réaffirme son adhésion aux principes établis selon lesquels toutes les déclarations faites et tous les engagements pris sous la contrainte,particulièrement ceux concernant la terre et la propriété, sont nuls et nonavenus, et qu’il doit être permis à toutes les personnes déplacées de regagnerpaisiblement leurs foyers; 4. Exige des autorités des Serbes de Bosnie qu’elles mettent immédiatement fin à leur campagne de 'nettoyage ethnique'; 5. Exige que la partie des Serbes de Bosnie permette au Représentant spécial du Secrétaire général, à la FORPRONU, au HCR et au CICR d’accéderimmédiatement et sans entrave à Banja Luka, Bijeljina et aux autres zones encause; 6. Prie le Secrétaire général d’organiser, lorsque la situation le permettra, le déploiement de soldats de la FORPRONU et d’observateurs desNations Unies à Banja Luka, Bijeljina et dans les autres zones en cause, ainsique de redoubler d’efforts à cet effet; 7. Prie aussi le Secrétaire général de lui rendre compte d’urgence de l’application de la présente résolution; /...S/RES/941 (1994) Page 3 8. Décide d’examiner toutes nouvelles mesures qu’il pourrait juger nécessaires; 9. Décide aussi de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/942 (1994)
IntituléSituation dans la République de Bosnie-Herzégovine (approbation du règlement territorial proposé)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/942(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/942 (1994) 23 septembre 1994 RÉSOLUTION 942 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3428e séance, le 23 septembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes antérieures, Affirmant son engagement en faveur d’un règlement négocié du conflit dans l’ex-Yougoslavie, qui préserve l’intégrité territoriale de tous les Étatsconcernés à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Exprimant sa gratitude aux représentants de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union européenne, des États-Unis d’Amérique et de laFédération de Russie pour les efforts qu’ils déploient afin d’aider les partiesà parvenir à un règlement, Réaffirmant qu’il est impératif que toutes les parties bosniaques signent et appliquent de bonne foi un accord de paix durable, et condamnant la décision prise par la partie des Serbes de Bosnie de rejeter le règlement territorialproposé (S/1994/1081), Considérant que les mesures imposées par la présente résolution et ses résolutions antérieures sur la question ont pour fin le règlement négocié duconflit, Exprimant son soutien aux efforts que des États Membres, en particulier des États de la région, continuent de déployer pour appliquer ses résolutionspertinentes, Constatant que la situation dans l’ex-Yougoslavie continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, A 1. Approuve le règlement territorial proposé pour la République de Bosnie-Herzégovine qui a été présenté aux parties bosniaques dans le cadre d’unaccord de paix global; 94-37273 (F) /...S/RES/942 (1994) Page 2 2. Se déclare satisfait que le règlement territorial proposé ait maintenant été accepté dans son intégralité par toutes les parties, sauf celledes Serbes de Bosnie; 3. Condamne énergiquement la partie des Serbes de Bosnie pour son refus d’accepter le règlement territorial proposé, et exige qu’elle accepte ce règlement inconditionnellement et dans son intégralité; 4. Demande à toutes les parties de continuer d’observer l’accord de cessez-le-feu convenu le 8 juin 1994 et de s’abstenir de toutes nouvelleshostilités; 5. Se déclare prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour aider les parties à mettre en oeuvre le règlement proposé une fois que celles-cil’auront toutes accepté et, à cet égard, encourage les États, agissant à titre national ou dans le cadre d’organisations ou d’arrangements régionaux, àcoopérer efficacement avec le Secrétaire général dans l’action qu’il mène pouraider les parties à mettre en oeuvre le règlement proposé; B Résolu à renforcer et à étendre les mesures imposées par ses résolutions antérieures en ce qui concerne les zones de la République de Bosnie-Herzégovinetenues par les forces des Serbes de Bosnie, 6. Demande aux États de ne pas avoir d’entretiens politiques avec les autorités de la partie des Serbes de Bosnie tant que celle-ci n’aura pas acceptédans son intégralité le règlement proposé; 7. Décide que les États devront interdire i) Les activités économiques menées sur leur territoire après la date d’adoption de la présente résolution, par toute entité, de quelquedroit qu’elle relève, possédée ou contrôlée, directement ouindirectement, par : a) Toute personne se trouvant ou résidant dans les zones de la République de Bosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes deBosnie ou toute entité, y compris toute entreprise commerciale,industrielle ou de service public se trouvant dans ces zones, ou b) Toute entité relevant du droit applicable dans les zones de la République de Bosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes deBosnie, ainsi que ii) Les activités économiques menées sur leur territoire, après la date d’adoption de la présente résolution, par toutes personnes ou entités,y compris celles identifiées par les États aux fins de la présenterésolution, dont il est avéré qu’elles agissent au nom ou pour lecompte et au profit de toute entité, y compris toute entreprisecommerciale, industrielle ou de service public, dans les zones de la /...S/RES/942 (1994) Page 3 République de Bosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie, ou de toute entité comptant parmi celles visées à l’alinéa i)ci-dessus; étant entendu toutefois a) Que les États pourront autoriser de telles activités sur leur territoire après s’être assurés au cas par cas que celles-ci n’aboutiront pas autransfert d’avoirs ou d’intérêts dans des avoirs à une autorité, personne ouentité comptant parmi celles visées aux alinéas i) a) ou b) ci-dessus, et b) Que le présent paragraphe n’interdira en aucune façon la fourniture d’articles à usage strictement médical et de denrées alimentaires, notifiée auComité créé par la résolution 724 (1991), ou celle de marchandises et produitsdestinés à répondre à des besoins humanitaires essentiels, approuvée par leComité; 8. Décide que les États annuleront toute autorisation déjà donnée conformément au paragraphe 7 ci-dessus, et refuseront toute nouvelleautorisation, dans le cas de toute personne ou entité qui, après la date del’adoption de la présente résolution, enfreindrait les mesures imposées par laprésente résolution ou celles imposées par des résolutions antérieurespertinentes; 9. Décide que les États interpréteront l’expression 'activités économiques' figurant au paragraphe 7 ci-dessus comme s’entendant a) De toutes les activités de nature économique, y compris les activités et opérations commerciales, financières et industrielles, et en particuliertoutes les activités de nature économique impliquant toute forme de transactionconcernant des avoirs ou des intérêts dans des avoirs ou l’utilisation de cesderniers, b) De l’exercice de droits relatifs à des avoirs ou des intérêts dans des avoirs, et c) De la création de toute nouvelle entité ou de la modification de la direction d’une entité existante; 10. Décide que les États interpréteront l’expression 'avoirs ou intérêts dans des avoirs' utilisée aux paragraphes 7 et 9 ci-dessus comme s’entendant defonds, d’actifs financiers, corporels et incorporels, de droits de propriété, etde titres et créances faisant l’objet de transactions publiques ou privées, etde toute autre ressource financière ou économique; 11. Décide que les États sur le territoire desquels se trouvent des fonds ou d’autres actifs financiers ou ressources financières i) De toute entité, y compris toute entreprise commerciale, industrielle ou de service public, dans des secteurs de la République deBosnie-Herzégovine tenues par les forces des Serbes de Bosnie, ou /...S/RES/942 (1994) Page 4 ii) De toute entité visée au paragraphe 7 i) ou de toute personne ou entité visée au paragraphe 7 ii) ci-dessus, devront exiger de toutes les personnes et entités se trouvant sur leur territoire qui détiendront de tels fonds ou autres actifs financiers ouressources financières qu’elles les gèlent de façon qu’ils ne puissent, pas plusque tous autres fonds ou tous autres actifs financiers ou ressourcesfinancières, être mis, directement ou indirectement, à la disposition despersonnes ou entités susmentionnées ou utilisés à leur profit, à l’exception a) Des paiements effectués en liaison avec des activités autorisées conformément au paragraphe 7 ci-dessus, ou b) Des paiements effectués en liaison avec des opérations autorisées par le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine pour ce qui est despersonnes ou entités se trouvant sur son territoire, étant entendu que les États devront s’être assurés que les paiements à des personnes se trouvant en dehors de leur territoire seront utilisés aux fins desactivités et opérations pour lesquelles une autorisation est demandée ou enliaison avec ces activités et opérations, et que, pour ce qui est des paiementsfaisant l’objet de l’exception prévue à l’alinéa a) ci-dessus, les États nepourront autoriser ces paiements qu’après s’être assurés, dans chaque cas,qu’ils n’aboutiront pas au transfert de fonds ou d’autres actifs financiers ouressources financières à une autorité, personne ou entité comptant parmi cellesvisées aux alinéas a) ou b) du paragraphe 7 i) ci-dessus; 12. Décide que les États veilleront à ce que le paiement de dividendes, intérêts ou autres revenus provenant d’actions, de participations, d’obligationsou de titres de créance, ou de montants provenant d’une participation à desactifs corporels et incorporels et de droits de propriété, ou de la vente ou dela cession de ces actifs et droits, ou de toute autre transaction y relative,dus i) À toute entité, y compris toute entreprise commerciale, industrielle ou de service public sise dans les zones de la République deBosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie, ou ii) À toute entité visée au paragraphe 7 i) ou à toute personne ou entité visée au paragraphe 7 ii) ci-dessus, soit effectué uniquement sur des comptes bloqués; 13. Décide d’interdire la fourniture de services, financiers ou autres, à toute personne physique ou morale aux fins de toute activité commerciale menéedans les zones de la République de Bosnie-Herzégovine tenues par les forcesserbes de Bosnie, les seules exceptions étant a) les télécommunications, lesservices postaux et les services juridiques en conformité avec la présenterésolution et les résolutions antérieures pertinentes, b) les services dont lafourniture peut être nécessaire à des fins humanitaires ou à d’autres fins decaractère exceptionnel, sous réserve que le Comité créé par la résolution /...S/RES/942 (1994) Page 5 724 (1991) les ait autorisés dans chaque cas, et c) les services autorisés par le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine; 14. Décide que les États interdiront l’entrée sur leur territoire : a) Aux membres des autorités, y compris les autorités législatives, dans les zones de la République de Bosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes deBosnie, et aux officiers des forces militaires et paramilitaires serbes deBosnie, ainsi qu’aux personnes agissant au nom de ces autorités ou forces; b) Aux personnes dont il est avéré qu’elles ont fourni, après l’adoption de la présente résolution, un soutien financier, matériel, logistique, militaireou tout autre appui tangible aux forces serbes de Bosnie, en violation desrésolutions pertinentes du Conseil; c) Aux personnes se trouvant ou résidant dans les zones de la République de Bosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie, dont il est avéréqu’elles ont violé les mesures énoncées dans la résolution 820 (1993) et dans laprésente résolution ou contribué à leur violation; et prie le Comité créé par la résolution 724 (1991) d’établir et de tenir à jour une liste des personnes visées par le présent paragraphe, en se fondant sur lesinformations communiquées par les États et les organisations régionalescompétentes; étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe ne contraint un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux et quel’entrée sur le territoire d’un État donné à une date particulière d’unepersonne figurant sur cette liste peut être autorisée, par le Comité ou, en casde désaccord au sein du Comité, par le Conseil, à des fins conformes à lapoursuite du processus de paix et aux dispositions de la présente résolution etdes résolutions antérieures pertinentes; 15. Décide d’interdire à tout trafic fluvial commercial l’accès des ports se trouvant dans les zones de la République de Bosnie-Herzégovine tenues par lesforces serbes de Bosnie, sauf si cet accès est autorisé par le Comité créé parla résolution 724 (1991), qui décidera au cas par cas, ou par le Gouvernement dela République de Bosnie-Herzégovine en ce qui concerne son territoire, ou s’ilest motivé par un cas de force majeure; 16. Décide que les États exigeront qu’un manifeste en bonne et due forme soit établi pour toutes les expéditions de produits et marchandises destinéesaux zones de la République de Bosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes deBosnie, et ou bien que les missions d’assistance pour l’application dessanctions ou les autorités nationales compétentes examinent la cargaison, lorsdu chargement, afin d’en vérifier la nature et d’y apposer des scellés, ou bienque le chargement soit fait de manière à permettre une vérification appropriéede la cargaison; 17. Décide que, lorsqu’ils présenteront au Comité créé par la résolution 724 (1991) une notification ou une demande d’autorisation concernant desfournitures à usage strictement médical, des denrées alimentaires ou desfournitures humanitaires essentielles destinées aux zones de la République de /...S/RES/942 (1994) Page 6 Bosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie, les États indiqueront au Comité, pour information, la source des fonds devant servir au paiement; 18. Décide qu’en appliquant les mesures imposées par la présente résolution, les États devront prendre des dispositions pour empêcher que nesoient détournés au profit des zones de la République de Bosnie-Herzégovinetenues par les forces serbes de Bosnie des avantages destinés à d’autres zones,en particulier aux zones protégées par les Nations Unies en Croatie; 19. Prie le Secrétaire général de fournir l’assistance nécessaire au Comité créé par la résolution 724 (1991) et de prendre à cette fin lesdispositions voulues au Secrétariat; 20. Décide que les dispositions énoncées dans la présente résolution ne s’appliquent pas aux activités relatives à la FORPRONU, à la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie ou aux missions de vérification de laCommunauté européenne; 21. Décide de revoir les mesures imposées par la présente résolution chaque fois qu’il conviendra et, en tout état de cause, tous les quatre mois àcompter de la date de son adoption, et se déclare prêt à reconsidérer ces mesures si la partie des Serbes de Bosnie accepte le règlement territorialproposé inconditionnellement et dans son intégralité; 22. Décide de demeurer activement saisi de la question et d’examiner immédiatement, si nécessaire, les nouvelles mesures à prendre afin de parvenir àun règlement pacifique conforme à ses résolutions pertinentes. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/943 (1994)
IntituléSituation dans la République de Bosnie-Herzégovine (suspension provisoire de certaines sanctions)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/943(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/943 (1994) 23 septembre 1994 RÉSOLUTION 943 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3428e séance, le 23 septembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes antérieures, Affirmant son engagement en faveur d’un règlement négocié du conflit dans l’ex-Yougoslavie, qui préserve l’intégrité territoriale de tous les Étatsconcernés à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Exprimant sa gratitude aux représentants de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union européenne, des États-Unis d’Amérique et de laFédération de Russie pour les efforts qu’ils déploient afin d’aider les partiesà parvenir à un règlement, Se félicitant de la décision prise par les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) d’appuyer le règlementterritorial proposé pour la République de Bosnie-Herzégovine (S/1994/1081), quia été présenté aux parties bosniaques, Se félicitant également de la décision prise par les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de fermer lafrontière internationale entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbieet Monténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutesles marchandises, à l’exception des denrées alimentaires, des fournituresmédicales et des vêtements destinés à répondre à des besoins humanitairesessentiels, Se félicitant en outre de leur décision de faire appel à une assistance internationale relativement au passage de fournitures destinées à répondre à desbesoins humanitaires essentiels à travers la frontière entre la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République deBosnie-Herzégovine, Notant à cet égard la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité le 19 septembre (S/1994/1074) pour luitransmettre le texte d’un rapport des Coprésidents du Comité directeur de laConférence internationale sur l’ex-Yougoslavie concernant l’institution et la 94-37279 (F) /...S/RES/943 (1994) Page 2 mise en place d’une mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), Demandant aux autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de maintenir la fermeture effective de la frontière entre laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République deBosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutes les marchandises, à l’exceptiondes denrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinés àrépondre à des besoins humanitaires essentiels; Notant que le paragraphe 9 de la résolution 757 (1992) demeure en vigueur, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que : i) Les restrictions imposées en vertu du paragraphe 7 de la résolution 757 (1992), du paragraphe 24 de la résolution 820 (1993) en ce quiconcerne les aéronefs qui n’ont pas été confisqués à la date del’adoption de la présente résolution, et d’autres résolutionspertinentes qui ont trait à la fourniture de biens et de services, ence qui concerne tous les vols du trafic aérien civil de passagers àdestination et en provenance de l’aéroport de Belgrade qui netransportent que des passagers et des effets personnels mais non desmarchandises, sauf celles dont le transport a ou aura été autoriséselon les procédures du Comité créé par la résolution 724 (1991), ii) Les restrictions imposées en vertu des paragraphes 24 et 28 de la résolution 820 (1993) et d’autres résolutions pertinentes qui onttrait à la fourniture de biens et de services, en ce qui concerne lestransbordeurs entre Bar en République fédérative de Yougoslavie(Serbie et Monténégro) et Bari en Italie qui ne transportent que despassagers et des effets personnels mais non des marchandises, à moinsque celles-ci n’aient été autorisées en application des procédures duComité créé par la résolution 724 (1991), et iii) Les mesures imposées en vertu des alinéas b) et c) du paragraphe 8 de sa résolution 757 (1992), en ce qui concerne la participation à desmanifestations sportives et à des échanges culturels seront suspendues pour une période initiale de 100 jours à compter du lendemain du jour où le Secrétaire général aura informé le Conseil de sécurité que lesCoprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale surl’ex-Yougoslavie ont certifié que les autorités de la République fédérative deYougoslavie (Serbie et Monténégro) appliquent effectivement leur décision defermer la frontière entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutesles marchandises, à l’exception des denrées alimentaires, des fournituresmédicales et des vêtements destinés à répondre à des besoins humanitairesessentiels, et que des dispositions ont été prises, conformément à la décisiondes autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) /...S/RES/943 (1994) Page 3 de faire appel à une assistance internationale relativement au passage de fournitures destinées à répondre à des besoins humanitaires essentiels à traverscette frontière; 2. Invite le Comité créé par la résolution 724 (1991) à adopter des procédures simplifiées appropriées afin d’examiner plus rapidement les demandesconcernant une assistance humanitaire légitime, en particulier celles présentéespar le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et le Comitéinternational de la Croix-Rouge; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les 30 jours, pour examen, un rapport indiquant si les Coprésidents du Comité directeur de laConférence internationale sur l’ex-Yougoslavie certifient que les autorités dela République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) appliquenteffectivement leur décision de fermer la frontière entre la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République deBosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutes les marchandises, à l’exceptiondes denrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinés àrépondre à des besoins humanitaires essentiels, et prie en outre le Secrétaire général de lui faire rapport immédiatement s’il dispose d’éléments, fournisnotamment par les Coprésidents du Comité directeur de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie, prouvant que lesdites autoritésn’appliquent pas effectivement leur décision de fermer la frontière; 4. Décide que si à tout moment le Secrétaire général l’informe que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)n’appliquent pas effectivement leur décision de fermer la frontière, lasuspension des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus prendra fin le cinquièmejour ouvrable suivant la présentation du rapport du Secrétaire général, à moinsque le Conseil de sécurité n’en décide autrement; 5. Décide de suivre de près la situation et d’examiner les nouvelles dispositions à prendre en ce qui concerne les mesures applicables à laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à la lumière del’évolution de la situation; 6. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/944 (1994)
IntituléQuestion concernant Haïti (levée de sanctions)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/944(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/944 (1994) 29 septembre 1994 RÉSOLUTION 944 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3430e séance, le 29 septembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant les dispositions de ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du23 septembre 1993, 873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993,905 (1994) du 23 mars 1994, 917 (1994) du 6 mai 1994, 933 (1994) du 30 juin 1994et 940 (1994) du 31 juillet 1994, Réaffirmant les objectifs fixés : départ urgent des autorités de facto, prompt retour du Président légitimement élu, Jean-Bertrand Aristide, etrétablissement des autorités légitimes du Gouvernement haïtien, Rappelant les termes de l’Accord de Governors Island (S/26063) et du Pacte de New York qui s’y rapporte (S/26297), Se félicitant du fait que les premiers éléments de la force multinationale ont été déployés pacifiquement en Haïti le 19 septembre 1994, Espérant que la mission de la force multinationale sera menée à bonne fin et que la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA) pourra être déployée entemps voulu, comme prévu dans sa résolution 940 (1994), Prenant note de la déclaration du Président Jean-Bertrand Aristide en date du 25 septembre 1994 (S/1994/1097, annexe), Ayant reçu le rapport de la force multinationale en Haïti en date du 26 septembre 1994 (S/1994/1107, annexe), Rappelant qu’au paragraphe 17 de sa résolution 940 (1994), le Conseil de sécurité a affirmé qu’il serait prêt à réexaminer les mesures décrétées enapplication des résolutions 841 (1993), 873 (1993) et 917 (1994), en vue de lesrapporter dans leur intégralité, immédiatement après le retour en Haïti duPrésident Jean-Bertrand Aristide, Notant que le paragraphe 11 de sa résolution 917 (1994) demeure en vigueur, 94-38018 (F) /...S/RES/1994 (1994) Page 2 1. Prie le Secrétaire général de prendre des mesures pour que soit immédiatement mené à bien le déploiement des observateurs et autres éléments dela première équipe de la MINUHA, d’un effectif de 60 personnes, constituée envertu de sa résolution 940 (1994); 2. Demande instamment aux États Membres de répondre promptement et favorablement à l’appel que leur a lancé le Secrétaire général pour qu’ilsapportent des contributions à la MINUHA; 3. Encourage le Secrétaire général, en consultation avec le Secrétaire général de l’Organisation des États américains, à poursuivre ses efforts pourfaciliter le retour immédiat en Haïti de la Mission civile internationale(MICIVIH); 4. Décide , agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de rapporter les mesures relatives à Haïti énoncées dans sesrésolutions 841 (1993), 873 (1993) et 917 (1994) ,à0h1 (heure de New York) le lendemain du retour en Haïti du Président Jean-Bertrand Aristide; 5. Décide en outre de dissoudre le Comité établi en vertu de sa résolution 841 (1993) avec effet à compter d e0h1 (heure de New York) le lendemain du retour en Haïti du Président Jean-Bertrand Aristide; 6. Prie le Secrétaire général de procéder à des consultations avec le Secrétaire général de l’Organisation des États américains au sujet des mesuresque celle-ci pourrait prendre en application de la présente résolution et de luirendre compte des résultats de ces consultations; 7. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/945 (1994)
IntituléSituation en Angola (prorogation UNAVEM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/945(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/945 (1994) 29 septembre 1994 RÉSOLUTION 945 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3431e séance, le 29 septembre 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant la déclaration que le Président du Conseil de sécurité a faite le 9 septembre 1994 (S/PRST/1994/52), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 septembre 1994 (S/1994/1069) et le rapport oral de son Envoyé spécial, Réaffirmant sa volonté de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Soulignant également que les décisions qu’il prendra sur le rôle futur de l’Organisation des Nations Unies en Angola tiendront compte de la mesure danslaquelle les parties font preuve de la volonté politique d’aboutir à une paixdurable, Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial et les représentants des trois États observateurs duprocessus de paix en Angola, de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) etd’États voisins, et les encourageant à poursuivre ces efforts en vue de résoudre au plut tôt la crise angolaise par voie de négociation dans le cadre des'Acordos de Paz' et conformément à ses résolutions pertinentes, Réitérant la vive préoccupation que lui inspire la poursuite des actions militaires sur tout le territoire de l’Angola, qui causent de grandessouffrances à la population civile et font obstacle à l’aboutissement despourparlers de paix de Lusaka et à l’exécution effective du mandat de la Missionde vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II), Profondément préoccupé par les allégations faisant état de violations des mesures visées au paragraphe 19 de sa résolution 864 (1993), en date du15 septembre 1993, 94-38036 (F) /...S/RES/945 (1994) Page 2 Préoccupé également par le fait que les pourparlers de paix de Lusaka traînent en longueur et réaffirmant l’importance qu’il attache à leur prompte et fructueuse conclusion, 1. Se félicite du rapport du Secrétaire général en date du 17 septembre 1994 et du rapport oral de son Envoyé spécial en date du23 septembre 1994; 2. Décide de proroger le mandat d’UNAVEM II jusqu’au 31 octobre 1994; 3. Demande aux deux parties d’honorer les engagements qu’elles ont pris lors des pourparlers de paix de Lusaka et les prie instamment de conclure leurs négociations dès que possible et de faire tout ce qui est en leur pouvoir pourque l’Accord de Lusaka soit signé officiellement avant le 31 octobre 1994; 4. Déclare dans ce contexte qu’il serait inacceptable que de nouvelles obstructions ou tergiversations compromettent le processus de paix; 5. Déclare en outre que l’UNITA ayant accepté officiellement l’ensemble des propositions faites par le Représentant spécial du Secrétaire général etles représentants des trois États observateurs et que les négociations étanten cours, il n’envisagera pas, dans l’immédiat, de prendre des mesuressupplémentaires à l’encontre de l’UNITA, comme le prévoit le paragraphe 26 de sarésolution 864 (1993); 6. Réaffirme son intention de réexaminer, à tout moment, le rôle des Nations Unies en Angola au cas où un accord de paix ne serait pas conclu àLusaka; 7. Déplore vivement l’intensification des activités militaires offensives sur tout le territoire angolais au mépris de sa résolution 932 (1994)du 30 juin 1994 et exige de nouveau que les deux parties mettent fin immédiatement à toutes les opérations militaires; 8. Se déclare prêt à envisager, après qu’un accord aura été paraphé par les parties, d’autoriser promptement l’accroissement rapide des effectifsd’UNAVEM II pour les porter au niveau autorisé précédemment, afin de consolidercet accord dans les phases initiales de son application, qui seront les plusdélicates; 9. Se déclare également prêt à examiner promptement, après la signature officielle de l’accord qui doit être conclu à Lusaka, toute recommandation duSecrétaire général tendant à renforcer la présence des Nations Unies en Angola; 10. Condamne tout acte, notamment la pose de mines terrestres, qui risque d’empêcher que l’aide humanitaire parvienne sans encombre à tous ceux qui en ontbesoin en Angola et met en danger la vie du personnel chargé des opérations desecours humanitaire, et lance un appel à toutes les parties, en particulier l’UNITA, pour qu’elles apportent leur pleine coopération; 11. Se déclare profondément préoccupé par la disparition, le 27 août 1994, d’agents chargés des opérations de secours humanitaire, exige qu’ils soient immédiatement relâchés par les parties responsables et demande aux parties, en /...S/RES/945 (1994) Page 3 particulier à l’UNITA, de coopérer pleinement à l’enquête que mène l’Organisation des Nations Unies sur leur disparition; 12. Exprime sa gratitude aux États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales qui ont déjà apporté une contribution auxopérations de secours, et lance un appel à tous les États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales pour qu’ils apportentrapidement à l’Angola une assistance supplémentaire qui permette de répondre àdes besoins croissants sur le plan humanitaire; 13. Prend note avec préoccupation des informations qui continuent à faire état de violations des dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993)et réaffirme que tous les États Membres sont tenus d’appliquer intégralement cette résolution; 14. Prie le Secrétaire général de veiller à le tenir régulièrement informé des progrès des pourparlers de Lusaka ainsi que de l’évolution de la situationmilitaire et humanitaire en Angola et, à cette fin, de lui présenter un rapportle 20 octobre 1994 au plus tard; 15. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/946 (1994)
IntituléSituation en Somalie (prorogation ONUSOM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/946(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/946 (1994) 30 septembre 1994 RÉSOLUTION 946 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3432e séane le 30 septembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992 et toutes les autres résolutions pertinentes, Rappelant également la déclaration de son Président en date du 25 août 1994 (S/PRST/1994/46), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 septembre 1994 (S/1994/1068), Profondément préoccupé par la dégradation de la sécurité en Somalie, condamnant vigoureusement les attaques et le harcèlement dont font l’objet le personnel d’ONUSOM II et les autres membres du personnel international servanten Somalie et soulignant que la responsabilité de la sûreté et de la sécurité de ce personnel incombe aux parties somalies, Réaffirmant que c’est au peuple somali qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de la réconciliation nationale et de la reconstruction du pays, Soulignant que la nature et la durée du soutien international et des apports de ressources que la communauté internationale consacre à la Somalie,y compris le maintien de la présence d’ONUSOM II, dépendent dans une très largemesure de la volonté des parties somalies de parvenir à un compromis politique, Demandant instamment aux parties somalies, dans ce contexte, de redoubler d’efforts pour faire avancer le processus de réconciliation nationale enSomalie, Notant l’intention du Secrétaire général de présenter au Conseil d’ici à la mi-octobre une évaluation des perspectives de réconciliation nationale ainsi quedes recommandations concernant l’avenir de l’Opération des Nations Unies enSomalie, 94-38221 (F) /...S/RES/946 (1994) Page 2 1. Décide de proroger le mandat d’ONUSOM II pour une période d’un mois venant à expiration le 31 octobre 1994 et, avant cette date, d’entreprendre unexamen approfondi du mandat d’ONUSOM en vue de décider de son avenir; 2. Encourage le Secrétaire général à poursuivre et intensifier les préparatifs nécessaires pour pouvoir donner suite aux décisions que le Conseilpourrait être amené à prendre, y compris celle de retirer ONUSOM II dans undélai déterminé; 3. Se déclare prêt à envisager d’envoyer en Somalie, au moment voulu, une mission du Conseil chargée de communiquer directement aux partis politiquessomalis ses vues sur la situation en Somalie et sur l’avenir de la présence desNations Unies dans ce pays; 4. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/947 (1994)
IntituléForce de protection des Nations Unies (FORPRONU-prorogation)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/947(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/947 (1994) 30 septembre 1994 RÉSOLUTION 947 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3434e séance, le 30 septembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes sur les conflits dans le territoire de l’ex-Yougoslavie et réaffirmant dans ce contexte sa résolution 908 (1994) du 31 mars 1994 sur le mandat de la Force de protectiondes Nations Unies (FORPRONU), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 9 mai 1994 (S/1994/555) et du 17 septembre 1994 (S/1994/1067 et Add.1), Affirmant son engagement en faveur de la recherche d’un règlement négocié d’ensemble des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui garantisse la souverainetéet l’intégrité territoriale de tous les États concernés à l’intérieur de leursfrontières internationalement reconnues, et soulignant l’importance qu’il attache à leur reconnaissance mutuelle, Saluant les efforts que continuent de déployer les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, Saluant également les efforts que les États Membres déploient dans le contexte du Groupe de contact, et soulignant l’extrême importance des travaux du Groupe et de son rôle dans le processus de paix global dans la région, Constatant qu’il reste encore à mettre en oeuvre les dispositions principales du plan de maintien de la paix des Nations Unies pour la Républiquede Croatie (S/23280, annexe III) et les résolutions pertinentes du Conseil desécurité, en particulier sa résolution 871 (1993) du 4 octobre 1993, Soulignant le rôle capital de la FORPRONU qui, en prévenant ou limitant les hostilités, contribue à créer les conditions d’un règlement politiqued’ensemble, Rendant hommage au personnel de la FORPRONU pour la manière dont il s’acquitte de sa mission, en particulier pour son aide à l’acheminement del’assistance humanitaire et pour la manière dont il exerce le contrôle descessez-le-feu, 94-38251 (F) /...S/RES/947 (1994) Page 2 Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement pour toutes ses missions et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la FORPRONUen République de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général du 17 septembre 1994 (S/1994/1067) et approuve les propositions qu’il contient concernant les activités de la FORPRONU dans les domaines du déminage, del’information à l’intention du public et de la police civile; 2. Décide de proroger le mandat de la FORPRONU pour une nouvelle période prenant fin le 31 mars 1995; 3. Prie instamment toutes les parties et autres intéressés de coopérer avec la FORPRONU dans l’exécution de son mandat, de s’abstenir de tout actehostile ou de toute provocation contre le personnel de la FORPRONU et d’assurersa sécurité et sa liberté de mouvement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 20 janvier 1995 au plus tard, un rapport sur les progrès réalisés dans la mise en oeuvre du plan demaintien de la paix des Nations Unies pour la République de Croatie et de toutesles résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en tenant compte de laposition du Gouvernement croate, et décide de revoir le mandat de la FORPRONU à la lumière de ce rapport; 5. Prie également le Secrétaire général, à la lumière de la résolution 871 (1993), d’inclure dans ce rapport des informations sur les progrès accomplisen vue a) de rétablir les liaisons routières et ferroviaires avec les Zonesprotégées par les Nations Unies (ZPNU) et le reste de la République de Croatie,b) de rétablir l’alimentation en eau et en électricité de toutes les régionsde la Croatie au bénéfice de tous les citoyens de ce pays, et c) d’ouvrirl’oléoduc Adriatic; 6. Invite le Secrétaire général à mettre à jour le rapport qu’il a présenté en application de la résolution 838 (1993) du Conseil de sécurité endate du 10 juin 1993, e t à y traiter, selon qu’il conviendra, des autres zones où la FORPRONU est déployée; 7. Affirme que toutes les personnes déplacées ont le droit de retourner volontairement dans leurs foyers dans la sécurité et la dignité avec l’aide dela communauté internationale; 8. Réaffirme son appui au principe établi selon lequel toutes les déclarations faites et tous les engagements pris sous la contrainte, enparticulier ceux qui concernent la terre et la propriété, sont nuls et nonavenus; 9. Demande à toutes les parties et aux autres intéressés de respecter pleinement toutes les résolutions du Conseil de sécurité concernant la situationdans l’ex-Yougoslavie, et en particulier la FORPRONU en Croatie, afin de créerles conditions propres à faciliter le plein accomplissement du mandat de laForce; /...S/RES/947 (1994) Page 3 10. Exprime sa préoccupation que la République de Croatie, l’ex-République yougoslave de Macédoine et la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) n’aient pas encore conclu les arrangements nécessaires, y compris,en tant que de besoin, les accords sur le statut des forces et autres personnelset les prie instamment de conclure sans délai de tels arrangements; 11. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil régulièrement informé de l’évolution de la mise en oeuvre du mandat de la FORPRONU et de lui présenterun rapport, en tant que de besoin, sur tout développement sur le terrain outoute autre circonstance affectant le mandat de la Force; 12. Demande instamment à la partie des Serbes de Bosnie de respecter pleinement l’intégrité territoriale de la République de Croatie et de s’abstenirde toute action qui mette en danger sa sécurité; 13. Demande instamment aussi que soit mis en oeuvre dès que possible le programme pilote décrit au paragraphe 39 du rapport du Secrétaire général endate du 17 septembre 1994 (S/1994/1067); 14. Déclare que le rétablissement de l’autorité de la République de Croatie dans les 'zones roses', dans la mesure où il est compatible avecl’accord de cessez-le-feu du 29 mars 1994, doit s’accomplir sous la supervisionétroite de la FORPRONU et d’une manière qui évite toute nouvelle déstabilisationde la région; 15. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/948 (1994)
IntituléQuestion concernant Haïti (retour du Président Aristide)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/948(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/948 (1994) 15 octobre 1994 RÉSOLUTION 948 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3437e séance, le 15 octobre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant les dispositions de ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du23 septembre 1993, 873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993,905 (1994) du 23 mars 1994, 917 (1994) du 6 mai 1994, 933 (1994) du30 juin 1994, 940 (1994) du 31 juillet 1994 et 944 (1994) du 29 septembre 1994, Rappelant les termes de l’Accord de Governors Island (S/26063) et le Pacte de New York qui s’y rapporte (S/26297), Rappelant également les différentes positions prises par ses membres lorsqu’il a adopté sa résolution 940 (1994), Attendant avec intérêt l’achèvement de la mission de la Force multinationale en Haïti et la mise en place de la Mission des Nations Uniesen Haïti (MINUHA) dès qu’un climat stable et sûr aura été instauré, comme leprévoit sa résolution 940 (1994), Ayant reçu les rapports de la Force multinationale en Haïti datés des 26 septembre 1994 (S/1994/1107, annexe) et 10 octobre 1994 (S/1994/1148,annexe), Ayant également reçu le rapport du Secrétaire général en date du 28 septembre 1994 (S/1994/1143), présenté conformément au paragraphe 16 de sarésolution 917 (1994), Ayant pris connaissance avec satisfaction de la lettre (S/1994/1169) dans laquelle le Secrétaire général confirme que le Président Aristide est retournéen Haïti, 1. Accueille avec une vive satisfaction le retour en Haïti du Président Jean-Bertrand Aristide le 15 octobre 1994, et se déclare convaincu que le peuple haïtien peut maintenant commencer à reconstruire son pays dans la dignité et àconsolider la démocratie dans un esprit de réconciliation nationale; 94-40118 (F) /...S/RES/948 (1994) Page 2 2. Se félicite en particulier que la convocation du Parlement haïtien et le départ des dirigeants militaires aient bien fait avancer le processus de miseen oeuvre de l’Accord de Governors Island, du Pacte de New York et des objectifsde l’Organisation des Nations Unies tels qu’ils sont énoncés dans lesrésolutions du Conseil; 3. Exprime son plein appui aux efforts déployés par le Président Aristide, les dirigeants haïtiens épris de démocratie et les organes légitimesdu gouvernement rétabli afin de faire sortir le pays de la crise et de leramener au sein de la communauté démocratique des nations; 4. Rend hommage à tous les États, organisations et particuliers dont les efforts ont contribué à ce résultat; 5. Apprécie en particulier les efforts déployés par la Force multinationale en Haïti, autorisée aux termes de la résolution 940 (1994), etpar les États Membres qui y participent au nom de la communauté internationaleen vue de créer les conditions nécessaires pour que le peuple haïtien jouisse ànouveau de la démocratie; 6. Exprime son appui à la mise en place de la première équipe de la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA) et aux efforts que continue de fairele Secrétaire général pour mettre la Mission sur pied; 7. Note qu’aux termes de sa résolution 940 (1994), la MINUHA remplacera la Force multinationale lorsque le Conseil de sécurité aura constaté qu’unclimat stable et sûr a été instauré; 8. Accueille favorablement la nomination du nouveau Représentant spécial du Secrétaire général et remercie de ses efforts l’ancien Envoyé spécial des Secrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et de l’Organisationdes États américains; 9. Demande instamment que la coopération se poursuive entre les Secrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et de l’Organisationdes États américains, en particulier pour ce qui est du retour rapide en Haïtides membres de la Mission civile internationale (MICIVIH); 10. Se félicite du fait que, le Président Aristide étant rentré en Haïti, les sanctions seront levées conformément à la résolution 944 (1994); 11. Réaffirme que la communauté internationale est prête à fournir une assistance au peuple haïtien, en escomptant que celui-ci n’épargnera aucuneffort pour reconstruire le pays; 12. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/949 (1994)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweït (condamnation déploiement militaire)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/949(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/949 (1994) 15 octobre 1994 RÉSOLUTION 949 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3438e séance, le 15 octobre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes les résolutions pertinentes qu’il a adoptées précédemment, et réaffirmant les résolutions 678 (1990) du 29 novembre 1990, 686 (1991) du 2 mars 1991, 687 (1991) du 3 avril 1991, 689 (1991) du 9 avril 1991et 833 (1993) du 27 mai 1993, en particulier le paragraphe 2 dela résolution 678 (1990), Rappelant que l’acceptation par l’Iraq de la résolution 687 (1991), adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, constitue la base ducessez-le-feu, Notant que, dans le passé, l’Iraq a menacé d’utiliser et a effectivement utilisé la force contre ses voisins, Considérant que tout acte d’hostilité ou de provocation dirigé par le Gouvernement iraquien contre ses voisins constitue une menace pour la paix etla sécurité dans la région, Accueillant avec satisfaction tous les efforts, notamment diplomatiques, déployés en vue de dénouer la crise, Résolu à empêcher l’Iraq de menacer et d’intimider ses voisins et l’Organisation des Nations Unies, Soulignant qu’il tiendra l’Iraq pleinement responsable des graves conséquences qu’aurait tout non-respect des exigences énoncées dans la présenterésolution, Notant que l’Iraq a affirmé qu’il était prêt à régler de façon positive la question de la reconnaissance de la souveraineté et des frontières du Koweïttelles qu’elles ont été approuvées dans la résolution 833 (1993), maissoulignant que l’Iraq doit s’engager sans équivoque, en observant pleinement et formellement les procédures constitutionnelles, à respecter la souveraineté,l’intégrité territoriale et les frontières du Koweït, comme l’exigent lesrésolutions 687 (1991) et 833 (1993) 94-40172 (F) /...S/RES/949 (1994) Page 2 Réaffirmant l’engagement de tous les États Membres à respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique du Koweït etde l’Iraq, Réaffirmant sa déclaration du 8 octobre 1994 (S/1994/PRST/58), Prenant note de la lettre datée du 6 octobre 1994 émanant du Représentant permanent du Koweït (S/1994/1137), relative à la déclaration faite le6 octobre 1994 par le Conseil du commandement de la révolution de l’Iraq, Prenant note aussi de la lettre datée du 10 octobre 1994 émanant du Représentant permanent de l’Iraq (S/1994/1149), annonçant que le Gouvernementiraquien avait décidé de retirer les forces récemment déployées en direction dela frontière avec le Koweït, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne le récent déploiement de forces militaires iraquiennes en direction de la frontière avec le Koweït; 2. Exige que l’Iraq achève immédiatement de retirer toutes les unités militaires récemment déployées dans le sud de son territoire pour les ramener àleurs positions d’origine; 3. Exige que l’Iraq n’utilise plus ses forces militaires ou autres de façon hostile ou provocatrice en vue de menacer soit ses voisins soit lesopérations des Nations Unies en Iraq; 4. Exige en conséquence que l’Iraq ne redéploie plus dans le sud de son territoire les unités visées au paragraphe 2 ci-dessus et ne prenne aucune autremesure de renforcement de sa capacité militaire dans la région; 5. Exige que l’Iraq coopère sans réserve avec la Commission spéciale des Nations Unies; 6. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/950 (1994)
IntituléSituation au Libéria (prorogation MONUL)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/950(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/950 (1994) 21 octobre 1994 RÉSOLUTION 950 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3442e séance, le 21 octobre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 788 (1992) du 19 novembre 1992, 813 (1993) du 26 mars 1993, 856 (1993) du 10 août 1993, 866 (1993) du 22 septembre 1993 et911 (1994) du 21 avril 1994, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 18 mai 1994 (S/1994/588), du 24 juin 1994 (S/1994/760), du 26 août 1994 (S/1994/1006) et du14 octobre 1994 (S/1994/1167), sur la Mission d’observation des Nations Unies auLibéria (MONUL), Louant la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour sa contribution aux efforts déployés en vue de rétablir la paix, lasécurité et la stabilité au Libéria, Louant aussi l’initiative prise par le Président du Ghana, en sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, en vue de relancer le processus de paix etde trouver une solution durable au différend, Notant les recommandations de la Conférence nationale libérienne, et soulignant l’importance qu’il attache au renforcement de l’autorité du Gouvernement national de transition pour ce qui est de l’administration du pays, Louant les États africains qui ont fourni des troupes au Groupe de contrôle du cessez-le-feu de la CEDEAO (ECOMOG), ainsi que les États Membres qui ontversé des contributions au Fonds d’affectation spéciale ou apporté d’une autremanière un appui à l’ECOMOG, Louant aussi l’ECOMOG pour son rôle dans la répression d’une tentative de coup d’État contre le Gouvernement national de transition à Monrovia, Profondément préoccupé par la rupture du cessez-le-feu, par la détérioration grave de la sécurité et par les effets de cette situation sur lapopulation civile du Libéria, en particulier dans les zones rurales, ainsi quesur la faculté qu’ont les organismes humanitaires de fournir des secoursd’urgence, 94-41030 (F) /...S/RES/950 (1994) Page 2 Exprimant sa vive préoccupation devant l’ampleur des combats entre factions et entre ethnies qui se produisent actuellement dans une grande partie duLibéria, Soulignant l’importance qu’il attache à l’instauration d’un cessez-le-feu effectif, condition indispensable au progrès du processus de paix et àl’organisation d’élections nationales, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 14 octobre 1994, ainsi que son intention d’envoyer une mission de haut niveaus’entretenir avec les États membres de la CEDEAO de la meilleure façon dont lacommunauté internationale peut continuer à contribuer au processus de paix auLibéria; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 13 janvier 1995; 3. Considère que la situation sur place justifie la décision annoncée par le Secrétaire général de réduire les effectifs de la MONUL et que toute décisiontendant à rétablir les effectifs autorisés dépendra de l’examen par le Conseilde sécurité d’un nouveau rapport du Secrétaire général rendant compte d’uneréelle amélioration de la situation sur le terrain, en particulier pour ce quiest de la sécurité; 4. Demande à toutes les factions, au Libéria, de cesser immédiatement les hostilités et de convenir d’un calendrier en vue du dégagement des forces, deleur désarmement et de leur démobilisation; 5. Demande aussi au Gouvernement national de transition et à tous les Libériens de s’attacher à parvenir à une entente politique et à laréconciliation nationale et de coopérer avec le Président de la CEDEAO et avecle Représentant spécial du Secrétaire général, en vue d’aboutir à un règlementdurable; 6. Engage une fois encore tous les États à respecter et appliquer strictement l’embargo général et complet sur toutes les livraisons d’armes et dematériel militaire au Libéria imposé par sa résolution 788 (1992) en vertu duChapitre VII de la Charte des Nations Unies; 7. Condamne les nombreux massacres de civils et autres violations du droit humanitaire international perpétrés par les factions au Libéria, ainsi quela détention d’observateurs de la MONUL, de soldats de l’ECOMOG, de membresd’organismes de secours humanitaire et d’autres agents internationaux, et lesmauvais traitements qui leur sont infligés, et exige que toutes les factions respectent strictement les règles applicables du droit internationalhumanitaire; 8. Exige que toutes les factions au Libéria respectent strictement le statut du personnel de l’ECOMOG et de la MONUL et de celui des autresorganisations internationales et des organismes de secours humanitaire présentsau Libéria, s’abstiennent de tous actes de violence, de brutalité oud’intimidation à leur égard et leur rendent immédiatement le matériel qu’ellesleur ont pris; /...S/RES/950 (1994) Page 3 9. Prie instamment les États Membres d’apporter un appui au processus de paix au Libéria, en contribuant au Fonds d’affectation spéciale desNations Unies pour le Libéria, de manière à permettre à l’ECOMOG de s’acquitterde son mandat; 10. Rend hommage aux efforts faits par les États Membres et les organisations humanitaires pour fournir une assistance humanitaire d’urgence,y compris aux réfugiés libériens se trouvant dans des pays voisins, et demande à toutes les factions au Libéria de coopérer pleinement à l’instauration desconditions nécessaires à l’acheminement des secours humanitaires à tous ceux quisont dans le besoin au Libéria; 11. Prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport bien avant l’expiration du mandat actuel de la MONUL, et d’y présenter des recommandationssur le rôle futur de la Mission, compte tenu de l’évolution du processus de paixet de celle de la situation sur place, ainsi que des recommandations de samission de haut niveau; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/951 (1994)
IntituléDate de l'élection pour pourvoir un siège devenu vacant à la Cour internationale de Justice
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/951(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/951 (1994) 21 octobre 1994 RÉSOLUTION 951 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3443e séance, le 21 octobre 1994 Le Conseil de sécurité , Notant avec regret le décès du juge Nikolai Konstantinovitch Tarassov, survenu le 28 septembre 1994, Notant en outre que, de ce fait, un siège est devenu vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faut le pourvoir pour le reste du mandat dujuge défunt, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’Article 14 du Statut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu à une séance du Conseil de sécurité qui se tiendra le 26 janvier 1995 et à une séancede l’Assemblée générale, à sa quarante-neuvième session. ----- 94-41048 (F)
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/952 (1994)
IntituléSituation en Angola (prorogation UNAVEM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/952(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/952 (1994) 27 octobre 1994 RÉSOLUTION 952 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3445e séance, le 27 octobre 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 20 octobre 1994 (S/1994/1197), Réaffirmant sa volonté de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réaffirmant l’importance qu’il attache à l’application intégrale des 'Acordos de Paz' ainsi que de ses résolutions pertinentes, Rendant hommage aux efforts faits par le Secrétaire général, par son Représentant spécial, par le commandant de la Force et par le personnel de laMission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II), ainsi que parles trois États observateurs du processus de paix en Angola, l’Organisation del’unité africaine (OUA) et certains États voisins, en particulier leGouvernement zambien, et les encourageant à poursuivre leurs efforts en vue de résoudre au plus tôt la crise angolaise au moyen de négociations menées dans lecadre des 'Acordos de Paz' et des résolutions pertinentes du Conseil, Encouragé par les progrès substantiels accomplis récemment dans les pourparlers de paix de Lusaka et réaffirmant qu’il importe que les parties fassent preuve de souplesse pour les faire aboutir au plus tôt et parvenir à unrèglement d’ensemble, Déclarant qu’il serait inacceptable d’entraver ou de retarder de nouveau le processus de paix, Profondément préoccupé , toutefois, par la poursuite des hostilités militaires dans tout le pays, qui causent de grandes souffrances à la populationcivile et font obstacle aux activités de secours humanitaires, et qui ontretardé l’aboutissement des pourparlers de paix de Lusaka et compromis 94-41776 (F) /...S/RES/952 (1994) Page 2 l’exécution effective du mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II), Réaffirmant que tous les États sont tenus d’appliquer intégralement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993), Soulignant que les Angolais seront responsables en dernier ressort de la mise en oeuvre des 'Acordos de Paz' et de tout accord pouvant être conclu par lasuite, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 20 octobre 1994; 2. Décide de proroger le mandat d’UNAVEM II jusqu’au 8 décembre 1994; 3. Demande aux parties d’honorer les engagements qu’elles ont déjà pris lors des pourparlers de Lusaka et les prie instamment de conclure immédiatement un accord, puis d’instaurer d’urgence et de respecter pleinement uncessez-le-feu effectif et durable; 4. Autorise , en vue d’étayer la mise en oeuvre de l’accord de paix dans ses phases initiales, qui seront les plus délicates, le rétablissement deseffectifs d’UNAVEM II au niveau antérieur de 350 observateurs militaires et126 observateurs de police, avec un personnel international et local suffisant,le déploiement de ces renforts devant se faire lorsque le Conseil recevra duSecrétaire général un rapport l’informant que les parties ont paraphé un accordde paix et qu’un cessez-le-feu effectif est en vigueur; 5. Réaffirme qu’il est prêt à examiner promptement, après la signature officielle de l’accord qui doit être conclu à Lusaka, un rapport du Secrétairegénéral dans lequel celui-ci recommanderait, s’il estime que les circonstancesle justifient, de renforcer la présence des Nations Unies en Angola, et se félicite des plans que le Secrétaire général a faits à cet égard; 6. Déplore que les hostilités militaires se poursuivent dans tout l’Angola, ce qui contrevient aux résolutions 922 (1994), 932 (1994) et945 (1994), et exige de nouveau que les deux parties mettent fin immédiatement à toutes les opérations militaires; 7. Déplore aussi la détérioration de la situation humanitaire, condamne tous les actes, notamment la pose de mines terrestres, qui compromettent ou entravent l’acheminement des secours humanitaires et exige que les deux parties délivrent les sauf-conduits et donnent les garanties nécessaires pour que lessecours puissent être acheminés dans tout le pays, et qu’elles s’abstiennent detoute action qui pourrait porter atteinte à la sécurité du personnel chargé desopérations de secours ou faire obstacle à la distribution de l’aide humanitaireaux Angolais; 8. Réaffirme dans ce contexte qu’il exige la libération immédiate par les parties responsables des agents chargés des opérations de secours humanitairesqui ont disparu le 27 août 1994 et qu’il demande aux parties, en particulier àl’UNITA, de coopérer pleinement à l’enquête menée par l’Organisation desNations Unies au sujet de leur disparition; /...S/RES/952 (1994) Page 3 9. Exprime sa gratitude aux États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales qui ont déjà apporté une contribution auxopérations de secours et lance un appel à tous les États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales pour qu’ils apportentrapidement à l’Angola une assistance supplémentaire qui permette de répondre àdes besoins croissants sur le plan humanitaire; 10. Prie le Secrétaire général de veiller à le tenir au courant de l’évolution des pourparlers de paix de Lusaka ainsi que de la situationmilitaire et humanitaire en Angola; 11. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/953 (1994)
IntituléSituation en Somalie (prorogation ONUSOM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/953(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/953 (1994)* 31 octobre 1994 RÉSOLUTION 953 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3446e séance, le 31 octobre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992 et toutes les autres résolutions pertinentes, Rappelant également sa résolution 946 (1994) du 30 septembre 1994, dans laquelle il se déclarait notamment prêt à envisager d’envoyer en Somalie, aumoment voulu, une mission du Conseil chargée de communiquer directement auxpartis politiques somalis ses vues sur la situation en Somalie et sur l’avenirde la présence des Nations Unies dans ce pays, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 14 octobre 1994 (S/1994/1166), Ayant décidé , lors des consultations du 20 octobre 1994, d’envoyer une mission en Somalie (S/1994/1194), et convaincu qu’il devrait étudier le rapport de cette mission avant d’achever son examen du mandat de l’Opération desNations Unies en Somalie (ONUSOM II) et de décider de l’avenir de celle-ci, 1. Décide de proroger le mandat d’ONUSOM II pour une période intérimaire prenant fin le 4 novembre 1994; 2. Décide de rester activement saisi de la question. ----- * Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-42574 (F) 011194 011194
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/954 (1994)
IntituléSituation en Somalie (prorogation ONUSOM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/954(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/954 (1994) 4 novembre 1994 RÉSOLUTION 954 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3447e séance, le 4 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992 et toutes ses autres résolutions sur la question, Notant avec satisfaction l’action menée par sa mission en Somalie, qui a transmis directement aux partis politiques de ce pays ses vues sur la situationen Somalie et sur l’avenir de la présence de l’Organisation des Nations Uniesdans ce pays, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 17 septembre 1994 (S/1994/1068) et du 14 octobre 1994 (S/1994/1166) et entendule rapport oral qui a été fait le 31 octobre 1994 à l’issue de la mission duConseil de sécurité en Somalie, Rendant hommage aux milliers de personnes qui ont participé à l’Opération des Nations Unies en Somalie (ONUSOM), aux membres de la Force d’interventionunifiée et au personnel chargé des secours humanitaires en Somalie, et honoranten particulier la mémoire de ceux qui, parmi eux, ont fait le sacrifice de leurvie, Notant que les efforts de l’Organisation des Nations Unies et de la communauté internationale ont permis de sauver, en Somalie, des centaines demilliers de personnes qui, sinon, auraient succombé à la famine, Saluant les efforts déployés par les représentants spéciaux du Secrétaire général pour rapprocher les factions somalies en vue de la réconciliationnationale, Réaffirmant que c’est au peuple somali qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de parvenir à la réconciliation nationale et d’instaurer la paixdans le pays, 94-43196 (F) /...S/RES/954 (1994) Page 2 Convaincu que seule une approche associant toutes les parties en présence au processus de réconciliation politique permettra de parvenir à un règlementpolitique durable et de rétablir la société civile en Somalie, Rappelant qu’il est déjà prévu que l’actuelle Opération des Nations Unies en Somalie (ONUSOM II) s’achèvera à la fin du mois de mars 1995, Constatant que l’absence de progrès dans le processus de paix et la réconciliation nationale en Somalie, en particulier l’absence d’une coopérationsuffisante de la part des parties somalies quant aux questions de sécurité, atrès gravement compromis la réalisation des objectifs des Nations Unies enSomalie et que, dans ces conditions, la prolongation d’ONUSOM II au-delà du moisde mars 1995 ne saurait se justifier, Constatant en outre que l’achèvement du mandat d’ONUSOM II à la fin de mars 1995 implique que sa composante militaire soit retirée avant cette date,dans l’ordre et la sécurité, Notant les assurances de coopération et de non-ingérence que toutes les parties somalies ont fournies, quant à ce retrait, lors de sa mission enSomalie, Soulignant de nouveau l’importance qu’il attache à la protection et à la sécurité du personnel des Nations Unies et des autres personnes chargées dessecours humanitaires et du maintien de la paix en Somalie, Soulignant en particulier , dans ce contexte, qu’il est absolument indispensable que toutes les mesures et précautions possibles soient prises pourfaire en sorte qu’ONUSOM II ne subisse aucune perte lors de son retrait, Soulignant qu’il est disposé à encourager le Secrétaire général à jouer un rôle politique de facilitation ou de médiation pour la Somalie au-delà du moisde mars 1995 si les Somalis le souhaitent et que les parties somalies sontprêtes à coopérer avec l’Organisation des Nations Unies, Soucieux que l’Organisation des Nations Unies continue d’oeuvrer de concert avec les organisations régionales, en particulier l’Organisation de l’unitéafricaine (OUA), la Ligue des États arabes et l’Organisation de la Conférenceislamique (OCI), et avec les gouvernements des pays voisins afin de faciliter laréconciliation nationale et le rétablissement de la société civile en Somalie, Conscient des incidences que la situation en Somalie a eues sur les pays voisins, en particulier les flux de réfugiés, Notant également que l’Organisation des Nations Unies fera de son mieux pour poursuivre des activités humanitaires en Somalie et pour encourager lesorganisations non gouvernementales à faire de même, mais que les chances d’yparvenir dépendront presque entièrement du degré de coopération des partiessomalies et des garanties de sécurité qu’elles offriront, /...S/RES/954 (1994) Page 3 Convaincu de la volonté des Nations Unies de demeurer prêtes à fournir, par l’intermédiaire de leurs divers organismes, une aide au relèvement et à lareconstruction, notamment une assistance à la police et au pouvoir judiciaire,à condition que l’évolution de la situation dans le pays le permette, Notant en outre que les organismes humanitaires et les organisations non gouvernementales sont prêts à collaborer avec l’Organisation des Nations Unies,après le retrait d’ONUSOM II, dans le cadre d’accords provisoires d’assistancemutuelle, Constatant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité, tenant compte de la situation exceptionnelle qui règne en Somalie, notamment et surtout l’absence de gouvernement, et agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat d’ONUSOM II pour une dernière période allant jusqu’au 31 mars 1995; 2. Affirme que l’objectif premier d’ONUSOM II, jusqu’à l’achèvement de sa mission, est de faciliter la réconciliation politique en Somalie; 3. Note avec satisfaction que le Secrétaire général entend, comme il l’a dit au paragraphe 23 de son rapport du 14 octobre 1994, que son Représentantspécial, pendant le restant du mandat d’ONUSOM II et même par la suite,poursuive ses efforts pour aider les parties somalies à parvenir à laréconciliation nationale; 4. Engage toutes les factions somalies à négocier dès que possible un cessez-le-feu effectif et la constitution d’un gouvernement provisoire d’uniténationale; 5. Décide qu’aucun effort ne devra être épargné pour retirer toutes les forces et tous les équipements militaires d’ONUSOM II dès que possible de laSomalie dans l’ordre et la sécurité, selon les modalités exposées dans lerapport du Secrétaire général daté du 14 octobre 1994, et ce, avant la dated’expiration du mandat actuel d’ONUSOM II et sans transiger sur l’impérieusenécessité d’assurer la sécurité du personnel d’ONUSOM II; 6. Autorise les forces d’ONUSOM II à prendre les mesures nécessaires pour protéger ONUSOM II et le retrait de son personnel et de ses biens et, dans lamesure où le commandant de la Force jugera que cela est possible et réalisabledans le contexte du retrait, pour protéger le personnel des organismes desecours; 7. Souligne la responsabilité qui incombe aux parties somalies en ce qui concerne la sécurité et la protection du personnel d’ONUSOM II et du personneldes organisations humanitaires et, dans ce contexte, enjoint énergiquement àtoutes les parties somalies de s’abstenir de tout acte d’intimidation ou deviolence à l’encontre de ces personnels; 8. Demande aux États Membres de fournir une assistance pour le retrait de toutes les forces et de tous les équipements militaires d’ONUSOM II, y compristous les véhicules, armements et autres matériels; /...S/RES/954 (1994) Page 4 9. Prie le Secrétaire général de le tenir informé des progrès accomplis quant au processus de retrait; 10. Invite l’Organisation de l’unité africaine, la Ligue des États arabes et l’Organisation de la Conférence islamique à poursuivre leurs efforts, encollaboration avec l’Organisation des Nations Unies, en vue de la recherched’une paix durable en Somalie; 11. Engage tous les États Membres, en particulier les États voisins, à continuer de fournir un appui à tous les Somalis dans les efforts que ceux-cidéploient en vue d’instaurer une paix authentique et de parvenir à une véritableréconciliation nationale, et à s’abstenir de toute action qui puisse aggraver leconflit en Somalie; 12. Réaffirme la nécessité de faire respecter et de surveiller de très près l’embargo général et complet sur toutes les livraisons d’armes etd’équipements militaires à la Somalie, conformément à la décision qu’il a priseau paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992), et, à cet égard, prie le Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 de s’acquitter du mandat quilui a été confié au paragraphe 11 de cette résolution et notamment de solliciterle concours des États voisins aux fins de l’application effective de cetembargo; 13. Prie en outre le Secrétaire général de continuer à suivre la situation en Somalie et, dans la mesure du possible, de tenir le Conseil de sécuritéinformé en particulier de tous faits nouveaux touchant la situation humanitaire,la sécurité du personnel des organisations humanitaires en Somalie, lerapatriement des réfugiés et les retombées sur les pays voisins, de rendrecompte au Conseil de sécurité, avant le 31 mars 1995, de la situation en Somalieet de lui présenter des suggestions concernant le rôle que l’Organisation desNations Unies pourrait jouer en Somalie au-delà de cette date; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/955 (1994)
IntituléSituation concernant le Rwanda (création tribunal international)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/955(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/955 (1994) 8 novembre 1994 RÉSOLUTION 955 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3453e séance, le 8 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la situation au Rwanda, Ayant examiné les rapports que le Secrétaire général lui a présentés conformément au paragraphe 3 de sa résolution 935 (1994) du 1er juillet 1994(S/1994/879 et S/1994/906), et ayant pris acte des rapports du Rapporteurspécial pour le Rwanda de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies(S/1994/1157, annexe I et annexe II), Saluant le travail accompli par la Commission d’experts créée en vertu de sa résolution 935 (1994), en particulier son rapport préliminaire sur lesviolations du droit international humanitaire au Rwanda que le Secrétairegénéral lui a transmis dans sa lettre du 1er octobre 1994 (S/1994/1125), Se déclarant de nouveau gravement alarmé par les informations selon lesquelles des actes de génocide et d’autres violations flagrantes, généraliséeset systématiques du droit international humanitaire ont été commises au Rwanda, Constatant que cette situation continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, Résolu à mettre fin à de tels crimes et à prendre des mesures efficaces pour que les personnes qui en sont responsables soient traduites en justice, Convaincu que, dans les circonstances particulières qui règnent au Rwanda, des poursuites contre les personnes présumées responsables d’actes de génocideou d’autres violations graves du droit international humanitaire permettraientd’atteindre cet objectif et contribueraient au processus de réconciliationnationale ainsi qu’au rétablissement et au maintien de la paix, Estimant que la création d’un tribunal international pour juger les personnes présumées responsables de tels actes ou violations contribuera à lesfaire cesser et à en réparer dûment les effets, 94-43749 (F) /...S/RES/955 (1994) Page 2 Soulignant qu’une coopération internationale est nécessaire pour renforcer les tribunaux et l’appareil judiciaire rwandais, notamment en raison du grandnombre de suspects qui seront déférés devant ces tribunaux, Considérant que la Commission d’experts créée en vertu de la résolution 935 (1994) devrait continuer à rassembler de toute urgence des informationstendant à prouver que des violations graves du droit international humanitaireont été commises sur le territoire du Rwanda, et qu’elle devrait présenter sonrapport final au Secrétaire général le 30 novembre 1994 au plus tard, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide par la présente résolution, comme suite à la demande qu’il a reçue du Gouvernement rwandais (S/1994/1115), de créer un tribunal internationalchargé uniquement de juger les personnes présumées responsables d’actes degénocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commissur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais présumés responsables detels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins, entre le1er janvier et le 31 décembre 1994, et d’adopter à cette fin le Statut duTribunal criminel international pour le Rwanda annexé à la présente résolution; 2. Décide que tous les États apporteront leur pleine coopération au Tribunal international et à ses organes, conformément à la présente résolutionet au Statut du Tribunal international, et qu’ils prendront toutes mesuresnécessaires en vertu de leur droit interne pour mettre en application lesdispositions de la présente résolution et du Statut, y compris l’obligationfaite aux États de donner suite aux demandes d’assistance ou aux ordonnancesémanant d’une Chambre de première instance, conformément à l’article 28 duStatut, et prie les États de tenir le Secrétaire général informé des mesures qu’ils prendront; 3. Considère qu’une notification devrait être adressée au Gouvernement rwandais avant que des décisions ne soient prises en vertu des articles 26 et 27du Statut; 4. Prie instamment les États ainsi que les organisations intergouvernementales et non gouvernementales d’apporter au Tribunalinternational des contributions sous forme de ressources financières,d’équipements et de services, y compris des services d’experts; 5. Prie le Secrétaire général de mettre en oeuvre d’urgence la présente résolution et de prendre en particulier des dispositions pratiques pour que leTribunal international puisse fonctionner effectivement le plus tôt possible,notamment de lui soumettre des recommandations quant aux lieux où le siège duTribunal international pourrait être établi, et de lui présenter des rapportspériodiques; 6. Décide qu’il choisira le siège du Tribunal international en fonction de critères de justice et d’équité ainsi que d’économie et d’efficacitéadministrative, notamment des possibilités d’accès aux témoins, sous réserve quel’Organisation des Nations Unies et l’État où le Tribunal aura son siègeconcluent des arrangements appropriés qui soient acceptables pour le Conseil desécurité, étant entendu que le Tribunal international pourra se réunir ailleurs /...S/RES/955 (1994) Page 3 quand il le jugera nécessaire pour l’exercice efficace de ses fonctions; et décide d’établir un bureau au Rwanda et d’y conduire des procédures, si cela est possible et approprié, sous réserve de la conclusion d’arrangements adéquatsanalogues; 7. Décide d’envisager d’augmenter le nombre de juges et de chambres de première instance du Tribunal international si cela s’avère nécessaire; 8. Décide de rester activement saisi de la question. ANNEXE Statut du Tribunal international pour le Rwanda Créé par le Conseil de sécurité agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le Tribunal criminel international chargé de juger lespersonnes présumées responsables d’actes de génocide ou d’autres violationsgraves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda etles citoyens rwandais présumés responsables de tels actes ou violations commissur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994(ci-après dénommé 'Tribunal international pour le Rwanda') exercera sesfonctions conformément aux dispositions du présent statut. Article premier Compétence du Tribunal international pour le Rwanda Le Tribunal international pour le Rwanda est habilité à juger les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitairecommises sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais présumésresponsables de telles violations commises sur le territoire d’États voisinsentre le 1er janvier et le 31 décembre 1994, conformément aux dispositions duprésent statut. Article 2 Génocide 1. Le Tribunal international pour le Rwanda est compétent pour poursuivre les personnes ayant commis un génocide, tel que ce crime est défini auparagraphe 2 du présent article, ou l’un quelconque des actes énumérés auparagraphe 3 du présent article. 2. Le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national,ethnique, racial ou religieux, comme tel : a) Meurtre de membres du groupe;b) Atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe;c) Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; /...S/RES/955 (1994) Page 4 d) Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe; e) Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.3. Seront punis les actes suivants :a) Le génocide;b) L’entente en vue de commettre le génocide;c) L’incitation directe et publique à commettre le génocide;d) La tentative de génocide;e) La complicité dans le génocide. Article 3 Crimes contre l’humanité Le Tribunal international pour le Rwanda est habilité à juger les personnes présumées responsables des crimes suivants lorsqu’ils ont été commis dans lecadre d’une attaque généralisée et systématique dirigée contre une populationcivile quelle qu’elle soit, en raison de son appartenance nationale, politique,ethnique, raciale ou religieuse : a) Assassinat;b) Extermination;c) Réduction en esclavage;d) Expulsion;e) Emprisonnement;f) Torture;g) Viol;h) Persécutions pour des raisons politiques, raciales et religieuses;i) Autres actes inhumains. Article 4 Violations de l’article 3 commun aux Conventions de Genève et du Protocole additionnel II Le Tribunal international pour le Rwanda est habilité à poursuivre les personnes qui commettent ou donnent l’ordre de commettre des violations gravesde l’article 3 commun aux Conventions de Genève du 12 août 1949 pour laprotection des victimes en temps de guerre, et du Protocole additionnel II /...S/RES/955 (1994) Page 5 auxdites Conventions du 8 juin 1977. Ces violations comprennent, sans s’y limiter : a) Les atteintes portées à la vie, à la santé et au bien-être physique ou mental des personnes, en particulier le meurtre, de même que les traitementscruels tels que la torture, les mutilations ou toutes formes de peinescorporelles; b) Les punitions collectives;c) La prise d’otages;d) Les actes de terrorisme;e) Les atteintes à la dignité de la personne, notamment les traitements humiliants et dégradants, le viol, la contrainte à la prostitution et toutattentat à la pudeur; f) Le pillage;g) Les condamnations prononcées et les exécutions effectuées sans un jugement préalable rendu par un tribunal régulièrement constitué, assorti desgaranties judiciaires reconnues comme indispensables par les peuples civilisés; h) La menace de commettre les actes précités. Article 5 Compétence ratione personae Le Tribunal international pour le Rwanda a compétence à l’égard des personnes physiques conformément aux dispositions du présent statut. Article 6 Responsabilité pénale individuelle 1. Quiconque a planifié, incité à commettre, ordonné, commis ou de toute autre manière aidé et encouragé à planifier, préparer ou exécuter un crime viséaux article s2à4d u présent statut est individuellement responsable dudit crime. 2. La qualité officielle d’un accusé, soit comme chef d’État ou de gouvernement, soit comme haut fonctionnaire, ne l’exonère pas de saresponsabilité pénale et n’est pas un motif de diminution de la peine. 3. Le fait que l’un quelconque des actes visés aux article s2à4d u présent statut a été commis par un subordonné ne dégage pas son supérieur de saresponsabilité pénale s’il savait ou avait des raisons de savoir que lesubordonné s’apprêtait à commettre cet acte ou l’avait fait et que le supérieurn’a pas pris les mesures nécessaires et raisonnables pour empêcher que leditacte ne soit commis ou en punir les auteurs. /...S/RES/955 (1994) Page 6 4. Le fait qu’un accusé a agi en exécution d’un ordre d’un gouvernement ou d’un supérieur ne l’exonère pas de sa responsabilité pénale mais peut êtreconsidéré comme un motif de diminution de la peine si le Tribunal internationalpour le Rwanda l’estime conforme à la justice. Article 7 Compétence ratione loci et compétence ratione temporis La compétence ratione loci du Tribunal international pour le Rwanda s’étend au territoire du Rwanda, y compris son espace terrestre et son espace aérien, etau territoire d’États voisins en cas de violations graves du droit internationalhumanitaire commises par des citoyens rwandais. La compétence ratione temporis du Tribunal international s’étend à la période commençant le 1er janvier 1994 etse terminant le 31 décembre 1994. Article 8 Compétences concurrentes 1. Le Tribunal international pour le Rwanda et les juridictions nationales sont concurremment compétents pour juger les personnes présuméesresponsables de violations graves du droit international humanitaire commisessur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais présumés responsables detelles violations commises sur le territoire d’États voisins entre le1er janvier et le 31 décembre 1994. 2. Le Tribunal international pour le Rwanda a la primauté sur les juridictions nationales de tous les États. À tout stade de la procédure, ilpeut demander officiellement aux juridictions nationales de se dessaisir en safaveur conformément au présent statut et à son règlement. Article 9 Non bis in idem 1. Nul ne peut être traduit devant une juridiction nationale pour des faits constituant de graves violations du droit international humanitaire ausens du présent statut s’il a déjà été jugé pour les mêmes faits par le Tribunalinternational pour le Rwanda. 2. Quiconque a été traduit devant une juridiction nationale pour des faits constituant de graves violations du droit international humanitaire nepeut subséquemment être traduit devant le Tribunal international pour le Rwandaque si : a) Le fait pour lequel il a été jugé était qualifié crime de droit commun; ou b) La juridiction nationale n’a pas statué de façon impartiale ou indépendante, la procédure engagée devant elle visait à soustraire l’accusé à saresponsabilité pénale internationale, ou la poursuite n’a pas été exercée avecdiligence. /...S/RES/955 (1994) Page 7 3. Pour décider de la peine à infliger à une personne condamnée pour un crime visé par le présent statut, le Tribunal international pour le Rwanda tientcompte de la mesure dans laquelle cette personne a déjà purgé toute peine quipourrait lui avoir été infligée par une juridiction nationale pour le même fait. Article 10 Organisation du Tribunal international pour le Rwanda Le Tribunal international comprend les organes suivants :a) Les Chambres, soit deux Chambres de première instance et une Chambre d’appel; b) Le Procureur; etc) Un Greffe. Article 11 Composition des Chambres Les Chambres sont composées de 11 juges indépendants, ressortissants d’États différents et dont : a) Trois siègent dans chacune des Chambres de première instance; etb) Cinq siègent à la Chambre d’appel. Article 12 Qualifications et élection des juges 1. Les juges doivent être des personnes de haute moralité, impartialité et intégrité possédant les qualifications requises, dans leurs pays respectifs,pour être nommés aux plus hautes fonctions judiciaires. Il est dûment tenucompte, dans la composition globale des Chambres, de l’expérience des juges enmatière de droit pénal et de droit international, notamment de droitinternational humanitaire et des droits de l’homme. 2. Les juges siégeant à la Chambre d’appel du Tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations gravesdu droit international humanitaire commises sur le territoire del’ex-Yougoslavie depuis 1991 (ci-après dénommé 'le Tribunal international pourl’ex-Yougoslavie') siègent également à la Chambre d’appel du Tribunalinternational pour le Rwanda. 3. Les juges des Chambres de première instance du Tribunal international pour le Rwanda sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par leConseil de sécurité, selon les modalités ci-après : /...S/RES/955 (1994) Page 8 a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Nations Unies et les États non membres ayant une mission d’observationpermanente au Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de 30 jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum deuxpersonnes réunissant les conditions indiquées au paragraphe 1 ci-dessus etn’ayant pas la même nationalité et dont aucune n’a la même nationalité que l’unquelconque des juges de la Chambre d’appel; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste de12 candidats au minimum et 18 candidats au maximum en tenant dûment compte dela nécessité d’assurer au Tribunal international pour le Rwanda unereprésentation adéquate des principaux systèmes juridiques du monde; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Président de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste lessix juges des Chambres de première instance. Sont élus les candidats qui ontobtenu la majorité absolue des voix des États Membres de l’Organisation desNations Unies et des États non membres ayant une mission d’observationpermanente au Siège de l’Organisation. Si deux candidats de la même nationalitéobtiennent la majorité requise, est élu celui sur lequel se sont portées le plusgrand nombre de voix. 4. Si un siège à l’une des Chambres de première instance devient vacant, le Secrétaire général, après avoir consulté les Présidents du Conseil desécurité et de l’Assemblée générale, nomme une personne réunissant lesconditions indiquées au paragraphe 1 ci-dessus pour siéger jusqu’à l’expirationdu mandat de son prédécesseur. 5. Les juges des Chambres de première instance sont élus pour un mandat de quatre ans. Leurs conditions d’emploi sont celles des juges du Tribunalinternational pour l’ex-Yougoslavie. Ils sont rééligibles. Article 13 Constitution du bureau et des Chambres 1. Les juges du Tribunal international pour le Rwanda élisent un président. 2. Après les avoir consultés, le Président nomme les juges du Tribunal international pour le Rwanda à l’une des Chambres de première instance. Lesjuges ne siègent qu’à la Chambre à laquelle ils ont été nommés. 3. Les juges de chaque Chambre de première instance choisissent un président qui conduit toutes les procédures devant cette Chambre. /...S/RES/955 (1994) Page 9 Article 14 Règlement du Tribunal Les juges du Tribunal international pour le Rwanda adopteront, aux fins de la procédure du Tribunal international pour le Rwanda, le règlement du Tribunalinternational pour l’ex-Yougoslavie régissant la mise en accusation, les procèsen première instance et les recours, la recevabilité des preuves, la protectiondes victimes et des témoins et d’autres questions appropriées, en y apportantles modifications qu’ils jugeront nécessaires. Article 15 Le Procureur 1. Le Procureur est responsable de l’instruction des dossiers et de l’exercice de la poursuite contre les personnes présumées responsables deviolations graves du droit international humanitaire commises sur le territoiredu Rwanda et les citoyens rwandais présumées responsables de telles violationscommises sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le31 décembre 1994. 2. Le Procureur, qui est un organe distinct au sein du Tribunal international pour le Rwanda, agit en toute indépendance. Il ne sollicite ni nereçoit d’instructions d’aucun gouvernement ni d’aucune autre source. 3. Le Procureur du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie exerce également les fonctions de procureur du Tribunal international pour le Rwanda.Il dispose, pour le seconder devant le Tribunal international pour le Rwanda, depersonnel supplémentaire, dont un procureur adjoint supplémentaire. Cepersonnel est nommé par le Secrétaire général sur recommandation du Procureur. Article 16 Le Greffe 1. Le Greffe est chargé d’assurer l’administration et les services du Tribunal international pour le Rwanda. 2. Le Greffe se compose d’un greffier et des autres fonctionnaires nécessaires. 3. Le Greffier est désigné par le Secrétaire général après consultation du Président du Tribunal international pour le Rwanda pour un mandat de quatreans renouvelable. Les conditions d’emploi du Greffier sont celles d’unsous-secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. 4. Le personnel du Greffe est nommé par le Secrétaire général sur recommandation du Greffier. /...S/RES/955 (1994) Page 10 Article 17 Information et établissement de l’acte d’accusation 1. Le Procureur ouvre une information d’office ou sur la foi des renseignements obtenus de toutes sources, notamment des gouvernements, desorganes de l’Organisation des Nations Unies, des organisationsintergouvernementales et non gouvernementales. Il évalue les renseignementsreçus ou obtenus et décide s’i l y a lieu de poursuivre. 2. Le Procureur est habilité à interroger les suspects, les victimes et les témoins, à réunir des preuves et à procéder sur place à des mesuresd’instruction. Dans l’exécution de ces tâches, le Procureur peut, selon que debesoin, solliciter le concours des autorités de l’État concerné. 3. Tout suspect interrogé a le droit d’être assisté d’un conseil de son choix, y compris celui de se voir attribuer d’office un défenseur, sans frais,s’il n’a pas les moyens de le rémunérer et de bénéficier, si nécessaire, deservices de traduction dans une langue qu’il parle et comprend et à partir decette langue. 4. S’il décide qu’au vu des présomptions, i l y a lieu d’engager des poursuites, le Procureur établit un acte d’accusation dans lequel il exposesuccinctement les faits et le crime ou les crimes qui sont reprochés à l’accuséen vertu du statut. L’acte d’accusation est transmis à un juge de la Chambre depremière instance. Article 18 Examen de l’acte d’accusation 1. Le juge de la Chambre de première instance saisi de l’acte d’accusation examine celui-ci. S’il estime que le Procureur a établi qu’au vudes présomptions i l y a lieu d’engager des poursuites, il confirme l’acte d’accusation. À défaut, il le rejette. 2. S’il confirme l’acte d’accusation, le juge saisi décerne, sur réquisition du Procureur, les ordonnances et mandats d’arrêt, de dépôt, d’amenerou de remise et toutes autres ordonnances nécessaires pour la conduite duprocès. Article 19 Ouverture et conduite du procès 1. La Chambre de première instance veille à ce que le procès soit équitable et rapide et à ce que l’instance se déroule conformément au règlementde procédure et de preuve, les droits de l’accusé étant pleinement respectés etla protection des victimes et des témoins dûment assurée. /...S/RES/955 (1994) Page 11 2. Toute personne contre laquelle un acte d’accusation a été confirmé est, conformément à une ordonnance ou un mandat d’arrêt décerné par le Tribunalinternational pour le Rwanda, placée en état d’arrestation, immédiatementinformée des chefs d’accusation portés contre elle et déférée au Tribunalinternational pour le Rwanda. 3. La Chambre de première instance donne lecture de l’acte d’accusation, s’assure que les droits de l’accusé sont respectés, confirme que l’accusé acompris le contenu de l’acte d’accusation et l’invite à faire valoir ses moyensde défense. La Chambre de première instance fixe alors la date du procès. 4. Les audiences sont publiques à moins que la Chambre de première instance décide de les tenir à huis clos conformément à son règlement deprocédure et de preuve. Article 20 Les droits de l’accusé 1. Tous sont égaux devant le Tribunal international pour le Rwanda.2. Toute personne contre laquelle des accusations sont portées a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement, sous réserve desdispositions de l’article 21 du statut. 3. Toute personne accusée est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie conformément aux dispositions du présent statut. 4. Toute personne contre laquelle une accusation est portée en vertu du présent statut a droit, en pleine égalité, au moins aux garanties suivantes : a) À être informée, dans le plus court délai, dans une langue qu’elle comprend et de façon détaillée, de la nature et des motifs de l’accusationportée contre elle; b) À disposer du temps et des facilités nécessaires à la préparation de sa défense et à communiquer avec le conseil de son choix; c) À être jugée sans retard excessif;d) À être présente au procès et à se défendre elle-même ou à avoir l’assistance d’un défenseur de son choix; si elle n’a pas de défenseur, à êtreinformée de son droit d’en avoir un, et, chaque fois que l’intérêt de la justicel’exige, à se voir attribuer d’office un défenseur, sans frais, si elle n’a pasles moyens de le rémunérer; e) À interroger ou faire interroger les témoins à charge et à obtenir la comparution et l’interrogatoire des témoins à décharge dans les mêmes conditionsque les témoins à charge; f) À se faire assister gratuitement d’un interprète si elle ne comprend pas ou ne parle pas la langue employée à l’audience; /...S/RES/955 (1994) Page 12 g) À ne pas être forcée de témoigner contre elle-même ou de s’avouer coupable. Article 21 Protection des victimes et des témoins Le Tribunal international pour le Rwanda prévoit dans son règlement de procédure et de preuve des mesures de protection des victimes et des témoins.Les mesures de protection comprennent, sans y être limitées, la tenued’audiences à huis clos et la protection de l’identité des victimes. Article 22 Sentence 1. La Chambre de première instance prononce des sentences et impose des peines et sanctions à l’encontre des personnes convaincues de violations gravesdu droit international humanitaire. 2. La sentence est rendue en audience publique à la majorité des juges de la Chambre de première instance. Elle est établie par écrit et motivée, desopinions individuelles ou dissidentes pouvant y être jointes. Article 23 Peines 1. La Chambre de première instance n’impose que des peines d’emprisonnement. Pour fixer les conditions de l’emprisonnement, la Chambre depremière instance a recours à la grille générale des peines d’emprisonnementappliquée par les tribunaux du Rwanda. 2. En imposant toute peine, la Chambre de première instance tient compte de facteurs tels que la gravité de l’infraction et la situation personnelle ducondamné. 3. Outre l’emprisonnement du condamné, la Chambre de première instance peut ordonner la restitution à leurs propriétaires légitimes de tous biens etressources acquis par des moyens illicites, y compris par la contrainte. Article 24 Appel 1. La Chambre d’appel connaît des recours introduits soit par les personnes condamnées par les Chambres de première instance, soit par leProcureur, pour les motifs suivants : a) Erreur sur un point de droit qui invalide la décision; oub) Erreur de fait qui a entraîné un déni de justice. /...S/RES/955 (1994) Page 13 2. La Chambre d’appel peut confirmer, annuler ou réviser les décisions des Chambres de première instance. Article 25 Révision S’il est découvert un fait nouveau qui n’était pas connu au moment du procès en première instance ou en appel et qui aurait pu être un élément décisifde la décision, le condamné ou le Procureur peut saisir le Tribunalinternational pour le Rwanda d’une demande en révision de la sentence. Article 26 Exécution des peines Les peines d’emprisonnement sont exécutées au Rwanda ou dans un État désigné par le Tribunal international pour le Rwanda sur la liste des États quiont fait savoir au Conseil de sécurité qu’ils étaient disposés à recevoir descondamnés. Elles sont exécutées conformément aux lois en vigueur de l’Étatconcerné, sous la supervision du Tribunal. Article 27 Grâce et commutation de peine Si le condamné peut bénéficier d’une grâce ou d’une commutation de peine en vertu des lois de l’État dans lequel il est emprisonné, cet État en avise leTribunal international pour le Rwanda. Une grâce ou une commutation de peinen’est accordée que si le Président du Tribunal international pour le Rwanda, enconsultation avec les juges, en décide ainsi dans l’intérêt de la justice et surla base des principes généraux du droit. Article 28 Coopération et entraide judiciaire 1. Les États collaborent avec le Tribunal international pour le Rwanda à la recherche et au jugement des personnes accusées d’avoir commis des violationsgraves du droit international humanitaire. 2. Les États répondent sans retard à toute demande d’assistance ou à toute ordonnance émanant d’une Chambre de première instance et concernant, sanss’y limiter : a) L’identification et la recherche des personnes;b) La réunion des témoignages et la production des preuves;c) L’expédition des documents;d) L’arrestation ou la détention des personnes; /...S/RES/955 (1994) Page 14 e) Le transfert ou la traduction de l’accusé devant le Tribunal international pour le Rwanda. Article 29 Statut, privilèges et immunités du Tribunal international pour le Rwanda 1. La Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies en date du 13 février 1946 s’applique au Tribunal international pour le Rwanda, auxjuges, au Procureur et à son personnel ainsi qu’au Greffier et à son personnel. 2. Les juges, le Procureur et le Greffier jouissent des privilèges et immunités, des exemptions et des facilités accordés aux agents diplomatiques,conformément au droit international. 3. Le personnel du Procureur et du Greffier jouit des privilèges et immunités accordés aux fonctionnaires des Nations Unies en vertu des articles Vet VII de la Convention visée au paragraphe 1 du présent article. 4. Les autres personnes, y compris les accusés, dont la présence est requise au siège ou au lieu de réunion du Tribunal international pour le Rwandabénéficient du traitement nécessaire pour assurer le bon fonctionnement duTribunal. Article 30 Dépenses du Tribunal international pour le Rwanda Les dépenses du Tribunal international pour le Rwanda sont imputées sur le budget ordinaire de l’Organisation des Nations Unies conformément à l’Article 17de la Charte des Nations Unies. Article 31 Langues de travail Les langues de travail du Tribunal international sont l’anglais et le français. Article 32 Rapport annuel Le Président du Tribunal international pour le Rwanda présente chaque année un rapport du Tribunal international pour le Rwanda au Conseil de sécurité et àl’Assemblée générale. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/956 (1994)
Intitulé(Fin Accord de tutelle Palaos)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/956(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/956 (1994) 10 novembre 1994 RÉSOLUTION 956 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3455e séance, le 10 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant le Chapitre XII de la Charte des Nations Unies, qui a institué un régime international de tutelle, Conscient de sa responsabilité touchant les zones stratégiques, énoncée au paragraphe 1 de l’Article 83 de la Charte, Rappelant sa résolution 21 (1947), du 2 avril 1947, par laquelle il a approuvé l’Accord de tutelle relatif aux îles antérieurement placées sous mandatjaponais, désormais appelées Territoire sous tutelle des Îles du Pacifique 1, Notant que l’Accord de tutelle a désigné les États-Unis d’Amérique comme Autorité chargée de l’administration du territoire sous tutelle, Considérant que l’Article 6 de l’Accord de tutelle, conformément à l’Article 76 de la Charte, a notamment fait à l’Autorité administrantel’obligation de favoriser l’évolution des habitants du territoire vers lacapacité à s’administrer eux-mêmes ou l’indépendance, compte tenu des conditionsparticulières au Territoire et à ses habitants et des aspirations librementexprimées de ces derniers, Sachant que, à cette fin, des négociations entre l’Autorité administrante et les représentants du Territoire sous tutelle ont commencé en 1969 et ontabouti à la conclusion d’un accord de libre association dans le cas des Palaos, Assuré que les Palaosiens ont librement exercé leur droit à l’autodétermination en approuvant un nouvel Accord relatif au statut des Îleslors d’un plébiscite observé par une mission de visite du Conseil de tutelle etque, outre ce plébiscite, l’Assemblée législative dûment constituée des Palaos 1Accord de tutelle pour le Territoire sous tutelle des Îles du Pacifique (publication des Nations Unies, numéro de vente : 1957.VI.A.1). 94-44112 (F) /... *9444112*S/RES/956 (1994) Page 2 a adopté une résolution approuvant le nouvel accord relatif au statut2, exprimant ainsi librement le désir de mettre fin au statut des Palaos en tantque territoire sous tutelle, Prenant note de la résolution 2199 (LXI) du Conseil de tutelle, en date du 25 mai 1994, Constate , vu l’entrée en vigueur, le 1er octobre 1994, du nouvel Accord relatif au statut des Palaos, que les objectifs de l’Accord de tutelle ont étépleinement atteints et que l’Accord de tutelle a cessé d’être applicable auxPalaos. ----- 2RPPL (Loi publique de la République des Palaos) No 376, du 20 août 1992, et RPPL No 4-9, du 16 juillet 1993, adoptées par l’Olbiil Era Kelulau (Congrès national palao).
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/957 (1994)
IntituléSituation au Mozambique (prorogation ONUMOZ)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/957(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/957 (1994) 15 novembre 1994 RÉSOLUTION 957 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3458e séance, le 15 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 782 (1992) du 13 octobre 1992, ainsi que toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Prenant note de la lettre datée du 9 novembre 1994 (S/1994/1282), que le Secrétaire général a adressée à la Présidente du Conseil de sécurité au sujet del’Opération des Nations Unies au Mozambique (ONUMOZ), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur l’ONUMOZ, daté du 26 août 1994 (S/1994/1002), Ayant examiné aussi le rapport de la mission du Conseil de sécurité au Mozambique, daté du 29 août 1994 (S/1994/1009), Rendant hommage aux efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial et l’ensemble du personnel de l’ONUMOZ, 1. Se félicite des élections qui ont eu lieu au Mozambique les 27, 28 et 29 octobre 1994 conformément à l’Accord général de paix; 2. Réaffirme son intention d’approuver les résultats des élections si l’Organisation des Nations Unies les déclare libres et honnêtes et demande à toutes les parties mozambicaines d’accepter les résultats des élections et des’y conformer pleinement; 3. Demande aussi à toutes les parties mozambicaines de mener à bien le processus de réconciliation nationale fondé, ainsi que le prévoit l’Accordgénéral de paix, sur un système de démocratie multipartite et le respect deprincipes démocratiques, garantissant ainsi une paix durable et la stabilitépolitique; 4. Décide de prolonger le mandat actuel de l’ONUMOZ jusqu’à ce que le nouveau gouvernement du Mozambique prenne ses fonctions, comme le Secrétairegénéral l’a recommandé dans sa lettre du 9 novembre 1994, mais pas au-delà du 94-44999 (F) 151194 151194 /... *9444999*S/RES/957 (1994) FrançaisPage 2 15 décembre 1994, et autorise l’ONUMOZ, en particulier un nombre limité de personnels civils spécialistes de la logistique, du déminage et de la formation,de spécialistes militaires et d’officiers d’état-major, ainsi qu’un petitdétachement d’infanterie, à achever les opérations qu’il lui reste à exécuteravant son retrait prévu pour le 31 janvier 1995 au plus tard; 5. Prie le Secrétaire général de l’informer lorsque le nouveau gouvernement aura été mis en place; 6. Approuve le calendrier indiqué par le Secrétaire général dans son rapport du 26 août 1994 et dans sa lettre du 9 novembre 1994 en vue du retraitdans la sécurité et dans l’ordre de tout le personnel militaire et civil del’ONUMOZ, qui doit être effectué avant le 31 janvier 1995; 7. Invite le Secrétaire général à lui présenter le moment venu un rapport final sur la suppression de l’ONUMOZ; 8. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/958 (1994)
Intitulé(Croatie/protection zones de sécurité en Bosnie-Herzégovine)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/958(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/958 (1994) 19 novembre 1994 RÉSOLUTION 958 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3461e séance, le 19 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, en particulier sa résolution 836 (1993) du 4 juin 1993, Rappelant également les déclarations de la Présidente du Conseil de sécurité en date du 13 novembre 1994 (S/PRST/1994/66) et du 18 novembre 1994(S/PRST/1994/69) et exprimant de nouveau son inquiétude devant la détérioration de la situation dans la zone de sécurité de Bihac ´ et aux alentours, Ayant examiné la lettre en date du 18 novembre 1994, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Républiquede Croatie (S/1994/1312), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie, Considérant que la situation dans l’ex-Yougoslavie continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, résolu à soutenir la FORPRONU dans l’accomplissement de sa mission, définie aux paragraphes 5 et 9 dela résolution 836 (1993), et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Décide que l’autorisation donnée au paragraphe 10 de sa résolution 836 (1993), en vertu de laquelle les États Membres, agissant à titre national oudans le cadre d’organisations ou d’arrangements régionaux, peuvent prendre, sousl’autorité du Conseil de sécurité et moyennant une étroite coordination avec leSecrétaire général et la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU),toutes mesures nécessaires à l’intérieur et dans les environs des zones desécurité de la République de Bosnie-Herzégovine mentionnées dans la résolution824 (1993) du 6 mai 1993, en recourant à la force aérienne, pour soutenir laFORPRONU dans l’accomplissement de son mandat défini aux paragraphes 5 et 9 dela résolution 836 (1993), s’applique également en ce qui concerne la Républiquede Croatie. ----- 94-45817 (F) *9445817*
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/959 (1994)
IntituléSituation dans la République de Bosnie-Herzégovine (condamnation violation frontière Croatie/Bosnie-Herzégovine)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/959(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/959 (1994) 19 novembre 1994 RÉSOLUTION 959 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3462e séance, le 19 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes précédentes concernant le conflit dans la République de Bosnie-Herzégovine, notamment les résolutions824 (1993) et 836 (1993), Réaffirmant qu’il est impératif que toutes les parties bosniaques signent et appliquent de bonne foi un accord de paix durable et condamnant la décision prise par la partie des Serbes de Bosnie de rejeter le règlement territorialproposé (S/1994/1081), Réaffirmant également l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République de Bosnie-Herzégovine, Préoccupé particulièrement par la recrudescence récente des combats dans la poche de Bihac ´, notamment à l’intérieur et à partir des zones de sécurité et alentour, et par les flux de réfugiés et de personnes déplacées qui enrésultent, Ayant à l’esprit l’importance qui s’attache à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs foyers, Prenant note des rapports du Secrétaire général en date du 10 mars 1994 (S/1994/291) et du 16 mars 1994 (S/1994/300) ainsi que des recommandationsrelatives à la définition et à la mise en oeuvre du concept de zones de sécuritéqu’il a formulées dans son rapport du 9 mai 1994 (S/1994/555), Rappelant les déclarations faites par le Président du Conseil de sécurité le 6 avril 1994 (S/PRST/1994/14), le 30 juin 1994 (S/PRST/1994/31), le13 novembre 1994 (S/PRST/1994/66) et le 18 novembre 1994 (S/PRST/1994/69), Renouvelant les appels qu’il a déjà adressés à toutes les parties et aux autres intéressés pour qu’ils s’abstiennent de tout acte hostile susceptible deprovoquer la recrudescence des combats et qu’ils parviennent d’urgence à uncessez-le-feu dans la zone de Bihac ´, 94-45835 (F) /... *9445835*S/RES/959 (1994) Page 2 Soulignant à nouveau qu’il importe que Sarajevo, capitale de la République de Bosnie-Herzégovine, reste une ville unifiée et un centre multiculturel,multiethnique et plurireligieux, et notant à cet égard que l’accord des parties sur la démilitarisation de Sarajevo serait une contribution positive à laréalisation de cet objectif, au retour à la vie normale à Sarajevo et à unrèglement d’ensemble conforme au plan de paix du Groupe de contact, Prenant note du communiqué sur la Bosnie-Herzégovine publié le 30 juillet 1994 par la Troïka de l’Union européenne et les Ministres desaffaires étrangères des États-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie et duRoyaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (S/1994/916) et, enparticulier, de leur engagement en faveur du renforcement du régime des zones desécurité, 1. Exprime sa sérieuse préoccupation devant les récentes hostilités en Bosnie-Herzégovine; 2. Condamne toute violation de la frontière internationale entre la République de Croatie et la République de Bosnie-Herzégovine et exige que toutesles parties et autres intéressés, et en particulier les forces dites forcesserbes des Krajina, respectent pleinement la frontière et s’abstiennent d’acteshostiles à travers celle-ci; 3. Exprime son soutien total aux efforts menés par la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) afin d’assurer la mise en oeuvre des résolutions duConseil de sécurité relatives aux zones de sécurité; 4. Appelle toutes les parties bosniaques à respecter pleinement le statut et les fonctions de la FORPRONU et à coopérer avec elle dans ses efforts visantà assurer la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité relatives auxzones de sécurité et exige que toutes les parties et autres intéressés fassent preuve du maximum de retenue et mettent fin à toutes actions hostiles àl’intérieur des zones de sécurité et dans leurs environs, afin d’assurer à laFORPRONU la possibilité de remplir son mandat à cet égard de manière effectiveet en sécurité; 5. Prie le Secrétaire général de mettre à jour ses recommandations sur les modalités de mise en oeuvre du concept de zones de sécurité et d’encouragerla FORPRONU, en coopération avec les parties bosniaques, à poursuivre sesefforts visant à la conclusion d’accords sur le renforcement du régime des zonesde sécurité en prenant en compte la situation spécifique dans chaque cas, etrappelle la demande qu’il a adressée au Secrétaire général, dans la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 13 novembre 1994, afin qu’ilprésente dès que possible un rapport sur les mesures nouvelles qui seraient denature à stabiliser la situation dans la zone de sécurité de Bihac ´ et dans ses environs; 6. Prie en outre le Secrétaire général et la FORPRONU d’intensifier leurs efforts afin de parvenir à un accord avec les parties bosniaques au sujet desmodalités de démilitarisation de Sarajevo, en gardant à l’esprit la nécessité deramener la ville à la vie normale, de rétablir la liberté d’y entrer et d’ensortir par voie terrestre et aérienne ainsi que la libre circulation des /...S/RES/959 (1994) Page 3 personnes, des biens et des services dans la ville et aux alentours, conformément à sa résolution 900 (1994), notamment au paragraphe 2; 7. Prie le Secrétaire général de présenter un rapport sur la mise en oeuvre de la présente résolution avant le 1er décembre 1994; 8. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/960 (1994)
IntituléSituation au Mozambique (approbation des résultats élections)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/960(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/960 (1994) 21 novembre 1994 RÉSOLUTION 960 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3464e séance, le 21 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 782 (1992), ainsi que toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rendant hommage aux efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial, ainsi que l’Opération des Nations Unies au Mozambique etson personnel, qui ont permis de mener à bien le processus électoral, 1. Se félicite des élections qui ont eu lieu au Mozambique les 27, 28 et 29 octobre 1994 conformément à l’Accord général de paix; 2. Se félicite également de la déclaration faite par le Représentant spécial du Secrétaire général le 19 novembre 1994 (SG/SM/5488) au sujet desrésultats des élections, qui ont été jugées libres et honnêtes; 3. Approuve les résultats de ces élections; 4. Demande à toutes les parties mozambicaines de remplir l’obligation qu’elles ont d’accepter les résultats des élections et de s’y conformerpleinement; 5. Demande aussi à toutes les parties mozambicaines de poursuivre le processus de réconciliation nationale fondé, comme le prévoit l’Accord généralde paix, sur un système de démocratie multipartite et sur le respect desprincipes démocratiques, garantissant ainsi une paix durable et la stabilitépolitique; 6. Demande instamment à tous les États et aux organisations internationales compétentes d’apporter une contribution active à lareconstruction et au relèvement du Mozambique; 7. Décide de rester saisi de la question. ----- 94-45992 (F) *9445992*
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/961 (1994)
IntituléAmérique centrale: efforts de paix (dernière prorogation ONUSAL)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/961(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/961 (1994) 23 novembre 1994 RÉSOLUTION 961 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3465e séance, le 23 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 637 (1989) du 27 juillet 1989, Rappelant également ses résolutions 693 (1991) du 20 mai 1991, 714 (1991) du 30 septembre 1991, 729 (1992) du 14 janvier 1992, 784 (1992) du30 octobre 1992, 791 (1992) du 30 novembre 1992, 832 (1993) du 27 mai 1993,888 (1993) du 30 novembre 1993 et 920 (1994) du 26 mai 1994, de même que ladéclaration du Président du Conseil en date du 16 septembre 1994(S/PRST/1994/54), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 31 octobre 1994 (S/1994/1212), Ayant examiné également le rapport du Groupe mixte chargé d’enquêter sur les groupes armés irréguliers d’inspiration politique, en date du28 juillet 1994, dont le texte est reproduit dans la lettre du Secrétairegénéral datée du 22 octobre 1994 (S/1994/989), Notant que le Gouvernement salvadorien et le Frente Farabundo Martí para la Liberación Nacional (FMLN) ont demandé, dans la déclaration conjointe, en datedu 4 octobre 1994, qui est jointe à la lettre du Secrétaire général datée du10 octobre 1994 (S/1994/1144), une nouvelle prorogation du mandat de la Missiond’observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL), Préoccupé par les retards enregistrés dans l’application de plusieurs éléments importants des Accords de paix, en particulier pour ceux qui ont traità la Police nationale civile et à l’achèvement de la démobilisation de la Policenationale, ainsi qu’au transfert de terres, à l’application des programmesdestinés à faciliter la réinsertion dans la société civile des ancienscombattants et des mutilés de guerre, aux problèmes des établissements humains,à la réforme des systèmes judiciaire et électoral, et à différentesrecommandations de la Commission de la vérité, 94-46454 (F) /... *9446454*S/RES/961 (1994) Page 2 Notant avec satisfaction les résultats obtenus jusqu’ici par l’ONUSAL et les efforts que continuent à déployer le Secrétaire général, son Représentantspécial et l’ONUSAL pour contribuer à la pleine application des accords signéspar le Gouvernement salvadorien et le FMLN en vue de maintenir et de consoliderla paix et de promouvoir la réconciliation en El Salvador, Se félicitant des efforts que fait actuellement le Secrétaire général pour contenir les dépenses de l’ONUSAL, Se félicitant que tous les intéressés, comme l’a observé le Secrétaire général dans son rapport du 31 octobre 1994, restent déterminés à assurer laréconciliation, la stabilité et le développement dans la vie politique enEl Salvador, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 31 octobre 1994; 2. Réaffirme qu’il importe que les Accords de paix sous tous leurs aspects, y compris les recommandations de la Commission de la vérité, soientpleinement appliqués, en respectant les échéances fixées, et que la suite vouluesoit donnée aux conclusions du Groupe mixte chargé d’enquêter sur les groupesarmés irréguliers d’inspiration politique; 3. Constate avec préoccupation que d’importants éléments des Accords de paix ne sont encore que partiellement appliqués; 4. Demande à tous les intéressés de coopérer pleinement avec le Représentant du Secrétaire général et avec l’ONUSAL dans la tâche qui leurincombe de vérifier que les parties s’acquittent de leurs engagements; 5. Prie instamment le Gouvernement salvadorien et le FMLN de redoubler d’efforts pour se conformer au 'Calendrier d’application des principaux élémentsnon encore exécutés des Accords de paix' et mener à bien l’application desAccords de paix sous tous leurs aspects dans les délais prévus, et prie le Secrétaire général de l’informer régulièrement de l’évolution de la situation ence qui concerne les engagements restant à remplir ainsi que des opérations del’ONUSAL; 6. Prie instamment tous les États et les institutions internationales oeuvrant dans les domaines du développement et des finances de verser sanstarder des contributions généreuses pour faciliter l’application des Accords depaix sous tous leurs aspects, comme le Gouvernement salvadorien et le FMLN l’ontdemandé; 7. Approuve les recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport du 31 octobre 1994 concernant l’exécution par l’ONUSAL de sonmandat; 8. Décide de proroger une dernière fois le mandat de l’ONUSAL, pour une période se terminant le 30 avril 1995; /...S/RES/961 (1994) Page 3 9. Prie également le Secrétaire général de lui présenter le 31 mars 1995 au plus tard un rapport sur l’ONUSAL, portant notamment sur l’exécution etl’achèvement de son mandat et sur les modalités de son retrait, qui devraprendre fin le 30 avril 1995 au plus tard et se dérouler de telle manière que laMission puisse s’acquitter comme il convient de sa tâche; 10. Réaffirme l’engagement pris par les Nations Unies de vérifier la pleine application des Accords de paix; se félicite que le Secrétaire général ait l’intention d’examiner comment l’Organisation des Nations Unies achèvera sontravail de vérification; et prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec les institutions spécialisées compétentes, les organisations régionales etles États Membres, d’établir les modalités de l’assistance à fournir àEl Salvador, dans le cadre des Accords de paix, après le 30 avril 1995; 11. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/962 (1994)
IntituléSituation au Moyen-Orient (prorogation FNUOD)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/962(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/962 (1994) 29 novembre 1994 RÉSOLUTION 962 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3467e séance, le 29 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement en date du 18 novembre 1994(S/1994/1311), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973), en date du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 mai 1995; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité. ----- 94-47219 (F) *9447219*
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/963 (1994)
IntituléAdmission de nouveaux Membres (Palaos)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/963(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/963 (1994) 29 novembre 1994 RÉSOLUTION 963 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3469e séance, le 29 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies présentée par la République des Palaos (S/1994/1315), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre la République des Palaos à l’Organisation des Nations Unies. ----- 94-47263 (F) *9447263*
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/964 (1994)
IntituléQuestion concernant Haïti (renforcement MINUHA)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/964(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/964 (1994)* 29 novembre 1994 RÉSOLUTION 964 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3470e séance, le 29 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant les dispositions de ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du23 septembre 1993, 873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993,905 (1994) du 23 mars 1994, 917 (1994) du 6 mai 1994, 933 (1994) du30 juin 1994, 940 (1994) du 31 juillet 1994, 944 (1994) du 29 septembre 1994 et948 (1994) du 15 octobre 1994, Rappelant également les termes de l’Accord de Governors Island (S/26063) et du Pacte de New York qui s’y rapporte (S/26297), Ayant examiné les rapports de la force multinationale en Haïti datés des 26 septembre 1994 (S/1994/1107, annexe), 10 octobre 1994 (S/1994/1148, annexe),24 octobre 1994 (S/1994/1208, annexe), 7 novembre 1994 (S/1994/1258, annexe) et21 novembre 1994 (S/1994/1321, annexe), Ayant également examiné les rapports du Secrétaire général en date des 18 octobre 1994 (S/1994/1180) et 21 novembre 1994 (S/1994/1322), Notant les progrès accomplis vers l’établissement d’un environnement sûr et stable en Haïti, 1. Se félicite de l’évolution positive de la situation en Haïti depuis le déploiement de la force multinationale dans des conditions pacifiques; 2. Loue les efforts déployés par la force multinationale en Haïti afin de créer, conformément à la résolution 940 (1994), un environnement sûr et stablepermettant de déployer la Mission des Nations Unies en Haïti (MINUHA); *Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-48841 (F) 071294 071294 /... *9448841*S/RES/964 (1994)* Page 2 3. Rend hommage au Président Aristide pour les efforts qu’il a déployés afin de promouvoir la réconciliation nationale; 4. Se félicite de la création d’un groupe de travail conjoint de l’équipe avancée de la MINUHA et de la force multinationale afin de préparer latransition; 5. Autorise le Secrétaire général à renforcer progressivement les effectifs de l’équipe avancée de la MINUHA jusqu’à hauteur de 500 personnes,afin de faciliter encore la planification de la MINUHA, la détermination desconditions requises pour que la transition de la force multinationale à laMINUHA puisse se faire et les préparatifs de la transition proprement dite,ainsi qu’à offrir ses bons offices en vue de la réalisation des objectifsapprouvés par le Conseil de sécurité dans la résolution 940 (1994); 6. Prie le Secrétaire général de l’informer à intervalles réguliers des renforcements des effectifs de l’équipe avancée de la MINUHA qui seraientenvisagés; ceux-ci devraient être effectués en étroite coordination avec lecommandant de la force multinationale; 7. Invite le Secrétaire général à accélérer la planification du déploiement complet de la MINUHA; 8. Encourage la poursuite d’une étroite coopération entre l’équipe avancée de la MINUHA et la force multinationale; 9. Décide de rester activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/965 (1994)
IntituléSituation concernant le Rwanda (prorogation MINUAR)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/965(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/965 (1994) 30 novembre 1994 RÉSOLUTION 965 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3473e séance, le 30 novembre 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier sa résolution 872 (1993) du 5 octobre 1993, par laquelle il acréé la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), et sesrésolutions 912 (1994) du 4 avril 1994, 918 (1994) du 17 mai 1994 et 925 (1994)du 8 juin 1994, qui énoncent le mandat de la MINUAR, Ayant examiné le rapport intérimaire du Secrétaire général sur la MINUAR en date du 25 novembre 1994 (S/1994/1344), Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la sécurité dans les camps de réfugiés rwandais en date du 18 novembre 1994 (S/1994/1308), Rappelant la résolution 955 (1994) du 8 novembre 1994 par laquelle il a créé le Tribunal international pour le Rwanda, Soulignant qu’il importe de parvenir à une réconciliation authentique de tous les éléments de la société rwandaise dans le cadre de l’Accord de paixd’Arusha, Notant que le Haut Commissaire aux droits de l’homme a déployé des spécialistes des droits de l’homme au Rwanda afin de suivre l’évolution de lasituation des droits de l’homme, d’aider à régler les problèmes existants etd’empêcher que des violations éventuelles des droits de l’homme ne seproduisent, de contribuer à instaurer un climat de confiance et à créer unenvironnement plus sûr et de faciliter ainsi le retour des réfugiés et despersonnes déplacées, ainsi que de mettre en oeuvre des programmes de coopérationtechnique dans le domaine des droits de l’homme, portant en particulier surl’administration de la justice, Notant aussi que la présence de mines terrestres sur l’ensemble du territoire pose de graves problèmes à la population civile et entrave le retour 94-47585 (F) /... *9447585*S/RES/965 (1994) Page 2 des réfugiés et des personnes déplacées et les autres initiatives en matière d’assistance humanitaire, Se félicitant que le Secrétaire général ait créé le fonds d’affectation spéciale prévu dans la résolution 925 (1994) du 8 juin 1994, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAR jusqu’au 9 juin 1995; 2. Réaffirme que la MINUAR devra : a) Contribuer à la sécurité et à la protection des personnes déplacées, des réfugiés et des civils en danger au Rwanda, grâce notamment à la création etau maintien, là où cela est possible, de zones protégées à des finshumanitaires; b) Assurer la sécurité et l’appui de la distribution des secours et des opérations d’assistance humanitaire; c) User de ses bons offices pour faciliter la réconciliation nationale dans le cadre de l’Accord de paix d’Arusha; 3. Décide d’élargir le mandat de la MINUAR et de la charger de s’acquitter des responsabilités supplémentaires ci-après dans les limites desressources dont elle disposera : a) Contribuer à assurer la sécurité, au Rwanda, du personnel du Tribunal international pour le Rwanda et des spécialistes des droits de l’homme,notamment en protégeant en permanence le Bureau du Procureur et en prévoyant desescortes pour assurer la sécurité des missions effectuées à l’extérieur deKigali; b) Aider à la mise en place et à l’instruction d’une nouvelle force de police nationale intégrée; 4. Exhorte le Gouvernement rwandais à continuer de coopérer avec la MINUAR dans l’accomplissement de son mandat et, en particulier, à faire en sorteque les forces de la Mission, le personnel du Tribunal international pour leRwanda et les spécialistes des droits de l’homme aient librement accès à toutesles régions du Rwanda; 5. Se félicite que la MINUAR s’efforce d’accroître ses moyens de radiodiffusion de façon à atteindre les camps de réfugiés dans les pays voisinset exprime l’espoir qu’il sera prochainement possible au Gouvernement rwandais de conclure avec la Mission les arrangements voulus à cet effet, y comprisl’attribution d’une fréquence radio; 6. Rend hommage aux États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales qui ont fourni une aide humanitaire et autre,et les encourage à continuer d’apporter leur aide et à l’accroître, en particulier au Rwanda; /...S/RES/965 (1994) Page 3 7. Prie le Secrétaire général de faire des recommandations sur les mesures que l’Organisation des Nations Unies pourrait prendre pour faciliter lamise en place d’un programme de déminage efficace au Rwanda; 8. Demande à la communauté internationale de fournir les ressources nécessaires pour répondre aux besoins immédiats du Gouvernement rwandais, soitdirectement soit en versant des contributions au Fonds d’affectation spécialecréé en application de la résolution 925 (1994) du 8 juin 1994; 9. Prie le Secrétaire général de lui faire savoir, à l’issue des consultations habituelles, s’il considère que les tâches supplémentaires prévuesau paragraphe 3 rendent nécessaire d’envisager un renforcement des moyenslogistiques et des effectifs de la MINUAR; 10. Décide de garder la situation au Rwanda et le rôle de la MINUAR à l’étude et, à cette fin, prie le Secrétaire général de lui faire rapport d’ici au 9 février 1995, puis le 9 avril 1995 au plus tard, sur l’accomplissement deson mandat par la MINUAR, la sécurité des populations en danger, la situationhumanitaire et les progrès enregistrés en ce qui concerne le rapatriement desréfugiés; 11. Rend hommage au Secrétaire général, à son Représentant spécial et à son Envoyé humanitaire spécial qui se sont employés à coordonner l’action del’Organisation en vue de résoudre les différents aspects de la crise au Rwanda; 12. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/966 (1994)
IntituléSituation en Angola (prorogation UNAVEM II)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/966(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/966 (1994) 8 décembre 1994 RÉSOLUTION 966 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3477e séance, le 8 décembre 1994 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, y compris la résolution 868 (1993) du29 septembre 1993, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 4 décembre 1994 (S/1994/1376), ainsi que sa lettre datée du 7 décembre 1994 (S/1994/1395), Se déclarant à nouveau résolu à préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réaffirmant l’importance qu’il attache à l’application intégrale des 'Acordos de Paz' ainsi que de ses résolutions pertinentes, Encouragé par la signature du Protocole de Lusaka le 20 novembre 1994, qui marque un progrès notable sur la voie du rétablissement d’une paix durable et dela réconciliation nationale en Angola, Réaffirmant qu’il est prêt à examiner promptement toute recommandation faite par le Secrétaire général en vue de renforcer la présence desNations Unies en Angola, à condition que le cessez-le-feu soit maintenu, Rendant hommage aux efforts faits par le Secrétaire général, par son Représentant spécial, par le Commandant de la Force et par le personnel de laMission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II), ainsi que parles trois États observateurs du processus de paix en Angola, l’Organisation del’unité africaine (OUA) et certains États voisins, en particulier la Zambie,qui ont abouti à la signature du Protocole de Lusaka, et les encourageant à poursuivre leurs efforts en vue de l’application intégrale des 'Acordos de Paz',du Protocole de Lusaka et des résolutions pertinentes du Conseil, Déclarant qu’il serait inadmissible que l’application de ces accords soit de nouveau entravée ou retardée, 94-49142 (F) /... *9449142*S/RES/966 (1994) Page 2 Profondément préoccupé par les informations faisant état de nouveaux accrochages en Angola après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu convenu, quicausent des souffrances à la population civile et risquent de compromettrel’application du Protocole de Lusaka et d’empêcher UNAVEM II de s’acquitterefficacement de son mandat, Réaffirmant que tous les États sont tenus d’appliquer intégralement les dispositions du paragraphe 19 de sa résolution 864 (1993), Soulignant que les Angolais sont responsables en dernier ressort de la mise en oeuvre des 'Acordos de Paz' et du Protocole de Lusaka, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 4 décembre 1994; 2. Décide , afin qu’UNAVEM II puisse contrôler l’application du cessez-le-feu institué par le Protocole de Lusaka, de proroger son mandatjusqu’au 8 février 1995; 3. Félicite le Gouvernement angolais et l’UNITA d’avoir signé le Protocole de Lusaka et leur demande instamment de respecter strictement le cessez-le-feu en vigueur depuis le 22 novembre 1994; 4. Souligne qu’il contrôlera de près le respect du cessez-le-feu et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de tout événement nouveau à cet égard; 5. Demande aux parties d’honorer les engagements qu’elles ont pris et de continuer à oeuvrer ensemble à la réconciliation nationale sur la base des'Acordos de Paz' et du Protocole de Lusaka; 6. Se félicite que le Secrétaire général, comme il est indiqué dans sa lettre du 7 décembre 1994 (S/1994/1395), ait décidé, conformément à larésolution 952 (1994), de rétablir les effectifs d’UNAVEM II à leur niveauantérieur, ce renforcement étant, concrètement, subordonné à la stricteobservation par les parties d’un cessez-le-feu effectif et à des garantiessatisfaisantes de leur part, quant à la sûreté et à la sécurité du personnel desNations Unies; 7. Encourage le Secrétaire général, afin de renforcer le dispositif de vérification dont dispose actuellement UNAVEM II et en tant que mesure deconfiance supplémentaire, à continuer de déployer du personnel dans lescampagnes, sous réserve que les parties se conforment rigoureusement auxconditions spécifiées au paragraphe 6; 8. Note l’intention qu’a le Secrétaire général de présenter un rapport sur le mandat qu’il y aurait lieu d’assigner à une nouvelle opération desNations Unies en Angola s’il estime que les circonstances le justifient, ycompris le maintien du cessez-le-feu, rapport où il exposerait en détail lerésultat de ses efforts visant à identifier les pays susceptibles de fournir descontingents, ainsi que les objectifs, la conception et les aspects financiersde l’opération et les progrès accomplis dans le cadre des pourparlers menés avecle Gouvernement angolais au sujet de la conclusion d’un accord sur le statut des /...S/RES/966 (1994) Page 3 forces, et se félicite des dispositions prévisionnelles que le Secrétaire général a prises à cet égard, y compris la poursuite des consultations avec lespays susceptibles de fournir des contingents afin de déterminer s’ils sontdisposés à participer à une opération élargie de maintien de la paix en Angola; 9. Déclare qu’il a l’intention de réexaminer le rôle de l’Organisation des Nations Unies en Angola compte tenu du rapport susmentionné, d’ici le8 février 1995; 10. Se félicite que l’aide humanitaire d’urgence ait repris et se soit intensifiée dans l’ensemble de l’Angola, et exige que les deux parties délivrent les sauf-conduits et donnent les garanties de sécurité nécessaires pour que lessecours puissent être acheminés dans tout le pays, et qu’elles s’abstiennent detoute action qui pourrait porter atteinte à la sécurité du personnel chargé desopérations de secours ou faire obstacle à la distribution de l’aide humanitaireaux Angolais; 11. Souligne que chacune des deux parties doit respecter et assurer la sécurité et la sûreté du personnel international en Angola; 12. Exprime sa gratitude aux États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales qui ont déjà apporté une contribution auxopérations de secours et lance un appel à tous les États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales pour qu’ils apportentrapidement à l’Angola une assistance supplémentaire qui permette de répondre àdes besoins croissants sur le plan humanitaire; 13. Prie le Secrétaire général de l’informer des mesures que l’Organisation des Nations Unies compte prendre pour mettre en oeuvre unprogramme général et coordonné de déminage en Angola; 14. Prie également le Secrétaire général de veiller à l’informer régulièrement de l’évolution de l’application des 'Acordos de Paz' et duProtocole de Lusaka, ainsi que des activités d’UNAVEM II; 15. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/967 (1994)
IntituléYougoslavie (autorisation exportation sérum antidiphtérique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/967(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/967 (1994) 14 décembre 1994 RÉSOLUTION 967 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3480e séance, le 14 décembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes sur la situation dans l’ex-Yougoslavie, en particulier sa résolution 757 (1992) du 30 mai 1992, Prenant note de la lettre du Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) concernant la Yougoslavie, en date du14 décembre 1994 (S/1994/1418), et de la communication du Directeur général parintérim du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), en date du13 décembre 1994, jointe à cette dernière, par lesquelles le Conseil est informéd’une forte recrudescence de la diphtérie ainsi que du fait que les seulesréserves de sérum thérapeutique disponibles pour lutter contre cette gravemaladie se trouvent en République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro), Considérant que l’importation en provenance de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de sérum thérapeutique exigera une dérogationaux dispositions de sa résolution 757 (1992) du 30 mai 1992 et agissant , à cet égard, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser, pour une période de 30 jours à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, l’exportation depuis la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de 12 000 ampoules de sérumantidiphtérique; 2. Décide également que les sommes versées pour payer les importations ainsi autorisées seront déposées exclusivement sur des comptes-séquestre; 3. Décide de rester saisi de la question. ----- 94-50033 (F) *9450033*
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/968 (1994)
IntituléSituation au Tadjikistan (création MONUT)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/968(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/968 (1994)* 16 décembre 1994 RÉSOLUTION 968 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3482e séance, le 16 décembre 1994 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations faites par son président les 30 octobre 1992 (S/24742), 23 août 1993 (S/26341), 22 septembre 1994 (S/PRST/1994/56) et8 novembre 1994 (S/PRST/1994/65), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 27 septembre 1994 (S/1994/1102) et du 30 novembre 1994 (S/1994/1363), Se félicitant de l’accord intervenu entre le Gouvernement du Tadjikistan et l’opposition tadjike, au cours de la troisième série de pourparlersintertadjiks, tenue à Islamabad, au sujet de la prorogation jusqu’au6 février 1995 de l’Accord de cessez-le-feu temporaire et de cessation deshostilités à la frontière tadjiko-afghane et à l’intérieur du pays pendant ladurée des pourparlers, signé à Téhéran le 17 septembre 1994 (S/1994/1102,annexe I), Se félicitant également de la signature du Protocole relatif à la Commission mixte chargée d’appliquer l’Accord du 17 septembre 1994 (S/1994/1253,annexe), Rendant hommage aux efforts faits par le Secrétaire général et son Envoyé spécial ainsi que par les pays et les organisations régionales suivant enqualité d’observateurs les pourparlers intertadjiks, qui ont facilité laconclusion de ces accords, Soulignant que c’est aux parties tadjikes elles-mêmes qu’incombe au premier chef la responsabilité de résoudre leurs divergences, et que l’assistanceinternationale prévue par la présente résolution sera nécessairement fonction duprocessus de réconciliation nationale, notamment de la tenue d’élections libres * Nouveau tirage pour raisons techniques. 94-50711 (F) 191294 191294 /... *9450711*S/RES/968 (1994)* Page 2 et régulières, ainsi que de l’adoption de nouvelles mesures de confiance par les parties, Se félicitant que les parties aient réaffirmé leur volonté de régler le conflit uniquement par des moyens politiques, Soulignant l’importance qui s’attache à la réalisation de progrès substantiels pendant la quatrième série de pourparlers intertadjiks à Moscou, Rappelant les déclarations en date du 24 août et du 30 septembre 1993 que les ministres des affaires étrangères de la Fédération de Russie, du Kazakhstan,du Kirghizistan, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan ont adressées au Secrétairegénéral (S/26357 et S/26610), Portant une appréciation positive sur la disponibilité des Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants auTadjikistan à collaborer avec des observateurs des Nations Unies pour contribuerau maintien du cessez-le-feu, comme indiqué dans une déclaration commune desMinistres des affaires étrangères de la Fédération de Russie, du Kazakhstan, duKirghizistan et de l’Ouzbékistan datée du 13 octobre 1994 (S/1994/1178), Soulignant l’importance d’une étroite liaison entre la Mission d’observation des Nations Unies, d’une part, et les Forces collectives demaintien de la paix de la Communauté d’États indépendants au Tadjikistan et lesforces déployées le long de la frontière, d’autre part, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 30 novembre 1994 (S/1994/1363); 2. Décide de créer, conformément au plan indiqué par le Secrétaire général dans le rapport susmentionné, une Mission d’observation desNations Unies au Tadjikistan (MONUT) dotée du mandat suivant : a) Aider la Commission mixte à suivre l’application de l’Accord du 17 septembre 1994; b) Enquêter sur les violations présumées du cessez-le-feu et faire rapport à leur sujet à l’Organisation des Nations Unies et à la Commissionmixte; c) Offrir ses bons offices comme prévu dans l’Accord du 17 septembre 1994; d) Maintenir des contacts étroits avec les parties au conflit, ainsi qu’une liaison étroite avec la Mission de la CSCE au Tadjikistan, avec lesForces collectives de maintien de la paix de la Communauté des Étatsindépendants au Tadjikistan et avec les forces déployées le long de lafrontière; e) Soutenir les efforts de l’Envoyé spécial du Secrétaire général;f) Assurer les services de liaison et de coordination politiques qui pourraient accélérer la fourniture d’une assistance humanitaire par lacommunauté internationale; /...S/RES/968 (1994)* Page 3 3. Décide que la Mission est créée pour une période d’une durée maximum de six mois, étant entendu qu’elle ne se poursuivra après le 6 février 1995 quesi le Secrétaire général rapporte au Conseil d’ici à cette date que les partiesont convenu de reconduire l’Accord du 17 septembre 1994 et qu’elles demeurentattachées à un cessez-le-feu effectif, à la réconciliation nationale et à lapromotion de la démocratie; 4. Prie le Secrétaire général de rendre compte, dans le rapport qu’il établira en application du paragraphe 3, des activités menées à bien par laMission jusqu’à la date de ce rapport et de lui faire ensuite rapport tous lesdeux mois sur ces activités et sur les progrès réalisés vers la réconciliationnationale; 5. Prie également le Secrétaire général de continuer à s’employer, en ayant recours aux bons offices de son Envoyé spécial, à accélérer le processusde réconciliation nationale; 6. Demande aux parties de coopérer pleinement avec la Mission et d’assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies; 7. Demande au Gouvernement du Tadjikistan de conclure rapidement avec l’Organisation des Nations Unies un accord sur le statut de la Mission et prie le Secrétaire général d’informer le Conseil de sécurité à ce sujet dans lerapport qu’il établira en application du paragraphe 3; 8. Demande aux parties de redoubler d’efforts pour parvenir aussi tôt que possible à un règlement politique d’ensemble du conflit et de coopérerpleinement à cet égard avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général; 9. Prie instamment les parties de s’acquitter strictement des obligations qu’elles ont assumées pour appliquer intégralement l’Accord du17 septembre 1994, et de s’abstenir de toutes mesures qui pourraient aggraver lasituation ou entraver les progrès vers la réconciliation nationale; 10. Se félicite de la remise en liberté de détenus et de prisonniers de guerre qui a eu lieu le 12 novembre 1994 à Khorog, et demande que les parties prennent de nouvelles mesures de confiance de ce type et que le Comitéinternational de la Croix-Rouge (CICR) ait accès sans entrave à toutes lespersonnes détenues par toutes les parties du fait du conflit armé; 11. Prie instamment tous les États et les autres intéressés de faciliter la réconciliation nationale et de s’abstenir de toute action qui pourraitcompliquer le processus de paix; 12. Accueille favorablement l’aide humanitaire qui a été fournie jusqu’ici et demande aux États Membres d’apporter une contribution accrue à l’action humanitaire de l’Organisation des Nations Unies et des autres organisationsinternationales; /...S/RES/968 (1994)* Page 4 13. Prie le Secrétaire général de créer un fonds de contributions volontaires pour favoriser l’application de l’Accord de cessez-le-feu temporaireet de cessation des hostilités à la frontière tadjiko-afghane et à l’intérieurdu pays pendant la durée des pourparlers, en date du 17 septembre 1994, et enparticulier pour appuyer les activités de la Commission mixte, et encourage les États Membres à verser des contributions à ce fonds; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1994
CôteS/RES/969 (1994)
IntituléSituation à Chypre (prorogation UNFICYP)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/969(1994)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/969 (1994) 21 décembre 1994 RÉSOLUTION 969 (1994) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3484e séance le 21 décembre 1994 Le Conseil de sécurité , Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 12 décembre 1994 sur l’opération des Nations Unies à Chypre (S/1994/1407 et Add.1), Notant que le Secrétaire général lui a recommandé de proroger à nouveau, pour une période de six mois, le stationnement de la Force des Nations Unieschargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est indispensable de maintenir la Force àChypre au-delà du 31 décembre 1994, Constatant avec préoccupation que, pendant la période sur laquelle porte le rapport du Secrétaire général, les mouvements des patrouilles de la Force ontcontinué d’être entravés à l’intérieur et aux alentours de la zone tampon, lesviolations du cessez-le-feu se sont poursuivies et aucun progrès n’a étéaccompli en ce qui concerne un accord d’évacuation, Se déclarant à nouveau préoccupé de ce qu’aucun progrès n’ait été accompli sur la voie d’une solution politique définitive, que l’effectif des troupesétrangères sur le territoire de la République de Chypre n’ait pas étésensiblement réduit et que les dépenses consacrées à la défense dans laRépublique de Chypre n’aient pas diminué, Rappelant sa résolution 831 (1993) du 27 mai 1993, et en particulier ses dispositions relatives au financement de la Force, Rappelant également sa résolution 889 (1993) du 15 décembre 1993, Réaffirmant les dispositions de la résolution 186 (1964) du 4 mars 1964 et des autres résolutions pertinentes, 94-51153 (F) /... *9451153*S/RES/969 (1994) Page 2 Notant qu’une étude de la situation touchant la mission de bons offices du Secrétaire général à Chypre se poursuit et attendant avec intérêt qu’un rapportdéfinitif lui soit présenté en temps opportun, 1. Proroge , pour une période se terminant le 30 juin 1995, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de lapaix; 2. Demande aux autorités militaires des deux parties de veiller à ce qu’aucun incident ne se produise le long de la zone tampon et d’apporter leurpleine coopération à la Force; 3. Prie le Secrétaire général de garder à l’étude la structure et l’effectif de la Force en vue de sa restructuration éventuelle; 4. Prie instamment toutes les parties intéressées de s’engager à réduire sensiblement l’effectif des troupes étrangères sur le territoire dela République de Chypre ainsi que leur budget de défense dans la République deChypre, ce afin d’aider au rétablissement de la confiance entre les parties etd’ouvrir la voie au retrait des troupes non chypriotes comme le prévoitl’Ensemble d’idées, et demande au Secrétaire général d’encourager les efforts en ce sens; 5. Demande de nouveau aux autorités militaires des deux parties, dans l’esprit du paragraphe 3 de la résolution 839 (1993) du 11 juin 1993, d’entamersans plus attendre des pourparlers avec la Force en vue de s’engagermutuellement à interdire le long des lignes de cessez-le-feu les munitionsréelles ou les armes autres que les armes de poing, et à interdire de même lestirs d’armes à portée de vue ou d’ouïe de la zone tampon; 6. Demande également aux autorités militaires des deux parties de coopérer avec la Force pour étendre l’accord d’évacuation de 1989 à tous lessecteurs de la zone tampon où les deux parties sont très proches l’une del’autre; 7. Prie instamment aussi les responsables des deux communautés de promouvoir la tolérance et la réconciliation entre elles ainsi qu’il l’arecommandé au paragraphe 7 de sa résolution 889 (1993) du 15 décembre 1993; 8. Se félicite que le Secrétaire général ait décidé de poursuivre les contacts avec les deux dirigeants et de tout faire pour convenir de la base surlaquelle pourraient reprendre les pourparlers directs; 9. Réaffirme l’importance qu’il attache à l’accomplissement de progrès rapides touchant le fond de la question de Chypre et l’application des mesuresde confiance mentionnées dans le rapport du Secrétaire général en date du1er juillet 1993 (S/26026); 10. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 15 juin 1995 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1000 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1000(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1000 (1995) 23 juin 1995 RÉSOLUTION 1000 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3547e séance, le 23 juin 1995 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 15 juin 1995 sur l’opération des Nations Unies à Chypre (S/1995/488 et Add.1), Notant que le Secrétaire général lui recommande de proroger à nouveau pour une période de six mois le mandat de la Force des Nations Unies chargée dumaintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forceau-delà du 30 juin 1995, Réaffirmant ses résolutions antérieures pertinentes concernant Chypre, notamment ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964 et 969 (1994) du21 décembre 1994, Se déclarant préoccupé par l’absence de progrès sur la voie d’une solution politique définitive, Notant qu’aucun progrès n’a été fait en ce qui concerne l’élargissement de l’accord d’évacuation de 1989, Notant également qu’une étude de la situation touchant la mission de bons offices du Secrétaire général à Chypre se poursuit, et attendant avec intérêt qu’un rapport définitif lui soit présenté en temps opportun, 1. Décide de proroger, pour une période se terminant le 31 décembre 1995, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre; 2. Demande aux autorités militaires des deux parties de veiller à ce qu’aucun incident ne se produise le long de la zone tampon et d’apporter leurpleine coopération à la Force; 95-18914 (F) /... *9518914*S/RES/1000 (1995) Page 2 3. Prie le Secrétaire général de garder à l’étude la structure et l’effectif de la Force en vue de sa restructuration éventuelle, en ayant àl’esprit les incidences éventuelles d’un élargissement de l’accord d’évacuationde 1989; 4. Se déclare préoccupé par la modernisation des forces armées en République de Chypre et le renforcement de leur capacité, ainsi que parl’absence de progrès sur la voie d’une réduction sensible des effectifs destroupes étrangères en République de Chypre, prie instamment de nouveau toutes les parties intéressées de s’engager à réduire ces effectifs ainsi que leurbudget de défense en République de Chypre afin d’aider au rétablissement de laconfiance entre les parties et d’ouvrir la voie au retrait des troupes nonchypriotes comme le prévoit l’Ensemble d’idées (S/24472, annexe), et demande au Secrétaire général d’encourager les efforts en ce sens; 5. Se déclare préoccupé également de ce que les autorités militaires des deux parties n’aient pas pris de mesures réciproques pour interdire le long deslignes de cessez-le-feu les munitions réelles et les armes autres que les armesde poing et pour interdire de même les tirs d’armes à portée de vue ou d’ouïe dela zone tampon, et les engage à entamer des pourparlers avec la Force sur cette question dans l’esprit du paragraphe 3 de la résolution 839 (1993) du11 juin 1993; 6. Regrette qu’un accord n’ait pu intervenir sur l’élargissement de l’accord d’évacuation de 1989 à tous les secteurs de la zone tampon où les deuxparties sont très proches l’une de l’autre, et engage les autorités militaires des deux parties à coopérer d’urgence avec la Force en vue de la conclusion d’untel accord; 7. Prie instamment les dirigeants des deux communautés de promouvoir la tolérance et la réconciliation entre elles ainsi qu’il est recommandé dans lesrapports pertinents du Secrétaire général; 8. Se félicite que le Secrétaire général ait décidé de poursuivre ses contacts avec les deux dirigeants afin que tout soit mis en oeuvre pour convenirde la base sur laquelle les pourparlers directs pourraient reprendre; 9. Réaffirme l’importance qu’il attache à l’accomplissement de progrès rapides sur le fond de la question de Chypre et sur l’application des mesures deconfiance comme il l’a demandé dans sa résolution 939 (1994) du 29 juillet 1994; 10. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 10 décembre 1995 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution et sur toutobstacle qu’il aurait pu rencontrer; 11. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1001 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1001(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1001 (1995) 30 juin 1995 RÉSOLUTION 1001 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3549e séance, le 30 juin 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 788 (1992) du 19 novembre 1992, 813 (1993) du 26 mars 1993, 856 (1993) du 10 août 1993, 866 (1993) du 22 septembre 1993,911 (1994) du 21 avril 1994, 950 (1994) du 21 octobre 1994, 972 (1995) du13 janvier 1995 et 985 (1995) du 13 avril 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 juin 1995 (S/1995/473) concernant la Mission d’observation des Nations Unies au Libéria(MONUL), Soulignant que c’est au peuple libérien qu’il incombe en dernier ressort de rétablir la paix et de réaliser la réconciliation nationale, Se félicitant du rôle positif que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) joue dans le cadre des efforts qu’elle continue dedéployer en vue de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, Accueillant avec satisfaction la récente Réunion au sommet des chefs d’État et de gouvernement du Comité des Neuf de la Communauté économique des États del’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le Libéria, qui s’est tenue à Abuja (Nigéria)du 17 au 20 mai 1995, Constatant qu’un nouvel effort concerté et harmonisé de la part de tous les intéressés, y compris les États de la CEDEAO, serait utile pour faire avancer leprocessus de paix, Préoccupé de constater que les parties libériennes n’ont pas encore mis en place le Conseil d’État, ni rétabli un cessez-le-feu effectif, ni non plus prisde mesures concrètes en vue de l’application des autres dispositions de l’accordd’Accra, Vivement préoccupé aussi par les combats qui se poursuivent entre les factions et en leur sein dans certaines parties du Libéria, lesquels ont encore 95-19693 (F) /... *9519693*S/RES/1001 (1995) Page 2 aggravé le sort de la population civile, en particulier dans les campagnes, et entravé l’acheminement des secours par les organismes humanitaires, Demandant aux factions libériennes, en particulier aux combattants, de respecter les droits de l’homme de la population civile et le droitinternational humanitaire, Se déclarant gravement préoccupé par le fait que des armes continuent d’affluer au Libéria en violation de sa résolution 788 (1992), Remerciant les États d’Afrique qui ont fourni des troupes au Groupe de contrôle de la CEDEAO (ECOMOG), ainsi que ceux des États Membres qui ont apportéun appui aux négociations de paix et aux forces de maintien de la paix,y compris des contributions au Fonds d’affectation spéciale pour le Libéria, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 juin 1995; 2. Souligne que la communauté internationale ne continuera à concourir au processus de paix au Libéria, notamment en y maintenant la MONUL, que si lesparties libériennes prennent immédiatement des mesures pour résoudrepacifiquement leurs différends et réaliser la réconciliation nationale; 3. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 15 septembre 1995; 4. Demande instamment aux parties libériennes de mettre à profit cette période pour faire des progrès sérieux et substantiels sur la voie del’application des accords d’Akosombo et d’Accra (S/1994/1174 et S/1995/7) et,plus précisément, de prendre les mesures suivantes : a) Mise en place du Conseil d’État;b) Rétablissement d’un cessez-le-feu complet et effectif;c) Désengagement de toutes les forces;d) Adoption d’un calendrier convenu pour l’application de tous les autres éléments des accords, en particulier le processus de désarmement; 5. Déclare qu’il a l’intention, après avoir examiné le rapport du Secrétaire général, de ne pas renouveler le mandat de la MONUL le15 septembre 1995, à moins que les mesures énoncées au paragraphe 4 ci-dessusaient été appliquées à cette date; 6. Déclare que si des progrès sensibles sont réalisés dans le processus de paix au Libéria d’ici au 15 septembre 1995 s’agissant des mesures visées auparagraphe 4 ci-dessus, il sera disposé à envisager de rétablir les effectifscomplets de la MONUL, en modifiant son mandat selon qu’il conviendra ainsi queses rapports avec l’ECOMOG, de façon que ces deux opérations puissents’acquitter plus efficacement de leurs fonctions respectives, ainsi qu’àexaminer d’autres aspects de la consolidation de la paix après le conflit auLibéria; /...S/RES/1001 (1995) Page 3 7. Demande instamment aux ministres des pays de la CEDEAO qui constituent le Comité des Neuf de convoquer à nouveau, dès que possible, comme ils y ont étéautorisés par les chefs d’État et de gouvernement lors du sommet tenu à Abujadu 17 au 20 mai 1995, une réunion des parties et des dirigeants politiqueslibériens afin d’apporter une solution définitive aux problèmes que pose encorele règlement politique; 8. Prie instamment les États Membres de continuer à appuyer le processus de paix au Libéria dans l’intervalle, en versant des contributions au Fondsd’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria et en apportant uneassistance financière, logistique et autre aux troupes affectées à l’ECOMOG afinde permettre à celui-ci de se déployer entièrement et de s’acquitter de sonmandat, s’agissant notamment du cantonnement et du désarmement des factionslibériennes; 9. Prie à cet égard le Secrétaire général de poursuivre ses efforts visant à obtenir des États Membres qu’ils fournissent des ressources financièreset des moyens logistiques et exhorte les États qui ont annoncé qu’ilsapporteraient une assistance à remplir leurs engagements; 10. Rappelle à tous les États qu’ils ont l’obligation de se conformer strictement à l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matérielmilitaire au Libéria qui a été imposé par la résolution 788 (1992) et de portertoutes les violations de l’embargo à l’attention du Comité créé par larésolution 985 (1995); 11. Réaffirme qu’il est nécessaire que l’ECOMOG et la MONUL continuent de coopérer en vue de l’accomplissement de leurs mandats respectifs et, à cettefin, prie instamment l’ECOMOG d’accroître sa coopération avec la MONUL à tousles niveaux pour permettre à la Mission de s’acquitter de son mandat; 12. Demande instamment à l’ECOMOG, conformément à l’accord sur les rôles et attributions respectifs de la MONUL et de l’ECOMOG dans l’application del’Accord de Cotonou (S/26272), de prendre les mesures requises pour assurer lasécurité des observateurs et du personnel civil de la MONUL; 13. Exige à nouveau que toutes les factions libériennes respectent strictement le statut du personnel de l’ECOMOG et de la MONUL ainsi que celuides organisations et organismes qui assurent l’acheminement de l’aidehumanitaire dans tout le Libéria, et exige en outre que ces factions facilitent l’acheminement de cette aide et qu’elles se conforment strictement aux règlesapplicables du droit international humanitaire; 14. Se félicite des efforts que les États Membres et les organismes humanitaires déploient afin d’assurer l’acheminement des secours et, enparticulier, de ceux des pays voisins qui viennent en aide aux réfugiéslibériens; 15. Demande instamment à l’Organisation de l’unité africaine (OUA) de continuer à collaborer avec la CEDEAO en soutenant la cause de la paix auLibéria; /...S/RES/1001 (1995) Page 4 16. Remercie le Secrétaire général et son Représentant spécial des efforts inlassables qu’ils déploient en faveur de la paix et de la réconciliation auLibéria; 17. Prie le Secrétaire général de continuer, comme il l’envisage dans son rapport, à examiner le niveau des effectifs de la MONUL, d’adapter les modalitésconcrètes d’application de son mandat et de lui faire rapport ainsi qu’ilconviendra; 18. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport avant le 15 septembre 1995 sur la situation au Libéria; 19. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1002 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1002(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1002 (1995) 30 juin 1995 RÉSOLUTION 1002 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3550e séance, le 30 juin 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 621 (1988) du 20 septembre 1988, 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 725 (1991) du 31 décembre 1991,809 (1993) du 2 mars 1993, 907 (1994) du 29 mars 1994, 973 (1995) du13 janvier 1995 et 995 (1995) du 26 mai 1995, Rappelant le rapport du Secrétaire général en date du 19 mai 1995 (S/1995/404), Prenant acte avec satisfaction du travail que la mission du Conseil de sécurité a accompli du 3 au 9 juin 1995 conformément au mandat énoncé dans lanote du Président du Conseil en date du 30 mai 1995 (S/1995/431), Ayant examiné le rapport de la mission du Conseil de sécurité en date du 21 juin 1995 (S/1995/498), Fermement décidé à parvenir à une solution juste et durable de la question du Sahara occidental, Notant avec inquiétude que la suspicion et le manque de confiance qui continuent de régner entre les parties ont contribué à provoquer des retardsdans la mise en oeuvre du Plan de règlement (S/21360 et S/22464), Notant que, pour que des progrès puissent être faits, il faut que les deux parties se représentent clairement ce que sera la période post-référendaire, Prenant acte de la lettre en date du 23 juin 1995 que le Secrétaire général du Front Polisario a adressée au Président du Conseil de sécurité (jointe enannexe au document S/1995/524), Prenant acte de la lettre en date du 26 juin 1995 que le Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Royaume du Maroc aadressée au Président du Conseil de sécurité (S/1995/514), 95-19723 (F) /... *9519723*S/RES/1002 (1995) Page 2 Exhortant les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et avec la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Saharaoccidental (MINURSO) afin d’assurer la mise en oeuvre rapide et intégrale duPlan de règlement, Notant que, dans son rapport du 19 mai 1995, le Secrétaire général a indiqué des repères permettant d’évaluer les progrès accomplis en ce quiconcerne certains aspects du Plan de règlement, notamment le code de conduite,la libération des prisonniers politiques, le cantonnement des forces du FrontPolisario et les arrangements pris pour réduire la présence militaire marocainedans le territoire conformément au Plan de règlement, Notant aussi que la mission du Conseil a présenté des recommandations visant à faire avancer le processus d’identification et d’autres aspects du Plande règlement et soulignant qu’il importe que le processus d’identification soitmené conformément aux dispositions pertinentes du Plan, en particulier auxparagraphes 72 et 73, ainsi que dans les résolutions pertinentes du Conseil desécurité, 1. Prend acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la situation concernant le Sahara occidental en date du 19 mai 1995 et du rapportde la mission du Conseil de sécurité au Sahara occidental en date du21 juin 1995; 2. Réaffirme sa volonté qu’un référendum libre, régulier et impartial d’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenu sans plus tarderconformément au Plan de règlement qui a été accepté par les deux partiessusmentionnées; 3. Constate avec inquiétude qu’en raison de la complexité des tâches à accomplir et des interruptions que continuent de provoquer les deux parties, lamise en oeuvre du Plan de règlement a encore été retardée; 4. Invite les deux parties à travailler dans un esprit de coopération véritable avec le Secrétaire général et la MINURSO à la mise en oeuvre du Plande règlement conformément aux résolutions pertinentes du Conseil; 5. Souligne que les parties doivent s’abstenir de toute mesure qui ferait obstacle à la mise en oeuvre du Plan de règlement, les invite à reconsidérer, afin de rétablir la confiance, certaines des décisions qu’elles ont prisesrécemment et, à cet égard, demande au Secrétaire général de faire tous les efforts pour persuader les deux parties de reprendre leur participation à lamise en oeuvre du Plan de règlement; 6. Approuve les repères indiqués par le Secrétaire général au paragraphe 38 de son rapport du 19 mai 1995; 7. Approuve également les recommandations que la mission du Conseil a formulées, aux paragraphes 41 à 53 de son rapport du 21 juin 1995, au sujet duprocessus d’identification et d’autres aspects du Plan de règlement; 8. Prie le Secrétaire général de rendre compte d’ici le 10 septembre 1995 des progrès réalisés conformément aux paragraphes 5 et 6 ci-dessus; /...S/RES/1002 (1995) Page 3 9. Compte qu’il sera en mesure, sur la base du rapport demandé au paragraphe 7 ci-dessus, de confirmer que la période de transition commencera le15 novembre 1995, pour permettre au référendum de se tenir au début de 1996; 10. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 septembre 1995, comme le Secrétaire général l’a recommandé dans son rapport du 19 mai 1995; 11. Décide aussi d’envisager la prorogation éventuelle du mandat de la MINURSO au-delà du 30 septembre 1995 sur la base du rapport du Secrétairegénéral demandé au paragraphe 7 ci-dessus et à la lumière des progrès réalisésconformément aux paragraphes 5 et 6 ci-dessus en vue de la tenue du référendumet de la mise en oeuvre du Plan de règlement; 12. Prie le Secrétaire général, indépendamment des rapports qu’il présentera comme demandé au paragraphe 48 du rapport de la mission du Conseil desécurité, de tenir le Conseil pleinement informé de l’évolution de la situationconcernant la mise en oeuvre du Plan de règlement relatif au Sahara occidentalau cours de cette période, et notamment de tout retard important dans ledéroulement du processus d’identification ou de tous autres faits nouveauxsusceptibles d’empêcher le Secrétaire général de fixer au 15 novembre 1995 ledébut de la période de transition; 13. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1003 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1003(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1003 (1995) 5 juillet 1995 RÉSOLUTION 1003 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3551e séance, le 5 juillet 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, et en particulier les résolutions 943 (1994) du 23 septembre 1994, 970 (1995) du 12 janvier 1995et 988 (1995) du 21 avril 1995, Demandant à tous les États et aux autres intéressés de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières internationales de tousles États de la région, Prenant acte des mesures prises par les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), en particulier de cellesindiquées en annexe à la lettre du 25 juin 1995 adressée par le Secrétairegénéral au Président du Conseil de sécurité (S/1995/510), pour maintenir lafermeture effective de la frontière internationale entre la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République deBosnie-Herzégovine en ce qui concerne toutes les marchandises, à l’exception desdenrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinés àrépondre à des besoins humanitaires essentiels, et notant avec satisfaction que la coopération entre la Mission de la Conférence internationale surl’ex-Yougoslavie et les autorités de la République fédérative de Yougoslavie(Serbie et Monténégro) continue d’être bonne, Réaffirmant qu’il importe que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) s’emploient à rendre la frontièreinternationale entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine plus étanche encore en ce quiconcerne toutes les marchandises, à l’exception des denrées alimentaires, desfournitures médicales et des vêtements destinés à répondre à des besoinshumanitaires essentiels, Soulignant l’importance particulière qu’il attache à ce qu’aucune assistance militaire ne soit apportée aux forces serbes de Bosnie, qu’il 95-20014 (F) /... *9520014*S/RES/1003 (1995) Page 2 s’agisse de financement, de matériel, de coordination des défenses aériennes ou de conscription, Accueillant avec satisfaction l’oeuvre accomplie par les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie et laMission de la Conférence en République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro), et soulignant l’importance qu’il attache à ce que les ressources nécessaires soient fournies pour renforcer la capacité de la Mission d’accomplirsa tâche, Notant avec satisfaction que le Comité créé par la résolution 724 (1991) du 15 décembre 1991 a adopté des procédures simplifiées afin d’examiner plusrapidement les demandes concernant une assistance humanitaire légitime, ainsiqu’un certain nombre de mesures facilitant les opérations de transit légitimepar le Danube, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les restrictions et autres mesures visées au paragraphe 1 de la résolution 943 (1994) seront suspendues jusqu’au 18 septembre 1995; 2. Décide aussi que les dispositions mentionnées aux paragraphes 13, 14 et 15 de la résolution 988 (1995) continueront de s’appliquer; 3. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux États de l’ex-Yougoslavie pour qu’ils se reconnaissent mutuellement sans tarder à l’intérieur de leursfrontières internationalement reconnues, la reconnaissance réciproque de laBosnie-Herzégovine et de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) étant un premier pas important, et engage vivement les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à entendre cetappel; 4. Réaffirme sa décision de suivre de près la situation et d’examiner les nouvelles dispositions à prendre en ce qui concerne les mesures applicables à laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à la lumière deprogrès nouveaux dans la situation; 5. Décide de rester activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1004 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1004(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1004 (1995) 12 juillet 1995 RÉSOLUTION 1004 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3553e séance, le 12 juillet 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la question, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, Vivement préoccupé par la détérioration de la situation dans la zone de sécurité de Srebrenica (République de Bosnie-Herzégovine) et alentour, ainsi quepar les souffrances qu’endure la population civile dans ladite zone, Vivement préoccupé également par la situation très grave à laquelle doivent faire face le personnel de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU)et un grand nombre de personnes déplacées à l’intérieur de la zone de sécuritéde Potocari, notamment le manque de denrées alimentaires et de soins médicaux depremière nécessité, Rendant hommage au personnel de la FORPRONU déployé dans la zone de sécurité de Srebrenica, Condamnant l’offensive lancée par les forces des Serbes de Bosnie contre la zone de sécurité de Srebrenica, et en particulier la détention de membres de laFORPRONU par les forces des Serbes de Bosnie, Condamnant aussi toutes les attaques contre le personnel de la FORPRONU, Rappelant l’Accord du 18 avril 1993 sur la démilitarisation de Srebrenica (S/25700, annexe) conclu par le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et la partie des Serbes de Bosnie, et déplorant que ni l’une nil’autre des parties ne l’aient intégralement appliqué, Soulignant qu’il importe de redoubler d’efforts pour parvenir à un règlement pacifique d’ensemble et que toute tentative de solution du conflit 95-20676 (F) /... *9520676*S/RES/1004 (1995) Page 2 dans la République de Bosnie-Herzégovine par des moyens militaires est inacceptable, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que les forces des Serbes de Bosnie cessent leur offensive et se retirent immédiatement de la zone de sécurité de Srebrenica; 2. Exige également que les parties respectent pleinement le statut de la zone de sécurité de Srebrenica conformément à l’Accord du 18 avril 1993; 3. Exige en outre que les parties respectent pleinement la sécurité du personnel de la FORPRONU et garantissent son entière liberté de mouvement,notamment aux fins de ravitaillement; 4. Exige que les forces des Serbes de Bosnie libèrent immédiatement et inconditionnellement tous les membres de la FORPRONU qu’elles gardent endétention, en veillant à ce qu’ils soient sains et saufs; 5. Exige que toutes les parties garantissent au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et aux autres organismes internationaux d’aidehumanitaire le libre accès à la zone de sécurité de Srebrenica afin d’allégerles souffrances de la population civile, et en particulier qu’elles coopèrent aurétablissement des services publics; 6. Prie le Secrétaire général d’user de toutes les ressources à sa disposition pour rétablir le statut de la zone de sécurité de Srebrenica telqu’il est défini par l’Accord du 18 avril 1993 conformément au mandat de laFORPRONU, et demande à toutes les parties de coopérer à cet effet; 7. Décide de rester activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1005 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1005(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1005 (1995) 17 juillet 1995 RÉSOLUTION 1005 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3555e séance, le 17 juillet 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 918 (1994) du 17 mai 1994 et 997 (1995) du 9 juin 1995, Notant avec préoccupation que la présence de mines terrestres non explosées fait courir un danger considérable à la population du Rwanda et constitue unobstacle à la reconstruction rapide du pays, Notant également que le Gouvernement rwandais est désireux de s’attaquer au problème des mines terrestres non explosées et que d’autres États sont disposésà aider à la détection et à la destruction de ces mines, Mettant l’accent sur l’importance qu’il attache aux efforts visant à lever la menace que les mines terrestres non explosées font peser dans un certainnombre d’États, ainsi que sur la nature humanitaire des programmes de déminage, Considérant qu’il faudra, pour assurer la sécurité et le succès des opérations de déminage menées à des fins humanitaires au Rwanda, que lesquantités voulues d’explosifs soient importées dans le pays, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Décide que, nonobstant les restrictions imposées au paragraphe 13 de la résolution 918 (1994), les quantités voulues d’explosifs exclusivement destinésaux programmes de déminage entrepris à des fins humanitaires pourront êtrefournies au Rwanda pourvu que des demandes à cet effet aient été présentées auComité du Conseil de sécurité créé par la résolution 918 (1994) et que celui-ciy ait accédé. ----- 95-21195 (F) *9521195*
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1006 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1006(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1006 (1995) 28 juillet 1995 RÉSOLUTION 1006 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3558e séance, le 28 juillet 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 19 juillet 1995 (S/1995/595), et prenant note desobservations qui y sont formulées, Prenant note de la lettre datée du 10 juillet 1995, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies (S/1995/554), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 janvier 1996; 2. Réaffirme qu’il soutient fermement la cause de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance du Liban à l’intérieur deses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), etdemande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 95-22618 (F) /... *9522618*S/RES/1006 (1995) Page 2 5. Condamne la recrudescence des actes de violence perpétrés en particulier contre la Force et exhorte les partie s à y mettre fin; 6. Approuve la rationalisation de la Force décrite au paragraphe 11 du rapport du Secrétaire général et souligne qu’elle ne portera pas atteinte à la capacité opérationnelle de la Force; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1007 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1007(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1007 (1995)* 31 juillet 1995 RÉSOLUTION 1007 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3559e séance, le 31 juillet 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant les dispositions de ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du23 septembre 1993, 873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993,905 (1994) du 23 mars 1994, 917 (1994) du 6 mai 1994, 933 (1994) du30 juin 1994, 940 (1994) du 31 juillet 1994, 944 (1994) du 29 septembre 1994,948 (1994) du 15 octobre 1994, 964 (1994) du 29 novembre 1994 et 975 (1995) du30 janvier 1995, Rappelant les résolutions de l’Assemblée générale 46/7 du 11 octobre 1991, 46/138 du 17 décembre 1991, 47/20 A et B du 24 novembre 1992 et du20 avril 1993, respectivement, 47/143 du 18 décembre 1992, 48/27 A et B du6 décembre 1993 et du 8 juillet 1994, respectivement, 48/151 du 20 décembre1993, 49/27 A et B du 5 décembre 1994 et du 12 juillet 1995, respectivement,et 49/201 du 23 décembre 1994, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 24 juillet 1995 (S/1995/614) sur les activités de la Mission des Nations Unies en Haïti(MINUHA), Soutenant le rôle directeur que le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et le Secrétaire général de l’Organisation des États américainscontinuent de jouer dans l’action menée par l’Organisation des Nations Unies etl’Organisation des États américains pour aider au progrès et à la stabilitépolitiques en Haïti, Soutenant également le rôle joué par la MINUHA pour aider le Gouvernement haïtien à maintenir un climat sûr et stable conformément à la résolution940 (1994), * Nouveau tirage pour raisons techniques. 95-23609 (F) /... *9523609*S/RES/1007 (1995)* Page 2 Soulignant l’importance que revêt la tenue en Haïti d’élections municipales, législatives et présidentielles libres et régulières, étapedécisive pour le parachèvement de la consolidation de la démocratie dans lepays; Se félicitant de l’engagement pris par la communauté internationale d’aider et soutenir le développement économique, social et institutionnel d’Haïti etconscient de l’importance que revêt cette assistance pour le maintien d’un climat sûr et stable, Louant tous les efforts déployés pour créer une force de police nationale pleinement opérationnelle, dotés d’effectifs et d’une structure appropriés,force qui est nécessaire pour la consolidation de la démocratie et larevitalisation de l’appareil judiciaire en Haïti, et notant le rôle clef joué par l’élément police civile de la MINUHA dans la création de cette force depolice, Soulignant la nécessité de suivre les progrès de la MINUHA dans l’accomplissement de son mandat, 1. Salue les efforts fructueux déployés par la MINUHA, conformément à la résolution 940 (1994), pour aider le Gouvernement haïtien à maintenir un climatsûr et stable, protéger le personnel international et les installations clefs,créer les conditions voulues pour la tenue d’élections et professionnaliser lesforces de sécurité; 2. Exprime sa gratitude à la MINUHA et à la Mission civile internationale en Haïti (MICIVIH), ainsi qu’aux États qui apportent une contribution à cesmissions, pour l’assistance qu’ils ont fournie pour les élections municipales etlégislatives tenues le 25 juin 1995, et compte qu’ils poursuivront leurs efforts alors qu’Haïti prépare la phase ultime de ces élections et, pour plus tard, desélections présidentielles; 3. Félicite le peuple haïtien d’avoir participé pacifiquement au premier tour des élections municipales et législatives et engage le Gouvernement et les partis politiques haïtiens à collaborer pour que la dernière phase des électionsmunicipales et législatives et les élections présidentielles prévues pour la finde l’année se déroulent dans l’ordre, pacifiquement, librement et régulièrement,conformément à la Constitution d’Haïti; 4. Exprime sa profonde préoccupation devant les irrégularités observées lors du premier tour des élections municipales et législatives et exhorte toutes les parties au processus électoral à tout faire pour éviter de tels problèmeslors des scrutins futurs; 5. Se félicite des efforts que continue de déployer le Président Jean- Bertrand Aristide en vue de la réconciliation nationale et demande au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et au Secrétaire général del’Organisation des États américains de continuer à apporter toute l’assistancenécessaire au processus électoral en Haïti; 6. Réaffirme l’importance que revêt l’existence d’une force de police nationale pleinement opérationnelle, dotée des effectifs et d’une structure /...S/RES/1007 (1995)* Page 3 appropriés, pour la consolidation de la démocratie et la revitalisation de l’appareil judiciaire en Haïti; 7. Note que l’élément police civile de la MINUHA joue un rôle essentiel dans la création de cette force de police; 8. Rappelle que la communauté internationale s’est engagée à aider et à soutenir le développement économique, social et institutionnel d’Haïti etsouligne l’importance que revêt cet engagement pour le maintien d’un climat sûr et stable en Haïti; 9. Décide , afin que les objectifs énoncés dans la résolution 940 (1994) puissent être atteints, de proroger le mandat de la MINUHA pour une période desept mois et espère que le mandat de la MINUHA pourra prendre fin à cette date et qu’un nouveau gouvernement constitutionnellement élu sera mis en place dansl’ordre et la sécurité; 10. Demande aux États et aux institutions internationales de continuer à aider le Gouvernement et le peuple haïtiens à consolider les progrès accomplissur la voie de la démocratie et de la stabilité; 11. Prie le Secrétaire général de le tenir informé des progrès réalisés dans l’accomplissement du mandat de la MINUHA et, à cette fin, le prie également de lui soumettre un rapport à mi-parcours; 12. Rend hommage au Représentant spécial du Secrétaire général, ainsi qu’aux membres et au personnel de la MINUHA et de la MICIVIH, pour le rôlequ’ils jouent en aidant le peuple haïtien à réaliser son inspiration vers unedémocratie forte et durable, l’ordre constitutionnel, la prospérité économiqueet la réconciliation nationale; 13. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1008 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1008(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1008 (1995) 7 août 1995 RÉSOLUTION 1008 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3562e séance, le 7 août 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 17 juillet 1995 (S/1995/588), Se félicitant du compte rendu que le Secrétaire général a fait le 25 juillet 1995 au sujet de sa récente visite en Angola, Réaffirmant qu’il est résolu à préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réaffirmant aussi l’importance qu’il attache à l’application intégrale par le Gouvernement angolais et l’União Nacional para a Independência Total deAngola (UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et du Protocole de Lusaka(S/1994/1441, annexe), ainsi que de ses propres résolutions sur la question, Prenant note de l’accord auquel le Gouvernement angolais et l’UNITA sont parvenus concernant le calendrier modifié et accéléré pour l’application duProtocole de Lusaka, Félicitant le Secrétaire général, son Représentant spécial, les trois États observateurs du processus de paix en Angola et le personnel de la Mission devérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM III) des efforts qu’ilscontinuent de déployer pour faciliter l’application du Protocole de Lusaka etconsolider le cessez-le-feu et le processus de paix, qui est entré dans unenouvelle phase prometteuse, Notant que la situation dans la majeure partie du pays est relativement calme, mais préoccupé par le nombre des violations du cessez-le-feu, 95-23341 (F) /... *9523341*S/RES/1008 (1995) Page 2 Se félicitant que M. Jose Eduardo dos Santos, Président de l’Angola, et M. Jonas Savimbi, chef de l’UNITA, se soient rencontrés à Lusaka le 6 mai 1995,ce qui a permis de réduire la méfiance et d’intensifier les contacts de hautniveau entre le Gouvernement angolais et l’UNITA, Constatant que le déploiement progressif d’observateurs militaires et de police et de troupes des Nations Unies a notablement contribué à laconsolidation du cessez-le-feu, Se félicitant que la communauté internationale se soit engagée à venir en aide et à accorder un appui à l’Angola dans les efforts que le pays déploie surle plan économique et social et en matière de reconstruction, et reconnaissantl’importance de cette assistance pour le maintien d’un climat sûr et stable, Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations des droits de l’homme et appréciant la contribution que les observateurs des droitsde l’homme peuvent apporter au renforcement de la confiance dans le processus depaix, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 17 juillet 1995; 2. Décide de proroger le mandat d’UNAVEM III jusqu’au 8 février 1996; 3. Félicite le Gouvernement angolais et l’UNITA de leur attachement au processus de paix et note les progrès réalisés jusqu’à présent dansl’application du Protocole de Lusaka; 4. Se déclare préoccupé par la lenteur avec laquelle le Protocole de Lusaka est appliqué, en particulier pour ce qui est du dégagement des forces, dudéminage et de l’aménagement des zones de casernement, et espère que le Gouvernement angolais et l’UNITA, en coopération avec UNAVEM III, mèneront àbien les arrangements concernant l’aménagement des zones de casernement et ledégagement complet des forces et accéléreront les opérations de déminage; 5. Engage le Gouvernement angolais et l’UNITA à respecter strictement le calendrier révisé d’application du Protocole de Lusaka et à déployer des effortsconcertés pour accélérer ce processus; 6. Souligne qu’il importe de mener à terme le processus électoral, comme prévu dans le Protocole de Lusaka; 7. Demande au Gouvernement angolais et à l’UNITA d’adopter sans plus tarder un programme complet et viable pour la constitution des nouvelles forcesarmées et d’accélérer l’échange de prisonniers et le rapatriement desmercenaires en vue de renforcer la liberté de mouvement de la population dansl’ensemble du pays; 8. Prend note des progrès signalés par le Secrétaire général en ce qui concerne l’établissement de communications triangulaires entre les partiesangolaises et UNAVEM III et prie le Gouvernement angolais et l’UNITA d’affecter d’urgence des officiers de liaison aux états-majors régionaux d’UNAVEM III; /...S/RES/1008 (1995) Page 3 9. Engage instamment les deux parties à cesser immédiatement et définitivement de poser de nouvelles mines et de procéder, comme cela a étésignalé, à des mouvements de troupes non autorisés; 10. Prie le Secrétaire général de poursuivre le déploiement des unités d’infanterie d’UNAVEM III et de l’accélérer à mesure que les conditions demaintien et d’emploi de troupes s’amélioreront, l’objectif étant de parvenir leplus tôt possible à l’effectif complet; 11. Prie instamment le Gouvernement angolais et l’UNITA de communiquer à UNAVEM III les informations nécessaires et de lui garantir la liberté demouvement, y compris l’accès total et sans entrave à toutes les installationsmilitaires, de façon qu’elle puisse s’acquitter effectivement de son mandat; 12. Prie le Secrétaire général de lui soumettre son analyse concernant la réalisation des objectifs du Protocole de Lusaka et du mandat d’UNAVEM III,compte tenu des modifications apportées au calendrier de déploiementd’UNAVEM III; 13. Souligne qu’il importe que la diffusion d’informations objectives soit assurée par Radio UNAVEM et que le Gouvernement angolais fournisse toutesfacilités pour la mise en service rapide de la station de radio; 14. Souligne l’importance qu’il attache au désarmement de la population civile et demande instamment que celui-ci commence sans plus tarder; 15. Note avec préoccupation la multiplication des actes de violence perpétrés par des groupes non affiliés et demande à toutes les parties de s’efforcer de contrôler et de désarmer ces groupes, qui menacent le processus depaix; 16. Autorise le Secrétaire général à renforcer selon les besoins les effectifs de l’unité d’UNAVEM III chargée des droits de l’homme; 17. Félicite les États Membres, les organismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales de la contribution substantielle qu’ils ontapportée à la satisfaction des besoins humanitaires du peuple angolais; 18. Exige que le Gouvernement angolais et l’UNITA prennent les mesures nécessaires pour assurer l’acheminement, en toute sécurité, des fournitureshumanitaires dans l’ensemble du pays; 19. Demande au Gouvernement angolais de continuer à apporter une contribution substantielle aux opérations de maintien de la paix desNations Unies et lance un appel à l’UNITA pour qu’elle apporte dans toute la mesure possible une contribution correspondante, afin d’aider à l’opération demaintien de la paix des Nations Unies en Angola; 20. Souscrit à l’appel lancé par le Secrétaire général et encourage les donateur s à y répondre en apportant sans tarder une généreuse contribution financière à l’effort humanitaire et en fournissant du matériel de déminage, deséquipements et des matériaux pour la réparation des ponts et des routes etd’autres fournitures nécessaires pour l’aménagement des zones de casernement; /...S/RES/1008 (1995) Page 4 21. Approuve l’intention exprimée par le Secrétaire général de lui présenter un rapport d’ensemble tous les deux mois; 22. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1009 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1009(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1009 (1995) 10 août 1995 RÉSOLUTION 1009 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3563e séance, le 10 août 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits sur le territoire de l’ex-Yougoslavie, et en particulier les résolutions 981 (1995) du31 mars 1995, 990 (1995) du 28 avril 1995 et 994 (1995) du 17 mai 1995, Réaffirmant les déclarations de son Président en date des 3 et 4 août 1995 (S/PRST/1995/37 et S/PRST/1995/38) et profondément préoccupé de ce que le Gouvernement de la République de Croatie n’a pas encore pleinement satisfait auxexigences qui y sont formulées, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 3 août 1995 (S/1995/650) et sa lettre du 7 août 1995 (S/1995/666), Prenant note avec préoccupation des informations faisant état de violations de la résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991, qui figurent dans le rapportdu Secrétaire général en date du 3 août 1995, Regrettant vivement la rupture des pourparlers ouverts à Genève le 3 août 1995, Affirmant son attachement à la recherche d’un règlement négocié global des conflits dans l’ex-Yougoslavie qui garantisse la souveraineté et l’intégritéterritoriale de tous les États qui s’y trouvent, dans leurs frontièresinternationalement reconnues, soulignant l’importance qu’il attache à la reconnaissance mutuelle de ces États, et se félicitant à cet égard de tous les efforts déployés au niveau international pour faciliter une solution négociée duconflit en République de Croatie, Déplorant vivement que le Gouvernement de la République de Croatie ait lancé une vaste offensive militaire le 4 août 1995, déclenchant ainsi de façoninacceptable une escalade du conflit, ce qui risque d’amener l’une quelconquedes parties à lancer ultérieurement de nouvelles attaques, 95-23700 (F) /... *9523700*S/RES/1009 (1995) Page 2 Condamnant les bombardements à l’artillerie d’objectifs civils, Vivement préoccupé par la situation grave dans laquelle se trouvent les personnes déplacées à la suite du conflit et par les informations faisant étatde violations du droit international humanitaire, Soulignant la nécessité de protéger les droits de la population serbe locale, Condamnant dans les termes les plus vifs les actes inacceptables commis par les forces du Gouvernement croate contre le personnel des forces de maintien dela paix des Nations Unies, y compris ceux qui ont entraîné la mort d’un membredanois de ces forces et de deux membres tchèques, et adressant ses condoléances aux gouvernements concernés, Notant l’accord que la République de Croatie et les Forces de paix des Nations Unies ont signé le 6 août 1995 (S/1995/666, annexe III), et soulignant qu’il est nécessaire que le Gouvernement croate en respecte rigoureusement lesdispositions, Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Uniessur le territoire de l’ex-Yougoslavie et, à cet effet, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que le Gouvernement de la République de Croatie mette immédiatement fin à toutes actions militaires et que soient pleinementappliquées toutes les résolutions du Conseil, y compris la résolution994 (1995); 2. Exige en outre que, conformément aux normes internationalement reconnues et en application de l’accord du 6 août 1995 entre la République deCroatie et les Forces de paix des Nations Unies, le Gouvernement de laRépublique de Croatie a) respecte pleinement les droits de la population serbelocale, y compris son droit de rester, de partir ou de rentrer en toutesécurité, b) autorise les organisations humanitaires internationales à accéder àcette population, et c) crée des conditions propices au retour des personnes quiont quitté leurs foyers; 3. Rappelle au Gouvernement de la République de Croatie la responsabilité qui lui incombe de permettre aux représentants du Comité international de laCroix-Rouge d’accéder aux membres des forces serbes locales qui sont détenus parles forces du Gouvernement croate; 4. Réaffirme que tous ceux qui commettent des violations du droit international humanitaire en seront tenus individuellement responsables; 5. Prie le Secrétaire général, agissant en coopération avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Haut Commissaire desNations Unies aux droits de l’homme, le Comité international de la Croix-Rougeet les autres institutions humanitaires internationales compétentes, d’évaluerla situation humanitaire de la population serbe locale, y compris le problème /...S/RES/1009 (1995) Page 3 des réfugiés et des personnes déplacées, et de présenter un rapport à ce sujet le plus tôt possible; 6. Exige que le Gouvernement de la République de Croatie respecte pleinement le statut du personnel des Nations Unies, s’abstienne de touteattaque contre ses membres, traduise en justice les responsables de touteattaque de ce type et garantisse en permanence la sécurité et la liberté demouvement de ce personnel; et prie le Secrétaire général de le tenir informé des mesures prises et des décisions adoptées à cet égard; 7. Demande instamment aux parties et aux autres intéressés de faire preuve d’un maximum de retenue dans le Secteur Est et aux alentours, et prie le Secrétaire général de continuer à suivre la situation dans cette zone; 8. Rappelle à toutes les parties l’obligation qui leur incombe de se conformer pleinement aux dispositions de la résolution 816 (1993) du31 mars 1993; 9. Réitère son appel en faveur d’un règlement négocié qui garantisse les droits de toutes les communautés et engage instamment le Gouvernement de la République de Croatie à reprendre les pourparlers sous les auspices desCoprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale surl’ex-Yougoslavie; 10. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans les trois semaines qui suivront l’adoption de la présente résolution, un rapport sur l’applicationde celle-ci et sur les conséquences de la situation pour l’ONURC, et se déclare prêtà examiner sans retard ses recommandations concernant l’ONURC; 11. Décide de rester activement saisi de la question et d’envisager d’autres mesures afin d’assurer l’application de la présente résolution. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1010 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1010(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1010 (1995) 10 aout 1995 RÉSOLUTION 1010 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3564e séance, le 10 août 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question et réaffirmant sa résolution 1004 (1995) du 12 juillet 1995, Réaffirmant aussi les déclarations de son Président en date des 20 et 25 juillet 1995 (S/PRST/1995/33 et S/PRST/1995/34) et profondément préoccupé de ce que la partie des Serbes de Bosnie n’a pas encore pleinement satisfait auxexigences qui y sont formulées, Soulignant à nouveau le caractère inacceptable de la violation des zones de sécurité de Srebrenica et de Zepa par les forces serbes de Bosnie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance de la République de Bosnie-Herzégovine, Affirmant son attachement à la recherche d’un règlement négocié portant sur l’ensemble des conflits dans l’ex-Yougoslavie qui garantisse la souveraineté etl’intégrité territoriales de tous les États qui s’y trouvent, à l’intérieur deleurs frontières internationalement reconnues, et soulignant l’importance qu’il attache à la reconnaissance mutuelle de ces États, Profondément préoccupé par les informations faisant état de violations graves du droit international humanitaire à Srebrenica et aux alentours et parle fait que l’on ignore le sort d’un grand nombre de personnes qui habitaientSrebrenica, Préoccupé également par le sort de la population civile et des autres personnes provenant de la zone de Zepa qui sont protégées en vertu du droitinternational humanitaire, Appuyant fermement les efforts que déploie le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour chercher à accéder aux personnes déplacées et condamnant le fait que la partie des Serbes de Bosnie n’a pas respecté les engagements prisà cet égard envers le CICR, 95-23729 (F) /... *9523729*S/RES/1010 (1995) Page 2 1. Exige que la partie des Serbes de Bosnie assure l’accès immédiat des représentants du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR),du CICR et des autres organismes internationaux aux personnes déplacées deSrebrenica et de Zepa qui se trouvent dans les zones de la République deBosnie-Herzégovine sous le contrôle des forces serbes de Bosnie, et qu’ellepermette aux représentants du CICR de rendre visite à toutes les personnes quiseraient retenues contre leur gré, y compris les membres des forces de laRépublique de Bosnie-Herzégovine, et de les enregistrer; 2. Exige également que la partie des Serbes de Bosnie respecte pleinement les droits de toutes ces personnes et assure leur sécurité, et demande instamment que toutes les personnes détenues soient libérées; 3. Réaffirme que tous ceux qui commettent des violations du droit international humanitaire en seront tenus individuellement responsables; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que possible et en tout état de cause le 1er septembre 1995 au plus tard, un rapport contenanttoutes informations dont disposera alors le personnel des Nations Unies surl’application de la présente résolution et en ce qui concerne les violations dudroit international humanitaire; 5. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1011 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1011(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1011 (1995) 16 août 1995 RÉSOLUTION 1011 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3566e séance, le 16 août 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la situation au Rwanda, en particulier ses résolutions 918 (1994) du 17 mai 1994, 997 (1995) du 9 juin 1995et 1005 (1995) du 17 juillet 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général, en date du 9 juillet 1995, sur le contrôle des restrictions à la vente ou à la livraison d’armements(S/1995/552), Ayant également examiné le rapport intérimaire du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), daté du8 août 1995 (S/1995/678), Soulignant que la circulation incontrôlée d’armes, y compris celles que se procurent des civils et des réfugiés, est une cause majeure de déstabilisationdans la sous-région des Grands Lacs, Se félicitant que le Gouvernement zaïrois ait proposé de créer sous les auspices des Nations Unies une commission internationale chargée d’enquêter surles informations selon lesquelles des armements seraient fournis aux anciennesforces gouvernementales rwandaises, Considérant que l’enregistrement et le marquage des armes aident beaucoup à appliquer et à contrôler les restrictions aux livraisons illicites d’armes, Notant avec une vive préoccupation les informations selon lesquelles des éléments de l’ancien régime mèneraient des préparatifs militaires et feraientdes incursions de plus en plus fréquentes au Rwanda et soulignant la nécessité de prendre des mesures efficaces pour que les Rwandais se trouvant actuellementdans des pays voisins, y compris ceux qui sont dans des camps, n’entreprennentpas d’activités militaires visant à déstabiliser le Rwanda et ne reçoivent pasd’armements, étant donné qu’il est fort probable que ces armements sont destinésà être utilisés au Rwanda, 95-24178 (F) /... *9524178*S/RES/1011 (1995) Page 2 Soulignant qu’il est nécessaire que des représentants de tous les secteurs de la société rwandaise, à l’exclusion des dirigeants politiques soupçonnésd’avoir planifié et dirigé le génocide l’an dernier, entament des pourparlersafin de s’entendre sur une structure constitutionnelle et politique permettantde parvenir à une stabilité durable, Prenant note de la lettre datée du 5 juillet 1995, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Rwanda auprès del’Organisation des Nations Unies (S/1995/547), dans laquelle ce dernier demandeque des mesures soient prises d’urgence pour lever les restrictions à la venteou à la livraison d’armements et de matériels au Gouvernement rwandais afind’assurer la sécurité de la population rwandaise, Se félicitant de l’amélioration des relations de travail entre le Gouvernement rwandais et la MINUAR, et rappelant le mandat de la MINUAR tel qu’il a été modifié par la résolution 997 (1995), en particulier pour aider àparvenir à la réconciliation nationale, Rappelant que l’interdiction de livrer des armements et du matériel au Rwanda avait initialement pour but de mettre fin à l’utilisation de cesarmements et de ce matériel pour massacrer des civils innocents, Prenant note de la décision qu’il a prise dans sa résolution 997 (1995) de réduire les effectifs de la MINUAR et réaffirmant que c’est principalement auGouvernement rwandais qu’il incombe d’assurer la sécurité du pays, Profondément préoccupé par l’état de l’appareil carcéral et judiciaire rwandais, en particulier le surpeuplement des prisons, le manque de juges, ladétention de mineurs et de prisonniers âgés et l’absence de recours judiciaireou administratif rapide et, à cet égard, se félicitant des nouveaux effortsdéployés par l’Organisation des Nations Unies et les pays donateurs, encoordination avec le Gouvernement rwandais, pour introduire d’urgence desmesures visant à améliorer la situation, Soulignant que le Gouvernement rwandais doit redoubler d’efforts pour favoriser un climat de stabilité et de confiance propre à faciliter le retourdes réfugiés rwandais se trouvant dans des pays voisins, A 1. Salue les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé spécial pour mettre en oeuvre des solutions régionales au problème deslivraisons illicites d’armements dans la région, et encourage le Secrétairegénéral à poursuivre ses consultations à ce sujet; 2. Prie le Secrétaire général, comme il est proposé au paragraphe 45 de son rapport (S/1995/678), de lui soumettre dès que possible des recommandationsconcernant la création d’une commission chargée d’effectuer une enquêteapprofondie sur les allégations relatives aux livraisons d’armements auxanciennes forces gouvernementales rwandaises dans la région des Grands Lacs enAfrique centrale; /...S/RES/1011 (1995) Page 3 3. Demande au Gouvernement rwandais et aux États voisins de coopérer à l’enquête de la Commission; 4. Encourage le Secrétaire général à poursuivre avec les gouvernements des États voisins ses consultations concernant le déploiement d’observateursmilitaires des Nations Unies sur les aérodromes et dans les autres points detransport aux postes frontière et aux alentours, et demande à ces gouvernementsd’offrir leur coopération et leur concours aux observateurs afin que desarmements et des matériels connexes ne soient pas transférés dans les campsrwandais situés sur leur territoire; 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans le mois qui suivra l’adoption de la présente résolution, des efforts qu’il aura déployéspour préparer et convoquer, dans les meilleurs délais, la Conférence régionalesur la sécurité, la stabilité et le développement et pour organiser une réunionà l’échelon régional en vue de traiter les problèmes que pose le rapatriementdes réfugiés; 6. Demande au Gouvernement rwandais de poursuivre ses efforts en vue de créer un climat de confiance favorable au rapatriement des réfugiés dans desconditions de sécurité et de prendre d’autres mesures afin de résoudre lesproblèmes humanitaires qui se posent dans les prisons rwandaises et d’accélérerla mise en jugement des personnes détenues; B Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 7. Décide , avec effet immédiat et jusqu’au 1er septembre 1996, que les restrictions décrétées au paragraphe 13 de la résolution 918 (1994) nes’appliquent pas à la vente ni à la livraison d’armements et de matérielsconnexes au Gouvernement rwandais par des points d’entrée désignés sur une listeque ce gouvernement fournira au Secrétaire général, qui la communiquerapromptement à tous les États Membres de l’Organisation des Nations Unies; 8. Décide aussi que les restrictions décrétées au paragraphe 13 de la résolution 918 (1994) en ce qui concerne la vente ou la livraison d’armements etde matériels connexes au Gouvernement rwandais seront levées le1er septembre 1996, à moins qu’il n’en décide autrement après avoir examiné ledeuxième rapport du Secrétaire général visé au paragraphe 12 ci-après; 9. Décide en outre , en vue d’interdire toute vente et livraison d’armements et de matériels connexes aux forces non gouvernementales aux finsd’utilisation au Rwanda, que tous les États doivent continuer d’empêcher lavente ou la livraison au Rwanda ou à des personnes se trouvant dans des Étatsvoisins, par leurs nationaux ou à partir de leur territoire, ou au moyen denavires battant leur pavillon ou d’aéronefs ayant leur nationalité, d’armementset de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions,les véhicules et le matériel militaires, le matériel de police paramilitaire etles pièces de rechange, si les armements ou matériels vendus ou livrés sontdestinés à être utilisés au Rwanda par des entités autres que le Gouvernementrwandais, comme il est indiqué plus haut aux paragraphes 7 et 8; /...S/RES/1011 (1995) Page 4 10. Décide également qu’aucun armement et aucun matériel connexe vendus ou livrés au Gouvernement rwandais ne pourront être, directement ou indirectement,revendus, transférés ou remis à des fins d’utilisation à un État voisin duRwanda ou à quiconque n’est pas au service du Gouvernement rwandais; 11. Décide en outre que les États doivent notifier au Comité créé par la résolution 918 (1994) toutes les exportations d’armements ou de matérielsconnexes de leur territoire à destination du Rwanda, que le Gouvernementrwandais doit marquer et enregistrer toutes ses importations d’armements et dematériels connexes et en informer le Comité, et que le Comité doit lui fairepériodiquement rapport sur les notifications ainsi reçues; 12. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans les six mois qui suivront l’adoption de la présente résolution, puis de nouveau dans un délai de12 mois, un rapport concernant, en particulier, les exportations d’armements etde matériels connexes visées plus haut au paragraphe 7, sur la base des rapportssoumis par le Comité créé par la résolution 918 (1994); 13. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1012 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1012(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1012 (1995) 28 août 1995 RÉSOLUTION 1012 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3571e séance, le 28 août 1995 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport de la mission préparatoire chargée d’établir les faits au Burundi, daté du 20 mai 1994 (S/1995/157), Ayant examiné en outre le rapport de la mission du Conseil de sécurité au Burundi, daté du 9 mars 1995 (S/1995/163), Rappelant la déclaration de son président, en date du 29 mars 1995 (S/PRST/1995/13), dans laquelle le Conseil a, entre autres, souligné le rôle quepourrait jouer au Burundi une commission internationale d’enquête sur latentative de coup d’État de 1993 et sur les massacres qui ont suivi, Accueillant avec satisfaction la lettre datée du 28 juillet 1995, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/1995/631), danslaquelle celui-ci recommande qu’une telle commission d’enquête soit établie parune résolution du Conseil de sécurité, Tenant compte de l’initiative que le Gouvernement burundais a prise en demandant que soit constituée la commission judiciaire internationale d’enquêtementionnée dans la Convention de gouvernement (S/1995/190, annexe), Rappelant également la lettre datée du 8 août 1995 (S/1995/673) dans laquelle le Représentant permanent du Burundi indique qu’il a pris connaissanceavec intérêt de la lettre du Secrétaire général datée du 28 juillet 1995, Notant que les parties burundaises, aux termes de la Convention de gouvernement, sont convenues de qualifier de génocide, sans préjudice desrésultats des enquêtes nationales et internationales indépendantes, lesmassacres qui ont suivi l’assassinat du Président du Burundi le 21 octobre 1993, Vivement préoccupé par le fait que l’impunité engendre le mépris de la loi et conduit à des violations du droit international humanitaire, 95-26398 (F) /... *9526398*S/RES/1012 (1995) Page 2 Se déclarant à nouveau vivement préoccupé par les informations selon lesquelles des violations systématiques, nombreuses et flagrantes du droitinternational humanitaire ont été commises au Burundi, Soulignant qu’il est important de renforcer l’appareil judiciaire du Burundi, en coopération avec le Gouvernement burundais, Réaffirmant sa profonde préoccupation devant la reprise des émissions radiophoniques incitant à la haine et à la violence ethniques, et reconnaissant qu’il est nécessaire que ces émissions cessent, Rappelant que toutes les personnes qui commettent ou autorisent des violations graves du droit international humanitaire en sont individuellementresponsables et devraient avoir à en répondre, 1. Prie le Secrétaire général d’établir d’urgence une commission d’enquête internationale qui sera chargée : a) D’établir les faits concernant l’assassinat du Président du Burundi le 21 octobre 1993, ainsi que les massacres et les autres actes de violence gravesqui ont suivi; b) De recommander des mesures de caractère juridique, politique ou administratif, selon qu’il conviendra, après consultation avec le Gouvernementburundais, ainsi que des mesures visant à traduire en justice les responsablesde ces actes, pour empêcher que ne se reproduisent des actes analogues à ceuxsur lesquels elle aura enquêté et, d’une manière générale, pour éliminerl’impunité et promouvoir la réconciliation nationale au Burundi; 2. Recommande que la commission d’enquête internationale se compose de cinq juristes impartiaux, expérimentés et internationalement respectés, quiseront choisis par le Secrétaire général et disposeront des services d’expertsvoulus, et que le Gouvernement burundais soit tenu dûment au courant; 3. Demande aux États, aux organes compétents des Nations Unies et, selon qu’il conviendra, aux organisations humanitaires internationales de rassemblerles informations dignes de foi dont ils disposent en ce qui concerne les actesvisés au paragraphe 1 a) ci-dessus, de communiquer ces informations dès quepossible à la commission d’enquête et de prêter à celle-ci le concours voulu; 4. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’établissement de la commission d’enquête et de lui présenter un rapport intérimaire sur lestravaux de la commission dans les trois mois qui suivront sa mise en place,ainsi qu’un rapport final lorsque la commission aura accompli sa tâche; 5. Demande aux autorités et aux institutions burundaises, y compris tous les partis politiques, de coopérer pleinement avec la commission d’enquêteinternationale dans l’accomplissement de son mandat, notamment en répondantfavorablement aux demandes de la commission concernant la sécurité, l’assistanceet l’accès nécessaires pour mener les enquêtes, cette coopération comprenant lesmesures suivantes : /...S/RES/1012 (1995) Page 3 a) Le Gouvernement burundais devra prendre toutes mesures nécessaires pour que la commission et son personnel puissent accomplir leurs tâches surl’ensemble du territoire national, en toute liberté, indépendance et sécurité; b) Le Gouvernement burundais devra fournir toutes les informations en sa possession que la commission lui demandera ou qui sont nécessaires pour que lacommission s’acquitte de son mandat, et permettre à la commission et à sonpersonnel de consulter librement toutes les archives officielles se rapportant àson mandat; c) La commission devra être libre de recueillir tous renseignements qu’elle juge pertinents et d’utiliser toutes les sources d’information qu’elleestime utiles et fiables; d) La commission devra être libre de s’entretenir en privé avec quiconque, selon qu’elle le jugera nécessaire; e) La commission devra être libre de se rendre à quelque moment que ce soit dans tout établissement ou en tout lieu; f) Le Gouvernement burundais devra garantir le plein respect de l’intégrité, de la sécurité et de la liberté des témoins, des experts et detoutes autres personnes aidant la commission dans ses travaux; 6. Demande à tous les États de coopérer avec la commission afin de faciliter ses enquêtes; 7. Prie le Secrétaire général d’assurer comme il convient la sécurité de la commission en coopération avec le Gouvernement burundais; 8. Prie le Secrétaire général de créer pour compléter le financement de la commission d’enquête en tant que dépense de l’Organisation un fondsd’affectation spéciale auquel seront versées les contributions volontairesdestinées au financement de la commission d’enquête; 9. Invite instamment les États et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales à fournir à la commission d’enquête des fonds, dumatériel et des services, y compris des services d’experts, à l’appui del’application de la présente résolution; 10. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1013 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1013(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1013 (1995) 7 septembre 1995 RÉSOLUTION 1013 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3574e séance, le 7 septembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la situation au Rwanda, en particulier ses résolutions 918 (1994) du 17 mai 1994, 997 (1995) du 9 juin 1995et 1011 (1995) du 16 août 1995, Ayant examiné la lettre datée du 25 août 1995, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général sur la création d’une commissiond’enquête (S/1995/761), Ayant également examiné la note verbale datée du 10 août 1995, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Gouvernement zaïrois (S/1995/683) etaccueillant favorablement la proposition faite par le Gouvernement zaïrois concernant la création, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies,d’une commission internationale d’enquête, ainsi que son offre d’aider une tellecommission, Constatant que les efforts de coopération de tous les gouvernements intéressés peuvent empêcher la manifestation d’influences déstabilisatrices dansla région des Grands Lacs, y compris l’acquisition illégale d’armes, Exprimant de nouveau sa profonde préoccupation devant les allégations concernant la vente et la fourniture d’armes et de matériel connexe auxanciennes forces gouvernementales rwandaises, en violation de l’embargo décrétépar ses résolutions 918 (1994), 997 (1995) et 1011 (1995), et soulignant qu’il est nécessaire que les gouvernements prennent des mesures pour veiller à ce quel’embargo soit effectivement appliqué, Soulignant l’importance de consultations régulières entre la commission d’enquête et les pays concernés, selon qu’il conviendra, eu égard à la nécessitéde respecter la souveraineté des États de la région, 1. Prie le Secrétaire général d’établir d’urgence une commission internationale d’enquête ayant pour mandat : 95-27126 (F) /...S/RES/1013 (1995) Page 2 a) De recueillir des renseignements et d’enquêter sur les informations faisant état de la vente ou de la fourniture d’armes et de matériel connexe auxanciennes forces gouvernementales rwandaises dans la région des Grands Lacs, enviolation des résolutions 918 (1994), 997 (1995) et 1011 (1995) du Conseil desécurité; b) D’enquêter sur les allégations selon lesquelles ces forces recevraient un entraînement militaire en vue de déstabiliser le Rwanda; c) D’identifier les parties qui aident les anciennes forces gouvernementales rwandaises à acquérir illégalement des armes ou les soutiennentdans cette entreprise, contrevenant ainsi aux résolutions du Conseil visées plushaut; d) De recommander des mesures visant à mettre un terme aux mouvements illicites d’armes dans la sous-région qui constituent une violation desrésolutions du Conseil visées plus haut; 2. Recommande que la commission devant être nommée par le Secrétaire général se compose d e5à1 0 personnalités et experts impartiaux et internationalement respectés, y compris des experts juridiques, militaires et dela police, placés sous la présidence d’une personnalité éminente, et soitassistée par un personnel d’appui suffisant; 3. Demande aux États, aux organes compétents des Nations Unies, y compris le Comité créé par la résolution 918 (1994), et, selon qu’il conviendra, auxorganisations humanitaires internationales, ainsi qu’aux organisations nongouvernementales, de rassembler les informations dont ils disposent concernantles questions relevant du mandat de la commission, et leur demande de communiquer ces informations dès que possible; 4. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’établissement de cette commission, et le prie également de présenter, dans les trois mois suivant la création de la commission, un rapport sur les premières conclusions decelle-ci et, à une date ultérieure aussi rapprochée que possible, un rapportfinal contenant les recommandations de la commission; 5. Demande aux gouvernements des États concernés sur le territoire desquels la commission accomplira sa tâche de coopérer pleinement avec elle àl’exécution de son mandat, notamment en répondant favorablement aux demandes dela commission concernant la sécurité, l’assistance et les facilités d’accèsnécessaires au déroulement de ses enquêtes, cette coopération comprenant leséléments suivants : a) Les États concernés devront prendre toutes mesures nécessaires pour que la commission et son personnel puissent accomplir leur tâche sur l’ensemblede leur territoire en toute liberté, indépendance et sécurité; b) Ils devront fournir toutes les informations en leur possession que la commission leur demandera ou qui sont nécessaires pour que la commissions’acquitte de son mandat, et permettre à la commission et à son personnel deconsulter librement toutes les archives pertinentes; /...S/RES/1013 (1995) Page 3 c) La commission et son personnel devront être libres de se rendre à quelque moment que ce soit dans tout établissement ou en tout lieu, selon qu’ilsle jugeront nécessaire pour leurs travaux, y compris les postes frontière, lesaérodromes et les camps de réfugiés; d) Les États concernés devront prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité des membres de la commission ainsi que le plein respect del’intégrité, de la sécurité et de la liberté des témoins, des experts et detoutes autres personnes aidant la commission dans l’accomplissement de sonmandat; e) Les membres de la commission devront être libres de se déplacer et notamment de s’entretenir en privé avec quiconque, à quelque moment que ce soitet selon qu’il conviendra; f) Les États concernés devront accorder les privilèges et immunités prévus par la convention générale sur les privilèges et immunités desNations Unies; 6. Recommande que la commission commence ses travaux dès que possible et, à cette fin, prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec les pays de la région; 7. Demande à tous les États de coopérer avec la commission afin de faciliter ses enquêtes; 8. Encourage les États à apporter des contributions volontaires au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies créé par le Secrétaire général enfaveur du Rwanda pour compléter les moyens prévus pour financer le coût destravaux de la commission en tant que dépense de l’Organisation, et à fournir,par l’intermédiaire du Secrétaire général, du matériel et des services à lacommission; 9. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1014 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1014(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1014 (1995) 15 septembre 1995 RÉSOLUTION 1014 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3577e séance, le 15 septembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria, en particulier sa résolution 1001 (1995) du 30 juin 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 9 septembre 1995 (S/1995/781) relatif à la Mission d’observation des Nations Unies au Libéria(MONUL), Se félicitant que les parties libériennes aient signé, le 19 août 1995, l’Accord d’Abuja (S/1995/742) qui modifie et complète les accords de Cotonou etd’Akosombo (S/26272 et S/1994/1174), tels qu’ils ont été par la suite préciséspar l’Accord d’Accra (S/1995/7), Se félicitant également de la mise en place d’un nouveau Conseil d’État, du rétablissement d’un cessez-le-feu complet et effectif, du début du désengagementdes forces et de l’adoption d’un nouveau calendrier convenu pour la mise enoeuvre de tous les autres éléments de l’Accord, Se félicitant du rôle positif que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) joue dans le cadre des efforts qu’elle continue dedéployer en vue de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, Saluant en particulier les efforts des Gouvernements nigérian et ghanéen qui ont respectivement accueilli et présidé la réunion d’Abuja, efforts qui ontbeaucoup contribué à la conclusion de l’Accord d’Abuja entre les partieslibériennes, Notant que ces développements positifs ont permis aux parties libériennes d’accomplir des progrès appréciables vers le règlement pacifique du conflit, Soulignant qu’il est nécessaire que toutes les parties libériennes respectent pleinement et mettent en oeuvre intégralement tous les accordsqu’elles ont conclus et tous les engagements qu’elles ont pris, notamment en cequi concerne le maintien du cessez-le-feu, le désarmement et la démobilisationdes combattants et la réconciliation nationale, 95-28024 (F) 150995 150995 /...S/RES/1014 (1995) Page 2 Soulignant aussi une fois encore que c’est au peuple libérien qu’il incombe en dernier ressort de parvenir à la paix et à la réconciliation nationale, Remerciant les États d’Afrique qui ont fourni des troupes au Groupe de contrôle de la CEDEAO (ECOMOG) et qui continuent de le faire, Remerciant aussi ceux des États Membres qui ont apporté un appui au processus de paix, y compris des contributions au Fonds d’affectation spécialepour le Libéria, Notant également qu’avec la signature de l’Accord d’Abuja, l’ECOMOG aura besoin de troupes, de matériel et de moyens logistiques supplémentaires pourpouvoir se déployer dans l’ensemble du pays afin de superviser la mise en oeuvredes divers éléments de l’Accord, en particulier le processus de désarmement etde démobilisation, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 9 septembre 1995; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 31 janvier 1996; 3. Se félicite que le Secrétaire général ait l’intention d’ajouter immédiatement 42 observateurs militaires à l’effectif chargé de surveillerl’application du cessez-le-feu au Libéria et le désengagement des forces, etestime que toute nouvelle augmentation du nombre d’observateurs militaires devrait être fondée sur les progrès réalisés sur le terrain dans l’applicationde l’accord de cessez-le-feu; 4. Se félicite aussi que le Secrétaire général ait l’intention de lui présenter, d’ici à la fin d’octobre 1995, des recommandations au sujet de lanouvelle conception des opérations de la MONUL qui devraient notamment traiterdes mesures visant à renforcer les relations entre la MONUL et l’ECOMOG, d’unvolet désarmement et d’un volet démobilisation ainsi que des ressources dont laMONUL aura besoin pour s’acquitter efficacement de sa tâche; et exprime l’intention d’examiner les recommandations du Secrétaire général et de leur donner suite avec diligence; 5. Prie instamment les États Membres de fournir un appui supplémentaire au processus de paix au Libéria en versant des contributions au Fondsd’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria et, à cet égard,demande aux États qui ont annoncé qu’ils apporteraient une assistance de remplirleurs engagements; 6. Prie aussi instamment tous les États Membres de fournir une assistance financière, logistique et autre à l’ECOMOG afin de permettre à celui-ci des’acquitter de son mandat, s’agissant notamment du cantonnement et dudésarmement des factions libériennes; 7. Prie à cet égard le Secrétaire général de poursuivre ses efforts visant à obtenir des États Membres qu’ils fournissent des ressources financièreset des moyens logistiques et se félicite que le Secrétaire général ait l’intention d’organiser dès que possible, en consultation avec le Président dela CEDEAO, une conférence d’annonces de contributions pour le Libéria, afin demobiliser les ressources nécessaires à l’ECOMOG et de satisfaire aux autres /...S/RES/1014 (1995) Page 3 besoins auxquels il est indispensable de répondre pour faire progresser le processus de paix au Libéria; 8. Se félicite en outre que le Secrétaire général ait l’intention d’envoyer au Libéria une mission chargée d’engager des consultations avec lesdirigeants libériens et les autres parties intéressées au sujet des impératifsde la mise en oeuvre de l’Accord d’Abuja, et attend avec intérêt son rapport surles résultats et les recommandations de la mission; 9. Encourage les États Membres, en particulier les pays d’Afrique, à envisager de fournir des troupes à l’ECOMOG élargi; 10. Souligne que, pour que la communauté internationale continue d’appuyer le processus de paix au Libéria, notamment la participation continue de laMONUL, les parties libériennes devront continuer de manifester leur volonté derégler leurs différends par des moyens pacifiques et de parvenir à laréconciliation nationale; 11. Rappelle à tous les États qu’ils ont l’obligation de se conformer strictement à l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matérielmilitaire au Libéria qu’il a décrété par sa résolution 788 (1992) et de portertoute violation de l’embargo à l’attention du Comité créé par sa résolution985 (1995); 12. Demande à l’ECOMOG, conformément à l’accord sur les rôles et attributions respectifs de la MONUL et de l’ECOMOG dans l’application del’Accord de Cotonou, de prendre les mesures requises pour assurer la sécuritédes observateurs et du personnel civil de la MONUL; 13. Exige à nouveau que toutes les factions libériennes respectent strictement le statut du personnel de l’ECOMOG et de la MONUL ainsi que de celuides organisations et organismes qui assurent l’acheminement de l’aidehumanitaire dans tout le Libéria, et exige en outre que ces factions facilitent l’acheminement de cette aide et qu’elles se conforment strictement aux règlesapplicables du droit international humanitaire; 14. Se félicite des efforts que les États Membres, y compris les pays voisins, et les organisations humanitaires déploient afin d’apporter des secourshumanitaires aux réfugiés libériens et leur demande d’intensifier les effortsdéjà entrepris en ce qui concerne le rapatriement librement consenti et rapidedes réfugiés dans leur pays et d’autres aspects de l’aide humanitaire; 15. Encourage l’Organisation de l’unité africaine (OUA) à continuer de collaborer avec la CEDEAO à la consolidation de la paix après le conflit ensoutenant la cause de la paix au Libéria; 16. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et tout le personnel de la MONUL des efforts inlassables qu’ils déploient en faveur de lapaix et de la réconciliation au Libéria; 17. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1015 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1015(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1015 (1995) 15 septembre 1995 RÉSOLUTION 1015 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3578e séance, le 15 septembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 943 (1994) du 23 septembre 1994, 970 (1995) du12 janvier 1995, 988 (1995) du 21 avril 1995 et 1003 (1995) du 5 juillet 1995, Demandant à tous les États et aux autres intéressés de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières internationales de tousles États de la région, Prenant note des mesures prises par la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), en particulier de celles indiquées en annexe à la lettredu 6 septembre 1995 adressée par le Secrétaire général au Président du Conseilde sécurité (S/1995/768), pour maintenir la fermeture effective de la frontièreinternationale entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine en ce qui concerne toutes lesmarchandises, à l’exception des denrées alimentaires, des fournitures médicaleset des vêtements destinés à répondre à des besoins humanitaires essentiels, etnotant avec satisfaction que, d’une manière générale, la coopération entre la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie et la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) reste satisfaisante, Réaffirmant qu’il importe que la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) s’emploie à rendre la frontière internationale entre laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République deBosnie-Herzégovine plus étanche encore en ce qui concerne toutes lesmarchandises, à l’exception des denrées alimentaires, des fournitures médicaleset des vêtements destinés à répondre à des besoins humanitaires essentiels, Saluant l’action menée par les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie et la Mission de la Conférence enRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), et soulignant l’importance qu’il attache à ce que les ressources nécessaires soient fourniespour renforcer la capacité de la Mission d’accomplir sa tâche, 95-28052 (F) 150995 150995 /...S/RES/1015 (1995) Page 2 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de suspendre jusqu’au 18 mars 1996 les restrictions et autres mesures visées au paragraphe 1 de sa résolution 943 (1994); 2. Décide aussi que les dispositions mentionnées aux paragraphes 13, 14 et 15 de sa résolution 988 (1995) continueront de s’appliquer; 3. Réaffirme sa décision de suivre de près la situation et d’envisager de prendre de nouvelles dispositions en ce qui concerne les mesures applicables àla République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à la lumière deprogrès accomplis; 4. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1016 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1016(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1016 (1995) 21 septembre 1995 RÉSOLUTION 1016 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3581e séance, le 21 septembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, ainsi que la déclaration de son président datée du 18 septembre 1995 (S/PRST/1995/47), Profondément préoccupé par la situation militaire sur le terrain en République de Bosnie-Herzégovine et par les souffrances de la population civilede ce pays, donnant lieu à une crise humanitaire de grande envergure, Particulièrement préoccupé par les conséquences humanitaires des derniers combats, notamment les pertes en vies humaines et les souffrances endurées parla population civile, ainsi que l’exode de dizaines de milliers de réfugiés etde personnes déplacées, Rappelant qu’il appuie sans réserve la Déclaration de principes adoptée à Genève le 8 septembre 1995 (S/1995/780, annexe II), Gravement préoccupé par toutes les offensives et hostilités lancées en République de Bosnie-Herzégovine par les parties concernées, y compris celleslancées tout dernièrement, 1. Prend acte des assurances données par les Gouvernements de la République de Bosnie-Herzégovine et de la République de Croatie en ce quiconcerne les opérations offensives en Bosnie occidentale et, tout en prenantnote des informations faisant état d’une diminution des opérations offensives,souligne la nécessité d’exécuter toutes les obligations énoncées dans la déclaration du Président du Conseil datée du 18 septembre 1995; 2. Déplore les pertes subies par les forces danoises de maintien de la paix, présente ses condoléances au Gouvernement danois et aux familles des disparus et exige que toutes les parties respectent pleinement la sécurité du personnel des Nations Unies; 3. Demande à toutes les parties et aux autres intéressés de s’abstenir de tous actes de violence et d’hostilité et de convenir immédiatement d’un 95-28617 (F) /...S/RES/1016 (1995) Page 2 cessez-le-feu et de l’arrêt des hostilités sur l’ensemble du territoire de la République de Bosnie-Herzégovine; 4. Demande aux États Membres qui participent à la recherche d’un règlement pacifique d’ensemble dans la région d’intensifier les efforts qu’ilsdéploient en ce sens auprès des parties afin d’empêcher celles-ci de profiter dela situation actuelle et de les amener à faire preuve d’un maximum de retenue; 5. Exige que les parties négocient de bonne foi, sur la base de la Déclaration de principes adoptée à Genève le 8 septembre 1995, en vue deparvenir à une paix durable dans toute la région; 6. Réaffirme qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit en République de Bosnie-Herzégovine; 7. Demande instamment à tous les États et à toutes les organisations humanitaires internationales d’intensifier leurs efforts pour aider à atténuerles souffrances des réfugiés et des personnes déplacées; 8. Prie le Secrétaire général de lui fournir, dès que possible, des renseignements sur la situation humanitaire, y compris des informations obtenuesauprès du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et d’autressources; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1017 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1017(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1017 (1995) 22 septembre 1995 RÉSOLUTION 1017 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3582e séance, le 22 septembre 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 621 (1988) du 20 septembre 1988, 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 725 (1991) du 31 décembre 1991,809 (1993) du 2 mars 1993, 907 (1994) du 29 mars 1994, 973 (1995) du13 janvier 1995, 995 (1995) du 26 mai 1995 et 1002 (1995) du 30 juin 1995, Réaffirmant en particulier ses résolutions 725 (1991) et 907 (1994), relatives aux critères d’admissibilité à voter et à la proposition de compromisprésentée par le Secrétaire général concernant leur interprétation (S/26185), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 septembre 1995 (S/1995/779) et notant en outre que, sur les huit centres d’identification,seuls deux fonctionnent à l’heure actuelle, Fermement décidé à parvenir à une solution juste et durable de la question du Sahara occidental, Rappelant que, pour que des progrès puissent être faits, il faut que les deux parties se représentent clairement ce que sera la période postréférendaire, Exprimant l’espoir que les problèmes qui causent des retards dans l’achèvement du processus d’identification seront rapidement résolus, Regrettant que les résultats de la première vérification des demandes d’inscription présentées par les 100 000 personnes qui ne résident pas dans leterritoire, opérée par le Gouvernement marocain, contribuent au fait que laMINURSO ne pourra pas respecter le calendrier prévu pour l’achèvement duprocessus d’identification, Regrettant aussi que le Front Polisario refuse de participer, même dans le territoire, à l’identification de trois groupes faisant partie des groupementstribaux contestés, ce qui retarde l’achèvement du processus d’identification, 95-28765 (F) /...S/RES/1017 (1995) Page 2 Prenant note du paragraphe 49 du rapport du Secrétaire général en date du 8 septembre 1995, Soulignant la nécessité de réaliser des progrès en ce qui concerne tous les autres aspects du Plan de règlement, Rappelant qu’il a approuvé dans sa résolution 1002 (1995) les recommandations que la mission du Conseil a formulées, aux paragraphes 41 à 53de son rapport du 21 juin 1995, au sujet du processus d’identification etd’autres aspects du Plan de règlement, 1. Réaffirme sa volonté qu’un référendum libre, régulier et impartial d’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenu sans plus tarderconformément au Plan de règlement, qui a été accepté par les deux partiessusmentionnées; 2. Se déclare déçu que, depuis l’adoption de la résolution 1002 (1995), les parties aient insuffisamment progressé dans l’application du Plan derèglement, notamment en ce qui concerne le processus d’identification, le codede conduite, la libération des prisonniers politiques, le cantonnement desforces du Front Polisario et les arrangements pris pour réduire la présencemilitaire marocaine dans le territoire; 3. Invite les deux parties à travailler désormais dans un esprit de coopération véritable avec le Secrétaire général et la MINURSO à la mise enoeuvre du Plan de règlement conformément aux résolutions pertinentes, à cesserd’insister sur la nécessité d’une stricte réciprocité pour ce qui est dufonctionnement des centres d’identification et à renoncer à tout autre actedilatoire susceptible de retarder davantage la tenue du référendum; 4. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation étroite avec les parties, d’avancer des propositions expresses et détaillées pour résoudre, dansle cadre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en particulier larésolution 907 (1994) relative à la proposition de compromis présentée par leSecrétaire général (S/26185) et la résolution 1002 (1995) relative auxrecommandations de la mission du Conseil de sécurité (S/1995/498), les problèmesqui entravent l’accomplissement du processus d’identification, et de fairerapport sur le résultat des efforts qu’il déploie en ce sens avant le15 novembre 1995; 5. Décide d’examiner les arrangements pris en vue de l’accomplissement du processus d’identification sur la base du rapport demandé au paragraphe 4ci-dessus, et d’envisager alors toutes autres mesures qu’il pourrait êtrenécessaire de prendre pour garantir la prompte mise en place de ce processus etde tous les autres aspects liés à l’application du Plan de règlement; 6. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 janvier 1996, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans son rapport du 8 septembre, etprend note de son intention, au cas où, avant cette date, il considérerait que les conditions nécessaires au lancement de la période de transition ne sont pasinstaurées, de présenter au Conseil de sécurité, pour examen, d’autres solutionspossibles, y compris l’éventuel retrait de la MINURSO; /...S/RES/1017 (1995) Page 3 7. Prie le Secrétaire général de faire rapport d’ici au 15 janvier 1996 sur les progrès réalisés en vue de l’application du Plan de règlement et depréciser dans ce rapport si la période de transition pourra ou non commencerd’ici au 31 mai 1996; 8. Souligne la nécessité d’accélérer l’application du Plan de règlement et prie instamment le Secrétaire général d’étudier des moyens de réduire le coûtdu fonctionnement de la MINURSO; 9. Souligne aussi que le mécanisme utilisé actuellement pour le financement de la MINURSO reste inchangé, appuie la demande adressée aux États Membres par l’Assemblée générale, dans sa résolution 49/247 du 7 août 1995, lesinvitant à verser des contributions volontaires pour la MINURSO, et prie le Secrétaire général d’envisager, sans préjudice des procédures actuelles, lacréation d’un fonds d’affectation spéciale où seraient versées de tellescontributions volontaires destinées à des fins spécifiques qui seraientdésignées par le Secrétaire général; 10. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1018 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1018(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1018 (1995) 7 novembre 1995 RÉSOLUTION 1018 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3590e séance, le 7 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Notant avec regret le décès du juge Andrès Aguilar Mawdsley, survenu le 24 octobre 1995, Notant en outre que, de ce fait, un siège deviendra vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faudra le pourvoir pour le reste du mandat dujuge défunt, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’Article 14 du Statut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège vacant aura lieu à une séance du Conseil de sécurité qui se tiendra le 28 février 1996 et à une séance del’Assemblée générale, à sa cinquantième session. ----- 95-34166 (F) 071195 071195
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1019 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1019(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1019 (1995) 9 novembre 1995 RÉSOLUTION 1919 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3591e séance, le 9 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question et réaffirmant ses résolutions 1004 (1995) du 12 juillet 1995 et 1010 (1995) du 10 août 1995 ainsi que les déclarations de son président en date du 7 septembre 1995(S/PRST/1995/43) et du 12 octobre 1995 (S/PRST/1995/52), et profondément préoccupé de ce que la partie des Serbes de Bosnie n’a pas satisfait aux exigences qui y sont formulées, malgré les appels répétés qui lui ont étéadressés à cet égard, Vivement préoccupé par les informations provenant notamment du représentant du Secrétaire général dont il ressort que des civils, à Srebrenica et auxalentours ainsi que dans les zones de Banja Luka et de Sanski Most, ont étévictimes de violations graves du droit international humanitaire et des droitsde l’homme, y compris des informations faisant état de massacres, d’internementsillicites et de travail forcé, de viols et de déportations, Rappelant également toutes ses résolutions antérieures sur la situation en République de Croatie et réaffirmant ses résolutions 1009 (1995) du 10 août 1995 ainsi que les déclarations de son président en date du 7 septembre 1995(S/PRST/1995/44) et du 3 octobre 1995 (S/PRST/1995/49), Profondément préoccupé par les informations provenant notamment de l’ONURC et des organismes humanitaires des Nations Unies qui font état de violationsgraves du droit international humanitaire et des droits de l’homme dans lesanciens secteurs ouest, nord et sud en République de Croatie, dont des incendiesde maisons, des pillages et des meurtres de civils, Réaffirmant qu’il appuie fermement les efforts déployés par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour entrer en contact avec les personnesdéplacées, détenues ou portées disparues, et condamnant dans les termes les plus vifs le manquement de la partie des Serbes de Bosnie aux engagements pris à cetégard, 95-34811 (F) /...S/RES/1019 (1995) Page 2 Saluant les efforts déployés par les forces de paix des Nations Unies et les autres personnels des Nations Unies sur le territoire de l’ex-Yougoslavie,en particulier en République de Bosnie-Herzégovine, en dépit de difficultésextrêmes, Prenant note de la lettre datée du 31 octobre 1995, adressée à son président par le Président du Tribunal criminel international pourl’ex-Yougoslavie (S/1995/910), Exprimant son ferme soutien aux travaux du Tribunal international créé par sa résolution 827 (1993) du 25 mai 1993, 1. Condamne dans les termes les plus vifs toutes les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commises sur le territoire del’ex-Yougoslavie et exige que tous les intéressés s’acquittent pleinement de leurs obligations à cet égard; 2. Exige à nouveau que la partie des Serbes de Bosnie assure l’accès immédiat et sans entrave des représentants du Haut Commissariat desNations Unies pour les réfugiés, du CICR et des autres organismes internationauxaux personnes déplacées, détenues ou portées disparues de Srebrenica, de Zepa etdes régions de Banja Luka et de Sanski Most qui se trouvent dans les zones de laRépublique de Bosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie, etqu’elle permette aux représentants du CICR i) de se rendre auprès de toutes lespersonnes retenues contre leur gré, qu’il s’agisse de civils ou de membres desforces de la République de Bosnie-Herzégovine, et de les enregistrer, etii) d’avoir accès à tout lieu où ils jugent important de se rendre; 3. Exige aussi à nouveau que la partie des Serbes de Bosnie respecte pleinement les droits de toutes ces personnes, assure leur sécurité et leslibère immédiatement; 4. Réaffirme en outre que toutes les parties ont l’obligation d’assurer en tout temps l’entière liberté de mouvement du personnel de l’Organisation desNations Unies et des autres organisations internationales compétentes sur toutle territoire de la République de Bosnie-Herzégovine; 5. Exige la fermeture immédiate de tous les camps de détention sur tout le territoire de la République de Bosnie-Herzégovine; 6. Exige une nouvelle fois que le Gouvernement de la République de Croatie prenne d’urgence des mesures pour mettre fin aux violations du droitinternational humanitaire et des droits de l’homme, et enquête sur toutes lesinformations faisant état de telles violations afin que ceux qui sontresponsables de tels actes soient jugés et punis; 7. Exige aussi à nouveau que le Gouvernement de la République de Croatie respecte pleinement les droits de la population serbe locale, y compris le droitde rester sur place ou de revenir en toute sécurité et lui demande en outre d’abroger toute disposition fixant un délai avant l’expiration duquel lesréfugiés devraient rentrer en Croatie afin de récupérer leurs biens; /...S/RES/1019 (1995) Page 3 8. Exige que tous les États, en particulier ceux de la région de l’ex-Yougoslavie, et toutes les parties au conflit dans l’ex-Yougoslavies’acquittent intégralement et de bonne foi de l’obligation qui leur incombe, envertu du paragraphe 4 de la résolution 827 (1993), de coopérer pleinement avecle Tribunal international créé par cette résolution, notamment en assurantl’accès aux personnes et aux lieux que le Tribunal juge importants pour sesenquêtes et en se conformant aux demandes d’assistance ou aux ordonnancesémanant d’une chambre de première instance en application de l’article 29 dustatut du Tribunal international, et leur demande d’autoriser la mise en place de bureaux du Tribunal; 9. Exige que toutes les parties, en particulier la partie des Serbes de Bosnie, s’abstiennent de toute action visant à détruire, altérer ou détériorertous éléments de preuve concernant des violations du droit internationalhumanitaire, et préservent ces éléments de preuve; 10. Réaffirme son appui aux actions des forces de paix des Nations Unies et des autres personnels des Nations Unies, y compris la grande importance deleur contribution dans le domaine humanitaire, et exige que toutes les parties assurent pleinement leur sécurité et leur accordent toute leur coopération; 11. Prie le Secrétaire général de lui présenter dès que possible un rapport écrit fondé sur toutes les informations dont dispose le personnel desNations Unies au sujet des violations du droit international humanitairecommises récemment dans les zones de Srebrenica, Zepa, Banja Luka etSanski Most; 12. Prie également le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé des mesures prises par le Gouvernement de la République deCroatie pour donner effet à la résolution 1009 (1995) et à la présenterésolution; 13. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1020 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1020(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1020 (1995) 10 novembre 1995 RÉSOLUTION 1020 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3592e séance, le 10 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria, en particulier ses résolutions 866 (1993) du 22 septembre 1993 et1014 (1995) du 15 septembre 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 23 octobre 1995 (S/1995/881) relatif à la Mission d’observation des Nations Unies au Libéria(MONUL), Se félicitant du rôle positif que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) joue dans le cadre des efforts qu’elle continue dedéployer en vue de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, Soulignant l’importance d’une coopération pleine et entière et d’une coordination étroite entre la MONUL et le Groupe de contrôle de la CEDEAO(ECOMOG) en ce qui concerne l’exécution de leurs mandats respectifs, Notant les progrès appréciables réalisés récemment par les parties libériennes sur la voie d’un règlement pacifique du conflit, notamment lerétablissement du cessez-le-feu, la mise en place du nouveau Conseil d’État etl’adoption d’un calendrier de mise en oeuvre du processus de paix depuis lecessez-le-feu jusqu’aux élections, Notant aussi que les parties libériennes semblent plus résolues que jamais à prendre des mesures concrètes en vue du rétablissement de la paix et de lastabilité dans le pays, Exprimant la préoccupation que lui inspirent les cas de violation du cessez-le-feu et le retard pris dans le désengagement des forces, Remerciant les États d’Afrique qui ont fourni ou qui fournissent des forces à l’ECOMOG, 95-34894 (F) /...S/RES/1020 (1995) Page 2 Remerciant aussi les États Membres qui ont apporté un appui au processus de paix, notamment en versant des contributions au Fonds d’affectation spécialepour le Libéria, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 23 octobre 1995; 2. Décide de modifier le mandat de la MONUL, qui sera chargée des tâches suivantes : a) Exercer ses bons offices afin d’appuyer les efforts déployés par la CEDEAO et le Gouvernement national de transition du Libéria pour appliquer lesaccords de paix, et coopérer avec eux à cet effet; b) Enquêter sur toutes les allégations de violations du cessez-le-feu dont il est fait état à la Commission des violations du cessez-le-feu,recommander que des mesures soient prises, en coopération avec l’ECOMOG et leGouvernement national de transition du Libéria, pour empêcher que de tellesviolations ne se reproduisent, et faire rapport à ce sujet au Secrétairegénéral; c) Contrôler le respect des autres dispositions militaires des accords de paix, y compris au sujet du désengagement des forces, du désarmement et durespect de l’embargo sur les armes, et vérifier leur application impartiale; d) Aider, selon qu’il conviendra, à assurer la viabilité des lieux de regroupement dont sont convenus l’ECOMOG, le Gouvernement national de transitiondu Libéria et les factions, et à appliquer un programme de démobilisation descombattants, en coopération avec le Gouvernement national de transition, lesorganismes donateurs et les organisations non gouvernementales; e) Appuyer, selon qu’il conviendra, les activités d’aide humanitaire;f) Enquêter sur les violations des droits de l’homme et faire rapport à ce sujet au Secrétaire général, et aider, selon qu’il conviendra, les groupeslocaux des droits de l’homme à mobiliser des contributions volontaires pour laformation et le soutien logistique; g) Observer et vérifier le processus électoral, en consultation avec l’Organisation de l’unité africaine et la CEDEAO, y compris les électionslégislatives et présidentielles qui doivent se tenir conformément auxdispositions des accords de paix; 3. Décide que le nombre d’observateurs militaires doit être de 160 personnes au maximum; 4. Accueille également avec satisfaction , dans ce contexte, les recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général en ce quiconcerne la nouvelle conception des opérations de la MONUL; 5. Demande à toutes les parties libériennes de respecter et de mettre en oeuvre intégralement et rapidement tous les accords qu’elles ont conclus et tousles engagements qu’elles ont pris, notamment en ce qui concerne le maintien du /...S/RES/1020 (1995) Page 3 cessez-le-feu, le désarmement et la démobilisation des combattants et la réconciliation nationale, compte tenu du fait que c’est avant tout à cesparties, signataires de l’Accord d’Abuja en date du 19 août 1995 (S/1995/742),qu’il incombe de rétablir la paix et la démocratie au Libéria; 6. Prie instamment les États Membres de fournir un appui supplémentaire au processus de paix au Libéria en versant des contributions au Fondsd’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria et, à cet égard, inciteles États qui ont annoncé qu’ils apporteraient une assistance à remplir leursengagements; 7. Prie aussi instamment tous les États Membres de fournir une assistance financière, logistique et autre à l’ECOMOG afin de lui permettre de s’acquitterde son mandat, s’agissant notamment du regroupement et du désarmement desfactions libériennes; 8. Se félicite des engagements pris à la Conférence pour l’assistance au Libéria, tenue à New York le 27 octobre 1995; 9. Souligne de nouveau que, pour que la communauté internationale continue d’appuyer le processus de paix au Libéria, les parties libériennesdevront continuer de manifester leur volonté de parvenir à la réconciliationnationale en conformité avec le processus de paix; 10. Prie instamment le Gouvernement national de transition du Libéria de prendre les mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents et maintenirl’élan acquis dans le processus de paix; 11. Rappelle à tous les États qu’ils ont l’obligation de se conformer strictement à l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matérielmilitaire au Libéria qu’il a décrété par sa résolution 788 (1992) et de portertoute violation de l’embargo à l’attention du Comité créé par sa résolution985 (1995); 12. Demande à l’ECOMOG, conformément à l’accord relatif aux rôles et aux attributions respectifs de la MONUL et de l’ECOMOG concernant la mise en oeuvrede l’Accord de Cotonou (S/26272) et de la nouvelle conception des opérations, deprendre les mesures requises pour assurer la sécurité des observateurs et dupersonnel civil de la MONUL; 13. Souligne qu’il est nécessaire d’assurer des contacts étroits et de renforcer la coordination entre la MONUL et l’ECOMOG en ce qui concerne leursactivités à tous les niveaux; 14. Exige à nouveau que toutes les factions libériennes respectent strictement le statut du personnel de l’ECOMOG et de la MONUL ainsi que de celuides organisations et organismes qui assurent l’acheminement de l’aidehumanitaire dans tout le Libéria, et exige en outre que ces factions facilitent l’acheminement de cette aide et qu’elles se conforment strictement aux règlesapplicables du droit international humanitaire; /...S/RES/1020 (1995) Page 4 15. Souligne qu’il est nécessaire d’améliorer la coordination de l’action menée en vue du rapatriement des réfugiés et de la réinstallation des personnesdéplacées à l’intérieur du pays; 16. Souligne également l’importance du respect des droits de l’homme au Libéria ainsi que la nécessité de rétablir promptement le système pénitentiairede ce pays; 17. Prie le Secrétaire général de présenter le 15 décembre 1995 au plus tard un rapport sur la situation au Libéria, portant notamment sur l’applicationdu mandat modifié de la MONUL, ainsi que sur la nouvelle conception de sesopérations; 18. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et tout le personnel de la MONUL des efforts inlassables qu’ils déploient en faveur de lapaix et de la réconciliation au Libéria; 19. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1021 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1021(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1021 (1995) 22 novembre 1995 RÉSOLUTION 1021 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3595e séance, le 22 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant les conflits dans l’ex-Yougoslavie, en particulier ses résolutions 713 (1991) et 727 (1992), Réaffirmant son attachement à un règlement politique négocié des conflits dans l’ex-Yougoslavie préservant l’intégrité territoriale de tous les États quis’y trouvent, à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se félicitant que l’Accord-cadre général de paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (ci-après dénommés l’Accord de paix) aient été paraphés à Dayton(Ohio), le 21 novembre 1995, par la République de Bosnie-Herzégovine, laRépublique de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie, ainsi quepar les autres parties, lequel paraphe vaut accord des parties pour signerofficiellement l’Accord de paix, Se félicitant aussi des engagements pris par les parties et énoncés à l’annexe 1B (Accord sur la stabilisation régionale) de l’Accord de paix, Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que l’embargo sur les livraisons d’armements et d’équipements militaires imposé par la résolution 713 (1991) prendra fin comme suit, à compterdu jour où le Secrétaire général lui aura fait savoir dans un rapport que laRépublique de Bosnie-Herzégovine, la République de Croatie et la Républiquefédérative de Yougoslavie ont officiellement signé l’Accord de paix : a) Pendant la première période de quatre-vingt-dix jours suivant la présentation d’un tel rapport, toutes les dispositions de l’embargo resteronten vigueur; 95-36860 (F) /...S/RES/1021 (1995) Page 2 b) Pendant la deuxième période de quatre-vingt-dix jours suivant la présentation du rapport, toutes les dispositions de l’embargo sur les armementsprendront fin, si ce n’est que la livraison d’armes lourdes (telles que définiesdans l’Accord de paix), de munitions pour ces armes, de mines et d’avions etd’hélicoptères militaires continuera d’être interdite jusqu’à ce que l’accord delimitation des armements prévu à l’annexe 1B soit entré en vigueur; c) Après le cent quatre-vingtième jour suivant la présentation du rapport susmentionné et lorsque le Secrétaire général aura présenté un rapport surl’application de l’annexe 1B (Accord sur la stabilisation régionale) telqu’agréé par les parties, toutes les dispositions de l’embargo sur les armementscesseront de s’appliquer, à moins que le Conseil n’en décide autrement; 2. Prie le Secrétaire général d’établir en temps voulu et de lui présenter les rapports visés au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Maintient son engagement en faveur de mesures progressives en vue de la stabilité et de la limitation des armements au niveau régional et, si lasituation l’exige, reste résolu à envisager de prendre de nouvelles mesures; 4. Prie le Comité créé par la résolution 724 (1991) de revoir et de modifier ses directives compte tenu des dispositions de la présente résolution; 5. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1022 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1022(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1022 (1995) 22 novembre 1995 RÉSOLUTION 1022 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3595e séance, le 22 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant les conflits dans l’ex-Yougoslavie, Réaffirmant son attachement à un règlement politique négocié des conflits dans l’ex-Yougoslavie préservant l’intégrité territoriale de tous les États quis’y trouvent, à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se félicitant des efforts faits par la communauté internationale, y compris par le Groupe de contact, pour aider les parties à parvenir à un règlement, Saluant la décision prise par les Gouvernements de la République de Bosnie-Herzégovine, de la République de Croatie et de la République fédérativede Yougoslavie d’assister et de participer de manière constructive auxpourparlers indirects tenus aux États-Unis d’Amérique, et prenant note avec satisfaction des efforts accomplis par ces gouvernements pour parvenir à un règlement de paix durable en Bosnie-Herzégovine, Se félicitant que l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (ci-après dénommés l’Accord de paix) aient été paraphés à Dayton(Ohio), le 21 novembre 1995, par la République de Bosnie-Herzégovine, laRépublique de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie, ainsi quepar les autres parties, lequel paraphe vaut accord des parties pour signerofficiellement l’Accord de paix, Prenant note de la Déclaration de clôture publiée à l’issue des pourparlers indirects, dans laquelle toutes les parties se sont notamment engagées à aider àretrouver les deux pilotes français portés disparus en Bosnie-Herzégovine et àassurer leur retour immédiat en toute sécurité, Soulignant que toutes les parties doivent se conformer pleinement à toutes les dispositions de l’Accord de paix, Notant que le respect de l’obligation de se conformer aux demandes d’assistance et aux ordonnances du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavieconstitue un aspect essentiel de la mise en oeuvre de l’Accord de paix, 95-36866 (F) /...S/RES/1022 (1995) Page 2 Prenant en considération les intérêts de tous les États dans la mise en oeuvre de la suspension et de la levée ultérieure des mesures imposées par leConseil et, en particulier, les intérêts des États successeurs de l’Étatanciennement connu sous le nom de la République socialiste fédérative deYougoslavie en ce qui concerne la liquidation des avoirs concernés par le faitque cet État a cessé d’exister, et l’opportunité d’accélérer le processus engagésous les auspices de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie pourparvenir à un accord par consensus entre les États successeurs quant àl’attribution de ces avoirs, Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les mesures imposées ou réaffirmées par les résolutions 757 (1992), 787 (1992), 820 (1993), 942 (1994), 943 (1994), 988 (1995),992 (1995), 1003 (1995) et 1015 (1995) sont suspendues indéfiniment avec effetimmédiat sous réserve des dispositions des paragraphe s2à5 ci-après, et étant entendu que, si le Secrétaire général lui fait savoir dans un rapport que laRépublique fédérative de Yougoslavie n’a pas officiellement signé l’Accord depaix à la date annoncée par le Groupe de contact, et que les autres parties àl’Accord se sont déclarées prêtes à signer celui-ci, les mesures susviséesrentreront automatiquement en vigueur à compter du cinquième jour suivant ladate de ce rapport; 2. Décide également que la suspension visée au paragraphe 1 ci-dessus ne s’appliquera aux mesures imposées à la partie des Serbes de Bosnie que lelendemain du jour où le commandant de la force internationale qui doit êtredéployée conformément à l’Accord de paix, sur la base d’un rapport présenté parl’entremise des autorités politiques appropriées, informera le Conseil, parl’intermédiaire du Secrétaire général, que toutes les forces serbes de Bosnie sesont retirées derrière les zones de séparation créées par l’Accord de paix, etengage instamment toutes les parties concernées à prendre toutes les mesures nécessaires pour aider à retrouver les deux pilotes français portés disparus enBosnie-Herzégovine et pour assurer leur retour immédiat en toute sécurité; 3. Décide en outre que si, à un moment quelconque, au sujet d’une question relevant de leurs mandats respectifs et après s’être mutuellementconsultés le cas échéant, le Haut Représentant visé dans l’Accord de paix oule commandant de la force internationale qui doit être déployée conformémentà l’Accord de paix, sur la base d’un rapport présenté par l’entremise desautorités politiques appropriées, fait savoir au Conseil, par l’intermédiaire duSecrétaire général, que la République fédérative de Yougoslavie ou les autoritésserbes de Bosnie manquent notablement aux obligations qui leur incombent envertu de l’Accord de paix, la suspension visée au paragraphe 1 ci-dessus prendrafin le cinquième jour suivant la réception par le Conseil d’un tel rapport,à moins qu’il n’en décide autrement au vu de la nature du manquement; 4. Décide en outre qu’il mettra fin aux mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus le dixième jour qui suivra la tenue des premières élections libres etrégulières prévues à l’annexe 3 de l’Accord de paix, à condition que les forcesdes Serbes de Bosnie se soient retirées des zones de séparation et aientcontinué de les respecter, comme prévu dans l’Accord de paix; /...S/RES/1022 (1995) Page 3 5. Décide en outre que tant que les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus resteront suspendues ou dès lors qu’il y aura été mis fin par unedécision ultérieure du Conseil conformément au paragraphe 4 ci-dessus, tous lesfonds et avoirs précédemment bloqués ou confisqués en vertu des résolutions757 (1992) et 820 (1993) pourront être débloqués par les États conformémentà la loi applicable sous réserve que les fonds et avoirs qui font l’objet deréclamations, hypothèques, jugements ou charges ou qui constituent les fonds ouavoirs de toute personne physique ou morale ou de toute autre entité jugée ouréputée insolvable conformément à la loi ou aux principes comptables en vigueurdans ces États resteront bloqués ou confisqués jusqu’à ce qu’ils soientdébloqués conformément à la loi applicable, et décide en outre que les obligations des États concernant le blocage ou la confiscation de fonds etd’avoirs énoncés dans ces résolutions seront suspendues conformément auparagraphe 1 ci-dessus pour ce qui est de tous les fonds et avoirs qui ne sontpas actuellement bloqués ou confisqués, jusqu’à ce qu’il ait été mis fin auxmesures visées audit paragraphe par une décision ultérieure du Conseil; 6. Décide en outre que la suspension ou la levée des obligations conformément à la présente résolution est sans préjudice des droits des Étatssuccesseurs de l’ex-République socialiste fédérative de Yougoslavie en ce quiconcerne ses fonds et avoirs; souligne que les États successeurs doivent parvenir à un accord sur la répartition des fonds et avoirs et des éléments dupassif de l’ex-République socialiste fédérative de Yougoslavie; encourage tous les États à prévoir dans leur droit interne des dispositions permettant derégler les cas où des États présenteraient des réclamations concurrentes et defaire droit aux réclamations de particuliers touchant des fonds et avoirs; etencourage en outre les États à prendre les mesures voulues pour faciliter le recouvrement rapide de tous fonds et avoirs par les parties appropriées et letraitement des réclamations y afférentes; 7. Décide en outre que tous les États continueront de prendre les mesures nécessaires pour prévenir toute action contentieuse relative à l’exécution detout contrat ou de toute transaction qui aurait été affectée par les mesuresimposées par les résolutions visées au paragraphe 1 ci-dessus et autresrésolutions connexes; 8. Prie le Comité créé par la résolution 724 (1991) de revoir et de modifier ses directives compte tenu des dispositions de la présente résolution; 9. Rend hommage aux États voisins, à la mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, au Coordonnateur pour l’application dessanctions, au Centre de communications et aux Missions d’assistance pourl’application des sanctions de l’Union européenne/Organisation pour la sécuritéet la coopération en Europe, à l’opération de l’Union de l’Europe occidentalesur le Danube et à l’opération Sharp Guard dans l’Adriatique de l’Organisationdu Traité de l’Atlantique Nord/Union de l’Europe occidentale, pour lacontribution très importante qu’ils ont apportée à l’instauration d’une paixnégociée; 10. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1023 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1023(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1023 (1995) 22 novembre 1995 RÉSOLUTION 1023 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3596e séance, le 22 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, Réaffirmant son attachement à la recherche d’un règlement négocié global des conflits dans l’ex-Yougoslavie qui garantisse la souveraineté et l’intégritéterritoriale de tous les États qui s’y trouvent, dans leurs frontièresinternationalement reconnues, et soulignant l’importance qu’il attache à la reconnaissance mutuelle de ces États, Réaffirmant une fois de plus son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie etsoulignant à cet égard que les territoires de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Serm occidental, connus sous le nom de secteur Est, font partieintégrante de la République de Croatie, Affirmant l’importance qu’il attache au respect intégral des droits de l’homme et des libertés fondamentales sur tous ces territoires, Saluant les efforts que ne cessent de déployer les représentants de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union européenne, de la Fédération deRussie et des États-Unis d’Amérique en vue de faciliter un règlement négocié duconflit en République de Croatie, 1. Accueille favorablement l’Accord fondamental concernant la région de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Serm occidental (S/1995/951, annexe)que le Gouvernement de la République de Croatie et les représentants des Serbeslocaux ont signé le 12 novembre 1995 en présence du médiateur de l’Organisationdes Nations Unies et de l’Ambassadeur des États-Unis en République de Croatie; 2. Constate qu’il lui est demandé dans l’Accord fondamental de mettre en place une administration transitoire et d’autoriser une force internationaleappropriée, se tient prêt à examiner rapidement cette demande afin de faciliter l’application de l’Accord et invite le Secrétaire général à rester le plus 95-36943 (F) /...S/RES/1023 (1995) Page 2 étroitement possible en contact avec tous les intéressés afin de l’aider dans ses travaux sur cette question; 3. Souligne qu’il faut que le Gouvernement de la République de Croatie et la partie serbe locale coopèrent pleinement sur la base de l’Accord ets’abstiennent de toute activité militaire ou de toute mesure qui risqueraitd’entraver l’application des arrangements transitoires prévus dans l’Accord, etleur rappelle qu’ils sont tenus de coopérer pleinement avec l’ONURC et d’assurersa sécurité et sa liberté de mouvement; 4. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1024 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1024(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1024 (1995) 28 novembre 1995 RÉSOLUTION 1024 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3599e séance, le 28 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement en date du 17 novembre 1995(S/1995/952), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 mai 1996; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité. ----- 95-37554 (F) 281195 281195
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1025 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1025(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1025 (1995) 30 novembre 1995 RÉSOLUTION 1025 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3600e séance, le 30 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, en particulier sa résolution 981 (1995) du 31 mars 1995, Rappelant également le rapport du Secrétaire général en date du 29 septembre 1995 (S/1995/835) et la lettre que le Président du Conseil desécurité a adressée au Secrétaire général le 10 octobre 1995 (S/1995/859), Réaffirmant sa résolution 1023 (1995) du 22 novembre 1995, Réaffirmant une fois de plus son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie etsoulignant à cet égard que les territoires de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental, connus sous le nom de secteur Est, font partieintégrante de la République de Croatie, Affirmant l’importance qu’il attache au respect intégral des droits de l’homme et des libertés fondamentales de tous ceux qui se trouvent dans cesterritoires et dans l’ensemble de la République de Croatie, Se félicitant à nouveau de la conclusion de l’Accord fondamental concernant la région de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental(S/1995/951, annexe), que le Gouvernement de la République de Croatie et lesreprésentants serbes locaux ont signé le 12 novembre 1995, Se félicitant du rôle constructif joué par l’ONURC et rendant hommage au personnel de l’Opération pour la manière dont il s’acquitte de sa mission, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1995 (S/1995/987), Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Unies 95-38048 (F) /...S/RES/1025 (1995) Page 2 sur le territoire de l’ex-Yougoslavie et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1995; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter à une date aussi rapprochée que possible, et au plus tard le 14 décembre 1995, un rapport surtous les aspects de la mise en place par le Conseil d’une opération comprenantune administration transitoire et une force intérimaire de maintien de la paixavec le mandat d’appliquer les dispositions pertinentes de l’Accord fondamental,rapport qui traitera notamment de la possibilité que le pays hôte contribue aufinancement de l’opération; 3. Décide , afin que la mise en place de l’opération visée au paragraphe 2 puisse se faire en bon ordre, que le mandat de l’ONURC prendra fin au termed’une période de transition s’achevant le 15 janvier 1996 ou lorsque le Conseilde sécurité aura décidé du déploiement de la force intérimaire de maintien de lapaix visée au même paragraphe, ainsi que de la période nécessaire pour letransfert des responsabilités, si cette décision intervient plus tôt; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1026 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1026(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1026 (1995) 30 novembre 1995 RÉSOLUTION 1026 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3601e séance, le 30 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 982 (1995) du 31 mars 1995 et 998 (1995) du16 juin 1995, Réaffirmant son engagement en faveur de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République de Bosnie-Herzégovine, Se félicitant à nouveau que l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (ci-après dénommés l’Accord de paix,S/1995/999, annexe) aient été paraphés à Dayton (Ohio), le 21 novembre 1995, parla République de Bosnie-Herzégovine, la République de Croatie et la Républiquefédérative de Yougoslavie, ainsi que par les autres parties, lequel paraphe vautaccord des parties pour signer officiellement l’Accord de paix, Soulignant que toutes les parties doivent se conformer pleinement à toutes les dispositions de l’Accord de paix et, avant l’entrée en vigueur de celui-ci,coopérer pleinement avec la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) etmaintenir l’accord de cessez-le-feu actuel, Se félicitant du rôle constructif joué par la FORPRONU et rendant hommage au personnel de la FORPRONU pour la manière dont il s’acquitte de sa mission, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1995 (S/1995/987), Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Uniessur le territoire de l’ex-Yougoslavie et, à cet effet, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1995; 95-38054 (F) /...S/RES/1026 (1995) Page 2 2. Décide de proroger le mandat de la FORPRONU pour une période prenant fin le 31 janvier 1996, en attendant de prendre de nouvelles mesures en ce quiconcerne l’application de l’Accord de paix; 3. Invite le Secrétaire général à le tenir informé de l’évolution du processus de paix et à lui présenter dès que possible des rapports, contenantles éléments d’information et les recommandations nécessaires, sur les aspectsde l’application de l’Accord de paix qui concernent l’Organisation desNations Unies, pour mettre le Conseil de sécurité en mesure de prendre unedécision assurant le transfert en bon ordre des responsabilités que prévoitl’Accord de paix; 4. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1026 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1026(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1026 (1995) 30 novembre 1995 RÉSOLUTION 1026 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3601e séance, le 30 novembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 982 (1995) du 31 mars 1995 et 998 (1995) du16 juin 1995, Réaffirmant son engagement en faveur de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République de Bosnie-Herzégovine, Se félicitant à nouveau que l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (ci-après dénommés l’Accord de paix,S/1995/999, annexe) aient été paraphés à Dayton (Ohio), le 21 novembre 1995, parla République de Bosnie-Herzégovine, la République de Croatie et la Républiquefédérative de Yougoslavie, ainsi que par les autres parties, lequel paraphe vautaccord des parties pour signer officiellement l’Accord de paix, Soulignant que toutes les parties doivent se conformer pleinement à toutes les dispositions de l’Accord de paix et, avant l’entrée en vigueur de celui-ci,coopérer pleinement avec la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) etmaintenir l’accord de cessez-le-feu actuel, Se félicitant du rôle constructif joué par la FORPRONU et rendant hommage au personnel de la FORPRONU pour la manière dont il s’acquitte de sa mission, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1995 (S/1995/987), Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Uniessur le territoire de l’ex-Yougoslavie et, à cet effet, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1995; 95-38054 (F) /...S/RES/1026 (1995) Page 2 2. Décide de proroger le mandat de la FORPRONU pour une période prenant fin le 31 janvier 1996, en attendant de prendre de nouvelles mesures en ce quiconcerne l’application de l’Accord de paix; 3. Invite le Secrétaire général à le tenir informé de l’évolution du processus de paix et à lui présenter dès que possible des rapports, contenantles éléments d’information et les recommandations nécessaires, sur les aspectsde l’application de l’Accord de paix qui concernent l’Organisation desNations Unies, pour mettre le Conseil de sécurité en mesure de prendre unedécision assurant le transfert en bon ordre des responsabilités que prévoitl’Accord de paix; 4. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1028 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1028(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1028 (1995) 8 décembre 1995 RÉSOLUTION 1028 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3604e séance, le 8 décembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier sa résolution 997 (1995) du 9 juin 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Mission d’assistance des Nations Unies au Rwanda (MINUAR) en date du 1er décembre 1995 (S/1995/1002), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAR jusqu’au 12 décembre 1995; 2. Décide de rester activement saisi de la question. ----- 95-39461 (F)
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1029 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1029(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1029 (1995) 12 décembre 1995 RÉSOLUTION 1029 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3605e séance, le 12 décembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier sa résolution 872 (1993) du 5 octobre 1993 par laquelle il a créé laMission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), ainsi que sesrésolutions 912 (1994) du 21 avril 1994, 918 (1994) du 17 mai 1994, 925 (1994)du 8 juin 1994, 965 (1994) du 30 novembre 1994 et 997 (1995) du 9 juin 1995, quidéfinissent le mandat de la MINUAR, Rappelant sa résolution 955 (1994) du 8 novembre 1994, portant création du Tribunal international pour le Rwanda, et sa résolution 978 (1995) du27 février 1995, concernant la nécessité d’arrêter les personnes soupçonnéesd’avoir participé au génocide au Rwanda, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la MINUAR en date du 1er décembre 1995 (S/1995/1002), Prenant note des lettres adressées au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères du Rwanda les 13 août et 24 novembre 1995 (S/1995/1018,annexe I et S/1995/1018, annexe II), Soulignant l’importance du rapatriement librement consenti des réfugiés rwandais, en toute sécurité, ainsi que celle d’une véritable réconciliationnationale, Notant avec une vive préoccupation les informations selon lesquelles des éléments de l’ancien régime poursuivraient leurs préparatifs militaires et leursincursions au Rwanda, soulignant la nécessité de prendre des mesures efficaces pour que les Rwandais se trouvant actuellement dans des pays voisins, y comprisceux qui sont dans des camps, n’entreprennent pas d’activités militaires visantà déstabiliser le Rwanda et ne reçoivent pas d’armements, étant donné que cesarmements seraient très vraisemblablement destinés à être utilisés au Rwanda, etse félicitant à cet égard de la mise en place de la Commission internationale d’enquête créée en application de sa résolution 1013 (1995) du 7 septembre 1995, 95-39907 (F) /...S/RES/1029 (1995) Page 2 Soulignant que des efforts accrus sont indispensables pour aider le Gouvernement rwandais à instaurer un climat de confiance propre à faciliter leretour des réfugiés rwandais se trouvant dans des pays voisins, Soulignant qu’il est nécessaire d’accélérer le versement de l’aide internationale pour le relèvement et la reconstruction du Rwanda, Notant avec satisfaction la tenue au Caire, les 28 et 29 novembre, du Sommet des chefs d’État de la région des Grands Lacs, ainsi que la Déclarationpubliée par ces derniers le 29 novembre 1995 (S/1995/1001), Soulignant qu’il importe que tous les États appliquent les recommandations adoptées par la Conférence régionale sur l’assistance aux réfugiés, rapatriés etpersonnes déplacées dans la région des Grands Lacs, tenue à Bujumbura enfévrier 1995, ainsi que celles qui figurent dans la Déclaration du Caire, Se félicitant des efforts que continue de faire le Gouvernement rwandais aux fins du maintien de la paix et de la sécurité ainsi que pour lareconstruction et le relèvement du pays, Mesurant l’utilité du concours que les spécialistes des droits de l’homme déployés au Rwanda par le Haut Commissaire aux droits de l’homme ont apporté envue de l’amélioration de la situation générale, Considérant qu’il incombe au Gouvernement rwandais d’assurer la protection et la sécurité de l’ensemble du personnel de la MINUAR et des autres membres dupersonnel international servant au Rwanda, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAR une dernière fois jusqu’au 8 mars 1996; 2. Décide aussi , compte tenu des efforts entrepris pour rétablir la paix et la stabilité grâce au rapatriement librement consenti des réfugiés rwandais,en toute sécurité, de modifier le mandat de la MINUAR de façon que celle-ci : a) Exerce ses bons offices pour faciliter le rapatriement librement consenti des réfugiés rwandais, en toute sécurité, compte tenu desrecommandations de la Conférence de Bujumbura et du Sommet tenu au Caire par leschefs d’État de la région des Grands Lacs, et promouvoir une réconciliationnationale véritable; b) Aide le Gouvernement rwandais à faciliter le rapatriement librement consenti des réfugiés, en toute sécurité et, à cette fin, soutienne par desactivités de surveillance les efforts que celui-ci a entrepris pour favoriserl’instauration d’un climat de confiance; c) Aide le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et d’autres organismes internationaux à fournir un appui logistique en vue durapatriement des réfugiés; d) Contribue, avec l’assentiment du Gouvernement rwandais, à assurer la protection du Tribunal international pour le Rwanda, à titre intérimaire en /...S/RES/1029 (1995) Page 3 attendant que d’autres arrangements convenus avec le Gouvernement rwandais puissent être conclus; 3. Prie le Secrétaire général de ramene r à 1 200 personnes les effectifs de la MINUAR, afin d’exécuter le mandat énoncé au paragraphe 2 ci-dessus; 4. Prie le Secrétaire général de ramener à 200 le nombre des observateurs militaires et membres du personnel d’état-major et autre personnelmilitaire d’appui; 5. Prie le Secrétaire général de commencer à établir des plans en vue du retrait complet de la MINUAR, celui-ci devant se faire dans les six semainessuivant l’expiration du mandat actuel; 6. Prie le Secrétaire général de retirer la composante de police civile de la MINUAR; 7. Prie le Secrétaire général d’envisager, compte tenu des règlements existants de l’Organisation des Nations Unies, la possibilité de transférer, àmesure que des éléments de la MINUAR se retireront, du matériel non militaire dela MINUAR qui serait utilisé au Rwanda; 8. Prend note de la coopération existant entre la MINUAR et le Gouvernement rwandais aux fins de l’accomplissement du mandat de la Mission, etprie instamment le Gouvernement rwandais et la MINUAR de continuer à appliquerl’Accord sur le statut de la Mission en date du 5 novembre 1993, ainsi que toutnouvel accord qui pourrait être conclu en vue de faciliter l’exécution dunouveau mandat de la MINUAR; 9. Demande au Gouvernement rwandais de prendre toutes les dispositions requises pour que le retrait prévu de personnel et de matériel de la MINUARpuisse s’effectuer dans l’ordre et en toute sécurité; 10. Remercie les États, les organismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales qui ont fourni une aide humanitaire auxréfugiés et aux personnes déplacées dans le besoin, les engage à persévérer etdemande au Gouvernement rwandais de continuer à faciliter l’acheminement et ladistribution des secours; 11. Demande aux États et aux organismes donateurs d’honorer l’engagement qu’ils ont pris de soutenir les efforts de relèvement du Rwanda, d’accroîtrel’aide qu’ils apportent déjà à cette fin et, en particulier, de favoriser à brefdélai le fonctionnement effectif du Tribunal international, ainsi que lerétablissement de l’appareil judiciaire rwandais; 12. Demande aussi aux États de coopérer pleinement avec la Commission d’enquête créée par sa résolution 1013 (1995); 13. Engage le Secrétaire général et son Représentant spécial à continuer de coordonner les activités des Nations Unies au Rwanda, y compris celles desorganisations et institutions s’occupant d’aide humanitaire et de développement,ainsi que les activités des spécialistes des droits de l’homme; /...S/RES/1029 (1995) Page 4 14. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport le 1er février 1996 au plus tard sur la façon dont la MINUAR s’acquitte de son mandat et sur l’étatd’avancement du rapatriement des réfugiés; 15. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1030 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1030(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1030 (1995) 14 décembre 1995 RÉSOLUTION 1030 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3606e séance, le 14 décembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures ainsi que les déclarations faites par son président, dont celle du 6 novembre 1995 (S/PRST/1995/54), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 décembre 1995 (S/1995/1024), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu’à l’inviolabilité de ses frontières, Se félicitant de la mise en train des pourparlers continus entre le Gouvernement du Tadjikistan et l’opposition tadjike à Achkabad, Rendant hommage aux efforts faits par le Secrétaire général et par son Envoyé spécial, ainsi que par les pays et les organisations régionales suivanten qualité d’observateurs les pourparlers intertadjiks, Soulignant que c’est aux parties tadjikes elles-mêmes qu’incombe au premier chef la responsabilité de résoudre leurs divergences et que l’assistanceinternationale prévue par la présente résolution sera nécessairement fonction duprocessus de réconciliation nationale et de la promotion de la démocratie, Rappelant l’engagement que les parties tadjikes ont pris de régler le conflit et de parvenir à la réconciliation nationale exclusivement par desmoyens pacifiques et politiques, sur la base de concessions et de compromismutuels, et soulignant l’inadmissibilité de tous actes d’hostilité sur la frontière tadjiko-afghane, Rappelant l’appel commun du 10 février 1995, adressé au Président du Conseil de sécurité par les Présidents de la Fédération de Russie, de laRépublique du Kazakstan, de la République du Kirghizistan, de la Républiqued’Ouzbékistan et de la République du Tadjikistan (S/1995/136), ainsi que lesdéclarations des 24 août et 30 septembre 1993, 13 octobre 1994 et 26 janvier et 95-40243 (F) /...S/RES/1030 (1995) Page 2 20 avril 1995 adressées par les Ministres des affaires étrangères de ces pays au Secrétaire général (S/26357, S/26610, S/1994/1178, S/1995/126 et S/1995/336), Prenant note en s’en félicitant de la déclaration du Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie, en date du 26 avril 1995, indiquant queles forces russes déployées le long de la frontière et le personnel militairerusse des Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’Étatsindépendants (CEI) stationnées au Tadjikistan, respectant les accords entre lesparties tadjikes et en reconnaissant la validité, n’y portent pas atteinte dansl’exercice de leurs fonctions, Constatant avec satisfaction que la Mission d’observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) a établi des contacts étroits avec les parties auconflit, ainsi qu’une liaison avec les Forces collectives de maintien de la paixde la CEI, les forces déployées le long de la frontière et la Mission del’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) auTadjikistan, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 8 décembre 1995; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUT jusqu’au 15 juin 1996, à condition que l’Accord de Téhéran du 17 septembre 1994 (S/1994/1102, annexe I)reste en vigueur et que les parties restent attachées à un cessez-le-feueffectif, à la réconciliation nationale et à la promotion de la démocratie, etdécide aussi que ce mandat restera en vigueur à moins que le Secrétaire général ne fasse savoir que ces conditions ne sont pas réunies; 3. Prie le Secrétaire général de continuer à s’employer, en ayant recours aux bons offices de son Envoyé spécial et avec le concours des pays et desorganisations régionales suivant en qualité d’observateurs les pourparlersintertadjiks, à accélérer les progrès vers l’instauration d’une paix durable etde l’entente nationale au Tadjikistan; 4. Prie aussi le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès réalisés vers un règlement politique d’ensemble du différendainsi que des opérations de la MONUT; 5. Demande à nouveau aux parties de coopérer pleinement avec la MONUT et d’assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies; 6. Déplore la lenteur des progrès réalisés dans la recherche d’une solution politique au conflit du Tadjikistan et souligne qu’il importe que les parties tadjikes saisissent l’occasion des pourparlers continus d’Achkabad pourparvenir à un accord général qui rétablira la paix et l’entente nationale dansleur pays, conformément aux dispositions du Protocole relatif aux principesfondamentaux (S/1995/720, annexe), signé le 17 août 1995 par le Président de laRépublique du Tadjikistan et le chef du Mouvement de la renaissance islamique duTadjikistan; 7. Demande aux parties de coopérer pleinement avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général en vue de parvenir à un règlement politique global dudifférend au moyen du dialogue intertadjik; /...S/RES/1030 (1995) Page 3 8. Demande aux parties d’appliquer sans délai toutes les mesures de confiance qu’elles se sont engagées à prendre au cours de la quatrième série depourparlers intertadjiks; 9. Encourage la poursuite d’un dialogue politique direct entre le Président de la République du Tadjikistan et le chef du Mouvement de larenaissance islamique du Tadjikistan; 10. Souligne qu’il est absolument indispensable que les parties s’acquittent scrupuleusement de toutes les obligations qu’elles ont contractées,et leur demande instamment , en particulier, de se conformer strictement à l’Accord de Téhéran du 17 septembre 1994 et d’accepter qu’il soit prorogé pourune longue période; 11. Souligne qu’il est urgent que tous les actes d’hostilité prennent fin à la frontière tadjiko-afghane et demande à tous les États et aux autres intéressés de décourager toute activité qui pourrait compliquer ou entraver leprocessus de paix au Tadjikistan; 12. Encourage les autorités afghanes compétentes à faciliter les arrangements qui permettront la mise en place d’un poste de liaison à Taloqan,dans le nord de l’Afghanistan; 13. Souligne qu’il est nécessaire de resserrer encore l’étroite coopération qui existe entre la MONUT et les parties au conflit ainsi que saliaison étroite avec les Forces collectives de maintien de la paix de la CEI,avec les forces déployées le long de la frontière et avec la Mission de l’OSCEau Tadjikistan; 14. Se félicite que la très grande majorité des personnes déplacées et des réfugiés aient été réinstallés, note avec satisfaction le rôle joué à cet égard par le Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés et rend hommage aux activités menées par d’autres organismes et organisations pour venir en aide àla population civile; 15. Se félicite des contributions faites au fonds de contributions volontaires créé par le Secrétaire général en application de la résolution968 (1995), encourage à nouveau d’autres États à alimenter ce fonds et accueille avec satisfaction la contribution volontaire apportée à la MONUT; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1031 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1031(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1031 (1995) 15 décembre 1995 RÉSOLUTION 1031 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3607e séance le 15 décembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie, Réaffirmant son attachement à un règlement politique négocié des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui préserve l’intégrité territoriale de tous les Étatsà l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se félicitant de la signature à la Conférence de paix de Paris, le 14 décembre 1995, par la République de Bosnie-Herzégovine, la République deCroatie, la République fédérative de Yougoslavie et les autres parties del’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes(dénommés collectivement l’Accord de paix, S/1995/999, annexe), Se félicitant aussi de l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021,annexe), Se félicitant en outre des conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix, tenue à Londres les 8 et 9 décembre 1995 (la Conférence deLondres) (S/1995/1029), en particulier de la décision de la Conférence de créerun Conseil de mise en oeuvre de la paix et son comité directeur, Rendant hommage à la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie pour les efforts qu’elle a déployés en vue de parvenir à un règlement de paix etnotant que la Conférence de Londres a décidé que le Conseil de mise en oeuvre de la paix remplacerait la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1031), Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, 95-40527 (F) /...S/RES/1031 (1995) Page 2 Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Accueille favorablement et appuie l’Accord de paix et demande aux parties de s’acquitter de bonne foi des engagements auxquels elles ont souscriten vertu de cet accord; 2. Se déclare décidé à suivre la mise en oeuvre de l’Accord de paix; 3. Note avec satisfaction les progrès réalisés vers la reconnaissance mutuelle des États successeurs de l’ex-République socialiste fédérative deYougoslavie, à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues; 4. Réaffirme ses résolutions relatives au respect du droit international humanitaire dans l’ex-Yougoslavie, réaffirme aussi que tous les États doivent apporter leur pleine coopération au Tribunal international pour l’ex-Yougoslavieet à ses organes conformément aux dispositions de sa résolution 827 (1993) du25 mai 1993 et du statut du Tribunal international, et se conformer aux demandesd’assistance ou aux ordonnances émanant d’une chambre de première instance enapplication de l’article 29 du statut, et leur demande de permettre la création de bureaux du Tribunal; 5. Reconnaît que les parties devront coopérer pleinement avec toutes les entités qui sont chargées d’appliquer le règlement de paix, ainsi que prévu dansl’Accord de paix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil desécurité, y compris le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, et que lesparties ont en particulier autorisé la force multinationale mentionnée auparagraphe 14 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l’emploi de laforce en cas de nécessité, pour veiller au respect de l’annexe 1-A de l’Accordde paix; 6. Note avec satisfaction que l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a accepté d’adopter et de mettre en place unprogramme d’élections pour la Bosnie-Herzégovine, à la demande des partiesà l’annexe 3 de l’Accord de paix; 7. Note aussi avec satisfaction que les parties se sont engagées dans l’Accord de paix à offrir à toutes les personnes relevant de leur juridiction leniveau de garantie le plus élevé en matière de droits de l’homme et de libertésfondamentales internationalement reconnus, souligne que le respect de cet engagement est vital pour la réalisation d’une paix durable et se félicite que les parties aient invité la Commission des droits de l’homme des Nations Unies,l’OSCE, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et d’autresmissions ou organisations intergouvernementales ou régionales s’occupant dedroits de l’homme à suivre de près la situation des droits de l’homme en Bosnie-Herzégovine; 8. Note en outre avec satisfaction que les parties ont affirmé leur attachement au droit qu’ont tous les réfugiés et personnes déplacées de regagnerlibrement leurs foyers en toute sécurité, note le rôle pilote dans le domaine /...S/RES/1031 (1995) Page 3 humanitaire que l’Accord de paix a confié au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, en coordination avec les autres organes compétents, et, sousl’autorité du Secrétaire général, en vue d’aider à rapatrier et secourir lesréfugiés et personnes déplacées, et souligne qu’il importe que le rapatriement se fasse par étapes, graduellement et en bon ordre; 9. Souligne qu’il importe de mettre en place des conditions propices à la reconstruction et au développement de la Bosnie-Herzégovine et encourage les États Membres à offrir une assistance en vue du programme de reconstruction dansce pays; 10. Souligne le lien, décrit dans les conclusions de la Conférence de Londres, qui existe entre la façon dont les parties s’acquitteront desengagements pris dans l’Accord de paix et la disposition que manifestera lacommunauté internationale à offrir des ressources financières pour lareconstruction et le développement; 11. Se félicite que les parties à l’annexe 1-B de l’Accord de paix soient convenues que l’adoption de mesures graduelles en faveur de la stabilité et dela limitation des armements au niveau régional est essentielle à l’instaurationd’une paix stable dans la région, insiste pour que tous les États Membres soutiennent les efforts qu’elles feront à cette fin, et appuie l’engagement pris par l’OSCE d’aider les parties dans le processus de négociation et d’applicationde ces mesures; II 12. Se félicite que les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avecelle soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en déployant uneforce multinationale de mise en oeuvre de la paix; 13. Note que les parties ont invité la communauté internationale à envoyer dans la région, pendant une année environ, une force multinationale demise en oeuvre de la paix, afin d’aider à appliquer les dispositionsterritoriales et autres dispositions connexes d’ordre militaire contenues dansl’annexe 1-A de l’Accord de paix; 14. Autorise les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avecelle à créer une Force multinationale de mise en oeuvre de la paix (IFOR),placée sous un commandement et un contrôle unifiés, chargée de s’acquitter durôle décrit à l’annexe 1-A et à l’annexe 2 de l’Accord de paix; 15. Autorise les États Membres, agissant en vertu du paragraphe 14 ci-dessus, à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’applicationde l’annexe 1-A de l’Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les parties seront tenues, sur une base d’égalité, responsables du respect desdispositions de cette annexe et seront pareillement exposées aux mesurescoercitives que l’IFOR pourrait juger nécessaires pour veiller à l’applicationde l’annexe et à la protection de l’IFOR, et note que les parties ont consenti à ce que l’IFOR prenne de telles mesures; /...S/RES/1031 (1995) Page 4 16. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 14 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes lesmesures nécessaires pour assurer le respect des règles et des procédures quiseront établies par le Commandant de l’IFOR pour régir le commandement et lecontrôle de toute la circulation aérienne civile et militaire dans l’espaceaérien de la Bosnie-Herzégovine; 17. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de l’IFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre la Force ou pour l’aider à accomplir samission et reconnaît le droit qu’a la Force de prendre toutes les mesures nécessaires à sa défense en cas d’attaque ou de menace; 18. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de mouvement du personnel de l’IFOR et des autres personnels internationaux; 19. Décide qu’à compter du jour où le Secrétaire général l’aura informé que le transfert de responsabilités de la Force de protection des Nations Unies(FORPRONU) à l’IFOR a eu lieu, les États cesseront d’avoir le pouvoir de prendrecertaines mesures qui leur est conféré par les résolutions 770 (1992) du13 août 1992, 781 (1992) du 9 octobre 1992, 816 (1993) du 31 mars 1993,836 (1993) du 4 juin 1993, 844 (1993) du 13 juin 1993 et 958 (1994) du19 novembre 1994 et que les dispositions de la résolution 824 (1993) du6 mai 1993 et des résolutions ultérieures concernant les zones de sécuritécesseront également d’être en vigueur à partir de la même date; 20. Prie le Gouvernement de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le Commandant de l’IFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports enBosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à l’IFOR parl’annexe 1-A de l’Accord de paix en ce qui concerne l’espace aérien deBosnie-Herzégovine; 21. Décide , en vue de mettre fin à l’autorisation accordée aux paragraphes 14 à 17 ci-dessus un an après le transfert à l’IFOR desresponsabilités de la FORPRONU, de procéder avant cette date à un examen et dedécider s’il convient de maintenir ladite autorisation, sur la base desrecommandations formulées par les États participant à l’IFOR et par le HautReprésentant, que transmettra le Secrétaire général; 22. Décide aussi que l’embargo imposé par la résolution 713 (1991) du 25 septembre 1991 ne s’appliquera pas aux armes et au matériel militairedestinés à l’usage exclusif des États Membres agissant en vertu du paragraphe 14ci-dessus, ou à celui des forces internationales de police; 23. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux ÉtatsMembres agissant en vertu du paragraphe 14 ci-dessus; 24. Se félicite de la conclusion des accords relatifs au statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, et exige des parties qu’elles respectent pleinement ces accords; 25. Prie les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle de faire /...S/RES/1031 (1995) Page 5 rapport au Conseil, par les voies appropriées, tous les 30 jours au moins, le premier rapport devant être présenté au plus tard 10 jours après l’adoption dela présente résolution; 26. Approuve la mise en place d’un Haut Représentant, demandée par les parties, qui sera chargé, conformément à l’annexe 10 relative aux aspects civilsde la mise en oeuvre de l’Accord de paix, d’assurer le suivi de l’application del’Accord de paix et de mobiliser les organisations et institutions civilesconcernées et, le cas échéant, de leur fournir des orientations et de coordonnerleurs activités, et agrée la nomination de M. Carl Bildt comme Haut Représentant; 27. Confirme qu’il incombe en dernier ressort au Haut Représentant, sur le théâtre, de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10 relative aux aspectscivils de la mise en oeuvre de l’Accord de paix; 28. Décide que tous les États concernés, en particulier ceux sur le territoire desquels le Haut Représentant installera des bureaux, devront veillerà ce que le Haut Représentant dispose de la capacité juridique nécessaire àl’exercice de ses fonctions, y compris la capacité de contracter et celled’acquérir ou de céder des biens mobiliers et immobiliers; 29. Note qu’une étroite coopération entre l’IFOR, le Haut Représentant et les organismes est essentielle pour que l’Accord de paix soit appliqué avecsuccès; 30. Affirme qu’il est nécessaire que l’Accord de paix soit appliqué dans tous ses aspects et, à cet égard, souligne l’importance qu’il attache à une mise en oeuvre urgente de l’annexe 11 dudit accord, décide d’agir promptement pour donner suite au rapport du Secrétaire général recommandant la création d’uneforce de police civile des Nations Unies chargée des tâches prévues dans laditeannexe, ainsi que d’un bureau civil chargé de s’acquitter des responsabilitésdécrites dans le rapport du Secrétaire général, et décide en outre que, dans l’intervalle, le personnel de la police civile, les personnels s’occupant dudéminage et des affaires civiles et les autres personnels qui pourraient êtrenécessaires pour exécuter les tâches décrites dans ce rapport, resteront enfonction sur le théâtre, nonobstant les dispositions des paragraphes 33 et 34ci-après; 31. Souligne que des mesures doivent être prises rapidement à Sarajevo pour créer un climat de confiance entre les communautés et prie à cette fin le Secrétaire général de redéployer rapidement à Sarajevo les éléments de policecivile des Nations Unies présents en République de Croatie; 32. Prie le Secrétaire général de lui soumettre les rapports établis par le Haut Représentant, conformément à l’annexe 10 de l’Accord de paix et auxconclusions de la Conférence de Londres, sur la mise en oeuvre de l’Accord depaix; /...S/RES/1031 (1995) Page 6 III 33. Décide que le mandat de la FORPRONU prendra fin à la date à laquelle le Secrétaire général l’informera que le transfert de responsabilités de laFORPRONU à l’IFOR a eu lieu; 34. Approuve les arrangements décrits dans le rapport du Secrétaire général sur le retrait de la FORPRONU et des éléments du quartier général desForces de paix des Nations Unies (FPNU), y compris les arrangements relatifs aucommandement et au contrôle de la FORPRONU lorsque ses responsabilités aurontété transférées à l’IFOR; 35. Exprime sa vive gratitude à tout le personnel de la FORPRONU, qui a servi la cause de la paix dans l’ex-Yougoslavie, et rend hommage à ceux qui ont donné leur vie ou qui ont été gravement blessés au service de cette cause; 36. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 14 ci-dessus à utiliser tous les moyens nécessaires pour aider au retrait de laFORPRONU; 37. Demande aux parties de veiller à la protection et à la sécurité de la FORPRONU et confirme que la FORPRONU continuera à jouir, y compris pendant la période de retrait, de tous les privilèges et immunités qui lui sontactuellement reconnus; 38. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport lorsque le retrait de la FORPRONU sera achevé; IV 39. Constate le caractère unique, extraordinaire et complexe de la situation actuelle en Bosnie-Herzégovine, qui demande une réponseexceptionnelle; 40. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1032 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1032(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1032 (1995) 19 décembre 1995 RÉSOLUTION 1032 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3608e séance , le 19 décembre 1995 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 décembre 1995 sur l’opération des Nations Unies à Chypre (S/1995/1020 etAdd.1), Notant que le Secrétaire général lui recommande de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Notant également que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forceau-delà du 31 décembre 1995, Réaffirmant ses résolutions antérieures concernant Chypre, notamment ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964 et 1000 (1995) du 23 juin 1995, Se déclarant préoccupé par l’absence de progrès sur la voie d’une solution politique définitive, Notant qu’aucun progrès n’a été fait en ce qui concerne l’élargissement de l’accord d’évacuation de 1989, 1. Décide de proroger, pour une période se terminant le 30 juin 1996, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre; 2. Demande aux autorités militaires des deux parties de veiller à ce qu’aucun incident ne se produise le long de la zone tampon et d’apporter leurpleine coopération à la Force; 3. Prie le Secrétaire général de garder à l’étude la structure et l’effectif de la Force en vue de sa restructuration éventuelle et de communiquertoutes considérations nouvelles qu’il peut avoir à exposer à cet égard; 4. Accueille avec satisfaction l’examen de la situation humanitaire auquel la Force a procédé touchant les conditions de vie des Chypriotes grecs et 95-40995 (F) /...S/RES/1032 (1995) Page 2 des Maronites qui se trouvent dans le nord de l’île et sur celle des Chypriotes turcs dans le sud, appuie les recommandations de la Force énoncées dans le rapport du Secrétaire général (S/1995/1020 et Add.1) et décide de garder la question à l’étude; 5. Se déclare préoccupé par la modernisation constante des forces armées en République de Chypre et le renforcement de leur capacité, ainsi que parl’absence de progrès sur la voie d’une réduction sensible des effectifs destroupes étrangères en République de Chypre, prie instamment de nouveau toutes les parties intéressées de s’engager à réduire ces effectifs ainsi que leurbudget de défense en République de Chypre afin d’aider au rétablissement de laconfiance entre les parties et d’ouvrir la voie au retrait des troupes nonchypriotes comme le prévoit l’Ensemble d’idées (S/24472, annexe), et demande au Secrétaire général d’encourager les efforts en ce sens; 6. Se déclare préoccupé également de ce que les autorités militaires des deux parties n’aient pas pris de mesures réciproques pour interdire le long deslignes de cessez-le-feu les munitions réelles et les armes autres que les armesde poing et pour interdire de même les tirs d’armes à portée de vue ou d’ouïe dela zone tampon, et les engage à entamer des pourparlers avec la Force sur cette question dans l’esprit du paragraphe 3 de la résolution 839 (1993) du11 juin 1993; 7. Regrette qu’un accord n’ait pu intervenir sur l’élargissement de l’accord d’évacuation de 1989 à tous les secteurs de la zone tampon où les deuxparties sont très proches l’une de l’autre, et engage les autorités militaires des deux parties à coopérer d’urgence avec la Force en vue de la conclusion d’untel accord; 8. Accueille avec satisfaction l’initiative que la Force a prise d’organiser des manifestations bicommunautaires couronnées de succès, prie instamment les dirigeants des deux communautés de promouvoir la tolérance, la confiance et la réconciliation entre elles ainsi qu’il est recommandé dans lesrapports pertinents du Secrétaire général, et les engage à encourager d’autres contacts bicommunautaires et à éliminer les obstacles qui s’opposent à cescontacts; 9. Se félicite que le Secrétaire général ait décidé de poursuivre ses contacts avec les deux dirigeants afin que tout soit mis en oeuvre pour convenirde la base sur laquelle les pourparlers directs pourraient reprendre; 10. Réaffirme l’importance qu’il attache à l’accomplissement de progrès rapides sur le fond de la question de Chypre et sur l’application des mesures deconfiance comme il l’a demandé dans sa résolution 939 (1994) du 29 juillet 1994; 11. Prie le Secrétaire général de lui présenter, durant la période à venir du mandat, un rapport sur sa mission de bons offices, y compris une évaluationcomplète de ses efforts en vue d’aboutir à un règlement de la situation àChypre; /...S/RES/1032 (1995) Page 3 12. Prie aussi le Secrétaire général de lui présenter, le 10 juin 1996 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 13. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1033 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1033(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1033 (1995) 19 décembre 1995 RÉSOLUTION 1033 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3610e séance, le 19 décembre 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Rappelant la lettre du Secrétaire général en date du 27 octobre 1995 (S/1995/924) et la réponse du Président du Conseil de sécurité en date du6 novembre 1995 (S/1995/925), Rappelant les rapports du Secrétaire général en date du 18 juin 1990 (S/21360), du 19 avril 1991 (S/22464), du 19 décembre 1991 (S/23299) et du28 juillet 1993 (S/26185), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 24 novembre 1995 (S/1995/986), Prenant note de la réponse du Gouvernement marocain à la proposition du Secrétaire général, dont celui-ci expose la teneur au paragraphe 10 de sonrapport, Prenant note aussi de la réponse du Front Polisario à la proposition du Secrétaire général, dont il expose la teneur au paragraphe 11 de son rapport, Prenant note en outre des autres communications qu’il a reçues sur cette question, Soulignant que la Commission d’identification ne pourra s’acquitter de sa tâche que si les deux parties ont confiance en son jugement et en son intégrité, Soulignant aussi la nécessité de progresser dans l’application de tous les autres éléments du Plan de règlement, Fermement décidé à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, 95-40971 (F) /...S/RES/1033 (1995) Page 2 Rappelant que, pour que des progrès puissent être faits, il faut que les deux parties se représentent clairement ce que sera la période postréférendaire, 1. Réaffirme qu’il est résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenusans plus tarder conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par lesdeux parties susmentionnées; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 24 novembre 1995, en tant que cadre utile pour les efforts que celui-cidéploie en vue d’accélérer et de mener à bien le processus d’identification; 3. Accueille également avec satisfaction la décision du Secrétaire général d’intensifier ses consultations avec les deux parties afin d’obtenirleur accord au sujet d’un plan visant à aplanir les divergences qui fontobstacle à l’achèvement du processus d’identification dans les délais prévus; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport d’urgence sur les résultats de ces consultations et, au cas où celles-ci ne déboucheraient pas surun accord, de lui présenter pour examen des options, y compris un programmeconcernant le retrait en bon ordre de la Mission pour l’organisation d’unréférendum au Sahara occidental (MINURSO); 5. Demande aux deux parties de travailler avec le Secrétaire général et la MINURSO, dans un esprit de coopération véritable, à la mise en oeuvre de tousles autres éléments du Plan de règlement, conformément aux résolutionspertinentes; 6. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1034 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1034(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1034 (1995) 21 décembre 1995 RÉSOLUTION 1034 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3612e séance, le 21 décembre 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures pertinentes sur la situation en Bosnie-Herzégovine, notamment sa résolution 1019 (1995) du 9 novembre 1995,et condamnant la partie des Serbes de Bosnie pour ne pas avoir satisfait aux exigences qui y sont formulées, malgré les appels répétés qui lui ont étéadressés à cet égard, Ayant examiné le rapport en date du 27 novembre 1995 que le Secrétaire général lui a présenté en application de sa résolution 1019 (1995) concernantles violations du droit international humanitaire commises dans les zones deSrebrenica, Zepa, Banja Luka et Sanski Most (S/1995/988), Gravement préoccupé par les informations figurant dans le rapport susmentionné selon lesquelles il existe des preuves accablantes d’une politiquesystématique de violations — exécutions sommaires, viols, expulsions massives,détentions arbitraires, travail forcé et enlèvements en grand nombre, Réaffirmant qu’il appuie résolument les travaux du Tribunal international créé par sa résolution 827 (1993) du 25 mai 1993, Notant qu’il est prévu dans l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et dans ses annexes, (collectivement dénommés l’Accord depaix, S/1995/999, annexe), paraphés à Dayton (Ohio) le 21 novembre 1995, que nulne peut se porter candidat ni être désigné, élu ou autrement nommé à une chargepublique sur le territoire de Bosnie-Herzégovine s’il purge une peine prononcéepar le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie ou qui, ayant été mis enaccusation par le Tribunal, n’a pas obéi à un mandat à comparaître devantcelui-ci, Condamnant le manquement de la partie des Serbes de Bosnie à ses engagements concernant l’accès aux personnes déplacées, détenues ou portéesdisparues, 95-41385 (F) /...S/RES/1034 (1995) Page 2 Réaffirmant la préoccupation qu’il a exprimée dans la déclaration de son Président en date du 7 décembre 1995 (S/PRST/1995/60), Profondément préoccupé par le sort de centaines de milliers de réfugiés et de personnes déplacées du fait des hostilités sur le territoire del’ex-Yougoslavie, 1. Condamne vivement toutes les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commises sur le territoire del’ex-Yougoslavie, exige que toutes les parties intéressées respectent pleinement leurs obligations en la matière et réaffirme que tous ceux qui commettent des violations du droit international humanitaire seront tenus personnellementresponsables de tels actes; 2. Condamne en particulier dans les termes les plus vifs les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commises par lesforces serbes de Bosnie et les forces paramilitaires dans les zones deSrebrenica, Zepa, Banja Luka et Sanski Most, qui sont décrites dans le rapportdu Secrétaire général en date du 27 novembre 1995 et qui révèlent une politiquesystématique de violations — exécutions sommaires, viols, expulsions massives,détentions arbitraires, travail forcé et enlèvements en grand nombre; 3. Prend note avec la plus vive préoccupation des preuves solides mentionnées dans le rapport du Secrétaire général en date du 27 novembre 1995,selon lesquelles un nombre inconnu mais considérable d’hommes de la zone deSrebrenica, à savoir à Nova Kasaba-Konjevic Polje (Kaldrumica), Kravice,Rasica Gai, Zabrde, ainsi que dans deux emplacements à Karakaj et peut-êtreaussi à Bratunac et Potocari, ont été exécutés sommairement par les forcesserbes de Bosnie et les forces paramilitaires, et condamne ces actes dans les termes les plus énergiques; 4. Réaffirme son appui vigoureux aux efforts déployés par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour se rendre auprès des personnesdéplacées, détenues ou portées disparues et engage toutes les parties àrespecter les engagements pris en la matière; 5. Exige à nouveau que la partie des Serbes de Bosnie assure l’accès immédiat et sans entrave des représentants du Haut Commissariat desNations Unies pour les réfugiés, du CICR et d’autres organismes internationauxaux personnes déplacées, détenues ou portées disparues à Srebrenica, Zepa etdans les régions de Banja Luka et Sanski Most, qui se trouvent dans les zones deBosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie et qu’elle permetteaux représentants du CICR i) de se rendre auprès de toutes les personnesretenues contre leur gré, qu’il s’agisse de civils ou de membres des forces dela Bosnie-Herzégovine, et de les enregistrer, et ii) d’avoir accès à tout lieuoù ils jugent important de se rendre; 6. Affirme que les violations du droit humanitaire et des droits de l’homme commises dans les zones de Srebrenica, Zepa, Banja Luka et Sanski Mostentre juillet et octobre 1995 doivent faire l’objet d’une enquête approfondie etminutieuse par les instances compétentes des Nations Unies et les autresorganisations et institutions internationales; /...S/RES/1034 (1995) Page 3 7. Note que le Tribunal international créé par sa résolution 827 (1993) du 25 mai 1993 a mis en accusation le 16 novembre 1995 les dirigeants des Serbesde Bosnie Radovan Karadzic et Ratko Mladic au motif qu’ils sont directement etpersonnellement responsables des atrocités commises en juillet 1995 contre lapopulation musulmane bosniaque de Srebrenica; 8. Exige à nouveau que la partie des Serbes de Bosnie assure aux représentants des instances compétentes des Nations Unies et des autresorganisations et institutions internationales, y compris le Rapporteur spécialde la Commission des droits de l’homme l’accès immédiat et sans entrave auxzones en question, notamment aux fins d’enquête sur les atrocités; 9. Souligne en particulier qu’il est urgent que toutes les parties permettent au Procureur du Tribunal international de rassembler efficacement etrapidement les éléments de preuve nécessaires pour que le Tribunal puisseaccomplir sa tâche; 10. Souligne que toutes les parties ont l’obligation de coopérer avec les instances compétentes des Nations Unies et des autres organisations etinstitutions internationales et de leur assurer une entière liberté de mouvementen vue de faciliter leurs enquêtes et prend acte des engagements souscrits à ce sujet aux termes de l’Accord de paix; 11. Exige à nouveau que toutes les parties, en particulier la partie des Serbes de Bosnie, s’abstiennent de toute action visant à détruire, altérer,dissimuler ou détériorer tous éléments de preuve concernant des violations dudroit international humanitaire, et préservent ces éléments de preuve; 12. Exige à nouveau , en outre, que tous les États, en particulier ceux de la région de l’ex-Yougoslavie, et toutes les parties au conflit dansl’ex-Yougoslavie s’acquittent intégralement et de bonne foi de l’obligation quileur incombe, en vertu du paragraphe 4 de la résolution 827 (1993), de coopérerpleinement avec le Tribunal international et leur demande de mettre en place les conditions indispensables pour que le Tribunal accomplisse la tâche pourlaquelle il a été créé, et notamment établisse des bureaux lorsqu’il le jugenécessaire; 13. Exige à nouveau la fermeture immédiate de tous les camps de détention sur tout le territoire de Bosnie-Herzégovine; 14. Engage instamment les parties à veiller au plein respect des normes du droit international humanitaire et des droits de l’homme de la population civilevivant dans les zones de Bosnie-Herzégovine qu’elles tiennent actuellement etqui seront transférées à une autre partie en application de l’Accord de paix; 15. Condamne le pillage et la destruction systématiques de maisons et autres biens, en particulier par les forces du HVO dans la région de MrkonjicGrad et Sipovo et exige que toutes les parties mettent fin immédiatement à de tels actes, mènent des enquêtes à leur sujet et veillent à ce que ceux qui ontviolé la loi en soient tenus personnellement responsables; /...S/RES/1034 (1995) Page 4 16. Exige que toutes les parties s’abstiennent de poser des mines, en particulier dans les zones qu’elles tiennent actuellement et qui seronttransférées à une autre partie en application de l’Accord de paix; 17. Demande instamment aux États Membres de continuer à apporter leur concours aux efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies, lesorganismes humanitaires et les organisations non gouvernementales sur leterritoire de l’ex-Yougoslavie pour améliorer le sort de centaines de milliersde réfugiés et de personnes déplacées; 18. Demande aussi instamment à toutes les parties aux conflits sur le territoire de l’ex-Yougoslavie de coopérer pleinement à ces efforts en vue decréer les conditions nécessaires au rapatriement et au retour des réfugiés etdes personnes déplacées, en toute sécurité et dignité; 19. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’état d’avancement des enquêtes relatives aux violations du droit internationalhumanitaire et des droits de l’homme visées dans le rapport susmentionné; 20. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/1035 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1035(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1035 (1995) 21 décembre 1995 RÉSOLUTION 1035 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3613e séance, le 21 décembre 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1031 (1995) du 15 décembre 1995, Rappelant également l’Accord-cadre pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (dénommés collectivement l’Accord de paix, S/1995/999, annexe), Ayant en outre examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1031), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général et les propositions qui y figurent concernant la participation de l’Organisation des Nations Unies à lamise en oeuvre de l’Accord de paix; 2. Décide de créer, pour une période d’un an à compter du transfert de responsabilités de la Force de protection des Nations Unies à la Forcemultinationale de mise en oeuvre (IFOR), une force de police civile desNations Unies chargée des tâches prévues dans l’annexe 11 de l’Accord de paix,qui portera le nom de Groupe international de police (GIP), et un bureau civildes Nations Unies chargé de s’acquitter des responsabilités énoncées dans lerapport du Secrétaire général et, à cette fin, approuve les arrangements décrits dans le rapport du Secrétaire général; 3. Note avec satisfaction que le GIP et le Bureau civil des Nations Unies seront placés sous l’autorité du Secrétaire général, étant entendu que leursactivités seront guidées et coordonnées, selon qu’il conviendra, par le HautReprésentant, se félicite que le Secrétaire général ait l’intention de nommer un coordonnateur des Nations Unies et prie le Secrétaire général de lui soumettre en conséquence, au moins tous les trois mois, des rapports sur les activités duGIP et du Bureau civil; 4. Décide de rester saisi de la question. ----- 95-41361 (F)
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/893 (1994)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/893(1994)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/970 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/970(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/970 (1995) 12 janvier 1995 RÉSOLUTION 970 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3487e séance, le 12 janvier 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, et en particulier sa résolution 943 (1994) du 23 septembre 1994, Se félicitant des mesures prises par les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), en particulier de cellesindiquées en annexe à la lettre du 4 janvier 1995 adressée par le Secrétairegénéral au Président du Conseil de sécurité (S/1995/6), pour maintenir lafermeture effective de la frontière internationale entre la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutes les marchandises, à l’exception desdenrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinésà répondre à des besoins humanitaires essentiels, et notant que ces mesures étaient une condition indispensable à l’adoption de la présente résolution, Soulignant qu’il importe que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) maintiennent la fermeture effective dela frontière et s’emploient à la rendre plus étanche encore, notamment enpoursuivant en justice les personnes soupçonnées d’enfreindre les mesures prisesà cette fin et en fermant hermétiquement les points de passage de la frontièrecomme la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie l’ademandé, Accueillant avec satisfaction l’oeuvre accomplie par les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie et laMission de la Conférence en République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro), et soulignant l’importance qu’il attache à ce que la Mission dispose de toutes les ressources nécessaires pour l’accomplissement de sa tâche, Notant que le paragraphe 9 de sa résolution 757 (1992) du 30 mai 1992 demeure en vigueur, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 95-00965 (F) 120195 120195 /... *9500965*S/RES/970 (1995) Page 2 1. Décide que les restrictions et autres mesures visées au paragraphe 1 de sa résolution 943 (1994) seront suspendues pour une nouvelle période de100 jours à compter de l’adoption de la présente résolution; 2. Demande à tous les États et à tous les autres intéressés de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières internationales detous les États de la région; 3. Réaffirme que les dispositions du paragraphe 12 de la résolution 820 (1993), aux termes desquelles l’importation, l’exportation et le transit, àdestination, en provenance ou au travers des zones protégées par lesNations Unies en République de Croatie et des zones de la République deBosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie, à l’exception desfournitures humanitaires essentielles, en particulier les fournitures médicaleset les produits alimentaires distribués par les organismes internationaux d’aidehumanitaire, ne seront permis qu’avec l’autorisation expresse du Gouvernementde la République de Croatie ou du Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine, respectivement, s’appliquent à tous les envois à travers lafrontière internationale entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbieet Monténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine; 4. Demande au Comité créé par la résolution 724 (1991) d’accélérer ses travaux pour aboutir d’urgence à l’élaboration des procédures simplifiéesappropriées visées au paragraphe 2 de la résolution 943 (1993) et d’examiner enpriorité les demandes concernant une assistance humanitaire légitime, enparticulier celles présentées par le Comité international de la Croix-Rouge, leHaut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ou d’autres organismes dusystème des Nations Unies; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les 30 jours, pour examen, un rapport indiquant si les Coprésidents du Comité directeur de laConférence internationale sur l’ex-Yougoslavie certifient que les autorités dela République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) appliquenteffectivement leur décision de fermer la frontière internationale entre laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République deBosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutes les marchandises, à l’exceptiondes denrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinés àrépondre à des besoins humanitaires essentiels, et respectent les dispositionsdu paragraphe 3 ci-dessus concernant tous les envois à travers la frontièreinternationale entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine, et prie en outre le Secrétaire général de lui faire rapport immédiatement s’il dispose d’éléments,fournis notamment par les Coprésidents du Comité directeur de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie, prouvant que lesdites autoritésn’appliquent pas effectivement leur décision de fermer la frontière; 6. Décide que si, à tout moment, le Secrétaire général l’informe que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)n’appliquent pas effectivement leur décision de fermer la frontière, lasuspension des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus prendra fin le cinquièmejour ouvrable suivant la date à laquelle le Secrétaire général l’aura informé, àmoins que le Conseil de sécurité n’en décide autrement; /...S/RES/970 (1995) Page 3 7. Décide de suivre de près la situation et d’examiner les nouvelles dispositions à prendre en ce qui concerne les mesures applicables à laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à la lumière del’évolution de la situation; 8. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/971 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/971(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/971 (1995) 12 janvier 1995 RÉSOLUTION 971 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3488e séance , le 12 janvier 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 849 (1993) du 9 juillet 1993, 854 (1993) du 6 août 1993, 858 (1993) du 24 août 1993, 876 (1993) du 19 octobre 1993,881 (1993) du 4 novembre 1993, 892 (1993) du 22 décembre 1993, 896 (1994) du31 janvier 1994, 906 (1994) du 25 mars 1994, 934 (1994) du 30 juin 1994 et937 (1994) du 21 juillet 1994, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 6 janvier 1995 (S/1995/10 et Add.1 et 2), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Géorgie et rappelant dans ce contexte la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 2 décembre 1994 (S/PRST/1994/78), Réaffirmant également le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leurs foyers,conformément au droit international et ainsi qu’il est énoncé dans l’Accordquadripartite sur le rapatriement librement consenti des réfugiés et despersonnes déplacées (S/1994/397, annexe II), signé à Moscou le 4 avril 1994, Engageant les parties à s’abstenir de toute action unilatérale qui pourrait compliquer ou entraver le processus politique en vue d’un règlement rapide etglobal du conflit, Profondément préoccupé par l’absence de progrès dans le sens d’un règlement politique global ainsi que par la lenteur du rythme de retour des réfugiés etdes personnes déplacées, Demandant aux parties d’intensifier leurs efforts, sous les auspices des Nations Unies et avec l’aide de la Fédération de Russie comme facilitateur etla participation de représentants de l’Organisation pour la sécurité et lacoopération en Europe (OSCE), en vue de parvenir à un règlement politique rapideet global du conflit, portant notamment sur le statut politique de l’Abkhazie, 95-00983 (F) /... *9500983*S/RES/971 (1995) Page 2 dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République de Géorgie, Exprimant la satisfaction que lui inspirent la coopération et la coordination étroites entre la Mission d’observation des Nations Unies enGéorgie (MONUG) et la force de maintien de la paix de la Communauté d’Étatsindépendants (CEI) dans l’accomplissement de leurs mandats respectifs, Se félicitant de la contribution apportée par la force de maintien de la paix de la CEI et par la MONUG au maintien d’un cessez-le-feu et à lastabilisation de la situation dans la zone du conflit géorgien-abkhaze, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 6 janvier 1995; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUG, tel qu’il est fixé dans sa résolution 937 (1994), pour une période additionnelle s’achevant le 15 mai 1995; 3. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans un délai de deux mois suivant l’adoption de la présente résolution sur tous les aspects de lasituation en Abkhazie (République de Géorgie); 4. Encourage le Secrétaire général à poursuivre ses efforts visant à parvenir à un règlement politique global du conflit, portant notamment sur lestatut politique de l’Abkhazie, dans le plein respect de la souveraineté et del’intégrité territoriale de la République de Géorgie, et demande aux parties d’accomplir des progrès substantiels dans les négociations sous les auspices desNations Unies et avec l’aide de la Fédération de Russie comme facilitateur et laparticipation de représentants de l’OSCE; 5. Demande aux parties de s’acquitter des engagements, en ce qui concerne le retour des réfugiés et des personnes déplacées, qu’elles ont souscrits dansl’Accord quadripartite et demande en particulier à la partie abkhaze d’accélérer sensiblement le processus; 6. Décide d’entreprendre, sur la base d’un rapport du Secrétaire général qui lui sera soumis au plus tard le 4 mai 1995 et à la lumière des progrès quipourraient être accomplis d’ici là en direction d’un règlement politique et duretour des réfugiés et des personnes déplacées, un examen approfondi de lasituation en Abkhazie (République de Géorgie); 7. Prie également le Secrétaire général d’envisager, dans le cadre du mandat existant de la MONUG et en coopération avec les représentants compétentsde la force de maintien de la paix de la CEI, la possibilité de mesuresadditionnelles pour contribuer à créer les conditions propices au retour desréfugiés et des personnes déplacées dans la sécurité et dans l’ordre; 8. Réitère son appel aux États Membres pour qu’ils versent des contributions volontaires au fonds d’aide à la mise en oeuvre de l’Accord decessez-le-feu signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I) et/ou à desfins humanitaires, y compris le déminage, selon ce que préciseront lesdonateurs; 9. Décide de rester activement saisi de la question. /...S/RES/971 (1995) Français Page 3 -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/973 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/973(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/973 (1995) 13 janvier 1995 RÉSOLUTION 973 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3490e séance, le 13 janvier 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 621 (1988) du 20 septembre 1988, 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 725 (1991) du 31 décembre 1991,809 (1993) du 2 mars 1993 et 907 (1994) du 29 mars 1994, Rappelant les déclarations du Président du Conseil en date du 29 juillet 1994 (S/PRST/1994/39) et du 15 novembre 1994 (S/PRST/1994/67), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 14 décembre 1994 (S/1994/1420), Sachant gré au Secrétaire général des efforts qu’il a déployés lorsqu’il s’est rendu dans la région du 25 au 29 novembre 1994, Résolu à assurer une solution juste et durable de la question du Sahara occidental, Engageant instamment les deux parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’unréférendum au Sahara occidental (MINURSO) en vue d’assurer la mise en oeuvrerapide et intégrale du plan de règlement, Notant que, de l’avis du Secrétaire général, la seule façon de mener à bien l’identification et l’inscription dans des délais raisonnables serait d’étofferconsidérablement les ressources en personnel et autres, Constatant avec préoccupation que la mise en oeuvre du plan de règlement a pris du retard et qu’il lui faudrait donc revoir périodiquement le mandat de laMINURSO, comme il le fait pour les autres opérations des Nations Unies, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 14 décembre 1994 sur la situation concernant le Sahara occidental; 95-01063 (F) /... *9501063*S/RES/973 (1995) Page 2 2. Réitère qu’il est résolu à ce que soit tenu, sans plus tarder, un référendum libre, régulier et impartial d’autodétermination du peuple du Saharaoccidental conformément au plan de règlement qu’ont accepté les deux parties; 3. Demande aux deux parties de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et la MINURSO dans leurs efforts pour mettre en oeuvre le plan derèglement conformément à ses résolutions pertinentes et dans les délais indiquésaux paragraphes 21 et 22 du rapport du Secrétaire général; 4. Note avec satisfaction que l’identification des électeurs a commencé et se poursuit, encore que lentement, et félicite la MINURSO des progrèsréalisés à ce jour; 5. Approuve l’élargissement de la MINURSO proposé aux paragraphes 17 à 19 du rapport du Secrétaire général et exprime l’espoir qu’aucun effort ne seraépargné pour déployer les observateurs nécessaires afin d’achever le processusd’identification dans les délais que prévoie le plan de règlement; 6. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport le 31 mars 1995 au plus tard, afin de confirmer les arrangements relatifs aux moyens logistiques etaux ressources humaines et autres nécessaires pour assurer le déploiementcomplet de la MINURSO, ainsi que de lui rendre compte des dispositions qu’ilentend prendre pour parachever la mise en oeuvre de tous les volets du plan derèglement, de même que des réactions des parties à ses propositions tendant à ceque les Nations Unies puissent accomplir leur mission au Sahara occidental; 7. Encourage le Secrétaire général à continuer de faire tout ce qui est en son pouvoir pour créer un climat propice à la mise en oeuvre rapide eteffective du plan de règlement; 8. Compte être en mesure, sur la base du rapport demandé au paragraphe 6 ci-dessus, de confirmer que s’ouvrira le 1er juin 1995 la période de transitiondevant aboutir à la tenue du référendum en octobre 1995, puis peu de tempsaprès, à l’achèvement de la mission, conformément au plan de règlement; 9. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 mai 1995; 10. Décide aussi d’envisager ultérieurement de proroger le mandat de la MINURSO au-delà du 31 mai 1995, sur la base d’un nouveau rapport du Secrétairegénéral et en fonction des progrès accomplis en vue de la tenue du référendum etde la mise en oeuvre du plan de règlement; 11. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé des faits nouveaux concernant la mise en oeuvre du plan de règlement pour le Saharaoccidental qui interviendront durant la période considérée; 12. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/974 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/974(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/974 (1995) 30 janvier 1995 RÉSOLUTION 974 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3495e séance, le 30 janvier 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 23 janvier 1995 (S/1995/66), et prenant note desobservations qui y sont formulées, Prenant note de la lettre datée du 16 janvier 1995, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies (S/1995/45), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 juillet 1995; 2. Réaffirme qu’il soutient fermement la cause de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance du Liban à l’intérieur deses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), etdemande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 95-02711 (F) 300195 300195 /... *9502711*S/RES/974 (1995) Page 2 5. Approuve l’intention du Secrétaire général d’examiner les possibilités de rationaliser les activités dans les domaines de la maintenance et du soutienlogistique, et d’y réaliser des économies; 6. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/975 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/975(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/975 (1995) 30 janvier 1995 RÉSOLUTION 975 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3496e séance, le 30 janvier 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant les dispositions de ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du23 septembre 1993, 873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993,905 (1994) du 23 mars 1994, 917 (1994) du 6 mai 1994, 940 (1994) du31 juillet 1994, 944 (1994) du 29 septembre 1994, 948 (1994) du 15 octobre 1994et 964 (1994) du 29 novembre 1994, Rappelant également les termes de l’Accord de Governors Island (S/26063) et du Pacte de New York qui s’y rapporte (S/26297), Rappelant en outre qu’il a constaté dans sa résolution 940 (1994) que la situation en Haïti menaçait la paix et la sécurité dans la région et exigeait ledéploiement successif de la Force multinationale en Haïti et de la Mission desNations Unies en Haïti (MINUHA), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général datés du 18 octobre 1994 (S/1994/1180), du 21 novembre 1994 (S/1994/1322) et du 17 janvier 1995(S/1995/46 et Add.1), ainsi que les rapports de la Force multinationale en Haïtidatés des 26 septembre 1994 (S/1994/1107, annexe), 10 octobre 1994 (S/1994/1148,annexe), 24 octobre 1994 (S/1994/1208, annexe), 7 novembre 1994 (S/1994/1258,annexe), 21 novembre 1994 (S/1994/1321, annexe), 5 décembre 1994 (S/1994/1377,annexe), 19 décembre 1994 (S/1994/1430, annexe), 9 janvier 1995 (S/1995/15,annexe) et 23 janvier 1995 (S/1995/70, annexe), Notant en particulier la déclaration du commandant de la Force multinationale en Haïti en date du 15 janvier 1995 et la recommandation quil’accompagne, formulée sur la base du rapport du commandant de la Force par lesÉtats participant à la Force (S/1995/55) quant à l’instauration d’un climat sûret stable en Haïti, Notant qu’il est reconnu dans ces rapports et recommandations qu’un climat sûr et stable a été instauré en Haïti, 95-02827 (F) /... *9502827*S/RES/975 (1995) Page 2 Prenant note de la lettre datée du 27 janvier 1995, émanant du Représentant permanent d’Haïti auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/1995/90), Soulignant qu’il importe de veiller à ce que les effectifs des opérations de maintien de la paix soient adaptés aux tâches à exécuter et notant que le Secrétaire général doit constamment maintenir à l’examen les effectifs de laMINUHA, Considérant que c’est au peuple haïtien qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de la réconciliation nationale et de la reconstruction de sonpays, 1. Se félicite de l’évolution positive de la situation en Haïti, notamment du départ d’Haïti des dirigeants militaires, du retour du Présidentlégitimement élu et du rétablissement des autorités légitimes, comme prévu parl’Accord de Governors Island et conformément à la résolution 940 (1994); 2. Loue les efforts déployés par les États participant à la Force multinationale, en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies,pour évaluer les besoins et préparer le déploiement de la MINUHA; 3. Remercie tous les États Membres qui ont contribué à la Force multinationale; 4. Exprime sa gratitude à l’Organisation des États américains (OEA), se félicite des travaux de la Mission civile internationale en Haïti (MICIVIH), et,eu égard à l’expérience et aux capacités de l’OEA, prie le Secrétaire général de consulter le Secrétaire général de cette organisation au sujet d’autres mesuresappropriées que les deux organisations pourraient prendre conformément à laprésente résolution, et de lui faire rapport sur les résultats de cesconsultations; 5. Constate , comme le prévoyait la résolution 940 (1994), que, comme il ressort des recommandations des États membres de la Force multinationale etselon le paragraphe 91 du rapport du Secrétaire général en date du17 janvier 1995 (S/1995/46), un climat sûr et stable, approprié au déploiementde la MINUHA, règne désormais en Haïti, comme prévu dans la résolution940 (1994) susvisée; 6. Autorise le Secrétaire général, afin que soit remplie la deuxième condition spécifiée au paragraphe 8 de sa résolution 940 (1994) concernantl’achèvement de la mission de la Force multinationale et le transfert à laMINUHA des fonctions mentionnées dans ladite résolution, à recruter et déployerdes contingents militaires, des policiers civils et autre personnel civil afinde permettre à la MINUHA d’assumer la totalité des fonctions définies par sarésolution 867 (1993) et révisées et élargies par les paragraphes 9 et 10 de sarésolution 940 (1994); 7. Autorise en outre le Secrétaire général, agissant en collaboration avec le commandant de la Force multinationale, à prendre les mesures nécessairespour que la MINUHA assume ces fonctions dès que possible, le transfert completdes fonctions de la Force multinationale à la MINUHA devant s’achever le31 mars 1995 au plus tard; /...S/RES/975 (1995) Page 3 8. Décide de proroger le mandat de la MINUHA pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 juillet 1995; 9. Autorise le Secrétaire général à déployer en Haïti, conformément à la résolution 940 (1994), un maximum de 6 000 soldats et, comme il l’a recommandéau paragraphe 87 de son rapport daté du 17 janvier 1995 (S/1995/46), un maximumde 900 policiers civils; 10. Rappelle que la communauté internationale s’est engagée à aider et à appuyer le développement économique, social et institutionnel d’Haïti etsouligne l’importance de cet engagement pour le maintien d’un climat sûr etstable; 11. Considère que la situation en Haïti demeure précaire et demande instamment au Gouvernement haïtien, avec l’assistance de la MINUHA et de lacommunauté internationale, d’établir sans tarder une force de police nationaleefficace et d’améliorer le fonctionnement de son système judiciaire; 12. Prie le Secrétaire général de créer, en plus de celui qu’il a été autorisé à constituer en vertu du paragraphe 10 de la résolution 867 (1993), unfonds auquel les États Membres pourront verser des contributions volontairesafin de soutenir le programme international de contrôle de la police et d’aiderà la création d’une force de police adéquate en Haïti; 13. Prie en outre le Secrétaire général de l’informer, à une date rapprochée, des modalités de la relève de la Force multinationale par la MINUHAet de lui présenter, le 15 avril 1995 au plus tard, un rapport intérimaire surle déploiement de la Mission; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/976 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/976(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/976 (1995) 8 février 1995 RÉSOLUTION 976 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3499e séance, le 8 février 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 1er février 1995 (S/1995/97 et Add.1), Se déclarant à nouveau résolu à préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Se félicitant de la signature du Protocole de Lusaka le 20 novembre 1994 (S/1994/1441, annexe), qu’il considère comme une étape importante versl’instauration de la paix et de la stabilité en Angola, Réaffirmant l’importance qu’il attache à l’application intégrale des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka, ainsi que de sesrésolutions pertinentes, Prenant note du plan de mise en oeuvre énoncé dans le Protocole de Lusaka, en particulier de la nécessité pour le Gouvernement de l’Angola et l’UNITA defournir toutes les informations militaires pertinentes à l’Organisation desNations Unies, d’autoriser la liberté de mouvement et la libre circulation desbiens et de commencer à désengager leurs forces dans les secteurs où elles sonten contact, Se félicitant que le cessez-le-feu soit dans l’ensemble respecté, Se félicitant également des progrès accomplis lors des réunions que les chefs d’état-major des Forces armées angolaises et de l’UNITA ont tenues àChipipa le 10 janvier 1995 et à Wako Kungo les 2 et 3 février 1995, 95-03815 (F) /... *9503815*S/RES/976 (1995) Page 2 Se félicitant en outre du déploiement des forces d’observation de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM II), ainsi que dela contribution apportée à la Mission par certains États Membres, Se félicitant que le Gouvernement de l’Angola ait offert d’apporter une importante contribution en nature aux opérations de maintien de la paix desNations Unies en Angola, comme indiqué dans le document intitulé 'Coût del’application du Protocole de Lusaka' (S/1994/1451), Profondément préoccupé par le retard pris dans la mise en oeuvre du Protocole de Lusaka, Soulignant qu’il est nécessaire que M. José Eduardo dos Santos, Président de l’Angola, et M. Jonas Savimbi, Président de l’UNITA, se rencontrent sanstarder, afin de donner l’impulsion politique nécessaire à la bonne exécution duProtocole de Lusaka, Se félicitant de l’envoi par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) d’une délégation ministérielle auprès de lui afin de participer à l’examen de lasituation en Angola, 1. Autorise la mise en place d’une opération de maintien de la paix en Angola (UNAVEM III), afin d’aider les parties à rétablir la paix et à réaliserla réconciliation nationale dans le pays sur la base des 'Acordos de Paz', duProtocole de Lusaka et de ses résolutions pertinentes, comme indiqué dans lasection IV du rapport du Secrétaire général en date du 1er février 1995,opération dont le mandat initial ira jusqu’au 8 août 1995 et qui comptera aumaximum 7 000 soldats, en sus des 350 observateurs militaires et260 observateurs de police mentionnés dans le rapport du Secrétaire général,ainsi qu’un nombre approprié de civils recrutés sur le plan international etlocalement; 2. Demande instamment que les observateurs militaires et observateurs de police soient rapidement déployés afin de contrôler le cessez-le-feu; 3. Autorise le déploiement immédiat des éléments de planification et d’appui nécessaires pour préparer le déploiement de forces de maintien de lapaix auquel il sera procédé à condition que le Secrétaire général demeureconvaincu que le cessez-le-feu est effectif et que des mécanismes efficaces decontrôle conjoints sont en place, d’une part, et, de l’autre, que les deuxparties autorisent le libre acheminement de l’aide humanitaire dans tout le paysdans des conditions de sécurité, et autorise le déploiement ultérieur des éléments supplémentaires nécessaires à l’établissement de zones de casernementopérationnelles pour les forces de l’UNITA; 4. Décide que les unités d’infanterie ne seront déployées qu’après que le Secrétaire général lui aura fait savoir que les conditions énoncées auparagraphe 32 de son rapport ont été réunies — notamment, cessation effectivedes hostilités, communication de toutes les données militaires pertinentes etdésignation de toutes les zones de casernemen t — à condition que le Conseil de sécurité n’en ait pas décidé autrement; /...S/RES/976 (1995) Page 3 5. Souligne l’importance qu’il attache à la mise en place rapide d’un vaste programme de déminage bien coordonné, comme prévu dans le rapport duSecrétaire général en date du 1er février 1995, et prie le Secrétaire général de l’informer de l’état d’avancement de l’exécution de ce programme; 6. Souscrit aux vues formulées par le Secrétaire général dans son rapport (S/1995/97 et Add.1) quant à la nécessité de doter UNAVEM III des moyensd’information voulus, y compris une station de radio de l’ONU à mettre en placeen consultation avec le Gouvernement de l’Angola; 7. Prie le Secrétaire général de l’informer tous les mois de l’état d’avancement du déploiement d’UNAVEM III et de la mise en oeuvre du Protocole deLusaka, notamment le maintien d’un cessez-le-feu effectif, le libre accèsd’UNAVEM III à toutes les régions de l’Angola, le libre acheminement de l’aidehumanitaire dans l’ensemble du pays et le respect par le Gouvernement del’Angola et par l’UNITA des obligations que leur impose le Protocole de Lusaka,et prie aussi le Secrétaire général de lui présenter un rapport complet le 15 juillet 1995 au plus tard; 8. Se félicite que le Secrétaire général ait l’intention d’adjoindre des spécialistes des droits de l’homme à la composante politique d’UNAVEM III, afind’observer l’application des dispositions relatives à la réconciliationnationale; 9. Déclare avoir l’intention de revoir le rôle de l’ONU en Angola au cas où le Secrétaire général signalerait que la coopération des parties se faitattendre ou laisse à désirer; 10. Déclare avoir l’intention de mettre fin à la mission d’UNAVEM III lorsque les objectifs du Protocole de Lusaka auront été réalisés conformément auplan de mise en oeuvre qui y est annexé, l’achèvement des activités entreprisesà ce titre étant prévu pour février 1997; 11. Note avec satisfaction les contributions substantielles apportées par les États Membres, les organismes des Nations Unies et des organisations nongouvernementales pour répondre aux besoins humanitaires du peuple angolais, etincite les donateurs à offrir d’autres apports importants; 12. Réaffirme que tous les États Membres ont l’obligation d’appliquer intégralement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993) etdemande au Gouvernement de l’Angola et à l’UNITA de cesser, tant qu’UNAVEM III demeurera en Angola, toute acquisition d’armes et de matériel de guerre, commeconvenu dans les 'Acordos de Paz', et de consacrer plutôt leurs ressources àsatisfaire les besoins humanitaires et sociaux prioritaires; 13. Prie le Gouvernement de l’Angola de conclure le 20 mars 1995 au plus tard avec l’Organisation des Nations Unies un accord sur le statut des forces; 14. Incite le Secrétaire général à demander d’urgence au Gouvernement de l’Angola de donner suite à son offre d’aide directe à UNAVEM III, à en tenircompte dans l’accord sur le statut des forces dont il est question auparagraphe 13 ci-dessus et à étudier avec le Gouvernement de l’Angola et l’UNITA /...S/RES/976 (1995) Page 4 les possibilités d’une aide supplémentaire substantielle au titre du maintien de la paix, ainsi qu’à faire rapport au Conseil sur le résultat de ces recherches; 15. Demande instamment aux États Membres de répondre favorablement à la demande que le Secrétaire général leur a faite d’apporter des contributions enpersonnel, en matériel et en ressources diverses à UNAVEM III, afin d’enfaciliter le déploiement rapide; 16. Exige que tous les intéressés en Angola prennent les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel desNations Unies et autre, déployé dans le cadre d’UNAVEM III; 17. Se félicite de la présence de la délégation ministérielle de l’OUA et note, à cet égard, la nécessité d’une coopération constante entre l’Organisation des Nations Unies et l’OUA en vue du rétablissement de la paix et de la sécuritéen Angola, ainsi que la contribution que les organisations régionales peuventapporter à la gestion des crises et au règlement des conflits; 18. Décide de rester activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/977 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/977(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/977 (1995) 22 février 1995 RÉSOLUTION 977 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3502e séance, le 22 février 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 955 (1994) du 8 novembre 1994, Rappelant qu’il a décidé, au paragraphe 6 de sa résolution 955 (1994), qu’il choisirait le siège du Tribunal international pour le Rwanda, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 13 février 1995 (S/1995/134) et notant la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que, sous réserve que l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de laRépublique-Unie de Tanzanie concluent des arrangements appropriés, acceptablespour le Conseil, ce dernier choisisse Arusha comme siège du Tribunalinternational pour le Rwanda, Notant que le Gouvernement rwandais est disposé à coopérer avec le Tribunal, Décide que, sous réserve que l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de la République-Unie de Tanzanie concluent des arrangementsappropriés, le Tribunal international pour le Rwanda aura son siège à Arusha. ----- 95-05067 (F) *9505067*
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/978 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/978(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/978 (1995) 27 février 1995 RÉSOLUTION 978 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3504e séance, le 27 février 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la situation au Rwanda, en particulier ses résolutions 935 (1994) et 955 (1994), Se déclarant une fois de plus gravement préoccupé par les informations selon lesquelles des actes de génocide et d’autres violations systématiques,généralisées et flagrantes du droit international humanitaire ont été commis auRwanda, Notant que ces informations ont été confirmées dans le rapport final que la Commission d’experts a présenté en application de la résolution 935 (1994)(S/1994/1405, annexe), Rappelant les obligations énoncées dans la résolution 955 (1994) par laquelle il a créé le Tribunal international pour le Rwanda, Préoccupé par les conditions qui règnent dans les camps de réfugiés à l’extérieur du Rwanda et en particulier par les informations selon lesquellesles réfugiés qui choisissent de rentrer au Rwanda seraient victimes d’actes deviolence, Résolu à ce qu’il soit mis fin aux violations du droit international humanitaire et aux actes de violence grave commis contre les réfugiés, et à ceque des mesures effectives soient prises afin de traduire en justice lesresponsables de tels crimes, Prenant note des rapports du Secrétaire général sur la sécurité dans les camps de réfugiés rwandais en date du 18 novembre 1994 (S/1994/1308) et du25 janvier 1995 (S/1995/65), Prenant note avec intérêt du rapport du Secrétaire général en date du 13 février 1995 (S/1995/134) et soulignant qu’il importe de prendre toutes les 95-05493 (F) /... *9505493*S/RES/978 (1995) Page 2 mesures nécessaires pour que le Tribunal international pour le Rwanda fonctionne sans tarder et avec efficacité, Soulignant la nécessité que les États prennent dès que possible toutes mesures nécessaires en vertu de leur droit interne pour mettre en applicationles dispositions de la résolution 955 (1994) et du Statut du Tribunalinternational pour le Rwanda, 1. Prie instamment les États, dans l’attente de poursuites déclenchées par le Tribunal international pour le Rwanda ou par les autorités nationalescompétentes, d’arrêter et de mettre en détention, conformément à leurlégislation nationale et aux normes applicables du droit international, lespersonnes trouvées sur leur territoire contre lesquelles il existe des preuvessuffisantes qu’elles se sont rendues coupables d’actes entrant dans lacompétence du Tribunal international pour le Rwanda; 2. Prie instamment les États qui mettent en détention les personnes visées au paragraphe 1 ci-dessus d’informer le Secrétaire général et leProcureur du Tribunal international pour le Rwanda de l’identité des personnesdétenues, de la nature des crimes dont elles sont soupçonnées, des éléments depreuve réputés constituer des motifs raisonnables et suffisants de détention, dela date à laquelle les intéressés ont été détenus et du lieu de leur détention; 3. Prie instamment les États qui détiennent de telles personnes de coopérer avec les représentants du Comité international de la Croix-Rouge, ainsiqu’avec les enquêteurs du Tribunal international pour le Rwanda, afin d’assurerun accès sans entrave aux détenus; 4. Condamne toutes les attaques dirigées contre des personnes dans les camps de réfugiés proches des frontières du Rwanda, exige que ces attaques cessent immédiatement et prie les États de prendre des mesures appropriées pour prévenir les attaques de ce genre; 5. Prie instamment les États sur le territoire desquels des actes de violence grave se sont produits dans les camps de réfugiés d’arrêter et demettre en détention, conformément à leur législation nationale et aux normesapplicables du droit international, et de soumettre aux autorités chargéesd’exercer des poursuites les personnes contre lesquelles il existe des preuvessuffisantes qu’elles ont incité à de tels actes ou qu’elles y ont participé, etles prie de même instamment de tenir le Secrétaire général informé des mesuresqu’ils ont prises à cette fin. 6. Décide de rester activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/979 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/979(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/979 (1995) 9 mars 1995 RÉSOLUTION 979 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3507e séance, le 9 mars 1995 Le Conseil de sécurité , Notant avec regret le décès du juge Roberto Ago, survenu le 24 février 1995, Notant en outre que, de ce fait, un siège est devenu vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faut le pourvoir pour le reste du mandat dujuge défunt, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’Article 14 du Statut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu à une séance du Conseil de sécurité qui se tiendra le 21 juin 1995 et à une séance del’Assemblée générale, à sa quarante-neuvième session. ----- 95-06786 (F) *9506786*
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/980 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/980(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/980 (1995) 21 mars 1995 RÉSOLUTION 980 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3510e séance, le 22 mars 1995 Le Conseil de sécurité , Notant avec regret la démission du juge sir Robert Yewdall Jennings, qui prendra effet le 10 juillet 1995, Notant en outre que, de ce fait, un siège deviendra vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faudra le pourvoir pour le reste du mandat dujuge sir Robert Yewdall Jennings, conformément aux dispositions du Statut de laCour, Notant que, conformément à l’Article 14 du Statut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu à une séance du Conseil de sécurité qui se tiendra le 12 juillet 1995 et à une séancede l’Assemblée générale, à sa quarante-neuvième session. ----- 95-08008 (F) *9508008*
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/981 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/981(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/981 (1995) 31 mars 1995 RÉSOLUTION 981 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3512e séance, le 31 mars 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes sur les conflits dans le territoire de l’ex-Yougoslavie, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 22 mars 1995 (S/1995/222 et Corr.1), Affirmant son engagement en faveur de la recherche d’un règlement négocié d’ensemble des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui garantisse la souveraineté etl’intégrité territoriale de tous les États concernés à l’intérieur de leursfrontières internationalement reconnues, et soulignant l’importance qu’ilattache à leur reconnaissance mutuelle, Réaffirmant son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie, y compris ses droits etobligations à l’égard du contrôle de son commerce international, Saluant les efforts que continuent de déployer les représentants de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union européenne, de la Fédération deRussie et des États-Unis d’Amérique pour faciliter une solution négociée duconflit en République de Croatie, et réaffirmant l’appel qu’il a lancé au Gouvernement de la République de Croatie et aux autorités serbes locales pourqu’ils entament, d’urgence et sans conditions préalables, des négociations envue de parvenir à un tel règlement en tirant pleinement parti du plan qui leur aété présenté par ces représentants, Constatant qu’il reste encore à mettre en oeuvre des dispositions importantes du plan de maintien de la paix des Nations Unies pour la Républiquede Croatie (S/23280, annexe III), en particulier celles qui concernent ladémilitarisation des zones tenues par les autorités serbes locales, le retourdans leurs foyers de tous les réfugiés et de toutes les personnes déplacées etla création de forces de police locales qui s’acquittent de leurs fonctions sansdiscrimination à l’égard de toutes personnes de quelque nationalité que ce soit 95-09410 (F) /... *9509410*S/RES/981 (1995) Page 2 pour protéger les droits de l’homme de tous les résidents, et demandant instamment aux parties de convenir de les mettre en oeuvre, Constatant également qu’il reste encore à mettre en oeuvre des dispositions importantes des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en particulierles résolutions 871 (1993) et 947 (1994), Notant que le mandat de la Force de protection des Nations Unies en République de Croatie vient à expiration le 31 mars 1995, conformément à larésolution 947 (1994), Prenant note également de la lettre du Représentant permanent de la République de Croatie datée du 17 mars (S/1995/206) concernant les vues de songouvernement au sujet de l’établissement d’une opération de maintien de la paixdes Nations Unies en République de Croatie, Soulignant que le renforcement du respect des droits de l’homme, y compris l’exercice d’un contrôle international approprié, est une mesure essentiellepour rétablir la confiance entre les parties et édifier une paix durable, Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Uniessur le territoire de l’ex-Yougoslavie et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 22 mars 1995 (S/1995/222 et Corr.1) et, en particulier, approuve les arrangements décrits au paragraphe 84; 2. Décide d’instituer sous son autorité l’Opération des Nations Unies pour le rétablissement de la confiance en Croatie, autrement dite ONURC,conformément au paragraphe 84 du rapport susmentionné, pour une période prenantfin le 30 novembre 1995, et prie le Secrétaire général de faire le nécessaire pour assurer le déploiement de l’Opération dans les plus brefs délais; 3. Décide que, conformément au rapport du Secrétaire général (S/1995/222 et Corr.1) et sur la base du plan de maintien de la paix des Nations Unies pourla République de Croatie (S/23280, annexe III), des résolutions pertinentes duConseil de sécurité, de l’Accord de cessez-le-feu du 29 mars 1994 (S/1994/367)et de l’Accord économique du 2 décembre 1994 (S/1994/1375), l’ONURC aura lemandat suivant : a) Exercer l’intégralité des fonctions envisagées dans l’Accord de cessez-le-feu du 29 mars 1994 entre la République de Croatie et les autoritésserbes locales (S/1994/367); b) Faciliter l’application de l’Accord économique du 2 décembre 1994 conclu sous les auspices des Coprésidents de la Conférence internationale surl’ex-Yougoslavie (S/1994/1375); /...S/RES/981 (1995) Page 3 c) Faciliter la mise en oeuvre de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris les fonctions mentionnées au paragraphe 72 durapport susmentionné; d) Aider à contrôler, en procédant à des observations et en présentant des rapports, les mouvements de personnel militaire, de matériel et defournitures militaires et d’armes à travers les frontières internationales entrela République de Croatie et la République de Bosnie-Herzégovine, ainsi qu’entrela République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) aux points de passage dont le contrôle est confié à l’ONURC, commeil est stipulé dans le plan de maintien de la paix des Nations Unies pour laRépublique de Croatie (S/23280, annexe III); e) Faciliter l’acheminement par le territoire de la République de Croatie de l’assistance humanitaire internationale destinée à la République deBosnie-Herzégovine; f) Surveiller la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka conformément à la résolution 779 (1992); 4. Prie le Secrétaire général de poursuivre les consultations avec tous les intéressés concernant les détails de l’exécution du mandat énoncé auparagraphe 3 ci-dessus et d’en rendre compte au Conseil le 21 avril 1995 au plustard pour approbation; 5. Décide que l’ONURC constitue un dispositif transitoire visant à créer les conditions qui faciliteront un règlement négocié respectant l’intégritéterritoriale de la République de Croatie et garantissant la sécurité et lesdroits de toutes les communautés vivant dans une zone donnée de la République deCroatie, qu’elles y soient majoritaires ou minoritaires; 6. Décide que les États Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d’organisations ou d’arrangements régionaux, peuvent prendre, sousl’autorité du Conseil de sécurité et sous réserve d’une étroite coordinationavec le Secrétaire général et le Commandant de théâtre des forces desNations Unies, selon les procédures en vigueur convenues avec le Secrétairegénéral, toutes les mesures nécessaires afin d’assurer un appui aérien rapprochésur le territoire de la République de Croatie pour défendre le personnel del’ONURC dans l’accomplissement du mandat de cette dernière, et prie le Secrétaire général de continuer à lui rendre compte de tout recours à uneopération d’appui aérien rapproché; 7. Souligne la responsabilité qui incombe aux parties et autres intéressés en République de Croatie pour ce qui est de la sécurité et de laprotection de l’ONURC et, à cet égard, exige que toutes les parties et autres intéressés s’abstiennent de tout acte d’intimidation ou de violence dirigécontre l’ONURC; 8. Demande au Gouvernement de la République de Croatie et aux autorités serbes locales de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la forceet de réaffirmer leur engagement en faveur du règlement pacifique de leursdifférends; /...S/RES/981 (1995) Page 4 9. Invite le Secrétaire général à lui rendre compte selon qu’il conviendra, et en tout état de cause tous les quatre mois au moins, des progrèsaccomplis vers un règlement politique pacifique ainsi que de l’évolution de lasituation sur le terrain, notamment de la mesure dans laquelle l’ONURC est àmême de s’acquitter de son mandat tel qu’il est énoncé plus haut, et s’engage à cet égard à examiner sans délai toutes recommandations que le Secrétaire généralpourrait formuler dans ses rapports et à prendre les décisions appropriées; 10. Demande aux États Membres d’examiner favorablement les demandes présentées par le Secrétaire général en vue de la fourniture à l’ONURC del’assistance nécessaire à l’accomplissement de son mandat; 11. Souligne qu’il importe que la République de Croatie conclue les arrangements nécessaires, y compris les accords sur le statut des forces etautres personnels, lui demande de conclure de tels arrangements sans délai et priele Secrétaire général de l’informer des progrès accomplis à cet égard dans le rapport mentionné au paragraphe 4 ci-dessus; 12. Demande instamment au Gouvernement de la République de Croatie d’accorder gratuitement à l’Organisation des Nations Unies des bandes defréquence pour la diffusion de programmes radio et des créneaux horaires pour ladiffusion de programmes de télévision, ainsi qu’il est indiqué auxparagraphes 47 à 51 du rapport du Secrétaire général du 22 mars 1995; 13. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/982 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/982(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/982 (1995) 31 mars 1995 RÉSOLUTION 982 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3512e séance, le 31 mars 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes sur les conflits dans le territoire de l’ex-Yougoslavie et réaffirmant dans ce contexte sa résolution 947 (1994) du 30 septembre 1994 sur le mandat de la Force deprotection des Nations Unies (FORPRONU) et ses résolutions ultérieurespertinentes, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 22 mars 1995 (S/1995/222 et Corr.1), Affirmant son engagement en faveur de la recherche d’un règlement négocié d’ensemble des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui garantisse la souveraineté etl’intégrité territoriale de tous les États concernés à l’intérieur de leursfrontières internationalement reconnues, et soulignant l’importance qu’il attache à leur reconnaissance mutuelle, Réaffirmant son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Bosnie-Herzégovine, Saluant les efforts que continuent de déployer les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, Saluant également les efforts que déploient les États Membres, notamment les membres du Groupe de contact, et soulignant l’extrême importance des travaux du Groupe dans le processus de paix global dans la région, Se félicitant que le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine ait accepté le plan de paix du Groupe de contact, Se félicitant également des accords conclus le 23 décembre 1994 et le 31 décembre 1994 entre les parties bosniaques au sujet d’un cessez-le-feu et dela cessation complète des hostilités en République de Bosnie-Herzégovine 95-09422 (F) /... *9509422*S/RES/982 (1995) Page 2 (S/1995/8) ainsi que du rôle essentiel que la FORPRONU joue dans leur application, et soulignant l’importance qu’il y attache, Désireux d’encourager la FORPRONU dans les efforts qu’elle déploie, dans le cadre de ses activités visant à faciliter un règlement global du conflit enRépublique de Bosnie-Herzégovine, et qui sont décrits aux paragraphes 30 à 32 durapport susmentionné du Secrétaire général (S/1995/222 et Corr.1), en vued’aider les parties à appliquer les accords de Washington concernant laFédération de Bosnie-Herzégovine, Conscient que les États Membres doivent prendre des mesures appropriées pour renforcer les moyens dont la FORPRONU dispose en République de Bosnie-Herzégovine pour exécuter son mandat, tel qu’il est énoncé dans ses résolutionspertinentes, notamment en fournissant au Secrétaire général toutes lesressources qu’il a autorisées par ses résolutions antérieures, Réaffirmant qu’il importe de faire en sorte que Sarajevo, capitale de la République de Bosnie-Herzégovine, reste une ville unie et un centremulticulturel, multiethnique et plurireligieux, et notant dans ce contexte la contribution positive qu’un accord entre les parties sur la démilitarisation deSarajevo pourrait apporter à cette fin, au rétablissement de la normalité àSarajevo et à un règlement d’ensemble, conformément au plan de paix du Groupe decontact, Notant que la FORPRONU joue un rôle essentiel en prévenant ou limitant les hostilités et crée ainsi les conditions pour parvenir à un règlement politiqued’ensemble, et rendant hommage à tous les membres du personnel de la Force, en particulier à ceux qui ont sacrifié leur vie à la cause de la paix, Notant également que le mandat de la FORPRONU vient à expiration le 31 mars 1995, conformément à la résolution 947 (1994), Prenant note de la lettre du Représentant permanent de la République de Bosnie-Herzégovine datée du 29 mars 1995 (S/1995/245), Prenant note également de la lettre du Représentant permanent de la République de Croatie datée du 17 mars 1995 (S/1995/206) concernant les vuesde son gouvernement au sujet du maintien de la présence de la FORPRONU enRépublique de Croatie, Rendant hommage au personnel de la FORPRONU pour la manière dont il s’acquitte de sa mission, en particulier pour son aide à l’acheminement del’assistance humanitaire et pour la manière dont il exerce le contrôle descessez-le-feu, Soulignant que le renforcement du respect des droits de l’homme, y compris l’exercice d’un contrôle international approprié, est une mesure essentiellepour rétablir la confiance entre les parties et édifier une paix durable, Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement pour toutes ses missions et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la FORPRONUen République de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine, /...S/RES/982 (1995) Page 3 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 22 mars 1995 (S/1995/222 et Corr.1) et, en particulier, approuve les arrangements décrits au paragraphe 84; 2. Décide de proroger le mandat de la FORPRONU en République de Bosnie- Herzégovine pour une nouvelle période prenant fin le 30 novembre 1995 et décide en outre que toutes les résolutions antérieures relatives à la FORPRONU continueront de s’appliquer; 3. Autorise le Secrétaire général à redéployer, avant le 30 juin 1995, tout le personnel et tous les avoirs de la FORPRONU se trouvant en République deCroatie, à l’exception de ceux dont le maintien en République de Croatie estrequis pour l’ONURC ou pour l’accomplissement des fonctions visées auxparagraphes 4 et 5 ci-après; 4. Décide que la FORPRONU continuera à s’acquitter de l’intégralité des fonctions envisagées pour assurer l’application de l’Accord de cessez-le-feu du29 mars 1994 (S/1994/367) et de l’Accord économique du 2 décembre 1994(S/1994/1375) entre la République de Croatie et les autorités serbes localesainsi que de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité,notamment des fonctions visées au paragraphe 72 du rapport du Secrétaire généralen date du 22 mars 1995, et à faciliter l’acheminement par le territoire de laRépublique de Croatie de l’assistance humanitaire internationale destinée à laRépublique de Bosnie-Herzégovine jusqu’au 30 juin 1995 ou jusqu’au déploiementeffectif de l’ONURC, si celui-ci intervient plus tôt; 5. Décide que la FORPRONU conservera ses structures actuelles de soutien en République de Croatie, notamment le fonctionnement de son quartier général; 6. Souligne la responsabilité qui incombe aux parties et aux autres intéressés en République de Croatie et en République de Bosnie-Herzégovine en cequi concerne la sécurité et la protection de la FORPRONU et, à cet égard, exige que toutes les parties et les autres intéressés s’abstiennent de tout acted’intimidation ou de violence dirigé contre la FORPRONU; 7. Réaffirme l’importance qu’il attache au respect intégral des accords conclus entre les parties bosniaques en ce qui concerne un cessez-le-feu etune cessation complète des hostilités en République de Bosnie-Herzégovine;demande instamment à celles-ci de s’entendre sur une nouvelle prorogation et l’application de ces accords au-delà du 30 avril 1995 et de mettre à profitcette période pour négocier un règlement pacifique d’ensemble en acceptant leplan de paix du Groupe de contact comme point de départ; et demande en outre à la partie des Serbes de Bosnie d’accepter cette proposition; 8. Demande instamment aux États Membres d’examiner favorablement les demandes présentées par le Secrétaire général en vue de la fourniture à laFORPRONU de l’assistance nécessaire à l’accomplissement de son mandat; 9. Demande à toutes les parties et aux autres intéressés de respecter pleinement toutes les résolutions du Conseil de sécurité concernant la situationdans l’ex-Yougoslavie, afin de créer les conditions propres à faciliter le pleinaccomplissement du mandat de la FORPRONU; /...S/RES/982 (1995) Page 4 10. Prend note avec satisfaction des progrès réalisés dans les pourparlers entre le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et l’Organisationdes Nations Unies, dont il est question au paragraphe 49 du rapport duSecrétaire général daté du 22 mars 1995, et demande instamment au Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine d’accorder gratuitement à l’Organisationdes Nations Unies des bandes de fréquence pour la diffusion de programmes radioet des créneaux horaires pour la diffusion de programmes de télévision aux finsdécrites aux paragraphes 47 à 51 de ce rapport; 11. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des progrès réalisés dans la mise en oeuvre du mandat de la FORPRONU et de lui fairerapport, selon les besoins, sur l’évolution de la situation sur le terrain,l’attitude des parties et toute autre circonstance affectant le mandat de laForce, et, en particulier, de lui présenter, dans les huit semaines suivantl’adoption de la présente résolution, un rapport qui tienne compte, entreautres, des préoccupations exprimées par les membres du Conseil et des questionssoulevées par le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine; 12. Prie instamment le Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine d’appliquer intégralement les dispositions de l’accord sur le statut des forcesqu’il a conclu le 15 mai 1993 avec l’Organisation des Nations Unies; 13. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/983 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/983(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/983 (1995) 31 mars 1995 RÉSOLUTION 983 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3512e séance, le 31 mars 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 795 (1992) et toutes ses résolutions ultérieures pertinentes, Affirmant son engagement en faveur de la recherche d’un règlement négocié d’ensemble des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui garantisse la souveraineté etl’intégrité territoriale de tous les États concernés à l’intérieur de leursfrontières internationalement reconnues, et soulignant l’importance qu’il attache à leur reconnaissance mutuelle, Réaffirmant son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’ex-République yougoslave de Macédoine, Rappelant qu’il craint que l’évolution de la situation ne compromette la confiance et la stabilité dans l’ex-République yougoslave de Macédoine ou nefasse peser une menace sur son territoire, Se félicitant du rôle constructif joué par la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) dans l’ex-République yougoslave de Macédoine et rendant hommage au personnel de la FORPRONU pour la manière dont il s’acquitte de sa mission dans l’ex-République yougoslave de Macédoine, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 22 mars 1995 (S/1995/222 et Corr.1), 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 22 mars 1995 et, en particulier, approuve les arrangements proposés au paragraphe 84; 2. Décide que dans l’ex-République yougoslave de Macédoine, la FORPRONU sera désormais dénommée Force de déploiement préventif des Nations Unies(FORDEPRENU) et qu’elle sera chargée du mandat énoncé au paragraphe 85 du 95-09434 (F) /... *9509434*S/RES/983 (1995) Page 2 rapport du Secrétaire général en date du 22 mars 1995, mandat qui portera sur une période prenant fin le 30 novembre 1995; 3. Prie instamment la FORDEPRENU de poursuivre la coopération qui s’était établie entre la FORPRONU et la mission de l’Organisation pour la sécurité et lacoopération en Europe; 4. Demande aux États Membres d’examiner favorablement les demandes présentées par le Secrétaire général en vue de la fourniture à la FORDEPRENU del’assistance nécessaire à l’accomplissement de son mandat; 5. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de tout développement sur le terrain et de toute autre circonstance affectant le mandatde la FORDEPRENU; 6. Décide de rester saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/984 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/984(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/984(1995) 11 avril 1995 RÉSOLUTION 984 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3514e séance, le 11 avril 1995 Le Conseil de sécurité , Convaincu qu’il ne faut ménager aucun effort pour éviter et écarter le danger d’une guerre nucléaire, pour empêcher la dissémination des armesnucléaires et pour faciliter la coopération internationale dans le domaine desutilisations pacifiques de l’énergie nucléaire, l’accent étant mis enparticulier sur les besoins des pays en développement, et réaffirmantl’importance que revêt à cet égard le Traité sur la non-prolifération des armesnucléaires, Considérant qu’il est de l’intérêt légitime des États non dotés d’armes nucléaires qui sont parties au Traité sur la non-prolifération des armesnucléaires de recevoir des garanties de sécurité, Se félicitant que plus de 170 États soient devenus parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et soulignant qu’une adhésion universelleau Traité est souhaitable, Réaffirmant qu’il est nécessaire que tous les États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires s’acquittent pleinement de toutesleurs obligations, Tenant compte de ce que les États non dotés d’armes nucléaires ont le souci légitime de voir adopter, parallèlement à leur adhésion au Traité sur lanon-prolifération des armes nucléaires, d’autres mesures appropriées pourgarantir leur sécurité, Considérant que la présente résolution constitue un pas dans cette direction, Considérant en outre qu’au sens où l’entendent les dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, toute agression avec emploi d’armes nucléairesmettrait en danger la paix et la sécurité internationales, 95-10607 (F) /... *9510607*S/RES/984(1995) Page 2 1. Prend acte avec satisfaction des déclarations faites par chacun des États dotés de l’arme nucléaire (S/1995/261, S/1995/262, S/1995/263, S/1995/264,S/1995/265), dans lesquelles ceux-ci ont donné aux États non dotés d’armesnucléaires qui sont parties au Traité sur la non-prolifération des armesnucléaires des garanties de sécurité contre l’emploi de telles armes; 2. Reconnaît le désir légitime des États non dotés d’armes nucléaires qui sont parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires d’obtenirl’assurance que le Conseil de sécurité, et en premier lieu tous ses membrespermanents dotés de l’arme nucléaire, prendrait immédiatement des mesures,conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, au casoù lesdits États seraient victimes d’un acte d’agression impliquant l’emploid’armes nucléaires ou menacés d’une telle agression; 3. Reconnaît en outre qu’en cas d’agression ou de menace d’agression avec emploi d’armes nucléaires contre un État non doté de telles armes qui est partieau Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, tout État peut appelerimmédiatement l’attention du Conseil de sécurité sur la question de manière àpermettre au Conseil de prendre des mesures urgentes afin de fournir,conformément à la Charte, une assistance à l’État victime de l’acte d’agressionou menacé d’une telle agression, et reconnaît également que les États dotés d’armes nucléaires qui sont membres permanents du Conseil de sécurité porterontimmédiatement la question à l’attention du Conseil et s’emploieront à obtenirque celui-ci fournisse, conformément à la Charte, l’assistance nécessaire àl’État victime; 4. Rappelle les moyens dont il dispose pour aider un État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armesnucléaires se trouvant dans cette situation, qui consistent notamment à enquêtersur la situation en question et à prendre les mesures appropriées pour régler ledifférend et rétablir la paix et la sécurité internationales; 5. Invite les États Membres, au cas où un État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires seraitvictime d’un acte d’agression avec emploi d’armes nucléaires, à prendre,individuellement ou collectivement, les mesures appropriées en vue de répondre àune demande de la victime en matière d’assistance technique, médicale,scientifique ou humanitaire, et affirme qu’il est prêt à examiner les mesuresqui devraient être prises à cet égard au cas où un acte d’agression de cettenature serait commis; 6. Exprime son intention de recommander l’adoption de procédures appropriées en vue de répondre à toute demande émanant d’un État non dotéd’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armesnucléaires qui serait victime d’un tel acte d’agression, concernant le versementd’une indemnité par l’agresseur, conformément au droit international, enréparation des pertes, dommages ou préjudices subis du fait de l’agression; 7. Se félicite que certains États aient exprimé l’intention de venir immédiatement en aide ou de prêter immédiatement un appui, conformément à laCharte, à tout État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur lanon-prolifération des armes nucléaires qui serait victime d’un acte d’agressionavec emploi d’armes nucléaires ou serait menacé d’une telle agression; /...S/RES/984(1995) Page 3 8. Engage tous les États à poursuivre de bonne foi, comme il est stipulé à l’article VI du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, desnégociations sur des mesures efficaces relatives au désarmement nucléaire etsur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle internationalstrict et efficace, qui demeure un objectif universel; 9. Réaffirme le droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, que l’Article 51 de la Charte reconnaît à un Membre desNations Unies qui est l’objet d’une agression armée, jusqu’à ce que le Conseilde sécurité ait pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix et lasécurité internationales; 10. Souligne qu’il continuera de se préoccuper des questions soulevées dans la présente résolution. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/985 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/985(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/985 (1995) 13 avril 1995 RÉSOLUTION 985 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3517e séance le 13 avril 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 813 (1993) du 26 mars 1993, 856 (1993) du 10 août 1993, 866 (1993) du 22 septembre 1993, 911 (1994) du 21 avril 1994,950 (1994) du 21 octobre 1994 et 972 (1995) du 13 janvier 1995, Rappelant aussi sa résolution 788 (1992) du 19 novembre 1992, dans laquelle il a décidé, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qu’en vuede l’instauration de la paix et de la stabilité au Libéria, tous les Étatsappliqueraient immédiatement un embargo général et complet sur toutes leslivraisons d’armes et de matériel militaire au Libéria jusqu’à ce que le Conseilen décide autrement, et décidé également que l’embargo ne s’appliquerait pas auxarmes et au matériel militaire destinés à l’usage exclusif des forces demaintien de la paix de la Communauté économique des États de l’Afrique del’Ouest (CEDEAO) au Libéria, sous réserve de tout réexamen qui s’avéreraitnécessaire conformément au rapport du Secrétaire général, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date des 24 février 1995 (S/1995/158) et 10 avril 1995 (S/1995/279) sur la Missiond’observation des Nations Unies au Libéria (MONUL), Gravement préoccupé de la rupture du cessez-le-feu au Libéria, qui interdit le déploiement complet de la MONUL et empêche celle-ci de remplir pleinement sonmandat, Notant avec une vive préoccupation que les armes continuent d’affluer au Libéria en violation de la résolution 788 (1992), exacerbant le conflit, Se félicitant de la décision prise par la CEDEAO de tenir en mai 1995 un sommet de chefs d’État, 1. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 30 juin 1995; 95-10808 (F) /... *9510808*2. Demande instamment à toutes les parties libériennes d’appliquer l’Accord d’Akosombo (S/1994/1174) et l’Accord d’Accra (S/1995/7) en rétablissant un cessez-le-feu effectif, en installant sans délai le Conseil d’État et en prenant des mesures concrètes en vue de l’application des autres dispositionsdesdits accords; 3. Encourage les États membres de la CEDEAO à promouvoir l’application des Accords d’Akosombo et d’Accra et à continuer à faire tout ce qui est en leurpouvoir pour faciliter un règlement politique au Libéria; 4. Demande instamment à tous les États, en particulier à tous les États voisins, d’appliquer strictement l’embargo sur toutes les livraisons d’armes etde matériel militaire au Libéria qui a été imposé par la résolution 788 (1992)et, à cet effet, décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous lesmembres du Conseil, qui sera chargé d’accomplir les tâches énumérées ci-après etde lui présenter un rapport sur ses travaux contenant ses observations etrecommandations : a) Demander à tous les États de lui communiquer des informations sur les mesures qu’ils auront prises concernant la mise en oeuvre effective de l’embargoimposé en vertu du paragraphe 8 de la résolution 788 (1992); b) Examiner toute information portée à son attention par des États au sujet de violations de l’embargo et faire des recommandations au Conseil sur lesmoyens d’accroître l’efficacité de l’embargo; c) Recommander des mesures appropriées en cas de violations de l’embargo imposé en vertu du paragraphe 8 de la résolution 788 (1992) et fournirrégulièrement au Secrétaire général des informations pour communication àl’ensemble des États Membres; 5. Exprime ses remerciements au Président de la CEDEAO pour l’initiative qu’il a prise d’organiser un sommet régional sur le Libéria et au Gouvernementnigérian, qui a accepté d’accueillir ledit sommet, et invite instamment toutes les partie s à y participer; 6. Demande une fois encore à toutes les factions libériennes de respecter strictement le statut du personnel du Groupe de contrôle de la CEDEAO (ECOMOG)et de la MONUL ainsi que celui des autres organisations et du personnel quiapportent une assistance humanitaire dans tout le Libéria, et leur demande enoutre de faciliter la fourniture de cette assistance et de respecter strictementles règles applicables du droit international humanitaire; 7. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, le 15 juin 1995 au plus tard, sur la situation au Libéria, en précisant notamment si lecessez-le-feu est effectif et si la MONUL est en mesure de remplir son mandat,ainsi que sur l’état des contributions financières et des apports logistiquesfournis par la communauté internationale à l’appui des troupes affectées àl’ECOMOG, et note qu’il examinera l’avenir de la MONUL à la lumière du rapport du Secrétaire général; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/986 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/986(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/986 (1995) 14 avril 1995 RÉSOLUTION 986 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3519e séance, le 14 avril 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures pertinentes, Préoccupé par la gravité de la situation alimentaire et sanitaire de la population iraquienne et par le risque de voir s’aggraver encore cettesituation, Convaincu de la nécessité de répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires du peuple iraquien jusqu’à ce que l’application par l’Iraqdes résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment la résolution687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre, conformément auxdispositions desdites résolutions, de nouvelles mesures à l’égard desinterdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Convaincu également qu’il est nécessaire d’assurer la distribution équitable de l’assistance humanitaire à tous les groupes de la populationiraquienne dans l’ensemble du pays, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise les États, nonobstant les dispositions des alinéas a) et b) du paragraphe 3 et du paragraphe 4 de sa résolution 661 (1990) du 6 août 1990 etcelles de ses résolutions ultérieures pertinentes, à permettre, aux finsénoncées dans la présente résolution, l’importation d’Iraq de pétrole et deproduits pétroliers, ainsi que les transactions financières et autrestransactions essentielles s’y rapportant directement, le volume des importationsdevant être tel que les recettes correspondantes ne dépassent pas 1 milliard dedollars des États-Unis par période de quatre-vingt-dix jours, sous réserve desconditions suivantes : 95-10989 (F) 140495 140495 /... *9510989*S/RES/986 (1995) Page 2 a) Pour faire en sorte que chaque transaction soit transparente et conforme aux autres dispositions de la présente résolution, approbation, par leComité créé par la résolution 661 (1990), de chaque achat de pétrole et deproduits pétroliers iraquiens, sur présentation par l’État concerné d’unedemande, approuvée par le Gouvernement iraquien, où figureront des détailsconcernant la fixation d’un prix d’achat équitable, l’itinéraire qu’emprunterontles marchandises exportées, l’émission d’une lettre de crédit à l’ordre ducompte séquestre qui doit être ouvert par le Secrétaire général aux fins de laprésente résolution, et toute autre transaction financière ou autre transactionessentielle se rapportant directement à cette opération; b) Versement direct par l’acheteur de l’État concerné du montant intégral de tout achat de pétrole et de produits pétroliers iraquiens sur le compteséquestre qui doit être ouvert par le Secrétaire général aux fins de la présenterésolution; 2. Autorise la Turquie, nonobstant les dispositions des alinéas a) et b) du paragraphe 3 et du paragraphe 4 de sa résolution 661 (1990) et celles duparagraphe 1 ci-dessus, à permettre l’importation d’Iraq de pétrole et deproduits pétroliers, le volume des importations devant être suffisant pour que,après virement au Fonds d’indemnisation du pourcentage visé à l’alinéa c) duparagraphe 8, les recettes permettent de couvrir le montant, jugé raisonnablepar les inspecteurs indépendants visés au paragraphe 6, des redevances dues autitre de l’acheminement en Turquie par l’oléoduc Kirkouk-Yumurtalik du pétroleet des produits pétroliers iraquiens dont le paragraphe 1 autorisel’importation; 3. Décide que les paragraphes 1 et 2 de la présente résolution prendront effetà0h1 (heure de New York) le lendemain du jour où le Président du Conseil aura informé les membres du Conseil qu’il a reçu du Secrétaire généralle rapport demandé au paragraphe 13 ci-après, et resteront en vigueur pendantune période initiale de cent quatre-vingts jours, à moins que le Conseil neprenne une autre décision appropriée eu égard aux dispositions de la résolution661 (1990); 4. Décide en outre de procéder à une révision approfondie de tous les aspects de l’application de la présente résolution quatre-vingt-dix jours aprèsl’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, de nouveau, avant la fin de lapériode initiale de cent quatre-vingts jours, lorsqu’il aura reçu les rapportsvisés aux paragraphes 11 et 12 ci-après, et déclare qu’il a l’intention , avant la fin de cette période de cent quatre-vingts jours, d’envisager favorablementde proroger les dispositions de la présente résolution, à condition que lesrapports visés aux paragraphes 11 et 12 ci-après fassent apparaître que leurapplication donne satisfaction; 5. Décide en outre que les autres paragraphes de la présente résolution prennent effet immédiatement; 6. Demande au Comité créé par la résolution 661 (1990) de superviser la vente de pétrole et de produits pétroliers qui seront exportés d’Iraq vers laTurquie par l’oléoduc Kirkouk-Yumurtalik, et à partir du terminal pétrolier deMina al-Bakr, avec l’aide d’inspecteurs indépendants nommés par le Secrétairegénéral qui tiendront le Comité informé de la quantité de pétrole et de produits /...S/RES/986 (1995) Page 3 pétroliers exportés par l’Iraq après la date d’entrée en vigueur du paragraphe 1 de la présente résolution et vérifieront que le prix d’achat du pétrole et desproduits pétroliers est raisonnable, compte tenu des prix pratiqués sur lemarché, et que, aux fins des arrangements énoncés dans la présente résolution,la part la plus importante du pétrole et des produits pétroliers est acheminéepar l’oléoduc Kirkouk-Yumurtalik et le reste à partir du terminal pétrolier deMina al-Bakr; 7. Prie le Secrétaire général d’ouvrir un compte séquestre aux fins énoncées dans la présente résolution, de nommer des comptables publicsindépendants et agréés pour vérifier ce compte, et de tenir le Gouvernementiraquien pleinement informé; 8. Décide que les fonds déposés sur le compte séquestre seront utilisés par le Secrétaire général pour répondre aux besoins humanitaires de lapopulation iraquienne, ainsi qu’aux autres fins ci-après : a) Financer l’exportation vers l’Iraq, conformément aux modalités établies par le Comité créé par la résolution 661 (1990), des médicaments,fournitures médicales, denrées alimentaires et produits et fournitures depremière nécessité pour la population civile visés au paragraphe 20 de larésolution 687 (1991), à condition que : i) Chaque exportation soit effectuée à la demande du Gouvernement iraquien; ii) L’Iraq garantisse effectivement la distribution équitable des marchandises, sur la base d’un plan soumis au Secrétaire général etapprouvé par celui-ci, comprenant une description des marchandisesconcernées; iii) Le Secrétaire général reçoive confirmation authentifiée que les marchandises exportées sont parvenues en Iraq; b) Compléter, eu égard aux conditions exceptionnelles qui existent dans les trois provinces mentionnées ci-après, la distribution par le Gouvernementiraquien des marchandises importées en vertu de la présente résolution, de façonà assurer une distribution équitable des secours humanitaires à tous les groupesde la population iraquienne dans l’ensemble du pays, en virant tous les quatre-vingt-dix jours au Programme humanitaire interorganisations des Nations Uniesexécuté sur le territoire souverain de l’Iraq, dans les trois provinces d’Iraqdu Nord de Dohouk, Arbil et Souleimaniyeh, une somme de 130 à 150 millions dedollars des États-Unis; toutefois, si la valeur du pétrole et des produitspétroliers vendus au cours de la période de quatre-vingt-dix jours estinférieur e à 1 milliard de dollars des États-Unis, le Secrétaire général pourra réduire en conséquence le montant du virement; c) Virer au Fonds d’indemnisation un pourcentage des fonds déposés au compte séquestre égal à celui fixé par le Conseil au paragraphe 2 de sarésolution 705 (1991) du 15 août 1991; /...S/RES/986 (1995) Page 4 d) Financer les dépenses afférentes aux inspecteurs indépendants et aux comptables publics agréés ainsi qu’aux activités associées à l’application de laprésente résolution qui sont à la charge de l’ONU; e) Financer les dépenses de fonctionnement courantes de la Commission spéciale, en attendant le remboursement intégral des dépenses liées àl’accomplissement des tâches prévues à la section C de la résolution 687 (1991); f) Financer toutes dépenses raisonnables engagées en dehors de l’Iraq dont le Comité créé par la résolution 661 (1990) aura établi qu’elles sontdirectement liées à l’importation d’Iraq de pétrole et de produits pétroliers,conformément au paragraphe 1 ci-dessus, ou à l’exportation vers l’Iraq, ainsiqu’aux activités directement nécessaires à cet égard, des pièces et du matérielautorisés en vertu du paragraphe 9 ci-après; g) Réserver tous les quatre-vingt-dix jours un montant maximum de 10 millions de dollars des États-Unis sur les fonds déposés sur le compteséquestre aux fins des paiements envisagés au paragraphe 6 de la résolution778 (1992) du 2 octobre 1992; 9. Autorise les États à permettre, nonobstant les dispositions de l’alinéa c) du paragraphe 3 de la résolution 661 (1990) : a) L’exportation vers l’Iraq des pièces et du matériel qui sont essentiels pour assurer la sécurité du fonctionnement de l’oléoduc Kirkouk-Yumurtalik en Iraq, sous réserve de l’approbation préalable de chaque contratd’exportation par le Comité créé par la résolution 661 (1990); b) Les activités directement nécessaires aux fins des exportations autorisées aux termes de l’alinéa a) ci-dessus et des importations autoriséesaux termes du paragraphe 1 ci-dessus, y compris les transactions financièresconnexes; 10. Décide que les dépenses afférentes aux exportations et activités autorisées aux termes du paragraphe 9 ci-dessus, puisqu’elles ne peuvent, envertu du paragraphe 4 de la résolution 661 (1990) et du paragraphe 11 de larésolution 778 (1991), être couvertes à l’aide des fonds bloqués conformément àces dispositions, pourront être financées à titre exceptionnel, en attendant quedes fonds commencent à être versés au compte séquestre établi aux fins de laprésente résolution, et avec l’assentiment, dans chaque cas, du Comité créé parla résolution 661 (1990), à l’aide de lettres de crédit tirées sur le produitdes ventes futures de pétrole qui doit être versé au compte séquestre; 11. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, quatre-vingt-dix jours après l’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus, et, de nouveau, avant lafin de la période initiale de cent quatre-vingts jours, sur la base desobservations faites par le personnel des Nations Unies en Iraq et desconsultations menées avec le Gouvernement iraquien, un rapport lui indiquant sil’Iraq a distribué équitablement les médicaments, les fournitures médicales, lesdenrées alimentaires ainsi que les produits et fournitures de première nécessitépour la population civile qui sont financés conformément à l’alinéa a) duparagraphe 8 ci-dessus, en incluant dans ce rapport toute observation qu’iljugerait utile de faire quant à la mesure dans laquelle le niveau des recettes /...S/RES/986 (1995) Page 5 permet de répondre aux besoins humanitaires de l’Iraq, ainsi qu’à la capacité de l’Iraq d’exporter des quantités de pétrole et de produits pétroliers suffisantespour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 1ci-dessus; 12. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990) de mettre au point, en étroite coordination avec le Secrétaire général, les modalités d’applicationaccélérée des arrangements prévus aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 de laprésente résolution et de rendre compte au Conseil de l’application de cesarrangements quatre-vingt-dix jours après l’entrée en vigueur du paragraphe 1ci-dessus et, de nouveau, avant la fin de la période initiale de cent quatre-vingts jours; 13. Prie le Secrétaire général de faire le nécessaire pour assurer l’application effective de la présente résolution, l’autorise à prendre tous les arrangements et à conclure tous les accords requis, et le prie , cela fait, d’en rendre compte au Conseil; 14. Décide que le pétrole et les produits pétroliers visés dans la présente résolution, aussi longtemps que propriété de l’Iraq, jouiront del’immunité de juridiction ainsi que de toute forme de saisie, saisie-arrêt ousaisie-exécution, et que tous les États prendront toutes les mesures requises endroit interne pour donner effet à cette protection et pour garantir que leproduit des ventes ne soit pas utilisé à des fins autres que celles stipuléesdans la présente résolution; 15. Déclare que le compte séquestre établi aux fins de la présente résolution est couvert par les privilèges et immunités des Nations Unies; 16. Déclare que toutes les personnes désignées par le Secrétaire général aux fins de l’application de la présente résolution jouissent des privilèges etimmunités prévus par la Convention sur les privilèges et immunités desNations Unies pour les experts en mission pour le compte de l’Organisation desNations Unies, et exige que le Gouvernement iraquien leur accorde une entière liberté de mouvement et toutes les facilités requises pour l’accomplissement deleurs tâches en application de la présente résolution; 17. Déclare qu’aucune des dispositions de la présente résolution ne dispense l’Iraq de s’acquitter scrupuleusement de toutes ses obligationsconcernant le service et le remboursement de sa dette extérieure, conformémentaux mécanismes internationaux appropriés; 18. Déclare également qu’aucune disposition de la présente résolution ne saurait être interprétée comme portant atteinte à la souveraineté ou àl’intégrité territoriale de l’Iraq; 19. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/987 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/987(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/987 (1995) 19 avril 1995 RÉSOLUTION 987 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3521e séance, le 19 avril 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes sur les conflits dans le territoire de l’ex-Yougoslavie et réaffirmant dans ce contexte sa résolution 982 (1995) du 31 mars 1995 et en particulier ses paragraphes 6 et 7, Exprimant sa vive préoccupation face à la poursuite des combats en République de Bosnie-Herzégovine malgré les accords de cessez-le-feu et decessation complète des hostilités des 23 et 31 décembre 1994 (S/1995/8), etdéplorant les violations de ces accords ainsi que de l’interdiction imposée par ses résolutions 781 (1992) du 9 octobre 1992 et 816 (1993) du 31 mars 1993,quels qu’en soient les auteurs, Soulignant le caractère inacceptable de toutes les tentatives de résoudre le conflit dans la République de Bosnie-Herzégovine par des moyens militaires, Notant une fois encore qu’il est nécessaire que les négociations soient reprises en vue d’un règlement pacifique d’ensemble de la situation dans laRépublique de Bosnie-Herzégovine sur la base de l’acceptation comme point dedépart du plan du Groupe de contact, Vivement préoccupé également par les récentes attaques contre le personnel de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU) dans la République deBosnie-Herzégovine et par les pertes qu’elles ont causées, condamnant dans les termes les plus énergiques ces actes inacceptables dirigés contre des membresdes forces de maintien de la paix et déterminé à faire respecter strictement le statut du personnel des Nations Unies dans la République de Bosnie-Herzégovine, Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité de la FORPRONU et sa liberté de mouvement pour toutes ses missions et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne une fois de plus la responsabilité qui incombe aux parties et autres intéressés en République de Bosnie-Herzégovine en ce qui concerne la 95-11402 (F) /... *9511402*S/RES/987 (1995) Page 2 sécurité et la protection de la FORPRONU et, à cet égard, exige à nouveau que toutes les parties et les autres intéressés s’abstiennent de tout acted’intimidation ou de violence dirigé contre la FORPRONU et ses personnels; 2. Rappelle , dans ce contexte, son invitation au Secrétaire général à lui présenter des propositions sur toutes les mesures qui pourraient être prisespour empêcher les attaques contre la FORPRONU et son personnel et lui permettred’accomplir efficacement sa mission et l’invite à lui soumettre d’urgence ces propositions; 3. Appelle les parties bosniaques à accepter de proroger au-delà du 30 avril 1995 les accords de cessez-le-feu et de cessation complète deshostilités des 23 et 31 décembre 1994 et compte sur toutes les parties et autres intéressés pour coopérer pleinement avec la FORPRONU dans leur mise en oeuvre; 4. Demande instamment aux parties et autres intéressés de reprendre immédiatement les négociations en vue d’un règlement pacifique d’ensemble enacceptant le plan de paix du Groupe de contact comme point de départ; 5. Décide de rester saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/988 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/988(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/988 (1995)* 28 avril 1995 RÉSOLUTION 988 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3522e séance, le 21 avril 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes antérieures, et en particulier la résolution 943 (1994) du 23 septembre 1994 et la résolution 970 (1995) du12 janvier 1995, Prenant acte des mesures prises par les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), telles qu’elles sont décritesà l’annexe de la lettre du Secrétaire général datée du 31 mars 1995 (S/1995/255)et à l’annexe de la lettre du Secrétaire général datée du 13 avril 1995(S/1995/302), pour maintenir la fermeture de la frontière internationale entrela République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la Républiquede Bosnie-Herzégovine en ce qui concerne toutes les marchandises, à l’exceptiondes denrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinés àrépondre à des besoins humanitaires essentiels, et notant que ces mesures étaient une condition nécessaire pour l’adoption de la présente résolution, Préoccupé toutefois par les informations selon lesquelles des hélicoptères auraient peut-être traversé la frontière entre la République deBosnie-Herzégovine et la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et notant que la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie entreprend actuellement une enquête à ce sujet, Notant avec satisfaction que la coopération entre la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie et les autorités de la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) continue d’être bonne etsoulignant qu’il importe que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ferment effectivement la frontièreinternationale entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine et entreprennent de nouveauxefforts en vue de renforcer l’efficacité de cette fermeture, notamment en * Nouveau tirage pour raisons techniques. 95-12910 (F) /... *9512910*S/RES/988 (1995)* Page 2 traduisant en justice les personnes soupçonnées de violer les mesures prises à cet effet et en fermant les points de passage de la frontière comme l’a demandéla Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, Se félicitant des travaux des Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie et de la Mission de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie en République fédérative de Yougoslavie(Serbie et Monténégro), Notant que les dispositions du paragraphe 9 de la résolution 757 (1992) du 30 mai 1992 restent en vigueur, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les restrictions et autres mesures visées au paragraphe 1 de la résolution 943 (1994) seront suspendues jusqu’au 5 juillet 1995; 2. Confirme que les marchandises et les produits, y compris le carburant dans des quantités supérieures à ce qui est immédiatement nécessaire pour un volou une traversée, compte tenu des normes de sécurité internationalementreconnues, ne seront pas transportés lors des vols et des traversées autorisésconformément au paragraphe 1 ci-dessus, sauf en vertu des dispositions desrésolutions pertinentes et conformément aux procédures du Comité créé par larésolution 724 (1991) du 15 décembre 1991; et que, s’il s’avère nécessaire deprévoir davantage de carburant pour les vols autorisés conformément auparagraphe 1 ci-dessus, le Comité créé par la résolution 724 (1991) examinerales demandes en ce sens au cas par cas; 3. Rappelle aux États qu’il importe de respecter rigoureusement les mesures imposées en vertu du Chapitre VII de la Charte et demande à tous les États qui autorisent des vols ou des services de transbordement permisconformément au paragraphe 1 ci-dessus à partir de leur territoire ou empruntantdes navires ou des aéronefs battant leur pavillon de rendre compte au Comitécréé par la résolution 724 (1991) sur les mesures de contrôle qu’ils ontadoptées pour appliquer les mesures décrétées dans les résolutions pertinentesantérieures; 4. Demande à tous les États et autres intéressés de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières internationales de tousles États de la région; 5. Souligne l’importance qu’il attache aux travaux de la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie en République fédérative deYougoslavie (Serbie et Monténégro), se déclare préoccupé par le fait que le manque de ressources nuit à l’efficacité de ces travaux, et prie le Secrétaire général de présenter au Conseil de sécurité, dans les 30 jours qui suivrontl’adoption de la présente résolution, un rapport sur les mesures prises pouraccroître l’efficacité des travaux de la Mission de la Conférence internationalesur l’ex-Yougoslavie, y compris sur la question des vols d’hélicoptères; 6. Prie les États Membres de fournir les ressources nécessaires pour renforcer la capacité de la Mission de la Conférence internationale surl’ex-Yougoslavie d’accomplir sa tâche, et encourage les autorités de la /...S/RES/988 (1995)* Page 3 République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à fournir un appui supplémentaire pour le fonctionnement de la Mission de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie; 7. Demande aux autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de coopérer pleinement avec la Mission de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie, notamment en enquêtant sur les allégationsde violations, que ce soit par voie terrestre ou aérienne, de la fermeture de lafrontière entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)et la République de Bosnie-Herzégovine et en veillant à ce que cette frontièrecontinue d’être fermée; 8. Souligne l’importance qu’il attache à ce qu’une enquête approfondie soit effectuée au sujet des informations selon lesquelles des hélicoptèresauraient peut-être traversé la frontière entre la République fédérative deYougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine,demande aux autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) de se conformer à leur engagement de coopérer pleinement à cetteenquête, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte des résultats de l’enquête; 9. Réaffirme sa décision selon laquelle l’importation, l’exportation et le transit, à destination, en provenance ou au travers des zones protégées parles Nations Unies en République de Croatie et des zones de la République deBosnie-Herzégovine sous le contrôle des forces serbes de Bosnie, à l’exceptiondes fournitures humanitaires essentielles, en particulier les fournituresmédicales et les produits alimentaires distribués par les organismesinternationaux d’aide humanitaire, ne seront permis qu’avec l’autorisationexpresse du Gouvernement de la République de Croatie ou du Gouvernement de laRépublique de Bosnie-Herzégovine, respectivement; 10. Encourage les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à interrompre de nouveau les liaisons detélécommunications internationales entre la République fédérative de Yougoslavie(Serbie et Monténégro) et les zones de la République de Bosnie-Herzégovine sousle contrôle des forces serbes de Bosnie, comme elles avaient décidé de le faireen août 1994; 11. Prie le Comité créé par la résolution 724 (1991) de mener à bien d’urgence l’élaboration des procédures simplifiées appropriées et invite le Président dudit Comité à faire rapport au Conseil sur la question aussirapidement que possible; 12. Prie également le Comité créé par la résolution 724 (1991) de continuer à examiner en priorité les demandes concernant une assistancehumanitaire légitime, en particulier celles présentées par le Comitéinternational de la Croix-Rouge, par le Haut Commissariat des Nations Unies pourles réfugiés et les autres organisations du système des Nations Unies; 13. Prie le Secrétaire général de lui présenter, pour examen, tous les 30 jours et au moins 10 jours avant l’expiration de la période visée auparagraphe 1 ci-dessus, un rapport indiquant si les Coprésidents du Comitédirecteur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, sur la base des /...S/RES/988 (1995)* Page 4 informations provenant de la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie et de toutes les autres sources disponibles jugées pertinentespar la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, certifientque les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) appliquent leur décision de fermer la frontière internationale,terrestre et aérienne, entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutesles marchandises, à l’exception des denrées alimentaires, des fournituresmédicales et des vêtements destinés à répondre à des besoins humanitairesessentiels, et respectent les dispositions du paragraphe 3 de la résolution970 (1995) concernant tous les envois à travers la frontière internationaleentre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et laRépublique de Bosnie-Herzégovine, et d’informer le Conseil dans son rapport siles Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale surl’ex-Yougoslavie ont reçu des éléments d’information dont le bien-fondé estétabli, de sources jugées pertinentes par la Mission de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie, prouvant que des quantités importantes demarchandises, à l’exception des denrées alimentaires, des fournitures médicaleset des vêtements destinés à répondre à des besoins humanitaires essentiels, ontété envoyées à partir de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro), à travers la République de Croatie, dans les zones de la Républiquede Bosnie-Herzégovine sous le contrôle des forces serbes de Bosnie, en violationdes résolutions antérieures pertinentes; 14. Prie en outre le Secrétaire général de lui faire rapport immédiatement s’il dispose d’éléments, fournis notamment par les Coprésidents du Comitédirecteur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie, prouvant que lesautorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)n’appliquent pas leur décision de fermer la frontière entre la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République deBosnie-Herzégovine; 15. Décide que si, à tout moment, le Secrétaire général l’informe que, selon des sources jugées pertinentes par la Mission de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie, les autorités de la République fédérativede Yougoslavie (Serbie et Monténégro) n’appliquent pas leur décision de fermerla frontière entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine ou qu’elles permettent quesoient détournées des quantités importantes de marchandises, à l’exception desdenrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinés àrépondre à des besoins humanitaires essentiels, à partir de la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), à travers la République deCroatie, vers les zones de la République de Bosnie-Herzégovine sous le contrôledes forces serbes de Bosnie, en violation des résolutions antérieurespertinentes, la suspension des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus prendrafin le cinquième jour ouvrable suivant la date à laquelle le Secrétaire générall’aura informé, à moins que le Conseil de sécurité n’en décide autrement; 16. Encourage les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie à faire en sorte que la Mission de laConférence internationale sur l’ex-Yougoslavie tienne le Gouvernement de laRépublique de Bosnie-Herzégovine, le Gouvernement de la République de Croatie etles autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) /...S/RES/988 (1995)* Page 5 pleinement informés des résultats de la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie; 17. Décide de suivre de près la situation et d’examiner les nouvelles dispositions à prendre en ce qui concerne les mesures applicables à laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à la lumière del’évolution de la situation; 18. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/989 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/989(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/989 (1995)* 24 avril 1995 RÉSOLUTION 989 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3524e séance, le 24 avril 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 955 (1994) du 8 novembre 1994, Ayant décidé d’examiner les candidatures aux charges de juge au Tribunal international pour le Rwanda que le Secrétaire général a reçues avant le7 avril 1995, Établit la liste de candidats ci-après en application de l’article 12 du statut du Tribunal international pour le Rwanda : Nom M. Lennart ASPEGREN (Suède) M. Kevin HAUGH (Irlande)M. Laïty KAMA (Sénégal)M. T. H. KHAN (Bangladesh)M. Wamulungwe MAINGA (Zambie)M. Yakov A. OSTROVSKY (Fédération de Russie)Mme Navanethem PILLAY (Afrique du Sud)M. Edilbert RAZAFINDRALAMBO (Madagascar)M. William H. SEKULE (République-Unie de Tanzanie)Mme Anne-Marie STOLTZ (Norvège)M. Jirˇi TOMAN (République tchèque/Suisse) M. Lloyd G. WILLIAMS (Jamaïque/Saint-Kitts-et-Nevis) ----- * Nouveau tirage pour raisons techniques. 95-12603 (F) *9512603*
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/990 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/990(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/990 (1995) 28 avril 1995 RÉSOLUTION 990 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3527e séance, le 28 avril 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes sur les conflits dans le territoire de l’ex-Yougoslavie et en particulier ses résolutions981 (1995) et 982 (1995) du 31 mars 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 18 avril 1995 (S/1995/320), Ayant à l’esprit l’importance qui s’attache à ce que toute information pertinente relative à la mise en oeuvre de toutes ses résolutions antérieuressoit portée à la connaissance du Secrétaire général, Réaffirmant qu’il est résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Uniessur le territoire de l’ex-Yougoslavie, et agissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général et, en particulier, approuve les arrangements décrits aux paragraphes 11 à 28 pour la mise en oeuvre du mandat de l’Opération des Nations Unies pour le rétablissementde la confiance en Croatie, autrement dite ONURC; 2. Décide d’autoriser le déploiement de l’ONURC tel qu’il est prévu au paragraphe 29 du rapport susmentionné; 3. Demande au Gouvernement de la République de Croatie et aux autorités serbes locales de coopérer pleinement avec l’ONURC pour la mise en oeuvre de sonmandat; 4. Exprime sa préoccupation devant le fait qu’un accord sur le statut des forces et autres personnels n’a toujours pas été signé, demande une fois de plus au Gouvernement de la République de Croatie de conclure promptement un telaccord et prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil au plus tard le 15 mai 1995; 5. Décide de rester saisi de la question. 95-12856 *9512856*S/RES/990 (1995) FrançaisPage 2 ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/991 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/991(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/991 (1995) 28 avril 1995 RÉSOLUTION 991 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3528e séance, le 28 avril 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et les déclarations de son Président sur la question d’El Salvador, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 24 mars 1995 (S/1995/220), Ayant aussi examiné le rapport du Directeur de la Division des droits de l’homme de la Mission d’observation des Nations Unies en El Salvador (ONUSAL) endate du 18 avril 1995 (S/1995/281), Constatant avec satisfaction qu’El Salvador est passé de l’état de pays déchiré par un conflit à l’état de nation démocratique et pacifique, Rendant hommage aux États Membres qui ont fourni du personnel à la Mission, Rappelant la lettre du Secrétaire général en date du 6 février 1995 (S/1995/143) et celle du Président du Conseil de sécurité en date du17 février 1995 (S/1995/144), 1. Rend hommage à l’oeuvre accomplie par l’ONUSAL sous l’autorité du Secrétaire général et de ses représentants spéciaux; 2. Note avec satisfaction que le Gouvernement et le peuple salvadoriens demeurent résolus à assurer la réconciliation et la stabilisation, ainsi que ledéveloppement de la vie politique en El Salvador; 3. Prie instamment le Gouvernement salvadorien, le Frente Farabundo Martí para la liberación nacional (FMLN) et toutes les parties intéressées enEl Salvador d’accélérer l’application des accords de paix et d’oeuvrer deconcert à la réalisation des engagements restants, pour assurerl’irréversibilité du processus de paix; 95-12868 (F) /... *9512868*S/RES/991 (1995) FrançaisPage 2 4. Demande de nouveau que les États et les organisations internationales continuent de fournir une aide au Gouvernement et au peuple salvadoriens alorsqu’ils consolident les gains réalisés au cours du processus de paix; 5. Confirme que, conformément au paragraphe 8 de sa résolution 961 (1994), le mandat de l’ONUSAL prendra fin le 30 avril 1995. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/992 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/992(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/992 (1995) 11 mai 1995 RÉSOLUTION 992 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3533e séance, le 11 mai 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives à l’ex-Yougoslavie, en particulier la résolution 820 (1993), Souhaitant faciliter, conformément à ces résolutions, la navigation libre et sans entrave sur le Danube, Rappelant les déclarations du Président du Conseil de sécurité concernant la liberté de navigation sur le Danube, en particulier la déclaration en date du13 octobre 1993 (S/26572), dans laquelle il exprimait sa préoccupation devantles péages illégalement imposés aux navires étrangers transitant par la partiedu Danube qui traverse le territoire de la République fédérative de Yougoslavie(Serbie et Monténégro), Rappelant aux États qu’ils sont tenus, aux termes du paragraphe 5 de la résolution 757 (1992), de ne pas mettre à la disposition des autorités de laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou de touteentreprise commerciale, industrielle ou de services publics sise dans cetteRépublique des fonds ou toutes autres ressources financières ou économiques, etd’empêcher leurs nationaux de mettre de tels fonds ou ressources à ladisposition desdites autorités ou entreprises, et notant que les États du pavillon peuvent demander aux autorités de la République fédérative deYougoslavie (Serbie et Monténégro) le remboursement des péages illégalementimposés à leurs navires transitant par la partie du Danube qui traverse leterritoire de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), Prenant note de la lettre (S/1995/372) du Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 724 (1991) concernant l’utilisation des éclusesdes Portes de fer I sur la rive gauche du Danube, pendant que celles de la rivedroite sont en réparation, par des navires immatriculés en République fédérativede Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou appartenant à des personnes domiciliéesdans cette République, ou contrôlés par de telles personnes, 95-14295 (F) /... *9514295*S/RES/992 (1995) Page 2 Conscient que l’utilisation de ces écluses par des navires immatriculés en République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), ou appartenant àdes personnes domiciliées dans cette République ou contrôlés par de tellespersonnes, exigera qu’il soit fait dérogation aux dispositions du paragraphe 16de la résolution 820 (1993), et agissant à cet égard en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que seront autorisés à utiliser, conformément à la présente résolution, les écluses des Portes de fer I sur la rive gauche du Danube lesnavires a) immatriculés en République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) ou b) dans lesquelles une personne ou une entreprise de laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) ou opérant à partirde celle-ci détient un intérêt majoritaire ou prépondérant; 2. Décide également que la présente résolution prendra effet le lendemain du jour où il aura reçu du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution724 (1991) un rapport de la Commission du Danube attestant que celle-ci s’estassurée que les préparatifs concernant les réparations des écluses des Portes defer I sur la rive droite du Danube sont terminés, et qu’elle restera applicable,sous réserve du paragraphe 6 ci-après, pendant 60 jours à partir de son entréeen vigueur et, à moins qu’il n’en décide autrement, pendant de nouvellespériodes pouvant aller jusqu’à 60 jours si le Comité précité lui indique quechacune desdites périodes est nécessaire pour mener à bien les réparations; 3. Prie le Gouvernement roumain, agissant avec l’aide des Missions d’assistance pour l’application des sanctions établies par l’Union européenne etl’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, de surveillerstrictement l’utilisation des écluses des Portes de fer I, au besoin eninspectant les navires et leurs cargaisons pour s’assurer qu’ils ne chargent nine déchargent de marchandises lorsqu’ils franchissent ces écluses; 4. Prie également le Gouvernement roumain de refuser le franchissement des écluses des Portes de fer I sur la rive gauche du Danube à tout navire quiutiliserait ces écluses en se prévalant des dispositions du paragraphe 1ci-dessus et qui serait reconnu comme étant partie à toute violation présumée oucorroborée des résolutions pertinentes du Conseil; 5. Prie le Centre de communications pour les Missions d’assistance pour l’application des sanctions de signaler au Comité créé par la résolution724 (1991) et aux autorités roumaines opérant les écluses des Portes defer I sur la rive gauche du Danube toute violation présumée de l’une quelconquedes résolutions pertinentes du Conseil par des navires qui utiliseraient cesécluses en se prévalant des dispositions du paragraphe 1 ci-dessus, et decommuniquer au Comité et aux autorités roumaines tout élément démontrant quecette violation a bien eu lieu; et décide que le Président du Comité, après avoir consulté les membres de ce dernier, lui transmettra immédiatement toutélément venant corroborer une telle violation; 6. Décide que la dérogation prévue au paragraphe 1 prendra fin le troisième jour ouvrable après qu’il aura reçu du Président du Comité créé par larésolution 724 (1991) confirmation d’une violation de l’une quelconque desrésolutions pertinentes du Conseil par un navire utilisant les écluses desPortes de fer I en se prévalant des dispositions du paragraphe 1 ci-dessus, à /...S/RES/992 (1995) Page 3 moins que le Conseil n’en décide autrement, et que le Gouvernement roumain devra en être informé immédiatement; 7. Prie le Directeur exécutif de la Commission du Danube d’informer le Président du Comité créé par la résolution 724 (1991) de la date d’achèvementdes réparations ou, si les réparations n’ont pas été achevées dans un délai de60 jours à compter de l’entrée en vigueur de la présente résolution, ou au boutde périodes ultérieures pouvant aller jusqu’à 60 jours pendant lesquelles lesdispositions de la présente résolution pourront être prorogées, de présenter auPrésident du Comité un rapport sur l’état d’avancement des réparations 10 joursavant l’expiration de l’une de ces périodes; 8. Confirme que, conformément aux dispositions de la résolution 760 (1992), l’importation en République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) de fournitures essentielles à la réparation des écluses de la rivedroite du Danube pourra être approuvée lors d’une réunion ou de réunions duComité créé par la résolution 724 (1991) conformément aux procédures fixées parcelui-ci; 9. Décide de rester saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/993 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/993(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/993 (1995) 12 mai 1995 RÉSOLUTION 993 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3535e séance, le 12 mai 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier la résolution 971 (1995) du 12 janvier 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 1er mai 1995 (S/1995/342), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Géorgie, Préoccupé par l’insuffisance des progrès dans le sens d’un règlement politique global, Accueillant avec satisfaction et encourageant la poursuite des consultations sur une nouvelle constitution de la République de Géorgie fondéesur les principes du fédéralisme dans le cadre d’un règlement politique global, Réaffirmant le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leurs foyers, conformément audroit international et ainsi qu’il est énoncé dans l’Accord quadripartite sur lerapatriement librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées(S/1994/397, annexe II) signé à Moscou le 4 avril 1994, déplorant que les autorités abkhazes persistent à faire obstruction à ce retour et soulignant que le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans la région de Galiconstituerait une première étape positive, Exprimant sa préoccupation au sujet de l’insuffisance alarmante des fonds disponibles, qui risque d’entraîner la suspension d’importants programmeshumanitaires, Rappelant les conclusions que la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, lors de son sommet de Budapest, a formulées au sujet dela situation en Abkhazie (République de Géorgie) (S/1994/1435, annexe), 95-14450 (F) /... *9514450*S/RES/993 (1995) Page 2 Réaffirmant qu’il faut que les parties respectent le droit international humanitaire, Constatant que, depuis un an, les parties respectent de façon générale l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le14 mai 1994 (S/1994/583, annexe 1), aidées en cela par la force de maintien dela paix de la Communauté d’États indépendants (CEI) et la Mission d’observationdes Nations Unies en Géorgie (MONUG), mais préoccupé par la persistance des conditions d’insécurité, et en particulier par les récentes attaques contre descivils dans la région de Gali, Préoccupé aussi de la sécurité du personnel de la MONUG et de la CEI, et soulignant l’importance qu’il attache à la liberté de circulation de ce personnel, Soulignant également qu’il importe de restreindre la quantité et les types d’armes que les parties sont autorisées à porter dans la zone de sécurité, etse félicitant que le Secrétaire général ait l’intention de suivre la question avec les parties, Se déclarant satisfait de la coopération et de la coordination étroites que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI ont établies dansl’exécution de leurs mandats respectifs, et les félicitant toutes deux de ce qu’elles ont fait pour stabiliser la situation dans la zone du conflit, Rendant hommage aux membres de la force de maintien de la paix de la CEI qui ont trouvé la mort dans l’accomplissement de leurs fonctions, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 1er mai 1995; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 12 janvier 1996, sous réserve d’un réexamen par le Conseil au casoù le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI serait modifié; 3. Appuie sans réserve les efforts du Secrétaire général pour trouver une solution politique globale au conflit, portant notamment sur le statut politiquede l’Abkhazie, dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégritéterritoriale de la République de Géorgie, ainsi que l’action que mène laFédération de Russie, en tant que facilitateur, pour activer la recherche d’unrèglement pacifique du conflit, et encourage le Secrétaire général à poursuivre ses efforts dans ce sens avec l’aide de la Fédération de Russie commefacilitateur et avec le soutien de l’Organisation pour la sécurité et lacoopération en Europe (OSCE); 4. Demande aux parties de faire effectivement progresser les négociations menées sous les auspices des Nations Unies, avec l’aide de la Fédération deRussie, agissant comme facilitateur, et avec la participation de représentantsde l’OSCE; 5. Exhorte les parties à s’abstenir de toute action unilatérale qui pourrait compliquer ou entraver le processus politique visant à parvenir sanstarder à un règlement politique global; /...S/RES/993 (1995) Page 3 6. Demande de nouveau à la partie abkhaze de hâter sensiblement le retour des réfugiés et des personnes déplacées, en acceptant un calendrier fondé surcelui qu’a proposé le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, degarantir la sécurité des réfugiés qui sont revenus d’eux-mêmes dans la région etde régulariser leur situation en conformité avec l’Accord quadripartite; 7. Accueille favorablement les mesures supplémentaires mises en oeuvre par la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI dans la région de Galipour améliorer les conditions d’un retour des réfugiés et des personnesdéplacées dans la sécurité et dans l’ordre; 8. Demande aux parties d’améliorer leur coopération avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI afin de créer des conditions de sécuritépropices au retour des réfugiés et des personnes déplacées, et leur demande également d’honorer les engagements qu’elles ont pris en ce qui concerne la sécurité et la liberté de circulation de tout le personnel des Nations Unies etde la CEI; 9. Prie le Secrétaire général, dans le contexte du paragraphe 7 de la résolution 971 (1995), d’étudier les moyens d’améliorer le respect des droits del’homme dans la région; 10. Incite de nouveau les États à verser des contributions volontaires au fonds d’aide à la mise en oeuvre de l’Accord de cessez-le-feu signé à Moscou le14 mai 1994 et/ou à des fins humanitaires, y compris le déminage, selon ce quepréciseront les donateurs; 11. Encourage les États à répondre à l’appel commun interinstitutions, notamment pour satisfaire les besoins urgents du HCR, et accueille favorablement toutes les contributions humanitaires des États dans ce domaine; 12. Prie le Secrétaire général de présenter tous les trois mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution un rapport sur tous les aspectsde la situation en Abkhazie (République de Géorgie), y compris sur lesopérations de la MONUG, et décide de réexaminer la question en s’appuyant sur ces rapports; 13. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/994 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/994(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/994 (1995) 17 mai 1995 RÉSOLUTION 994 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3537e séance, le 17 mai 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur les conflits dans le territoire de l’ex-Yougoslavie, en particulier les résolutions 981 (1995) du31 mars 1995, 982 (1995) du 31 mars 1995 et 990 (1995) du 28 avril 1995, Constatant avec une profonde préoccupation que les objectifs énoncés dans les déclarations du Président du Conseil en date du 1er mai 1995(S/PRST/1995/23) et du 4 mai 1995 (S/PRST/1995/26) n’ont pas été mis en oeuvresous tous leurs aspects et que l’accord conclu par les parties le 7 mai 1995grâce à la médiation du Quartier général des Forces de paix des Nations Unies(QG-FPNU) a été violé, s’agissant en particulier du retrait des forces des zonesde séparation, Soulignant que les parties doivent respecter dans son intégralité l’accord de cessez-le-feu du 29 mars 1994 (S/1994/367), et mettant l’accent sur l’importance que ce respect revêt pour l’accomplissement du mandat del’Opération des Nations Unies pour le rétablissement de la confiance en Croatie(ONURC), Soulignant en outre que le retrait des zones de séparation est une condition nécessaire à la mise en oeuvre du mandat de l’ONURC, Affirmant son engagement en faveur de la recherche d’un règlement négocié d’ensemble des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui garantisse la souveraineté etl’intégrité territoriale de tous les États concernés à l’intérieur de leursfrontières internationalement reconnues, soulignant l’importance qu’il attache à la reconnaissance mutuelle de ces frontières, et se félicitant de tous les efforts internationaux visant à faciliter une solution négociée au conflit enRépublique de Croatie, Soulignant que le plein respect des droits de l’homme, y compris une surveillance appropriée au niveau international, en particulier dans la régionde la Slavonie occidentale connue sous le nom de Secteur Ouest, est une étape 95-14808 (F) /... *9514808*S/RES/994 (1995) Page 2 essentielle vers le rétablissement de la confiance entre les parties et de l’instauration d’une paix durable, Condamnant dans les termes les plus vifs tous les actes inadmissibles qui ont été dirigés contre le personnel des forces de maintien de la paix desNations Unies et résolu à ce que le statut de ce personnel soit rigoureusement respecté en République de Croatie, comme prévu dans l’accord entrel’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de la République de Croatiesigné le 15 mai 1995, Réaffirmant sa détermination à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Uniessur le territoire de l’ex-Yougoslavie et, à cette fin, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme les déclarations du Président du Conseil de sécurité en date des 1er et 4 mai 1995 publiées à la suite de l’offensive militaire que lesforces du Gouvernement croate ont lancée le 1er mai 1995 dans la région de laSlavonie occidentale connue sous le nom de Secteur Ouest, en violation del’accord de cessez-le-feu du 29 mars 1994; 2. Prend note avec satisfaction des mesures prises jusqu’ici pour remplir les exigences contenues dans les déclarations susmentionnées, mais exige que les parties achèvent sans plus tarder le retrait de toutes leurs troupes des zonesde séparation et s’abstiennent de toute nouvelle violation de ces zones; 3. Souligne la nécessité du rétablissement rapide de l’autorité de l’ONURC conformément à son mandat; 4. Prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour assurer, après le retrait des troupes des parties, le déploiement intégralde l’ONURC, comme il est prévu dans son mandat tel qu’il est défini dans lesrésolutions 981 (1995) et 990 (1995); 5. Exige que le statut et le mandat de l’ONURC soient respectés et que la sécurité et la protection de son personnel soient assurées; 6. Exige également que le Gouvernement de la République de Croatie respecte pleinement les droits de la population serbe, y compris son droit à laliberté de mouvement, et permette aux organisations humanitaires internationalesd’avoir accès à cette population, conformément aux normes internationalementreconnues; 7. Prie le Secrétaire général, agissant en coopération avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, le Haut Commissaire desNations Unies aux droits de l’homme, le Comité international de la Croix-Rougeet les autres organisations humanitaires internationales compétentes, d’évaluerla situation sur le plan humanitaire de la population serbe locale du SecteurOuest, notamment le problème des réfugiés, et de présenter dès que possible unrapport à ce sujet; /...S/RES/994 (1995) Page 3 8. Appuie pleinement les efforts du Représentant spécial du Secrétaire général visant à atteindre les objectifs énoncés dans les déclarations duPrésident du Conseil de sécurité en date des 1er et 4 mai 1995, et prie les parties de coopérer pleinement à cet effet; 9. Demande aux parties de respecter l’accord économique qu’elles ont signé le 2 septembre 1994 (S/1994/1375) et, en particulier, de prendre toutesles mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la protection sur la routeZagreb-Belgrade et dans ses environs immédiats, comme il est prévu dans cetaccord; 10. Exige que les parties s’abstiennent de toutes autres mesures ou actions militaires susceptibles d’aggraver la situation et les avertit qu’au cas où elles n’obtempéreraient pas, il envisagera d’autres mesures en vue de lesy amener; 11. Prie le Secrétaire général de lui soumettre dans les deux semaines un rapport sur l’application des dispositions de la présente résolution, y comprisles modalités d’exécution du mandat de l’ONURC dans le Secteur Ouest; 12. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/995 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/995(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/995 (1995) 26 mai 1995 RÉSOLUTION 995 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3540e séance, le 26 mai 1995 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 621 (1988) du 20 septembre 1988, 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 725 (1991) du 31 décembre 1991,809 (1993) du 2 mars 1993, 907 (1994) du 29 mars 1994 et 973 (1995) du13 janvier 1995, Rappelant la déclaration du Président du Conseil en date du 12 avril 1995 (S/PRST/1995/17), Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 19 mai 1995 (S/1995/404), 1. Réitère qu’il est résolu à ce que soit tenu, sans plus tarder, un référendum libre, régulier et impartial d’autodétermination du peuple du Saharaoccidental conformément au Plan de règlement qu’ont accepté les deux parties; 2. Se félicite des progrès accomplis dans l’identification des électeurs potentiels depuis le début de l’année; 3. Exprime sa préoccupation , cependant, au sujet de certaines pratiques identifiées dans le rapport du Secrétaire général et qui gênentl’accomplissement de progrès nouveaux dans la mise en oeuvre du Plan derèglement, et souligne que les parties se doivent, comme le leur a demandé le Secrétaire général, de collaborer avec la Mission des Nations Unies pourl’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) dans un esprit defranche coopération; 4. Décide , dans ce contexte, et en vue d’accélérer la mise en oeuvre du Plan de règlement, d’envoyer une mission du Conseil dans la région; 5. Décide , en conséquence, de proroger à ce stade le mandat actuel de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Saharaoccidental (MINURSO)jusqu’au 30 juin 1995; 95-15872 (F) /... *9515872*S/RES/995 (1995) Page 2 6. Décide qu’il envisagera une nouvelle prorogation du mandat de la MINURSO au-delà du 30 juin 1995 à la lumière du rapport du Secrétaire général endate du 19 mai 1995 et du rapport de la mission du Conseil de sécuritémentionnée au paragraphe 4 ci-dessus; 7. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/996 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/996(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/996 (1995) 30 mai 1995 Résolution 996 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3541e séance, le 30 mai 1995 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement en date du 17 mai 1995(S/1995/398), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au30 novembre 1995; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer la résolution 338 (1973) du Conseil de sécurité. ----- 95-15966 (F) *9515966*
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/997 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/997(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/997 (1995) 9 juin 1995 RÉSOLUTION 997 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3542e séance, le 9 juin 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier sa résolution 872 (1993) du 5 octobre 1993, par laquelle il a crééla Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), et sesrésolutions 912 (1994) du 21 avril 1994, 918 (1994) du 17 mai 1994, 925 (1994)du 8 juin 1994 et 965 (1994) du 30 novembre 1994, qui énoncent le mandat de laMINUAR, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la MINUAR en date du 4 juin 1995 (S/1995/457), Rappelant aussi sa résolution 955 (1994) du 8 novembre 1994, portant création du Tribunal international pour le Rwanda, et sa résolution 978 (1995)du 27 février 1995, concernant la nécessité d’arrêter les personnes soupçonnéesde certains crimes au Rwanda, Soulignant qu’il importe de parvenir à une réconciliation authentique de tous les membres de la société rwandaise dans le cadre de l’Accord de paixd’Arusha, Prenant note avec une vive préoccupation d’informations selon lesquelles des éléments de l’ancien régime mèneraient des préparatifs militaires etferaient des incursions de plus en plus fréquentes au Rwanda et soulignant la nécessité de prendre des mesures efficaces pour que les Rwandais se trouvantactuellement dans des pays voisins, y compris ceux qui sont dans des camps,n’entreprennent pas d’activités militaires destinées à déstabiliser le Rwandaet ne reçoivent pas d’armements, étant donné qu’il est fort probable que cesarmements seraient destinés à être utilisés au Rwanda, Soulignant que des efforts accrus sont indispensables pour aider le Gouvernement rwandais à instaurer un climat de stabilité et de confiance propreà faciliter le retour des réfugiés rwandais se trouvant dans des pays voisins, 95-17327 (F) /... *9517327*S/RES/997 (1995) Page 2 Soulignant aussi qu’il est nécessaire d’accélérer le versement de l’aide internationale pour le relèvement et la reconstruction du Rwanda, Demandant de nouveau à tous les États d’appliquer les recommandations adoptées par la Conférence régionale sur l’assistance aux réfugiés, rapatriéset personnes déplacées dans la région des Grands Lacs, tenue à Bujumbura enfévrier 1995, Mesurant l’utilité du concours que les spécialistes des droits de l’homme déployés au Rwanda par le Haut Commissaire aux droits de l’homme ont apporté envue de l’amélioration de la situation générale, Considérant qu’il incombe au Gouvernement rwandais d’assurer la protection et la sécurité de l’ensemble du personnel de la MINUAR et des autres membres dupersonnel international servant au Rwanda, Réaffirmant qu’il est nécessaire de régler à long terme les problèmes de réfugiés et problèmes connexes dans les États des Grands Lacs et notant avec satisfaction , par conséquent, que le Secrétaire général a l’intention de nommer un Envoyé spécial chargé de procéder à des consultations concernant lapréparation et la convocation, dans les plus brefs délais, de la Conférencerégionale sur la sécurité, la stabilité et le développement, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAR jusqu’au 8 décembre 1995 et autorise une réduction des effectifs, qui seraient ramené s à 2 330 soldats trois mois au plus après l’adoption de la présente résolution e t à 1 800 soldats quatre mois au plus après l’adoption de cette même résolution; 2. Décide de maintenir à leur niveau actuel l’effectif des observateurs militaires et celui du personnel de la police civile; 3. Décide , compte tenu de la situation actuelle au Rwanda, de modifier le mandat de la MINUAR en lui assignant les fonctions suivantes : a) User de ses bons offices pour faciliter la réconciliation nationale dans le cadre de l’Accord de paix d’Arusha; b) Aider le Gouvernement rwandais à faciliter le retour librement consenti des réfugiés, en toute sécurité, ainsi que leur réinsertion dans leurmilieu d’origine, et, à cette fin, appuyer les efforts faits par le Gouvernementrwandais pour instaurer un climat de stabilité et de confiance, grâce à desactivités de surveillance menées dans l’ensemble du pays par des observateursmilitaires et des observateurs de police; c) Faciliter l’aide humanitaire, ainsi que la fourniture d’une assistance et de services spécialisés en matière de génie civil, de logistique, de santépublique et de déminage; d) Aider à l’instruction d’une force de police nationale;e) Contribuer à assurer la sécurité, au Rwanda, du personnel et des locaux des organismes des Nations Unies, du Tribunal international pourle Rwanda, notamment en assurant en permanence la protection du Bureau du /...S/RES/997 (1995) Page 3 Procureur, ainsi que des spécialistes des droits de l’homme, et contribuer également, si besoin est, à assurer la sécurité des organismes humanitaires; 4. Souligne que les restrictions imposées par la résolution 918 (1994) en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies s’appliquent à la vente oula livraison des armements et des matériels qui y sont spécifiés à des personnesse trouvant dans des États voisins si l’objet de cette transaction estl’utilisation au Rwanda des armements ou des matériels concernés; 5. Demande aux États voisins du Rwanda, de façon à éliminer des facteurs contribuant à la déstabilisation de ce pays, de prendre des mesures pour veillerà ce que les armements et les matériels susmentionnés ne soient pas fournis auxcamps de réfugiés rwandais se trouvant sur leur territoire; 6. Prie le Secrétaire général de tenir des consultations avec les gouvernements de pays voisins concernant la possibilité de déployer desobservateurs militaires des Nations Unies, et de consulter en priorité leGouvernement zaïrois concernant le déploiement d’observateurs, y compris dansles aérodromes situés dans l’est du Zaïre, afin de contrôler la vente ou lalivraison des armements et des matériels susmentionnés; prie aussi le Secrétaire général de lui faire rapport sur cette question un mois au plus tard aprèsl’adoption de la présente résolution; 7. Prend note de la coopération existant entre le Gouvernement rwandais et la MINUAR aux fins de l’accomplissement de son mandat, et prie instamment le Gouvernement rwandais et la MINUAR de continuer à mettre en oeuvre les accordsconclus entre eux, en particulier l’Accord sur le statut de la Mission, en datedu 5 novembre 1993 et de mettre en oeuvre tout nouvel accord qui pourrait êtreconclu ultérieurement en vue de faciliter l’application du nouveau mandat; 8. Rend hommage aux États, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales qui ont fourni une aide humanitaire auxréfugiés et aux personnes déplacées qui étaient dans le besoin, les encourage à persévérer et demande au Gouvernement rwandais de continuer à faciliter l’acheminement et la distribution des secours; 9. Demande aux États et aux organismes donateurs d’honorer l’engagement qu’ils ont pris d’apporter une aide au relèvement du Rwanda, d’accroître l’aidequ’ils apportent déjà à cette fin et, en particulier, de favoriser la mise enplace à bref délai et le fonctionnement efficace du Tribunal international ainsique le rétablissement de l’appareil judiciaire rwandais; 10. Encourage le Secrétaire général et son Représentant spécial à continuer de coordonner les activités des Nations Unies au Rwanda, dont cellesdes organisations et organismes qui s’occupent de questions humanitaires et dedéveloppement, ainsi que celles des spécialistes des droits de l’homme; 11. Prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 9 août 1995, puis le 9 octobre 1995 au plus tard, un rapport sur la manière dont la MINUARs’acquitte de son mandat, sur la situation humanitaire au Rwanda et sur lesprogrès réalisés en ce qui concerne le rapatriement des réfugiés; 12. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/998 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/998(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/998 (1995) 16 juin 1995 RÉSOLUTION 998 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3543e séance le 16 juin 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la question, Réaffirmant le mandat de la Force de protection des Nations Unies (FORPRONU), tel qu’il est rappelé dans la résolution 982 (1995) du 31 mars 1995,et la nécessité d’assurer sa pleine application, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 30 mai 1995 (S/1995/444), Ayant examiné aussi la lettre du Secrétaire général en date du 9 juin 1995 et son annexe (S/1995/470 et Add.1), Notant que la capacité de réaction rapide visée dans la lettre susmentionnée fera partie intégrante de l’opération actuelle de maintien de lapaix des Nations Unies, et que le statut de la FORPRONU de même que soncaractère impartial seront maintenus, Profondément préoccupé par la poursuite des hostilités sur le territoire de la République de Bosnie-Herzégovine, Déplorant profondément que la situation en République de Bosnie-Herzégovine ait continué à se détériorer et que les parties n’aient pu convenir d’un nouveaucessez-le-feu après la rupture de l’accord de cessez-le-feu du 23 décembre 1994(S/1995/8) et son expiration le 1er mai 1995, Constatant avec une vive préoccupation que l’obstruction systématique faite à l’acheminement de l’aide humanitaire par la partie des Serbes de Bosnie et lerefus par cette même partie de permettre l’utilisation de l’aéroport de Sarajevomettent en danger la capacité des Nations Unies de s’acquitter de leur mandat enBosnie-Herzégovine, 95-17935 (F) /... *9517935*S/RES/998 (1995) Page 2 Condamnant dans les termes les plus vigoureux toutes les attaques lancées par les parties contre le personnel de la FORPRONU, Condamnant aussi les attaques de plus en plus fréquentes lancées contre la population civile par les forces des Serbes de Bosnie, Résolu à renforcer la protection de la FORPRONU et à lui permettre de s’acquitter de son mandat, Notant la lettre datée du 14 juin 1995 (S/1995/483, annexe), dans laquelle le Ministre des affaires étrangères de la République de Bosnie-Herzégovine sefélicite du renforcement de la FORPRONU, Soulignant l’importance à ce stade d’efforts renouvelés pour parvenir à un règlement d’ensemble pacifique, Soulignant une fois encore qu’il est nécessaire et urgent que la partie des Serbes de Bosnie accepte le plan de paix du Groupe de contact comme point dedépart, ouvrant ainsi la voie à la négociation d’un tel règlement pacifiqued’ensemble, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République de Bosnie-Herzégovine, Réaffirmant en outre que la République de Bosnie-Herzégovine, en sa qualité d’État Membre de l’Organisation des Nations Unies, jouit des droits énoncés dansla Charte des Nations Unies, Constatant que la situation dans l’ex-Yougoslavie continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant sa volonté d’assurer la sécurité et la liberté de mouvement des Forces de paix des Nations Unies (FPNU)/FORPRONU pour leur permettre des’acquitter de toutes leurs missions et, à ces fins, agissant en vertu duChapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que les forces des Serbes de Bosnie libèrent immédiatement et inconditionnellement tous les personnels de la FORPRONU encore détenus, et exige en outre que toutes les parties respectent pleinement la sécurité du personnel de la FORPRONU, ainsi que celle des autres personnels engagés dansl’acheminement de l’aide humanitaire, et garantissent leur entière liberté demouvement; 2. Souligne qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit, insiste sur l’importance qu’il attache à la recherche vigoureuse d’un règlement politique et exige de nouveau que la partie des Serbes de Bosnie accepte le plan de paix du Groupe de contact comme point de départ; 3. Demande aux parties de convenir sans plus tarder d’un cessez-le-feu et de la cessation complète des hostilités en République de Bosnie-Herzégovine; /...S/RES/998 (1995) Page 3 4. Exige que toutes les parties veillent à ce que l’aide humanitaire puisse être acheminée sans entrave dans toutes les parties de la République deBosnie-Herzégovine, en particulier dans les zones de sécurité; 5. Exige aussi que les forces des Serbes de Bosnie se conforment immédiatement à l’accord du 5 juin 1992 (S/24075, annexe) et garantissent lelibre accès à Sarajevo par la route; 6. Exige en outre que les parties respectent scrupuleusement le statut des zones de sécurité et, en particulier, qu’elles tiennent pleinement compte dela nécessité d’assurer la sécurité de la population civile dans ces zones; 7. Souligne la nécessité de démilitariser d’un commun accord les zones de sécurité et leurs environs immédiats ainsi que les avantages que cette mesureprocurerait à toutes les parties, en mettant un terme aux attaques lancéescontre ces zones et à partir de celles-ci; 8. Encourage , dans ce contexte, le Secrétaire général à intensifier encore les efforts en vue de la conclusion d’un accord avec les parties sur lesmodalités d’une telle démilitarisation compte tenu en particulier de lanécessité d’assurer la sécurité de la population civile et invite les parties à offrir leur entière coopération à cet égard; 9. Prend note avec satisfaction de la lettre du Secrétaire général en date du 9 juin 1995 relative au renforcement de la FORPRONU et à la mise enplace d’une capacité de réaction rapide en vue de permettre aux FPNU/FORPRONU des’acquitter de leur mandat; 10. Décide en conséquence d’autoriser que les effectifs des FPNU/FORPRONU, agissant selon le mandat actuel et dans les conditions énoncées dans la lettresusmentionnée, soient augmentés dans la limite de 12 500 personnessupplémentaires, les modalités de financement devant être déterminéesultérieurement; 11. Autorise le Secrétaire général à procéder à l’application des paragraphes 9 et 10 ci-dessus, en se maintenant en contact étroit avec leGouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine et les autres intéressés; 12. Prie le Secrétaire général, dans toutes les décisions qu’il aura à prendre en ce qui concerne le déploiement du personnel de la FORPRONU, de tenirpleinement compte de la nécessité de renforcer la sécurité de ce personnel et delimiter au maximum les risques auxquels il est susceptible d’être exposé; 13. Décide de rester activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1995
CôteS/RES/999 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/999(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/999 (1995)* 16 juin 1995 RÉSOLUTION 999 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3544e séance, le 16 juin 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 968 (1994) du 16 décembre 1994 et les déclarations faites par son Président les 30 octobre 1992 (S/24742), 23 août 1993 (S/26341),22 septembre 1994 (S/PRST/1994/56), 8 novembre 1994 (S/PRST/1994/65),12 avril 1995 (S/PRST/1995/16) et 19 mai 1995 (S/PRST/1995/28), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 juin 1995 (S/1995/472), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu’à l’inviolabilité de ses frontières, Se félicitant des résultats positifs de la rencontre entre le Président de la République du Tadjikistan et le chef du Mouvement de la renaissance islamiquedu Tadjikistan, qui a eu lieu à Kaboul du 17 au 19 mai 1995 (S/1995/429), et dela quatrième série de pourparlers intertadjiks, qui s’est tenue à Almaty du22 mai au 1er juin 1995 (S/1995/460, annexe), Se félicitant aussi , en particulier, de la prorogation, pour une période de trois mois allant jusqu’au 26 août 1995, de l’Accord de cessez-le-feu temporaireet de cessation des hostilités à la frontière tadjiko-afghane et à l’intérieurdu pays pendant la durée des pourparlers, signé à Téhéran le 17 septembre 1994(S/1994/1102, annexe I), ainsi que des accords concernant l’adoption denouvelles mesures de confiance, Notant avec satisfaction que les parties ont engagé des discussions approfondies sur les questions institutionnelles et fondamentales et lerenforcement du statut d’État du Tadjikistan et qu’elles ont réaffirmé leurvolonté de chercher des solutions pratiques aux problèmes susmentionnés, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 95-19374 (F) 280695 280695 /... *9519374*S/RES/999 (1995)* Page 2 Rendant hommage aux efforts faits par le Secrétaire général et par son Envoyé spécial, ainsi que par les pays et les organisations régionales suivant,en qualité d’observateurs, les pourparlers intertadjiks qui ont facilité laconclusion de ces accords, Soulignant que c’est aux parties tadjikes elles-mêmes qu’incombe au premier chef la responsabilité de résoudre leurs divergences et que l’assistanceinternationale prévue par la présente résolution sera nécessairement fonction duprocessus de réconciliation nationale et de la promotion de la démocratie, Rappelant que les parties tadjikes ont réaffirmé leur volonté de régler le conflit et de parvenir à la réconciliation nationale exclusivement par desmoyens pacifiques et politiques, sur la base de concessions et de compromismutuels, et les invitant instamment à prendre des mesures concrètes à cette fin, Soulignant qu’il importe de mettre fin d’urgence à tous les actes d’hostilité sur la frontière tadjiko-afghane, Prenant note de la décision que le Conseil des chefs d’État de la Communauté d’États indépendants (CEI) a prise le 26 mai 1995 de prorogerjusqu’au 31 décembre 1995 le mandat des Forces collectives de maintien de lapaix de la CEI au Tadjikistan (S/1995/459, annexe I), Rappelant l’appel commun du 10 février 1995, adressé au Président du Conseil de sécurité par les Présidents de la Fédération de Russie, de laRépublique du Kazakhstan, de la République du Kirghizistan, de la Républiqued’Ouzbékistan et de la République du Tadjikistan (S/1995/136) et lesdéclarations des 24 août et 30 septembre 1993, 13 octobre 1994 et 26 janvier et20 avril 1995 adressées par les ministres des affaires étrangères de ces pays auSecrétaire général (S/26357, S/26610, S/1994/1178, S/1995/126 et S/1995/165), Prenant note en s’en félicitant de la déclaration du Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie, en date du 26 avril 1995, indiquant queles forces russes déployées le long de la frontière et le personnel militairerusse des Forces collectives de maintien de la paix de la CEI stationnées auTadjikistan, respectant les accords entre les parties tadjikes et enreconnaissant la validité, n’y portent pas atteinte dans l’exercice de leursfonctions, Constatant avec satisfaction que la Mission d’observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) a établi des contacts étroits avec les parties auconflit, ainsi qu’une liaison étroite avec les Forces collectives de maintien dela paix de la CEI, les forces déployées le long de la frontière et la Mission del’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) auTadjikistan, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 10 juin 1995; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUT jusqu’au 15 décembre 1995, à condition que l’Accord du 17 septembre 1994 reste en vigueur et à condition queles parties restent attachées à un cessez-le-feu effectif, à la réconciliation /...S/RES/999 (1995)* Page 3 nationale et à la promotion de la démocratie, et décide aussi que ce mandat restera en vigueur à moins que le Secrétaire général ne fasse savoir que cesconditions ne sont pas réunies; 3. Prie le Secrétaire général de continuer à s’employer, en ayant recours aux bons offices de son Envoyé spécial et avec le concours des pays et desorganisations régionales suivant en qualité d’observateurs les pourparlersintertadjiks, à accélérer le processus de réconciliation nationale; 4. Prie également le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès réalisés vers la réconciliation nationale et desopérations de la MONUT; 5. Demande à nouveau aux parties de coopérer pleinement avec la MONUT et d’assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies; 6. Souligne qu’il est nécessaire et urgent que les parties parviennent à un règlement politique d’ensemble du conflit grâce au dialogue intertadjik etqu’elles coopèrent pleinement à cet égard avec l’Envoyé spécial du Secrétairegénéral; 7. Demande aux parties, en particulier, de réaliser au plus tôt des progrès tangibles sur les questions politiques et institutionnellesfondamentales; 8. Demande en outre aux parties de s’entendre sur la tenue d’une nouvelle série de pourparlers intertadjiks à une date rapprochée et d’appliquer sansdélai toutes les mesures de confiance dont il a été convenu lors de la quatrièmesérie de ces pourparlers, concernant en particulier les échanges de détenus etde prisonniers de guerre et l’intensification des efforts faits par les partiespour permettre le retour volontaire dans leurs foyers de tous les réfugiés etpersonnes déplacées dans la dignité et dans des conditions de sécurité; 9. Encourage la poursuite d’un dialogue politique direct entre le Président de la République du Tadjikistan et le chef du Mouvement de larenaissance islamique du Tadjikistan; 10. Souligne qu’il est absolument indispensable que les parties s’acquittent scrupuleusement de toutes les obligations qu’elles ont contractées,et leur demande instamment , en particulier, de se conformer strictement à l’Accord du 17 septembre 1994 et d’en accepter la prorogation pour une périoded’une durée suffisante; 11. Souligne qu’il est urgent que tous les actes d’hostilité prennent fin à la frontière tadjiko-afghane et demande à tous les États et aux autres intéressés de décourager toute activité qui pourrait compliquer ou entraver leprocessus de paix au Tadjikistan; 12. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de ses entretiens avec les autorités afghanes compétentes concernant le déploiement éventuel d’un petitnombre de personnels des Nations Unies dans le nord de l’Afghanistan etse déclare disposé à étudier une recommandation en ce sens du Secrétaire général dans le contexte de l’application de la présente résolution; /...S/RES/999 (1995)* Page 4 13. Souligne qu’il est nécessaire de poursuivre l’étroite coopération qui existe déjà entre la MONUT et les parties au conflit ainsi que sa liaisonétroite avec les Forces collectives de maintien de la paix de la CEI, avec lesforces déployées le long de la frontière et avec la Mission de l’OSCE auTadjikistan; 14. Note avec satisfaction que le Gouvernement de la République du Tadjikistan s’est engagé à faciliter le retour et la réintégration des réfugiéset que les parties se sont également engagées à coopérer pour assurer le retourvolontaire dans leurs foyers de tous les réfugiés et personnes déplacées, dansla dignité et dans des conditions de sécurité, notamment en veillant à ce que laCommission mixte qu’elles ont créée en application du Protocole signé le19 avril 1994 (S/1994/542, annexe II) s’emploie plus activement à résoudre lesproblèmes liés aux réfugiés et aux personnes déplacées du Tadjikistan et, dansce contexte, note que les parties ont demandé aux organisations internationales et aux États d’apporter une aide financière et matérielle supplémentaireimportante aux réfugiés, aux personnes déplacées et à la Commission mixtechargée des problèmes liés aux réfugiés; 15. Se félicite que certains États Membres se soient engagés à verser des contributions au fonds de contributions volontaires créé par le Secrétairegénéral en application de la résolution 968 (1995) et encourage à nouveau d’autres États à alimenter ce fonds; 16. Se félicite également de l’aide humanitaire qui a déjà été apportée et demande aux États d’apporter une contribution accrue à l’action humanitaire de l’Organisation des Nations Unies et des autres organisations internationales; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1036 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Abkhazie (Géorgie)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1036(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1036 (1996) 12 janvier 1996 RÉSOLUTION 1036 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3618e séance, le 12 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier sa résolution 993 (1995) du 12 mai 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 janvier 1996 (S/1996/5), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Géorgie, Soulignant que les parties doivent redoubler d’efforts, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et avec le concours de la Fédération deRussie en qualité de facilitateur, pour trouver rapidement une solutionpolitique globale au conflit, portant notamment sur le statut politique del’Abkhazie, dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégritéterritoriale de la Géorgie, Notant que des élections présidentielles et parlementaires se sont tenues en Géorgie en novembre 1995 et exprimant l’espoir que celles-ci aideront à parvenir à un règlement politique global du conflit en Abkhazie (Géorgie), Réaffirmant aussi le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leurs foyers,conformément au droit international et comme le prévoit l’Accord quadripartitesur le rapatriement librement consenti des réfugiés et des personnes déplacéessigné le 14 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), Déplorant que les autorités abkhazes continuent de faire obstruction à ce retour, Profondément préoccupé par la détérioration de la situation sur le plan humanitaire, en particulier dans la région de Gali où persistent des conditionsd’insécurité, 96-00634 (F) /...S/RES/1036 (1995) Page 2 Profondément préoccupé aussi par l’escalade de la violence et par les massacres commis dans la région tenue par la partie abkhaze, dont il est faitétat dans la lettre du 8 janvier 1996 adressée au Président du Conseil desécurité par le Représentant permanent de la Géorgie auprès de l’Organisationdes Nations Unies (S/1996/9), Rappelant les conclusions que la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe a formulées lors de son sommet de Budapest au sujet de lasituation en Abkhazie (Géorgie) (S/1994/1435, annexe), Réaffirmant qu’il est indispensable que les parties respectent strictement le droit international humanitaire, Constatant que les parties ont respecté de façon générale l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994(S/1994/583, annexe I), aidées en cela par la force de maintien de la paix de laCommunauté d’États indépendants et la Mission d’observation des Nations Unies enGéorgie (MONUG), Se déclarant satisfait de ce que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI accomplissent leurs mandats respectifs en coopération et encoordination étroites et saluant la contribution qu’elles ont l’une et l’autre apportées à la stabilisation de la situation dans la zone du conflit, Préoccupé de la sécurité du personnel de la MONUG et de la CEI, et soulignant l’importance qu’il attache à la liberté de mouvement de ce personnel, Notant que la prochaine réunion du Conseil des chefs d’État de la CEI qui se tiendra à Moscou le 19 janvier 1996 examinera la question de la prorogationdu mandat de la force de maintien de la paix de la CEI, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 2 janvier 1996; 2. Exprime sa vive inquiétude devant l’impasse dans laquelle demeurent les efforts visant à parvenir à un règlement global du conflit en Abkhazie(Géorgie); 3. Réaffirme qu’il appuie sans réserve les efforts déployés par le Secrétaire général pour trouver une solution politique globale au conflit,portant notamment sur le statut politique de l’Abkhazie, dans le plein respectde la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Géorgie, ainsi quel’action que mène la Fédération de Russie, en tant que facilitateur, pouractiver la recherche d’un règlement pacifique du conflit, et encourage le Secrétaire général à poursuivre ses efforts en ce sens avec l’aide de laFédération de Russie comme facilitateur et avec le soutien de l’Organisationpour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE); 4. Demande aux parties, en particulier à la partie abkhaze d’accomplir sans plus tarder des progrès effectifs dans la voie d’un règlement politiqueglobal et leur demande en outre de coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans les efforts qu’il déploie, avec l’aide de la Fédération de Russieagissant comme facilitateur; /...S/RES/1036 (1995) Page 3 5. Exige que la partie abkhaze hâte sensiblement le retour librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées, en acceptant un calendrierfondé sur celui qu’a proposé le Haut Commissaire des Nations Unies pour lesréfugiés, et exige en outre qu’elle garantisse la sécurité des réfugiés qui sont revenus d’eux-mêmes dans la région et qu’elle régularise leur situation enconformité avec l’Accord quadripartite; 6. Demande à la partie abkhaze, dans ce contexte, de commencer par encourager le retour, en toutes sécurité et dignité, des réfugiés et despersonnes déplacées dans la région de Gali; 7. Condamne les massacres à motivation ethnique et les violations persistantes des droits de l’homme qui sont commis en Abkhazie (Géorgie) etdemande à la partie abkhaze d’assurer la sécurité de toutes les personnes se trouvant dans les zones tenues par elle; 8. Engage les parties à améliorer leur coopération avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI afin de créer des conditions de sécuritépropices au retour des réfugiés et des personnes déplacées, et les engage également à honorer les engagements qu’elles ont pris en ce qui concerne la sécurité et la liberté de mouvement de tout le personnel des Nations Unies et dela CEI, et l’inspection par la MONUG des dépôts d’armes lourdes; 9. Accueille favorablement les mesures supplémentaires mises en oeuvre par la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI dans la région de Galipour mieux assurer le retour des réfugiés et des personnes déplacées en toutesécurité et en bon ordre, ainsi que toutes les initiatives prises à cette fin; 10. Déclare appuyer sans réserve l’élaboration du programme concret de protection et de promotion des droits de l’homme en Abkhazie (Géorgie) que leSecrétaire général préconise dans son rapport du 2 janvier 1996, et invite les autorités abkhazes à apporter leur plein concours aux initiatives prises à cettefin; 11. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 12 juillet 1996, étant entendu qu’il réexaminera ce mandat si lemandat de la force de maintien de la paix de la CEI est modifié; 12. Encourage de nouveau les États à verser des contributions volontaires au fonds d’aide à la mise en oeuvre de l’Accord de cessez-le-feu signé à Moscoule 14 mai 1994 et/ou à des fins humanitaires, y compris le déminage, selon ceque préciseront les donateurs; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui présenter trois mois après la date d’adoption de la présenterésolution un rapport sur tous les aspects de la situation en Abkhazie(Géorgie), y compris les opérations de la MONUG; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1037 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1037(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1037 (1996) 15 janvier 1996 RéSOLUTION 1037 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3619e séance, le 15 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures pertinentes, en particulier ses résolutions 1023 (1995) du 22 novembre 1995 et 1025 (1995) du 30 novembre 1995, Réaffirmant une fois de plus son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie etsoulignant à cet égard que les territoires de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental font partie intégrante de la République deCroatie, Soulignant l’importance qu’il attache au respect intégral des droits de l’homme et des libertés fondamentales de tous ceux qui se trouvent dans cesterritoires, Se déclarant en faveur de l’Accord fondamental concernant la région de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental (S/1995/951, annexe),signé le 12 novembre 1995 par le Gouvernement de la République de Croatie et lacommunauté serbe locale (ci-après dénommé l’Accord fondamental), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028*), Soulignant l’importance qu’il accorde à la reconnaissance mutuelle des États ayant succédé à l’ex-République fédérative socialiste de Yougoslavie, àl’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Désireux d’aider les parties à parvenir à un règlement pacifique de leurs différends et de contribuer ainsi à l’instauration de la paix dans l’ensemble dela région, Soulignant l’obligation qu’ont les États Membres d’honorer tous leurs engagements à l’égard de l’Organisation en ce qui concerne les opérations demaintien de la paix des Nations Unies dans l’ex-Yougoslavie, 96-00756 (F) /...S/RES/1037 51996) Page 2 Constatant que la situation en Croatie continue de constituer une menace à la paix et la sécurité internationales, Résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Unies en République de Croatie etagissant à cet effet en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’établir dans la région, pour une période initiale de 12 mois, l’opération de maintien de la paix des Nations Unies envisagée dans l’Accordfondamental, laquelle comportera une composante militaire et une composantecivile et sera désignée sous le nom d’'Administration transitoire desNations Unies pour la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental'(ATNUSO); 2. Prie le Secrétaire général de nommer, après avoir consulté les parties et le Conseil de sécurité, un administrateur transitoire sous l’autoritégénérale duquel seront placées les composantes tant civile que militaire del’ATNUSO et qui exercera les pouvoirs dont l’Accord fondamental prévoit quel’Administration transitoire soit investie; 3. Décide que, comme il est prévu dans l’Accord fondamental, la démilitarisation de la région devra être menée à bien dans les 30 jours suivantla date à laquelle le Secrétaire général aura informé le Conseil, sur l’avis del’Administrateur transitoire, que la composante militaire de l’ATNUSO a étédéployée et qu’elle est prête à accomplir sa mission; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter chaque mois un rapport, le premier dans la semaine suivant la date à laquelle il est prévu que ladémilitarisation soit achevée conformément au paragraphe 3 ci-dessus, concernantles activités de l’ATNUSO et l’application de l’Accord fondamental par lesparties; 5. Engage instamment les parties à s’abstenir de toutes actions unilatérales susceptibles d’entraver le passage de l’ONURC à l’ATNUSO oul’application de l’Accord fondamental et les encourage à continuer d’adopter des mesures de confiance afin de favoriser un climat de confiance mutuelle; 6. Décide que, 14 jours au plus tard après la date à laquelle il est prévu que la démilitarisation soit achevée conformément au paragraphe 3ci-dessus, il examinera la question de savoir s’il ressort du comportement desparties, ainsi que des éléments d’information que lui aura apportés leSecrétaire général, que celles-ci sont disposées à appliquer l’Accordfondamental; 7. Demande aux parties de s’acquitter strictement des obligations que leur impose l’Accord fondamental et de coopérer pleinement avec l’ATNUSO; 8. Décide de revoir le mandat de l’ATNUSO s’il reçoit à quelque moment que ce soit du Secrétaire général un rapport l’informant que les parties ontmanqué de façon notable aux obligations que leur impose l’Accord fondamental; 9. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 15 décembre 1996 au plus tard, un rapport sur l’ATNUSO et l’application de l’Accord fondamental et /...S/RES/1037 (1996) Page 3 se déclare disposé à revoir la situation à la lumière de ce rapport et à prendre les dispositions appropriées; 10. Décide que la composante militaire de l’ATNUSO consistera en une force pouvant compter initialement jusqu’à 5 000 hommes, dont le mandat sera lesuivant : a) Superviser et faciliter la démilitarisation à laquelle les parties procéderont en application de l’Accord fondamental, suivant le calendrier et lesmodalités qu’établira l’ATNUSO; b) Superviser le retour librement consenti, en toute sécurité, des réfugiés et des personnes déplacées dans leurs foyers en coopération avec leHaut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, comme le prévoit l’Accordfondamental; c) Contribuer, par sa présence, au maintien de la paix et de la sécurité dans la région; d) Aider par d’autres moyens à assurer l’application de l’Accord fondamental; 11. Décide , conformément aux objectifs et fonctions définis aux paragraphes 12 à 17 du rapport du Secrétaire général en date du13 décembre 1995, que la composante civile de l’ATNUSO aura le mandat suivant : a) Créer une force de police provisoire et en définir la structure et la taille, élaborer un programme d’instruction et en superviser la mise en oeuvre,et surveiller le traitement des délinquants et le système pénitentiaire, le toutaussi rapidement que possible, comme prévu au paragraphe 16 a) du rapport duSecrétaire général; b) Accomplir les tâches relatives à l’administration civile prévues au paragraphe 16 b) du rapport du Secrétaire général; c) Accomplir les tâches relatives au fonctionnement des services publics prévues au paragraphe 16 c) du rapport du Secrétaire général; d) Faciliter le retour des réfugiés, comme prévu au paragraphe 16 e) du rapport du Secrétaire général; e) Organiser les élections, aider à les mener à bien et en valider les résultats, comme prévu au paragraphe 16 g) du rapport du Secrétaire général etau paragraphe 12 de l’Accord fondamental; f) Entreprendre les autres activités décrites dans le rapport du Secrétaire général, y compris l’aide à la coordination des plans pour ledéveloppement et la reconstruction économique de la région, et au paragraphe 12ci-après; 12. Décide que l’ATNUSO s’emploiera également, comme indiqué dans l’Accord fondamental, à vérifier que les parties s’acquittent de l’engagement qu’ellesont pris de respecter les normes les plus élevées en matière de droits de /...S/RES/1037 51996) Page 4 l’homme et de libertés fondamentales, à instaurer un climat de confiance entre tous les résidents, quelle que soit leur origine ethnique, à superviser et àfaciliter le déminage dans la région et à suivre activement l’administration desaffaires publiques; 13. Demande au Gouvernement de la République de Croatie d’inclure l’ATNUSO et le Bureau de liaison des Nations Unies à Zagreb dans la définition des'forces et opérations de paix des Nations Unies en Croatie' donnée dans l’Accordsur le statut des forces conclu avec l’Organisation des Nations Unies, et prie le Secrétaire général de confirmer d’urgence, en tout état de cause à la dateindiquée au paragraphe 3 ci-dessus au plus tard, qu’il a été accédé à cettedemande; 14. Décide que les États Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d’organisations ou d’arrangements régionaux, peuvent, à la demande del’ATNUSO et suivant des procédures qui auront été communiquées à l’Organisationdes Nations Unies, prendre toutes mesures nécessaires, y compris de soutienaérien rapproché, pour défendre l’ATNUSO, et, le cas échéant, aider à assurerson retrait; 15. Demande que l’ATNUSO et la force multinationale de mise en oeuvre (IFOR), qu’il a autorisée par sa résolution 1031 (1995) du 15 décembre 1995,coopèrent, selon qu’il conviendra, entre elles ainsi qu’avec le HautReprésentant; 16. Demande aux parties à l’Accord fondamental de coopérer avec tous les institutions et organismes prenant part aux activités relevant de la mise enoeuvre de l’Accord fondamental, conformément au mandat de l’ATNUSO; 17. Prie toutes les organisations et institutions internationales actives dans la région d’oeuvrer en étroite coordination avec l’ATNUSO; 18. Demande aux États et aux organismes financiers internationaux d’appuyer les efforts visant à promouvoir le développement et la reconstructionéconomique de la région et d’y coopérer; 19. Souligne le lien qui existe entre la façon dont les parties s’acquitteront des engagements qu’elles ont pris dans l’Accord fondamental et ladisposition que manifestera la communauté internationale à offrir des ressourcesfinancières pour la reconstruction et le développement; 20. Réaffirme que tous les États sont tenus d’apporter leur plein concours au Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie et à ses organes, conformémentaux dispositions de la résolution 827 (1993) du 25 mai 1993 et du statut duTribunal, et de se conformer aux demandes d’assistance ou aux ordonnancesémanant d’une chambre de première instance en application de l’article 29 dustatut; 21. Souligne que l’ATNUSO devra coopérer avec le Tribunal international dans l’accomplissement de son mandat, y compris en ce qui concerne la protectiondes sites identifiés par le Procureur et les personnes menant des enquêtes pourle Tribunal international; /...S/RES/1037 (1996) Page 5 22. Prie le Secrétaire général de lui présenter pour examen, à la date la plus rapprochée possible, un rapport sur la possibilité que le pays hôte apportedes contributions afin d’absorber en partie les coûts de l’opération; 23. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1038 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1038(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1038 (1996) 15 janvier 1996 RÉSOLUTION 1038 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3619e séance, le 15 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995 et1025 (1995) du 30 novembre 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028*), Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie, Prenant acte de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative deYougoslavie, qui ont ainsi réaffirmé leur accord concernant la démilitarisationde la péninsule de Prevlaka, insistant sur le fait que cette démilitarisation a contribué à réduire la tension dans la région et soulignant qu’il est nécessaire que la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavies’entendent sur un règlement qui permette de résoudre leurs divergences demanière pacifique, Soulignant l’importance qu’il attache à la reconnaissance mutuelle des États successeurs de l’ex-République socialiste fédérative de Yougoslavie, àl’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Constatant que la situation en Croatie continue de constituer une menace à la paix et la sécurité internationales, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, conformément auxrésolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport duSecrétaire général en date du 13 décembre 1995, pour une période de trois moisqui sera prorogée pour trois mois supplémentaires si le Secrétaire généralindique dans un rapport que cette nouvelle prorogation continuerait decontribuer à réduire la tension dans la région; 96-00769 (F) /...S/RES/1038 (1996) Page 2 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 15 mars 1996, un rapport qu’il examinera sans tarder sur la situation dans la péninsule dePrevlaka et sur les progrès accomplis par la République de Croatie et laRépublique fédérative de Yougoslavie vers un règlement permettant la résolutionpacifique de leurs divergences, ainsi que sur la possibilité de proroger lemandat actuel ou de charger une autre organisation internationale de vérifier ladémilitarisation de la péninsule de Prevlaka; 3. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la force multinationale de mise en oeuvre (IFOR), qu’il a autorisée par sa résolution1031 (1995) du 15 décembre 1995, de coopérer pleinement entre eux; 4. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1039 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1039(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1039 (1996) 26 janvier 1996 RÉSOLUTION 1039 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3622e séance, le 29 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 22 janvier 1996 (S/1996/45), et prenant note desobservations qui y sont formulées, Prenant note de la lettre datée du 17 janvier 1996, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies (S/1996/34), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 juillet 1996; 2. Réaffirme qu’il soutient fermement la cause de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance du Liban à l’intérieur deses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), etdemande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Forcepour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 96-01863 (F) /...S/RES/1039 (1996) FrançaisPage 2 5. Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d’y mettre fin; 6. Prend note avec satisfaction de la rationalisation de la Force, décrite au paragraphe 16 du rapport du Secrétaire général en date du22 janvier 1996, qui doit s’achever en mai 1996, et souligne qu’il convient de continuer à s’efforcer de faire des économies en restructurant les servicesd’administration et d’appui de la Force, sans compromettre sa capacitéopérationnelle pour autant; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1040 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1040(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1040 (1996) 29 janvier 1996 RÉSOLUTION 1040 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3623e séance, le 29 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son président en date du 5 janvier 1996 (S/PRST/1996/1), Ayant examiné les lettres que le Secrétaire général a adressées à son président le 29 décembre 1995 (S/1995/1068) et le 16 janvier 1996 (S/1996/36), Profondément préoccupé par la détérioration persistante de la situation au Burundi et par la menace qu’elle fait peser sur la stabilité de la région dansson ensemble, Condamnant avec la plus grande énergie les responsables de la montée de la violence, notamment de celle dirigée contre les réfugiés et le personnelhumanitaire international, Soulignant l’importance qu’il attache à la poursuite de l’aide humanitaire destinée aux réfugiés et aux personnes déplacées au Burundi, Soulignant également que les autorités burundaises sont responsables de la sécurité du personnel international et de celle des réfugiés et personnesdéplacées se trouvant dans le pays, Se félicitant dans ce contexte que le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés se soit récemment rendu au Burundi, à la demande du Secrétairegénéral, et qu’il soit envisagé de créer un mécanisme permanent de consultationsur les questions de sécurité entre le Gouvernement burundais, l’Organisationdes Nations Unies et les organisations non gouvernementales, Soulignant qu’il importe impérieusement que tous les intéressés au Burundi s’attachent à dialoguer et à assurer la réconciliation nationale, Soulignant l’importance qu’il attache à ce que la communauté internationale poursuive, en les intensifiant, les efforts qu’elle déploie afin d’empêcher que 96-01844 (F) /...S/RES/1040 (1996) Page 2 la situation ne s’aggrave encore au Burundi et de favoriser le dialogue et la réconciliation nationale dans ce pays, Notant avec satisfaction les efforts que déploient actuellement le Secrétaire général et son personnel, l’Organisation de l’unité africaine et sesobservateurs militaires au Burundi, l’Union européenne et les facilitateursdésignés par la Conférence des chefs d’État de la région des Grands Lacs tenueau Caire le 29 novembre 1995, Réaffirmant son appui à la Convention de gouvernement du 10 septembre 1994 (S/1995/190, annexe) et aux institutions gouvernementales établies enapplication de ses dispositions, 1. Exige que tous les intéressés au Burundi fassent preuve de retenue et s’abstiennent de tous actes de violence; 2. Déclare qu’il appuie sans réserve l’action menée par le Secrétaire général et par d’autres, à l’appui de la Convention de gouvernement, pourfaciliter un dialogue politique global visant à promouvoir la réconciliationnationale, la démocratie, la sécurité et le rétablissement de l’ordre auBurundi; 3. Demande à tous les intéressés au Burundi de participer sans tarder à un tel dialogue dans un esprit positif et d’appuyer les efforts faits par leReprésentant spécial du Secrétaire général et par d’autres pour faciliter cedialogue; 4. Invite les États Membres et les autres intéressés à coopérer à l’identification et au démantèlement des stations de radio qui incitent à lahaine et à la violence au Burundi; 5. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation selon qu’il conviendra avec l’Organisation de l’unité africaine et avec les États Membresconcernés, d’envisager quelles autres mesures de nature préventive il pourraitêtre nécessaire de prendre afin d’empêcher que la situation ne se détérioreencore, et d’élaborer des plans à cet effet; 6. Se félicite que le Secrétaire général ait envoyé au Burundi une mission technique sur la sécurité chargée d’examiner les moyens d’améliorer lesdispositions prises pour assurer la sécurité du personnel et des locaux del’Organisation des Nations Unies et la protection des opérations humanitaires; 7. Prie également le Secrétaire général de le tenir informé de la situation, y compris de la mission technique sur la sécurité qu’il a envoyée auBurundi, et de lui présenter à ce sujet, le 20 février 1996 au plus tard, unrapport complet, portant sur les résultats des efforts qu’il déploie en vue depromouvoir un dialogue politique global et sur les mesures prises en applicationdu paragraphe 5 ci-dessus, y compris l’élaboration de plans de contingence; 8. Se déclare prêt , à la lumière de ce rapport et de l’évolution de la situation : /...S/RES/1040 (1996) Page 3 a) À envisager de décréter des mesures en vertu de la Charte des Nations Unies, notamment d’interdire la fourniture de toutes armes et de toutmatériel connexe au Burundi et de restreindre les déplacements, ainsi qued’autres mesures dirigées contre les dirigeants burundais qui continuent àencourager la violence; b) À envisager quelles autres mesures peuvent s’imposer; 9. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1041 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1041(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1041 (1996) 29 janvier 1996 RÉSOLUTION 1041 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3624e séance, le 29 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria, en particulier sa résolution 1020 (1995) du 10 novembre 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 23 janvier 1996 (S/1996/47) relatif à la Mission d’observation des Nations Unies au Libéria(MONUL), Se félicitant du rôle positif que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) joue dans le cadre des efforts qu’elle continue dedéployer en vue de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, Gravement préoccupé par les cas de violation du cessez-le-feu et les attaques commises récemment contre les troupes du Groupe de contrôle de laCEDEAO (ECOMOG) ainsi que par le retard que continue de prendre le processus dedésengagement et de désarmement des forces, Soulignant qu’il est nécessaire que toutes les parties à l’Accord d’Abuja (S/1995/742, annexe) respectent rigoureusement les dispositions de cet accord eten accélèrent la mise en oeuvre, Soulignant une fois encore que c’est aux Libériens et à leurs dirigeants qu’il incombe en dernier ressort de rétablir la paix et de réaliser laréconciliation nationale, Remerciant les États d’Afrique qui ont fourni ou fournissent des forces à l’ECOMOG, Remerciant aussi les États Membres qui ont apporté un appui au processus de paix et à l’ECOMOG, notamment en versant des contributions au Fondsd’affectation spéciale pour le Libéria, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 23 janvier 1996; 96-01826 (F) /...S/RES/1041 (1996) Page 2 2. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 31 mai 1996; 3. Demande à toutes les parties libériennes de respecter et de mettre en oeuvre intégralement et rapidement tous les accords qu’elles ont conclus etengagements qu’elles ont pris déjà, en particulier les dispositions de l’Accordd’Abuja concernant le maintien du cessez-le-feu, le désarmement et ladémobilisation des combattants et la réconciliation nationale; 4. Condamne les attaques armées qui ont été commises récemment contre le personnel de l’ECOMOG et la population civile, et exige qu’il soit mis fin immédiatement à de tels actes d’hostilité; 5. Adresse ses condoléances aux gouvernements et aux peuples des pays de l’ECOMOG ainsi qu’aux familles des membres du personnel de l’ECOMOG qui ontété tués; 6. Exige une fois de plus que toutes les factions libériennes respectent strictement le statut du personnel de l’ECOMOG et de la MONUL ainsique de celui des organisations et organismes qui assurent l’acheminement del’aide humanitaire dans tout le Libéria, et exige en outre que ces factions facilitent l’acheminement de cette aide et qu’elles se conforment strictementaux règles applicables du droit international humanitaire; 7. Prie instamment tous les États Membres de fournir une assistance financière, logistique et autre à l’ECOMOG afin de lui permettre de s’acquitterde son mandat, s’agissant notamment du désarmement des factions libériennes; 8. Souligne que, pour que la communauté internationale continue d’appuyer le processus de paix au Libéria, y compris la participation de laMONUL, les parties libériennes doivent continuer de manifester leur volonté derégler leurs différends par des moyens pacifiques et de parvenir à laréconciliation nationale en conformité avec le processus de paix; 9. Prie le Secrétaire général de présenter le 31 mars 1996 au plus tard un rapport sur la situation au Libéria, portant notamment sur les progrèsaccomplis en ce qui concerne le désarmement et la démobilisation ainsi que lespréparatifs des élections; 10. Demande à l’ECOMOG, conformément à l’accord relatif aux rôles et aux attributions respectifs de la MONUL et de l’ECOMOG concernant la mise en oeuvrede l’Accord de Cotonou (S/26272) et à la conception des opérations de la MONUL,de renforcer les mesures requises pour assurer la sécurité des observateurs etdu personnel civil de la MONUL; 11. Souligne qu’il est nécessaire que la MONUL et l’ECOMOG maintiennent des contacts étroits et renforcent la coordination de leurs activitésopérationnelles à tous les niveaux; 12. Prie instamment les États Membres de continuer à fournir un appui supplémentaire au processus de paix au Libéria en versant des contributions auFonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria; /...S/RES/1041 (1996) Page 3 13. Souligne également l’importance du respect des droits de l’homme au Libéria ainsi que la nécessité de rétablir promptement le système pénitentiairede ce pays; 14. Rappelle à tous les États qu’ils ont l’obligation de se conformer strictement à l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matérielmilitaire au Libéria qu’il a décrété par sa résolution 788 (1992) du19 novembre 1992 et de porter toute violation de l’embargo à l’attention duComité créé par sa résolution 985 (1995) du 13 avril 1995; 15. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et tout le personnel de la MONUL des efforts inlassables qu’ils déploient en faveur de lapaix et de la réconciliation au Libéria; 16. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1042 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1042(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1042 (1996) 31 janvier 1996 RÉSOLUTION 1042 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3625e séance, le 31 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 janvier 1996 (S/1996/43 et Corr.1), Se félicitant dans ce contexte que l’Envoyé spécial du Secrétaire général se soit rendu dans la région du 2 au 9 janvier 1996, Prenant note des vues exprimées par le Gouvernement marocain, telles qu’elles sont consignées dans le rapport du Secrétaire général, Prenant note également des vues exprimées par le Front Polisario, telles qu’elles sont consignées dans le rapport du Secrétaire général, Confirmant à nouveau qu’il est fermement décidé à aider les parties à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, Rappelant que, pour que des progrès puissent être faits, il faut que les deux parties se représentent clairement ce que sera la période postréférendaire, 1. Réaffirme qu’il est résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenusans plus tarder conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par lesdeux parties susmentionnées; 2. Remercie le Secrétaire général de son rapport du 19 janvier 1996; 3. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au31 mai 1996; 96-02088 (F) /...S/RES/1042 (1996) Page 2 4. Exprime sa vive préoccupation concernant l’impasse qui a affecté le processus d’identification et l’absence de progrès dans l’application du Plan derèglement qui en est résulté; 5. Demande aux deux parties de coopérer avec le Secrétaire général et la MINURSO afin de relancer le processus d’identification, de surmonter lesobstacles à l’achèvement de ce processus et de mettre en oeuvre tous les autreséléments du Plan de règlement, conformément aux résolutions pertinentes; 6. Encourage les deux parties à envisager d’autres moyens de créer un climat de confiance mutuelle et de faciliter l’application du Plan de règlement; 7. Se félicite que le Secrétaire général ait l’intention, au cas où il n’y aurait pas de progrès tangibles dans l’application du Plan de règlement, deporter immédiatement la situation à son attention et invite le Secrétairegénéral, dans cette éventualité, à lui soumettre pour examen un programmedétaillé en vue du retrait progressif de la MINURSO, conformément à la secondeoption figurant dans son rapport du 19 janvier 1996; 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter le 15 mai 1996 au plus tard un rapport sur l’application de la présente résolution; 9. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1043 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1043(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1043 (1996) 31 janvier 1996 RÉSOLUTION 1043 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3626e séance, le 31 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1037 (1996) du 15 janvier 1996, par laquelle il a établi l’Administration transitoire des Nations Unies pour la Slavonieorientale, la Baranja et le Srem occidental (ATNUSO), Ayant examiné la lettre que le Secrétaire général a adressée le 26 janvier 1996 à son président (S/1996/66), 1. Décide d’autoriser, dans le cadre de l’ATNUSO et conformément aux dispositions de la résolution 1037 (1996), le déploiement de 100 observateursmilitaires pour une période de six mois; 2. Décide de rester saisi de la question. ----- 96-02106 (F)
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1044 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité: Lettre datée du 9 janvier 1996, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l'Ethipie auprès de l'Organisation des Nations Unies concernant l'extradition des suspects recherchés pour la tentative d'assassinat du Président de la République arabe d'Egypte à Addis-Abeba (Ethiopie), le 26 juin 1995 (S/1996/10)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1044(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1044 (1996) 31 janvier 1996 RÉSOLUTION 1044 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3627e séance, le 31 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Profondément troublé par la persistance, dans le monde entier, d’actes de terrorisme international sous toutes ses formes, qui mettent en danger oudétruisent des vies innocentes, ont un effet pernicieux sur les relationsinternationales et compromettent la sécurité des États, Rappelant la déclaration faite par le Président du Conseil de sécurité, le 31 janvier 1992 (S/23500), lorsque le Conseil s’est réuni au niveau des chefsd’État ou de gouvernement, dans laquelle les membres du Conseil ont exprimé leurprofonde préoccupation à l’égard des actes de terrorisme international etsouligne que la communauté internationale devait réagir de manière efficacecontre de tels actes, Rappelant également la Convention sur la prévention et la répression des infractions contre les personnes jouissant d’une protection internationale,y compris les agents diplomatiques, qui a été ouverte à la signature le14 décembre 1973 à New York, Soulignant le besoin impérieux de renforcer la coopération internationale entre les États afin que soient préparées et adoptées des mesures pratiques etefficaces propres à prévenir, combattre et éliminer toutes les formes deterrorisme qui touchent la communauté internationale tout entière, Convaincu que la répression des actes de terrorisme international, y compris ceux dans lesquels des États sont impliqués, est une composanteessentielle du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Gravement alarmé par la tentative terroriste d’assassinat du Président de la République arabe d’Égypte, à Addis-Abeba (Éthiopie), le 26 juin 1995, etconvaincu que ses auteurs doivent être traduits en justice, Notant qu’à sa troisième session extraordinaire, tenue le 11 septembre 1995, le Mécanisme pour la prévention, la gestion et la résolutiondes conflits de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) a considéré que cet 96-02173 (F) /...S/RES/1044 (1996) Page 2 attentat était dirigé non seulement contre le Président de la République arabe d’Égypte et contre la souveraineté, l’intégrité et la stabilité de l’Éthiopie,mais également contre l’Afrique tout entière, Prenant également note des déclarations faites le 11 septembre et le 19 décembre 1995 par l’Organe central du Mécanisme de l’OUA, et appuyant la mise en oeuvre des demandes qui y sont formulées, Regrettant que le Gouvernement soudanais ne se soit pas encore conformé aux demandes faites par l’Organe central dans ces déclarations, Prenant note de la lettre datée du 9 janvier 1996 (S/1996/10), adressée à son président par le Représentant permanent de l’Éthiopie, Prenant note également des lettres datées du 11 janvier 1996 (S/1996/22) et du 12 janvier 1996 (S/1996/25), adressées à son président par le Représentantpermanent du Soudan, 1. Condamne la tentative terroriste d’assassinat du Président de la République arabe d’Égypte commise à Addis-Abeba (Éthiopie) le 26 juin 1995; 2. Déplore vivement la violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité de l’Éthiopie et la tentative faite pour troubler la paix et lasécurité de ce pays et de toute la région; 3. Félicite le Gouvernement éthiopien des efforts qu’il a faits pour régler la question au moyen d’arrangements bilatéraux et régionaux; 4. Demande au Gouvernement soudanais de se conformer sans plus attendre aux demandes de l’Organisation de l’unité africaine tendant à ce qu’il : a) Prenne immédiatement des mesures afin d’extrader en Éthiopie, pour qu’ils y soient traduits en justice, les trois suspects ayant trouvé refuge auSoudan et recherchés pour tentative d’assassinat, conformément au Traitéd’extradition conclu en 1964 entre l’Éthiopie et le Soudan; b) Renonce à aider, soutenir et faciliter des activités terroristes, ainsi que donner asile ou refuge à des éléments terroristes, et respectepleinement, dans ses relations avec ses voisins et les autres pays, lesprincipes de la Charte des Nations Unies et de la Charte de l’Organisation del’unité africaine; 5. Engage instamment la communauté internationale à encourager le Gouvernement soudanais à donner pleinement et effectivement suite aux demandesde l’OUA; 6. Se félicite des efforts déployés par le Secrétaire général de l’OUA en vue de l’application des dispositions des déclarations faites le 11 septembre etle 19 décembre 1995 par l’Organe central du Mécanisme de l’OUA, et appuie les efforts que continue de faire l’OUA pour appliquer ses décisions; /...S/RES/1044 (1996) Page 3 7. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec l’OUA, de s’efforcer d’obtenir du Gouvernement soudanais qu’il coopère à l’application dela présente résolution et de lui faire rapport dans les 60 jours; 8. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1045 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1045(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1045 (1996) 8 février 1996 RÉSOLUTION 1045 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3629e séance, le 8 février 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 31 janvier 1996 (S/1996/75), Réaffirmant qu’il est résolu à préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réaffirmant aussi l’importance qu’il attache à l’application intégrale par le Gouvernement angolais et l’União Nacional para a Independência Total deAngola (UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et du Protocole de Lusaka(S/1994/1441, annexe), ainsi que de ses résolutions sur la question, Profondément préoccupé de constater que le Protocole de Lusaka tarde à être appliqué et qu’il n’y a pas de progrès régulier vers l’instauration d’une paixdurable, Préoccupé également par la détérioration de la situation humanitaire dans de nombreuses régions de l’Angola, en particulier par l’absence de garantiesen matière de sécurité et par le fait que le personnel des organisationshumanitaires ne peut pas se déplacer librement, Soulignant l’importance de la reconstruction et du relèvement de l’économie angolaise et de la contribution vitale qu’elle apporte à une paix durable, Rappelant sa résolution 976 (1995) du 8 février 1995, dans laquelle il précisait notamment que l’achèvement de la mission d’UNAVEM III était prévu pourfévrier 1997, Notant qu’alors que la moitié de la période prévue dans la résolution 976 (1995) pour l’achèvement de la mission d’UNAVEM III s’est déjà écoulée,l’application du Protocole de Lusaka est très en retard, 96-02988 (F) /...S/RES/1045 (1996) Page 2 Prenant note de l’accord conclu entre le Gouvernement angolais et l’UNITA le 21 décembre 1995, et se félicitant des efforts faits par le Secrétairegénéral, son Représentant spécial et les trois États observateurs du processusde paix en Angola pour faciliter l’établissement d’un calendrier révisé en vuede l’exécution des tâches prévues dans l’accord conclu entre les deux parties àBailundo le 9 janvier 1996, Se félicitant des efforts déployés par les États Membres, l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et la communauté internationale dans son ensemble pourpromouvoir la paix et la sécurité en Angola, 1. Remercie le Secrétaire général pour son rapport daté du 31 janvier 1996; 2. Décide de proroger le mandat d’UNAVEM III jusqu’au 8 mai 1996; 3. Se déclare profondément préoccupé par les nombreux retards intervenus dans la mise en oeuvre du Protocole de Lusaka, rappelle au Gouvernement angolais et à l’UNITA qu’ils ont l’obligation de consolider le processus de paix et, àcet égard, les prie instamment de maintenir un cessez-le-feu effectif, de mener à bonne fin les pourparlers militaires sur l’intégration des forces armées, deprendre une part active au processus de déminage et de commencer à intégrer desmembres de l’UNITA dans les institutions administratives et gouvernementalesen vue d’atteindre l’objectif que constitue la réconciliation nationale; 4. Se félicite des mesures concrètes que le Gouvernement angolais a prises afin de s’acquitter de ses engagements, en particulier la cessation desopérations offensives, le retrait de ses troupes des positions offensivesqu’elles occupaient à proximité des zones de cantonnement de l’UNITA, lalibération de tous les prisonniers enregistrés par le Comité international de laCroix-Rouge, le début du cantonnement de la police d’intervention rapide, et larésiliation des contrats de personnel expatrié dont il avait été convenu; 5. Compte que le Gouvernement angolais continuera de s’efforcer d’honorer pleinement les obligations qui sont les siennes en vertu du Protocole de Lusaka,y compris le cantonnement de la police d’intervention rapide, le casernement desForces armées angolaises, le rapatriement du personnel expatrié, comme convenu,et l’élaboration d’un programme de désarmement de la population civile; 6. Se déclare profondément préoccupé par la lenteur du processus de cantonnement et de désarmement des troupes de l’UNITA, note que l’UNITA a pris publiquement l’engagement de cantonner ses troupes à brève échéance et sansrestriction, et réaffirme sa conviction que le cantonnement des forces de l’UNITA, première étape de sa transformation en un parti politique légitime,constitue un élément décisif du processus de paix; 7. Engage instamment l’UNITA à mettre immédiatement en train le repli en bon ordre, à grande échelle et vérifiable de ses troupes sur les zones decantonnement de Vila Nova, Lunduimbali, Negage et Quibaxe, sans autreinterruption, en stricte conformité avec le nouveau calendrier dont les partiessont convenues le 9 janvier 1996, et en étroite coopération avec UNAVEM III; /...S/RES/1045 (1996) Page 3 8. Demande à l’UNITA, après l’achèvement de cette première phase de cantonnement, de procéder immédiatement au transfert en bon ordre de toutes sestroupes vers les autres zones de cantonnement et de mener à bien toutes lesopérations de cantonnement au cours de la période couverte par la présenteprorogation du mandat d’UNAVEM III; 9. Demande aussi à l’UNITA d’apporter son plein concours à UNAVEM III et à la Commission conjointe à tous les niveaux, y compris l’échange d’informationsmilitaires prévu par le Protocole de Lusaka; 10. Demande en outre à l’UNITA de libérer tous les prisonniers restants; 11. Demande aux deux parties, en particulier à l’UNITA, d’assurer la liberté de circulation des personnes et des biens dans tout le pays; 12. Demande également aux deux parties, en particulier à l’UNITA, de coopérer pleinement avec les organisations humanitaires en leur donnant toutesles garanties nécessaires en matière de sécurité et la possibilité de sedéplacer librement pour faciliter leurs travaux; 13. Rappelle au Gouvernement angolais et à l’UNITA l’obligation qu’ils ont de mettre fin à la diffusion de propagande hostile; 14. Note l’importance que revêt la diffusion d’informations impartiales par la radio de l’UNAVEM et demande au Gouvernement angolais de fournir tous les moyens nécessaires pour permettre à cette radio de fonctionner de manièreindépendante; 15. Encourage à la fois le Président de la République d’Angola et le Président de l’UNITA à se rencontrer dès que possible et régulièrement par lasuite afin de renforcer la confiance mutuelle et d’assurer la mise en oeuvreintégrale, équitable et rapide du Protocole de Lusaka, y compris sesdispositions relatives à la réconciliation nationale et aux autres questionsen suspens; 16. Félicite la Commission conjointe de la contribution positive qu’elle continue d’apporter à la mise en oeuvre du Protocole de Lusaka; 17. Rend hommage aux efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel d’UNAVEM III pour faciliter la mise enoeuvre du Protocole de Lusaka; 18. Demande instamment à la communauté internationale de continuer à fournir l’assistance nécessaire pour faciliter le relèvement et lareconstruction de l’économie angolaise, à condition que les deux partieshonorent les obligations qui sont les leurs en vertu du Protocole de Lusaka; 19. Réaffirme que tous les États ont l’obligation d’appliquer intégralement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993); /...S/RES/1045 (1996) Page 4 20. Demande instamment à tous les États, en particulier aux États voisins de l’Angola, de faciliter le processus de réconciliation nationale en Angola etde prendre des mesures sur leur territoire pour faciliter l’applicationintégrale des dispositions du Protocole de Lusaka; 21. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport le 7 mars 1996, le 4 avril 1996 et le 1er mai 1996 au plus tard sur les mesures concrètes que leGouvernement angolais et l’UNITA auront prises en vue d’atteindre les objectifset de respecter le calendrier convenus entre eux, et de le tenir pleinementinformé de l’évolution de la situation sur le terrain, afin qu’il puisse seprononcer, comme il convient, sur la question; 22. Se déclare prêt , compte tenu des recommandations que le Secrétaire général pourrait lui présenter et de l’évolution de la situation en Angola,à envisager l’adoption de nouvelles mesures; 23. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1046 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation dans l'ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1046(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1046 (1996) 13 février 1996 RÉSOLUTION 1046 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3630e séance, le 13 février 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier sa résolution 1027 (1995) du 30 novembre 1995, par laquelle il aprorogé le mandat de la Force de déploiement préventif des Nations Unies(FORDEPRENU) dans l’ex-République yougoslave de Macédoine jusqu’au 30 mai 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 30 janvier 1996 (S/1996/65*) ainsi que sa lettre du 6 février 1996, adressée au Président duConseil de sécurité, et l’annexe à ladite lettre (S/1996/94), 1. Décide d’autoriser, pour la durée du mandat en cours, l’adjonction de 50 hommes à l’effectif de la FORDEPRENU, afin d’assurer la présence d’un corpsde génie à l’appui de ses opérations; 2. Approuve la création du poste de commandant de la FORDEPRENU; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 20 mai 1996, de nouvelles recommandations concernant la composition, l’effectifet le mandat de la FORDEPRENU compte tenu de l’évolution de la situation dans larégion; 4. Décide de rester saisi de la question. ----- 96-03367 (F)
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1047 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la nomination du Procureur des Tribunaux internationaux pour l'ex-Yougoslavie et pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1047(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1047 (1996) 29 février 1996 RÉSOLUTION 1047 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3637e séance, le 29 février 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993, 827 (1993) du 25 mai 1993, 936 (1994) du 8 juillet 1994 et 955 (1994) du 8 novembre 1994, Notant avec regret la démission de M. Richard J. Goldstone, qui doit prendre effet le 1er octobre 1996, Considérant le paragraphe 4 de l’article 16 du statut du Tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables deviolations graves du droit international humanitaire commises sur le territoirede l’ex-Yougoslavie depuis 1991 (S/25704) et l’article 15 du statut du Tribunalinternational pour le Rwanda (S/RES/955 (1994), annexe), Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de nommer Mme Louise Arbour au poste de procureur du Tribunal international chargé de poursuivre lespersonnes présumées responsables de violations graves du droit internationalhumanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie et du Tribunalinternational pour le Rwanda, Nomme Mme Louise Arbour procureur du Tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations graves du droitinternational humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie et duTribunal international pour le Rwanda, nomination qui prendra effet à la mêmedate que la démission de M. Goldstone. ----- 96-04936 (F)
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1048 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1048(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1048 (1996) 29 février 1996 RÉSOLUTION 1048 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3638e séance, le 29 février 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant les dispositions de ses résolutions 841 (1993) du 16 juin 1993, 861 (1993) du 27 août 1993, 862 (1993) du 31 août 1993, 867 (1993) du23 septembre 1983, 873 (1993) du 13 octobre 1993, 875 (1993) du 16 octobre 1993,905 (1994) du 23 mars 1994, 917 (1994) du 6 mai 1994, 933 (1994) du30 juin 1994, 940 (1994) du 31 juillet 1994, 944 (1994) du 29 septembre 1994,948 (1994) du 15 octobre 1994, 975 (1995) du 7 février 1995 et 1007 (1995) du31 juillet 1995, Rappelant également les résolutions adoptées par l’Assemblée générale des Nations Unies sur la situation en Haïti, Rappelant en outre les termes de l’Accord de Governors Island (S/26063) et le Pacte de New York s’y rapportant (S/26297), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général, en date du 14 février 1996 (S/1996/112), et prenant note des recommandations qui y sont formulées, Prenant note des lettres datées du 9 février 1996, que le Président de la République d’Haïti a adressées au Secrétaire général de l’Organisation desNations Unies (S/1996/99 et A/50/861/Add.1), Soulignant qu’il importe que la passation des pouvoirs au nouveau Président démocratiquement élu s’opère dans le calme, Accueillant avec satisfaction et appuyant les efforts déployés par l’Organisation des États américains pour promouvoir, en coopération avecl’Organisation des Nations Unies, la consolidation de la paix et de ladémocratie en Haïti, Soulignant la nécessité de veiller à ce que le Gouvernement haïtien puisse maintenir les conditions de sécurité et de stabilité qui ont été établies par laForce multinationale en Haïti et préservées avec l’aide de la Mission des 96-04948 (F) /...S/RES/1048 (1996) Page 2 Nations Unies en Haïti (MINUHA) et, dans ce contexte, prenant note avec satisfaction des progrès accomplis en vue de l’établissement d’une force de police nationale pleinement opérationnelle et de la revitalisation de l’appareiljudiciaire national, Estimant qu’il existe un lien entre la paix et le développement et qu’il est indispensable pour la paix et la stabilité à long terme dans le pays que lacommunauté internationale s’engage à continuer d’aider et d’appuyer ledéveloppement économique, social et institutionnel d’Haïti, Rendant hommage au Secrétaire général et à son Représentant spécial ainsi qu’à la MINUHA et à la Mission civile internationale (MICIVIH) pour le rôlequ’ils jouent en aidant le peuple haïtien à réaliser ses aspirations à lastabilité, la réconciliation nationale, une démocratie durable, l’ordreconstitutionnel et la prospérité économique, Prenant note de la contribution des institutions financières internationales, notamment de la Banque interaméricaine de développement, et del’importance de leur participation continue au développement d’Haïti, Considérant que c’est à la population haïtienne qu’il appartient en dernière analyse de garantir la réconciliation nationale, de maintenir desconditions de sécurité et de stabilité et d’assurer la reconstruction du pays, 1. Constate avec satisfaction qu’un nouveau Président a été démocratiquement élu en Haïti et que la passation des pouvoirs d’un présidentdémocratiquement élu à un autre s’est opérée dans le calme le 7 février 1996; 2. Sait gré à tous les États Membres qui ont apporté une contribution à la MINUHA; 3. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 14 février 1996, et prend note de ses recommandations concernant le maintien de l’aide de l’ONU au Gouvernement démocratiquement élu d’Haïti; 4. Réaffirme l’importance que revêt, pour la consolidation de la paix, de la stabilité et de la démocratie et pour la revitalisation de l’appareiljudiciaire d’Haïti, l’existence d’une force de police nationale professionnelle,autonome, pleinement opérationnelle, dotée des effectifs et d’une structureappropriés; 5. Décide , conformément aux recommandations contenues dans le rapport du Secrétaire général, en date du 14 février 1996, que, afin d’aider leGouvernement démocratique d’Haïti à s’acquitter de ses responsabilitésconcernant a) le maintien, grâce à la présence de la MINUHA, du climat desécurité et de stabilité qui a été établi et b) l’amélioration des compétencesprofessionnelles de la police nationale haïtienne, le mandat de la MINUHA estprorogé pour une dernière période de quatre mois, aux fins indiquées auxparagraphes 47, 48 et 49 du rapport; 6. Décide de ramener l’effectif des contingents de la MINUHA à 1 200 hommes au maximum; /...S/RES/1048 (1996) Page 3 7. Décide de ramener l’effectif de la police civile à 300 hommes au maximum; 8. Prie le Secrétaire général d’envisager de prendre, selon qu’il conviendra, des mesures en vue d’une nouvelle réduction des effectifs de laMINUHA, qui soit compatible avec l’exécution du présent mandat; 9. Prie aussi le Secrétaire général de commencer à préparer, le 1er juin au plus tard, le retrait complet de la MINUHA; 10. Prie le Secrétaire général de lui présenter le 15 juin 1996 au plus tard un rapport sur l’application de la présente résolution, contenant desinformations sur les activités entreprises par l’ensemble du système desNations Unies pour promouvoir le développement d’Haïti; 11. Demande à tous les États de soutenir comme il convient l’action entreprise par l’ONU et par ses États Membres en conformité avec la présenterésolution et les autres résolutions pertinentes, de façon à assurerl’application des dispositions du mandat énoncé au paragraphe 5 ci-dessus; 12. Rappelle que la communauté internationale et les institutions financières internationales se sont engagées à aider et à appuyer ledéveloppement économique, social et institutionnel d’Haïti et souligne l’importance de cet engagement pour le maintien d’un climat sûr et stable dansle pays; 13. Demande instamment aux États Membres de faire des contributions volontaires au fonds d’affectation spéciale créé par la résolution 975 (1995)pour soutenir la police nationale haïtienne, afin que ses membres reçoivent uneformation adéquate et qu’ils soient pleinement opérationnels, ce qui estessentiel pour l’exécution de son mandat; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1049 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1049(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1049 (1996)* 5 mars 1996 RÉSOLUTION 1049 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3639e séance, le 5 mars 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions précédentes ainsi que les déclarations de son Président relatives à la situation au Burundi, en particulier la déclarationde son président en date du 5 janvier 1996 (S/PRST/1996/1) et sa résolution1040 (1996) en date du 29 janvier 1996, Prenant note des vues exprimées par le Gouvernement burundais dans la lettre qu’il a adressée au Président du Conseil de sécurité le 13 février 1996(S/1996/100, annexe), Se félicitant des efforts faits par le Président et par le Premier Ministre du Burundi ainsi que par d’autres membres du Gouvernement pour calmer lasituation dans le pays, Profondément préoccupé par le fait que certains groupes au Burundi bénéficient du soutien de certains des responsables du génocide au Rwanda,ce qui menace la stabilité de la région, Profondément préoccupé aussi par tous les actes de violence qui se commettent au Burundi et par les incitations à la haine ethnique et à laviolence que continuent de diffuser certaines stations de radio, ainsi que parla multiplication des appels à l’exclusion et au génocide, Profondément inquiet face à l’impact négatif que la poursuite du conflit a eu sur la situation humanitaire et sur la capacité de la communautéinternationale de continuer de prêter assistance au peuple burundais, Déclarant qu’il appuie les travaux de la Commission d’enquête créée par sa résolution 1012 (1995), * Nouveau tirage pour raisons techniques. 96-10536 (F) /...S/RES/1049 (1996)* Page 2 Prenant note de la lettre datée du 3 janvier 1996, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/1996/8), dans laquelle celui-ciindique que, de l’avis de la Commission d’enquête, le personnel de sécuritéactuellement chargé d’assurer sa protection ne suffit pas à la tâche, Rappelant qu’il est urgent que tous les intéressés au Burundi, y compris les extrémistes qui se trouvent dans le pays ou en dehors, fassent des effortsconcertés pour désamorcer la crise actuelle et s’engagent à nouer un dialogueen vue de trouver une solution politique permanente et de créer des conditionspropices à la réconciliation nationale, Réaffirmant qu’il est résolu à aider les Burundais à parvenir à une solution politique durable, Considérant qu’il est urgent d’entreprendre des préparatifs en vue de prévenir et d’empêcher l’aggravation de la crise actuelle au Burundi, Réaffirmant son appui à la Convention de gouvernement du 10 septembre 1994 (S/1995/190, annexe) et aux institutions gouvernementales établies enapplication des dispositions de celle-ci, 1. Remercie le Secrétaire général de son rapport du 15 février 1996 (S/1996/116); 2. Condamne dans les termes les plus vigoureux tous les actes de violence commis contre les civils, les réfugiés et le personnel des organismeshumanitaires internationaux, ainsi que l’assassinat de membres du Gouvernement; 3. Exige que tous les intéressés au Burundi s’abstiennent de commettre des actes de violence, d’inciter à la violence et de chercher à déstabiliser lasituation en matière de sécurité ou à renverser le Gouvernement par la force oupar tous autres moyens inconstitutionnels; 4. Demande à tous les intéressés au Burundi d’entamer d’urgence des négociations sérieuses et un processus de conciliation dans le cadre du débatnational convenu par les signataires de la Convention, ainsi que d’intensifierles efforts faits en vue de parvenir à la réconciliation nationale; 5. Invite de nouveau les États Membres et les autres intéressés à coopérer au repérage et à l’élimination des stations de radio qui incitent à lahaine et à la violence au Burundi; 6. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec les États et organisations intéressés, de lui faire rapport sur la possibilité d’installer auBurundi, y compris au moyen de contributions volontaires, une station de radiode l’ONU en vue de promouvoir la réconciliation et le dialogue et de diffuserdes informations constructives, ainsi que de soutenir les activités entreprisespar d’autres organismes des Nations Unies, en particulier à l’intention desréfugiés et des rapatriés; /...S/RES/1049 (1996)* Page 3 7. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement avec la Commission d’enquête, rappelle au Gouvernement burundais qu’il lui incombe d’assurer la sécurité et la protection des membres et du personnel de la Commission, prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernementburundais et la Mission d’observation de l’Organisation de l’unité africaine auBurundi pour faire en sorte que la Commission bénéficie d’une sécurité adéquate,et invite les États Membres à verser des contributions volontaires assurant à la Commission un financement suffisant; 8. Appuie sans réserve les efforts du Secrétaire général et de son Représentant spécial, de l’Organisation de l’unité africaine, de l’Unioneuropéenne, des ex-Présidents Nyerere et Carter et des autres facilitateursdésignés par la Conférence du Caire, ainsi que de ceux qui cherchent à favoriserun dialogue politique au Burundi, et encourage la communauté internationale à soutenir politiquement et financièrement le débat national; 9. Invite les États Membres et les organisations régionales, internationales et non gouvernementales à se tenir prêts à offrir une assistancepour appuyer les progrès réalisés par les parties sur la voie du dialoguepolitique, et à coopérer avec le Gouvernement burundais à des initiatives visantle relèvement de tous les secteurs au Burundi, y compris en ce qui concerne laréforme de l’armée et de la police, l’assistance judiciaire, les programmes dedéveloppement et l’appui des institutions financières internationales; 10. Encourage l’Organisation de l’unité africaine à augmenter les effectifs de sa Mission d’observation au Burundi, comme le Gouvernementburundais l’a formellement demandé, et souligne que les observateurs militaires doivent être en mesure de se déplacer sans restriction aucune dans l’ensemble dupays; 11. Déclare qu’il est résolu et prêt à aider les parties à appliquer les accords issus du dialogue politique; 12. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation, selon qu’il conviendra, avec le Gouvernement burundais, les chefs d’État de la région desGrands Lacs, les États Membres intéressés, l’Organisation de l’unité africaineet l’Union européenne, d’intensifier les préparatifs en vue de la convocationd’une conférence régionale pour la paix, la sécurité et le développement dansla région des Grands Lacs, chargée d’examiner les questions relatives à lastabilité politique et économique ainsi qu’à la paix et à la sécurité dans lesÉtats de la région des Grands Lacs; 13. Encourage le Secrétaire général à poursuivre ses consultations avec les États Membres intéressés et avec l’Organisation de l’unité africaine, selonqu’il conviendra, concernant les plans de circonstance à élaborer en prévisiondes mesures de soutien qui pourraient être prises à l’appui d’une concertationgénérale et en prévision d’une réponse humanitaire rapide, en cas d’explosion deviolence ou de détérioration grave de la situation humanitaire au Burundi; 14. Décide de suivre de très près la situation au Burundi et de revoir les recommandations du Secrétaire général compte tenu de son évolution et se déclare prêtà agir, selon qu’il conviendra, en tenant compte de toutes les options pertinentes, y compris celles qui figurent dans sa résolution 1040 (1996); /...S/RES/1049 (1996)* Page 4 15. Prie le Secrétaire général de le tenir informé en détail de l’évolution de la situation au Burundi, y compris des efforts qu’il fait pourfaciliter une concertation politique générale, de lui faire rapport en cas dedétérioration grave de la situation et de lui présenter un rapport complet surl’application de la présente résolution le 1er mai 1996 au plus tard; 16. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1050 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1050(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1050 (1996) 8 mars 1996 RÉSOLUTION 1050 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3640e séance, le 8 mars 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Rwanda, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR) en date du 29 février 1996(S/1996/149), Prenant note avec satisfaction de la lettre datée du 1er mars 1996, adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères et de lacoopération du Rwanda (S/1996/176, annexe), Saluant l’oeuvre accomplie par la MINUAR et rendant hommage à son personnel, Soulignant l’importance que continue d’avoir le rapatriement librement consenti des réfugiés rwandais, en toute sécurité, ainsi que celle d’unevéritable réconciliation nationale, Soulignant aussi l’importance qu’il attache au rôle et à la responsabilité du Gouvernement rwandais dans l’instauration d’un climat de confiance et desécurité et quant au retour en toute sécurité des réfugiés rwandais, Soulignant en outre qu’il importe que les États appliquent les recommandations adoptées par la Conférence régionale sur l’assistance auxréfugiés, rapatriés et personnes déplacées tenue à Bujumbura en février 1995,par le Sommet des chefs d’État de la région des Grands Lacs tenue au Caireles 28 et 29 novembre 1995 et par la conférence de suivi tenue le29 février 1996 à Addis-Abeba, et que les efforts tendant à la convocation d’uneconférence régionale pour la paix, la sécurité et le développement dans larégion des Grands Lacs se poursuivent, Encourageant tous les États à coopérer pleinement avec la Commission internationale d’enquête créée par la résolution 1013 (1995) du7 septembre 1995, 96-05815 (F) /...S/RES/1050 (1996) Page 2 Mesurant l’importance de la contribution que l’Opération pour les droits de l’homme au Rwanda apporte à l’instauration de la confiance dans le pays, etcraignant qu’il soit impossible d’en maintenir la présence sur l’ensemble du territoire rwandais si l’on n’arrive pas à mobiliser à très bref délaisuffisamment de fonds à cet effet, Soucieux d’assurer le fonctionnement effectif du Tribunal criminel international pour le Rwanda créé par la résolution 955 (1994) du8 novembre 1994, Se félicitant des efforts que continue de faire le Gouvernement rwandais pour le maintien de la paix et de la sécurité ainsi que pour la reconstructionet le relèvement du pays, Soulignant qu’il tient à ce que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer un rôle actif en aidant le Gouvernement rwandais dans l’action qu’ilmène pour faciliter le retour des réfugiés, pour instaurer durablement un climatde confiance et de stabilité et pour promouvoir le relèvement et lareconstruction du Rwanda, Réaffirmant qu’il incombe au Gouvernement rwandais d’assurer la protection et la sécurité de l’ensemble du personnel des Nations Unies et des autresmembres du personnel international servant au Rwanda, 1. Prend note des dispositions prises par le Secrétaire général en vue du retrait de la MINUAR, à compter du 9 mars 1996, conformément à sa résolution1029 (1995) du 12 décembre 1995; 2. Autorise les éléments de la MINUAR demeurant au Rwanda, jusqu’à leur retrait définitif, à contribuer, avec l’agrément du Gouvernement rwandais, à laprotection du personnel et des locaux du Tribunal international pour le Rwanda; 3. Se félicite de l’intention manifestée par le Secrétaire général de présenter des recommandations à l’Assemblée générale en ce qui concerne lematériel non militaire de la MINUAR qui pourrait être transféré pour êtreutilisé au Rwanda conformément au paragraphe 7 de sa résolution 1029 (1995) etdemande au Gouvernement rwandais de prendre toutes les dispositions requises pour que le personnel de la MINUAR et le matériel qui ne doit pas demeurer auRwanda puissent être retirés sans entrave, dans l’ordre et en toute sécurité; 4. Engage le Secrétaire général, agissant avec l’assentiment du Gouvernement rwandais, à maintenir au Rwanda un bureau des Nations Unies quiserait placé sous la direction de son Représentant spécial et comprendrait lesystème de communication et la station de radiodiffusion des Nations Uniesexistants, en vue d’appuyer les efforts faits par le Gouvernement rwandais pourpromouvoir la réconciliation nationale, renforcer l’appareil judiciaire,faciliter le retour des réfugiés et remettre en état l’infrastructure du pays,ainsi que de coordonner l’action menée par les Nations Unies à cette fin; 5. Remercie les États, notamment les États voisins, l’Organisation des Nations Unies et les organisations apparentées, l’Union européenne et lesorganisations non gouvernementales qui ont fourni une aide humanitaire auxréfugiés et aux personnes déplacées, et souligne l’importance qu’il attache à ce /...S/RES/1050 (1996) Page 3 que le Gouvernement rwandais, les États voisins, la communauté internationale et le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés continuent de faciliterle rapatriement rapide, librement consenti, ordonné et en toute sécurité desréfugiés rwandais, conformément aux recommandations de la conférence deBujumbura; 6. Demande aux États et aux organisations de poursuivre leur aide à la reconstruction du Rwanda et à la remise en état de l’infrastructure du pays,notamment l’appareil judiciaire rwandais, directement ou par l’intermédiaire desfonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Rwanda, et invite le Secrétaire général à examiner s’il convient de modifier la portée et lesobjectifs de ces fonds pour les adapter aux besoins actuels; 7. Demande aussi aux États de participer d’urgence aux frais de l’Opération pour les droits de l’homme au Rwanda et engage le Secrétaire général à étudier les mesures qui pourraient être prises afin de donner à l’Opérationune assise financière plus solide; 8. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte d’ici au 5 avril 1996 des arrangements dont il aura été convenu avec le Gouvernement rwandais pourassurer la protection du personnel et des locaux du Tribunal international pourle Rwanda après le retrait de la MINUAR et des dispositions qu’il aura prises enapplication du paragraphe 4 ci-dessus, et de le tenir pleinement informé, par lasuite, de l’évolution de la situation; 9. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1051 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1051(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1051 (1996) 27 mars 1996 RÉSOLUTION 1051 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3644e séance, le 27 mars 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 687 (1991) du 8 avril 1991, et en particulier la section C de cette résolution, sa résolution 707 (1991) du 15 août 1991, sarésolution 715 (1991) du 11 octobre 1991 et les plans de contrôle et devérification continus dont cette dernière porte approbation, Rappelant le paragraphe 7 de sa résolution 715 (1991), aux termes duquel il a prié le Comité créé par la résolution 661 (1990), la Commission spéciale et leDirecteur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) decollaborer à la mise au point d’un mécanisme qui permette de contrôler àl’avenir toute vente ou fourniture à l’Iraq par d’autres pays d’articlesrelevant de l’application de la section C de la résolution 687 (1991) etd’autres résolutions pertinentes, y compris la résolution 715 (1991) et lesplans dont celle-ci porte approbation, Ayant examiné la lettre datée du 7 décembre 1995 (S/1995/1017), adressée à son président par le Président du Comité créé par la résolution 661 (1990), dontl’annexe I contient les modalités applicables au mécanisme de contrôle desexportations et des importations prévu au paragraphe 7 de la résolution715 (1991), Considérant que le mécanisme de contrôle des exportations et des importations fait partie intégrante du contrôle et de la vérification continusdont le soin incombe à la Commission spéciale et à l’AIEA, Considérant que le mécanisme de contrôle des exportations et des importations n’est pas un régime international d’octroi de licences, mais undispositif de notification préalable par les États où se trouvent des sociétésqui envisagent de vendre ou de fournir à l’Iraq des articles visés dans lesplans de contrôle et de vérification continus, et qu’il ne portera pas atteinteau droit légitime qu’a l’Iraq d’importer ou d’exporter à des fins non interditesles articles et la technologie qui sont nécessaires à son développementéconomique et social, 96-07405 (F) 270396 270396 /...S/RES/1051 (1996) FrançaisPage 2 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve , conformément aux dispositions pertinentes de ses résolutions 687 (1991) et 715 (1991), les modalités du mécanisme de contrôle prévues àl’annexe I de la lettre du 7 décembre 1995 susmentionnée (S/1995/1017), sousréserve des dispositions de la présente résolution; 2. Approuve de même les principes généraux devant régir l’application du mécanisme de contrôle, tels qu’ils sont exposés dans la lettre du17 juillet 1995 que le Président de la Commission spéciale a adressée auPrésident du Comité créé par la résolution 661 (1990), dont le texte estreproduit à l’annexe II de la lettre du 7 décembre 1995 susmentionnée(S/1995/1017); 3. Affirme que le mécanisme approuvé par la présente résolution est sans préjudice des accords ou régimes internationaux ou régionaux de non-prolifération existants ou futurs, y compris les arrangements que vise larésolution 687 (1991) et n’en entraveront pas l’application; et que ces accordsou régimes n’entraveront pas non plus le fonctionnement du mécanisme; 4. Confirme que, tant qu’il n’en aura pas décidé autrement en vertu de ses résolutions pertinentes, les demandes d’autorisation d’exportation versl’Iraq présentées par d’autres États et les demandes d’autorisationd’importation présentées par l’Iraq pour tous articles ou technologies auxquelss’applique le mécanisme devront continuer d’être adressées au Comité créé par larésolution 661 (1990) afin que celui-ci décide de la suit e à y donner conformément au paragraphe 4 du mécanisme; 5. Décide , sous réserve des paragraphes 4 et 7 de la présente résolution, que tous les États devront : a) Transmettre au groupe mixte constitué par la Commission spéciale et le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique en vertu duparagraphe 16 du mécanisme les notifications, accompagnées, comme le prévoit lemécanisme, des données fournies par les exportateurs éventuels ainsi que tousles autres renseignements pertinents dont ils pourraient disposer, concernant lavente ou fourniture envisagée, à partir de leur territoire, de tous articles outechnologies sujets à notification en vertu des paragraphes 9, 11, 13, 24, 25,27 et 28 du mécanisme; b) Communiquer au groupe mixte, conformément aux paragraphes 13, 24, 25, 27 et 28 du mécanisme, toute information dont ils pourront disposer ou qu’ilspourront recevoir de fournisseurs se trouvant sur leur territoire, concernanttoute tentative de se soustraire au mécanisme ou de fournir à l’Iraq desarticles interdits en vertu des plans de contrôle et de vérification continusapprouvés par la résolution 715 (1991), ou tous manquements de l’Iraq àl’obligation de se conformer aux procédures de dérogation spéciale prévues auxparagraphes 24 et 25 du mécanisme; 6. Décide que les notifications requises en vertu du paragraphe 5 seront adressées au groupe mixte par l’Iraq, pour ce qui est de tous les articles ettechnologies visés au paragraphe 12 du mécanisme, à compter de la date convenue /...S/RES/1051 (1996) FrançaisPage 3 entre la Commission spéciale, le Directeur général de l’AIEA et l’Iraq et, en tout état de cause, à partir du soixantième jour suivant l’adoption de laprésente résolution; 7. Décide que les notifications requises en vertu du paragraphe 5 seront adressées au groupe mixte par tous les autres États à compter de la date àlaquelle le Secrétaire général et le Directeur général de l’AIEA, après avoirconsulté les membres du Conseil et les autres États intéressés, lui auront faitsavoir qu’ils ont la conviction que les États sont prêts à mettre en oeuvre lemécanisme; 8. Décide que les éléments d’information fournis comme le prévoit le mécanisme seront considérés comme confidentiels et strictement réservés à laCommission spéciale et à l’AIEA dans la mesure où cela sera compatible avec lesresponsabilités que leur assignent la résolution 715 (1991), les autresrésolutions pertinentes et les plans de contrôle et de vérification continusapprouvés en vertu de la résolution 715 (1991); 9. Affirme qu’il serait disposé, si l’expérience acquise ou l’évolution des technologies en faisait apparaître la nécessité, à réexaminer le mécanismeafin de déterminer s’i l y a lieu de le modifier, et que les annexes aux plans de contrôle et de vérification continus approuvés en vertu de la résolution715 (1991), qui définissent les articles et technologies au sujet desquels lemécanisme exige une notification, pourront être modifiées conformément à cesplans, une fois que les États intéressés auront été dûment consultés, comme leprévoient les plans, après notification au Conseil de sécurité; 10. Décide aussi que, jusqu’à nouvel ordre, le Comité créé par la résolution 661 (1990) et la Commission spéciale exerceront les fonctions quileur sont assignées dans le cadre du mécanisme; 11. Prie le Directeur général de l’AIEA d’exercer, avec l’aide et le concours de la Commission spéciale, les fonctions qui lui sont assignées dans lecadre du mécanisme; 12. Demande à tous les États et à toutes les organisations internationales de coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 661 (1990), laCommission spéciale et le Directeur général de l’AIEA dans l’accomplissement destâches qui leur sont assignées dans le cadre du mécanisme, notamment de leurapporter tout élément d’information qu’ils pourraient rechercher aux fins del’application du mécanisme; 13. Demande à tous les États de prendre dès que possible les mesures éventuellement requises au plan interne pour mettre en oeuvre le mécanisme; 14. Décide que, 45 jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution, tous les États devront avoir reçu de la Commission spéciale et duDirecteur général de l’AIEA les renseignements nécessaires pour qu’ils puissentse préparer, au plan national, à mettre en application les dispositions dumécanisme; /...S/RES/1051 (1996) FrançaisPage 4 15. Exige que l’Iraq remplisse inconditionnellement toutes les obligations que lui impose le mécanisme approuvé par la présente résolution et coopèrepleinement avec la Commission spéciale et avec le Directeur général de l’AIEAaux fins de l’accomplissement des tâches qui leur incombent au titre de laprésente résolution et du mécanisme, par les moyens dont ils déciderontconformément aux mandats que leur a confiés le Conseil; 16. Décide de regrouper les rapports de situation périodiques demandés dans ses résolutions 699 (1991), 715 (1991) et dans la présente résolution, etde prier le Secrétaire général et le Directeur général de l’AIEA de luiprésenter un rapport unifié tous les six mois à compter du 11 avril 1996; 17. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1052 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1052(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1052 (1996) 18 avril 1996 RÉSOLUTION 1052 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3654e séance, le 18 avril 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant la situation au Liban, y compris la résolution 425 (1978) du 19 mars 1978 portant création de laForce intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), Prenant note des lettres datées du 13 avril 1996 adressées à son président par le Représentant permanent du Liban (S/1996/280 et S/1996/281), Gardant à l’esprit le débat qui a eu lieu à sa 3653e séance, tenue le 15 avril 1996, au sujet de la situation au Moyen-Orient, Gravement préoccupé par les répercussions que les combats actuels pourraient avoir sur la paix et la sécurité dans la région ainsi que sur lapoursuite du processus de paix au Moyen-Orient, et affirmant son entier soutien à ce processus, Gravement préoccupé aussi par toutes les attaques lancées contre des objectifs civils, y compris des zones résidentielles, ainsi que par les perteset les souffrances infligées aux civils, Soulignant que tous les intéressés se doivent de respecter scrupuleusement les règles du droit international visant la protection de la population civile, Vivement préoccupé en outre par les actes qui compromettent gravement la sécurité de la FINUL et l’empêchent de s’acquitter de son mandat, et déplorant en particulier l’incident du 18 avril 1996, au cours duquel un bombardement acoûté la vie à de nombreux civils sur une position de la FINUL, 1. Demande la cessation immédiate des hostilités par toutes les parties; 2. Appuie l’action diplomatique menée à cet effet; 96-09906 (F) /...S/RES/1052 (1996) Page 2 3. Réaffirme son attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de sesfrontières internationalement reconnues, ainsi qu’à la sécurité de tous lesÉtats de la région, et demande à tous les intéressés de respecter pleinement ces principes; 4. Demande à tous les intéressés de veiller à la sécurité des civils; 5. Demande à tous les intéressés de veiller à la sécurité et à la liberté de circulation de la FINUL et de permettre à la Force de s’acquitter de sonmandat sans entrave ni ingérence aucunes; 6. Demande aux États Membres d’apporter une assistance humanitaire propre à atténuer les souffrances de la population ainsi que d’aider le Gouvernementlibanais à reconstruire le pays, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que l’ONU et les organisations apparentées prennent part à l’action menée en vuede répondre aux besoins humanitaires de la population civile; 7. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation; 8. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1053 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1053(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1053 (1996) 23 avril 1996 RÉSOLUTION 1053 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3656e séance, le 23 avril 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la situation au Rwanda, en particulier ses résolutions 918 (1994) du 17 mai 1994, 997 (1995) du9 juin 1995, 1011 (1995) du 16 août 1995 et 1013 (1995) du 7 septembre 1995, Ayant examiné la lettre datée du 13 mars 1996 adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité (S/1996/195) ainsi que le rapport dela Commission internationale d’enquête créée en application de la résolution1013 (1995) annexé à celle-ci et le rapport intérimaire de la Commissiond’enquête daté du 17 janvier 1996 (S/1996/67, annexe), Exprimant son soutien à la déclaration faite le 18 mars 1996 à Tunis par les chefs d’État de la région des Grands Lacs, Se déclarant une nouvelle fois gravement préoccupé par les allégations faisant état de ventes ou livraisons d’armes et de matériel connexe auxanciennes forces gouvernementales rwandaises, en violation de l’embargo qu’il aimposé par ses résolutions 918 (1994), 997 (1995) et 1011 (1995), et soulignantqu’il faut que les gouvernements prennent des mesures pour assurer la mise enoeuvre effective de cet embargo, Félicitant les membres de la Commission d’enquête de l’excellent travail qu’ils ont accompli, Se félicitant de l’assistance apportée par certains gouvernements à la Commission d’enquête, Notant avec préoccupation que d’autres gouvernements ne coopèrent toujours pas pleinement avec la Commission d’enquête, Gravement préoccupé par le fait que, selon ce qu’a constaté la Commission d’enquête, certains éléments rwandais reçoivent un entraînement militaire en vued’effectuer des incursions déstabilisatrices au Rwanda, 96-10256 (F) /...S/RES/1053 (1996) Page 2 Profondément troublé par les éléments très probants présentés par la Commission, qui permettent de conclure qu’il est hautement probable quel’embargo sur les armes a été violé, en particulier du fait de la vente d’armesqui a eu lieu aux Seychelles en juin 1994, à la suite de laquelle des armesdestinées aux anciennes forces gouvernementales rwandaises ont été expédiées,par deux fois, des Seychelles à Goma (Zaïre), Notant que les sources de la Commission d’enquête ont donné de solides indications que des avions continuent d’atterrir à Goma et à Bukavu, chargésd’armes destinées aux anciennes forces gouvernementales rwandaises, dontcertains responsables s’emploient encore activement à recueillir des fonds,apparemment pour financer une lutte armée contre le Rwanda, Notant en outre que la Commission d’enquête n’a pas encore été en mesure d’enquêter à fond sur ces allégations de violations continues de l’embargo surles armes, Réaffirmant qu’il est nécessaire de trouver une solution durable au problème des réfugiés et aux problèmes connexes dans les États des Grands Lacs, Réaffirmant également qu’il importe de faire cesser les émissions de radiodiffusion qui propagent la haine et la peur dans la région, et soulignant que les États se doivent d’aider les pays de la région à faire cesser cesémissions, comme il est dit dans la déclaration adoptée le 29 novembre 1995 auCaire par les chefs d’État de la région des Grands Lacs (S/1995/1001), 1. Réaffirme l’importance qu’il attache aux travaux de la Commission d’enquête, aux investigations qu’elle a menées jusqu’ici et à la poursuite del’application effective des résolutions pertinentes du Conseil; 2. Prie le Secrétaire général de maintenir la Commission d’enquête, comme il est proposé au paragraphe 91 c) du rapport de la Commission d’enquête(S/1996/195, annexe), pour lui permettre de poursuivre les enquêtes déjàouvertes et d’enquêter sur toutes nouvelles allégations de violations,s’agissant en particulier de livraisons d’armes qui auraient lieu actuellementou auxquelles on s’attendrait; 3. Se déclare résolu à faire appliquer pleinement conformément à sa résolution 1011 (1995) l’interdiction de vendre ou de fournir à des forces nongouvernementales des armes et du matériel connexe destinés à être utilisés auRwanda; 4. Demande aux États de la région des Grands Lacs de veiller à ce que leur territoire ne soit pas utilisé comme base par des groupes armés pour lancerdes incursions ou des attaques contre un autre État en violation des principesdu droit international et de la Charte des Nations Unies; 5. Demande instamment à tous les États, en particulier ceux de la région, d’accroître leurs efforts pour empêcher que des milices ou les anciennes forcesgouvernementales rwandaises ne puissent recevoir un entraînement militaire etacheter ou se faire livrer des armes, et de prendre les mesures nécessaires pourassurer l’application effective de l’embargo sur les armes, y compris en créanttous mécanismes nationaux nécessaires à cet effet; /...S/RES/1053 (1996) Page 3 6. Encourage les États de la région des Grands Lacs à faire en sorte que la déclaration faite le 18 mars 1996 à Tunis par les chefs d’État de la régiondes Grands Lacs soit effectivement appliquée; 7. Prie le Secrétaire général de consulter les États voisins du Rwanda, en particulier le Zaïre, au sujet des mesures qui pourraient être prises, ycompris la possibilité de déployer des observateurs des Nations Unies sur lesterrains d’aviation et en d’autres lieux utilisés pour les transports aux pointsde passage des frontières et aux environs de ces points, afin d’assurer unemeilleure application de l’embargo sur les armes et de dissuader quiconque delivrer des armes aux anciennes forces gouvernementales rwandaises en violationdes résolutions du Conseil; 8. S’inquiète de ce que certains États n’aient pas répondu aux demandes de renseignements de la Commission et demande aux États qui ne l’ont pas encore fait de coopérer pleinement aux enquêtes de la Commission et de faire toute lalumière sur ce qui est rapporté de leurs fonctionnaires et nationaux soupçonnésde violer les résolutions pertinentes du Conseil; 9. Demande aux États, en particulier ceux dont certains nationaux ont été mis en cause dans le rapport de la Commission d’enquête d’enquêter sur lacomplicité apparente de certains de leurs hauts fonctionnaires ou simplescitoyens en ce qui concerne l’achat d’armes aux Seychelles en juin 1994 etd’autres violations présumées des résolutions pertinentes du Conseil; 10. Demande en outre aux États de communiquer à la Commission les résultats de leurs enquêtes et de coopérer pleinement avec elle, notamment enlui permettant à tout moment, si elle le demande, d’accéder aux terrainsd’aviation et de s’entretenir avec les témoins, en privé, hors la présenced’aucun fonctionnaire ou représentant d’un quelconque gouvernement; 11. Encourage les États à verser des contributions volontaires au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Rwanda administré par leSecrétaire général, afin d’appuyer la Commission d’enquête dans ses travaux, età mettre à la disposition de celle-ci, par l’intermédiaire du Secrétairegénéral, du matériel et des services; 12. Prie le Secrétaire général de lui présenter le 1er octobre 1996 au plus tard un rapport sur l’application de la présente résolution; 13. Se déclare à nouveau préoccupé par la menace que les mouvements illicites et incontrôlés d’armes et de matériel connexe contrevenant à sesrésolutions font peser sur la paix et la stabilité dans la région des GrandsLacs et se déclare disposé à envisager l’adoption de nouvelles mesures visant à y faire face; 14. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1054 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité: Lettre datée du 9 janvier 1996, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l'Ethipie auprès de l'Organisation des Nations Unies concernant l'extradition des suspects recherchés pour avoir participer à la tentative d'assassinat du Président de la République arabe d'Egypte à Addis-Abeba (Ethiopie), le 26 juin 1995 (S/1996/10)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1054(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1054 (1996) 26 avril 1996 RÉSOLUTION 1054 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3660e séance, le 26 avril 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1044 (1996) en date du 31 janvier 1996, Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 11 mars 1996 (S/1996/179), présenté en application du paragraphe 7 de la résolution1044 (1996), ainsi que des conclusions qui y figurent, Gravement alarmé par l’attentat terroriste dont le Président de la République arabe d’Égypte a été la cible le 26 juin 1995 à Addis-Abeba, etconvaincu que les auteurs de cet acte doivent être traduits en justice, Notant que le Mécanisme pour la prévention, la gestion et la résolution des conflits de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) a considéré, comme il l’adit dans ses déclarations des 11 septembre 1995 et 19 décembre 1995 (S/1996/10,annexes I et II), que l’attentat contre le Président Moubarak n’était passeulement dirigé contre le Président de la République arabe d’Égypte et contrela souveraineté, l’intégrité et la stabilité de l’Éthiopie, mais visait aussil’Afrique tout entière, Regrettant que le Gouvernement soudanais ne se soit pas encore conformé aux demandes faites par l’Organe central du Mécanisme de l’OUA dans cesdéclarations, Notant que le Secrétaire général de l’OUA poursuit ses efforts visant à faire en sorte que le Soudan se conforme aux demandes de l’Organe central, Notant aussi avec regret que le Gouvernement soudanais n’a pas répondu de manière adéquate aux efforts de l’OUA, Profondément alarmé de constater que le Gouvernement soudanais ne s’est pas conformé aux demandes énoncées au paragraphe 4 de la résolution 1044 (1996), 96-10787 (F) /...S/RES/1054 (1996) Page 2 Réaffirmant que la répression des actes de terrorisme international, y compris ceux dans lesquels des États sont impliqués, est essentielle pour lemaintien de la paix et de la sécurité internationales, Considérant que le refus de se conformer aux demandes énoncées au paragraphe 4 de la résolution 1044 (1996) dans lequel persiste le Gouvernementsoudanais constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Résolu à mettre fin au terrorisme international et à faire respecter de manière effective sa résolution 1044 (1996), et s’autorisant à cet effet du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que le Gouvernement soudanais se conforme sans plus attendre aux demandes énoncées au paragraphe 4 de la résolution 1044 (1996) : a) En prenant immédiatement des mesures pour procéder à l’extradition en Éthiopie, afin qu’ils y soient traduits en justice, des trois suspects qui onttrouvé refuge au Soudan et sont recherchés pour la tentative d’assassinat dontle Président de la République arabe d’Égypte a été la cible le 26 juin 1995 àAddis-Abeba; b) En renonçant à aider, soutenir et faciliter des activités terroristes, ainsi qu’à donner asile à des éléments terroristes, et en respectant pleinementà l’avenir, dans ses relations avec ses voisins et les autres pays, lesprincipes énoncés dans la Charte des Nations Unies et la Charte de l’OUA; 2. Décide que les dispositions énoncées au paragraphe 3 ci-après entreront en vigueur le 10 mai 199 6à0h1 , heure des États de la côte Est des États-Unis, et le resteront jusqu’à ce que le Conseil constate que leGouvernement soudanais a donné suite au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Décide que tous les États : a) Réduiront considérablement le nombre et le rang des agents diplomatiques et consulaires soudanais et restreindront ou contrôleront lesdéplacements sur le territoire national de tous ceux de ces agents quiy resteront en poste; b) Prendront des mesures pour restreindre l’entrée des membres du Gouvernement soudanais, des représentants de ce gouvernement et des membres desforces armées soudanaises sur leur territoire, ainsi que leur transit par ceterritoire; 4. Demande à toutes les organisations internationales et régionales de n’organiser aucune conférence au Soudan; 5. Demande à tous les États, y compris ceux qui ne sont pas membres de l’Organisation des Nations Unies, et aux institutions spécialisées desNations Unies de se conformer strictement à la présente résolution, nonobstantl’existence de tous droits conférés ou obligations imposées par un accordinternational ou d’un contrat conclu ou d’une licence ou autorisation délivréeavant l’entrée en vigueur des dispositions énoncées au paragraphe 3 ci-dessus; /...S/RES/1054 (1996) Page 3 6. Demande aux États d’informer le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies dans les 60 jours des mesures qu’ils auront prises pour donnereffet aux dispositions du paragraphe 3 ci-dessus; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter dans les 60 jours suivant la date fixée au paragraphe 2 ci-dessus un premier rapport sur l’application dela présente résolution; 8. Décide de réexaminer la question 60 jours après la date fixée au paragraphe 2 ci-dessus afin de déterminer, sur la base des faits qu’aura établisle Secrétaire général, si le Soudan s’est plié aux exigences énoncées auparagraphe 1 ci-dessus et, dans la négative, s’il y aurait lieu d’adopter denouvelles mesures propres à assurer qu’il s’exécute; 9. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1055 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la prorogation du mandat d'UNAVEM III et la progression du processus de paix en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1055(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1055 (1996) 8 mai 1996 RÉSOLUTION 1055 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3662e séance, le 8 mai 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 30 avril 1996 (S/1996/328), Réaffirmant qu’il est résolu à préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réaffirmant aussi l’importance qu’il attache à l’application intégrale par le Gouvernement angolais et l’União Nacional para a Independência Total deAngola (UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et du Protocole de Lusaka(S/1994/1441, annexe), ainsi que de ses résolutions sur la question, Constatant qu’en dépit des progrès réalisés dans la consolidation du processus de paix, celui-ci se déroule dans l’ensemble avec une lenteurdécevante, Préoccupé par les retards répétés enregistrés dans l’application des calendriers successifs convenus par les deux parties, notamment en ce quiconcerne le cantonnement des forces de l’UNITA et l’achèvement des pourparlersmilitaires sur l’intégration des forces armées, Constatant que cinq mois se sont écoulés depuis que les premières forces de l’UNITA sont entrées dans les zones de cantonnement et notant avec préoccupation que leur séjour prolongé dans ces zones grève les ressources de l’ONU et posedes problèmes de discipline dans les rangs de l’UNITA, Prenant note de l’accord conclu entre le Président de l’Angola et le Président de l’UNITA à Libreville (Gabon), le 1er mars 1996 (S/1996/175, annexe)sur la formation des forces armées angolaises unifiées d’ici à juin 1996 et surla constitution d’un gouvernement d’unité et de réconciliation nationales entrejuin et juillet 1996, 96-11865 (F) /...S/RES/1055 (1996) Page 2 Rappelant sa résolution 976 (1995) du 8 février 1995, dans laquelle il précisait notamment que l’achèvement de la Mission de vérification desNations Unies en Angola (UNAVEM III) était prévu pour février 1997, Soulignant la nécessité d’assurer la sécurité de tout le personnel de l’ONU et des autres catégories de personnel international, et attendant les résultats de l’enquête sur le décès, survenu le 3 avril 1996, de deux observateursmilitaires d’UNAVEM III et d’un agent des services d’aide humanitaire, Soulignant la nécessité d’assurer le respect des droits de l’homme et engageant instamment les parties angolaises à s’attacher davantage à prévenir les atteintes aux droits de l’homme et à enquêter sur les cas de violation, Se déclarant préoccupé par la multiplicité des mines terrestres posées dans tout le pays, et soulignant qu’il importe que la volonté politique nécessaire pour accélérer les efforts de déminage soit exercée afin de permettre la librecirculation des personnes et des biens et de rendre confiance à la population, Soulignant qu’il importe de démilitariser la société angolaise, en particulier de désarmer la population civile et de démobiliser lesex-combattants et de les réinsérer dans la société, Réaffirmant l’importance que revêtent la reconstruction et le relèvement de l’économie angolaise, ainsi que la contribution vitale qu’ils apportent à unepaix durable, Se félicitant des efforts que les États Membres, en particulier les trois États observateurs du processus de paix en Angola, l’Organisation de l’unitéafricaine et la communauté internationale tout entière déploient en vue depromouvoir la paix et la sécurité en Angola, 1. Remercie le Secrétaire général pour son rapport daté du 30 avril 1996; 2. Décide de proroger le mandat d’UNAVEM III jusqu’au 11 juillet 1996; 3. Exprime son profond regret devant la lenteur avec laquelle le processus de paix, qui a pris beaucoup de retard, se poursuit dans son ensemble; 4. Note avec une vive inquiétude que l’UNITA n’a pas achevé le cantonnement de toutes ses forces au 8 mai 1996, conformément à la résolution1045 (1996) du 8 février 1996; 5. Réaffirme que le cantonnement et le désarmement des forces de l’UNITA sont des éléments essentiels du processus de paix, dont ils conditionnent lesuccès, et souligne que rien ne justifie de nouveaux atermoiements qui risqueraient, s’ils se produisaient, de faire échouer le processus de paix toutentier; 6. Note les progrès récemment accomplis en ce qui concerne le cantonnement des forces de l’UNITA, à qui il demande de s’acquitter d’ici à juin 1996 de l’obligation qui lui est faite de mener à bien, de façon crédible,ininterrompue et pleinement vérifiable, le cantonnement de ses forces et deremettre à UNAVEM III toutes ses armes, munitions et équipements militaires; /...S/RES/1055 (1996) Page 3 7. Demande à l’UNITA de libérer sans condition et sans plus tarder tous les prisonniers restants, conformément aux obligations qui lui incombent envertu du Protocole de Lusaka; 8. Souligne qu’il importe d’achever les pourparlers militaires relatifs à l’incorporation des éléments de l’UNITA dans les Forces armées angolaises (FAA)et à la constitution d’un commandement militaire conjoint, et engage les deux parties à régler les questions en suspens d’ici au 15 mai 1996, comme elles ensont convenues dans le calendrier de mesures que la Commission conjointe a fixépour mai; 9. Se félicite que l’Assemblée nationale de l’Angola ait proclamé des mesures d’amnistie concernant les infractions résultant du conflit angolais,comme il en avait été convenu à Libreville, afin de faciliter la constitutiond’un commandement militaire conjoint; 10. Demande instamment au Gouvernement angolais et à l’UNITA de se conformer strictement aux obligations que leur impose le Protocole de Lusakaainsi qu’aux engagements qu’ils ont pris à Libreville (Gabon) le 1er mars 1996,touchant notamment la sélection des éléments de l’UNITA devant être incorporésdans les Forces armées angolaises et l’achèvement de la constitution des forcesarmées unifiées d’ici à juin 1996; 11. Demande de même instamment au Gouvernement angolais et à l’UNITA de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les députés de l’UNITA puissentprendre leur place à l’Assemblée nationale, que les forces de l’UNITA commencentà quitter les zones de cantonnement, sous contrôle, conformément auxdispositions du Protocole de Lusaka, que des membres de l’UNITA soientincorporés dans l’administration de l’État, les Forces armées angolaises et lapolice nationale, que les soldats démobilisés retournent dans l’ordre à la viecivile, que le règlement des questions constitutionnelles puisse progresser dansun esprit de réconciliation nationale et que le Gouvernement d’unité et deréconciliation nationales soit constitué d’ici à juillet 1996; 12. Encourage le Président de l’Angola et le Président de l’UNITA à se rencontrer le plus tôt possible en Angola pour régler toutes les questions ensuspens; 13. Se félicite des progrès réalisés par le Gouvernement angolais dans le cantonnement de la police d’intervention rapide; 14. Demande instamment au Gouvernement angolais de continuer à retirer ses forces des positions qu’elles occupent à proximité des zones de cantonnement del’UNITA et d’achever le casernement de la police d’intervention rapide sous lasupervision d’UNAVEM III conformément aux dispositions du Protocole de Lusaka; 15. Note que la Commission conjointe entend étudier le plan de désarmement de la population civile, qu’il engage les parties à mettre en oeuvre sans tarder; 16. Rappelle au Gouvernement angolais et à l’UNITA l’obligation qu’ils ont de cesser de diffuser de la propagande hostile; /...S/RES/1055 (1996) Page 4 17. Demande au Gouvernement angolais de fournir les facilités requises pour l’établissement d’une station de radio des Nations Unies indépendante; 18. Demande aussi au Gouvernement angolais et à l’UNITA de manifester leur attachement à la paix en détruisant leurs stocks de mines terrestres et demettre ce processus en train par le biais de mesures publiques conjointes; 19. Réaffirme que tous les États sont tenus d’appliquer intégralement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993et réitère que la poursuite de l’acquisition d’armes irait à l’encontre du paragraphe 12 de la résolution 976 (1995) du 8 février 1995 et entamerait laconfiance dans le processus de paix; 20. Prend note avec préoccupation des informations selon lesquelles l’UNITA a parfois entravé les activités d’UNAVEM III et rappelle aux parties, en particulier à l’UNITA, qu’elles doivent coopérer pleinement avec UNAVEM III etla Commission conjointe à tous les niveaux; 21. Exige que toutes les parties et les autres intéressés en Angola prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir dans l’ensemble du pays lasécurité du personnel de l’ONU et des autres organisations internationales ainsique celle des locaux qu’ils occupent et la liberté de circulation des secourshumanitaires; 22. Félicite la Commission conjointe et le Groupe pour la prévention du conflit armé du rôle positif qu’ils continuent de jouer en appuyantl’application du Protocole de Lusaka; 23. Rend hommage aux efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel d’UNAVEM III pour faciliter l’applicationdu Protocole de Lusaka; 24. Engage les États Membres à fournir l’assistance nécessaire pour faciliter la démobilisation des ex-combattants et leur réinsertion dans lasociété; 25. Engage aussi la communauté internationale à continuer d’apporter l’assistance nécessaire pour faciliter le relèvement et la reconstruction del’économie angolaise, à condition que les deux parties honorent les obligationsqui leur incombent en vertu du Protocole de Lusaka; 26. Prie le Secrétaire général de lui présenter le 1er juillet 1996 au plus tard un rapport sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifset l’application du calendrier convenus entre les deux parties, et de le tenirrégulièrement et pleinement informé de l’évolution de la situation sur leterrain, notamment en lui communiquant d’ici au 17 mai 1996 des informationscomplètes sur la mesure dans laquelle les deux parties se seront acquittées destâches dont le calendrier que la Commission conjointe a fixé pour mai prévoitqu’elles les mènent à bien avant le 15 mai 1996; 27. Déclare qu’il mettra tout particulièrement l’accent sur les progrès accomplis par les parties lorsqu’il examinera le mandat d’UNAVEM III à l’avenir; /...S/RES/1055 (1996) Page 5 28. Réaffirme qu’il est prêt à envisager toutes autres mesures nécessaires à la lumière des recommandations du Secrétaire général et de l’évolution de lasituation en Angola; 29. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1056 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1056(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1056 (1996) 29 mai 1996 RÉSOLUTION 1056 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3668e séance, le 29 mai 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 mai 1996 (S/1996/343), Prenant note des vues exprimées par le Gouvernement marocain, telles qu’elles sont consignées dans le rapport du Secrétaire général et dans lemémorandum joint à la lettre en date du 10 mai 1996 adressée à celui-ci(S/1996/345), Prenant également note des vues exprimées par le Front Polisario, telles qu’elles sont consignées dans le rapport du Secrétaire général et dans lemémorandum joint à la lettre en date du 23 mai 1996 adressée à celui-ci(S/1996/366), Prenant note en outre de la lettre datée du 23 mai 1996 émanant du Président en exercice et du Secrétaire général de l’Organisation de l’unitéafricaine (S/1996/376), Réaffirmant qu’il est résolu à aider les parties à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, Soulignant l’importance qu’il attache au maintien du cessez-le-feu, en tant que partie intégrante du Plan de règlement, Reconnaissant que, malgré toutes les difficultés, la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO)a identifié à ce jour plus de 60 000 personnes, Réitérant que, pour que des progrès puissent être faits, il faut que les deux parties se représentent clairement ce que sera la période postréférendaire, 96-13413 (F) /...S/RES/1056 (1996) Page 2 1. Réaffirme qu’il est résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenudès que possible, conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par lesdeux parties susmentionnées; 2. Regrette profondément l’absence de la volonté requise pour faire bénéficier la MINURSO de la coopération dont elle a besoin pour reprendre etachever le processus d’identification et le fait que, partant, la mise en oeuvredu Plan de règlement n’a guère progressé; 3. Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le processus d’identification soit suspendu jusqu’à ce que les deux partiesfournissent des preuves concrètes et convaincantes qu’elles sont résolues àreprendre et à achever ce processus sans y opposer de nouveaux obstacles,conformément au Plan de règlement; 4. Appuie la proposition du Secrétaire général tendant à réduire de 20 % les effectifs de la composante militaire de la MINURSO, étant entendu que celane nuira pas à son efficacité opérationnelle en matière de surveillance ducessez-le-feu; 5. Fait sienne l’opinion du Secrétaire général selon laquelle la décision de suspendre temporairement les travaux de la Commission d’identification et deréduire les effectifs de la police civile et du personnel militaire n’impliquenullement une moindre résolution à obtenir que le Plan de règlement soit mis enoeuvre; 6. Appuie la proposition du Secrétaire général, dans le cadre du Plan de règlement, tendant à maintenir un bureau politique chargé de poursuivre ledialogue avec les parties et les deux pays voisins et de faciliter tout autreeffort qui pourrait aider les parties à rechercher une formule concertée pourrégler leurs différends et encourage le Secrétaire général à étudier les moyens de renforcer le rôle de ce bureau; 7. Demande instamment aux deux parties de faire preuve sans plus tarder de la volonté politique, de la coopération et de la souplesse nécessaires pourpermettre la reprise et l’achèvement rapide du processus d’identification et lamise en oeuvre du Plan de règlement; note avec satisfaction que les parties ont respecté le cessez-le-feu, qui constitue une partie intégrante du Plan derèglement, et leur demande de continuer de le faire; 8. Demande aussi aux parties de faire la preuve de leur bonne volonté en coopérant avec l’Organisation des Nations Unies à l’exécution de certainséléments du Plan de règlement, tels que la libération des prisonniers politiquessahraouis et l’échange de prisonniers de guerre pour des motifs humanitaires,dès que possible, afin d’accélérer la mise en oeuvre du Plan de règlement dansson ensemble; 9. Encourage les parties à envisager d’autres moyens de créer un climat de confiance mutuelle en vue d’éliminer les obstacles à la mise en oeuvre duPlan de règlement; /...S/RES/1056 (1996) Page 3 10. Décide de proroger le mandat de la MINURSO, sur la base proposée par le Secrétaire général dans son rapport du 8 mai 1996, jusqu’au 30 novembre 1996; 11. Rappelle aux parties que si des progrès importants ne sont pas faits au cours de cette période, le Conseil devra envisager d’autres mesures,y compris de nouvelles réductions éventuelles des effectifs de la MINURSO, maissouligne qu’il est prêt à appuyer la reprise du processus d’identification dès que les parties auront manifesté la volonté politique, la coopération et lasouplesse nécessaires, comme il leur est demandé au paragraphe 7 ci-dessus; 12. Prie le Secrétaire général de poursuivre l’action qu’il mène avec les parties en vue de sortir de l’impasse qui empêche la mise en oeuvre du Plan derèglement et de lui présenter, le 31 août 1996 au plus tard, un rapport sur lerésultat de ses efforts; 13. Prie aussi le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de tous faits nouveaux importants, y compris leurs aspects humanitaires, et de luiprésenter, le 10 novembre 1996 au plus tard, un rapport d’ensemble sur la suitedonnée à la présente résolution; 14. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1057 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1057(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1057 (1996) 30 mai 1996 RÉSOLUTION 1057 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3669e séance, le 30 mai 1996 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement en date du 23 mai 1996(S/1996/368), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au30 novembre 1996; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer sa résolution 338 (1973). ----- 96-13587 (F)
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1058 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation dans l'ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1058(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1058 (1996) 30 mai 1996 RÉSOLUTION 1058 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3670e séance, le 30 mai 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 1027 (1995) du 30 novembre 1995 et 1046 (1996) du13 février 1996, Réaffirmant son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’ex-République yougoslave de Macédoine, Notant avec satisfaction le rôle important que la Force de déploiement préventif des Nations Unies (FORDEPRENU) joue en contribuant au maintien de lapaix et de la stabilité, et rendant hommage à son personnel pour la manière dont il s’acquitte de sa mission, Notant que la situation sur le plan de la sécurité dans l’ex-République yougoslave de Macédoine s’est améliorée, mais se rendant compte qu’il serait prématuré de considérer que la stabilité règne maintenant dans la région, etexprimant l’espoir que l’évolution de la situation ne compromettra pas la confiance et la stabilité dans l’ex-République yougoslave de Macédoine, ni n’enmenacera la sécurité, Se félicitant de la signature de l’accord entre l’ex-République yougoslave de Macédoine et la République fédérative de Yougoslavie en date du 8 avril 1996(S/1996/291, annexe) et demandant instamment aux deux parties de l’appliquer dans son intégralité, notamment en ce qui concerne la démarcation de leurfrontière commune, Se félicitant également des progrès réalisés sur la base de l’Accord intérimaire du 13 septembre 1995 (S/1995/794, annexe I) pour ce qui a trait àl’amélioration des relations entre l’ex-République yougoslave de Macédoine et laGrèce, Se félicitant en outre que la FORDEPRENU et la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe oeuvrent en étroite coopération, 96-13569 (F) /...S/RES/1058 (1996) Page 2 Prenant note de la lettre du 11 avril 1996 (S/1996/389) que le Chargé d’affaires par intérim de l’ex-République yougoslave de Macédoine a adressée auSecrétaire général, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 mai 1996 (S/1996/373 et Add.1) et pris connaissance, en particulier, de son évaluation dela composition, de l’effectif et du mandat de la FORDEPRENU, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 23 mai 1996; 2. Décide de proroger le mandat de la FORDEPRENU pour une période prenant fin le 30 novembre 1996; 3. Demande aux États Membres d’examiner favorablement les demandes présentées par le Secrétaire général en vue de la fourniture à la FORDEPRENU del’assistance nécessaire à l’accomplissement de son mandat; 4. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation sur le terrain et de tout autre élément pouvantinfluer sur le mandat de la FORDEPRENU, et le prie en outre de revoir la composition, l’effectif et le mandat de la Force, ainsi que de lui présenter,pour examen, un nouveau rapport d’ici au 30 septembre 1996; 5. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1059 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1059(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1059 (1996) 31 mai 1996 RÉSOLUTION 1059 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3671e séance, le 31 mai 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria, en particulier sa résolution 1041 (1996) du 29 janvier 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 21 mai 1996 (S/1996/362) relatif à la Mission d’observation des Nations Unies au Libéria(MONUL), Soulignant que l’escalade de la violence est contraire à l’Accord d’Abuja (S/1995/742, annexe) et met gravement en danger le processus de paix, Fermement convaincu de l’importance de Monrovia comme zone de sécurité, et notant en particulier que l’ECOMOG vient d’être plus largement déployé dans laville, Soulignant de nouveau que c’est aux Libériens et à leurs dirigeants qu’il incombe en dernier ressort de parvenir à la paix et à la réconciliationnationale, Se félicitant du rôle positif que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) joue dans le cadre des efforts qu’elle continue dedéployer pour rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, Notant que, le 7 mai 1996, les ministres des affaires étrangères de la CEDEAO ont adopté un Mécanisme pour ramener le Libéria au respect de l’Accordd’Abuja, Remerciant les États d’Afrique qui ont fourni ou fournissent des forces au Groupe de contrôle de la CEDEAO (ECOMOG), Remerciant aussi les États Membres qui ont apporté un appui au processus de paix et à l’ECOMOG, notamment en versant des contributions au Fondsd’affectation spéciale pour le Libéria, 96-13727 (F) /...S/RES/1059 (1996) Page 2 Soulignant que la présence de la MONUL au Libéria est subordonnée à celle de l’ECOMOG et suppose que celui-ci s’engage à assurer la sécurité desobservateurs militaires et du personnel civil de la Mission, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 21 mai 1996; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 31 août 1996; 3. Considère que la détérioration de la situation sur le plan de la sécurité justifiait la décision du Secrétaire général de réduire temporairementles effectifs de la MONUL; 4. Note que le Secrétaire général a l’intention de maintenir les effectifs de la MONUL à leur niveau actuel et le prie de l’informer de touteaugmentation sensible des effectifs déployés qu’amènerait à prévoir l’évolutionde la situation sur le terrain en matière de sécurité; 5. Constate avec une profonde préoccupation que le cessez-le-feu n’a pas tenu, que les hostilités ont repris et que les combats se sont étendus àMonrovia, qui était auparavant zone de sécurité, et à ses environs; 6. Condamne toutes les attaques commises contre le personnel de l’ECOMOG et de la MONUL et celui des organisations et organismes d’aide humanitaire ainsique le pillage de leur matériel, de leurs fournitures et de leurs biens, et endemande la restitution immédiate; 7. Exige une fois de plus que les factions libériennes respectent strictement le statut du personnel de l’ECOMOG et de la MONUL ainsi que celuides organisations et organismes qui assurent l’acheminement de l’aidehumanitaire dans tout le Libéria, et exige en outre que ces factions facilitent l’acheminement de cette aide et qu’elles se conforment strictement aux règlesapplicables du droit international humanitaire; 8. Exhorte les parties libériennes à mettre en oeuvre pleinement et rapidement tous les accords et engagements qu’elles ont déjà contractés, enparticulier l’Accord d’Abuja, et à cet égard, exige qu’elles rétablissent uncessez-le-feu effectif et général, retirent tous les combattants et les armes deMonrovia, permettent le déploiement de l’ECOMOG et fassent à nouveau de Monroviaune zone de sécurité; 9. Souligne que la communauté internationale ne continuera à appuyer le processus de paix au Libéria, y compris par la participation de la MONUL, que siles parties libériennes font la preuve qu’elles sont résolues à régler leursdifférends par des moyens pacifiques et si les conditions énoncées auparagraphe 8 de la présente résolution sont remplies; 10. Souligne l’importance du respect des droits de l’homme au Libéria; /...S/RES/1059 (1996) Page 3 11. Rappelle que tous les États ont l’obligation de se conformer strictement à l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matérielmilitaire au Libéria qu’il a décrété par sa résolution 788 (1992) du19 novembre 1992 et de porter toute violation de l’embargo à l’attention duComité créé par sa résolution 985 (1995) du 13 avril 1995; 12. Encourage les membres de la CEDEAO, dans la perspective de leur sommet, à examiner les moyens de renforcer l’ECOMOG et de persuader les chefs defaction de reprendre le processus de paix; 13. Prie instamment tous les États Membres de fournir une assistance financière, logistique et autre à l’ECOMOG afin de lui permettre de s’acquitterde son mandat; 14. Demande à l’ECOMOG, conformément à l’accord relatif aux rôles et aux attributions respectifs de la MONUL et de l’ECOMOG concernant la mise en oeuvrede l’Accord de Cotonou (S/26272) et à la conception des opérations de la MONUL,d’assurer la sécurité des observateurs et du personnel civil de la MONUL; 15. Appuie la ferme intention exprimée par les ministres de la CEDEAO de ne reconnaître au Libéria aucun gouvernement venu au pouvoir par la force; 16. Prie instamment les États Membres de continuer à fournir un appui supplémentaire au processus de paix au Libéria en versant des contributions auFonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria; 17. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir pleinement informé de la situation au Libéria, et se dit prêt, si la situation se détériore, àenvisager les mesures qui pourraient être prises à l’encontre de ceux qui necoopèrent pas à la reprise du processus de paix; 18. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1060 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1060(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1060 (1996) 12 juin 1996 RÉSOLUTION 1060 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3672e séance, le 12 juin 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes relatives à la situation entre l’Iraq et le Koweït, en particulier ses résolutions 687 (1991)du 3 avril 1991, 707 (1991) du 15 août 1991 et 715 (1991) du 11 octobre 1991, Rappelant également la lettre datée du 9 mars 1996, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président exécutif de la Commission spéciale desNations Unies (S/1996/182), la lettre datée du 12 mars 1996, adressée auPrésident exécutif de la Commission spéciale par le Président du Conseil desécurité (S/1996/183), la déclaration faite par le Président du Conseil desécurité à la 3642e séance du Conseil, le 19 mars 1996 (S/PRST/1996/11), et lerapport du Président de la Commission spéciale en date du 11 avril 1996(S/1996/258), Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique du Koweït et de l’Iraq, Rappelant dans ce contexte les notes du Secrétaire général en date du 21 juillet 1993 (S/26127) et du 1er décembre 1993 (S/26825), Notant les progrès accomplis dans les travaux de la Commission spéciale en vue d’éliminer les programmes d’armes de destruction massive de l’Iraq, ainsique les problèmes en suspens, qui ont été signalés par le Président de laCommission spéciale, Notant avec préoccupation les incidents survenus les 11 et 12 juin 1996, portés à l’attention de ses membres par le Président exécutif de la Commissionspéciale, au cours desquels les autorités iraquiennes ont exclu qu’une équiped’inspection de la Commission spéciale ait accès à des emplacements en Iraqdésignés par la Commission aux fins d’inspection, Soulignant l’importance qu’il attache à ce que l’Iraq s’acquitte intégralement de l’obligation qui lui incombe, en vertu des résolutions687 (1991), 707 (1991) et 715 (1991), de permettre à la Commission spéciale 96-14682 (F) /...S/RES/1060 (1996) Page 2 d’avoir accès immédiatement, inconditionnellement et sans restriction à tous les emplacements que la Commission souhaite inspecter, Soulignant qu’il est inacceptable que l’Iraq cherche à empêcher l’accès à l’un quelconque de ces emplacements, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Déplore le refus des autorités iraquiennes de permettre l’accès à des emplacements désignés par la Commission spéciale, qui constitue une violationmanifeste des résolutions 687 (1991), 707 (1991) et 715 (1991) du Conseil desécurité; 2. Exige que l’Iraq coopère pleinement avec la Commission spéciale conformément aux résolutions pertinentes et que le Gouvernement iraquienpermette aux équipes d’inspection de la Commission spéciale d’avoir accèsimmédiatement, inconditionnellement et sans restriction à la totalité des zones,installations, équipements, relevés et moyens de transport qu’elles souhaitentinspecter; 3. Exprime son plein appui à la Commission spéciale dans les efforts qu’elle déploie pour assurer l’exécution de son mandat en vertu des résolutionspertinentes du Conseil; 4. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1061 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Tadjikistan et le long de la frontière entre le Tadjikistan et l'Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1061(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1061 (1996) 14 juin 1996 RÉSOLUTION 1061 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3673e séance, le 14 juin 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et les déclarations de son Président, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 7 juin 1996 (S/1996/412), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu’à l’inviolabilité de ses frontières, Se déclarant vivement préoccupé par la grave détérioration de la situation au Tadjikistan et soulignant que les parties tadjikes doivent impérativement respecter leurs engagements, sincèrement et en toute bonne foi, Rappelant l’engagement que les parties ont pris de régler le conflit et de parvenir à la réconciliation nationale exclusivement par des moyens pacifiqueset politiques, sur la base de concessions et de compromis mutuels, et soulignant l’inadmissibilité de tous actes d’hostilité au Tadjikistan et sur la frontièretadjiko-afghane, Soulignant la nécessité d’une prompte reprise des pourparlers entre le Gouvernement tadjik et l’Opposition tadjike unie, exprimant l’espoir que des progrès appréciables seront réalisés dans les meilleurs délais vers un règlementpolitique du conflit et encourageant les efforts déployés dans ce sens par le Secrétaire général et son Représentant spécial, Soulignant que c’est aux parties tadjikes elles-mêmes qu’incombe au premier chef la responsabilité de résoudre leurs divergences et que l’assistanceinternationale prévue par la présente résolution sera nécessairement fonction duprocessus de réconciliation nationale et de la promotion de la démocratie, 96-14874 (F) /...S/RES/1061 (1996) Page 2 Constatant avec satisfaction que la Mission d’observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) maintient des contacts réguliers avec les Forcescollectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants, lesforces russes déployées le long de la frontière et la Mission de l’Organisationpour la sécurité et la coopération en Europe au Tadjikistan, 1. Remercie le Secrétaire général de son rapport en date du 7 juin 1995; 2. Engage les parties à mettre immédiatement fin aux hostilités et à se conformer scrupuleusement aux dispositions de l’Accord de Téhéran (S/1994/1102,annexe 1) et à toutes les autres obligations qu’elles ont assumées, et leurdemande instamment de maintenir le cessez-le-feu en vigueur pendant toute la durée des pourparlers intertadjiks; 3. Décide de proroger le mandat de la MONUT jusqu’au 15 décembre 1996, à condition que l’Accord de Téhéran reste en vigueur et que les partiesmanifestent leur attachement à un cessez-le-feu effectif, à la réconciliationnationale et à la promotion de la démocratie, et décide aussi que ce mandat restera en vigueur à moins que le Secrétaire général ne fasse savoir au Conseilque ces conditions ne sont pas réunies; 4. Exprime son intention de revoir l’engagement de l’Organisation des Nations Unies au Tadjikistan au cas où les perspectives du processus de paix nese seraient pas améliorées pendant la période du mandat; 5. Demande aux parties de coopérer pleinement avec le Représentant spécial du Secrétaire général et de reprendre sans retard les pourparlersintertadjiks, afin de parvenir à un règlement politique d’ensemble du conflit,avec l’aide des pays et des organisations régionales suivant ces pourparlers enqualité d’observateurs; 6. Demande aux parties de coopérer pleinement avec la MONUT et d’assurer la sécurité du personnel des Nations Unies et des autres organisationsinternationales, et leur demande en outre, en particulier au Gouvernement du Tadjikistan, de lever tous les obstacles à la liberté de mouvement du personnelde la MONUT; 7. Demande aussi aux parties de faire en sorte que la Commission mixte reprenne ses activités sans tarder et, à ce propos, encourage l’opposition tadjike à accepter de bonne foi les garanties de sécurité que leur offre leGouvernement du Tadjikistan; 8. Demande aux autorités afghanes et à l’Opposition tadjike unie de mettre la dernière main aux dispositions qui permettraient la mise en place d’unposte de liaison supplémentaire à Taloqan; 9. Prie instamment les parties tadjikes de coopérer pleinement avec le Comité international de la Croix-Rouge afin de faciliter l’échange deprisonniers et de détenus entre les deux parties; 10. Prie le Secrétaire général de continuer à lui rendre compte tous les trois mois de l’application de l’Accord de Téhéran, des progrès réalisés vers unrèglement politique d’ensemble du conflit, ainsi que des opérations de la MONUT; /...S/RES/1061 (1996) Page 3 11. Se déclare profondément préoccupé par le fait que la situation humanitaire a empiré, en étant aggravée par les récentes calamités naturelles,et prie instamment les États Membres et tous les intéressés d’appuyer promptement et généreusement l’action humanitaire de l’Organisation desNations Unies et des autres organisations internationales; 12. Encourage les États à contribuer au fonds de contributions volontaires créé par le Secrétaire général en application de la résolution 968 (1994), enparticulier en prévision de la reprise des travaux de la Commission mixte; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1062 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1062(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1062 (1996) 28 juin 1996 RÉSOLUTION 1062 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3675e séance, le 28 juin 1996 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 7 juin 1996 sur l’opération des Nations Unies à Chypre (S/1996/411 et Corr.1 etAdd.1), Accueillant aussi avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 25 juin 1996 sur sa mission de bons offices à Chypre (S/1996/467), Notant que le Secrétaire général lui recommande dans son rapport du 7 juin 1996 de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée dumaintien de la paix à Chypre, Constatant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force au-delàdu 30 juin 1996, Réaffirmant ses résolutions antérieures concernant Chypre, notamment ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964, 939 (1994) du 29 juillet 1994 et1032 (1995) du 19 décembre 1995, Se déclarant de nouveau préoccupé par l’absence de progrès sur la voie d’une solution politique définitive, et considérant , comme le Secrétaire général, qu’i l y a trop longtemps que les négociations sont au point mort, Regrettant qu’aucun progrès n’ait été fait en ce qui concerne l’adoption de mesures visant à interdire le long des lignes de cessez-le-feu les munitionsréelles et les armes autres que les armes de poing et à interdire de même lestirs d’armes à portée de vue ou d’ouïe de la zone tampon, non plus qu’en ce quiconcerne l’élargissement de l’accord d’évacuation de 1989, Se déclarant préoccupé par les restrictions imposées à la liberté de mouvement de la Force dans le nord de l’île, telles que décrites auparagraphe 27 du rapport du Secrétaire général en date du 7 juin 1996, 96-16202 (F) 280696 280696 /...S/RES/1062 (1996) Page 2 1. Décide de proroger, pour une période se terminant le 31 décembre 1996, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre; 2. Se félicite de la nomination de M. Han Sung-Joo en qualité de nouveau Représentant spécial du Secrétaire général à Chypre et demande aux deux partiesde coopérer pleinement aux efforts qu’il fera pour faciliter un règlementd’ensemble du problème de Chypre; 3. Déplore le tragique incident au cours duquel un soldat de la Garde nationale chypriote grecque a été tué par balle dans la zone tampon le3 juin 1996, et déplore aussi le fait que des soldats chypriotes turcs ontempêché des membres de la Force des Nations Unies de secourir le soldat de laGarde nationale et de mener une enquête sur l’incident, ainsi qu’il ressort durapport du Secrétaire général en date du 7 juin 1996; 4. Se déclare profondément préoccupé par la modernisation constante des forces armées en République de Chypre et le renforcement de leur capacité, parle niveau excessif de leurs effectifs et de leurs armements et par l’absence deprogrès sur la voie d’une réduction sensible des forces étrangères en Républiquede Chypre, prie instamment de nouveau tous les intéressés de s’engager à réduire ces forces ainsi que leurs dépenses militaires en République de Chypreafin d’aider à rétablir la confiance entre les parties et d’ouvrir la voie auretrait des troupes non chypriotes comme le prévoit l’Ensemble d’idées (S/24472,annexe), souligne l’importance de la démilitarisation ultérieure de la République de Chypre en tant qu’objectif dans le contexte d’un règlementd’ensemble, et demande au Secrétaire général de continuer à encourager les efforts en ce sens; 5. Se déclare profondément préoccupé aussi par les manoeuvres militaires menées récemment dans la région, y compris les survols d’avions militaires dansl’espace aérien de Chypre, qui ont aggravé les tensions; 6. Demande aux autorités militaires des deux parties : a) De respecter l’intégrité de la zone tampon des Nations Unies, de veiller à ce qu’aucun autre incident ne se produise le long de la zone tampon,d’empêcher les actes d’hostilité, y compris les tirs à balles réelles contre laForce, d’octroyer à la Force une liberté totale de mouvement et de lui offrirleur entière coopération; b) D’entamer immédiatement des pourparlers avec la Force, dans l’esprit du paragraphe 3 de la résolution 839 (1993) du 11 juin 1993, en vue d’adopterdes mesures réciproques pour interdire le long des lignes de cessez-le-feu lesmunitions réelles et les armes autres que les armes de poing et pour interdirede même les tirs d’armes à portée de vue ou d’ouïe de la zone tampon; c) D’éliminer sans plus tarder tous les champs de mines et zones piégées se trouvant dans la zone tampon, comme le demande la Force; d) De cesser toute construction militaire aux abords immédiats de la zone tampon; /...S/RES/1062 (1996) Page 3 e) D’entamer immédiatement des discussions intensives avec la Force en vue d’étendre l’accord d’évacuation de 1989 à tous les secteurs de la zonetampon où les deux parties sont très proches l’une de l’autre, sur la base despropositions révisées soumises par le commandant de la Force en juin 1996; 7. Se félicite des mesures qu’ont prises les deux parties comme suite à l’examen de la situation humanitaire effectué par la Force, regrette que la partie chypriote turque n’ait pas davantage tenu compte des recommandations dela Force, demande à la partie chypriote turque de respecter pleinement les libertés fondamentales des Chypriotes grecs et des Maronites qui se trouventdans le nord de l’île et d’intensifier les efforts qu’elle fait pour améliorerleurs conditions de vie, et demande au Gouvernement chypriote de poursuivre ses efforts visant à éliminer toute discrimination contre les Chypriotes turcsvivant dans le sud de l’île; 8. Se félicite des initiatives que l’Organisation des Nations Unies et les missions diplomatiques continuent de prendre pour promouvoir desmanifestations bicommunautaires, déplore les obstacles qui ont été opposés à de tels contacts et engage vivement tous les intéressés, en particulier les dirigeants chypriotes turcs, à supprimer tous ces obstacles et à éviter qued’autres ne soient imposés; 9. Prie le Secrétaire général de garder à l’examen la structure et les effectifs de la Force en vue d’une restructuration éventuelle, et de luisoumettre toute suggestion nouvelle qu’il pourrait avoir à cet égard; 10. Réaffirme que le statu quo est inacceptable et demande aux parties de manifester concrètement leur volonté de parvenir à un règlement politiqued’ensemble. 11. Souligne son appui à la mission de bons offices du Secrétaire général et l’importance des efforts concertés déployés afin d’oeuvrer avec le Secrétairegénéral en vue d’un règlement d’ensemble; 12. Engage instamment les dirigeants des deux communautés à répondre positivement et d’urgence à l’appel du Secrétaire général qui leur a demandé decoopérer avec lui et avec les nombreux pays qui soutiennent sa mission de bonsoffices en vue de sortir de l’impasse actuelle et d’établir un terrain d’ententepermettant de reprendre les négociations directes; 13. Considère que la décision de l’Union européenne concernant l’ouverture des négociations d’adhésion avec Chypre constitue un nouvel élément importantqui devrait faciliter un règlement d’ensemble; 14. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 10 décembre 1996 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 15. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1063 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1063(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1063 (1996) 28 juin 1996 RÉSOLUTION 1063 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3676e séance, le 28 juin 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et celles adoptées par l’Assemblée générale, Prenant note de la demande, en date du 31 mai 1996, adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies par le Président de la Républiqued’Haïti (S/1996/431, annexe), Soulignant la nécessité d’appuyer l’engagement pris par le Gouvernement haïtien de maintenir les conditions de sécurité et de stabilité qui ont étéétablies par la Force multinationale en Haïti et préservées avec l’aide de laMission des Nations Unies en Haïti (MINUHA), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 5 juin 1996 (S/1996/416 et Add.1/Rev.1), Saluant le rôle que joue la MINUHA pour aider le Gouvernement haïtien à s’acquitter de ses responsabilités consistant a) à maintenir les conditions desécurité et de stabilité qui ont été établies et b) à améliorer les compétencesprofessionnelles de la Police nationale haïtienne, et exprimant sa gratitude à tous les États Membres qui ont apporté une contribution à la MINUHA, Constatant que le mandat de la MINUHA expire le 30 juin 1996, conformément à sa résolution 1048 (1996), Notant le rôle capital joué jusqu’à ce jour par la police civile des Nations Unies, appuyée par le personnel militaire des Nations Unies, pourcontribuer à établir une force de police nationale pleinement opérationnelle etdotée des effectifs et de la structure appropriés, en tant qu’élément essentieldans la consolidation de la démocratie et la revitalisation de l’appareiljudiciaire, et se félicitant , dans ce contexte, des progrès réalisés vers la mise en place de la Police nationale haïtienne, 96-16214 (F) /...S/RES/1063 (1996) Page 2 Accueillant avec satisfaction et appuyant les efforts déployés par l’Organisation des États américains (OEA), en coopération avec l’Organisationdes Nations Unies, et en particulier la contribution apportée par la Missioncivile internationale en Haïti (MICIVIH), pour promouvoir la consolidation de lapaix et de la démocratie en Haïti, Prenant note de la résolution sur la présence internationale en Haïti (S/1996/432 et A/51/164) adoptée à la septième séance plénière de la vingt-sixième session ordinaire de l’OEA, dans laquelle celle-ci soutient notamment lacommunauté internationale dans sa volonté de conserver le même niveaud’engagement qu’elle a manifesté au cours des années de crise, et lui recommandede maintenir, à la requête du Gouvernement haïtien, une forte présence dans cepays et de lui apporter tout son appui pour le renforcement de la policenationale et la consolidation de l’environnement stable et démocratiquenécessaire à la croissance économique et au développement, et invitant l’OEA à poursuivre sa participation, Estimant qu’il existe un lien entre la paix et le développement et soulignant qu’il est indispensable pour la paix et la stabilité à long terme dans le pays que la communauté internationale et les institutions financièresinternationales s’engagent à continuer d’aider et d’appuyer le développementéconomique, social et institutionnel d’Haïti, Se félicitant des progrès continus accomplis dans la consolidation de la démocratie par le peuple haïtien depuis que la passation des pouvoirs d’unPrésident démocratiquement élu à un autre s’est opérée dans le calme le7 février 1996, Considérant que c’est en dernière analyse sur le peuple haïtien que repose la responsabilité de la réconciliation nationale, du maintien des conditions desécurité et de la stabilité, de l’administration de la justice et de lareconstruction du pays, 1. Affirme l’importance que revêt, pour la consolidation de la démocratie et la revitalisation de l’appareil judiciaire d’Haïti, l’existence d’une forcede police nationale professionnelle, autonome, pleinement opérationnelle, dotéedes effectifs et de la structure appropriés et capable d’exercer toute la gammedes fonctions de police; 2. Décide de créer, jusqu’au 30 novembre 1996, la Mission d’appui des Nations Unies en Haïti (MANUH) afin d’aider le Gouvernement haïtien à améliorerles compétences professionnelles de la police et à maintenir des conditions desécurité et de stabilité propices au succès des efforts en cours pour créer etformer une force de police nationale efficace, et appuie le rôle du Représentant spécial du Secrétaire général dans la coordination des activités menées par lesorganismes des Nations Unies pour promouvoir le renforcement des institutions,la réconciliation nationale et le relèvement économique en Haïti; 3. Décide que la MANUH sera initialement composée de 300 policiers civils et de 600 soldats; /...S/RES/1063 (1996) Page 3 4. Se félicite de l’assurance donnée que le Secrétaire général restera prêt à envisager de nouvelles possibilités de réduire les effectifs de lamission pour qu’elle puisse s’acquitter de ses fonctions au moindre coût; 5. Constate que les principales tâches auxquelles doivent faire face le Gouvernement et le peuple haïtiens sont notamment le relèvement économique et lareconstruction et souligne qu’il importe que le Gouvernement haïtien et les institutions financières internationales conviennent dès que possible desmesures nécessaires pour qu’une aide financière supplémentaire puisse êtrefournie; 6. Demande à tous les États de fournir un soutien approprié à l’action entreprise par l’ONU et par les États Membres en conformité avec la présenterésolution et les autres résolutions pertinentes, de façon à assurerl’application des dispositions du mandat énoncé au paragraphe 2 ci-dessus; 7. Demande en outre à tous les États d’apporter des contributions volontaires au fonds d’affectation spéciale créé par la résolution 975 (1995)pour appuyer la Police nationale haïtienne, afin que ses membres reçoivent uneformation adéquate et soient pleinement opérationnels; 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 30 septembre 1996, un rapport sur l’application de la présente résolution,y compris sur les perspectives de nouvelles réductions des effectifs de lamission; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1064 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1064(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1064 (1996) 11 juillet 1996 RÉSOLUTION 1064 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3679e séance, le 11 juillet 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 27 juin 1996 (S/1996/503), Réaffirmant qu’il est résolu à préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réaffirmant aussi l’importance qu’il attache à l’application intégrale et en temps voulu par le Gouvernement angolais et l’União Nacional para aIndependência Total de Angola (UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) etdu Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), ainsi que de ses résolutions surla question, Notant avec approbation les progrès récemment accomplis dans la consolidation du processus de paix, mais réaffirmant que celui-ci se déroule dans l’ensemble avec lenteur, Rappelant aux parties que, pour assurer le succès du processus de paix, elles doivent se montrer plus disposées à s’acquitter en temps voulu de leursengagements et à agir dans un esprit de souplesse et de compromis, Se félicitant du succès des pourparlers militaires entre les deux parties, qui ouvre la voie à la constitution des forces armées unifiées, Prenant note de l’accord conclu entre le Président de l’Angola et le dirigeant de l’UNITA sur la constitution du gouvernement d’unité et deréconciliation nationales, Soulignant la nécessité d’assurer la sécurité de tout le personnel de l’ONU et des autres catégories de personnel international, 96-17293 (F) /...S/RES/1064 (1996) Page 2 Soulignant la nécessité d’assurer le respect des droits de l’homme et engageant instamment les parties angolaises à s’attacher davantage à prévenir les atteintes aux droits de l’homme et à enquêter sur les cas de violation, Notant avec approbation les progrès réalisés dans la libre circulation des personnes et des biens et soulignant qu’il importe de poursuivre les efforts de déminage afin d’assurer cette liberté de circulation et de rendre confiance à lapopulation, Soulignant qu’il importe de démilitariser la société angolaise, en particulier de désarmer la population civile, de démobiliser les ex-combattantset de les réinsérer dans la société, Réaffirmant l’importance que revêtent la reconstruction et le relèvement de l’économie angolaise, ainsi que la contribution vitale qu’ils apportent à unepaix durable, Se félicitant des efforts que les États Membres, en particulier les trois États observateurs du processus de paix en Angola, l’Organisation de l’unitéafricaine et la communauté internationale tout entière déploient en vue depromouvoir la paix et la sécurité en Angola, 1. Remercie le Secrétaire général pour son rapport daté du 27 juin 1996; 2. Décide de proroger le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM III) jusqu’au 11 octobre 1996; 3. Constate les progrès récemment accomplis dans la consolidation du processus de paix, mais regrette que celui-ci continue d’enregistrer du retard; 4. Félicite les deux parties d’avoir adopté l’accord-cadre sur les questions militaires et d’avoir commencé à incorporer dans les Forces arméesangolaises (FAA) le personnel militaire de l’UNITA, et se déclare satisfait du rôle positif que jouent la Commission conjointe et le Groupe pour la préventiondu conflit armé en appuyant l’application du Protocole de Lusaka; 5. Salue les efforts faits par les deux parties pour supprimer les postes de contrôle et rouvrir les principaux itinéraires routiers dans la région,souligne qu’il importe que ces efforts soient menés à bien afin d’assurer la libre circulation des personnes et des biens, souligne qu’il importe d’étendre l’administration de l’État à l’ensemble du pays, et encourage le Gouvernement angolais à utiliser des unités des forces militaires nouvellement intégrées pouraméliorer la sécurité; 6. Se félicite également des progrès accomplis jusqu’ici dans l’enregistrement de plus de 52 000 soldats de l’UNITA dans les zones decantonnement et demande à l’UNITA de mener à bien, de façon crédible et pleinement vérifiable, le cantonnement de ses troupes conformément au calendrierde la Commission conjointe, et de remettre à UNAVEM III la totalité de sesarmes, en particulier les armes lourdes, de ses munitions et de ses équipementsmilitaires, sans quoi le processus de cantonnement ne sera pas complet; /...S/RES/1064 (1996) Page 3 7. Réaffirme que le cantonnement et le désarmement des forces de l’UNITA sont des éléments essentiels du processus de paix, dont ils conditionnent lesuccès; 8. Engage l’UNITA, ainsi qu’en est convenue la Commission conjointe, à mettre à disposition les généraux et autres hauts responsables militaires promisà l’intégration dans les FAA, ainsi que les cadres de l’UNITA désignés pouroccuper des postes dans l’administration publique aux niveaux national,provincial et local; 9. Félicite le Gouvernement angolais d’avoir promulgué la loi d’amnistie, d’avoir cantonné la police d’intervention rapide et de continuer à caserner lesFAA, et lui demande instamment de prendre les mesures correctives nécessaires concernant les mouvements de retrait, comme convenu avec l’UNAVEM, et de semettre d’accord avec celle-ci sur les opérations de retrait restantes; 10. Se félicite que le Gouvernement angolais ait lancé le programme du désarmement de la population civile, et souligne que ce programme doit être appliqué intégralement et efficacement; 11. Note la fermeture de huit des quinze zones de cantonnement aux fins de l’incorporation de troupes supplémentaires, prie le Gouvernement angolais d’élaborer un programme par étapes de démobilisation et de réinsertion desex-combattants dans la vie civile et demande aux deux parties et à la communauté internationale de fournir à cette fin toute leur coopération et tout leur appui; 12. Demande instamment au Gouvernement angolais et à l’UNITA de prendre toutes les mesures nécessaires pour que la constitution des forces arméesnationales soit menée à bien, en particulier la création d’un quartier généralintégré, pour que les forces de l’UNITA quittent comme prévu les zones decantonnement conformément aux dispositions du Protocole de Lusaka, et pour queles soldats démobilisés retournent dans l’ordre à la vie civile; 13. Demande instamment aussi au Gouvernement angolais et à l’UNITA de prendre toutes les mesures nécessaires pour que tous les membres élus duParlement puissent siéger à l’Assemblée nationale, pour que le règlement desquestions constitutionnelles puisse progresser dans un esprit de réconciliationnationale, pour que le gouvernement d’unité et de réconciliation nationales soitconstitué, et pour que le personnel de l’UNITA soit incorporé dansl’administration de l’État, dans les FAA et dans la police nationale; 14. Encourage le Président de l’Angola et le dirigeant de l’UNITA à se rencontrer le plus tôt possible en Angola pour régler toutes les questions ensuspens; 15. Note les progrès accomplis dans le domaine du déminage, encourage les deux parties à intensifier leurs activités de déminage et souligne qu’il est indispensable de détruire les stocks de mines terrestres afin de témoigner d’unevolonté de paix soutenue; 16. Note que l’intensité et la fréquence de la propagande hostile a diminué et rappelle aux parties l’obligation qu’elles ont de cesser de diffuser /...S/RES/1064 (1996) Page 4 cette propagande afin d’encourager l’esprit de tolérance, la coexistence et la confiance mutuelle; 17. Demande instamment au Gouvernement angolais de fournir les facilités requises pour l’établissement d’une station de radio des Nations Uniesindépendante et engage l’UNITA à faire définitivement de Vorgan , sa station de radio, une station dépourvue d’esprit partisan; 18. Réaffirme que tous les États sont tenus d’appliquer intégralement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993et note avec préoccupation que le manquement des États à cet égard, en particulier de ceux qui sont voisins de l’Angola, est contraire au processus depaix et compromet la reprise économique; 19. Rappelle que la poursuite de l’acquisition d’armes irait à l’encontre du paragraphe 12 de la résolution 976 (1995) du 8 février 1995 et entamerait laconfiance dans le processus de paix; 20. Condamne l’emploi de mercenaires; 21. Exige que toutes les parties et les autres intéressés en Angola prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir dans l’ensemble du pays lasécurité du personnel de l’ONU et des autres organisations internationales ainsique celle des locaux qu’ils occupent et la liberté de circulation des secourshumanitaires et rappelle aux parties qu’elles doivent coopérer pleinement avec UNAVEM III à tous les niveaux; 22. Engage vivement les États Membres à fournir sans tarder, au titre de l’appel commun des Nations Unies en faveur de l’Angola, les ressourcesfinancières nécessaires pour faciliter la démobilisation des ex-combattants etleur réinsertion dans la société; 23. Engage la communauté internationale à apporter rapidement, comme elle l’a promis, l’assistance nécessaire pour faciliter le relèvement et lareconstruction de l’économie angolaise et la réinstallation des personnesdéplacées, souligne l’importante que cette assistance revêt actuellement afin de consolider les acquis du processus de paix, et invite les deux parties à s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du Protocole de Lusakaen vue de créer la stabilité nécessaire à la reprise économique; 24. Rend hommage aux efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel d’UNAVEM III et ne doute pas qu’ils sauront continuer de faciliter l’application du Protocole de Lusaka; 25. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er octobre 1996 au plus tard, un rapport sur les progrès accomplis dans la réalisation desobjectifs et l’application du calendrier convenus entre les deux parties, et dele tenir régulièrement et pleinement informé de l’évolution de la situation surle terrain, notamment en lui communiquant d’ici à la troisième semaine d’aoûtdes informations complètes sur la mesure dans laquelle les deux parties seseront acquittées de la tâche consistant à former le gouvernement d’unité et deréconciliation nationales; /...S/RES/1064 (1996) Page 5 26. Déclare qu’il mettra tout particulièrement l’accent sur les progrès accomplis par les parties lorsqu’il examinera le mandat d’UNAVEM III à l’avenir; 27. Rappelle au Gouvernement angolais et à l’UNITA sa résolution 976 (1995) du 8 février 1995, dans laquelle il précisait notamment quel’achèvement d’UNAVEM III était prévu pour février 1997, 28. Réaffirme qu’il est prêt à envisager toutes autres mesures nécessaires à la lumière des recommandations du Secrétaire général et de l’évolution de lasituation en Angola; 29. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1065 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1065(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1065 (1996) 12 juillet 1996 RÉSOLUTION 1065 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3680e séance, le 12 juillet 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1036 (1996) du 12 janvier 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 1er juillet 1996 (S/1996/507 et Add.1), Notant avec une profonde préoccupation que les parties ne parviennent toujours pas à régler leurs différends en raison de l’intransigeance de lapartie abkhaze, et soulignant qu’elles doivent redoubler sans tarder d’efforts, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et avec le concours de laFédération de Russie en qualité de facilitateur, pour trouver rapidement unesolution politique globale au conflit, portant notamment sur le statut politiquede l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, dans le plein respect de lasouveraineté et de l’intégrité territoriale de la Géorgie, Réaffirmant que les parties doivent respecter rigoureusement les droits de l’homme et exprimant son appui au Secrétaire général dans les efforts qu’il déploie pour trouver les moyens d’en renforcer le respect effectif dans le cadrede l’action menée en vue d’un règlement politique global, Constatant que les parties ont respecté de façon générale l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994(S/1994/583, annexe I), aidées en cela par les forces collectives de maintien dela paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix dela CEI) et la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), Saluant la contribution qu’ont apportée la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI à la stabilisation de la situation dans la zone du conflit etsoulignant qu’il est important de maintenir une coopération et une coordination étroites entre elles dans l’accomplissement de leurs mandats respectifs, 96-17322 (F) /...S/RES/1065 (1996) Page 2 Profondément préoccupé par la détérioration des conditions de sécurité dans la région de Gali et de la sécurité de la population locale, des réfugiés etpersonnes déplacées qui regagnent la région et du personnel de la MONUG et de laforce de maintien de la paix de la CEI, Rappelant aux parties que la capacité de la communauté internationale de les aider dépend de leur volonté politique de résoudre le conflit par ledialogue et l’esprit de conciliation, ainsi que de leur pleine coopération avecla MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI, et notamment qu’ellesdoivent s’acquitter des obligations qui leur incombent touchant la sécurité etla liberté de mouvement du personnel international, Prenant acte de la décision prise par les chefs d’État de la CEI le 17 mai 1996 (S/1996/371, annexe I), Notant que les chefs d’État de la CEI examineront la prorogation du mandat de la force de maintien de la paix de la CEI au-delà du 19 juillet 1996, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 1er juillet 1996; 2. Exprime sa vive inquiétude devant l’impasse dans laquelle demeurent les efforts visant à parvenir à un règlement global du conflit en Abkhazie(Géorgie); 3. Réaffirme son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Géorgie, à l’intérieur de ses frontières internationalementreconnues, ainsi que la nécessité de définir le statut de l’Abkhazie dans lestrict respect de ces principes, et souligne le caractère inacceptable de toute action des dirigeants abkhazes qui contreviendrait à ces principes; 4. Réaffirme qu’il appuie sans réserve les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé spécial pour trouver une solution politiqueglobale au conflit, portant notamment sur le statut politique de l’Abkhazie ausein de l’État géorgien, dans le plein respect de la souveraineté et del’intégrité territoriale de la Géorgie, ainsi que l’action que mène laFédération de Russie, en tant que facilitateur, pour continuer d’activer larecherche d’un règlement pacifique du conflit, et encourage le Secrétaire général à intensifier ses efforts dans ce sens avec l’aide de la Fédération deRussie comme facilitateur et avec le soutien de l’Organisation pour la sécuritéet la coopération en Europe (OSCE); 5. Demande aux parties, en particulier à la partie abkhaze, d’accomplir sans plus tarder des progrès effectifs vers un règlement politique global, etleur demande en outre de coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans les efforts qu’il déploie, avec l’aide de la Fédération de Russie agissant commefacilitateur; 6. Réaffirme le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leurs foyers, conformément audroit international et comme le prévoit l’Accord quadripartite sur lerapatriement librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées signé le14 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), condamne le fait que la partie abkhaze /...S/RES/1065 (1996) Page 3 continue de faire obstacle à ce rapatriement et souligne qu’il est inacceptable d’établir un lien quelconque entre le retour des réfugiés et des personnesdéplacées et la question du statut politique de l’Abkhazie (Géorgie); 7. Exige que la partie abkhaze hâte sensiblement le retour librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées, sans retard et sans conditionspréalables, en particulier en acceptant un calendrier fondé sur celui qu’aproposé le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), et exige en outre qu’elle garantisse la sécurité des réfugiés qui sont revenusd’eux-mêmes dans la région et qu’elle régularise leur situation, en coopérationavec le HCR et en conformité avec l’Accord quadripartite, en particulier dans larégion de Gali; 8. Rappelle les conclusions du Sommet de Budapest de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (S/1994/1435, annexe) concernant lasituation en Abkhazie (Géorgie) et affirme le caractère inacceptable des changements démographiques résultant du conflit; 9. Condamne les massacres à motivation ethnique et autres actes de violence de caractère ethnique; 10. Condamne la pose de mines dans la région de Gali, qui a déjà fait plusieurs morts et plusieurs blessés dans la population civile et parmi lepersonnel de maintien de la paix et les observateurs de la communautéinternationale, et demande aux parties de prendre toutes les mesures en leur pouvoir pour empêcher la pose de mines et pour coopérer pleinement avec la MONUGet la force de maintien de la paix de la CEI, afin qu’elles puissent honorer lesengagements qu’elles ont pris d’assurer la sécurité et la liberté de mouvementde tout le personnel des Nations Unies, de la force de maintien de la paix dela CEI et des organisations humanitaires internationales; 11. Encourage le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires face à la menace résultant de la pose de mines, afin d’améliorer la sécurité et deréduire ainsi au minimum le danger auquel est exposé le personnel de la MONUG,et de créer les conditions qui lui permettent d’accomplir efficacement sonmandat; 12. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 1997, étant entendu qu’il réexaminera ce mandat sicelui de la force de maintien de la paix de la CEI est modifié; 13. Appuie sans réserve l’application d’un programme concret de protection et de promotion des droits de l’homme en Abkhazie (Géorgie) et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, le 15 août 1996 au plus tard, sur lesdispositions qui pourraient être prises pour établir un bureau des droits del’homme à Soukhoumi; 14. Encourage de nouveau les États à verser des contributions volontaires au fonds d’aide à la mise en oeuvre de l’Accord de cessez-le-feu et deséparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 et/ou à des finshumanitaires, y compris le déminage, selon ce que préciseront les donateurs; /...S/RES/1065 (1996) Page 4 15. Prie le Secrétaire général d’étudier les moyens d’apporter une assistance technique et financière au relèvement de l’économie de l’Abkhazie(Géorgie), une fois que les négociations politiques auront abouti; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui présenter trois mois après la date d’adoption de la présenterésolution un rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie), y compris lesopérations de la MONUG ; 17. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1066 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1066(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1066 (1966) 15 juillet 1996 RÉSOLUTION 1066 (1966) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3681e séance, le 15 juillet 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995,1025 (1995) du 30 novembre 1995 et 1038 (1996) du 15 janvier 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 27 juin 1996 (S/1996/502), Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie, Prenant acte de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative deYougoslavie, qui ont ainsi réaffirmé leur accord concernant la démilitarisationde la péninsule de Prevlaka, insistant sur le fait que cette démilitarisation a contribué à réduire la tension dans la région et soulignant qu’il est nécessaire que la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavies’entendent sur un règlement qui permette de résoudre leurs divergences demanière pacifique, Soulignant l’importance qu’il attache à la reconnaissance mutuelle des États successeurs de l’ex-République socialiste fédérative de Yougoslavie, àl’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Constatant que la situation en Croatie continue de constituer une menace à la paix et à la sécurité internationales, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies, jusqu’au 15 janvier 1997, à continuer de vérifier la démilitarisation de la péninsule dePrevlaka, conformément aux résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et auxparagraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 96-17469 (F) /...S/RES/1066 (1996) Page 2 2. Demande instamment aux parties de s’acquitter de leurs engagements mutuels et de poursuivre leurs négociations en vue de normaliser pleinementleurs relations bilatérales, qui sont essentielles pour instaurer la paix et lastabilité dans l’ensemble de la région; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 5 janvier 1997, un rapport qu’il examinera sans tarder sur la situation dans la péninsule dePrevlaka et sur les progrès accomplis par la République de Croatie et laRépublique fédérative de Yougoslavie vers un règlement permettant la résolutionpacifique de leurs divergences; 4. Encourage les parties à adopter les options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies afin de réduire la tension, etdont il est fait mention dans le rapport du Secrétaire général en date du27 juin 1996; 5. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la force multinationale de mise en oeuvre (IFOR), qu’il a autorisée par sa résolution1031 (1995) du 15 décembre 1995, de continuer de coopérer pleinement entre eux; 6. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1067 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la destruction en vol, le 24 février 1996, de deux appareils civils
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1067(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1067 (1996) 26 juillet 1996 RÉSOLUTION 1067 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3683e séance, le 26 juillet 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration qu’a faite son président le 27 février 1996 (S/PRST/1996/9), dans laquelle il déplorait vivement la destruction par l’arméede l’air cubaine de deux aéronefs civils abattus le 24 février 1996, qui a causéla mort de quatre personnes, et dans laquelle il demandait à l’Organisation del’aviation civile internationale (OACI) de procéder à une enquête sur tous lesaspects de cet incident et de rendre compte de ses conclusions au Conseil, Prenant acte de la résolution adoptée par le Conseil de l’OACI le 6 mars 1996, dans laquelle le Conseil a vivement déploré la destruction des deuxaéronefs civils et chargé le Secrétaire général de l’OACI d’entreprendreimmédiatement une enquête sur tous les aspects de l’incident, conformément à laDéclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 27 février 1996, etde faire rapport sur cette enquête, Félicitant l’OACI d’avoir examiné cet incident et accueillant avec satisfaction la résolution adoptée par le Conseil de l’OACI le 27 juin 1996, par laquelle le Conseil de l’OACI lui a transmis le rapport du Secrétaire général del’OACI (S/1996/509, annexe), Accueillant aussi avec satisfaction le rapport du Secrétaire général de l’OACI concernant la destruction des aéronefs civils N2456S et N5485S par unappareil militaire cubain MIG-29, et prenant acte , en particulier, des conclusions du rapport, Rappelant le principe suivant lequel chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l’espace aérien au-dessus de son territoire et suivant lequelle territoire d’un État s’entend des zones terrestres et des eaux territorialesadjacentes, et notant à cet égard que les États doivent être guidés par les principes, règles, normes et pratiques recommandées établies par la Conventionrelative à l’aviation civile internationale en date du 7 décembre 1944 et dansses annexes (Convention de Chicago), y compris les règles relatives à 96-19073 (F) /...S/RES/1067 (1996) Page 2 l’interception d’aéronefs civils, et le principe reconnu en droit international coutumier concernant le non-recours à l’emploi d’armes contre de tels aéronefsen vol, 1. Fait siennes les conclusions du rapport de l’OACI et la résolution adoptée par le Conseil de l’OACI le 27 juin 1996; 2. Note que la destruction illégale de deux avions civils abattus par l’armée de l’air cubaine le 24 février 1996 a violé le principe selon lequel lesÉtats doivent s’abstenir de recourir à l’emploi des armes contre les aéronefscivils en vol et, lorsqu’ils interceptent des aéronefs civils, ne doivent pasmettre en danger la vie des personnes se trouvant à bord et la sécurité desaéronefs; 3. Exprime ses profonds regrets devant la perte de quatre vies humaines et adresse toutes ses condoléances aux familles en deuil des victimes de cetragique événement; 4. Appelle toutes les parties à reconnaître et respecter le droit de l’aviation civile internationale et les procédures connexes internationalementreconnues, notamment les règles, normes et pratiques recommandées établies parla Convention de Chicago; 5. Réaffirme le principe selon lequel chaque État doit prendre des mesures appropriées pour interdire l’usage délibéré de tout aéronef civilimmatriculé dans cet État ou dont l’exploitant a le siège principal de sonexploitation ou sa résidence permanente dans cet État à des fins incompatiblesavec les buts de la Convention de Chicago; 6. Condamne l’emploi des armes contre les aéronefs civils en vol, qui est incompatible avec les considérations élémentaires d’humanité, avec les règles dudroit international coutumier codifiées dans l’article 3 bis de la Convention de Chicago et avec les normes et pratiques recommandées établies par les annexes dela Convention, et engage Cuba à se joindre à d’autres États en respectant les obligations qui découlent de ces dispositions; 7. Prie instamment tous les États qui ne l’ont pas encore fait de ratifier aussitôt que possible le Protocole ajoutant l’article 3 bis àl a Convention de Chicago, et de se conformer à toutes les dispositions de cetarticle en attendant l’entrée en vigueur du Protocole; 8. Se félicite de la décision prise par le Conseil de l’OACI d’entreprendre une étude des aspects relatifs à la sécurité du rapport d’enquêteen ce qui concerne l’adéquation des normes et pratiques recommandées et autresrègles touchant l’interception d’aéronefs civils, en vue d’empêcher qu’unévénement tragique similaire ne se reproduise; 9. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1068 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1068(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1068 (1996) 30 juillet 1996 RÉSOLUTION 1068 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3685e séance, le 30 juillet 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 20 juillet 1996 (S/1996/575), et prenant note des observations qui y sont formulées et des engagements qui y sont mentionnés, Prenant note de la lettre datée du 18 juillet 1996, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies (S/1996/566), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 janvier 1997; 2. Réaffirme qu’il soutient fermement la cause de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance politique du Liban àl’intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), etdemande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 96-19201 (F) /...S/RES/1068 (1996) Page 2 5. Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d’y mettre fin; 6. Prend note avec satisfaction de l’achèvement de la rationalisation de la Force décrit au paragraphe 33 du rapport, et encourage de nouvelles mesures visant à accroître l’efficacité et les économies pour autant qu’elles necompromettent pas la capacité opérationnelle de la Force; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1069 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1069(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1069 (1996) 30 juillet 1996 RÉSOLUTION 1069 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3686e séance, le 30 juillet 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1037 (1996) du 15 janvier 1996, par laquelle il a établi l’Administration transitoire des Nations Unies pour la Slavonieorientale, la Baranja et le Srem occidental (ATNUSO), et sa résolution1043 (1996) du 31 janvier 1996, par laquelle il a autorisé le déploiementd’observateurs militaires dans le cadre de l’ATNUSO, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 26 juin 1996 (S/1996/472 et Add.1), 1. Décide d’autoriser, dans le cadre de l’ATNUSO et conformément aux dispositions la résolution 1037 (1996), le déploiement de 100 observateursmilitaires pour une période supplémentaire de six mois se terminant le15 janvier 1997; 2. Décide de rester saisi de la question. ----- 96-19225 (F)
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1070 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la lettre datée du 9 janvier, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l'Ethiopie auprès de l'Organisation des Nations Unies concernant l'extradition des suspects recherchés pour l'attentat dont le Président de la République arabe d'Egypte a été la cible le 26 juin 1995 à Addis-Abeba (Ethiopie)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1070(1996)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1070 (1996)* 16 août 1996 RÉSOLUTION 1070 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3690e séance le 16 août 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1044 (1996) du 31 janvier 1996 et 1054 (1996) du 26 avril 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 10 juillet 1996 (S/1996/541 et Add.1, 2 et 3), Prenant note des lettres datées du 31 mai 1996 (S/1996/402), du 24 juin 1996 (S/1996/464) et du 2 juillet 1996 (S/1996/513), adressées par le Représentant permanent du Soudan, Prenant note également de la lettre du 10 juillet 1996 (S/1996/538) émanant du Représentant permanent de la République démocratique fédérale d'Éthiopie, Gravement alarmé par l'attentat terroriste dont le Président de la République arabe d'Égypte a été la cible le 26 juin 1995 à Addis-Abeba (Éthiopie), et convaincu que les auteurs de cet acte doivent être traduits en justice, Notant que dans ses déclarations du 11 septembre et du 19 décembre 1995 (S/1996/10, annexes I et II), l'Organe central du Mécanisme pour la prévention, la gestion et la résolution des conflits de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) a considéré que cet attentat contre le Président Moubarak n'était pas seulement dirigé contre le Président de la République arabe d'Égypte et contre la souveraineté, l'intégrité et la stabilité de l'Éthiopie, mais visait aussi l'Afrique tout entière, Regrettant que le Gouvernement soudanais ne se soit pas encore conformé aux demandes faites par l'Organe central du Mécanisme de l'OUA dans ces déclarations, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 96-21421 (F) 210896 210896 /...S/RES/1070 (1996)* Page 2 Notant que l'OUA poursuit ses efforts pour obtenir que le Soudan se conforme aux demandes de l'Organe central de l'OUA, et regrettant que le Gouvernement soudanais n'ait pas répondu de manière adéquate aux efforts de l'OUA, Profondément alarmé de constater que le Gouvernement soudanais ne s'est pas conformé aux demandes énoncées au paragraphe 4 de la résolution 1044 (1996) et réaffirmées au paragraphe 1 de la résolution 1054 (1996), Réaffirmant que la répression des actes de terrorisme international, y compris ceux dans lesquels des États sont impliqués, est essentielle pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Considérant que le refus du Gouvernement soudanais de se conformer aux demandes énoncées au paragraphe 4 de la résolution 1044 (1996) et réaffirmées au paragraphe 1 de la résolution 1054 (1996) constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Résolu à mettre fin au terrorisme international et à faire respecter de manière effective ses résolutions 1044 (1996) et 1054 (1996), et s'autorisant à cet effet du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Exige une fois de plus que le Gouvernement soudanais se conforme pleinement et sans plus attendre aux demandes énoncées au paragraphe 4 de la résolution 1044 (1996) et réaffirmées au paragraphe 1 de la résolution 1054 (1996); 2.Prend note des mesures prises par certains États Membres pour donner suite aux dispositions énoncées au paragraphe 3 de la résolution 1054 (1996) et prie les États qui ne l'ont pas encore fait de rendre compte dès que possible au Secrétaire général des mesures qu'ils ont prises à cet effet; 3.Décide que tous les États refuseront à tout aéronef l'autorisation de décoller de leur territoire, d'y atterrir ou de le survoler si cet aéronef est immatriculé au Soudan ou est détenu, loué ou exploité par Sudan Airways ou pour le compte de cette compagnie ou par toute entreprise, où qu'elle soit située ou établie, dont une part substantielle du capital est détenue ou contrôlée par Sudan Airways, ou si ledit aéronef est détenu, loué ou exploité par le Gouvernement ou les autorités publiques du Soudan ou par une entreprise, où qu'elle soit située ou établie, dont une part substantielle du capital est détenue ou contrôlée par le Gouvernement ou les autorités publiques du Soudan; 4.Décide en outre qu'il fixera, 90 jours après la date d'adoption de la présente résolution, la date d'entrée en vigueur des dispositions énoncées au paragraphe 3 ci-dessus ainsi que toutes les modalités, quelles qu'elles soient, d'application de ces dispositions, à moins que le Conseil ne décide auparavant, sur la base d'un rapport présenté par le Secrétaire général, que le Soudan s'est conformé à l'exigence formulée au paragraphe 1 ci-dessus; 5.Prie le Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 15 novembre 1996, un rapport indiquant si le Soudan s'est conformé aux dispositions du paragraphe 1 ci-dessus; 6.Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1071 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1071(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1071 (1996) 30 août 1996 RÉSOLUTION 1071 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3694e séance, le 30 août 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria, en particulier sa résolution 1059 (1996) du 31 mai 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 22 août 1996 (S/1996/684) relatif à la Mission d’observation des Nations Unies au Libéria(MONUL), Prenant note de la lettre en date du 21 août 1996 adressée au Président du Conseil de sécurité contenant le texte du communiqué final publié par les chefsd’État et de gouvernement du Comité des Neuf de la Communauté économique desÉtats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le Libéria à l’issue de leur réuniontenue à Abuja le 17 août 1996 (S/1996/679), Se félicitant que Monrovia redevienne progressivement zone de sécurité, Soulignant de nouveau que c’est aux Libériens et à leurs dirigeants qu’il incombe en dernier ressort de parvenir à la paix et à la réconciliationnationale, Conscient du rôle positif que la CEDEAO joue dans le cadre des efforts qu’elle déploie pour rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, Remerciant les États d’Afrique qui fournissent des forces au Groupe de contrôle de la CEDEAO (ECOMOG), Remerciant aussi les États Membres qui ont apporté leur appui au processus de paix, à la MONUL et à l’ECOMOG, notamment en versant des contributions auFonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria, Soulignant que le maintien de la présence de la MONUL au Libéria est subordonné à la présence de l’ECOMOG et suppose que celui-ci s’engage à assurerla sécurité de la MONUL, et insistant sur la nécessité de renforcer lacoordination entre la MONUL et l’ECOMOG, 96-22570 (F) /...S/RES/1071 (1996) Page 2 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 22 août 1996; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 30 novembre 1996; 3. Se félicite de l’accord auquel la CEDEAO est parvenue à Abuja le 17 août 1996, prorogeant l’accord d’Abuja jusqu’au 15 juin 1997, établissant unplan d’exécution de l’accord, prévoyant les moyens de vérifier si les chefs desfactions respectent l’accord et proposant des mesures qui pourraient être prisesà l’encontre des factions qui ne le respecteraient pas; 4. Exhorte les factions libériennes à mettre en oeuvre pleinement et rapidement tous les accords et engagements qu’elles ont contractés; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 15 octobre 1996 au plus tard, un rapport comportant des propositions relatives à l’aide que laMONUL ou d’autres organismes des Nations Unies pourraient fournir pourcontribuer au processus de paix au Libéria, notamment pour ce qui est del’organisation d’élections, du désarmement, de la démobilisation et de lavérification du respect des accords par les factions; 6. Décide également de maintenir les effectifs déployés par la MONUL à un niveau adéquat, comme le Secrétaire général le recommande dans son rapport, etprie celui-ci de tenir compte de la nécessité d’assurer la sécurité du personnelde la MONUL et de l’informer s’il envisage de déployer des effectifssupplémentaires; 7. Souligne que la communauté internationale ne continuera à appuyer le processus de paix au Libéria, y compris la participation de la MONUL, que si lesfactions libériennes font la preuve qu’elles sont résolues à régler tous leursdifférends par des moyens pacifiques et à parvenir à la réconciliation nationaleconformément à l’accord conclu à Abuja le 17 août 1996; 8. Condamne toutes les attaques et tous les actes d’intimidation dirigés contre le personnel de l’ECOMOG et de la MONUL et celui des organisations etorganismes internationaux d’aide humanitaire, ainsi que le pillage de leurmatériel, de leurs fournitures et de leurs biens, demande aux chefs des factions d’en assurer la restitution immédiate, et prie le Secrétaire général d’indiquer dans le rapport visé au paragraphe 5 ci-dessus dans quelle mesure les biensvolés ont été restitués; 9. Condamne la pratique suivie par certaines factions qui recrutent et entraînent des enfants et les utilisent dans les combats, et prie le Secrétaire général de faire figurer dans le rapport visé au paragraphe 5 ci-dessus desprécisions sur cette conduite odieuse et inhumaine; 10. Exige une fois de plus que les factions et leurs chefs respectent strictement le statut du personnel de l’ECOMOG, de la MONUL et des organisationset organismes internationaux, notamment celui du personnel affecté à l’aidehumanitaire, et exige en outre que les factions facilitent la liberté de /...S/RES/1071 (1996) Page 3 mouvement de la MONUL et l’acheminement de l’aide humanitaire et se conforment strictement aux principes et aux règles applicables du droit internationalhumanitaire; 11. Souligne l’importance du respect des droits de l’homme au Libéria, ainsi que les aspects du mandat de la MONUL qui ont trait aux droits de l’homme; 12. Souligne aussi que tous les États ont l’obligation de se conformer strictement à l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matérielmilitaire au Libéria qu’il a décrété par sa résolution 788 (1992) du19 novembre 1992, de prendre toutes les mesures voulues pour assurerl’application rigoureuse de cet embargo et de porter toute violation àl’attention du Comité créé par sa résolution 985 (1995) du 13 avril 1995; 13. Prie instamment tous les États Membres de fournir une assistance financière, logistique et autre à l’ECOMOG afin de lui permettre de s’acquitterde son mandat; 14. Engage les États Membres à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria; 15. Souligne que, sur le plan opérationnel, il importe que la MONUL et l’ECOMOG entretiennent des contacts étroits et améliorent leur coordination àtous les niveaux, et demande à l’ECOMOG d’assurer la sécurité de la MONULconformément à l’accord relatif aux rôles et aux attributions respectifs de laMONUL et de l’ECOMOG dans la mise en oeuvre de l’Accord de Cotonou (S/26272) etau concept d’opérations de la MONUL; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir pleinement informé de la situation au Libéria; 17. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1072 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1072(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1072 (1996) 30 août 1996 RÉSOLUTION 1072 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3695e séance, le 30 août 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes et les déclarations antérieures de son Président sur la situation au Burundi, Rappelant la déclaration de son Président en date du 24 juillet 1996 (S/PRST/1996/31), par laquelle a été vigoureusement condamnée toute tentative derenverser le Gouvernement légitime du Burundi par la force ou par un coupd’État, et rappelant également la déclaration de son Président en date du 29 juillet 1996 (S/PRST/1996/32) par laquelle ont été condamnées les actions quiavaient abouti au renversement de l’ordre constitutionnel au Burundi, Profondément préoccupé par la détérioration persistante de la situation dans laquelle le Burundi se trouve sur le plan humanitaire et sur celui de lasécurité, qu’ont caractérisée ces dernières années assassinats, massacres,torture et détentions arbitraires, ainsi que par la menace que ceux-ci fontpeser sur la paix et la sécurité de la région des Grands Lacs dans son ensemble, Engageant à nouveau toutes les parties au Burundi à désamorcer la crise actuelle et à faire preuve de la cohésion, de l’unité et de la volonté politiquenécessaires pour rétablir sans tarder l’ordre et les procéduresconstitutionnels, Réaffirmant qu’il est urgent que toutes les parties concernées au Burundi s’engagent à nouer un dialogue en vue de trouver une solution politique globaleet de créer des conditions propices à la réconciliation nationale, Rappelant que toutes les personnes qui commettent ou autorisent des violations graves du droit international humanitaire en sont individuellementresponsables et auront à en répondre, et réaffirmant la nécessité de mettre fin à l’impunité dont elles jouissent, ainsi qu’au climat qui rend possibles leursagissements, 96-22552 (F) /...S/RES/1072 (1996) Page 2 Condamnant résolument les responsables des attaques lancées contre le personnel des organismes internationaux à vocation humanitaire et soulignant que toutes les parties au Burundi sont responsables de la sécurité dudit personnel, Soulignant qu’il est urgent d’établir des couloirs humanitaires afin d’assurer l’acheminement sans entrave des secours humanitaires destinés à tousau Burundi, Prenant note de la lettre du Représentant permanent de la République-Unie de Tanzanie en date du 2 août 1996 (S/1996/620, annexe et appendice), Prenant note également de la note du Secrétaire général transmettant une lettre du Secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) endate du 5 août 1996 (S/1996/628, annexe), Réaffirmant son appui à la reprise immédiate des négociations et du dialogue engagés dans le cadre du Processus de paix de Mwanza animé par l’ancienPrésident Nyerere et comme suite au Communiqué conjoint du deuxième Sommetrégional d’Arusha sur le Burundi en date du 31 juillet 1996, qui vise à assurerdémocratie et sécurité à tous au Burundi, Résolu à appuyer les efforts et les initiatives des pays de la région, qu’appuie également l’Organe central du Mécanisme de l’Organisation de l’unitéafricaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, visant àremettre le Burundi sur la voie de la démocratie et à contribuer à la stabilitédans la région, Soulignant l’importance qu’il attache à la poursuite des efforts de l’OUA et de sa Mission d’observation (MIOB), Saluant l’action menée par les États Membres intéressés et par l’Union européenne en vue de contribuer à un règlement pacifique de la crise politiqueau Burundi, Soulignant que seul un règlement politique global peut ouvrir la voie à la coopération internationale pour la reconstruction, le développement et lastabilité du Burundi, et se déclarant prêt à appuyer la convocation, le moment venu, d’une conférence internationale à laquelle seraient conviés les organismesdes Nations Unies, les organisations régionales, les institutions financièresinternationales, les pays donateurs et les organisations non gouvernementales,visant à mobiliser l’appui de la communauté internationale à la mise en oeuvred’un règlement politique global, Rappelant sa résolution 1040 (1996) du 29 janvier 1996, en particulier le paragraphe 8, par lequel il s’est déclaré prêt à envisager de décréter desmesures en vertu de la Charte des Nations Unies, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 15 août 1996 (S/1996/660), /...S/RES/1072 (1996) Page 3 A 1. Condamne le renversement du Gouvernement légitime et de l’ordre constitutionnel au Burundi; condamne aussi toutes les parties et factions qui ont recours à la force et à la violence en vue d’atteindre leurs objectifspolitiques; 2. Exprime son appui résolu aux efforts déployés par les dirigeants de la région, notamment à leur réunion tenue à Arusha le 31 juillet 1996,l’Organisation de l’unité africaine et l’ancien Président Nyerere en vue d’aiderle Burundi à sortir pacifiquement de la crise grave qu’il traverse actuellement,et les encourage à continuer de faciliter la recherche d’une solution politique; 3. Engage le régime à assurer le retour à l’ordre et à la légitimité constitutionnels, à rétablir l’Assemblée nationale et à lever l’interdictionfrappant tous les partis politiques; 4. Exige que toutes les parties au Burundi déclarent unilatéralement la cessation des hostilités, lancent un appel pour qu’il soit mis fin immédiatementà la violence et assument leur responsabilité individuelle et collective derendre la paix, la sécurité et la tranquillité au peuple du Burundi; 5. Exige également que les dirigeants de toutes les parties au Burundi créent les conditions indispensables pour assurer la sécurité de tous au Burundien s’engageant à s’abstenir d’attaquer les civils, à assurer la sécurité dupersonnel des organismes humanitaires opérant dans le périmètre qu’ilscontrôlent et à assurer la protection des membres du Gouvernement du PrésidentNtibantunganya et des membres du Parlement au Burundi ainsi que leur sécurité ausortir du pays; 6. Exige en outre que tous les partis politiques et toutes les factions du Burundi, sans exception, qu’ils se trouvent à l’intérieur ou en dehors dupays, et y compris des représentants de la société civile, engagentimmédiatement des négociations sans conditions préalables en vue de parvenir àun règlement politique global; 7. Se déclare prêt à aider le peuple du Burundi en lui assurant la coopération internationale nécessaire pour étayer le règlement politique globaldevant résulter des négociations susmentionnées, et prie à cet égard le Secrétaire général, agissant en consultation avec la communauté internationale,à commencer, lorsqu’il y aura lieu, de préparer la convocation d’une conférenced’annonce de contributions visant à aider à la reconstruction et audéveloppement du Burundi une fois intervenu un règlement politique global; 8. Encourage le Secrétaire général, agissant en consultation avec toutes les parties intéressées, y compris les pays voisins, les autres États Membres,l’OUA et les organismes internationaux à vocation humanitaire à prendre lesdispositions voulues pour assurer l’acheminement rapide, en toute sécurité, dessecours humanitaires dans tout le Burundi; 9. Conscient des conséquences qu’a pour la région la situation régnant au Burundi, souligne l’importance que revêtira le moment venu la convocation, sous /...S/RES/1072 (1996) Page 4 les auspices de l’ONU et de l’OUA, d’une conférence des pays de la région des Grands Lacs; B 10. Décide de réexaminer la question le 31 octobre 1996, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte, d’ici à cette date, de l’évolution dela situation au Burundi, y compris l’état d’avancement des négociationsmentionnées au paragraphe 6 ci-dessus; 11. Décide , au cas où le Secrétaire général l’informerait que les négociations mentionnées au paragraphe 6 ci-dessus n’ont pas débuté, d’envisagerde prendre des mesures en vertu de la Charte des Nations Unies afin de fairedonner suite aux dispositions dudit paragraphe; celles-ci pourraient comprendreune interdiction de la vente et de la livraison d’armes et de matériels connexesde tous types au régime du Burundi, ainsi qu’à toutes les factions, qu’elles setrouvent à l’intérieur ou en dehors du pays, de même que des mesures àl’encontre des dirigeants du régime et de toutes les factions qui continuentd’encourager la violence et de faire obstacle à un règlement pacifique de lacrise politique au Burundi; 12. Réaffirme l’importance qu’il attache aux plans de circonstance demandés au paragraphe 13 de la résolution 1049 (1996) du 5 mars 1996 etencourage le Secrétaire général et les États Membres à continuer de faciliter l’élaboration de plans de circonstance en prévision de l’éventualité où uneprésence internationale serait à assurer et des autres initiatives qu’ilpourrait y avoir à prendre pour étayer et aider à faire tenir la cessation deshostilités, ainsi qu’à veiller à une intervention humanitaire rapide en casd’explosion de violence ou de détérioration grave de la situation humanitaire auBurundi; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1073 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation dans les territoires arabes occupés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1073(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1073 (1996) 28 septembre 1996 RÉSOLUTION 1073 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3698e séance, le 28 septembre 1996 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la lettre datée du 26 septembre 1996, adressée à son président par le Représentant de l’Arabie saoudite au nom des États membres dela Ligue des États arabes (S/1996/790), concernant l’ouverture par leGouvernement israélien d’un accès à un tunnel à proximité de la mosquée Al Aqsaet les conséquences de cet acte, Exprimant sa vive préoccupation face aux événements tragiques qui se sont produits à Jérusalem, dans les régions de Naplouse, Ramallah et Bethléem et dansla bande de Gaza et qui ont fait un grand nombre de morts et de blessés parmi lapopulation civile palestinienne, et préoccupé également par les affrontements entre l’armée israélienne et la police palestinienne qui ont fait des victimesdes deux côtés, Rappelant ses résolutions sur Jérusalem et autres résolutions pertinentes, Ayant examiné la situation lors de sa séance officielle tenue le 27 septembre 1996, à laquelle ont participé les ministres des affairesétrangères de nombreux pays, Préoccupé par les difficultés auxquelles se heurte le processus de paix du Moyen-Orient et par la détérioration de la situation y compris notamment par leseffets que celle-ci a sur les conditions de vie du peuple palestinien, et priant instamment les parties de s’acquitter de leurs obligations, et notamment d’appliquer les accords déjà conclus, Préoccupé aussi par l’évolution de la situation sur les lieux saints de Jérusalem, 1. Demande la cessation immédiate de tous les actes qui ont eu pour résultat d’aggraver la situation et qui ont des effets négatifs sur le processusde paix du Moyen-Orient, et le rétablissement de la situation antérieure à cesactes; 96-25725 (F) /...S/RES/1073 (1996) Page 2 2. Demande que la sécurité et la protection de la population civile palestinienne soient assurées; 3. Demande que les négociations reprennent immédiatement sur la base convenue dans le cadre du processus de paix du Moyen-Orient et que les accordsconclus soient appliqués dans les délais prévus; 4. Décide de suivre de près la situation et de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1074 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation dans l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1074(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1074 (1996) 1er octobre 1996 RÉSOLUTION 1074 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3700e séance, le 1er octobre 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant les conflits dans l’ex-Yougoslavie et réaffirmant en particulier sa résolution 1022 (1995) du 22 novembre 1995, Réaffirmant son attachement au règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie préservant la souveraineté et l’intégrité territoriale de tousles États qui s’y trouvent, à l’intérieur de leurs frontières internationalementreconnues, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de mise en oeuvre, et au personnel del’Organisation des Nations Unies et de l’Organisation pour la sécurité et lacoopération en Europe, ainsi qu’aux autres personnels internationaux enBosnie-Herzégovine, pour la contribution qu’ils ont apportée à l’application del’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes(ci-après dénommés collectivement l’Accord de paix, S/1995/999, annexe), Se félicitant des progrès accomplis en ce qui concerne l’application de l’Accord de paix, Se félicitant également du processus de reconnaissance mutuelle et soulignant l’importance que revêt la pleine normalisation des relations, y compris l’établissement de relations diplomatiques entre tous les Étatssuccesseurs de l’ancienne République socialiste fédérative de Yougoslavie, Notant avec satisfaction que les élections visées à l’annexe 3 de l’Accord de paix se sont tenues en Bosnie-Herzégovine, Soulignant la nécessité d’une coopération sans réserve des États et des entités avec le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, qui constitue unaspect essentiel de la mise en oeuvre de l’Accord de paix, 96-25928 (F) /... *9625928*S/RES/1074 (1996) Page 2 Rappelant aux parties le lien qui existe entre la façon dont elles s’acquitteront des engagements qu’elles ont pris dans l’Accord de paix et ladisposition que manifestera la communauté internationale à offrir des ressourcesfinancières pour la reconstruction et le développement, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Note avec satisfaction que les élections visées à l’annexe 3 de l’Accord de paix se sont tenues le 14 septembre 1996 en Bosnie-Herzégovine etnote que leur déroulement a constitué un pas essentiel vers la réalisation des objectifs de l’Accord de paix; 2. Décide , conformément au paragraphe 4 de sa résolution 1022 (1995), de mettre fin, avec effet immédiat, aux mesures visées au paragraphe 1 de cetterésolution; 3. Demande à toutes les parties de se conformer rigoureusement à tous les engagements qu’elles ont pris en vertu de l’Accord de paix; 4. Décide de suivre de près la situation compte tenu des rapports présentés en application des paragraphes 25 et 32 de sa résolution 1031 (1995)du 15 décembre 1995 ainsi que de toutes recommandations que pourraient contenirces rapports; 5. Décide également d’envisager d’imposer des mesures si l’une quelconque des parties manque notablement aux obligations qui lui incombent en vertu del’Accord de paix; 6. Décide en outre de dissoudre le Comité créé par sa résolution 724 (1991) du 15 décembre 1991 lorsque son rapport aura été définitivement misau point et exprime sa gratitude au Comité pour le travail qu’il a accompli; 7. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1075 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1075(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1075 (1996) 11 octobre 1996 RÉSOLUTION 1075 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3703e séance le 11 octobre 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 4 octobre 1996 (S/1996/827), Notant avec satisfaction la réunion au sommet de l’Organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe chargé des questions de politique, dedéfense et de sécurité, qui a eu lieu à Luanda le 2 octobre 1996, et prenantnote du communiqué publié à cette occasion (S/1996/841, annexe), Se félicitant qu’une délégation ministérielle de cet organe participe aux débats qu’il consacre à la situation en Angola, Réaffirmant qu’il est résolu à préserver l’unité et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réitérant l’importance qu’il attache à la mise en oeuvre intégrale par le Gouvernement angolais et l’União Nacional para a Independência Total de Angola(UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et du Protocole de Lusaka(S/1994/1441, annexe), ainsi que de ses résolutions sur la question, Soulignant la nécessité du respect des droits de l’homme et faisant valoir que les parties angolaises doivent s’attacher plus activement à empêcher les cas de violation des droits de l’homme et à enquêter sur les allégations deviolation, Soulignant également qu’il importe de maintenir en Angola une présence effective de l’ONU en vue de stimuler le processus de paix et de promouvoirl’application intégrale des 'Acordos de Paz' et du Protocole de Lusaka, Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial, le personnel de la Mission de vérification des 96-27224 (F) /...S/RES/1075 (1996) Page 2 Nations Unies en Angola (UNAVEM III), les trois États observateurs du processus de paix en Angola, l’Organisation de l’unité africaine (OUA), la Communauté dedéveloppement de l’Afrique australe et l’ensemble de la communautéinternationale, et les encourageant à poursuivre leurs efforts en vue depromouvoir la paix et la sécurité en Angola, 1. Remercie le Secrétaire général de son rapport daté du 4 octobre 1996; 2. Se déclare vivement préoccupé par le fait que le processus de paix n’a pas fait de progrès notables au cours des trois derniers mois; 3. Note avec préoccupation que le retard considérable avec lequel a débuté la démobilisation du personnel de l’UNITA se trouvant dans les zones decantonnement a empêché le processus de se dérouler dans les délais prévus, desorte que l’arrivée de la saison des pluies rendra les progrès plus difficiles; 4. Souligne qu’il faut absolument que le personnel de l’UNITA soit rapidement évacué des zones de cantonnement, vu les difficultés que sa présenceprolongée dans ces zones entraîne pour le processus politique, pour le moraldans les camps et pour les ressources financières de l’ONU, et vu la nécessitéde rendre rapidement à la vie civile ceux qui n’auront pas été sélectionnés pourêtre incorporés dans les Forces armées angolaises (FAA); 5. Souligne que la persistance des retards et des promesses non tenues, en particulier de la part de l’UNITA, concernant l’application des calendrierssuccessifs convenus pour l’achèvement de la mise en oeuvre de dispositionsmilitaires et politiques clefs n’est plus acceptable; 6. Se félicite des efforts déployés par le Gouvernement angolais pour mettre en oeuvre les dispositions du Protocole de Lusaka et l’encourage àpoursuivre les progrès en ce sens; 7. Salue comme faits positifs l’arrivée à Luanda de généraux de l’UNITA venus s’engager dans les FAA, l’enregistrement de plus de 63 000 hommes del’UNITA dans les zones de cantonnement, la remise d’autres armes lourdes enseptembre, la sélection d’environ 10 000 hommes de l’UNITA devant êtreincorporés dans les FAA, le début de la démobilisation des soldats mineurs le24 septembre 1996, et la présentation par l’UNITA d’une proposition relative austatut spécial de son dirigeant; 8. Décide de proroger le mandat d’UNAVEM III jusqu’au 11 décembre 1996; 9. Note avec satisfaction la réunion au sommet de l’Organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe chargé des questions depolitique, de défense et de sécurité, qui a eu lieu à Luanda le 2 octobre 1996,déplore que le dirigeant de l’UNITA n’y ait pas assisté et n’ait pas saisi cette occasion de faire avancer plus rapidement le processus, et appuie les efforts que continuent de déployer les chefs d’État et de gouvernement de la Communautéde développement de l’Afrique australe en vue d’accélérer le processus de paixen Angola; /...S/RES/1075 (1996) Page 3 10. Invite instamment le Président de l’Angola et le dirigeant de l’UNITA à se rencontrer dès que possible en Angola en vue de régler toutes les questionsen suspens; 11. Compte que le Gouvernement angolais et l’UNITA se conformeront strictement, immédiatement et dans un esprit de coopération mutuelle, auxobligations qui leur incombent en vertu du Protocole de Lusaka et auxengagements pris lors de la réunion du 1er mars 1996 entre le Président del’Angola et le dirigeant de l’UNITA à Libreville (Gabon); 12. Déplore profondément que l’UNITA retarde l’application intégrale du Protocole de Lusaka, souligne l’importance qu’il attache à ce que l’UNITA honore les engagements qu’elle avait pris et qu’elle a réaffirmés à son troisièmeCongrès extraordinaire tenu à Bailundo du 20 au 27 août 1996, tendant à acheversa transformation d’opposition armée en parti politique, et, à cette fin,demande à l’UNITA de s’acquitter immédiatement des tâches ci-après qui sont énumérées dans le 'Document de médiation' établi par le Représentant spécial duSecrétaire général en consultation avec les représentants des États observateurset qui étaient prévues dans le Protocole de Lusaka : a) Achever pour l’essentiel la sélection des 26 300 soldats de l’UNITA devant être incorporés aux FAA; b) Empêcher que d’autres déserteurs ne quittent les zones de cantonnement et y renvoyer ceux qui ont déserté; c) Enregistrer dans les zones de cantonnement les policiers de l’UNITA qui sont demeurés dans les zones évacuées par les forces militaires de l’UNITA; d) Démanteler tous les postes de commandement des forces militaires de l’UNITA; e) Publier une déclaration solennelle indiquant que tous les soldats de l’UNITA ont été regroupés dans les zones de cantonnement et que l’UNITA nepossède plus d’armes ni d’équipement militaire, afin de lever tout obstacle àl’extension de l’administration de l’État à tout le territoire angolais; f) Coopérer sans réserve avec l’UNAVEM et la Commission mixte en vue d’étendre l’administration de l’État à tout le territoire angolais; g) Mettre à disposition d’autres généraux et officiers supérieurs pour incorporation aux FAA, ainsi que les cadres de l’UNITA qui ont été désignés pouroccuper des postes dans l’administration de l’État aux niveaux national,provincial et local; h) Faire en sorte que tous les députés élus retournent à l’Assemblée nationale; i) Cesser de faire obstacle aux déplacements des avions et hélicoptères de l’ONU et aux activités de déminage; j) Coopérer de bonne foi avec le Gouvernement angolais pour achever la transformation de sa station de radio en une station non partisane; /...S/RES/1075 (1996) Page 4 k) Achever la formation du personnel de l’UNITA aux fins de la protection des dirigeants de l’UNITA; l) Assurer la libre circulation des personnes et des biens; 13. Se déclare prêt à envisager l’imposition de mesures, y compris notamment celles expressément mentionnées au paragraphe 26 de sa résolution864 (1993) du 15 septembre 1993, si le Secrétaire général n’a pas fait savoiravant le 20 novembre 1996 que l’UNITA a véritablement réalisé des progrèsnotables dans l’accomplissement des tâches prévues dans le 'Document demédiation' ainsi que dans le respect des engagements pris en vertu du Protocolede Lusaka; 14. Se félicite de la poursuite du programme de désarmement de la population civile entrepris par le Gouvernement angolais, et souligne que ce programme doit être mis en oeuvre intégralement et effectivement, y compris ledésarmement du corps de défense civile; 15. Engage le Gouvernement angolais et l’UNITA à prendre toutes les mesures nécessaires pour que la constitution des FAA soit menée à bien,notamment l’établissement d’un quartier général intégré, pour que les forces del’UNITA quittent comme prévu les zones de cantonnement, conformément auProtocole de Lusaka, pour que les soldats démobilisés retournent dans l’ordre àla vie civile, pour que tous les députés élus puissent siéger à l’Assembléenationale, pour que le règlement des questions constitutionnelles puisseprogresser dans un esprit de réconciliation nationale, pour que le Gouvernementd’unité et de réconciliation nationales soit constitué, et pour que des membresde l’UNITA soient incorporés dans l’administration de l’État, dans l’armée etdans la police nationale sans que soient imposées des qualifications excessives; 16. S’inquiète à nouveau de l’acquisition d’armes, qui va à l’encontre du paragraphe 12 de la résolution 976 (1995) du 8 février 1995 et qui entame laconfiance dans le processus de paix; 17. Réaffirme que tous les États sont tenus d’appliquer intégralement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993,demande à tous les États de prendre les mesures nécessaires pour appliquer énergiquement et strictement les dispositions des paragraphes 19 à 25 de cetterésolution et note avec une vive préoccupation que le manquement des États à cet égard, en particulier de ceux qui sont voisins de l’Angola, est contraire auprocessus de paix et compromet la reprise économique; 18. Exige que toutes les parties et les autres intéressés en Angola prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir dans l’ensemble du pays lasécurité du personnel de l’ONU et des autres organisations internationales ainsique celle des locaux qu’ils occupent et la liberté de circulation des secourshumanitaires; 19. Condamne les mesures prises par l’UNITA concernant des vols d’hélicoptères et d’avions des Nations Unies les 8, 15 et 21 septembre 1996, etrappelle aux parties qu’elles doivent coopérer sans réserve avec UNAVEM III à tous les niveaux; /...S/RES/1075 (1996) Page 5 20. Déplore que les mines terrestres aient fait des victimes dans les rangs de l’UNAVEM, se déclare gravement préoccupé par les obstacles que l’UNITA oppose aux activités de déminage, demande aux deux parties d’intensifier l’action engagée en vue du déminage, et souligne qu’il est indispensable de détruire les stocks de mines terrestres afin de témoigner d’une volonté de paixsoutenue; 21. Demande instamment aux États Membres de fournir rapidement, au titre de l’appel global interinstitutions des Nations Unies pour l’Angola,les ressources financières voulues pour faciliter la démobilisation desex-combattants et leur réinsertion dans la société; 22. Invite instamment la communauté internationale à apporter rapidement, comme elle s’y est engagée, l’assistance nécessaire pour faciliter le relèvementet la reconstruction de l’économie angolaise et la réinstallation des personnesdéplacées, et souligne l’importance que cette assistance revêt actuellement afin de consolider les acquis du processus de paix; 23. Note que le Secrétaire général a l’intention de commencer à réduire les effectifs militaires de l’UNAVEM d’ici à la fin de décembre 1996 enapplication de la résolution 976 (1995) du 8 février 1995, dans laquelle leConseil précisait notamment que l’achèvement d’UNAVEM III était prévu pourfévrier 1997, et de présenter des recommandations concernant le rôle quel’Organisation des Nations Unies devrait continuer de jouer en Angola pourconsolider le processus de paix, y compris ce qu’il prévoit pour le retraitprogressif d’autres unités militaires d’UNAVEM III; 24. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte le 20 novembre et le 1er décembre 1996 au plus tard des progrès réalisés dans la consolidation duprocessus de paix en Angola; 25. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1076 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1076(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1076 (1996) 22 octobre 1996 RÉSOLUTION 1076 (1996) Adoptée par le Conseil de Sécurité à sa 3706e séance, le 22 octobre 1996 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la situation en Afghanistan, Rappelant les déclarations précédentes de son Président sur la situation en Afghanistan, y compris ses déclarations des 15 février 1996 (S/PRST/1996/6) et28 septembre 1996 (S/PRST/1996/40), ainsi que la lettre datée du 22 août 1996qu’il a adressée au Secrétaire général (S/1996/683), Rappelant également la résolution 50/88 de l’Assemblée générale, Prenant note de la Déclaration conjointe faite le 4 octobre 1996 par les dirigeants de la Fédération de Russie, du Kazakstan, du Kirghizistan, del’Ouzbékistan et du Tadjikistan concernant les événements en Afghanistan(S/1996/838), Se déclarant préoccupé par la poursuite et l’intensification récente du conflit militaire en Afghanistan, qui ont fait des victimes dans la populationcivile et ont causé un accroissement du nombre des réfugiés et personnesdéplacées et qui compromettent gravement la stabilité et le développementpacifique de la région, Profondément préoccupé par la discrimination à l’égard des femmes et autres atteintes aux droits de l’homme en Afghanistan, Soulignant la nécessité d’empêcher un nouvel accroissement du nombre des victimes parmi la population civile et prenant acte , dans ce contexte, des propositions relatives notamment au cessez-le-feu immédiat, à l’échange deprisonniers de guerre et à la démilitarisation de Kaboul, Engageant instamment toutes les parties afghanes à surmonter leurs divergences par des moyens pacifiques et à oeuvrer à la réconciliation nationalepar le biais du dialogue politique, 96-28427 (F) 221096 221096 /...S/RES/1076 1996) Page 2 Soulignant l’importance que revêt la non-ingérence dans les affaires intérieures de l’Afghanistan, ainsi que la nécessité de faire obstacle auxlivraisons d’armes et de munitions à toutes les parties au conflit enAfghanistan, Se déclarant à nouveau résolument attaché à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale del’Afghanistan, Convaincu que l’Organisation des Nations Unies, en sa qualité d’intermédiaire impartial et universellement reconnu, doit continuer de jouer lerôle central dans les efforts internationaux visant au règlement pacifique duconflit afghan, Se félicitant de ce que les États Membres se soient déclarés disposés, lors de la séance qu’il a tenue le 16 octobre 1996, à appuyer un dialogue entretoutes les parties et à faciliter les négociations visant au règlement politiquedu conflit, 1. Demande à toutes les parties afghanes de mettre immédiatement fin à toutes les hostilités, de renoncer à l’emploi de la force, de mettre de côtéleurs divergences et d’engager un dialogue politique en vue de parvenir à laréconciliation nationale et à un règlement politique durable du conflit etd’établir un gouvernement provisoire d’union nationale pleinement représentatifet ayant une large assise; 2. Souligne que c’est aux parties afghanes qu’incombe au premier chef la responsabilité de trouver une solution politique au conflit; 3. Demande à tous les États de s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures de l’Afghanistan, y compris l’intervention de personnelmilitaire étranger, et de respecter le droit qu’a le peuple afghan de déterminerson propre destin, ainsi que la souveraineté, l’indépendance, l’unité etl’intégrité territoriale de l’Afghanistan; 4. Demande à tous les États de mettre immédiatement fin aux livraisons d’armes et de munitions à toutes les parties au conflit en Afghanistan; 5. Réitère que la poursuite du conflit en Afghanistan offre un terrain propice au terrorisme et au trafic de drogue, qui amènent la déstabilisationdans la région et au-delà, et demande aux dirigeants des parties afghanes de mettre fin à ces activités; 6. Déplore que les mines terrestres aient fait des victimes civiles et demande à toutes les parties en Afghanistan de s’abstenir de l’usage indifférencié de telles mines; 7. Prie le Secrétaire général, agissant en coopération, selon qu’il jugera nécessaire de le faire, avec les États et les organismes internationauxintéressés, en particulier l’Organisation de la Conférence islamique, decontinuer à s’efforcer de promouvoir le processus politique; /...S/RES/1076 (1996) Page 3 8. Réaffirme son plein appui aux efforts que déploie l’Organisation des Nations Unies, en particulier les activités menées par la Mission spéciale desNations Unies en Afghanistan, afin de faciliter le processus politique en vue dela réalisation des objectifs que constituent la réconciliation nationale et unrèglement politique durable, avec la participation de toutes les parties auconflit et de toutes les composantes de la société afghane; 9. Demande à toutes les parties afghanes de coopérer avec la Mission spéciale des Nations Unies en Afghanistan et encourage tous les États et les organismes internationaux intéressés à prendre toutes les mesures nécessairespour promouvoir la paix en Afghanistan, à soutenir les efforts quel’Organisation des Nations Unies déploie à cette fin et à user de toutel’influence qu’ils peuvent avoir pour encourager les parties à coopérerpleinement avec la Mission spéciale des Nations Unies en Afghanistan; 10. Exige que toutes les parties honorent leurs obligations et leurs engagements concernant la sécurité du personnel de l’Organisation desNations Unies et des autres organismes internationaux ainsi que de leurs locauxen Afghanistan, qu’elles n’entravent pas l’acheminement de l’assistancehumanitaire et qu’elles coopèrent pleinement avec l’Organisation desNations Unies et les organismes qui lui sont apparentés, de même qu’avec lesautres organisations et institutions à vocation humanitaire, dans les effortsqu’ils déploient pour répondre aux besoins humanitaires de la population del’Afghanistan; 11. Dénonce la discrimination à l’égard des filles et des femmes et autres violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire enAfghanistan, et note avec une profonde préoccupation que l’exécution des programmes internationaux de secours et de reconstruction en Afghanistan risquede s’en ressentir; 12. Demande à tous les États et à toutes les organisations internationales d’apporter toute l’assistance humanitaire possible à la population civile del’Afghanistan; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé, sur la base des éléments d’information concernant la situationpolitique, militaire et humanitaire qu’il recevra de la Mission spéciale desNations Unies en Afghanistan, ainsi que de faire des recommandations concernantles dispositions à prendre en vue de parvenir à un règlement politique; 14. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 30 novembre 1996, un rapport sur l’application de la présente résolution; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1077 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1077(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1077 (1996) 22 octobre 1996 RÉSOLUTION 1077 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3707e séance, le 22 octobre 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 937 (1994) du 21 juillet 1994, 1036 (1996) du 12 janvier 1996 et 1065 (1996) du 12 juillet 1996, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 1er juillet 1996 (S/1996/507 et Add.1) et du 9 août 1996 (S/1996/644), Réaffirmant qu’il appuie sans réserve la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalementreconnues, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 1er juillet 1996, en particulier son paragraphe 18, et décide que le Bureau visé dans ce rapport fera partie de la Mission d’observation des Nations Unies enGéorgie (MONUG) et sera placé sous l’autorité du Chef de mission de la MONUG,conformément aux arrangements énoncés au paragraphe 7 du rapport du Secrétairegénéral en date du 9 août 1996; 2. Prie le Secrétaire général de continuer à coopérer étroitement avec le Gouvernement géorgien aux fins de fixer les priorités du programme visé dans lesrapports susmentionnés du Secrétaire général, et à agir en étroite consultationavec le Gouvernement pour la mise en oeuvre de ce programme; 3. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions complémentaires voulues avec l’Organisation de la sécurité et la coopération enEurope. ----- 96-28420 (F) 221096 221096
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1078 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation dans la région des grands lacs
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1078(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1078 (1996) 9 novembre 1996 RÉSOLUTION 1078 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3710e séance, le 9 novembre 1996 Le Conseil de sécurité , Gravement préoccupé par la détérioration de la situation dans la région des Grands Lacs, en particulier dans l’est du Zaïre, et par les effets qu’a lapoursuite des combats sur les habitants de la région, Rappelant la déclaration que son Président a faite le 1er novembre 1996 au sujet de la situation dans la région des Grands Lacs (S/PRST/1996/44), ainsi queles lettres datées des 14 et 24 octobre 1996 que le Secrétaire général lui aadressées (S/1996/875 et S/1996/878), Particulièrement préoccupé par la situation humanitaire et par les mouvements massifs de réfugiés et de personnes déplacées, Profondément préoccupé par les obstacles opposés aux efforts que toutes les organisations internationales à vocation humanitaire déploient en vue de portersecours et assistance à ceux qui en ont besoin, Soulignant qu’il importe de s’attaquer sans attendre à la situation humanitaire et, dans ce contexte, de prendre, en consultation avec les Étatsconcernés, les mesures voulues pour que les organisations à vocation humanitairepuissent revenir dans la région et que l’assistance humanitaire puisse êtreacheminée rapidement et dans la sécurité à ceux qui en ont besoin, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général datée du 7 novembre 1996 (S/1996/916), Se félicitant des efforts déployés à l’échelon régional en vue de réduire les tensions dans la région, en particulier de la contribution apportée par lesdirigeants des pays de la région lors de la réunion qu’ils ont tenue à Nairobile 5 novembre 1996, Prenant note de la lettre datée du 6 novembre 1996, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Kenya, qui contient le communiqué dusommet régional de Nairobi sur la crise dans l’est du Zaïre (S/1996/914), 96-31192 (F) /...S/RES/1078 (1996) Page 2 Considérant que les dirigeants des pays de la région, à la réunion qu’ils ont tenue à Nairobi le 5 novembre 1996, ont demandé au Conseil de prendred’urgence des mesures qui permettraient, grâce au déploiement d’une forceneutre, de mettre en place des couloirs de sécurité et des lieux d’asiletemporaires, Considérant aussi que les dirigeants des pays de la région ont demandé que l’on redouble d’efforts pour faciliter le rapatriement librement consenti desréfugiés au Rwanda, Déclarant qu’il a l’intention de donner suite d’urgence à ces demandes, Considérant que les participants au sommet régional de Nairobi ont réaffirmé leur attachement à l’intégrité territoriale du Zaïre et soulignant que tous les États doivent respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale desÉtats de la région, conformément aux obligations que leur impose la Charte desNations Unies, Soulignant qu’il importe d’assurer d’urgence le rapatriement librement consenti et la réinstallation en bon ordre des réfugiés, ainsi que le retour despersonnes déplacées, qui constituent des éléments décisifs pour la stabilitédans la région, Réaffirmant qu’il soutient l’Envoyé spécial du Secrétaire général et soulignant que tous les gouvernements de la région et toutes les parties concernées doivent coopérer pleinement à sa mission, Se félicitant des efforts que poursuivent les médiateurs et représentants de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), de l’Union européenne et des Étatsintéressés, et les encourageant à coordonner étroitement leur action avec celle de l’Envoyé spécial, Soulignant qu’il importe d’organiser d’urgence une conférence internationale sur la paix, la sécurité et le développement dans la région desGrands Lacs, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et de l’OUA,afin d’aborder les problèmes de la région dans leur ensemble, Prenant note de la lettre datée du 8 novembre 1996, adressée à son Président par le Chargé d’affaires du Zaïre (S/1996/920), Constatant que l’ampleur de la crise humanitaire sévissant actuellement dans l’est du Zaïre constitue une menace contre la paix et la sécurité dans larégion, A 1. Condamne tous les actes de violence et demande un cessez-le-feu immédiat et l’arrêt complet de toutes les hostilités dans la région; 2. Demande à tous les États de la région de créer les conditions nécessaires au règlement rapide de la crise par des moyens pacifiques et des’abstenir de tout acte qui pourrait aggraver encore la situation, et engage /...S/RES/1078 (1996) Page 3 toutes les parties à entamer sans délai un processus de dialogue politique et de négociation; 3. Réaffirme qu’il est résolu à créer des conditions favorisant le rapatriement librement consenti des réfugiés, élément décisif de la stabilitédans la région; 4. Demande à tous les États de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États de la région, conformément aux obligations que leurimpose la Charte des Nations Unies; 5. Demande à tous les intéressés dans la région de créer un environnement favorable et des conditions de sécurité pour faciliter l’acheminement de l’aidehumanitaire internationale à ceux qui en ont besoin, et d’assurer la sûreté detous les réfugiés, de même que la sécurité et la liberté de circulation de tousles membres du personnel humanitaire international; B 6. Prend note avec satisfaction de la lettre du Secrétaire général datée du 7 novembre 1996, y compris en particulier sa proposition visant à créer uneforce multinationale à des fins humanitaires dans l’est du Zaïre; 7. Engage vivement les États Membres, agissant en coopération avec le Secrétaire général et avec l’OUA, à préparer d’urgence, à titre temporaire, enconsultation avec les États concernés, les dispositions voulues pour permettrele retour immédiat des organisations à vocation humanitaire et l’acheminementdans la sécurité de l’aide humanitaire destinée aux personnes déplacées,réfugiés et civils en danger dans l’est du Zaïre, et pour contribuer à créer lesconditions nécessaires au rapatriement librement consenti des réfugiés en bonordre et en toute sécurité : 8. Prie les États Membres concernés de lui présenter dès que possible un rapport sur ces arrangements, par l’intermédiaire du Secrétaire général, afin delui permettre d’autoriser le déploiement de la force multinationalesusmentionnée dès réception de ce rapport, qui reflétera notamment les résultatsdes consultations avec les États concernés dans la région, et compte tenu de lanécessité de garantir la sécurité et la liberté de circulation du personnel dela force multinationale visée au paragraphe 6 ci-dessus; 9. Décide que le coût de cette opération sera financé par les États Membres participants ainsi qu’à l’aide d’autres contributions volontaires, etencourage tous les États Membres à contribuer à l’opération par tous les moyens possibles; C 10. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec son Envoyé spécial et le Coordonnateur des affaires humanitaires, avec le Haut Commissairedes Nations Unies pour les réfugiés, avec l’OUA, avec l’Envoyé spécial del’Union européenne et avec les États concernés : /...S/RES/1078 (1996) Page 4 a) D’élaborer un concept d’opérations et un cadre pour une mission humanitaire, soutenue militairement le cas échéant, établie au départ au moyendes contributions immédiatement disponibles provenant d’États Membres et chargéed’atteindre les objectifs ci-après : — Fournir aux réfugiés et aux personnes déplacées dans l’est du Zaïre une aide humanitaire à court terme et des abris; — Aider le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés à assurer la protection et le rapatriement librement consenti desréfugiés et personnes déplacées après s’être soigneusement assuré deleur désir d’être rapatriés; — Créer des couloirs humanitaires devant servir à acheminer l’aide humanitaire et à faciliter le rapatriement librement consenti desréfugiés après s’être soigneusement assuré de leur désir effectifd’être rapatriés; b) De chercher à obtenir la coopération du Gouvernement rwandais et de s’assurer de l’appui international à l’égard d’autres mesures, y compris ledéploiement d’observateurs internationaux supplémentaires selon qu’ilconviendra, afin d’instaurer la confiance et d’assurer le retour des réfugiés entoute sécurité; c) De lui présenter le 20 novembre 1996 au plus tard un rapport contenant ses recommandations; 11. Demande à l’OUA, aux États de la région et aux autres organisations internationales d’étudier les dispositions qu’ils pourraient prendre afin defaciliter et de compléter l’action entreprise par l’Organisation desNations Unies en vue de réduire la tension dans la région, en particulier dansl’est du Zaïre; 12. Se déclare disposé à examiner sans délai les recommandations que le Secrétaire général pourrait présenter à cet égard; D 13. Invite le Secrétaire général, agissant d’urgence, en consultation étroite avec le Secrétaire général de l’OUA et avec les États concernés, etcompte tenu des recommandations de son Envoyé spécial, à arrêter les modalitésd’une conférence internationale pour la paix, la sécurité et le développementdans la région des Grands Lacs et à prendre toutes les mesures nécessaires envue de sa convocation; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1079 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1079(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1079 (1996) 15 novembre 1996 RÉSOLUTION 1079 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3712e séance le 15 novembre 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes concernant les territoires de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental de la République deCroatie, en particulier ses résolutions 1023 (1995) du 22 novembre 1995,1025 (1995) du 30 novembre 1995, 1037 (1996) du 15 janvier 1996, 1043 (1996) du31 janvier 1996 et 1069 (1996) du 30 juillet 1996, Réaffirmant une fois de plus son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie etsoulignant à cet égard que les territoires de la Slavonie orientale, de laBaranja et du Srem occidental font partie intégrante de la République deCroatie, Saluant les succès enregistrés par l’Administration transitoire des Nations Unies pour la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental(ATNUSO) dans ses efforts pour faciliter le retour par des moyens pacifiques deces territoires sous le contrôle de la République de Croatie, Rappelant qu’aux termes de l’Accord fondamental concernant la région de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental (S/1995/951), signé le12 novembre 1995 par le Gouvernement de la République de Croatie et lacommunauté serbe locale (ci-après dénommé l’Accord fondamental), il lui estdemandé de mettre en place une administration transitoire qui gouvernera larégion pendant la période de transition, Rappelant également qu’il est prévu dans l’Accord fondamental que la période de transition de douze mois pourra être prorogée, au maximum pour unepériode de même durée, à la demande de l’une des parties, Notant que la communauté serbe locale a demandé que la période de transition soit prorogée de douze mois, comme l’a indiqué le Secrétaire généraldans son rapport daté du 28 août 1996 (S/1996/705), 96-32227 (F) /...S/RES/1079 (1996) Page 2 Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 26 octobre 1996 (S/1996/883) et notant en particulier que le Secrétaire général a recommandé que le mandat de l’ATNUSO soit prorogé de six mois, jusqu’au15 juillet 1997, qu’une décision rapide soit prise à cet effet afin d’éviter unepériode de pressions et de troubles politiques et que le Conseil examine pour lemoment la nécessité d’assurer une nouvelle présence des Nations Unies pendantsix mois, Constatant que la situation en Croatie continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel de l’opération de maintien de la paix des Nations Unies en République de Croatieet, à cette fin, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exprime son appui sans réserve à l’ATNUSO et demande au Gouvernement de la République de Croatie et à la communauté serbe locale de coopérerpleinement avec l’ATNUSO et d’honorer toutes les obligations énoncées dansl’Accord fondamental et dans toutes les résolutions pertinentes du Conseil desécurité; 2. Demande au Gouvernement de la République de Croatie et à la communauté serbe locale de coopérer avec l’ATNUSO afin de créer les conditions nécessaireset de prendre les autres mesures voulues pour tenir les élections locales dansla Région, conformément à l’Accord fondamental, l’ATNUSO étant chargéed’organiser ces élections; 3. Réaffirme qu’il importe que les parties s’acquittent pleinement des engagements qu’elles ont pris conformément à l’Accord fondamental de respecterles normes les plus élevées en matière de droits de l’homme et de libertésfondamentales et de favoriser un climat de confiance entre tous les résidentslocaux, quelle que soit leur origine ethnique et, dans ce contexte, demande instamment au Gouvernement de la République de Croatie d’assurer le respect des droits de tous les groupes ethniques nationaux; 4. Demande instamment aussi à la République de Croatie et à la communauté serbe locale d’éviter des actions susceptibles d’aboutir à des mouvements deréfugiés et, étant donné que tous les réfugiés et personnes déplacées ont ledroit de retourner dans leurs foyers d’origine, réaffirme que toutes les personnes originaires de la République de Croatie ont le droit de regagner leursfoyers d’origine dans l’ensemble de ce pays; 5. Souligne qu’il incombe aussi bien à la République de Croatie qu’à la communauté serbe locale d’améliorer la fiabilité et l’efficacité de la force depolice transitoire, en collaboration avec l’ATNUSO et en conformité avec sonmandat; 6. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’évolution de la situation dans la région et de lui présenter à ce sujet unrapport d’ici au 15 février 1997 et un autre rapport d’ici au 1er juillet 1997; /...S/RES/1079 (1996) Page 3 7. Décide de maintenir la présence des Nations Unies dans la Région jusqu’à la fin de la période de transition prorogée, comme il est prévu dansl’Accord fondamental, et : a) Décide de proroger le mandat de l’ATNUSO jusqu’au 15 juillet 1997; et b) Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que possible après la tenue des élections dans des conditions satisfaisantes et, en tout état decause, au plus tard dans son rapport du 1er juillet 1997, ses recommandations enfonction des progrès accomplis par les parties dans l’application de l’Accordfondamental, aux fins d’une action immédiate du Conseil, s’agissant de lapoursuite, pour la période de six mois commençant le 16 juillet 1997, de laprésence des Nations Unies, y compris sous la forme d’une ATNUSO restructurée,qui permette la mise en oeuvre complète de l’Accord fondamental; 8. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1080 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation dans la région des grands lacs
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1080(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1080 (1996) 15 novembre 1996 RÉSOLUTION 1080 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3713e séance, le 15 novembre 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1078 (1996) du 9 novembre 1996, Gravement préoccupé par la situation dans la région des Grands Lacs, en particulier dans l’est du Zaïre, qui continue de se détériorer, Prenant note du communiqué de la quatrième session extraordinaire de l’Organe central du Mécanisme de l’Organisation de l’unité africaine pour laprévention, la gestion et le règlement des conflits, tenue au niveau ministérielle 11 novembre 1996 à Addis-Abeba (S/1996/922), ainsi que de la communication,datée du 13 novembre 1996, émanant de la Mission permanente d’observation del’Organisation de l’unité africaine (OUA) auprès de l’Organisation desNations Unies, Soulignant que tous les États doivent respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des États de la région conformément aux obligations queleur impose la Charte des Nations Unies, Mettant l’accent sur l’obligation qu’ont tous les intéressés de respecter rigoureusement les dispositions pertinentes du droit international humanitaire, Ayant examiné la lettre datée du 14 novembre 1996, adressée à son Président par le Secrétaire général (S/1996/941), Réaffirmant qu’il soutient l’Envoyé spécial du Secrétaire général et soulignant que tous les gouvernements de la région et toutes les parties concernées doivent coopérer pleinement à sa mission, Saluant les efforts des médiateurs et représentants de l’OUA, de l’Union européenne et des États concernés, et les encourageant à coordonner étroitement ces efforts avec ceux de l’Envoyé spécial, Considérant que la situation actuelle dans l’est du Zaïre appelle une intervention urgente de la communauté internationale, 96-32333 (F) /...S/RES/1080 (1996) Page 2 Soulignant de nouveau qu’il importe d’organiser d’urgence une conférence internationale sur la paix, la sécurité et le développement dans la région desGrands Lacs, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et de l’OUA,afin d’aborder les problèmes de la région dans leur ensemble, Constatant que la situation actuelle dans l’est du Zaïre constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Ayant à l’esprit les buts humanitaires de la force multinationale tels que spécifiés ci-après, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne de nouveau tous les actes de violence et demande de nouveau un cessez-le-feu immédiat et l’arrêt complet de toutes les hostilités dans larégion; 2. Prend note avec satisfaction de la lettre du Secrétaire général en date du 14 novembre 1996; 3. Accueille avec satisfaction les offres faites par des États Membres, en consultation avec les États concernés de la région, en vue de constituer, àdes fins humanitaires, une force multinationale temporaire afin de faciliter leretour immédiat des organisations à vocation humanitaire et la fournitureeffective, par des organisations de secours civiles, d’une assistancehumanitaire visant à soulager dans l’immédiat les souffrances des personnesdéplacées, des réfugiés et des civils en danger dans l’est du Zaïre, et defaciliter le rapatriement librement consenti et dans l’ordre des réfugiés, parle Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, ainsi que le retourlibrement consenti des personnes déplacées, et invite les autres États intéressés à offrir de participer à ces efforts; 4. Accueille aussi avec satisfaction l’offre présentée par un État Membre (S/1996/941, annexe) tendant à assurer l’organisation et le commandement decette force multinationale temporaire; 5. Autorise les États Membres coopérant avec le Secrétaire général à mener l’opération visée au paragraphe 3 ci-dessus afin d’atteindre, par tous lesmoyens nécessaires, les objectifs humanitaires qui y sont énoncés; 6. Engage tous les intéressés dans la région à coopérer pleinement avec la force multinationale et les organisations à vocation humanitaire et à assurerla sécurité et la liberté de circulation de leur personnel; 7. Engage les États Membres participant à la force multinationale à coopérer avec le Secrétaire général et à collaborer étroitement avec leCoordonnateur des Nations Unies pour l’aide humanitaire dans l’est du Zaïreainsi qu’avec les opérations de secours humanitaire; 8. Décide que l’opération prendra fin le 31 mars 1997, à moins qu’il ne détermine, sur la base d’un rapport du Secrétaire général, que les objectifs del’opération ont été atteints avant cette date; /...S/RES/1080 (1996) Page 3 9. Décide que le coût de cette opération temporaire sera financé par les États Membres participants ainsi qu’à l’aide d’autres contributions volontaires,et se félicite de la création, par le Secrétaire général, d’un fonds d’affectation spéciale destiné à appuyer la participation d’États africains à laforce multinationale; 10. Encourage les États Membres à verser d’urgence des contributions à ce fonds ou à apporter d’autres façons un appui direct afin de permettre à desÉtats africains de participer à la force, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les 21 jours qui suivront l’adoption de la présenterésolution pour qu’il puisse déterminer si ces arrangements sont satisfaisants; 11. Prie les États Membres participant à la force multinationale de lui faire rapport régulièrement, au moins deux fois par mois, par l’intermédiaire duSecrétaire général, le premier rapport devant être présenté 21 jours au plustard après l’adoption de la présente résolution; 12. Déclare qu’il a l’intention d’autoriser la mise en place d’une opération de suivi qui prendrait la relève de la force multinationale, et prie le Secrétaire général de lui présenter aux fins d’examen, le 1er janvier 1997 auplus tard, un rapport contenant ses recommandations sur le concept, le mandat,la structure, l’ampleur et la durée éventuels de cette opération et en indiquantle coût estimatif; 13. Prie le Secrétaire général d’entreprendre la planification détaillée requise et de déterminer dans quelle mesure les États Membres sont disposés àfournir des contingents aux fins de l’opération de suivi envisagée; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1081 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1081(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1081 (1996) 27 novembre 1996 RÉSOLUTION 1081 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3715e séance, le 27 novembre 1996 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 18 novembre 1996(S/1996/959 et Corr.1), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit juqu’au 31 mai 1997; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer sa résolution 338 (1973). ----- 96-33983 (F) 271196 271196
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1082 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation dans l'ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1082(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1082 (1996) 27 novembre 1996 RÉSOLUTION 1082 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3716e séance , le 27 novembre 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 1046 (1996) du 13 février 1996 et 1058 (1996) du30 mai 1996, Réaffirmant son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’ex-République yougoslave de Macédoine, Notant avec satisfaction le rôle important que la Force de déploiement préventif des Nations Unies (FORDEPRENU) joue en contribuant au maintien de lapaix et de la stabilité, et rendant hommage à son personnel pour la manière dont il s’acquitte de sa mission, Considérant que la situation sur le plan de la sécurité continue de s’améliorer dans l’ex-République yougoslave de Macédoine, mais que la paix et lasécurité n’ont pas encore été complètement rétablies dans l’ensemble de larégion, et exprimant l’espoir que l’évolution de la situation dans la région contribuera à renforcer la confiance et la stabilité dans l’ex-Républiqueyougoslave de Macédoine, permettant ainsi une réduction progressive de laFORDEPRENU jusqu’à l’achèvement de sa mission, Se félicitant de l’amélioration des relations entre l’ex-République yougoslave de Macédoine et les États voisins, Renouvelant l’appel qu’il a lancé à l’ex-République yougoslave de Macédoine et à la République fédérative de Yougoslavie pour qu’elles appliquent pleinementleur Accord du 8 avril 1996 (S/1996/291, annexe) en ce qui concerne, enparticulier, le tracé de leur frontière commune, Se félicitant que la coopération entre la FORDEPRENU et la mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe se poursuive, Prenant note de la lettre en date du 18 novembre 1996 adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de l’ex-République 96-34007 (F) /...S/RES/1082 (1996) Page 2 yougoslave de Macédoine demandant la prorogation du mandat de la FORDEPRENU (S/1996/983, annexe), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 novembre 1996 (S/1996/961) et pris note de son évaluation de la composition, de l’effectif et du mandat de la FORDEPRENU, 1. Décide de proroger le mandat de la FORDEPRENU pour une période prenant fin le 31 mai 1997, tout en en réduisant la composante militaire de 300 hommes,tous grades confondus, d’ici au 30 avril 1997, en vue de mettre un terme à sonmandat dès que les circonstances le permettront; 2. Demande aux États Membres d’examiner favorablement les demandes présentées par le Secrétaire général en vue de la fourniture à la FORDEPRENU del’assistance nécessaire à l’accomplissement de son mandat; 3. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation et de lui faire rapport le 15 avril 1997 au plustard, en lui soumettant ses recommandations quant à une présence internationaleultérieure dans l’ex-République yougoslave de Macédoine; 4. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1083 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1083(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1083 (1996) 27 novembre 1996 RÉSOLUTION 1083 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3717e séance le 27 novembre 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria, en particulier la résolution 1071 (1996) du 30 août 1996, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 19 novembre 1996 (S/1996/962), Notant avec une profonde préoccupation que les factions continuent de violer le cessez-le-feu auquel elles ont souscrit dans le cadre de l’Accordd’Abuja du 19 août 1995 (S/1995/742) et du calendrier d’exécution établi le17 août 1996 (S/1996/679) lors de la prorogation de l’Accord d’Abuja, mettantainsi en danger les perspectives de paix au Libéria, Se félicitant de la mise en train, le 22 novembre, du processus de désarmement conformément au calendrier d’exécution modifié de l’Accord d’Abujaet priant instamment toutes les factions de participer à ce processus comme elles en sont convenues, Réaffirmant que c’est au peuple libérien et à ses dirigeants qu’incombe en dernier ressort la responsabilité d’oeuvrer à la paix et à la réconciliationnationale, Notant avec satisfaction les efforts actifs que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) déploie pour rétablir la paix, lasécurité et la stabilité au Libéria et félicitant les États d’Afrique qui ont apporté leur contribution au Groupe de contrôle de la CEDEAO (ECOMOG), Remerciant les États qui ont soutenu la Mission d’observation des Nations Unies au Libéria (MONUL) et ceux qui ont versé des contributions auFonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria, Soulignant que le maintien de la présence de la MONUL est subordonné à la présence de l’ECOMOG et suppose que celui-ci s’engage à assurer la sécurité dela MONUL, 96-34089 (F) /...S/RES/1083 (1996) Page 2 1. Demande aux factions libériennes de cesser immédiatement les hostilités et de s’acquitter des engagements qu’elles ont contractés, enparticulier l’accord auquel la CEDEAO est parvenu à Abuja le 17 août 1996 et quiétablit un calendrier d’exécution de l’accord, prévoit les moyens de vérifier siles chefs des factions respectent l’accord et propose des mesures qui pourraientêtre prises à l’encontre des factions qui ne le respecteraient pas; 2. Demande instamment aux factions de mener à bien dans les délais prévus le processus de désarmement, qui est l’une des étapes clefs devant précéder latenue d’élections en 1997; 3. Souligne qu’il importe que la communauté internationale apporte de toute urgence son appui aux projets visant à assurer la réinsertion économiqueet sociale des combattants démobilisés en leur offrant du travail ou uneformation; 4. Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu’au 31 mars 1997; 5. Décide en outre de maintenir les effectifs déployés par la MONUL à un niveau adéquat, comme le Secrétaire général le recommande au paragraphe 37 deson rapport (S/1996/962), et prie celui-ci, tenant compte de la nécessité d’assurer la sécurité du personnel de la MONUL, de l’informer s’il envisage dedéployer des effectifs supplémentaires; 6. Condamne dans les termes les plus vigoureux la pratique consistant à recruter et entraîner des enfants et à les utiliser dans les combats, et exige que les parties en guerre cessent immédiatement cette activité odieuse etinhumaine et démobilisent tous les enfants soldats; 7. Condamne toutes les attaques et tous les actes d’intimidation dirigés contre le personnel de l’ECOMOG et de la MONUL et celui des organisations etorganismes internationaux d’aide humanitaire, ainsi que le pillage de leurmatériel, de leurs fournitures et de leurs biens, et demande aux chefs des factions d’en assurer la restitution; 8. Demande aux factions de faciliter la liberté de mouvement de la MONUL, de l’ECOMOG et des organisations et organismes internationaux et l’acheminementdans des conditions de sécurité de l’aide humanitaire, et de se conformerstrictement aux principes et règles du droit international humanitaire; 9. Souligne l’importance du respect des droits de l’homme au Libéria ainsi que les aspects du mandat de la MONUL qui ont trait aux droits de l’homme; 10. Souligne aussi que tous les États sont tenus de se conformer strictement à l’embargo sur les livraisons d’armes et de matériel militaire auLibéria qu’il a décrété dans sa résolution 788 (1992) du 19 novembre 1992, deprendre toutes les mesures voulues pour assurer l’application rigoureuse de cetembargo et de porter tous les cas de violation de l’embargo à l’attention duComité créé par la résolution 985 (1995) du 13 avril 1995; 11. Réitère vigoureusement l’appel qu’il avait lancé à tous les États pour leur demander de fournir une assistance financière, logistique et autre àl’ECOMOG afin de lui permettre de s’acquitter de son mandat, et de verser des /...S/RES/1083 (1996) Page 3 contributions au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria afin d’aider à mettre en oeuvre le processus de paix, y compris ladémobilisation et la réinsertion; 12. Souligne qu’il importe que la MONUL et l’ECOMOG entretiennent des contacts étroits et améliorent leur coordination à tous les niveaux et demande à l’ECOMOG d’assurer la sécurité de la MONUL, conformément à l’accord relatif auxrôles et aux attributions respectifs de la MONUL et de l’ECOMOG dans la mise enoeuvre de l’Accord de Cotonou (S/26272) et au concept d’opération de la MONUL; 13. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de la situation au Libéria, en particulier des progrès de la démobilisation et du désarmement, etde lui soumettre, le 31 janvier 1997 au plus tard, un rapport intérimaire et desrecommandations concernant l’apport éventuel d’un appui de l’Organisation desNations Unies pour la tenue d’élections libres et régulières; 14. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1084 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1084(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1084 (1996) 27 novembre 1996 RÉSOLUTION 1084 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3718e séance, le 27 novembre 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions sur la question du Sahara occidental, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 novembre 1996 (S/1996/913), Réaffirmant qu’il est résolu à aider les parties à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, Se félicitant que le Royaume du Maroc ait réaffirmé son attachement au Plan de règlement, Se félicitant également que le Front Polisario ait réaffirmé son attachement au Plan de règlement, Soulignant l’importance qu’il attache au maintien du cessez-le-feu, en tant que partie intégrante du Plan de règlement, Soulignant également l’importance et l’utilité de la reprise des pourparlers exploratoires entre les parties, sans préjudice de leurs positionsrespectives, afin de créer un climat de confiance mutuelle propice à une mise enoeuvre rapide et effective du Plan de règlement, Réitérant que, pour que des progrès puissent être faits, il faut que les parties se représentent clairement ce que sera la période postréférendaire, Notant que le Secrétaire général a mené à bien les réductions des diverses composantes de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendumau Sahara occidental (MINURSO), 1. Réaffirme qu’il est résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenudès que possible, conformément au Plan de règlement; 96-34107 (F) /...S/RES/1084 (1996) Page 2 2. Appuie les activités que mène le Représentant spécial par intérim en vue de poursuivre le dialogue avec les parties et les deux pays voisins et defaciliter, dans le contexte du Plan de règlement, d’autres efforts visant àaider les parties à rechercher une formule concertée pour régler leursdifférends, et demande que ces activités soient accélérées et que les parties continuent de coopérer avec le Représentant spécial par intérim; 3. Prend note de l’effet bénéfique des manifestations de bonne volonté et de tous les contacts axés sur la mise en oeuvre du Plan de règlement; 4. Se félicite des mesures prises par les parties pour démontrer leur bonne volonté, y compris la libération des prisonniers, et des récentesindications qui donnent à penser que les parties progressent dans leurs effortsvisant à régler les questions en suspens concernant la mise en oeuvre du Plan derèglement, et encourage les parties à poursuivre leurs efforts en vue d’instaurer la confiance mutuelle et de faciliter la mise en oeuvre du Plan derèglement; 5. Se félicite également des activités que mène actuellement le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et de la coopération quelui apportent les parties, et encourage le HCR à poursuivre son action et son assistance humanitaires conformément à son mandat et au Plan de règlement; 6. Décide de proroger le mandat de la MINURSO, sur la base proposée par le Secrétaire général dans son rapport du 5 novembre 1996, jusqu’au 31 mai 1997; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre les efforts qu’il mène auprès des parties en vue d’aplanir les difficultés qui font obstacle à la mise enoeuvre du Plan de règlement et de lui présenter, le 28 février 1997 au plustard, un rapport intérimaire sur le résultat de ses efforts; 8. Prie également le Secrétaire général de proposer, dans son prochain rapport, d’autres mesures dans le cadre du Plan de règlement, au cas où aucunprogrès important n’aurait été enregistré sur la voie de l’élimination desobstacles à la mise en oeuvre du Plan; 9. Prie en outre le Secrétaire général de maintenir activement à l’examen la question de l’effectif et de la configuration des diverses composantes de laMINURSO afin d’assurer un maximum d’économie et d’efficacité, et d’indiquer dansson prochain rapport comment cet objectif pourrait être atteint; 10. Prie aussi le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de tous faits nouveaux importants, y compris leurs aspects humanitaires, et de luiprésenter, le 9 mai 1997 au plus tard, un rapport d’ensemble sur la suite donnéeà la présente résolution; 11. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1085 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1085(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1085 (1996) 29 novembre 1996 RÉSOLUTION 1085 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3719e séance, le 29 novembre 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1063 (1996) par laquelle il a créé la Mission d’appui des Nations Unies en Haïti (MANUH), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission pour une nouvelle période se terminant le 5 décembre 1996; 2. Décide de rester activement saisi de la question. ----- 96-34358 (F)
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1086 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant Haiti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1086(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1086 (1996) 5 décembre 1996 RÉSOLUTION 1086 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3721e séance, le 5 décembre 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question et celles adoptées par l’Assemblée générale, Prenant note de la demande en date du 13 novembre 1996 adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies par le Président de laRépublique d’Haïti (S/1996/956), Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général en date du 1er octobre 1996 (S/1996/813) et du 12 novembre 1996 (S/1996/813/Add.1*), etprenant note des recommandations qui y figurent, Rendant hommage au rôle joué par la Mission d’appui des Nations Unies en Haïti (MANUH), qui s’efforce d’aider le Gouvernement haïtien à professionnaliserla police et à maintenir un environnement stable et sûr, propice au succès desefforts actuellement déployés pour créer et former une force de police nationaleefficace, Notant que ces derniers mois la situation sur le plan de la sécurité s’est améliorée en Haïti et que la police nationale haïtienne est capable de faireface aux défis auxquels elle est confrontée, comme indiqué dans le rapport duSecrétaire général en date du 12 novembre 1996, Notant en outre les fluctuations de la situation sur le plan de la sécurité, décrites dans les rapports du Secrétaire général en date des1er octobre et 12 novembre 1996, en ce qui concerne la sécurité en Haïti, Appuyant le rôle du Représentant spécial du Secrétaire général dans la coordination des activités du système des Nations Unies visant à promouvoir ledéveloppement institutionnel, la réconciliation nationale et le redressementéconomique en Haïti, Notant le rôle clef joué jusqu’ici par la police civile des Nations Unies, appuyée par le personnel militaire des Nations Unies, dans la création d’une 96-35122 (F) 051296 051296 /...S/RES/1086 Page 2 force de police nationale haïtienne pleinement opérationnelle et dotée d’effectifs et d’une structure adéquats en tant qu’élément essentiel de laconsolidation de la démocratie et de la revitalisation du système haïtiend’administration de la justice et, dans ce contexte, se félicitant des progrèscontinus réalisés dans la création d’une police nationale haïtienne, Appuyant les efforts faits par l’Organisation des États américains (OEA) en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, et en particulier le travailaccompli par la Mission internationale civile en Haïti (MICIVIH) pour promouvoirla consolidation de la paix et de la démocratie en Haïti, Conscient du lien existant entre la paix et le développement et soulignant qu’il est indispensable pour la paix et la stabilité à long terme dans le pays que la communauté internationale et les institutions financières internationalesmaintiennent leur engagement d’aider et d’appuyer le développementinstitutionnel, social et économique en Haïti, Conscient que c’est au peuple haïtien qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de la réconciliation nationale, du maintien d’un environnementstable et sûr, de l’administration de la justice et de la reconstruction de sonpays, 1. Confirme l’importance que revêt une force de police nationale pleinement opérationnelle, autonome et professionnelle, dotée d’effectifs etd’une structure adéquats et apte à exercer la gamme complète des fonctions depolice, pour la consolidation de la démocratie et la revitalisation del’appareil judiciaire en Haïti; 2. Décide de proroger une dernière fois le mandat de la MANUH, tel qu’il est défini dans la résolution 1063 (1996) et aux paragraphe s6à8d u rapport du Secrétaire général en date du 12 novembre 1996, conformément à la demande duGouvernement haïtien, jusqu’au 31 mai 1997, avec des effectifs de 300 policierscivils et de 500 soldats, étant entendu que, au cas où le Secrétaire généralindiquerait, le 31 mars 1997 au plus tard, que la MANUH peut apporter unecontribution supplémentaire à la réalisation des objectifs énoncés auparagraphe 1 ci-dessus, le mandat de la Mission sera de nouveau prorogé, unedernière fois, jusqu’au 31 juillet 1997, après un examen par le Conseil; 3. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, en présentant des recommandations concernant de nouvellesréductions des effectifs de la Mission, le 31 mars 1997 au plus tard; 4. Constate que le redressement économique et la reconstruction sont les principales tâches auxquelles sont confrontés le Gouvernement et le peuplehaïtiens, et souligne qu’il importe que le Gouvernement haïtien et les institutions financières internationales continuent de collaborer étroitementpour permettre la fourniture d’une aide financière supplémentaire; 5. Prie tous les États d’appuyer les actions entreprises par l’Organisation des Nations Unies et les États Membres en application de laprésente résolution et d’autres résolutions sur la question pour donner effetaux dispositions du mandat visé au paragraphe 2 ci-dessus; /...S/RES/1086 Page 3 6. Prie en outre tous les États de contribuer au fonds de contributions volontaires créé par la résolution 975 (1995) en faveur de la police nationalehaïtienne afin que cette police soit adéquatement formée et pleinementopérationnelle; 7. Prie le Secrétaire général d’inclure dans son rapport du 31 mars 1997 des recommandations sur la nature d’une présence internationale ultérieure enHaïti; 8. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1087 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1087(1996)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1087 (1996) 11 décembre 1996 RÉSOLUTION 1087 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3722e séance, le 11 décembre 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 2 décembre 1996 (S/1996/1000), Réaffirmant qu'il est résolu à préserver l'unité et l'intégrité territoriale de l'Angola, Réitérant l'importance qu'il attache à la mise en oeuvre intégrale par le Gouvernement angolais et l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), ainsi que de ses résolutions sur la question, Rappelant au Gouvernement angolais et à l'UNITA qu'ils doivent s'acquitter strictement, sans délai, des obligations que leur impose le Protocole de Lusaka et honorer les engagements qu'ils ont pris à Libreville et à Franceville, Soulignant la nécessité du respect des droits de l'homme et faisant valoir que les parties angolaises doivent s'attacher plus activement à empêcher les cas de violation des droits de l'homme, à enquêter sur les allégations de violations et à punir ceux qui, à l'issue d'un procès en bonne et due forme, auront été reconnus coupables, Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général, son Représentant spécial, le personnel de la Mission de vérification des Nations Unies en Angola (UNAVEM III), les trois États observateurs du processus de paix en Angola, l'Organisation de l'unité africaine (OUA), la Communauté de développement de l'Afrique australe et l'ensemble de la communauté internationale et les encourageant à poursuivre leurs efforts en vue de promouvoir la paix et la sécurité en Angola, 96-36031 (F) /...S/RES/1087 (1996) Page 2 1.Remercie le Secrétaire général de son rapport daté du 2 décembre 1996; 2.Se déclare préoccupé par la lenteur du processus de paix en général, mais note quelques progrès dans sa mise en oeuvre; 3.Décide de proroger le mandat d'UNAVEM III jusqu'au 28 février 1997; 4.Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le retrait d'unités militaires d'UNAVEM III reprenne en février 1997, comme prévu aux paragraphes 30 à 32 de son rapport du 2 décembre 1996, étant entendu que le rythme de ce retrait sera fonction des progrès accomplis dans les zones de cantonnement, dans la démobilisation, ainsi que dans l'extension de l'administration de l'État, et que la première phase du retrait commencera comme prévu en février 1997; 5.Autorise le Secrétaire général à commencer le retrait graduel et progressif des unités militaires d'UNAVEM III des différentes zones de cantonnement, avant février 1997, et à accélérer par la suite le rythme de ce retrait, si les ex-combattants quittent les zones de cantonnement conformément au Protocole de Lusaka et si d'autres facteurs sont favorables à ce retrait, sans mettre en péril le bon déroulement du processus de paix; 6.Souligne que les deux parties doivent immédiatement commencer à coopérer en vue de l'intégration dans les FAA des officiers et combattants de l'UNITA sélectionnés à cette fin et de la démobilisation de ceux qui sont encore dans les zones de cantonnement, et que le Gouvernement angolais doit dégager tous les fonds nécessaires qu'il a promis et accélérer la délivrance de certificats de démobilisation et autres questions administratives; 7.Rappelle aux États Membres qu'il est désormais urgent que les ressources financières nécessaires pour faciliter la démobilisation des ex-combattants et leur réinsertion dans la société soient fournies, au titre de l'appel interinstitutions des Nations Unies pour l'Angola; 8.Demande à l'UNITA de coopérer avec le Gouvernement angolais aux fins de la tâche qui lui incombe dans l'immédiat et qui consiste à créer des unités intégrées des FAA et de la police qui commenceraient, dans l'esprit du Protocole de Lusaka, et sous la supervision d'UNAVEM III, à faire appliquer progressivement, de façon ordonnée et dans le calme, l'administration de l'État dans les zones précédemment occupées par l'UNITA; 9.Demande instamment au Gouvernement angolais d'éviter des opérations militaires offensives allant au-delà de ce qui serait strictement nécessaire pour rétablir et maintenir l'ordre dans les zones précédemment occupées par l'UNITA; 10. Rappelle qu'il est nécessaire que le Président de l'Angola et le Président de l'UNITA se rencontrent dès que possible en Angola, et demande aux deux parties de procéder rapidement à l'exécution des mesures politiques nécessaires à la réconciliation nationale, y compris l'entrée en fonctions des députés et représentants de l'UNITA, suivie par l'installation d'un gouvernement d'unité et de réconciliation nationales avant le 31 décembre 1996; /...S/RES/1087 (1996) Page 3 11. Demande instamment aux deux parties de s'entendre avant le 31 décembre 1996 sur le statut spécial du Président de l'UNITA en tant que Président du plus grand parti d'opposition, mais sans lier cette question à la formation d'un gouvernement d'unité et de réconciliation nationales; 12. Demande au Président de l'UNITA de se rendre à Luanda pour la création du gouvernement d'unité et de réconciliation nationales et, par la suite, de passer dans cette ville le plus de temps possible afin de renforcer la confiance dans les institutions démocratiques de l'État et dans le caractère irréversible du processus de paix; 13. Se félicite de la poursuite du programme de désarmement de la population civile entrepris par le Gouvernement angolais et souligne que ce programme doit être mis en oeuvre intégralement de façon plus efficace, y compris le désarmement du corps de défense civile; 14. S'inquiète à nouveau de l'acquisition d'armes, qui va à l'encontre du paragraphe 12 de la résolution 976 (1995) en date du 8 février 1995, tandis que le processus de paix est en cours; 15. Réaffirme que tous les États sont tenus d'appliquer intégralement les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 864 (1993) en date du 15 septembre 1993, demande à tous les États de prendre les mesures nécessaires pour appliquer énergiquement et strictement les dispositions des paragraphes 19 à 25 de cette résolution et note avec une vive préoccupation que le manquement des États à cet égard, en particulier de ceux qui sont voisins de l'Angola, est contraire au processus de paix et compromet la reprise économique; 16. Exige que toutes les parties et les autres intéressés en Angola prennent toutes les mesures nécessaires pour garantir dans l'ensemble du pays la sécurité du personnel de l'ONU et des autres organisations internationales, ainsi que celle des locaux qu'ils occupent et la liberté de circulation des secours humanitaires; 17. Demande aux deux parties d'intensifier l'action engagée en vue du déminage, souligne de nouveau qu'il est indispensable de détruire les stocks de mines terrestres supervisés et vérifiés par UNAVEM III et donne son appui aux diverses activités de déminage que l'Organisation des Nations Unies mène en Angola, y compris les plans visant à accroître la capacité du pays dans le domaine du déminage; 18. Demande instamment au Gouvernement angolais et à l'UNITA de supprimer tous les postes de contrôle illégaux qui font obstacle à la libre circulation des personnes et des biens dans l'ensemble du pays; 19. Invite instamment la communauté internationale à apporter rapidement, comme elle s'y est engagée, l'assistance nécessaire pour faciliter le relèvement et la reconstruction de l'économie angolaise et la réinstallation des personnes déplacées, et souligne l'importance que cette assistance revêt actuellement afin de consolider les acquis du processus de paix; /...S/RES/1087 (1996) Page 4 20. Prie le Secrétaire général de continuer à faire des préparatifs en vue d'une présence des Nations Unies faisant suite à UNAVEM III, telle qu'envisagée au paragraphe 33 de son rapport du 2 décembre 1996, qui comprendrait des observateurs militaires, des observateurs de police, une composante politique, des observateurs des droits de l'homme et un représentant spécial, l'objectif étant de maintenir en Angola une présence limitée des Nations Unies, et de lui faire rapport à ce sujet le 10 février 1997 au plus tard; 21. Se déclare prêt à envisager dans ce contexte la possibilité d'envoyer une mission du Conseil de sécurité en Angola avant l'expiration du mandat d'UNAVEM III; 22. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1088 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1088(1996)
Texte intégral NATIONS S UNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1088 (1996) 12 décembre 1996 RÉSOLUTION 1088 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3723e séance, le 12 décembre 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l'ex-Yougoslavie, notamment ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995 et 1035 (1995) du 21 décembre 1995, Réaffirmant son attachement à un règlement politique négocié des conflits dans l'ex-Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les États à l'intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se félicitant des conclusions du Comité directeur ministériel et de la présidence de la Bosnie-Herzégovine adoptées à Paris le 14 novembre 1996 (la Conférence de Paris) (S/1996/968), ainsi que des principes directeurs du plan de consolidation civile du processus de paix, d'une durée de deux ans, mentionnés dans ces conclusions, Se félicitant également des conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (la Conférence de Londres) (S/1996/1012), dans lesquelles a été approuvé, comme suite aux conclusions de la Conférence de Paris, un plan d'action pour la première période de 12 mois du plan de consolidation civile du processus de paix, Se félicitant des progrès accomplis dans la mise en oeuvre de l'Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix) (S/1995/999, annexe) et exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de mise en oeuvre (IFOR), ainsi qu'au personnel des autres organisations et organismes internationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en oeuvre de l'Accord de paix, Prenant note avec satisfaction de la tenue des élections prévues à l'annexe 3 de l'Accord de paix et se félicitant des progrès accomplis dans la mise en place des institutions communes conformément aux dispositions de la Constitution de Bosnie-Herzégovine, 96-36244 (F) /...S/RES/1088 (1996) Page 2 Soulignant par ailleurs le rôle important que la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie ont à jouer dans l'aboutissement réussi du processus de paix en Bosnie-Herzégovine, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 9 décembre 1996 (S/1996/1017), Prenant note du rapport du Haut Représentant en date du 9 décembre 1996 (S/1996/1024, annexe), Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1.Réaffirme son appui à l'Accord de paix, ainsi qu'à l'Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe), engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations auxquelles elles ont souscrit en vertu de ces accords, et se déclare décidé à suivre la mise en oeuvre de l'Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzégovine; 2.Appuie les conclusions des Conférences de Paris et de Londres; 3.Souligne que c'est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu'il incombe de faire progresser plus avant le processus de paix et que ces autorités devraient assumer, au cours des deux prochaines années, une responsabilité de plus en plus grande pour ce qui est des fonctions actuellement assurées ou coordonnées par la communauté internationale, et souligne également que si toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine n'honorent pas leurs engagements et ne participent pas activement au relèvement de la société civile, elles ne sauraient s'attendre à ce que la communauté internationale et les principaux donateurs continuent d'assumer la charge politique, militaire et économique que représentent les efforts de mise en oeuvre et de reconstruction; 4.Souligne le lien qui existe, comme en est convenu la présidence de la Bosnie-Herzégovine dans les conclusions de la Conférence de Paris, entre la fourniture d'une aide financière internationale et la mesure dans laquelle toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine mettent en oeuvre l'Accord de paix, y compris leur coopération avec le Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie et le concours qu'elles apportent au plan d'action approuvé par la Conférence de Londres; 5.Note avec satisfaction que tous les États successeurs de l'ex-République socialiste fédérative de Yougoslavie se sont reconnus mutuellement à l'intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, et /...S/RES/1088 (1996) Page 3 insiste sur l'importance de la normalisation complète de leurs relations, y compris l'établissement immédiat de relations diplomatiques; 6.Se félicite que la présidence de la Bosnie-Herzégovine ait réaffirmé dans les conclusions de la Conférence de Paris qu'elle était résolue à poursuivre pleinement le processus de paix, au nom des trois peuples constitutifs de la Bosnie-Herzégovine, conformément à l'Accord de paix et dans le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays, y compris la constitution d'un État bosniaque reposant sur les principes de la démocratie et composé de deux Entités, la Fédération de Bosnie-Herzégovine et la Republika Srpska, et souligne à cet égard l'importance qu'il y a à mettre en place sans retard le reste des institutions communes prévues dans la Constitution de Bosnie-Herzégovine, ainsi que l'importance que revêt l'engagement pris par les autorités de Bosnie-Herzégovine de coopérer au fonctionnement de ces institutions à tous les niveaux; 7.Rappelle aux parties qu'aux termes de l'Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les Entités qui sont chargées de mettre en oeuvre le règlement de paix, ainsi que prévu dans l'Accord de paix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie, dans l'exercice des responsabilités qui lui incombent en vue de dispenser la justice de façon impartiale, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal international suppose notamment que les États et les Entités défèrent à ce dernier toutes les personnes inculpées et lui fournissent des informations pour l'aider dans ses enquêtes; 8.Constate que les parties ont autorisé la force multinationale visée au paragraphe 18 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l'emploi de la force en cas de nécessité, pour veiller au respect des dispositions de l'annexe 1-A de l'Accord de paix; 9.Se félicite que les autorités de Bosnie-Herzégovine aient accepté que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) supervise la préparation et le déroulement des élections municipales devant se tenir en 1997, et se félicite également que l'OSCE ait décidé de proroger le mandat de sa mission en Bosnie-Herzégovine afin de poursuivre ses activités relatives aux élections de même que celles dans le domaine des droits de l'homme et de la stabilisation régionale; 10. Souligne que les parties ont, en application de l'Accord de paix, l'obligation d'offrir à toutes les personnes relevant de leur juridiction le niveau de garantie le plus élevé en matière de droits de l'homme et de libertés fondamentales internationalement reconnus, leur demande de concourir pleinement aux activités du Médiateur et de la Chambre des droits de l'homme et d'appliquer leurs conclusions et leurs décisions, et demande aux autorités de Bosnie-Herzégovine de coopérer pleinement avec la Commission des droits de l'homme des Nations Unies, l'OSCE, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme et d'autres missions ou organisations intergouvernementales ou régionales, en vue de suivre de près la situation des droits de l'homme en Bosnie-Herzégovine; /...S/RES/1088 (1996) Page 4 11. Note avec satisfaction que les parties ont affirmé leur attachement au droit qu'ont tous les réfugiés et personnes déplacées de regagner librement leurs lieux d'origine ou de se rendre dans d'autres lieux de leur choix en Bosnie-Herzégovine, en toute sécurité, note le rôle pilote dans le domaine humanitaire que l'Accord de paix a confié au Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, en coordination avec d'autres organes compétents et sous l'autorité du Secrétaire général, en vue d'aider à rapatrier et secourir les réfugiés et personnes déplacées, et souligne qu'il importe de faciliter le retour ou la réinstallation des réfugiés et personnes déplacées, qui devraient s'effectuer graduellement et en bon ordre, grâce à des programmes progressifs et coordonnés qui tiennent compte de la nécessité d'assurer la sécurité ainsi que des logements et des emplois au niveau local, tout en respectant pleinement l'annexe 7 de l'Accord de paix ainsi que d'autres procédures établies; 12. Souligne qu'il importe de mettre en place des conditions propices à la reconstruction et au développement de la Bosnie-Herzégovine, encourage les États Membres à offrir une assistance en vue du programme de reconstruction dans ce pays et se félicite à cet égard de l'importante contribution qu'ont déjà apportée l'Union européenne, la Banque mondiale et des donateurs bilatéraux; 13. Souligne qu'il importe de limiter les armements dans la région en les maintenant au niveau le plus bas possible, demande aux parties bosniaques d'appliquer pleinement et sans plus tarder les accords signés à Vienne le 26 janvier 1996 et à Florence le 14 juin 1996 et, sous réserve de progrès satisfaisants dans l'application des accords relatifs aux articles II et IV, demande que les efforts se poursuivent en vue de promouvoir la mise en oeuvre de l'article V de l'annexe 1-B de l'Accord de paix sur la limitation des armements au niveau régional; 14. Souligne l'importance qu'il attache à ce que, comme convenu aux Conférences de Paris et de Londres, le Haut Représentant continue de jouer son rôle, sur une base renforcée, pour ce qui est d'assurer le suivi de l'application de l'Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à mettre en oeuvre l'Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme que c'est en dernier ressort au Haut Représentant qu'il appartient sur le théâtre de statuer sur l'interprétation de l'annexe 10 relative aux aspects civils de la mise en oeuvre de l'Accord de paix, et qu'en cas de différend, il peut donner son interprétation et faire des recommandations, y compris aux autorités de Bosnie-Herzégovine ou à ses Entités, et les faire connaître publiquement; 15. Réaffirme qu'il a l'intention de suivre de près la situation en Bosnie-Herzégovine, en tenant compte des rapports présentés en application des paragraphes 26 et 34 ci-après, ainsi que de toute recommandation qui pourrait y figurer, et qu'il est prêt à envisager d'imposer des mesures si l'une des parties manque notablement aux obligations assumées en vertu de l'Accord de paix; II 16. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale créée en application de sa résolution 1031 (1995) et se félicite /...S/RES/1088 (1996) Page 5 qu'ils soient disposés à aider les parties à l'Accord de paix en continuant à déployer une force multinationale de mise en oeuvre; 17. Note que la présidence de la Bosnie-Herzégovine, au nom de la Bosnie-Herzégovine, y compris ses Entités constitutives, ainsi que la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie ont confirmé les accords proposés dans les lettres datées du 29 novembre 1996 émanant du Secrétaire général de l'organisation visée à l'annexe 1-A de l'Accord de paix (S/1996/1025); 18. Autorise les États Membres agissant par l'intermédiaire de l'organisation visée à l'annexe 1-A de l'Accord de paix ou en coopération avec elle à créer, pour une durée planifiée de 18 mois, une force multinationale de stabilisation (SFOR) en tant que successeur légal de l'IFOR, placée sous un commandement et un contrôle unifiés et chargée d'accomplir les tâches visées aux annexes 1-A et 2 de l'Accord de paix; 19. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 18 ci-dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l'application de l'annexe 1-A de l'Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les parties continueront à être tenues, sur une base d'égalité, responsables du respect des dispositions de cette annexe et seront pareillement exposées aux mesures coercitives que la SFOR pourrait juger nécessaires pour assurer l'application de l'annexe et la protection de la SFOR, et note que les parties ont consenti à ce que la SFOR prenne de telles mesures; 20. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de la SFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre celle-ci ou pour l'aider à remplir sa mission, et reconnaît à la SFOR le droit de prendre toutes les mesures nécessaires à sa défense en cas d'attaque ou de menace; 21. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 18 ci-dessus, conformément à l'annexe 1-A de l'Accord de paix, à prendre toutes les mesures nécessaires afin d'assurer le respect des règles et des procédures qui seront établies par le commandant de la SFOR pour régir le commandement et le contrôle concernant toute la circulation aérienne civile et militaire dans l'espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 22. Prie les autorités de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le commandant de la SFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports en Bosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à la SFOR par l'annexe 1-A de l'Accord de paix en ce qui concerne l'espace aérien de Bosnie-Herzégovine; 23. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de circulation de la SFOR et des autres personnels internationaux; 24. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l'appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membres agissant en vertu du paragraphe 18 ci-dessus; /...S/RES/1088 (1996) Page 6 25. Rappelle tous les accords relatifs au statut des forces visés à l'appendice B de l'annexe 1-A de l'Accord de paix et rappelle aux parties qu'elles ont l'obligation de continuer à respecter ces accords; 26. Prie les États Membres agissant par l'intermédiaire de l'organisation visée à l'annexe 1-A de l'Accord de paix ou en coopération avec elle de lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les 30 jours au moins; ***** Prenant acte du fait que les autorités de Bosnie-Herzégovine ont demandé que le mandat de la force de police civile des Nations Unies connue sous le nom de Groupe international de police (GIP), qui fait partie de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), soit renouvelé, Réaffirmant la base juridique dans la Charte des Nations Unies sur laquelle repose le mandat du GIP dans la résolution 1035 (1995), Exprimant sa gratitude au personnel de la MINUBH pour sa contribution à l'application de l'Accord de paix, III 27. Décide de proroger, pour une nouvelle période s'achevant le 21 décembre 1997, le mandat de la MINUBH, qui comprend le GIP, et décide également que le GIP restera chargé des tâches visées à l'annexe 11 de l'Accord de paix, y compris celles qui sont mentionnées dans les conclusions de la Conférence de Londres et dont sont convenues les autorités de Bosnie-Herzégovine; 28. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des activités du GIP ainsi que des progrès accomplis, grâce à son concours, dans la restructuration des organismes chargés de l'ordre public, et de lui rendre compte tous les trois mois de l'exécution du mandat de la MINUBH dans son ensemble, et, dans ce contexte, prie également le Secrétaire général de lui présenter d'ici au 16 juin 1997 un rapport sur le GIP, en particulier sur les activités de ce dernier visant à aider à la restructuration des organismes chargés de l'ordre public, à coordonner l'assistance concernant la formation et la fourniture d'équipements, à informer les organismes chargés de l'ordre public des directives concernant les principes d'une police démocratique respectant pleinement les droits de l'homme, et à mener ou aider à mener des enquêtes sur les violations des droits de l'homme commises par des agents de la force publique, et de lui présenter également un rapport sur les progrès accomplis par les autorités de Bosnie-Herzégovine au sujet de ces questions, en particulier sur leur respect des directives prescrites par le GIP, y compris les mesures promptes et efficaces, pouvant aller le cas échéant jusqu'à la révocation, prises à l'encontre de tout agent qui leur serait signalé par le chef du GIP comme refusant de coopérer avec le GIP ou d'observer les principes d'une police démocratique; /...S/RES/1088 (1996) Page 7 29. Souligne que le succès de l'exécution des tâches du GIP dépend de la qualité, de l'expérience et des compétences professionnelles de son personnel, et demande instamment aux États Membres, avec l'appui du Secrétaire général, de fournir au GIP du personnel qualifié; 30. Réaffirme que les parties sont tenues de coopérer pleinement avec le GIP pour toutes les questions relevant de sa compétence, et de donner pour instructions à leurs autorités et fonctionnaires respectifs d'apporter tout leur appui au GIP; 31. Constate avec satisfaction les efforts que déploie actuellement le Secrétaire général pour améliorer et renforcer le soutien logistique et les moyens d'appui de la MINUBH, et demande instamment que ces efforts soient intensifiés; 32. Demande à tous les intéressés d'assurer la coordination la plus étroite possible entre le Haut Représentant, la SFOR, la MINUBH et les organisations et institutions civiles compétentes, de façon à veiller au succès de l'application de l'Accord de paix et de la réalisation des objectifs prioritaires du plan de consolidation civile, ainsi qu'à la sécurité du personnel du GIP; 33. Encourage les États Membres, s'ils constatent que des progrès tangibles sont accomplis dans la restructuration des organismes chargés de l'ordre public des parties, à aider celles-ci, par l'intermédiaire du GIP, en donnant suite au programme d'assistance des Nations Unies destiné aux forces de police locales; 34. Prie également le Secrétaire général de lui soumettre les rapports établis par le Haut Représentant, conformément à l'annexe 10 de l'Accord de paix et aux conclusions de la Conférence de Londres, sur la mise en oeuvre de l'Accord de paix et, en particulier, sur le respect par les parties des engagements qu'elles ont pris en vertu de cet Accord; 35. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1089 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Tadjikistan et le long de la frontière Tadjiko-afghane
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1089(1996)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1089 (1996) 13 décembre 1996 RÉSOLUTION 1089 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3724e séance le 13 décembre 1996 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et les déclarations de son Président, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 décembre 1996 (S/1996/1010), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu'à l'inviolabilité de ses frontières, Se déclarant vivement préoccupé par la détérioration persistante de la situation au Tadjikistan et soulignant que le Gouvernement tadjik et les dirigeants de l'Opposition tadjike unie (OTU) doivent impérativement respecter sincèrement les engagements qu'ils ont pris de régler le conflit et de parvenir à la réconciliation nationale exclusivement par des moyens pacifiques et politiques, sur la base de concessions et de compromis réciproques, Se déclarant également vivement préoccupé par la poursuite des combats au Tadjikistan et les violations répétées de l'accord de cessez-le-feu de Téhéran du 17 septembre 1994 (S/1994/1102, annexe I) ainsi que par le fait que les deux parties n'ont pas appliqué les accords d'Achgabat (S/1996/754, annexe I), Soulignant que c'est aux parties tadjikes elles-mêmes qu'incombe au premier chef la responsabilité de résoudre leurs divergences et que l'appui international prévu par la présente résolution sera nécessairement fonction du processus de réconciliation nationale et de la promotion de la démocratie, Constatant avec satisfaction que la Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) maintient des contacts réguliers avec les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d'États indépendants (CEI), les forces russes déployées le long de la frontière et la Mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe au Tadjikistan, 96-36317 (F) 131296 131296 /...S/RES/1089 (1996) Page 2 Rendant hommage à la MONUT pour l'action qu'elle mène dans des conditions difficiles, 1.Remercie le Secrétaire général de son rapport en date du 5 décembre 1996; 2.Condamne les violations flagrantes du cessez-le-feu que les parties continuent de commettre, en particulier la récente offensive de l'opposition dans la région de Garm, et exige la cessation immédiate de toutes les hostilités et de tous les actes de violence; 3.Engage les parties à se conformer scrupuleusement aux dispositions de l'Accord de Téhéran et à toutes les autres obligations qu'elles ont assumées, et leur demande instamment de maintenir le cessez-le-feu en vigueur pendant toute la durée des pourparlers intertadjiks; 4.Condamne aussi les actes de terrorisme et autres actes de violence qui ont causé la mort de civils ainsi que de membres des Forces collectives de maintien de la paix de la CEI et des forces russes déployées le long de la frontière; 5.Décide de proroger le mandat de la MONUT jusqu'au 15 mars 1997, à condition que l'Accord de Téhéran reste en vigueur et que les parties manifestent leur attachement à un cessez-le-feu effectif, à la réconciliation nationale et à la promotion de la démocratie, et décide aussi que ce mandat restera en vigueur jusqu'à cette date, à moins que le Secrétaire général ne fasse savoir au Conseil que ces conditions ne sont pas réunies; 6.Se félicite que le Secrétaire général ait l'intention de lui faire rapport pour le 15 janvier 1997 sur le respect par les parties des dispositions de l'Accord de Téhéran et sur les résultats des rencontres entre le Président de la République du Tadjikistan et le chef de l'OTU, et le prie de présenter dans ce rapport, sur cette base, des recommandations au sujet de la nature et de l'importance de la présence des Nations Unies au Tadjikistan; 7.Demande aux parties de coopérer pleinement avec le Représentant spécial du Secrétaire général et de reprendre les pourparlers intertadjiks, afin de parvenir à un règlement politique d'ensemble du conflit, avec l'aide des pays et des organisations régionales suivant ces pourparlers en qualité d'observateurs et, dans ce contexte, se félicite que le Président de la République du Tadjikistan et le chef de l'OTU se soient rencontrés, les 10 et 11 décembre 1996, et les encourage à poursuivre ce dialogue; 8.Salue les efforts que la Commission mixte déploie pour réduire les tensions entre forces gouvernementales et forces de l'opposition sur le terrain; 9.Condamne vigoureusement les mauvais traitements que les deux parties ont fait subir à des membres de la MONUT, allant jusqu'à menacer d'attenter à leur vie, et demande instamment aux parties d'assurer la sécurité du personnel de l'Organisation des Nations Unies et des autres organisations, de coopérer pleinement avec la MONUT et de lever tous les obstacles à la liberté de mouvement de son personnel; /...S/RES/1089 (1996) Page 3 10. Prie instamment les parties tadjikes de coopérer pleinement avec le Comité international de la Croix-Rouge afin de faciliter l'échange de prisonniers et de détenus entre les deux parties; 11. Se déclare gravement préoccupé par l'usage indifférencié de mines au Tadjikistan et par la menace que ces mines constituent pour la population et le personnel de la MONUT, et accueille avec satisfaction les propositions que le Secrétaire général formule à ce sujet dans son rapport du 5 décembre 1996; 12. Se déclare profondément préoccupé par le fait que la situation humanitaire a empiré au Tadjikistan et demande aux États Membres et à tous les intéressés de répondre promptement et généreusement à l'appel intégré interinstitutions que le Secrétaire général a lancé aux donateurs visant les besoins humanitaires urgents pendant la période allant du 1er décembre 1996 au 31 mai 1997; 13. Encourage les États à contribuer au fonds de contributions volontaires créé par le Secrétaire général en application de la résolution 968 (1994); 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1090 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur le Recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1090(1996)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1090 (1996) 13 décembre 1996 RÉSOLUTION 1090 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3725e séance (privée), le 13 décembre 1996 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la question de la recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Recommande à l'Assemblée générale de nommer M. Kofi Annan Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies pour un mandat allant du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2001. ----- 96-36432 (F)
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1091 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur le Recommandation en vue de la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1091(1996)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1091 (1996) 13 décembre 1996 RÉSOLUTION 1091 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3725e séance (privée), le 13 décembre 1996 Le Conseil de sécurité , Saluant le rôle central que le Secrétaire général Boutros Boutros-Ghali a joué en guidant l'Organisation dans l'accomplissement des tâches qui lui étaient confiées par la Charte des Nations Unies, Saluant aussi les efforts qu'il a déployés avec persévérance pour trouver des solutions justes et durables à différents litiges et conflits dans le monde, Louant les réformes qu'il a entreprises et les nombreuses propositions qu'il a formulées au sujet de la redéfinition du rôle et du fonctionnement du système des Nations Unies, 1.Rend hommage à la contribution du Secrétaire général Boutros Boutros-Ghali à la paix, à la sécurité et au développement internationaux, ainsi qu'aux efforts exceptionnels qu'il a déployés pour résoudre les problèmes internationaux dans les domaines économique, social et culturel, pour répondre aux besoins d'ordre humanitaire et pour promouvoir le respect universel des droits de l'homme et des libertés fondamentales; 2.Exprime sa vive gratitude au Secrétaire général Boutros Boutros-Ghali pour son dévouement aux buts et principes inscrits dans la Charte et à la cause de l'instauration de relations amicales entre les nations. ----- 96-36444 (F)
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/1092 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1092(1996)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1092 (1996) 23 décembre 1996 RÉSOLUTION 1092 Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3728e séance, le 23 décembre 1996 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 décembre 1996 sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/1996/1016 et Add.1), Accueillant avec satisfaction également le rapport du Secrétaire général en date du 17 décembre 1996 sur sa mission de bons offices à Chypre (S/1996/1055), Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire d'y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 31 décembre 1996, Réaffirmant ses résolutions antérieures concernant Chypre, notamment ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964, 939 (1994) du 29 juillet 1994 et 1062 (1996) du 28 juin 1996, Profondément préoccupé par la détérioration de la situation à Chypre, par l'aggravation des tensions entre les deux communautés dans l'île, et par le fait que la violence le long des lignes de cessez-le-feu a atteint ces six derniers mois un niveau inconnu depuis 1974, comme le Secrétaire général l'indique dans son rapport en date du 10 décembre 1996, Préoccupé également par le recours accru à la violence et à la menace de la violence à l'encontre du personnel de la Force, Notant que des pourparlers indirects menés par l'intermédiaire du commandant de la Force au sujet des mesures à prendre pour réduire la tension sur le plan militaire ont débuté entre les autorités militaires des deux parties, Se déclarant à nouveau préoccupé par le fait qu'il y a trop longtemps que les négociations sur un règlement politique d'ensemble sont au point mort, 96-37411 (F) /...S/RES/1092 (1996) Page 1.Décide de proroger, pour une nouvelle période prenant fin le 30 juin 1997, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre; 2.Déplore les incidents violents qui se sont produits les 11 et 14 août, le 8 septembre et le 15 octobre 1996, entraînant la mort tragique de trois civils chypriotes grecs et d'un membre des forces de sécurité chypriotes turques, et blessant des civils et des membres de la Force, en particulier le recours sans nécessité et disproportionné à la force par la partie turque/chypriote turque, ainsi que le rôle largement passif de la police chypriote face aux manifestations de civils; 3.Rappelle aux deux parties qu'elles ont l'obligation de prévenir les actes de violence dirigés contre le personnel de la Force, en particulier l'utilisation d'armes à feu, qui empêchent la Force de s'acquitter de son mandat, et exige qu'elles garantissent l'entière liberté de mouvement de la Force et lui offrent leur entière coopération; 4.Souligne la nécessité de maintenir l'ordre public et exige à cet égard que les deux parties empêchent les incursions non autorisées dans la zone tampon et réagissent immédiatement et de façon responsable face aux manifestations qui violeraient la zone tampon ou se situeraient à proximité et qui pourraient entraîner une aggravation des tensions; 5.Demande aux parties d'accepter en bloc, sans délai ni conditions préalables, les mesures réciproques proposées par la Force, à savoir : a) extension de l'accord d'évacuation de 1989 aux autres secteurs où les deux parties sont encore très proches l'une de l'autre; b) interdiction des armes chargées le long des lignes de cessez-le-feu; c) adoption d'un code de conduite, fondé sur la notion de force minimale et de réaction proportionnelle, qui serait appliqué par les troupes des deux parties le long des lignes de cessez-le-feu, et regrette qu'aucun progrès n'ait encore été fait en vue de l'application de ces mesures; 6.Demande également aux autorités militaires des deux parties : a)D'éliminer sans plus tarder tous les champs de mines et zones piégées se trouvant dans la zone tampon, comme le demande la Force; b)De cesser toute construction militaire aux abords immédiats de la zone tampon; c)De s'abstenir de toutes manoeuvres militaires le long de la zone tampon; 7.Se déclare à nouveau gravement préoccupé par le niveau excessif des effectifs militaires et des armements en République de Chypre ainsi que par le rythme auquel ceux-ci sont augmentés, renforcés et modernisés, y compris par l'introduction d'armements modernes, et par l'absence de progrès sur la voie d'une réduction sensible des forces étrangères en République de Chypre, qui menacent d'aggraver la tension non seulement dans l'île, mais aussi dans la /...S/RES/1092 (1996) Page 3 région, ainsi que de compliquer les efforts visant à négocier un règlement politique d'ensemble; 8.Demande à nouveau à tous les intéressés de s'engager à réduire leurs dépenses militaires, ainsi que les effectifs de forces étrangères dans la République de Chypre, afin d'aider à rétablir la confiance entre les parties et d'ouvrir la voie au retrait des troupes non chypriotes, comme le prévoit l'Ensemble d'idées (S/24472, annexe), souligne l'importance de la démilitarisation ultérieure de la République de Chypre en tant qu'objectif dans le contexte d'un règlement d'ensemble et demande au Secrétaire général de continuer à encourager les efforts en ce sens; 9.Se déclare toujours préoccupé par les manoeuvres militaires menées dans la région, y compris les vols d'avions militaires dans l'espace aérien de Chypre, qui ont nettement aggravé les tensions politiques dans l'île et compromis les efforts en vue d'un règlement; 10. Réaffirme que le statu quo est inacceptable et souligne son appui à la mission de bons offices du Secrétaire général et l'importance des efforts concertés déployés afin d'oeuvrer avec le Secrétaire général en vue d'un règlement d'ensemble; 11. Se félicite des efforts que déploient le Représentant spécial du Secrétaire général et ceux qui l'appuient afin de préparer le terrain pour des négociations directes sans durée limitée entre les dirigeants des deux communautés chypriotes, qui se tiendraient durant le premier semestre de 1997, en vue de parvenir à un règlement d'ensemble; 12. Demande à toutes les parties de coopérer avec le Représentant spécial à cette fin, et lorsqu'il intensifiera ses travaux préparatoires au cours des premiers mois de 1997, en vue de préciser les principaux éléments d'un règlement d'ensemble; 13. Souligne que, pour assurer le succès de ce processus, il faudra qu'une réelle confiance réciproque s'instaure entre les deux parties et que soit évité tout acte de nature à aggraver les tensions, et demande aux dirigeants des deux communautés de créer un climat de réconciliation et de confiance; 14. Réaffirme sa position selon laquelle le règlement du problème de Chypre doit être fondé sur un État de Chypre doté d'une souveraineté, d'une personnalité internationale et d'une citoyenneté uniques, son indépendance et son intégrité territoriale étant garanties, et composé de deux communautés politiquement égales, telles qu'elles sont décrites dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, au sein d'une fédération bicommunautaire et bizonale, et selon laquelle un tel règlement doit exclure l'union, en totalité ou en partie, avec un autre pays, ou toute autre forme de partition ou de sécession; 15. Se félicite des efforts que la Force continue de déployer pour s'acquitter de son mandat humanitaire à l'égard des Chypriotes grecs et des Maronites vivant dans le nord de l'île, et des Chypriotes turcs vivant dans le sud, et regrette l'absence de nouveaux progrès dans l'application des /...S/RES/1092 (1996) Page recommandations découlant de l'étude humanitaire entreprise par la Force en 1995; 16. Se félicite des initiatives que l'Organisation des Nations Unies et d'autres membres de la communauté internationale continuent de prendre pour promouvoir des manifestations bicommunautaires, déplore les obstacles qui ont été opposés à de tels contacts et engage vivement tous les intéressés, en particulier les dirigeants de la communauté chypriote turque, à supprimer tous ces obstacles; 17. Réaffirme que la décision de l'Union européenne concernant l'ouverture des négociations d'adhésion avec Chypre constitue un nouvel élément important qui devrait faciliter un règlement d'ensemble; 18. Prie le Secrétaire général de garder à l'étude la structure et les effectifs de la Force en vue d'une restructuration éventuelle, et de présenter toutes idées nouvelles qu'il pourrait avoir à ce sujet; 19. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 10 juin 1997 au plus tard, un rapport sur l'application de la présente résolution; 20. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1996
CôteS/RES/970 (1995)
IntituléDéployment de la mission d assistance des Ntaions Unies pour le RWANda et l'implementation de l accord de paix d'Arusha
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/970(1995)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/970 (1995) 12 janvier 1995 RÉSOLUTION 970 (1995) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3487e séance, le 12 janvier 1995 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, et en particulier sa résolution 943 (1994) du 23 septembre 1994, Se félicitant des mesures prises par les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro), en particulier de cellesindiquées en annexe à la lettre du 4 janvier 1995 adressée par le Secrétairegénéral au Président du Conseil de sécurité (S/1995/6), pour maintenir lafermeture effective de la frontière internationale entre la Républiquefédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutes les marchandises, à l’exception desdenrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinésà répondre à des besoins humanitaires essentiels, et notant que ces mesures étaient une condition indispensable à l’adoption de la présente résolution, Soulignant qu’il importe que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) maintiennent la fermeture effective dela frontière et s’emploient à la rendre plus étanche encore, notamment enpoursuivant en justice les personnes soupçonnées d’enfreindre les mesures prisesà cette fin et en fermant hermétiquement les points de passage de la frontièrecomme la Mission de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie l’ademandé, Accueillant avec satisfaction l’oeuvre accomplie par les Coprésidents du Comité directeur de la Conférence internationale sur l’ex-Yougoslavie et laMission de la Conférence en République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro), et soulignant l’importance qu’il attache à ce que la Mission dispose de toutes les ressources nécessaires pour l’accomplissement de sa tâche, Notant que le paragraphe 9 de sa résolution 757 (1992) du 30 mai 1992 demeure en vigueur, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 95-00965 (F) 120195 120195 /... *9500965*S/RES/970 (1995) Page 2 1. Décide que les restrictions et autres mesures visées au paragraphe 1 de sa résolution 943 (1994) seront suspendues pour une nouvelle période de100 jours à compter de l’adoption de la présente résolution; 2. Demande à tous les États et à tous les autres intéressés de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières internationales detous les États de la région; 3. Réaffirme que les dispositions du paragraphe 12 de la résolution 820 (1993), aux termes desquelles l’importation, l’exportation et le transit, àdestination, en provenance ou au travers des zones protégées par lesNations Unies en République de Croatie et des zones de la République deBosnie-Herzégovine tenues par les forces serbes de Bosnie, à l’exception desfournitures humanitaires essentielles, en particulier les fournitures médicaleset les produits alimentaires distribués par les organismes internationaux d’aidehumanitaire, ne seront permis qu’avec l’autorisation expresse du Gouvernementde la République de Croatie ou du Gouvernement de la République de Bosnie-Herzégovine, respectivement, s’appliquent à tous les envois à travers lafrontière internationale entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbieet Monténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine; 4. Demande au Comité créé par la résolution 724 (1991) d’accélérer ses travaux pour aboutir d’urgence à l’élaboration des procédures simplifiéesappropriées visées au paragraphe 2 de la résolution 943 (1993) et d’examiner enpriorité les demandes concernant une assistance humanitaire légitime, enparticulier celles présentées par le Comité international de la Croix-Rouge, leHaut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ou d’autres organismes dusystème des Nations Unies; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les 30 jours, pour examen, un rapport indiquant si les Coprésidents du Comité directeur de laConférence internationale sur l’ex-Yougoslavie certifient que les autorités dela République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) appliquenteffectivement leur décision de fermer la frontière internationale entre laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) et la République deBosnie-Herzégovine, en ce qui concerne toutes les marchandises, à l’exceptiondes denrées alimentaires, des fournitures médicales et des vêtements destinés àrépondre à des besoins humanitaires essentiels, et respectent les dispositionsdu paragraphe 3 ci-dessus concernant tous les envois à travers la frontièreinternationale entre la République fédérative de Yougoslavie (Serbie etMonténégro) et la République de Bosnie-Herzégovine, et prie en outre le Secrétaire général de lui faire rapport immédiatement s’il dispose d’éléments,fournis notamment par les Coprésidents du Comité directeur de la Conférenceinternationale sur l’ex-Yougoslavie, prouvant que lesdites autoritésn’appliquent pas effectivement leur décision de fermer la frontière; 6. Décide que si, à tout moment, le Secrétaire général l’informe que les autorités de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro)n’appliquent pas effectivement leur décision de fermer la frontière, lasuspension des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus prendra fin le cinquièmejour ouvrable suivant la date à laquelle le Secrétaire général l’aura informé, àmoins que le Conseil de sécurité n’en décide autrement; /...S/RES/970 (1995) Page 3 7. Décide de suivre de près la situation et d’examiner les nouvelles dispositions à prendre en ce qui concerne les mesures applicables à laRépublique fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) à la lumière del’évolution de la situation; 8. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1036 (1996)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Abkhazie (Géorgie)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1036(1996)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1036 (1996) 12 janvier 1996 RÉSOLUTION 1036 (1996) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3618e séance, le 12 janvier 1996 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier sa résolution 993 (1995) du 12 mai 1995, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 janvier 1996 (S/1996/5), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Géorgie, Soulignant que les parties doivent redoubler d’efforts, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et avec le concours de la Fédération deRussie en qualité de facilitateur, pour trouver rapidement une solutionpolitique globale au conflit, portant notamment sur le statut politique del’Abkhazie, dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégritéterritoriale de la Géorgie, Notant que des élections présidentielles et parlementaires se sont tenues en Géorgie en novembre 1995 et exprimant l’espoir que celles-ci aideront à parvenir à un règlement politique global du conflit en Abkhazie (Géorgie), Réaffirmant aussi le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leurs foyers,conformément au droit international et comme le prévoit l’Accord quadripartitesur le rapatriement librement consenti des réfugiés et des personnes déplacéessigné le 14 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), Déplorant que les autorités abkhazes continuent de faire obstruction à ce retour, Profondément préoccupé par la détérioration de la situation sur le plan humanitaire, en particulier dans la région de Gali où persistent des conditionsd’insécurité, 96-00634 (F) /...S/RES/1036 (1995) Page 2 Profondément préoccupé aussi par l’escalade de la violence et par les massacres commis dans la région tenue par la partie abkhaze, dont il est faitétat dans la lettre du 8 janvier 1996 adressée au Président du Conseil desécurité par le Représentant permanent de la Géorgie auprès de l’Organisationdes Nations Unies (S/1996/9), Rappelant les conclusions que la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe a formulées lors de son sommet de Budapest au sujet de lasituation en Abkhazie (Géorgie) (S/1994/1435, annexe), Réaffirmant qu’il est indispensable que les parties respectent strictement le droit international humanitaire, Constatant que les parties ont respecté de façon générale l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994(S/1994/583, annexe I), aidées en cela par la force de maintien de la paix de laCommunauté d’États indépendants et la Mission d’observation des Nations Unies enGéorgie (MONUG), Se déclarant satisfait de ce que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI accomplissent leurs mandats respectifs en coopération et encoordination étroites et saluant la contribution qu’elles ont l’une et l’autre apportées à la stabilisation de la situation dans la zone du conflit, Préoccupé de la sécurité du personnel de la MONUG et de la CEI, et soulignant l’importance qu’il attache à la liberté de mouvement de ce personnel, Notant que la prochaine réunion du Conseil des chefs d’État de la CEI qui se tiendra à Moscou le 19 janvier 1996 examinera la question de la prorogationdu mandat de la force de maintien de la paix de la CEI, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 2 janvier 1996; 2. Exprime sa vive inquiétude devant l’impasse dans laquelle demeurent les efforts visant à parvenir à un règlement global du conflit en Abkhazie(Géorgie); 3. Réaffirme qu’il appuie sans réserve les efforts déployés par le Secrétaire général pour trouver une solution politique globale au conflit,portant notamment sur le statut politique de l’Abkhazie, dans le plein respectde la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Géorgie, ainsi quel’action que mène la Fédération de Russie, en tant que facilitateur, pouractiver la recherche d’un règlement pacifique du conflit, et encourage le Secrétaire général à poursuivre ses efforts en ce sens avec l’aide de laFédération de Russie comme facilitateur et avec le soutien de l’Organisationpour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE); 4. Demande aux parties, en particulier à la partie abkhaze d’accomplir sans plus tarder des progrès effectifs dans la voie d’un règlement politiqueglobal et leur demande en outre de coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans les efforts qu’il déploie, avec l’aide de la Fédération de Russieagissant comme facilitateur; /...S/RES/1036 (1995) Page 3 5. Exige que la partie abkhaze hâte sensiblement le retour librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées, en acceptant un calendrierfondé sur celui qu’a proposé le Haut Commissaire des Nations Unies pour lesréfugiés, et exige en outre qu’elle garantisse la sécurité des réfugiés qui sont revenus d’eux-mêmes dans la région et qu’elle régularise leur situation enconformité avec l’Accord quadripartite; 6. Demande à la partie abkhaze, dans ce contexte, de commencer par encourager le retour, en toutes sécurité et dignité, des réfugiés et despersonnes déplacées dans la région de Gali; 7. Condamne les massacres à motivation ethnique et les violations persistantes des droits de l’homme qui sont commis en Abkhazie (Géorgie) etdemande à la partie abkhaze d’assurer la sécurité de toutes les personnes se trouvant dans les zones tenues par elle; 8. Engage les parties à améliorer leur coopération avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI afin de créer des conditions de sécuritépropices au retour des réfugiés et des personnes déplacées, et les engage également à honorer les engagements qu’elles ont pris en ce qui concerne la sécurité et la liberté de mouvement de tout le personnel des Nations Unies et dela CEI, et l’inspection par la MONUG des dépôts d’armes lourdes; 9. Accueille favorablement les mesures supplémentaires mises en oeuvre par la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI dans la région de Galipour mieux assurer le retour des réfugiés et des personnes déplacées en toutesécurité et en bon ordre, ainsi que toutes les initiatives prises à cette fin; 10. Déclare appuyer sans réserve l’élaboration du programme concret de protection et de promotion des droits de l’homme en Abkhazie (Géorgie) que leSecrétaire général préconise dans son rapport du 2 janvier 1996, et invite les autorités abkhazes à apporter leur plein concours aux initiatives prises à cettefin; 11. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 12 juillet 1996, étant entendu qu’il réexaminera ce mandat si lemandat de la force de maintien de la paix de la CEI est modifié; 12. Encourage de nouveau les États à verser des contributions volontaires au fonds d’aide à la mise en oeuvre de l’Accord de cessez-le-feu signé à Moscoule 14 mai 1994 et/ou à des fins humanitaires, y compris le déminage, selon ceque préciseront les donateurs; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui présenter trois mois après la date d’adoption de la présenterésolution un rapport sur tous les aspects de la situation en Abkhazie(Géorgie), y compris les opérations de la MONUG; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1093 (1997)
IntituléSituation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1093(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1093(1997) 14 janvier 1997 RÉSOLUTION 1093 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3731e séance, le 14 janvier 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1025 (1995) du 30 novembre 1995, 1038 (1996) du 15 janvier 1996 et 1066 (1996) du 15 juillet 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1996 (S/1996/1075), Réaffirmant une fois encore son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République de Croatie, Prenant acte de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie, dans laquelle ils ont réaffirmé leur accord concernant la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, insistant sur le fait que cette démilitarisation a contribué à réduire la tension dans la région et soulignant qu'il est nécessaire que la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie s'entendent sur un règlement pacifique de leur différend, Notant avec préoccupation les violations constatées dans les zones désignées dans la région par les Nations Unies et les autres activités, notamment les restrictions imposées à la liberté de circulation des observateurs militaires des Nations Unies, évoquées dans le rapport du Secrétaire général, qui ont dangereusement aggravé les tensions, Se félicitant du fait que tous les États successeurs de l'ex-République socialiste fédérative de Yougoslavie se sont reconnus mutuellement à l'intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, et soulignant l'importance de la pleine normalisation des relations entre ces États, Saluant l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie, signé le 23 août 1996 à Belgrade, par lequel les parties se sont engagées à régler pacifiquement leur 97-01001 (F) /...S/RES/1093(1997) Page 2 différend concernant Prevlaka par voie de négociations, dans l'esprit de la Charte des Nations Unies et dans la perspective de relations de bon voisinage, Constatant que la situation en Croatie continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1.Autorise les observateurs militaires des Nations Unies, jusqu'au 15 juillet 1997, à continuer de vérifier la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2.Demande instamment aux parties d'honorer leurs engagements mutuels et d'appliquer pleinement l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie, et souligne qu'il s'agit là de conditions essentielles à l'instauration de la paix et de la sécurité dans l'ensemble de la région; 3.Demande aux parties d'adopter les options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies afin d'améliorer la sécurité dans la zone, dont il est fait mention dans le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1996, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, le 15 avril 1997 au plus tard, sur les progrès accomplis dans la mise en oeuvre de ces options pratiques, en particulier en ce qui concerne la liberté de circulation des observateurs militaires dans l'ensemble de la zone et le respect du régime de démilitarisation; 4.Engage les parties à mettre un terme à toutes les violations et aux activités militaires et autres de nature à accroître les tensions et à s'en abstenir à l'avenir, ainsi qu'à coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et à garantir leur sécurité et leur liberté de circulation, notamment par le déminage; 5.Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 5 juillet 1997 au plus tard, un rapport qu'il examinera sans tarder sur la situation dans la péninsule de Prevlaka et sur les progrès accomplis par la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie vers un règlement pacifique de leur contentieux; 6.Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation (SFOR), qu'il a autorisée par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996, de coopérer pleinement; 7.Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1094 (1997)
IntituléAmérique centrale: les efforts de paix
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1094(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1094 (1997) 20 janvier 1997 RÉSOLUTION 1094 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3732e séance, le 20 janvier 1997 Le Conseil de sécurité , Déclarant son appui résolu au processus de paix au Guatemala, Notant que le processus de paix au Guatemala est suivi par l'Organisation des Nations Unies et sous ses auspices depuis 1994, Prenant note de la lettre datée du 20 janvier 1997, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la République populaire de Chine auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/53), Rappelant l'Accord-cadre pour la reprise du processus de négociation entre le Gouvernement guatémaltèque et l'Union révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG) conclu le 10 janvier 1994 (S/1994/53, annexe), et tous les accords ultérieurs, par lesquels les parties sont convenues de demander à l'Organisation des Nations Unies d'assurer la vérification internationale de l'application des accords de paix, Saluant les efforts que le Secrétaire général, le Groupe des pays amis du processus de paix au Guatemala, la communauté internationale, les organismes des Nations Unies et d'autres organismes internationaux ont déployés à l'appui du processus de paix, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 26 novembre 1996 (S/1996/998) sur la Mission des Nations Unies pour la vérification des droits de l'homme et du respect des engagements pris aux termes de l'Accord général relatif aux droits de l'homme au Guatemala (MINUGUA), dans lequel il était indiqué que les mesures de vérification se rattachant à l'accord sur le cessez-le-feu définitif signé à Oslo le 4 décembre 1996 (S/1996/1045, annexe) comporteraient le déploiement de personnel militaire des Nations Unies, Prenant note également du rapport, en date du 17 décembre 1996 (S/1996/1045*), dans lequel le Secrétaire général recense les mesures 97-01491 (F) /...S/RES/1094 (1997) Page 2 nécessaires à la vérification de l'application de l'accord sur le cessez-le-feu définitif, ainsi que des additifs à ce rapport en date des 23 et 30 décembre 1996 (S/1996/1045, Add.1 et 2), et notant que le cessez-le-feu doit entrer en vigueur à la date où le dispositif de vérification des Nations Unies sera en place et prêt à fonctionner, Se félicitant des accords entre le Gouvernement guatémaltèque et l'URNG signés à Guatemala le 29 décembre 1996, qui, avec la série d'accords de paix signés à Madrid, Mexico, Oslo et Stockholm, mettent définitivement fin au conflit interne au Guatemala et favoriseront la réconciliation nationale et le développement économique du pays, 1.Décide , conformément aux recommandations formulées dans le rapport du Secrétaire général en date du 17 décembre 1996, d'autoriser pour une période de trois mois l'adjonction à la MINUGUA d'un groupe de 155 observateurs militaires, avec le personnel médical nécessaire, aux fins de la vérification de l'application de l'accord sur le cessez-le-feu définitif, et prie le Secrétaire général d'aviser le Conseil, au moins deux semaines à l'avance, du démarrage de l'opération; 2.Demande aux deux parties de respecter intégralement les engagements qu'elles ont pris aux termes des accords signés à Guatemala et de coopérer pleinement à la vérification du cessez-le-feu, à la séparation des forces et au désarmement et à la démobilisation des combattants de l'URNG, en honorant de même les autres engagements contractés dans la série des accords de paix; 3.Invite la communauté internationale à continuer d'appuyer le processus de paix au Guatemala, et en particulier la mise en oeuvre des accords visés au paragraphe 2 ci-dessus; 4.Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l'application de la présente résolution et de lui rendre compte de la manière dont se sera déroulée la mission des observateurs militaires. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1095 (1997)
IntituléSituation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1095(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1095 (1997) 28 janvier 1997 RÉSOLUTION 1095 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3733e séance le 28 janvier 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 20 janvier 1997 (S/1997/42), et prenant note des observations qui y sont formulées et des engagements qui y sont mentionnés, Prenant note de la lettre datée du 17 janvier 1997, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/41), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1.Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1997; 2.Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3.Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4.Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d'y mettre fin; 97-02393 (F) /...S/RES/1095 (1997) Français Page 2 5.Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 6.Encourage de nouvelles mesures visant à accroître l'efficacité et les économies pour autant qu'elles ne compromettent pas la capacité opérationnelle de la Force; 7.Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1096 (1997)
IntituléSituation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1096(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1096 (1997) 30 janvier 1997 RÉSOLUTION 1096 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3735e séance, le 30 janvier 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1065 (1996) du 12 juillet 1996, et rappelant la déclaration de son Président en date du 22 octobre 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 20 janvier 1997 (S/1997/47), Saluant les efforts que le Secrétaire général et son Envoyé spécial, la Fédération de Russie en qualité de facilitateur et le groupe des Amis de la Géorgie déploient à l'appui du processus de paix, comme l'indique le rapport, Notant avec une profonde préoccupation que les parties ne parviennent toujours pas à régler leurs différends en raison de l'intransigeance de la partie abkhaze, et soulignant qu'elles doivent redoubler sans tarder d'efforts, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies et avec le concours de la Fédération de Russie en qualité de facilitateur, pour trouver rapidement une solution politique globale au conflit, portant notamment sur le statut politique de l'Abkhazie au sein de l'État géorgien, dans le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie, Notant l'ouverture du Bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme en Abkhazie (Géorgie), Réaffirmant que les parties doivent respecter rigoureusement les droits de l'homme et exprimant son appui au Secrétaire général dans les efforts qu'il déploie pour trouver les moyens d'en renforcer le respect effectif dans le cadre de l'action menée en vue d'un règlement politique global, Notant avec préoccupation les récentes violations fréquentes de l'Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I) (Accord de Moscou) commises par les deux parties, ainsi que les actes de violence organisés par des groupes armés qui opèrent à partir du sud du fleuve Inguri et hors du contrôle du Gouvernement géorgien, 97-02871 (F) /...S/RES/1096 (1997) Page 2 Saluant la contribution que la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et les forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d'États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) ont apportée à la stabilisation de la situation dans la zone du conflit, notant que la coopération entre la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI s'est considérablement développée et soulignant qu'il importe de maintenir une coopération et une coordination étroites entre elles dans l'accomplissement de leurs mandats respectifs, Profondément préoccupé par la détérioration continue des conditions de sécurité dans la région de Gali, où se multiplient les actes de violence de groupes armés et se poursuit la pose indifférenciée de mines, y compris des mines de type nouveau, et profondément préoccupé aussi par la détérioration continue de la sécurité de la population locale, des réfugiés et personnes déplacées qui regagnent la région et du personnel de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI, Rappelant aux parties que la capacité de la communauté internationale de les aider dépend de leur volonté politique de résoudre le conflit par le dialogue et l'esprit de conciliation, ainsi que de leur pleine coopération avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI, et notamment qu'elles doivent s'acquitter des obligations qui leur incombent touchant la sécurité et la liberté de circulation du personnel international, Prenant acte de la décision d'élargir le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI dans la zone du conflit en Abkhazie (Géorgie) et de le proroger jusqu'au 31 janvier 1997 que le Conseil des chefs d'État de la CEI a prise le 17 octobre 1996 (S/1996/874, annexe), 1.Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 20 janvier 1997; 2.Exprime à nouveau sa vive inquiétude devant l'impasse dans laquelle demeurent les efforts visant à parvenir à un règlement global du conflit en Abkhazie (Géorgie); 3.Réaffirme son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Géorgie, à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues, ainsi que la nécessité de définir le statut de l'Abkhazie dans le strict respect de ces principes, et souligne le caractère inacceptable de toute action des dirigeants abkhazes contrevenant à ces principes, en particulier la tenue, en Abkhazie (Géorgie), les 23 novembre et 7 décembre 1996, de prétendues et illégitimes élections parlementaires; 4.Réaffirme son appui sans réserve à un rôle actif de l'Organisation des Nations Unies dans le processus de paix et accueille avec satisfaction les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé spécial pour trouver une solution politique globale au conflit, portant notamment sur le statut politique de l'Abkhazie au sein de l'État géorgien, dans le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie, ainsi que l'action que mène la Fédération de Russie, en tant que facilitateur, pour continuer d'activer la recherche d'un règlement pacifique du conflit, et encourage le Secrétaire général à poursuivre ses efforts dans ce sens avec l'aide de la /...S/RES/1096 (1997) Page 3 Fédération de Russie comme facilitateur et avec le soutien de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE); 5.Se félicite , dans ce contexte, de l'initiative que le Secrétaire général a prise, et dont il rend compte dans son rapport, de renforcer le rôle de l'Organisation des Nations Unies dans le processus de paix; 6.Demande aux parties, en particulier à la partie abkhaze, d'accomplir sans plus tarder des progrès effectifs vers un règlement politique global, et leur demande en outre de coopérer pleinement avec le Secrétaire général dans les efforts qu'il déploie, avec l'aide de la Fédération de Russie agissant comme facilitateur; 7.Se félicite que le dialogue direct mené à un niveau élevé ait repris entre les parties, à qui il demande d'intensifier la recherche d'une solution pacifique en multipliant les contacts, et prie le Secrétaire général de leur apporter tout l'appui voulu si elles le demandent; 8.Réaffirme le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leurs foyers, conformément au droit international et comme le prévoit l'Accord quadripartite sur le rapatriement librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées signé le 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), condamne l'obstruction qui continue d'être faite à ce rapatriement et souligne qu'il est inacceptable d'établir un lien quelconque entre le retour des réfugiés et des personnes déplacées et la question du statut politique de l'Abkhazie (Géorgie); 9.Rappelle les conclusions du Sommet de Lisbonne de l'OSCE (S/1997/57, annexe) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie) et réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques résultant du conflit; 10. Condamne à nouveau les massacres, en particulier ceux qui ont une motivation ethnique, de même que les autres actes de violence à caractère ethnique; 11. Exige à nouveau que la partie abkhaze hâte sensiblement le retour librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées, sans retard et sans conditions préalables, en particulier en acceptant un calendrier fondé sur celui qu'a proposé le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), et exige en outre qu'elle garantisse la sécurité des réfugiés qui sont revenus d'eux-mêmes dans la région et qu'elle régularise leur situation, en coopération avec le HCR et en conformité avec l'Accord quadripartite, en particulier dans la région de Gali; 12. Se félicite , dans ce contexte, de la tenue, les 23 et 24 décembre 1996 à Gali, de la réunion sur la reprise du rapatriement en bon ordre des réfugiés et personnes déplacées, à destination en particulier de la région de Gali, et demande aux parties de poursuivre ces négociations; 13. Demande aux parties d'assurer la pleine application de l'Accord de Moscou; /...S/RES/1096 (1997) Page 4 14. Condamne la pose de mines, y compris des mines de type nouveau, qui se poursuit dans la région de Gali et a déjà fait plusieurs morts et plusieurs blessés dans la population civile et parmi le personnel de maintien de la paix et les observateurs de la communauté internationale, et demande aux parties de prendre toutes les mesures en leur pouvoir pour empêcher la pose de mines et l'intensification des activités de groupes armés, ainsi que pour coopérer pleinement avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI, afin qu'elles puissent honorer les engagements qu'elles ont pris d'assurer la sécurité et la liberté de mouvement de tout le personnel des Nations Unies, de la force de maintien de la paix de la CEI et des organisations humanitaires internationales; 15. Exhorte le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires face à la menace résultant de la pose de mines, afin d'améliorer la sécurité et de réduire ainsi au minimum le danger auquel est exposé le personnel de la MONUG, et de créer les conditions qui lui permettent d'accomplir efficacement son mandat; 16. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 juillet 1997, étant entendu qu'il réexaminera ce mandat si celui de la force de maintien de la paix de la CEI est modifié; 17. Appuie sans réserve l'application d'un programme concret de protection et de promotion des droits de l'homme en Abkhazie (Géorgie), note à cet égard que le Bureau pour les droits de l'homme de la MONUG a ouvert le 10 décembre 1996 en Abkhazie (Géorgie), sous l'autorité du chef de la Mission, et prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures de suivi nécessaires avec l'OSCE et à coopérer étroitement avec le Gouvernement géorgien; 18. Encourage de nouveau les États à verser des contributions volontaires au fonds d'aide à la mise en oeuvre de l'Accord de Moscou et/ou à des fins humanitaires, y compris le déminage, selon ce que préciseront les donateurs; 19. Prie le Secrétaire général d'étudier les moyens d'apporter une assistance technique et financière au relèvement de l'économie de l'Abkhazie (Géorgie), une fois que les négociations politiques auront abouti; 20. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui présenter trois mois après la date d'adoption de la présente résolution un rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie), y compris les opérations de la MONUG, ainsi que des recommandations concernant la nature de la présence des Nations Unies, et, dans ce contexte, déclare son intention de procéder à un examen approfondi de l'opération à la fin de son mandat actuel; 21. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1097 (1997)
IntituléSituation dans la région des grands lacs
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1097(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1097 (1997) 18 février 1997 RÉSOLUTION 1097 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3741e séance, le 18 février 1997 Le Conseil de sécurité , Gravement préoccupé par la détérioration de la situation dans la région des Grands Lacs, en particulier dans l'est du Zaïre, et exprimant sa vive inquiétude quant à la sécurité des réfugiés et des personnes déplacées dont la vie est mise en péril, Accueillant avec satisfaction la lettre datée du 18 février 1997 (S/1997/136), adressée au Président du Conseil par le Secrétaire général au sujet de la progression des efforts visant à résoudre la crise dans la région des Grands Lacs, Réaffirmant la déclaration du Président du Conseil en date du 7 février 1997 (S/PRST/1997/5), Réaffirmant également l'obligation de respecter la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale des États de la région des Grands Lacs et la nécessité pour les États de la région de s'abstenir de toute intervention dans les affaires intérieures les uns des autres, Soulignant l'obligation qu'ont toutes les parties concernées de respecter rigoureusement les dispositions pertinentes du droit international humanitaire, Réaffirmant son appui au Représentant spécial conjoint de l'Organisation des Nations Unies et de l'Organisation de l'unité africaine pour la région des Grands Lacs dans l'exercice de son mandat, et soulignant que tous les gouvernements et parties concernées de la région se doivent de coopérer pleinement à l'accomplissement de sa mission, 1.Fait siens les cinq points ci-après du plan de paix pour l'est du Zaïre tel que mentionné dans la lettre du Secrétaire général en date du 18 février 1997 : 97-04257 (F) /...S/RES/1097 (1997) Page 2 —Cessation immédiate des hostilités; —Retrait de toutes les forces extérieures, mercenaires compris; —Réaffirmation du respect de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale du Zaïre et des autres États de la région des Grands Lacs; —Protection et sécurité de tous les réfugiés et personnes déplacées et facilités d'accès à l'action humanitaire; —Solution rapide et pacifique de la crise par le dialogue, le processus électoral et la convocation d'une conférence internationale sur la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs; 2.Demande à tous les gouvernements et parties concernées de coopérer avec le Représentant spécial pour la région des Grands Lacs afin de parvenir à une paix durable dans la région; 3.Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1098 (1997)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1098(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1098 (1997) 27 février 1997 RÉSOLUTION 1098 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3743e séance, le 27 février 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant la déclaration faite par son président le 30 janvier 1997 (S/PRST/1997/3), Se déclarant à nouveau résolu à préserver l'unité et l'intégrité territoriale de l'Angola, Réitérant l'importance qu'il attache à la mise en oeuvre intégrale par le Gouvernement angolais et l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), ainsi que de ses résolutions sur la question, Profondément préoccupé par le deuxième retard intervenu dans la formation du gouvernement d'unité et de réconciliation nationale, du fait du non-respect par l'UNITA du calendrier établi par la Commission conjointe, dans le contexte du Protocole de Lusaka, Préoccupé également par le retard que continue de prendre la mise en oeuvre des éléments politiques et militaires restants du processus de paix, y compris la sélection des soldats de l'UNITA qui seront intégrés dans les Forces armées angolaises, et la démobilisation, Soulignant qu'il est indispensable que les parties, en particulier l'UNITA, prennent d'urgence des mesures décisives pour honorer leurs engagements de façon que la communauté internationale poursuive son action en faveur du processus de paix en Angola, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 7 février 1997 (S/1997/115), 97-05160 (F) /...S/RES/1098 (1997) Page 2 1.Souscrit aux recommandations formulées dans le rapport du Secrétaire général en date du 7 février 1997; 2.Décide de proroger le mandat d'UNAVEM III jusqu'au 31 mars 1997; 3.Demande instamment au Gouvernement angolais, et en particulier à l'UNITA, de résoudre les questions militaires et les autres sujets restés en suspens et d'établir sans plus tarder le gouvernement d'unité et de réconciliation nationale, et prie le Secrétaire général de lui présenter, d'ici au 20 mars 1997, un rapport sur la formation de ce gouvernement; 4.Se déclare prêt , dans l'éventualité où le rapport visé au paragraphe 3 ci-dessus le justifierait, à envisager d'imposer des mesures, dont celles que mentionne expressément le paragraphe 26 de la résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993; 5.Souligne que les bons offices, la médiation et les fonctions de vérification que le Représentant spécial du Secrétaire général exerce en étroite collaboration avec la Commission conjointe demeurent essentiels pour mener à bonne fin le processus de paix en Angola; 6.Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1099 (1997)
IntituléSituation au Tadjikistan et le long de la frontière Tadjiko-afghane
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1099(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1099 (1997) 14 mars 1997 RÉSOLUTION 1099 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3752e séance, le 14 mars 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et les déclarations de son Président, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 mars 1997 (S/1997/198), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu'à l'inviolabilité de ses frontières, Accueillant avec satisfaction les accords signés depuis décembre 1996 par le Président du Tadjikistan et le chef de l'Opposition tadjike unie (OTU), grâce auxquels les efforts de réconciliation nationale ont considérablement progressé et se poursuivent sur un rythme soutenu, prenant note avec satisfaction de la contribution personnelle apportée à cet égard par le Président du Tadjikistan et le chef de l'OTU, avec le concours du Secrétaire général et de son Représentant spécial, et encourageant les parties à poursuivre l'action qu'elles mènent en ce sens, Se félicitant en particulier des résultats des pourparlers intertadjiks les plus récents, tenus à Moscou du 26 février au 8 mars 1997, notamment de la signature du Protocole relatif aux questions militaires (S/1997/209, annexes), qui contient des accords concernant la réintégration, le désarmement et la dissolution des unités armées de l'OTU, ainsi que la réforme des structures militaires de la République du Tadjikistan, et un calendrier détaillé d'exécution, Prenant note des demandes formulées par les parties dans le statut de la Commission de réconciliation nationale (S/1997/169, annexe I) et dans le Protocole relatif aux questions militaires, touchant l'assistance de l'Organisation des Nations Unies en vue de la mise en oeuvre intégrale et effective de ces accords, 97-07006 (F) /...S/RES/1099 (1997) Page 2 Gravement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire au Tadjikistan, Profondément préoccupé par les attaques qui continuent d'être lancées contre le personnel de l'Organisation des Nations Unies, des Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d'États indépendants (CEI) et d'autres personnels internationaux oeuvrant au Tadjikistan, et déplorant la détérioration de la situation sur le plan de la sécurité, qui a contraint le Secrétaire général à décider de suspendre les activités des Nations Unies au Tadjikistan, à l'exception d'une présence limitée de la Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT), 1.Remercie le Secrétaire général de son rapport du 5 mars 1997; 2.Accueille avec satisfaction les accords que les parties ont conclus depuis décembre 1996, en particulier le Protocole relatif aux questions militaires, qui constitue un nouveau progrès important sur la voie de la réconciliation nationale au Tadjikistan, et leur demande d'honorer ces accords et de les appliquer systématiquement et de bonne foi, ainsi que de s'attacher à faire de nouveaux progrès substantiels lors de la reprise des pourparlers intertadjiks; 3.Se félicite que, depuis décembre 1996, les parties aient, dans l'ensemble, respecté le cessez-le-feu, et les engage à s'y tenir scrupuleusement pendant toute la durée des pourparlers intertadjiks, conformément aux obligations et aux engagements qu'elles ont contractés; 4.Condamne vigoureusement les mauvais traitements infligés au personnel de la MONUT et autres personnels internationaux, et demande instamment aux parties d'apporter leur coopération afin que les responsables de ces actes soient traduits en justice, d'assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies, des Forces de maintien de la paix de la CEI et des autres personnels internationaux, et de coopérer pleinement avec la MONUT; 5.Demande au Gouvernement tadjik, en particulier, de prendre de nouvelles mesures de sécurité plus rigoureuses à cet effet, permettant ainsi à la communauté internationale d'appuyer vigoureusement le Tadjikistan lors de son passage difficile du conflit armé à une situation paisible; 6.Décide de proroger le mandat de la MONUT jusqu'au 15 juin 1997, à condition que l'Accord de Téhéran (S/1994/1102, annexe I) reste en vigueur et que les parties manifestent leur attachement aux accords déjà conclus, et décide en outre que ce mandat restera en vigueur jusqu'à cette date, à moins que le Secrétaire général ne lui fasse savoir que ces conditions ne sont pas réunies; 7.Se félicite que le Secrétaire général ait l'intention de l'informer de tous faits nouveaux importants concernant la situation au Tadjikistan, en particulier d'une décision éventuelle touchant la reprise de l'ensemble des activités des Nations Unies actuellement suspendues, dont celles de la MONUT; 8.Prie le Secrétaire général de lui faire savoir, d'ici au 30 avril 1997, par quels moyens l'ONU pourrait aider à l'application du Protocole relatif aux questions militaires; /...S/RES/1099 (1997) Page 3 9.Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er juin 1997 au plus tard, un rapport sur la situation au Tadjikistan, y compris des recommandations sur la présence des Nations Unies au Tadjikistan, et en particulier la manière dont l'ONU pourrait aider à l'application des accords intertadjiks, compte tenu des demandes formulées par les parties dans ces accords et de la situation sur le plan de la sécurité; 10. Salue les efforts du Représentant spécial du Secrétaire général et du personnel de la MONUT, et demande aux parties de coopérer pleinement avec le Représentant spécial en poursuivant les pourparlers intertadjiks afin de parvenir à un règlement politique d'ensemble; 11. Demande aux États Membres et à tous les intéressés de répondre promptement et généreusement à l'appel global interinstitutions que le Secrétaire général a lancé aux donateurs visant les besoins humanitaires urgents pendant la période du 1er décembre 1996 au 31 mai 1997, ainsi que d'aider au relèvement du Tadjikistan en vue d'atténuer les effets de la guerre et de restaurer l'économie du pays; 12. Encourage les États Membres à contribuer au fonds de contributions volontaires créé par le Secrétaire général en application de la résolution 968 (1994); 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1100 (1997)
IntituléSituation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1100(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1100 (1997) 27 mars 1997 RÉSOLUTION 1100 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3757e séance, le 27 mars 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria, en particulier la résolution 1083 (1996) du 27 novembre 1996, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1997 (S/1997/237), en particulier sa conclusion suivant laquelle la période considérée a été marquée par une amélioration de la situation sur le plan de la sécurité, la revitalisation de la société civile et la réactivation des partis politiques en vue des élections, Prenant note de l'accord sur un cadre général pour la tenue d'élections au Libéria le 30 mai 1997 conclu entre le Conseil d'État et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Soulignant que la tenue d'élections libres et régulières, selon le calendrier prévu, constitue une phase essentielle du processus de paix au Libéria, Réaffirmant que c'est au peuple libérien et à ses dirigeants qu'incombe en dernier ressort la responsabilité d'oeuvrer à la paix et à la réconciliation nationale, Notant avec satisfaction les efforts résolus que la CEDEAO déploie pour rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, et félicitant les États qui ont apporté leur contribution au Groupe de contrôle de la CEDEAO (ECOMOG), Remerciant les États qui ont soutenu la Mission d'observation des Nations Unies au Libéria (MONUL) et ceux qui ont versé des contributions au Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria, Soulignant que le maintien de la présence de la MONUL est subordonné à la présence de l'ECOMOG et suppose que celui-ci s'engage à assurer la sécurité de la Mission, 97-08236 (F) /...S/RES/1100/1997 Page 2 1.Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu'au 30 juin 1997; 2.Accueille avec satisfaction les recommandations concernant le rôle de la MONUL dans le processus électoral formulées par le Secrétaire général aux paragraphes 29 et 30 de son rapport en date du 19 mars 1997; 3.Constate avec préoccupation que la mise en place de la Commission électorale indépendante et de la Cour suprême reconstituée se fait attendre, et que le processus électoral s'en ressent, et demande instamment que ces deux organes soient immédiatement établis; 4.Prie instamment la communauté internationale d'apporter l'assistance financière, logistique et autre nécessaire au processus électoral au Libéria, par le biais notamment du Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria, ainsi que d'apporter un appui supplémentaire à l'ECOMOG afin de lui permettre de maintenir un climat de sécurité pour les élections; 5.Souligne qu'il importe que la MONUL et l'ECOMOG entretiennent des contacts étroits et améliorent leur coordination à tous les niveaux, et que l'ECOMOG continue d'assurer efficacement la sécurité du personnel international au cours du processus électoral; 6.Demande instamment à toutes les parties libériennes de coopérer au processus de paix, notamment en respectant les droits de l'homme et en facilitant les activités humanitaires et le désarmement; 7. Souligne qu'il importe que les droits de l'homme soient respectés au Libéria, tout particulièrement pendant la période précédant les élections, et met l'accent sur le volet relatif aux droits de l'homme du mandat de la MONUL; 8. Souligne également qu'il importe d'aider les réfugiés qui le souhaitent à rentrer sans tarder au Libéria afin de s'inscrire sur les listes électorales et de prendre part au scrutin; 9.Souligne en outre que tous les États sont tenus de se conformer scrupuleusement à l'embargo sur les livraisons d'armes et de matériel militaire au Libéria qu'il a décrété par sa résolution 788 (1992) du 19 novembre 1992, de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la stricte application de cet embargo et de porter tous les cas de violation à l'attention du Comité créé par sa résolution 985 (1995) du 13 avril 1995; 10. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l'évolution de la situation au Libéria, en particulier du tour qu'y prendra le processus électoral, et de lui présenter, d'ici au 20 juin 1997, un rapport à ce sujet; 11. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1101 (1997)
IntituléSituation en Albanie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1101(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1101 (1997) 28 mars 1997 FRANÇAIS ORIGINAL : ANGLAIS RÉSOLUTION 1101 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3758e séance, le 28 mars 1997 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 28 mars 1997, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l'Albanie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/259), Prenant note également de la lettre datée du 27 mars 1997, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de l'Italie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/258), Prenant note de la décision No 160 adoptée le 27 mars 1997 par le Conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) (S/1997/259, annexe II), visant notamment à mettre en place les mécanismes de coordination dans le cadre desquels les autres organisations internationales pourront oeuvrer dans leurs domaines de compétence respectifs, Rappelant la déclaration de son président sur la situation en Albanie, en date du 13 mars 1997 (S/PRST/1997/14), Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par la détérioration de la situation en Albanie, Soulignant qu'il importe que tous les intéressés mettent fin aux hostilités et aux actes de violence, et demandant à nouveau aux parties de poursuivre le dialogue politique, Mettant l'accent sur l'importance que revêt la stabilité de la région et, dans ce contexte, appuyant pleinement les efforts diplomatiques que la communauté internationale déploie en vue de trouver une solution pacifique à la crise, en particulier ceux de l'OSCE et de l'Union européenne, Affirmant la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la République d'Albanie, 97-08438 (F) 280397 280397 /...S/RES/1101 (1997) Page 2 Considérant que la situation de crise dans laquelle l'Albanie est plongée actuellement fait peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, 1.Condamne tous les actes de violence et demande qu'il y soit mis immédiatement fin; 2.Se félicite que certains États Membres aient offert de mettre temporairement en place une force multinationale de protection à effectifs limités afin de faciliter l'acheminement rapide et sûr de l'assistance humanitaire et d'aider à créer le climat de sécurité nécessaire aux missions des organisations internationales en Albanie, y compris celles qui apportent une assistance humanitaire; 3.Se félicite en outre de ce qu'un État Membre ait offert dans une lettre publiée sous la cote S/1997/258 de prendre la direction de l'organisation et du commandement de cette force multinationale temporaire de protection et prend note de tous les objectifs énoncés dans cette lettre; 4.Autorise les États Membres participant à la force multinationale de protection à mener les opérations requises, de manière neutre et impartiale, pour atteindre les objectifs définis au paragraphe 2, et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise en outre ces États Membres à assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel de ladite force de protection; 5.Demande à toutes les parties intéressées en Albanie de coopérer avec la force multinationale de protection et les institutions humanitaires internationales pour assurer l'acheminement rapide et sûr de l'assistance humanitaire; 6.Décide que l'opération sera limitée à une période de trois mois à compter de l'adoption de la présente résolution, le Conseil procédant alors à une évaluation de la situation sur la base des rapports mentionnés au paragraphe 9 ci-dessous; 7.Décide que le coût de cette opération temporaire sera à la charge des États Membres participants; 8.Encourage les États Membres participant à la force multinationale de protection à coopérer étroitement avec le Gouvernement albanais, l'Organisation des Nations Unies, l'OSCE, l'Union européenne et toutes les organisations internationales qui apportent une assistance humanitaire à l'Albanie; 9.Prie les États Membres participant à la force multinationale de protection de lui présenter des rapports périodiques par l'entremise du Secrétaire général, au moins toutes les deux semaines, le premier de ces rapports devant lui être soumis 14 jours au plus tard après l'adoption de la présente résolution, en spécifiant notamment les paramètres et les modalités de l'opération sur la base des consultations menées entre ces États Membres et le Gouvernement albanais; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1102 (1997)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1102(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1102 (1997) 31 mars 1997 RÉSOLUTION 1102 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3759e séance, le 31 mars 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant les déclarations de son président en date du 30 janvier 1997 (S/PRST/1997/3) et du 21 mars 1997 (S/PRST/1997/17), Se déclarant à nouveau résolu à préserver l'unité et l'intégrité territoriale de l'Angola, Réitérant l'importance qu'il attache à la mise en oeuvre intégrale par le Gouvernement angolais et l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), ainsi que de ses résolutions sur la question, Soulignant qu'il est indispensable que les parties prennent d'urgence des mesures décisives pour honorer leurs engagements de façon que la communauté internationale poursuive son action en faveur du processus de paix en Angola, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 25 mars 1997 (S/1997/248), 1.Salue les efforts que le Secrétaire général a déployés lors de sa récente visite en Angola pour faire avancer le processus de paix; 2.Se félicite que soient arrivés à Luanda, encore qu'avec un retard considérable par rapport à ce que prévoyait le Protocole de Lusaka, les députés de l'UNITA et ses futurs représentants au gouvernement d'unité et de réconciliation nationale, conformément aux accords ultérieurs entre les deux parties; 3. Se félicite également de la décision du Gouvernement angolais, annoncée par la Commission conjointe, d'installer le gouvernement d'unité et de réconciliation nationale le 11 avril 1997; 97-08560 (F) /...S/RES/1102 (1997) Page 2 4.Demande aux deux parties d'installer à cette date le gouvernement d'unité et de réconciliation nationale; 5. Demande également aux deux parties d'éliminer tous les obstacles qui s'opposent encore au processus de paix et de mettre en oeuvre sans plus tarder les autres aspects militaires et politiques du processus de paix, en particulier l'incorporation des soldats de l'UNITA dans les Forces armées angolaises, la démobilisation et la normalisation de l'administration publique dans l'ensemble du territoire national; 6.Décide de proroger le mandat d'UNAVEM III jusqu'au 16 avril 1997, et prie le Secrétaire général de lui présenter, d'ici au 14 avril 1997, un rapport sur la situation en ce qui concerne l'installation du gouvernement d'unité et de réconciliation nationale; 7.Décide en outre , conformément à sa résolution 1098 (1997) du 27 février 1997, de rester prêt à envisager d'imposer des mesures, dont celles que mentionne expressément le paragraphe 26 de sa résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993, si le gouvernement d'unité et de réconciliation nationale n'a pas été installé au 11 avril 1997; 8.Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1103 (1997)
IntituléSituation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1103(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1103 (1997) 31 mars 1997 RÉSOLUTION 1103 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3760e séance, le 31 mars 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l'ex-Yougoslavie, notamment ses résolutions 1035 (1995) du 21 décembre 1995 et 1088 (1996) du 12 décembre 1996, Rappelant la nécessité d'appliquer les dispositions de l'Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999, annexe), en particulier celles qui concernent la coopération avec le Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie, Notant que le Groupe international de police (GIP) a été chargé des tâches visées à l'annexe 11 de l'Accord de paix, y compris celles qui sont mentionnées dans les conclusions de la Conférence de Londres (S/1996/1012) et dont sont convenues les autorités de Bosnie-Herzégovine, Prenant note de la décision adoptée le 14 février 1997 par le Tribunal d'arbitrage pour le différend concernant la ligne de démarcation interentités dans la zone de Brcko (S/1997/126), et prenant note de la tenue à Vienne, le 7 mars 1997, de la Conférence sur la mise en oeuvre de la sentence arbitrale relative à Brcko, Rappelant à toutes les parties à l'annexe 2 de l'Accord de paix qu'elles ont l'obligation, conformément à l'article V de ladite annexe, de se conformer à la décision du Tribunal d'arbitrage et de l'appliquer sans retard, Exprimant sa gratitude au personnel de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), y compris celui du GIP, pour sa contribution à l'application de l'Accord de paix en Bosnie-Herzégovine, ainsi qu'à tous les autres personnels de la communauté internationale prenant part à l'application de l'Accord de paix, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 14 mars 1997 (S/1997/224 et Add.1), 97-08572 (F) /...S/RES/1103 (1997) Page 2 1.Décide , eu égard à la recommandation relative au rôle du GIP à Brcko formulée par le Secrétaire général dans son rapport du 14 mars 1997, et afin de permettre au Groupe de s'acquitter de son mandat, énoncé à l'annexe 11 de l'Accord de paix et dans la résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996, d'autoriser que les effectifs de la MINUBH soient augmentés de 186 policiers et 11 fonctionnaires civils; 2.Considère qu'il importe de veiller à ce que le GIP soit en mesure de s'acquitter de toutes les tâches qui lui ont été confiées, en particulier celles qui sont définies dans les conclusions de la Conférence de Londres et dont sont convenues les autorités de Bosnie-Herzégovine, et décide d'examiner sans retard les recommandations concernant ces tâches formulées par le Secrétaire général dans son rapport du 14 mars 1997; 3.Demande instamment aux États Membres, agissant avec le concours du Secrétaire général, de fournir des contrôleurs de police qualifiés et toutes autres formes d'aide et d'appui nécessaires au GIP et de soutien à l'Accord de paix; 4.Demande à toutes les parties à l'Accord de paix de l'appliquer sous tous ses aspects et de coopérer pleinement avec le GIP dans la conduite de ses activités; 5.Souligne qu'il est nécessaire de maintenir la coordination la plus étroite possible entre la Force de stabilisation multinationale et le GIP, en particulier dans la zone de Brcko; 6.Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1104 (1997)
IntituléTribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1104(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1104 (1997) 8 avril 1997 FRANÇAIS ORIGINAL : ANGLAIS RÉSOLUTION 1104 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3763e séance, le 8 avril 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993 et 827 (1993) du 25 mai 1993, Ayant décidé d'examiner les candidatures aux charges de juge au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie reçues par le Secrétaire général au 13 mars 1997, Transmet à l'Assemblée générale la liste de candidats ci-après, conformément à l'article 13 d) du Statut du Tribunal international : M. Masoud Mohamed Al-Amri (Qatar) M. George Randolph Tissa Dias Bandaranayake (Sri Lanka) M. Antonio Cassese (Italie) M. Babiker Zain Elabideen Elbashir (Soudan) M. Saad Saood Jan (Pakistan) M. Claude Jorda (France) M. Adolphus Godwin Karibi-Whyte (Nigéria) M. Richard George May (Royaume-Uni) Mme Gabrielle Kirk McDonald (États-Unis) Mme Florence Ndepele Mwachande Mumba (Zambie) M. Rafael Nieto Navia (Colombie) M. Daniel David Ntanda Nsereko (Ouganda) Mme Elizabeth Odio Benito (Costa Rica) M. Fouad Abdel-Moneim Riad (Égypte) M. Almiro Simões Rodrigues (Portugal) M. Mohamed Shahabuddeen (Guyana) M. Jan Skupinski (Pologne) M. Wang Tieya (Chine) M. Lal Chand Vohrah (Malaisie) ----- 97-09351 (F) 080497 080497
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1105 (1997)
IntituléSituation en ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1105(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1105 (1997) 9 avril 1997 RÉSOLUTION 1105 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3764e séance, le 9 avril 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1082 (1996) du 27 novembre 1996, Réaffirmant son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'ex-République yougoslave de Macédoine, Ayant examiné la lettre datée du 3 avril 1997 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité, ainsi que la recommandation qui y est faite (S/1997/276), 1.Décide de surseoir jusqu'à la fin du mandat en cours, à savoir le 31 mai 1997, à la réduction de la composante militaire de la Force de déploiement préventif des Nations Unies (FORDEPRENU) prévue dans sa résolution 1082 (1996); 2.Se félicite que la FORDEPRENU ait déjà été redéployée au vu de la situation en Albanie, et encourage le Secrétaire général à poursuivre ce redéploiement en tenant compte de la situation dans la région ainsi que du mandat de la Force; 3.Prie le Secrétaire général de lui présenter le 15 mai 1997 au plus tard le rapport demandé dans sa résolution 1082 (1996), y compris des recommandations quant à une présence internationale ultérieure dans l'ex-République yougoslave de Macédoine; 4.Décide de demeurer saisi de la question. ----- 97-09524 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1106 (1997)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1106(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1106 (1997) 16 avril 1997 RÉSOLUTION 1106 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3769e séance, le 16 avril 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Réaffirmant sa volonté résolue de préserver l'unité et l'intégrité territoriale de l'Angola, Réitérant l'importance qu'il attache à la mise en oeuvre intégrale par le Gouvernement angolais et l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe) et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Exprimant sa satisfaction des récents progrès du processus de paix, notamment l'approbation par l'Assemblée nationale angolaise du statut particulier du chef de l'UNITA en tant que chef du principal parti d'opposition et du fait que les députés membres de l'UNITA ont siégé à l'Assemblée nationale le 9 avril 1997, Réitérant que c'est aux Angolais eux-mêmes qu'incombe en dernier ressort la responsabilité de mener le processus de paix à son terme, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 7 février 1997 (S/1997/115) et du 14 avril 1997 (S/1997/304), 1.Accueille avec une vive satisfaction l'entrée en fonctions, le 11 avril 1997, du Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale (GURN); 2.Demande instamment aux parties, agissant par l'entremise du GURN et avec le soutien continu de la Commission conjointe, d'achever sans retard la mise en oeuvre des derniers aspects militaires du processus de paix, notamment l'incorporation des soldats de l'UNITA dans les forces armées angolaises et la démobilisation, et la sélection de membres de l'UNITA en vue de leur incorporation dans la police nationale angolaise, ainsi que de continuer à mener à bien les tâches politiques, en particulier la normalisation de 97-10342 (F) /...S/RES/1106 (1997) Page 2 l'administration de l'État sur l'ensemble du territoire national; considère , dans ce contexte, qu'une réunion du Président de l'Angola et du chef de l'UNITA à l'intérieur du territoire angolais contribuerait à ce processus de réconciliation nationale, et exprime l'espoir que cette réunion aura lieu; 3.Se félicite des recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général en date du 14 avril 1997; 4.Décide de proroger le mandat d'UNAVEM III jusqu'au 30 juin 1997 afin d'aider à mener à bien ces tâches inachevées, étant entendu qu'UNAVEM III commencera, le cas échéant, à entreprendre la transition vers une mission d'observation comme indiqué dans la section VII du rapport du Secrétaire général en date du 7 février 1997 (S/1997/115) au moyen des ressources déjà fournies ou allouées à la Mission pour la période s'achevant le 30 juin 1997; 5.Prie le Secrétaire général d'achever le retrait des unités militaires d'UNAVEM III comme prévu, en tenant compte des progrès concernant les derniers aspects militaires pertinents du processus de paix; 6.Exprime son intention d'envisager la mise en place d'une présence des Nations Unies faisant suite à UNAVEM III, compte tenu des rapports du Secrétaire général en date du 7 février 1997 et du 14 avril 1997, et prie le Secrétaire général de lui soumettre, pour examen, le 6 juin 1997 au plus tard, un rapport contenant des recommandations sur la structure, les objectifs précis et les incidences sur le plan des coûts de cette mission; 7.Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1107 (1997)
IntituléSituation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1107(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1107 (1997) 16 mai 1997 RÉSOLUTION 1107 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3776e séance, le 16 mai 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1103 (1997) du 31 mars 1997 concernant la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), y compris le Groupe international de police (GIP), Rappelant aussi l'Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999, annexe), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 14 mars 1997 (S/1997/224 et Add.1) et la lettre datée du 5 mai 1997, adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité (S/1997/351), 1.Décide d'autoriser que les effectifs de la MINUBH soient augmentés de 120 policiers, compte tenu de la recommandation du Secrétaire général concernant les tâches du GIP qui sont définies dans les conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012) et dont les autorités de Bosnie-Herzégovine sont convenues, afin de permettre au GIP de s'acquitter du mandat exposé à l'annexe 11 de l'Accord de paix et dans la résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996; 2.Demande instamment aux États Membres de fournir des contrôleurs de police qualifiés et toutes autres formes d'aide et d'appui nécessaires au GIP et de soutien à l'Accord de paix; 3.Décide aussi de demeurer saisi de la question. ----- 97-12900 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1108 (1997)
IntituléSituation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1108(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1108 (1997) 22 mai 1997 RÉSOLUTION 1108 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3779e séance, le 22 mai 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Rappelant la déclaration que son Président a faite le 19 mars 1997 (S/PRST/1997/16) sur la situation concernant le Sahara occidental et la nomination d'un Envoyé personnel du Secrétaire général dans la région, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 mai 1997 (S/1997/358) et se félicitant en particulier de l'intention du Secrétaire général d'évaluer la situation à la lumière des conclusions et recommandations de son Envoyé personnel, 1.Réaffirme qu'il est résolu à ce qu'un référendum libre, régulier et impartial en vue de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenu sans plus tarder, conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par les parties; 2.Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu'au 30 septembre 1997; 3.Demande instamment aux parties de continuer à coopérer avec l'Envoyé personnel du Secrétaire général afin qu'il accomplisse sa mission telle que définie par le Secrétaire général, et de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour sortir de l'impasse persistante et trouver une solution acceptable; 4.Prie le Secrétaire général de le tenir informé de l'évolution de la situation et de lui présenter, le 15 septembre 1997 au plus tard, un rapport d'ensemble sur les résultats de son évaluation de tous les aspects de la question du Sahara occidental; 5.Décide de rester saisi de la question. ----- 97-13458 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1109 (1997)
IntituléSituation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1109(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1109 (1997) 28 mai 1997 RÉSOLUTION 1109 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3782e séance, le 28 mai 1997 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, en date du 16 mai 1997 (S/1997/372), Décide : a)De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b)De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit juqu'au 30 novembre 1997; c)De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer sa résolution 338 (1973). ----- 97-14032 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1110 (1997)
IntituléSituation dans l'ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1110(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1110 (1997) 28 mai 1997 RÉSOLUTION 1110 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3783e séance, le 28 mai 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier ses résolutions 1082 (1996) du 27 novembre 1996 et 1105 (1997) du 9 avril 1997, Rappelant également sa résolution 1101 (1997) du 28 mars 1997, dans laquelle il exprimait sa profonde préoccupation en ce qui concerne la situation en Albanie, Réaffirmant son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'ex-République yougoslave de Macédoine, Saluant à nouveau le rôle important que la Force de déploiement préventif des Nations Unies (FORDEPRENU) joue en contribuant au maintien de la paix et de la stabilité, et rendant hommage à son personnel pour la manière dont il s'acquitte de sa mission, Se félicitant des progrès notables réalisés par le Gouvernement de l'ex-République yougoslave de Macédoine et celui de la République fédérative de Yougoslavie en ce qui concerne le développement de leurs relations dans de nombreux domaines et renouvelant l'appel qu'il a lancé aux deux Gouvernements pour qu'ils appliquent intégralement leur Accord du 8 avril 1996 (S/1996/291, annexe), en particulier pour ce qui est du tracé de leur frontière commune, compte tenu du désir qu'ils ont manifesté de résoudre cette question, Prenant note de la lettre datée du 1er avril 1997 que le Ministre des affaires étrangères de l'ex-République yougoslave de Macédoine a adressée au Secrétaire général pour demander la prorogation du mandat de la FORDEPRENU (S/1997/267, annexe), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 12 mai 1997 (S/1997/365 et Add.1) et les recommandations qui y figurent, 97-14008 (F) /...S/RES/1110 (1997) Page 2 Notant l'observation du Secrétaire général selon laquelle les événements qui se sont produits récemment dans la région, en particulier en Albanie, ont montré que la stabilité y reste extrêmement précaire, 1.Décide de proroger le mandat de la FORDEPRENU jusqu'au 30 novembre 1997 et de commencer le 1er octobre 1997, si la situation à cette date le permet, à réduire progressivement, sur une période de deux mois, l'effectif de la composante militaire de 300 hommes, tous grades confondus; 2.Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l'évolution de la situation et lui demande également de réévaluer la composition, le déploiement, les effectifs et le mandat de la Force, comme il le propose dans son rapport, compte tenu de l'évolution de la situation dans la région, en particulier en Albanie, notamment dans le contexte des élections qui auront lieu dans ce pays, et de lui présenter un rapport à ce sujet pour examen, au plus tard le 15 août 1997; 3.Se félicite du redéploiement de la FORDEPRENU opéré au vu de la situation en Albanie et encourage le Secrétaire général à poursuivre dans cette voie en fonction de l'évolution de la situation dans la région et conformément au mandat de la Force; 4.Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1111 (1997)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1111(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1111 (1997) 4 juin 1997 RÉSOLUTION 1111 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3786e séance, le 4 juin 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier sa résolution 986 (1995) du 14 avril 1995, Convaincu de la nécessité de continuer à répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires du peuple iraquien jusqu'à ce que l'application par l'Iraq des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre, conformément aux dispositions desdites résolutions, de nouvelles mesures à l'égard des interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Résolu à éviter toute nouvelle détérioration de la situation humanitaire actuelle, Convaincu également de la nécessité d'assurer la distribution équitable de l'assistance humanitaire à tous les groupes de la population iraquienne dans l'ensemble du pays, Accueillant favorablement le rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 11 de la résolution 986 (1995) (S/1997/419), ainsi que le rapport présenté en application du paragraphe 12 de la résolution 986 (1995) (S/1997/417) par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Réaffirmant l'attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l'exception de celles des paragraphes 4, 11 et 12, resteront en vigueur pour une nouvelle période de cent quatre-vingts jours commençant le 8 juin 1997 à 0 h 1 (heure d'été de New York); 97-14882 (F) /...S/RES/1111 (1997) Page 2 2.Décide en outre de procéder à une révision approfondie de tous les aspects de l'application de la présente résolution quatre-vingt-dix jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, de nouveau, avant la fin de la période de cent quatre-vingts jours, lorsqu'il aura reçu les rapports visés aux paragraphes 3 et 4 ci-après, et déclare qu'il a l'intention , avant la fin de cette période de cent quatre-vingts jours, d'envisager favorablement de proroger les dispositions de la présente résolution, à condition que les rapports visés aux paragraphes 3 et 4 ci-après fassent apparaître qu'elles ont été convenablement appliquées; 3.Prie le Secrétaire général de lui soumettre, quatre-vingt-dix jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus, et, de nouveau, avant la fin de la période de cent quatre-vingts jours, sur la base des observations faites par le personnel des Nations Unies en Iraq et des consultations menées avec le Gouvernement iraquien, un rapport lui indiquant si l'Iraq a distribué équitablement les médicaments, les fournitures médicales, les denrées alimentaires ainsi que les produits et fournitures de première nécessité destinés à la population civile qui sont financés conformément à l'alinéa a) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), en y incluant toute observation qu'il jugerait utile de faire quant à la mesure dans laquelle le niveau des recettes permet de répondre aux besoins humanitaires de l'Iraq, ainsi qu'à la capacité de l'Iraq d'exporter des quantités de pétrole et de produits pétroliers suffisantes pour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 1 de la résolution 986 (1995); 4.Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en étroite coordination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l'application des arrangements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 de la résolution 986 (1995) quatre-vingt-dix jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, de nouveau, avant la fin de la période de cent quatre-vingts jours; 5.Charge le Comité créé par la résolution 661 (1990) du 6 août 1990 d'examiner rapidement les demandes de contrat introduites en vertu de la présente résolution dès que le Secrétaire général aura approuvé le nouveau plan présenté par le Gouvernement iraquien comprenant une description des marchandises qui seront achetées au moyen des recettes de la vente de pétrole et de produits pétroliers autorisée par la présente résolution et garantissant la distribution équitable desdites marchandises; 6.Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1112 (1997)
IntituléSituation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1112(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1112 (1997) 12 juin 1997 RÉSOLUTION 1112 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3787e séance, le 12 juin 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995 et 1088 (1996) du 12 décembre 1996, Rappelant également l'Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (appelés collectivement Accord de paix) (S/1995/999, annexe), 1.Accueille avec satisfaction les conclusions de la Réunion ministérielle du Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix, tenue à Sintra (Portugal), le 30 mai 1997 (S/1997/434, annexe), et agrée la nomination de M. Carlos Westendorp comme Haut Représentant succédant à M. Carl Bildt; 2.Rend hommage à M. Carl Bildt pour la manière dont il s'est acquitté de ses fonctions de Haut Représentant; 3.Réaffirme l'importance qu'il attache au rôle joué par le Haut Représentant s'agissant d'assurer le suivi de l'application de l'Accord de paix et de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui s'emploient à aider les parties à mettre en oeuvre l'Accord de paix, ainsi que de coordonner leurs activités, et réaffirme également que c'est en dernier ressort au Haut Représentant qu'il appartient sur le théâtre de statuer sur l'interprétation de l'annexe 10, relative aux aspects civils de la mise en oeuvre de l'Accord de paix, et qu'en cas de différend, il peut donner son interprétation et faire des recommandations, y compris aux autorités de Bosnie-Herzégovine ou aux entités, et les faire connaître publiquement. ----- 97-15906 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1113 (1997)
IntituléSituation au Tadjikistan et le long de la frontière tadjiko-afghane
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1113(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1113 (1997) 12 juin 1997 RÉSOLUTION 1113 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3788e séance, le 12 juin 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et les déclarations de son Président, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation au Tadjikistan, en date du 30 mai 1997 (S/1997/415), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu'à l'inviolabilité de ses frontières, Se félicitant que le Gouvernement de la République du Tadjikistan et l'Opposition tadjike unie aient signé le Protocole relatif aux questions militaires (S/1997/209, annexe II) à Moscou le 8 mars 1997, le Protocole relatif aux questions politiques (S/1997/385, annexe I) à Bishkek le 18 mai 1997 et le Protocole relatif à la garantie de l'Accord général sur l'instauration de la paix et de l'entente nationale au Tadjikistan (S/1997/410, annexe) à Téhéran le 28 mai 1997, Notant que ces accords prévoient qu'une aide et un appui en vue de leur mise en oeuvre soient apportés par la communauté internationale, en particulier l'Organisation des Nations Unies, Constatant avec préoccupation que la situation au Tadjikistan demeure précaire sur le plan de la sécurité et a continué de se détériorer sur le plan humanitaire, 1.Remercie le Secrétaire général de son rapport du 30 mai 1997; 2.Demande aux parties d'appliquer intégralement les accords conclus au cours des pourparlers intertadjiks, et les encourage à signer dans les meilleurs délais l'Accord général sur l'instauration de la paix et de l'entente nationale au Tadjikistan; 97-15918 (F) /...S/RES/1113 (1997) Page 2 3.Souligne que la mise en oeuvre des accords conclus au cours des pourparlers intertadjiks ne pourra être assurée que moyennant l'entière bonne foi et la volonté résolue des parties, ainsi que l'appui énergique et soutenu de l'Organisation des Nations Unies et de la communauté internationale; 4.Demande aux parties de continuer à coopérer en vue d'assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel de l'Organisation des Nations Unies, des Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d'États indépendants et des autres personnels internationaux; 5.Salue les efforts du Représentant spécial du Secrétaire général et du personnel de la Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT), et demande aux parties de coopérer pleinement avec eux; 6.Décide de proroger le mandat de la MONUT pour une période de trois mois, jusqu'au 15 septembre 1997; 7.Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tous faits nouveaux d'importance et de lui présenter, dès qu'il y aura lieu, des recommandations détaillées touchant le rôle de l'Organisation des Nations Unies à l'appui de la mise en oeuvre des accords intertadjiks ainsi que les modifications à apporter en ce qui concerne le mandat et l'effectif de la MONUT; 8.Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1114 (1997)
IntituléSituation en Albanie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1114(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1114 (1997) 19 juin 1997 RÉSOLUTION 1114 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3791e séance, le 19 juin 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1101 (1997) du 28 mars 1997, Rappelant la déclaration de son président sur la situation en Albanie, en date du 13 mars 1997 (S/PRST/1997/14), Prenant note de la lettre datée du 16 juin 1997, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l'Albanie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/464), Prenant note également du sixième rapport au Conseil sur le fonctionnement de la Force multinationale de protection pour l'Albanie (S/1997/460), Prenant note de la décision No 160 adoptée le 27 mars 1997 par le Conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) (S/1997/259, annexe II), visant notamment à mettre en place les mécanismes de coordination dans le cadre desquels les autres organisations internationales pourront oeuvrer dans leurs domaines de compétence respectifs, Se félicitant de la neutralité et de l'impartialité avec lesquelles la Force multinationale de protection s'est acquittée, en étroite coopération avec les autorités albanaises, du mandat que lui a assigné le Conseil, Se déclarant à nouveau préoccupé par la situation en Albanie, Soulignant qu'il importe que tous les intéressés mettent fin aux hostilités et aux actes de violence, et demandant aux parties de poursuivre le dialogue politique et de faciliter le processus électoral, Mettant l'accent sur l'importance que revêt la stabilité de la région et, à cet égard, appuyant pleinement les efforts diplomatiques que la communauté internationale, en particulier l'OSCE et l'Union européenne, déploie en vue de trouver une solution pacifique à la crise et de faciliter le processus électoral en Albanie, en coopération avec les autorités albanaises, 97-16645 (F) 190697 190697 /...S/RES/1114 (1997) Page 2 Prenant note de la nécessité, soulignée dans le sixième rapport sur le fonctionnement de la Force multinationale de protection pour l'Albanie, d'un renforcement limité, pour une courte période, des effectifs du contingent initialement prévu, afin que celui-ci puisse assurer la protection de la mission de l'OSCE, à l'occasion notamment des élections prévues, Réaffirmant la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la République d'Albanie, Considérant que la situation actuelle en Albanie fait peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, 1.Condamne tous les actes de violence et demande qu'il y soit mis immédiatement fin; 2.Se félicite que les pays fournissant des contingents à la Force multinationale de protection soient disposés à les maintenir en Albanie au sein de la Force multinationale de protection pour une durée limitée, dans le cadre du mandat énoncé dans sa résolution 1101 (1997); 3.Se félicite en outre de ce que les pays fournissant des contingents à la Force multinationale de protection entendent continuer, dans le cadre du mandat établi par la résolution 1101 (1997), de faciliter l'acheminement rapide et sûr de l'assistance humanitaire et d'aider à créer le climat de sécurité nécessaire aux missions des organisations internationales en Albanie, y compris de celles qui apportent une assistance humanitaire, et prend note de tous les éléments contenus dans le sixième rapport au Conseil sur le fonctionnement de la Force multinationale de protection pour l'Albanie, concernant notamment la mission de surveillance des élections OSCE-Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme; 4.Autorise les États Membres participant à la Force multinationale de protection à mener les opérations requises, de manière neutre et impartiale, en vue d'atteindre les objectifs définis au paragraphe 3 ci-dessus, et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise en outre ces États Membres à assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel de la Force multinationale de protection; 5.Demande à toutes les parties intéressées en Albanie de coopérer avec la Force multinationale de protection et avec les missions des organisations internationales; 6.Décide que la durée de l'opération sera limitée à 45 jours à compter du 28 juin 1997, le Conseil procédant alors à une évaluation de la situation sur la base des rapports mentionnés au paragraphe 9 ci-dessous; 7.Décide que le coût de cette opération temporaire sera à la charge des États Membres participants; 8.Encourage les États Membres participant à la Force multinationale de protection à coopérer étroitement avec le Gouvernement albanais, l'Organisation des Nations Unies, l'OSCE, l'Union européenne et toutes les organisations internationales qui apportent une assistance humanitaire à l'Albanie; /...S/RES/1114 (1997) Page 3 9.Prie les États Membres participant à la Force multinationale de protection de lui présenter des rapports périodiques par l'entremise du Secrétaire général, au moins toutes les deux semaines, le premier de ces rapports devant lui être soumis 14 jours au plus tard après l'adoption de la présente résolution, en spécifiant notamment les paramètres et les modalités de l'opération sur la base des consultations menées entre ces États Membres et le Gouvernement albanais; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1115 (1997)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1115(1997)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1115/1997 21 juin 1997 RÉSOLUTION 1115 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3792e séance, le 21 juin 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991, 707 (1991) du15 août 1991, 715 (1991) du 11 octobre 1991 et 1060 (1996) du 12 juin 1996, Rappelant également la lettre datée du 12 juin 1997 (S/1997/474) que le Président exécutif de la Commission spéciale a adressée à son président au sujetdes incidents survenus les 10 et 12 juin 1997, au cours desquels les autoritésiraquiennes ont refusé à une équipe d’inspection de la Commission l’accès à dessites en Iraq désignés par cette dernière aux fins d’inspection, Résolu à faire en sorte que l’Iraq s’acquitte pleinement de l’obligation qui lui incombe, en vertu de toutes ses résolutions antérieures, en particulierles résolutions 687 (1991), 707 (1991), 715 (1991) et 1060 (1996), de permettreque la Commission spéciale accède immédiatement, inconditionnellement et sansrestriction à tout site qu’elle souhaite inspecter, Soulignant qu’il est inadmissible que l’Iraq cherche à refuser l’accès à l’un quelconque de ces sites, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique du Koweït et de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne le refus répété des autorités iraquiennes d’autoriser l’accès à des sites désignés par la Commission spéciale, qui constitue une violationcaractérisée des dispositions des résolutions 687 (1991), 707 (1991), 715 (1991)et 1060 (1996); 2. Exige que l’Iraq coopère pleinement avec la Commission spéciale, conformément aux résolutions pertinentes, et que le Gouvernement iraquienpermette aux équipes d’inspection de la Commission spéciale d’accéderimmédiatement, inconditionnellement et sans restriction à la totalité des zones, 97-16833 (F) /...S/RES/1115/1997 FrançaisPage 2 installations, équipements, relevés et moyens de transport qu’elles souhaitent inspecter conformément au mandat de la Commission spéciale; 3. Exige en outre que le Gouvernement iraquien donne accès immédiatement, inconditionnellement et sans restriction à tous les fonctionnaires et autrespersonnes relevant de son autorité que la Commission spéciale souhaite entendre,de sorte que celle-ci soit en mesure de s’acquitter pleinement de son mandat; 4. Prie le Président de la Commission spéciale d’inclure, dans les rapports de situation unifiés qu’il présente conformément à la résolution1051 (1996), une annexe évaluant l’application des paragraphes 2 et 3 de laprésente résolution par l’Iraq; 5. Décide de ne procéder aux révisions prévues aux paragraphes 21 et 28 de sa résolution 687 (1991), qu’après que la Commission spéciale aura présentéle prochain rapport de situation unifié qu’elle doit soumettre le11 octobre 1997, date après laquelle lesdites révisions reprendront conformémentà la résolution 687 (1991); 6. Déclare sa ferme intention , à moins que la Commission spéciale ne l’informe dans le rapport visé aux paragraphes 4 et 5 que l’Iraq se conformepour l’essentiel aux paragraphes 2 et 3 de la présente résolution, d’imposer desmesures supplémentaires aux catégories de fonctionnaires iraquiens qui seraientresponsables des cas de non-respect; 8. Réaffirme son plein appui à la Commission spéciale dans les efforts qu’elle déploie en vue de s’acquitter du mandat qu’il lui a assigné par sesrésolutions pertinentes; 9. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1116 (1997)
IntituléSituation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1116(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1116 (1997) 27 juin 1997 RÉSOLUTION 1116 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3793e séance, le 27 juin 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria, en particulier la résolution 1100 (1997) du 27 mars 1997, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 20 juin 1997 (S/1997/478), Notant que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a décidé de reporter les élections au 19 juillet 1997, Soulignant que la tenue d'élections libres et régulières constitue une phase essentielle du processus de paix au Libéria et que la Mission d'observation des Nations Unies au Libéria (MONUL) a pour mandat d'observer et de vérifier le processus électoral, notamment les élections législatives et les élections présidentielles, comme prévu dans la résolution 866 (1993) du 23 septembre 1993, Réaffirmant que c'est aux Libériens et à leurs dirigeants qu'incombe en dernier ressort la responsabilité d'oeuvrer à la paix et à la réconciliation nationale, Soulignant que la présence de la Mission d'observation des Nations Unies au Libéria (MONUL) est subordonnée à celle du Groupe de contrôle de la CEDEAO (ECOMOG), et suppose que celui-ci se montre résolu à assurer la sécurité des observateurs militaires et du personnel civil de la MONUL, Notant avec satisfaction les efforts résolus que la CEDEAO déploie pour rétablir la paix, la sécurité et la stabilité au Libéria, et félicitant les États d'Afrique qui ont apporté une contribution à l'ECOMOG et continuent de le faire, Remerciant les États qui ont soutenu la MONUL et ceux qui ont versé des contributions au Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria, 97-17699 (F) /...S/RES/1116 (1997) Page 2 1.Décide de proroger le mandat de la MONUL jusqu'au 30 septembre 1997, comptant qu'il prendra fin à cette date; 2.Demande aux parties libériennes de respecter scrupuleusement tous les accords et engagements auxquels elles ont souscrit et demande instamment à tous les Libériens de participer pacifiquement au processus électoral; 3.Remercie la communauté internationale d'avoir apporté une assistance financière, logistique et autre en vue du processus électoral au Libéria, par le biais notamment du Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies pour le Libéria, ainsi que d'avoir prêté son appui à l'ECOMOG afin de lui permettre de s'acquitter de sa mission de maintien de la paix et d'assurer un climat de sécurité pour les élections; 4.Souligne qu'il importe que l'ONU, la CEDEAO, la Commission électorale indépendante et la communauté internationale coopèrent de façon productive à la coordination de l'assistance apportée en vue des élections; 5.Souligne également qu'il importe que la MONUL, l'ECOMOG et le mécanisme commun de coordination des opérations électorales oeuvrent en coordination étroite à tous les niveaux et, en particulier, que l'ECOMOG continue d'assurer efficacement la sécurité du personnel international au cours du processus électoral, ainsi que d'apporter l'appui logistique nécessaire à la Commission électorale indépendante; 6.Souligne en outre qu'il importe que les droits de l'homme soient respectés au Libéria, et met l'accent sur le volet relatif aux droits de l'homme du mandat de la MONUL; 7.Insiste sur le fait que tous les États sont tenus de se conformer scrupuleusement à l'embargo sur les livraisons d'armes et de matériel militaire au Libéria qu'il a décrété par sa résolution 788 (1992) du 19 novembre 1992, de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la stricte application de cet embargo et de porter tous les cas de violation à l'attention du Comité créé par sa résolution 985 (1995) du 13 avril 1995; 8.Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l'évolution de la situation au Libéria, en particulier du tour qu'y prendra le processus électoral, et de lui présenter, d'ici au 29 août 1997, un rapport à ce sujet; 9.Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1117 (1997)
Intitulésituation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1117(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1117 (1997) 27 juin 1997 RÉSOLUTION 1117 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 3794e séance, le 27 juin 1997 Le Conseil de sécurité, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 5 juin 1997 sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/1997/437 et Corr.1 et Add.1), Accueillant avec satisfaction également la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité en date du 20 juin 1997 sur sa mission de bons offices à Chypre (S/1997/480), Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire d'y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 30 juin 1997, Réaffirmant ses résolutions antérieures concernant Chypre, notamment ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964, 939 (1994) du 29 juillet 1994 et 1092 (1996) du 23 décembre 1996, Notant avec préoccupation qu'en dépit de la diminution du nombre des incidents graves enregistrée ces six derniers mois, la tension demeure élevée le long des lignes de cessez-le-feu, Se déclarant à nouveau préoccupé par le fait qu'il y a trop longtemps que les négociations sur un règlement politique d'ensemble sont au point mort, 1.Décide de proroger, pour une nouvelle période prenant fin le 31 décembre 1997, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre; 2.Rappelle aux deux parties qu'elles ont l'obligation de prévenir tous actes de violence dirigés contre le personnel de la Force, d'offrir à celle-ci leur entière coopération et de lui garantir toute liberté de circulation; 97-17717 (F) /...S/RES/1117 (1997) Page 2 3.Souligne qu'il importe que les deux parties acceptent les mesures réciproques proposées par la Force en vue de réduire la tension le long des lignes de cessez-le-feu, telles qu'elles sont énoncées dans sa résolution 1092 (1996), déplore vivement qu'en dépit des efforts accomplis par la Force, ni l'une ni l'autre des parties n'ait jusqu'à présent accepté ces mesures dans leur ensemble, et demande à nouveau aux deux parties de le faire sans plus tarder et sans conditions préalables; 4.Demande aux autorités militaires de chacune des deux parties de s'abstenir, en particulier aux abords de la zone tampon, de tout acte de nature à exacerber les tensions; 5.Se déclare à nouveau gravement préoccupé par le maintien d'un niveau excessif des effectifs militaires et des armements en République de Chypre ainsi que par le rythme auquel ceux-ci sont augmentés, renforcés et modernisés, y compris par l'introduction d'armements modernes, et par l'absence de progrès sur la voie d'une réduction sensible des forces étrangères en République de Chypre, qui menacent d'aggraver la tension non seulement dans l'île, mais aussi dans la région, ainsi que de compliquer les efforts visant à négocier un règlement politique d'ensemble; 6.Demande à nouveau à tous les intéressés de s'engager à réduire leurs dépenses militaires, ainsi que les effectifs des forces étrangères en République de Chypre, afin d'aider à rétablir la confiance entre les parties et d'ouvrir la voie au retrait des troupes non chypriotes, comme le prévoit l'Ensemble d'idées (S/24472, annexe), souligne l'importance de la démilitarisation ultérieure de la République de Chypre en tant qu'objectif dans le contexte d'un règlement d'ensemble et demande au Secrétaire général d'encourager les efforts en ce sens; 7.Réaffirme que le statu quo est inacceptable et souligne son appui à la mission de bons offices du Secrétaire général et l'importance des efforts concertés déployés afin d'oeuvrer avec le Secrétaire général en vue d'un règlement d'ensemble; 8.Se félicite que le Secrétaire général ait décidé d'engager un processus soutenu de négociations directes entre les dirigeants des deux communautés chypriotes en vue de parvenir à un tel règlement; 9.Demande à ces dirigeants de s'engager dans ce processus de négociation, notamment en participant à la première série de négociations qui se tiendra du 9 au 13 juillet 1997, les prie instamment de coopérer activement et de façon constructive à cette fin avec le Secrétaire général et son Conseiller spécial sur Chypre, M. Diego Cordovez, et souligne que ce processus ne pourra aboutir que moyennant le plein appui de tous les intéressés; 10. Demande également aux parties de créer un climat de réconciliation et de réelle confiance mutuelle ainsi que d'éviter tout acte de nature à aggraver les tensions; /...S/RES/1117 (1997) Page 3 11. Réaffirme sa position selon laquelle le règlement du problème de Chypre doit être fondé sur un État de Chypre doté d'une souveraineté, d'une personnalité internationale et d'une citoyenneté uniques, son indépendance et son intégrité territoriale étant garanties, et composé de deux communautés politiquement égales, telles qu'elles sont décrites dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, au sein d'une fédération bicommunautaire et bizonale, et selon laquelle un tel règlement doit exclure l'union, en totalité ou en partie, avec un autre pays, ou toute autre forme de partition ou de sécession; 12. Se félicite des efforts que la Force continue de déployer pour s'acquitter de son mandat humanitaire à l'égard des Chypriotes grecs et des Maronites vivant dans le nord de l'île, et des Chypriotes turcs vivant dans le sud, et regrette l'absence de nouveaux progrès dans l'application des recommandations découlant de l'étude humanitaire entreprise par la Force en 1995; 13. Se félicite des initiatives que l'Organisation des Nations Unies et les autres intéressés prennent pour promouvoir la tenue de manifestations bicommunautaires et renforcer ainsi la confiance et le respect mutuel entre les deux communautés, recommande vivement que ces initiatives soient poursuivies, reconnaît la coopération que tous les intéressés ont récemment apportée de part et d'autre à cette fin, et les encourage fortement à prendre de nouvelles mesures pour faciliter ces manifestations bicommunautaires et faire en sorte qu'elles se déroulent en toute sécurité; 14. Réaffirme que la décision de l'Union européenne concernant l'ouverture des négociations d'adhésion avec Chypre constitue un élément important qui devrait faciliter un règlement d'ensemble; 15. Pris le Secrétaire général de garder à l'étude la structure et les effectifs de la Force en vue d'une restructuration éventuelle, et de présenter toutes idées nouvelles qu'il pourrait avoir à ce sujet; 16. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 10 décembre 1997 au plus tard, un rapport sur l'application de la présente résolution; 17. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1118 (1997)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1118(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1118 (1997) 30 juin 1997 FRANÇAIS ORIGINAL : ANGLAIS ET RUSSE RÉSOLUTION 1118 (1997) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3795e séance, le 30 juin 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Réaffirmant également son engagement à l'égard de l'unité et de l'intégrité territoriale de l'Angola, Considérant qu'UNAVEM III a apporté une contribution efficace au rétablissement de la paix et au processus de réconciliation nationale sur la base des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe) et de ses propres résolutions pertinentes, Considérant aussi que la formation du Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale constitue une base solide pour le processus de réconciliation nationale, Soulignant qu'il importe que le Gouvernement angolais et l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) mènent à bien sans plus tarder les tâches politiques et militaires qui restent à accomplir dans le cadre du processus de paix, Se déclarant préoccupé par la récente aggravation des tensions, particulièrement dans les provinces du nord-est, ainsi que par les attaques lancées par l'UNITA contre les postes et le personnel d'UNAVEM III, Réaffirmant que c'est aux Angolais eux-mêmes qu'incombe en dernier ressort la responsabilité de mener le processus de paix à son terme, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 juin 1997 (S/1997/438), 1.Accueille avec satisfaction les recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport du 5 juin 1997; 97-17845 (F) 300697 300697 /...S/RES/1118 (1997) Page 2 2.Décide de créer la Mission d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA), avec effet au 1er juillet 1997, et de lui attribuer les objectifs, le mandat et la structure recommandés par le Secrétaire général dans la section VII de son rapport du 5 juin 1997; 3.Décide également , comptant que la mission sera achevée le 1er février 1998 au plus tard, que le mandat initial de la MONUA courra jusqu'au 31 octobre 1997 et prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur la situation le 15 août 1997 au plus tard; 4.Décide en outre que la MONUA prendra en charge toutes les composantes et tous les biens d'UNAVEM III restés en Angola, y compris les unités militaires constituées, qu'il lui appartiendra de déployer selon les besoins jusqu'à leur retrait; 5.Demande que, en procédant au retrait prévu des unités militaires des Nations Unies, le Secrétaire général continue à tenir compte de la situation sur le terrain et des progrès accomplis en ce qui concerne les éléments encore inachevés du processus de paix, et qu'il fasse rapport à ce sujet dans le cadre de l'examen prévu au paragraphe 3; 6.Demande au Gouvernement angolais d'appliquer mutatis mutandis à la MONUA et à ses membres l'Accord sur le statut de l'opération de maintien de la paix des Nations Unies en Angola (UNAVEM III) conclu le 3 mai 1995 entre l'Organisation des Nations Unies et le Gouvernement angolais et prie le Secrétaire général de confirmer d'urgence qu'il en va bien ainsi; 7.Souscrit à la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le Représentant spécial continue de présider la Commission conjointe constituée en application du Protocole de Lusaka, mécanisme qui s'est révélé essentiel pour la mise en oeuvre du processus de paix et le règlement du conflit; 8.Demande au Gouvernement angolais et à l'UNITA de coopérer pleinement avec la MONUA et d'assurer la liberté de circulation et la sécurité de son personnel; 9.Demande très instamment au Gouvernement angolais et particulièrement à l'UNITA de parachever les derniers éléments politiques du processus de paix, y compris la normalisation de l'administration de l'État sur l'ensemble du territoire national, conformément à un calendrier et à des procédures convenus entre les deux parties dans le cadre de la Commission conjointe, la transformation de la station de radio de l'UNITA en une radio non partisane et celle de l'UNITA elle-même en un parti politique; 10. Demande de même très instamment au Gouvernement angolais et particulièrement à l'UNITA de parachever sans retard les derniers éléments militaires du processus de paix, y compris l'enregistrement et la démobilisation de tous les éléments militaires non encore dissous, l'élimination de tous les obstacles à la libre circulation des personnes et des biens et le désarmement de la population civile; /...S/RES/1118 (1997) Page 3 11. Conjure chacune des deux parties de s'abstenir de tout recours à la force pouvant faire obstacle à la mise en oeuvre intégrale du processus de paix; 12. Demande au Gouvernement angolais d'aviser la MONUA de tous mouvements de troupes, conformément aux dispositions du Protocole de Lusaka; 13. Exige que l'UNITA apporte sans tarder à la Commission conjointe des éléments d'information complets concernant tout le personnel armé qu'elle contrôle, y compris la garde personnelle du chef du principal parti d'opposition, la 'police des mines', les membres armés de l'UNITA revenant de l'étranger, et tous autres membres du personnel armé de l'UNITA non encore signalés à l'ONU, de façon que ceux-ci puissent être recensés, désarmés et démobilisés conformément au Protocole de Lusaka et aux accords conclus entre les parties dans le cadre de la Commission conjointe; 14. Exprime l'espoir que les questions qui retardent actuellement la mise en oeuvre intégrale du Protocole de Lusaka pourront être résolues à l'occasion d'une réunion, sur le territoire national, entre le Président de l'Angola et le chef du principal parti d'opposition; 15. Demande instamment à la communauté internationale d'apporter l'assistance voulue pour faciliter la démobilisation des ex-combattants et leur réinsertion dans la société, la réinstallation des personnes déplacées et le relèvement économique et la reconstruction de l'Angola en vue de la consolidation des acquis du processus de paix; 16. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel d'UNAVEM III d'avoir aidé les parties angolaises à mettre en oeuvre le processus de paix; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1119 (1997)
IntituléSituation en Croatie (UNMOP)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1119(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1119 (1997) 14 juillet 1997 RÉSOLUTION 1119 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3800e séance, le 14 juillet 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1025 (1995) du 30 novembre 1995, 1038 (1996) du 15 janvier 1996, 1066 (1996) du 15 juillet 1996 et 1093 (1997) du 14 janvier 1997, ainsi que la déclaration de son président en date du 25 avril 1997 (S/PRST/1997/23), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 1er juillet 1997 (S/1997/506), Réaffirmant une fois encore son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République de Croatie, Notant avec préoccupation que les parties n'ont nullement progressé dans l'adoption des options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies en mai 1996, dont il est fait mention dans le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1996, pour réduire les tensions et améliorer la sécurité dans la zone, ni sur la voie d'un règlement pacifique de la question de Prevlaka, Notant également l'observation contenue dans le rapport du Secrétaire général en date du 1er juillet 1997, à savoir que la présence des observateurs militaires des Nations Unies continue d'être indispensable pour maintenir une situation propice à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, Constatant que la situation en Croatie continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1.Autorise les observateurs militaires des Nations Unies, jusqu'au 15 janvier 1998, à continuer de vérifier la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 97-19487 (F) /...S/RES/1119 (1997) Page 2 2.Demande de nouveau instamment aux parties d'honorer leurs engagements mutuels, d'appliquer pleinement l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie en date du 23 août 1996, d'adopter les options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies afin d'améliorer la sécurité dans la zone, de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation et aux activités militaires et autres de nature à accroître les tensions, ainsi que de coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité et leur liberté de circulation, notamment par le déminage; 3.Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 5 janvier 1998 au plus tard, un rapport sur la situation dans la péninsule de Prevlaka et sur les progrès accomplis par la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie vers un règlement pacifique de leur contentieux; 4.Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation, qu'il a autorisée par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996, de coopérer pleinement; 5.Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1120 (1997)
IntituléSituation en Croatie (UNTAES)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1120(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1120 (1997) 14 juillet 1997 RÉSOLUTION 1120 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3800e séance, le 14 juillet 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes concernant les territoires de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental de la République de Croatie, en particulier ses résolutions 1023 (1995) du 22 novembre 1995, 1025 (1995) du 30 novembre 1995, 1037 (1996) du 15 janvier 1996, 1043 (1996) du 31 janvier 1996, 1069 (1996) du 30 juillet 1996 et 1079 (1996) du 15 novembre 1996, Réaffirmant une fois de plus son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République de Croatie et soulignant à cet égard que les territoires de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental font partie intégrante de la République de Croatie, Saluant les progrès considérables enregistrés par l'Administration transitoire des Nations Unies pour la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental (ATNUSO) dans ses efforts pour faciliter le retour par des moyens pacifiques de la Région sous le contrôle de la République de Croatie, et exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de l'ATNUSO pour leur dévouement et leur contribution remarquable à la mission de l'ATNUSO, ainsi qu'à l'Administrateur transitoire, M. Jacques Paul Klein, pour sa direction éclairée et son dévouement, Rappelant l'Accord fondamental concernant la Région de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental (S/1995/951), signé le 12 novembre 1995 par le Gouvernement de la République de Croatie et la communauté serbe locale (ci-après dénommé l'Accord fondamental), qui encourage la confiance mutuelle, la protection et la sécurité de tous les habitants de la Région, Soulignant l'importance de l'obligation qui est faite au Gouvernement de la République de Croatie de permettre à tous les réfugiés et personnes déplacées de regagner en toute sécurité leurs foyers dans l'ensemble de la République de 97-19505 (F) /...S/RES/1120 (1997) Page 2 Croatie, et soulignant en outre l'importance du retour dans les deux sens de toutes les personnes déplacées en République de Croatie, Accueillant favorablement l'Accord du Groupe de travail mixte chargé d'élaborer des procédures opérationnelles de retour (S/1997/341, annexe), mais notant avec préoccupation que les conditions nécessaires pour le retour des personnes déplacées dans les anciennes Zones protégées par les Nations Unies en provenance de la Région de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental ne sont pas réunies, ce qui empêche le retour en nombre important des personnes déplacées dans d'autres parties de la Croatie qui désirent regagner la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental, Se déclarant gravement préoccupé par le fait que le respect des droits de l'homme, y compris les droits des personnes appartenant à des minorités, ne s'est pas amélioré en Croatie et, en particulier, dans les anciennes Zones protégées par les Nations Unies, et déplorant vivement les actes de violence à motivation ethnique qui se sont récemment produits à Hrvatska Kostajnica, ainsi que d'autres incidents similaires, Se déclarant à nouveau préoccupé par le fait que le Gouvernement de la République de Croatie n'a pas pleinement coopéré avec le Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie et rappelant à cet égard l'obligation qu'ont les États de la région de déférer au Tribunal toutes les personnes inculpées, Rappelant aussi sa préoccupation quant à l'incertitude qui continue de régner en ce qui concerne l'application de la loi d'amnistie et qui a porté préjudice au renforcement de la confiance entre les communautés ethniques de la Croatie, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 23 juin 1997 (S/1997/487) et notant en particulier que le Secrétaire général a recommandé que l'ATNUSO continue d'être présente après le 15 juillet 1997, la mission étant restructurée de manière appropriée, Rappelant qu'il est prévu dans l'Accord fondamental que la période de transition de 12 mois pourra être prorogée, au maximum pour une période de même durée, à la demande de l'une des parties, et notant que la communauté serbe locale a demandé une telle prorogation, ainsi que le Secrétaire général l'a indiqué dans son rapport du 28 août 1996 (S/1996/705), Constatant que la situation en Croatie continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des opérations de maintien de la paix des Nations Unies en République de Croatie et, à cette fin, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Exprime son appui sans réserve à l'ATNUSO et demande au Gouvernement de la République de Croatie et à la communauté serbe locale de coopérer pleinement avec l'ATNUSO et les autres organismes internationaux et d'honorer toutes les obligations et tous les engagements contenus dans l'Accord fondamental et dans toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, /...S/RES/1120 (1997) Page 3 ainsi que dans la lettre du Gouvernement de la République de Croatie datée du 13 janvier 1997 (S/1997/27, annexe); 2.Réaffirme en particulier qu'il importe que les parties, et notamment le Gouvernement de la République de Croatie, s'acquittent pleinement des engagements qu'elles ont pris conformément à l'Accord fondamental de respecter les normes les plus élevées en matière de droits de l'homme et de libertés fondamentales et de favoriser un climat de confiance entre tous les résidents locaux, quelle que soit leur origine ethnique, et demande instamment au Gouvernement de la République de Croatie d'assurer le respect des droits de tous les groupes ethniques nationaux; 3.Réaffirme que tous les réfugiés et personnes déplacées originaires de la République de Croatie ont le droit de regagner leurs foyers dans l'ensemble de la République de Croatie; 4.Demande instamment au Gouvernement de la République de Croatie de lever promptement les obstacles administratifs et juridiques au retour des réfugiés et personnes déplacées, en particulier les obstacles créés par la loi sur la prise en charge temporaire et l'administration de certains biens, d'assurer la sécurité ainsi que les conditions sociales et économiques nécessaires à ceux qui regagnent leurs foyers en Croatie, y compris le versement rapide de leurs pensions, et de faciliter l'application de l'Accord sur les procédures opérationnelles de retour (S/1997/341) en traitant tous les rapatriés de manière identique, quelle que soit leur origine ethnique; 5.Rappelle à la population serbe locale de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental qu'il importe qu'elle continue de faire preuve d'une attitude constructive à l'égard de la réintégration de la Région et de se montrer prête à coopérer sans réserve avec le Gouvernement de la République de Croatie en vue d'assurer à la Région un avenir stable et prometteur; 6.Réitère les appels qu'il a précédemment lancés à tous les États de la région, y compris le Gouvernement de la République de Croatie, pour qu'ils coopèrent sans réserve avec le Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie; 7.Demande instamment au Gouvernement de la République de Croatie de lever les ambiguïtés concernant la mise en oeuvre de la loi d'amnistie et de l'appliquer de manière juste et objective conformément aux normes internationales, en particulier en menant à bien toutes les enquêtes sur les crimes faisant l'objet de l'amnistie et en entreprenant immédiatement, avec la participation de l'Organisation des Nations Unies et de la population serbe locale, un examen complet de tous les chefs d'accusation contre des personnes ayant commis des violations graves du droit international humanitaire qui ne font pas l'objet de l'amnistie, afin de mettre un terme aux procédures engagées contre toutes les personnes pour lesquelles les éléments de preuve sont insuffisants; 8.Décide de proroger le mandat de l'ATNUSO jusqu'au 15 janvier 1998, comme il est envisagé dans sa résolution 1079 (1996) du 15 novembre 1996 ainsi que dans l'Accord fondamental; /...S/RES/1120 (1997) Page 4 9.Approuve le plan prévoyant le transfert graduel de la responsabilité de l'administration civile de la Région par l'Administrateur transitoire, comme il est indiqué dans le rapport du Secrétaire général en date du 23 juin 1997; 10. Approuve le plan de restructuration de l'ATNUSO, tel qu'il figure dans le rapport du Secrétaire général en date du 23 juin 1997, et, en particulier, la proposition visant à achever le retrait de la composante militaire de l'ATNUSO d'ici au 15 octobre 1997; 11. Souligne que le rythme auquel se ferait le transfert graduel de responsabilité serait fonction de la capacité dont la Croatie ferait preuve pour rassurer la population serbe et mener à bien la réintégration pacifique; 12. Réaffirme la décision qu'il a prise dans sa résolution 1037 (1996), à savoir que les États Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d'organisations ou d'arrangements régionaux, peuvent, à la demande de l'ATNUSO et suivant des procédures qui auront été communiquées à l'Organisation des Nations Unies, prendre toutes mesures nécessaires, y compris de soutien aérien rapproché, pour défendre l'ATNUSO et, le cas échéant, aider à assurer son retrait; 13. Demande que l'ATNUSO et la force multinationale de stabilisation, qu'il a autorisée dans sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996, continuent de coopérer, selon qu'il conviendra, entre elles ainsi qu'avec le Haut Représentant; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé de la situation et de lui présenter, en tout état de cause au plus tard le 6 octobre 1997, un rapport sur tous les aspects concernant la réintégration pacifique de la Région; 15. Souligne l'importance de la démilitarisation de la zone et, dans ce contexte, souligne en outre qu'il importe de conclure des accords bilatéraux sur la démilitarisation et sur un régime libéral de franchissement des frontières dans la région de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental, en les assortissant de mesures de confiance appropriées comme il est suggéré dans le rapport du Secrétaire général en date du 23 juin 1997; 16. Demande au Gouvernement de la République de Croatie d'entreprendre notamment un programme public de réconciliation nationale à l'échelle du pays, de prendre toutes les mesures nécessaires pour établir officiellement et enregistrer légalement le Conseil conjoint des municipalités, et de s'acquitter de toutes les obligations qui lui incombent en vertu des divers accords signés avec l'ATNUSO; 17. Se félicite que le mandat renouvelé de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), en date du 26 juin 1997 (S/1997/522, annexe), prévoie la poursuite et le renforcement de la présence de l'OSCE en République de Croatie, l'accent étant mis en particulier sur le retour dans les deux sens de tous les réfugiés et personnes déplacées, la protection de leurs droits et la protection des personnes appartenant à des minorités nationales, se félicite également que l'OSCE ait décidé de renforcer à compter de juillet 1997 le personnel de sa mission en vue d'un déploiement intégral d'ici au /...S/RES/1120 (1997) Page 5 15 janvier 1998, et demande instamment au Gouvernement de la République de Croatie de coopérer sans réserve avec la mission de l'OSCE à cet effet; 18. Souligne l'observation du Secrétaire général selon laquelle la condition essentielle du succès de la réintégration pacifique de la Région est la pleine coopération du Gouvernement de la République de Croatie, à qui il incombe de convaincre la population locale que la réintégration de la population de la Région est viable et que le processus de réconciliation et de retour est irréversible; 19. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1121 (1997)
IntituléSur les opérations de maintien de la paix
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1121(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1121 (1997) 22 juillet 1997 RÉSOLUTION 1121 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3802e séance, le 22 juillet 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant que le maintien de la paix et de la sécurité internationales est, selon la Charte des Nations Unies, l'un des buts de l'Organisation des Nations Unies, Notant le rôle essentiel des opérations de maintien de la paix des Nations Unies à cet égard, Rappelant également que le prix Nobel de la paix a été attribué en 1988 aux forces de maintien de la paix des Nations Unies, Conscient du sacrifice de tous ceux qui ont perdu leur vie au service des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Saluant la mémoire de ces victimes — dont le nombre dépasse 1 500 ressortissants de 85 pays — qui sont mortes dans le cadre d'opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1.Décide d'instituer la Médaille Dag Hammarskjöld afin d'honorer les personnes qui ont fait le sacrifice de leur vie dans des opérations de maintien de la paix sous le contrôle opérationnel et l'autorité des Nations Unies; 2.Prie le Secrétaire général d'établir, en consultation avec le Conseil de sécurité, les critères et procédures à appliquer pour décerner et administrer cette médaille; 3.Prie les États Membres de coopérer, lorsqu'il y a lieu, pour la remise de la Médaille. ----- 97-20065 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1122 (1997)
IntituléSituation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1122(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1122 (1997) 29 juillet 1997 RÉSOLUTION 1122 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3804e séance, le 29 juillet 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 16 juillet 1997 (S/1997/550 et Corr.1), et prenant note des observations qui y sont formulées et des engagements qui y sont mentionnés, Prenant note de la lettre datée du 10 juillet 1997, adressée au Secrétaire général par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/534), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1.Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 janvier 1998; 2.Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3.Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4.Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d'y mettre fin; 97-20545 (F) 290797 290797 /...S/RES/1122 (1997) Page 2 5.Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 6.Encourage de nouvelles mesures visant à accroître l'efficacité et les économies pour autant qu'elles ne compromettent pas la capacité opérationnelle de la Force; 7.Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1123 (1997)
IntituléQuestion concernant Haiti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1123(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1123 (1997) 30 juillet 1997 RÉSOLUTION 1123 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3806e séance, le 30 juillet 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question et celles adoptées par l'Assemblée générale, Prenant note de la demande en date du 13 novembre 1996, adressée au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies par le Président de la République d'Haïti (S/1996/956) et de la lettre datée du 20 juillet 1997, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent d'Haïti auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/568), Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 19 juillet 1997 (S/1997/564 et Add.1) et des recommandations qui y figurent, Rendant hommage à la Mission d'appui des Nations Unies en Haïti (MANUH), pour le rôle qu'elle joue en aidant le Gouvernement haïtien à professionnaliser la police et à maintenir un environnement stable et sûr, propice au succès des efforts actuellement déployés en vue de créer et former une force de police nationale efficace, et remerciant tous les États Membres qui ont apporté des contributions à la MANUH, Notant que, conformément à la résolution 1086 (1996), le mandat de la MANUH prend fin au 31 juillet 1997, Appuyant le rôle du Représentant spécial du Secrétaire général dans la coordination des activités du système des Nations Unies visant à promouvoir le développement institutionnel, la réconciliation nationale et le redressement économique en Haïti, Notant le rôle clef joué jusqu'ici par la police civile des Nations Unies, appuyée par le personnel militaire des Nations Unies, dans la création en Haïti d'une force de police nationale pleinement opérationnelle et dotée d'effectifs et d'une structure adéquats en tant qu'élément essentiel de la consolidation de la démocratie et de la revitalisation de l'appareil judiciaire haïtien et, dans 97-20689 (F) /...S/RES/1123 (1997) Page 2 ce contexte, se félicitant des progrès continus réalisés dans la professionnalisation de la police nationale haïtienne, Affirmant qu'il existe un lien entre la paix et le développement, notant qu'une assistance internationale importante est indispensable au développement durable d'Haïti, et soulignant qu'il est essentiel pour la paix et la stabilité à long terme dans le pays que la communauté internationale et les institutions financières internationales maintiennent leur engagement d'aider et d'appuyer le développement économique, social et institutionnel en Haïti, Conscient que c'est au peuple haïtien qu'incombe en dernier ressort la responsabilité de la réconciliation nationale, du maintien d'un environnement stable et sûr, de l'administration de la justice et de la reconstruction de son pays, 1.Affirme l'importance que revêt une force de police nationale pleinement opérationnelle, autonome et professionnelle, dotée d'effectifs et d'une structure adéquats et apte à exercer la gamme complète des fonctions de police, pour la consolidation de la démocratie et la revitalisation de l'appareil judiciaire en Haïti; 2.Décide , compte tenu du paragraphe 1 ci-dessus et comme l'a demandé le Président de la République d'Haïti, d'instituer une Mission de transition des Nations Unies en Haïti (MITNUH) avec un mandat limité à une seule période de quatre mois s'achevant le 30 novembre 1997 afin d'aider le Gouvernement haïtien en fournissant appui et assistance pour la professionnalisation de la police nationale haïtienne, comme il est indiqué aux paragraphes 32 à 39 du rapport du Secrétaire général en date du 19 juillet 1997; 3.Décide en outre que la MITNUH comportera jusqu'à 250 policiers civils et 50 soldats qui formeront le quartier général d'une unité de sécurité; 4.Décide que l'unité de sécurité de la MITNUH, sous l'autorité du commandant de la force, garantira la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies s'acquittant du mandat visé au paragraphe 2 ci-dessus; 5.Décide en outre que la MITNUH sera chargée de déployer comme il convient tous les éléments et moyens matériels de la MANUH restant en Haïti jusqu'à leur retrait; 6.Prie tous les États d'appuyer comme il convient les actions entreprises par l'Organisation des Nations Unies et les États Membres en application de la présente résolution et d'autres résolutions sur la question pour donner effet aux dispositions du mandat visé au paragraphe 2 ci-dessus; 7.Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l'application de la présente résolution, le 30 septembre 1997 au plus tard; 8.Constate que le redressement économique et la reconstruction sont les principales tâches auxquelles sont confrontés le Gouvernement et le peuple haïtiens et qu'une assistance internationale importante est indispensable au /...S/RES/1123 (1997) Page 3 développement durable d'Haïti, et souligne l'engagement de la communauté internationale en faveur d'un programme à long terme d'aide à Haïti; 9.Prie tous les États de contribuer au Fonds de contributions volontaires créé par la résolution 975 (1995) en faveur de la police nationale haïtienne, en particulier pour le recrutement et le déploiement de conseillers qui seront chargés d'assister l'Inspecteur général, la Direction générale et le quartier général de la police nationale haïtienne; 10. Prie également le Secrétaire général d'inclure dans le rapport qu'il doit présenter le 30 septembre 1997 au plus tard des recommandations sur les modalités d'une assistance internationale ultérieure pour la consolidation de la paix en Haïti; 11. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1124 (1997)
IntituléSituation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1124(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1124 (1997) 31 juillet 1997 RÉSOLUTION 1124 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3807e séance, le 31 juillet 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, réaffirmant en particulier sa résolution 1096 (1997) du 30 janvier 1997, et rappelant la déclaration de son Président en date du 8 mai 1997, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 18 juillet 1997 (S/1997/558 et Add.1), Réaffirmant son appui sans réserve au rôle plus actif de l'Organisation des Nations Unies, avec l'aide de la Fédération de Russie en tant que facilitateur, dans la recherche d'un règlement politique global, Saluant les efforts que le Secrétaire général et son Représentant spécial, avec l'aide de la Fédération de Russie en qualité de facilitateur, le groupe des Amis du Secrétaire général pour la Géorgie et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), déploient à l'appui du processus de paix, comme l'indique le rapport, Se félicitant dans ce contexte de l'amélioration des perspectives de progrès dans le processus de paix indiquée dans le rapport, notant avec une profonde préoccupation que les parties ne parviennent toujours pas à régler leurs différends, et soulignant qu'elles doivent redoubler sans tarder d'efforts pour trouver rapidement une solution politique globale au conflit, notamment en ce qui concerne le statut politique de l'Abkhazie au sein de l'État géorgien, dans le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie, Réaffirmant que les parties doivent respecter rigoureusement les droits de l'homme, exprimant son appui au Secrétaire général dans les efforts qu'il déploie pour trouver les moyens d'en renforcer le respect effectif dans le cadre de l'action menée en vue d'un règlement politique global, et prenant note des progrès des travaux du Bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme en Abkhazie (Géorgie), 97-20771 (F) /...S/RES/1124 (1997) Page 2 Saluant la contribution que la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et les forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d'États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) ont apportée à la stabilisation de la situation dans la zone du conflit, notant que la coopération entre la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI est satisfaisante et a continué de se développer, et soulignant qu'il importe de maintenir une coopération et une coordination étroites entre elles dans l'accomplissement de leurs mandats respectifs, Constatant avec une vive préoccupation que la situation en matière de sécurité dans la région de Gali reste instable et tendue, et qu'elle est caractérisée par des actes de violence de groupes armés, des vols à main armée et autres délits et, ce qui est plus grave, par la pose de mines, y compris des engins de type nouveau, et profondément préoccupé aussi par l'absence de sécurité qui en résulte pour la population locale, les réfugiés et personnes déplacées qui regagnent la région et le personnel de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI, Rappelant aux parties que la capacité de la communauté internationale de les aider dépend de leur volonté politique de résoudre le conflit par le dialogue et l'esprit de conciliation, ainsi que de leur pleine coopération avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI, et notamment qu'elles doivent s'acquitter des obligations qui leur incombent touchant la sécurité et la liberté de circulation du personnel international, Prenant acte de la décision d'élargir le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI dans la zone du conflit en Abkhazie (Géorgie) et de le proroger jusqu'au 31 juillet 1997 que le Conseil des chefs d'État de la CEI a prise le 28 mars 1997 (S/1997/268, annexe), mais notant avec préoccupation l'incertitude qui entoure une prorogation au-delà de cette date, 1.Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 18 juillet 1997; 2.Exprime à nouveau sa vive inquiétude devant l'impasse dans laquelle demeurent les efforts visant à parvenir à un règlement global du conflit en Abkhazie (Géorgie); 3.Réaffirme son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Géorgie, à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues, ainsi que la nécessité de définir le statut de l'Abkhazie dans le strict respect de ces principes, et souligne le caractère inacceptable de toute action des dirigeants abkhazes contrevenant à ces principes; 4.Accueille avec satisfaction les efforts déployés par le Secrétaire général et son Représentant spécial pour trouver une solution politique globale au conflit, portant notamment sur le statut politique de l'Abkhazie au sein de l'État géorgien, dans le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie, ainsi que l'action que mène la Fédération de Russie, en tant que facilitateur, en particulier durant la dernière série de pourparlers entre les parties tenue à Moscou en juin 1997, pour continuer d'activer la recherche d'un règlement pacifique du conflit; /...S/RES/1124 (1997) Page 3 5.Réaffirme son appui au rôle plus actif de l'Organisation des Nations Unies dans le processus de paix, encourage le Secrétaire général à poursuivre ses efforts dans ce sens, avec l'aide de la Fédération de Russie en tant que facilitateur et avec le soutien du groupe des Amis du Secrétaire général pour la Géorgie et de l'OSCE, et se félicite , dans ce contexte, de la tenue à Genève, sous les auspices de l'ONU, d'une réunion de haut niveau sur le conflit afin de définir les domaines dans lesquels des progrès politiques tangibles pourraient être réalisés; 6.Prend note de l'additif au rapport du Secrétaire général, appuie l'intention du Représentant spécial du Secrétaire général de reprendre en septembre la réunion qui a été ajournée, et engage en particulier la partie abkhaze à participer de manière constructive lors de la reprise de cette réunion; 7.Souligne que c'est aux parties elles-mêmes qu'il incombe au premier chef de relancer le processus de paix, leur demande d'accomplir sans plus tarder des progrès effectifs vers un règlement politique global, et leur demande en outre de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Représentant spécial dans les efforts qu'ils déploient, avec l'aide de la Fédération de Russie agissant comme facilitateur; 8.Se félicite de la poursuite du dialogue direct entre les parties, auxquelles il demande d'intensifier la recherche d'une solution pacifique en renforçant encore leurs contacts, prie le Secrétaire général de leur apporter tout l'appui voulu si elles le demandent, et rappelle que le Secrétaire général a demandé aux deux parties de poursuivre les discussions sur l'application des décisions, mentionnées plus haut, que le Conseil des chefs d'État de la CEI a adoptées le 28 mars 1997; 9.Rappelle les conclusions du Sommet de Lisbonne de l'OSCE (S/1997/57, annexe) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie) et réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques résultant du conflit; 10. Condamne à nouveau les massacres, en particulier ceux qui ont une motivation ethnique, de même que les autres actes de violence à caractère ethnique; 11. Réaffirme le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leurs foyers, conformément au droit international et comme le prévoit l'Accord quadripartite sur le rapatriement librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées signé le 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), condamne l'obstruction qui continue d'être faite à ce rapatriement, et souligne qu'il est inacceptable d'établir un lien quelconque entre le retour des réfugiés et des personnes déplacées et la question du statut politique de l'Abkhazie (Géorgie); 12. Exige à nouveau que la partie abkhaze hâte sensiblement le retour librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées, sans retard et sans conditions préalables, en particulier en acceptant un calendrier fondé sur celui qu'a proposé le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), et exige en outre qu'elle garantisse la sécurité des réfugiés qui sont revenus d'eux-mêmes dans la région et qu'elle régularise leur situation, en coopération /...S/RES/1124 (1997) Page 4 avec le HCR et en conformité avec l'Accord quadripartite, en particulier dans la région de Gali; 13. Demande aux parties d'assurer la pleine application de l'Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I); 14. Condamne la pose de mines, y compris des mines de type nouveau, qui se poursuit dans la région de Gali et a déjà fait plusieurs morts et plusieurs blessés dans la population civile et parmi le personnel de maintien de la paix et les observateurs de la communauté internationale, et demande aux parties de prendre toutes les mesures en leur pouvoir pour empêcher la pose de mines et l'intensification des activités de groupes armés, ainsi que pour coopérer pleinement avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI, afin qu'elles puissent honorer les engagements qu'elles ont pris d'assurer la sécurité et la liberté de mouvement de tout le personnel des Nations Unies, de la force de maintien de la paix de la CEI et des organisations humanitaires internationales; 15. Exhorte le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires face à la menace résultant de la pose de mines, afin d'améliorer la sécurité et de réduire ainsi au minimum le danger auquel est exposé le personnel de la MONUG, et de créer les conditions qui lui permettent d'accomplir efficacement son mandat; 16. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 1998, étant entendu qu'il réexaminera ce mandat au cas où il serait apporté des changements concernant le mandat ou la présence de la force de maintien de la paix de la CEI, et se félicite de l'intention du Secrétaire général, mentionnée dans son rapport, de tenir le Conseil informé de l'évolution de la situation; 17. Exprime de nouveau son appui sans réserve à l'application d'un programme concret de protection et de promotion des droits de l'homme en Abkhazie (Géorgie); 18. Se félicite des efforts que les organismes des Nations Unies et les organisations humanitaires continuent de déployer pour répondre aux besoins urgents de ceux qui souffrent le plus des conséquences du conflit en Abkhazie (Géorgie), notamment les personnes déplacées, encourage le versement de nouvelles contributions à cette fin, et encourage de nouveau les États à verser des contributions volontaires au fonds d'aide à la mise en oeuvre de l'Accord de Moscou et/ou à des fins humanitaires, y compris le déminage, selon ce que préciseront les donateurs; 19. Prie le Secrétaire général d'étudier les moyens d'apporter une assistance technique et financière au relèvement de l'économie de l'Abkhazie (Géorgie), une fois que les négociations politiques auront abouti; /...S/RES/1124 (1997) Page 5 20. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui présenter trois mois après la date d'adoption de la présente résolution un rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie), y compris les opérations de la MONUG, ainsi que des recommandations concernant la nature de la présence des Nations Unies, et, dans ce contexte, déclare son intention de procéder à un examen approfondi de l'opération à la fin de son mandat actuel; 21. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1125 (1997)
IntituléSituation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1125(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1125 (1997) 6 août 1997 RÉSOLUTION 1125 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3808e séance, le 6 août 1997 Le Conseil de sécurité , Préoccupé par la crise grave que traverse la République centrafricaine, Prenant note avec satisfaction de la signature des Accords de Bangui (S/1997/561, appendices III à VI) le 25 janvier 1997 et de la création de la Mission interafricaine chargée de surveiller l'application des Accords de Bangui (MISAB), Préoccupé par le fait que, en République centrafricaine, des ex-mutins, des membres des milices et d'autres personnes continuent à détenir des armes en contravention des Accords de Bangui, Prenant note de la lettre datée du 4 juillet 1997 que le Président de la République centrafricaine a adressée au Secrétaire général (S/1997/561, annexe), Prenant note également de la lettre datée du 7 juillet 1997 que le Président du Gabon a, au nom des membres du Comité international de suivi des Accords de Bangui, adressée au Secrétaire général (S/1997/543), Considérant que la situation en République centrafricaine constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, 1.Se félicite des efforts des États Membres qui participent à la MISAB et des États qui leur apportent un soutien; 2.Approuve la poursuite, par les États Membres participant à la MISAB, des opérations requises, de manière neutre et impartiale, pour atteindre l'objectif de la MISAB, qui est de faciliter le retour à la paix et à la sécurité en surveillant l'application des Accords de Bangui en République centrafricaine, ainsi qu'il est stipulé dans le mandat de la MISAB (S/1997/561, appendice I), notamment par la supervision de la remise des armes des ex-mutins, des milices et de toutes les autres personnes illégalement porteuses d'armes; 97-21182 (F) /...S/RES/1125 (1997) Page 2 3.Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise les États Membres participant à la MISAB et ceux qui fournissent un soutien logistique à assurer la sécurité et la liberté de mouvement de leur personnel; 4.Décide que l'autorisation mentionnée au paragraphe 3 ci-dessus sera limitée à une période initiale de trois mois à compter de l'adoption de la présente résolution, le Conseil procédant alors à une évaluation de la situation sur la base des rapports mentionnés au paragraphe 6 ci-dessous; 5.Souligne que les dépenses et le soutien logistique de la Force seront assurés au titre de contributions volontaires conformément à l'article II du mandat de la MISAB; 6.Prie les États Membres participant à la MISAB de lui présenter des rapports périodiques par l'entremise du Secrétaire général, au moins toutes les deux semaines, le premier de ces rapports devant lui être soumis 14 jours au plus tard après l'adoption de la présente résolution; 7.Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1126 (1997)
IntituléTribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1126(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1126 (1997) 27 août 1997 RÉSOLUTION 1126 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3813e séance, le 27 août 1997 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 30 juillet 1997 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil, en y joignant le texte de la lettre datée du 18 juin 1997 que lui avait adressée le Président du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (S/1997/605), Fait sienne la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que, après leur remplacement en tant que membres du Tribunal, les juges Karibi-Whyte, Odio Benito et Jan continuent de connaître de l'affaire Celebici , dont ils ont été saisis avant l'expiration de leur mandat, et prend note de l'intention annoncée par le Tribunal international d'achever l'examen de l'affaire avant novembre 1998. ----- 97-22566 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1127 (1997)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1127(1997)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1127 (1997) 28 août 1997 RÉSOLUTION 1127 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3814e séance, le 28 août 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures, Rappelant la déclaration de son président, en date du 23 juillet 1997 (S/PRST/1997/39), dans laquelle il s’est déclaré prêt à envisager d’imposerd’autres mesures à l’encontre de l’União Nacional para a Independência Total deAngola (UNITA), notamment celles qui sont spécifiquement énoncées auparagraphe 26 de la résolution 864 (1993), Soulignant que le Gouvernement angolais, et surtout l’UNITA, doivent s’acquitter d’urgence, sans nouveau retard, des obligations qui leur incombenten vertu des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka(S/1994/1441, annexe) et de ses propres résolutions pertinentes, Se déclarant vivement préoccupé par les graves difficultés que rencontre le processus de paix, lesquelles tiennent principalement au fait que l’UNITA tardeà s’acquitter des obligations que lui impose le Protocole de Lusaka, Se déclarant fermement résolu à préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 août 1997 (S/1997/640), Déplorant vivement que l’UNITA ait failli aux obligations qui lui incombent en vertu des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka et deses propres résolutions pertinentes, en particulier la résolution 1118 (1997), A 1. Exige que le Gouvernement angolais, et surtout l’UNITA, mènent à bien sans nouveau retard les éléments encore inachevés du processus de paix ets’abstiennent de tout acte susceptible d’aboutir à une reprise des hostilités; 97-22694 (F) /...S/RES/1127 (1997) Page 2 2. Exige également que l’UNITA s’acquitte immédiatement des obligations que lui impose le Protocole de Lusaka, notamment la démilitarisation de toutesses forces, la transformation de sa station de radio Vorgan en une station deradio non partisane et la pleine coopération au processus de normalisation del’administration de l’État sur l’ensemble du territoire national; 3. Exige en outre que l’UNITA apporte immédiatement à la Commission conjointe constituée en application du Protocole de Lusaka des élémentsd’information exacts et complets concernant l’effectif de tout le personnel arméqu’elle contrôle, y compris la garde personnelle du chef de l’UNITA, la 'policedes mines', les membres armés de l’UNITA revenant de l’étranger et tous autresmembres du personnel armé de l’UNITA non encore signalés à l’ONU, de façon queceux-ci puissent être recensés, désarmés et démobilisés conformément auProtocole de Lusaka et aux accords conclus entre les parties dans le cadre de laCommission conjointe, et condamne toute tentative de l’UNITA visant à reconstituer ses capacités militaires; B Considérant que la situation régnant actuellement en Angola constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 4. Décide que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour : a) Empêcher l’entrée sur leur territoire ou le transit par leur territoire de tous dirigeants de l’UNITA et des membres adultes de leur familleproche, identifiés conformément au paragraphe 11 a) ci-après, à l’exception despersonnalités dont la présence est nécessaire au bon fonctionnement duGouvernement d’unité et de réconciliation nationale, de l’Assemblée nationale oude la Commission conjointe, étant entendu que rien dans le présent paragraphen’oblige un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux; b) Invalider temporairement ou annuler tous documents de voyage, visas ou permis de séjour délivrés aux dirigeants de l’UNITA et aux membres adultes deleur famille proche, identifiés conformément au paragraphe 11 a) ci-après, àl’exception des personnalités visées à l’alinéa a) ci-dessus; c) Faire immédiatement et complètement fermer tous les bureaux de l’UNITA sur leur territoire; d) Empêcher les vols d’aéronefs appartenant à l’UNITA ou exploités pour son compte, la livraison de tout aéronef ou toute pièce d’aéronef à l’UNITA etl’assurance des aéronefs de l’UNITA ainsi que la prestation de servicesd’ingénierie ou de maintenance destinés à ces appareils et, à cet effet, i) Refuser à tout aéronef l’autorisation de décoller de leur territoire, d’y atterrir ou de le survoler si l’appareil a décollé du territoireangolais ou doit y atterrir en un point autre que l’un de ceux quifigurent sur une liste remise par le Gouvernement angolais au Comité /...S/RES/1127 (1997) Page 3 créé en application de la résolution 864 (1993), qui avisera les États Membres; ii) Interdire la fourniture ou la livraison, selon quelque modalité que ce soit, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, ou au moyen denavires battant leur pavillon ou d’aéronefs de leur nationalité, detout aéronef ou toute pièce d’aéronef à destination du territoireangolais, si ce n’est par les points d’entrée figurant sur une listeremise par le Gouvernement angolais au Comité créé en application dela résolution 864 (1993), qui avisera les États Membres; iii) Interdire la prestation, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, de services d’ingénierie ou de maintenance, ainsi que lacertification de navigabilité, le règlement de nouvelles demandes deremboursement au titre de contrats d’assurance existants ou lapassation ou le renouvellement de contrats d’assurance directeconcernant tout aéronef immatriculé en Angola autre que ceux figurantsur une liste remise par le Gouvernement angolais au Comité créé enapplication de la résolution 864 (1993), qui avisera les ÉtatsMembres, ou tout aéronef qui sera entré sur le territoire angolais parun point autre que ceux figurant sur la liste mentionnée à l’alinéa i)ci-dessus; 5. Décide en outre que les mesures énoncées au paragraphe 4 ci-dessus ne s’appliqueront pas en cas d’urgence médicale ou de vols d’aéronefs transportantdes vivres, médicaments ou articles de première nécessité à des finshumanitaires, avec l’approbation préalable du Comité créé en application de larésolution 864 (1993); 6. Demande instamment à tous les États et à toutes les organisations internationales et régionales de suspendre les déplacements de leurs délégationset responsables se rendant au siège de l’UNITA, à l’exception de ceux ayant pourbut de contribuer au processus de paix ou à l’assistance humanitaire; 7. Décide également que les dispositions du paragraphe 4 ci-dessus prendront effet sans autre préavis le 30 septembre 1997 ,à0h1 , heure de New York, à moins qu’il ne décide, au vu d’un rapport du Secrétaire général, quel’UNITA a pris des mesures concrètes et irrévocables afin de satisfaire à toutesles obligations énoncées aux paragraphes 2 et 3 ci-dessus; 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 20 octobre 1997, puis tous les 90 jours, un rapport sur l’exécution par l’UNITA de toutes lesobligations énoncées aux paragraphes 2 et 3 ci-dessus, et se déclare prêt àréexaminer les mesures énoncées au paragraphe 4 dès lors que le Secrétairegénéral l’aura informé que l’UNITA s’est pleinement acquittée de cesobligations; 9. Se déclare prêt à envisager l’application de mesures supplémentaires, telles que des restrictions commerciales et financières, si l’UNITA ne seconforme pas pleinement aux obligations que lui imposent le Protocole de Lusakaet toutes ses propres résolutions pertinentes; /...S/RES/1127 (1997) Page 4 10. Demande à tous les États et à toutes les organisations internationales et régionales de respecter strictement les dispositions de la présenterésolution, nonobstant l’existence de tous droits conférés ou de toutesobligations imposées par quelque accord international, contrat, licence ouautorisation que ce soit antérieurs à la date d’adoption de la présenterésolution, et demande également à tous les États de se conformer strictement aux mesures énoncées aux paragraphes 19, 20 et 21 de la résolution 864 (1993); 11. Prie le Comité créé en application de la résolution 864 (1993) : a) D’élaborer rapidement les directives devant régir la mise en oeuvre des dispositions du paragraphe 4 de la présente résolution, y comprisl’identification des responsables et des membres adultes de leur famille prochedont l’entrée ou le transit doivent être empêchés et dont les documents devoyage, visas ou permis de séjour doivent être invalidés temporairement ouannulés conformément aux paragraphes 4 a) et 4 b) ci-dessus; b) D’examiner avec bienveillance les demandes de dérogation en application du paragraphe 5 ci-dessus et d’y donner la suite voulue; c) De lui faire rapport, d’ici au 15 novembre 1997, sur les dispositions que les États auront prises en vue de donner effet aux mesures énoncées auparagraphe 4 ci-dessus; 12. Demande aux États Membres qui détiendraient des éléments d’information concernant les vols interdits au paragraphe 4 d) ci-dessus de les communiquer auComité créé en application de la résolution 864 (1993), pour diffusion auprèsdes autres États Membres; 13. Demande également aux États Membres de communiquer au Comité créé en application de la résolution 864 (1993), le 1er novembre 1997 au plus tard, deséléments d’information concernant les mesures qu’ils auront prises pourappliquer les dispositions du paragraphe 4 ci-dessus; C 14. Exige que le Gouvernement angolais, et surtout l’UNITA, coopèrent pleinement avec la Mission d’observation des Nations Unies en Angola (MONUA),cessent de faire obstacle à ses activités de vérification, s’abstiennent deposer de nouvelles mines et assurent la liberté de circulation et, plusspécialement, la sécurité du personnel de la MONUA et des autres entitésinternationales; 15. Demande à nouveau au Gouvernement angolais d’aviser la MONUA de tous mouvements de troupes, conformément aux dispositions du Protocole de Lusaka; 16. Fait sienne la recommandation formulée par le Secrétaire général dans son rapport du 13 août 1997, tendant à ce que le retrait des unités militairesdes Nations Unies se trouvant en Angola soit reporté à la fin d’octobre 1997,étant entendu qu’il est prévu de mener celui-ci à bien avant la fin denovembre 1997, pourvu que la situation sur le terrain et les progrès accomplisen ce qui concerne les éléments encore inachevés du processus de paix lepermettent, et prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au /...S/RES/1127 (1997) Page 5 20 octobre 1997, un rapport à ce sujet dans lequel il lui fera notamment connaître le calendrier de la reprise du retrait du personnel militaire; 17. Réaffirme sa conviction que la rencontre longtemps différée entre le Président de l’Angola et le chef de l’UNITA sur le territoire de l’Angolapourrait contribuer pour beaucoup au relâchement des tensions, au processus deréconciliation nationale et à la réalisation des objectifs du processus de paixdans son ensemble; 18. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel de la MONUA d’avoir aidé les parties angolaises à mettre en oeuvre leprocessus de paix; 19. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1128 (1997)
IntituléSituation au Tadjikistan et le long de la frontière tadjiko-afghane
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1128(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1128 (1997) 12 septembre 1997 RÉSOLUTION 1128 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité sa 3816e séance, le 12 septembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et les déclarations de son Président, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation au Tadjikistan, en date du 4 septembre 1997 (S/1997/686 et Add.1), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu'à l'inviolabilité de ses frontières, Se félicitant du succès des pourparlers intertadjiks menés sous les auspices des Nations Unies depuis 1994, à l'issue desquels le Président du Tadjikistan et le chef de l'Opposition tadjike unie ont signé, le 27 juin 1997 à Moscou, l'Accord général sur l'instauration de la paix et de l'entente nationale au Tadjikistan (S/1997/510), Notant que l'application de l'Accord général exigera des parties une bonne foi sans faille et des efforts persistants, ainsi que l'appui vigoureux et soutenu de l'Organisation des Nations Unies et de la communauté internationale, Notant avec satisfaction que les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d'États indépendants (les Forces de maintien de la paix de la CEI) sont disposées à aider à assurer la sécurité du personnel des Nations Unies à la demande de la Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) et avec l'assentiment des parties, Constatant avec préoccupation que la situation au Tadjikistan reste très instable sur le plan de la sécurité, 1.Remercie le Secrétaire général de son rapport du 4 septembre 1997; 2.Prend note des recommandations contenues dans ce rapport au sujet de l'élargissement du mandat de la MONUT; 97-23886 (F) /...S/RES/1128 (1997) Page 2 3.Demande aux parties d'appliquer intégralement l'Accord général et les encourage à reprendre sans tarder les travaux menés dans le cadre de la Commission de réconciliation nationale à Douchanbé; 4.Félicite pour leurs efforts le Représentant spécial du Secrétaire général et le personnel de la MONUT, les encourage à continuer d'aider les parties à mettre en application l'Accord général par leurs bons offices et demande aux parties d'apporter leur entière coopération à ces efforts; 5.Demande aux parties de continuer de coopérer en vue d'assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies, des Forces de maintien de la paix de la CEI et des autres personnels internationaux; 6.Prie le Secrétaire général de continuer d'étudier les moyens d'assurer la sécurité du personnel des Nations Unies; 7.Décide de proroger le mandat de la MONUT pour une période de deux mois allant jusqu'au 15 novembre 1997; 8.Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tous faits nouveaux d'importance, concernant en particulier une solution adéquate au problème de la sécurité, et se déclare prêt à prendre une décision au sujet de la prorogation du mandat de la MONUT recommandée par le Secrétaire général; 9.Encourage les États Membres et tous les intéressés à continuer à répondre promptement et généreusement aux besoins humanitaires urgents du Tadjikistan et à aider à son relèvement en vue d'atténuer les effets de la guerre et de restaurer l'économie du pays; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1129 (1997)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1129(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1129 (1997) 12 septembre 1997 RÉSOLUTION 1129 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3817e séance, le 12 septembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995 et 1111 (1997) du 4 juin 1997, Réaffirmant que la période d'application de la résolution 1111 (1997) a commencé le 8 juin 1997 à 0 h 1 (heure d'été de New York) et que l'exportation par l'Iraq de pétrole et produits pétroliers conformément à la résolution 1111 (1997) ne requiert pas l'approbation par le Secrétaire général du plan de distribution visé au paragraphe 8 a) ii) de la résolution 986 (1995), Prenant note de la décision prise par le Gouvernement iraquien de ne pas exporter de pétrole et de produits pétroliers en application de la résolution 1111 (1997) durant la période allant du 8 juin au 13 août 1997, Profondément préoccupé par les conséquences humanitaires qui en découlent pour le peuple iraquien, étant donné que la réduction correspondante des recettes provenant de la vente de pétrole et de produits pétroliers retardera les secours humanitaires, ce dont souffrira la population iraquienne, Notant qu'ainsi qu'il est indiqué dans le rapport du Comité créé par la résolution 661 (1990) (S/1997/692), l'Iraq ne parviendra pas à exporter pour 2 milliards de dollars des États-Unis de pétrole et produits pétroliers d'ici à la fin de la période fixée par la résolution 1111 (1997) tout en s'acquittant de son obligation de ne pas dégager de recettes dépassant 1 milliard de dollars par période de 90 jours, énoncée au paragraphe 1 de la résolution 986 (1995) et réaffirmée dans la résolution 1111 (1997), Prenant acte de la situation concernant la fourniture de produits humanitaires à l'Iraq, telle qu'elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général (S/1997/685), et encourageant les efforts continus qui sont menés pour l'améliorer, 97-23919 (F) /...S/RES/1129 (1997) Page 2 Soulignant l'importance d'une distribution équitable des produits humanitaires, comme prévu au paragraphe 8 a) ii) de la résolution 986 (1997), Résolu à éviter toute nouvelle détérioration de la situation humanitaire actuelle, Réaffirmant l'attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Décide que les dispositions de la résolution 1111 (1997) resteront en vigueur, mais que les États sont autorisés à permettre l'importation d'Iraq de pétrole et produits pétroliers, ainsi que les transactions financières et autres transactions essentielles s'y rapportant directement, à concurrence d'un volume d'importations tel que les recettes correspondantes ne dépassent pas un total de 1 milliard de dollars des États-Unis pour la période de 120 jours ayant commencé le 8 juin 1997 à 0 h 1 (heure d'été de New York) et, par la suite, un total de 1 milliard de dollars des États-Unis pour la période de 60 jours commençant le 4 octobre 1997 à 0 h 1 (heure d'été de New York); 2.Décide en outre que les dispositions du paragraphe 1 ci-dessus ne visent que la période d'application de la résolution 1111 (1997) et se déclare fermement résolu à faire respecter strictement les délais fixés pour l'importation d'Iraq de pétrole et produits pétroliers d'origine iraquienne dans toute résolution ultérieure autorisant les États à permettre de telles importations; 3.Exprime son plein soutien pour l'intention, manifestée par le Secrétaire général dans son rapport (S/1997/685), de donner suite à ses observations concernant les besoins des groupes vulnérables en Iraq en surveillant les actions du Gouvernement iraquien à l'égard de ces groupes; 4.Souligne que les contrats relatifs à l'achat de fournitures humanitaires présentés conformément à la résolution 1111 (1997) ne doivent porter que sur les articles qui figurent sur la liste de fournitures annexée au deuxième plan de distribution établi par le Gouvernement iraquien et approuvé par le Secrétaire général conformément au paragraphe 8 a) ii) de la résolution 986 (1995), ou que les modifications voulues à ce plan doivent être demandées avant l'achat d'articles qui ne figurent pas sur la liste susmentionnée; 5.Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1130 (1997)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1130(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1130 (1997) 29 septembre 1997 RÉSOLUTION 1130 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3820e séance, le 29 septembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures, en particulier sa résolution 1127 (1997) du 28 août 1997, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 24 septembre 1997 (S/1997/741), ainsi que des éléments d'information qui lui ont été communiqués depuis au sujet des mesures prises par l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Souligne que l'UNITA doit s'acquitter pleinement de toutes les obligations énoncées dans la résolution 1127 (1997); 2.Décide que l'entrée en vigueur des mesures prévues au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997) sera reportée au 30 octobre 1997 à 0 h 1, heure de New York; 3.Se déclare prêt à réexaminer l'application des mesures visées au paragraphe 2 ci-dessus et à envisager l'application de mesures supplémentaires conformément aux paragraphes 8 et 9 de la résolution 1127 (1997); 4.Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- 97-25711 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1131 (1997)
IntituléSituation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1131(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1131 (1997) 29 septembre 1997 RÉSOLUTION 1131 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3821e séance, le 29 septembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 25 septembre 1997 (S/1997/742 et Add.1) ainsi que les accords auxquels les parties sont parvenues, qui y sont consignés, Se déclarant satisfait de la façon dont les parties ont coopéré avec l'Envoyé personnel du Secrétaire général et les priant instamment de poursuivre cette coopération en appliquant pleinement lesdits accords et le Plan de règlement, Réaffirmant qu'il est résolu à ce qu'un référendum libre, régulier et impartial en vue de l'autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenu sans plus tarder, conformément au Plan de règlement, 1.Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu'au 20 octobre 1997, comme le Secrétaire général l'a recommandé dans son rapport; 2.Accueille favorablement les autres recommandations formulées dans le rapport du Secrétaire général en date du 25 septembre 1997 et se déclare prêt à envisager de nouvelles mesures conformément à ces recommandations; 3.Décide de demeurer saisi de la question. ----- 97-25717 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1132 (1997)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1132(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1132 (1997) 8 octobre 1997 RÉSOLUTION 1132 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3822e séance, le 8 octobre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations de son Président en date du 27 mai 1997 (S/PRST/1997/29), du 11 juillet 1997 (S/PRST/1997/36) et du 6 août 1997 (S/PRST/1997/42), condamnant le coup d'État militaire en Sierra Leone, Prenant note de la décision du trente-troisième Sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), tenu à Harare (Zimbabwe) du 2 au 4 juin 1997, concernant la situation en Sierra Leone, Prenant note également du Communiqué publié à l'issue de la Réunion des ministres des affaires étrangères des pays membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la situation en Sierra Leone, tenue à Conakry (Guinée) le 26 juin 1997 (S/1997/499), de la Déclaration du Comité des quatre ministres des affaires étrangères de la CEDEAO sur la Sierra Leone (le Comité de la CEDEAO) en date du 30 juillet 1997 (S/1997/646), et du Communiqué final de la Conférence au sommet de la CEDEAO tenue à Abuja les 28 et 29 août 1997, ainsi que de la décision concernant les sanctions contre la junte militaire de la Sierra Leone, adoptée à la Conférence (S/1997/695, annexes I et II), Prenant note en outre de la lettre du Secrétaire général en date du 7 octobre 1997 (S/1997/776), Déclarant qu'il appuie sans réserve les efforts de médiation déployés par le Comité de la CEDEAO et exprimant ses remerciements à ce dernier, Réaffirmant que l'Accord d'Abidjan (S/1996/1034) constitue toujours un cadre viable pour la paix, la stabilité et la réconciliation en Sierra Leone, Déplorant que la junte militaire n'ait pas encore pris de mesures pour permettre le rétablissement du gouvernement démocratiquement élu et le retour à l'ordre constitutionnel, 97-26714 (F) /...S/RES/1132 (1997) Page 2 Gravement préoccupé par les actes de violence et les pertes en vies humaines qui se poursuivent en Sierra Leone depuis le coup d'État militaire du 25 mai 1997, par la détérioration de la situation humanitaire dans ce pays et par les répercussions que subissent les pays voisins, Constatant que la situation en Sierra Leone constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Exige que la junte militaire prenne immédiatement des mesures pour céder le pouvoir en Sierra Leone et permettre le rétablissement du gouvernement démocratiquement élu et le retour à l'ordre constitutionnel; 2.Demande à nouveau à la junte de mettre fin à tous les actes de violence et de faire cesser toutes interventions entravant l'acheminement de l'aide humanitaire destinée aux Sierra-léoniens; 3.Soutient sans réserve les efforts faits par le Comité de la CEDEAO pour régler la crise en Sierra Leone et l'encourage à continuer de s'employer à restaurer pacifiquement l'ordre constitutionnel, y compris par la reprise des négociations; 4.Encourage le Secrétaire général, agissant par l'intermédiaire de son Envoyé spécial, en coopération avec le Comité de la CEDEAO, à faciliter la recherche d'une solution pacifique de la crise et, à cette fin, à s'attacher à relancer les pourparlers avec toutes les parties; 5.Décide que tous les États interdiront aux membres de la junte militaire et aux membres adultes de leur famille, qui seront identifiés comme prévu au paragraphe 10 f), d'entrer sur leur territoire ou d'y passer en transit, étant entendu que l'entrée ou le passage en transit de l'une quelconque de ces personnes dans un État particulier pourront être autorisés par le Comité créé en vertu du paragraphe 10 pour des raisons humanitaires avérées ou à des fins compatibles avec le paragraphe 1, et étant entendu qu'aucune disposition du présent paragraphe n'oblige un État à refuser à ses propres nationaux l'entrée sur son territoire; 6.Décide que tous les États empêcheront la vente ou la fourniture à la Sierra Leone par leurs nationaux ou depuis leur territoire, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d'aéronefs immatriculés par eux, de pétrole, de produits pétroliers, d'armements et de matériel connexe de tous types, y compris d'armes et de munitions, de véhicules et d'équipements militaires, d'équipement paramilitaire et de pièces détachées y afférentes, que ceux-ci proviennent ou non de leur territoire; 7.Décide que le Comité créé en vertu du paragraphe 10 pourra autoriser au cas par cas, selon une procédure d'approbation tacite : a)Des demandes présentées par le gouvernement démocratiquement élu de la Sierra Leone en vue de l'importation en Sierra Leone de pétrole ou de produits pétroliers; /...S/RES/1132 (1997) Page 3 b)Des demandes présentées par tout autre gouvernement ou par des organismes des Nations Unies en vue de l'importation en Sierra Leone de pétrole ou de produits pétroliers pour des raisons humanitaires avérées ou pour répondre aux besoins du Groupe d'observateurs militaires de la CEDEAO (ECOMOG); sous réserve que des dispositions acceptables soient prises pour le contrôle effectif des livraisons; 8.Agissant également en vertu du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, autorise la CEDEAO, en coopération avec le gouvernement démocratiquement élu de la Sierra Leone, à veiller à la stricte application des dispositions de la présente résolution touchant la fourniture de pétrole, de produits pétroliers, d'armements et de matériel connexe de tous types, notamment, le cas échéant, et conformément aux normes internationales applicables, à interrompre la navigation maritime en direction de la Sierra Leone pour inspecter et vérifier les cargaisons et les destinations, et demande à tous les États de coopérer avec la CEDEAO à ce sujet; 9.Prie la CEDEAO de rendre compte tous les 30 jours au Comité créé en application du paragraphe 10 de toutes les activités menées en vertu du paragraphe 8; 10.Décide de créer, conformément à l'article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil, qui exercera les fonctions ci-après et rendra compte au Conseil de ses travaux, en lui présentant des observations et recommandations : a)Demander à tous les États de lui communiquer des informations à jour sur les dispositions qu'ils auront prises pour assurer l'application effective des mesures imposées en vertu des paragraphes 5 et 6; b)Examiner les informations portées à son attention par des États au sujet de violations des mesures imposées en vertu des paragraphes 5 et 6 et recommander les dispositions appropriées à prendre à cet égard; c)Présenter périodiquement au Conseil des rapports sur les informations qui lui auront été communiquées au sujet de violations présumées des mesures imposées en vertu des paragraphes 5 et 6, en identifiant si possible les personnes ou les entités, y compris les navires, qui seraient impliqués dans de telles violations; d)Promulguer les directives nécessaires pour faciliter l'application des restrictions imposées en vertu des paragraphes 5 et 6; e)Examiner sans tarder les demandes présentées conformément au paragraphe 7 en vue de l'importation de pétrole et de produits pétroliers et statuer rapidement à leur sujet; f)Identifier dans les délais les plus brefs les membres de la junte militaire et les membres adultes de leur famille dont l'entrée ou le passage en transit sur le territoire des États doivent être interdits conformément au paragraphe 5; g)Examiner les rapports présentés en application des paragraphes 9 et 13; /...S/RES/1132 (1997) Page 4 h)Coopérer avec le Comité de la CEDEAO en vue de l'application des mesures imposées en vertu des paragraphes 5 et 6; 11. Demande à tous les États et à toutes les organisations internationales et régionales de se conformer strictement aux dispositions de la présente résolution, nonobstant l'existence de droits conférés ou d'obligations imposées par un accord international, un contrat, une licence ou une autorisation ayant pris effet avant l'entrée en vigueur des dispositions des paragraphes 5 et 6; 12. Prie le Secrétaire général de fournir toute l'assistance nécessaire au Comité créé en application du paragraphe 10 et de prendre à cette fin les dispositions nécessaires au Secrétariat; 13. Prie les États de faire rapport au Secrétaire général dans les 30 jours suivant la date de l'adoption de la présente résolution sur les mesures qu'ils auront prises pour donner effet aux dispositions des paragraphes 5 et 6; 14. Prie toutes les parties intéressées, notamment la CEDEAO, l'Organisation des Nations Unies et les autres organismes internationaux à vocation humanitaire, de prendre les dispositions appropriées pour assurer la distribution de l'aide humanitaire et de s'efforcer de faire en sorte que cette aide réponde aux besoins locaux, soit acheminée dans la sécurité à ceux auxquels elle est destinée et soit utilisée par ces derniers; 15. Demande instamment à tous les États, ainsi qu'aux organisations et aux institutions financières internationales, d'aider les États de la région à faire face aux conséquences économiques et sociales de l'afflux de réfugiés en provenance de la Sierra Leone; 16. Prie le Secrétaire général de lui présenter, 15 jours au plus tard après l'adoption de la présente résolution, un rapport initial sur l'application du paragraphe 1 et de lui présenter par la suite tous les 60 jours à compter de la date de l'adoption de la présente résolution un rapport sur l'application de celle-ci et sur la situation humanitaire en Sierra Leone; 17. Décide que, si les mesures imposées en vertu des paragraphes 5 et 6 n'ont pas été levées conformément au paragraphe 19, il procédera, 180 jours après l'adoption de la présente résolution, sur la base du rapport le plus récent du Secrétaire général, à un examen approfondi de l'application de ces mesures ainsi que de toutes dispositions que la junte militaire pourra avoir prises afin de se conformer au paragraphe 1; 18. Prie instamment tous les États d'apporter à la CEDEAO l'appui technique et logistique nécessaire pour lui permettre de s'acquitter des tâches qui lui incombent touchant l'application de la présente résolution; 19. Déclare qu'il a l'intention de lever les mesures imposées en vertu des paragraphes 5 et 6 lorsqu'il aura été satisfait à l'exigence formulée au paragraphe 1; 20. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1133 (1997)
IntituléSituation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1133(1997)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1133 (1997) 20 octobre 1997 RÉSOLUTION 1133 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3825e séance, le 20 octobre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, en particulier sa résolution 1131 (1997) du 29 septembre 1997, Réaffirmant qu’il accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 25 septembre 1997 (S/1997/742 et Add.1) ainsi que les accordsrelatifs à l’application du Plan de règlement auxquels les parties sontparvenues, qui y sont consignées, Réaffirmant également qu’il est résolu à aider les parties à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, Se déclarant à nouveau résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenusans plus tarder, conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par lesdeux parties, Se déclarant à nouveau satisfait de la façon dont les parties ont coopéré avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général, 1. Demande aux parties de poursuivre leur coopération constructive avec l’Organisation des Nations Unies en appliquant intégralement le Plan derèglement et les accords auxquels elles sont parvenues afin de le mettre enoeuvre; 2. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au20 avril 1998, afin que la MINURSO puisse poursuivre sa tâche d’identification,et d’augmenter son effectif conformément à la recommandation formulée par leSecrétaire général dans son rapport; 97-27910 (F) /...S/RES/1133 (1997) Page 2 3. Prie le Secrétaire général de commencer à identifier les personnes habilitées à participer au référendum conformément au Plan de règlement et auxaccords auxquels sont parvenues les parties, afin que le processus puisses’achever d’ici au 31 mai 1998; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 15 novembre 1997 au plus tard, un rapport d’ensemble, comprenant notamment un plan détaillé, uncalendrier et un état des incidences financières, sur l’organisation duréférendum en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidentalconformément au Plan de règlement et aux accords auxquels sont parvenues lesparties pour son application; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter, tous les 60 jours après la date de prorogation du mandat de la MINURSO, un rapport sur l’application duPlan de règlement et des accords auxquels sont parvenues les parties, et de letenir régulièrement informé de toute évolution importante de la situation durantla période intérimaire; 6. Décide de rester saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1134 (1997)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1134(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1134 (1997) 23 octobre 1997 RÉSOLUTION 1134 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3826e séance, le 23 octobre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991, 707 (1991) du 15 août 1991, 715 (1991) du 11 octobre 1991, 1060 (1996) du 12 juin 1996 et 1115 (1997) du 21 juin 1997, Ayant examiné le rapport du Président exécutif de la Commission spéciale daté du 6 octobre 1997 (S/1997/774), Notant avec une vive préoccupation que, depuis l'adoption de la résolution 1115 (1997), les autorités iraquiennes ont à plusieurs reprises refusé de nouveau aux équipes d'inspection de la Commission spéciale l'accès à des sites désignés par celle-ci aux fins d'inspection, Soulignant qu'il est inadmissible que l'Iraq cherche à refuser l'accès à l'un quelconque de ces sites, Prenant note des progrès néanmoins réalisés par la Commission spéciale, comme indiqué dans le rapport du Président exécutif, en vue de l'élimination des programmes iraquiens d'armes de destruction massive, Réaffirmant qu'il est résolu à faire en sorte que l'Iraq s'acquitte pleinement de toutes les obligations qui lui incombent aux termes de toutes les résolutions précédentes sur ce sujet et exigeant à nouveau que l'Iraq permette que la Commission spéciale accède immédiatement, inconditionnellement et sans restriction à tout site qu'elle souhaite inspecter, en particulier qu'il permette à la Commission spéciale et à ses équipes d'inspection de se déplacer par avion et par hélicoptère dans l'ensemble du pays à toutes fins pertinentes, y compris d'inspection, de surveillance, d'observation aérienne, de transport et de logistique, sans entrave d'aucune sorte et conformément aux dispositions et conditions éventuellement fixées par la Commission spéciale, et d'utiliser leurs propres avions ainsi que les aérodromes iraquiens qu'elles considéreraient comme les plus appropriés pour le travail de la Commission, 97-28388 (F) /...S/RES/1134 (1997) Page 2 Rappelant que, dans sa résolution 1115 (1997), il a déclaré sa ferme intention, à moins que la Commission spéciale ne l'informe que l'Iraq se conforme pour l'essentiel aux paragraphes 2 et 3 de cette résolution, d'imposer des mesures supplémentaires aux catégories de fonctionnaires iraquiens qui seraient responsables des cas de non-respect, Réaffirmant l'attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et à l'indépendance politique du Koweït et de l'Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Condamne le refus répété des autorités iraquiennes, décrit en détail dans le rapport du Président exécutif de la Commission spéciale, d'autoriser l'accès à des sites désignés par la Commission spéciale, en particulier les agissements iraquiens mettant en danger la sécurité du personnel de la Commission, l'enlèvement et la destruction de documents intéressant la Commission spéciale et les obstacles mis à la liberté de circulation du personnel de la Commission spéciale, 2.Décide que ces refus de coopérer constituent une violation flagrante de ses résolutions 687 (1991), 707 (1991), 715 (1991) et 1060 (1996), et note que, dans le rapport du Président exécutif, la Commission spéciale n'a pas pu faire savoir que l'Iraq se conforme pour l'essentiel aux paragraphes 2 et 3 de la résolution 1115 (1997); 3.Exige que l'Iraq coopère pleinement avec la Commission spéciale conformément aux résolutions pertinentes, qui établissent les critères permettant de juger du respect par l'Iraq de ses obligations; 4.Exige en particulier que l'Iraq permette sans délai aux équipes d'inspection de la Commission spéciale d'accéder immédiatement, inconditionnellement et sans restriction à la totalité des zones, installations, équipements, dossiers et moyens de transport qu'elles souhaitent inspecter conformément au mandat de la Commission spéciale, ainsi qu'aux fonctionnaires et autres personnes relevant du Gouvernement iraquien que la Commission spéciale souhaite entendre, de sorte que celle-ci soit en mesure de s'acquitter pleinement de son mandat; 5.Prie le Président de la Commission spéciale d'inclure, dans tous les rapports de situation unifiés qu'il présentera à l'avenir conformément à la résolution 1051 (1996), une annexe évaluant l'application des paragraphes 2 et 3 de la résolution 1115 (1997) par l'Iraq; 6.Exprime sa ferme intention — si la Commission spéciale l'informe que l'Iraq ne se conforme pas aux paragraphes 2 et 3 de la résolution 1115 (1997) ou si elle ne lui fait pas savoir dans le rapport que le Président exécutif doit lui soumettre le 11 avril 1998 que l'Iraq se conforme auxdits paragraphes — d'adopter des mesures obligeant tous les États à interdire sans retard l'entrée ou le passage en transit sur leur territoire de tous les fonctionnaires iraquiens et membres des forces armées iraquiennes qui sont responsables de cas de non-respect des paragraphes 2 et 3 de la résolution 1115 (1997) ou qui y ont participé, étant entendu que le Comité créé par la résolution 661 (1990) pourra autoriser l'entrée d'une personne dans un État particulier à une date spécifiée /...S/RES/1134 (1997) Page 3 et qu'aucune disposition du présent paragraphe n'oblige un État à refuser l'entrée sur son territoire à ses propres nationaux ou à des personnes authentiquement chargées de missions ou activités diplomatiques; 7.Décide en outre , sur la base de tous les incidents liés à la mise en oeuvre des paragraphes 2 et 3 de la résolution 1115 (1997), de commencer à désigner, en consultation avec la Commission spéciale, les personnes dont l'entrée ou le passage en transit seraient interdits lors de l'entrée en vigueur des mesures énoncées au paragraphe 6 ci-dessus; 8.Décide d'attendre, pour procéder aux révisions prévues aux paragraphes 21 et 28 de sa résolution 687 (1991), que la Commission spéciale ait présenté le rapport de situation unifié qu'elle doit soumettre le 11 avril 1998, après quoi lesdites révisions reprendront conformément à la résolution 687 (1991) à compter du 26 avril 1998; 9.Réaffirme que la Commission spéciale, sous la direction de son Président exécutif, est pleinement habilitée à exécuter son mandat conformément aux résolutions pertinentes du Conseil; 10. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1135 (1997)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1135(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1135 (1997) 29 octobre 1997 RÉSOLUTION 1135 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3827e séance, le 29 octobre 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures, Se déclarant fermement résolu à préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Angola, Soulignant que le Gouvernement angolais et surtout l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) doivent s'acquitter d'urgence, sans nouveau retard, des obligations qui leur incombent en vertu des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe) et de ses propres résolutions pertinentes, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 octobre 1997 (S/1997/807), Se déclarant vivement préoccupé par l'absence de progrès substantiels dans le processus de paix en Angola depuis qu'a été présenté le rapport du Secrétaire général en date du 24 septembre 1997 (S/1997/741), Déplorant vivement que l'UNITA ne se soit pas acquittée intégralement des obligations qui lui incombent en vertu des 'Acordos de Paz', du Protocole de Lusaka et des dispositions de ses propres résolutions, en particulier sa résolution 1127 (1997) du 28 août 1997, Considérant le rôle important joué par la Mission d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA) à ce stade critique du processus de paix, A 1.Décide de proroger jusqu'au 30 janvier 1998 le mandat de la MONUA et prie le Secrétaire général de lui soumettre, le 13 janvier 1998 au plus tard, un rapport assorti de recommandations sur la présence des Nations Unies en Angola après le 30 janvier 1998; 97-29038 (F) /...S/RES/1135 (1997) Page 2 2.Fait siennes les recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport du 17 octobre 1997, tendant à ce que le retrait des unités militaires des Nations Unies soit reporté à la fin de novembre 1997, selon le plan exposé au paragraphe 15 dudit rapport, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, le 8 décembre 1997 au plus tard, sur le calendrier prévu pour la reprise du retrait du personnel militaire, compte tenu de la situation sur le terrain; B 3.Exige que le Gouvernement angolais et surtout l'UNITA mènent à bien sans nouveau retard les éléments encore inachevés du processus de paix et s'abstiennent de tout acte susceptible de provoquer une reprise des hostilités; 4.Exige aussi que le Gouvernement angolais et surtout l'UNITA coopèrent pleinement avec la MONUA, notamment en lui assurant toute liberté d'accès pour ses activités de vérification, et demande de nouveau au Gouvernement angolais d'aviser la MONUA en temps opportun de tous mouvements de troupes, conformément aux dispositions du Protocole de Lusaka et aux procédures établies; Considérant que la situation actuelle constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 5.Exige que l'UNITA s'acquitte immédiatement et sans condition aucune des obligations qui lui incombent en vertu de la résolution 1127 (1997), notamment qu'elle coopère pleinement au processus de normalisation de l'administration de l'État sur l'ensemble du territoire angolais, y compris à Andulo et Bailundo; 6.Note que les mesures visées au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997) prennent effet le 30 octobre 1997 à 0 h 1 (heure de New York) conformément au paragraphe 2 de la résolution 1130 (1997) du 29 septembre 1997, et réaffirme qu'il est prêt à réexaminer ces mesures ou à envisager l'application de mesures supplémentaires, conformément aux paragraphes 8 et 9 de la résolution 1127 (1997); 7.Prie le Secrétaire général de lui présenter avant le 8 décembre 1997, puis tous les quatre-vingt-dix jours, un rapport sur l'exécution par l'UNITA de toutes les obligations énoncées au paragraphe 5 ci-dessus, au lieu des rapports visés au paragraphe 8 de la résolution 1127 (1997); 8.Demande aux États Membres de communiquer avant le 1er décembre 1997 au Comité créé par la résolution 864 (1993) des renseignements sur les dispositions qu'ils auront prises pour appliquer les mesures prévues au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997); 9.Demande aussi au Comité créé par la résolution 864 (1993) de lui faire rapport, avant le 15 décembre 1997, sur les dispositions que les États Membres auront prises pour appliquer les mesures prévues au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997); /...S/RES/1135 (1997) Page 3 C 10. Réaffirme sa conviction qu'une rencontre, en Angola, entre le Président de la République d'Angola et le chef de l'UNITA, pourrait faciliter le processus de paix et la réconciliation nationale; 11. Prie instamment la communauté internationale de fournir une assistance pour faciliter la démobilisation et la réinsertion sociale des ex-combattants, le déminage, la réinstallation des personnes déplacées et le relèvement et la reconstruction de l'économie angolaise, en vue de consolider les acquis du processus de paix; 12. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel de la MONUA d'aider les parties angolaises à mettre en oeuvre le processus de paix; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1136 (1997)
IntituléSituation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1136(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1136 (1997) 6 novembre 1997 RÉSOLUTION 1136 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3829e séance, le 6 novembre 1997 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1125 (1997) du 6 août 1997, Prenant acte du sixième rapport que lui a adressé le Comité international de suivi des Accords de Bangui (S/1997/828, annexe), Prenant note de la lettre datée du 17 octobre 1997, adressée au Secrétaire général par le Président de la République centrafricaine (S/1997/840, annexe), Prenant note également de la lettre datée du 23 octobre 1997, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président du Gabon au nom des membres du Comité international de suivi des Accords de Bangui (S/1997/821, annexe), Se félicitant de la neutralité et de l'impartialité avec lesquelles la Mission interafricaine chargée de surveiller l'application des Accords de Bangui (MISAB) a rempli son mandat, en étroite coopération avec les autorités centrafricaines, et notant avec satisfaction que la MISAB a contribué à stabiliser la situation en République centrafricaine, notamment en supervisant la remise des armes, Notant que les États participant à la MISAB et la République centrafricaine ont décidé de proroger le mandat de la Mission afin que celle-ci puisse parachever sa mission, Soulignant l'importance de la stabilité régionale et, à cet égard, appuyant pleinement les efforts déployés par les États Membres participant au Comité international de médiation, créé lors de la dix-neuvième Réunion au sommet des chefs d'État et de gouvernement de France et d'Afrique, et par les membres du Comité international de suivi des Accords de Bangui, Soulignant aussi que tous les signataires des Accords de Bangui doivent continuer à coopérer pleinement afin d'assurer le respect et l'application de ces accords, 97-30370 (F) /...S/RES/1136 (1997) Page 2 Considérant que la situation en République centrafricaine constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, 1.Note avec satisfaction les efforts des États Membres qui participent à la MISAB et de ceux qui leur apportent un soutien, et se félicite que ces États soient prêts à poursuivre leurs efforts; 2.Se félicite que le Programme des Nations Unies pour le développement apporte un appui au Comité international de suivi des Accords de Bangui, et l'encourage à poursuivre ce soutien; 3.Approuve la poursuite, par les États Membres participant à la MISAB, des opérations requises, de manière neutre et impartiale, pour que la Mission atteigne son objectif, comme prévu au paragraphe 2 de la résolution 1125 (1997); 4.Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise les États Membres participant à la MISAB et ceux qui fournissent un soutien logistique à assurer la sécurité et la liberté de mouvement de leur personnel; 5.Décide que l'autorisation mentionnée au paragraphe 4 ci-dessus sera limitée à une période de trois mois à compter de l'adoption de la présente résolution; 6.Rappelle que les dépenses et le soutien logistique de la MISAB seront couverts par des contributions volontaires conformément à l'article 11 du mandat de la MISAB, prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour créer un Fonds d'affectation spéciale pour la République centrafricaine qui aiderait à apporter un appui aux contingents des États participant à la MISAB et à leur fournir un soutien logistique, et encourage les États Membres à contribuer au Fonds d'affectation spéciale; 7.Prie les États Membres participant à la MISAB de lui présenter des rapports périodiques par l'entremise du Secrétaire général, au moins tous les mois, le prochain de ces rapports devant lui être soumis un mois au plus tard après l'adoption de la présente résolution; 8.Prie le Secrétaire général de lui présenter avant la fin de la période de trois mois visée au paragraphe 5 ci-dessus un rapport sur l'application de la présente résolution et d'y inclure ses recommandations concernant un nouveau soutien international apporté à la République centrafricaine; 9.Demande instamment à tous les États et à toutes les organisations internationales et institutions financières d'aider au développement de la République centrafricaine après le conflit; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1137 (1997)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1137(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1137 (1997) 12 novembre 1997 RÉSOLUTION 1137 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3831e séance, le 12 novembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la question, en particulier ses résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991, 707 (1991) du 15 août 1991, 715 (1991) du 11 octobre 1991, 1060 (1996) du 12 juin 1996, 1115 (1997) du 21 juin 1997 et 1134 (1997) du 23 octobre 1997, Prenant note avec une profonde inquiétude de la lettre en date du 29 octobre 1997, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Vice-Premier Ministre de l'Iraq (S/1997/829), dans laquelle était communiquée la décision inacceptable du Gouvernement iraquien de chercher à dicter les conditions auxquelles il coopérerait avec la Commission spéciale, de la lettre en date du 2 novembre 1997, adressée au Président exécutif de la Commission spéciale par le Représentant permanent de l'Iraq auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/837, annexe), par laquelle l'Iraq exigeait à nouveau, de façon inacceptable, que les avions de reconnaissance opérant pour le compte de la Commission spéciale soient mis hors service, et qui menaçait implicitement la sécurité de ces appareils, et de la lettre en date du 6 novembre 1997, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères de l'Iraq (S/1997/855), dans laquelle ce dernier admettait que l'Iraq avait déplacé du matériel à double finalité soumis à la surveillance de la Commission spéciale, Prenant note aussi avec une profonde inquiétude des lettres en date des 30 octobre 1997 (S/1997/830) et 2 novembre 1997 (S/1997/836) adressées au Président du Conseil de sécurité par le Président exécutif de la Commission spéciale pour l'informer que le Gouvernement iraquien avait refusé à deux membres de la Commission spéciale l'autorisation d'entrer en Iraq le 30 octobre 1997 et le 2 novembre 1997 au motif de leur nationalité, et des lettres en date des 3 novembre 1997 (S/1997/837), 4 novembre 1997 (S/1997/843), 5 novembre 1997 (S/1997/851) et 7 novembre 1997 (S/1997/864) adressées au Président du Conseil de sécurité par le Président exécutif de la Commission spéciale pour l'informer que le Gouvernement iraquien avait refusé à des inspecteurs de la Commission spéciale, au motif de leur nationalité, l'accès à des sites désignés par la Commission aux fins d'inspection, les 3, 4, 5, 6 et 97-31348 (F) /...S/RES/1137 (1997) Page 2 7 novembre 1997, ainsi que des informations supplémentaires figurant dans la lettre en date du 5 novembre 1997 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président exécutif de la Commission spéciale (S/1997/851) pour l'informer que le Gouvernement iraquien avait déplacé des éléments importants de matériel à double finalité soumis à la surveillance de la Commission spéciale et qu'il apparaissait que les caméras de surveillance avaient été manipulées ou occultées, Se félicitant des initiatives diplomatiques, y compris de la mission de haut niveau du Secrétaire général, entreprises pour obtenir que l'Iraq s'acquitte inconditionnellement des obligations qui lui incombent en vertu des résolutions pertinentes, Gravement préoccupé par le rapport de la mission de haut niveau du Secrétaire général sur les résultats de ses entretiens avec le Gouvernement iraquien aux échelons les plus élevés, Rappelant sa résolution 1115 (1997), dans laquelle il exprimait sa ferme intention, à moins que la Commission spéciale ne l'informe que l'Iraq se conforme pour l'essentiel aux paragraphes 2 et 3 de cette résolution, d'imposer des mesures supplémentaires aux catégories de fonctionnaires iraquiens qui seraient responsables de cas de non-respect, Rappelant aussi sa résolution 1134 (1997), dans laquelle il réaffirmait sa ferme intention, si, entre autres choses, la Commission spéciale l'informait que l'Iraq ne se conformait pas aux paragraphes 2 et 3 de la résolution 1115 (1997), d'adopter des mesures obligeant tous les États à interdire l'entrée ou le passage en transit sur leur territoire de tous les fonctionnaires iraquiens et membres des forces armées iraquiennes responsables de cas de non-respect des paragraphes 2 et 3 de la résolution 1115 (1997) ou y étant impliqués, Rappelant en outre la déclaration de son président, en date du 29 octobre 1997 (S/PRST/1997/49), dans laquelle le Conseil condamnait la décision que le Gouvernement iraquien avait prise d'essayer de dicter les conditions auxquelles il s'acquitterait de l'obligation qui lui est faite de coopérer avec la Commission spéciale, et avertissait l'Iraq que son refus de s'acquitter immédiatement, intégralement, inconditionnellement et sans restriction de toutes les obligations que lui imposent les résolutions pertinentes aurait des conséquences graves, Réaffirmant l'attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et à l'indépendance politique du Koweït et de l'Iraq, Résolu à faire en sorte que l'Iraq s'acquitte immédiatement, intégralement, inconditionnellement et sans restriction des obligations qui lui incombent en vertu des résolutions applicables, Constatant que la situation constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, /...S/RES/1137 (1997) Page 3 1.Condamne le fait que l'Iraq persiste à ne pas respecter l'obligation qui lui est faite par les résolutions applicables de coopérer pleinement et inconditionnellement avec la Commission spéciale à l'exécution de son mandat, notamment sa décision inacceptable, prise le 29 octobre 1997, de tenter d'imposer des conditions à sa coopération avec la Commission spéciale, son refus, le 30 octobre 1997 et le 2 novembre 1997, d'autoriser deux membres de la Commission spéciale à entrer en Iraq, au motif de leur nationalité, son refus, les 3, 4, 5, 6 et 7 novembre 1997, d'autoriser à des inspecteurs de la Commission spéciale l'accès à des sites désignés par la Commission aux fins d'inspection, au motif de leur nationalité, ses menaces implicites contre la sécurité des avions de reconnaissance opérant pour le compte de la Commission spéciale, le déplacement d'éléments importants de matériel à double finalité et le fait que des caméras de surveillance de la Commission spéciale ont été manipulées; 2.Exige que le Gouvernement iraquien rapporte immédiatement sa décision du 29 octobre 1997; 3.Exige aussi que l'Iraq coopère pleinement, immédiatement, inconditionnellement et sans restriction avec la Commission spéciale, conformément aux résolutions pertinentes, qui établissent les critères permettant de juger du respect par l'Iraq de ses obligations; 4.Décide , conformément au paragraphe 6 de sa résolution 1134 (1997), que les États interdiront sans retard l'entrée ou le passage en transit sur leur territoire de tous les fonctionnaires iraquiens et membres des forces armées iraquiennes responsables de cas de non-respect visés au paragraphe 1 ci-dessus ou y étant impliqués, étant entendu que le Comité créé par la résolution 661 (1990) du 6 août 1990 pourra autoriser l'entrée d'une personne dans un État particulier à une date précise et qu'aucune disposition du présent paragraphe n'oblige un État à refuser l'entrée sur son territoire à ses propres nationaux ou à des personnes authentiquement chargées d'activités diplomatiques, ou de missions approuvées par le Comité créé par la résolution 661 (1990); 5.Décide également , conformément au paragraphe 7 de la résolution 1134 (1997), de dresser, en consultation avec la Commission spéciale, la liste des personnes dont l'entrée ou le passage en transit seront interdits en application des dispositions du paragraphe 4 ci-dessus, et demande au Comité créé par la résolution 661 (1990) d'élaborer les directives et procédures voulues pour l'application des mesures énoncées au paragraphe 4 ci-dessus et d'en communiquer le texte, ainsi qu'une liste des personnes désignées, à tous les États Membres; 6.Décide que les mesures énoncées aux paragraphes 4 et 5 ci-dessus seront levées un jour après que le Président exécutif de la Commission spéciale aura fait savoir au Conseil que l'Iraq permet aux équipes d'inspection de la Commission spéciale d'accéder immédiatement, inconditionnellement et sans restriction, à la totalité des zones, installations, équipements, dossiers et moyens de transport qu'elles souhaitent inspecter conformément au mandat de la Commission spéciale, ainsi qu'aux fonctionnaires et autres personnes relevant du Gouvernement iraquien que la Commission spéciale souhaite entendre, de sorte que celle-ci soit en mesure de s'acquitter pleinement de son mandat; /...S/RES/1137 (1997) Page 4 7.Décide que les révisions prévues aux paragraphes 21 et 28 de la résolution 687 (1991) reprendront en avril 1998, conformément au paragraphe 8 de la résolution 1134 (1997), à condition que le Gouvernement iraquien se soit conformé aux dispositions du paragraphe 2 ci-dessus; 8.Exprime sa ferme intention de prendre au besoin d'autres mesures pour assurer l'application de la présente résolution; 9.Réaffirme que le Gouvernement iraquien est tenu, en vertu des résolutions applicables, d'assurer la sécurité du personnel et des équipements de la Commission spéciale et de ses équipes d'inspection; 10. Réaffirme également que la Commission spéciale, sous la direction de son Président exécutif, est pleinement habilitée à exécuter son mandat conformément aux résolutions pertinentes du Conseil; 11. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1138 (1997)
IntituléSituation au Tadjikistan et le long de la frontière tadjiko-afghane
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1138(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1138 (1997) 14 novembre 1997 RÉSOLUTION 1138 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3833e séance, le 14 novembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et les déclarations de son président, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la situation au Tadjikistan, en date du 4 septembre 1997 (S/1997/686 et Add.1) et du 5 novembre 1997 (S/1997/859), Ayant examiné également la lettre du 17 octobre 1997, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/1997/808), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu'à l'inviolabilité de ses frontières, Se félicitant des progrès accomplis par les parties dans l'application de l'Accord général sur l'instauration de la paix et de l'entente nationale au Tadjikistan (S/1997/510), ainsi que du maintien effectif du cessez-le-feu entre le Gouvernement tadjik et l'Opposition tadjike unie (OTU), Constatant avec préoccupation que la situation au Tadjikistan reste très instable sur le plan de la sécurité, la violence se déchaînant en particulier dans le centre du pays, encore qu'un calme relatif règne dans de grandes parties du territoire, Se félicitant que la Communauté d'États indépendants ait autorisé ses Forces collectives de maintien de la paix (les Forces de maintien de la paix de la CEI) à contribuer à assurer la sécurité du personnel des Nations Unies à la demande de la Mission d'observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) et avec l'accord des parties; Notant que les parties ont demandé, dans l'Accord général et dans la lettre que le Président de la République du Tadjikistan et le chef de l'Opposition tadjike unie ont adressée le 27 juin 1997 au Secrétaire général (S/1997/508), que l'Organisation des Nations Unies continue à leur apporter son aide pour 97-31828 (F) /...S/RES/1138 (1997) Page 2 mettre l'Accord général en application, et reconnaissant que l'application de l'Accord général exigera des parties une bonne foi sans faille et des efforts persistants, ainsi que l'appui résolu et soutenu de l'Organisation des Nations Unies et de la communauté internationale, 1.Remercie le Secrétaire général de ses rapports du 4 septembre et du 5 novembre 1997; 2.Constate avec satisfaction que le Gouvernement tadjik et l'OTU s'efforcent sérieusement de s'acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de l'Accord général et que des progrès ont été réalisés en ce qui concerne les activités de la Commission de réconciliation nationale, l'échange de prisonniers de guerre et de détenus, l'enregistrement des combattants de l'OTU au Tadjikistan et le rapatriement des réfugiés d'Afghanistan; 3.Note avec satisfaction l'accord des parties sur la formation d'une unité de sécurité commune chargée d'assurer la sécurité, au moyen notamment d'escortes armées, du personnel et des véhicules de la MONUT, en particulier dans le centre du pays, et leur demande de mettre cette unité en place sans tarder; 4.Autorise le Secrétaire général à augmenter l'effectif de la MONUT conformément à ses recommandations; 5.Décide de proroger le mandat de la MONUT jusqu'au 15 mai 1998; 6.Décide que la MONUT aura pour mandat : De tout mettre en oeuvre pour promouvoir la paix et la réconciliation nationale ainsi que pour aider à l'application de l'Accord général et, à cet effet : a)D'offrir ses bons offices et des avis spécialisés, comme stipulé dans l'Accord général; b)De collaborer avec la Commission de réconciliation nationale et ses sous-commissions et avec la Commission centrale chargée d'organiser des élections et un référendum; c)De participer aux travaux du Groupe de contact des États garants et des organisations et d'en coordonner les activités; d)D'enquêter sur les violations éventuelles du cessez-le-feu et de faire connaître ses conclusions à l'Organisation des Nations Unies et à la Commission de réconciliation nationale; e)De superviser le regroupement des combattants de l'OTU, leur réinsertion, leur désarmement et leur démobilisation; f)D'aider à la réinsertion des anciens combattants dans les structures gouvernementales ou à leur démobilisation; /...S/RES/1138 (1997) Page 3 g)De coordonner l'aide fournie par l'Organisation des Nations Unies au Tadjikistan pendant la période de transition; h)De maintenir des contacts étroits avec les parties et de se concerter et coopérer avec les Forces de maintien de la paix de la CEI, les forces situées sur la frontière russe et la Mission de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) au Tadjikistan; 7.Demande aux parties de continuer à coopérer en vue d'assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies, des Forces de maintien de la paix de la CEI et des autres personnels internationaux; 8.Se félicite que le Secrétaire général prévoie de réunir une conférence de donateurs à Vienne, les 24 et 25 novembre 1997, afin d'obtenir un appui international pour l'application de l'Accord général, et encourage les États Membres et tous les intéressés à se montrer diligents et généreux afin de ne pas laisser passer cette occasion de contribuer au succès du processus de paix; 9.Encourage en outre les États Membres et tous les intéressés à continuer d'apporter l'assistance voulue pour répondre aux besoins humanitaires pressants au Tadjikistan, ainsi qu'à apporter leur appui en vue du relèvement et de la reconstruction du pays; 10. Sait gré aux Forces de maintien de la paix de la CEI de continuer à aider les parties à appliquer l'Accord général en coordination avec tous les intéressés; 11. Félicite le Représentant spécial du Secrétaire général et le personnel de la MONUT de leurs efforts et les encourage à continuer d'aider les parties à mettre l'Accord général en application; 12. Prie le Secrétaire général de le tenir au courant de tous faits nouveaux importants, s'agissant en particulier de la situation sur le plan de la sécurité, ainsi que de lui rendre compte de la suite qui aura été donnée à la présente résolution dans les trois mois qui en suivront l'adoption; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1139 (1997)
IntituléSituation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1139(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1139 (1997) 21 novembre 1997 RÉSOLUTION 1139 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3835e séance le 21 novembre 1997 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement, en date du 14 novembre 1997 (S/1997/884), Décide : a)De demander aux parties intéressées d'appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b)De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d'observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 mai 1998; c)De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l'évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer sa résolution 338 (1973). ----- 97-33179 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1140 (1997)
IntituléSituation dans l'ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1140(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1140 (1997) 28 novembre 1997 RÉSOLUTION 1140 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3836e séance, le 28 novembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1110 (1997) du 28 mai 1997, 1.Décide de proroger le mandat de la Force de déploiement préventif des Nations Unies pour une période supplémentaire prenant fin le 4 décembre 1997; 2.Décide de rester activement saisi de la question. ----- 97-34092 (F)
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1141 (1997)
IntituléQuestion concernant Haiti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1141(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1141 (1997) 28 novembre 1997 RÉSOLUTION 1141 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3837e séance, le 28 novembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question et celles adoptées par l'Assemblée générale, Prenant note de la demande en date du 29 octobre 1997 que le Président de la République d'Haïti a adressée au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (S/1997/832, annexe II), Prenant note également du rapport du Secrétaire général en date du 31 octobre 1997 (S/1997/832) et de son additif (S/1997/832/Add.1), ainsi que des recommandations qui y figurent, Rendant hommage à la Mission de transition des Nations Unies en Haïti (MITNUH) pour l'aide qu'elle apporte au Gouvernement haïtien en fournissant appui et assistance pour la professionnalisation de la Police nationale haïtienne et remerciant tous les États Membres qui ont apporté des contributions à la MITNUH, Notant que, conformément à la résolution 1123 [(1997) du 30 juillet 1997], le mandat de la MITNUH prend fin le 30 novembre 1997, Rendant hommage au rôle joué par le Représentant spécial du Secrétaire général dans la coordination des activités du système des Nations Unies visant à promouvoir le développement institutionnel, la réconciliation nationale et le redressement économique en Haïti, Notant le rôle clef joué jusqu'ici par la Police civile des Nations Unies, la Mission civile internationale en Haïti et le programme d'assistance technique du Programme des Nations Unies pour le développement dans la création en Haïti d'une force de police nationale pleinement opérationnelle et dotée d'effectifs et d'une structure adéquats en tant qu'élément essentiel de la consolidation de la démocratie et de la revitalisation de l'appareil judiciaire haïtien et, dans ce contexte, se félicitant des progrès continus réalisés dans la professionnalisation de la Police nationale haïtienne, et l'exécution du 'plan 97-34086 (F) /...S/RES/1141 (1997) Page 2 de développement de la Police nationale haïtienne pour la période 1997-2001' de mai 1997, Insistant sur le lien qui existe entre la paix et le développement, notant qu'une assistance internationale importante est indispensable au développement durable d'Haïti, et soulignant qu'il est essentiel pour la paix et la sécurité à long terme dans le pays que la communauté internationale et les institutions financières internationales maintiennent leur engagement d'aider et d'appuyer le développement économique, social et institutionnel en Haïti, Conscient que c'est au peuple et au Gouvernement haïtiens qu'incombe en dernier ressort la responsabilité de la réconciliation nationale, du maintien d'un environnement stable et sûr, de l'administration de la justice et de la reconstruction du pays, 1.Affirme l'importance que revêt une force de police nationale pleinement opérationnelle, autonome et professionnelle, dotée d'effectifs et d'une structure adéquats et apte à exercer la gamme complète des fonctions de police, pour la consolidation de la démocratie et la revitalisation de l'appareil judiciaire en Haïti et encourage Haïti à poursuivre l'exécution des plans établis en la matière; 2.Décide , compte tenu du paragraphe 1 ci-dessus et comme l'a demandé le Président de la République d'Haïti, de créer, avec un mandat limité à une seule période d'un an se terminant le 30 novembre 1998, une Mission de police civile des Nations Unies en Haïti (MIPONUH), composée de 300 policiers civils au plus, qui sera chargée de continuer à aider le Gouvernement haïtien en fournissant appui et assistance pour la professionnalisation de la Police nationale haïtienne, selon les modalités indiquées aux paragraphes 39 et 40 du rapport du Secrétaire général en date du 31 octobre 1997 et aux paragraphes 2 à 12 de l'additif à ce rapport, qui prévoient notamment une surveillance des activités de la Police nationale haïtienne; 3.Affirme également que l'assistance internationale complémentaire qu'il faudrait éventuellement fournir à la Police nationale haïtienne devrait être assurée par le biais des institutions spécialisées et des programmes des Nations Unies, notamment le Programme des Nations Unies pour le développement, ainsi que d'organisations internationales ou régionales et par les États Membres intéressés; 4.Affirme également que les arrangements spéciaux approuvés pour la MIPONUH ne pourront être ultérieurement invoqués comme des précédents pour d'autres opérations de même nature comprenant du personnel de police civile; 5.Décide également que la MIPONUH assumera la responsabilité du personnel de la MITNUH et des biens appartenant à l'ONU dont elle aura besoin pour s'acquitter de son mandat; 6.Prie tous les États d'appuyer comme il convient les actions entreprises par l'Organisation des Nations Unies et les États Membres en application de la présente résolution et d'autres résolutions sur la question pour donner effet aux dispositions du mandat visé au paragraphe 2 ci-dessus; /...S/RES/1141 (1997) Page 3 7.Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l'application de la présente résolution tous les trois mois à compter de son adoption, et ce, jusqu'à l'expiration du mandat de la MIPONUH le 30 novembre 1998; 8.Constate que le redressement économique et la reconstruction sont les principales tâches auxquelles sont confrontés le Gouvernement et le peuple haïtiens et qu'une assistance internationale importante est indispensable au développement durable d'Haïti, et souligne l'engagement de la communauté internationale en faveur d'un programme à long terme d'aide à Haïti; 9.Prie tous les États de contribuer au Fonds de contributions volontaires créé par la résolution 975 (1995) en faveur de la Police nationale haïtienne, en particulier pour le recrutement et le déploiement par le Programme des Nations Unies pour le développement de conseillers qui seront chargés d'assister l'Inspecteur général, la Direction générale et le quartier général de la Police nationale haïtienne; 10. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1142 (1997)
IntituléSituation dans l'ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1142(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1142 (1997) 4 décembre 1997 RÉSOLUTION 1142 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3839e séance, le 4 décembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes concernant les conflits dans l'ex-Yougoslavie, en particulier ses résolutions 1105 (1997) du 9 avril 1997 et 1110 (1997) du 28 mai 1997, Rappelant également ses résolutions 1101 (1997) du 28 mars 1997 et 1114 (1997) du 19 juin 1997, dans lesquelles il se déclarait préoccupé par la situation en Albanie, Réaffirmant son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'ex-République yougoslave de Macédoine, Saluant à nouveau le rôle important que la Force de déploiement préventif des Nations Unies (FORDEPRENU) joue en contribuant au maintien de la paix et de la stabilité, et rendant hommage à son personnel pour la manière dont il s'acquitte de sa mission, Rappelant l'appel qu'il a lancé aux Gouvernements de l'ex-République yougoslave de Macédoine et de la République fédérative de Yougoslavie pour qu'ils appliquent intégralement leur accord du 8 avril 1996 (S/1996/291, annexe), en particulier en ce qui concerne la démarcation de leur frontière commune, Se félicitant que les effectifs de la FORDEPRENU aient été progressivement réduits et restructurés en application de sa résolution 1110 (1997), Prenant note de la lettre datée du 31 octobre 1997 que le Ministre des affaires étrangères de l'ex-République yougoslave de Macédoine a adressée au Secrétaire général pour demander la prorogation du mandat de la FORDEPRENU (S/1997/838, annexe), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 20 novembre 1997 et les recommandations qui y figurent (S/1997/911), 97-35125 (F) /...S/RES/1142 (1997) Page 2 Notant que le Secrétaire général a fait observer que la situation générale dans la zone avait évolué positivement à certains égards, en particulier que la situation en Albanie s'était stabilisée, mais que la paix et la stabilité dans l'ex-République yougoslave de Macédoine demeuraient largement tributaires du cours des événements dans d'autres parties de la région, Gardant à l'esprit le fait que des États Membres et des organisations intéressées ont l'intention d'envisager sérieusement d'autres options possibles en ce qui concerne la FORDEPRENU, 1.Décide de proroger le mandat de la FORDEPRENU pour une période finale s'achevant le 31 août 1998, la composante militaire devant se retirer immédiatement après; 2.Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, le 1er juin 1998 au plus tard, sur les modalités d'achèvement des opérations de la FORDEPRENU, y compris les mesures concrètes en vue du retrait intégral de la composante militaire immédiatement après le 31 août 1998, et de lui présenter des recommandations sur la forme de présence internationale qui serait la plus appropriée pour l'ex-République yougoslave de Macédoine après le 31 août 1998; 3.Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1143 (1997)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1143(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1143 (1997) 4 décembre 1997 RÉSOLUTION 1143 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3840e séance, le 4 décembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes, en particulier ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997 et 1129 (1997) du 12 septembre 1997, Convaincu de la nécessité de continuer à répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires des Iraquiens jusqu'à ce que l'application par l'Iraq des résolutions pertinentes, notamment la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre, conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures à l'égard des interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Convaincu aussi de la nécessité d'assurer la distribution équitable de l'assistance humanitaire à tous les groupes de la population iraquienne dans l'ensemble du pays, Prenant note avec satisfaction du rapport présenté par le Secrétaire général en application du paragraphe 3 de la résolution 1111 (1997) (S/1997/935) et de l'intention du Secrétaire général de présenter un rapport complémentaire, ainsi que du rapport présenté en application du paragraphe 4 de la résolution 1111 (1997) par le Comité créé par la résolution 661 (1990) du 6 août 1990 (S/1997/942), Notant avec préoccupation que, bien que l'application des résolutions 986 (1995) et 1111 (1997) se poursuive, la population iraquienne se trouve toujours dans une situation très difficile sur les plans nutritionnel et sanitaire, Résolu à éviter que la situation humanitaire ne se détériore encore, Notant avec satisfaction la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le Conseil revoie le niveau des recettes prévu par la résolution 986 (1995) et examine les meilleurs moyens de répondre aux besoins prioritaires 97-35178 (F) /...S/RES/1143 (1997) Page 2 de la population iraquienne dans le domaine humanitaire, y compris la possibilité d'accroître ces recettes, Notant aussi avec satisfaction que le Secrétaire général a l'intention de faire figurer dans son rapport complémentaire des recommandations sur les moyens d'améliorer les procédures d'autorisation et de fourniture des biens humanitaires importés conformément à la résolution 986 (1995), Se félicitant des efforts faits par le Comité créé par la résolution 661 (1990) pour préciser ses procédures de travail et les rendre plus claires, et encourageant le Comité à faire davantage en ce sens en vue d'accélérer le processus d'approbation, Réaffirmant l'attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l'exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, resteront en vigueur pendant une nouvelle période de 180 jours, commençant le 5 décembre 1997 à 0 h 1 (heure de New York); 2.Décide aussi que les dispositions du plan de distribution en ce qui concerne les biens achetés conformément à la résolution 1111 (1997) continueront de s'appliquer aux denrées alimentaires, aux médicaments et aux fournitures médicales achetés conformément à cette résolution en attendant que le Secrétaire général approuve un nouveau plan de distribution qui devra être soumis par le Gouvernement iraquien avant le 5 janvier 1998; 3.Décide en outre de procéder à un examen approfondi de tous les aspects de l'application de la présente résolution 90 jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, de nouveau, avant l'expiration de la période de 180 jours, lorsqu'il aura reçu les rapports prévus aux paragraphes 4 et 5 ci-après, et déclare qu'il a l'intention, avant l'expiration de cette période de 180 jours, d'envisager de proroger les dispositions de la présente résolution, à condition que les rapports demandés aux paragraphes 4 et 5 ci-après fassent apparaître qu'elles ont été appliquées d'une manière satisfaisante; 4.Prie le Secrétaire général de lui soumettre, 90 jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, de nouveau, avant la fin de la période de 180 jours, sur la base des observations faites par le personnel des Nations Unies en Iraq et des consultations menées avec le Gouvernement iraquien, un rapport lui indiquant si l'Iraq a distribué équitablement les médicaments, les fournitures médicales, les denrées alimentaires ainsi que les produits et fournitures de première nécessité destinés à la population civile qui sont financés conformément à l'alinéa a) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), en y incluant toute observation qu'il jugerait utile de faire quant à la mesure dans laquelle le niveau des recettes permet de répondre aux besoins humanitaires de l'Iraq, ainsi qu'à la capacité de l'Iraq d'exporter des quantités de pétrole et de produits pétroliers suffisantes pour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 1 de la résolution 986 (1995); /...S/RES/1143 (1997) Page 3 5.Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en étroite coordination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l'application des arrangements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 de la résolution 986 (1995) 90 jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, de nouveau, avant la fin de la période de 180 jours; 6.Note avec satisfaction que le Secrétaire général a l'intention de présenter un rapport complémentaire, et exprime sa disposition , compte tenu des recommandations du Secrétaire général, à trouver les moyens d'améliorer la mise en oeuvre du programme humanitaire et à prendre une décision sur les ressources supplémentaires nécessaires pour répondre aux besoins prioritaires de la population iraquienne dans le domaine humanitaire, ainsi qu'à envisager une extension du cadre temporel pour l'application de la présente résolution; 7.Prie le Secrétaire général de lui présenter son rapport complémentaire le 30 janvier 1998 au plus tard; 8.Souligne la nécessité de veiller au respect de la sécurité de toutes les personnes nommées par le Secrétaire général aux fins de l'application de la présente résolution en Iraq; 9.Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990) de continuer, en étroite coordination avec le Secrétaire général, à préciser ses procédures de travail et à les rendre plus claires afin d'accélérer le processus d'approbation, et de lui faire rapport le 30 janvier 1998 au plus tard; 10. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1144 (1997)
IntituléSituation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1144(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1144 (1997) 19 décembre 1997 RÉSOLUTION 1144 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3842e séance, le 19 décembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l'ex-Yougoslavie, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1035 (1995) du 21 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1103 (1997) du 31 mars 1997 et 1107 (1997) du 16 mai 1997, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l'ex-Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les États à l'intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Notant avec satisfaction les conclusions du Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix, réuni à Sintra (Portugal) le 30 mai 1997 (S/1997/434, annexe), et celles de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix réunie à Bonn les 9 et 10 décembre 1997 (S/1997/979, annexe), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 décembre 1997 (S/1997/966), et prenant note de ses observations, en particulier en ce qui concerne le Groupe international de police (GIP), Affirmant qu'il soutient pleinement le Haut Représentant et son équipe et l'exercice par le Haut Représentant des responsabilités qui lui incombent pour la mise en oeuvre du volet civil de l'Accord de paix, Remerciant la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), en particulier le GIP, de l'oeuvre utile accomplie dans des domaines tels que la restructuration et la formation de la police, le recensement des armes et la promotion de la liberté de mouvement, ainsi que de l'assistance offerte lors des élections en Bosnie-Herzégovine, Exprimant sa gratitude au personnel de la MINUBH et saluant l'autorité du chef et le dévouement dont le Représentant spécial du Secrétaire général et le Commissaire du GIP font preuve dans l'action qu'ils mènent pour promouvoir la mise en oeuvre de l'Accord de paix, 97-37524 (F) 191297 191297 /...S/RES/1144 (1997) Page 2 Notant que la présence des contrôleurs du GIP est subordonnée à l'existence d'arrangements adéquats en matière de sécurité qui, à l'heure actuelle, ne peuvent être assurés que par une force militaire internationale crédible, 1.Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine, qui comprend le GIP, pour une période supplémentaire prenant fin le 21 juin 1998, qui sera prorogée à nouveau à moins que les arrangements de sécurité tels qu'actuellement fournis par la Force multinationale de stabilisation (SFOR) ne soient sensiblement modifiés, et décide que le GIP restera chargé des tâches énumérées à l'annexe 11 de l'Accord de paix, y compris les tâches qui sont mentionnées dans les conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012, annexe) et dans celles des réunions de Sintra et de Bonn, et dont sont convenues les autorités de Bosnie-Herzégovine; 2.Appuie les conclusions de la Conférence de Bonn sur la mise en oeuvre de la paix et encourage le Secrétaire général à poursuivre l'application des recommandations de la Conférence, en particulier celles qui ont trait à la restructuration du GIP; 3.Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l'action du GIP, en particulier des progrès réalisés, grâce à son concours, dans la restructuration des organismes chargés de l'ordre public; de faire rapport tous les trois mois sur la mise en oeuvre du mandat de la MINUBH dans son ensemble; et de faire figurer dans son premier rapport un exposé des mesures prises pour appliquer les recommandations de la Conférence de Bonn relatives à la restructuration du GIP, en particulier la création d'unités spécialisées chargées de former la police bosniaque de façon à lui permettre de régler plus efficacement les principaux problèmes dans le domaine de la sécurité; 4.Réaffirme que la bonne exécution des tâches du GIP dépend de la qualité, de l'expérience et des compétences professionnelles de son personnel et demande instamment aux États Membres, avec l'appui du Secrétaire général, de fournir au GIP du personnel qualifié; 5.Demande instamment aussi aux États Membres de fournir une aide, en matière de formation, d'équipement et dans d'autres domaines, à l'intention des forces locales de police, en coordination avec le GIP, considérant que cette aide est essentielle au succès de l'effort de réforme de la police entrepris par le GIP; 6.Demande à tous les intéressés d'assurer la coordination la plus étroite possible entre le Bureau du Haut Représentant, la Force multinationale de stabilisation, la MINUBH et les organisations et institutions civiles compétentes, de façon à assurer la bonne exécution de l'Accord de paix, à réaliser les objectifs prioritaires des plans de consolidation civile et à assurer la sécurité du GIP; 7.Rend hommage aux victimes de l'accident d'hélicoptère survenu le 17 septembre 1997 en Bosnie-Herzégovine, dont des membres du Bureau du Haut Représentant, du GIP et d'un programme d'aide bilatérale, pour le sacrifice qu'ils ont consenti pour la cause du rétablissement de la paix; 8.Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1145 (1997)
IntituléSituation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1145(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1145 (1997) 19 décembre 1997 RÉSOLUTION 1145 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3843e séance, le 19 décembre 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes concernant les territoires de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental de la République de Croatie (la Région), Réaffirmant son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République de Croatie, et soulignant à cet égard que les territoires de la Région font partie intégrante de la République de Croatie, Rappelant l'Accord fondamental concernant la région de la Slavonie orientale, de la Baranja et du Srem occidental (S/1995/951), signé le 12 novembre 1995 par le Gouvernement de la République de Croatie et la communauté serbe locale (l'Accord fondamental) qui tend à promouvoir la confiance mutuelle, la protection et la sécurité de tous les habitants de la Région, Notant que le mandat de l'Administration transitoire des Nations Unies pour la Slavonie orientale, la Baranja et le Srem occidental (ATNUSO) prendra fin le 15 janvier 1998, comme prévu dans sa résolution 1079 (1996) du 15 novembre 1996 et dans l'Accord fondamental, et conformément à sa résolution 1120 (1997) du 14 juillet 1997, remerciant vivement les Administrateurs transitoires qui ont su guider l'action menée par l'Organisation des Nations Unies pour promouvoir la paix, la stabilité et le renforcement de la démocratie dans la Région, ainsi que le personnel civil et militaire de l'ATNUSO pour son dévouement et pour tout ce qu'il a fait pour faciliter la réintégration pacifique de la Région dans la République de Croatie, Soulignant qu'en vertu de l'Accord fondamental et des conventions internationales, le Gouvernement de la République de Croatie a toujours l'obligation de laisser tous les réfugiés et personnes déplacées regagner en toute sécurité leur foyer dans l'ensemble de la République de Croatie, et soulignant également l'urgence et l'importance d'un retour dans les deux sens de toutes les personnes déplacées en République de Croatie, 97-37536 (F) 191297 191297 /...S/RES/1145 (1997) Page 2 Rappelant que le mandat de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) du 26 juin 1997 (S/1997/522, annexe) prévoit le maintien et le renforcement de la présence de l'OSCE en République de Croatie, l'accent étant mis sur les rapatriements dans les deux sens de tous les réfugiés et personnes déplacées, la protection de leurs droits et la protection des personnes appartenant à des minorités nationales, Notant avec satisfaction la lettre que le Ministre des affaires étrangères de la République de Croatie a adressée au Secrétaire général le 6 novembre 1997 (S/1997/913) et dans laquelle il demandait le maintien de la présence des contrôleurs de la police civile des Nations Unies lorsque le mandat de l'ATNUSO aurait pris fin, Notant aussi avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 4 décembre 1997 (S/1997/953 et Add.1) et les recommandations qui y figurent, notamment sa recommandation tendant à créer un groupe d'appui composé de contrôleurs de la police civile, Soulignant que c'est aux autorités croates qu'il incombe au premier chef d'assurer le succès du processus de réintégration pacifique de la Région et la véritable réconciliation de la population, 1.Note que le mandat de l'ATNUSO prendra fin le 15 janvier 1998, et déclare qu'il maintient son plein appui à l'ATNUSO au moment où celle-ci achève sa mission; 2.Rappelle que le Gouvernement de la République de Croatie continue d'être tenu, aux termes de l'Accord fondamental, de respecter les normes les plus élevées relatives aux droits de l'homme et aux libertés fondamentales et de promouvoir une atmosphère de confiance parmi les habitants quelle que soit leur origine ethnique, et qu'il doit continuer de s'acquitter des obligations qu'il a contractées à cet égard en vertu de conventions internationales et d'autres accords; 3.Souligne que le Gouvernement de la République de Croatie et la police et les autorités judiciaires croates sont entièrement responsables de la sécurité de tous les habitants de la République de Croatie et de la protection de leurs droits civils, quelle que soit leur appartenance ethnique; 4.Demande au Gouvernement de la République de Croatie de s'acquitter pleinement et promptement de l'ensemble de ses obligations et engagements, y compris ceux contractés auprès de l'ATNUSO, en ce qui concerne la Région; 5.Souligne que le Gouvernement de la République de Croatie doit poursuivre la relance économique de la Région et note, à ce propos, l'importance de la participation passée et à venir de la communauté internationale; 6.Note avec approbation que le Gouvernement de la République de Croatie a fait davantage, ces derniers temps, pour s'acquitter de ses obligations, notamment en adoptant un programme global de réconciliation nationale, et l'encourage à poursuivre dans cette voie; /...S/RES/1145 (1997) Page 3 7.Réaffirme que tous les réfugiés et personnes déplacées originaires de la République de Croatie ont le droit de retourner chez eux dans l'ensemble de la République de Croatie, constate avec satisfaction que certains progrès ont été faits en ce qui concerne le retour pacifique dans les deux sens des personnes déplacées et le rapatriement des réfugiés dans la région, et demande au Gouvernement de la République de Croatie de lever les obstacles, juridiques et autres, au retour dans les deux sens, notamment en réglant les questions liées à la récupération des biens, en mettant en place des procédures simplifiées pour le retour, en finançant comme il convient le Conseil conjoint des municipalités et toutes les activités menées par les municipalités dans ce domaine, en précisant et en appliquant pleinement la loi d'amnistie et en prenant les autres mesures énoncées dans le rapport du Secrétaire général; 8.Rappelle à la communauté serbe locale qu'il importe qu'elle fasse preuve d'une attitude constructive à l'égard du processus de réintégration et de réconciliation nationale et qu'elle participe activement à celui-ci; 9.Souligne que, pour que les objectifs à long terme fixés par le Conseil de sécurité pour la Région soient atteints, il faut que le Gouvernement de la République de Croatie soit résolu à assurer la réintégration permanente de ses citoyens serbes et que la communauté internationale demeure vigilante et maintienne un rôle actif, et, à ce propos, note avec satisfaction le rôle essentiel joué par l'OSCE; 10. Souligne le rôle que jouent les autres organisations internationales et les institutions spécialisées des Nations Unies, en particulier le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, dans la République de Croatie; 11. Demande à nouveau à tous les États de la Région, y compris au Gouvernement de la République de Croatie, de coopérer pleinement avec le Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie et rappelle qu'il juge encourageant le renforcement de la coopération que le Gouvernement de la République de Croatie offre au Tribunal; 12. Prie instamment la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie de poursuivre la normalisation de leurs relations, en particulier dans les domaines des mesures de confiance transfrontières, de la démilitarisation et de la double nationalité; 13. Décide de créer, avec effet au 16 janvier 1998, pour une seule période d'une durée de neuf mois au plus, comme l'a recommandé le Secrétaire général, un groupe d'appui composé de 180 contrôleurs de la police civile, chargé de continuer de surveiller le comportement de la police croate dans la région du Danube, notamment en ce qui concerne le retour des personnes déplacées, conformément aux recommandations figurant aux paragraphes 38 et 39 du rapport du Secrétaire général et comme suite à la demande présentée par le Gouvernement de la République de Croatie; 14. Décide également que le Groupe d'appui assumera la responsabilité des membres du personnel de l'ATNUSO ainsi que celle des biens de l'Organisation des Nations Unies qui lui seront nécessaires pour exécuter son mandat; /...S/RES/1145 (1997) Page 4 15. Prie le Secrétaire général de le tenir périodiquement informé de la situation et de lui faire rapport, en tant que de besoin, en tout état de cause le 15 juin 1998 au plus tard; 16. Rappelle au Gouvernement de la République de Croatie qu'il est responsable de la sécurité et de la liberté de circulation de tous les contrôleurs de la police civile et des autres personnels internationaux, et le prie de fournir tout l'appui et toute l'assistance nécessaires aux contrôleurs de la police civile; 17. Invite le Groupe d'appui et l'OSCE à rester en contact, de façon à faciliter le transfert des responsabilités à cette organisation; 18. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1997
CôteS/RES/1146 (1997)
IntituléSituation en Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1146(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1146 (1997) 23 décembre 1997 Résolution 1146 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3846e séance, le 23 décembre 1997 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 8 décembre 1997, sur l'opération des Nations Unies à Chypre (S/1997/962), Accueillant avec satisfaction également le rapport du Secrétaire général en date du 12 décembre 1997 sur sa mission de bons offices à Chypre (S/1997/973), Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu'en raison de la situation qui règne dans l'île, il est nécessaire d'y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 31 décembre 1997, Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures concernant Chypre, notamment ses résolutions 186 (1964) du 4 mars 1964, 367 (1975) du 12 mars 1975, 939 (1994) du 29 juillet 1994 et 1117 (1997) du 27 juin 1997, Notant avec préoccupation qu'en dépit d'une nouvelle diminution du nombre des incidents graves enregistrée ces six derniers mois, la tension demeure élevée le long des lignes de cessez-le-feu et que les restrictions à la liberté de mouvement des membres de la Force se sont multipliées, Se déclarant à nouveau préoccupé par le fait que des progrès restent encore nécessaires dans les négociations sur un règlement politique d'ensemble, malgré les efforts faits lors des deux séries de négociations directes tenues en juillet et août 1997 entre les dirigeants des deux communautés, à l'initiative du Secrétaire général, 1.Décide de proroger, pour une nouvelle période prenant fin le 30 juin 1998, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre; 2.Rappelle aux deux parties qu'elles ont l'obligation de prévenir tous actes de violence dirigés contre le personnel de la Force, d'offrir à celui-ci leur entière coopération et de lui garantir toute liberté de mouvement; 97-37847 (F) /...S/RES/1146 (1997) Page 2 3.Souligne l'importance d'un accord à bref délai sur les mesures réciproques proposées, puis adaptées, par la Force, en vue de réduire la tension le long des lignes de cessez-le-feu, note qu'une seule partie a jusqu'à présent accepté cet ensemble de mesures, demande que des mesures réciproques soient adoptées et appliquées sans tarder et encourage la Force à poursuivre ses efforts à cette fin; 4. Demande aux dirigeants des deux communautés de poursuivre les discussions sur les questions de sécurité engagées le 26 septembre 1997; 5.Demande aussi aux autorités militaires des deux parties de s'abstenir, en particulier aux abords de la zone tampon, de tout acte de nature à exacerber les tensions; 6.Se déclare à nouveau gravement préoccupé par le niveau excessif des effectifs militaires et des armements en République de Chypre et par leur accroissement ainsi que par le rythme auquel ceux-ci sont augmentés, renforcés et modernisés, y compris par l'introduction d'armements sophistiqués, et par l'absence de progrès sur la voie d'une réduction sensible des forces étrangères en République de Chypre, qui menacent d'aggraver la tension non seulement dans l'île, mais aussi dans la région, ainsi que de compliquer les efforts visant à négocier un règlement politique d'ensemble; 7.Demande à tous les intéressés de s'engager à réduire leurs dépenses militaires, ainsi que les effectifs des forces étrangères en République de Chypre, afin d'aider à rétablir la confiance entre les parties et d'ouvrir la voie au retrait des troupes non chypriotes, comme le prévoit l'Ensemble d'idées (S/24472, annexe), souligne l'importance de la démilitarisation ultérieure de la République de Chypre en tant qu'objectif dans le contexte d'un règlement d'ensemble, et encourage le Secrétaire général à continuer de promouvoir les efforts en ce sens; 8.Réaffirme que le statu quo est inacceptable, souligne son soutien à la mission de bons offices du Secrétaire général et l'importance d'efforts concertés déployés afin d'oeuvrer avec le Secrétaire général en vue d'un règlement d'ensemble; 9.Appuie pleinement l'intention du Secrétaire général de reprendre en mars 1998 le processus de négociation sans limitation de durée qu'il a lancé en juillet 1997 et qui vise à parvenir à un règlement d'ensemble; 10. Demande aux dirigeants des deux communautés de s'engager dans ce processus de négociation et de coopérer activement et de façon constructive avec le Secrétaire général et son Conseiller spécial, et prie instamment tous les États d'appuyer pleinement ces efforts; 11. Demande également , dans ce contexte, à toutes les parties intéressées de créer un climat de réconciliation et de réelle confiance mutuelle, ainsi que d'éviter toute action de nature à aggraver les tensions, y compris en accroissant encore les effectifs militaires et les armements; 12. Réaffirme sa position selon laquelle le règlement du problème de Chypre doit être fondé sur un État de Chypre doté d'une souveraineté, d'une /...S/RES/1146 (1997) Page 3 personnalité internationale et d'une citoyenneté uniques, son indépendance et son intégrité territoriale étant garanties, et composé de deux communautés politiquement égales, telles qu'elles sont décrites dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, au sein d'une fédération bicommunautaire et bizonale, et selon laquelle un tel règlement doit exclure l'union, en totalité ou en partie, avec un autre pays, ou toute autre forme de partition ou de sécession; 13. Note avec satisfaction les efforts que la Force continue de déployer pour s'acquitter de son mandat humanitaire à l'égard des Chypriotes grecs et des maronites vivant dans le nord de l'île, et des Chypriotes turcs vivant dans le sud, et note aussi avec satisfaction les progrès accomplis dans l'application des recommandations découlant de l'étude humanitaire effectuée par la Force en 1995, comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 14. Note aussi avec satisfaction l'accord auquel les dirigeants des deux communautés sont parvenus le 31 juillet 1997 concernant la question des personnes disparues à Chypre; 15. Note en outre avec satisfaction les efforts de l'Organisation des Nations Unies et d'autres intéressés pour promouvoir l'organisation de manifestations bicommunautaires de façon à renforcer la coopération, la confiance et le respect mutuels entre les deux communautés, se félicite de l'augmentation du nombre des activités bicommunautaires organisées au cours des six derniers mois, salue la coopération que tous les intéressés ont récemment apportée de part et d'autre à cette fin, et les encourage vivement à prendre de nouvelles mesures pour faciliter la tenue de ces manifestations bicommunautaires et faire en sorte qu'elles se déroulent en toute sécurité; 16. Reconnaît que la décision de l'Union européenne concernant l'ouverture des négociations d'adhésion avec Chypre constitue un développement important; 17. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 10 juin 1998 au plus tard, un rapport sur l'application de la présente résolution; 18. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1093 (1997)
IntituléSituation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1093(1997)
Texte intégral NATIONS S UNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1093(1997) 14 janvier 1997 RÉSOLUTION 1093 (1997) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3731e séance, le 14 janvier 1997 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1025 (1995) du 30 novembre 1995, 1038 (1996) du 15 janvier 1996 et 1066 (1996) du 15 juillet 1996, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1996 (S/1996/1075), Réaffirmant une fois encore son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République de Croatie, Prenant acte de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie, dans laquelle ils ont réaffirmé leur accord concernant la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, insistant sur le fait que cette démilitarisation a contribué à réduire la tension dans la région et soulignant qu'il est nécessaire que la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie s'entendent sur un règlement pacifique de leur différend, Notant avec préoccupation les violations constatées dans les zones désignées dans la région par les Nations Unies et les autres activités, notamment les restrictions imposées à la liberté de circulation des observateurs militaires des Nations Unies, évoquées dans le rapport du Secrétaire général, qui ont dangereusement aggravé les tensions, Se félicitant du fait que tous les États successeurs de l'ex-République socialiste fédérative de Yougoslavie se sont reconnus mutuellement à l'intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, et soulignant l'importance de la pleine normalisation des relations entre ces États, Saluant l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie, signé le 23 août 1996 à Belgrade, par lequel les parties se sont engagées à régler pacifiquement leur 97-01001 (F) /...S/RES/1093(1997) Page 2 différend concernant Prevlaka par voie de négociations, dans l'esprit de la Charte des Nations Unies et dans la perspective de relations de bon voisinage, Constatant que la situation en Croatie continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1.Autorise les observateurs militaires des Nations Unies, jusqu'au 15 juillet 1997, à continuer de vérifier la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2.Demande instamment aux parties d'honorer leurs engagements mutuels et d'appliquer pleinement l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie, et souligne qu'il s'agit là de conditions essentielles à l'instauration de la paix et de la sécurité dans l'ensemble de la région; 3.Demande aux parties d'adopter les options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies afin d'améliorer la sécurité dans la zone, dont il est fait mention dans le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1996, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, le 15 avril 1997 au plus tard, sur les progrès accomplis dans la mise en oeuvre de ces options pratiques, en particulier en ce qui concerne la liberté de circulation des observateurs militaires dans l'ensemble de la zone et le respect du régime de démilitarisation; 4.Engage les parties à mettre un terme à toutes les violations et aux activités militaires et autres de nature à accroître les tensions et à s'en abstenir à l'avenir, ainsi qu'à coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et à garantir leur sécurité et leur liberté de circulation, notamment par le déminage; 5.Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 5 juillet 1997 au plus tard, un rapport qu'il examinera sans tarder sur la situation dans la péninsule de Prevlaka et sur les progrès accomplis par la République de Croatie et la République fédérative de Yougoslavie vers un règlement pacifique de leur contentieux; 6.Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation (SFOR), qu'il a autorisée par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996, de coopérer pleinement; 7.Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1147 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1147(1998)
Texte intégral NATIONS S UNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1147 (1998) 13 janvier 1998 RÉSOLUTION 1147 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3847e séance, le 13 janvier 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1025 (1995) du 30 novembre 1995, 1038 (1996) du 15 janvier 1996, 1066 (1996) du 15 juillet 1996, 1093 (1997) du 14 janvier 1997 et 1119 (1997) du 14 juillet 1997, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 30 décembre 1997 (S/1997/1019) et prenant note avec satisfaction des faits nouveaux encourageants qui y sont signalés, Réaffirmant une fois encore son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République de Croatie, Prenant acte à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992, en particulier de l'article 3, dans lequel les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie ont réaffirmé leur accord au sujet de la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, et soulignant que cette démilitarisation a contribué à réduire les tensions dans la région, Notant avec préoccupation les violations persistantes du régime de démilitarisation commises dans les zones désignées dans la région par les Nations Unies, mais notant avec satisfaction , néanmoins, que le nombre de violations a diminué, Se félicitant des premiers progrès importants accomplis dans la mise en oeuvre des options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies en mai 1996, dont il est fait mention dans le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1996 (S/1996/1075), Constatant avec préoccupation l'absence de progrès vers un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, 98-00643 (F) 130198 130198 /...S/RES/1147 (1998) Page 2 Rappelant l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie, signé le 23 août 1996 à Belgrade, par lequel les parties se sont engagées à régler pacifiquement leur différend concernant Prevlaka par voie de négociations, dans l'esprit de la Charte des Nations Unies et dans la perspective de relations de bon voisinage, et soulignant qu'il est nécessaire que la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie s'entendent sur un règlement pacifique de leur contentieux, Notant que la présence des observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensable pour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, 1.Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu'au 15 juillet 1998 la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2.Note avec satisfaction les mesures prises par les parties pour mettre en oeuvre les options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies, afin de réduire les tensions et d'améliorer la sécurité dans la zone, et les exhorte à poursuivre dans cette voie; 3.Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité et leur liberté de mouvement; 4.Demande instamment aux parties d'honorer leurs engagements mutuels et d'appliquer pleinement l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie en date du 23 août 1996; 5.Soutient les parties dans leur engagement de régler par la négociation le différend concernant Prevlaka conformément à l'article 4 de l'accord susmentionné; 6.Demande instamment aux parties de prendre de bonne foi et sans délai des mesures concrètes en vue de parvenir à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka; 7.Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 5 juillet 1998 au plus tard, un rapport sur la situation dans la péninsule de Prevlaka et, en particulier, sur les progrès vers un règlement pacifique de leur contentieux qu'auront accomplis la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie; 8.Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation, qu'il a autorisée par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996, de coopérer pleinement; 9.Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1148 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1148(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1148 (1998) 26 janvier 1998 RÉSOLUTION 1148 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3849e séance, le 26 janvier 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, en particulier sa résolution 1133 (1997) du 20 octobre 1997, dans laquelle il a décidé de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu'au 20 avril 1998 et d'augmenter son effectif conformément à la recommandation formulée par le Secrétaire général dans son rapport du 25 septembre 1997 (S/1997/742 et Add.1), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 novembre 1997 (S/1997/882 et Add.1), contenant un plan détaillé, un calendrier et un état des incidences financières du renforcement de l'effectif de la MINURSO, Accueillant avec satisfaction la lettre du 12 décembre 1997 (S/1997/974), dans laquelle le Secrétaire général signalait notamment que l'identification des personnes habilitées à participer au référendum avait repris conformément au Plan de règlement et aux accords auxquels sont parvenues les parties pour son application, de même que le rapport du 15 janvier 1998 (S/1998/35), dans lequel il fait mention des progrès accomplis depuis la reprise de l'opération d'identification, Se félicitant par ailleurs de la nomination du Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental, 1.Approuve le déploiement de l'unité de génie appelée à entreprendre les activités de déminage et du personnel administratif supplémentaire nécessaire pour appuyer le déploiement de personnel militaire prévu à l'annexe II du rapport du Secrétaire général en date du 13 novembre 1997; 2.Exprime son intention d'examiner favorablement la demande d'adjonction des unités militaires et de police civile visées à l'annexe II du rapport du Secrétaire général en date du 13 novembre 1997 dès que le Secrétaire général lui aura fait savoir que l'opération d'identification a atteint un stade auquel le déploiement de ces unités est essentiel; 98-01516 (F) /...S/RES/1148 (1998) Page 2 3.Demande aux deux parties de coopérer avec le Représentant spécial du Secrétaire général et de continuer à coopérer avec la Commission d'identification établie en application du Plan de règlement, de façon que l'opération d'identification puisse être menée à bien dans les délais prévus, conformément au Plan de règlement et aux accords auxquels sont parvenues les parties pour son application; 4.Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tous faits nouveaux concernant l'application du Plan de règlement; 5.Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1149 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1149(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1149 (1998) 27 janvier 1998 RÉSOLUTION 1149 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3850e séance, le 27 janvier 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes les résolutions ultérieures sur la question, Se déclarant fermement résolu à préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Angola, Ayant examiné avec intérêt le rapport du Secrétaire général en date du 12 janvier 1998 (S/1998/17), Accueillant avec satisfaction le calendrier approuvé le 9 janvier 1998 par la Commission conjointe (S/1998/56), selon lequel le Gouvernement et l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) sont convenus de mener à bien d'ici à la fin de février 1998 les dernières tâches prévues par le Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), Considérant le rôle important joué par la Mission d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA) à ce stade critique du processus de paix, 1.Souligne que le Gouvernement angolais et surtout l'UNITA doivent s'acquitter d'urgence, conformément au calendrier approuvé le 9 janvier 1998 par la Commission conjointe, des obligations qui leur incombent en vertu du Protocole de Lusaka ainsi que de celles qui leur incombent en vertu des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et de ses propres résolutions pertinentes; 2.Décide de proroger le mandat de la MONUA, y compris le groupe militaire spécial visé aux paragraphes 35 et 36 du rapport du Secrétaire général en date du 12 janvier 1997, jusqu'au 30 avril 1998; 3.Prie le Secrétaire général de lui présenter le 13 mars 1998 au plus tard un rapport détaillé, comprenant le rapport demandé au paragraphe 7 de la résolution 1135 (1997), sur la situation en Angola, notamment en ce qui concerne l'application du calendrier approuvé par la Commission conjointe, ainsi que des recommandations au sujet de la restructuration éventuelle, d'ici au 98-01679 (F) /...S/RES/1149 (1998) Page 2 30 avril 1998, des composantes de la MONUA visées à la section VII du rapport du Secrétaire général en date du 12 janvier 1998 et des recommandations préliminaires touchant la présence des Nations Unies en Angola après le 30 avril 1998; 4.Souligne qu'il importe de renforcer l'État de droit, y compris la protection pleine et entière de tous les citoyens angolais sur l'ensemble du territoire national; 5.Prie le Gouvernement angolais, agissant en coopération avec la MONUA, de prendre les mesures voulues, par l'intermédiaire notamment de ses forces armées et de sa police nationale intégrées, pour créer un climat de confiance et de sécurité dans lequel le personnel de l'Organisation des Nations Unies et des organisations à vocation humanitaire pourra mener à bien ses activités; 6.Demande au Gouvernement angolais et surtout à l'UNITA de s'abstenir de tout acte qui pourrait avoir pour effet de compromettre le processus de normalisation de l'administration de l'État ou de susciter de nouvelles tensions; 7.Exige que le Gouvernement angolais et surtout l'UNITA coopèrent pleinement avec la MONUA, notamment en lui assurant toute liberté d'accès pour ses activités de vérification, et demande à nouveau au Gouvernement angolais d'aviser la MONUA en temps opportun de tous mouvements de troupes, conformément aux dispositions du Protocole de Lusaka et aux procédures établies; 8.Réaffirme qu'il est prêt à réexaminer les mesures visées au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997) ou à envisager l'application de mesures supplémentaires, conformément aux paragraphes 8 et 9 de la résolution 1127 (1997) et eu égard au rapport mentionné au paragraphe 3 ci-dessus; 9.Réaffirme sa conviction qu'une rencontre entre le Président de la République d'Angola et le chef de l'UNITA pourrait faciliter le processus de paix et la réconciliation nationale; 10. Prie instamment la communauté internationale de faciliter la démobilisation et la réinsertion sociale des ex-combattants, le déminage, la réinstallation des personnes déplacées et le relèvement et la reconstruction de l'économie angolaise, en vue de consolider les acquis du processus de paix; 11. Souscrit à la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que son Représentant spécial continue de présider la Commission conjointe constituée en application du Protocole de Lusaka, qui s'est avérée revêtir une importance décisive pour le progrès du processus de paix; 12. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel de la MONUA d'aider le Gouvernement angolais et l'UNITA à mettre en oeuvre le processus de paix; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1150 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1150(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1150 (1998) 30 janvier 1998 RÉSOLUTION 1150 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3851e séance, le 30 janvier 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, réaffirmant en particulier sa résolution 1124 (1997) du 31 juillet 1997, et rappelant la déclaration de son président en date du 6 novembre 1997 (S/PRST/1997/50), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 janvier 1998 (S/1998/51), Appuyant les efforts énergiques déployés par le Secrétaire général et son représentant spécial, avec l'aide de la Fédération de Russie en tant que facilitateur ainsi que du groupe des Amis du Secrétaire général et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), pour faire progresser le processus de paix en vue de parvenir à un règlement politique d'ensemble du conflit, notamment en ce qui concerne le statut politique de l'Abkhazie au sein de l'État géorgien, dans le plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie, Soulignant dans ce contexte l'importance de la Déclaration finale adoptée à Genève le 19 novembre 1997, dans laquelle les deux parties ont notamment salué les propositions du Secrétaire général visant à renforcer l'implication de l'ONU dans le processus de paix, approuvé un programme d'action et créé un mécanisme pour sa mise en oeuvre, Réaffirmant que les parties doivent respecter rigoureusement les droits de l'homme, exprimant son appui au Secrétaire général dans les efforts qu'il déploie pour trouver les moyens d'en renforcer le respect effectif dans le cadre de l'action menée en vue d'un règlement politique global, et prenant note des progrès des travaux du Bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme en Abkhazie (Géorgie), Constatant avec une vive préoccupation que la situation en matière de sécurité dans la région de Gali reste instable et tendue et qu'elle est caractérisée par la pose de mines, par un nombre croissant d'activités criminelles, y compris des enlèvements et des meurtres, et, ce qui est plus grave, par une augmentation sensible des activités subversives menées par des 98-01981 (F) /...S/RES/1150 (1998) Page 2 groupes armés, qui compromettent le processus de paix et font obstacle à un règlement du conflit et au retour des réfugiés, ainsi que par l'absence de sécurité qui en résulte pour la population locale, pour les réfugiés et les personnes déplacées qui regagnent la région, ainsi que pour le personnel des organisations d'aide humanitaire, de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et des forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d'États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI), Saluant dans ce contexte la contribution de la force de maintien de la paix de la CEI et de la MONUG en vue de stabiliser la situation dans la zone du conflit, notant que la coopération entre la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI est satisfaisante et a continué de se développer, et soulignant l'importance du maintien entre elles d'une coopération et d'une coordination étroites dans l'accomplissement de leurs mandats respectifs, 1.Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 19 janvier 1998; 2.Note avec satisfaction que des bases ont maintenant été jetées en vue de la réalisation de progrès notables dans le processus de paix, mais constate à nouveau avec une vive inquiétude qu'aucun progrès significatif n'a été accompli jusqu'ici sur les questions clefs d'un règlement du conflit en Abkhazie (Géorgie); 3.Félicite les parties de l'attitude constructive dont elles ont fait preuve lors de la réunion tenue à Genève du 17 au 19 novembre 1997, accueille avec satisfaction , dans ce contexte, la création du Conseil de coordination et les premières réunions que ce conseil et les groupes de travail créés dans ce cadre ont tenues sous la présidence du Représentant spécial du Secrétaire général, et souligne que ces organes doivent travailler efficacement pour permettre de progresser dans la voie d'un règlement; 4.Souligne que c'est aux parties elles-mêmes qu'il incombe au premier chef de relancer le processus de paix, et leur rappelle que la capacité de la communauté internationale de les aider dépend de leur volonté politique de régler le conflit par le dialogue et par des concessions mutuelles ainsi que des mesures effectives qu'elles prendront pour parvenir à un règlement politique d'ensemble du conflit en se mettant d'accord aussi rapidement que possible sur les documents pertinents et en les signant; 5.Réaffirme l'importance particulière qu'il attache au rôle plus actif de l'Organisation des Nations Unies dans le processus de paix, encourage le Secrétaire général et son représentant spécial à poursuivre leurs efforts, avec l'assistance de la Fédération de Russie en tant que facilitateur et avec l'appui du groupe des Amis du Secrétaire général et de l'OSCE, et invite les parties à coopérer avec eux de façon constructive à un règlement d'ensemble; 6.Encourage la poursuite du dialogue direct entre les parties, les invite à intensifier la recherche d'une solution pacifique en renforçant encore leurs contacts, et prie le Secrétaire général de leur apporter tout l'appui voulu si elles le demandent; 7.Rappelle les conclusions du Sommet de Lisbonne de l'OSCE (S/1997/57, annexe) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), et réaffirme le caractère /...S/RES/1150 (1998) Page 3 inacceptable des changements démographiques résultant du conflit et le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées affectés par le conflit de retourner en toute sécurité dans leurs foyers, conformément au droit international et comme le prévoit l'Accord quadripartite sur le retour librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées signé le 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), encourage le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires, en coopération avec les parties, pour permettre aux réfugiés et aux personnes déplacées de revenir rapidement chez eux en toute sécurité, et souligne la nécessité de faire d'urgence des progrès dans ce domaine, notamment du côté abkhaze; 8.Demande aux parties d'assurer la pleine application de l'Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I); 9.Condamne l'intensification des activités de groupes armés dans la région de Gali, y compris la pose de mines qui se poursuit, et demande aux parties de respecter pleinement leurs engagements de prendre toutes les mesures en leur pouvoir et de coordonner leurs efforts pour empêcher ces activités et de coopérer pleinement avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI, afin d'assurer la sécurité et la liberté de mouvement de tout le personnel des Nations Unies, de la force de maintien de la paix de la CEI et des organisations humanitaires internationales; 10. Se félicite des mesures supplémentaires prises pour améliorer la sécurité afin de réduire au minimum le danger auquel est exposé le personnel de la MONUG et de créer les conditions lui permettant de s'acquitter efficacement de son mandat, et prie instamment le Secrétaire général de continuer de prendre des dispositions à cet effet; 11. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 juillet 1998 sous réserve d'un réexamen de ce mandat au cas où des changements interviendraient concernant le mandat ou la présence de la force de maintien de la paix de la CEI; 12. Encourage le versement de nouvelles contributions pour répondre aux besoins urgents de ceux qui souffrent le plus des conséquences du conflit en Abkhazie (Géorgie), notamment des personnes déplacées, y compris le versement de contributions volontaires au fonds d'aide à la mise en oeuvre de l'Accord de Moscou et/ou à des fins humanitaires, y compris le déminage, selon ce que préciseront les donateurs, prie le Secrétaire général d'étudier les moyens d'apporter une assistance technique et financière au relèvement de l'économie de l'Abkhazie (Géorgie), une fois que les négociations politiques auront abouti, et se félicite de la préparation d'une mission d'évaluation des besoins; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé, de lui présenter, trois mois après la date d'adoption de la présente résolution, un rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie), notamment sur les opérations de la MONUG, ainsi que des recommandations concernant la nature de la présence des Nations Unies, et, dans ce contexte, déclare son intention de procéder à un examen approfondi de l'opération à la fin de son mandat actuel; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1151 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1151(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1151 (1998) 30 janvier 1998 RÉSOLUTION 1151 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3852e séance, le 30 janvier 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutions relatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 20 janvier 1998 (S/1998/53), et prenant note des observations qui y sont formulées et des engagements qui y sont mentionnés, Prenant note de la lettre datée du 6 janvier 1998, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/1998/7), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1.Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu'au 31 juillet 1998; 2.Réaffirme qu'il soutient fermement la cause de l'intégrité territoriale, de la souveraineté et de l'indépendance politique du Liban à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3.Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu'ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), et demande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu'elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4.Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d'y mettre fin; 98-01999 (F) /...S/RES/1151 (1998) Page 2 5.Réaffirme qu'il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu'elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 6.Encourage de nouvelles mesures visant à accroître l'efficacité et les économies pour autant qu'elles ne compromettent pas la capacité opérationnelle de la Force; 7.Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées par l'application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1152 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1152(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1152 (1998) 5 février 1998 RÉSOLUTION 1152 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3853e séance, le 5 février 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1125 (1997) du 6 août 1997 et 1136 (1997) du 6 novembre 1997, Prenant note du troisième rapport que lui a adressé le Comité international de suivi des Accords de Bangui (S/1998/86), Prenant note également de la lettre datée du 28 janvier 1998, adressée à son président par le Président de la République centrafricaine (S/1998/88), ainsi que de la lettre datée du 4 février 1998, adressée à son président par le Président de la République gabonaise, au nom des membres du Comité international de suivi des Accords de Bangui (S/1998/97), Ayant examiné le rapport en date du 23 janvier 1998 (S/1998/61) que le Secrétaire général lui a présenté conformément à sa résolution 1136 (1997), Se félicitant de la neutralité et de l'impartialité avec lesquelles la Mission interafricaine de surveillance des Accords de Bangui (MISAB) a rempli son mandat, en étroite coopération avec les autorités centrafricaines, et notant avec satisfaction que la MISAB a contribué à stabiliser la situation en République centrafricaine, notamment en supervisant la remise des armes, Notant que les États participant à la MISAB et la République centrafricaine ont décidé de proroger le mandat de la Mission (S/1997/561, appendice I) afin que celle-ci puisse parachever sa mission, la création d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies étant envisagée, Soulignant l'importance de la stabilité régionale et, à cet égard, appuyant pleinement les efforts déployés par les États Membres participant au Comité international de médiation, créé lors de la dix-neuvième Réunion au sommet des chefs d'État et de gouvernement de France et d'Afrique, et par les membres du Comité international de suivi des Accords de Bangui, 98-02560 (F) /...S/RES/1152 (1998) Page 2 Soulignant aussi que tous les signataires des Accords de Bangui doivent continuer à coopérer pleinement afin d'assurer le respect et l'application de ces accords et d'aider à créer ainsi les conditions voulues pour qu'une stabilité à long terme puisse s'instaurer en République centrafricaine, Considérant que la situation en République centrafricaine continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1.Note avec satisfaction les efforts des États Membres qui participent à la MISAB et de ceux qui leur apportent un soutien, et se félicite que ces États soient prêts à poursuivre leurs efforts; 2.Se félicite que le Programme des Nations Unies pour le développement apporte un appui au Comité international de suivi des Accords de Bangui et l'encourage à poursuivre ce soutien; 3.Demande aux parties en République centrafricaine d'achever sans délai la mise en oeuvre des dispositions des Accords de Bangui, et demande en outre que soient honorés les engagements énoncés dans la lettre datée du 8 janvier 1998, adressée au Secrétaire général par le Président de la République centrafricaine (S/1998/61, annexe); 4.Approuve la poursuite, par les États Membres participant à la MISAB, des opérations requises, de manière neutre et impartiale, pour que la Mission atteigne son objectif, comme prévu au paragraphe 2 de la résolution 1125 (1997); 5.Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise les États Membres participant à la MISAB et ceux qui fournissent un soutien logistique à assurer la sécurité et la liberté de circulation de leur personnel; 6.Décide que l'autorisation mentionnée au paragraphe 5 ci-dessus sera, à titre initial, reconduite jusqu'au 16 mars 1998; 7.Rappelle que les dépenses et le soutien logistique de la MISAB seront couverts par des contributions volontaires conformément à l'article 11 du mandat de la MISAB et encourage les États Membres à contribuer au Fonds d'affectation spéciale pour la République centrafricaine; 8.Se félicite de l'intention du Secrétaire général, telle qu'indiquée dans son rapport du 23 janvier 1998, de nommer un Représentant spécial en République centrafricaine, et se déclare convaincu que la nomination rapide dudit représentant pourrait aider les parties à appliquer les Accords de Bangui et faciliter les autres activités des Nations Unies dans le pays; 9.Demande à nouveau à tous les États et à toutes les organisations internationales et institutions financières d'aider au développement de la République centrafricaine après le conflit; 10. Prie les États Membres participant à la MISAB de lui présenter, par l'entremise du Secrétaire général, un rapport avant la fin de la période visée au paragraphe 6 ci-dessus; /...S/RES/1152 (1998) Page 3 11. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 23 février 1998 au plus tard, un rapport sur la situation en République centrafricaine contenant ses recommandations au sujet de la création d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies, notamment de la structure, des objectifs précis et des incidences financières d'une telle opération, ainsi que des éléments d'information relatifs à l'application des Accords de Bangui et aux engagements énoncés dans la lettre datée du 8 janvier 1998, adressée au Secrétaire général par le Président de la République centrafricaine; 12. Déclare son intention de prendre une décision, d'ici au 16 mars 1998, sur la création d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en République centrafricaine, sur la base du rapport mentionné au paragraphe 11 ci-dessus; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1153 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1153(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1153 (1998) 20 février 1998 RÉSOLUTION 1153 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3855e séance , le 20 février 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997) du 12 septembre 1997 et 1143 (1997) du 4 décembre 1997, Convaincu de la nécessité de continuer à répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires des Iraquiens jusqu'à ce que l'application par l'Iraq des résolutions pertinentes, notamment la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre, conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures à l'égard des interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, et mettant l'accent sur le caractère temporaire du plan de distribution envisagé dans la présente résolution, Convaincu aussi de la nécessité d'assurer la distribution équitable des biens humanitaires à tous les groupes de la population iraquienne dans l'ensemble du pays, Prenant note avec intérêt du rapport (S/1998/90) que le Secrétaire général a présenté le 1er février 1998 en application du paragraphe 7 de la résolution 1143 (1997), ainsi que de ses recommandations, et du rapport (S/1998/92) que le Comité créé par la résolution 661 (1990) du 6 août 1990 a présenté le 30 janvier 1998, conformément au paragraphe 9 de la résolution 1143 (1997), Notant que le Gouvernement iraquien n'a pas coopéré pleinement à l'établissement du rapport du Secrétaire général, Notant avec préoccupation qu'en dépit du fait que l'application des résolutions 986 (1995), 1111 (1997) et 1143 (1997) se poursuit, la population iraquienne demeure dans une situation très difficile sur les plans nutritionnel et sanitaire, Résolu à éviter que la situation humanitaire ne se détériore encore, 98-03935 (F) /...S/RES/1153 (1998) Page 2 Réaffirmant l'attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l'exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de 180 jours, commençant à 0 h 1 (heure de New York) le lendemain du jour où son Président lui aura fait savoir qu'il a reçu le rapport du Secrétaire général demandé au paragraphe 5 ci-après, date à laquelle les dispositions de la résolution 1143 (1997) viendront à expiration si elles sont encore en vigueur, exception faite pour ce qui est des fonds qui auront alors été dégagés en application de ladite résolution; 2.Décide en outre que l'autorisation donnée aux États au paragraphe 1 de la résolution 986 (1995) s'étendra à l'importation d'Iraq de pétrole et produits pétroliers ainsi qu'aux transactions financières et autres transactions essentielles s'y rapportant directement, à concurrence d'un volume d'importations tel que les recettes correspondantes ne dépassent pas un total de 5 milliards 256 millions de dollars des États-Unis pour la période de 180 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus, dont les montants recommandés par le Secrétaire général pour le secteur de l'alimentation et de la nutrition et celui de la santé, qui devront être alloués à titre prioritaire, et un montant de 682 millions à 788 millions de dollars, qui devra servir aux fins indiquées au paragraphe 8 b) de la résolution 986 (1995), si ce n'est que s'il est vendu pour moins de 5 milliards 256 millions de dollars de pétrole ou de produits pétroliers au cours de la période de 180 jours considérée, une attention particulière sera accordée à la satisfaction des besoins humanitaires pressants dans le secteur de l'alimentation et de la nutrition et dans celui de la santé et le Secrétaire général pourra minorer au prorata du manque à réaliser le montant devant servir aux fins indiquées au paragraphe 8 b) de la résolution 986 (1995); 3.Charge le Comité créé par la résolution 661 (1990) d'autoriser, sur la base de demandes précises, des dépenses d'un montant raisonnable au titre du pèlerinage à La Mecque, à financer par prélèvement sur le compte-séquestre; 4.Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour assurer la pleine et entière application de la présente résolution, notamment pour améliorer le processus d'observation des Nations Unies en Iraq de façon à pouvoir lui donner toutes les assurances requises concernant la distribution équitable des marchandises livrées conformément à la présente résolution et l'utilisation effective, aux fins pour lesquelles leur achat a été autorisé, des fournitures importées par l'Iraq, notamment les articles et les pièces détachées à double usage; 5.Prie le Secrétaire général de lui rendre compte lorsqu'il aura conclu les arrangements ou accords nécessaires et approuvé un plan de distribution, présenté par le Gouvernement iraquien, comprenant une description des marchandises à acheter et en garantissant la distribution équitable, conformément à ses recommandations tendant à ce que le plan soit continu et reflète le rang de priorité des fournitures humanitaires, ainsi que de leurs /...S/RES/1153 (1998) Page 3 corrélations éventuelles dans le cadre des projets ou des activités considérés, les délais de livraison à prévoir, les points d'entrée préférés et les objectifs à atteindre; 6.Prie instamment tous les États, et en particulier le Gouvernement iraquien, d'apporter leur entière coopération à la mise en oeuvre de la présente résolution; 7.Demande instamment à tous les États de coopérer pour que les demandes soient soumises sans retard et les licences d'exportation rapidement délivrées, en facilitant le transit des fournitures humanitaires autorisées par le Comité créé par la résolution 661 (1990), et en prenant toutes autres mesures relevant de leur compétence pour que les fournitures humanitaires requises d'urgence parviennent au peuple iraquien dans les meilleurs délais; 8.Souligne qu'il importe que la sécurité de toutes les personnes directement associées à la mise en oeuvre de la présente résolution en Iraq soit assurée; 9.Décide de procéder à un examen intérimaire de l'application de la présente résolution 90 jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus, ainsi qu'à un examen approfondi de tous les aspects de cette application avant la fin de la période de 180 jours, lorsqu'il aura reçu les rapports visés aux paragraphes 10 et 14 ci-après et déclare qu'il a l'intention , avant la fin de la période de 180 jours, d'envisager favorablement de proroger les dispositions de la présente résolution, selon les besoins, à condition que les rapports visés aux paragraphes 10 et 14 ci-après fassent apparaître qu'elles ont été convenablement appliquées; 10. Prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport intérimaire 90 jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et de lui soumettre, avant la fin de la période de 180 jours, sur la base des observations faites par le personnel des Nations Unies en Iraq et des consultations menées avec le Gouvernement iraquien, un rapport complet lui indiquant si l'Iraq a distribué équitablement les médicaments, les fournitures médicales et les denrées alimentaires ainsi que les produits et fournitures de première nécessité destinés à la population civile qui sont financés conformément au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995), en incluant dans ces rapports toute observation qu'il jugerait utile de faire quant à la mesure dans laquelle le niveau des recettes permet de répondre aux besoins humanitaires de l'Iraq, ainsi qu'à la capacité de l'Iraq d'exporter des quantités de pétrole et de produits pétroliers suffisantes pour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 2 ci-dessus; 11. Note que le Secrétaire général a fait observer que la situation dans le secteur de l'électricité est extrêmement grave et qu'il compte lui présenter des propositions en vue de mobiliser le financement approprié, prie le Secrétaire général de lui présenter d'urgence un rapport consacré à cette question, établi en consultation avec le Gouvernement iraquien, et le prie également de lui présenter d'autres études sur les besoins humanitaires essentiels en Iraq, y compris les améliorations nécessaires à apporter aux /...S/RES/1153 (1998) Page 4 infrastructures, en s'assurant le concours des organismes des Nations Unies selon qu'il conviendra et en consultation avec le Gouvernement iraquien; 12. Prie le Secrétaire général de constituer un groupe d'experts chargé de déterminer, en consultation avec le Gouvernement iraquien, si l'Iraq est en mesure d'exporter des quantités de pétrole et de produits pétroliers suffisantes pour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 2 ci-dessus et d'établir un rapport distinct sur la capacité de production et de transport de l'Iraq ainsi que sur la supervision nécessaire, le prie également de faire sans tarder, sur la base de ce rapport, des recommandations appropriées et se déclare disposé à prendre une décision, sur la base de ces recommandations et compte tenu des objectifs humanitaires de la présente résolution, nonobstant le paragraphe 3 de la résolution 661 (1990), portant autorisation d'exporter le matériel nécessaire pour permettre à l'Iraq d'accroître l'exportation de pétrole et de produits pétroliers, ainsi que de donner des directives à cet effet au Comité créé par la résolution 661 (1990); 13. Prie le Secrétaire général de lui faire savoir si l'Iraq n'est pas en mesure d'exporter du pétrole ou des produits pétroliers en quantités suffisantes pour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 2 ci-dessus et, après consultation avec les organismes compétents des Nations Unies et avec les autorités iraquiennes, de faire des recommandations concernant l'utilisation des recettes escomptées, conformément au plan de distribution visé au paragraphe 5 ci-dessus; 14. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en coordination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l'application des arrangements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 et de la résolution 986 (1995) 90 jours après l'entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, de nouveau, avant la fin de la période de 180 jours; 15. Prie aussi le Comité créé par la résolution 661 (1990) d'appliquer les mesures et les dispositions mentionnées dans son rapport du 30 janvier 1998, en ce qui concerne l'affinement et l'éclaircissement de ses procédures de travail, d'examiner les observations et recommandations pertinentes formulées dans le rapport du Secrétaire général en date du 1er février 1998, en vue notamment de réduire autant que possible le délai entre l'exportation par l'Iraq de pétrole et de produits pétroliers et la fourniture de marchandises à l'Iraq en application de la présente résolution, de lui faire rapport le 31 mars 1998 au plus tard et de continuer par la suite à revoir ses procédures chaque fois que nécessaire; 16. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1154 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1154(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1154 (1998) 2 mars 1998 RÉSOLUTION 1154 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3858e séance, le 2 mars 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, qui établissent les critères permettant de juger du respect par l'Iraq de ses obligations, Résolu à assurer le respect immédiat et intégral, sans conditions ni restrictions, par l'Iraq des obligations que lui imposent la résolution 687 (1991) et les autres résolutions pertinentes, Réaffirmant l'engagement pris par tous les États Membres de respecter la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de l'Iraq, du Koweït et des États voisins, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Se félicite de l'initiative que le Secrétaire général a prise d'obtenir du Gouvernement iraquien qu'il s'engage à honorer les obligations que lui imposent les résolutions pertinentes, fait sien à cet égard le Mémorandum d'accord signé par le Vice-Premier Ministre de l'Iraq et le Secrétaire général le 23 février 1998 (S/1998/166), et compte que celui-ci sera rapidement et intégralement appliqué; 2.Prie le Secrétaire général de lui faire connaître dès qu'il le pourra les procédures qui auront été arrêtées au sujet des Sites présidentiels en consultation avec le Président exécutif de la Commission spéciale des Nations Unies et le Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA); 3.Souligne que le respect par le Gouvernement iraquien de l'obligation d'accorder immédiatement, inconditionnellement et sans restrictions à la Commission spéciale et à l'AIEA les facilités d'accès prévues dans les résolutions pertinentes, dont le Mémorandum d'accord réaffirme qu'il est tenu de s'acquitter, est nécessaire pour assurer l'application de la résolution 98-05080 (F) /...S/RES/1154 (1998) Page 2 687 (1991), étant entendu que toute violation aurait de très graves conséquences pour l'Iraq; 4.Réaffirme son intention de se conformer aux dispositions de la résolution 687 (1991) en ce qui concerne la durée des interdictions visées dans cette résolution et note qu'en refusant jusqu'à présent de s'acquitter des obligations qui lui incombent en l'espèce, l'Iraq a retardé le moment où le Conseil pourra prendre une décision; 5.Décide , conformément aux responsabilités que lui confère la Charte, de demeurer activement saisi de la question, de façon à assurer l'application de la présente résolution et à préserver la paix et la sécurité dans la région. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1155 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1155(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1155 (1998) 16 mars 1998 RÉSOLUTION 1155 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3860e séance, le 16 mars 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1125 (1997) du 6 août 1997, 1136 (1997) du 6 novembre 1997 et 1152 (1998) du 5 février 1998, Prenant note du rapport en date du 10 mars 1998 (S/1998/221), que le Comité international de suivi des Accords de Bangui lui a adressé en application de la résolution 1152 (1998), Prenant note également de la lettre datée du 11 mars 1998, adressée à son président par le Président de la République centrafricaine (S/1998/219, annexe), ainsi que de la lettre datée du 13 mars 1998, adressée à son président par le Président de la République gabonaise, au nom des membres du Comité international de suivi des Accords de Bangui (S/1998/233, annexe), Ayant examiné le rapport en date du 23 février 1998 (S/1998/148) que le Secrétaire général lui a présenté conformément à sa résolution 1152 (1998), Se félicitant de la neutralité et de l'impartialité avec lesquelles la Mission interafricaine de surveillance des Accords de Bangui (MISAB) a rempli son mandat, en étroite coopération avec les autorités centrafricaines, et notant avec satisfaction que la MISAB a contribué pour beaucoup à stabiliser la situation en République centrafricaine, notamment en supervisant la remise des armes, Notant que les États participant à la MISAB et la République centrafricaine ont décidé de proroger le mandat de la Mission jusqu'au 15 avril 1998 afin d'assurer une transition sans heurt jusqu'au futur déploiement d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies (S/1998/219, annexe), Soulignant l'importance de la stabilité régionale et soutenant résolument , dans ce contexte, les efforts déployés par le Comité international de médiation créé lors de la dix-neuvième Réunion au sommet des chefs d'État et de gouvernement de France et d'Afrique, ainsi que par les membres du Comité international de suivi des Accords de Bangui, 98-06616 (F) /...S/RES/1155 (1998) Page 2 Soulignant aussi que tous les signataires des Accords de Bangui doivent continuer à coopérer pleinement afin d'assurer le respect et l'application de ces accords, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1.Note avec satisfaction les efforts des États Membres qui participent à la MISAB et de ceux qui leur apportent un soutien, et se félicite que ces États soient prêts à poursuivre leurs efforts; 2.Exhorte le Gouvernement de la République centrafricaine à continuer d'honorer les engagements énoncés dans la lettre datée du 8 janvier 1998, adressée au Secrétaire général par le Président de la République centrafricaine (S/1998/61, annexe), et demande aux parties en République centrafricaine d'achever la mise en oeuvre des dispositions des Accords de Bangui et d'appliquer les conclusions de la Conférence de réconciliation nationale (S/1998/219, annexe); 3.Se félicite que les États Membres participant à la MISAB poursuivent l'opération de manière neutre et impartiale, afin d'atteindre l'objectif qui lui est assigné au paragraphe 2 de la résolution 1125 (1997); 4.Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise les États Membres participant à la MISAB et ceux qui fournissent un soutien logistique à assurer la sécurité et la liberté de circulation de leur personnel; 5.Décide que l'autorisation mentionnée au paragraphe 4 ci-dessus sera prorogée jusqu'au 27 mars 1998; 6.Rappelle que les dépenses de la MISAB et le soutien logistique qu'il faudra lui apporter seront financés au moyen de contributions volontaires, conformément à l'article 11 de son mandat, et encourage les États Membres à contribuer au Fonds d'affectation spéciale pour la République centrafricaine; 7.Affirme qu'il prendra une décision, d'ici au 27 mars 1998, quant à la création d'une opération de maintien de la paix des Nations Unies en République centrafricaine, sur la base du rapport du Secrétaire général en date du 23 février 1998; 8.Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1156 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1156(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1156 (1998) 16 mars 1998 RÉSOLUTION 1156 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3861e séance, le 16 mars 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1132 (1997) du 8 octobre 1997 et les déclarations pertinentes de son Président, Prenant note de la lettre datée du 9 mars 1998 (S/1998/215), adressée à son Président par le Chargé d'affaires par intérim de la Mission permanente de la Sierra Leone auprès de l'Organisation des Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.Se félicite du retour en Sierra Leone, le 10 mars 1998, du Président démocratiquement élu par le pays; 2.Décide de lever, avec effet immédiat, les interdictions imposées au paragraphe 6 de la résolution 1132 (1997) quant à la vente ou à la fourniture de pétrole et de produits pétroliers à la Sierra Leone; 3.Se félicite de l'intention qu'a le Secrétaire général de faire des propositions concernant le rôle de l'Organisation des Nations Unies et sa présence future en Sierra Leone; 4.Décide de revoir les autres interdictions imposées par la résolution 1132 (1997), conformément au paragraphe 17 de cette résolution, compte tenu de l'évolution de la situation et de nouvelles discussions avec le Gouvernement sierra-léonais 5.Décide de demeurer saisi de la question. ----- 98-06631 (F)
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1157 (1998)
Intituléadopte par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1157(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONS S UNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1157 (1998) 20 mars 1998 RÉSOLUTION 1157 (1998) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3863e séance , le 20 mars 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes les résolutions ultérieures sur la question, Se déclarant fermement résolu à préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Angola, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 mars 1998 (S/1998/236), Déplorant que l'União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) n'ait pas mené à bien les dernières tâches prévues par le Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe) dans les délais qu'établissait le calendrier approuvé par la Commission conjointe le 9 janvier 1998 (S/1998/56), Prenant acte de la déclaration de l'UNITA relative à la démilitarisation complète de ses forces, en date du 6 mars 1998 (S/1998/236, par. 5), ainsi que de la déclaration du Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale en date du 11 mars 1998, légalisant le statut de l'UNITA en tant que parti politique (S/1998/236, par. 5), 1.Souligne qu'il importe que le Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale, et surtout l'UNITA, s'acquittent d'urgence et sans conditions de toutes celles des obligations que leur imposent les 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), le Protocole de Lusaka et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité qu'ils n'ont pas encore honorées, et exige que l'UNITA cesse d'user de manoeuvres dilatoires et de poser des conditions; 2.Demande au Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale et, en particulier, à l'UNITA de s'acquitter immédiatement de leurs obligations touchant la démobilisation de tous les éléments militaires non encore dissous de l'UNITA, la normalisation de l'administration de l'État sur l'ensemble du territoire national, la transformation de Radio Vorgan en une station de radiodiffusion non partisane et le désarmement de la population civile; 98-07318 (F) /...S/RES/1157 (1998) Page 2 3.Souscrit au projet qu'a le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) de se rendre en Angola et dans d'autres pays intéressés en vue d'examiner l'application pleine et effective des mesures prévues au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997) de façon à engager l'UNITA à se conformer aux obligations que lui imposent le Protocole de Lusaka et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 4.Demande à tous les États Membres d'appliquer pleinement et sans retard les mesures prévues au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997), demande à nouveau aux États Membres qui détiendraient des éléments d'information concernant les vols et autres activités interdits au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997) de les communiquer au Comité créé par la résolution 864 (1993), et prie le Secrétaire général de rendre compte de ces violations commises par l'UNITA et certains États Membres dans le rapport visé au paragraphe 8 ci-après; 5.Réaffirme qu'il est prêt à réexaminer les mesures énoncées au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997) ou à envisager l'application de mesures supplémentaires, conformément aux paragraphes 8 et 9 de ladite résolution; 6.Souscrit à la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que la réduction progressive des effectifs de la composante militaire de la Mission d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA) reprenne avant le 30 avril 1998, étant entendu que le retrait de toutes les unités militaires constituées, à l'exception d'une compagnie d'infanterie, de l'unité d'hélicoptères, de l'unité de transmissions et du groupe de soutien médical, sera achevé dès que les conditions sur le terrain le permettront, mais en tout état de cause le 1er juillet 1998 au plus tard; 7.Décide d'augmenter progressivement de 83 éléments au maximum, selon qu'il conviendra, le nombre des observateurs de la police civile, en mettant particulièrement l'accent sur les aptitudes linguistiques des intéressés, afin d'aider le Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale et l'UNITA à régler leurs différends pendant la normalisation de l'administration de l'État, de recenser les plaintes relatives à des abus et d'enquêter à ce sujet, et de faciliter la formation de la Police nationale angolaise sur la base de normes internationalement reconnues; prie le Secrétaire général de continuer à suivre la question du mode de fonctionnement de la composante police civile et de lui faire savoir, le 17 avril 1998 au plus tard, si la police civile pourrait s'acquitter de ses tâches dans l'éventualité d'une moindre augmentation ou d'une restructuration de ses effectifs; 8.Prend note des recommandations énoncées à la section IX du rapport du Secrétaire général en date du 13 mars 1998, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte, le 17 avril 1998 au plus tard, de l'état d'avancement du processus de paix et de formuler des recommandations finales concernant la forme que devrait prendre la présence de l'Organisation des Nations Unies en Angola après le 30 avril 1998, notamment les modalités de retrait, la date à laquelle il est prévu que la MONUA achève son mandat et les activités de suivi que l'Organisation entreprendra après l'achèvement de la Mission en vue de consolider le processus de paix et d'aider au relèvement social et économique de l'Angola; /...S/RES/1157 (1998) Page 3 9.Condamne résolument les attaques que des membres de l'UNITA ont lancées contre le personnel de la MONUA et les autorités nationales angolaises, et enjoint l'UNITA de mettre immédiatement fin à ces attaques, de coopérer pleinement avec la MONUA et de garantir inconditionnellement la sécurité et la liberté de circulation du personnel de la MONUA et des autres effectifs internationaux; 10. Demande au Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale de continuer d'accorder la priorité aux mesures pacifiques qui peuvent contribuer au succès du processus de paix et à s'abstenir de toute action, notamment le recours excessif à la force, susceptible de compromettre le processus de normalisation de l'administration de l'État ou de provoquer une reprise des hostilités; 11. Souligne qu'il importe de renforcer l'état de droit, y compris la protection pleine et entière de tous les citoyens angolais sur l'ensemble du territoire national; 12. Engage le Gouvernement d'unité et de réconciliation nationale et, en particulier, l'UNITA à coopérer pleinement avec l'Institut national angolais pour l'enlèvement des engins explosifs et de fournir des renseignements sur les champs de mines, et engage également la communauté internationale à continuer d'apporter son appui au programme de déminage; 13. Réaffirme sa conviction qu'une rencontre entre le Président de la République d'Angola et le chef de l'UNITA pourrait accélérer le processus de paix et de réconciliation nationale, et prie instamment les dirigeants de l'UNITA de s'installer à Luanda, comme convenu dans le Protocole de Lusaka; 14. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel de la MONUA d'aider le Gouvernement angolais et l'UNITA à mettre en oeuvre le processus de paix; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1158 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1158(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1158 (1998) 25 mars 1998 RÉSOLUTION 1158 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3865e séance, le 25 mars 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997) du12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997 et 1153 (1998) du20 février 1998, Prenant note avec satisfaction du rapport soumis le 4 mars 1998 (S/1998/194 et Corr.1) par le Secrétaire général en application du paragraphe 4 de larésolution 1143 (1997) et se félicitant que, comme indiqué dans ce rapport, le Gouvernement iraquien ait pris l’engagement de coopérer avec le Secrétairegénéral à l’application de la résolution 1153 (1998), Préoccupé par les conséquences humanitaires qu’a pour la population iraquienne la moins-value des recettes provenant de la vente de pétrole et deproduits pétroliers pendant la première période de 90 jours d’application de larésolution 1143 (1997), due au fait que les ventes de pétrole par l’Iraq onttardé à reprendre et que les prix ont fortement baissé depuis l’adoption de larésolution 1143 (1997), Résolu à éviter que la situation humanitaire ne se détériore encore, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 1143 (1997) demeureront en vigueur, sous réserve des dispositions de la résolution 1153 (1998), si cen’est que les États sont autorisés à permettre l’importation de pétrole et deproduits pétroliers provenant de l’Iraq, ainsi que les transactions financières 98-07973 (F) /...S/RES/1158 (1998) Page 2 et autres opérations essentielles s’y rapportant directement, à concurrence d’un volume d’importations tel que les recettes correspondantes ne dépassent pas untotal de 1,4 milliard de dollars des États-Unis au cours de la période de90 jours ayant commencé le 5 mars 199 8à0h1 (heure de New York); 2. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1159 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1159(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1159 (1998) 27 mars 1998 RÉSOLUTION 1159 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3867e séance, le 27 mars 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1125 (1997) du 6 août 1997, 1136 (1997) du 6 novembre 1997, 1152 (1998) du 5 février 1998 et 1155 (1998) du 16 mars 1998, Rappelant le rapport en date du 10 mars 1998 (S/1998/221), que le Comité international de suivi des Accords de Bangui lui a adressé en application de larésolution 1152 (1998), Rappelant également la lettre datée du 11 mars 1998, adressée à son président par le Président de la République centrafricaine (S/1998/219, annexe),ainsi que la lettre datée du 13 mars 1998, adressée à son président par lePrésident de la République gabonaise, au nom des membres du Comité internationalde suivi des Accords de Bangui (S/1998/233, annexe), Ayant poursuivi l’examen du rapport en date du 23 février 1998 (S/1998/148) que le Secrétaire général lui a présenté conformément à sa résolution1152 (1998), Saluant à nouveau la neutralité et l’impartialité avec lesquelles la Mission interafricaine de surveillance des Accords de Bangui (MISAB) a remplison mandat, en étroite coopération avec les autorités centrafricaines, etnotant avec satisfaction que la MISAB a contribué pour beaucoup à stabiliser la situation en République centrafricaine, notamment en supervisant la remise desarmes, Conscient que les États participant à la MISAB et la République centrafricaine ont prorogé le mandat de la Mission jusqu’au 15 avril 1998 afind’assurer une transition sans heurt jusqu’au déploiement d’une opération demaintien de la paix des Nations Unies, Soulignant l’importance de la stabilité régionale et la nécessité de consolider les progrès accomplis par la MISAB, et en particulier d’aider lepeuple centrafricain à affermir le processus de réconciliation nationale et de 98-08320 (F) 270398 270398 /...S/RES/1159 (1998) Page 2 maintenir un climat de sécurité et de stabilité propice à la tenue d’élections libres et régulières, Soulignant également qu’il importe que tous les signataires des Accords de Bangui continuent d’appliquer ces accords et que les autorités centrafricainesprennent des mesures concrètes pour mettre en oeuvre les réformes d’ordrepolitique, économique, social et sécuritaire mentionnées dans le rapport duSecrétaire général en date du 23 février 1998, y compris l’établissement d’uncode électoral et la préparation des élections législatives prévues pouraoût-septembre 1998, Conscient du lien qui existe entre la paix et le développement, considérant qu’il est essentiel pour la paix et la stabilité à long terme dans le pays que la communauté internationale maintienne son engagement d’aider et d’appuyer ledéveloppement économique, social et institutionnel en République centrafricaine,et se félicitant à cet égard que le Gouvernement centrafricain et les institutions financières internationales coopèrent à l’élaboration d’unprogramme de réformes économiques, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, A 1. Se félicite des progrès que les autorités et les parties centrafricaines ont accomplis sur la voie de la réconciliation nationale et del’instauration d’une stabilité durable en République centrafricaine; 2. Exhorte le Gouvernement de la République centrafricaine à continuer d’honorer les engagements énoncés dans la lettre datée du 8 janvier 1998,adressée au Secrétaire général par le Président de la République centrafricaine(S/1998/61, annexe), et demande aux parties en République centrafricaine d’achever la mise en oeuvre des dispositions des Accords de Bangui etd’appliquer le Pacte de réconciliation nationale (S/1998/219, annexe); 3. Demande à nouveau à tous les États et à toutes les organisations internationales et institutions financières d’aider au développement de laRépublique centrafricaine après le conflit; B 4. Note avec satisfaction les efforts des États Membres qui participent à la MISAB et de ceux qui leur apportent un soutien, et se félicite que ces États soient prêts à poursuivre leurs efforts; 5. Se félicite aussi que les États Membres participant à la MISAB poursuivent l’opération de manière neutre et impartiale, afin d’atteindrel’objectif qui lui est assigné au paragraphe 2 de la résolution 1125 (1997); 6. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise les États Membres participant à la MISAB et ceux qui fournissent un soutien logistique à assurer la sécurité et la liberté de circulation de leurpersonnel; /...S/RES/1159 (1998) Page 3 7. Décide que l’autorisation mentionnée au paragraphe 6 ci-dessus prendra fin le 15 avril 1998; 8. Rappelle que les dépenses de la MISAB et le soutien logistique qui lui est apporté doivent être financés au moyen de contributions volontaires,conformément à l’article 11 de son mandat, et encourage les États Membres à contribuer au Fonds d’affectation spéciale pour la République centrafricaine; C 9. Décide d’établir, avec effet au 15 avril 1998, une Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINURCA), et décide aussi que l’élément militaire de la MINURCA sera doté d’un effectif n’excédant pas1 350 hommes; 10. Décide que, compte tenu des recommandations que le Secrétaire général a formulées dans son rapport du 23 févier 1998, la MINURCA sera dotée du mandatinitial suivant : a) Contribuer à maintenir et à renforcer la sécurité et la stabilité ainsi que la liberté de mouvement à Bangui et ses environs; b) Aider les forces nationales de sécurité à maintenir l’ordre et à protéger les installations clefs à Bangui; c) Superviser et contrôler le stockage de toutes les armes récupérées dans le cadre de l’opération de désarmement et en surveiller la destinationfinale; d) Assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies ainsi que la sûreté et la sécurité des biens de l’Organisation desNations Unies; e) Apporter une aide, en coordination avec d’autres efforts internationaux, dans le cadre d’un programme de courte durée de formationd’instructeurs de police et d’autres efforts de renforcement des capacités de lapolice nationale, et fournir des conseils concernant la restructuration de lapolice nationale et des forces spéciales de sécurité; f) Fournir des conseils et un appui technique aux organismes électoraux nationaux en ce qui concerne le code électoral et les moyens à mettre en oeuvrepour organiser les élections législatives prévues pour août/septembre 1998; 11. Autorise le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour assurer le déploiement intégral de la MINURCA d’ici au 15 avril 1998, de façonqu’elle puisse s’acquitter de son mandat et prendre le relais de la MISAB en bonordre; 12. Décide que la MINURCA est établie pour une période initiale de trois mois, jusqu’au 15 juillet 1998, et exprime son intention de décider de sa prorogation sur la base du rapport que le Secrétaire général doit lui soumettreen application du paragraphe 15 ci-après; /...S/RES/1159 (1998) Page 4 13. Affirme que la MINURCA, dans l’exercice de son mandat, peut se voir contrainte d’agir pour assurer la sécurité et la liberté de mouvement de sonpersonnel; 14. Se félicite de la nomination par le Secrétaire général, au sein de la MINURCA, de son Représentant spécial en République centrafricaine qui : a) Aidera à promouvoir les réformes nécessaires pour assurer la réconciliation nationale, la sécurité et la stabilité dans le pays; b) Dirigera la MINURCA;c) Aura autorité générale sur toutes les activités entreprises par les Nations Unies en République centrafricaine à l’appui du mandat de la MINURCA; d) Offrira ses bons offices et sa médiation entre les gouvernements et les partis politiques; e) Offrira ses conseils et facilitera l’assistance technique dans les domaines de la bonne gouvernance et du respect de l’état de droit; f) Coopérera avec les autres partenaires internationaux, y compris les institutions financières internationales, dans le but d’appuyer les activitésvisant à poser les bases d’une paix durable, de la reconstruction nationale etdu développement du pays; g) Encouragera les institutions et programmes des Nations Unies à fournir une assistance à la République centrafricaine, en particulier dans les domainesmentionnés dans le rapport du Secrétaire général; 15. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui présenter un rapport, au plus tard le 20 juin 1998, concernant la mise en oeuvredu mandat de la MINURCA, l’évolution de la situation en Républiquecentrafricaine, les progrès accomplis dans l’exécution des engagements énoncésdans la lettre datée du 8 janvier, adressée au Secrétaire général par lePrésident de la République centrafricaine, et l’application des Accords deBangui et du Pacte de réconciliation nationale, ainsi que les engagementsrelatifs au redressement économique du pays; 16. Prie en outre le Secrétaire général de fournir, dans le rapport mentionné au paragraphe 15 ci-dessus, des informations sur les progrès accomplispar le Gouvernement de la République centrafricaine en ce qui concernel’adoption d’un code électoral, la fixation d’une date pour les électionslégislatives et l’élaboration de plans précis pour l’organisation de cesélections, et de formuler des recommandations concernant le rôle que l’ONUpourrait jouer dans le processus électoral; 17. Engage les États Membres à fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources à la MINURCA, comme le Secrétaire général leur a demandé dele faire, afin de faciliter le déploiement rapide de la Mission (S/1998/148); 18. Approuve l’intention qu’a le Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale qui permette aux États Membres de verser des /...S/RES/1159 (1998) Page 5 contributions volontaires pour soutenir les activités de la MINURCA et aider au financement de la Mission, et engage les États Membres à verser des contributions à ce fonds; 19. Demande au Gouvernement de la République centrafricaine de conclure, avant le 25 avril 1998, un accord sur le statut des forces avec le Secrétairegénéral, et rappelle que, dans l’attente de la conclusion de cet accord, le modèle d’accord sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/45/594)s’appliquera provisoirement; 20. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1160 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la Lettre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne (S/1998/223) et la Lettre des Etats-Unis d'Amérique (S/1998/272)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1160(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1160 (1998) 31 mars 1998 RÉSOLUTION 1160 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3868e séance, le 31 mars 1998 Le Conseil de sécurité , Notant avec satisfaction les déclarations des Ministres des affaires étrangères de l’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, de la Fédération deRussie, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne etd’Irlande du Nord (le Groupe de contact) en date des 9 et 25 mars 1998(S/1998/223 et S/1998/272), y compris la proposition d’un embargo complet surles armes à l’encontre de la République fédérale de Yougoslavie, y compris leKosovo, Accueillant avec satisfaction la décision adoptée par le Conseil permanent de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en sessionextraordinaire, le 11 mars 1998 (S/1998/246), Condamnant l’usage excessif de la force par les forces de police serbes contre des civils et des manifestants pacifiques au Kosovo, ainsi que tous lesactes de terrorisme commis par l’Armée de libération du Kosovo ou par tout autregroupe ou des individus, et tout appui extérieur aux activités terroristes auKosovo, notamment sous la forme de ressources financières, d’armes et deformation, Notant la déclaration faite le 18 mars 1998 par le Président de la République de Serbie sur le processus politique au Kosovo-Metohija (S/1998/250), Notant également que les principaux représentants de la communauté albanaise kosovar sont clairement attachés à la non-violence, Notant que certains progrès ont été faits pour appliquer les mesures énoncées dans la déclaration du Groupe de contact en date du 9 mars 1998, maissoulignant que des progrès supplémentaires sont nécessaires, Affirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie, 98-09024 (F) /...S/RES/1160 FrançaisPage 2 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande à la République fédérale de Yougoslavie de prendre sans délai les mesures supplémentaires nécessaires pour parvenir à une solution politiquede la question du Kosovo par le dialogue et d’appliquer les mesures indiquéesdans les déclarations du Groupe de contact en date des 9 et 25 mars 1998; 2. Demande également aux dirigeants albanais du Kosovo de condamner toutes les actions terroristes, et souligne que tous les éléments de la communauté albanaise kosovar doivent s’employer à réaliser leurs objectifs pardes moyens uniquement pacifiques; 3. Souligne que le moyen de faire échec à la violence et au terrorisme au Kosovo consiste pour les autorités de Belgrade à offrir à la communautéalbanaise kosovar un véritable processus politique; 4. Demande aux autorités de Belgrade et aux dirigeants de la communauté albanaise kosovar d’engager sans délai et sans conditions préalables un dialogueconstructif sur les questions touchant le statut politique, et note que le Groupe de contact est prêt à faciliter un tel dialogue; 5. Souscrit , sans préjuger de l’issue de ce dialogue, à la proposition contenue dans les déclarations du Groupe de contact en date des 9 et25 mars 1998 selon laquelle le règlement du problème du Kosovo doit reposer surle principe de l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavieet être conforme aux normes de l’OSCE, y compris celles qui figurent dans l’Actefinal d’Helsinki de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europede 1975, et à la Charte des Nations Unies, et considère que cette solution doitégalement respecter les droits des Albanais kosovar et de tous ceux qui viventau Kosovo et exprime son appui à un statut renforcé pour le Kosovo qui comprendrait une autonomie sensiblement accrue et une véritable autonomieadministrative; 6. Se félicite de la signature le 23 mars 1998 d’un accord sur des mesures visant à mettre en oeuvre l’Accord sur l’enseignement de 1996, demande à toutes les parties de faire en sorte que cette mise en oeuvre se déroule sansheurts et sans retard, selon le calendrier convenu, et se déclare prêt à envisager les mesures à prendre au cas où l’une ou l’autre partie feraitobstacle à l’application de l’Accord susvisé; 7. Exprime son soutien aux efforts déployés par l’OSCE en vue d’un règlement pacifique de la crise au Kosovo, notamment par l’intermédiaire duReprésentant personnel du Président en exercice de l’OSCE pour la Républiquefédérale de Yougoslavie, qui est également le Représentant spécial de l’Unioneuropéenne, et en vue de la reprise des missions à long terme de l’OSCE; 8. Décide qu’afin de favoriser la paix et la stabilité au Kosovo, tous les États interdiront la vente ou la fourniture à la République fédérale deYougoslavie, y compris le Kosovo, par leurs nationaux ou depuis leur territoire /...S/RES/1160 FrançaisPage 3 ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés par eux, d’armements et de matériel connexe de tous types, y compris d’armes et demunitions, de véhicules et d’équipements militaires et de pièces détachées yafférentes, et s’opposeront à l’armement et à l’instruction d’éléments appelés ày mener des activités terroristes; 9. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous lesmembres du Conseil, pour entreprendre les tâches ci-après et rendre compte deses travaux au Conseil en présentant ses observations et recommandations : a) Demander à tous les États de lui adresser des informations concernant les mesures qu’ils auront prises pour assurer l’application effective desinterdictions imposées par la présente résolution; b) Examiner toute information qui lui aura été communiquée par un État, concernant des violations des interdictions imposées par la présente résolution,et recommander les mesures correctives appropriées; c) Adresser au Conseil de sécurité des rapports périodiques sur les informations qui lui ont été présentées au sujet de violations présumées desinterdictions imposées par la présente résolution; d) Publier les directives qui pourraient être nécessaires pour faciliter la mise en oeuvre des interdictions imposées par la présente résolution; e) Examiner les rapports présentés en application du paragraphe 12 ci-après; 10. Invite tous les États et toutes les organisations internationales et régionales à se conformer strictement à la présente résolution, nonobstantl’existence de droits accordés ou d’obligations conférées ou imposées par toutaccord international, tout contrat conclu ou toute autorisation ou permisaccordé avant l’entrée en vigueur des interdictions imposées par la présenterésolution, et souligne à cet égard qu’il importe de continuer à appliquer l’Accord sur la maîtrise des armements au niveau sous-régional signé à Florencele 14 juin 1996; 11. Prie le Secrétaire général de fournir toute l’assistance voulue au Comité créé en vertu du paragraphe 9 ci-dessus et de prendre les dispositionsvoulues au sein du Secrétariat; 12. Prie les États de rendre compte au Comité créé en vertu du paragraphe 9 ci-dessus, dans les 30 jours qui suivront l’adoption de la présenterésolution, des mesures qu’ils auront prises pour donner effet aux interdictionsimposées par la présente résolution; 13. Invite l’OSCE à tenir le Secrétaire général informé de la situation au Kosovo et des mesures qu’elle aura prises à cet égard; 14. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil régulièrement informé et de lui rendre compte de la situation au Kosovo et de l’application de la /...S/RES/1160 FrançaisPage 4 présente résolution 30 jours au plus tard après l’adoption de cette dernière et tous les 30 jours par la suite; 15. Prie également le Secrétaire général, agissant en consultation avec les organisations régionales compétentes, d’inclure dans son premier rapport desrecommandations concernant la mise en place d’un régime global de surveillancedu respect des interdictions imposées par la présente résolution, et demande à tous les États, en particulier aux États voisins, de coopérer pleinement à ceteffet; 16. Décide de réexaminer la situation en s’appuyant sur les rapports du Secrétaire général, lesquels tiendront compte des évaluations réalisées, entreautres, par le Groupe de contact, l’OSCE et l’Union européenne, et décide également de reconsidérer les interdictions imposées par la présente résolution, y compris d’agir pour y mettre fin, au reçu d’une évaluation du Secrétairegénéral selon laquelle le Gouvernement de la République fédérale de Yougoslaviea, en coopérant d’une manière constructive avec le Groupe de contact : a) Engagé un dialogue substantiel conformément au paragraphe 4 ci-dessus, y compris avec la participation d’un ou plusieurs représentants extérieurs, àmoins que l’absence de dialogue ne résulte pas de la position de la Républiquefédérale de Yougoslavie ou des autorités serbes; b) Retiré les unités de police spéciale et mis fin aux actions des forces de sécurité contre la population civile; c) Permis aux organisations à vocation humanitaire ainsi qu’aux représentants du Groupe de contact et d’autres ambassades de se rendre auKosovo; d) Accepté une mission du Représentant personnel du Président en exercice de l’OSCE pour la République fédérale de Yougoslave qui inclurait un mandatnouveau et précis lui permettant d’aborder les problèmes au Kosovo, ainsi que lareprise des missions à long terme de l’OSCE; e) Facilité l’envoi au Kosovo d’une mission du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme; 17. Engage le Bureau du Procureur du Tribunal international créé en application de la résolution 827 (1993) du 25 mai 1993 à commencer à rassemblerdes informations concernant les actes de violence au Kosovo qui pourraient êtrede la compétence du Tribunal et note que les autorités de la République fédérale de Yougoslavie ont l’obligation de coopérer avec le Tribunal et que les paysmembres du Groupe de contact communiqueront au Tribunal les informationspertinentes dignes de foi dont ils disposent; 18. Affirme que des progrès concrets dans la solution des graves problèmes politiques et relatifs aux droits de l’homme au Kosovo amélioreront la situationinternationale de la République fédérale de Yougoslavie ainsi que sesperspectives de normalisation de ses relations internationales et de pleineparticipation aux institutions internationales; /...S/RES/1160 FrançaisPage 5 19. Souligne qu’en l’absence de progrès constructifs vers un règlement de la situation au Kosovo, la possibilité de prendre d’autres mesures seraexaminée; 20. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1161 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1161(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1161 (1998) 9 avril 1998 RÉSOLUTION 1161 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3870e séance, le 9 avril 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la situation au Rwanda, en particulier ses résolutions 918 (1994) du 17 mai 1994, 997 (1995) du9 juin 1995, 1011 (1995) du 16 août 1995, 1013 (1995) du 7 septembre 1995 et1053 (1996) du 23 avril 1996, Condamnant la persistance de la violence au Rwanda, y compris le massacre de civils, notamment de réfugiés, perpétré à Mudenbe en décembre 1997 et lesactes de violence similaires observés dans la région des Grands Lacs, notammentau Burundi, Se déclarant gravement préoccupé par les informations suivant lesquelles des armements et des matériels connexes seraient vendus et livrés aux forces etaux milices de l’ancien Gouvernement rwandais, en violation de l’embargo imposéen application de ses résolutions 918 (1994), 997 (1995) et 1011 (1995), etsoulignant qu’il importe que les gouvernements fassent le nécessaire pour assurer l’application effective de l’embargo, Félicitant les membres de la Commission internationale d’enquête créée en application de la résolution 1013 (1995) des investigations qu’ils ont menéeset en particulier de leur rapport final (S/1997/1010) et de son additif(S/1998/63), Notant que la violence généralisée qui a sévi dans la région orientale de l’ancien Zaïre en octobre 1996 a entraîné la suspension du suivi effectif destravaux de la Commission, mais considérant qu’il importe d’enquêter à nouveau sur les livraisons illicites d’armes au Rwanda, qui attisent la violence etrisquent d’entraîner de nouveaux actes de génocide, et qu’i l y a lieu que des recommandations précises d’action soient soumises au Conseil de sécurité, Réaffirmant qu’il est nécessaire de trouver une solution durable au problème des réfugiés et aux problèmes connexes qui se posent sur le territoiredes États de la région des Grands Lacs, 98-09984 (F) /...S/RES/1161 (1998) Page 2 Réaffirmant également qu’il importe de faire cesser les émissions de radio et la diffusion de tracts qui propagent la haine et la peur dans la région, etsoulignant la nécessité pour les États d’aider les pays de la région à faire cesser ces émissions et la diffusion de ces publications, 1. Prie le Secrétaire général de réactiver la Commission internationale d’enquête et de lui confier le mandat ci-après : a) Recueillir des renseignements et enquêter sur les informations faisant état de la vente, de la fourniture et de la livraison d’armements et dematériels connexes aux forces et aux milices de l’ancien Gouvernement rwandaisdans la région des Grands Lacs d’Afrique centrale, contrevenant à sesrésolutions 918 (1994), 997 (1995) et 1011 (1995); b) Identifier les parties qui aident et encouragent la vente illégale d’armes aux forces et aux milices de l’ancien Gouvernement rwandais ou leuracquisition par celles-ci, contrevenant ainsi aux résolutions susvisées; et c) Faire des recommandations concernant les livraisons illicites d’armes dans la région des Grands Lacs; 2. Demande à tous les États, aux organes compétents des Nations Unies, y compris le Comité créé par la résolution 918 (1994) et, selon qu’ilconviendra, aux autres organisations et parties intéressées, de rassembler lesinformations dont ils disposent concernant les questions relevant du mandat dela Commission, et de les communiquer à celle-ci dès que possible; 3. Demande en outre au gouvernement des États sur le territoire desquels la Commission est appelée à s’acquitter de son mandat, de coopérer pleinementavec elle à cet effet, notamment en répondant favorablement à ses demandesconcernant la sécurité, l’assistance et les facilités d’accès nécessaires audéroulement de ses investigations, comme il leur a été demandé au paragraphe 5de la résolution 1013 (1995); 4. Engage tous les États de la région des Grands Lacs à veiller à ce que leur territoire ne soit pas utilisé comme base par des groupes armés pour lancerdes incursions ou des attaques contre un autre État en violation de la Chartedes Nations Unies et autres dispositions du droit international; 5. Demande instamment à tous les États et à toutes les organisations compétentes d’aider à faire cesser les émissions de radio et la diffusion depublications qui incitent à des actes de génocide, à la haine et à la violencedans la région; 6. Encourage les États à verser des contributions volontaires au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le Rwanda afin de pourvoir aufinancement des travaux de la Commission et de mettre à la disposition decelle-ci du matériel et des services; 7. Recommande que la Commission reprenne ses travaux dès que possible, prie le Secrétaire général de lui rendre compte de la réactivation de la Commission, et le prie en outre de lui présenter un rapport sur les conclusions /...S/RES/1161 (1998) Page 3 initiales de la Commission dans les trois mois qui suivront sa réactivation, ainsi, trois mois plus tard, qu’un rapport final contenant ses recommandations; 8. Se déclare à nouveau préoccupé par la menace que les livraisons illicites et incontrôlées d’armements et de matériels connexes contrevenant àses résolutions susvisées font peser sur la paix et la stabilité dans la régiondes Grands Lacs et se déclare disposé à envisager de nouvelles mesures à cet égard, y compris les recommandations visées à l’alinéa c) du paragraphe 1ci-dessus et toutes autres recommandations que pourrait présenter la Commissioninternationale d’enquête; 9. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1162 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1162(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1162 (1998) 17 avril 1998 RÉSOLUTION 1162 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3872e séance le 17 avril 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1132 (1997) du 8 octobre 1997 et 1156 (1998) du 16 mars 1998, ainsi que la déclaration de son Président, en date du26 février 1998, Prenant note du rapport du Secrétaire général, en date du 18 mars 1998 (S/1998/249), 1. Note avec satisfaction les efforts déployés par le Président démocratiquement élu de la Sierra Leone depuis son retour, le 10 mars 1998, etpar le Gouvernement sierra-léonais, en vue de restaurer la paix et la sécuritédans le pays, de rétablir une administration efficace et le processusdémocratique, et d’amorcer la tâche de reconstruction et de relèvement; 2. Salue le rôle important joué par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les forces de son Groupe de contrôle (ECOMOG)déployées en Sierra Leone à l’appui du rétablissement de la paix et de lasécurité, objectifs énoncés au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Souligne qu’il est nécessaire de promouvoir la réconciliation nationale en Sierra Leone et encourage toutes les parties dans le pays à conjuguer leurs efforts à cette fin; 4. Note avec satisfaction les mesures prises par le Secrétaire général afin de renforcer le bureau de son Envoyé spécial à Freetown en y adjoignant lespersonnels civil et militaire nécessaires, conformément aux objectifs proposésdans son rapport du 18 mars 1998; 5. Autorise le déploiement en Sierra Leone, pour une période maximum de 90 jours, avec effet immédiat, d’un groupe de liaison militaire desNations Unies et de conseillers pour les questions de sécurité, conformément auparagraphe 44 du rapport du Secrétaire général, en date du 18 mars 1998,comprenant 10 membres au maximum qui seront chargés, sous l’autorité de l’Envoyéspécial du Secrétaire général d’assurer une coordination étroite avec le 98-10690 (F) /...S/RES/1162 (1998) Page 2 Gouvernement sierra-léonais et l’ECOMOG, de rendre compte de la situation militaire dans le pays, de déterminer l’état d’avancement des plans établis parl’ECOMOG en vue des tâches à accomplir par la suite, telles que l’identificationdes ex-combattants à désarmer et la mise au point d’un plan de désarmement, etde l’aider dans la mise au point définitive de ces plans, ainsi que de remplirles autres tâches connexes en matière de sécurité identifiées auxparagraphes 42, 45 et 46 du rapport du Secrétaire général, en date du 18 mars1998; 6. Prend note avec satisfaction des pourparlers en cours entre l’Envoyé spécial du Secrétaire général, le Gouvernement sierra-léonais et l’ECOMOGconcernant l’élaboration et la mise en oeuvre du concept d’opérations del’ECOMOG, ainsi que de l’intention du Secrétaire général de soumettre au Conseilde sécurité de nouvelles recommandations concernant le déploiement éventuel depersonnel militaire des Nations Unies, et déclare qu’il examinera ces recommandations et prendra une décision à leur sujet dans les délais les plusbrefs; 7. Demande instamment à tous les États et organisations internationales de fournir à la Sierra Leone une aide humanitaire d’urgence, comme suite àl’appel global interorganisations lancé le 3 mars 1998; 8. Encourage tous les États et organisations internationales à contribuer et à participer aux tâches à moyen terme liées à la reconstruction ainsi qu’à lareprise et au développement économiques et sociaux en Sierra Leone; 9. Demande instamment à tous les États de verser des contributions au fonds d’affectation spéciale qui a été créé pour aider à financer les activitésde maintien de la paix et activités connexes en Sierra Leone, et de fournir unsoutien technique et logistique à l’ECOMOG pour l’aider à continuer des’acquitter de son rôle dans le domaine du maintien de la paix; 10. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport périodiquement, selon le calendrier prévu au paragraphe 16 de sa résolution 1132 (1997), notamment surles activités du personnel de liaison militaire et des conseillers pour lesquestions de sécurité mentionnés au paragraphe 5 ci-dessus et sur les travaux dubureau de son Envoyé spécial en Sierra Leone; 11. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1163 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1163(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1163 (1998) 17 avril 1998 RÉSOLUTION 1163 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3873e séance le 17 avril 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la question du Sahara occidental, Réaffirmant son plein soutien au Secrétaire général, à son Envoyé personnel, à son Représentant spécial et à la Mission des Nations Unies pourl’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) dans la mise enoeuvre du Plan de règlement et des accords conclus à cette fin par les deuxparties, et rappelant qu’aux termes de ces accords, c’est à la Commission d’identification qu’incombe la responsabilité de l’application du processusd’identification, Réaffirmant également qu’il est résolu à aider les parties à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, Réaffirmant aussi qu’il est résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenusans plus tarder, conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par lesdeux parties, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 13 avril 1998 (S/1998/316) et souscrivant aux observations et recommandations qu’il contient, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 20 juillet 1998, afin que celle-ci puisse poursuivre sa tâche d’identification en vue del’achèvement du processus; 2. Demande aux parties de coopérer de façon constructive avec l’Organisation des Nations Unies, le Représentant spécial du Secrétaire généralet la Commission d’identification créée en application du Plan de règlement afind’achever la phase du Plan de règlement qui concerne l’identification desélecteurs, ainsi que d’appliquer les accords conclus à cette fin; 98-10708 (F) /...S/RES/1163 (1998) Page 2 3. Note que se poursuit le déploiement des unités du génie devant entreprendre des activités de déminage et du personnel administratif nécessairepour appuyer le déploiement du personnel militaire, comme prévu à l’annexe II durapport du Secrétaire général en date du 13 novembre 1997 (S/1997/882) ainsi quedans le rapport du 13 avril 1998; 4. Déclare de nouveau qu’il a l’intention d’examiner favorablement la demande d’adjonction des unités militaires et de police visées à l’annexe II durapport du Secrétaire général en date du 13 novembre 1997, dès que le Secrétairegénéral lui aura fait savoir que le processus d’identification a atteint unstade auquel le déploiement de ces personnels est essentiel; 5. Demande aux Gouvernements marocain, algérien et mauritanien de conclure des accords sur le statut des forces avec le Secrétaire général etrappelle qu’en attendant la conclusion de ces accords, c’est l’accord type sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) qui s’applique à titreprovisoire, ainsi qu’il est prévu dans la résolution 52/12 B de l’Assembléegénérale; 6. Prie le Secrétaire général de lui présenter, tous les 30 jours à partir de la date de prorogation du mandat de la MINURSO, un rapport surl’application du Plan de règlement et des accords auxquels sont parvenues lesparties, de le tenir régulièrement au courant de tous faits nouveaux importantsdurant la période intérimaire et, le cas échéant, de l’informer de la viabilitédu mandat de la MINURSO; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1164 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1164(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1164 (1998) 29 avril 1998 RÉSOLUTION 1164 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3876e séance, le 29 avril 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes les résolutions ultérieures sur la question, Se déclarant fermement résolu à préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 avril 1998 (S/1998/333), Accueillant avec satisfaction les mesures prises récemment par le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale et l’União para aIndependência Total de Angola (UNITA) en vue de mener à bien les dernièrestâches prévues dans le Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), notamment lapromulgation de la loi octroyant un statut particulier au chef de l’UNITA, lanomination des derniers gouverneurs et vice-gouverneurs désignés par l’UNITA,l’accord sur la liste d’ambassadeurs désignés par l’UNITA, l’arrêt des émissionsde radiodiffusion de Radio Vorgan et l’arrivée à Luanda de hauts responsables del’UNITA chargés de préparer l’installation du siège de l’UNITA dans la capitale, 1. Demande au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale et, en particulier, à l’UNITA de s’acquitter de toutes celles des obligations que leurimposent les 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), le Protocole de Lusaka et lesrésolutions pertinentes du Conseil de sécurité qu’ils n’ont pas encore honorées,y compris la normalisation de l’administration de l’État sur l’ensemble duterritoire national et le désarmement de la population civile; 2. Exige de nouveau avec vigueur que l’UNITA cesse d’user de manoeuvres dilatoires et de poser des conditions et coopère immédiatement etinconditionnellement à l’achèvement du processus de normalisation del’administration de l’État sur l’ensemble du territoire national, en particulierà Andulo et Bailundo; 98-11658 (F) /...S/RES/1164 (1998) Page 2 3. Prend note des mesures prises par l’UNITA pour s’acquitter de certaines des obligations énoncées aux paragraphes 2 et 3 de la résolution1127 (1997) du 28 août 1997, et réaffirme qu’il est prêt à réexaminer lesmesures énoncées au paragraphe 4 de cette résolution ou à envisagerl’application de mesures supplémentaires conformément aux paragraphes 8 et 9 dela même résolution; 4. Condamne résolument les attaques que des membres de l’UNITA ont lancées contre le personnel de la Mission d’observation des Nations Uniesen Angola (MONUA), le personnel international et les autorités nationalesangolaises, notamment la police, enjoint l’UNITA de mettre immédiatement fin àces attaques et prie instamment la MONUA de procéder rapidement à une enquêtesur l’attaque lancée récemment à N’gove; 5. Demande au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale et, en particulier, à l’UNITA de garantir inconditionnellement la protection, lasécurité et la liberté de circulation de tout le personnel des Nations Unies etdes autres personnels internationaux; 6. Demande également au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale de s’abstenir de toute action, notamment le recours excessif àla force, susceptible de compromettre le processus de normalisation del’administration de l’État ou de provoquer une reprise des hostilités, etl’encourage à continuer d’accorder la priorité aux mesures pacifiques quipeuvent contribuer au succès du processus de paix; 7. Réaffirme sa conviction qu’une rencontre en Angola entre le Président de la République d’Angola et le chef de l’UNITA pourrait faciliter le succès duprocessus de paix et hâter la réconciliation nationale; 8. Décide de proroger le mandat de la MONUA jusqu’au 30 juin 1998; 9. Réaffirme les dispositions du paragraphe 6 de la résolution 1157 (1998) du 20 mars 1998 et souscrit à la recommandation du Secrétairegénéral tendant à achever, le 1er juillet 1998 au plus tard, le retrait de toutle personnel militaire, à l’exception d’une compagnie d’infanterie, de l’unitéd’hélicoptères, de l’unité de transmissions, du groupe de soutien médical et des90 observateurs militaires, conformément au paragraphe 38 de son rapportdu 17 avril 1998; 10. Souscrit à la recommandation du Secrétaire général formulée dans son rapport mentionné plus haut, tendant à déployer 83 observateurs de la policecivile supplémentaires, comme l’autorise la résolution 1157 (1998), à l’issue deconsultations avec le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale; 11. Prend note avec satisfaction des recommandations énoncées par le Secrétaire général à la section IX de son rapport du 17 avril 1998 concernant lecommencement du retrait des observateurs militaires et du personnel civil de laMONUA et l’achèvement de la Mission, et déclare son intention de prendre, d’iciau 30 juin 1998, une décision définitive sur le mandat, l’importance numériqueet la structure organisationnelle de la MONUA ou sur une présence desNations Unies faisant suite à la Mission après cette date, en fonction /...S/RES/1164 (1998) Page 3 des progrès du processus de paix et compte tenu du rapport mentionné au paragraphe 12 ci-après; 12. Prie le Secrétaire général de présenter, d’ici au 17 juin 1998, un rapport sur l’état d’avancement du processus de paix, accompagné de nouvellesrecommandations sur le mandat, l’importance numérique et la structureorganisationnelle de la MONUA ou sur une présence des Nations Unies faisantsuite à la Mission après le 30 juin 1998, ainsi que de prévisions réviséesconcernant le coût de cette présence des Nations Unies; 13. Remercie le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) qui s’est rendu en Angola et dans d’autres pays intéressés et a souligné lanécessité d’appliquer pleinement et efficacement les mesures prévues auparagraphe 4 de la résolution 1127 (1997) de façon à engager l’UNITA à seconformer aux obligations que lui imposent le Protocole de Lusaka et lesrésolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 14. Demande à tous les États Membres d’appliquer pleinement et sans retard les mesures prévues au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997), demandeà nouveau aux États Membres qui détiendraient des éléments d’informationconcernant les vols et autres activités interdits au paragraphe 4 de larésolution 1127 (1997) de les communiquer au Comité créé par la résolution864 (1993), et prie le Secrétaire général de rendre compte de ces violationscommises par l’UNITA et certains États Membres dans le rapport visé auparagraphe 12 ci-dessus; 15. Remercie le Secrétaire général, son Représentant spécial et le personnel de la MONUA d’aider le Gouvernement angolais et l’UNITA à mettreen oeuvre le processus de paix; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1165 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1165(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1165 (1998) 30 avril 1998 RÉSOLUTION 1165 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3877e séance, le 30 avril 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 955 (1994) du 8 novembre 1994, Rappelant la décision qu’il a prise dans cette résolution d’envisager d’augmenter le nombre de juges et de chambres de première instance du Tribunalinternational pour le Rwanda si cela s’avérait nécessaire, Demeurant convaincu que, dans les circonstances particulières qui règnent au Rwanda, des poursuites contre les personnes présumées responsables deviolations graves du droit international humanitaire contribueraient auprocessus de réconciliation nationale ainsi qu’au rétablissement et au maintiende la paix au Rwanda et dans la région, Soulignant qu’une coopération internationale est nécessaire pour renforcer les tribunaux et l’appareil judiciaire rwandais, notamment en raison du grandnombre de prévenus qui sont déférés devant ces tribunaux, Ayant examiné la lettre du Président du Tribunal international pour le Rwanda, transmise aux Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assembléegénérale par des lettres identiques du Secrétaire général en date du15 octobre 1997 (S/1997/812), Convaincu qu’il est nécessaire d’augmenter le nombre de juges et de chambres de première instance pour permettre au Tribunal international pour leRwanda de juger sans retard le grand nombre de prévenus, Prenant note des progrès accomplis dans l’amélioration de l’efficacité du Tribunal international pour le Rwanda, et convaincu qu’il importe que sesorganes continuent leurs efforts afin de poursuivre ces progrès, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 98-11835 (F) /...S/RES/1165 (1998) Page 2 1. Décide de créer une troisième chambre de première instance du Tribunal international pour le Rwanda et, à cette fin, décide de modifier les articles 10, 11 et 12 du Statut du Tribunal international comme indiqué enannexe à la présente résolution; 2. Décide que les élections pour les juges des trois chambres de première instance se tiendront conjointement, pour un mandat expirant le 24 mai 2003; 3. Décide que, à titre exceptionnel, pour permettre à la troisième Chambre de première instance de commencer ses travaux le plus tôt possibleet sans préjudice du paragraphe 5 de l’article 12 du Statut du Tribunalinternational pour le Rwanda, trois juges nouvellement élus, nommés par leSecrétaire général en consultation avec le Président du Tribunal international,prendront leurs fonctions aussitôt que possible après leur élection; 4. Demande instamment à tous les États de coopérer pleinement avec le Tribunal international pour le Rwanda et avec ses organes, conformément à larésolution 955 (1994), et se félicite de la coopération dont le Tribunal international bénéficie déjà dans l’exercice de son mandat; 5. Demande aussi instamment aux organes du Tribunal international pour le Rwanda de poursuivre activement leurs efforts afin d’accroître encorel’efficacité des travaux du Tribunal international dans leurs domaines decompétence respectifs et, à cet égard leur demande en outre d’examiner la manière dont leurs procédures et méthodes de travail pourraient être améliorées,compte tenu des recommandations pertinentes à ce sujet; 6. Prie le Secrétaire général de prendre des dispositions concrètes pour organiser les élections mentionnées au paragraphe 2 ci-dessus et pour améliorerencore le bon fonctionnement du Tribunal international pour le Rwanda, notammenten fournissant en temps utile le personnel et les moyens nécessaires, enparticulier à la troisième Chambre de première instance et aux bureauxcorrespondants du Procureur, et le prie en outre de le tenir régulièrementinformé des progrès accomplis à ce sujet; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question. /...S/RES/1165 (1998) Page 3 Annexe STATUT DU TRIBUNAL INTERNATIONAL POUR LE RWANDA ... Article 10 Organisation du Tribunal international pour le Rwanda Le Tribunal comprend les organes suivants :a) Les Chambres, soit trois Chambres de première instance et une Chambre d’appel; b) Le Procureur;c) Un Greffe. Article 11 Composition des Chambres Les Chambres sont composées de quatorze juges indépendants, ressortissants d’États différents et dont : a) Trois juges siègent dans chacune des Chambres de première instance; etb) Cinq juges siègent à la Chambre d’appel. Article 12 Qualification et élection des juges 1. Les juges doivent être des personnes de haute moralité, impartialité et intégrité possédant les qualifications requises, dans leurs pays respectifs,pour être nommés aux plus hautes fonctions judiciaires. Il est dûment tenucompte, dans la composition globale des Chambres, de l’expérience des jugesen matière de droit pénal et de droit international, notamment de droitinternational humanitaire et des droits de l’homme. 2. Les juges siégeant à la Chambre d’appel du Tribunal international chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations gravesdu droit international humanitaire commises sur le territoire del’ex-Yougoslavie depuis 1991 (ci-après dénommé 'le Tribunal international pourl’ex-Yougoslavie') siègent également à la Chambre d’appel du Tribunalinternational pour le Rwanda. 3. Les juges des Chambres de première instance du Tribunal international pour le Rwanda sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par leConseil de sécurité, selon les modalités ci-après : /...S/RES/1165 (1998) Page 4 a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Nations Unies et les États non membres ayant une mission d’observationpermanente au Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de trente jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum deuxpersonnes réunissant les conditions indiquées au paragraphe 1 ci-dessus etn’ayant pas la même nationalité et dont aucune n’a la même nationalité que l’unquelconque des juges de la Chambre d’appel; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste dedix-huit candidats au minimum et vingt-sept candidats au maximum en tenantdûment compte de la nécessité d’assurer au Tribunal international pour le Rwandaune représentation adéquate des principaux systèmes juridiques du monde; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Président de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste lesneuf juges des Chambres de première instance. Sont élus les candidats qui ontobtenu la majorité absolue des voix des États Membres de l’Organisation desNations Unies et des États non membres ayant une mission d’observationpermanente au Siège de l’Organisation. Si deux candidats de la même nationalitéobtiennent la majorité requise, est élu celui sur lequel se sont portées le plusgrand nombre de voix. 4. Si un siège à l’une des Chambres de première instance devient vacant, le Secrétaire général, après avoir consulté les Présidents du Conseil desécurité et de l’Assemblée générale, nomme une personne réunissant lesconditions indiquées au paragraphe 1 ci-dessus pour siéger jusqu’à l’expirationdu mandat de son prédécesseur. 5. Les juges des Chambres de première instance sont élus pour un mandat de quatre ans. Leurs conditions d’emploi sont celles des juges du Tribunalinternational pour l’ex-Yougoslavie. Ils sont rééligibles. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1166 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité Tribunal international sur le territoire de l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1166(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1166 (1998) 13 mai 1998 RÉSOLUTION 1166 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3878e séance, le 13 mai 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 827 (1993) du 25 mai 1993, Demeurant convaincu que les poursuites engagées contre les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitairecommises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie contribuent au rétablissement etau maintien de la paix dans l’ex-Yougoslavie, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général en date du 5 mai 1998 (S/1998/376), Convaincu qu’il est nécessaire d’augmenter le nombre de juges et de chambres de première instance pour permettre au Tribunal international chargé depoursuivre les personnes présumées responsables de violations graves du droitinternational humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslaviedepuis 1991 (ci-après dénommé 'Tribunal international') de juger sans retard legrand nombre de prévenus, Prenant note des progrès appréciables accomplis dans l’amélioration des procédures du Tribunal international, et convaincu qu’il importe que ses organes continuent leurs efforts afin de poursuivre ces progrès, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de créer une troisième chambre de première instance du Tribunal international et, à cette fin, d’amender les articles 11, 12 et 13 du Statut duTribunal international comme indiqué en annexe à la présente résolution; 2. Décide que trois juges additionnels seront élus dans les meilleurs délais pour siéger à la troisième Chambre de première instance, et décide également , sans préjudice de l’article 13.4 du Statut du Tribunal international, qu’après avoir été élus, ils exerceront leur charge jusqu’à la date à laquelleexpire le mandat des juges auxquels ils viendront s’ajouter, et qu’aux fins deces élections, il établira, nonobstant l’article 13.2 c) du Statut, une liste 98-13179 (F) /...S/RES/1166 (1998) Page 2 d’au moins six et au plus neuf candidats sur la base des candidatures qui lui auront été transmises à tel effet; 3. Demande instamment à tous les États de coopérer pleinement avec le Tribunal international et ses organes, conformément aux obligations qui leurincombent en vertu de la résolution 827 (1993) et du Statut du Tribunalinternational, et se félicite de la coopération dont le Tribunal international bénéficie déjà dans l’exercice de son mandat; 4. Prie le Secrétaire général de prendre des dispositions pratiques pour organiser les élections mentionnées au paragraphe 2 ci-dessus ainsi que pouraméliorer encore le bon fonctionnement du Tribunal international, notamment enfournissant en temps utile le personnel et les moyens nécessaires, enparticulier à la troisième Chambre de première instance et aux bureauxcorrespondants du Procureur, et le prie en outre de le tenir régulièrement informé des progrès accomplis à ce sujet; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question. /...S/RES/1166 (1998) Page 3 ANNEXE Article 11 Organisation du Tribunal international Le Tribunal international comprend les organes suivants :a) Les Chambres, soit trois Chambres de première instance et une Chambre d’appel; b) Le Procureur; etc) Un Greffe commun aux Chambres et au Procureur. Article 12 Composition des Chambres Les Chambres sont composées de quatorze juges indépendants, ressortissants d’États différents et dont : a) Trois siègent dans chacune des Chambres de première instance; etb) Cinq siègent à la Chambre d’appel. Article 13 Qualifications et élection des juges 1. Les juges doivent être des personnes de haute moralité, impartialité et intégrité possédant les qualifications requises, dans leurs pays respectifs,pour être nommés aux plus hautes fonctions judiciaires. Il est dûment tenucompte dans la composition globale des Chambres de l’expérience des juges enmatière de droit pénal et de droit international, notamment de droitinternational humanitaire et des droits de l’homme. 2. Les juges du Tribunal international sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par le Conseil de sécurité, selon les modalités ci-après : a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Nations Unies et les États non membres ayant une mission d’observationpermanente au Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de 60 jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum deuxpersonnes réunissant les conditions indiquées au paragraphe 1 ci-dessus etn’ayant pas la même nationalité; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste devingt-huit candidats au minimum et quarante-deux candidats au maximum en tenant /...S/RES/1166 (1998) Page 4 dûment compte de la nécessité d’assurer une représentation adéquate des principaux systèmes juridiques du monde; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Président de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste lesquatorze juges du Tribunal international. Sont élus les candidats qui ontobtenu la majorité absolue des voix des États Membres de l’Organisation desNations Unies et des États non membres ayant une mission d’observationpermanente au Siège de l’Organisation. Si deux candidats de la même nationalitéobtiennent la majorité requise, est élu celui sur lequel se sont portées le plusgrand nombre de voix. 3. Si un siège à l’une des Chambres devient vacant, le Secrétaire général, après avoir consulté les Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assembléegénérale, nomme une personne réunissant les conditions indiquées au paragraphe 1ci-dessus pour siéger jusqu’à l’expiration du mandat de son prédécesseur. 4. Les juges sont élus pour un mandat de quatre ans. Leurs conditions d’emploi sont celles des juges de la Cour internationale de Justice. Ils sontrééligibles. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1167 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Tadjikistan,
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1167(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1167 (1998) 14 mai 1998 RÉSOLUTION 1167 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3879e séance, le 14 mai 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question et les déclarations de son Président, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation au Tadjikistan, en date du 6 mai 1998 (S/1998/374), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu’à l’inviolabilité de ses frontières, Regrettant que le processus de paix ait progressé très lentement au cours des trois derniers mois, Se déclarant préoccupé par la précarité de la situation en matière de sécurité dans certaines parties du Tadjikistan, Se déclarant préoccupé également par les violations du cessez-le-feu au Tadjikistan, Accueillant avec satisfaction l’intensification des contacts entre les dirigeants du Gouvernement du Tadjikistan et de l’Opposition tadjike unie (OTU),qui a aidé à contenir les crises pendant la période considérée et confirmél’attachement des deux parties au processus de paix, Reconnaissant qu’un large appui international demeure essentiel pour l’intensification du processus de paix au Tadjikistan, Se félicitant que la Mission d’observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) reste en contact étroit avec les parties et qu’elle opère en liaisonavec les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États 98-13404 (F) /...S/RES/1167 (1998) Page 2 indépendants (forces de maintien de la paix de la CEI), les Forces frontalières russes et la Mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération enEurope, Se félicitant également de la contribution que le Groupe de contact des États garants et des organisations internationales apporte au processus de paix, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 6 mai 1998; 2. Condamne la reprise des combats en violation du cessez-le-feu à laquelle ont donné lieu les attaques lancées par certains commandants locaux del’OTU, et demande instamment à tous les intéressés de mettre fin aux actes de violence; 3. Exhorte les parties à s’employer avec énergie à mettre pleinement en oeuvre l’Accord général sur l’instauration de la paix et de l’entente nationaleau Tadjikistan (S/1997/510), y compris le Protocole relatif aux questionsmilitaires (S/1997/209, annexe II), ainsi qu’à créer les conditions voulues pourque des élections puissent se tenir à une date aussi rapprochée que possible; 4. Engage les parties, agissant avec le concours de la MONUT et du Groupe de contact, à mettre en oeuvre le calendrier de mesures adopté par la Commissionde réconciliation nationale le 29 avril 1998 et, notamment, à titre de priorité,à donner suite au Protocole relatif aux questions militaires et à nommer desreprésentants de l’OTU aux postes ministériels restant à pourvoir, ainsi qu’àappliquer la loi d’amnistie; 5. Note avec satisfaction le travail accompli par le Représentant spécial du Secrétaire général, qui prend sa retraite, félicite tout le personnel de la MONUT des efforts qu’il déploie et l’encourage à continuer d’aider les parties àmettre en oeuvre l’Accord général; 6. Engage les parties à redoubler d’efforts afin de rendre opérationnelle dès que possible une unité conjointe chargée d’assurer la sécurité du personnelde la MONUT, ainsi qu’à coopérer davantage pour garantir la sécurité et laliberté de mouvement du personnel des Nations Unies, des forces de maintien dela paix de la CEI et des autres organismes internationaux; 7. Encourage la MONUT et les forces de maintien de la paix de la CEI à poursuivre leurs discussions sur les moyens d’améliorer la coopération enmatière de sécurité; 8. Prie les États Membres et autres entités concernés de répondre diligemment et généreusement à l’appel global en faveur du Tadjikistan pour 1998lancé à Genève en mars dernier, et exprime l’espoir que la réunion du Groupe consultatif que la Banque mondiale tiendra le 20 mai 1998 portera ses fruits; 9. Décide de proroger le mandat de la MONUT pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 15 novembre 1998; /...S/RES/1167 (1998) Page 3 10. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tous faits nouveaux d’importance, notamment en matière de sécurité, ainsi que de lui rendre comptede la mise en oeuvre de la présente résolution dans les trois mois qui ensuivront l’adoption; 11. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1168 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1168(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1168 (1998) 21 mai 1998 RÉSOLUTION 1168 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3883e séance, le 21 mai 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995,1035 (1995) du 21 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1103 (1997) du31 mars 1997, 1107 (1997) du 16 mai 1997 et 1144 (1997) du 19 décembre 1997, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale detous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Rappelant les conclusions du Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix, réuni à Sintra (Portugal) le 30 mai 1997 (S/1997/434, annexe), etcelles de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix réunie à Bonn les 9 et10 décembre 1997 (S/1997/979, annexe), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 12 mars 1998 (S/1998/227 et Add.1), et prenant note de ses observations et des tâches énoncées aux paragraphes 37 à 46 de ce rapport, Réaffirmant qu’il soutient pleinement le Haut Représentant et son équipe et l’exercice par le Haut Représentant des responsabilités qui lui incombent pourla mise en oeuvre du volet civil de l’Accord-cadre général pour la paix enBosnie-Herzégovine et ses annexes (appelés collectivement Accord de paix)(S/1995/999, annexe), Rendant hommage à la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), dont le Groupe international de police (GIP), et rappelant les recommandations de la Conférence de Bonn sur la mise en oeuvre de la paixrelatives à la MINUBH, y compris le GIP, Exprimant sa gratitude au personnel de la MINUBH, dont celui du GIP, ainsi qu’au Représentant spécial du Secrétaire général et au Chef du GIP, 98-14111 (F) /...S/RES/1168 (1998) Page 2 Soulignant qu’il importe de plus en plus, comme il est indiqué dans le rapport du Secrétaire général, d’assurer une formation spécialisée à la policelocale en Bosnie-Herzégovine, en particulier dans le domaine de la gestion desincidents critiques et de la lutte contre la corruption, le crime organisé et ladrogue, Considérant que le bon déroulement de la réforme de la police en Bosnie-Herzégovine est étroitement lié à une réforme connexe de l’appareiljudiciaire et prenant acte du rapport du Haut Représentant en date du 9 avril 1998 (S/1998/314), dans lequel celui-ci souligne que la réforme dusystème judiciaire est un domaine prioritaire où des progrès supplémentairesdevront être faits, 1. Décide d’autoriser que les effectifs du GIP soient augmentés de 30 policiers, pour les porte r à 2 057; 2. Appuie les améliorations apportées à tous les aspects de la gestion du GIP par le Secrétaire général, son Représentant spécial ainsi que le Chef et lepersonnel du GIP en Bosnie-Herzégovine, souligne qu’il importe de poursuivre les réformes dans ce domaine et, à cet égard, encourage vivement le Secrétaire général à apporter d’autres améliorations au GIP, notamment en ce qui concernela gestion du personnel; 3. Engage les États Membres à redoubler d’efforts pour fournir, à titre de contributions volontaires et en coordination avec le GIP, une formation, dumatériel et une assistance connexe au profit des forces de police locales enBosnie-Herzégovine; 4. Considère que la mise en place d’une capacité locale en matière de sécurité publique est essentielle au renforcement de l’état de droit enBosnie-Herzégovine, décide d’examiner promptement un programme de surveillance du fonctionnement des tribunaux qui serait exécuté sous la direction de laMINUBH dans le cadre d’un programme général de réforme du système judiciaire,tel que le propose le Bureau du Haut Représentant, et prie le Secrétaire général de présenter des recommandations quant à la possibilité d’utiliser autant quepossible du personnel recruté localement et de faire appel à des contributionsvolontaires; 5. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1169 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1169(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1169 (1998) 27 mai 1998 RÉSOLUTION 1169 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3885e séance, le 27 mai 1998 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 14 mai 1998(S/1998/391), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au30 novembre 1998; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer sa résolution 338 (1973). ----- 98-14543 (F)
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1170 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1170(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1170 (1998) 28 mai 1998 RÉSOLUTION 1170 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3886e séance, le 28 mai 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son Président en date du 25 septembre 1997 (S/PRST/1997/46), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 avril 1998, présenté à l’Assemblée générale (A/52/871) et au Conseil de sécurité(S/1998/318) conformément à la déclaration susmentionnée, Appuyant sans réserve les efforts engagés par l’Organisation des Nations Unies en Afrique par le biais de ses activités dans les domaines de ladiplomatie, du maintien de la paix, de l’action humanitaire et du développementéconomique, entre autres, Réaffirmant le principe de l’indépendance politique, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les États, Réaffirmant en outre l’obligation qui incombe à tous les États Membres de régler leurs différends par des moyens pacifiques et soulignant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécuritéinternationales, conformément à la Charte des Nations Unies, Rappelant les dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, relatif aux accords régionaux, Ayant présente à l’esprit la Déclaration du Caire de 1993 (A/48/322, annexe II), dans laquelle il est dit que l’objectif premier du Mécanisme pour laprévention, la gestion et le règlement des conflits de l’Organisation de l’unitéafricaine (OUA) doit être d’anticiper et de prévenir les conflits, Reconnaissant que l’adoption du Traité sur une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique (A/50/426), faisant de l’Afrique une zone exempte d’armesnucléaires, contribue considérablement à la promotion de la paix et de lasécurité dans la région, ainsi qu’aux efforts déployés à l’échelle mondiale enfaveur de la non-prolifération et du désarmement nucléaires, 98-14754 (F) /...S/RES/1170 (1998) Page 2 Gravement préoccupé par la poursuite des conflits armés sur le continent, qui menacent la paix dans la région, entraînent des déplacements massifs depopulation ainsi que des souffrances et une pauvreté considérables, perpétuentl’instabilité et absorbent aux dépens du développement à long terme une part desrares ressources disponibles, Reconnaissant l’importance de l’action résolue menée par l’Organisation des Nations Unies, par l’intermédiaire du Bureau du Coordonnateur des affaireshumanitaires, du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés etd’autres organismes des Nations Unies, et par les organisations à vocationhumanitaire pour aider les États d’Afrique à faire face aux crises humanitaireset aux problèmes des réfugiés conformément au droit international, notammenthumanitaire, Soulignant que la paix et la sécurité internationales et le développement durable sont étroitement liés, Notant que les États africains ont considérablement progressé sur la voie de la démocratisation, de la réforme économique et du respect et de laprotection des droits de l’homme et soulignant qu’il importe de promouvoir la stabilité politique, la paix et le développement durable, Soulignant qu’il importe d’encourager la bonne gouvernance, l’État de droit et le développement durable, facteurs essentiels de la prévention des conflitsen Afrique, Constatant avec préoccupation que le recours à des mercenaires et la présence de milices armées continuent de contribuer à l’instabilité en Afrique, Soulignant que le transfert illicite d’armes, en particulier d’armes légères et de petit calibre, a des effets déstabilisateurs et demandant instamment aux gouvernements concernés de lutter contre ce trafic, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 13 avril 1998 et les recommandations détaillées qu’il contient et félicite le Secrétaire général des efforts qu’il fait pour traiter des causes de conflit etde la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique, ainsi quedes mesures qu’il prend pour renforcer le rôle du système des Nations Unies àces fins; 2. Souligne que les défis auxquels l’Afrique doit faire face appellent une réponse d’ensemble et, dans ce contexte, exprime l’espoir que l’Assemblée générale, le Conseil économique et social, les autres organes compétents desNations Unies, les organisations régionales et sous-régionales, les institutionsfinancières internationales et les autres organisations compétentes, ainsi queles États Membres examineront le rapport et les recommandations qu’il contientet prendront les mesures qu’ils jugeront appropriées dans leurs domaines decompétence respectifs; 3. Prend note du rôle important qui incombe au Secrétaire général pour coordonner les travaux des organismes des Nations Unies concernés aux fins del’application des recommandations contenues dans son rapport et prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des efforts entrepris par /...S/RES/1170 (1998) Page 3 les organisations et les autres entités du système des Nations Unies à cet égard; 4. Décide de créer, pour une période de six mois, un groupe de travail ad hoc composé de tous les membres du Conseil et chargé d’examiner toutes lesrecommandations du rapport qui ont trait au maintien de la paix et de lasécurité internationales, conformément à la Charte des Nations Unies, et, dansce contexte, d’établir un cadre pour la mise en oeuvre des recommandations,selon qu’il conviendra, ainsi que de soumettre à l’examen du Conseil, d’ici àseptembre 1998, des propositions détaillées sur les mesures concrètes à prendre; 5. Exprime son intention de tenir tous les deux ans à compter de septembre 1998 et ultérieurement, selon les besoins, une réunion au niveauministériel, pour évaluer les progrès accomplis en faveur de la paix et de lasécurité en Afrique; 6. Souligne qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies et l’OUA se consultent et coopèrent sur les suites à donner au rapport; 7. Se félicite de l’importante contribution de l’OUA, y compris son Mécanisme pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, dans ledomaine de la prévention et du règlement des conflits en Afrique, ainsi que durôle des accords sous-régionaux; 8. Se félicite également des efforts déployés par les États Membres, les organisations régionales et l’Organisation des Nations Unies pour accroître lacapacité des États africains à contribuer aux opérations de maintien de la paix,conformément à la Charte des Nations Unies; 9. Invite les États Membres et les organisations régionales à apporter une assistance au Mécanisme de l’OUA pour la prévention, la gestion et lerèglement des conflits afin d’accroître sa capacité à anticiper et à prévenirles conflits; 10. Encourage le Secrétaire général à continuer de prendre des mesures concrètes visant à accroître la capacité de l’OUA à anticiper et à prévenir lesconflits en Afrique, sur la base de l’Accord de coopération de l’Organisationdes Nations Unies et de l’Organisation de l’unité africaine en date du15 novembre 1965 1; 11. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- 1548 UNTS, p. 316.
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1171 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1171(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1171 (1998) 5 juin 1998 RÉSOLUTION 1171 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3889e séance, le 5 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1132 (1997) du 8 octobre 1997, 1156 (1998) du 16 mars 1998 et 1162 (1998) du 17 avril 1998, ainsi que les déclarations de sonPrésident en date du 26 février 1998 (S/PRST/1998/5) et du 20 mai 1998(S/PRST/1998/13), Accueillant avec satisfaction les efforts déployés par le Gouvernement sierra-léonais en vue de restaurer la paix et la sécurité dans le pays, derétablir une administration efficace et le processus démocratique et depromouvoir la réconciliation nationale, Déplorant la résistance qui continue d’être opposée à l’autorité du Gouvernement légitime de la Sierra Leone et soulignant qu’il est urgent que tous les rebelles mettent fin aux atrocités, cessent leur résistance et déposent lesarmes, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de mettre fin aux interdictions imposées par les paragraphes 5 et 6 de la résolution 1132 (1997) qui n’ont pas encore été levées; 2. Décide en outre , en vue d’interdire la vente ou la fourniture d’armements et de matériel connexe aux forces non gouvernementales enSierra Leone, que tous les États empêcheront la vente ou la fourniture à cepays, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, ou au moyen de naviresbattant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés par eux, d’armements et dematériel connexe de tous types, y compris d’armes et de munitions, de véhiculeset d’équipements militaires, d’équipements paramilitaires, ainsi que de piècesdétachées y afférentes, sauf au Gouvernement sierra-léonais par les pointsd’entrée figurant sur une liste que ledit Gouvernement fera tenir au Secrétairegénéral, lequel la communiquera rapidement aux États Membres de l’Organisationdes Nations Unies; 98-15782 (F) /...S/RES/1171 (1998) Page 2 3. Décide également que les restrictions visées au paragraphe 2 ci-dessus ne s’appliqueront pas à la vente ou à la fourniture d’armements et de matérielconnexe à l’usage exclusif en Sierra Leone du Groupe d’observateurs militairesde la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (ECOMOG) ou del’Organisation des Nations Unie; 4. Décide en outre que les États notifieront au Comité créé par la résolution 1132 (1997) toutes les exportations d’armements ou de matérielconnexe en provenance de leur territoire à destination de la Sierra Leone, quele Gouvernement sierra-léonais marquera, enregistrera et notifiera au Comitétoutes ses importations d’armements et de matériel connexe, et que le Comitérendra compte régulièrement au Conseil desdites notifications; 5. Décide que tous les États interdiront aux chefs de l’ancienne junte militaire et du Front révolutionnaire uni (FRU), qui seront identifiés par leComité créé par la résolution 1132 (1997), d’entrer sur leur territoire ou d’ypasser en transit, étant entendu que l’entrée ou le passage en transit de l’unequelconque de ces personnes pourront être autorisés par ledit Comité et étantentendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuser àses propres nationaux l’entrée sur son territoire; 6. Décide que le Comité créé par la résolution 1132 (1997) continuera de s’acquitter des tâches prévues aux alinéas a), b), c), d), f) et h) duparagraphe 10 de cette résolution pour ce qui a trait à l’application desparagraphes 2 et 5 ci-dessus; 7. Se déclare prêt à mettre fin aux mesures visées aux paragraphes 2, 4 et 5 ci-dessus une fois que le Gouvernement sierra-léonais aura pleinementrepris le contrôle de tout le territoire national et que toutes les forces nongouvernementales auront été désarmées et démobilisées; 8. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les trois mois, puis dans les six mois qui suivront la date d’adoption de la présenterésolution, de l’évolution de la situation, s’agissant en particulier desexportations d’armements et de matériel connexe visées au paragraphe 2ci-dessus, et de la mesure dans laquelle les objectifs énoncés au paragraphe 7ci-dessus ont été réalisés; 9. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1172 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la paix et la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1172(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1172 (1998) 6 juin 1998 RÉSOLUTION 1172 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3890e séance, le 6 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les déclarations de son Président en date du 14 mai 1998 (S/PRST/1998/12) et du 29 mai 1998 (S/PRST/1998/17), Réaffirmant également la déclaration de son Président en date du 31 janvier 1992 (S/23500) dans laquelle il était dit, notamment, que laprolifération des armes de destruction massive constitue une menace contre lapaix et la sécurité internationales, Gravement préoccupé par le défi que les essais nucléaires auxquels ont procédé l’Inde puis le Pakistan constituent pour les efforts déployés àl’échelle mondiale en vue de renforcer le régime international denon-prolifération des armes nucléaires et gravement préoccupé aussi par le danger pour la paix et la stabilité dans la région, Profondément préoccupé par le risque d’une course aux armements nucléaires en Asie du Sud et résolu à prévenir celle-ci, Réaffirmant l’importance cruciale que le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et le Traité d’interdiction complète des essais nucléairesrevêtent pour les efforts déployés à l’échelle mondiale en vue d’assurer lanon-prolifération des armes nucléaires et le désarmement nucléaire, Rappelant les Principes et objectifs de la non-prolifération et du désarmement nucléaires adoptés par la Conférence de 1995 des Parties au Traitésur la non-prolifération des armes nucléaires chargée d’examiner le Traité et laquestion de sa prorogation, ainsi que le résultat positif de cette conférence, Affirmant la nécessité de continuer à oeuvrer avec détermination à la mise en oeuvre intégrale et effective de toutes les dispositions du Traité sur lanon-prolifération des armes nucléaires, et se félicitant de la détermination des cinq États dotés d’armes nucléaires à honorer leurs engagements relatifs audésarmement nucléaire au titre de l’article VI du Traité, 98-15861 (F) /...S/RES/1172 (1998) Page 2 Conscient que la Charte des Nations Unies lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, 1. Condamne les essais nucléaires auxquels ont procédé l’Inde les 11 et 13 mai 1998 et le Pakistan les 28 et 30 mai 1998; 2. Fait sien le communiqué commun publié le 4 juin 1998 à l’issue de leur réunion de Genève par les Ministres des affaires étrangères de la Chine, desÉtats-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la France et duRoyaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (S/1998/473); 3. Exige que l’Inde et le Pakistan s’abstiennent de procéder à de nouveaux essais nucléaires et, dans ce contexte, demande à tous les États de ne pas effectuer d’explosions expérimentales d’armes nucléaires ou autresexplosions nucléaires, conformément aux dispositions du Traité d’interdictioncomplète des essais nucléaires; 4. Prie instamment l’Inde et le Pakistan de faire preuve de la retenue maximale et d’éviter les mouvements militaires menaçants, les violations defrontières ou d’autres provocations afin d’empêcher que la situation nes’aggrave; 5. Demande instamment à l’Inde et au Pakistan de reprendre le dialogue entre eux sur toutes les questions en suspens, en particulier toutes lesquestions relatives à la paix et à la sécurité, afin de dissiper les tensionsexistant entre eux, et les encourage à trouver des solutions mutuellement acceptables qui traitent les causes fondamentales de ces tensions, y compris leCachemire; 6. Accueille avec satisfaction les efforts que le Secrétaire général déploie pour encourager l’Inde et le Pakistan à engager le dialogue; 7. Demande à l’Inde et au Pakistan de mettre immédiatement fin à leurs programmes de développement d’armes nucléaires, de s’abstenir de fabriquer ou dedéployer des armes nucléaires, de cesser de développer des missiles balistiquespouvant emporter des armes nucléaires et de cesser toute nouvelle production dematières fissiles pour des armes nucléaires, de confirmer leurs politiques de nepas exporter d’équipement, de matières ou de technologies qui pourraient servirà des armes de destruction massive ou à des missiles pouvant emporter celles-ci,et de prendre les engagements appropriés à cet égard; 8. Encourage tous les États à empêcher l’exportation de matériel, de matières ou de technologies qui pourraient de quelque manière que ce soitcontribuer à des programmes en Inde ou au Pakistan d’armes nucléaires ou demissiles balistiques pouvant emporter de telles armes, et se félicite des politiques nationales adoptées et déclarées à cette fin; 9. Se déclare gravement préoccupé par l’effet négatif des essais nucléaires effectués par l’Inde et le Pakistan pour la paix et la stabilité enAsie du Sud et au-delà; 10. Réaffirme son engagement plein et entier à l’égard du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et du Traité d’interdiction complète des /...S/RES/1172 (1998) Page 3 essais nucléaires, ainsi que l’importance cruciale de ces instruments, qui constituent la pierre angulaire du régime international de non-prolifération desarmes nucléaires et les fondations essentielles pour la poursuite du désarmementnucléaire; 11. Se déclare fermement convaincu que le régime international de non-prolifération des armes nucléaires doit être maintenu et consolidé etrappelle que, en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, l’Inde et le Pakistan ne peuvent avoir le statut d’État doté de l’armenucléaire; 12. Reconnaît que les essais auxquels ont procédé l’Inde et le Pakistan font peser une lourde menace sur les efforts menés à l’échelle mondiale en vued’assurer la non-prolifération et le désarmement nucléaires; 13. Exhorte l’Inde et le Pakistan, ainsi que tous les autres États qui ne l’ont pas encore fait, à adhérer sans retard et sans conditions au Traité sur lanon-prolifération des armes nucléaires et au Traité d’interdiction complète desessais nucléaires; 14. Demande instamment à l’Inde et au Pakistan de participer, dans un esprit positif et sur la base du mandat agréé, aux négociations menées au seinde la Conférence du désarmement à Genève sur un traité interdisant la productionde matières fissiles destinées à la fabrication d’armes et autres enginsnucléaires, afin qu’un accord puisse être conclu rapidement; 15. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte d’urgence des mesures prises par l’Inde et par le Pakistan en vue d’appliquer la présente résolution; 16. Se déclare prêt à étudier comment assurer au mieux l’application de la présente résolution; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1173 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1173(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1173 (1998) 12 juin 1998 RÉSOLUTION 1173 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3891e séance, le 12 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures, en particulier la résolution 1127 (1997) du28 août 1997, Réaffirmant qu’il est fermement résolu à préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Se déclarant vivement préoccupé par la situation critique dans laquelle le processus de paix se trouve du fait que l’UNITA a failli aux obligations luiincombant en vertu des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole deLusaka (S/1994/1441, annexe), de ses propres résolutions pertinentes et du pland’achèvement, au 31 mai 1998, des tâches restant à accomplir en application duProtocole de Lusaka, que le Représentant spécial du Secrétaire général aprésenté à la Commission conjointe le 15 mai 1998, Rappelant la déclaration de son Président en date du 22 mai 1998 (S/PRST/1998/14), Considérant les mesures que le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale a prises en vue de s’acquitter de l’obligation que le plansusmentionné lui impose de cesser de diffuser une propagande hostile parl’intermédiaire des médias officiels et de réduire le nombre des abus commis parla police nationale angolaise, Prenant note de la déclaration que la Mission d’observation des Nations Unies en Angola (MONUA) a faite le 2 juin 1998 au sujet du maintien deforces non démobilisées de l’UNITA (S/1998/503, annexe), A 1. Condamne l’UNITA et tient ses dirigeants responsables du fait qu’elle ne s’est pas acquittée pleinement des obligations que lui imposent le Protocolede Lusaka, ses propres résolutions pertinentes, en particulier la résolution 98-16653 (F) 120698 120698 /...S/RES/1173 (1998) Page 2 1127 (1997), et le plan que le Représentant spécial du Secrétaire général a présenté à la Commission conjointe; 2. Exige que l’UNITA coopère pleinement, sans conditions, à l’extension immédiate de l’administration de l’État à tout le territoire national, notammentà Andulo, Bailundo, Mungo et Nharea et cesse de chercher à inverser ceprocessus; 3. Exige à nouveau que l’UNITA achève sa démilitarisation et cesse de chercher à rétablir ses capacités militaires; 4. Exige également que l’UNITA coopère pleinement avec la MONUA à la vérification de sa démilitarisation; 5. Exige en outre que l’UNITA mette fin aux attaques lancées par ses membres contre le personnel de la MONUA, le personnel international, lesautorités du Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, y compris lapolice, et la population civile; 6. Demande instamment au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale de continuer de s’abstenir de tout acte, notamment le recours excessifà la force, susceptible de compromettre le processus de normalisation del’administration de l’État, encourage le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale à employer du personnel de l’UNITA, selon qu’il y alieu et conformément aux dispositions du Protocole de Lusaka, dans les régionsauxquelles s’étend l’administration de l’État, et encourage aussi le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale à continuer d’accorder lapriorité aux actions pacifiques propres à favoriser le succès du processus depaix; 7. Demande au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, et en particulier à l’UNITA, d’éviter tout acte susceptible d’aboutir à une reprisedes hostilités ou de compromettre le processus de paix; 8. Souligne l’importance que revêt le renforcement de l’état de droit, notamment la protection pleine et entière de tous les citoyens angolais surl’ensemble du territoire national; 9. Demande au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, et en particulier à l’UNITA, de garantir inconditionnellement la sûreté, la sécuritéet la liberté de circulation de tout le personnel des Nations Unies et desautres personnels internationaux; 10. Prie le Secrétaire général de redéployer immédiatement le personnel de la MONUA selon qu’il conviendra pour soutenir et faciliter l’extension del’administration de l’État à tout le territoire national, notamment à Andulo,Bailundo, Mungo et Nharea, et demande à l’UNITA de coopérer pleinement à cet effet; B Rappelant le paragraphe 9 de sa résolution 1127 (1997), Considérant que la situation actuelle en Angola fait peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, /...S/RES/1173 (1998) Page 3 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 11. Décide que tous les États, à l’exception de l’Angola, où se trouvent des fonds et autres ressources financières, notamment des fonds ayant pourorigine des biens appartenant à l’UNITA en tant qu’organisation, à sesdirigeants, ou à des membres adultes de leur famille proche, identifiésconformément au paragraphe 11 de la résolution 1127 (1997), exigeront de toutesles personnes et entités se trouvant sur leur territoire qui détiennent de telsfonds et autres ressources financières qu’elles les gèlent et assurent qu’ils nepuissent être mis, directement ou indirectement, à la disposition ou utilisés auprofit de l’UNITA en tant qu’organisation, de ses responsables, ou des membresadultes de leur famille proche, identifiés conformément au paragraphe 11 de larésolution 1127 (1997); 12. Décide aussi que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour : a) Empêcher tous les contacts officiels avec les dirigeants de l’UNITA dans les régions de l’Angola auxquelles ne s’étend pas l’administration del’État, si ce n’est dans les cas où ces contacts sont le fait de représentantsdu Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, des Nations Unies ou desÉtats observateurs du Protocole de Lusaka; b) Interdire l’importation directe ou indirecte, sur leur territoire, de tous diamants provenant d’Angola qui ne sont pas assujettis au régime ducertificat d’origine établi par le Gouvernement d’unité et de réconciliationnationale; c) Interdire, dès que le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) aura fait connaître à tous les États Membres les directives qu’auraapprouvées ledit Comité, la vente ou la livraison à des personnes ou entités setrouvant dans des régions de l’Angola auxquelles ne s’étend pas l’administrationde l’État, par leurs nationaux ou à partir de leur territoire, ou au moyen denavires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés par eux, de matérielutilisé dans les industries extractives ou les services connexes; d) Interdire, dès que le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) aura fait connaître à tous les États Membres les directives qu’auraapprouvées ledit Comité, la vente ou la livraison à des personnes ou entités setrouvant dans des régions de l’Angola auxquelles ne s’étend pas l’administrationde l’État, par leurs nationaux ou à partir de leur territoire, ou au moyen denavires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés par eux, de véhiculesou d’embarcations à moteur ou de pièces de rechange pour lesdits véhicules ou deservices de transport terrestre ou de navigation maritime ou intérieure; 13. Décide en outre que le Comité créé par la résolution 864 (1993) pourra autoriser au cas par cas, selon une procédure d’approbation tacite, desdérogations aux mesures prévues aux paragraphes 11 et 12 ci-dessus pour desraisons médicales et humanitaires avérées; 14. Décide que les mesures prévues aux paragraphes 11 et 12 ci-dessus prendront effet sans autre préavis le 25 juin 1998 ,à0h1 , heure de New York, à moins qu’il ne décide, au vu d’un rapport du Secrétaire général, que l’UNITAs’est pleinement acquittée, le 23 juin 1998 au plus tard, de toutes lesobligations énoncées au paragraphe 2 de la présente résolution; /...S/RES/1173 (1998) Page 4 15. Se déclare prêt à réexaminer les mesures prévues aux paragraphes 11 et 12 ci-dessus, ainsi qu’au paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997), et à ymettre fin dès lors que le Secrétaire général l’aura informé que l’UNITA s’estpleinement acquittée de toutes les obligations qui lui incombent; 16. Se déclare prêt également à envisager l’application de nouvelles mesures supplémentaires si l’UNITA ne s’acquitte pas pleinement des obligationsque lui imposent les 'Acordos de Paz', le Protocole de Lusaka et ses propresrésolutions pertinentes; 17. Demande à tous les États et à toutes les organisations internationales et régionales de se conformer scrupuleusement aux dispositions de la présenterésolution, nonobstant l’existence de tous droits conférés ou de toutesobligations imposées par quelque accord international, contrat, licence ouautorisation que ce soit antérieurs à la date d’adoption de la présenterésolution; 18. Demande également à tous les États d’appliquer strictement les mesures prévues aux paragraphes 19, 20 et 21 de la résolution 864 (1993), ainsi qu’auparagraphe 4 de la résolution 1127 (1997), et de se conformer au paragraphe 6 decette dernière résolution; C 19. Prie le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale de répertorier et de notifier au Comité créé par la résolution 864 (1993) lesrégions de l’Angola auxquelles ne s’étend pas l’administration de l’État; 20. Prie le Comité créé par la résolution 864 (1993) : a) D’élaborer rapidement les directives devant régir la mise en oeuvre des dispositions des paragraphes 11 et 12 ci-dessus et d’étudier les voies etmoyens de renforcer encore l’efficacité des mesures que le Conseil a adoptéesdans ses résolutions antérieures; b) De lui faire rapport, le 31 juillet 1998 au plus tard, sur les dispositions que les États auront prises en vue de donner effet aux mesuresprévues aux paragraphes 11 et 12 ci-dessus; 21. Demande aux États Membres de communiquer au Comité créé par la résolution 864 (1993), le 15 juillet 1998 au plus tard, des élémentsd’information concernant les mesures qu’ils auront prises pour appliquer lesdispositions des paragraphes 11 et 12 ci-dessus; 22. Demande également aux États Membres qui détiendraient des éléments d’information concernant toute violation des dispositions de la présenterésolution de les communiquer au Comité créé par la résolution 864 (1993), pourdiffusion auprès des autres États Membres; 23. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1174 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1174(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1174 (1998) 15 juin 1998 RÉSOLUTION 1174 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3892e séance, le 15 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995,1035 (1995) du 21 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1144 (1997)du 19 décembre 1997 et 1168 (1998) du 21 mai 1998, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale detous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se déclarant fermement résolu à appuyer la mise en oeuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes (appeléscollectivement Accord de paix) (S/1995/999, annexe), Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (SFOR), au Représentantspécial du Secrétaire général et au personnel de la Mission des Nations Uniesen Bosnie-Herzégovine (MINUBH), notamment au Chef et au personnel du Groupeinternational de police (GIP), ainsi qu’au personnel des autres organisations etorganismes internationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à lamise en oeuvre de l’Accord de paix, Soulignant à nouveau le rôle important que la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie ont à jouer dans l’aboutissement réussi duprocessus de paix en Bosnie-Herzégovine, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et des personnes déplacées dans toute la région revêt une importance décisive pour l’instaurationd’une paix durable, Prenant note de la déclaration que le Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix a faite à Luxembourg le 9 juin 1998 (S/1998/498, annexe),ainsi que des conclusions auxquelles il est parvenu lors de ses réunionsantérieures, 98-16759 (F) 150698 150698 /...S/RES/1174 (1998) Page 2 Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 juin 1998 (S/1998/491), Prenant note du rapport du Haut Représentant en date du 9 avril 1998 (S/1998/314), Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine,en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe), engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations auxquelles elles ont souscrit en vertude ces accords, et se déclare décidé à suivre la mise en oeuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzégovine; 2. Réaffirme que c’est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu’il incombe de faire progresser plus avant le processusde paix et que le respect de leurs engagements par toutes les autorités deBosnie-Herzégovine ainsi que leur participation active à la mise en oeuvre del’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment, en étroitecoopération avec le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, aurenforcement des institutions conjointes et à l’adoption des mesures vouluespour faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées, déterminerontla mesure dans laquelle la communauté internationale et les principaux donateursdemeureront disposés à assumer la charge politique, militaire et économique quereprésentent les efforts de mise en oeuvre et de reconstruction; 3. Rappelle une fois encore aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les Entités quisont chargées de mettre en oeuvre le règlement de paix, ainsi que prévu dansl’Accord de paix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil desécurité, y compris le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, dansl’exercice des responsabilités qui lui incombent en vue de dispenser la justicede façon impartiale, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal international suppose notamment que les États et les Entités défèrentà ce dernier toutes les personnes inculpées et lui fournissent des informationspour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient résolument à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application del’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutionsciviles qui aident les parties à mettre en oeuvre l’Accord de paix et decoordonner leurs activités, et réaffirme que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur le théâtre de statuer sur l’interprétation del’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise en oeuvre de l’Accord de /...S/RES/1174 (1998) Page 3 paix, et qu’en cas de différend, il peut donner son interprétation, faire des recommandations et prendre les décisions à caractère exécutoire qu’il jugeranécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en oeuvre de la paixa traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit à la déclaration faite à Luxembourg par le Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix; 6. Constate que les parties ont autorisé la force multinationale visée au paragraphe 10 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l’emploi de laforce en cas de nécessité, pour veiller au respect des dispositions del’annexe 1-A de l’Accord de paix; 7. Réaffirme qu’il a l’intention de suivre de près la situation en Bosnie-Herzégovine, en tenant compte des rapports présentés en application desparagraphes 18 et 25 ci-après, ainsi que de toute recommandation qui pourraity figurer, et qu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures si l’une desparties manque notablement aux obligations assumées en vertu de l’Accord depaix; II 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation créée en application de sa résolution1088 (1996) et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant à déployer une force multinationale de stabilisation; 9. Note que les parties à l’Accord de paix sont favorables à ce que la SFOR soit maintenue, comme le Comité directeur du Conseil de mise en oeuvrede la paix le préconise dans la déclaration qu’il a faite à Luxembourg; 10. Autorise les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avecelle à maintenir, pour une nouvelle période de 12 mois, la force multinationalede stabilisation (SFOR) créée en application de sa résolution 1088 (1996), sousun commandement et un contrôle unifiés, afin d’accomplir les tâches visées auxannexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, et se déclare décidé à réexaminer lasituation en vue de proroger cette autorisation si la mise en oeuvre de l’Accordde paix et l’évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine l’exigent; 11. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application del’annexe 1-A de l’Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les parties continueront à être tenues, sur une base d’égalité, responsables durespect des dispositions de cette annexe et seront pareillement exposées auxmesures coercitives que la SFOR pourrait juger nécessaires pour assurerl’application de l’annexe et la protection de la SFOR, et note que les parties ont consenti à ce que la SFOR prenne de telles mesures; 12. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de la SFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre celle-ci ou pour l’aider à remplir samission, et reconnaît à la SFOR le droit de prendre toutes les mesures nécessaires à sa défense en cas d’attaque ou de menace; /...S/RES/1174 (1998) Page 4 13. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes lesmesures nécessaires afin d’assurer le respect des règles et des procéduresétablies par le commandant de la SFOR pour régir le commandement et le contrôleconcernant toute la circulation aérienne civile et militaire dans l’espaceaérien de la Bosnie-Herzégovine; 14. Prie les autorités de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le commandant de la SFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports enBosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à la SFOR parl’annexe 1-A de l’Accord de paix en ce qui concerne l’espace aérien deBosnie-Herzégovine; 15. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de circulation de la SFOR et des autres personnels internationaux; 16. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, auxÉtats Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus; 17. Rappelle tous les accords relatifs au statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappelle aux parties qu’elles ont l’obligation de continuer à respecter ces accords; 18. Prie les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle decontinuer à lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les 30 joursau moins; *** Réaffirmant la base juridique dans la Charte des Nations Unies sur laquelle repose le mandat du GIP dans la résolution 1035 (1995), III 19. Décide de proroger, pour une nouvelle période s’achevant le 21 juin 1999, le mandat de la MINUBH, qui comprend le GIP, et décide également que le GIP restera chargé des tâches visées à l’annexe 11 de l’Accord de paix,y compris celles qui sont mentionnées dans les conclusions des Conférences deLondres, Bonn et Luxembourg, dont sont convenues les autorités deBosnie-Herzégovine; 20. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des activités du GIP ainsi que des progrès accomplis, grâce à son concours, dans larestructuration des organismes chargés de l’ordre public, et de lui rendrecompte tous les trois mois de l’exécution du mandat de la MINUBH dans sonensemble; 21. Réaffirme que le succès de l’exécution des tâches du GIP dépend de la qualité, de l’expérience et des compétences professionnelles de son personnel,et demande à nouveau instamment aux États Membres, avec l’appui du Secrétaire général, de fournir au GIP du personnel qualifié; /...S/RES/1174 (1998) Page 5 22. Réaffirme que les parties sont tenues de coopérer pleinement avec le GIP pour toutes les questions relevant de sa compétence, et de donner pourinstructions à leurs autorités et fonctionnaires respectifs d’apporter tout leurappui au GIP; 23. Demande à nouveau à tous les intéressés d’assurer la coordination la plus étroite possible entre le Haut Représentant, la SFOR, la MINUBH et lesorganisations et institutions civiles compétentes, de façon à veiller au succèsde l’application de l’Accord de paix et de la réalisation des objectifsprioritaires du plan de consolidation civile, ainsi qu’à la sécurité dupersonnel du GIP; 24. Exhorte les États Membres, s’ils constatent que des progrès tangibles sont accomplis dans la restructuration des organismes chargés de l’ordre publicdes parties, à redoubler d’efforts pour fournir, à titre de contributionsvolontaires et en coordination avec le GIP, une formation, du matériel et uneassistance connexe au profit des forces de police locales en Bosnie-Herzégovine; 25. Prie également le Secrétaire général de continuer à lui soumettre les rapports établis par le Haut Représentant, conformément à l’annexe 10 del’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de lapaix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), sur la mise enoeuvre de l’Accord de paix et, en particulier, sur le respect par les partiesdes engagements qu’elles ont pris en vertu de cet Accord; 26. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1175 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1175(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1175 (1998) 19 juin 1998 RÉSOLUTION 1175 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3893e séance, le 19 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997)du 12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997, 1153 (1998) du20 février 1998 et 1158 (1998) du 25 mars 1998, Accueillant avec satisfaction la lettre du Secrétaire général en date du 15 avril 1998 (S/1998/330), à laquelle était annexé un résumé du rapport dugroupe d’experts constitué en application du paragraphe 12 de larésolution 1153 (1998), et notant qu’il y est indiqué que, dans les circonstances actuelles, l’Iraq n’est pas capable d’exporter du pétrole ou desproduits pétroliers en quantités suffisantes pour que les recettescorrespondantes atteignent le montant de 5 milliards 256 millions de dollars desÉtats-Unis visé dans la résolution 1153 (1998), Accueillant avec satisfaction la lettre du 29 mai 1998 (S/1998/446) dans laquelle le Secrétaire général faisait savoir que le plan de distribution soumispar le Gouvernement iraquien rencontrait son approbation, Convaincu de la nécessité de poursuivre la mise en oeuvre du programme autorisé par la résolution 1153 (1998), à titre de mesure temporaire destinée àpourvoir aux besoins humanitaires du peuple iraquien jusqu’à ce quel’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes,notamment la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, lui permette de prendre denouvelles mesures touchant les interdictions énoncées dans larésolution 661 (1990) du 6 août 1990, conformément aux dispositions de cesrésolutions, Réaffirmant qu’il souscrit, comme il l’a indiqué au paragraphe 5 de la résolution 1153 (1998), aux recommandations concernant l’amélioration, lacontinuité et l’exécution par projets du plan de distribution formulées par leSecrétaire général dans son rapport du 1er février 1998 (S/1998/90); 98-17399 (F) /...S/RES/1175 (1998) Page 2 Réaffirmant aussi l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise les États, sous réserve des dispositions du paragraphe 2 ci-après, à permettre, nonobstant les dispositions de l’alinéa c) duparagraphe 3 de la résolution 661 (1990), l’exportation vers l’Iraq des pièceset du matériel nécessaires pour que l’Iraq puisse porter l’exportation depétrole et de produits pétroliers à un niveau suffisant pour atteindre lemontant visé au paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998); 2. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), ou un groupe d’experts qu’il aura désigné à cet effet, d’approuver les contrats relatifs auxpièces et au matériel visés au paragraphe 1 ci-dessus, sur la base de listes depièces et de matériel approuvées par lui pour chaque projet; 3. Décide que les fonds déposés sur le compte-séquestre en application de la résolution 1153 (1998) pourront servir, jusqu’à concurrence de 300 millionsde dollars des États-Unis, à financer toutes dépenses raisonnables, autresqu’effectuées en Iraq, qui résultent directement de contrats approuvés enapplication du paragraphe 2 ci-dessus; 4. Décide également que, jusqu’à ce que les fonds nécessaires aient été déposés sur le compte-séquestre, et après que chaque contrat aura été approuvé,les dépenses directement liées aux exportations considérées pourront êtrefinancées au moyen de lettres de crédit garanties par les ventes de pétrolefutures, dont les recettes seront déposées sur le compte-séquestre; 5. Note que le plan de distribution approuvé par le Secrétaire général le 29 mai 1998, ou tout nouveau plan de distribution dont conviendraient leGouvernement iraquien et le Secrétaire général, demeurera en vigueur, en tantque de besoin, pour chaque renouvellement des arrangements humanitairestemporaires pour l’Iraq, et qu’à cet effet il sera maintenu constamment àl’étude et modifié, selon qu’il y aura lieu, pourvu que le Secrétaire général etle Gouvernement iraquien y consentent et en conformité avec larésolution 1153 (1998); 6. Remercie le Secrétaire général d’avoir transmis au Comité créé par la résolution 661 (1990) un examen détaillé, assorti d’observations formulées parle groupe d’experts constitué en application du paragraphe 12 de larésolution 1153 (1998), de la liste de pièces et de matériel présentée par leGouvernement iraquien, et prie le Secrétaire général, conformément à l’intention exprimée dans sa lettre du 15 avril 1998, d’assurer le suivi des pièces et dumatériel en Iraq; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1176 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1176(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1176 (1998) 24 juin 1998FRANÇAISORIGINAL : ANGLAIS RÉSOLUTION 1176 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3894e séance, le 24 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes les résolutions ultérieures sur la question, en particulier la résolution1173 (1998) du 12 juin 1998, Prenant note de la lettre datée du 24 juin 1998 (S/1998/566), adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général, Considérant que la situation actuelle en Angola fait peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que l’União para a Independência Total de Angola (UNITA) s’acquitte pleinement et inconditionnellement des obligations énoncées dans larésolution 1173 (1998); 2. Décide que, nonobstant le paragraphe 14 de la résolution 1173 (1998), les mesures prévues aux paragraphes 11 et 12 de cette même résolution prendronteffet sans autre préavi sà0h1 , heure de New York, le 1er juillet 1998, à moins qu’il ne décide, au vu d’un rapport du Secrétaire général, que l’UNITAs’est pleinement acquittée de toutes les obligations qui lui incombent en vertudu paragraphe 2 de ladite résolution; 3. Prie le Comité créé par la résolution 864 (1993), nonobstant l’alinéa b) du paragraphe 20 de la résolution 1173 (1998), de lui rendre compted’ici au 7 août 1998 des dispositions que les États auront prises pour appliquerles mesures prévues aux paragraphes 11 et 12 de ladite résolution; 4. Prie les États Membres, nonobstant le paragraphe 21 de la résolution 1173 (1998), d’informer le Comité créé par la résolution 864 (1993), le22 juillet 1998 au plus tard, des mesures qu’ils auront prises pour appliquerles dispositions des paragraphes 11 et 12 de ladite résolution; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- 98-18043 (F) 240698 240698
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1177 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la Les situation entre l'Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1177(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1177 (1998) 26 juin 1998 RÉSOLUTION 1177 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3895e séance, le 26 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Se déclarant gravement préoccupé par le conflit entre l’Éthiopie et l’Érythrée, les conséquences qu’il a pour la région sur les plans politique ethumanitaire ainsi que sur celui de la sécurité, et ses effets sur la populationcivile de ces deux pays, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Éthiopie et de l’Érythrée, Affirmant le principe du règlement pacifique des différends et soulignant que le recours à la force armée n’est pas acceptable comme moyen de résoudre lesdifférends territoriaux ou de modifier la situation sur le terrain, Notant que les déclarations officielles par lesquelles les Gouvernements de l’Éthiopie et de l’Érythrée se sont engagés à cesser de recourir à la menace età l’emploi de frappes aériennes dans le conflit ont facilité la poursuite desefforts visant à assurer un règlement pacifique du conflit, ont atténué lamenace pesant sur la population civile des deux pays, aussi bien que sur leurinfrastructure économique et sociale, et ont permis la reprise de l’activitééconomique normale, transports commerciaux compris, Notant les liens traditionnels étroits existant entre l’Éthiopie et l’Érythrée, Accueillant avec satisfaction les déclarations officielles par lesquelles les Gouvernements de l’Éthiopie et de l’Érythrée ont fait savoir qu’ils ont pourobjectif commun la délimitation et la démarcation de la frontière entre les deuxpays sur la base d’un arrangement dont ils conviendront d’un commun accord,compte tenu de la Charte de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), destraités coloniaux et du droit international applicable à ces instruments, Prenant note de la résolution adoptée par le Conseil des ministres de l’OUA réuni en session spéciale le 5 juin 1998 (S/1998/485), 98-18357 (F) /...S/RES/1177 (1998) Page 2 Saluant les efforts déployés par l’OUA et par d’autres, en coopération avec elle, en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit, 1. Condamne le recours à la force et exige que les deux parties mettent immédiatement fin aux hostilités et s’abstiennent de recourir à nouveau à laforce; 2. Se félicite que les parties aient pris l’engagement de se conformer à un moratoire sur l’emploi et la menace de frappes aériennes; 3. Demande instamment aux parties d’épuiser tous les moyens de parvenir à un règlement pacifique du différend; 4. Déclare son appui résolu à la décision prise par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’OUA le 10 juin 1998 (S/1998/494), ainsi qu’à lamission et aux efforts des chefs d’État de l’OUA, et demande instamment àcelle-ci de donner suite aussi rapidement que possible; 5. Demande aux parties de coopérer pleinement avec l’OUA; 6. Demande également aux parties de s’abstenir de tous actes qui accroîtraient la tension, tels qu’initiatives ou déclarations provocantes, et deprendre des mesures propres à renforcer la confiance entre les deux pays,notamment en garantissant les droits et la sécurité des nationaux l’un del’autre; 7. Prie le Secrétaire général de mettre à disposition ses bons offices à l’appui d’un règlement pacifique du conflit et se tient prêt à examiner toutenouvelle recommandation à cette fin; 8. Prie le Secrétaire général d’apporter un appui technique aux parties afin d’aider le cas échéant à la délimitation et à la démarcation de lafrontière commune entre l’Éthiopie et l’Érythrée et, à cet effet, de créer un fonds d’affectation spéciale, et exhorte tous les États Membre s à y contribuer; 9. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1178 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1178(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1178 (1998) 29 juin 1998 Résolution 1178 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3898e séance, le 29 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 10 juin 1998, sur l’Opération des Nations Unies à Chypre (S/1998/488 et Add.1), Notant que le Gouvernement de Chypre est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force desNations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 30 juin 1998, Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures concernant Chypre, Notant avec préoccupation que la tension le long des lignes de cessez-le-feu et les restrictions à la liberté de circulation des membres de laForce persistent, 1. Décide de proroger, pour une nouvelle période prenant fin le 31 décembre 1998, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien dela paix à Chypre; 2. Rappelle aux deux parties qu’elles ont l’obligation de prévenir tous actes de violence dirigés contre le personnel de la Force, d’offrir à celui-cileur entière coopération et de lui garantir toute liberté de circulation; 3. Demande aux autorités militaires des deux parties de s’abstenir, en particulier aux abords de la zone tampon, de tout acte de nature à exacerber lestensions; 4. Souligne l’importance d’un accord à bref délai sur les mesures réciproques proposées, puis adaptées, par la Force, en vue de réduire la tensionle long des lignes de cessez-le-feu, note qu’une seule partie a jusqu’à présent accepté cet ensemble de mesures, demande que des mesures réciproques soient adoptées et appliquées sans tarder, et encourage la Force à poursuivre ses efforts à cette fin; 98-18626 (F) /...S/RES/1178 (1998) Page 2 5. Se déclare à nouveau gravement préoccupé par le niveau excessif des effectifs militaires et des armements en République de Chypre et par leuraccroissement ainsi que par le rythme auquel ceux-ci sont augmentés, renforcéset modernisés, y compris par l’introduction d’armements sophistiqués, et parl’absence de progrès sur la voie d’une réduction sensible des forces étrangèresen République de Chypre, qui menacent d’aggraver la tension non seulement dansl’île, mais aussi dans la région, ainsi que de compliquer les efforts visant ànégocier un règlement politique d’ensemble; 6. Demande à tous les intéressés de s’engager à réduire leurs dépenses militaires, ainsi que les effectifs des forces étrangères en République deChypre, afin d’aider à rétablir la confiance entre les parties et d’ouvrir lavoie au retrait des troupes non chypriotes, comme le prévoit l’Ensemble d’idées(S/24472, annexe), souligne l’importance de la démilitarisation ultérieure de la République de Chypre en tant qu’objectif dans le contexte d’un règlementd’ensemble, et encourage le Secrétaire général à continuer de promouvoir les efforts en ce sens; 7. Demande aux dirigeants des deux communautés de reprendre les discussions sur les questions de sécurité engagées le 26 septembre 1997; 8. Note avec satisfaction les efforts que la Force continue de déployer pour s’acquitter de son mandat humanitaire à l’égard des Chypriotes grecs et desmaronites vivant dans le nord de l’île, et des Chypriotes turcs vivant dans lesud, de même que les progrès accomplis dans l’application des recommandationsdécoulant de l’étude humanitaire effectuée par la Force en 1995, comme indiquédans le rapport du Secrétaire général; 9. Note également avec satisfaction la nomination du nouveau troisième membre de la Commission des personnes disparues, et demande que l’accord du 31 juillet 1997 concernant les personnes disparues soit appliqué sans retard; 10. Réaffirme son appui aux efforts que l’Organisation des Nations Unies et d’autres intéressés déploient en vue de promouvoir l’organisation demanifestations bicommunautaires et de renforcer ainsi la coopération, laconfiance et le respect mutuels entre les deux communautés, déplore que ces activités aient été suspendues par les dirigeants chypriotes turcs, et exhorte les deux parties, en particulier la partie chypriote turque, à faciliter desarrangements permettant aux deux communautés d’entretenir des contactsininterrompus et sans formalités; 11. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 10 décembre 1998 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1179 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1179(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1179 (1998) 29 juin 1998 Résolution 1179 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3898e séance, le 29 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 1998 sur sa mission de bons offices à Chypre (S/1998/518), Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures concernant Chypre, Demandant une fois encore à tous les États de respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la République de Chypre, et lespriant , ainsi que les parties intéressées, de s’abstenir de toute action qui risquerait de porter atteinte à cette souveraineté, cette indépendance ou cetteintégrité territoriale, ainsi que de toute tentative visant la partition del’île ou son union avec tout autre pays, Se déclarant à nouveau de plus en plus préoccupé de constater que les négociations sur un règlement politique global n’ont guère progressé, en dépitdes efforts que le Secrétaire général, son Conseiller spécial et d’autresdéploient à l’appui de l’action menée par l’Organisation des Nations Unies envue d’assurer un règlement global, 1. Réaffirme que le statu quo est inacceptable et que les négociations sur une solution politique définitive du problème de Chypre sont dans l’impassedepuis trop longtemps, 2. Réaffirme sa position selon laquelle le règlement du problème de Chypre doit être fondé sur un État de Chypre doté d’une souveraineté, d’unepersonnalité internationale et d’une citoyenneté uniques, son indépendance etson intégrité territoriale étant garanties, et composé de deux communautéspolitiquement égales, telles qu’elles sont décrites dans les résolutionspertinentes du Conseil de sécurité, au sein d’une fédération bicommunautaireet bizonale, et selon laquelle un tel règlement doit exclure l’union, entotalité ou en partie, avec un autre pays, ou toute autre forme de partitionou de sécession; 98-18638 (F) /...S/RES/1179 (1998) Page 2 3. Souligne qu’il appuie résolument la mission de bons office du Secrétaire général et les efforts que son Conseiller spécial sur Chypre déploieen vue d’assurer la reprise d’un processus soutenu de négociations directesvisant à parvenir à un règlement global sur la base des résolutions pertinentesdu Conseil de sécurité, et souligne également l’importance d’une action menée en concertation avec le Secrétaire général à cet effet; 4. Se félicite que le Secrétaire général entende continuer à étudier les moyens de donner une nouvelle impulsion au processus de négociation; 5. Demande à nouveau aux dirigeants des deux communautés, en particulier la communauté chypriote turque, de s’engager dans ce processus de négociation etde coopérer activement et de façon constructive avec le Secrétaire général etson Conseiller spécial, ainsi que de reprendre le dialogue direct sans plustarder, et prie instamment tous les États d’appuyer résolument ces efforts; 6. Demande également , dans ce contexte, à toutes les parties intéressées de créer, des deux côtés, un climat de réconciliation et de réelle confiancemutuelle, ainsi que d’éviter toute action de nature à aggraver les tensions, ycompris en accroissant encore les effectifs militaires et les armements; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 10 décembre 1998 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1180 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1180(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1180 (1998) 29 juin 1998 RÉSOLUTION 1180 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3899e séance, le 29 juin 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions1173 (1998) du 12 juin 1998 et 1176 (1998) du 24 juin 1998, Réaffirmant sa volonté résolue de préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 juin 1998 (S/1998/524), Se déclarant extrêmement préoccupé par la situation critique dans laquelle le processus de paix se trouve du fait que l’União Nacional para a IndependênciaTotal de Angola (UNITA) ait failli aux obligations qui lui incombent en vertudes 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) et du Protocole de Lusaka (S/1994/1441,annexe), ainsi que de ses propres résolutions pertinentes, notamment àl’obligation qui lui est faite de coopérer pleinement et sans conditions àl’extension immédiate de l’administration de l’État à tout le territoirenational, Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration de la situation sur le plan de la sécurité en Angola résultant de la réoccupation par l’UNITA delocalités où l’administration de l’État avait récemment été établie, desattaques lancées par des éléments armés de l’UNITA, de nouvelles activités depose de mines et d’actes de banditisme, Constatant avec une profonde préoccupation que des abus graves ont été commis par certains éléments de la Police nationale angolaise, et soulignant qu’il importe de renforcer l’état de droit, notamment d’assurer la pleine etentière protection de tous les citoyens sur l’ensemble du territoire national, Considérant le rôle important que joue la Mission d’observation des Nations Unies en Angola (MONUA) à ce stade critique du processus de paix, 98-18662 (F) /...S/RES/1180 (1998) Page 2 1. Accueille avec satisfaction les recommandations formulées par le Secrétaire général au paragraphe 44 de son rapport du 17 juin 1998, et décide de proroger le mandat de la MONUA jusqu’au 15 août 1998; 2. Décide également que le retrait de la composante militaire de la MONUA reprendra conformément au paragraphe 9 de la résolution 1164 (1998) du29 avril 1998 dès que la situation le permettra; 3. Prie le Secrétaire général d’envisager à nouveau la possibilité de déployer les observateurs de police civile supplémentaires dont l’adjonction aété autorisée en application du paragraphe 10 de la résolution 1164 (1998), entenant compte de la situation sur le terrain et des progrès du processus depaix; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport, selon qu’il conviendra, mais en tout cas le 7 août 1998 au plus tard, avec sesrecommandations concernant les opérations des Nations Unies en Angola, compteétant tenu de la nécessité d’assurer la sécurité et la liberté de circulation dupersonnel de la MONUA, ainsi que de l’état d’avancement du processus de paix; 5. Exige à nouveau que l’UNITA mette fin immédiatement aux attaques lancées par ses membres contre le personnel de la MONUA, le personnelinternational, les autorités du Gouvernement d’unité et de réconciliationnationale, y compris la police, et la population civile, et demande à nouveau au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, et surtout à l’UNITA, degarantir inconditionnellement la sécurité et la liberté de circulation de toutle personnel des Nations Unies et des autres personnels internationaux; 6. Exige que le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, et surtout l’UNITA, coopèrent pleinement avec la MONUA en lui donnant toutelatitude pour mener ses activités de vérification, y compris la vérification dela démilitarisation intégrale de l’UNITA, et demande à nouveau au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale de notifier ses mouvements de troupes àla MONUA dans les meilleurs délais, conformément aux dispositions du Protocolede Lusaka et aux procédures établies; 7. Demande au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, et surtout à l’UNITA, de s’abstenir de poser de nouvelles mines; 8. Sait gré au Secrétaire général, à son Représentant spécial et au personnel de la MONUA d’aider le Gouvernement d’unité et de réconciliationnationale et l’UNITA à mettre en oeuvre le processus de paix; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1181 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1181(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1181 (1998) 13 juillet 1998 RÉSOLUTION 1181 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3902e séance, le 13 juillet 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question et les déclarations de son Président, Se félicitant des efforts que le Gouvernement sierra-léonais poursuit en vue de restaurer la paix et la sécurité dans le pays, de rétablir uneadministration effective et le processus démocratique et de mettre en train laréconciliation nationale, ainsi que la reconstruction et le relèvement, Reconnaissant la contribution importante apportée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à l’appui de cesobjectifs, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 9 juin 1998 (S/1998/486 et Add.1), Prenant note des objectifs énoncés par la CEDEAO pour son Groupe d’observateurs militaires (ECOMOG), tels qu’ils sont décrits au paragraphe 17 durapport du Secrétaire général, Gravement préoccupé par les pertes en vies humaines et les immenses souffrances causées au peuple sierra-léonais, y compris aux réfugiés etdéplacés, par les attaques que continuent de lancer les rebelles, et préoccupéen particulier par la détresse des enfants touchés par le conflit, 1. Condamne la résistance que les éléments restants de la junte chassés du pouvoir et les membres du Front révolutionnaire uni continuent d’opposer àl’autorité du gouvernement légitime, de même que les actes de violence qu’ilsinfligent à la population civile de la Sierra Leone, et exige qu’ils déposent les armes immédiatement; 2. Souligne qu’il importe de promouvoir la réconciliation nationale en Sierra Leone, encourage toutes les parties dans le pays à oeuvrer ensemble à la 98-20329 (F) 130798 130798 /...S/RES/1181 (1998) Page 2 réalisation de cet objectif, et se félicite de l’assistance apportée à cet effet par le Secrétaire général et son Envoyé spécial; 3. Accueille favorablement la proposition faite dans le rapport du Secrétaire général en date du 9 juin 1998 concernant la création de la Missiond’observation des Nations Unies en Sierra Leone (MONUSIL); 4. Note que le Gouvernement sierra-léonais a adopté un plan de désarmement, de démobilisation et de réinsertion établi en concertation avec laBanque internationale pour la reconstruction et le développement, le Programmedes Nations Unies pour le développement et d’autres donateurs; 5. Sait gré à la CEDEAO et à l’ECOMOG des efforts qu’ils déploient en vue d’aider à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité dans tout le pays, à lademande du Gouvernement sierra-léonais, et note la contribution que l’ECOMOG apporte à la mise en oeuvre du plan de désarmement, de démobilisation et deréinsertion adopté par le Gouvernement sierra-léonais, s’agissant notamment dumaintien de la sécurité ainsi que du rassemblement et de la destruction desarmes; 6. Décide d’établir la MONUSIL pour une période initiale de six mois, prenant fin le 13 janvier 1999, et décide en outre que la MONUSIL sera composée d’un maximum de 70 observateurs militaires et d’une petite unité médicale, avecle matériel et le personnel d’appui civil nécessaires, et aura le mandatsuivant : a) Suivre l’évolution de la situation sur le plan militaire et sur le plan de la sécurité dans l’ensemble du pays, pour autant que les conditions desécurité le permettent, et en informer régulièrement le Représentant spécial duSecrétaire général, en vue notamment de déterminer quand la situation estsuffisamment sûre pour permettre le déploiement de nouveaux effectifsd’observateurs militaires, après la première phase décrite au paragraphe 7ci-après; b) Suivre le désarmement et la démobilisation des anciens combattants regroupés dans des zones sûres du pays, en supervisant notamment le rôle jouépar l’ECOMOG dans ses actions sécuritaires, de rassemblement et de destructiondes armes dans lesdites zones; c) Aider à assurer le respect du droit international humanitaire, notamment sur les lieux de désarmement et de démobilisation lorsque lesconditions de sécurité le permettent; d) Superviser le désarmement et la démobilisation volontaires des membres des Forces de défense civile dans la mesure où les conditions de sécurité lepermettent; 7. Décide également qu’il sera procédé au déploiement des éléments de la MONUSIL mentionnés au paragraphe 6 ci-dessus comme le rapport du Secrétairegénéral l’envisage, avec approximativement une quarantaine d’observateursmilitaires déployés au cours de la première phase dans les zones sûrescontrôlées par l’ECOMOG, et que les déploiements ultérieurs auront lieu dès queles conditions de sécurité le permettront, sous réserve des progrès qui auront /...S/RES/1181 (1998) Page 3 été accomplis dans l’application du plan de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, ainsi que de la possibilité de disposer du matériel et desressources nécessaires; 8. Décide en outre que la MONUSIL sera dirigée par l’Envoyé spécial du Secrétaire général, qui sera nommé Représentant spécial pour la Sierra Leone,qu’elle englobera le bureau de l’Envoyé spécial et son personnel civil, et quece personnel civil renforcé, ainsi que le Secrétaire général le recommande auxparagraphes 74 et 75 de son rapport, s’acquittera des tâches suivantes, entreautres : a) Conseiller, en coordination avec d’autres entités internationales, le Gouvernement sierra-léonais et les responsables de la police locale au sujet desprocédures, de la formation, du rééquipement et du recrutement, en tenant compteen particulier de la nécessité de faire respecter des normes internationalementacceptées de procédures de police dans des sociétés démocratiques, ainsi que dela planification de la réforme et de la restructuration de la force de policesierra-léonaise, et suivre les progrès accomplis en la matière; b) Faire rapport sur les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme en Sierra Leone et, en consultation avec les organismescompétents des Nations Unies, aider le Gouvernement sierra-léonais à faire faceaux besoins du pays en matière de droits de l’homme; 9. Se félicite de l’engagement d’assurer la sécurité du personnel des Nations Unies, et se félicite également , à cet égard, que le Secrétaire général se propose de prendre, avec le Président de la CEDEAO, des arrangements desécurité à l’intention du personnel des Nations Unies et de conclure avec leGouvernement sierra-léonais un accord sur le statut de la mission; 10. Décide que les éléments de la MONUSIL visés au paragraphe 6 ci-dessus seront déployés lorsque le Secrétaire général informera le Conseil que lesarrangements en matière de sécurité et l’accord sur le statut de la mission ontété conclus, et décide en outre de garder le déploiement de la MONUSIL sous examen, en prenant en considération les conditions de sécurité du moment; 11. Souligne la nécessité d’une entière coopération et d’une coordination étroite entre la MONUSIL et l’ECOMOG dans leurs activités opérationnellesrespectives; 12. Exige que toutes les factions et les forces en Sierra Leone respectent scrupuleusement le statut du personnel de la MONUSIL, ainsi que celui desorganisations et institutions acheminant l’aide humanitaire dans toute la SierraLeone, et qu’elles respectent les droits de l’homme et se conforment aux normesapplicables du droit international humanitaire; 13. Se déclare vivement préoccupé par les informations selon lesquelles des armes et un appui d’origine étrangère parviendraient aux rebelles en SierraLeone, se félicite que le Secrétaire général se propose, comme il l’indique dans son rapport, d’examiner avec toutes les parties en cause les mesures à prendrepour mettre fin à ces activités et, à cet égard, réaffirme que tous les États sont tenus de se conformer scrupuleusement aux dispositions de l’embargo sur lavente ou la fourniture d’armes et matériel connexe à la Sierra Leone, imposé par /...S/RES/1181 (1998) Page 4 la résolution 1171 (1998) du 5 juin 1998, et de porter à l’attention du Comité créé par la résolution 1132 (1997) du 8 octobre 1997 tous les cas de violationsde l’embargo sur les armes; 14. Se félicite des efforts que le Gouvernement sierra-léonais déploie pour coordonner une intervention nationale efficace face aux besoins des enfantstouchés par le conflit armé, ainsi que de la recommandation du Représentantspécial du Secrétaire général pour les enfants dans les conflits armés, tendantà ce que la Sierra Leone soit considérée comme l’un des projets pilotes pour uneintervention plus concertée et efficace face aux besoins des enfants dans lecontexte de la consolidation de la paix après le conflit; 15. Se félicite en outre que le Secrétaire général se propose d’organiser une conférence de haut niveau afin de mobiliser une assistance en faveur desactivités de maintien de la paix, des secours d’urgence et des activitéshumanitaires ainsi que de la reconstruction et du relèvement en Sierra Leone; 16. Demande à nouveau instamment aux États de verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé pour financer les activités de maintien de lapaix et les activités connexes en Sierra Leone, d’apporter un appui technique etlogistique à l’ECOMOG afin de l’aider à s’acquitter de son rôle dans le domainedu maintien de la paix, et d’aider d’autres États membres de la CEDEAO à fournirdes contingents supplémentaires en vue de renforcer les effectifs déployés parl’ECOMOG en Sierra Leone; 17. Demande instamment à tous les États et à toutes les organisations internationales d’apporter une aide humanitaire d’urgence à la Sierra Leone, enréponse à l’appel global interinstitutions lancé le 24 juin 1998; 18. Encourage tous les États et toutes les organisations internationales à contribuer et à participer aux tâches à plus long terme de reconstruction et derelèvement et développement économique et social en Sierra Leone; 19. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans les 30 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, un rapport initial sur ledéploiement de la MONUSIL et sur les progrès réalisés dans l’exécution de sonmandat et, par la suite, de lui faire rapport sur la question tous les 60 jourset de l’informer des plans concernant les phases ultérieures de déploiement dela MONUSIL, lorsque les conditions de sécurité permettront d’en assurer la miseen oeuvre; 20. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1182 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1182(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1182 (1998) 14 juillet 1998 RÉSOLUTION 1182 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3905e séance, le 14 juillet 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1125 (1997) du 6 août 1997, 1136 (1997) du 6 novembre 1997, 1152 (1998) du 5 février 1998, 1155 (1998) du 16 mars 1998 et1159 (1998) du 27 mars 1998, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 19 juin 1998 (S/1998/540), et notant les recommandations qu’il contient, Notant avec satisfaction le déploiement rapide et efficace de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINURCA), Soulignant l’importance de la stabilité régionale et la nécessité de consolider les progrès accomplis jusqu’alors, et en particulier d’aider lepeuple centrafricain à affermir le processus de réconciliation nationale et demaintenir un climat de sécurité et de stabilité propice à la tenue d’électionslibres et régulières, Se félicitant de la constitution de la Commission électorale dirigée par un président neutre et indépendant, et soulignant la nécessité pour tous les signataires des Accords de Bangui de coopérer afin de permettre lefonctionnement efficace de cette commission, Réitérant la nécessité pour les autorités de la République centrafricaine de continuer à prendre des mesures concrètes pour mettre en oeuvre les réformesd’ordre politique, économique, social et sécuritaire mentionnées dans le rapportdu Secrétaire général du 23 février 1998 (S/1998/148) et d’honorer lesengagements énoncés dans la lettre du 8 janvier 1998 adressée au Secrétairegénéral par le Président de la République centrafricaine (S/1998/61, annexe),notamment la poursuite de la coopération avec les institutions financièresinternationales, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURCA jusqu’au 25 octobre 1998; 98-20597 (F) 140798 140798 /...S/RES/1182 (1998) Page 2 2. Appelle le Gouvernement de la République centrafricaine à adopter, dès que possible, un plan pour la restructuration effective des forces arméescentrafricaines (FACA) sur la base des propositions soumises par la Commissionde restructuration des forces de défense et de sécurité; 3. Engage la communauté internationale à apporter son appui à la restructuration des forces de sécurité de la République centrafricaine,y compris la gendarmerie, à travers des programmes d’assistance bilatéraux etmultilatéraux, et reconnaît le rôle de la MINURCA pour conseiller et pour fournir une assistance technique pour le démarrage de la restructuration desforces de sécurité de la République centrafricaine, et corrélativement, pourcoordonner et canaliser l’appui international apporté à cette fin; 4. Reconnaît que la MINURCA, dans la mise en oeuvre de son mandat, peut conduire des missions de reconnaissance de durée limitée en dehors de Bangui, etd’autres tâches impliquant la sécurité du personnel des Nations Uniesconformément au paragraphe 10 de la résolution 1159 (1998); 5. Appelle les autorités de la République centrafricaine à adopter rapidement un plan opérationnel pour l’organisation d’élections législatives, etainsi de permettre aux Nations Unies et aux organisations internationales d’êtreen mesure d’apporter l’appui nécessaire; 6. Encourage la MINURCA à poursuivre ses consultations avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en matière de conseil etd’assistance technique aux institutions électorales concernées, et prie le Secrétaire général de faire, dès que possible, des recommandations surl’assistance que l’ONU pourrait fournir au processus électoral législatif; 7. Prie instamment les États Membres de fournir l’assistance technique, financière et logistique nécessaire à l’organisation d’élections libres etrégulières; 8. Demande aussi aux États Membres de soutenir les efforts des autorités de la République centrafricaine dans le développement économique et social dupays, et encourage notamment les institutions financières internationales à coopérer avec la République centrafricaine dans ce domaine; 9. Prie le Secrétaire général de présenter un rapport au Conseil de sécurité, au plus tard le 25 septembre 1998, concernant la mise en oeuvre dumandat de la MINURCA, l’évolution de la situation en République centrafricaine,les progrès accomplis dans l’exécution des engagements énoncés dans la lettredatée du 8 janvier, adressée au Secrétaire général par le Président de laRépublique centrafricaine, et l’application des Accords de Bangui et du Pacte deréconciliation nationale, ainsi que les engagements relatifs au redressementéconomique du pays; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1183 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1183(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1183 (1998) 15 juillet 1998 RÉSOLUTION 1183 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3907e séance, le 15 juillet 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du31 mars 1995 et 1147 (1998) du 13 janvier 1998, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 26 juin 1998 (S/1998/578) et prenant note de l’évaluation positive que le Secrétaire général a faite dans ce rapport des faits nouveaux survenus récemment, y compris del’initiative prise par la République de Croatie (S/1998/533, annexe) en vue deparvenir à un règlement définitif du différend concernant Prevlaka, Prenant note également de la proposition de la République fédérale de Yougoslavie (S/1998/632, annexe) relative au règlement permanent du différendconcernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie àl’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant acte à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992, en particulier de l’article 3, dans lequel les Présidents dela République de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie ontréaffirmé leur accord au sujet de la démilitarisation de la péninsule dePrevlaka, et soulignant que cette démilitarisation a contribué à réduire les tensions dans la région, Préoccupé néanmoins par les violations persistantes du régime de démilitarisation commises dans les zones que les Nations Unies ont désignéesdans la région et par le fait que les parties n’ont pas mieux respecté le régimede démilitarisation, comme l’avait recommandé la Mission d’observation desNations Unies à Prevlaka, et notamment n’ont pas mené à bien d’importantesactivités de déminage dans la zone démilitarisée, ainsi que par les restrictionsqui continuent d’entraver la liberté de mouvement du personnel de la Missiondans la zone relevant de sa responsabilité, 98-20697 (F) 150798 150798 /...S/RES/1183 (1998) Page 2 Rappelant l’Accord sur la normalisation des relations entre le République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie, signé le 23 août 1996 àBelgrade (S/1998/706, annexe), par lequel les parties se sont engagées à réglerpacifiquement leur différend concernant Prevlaka par voie de négociations, dansl’esprit de la Charte des Nations Unies et dans la perspective de relations debon voisinage, et profondément préoccupé par l’absence de progrès notables sur la voie d’un tel règlement, Notant que la présence des observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensable pour maintenir des conditions propices à un règlementnégocié du différend concernant Prevlaka, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu’au 15 janvier 1999 la démilitarisation de la péninsule dePrevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et auxparagraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2. Exhorte les parties à prendre de nouvelles mesures pour réduire les tensions et améliorer la sécurité dans la région; 3. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par lesNations Unies, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires desNations Unies et de garantir leur sécurité et leur totale liberté de mouvement,et les exhorte à achever rapidement le déminage de la région; 4. Demande instamment aux parties d’honorer leurs engagements mutuels et d’appliquer pleinement l’Accord sur la normalisation des relations entre laRépublique de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie en date du23 août 1996, en particulier leur engagement de parvenir à un règlement négociédu différend concernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord, et lesinvite à engager sans délai des négociations dans un esprit constructif; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 15 octobre 1998 au plus tard, un rapport sur la situation dans la péninsule de Prevlaka et, enparticulier, sur les progrès vers un règlement pacifique de leur contentieuxqu’auront accomplis la République de Croatie et la République fédérale deYougoslavie et, dans ce contexte, sur l’éventuelle adaptation de la Missiond’observation des Nations Unies à Prevlaka; 6. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation, qu’il a autorisée par sa résolution 1088 (1996)du 12 décembre 1996 et prorogée par sa résolution 1174 (1998) du 15 juin 1998,de coopérer pleinement; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1184 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1184(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1184 (1998) 16 juillet 1998 RÉSOLUTION 1184 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3909e séance, le 16 juillet 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie, en particulier ses résolutions 1168 (1998) du 21 mai 1998 et1174 (1998) du 15 juin 1998, Rappelant également l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (appelés collectivement Accord de paix,S/1995/999, annexe), Prenant note des conclusions de la Conférence de mise en oeuvre de la paix tenue à Bonn les 9 et 10 décembre 1997 (S/1997/979, annexe) et de la déclarationque le Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix a faite àLuxembourg le 9 juin 1998 (S/1998/498, annexe), Notant également les recommandations du Haut Représentant en date du 9 avril 1998 (S/1998/314), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 12 mars 1998 (S/1998/227 et Corr.1 et Add.1) et du 10 juin 1998 (S/1998/491), en particulierses observations et ses plans concernant la réforme de la justice, 1. Approuve la mise en place par la Mission des Nations Unies en Bosnie- Herzégovine (MINUBH) d’un programme de surveillance et d’évaluation del’appareil judiciaire en Bosnie-Herzégovine, dans le cadre d’un programmegénéral de réforme de la justice tel que le propose le Bureau du HautReprésentant, à la lumière de l’Accord de paix, des recommandations de laConférence de mise en oeuvre de la paix tenue à Bonn et du Comité directeur duConseil de mise en oeuvre de la paix réuni à Luxembourg, et des recommandationsdu Haut Représentant; 2. Prie les autorités de Bosnie-Herzégovine de coopérer pleinement au programme de surveillance des tribunaux et de donner à leurs fonctionnairescompétents pour instructions de lui accorder un appui sans faille; 98-20788 (F) 160798 160798 /...S/RES/1184 (1998) Page 2 3. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé, dans le cadre de ses rapports d’ensemble sur l’exécution du mandat de la MINUBH, de lamise en oeuvre du programme de surveillance et d’évaluation de l’appareiljudiciaire en Bosnie-Herzégovine; 4. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1185 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1185(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1185 (1998) 20 juillet 1998 RÉSOLUTION 1185 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3910e séance le 20 juillet 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la question du Sahara occidental, Réaffirmant son plein soutien au Secrétaire général, à son Envoyé personnel, à son Représentant spécial et à la Mission des Nations Unies pourl’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) dans la mise enoeuvre du Plan de règlement et des accords conclus à cette fin par les deuxparties, et rappelant qu’aux termes de ces accords, c’est à la Commission d’identification qu’incombe la responsabilité de l’application du processusd’identification, Réaffirmant également qu’il est résolu à aider les parties à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, Réaffirmant aussi qu’il est résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenusans plus tarder, conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par lesdeux parties, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 10 juillet 1998 (S/1998/634) et souscrivant aux observations et recommandations qu’il contient, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 21 septembre 1998, afin que celle-ci puisse poursuivre sa tâche d’identification en vue del’achèvement du processus; 2. Note avec satisfaction que, comme le Secrétaire général l’avait recommandé dans son rapport, son Envoyé personnel a engagé les parties àrechercher une solution aux questions ayant trait à l’application du Plan derèglement; 98-21124 (F) 200798 200798 /...S/RES/1185 (1998) Page 2 3. Demande aux parties de coopérer de façon constructive avec l’Organisation des Nations Unies, l’Envoyé personnel du Secrétaire général, leReprésentant spécial du Secrétaire général et la Commission d’identificationcréée en application du Plan de règlement afin d’achever la phased’identification des électeurs du Plan de règlement et des accords conclus poursa mise en oeuvre; 4. Note avec satisfaction que le Gouvernement marocain s’est déclaré disposé à coopérer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés(HCR) afin d’officialiser la présence du HCR au Sahara occidental, conformémentau Plan de règlement; 5. Note également que se poursuit le déploiement des unités du génie devant entreprendre des activités de déminage et du personnel administratifnécessaire pour appuyer le déploiement du personnel militaire, comme prévu àl’annexe II du rapport du Secrétaire général en date du 13 novembre 1997(S/1997/882) ainsi que dans le rapport du 13 avril 1998 (S/1998/316); 6. Déclare de nouveau qu’il a l’intention d’examiner favorablement la demande d’adjonction à la MINURSO des unités militaires et de police visées àl’annexe II du rapport du Secrétaire général en date du 13 novembre 1997, dèsque le Secrétaire général lui aura fait savoir que le processus d’identificationa atteint un stade auquel le déploiement de ces personnels est essentiel; 7. Appelle à une conclusion rapide des accords sur le statut des forces avec le Secrétaire général, ce qui faciliterait grandement le déploiementintégral et en temps voulu des unités militaires formées par la MINURSO, enparticulier des unités militaires de soutien génie et de déminage et, dans cecontexte, prend note des progrès réalisés, et rappelle qu’en attendant la conclusion de tels accords, c’est l’accord type sur le statut des forces en datedu 9 octobre 1990 (A/45/594) qui s’applique à titre provisoire, ainsi qu’il estprévu dans la résolution 52/12 B de l’Assemblée générale; 8. Demande la levée de toutes restrictions imposées aux aéronefs de la MINURSO ou aux passagers dont les déplacements sont jugés utiles par la MINURSOpour l’exercice de son mandat, ainsi qu’il est d’usage dans les opérations demaintien de la paix des Nations Unies, et note que des discussions sont en cours à cette fin; 9. Prie le Secrétaire général de lui présenter, tous les 30 jours à partir de la date de prorogation du mandat de la MINURSO, un rapport surl’application du Plan de règlement et des accords auxquels sont parvenues lesparties, de le tenir régulièrement au courant de tous faits nouveaux importantsdurant la période intérimaire et, le cas échéant, de l’informer de la viabilitédu mandat de la MINURSO; 10. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1186 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation dans l'ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1186(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1186 (1998) 21 juillet 1998 RÉSOLUTION 1186 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3911e séance, le 21 juillet 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes concernant les conflits dans l’ex-Yougoslavie, en particulier sa résolution 795 (1992) du 11 décembre 1992,dans laquelle il a évoqué la possibilité que l’évolution de la situation necompromette la confiance et la stabilité dans l’ex-République yougoslave deMacédoine ou ne fasse peser une menace sur son territoire, et sa résolution1142 (1997) du 4 décembre 1997, Rappelant également ses résolutions 1101 (1997) du 28 mars 1997 et 1114 (1997) du 19 juin 1997, dans lesquelles il a exprimé sa préoccupationdevant la situation en Albanie, et sa résolution 1160 (1998) du 31 mars 1998,dans laquelle il a décidé que tous les États interdiraient la vente ou lafourniture à la République fédérale de Yougoslavie, y compris le Kosovo,d’armements et de matériel connexe de tous types et s’opposeraient à l’armementet à l’instruction d’éléments appelé s à y mener des activités terroristes, Saluant à nouveau le rôle important que la Force de déploiement préventif des Nations Unies (FORDEPRENU) joue en contribuant au maintien de la paix et dela stabilité, et rendant hommage à son personnel pour la manière dont il s’acquitte de sa mission, Se félicitant du rôle que joue la FORDEPRENU en surveillant la situation dans les zones frontalières et en faisant rapport au Secrétaire général sur lesfaits nouveaux qui pourraient constituer une menace pour l’ex-Républiqueyougoslave de Macédoine ainsi qu’en servant, par sa présence, de moyen dedissuasion et de prévention des affrontements, y compris grâce à la surveillancequ’elle exerce et aux rapports qu’elle présente sur les mouvements d’armesillicites dans la zone relevant de sa responsabilité, Rappelant l’appel qu’il a lancé aux Gouvernements de l’ex-République yougoslave de Macédoine et de la République fédérale de Yougoslavie pour qu’ilsappliquent intégralement leur accord du 8 avril 1996 (S/1996/291, annexe), enparticulier en ce qui concerne la démarcation de leur frontière commune, 98-21297 (F) 210798 210798 /...S/RES/1186 (1998) Page 2 Prenant note des lettres datées du 15 mai 1998 (S/1998/401) et du 9 juillet 1998 (S/1998/627) que le Ministre des affaires étrangères del’ex-République yougoslave de Macédoine a adressées au Secrétaire général pourdemander la prorogation du mandat de la FORDEPRENU et souscrire au renforcementde ses effectifs, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date du 1er juin 1998 (S/1998/454) et du 14 juillet 1998 (S/1998/644) et les recommandations qui yfigurent, Réaffirmant son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’ex-République yougoslave de Macédoine, 1. Décide d’autoriser le renforcement des effectifs militaires de la FORDEPRENU pour les porte r à 1 050 hommes et de prolonger de six mois le mandat actuel de la FORDEPRENU jusqu’au 28 février 1999, y compris le maintien de saprésence pour servir de moyen de dissuasion et de prévention des affrontements,surveiller la situation dans les zones frontalières, faire rapport au Secrétairegénéral sur les faits nouveaux qui pourraient constituer une menace pourl’ex-République yougoslave de Macédoine, et notamment exercer une surveillanceet présenter des rapports sur les mouvements d’armes illicites et les autresactivités interdites par la résolution 1160 (1998); 2. Déclare son intention de revenir sur les recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport du 14 juillet 1998; 3. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1187 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1187(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1187 (1998) 30 juillet 1998 RÉSOLUTION 1187 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3912e séance, le 30 juillet 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1150 (1998) du 30 janvier 1998, rappelant la déclaration de son président en date du 28 mai 1998 (S/PRST/1998/16) et rappelant également la lettre de son président au Secrétaire général en date du 10 juillet 1998(S/1998/633), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 14 juillet 1998 (S/1998/647 et Add.1), Constatant avec une vive préoccupation que la situation dans les régions de Zougdidi et de Gali reste tendue et conflictuelle et que les combats risquent dereprendre, Profondément préoccupé également par la réticence des deux parties à renoncer à la violence et à examiner sérieusement les options pacifiques desolution du conflit, Appuyant les efforts énergiques déployés par le Secrétaire général et son Représentant spécial avec l’aide de la Fédération de Russie en tant quefacilitateur ainsi que du groupe des Amis du Secrétaire général et del’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour prévenirune reprise des hostilités et relancer les négociations dans le cadre duprocessus de paix mené par l’Organisation des Nations Unies, et se félicitant dans ce contexte de l’adoption par les parties d’une Déclaration finale àl’issue de la réunion tenue à Genève du 23 au 25 juillet 1998 et de l’adoptionde la déclaration d’accompagnement du groupe des Amis du Secrétaire général(S/1998/647/Add.1), Réaffirmant que les parties doivent respecter rigoureusement les droits de l’homme, exprimant son appui au Secrétaire général dans les efforts qu’il déploie pour trouver les moyens d’en renforcer le respect effectif dans le cadrede l’action menée en vue d’un règlement politique global, et prenant note des progrès des travaux du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme enAbkhazie (Géorgie), 98-22314 (F) /...S/RES/1187 (1998) Page 2 Se félicitant du rôle joué par la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et les Forces collectives de maintien de la paix de laCommunauté d’États indépendants (Force de maintien de la paix de la CEI) commefacteurs de stabilisation dans la zone du conflit, notant que la coopération entre la MONUG et la Force de maintien de la paix de la CEI est satisfaisante,et soulignant l’importance du maintien entre elles d’une coopération et d’une coordination étroites dans l’exercice de leurs mandats respectifs, 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 14 juillet 1998; 2. Réaffirme sa profonde préoccupation devant la reprise des hostilités en mai 1998 et engage les parties à respecter rigoureusement l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994(S/1994/583, annexe I) (l’Accord de Moscou) et le protocole de cessez-le-feusigné le 25 mai 1998 ainsi que toutes leurs obligations de s’abstenir derecourir à la force et de résoudre les différends uniquement par des moyenspacifiques; 3. Exprime sa profonde préoccupation devant les nombreux départs de réfugiés causés par les récentes hostilités, réaffirme le droit de tous les réfugiés et personnes déplacées de regagner leurs foyers en toute sécurité,conformément au droit international et aux dispositions de l’Accordquadripartite sur le retour librement consenti des réfugiés et des personnesdéplacées signé le 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), engage les deux parties à s’acquitter de leurs obligations à cet égard et exige en particulier que la partie abkhaze permette le retour inconditionnel et immédiat de toutes lespersonnes déplacées depuis la reprise des hostilités en mai 1998; 4. Condamne la destruction délibérée de maisons par les forces abkhazes, apparemment motivée par la volonté de chasser les populations de leur régiond’origine; 5. Rappelle les conclusions du Sommet de Lisbonne de l’OSCE (S/1997/57, annexe) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie) et réaffirme que les changements démographiques résultant du conflit sont inacceptables; 6. Se déclare profondément préoccupé par la situation humanitaire extrêmement difficile des personnes déplacées de la région de Gali ainsi que deceux qui sont restés sur place et par les conséquences négatives graves que lesrécents événements ont eues sur les efforts humanitaires de la communautéinternationale dans la région de Gali; 7. Réaffirme que c’est aux parties elles-mêmes qu’il incombe au premier chef de parvenir à la paix et leur rappelle que la volonté de la communauté internationale de continuer à les aider dépend de leurs progrès dans ce domaine; 8. Engage les parties à faire preuve sans délai de la volonté politique nécessaire pour obtenir des résultats tangibles sur les principales questionsnégociées dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégritéterritoriale de la Géorgie, dans le cadre du processus de paix mené par l’ONU etgrâce à un dialogue direct, et à coopérer pleinement aux efforts déployés par leSecrétaire général et son Représentant spécial, avec l’aide de la Fédération deRussie en tant que facilitateur, ainsi que du groupe des Amis du Secrétairegénéral et de l’OSCE; /...S/RES/1187 (1998) Page 3 9. Prend note avec satisfaction de la réunion des parties tenue à Genève du 23 au 25 juillet 1998 et engage celles-ci à poursuivre et renforcer leur participation active au processus enclenché par le Secrétaire général en vue deparvenir à un règlement politique d’ensemble; 10. Rappelle aux parties qu’elles se sont engagées à prendre toutes les mesures en leur pouvoir et à coordonner leurs efforts pour assurer la sécuritédu personnel international et les exhorte à respecter pleinement et sans délai ces engagements, s’agissant notamment de créer un mécanisme commun d’enquête etde prévention des actes qui constituent des violations de l’Accord de Moscou etdes actes de terrorisme dans la zone du conflit; 11. Condamne les actes de violence perpétrés contre le personnel de la MONUG, la reprise de la pose de mines dans la région de Gali, ainsi que lesattaques lancées par des groupes armés opérant dans la région de Gali depuis larive géorgienne de l’Ingouri contre la Force de maintien de la paix de la CEI etexige que les parties, en particulier les autorités géorgiennes, prennent des mesures résolues pour mettre un terme à ces actes qui sapent le processus depaix; 12. Se déclare à nouveau profondément préoccupé par la sécurité de la MONUG, se félicite des mesures déjà prises pour améliorer la situation en matière de sécurité, afin de réduire au minimum le danger auquel est exposé lepersonnel de la MONUG et de créer les conditions qui lui permettent des’acquitter de ses fonctions, souligne la nécessité de prendre des dispositions supplémentaires dans ce domaine, se félicite que le Secrétaire général ait donné pour instruction de garder constamment à l’étude la question de la sécurité dela MONUG et engage les deux parties à faciliter la mise en oeuvre des mesures concrètes qui pourront être prises dans ce cadre; 13. Se déclare préoccupé par la campagne lancée par les médias en Abkhazie (Géorgie) et par les actes de harcèlement dirigés contre la MONUG et engage la partie abkhaze à mettre un terme à ces actes; 14. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 1999, sous réserve d’un réexamen de ce mandat au casoù des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat ou la présencede la Force de maintien de la paix de la CEI; 15. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé, de lui présenter, trois mois après la date d’adoption de la présenterésolution, un rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie), notamment sur lesopérations de la MONUG, et exprime son intention de procéder à un examen de la Mission, à la lumière du rapport du Secrétaire général, en tenant compte enparticulier des progrès réalisés par les deux parties pour créer des conditionsde sécurité qui permettent à la MONUG de s’acquitter de son mandat actuel etmettre en place un règlement politique; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1188 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1188(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1188 (1998) 30 juillet 1998 RÉSOLUTION 1188 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3913e séance le 30 juillet 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 16 juillet 1998 (S/1998/652), et prenant note des observations qui y sont formulées et des engagements qui y sont mentionnés, Prenant note de la lettre datée du 26 juin 1998, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies (S/1998/584), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 janvier 1999; 2. Réaffirme qu’il soutient fermement la cause de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance politique du Liban àl’intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), etdemande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d’y mettre fin; 98-22296 (F) /...S/RES/1188 (1998) Page 2 5. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 6. Encourage de nouvelles mesures visant à accroître l’efficacité et les économies pour autant qu’elles ne compromettent pas la capacité opérationnellede la Force; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1189 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur le terrorisme international
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1189(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1189 (1998) 13 août 1998 RéSOLUTION 1189 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3915e séance, le 13 août 1998 Le Conseil de sécurité , Profondément préoccupé par les actes odieux de terrorisme international aveugle perpétrés le 7 août 1998 à Nairobi (Kenya) et à Dar es-Salaam(République-Unie de Tanzanie), Condamnant ces actes, qui ont un effet préjudiciable sur les relations internationales et qui mettent en danger la sécurité des États, Convaincu que la répression des actes de terrorisme est essentielle pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales et réaffirmant la détermination de la communauté internationale à éliminer le terrorismeinternational sous toutes ses formes et manifestations, Réaffirmant également les obligations des États Membres en vertu de la Charte des Nations Unies, Soulignant que chaque État Membre a le devoir de s’abstenir d’organiser, d’encourager ou d’aider des actes de terrorisme dans un autre État, d’yparticiper ou de tolérer des activités organisées sur son territoire en vue dela perpétration de tels actes, Ayant à l’esprit la résolution 52/164 de l’Assemblée générale, en date du 15 décembre 1997, sur la Convention internationale pour la répression desattentats terroristes à l’explosif, Rappelant que, dans la déclaration publiée par le Conseil de sécurité le 31 janvier 1992 (S/23500) à l’occasion de la réunion du Conseil de sécurité auniveau des chefs d’État et de gouvernement, les membres du Conseil ont expriméleur profonde préoccupation à l’égard des actes de terrorisme international etont estimé nécessaire que la communauté internationale réagisse de manièreefficace contre de tels actes criminels, Soulignant également la nécessité de renforcer la coopération internationale entre les États en vue de l’adoption de mesures concrètes et 98-23778 (F) /...S/RES/1189 (1998) Page 2 efficaces visant à prévenir, combattre et éliminer toutes les formes de terrorisme ayant des conséquences pour la communauté internationale dans sonensemble, Approuvant les réactions des Gouvernements des États-Unis d’Amérique, du Kenya et de la République-Unie de Tanzanie aux attentats terroristes à la bombeperpétrés au Kenya et en République-Unie de Tanzanie, Résolu à éliminer le terrorisme international, 1. Condamne vigoureusement les attentats terroristes à la bombe perpétrés le 7 août 1998 à Nairobi (Kenya) et à Dar es-Salaam (République-Unie deTanzanie), qui ont entraîné la mort de centaines de victimes innocentes, blessédes milliers de personnes et causé des dégâts matériels massifs; 2. Exprime aux familles des victimes innocentes de ces attentats terroristes à la bombe sa profonde peine, sa sympathie et ses condoléances àl’occasion de cette épreuve; 3. Engage tous les États et les institutions internationales à apporter leur coopération ainsi que leur soutien et leur assistance aux enquêtes en coursau Kenya, en République-Unie de Tanzanie et aux États-Unis d’Amérique pourappréhender les auteurs de ces actes criminels lâches et les traduire en justicesans délai; 4. Exprime sa sincère gratitude à tous les États, aux institutions internationales et aux organisations bénévoles pour leurs encouragements et lasuite rapide qu’ils ont donnée aux demandes d’assistance et les engage vivement à aider les pays touchés, notamment dans la reconstruction des infrastructureset la prévention des catastrophes; 5. Engage tous les États à adopter, conformément au droit international, et à titre prioritaire, des mesures concrètes et efficaces en vue de lacoopération en matière de sécurité et de la prévention de tels actes deterrorisme international et en vue de traduire en justice et châtier les auteursde ces actes; 6. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1190 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1190(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1190 (1998) 13 août 1998 RéSOLUTION 1190 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3916e séance, le 13 août 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, notamment ses résolutions 864 (1993) du15 septembre 1993, 1127 (1997) du 28 août 1997 et 1173 (1998) du 12 juin 1998, Réaffirmant aussi sa ferme volonté de préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Déplorant vivement la situation politique et en matière de sécurité en Angola, qui se détériore principalement du fait que l’União Nacional para aIndepêndencia Total de Angola (UNITA) a failli aux obligations qui lui incombenten vertu des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka(S/1994/1441, annexe) ainsi que de ses propres résolutions pertinentes, Prenant acte des mesures positives prises récemment pour rétablir la confiance dans le processus de paix, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 6 août 1998 (S/1998/723), 1. Se félicite de la décision prise par le Secrétaire général de dépêcher un envoyé spécial pour évaluer la situation en Angola et l’informer despossibilités d’action, et prie le Secrétaire général de lui soumettre, le 31 août 1998 au plus tard, un rapport contenant des recommandations concernantle rôle futur de l’Organisation des Nations Unies en Angola; 2. Exprime son intention d’examiner les recommandations visées au paragraphe 1 ci-dessus et d’envisager des mesures appropriées; 3. Décide de proroger le mandat de la Mission d’observation des Nations Unies en Angola (MONUA) jusqu’au 15 septembre 1998 et prend acte desconsidérations formulées au paragraphe 38 du rapport du Secrétaire général en 98-23790 (F) /...S/RES/1190 (1998) Page 2 date du 6 août 1998, concernant le déploiement de la MONUA dans l’ensemble du pays; 4. Engage , dans les termes les plus vigoureux, le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, et surtout l’UNITA, de s’abstenir de toute mesurequi risquerait d’aggraver la situation actuelle; 5. Exige que l’UNITA se conforme immédiatement et sans condition aux obligations qui lui incombent en vertu du Protocole de Lusaka et de ses propresrésolutions pertinentes, s’agissant notamment de la démilitarisation complète deses forces et de son entière coopération à l’extension immédiate etinconditionnelle de l’administration de l’État à tout le territoire national,pour éviter que la situation politique et la situation en matière de sécurité nese détériorent encore davantage; 6. Exige également que l’UNITA cesse de réoccuper les localités où l’administration de l’État a été mise en place et mette fin aux attaques lancéespar ses membres contre la population civile, les autorités du Gouvernementd’unité et de réconciliation nationale, y compris la police, et le personnel desNations Unies et les autres personnels internationaux; 7. Engage le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale et l’UNITA à cesser la propagande hostile, à s’abstenir de poser de nouvellesmines, à cesser les conscriptions forcées et à intensifier leurs efforts deréconciliation nationale, y compris en prenant des mesures de confiance,notamment en relançant les mécanismes communs dans les provinces et en dégageantleurs forces militaires sur le terrain; 8. Engage le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale à veiller à ce que la police nationale angolaise s’abstienne de pratiquesincompatibles avec le Protocole de Lusaka et respecte les activités légales del’UNITA en tant que parti politique, conformément au Protocole de Lusaka; 9. Exige que le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale, et surtout l’UNITA, coopèrent pleinement avec la MONUA en lui donnant toutelatitude pour mener ses activités de vérification, et garantissentinconditionnellement la sécurité et la liberté de circulation de tout lepersonnel des Nations Unies et des autres personnels internationaux, notammentceux qui fournissent une assistance humanitaire; 10. Exprime sa ferme conviction qu’une rencontre en Angola entre le Président de la République d’Angola et le chef de l’UNITA pourrait donner uneimpulsion au processus de paix; 11. Demande aux États Membres d’appliquer intégralement les dispositions pertinentes des résolutions 1173 (1998), 1127 (1997) et 864 (1993); 12. Se félicite de la nomination d’un nouveau Représentant spécial en Angola et prie instamment le Gouvernement d’unité et de réconciliation nationaleet l’UNITA de coopérer pleinement avec lui dans la promotion du processus depaix et de la réconciliation nationale; /...S/RES/1190 (1998) Page 3 13. Encourage le Secrétaire général à rester personnellement engagé dans le processus de paix; 14. Exprime sa gratitude au personnel de la MONUA; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1191 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité en Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1191(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1191 (1998) 27 août 1998 RÉSOLUTION 1191 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3919e séance, le 27 août 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993, 827 (1993) du 25 mai 1993 et 1166 (1998) du 13 mai 1998, Ayant décidé d’examiner les candidatures aux postes de juge au Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie reçues par le Secrétaire général au4 août 1998, Transmet à l’Assemblée générale la liste de candidats ci-après, conformément à l’article 13 d) du Statut du Tribunal international : M. Mohamed Bennouna (Maroc) M. David Hunt (Australie)M. Per-Johan Lindholm (Finlande)M. Hugo Anibal Llanos Mansilla (Chili)M. Patrick Robinson (Jamaïque)M. Jan Skupinski (Pologne)M. S. W. B. Vadugodapitiya (Sri Lanka)M. Luis Valencia-Rodríguez (Équateur)M. Peter H. Wilkitzki (Allemagne) ----- 98-25123 (F)
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1192 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité en Lockerbie cas
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1192(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1192 (1998) 27 août 1998 RÉSOLUTION 1192 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3920e séance le 27 août 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 731 (1992) du 21 janvier 1992, 748 (1992) du 31 mars 1992 et 833 (1993) du 11 novembre 1993, Prenant note du rapport des experts indépendants désignés par le Secrétaire général (S/1997/991), Considérant la teneur de la lettre datée du 24 août 1998, adressée au Secrétaire général par les Représentants permanents par intérim des États-Unisd’Amérique et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès del’Organisation des Nations Unies (S/1998/795), Prenant note également , à la lumière des résolutions susmentionnées, des communications de l’Organisation de l’unité africaine, de la Ligue des Étatsarabes, du Mouvement des pays non alignés et de la Conférence islamique(S/1994/373, S/1997/834, S/1997/35, S/1997/273, S/1997/406, S/1997/497 etS/1997/529), telles que mentionnées dans la lettre du 24 août 1998, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige une fois encore que le Gouvernement libyen se conforme immédiatement aux résolutions précitées; 2. Se félicite de l’initiative tendant à ce que le procès des deux personnes accusées de l’attentat contre le vol 103 de la Pan Am ('les deuxaccusés') ait lieu devant un tribunal écossais siégeant aux Pays-Bas, comme leprévoient la lettre datée du 24 août 1998, émanant des Représentants permanentspar intérim des États-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne etd’Irlande du Nord ('l’initiative') et les pièces qui y sont jointes, ainsi quede la volonté du Gouvernement néerlandais de coopérer à la mise en oeuvre decette initiative, 3. Demande au Gouvernement des Pays-Bas et au Gouvernement du Royaume-Uni de prendre les mesures nécessaires pour assurer la mise en oeuvre de 98-25165 (F) /...S/RES/1192 (1998) Page 2 l’initiative, y compris par la conclusion d’arrangements en vue de permettre au tribunal visé au paragraphe 2 d’exercer sa compétence conformément à l’accordprévu entre les deux Gouvernements, joint à la lettre précitée, datée du24 août 1998; 4. Décide que tous les États devront coopérer à cette fin, et qu’en particulier le Gouvernement libyen devra assurer la remise des deux accusés auxPays-Bas aux fins du procès devant le tribunal visé au paragraphe 2, et qu’ildevra assurer que tous éléments de preuve ou témoins se trouvant en Libye soientrapidement mis à la disposition du tribunal, sur sa demande, aux fins du procès; 5. Prie le Secrétaire général, après consultation du Gouvernement néerlandais, d’assister le Gouvernement libyen en ce qui concerne lesdispositions matérielles requises pour le transfèrement sûr des deux accusésdirectement de la Libye aux Pays-Bas; 6. Invite le Secrétaire général à désigner des observateurs internationaux pour assister au procès; 7. Décide en outre que, dès l’arrivée des deux accusés aux Pays-Bas, le Gouvernement néerlandais les placera en détention en attendant leurtransfèrement aux fins du procès devant le tribunal visé au paragraphe 2; 8. Réitère que les mesures prévues dans ses résolutions 748 (1992) et 883 (1993) demeurent en vigueur et continuent de lier tous les États Membres et,dans ce contexte, réaffirme les dispositions du paragraphe 16 de la résolution883 (1993), et décide que les mesures précitées seront suspendues dès que le Secrétaire général aura fait savoir au Conseil que les deux accusés sont arrivésaux Pays-Bas aux fins du procès devant le tribunal visé au paragraphe 2 ouqu’ils ont comparu devant un tribunal compétent aux États-Unis ou auRoyaume-Uni, et que le Gouvernement libyen aura donné satisfaction aux autoritésjudiciaires françaises en ce qui concerne l’attentat perpétré contre levol UTA 772; 9. Déclare son intention d’envisager l’adoption de mesures supplémentaires si les deux accusés ne sont pas arrivés ou n’ont pas comparu auxfins du procès, conformément au paragraphe 8; 10. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1193 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1193(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1193 (1998) 28 août 1998 RÉSOLUTION 1193 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3921e séance, le 28 août 1998 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la situation en Afghanistan, Rappelant sa résolution 1076 (1996) du 22 octobre 1996 et les déclarations de son président sur la situation en Afghanistan, Rappelant aussi la résolution 52/211 de l’Assemblée générale, Se déclarant gravement préoccupé par la poursuite du conflit afghan, qui a récemment connu une grave escalade due à l’offensive des forces des Taliban dansle nord du pays, faisant peser une menace grave et croissante sur la paix et lasécurité régionales et internationales et causant de grandes souffrances parmila population, de nouvelles destructions, des flux de réfugiés et le déplacementforcé d’un grand nombre de personnes, Préoccupé aussi par le caractère ethnique de plus en plus marqué du conflit, par les informations faisant état de persécutions fondées sur l’ethnieou la religion, visant en particulier les chiites, et par la menace qui enrésulte pour l’unité de l’État afghan, Se déclarant à nouveau résolument attaché à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale del’Afghanistan, ainsi qu’au respect du patrimoine culturel et historique du pays, Déplorant qu’en dépit des appels répétés du Conseil de sécurité, de l’Assemblée générale et du Secrétaire général visant à mettre fin à l’ingérenceétrangère en Afghanistan, notamment à l’intervention de personnel militaireétranger et aux livraisons d’armes et de munitions à toutes les parties auconflit, cette ingérence n’a aucunement diminué, Réaffirmant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer de jouer le rôle central et impartial qui lui revient dans les efforts déployés à l’écheloninternational en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit afghan, 98-25239 (F) /...S/RES/1193 (1998) Page 2 Profondément préoccupé par la crise humanitaire en Afghanistan, déplorant à cet égard les mesures prises par les Taliban, qui ont entraîné l’évacuation dupersonnel humanitaire des Nations Unies en Afghanistan, et exprimant l’espoir de son prochain retour en toute sécurité, Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent la prise par les Taliban du consulat général de la République islamique d’Iran à Mazar-e-Sharif et lesort du personnel du consulat général et d’autres ressortissants iraniens portésdisparus en Afghanistan, S’inquiétant vivement de la détérioration des conditions de sécurité du personnel des Nations Unies et des autres organisations internationales ethumanitaires, Profondément préoccupé par la présence persistante de terroristes sur le territoire afghan, ainsi que par la production et le trafic de drogues, Demeurant profondément préoccupé par la discrimination dont les femmes et les filles continuent de faire l’objet et par les autres violations des droitsde l’homme et du droit international humanitaire en Afghanistan, 1. Réitère que la crise afghane ne peut être réglée que par des moyens pacifiques, dans le cadre de négociations directes entre les factions afghanesmenées sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies en vue de trouverune solution qui tienne compte des droits et intérêts de tous les Afghans, etsouligne que la conquête de nouveaux territoires au moyen d’opérations militaires ne conduira pas à une paix durable en Afghanistan ni ne contribuera àun règlement global du conflit dans ce pays multiculturel et pluriethnique; 2. Exige de toutes les factions afghanes qu’elles cessent les hostilités, reprennent les négociations sans délai ni condition préalable et coopèrent à lamise en place d’un gouvernement pleinement représentatif et reposant sur unelarge assise, qui protège les droits de tous les Afghans et respecte lesobligations internationales de l’Afghanistan; 3. Souligne une fois encore que toute ingérence dans les affaires intérieures de l’Afghanistan devrait cesser immédiatement et demande à tous les États de prendre des mesures énergiques pour empêcher leur personnel militaired’organiser des opérations militaires en Afghanistan ou d’y participer, ainsique de mettre immédiatement fin aux livraisons d’armes et de munitions à toutesles parties au conflit; 4. Demande à tous les États voisins de l’Afghanistan et autres États ayant une influence dans le pays d’intensifier leurs efforts sous les auspicesde l’Organisation des Nations Unies en vue d’amener les parties à un règlementnégocié; 5. Réaffirme son plein appui aux efforts de l’Organisation des Nations Unies, en particulier les activités de la Mission spéciale desNations Unies en Afghanistan et de l’Envoyé spécial du Secrétaire général enAfghanistan, afin de faciliter le processus politique en vue de la réalisationdes objectifs que constituent la réconciliation nationale et un règlement /...S/RES/1193 (1998) Page 3 politique durable, avec la participation de toutes les parties au conflit et de toutes les composantes de la société afghane; 6. Condamne les attaques contre le personnel des Nations Unies dans les parties du territoire de l’Afghanistan tenues par les Taliban, notammentl’assassinat de deux fonctionnaires afghans du Programme alimentaire mondial etdu Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Jalalabad, et celuidu Conseiller militaire de la Mission spéciale des Nations Unies en Afghanistanà Kaboul, et demande aux Taliban d’enquêter sans attendre sur ces crimes odieux et de tenir l’Organisation des Nations Unies informée des résultats qu’ilsauront obtenus; 7. Exige de toutes les factions afghanes, en particulier les Taliban, qu’elles fassent tout ce qui est possible pour garantir la sécurité et laliberté de circulation du personnel des Nations Unies et des autresorganisations internationales et humanitaires; 8. Condamne également la prise du consulat général de la République islamique d’Iran à Mazar-e-Sharif, et exige de toutes les parties, en particulier les Taliban, qu’elles fassent tout ce qui est possible pour que lepersonnel du consulat général et les autres ressortissants iraniens portésdisparus en Afghanistan puissent sortir d’Afghanistan en toute sécurité et dansla dignité; 9. Exhorte toutes les factions afghanes, en particulier les Taliban, à faciliter la tâche des organisations internationales à vocation humanitaire et àassurer l’accès sans entrave de ces organisations à tous ceux qui ont besoind’aide, ainsi qu’à garantir l’acheminement de l’aide dans de bonnes conditions; 10. Lance un appel à tous les États, à tous les organismes et programmes des Nations Unies, institutions spécialisées et autres organisationsinternationales pour qu’ils reprennent la fourniture d’une assistancehumanitaire à tous ceux qui en ont besoin en Afghanistan dès que la situationsur le terrain le permettra; 11. Se déclare prêt à demander, à titre prioritaire, que toute l’aide financière, technique et matérielle possible soit apportée en vue d’assurer lareconstruction de l’Afghanistan une fois qu’un règlement pacifique durable duconflit afghan en aura créé les conditions et permettra le retour libre et entoute sécurité des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur du pays; 12. Réaffirme que toutes les parties au conflit sont tenues de se conformer aux obligations que leur impose le droit international humanitaire, enparticulier les Conventions de Genève du 12 août 1949, et que tous ceux quicommettent ou ordonnent la commission de graves violations des Conventions enportent individuellement la responsabilité; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à enquêter sur les massacres allégués de prisonniers de guerre et de civils ainsi que sur le déplacementforcé, lié à l’appartenance ethnique, de groupes importants de la population etles autres formes de persécutions systématiques en Afghanistan, et de présenterles rapports correspondants à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité dèsqu’ils seront disponibles; /...S/RES/1193 (1998) Page 4 14. Enjoint aux factions afghanes de mettre un terme à la discrimination dont les femmes et les filles font l’objet, ainsi qu’aux autres violations desdroits de l’homme et aux violations du droit international humanitaire, et de seconformer aux règles et aux normes internationalement reconnues dans ce domaine; 15. Exige des factions afghanes qu’elles s’abstiennent d’héberger et d’entraîner des terroristes et leurs organisations, et qu’elles fassent cesserles activités illicites liées à la drogue; 16. Rappelle à toutes les parties qu’elles sont tenues de se conformer strictement à ses décisions et se déclare fermement résolu , conformément à la responsabilité que lui confère la Charte, à examiner toutes les autres mesuresqui pourraient être nécessaires pour faire appliquer la présente résolution; 17. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé de la situation en Afghanistan; 18. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1194 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1194(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1194 (1998) 9 septembre 1998 RÉSOLUTION 1194 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3924e séance, le 9 septembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991, 707 (1991) du15 août 1991, 715 (1991) du 11 octobre 1991, 1060 (1996) du 12 juin 1996,1115 (1997) du 21 juin 1997 et 1154 (1998) du 2 mars 1998, Notant que l’Iraq a déclaré le 5 août 1998 qu’il avait décidé de suspendre la coopération avec la Commission spéciale des Nations Unies et l’Agenceinternationale de l’énergie atomique (AIEA) en ce qui concerne toutes lesactivités de désarmement, ainsi que de restreindre les activités de contrôle etde vérification qui se poursuivaient sur les sites déclarés, et/ou les mesuresprises en application de la décision susvisée, Soulignant que les conditions requises pour apporter des modifications aux mesures visées à la section F de sa résolution 687 (1991) ne sont pas réunies, Rappelant la lettre datée du 12 août 1998, adressée à son Président par le Président exécutif de la Commission spéciale (S/1998/767), dans laquelle ilétait rapporté que l’Iraq avait interrompu toutes les activités de désarmementde la Commission spéciale et limité le droit de la Commission de mener sesopérations de contrôle, Rappelant également la lettre datée du 11 août 1998, adressée à son Président par le Directeur général de l’AIEA (S/1998/766), dans laquelle ilétait rapporté que l’Iraq refusait de coopérer à toute activité d’enquête surson programme nucléaire clandestin et qu’il avait imposé d’autres restrictions àla liberté d’accès touchant le plan de contrôle et de vérification continus del’AIEA, Prenant note des lettres datées du 18 août, adressées au Président exécutif de la Commission spéciale et au Directeur général de l’AIEA par son Président(S/1998/769 et S/1998/768), dans lesquelles le Conseil exprimait son plein appuià ces organisations dans l’exécution de toutes les activités entreprises enapplication de leurs mandats, y compris les inspections, 98-26366 (F) /...S/RES/1194 (1998) Page 2 Rappelant le Mémorandum d’accord signé le 23 février 1998 par le Vice-Premier Ministre iraquien et le Secrétaire général (S/1998/166), danslequel l’Iraq réitérait l’engagement qu’il avait pris de coopérer pleinementavec la Commission spéciale et l’AIEA, Notant que la déclaration de l’Iraq en date du 5 août 1998 faisait suite à une période de coopération accrue, ainsi qu’à certains progrès tangiblesaccomplis depuis la signature du Mémorandum d’accord, Réaffirmant son intention de donner une suite favorable aux progrès qui pourront être accomplis dans le cadre du processus de désarmement, etréaffirmant son engagement de faire intégralement appliquer ses résolutions, en particulier la résolution 687 (1991), Se déclarant résolu à obtenir de l’Iraq qu’il s’acquitte pleinement de l’obligation qui lui est faite dans toutes les résolutions antérieures, enparticulier les résolutions 687 (1991), 707 (1991), 715 (1991), 1060 (1996),1115 (1997) et 1154 (1998), de permettre à la Commission spéciale et l’Agenceinternationale de l’énergie atomique d’avoir un accès immédiat, sans conditionet sans restriction à tous les sites qu’elles souhaitent inspecter, et de leurapporter toute la coopération nécessaire pour qu’elles puissent s’acquitter deleurs mandats en application de ces résolutions, Soulignant qu’il est inacceptable que l’Iraq tente d’interdire l’accès à des sites quels qu’ils soient ou se refuse à apporter la coopération requise, Se déclarant disposé à procéder à un examen d’ensemble du respect par l’Iraq des obligations qui lui incombent en vertu de toutes les résolutionspertinentes, une fois que celui-ci sera revenu sur sa décision susmentionnée etaura montré qu’il est prêt à s’acquitter de toutes ses obligations, y compris enparticulier en matière de désarmement, en coopérant à nouveau pleinement avec laCommission spéciale et l’AIEA, conformément au Mémorandum d’accord, tel que leConseil l’a entériné dans sa résolution 1154 (1998), se félicitant que le Secrétaire général ait proposé de procéder à un examen d’ensemble, et l’invitant à faire connaître ses vues à ce sujet, Réaffirmant l’engagement pris par tous les États Membres de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique du Koweït etde l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne la décision que l’Iraq a prise le 5 août 1998 de suspendre la coopération avec la Commission spéciale et l’AIEA, qui constitue un manquementtotalement inacceptable aux obligations qui lui incombent en vertu desrésolutions 687 (1991), 707 (1991), 715 (1991), 1060 (1996), 1115 (1997) et1154 (1998), ainsi que du Mémorandum d’accord signé le 23 février 1998 par leVice-Premier Ministre iraquien et le Secrétaire général; 2. Exige que l’Iraq revienne sur sa décision susmentionnée et coopère pleinement avec la Commission spéciale et l’AIEA, conformément aux obligationsqui lui incombent en vertu des résolutions pertinentes et du Mémorandum /...S/RES/1194 (1998) Page 3 d’accord, et qu’il reprenne immédiatement le dialogue avec la Commission spéciale et l’AIEA; 3. Décide de ne pas procéder au réexamen prévu pour octobre 1998 en vertu des paragraphes 21 et 28 de la résolution 687 (1991), et de ne procéder à aucunautre réexamen à ce titre tant que l’Iraq ne sera pas revenu sur sa décision du5 août 1998 susmentionnée et que la Commission spéciale et l’AIEA n’auront pasfait savoir au Conseil qu’elles estiment avoir pu exercer toutes les activitésprévues dans leurs mandats, y compris les inspections; 4. Réaffirme qu’il appuie sans réserve les efforts que la Commission spéciale et l’AIEA déploient en vue de s’acquitter des mandats que leurassignent les résolutions pertinentes du Conseil; 5. Réaffirme qu’il appuie sans réserve les efforts que le Secrétaire général déploie en vue d’amener l’Iraq à revenir sur sa décision susmentionnée; 6. Réaffirme son intention de se conformer aux dispositions de la résolutions 687 (1991) en ce qui concerne la durée des interdictions visées danscette résolution et note qu’en manquant jusqu’à présent de s’acquitter des obligations qui lui incombent en l’espèce, l’Iraq a retardé le moment où leConseil pourra prendre une décision; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1195 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1195(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1195 (1998) 15 septembre 1998 RÉSOLUTION 1195 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3925e séance, le 15 septembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Réaffirmant aussi sa ferme volonté de préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Prenant note de la lettre que le Président de la République d’Angola a adressée au Secrétaire général le 10 septembre 1998 (S/1998/847), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 7 septembre 1998 (S/1998/838), 1. Souligne que la crise en Angola et le blocage du processus de paix tiennent essentiellement à ce que les dirigeants de l’União Nacional para aIndependência Total de Angola (UNITA) ont failli aux obligations que leurimposent les Acordos de Paz (S/22609, annexe), le Protocole de Lusaka(S/1994/1441, annexe) et ses propres résolutions pertinentes, et exige que l’UNITA s’acquitte immédiatement et sans condition de ses obligations, enparticulier quant à la démilitarisation totale de ses forces et à son entièrecoopération à l’extension immédiate et inconditionnelle de l’administration del’État à l’ensemble du territoire national; 2. Exige que l’UNITA se retire immédiatement du territoire qu’elle a occupé à la suite d’actions militaires; 3. Réaffirme son plein soutien à la mise en oeuvre du Protocole de Lusaka; 4. Exige que l’UNITA se transforme en un véritable parti politique en démantelant sa structure militaire et, dans le contexte de la mise en oeuvreintégrale du Protocole de Lusaka, prie très instamment les autorités angolaises de revenir sur leur décision de suspendre la participation de membres de l’UNITA 98-26930 (F) /...S/RES/1195 (1998) Page 2 au Gouvernement d’unité et de réconciliation nationale ainsi qu’à l’Assemblée nationale; 5. Demande aux États Membres d’appliquer pleinement les dispositions pertinentes des résolutions 864 (1993) du 15 septembre 1993, 1127 (1997) du28 août 1997 et 1173 (1998) du 12 juin 1998; 6. Exhorte le Gouvernement angolais, l’UNITA et les États de la région à rejeter l’action militaire, à poursuivre le dialogue pour régler la crise et às’abstenir de toutes mesures susceptibles d’exacerber la situation actuelle; 7. Déclare de nouveau qu’il soutient l’engagement personnel du Secrétaire général dans le processus de paix et prie instamment le Gouvernement angolais et l’UNITA d’apporter leur pleine coopération au Représentant spécial du Secrétairegénéral et aux iniatives lancées par des États Membres pour régler la crise pardes moyens pacifiques; 8. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 1998 le mandat de la Mission d’observation des Nations Unies en Angola (MONUA), puis d’évaluer la situationdans son ensemble et de se prononcer sur le rôle futur de l’Organisation desNations Unies en Angola sur la base d’un rapport et de recommandations que leSecrétaire général lui soumettra le 8 octobre 1998 au plus tard; 9. Souscrit à la décision prise par le Secrétaire général de donner pour instructions à la MONUA d’ajuster son déploiement sur le terrain, selon lesbesoins, pour garantir la sécurité de son personnel et exige que le Gouvernement angolais et en particulier l’UNITA garantissent inconditionnellement la sécuritéet la liberté de circulation du Représentant spécial du Secrétaire général et detous les membres du personnel des Nations Unies et des organismes humanitairesinternationaux, y compris ceux qui fournissent une assistance humanitaire; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1196 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1196(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1196 (1998) 16 septembre 1998 RÉSOLUTION 1196 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3927e séance, le 16 septembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1170 (1998) du 28 mai 1998, Rappelant la déclaration qu’a faite son président le 25 septembre 1997 (S/PRST/1997/46) à la réunion qu’il a tenue sur la situation en Afrique auniveau des ministres des affaires étrangères, Ayant examiné les recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général daté du 13 avril 1998 et intitulé 'Les causes des conflits et lapromotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique', qui a étéprésenté à l’Assemblée générale (A/52/871) et au Conseil de sécurité(S/1998/318) conformément à la déclaration susmentionnée, soulignant qu’ilimporte d’améliorer l’efficacité des embargos sur les armes pour que moinsd’armes soient disponibles pour mener des conflits armés, Soulignant les principes de l’indépendance politique, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de tous les États, Ayant à l’esprit la Déclaration du Caire de 1993 (A/48/322, annexe II), qui stipulait que le Mécanisme pour la prévention, la gestion et le règlement desconflits de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) aurait pour objectifprincipal d’anticiper et de prévenir les conflits, Réaffirmant l’obligation qui incombe à tous les États Membres de régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques et soulignant la responsabilité principale du Conseil de sécurité en matière de maintien de lapaix et de la sécurité internationales conformément à la Charte desNations Unies, Reconnaissant que la Commission internationale d’enquête créée par sa résolution 1013 (1995) du 7 septembre 1995 et réactivée en application de sarésolution 1161 (1998) du 9 avril 1998 est l’exemple d’un instrument utiles’agissant de renforcer l’efficacité d’un embargo sur les armes imposé par leConseil, 98-27166 (F) /...S/RES/1196 (1998) Page 2 1. Réitère que tous les États Membres sont tenus d’appliquer ses décisions relatives à des embargos sur les armes; 2. Encourage chaque État Membre, en tant que de besoin, à envisager d’adopter, pour s’acquitter de l’obligation visée au paragraphe 1 ci-dessus, desmesures législatives ou autres mesures juridiques érigeant en infraction pénalela violation des embargos sur les armes imposés par le Conseil; 3. Prie les comités du Conseil de sécurité créés par des résolutions imposant des embargos sur les armes en Afrique de faire figurer dans leurrapport annuel une section contenant des informations concrètes surl’application desdits embargos et les violations pouvant leur avoir étésignalées, accompagnée le cas échéant de recommandations visant à renforcerl’efficacité des embargos sur les armes; 4. Encourage les présidents des comités visés au paragraphe 3 ci-dessus à s’efforcer d’établir des canaux de communication avec les organisations etorganismes régionaux et sous-régionaux, y compris, en Afrique, le Mécanisme del’OUA pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, la Communautééconomique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Comité consultatifpermanent des Nations Unies pour les questions de sécurité en Afrique centrale,la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Autoritéintergouvernementale pour le développement (IGAD), outre les autres sourcesd’information, dont les États Membres, déjà mentionnées dans les directives descomités, afin d’améliorer la surveillance des embargos sur les armes par unéchange d’informations plus large et plus régulier avec les parties intéresséesdans la région concernée; 5. Réitère la demande qu’il a adressée à tous les États, organes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, autres organisations et partiesintéressées, de fournir aux comités pertinents du Conseil de sécurité visés auparagraphe 3 ci-dessus des informations sur les violations éventuelles desembargos sur les armes qu’il a imposés; 6. Prie les comités visés au paragraphe 3 ci-dessus de mettre les informations pertinentes à la disposition du public par l’intermédiaire desmédias appropriés, y compris en utilisant mieux la technologie de l’information; 7. Se félicite de l’initiative prise par les présidents des comités créés par les résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 et 1132 (1997) du8 octobre 1997 concernant les situations en Angola et en Sierra Leone,respectivement, de se rendre dans les pays de la région et invite d’autres comités à envisager de faire de même, lorsque cela est approprié, pour améliorerl’application intégrale et effective des mesures visées dans leurs mandatsrespectifs afin d’engager les parties à se conformer aux résolutions pertinentesdu Conseil; 8. Se déclare prêt à envisager, chaque fois qu’il imposera un embargo sur les armes, toutes les mesures voulues pour contribuer à son applicationeffective et note , dans ce contexte, que des mesures comme les enquêtes sur les itinéraires qu’empruntent les trafics d’armes, le suivi des violations précises /...S/RES/1196 (1998) Page 3 éventuelles et le déploiement d’observateurs aux frontières ou aux points d’entrée prises en consultation avec les pays concernés, peuvent présenter unintérêt; 9. Prie instamment les États Membres, les organismes et institutions des Nations Unies compétents et d’autres institutions internationales d’envisager defournir une assistance technique et autre, en consultation avec les Étatsconcernés, pour faciliter l’application des embargos sur les armes; 10. Souligne que les embargos sur les livraisons d’armes qu’il impose doivent avoir des objectifs clairement définis et prévoir un examen régulier desmesures afin de lever celles-ci lorsque les objectifs sont atteints,conformément aux dispositions de ses résolutions applicables; 11. Prie tous les comités du Conseil de sécurité créés par des résolutions imposant des embargos sur les armes d’envisager, le cas échéant, d’appliquer lesmesures visées dans la présente résolution; 12. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1197 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1197(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1197 (1998) 18 septembre 1998 RÉSOLUTION 1197 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3928e séance, le 18 septembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales en vertu de la Charte des Nations Unies, Ayant examiné les recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général en date du 13 avril 1998, intitulé 'Les causes des conflits et lapromotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique', qui a étéprésenté à l’Assemblée générale (A/52/871) et au Conseil de sécurité(S/1998/318), relatives à l’appui que l’Organisation des Nations Unies doitoffrir aux initiatives régionales et sous-régionales et au renforcement dela coordination entre l’Organisation des Nations Unies et les organisationsrégionales et sous-régionales en matière de prévention des conflits et demaintien de la paix, Rappelant les dispositions du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, qui a trait aux accords ou organismes régionaux, énonce les principesfondamentaux qui régissent leurs activités et définit le cadre juridique de lacoopération avec l’Organisation des Nations Unies dans le domaine du maintien dela paix et de la sécurité internationales, Rappelant aussi l’accord du 15 novembre 1965 sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de l’unité africaine, tel quemis à jour et signé le 9 octobre 1990 par les Secrétaires généraux des deuxorganisations, Rappelant en outre les résolutions de l’Assemblée générale sur le renforcement de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies etl’Organisation de l’unité africaine, en particulier les résolutions 43/12 du25 octobre 1988, 43/27 du 18 novembre 1988, 44/17 du 1er novembre 1991, 47/148du 18 décembre 1992, 48/25 du 29 novembre 1993, 49/64 du 15 décembre 1994 et50/158 du 21 décembre 1995, Conscient de la nécessité de maintenir la coopération entre l’Organisation des Nations Unies, ses organismes pertinents et ses institutions spécialisées, 98-27521 (F) /...S/RES/1197 (1998) Page 2 d’une part, et l’Organisation de l’unité africaine et les organisations sous-régionales en Afrique, d’autre part, Prenant note avec satisfaction de la réunion de haut niveau tenue à New York le 28 juillet 1998 entre l’ONU et les organisations régionales etrecommandant que de telles réunions se tiennent à intervalles réguliers, Notant que des arrangements sous-régionaux en Afrique, de même que l’OUA par l’intermédiaire de son Mécanisme pour la prévention, la gestion et lerèglement des conflits, développent leurs moyens de diplomatie préventive, etencourageant les États africains à tirer parti de ces arrangements et mécanismes pour la prévention des différends et le maintien de la paix en Afrique, I 1. Prie instamment le Secrétaire général, utilisant le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies destiné à améliorer la capacité deprévention des conflits et de maintien de la paix en Afrique, d’aider à créerau sein de l’OUA un système d’alerte rapide sur le modèle de celui que l’ONUutilise actuellement, et d’aider à renforcer et à rendre opérationnel le centrede gestion des conflits de l’OUA, ainsi que son centre de situation; 2. Engage les donateurs à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale destiné à améliorer la capacité de prévention des conflits et demaintien de la paix en Afrique et au Fonds de l’OUA pour la paix, et engage aussi le Secrétaire général à formuler une stratégie à même de faire augmenterles contributions au Fonds d’affectation spéciale; 3. Prie le Secrétaire général de continuer à aider les États Membres à poursuivre la mise au point d’une doctrine de maintien de la paix généralementacceptée et d’informer l’OUA et les organisations sous-régionales en Afrique dela doctrine et des concepts opérationnels appliqués en matière de maintien de lapaix; 4. Invite le Secrétaire général à aider l’OUA et les organisations sous-régionales en Afrique à mettre en place des équipes d’évaluation desbesoins logistiques en fournissant des renseignements sur la création, lacomposition, les méthodes et le fonctionnement des équipes de l’ONU, et l’invite aussi à aider, le cas échéant, l’OUA et les organisations sous-régionales à déterminer les besoins logistiques et financiers d’opérations régionales ousous-régionales de maintien de la paix autorisées par le Conseil; 5. Encourage l’application de formules de partenariat entre États et organisations régionales et sous-régionales participant à une opération demaintien de la paix, selon lesquelles un ou plusieurs États, ou une ou plusieursorganisations fournissent des forces et d’autres fournissent du matériel, engage le Secrétaire général à faciliter les efforts faits à cette fin et le prie d’envisager d’élaborer un cadre de coordination de ces partenariats; 6. Note avec satisfaction les diverses initiatives lancées par plusieurs États pour améliorer la capacité de l’Afrique à participer aux composantesmilitaire, de police, humanitaire et autres composantes civiles des opérationsde maintien de la paix, et, dans ce contexte, encourage l’organisation en commun /...S/RES/1197 (1998) Page 3 de stages d’entraînement et d’exercices de simulation, ainsi que de séminaires avec des participants africains à des opérations de maintien de la paix; 7. Accueille avec satisfaction la proposition de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de créer un conseil des anciens ausein de son Mécanisme pour la prévention, la gestion et le règlement desconflits, le maintien de la paix et la sécurité, afin de faciliter les effortsde médiation, et prie instamment le Secrétaire général, en consultation avec le Secrétaire exécutif de la CEDEAO, de faciliter la mise en place de ce conseil etd’aider à en assurer l’efficacité; II 8. Se félicite de la création au sein de l’OUA d’un bureau de liaison des Nations Unies pour l’action préventive, et prie instamment le Secrétaire général d’envisager les moyens de renforcer l’efficacité de ce bureau et d’envisageraussi la possibilité d’affecter des officiers de liaison aux opérations demaintien de la paix de l’OUA et d’organisations sous-régionales en Afrique quisont autorisées par le Conseil; 9. Encourage le renforcement de la concertation et de la coordination entre l’ONU et l’OUA et entre l’ONU et les organisations sous-régionales enAfrique, au niveau opérationnel et au niveau du siège, et considère qu’il peut être utile à cette fin de désigner des représentants spéciaux communs; 10. Se félicite que l’ONU et l’OUA aient décidé de renforcer et d’élargir leur coopération concernant les mesures de prévention et de règlement desdifférends en Afrique, et à cet égard invite le Secrétaire général à : a) Prendre des mesures pour améliorer les échanges d’informations, au moyen de mécanismes systématiques, entre l’ONU et l’OUA et entre l’ONU et lesorganisations sous-régionales en Afrique; b) Mettre au point, en collaboration avec l’OUA et les organisations sous-régionales en Afrique, des indicateurs communs d’alerte rapide et, le caséchéant, à communiquer aux représentants locaux et au siège de ces organisationsdes informations provenant de dispositifs d’alerte rapide; c) Organiser, en collaboration avec l’OUA et les organisations sous-régionales en Afrique, des échanges de visites occasionnelles de personneld’exécution entre l’ONU et l’OUA et entre l’ONU et les organisationssous-régionales en Afrique; d) Organiser, en collaboration avec l’OUA et avec les organisations sous-régionales en Afrique, des réunions communes d’experts sur des aspectsparticuliers de l’alerte rapide et de la prévention, y compris pour analyser desdifférends potentiels ou des différends existants, en vue de coordonner lesinitiatives et les actions; 11. Prie le Secrétaire général de veiller à l’application de la présente résolution dans le cadre des efforts qu’il poursuit en vue de développer lacoopération avec l’OUA et les organisations sous-régionales en Afrique, /...S/RES/1197 (1998) Page 4 en tirant au besoin sur le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies destiné à améliorer la capacité de prévention des conflits et de maintien de lapaix en Afrique, et de le tenir périodiquement informé, selon qu’il y aura lieu,des dispositions qui auront été prises à cet effet; 12. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1198 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1198(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1198 (1998) 18 septembre 1998 Résolution 1198 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3929e séance, le 18 septembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la question du Sahara occidental, Réaffirmant qu’il est résolu à aider les parties à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, Réaffirmant aussi qu’il est résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenusans plus tarder, conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par lesdeux parties, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 11 septembre 1998 (S/1998/849) et souscrivant aux observations et recommandations qu’il contient, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 1998; 2. Note avec satisfaction que, comme le Secrétaire général l’a recommandé au paragraphe 23 de son rapport, son Envoyé spécial a engagé les parties àrechercher une solution aux questions ayant trait à l’application du Plan derèglement; 3. Note également avec satisfaction que les autorités marocaines ont décidé d’officialiser la présence du Haut Commissariat des Nations Unies pourles réfugiés (HCR) au Sahara occidental, et prie les deux parties de prendre des mesures concrètes pour permettre au HCR d’effectuer les travaux préparatoiresnécessaires en vue du rapatriement des réfugiés sahraouis autorisés à voter etdes membres de leur famille immédiate, conformément au Plan de règlement; 4. Appelle à une conclusion rapide des accords sur le statut des forces avec le Secrétaire général, ce qui faciliterait grandement le déploiementintégral et en temps voulu des unités militaires formées par la MINURSO et, dansce contexte, note que de nouveaux progrès ont été réalisés et rappelle qu’en 98-27533 (F) /...S/RES/1198 (1998) Page 2 attendant la conclusion de tels accords, c’est l’accord type sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) qui s’applique à titre provisoire,ainsi qu’il est prévu dans la résolution 52/12 B de l’Assemblée générale; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter, 30 jours après la date de prorogation du mandat de la MINURSO, un rapport sur l’application du Plan derèglement et des accords auxquels sont parvenues les parties, de le tenirrégulièrement au courant de tous faits nouveaux importants et, le cas échéant,de l’informer de la viabilité du mandat de la MINURSO; 6. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1199 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Kosovo (RFY)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1199(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1199 (1998) 23 septembre 1998 RÉSOLUTION 1199 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3930e séance, le 23 septembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1160 (1998) du 31 mars 1998, Ayant examiné les rapports présentés par le Secrétaire général en application de cette résolution, en particulier celui qui est daté du4 septembre 1998 (S/1998/834 et Add.1), Notant avec satisfaction la déclaration des Ministres des affaires étrangères de l’Allemagne, des États-Unis d’Amérique, de la Fédération deRussie, de la France, de l’Italie et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne etd’Irlande du Nord (le Groupe de contact), publiée le 12 juin 1998 à l’issue dela réunion du Groupe de contact avec les Ministres des affaires étrangères duCanada et du Japon (S/1998/567, annexe), et la déclaration ultérieure du Groupede contact à Bonn le 8 juillet 1998 (S/1998/657), Notant également avec satisfaction la déclaration conjointe du Président de la Fédération de Russie et du Président de la République fédérale deYougoslavie, en date du 16 juin 1998 (S/1998/526), Prenant note en outre de la communication du 7 juillet 1998 adressée au Groupe de contact par le Procureur du Tribunal international pourl’ex-Yougoslavie, dans laquelle celui-ci estime que la situation au Kosovoconstitue un conflit armé selon les termes du mandat du Tribunal, Gravement préoccupé par les combats intenses qui se sont récemment déroulés au Kosovo et en particulier par l’usage excessif et indiscriminé de la force parles unités de sécurité serbes et l’armée yougoslave qui ont causé de nombreusesvictimes civiles et, selon l’estimation du Secrétaire général, le déplacement deplus de 230 000 personnes qui ont dû abandonner leurs foyers, Profondément préoccupé par l’afflux de réfugiés dans le nord de l’Albanie, en Bosnie-Herzégovine et dans d’autres pays européens dû à l’usage de la forceau Kosovo, ainsi que par le nombre croissant de personnes déplacées àl’intérieur du Kosovo et dans d’autres parties de la République fédérale de 98-27997 (F) /...S/RES/1199 (1998) Page 2 Yougoslavie, dont 50 000 sont sans abri et manquent du nécessaire, selon les estimations du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Réaffirmant le droit de tous les réfugiés et de toutes les personnes déplacées de retourner dans leurs foyers en toute sécurité, et soulignant que c’est à la République fédérale de Yougoslavie qu’il incombe de créer lesconditions nécessaires à cette fin, Condamnant tous les actes de violence commis par toute partie, et tous les actes de terrorisme perpétrés à des fins politiques par tout groupe ou toutindividu, ainsi que tout appui apporté de l’extérieur à de telles activités auKosovo, y compris la fourniture d’armes et d’entraînement pour des activitésterroristes au Kosovo, et se déclarant préoccupé par les informations faisant état de la poursuite des violations des interdictions imposées par la résolution1160 (1998), Profondément préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire dans l’ensemble du Kosovo, alarmé par l’imminence d’une catastrophe humanitaire telle que décrite dans le rapport du Secrétaire général, etsoulignant la nécessité de prévenir cette catastrophe, Profondément préoccupé aussi par les informations faisant état de la multiplication des violations des droits de l’homme et du droit internationalhumanitaire, et soulignant la nécessité de veiller à ce que soient respectés les droits de tous les habitants du Kosovo, Réaffirmant les objectifs de la résolution 1160 (1998), dans laquelle le Conseil exprime son soutien à un règlement pacifique du problème du Kosovo quiprévoirait un statut renforcé pour le Kosovo, une autonomie sensiblement accrueet une véritable autonomie administrative, Réaffirmant également l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République fédérale deYougoslavie, Affirmant que la détérioration de la situation au Kosovo (République fédérale de Yougoslavie) constitue une menace pour la paix et la sécurité dansla région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que toutes les parties et tous les groupes et individus mettent immédiatement fin aux hostilités et maintiennent un cessez-le-feu au Kosovo(République fédérale de Yougoslavie) qui renforcerait les perspectives dedialogue constructif entre les autorités de la République fédérale deYougoslavie et les dirigeants albanais du Kosovo et réduirait les risques decatastrophe humanitaire; 2. Exige également que les autorités de la République fédérale de Yougoslavie et les dirigeants albanais du Kosovo prennent immédiatement desmesures en vue d’améliorer la situation humanitaire et d’éviter le dangerimminent de catastrophe humanitaire; /...S/RES/1199 (1998) Page 3 3. Demande aux autorités en République fédérale de Yougoslavie et aux dirigeants albanais du Kosovo d’engager immédiatement un dialogue constructifsans conditions préalables et avec une implication internationale, d’adopter uncalendrier précis conduisant à la fin de la crise et à une solution politiquenégociée de la question du Kosovo, et se félicite des efforts en cours visant à faciliter ce dialogue; 4. Exige en outre que la République fédérale de Yougoslavie applique immédiatement, en sus des mesures visées dans la résolution 1160 (1998), lesmesures concrètes suivantes en vue de parvenir à un règlement politique de lasituation au Kosovo, telles qu’énoncées dans la déclaration du Groupe de contacten date du 12 juin 1998 : a) Mettre fin à toutes les actions des forces de sécurité touchant la population civile et ordonner le retrait des unités de sécurité utilisées pourla répression des civils; b) Permettre à la Mission de vérification de la Communauté européenne et aux missions diplomatiques accréditées en République fédérale de Yougoslavied’exercer une surveillance internationale efficace et continue au Kosovo,y compris en accordant à ces observateurs l’accès et la liberté totale demouvement afin qu’ils puissent entrer au Kosovo, s’y déplacer et en sortir sansrencontrer d’obstacles de la part des autorités gouvernementales, et délivrerrapidement les documents de voyage appropriés au personnel internationalcontribuant à la surveillance; c) Faciliter, en accord avec le HCR et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le retour en toute sécurité des réfugiés et personnesdéplacées dans leurs foyers et permettre aux organisations humanitairesd’accéder librement et sans entrave au Kosovo et d’y acheminer leursfournitures; d) Progresser rapidement vers un calendrier précis, dans le cadre du dialogue avec la communauté albanaise du Kosovo visé au paragraphe 3 ci-dessuset réclamé dans la résolution 1160 (1998), afin de s’entendre sur des mesures deconfiance et de trouver une solution politique aux problèmes du Kosovo; 5. Prend note , à cet égard, des engagements que le Président de la République fédérale de Yougoslavie a pris, dans la déclaration faiteconjointement avec le Président de la Fédération de Russie le 16 juin 1998 : a) De régler les problèmes existants par des moyens politiques sur la base de l’égalité pour tous les citoyens et communautés ethniques au Kosovo; b) De ne pas prendre de mesures répressives à l’encontre de la population pacifique; c) D’assurer la pleine et entière liberté de mouvement des représentants des États étrangers et des organismes internationaux accrédités auprès de laRépublique fédérale de Yougoslavie qui suivent l’évolution de la situation auKosovo et assurer qu’il ne leur soit pas imposé de restrictions; /...S/RES/1199 (1998) Page 4 d) D’assurer l’accès libre et sans entrave pour les organisations à vocation humanitaire, le CICR et le HCR, et l’acheminement des secourshumanitaires; e) De faciliter le retour sans entrave des réfugiés et des personnes déplacées, dans le cadre des programmes convenus avec le HCR et le CICR, et defournir une aide publique à la reconstruction des foyers détruits, et demande que ces engagements soient pleinement honorés; 6. Insiste pour que les dirigeants albanais du Kosovo condamnent toute action terroriste, et souligne que tous les membres de la communauté albanaise du Kosovo devraient poursuivre leurs objectifs uniquement par des moyenspacifiques; 7. Rappelle l’obligation qu’ont tous les États d’appliquer intégralement les interdictions imposées par la résolution 1160 (1998); 8. Approuve les mesures prises en vue d’assurer une surveillance internationale effective de la situation au Kosovo, et se félicite à cet égard de la mise en place de la Mission d’observation diplomatique au Kosovo; 9. Demande instamment aux États et aux organismes internationaux représentés en République fédérale de Yougoslavie de fournir le personnelnécessaire pour assurer une surveillance internationale effective et continue auKosovo jusqu’à ce que les objectifs énoncés dans la présente résolution et dansla résolution 1160 (1998) soient atteints; 10. Rappelle à la République fédérale de Yougoslavie que c’est à elle qu’incombe au premier chef la responsabilité d’assurer la sécurité de tout lepersonnel diplomatique accrédité auprès d’elle ainsi que celle de tout lepersonnel des organisations internationales et non gouvernementales à vocationhumanitaire se trouvant sur son territoire, et demande aux autorités de la République fédérale de Yougoslavie, ainsi qu’à tous les autres intéressés enRépublique fédérale de Yougoslavie, de prendre toutes les mesures appropriéespour assurer que les observateurs accomplissant des fonctions en vertu de laprésente résolution ne soient soumis ni à la menace ou à l’emploi de la force,ni à aucune autre forme d’ingérence; 11. Prie les États de prendre toutes les mesures conformes à leur droit interne et aux dispositions pertinentes du droit international, pour empêcherque des fonds recueillis sur leur territoire ne servent à des fins contraires àla résolution 1160 (1998); 12. Demande aux États Membres et aux autres intéressés de fournir les ressources nécessaires pour apporter une assistance humanitaire à la région etde répondre rapidement et généreusement à l’Appel interinstitutions desNations Unies pour l’assistance humanitaire requise par la crise du Kosovo; 13. Demande aux autorités de la République fédérale de Yougoslavie, aux dirigeants de la communauté albanaise du Kosovo et à tous les autres intéressésde coopérer pleinement avec le Procureur du Tribunal international pour /...S/RES/1199 (1998) Page 5 l’ex-Yougoslavie aux fins des enquêtes sur les violations éventuelles qui relèveraient de la compétence du Tribunal; 14. Souligne également la nécessité pour les autorités de la République fédérale de Yougoslavie de traduire en justice les membres des forces desécurité impliqués dans des mauvais traitements infligés aux civils ou dans ladestruction délibérée de biens; 15. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport régulièrement, selon qu’il conviendra, sur son évaluation du respect de la présente résolution parles autorités de la République fédérale de Yougoslavie et tous les éléments dela communauté albanaise du Kosovo, y compris par le moyen de ses rapportspériodiques sur l’application de la résolution 1160 (1998); 16. Décide , au cas où les mesures concrètes exigées dans la présente résolution et la résolution 1160 (1998) ne seraient pas prises, d’examiner uneaction ultérieure et des mesures additionnelles pour maintenir ou rétablir lapaix et la stabilité dans la région; 17. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1200 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité au Tribunal international pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1200(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1200 (1998) 30 septembre 1998 RÉSOLUTION 1200 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3934e séance, le 30 septembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 989 (1995) du 24 avril 1995 et 1165 (1998) du 30 avril 1998, Ayant examiné les candidatures aux postes de juge au Tribunal international pour le Rwanda reçues par le Secrétaire général, Transmet à l’Assemblée générale la liste de candidats ci-après, conformément à l’article 12 d) du Statut du Tribunal international : Mme Eugénie Liliane Arivony (Madagascar) M. Pavel Dolenc (Slovénie)M. Salifou Fomba (Mali)M. Willy C. Gaa (Philippines)M. Asoka de Z. Gunawardena (Sri Lanka)M. Mehmet Güney (Turquie)M. Aka Edoukou Jean-Baptiste Kablan (Côte d’Ivoire)M. Laïty Kama (Sénégal)M. Dionysios Kondylis (Grèce)M. Bouba Mahamane (Niger)M. Erik Møse (Norvège)M. Yakov Ostrovsky (Fédération de Russie)M. Cheick Dimkinsedo Ouédraogo (Burkina Faso)Mme Navanethem Pillay (Afrique du Sud)Mme Indira Rana (Népal)M. William Sekule (République-Unie de Tanzanie)M. Thilahun Teshome (Éthiopie)M. Lloyd George Williams (Jamaïque et Saint-Kitts-et-Nevis) ----- 98-28765 (F)
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1201 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1201(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1201 (1998) 15 octobre 1998 RÉSOLUTION 1201 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3935e séance, le 15 octobre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1125 (1997) du 6 août 1997, 1136 (1997) du 6 novembre 1997, 1152 (1998) du 5 février 1998, 1155 (1998) du 16 mars 1998,1159 (1998) du 27 mars 1998 et 1182 (1998) du 14 juillet 1998, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 21 août 1998 (S/1998/783 et Add.1) et notant les recommandations qu’il contient, Soulignant que la mise en oeuvre complète des Accords de Bangui (S/1998/561) et du Pacte de réconciliation nationale (S/1998/219, annexe) estessentielle à la paix et à la réconciliation nationale en Républiquecentrafricaine et reconnaissant les progrès significatifs accomplis par le Gouvernement de la République centrafricaine dans la mise en oeuvre des Accordsde Bangui et le lancement de réformes politiques et économiques majeures, Rappelant l’importance de la stabilité régionale et de la nécessité de consolider les résultats obtenus jusqu’à présent, et en particulier d’aider lepeuple centrafricain à affermir le processus de réconciliation nationale et demaintenir un climat de sécurité et de stabilité propice à la tenue d’électionslibres et régulières, Soulignant que les autorités de la République centrafricaine et la Commission électorale mixte indépendante (CEMI) ont la responsabilité del’organisation et de la conduite des élections législatives, Notant avec satisfaction l’adoption d’un plan opérationnel par la CEMI pour l’organisation des élections législatives et se félicitant des promesses faites par les donateurs pour appuyer le processus électoral, Reconnaissant l’importance de l’appui déjà apporté par le Programme des Nations Unies pour le développement et la Mission des Nations Unies enRépublique centrafricaine (MINURCA) à la CEMI dans la préparation des élections, 98-30607 (F) /...S/RES/1201 (1998) Page 2 1. Se félicite de l’annonce, par les autorités de la République centrafricaine et la CEMI, de la tenue des élections législatives le 22 novembreet le 13 décembre 1998; 2. Décide d’inclure dans le mandat de la MINURCA le soutien à l’organisation des élections législatives tel que décrit dans la section III durapport du Secrétaire général en date du 21 août 1998, et notamment : a) Le transport des accessoires et du matériel électoraux dans les lieux sélectionnés et dans les sous-préfectures, ainsi que le transport desobservateurs électoraux des Nations Unies dans les bureaux de vote; b) La conduite d’une opération d’observation internationale limitée mais appropriée des premier et second tours des élections législatives; c) La sécurité des accessoires et du matériel électoraux durant leur transport et leur livraison dans les sites choisis, ainsi que la sécurité desobservateurs électoraux internationaux; 3. Approuve la recommandation contenue dans le paragraphe 25 du rapport du Secrétaire général concernant l’appui en matière de sécurité pendantl’organisation des élections législatives, en prenant en considération lanécessité d’assurer la stabilité et la sécurité à Bangui et en tenant compte del’estimation de coût faite dans le cadre de cette recommandation contenue dansl’additif audit rapport; 4. Se félicite de l’établissement d’un comité mixte réunissant le Gouvernement de la République centrafricaine et la MINURCA pour traiter de laquestion de la restructuration des Forces armées centrafricaines (FACA), etrenouvelle son appel pour que le Gouvernement adopte dès que possible un plan pour la restructuration des forces armées; 5. Accueille favorablement le déploiement d’un maximum de 150 éléments des FACA sur les sites retenus, dont l’intervention se fera conformément auxrègles d’engagement des Nations Unies applicables à la MINURCA; 6. Demande aux autorités centrafricaines de fournir l’assistance nécessaire, en particulier les mesures de sécurité, devant permettre à la CEMIde préparer librement et de manière adéquate les élections législatives; 7. Prie toutes les parties centrafricaines d’assumer pleinement leurs responsabilités dans les élections législatives et de participer à celles-cid’une façon qui renforce le processus démocratique et qui contribue à laréconciliation nationale; 8. Appelle les États Membres à fournir l’assistance technique, financière et logistique nécessaire pour l’organisation d’élections législatives libres etéquitables; 9. Décide d’étendre le mandat de la MINURCA jusqu’au 28 février 1999; /...S/RES/1201 (1998) Page 3 10. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui présenter au plus tard le 20 décembre 1998 le rapport demandé par la résolution1182 (1998), concernant la mise en oeuvre du mandat de la MINURCA, l’évolutionde la situation en République centrafricaine, les progrès accomplis dansl’exécution des engagements énoncés dans la lettre datée du 8 janvier 1998,adressée au Secrétaire général par le Président de la République centrafricaine(S/1998/61, annexe), et l’application des Accords de Bangui et du Pacte deréconciliation nationale, ainsi que les engagements relatifs au redressementéconomique du pays et à la restructuration des forces de sécurité; 11. Exprime son intention de mettre un terme aux activités de la MINURCA au plus tard le 28 février 1999, la diminution de ses effectifs devant commencerle 15 janvier 1999 au plus tard, et prie le Secrétaire général de formuler des recommandations sur cette base dans son rapport mentionné au paragraphe 10ci-dessus; 12. Exprime son appréciation au Secrétaire général, à son Représentant spécial et au personnel de la MINURCA pour leurs efforts en vue de la promotionde la paix et de la réconciliation nationale en République centrafricaine; 13. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1202 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1202(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1202 (1998) 15 octobre 1998 RÉSOLUTION 1202 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3936e séance, le 15 octobre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Réaffirmant aussi sa ferme volonté de préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Soulignant à nouveau la validité des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe) du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe) et de ses propres résolutionspertinentes, qui sont à la base du processus de paix, Réaffirmant sa résolution 1196 (1998) du 16 septembre 1998, Prenant note de la Déclaration des Ministres des affaires étrangères des trois États observateurs du Protocole de Lusaka et de la lettre qu’ils ontadressée au chef de l’União Nacional para a Independência Total de Angola(UNITA) le 24 septembre 1998 (S/1998/916), Se félicitant de l’action menée à l’échelon régional pour appuyer le processus de paix en Angola, Notant que, dans son communiqué final du 14 septembre 1998 (S/1998/915), le Sommet des chefs d’État ou de gouvernement de la Communauté de développement del’Afrique australe a demandé à la communauté internationale, et en particulieraux pays et aux dirigeants qui peuvent avoir une influence sur le chef del’UNITA, de persuader le mouvement rebelle de reprendre de toute urgence lechemin de la paix et de la reconstruction de l’Angola, Prenant acte de la création de l’UNITA-Renovada, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 octobre 1998 (S/1998/931), 98-30589 (F) /...S/RES/1202 (1998) Page 2 1. Réaffirme que la crise en Angola et le blocage du processus de paix tiennent essentiellement à ce que les dirigeants de l’UNITA ont failli auxobligations que leur imposent les Acordos de Paz, le Protocole de Lusaka et sespropres résolutions pertinentes, et exige que l’UNITA s’acquitte immédiatement et sans condition de ses obligations, en particulier quant à la démilitarisationcomplète de ses forces et à son entière coopération à l’extension immédiate etinconditionnelle de l’administration de l’État à l’ensemble du territoirenational; 2. Exige également que l’UNITA se retire immédiatement du territoire qu’elle a réoccupé à la suite d’actions militaires; 3. Souligne qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit en Angola et demande au Gouvernement angolais et, en particulier, à l’UNITA de rechercher un règlement politique; 4. Décide de proroger jusqu’au 3 décembre 1998 le mandat de la Mission d’observation des Nations Unies en Angola (MONUA); 5. Prie le Secrétaire général de continuer d’ajuster le déploiement et la structure des forces de la MONUA selon qu’il conviendra, eu égard aux conditionsde sécurité et à la capacité de la Mission d’exécuter son mandat à l’appui duprocessus de paix, ainsi que de préparer de nouveaux plans de circonstance; 6. Souligne que la prorogation du mandat de la MONUA offre au Représentant spécial du Secrétaire général une nouvelle occasion de relancer leprocessus de paix actuellement dans l’impasse, et engage vivement l’UNITA à tirer parti de ce délai pour se transformer en un véritable parti politique etassumer un rôle légitime et constructif au sein du corps politique angolais; 7. Réaffirme son appui sans réserve à l’application du Protocole de Lusaka et à la réactivation de la Commission conjointe; 8. Demande au Gouvernement angolais et à l’UNITA de coopérer pleinement avec le Représentant spécial du Secrétaire général, notamment en facilitant sescontacts avec tous ceux qui exercent une influence décisive sur le processus depaix afin de faire connaître, entre autres choses, les demandes rappelées dansla présente résolution; 9. Encourage le Représentant spécial du Secrétaire général à coordonner son action avec les organisations régionales et sous-régionales afin de parvenirà une solution dans le cadre du Protocole de Lusaka; 10. Se déclare à nouveau préoccupé par la sécurité du personnel de la MONUA et exige que le Gouvernement angolais et l’UNITA garantissent inconditionnellement la sécurité et la liberté de circulation du Représentantspécial du Secrétaire général et de tous les membres du personnel desNations Unies et des organismes internationaux à vocation humanitaire, y comprisceux qui assurent l’acheminement des secours, sur l’ensemble du territoire del’Angola; 11. Souligne qu’il importe de renforcer l’état de droit et le respect des droits de l’homme, y compris la protection pleine et entière de tous les /...S/RES/1202 (1998) Page 3 citoyens angolais sur l’ensemble du territoire national, en particulier celle des représentants et des membres de tous les partis politiques; 12. Se déclare profondément préoccupé par la détérioration persistante de la situation humanitaire, et en particulier par l’augmentation importante dunombre des personnes déplacées à l’intérieur du pays, qui sont à présent1,3 million, de même que par l’impossibilité d’accéder aux groupes vulnérablesdans laquelle se trouvent les organisations humanitaires; 13. Demande aux États Membres de donner pleinement effet aux mesures imposées à l’UNITA en vertu des dispositions pertinentes des résolutions864 (1993) du 15 septembre 1993, 1127 (1997) du 28 août 1997 et 1173 (1998) du12 juin 1998, et se déclare disposé à envisager de prendre des mesures de renforcement appropriées; 14. Prie le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) d’enquêter sur les indications suivant lesquelles le chef de l’UNITA seraitsorti d’Angola en violation de la résolution 1127 (1997) et les forces del’UNITA auraient reçu un entraînement et une assistance militaires ainsi que desarmes en dehors du pays, en violation de la résolution 864 (1993); 15. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 23 novembre 1998 au plus tard, un rapport détaillé sur la base duquel il étudiera le rôle quel’Organisation des Nations Unies pourrait jouer à l’avenir en Angola, et ferades recommandations concernant les moyens d’améliorer l’application des mesuresvisées au paragraphe 13 ci-dessus; 16. Se déclare vivement préoccupé par l’accident arrivé à l’avion civil russe qui s’est écrasé en Angola, dans la région de Malange, entraînant despertes en vies humaines, demande au Gouvernement angolais de procéder sans retard à une enquête minutieuse sur les causes de l’accident, prie la MONUA d’apporter son concours à cet effet, selon qu’il conviendra, et insiste pour que l’UNITA coopère pleinement en la matière; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1203 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Kosovo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1203(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1203 (1998) 24 octobre 1998 RÉSOLUTION 1203 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3937e séance, le 24 octobre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1160 (1998) du 31 mars 1998 et 1199 (1998) du 23 septembre 1998, ainsi que l’importance d’un règlement pacifique du problèmedu Kosovo (République fédérale de Yougoslavie), Ayant examiné les rapports présentés par le Secrétaire général en application de ces résolutions, en particulier celui du 5 octobre 1998(S/1998/912), Se félicitant de l’accord signé à Belgrade le 16 octobre 1998 par le Ministre des affaires étrangères de la République fédérale de Yougoslavie et lePrésident en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération enEurope (OSCE), qui prévoit l’établissement par l’OSCE d’une mission devérification au Kosovo (S/1998/978), et notamment de l’engagement pris par laRépublique fédérale de Yougoslavie de se conformer aux résolutions 1160 (1998)et 1199 (1998), Se félicitant également de l’accord signé à Belgrade le 15 octobre 1998 par le chef d’état-major des armées de la République fédérale de Yougoslavie et leCommandant suprême des Forces alliées en Europe de l’Organisation du Traité del’Atlantique Nord (OTAN), qui prévoit l’établissement d’une mission devérification aérienne au Kosovo (S/1998/991, annexe) en complément de la Missionde vérification de l’OSCE, Accueillant avec satisfaction la décision du Conseil permanent de l’OSCE en date du 15 octobre 1998 (S/1998/959, annexe), Accueillant avec satisfaction également la décision prise par le Secrétaire général d’envoyer en République fédérale de Yougoslavie une mission chargée demettre en place les moyens d’évaluer directement l’évolution de la situation surle terrain au Kosovo, 98-32122 (F) /...S/RES/1203 (1998) Page 2 Réaffirmant que la Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécuritéinternationales, Rappelant les objectifs de la résolution 1160 (1998), dans laquelle le Conseil a exprimé son soutien à un règlement pacifique du problème du Kosovo quiprévoirait un statut renforcé pour le Kosovo, une autonomie sensiblement accrueet une véritable autonomie administrative, Condamnant tous les actes de violence commis par toute partie, tous les actes de terrorisme perpétrés à des fins politiques par tout groupe ou toutindividu, et tout appui apporté de l’extérieur à de telles activités au Kosovo,y compris la fourniture d’armes et d’entraînement pour des activités terroristesau Kosovo, et se déclarant préoccupé par les informations faisant état de la poursuite des violations des interdictions imposées par la résolution1160 (1998), Vivement préoccupé par les mesures d’interdiction que les autorités de la République fédérale de Yougoslavie ont récemment prises à l’encontre de médiasindépendants en République fédérale de Yougoslavie, et soulignant que ceux-ci doivent être autorisés à reprendre leurs activités et à les mener en touteliberté, Vivement alarmé et préoccupé par la situation humanitaire grave qui persiste dans tout le Kosovo, ainsi que par l’imminence d’une catastrophehumanitaire, et soulignant à nouveau la nécessité de prévenir cette éventualité, Soulignant l’importance d’une bonne coordination des initiatives humanitaires prises par les États, le Haut Commissaire des Nations Unies pourles réfugiés et les organisations internationales au Kosovo, Insistant sur la nécessité d’assurer la sécurité et la sûreté des membres de la Mission de vérification au Kosovo et de la Mission de vérificationaérienne au Kosovo, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie, Affirmant que la situation non réglée au Kosovo (République fédérale de Yougoslavie) continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dansla région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve et appuie les accords signés à Belgrade, le 16 octobre 1998, entre la République fédérale de Yougoslavie et l’OSCE, et, le 15 octobre 1998,entre la République fédérale de Yougoslavie et l’OTAN, concernant lavérification du respect des dispositions de sa résolution 1199 (1998) par laRépublique fédérale de Yougoslavie et toutes les autres parties concernées auKosovo, et exige que ces accords soient appliqués promptement et dans leur intégralité par la République fédérale de Yougoslavie; /...S/RES/1203 (1998) Page 3 2. Note que le Gouvernement de la Serbie a approuvé l’accord conclu par le Président de la République fédérale de Yougoslavie et l’Envoyé spécial desÉtats-Unis d’Amérique (S/1998/953, annexe) et que la République fédérale deYougoslavie a pris publiquement l’engagement de mener à bien d’ici au2 novembre 1998 la négociation du cadre d’un règlement politique, et demande que ces engagements soient scrupuleusement honorés; 3. Exige que la République fédérale de Yougoslavie respecte strictement et rapidement les résolutions 1160 (1998) et 1199 (1998) et coopère pleinementavec la Mission de vérification de l’OSCE au Kosovo et la Mission devérification aérienne de l’OTAN au Kosovo, conformément aux clauses des accordsvisés au paragraphe 1 ci-dessus; 4. Exige également que les dirigeants albanais du Kosovo et tous les autres éléments de la communauté albanaise du Kosovo respectent strictement etrapidement les résolutions 1160 (1998) et 1199 (1998), et coopèrent pleinementavec la Mission de vérification de l’OSCE au Kosovo; 5. Souligne qu’il importe au plus haut point que les autorités de la République fédérale de Yougoslavie et les dirigeants albanais du Kosovo engagentimmédiatement, sans condition et selon un calendrier précis, un dialogueconstructif avec une présence internationale, en vue de mettre fin à la crise etde parvenir à un règlement politique négocié de la question du Kosovo; 6. Exige que les autorités de la République fédérale de Yougoslavie, les dirigeants albanais du Kosovo et toutes les autres parties intéresséesrespectent la liberté de circulation des membres de la Mission de vérificationde l’OSCE et des autres membres du personnel international; 7. Engage les États et les organisations internationales à mettre à la disposition de la Mission de vérification de l’OSCE au Kosovo le personnel dontelle a besoin; 8. Rappelle à la République fédérale de Yougoslavie que c’est principalement à elle qu’incombe la responsabilité de la sécurité et de lasûreté de l’ensemble du personnel diplomatique accrédité auprès d’elle, ycompris les membres de la Mission de vérification de l’OSCE, ainsi que de lasécurité de tous les membres du personnel humanitaire des organisationsinternationales et non gouvernementales travaillant en République fédérale deYougoslavie, et demande aux autorités de la République fédérale de Yougoslavie et à toutes les autres parties intéressées sur l’ensemble du territoire de cepays, y compris les dirigeants albanais du Kosovo, de prendre toutes les mesuresappropriées pour que le personnel s’acquittant de responsabilités découlant dela présente résolution et des accords visés au paragraphe 1 ci-dessus ne soitpas menacé de l’usage de la force, qu’il ne soit pas usé de la force à sonendroit et qu’il ne soit en aucune façon fait obstacle à ses activités; 9. Se félicite dans ce contexte de l’engagement que la République fédérale de Yougoslavie a pris dans les accords visés au paragraphe 1 ci-dessusde garantir la sécurité et la sûreté des Missions de vérification, note que, à cette fin, l’OSCE envisage des arrangements qui seraient mis en oeuvre encoopération avec d’autres organisations, et affirme que, en cas d’urgence, des /...S/RES/1203 (1998) Page 4 actions peuvent être nécessaires pour assurer la sécurité et la liberté de mouvement de ces Missions, comme prévu dans les accords visés au paragraphe 1ci-dessus; 10. Demande instamment aux dirigeants albanais du Kosovo de condamner tous les actes de terrorisme, exige qu’il soit immédiatement mis fin à ces actes, et souligne que tous les éléments de la communauté albanaise du Kosovo doivent chercher à atteindre leurs objectifs par des moyens pacifiques seulement; 11. Exige que les autorités de la République fédérale de Yougoslavie et les dirigeants albanais du Kosovo s’emploient immédiatement à coopérer à laréalisation des efforts déployés à l’échelon international pour améliorer lasituation humanitaire et pour prévenir la catastrophe humanitaire imminente; 12. Réaffirme le droit de tous les réfugiés et de toutes les personnes déplacées de retourner dans leurs foyers en toute sécurité, et souligne que c’est à la République fédérale de Yougoslavie qu’il incombe de créer lesconditions nécessaires à cette fin; 13. Engage les États Membres et les autres parties intéressées à apporter des ressources suffisantes au titre de l’assistance humanitaire dans la régionet à répondre sans tarder et de façon généreuse à l’Appel globalinterinstitutions des Nations Unies pour l’assistance humanitaire liée à lacrise au Kosovo; 14. Demande que soit menée à bien sans délai, sous une supervision et avec une participation internationales, une enquête sur toutes les atrocités commisescontre des civils, et qu’une coopération pleine et entière soit apportée auTribunal international pour l’ex-Yougoslavie, notamment en donnant effet à sesordonnances, en donnant suite à ses demandes d’information et en respectant ledéroulement de ses enquêtes; 15. Décide que les interdictions imposées au paragraphe 8 de la résolution 1160 (1998) ne s’appliquent pas au matériel réservé au seul usage des Missionsde vérification comme prévu dans les accords visés au paragraphe 1 ci-dessus; 16. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec les parties concernées par les accords visés au paragraphe 1 ci-dessus, de faire rapportrégulièrement au Conseil de sécurité sur l’application de la présenterésolution; 17. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1204 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1204(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1204 (1998) 30 octobre 1998 RÉSOLUTION 1204 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3938e séance, le 30 octobre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Réaffirmant qu’il est résolu à aider les parties à parvenir à un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, Réaffirmant aussi qu’il est résolu à ce qu’un référendum libre, régulier et impartial en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental soit tenusans plus tarder, conformément au Plan de règlement, qui a été accepté par lesdeux parties, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 26 octobre 1998 (S/1998/997), ainsi que des observations et recommandationsqu’il contient, Se félicitant que le Gouvernement marocain et le Front POLISARIO aient déclaré leur intention de coopérer activement avec la Mission des Nations Uniespour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) àl’application des propositions formulées dans le rapport, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 17 décembre 1998; 2. Accueille avec satisfaction le paragraphe 4 du rapport du Secrétaire général, concernant le protocole sur l’identification de ceux des requérantsmembres des groupements tribaux H41, H61 et J51/52 qui se présenteraientindividuellement, le protocole sur les procédures de recours, le mémorandumrelatif aux activités du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés(HCR) dans la région et une esquisse des prochaines étapes du Plan de règlement,et demande aux parties de donner leur accord à cet ensemble de mesures d’ici à la fin novembre 1998, afin de permettre un examen positif des prochaines étapesdu processus de règlement; 98-33024 (F) /...S/RES/1204 (1998) Page 2 3. Note que le HCR entend soumettre prochainement aux parties un protocole relatif au rapatriement des réfugiés, et appuie les efforts accomplis à cet égard; 4. Accueille également avec satisfaction l’accord donné par les autorités marocaines en vue d’officialiser la présence du HCR au Sahara occidental etl’accord du Front POLISARIO pour la reprise des activités de préenregistrementdans les camps de réfugiés, et prie les deux parties de prendre des mesures concrètes pour permettre au HCR d’effectuer les travaux préparatoiresnécessaires en vue du rapatriement des réfugiés sahraouis autorisés à voter etdes membres de leur famille immédiate, conformément au Plan de règlement; 5. Note avec regret les restrictions mises à la capacité opérationnelle de l’unité d’appui du génie de la MINURSO, demande que des accords sur le statut des forces soient rapidement conclus avec le Secrétaire général, ce quiconstitue une condition préalable indispensable au déploiement intégral, entemps voulu, des unités militaires constituées de la MINURSO, et rappelle qu’en attendant la conclusion de tels accords, c’est l’accord type sur le statut desforces en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) qui s’applique à titre provisoire,comme le prévoit la résolution 52/12 B de l’Assemblée générale; 6. Appuie l’intention de la MINURSO de commencer à publier la liste provisoire des électeurs dès le 1er décembre 1998, comme le Secrétaire générall’a proposé, et appuie également la proposition d’accroître l’effectif de la Commission d’identification de 18 à 25 membres, ainsi que l’augmentation dupersonnel de soutien, de façon à renforcer la Commission et à lui permettre decontinuer d’oeuvrer avec la rigueur et l’impartialité les plus grandes en vue detenir le calendrier proposé; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 11 décembre 1998, un rapport sur l’application de la présente résolution et surles progrès de la mise en oeuvre du Plan de règlement et des accords auxquelssont parvenues les parties, et de le tenir régulièrement informé de toutdéveloppement significatif et, en tant que de besoin, de la viabilité du mandatde la MINURSO; 8. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1205 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1205(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1205 (1998) 5 novembre 1998 RÉSOLUTION 1205 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité ä sa 3939e séance, le 5 novembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la situation en Iraq, en particulier ses résolutions 1154 (1998) du 2 mars 1998 et 1194 (1998) du9 septembre 1998, Notant avec une extrême préoccupation la décision prise par l’Iraq le 31 octobre 1998 de cesser de coopérer avec la Commission spéciale desNations Unies, et les restrictions qu’il continue d’imposer à l’Agenceinternationale de l’énergie atomique (AIEA) dans ses travaux, Prenant note de la lettre du Vice-Président exécutif de la Commission spéciale datée du 31 octobre 1998 (S/1998/1023) et de la lettre du Présidentexécutif de la Commission spéciale datée du 2 novembre 1998 (S/1998/1032),adressées au Président du Conseil de sécurité, qui faisaient part au Conseil dela décision de l’Iraq et en exposaient les conséquences pour le travail de laCommission spéciale, et prenant note également de la lettre du Directeur général de l’AIEA, en date du 3 novembre 1998 (S/1998/1033, annexe), dans laquellecelui-ci exposait les conséquences de ladite décision pour le travail de l’AIEA, Résolu à assurer le respect immédiat et intégral, sans conditions ni restrictions, par l’Iraq des obligations que lui imposent la résolution687 (1991) du 3 avril 1991 et les autres résolutions pertinentes, Rappelant que le fonctionnement effectif de la Commission spéciale et celui de l’AIEA sont essentiels pour l’application de la résolution 687 (1991), Se déclarant de nouveau disposé à procéder à un examen d’ensemble du respect par l’Iraq des obligations qui lui incombent en vertu de toutes lesrésolutions pertinentes, une fois que celui-ci sera revenu sur la décisionsusmentionnée et celle du 5 août 1998 et aura montré qu’il est prêt às’acquitter de toutes ses obligations, notamment en matière de désarmement, encoopérant à nouveau pleinement avec la Commission spéciale et l’AIEA,conformément au Mémorandum d’accord signé le 23 février 1998 par le Vice-Premier 98-33915 (F) 051198 051198 /...S/RES/1205 (1998) Page 2 Ministre iraquien et le Secrétaire général (S/1998/166), tel que le Conseil l’a entériné dans sa résolution 1154 (1998), Réaffirmant l’engagement de tous les États Membres de respecter la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique du Koweït etde l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne la décision que l’Iraq a prise le 31 octobre 1998 de cesser de coopérer avec la Commission spéciale, en violation flagrante de la résolution687 (1991) et des autres résolutions pertinentes; 2. Exige que l’Iraq rapporte immédiatement et sans conditions sa décision du 31 octobre 1998, ainsi que sa décision du 5 août 1998, tendant à suspendre lacoopération avec la Commission spéciale et à continuer d’imposer desrestrictions aux travaux de l’AIEA, et qu’il apporte immédiatement unecoopération entière et sans conditions à la Commission spéciale et à l’AIEA; 3. Réaffirme son appui sans réserve aux efforts de la Commission spéciale et de l’AIEA pour s’acquitter de leurs mandats en vertu des résolutionspertinentes du Conseil; 4. Exprime son plein soutien au Secrétaire général dans ses efforts en vue d’assurer l’application intégrale du Mémorandum d’accord du 23 février 1998; 5. Réaffirme son intention d’agir en conformité avec les dispositions pertinentes de la résolution 687 (1991) en ce qui concerne la durée desinterdictions visées dans cette résolution, et note que par son manquement à ses obligations pertinentes jusqu’à présent, l’Iraq a retardé le moment où leConseil pourra agir en ce sens, 6. Décide , conformément à sa responsabilité principale pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, en vertu de la Charte, de demeureractivement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1206 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Tadjikistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1206(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1206(1998) 12 novembre 1998 RÉSOLUTION 1206 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3943e séance, le 12 novembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et les déclarations de son président sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation au Tadjikistan, en date du 3 novembre 1998 (S/1998/1029), Réaffirmant qu’il est attaché à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu’à l’inviolabilité de sesfrontières, Se félicitant des progrès accomplis dans la mise en application de l’Accord général sur l’instauration de la paix et de l’entente nationale au Tadjikistan(S/1997/510), ainsi que du maintien du cessez-le-feu entre le Gouvernementtadjik et l’Opposition tadjike unie (OTU), et notant qu’il reste des difficultés à résoudre à cet égard, Se félicitant également de l’intensification des contacts réguliers entre les dirigeants du Gouvernement tadjik et de l’OTU, qui a aidé à contenir lescrises pendant la période sur laquelle porte le rapport du Secrétaire général,confirmé l’attachement des deux parties au processus de paix et contribué àl’application de l’Accord général, Sachant gré à la Mission d’observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) de maintenir des contacts étroits avec les parties et de coopérer avecles Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’Étatsindépendants (les Forces de maintien de la paix de la CEI), les gardes frontièrerusses et la Mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération enEurope, Sachant également gré au groupe de contact des États garants et aux organisations internationales de leur contribution au processus de paix, 98-34889 (F) /...S/RES/1206(1998) Page 2 Constatant avec préoccupation que les conditions de sécurité demeurent précaires dans certaines parties du Tadjikistan, Vivement préoccupé de constater qu’il n’a pas été fait de progrès suffisants quant à l’établissement de tous les faits pertinents concernant lemeurtre de quatre membres de la MONUT en juillet 1998, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 3 novembre 1998; 2. Condamne énergiquement les combats qui ont eu lieu récemment dans la région de Leninabad à l’initiative de forces qui s’emploient à faire obstacle auprocessus de paix au Tadjikistan, et demande à toutes les parties concernées de s’abstenir d’employer la force; 3. Demande aux parties de s’employer avec vigueur à appliquer pleinement l’Accord général, y compris le Protocole relatif aux questions militaires(S/1997/209, annexe II), et de créer les conditions voulues pour que desélections puissent se tenir le plus rapidement possible en 1999; 4. Note avec satisfaction le travail accompli par le Représentant spécial du Secrétaire général, rend hommage aux efforts déployés par tout le personnel de la MONUT et les encourage à continuer d’aider les parties à appliquer l’Accord général; 5. Sait gré aux Forces de maintien de la paix de la CEI de continuer d’aider les parties à appliquer l’Accord général en coordination avec toutes lesparties concernées; 6. Condamne résolument le meurtre de quatre membres de la MONUT, considère que l’achèvement de l’enquête sur cette affaire est important pour la reprise des activités sur le terrain de la MONUT, prie instamment le Gouvernement tadjik de veiller à ce que l’enquête soit rapidement menée à bienet les auteurs du crime traduits en justice, et prie de même instamment les dirigeants de l’OTU de continuer à coopérer pleinement à ces efforts; 7. Prend acte des efforts accomplis par le Gouvernement tadjik en vue de renforcer la protection du personnel international et demande aux parties de coopérer davantage pour garantir la sécurité et la liberté de mouvement dupersonnel des Nations Unies, des Forces de maintien de la paix de la CEI et desautres personnels internationaux; 8. Prend note avec satisfaction de la réunion du Groupe consultatif organisée par la Banque mondiale le 20 mai 1998, et demande aux États Membres et aux autres parties concernées de répondre rapidement et généreusement à l’Appelglobal en faveur du Tadjikistan pour 1998 lancé à Genève en mars 1998; 9. Considère qu’un appui international de grande ampleur demeure essentiel pour l’intensification du processus de paix au Tadjikistan et rappelle aux deux parties que la mesure dans laquelle la communauté internationale pourramobiliser et poursuivre l’assistance au Tadjikistan est subordonnée à lasécurité du personnel de la MONUT et des organisations internationales, et dupersonnel humanitaire; /...S/RES/1206(1998) Page 3 10. Décide de proroger le mandat de la MONUT de six mois, jusqu’au 15 mai 1999; 11. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tous faits nouveaux importants, pour ce qui a trait en particulier aux conditions de sécurité et auxmesures prises pour renforcer la sécurité de la MONUT, et le prie également de lui rendre compte de l’application de la présente résolution dans les trois moissuivant la date de son adoption; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1207 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité du Tribunal international pour l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1207(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1207 (1998) 17 novembre 1998 RÉSOLUTION 1207 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3944e séance, le 17 novembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie, en particulier la résolution 827 (1993) du 25 mai 1993, Rappelant également la déclaration de son Président en date du 8 mai 1996 (S/PRST/1996/23), Rappelant en outre l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (S/1995/999, annexe), en particulierl’article IX et l’annexe 1-A, article X, Ayant examiné les lettres adressées à son Président le 8 septembre 1998 (S/1998/839), le 22 octobre 1998 (S/1998/990) et le 6 novembre 1998(S/1998/1040) par le Président du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, Déplorant que la République fédérale de Yougoslavie persiste dans son refus de coopérer pleinement avec le Tribunal, comme l’indiquent ces lettres, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réitère sa décision que tous les États doivent coopérer pleinement avec le Tribunal et ses organes, conformément à la résolution 827 (1993) et auStatut du Tribunal, et qu’ils ont l’obligation de se conformer aux demandesd’assistance ou aux ordonnances émanant d’une chambre de première instance enapplication de l’article 29 du Statut, d’exécuter les mandats d’arrêt qui leursont transmis par le Tribunal et d’accéder à ses demandes d’information etd’enquête; 2. Demande à nouveau à la République fédérale de Yougoslavie et à tous les autres États qui ne l’ont pas encore fait de prendre toutes mesuresnécessaires, en vertu de leur droit interne, pour mettre en application 98-35702 (F) /...S/RES/1207 (1998) Page 2 les dispositions de la résolution 827 (1993) et du Statut du Tribunal, et affirme qu’un État ne peut pas se prévaloir des dispositions de son droit interne pour refuser de s’acquitter d’obligations impératives que lui impose ledroit international; 3. Condamne le manquement de la République fédérale de Yougoslavie, qui s’est jusqu’à présent refusée à exécuter les mandats d’arrêt délivrés par leTribunal à l’encontre des trois individus mentionnés dans la lettre du8 septembre 1998, et exige que ces mandats d’arrêt soient immédiatement et inconditionnellement exécutés, y compris la remise des intéressés au Tribunal; 4. Demande à nouveau aux autorités de la République fédérale de Yougoslavie, aux dirigeants de la communauté albanaise du Kosovo et à tous lesautres intéressés de coopérer pleinement avec le Procureur aux fins des enquêtessur toutes les violations éventuelles qui relèveraient de la compétence duTribunal; 5. Prie le Président du Tribunal de continuer de le tenir informé de l’application de la présente résolution en vue de la poursuite de son examen dela question; 6. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1208 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1208(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1208 (1998) 19 novembre 1998 RÉSOLUTION 1208 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3945e séance, le 19 novembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1170 (1998) du 28 mai 1998, Réaffirmant aussi les déclarations de son président en date des 19 juin 1997 (S/PRST/1997/34), 16 septembre 1998 (S/PRST/1998/28) et29 septembre 1998 (S/PRST/1998/30), Soulignant que la sécurité apportée aux réfugiés et le maintien du caractère civil et humanitaire des camps et zones d’installation de réfugiésfont partie intégrante de la réponse qui doit être donnée aux niveaux national,régional et international au problème des réfugiés et peuvent contribuer aumaintien de la paix et de la sécurité internationales, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 avril 1998 sur 'Les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développementdurables en Afrique', soumis à l’Assemblée générale (A/52/871) et au Conseil desécurité (S/1998/318) conformément à la déclaration de son président en date du25 septembre 1997 (S/PRST/1997/46), Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 22 septembre 1998 sur 'La protection des activités d’assistance humanitaire aux réfugiés et autrespersonnes touchées par un conflit' (S/1998/883), Considérant la vaste expérience des États africains concernant l’accueil des réfugiés et leur capacité à gérer les effets des camps et zonesd’installation de réfugiés, Affirmant le caractère civil et humanitaire des camps et zones d’installation de réfugiés, et soulignant dans ce contexte qu’il estinadmissible d’utiliser les réfugiés ou d’autres personnes se trouvant dans descamps ou zones d’installation de réfugiés pour servir des fins militaires dansle pays d’asile ou dans le pays d’origine des intéressés, 98-36291 (F) /...S/RES/1208 (1998) Page 2 Notant la diversité des causes d’insécurité dans les camps et zones d’installation de réfugiés en Afrique, y compris, notamment, la présenced’éléments armés ou militaires et d’autres personnes qui ne remplissent pas lesconditions requises pour bénéficier de la protection internationale accordée auxréfugiés ou qui, pour d’autres motifs, n’ont pas droit à une protectioninternationale, les différences existant au sein des groupes de réfugiés, lesconflits entre réfugiés et populations locales, la délinquance de droit communet le banditisme et le trafic des armes, Considérant que des mesures doivent être prises pour aider les États d’Afrique à améliorer la sécurité des réfugiés et pour maintenir le caractèrecivil et humanitaire des camps et zones d’installation de réfugiés conformémentaux règles du droit international relatives aux réfugiés, aux droits de l’hommeet au droit humanitaire, Mettant en relief les besoins de sécurité particuliers des femmes, des enfants et des personnes âgées, qui sont les personnes les plus vulnérables dansles camps et les zones d’installation de réfugiés, Rappelant les résolutions 52/103 et 52/132 de l’Assemblée générale, traitant respectivement du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés(HCR) et des droits de l’homme et des exodes massifs, 1. Réaffirme l’importance des principes relatifs au statut des réfugiés et des normes communes au sujet du traitement à leur accorder, énoncés dans laConvention des Nations Unies du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés,telle que modifiée par le Protocole du 31 janvier 1967 relatif au statut desréfugiés; 2. Souligne la pertinence particulière des dispositions figurant dans la Convention de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) du 10 septembre 1969régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique; 3. Affirme que les États qui accueillent des réfugiés sont responsables au premier chef d’assurer la sécurité et le caractère civil et humanitaire descamps et zones d’installation de réfugiés conformément aux règles du droitinternational relatives aux réfugiés, aux droits de l’homme et au droithumanitaire; 4. Demande aux États d’Afrique de continuer à développer les institutions et les procédures permettant d’appliquer les dispositions du droit internationalrelatives au statut et au traitement des réfugiés ainsi que les dispositions dela Convention de l’OUA, en particulier celles qui prévoient que les réfugiésdoivent être installés à une distance raisonnable de la frontière de leur paysd’origine et qu’ils doivent être séparés des autres personnes qui ne remplissentpas les conditions requises pour bénéficier de la protection internationaleaccordée aux réfugiés ou qui, pour d’autres motifs, n’ont pas droit à uneprotection internationale et, à cet égard, prie instamment les États d’Afriquede rechercher s’i l y a lieu une assistance internationale; 5. Considère que le HCR est responsable au premier chef, avec l’aide des autres organes et organismes internationaux, d’apporter son appui aux Étatsd’Afrique dans les mesures qu’ils prennent pour assurer le plein respect et /...S/RES/1208 (1998) Page 3 l’entière application des dispositions du droit international relatives au statut et au traitement des réfugiés, et prie le HCR de se tenir, s’i l y a lieu, en relation étroite avec le Secrétaire général, l’OUA, les organisationssous-régionales et les États concernés à cet égard; 6. Note qu’un ensemble de mesures doivent être prises par la communauté internationale pour répartir la charge supportée par les États d’Afrique quiaccueillent des réfugiés et pour appuyer les efforts qu’ils déploient pourassurer la sécurité et le caractère civil et humanitaire des camps et zonesd’installation de réfugiés, notamment dans les domaines du maintien de l’ordre,du désarmement des éléments armés, de la répression du trafic des armes dans lescamps et les zones d’installation de réfugiés, de la séparation des réfugiés desautres personnes qui ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficierde la protection internationale accordée aux réfugiés ou qui, pour d’autresmotifs, n’ont pas droit à une protection internationale, et de la démobilisationet de la réinsertion des ex-combattants; 7. Note aussi que l’ensemble de mesures visées au paragraphe 6 ci-dessus pourrait comprendre la formation, les conseils et l’assistance logistiques ettechniques, l’appui financier, le renforcement des mécanismes nationaux demaintien de l’ordre, la fourniture ou l’encadrement d’agents de sécurité et ledéploiement, conformément à la Charte des Nations Unies, de forces de police etde forces militaires internationales; 8. Prie le Secrétaire général de répondre, selon qu’il convient, aux demandes émanant des États africains, de l’OUA et des organisationssous-régionales sollicitant des avis et une assistance technique pourl’application des règles du droit international relatives aux réfugiés, auxdroits de l’homme et au droit humanitaire qui relèvent de la présenterésolution, notamment au moyen de programmes de formation et de séminairesappropriés; 9. Prie instamment le HCR, les autres organes et organismes des Nations Unies, les États Membres, l’OUA et les organisations sous-régionalesd’entreprendre des programmes coordonnés pour apporter des conseils, uneformation et une assistance technique ou autre, selon qu’il convient, aux Étatsafricains qui accueillent des populations réfugiées, afin de renforcer leurcapacité d’exécuter les obligations visées au paragraphe 4 ci-dessus, etencourage les organisations non gouvernementales compétentes à participer à ces programmes coordonnés s’i l y a lieu; 10. Encourage le Secrétaire général et les États Membres associés aux efforts destinés à augmenter la capacité de maintien de la paix de l’Afrique àcontinuer de veiller à ce que la formation accorde la place voulue aux règles dudroit international relatives aux réfugiés, aux droits de l’homme et au droithumanitaire et, en particulier, à la sécurité des réfugiés et au maintien ducaractère civil et humanitaire des camps et zones d’installation de réfugiés; 11. Se déclare favorable à l’inclusion aux forces en attente d’unités militaires et de police ainsi que de personnel formé aux opérations humanitaireset du matériel correspondant, ces moyens pouvant être utilisés par les organeset organismes compétents des Nations Unies pour les activités de conseil, desupervision, de formation et d’assistance technique ou autre en rapport avec le /...S/RES/1208 (1998) Page 4 maintien de la sécurité et du caractère civil et humanitaire des camps et zones d’installation de réfugiés, en coordination, selon qu’il convient, avec lesÉtats africains qui accueillent des réfugiés; 12. Prie le Secrétaire général d’étudier la possibilité d’établir une catégorie nouvelle au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies destiné àaméliorer la capacité de prévention des conflits et de maintien de la paix enAfrique afin de financer, selon les besoins, et en sus des sources definancement existantes, les activités de conseil, de supervision, de formationet d’assistance technique ou autre concernant le maintien de la sécurité et ducaractère civil et humanitaire des camps et zones d’installation de réfugiés,y compris les activités visées au paragraphe 11 ci-dessus, et invite instamment les États Membres à contribuer à ce fonds; 13. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec les États Membres, les organisations régionales et sous-régionales et les autresorganes et organismes internationaux compétents, et de le tenir informé desévénements en Afrique intéressant la sécurité et le caractère civil ethumanitaire des camps et zones d’installation de réfugiés qui ont desconséquences pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales dansla région, et de recommander, à cet égard, des mesures concrètes telles quecelles mentionnées au paragraphe 7 ci-dessus, si nécessaire; 14. Se déclare prêt à examiner les recommandations visées au paragraphe 13 ci-dessus conformément aux responsabilités qui lui incombent en vertu de laCharte des Nations Unies; 15. Prie tous les États Membres, les organes et organismes internationaux compétents et toutes les organisations régionales et sous-régionales deconsidérer, s’i l y a lieu, l’application des mesures contenues dans la présente résolution aux régions autres que l’Afrique; 16. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1209 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afrique, en ce qui concerne l'importance de l'endiguement des mouvements illicites d'armes en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1209(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1209 (1998) 19 novembre 1998 RÉSOLUTION 1209 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3945e séance, le 19 novembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1170 (1998) du 28 mai 1998, 1196 (1998) du 16 septembre 1998 et 1197 (1998) du 17 septembre 1998, Rappelant les déclarations de son président en date du 25 septembre 1997 (S/PRST/1997/46), du 16 septembre 1998 (S/PRST/1998/28) et du 24 septembre 1998(S/PRST/1998/29), Ayant examiné les recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général en date du 13 avril 1998 intitulé 'Les causes des conflits et lapromotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique' en ce quiconcerne l’importance de l’endiguement des mouvements illicites d’armes enAfrique, Constatant la relation étroite qui existe entre, d’une part, le problème des mouvements illicites d’armes à destination et à l’intérieur de l’Afrique et,d’autre part, la paix et la sécurité internationales, Constatant avec préoccupation que les motifs d’ordre commercial et politique jouent un rôle par trop important dans le transfert illicite etl’accumulation d’armes légères en Afrique, Soulignant le lien étroit qui existe entre, d’une part, la paix et la sécurité internationales et le développement durable et, d’autre part, lanécessité pour la communauté internationale de faire face d’une manière globaleau problème des mouvements illicites d’armes à destination et à l’intérieur del’Afrique, qui concerne non seulement le domaine de la sécurité mais aussi ledéveloppement social et économique, Réaffirmant le droit des États africains à acheter ou à produire les armes nécessaires pour répondre à leurs besoins légitimes en matière de sécuriténationale et de maintien de l’ordre, conformément à la Charte des Nations Unieset aux autres règles et principes du droit international, 98-36326 (F) /...S/RES/1209 (1998) Page 2 Accueillant avec satisfaction l’offre du Gouvernement suisse d’accueillir à Genève, en 2001 au plus tard, une conférence internationale sur le commerceillicite des armes sous tous ses aspects, Accueillant avec satisfaction le processus de négociation à Vienne sur l’élaboration d’une convention internationale contre la criminalitétransnationale organisée, y compris un protocole concernant la lutte contre lafabrication illicite et le trafic d’armes à feu, Accueillant avec satisfaction les activités que mène actuellement le Secrétaire général au sujet des armes légères et de petit calibre en applicationdes résolutions 50/70 B et 52/38 J de l’Assemblée générale, y compris lestravaux du groupe d’experts gouvernementaux qu’il a nommé, et prenant note des conclusions relatives aux mouvements illicites d’armes à destination et àl’intérieur de l’Afrique qui figurent dans le rapport du Secrétaire général surles armes légères en date du 27 août 1997 (A/52/298), Accueillant également avec satisfaction la décision prise par le Secrétaire général de coordonner toutes les mesures prises au sujet des armes légères et depetit calibre dans le système des Nations Unies au moyen du Mécanisme decoordination de l’action concernant les armes légères, pour lequel leDépartement des affaires de désarmement a été désigné comme point de contact, Saluant les initiatives nationales, bilatérales et sous-régionales prises en Afrique pour combattre les mouvements illicites d’armes, notamment cellesprises au Mali et au Mozambique, ainsi que celles prises par la Communautééconomique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté dedéveloppement de l’Afrique australe (SADC), Accueillant également avec satisfaction la décision de l’Organisation de l’unité africaine d’établir un rapport de situation sur l’Afrique contenant desinformations détaillées sur l’ampleur du problème de la prolifération des armeslégères, ainsi que des recommandations de politique appropriées, 1. Se déclare profondément préoccupé par l’effet déstabilisateur des mouvements illicites d’armes, en particulier d’armes légères et de petitcalibre, à destination et à l’intérieur de l’Afrique et par leur accumulationexcessive et leur circulation, qui menacent la sécurité nationale, régionale etinternationale et qui ont de graves conséquences pour le développement et lasituation humanitaire du continent; 2. Encourage les États africains à légiférer en matière de détention et d’utilisation d’armes à l’intérieur des pays, y compris la constitution demécanismes juridiques et judiciaires pour l’application effective de cettelégislation, et à contrôler efficacement les importations, exportations etréexportations d’armes, et encourage aussi la communauté internationale, agissant en consultation avec les États africains, à seconder ces efforts; 3. Souligne qu’il est important que tous les États Membres, en particulier les États fabriquant ou commercialisant des armes, limitent, parexemple au moyen de moratoires volontaires, les transferts d’armes susceptiblesde provoquer ou de prolonger des conflits armés ou d’aggraver les tensions etconflits existants en Afrique; /...S/RES/1209 (1998) Page 3 4. Encourage les États africains à participer au Registre des armes classiques de l’Organisation des Nations Unies, encourage également la création de registres régionaux ou sous-régionaux appropriés sur la base d’accordsconclus entre les États africains concernés, et encourage en outre les États Membres à étudier d’autres moyens appropriés permettant de renforcer latransparence dans le domaine des transferts d’armes à destination et àl’intérieur de l’Afrique; 5. Demande instamment aux États Membres ayant les compétences voulues de coopérer avec les États africains en vue de renforcer leur capacité à combattreles mouvements illicites d’armes, y compris en identifiant et en interdisant lestransferts illicites d’armes; 6. Accueille avec satisfaction la déclaration sur le moratoire adopté le 30 octobre 1998 à Abuja par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement dela CEDEAO, et engage instamment les autres organisations sous-régionales en Afrique à envisager d’adopter des mesures analogues; 7. Encourage les États africains à examiner les efforts entrepris dans d’autres régions, notamment par l’Organisation des États américains et l’Unioneuropéenne, pour prévenir et combattre les mouvements illicites d’armes, et àenvisager d’adopter des mesures analogues s’i l y a lieu; 8. Se félicite que le Secrétaire général ait l’intention d’accorder une haute priorité au rôle de l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est defaire mieux comprendre les conséquences directes et indirectes des mouvementsillicites d’armes, et souligne qu’il est important d’appeler le plus largement possible l’attention du public sur les effets négatifs des mouvements illicitesd’armes à destination et à l’intérieur de l’Afrique; 9. Encourage le Secrétaire général à étudier les moyens permettant d’identifier les marchands d’armes internationaux qui contreviennent à lalégislation nationale ou aux embargos décrétés par l’Organisation desNations Unies sur les transferts d’armes à destination et à l’intérieur del’Afrique; 10. Encourage le Secrétaire général à promouvoir la coopération entre les États Membres, l’Organisation des Nations Unies, les organisations régionales etsous-régionales et les autres organisations pertinentes en vue de rassembler,d’examiner et d’échanger des informations sur la lutte contre les mouvementsillicites d’armes, en particulier d’armes légères et de petit calibre, et dediffuser, s’i l y a lieu, des informations sur la nature et la portée générale du commerce international illicite d’armes à destination et à l’intérieur del’Afrique; 11. Réitère que tous les États Membres sont tenus d’appliquer ses décisions relatives à des embargos sur les armes et, dans ce contexte, prend notedes incidences plus générales de l’expérience et des résultats de la Commission internationale d’enquête créée aux termes de sa résolution1013 (1995) du 7 septembre 1995 et réactivée en application de sa résolution1161 (1998) du 9 avril 1998, et prie le Secrétaire général d’envisager d’appliquer éventuellement de telles mesures à d’autres zones de conflit en /...S/RES/1209 (1998) Page 4 Afrique en mettant particulièrement l’accent sur la provenance de ces armes, et de lui faire des recommandations s’i l y a lieu; 12. Encourage le Secrétaire général à étudier, en consultation avec les États Membres, les moyens permettant de rassembler, d’échanger et de diffuserdes informations, notamment techniques, sur les mouvements illicites d’armeslégères et de petit calibre et leurs effets déstabilisateurs, afin d’améliorerla capacité de la communauté internationale de prévenir l’exacerbation desconflits armés et des crises humanitaires, ainsi que les moyens permettantd’échanger rapidement des données concernant des violations possibles desembargos sur les armes; 13. Prie le Secrétaire général d’envisager des moyens concrets de collaborer avec les États africains à la mise en oeuvre de programmes nationaux,régionaux ou sous-régionaux concernant la collecte, la neutralisation et ladestruction volontaires d’armes, y compris la possibilité de créer un fonds afind’appuyer ces programmes; 14. Apprécie la contribution importante qu’apportent les programmes de collecte, de neutralisation et de destruction volontaires d’armes dans certainessituations postconflictuelles en Afrique et exprime son intention d’envisager d’inclure, s’i l y a lieu, les moyens de faciliter le succès de ces programmes dans le mandat des futures opérations de maintien de la paix qu’il autorisera enAfrique sur la base des recommandations du Secrétaire général; 15. Demande aux organisations régionales et sous-régionales en Afrique de redoubler d’efforts en vue de créer des mécanismes et des réseaux régionauxd’échange d’informations entre les autorités compétentes de leurs États membresafin de lutter contre la circulation illicite et le trafic des armes légères etde petit calibre; 16. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1210 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1210(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1210 (1998) 24 novembre 1998 RÉSOLUTION 1210 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3946e séance , le 24 novembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997)du 12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997, 1153 (1998) du20 février 1998 et 1175 (1998) du 19 juin 1998, Convaincu de la nécessité de continuer à répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires des Iraquiens jusqu’à ce que l’applicationpar le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notamment larésolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre,conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures à l’égarddes interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Convaincu aussi de la nécessité d’assurer la distribution équitable des biens humanitaires à tous les groupes de la population iraquienne dansl’ensemble du pays, Se félicitant de l’incidence bénéfique que les résolutions pertinentes ont eue sur la situation humanitaire en Iraq, comme le Secrétaire général l’indiquedans son rapport du 19 novembre 1998 (S/1998/1100), Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, demeureront en vigueurpendant une nouvelle période de 180 jours, commençan tà0h1 (heure de New York), le 26 novembre 1998, 98-36880 (F) /...S/RES/1210 (1998) Page 2 2. Décide également que le paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998) demeurera en vigueur pendant la période de 180 jours visée au paragraphe 1ci-dessus; 3. Charge le Comité créé par la résolution 661 (1990) d’autoriser, sur la base de demandes précises, des dépenses d’un montant raisonnable au titre dupèlerinage à La Mecque, à financer par prélèvement sur le compte-séquestre; 4. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pleine et entière application de la présenterésolution, ainsi que de revoir, d’ici au 31 décembre 1998, les différentesformules qui permettraient de régler les difficultés de financement dont leSecrétaire général fait mention dans son rapport du 19 novembre 1998(S/1998/1100), et de continuer à améliorer selon qu’il y aura lieu le processusd’observation des Nations Unies en Iraq de façon à pouvoir lui donner toutes lesassurances requises concernant la distribution équitable des marchandiseslivrées conformément à la présente résolution et l’utilisation effective, auxfins pour lesquelles leur achat a été autorisé, des fournitures importées parl’Iraq, notamment les articles et les pièces détachées à double usage; 5. Décide en outre de procéder à un examen approfondi de tous les aspects de l’application de la présente résolution 90 jours après l’entrée en vigueur duparagraphe 1 ci-dessus, puis avant la fin de la période de 180 jours, lorsqu’ilaura reçu les rapports visés aux paragraphes 6 et 10 ci-après, et déclare qu’il a l’intention , avant la fin de la période de 180 jours, d’envisager favorablement de proroger les dispositions de la présente résolution, selon lesbesoins, à condition que lesdits rapports fassent apparaître qu’elles ont étéconvenablement appliquées; 6. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, 90 jours après l’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus, puis, avant la fin de la période de180 jours, sur la base des observations faites par le personnel desNations Unies en Iraq et des consultations menées avec le Gouvernement iraquien,un premier et un deuxième rapports lui indiquant si l’Iraq a distribuééquitablement les médicaments, les fournitures médicales et les denréesalimentaires ainsi que les produits et fournitures de première nécessitédestinés à la population civile qui sont financés conformément auparagraphe 8 a) de la résolution 986 (1995), en incluant dans ces rapportstoute observation qu’il jugerait utile de faire quant à la mesure dans laquellele niveau des recettes permet de répondre aux besoins humanitaires de l’Iraq,ainsi qu’à la capacité de l’Iraq d’exporter des quantités de pétrole et deproduits pétroliers suffisantes pour que les recettes correspondantes atteignentle montant visé au paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998); 7. Prie le Secrétaire général de lui faire savoir si l’Iraq n’est pas en mesure d’exporter du pétrole ou des produits pétroliers en quantités suffisantespour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 2de la résolution 1153 (1998) et, après consultation avec les organismescompétents des Nations Unies et avec les autorités iraquiennes, de faire desrecommandations concernant l’utilisation des recettes escomptées, conformémentaux priorités définies au paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998) et au plande distribution visé au paragraphe 5 de la résolution 1175 (1998); /...S/RES/1210 (1998) Page 3 8. Décide que les paragraphes 1, 2, 3 et 4 de la résolution 1175 (1998) demeureront en vigueur pendant la nouvelle période de 180 jours visée auparagraphe 1 ci-dessus; 9. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Gouvernement iraquien, de lui soumettre, d’ici au 31 décembre 1998, une listedétaillée des pièces détachées et du matériel nécessaires aux fins indiquées auparagraphe 1 de la résolution 1175 (1998); 10. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en étroite coordination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l’applicationdes arrangements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 et de la résolution986 (1995) 90 jours après l’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, denouveau, avant la fin de la période de 180 jours; 11. Prie instamment tous les États, et en particulier le Gouvernement iraquien, d’apporter leur entière coopération à la mise en oeuvre de la présenterésolution; 12. Demande instamment à tous les États de continuer à coopérer pour que les demandes soient soumises sans retard et les licences d’exportationrapidement délivrées, en facilitant le transit des fournitures humanitairesautorisées par le Comité créé par la résolution 661 (1990), et en prenant toutesautres mesures relevant de leur compétence pour que les fournitures humanitairesrequises d’urgence parviennent au peuple iraquien dans les meilleurs délais; 13. Souligne qu’il importe que la sécurité de toutes les personnes directement associées à la mise en oeuvre de la présente résolution en Iraqcontinue d’être assurée; 14. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1211 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1211(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1211 (1998) 25 novembre 1998 RÉSOLUTION 1211 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3947e séance, le 25 novembre 1998 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 14 novembre 1998(S/1998/1073), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 mai 1999; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer sa résolution 338 (1973). ----- 98-37168 (F)
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1212 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité la question concernant Haiti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1212(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1212 (1998) 25 novembre 1998 RÉSOLUTION 1212 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3949e séance, le 25 novembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier la résolution 1141 (1997) du 28 novembre 1997, et celles adoptées par l’Assembléegénérale, Prenant note de la demande en date du 22 octobre 1998 que le Président de la République d’Haïti a adressée au Secrétaire général (S/1998/1003), Prenant note également des rapports du Secrétaire général en date du 24 août 1998 (S/1998/796) et du 11 novembre 1998 (S/1998/1064), ainsi que desrecommandations qui y figurent, Rendant hommage à la Mission de police civile des Nations Unies en Haïti (MIPONUH) pour l’aide qu’elle apporte au Gouvernement haïtien en fournissantappui et assistance pour la professionnalisation de la Police nationalehaïtienne et remerciant tous les États Membres qui ont prêté leur concours à la Mission, Rendant hommage au Représentant du Secrétaire général pour le rôle qu’il a joué dans la coordination des activités du système des Nations Unies visant àpromouvoir le développement institutionnel, la réconciliation nationale et leredressement économique en Haïti, Notant le rôle clef joué jusqu’ici par la Police civile des Nations Unies, la Mission civile internationale en Haïti et le programme d’assistance techniquedu Programme des Nations Unies pour le développement, ainsi que les programmesd’assistance bilatérale, dans la création en Haïti d’une force de policenationale pleinement opérationnelle et dotée d’effectifs et d’une structureadéquats constituant un élément essentiel de la consolidation de la démocratieet de la revitalisation de l’appareil judiciaire haïtien et, dans ce contexte,soulignant l’importance que revêt la réforme de celui-ci pour mener à bien la mise en place de la Police nationale haïtienne, et se félicitant des progrès continus réalisés dans la professionnalisation de celle-ci et l’exécution du 98-37138 (F) /...S/RES/1212 (1998) Page 2 'plan de développement de la Police nationale haïtienne pour la période 1997-2001' de mai 1997, Insistant sur les rapports qu’i l y a entre paix et développement, notant qu’Haïti ne peut connaître un développement durable sans une assistance internationale importante et soulignant qu’il est essentiel pour la paix et la sécurité à long terme dans le pays que la communauté internationale et lesinstitutions financières internationales maintiennent leur engagement d’aider etde seconder le développement économique, social et institutionnel en Haïti, Gravement préoccupé par l’impasse politique prolongée, qui comporte des risques considérables pour la paix et le développement, Regrettant profondément que cette impasse politique n’ait pas encore permis de transférer les activités de la MIPONUH à d’autres formes d’assistanceinternationale, Conscient que c’est au peuple et au Gouvernement haïtiens qu’incombe en dernier ressort la responsabilité de la réconciliation nationale, du maintiend’un environnement stable et sûr, de l’administration de la justice et de lareconstruction du pays, 1. Réaffirme l’importance que revêt une force de police nationale pleinement opérationnelle, autonome et professionnelle, dotée d’un effectif etd’une structure adéquats et apte à exercer la gamme complète des fonctions depolice, pour la consolidation de la démocratie et la revitalisation del’appareil judiciaire en Haïti, et encourage Haïti à poursuivre l’exécution des plans établis en la matière; 2. Décide , compte tenu du paragraphe 1 ci-dessus et comme l’a demandé le Président de la République d’Haïti, de proroger le présent mandat de la MIPONUH,y compris le concept d’opération, jusqu’au 30 novembre 1999, afin que la Missioncontinue à aider le Gouvernement haïtien en fournissant appui et assistance pourla professionnalisation de la Police nationale haïtienne, selon les modalitésindiquées au paragraphe 32 du rapport du Secrétaire général en date du11 novembre 1998 (S/1998/1064), qui prévoient notamment des activités de conseilauprès de la Police nationale haïtienne en opérations, et le renforcement de lacapacité de la direction centrale de la force de police à gérer l’assistanceinternationale qu’elle reçoit de sources bilatérales et multilatérales; 3. Affirme que l’assistance internationale future destinée à la Police nationale haïtienne devrait être considérée dans le cadre des institutionsspécialisées et des programmes des Nations Unies, notamment le Programme desNations Unies pour le développement, des autres organisations internationales ourégionales et des États Membres; 4. Prie les États Membres d’appuyer comme il convient les actions entreprises par l’Organisation des Nations Unies et par les États Membres enapplication de la présente résolution et d’autres résolutions sur la questionpour donner effet aux dispositions du mandat visé au paragraphe 2 ci-dessus; 5. Souligne qu’il importe d’assurer une coordination poussée entre les contributeurs multilatéraux et bilatéraux afin d’apporter une assistance /...S/RES/1212 (1998) Page 3 internationale efficace à la Police nationale haïtienne et prie le Représentant du Secrétaire général de travailler en collaboration étroite avec les ÉtatsMembres pour assurer la complémentarité des efforts bilatéraux et multilatéraux; 6. Exhorte les autorités et les dirigeants politiques haïtiens à s’acquitter de leurs responsabilités et à engager d’urgence des négociations envue de dénouer la crise, dans un esprit de tolérance et de compromis; 7. Engage les autorités haïtiennes à poursuivre la réforme et le renforcement de l’appareil judiciaire haïtien, en particulier des établissementspénitentiaires; 8. Souligne que le redressement économique et la reconstruction sont les principales tâches auxquelles sont confrontés le Gouvernement et le peuplehaïtiens et qu’une assistance internationale importante est indispensable audéveloppement durable d’Haïti, insiste sur l’engagement de la communauté internationale en faveur d’un programme à long terme d’aide à Haïti et invite les organes et institutions des Nations Unies, en particulier le Conseiléconomique et social, à contribuer à l’élaboration d’un tel programme; 9. Prie tous les États de contribuer au Fonds de contributions volontaires créé par la résolution 975 (1995) du 30 janvier 1995 en faveur de laPolice nationale haïtienne, en particulier pour le recrutement et ledéploiement, par le Programme des Nations Unies pour le développement, deconseillers chargés d’assister l’Inspecteur général, la Direction générale et lequartier général de la Police nationale haïtienne; 10. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution tous les trois mois à compter de son adoption, et ce jusqu’àl’expiration du mandat de la MIPONUH le 30 novembre 1999; 11. Exprime son intention de ne pas proroger la MIPONUH au-delà du 30 novembre 1999 et prie le Secrétaire général de faire des recommandations sur une transition viable vers d’autres formes d’assistance internationale dans lesecond rapport qu’il lui présentera pour examen en application du paragraphe 10ci-dessus, en tenant dûment compte de la nécessité de préserver les progrèsaccomplis dans la réforme de la Police nationale haïtienne et de renforcerencore l’appui apporté par les Nations Unies à la consolidation de ladémocratie, au respect des droits de l’homme et au maintien de l’ordre en Haïti; 12. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1213 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1213(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1213 (1998) 3 décembre 1998 RÉSOLUTION 1213 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3951e séance, le 3 décembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions864 (1993) du 15 septembre 1993, 1127 (1997) du 28 août 1997 et 1173 (1998) du12 juin 1998, Réaffirmant également qu’il est fermement résolu à préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Soulignant la validité des 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe) et de ses propres résolutions pertinentes, quisont à la base du processus de paix, Condamnant résolument le manquement de l’União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) à l’obligation qui lui incombe des’acquitter des tâches restant à accomplir en application du Protocole deLusaka, en particulier la démilitarisation complète de ses forces et son entièrecoopération à l’extension immédiate et inconditionnelle de l’administration del’État à tout le territoire national, Notant avec une profonde préoccupation que le chef de l’UNITA n’a répondu ni à la lettre du Représentant spécial du Secrétaire général en date du6 octobre 1998, dans laquelle étaient formulées des propositions visant àremettre en train le processus de paix, ni à la lettre du 24 septembre 1998 danslaquelle les ministres des affaires étrangères des trois États observateurs duProtocole de Lusaka demandaient que des mesures irréversibles soient prises envue de l’instauration de la paix (S/1998/916), Se déclarant vivement préoccupé par les graves incidences humanitaires de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix et par la détériorationdes conditions de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 novembre 1998 (S/1998/1110), 98-38234 (F) /...S/RES/1213 (1998) Page 2 1. Souligne que la crise en Angola et le blocage du processus de paix tiennent essentiellement à ce que les dirigeants de l’UNITA à Bailundo ontfailli aux obligations que leur imposent les 'Acordos de Paz', le Protocole deLusaka et ses propres résolutions pertinentes, et exige que l’UNITA s’acquitte immédiatement et sans condition de ses obligations, en particulier quant à ladémilitarisation complète de ses forces et à son entière coopération àl’extension immédiate et inconditionnelle de l’administration de l’État àl’ensemble du territoire national; 2. Exige que l’UNITA se retire immédiatement des territoires qu’elle a réoccupés à la suite d’actions militaires ou autres; 3. Demande aux dirigeants de l’UNITA de collaborer sans retard ni réserve avec la Mission d’observation des Nations Unies en Angola (MONUA) au replid’Andulo et de Bailundo du personnel de la Mission, et tient les dirigeants de l’UNITA à Bailundo responsables de la protection et de la sécurité de cepersonnel; 4. Souligne qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit en Angola et demande au Gouvernement angolais et à l’UNITA de coopérer pleinement avec le Représentant spécial du Secrétaire général, notamment en facilitant sescontacts avec tous ceux qui jouent un rôle décisif dans l’application duProtocole de Lusaka, en vue d’apporter une solution pacifique à la crise; 5. Souligne qu’il importe que le Représentant spécial du Secrétaire général maintienne le contact avec tous les éléments de l’UNITA à Luanda en vuede relancer le processus de paix actuellement dans l’impasse et d’encourager latransformation de l’UNITA en un véritable parti politique; 6. Souligne l’importance que revêtent le renforcement de l’État de droit et le respect des droits de l’homme, y compris la protection pleine et entièrede tous les Angolais sur l’ensemble du territoire national, en particulier celledes représentants et des membres de tous les partis politiques; 7. Se déclare à nouveau préoccupé par la dégradation constante de la situation humanitaire, et en particulier par l’augmentation importante du nombrede personnes déplacées à l’intérieur du pays et l’intensification des opérationsde minage, et en appelle au Gouvernement de l’Angola et, en particulier, à l’UNITA pour qu’ils garantissent inconditionnellement la sécurité et la libertéde circulation de tout le personnel humanitaire international, collaborentpleinement avec les organismes humanitaires internationaux à la distribution dessecours aux populations touchées, mettent fin aux opérations de minage etrespectent le droit international en matière humanitaire et pour ce qui a traitaux réfugiés et aux droits de l’homme; 8. Invite instamment la communauté internationale à fournir les ressources, financières et autres, qui permettront de poursuivre l’aided’urgence destinée aux groupes vulnérables en Angola; /...S/RES/1213 (1998) Page 3 9. Appelle tous les États Membres à soutenir le processus de paix en Angola en mettant en oeuvre sans retard ni réserve les mesures imposées contrel’UNITA par ses résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998), et se déclare disposé à envisager des mesures de renforcement appropriées selon les recommandations que contiendra le rapport visé au paragraphe 13 ci-dessous; 10. Décide de proroger jusqu’au 26 février 1999 le mandat de la MONUA et souscrit à la recommandation contenue dans le rapport du Secrétaire général, selon laquelle le déploiement et la structure des forces de la Missioncontinueront de s’adapter, selon que de besoin, à la situation en matière desécurité et aux capacités de la Mission au regard de son mandat; 11. Tient pour entendu que le Secrétaire général pourra de nouveau lui rendre compte avant le 26 février 1999 et lui présenter de nouvellesrecommandations concernant la MONUA, à la lumière des conditions de sécuritérégnant sur place; 12. Exprime l’inquiétude croissante que lui inspirent la sécurité et la liberté de circulation du personnel de la MONUA dans tout l’Angola, et demande au Gouvernement angolais et, en particulier, à l’UNITA d’assurer sa protection; 13. Prie le Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 15 janvier 1999, un rapport sur l’état d’avancement du processus de paix, surles fonctions et le rôle que l’Organisation des Nations Unies pourrait àl’avenir assumer en Angola, et sur la structure des forces de la MONUA comptetenu des capacités de celle-ci au regard des tâches qu’elle doit accomplir, etsollicite de nouveau , comme il l’avait fait dans sa résolution 1202 (1998) du 15 octobre 1998, des recommandations sur les moyens techniques ou autres quipermettraient aux États Membres de renforcer l’application des mesures visées auparagraphe 9 ci-dessus; 14. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1214 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1214(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1214 (1998) 8 décembre 1998 RÉSOLUTION 1214 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3952e séance, le 8 décembre 1998 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la situation en Afghanistan, Réaffirmant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1189 (1998) du 13 août 1998 et 1193 (1998) du 28 août 1998, ainsi que lesdéclarations de son Président sur la situation en Afghanistan, Rappelant la résolution 52/211 de l’Assemblée générale, Se déclarant gravement préoccupé par la persistance du conflit afghan, qu’a récemment envenimé l’offensive des forces des Taliban, laquelle se poursuit endépit des appels à la cessation des hostilités réitérés par le Conseil, faisantpeser une menace de plus en plus grave sur la paix et la sécurité régionales etinternationales, et causant de cruelles souffrances parmi la population, denouvelles destructions, des flux de réfugiés et le déplacement forcé d’un grandnombre de personnes, Déplorant qu’en dépit du fait que le Front uni soit disposé à conclure un cessez-le-feu durable et à engager un dialogue politique avec les Taliban, lesaffrontements se poursuivent, Préoccupé également par le caractère ethnique de plus en plus marqué du conflit, par les informations faisant état de persécutions fondées sur l’ethnieou la religion, visant en particulier les chiites, et par la menace qui enrésulte pour l’unité de l’État afghan, Se déclarant à nouveau résolument attaché à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale del’Afghanistan, ainsi qu’au respect du patrimoine culturel et historique du pays, Réitérant que toute ingérence dans les affaires intérieures de l’Afghanistan, notamment l’intervention de personnel militaire étranger et leslivraisons d’armes et de munitions à toutes les parties au conflit doit cessersans plus attendre, 98-38782 (F) 081298 081298 /...S/RES/1214 (1998) Page 2 Réaffirmant son plein appui aux efforts de l’Organisation des Nations Unies, en particulier les activités de la Mission spéciale desNations Unies en Afghanistan et de l’Envoyé spécial du Secrétaire général enAfghanistan, visant à faciliter le processus politique axé sur la réalisationdes objectifs que constituent la réconciliation nationale et un règlementpolitique durable, avec la participation de toutes les parties au conflit et detoutes les composantes de la société afghane, et réaffirmant que l’Organisation doit continuer à jouer le rôle central et impartial qui lui revient dans lesefforts déployés à l’échelon international en vue de parvenir à un règlementpacifique du conflit afghan, Accueillant avec satisfaction les travaux du groupe 'six plus deux' et souscrivant aux 'points d’accord' (A/53/455-S/1998/913, annexe) adoptés lors de sa réunion tenue au niveau des ministres des affaires étrangères le21 septembre 1998, à l’initiative et sous la présidence du Secrétaire général, Profondément préoccupé par la crise humanitaire qui s’aggrave rapidement en Afghanistan, déplorant à cet égard les mesures prises par les Taliban, qui ont entraîné l’évacuation du personnel humanitaire des Nations Unies, et soulignant qu’il importe au plus haut point que soit assurée la sécurité nécessaire pourpermettre son retour prochain, Réaffirmant que toutes les parties au conflit sont tenues de se conformer aux obligations que leur impose le droit international humanitaire, enparticulier les Conventions de Genève du 12 août 1949, et que tous ceux quicommettent ou ordonnent de commettre des violations des Conventions en portentindividuellement la responsabilité, Constatant avec la plus grande préoccupation que des terroristes continuent d’être accueillis et formés, et des actes de terrorisme organisés, en territoireafghan, en particulier dans les zones tenues par les Taliban, et réaffirmant quela répression du terrorisme international est essentielle pour le maintien de lapaix et de la sécurité internationales, Constatant avec la plus grande préoccupation également que la culture, la production et le trafic de drogues prennent une ampleur croissante enAfghanistan, en particulier dans les zones tenues par les Taliban, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par la discrimination dont les femmes et les filles continuent de faire l’objet et par les autresviolations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commisesen Afghanistan, 1. Exige que les Taliban, de même que les autres factions afghanes, cessent les hostilités, concluent un cessez-le-feu et reprennent lesnégociations sans délai ni condition préalable, sous les auspices del’Organisation des Nations Unies, et coopèrent à la mise en place d’ungouvernement pleinement représentatif et reposant sur une large assise, quiprotège les droits de tous les Afghans et respecte les obligationsinternationales de l’Afghanistan; 2. Se félicite du progrès des efforts entrepris par l’Envoyé spécial du Secrétaire général, aux termes de sa résolution 1193 (1998) et de ses /...S/RES/1214 (1998) Page 3 résolutions antérieures sur la question, pour apaiser les tensions dans la région et améliorer la situation des droits de l’homme et la situationhumanitaire en Afghanistan, et exhorte toutes les parties intéressées à honorer pleinement les engagements qu’elles ont déjà pris; 3. Renouvelle l’expression de son très ferme appui et de sa gratitude à l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour les efforts qu’il poursuit pourfaire pleinement appliquer ses résolutions et exige que toutes les parties, en particulier les Taliban, collaborent de bonne foi à ces efforts; 4. Réitère l’appel qu’il a lancé en termes fermes aux Taliban pour qu’ils communiquent sans tarder à l’Organisation des Nations Unies les conclusions del’enquête sur le meurtre de deux fonctionnaires afghans du Programme alimentairemondial et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Jalalabad,et du Conseiller militaire de la Mission spéciale des Nations Unies enAfghanistan à Kaboul; 5. Condamne la prise du Consulat général de la République islamique d’Iran par les Taliban et le meurtre de diplomates iraniens et d’un journalisteà Mazar-e-Sharif, souligne que ces actes sont des violations flagrantes du droit international et appelle les Taliban à collaborer avec l’Organisation des Nations Unies pour faire enquête sur ces crimes en vue d’en poursuivre lesresponsables; 6. Encourage le Secrétaire général à poursuivre son initiative tendant à dépêcher en Afghanistan une mission qui fera enquête sur les infractions et lesviolations graves que l’on signale en grand nombre dans ce pays dans le domainedu droit international humanitaire, en particulier sur les massacres et lesinhumations collectives de prisonniers de guerre et de civils et sur ladestruction de sites religieux, et invite instamment toutes les parties, particulièrement les Taliban, à collaborer avec les membres de cette mission et,plus spécialement, à garantir leur sécurité et leur liberté de circulation; 7. Appuie la proposition que le Secrétaire général présente dans sa lettre du 23 novembre 1998 au Président du Conseil de sécurité (S/1998/1139),qui consiste à créer au sein de la Mission spéciale des Nations Unies enAfghanistan, sans préjudice des attributions de celle-ci et compte tenu desconditions de sécurité, un groupe des affaires civiles qui aura pour tâcheprincipale de surveiller la situation, de favoriser le respect des normeshumanitaires minimales et de décourager la répétition des violations massives etsystématiques des droits de l’homme et du droit humanitaire, et à envoyer unemission d’évaluation en Afghanistan, dès que les conditions de sécurité lepermettront, afin de définir avec précision le mandat, la composition etl’emplacement géographique des observateurs civils; 8. Encourage les initiatives prises par le groupe 'six plus deux' pour favoriser le processus de paix en Afghanistan; 9. Encourage les autres États Membres à apporter l’appoint de leur concours au processus de paix en Afghanistan; 10. Renouvelle l’appel qu’il a lancé à tous les États pour qu’ils prennent des mesures résolues en vue d’interdire à leur personnel militaire de préparer /...S/RES/1214 (1998) Page 4 ou de conduire des opérations en Afghanistan, et mettent immédiatement un terme à l’approvisionnement en armes et en munitions de toutes les parties au conflit; 11. Exhorte toutes les factions afghanes, en particulier les Taliban, à donner des preuves de leur volonté d’assurer sans réserve la sécurité de tout lepersonnel international et humanitaire, condition préalable à son activité enAfghanistan, de faciliter son travail et de veiller à ce que l’aide puisse êtreacheminée sans entrave et dans de bonnes conditions à tous ceux qui en ontbesoin; 12. Exige que les factions afghanes mettent un terme à la discrimination dont les femmes et les filles font l’objet, ainsi qu’aux autres violations desdroits de l’homme et aux violations du droit international humanitaire, et seconforment aux règles et aux normes internationalement reconnues dans cedomaine; 13. Exige également que les Taliban cessent d’offrir un refuge et un entraînement aux terroristes internationaux et à leurs organisations, et quetoutes les factions afghanes secondent l’action entreprise pour traduire enjustice les personnes accusées de terrorisme; 14. Exige en outre que les Taliban, et les autres parties, cessent la culture, la production et le trafic de drogues illégales; 15. Déplore que les dirigeants des Taliban en particulier n’aient pris aucune mesure pour donner suite aux demandes qu’il présentait dans sesrésolutions antérieures, surtout en ce qui concerne la conclusion d’uncessez-le-feu et la reprise des négociations, et se déclare disposé à cet égard à envisager, comme il en a la responsabilité selon la Charte des Nations Unies,d’imposer des mesures pour faire appliquer pleinement ses résolutions sur laquestion; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1215 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1215(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1215 (1998) 17 décembre 1998 RÉSOLUTION 1215 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3956e séance, le 17 décembre 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental et réaffirmant en particulier sa résolution 1204 (1998) du 30 octobre 1998, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 11 décembre 1998 (S/1998/1160), ainsi que les observations et recommandationsqui y sont formulées, Prenant note de la position déclarée par le Gouvernement marocain, et se félicitant que le Front POLISARIO ait officiellement accepté d’appliquer l’ensemble de mesures visé au paragraphe 2 du rapport du Secrétaire général afinde progresser dans la mise en oeuvre du Plan de règlement, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au31 janvier 1999 afin que les consultations puissent se poursuivre, et dansl’espoir qu’elles aboutiront à un accord sur les divers protocoles sans altérerl’essence de l’ensemble de mesures proposé par le Secrétaire général ni remettreen question ses principaux éléments; 2. Note à cet égard qu’en mettant en oeuvre la proposition du Secrétaire général tendant à ce que les processus d’identification et de recours soientlancés simultanément, les parties pourraient montrer qu’elles sont disposées àaccélérer le processus référendaire, conformément au voeu qu’elles ontpubliquement exprimé ces derniers mois; 3. Demande aux parties et aux États intéressés de signer dans les meilleurs délais le projet de protocole de rapatriement des réfugiés avec leHaut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), exhorte le Gouvernement marocain à officialiser la présence du HCR dans le territoire, etinvite les deux parties à prendre des mesures concrètes pour permettre au HCR d’effectuer les travaux préparatoires nécessaires en vue du rapatriement des 98-39838 (F) 171298 171298 /...S/RES/1215 (1998) Page 2 réfugiés sahraouis autorisés à voter et des membres de leur famille immédiate, conformément au Plan de règlement; 4. Demande instamment au Gouvernement marocain de signer rapidement un accord sur le statut des forces avec le Secrétaire général, préalableindispensable au déploiement intégral, en temps voulu, des unités militairesconstituées de la MINURSO, et rappelle qu’en attendant la conclusion d’un tel accord, c’est l’accord type sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990(A/45/594) qui s’applique à titre provisoire, comme le prévoit la résolution52/12 B de l’Assemblée générale; 5. Note que les contrats de la plupart des membres de la Commission d’identification viendront à expiration à la fin de décembre 1998 et que leurreconduction dépendra des perspectives de reprise des travaux d’identificationdans un avenir immédiat, et des décisions que le Conseil prendra au sujet dumandat de la MINURSO; 6. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 22 janvier 1999 un rapport sur l’application de la présente résolution et sur les progrès de lamise en oeuvre du Plan de règlement et des accords auxquels sont parvenues lesparties, et le prie également de le tenir régulièrement informé de tous faits nouveaux d’importance, notamment, selon qu’il y aura lieu, d’une réévaluation dela validité du mandat de la MINURSO par son Envoyé personnel; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1216 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation la Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1216(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1216 (1998) 21 décembre 1998 RÉSOLUTION 1216 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3958e séance, le 21 décembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les déclarations du Président du Conseil en date du 6 novembre 1998 (S/PRST/1998/31) et du 30 novembre 1998 (S/PRST/1998/35), Gravement préoccupé par la crise à laquelle est confrontée la Guinée-Bissau et par la grave situation humanitaire dans laquelle se trouve la populationcivile du pays, Se déclarant fermement déterminé à préserver l’unité, la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Guinée-Bissau, 1. Se félicite des accords entre le Gouvernement de la Guinée-Bissau et la Junte militaire autoproclamée signés, l’un à Praia le 26 août 1998(S/1998/825) et l’autre à Abuja le 1er novembre 1998 (S/1998/1028, annexe), etdu protocole additionnel signé à Lomé le 15 décembre 1998 (S/1998/1178, annexe); 2. Demande au Gouvernement et à la Junte militaire autoproclamée d’appliquer intégralement toutes les dispositions des accords, s’agissantnotamment du cessez-le-feu, de l’instauration sans délai d’un gouvernementd’unité nationale, de la tenue d’élections générales et présidentielles au plustard à la fin du mois de mars 1999, de la réouverture immédiate de l’aéroport etdu port de Bissau et, en coopération avec tous les intéressés, du retrait detous les contingents étrangers présents en Guinée-Bissau et du déploiementsimultané de la force d’interposition du Groupe d’observateurs militaires de laCommunauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest; 3. Rend hommage aux États membres de la Communauté des pays de langue portugaise et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest pourle rôle décisif qu’ils jouent dans le rétablissement de la paix et de lasécurité dans toute la Guinée-Bissau et pour leur intention de participer, avecd’autres, à l’observation des élections générales et présidentielles qui doiventbientôt se tenir, et se félicite du rôle que le Groupe d’observateurs militaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest doit jouer,conformément, entre autres dispositions, au paragraphe 6 ci-après, dans 98-40085 (F) 211298 211298 /...S/RES/1216 (1998) Page 2 l’application de l’Accord d’Abuja, qui vise à garantir la sécurité le long de la frontière entre la Guinée-Bissau et le Sénégal, maintenir séparées les partiesau conflit et garantir un libre accès aux organisations et organismeshumanitaires afin qu’ils puissent se rendre auprès des populations civilestouchées; 4. Approuve l’exécution, dans la neutralité, l’impartialité et la conformité aux normes que l’Organisation des Nations Unies applique en matièrede maintien de la paix, par la force d’interposition du Groupe d’observateursmilitaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, de sonmandat visé au paragraphe 3 ci-dessus, en vue de réaliser son objectif qui estde faciliter le retour à la paix et à la sécurité en s’assurant de l’exécutionde l’Accord; 5. Demande à tous les intéressés, y compris le Gouvernement et la Junte militaire autoproclamée, de respecter strictement les dispositions pertinentesdu droit international, y compris le droit humanitaire et le droit relatif auxdroits de l’homme, et d’assurer aux organisations humanitaires internationalesun accès sûr et libre aux personnes touchées par le conflit et qui ont besoind’aide; 6. Affirme que la force d’interposition du Groupe d’observateurs militaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest peutêtre amenée à prendre des mesures pour assurer la sécurité et la liberté decirculation de son personnel dans l’exécution de son mandat; 7. Prie le Groupe d’observateurs militaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest de présenter, par l’intermédiaire duSecrétaire général, des rapports périodiques au moins une fois par mois, lepremier rapport devant être remis un mois après le déploiement de ses troupes; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire des recommandations sur le rôle que pourrait éventuellement jouer l’Organisation des Nations Uniesdans le processus de paix et de réconciliation en Guinée-Bissau, y comprisl’établissement rapide d’un mécanisme de liaison entre l’Organisation desNations Unies et le Groupe d’observateurs militaires de la Communauté économiquedes États de l’Afrique de l’Ouest; 9. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux États et organisations intéressés pour qu’ils apportent d’urgence une aide humanitaire aux personnes déplacées etaux réfugiés; 10. Renouvelle également l’appel qu’il a lancé aux États pour qu’ils apportent à titre volontaire un appui financier, technique et logistique auGroupe d’observateurs militaires de la Communauté économique des États del’Afrique de l’Ouest pour l’aider à remplir son rôle de maintien de la paix enGuinée-Bissau; 11. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures voulues pour créer un fonds d’affectation spéciale pour la Guinée-Bissau qui contribuerait àsoutenir la force d’interposition du Groupe d’observateurs militaires de laCommunauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en lui apportant un /...S/RES/1216 (1998) Page 3 appui logistique, et encourage les États Membres à verser des contributions à ce fonds; 12. Prie en outre le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation en Guinée-Bissau et de lui présenter, au plus tard le17 mars 1999, un rapport sur l’application de l’Accord d’Abuja, y comprisl’exécution du mandat de la force d’interposition du Groupe d’observateursmilitaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest; 13. Décide de revoir la situation, y compris l’application de la présente résolution, avant la fin du mois de mars 1999, sur la base du rapport duSecrétaire général visé au paragraphe 12 ci-dessus; 14. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1217 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1217(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1217 (1998)* 23 décembre 1998 RÉSOLUTION 1217 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3959e séance, le 22 décembre 1998 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 10 décembre 1998, sur l’Opération des Nations Unies à Chypre (S/1998/1149et Add.1), Accueillant avec satisfaction également la lettre datée du 14 décembre 1998 que le Secrétaire général a adressée à son Président au sujet de sa mission debons offices à Chypre (S/1998/1166), Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force desNations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du31 décembre 1998, Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures concernant Chypre, Demandant une fois encore à tous les États de respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la République de Chypre, et lespriant , ainsi que les parties intéressées, de s’abstenir de toute action qui risquerait de porter atteinte à cette souveraineté, cette indépendance ou cetteintégrité territoriale, ainsi que de toute tentative visant la partition del’île ou son union avec tout autre pays, Notant avec préoccupation que les restrictions à la liberté de circulation des membres de la Force persistent, Notant en outre avec satisfaction que la situation le long des lignes de cessez-le-feu est demeurée généralement calme, en dépit de nombreuses violationsmineures, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 98-40285 (F) 231298 231298 /...S/RES/1217 (1998)* Page 2 Réaffirmant qu’il importe de progresser sur la voie d’un règlement politique d’ensemble, 1. Décide de proroger, pour une nouvelle période prenant fin le 30 juin 1999, le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de lapaix à Chypre; 2. Rappelle aux deux parties qu’elles ont l’obligation de prévenir tous actes de violence dirigés contre le personnel de la Force, de lui apporter leurentière coopération et de lui assurer toute liberté de circulation; 3. Demande aux autorités militaires des deux parties de s’abstenir, en particulier aux abords de la zone tampon, de tout acte de nature à exacerber lestensions; 4. Se déclare à nouveau gravement préoccupé par le niveau excessif des effectifs militaires et des armements en République de Chypre et par leuraccroissement, ainsi que par le rythme auquel ils sont augmentés, renforcés etmodernisés, y compris par l’introduction d’armements sophistiqués, et parl’absence de progrès sur la voie d’une réduction sensible des forces étrangèresen République de Chypre, qui menacent d’aggraver la tension non seulement dansl’île, mais aussi dans la région, ainsi que de compliquer les efforts visant ànégocier un règlement politique d’ensemble; 5. Demande à tous les intéressés de s’engager à réduire leurs dépenses militaires, ainsi que les effectifs des forces étrangères en République deChypre, afin d’aider à rétablir la confiance entre les parties et d’ouvrir lavoie au retrait des troupes non chypriotes, comme le prévoit l’Ensemble d’idées(S/24472, annexe), souligne qu’il importe que la République de Chypre soit finalement démobilisée, objectif à atteindre dans le cadre d’un règlementd’ensemble, et encourage le Secrétaire général à continuer de promouvoir les efforts en ce sens; 6. Réaffirme que le statu quo est inacceptable et que les négociations sur une solution politique définitive du problème de Chypre sont dans l’impassedepuis trop longtemps; 7. Réaffirme sa position selon laquelle le règlement du problème de Chypre doit être fondé sur un État de Chypre doté d’une souveraineté, d’unepersonnalité internationale et d’une citoyenneté uniques, son indépendance etson intégrité territoriale étant garanties, et composé de deux communautéspolitiquement égales, telles qu’elles sont décrites dans les résolutionspertinentes du Conseil de sécurité, au sein d’une fédération bicommunautaire etbizonale, et selon laquelle un tel règlement doit exclure l’union, en totalitéou en partie, avec un autre pays, ou toute autre forme de partition ou desécession; 8. Souligne qu’il appuie résolument la mission de bons office du Secrétaire général et les efforts que son Conseiller spécial et sa Représentantespéciale adjointe pour Chypre déploient en vue d’assurer lorsqu’il y aura lieula reprise d’un processus soutenu de négociations directes visant à parvenir àun règlement d’ensemble sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de /...S/RES/1217 (1998)* Page 3 sécurité, et souligne également l’importance d’une action menée en concertation avec le Secrétaire général à cet effet; 9. Demande à nouveau aux dirigeants des deux communautés de s’engager dans ce processus de négociation et de coopérer activement et de façonconstructive avec le Secrétaire général, son Conseiller spécial et saReprésentante spéciale adjointe, ainsi que de reprendre le dialogue directlorsqu’il y aura lieu, et prie instamment tous les États d’appuyer résolument ces efforts; 10. Note avec satisfaction les efforts que la Force continue de déployer pour s’acquitter de son mandat humanitaire à l’égard des Chypriotes grecs et desmaronites vivant dans le nord de l’île, et des Chypriotes turcs vivant dans lesud, comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 11. Note avec satisfaction également la reprise des travaux du Comité des personnes disparues, et demande que l’accord du 31 juillet 1997 concernant les personnes disparues soit appliqué sans retard; 12. Réaffirme son appui aux efforts que l’Organisation des Nations Unies et d’autres intéressés déploient en vue de promouvoir l’organisation demanifestations bicommunautaires et de renforcer ainsi la coopération, laconfiance et le respect mutuels entre les deux communautés; 13. Se félicite des efforts accomplis en vue d’améliorer l’efficacité de la Force, notamment la création d’un Service des affaires civiles; 14. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 10 juin 1999 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1218 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1218(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1218 (1998)* 23 décembre 1998 RÉSOLUTION 1218 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3959e séance, le 22 décembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur Chypre, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par l’absence de progrès sur la voie d’un règlement politique d’ensemble concernant Chypre, 1. Accueille avec satisfaction la lettre datée du 14 décembre 1998 que le Secrétaire général a adressée à son Président au sujet de sa mission de bonsoffices à Chypre, et notamment des travaux de sa Représentante spéciale adjointe(S/1998/1166); 2. Souscrit à l’initiative du Secrétaire général annoncée le 30 septembre 1998 dans le cadre de sa mission de bons offices, laquelle vise àréduire les tensions et à faciliter les progrès sur la voie d’un règlement justeet durable à Chypre; 3. Se félicite de l’esprit de coopération et de l’approche constructive manifestés jusqu’à présent par les deux parties dans leurs rapports avec laReprésentante spéciale adjointe du Secrétaire général; 4. Prie le Secrétaire général, tenant compte des objectifs que constituent le progrès sur la voie d’un règlement juste et durable et laréduction des tensions, énoncés par le Secrétaire général dans son initiative du30 septembre 1998, et faisant fond sur la volonté résolue dont les deux partiesont d’ores et déjà témoigné, de continuer à progresser dans la réalisation deces deux objectifs, sur la base des résolutions pertinentes du Conseil desécurité; 5. Prie également le Secrétaire général, en particulier, d’oeuvrer en étroite coopération avec les deux parties à la mise en oeuvre des élémentssuivants, en tenant compte de la résolution 1178 (1998) du 29 juin 1998 : * Nouveau tirage pour raisons techniques. 98-40286 (F) 231298 231298 /...S/RES/1218 (1998)* Page 2 a) Un engagement à s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force ou de la violence comme moyen de résoudre le problème de Chypre; b) Un processus échelonné visant à limiter puis à réduire de façon sensible le niveau de tous les effectifs militaires et armements à Chypre; c) L’application de l’ensemble de mesures adoptées par la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, destinées à réduire lestensions le long des lignes de cessez-le-feu, ainsi qu’un engagement à entameravec elle des discussions visant à parvenir rapidement à un accord sur denouvelles mesures précises et complémentaires de réduction de la tension, ycompris le déminage le long de la zone tampon; d) De nouveaux progrès en matière de réduction de la tension;e) Des efforts visant à réaliser des progrès sensibles sur les principaux aspects d’un règlement d’ensemble concernant Chypre; f) L’adoption d’autres mesures propres à accroître la confiance et la coopération entre les deux parties; 6. Demande aux deux parties de s’attacher à atteindre tous les objectifs énoncés aux paragraphes 4 et 5 ci-dessus, en entière coopération avec leSecrétaire général; 7. Demande également au Secrétaire général de le tenir informé des progrès qui auront été accomplis en ce qui concerne son initiative; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1998
CôteS/RES/1219 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1219(1998)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1219 (1998) 31 décembre 1998 RÉSOLUTION 1219 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3962e séance, le 31 décembre 1998 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures pertinentes, en particulier les résolutions 1202 (1998)du 15 octobre 1998 et 1213 (1998) du 3 décembre 1998, Rappelant la déclaration de son Président en date du 23 décembre 1998 (S/PRST/1998/37), Exprimant sa préoccupation extrême à la suite de l’écrasement au sol de l’appareil qui assurait le vol 806 de l’ONU et de la disparition d’autresappareils qui, selon les informations disponibles, survolaient le territoiretenu par l’Uninão Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA), 1. Exprime sa profonde préoccupation au sujet du sort des passagers et de l’équipage du vol 806 de l’ONU et déplore le manque incompréhensible de coopération en vue de faire la lumière sur les circonstances de ce drame etd’organiser rapidement une mission de recherche et de sauvetage de l’ONU; 2. Exige que le chef de l’UNITA, M. Jonas Savimbi, réponde immédiatement aux appels lancés par l’Organisation des Nations Unies et garantisse lesconditions de sécurité et d’accès nécessaires pour que puissent être menées desopérations de recherche et de sauvetage de ceux qui auraient survécu auxincidents susmentionnés et se trouveraient dans le territoire tenu par l’UNITA,et qu’il y prête son concours, et demande au Gouvernement angolais d’apporter la coopération voulue à cet effet, comme il s’est expressément engagé à le faire; 3. Note avec une vive inquiétude l’augmentation du nombre d’incidents au cours desquels des appareils ont disparu alors que, selon les informationsdisponibles, ils survolaient le territoire tenu par l’UNITA; 4. Condamne l’absence d’actions effectives en vue de déterminer ce qu’il est advenu des équipages et des passagers des appareils visés au paragraphe 3ci-dessus, demande qu’il soit immédiatement procédé à une enquête internationale 98-40872 (F) 311298 311298 /...S/RES/1219 (1998) Page 2 objective sur les incidents incriminés, et exhorte tous les intéressés, en particulier l’UNITA, à faciliter cette enquête; 5. Déclare son intention de vérifier l’application de la présente résolution d’ici au 11 janvier 1999 et d’agir de manière appropriée conformémentaux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies; 6. Réaffirme qu’il importe de faire en sorte que soient appliquées les mesures contre l’UNITA prévues dans les résolutions 864 (1993) du15 septembre 1993, 1127 (1997) du 28 août 1997 et 1173 (1998) du 12 juin 1998,qu’il a imposées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1147 (1998)
Intituléadoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1147(1998)
Texte intégral NATIONS S UNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1147 (1998) 13 janvier 1998 RÉSOLUTION 1147 (1998) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3847e séance, le 13 janvier 1998 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1025 (1995) du 30 novembre 1995, 1038 (1996) du 15 janvier 1996, 1066 (1996) du 15 juillet 1996, 1093 (1997) du 14 janvier 1997 et 1119 (1997) du 14 juillet 1997, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 30 décembre 1997 (S/1997/1019) et prenant note avec satisfaction des faits nouveaux encourageants qui y sont signalés, Réaffirmant une fois encore son attachement à l'indépendance, à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la République de Croatie, Prenant acte à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992, en particulier de l'article 3, dans lequel les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie ont réaffirmé leur accord au sujet de la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, et soulignant que cette démilitarisation a contribué à réduire les tensions dans la région, Notant avec préoccupation les violations persistantes du régime de démilitarisation commises dans les zones désignées dans la région par les Nations Unies, mais notant avec satisfaction , néanmoins, que le nombre de violations a diminué, Se félicitant des premiers progrès importants accomplis dans la mise en oeuvre des options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies en mai 1996, dont il est fait mention dans le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1996 (S/1996/1075), Constatant avec préoccupation l'absence de progrès vers un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, 98-00643 (F) 130198 130198 /...S/RES/1147 (1998) Page 2 Rappelant l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie, signé le 23 août 1996 à Belgrade, par lequel les parties se sont engagées à régler pacifiquement leur différend concernant Prevlaka par voie de négociations, dans l'esprit de la Charte des Nations Unies et dans la perspective de relations de bon voisinage, et soulignant qu'il est nécessaire que la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie s'entendent sur un règlement pacifique de leur contentieux, Notant que la présence des observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensable pour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, 1.Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu'au 15 juillet 1998 la démilitarisation de la péninsule de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2.Note avec satisfaction les mesures prises par les parties pour mettre en oeuvre les options pratiques proposées par les observateurs militaires des Nations Unies, afin de réduire les tensions et d'améliorer la sécurité dans la zone, et les exhorte à poursuivre dans cette voie; 3.Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité et leur liberté de mouvement; 4.Demande instamment aux parties d'honorer leurs engagements mutuels et d'appliquer pleinement l'Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie en date du 23 août 1996; 5.Soutient les parties dans leur engagement de régler par la négociation le différend concernant Prevlaka conformément à l'article 4 de l'accord susmentionné; 6.Demande instamment aux parties de prendre de bonne foi et sans délai des mesures concrètes en vue de parvenir à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka; 7.Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 5 juillet 1998 au plus tard, un rapport sur la situation dans la péninsule de Prevlaka et, en particulier, sur les progrès vers un règlement pacifique de leur contentieux qu'auront accomplis la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie; 8.Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation, qu'il a autorisée par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996, de coopérer pleinement; 9.Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1220 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1220(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1220 (1999) 12 janvier 1999 RÉSOLUTION 1220 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3964e séance, le 12 janvier 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1181 (1998) du 13 juillet 1998 et la déclaration de son Président en date du 7 janvier 1999 (S/1999/PRST/1), Se déclarant profondément préoccupé par la détérioration récente de la situation en Sierra Leone, et encourageant tous les efforts accomplis en vue de régler le conflit et de rétablir une paix et une stabilité durables, Ayant examiné le troisième rapport du Secrétaire général sur la Mission d’observation des Nations Unies en Sierra Leone (MONUSIL) (S/1998/1176) et sonrapport spécial sur la MONUSIL en date du 7 janvier 1999 (S/1999/20), et prenant notedes recommandations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger le mandat de la MONUSIL jusqu’au 13 mars 1999; 2. Note l’intention qu’a le Secrétaire général, comme il l’indique au paragraphe 37 de son rapport spécial, de réduire le nombre des observateursmilitaires de la MONUSIL et d’en maintenir à Conakry un petit nombre quiretournerait en Sierra Leone lorsque la situation le permettra, en compagnie dupersonnel civil d’appui technique et logistique nécessaire, placé sous ladirection de son Représentant spécial; 3. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation en Sierra Leone et de lui soumettre, d’ici au 5 mars 1999, un nouveaurapport assorti de recommandations concernant le déploiement futur de la MONUSILet l’exécution de son mandat; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- 99-00626 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1221 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1221(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1221 (1999) 12 janvier 1999 RÉSOLUTION 1221 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3965e séance, le 12 janvier 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures pertinentes, en particulier les résolutions 1196 (1998)du 16 septembre 1998 et 1219 (1998) du 31 décembre 1998, Rappelant la déclaration de son Président en date du 23 décembre 1998 (S/PRST/1998/37), Profondément indigné du fait que, le 2 janvier 1999, un deuxième avion affrété par l’Organisation des Nations Unies ait été abattu alors qu’ilsurvolait le territoire tenu par l’União Nacional para a Independência Total deAngola (UNITA), ce qui porte à six le nombre d’appareils perdus dans la régionces derniers mois, Exprimant sa vive préoccupation au sujet du sort des passagers et de l’équipage des appareils précités, et déplorant profondément les pertes en vies humaines occasionnées par ces incidents, Soulignant que les attaques dirigées contre le personnel agissant au nom de l’Organisation des Nations Unies sont inadmissibles et injustifiables, quelsqu’en soient les auteurs, Déplorant l’absence de coopération de la part de l’UNITA pour clarifier les circonstances de ces incidents tragiques survenus au-dessus du territoire tenupar elle et pour permettre que la mission de recherche et de sauvetage de l’ONUsoit rapidement organisée, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne le fait que les deux appareils affrétés par l’Organisation des Nations Unies ont été abattus, déplore que, dans des circonstances suspectes, d’autres avions affrétés à des fins commerciales aient été perdus, etexige qu’il soit immédiatement mis fin à toutes les attaques de ce type; 99-00644 (F) /...S/RES/1221 (1999) Page 2 2. Se déclare à nouveau résolu à établir la vérité sur les circonstances dans lesquelles les deux appareils affrétés par l’Organisation des Nations Uniesont été abattus et la perte dans des circonstances suspectes d’autres avionsaffrétés à des fins commerciales qui survolaient le territoire tenu par l’UNITA,et à déterminer la responsabilité pour ces incidents tragiques, en menantimmédiatement une enquête internationale objective sur ceux-ci, et demande à nouveau à tous les intéressés, en particulier à l’UNITA, de coopérer pleinement à cette enquête et d’en faciliter la réalisation; 3. Constate que le chef de l’UNITA, M. Jonas Savimbi, n’a pas satisfait aux exigences formulées dans sa résolution 1219 (1998) du 31 décembre 1998; 4. Exige à nouveau que le chef de l’UNITA, M. Jonas Savimbi, coopère immédiatement et de bonne foi à la recherche et au sauvetage d’éventuelssurvivants; 5. Accueille avec satisfaction les mesures concrètes prises par le Gouvernement angolais afin de donner effet à l’engagement contracté le5 janvier 1999 par le Président de l’Angola devant l’Envoyé spécial duSecrétaire général touchant la coopération à apporter aux efforts de rechercheet de sauvetage de l’ONU, et l’encourage à poursuivre dans cette voie; 6. Prie l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) d’appuyer de son mieux l’enquête sur ces incidents dès que la situation sur leterrain le permettra et demande instamment aux États Membres disposant de moyens d’enquête et d’experts d’aider l’Organisation des Nations Unies, sur sa demande,à enquêter sur ces incidents; 7. Souligne l’obligation que les États Membres ont de donner effet aux mesures contre l’UNITA imposées par les résolutions 864 (1993) du15 septembre 1993, 1127 (1997) du 28 août 1997 et 1173 (1998) du 12 juin 1998; 8. Se déclare prêt à examiner les informations faisant état de violations des mesures visées au paragraphe 7 ci-dessus, à prendre des dispositions pourrenforcer l’application de ces mesures, et à envisager d’imposer des mesuressupplémentaires, notamment dans le domaine des télécommunications, sur la based’un rapport que le Comité créé par la résolution 864 (1993) établira d’ici au15 février 1999, en faisant appel aux services spécialisés des organes etorganisations compétents, dont l’Union internationale des télécommunications; 9. Prie le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) d’examiner, en consultation avec l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et laCommunauté de développement de l’Afrique australe, les moyens de renforcerl’application des mesures visées au paragraphe 7 ci-dessus; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1222 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1222(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1222 (1999) 15 janvier 1999 RÉSOLUTION 1222 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3966e séance, le 15 janvier 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du31 mars 1995, 1147 (1998) du 13 janvier 1998 et 1183 (1998) du 15 juillet 1998, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 6 janvier 1999 (S/1999/16) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Rappelant également les lettres du Premier Ministre de la République fédérale de Yougoslavie, en date du 24 décembre 1998 (S/1998/1225), et duReprésentant permanent de la Croatie, en date du 7 janvier 1999 (S/1999/19), ausujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie àl’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant acte à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de laRépublique fédérale de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsique de l’article 3, dans lequel leur accord au sujet de la démilitarisation dela presqu’île de Prevlaka est réaffirmé, Notant néanmoins avec préoccupation que les violations du régime de démilitarisation par les deux parties se poursuivent, notamment par le maintiendans la zone démilitarisée d’une présence permanente de personnel militaireyougoslave et la présence occasionnelle de militaires croates, et que les deuxparties continuent de limiter la liberté de déplacement des observateursmilitaires des Nations Unies, Se félicitant à cet égard que la Croatie ait récemment levé certaines restrictions à la liberté d’accès de la MONUP et que les autorités croates aientpris des mesures pour améliorer la communication et la coordination avec la 99-00888 (F) /...S/RES/1222 (1999) Page 2 MONUP de façon à lui permettre de mieux suivre la situation dans la zone qui relève de sa responsabilité, Se félicitant également que la Croatie se soit montrée disposée à ouvrir des points de passage en République fédérale de Yougoslavie (Monténégro), dansla zone démilitarisée, ce qui a entraîné une circulation considérable de civilsdans les deux sens et constitue une importante mesure de confiance tendant à lanormalisation des relations entre les deux parties, et exprimant l’espoir que d’autres points de passage seront ouverts pour accroître cette circulation, Notant avec approbation que les négociations entre les deux parties se poursuivent conformément à l’Accord sur la normalisation des relations entre laRépublique de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie en date du23 août 1996 (S/1996/706, annexe), mais constatant avec une vive préoccupationque ces négociations n’ont pas encore permis de progresser de façon sensible surla voie d’un règlement des questions de fond soulevées par le différendconcernant Prevlaka, Demandant à nouveau aux parties d’entreprendre d’urgence un programme complet de déminage, Notant que la présence des observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensable pour maintenir des conditions propices à un règlementnégocié du différend concernant Prevlaka, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu’au 15 juillet 1999 la démilitarisation de la presqu’île dePrevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et auxparagraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2. Se félicite de l’amélioration de la coopération entre la République de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie et les observateurs militairesdes Nations Unies ainsi que de la diminution du nombre d’incidents graves, etdemande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, deprendre de nouvelles mesures pour réduire les tensions et améliorer la sécuritédans la région, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires desNations Unies et de garantir leur sécurité et leur entière liberté de mouvement; 3. Prie le Secrétaire général, compte tenu de l’amélioration de la coopération et de la diminution des tensions à Prevlaka qu’il décrit dans sonrapport, d’envisager d’éventuelles réductions de personnel, sans compromettreles activités opérationnelles principales de la MONUP, en examinant enparticulier la possibilité de ramener à un minimum de 22 le nombre desobservateurs militaires, eu égard à la modification du concept d’opérations dela MONUP, au régime actuel en matière de sécurité et à l’opportunité de mettreun terme à la Mission le moment venu; 4. Prie en outre le Secrétaire général de lui présenter, le 15 avril 1999 au plus tard, un rapport sur l’avancement des négociations entre les deuxparties ainsi que sur les moyens qui permettraient de faciliter un règlementnégocié au cas où les parties demanderaient une telle assistance, et à cette fin /...S/RES/1222 (1999) Page 3 prieles parties de rendre compte au moins deux fois par mois au Secrétaire général de l’état des négociations; 5. Demande instamment une fois encore aux parties d’honorer leurs engagements mutuels et d’appliquer pleinement l’Accord sur la normalisation desrelations, et souligne en particulier qu’il importe qu’elles honorent rapidement et de bonne foi leur engagement de parvenir à un règlement négocié du différendconcernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord; 6. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation, qu’il a autorisée par sa résolution 1088 (1996)du 12 décembre 1996 et prorogée par sa résolution 1174 (1998) du 15 juin 1998,de coopérer pleinement; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1223 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1223(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1223 (1999) 28 janvier 1999 RÉSOLUTION 1223 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3970e séance, le 28 janvier 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 19 janvier 1999 (S/1999/61), et prenant note des observations qui y sont formulées et des engagements qui y sont mentionnés, Prenant note de la lettre datée du 8 janvier 1999, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies (S/1999/22), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 juillet 1999; 2. Réaffirme qu’il appuie sans réserve l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de sesfrontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), etdemande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d’y mettre fin; 99-02056 (F) /...S/RES/1223 (1999) Page 2 5. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 6. Se déclare favorable à l’adoption de nouvelles mesures visant à accroître l’efficacité et les économies, pour autant que la capacitéopérationnelle de la Force n’en soit pas amoindrie; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1224 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1224(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1224 (1999) 28 janvier 1999 RÉSOLUTION 1224 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3971e séance, le 28 janvier 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au11 février 1999; 2. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tous faits nouveaux importants concernant l’application du Plan de règlement et des accords auxquelssont parvenues les parties, ainsi, le cas échéant, que de la viabilité du mandatde la MINURSO; 3. Décide de demeurer saisi de la question. ----- 99-02080 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1225 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1225(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1225 (1999) 28 janvier 1999 RÉSOLUTION 1225 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3972e séance, le 28 janvier 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1187 (1998) du 30 juillet 1998, ainsi que la déclaration de sonprésident en date du 25 novembre 1998 (S/PRST/1998/34), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 20 janvier 1999 (S/1999/60), Prenant note de la lettre datée du 22 janvier 1999, adressée à son président par le Président de la Géorgie (S/1999/71, annexe), Profondément préoccupé par la situation dans la zone du conflit, qui demeure tendue et instable, de même que par le risque de reprise des combats, Profondément préoccupé aussi par l’impasse dans laquelle demeurent les efforts visant à parvenir à un règlement d’ensemble du conflit en Abkhazie(Géorgie), Se félicitant , dans ce contexte, de la part prise par la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et les forces collectives demaintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien dela paix de la CEI) dans la stabilisation de la situation dans la zone duconflit, notant que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI entretiennent de bonnes relations de travail à tous les niveaux, et soulignant à quel point il importe que l’une et l’autre continuent de collaborer et de secoordonner étroitement dans l’exécution de leurs mandats respectifs, Rappelant les conclusions du Sommet de Lisbonne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) (S/1997/57, annexe) concernant lasituation en Abkhazie (Géorgie), 99-02098 (F) /...S/RES/1225 (1999) Page 2 Réaffirmant que les parties doivent respecter scrupuleusement les droits de l’homme, exprimant son appui au Secrétaire général dans les efforts qu’il déploie pour trouver les moyens d’en renforcer le respect effectif dans le cadrede l’action menée en vue d’un règlement politique d’ensemble, et prenant note des progrès des travaux du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’hommeen Abkhazie (Géorgie), 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 20 janvier 1999; 2. Exprime sa préoccupation face à l’impossibilité pour les parties de parvenir, à la suite de contacts bilatéraux et de la réunion tenue à Athènes du16 au 18 octobre 1998, à s’entendre sur des mesures visant à instaurer un climatde confiance et des accords relatifs à la sécurité et au non-recours à la force,au retour des réfugiés et des personnes déplacées et à la reconstructionéconomique, et les engage à reprendre les négociations bilatérales à cette fin; 3. Exige des deux parties qu’elles accroissent leur engagement en faveur du processus de paix mené par l’Organisation des Nations Unies, qu’elless’attachent à poursuivre le dialogue, qu’elles multiplient les contacts à tousles niveaux et qu’elles fassent montre sans délai de la volonté nécessaire pourobtenir des résultats substantiels sur les principales questions en cours denégociation, et souligne qu’il importe qu’elles parviennent rapidement à un règlement politique d’ensemble, qui comprend un règlement sur le statutpolitique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, dans le plein respect de lasouveraineté et de l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de sesfrontières internationalement reconnues; 4. Souligne , dans ce contexte, que la mesure dans laquelle la communauté internationale sera disposée à aider les parties et en aura la possibilitédépendra de celle où elles manifesteront elles-mêmes la volonté politique derégler le conflit par le dialogue et par des concessions mutuelles ets’emploieront de bonne foi à mettre en oeuvre sans tarder des mesures concrètesvisant à parvenir à un règlement politique d’ensemble du conflit; 5. Appuie résolument les efforts que le Secrétaire général et son Représentant spécial poursuivent, avec l’aide que leur apportent la Fédérationde Russie, en tant que facilitateur, et le Groupe des Amis du Secrétaire généralet l’OSCE, pour prévenir les hostilités et donner une nouvelle impulsion auxnégociations dans le cadre du processus de paix mené par l’Organisation desNations Unies en vue d’aboutir à un règlement politique d’ensemble, et se félicite à cet égard que le Secrétaire général se propose de renforcer la composante civile de la MONUG; 6. Exige des deux parties qu’elles respectent scrupuleusement l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994(S/1994/583, annexe I) ainsi que toutes leurs obligations d’écarter le recours àla force et de ne régler les différends que par des moyens pacifiques, et lesengage à se montrer plus résolues à rendre le Groupe conjoint d’enquête opérationnel; /...S/RES/1225 (1999) Page 3 7. Demeure préoccupé par la situation des réfugiés et des personnes déplacées, dont les hostilités de mai 1998 ont été la cause la plus récente,réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques résultant du conflit et le droit imprescriptible de tous les réfugiés et personnes déplacéestouchés par le conflit de regagner en toute sécurité leurs foyers, conformémentau droit international et comme le prévoit l’Accord quadripartite sur le retourlibrement consenti des réfugiés et des personnes déplacées signé le 4 avril 1994(S/1994/397, annexe II), et exhorte les parties à s’attaquer d’urgence à ce problème en adoptant d’un commun accord et en appliquant des mesures propres àgarantir la sécurité de ceux qui exercent leur droit inconditionnel au retour; 8. Accueille avec satisfaction , dans ce contexte, les efforts que le Représentant spécial du Secrétaire général accomplit en vue de faciliter, àtitre de première étape, le retour en toute sécurité des réfugiés et personnesdéplacées dans la région de Gali, et demande aux parties de reprendre et d’intensifier leur dialogue à cet effet; 9. Condamne les activités de groupes armés qui, en continuant notamment à poser des mines, mettent en péril la population civile, rendent la tâche plusdifficile aux organismes d’aide humanitaire et retardent fâcheusement lanormalisation de la situation dans la région de Gali, et déplore que les parties ne s’emploient pas activement à mettre fin auxdites activités; 10. Exige à nouveau des deux parties qu’elles prennent immédiatement des mesures énergiques en vue de mettre un terme aux agissements incriminés etd’assurer à tout le personnel international des conditions de sécuritésensiblement améliorées, et se félicite des premières mesures prises à cet effet; 11. Se déclare à nouveau profondément préoccupé par la sécurité de la MONUG, se félicite que des mesures aient été prises en vue de l’améliorer, et priele Secrétaire général de garder constamment à l’examen la sécurité de la MONUG; 12. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 juillet 1999, sous réserve du réexamen auquel il procéderaitau cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat ou laprésence de la force de maintien de la paix de la CEI; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport trois mois après la date de l’adoption de laprésente résolution sur la situation en Abkhazie (Géorgie); 14. Déclare son intention de procéder à un examen approfondi de l’opération à la fin de son mandat actuel, au vu des mesures que les partiesauront prises en vue de parvenir à un règlement d’ensemble; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1226 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Erythree et l'Ethiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1226(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1226 (1999) 29 janvier 1999 RÉSOLUTION 1226 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3973e séance , le 29 janvier 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1177 (1998) du 26 juin 1998, Se déclarant gravement préoccupé par le risque de conflit armé entre l’Éthiopie et l’Érythrée, ainsi que par l’accumulation d’armes le long de lafrontière entre les deux pays, Notant qu’un conflit armé entre l’Éthiopie et l’Érythrée aurait des effets dévastateurs sur la population des deux pays et de la région dans son ensemble, Conscient que les efforts de relèvement et de reconstruction déployés depuis huit ans, tant par le Gouvernement éthiopien que par le Gouvernementérythréen, ont fait renaître l’espoir dans le reste du continent, ce queviendrait compromettre un conflit armé, Saluant les efforts consentis par les pays et les organes régionaux concernés en vue de faciliter un règlement pacifique du différend frontalierentre l’Éthiopie et l’Érythrée, 1. Exprime son appui résolu aux efforts de médiation de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) ainsi qu’à l’Accord-cadre approuvé le 17 décembre 1998lors de la Réunion au sommet de l’Organe central du Mécanisme pour laprévention, la gestion et le règlement des conflits de l’OUA (S/1998/1223,annexe), et affirme que l’Accord-cadre de l’OUA offre le meilleur espoir de paix entre les deux parties; 2. Souscrit à la décision que le Secrétaire général a prise de dépêcher son Envoyé spécial pour l’Afrique dans la région afin d’y appuyer les efforts del’OUA; 3. Souligne qu’il est de la plus haute importance que les parties acceptent l’Accord-cadre de l’OUA, et leur demande de coopérer avec l’OUA et d’appliquer pleinement toutes les dispositions de l’Accord-cadre sans délai; 99-02283 (F) /...S/RES/1226 (1999) Page 2 4. Se félicite que l’Éthiopie ait accepté l’Accord-cadre de l’OUA; 5. Se félicite que l’Érythrée prenne part au processus engagé par l’OUA, note que l’OUA a répondu à la demande d’éclaircissements de l’Érythrée concernant l’Accord-cadre et, à ce propos, demande très instamment à l’Érythrée d’accepter l’Accord-cadre sans retard, en tant que fondement d’un règlementpacifique du différend frontalier entre l’Éthiopie et l’Érythrée; 6. Demande aux deux parties d’agir pour une réduction des tensions en adoptant des politiques conduisant à la restauration de la confiance entre lesGouvernements et les peuples éthiopiens et érythréens, notamment des mesuresd’urgence visant à améliorer la situation humanitaire et à mieux faire respecterles droits de l’homme; 7. Demande très instamment à l’Éthiopie et à l’Érythrée de se tenir à l’engagement qu’elles ont pris de régler leur différend frontalier par desmoyens pacifiques et les appelle dans les termes les plus vigoureux à fairepreuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de toute action militaire; 8. Se félicite que le Secrétaire général continue d’appuyer le processus de paix engagé par l’OUA; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1227 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Éthiopie et l'Érythrée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1227(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1227 (1999) 10 février 1999 RÉSOLUTION 1227 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3975e séance, le 10 février 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1177 (1998) du 26 juin 1998 et 1226 (1999) du 29 janvier 1999, Se déclarant vivement préoccupé par le conflit frontalier entre l’Éthiopie et l’Érythrée, ainsi que par la reprise des hostilités entre les parties, Rappelant que l’Éthiopie et l’Érythrée ont pris l’engagement de se conformer au moratoire sur l’emploi et la menace de frappes aériennes, Soulignant que la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée constitue une menace pour la paix et la sécurité, 1. Condamne le recours à la force par l’Éthiopie et l’Érythrée; 2. Exige qu’il soit immédiatement mis un terme aux hostilités, en particulier aux frappes aériennes; 3. Exige de l’Éthiopie et de l’Érythrée qu’elles reprennent les efforts diplomatiques visant à parvenir à un règlement pacifique du conflit; 4. Souligne que l’Accord-cadre approuvé par l’Organe central du Mécanisme de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) pour la prévention, la gestion etle règlement des conflits lors du sommet tenu le 17 décembre 1998 (S/1998/1223,annexe) demeure une base viable et judicieuse pour un règlement pacifique duconflit; 5. Exprime son plein appui aux efforts que l’Organisation de l’unité africaine, le Secrétaire général et son Envoyé spécial pour l’Afrique et lesÉtats Membres concernés accomplissent en vue de parvenir à un règlementpacifique des hostilités actuelles; 99-03508 (F) /...S/RES/1227 (1999) Page 2 6. Exhorte l’Éthiopie et l’Érythrée à assurer la sécurité de la population civile et le respect des droits de l’homme et du droit internationalhumanitaire; 7. Demande très instamment à tous les États de mettre fin immédiatement aux ventes d’armes et de munitions à l’Éthiopie et à l’Érythrée; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1228 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1228(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1228 (1999) 11 février 1999 RÉSOLUTION 1228 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3976e séance, le 11 février 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, et réaffirmant en particulier ses résolutions 1204 (1998) du 30 octobre 1998 et 1215 (1998) du 17 décembre 1998, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 28 janvier 1999 (S/1999/88) et les observations et conclusions qui y sontformulées, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au31 mars 1999 afin que puissent se tenir des consultations dans l’espoir et dansl’attente d’un accord sur les protocoles relatifs aux activitésd’identification, de recours et de planification du rapatriement, ainsi qu’à laquestion essentielle du calendrier de mise en oeuvre, sans porter atteinte àl’essence du train de mesures proposé par le Secrétaire général et sans enremettre en question les principaux éléments, en vue d’assurer sans délai lareprise des activités d’identification et la mise en oeuvre de la procédure derecours; 2. Prie les deux parties de prendre des mesures concrètes pour permettre au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés de mener à bien lespréparatifs nécessaires au rapatriement des réfugiés sahraouis admis àparticiper au référendum, ainsi que des membres de leur famille immédiate,conformément au Plan de règlement; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 22 mars 1999, un rapport sur l’application de la présente résolution; 4. Souscrit à l’intention qu’a le Secrétaire général de demander à son Envoyé personnel de réévaluer la viabilité du mandat de la MINURSO si, lorsqu’ilprésentera son prochain rapport, les perspectives de voir mis en oeuvre le trainde mesures restent incertaines; 5. Décide de demeurer saisi de la question. ----- 99-03634 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1229 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1229(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1229 (1999) 26 février 1999 RÉSOLUTION 1229 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3983e séance, le 26 février 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures pertinentes, en particulier les résolutions 864 (1993)du 15 septembre 1993, 1127 (1997) du 28 août 1997 et 1173 (1998) du12 juin 1998, ainsi que les résolutions 1219 (1998) du 31 décembre 1998 et1221 (1999) du 12 janvier 1999, Rappelant les déclarations de son président en date des 23 décembre 1998 (S/PRST/1998/37) et 21 janvier 1999 (S/PRST/1999/3), Se déclarant à nouveau résolu à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réaffirmant que la cause principale de la situation actuelle en Angola est le manquement de l’União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA),sous la direction de M. Jonas Savimbi, aux obligations que lui imposent les'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), le Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe)et ses propres résolutions pertinentes, Se déclarant préoccupé par les incidences humanitaires de la situation actuelle sur la population civile angolaise, Réaffirmant qu’une paix durable et la réconciliation nationale ne peuvent être assurées que par des moyens pacifiques, et réaffirmant à ce titre l’importance des 'Acordos de Paz', du Protocole de Lusaka et de ses propresrésolutions pertinentes, Soulignant la contribution que l’Organisation des Nations Unies a apportée au maintien d’une paix relative en Angola ces quatre dernières années etdéplorant vivement que la situation actuelle du pays sur le plan politique et sur celui de la sécurité ait empêché la Mission d’observation des Nations Uniesen Angola (MONUA) de s’acquitter pleinement de son mandat, 99-05321 (F) /...S/RES/1229 (1999) Page 2 Prenant note de la lettre datée du 11 février 1999, adressée au Secrétaire général par le Président de la République d’Angola (S/1999/166), Réaffirmant que la continuation d’une présence de l’Organisation des Nations Unies en Angola peut contribuer pour beaucoup à la réconciliationnationale, et notant que les consultations avec le Gouvernement angolais se poursuivent en vue d’obtenir son accord touchant les dispositions concrètes àprendre à cet effet, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 24 février 1999 (S/1999/202), 1. Note que le mandat de la MONUA vient à expiration le 26 février 1999; 2. Souscrit aux recommandations formulées aux paragraphes 32 et 33 du rapport du Secrétaire général en date du 24 février 1999 concernant laliquidation technique de la MONUA; 3. Affirme que nonobstant l’expiration du mandat de la MONUA, l’Accord sur le statut des forces applicable à la Mission demeurera en vigueur,conformément à ses dispositions pertinentes, jusqu’à ce que les dernierséléments de la Mission aient quitté l’Angola; 4. Décide que la composante droits de l’homme de la MONUA poursuivra ses activités au cours de la période de liquidation; 5. Prie le Secrétaire général d’identifier un canal de liaison avec le Gouvernement angolais en attendant la conclusion des consultations menées avecle Gouvernement au sujet de la future configuration de la présence del’Organisation des Nations Unies en Angola; 6. Demande à tous les intéressés de coopérer aux activités d’assistance humanitaire que l’Organisation des Nations Unies mène sur tout le territoireangolais, sur la base des principes de neutralité et de non-discrimination,ainsi que de garantir la sécurité et la liberté de circulation du personnelhumanitaire; 7. Constate avec une profonde préoccupation l’absence de progrès dans l’enquête sur les deux avions affrétés par l’Organisation des Nations Unies quiont été abattus et sur la perte dans des circonstances suspectes d’autresappareils affrétés à des fins commerciales qui survolaient le territoire tenupar l’UNITA, et demande à nouveau à tous les intéressés, en particulier à l’UNITA, de coopérer pleinement à une enquête internationale immédiate etobjective sur ces incidents et d’en faciliter la réalisation; 8. Souscrit aux recommandations formulées dans le rapport en date du 12 février 1999 (S/1999/147) soumis par le Comité créé par la résolution864 (1993), se déclare à nouveau prêt à renforcer les mesures contre l’UNITA prévues dans les résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998) et demande à tous les États Membres d’appliquer pleinement ces mesures; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1230 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1230(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1230 (1999) 26 février 1999 RÉSOLUTION 1230 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3984e séance, le 26 février 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1125 (1997) du 6 août 1997, 1136 (1997) du 6 novembre 1997, 1152 (1998) du 5 février 1998, 1155 (1998) du 16 mars 1998,1159 (1998) du 27 mars 1998, 1182 (1998) du 14 juillet 1998 et 1201 (1998) du15 octobre 1998, Se félicitant de la tenue d’élections législatives libres et régulières les 22 novembre et 13 décembre 1998, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 18 décembre 1998 (S/1998/1203) et son additif en date du 14 janvier 1999(S/1998/1203/Add.1), ainsi que le rapport en date du 29 janvier 1999(S/1999/98), et prenant note des recommandations qu’ils contiennent, Prenant note de la demande adressée au Secrétaire général par le Président de la République centrafricaine, en date du 8 décembre 1998 (S/1999/116,annexe), et de la lettre que le Président de la République centrafricaine aadressée au Secrétaire général le 23 janvier 1999 (S/1999/98, annexe), Rappelant l’importance des travaux du Comité mixte réunissant le Gouvernement et la Mission des Nations Unies en République centrafricaine(MINURCA) pour traiter de la question de la restructuration des Forces arméescentrafricaines (FACA), et soulignant la nécessité d’adopter rapidement les projets de loi et de décret sur la défense nationale et la structure des forcesde défense, Réaffirmant le lien entre les progrès socioéconomiques et la consolidation de la paix en République centrafricaine et, dans ce contexte, prenant note de la lettre du Président de la Banque mondiale au Secrétaire général, en date du23 décembre 1998 (S/1999/121, annexe), Rappelant l’importance de la stabilité régionale et la nécessité de consolider les résultats obtenus jusqu’ici, et en particulier d’aider le peuplecentrafricain à affermir le processus de réconciliation nationale en prenant en 99-05315 (F) 260299 260299 /...S/RES/1230 (1999) Page 2 compte le besoin de maintenir un climat de sécurité et de stabilité propice au redressement de la situation économique et au déroulement d’électionsprésidentielles libres et régulières, Soulignant l’importance de la coopération et de l’entente entre le Gouvernement de la République centrafricaine, les législateurs nouvellement éluset les groupes politiques pour permettre le fonctionnement efficace del’Assemblée nationale, Soulignant la nécessité pour le Gouvernement de la République centrafricaine de fixer les dates des élections présidentielles dès quepossible, conformément à l’article 23 de la Constitution de la Républiquecentrafricaine, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURCA jusqu’au 15 novembre 1999; 2. Exprime son intention de commencer la réduction du personnel de la MINURCA 15 jours après l’achèvement des élections présidentielles en Républiquecentrafricaine, la Mission devant prendre définitivement fin le 15 novembre 1999au plus tard; 3. Décide aussi de revoir tous les 45 jours, sur la base des rapports du Secrétaire général, le mandat de la MINURCA, à la lumière des progrès constatésdans la mise en oeuvre des engagements pris par le Président de la Républiquecentrafricaine dans sa lettre au Secrétaire général en date du 23 janvier 1999; 4. Accueille favorablement l’intention du Secrétaire général de s’entretenir avec le Président de la République centrafricaine des dispositionsà prendre en vue d’une éventuelle réduction progressive de la composantemilitaire de la MINURCA en prévision de l’achèvement de la Mission prévu pour le15 novembre 1999, proportionnée aux progrès accomplis dans la restructurationdes FACA et en prenant en compte notamment le besoin d’assurer la stabilité etla sécurité à Bangui; 5. Demande instamment à la communauté internationale d’apporter son appui à la restructuration des forces de sécurité de la République centrafricaine,notamment la Gendarmerie, grâce à des programmes d’assistance bilatérale etmultilatérale, et réaffirme que le rôle de la MINURCA est d’apporter des conseils concernant la restructuration des forces de sécurité de la Républiquecentrafricaine et, dans ce contexte, de coordonner et de canaliser l’appuiinternational apporté à cette fin; 6. Réaffirme avec force que la mise en oeuvre intégrale des Accords de Bangui (S/1997/561, appendices III à VI) et du Pacte de réconciliation nationale(S/1998/219) est essentielle à la paix et à la réconciliation nationale enRépublique centrafricaine, et exhorte le Gouvernement de la République centrafricaine à continuer de prendre des mesures concrètes pour mettre enoeuvre les réformes d’ordre politique, économique, social et en matière desécurité mentionnées dans le rapport du Secrétaire général en date du 23 février1998 (S/1998/148), et d’honorer les engagements énoncés dans la lettre du8 janvier 1998 adressée au Secrétaire général par le Président de la Républiquecentrafricaine (S/1998/61, annexe) et dans la lettre du 23 janvier 1999 adresséeau Secrétaire général par le Président de la République centrafricaine; /...S/RES/1230 (1999) Page 3 7. Appelle tous les partis en République centrafricaine, avec l’aide du Représentant spécial du Secrétaire général, à prendre les mesures nécessairespour sortir de l’impasse politique actuelle, afin de renforcer le processus deréconciliation nationale; 8. Appelle aussi le Gouvernement de la République centrafricaine à mettre en place dès que possible la nouvelle commission électorale afin d’organiser lesélections présidentielles et à fixer un calendrier pour la tenue de cesélections et à le respecter; 9. Autorise la MINURCA à exercer un rôle de soutien dans la conduite des élections présidentielles, en conformité avec les tâches déjà effectuées durantles élections législatives du 22 novembre et du 13 décembre 1998, reconnaissantla responsabilité majeure que le Programme des Nations Unies pour ledéveloppement (PNUD) aura dans la coordination de l’assistance électorale; 10. Autorise également la MINURCA à superviser la destruction des armes et des munitions confisquées sous son contrôle, comme le Secrétaire général l’arecommandé au paragraphe 29 de son rapport en date du 18 décembre 1998; 11. Encourage les FACA à jouer, en plus grand nombre, un rôle de soutien accru à l’organisation des élections présidentielles, notamment en se déployantdans les sites électoraux pour appuyer le personnel de la MINURCA dans lemaintien de la sécurité et la fourniture d’une aide logistique, et note dans ce contexte exceptionnel que les éléments concernés des FACA qui appuieraient ainsila MINURCA opéreraient dans cette période de temps conformément aux règlesd’engagement des Nations Unies; 12. Se félicite des engagement pris par le Président de la République centrafricaine dans sa lettre au Secrétaire général en date du 23 janvier 1999,et demande instamment au Gouvernement de la République centrafricaine d’honorer ces engagements, en particulier : a) D’accélérer le processus législatif concernant la défense nationale et la structure des forces de défense en vue d’adopter pour le 15 avril 1999 auplus tard les projets de loi et de décret préparés par le Comité mixteréunissant le Gouvernement de la République centrafricaine et la MINURCA; b) De prendre des mesures pour limiter la mission de la Force spéciale de défense des institutions républicaines (FORSDIR) à la protection desinstitutions républicaines et des hautes autorités de l’État, à l’exclusion detoute tâche de police et de maintien de l’ordre; c) De continuer à exécuter avec l’appui de la MINURCA le programme de démobilisation et de réinsertion financé par le PNUD; d) D’établir d’ici au 1er avril 1999, conformément au calendrier établi par le Comité mixte réunissant le Gouvernement de la République centrafricaineet la MINURCA, un échéancier fixant les principaux éléments du programme derestructuration des FACA, notamment la nécessité de mettre en place unrecrutement multiethnique et géographiquement équilibré, l’amélioration desconditions de travail, y compris le paiement des salaires et des arriérés, lafourniture d’une infrastructure, d’équipements et de matériel de soutien /...S/RES/1230 (1999) Page 4 adéquats et le redéploiement de certaines unités restructurées en dehors de Bangui; 13. Demande aussi instamment au Gouvernement de la République centrafricaine de se conformer aux prescriptions des programmes de réformeéconomique et de consolidation financière convenus avec les institutionsfinancières internationales; 14. Demande au Gouvernement de la République centrafricaine de se tenir à l’écart de tout conflit extérieur, conformément à l’engagement énoncé dans lalettre du 23 janvier 1999 adressée au Secrétaire général par le Président de laRépublique centrafricaine; 15. Demande instamment aux États Membres de contribuer matériellement et financièrement au programme de restructuration des FACA pour en faciliter lamise en oeuvre rapide et exprime sa gratitude à ceux qui y ont déjà contribué; 16. Souligne que le redressement économique et la reconstruction sont des tâches essentielles pour le Gouvernement et le peuple centrafricains et qu’uneassistance internationale importante est indispensable au développement durablede la République centrafricaine, insiste sur l’engagement de la communauté internationale en faveur d’un programme à long terme d’aide à la Républiquecentrafricaine et demande en outre instamment au Conseil économique et social, au PNUD, au Fonds monétaire international, à la Banque mondiale et auxinstitutions financières régionales compétentes de contribuer à l’élaborationd’un tel programme; 17. Prie le Secrétaire général d’étudier, conformément à la déclaration de son Président en date du 29 décembre 1998 (S/PRST/1998/38), le rôle quel’Organisation des Nations Unies pourrait jouer dans la transition du maintiende la paix à la consolidation de la paix après le conflit en Républiquecentrafricaine, et le prie en outre de présenter à cet effet, d’ici au 31 mai 1999, en consultation avec le Gouvernement de la Républiquecentrafricaine, des recommandations concernant une éventuelle présence de l’ONUen République centrafricaine après le 15 novembre 1999, date d’achèvement de laMINURCA; 18. Prie le Secrétaire général de présenter d’ici au 15 avril 1999, puis tous les 45 jours, un rapport sur l’exécution du mandat de la MINURCA, surl’évolution de la situation en République centrafricaine et en particulier leprocessus électoral, sur les progrès accomplis dans l’exécution des engagementsénoncés dans les lettres datées du 8 janvier 1998 et du 23 janvier 1999,adressées au Secrétaire général par le Président de la Républiquecentrafricaine, sur l’application des Accords de Bangui et du Pacte deréconciliation nationale, y compris les engagements relatifs au redressementéconomique du pays, à la restructuration des forces de sécurité et aufonctionnement de la FORSDIR; 19. Salue les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général et le personnel de la MINURCA en faveur de la promotion de la paix et dela réconciliation nationale en République centrafricaine; /...S/RES/1230 (1999) Page 5 20. Rappelle que les États Membres devraient d’urgence verser des contributions volontaires au Fonds d’affectation spéciale créé par le Secrétairegénéral pour financer les activités de la MINURCA; 21. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1231 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1231(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1231 (1999) 11 mars 1999 RÉSOLUTION 1231 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3986e séance le 11 mars 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1181 (1998) du 13 juillet 1998 et 1220 (1999) du 12 janvier 1999, ainsi que la déclaration de son président en date du7 janvier 1999 (S/PRST/1999/1), Se déclarant à nouveau préoccupé par la précarité de la situation en Sierra Leone, Affirmant l’engagement qu’ont tous les États de respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Ayant examiné le cinquième rapport du Secrétaire général sur la Mission d’observation des Nations Unies en Sierra Leone (MONUSIL), en date du4 mars 1999 (S/1999/237), et prenant note des recommandations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger le mandat de la MONUSIL jusqu’au 13 juin 1999; 2. Se félicite que le Secrétaire général ait l’intention, comme il l’indique aux paragraphes 46 et 54 de son rapport, de réinstaller la MONUSIL àFreetown dès que possible et, à cette fin, d’accroître le nombre desobservateurs militaires et les effectifs du personnel chargé des droits del’homme et de redéployer le personnel nécessaire à l’appui de la réinstallationà Freetown, étant entendu que la situation en matière de sécurité sera suivieavec la plus grande attention; 3. Condamne les atrocités que les rebelles infligent à la population civile de la Sierra Leone, notamment celles commises contre des femmes et desenfants, déplore toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui sont intervenus lors de la recrudescence récentede la violence en Sierra Leone, comme le Secrétaire général l’indique auxparagraphes 21 à 28 de son rapport, y compris le recrutement d’enfants commesoldats, et enjoint aux autorités compétentes d’enquêter sur toutes les allégations relatives à ces violations afin de poursuivre les coupables enjustice; 99-06731 (F) /...S/RES/1231 (1999) Page 2 4. Demande à toutes les parties au conflit en Sierra Leone de respecter pleinement les droits de l’homme et le droit international humanitaire, ainsique la neutralité et l’impartialité du personnel humanitaire, et de faire ensorte que l’assistance humanitaire aux populations touchées puisse êtreacheminée sans entrave aucune; 5. Se déclare gravement préoccupé par les informations selon lesquelles un appui continue d’être apporté aux rebelles en Sierra Leone, sous la formenotamment d’armes et de mercenaires, en particulier à partir du territoirelibérien; 6. Prend acte avec appréciation de la lettre datée du 23 février 1999, adressée au Secrétaire général par le Président du Libéria (S/1999/213), ainsique de la déclaration du Gouvernement libérien, en date du 19 février 1999(S/1999/193), concernant les mesures qu’il prend afin de faire obstacle à laparticipation de Libériens aux combats en Sierra Leone, y compris les mesuresvisant à encourager le retour des combattants libériens et les directives parlesquelles les organismes nationaux de sécurité ont été chargés de veiller à cequ’il n’y ait aucun trafic d’armes à la frontière ni aucun transfert d’armes etde munitions sur le territoire libérien, et prie le Secrétaire général de continuer à examiner, en coordination avec les pays de l’Union du fleuve Mano etd’autres États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique del’Ouest (CEDEAO), les modalités pratiques et les conditions d’efficacité d’undéploiement des observateurs des Nations Unies avec les forces du Grouped’observateurs militaires de la CEDEAO (ECOMOG) à la frontière entre le Libériaet la Sierra Leone; 7. Réaffirme que tous les États ont l’obligation de se conformer scrupuleusement aux dispositions de l’embargo sur la vente ou la fournitured’armes et de matériel connexe qu’il a imposée par sa résolution 1171 (1998) du5 juin 1998; 8. Déclare son intention de suivre de près la question de l’appui extérieur apporté aux rebelles en Sierra Leone et d’envisager de nouvellesmesures au cas où l’évolution de la situation sur le terrain l’exigerait; 9. Exprime son appui à tous les efforts déployés, en particulier par les États membres de la CEDEAO, en vue de parvenir à un règlement pacifique duconflit et de rétablir durablement la paix et la stabilité en Sierra Leone,encourage le Secrétaire général, agissant par l’intermédiaire de son Représentant spécial en Sierra Leone, à faciliter le dialogue à ces fins,accueille avec satisfaction la déclaration du Président de la Sierra Leone, en date du 7 février 1999 (S/1999/138, annexe), dans laquelle celui-ci indique queson gouvernement est disposé à poursuivre ses efforts de dialogue avec lesrebelles, et demande à toutes les parties intéressées, en particulier aux rebelles, de participer sérieusement à ces efforts; 10. Salue les efforts déployés par l’ECOMOG en vue de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité en Sierra Leone, et invite tous les États Membres à fournir à l’ECOMOG un soutien financier et logistique et à considérer lafourniture rapide au Gouvernement sierra-léonais d’une aide bilatérale en vue deconstituer une nouvelle armée pour défendre le pays; /...S/RES/1231 (1999) Page 3 11. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation en Sierra Leone et de lui soumettre, d’ici au 5 juin 1999, un rapportsupplémentaire à ce sujet contenant des recommandations sur le déploiement futurde la MONUSIL et l’exécution de son mandat; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1232 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1232(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Conseil de sécurité Distr. GÉNÉRALE S/RES/1232 (1999) 30 mars 1999 Résolution 1232 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3990e séance, le 30 mars 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 22 mars 1999 (S/1999/307), ainsi que les observations et recommandations qui ysont formulées, Accueillant également avec satisfaction l’accord de principe que le Gouvernement marocain a donné à l’ensemble de mesures proposé par le Secrétairegénéral, et rappelant que celui-ci a été accepté par le Front POLISARIO, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au30 avril 1999, pour permettre de parvenir à un accord entre tous les intéresséssur des modalités détaillées d’application des protocoles relatifs àl’identification et à la procédure de recours, y compris un calendrier révisé demise en oeuvre, d’une façon qui préserve l’essence de l’ensemble de mesuresproposé par le Secrétaire général; 2. Demande aux deux parties de poursuivre les pourparlers nécessaires afin de parvenir à un accord sur le protocole relatif au rapatriement desréfugiés, de façon que les travaux préparatoires au rapatriement des réfugiéspuissent débuter sous tous leurs aspects, y compris l’adoption de mesures deconfiance, et, à cet égard, accueille avec satisfaction la décision du Front POLISARIO de permettre la reprise des activités de préenregistrement menées parle Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Tindouf; 3. Se félicite que le Gouvernement marocain et le commandant des forces de la MINURSO aient signé l’accord sur les mines et les munitions non exploséesmentionné au paragraphe 13 du rapport du Secrétaire général, et demande instamment au Front POLISARIO d’entreprendre un effort similaire; 99-08928 (F) /...S/RES/1232 (1999) Page 2 4. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte d’ici au 23 avril 1999 de l’application de la présente résolution; 5. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1233 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1233(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1233 (1999) 6 avril 1999 RÉSOLUTION 1233 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3991e séance, le 6 avril 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution du 21 décembre 1998 (S/RES/1216/1998) et les déclarations de son président du 6 novembre 1998 (S/PRST/1998/31), du30 novembre 1998 (S/PRST/1998/35) et du 29 décembre 1998 (S/PRST/1998/38), Gravement préoccupé par les conditions de sécurité et la situation humanitaire en Guinée-Bissau, Se déclarant fermement résolu à préserver l’unité, la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Guinée-Bissau, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 17 mars 1999 (S/1999/294) et les observations qui y figurent, Prenant note avec satisfaction de l’engagement que le Président de la Guinée-Bissau et le chef de la junte militaire autoproclamée ont pris le17 février 1999 à Lomé de ne plus jamais recourir aux armes (S/1999/173), Prenant acte avec satisfaction de l’investiture et de la prestation de serment, le 20 février 1999, du nouveau Gouvernement d’unité nationale deGuinée-Bissau, qui constituent une étape importante du processus de paix, Notant avec préoccupation que le fonctionnement normal du nouveau Gouvernement d’unité nationale continue d’être gravement entravé par diversobstacles, en particulier le non-retour des fonctionnaires et autres cadresadministratifs qui ont cherché refuge dans d’autres pays, Se félicitant du déploiement par les États de la région des troupes constituant la force d’interposition du Groupe d’observateurs militaires de laCommunauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (ECOMOG) pour mener àbien leur mission de maintien de la paix et de retrait de toutes les forcesétrangères de Guinée-Bissau en application de l’Accord d’Abuja du1er novembre 1998 (S/1998/1028, annexe), 99-09658 (F) 060499 060499 /...S/RES/1233 (1999) Page 2 Réaffirmant la nécessité d’organiser le plus tôt possible des élections législatives et présidentielles en application de l’Accord d’Abuja etconformément aux exigences constitutionnelles nationales et prenant note de l’intérêt déterminé exprimé par les parties pour la tenue d’élections dans lesmeilleurs délais, 1. Réaffirme qu’il incombe au premier chef aux parties concernées de rétablir une paix durable en Guinée-Bissau et les prie instamment d’appliquer intégralement toutes les dispositions de l’Accord d’Abuja et des engagementsultérieurs; 2. Rend hommage aux parties pour les mesures qu’elles ont prises jusqu’à présent en application de l’Accord d’Abuja, notamment pour l’installation dunouveau Gouvernement d’unité nationale, et les prie instamment d’adopter et d’appliquer toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon fonctionnement dunouveau Gouvernement et de toutes les autres institutions, en particulier desmesures de confiance et des mesures propres à encourager le retour sans délaides réfugiés et des personnes déplacées; 3. Rend hommage également à la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), aux États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique del’Ouest (CEDEAO), ainsi qu’aux dirigeants des pays de la région et d’autrespays, notamment le Président de la République du Togo en sa qualité de Présidentde la CEDEAO, pour le rôle décisif qu’ils jouent dans la réconciliationnationale et la consolidation de la paix et de la sécurité sur tout leterritoire de la Guinée-Bissau; 4. Exprime sa gratitude aux États qui ont déjà fourni une assistance pour le déploiement de l’ECOMOG en Guinée-Bissau; 5. Demande à nouveau instamment à tous les États et à toutes les organisations régionales d’apporter des contributions financières à l’ECOMOG,notamment par le biais du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies créépour appuyer les opérations de maintien de la paix en Guinée-Bissau, de luifournir un appui technique et logistique afin de l’aider à mener à bien sonmandat de maintien de la paix et de contribuer à faciliter l’applicationintégrale de toutes les dispositions de l’Accord d’Abuja et, à cet effet, invite le Secrétaire général à envisager l’organisation d’une réunion à New York avecla participation de la CEDEAO pour évaluer les besoins de l’ECOMOG et examinerles modalités que pourraient prendre la mobilisation et l’acheminement descontributions; 6. Demande aux parties concernées de s’entendre sans délai sur une date aussi rapprochée que possible pour la tenue d’élections ouvertes à tous, libreset équitables, et invite l’Organisation des Nations Unies et d’autres entités à envisager de fournir, selon que de besoin, toute assistance électorale quiserait nécessaire; 7. Appuie la décision du Secrétaire général de créer un Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau, dirigé parun représentant du Secrétaire général (S/1999/233), qui offrira un cadre et unedirection politiques pour l’harmonisation et l’intégration des activités dusystème des Nations Unies en Guinée-Bissau durant la période de transition /...S/RES/1233 (1999) Page 3 devant précéder la tenue d’élections législatives et présidentielles et qui facilitera, en étroite collaboration avec les parties concernées, la CEDEAO etl’ECOMOG, ainsi que d’autres partenaires nationaux et internationaux,l’application de l’Accord d’Abuja; 8. Encourage toutes les institutions ainsi que tous les programmes, bureaux et fonds du système des Nations Unies, y compris les institutions deBretton Woods, ainsi que tous les autres partenaires internationaux à prêterleur concours au Bureau d’appui des Nations Unies et au Représentant duSecrétaire général afin de mettre au point, en collaboration avec leGouvernement de la Guinée-Bissau, une approche globale, concertée et coordonnéede la consolidation de la paix dans ce pays; 9. Réaffirme la nécessité d’un désarmement et d’un cantonnement simultanés des ex-forces belligérantes, se félicite des progrès réalisés par l’ECOMOG à cet égard et prie instamment les parties de continuer à coopérer dans le cadre de la Commission spéciale établie à cet effet, de mener à bien cestâches dans les meilleurs délais et de créer les conditions nécessaires pour laréunification des forces armées et des forces de sécurité nationales; 10. Souligne qu’il faut procéder d’urgence au déminage des zones touchées afin de permettre le retour des réfugiés et des personnes déplacées et lareprise des activités agricoles, encourage l’ECOMOG à poursuivre ses activités de déminage et demande aux États Membres de fournir l’assistance nécessaire à cette opération; 11. Demande à toutes les parties concernées de respecter scrupuleusement les dispositions pertinentes du droit international, notamment le droitinternational humanitaire et les droits de l’homme, et de permettre auxorganisations humanitaires d’accéder librement et en toute sécurité auxpopulations dans le besoin et d’assurer la protection et la liberté de mouvementdu personnel de l’Organisation des Nations Unies et des organisationshumanitaires internationales; 12. Lance un nouvel appel aux États et aux organisations concernés pour qu’ils fournissent une aide humanitaire d’urgence aux personnes déplacées et auxréfugiés; 13. Note avec satisfaction qu’une table ronde de donateurs pour la Guinée-Bissau doit être organisée les 4 et 5 mai 1999, à Genève, sous lesauspices du PNUD, afin de mobiliser une aide qui permettra notamment de répondreaux besoins humanitaires et de faciliter la consolidation de la paix et lerelèvement socioéconomique de la Guinée-Bissau; 14. Prie le Secrétaire général de le tenir périodiquement informé et de lui présenter un rapport avant le 30 juin 1999, puis tous les 90 jours à partirde cette date, sur l’évolution de la situation en Guinée-Bissau, les activitésdu Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix enGuinée-Bissau et l’application de l’Accord d’Abuja, notamment l’exécution dumandat de l’ECOMOG; 15. Décide de rester saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1234 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1234(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1234 (1999) 9 avril 1999 RÉSOLUTION 1234 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3993e séance, le 9 avril 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations de son président en date du 31 août 1998 (S/PRST/1998/26) et du 11 décembre 1998 (S/PRST/1998/36), Exprimant son inquiétude devant la nouvelle aggravation de la situation dans la République démocratique du Congo et la poursuite des hostilités, Se déclarant fermement résolu à préserver la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la Républiquedémocratique du Congo et de tous les autres États de la région, Rappelant que, lors de sa première session ordinaire tenue au Caire du 17 au 21 juillet 1964, l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernementde l’Organisation de l’unité africaine (OUA) a affirmé, dans sa résolutionAHG 16(1), le principe de l’inviolabilité des frontières nationales des Étatsafricains, ainsi que l’a mentionné au paragraphe 2 de son communiqué publié le17 août 1998 (S/1998/774, annexe) l’Organe central du Mécanisme del’Organisation de l’unité africaine pour la prévention, la gestion et lerèglement des conflits, Préoccupé par les informations selon lesquelles les forces opposées au Gouvernement ont pris dans la partie orientale de la République démocratique duCongo des mesures violant la souveraineté nationale et l’intégrité territorialedu pays, Se déclarant préoccupé par toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises sur le territoire de la Républiquedémocratique du Congo, y compris les actes de violence et de haine ethniques oules incitations à de tels actes imputables à toutes les parties au conflit, Gravement préoccupé par les mouvements illicites d’armes et de matériel militaire dans la région des Grands Lacs, Rappelant le droit naturel de légitime défense individuelle ou collective énoncé à l’Article 51 de la Charte des Nations Unies, 99-10174 (F) 090499 090499 /...S/RES/1234 (1999) Page 2 Se félicitant que le Secrétaire général ait nommé un Envoyé spécial pour le processus de paix concernant la République démocratique du Congo, Soulignant que le conflit actuel en République démocratique du Congo constitue une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région, 1. Réaffirme que tous les États ont l’obligation de respecter l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et la souveraineté nationale de laRépublique démocratique du Congo et des autres États de la région, et qu’ilssont notamment tenus de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de laforce soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’unÉtat, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies,et réaffirme également que tous les États doivent s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des autres États, conformément à la Charte desNations Unies; 2. Déplore que les combats se poursuivent et que des forces d’États étrangers demeurent en République démocratique du Congo dans des conditionsincompatibles avec les principes de la Charte des Nations Unies et demande à ces États de mettre fin à la présence de ces forces non invitées et de prendreimmédiatement des mesures à cet effet; 3. Exige l’arrêt immédiat des hostilités; 4. Demande la signature immédiate d’un accord de cessez-le-feu permettant le retrait ordonné de toutes les forces étrangères, le rétablissement del’autorité du Gouvernement de la République démocratique du Congo sur tout sonterritoire et le désarmement des groupes armés non gouvernementaux en Républiquedémocratique du Congo, et souligne , dans le contexte d’un règlement pacifique durable, qu’il est nécessaire que tous les Congolais s’engagent dans un dialoguepolitique ouvert à tous tendant à la réconciliation nationale et à la tenue àune date rapprochée d’élections démocratiques, libres et équitables, et quesoient adoptées les dispositions voulues pour assurer la sécurité le long desfrontières internationales pertinentes de la République démocratique du Congo; 5. Se félicite que le Gouvernement de la République démocratique du Congo ait l’intention d’engager un débat national ouvert à tous en préalable auxélections et encourage les progrès sur cette voie; 6. Demande à toutes les parties au conflit en République démocratique du Congo de défendre les droits de l’homme et de respecter le droit internationalhumanitaire, en particulier les dispositions des Conventions de Genève de 1949et des Protocoles additionnels de 1977, et de la Convention sur la prévention etla répression du crime de génocide de 1948 qui leur sont applicables; 7. Condamne tous les massacres perpétrés sur le territoire de la République démocratique du Congo, et demande , afin que les responsables soient traduits en justice, qu’une enquête internationale soit ouverte sur tous cesévénements, notamment les massacres dans la province du Sud-Kivu et autresatrocités dont le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme enRépublique démocratique du Congo fait état dans le rapport présenté conformémentà la résolution 1999/61, adoptée par la Commission des droits de l’homme à sacinquante-cinquième session (E/CN.4/1999/31); /...S/RES/1234 (1999) Page 3 8. Condamne la poursuite des activités de tous les groupes armés en République démocratique du Congo, dont les ex-Forces armées rwandaises, lesInterahmwe et autres, et le soutien dont ils bénéficient; 9. Demande que l’aide humanitaire puisse parvenir sans risques et sans entraves à ceux qui en ont besoin en République démocratique du Congo et engage toutes les parties au conflit à garantir la sécurité du personnel desNations Unies et du personnel humanitaire; 10. Se félicite que les parties au conflit en République démocratique du Congo aient pris l’engagement de mettre un terme aux combats afin que puisse sedérouler une campagne de vaccination et les exhorte toutes à prendre des mesures concrètes afin de mieux protéger les enfants touchés par le conflit armé dans cepays; 11. Appuie le processus de médiation régionale mené par l’OUA et la Communauté de développement de l’Afrique australe en vue de parvenir à unrèglement pacifique du conflit en République démocratique du Congo et demande à la communauté internationale de continuer de soutenir ces efforts; 12. Demande instamment à toutes les parties au conflit de continuer, dans le cadre de ce processus de médiation régionale, à oeuvrer efficacement à laconclusion d’un accord de cessez-le-feu et au règlement du conflit en Républiquedémocratique du Congo, et fait appel à tous les États de la région pour qu’ils créent les conditions nécessaires à un règlement rapide et pacifique de la criseet qu’ils s’abstiennent de tout acte qui risquerait d’aggraver encore lasituation; 13. Exprime son soutien à l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le processus de paix concernant la République démocratique du Congo, demande à toutes les parties au conflit de coopérer pleinement avec lui dans sa missiond’appui aux efforts de médiation régionale et de réconciliation nationale, tellequ’elle est définie dans son mandat (S/1999/379), et prie instamment les États Membres et les organisations de faire bon accueil à ses demandes d’assistance; 14. Réaffirme l’importance de la tenue sous les auspices de l’ONU et de l’OUA, le moment venu, d’une conférence internationale sur la paix, la sécuritéet la stabilité dans la région des Grands Lacs avec la participation de tous lesgouvernements de la région et de toutes les autres parties intéressées; 15. Réaffirme sa disponibilité à envisager la participation active des Nations Unies, en coordination avec l’OUA, notamment par l’adoption de mesuresconcrètes, viables et efficaces, afin d’aider à l’application d’un accordeffectif de cessez-le-feu et à la mise en oeuvre d’un processus convenu derèglement politique du conflit; 16. Prie le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies de s’attacher, en étroite coopération avec le Secrétaire général de l’OUA, àpromouvoir le règlement pacifique du conflit, de faire des recommandationsconcernant le rôle que pourrait jouer l’Organisation des Nations Unies à cettefin, et de le tenir informé de l’évolution de la situation; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1235 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1235(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1235 (1999) 30 avril 1999 RÉSOLUTION 1235 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3994e séance, le 30 avril 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 27 avril 1999 (S/1999/483) et des observations et recommandations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au14 mai 1999; 2. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tout fait nouveau important concernant l’application du Plan de règlement et des accords auxquelssont parvenues les parties, ainsi, le cas échéant, que de la viabilité du mandatde la MINURSO; 3. Décide de demeurer saisi de la question. ----- 99-12504 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1236 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1236(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1236 (1999) 7 mai 1999 RÉSOLUTION 1236 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3998e séance, le 7 mai 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor oriental, Rappelant également les résolutions 1514 (XV), 1541 (XV) et 2625 (XXV) de l’Assemblée générale ainsi que les résolutions de l’Assemblée générale relativesà la question du Timor oriental, en particulier la résolution 37/30, Ayant à l’esprit les efforts soutenus que les Gouvernements indonésien et portugais déploient depuis juillet 1983, au moyen des bons offices du Secrétairegénéral, pour parvenir à une solution juste, globale et internationalementacceptable de la question du Timor oriental, Se félicitant des progrès réalisés lors de la dernière série de pourparlers entre les Gouvernements portugais et indonésien, sous les auspices du Secrétairegénéral de l’Organisation des Nations Unies, qui ont abouti à la conclusiond’une série d’accords le 5 mai 1999 à New York, Rendant hommage en particulier aux efforts du Représentant personnel du Secrétaire général à cet égard, Prenant acte du rapport du Secrétaire général (S/1999/513), Prenant note des préoccupations exprimées dans le rapport du Secrétaire général au sujet de la situation sur le plan de la sécurité au Timor oriental, 1. Se félicite de la conclusion, le 5 mai 1999, de l’Accord entre l’Indonésie et le Portugal sur la question du Timor oriental (l’Accord général)(S/1999/513, annexe I); 2. Se félicite également de la conclusion, le même jour, des Accords entre l’Organisation des Nations Unies et les Gouvernements indonésien etportugais concernant les dispositions en matière de sécurité (S/1999/513,annexe III) et les modalités d’une consultation de la population du Timororiental par un scrutin direct (S/1999/513, annexe II); 99-13398 (F) /...S/RES/1236 (1999) Page 2 3. Sait gré au Secrétaire général de son intention d’établir aussitôt que possible une présence des Nations Unies au Timor oriental, en vue de contribuerà l’application de ces accords, notamment : a) En organisant une consultation de la population du Timor oriental sur l’acceptation ou le rejet d’un cadre constitutionnel d’autonomie pour le Timororiental, prévue pour le 8 août 1999, conformément à l’Accord général; b) En mettant à disposition des policiers civils pour conseiller la police indonésienne dans l’exercice de ses fonctions au Timor oriental et, aumoment de la consultation, superviser le transport sous escorte des bulletins devote et des urnes jusqu’aux bureaux de vote et à partir de ceux-ci; 4. Souligne l’importance du fait qu’il est demandé au Secrétaire général, dans l’Accord général, de rendre compte au Conseil de sécurité et à l’Assembléegénérale, ainsi qu’aux Gouvernements indonésien et portugais et à la populationdu Timor oriental, des résultats de la consultation populaire, et, pendant lapériode qui s’écoulera entre la conclusion de la consultation populaire et ledébut de la mise en oeuvre de l’une ou l’autre option, à savoir l’autonomie ausein de l’Indonésie ou le passage à l’indépendance, de maintenir une présenceadéquate des Nations Unies au Timor oriental; 5. Souligne également qu’il incombe au Gouvernement indonésien de maintenir la paix et la sécurité au Timor oriental afin de faire en sorte que laconsultation se déroule dans la régularité et dans la paix, en l’absence d’actesd’intimidation, de violences ou de perturbations par quelque partie que ce soit,et d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des observateurs desNations Unies et des autres personnels et observateurs internationaux au Timororiental; 6. Souligne en outre qu’il importe que le Gouvernement indonésien prête son assistance à l’Organisation des Nations Unies pour qu’elle puisses’acquitter de toutes les tâches qui lui ont été confiées en vue del’application des Accords; 7. Se félicite de la création par le Secrétaire général d’un fonds d’affectation spéciale en vue de permettre aux États Membres de verser descontributions volontaires pour aider au financement de la présence del’Organisation des Nations Unies au Timor oriental, et prie instamment tous lesÉtats Membres qui sont en mesure de le faire de verser des contributions sansretard; 8. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de la situation au Timor oriental, de lui faire rapport dès que possible, et en toutétat de cause le 24 mai 1999 au plus tard, sur l’application de la présenterésolution et des accords visés aux paragraphes 1 et 2 ci-dessus, notamment endécrivant dans le détail les modalités de la consultation, et de lui faire desrecommandations détaillées pour qu’il puisse se prononcer sur le mandat, lataille, la structure et le budget de la Mission des Nations Unies, y comprisl’élément de police civile, qui est prévue au paragraphe 3 ci-dessus, et de luifaire rapport par la suite, tous les 14 jours; /...S/RES/1236 (1999) Page 3 9. Déclare son intention de prendre sans retard une décision au sujet de la création d’une mission des Nations Unies, sur la base du rapport visé auparagraphe 8 ci-dessus; 10. Prie également le Secrétaire général de lui faire savoir, avant le début de l’établissement des listes électorales, si, sur la base de l’évaluationobjective de la Mission des Nations Unies, les conditions de sécurité sontréunies pour permettre le déroulement pacifique de la consultation; 11. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1237 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1237(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1237 (1999) 7 mai 1999 RÉSOLUTION 1237 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3999e séance, le 7 mai 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur le sujet, en particulier les résolutions 864 (1993)du 15 septembre 1993, 1127 (1997) du 28 août 1997 et 1173 (1998) du12 juin 1998, ainsi que sa résolution 1229 (1999) du 26 février 1999, Réaffirmant qu’il est résolu à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Rappelant que la cause principale de la crise actuelle en Angola est le refus de l’União Nacional Para a Independência Total de Angola (UNITA), sous ladirection de M. Jonas Savimbi, de s’acquitter des obligations que lui imposentles 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), le Protocole de Lusaka (S/1994/1441,annexe), et les résolutions du Conseil sur le sujet, Se déclarant alarmé par les conséquences humanitaires de la crise actuelle sur la population civile angolaise, Soulignant qu’il est vivement préoccupé par les informations selon lesquelles une assistance militaire, y compris des mercenaires, serait fournie àl’UNITA, Ayant examiné les recommandations figurant dans la Partie IV du rapport du Secrétaire général en date du 17 janvier 1999 (S/1999/49) concernantl’application renforcée des mesures imposées contre l’UNITA, et ayant approuvé les recommandations figurant dans le rapport du 12 février 1999 (S/1999/147) duComité créé par la résolution 864 (1993), Accueillant avec satisfaction les recommandations figurant dans la lettre du Président du Comité créé par la résolution 864 (1993), en date du 4 mai 1999(S/1999/509), et la pièce jointe à cette lettre, 99-13404 (F) /...S/RES/1237 (1999) Page 2 A 1. Souligne que seul un règlement politique du conflit peut permettre de parvenir à une paix durable et à la réconciliation nationale en Angola, etréaffirme à cet égard l’importance des 'Acordos de Paz' et du Protocole deLusaka; 2. Accueille avec satisfaction et approuve les visites que le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) prévoit de faire en Angola et dansles autres pays concernés pour examiner les moyens de renforcer l’applicationdes mesures contre l’UNITA visées au paragraphe 5 ci-dessous; B Constatant qu’en raison du refus de l’UNITA d’exécuter les obligations que lui imposent les 'Acordos de Paz', le Protocole de Lusaka et les résolutions duConseil sur le sujet, la situation actuelle en Angola constitue toujours unemenace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Soulignant l’inquiétude que lui inspirent les informations faisant état de violations des mesures concernant les armes et le matériel connexe, le pétrole,les diamants et les actifs financiers imposées contre l’UNITA par lesrésolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998) et, dans ce contexte,agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 3. Déplore la détérioration de la situation en Angola, due principalement au refus de l’UNITA, sous la direction de M. Jonas Savimbi, de s’acquitter desobligations que lui imposent les 'Acordos de Paz', le Protocole de Lusaka et lesrésolutions du Conseil sur le sujet; 4. Condamne les attaques constantes et aveugles de l’UNITA contre la population civile angolaise, en particulier dans les villes de Huambo, Kuito etMalange; 5. Souligne que tous les États Membres ont l’obligation d’appliquer pleinement les mesures imposées contre l’UNITA dans les résolutions 864 (1993),1127 (1997) et 1173 (1998); 6. Approuve la lettre du Président du Comité créé par la résolution 864 (1993), en date du 4 mai 1999, et la pièce qui y est jointe, et décide decréer, pour une période de six mois, les groupes d’experts qui y sont prévus etdont le mandat consiste à : a) Rassembler des informations et procéder à des enquêtes, notamment en effectuant des visites dans les pays concernés, sur les violations qui seraientcommises à l’égard des mesures imposées contre l’UNITA en ce qui concerne lesarmements et le matériel connexe, le pétrole et les produits pétroliers, lesdiamants et les mouvements de fonds de l’UNITA, comme il est spécifié dans lesrésolutions pertinentes, et recueillir des informations sur l’assistancemilitaire, y compris les mercenaires; b) Identifier les parties qui se rendent complices des violations des mesures susvisées; /...S/RES/1237 (1999) Page 3 c) Recommander des mesures visant à mettre fin à ces violations et à renforcer l’application des mesures susvisées; 7. Prie le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) de lui présenter, le 31 juillet 1999 au plus tard, un rapport intérimaire des groupesd’experts sur les progrès qu’ils auront réalisés et leurs conclusions etrecommandations préliminaires, ainsi que, dans les six mois qui suivront leurconstitution, le rapport final de ces groupes contenant des recommandations; 8. Demande à tous les États, aux organismes des Nations Unies compétents et aux parties concernées, selon qu’il conviendra, y compris les organisationsnon gouvernementales et le secteur privé, de coopérer promptement et sansréserve avec les groupes d’experts pour les aider à s’acquitter de leur mandat,notamment en mettant à leur disposition les informations relatives au mandatdéfini au paragraphe 6 ci-dessus; 9. Demande aux gouvernements des États concernés dans lesquels les groupes d’experts s’acquitteront de leur tâche, de coopérer pleinement avec cesgroupes à l’exécution de leur mandat, y compris en faisant droit aux demandes deces derniers pour ce qui est de la sécurité, de l’assistance et de la libertéd’accès dans la conduite de leurs enquêtes, et notamment : a) D’adopter les mesures pouvant être nécessaires pour que les groupes d’experts et leur personnel puissent exercer leurs fonctions en toute liberté,indépendance et sécurité sur l’ensemble du territoire concerné; b) De communiquer aux groupes d’experts ou au Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) les informations en leur possession que les groupesd’experts leur demanderaient ou qui seraient nécessaires à ceux-ci pours’acquitter de leur mandat; c) D’assurer la liberté d’accès des groupes d’experts et de leur personnel à tout établissement ou lieu où ils jugeront nécessaire de se rendrepour leur travail, y compris les postes frontière et les aérodromes; d) D’adopter les mesures appropriées pour assurer la protection et la sécurité du personnel des groupes d’experts, et de garantir qu’ils respecterontpleinement l’intégrité, la sécurité et la liberté des témoins, des experts et detoute autre personne collaborant avec les groupes d’experts dans l’exécution deleur mandat; e) D’assurer la liberté de circulation du personnel des groupes d’experts, y compris la liberté de s’entretenir en privé avec quiconque, à toutmoment, en tant que de besoin; f) D’accorder les privilèges et immunités prévus dans la Convention générale sur les privilèges et immunités des Nations Unies; 10. Se déclare préoccupé du retard pris par les enquêtes sur les deux avions affrétés par l’Organisation des Nations Unies qui ont été abattus le26 décembre 1998 et le 2 janvier 1999 et sur la perte, dans des circonstancessuspectes, d’autres appareils affrétés à des fins commerciales qui survolaientle territoire tenu par l’UNITA, ainsi que sur l’avion qui s’est écrasé le /...S/RES/1237 (1999) Page 4 26 juin 1998 en Côte d’Ivoire avec à son bord le Représentant spécial du Secrétaire général en Angola et d’autres membres du personnel des Nations Unies,et demande à nouveau à tous les intéressés de coopérer pleinement à une enquête internationale immédiate et objective sur ces incidents, et d’en faciliter laconduite; C 11. Approuve la recommandation figurant dans la lettre du Président du Comité créé par la résolution 864 (1993), en date du 4 mai 1999, et la pièce quiy est jointe, à savoir que les groupes d’experts soient financés au titre desdépenses de l’Organisation et au moyen d’un fonds d’affectation spéciale desNations Unies créé à cette fin, prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires en ce sens, et engage les États à verser des contributions volontaires à ce fonds; 12. Demande à nouveau à tous les intéressés de coopérer aux activités d’assistance humanitaire que l’Organisation des Nations Unies mène sur la basedes principes de neutralité et de non-discrimination en vue de faciliterl’acheminement de l’aide humanitaire à tous ceux qui en ont besoin surl’ensemble du territoire angolais, ainsi que de garantir inconditionnellement lasécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire; 13. Appuie fermement la poursuite des consultations entre le Secrétaire général et le Gouvernement angolais au sujet de la forme que pourrait prendre laprésence de l’Organisation des Nations Unies en Angola; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1238 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1238(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1238 (1999) 14 mai 1999 RÉSOLUTION 1238 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4002e séance , le 14 mai 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 27 avril 1999 (S/1999/483 et Add.1), ainsi que des observations etrecommandations qui y sont formulées, Notant également avec satisfaction que le Gouvernement marocain et le Front POLISARIO ont accepté les modalités détaillées d’application de l’ensemble demesures proposé par le Secrétaire général pour l’identification des électeurs,la procédure de recours et le calendrier d’exécution révisé, ce qui constitueune base solide pour mener à bien cette phase du Plan de règlement, et prenant notede leurs lettres respectives (S/1999/554 et S/1999/555), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au14 septembre 1999 afin de relancer l’opération d’identification, de mettre entrain la procédure de recours et de conclure tous les accords en suspensqu’exige l’application du Plan de règlement et, réaffirmant les droits des requérants, compte que la procédure de recours ne se transformera pas en unedeuxième phase de l’opération d’identification; 2. Approuve la proposition tendant à porter de 25 à 30 le nombre des membres de la Commission d’identification ainsi que l’accroissement proposé desactivités d’appui nécessaires, afin de renforcer la Commission et de luipermettre de continuer à travailler en toute indépendance et d’exercer sansentrave aucune les pouvoirs dont elle est investie, conformément au mandat quelui a assigné le Conseil, ainsi que de s’acquitter diligemment des tâches quilui sont confiées; 3. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les 45 jours des faits nouveaux d’importance concernant l’application du Plan de règlement,s’agissant en particulier des questions ci-après, sur l’examen desquelles il se 99-14370 (F) 140599 140599 /...S/RES/1238 [1999) Page 2 fondera notamment pour envisager une nouvelle prorogation du mandat de la MINURSO : coopération entière et sans équivoque des parties lors de la reprisede l’opération d’identification des électeurs et de la mise en train de laprocédure de recours; accord du Gouvernement marocain sur les modalitésd’application du paragraphe 42 de l’Accord sur le statut des forces; accord desparties sur le protocole relatif aux réfugiés; confirmation que le HautCommissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) est pleinementopérationnel dans la région; 4. Prie par ailleurs le HCR de lui présenter des recommandations concernant l’adoption de mesures propres à instaurer la confiance, ainsi qu’uneébauche de calendrier d’exécution; 5. Prie également le Secrétaire général de lui soumettre un calendrier révisé ainsi que les incidences financières à prévoir pour l’organisation duréférendum en vue de l’autodétermination du peuple du Sahara occidentalconformément au Plan de règlement et aux accords conclus avec les parties en vuede son application; 6. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1239 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité ses résolutions 1160 (1998), 1199 (1998) et 1203 (1998) du Conseil de sécurité
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1239(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1239 (1999) 14 mai 1999 RÉSOLUTION 1239 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4003e séance, le 14 mai 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1160 (1998) du 31 mars 1998, 1199 (1998) du 23 septembre 1998 et 1203 (1998) du 24 octobre 1998, ainsi que les déclarationsde son Président en date des 24 août 1998 (S/PRST/1998/25), 19 janvier 1999(S/PRST/1999/2) et 29 janvier 1999 (S/PRST/1999/5), Ayant à l’esprit les dispositions de la Charte des Nations Unies et guidé parla Déclaration universelle des droits de l’homme, les pactes et conventions internationaux relatifs aux droits de l’homme, la Convention et le Protocolerelatifs au statut des réfugiés, les Conventions de Genève de 1949 et lesProtocoles additionnels de 1977, ainsi que par d’autres instruments du droitinternational humanitaire, Se déclarant gravement préoccupé par la catastrophe humanitaire qui sévit au Kosovo (République fédérale de Yougoslavie) et aux alentours à la suite de lacrise qui perdure, Profondément préoccupé par l’afflux massif de réfugiés du Kosovo en Albanie, dans l’ex-République yougoslave de Macédoine, en Bosnie-Herzégovine etdans d’autres pays, ainsi que par le nombre croissant de personnes déplacées àl’intérieur du Kosovo, dans la République du Monténégro et dans d’autres partiesde la République fédérale de Yougoslavie, Soulignant l’importance d’une coordination efficace des activités de secours humanitaire entreprises par des États, par le Haut Commissariat desNations Unies pour les réfugiés (HCR) et par des organisations internationalespour soulager la détresse et les souffrances des réfugiés et des personnesdéplacées, Prenant note avec intérêt de l’intention du Secrétaire général d’envoyer une mission d’évaluation des besoins humanitaires au Kosovo et dans d’autresparties de la République fédérale de Yougoslavie, 99-14376 (F) 140599 140599 /...S/RES/1239 (1999) Page 2 Réaffirmant l’intégrité territoriale et la souveraineté de tous les États de la région, 1. Salue les efforts déployés par les États Membres, par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et par d’autresorganismes internationaux d’action humanitaire pour apporter aux réfugiés duKosovo se trouvant en Albanie, dans l’ex-République yougoslave de Macédoine eten Bosnie-Herzégovine les secours dont ils ont un besoin pressant, et demande instamment auxdits États et organismes, ainsi qu’à quiconque est en mesure de le faire, d’apporter une contribution à l’aide humanitaire aux réfugiés et auxpersonnes déplacées; 2. Invite le HCR et les autres organismes internationaux d’action humanitaire à porter secours aux personnes déplacées à l’intérieur du Kosovo,dans la République du Monténégro et dans d’autres parties de la Républiquefédérale de Yougoslavie, ainsi qu’aux autres civils touchés par la criseactuelle; 3. Demande que soit assuré l’accès du personnel des Nations Unies et de tous les autres agents humanitaires travaillant au Kosovo et dans d’autresparties de la République fédérale de Yougoslavie; 4. Réaffirme le droit qu’ont tous les réfugiés et personnes déplacées de rentrer chez eux en toute sécurité et dans la dignité; 5. Souligne que la situation humanitaire continuera de se détériorer en l’absence de solution politique de la crise conforme aux principes adoptés parles Ministres des affaires étrangères de l’Allemagne, du Canada, des États-Unisd’Amérique, de la Fédération de Russie, de la France, de l’Italie, du Japon etdu Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord le 6 mai 1999(S/1999/516), et demande instamment à tous les intéressés d’oeuvrer à cette solution; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1240 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Tadjikistan et le long de la frontiere tadjiko-afghane
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1240(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1240 (1999) 15 mai 1999FRANÇAISORIGINAL : ANGLAIS RÉSOLUTION 1240 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4004e séance, le 15 mai 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes ainsi que les déclarations de son Président, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation au Tadjikistan, en date du 6 mai 1999 (S/1999/514), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu’à l’inviolabilité de ses frontières, Se félicitant des progrès accomplis dans le cadre du processus de paix au Tadjikistan et du maintien effectif du cessez-le-feu entre le Gouvernementtadjik et l’Opposition tadjike unie, tout en soulignant que des efforts plus énergiques doivent être faits pour mettre en application les accords etdécisions et régler les nombreuses questions en suspens, Se félicitant également des nouveaux efforts accomplis par le Président de la République du Tadjikistan et les dirigeants de la Commission deréconciliation nationale pour promouvoir et accélérer l’application de l’Accordgénéral sur l’instauration de la paix et de l’entente nationale au Tadjikistan(S/1997/510), qui ont aidé à progresser sur les questions tant militaires quepolitiques, Se félicitant en outre que la Mission d’observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) reste en contact étroit avec les parties et qu’elle opère enliaison avec les Forces collectives de maintien de la paix de la Communautéd’États indépendants (Forces de maintien de la paix de la CEI), les forcesfrontalières russes et la Mission de l’Organisation pour la sécurité et lacoopération en Europe (OSCE), Notant avec satisfaction que le Groupe de contact des États garants et des organisations internationales continue de contribuer au processus de paix,notamment en tenant régulièrement des réunions plénières conjointes avec la 99-14382 (F) 140599 140599 /...S/RES/1240 (1999) Page 2 Commission de réconciliation nationale, en vue d’examiner les progrès accomplis dans l’application de l’Accord général, Se félicitant de constater que la situation générale au Tadjikistan est demeurée relativement calme et que la sécurité y est mieux assurée qu’àcertaines périodes antérieures, tout en notant que la tension subsiste dans certaines régions du pays, Considérant qu’un appui international de grande ampleur demeure essentiel pour faire aboutir le processus de paix au Tadjikistan, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 6 mai 1999; 2. Demande aux parties d’accélérer, de façon équilibrée, la mise en application intégrale et échelonnée de l’Accord général, en particulier celle duProtocole relatif aux questions militaires (S/1997/209, annexe II), ainsi que decréer les conditions voulues pour qu’un référendum constitutionnel puisse setenir en 1999 et que des élections présidentielles et législatives puissent setenir en temps opportun, et encourage la Commission de réconciliation nationale à redoubler d’efforts en vue d’instaurer un vaste dialogue entre les diversesforces politiques du pays, afin de rétablir et de renforcer l’entente civile auTadjikistan; 3. Note avec satisfaction les travaux du Représentant spécial du Secrétaire général et de tout le personnel de la Mission, les encourage à continuer d’aider les parties à appliquer l’Accord général, note que la réouverture des antennes de la Mission devrait la renforcer à cet égard,souligne qu’il importe que la Mission dispose du personnel et de l’appui financier nécessaires et prie le Secrétaire général de continuer à étudier les moyens qui permettraient à la MONUT de jouer pleinement et activement son rôledans la mise en application de l’Accord général; 4. Encourage l’OSCE à continuer de coopérer étroitement avec l’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la réformeconstitutionnelle, la démocratisation et les élections, comme il lui est demandéde le faire dans l’Accord général; 5. Appuie les travaux politiques que le Groupe de contact poursuit activement afin de promouvoir la mise en application de l’Accord général, ettient qu’une réunion du Groupe au niveau des ministres des affaires étrangères pourrait donner un nouvel élan au processus de paix; 6. Se félicite que les Forces de maintien de la paix de la CEI continuent d’aider les parties à mettre en application l’Accord général en coordinationavec tous les intéressés; 7. Demande aux parties de continuer à coopérer en vue d’assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies, des Forcesde maintien de la paix de la CEI et des autres personnels internationaux, etrappelle aux parties que la mesure dans laquelle la communauté internationale peut mobiliser et poursuivre l’assistance au Tadjikistan est subordonnée à lasécurité de ces personnels; /...S/RES/1240 (1999) Page 3 8. Demande aux États Membres et aux autres parties intéressées de verser des contributions volontaires en vue de lancer des projets de démobilisation etd’apporter un appui en vue des élections, ainsi que de répondre rapidement etgénéreusement à l’appel global interinstitutions en faveur du Tadjikistanpour 1999; 9. Décide de proroger le mandat de la MONUT de six mois, jusqu’au 15 novembre 1999; 10. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tous faits nouveaux d’importance et de lui rendre compte de l’application de la présente résolutiondans les trois mois suivant la date de son adoption; 11. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1241 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité du Tribunal international pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1241(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1241 (1999) 19 mai 1999 RÉSOLUTION 1241 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4006e séance, le 19 mai 1999 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 17 mai 1999 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité, en y joignant la lettre datée du14 mai 1999 qu’il avait reçue du Président du Tribunal international pour leRwanda (S/1999/566), Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que le juge Aspegren, une fois remplacé comme membre du Tribunal, statue sur les affairesRutaganda et Musema dont il a commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; et prend note de l’intention du Tribunal de mener ces affaires à leur terme si possible avant le 31 janvier 2000. ----- 99-14779 (F) 190599 190599
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1242 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1242(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1242 (1999) 21 mai 1999 RÉSOLUTION 1242 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4008e séance, le 21 mai 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997)du 12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997, 1153 (1998) du20 février 1998, 1175 (1998) du 19 juin 1998 et 1210 (1998) du 24 novembre 1998, Convaincu de la nécessité de continuer à répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires des Iraquiens jusqu’à ce que l’applicationpar le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notamment larésolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre,conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures touchantles interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Convaincu également de la nécessité d’assurer la distribution équitable des secours humanitaires à tous les groupes de la population iraquienne dansl’ensemble du pays, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, demeureront en vigueurpendant une nouvelle période de 180 jours, commençan tà0h1 (heure de New York), le 25 mai 1999; 2. Décide également que le paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998) demeurera en vigueur pendant la période de 180 jours visée au paragraphe 1ci-dessus; 99-15160 (F) 210599 210599 /...S/RES/1242 (1999) Page 2 3. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pleine et entière application de la présenterésolution, ainsi qu’à améliorer selon qu’il y aura lieu le processusd’observation des Nations Unies en Iraq de façon à pouvoir lui donner toutes lesassurances requises concernant la distribution équitable des marchandiseslivrées conformément à la présente résolution et l’utilisation effective, auxfins pour lesquelles leur achat a été autorisé, des fournitures importées parl’Iraq, notamment les articles et les pièces détachées à double usage; 4. Note que le Comité créé par la résolution 661 (1990) étudie différentes formules, notamment celle que le Secrétaire général propose, commeil en a été prié au paragraphe 4 de la résolution 1210 (1998), en vue de réglerles difficultés de financement dont il fait mention dans son rapport du 19novembre 1998 (S/1998/1100); 5. Décide en outre de procéder à un examen approfondi de tous les aspects de l’application de la présente résolution 90 jours après l’entrée en vigueur duparagraphe 1 ci-dessus, puis avant la fin de la période de 180 jours, lorsqu’ilaura reçu les rapports visés aux paragraphes 6 et 10 ci-après, et déclare qu’il a l’intention d’envisager favorablement, avant la fin de la période de 180 jours, de proroger les dispositions de la présente résolution, selon lesbesoins, à condition que lesdits rapports fassent apparaître qu’elles ont étéconvenablement appliquées; 6. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, 90 jours après l’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus, puis, avant la fin de la période de180 jours, sur la base des observations faites par le personnel desNations Unies en Iraq et des consultations menées avec le Gouvernement iraquien,un premier et un deuxième rapport lui indiquant si l’Iraq a équitablementdistribué les médicaments, les fournitures médicales et les denréesalimentaires, ainsi que les produits et articles de première nécessité destinésà la population civile qui sont financés conformément au paragraphe 8 a) de larésolution 986 (1995), en incluant dans ces rapports toute observation qu’iljugerait utile de faire quant à la mesure dans laquelle le niveau des recettespermet de répondre aux besoins humanitaires de l’Iraq, ainsi qu’à la capacité del’Iraq d’exporter des quantités de pétrole et de produits pétroliers suffisantespour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 2de la résolution 1153 (1998); 7. Prie le Secrétaire général de lui faire savoir si l’Iraq n’est pas en mesure d’exporter du pétrole ou des produits pétroliers en quantités suffisantespour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 2de la résolution 1153 (1998) et, après consultation avec les organismescompétents des Nations Unies et avec les autorités iraquiennes, de faire desrecommandations concernant l’utilisation des recettes escomptées, conformémentaux priorités définies au paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998) et au plande distribution visé au paragraphe 5 de la résolution 1175 (1998); 8. Décide que les paragraphes 1, 2, 3 et 4 de la résolution 1175 (1998) demeureront en vigueur pendant la nouvelle période de 180 jours visée auparagraphe 1 ci-dessus; /...S/RES/1242 (1999) Page 3 9. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Gouvernement iraquien, de lui soumettre, d’ici au 30 juin 1999, une listedétaillée des pièces détachées et du matériel nécessaires aux fins indiquées auparagraphe 1 de la résolution 1175 (1998); 10. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en étroite coordination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l’applicationdes arrangements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 de la résolution986 (1995) 90 jours après l’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et, denouveau, avant la fin de la période de 180 jours; 11. Prie instamment tous les États, et en particulier le Gouvernement iraquien, d’apporter leur entière coopération à l’application de la présenterésolution; 12. Demande instamment à tous les États de continuer à coopérer pour que les demandes soient soumises sans retard et les licences d’exportationrapidement délivrées, en facilitant le transit des secours humanitairesautorisés par le Comité créé par la résolution 661 (1990), et en prenant toutesautres mesures relevant de leur compétence pour que les secours humanitairesrequis d’urgence parviennent au peuple iraquien dans les meilleurs délais; 13. Souligne qu’il importe que la sécurité de toutes les personnes directement associées à l’application de la présente résolution en Iraq continued’être assurée; 14. Décide de garder à l’examen le dispositif mis en place, y compris en particulier les mesures visées au paragraphe 2 ci-dessus, afin d’assurerl’acheminement ininterrompu des secours humanitaires à destination de l’Iraq, etse déclare disposé à étudier les recommandations formulées à ce sujet dans le rapport de la commission chargée des questions humanitaires (S/1999/356,annexe II) selon qu’il conviendra eu égard à la période de 180 jours visée auparagraphe 1 ci-dessus; 15. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1243 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1243(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1243 (1999) 27 mai 1999 RÉSOLUTION 1243 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4009e séance, le 27 mai 1999 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 18 mai 1999(S/1999/575), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au30 novembre 1999; c) De prier le Secrétaire général de lui soumettre, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer sa résolution 338 (1973). ----- 99-15717 (F) 270599 270599
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1244 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Kosovo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1244(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1244 (1999) 10 juin 1999 RÉSOLUTION 1244 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4011e séance, le 10 juin 1999 Le Conseil de sécurité , Ayant à l’esprit les buts et les principes consacrés par la Charte des Nations Unies, ainsi que la responsabilité principale du Conseil de sécuritépour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant ses résolutions 1160 (1998) du 31 mars 1998, 1199 (1998) du 23 septembre 1998, 1203 (1998) du 24 octobre 1998 et 1239 (1999) du 14 mai 1999, Déplorant que les exigences prévues dans ces résolutions n’aient pas été pleinement satisfaites, Résolu à remédier à la situation humanitaire grave qui existe au Kosovo (République fédérale de Yougoslavie) et à faire en sorte que tous les réfugiéset personnes déplacées puissent rentrer chez eux en toute sécurité et liberté, Condamnant tous les actes de violence à l’encontre de la population du Kosovo ainsi que tous les actes de terrorisme, quels qu’en soient les auteurs, Rappelant la déclaration du 9 avril 1999 dans laquelle le Secrétaire général a exprimé sa préoccupation devant la catastrophe humanitaire qui sévitau Kosovo, Réaffirmant le droit qu’ont tous les réfugiés et personnes déplacées de rentrer chez eux en toute sécurité, Rappelant la compétence et le mandat du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, Accueillant avec satisfaction les principes généraux concernant la solution politique de la crise du Kosovo adoptés le 6 mai 1999 (S/1999/516; annex e1àl a présente résolution) et se félicitant de l’adhésion de la République fédérale deYougoslavie aux principes énoncés aux point s1à9d u document présenté à Belgrade le 2 juin 1999 (S/1999/649; annex e2àl a présente résolution), ainsi que de son accord quant à ce document, 99-17290 (F) /...S/RES/1244 (1999) Page 2 Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie et de tous lesautres États de la région, au sens de l’Acte final d’Helsinki et de l’annexe 2 àla présente résolution, Réaffirmant l’appel qu’il a lancé dans des résolutions antérieures en vue d’une autonomie substantielle et d’une véritable auto-administration au Kosovo, Considérant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à assurer que la sécurité du personnel international soit garantie et que tous les intéressés s’acquittent des responsabilités qui leur incombenten vertu de la présente résolution, et agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que la solution politique de la crise au Kosovo reposera sur les principes généraux énoncés à l’annexe 1 et les principes et conditions plusdétaillés figurant à l’annexe 2; 2. Se félicite de l’adhésion de la République fédérale de Yougoslavie aux principes et conditions visés au paragraphe 1 et exige de la République fédéralede Yougoslavie qu’elle coopère sans réserve à leur prompte application; 3. Exige en particulier que la République fédérale de Yougoslavie mette immédiatement et de manière vérifiable un terme à la violence et la répressionau Kosovo, entreprenne et achève le retrait vérifiable et échelonné du Kosovo detoutes les forces militaires, paramilitaires et de police suivant un calendrierserré, sur la base duquel il sera procédé au déploiement synchronisé de laprésence internationale de sécurité au Kosovo; 4. Confirme qu’une fois ce retrait achevé, un nombre convenu de militaires et de fonctionnaires de police yougoslaves et serbes seront autorisésà retourner au Kosovo pour s’acquitter des fonctions prévues à l’annexe 2; 5. Décide du déploiement au Kosovo, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, de présences internationales civile et de sécurité dotées dumatériel et du personnel appropriés, en tant que de besoin, et accueille avec satisfaction l’accord de la République fédérale de Yougoslavie relatif à ces présences; 6. Prie le Secrétaire général de nommer, en consultation avec le Conseil de sécurité, un représentant spécial chargé de diriger la mise en place de laprésence internationale civile et le prie en outre de donner pour instructions àson représentant spécial d’agir en étroite coordination avec la présenceinternationale de sécurité pour assurer que les deux présences poursuivent lesmêmes buts et s’apportent un soutien mutuel; /...S/RES/1244 (1999) Page 3 7. Autorise les États Membres et les organisations internationales compétentes à établir la présence internationale de sécurité au Kosovoconformément au point 4 de l’annexe 2, en la dotant de tous les moyensnécessaires pour s’acquitter des responsabilités que lui confère leparagraphe 9; 8. Affirme la nécessité de procéder sans tarder au déploiement rapide de présences internationales civile et de sécurité efficaces au Kosovo et exige des parties qu’elles coopèrent sans réserve à ce déploiement; 9. Décide que les responsabilités de la présence internationale de sécurité qui sera déployée et agira au Kosovo incluront les suivantes : a) Prévenir la reprise des hostilités, maintenir le cessez-le-feu et l’imposer s’i l y a lieu, et assurer le retrait des forces militaires, policières et paramilitaires fédérales et de la République se trouvant au Kosovo et lesempêcher d’y revenir, si ce n’est en conformité avec le point 6 de l’annexe 2; b) Démilitariser l’Armée de libération du Kosovo (ALK) et les autres groupes armés d’Albanais du Kosovo, comme le prévoit le paragraphe 15; c) Établir un environnement sûr pour que les réfugiés et les personnes déplacées puissent rentrer chez eux, que la présence internationale civilepuisse opérer, qu’une administration intérimaire puisse être établie, et quel’aide humanitaire puisse être acheminée; d) Assurer le maintien de l’ordre et la sécurité publics jusqu’à ce que la présence internationale civile puisse s’en charger; e) Superviser le déminage jusqu’à ce que la présence internationale civile puisse, le cas échéant, s’en charger; f) Appuyer le travail de la présence internationale civile selon qu’il conviendra et assurer une coordination étroite avec ce travail; g) Exercer les fonctions requises en matière de surveillance des frontières; h) Assurer la protection et la liberté de circulation pour elle-même, pour la présence internationale civile et pour les autres organisationsinternationales; 10. Autorise le Secrétaire général, agissant avec le concours des organisations internationales compétentes, à établir une présence internationalecivile au Kosovo afin d’y assurer une administration intérimaire dans le cadrede laquelle la population du Kosovo pourra jouir d’une autonomie substantielleau sein de la République fédérale de Yougoslavie, et qui assurera uneadministration transitoire de même que la mise en place et la supervision desinstitutions d’auto-administration démocratiques provisoires nécessaires pourque tous les habitants du Kosovo puissent vivre en paix et dans des conditionsnormales; /...S/RES/1244 (1999) Page 4 11. Décide que les principales responsabilités de la présence internationale civile seront les suivantes : a) Faciliter, en attendant un règlement définitif, l’instauration au Kosovo d’une autonomie et d’une auto-administration substantielles, comptepleinement tenu de l’annexe 2 et des Accords de Rambouillet (S/1999/648); b) Exercer les fonctions d’administration civile de base là où cela sera nécessaire et tant qu’il y aura lieu de le faire; c) Organiser et superviser la mise en place d’institutions provisoires pour une auto-administration autonome et démocratique en attendant un règlementpolitique, notamment la tenue d’élections; d) Transférer ses responsabilités administratives aux institutions susvisées, à mesure qu’elles auront été mises en place, tout en supervisant eten facilitant le renforcement des institutions locales provisoires du Kosovo, demême que les autres activités de consolidation de la paix; e) Faciliter un processus politique visant à déterminer le statut futur du Kosovo, en tenant compte des Accords de Rambouillet; f) À un stade final, superviser le transfert des pouvoirs des institutions provisoires du Kosovo aux institutions qui auront été établies dansle cadre d’un règlement politique; g) Faciliter la reconstruction des infrastructures essentielles et le relèvement de l’économie; h) En coordination avec les organisations internationales à vocation humanitaire, faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et des secours auxsinistrés; i) Maintenir l’ordre public, notamment en mettant en place des forces de police locales et, entre-temps, en déployant du personnel international depolice servant au Kosovo; j) Défendre et promouvoir les droits de l’homme;k) Veiller à ce que tous les réfugiés et personnes déplacées puissent rentrer chez eux en toute sécurité et sans entrave au Kosovo; 12. Souligne qu’il importe que des opérations de secours humanitaires coordonnées soient entreprises et que la République fédérale de Yougoslaviepermette aux organisations à vocation humanitaire d’accéder librement au Kosovoet coopère avec elles de façon à assurer l’acheminement rapide et efficace del’aide internationale; 13. Encourage tous les États Membres et les organisations internationales à contribuer à la reconstruction économique et sociale ainsi qu’au retour entoute sécurité des réfugiés et personnes déplacées, et souligne , dans ce contexte, qu’il importe de convoquer, aux fins énoncées au paragraphe 11 g), /...S/RES/1244 (1999) Page 5 notamment, une conférence internationale de donateurs qui se tiendra à une date aussi rapprochée que possible; 14. Exige que tous les intéressés, y compris la présence internationale de sécurité, apportent leur entière coopération au Tribunal international pourl’ex-Yougoslavie; 15. Exige que l’ALK et les autres groupes armés d’Albanais du Kosovo mettent immédiatement fin à toutes opérations offensives et satisfassent auxexigences en matière de démilitarisation que le responsable de la présenceinternationale de sécurité aura définies en consultation avec le Représentantspécial du Secrétaire général; 16. Décide que les interdictions énoncées au paragraphe 8 de la résolution 1160 (1998) ne s’appliqueront ni aux armements ni au matériel connexe à l’usagede la présence internationale civile et de la présence internationale desécurité; 17. Se félicite du travail que l’Union européenne et les autres organisations internationales accomplissent en vue de mettre au point uneapproche globale du développement économique et de la stabilisation de la régiontouchée par la crise du Kosovo, y compris la mise en oeuvre d’un pacte destabilité pour l’Europe du Sud-Est avec une large participation internationaleen vue de favoriser la démocratie, la prospérité économique, la stabilité et lacoopération régionale; 18. Exige que tous les États de la région coopèrent pleinement à l’application de la présente résolution sous tous ses aspects; 19. Décide que la présence internationale civile et la présence internationale de sécurité sont établies pour une période initiale de 12 mois,et se poursuivront ensuite tant que le Conseil n’en aura pas décidé autrement; 20. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte à intervalles réguliers de l’application de la présente résolution, y compris en lui faisanttenir les rapports des responsables de la présence internationale civile et dela présence internationale de sécurité, dont les premiers devront lui êtresoumis dans les 30 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution; 21. Décide de rester activement saisi de la question. /...S/RES/1244 (1999) Page 6 ANNEXE 1 Déclaration publiée par le Président de la réunion des ministres des affaires étrangères du G-8 tenue au Centre de Petersberg le 6 mai 1999 Les ministres des affaires étrangères du G-8 ont adopté les principes généraux suivants pour un règlement politique de la crise du Kosovo : — Cessation immédiate et vérifiable de la violence et de la répression au Kosovo; — Retrait du Kosovo des forces militaires, de police et paramilitaires;— Déploiement au Kosovo de présences internationales civile et de sécurité effectives, endossées et adoptées par l’Organisation desNations Unies, capables de garantir la réalisation des objectifscommuns; — Mise en place d’une administration intérimaire pour le Kosovo, sur décision du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies,pour garantir les conditions permettant à tous les habitants du Kosovode vivre en paix une existence normale; — Retour en toute sécurité et liberté de tous les réfugiés et personnes déplacées et accès sans entrave au Kosovo des organisations d’aidehumanitaire; — Processus politique menant à la mise en place d’un accord-cadre politique intérimaire prévoyant pour le Kosovo une autonomiesubstantielle, qui tienne pleinement compte des Accords de Rambouilletet des principes de souveraineté et d’intégrité territoriale de laRépublique fédérale de Yougoslavie et des autres pays de la région, etla démilitarisation de l’ALK; — Approche globale du développement économique et de la stabilisation de la région en crise. /...S/RES/1244 (1999) Page 7 ANNEXE 2 Il convient de conclure un accord sur les principes suivants afin de trouver une solution à la crise du Kosovo : 1. Un arrêt immédiat et vérifiable de la violence et de la répression au Kosovo. 2. Retrait vérifiable du Kosovo de toutes les forces militaires, paramilitaires et de police suivant un calendrier serré; 3. Déploiement au Kosovo, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, de présences internationales efficaces, civile et de sécurité, agissant telque cela pourra être décidé en vertu du Chapitre VII de la Charte etcapables de garantir la réalisation d’objectifs communs. 4. La présence internationale de sécurité, avec une participation substantielle de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, doit êtredéployée sous commandement et contrôle unifiés et autorisée à établir unenvironnement sûr pour l’ensemble de la population du Kosovo et à faciliterle retour en toute sécurité de toutes les personnes déplacées et de tousles réfugiés. 5. Mise en place, en vertu d’une décision du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies et dans le cadre de la présenceinternationale civile, d’une administration intérimaire pour le Kosovopermettant à la population du Kosovo de jouir d’une autonomie substantielleau sein de la République fédérale de Yougoslavie. L’administrationintérimaire sera chargée d’assurer l’administration transitoire tout enorganisant et en supervisant la mise en place d’institutionsd’auto-administration démocratiques provisoires propres à garantir desconditions permettant à tous les habitants du Kosovo de vivre en paix dansdes conditions normales. 6. Après le retrait, un effectif convenu de personnel yougoslave et serbe sera autorisé à revenir afin d’accomplir les tâches suivantes : — Assurer la liaison avec la présence internationale civile et la présence internationale de sécurité; — Baliser les champs de mines et déminer;— Maintenir une présence dans les lieux du patrimoine serbe;— Maintenir une présence aux principaux postes frontière. 7. Retour en toute sécurité et liberté de tous les réfugiés et personnes déplacées sous la supervision du Haut Commissariat des Nations Unies pourles réfugiés et libre accès des organismes d’aide humanitaire au Kosovo. 8. Un processus politique en vue de l’établissement d’un accord-cadre politique intérimaire prévoyant pour le Kosovo une autonomie substantielle,qui tienne pleinement compte des Accords de Rambouillet et du principe de /...S/RES/1244 (1999) Page 8 la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie et des autres pays de la région, et la démilitarisation del’ALK. Les négociations entre les parties en vue d’un règlement nedevraient pas retarder ni perturber la mise en place d’institutionsd’auto-administration démocratiques. 9. Une approche globale du développement économique et de la stabilisation de la région en crise. Il s’agira notamment de mettre en oeuvre un pacte destabilité pour l’Europe du Sud-Est avec une large participationinternationale en vue de favoriser la démocratie, la prospérité économique,la stabilité et la coopération régionale. 10. La suspension des opérations militaires impliquera l’acceptation des principes énoncés ci-dessus ainsi que des autres conditions, déjàrecensées, qui sont rappelées dans la note de bas de page ci-dessous 1.U n accord militaro-technique sera alors rapidement conclu, en vue notamment dedéfinir des modalités supplémentaires, y compris les rôles et fonctions dupersonnel yougoslave/serbe au Kosovo. Retrait Procédures concernant les retraits, y compris un calendrier détaillé et échelonné et la délimitation d’une zone tampon en Serbie au-delà delaquelle les forces se retireront; Retour du personnel — Équipement du personnel autorisé à revenir;— Mandat définissant les responsabilités fonctionnelles de ce personnel;— Calendrier concernant le retour de ce personnel; 1Autres éléments requis : — Un calendrier serré et précis de retrait, c’est-à-dire par exemple sept jours pour un retrait total et 48 heures pour unretrait des armements de défense antiaérienne au-delà d’une zonede sécurité mutuelle de 25 kilomètres; — Le retour du personnel chargé d’accomplir les quatre tâches susmentionnées s’effectuera sous la supervision de la présenceinternationale de sécurité et sera limité à un petit nombre depersonnes convenu d’avance (des centaines, pas des milliers); — La suspension de l’activité militaire interviendra après le début de retraits vérifiables; — La négociation et la conclusion d’un accord militaro-technique n’entraîneront aucune prorogation des délais préalablement fixéspour l’achèvement des retraits. /...S/RES/1244 (1999) Page 9 — Délimitation des zones géographiques dans lesquelles le personnel est autorisé à opérer; — Règles régissant les relations de ce personnel avec la présence internationale de sécurité et la présence internationale civile. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1245 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1245(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1245 (1999) 11 juin 1999 RÉSOLUTION 1245 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4012e séance , le 11 juin 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1181 (1998) du 13 juillet 1998, 1220 (1999) du 12 janvier 1999 et 1231 (1999) du 11 mars 1999, ainsi que les déclarationsde son Président en date des 7 janvier 1999 (S/PRST/1999/1) et 15 mai 1999(S/PRST/1999/13), Donnant acte de la coopération apportée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et par son Groupe d’observateursmilitaires (ECOMOG), Se déclarant à nouveau préoccupé par la précarité de la situation en Sierra Leone, Affirmant l’attachement de tous les États au respect de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Ayant examiné le sixième rapport du Secrétaire général sur la Mission d’observation des Nations Unies en Sierra Leone (MONUSIL), en date du4 juin 1999 (S/1999/645), et prenant note des recommandations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger le mandat de la MONUSIL jusqu’au 13 décembre 1999; 2. Souligne qu’un règlement politique d’ensemble et la réconciliation nationale sont indispensables pour parvenir à une solution pacifique du confliten Sierra Leone et se félicite de l’ouverture à Lomé de pourparlers entre le Gouvernement sierra-léonais et les représentants des rebelles; 3. Demande à tous les intéressés de continuer à appuyer le processus de négociation et de faire preuve de souplesse en la matière, exprime son soutien résolu à tous ceux qui participent aux efforts de médiation de l’Organisationdes Nations Unies dans le cadre du processus de Lomé, en particulier auReprésentant spécial du Secrétaire général dans l’action qu’il mène en vue defaciliter le dialogue, ainsi qu’au Président du Togo qui joue un rôle décisif en 99-17396 (F) /...S/RES/1245 (1999) Page 2 sa qualité de Président en exercice de la CEDEAO, et souligne que la communauté internationale est fermement résolue à appuyer un règlement de paix viable; 4. Prend note de l’intention qu’a le Secrétaire général, comme il l’indique aux paragraphes 52 à 57 de son rapport, de présenter au Conseil desrecommandations concernant l’extension de la présence de la MONUSIL en SierraLeone, avec un mandat et un concept d’opérations révisés, au cas où aboutiraientles négociations de Lomé entre le Gouvernement sierra-léonais et lesreprésentants des rebelles, et souligne que la situation sur le plan de la sécurité devrait être prise en considération s’il était envisagé de déployer deseffectifs supplémentaires de la MONUSIL; 5. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de l’évolution de la situation en Sierra Leone; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1246 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Timor
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1246(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1246 (1999) 11 juin 1999 RÉSOLUTION 1246 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4013e séance , le 11 juin 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor oriental, en particulier la résolution 1236 (1999) du 7 mai 1999, Rappelant l’Accord sur la question du Timor oriental conclu le 5 mai 1999 par l’Indonésie et le Portugal ('l’Accord général') et les accords conclus lemême jour entre l’Organisation des Nations Unies et les Gouvernements indonésienet portugais relatifs aux modalités de la consultation populaire des Timorais auscrutin direct et aux dispositions à prendre en matière de sécurité ('l’Accordconcernant la sécurité') (S/1999/513, annexe s I à III), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur la question du Timor oriental, en date du 22 mai 1999 (S/1999/595), Notant avec inquiétude que, dans ce rapport, le Secrétaire général juge que la situation au Timor oriental demeure 'extrêmement tendue et instable', Notant le besoin pressant de réconciliation entre les différentes factions rivales au Timor oriental, Se félicitant de la coopération fructueuse du Gouvernement indonésien et des autorités locales du Timor oriental avec l’Organisation des Nations Unies, Prenant note de la lettre adressée le 7 juin 1999 au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Portugal auprès de l’Organisationdes Nations Unies (S/1999/652), Accueillant avec satisfaction la conclusion des consultations entre le Gouvernement indonésien et l’Organisation des Nations Unies sur le déploiementdes officiers de liaison dans le cadre de la mission créée par la présenterésolution, Gardant à l’esprit les efforts soutenus que les Gouvernements indonésien et portugais déploient depuis juillet 1983, grâce aux bons offices du Secrétaire 99-17414 (F) /...S/RES/1246 (1999) Page 2 général, pour apporter à la question du Timor oriental une solution juste, globale et internationalement acceptable, Accueillant avec satisfaction la nomination du Représentant spécial du Secrétaire général pour la consultation populaire au Timor oriental etréaffirmant son appui au Représentant personnel du Secrétaire général pour le Timor oriental, 1. Décide de créer, jusqu’au 31 août 1999, la Mission des Nations Unies au Timor oriental (MINUTO), chargée d’organiser et de mener à bien uneconsultation populaire, prévue pour le 8 août 1999, au scrutin direct, secret etuniversel, visant à déterminer si la population du Timor oriental accepte lecadre constitutionnel proposé, lequel prévoit une autonomie spéciale pour leTimor oriental au sein de la République unitaire d’Indonésie, ou rejettel’autonomie spéciale proposée pour le Timor oriental, ce qui entraînerait lasécession du Timor oriental de l’Indonésie, conformément à l’Accord général, etde permettre au Secrétaire général de s’acquitter de la responsabilité qui luiest confiée au paragraphe 3 de l’Accord concernant la sécurité; 2. Autorise jusqu’au 31 août 1999 le déploiement, dans le cadre de la MINUTO, d’un élément de police civile comptant jusqu’à 280 personnes chargéesd’aider la police indonésienne à s’acquitter de ses fonctions et, au moment dela consultation, de superviser le convoyage des urnes et des bulletins de voteen provenance ou à destination des bureaux de vote; 3. Autorise jusqu’au 31 août 1999 le déploiement, dans le cadre de la MINUTO, de 50 officiers de liaison qui se tiendront en contact avec les Forcesarmées indonésiennes pour permettre au Secrétaire général de s’acquitter desresponsabilités que lui confèrent l’Accord général et l’Accord concernant lasécurité; 4. Approuve la proposition du Secrétaire général selon laquelle la MINUTO comprendrait les éléments suivants : a) Un élément politique chargé de contrôler la neutralité du climat politique, de veiller à ce que toutes les organisations politiques et nongouvernementales soient libres de poursuivre leurs activités sans entraves, derester attentif à tout ce qui pourrait avoir une incidence politique et d’enaviser éventuellement le Représentant spécial; b) Un élément électoral chargé de toutes les activités se rapportant à la constitution des listes et au scrutin; c) Un élément d’information chargé d’expliquer aux Timorais, d’une façon objective et impartiale et sans préjudice de toute position ou de tout résultat,le contenu de l’Accord général et du cadre constitutionnel proposé pourl’autonomie, et d’expliquer également les modalités du scrutin et lesconséquences d’un vote pour ou contre le statut proposé; 5. Note que les Gouvernements indonésien et portugais ont l’intention d’envoyer un nombre égal de représentants pour observer toutes les phasesopérationnelles du processus de consultation tant à l’intérieur qu’à l’extérieurdu Timor oriental; /...S/RES/1246 (1999) Page 3 6. Se félicite que le Secrétaire général se propose de conclure dès que possible avec le Gouvernement indonésien un accord sur le statut de la Missionet demande instamment que les négociations en cours à ce sujet soient rapidement menées à bien de façon que la MINUTO puisse être intégralement déployée en tempsopportun; 7. Demande à toutes les parties de coopérer avec la MINUTO dans l’exécution de son mandat et d’assurer la sécurité et la liberté de circulationde son personnel pour l’exécution de ce mandat dans tout le Timor oriental; 8. Approuve les modalités proposées aux paragraphes 15 à 18 du rapport du Secrétaire général du 22 mai 1999 en ce qui concerne la consultation populaireprévue pour le 8 août 1999; 9. Souligne de nouveau que c’est au Gouvernement indonésien qu’incombe la responsabilité de maintenir la paix et la sécurité au Timor oriental, enparticulier dans les conditions de sécurité décrites dans le rapport duSecrétaire général, de façon que la consultation populaire puisse se déroulerdans le calme et la régularité, sans intimidation, violence ni ingérence dequelque origine qu’elles soient, et que la sécurité du personnel de l’ONU et desautres agents et observateurs internationaux soit assurée au Timor oriental; 10. Se félicite à ce propos que le Gouvernement indonésien ait décidé de créer une équipe ministérielle chargée de suivre et d’assurer la sécurité de laconsultation populaire, conformément à l’article 3 de l’Accord général et auparagraphe premier de l’Accord concernant la sécurité; 11. Condamne tous les actes de violence quels qu’en soient les auteurs et demande qu’il soit mis fin à ces actes et que tous les groupes armés au Timor oriental déposent les armes, que l’on prenne les mesures nécessaires pourréaliser le désarmement et que l’on prenne des mesures supplémentaires pourassurer un climat de sécurité, sans violence ou d’autres formes d’intimidation,qui est un préalable à la tenue d’un scrutin libre et régulier au Timororiental; 12. Demande à toutes les parties de créer les conditions voulues pour que la consultation populaire puisse être menée à bien, avec la pleine participationde la population du Timor oriental; 13. Demande instamment que tout soit fait pour que la Commission pour la paix et la stabilité commence à fonctionner, et insiste en particulier pour queles autorités indonésiennes assurent la sécurité et la protection des membres dela Commission, en collaboration avec la MINUTO; 14. Prie de nouveau le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de la situation et de continuer de lui rendre compte toutes les deux semaines del’application de ses résolutions et des accords tripartites ainsi que del’évolution de la situation sur le plan de la sécurité au Timor oriental; 15. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1247 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1247(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1247 (1999) 18 juin 1999 RÉSOLUTION 1247 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4014e séance, le 18 juin 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995,1035 (1995) du 21 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1144 (1997)du 19 décembre 1997, 1168 (1998) du 21 mai 1998, 1174 (1998) du 15 juin 1998 et1184 (1998) du 16 juillet 1998, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale detous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se déclarant fermement résolu à appuyer la mise en oeuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes (appeléscollectivement Accord de paix) (S/1995/999, annexe), Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (SFOR), au Représentantspécial du Secrétaire général et au personnel de la Mission des Nations Uniesen Bosnie-Herzégovine (MINUBH), notamment au Chef et au personnel du Groupeinternational de police (GIP), ainsi qu’au personnel des autres organisations etorganismes internationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à lamise en oeuvre de l’Accord de paix, Notant que les États de la région doivent jouer un rôle constructif dans l’aboutissement réussi du processus de paix en Bosnie-Herzégovine, et notant en particulier les obligations de la République de Croatie et de la Républiquefédérale de Yougoslavie à cet égard, en tant que signataires de l’Accord depaix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et des personnes déplacées dans toute la région continue de revêtir une importance décisive pourl’instauration d’une paix durable, 99-18082 (F) /...S/RES/1247 (1999) Page 2 Prenant note de la déclaration que la réunion ministérielle de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix a faite à Madrid le 16 décembre 1998(S/1999/139, annexe), ainsi que des conclusions auxquelles elle est parvenuelors de ses réunions antérieures, Prenant note des rapports du Haut Représentant, notamment du plus récent d’entre eux en date du 5 mai 1999 (S/1999/524), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 11 juin 1999 (S/1999/670), Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine,en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe), engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations auxquelles elles ont souscrit en vertude ces accords, et se déclare décidé à suivre la mise en oeuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzégovine; 2. Réaffirme que c’est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu’il incombe de faire progresser plus avant l’Accord de paixet que le respect de leurs engagements par toutes les autorités deBosnie-Herzégovine ainsi que leur participation active à la mise en oeuvre del’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment, en étroitecoopération avec le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, aurenforcement des institutions conjointes et à l’adoption des mesures vouluespour faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées, déterminerontla mesure dans laquelle la communauté internationale et les principaux donateursdemeureront disposés à assumer la charge politique, militaire et économique quereprésentent les efforts de mise en oeuvre et de reconstruction; 3. Rappelle une fois encore aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les Entités quisont chargées de mettre en oeuvre le règlement de paix, ainsi que prévu dansl’Accord de paix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil desécurité, y compris le Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie, dansl’exercice des responsabilités qui lui incombent en vue de dispenser la justicede façon impartiale, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal international suppose notamment que les États et les Entités défèrentà ce dernier toutes les personnes inculpées et lui fournissent des informationspour l’aider dans ses enquêtes; /...S/RES/1247 (1999) Page 3 4. Souligne qu’il tient résolument à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application del’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutionsciviles qui aident les parties à mettre en oeuvre l’Accord de paix et decoordonner leurs activités, et réaffirme que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur le théâtre de statuer sur l’interprétation del’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise en oeuvre de l’Accord depaix, et qu’en cas de différend, il peut donner son interprétation, faire desrecommandations et prendre les décisions à caractère exécutoire qu’il jugeranécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en oeuvre de la paixa traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit à la déclaration faite à Madrid par la réunion ministérielle de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix le 16 décembre 1998; 6. Constate que les parties ont autorisé la force multinationale visée au paragraphe 10 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l’emploi de laforce en cas de nécessité, pour veiller au respect des dispositions del’annexe 1-A de l’Accord de paix; 7. Réaffirme qu’il a l’intention de suivre de près la situation en Bosnie-Herzégovine, en tenant compte des rapports présentés en application desparagraphes 18 et 25 ci-après, ainsi que de toute recommandation qui pourraity figurer, et qu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures si l’une desparties manque notablement aux obligations assumées en vertu de l’Accord depaix; II 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation créée en application de sa résolution1088 (1996), et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant à déployer une force multinationale destabilisation; 9. Note que les parties à l’Accord de paix sont favorables à ce que la Force multinationale de stabilisation soit maintenue, comme la réunionministérielle de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix le préconisedans la déclaration qu’elle a faite à Madrid; 10. Autorise les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avecelle à maintenir, pour une nouvelle période de 12 mois, la force multinationalede stabilisation (SFOR) créée en application de sa résolution 1088 (1996), sousun commandement et un contrôle unifiés, afin d’accomplir les tâches visées auxannexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, et se déclare décidé à réexaminer la situation en vue de proroger cette autorisation si la mise en oeuvre de l’Accordde paix et l’évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine l’exigent; 11. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application del’annexe 1-A de l’Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les /...S/RES/1247 (1999) Page 4 parties continueront à être tenues, sur une base d’égalité, responsables du respect des dispositions de cette annexe et seront pareillement exposées auxmesures coercitives que la SFOR pourrait juger nécessaires pour assurerl’application de l’annexe et la protection de la SFOR, et note que les parties ont consenti à ce que la SFOR prenne de telles mesures; 12. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de la SFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre celle-ci ou pour l’aider à remplir samission, et reconnaît à la SFOR le droit de prendre toutes les mesures nécessaires à sa défense en cas d’attaque ou de menace; 13. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes lesmesures nécessaires afin d’assurer le respect des règles et des procéduresétablies par le commandant de la SFOR pour régir le commandement et le contrôleconcernant toute la circulation aérienne civile et militaire dans l’espaceaérien de la Bosnie-Herzégovine; 14. Prie les autorités de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le commandant de la SFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports enBosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à la SFOR parl’annexe 1-A de l’Accord de paix en ce qui concerne l’espace aérien deBosnie-Herzégovine; 15. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de circulation de la SFOR et des autres personnels internationaux; 16. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, auxÉtats Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus; 17. Rappelle tous les accords relatifs au statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappelle aux parties qu’elles ont l’obligation de continuer à respecter ces accords; 18. Prie les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle decontinuer à lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les 30 joursau moins; *** Réaffirmant la base juridique dans la Charte des Nations Unies sur laquelle repose le mandat du GIP dans la résolution 1035 (1995), III 19. Décide de proroger, pour une nouvelle période s’achevant le 21 juin 2000, le mandat de la MINUBH, qui comprend le GIP, et décide également que le GIP restera chargé des tâches visées à l’annexe 11 de l’Accord de paix,y compris celles qui sont mentionnées dans les conclusions des Conférences de /...S/RES/1247 (1999) Page 5 Londres, Bonn, Luxembourg et Madrid, dont sont convenues les autorités de Bosnie-Herzégovine; 20. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des activités du GIP et des progrès accomplis, grâce à son concours, dans larestructuration des organismes chargés de l’ordre public, ainsi que des progrèsréalisés par la MINUBH en ce qui concerne le suivi et l’évaluation du systèmejudiciaire, et de lui rendre compte tous les trois mois de l’exécution du mandatde la MINUBH dans son ensemble; 21. Réaffirme que le succès de l’exécution des tâches du GIP dépend de la qualité, de l’expérience et des compétences professionnelles de son personnel,et demande à nouveau instamment aux États Membres, avec l’appui du Secrétaire général, de fournir au GIP du personnel qualifié; 22. Réaffirme que les parties sont tenues de coopérer pleinement avec le GIP pour toutes les questions relevant de sa compétence, et de donner pourinstructions à leurs autorités et fonctionnaires respectifs d’apporter tout leurappui au GIP; 23. Demande à nouveau à tous les intéressés d’assurer la coordination la plus étroite possible entre le Haut Représentant, la SFOR, la MINUBH et lesorganisations et institutions civiles compétentes, de façon à veiller au succèsde l’application de l’Accord de paix et de la réalisation des objectifsprioritaires du plan de consolidation civile, ainsi qu’à la sécurité dupersonnel du GIP; 24. Exhorte les États Membres, s’ils constatent que des progrès tangibles sont accomplis dans la restructuration des organismes chargés de l’ordre publicdes parties, à redoubler d’efforts pour fournir, à titre de contributionsvolontaires et en coordination avec le GIP, une formation, du matériel et uneassistance connexe au profit des forces de police locales en Bosnie-Herzégovine; 25. Prie également le Secrétaire général de continuer à lui soumettre les rapports établis par le Haut Représentant, conformément à l’annexe 10 del’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de lapaix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférencesultérieures, sur la mise en oeuvre de l’Accord de paix et, en particulier, surle respect par les parties des engagements qu’elles ont pris en vertu de cetAccord; 26. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1248 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité en d'admission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1248(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1248 (1999) 25 juin 1999 RÉSOLUTION 1248 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4016e séance, le 25 juin 1999 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies présentée par la République de Kiribati (S/1999/477), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre la République de Kiribati à l’Organisation des Nations Unies. ----- 99-18837 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1249 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité en d'admission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1249(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1249 (1999) 25 juin 1999 RÉSOLUTION 1249 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4017e séance, le 25 juin 1999 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies présentée par la République de Nauru (S/1999/478), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre la République de Nauru à l’Organisation des Nations Unies. ----- 99-18831 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1250 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1250(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1250 (1999) 29 juin 1999 RÉSOLUTION 1250 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4018e séance, le 29 juin 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures concernant Chypre, en particulier la résolution 1218 (1998) du 22 décembre 1998, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par l’absence de progrès sur la voie d’un règlement politique d’ensemble concernant Chypre, Se félicitant de la déclaration du 20 juin 1999 (S/1999/711, annexe) dans laquelle les chefs d’État et de gouvernement de l’Allemagne, du Canada, desÉtats-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la France, de l’Italie, duJapon et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ont demandé quedes négociations globales soient menées à l’automne de 1999 sous les auspices duSecrétaire général, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 22 juin 1999 (S/1999/707) concernant sa mission de bons offices à Chypre; 2. Souligne qu’il appuie résolument la mission de bons offices qu’il a confiée au Secrétaire général, ainsi que les efforts que déploient dans cecontexte le Secrétaire général et son Représentant spécial; 3. Réaffirme qu’il souscrit à l’initiative du Secrétaire général annoncée le 30 septembre 1998, dans le cadre de sa mission de bons offices, laquelle viseà réduire les tensions et à faciliter les progrès sur la voie d’un règlementjuste et durable à Chypre; 4. Note que les discussions entre le Représentant spécial du Secrétaire général et les deux parties se poursuivent et demande instamment aux deux parties d’y participer de façon constructive; 5. Estime que les deux parties ont des préoccupations légitimes qui devraient être prises en compte dans le cadre de négociations globales portantsur toutes les questions pertinentes; 99-19139 (F) /...S/RES/1250 (1999) Page 2 6. Demande au Secrétaire général, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU, d’inviter les dirigeants des deuxparties à prendre part à des négociations qui se tiendront à l’automne de 1999; 7. Demande aux deux dirigeants, dans ce contexte, d’apporter leur soutien sans réserve à ces négociations globales organisées sous l’égide du Secrétairegénéral et de s’engager à respecter les principes suivants : — Pas de conditions préalables;— Toutes les questions doivent être mises sur la table;— Engagement de bonne foi de poursuivre les négociations jusqu’à ce qu’un règlement soit trouvé; — Prise en compte intégrale des résolutions des Nations Unies et des traités pertinents; 8. Demande aux deux parties à Chypre, y compris les autorités militaires des deux côtés, de s’employer de façon constructive, avec le Secrétaire généralet son Représentant spécial, à créer sur l’île le climat d’accommodement vouluen vue de négociations à l’automne de 1999; 9. Demande également au Secrétaire général de le tenir informé des progrès qui auront été accomplis dans l’application de la présente résolution etde lui présenter un rapport d’ici au 1er décembre 1999; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1251 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1251(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1251 (1999) 29 juin 1999 RÉSOLUTION 1251 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4018e séance, le 29 juin 1999 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 8 juin 1999 (S/1999/657 et Add.1) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’il était nécessaire, étant donné la situation qui règne dans l’île, d’y maintenir au-delà du30 juin 1999 la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures, en particulier ses résolutions 1217 (1998) et 1218 (1998) en date du 22 décembre 1998, Demandant une fois encore à tous les États de respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la République de Chypre, et lespriant , ainsi que les parties intéressées, de s’abstenir de toute action qui risquerait de porter atteinte à cette souveraineté, cette indépendance ou cetteintégrité territoriale, ainsi que de toute tentative visant la partition del’île ou son union avec un autre pays, Constatant que la situation le long des lignes de cessez-le-feu est généralement stable, mais se déclarant gravement préoccupé par la pratique de plus en plus fréquente, de la part des deux parties, d’une conduite provocantele long des lignes de cessez-le-feu, ce qui accroît le risque d’incidents plusgraves, Rappelant aux parties que l’ensemble des mesures proposées par la Force en vue d’atténuer les tensions le long des lignes de cessez-le-feu était destiné àfaire diminuer les incidents et les tensions sans compromettre la sécuritéd’aucune des deux parties, Réaffirmant la nécessité d’avancer sur la voie d’un règlement politique d’ensemble, 99-19163 (F) /...S/RES/1251 (1999) Page 2 1. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période expirant le15 décembre 1999; 2. Rappelle aux deux parties qu’elles sont tenues de prévenir toute violence dirigée contre le personnel de la Force, de collaborer sans réserveavec celle-ci et de lui assurer une totale liberté de mouvement; 3. Demande aux autorités militaires des deux parties de s’abstenir de tout acte susceptible d’exacerber les tensions, notamment d’actes de provocationà proximité de la zone tampon; 4. Prie le Secrétaire général et son Représentant spécial de continuer à travailler intensivement avec les deux parties à la conclusion rapide d’unaccord sur de nouvelles mesures précises de réduction des tensions, en tenantpleinement compte de sa résolution 1218 (1998) du 22 décembre 1998; 5. Engage les deux parties à prendre des mesures propres à renforcer la confiance et la coopération et à réduire les tensions entre elles, y compris ledéminage le long de la zone tampon; 6. Prie instamment la partie chypriote grecque de donner son accord à la mise en oeuvre de l’ensemble de mesures préconisées par la Force desNations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, et encourage la Force à poursuivre ses efforts pour que les deux parties l’appliquent rapidement; 7. Se déclare à nouveau gravement préoccupé par le niveau excessif des effectifs militaires et des armements en République de Chypre et par le rythmeauquel ils sont augmentés, renforcés et modernisés, y compris par l’introductionde systèmes d’armes sophistiqués par l’une et l’autre parties, et par l’absencede progrès sur la voie d’une réduction sensible des forces étrangères enRépublique de Chypre, qui menacent d’aggraver la tension non seulement dansl’île mais aussi dans la région ainsi que de compliquer les efforts visant ànégocier un règlement politique d’ensemble; 8. Demande à tous les intéressés de s’engager à réduire leurs dépenses militaires et les effectifs des forces étrangères en République de Chypre et àentreprendre un processus échelonné visant à limiter puis à réduire de façonsensible le niveau de tous les effectifs militaires et armements à Chypre pourouvrir la voie au retrait des troupes non chypriotes, comme le prévoitl’Ensemble d’idées (S/24472, annexe), afin d’aider à rétablir la confiance entreles parties, souligne l’importance de la démilitarisation ultérieure de la République de Chypre, objectif à atteindre dans le contexte d’un règlementd’ensemble, accueille avec satisfaction à cet égard toutes mesures que l’une ou l’autre partie pourrait prendre pour réduire les effectifs militaires et lesarmements, et encourage le Secrétaire général à continuer de promouvoir les efforts en ce sens; 9. Engage les deux parties à s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force ou de la violence comme moyen de résoudre le problème deChypre; /...S/RES/1251 (1999) Page 3 10. Réaffirme que le statu quo est inacceptable et que les négociations sur une solution politique définitive du problème de Chypre sont dans l’impassedepuis trop longtemps; 11. Réaffirme sa position selon laquelle le règlement du problème de Chypre doit être fondé sur un État de Chypre doté d’une souveraineté, d’unepersonnalité internationale et d’une citoyenneté uniques, son indépendance etson intégrité territoriale étant garanties, et composé de deux communautéspolitiquement égales, telles qu’elles sont décrites dans les résolutionspertinentes du Conseil de sécurité, au sein d’une fédération bicommunautaire etbizonale, et selon laquelle un tel règlement doit exclure l’union, en totalitéou en partie, avec un autre pays, ou toute autre forme de partition ou desécession; 12. Note avec satisfaction les efforts que la Force continue de déployer pour s’acquitter de son mandat humanitaire à l’égard des Chypriotes grecs et desmaronites vivant dans le nord de l’île, et des Chypriotes turcs vivant dans lesud, comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 13. Réaffirme son appui aux efforts que l’Organisation des Nations Unies et d’autres intéressés déploient en vue de promouvoir l’organisation demanifestations bicommunautaires et de renforcer ainsi la coopération, laconfiance et le respect mutuels entre les deux communautés, et demande aux responsables chypriotes turcs de reprendre ces activités; 14. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er décembre 1999 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1252 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1252(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1252 (1999) 15 juillet 1999 RÉSOLUTION 1252 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4023e séance, le 15 juillet 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du31 mars 1995, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998 et1222 (1999) du 15 janvier 1999, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 juillet 1999 (S/1999/764) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Rappelant également les lettres adressées à son Président par le Chargé d’affaires par intérim de la République fédérale de Yougoslavie, le 18 juin 1999(S/1999/697), et par le Représentant permanent de la Croatie, le 25 juin 1999(S/1999/719), au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie àl’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant acte à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de laRépublique fédérale de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsique de l’article 3, dans lequel leur accord au sujet de la démilitarisation dela presqu’île de Prevlaka est réaffirmé, Se déclarant à nouveau préoccupé que les violations anciennes par les deux parties du régime de démilitarisation se poursuivent, notamment par le maintiendans la zone démilitarisée d’une présence permanente de personnel militaire dela République fédérale de Yougoslavie et par la présence occasionnelle demilitaires croates, et que les deux parties continuent de limiter la liberté dedéplacement des observateurs militaires des Nations Unies, Exprimant son inquiétude devant les récentes nouvelles violations de la zone démilitarisée, en particulier la présence dans celle-ci de troupes de laRépublique fédérale de Yougoslavie, 99-20857 (F) /...S/RES/1252 (1999) Page 2 Constatant avec satisfaction que l’ouverture de points de passage entre la Croatie et la République fédérale de Yougoslavie (Monténégro), dans la zonedémilitarisée, continue de faciliter la circulation à des fins civiles etcommerciales, dans les deux sens et sans incident sur le plan de la sécurité, etde constituer une importante mesure de confiance tendant à la normalisation desrelations entre les deux parties, et engageant celles-ci à utiliser cette ouverture comme point de départ pour de nouvelles mesures de confiance en vued’aboutir à la normalisation de leurs relations, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par l’absence de progrès substantiels sur la voie d’un règlement du différend concernant Prevlaka dansles négociations bilatérales que poursuivent les parties en application del’Accord sur la normalisation des relations entre la République de Croatie et laRépublique fédérale de Yougoslavie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe),et engageant les parties à reprendre les pourparlers, Demandant à nouveau aux parties d’entreprendre d’urgence un programme complet de déminage, Notant avec satisfaction le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensablepour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différendconcernant Prevlaka, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu’au 15 janvier 2000 la démilitarisation de la presqu’île dePrevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et auxparagraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par lesNations Unies, de prendre de nouvelles mesures pour réduire les tensions etaméliorer la sécurité dans la région, de coopérer pleinement avec lesobservateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité et leurentière liberté de mouvement; 3. Prie le Secrétaire général de lui soumettre avant le 15 octobre 1999 un rapport présentant des recommandations et des options en vue de développerplus encore les mesures propres à renforcer la confiance entre les parties,notamment pour faciliter encore la libre circulation de la population civile; 4. Demande instamment une fois encore aux parties d’honorer leurs engagements mutuels et d’appliquer pleinement l’Accord sur la normalisation desrelations, et souligne en particulier qu’il importe qu’elles honorent rapidement et de bonne foi leur engagement de parvenir à un règlement négocié du différendconcernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord; 5. Prie les parties de continuer de rendre compte au Secrétaire général, au moins deux fois par mois, de l’état des négociations bilatérales; /...S/RES/1252 (1999) Page 3 6. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation, qu’il a autorisée par sa résolution 1088 (1996)du 12 décembre 1996 et prorogée par sa résolution 1247 (1999) du 18 juin 1999,de coopérer pleinement; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1253 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité en d'admission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1253(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1253 (1999) 28 juillet 1999 RÉSOLUTION 1253 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4026e séance, le 28 juillet 1999 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies présentée par le Royaume des Tonga (S/1999/793), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre le Royaume des Tonga à l’Organisation des Nations Unies. ----- 99-22024 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1254 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1254(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1254 (1999) 30 juillet 1999 RÉSOLUTION 1254 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4028e séance, le 30 juillet 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 21 juillet 1999 (S/1999/807), et prenant note des observations qui y sont formulées et des engagements qui y sont mentionnés, Prenant note de la lettre datée du 25 juin 1999, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies (S/1999/720), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 janvier 2000; 2. Réaffirme qu’il appuie sans réserve l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de sesfrontières internationalement reconnues; 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général endate du 19 mars 1978 (S/12611), approuvé par la résolution 426 (1978), etdemande à toutes les parties intéressées de coopérer pleinement avec la Force pour qu’elle puisse accomplir intégralement sa mission; 4. Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d’y mettre fin; 99-22399 (F) 300799 300799 /...S/RES/1254 (1999) Page 2 5. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse intégralement sa mission, telle qu’elle est définie dans les résolutions 425 (1978) et426 (1978), ainsi que dans toutes les autres résolutions pertinentes; 6. Se déclare favorable à l’adoption de nouvelles mesures visant à accroître l’efficacité et les économies, pour autant que la capacitéopérationnelle de la Force n’en soit pas amoindrie; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées parl’application de la présente résolution, et de lui faire rapport à ce sujet. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1255 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1255(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1255 (1999) 29 juillet 1999 RÉSOLUTION 1255 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4029e séance, le 30 juillet 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1225 (1999) du 28 janvier 1999, ainsi que la déclaration de sonprésident en date du 7 mai 1999 (S/PRST/1999/11), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 20 juillet 1999 (S/1999/805), Prenant note de la lettre datée du 19 juillet 1999, adressée au Secrétaire général par le Président de la Géorgie (S/1999/809, annexe), Soulignant que, si des progrès ont été enregistrés sur certains points, sur d’autres points essentiels pour un règlement du conflit en Abkhazie (Géorgie) lasituation n’a pas évolué, ce qui est inacceptable, Profondément préoccupé par la forte instabilité qui persiste dans la zone du conflit, se félicitant , à cet égard, des contributions importantes que la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et les Forcescollectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (forcede maintien de la paix de la CEI) continuent d’apporter pour stabiliser lasituation dans cette zone, notant que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI entretiennent de bonnes relations de travail à tous les niveaux,et soulignant à quel point il importe que l’une et l’autre continuent et accroissent leur collaboration et leur coordination étroites dans l’exécution deleurs mandats respectifs, Rappelant les conclusions du Sommet de Lisbonne de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) (S/1997/57, annexe) concernant lasituation en Abkhazie (Géorgie), Réaffirmant que les parties doivent respecter scrupuleusement les droits de l’homme, et exprimant son appui au Secrétaire général dans les efforts qu’il déploie pour trouver les moyens d’en renforcer le respect effectif dans le cadrede l’action menée en vue d’un règlement politique d’ensemble, 99-22375 (F) 300799 300799 /...S/RES/1255 (1999) Page 2 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 20 juillet 1999; 2. Exige des parties au conflit qu’elles élargissent et renforcent leur engagement en faveur du processus de paix mené par l’Organisation desNations Unies, qu’elles continuent d’approfondir le dialogue et de multiplierles contacts à tous les niveaux et qu’elles fassent montre sans délai de lavolonté nécessaire pour obtenir des résultats substantiels sur les principalesquestions en cours de négociation; 3. Appuie résolument les efforts que le Secrétaire général et son Représentant spécial poursuivent, avec l’aide que leur apportent la Fédérationde Russie, en tant que facilitateur, et le Groupe des Amis du Secrétaire généralet l’OSCE, pour favoriser une stabilisation de la situation et donner unenouvelle impulsion aux négociations dans le cadre du processus de paix mené parl’Organisation des Nations Unies en vue d’aboutir à un règlement politiqued’ensemble, et rend hommage au Représentant spécial du Secrétaire général, M. Liviu Bota, sur le point de se retirer, pour les efforts inlassables qu’il adéployés dans l’exécution de son mandat; 4. Souligne , dans ce contexte, que la mesure dans laquelle la communauté internationale sera disposée à aider les parties et en aura la possibilitédépendra de celle où elles manifesteront elles-mêmes la volonté politique derégler le conflit par le dialogue et par des concessions mutuelles ets’emploieront de bonne foi à mettre en oeuvre sans tarder des mesures concrètesvisant à parvenir à un règlement politique d’ensemble du conflit; 5. Souligne qu’il importe que les parties parviennent rapidement à un règlement politique d’ensemble, qui comprend un règlement sur le statutpolitique de l’Abkhazie au sein de l’État de Géorgie dans le plein respect de lasouveraineté et de l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de sesfrontières internationalement reconnues, et appuie l’intention du Secrétaire général et de son Représentant spécial de continuer, en coopération étroite avecla Fédération de Russie en tant que facilitateur, l’OSCE et le Groupe des Amisdu Secrétaire général, de soumettre, pour examen par les parties, despropositions sur la répartition des compétences constitutionnelles entreTbilissi et Soukhoumi dans le cadre d’un règlement d’ensemble; 6. Considère inacceptable et illégale la tenue de prétendues élections en Abkhazie (Géorgie); 7. Demeure préoccupé par la situation des réfugiés et des personnes déplacées, résultant en particulier des hostilités de mai 1998, réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques résultant du conflit et ledroit imprescriptible de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par leconflit de regagner en toute sécurité leurs foyers, conformément au droitinternational et comme le prévoit l’Accord quadripartite sur le retour librementconsenti des réfugiés et des personnes déplacées signé le 4 avril 1994(S/1994/397, annexe II), et exhorte les parties à s’attaquer d’urgence à ce problème en adoptant d’un commun accord et en appliquant des mesures propres àgarantir la sécurité de ceux qui exercent leur droit inconditionnel au retour; /...S/RES/1255 (1999) Page 3 8. Accueille avec satisfaction , dans ce contexte, les efforts que le Représentant spécial du Secrétaire général accomplit en vue de faciliter, àtitre de première étape, le retour en toute sécurité des réfugiés et personnesdéplacées dans la région de Gali, et souligne , à ce titre, que le retour durable des réfugiés ne peut être assuré sans que le dialogue bilatéral entre lesparties débouche sur des résultats concrets assurant leur sécurité et leurdonnant les garanties juridiques nécessaires; 9. Prend note avec satisfaction des accords conclus à l’issue des réunions tenues du 16 au 18 octobre 1998 et du 7 au 9 juin 1999, et accueilliesrespectivement par les Gouvernements de Grèce et de Turquie, qui visaient àinstaurer la confiance, à améliorer la sécurité et à développer la coopération,et demande aux parties de redoubler d’efforts pour appliquer ces décisions efficacement et intégralement, notamment lors de la réunion qu’il est prévu detenir à Yalta à l’invitation du Gouvernement d’Ukraine; 10. Exige des deux parties qu’elles respectent scrupuleusement l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994(S/1994/583, annexe I) et note avec satisfaction dans ce contexte que la création d’un mécanisme d’enquête mixte sur les violations de l’Accord asensiblement avancé et que les parties font preuve de davantage de retenue lelong de la ligne de séparation des forces; 11. Condamne les activités que continuent de mener des groupes armés et qui mettent en péril la population civile, rendent la tâche plus difficile auxorganismes d’aide humanitaire et retardent fâcheusement la normalisation de lasituation dans la région de Gali, se déclare à nouveau profondément préoccupé par la sécurité de la MONUG, se félicite que des mesures aient été prises en vue de l’améliorer, et prie le Secrétaire général de garder constamment à l’examen la sécurité de la MONUG; 12. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 2000, sous réserve du réexamen auquel il procéderaitau cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat ou laprésence de la force de maintien de la paix de la CEI; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport trois mois après la date de l’adoption de laprésente résolution sur la situation en Abkhazie (Géorgie); 14. Déclare son intention de procéder à un examen approfondi de l’opération à la fin de son mandat actuel, au vu des mesures que les partiesauront prises en vue de parvenir à un règlement d’ensemble; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1256 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1256(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1256 (1999) 3 août 1999 RÉSOLUTION 1256 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4030e séance, le 3 août 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996 et 1112 (1997) du 12 juin 1997, Rappelant également l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et ses annexes (appelés collectivement Accord de paix)(S/1995/999, annexe), ainsi que les conclusions des Conférences de mise enoeuvre de la paix tenues à Bonn les 9 et 10 décembre 1997 (S/1997/979, annexe)et à Madrid les 16 et 17 décembre 1998 (S/1999/139, appendice), 1. Accueille avec satisfaction et agrée la nomination par le Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix, le 12 juillet 1999, deM. Wolfgang Petritsch comme Haut Représentant succédant à M. Carlos Westendorp; 2. Rend hommage aux efforts déployés par M. Carlos Westendorp dans l’exercice de ses fonctions de Haut Représentant; 3. Réaffirme l’importance qu’il attache au rôle joué par le Haut Représentant s’agissant d’assurer l’application de l’Accord de paix et defournir des orientations aux organisations et institutions civiles quis’emploient à aider les parties à mettre en oeuvre l’Accord de paix, ainsi quede coordonner leurs activités; 4. Réaffirme également que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur le théâtre de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10,relative aux aspects civils de la mise en oeuvre de l’Accord de paix. ----- 99-22650 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1257 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Timor
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1257(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1257 (1999) 3 août 1999 RÉSOLUTION 1257 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4031e séance, le 3 août 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation au Timor oriental, en particulier sa résolution 1246 (1999) du 11 juin 1999, Prenant note de la lettre datée du 28 juillet 1999 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité (S/1999/830) pourinformer le Conseil de sa décision de reporter au 30 août 1999 la consultationpopulaire prévue au Timor oriental et lui demander d’autoriser une prorogationd’un mois du mandat de la Mission des Nations Unies au Timor oriental (MINUTO), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUTO jusqu’au 30 septembre 1999; 2. Décide de rester saisi de la question. ----- 99-22670 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1258 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation la concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1258(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1258 (1999) 6 août 1999 RÉSOLUTION 1258 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4032e séance, le 6 août 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1234 (1999) du 9 avril 1999, et rappelant les déclarations faites par son président les 31 août 1998 (S/PRST/1998/26),11 décembre 1998 (S/PRST/1998/36) et 24 juin 1999 (S/PRST/1999/17), Ayant à l’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et la responsabilité principale du maintien de la paix et de lasécurité internationales qui lui incombe, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de larégion, Résolu à remédier avec toutes les parties concernées à la grave situation humanitaire que connaît la République démocratique du Congo en particulier et larégion dans son ensemble, et à assurer en toute sécurité le libre retour dansleurs foyers de tous les réfugiés et de toutes les personnes déplacées, Considérant que la situation qui existe actuellement en République démocratique du Congo exige une action urgente de la part des parties auconflit, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le9 décembre 1994, Se félicitant du rapport du Secrétaire général sur le déploiement préliminaire des Nations Unies en République démocratique du Congo (S/1999/790)daté du 15 juillet 1999, 1. Accueille avec satisfaction la signature à Lusaka le 10 juillet 1999, par les États intéressés, de l’Accord de cessez-le-feu pour la Républiquedémocratique du Congo (S/1999/815), qui représente une base viable pour larésolution du conflit en République démocratique du Congo; 99-23009 (F) /...S/RES/1258 (1999) Page 2 2. Accueille également avec satisfaction la signature, le 1er août 1999, de l’Accord de cessez-le-feu par le Mouvement pour la libération du Congo, se déclare profondément préoccupé que le Rassemblement congolais pour la démocratie n’ait pas signé l’Accord et demande à celui-ci de signer l’Accord sans délai afin de susciter la réconciliation nationale et d’apporter une paix durable enRépublique démocratique du Congo; 3. Félicite l’Organisation de l’unité africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe des efforts qu’elles ont déployés pourtrouver une solution pacifique au conflit en République démocratique du Congo,et en particulier le Président de la République de Zambie, ainsi que leSecrétaire général, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le processus depaix concernant la République démocratique du Congo, le Représentant duSecrétaire général dans la région des Grands Lacs et tous ceux qui ont contribuéau processus de paix; 4. Demande à toutes les parties au conflit, en particulier aux mouvements de rebelles, de cesser les hostilités, d’appliquer intégralement et sans délailes dispositions de l’Accord de cessez-le-feu, de coopérer pleinement avecl’Organisation de l’unité africaine et l’Organisation des Nations Unies àl’application de l’Accord et de s’abstenir de tout acte de nature à exacerber lasituation; 5. Souligne la nécessité de poursuivre un processus de réconciliation nationale véritable et encourage tous les Congolais à participer au débat national qui doit être organisé en application des dispositions de l’Accord decessez-le-feu; 6. Souligne également la nécessité de créer un climat favorable au retour en toute sécurité et dans la dignité de tous les réfugiés et de toutes lespersonnes déplacées; 7. Prend note avec satisfaction de la prompte création du Comité politique et de la Commission militaire mixte par les États signataires del’Accord de cessez-le-feu pour la République démocratique du Congo dans le cadrede leur effort collectif d’application de l’Accord; 8. Autorise le déploiement de 90 membres du personnel militaire de liaison des Nations Unies au maximum, ainsi que du personnel civil, politique,humanitaire et administratif voulu, dans les capitales des États signataires del’Accord de cessez-le-feu et au quartier général provisoire de la Commissionmilitaire mixte, et, si les conditions de sécurité le permettent, dans lesquartiers généraux militaires des principaux belligérants, à l’arrière, enRépublique démocratique du Congo et, selon qu’il conviendra, dans d’autres zonesque le Secrétaire général jugera appropriées, pour une période de trois mois,avec le mandat suivant : — Établir des contacts et assurer la liaison avec la Commission militaire mixte et toutes les parties à l’Accord; — Aider la Commission militaire mixte et les parties à mettre au point les modalités d’application de l’Accord; /...S/RES/1258 (1999) Page 3 — Fournir une assistance technique, sur demande, à la Commission militaire mixte; — Tenir le Secrétaire général informé de la situation sur le terrain et aider à mettre au point un concept d’opérations en vue de renforceréventuellement le rôle de l’Organisation des Nations Unies dansl’application de l’Accord une fois qu’il aura été signé par toutes lesparties; — Obtenir des parties des garanties de coopération et des assurances de sécurité en vue du déploiement éventuel d’observateurs militaires àl’intérieur du pays; 9. Note avec satisfaction que le Secrétaire général a l’intention de nommer un Représentant spécial qui supervisera la présence des Nations Uniesdans la sous-région en ce qui concerne le processus de paix en Républiquedémocratique du Congo, et apportera une assistance à l’application de l’Accordde cessez-le-feu, et l’invite à le faire dès que possible; 10. Demande à tous les États et à toutes les parties intéressées d’assurer la liberté de mouvement, la sécurité et la sûreté du personnel des Nations Uniessur leur territoire; 11. Demande que l’assistance humanitaire parvienne sans entrave et en toute sécurité à ceux qui en ont besoin en République démocratique du Congo etprie instamment toutes les parties au conflit de garantir la sûreté et la sécurité de tout le personnel humanitaire et de respecter strictement lesdispositions pertinentes du droit humanitaire international; 12. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation en République démocratique du Congo et de fairerapport le moment venu sur la future présence des Nations Unies en Républiquedémocratique du Congo à l’appui du processus de paix; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1259 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la Procureur du Tribunal international chargé de juger les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l'ex-Yougoslavie et du Tribunal international pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1259(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1259 (1999) 11 août 1999 RÉSOLUTION 1259 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4033e séance, le 11 août 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993, 827 (1993) du 25 mai 1993, 936 (1994) du 8 juillet 1994, 955 (1994) du 8 novembre 1994 et1047 (1996) du 29 février 1996, Notant avec regret la démission de Mme Louise Arbour qui prendra effet au 15 septembre 1999, Tenant compte de l’article 16 4) du Statut du Tribunal international chargé de juger les personnes présumées responsables de violations graves du droitinternational humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslaviedepuis 1991 (S/25704) et de l’article 15 du Statut du Tribunal internationalpour le Rwanda (S/RES/955 (1994), annexe), Ayant examiné la présentation par le Secrétaire général de la candidature de Mme Carla Del Ponte au poste de Procureur des tribunaux susmentionnés, Nomme Mme Carla Del Ponte Procureur du Tribunal international chargé de juger les personnes présumées responsables de violations graves du droitinternational humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie et duTribunal international pour le Rwanda, cette nomination prenant effet à la dateà laquelle la démission de Mme Arbour prendra effet. ----- 99-23361 (F) 110899 110899
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1260 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1260(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1260 (1999) 20 août 1999 RÉSOLUTION 1260 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4035e séance, le 20 août 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1171 (1998) du 5 juin 1998, 1181 (1998) du 13 juillet 1998, 1231 (1999) du 11 mars 1999 et ses autres résolutions sur laquestion, ainsi que la déclaration de son président en date du 15 mai 1999(S/PRST/1999/13), Rappelant également qu’en application de sa résolution 1245 (1999) du 11 juin 1999, le mandat de la Mission d’observation des Nations Unies enSierra Leone (MONUSIL) est prorogé jusqu’au 13 décembre 1999, Affirmant l’attachement de tous les États au respect de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 30 juillet 1999 (S/1999/836), 1. Accueille avec satisfaction la signature de l’Accord de paix entre le Gouvernement sierra-léonais et le Front révolutionnaire uni (RUF), le7 juillet 1999 à Lomé (S/1999/777), et remercie de leur contribution le Président du Togo, le Représentant spécial du Secrétaire général, la Communautééconomique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et tous ceux qui ontfacilité les négociations à Lomé; 2. Remercie le Gouvernement sierra-léonais de la politique courageuse qu’il a menée pour parvenir à la paix, notamment en adoptant des mesureslégislatives et autres en vue de la mise en oeuvre de l’Accord de paix, remercie également le chef du RUF d’avoir fait ce pas décisif en faveur de la paix, et leur demande d’oeuvrer ensemble pour que les dispositions de l’Accord soient intégralement appliquées; 3. Remercie également le Groupe d’observateurs militaires de la CEDEAO (ECOMOG) de l’action remarquable qu’il a menée en vue de rétablir la sécurité etla stabilité en Sierra Leone, de protéger la population civile et de promouvoirun règlement pacifique du conflit, et demande instamment à tous les États de 99-24126 (F) 200899 200899 /...S/RES/1260 (1999) Page 2 continuer à lui fournir l’appui technique, logistique et financier dont il a besoin pour contribuer au maintien de sa présence cruciale et à la poursuitede sa mission en Sierra Leone, et, notamment, de contribuer au Fondsd’affectation spéciale des Nations Unies pour le financement des activités demaintien de la paix et des activités connexes en Sierra Leone; 4. Autorise un accroissement provisoire des effectifs de la Mission d’observation des Nations Unies (MONUSIL), qui sera porté à 210 observateursmilitaires au plus, équipés du matériel et bénéficiant de l’appui administratifet médical dont ils auront besoin pour exécuter les tâches décrites auparagraphe 38 du rapport du Secrétaire général et décide que les observateurs militaires supplémentaires seront déployés progressivement et que, pour lemoment, leur sécurité sera assurée par l’ECOMOG, comme indiqué au paragraphe 39du rapport; 5. Souligne l’importance de la protection, de la sécurité et de la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé,note que le Gouvernement sierra-léonais et le RUF sont convenus dans l’Accord de paix d’offrir des garanties à cet égard, et demande instamment à toutes les parties sierra-léonaises de respecter pleinement le statut du personnel desNations Unies et du personnel associé; 6. Autorise le renforcement des composantes politique, affaires civiles, information, droits de l’homme et protection des enfants de la MONUSIL, commeindiqué aux paragraphes 40 à 52 du rapport du Secrétaire général, y compris lanomination d’un représentant spécial adjoint du Secrétaire général etl’accroissement des effectifs du Bureau du Représentant spécial du Secrétairegénéral; 7. Se déclare favorable aux consultations qui se poursuivent actuellement entre les parties concernées au sujet des futurs arrangements de maintien de lapaix en Sierra Leone, y compris les tâches, les effectifs et les mandatsrespectifs de l’ECOMOG et de la Mission des Nations Unies, et note avec satisfaction que le Secrétaire général a l’intention de lui présenter des propositions détaillées concernant un nouveau mandat et un nouveau conceptopérationnel pour la MONUSIL; 8. Demande au RUF et à tous les autres groupes armés de Sierra Leone de commencer immédiatement à se dissoudre et d’abandonner leurs armes conformémentaux dispositions de l’Accord de paix, et de participer pleinement au programmede désarmement, démobilisation et réintégration en Sierra Leone; 9. Prie instamment tous les États et organisations internationales de fournir des ressources afin de contribuer au succès du programme de désarmement,démobilisation et réintégration, en particulier par le biais du Fondsd’affectation spéciale ouvert à cet effet par la Banque internationale pour lareconstruction et le développement; 10. Reconnaît la nécessité urgente de favoriser la paix et la conciliation nationale et de faire en sorte que les coupables de violations des droits del’homme aient à répondre de leurs actes et d’assurer le respect de ces droits enSierra Leone et, dans ce contexte, prend acte des vues du Secrétaire général /...S/RES/1260 (1999) Page 3 exprimées au paragraphe 54 de son rapport, accueille avec satisfaction les dispositions de l’Accord de paix relatives à la création d’une commission véritéet réconciliation et d’une commission des droits de l’homme en Sierra Leone, etdemande au Gouvernement sierra-léonais et au RUF de faire en sorte que ces commissions soient rapidement créées dans les délais prévus dans l’Accord depaix; 11. Se félicite de l’adoption par les parties intéressées en Sierra Leone du Manifeste des droits de l’homme et souligne qu’il faut que la communautéinternationale apporte une assistance en vue d’examiner les questions relativesaux droits de l’homme en Sierra Leone en tant qu’étape vers l’instauration d’unsystème permettant d’assurer que les coupables aient à répondre de leurs actes,comme indiqué par le Secrétaire général au paragraphe 20 de son rapport; 12. Souligne qu’il faut que la communauté internationale et le Gouvernement sierra-léonais établissent et mettent en oeuvre des programmesdestinés à répondre aux besoins particuliers des victimes de guerre, notammentde celles ayant subi des mutilations et, à cet égard, accueille avec satisfaction l’engagement du Gouvernement sierra-léonais, énoncé dans l’Accord de paix, de créer un fonds spécial à cet effet; 13. Insiste sur la nécessité d’apporter d’urgence une aide humanitaire importante à la population sierra-léonaise, en particulier dans les nombreusesrégions du pays auxquelles les organismes de secours n’ont pas eu accèsjusqu’ici, et prie instamment tous les États et organisations internationales de fournir cette assistance à titre prioritaire, en répondant à l’appel globalinterinstitutions révisé lancé en juillet 1999; 14. Engage toutes les parties à faire en sorte que l’aide humanitaire parvienne en toute sécurité et sans entrave à ceux qui en ont besoin enSierra Leone, à assurer la protection et la sécurité du personnel humanitaire età respecter strictement les dispositions pertinentes du droit internationalhumanitaire; 15. Insiste sur la nécessité d’apporter de façon durable une aide généreuse pour les tâches à plus long terme de reconstruction et de redressementet de développement économique et social en Sierra Leone, et prie instamment tous les États et organisations internationales de participer et de contribueractivement à ces efforts; 16. Se félicite que le Gouvernement sierra-léonais se soit engagé à collaborer avec l’UNICEF et le Bureau du Représentant spécial du Secrétairegénéral pour la protection des enfants en période de conflit armé, et avecd’autres organismes internationaux, afin d’accorder une attention particulièreà la rééducation à long terme des enfants soldats en Sierra Leone, et encourage les entités concernées à répondre aux besoins spécifiques de tous les enfantstouchés par le conflit en Sierra Leone, notamment dans le cadre du programme dedésarmement, démobilisation et réintégration et de la Commission vérité etréconciliation, et en fournissant un appui aux enfants victimes de mutilations,d’exploitation sexuelle et d’enlèvement, ainsi que pour la remise en état desservices de santé et d’éducation, le rétablissement des enfants traumatisés etla protection des enfants non accompagnés; /...S/RES/1260 (1999) Page 4 17. Se félicite de la décision du Secrétaire général, à la suite de consultations avec tous les partenaires nationaux et internationaux, de mettreen place un cadre stratégique pour la Sierra Leone, comme indiqué auparagraphe 44 de son rapport; 18. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation en Sierra Leone et de lui présenter dès que possible un rapportadditionnel contenant des recommandations relatives au mandat et à la structurede la présence élargie des forces de maintien de la paix des Nations Unies quipourrait être nécessaire; 19. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1261 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur les enfants dans des situations de conflit armé
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1261(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1261 (1999) 25 août 1999 RÉSOLUTION 1261 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4037e séance, le 25 août 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations de son Président en date des 29 juin 1998 (S/PRST/1998/18), 12 février 1999 (S/PRST/1999/6) et 8 juillet 1999(S/PRST/1999/21), Notant les efforts récemment déployés pour mettre fin à l’utilisation d’enfants comme soldats en violation du droit international, dans la ConventionNo 182 de l’Organisation internationale du Travail concernant l’interdiction despires formes de travail des enfants et l’action immédiate en vue de leurélimination, qui interdit le travail forcé ou obligatoire, y compris lerecrutement forcé ou obligatoire d’enfants utilisés dans les conflits armés,ainsi que dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, qui qualifiede crime de guerre la conscription ou l’enrôlement d’enfants de moins de 15 ansdans les forces armées nationales ou le fait de les faire participer directementaux hostilités, 1. Se déclare vivement préoccupé par l’étendue et la gravité des dommages causés par les conflits armés aux enfants, de même que par les conséquences quien résultent à long terme pour la paix, la sécurité et le développementdurables; 2. Condamne énergiquement le fait de prendre pour cible les enfants dans des situations de conflit armé, notamment les assassinats et les mutilations,les violences sexuelles, les enlèvements et le déplacement forcé, le recrutementet l’utilisation d’enfants dans les conflits armés en violation du droitinternational, ainsi que les attaques contre des objets protégés en vertu dudroit international, y compris les lieux où des enfants se trouvent généralementen nombre, tels que les écoles et les hôpitaux, et enjoint à toutes les parties concernées de mettre fin à de telles pratiques; 3. Exhorte toutes les parties concernées à s’acquitter scrupuleusement de leurs obligations en vertu du droit international, en particulier desConventions de Genève du 12 août 1949, ainsi que des obligations qui leur sontapplicables en vertu des Protocoles additionnels de 1977 s’y rapportant et de la 99-24614 (F) /...S/RES/1261 (1999) Page 2 Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989, et souligne que tous les États sont tenus de mettre un terme à l’impunité et de poursuivre les responsables de violations graves des Conventions de Genève du12 août 1949; 4. Appuie l’action que continuent de mener le Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, le Fonds desNations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Haut Commissariat des Nations Uniespour les réfugiés (HCR), d’autres éléments du système des Nations Unies etorganisations internationales s’occupant des enfants touchés par les conflitsarmés, et prie le Secrétaire général de continuer à assurer la coordination et la cohérence de leurs opérations; 5. Accueille avec satisfaction et encourage les efforts que tous les acteurs oeuvrant aux échelons national et international déploient en vue demettre au point des approches plus cohérentes et efficaces de la question desenfants touchés par les conflits armés; 6. Appuie les travaux que le Groupe de travail intersessions à composition non limitée de la Commission des droits de l’homme chargé d’élaborerun projet de protocole facultatif se rapportant à la Convention relative auxdroits de l’enfant consacre à la question des enfants touchés par les conflitsarmés, et exprime l’espoir qu’il progressera encore en vue de mener sa tâche à bien; 7. Exhorte toutes les parties à des conflits armés à veiller à ce que la protection, le bien-être et les droits des enfants soient pris en considérationlors des négociations de paix et tout au long du processus de consolidation dela paix après un conflit; 8. Demande aux parties à des conflits armés de prendre des mesures concrètes lors des conflits armés afin de réduire au minimum les souffrancesinfligées aux enfants, notamment d’instituer des 'jours de tranquillité' pourpermettre la prestation de services de première nécessité, et demande en outre à toutes les parties à des conflits armés de promouvoir, d’appliquer et derespecter ces mesures; 9. Demande instamment à toutes les parties à des conflits armés de se tenir aux engagements concrets qu’elles ont pris afin d’assurer la protectiondes enfants dans les situations de conflit armé; 10. Prie instamment toutes les parties à des conflits armés de prendre des mesures spéciales pour protéger les enfants, en particulier les petites filles,contre le viol et les autres formes de violence sexuelle et fondée sur le sexedans les situations de conflit armé, et de tenir compte des besoins spécifiquesdes petites filles tout au long et à l’issue des conflits armés, notamment dansle cadre des opérations d’aide humanitaire; 11. Demande à toutes les parties à des conflits armés d’assurer au personnel humanitaire et aux secours humanitaires le plein accès, dans lasécurité et sans entrave, à tous les enfants touchés par les conflits armés; /...S/RES/1261 (1999) Page 3 12. Souligne qu’il importe d’assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé de façonqu’ils puissent s’employer à atténuer les répercussions des conflits armés surles enfants, et prie instamment toutes les parties à des conflits armés de respecter strictement le statut du personnel des Nations Unies et du personnelassocié; 13. Exhorte les États et tous les organismes compétents des Nations Unies à redoubler d’efforts en vue de mettre fin au recrutement et à l’utilisationd’enfants dans les conflits armés en violation du droit international, ce parune action politique et autre consistant notamment à promouvoir des solutionsqui permettent d’éviter que les enfants ne prennent part à des conflits armés; 14. A conscience de l’incidence néfaste que la prolifération des armes, en particulier les armes légères, a sur la sécurité des civils, y compris lesréfugiés et les autres groupes vulnérables, notamment les enfants, et, à cetégard, rappelle la résolution 1209 (1998) du 19 novembre 1998 dans laquelle il soulignait, entre autres dispositions, qu’il est important que tous les ÉtatsMembres, en particulier les États fabriquant ou commercialisant des armes,limitent les transferts d’armes susceptibles de provoquer ou de prolonger desconflits armés ou d’aggraver les tensions et conflits existants, et où ilappelait à une collaboration internationale pour lutter contre les mouvementsillicites d’armes; 15. Exhorte les États et les organismes des Nations Unies à faciliter le désarmement, la démobilisation, la réhabilitation et la réintégration desenfants utilisés comme soldats en violation du droit international, et demande en particulier au Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants etles conflits armés, à l’UNICEF, au HCR et aux autres organismes compétents desNations Unies de redoubler d’efforts à cet effet; 16. S’engage à prêter une attention particulière à la protection, au bien-être et aux droits des enfants lorsqu’il prendra des mesures visant àpromouvoir la paix et la sécurité, et prie le Secrétaire général d’inclure des recommandations à ce sujet dans ses rapports; 17. Réaffirme qu’il est prêt, face aux situations de conflit armé : a) À continuer d’appuyer l’assistance humanitaire aux populations civiles en détresse, en tenant compte des besoins particuliers des enfants, y comprisl’établissement et la remise en état de services médicaux et éducatifs répondantaux besoins des enfants, la rééducation des enfants victimes de traumatismesphysiques ou psychologiques et des programmes de déminage et de sensibilisationau danger des mines à l’intention des enfants; b) À continuer d’appuyer la protection des enfants déplacés, y compris leur réinstallation par le HCR et, le cas échéant, d’autres organismescompétents; c) Lors de l’adoption de mesures prises en application de l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, à prendre en considération l’incidence que /...S/RES/1261 (1999) Page 4 celles-ci pourraient avoir sur les enfants en vue, s’i l y a lieu, de faire des exceptions à titre humanitaire; 18. Réaffirme également qu’il est prêt à envisager de prendre les mesures appropriées chaque fois que des bâtiments ou des sites où des enfants setrouvent généralement en nombre sont délibérément pris pour cible dans dessituations de conflit armé, en violation du droit international; 19. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le personnel affecté aux activités de rétablissement, de maintien et de consolidation de la paix desNations Unies dispose d’une formation adéquate en ce qui concerne la protection,les droits et le bien-être des enfants, et demande instamment aux États et aux organisations internationales et régionales compétentes de veiller à ce que laformation voulue soit prévue dans leurs programmes à l’intention du personnelprenant part à des activités de même ordre; 20. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, d’ici au 31 juillet 2000, un rapport sur l’application de la présente résolution, en consultant tous lesorganismes des Nations Unies intéressés et en tenant compte des autres travauxpertinents; 21. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1262 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1262(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1262 (1999) 27 août 1999 RÉSOLUTION 1262 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4038e séance, le 27 août 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor oriental, en particulier ses résolutions 1246 (1999) du 11 juin 1999 et 1257 (1999) du3 août 1999, Rappelant l’Accord entre l’Indonésie et le Portugal sur la question du Timor oriental en date du 5 mai 1999 et les accords de même date entrel’Organisation des Nations Unies et les Gouvernements indonésien et portugaisconcernant les modalités de consultation populaire des Timorais au scrutindirect et la sécurité (S/1999/513, annexe s I à III), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 9 août 1999 (S/1999/862), Notant que l’Organisation des Nations Unies devra poursuivre ses efforts au Timor oriental après le scrutin afin de créer un climat de confiance, derenforcer la stabilité et de convaincre tous les groupes, en particulier ceuxqui seront minoritaires à l’issue du scrutin, qu’ils auront un rôle à jouer dansla vie politique au Timor oriental, Accueillant favorablement la proposition du Secrétaire général tendant à ce que la Mission des Nations Unies au Timor oriental (MINUTO) poursuive sesopérations pendant la phase de transition entre l’achèvement de la consultationpopulaire et la mise en application de ses résultats et à ce que les tâches etla structure de la Mission soient adaptées en conséquence, Rendant hommage à la MINUTO pour l’impartialité et l’efficacité avec lesquelles elle remplit son mandat, et se félicitant que le Secrétaire général confirme dans son rapport que la Mission continuera à tout mettre en oeuvre pours’acquitter de la même manière de ses responsabilités, Se félicitant de la coopération fructueuse du Gouvernement indonésien avec l’Organisation des Nations Unies au Timor oriental, 99-24748 (F) /...S/RES/1262 (1999) Page 2 1. Décide de proroger le mandat de la MINUTO jusqu’au 30 novembre 1999, et appuie la proposition du Secrétaire général tendant à ce que la MINUTO comporte les composantes ci-après pendant la phase de transition : a) Une unité électorale telle que présentée dans le rapport du Secrétaire général; b) Une composante police civile comptant un maximum de 460 membres, chargée de continuer à conseiller la police indonésienne et de préparer lerecrutement et la formation de la nouvelle force de police timoraise; c) Une composante liaison militaire d’un effectif maximum de 300 personnes, comme prévu dans le rapport du Secrétaire général, qui assureraitla liaison militaire requise, continuerait de participer à l’action des organestimorais créés pour promouvoir la paix, la stabilité et la réconciliation, etconseillerait le Représentant spécial pour la consultation populaire au Timororiental, selon qu’il conviendrait, sur les questions de sécurité, conformémentaux dispositions de l’Accord du 5 mai 1999; d) Une composante affaires civiles qui serait chargée de conseiller le Représentant spécial pour la consultation populaire au Timor oriental touchantle contrôle de l’application de l’Accord du 5 mai 1999, comme prévu dans lerapport du Secrétaire général; e) Une composante information chargée de faire connaître la suite donnée aux résultats de la consultation et de diffuser un message encourageant laréconciliation, la confiance, la paix et la stabilité; 2. Demande à toutes les parties de collaborer avec la MINUTO à l’exécution de son mandat et d’assurer la sécurité et la libre circulation deson personnel dans l’exécution de ses tâches dans toutes les régions du Timororiental; 3. Rappelle que c’est à l’Indonésie que la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité au Timor oriental continue d’incomber pendant la phasede transition; 4. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1263 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1263(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1263 (1999) 13 septembre 1999 Résolution 1263 (1999) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4044e séance, le 13 septembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 8 septembre 1999 (S/1999/954), ainsi que les observations et recommandations quiy sont formulées, Accueillant favorablement aussi la reprise de l’opération d’identification des électeurs et la mise en train de la procédure de recours, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au14 décembre 1999, afin d’achever l’opération d’identification des électeurs,comme il est envisagé au paragraphe 21 du rapport du Secrétaire général,d’appliquer des mesures de confiance, de conclure tous les accords en suspensqu’exige l’application du Plan de règlement et de poursuivre la procédure derecours, et réaffirme les droits des requérants en formant l’espoir que la procédure de recours ne se transformera pas en une deuxième phase de l’opérationd’identification; 2. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les 45 jours des faits nouveaux d’importance concernant l’application du Plan de règlement; 3. Prie également le Secrétaire général de lui présenter, avant l’expiration du mandat actuel, une évaluation globale des mesures prises en vuede mener à bien la procédure de recours, de définir les effectifs nécessairescomme il est indiqué dans le rapport et de préparer le rapatriement des réfugiéset la mise en place de la période de transition; 4. Décide de rester saisi de la question. ----- 99-26171 (F) 130999 130999
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1264 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1264(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1264 (1999) 15 septembre 1999 RÉSOLUTION 1264 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4045e séance, le 15 septembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président sur la situation au Timor oriental, Rappelant également l’Accord du 5 mai 1999 entre l’Indonésie et le Portugal sur la question du Timor oriental et les accords conclus le même jour entrel’Organisation des Nations Unies et les Gouvernements indonésien et portugaisrelatifs aux modalités de la consultation populaire des Timorais au scrutindirect, et aux arrangements de sécurité (S/1999/513, annexe s I à III), Réitérant qu’il accueille avec satisfaction le succès de la consultation populaire qui a eu lieu au Timor oriental le 30 août 1999 et prenant note du résultat de cette consultation, qu’il considère comme reflétant fidèlement lesvoeux de la population du Timor oriental, Profondément préoccupé par la détérioration des conditions de sécurité au Timor oriental, en particulier par les actes de violence qui continuent d’êtrecommis contre la population civile du Timor oriental et par le déplacement et laréinstallation de très nombreux civils, Profondément préoccupé aussi par les attaques commises contre le personnel et les locaux de la Mission des Nations Unies au Timor oriental (MINUTO), contred’autres représentants officiels et contre des membres d’organisationshumanitaires internationales et nationales, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Consterné par la détérioration de la situation humanitaire au Timor oriental, qui touche en particulier les femmes, les enfants et les autresgroupes vulnérables, Réaffirmant le droit des réfugiés et personnes déplacées de regagner leurs foyers en toute sécurité, 99-26482 (F) /...S/RES/1264 (1999) Page 2 Approuvant le rapport de la Mission du Conseil de sécurité à Jakarta et à Dili (S/1999/976), Accueillant favorablement la déclaration faite le 12 septembre 1999 par le Président de l’Indonésie dans laquelle celui-ci a annoncé que son pays étaitprêt à accepter une force internationale de maintien de la paix au Timororiental par l’intermédiaire de l’Organisation des Nations Unies, Accueillant favorablement la lettre datée du 14 septembre 1999 (S/1999/975), adressée au Secrétaire général par le Ministre des affairesétrangères de l’Australie, Réaffirmant le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Indonésie, Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations systématiques, générales et flagrantes du droit humanitaire international et desdroits de l’homme commises au Timor oriental, et soulignant que les auteurs de ces violations en sont personnellement responsables, Constatant que la situation actuelle au Timor oriental constitue une menace pour la paix et la sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes de violence au Timor oriental, demande qu’il y soit immédiatement mis fin et exige que les responsables de ces actes soient traduits en justice; 2. Souligne qu’il est urgent d’apporter une assistance humanitaire coordonnée et qu’il est important d’assurer l’accès total, sans entrave et entoute sécurité des organisations humanitaires, et demande à toutes les parties de coopérer avec ces organisations de manière à garantir la protection descivils en danger, le retour en toute sécurité des réfugiés et personnesdéplacées et l’acheminement efficace de l’aide humanitaire; 3. Autorise la création d’une force multinationale placée sous une structure de commandement unifiée, conformément à la demande que le Gouvernementindonésien a adressée au Secrétaire général le 12 septembre 1999, cette forceétant chargée des tâches suivantes : rétablir la paix et la sécurité au Timororiental, protéger et appuyer la MINUTO dans l’exécution de ses tâches et, dansla limite des capacités de la force, faciliter les opérations d’aidehumanitaire, et autorise les États participant à la force internationale à prendre toutes les mesures nécessaires pour exécuter ce mandat; 4. Note avec satisfaction que le Gouvernement indonésien s’est engagé à coopérer avec la force internationale à l’exécution du mandat de celle-ci soustous ses aspects et escompte une étroite coordination entre la force multinationale et le Gouvernement indonésien; 5. Souligne que, compte tenu du mandat de la force multinationale énoncé au paragraphe 3 ci-dessus, le Gouvernement indonésien demeurera responsable, enapplication de l’Accord du 5 mai 1999, du maintien de la paix et de la sécurité /...S/RES/1264 (1999) Page 3 au Timor oriental durant la phase intérimaire entre la conclusion de la consultation populaire et le début de la mise en oeuvre de ses résultats, ainsique de la sécurité du personnel et des locaux de la MINUTO; 6. Accueille favorablement les offres faites par des États Membres afin d’organiser et diriger la force multinationale au Timor oriental et d’ycontribuer, demande aux États Membres d’offrir du personnel, du matériel et d’autres ressources et invite les États Membres en mesure d’offrir une contribution d’en informer le commandement de la force multinationale ainsi quele Secrétaire général; 7. Souligne qu’il appartient aux autorités indonésiennes de prendre des mesures immédiates et efficaces afin d’assurer le retour en toute sécurité desréfugiés au Timor oriental; 8. Note qu’aux termes de l’article 6 des accords du 5 mai 1999, les Gouvernements indonésien et portugais ainsi que le Secrétaire générals’entendront sur les dispositions à prendre pour assurer le transfert pacifiqueet en bon ordre à l’Organisation des Nations Unies de l’autorité au Timororiental, et demande au commandement de la force multinationale de coopérer étroitement avec l’Organisation des Nations Unies afin d’aider et d’appuyerl’application de ces dispositions; 9. Souligne que les dépenses afférentes à la force seront à la charge des États Membres participants concernés et prie le Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale permettant de faire parvenir les contributions auxÉtats ou aux opérations concernés; 10. Décide que la force multinationale sera déployée collectivement au Timor oriental jusqu’à ce qu’elle soit remplacée le plus tôt possible par uneopération de maintien de la paix des Nations Unies et invite le Secrétaire général à lui faire sans tarder des recommandations au sujet d’une telleopération; 11. Invite le Secrétaire général à planifier et préparer une administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental, incorporant uneopération de maintien de la paix des Nations Unies, qui sera déployée lors de laphase de mise en oeuvre des résultats de la consultation populaire (phase III),et à lui faire des recommandations dès que possible; 12. Prie le commandement de la force internationale de lui présenter, par l’intermédiaire du Secrétaire général, des rapports périodiques sur les progrèsréalisés dans l’exécution de son mandat, le premier de ces rapports devant êtreétabli dans les 14 jours qui suivent l’adoption de la présente résolution; 13. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1265 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur les civils au cours de conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1265(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1265 (1999) 17 septembre 1999 RÉSOLUTION 1265 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4046e séance, le 17 septembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son Président en date du 12 février 1999 (S/PRST/1999/6), Ayant examiné le rapport que le Secrétaire général lui a présenté le 8 septembre 1999 (S/1999/957) conformément à la déclaration susmentionnée, Prenant acte des rapports du Secrétaire général en date du 13 avril 1998 sur 'les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développementdurables en Afrique' (S/1998/318) et du 22 septembre 1998 sur 'la protection desactivités d’assistance humanitaire aux réfugiés et autres personnes touchées parun conflit' (S/1998/883), en particulier l’analyse qu’ils contiennent concernantla protection des civils, Notant que les civils constituent la vaste majorité des victimes des conflits armés et que les combattants et autres éléments armés les prennent deplus en plus souvent pour cibles, gravement préoccupé par les souffrances subies par les civils au cours de conflits armés, du fait, notamment, d’actes deviolence dirigés contre eux, en particulier contre les femmes, les enfants etd’autres groupes vulnérables, y compris les réfugiés et les personnes déplacées,et sachant les effets qu’aura cette situation sur la paix, la réconciliation et le développement durables, Conscient que sa responsabilité première en vertu de la Charte des Nations Unies est de maintenir la paix et la sécurité internationales et soulignant l’importance de l’adoption de mesures visant à prévenir et résoudre lesconflits, Soulignant qu’il importe d’étudier les causes des conflits armés de manière globale afin d’améliorer la protection des civils à long terme, notamment enfavorisant la croissance économique, l’élimination de la pauvreté, ledéveloppement durable, la réconciliation nationale, la bonne gouvernance, ladémocratie et l’état de droit et en encourageant le respect et la protection desdroits de l’homme, 99-26795 (F) 170999 170999 /...S/RES/1265 (1999) Page 2 Se déclarant vivement préoccupé par le fait que les principes et les dispositions du droit international humanitaire et du droit relatif aux droitsde l’homme et aux réfugiés sont de moins en moins respectés pendant les conflitsarmés, et en particulier par les actes délibérés de violence commis contre tousceux dont la protection est assurée en vertu de ces principes et dispositions,et se déclarant également préoccupé par le déni d’accès, en toute sécurité et sans entrave, aux personnes touchées par les conflits, Soulignant qu’il importe de diffuser aussi largement que possible les dispositions du droit international humanitaire, du droit relatif aux droits del’homme et aux réfugiés et de dispenser une formation appropriée, notamment à lapolice civile, aux forces armées, aux membres des professions judiciaires etjuridiques, à la société civile et au personnel des organisationsinternationales et régionales, Rappelant la déclaration de son Président en date du 8 juillet 1999 (S/PRST/1999/21), et soulignant qu’il a demandé que soient incluses dans le cadre d’accords de paix spécifiques, le cas échéant, et de manière adaptée caspar cas aux différents mandats de maintien de la paix, des modalités précisestouchant le désarmement, la démobilisation et la réintégration desex-combattants, y compris la destruction en temps voulu et sans danger des armeset des munitions, Conscient de la vulnérabilité particulière des réfugiés et des personnes déplacées, et réaffirmant qu’il incombe au premier chef aux États d’assurer leur protection, en particulier en veillant à la sécurité des camps de réfugiés et depersonnes déplacées et en en préservant le caractère civil, Soulignant les droits et les besoins particuliers des enfants en période de conflit armé, notamment ceux des petites filles, Reconnaissant l’incidence directe et particulière que les conflits armés ont sur les femmes, comme il est indiqué au paragraphe 18 du rapport duSecrétaire général et, à cet égard, accueillant avec satisfaction les activités en cours du système des Nations Unies relatives à la prise en compte dessexospécificités dans l’assistance humanitaire et aux actes de violence commiscontre les femmes, 1. Se félicite du rapport du Secrétaire général en date du 8 septembre 1999 et prend note des recommandations détaillées qu’il contient; 2. Condamne vigoureusement le fait de prendre délibérément pour cibles les civils touchés par les conflits armés ainsi que les attaques lancées contredes objets protégés par le droit international, et demande à toutes les parties de mettre fin à pareilles pratiques; 3. Souligne qu’il importe de prévenir les conflits qui risquent de mettre en danger la paix et la sécurité internationales et, dans ce contexte, souligne l’importance que revêt l’application de mesures préventives appropriées pourrésoudre les conflits, notamment le recours aux mécanismes de règlement desdifférends mis en place par l’Organisation des Nations Unies et par d’autresorganisations ainsi qu’au déploiement préventif de militaires et de civils, /...S/RES/1265 (1999) Page 3 conformément aux dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, aux résolutions du Conseil de sécurité et aux instruments internationaux pertinents; 4. Demande instamment à toutes les parties concernées de s’acquitter strictement des obligations qu’elles ont contractées en vertu du droitinternational humanitaire et du droit relatif aux droits de l’homme et auxréfugiés, en particulier celles inscrites dans les Conventions de La Hayede 1899 et 1907 et dans les Conventions de Genève de 1949 et les Protocolesadditionnels de 1977, ainsi que de respecter les décisions du Conseil desécurité; 5. Demande aux États qui ne l’ont pas encore fait d’envisager de ratifier les principaux instruments touchant le droit international humanitaire et ledroit relatif aux droits de l’homme et aux réfugiés, et de prendre les mesureslégislatives, judiciaires et administratives appropriées pour faire appliquerlesdits instruments sur le plan interne, en faisant appel, le cas échéant, àl’assistance technique des organisations internationales compétentes, notammentle Comité international de la Croix-Rouge et les organes des Nations Unies; 6. Souligne qu’il incombe aux États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre les personnes qui sont responsables de génocide, de crimes contrel’humanité et de violations graves du droit international humanitaire, affirme la possibilité de recourir à cette fin à la Commission internationaled’établissement des faits, créée en vertu de l’article 90 du premier Protocoleadditionnel aux Conventions de Genève, réaffirme l’importance des travaux effectués par les tribunaux spéciaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda, etsouligne que tous les États ont l’obligation de coopérer pleinement avec ces tribunaux; et reconnaît l’importance historique de l’adoption, à Rome, du Statut de la Cour pénale internationale qui est ouvert à la signature et à laratification des États; 7. Souligne qu’il importe de permettre au personnel humanitaire d’accéder sans entrave et en toute sécurité aux civils en période de conflit armé,notamment aux réfugiés et aux personnes déplacées, et d’assurer la protection del’assistance humanitaire qui leur est destinée, et rappelle à cet égard les déclarations de son Président en date du 19 juin 1997 (S/PRST/1997/34) et du29 septembre 1998 (S/PRST/1998/30); 8. Souligne que les combattants doivent assurer la sécurité, la protection et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et dupersonnel associé, ainsi que du personnel des organismes humanitairesinternationaux, et rappelle à cet égard les déclarations de son Président en date du 12 mars 1997 (S/PRST/1997/13) et du 29 septembre 1998; 9. Prend note de l’entrée en vigueur de la Convention de 1994 sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, rappelle les principes pertinents qui y sont inscrits, demande instamment à toutes les parties à des conflits armés de respecter intégralement le statut du personneldes Nations Unies et du personnel associé et, à cet égard, condamne les attaques et l’emploi de la force contre le personnel des Nations Unies et le personnelassocié, ainsi que contre le personnel des organismes humanitairesinternationaux, et affirme qu’il est nécessaire de tenir responsables ceux qui commettent de tels actes; /...S/RES/1265 (1999) Page 4 10. Se déclare disposé à réagir face aux situations de conflit armé dans lesquelles des civils sont pris pour cible ou dans lesquelles l’acheminement del’assistance humanitaire destinée aux civils est délibérément entravé, notammenten examinant les mesures appropriées que lui permet de prendre la Charte desNations Unies, et prend note à cet égard des recommandations pertinentes figurant dans le rapport du Secrétaire général; 11. Se déclare disposé à étudier comment les mandats dans le domaine du maintien de la paix pourraient mieux contribuer à atténuer les incidencesnéfastes des conflits armés sur les civils; 12. Se déclare favorable à l’inscription, le cas échéant, dans les accords de paix et les mandats des missions de maintien de la paix des Nations Unies, demesures spécifiques et adéquates pour le désarmement, la démobilisation et laréinsertion des ex-combattants, une attention particulière étant accordée à ladémobilisation et à la réinsertion des enfants soldats, ainsi que d’arrangementsprécis et détaillés pour la destruction des armes et munitions en excédent, etrappelle à cet égard la déclaration de son Président en date du 8 juillet 1999; 13. Note qu’il importe d’inscrire dans les mandats des opérations de rétablissement, de maintien et de consolidation de la paix des dispositionsspéciales de protection et d’assistance en faveur des groupes qui ont besoind’une attention particulière, notamment les femmes et les enfants; 14. Prie le Secrétaire général de faire en sorte que le personnel des Nations Unies engagé dans les activités de rétablissement, de maintien et deconsolidation de la paix reçoive une formation appropriée en ce qui concerne ledroit international humanitaire et le droit relatif aux droits de l’homme et auxréfugiés, y compris les dispositions touchant les enfants et lessexospécificités, la négociation et la communication, les spécificitésculturelles et la coordination entre civils et militaires, et demande instamment aux États ainsi qu’aux organisations internationales et régionales compétentesde prévoir un volet de formation approprié dans leurs programmes à l’intentiondu personnel engagé dans des activités analogues; 15. Souligne l’importance de la police civile en tant que composante des opérations de maintien de la paix, apprécie le rôle de la police pour ce qui est d’assurer la sécurité et le bien-être des civils, et reconnaît à cet égard qu’il est nécessaire de renforcer la capacité de l’Organisation des Nations Unies dedéployer rapidement des policiers civils qualifiés et bien entraînés; 16. Réaffirme qu’il est prêt, chaque fois que des mesures sont adoptées en application de l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, à prendre enconsidération l’effet qu’elles peuvent avoir sur la population civile, en tenantcompte des besoins des enfants, afin d’envisager, le cas échéant, des exemptionsd’ordre humanitaire; 17. Note que l’accumulation excessive et l’effet déstabilisateur des armes légères entravent considérablement l’acheminement de l’assistance humanitaire etpeuvent exacerber et prolonger les conflits, mettre en danger la vie des civilset porter atteinte à la sécurité et à la confiance nécessaires pour lerétablissement de la paix et de la stabilité; /...S/RES/1265 (1999) Page 5 18. Prend note de l’entrée en vigueur de la Convention de 1997 sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert desmines antipersonnel et sur leur destruction et du Protocole modifié surl’interdiction ou la limitation de l’emploi de mines, pièges et autresdispositifs (Protocole II) annexé à la Convention de 1980 sur l’interdiction oula limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent êtreconsidérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappantsans discrimination, rappelle les dispositions pertinentes qui y figurent et noteles effets bénéfiques que leur mise en oeuvre aura sur la sécurité des civils; 19. Se déclare à nouveau gravement préoccupé par les effets néfastes et étendus des conflits armés sur les enfants, rappelle sa résolution 1261 (1999) du 25 août 1999 et réaffirme les recommandations qui y figurent; 20. Souligne l’importance de la concertation et de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies, le Comité international de la Croix-Rouge etautres organisations compétentes, y compris les organisations régionales, en cequi concerne les suites données au rapport du Secrétaire général, et engage le Secrétaire général à poursuivre ses consultations sur la question et à prendredes mesures concrètes afin que l’Organisation des Nations Unies soit mieux àmême d’améliorer la protection des civils en période de conflit armé; 21. Se déclare disposé à oeuvrer en coopération avec les organisations régionales pour examiner la manière dont celles-ci pourraient contribuer àrenforcer la protection des civils en période de conflit armé; 22. Décide de créer immédiatement un mécanisme approprié chargé d’examiner plus avant les recommandations formulées dans le rapport du Secrétaire généralet d’envisager des mesures appropriées d’ici au mois d’avril 2000, conformémentaux responsabilités qui sont les siennes en vertu de la Charte desNations Unies; 23. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1266 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1266(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1266 (1999) 4 octobre 1999 RÉSOLUTION 1266 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4050e séance, le 4 octobre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997)du 12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997, 1153 (1998) du20 février 1998, 1175 (1998) du 19 juin 1998, 1210 (1998) du 24 novembre 1998 et1242 (1999) du 21 mai 1999, Rappelant également le rapport du Secrétaire général en date du 19 août 1999 (S/1999/896), en particulier ses paragraphes 4 et 94, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998), prorogé dans son applicabilité par la résolution 1242 (1999), sera modifié dans la mesurenécessaire pour permettre aux États d’autoriser l’importation de pétrole et deproduits pétroliers provenant d’Iraq, y compris les opérations financières etautres opérations essentielles s’y rapportant directement, en quantitéssuffisantes pour produire une somme venant s’ajouter à celle prévue par larésolution 1242 (1999), qui soit équivalente au montant total manquant pourréaliser les recettes autorisées mais non générées par les résolutions1210 (1998) et 1153 (1998) (3 040 000 000 dollars des États-Unis) d’ici à la finde la période de 180 jours ayant commenc éà0h1 (heure de New York), le 25 mai 1999; 2. Décide de demeurer saisi de la question. ----- 99-28539 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1267 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1267(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1267 (1999) 15 octobre 1999 RÉSOLUTION 1267 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4051e séance, tenue le 15 octobre 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1189 (1998) du 13 août 1998, 1193 (1998) du 28 août 1998 et 1214 (1998) du8 décembre 1998, ainsi que les déclarations de son Président sur la situation enAfghanistan, Se déclarant à nouveau résolument attaché à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale del’Afghanistan, ainsi qu’au respect du patrimoine culturel et historique du pays, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme qui continuent d’êtrecommises, en particulier la discrimination exercée à l’encontre des femmes etdes filles, ainsi que par l’augmentation sensible de la production illicited’opium, et soulignant que la prise du consulat général de la République islamique d’Iran par les Taliban et l’assassinat de diplomates iraniens et d’unjournaliste à Mazar-e-Sharif constituent des violations flagrantes des règlesétablies du droit international, Rappelant les conventions internationales contre le terrorisme pertinentes, et en particulier l’obligation qu’ont les parties à ces instruments d’extraderou de poursuivre les terroristes, Condamnant avec force le fait que des terroristes continuent d’être accueillis et entraînés, et que des actes de terrorisme soient préparés, enterritoire afghan, en particulier dans les zones tenues par les Taliban, etréaffirmant sa conviction que la répression du terrorisme international est essentielle pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Déplorant que les Taliban continuent de donner refuge à Usama bin Laden et de lui permettre, ainsi qu’à ses associés, de diriger un réseau de campsd’entraînement de terroristes à partir du territoire tenu par eux et de seservir de l’Afghanistan comme base pour mener des opérations terroristesinternationales, 99-30045 (F)S/RES/1267 (1999) Page 2 Notant qu’Usama bin Laden et ses associés sont poursuivis par la justice des États-Unis d’Amérique, notamment pour les attentats à la bombe commis le7 août 1998 contre les ambassades de ce pays à Nairobi (Kenya) et àDar es-Salaam (Tanzanie) et pour complot visant à tuer des citoyens américainsse trouvant à l’étranger, et notant également que les États-Unis d’Amérique ont demandé aux Taliban de remettre les intéressés à la justice (S/1999/1021), Considérant qu’en se refusant à satisfaire aux exigences formulées au paragraphe 13 de la résolution 1214 (1998), les autorités des Taliban font peserune menace sur la paix et la sécurité internationales, Soulignant sa volonté résolue de faire respecter ses résolutions, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Insiste pour que la faction afghane dénommée Taliban, qui se désigne également elle-même sous le nom d’Émirat islamique d’Afghanistan, se conformesans attendre aux résolutions antérieures du Conseil et cesse, en particulier,d’offrir refuge et entraînement aux terroristes internationaux et à leursorganisations, qu’elle prenne les mesures effectives voulues pour que leterritoire tenu par elle n’abrite pas d’installations et de camps de terroristesni ne serve à préparer ou à organiser des actes de terrorisme dirigés contred’autres États ou leurs citoyens, et qu’elle seconde l’action menée en vue detraduire en justice les personnes accusées de terrorisme; 2. Exige que les Taliban remettent sans plus tarder Usama bin Laden aux autorités compétentes soit d’un pays où il a été inculpé, soit d’un pays qui leremettra à un pays où il a été inculpé, soit d’un pays où il sera arrêté eteffectivement traduit en justice; 3. Décide que tous les États imposeront le 14 novembre 1999 les mesures prévues au paragraphe 4 ci-après, à moins qu’il n’ait décidé avant cette date,sur la base d’un rapport du Secrétaire général, que les Taliban se sontpleinement acquittés de l’obligation qui leur est imposée au paragraphe 2ci-dessus; 4. Décide en outre qu’afin d’assurer l’application du paragraphe 2 ci-dessus, tous les États devront : a) Refuser aux aéronefs appartenant aux Taliban ou affrétés ou exploités par les Taliban ou pour le compte des Taliban, tels qu’identifiés par le comitécréé en application du paragraphe 6 ci-après, l’autorisation de décoller de leurterritoire ou d’y atterrir à moins que le comité n’ait préalablement approuvé levol considéré pour des motifs d’ordre humanitaire, y compris les obligationsreligieuses telles que le pèlerinage à La Mecque; b) Geler les fonds et autres ressources financières, tirés notamment de biens appartenant aux Taliban ou contrôlés directement ou indirectement par eux,ou appartenant à, ou contrôlés par, toute entreprise appartenant aux Taliban oucontrôlée par les Taliban, tels qu’identifiés par le comité créé en applicationdu paragraphe 6 ci-après, et veiller à ce que ni les fonds et autres ressourcesfinancières en question, ni tous autres fonds ou ressources financières ainsi /...S/RES/1267 (1999) Page 3 identifiés ne soient mis à la disposition ou utilisés au bénéfice des Taliban ou de toute entreprise leur appartenant ou contrôlée directement ou indirectementpar les Taliban, que ce soit par leurs nationaux ou par toute autre personne setrouvant sur leur territoire, à moins que le comité n’ait donné une autorisationcontraire, au cas par cas, pour des motifs humanitaires; 5. Engage tous les États à s’associer aux efforts menés pour parvenir à ce qui est exigé au paragraphe 2 ci-dessus, et à envisager de prendre d’autresmesures contre Usama bin Laden et ses associés; 6. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous lesmembres du Conseil, pour accomplir les tâches ci-après et rendre compte de sestravaux au Conseil en présentant ses observations et recommandations : a) Demander à tous les États de le tenir informé des dispositions qu’ils auront prises pour assurer l’application effective des mesures imposées par leparagraphe 4 ci-dessus; b) Examiner les informations qui auront été portées à son attention par les États au sujet de violations des mesures imposées par le paragraphe 4ci-dessus et recommander les mesures correctives appropriées; c) Adresser au Conseil des rapports périodiques sur l’incidence des mesures imposées par le paragraphe 4 ci-dessus, notamment leurs répercussionssur le plan humanitaire; d) Adresser au Conseil des rapports périodiques sur les informations qui lui auront été présentées au sujet de violations présumées des mesures imposéespar le paragraphe 4 ci-dessus, en identifiant si possible les personnes ou lesentités qui seraient impliquées dans de telles violations; e) Identifier les aéronefs et les fonds ou autres ressources financières visés au paragraphe 4 ci-dessus, afin de faciliter l’application des mesuresimposées par ledit paragraphe; f) Examiner les demandes de dérogation aux mesures imposées par le paragraphe 4 ci-dessus qui seront présentées en application dudit paragraphe ettrancher la question de savoir si une dérogation doit être accordée pour lepaiement de services de contrôle aérien à l’autorité afghane de l’aéronautiquepar l’Association du transport aérien international (IATA), au nom descompagnies aériennes internationales; g) Examiner les rapports présentés en application du paragraphe 10 ci-après; 7. Demande à tous les États de se conformer strictement aux dispositions de la présente résolution, nonobstant l’existence de droits accordés oud’obligations conférées ou imposées par tout accord international, tout contratconclu ou tous autorisations ou permis accordés avant la date à laquelleentreront en vigueur les mesures imposées par le paragraphe 4 ci-dessus; /...S/RES/1267 (1999) Page 4 8. Demande aux États d’engager des poursuites contre les personnes et les entités relevant de leur juridiction qui agissent en violation des mesuresimposées par le paragraphe 4 ci-dessus et de leur appliquer des peinesappropriées; 9. Demande à tous les États de coopérer pleinement avec le comité créé en application du paragraphe 6 ci-dessus dans l’exécution de ses tâches, notammenten lui communiquant les éléments d’information qui pourraient lui êtrenécessaires au titre de la présente résolution; 10. Demande à tous les États de rendre compte au comité créé en application du paragraphe 6 ci-dessus, dans les 30 jours qui suivront l’entréeen vigueur des mesures imposées par le paragraphe 4 ci-dessus, des dispositionsqu’ils auront prises pour appliquer ledit paragraphe 4; 11. Prie le Secrétaire général d’apporter toute l’assistance voulue au comité créé en application du paragraphe 6 ci-dessus et de prendre auSecrétariat les dispositions utiles à cette fin; 12. Prie le comité créé en application du paragraphe 6 ci-dessus de décider, sur la base des recommandations du Secrétariat, des dispositions àprendre avec les organisations internationales compétentes, les États voisins etautres États, ainsi que les parties concernées, en vue d’améliorer le suivi del’application des mesures imposées par le paragraphe 4 ci-dessus; 13. Prie le Secrétariat de soumettre au comité créé en application du paragraphe 6 ci-dessus, pour qu’il les examine, tous éléments d’informationqu’il aura reçus des gouvernements et autres sources publiques au sujet desviolations éventuelles des mesures imposées par le paragraphe 4 ci-dessus; 14. Décide de mettre fin à l’application des mesures imposées par le paragraphe 4 ci-dessus dès que le Secrétaire général lui aura fait savoir queles Taliban se sont acquittés de l’obligation qui leur est imposée par leparagraphe 2 ci-dessus; 15. Se déclare prêt à envisager d’imposer de nouvelles mesures, conformément à la responsabilité qui lui incombe en vertu de la Charte desNations Unies, en vue d’assurer l’application intégrale de la présenterésolution; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1268 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1268(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1268 (1999) 15 octobre 1999 RÉSOLUTION 1268 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4052e séance, tenue le 15 octobre 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, en particulier ses résolutions1229 (1999) du 26 février 1999 et 1237 (1999) du 7 mai 1999, Rappelant les déclarations de son président en date des 21 janvier 1999 (S/PRST/1999/3) et 24 août 1999 (S/PRST/1999/26), Réaffirmant qu’il est résolu à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Soulignant à nouveau que la cause principale de la crise actuelle en Angola est le refus de l’União Nacional Para a Independência Total de Angola (UNITA),sous la direction de M. Jonas Savimbi, de s’acquitter des obligations que luiimposent les 'Acordos de Paz' (S/22609, annexe), le Protocole de Lusaka(S/1994/1441, annexe) et les résolutions pertinentes du Conseil, Soulignant également à nouveau qu’une paix durable et la réconciliation nationale ne peuvent être assurées que par des moyens pacifiques, et réaffirmant à cet égard l’importance des 'Acordos de Paz', du Protocole de Lusaka et desrésolutions pertinentes du Conseil, Se déclarant préoccupé par les incidences humanitaires de la crise actuelle sur la population civile angolaise, Prenant note avec satisfaction de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 11 août 1999 (S/1999/871), ainsi que des lettresauxquelles il y était fait référence, adressées respectivement au Secrétairegénéral, le 26 juillet 1999, par le Ministre des affaires étrangères de laRépublique d’Angola (S/1999/871, annexe I), et au Ministre des affairesétrangères de la République d’Angola, le 2 août 1999, par le Secrétaire général(S/1999/871, annexe II), 99-30051 (F) /...S/RES/1268 (1999) Page 2 Réaffirmant que le maintien d’une présence des Nations Unies en Angola peut contribuer grandement à promouvoir la paix, la réconciliation nationale, lerespect des droits de l’homme et la sécurité de la région, 1. Autorise la création, pour une période initiale de six mois devant expirer le 15 avril 2000, du Bureau des Nations Unies en Angola (BUNUA), doté del’effectif nécessaire pour assurer la liaison avec les autorités politiques etmilitaires, les autorités de police et les autres autorités civiles, en vue,d’une part, de chercher à trouver des mesures efficaces permettant de rétablirla paix et de venir en aide à la population angolaise sur les plans durenforcement des capacités, de l’assistance humanitaire et de la promotion desdroits de l’homme, et, d’autre part, de coordonner d’autres activités; 2. Décide qu’en attendant la suite des consultations entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement angolais, le BUNUA comptera au maximum30 administrateurs chargés de tâches fonctionnelles, accompagnés du personnelvoulu pour assurer l’administration et les services d’appui; 3. Souligne que le Groupe de coordination de l’assistance humanitaire continuera à fonctionner et à être financé sous sa forme actuelle; 4. Demande à toutes les parties concernées, en particulier à l’UNITA, d’assurer la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personneldes Nations Unies et du personnel associé; 5. Demande au Gouvernement angolais et au Secrétaire général de conclure dès que possible un accord sur le statut de la Mission; 6. Se déclare prêt à examiner la forme que pourrait prendre la présence des Nations Unies en Angola et le mandat qui pourrait lui être assigné, selon ceque le Secrétaire général lui aura recommandé en consultation avec leGouvernement angolais; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les trois mois un rapport sur l’évolution de la situation en Angola et d’y formuler sesrecommandations quant aux mesures supplémentaires que le Conseil pourraitenvisager de prendre pour promouvoir le processus de paix en Angola; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1269 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la responsabilité du Conseil de sécurité quant au maintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1269(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1269 (1999) 19 octobre 1999 RÉSOLUTION 1269 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4053e séance, le 19 octobre 1999 Le Conseil de sécurité , Profondément préoccupé par la multiplication des actes de terrorisme international, qui mettent en danger la vie et le bien-être des individus dansle monde entier ainsi que la paix et la sécurité de tous les États, Condamnant tous les actes de terrorisme, quels qu’en soient les motifs, où qu’ils soient commis et quels qu’en soient les auteurs, Ayant à l’esprit toutes les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale, y compris la résolution 49/60 du 9 décembre 1994, par laquelle ellea adopté la Déclaration sur les mesures visant à éliminer le terrorismeinternational, Soulignant qu’il est nécessaire d’intensifier la lutte menée contre le terrorisme au niveau national et de renforcer, sous les auspices del’Organisation des Nations Unies, une coopération internationale efficace dansce domaine, fondée sur les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies etles normes du droit international, en particulier le respect du droitinternational humanitaire et des droits de l’homme, Appuyant les efforts faits pour promouvoir la participation universelle aux conventions internationales existantes de lutte contre le terrorisme et la miseen oeuvre de ces instruments, ainsi que pour formuler de nouveaux instrumentsinternationaux afin de lutter contre la menace terroriste, Notant avec satisfaction l’action entreprise par l’Assemblée générale, les organes compétents de l’Organisation des Nations Unies, les institutionsspécialisées et les organisations régionales et autres pour lutter contre leterrorisme international, Résolu à contribuer, conformément à la Charte des Nations Unies, aux efforts faits pour lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes, 99-30393 (F) /...S/RES/1269 (1999) Page 2 Réaffirmant que l’élimination des actes de terrorisme international, y compris ceux dans lesquels sont impliqués des États, constitue unecontribution essentielle au maintien de la paix et de la sécuritéinternationales, 1. Condamne catégoriquement tous les actes ainsi que toutes les méthodes et pratiques de terrorisme, qu’il juge criminels et injustifiables, quels qu’ensoient les motifs, sous toutes leurs formes et manifestations, où qu’ils soientcommis et quels qu’en soient les auteurs, en particulier ceux qui risquent deporter atteinte à la paix et à la sécurité internationales; 2. Demande à tous les États d’appliquer intégralement les conventions internationales de lutte contre le terrorisme auxquelles ils sont parties, lesencourage à envisager à titre prioritaire d’accéder à celles auxquelles ils ne sont pas parties, et les encourage également à adopter rapidement les conventions à l’examen; 3. Souligne le rôle décisif de l’Organisation des Nations Unies dans le renforcement de la coopération internationale destinée à lutter contre leterrorisme et souligne qu’il importe de resserrer la coordination entre États, organisations internationales et organisations régionales; 4. Demande à tous les États de prendre notamment, dans le contexte de cette coopération et de cette coordination, les mesures voulues pour : — Coopérer, en particulier dans le cadre d’accords et d’arrangements bilatéraux et multilatéraux, afin de prévenir et d’éliminer les actesde terrorisme, de protéger leurs nationaux et toute autre personnecontre les attaques terroristes et de traduire en justice les auteursde tels actes; — Prévenir et réprimer par tous les moyens licites la préparation et le financement de tout acte de terrorisme sur leur territoire; — Empêcher ceux qui organisent, financent ou commettent des actes de terrorisme de trouver asile où que ce soit, en faisant en sorte qu’ilssoient arrêtés et traduits en justice ou extradés; — Avant d’octroyer le statut de réfugié, s’assurer, compte tenu des dispositions pertinentes de la législation nationale et du droitinternational, y compris des normes internationales relatives auxdroits de l’homme, que le demandeur d’asile n’a pas participé à desactes de terrorisme; — Échanger des informations conformément au droit international et national et coopérer sur le plan administratif et judiciaire de façonà prévenir les actes de terrorisme; 5. Prie le Secrétaire général, dans les rapports qu’il présentera à l’Assemblée générale, en particulier en application de sa résolution 50/53, ausujet des mesures visant à éliminer le terrorisme international, de porter une /...S/RES/1269 (1999) Page 3 attention particulière à la nécessité de prévenir et d’éliminer la menace que les activités terroristes font peser sur la paix et la sécurité internationales; 6. Se déclare prêt à examiner les dispositions pertinentes des rapports mentionnés au paragraphe 5 ci-dessus et à prendre les mesures nécessaires,conformément aux responsabilités que lui confère la Charte des Nations Unies,pour lutter contre les menaces terroristes à la paix et à la sécuritéinternationales; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1270 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1270(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1270 (1999) 22 octobre 1999 RÉSOLUTION 1270 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4054e séance le 22 octobre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1171 (1998) du 5 juin 1998, 1181 (1998) du 13 juillet 1998, 1231 (1999) du 11 mars 1999 et 1260 (1999) du 20 août 1999 etses autres résolutions sur la question, ainsi que la déclaration de sonPrésident en date du 15 mai 1999 (S/PRST/1999/13), Rappelant également le rapport du Secrétaire général en date du 8 septembre 1999 (S/1999/957) et sa résolution 1265 (1999) du 17 septembre 1999concernant la protection des civils en période de conflit armé, Affirmant l’attachement de tous les États au respect de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 septembre 1999 (S/1999/1003), Considérant que la situation en Sierra Leone continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Accueille avec satisfaction les importantes mesures prises par le Gouvernement sierra-léonais, la direction du Front uni révolutionnaire (FUR), leGroupe d’observateurs militaires (ECOMOG) de la Communauté économique des Étatsde l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Mission d’observation des Nations Uniesen Sierra Leone (MONUSIL) au titre de l’application de l’Accord de paix(S/1999/777) depuis sa signature à Lomé, le 7 juillet 1999, et reconnaît le rôle important que joue le Comité conjoint de mise en oeuvre créé par l’Accord depaix sous la présidence du Président du Togo; 2. Invite les parties à respecter tous les engagements qu’elles ont pris en vertu de l’Accord de paix pour faciliter le rétablissement de la paix, lastabilité, la réconciliation nationale et le développement en Sierra Leone; 3. Prend note des dispositions préliminaires prises en vue du désarmement et de la démobilisation des ex-combattants, y compris les enfants soldats, par 99-31503 (F) 221099 221099 /...S/RES/1270 (1999) Page 2 le Gouvernement sierra-léonais, par l’intermédiaire du Comité national du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion, et engage tous les intéressés à n’épargner aucun effort pour faire en sorte que tous les centresdésignés commencent à fonctionner dès que possible; 4. Engage le FUR, les forces de défense civile, les anciennes forces armées sierra-léonaises, le Conseil révolutionnaire des forces armées (CRFA) ettous les autres groupes armés en Sierra Leone à commencer immédiatement à sedissoudre et à rendre leurs armes conformément aux dispositions de l’Accord depaix, et à participer pleinement au programme de désarmement, de démobilisationet de réinsertion; 5. Se félicite du retour, à Freetown, des dirigeants du FUR et du CRFA, et les engage à s’atteler pleinement et de façon responsable à l’application de l’Accord de paix et à amener tous les groupes rebelles à participer sans plustarder au processus de désarmement et de démobilisation; 6. Déplore les récentes prises d’otages, notamment de membres de la MONUSIL et de l’ECOMOG, par des groupes rebelles et demande aux responsables de ces actes de mettre immédiatement fin à ces pratiques et de chercher la réponseà leurs préoccupations au sujet des termes de l’Accord de paix par des moyenspacifiques grâce au dialogue avec les parties concernées; 7. Réaffirme sa gratitude à l’ECOMOG pour le rôle indispensable que ses forces continuent de jouer en ce qui concerne le maintien de la sécurité et dela stabilité ainsi que la protection des civils en Sierra Leone, et approuve le nouveau mandat de l’ECOMOG (S/1999/1073, annexe) adopté par la CEDEAO le25 août 1999; 8. Décide de créer, avec effet immédiat, pour une période initiale de six mois, la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) dont le mandat serale suivant : a) Coopérer à l’exécution de l’Accord de paix avec le Gouvernement sierra-léonais et les autres parties à l’Accord; b) Aider le Gouvernement sierra-léonais à appliquer le plan de désarmement, de démobilisation et de réintégration; c) À cette fin, établir une présence à des emplacements clefs sur l’ensemble du territoire sierra-léonais, y compris aux centres dedésarmement/réception et aux centres de démobilisation; d) Assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies; e) Surveiller le respect du cessez-le-feu conformément à l’accord de cessez-le-feu du 18 mai 1999 (S/1999/585, annexe) au moyen des mécanismes prévusdans cet accord; f) Encourager les parties à créer des mécanismes de rétablissement de la confiance et en appuyer le fonctionnement; /...S/RES/1270 (1999) Page 3 g) Faciliter l’acheminement de l’assistance humanitaire; h) Appuyer les activités des fonctionnaires civils de l’Organisation des Nations Unies, y compris le Représentant spécial du Secrétaire général et sescollaborateurs, les spécialistes des droits de l’homme et les spécialistes desaffaires civiles; i) Apporter, sur demande, un appui pour les élections qui doivent se tenir conformément aux dispositions de la Constitution actuelle de la SierraLeone; 9. Décide également que la composante militaire de la MINUSIL comprendra un maximum de 6 000 militaires, dont 260 observateurs militaires, effectif quipourra être revu périodiquement en fonction de l’évolution de la situation surle terrain et des progrès réalisés dans le cadre du processus de paix, enparticulier en ce qui concerne le programme de désarmement, de démobilisation etde réinsertion, et prend note du paragraphe 43 du rapport du Secrétaire général en date du 23 septembre 1999; 10. Décide en outre que la MINUSIL reprendra les principales composantes civile et militaire, et les fonctions de la MONUSIL, ainsi que son matériel,et, à cet effet, décide que le mandat de la MONUSIL prendra immédiatement fin à la date de la création de la MINUSIL; 11. Se félicite que l’ECOMOG soit prêt à continuer d’assurer la sécurité dans les zones où il est actuellement déployé, en particulier autour de Freetownet de Lungi, à assurer la protection du Gouvernement sierra-léonais, à menerd’autres opérations conformément à son mandat en vue de veiller à l’applicationde l’Accord de paix et à commencer et poursuivre les opérations de désarmementet de démobilisation conjointement et en pleine coordination avec la MINUSIL; 12. Souligne qu’il faut assurer une coopération et une coordination étroites entre l’ECOMOG et la MINUSIL dans l’accomplissement de leurs tâchesrespectives et se félicite de la création envisagée de centres d’opérations conjoints à leurs quartiers généraux respectifs et, le cas échéant, égalementsur le terrain; 13. Réaffirme l’importance de la protection, de la sécurité et de la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé,note que le Gouvernement sierra-léonais et le FUR sont convenus dans l’Accord de paix d’offrir des garanties à cet égard et appelle toutes les parties sierra-léonaises à respecter pleinement le statut du personnel des Nations Unieset du personnel associé; 14. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide que dans l’accomplissement de son mandat la MINUSIL pourra prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la liberté de circulation de sonpersonnel et, à l’intérieur de ses zones d’opérations et en fonction de sesmoyens, la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques,en tenant compte des responsabilités du Gouvernement sierra-léonais et del’ECOMOG; /...S/RES/1270 (1999) Page 4 15. Souligne qu’il importe de prévoir parmi les effectifs de la MINUSIL du personnel ayant reçu une formation appropriée en ce qui concerne le droitinternational humanitaire et le droit relatif aux droits de l’homme et auxréfugiés, y compris les dispositions relatives aux enfants et aux droits deshommes et des femmes, des compétences en matière de négociation et decommunication, les spécificités culturelles et la coordination entre civils etmilitaires; 16. Demande au Gouvernement sierra-léonais de conclure avec le Secrétaire général un accord sur le statut des forces dans les 30 jours suivant l’adoptionde la présente résolution et rappelle qu’en attendant la conclusion d’un tel accord c’est le modèle d’accord sur le statut des forces en date du9 octobre 1990 (A/45/594) qui s’appliquera provisoirement; 17. Souligne qu’il faut d’urgence promouvoir la paix et la réconciliation nationale et encourager le sens de l’obligation redditionnelle et le respect desdroits de l’homme en Sierra Leone, met l’accent , dans ce contexte, sur le rôle clef que sont appelées à jouer la Commission de la vérité et de laréconciliation, la Commission des droits de l’homme et la Commission pour laconsolidation de la paix créées par l’Accord de paix et engage le Gouvernement sierra-léonais à veiller à la mise en place rapide et au bon fonctionnement deces organes avec la pleine participation de toutes les parties et en tirantparti de l’expérience qu’ont acquise et du soutien que peuvent apporter lesÉtats Membres, les organes spécialisés, d’autres organisations multilatérales etla société civile; 18. Souligne que le sort des enfants est une des questions les plus pressantes à laquelle doit s’attaquer la Sierra Leone, accueille avec satisfaction l’engagement pris par le Gouvernement sierra-léonais de continuer à collaborer avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Bureau duReprésentant spécial du Secrétaire général pour la protection des enfants enpériode de conflit armé et d’autres organisations internationales afind’accorder une attention particulière à la réadaptation à long terme des enfantssoldats en Sierra Leone, et encourage de nouveau les entités concernées à répondre aux besoins spécifiques de tous les enfants touchés par le conflit; 19. Demande instamment à toutes les parties concernées de faire en sorte que les réfugiés et les personnes déplacées soient protégés et puissent regagnerlibrement et en toute sécurité leurs foyers et encourage les États et les organisations internationales à fournir d’urgence une assistance à cette fin; 20. Souligne le besoin urgent d’importantes ressources supplémentaires pour financer le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégrationet invite tous les États et organisations internationales à contribuer généreusement au fonds d’affectation spéciale multidonateurs créé à cette finpar la Banque internationale pour la reconstruction et le développement; 21. Souligne également qu’il demeure nécessaire de fournir d’urgence une aide humanitaire importante à la population sierra-léonaise ainsi qu’uneassistance soutenue et généreuse au titre des tâches à long terme en matière deconsolidation de la paix, de reconstruction, de redressement économique etsocial et de développement en Sierra Leone, et demande instamment à tous les /...S/RES/1270 (1999) Page 5 États et organisations internationales de fournir à titre prioritaire une telle assistance; 22. Engage toutes les parties à faire en sorte que l’aide humanitaire parvienne en toute sécurité et sans entrave à ceux qui en ont besoin en SierraLeone, à assurer la protection et la sécurité du personnel humanitaire et àrespecter strictement les dispositions pertinentes du droit relatif aux droitsde l’homme et du droit international humanitaire; 23. Demande instamment au Gouvernement sierra-léonais d’accélérer la mise en place d’une force de police et de forces armées nationales professionnelleset responsables, notamment en procédant à leur restructuration et à la formationde leurs effectifs, sans quoi il ne sera pas possible d’assurer, à long terme,la stabilité, la réconciliation nationale et la reconstruction du pays, etsouligne qu’il importe que la communauté internationale fournisse à cet égard son appui et son assistance; 24. Accueille avec satisfaction le travail que l’Organisation des Nations Unies continue de consacrer à l’élaboration d’un cadre stratégique pourla Sierra Leone en vue de renforcer et de rendre plus efficace la collaborationet la coordination au sein du système des Nations Unies et entre les organismesdes Nations Unies et leurs partenaires nationaux et internationaux en SierraLeone; 25. Note l’intention du Secrétaire général de suivre de près l’évolution de la situation en Sierra Leone et de revenir, le cas échéant, au Conseil avecdes propositions supplémentaires; 26. Prie le Secrétaire général de lui communiquer tous les 45 jours des informations actualisées sur l’état du processus de paix, sur les conditions desécurité sur le terrain et sur le maintien de l’effectif actuel du personnel del’ECOMOG déployé dans le pays, afin que les effectifs militaires et les tâches àaccomplir puissent être revus comme il est prévu aux paragraphes 49 et 50 durapport du Secrétaire général en date du 23 septembre 1999; 27. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1271 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1271(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1271 (1999)* 22 octobre 1999 RÉSOLUTION 1271 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4056e séance le 22 octobre 1999 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes et notamment ses résolutions 1159 (1998) du 27 mars 1998, 1201 (1998) du 15 octobre 1998 et 1230 (1999) du26 février 1999, Notant avec satisfaction le bon déroulement des élections présidentielles tenues le 19 septembre 1999, Félicitant la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINURCA) et le Représentant spécial du Secrétaire général pour le soutienapporté au processus électoral, Affirmant l’attachement de tous les États au respect de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale de la Républiquecentrafricaine, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général du 7 octobre 1999 (S/1999/1038) et notant avec approbation les recommandations qu’il contient, Rappelant l’importance du processus de réconciliation nationale et appelant toutes les forces politiques de la République centrafricaine à poursuivre leurs efforts de coopération et d’entente, Soulignant la nécessité de procéder rapidement à la restructuration des Forces armées centrafricaines (FACA), Réaffirmant l’importance de la stabilité régionale et de la consolidation du climat de paix en République centrafricaine qui constituent des élémentsessentiels pour le rétablissement de la paix dans la région, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 00-24509 (F) /...S/RES/1271 (1999) Page 2 Réaffirmant aussi le lien entre les progr èséconomiques et sociaux et la consolidation de la stabilit éde la R épublique centrafricaine, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécuritédu personnel des Nations Unies et du personnel associ é, adopt éel e 9décembre 1994, Prenant note du désir exprim épar le Gouvernement de la R épublique centrafricaine d ’une prolongation de la pr ésence de la MINURCA au-del àdu 15 novembre 1999, 1. D écidede proroger le mandat de la MINURCA jusqu ’au 15 f évrier 2000 dans le but d ’assurer une transition br ève et graduelle de l ’opération de maintien de la paix des Nations Unies en R épublique centrafricaine vers une opération de consolidation de la paix avec le concours des organismes et programmes des Nations Unies comp étents et du Fonds mon étaire international et de la Banque internationale pour la reconstruction et le d éveloppement; 2. Accueille favorablement la proposition du Secr étaire g énéral au paragraphe 58 de son rapport du 7 octobre 1999 recommandant la r éduction en trois étapes de l ’effectif militaire et civil de la MINURCA; 3. Exhorte ànouveau fermement le Gouvernement de la R épublique centrafricaine àcontinuer de prendre des mesures concr ètes pour mettre en oeuvre les r éformes d ’ordre politique, économique, social et en mati ère de sécuritémentionn ées dans le rapport du Secr étaire g énéral en date du 23 février 1998 (S/1998/219) et d ’honorer les engagements énoncés notamment dans la lettre du 23 janvier 1999 (S/1999/98, annexe) adress ée au Secr étaire g énéral par le Pr ésident de la R épublique centrafricaine, et r éaffirme le rôle du Représentant sp écial du Secr étaire g énéral en R épublique centrafricaine pour soutenir la promotion des r éformes et de la r éconciliation nationale; 4. Encourage fortement le Gouvernement de la R épublique centrafricaine à coordonner étroitement avec la MINURCA le transfert progressif des fonctions de la MINURCA dans le domaine de la s écuritéaux forces de s écuritéet de police locales; 5. Demande instamment au Gouvernement de la R épublique centrafricaine de mettre en oeuvre, avec le conseil et l ’appui technique de la MINURCA, les premières mesures du programme de restructuration des FACA et du programme de démobilisation et de r éintégration des militaires mis àla retraite, appelle la communaut éinternationale àapporter son appui àces programmes et accueille favorablement la proposition du Secr étaire g énéral de convoquer dans les mois qui viennent une r éunion àNew York pour solliciter des fonds afin de financer ces programmes; 6. Accueille favorablement la proposition du Secr étaire g énéral de dépêcher une petite mission pluridisciplinaire àBangui afin d ’examiner, en accord avec les voeux exprim és par le Gouvernement de la R épublique centrafricaine, les conditions d ’un maintien de la pr ésence des Nations Unies au-del àdu 15 f évrier 2000 dans le sens des recommandations faites par le Secrétaire g énéral et contenues dans ses rapports du 30 mai 1999 (S/1999/621) et /...S/RES/1271 (1999) Page 3 du 7 octobre 1999, et prie le Secr étaire g énéral de faire conna ître rapidement au Conseil ses propositions d étaillées en la mati ère; 7. R éaffirme l’importance du r ôle de la MINURCA dans la supervision de la destruction des armes et des munitions confisqu ées sous son contr ôle; 8. Prie le Secr étaire g énéral de pr ésenter d ’ici au 15 janvier 2000 un rapport sur l ’exécution du mandat de la MINURCA et en particulier sur le transfert progressif des fonctions de la MINURCA dans le domaine de la s écurité aux forces de s écuritéet de police locales, sur l ’évolution de la situation en République centrafricaine, sur les progr ès accomplis dans l ’exécution des engagements énoncés dans les lettres dat ées du 8 d écembre 1998 (S/1999/116, annexe) et du 23 janvier 1999, adress ées au Secr étaire g énéral par le Pr ésident de la R épublique centrafricaine, sur l ’application des Accords de Bangui et du pacte de r éconciliation nationale, y compris les engagements relatifs au redressement économique, àla restructuration des forces de s écuritéet au fonctionnement de la Force sp éciale de d éfense des institutions r épublicaines (FORSDIR); 9. D écidede rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1272 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1272(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1272 (1999) 25 octobre 1999 RÉSOLUTION 1272 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4057e séance, le 25 octobre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président sur la situation au Timor oriental, en particulier les résolutions 384 (1975)du 22 décembre 1975, 389 (1976) du 22 avril 1976, 1236 (1999) du 7 mai 1999,1246 (1999) du 11 juin 1999, 1262 (1999) du 27 août 1999 et 1264 (1999) du15 septembre 1999, Rappelant également l’Accord du 5 mai 1999 entre l’Indonésie et le Portugal sur la question du Timor oriental et les accords de même date entrel’Organisation des Nations Unies et les Gouvernements indonésien et portugaisconcernant les modalités de la consultation populaire des Timorais au scrutindirect et la sécurité (S/1999/513, annexe s I à III), Réitérant qu’il accueille avec satisfaction le succès de la consultation populaire qui a eu lieu au Timor oriental le 30 août 1999, et prenant note du résultat de cette consultation par laquelle la population du Timor oriental aexprimé clairement sa volonté d’engager un processus de transition versl’indépendance, sous l’autorité de l’Organisation des Nations Unies, et qu’ilconsidère comme reflétant fidèlement les voeux de la population du Timororiental, Accueillant avec satisfaction la décision prise le 19 octobre 1999 par l’Assemblée consultative du peuple indonésien concernant le Timor oriental, Soulignant l’importance de la réconciliation entre les habitants du Timor oriental, Rendant hommage à la Mission des Nations Unies au Timor oriental (MINUTO) pour le courage et la détermination remarquables dont elle a fait preuve dansl’exécution de son mandat, Se félicitant qu’une force multinationale ait été déployée au Timor oriental en application de sa résolution 1264 (1999) et considérant qu’il 99-31278 (F) 251099 251099 /...S/RES/1272 (1999) Page 2 importe que le Gouvernement indonésien et la force multinationale continuent de coopérer, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 4 octobre 1999 (S/1999/1024), Prenant note avec satisfaction des résultats de la réunion trilatérale tenue le 28 septembre 1999, dont le Secrétaire général rend compte dans sonrapport, Profondément préoccupé par la gravité de la situation humanitaire résultant de la violence au Timor oriental ainsi que par le déplacement et laréinstallation de très nombreux civils, notamment des femmes et des enfants, Réaffirmant que toutes les parties doivent veiller à ce que les droits des réfugiés et des personnes déplacées soient protégés et à ce que ces dernierspuissent regagner leurs foyers en toute sécurité, Réaffirmant son respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Indonésie, Notant qu’il importe d’assurer la sécurité des frontières du Timor oriental, et notant à cet égard que les autorités indonésiennes ont déclaré leur intention de coopérer avec la force multinationale déployée en application de sarésolution 1264 (1999) et avec l’Administration transitoire des Nations Unies auTimor oriental, Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations systématiques, générales et flagrantes du droit international humanitaire et desdroits de l’homme commises au Timor oriental, soulignant que les auteurs de ces violations en portent individuellement la responsabilité et demandant à toutes les parties de coopérer aux enquêtes menées au sujet de ces informations, Rappelant les principes applicables énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le9 décembre 1994, Constatant que la situation au Timor oriental continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de créer, conformément à la proposition contenue dans le rapport du Secrétaire général, une Administration transitoire des Nations Uniesau Timor oriental (ATNUTO), à laquelle sera confiée la responsabilité généralede l’administration du Timor oriental et qui sera habilitée à exercer l’ensembledes pouvoirs législatif et exécutif, y compris l’administration de la justice; 2. Décide également que le mandat de l’ATNUTO comprendra les éléments suivants : a) Assurer la sécurité et le maintien de l’ordre sur l’ensemble du territoire du Timor oriental; /...S/RES/1272 (1999) Page 3 b) Mettre en place une administration efficace; c) Aider à créer des services civils et sociaux;d) Assurer la coordination et l’acheminement de l’aide humanitaire, ainsi que de l’aide au relèvement et au développement; e) Appuyer le renforcement des capacités en vue de l’autonomie;f) Contribuer à créer les conditions d’un développement durable; 3. Décide en outre que les objectifs et la structure de l’ATNUTO s’inspireront de ceux définis dans la partie IV du rapport du Secrétairegénéral, et en particulier que ses principales composantes seront lessuivantes : a) Une composante gouvernance et administration publique, dont un élément de police internationale comprenant jusqu’à 1 640 policiers; b) Une composante aide humanitaire et relèvement d’urgence;c) Une composante militaire, comprenant jusqu’à 8 950 hommes et 200 observateurs militaires; 4. Autorise l’ATNUTO à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’acquitter de son mandat; 5. Considère que , lors de la définition et de l’exécution des fonctions découlant de son mandat, l’ATNUTO devra faire appel aux compétences techniqueset aux capacités des États Membres, des organismes des Nations Unies et d’autresorganisations internationales, y compris des institutions financièresinternationales; 6. Se félicite que le Secrétaire général entende nommer un Représentant spécial qui, en tant qu’Administrateur transitoire, sera chargé de tous lesaspects des opérations des Nations Unies au Timor oriental et sera habilité àpromulguer des lois et réglementations nouvelles et à modifier, suspendre ouabroger les lois et réglementations en vigueur; 7. Souligne qu’il importe que l’Indonésie, le Portugal et l’ATNUTO coopèrent à la mise en oeuvre de la présente résolution; 8. Souligne qu’il faut que l’ATNUTO consulte la population du Timor oriental et coopère étroitement avec elle pour s’acquitter efficacement de sonmandat en vue de créer des institutions locales démocratiques, notamment uneinstitution indépendante chargée des droits de l’homme au Timor oriental, et detransférer ses fonctions administratives et de service public à cesinstitutions; 9. Prie l’ATNUTO et la force multinationale déployée en application de la résolution 1264 (1999) de coopérer étroitement entre elles, de telle sorte quela force multinationale puisse être remplacée dès que possible par la composantemilitaire de l’ATNUTO, lorsque notification sera donnée par le Secrétaire /...S/RES/1272 (1999) Page 4 général après consultation avec les commandants de la force multinationale, compte tenu de la situation sur place; 10. Souligne à nouveau qu’il est urgent d’apporter une assistance humanitaire et une aide à la reconstruction coordonnées, et demande à toutes les parties de coopérer avec les organisations à vocation humanitaire etorganisations de défense des droits de l’homme de manière à garantir leursécurité ainsi que la protection des civils en particulier des enfants, leretour en toute sécurité des réfugiés et personnes déplacées et l’acheminementefficace de l’aide humanitaire; 11. Se félicite que les autorités indonésiennes se soient engagées à permettre aux réfugiés et aux personnes déplacées se trouvant au Timoroccidental et ailleurs en Indonésie de choisir de regagner le Timor oriental, derester où elles se trouvent ou de se réinstaller ailleurs en Indonésie, etsouligne qu’il importe d’assurer l’accès total, sans entrave et en toute sécurité des organisations à vocation humanitaire dans l’accomplissement deleurs tâches; 12. Souligne qu’il appartient aux autorités indonésiennes de prendre des mesures immédiates et efficaces afin d’assurer le retour en toute sécurité auTimor oriental des réfugiés se trouvant au Timor occidental et ailleurs enIndonésie, la sécurité des réfugiés et le caractère civil et humanitaire descamps et établissements de réfugiés, en particulier en y mettant fin aux actesde violence et d’intimidation des milices; 13. Se félicite de l’intention du Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale qui servira notamment à financer la remise en état desinfrastructures essentielles, y compris la mise en place des institutions debase, et le fonctionnement des services publics et services collectifs dedistribution, et à payer les traitements des fonctionnaires locaux; 14. Encourage les États Membres et les institutions et organisations internationales à fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources àl’ATNUTO comme l’a demandé le Secrétaire général, notamment pour la mise enplace d’institutions et d’une capacité de base, et souligne que la coordination de ces activités doit être aussi étroite que possible; 15. Souligne qu’il importe d’affecter à l’ATNUTO du personnel ayant la formation voulue en droit international humanitaire, droits de l’homme et droitdes réfugiés, y compris les dispositions relatives à l’enfance et à l’égalitéentre les sexes, et formé aux techniques de négociation et de communication, àla prise en considération des différences culturelles et à la coordination entrecivils et militaires; 16. Condamne toutes les violences et tous les actes à l’appui des violences au Timor oriental, demande qu’il y soit immédiatement mis fin et exige que les responsables de ces violences soient traduits en justice; 17. Décide de créer l’ATNUTO pour une période initiale allant jusqu’au 31 janvier 2001; /...S/RES/1272 (1999) Page 5 18. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement et régulièrement informé de la mise en application de la présente résolution y compris, enparticulier, en ce qui concerne le déploiement de l’ATNUTO et les futuresréductions éventuelles de sa composante militaire si la situation s’améliore auTimor oriental, et de lui soumettre un rapport dans les trois mois de l’adoptionde la présente résolution et, par la suite, tous les six mois; 19. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1273 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1273(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1273 (1999) 5 novembre 1999 RÉSOLUTION 1273 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4060e séance, le 5 novembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1234 (1999) du 9 avril 1999 et 1258 (1999) du 6 août 1999 ainsi que les déclarations faites par son président les 31 août 1998(S/PRST/1998/26), 11 décembre 1998 (S/PRST/1998/36) et 24 juin 1999(S/PRST/1999/17), Réaffirmant la souveraineté, l'intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de larégion, Réaffirmant également que l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815) représente une base viable pour la résolution du conflit en Républiquedémocratique du Congo, Se félicitant du rapport du Secrétaire général daté du 1er novembre 1999 (S/1999/1116), Notant avec satisfaction le déploiement du personnel militaire de liaison des Nations Unies dans les capitales des États signataires de l’Accord decessez-le-feu et auprès de la Commission militaire mixte créée par eux, etsoulignant l’importance de son déploiement complet, comme le prévoit sa résolution 1258 (1999), Notant également que la Commission militaire mixte et le Comité politique ont tenu des réunions, comme le prescrit l’Accord de cessez-le-feu, Priant instamment toutes les parties à l’Accord de cessez-le feu de coopérer pleinement avec l’équipe d’enquête technique dépêchée en Républiquedémocratique du Congo par le Secrétaire général comme indiqué dans son rapportdu 15 juillet 1999 (S/1999/790), afin de permettre à celle-ci d’évaluer lasituation et de préparer les futurs déploiements des Nations Unies dans le pays, 99-33090 (F) /...S/RES/1273 (1999) Page 2 1. Décide de proroger jusqu’au 15 janvier 2000 le mandat du personnel militaire de liaison des Nations Unies déployé en application du paragraphe 8 dela résolution 1258 (1999); 2. Prie le Secrétaire général de continuer à lui rendre compte régulièrement de l’évolution de la situation en République démocratique duCongo, notamment en ce qui concerne la future présence des Nations Unies dans lepays à l’appui du processus de paix; 3. Demande à toutes les parties à l’Accord de cessez-le-feu de continuer d’en respecter les dispositions; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1274 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Tadjikistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1274(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1274 (1999) 12 novembre 1999 RÉSOLUTION 1274 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4064e séance, le 12 novembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et les déclarations de son Président, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation au Tadjikistan en date du 4 novembre 1999 (S/1999/1127), Réaffirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Tadjikistan, ainsi qu’à l’inviolabilité de ses frontières, Se félicitant des progrès substantiels dans le processus de paix au Tadjikistan, en particulier le déroulement du référendum constitutionnel qui asuivi l’annonce officielle par l’Opposition tadjike unie (OTU) de la dissolutionde ses unités armées et la décision de la Cour suprême du Tadjikistan de leverl’interdiction et les restrictions frappant les activités des partis etmouvements politiques de l’OTU, et notant avec satisfaction que ces faits nouveaux ont mis le Tadjikistan sur la voie de la réconciliation nationale et dela démocratisation, Se félicitant également des efforts renouvelés accomplis par le Président de la République du Tadjikistan et les dirigeants de la Commission deréconciliation nationale pour faire progresser et accélérer l’application del’Accord général sur l’instauration de la paix et de l’entente nationale auTadjikistan (S/1997/510), qui ont contribué à apaiser les différends actuels etaidé à franchir les importantes étapes prévues dans l’Accord général, Considérant que la tenue des élections présidentielles, le 6 novembre 1999, constitue une étape nécessaire et importante sur la voie d’une paix durable auTadjikistan, Se félicitant que la Mission d’observation des Nations Unies au Tadjikistan (MONUT) reste en contact étroit avec les parties et qu’elle opère en liaisonavec les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’Étatsindépendants (forces de maintien de la paix de la CEI), les Forces frontalières 99-34337 (F) /...S/RES/1274 (1999) Page 2 russes et la Mission de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Notant avec satisfaction la contribution que le Groupe de contact des États garants et des organisations internationales continue d’apporter au processus depaix, notamment à la faveur des réunions plénières qu’il tient périodiquementavec la Commission de réconciliation nationale pour faire le bilan des progrèsaccomplis et aider à surmonter les difficultés qui surgissent dans l’applicationde l’Accord général, Se félicitant que la situation générale au Tadjikistan soit demeurée relativement calme et que la sécurité y soit mieux assurée que lors de périodesantérieures, tout en notant que dans certaines parties du pays, la situation est demeurée tendue, Considérant qu’un appui international global demeure essentiel pour faire aboutir le processus de paix au Tadjikistan, 1. Se félicite du rapport du Secrétaire général en date du 4 novembre 1999; 2. Invite les parties à prendre de nouvelles mesures concertées pour mettre pleinement en oeuvre l’Accord général, en particulier toutes lesdispositions du Protocole relatif aux questions militaires (S/1997/209,annexe II), et à créer les conditions voulues pour que des électionslégislatives puissent se tenir en temps opportun, souligne que la Commission de réconciliation nationale doit reprendre pleinement ses travaux et encourage à nouveau celle-ci à intensifier ses efforts pour élargir le dialogue entre les différentes forces politiques du pays en vue de restaurer et de renforcerl’entente civile au Tadjikistan; 3. Se félicite que le Président du Tadjikistan et le Président de la Commission de réconciliation nationale aient signé le 5 novembre 1999 leProtocole concernant les garanties politiques lors de la préparation et de latenue des élections au Majlis-i Oli (parlement) de la République du Tadjikistan(S/1999/1159, annexe) et, ayant à l’esprit les préoccupations exprimées par leSecrétaire général dans son rapport, considère que l’application stricte du Protocole est indispensable au bon déroulement d’élections législatives libres,régulières et démocratiques sous le contrôle international prévu dans l’Accordgénéral; 4. Note avec satisfaction les travaux du nouveau Représentant spécial du Secrétaire général et de l’ensemble du personnel de la MONUT, les encourage à continuer d’aider les parties à appliquer l’Accord général, rappelle que la Mission doit opérer partout au Tadjikistan et disposer du personnel et dusoutien financier dont elle a besoin, et prie le Secrétaire général de continuer d’étudier les moyens de garantir que la MONUT puisse jouer pleinement etactivement son rôle dans l’application de l’Accord général; 5. Réaffirme l’importance de la participation de l’Organisation des Nations Unies, toujours en étroite coopération avec l’Organisation pour lasécurité et la coopération en Europe, à la préparation et à la surveillance des /...S/RES/1274 (1999) Page 3 élections législatives au Tadjikistan, qui seront le dernier fait marquant de la période transitoire prévu dans l’Accord général; 6. Appuie la participation active continue du Groupe de contact au processus de paix; 7. Constate avec satisfaction que les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants continuent de contribuer à aiderles parties à appliquer l’Accord général en coordination avec tous lesintéressés; 8. Demande aux parties de continuer à coopérer pour assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel de l’Organisation des Nations Unies,des Forces de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants et autrepersonnel international et rappelle aux parties que la capacité de la communauté internationale de se mobiliser en faveur du Tadjikistan et de continuer à luiapporter son assistance dépend de la sécurité de ce personnel; 9. Se déclare profondément préoccupé par la précarité de la situation humanitaire au Tadjikistan et sait gré aux États Membres, aux organisations internationales et au personnel des organismes humanitaires de l’aide qu’ilsapportent pour mettre en oeuvre l’Accord général et répondre aux besoins duTadjikistan sur le plan humanitaire ainsi qu’en matière de reconstruction et dedéveloppement; 10. Demande aux États Membres et à toutes les parties intéressées de verser des contributions volontaires pour lancer des projets en vue de ladémobilisation et de la réintégration et pour fournir un appui aux élections etde continuer à répondre promptement et généreusement à l’appel globalinterinstitutions pour le Tadjikistan pour 1999 et prend note avec satisfaction de la préparation d’un nouvel appel pour 2000, qui fera l’objet d’un documentexposant la stratégie à suivre pour une transition progressive vers un objectifdavantage orienté vers le développement; 11. Décide de proroger le mandat de la MONUT pour une période de six mois, jusqu’au 15 mai 2000; 12. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tout fait nouveau d’importance, le prie également de lui soumettre, après les élections législatives et dans les quatre mois à compter de l’adoption de la présenterésolution, un rapport d’activité sur la suite qui aura été donnée à cettedernière, et approuve son intention de définir dans le rapport susmentionné le rôle politique que devront jouer les Nations Unies pour aider le Tadjikistan àcontinuer à avancer sur la voie de la paix et de la réconciliation nationale etpour contribuer au développement démocratique de la société tadjike lorsque lemandat de la MONUT aura pris fin; 13. Décide de rester activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1275 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1275(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1275 (1999) 19 novembre 1999 RÉSOLUTION 1275 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4070e séance, le 19 novembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1242 (1999) du 21 mai 1999 et 1266 (1999) du 4 octobre 1999, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 4 décembre 1999 la période visée aux paragraphes 1, 2 et 8 de la résolution 1242 (1999) et au paragraphe 1 de larésolution 1266 (1999); 2. Décide de demeurer saisi de la question. ----- 99-35502 (F) 191199 191199
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1276 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1276(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1276 (1999) 24 novembre 1999 RÉSOLUTION 1276 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4071e séance, le 24 novembre 1999 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 15 novembre 1999(S/1999/1175), Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au 31 mai 2000; c) De prier le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prisespour appliquer sa résolution 338 (1973). ----- 99-36096 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1277 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1277(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1277 (1999) 30 novembre 1999 RÉSOLUTION 1277 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4074e séance, le 30 novembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier sa résolution 1212 (1998) du 25 novembre 1998, et celles adoptées par l’Assemblée générale etpar le Conseil économique et social, Prenant acte de la lettre datée du 8 novembre 1999, adressée au Secrétaire général par le Président de la République d’Haïti (A/54/629) et demandant lacréation d’une Mission civile internationale d’appui en Haïti, Prenant acte des rapports du Secrétaire général du 24 août 1999 (S/1999/908) et du 18 novembre 1999 (S/1999/1184), Se félicitant des contributions importantes du Représentant du Secrétaire général, de la Mission de police civile des Nations Unies en Haïti (MIPONUH), dela Mission civile internationale en Haïti (MICIVIH) et des programmesd’assistance technique du Programme des Nations Unies pour le développement(PNUD) ainsi que des donateurs bilatéraux, dans l’assistance apportée auGouvernement haïtien par leur financement et leur contribution à laprofessionnalisation de la Police nationale haïtienne (PNH), dans le cadre de laconsolidation du système judiciaire haïtien, ainsi que par les efforts qu’ilsont faits pour développer les institutions nationales, Reconnaissant que c’est au peuple et au Gouvernement haïtiens qu’incombe la responsabilité ultime de la réconciliation nationale, du maintien d’unenvironnement sûr et stable, de l’administration de la justice et de lareconstruction de leur pays, et que le Gouvernement haïtien est responsable,particulièrement, de la poursuite du renforcement de la PNH et du systèmejudiciaire et de leur fonctionnement efficace, 1. Décide de maintenir la MIPONUH pour garantir le passage progressif à une Mission civile internationale d’appui en Haïti (MICAH) d’ici au15 mars 2000; 99-36757 (F) /...S/RES/1277 (1999) Page 2 2. Prie le Secrétaire général de coordonner et d’accélérer la transition de la MIPONUH et la MICIVIH à la MICAH, et de lui faire rapport surl’application de la présente résolution le 1er mars 2000 au plus tard; 3. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1278 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la Cour internationale de Justice
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1278(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1278 (1999) 30 novembre 1999 RÉSOLUTION 1278 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4075e séance, le 30 novembre 1999 Le Conseil de sécurité , Notant avec regret la démission du juge Stephen Schwebel, qui prendra effet le 29 février 2000, Notant en outre que, de ce fait, un siège deviendra vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faudra le pourvoir pour le reste du mandat dujuge Stephen Schwebel, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’Article 14 du Statut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu à une séance du Conseil de sécurité qui se tiendra le 2 mars 2000 et à une séance del’Assemblée générale, à sa cinquante-quatrième session. ----- 99-36769 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1279 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1279(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1279 (1999) 30 novembre 1999 RÉSOLUTION 1279 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4076e séance, le 30 novembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1234 (1999) du 9 avril 1999, 1258 (1999) du 6 août 1999 et 1273 (1999) du 5 novembre 1999 ainsi que les déclarations faitespar son Président les 31 août 1998 (S/PRST/1998/26), 11 décembre 1998(S/PRST/1998/36) et 24 juin 1999 (S/PRST/1999/17), Ayant à l’esprit les buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies et la responsabilité principale qui lui incombe en matière demaintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de larégion, Réaffirmant également que l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815) représente la base la plus viable pour la résolution du conflit en Républiquedémocratique du Congo, et notant le rôle que l’Organisation des Nations Unies y est appelée à jouer dans le respect du cessez-le-feu, Se déclarant préoccupé par les violations présumées de l’Accord de cessez-le-feu et exhortant toutes les parties à s’abstenir de toute déclaration ou action qui risquerait de compromettre le processus de paix, Soulignant les responsabilités des signataires pour ce qui est de l’application de l’Accord de cessez-le-feu, et engageant ceux-ci à permettre et à faciliter le déploiement intégral des officiers de liaison des Nations Unieset du personnel nécessaire à l’exécution de leur mandat dans l’ensemble duterritoire de la République démocratique du Congo, Accueillant avec satisfaction les promesses d’appui faites à la Commission militaire mixte par certains États et organisations, et engageant les autres à contribuer, avec les signataires de l’Accord de cessez-le-feu, au financement decet organe, 99-36818 (F) /...S/RES/1279 51999) FrançaisPage 2 Jugeant préoccupante la situation humanitaire en République démocratique du Congo et engageant tous les États Membres à répondre aux appels humanitaires globaux en cours et futurs, Se déclarant préoccupé par les conséquences graves du conflit pour la sécurité et le bien-être de la population civile sur tout le territoire de laRépublique démocratique du Congo, Se déclarant également préoccupé par l’incidence préjudiciable du conflit sur la situation des droits de l’homme dans la République démocratique du Congo,en particulier dans l’est du pays, ainsi que par les violations des droits del’homme et du droit international humanitaire qui continuent d’être commises surtout le territoire de la République démocratique du Congo, Ayant examiné les recommandations du Secrétaire général contenues dans son rapport du 1er novembre 1999 (S/1999/1116), Réaffirmant qu’il est important que soit menée à bien la mission de l’équipe d’évaluation technique dépêchée en République démocratique du Congopour évaluer la situation, préparer un éventuel déploiement ultérieur del’Organisation des Nations Unies dans le pays et obtenir des parties au conflitdes garanties fermes quant à la sécurité et à la liberté de mouvement dupersonnel de l’Organisation des Nations Unies et du personnel associé, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le9 décembre 1994, Soulignant qu’il est important que le personnel militaire de liaison des Nations Unies soit entièrement déployé conformément à la résolution 1258 (1999), 1. Demande à toutes les parties au conflit de mettre fin aux hostilités, d’appliquer intégralement les dispositions de l’Accord de cessez-le-feu et derecourir à la Commission militaire mixte pour régler les différends relatifs àdes questions militaires; 2. Souligne qu’une véritable réconciliation nationale doit constituer un processus suivi, encourage tous les Congolais à participer au dialogue national qui doit être organisé en coopération avec l’Organisation de l’unité africaine(OUA) et demande à toutes les parties congolaises et à l’OUA de se mettre d’accord sur le médiateur du dialogue national; 3. Se félicite que le Secrétaire général ait désigné son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo pour diriger la présence del’Organisation des Nations Unies dans la sous-région dans le contexte duprocessus de paix en République démocratique du Congo et pour aider à la mise enoeuvre de l’Accord de cessez-le-feu; 4. Décide que le personnel dont le déploiement est autorisé aux termes des résolutions 1258 (1999) et 1273 (1999), y compris une équipepluridisciplinaire dans les domaines des droits de l’homme, des affaireshumanitaires, de l’information, du soutien médical, de la protection des enfants /...S/RES/1279 51999) Français Page 3 et des affaires politiques, ainsi que le personnel d’appui administratif, pour aider le Représentant spécial constituera la Mission de l’Organisation desNations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) jusqu’au1er mars 2000; 5. Décide aussi que la MONUC, dirigée par le Représentant spécial du Secrétaire général, conformément aux résolutions 1258 (1999) et 1273 (1999),s’acquittera des tâches suivantes : a) Établir des contacts avec les signataires de l’Accord de cessez-le-feu, au niveau des quartiers généraux et dans les capitales des Étatssignataires; b) Établir une liaison avec la Commission militaire mixte et lui fournir une assistance technique dans l’exercice de ses fonctions découlant de l’Accordde cessez-le-feu, y compris les enquêtes sur les violations du cessez-le-feu; c) Fournir des informations sur les conditions de sécurité dans tous ses secteurs d’opérations, notamment sur les conditions locales affectant lesdécisions futures concernant l’introduction du personnel des Nations Unies; d) Élaborer des plans en vue de l’observation du cessez-le-feu et du dégagement des forces; e) Maintenir la liaison avec toutes les parties à l’Accord de cessez-le-feu afin de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire auxpersonnes déplacées, aux réfugiés, aux enfants et autres personnes touchées etd’aider à la défense des droits de l’homme, y compris les droits de l’enfant; 6. Souligne que le déploiement progressif en République démocratique du Congo d’observateurs militaires des Nations Unies et du personnel de soutien etde protection nécessaire sera sujet à une décision ultérieure, et se déclare résolu à prendre rapidement une décision à ce sujet, sur la base de nouvellesrecommandations du Secrétaire général, compte tenu des conclusions de l’équiped’évaluation technique; 7. Prie le Secrétaire général d’accélérer l’élaboration d’un concept d’opération fondé sur une évaluation des conditions de sécurité, de libertéd’accès et de liberté de mouvement, et sur la coopération de la part dessignataires de l’Accord de cessez-le-feu; 8. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui rendre compte dans les meilleurs délais de la situation en Républiquedémocratique du Congo, et de lui soumettre des recommandations au sujet dudéploiement de personnel supplémentaire des Nations Unies dans le pays et de saprotection; *** /...S/RES/1279 51999) FrançaisPage 4 9. Prie le Secrétaire général, avec effet immédiat, de prendre les mesures administratives nécessaires à l’équipement de jusqu’à 500 observateursmilitaires des Nations Unies, en vue de faciliter les futurs déploiementsrapides des Nations Unies, autorisés par le Conseil; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1280 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1280(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1280 (1999) 3 décembre 1999 RÉSOLUTION 1280 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4077e séance, tenue le 3 décembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1242 (1999) du 21 mai 1999, 1266 (1999) du 4 octobre 1999 et 1275 (1999) du 19 novembre 1999, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 11 décembre 1999 la période visée aux paragraphes 1, 2 et 8 de la résolution 1242 (1999) et au paragraphe 1 de larésolution 1266 (1999); 2. Décide de demeurer saisi de la question. ----- 99-37342 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1281 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1281(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1281 (1999) 10 décembre 1999 RÉSOLUTION 1281 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4079e séance, le 10 décembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997)du 12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997, 1153 (1998) du20 février 1998, 1175 (1998) du 19 juin 1998, 1210 (1998) du 24 novembre 1998,1242 (1999) du 21 mai 1999, 1266 (1999) du 4 octobre 1999, 1275 (1999) du19 novembre 1999 et 1280 (1999) du 3 décembre 1999, Convaincu de la nécessité de continuer de répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires de la population iraquienne jusqu’à ce quel’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes,notamment la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil deprendre, conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesurestouchant les interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Convaincu également de la nécessité d’assurer la distribution équitable des secours humanitaires à tous les groupes de la population iraquienne dansl’ensemble du pays, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, demeureront en vigueurpendant une nouvelle période de 180 jours, commençan tà0h1 (heure de New York), le 12 décembre 1999; 2. Décide également que le paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998) demeurera en vigueur pendant la période de 180 jours visée au paragraphe 1ci-dessus; 99-38428 (F) /...S/RES/1281 (1999) FrançaisPage 2 3. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pleine et entière application de la présenterésolution, ainsi qu’à améliorer selon qu’il y aura lieu le processusd’observation des Nations Unies en Iraq de façon à pouvoir lui donner toutes lesassurances requises concernant la distribution équitable des marchandiseslivrées conformément à la présente résolution et l’utilisation effective, auxfins pour lesquelles leur achat a été autorisé, des fournitures importées parl’Iraq, notamment les articles et les pièces détachées à double usage; 4. Décide en outre de procéder à un examen approfondi de tous les aspects de l’application de la présente résolution 90 jours après l’entrée en vigueur duparagraphe 1 ci-dessus, puis avant la fin de la période de 180 jours, lorsqu’ilaura reçu les rapports visés aux paragraphes 5 et 10 ci-après, et déclare qu’il a l’intention d’envisager favorablement, avant la fin de la période de 180 jours, de proroger les dispositions de la présente résolution, selon lesbesoins, à condition que lesdits rapports fassent apparaître qu’elles ont étéconvenablement appliquées; 5. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, 90 jours après l’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus, puis, avant la fin de la période de180 jours, sur la base des observations faites par le personnel desNations Unies en Iraq et des consultations menées avec le Gouvernement iraquien,un premier et un deuxième rapports lui indiquant si l’Iraq a équitablementdistribué les médicaments, les fournitures médicales et les denréesalimentaires, ainsi que les produits et articles de première nécessité destinésà la population civile qui sont financés conformément au paragraphe 8 a) de larésolution 986 (1995), en incluant dans ces rapports toute observation qu’iljugerait utile de faire quant à la mesure dans laquelle le niveau des recettespermet de répondre aux besoins humanitaires de l’Iraq, ainsi qu’à la capacité del’Iraq d’exporter des quantités de pétrole et de produits pétroliers suffisantespour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 2de la résolution 1153 (1998); 6. Prie le Secrétaire général de lui faire savoir si l’Iraq n’est pas en mesure d’exporter du pétrole ou des produits pétroliers en quantités suffisantespour que les recettes correspondantes atteignent le montant visé au paragraphe 2de la résolution 1153 (1998) et, après consultation avec les organismescompétents des Nations Unies et avec les autorités iraquiennes, de faire desrecommandations concernant l’utilisation des recettes escomptées, conformémentaux priorités définies au paragraphe 2 de la résolution 1153 (1998) et au plande distribution visé au paragraphe 5 de la résolution 1175 (1998); 7. Décide que le paragraphe 3 de la résolution 1210 (1998) s’appliquera à la nouvelle période de 180 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus; 8. Décide que les paragraphes 1, 2, 3 et 4 de la résolution 1175 (1998) demeureront en vigueur et s’appliqueront à la nouvelle période de 180 joursvisée au paragraphe 1 ci-dessus; 9. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Gouvernement iraquien, de lui soumettre, le 15 janvier 2000 au plus tard, une /...S/RES/1281 (1999) FrançaisPage 3 liste détaillée des pièces détachées et du matériel nécessaires aux fins indiquées au paragraphe 1 de la résolution 1175 (1998); 10. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en étroite coordination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l’applicationdes arrangements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 de larésolution 986 (1995) 90 jours après l’entrée en vigueur du paragraphe 1ci-dessus et, de nouveau, avant la fin de la période de 180 jours; 11. Prie instamment tous les États, et en particulier le Gouvernement iraquien, d’apporter leur entière coopération à l’application de la présenterésolution; 12. Demande instamment à tous les États de continuer à coopérer pour que les demandes soient soumises sans retard et les licences d’exportationrapidement délivrées, en facilitant le transit des secours humanitairesautorisés par le Comité créé par la résolution 661 (1990), et en prenant toutesautres mesures relevant de leur compétence pour que les secours humanitairesrequis d’urgence parviennent au peuple iraquien dans les meilleurs délais; 13. Souligne qu’il importe que la sécurité de toutes les personnes directement associées à l’application de la présente résolution en Iraq continued’être assurée; 14. Décide de garder à l’examen le dispositif mis en place, y compris en particulier les mesures visées au paragraphe 2 ci-dessus, afin d’assurerl’acheminement ininterrompu des secours humanitaires à destination de l’Iraq, etse déclare déterminé à donner suite sans tarder aux recommandations formulées dans le rapport de la commission chargée d’évaluer la situation humanitaire etautre en Iraq (S/1999/356) dans une nouvelle résolution de portée générale; 15. Décide de demeurer saisi de la question. ----- /...
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1282 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1282(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1282 (1999) 14 décembre 1999 RÉSOLUTION 1282 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4080e séance, le 14 décembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, en particulier les résolutions 1238 (1999) du 14 mai 1999 et1263 (1999) du 13 septembre 1999, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 6 décembre 1999 (S/1999/1219) et des observations et recommandations qu’ilcontient, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au29 février 2000 afin d’achever l’opération d’identification des électeurs, depublier une deuxième liste provisoire d’électeurs et de mettre en train laprocédure de recours pour les groupements tribaux H41, H61 et J51/52; 2. Se félicite que les parties aient réaffirmé leur accord de principe au sujet du projet de plan d’action pour les mesures de confiance transfrontières,y compris les contacts de personne à personne, soumis conformément à larésolution 1238 (1999) du 14 mai 1999, et les invite à coopérer avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et la MINURSO pour que cesmesures soient prises sans plus tarder; 3. Prend note de la préoccupation exprimée au sujet du fait que les problèmes posés par le nombre des candidats ayant jusqu’à présent exercé leurdroit de recours et les positions antagoniques adoptées par les parties sur laquestion de la recevabilité semblent ne guère laisser de possibilité de tenir leréférendum avant 2002 ou même au-delà, et approuve l’intention exprimée par le Secrétaire général de donner pour instructions à son Représentant spécial depoursuivre les consultations sur ces questions qu’il a engagées avec les partiesen vue de tenter de concilier leurs positions divergentes au sujet de laprocédure de recours, du rapatriement des réfugiés et d’autres aspectsessentiels du Plan de règlement des Nations Unies; 99-38983 (F) /...S/RES/1282 (1999) Page 2 4. Prend note , cela étant, de l’évaluation faite par le Secrétaire général selon laquelle il pourrait être difficile de concilier les positionsdivergentes des parties, et prie donc le Secrétaire général de lui faire rapport avant le terme du présent mandat sur les perspectives de progrès versl’application du Plan de règlement dans un délai raisonnable; 5. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1283 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1283(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1283 (1999) 15 décembre 1999 RÉSOLUTION 1283 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4082e séance, le 15 décembre 1999 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 29 novembre 1999 (S/1999/1203 et Corr.1 et Add.1) sur l’opération desNations Unies à Chypre, et en particulier l’appel lancé aux parties pourqu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues ets’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement de Chypre est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force desNations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du15 décembre 1999, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le15 juin 2000; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er juin 2000 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- 99-39170 (F)
OrganeCSNU
Année1999
CôteS/RES/1284 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1284(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1284 (1999) 17 décembre 1999FRANÇAISORIGINAL : ANGLAIS RÉSOLUTION 1284 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4084e séance le 17 décembre 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, et notamment ses résolutions 661 (1990) du 6 août 1990, 687 (1991) du 3 avril 1991, 699 (1991) du17 juin 1991, 707 (1991) du 15 août 1991, 715 (1991) du 11 octobre 1991,986 (1995) du 14 avril 1995, 1051 (1996) du 27 mars 1996, 1153 (1998) du20 février 1998, 1175 (1998) du 19 juin 1998, 1242 (1999) du 21 mai 1999 et1266 (1999) du 4 octobre 1999, Rappelant qu’il a approuvé, dans sa résolution 715 (1991) les plans de contrôle et de vérification continus présentés par le Secrétaire général et leDirecteur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique conformémentaux paragraphes 10 et 13 de sa résolution 687 (1991), Accueillant avec satisfaction les rapports des trois groupes d’experts sur l’Iraq (S/1999/356), et ayant procédé à un examen d’ensemble de ces rapports et des recommandations qu’ils contiennent, Soulignant l’importance d’une approche d’ensemble de la pleine application de toutes ses résolutions pertinentes relatives à l’Iraq et la nécessité pourl’Iraq de se conformer à ces résolutions, Rappelant l’objectif de l’établissement au Moyen-Orient d’une zone exempte d’armes de destruction massive et de tous missiles vecteurs ainsi que d’uneinterdiction générale des armes chimiques, visés au paragraphe 14 de larésolution 687 (1991), Préoccupé par la situation humanitaire en Iraq, et résolu à l’améliorer, Rappelant avec préoccupation que l’Iraq n’a pas encore complètement mené à bien le rapatriement et le retour de tous les nationaux du Koweït et d’Étatstiers, ou de leurs dépouilles mortelles, qui étaient présents en Iraq le 2 août1990 ou après cette date, conformément à l’alinéa c) du paragraphe 2 de larésolution 686 (1991) du 2 mars 1991 et au paragraphe 30 de la résolution 687(1991), 99-39610 (F) 171299 171299 /...S/RES/1284 (1999) FrançaisPage 2 Rappelant que, dans ses résolutions 686 (1991) et 687 (1991), il a exigé que l’Iraq restitue dans les meilleurs délais tous les biens koweïtiens quel’Iraq avait saisis, et notant avec regret que l’Iraq ne se soit toujours pas entièrement conformé à cette exigence, Reconnaissant que l’Iraq a accompli des progrès dans l’application des dispositions de la résolution 687 (1991), mais notant que, du fait qu’il ne s’est pas entièrement conformé aux résolutions pertinentes du Conseil, lesconditions ne sont pas réunies pour que celui-ci puisse décider, conformément àsa résolution 687 (1991), de lever les interdictions visées dans cetterésolution, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique du Koweït, de l’Iraq etdes États voisins, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et tenant compte du fait que le dispositif de la présente résolution se rapporte à desrésolutions adoptées antérieurement en vertu dudit Chapitre VII, A 1. Décide de constituer, en tant qu’organe subsidiaire du Conseil, la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies(COCOVINU) qui remplace la Commission spéciale créée par l’alinéa b) duparagraphe 9 de la résolution 687 (1991); 2. Décide également que la COCOVINU assumera les responsabilités confiées à la Commission spéciale par le Conseil pour ce qui est de la vérification durespect par l’Iraq des obligations qui lui incombent en vertu des paragraphes 8,9 et 10 de la résolution 687 (1991) et d’autres résolutions pertinentes, que laCOCOVINU créera et appliquera, ainsi que l’a recommandé le groupe d’experts surles questions touchant le désarmement et les activités actuelles et futures decontrôle et de vérification, un régime renforcé de contrôle et de vérificationcontinus qui exécutera le plan approuvé par le Conseil dans sa résolution715 (1991) et traitera des questions de désarmement non réglées, et que laCOCOVINU désignera en Iraq, si nécessaire et conformément à son mandat, dessites supplémentaires que devra couvrir le régime renforcé de contrôle et devérification continus; 3. Réaffirme les dispositions de ses résolutions pertinentes relatives au rôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour ce qui est ducontrôle de l’application par l’Iraq des dispositions des paragraphes 12 et 13de la résolution 687 (1991) et d’autres résolutions s’y rapportant, et prie le Directeur général de l’Agence de continuer à jouer ce rôle avec l’aide et lacoopération de la COCOVINU; 4. Réaffirme ses résolutions 687 (1991), 699 (1991), 707 (1991), 715 (1991), 1051 (1996), 1154 (1998) et toutes ses autres résolutions etdéclarations pertinentes de son Président établissant les critères du respectpar l’Iraq de ses obligations, affirme que les obligations de l’Iraq visées dans ces résolutions et déclarations pour ce qui est de la coopération avec la /...S/RES/1284 (1999) Français Page 3 Commission spéciale, de l’accès sans restriction et de la communication d’informations s’appliqueront à l’égard de la COCOVINU, et décide en particulier que le Gouvernement iraquien doit permettre aux équipes de la COCOVINU d’accéderimmédiatement, inconditionnellement et sans restriction à la totalité des zones,installations, équipements, relevés et moyens de transport qu’elles souhaitentinspecter conformément au mandat de la COCOVINU, ainsi qu’à tous lesfonctionnaires et autres personnes relevant de son autorité que la Commissionsouhaite entendre, de façon que celle-ci soit en mesure de s’acquitterpleinement de son mandat; 5. Prie le Secrétaire général de nommer, dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, après avoir consulté le Conseil et sousréserve de l’approbation de celui-ci, un président exécutif de la COCOVINU quiprendra ses fonctions aussi tôt que possible, et de nommer, en consultation avecle Président exécutif et les membres du Conseil, des experts qualifiés quiconstitueront un collège des commissaires de la COCOVINU, lequel se réunirarégulièrement pour examiner l’application de la présente résolution et desautres résolutions pertinentes et fournir des avis et des conseilsprofessionnels au Président exécutif, notamment au sujet des décisions deprincipe importantes et des rapports écrits qui doivent être présentés auConseil par l’intermédiaire du Secrétaire général; 6. Prie le Président exécutif de la COCOVINU de lui soumettre pour approbation, dans les 45 jours suivant sa nomination, en consultation avec leSecrétaire général et par l’intermédiaire de celui-ci, un plan d’organisation dela Commission contenant sa structure, ses besoins en personnel, ses directivesde gestion et ses procédures de recrutement et de formation, et incorporantselon qu’il conviendra les recommandations du groupe d’experts des questionstouchant le désarmement et les activités actuelles et futures de contrôle et devérification et reconnaissant en particulier que la nouvelle organisation devraêtre dotée d’une structure efficace de gestion en coopération et d’un personnelpossédant les qualifications et l’expérience requises, dont les membres serontconsidérés comme des fonctionnaires internationaux assujettis aux dispositionsde l’Article 100 de la Charte des Nations Unies, recruté sur une basegéographique la plus large possible, y compris, si le Président exécutif le jugenécessaire, auprès d’organisations internationales s’occupant de contrôle desarmements, ainsi que le fait que les intéressés devront disposer d’une formationtechnique et culturelle de haut niveau; 7. Décide que la COCOVINU et l’AIEA établiront chacune, dans les 60 jours suivant le début de leurs opérations en Iraq, pour approbation par le Conseil,un programme de travail en vue de l’exécution de leurs mandats respectifs, quiprévoira la mise en application du régime renforcé de contrôle et devérification continus ainsi que les tâches clefs en matière de désarmementrestant à accomplir par l’Iraq pour s’acquitter de ses obligations en matière dedésarmement énoncées dans la résolution 687 (1991) et les autres résolutionspertinentes qui établissent les critères permettant de juger du respect parl’Iraq de ses obligations, et décide en outre que ce qui est exigé de l’Iraq pour l’exécution de chaque tâche doit être défini avec clarté et précision; /...S/RES/1284 (1999) FrançaisPage 4 8. Prie le Président exécutif de la COCOVINU et le Directeur général de l’AIEA de créer, en faisant appel selon qu’il conviendra à des spécialistesd’autres organisations internationales, un groupe qui aura les mêmesresponsabilités que le Groupe mixte créé par la Commission spéciale et leDirecteur général de l’AIEA en vertu du paragraphe 16 de la résolution1051 (1996) portant approbation du mécanisme de contrôle des importations et desexportations, et prie également le Président exécutif de la COCOVINU, agissant en consultation avec le Directeur général de l’AIEA, de reprendre la révision etl’actualisation des listes d’articles et de technologies auxquelles s’appliquece mécanisme; 9. Décide que le Gouvernement iraquien sera tenu de prendre à sa charge la totalité des dépenses de la COCOVINU et de l’AIEA afférentes à leurs travauxaccomplis en vertu de la présente résolution et des autres résolutionspertinentes relatives à l’Iraq; 10. Prie les États Membres de coopérer pleinement avec la COCOVINU et l’AIEA dans l’exécution de leurs mandats; 11. Décide que la COCOVINU reprendra tous les éléments d’actif et de passif de la Commission spéciale, ainsi que ses archives, et qu’elle sesubstituera à la Commission spéciale en ce qui concerne les accords existantentre celle-ci et l’Iraq et entre l’Organisation des Nations Unies et l’Iraq, etaffirme que le Président exécutif, les commissaires et le personnel de la COCOVINU jouiront des mêmes droits, privilèges, facilités et immunités que ceuxde la Commission spéciale; 12. Prie le Président exécutif de la COCOVINU de présenter tous les trois mois au Conseil, par l’intermédiaire du Secrétaire général, et après avoirconsulté les commissaires, un rapport sur les travaux de la Commission, enattendant la présentation des premiers rapports mentionnés plus loin auparagraphe 33, et de lui rendre compte immédiatement dès que le régime renforcéde contrôle et de vérification continus sera pleinement opérationnel en Iraq; B 13. Réaffirme que, conformément à l’engagement qu’il a pris de faciliter le rapatriement de tous les nationaux du Koweït et d’États tiers, mentionné auparagraphe 30 de la résolution 687 (1991), l’Iraq est tenu de coopérer danstoute la mesure nécessaire avec le Comité international de la Croix-Rouge, etdemande au Gouvernement iraquien de reprendre sa coopération avec la Commission tripartite et le Sous-Comité technique, créés pour faciliter les activités dansce domaine; 14. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les quatre mois sur la façon dont l’Iraq s’acquitte de ses obligations touchant le rapatriementou le retour de tous les nationaux du Koweït et d’États tiers, ouéventuellement, de leurs dépouilles mortelles, de lui faire rapport tous les sixmois sur la restitution de tous les biens koweïtiens, y compris les archives,saisis par l’Iraq, et de nommer un coordonnateur de haut niveau pour suivre cesquestions; /...S/RES/1284 (1999) Français Page 5 C 15. Autorise les États, nonobstant les dispositions des alinéas a) et b) du paragraphe 3 et du paragraphe 4 de sa résolution 661 (1990), et celles de sesrésolutions ultérieures pertinentes, à permettre l’importation d’Iraq d’unequantité quelconque de pétrole et de produits pétroliers, ainsi que lestransactions financières et autres transactions essentielles s’y rapportantdirectement, sous réserve des objectifs et des conditions énoncés aux alinéas a)et b) du paragraphe 1 et dans les dispositions suivantes de sa résolution 986(1995), ainsi que dans les autres résolutions pertinentes; 16. Souligne à ce propos qu’il a l’intention de prendre de nouvelles mesures, notamment de permettre l’utilisation de voies supplémentaires pour lesexportations de pétrole et de produits pétroliers, dans des conditionsappropriées et compatibles pour le reste avec l’objet et les dispositions de larésolution 986 (1995) et des autres résolutions pertinentes; 17. Demande au Comité créé par sa résolution 661 (1990) d’approuver, sur la base de propositions du Secrétaire général, des listes de fournitureshumanitaires, y compris les denrées alimentaires, les produits pharmaceutiqueset les fournitures médicales, le matériel médical et agricole de base oustandard et le matériel d’enseignement de base ou standard, décide , nonobstant le paragraphe 3 de sa résolution 661 (1990) et le paragraphe 20 de sa résolution687 (1991), que l’expédition de ces fournitures et matériels ne nécessitera pasl’approbation de ce comité, hormis dans le cas des articles visés par lesdispositions de la résolution 1051 (1996), que le Secrétaire général recevranotification de ces expéditions et qu’elles seront financées conformément auxdispositions des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995),et prie le Secrétaire général d’informer sans tarder le Comité de toutes les notifications reçues à cet effet et des mesures prises; 18. Prie le Comité créé par sa résolution 661 (1990) de nommer, conformément aux résolutions 1175 (1998) et 1210 (1998), un groupe d’experts,comprenant les inspecteurs indépendants nommés par le Secrétaire généralconformément au paragraphe 6 de la résolution 986 (1995), décide que ce groupe aura pour mandat d’approuver diligemment les contrats relatifs à l’achat despièces et des matériels nécessaires pour permettre à l’Iraq d’accroître sesexportations de pétrole et de produits pétroliers, conformément aux listes depièces et de matériels approuvées par ce comité pour chaque projet, et prie le Secrétaire général de continuer à faire contrôler ces pièces et matériels unefois entrés en Iraq; 19. Encourage les États Membres et les organisations internationales à fournir une aide humanitaire supplémentaire à l’Iraq, ainsi que des publicationsà vocation d’enseignement; 20. Décide de suspendre, pour une période initiale de six mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution et sous réserve d’un réexamen /...S/RES/1284 (1999) FrançaisPage 6 ultérieur, l’application de l’alinéa g) du paragraphe 8 de sa résolution 986 (1995); 21. Prie le Secrétaire général de prendre des mesures pour optimiser, en sollicitant éventuellement l’avis de spécialistes, y compris des représentantsd’organisations internationales à vocation humanitaire, l’efficacité desarrangements énoncés dans la résolution 986 (1995) et les autres résolutionspertinentes, notamment leur impact humanitaire auprès de la populationiraquienne dans toutes les régions du pays, et prie aussi le Secrétaire général de continuer à améliorer, selon que de besoin, le processus d’observation del’Organisation des Nations Unies en Iraq, en veillant à ce que toutes lesfournitures expédiées dans le cadre du programme d’aide humanitaire soientutilisées dans les conditions autorisées, de signaler au Conseil toutescirconstances susceptibles d’empêcher ou d’entraver leur distribution efficaceet équitable, et de le tenir informé des mesures prises aux fins del’application du présent paragraphe; 22. Prie également le Secrétaire général de réduire au minimum le coût des activités des Nations Unies associées à l’application de la résolution986 (1995) ainsi que le coût afférent aux inspecteurs indépendants et auxexperts-comptables agréés nommés par lui conformément aux paragraphes 6 et 7 dela résolution 986 (1995); 23. Prie en outre le Secrétaire général de fournir à l’Iraq et au Comité créé par la résolution 661 (1990) un relevé journalier du compte séquestreouvert conformément au paragraphe 7 de la résolution 986 (1995); 24. Prie par ailleurs le Secrétaire général de prendre les arrangements nécessaires, sous réserve de son approbation, pour permettre que les fondsdéposés sur le compte séquestre ouvert en application de la résolution986 (1995) soient utilisés pour acheter des produits fabriqués localement etcouvrir le coût des fournitures de première nécessité pour la population civilequi ont été financées conformément aux dispositions de la résolution 986 (1995)et des résolutions connexes, y compris, le cas échéant, le coût del’installation et des services de formation; 25. Charge le Comité créé par la résolution 661 (1990) de se prononcer sur toutes les demandes concernant les fournitures humanitaires et les fournituresde première nécessité pour la population civile dans un délai de deux joursouvrables à compter du moment où il les aura reçues du Secrétaire général, et deveiller à ce que toutes les lettres d’autorisation et de notification publiéespar le Comité spécifient la date de livraison, conformément à la nature desarticles à fournir, et prie le Secrétaire général de notifier au Comité toutes les demandes portant sur les articles humanitaires inscrits sur la liste àlaquelle s’applique le mécanisme de contrôle des exportations et desimportations approuvé par la résolution 1051 (1996); 26. Décide que les dispositions du paragraphe 3 de la résolution 661 (1990) et de la résolution 670 (1990) ne s’appliquent pas aux vols relatifsau pèlerinage à La Mecque pendant le hadj qui ne transportent pas demarchandises à destination ou en provenance d’Iraq, dès lors que chaque vol estnotifié en temps utile au Comité créé par la résolution 661 (1990), et prie le /...S/RES/1284 (1999) Français Page 7 Secrétaire général de prendre les arrangements nécessaires, approuvés par le Conseil de sécurité, pour que puissent être couvertes les dépenses raisonnablesafférentes au pèlerinage à La Mecque au moyen des fonds versés sur le compteséquestre ouvert en application de la résolution 986 (1995); 27. Demande au Gouvernement iraquien : i) De prendre toutes les mesures voulues pour assurer la distribution en temps voulu et de manière équitable de toutes les fournitureshumanitaires, en particulier les fournitures médicales, et éliminer etéviter tout retard au niveau de ses entrepôts; ii) De subvenir efficacement aux besoins des groupes vulnérables, parmi lesquels les enfants, les femmes enceintes, les personnes handicapées,les personnes âgées et les malades mentaux, et de permettre auxorganismes des Nations Unies et aux organisations à vocationhumanitaire d’avoir plus facilement accès, sans discrimination aucune,notamment fondée sur la religion ou la nationalité, à tous lessecteurs et groupes de la population, aux fins d’évaluation de leurétat nutritionnel et humanitaire; iii) D’établir un ordre de priorité concernant les demandes de fournitures humanitaires selon les arrangements énoncés dans la résolution986 (1995) et les résolutions connexes; iv) De veiller à ce que les personnes déplacées contre leur gré reçoivent une aide humanitaire sans devoir prouver qu’elles résident depuis sixmois à leur lieu de résidence temporaire; v) De coopérer pleinement au programme de déminage que le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets exécute dans lestrois gouvernorats du nord de l’Iraq et d’envisager de lancer desactions de déminage dans les autres gouvernorats; 28. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, 60 jours au plus tard à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, un rapport sur lesprogrès accomplis pour répondre aux besoins humanitaires du peuple iraquien etsur les revenus nécessaires à cette fin, comprenant des recommandations sur lesmontants supplémentaires qui devront compléter les ressources actuellementallouées aux pièces de rechange et au matériel destinés à l’industriepétrolière, sur la base d’une étude d’ensemble de la situation du secteurpétrolier iraquien, ce rapport étant par la suite actualisé, selon qu’ilconviendra; 29. Se déclare prêt à autoriser des montants supplémentaires pour compléter les ressources actuellement allouées aux pièces de rechange et aumatériel destinés à l’industrie pétrolière, sur la base du rapport et desrecommandations demandés au paragraphe précédent, afin d’atteindre les objectifshumanitaires énoncés dans la résolution 986 (1995) et les résolutions connexes; /...S/RES/1284 (1999) FrançaisPage 8 30. Prie le Secrétaire général de créer un groupe d’experts, dont feront partie des experts de l’industrie pétrolière, pour rendre compte, dans un délaide 100 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution, de lacapacité actuelle de production et d’exportation de pétrole de l’Iraq et defaire des recommandations, qui seront actualisées selon les besoins, sur lesdifférents moyens d’accroître cette capacité d’une manière conforme auxobjectifs des résolutions pertinentes, et sur les possibilités de faireintervenir des sociétés pétrolières étrangères dans le secteur pétrolier del’Iraq, y compris par le biais d’investissements, sous réserve de la mise enplace de moyens de surveillance et de contrôle appropriés; 31. Note qu’au cas où, conformément aux dispositions du paragraphe 33 de la présente résolution, il déciderait de suspendre les interdictions viséesaudit paragraphe, le Conseil devra avoir arrêté suffisamment à l’avance lesarrangements et procédures appropriés, y compris la suspension des dispositionsde la résolution 986 (1995) et des résolutions connexes, sous réserve desdispositions du paragraphe 35 ci-après; 32. Prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur l’application des paragraphes 15 à 30 de la présente résolution dans un délai de30 jours à compter de la date de son adoption; D 33. Exprime son intention , lorsqu’il aura reçu les rapports du Président exécutif de la COCOVINU et du Directeur général de l’Agence internationale del’énergie atomique indiquant que l’Iraq a coopéré à tous égards avec laCommission et l’Agence, notamment dans l’achèvement des programmes de travailconcernant tous les aspects visés au paragraphe 7 ci-dessus, pendant une périodede 120 jours à compter de la date à laquelle le Conseil aura reçu les rapportsde la COCOVINU et de l’Agence indiquant que le régime renforcé de contrôle et devérification continus est pleinement opérationnel, de suspendre, en se donnantpour objectif fondamental d’améliorer la situation humanitaire en Iraq et degarantir l’application de ses résolutions, pendant une période de 120 joursqu’il pourra renouveler, et sous réserve de l’élaboration de mesuresopérationnelles efficaces, notamment sur le plan financier, en vue de garantirque l’Iraq ne puisse acquérir d’articles interdits, les interdictions visantl’importation de marchandises et de produits provenant d’Iraq, ainsi que lesinterdictions visant la vente et la fourniture à l’Iraq et l’acheminement et lalivraison en Iraq de marchandises et de produits destinés à la population civileautres que ceux visés au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) ou ceuxauxquels s’applique le mécanisme créé par la résolution 1051 (1996); 34. Décide que, quand il fera rapport au Conseil aux fins du paragraphe 33 ci-dessus, le Président exécutif de la Commission étaiera son évaluation par lesprogrès faits dans l’accomplissement des tâches visées au paragraphe 7ci-dessus; 35. Décide que si, à un moment quelconque, le Président exécutif de la COCOVINU ou le Directeur général de l’AIEA lui notifient que l’Iraq ne coopèrepas sur tous les plans avec la Commission ou avec l’AIEA ou s’emploie à acquérirdes articles interdits quels qu’ils soient, la suspension des mesures visées au /...S/RES/1284 (1999) Français Page 9 paragraphe 33 ci-dessus prendra fin à compter du cinquième jour ouvrable suivant la date de cette notification, à moins que le Conseil n’en décide autrement; 36. Exprime son intention d’approuver la mise en place de mesures efficaces dans le domaine financier et d’autres domaines opérationnels,concernant entre autres la livraison et le paiement des marchandises et produitsdestinés à la population civile dont la vente ou la fourniture à l’Iraq estautorisée, qui seront nécessaires pour garantir que l’Iraq ne puisse acquérird’articles interdits au cas où les interdictions visées au paragraphe 33 ci-dessus seraient suspendues, ainsi que de commencer à élaborer les mesuresconsidérées au plus tard lorsqu’il aura reçu les rapports initiaux mentionnés auparagraphe 33 ci-dessus, et d’approuver de tels arrangements avant de prendre ladécision prévue au même paragraphe; 37. Exprime en outre son intention de prendre des mesures, fondées sur le rapport et les recommandations demandées au paragraphe 30 ci-dessus, etconformément à l’objet de la résolution 986 (1995) et des résolutions connexes,pour permettre à l’Iraq d’accroître sa capacité de production et d’exportationde pétrole, lorsqu’il aura reçu les rapports concernant la coopération del’Iraq, à tous égards, avec la COCOVINU et avec l’AIEA visés au paragraphe 33ci-dessus; 38. Réaffirme son intention d’agir conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 687 (1991) en ce qui concerne la levée desinterdictions visées dans ladite résolution; 39. Décide de demeurer activement saisi de la question et exprime son intention d’envisager d’agir en conformité avec le paragraphe 33 ci-dessus au plus tard dans les 12 mois suivant la date d’adoption de la présente résolution,sous réserve que l’Iraq ait satisfait aux conditions énoncées au paragraphe 33ci-dessus. -----
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1220 (1999)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1220(1999)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1220 (1999) 12 janvier 1999 RÉSOLUTION 1220 (1999) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 3964e séance, le 12 janvier 1999 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1181 (1998) du 13 juillet 1998 et la déclaration de son Président en date du 7 janvier 1999 (S/1999/PRST/1), Se déclarant profondément préoccupé par la détérioration récente de la situation en Sierra Leone, et encourageant tous les efforts accomplis en vue de régler le conflit et de rétablir une paix et une stabilité durables, Ayant examiné le troisième rapport du Secrétaire général sur la Mission d’observation des Nations Unies en Sierra Leone (MONUSIL) (S/1998/1176) et sonrapport spécial sur la MONUSIL en date du 7 janvier 1999 (S/1999/20), et prenant notedes recommandations qui y sont formulées, 1. Décide de proroger le mandat de la MONUSIL jusqu’au 13 mars 1999; 2. Note l’intention qu’a le Secrétaire général, comme il l’indique au paragraphe 37 de son rapport spécial, de réduire le nombre des observateursmilitaires de la MONUSIL et d’en maintenir à Conakry un petit nombre quiretournerait en Sierra Leone lorsque la situation le permettra, en compagnie dupersonnel civil d’appui technique et logistique nécessaire, placé sous ladirection de son Représentant spécial; 3. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation en Sierra Leone et de lui soumettre, d’ici au 5 mars 1999, un nouveaurapport assorti de recommandations concernant le déploiement futur de la MONUSILet l’exécution de son mandat; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question. ----- 99-00626 (F)
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1285 (2000)
IntituléSituation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1285(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1285 (2000) 13 janvier 2000 RÉSOLUTION 1285 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4088e séance, le 13 janvier 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du31 mars 1995, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998,1222 (1999) du 15 janvier 1999 et 1252 (1999) du 15 juillet 1999, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1999 (S/1999/1302) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Rappelant également les lettres adressées à son président par le Chargé d’affaires de la République fédérale de Yougoslavie le 24 décembre 1999(S/1999/1278) et par le Représentant permanent de la Croatie le 10 janvier 2000(S/2000/8) au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie àl’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de laRépublique fédérale de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsique de l’article 3, dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet dela démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, Se déclarant une fois de plus préoccupé par le non-respect du régime de démilitarisation, notamment les restrictions à la liberté de circulation desobservateurs militaires des Nations Unies, tout en notant que des progrès ont été accomplis sur l’un et l’autre plan, comme le Secrétaire général le constatedans son rapport, Notant avec satisfaction que l’ouverture de points de passage entre la Croatie et la République fédérale de Yougoslavie (Monténégro) dans la zonedémilitarisée continue à faciliter la circulation à des fins civiles etcommerciales, dans les deux sens et sans provoquer d’incidents sur le plan de la 00-23964 (F) /...S/RES/1285 (2000) Page 2 sécurité, et qu’elle reste une importante mesure de confiance tendant à la normalisation des relations entre les deux parties, et engageant instamment celles-ci à tirer parti de cette ouverture pour instaurer de nouvelles mesuresde confiance en vue d’aboutir à la normalisation de leurs relations, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par l’absence de progrès substantiels sur la voie d’un règlement du différend concernant Prevlaka dansles négociations bilatérales que poursuivent les parties en application del’Accord de normalisation des relations entre la République de Croatie et laRépublique fédérale de Yougoslavie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe)et appelant à la reprise des pourparlers, Demandant à nouveau aux parties d’entreprendre d’urgence un programme complet de déminage, Notant avec satisfaction le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensablepour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différendconcernant Prevlaka, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu’au 15 juillet 2000 la démilitarisation de la presqu’île dePrevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et auxparagraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par lesNations Unies, de prendre de nouvelles mesures pour réduire les tensions etaméliorer les conditions de sécurité dans la région, de coopérer pleinement avecles observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité etleur entière liberté de mouvement; 3. Note avec satisfaction que, conformément à la demande formulée dans sa résolution 1252 (1999), il a été présenté aux deux parties des recommandationset des options concernant l’instauration de mesures de renforcement de laconfiance, encourage les parties à prendre des mesures concrètes pour appliquer ces recommandations et options, en vue notamment de faciliter encore la librecirculation de la population civile, et prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur la question d’ici au 15 avril 2000; 4. Demande une fois encore aux parties d’honorer leurs engagements réciproques et d’appliquer pleinement l’Accord sur la normalisation de leursrelations, et souligne en particulier qu’il importe qu’elles honorent rapidement et de bonne foi leur engagement de parvenir à un règlement négocié du différendconcernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord; 5. Prie les parties de continuer à rendre compte au Secrétaire général, au moins deux fois par mois, de l’état d’avancement de leurs négociationsbilatérales; /...S/RES/1285 (2000) Page 3 6. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation qu’il a autorisée par sa résolution 1088 (1996)du 12 décembre 1996 et prorogée par sa résolution 1247 (1999) du 18 juin 1999 decoopérer pleinement; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1286 (2000)
IntituléSituation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1286(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1286 (2000) 19 janvier 2000 RÉSOLUTION 1286 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4091e séance, le 19 janvier 2000 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions et les déclarations antérieures de son président sur la situation au Burundi, Se déclarant préoccupé par la situation économique, humanitaire et sociale désastreuse du Burundi, Se déclarant profondément préoccupé par la violence et l’insécurité auxquelles est en proie le Burundi, qui se traduisent par la recrudescence desattaques lancées contre des civils par des groupes armés dans la capitale et auxalentours, Constatant avec préoccupation les incidences de la situation au Burundi sur la région ainsi que les conséquences pour le Burundi de la persistance del’instabilité régionale, Reconnaissant le rôle important des États de la région, en particulier la Tanzanie, qui donne accueil à des centaines de milliers de réfugiés burundais etoù se trouve la Fondation Julius Nyerere, qui a apporté un appui remarquable auxpourparlers, Notant que les organismes des Nations Unies et les organisations régionales et non gouvernementales, agissant en coopération avec les gouvernements des payshôtes, s’appuient sur les Principes directeurs relatifs au déplacement depersonnes à l’intérieur de leur propre pays (E/CN.4/1998/53 et Add.1 et 2),notamment en Afrique, Se félicitant du programme relatif aux droits de l’homme entrepris par l’Organisation des Nations Unies et de la coopération dont il bénéficie de lapart du Gouvernement burundais et des partis politiques au Burundi, Réaffirmant que le processus de paix rénové d’Arusha constitue la base la plus viable pour un règlement du conflit, conjointement avec les efforts qui 00-24783 (F) /...S/RES/1286 (2000) Page 2 continuent d ’être faits en vue de constituer un partenariat politique interne au Burundi, 1. Approuve et appuie énergiquement la désignation par le huiti ème Sommet régional d ’Arusha, le 1er d écembre 1999, de l ’ancien Pr ésident de la R épublique sud-africaine, Nelson Mandela, en tant que nouveau Facilitateur du processus depaix d ’Arusha succ édant au regrett éMwalimu Julius Nyerere, exprime son soutien le plus ferme aux efforts qu ’il accomplit en vue de parvenir àune solution pacifique du conflit au Burundi, et se f élicite que son initiative ait été lancée avec succ ès lors de la r éunion tenue àArusha le 16 janvier 2000; 2. R éitèreson appui r ésolu au processus de paix r énovéd’Arusha, s’associe àl’appel lanc élors du huiti ème Sommet r égional d ’Arusha àtoutes les parties au conflit au Burundi pour qu ’elles coop èrent au maximum avec le nouveau Facilitateur du processus de paix, et demande que l’on redouble d ’efforts pour constituer un partenariat politique interne au Burundi; 3. Appuie les efforts que le Secr étaire g énéral consacre au renforcement du rôle de l ’Organisation des Nations Unies au Burundi, et en particulier l’action que continue de mener son Repr ésentant sp écial pour la r égion des Grands Lacs; 4. F élicite les parties burundaises, y compris le Gouvernement, qui ont démontréleur volont éde poursuivre les n égociations, et demande àtoutes les parties qui demeurent àl’écart du processus de paix d ’Arusha de mettre fin aux hostilit és et de participer pleinement àce processus; 5. Accueille avec satisfaction l’appui apport épar les donateurs internationaux et demande qu’une assistance accrue soit assur ée au processus de paix d ’Arusha; 6. Condamne les actes de violence que continuent de perp étrer toutes les parties, en particulier les acteurs non étatiques qui refusent de participer au processus de paix d ’Arusha, et demande tr ès instamment àtoutes les parties de mettre un terme au conflit arm éet de r égler leurs diff érends par des moyens pacifiques; 7. Condamne les attaques lanc ées contre des civils au Burundi, et demande qu’il soit imm édiatement mis fin àces actes criminels; 8. Condamne énergiquement l’assassinat dans la province de Rutana, en octobre 1999, d ’agents du Fonds des Nations Unies pour l ’enfance et du Programme alimentaire mondial ainsi que de civils burundais et demande instamment que le nécessaire soit fait pour traduire les auteurs de cet assassinat en justice; 9. Demande àtoutes les parties de veiller àce que l ’aide humanitaire puisse parvenir en toute s écuritéet sans entrave àceux qui en ont besoin au Burundi, ainsi que de garantir pleinement la s écuritéet la libert éde circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associ é; 10. Demande que les agents des organismes àvocation humanitaire et les spécialistes des droits de l ’homme aient imm édiatement et pleinement acc ès, en toute s écuritéet sans entrave, àtous les camps de regroupement, et demande /...S/RES/1286 (2000) Page 3 également que les personnes qui y sont intern ées aient acc èsàleurs moyens de subsistance àl’extérieur de ces camps; 11. Encourage l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement burundais ainsi que les partis politiques au Burundi àcontinuer de progresser en vue d ’instituer les garanties de s écuriténécessaires pour que les organismes des Nations Unies àvocation humanitaire puissent reprendre leurs op érations sur le terrain; 12. Demande auxÉtats voisins, selon qu ’il y a lieu, de prendre les mesures voulues pour mettre un terme aux activit és des insurg és de part et d’autre de la fronti ère, ainsi qu ’àla circulation illicite d ’armes et de munitions, et pour assurer la neutralit é,l as écuritéet le caract ère civil des camps de r éfugiés; 13. Demande aux donateurs d ’apporter secours humanitaires et assistance en matière de droits de l ’homme au Burundi et de reprendre une aide substantielle sur le plan économique et en mati ère de d éveloppement en tenant d ûment compte des conditions de s écurité; 14. Engage la communaut éinternationale àexaminer les besoins du Burundi en mati ère de d éveloppement économique de mani èreàcréer des conditions de stabilit édurable propres àassurer le bien- être de la population burundaise et le retour des r éfugiés; 15. D écidede demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1287 (2000)
IntituléSituation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1287(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1287 (2000) 31 janvier 2000 RÉSOLUTION 1287 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4094e séance, tenue le 31 janvier 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1255 (1999) du 30 juillet 1999, ainsi que la déclaration de sonprésident en date du 12 novembre 1999 (S/PRST/1999/30), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 janvier 2000 (S/2000/39), Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Soulignant que la situation n’a pas évolué sur certains points essentiels pour un règlement d’ensemble du conflit en Abkhazie (Géorgie), ce qui estinacceptable, Accueillant avec satisfaction les résultats de la neuvième session du Conseil de coordination des parties géorgienne et abkhaze tenue sous laprésidence du Représentant spécial du Secrétaire général, avec la participationde la Fédération de Russie en sa qualité de facilitateur et du Groupe des Amisdu Secrétaire général et de l’OSCE, à Tbilissi les 18 et 19 janvier 2000, enparticulier la signature par les parties du Protocole portant création d’unmécanisme d’enquête mixte sur les violations de l’Accord de cessez-le-feu et deséparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I) etd’autres incidents violents qui se sont produits dans la zone du conflit, ainsique le fait qu’elles se sont entendues pour reprendre les négociations sous lesauspices de l’Organisation des Nations Unies et avec le concours de laFédération de Russie sur le projet d’accord de paix et de garanties concernantla prévention des affrontements armés et sur la préparation d’un projet denouveau protocole relatif au retour des réfugiés dans la région de Gali et demesures destinées à relancer l’économie, 00-27044 (F) /...S/RES/1287 (2000) Page 2 Se félicitant de la décision concernant les nouvelles mesures visant à régler le conflit en Abkhazie (G éorgie), adopt ée par le Conseil des chefs d ’État de la Communaut éd’États ind épendants le 30 d écembre 1999 (S/2000/52), Profondément préoccupépar le fait que, si elle est actuellement calme, la situation g énérale dans la zone du conflit demeure instable, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies d éploie, dans le cadre de toutes ses op érations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l ’action de pr évention et de lutte contre le VIH/sida et d ’autres maladies transmissibles, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécuritédu personnel des Nations Unies et du personnel associ éadoptéel e 9décembre 1994, Se félicitant des contributions importantes que la Mission d ’observation des Nations Unies en G éorgie (MONUG) et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communaut éd’États ind épendants (force de maintien de la paix de la CEI) continuent d ’apporter pour stabiliser la situation dans cette zone, notant que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI entretiennent de bonnes relations de travail àtous les niveaux, et soulignant àquel point il importe que l ’une et l ’autre continuent et accroissent leur collaboration et leur coordination étroites dans l ’exécution de leurs mandats respectifs, 1. Accueille favorablement le rapport du Secr étaire général en date du 19 janvier 2000; 2. Encourage les parties àsaisir l ’occasion de la nomination d ’un nouveau Repr ésentant sp écial du Secr étaire général pour r éaffirmer leur attachement au processus de paix; 3. Appuie r ésolument les efforts que le Secr étaire général et son Représentant sp écial poursuivent, avec l ’aide que leur apportent la F édération de Russie, en sa qualit éde facilitateur, et le Groupe des Amis du Secr étaire général et l ’OSCE, pour favoriser une stabilisation de la situation et faire aboutir un r èglement politique d ’ensemble, dont un r èglement de la question du statut politique de l ’Abkhazie au sein de l ’État géorgien; 4. Lance de nouveau un appel aux parties pour qu ’elles renforcent leur engagement en faveur du processus de paix men épar l’Organisation des Nations Unies, continuent d ’approfondir le dialogue et fassent montre sans d élai de la volont énécessaire pour obtenir des r ésultats substantiels sur les principales questions en cours de n égociation, en particulier la r épartition des compétences constitutionnelles entre Tbilissi et Soukhoumi, dans le cadre d ’un règlement global et dans le plein respect de la souverainet éet de l’intégrité territoriale de la G éorgieàl’intérieur de ses fronti ères internationalement reconnues; 5. Réaffirme qu’il consid ère inacceptable et ill égale la tenue de prétendues élections r éférendaires en Abkhazie (G éorgie); /...S/RES/1287 (2000) Page 3 6. Demande aux parties de redoubler d ’efforts pour appliquer pleinement les mesures de confiance dont elles sont convenues lors des r éunions d ’Athènes et d’Istanbul tenues du 16 au 18 octobre 1998 et du 7 au 9 juin 1999, respectivement, et rappelle que le Gouvernement ukrainien a offert d ’accueillir la troisi ème réunion visant àinstaurer la confiance, àaméliorer la s écuritéet àdévelopper la coop ération entre les parties; 7. Réaffirme que les parties doivent respecter scrupuleusement les droits de l’homme et appuie les efforts que d éploie le Secr étaire général pour trouver les moyens d ’en renforcer le respect effectif dans le cadre de l ’action men éee n vue d’un règlement politique d ’ensemble; 8. Réaffirme le caract ère inacceptable des changements d émographiques résultant du conflit et le droit imprescriptible de tous les r éfugiése t personnes d éplacées touch és par le conflit de regagner en toute s écuritéleurs foyers, conform ément au droit international et comme le pr évoit l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), et exhorte les parties à s’attaquer d ’urgence àce probl ème en adoptant d ’un commun accord et en appliquant des mesures propres àgarantir la s écuritéde ceux qui exercent leur droit inconditionnel au retour, y compris ceux qui sont d éjàrevenus; 9. Exige des deux parties qu ’elles respectent scrupuleusement l ’Accord de Moscou; 10. Note avec satisfaction que la MONUG garde constamment àl’examen les arrangements qu ’elle a pris en mati ère de sécurité, de mani èreàgarantir àson personnel le niveau de s écuritéle plus élevépossible; 11. Décidede proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle p ériode prenant fin le 31 juillet 2000, sous r éserve du r éexamen auquel il proc éderait au cas o ùdes changements interviendraient en ce qui concerne le mandat ou la présence de la force de maintien de la paix de la CEI, et d éclareson intention de procéderàun examen approfondi de l ’opérationàla fin de son mandat actuel, au vu des mesures que les parties auront prises en vue de parvenir àun règlement d ’ensemble; 12. Prie le Secrétaire général de continuer àle tenir r égulièrement informéet de lui faire rapport trois mois apr ès la date de l ’adoption de la présente résolution sur la situation en Abkhazie (G éorgie); 13. Décidede demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1288 (2000)
IntituléSituation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1288(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1288 (2000) 31 janvier 2000 RÉSOLUTION 1288 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4095e séance, tenue le 31 janvier 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du6 juin 1982 et 520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que toutes ses résolutionsrelatives à la situation au Liban, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le9 décembre 1994, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force intérimaire des Nations Unies au Liban daté du 17 janvier 2000 (S/2000/28), et prenant note des observations qui y sont formulées et des engagements qui y sont mentionnés, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie pour sensibiliser le personnel demaintien de la paix à la question de l’action de prévention et de lutte contrele VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Prenant note de la lettre datée du 28 décembre 1999, adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation desNations Unies (S/1999/1284), Répondant à la demande du Gouvernement libanais, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 juillet 2000; 2. Réaffirme qu’il appuie sans réserve l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de sesfrontières internationalement reconnues; 00-27062 (F) /...S/RES/1288 (2000) Page 2 3. Souligne de nouveau le mandat de la Force et les principes g énéraux la concernant, tels qu ’ils sont énoncés dans le rapport du Secr étaire général en date du 19 mars 1978 (S/12611), approuv épar la r ésolution 426 (1978), et demande àtoutes les parties int éressées de coop érer pleinement avec la Force pour qu’elle puisse accomplir int égralement sa mission; 4. Condamne tous les actes de violence, en particulier ceux qui sont commis contre la Force, et demande instamment aux parties d ’y mettre fin; 5. Réaffirme qu’il convient que la Force accomplisse int égralement sa mission, telle qu ’elle est d éfinie dans les r ésolutions 425 (1978) et 426 (1978), ainsi que dans toutes les autres r ésolutions pertinentes; 6. Se d éclare favorable àl’adoption de nouvelles mesures visant àaccroître l’efficacit éet leséconomies, pour autant que la capacit é opérationnelle de la Force n ’en soit pas amoindrie; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concern ées par l’application de la pr ésente résolution et de lui faire rapport àce sujet. -----
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1289 (2000)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1289(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1289 (2000) 7 février 2000 RÉSOLUTION 1289 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4099e séance, le 7 février 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1171 (1998) du 5 juin 1998, 1181 (1998) du 13 juillet 1998, 1231 (1999) du 11 mars 1999, 1260 (1999) du 20 août 1999,1265 (1999) du 17 septembre 1999 et 1270 (1999) du 22 octobre 1999 ainsi que lesautres résolutions pertinentes et la déclaration de son Président en date du15 mai 1999 (S/PRST/1999/13), Affirmant l’attachement de tous les États au respect de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le9 décembre 1994, Accueillant avec satisfaction et encourageant l’action que les Nations Unies mènent en vue de sensibiliser le personnel de maintien de la paixà la nécessité de mener une action préventive et de lutter contre le VIH/sida etles autres maladies transmissibles dans toutes les opérations de maintien de lapaix, Prenant note de la lettre datée du 17 janvier 2000, adressée au Ministre sierra-léonais des affaires étrangères et de la coopération internationale parson Président (S/2000/31), Ayant examiné les rapports du Secrétaire général en date des 23 septembre 1999 (S/1999/1003), 6 décembre 1999 (S/1999/1223) et11 janvier 2000 (S/2000/13), ainsi que la lettre datée du 23 décembre 1999,adressée à son Président par le Secrétaire général (S/1999/1285), Considérant que la situation en Sierra Leone continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Note que le déploiement de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) créée par la résolution 1270 (1999) est en voie d’achèvement; 00-28351 (F) /...S/RES/1289 (2000) Page 2 2. Accueille avec satisfaction les efforts d éployés par le Gouvernement sierra-l éonais, la direction du Parti du Front uni r évolutionnaire, le Groupe d’observateurs militaires (ECOMOG) de la Communaut ééconomique des États de l’Afrique de l ’Ouest (CEDEAO) et la MINUSIL au titre de l ’application de l’Accord de paix sign éàLoméle 7 juillet 1999 (S/1999/777); 3. Invite ànouveau les parties àrespecter tous les engagements qu ’elles ont pris en vertu de l ’Accord de paix pour faciliter le r établissement de la paix, la stabilit é,l aréconciliation nationale et le d éveloppement en Sierra Leone, et souligne que c’est au peuple et aux dirigeants de la Sierra Leone qu’il incombe en dernier ressort d ’assurer le succ ès du processus de paix; 4. Note avec pr éoccupation que, malgr éles progr ès accomplis, le processus de paix reste entrav épar la participation limit ée et sporadique au programme de d ésarmement, de d émobilisation et de r éinsertion, l ’absence de progrès dans la lib ération des personnes enlev ées et des enfants soldats ainsi que par la persistance des prises d ’otages et des attaques dirig ées contre le personnel humanitaire, et se d éclare convaincu que l’élargissement de la MINUSIL décrit aux paragraphes 9 à12 ci-apr èsc réera les conditions n écessaires pour que toutes les parties puissent faire en sorte que les dispositions de l ’Accord de paix soient appliqu ées intégralement; 5. Note aussi avec pr éoccupation que des violations des droits de l ’homme continuent d ’être commises contre la population civile en Sierra Leone, et souligne que l’amnistie accord ée en application de l ’Accord de paix n ’est pas applicable pas aux violations commises apr ès la date de la signature de celui-ci; 6. Engage les parties et tous les autres int éressésàfaire en sorte que le programme de d ésarmement, de d émobilisation et de r éinsertion soit intégralement appliqu édans l’ensemble du pays et, en particulier, prie instamment le Front uni r évolutionnaire (FUR), les forces de d éfense civile, les anciennes forces arm ées sierra-l éonaises, le Conseil r évolutionnaire des forces armées (CRFA) et tous les autres groupes arm és de participer pleinement àce programme et de collaborer avec tous les responsables de son ex écution; 7. Prend note de la décision des Gouvernements nig érian, guin éen et ghanéen de retirer de la Sierra Leone ce qui reste de leurs contingents à l’ECOMOG, comme indiqu édans la lettre du Secr étaire général datéed u 23 décembre 1999; 8. Exprime sa gratitude àl’ECOMOG pour son apport indispensable au rétablissement de la d émocratie et au maintien de la paix, de la s écuritéet de la stabilit éen Sierra Leone, rend hommage aux forces et aux gouvernements des États qui ont fourni des contingents pour leur courage et les sacrifices qu ’ils ont consentis, et encourage tous les Étatsàcontinuer d ’aider les États fournisseurs de contingents àrentrer dans les d épenses qu ’ils ont engag ées afin de permettre le d éploiement des forces de l ’ECOMOG en Sierra Leone; 9. Décideque la composante militaire de la MINUSIL sera port éeàun maximum de 11 100 militaires, dont les 260 observateurs militaires d éjà déployés, effectif qui pourra être revu p ériodiquement en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain et des progr èsréalisés dans le cadre /...S/RES/1289 (2000) Page 3 du processus de paix, notamment ceux relatifs au programme de d ésarmement, de démobilisation et de r éinsertion, et prend note du paragraphe 33 du rapport du Secrétaire général en date du 11 janvier 2000; 10. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décideégalement que le mandat de la MINUSIL sera élargi aux t âches additionnelles suivantes, qui seront remplies par la MINUSIL en fonction de sesmoyens et àl’intérieur de ses zones de d éploiement, en tenant compte des conditions sur le terrain : a) Assurer la s écuritédes emplacements clefs et des b âtiments publics, en particulier àFreetown, ainsi que des carrefours importants et des principaux aéroports, y compris l ’aéroport de Lungi; b) Faciliter la libre circulation des personnes et des biens ainsi que l’acheminement de l ’aide humanitaire le long de certains axes d éterminés; c) Assurer la s écuritéde tous les sites utilis és pour le programme de désarmement, de d émobilisation et de r éinsertion; d) Coordonner son action avec les autorit és sierra-l éonaises de maintien de l’ordre et aider celles-ci, àl’intérieur des zones d ’opérations communes, à s’acquitter de leurs responsabilit és; e) Assurer la garde des armes, munitions et autres mat ériels militaires dont les ex-combattants ont étédessaisis et aider àen disposer ou àles détruire, autorise la MINUSIL àprendre les dispositions voulues pour s ’acquitter des tâches suppl émentaires énumérées plus haut, et affirme que dans l’accomplissement de son mandat, la Mission pourra prendre les mesures nécessaires pour assurer la s écuritéet la libert éde circulation de son personnel et, àl’intérieur de ses zones d ’opérations et en fonction de ses moyens, la protection des civils imm édiatement menac és de violences physiques, en tenant compte des responsabilit és du Gouvernement sierra-l éonais; 11. Décide en outre que le mandat r éviséde la MINUSIL sera prorog épour une période de six mois àcompter de la date d ’adoption de la pr ésente résolution; 12. Autorise les augmentations d ’effectifs que le Secr étaire général a proposées dans son rapport du 11 janvier 2000 pour les affaires civiles, la police civile et le personnel administratif et technique de la MINUSIL; 13. Se f éliciteque le Secr étaire général ait l ’intention, comme il l’indique dans son rapport du 11 janvier 2000, de doter la MINUSIL d ’un bureau de l’action antimines qui aura pour fonctions de former le personnel de la Mission et de coordonner l ’action antimines des organisations non gouvernementales et des organismes àvocation humanitaire oeuvrant en Sierra Leone; 14. Souligne qu’une transition sans heurt de l ’ECOMOGàla MINUSIL est indispensable au succ èsd el’application de l ’Accord de paix et àla stabilit é /...S/RES/1289 (2000) Page 4 de la Sierra Leone et, àcetégard, engage tous les int éressésàcoordonner le calendrier des mouvements et retraits de troupes; 15. Réaffirme l’importance de la protection, de la s écuritéet de la libertéde circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associ é, noteque le Gouvernement sierra-l éonais et le FUR sont convenus dans l ’Accord de paix d’offrir des garanties àcetégard et appelle toutes les parties sierra-l éonaises àrespecter pleinement le statut du personnel des Nations Unies et du personnel associ é; 16. Demande ànouveau au Gouvernement sierra-l éonais de conclure avec le Secrétaire général un accord sur le statut des forces dans les 30 jours suivant l’adoption de la pr ésente résolution, et rappelle qu’en attendant la conclusion d’un tel accord, c ’est le mod èle d’accord sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) qui s ’appliquera provisoirement; 17. Réaffirme qu’il faut continuer de promouvoir la paix et la réconciliation nationale et encourager le sens de la responsabilit éet le respect des droits de l ’homme en Sierra Leone, et engage le Gouvernement sierra-l éonais, les institutions sp écialisées, les autres organisations multilat érales, la soci étécivile et les États Membres àredoubler d ’efforts pour assurer la mise en place et le bon fonctionnement de la Commission de lavéritéet de la r éconciliation, de la Commission des droits de l ’homme et de la Commission pour la consolidation de la paix pr évues par l ’Accord de paix; 18. Souligne qu’il importe que le Gouvernement sierra-l éonais contr ôle intégralement l ’exploitation de l ’or, des diamants et d ’autres ressources dans l’intérêt de la population du pays et conform ément au paragraphe 6 de l’article VII de l ’Accord de paix, et, àcette fin, demande que la Commission de la gestion des ressources strat égiques, de la reconstruction nationale et du développement commence sans tarder àfonctionner efficacement; 19. Se f élicitedes contributions vers ées au Fonds d ’affectation sp éciale multidonateur cr éépar la Banque internationale pour la reconstruction et le développement pour financer le programme de d ésarmement, d émobilisation et réinsertion et engage tous les États et les organisations internationales et autres qui ne l ’ont pas encore fait àcontribuer g énéreusement àce fonds de façon que ce programme dispose de ressources suffisantes et que les dispositions de l’Accord de paix puissent être intégralement appliqu ées; 20. Souligne que c’est en dernier ressort au Gouvernement sierra-l éonais qu’il incombe de doter le pays de forces de s écuritéadéquates, l ’invite,àcet effet,àprendre d ’urgence les mesures voulues pour mettre en place une force de police et des forces arm ées nationales professionnelles et responsables, et souligne également qu ’il importe que la communaut éinternationale apporte une aide et un appui g énéreux en vue de la r éalisation de cet objectif; 21. Réaffirme qu’il demeure n écessaire d ’apporter d ’urgence une aide humanitaire importante àla population sierra-l éonaise ainsi qu ’une assistance soutenue et g énéreuse au titre des t âchesàlong terme en mati ère de consolidation de la paix, de reconstruction, de redressement économique et social et de d éveloppement en Sierra Leone, et demande instamment àtous les /...S/RES/1289 (2000) Page 5 États et aux organisations internationales et autres d ’accorder la priorit éà cette assistance; 22. Prie le Secrétaire général de continuer àlui faire rapport tous les 45 jours, en particulier sur des évaluations des conditions de s écuritésur le terrain, afin que les effectifs militaires et les t âchesàaccomplir par la MINUSIL puissent être régulièrement revus ainsi qu ’il est indiqu édans le rapport du Secr étaire général en date du 11 janvier 2000; 23. Décidede demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1290 (2000)
IntituléAdmission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1290(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1290 (2000) 17 février 2000 RÉSOLUTION 1290 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4103e séance, le 17 février 2000 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission de Tuvalu à l’Organisation des Nations Unies (S/2000/5), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre Tuvalu à l’Organisation des Nations Unies. ----- 00-30312 (F) 170200 170200
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1291 (2000)
IntituléSituation concernant la Répubique démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1291(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1291 (2000) 24 février 2000 RÉSOLUTION 1291 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4104e séance, le 24 février 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1234 (1999) du 9 avril 1999, 1258 (1999) du 6 août 1999, 1273 (1999) du 5 novembre 1999 et 1279 (1999) du 30 novembre 1999,ainsi que ses autres résolutions pertinentes et les déclarations faites par sonPrésident les 26 janvier 2000 (S/PRST/2000/2), 24 juin 1999 (S/PRST/1999/17),11 décembre 1998 (S/PRST/1998/36), 31 août 1998 (S/PRST/1998/26) et13 juillet 1998 (S/PRST/1998/20), Réaffirmant les buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies et la responsabilité principale qui lui incombe en matière de maintien de lapaix et de la sécurité internationales, ainsi que l’obligation faite à tous lesÉtats de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force soitcontre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soitde toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de larégion, Réaffirmant également la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles, et prenant note avec préoccupation des informations faisant état de l’exploitation illégale des ressources du pays etdes conséquences que peuvent avoir ces activités sur la sécurité et la poursuitedes hostilités, Appuyant résolument l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815), qui représente la base la plus viable pour le règlement du conflit en Républiquedémocratique du Congo, Réitérant son appel au retrait ordonné de toutes les forces étrangères du territoire de la République démocratique du Congo conformément à l’Accord decessez-le-feu, 00-31336 (F) /...S/RES/1291 (2000) Page 2 Notantque toutes les parties àl’Accord de cessez-le-feu se sont engag ées àlocaliser, identifier, d ésarmer et regrouper tous les membres de tous les groupes arm és se trouvant en R épublique d émocratique du Congo mentionn ésa u paragraphe 9.1 de l ’annexe A de l ’Accord de cessez-le-feu et que tous les pays d’origine desdits groupes arm és se sont engag ésàprendre les mesures nécessaires en vue de leur rapatriement, et notant que les parties doivent s’acquitter de ces t âches conform ément aux dispositions de l ’Accord de cessez-le-feu, Approuvant le choix effectu épar les parties congolaises, avec l ’aide de l’Organisation de l ’unitéafricaine, en ce qui concerne le Facilitateur du dialogue national pr évu par l ’Accord de cessez-le-feu, et demandant àtous les États Membres d ’apporter un soutien politique, financier et mat érielàl’action du Facilitateur, Rappelant le rapport du Secr étaire général en date du 17 janvier 2000 (S/2000/30), Soulignant sa détermination àcollaborer avec les parties afin d ’appliquer les dispositions de l ’Accord de cessez-le-feu dans leur int égralité, tout en faisant observer que le succ ès de sa mise en oeuvre d épend en tout premier lieu de la volont éde toutes les parties àl’Accord, Soulignant àquel point il importe de r établir l ’administration publique sur l’ensemble du territoire national de la R épublique d émocratique du Congo, comme il est demand édans l’Accord de cessez-le-feu, Soulignant l’importance de la Commission militaire mixte (CMM), et priant instamment tous les États Membres de continuer àlui fournir une assistance, Soulignant que la phase II du d éploiement de la Mission de l ’Organisation des Nations Unies en R épublique d émocratique du Congo (MONUC) devrait être fondée sur les consid érations ci-apr ès: a) Les parties respectent et appliquent l ’Accord de cessez-le-feu et les résolutions pertinentes du Conseil; b) Un plan viable en vue du d ésengagement des forces des parties et de leur red éploiement sur les positions approuv ées par la CMM est établi; c) Avant le d éploiement des forces de la MONUC, les parties donnent des assurances fermes et cr édibles concernant la s écuritéet la libert éde circulation du personnel des Nations Unies et des personnels associ és; Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécuritédu personnel des Nations Unies et du personnel associ é, adoptéel e 9décembre 1994, ainsi que la d éclaration de son Pr ésident en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts d éployés par l’Organisation des Nations Unies afin de sensibiliser le personnel de maintien de la paix àla prévention et au contr ôle du VIH/sida et autres maladies transmissibles dans toutes ses op érations de maintien de la paix, /...S/RES/1291 (2000) Page 3 Se déclarant gravement pr éoccupépar la situation humanitaire qui r ègne dans la R épublique d émocratique du Congo, et encourageant les donateurs à répondreàl’appel global lanc épar l’Organisation des Nations Unies àdes fins humanitaires, Soulignant l’importance que des conditions favorables àla passation de marchés et au recrutement sur le plan local par les organismes internationaux revêtent pour l ’efficacit édes opérations d ’assistance humanitaire et autres opérations internationales men ées dans la R épublique d émocratique du Congo, Profondément préoccupépar toutes les violations des droits de l ’homme et du droit humanitaire international, ainsi que par les atteintes qui y sontportées, en particulier par les violations pr ésumées dont fait état le rapport du Secrétaire général, Profondément préoccupéégalement par le fait que dans certains secteurs de la République d émocratique du Congo les agents des services d ’aide humanitaire ont un acc ès limitéaux réfugiés et aux personnes d éplacées, et soulignant que les opérations de secours des Nations Unies et celles des autres organismes doivent se poursuivre, de m ême que les activit és de promotion des droits de l’homme et de surveillance de leur respect, dans des conditions acceptables en ce qui concerne la s écurité, la libert éde circulation et l ’accès aux secteurs touchés, Constatant que la situation en R épublique d émocratique du Congo constitue une menace pour la paix et la s écuritéinternationales dans la r égion, 1. Demande àtoutes les parties de s ’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de l ’Accord de cessez-le-feu; 2. Réaffirme qu’il soutient r ésolument le Repr ésentant sp écial du Secrétaire général en R épublique d émocratique du Congo et son autorit ésur l’ensemble des activit és menées par l ’Organisation des Nations Unies dans le pays, et demande àtoutes les parties de coop érer pleinement avec lui; 3. Décidede proroger le mandat de la MONUC jusqu ’au 31 ao ût 2000; 4. Autorise le renforcement de la MONUC, qui pourra compter jusqu ’à 5 537 militaires, y compris jusqu ’à500 observateurs ou davantage, si le Secrétaire général le juge n écessaire et estime que la dimension et la structure de la force dans son ensemble le permettent, auxquels s ’ajoutera l ’effectif voulu de personnel civil d ’appui, notamment dans les domaines des droits de l’homme, des affaires humanitaires, de l ’information, de la protection des enfants, des affaires politiques, du soutien m édical et de l ’appui administratif, et prie le Secrétaire général de recommander imm édiatement l’envoi des renforts qui pourraient s ’avérer nécessaires pour mieux assurer la protection de la force; 5. Décideque le d éploiement échelonnédu personnel vis éau paragraphe 4 ci-dessus aura lieu lorsque et si le Secr étaire général constate que le personnel de la MONUC peut rejoindre les positions qui lui ont étéassignées et s’acquitter de ses fonctions, telles qu ’elles sont d écrites au paragraphe 7 /...S/RES/1291 (2000) Page 4 ci-après, dans des conditions de s écuritéacceptables et avec la coop ération des parties, et que les parties àl’Accord de cessez-le-feu lui ont donn édes assurances fermes et cr édiblesàcet effet, et prie le Secrétaire général de le tenir au fait de la question; 6. Décideque la MONUC cr éera, sous l ’autoritégénérale du Repr ésentant spécial du Secr étaire général, une structure commune avec la Commission militaire mixte qui assurera une coordination étroite pendant la p ériode de déploiement de la MONUC et sera dot ée de quartiers g énéraux au m ême lieu et de structures administratives et d ’appui communs; 7. Décideque la MONUC, agissant en coop ération avec la Commission militaire mixte, aura pour mandat : a) De surveiller l ’application de l ’Accord de cessez-le-feu et d ’enquêter sur les violations du cessez-le-feu; b) D’établir et de maintenir en permanence une liaison sur le terrain avec les quartiers g énéraux des forces militaires de toutes les parties; c) D’élaborer, dans les 45 jours qui suivront l ’adoption de la pr ésente résolution, un plan d ’action pour l ’application de l ’Accord de cessez-le-feu dans son ensemble, par tous les int éressés, l’accentétant plus particuli èrement mis sur les objectifs clefs suivants : collecte et v érification de l ’information militaire concernant les forces des parties, maintien de la cessation deshostilit ése tdésengagement et red éploiement des forces des parties, désarmement, d émobilisation, r éinstallation et r éintégration syst ématiques de tous les membres de tous les groupes arm és mentionn és au paragraphe 9.1 de l’annexe A de l ’Accord de cessez-le-feu, et retrait ordonn éde toutes les forces étrangères; d) De collaborer avec les parties pour obtenir la lib ération de tous les prisonniers de guerre et de tous les militaires captur és, ainsi que la restitution de toutes les d épouilles en coop ération avec les organismes internationaux d ’aide humanitaire; e) De superviser et de v érifier le d ésengagement et le red éploiement des forces des parties; f) Dans les limites de ses capacit és et de ses zones de d éploiement, de surveiller l ’application des dispositions de l ’Accord de cessez-le-feu concernant l ’acheminement de munitions, d ’armes et d ’autres mat ériels de guerre àdestination du th éâtre des op érations, àl’intention notamment de tous les groupes arm és mentionn és au paragraphe 9.1 de l ’annexe A; g) De faciliter l ’acheminement de l ’aide humanitaire et de veiller au respect des droits de l ’homme, en pr êtant une attention particuli ère aux groupes vulnérables, y compris les femmes, les enfants et les enfants soldats démobilisés, pour autant que la MONUC estime agir dans les limites de ses capacités et dans des conditions de s écuritéacceptables, en étroite collaboration avec les autres organismes des Nations Unies, les organisationsapparent ées et les organisations non gouvernementales; /...S/RES/1291 (2000) Page 5 h) De coop érerétroitement avec le Facilitateur du dialogue national, de lui apporter appui et assistance technique et de coordonner les autres activit és menées par les organismes des Nations Unies àcet effet; i) De d éployer des experts de l ’action antimines pour mesurer l ’ampleur du probl ème posépar les mines et les engins non explos és, de coordonner le lancement de l ’action antimines, d ’élaborer un plan d ’action et de mener en cas de besoin les op érations d ’urgence n écessaires pour lui permettre de s ’acquitter de son mandat; 8. Décide, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, que la MONUC peut prendre les mesures n écessaires, dans les zones de déploiement de ses bataillons d ’infanterie et pour autant qu ’elle estime agir dans les limites de ses capacit és, pour prot éger le personnel, les installations et le mat ériel de l ’Organisation des Nations Unies, ainsi que ceux de la CMM, qui partage les m êmes locaux, assurer la s écuritéet la libert éde circulation de son personnel, et prot éger les civils se trouvant sous la menace imminente de violences physiques; 9. Demande aux parties àl’Accord de cessez-le-feu d ’apporter un soutien actif au d éploiement de la MONUC dans toutes les zones d ’opérations o ùle Représentant sp écial du Secr étaire général jugera ce d éploiement n écessaire, notamment en donnant des assurances quant àla sécuritéetàla libert éde circulation et en faisant participer activement le personnel de liaison; 10. Demande aux gouvernements des États de la r égion de conclure, selon qu’il y aura lieu, des accords sur le statut des forces avec le Secr étaire général dans les 30 jours qui suivront l ’adoption de la pr ésente résolution, et rappelle qu’en attendant la conclusion de tels accords, le mod èle d’accord sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/45/1594) s ’appliquera provisoirement; 11. Prie le Secrétaire général de continuer, àcondition que des progr ès militaires et politiques concrets aient pu être observ és pour ce qui a trait à l’application de l ’Accord de cessez-le-feu et des r ésolutions pertinentes du Conseil, àprendre les dispositions voulues en vue de d éploiements supplémentaires éventuels des Nations Unies en R épublique d émocratique du Congo, ainsi que de faire des recommandations concernant les nouvelles mesures quepourrait prendre le Conseil; 12. Demande àtoutes les parties de faire en sorte que le personnel des organismes de secours ait acc ès, sans entrave ni risque pour leur s écurité, àceux qui ont besoin d ’eux, et rappelle que les parties doivent aussi offrir des garanties en ce qui concerne la s ûreté,l asécuritéet la libert éde circulation du personnel des Nations Unies et des organismes de secourshumanitaires apparent és; 13. Demande àtoutes les parties de coop érer avec le Comit éinternational de la Croix-Rouge afin de lui permettre de s ’acquitter de ses mandats ainsi que des tâches qui lui sont confi ées dans l ’Accord de cessez-le-feu; 14. Condamne tous les massacres perp étrés sur le territoire de la République d émocratique du Congo et alentour, et demande instamment qu’une /...S/RES/1291 (2000) Page 6 enquête internationale y soit consacr ée en vue de traduire les responsables en justice; 15. Demande àtoutes les parties au conflit en R épublique d émocratique du Congo de prot éger les droits de l ’homme et de respecter le droit international humanitaire et la Convention sur la pr évention et la r épression du crime de génocide de 1948, ainsi que de s ’abstenir ou de cesser d ’appuyer ceux que l ’on soupçonne d’être impliqu és dans le crime de g énocide, dans des crimes contre l’humanitéou dans des crimes de guerre, ou de s ’associer avec eux, de quelque manière que ce soit, ainsi que de traduire les responsables en justice et de permettre que le n écessaire soit fait, conform ément au droit international, pour que ceux qui auraient commis des violations du droit international humanitaireaientàen répondre; 16. Se d éclare profond ément préoccupé par les flux illicites d ’armes dans la région, demande àtous les int éressés de mettre fin àces mouvements et déclare son intention de revenir sur la question; 17. Se d éclare vivement pr éoccupépar les informations suivant lesquelles les ressources naturelles et autres richesses de la R épublique d émocratique du Congo sont ill également exploit ées, ce notamment en violation de la souverainet é du pays, demande qu’il soit mis fin àces activit és, exprime son intention de poursuivre l ’examen de la question, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans les 90 jours des moyens qui pourraient être mis en oeuvre pour atteindre cet objectif; 18. Réaffirme qu’il importe d ’organiser, au moment opportun, sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies et de l ’Organisation de l ’unité africaine, une conf érence internationale sur la paix, la s écurité,l adémocratie et le développement dans la r égion des Grands Lacs, àlaquelle participeraient tous les gouvernements de la r égion et toutes les autres parties concern ées; 19. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 60 jours sur les progr ès accomplis dans l ’application de l ’Accord de cessez-le-feu et de la présente résolution; 20. Décidede demeurer activement saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1292 (2000)
IntituléSituation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1292(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr. Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1292 (2000) 29 février 2000 RÉSOLUTION 1292 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4106e séance, le 29 février 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, en particulier sa résolution 1108 (1997) du 22 mai 1997, Rappelant les principes pertinents inscrits dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le9 décembre 1994, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintiende la paix à la prévention et au contrôle du VIH/sida et autres maladiestransmissibles dans toutes ses opérations de maintien de la paix, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 17 février 2000 (S/2000/131*) et des observations et recommandations qu’il contient, Réaffirmant son plein appui aux efforts poursuivis par le Secrétaire général, son Envoyé personnel, son Représentant spécial et la Mission desNations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO)pour faire appliquer le Plan de règlement et les accords adoptés par lesparties, concernant la tenue d’un référendum libre, régulier et impartial en vuede l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Notant les inquiétudes exprimées dans le rapport au sujet de la possibilité de parvenir à une mise en oeuvre ordonnée et consensuelle du Plan de règlementet des accords adoptés par les parties, même avec l’appui fourni par lacommunauté internationale, et demandant instamment aux parties de coopérer afin de parvenir à une solution durable, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au31 mai 2000; 00-32019 (F) 290200 290200 /...S/RES/1292 (2000) Page 2 2. Se f élicitede l’intention manifest ée par le Secr étaire général, notamment dans son rapport, de demander àson Envoy épersonnel de prendre l ’avis des parties et, compte tenu des obstacles existants et potentiels, d ’étudier les moyens de parvenir àun règlement rapide, durable et concert éde leur diff érend; 3. Prie le Secrétaire général de faire le point de la situation avant l’expiration du mandat prorog éde la Mission; 4. Décidede demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1293 (2000)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1293(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1293 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mars 2000 00-37228 (F) `````````Résolution 1293 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4123e séance, le 31 mars 2000 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolu- tions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997) du12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997, 1153 (1998) du 20 février1998, 1175 (1998) du 19 juin 1998, 1210 (1998) du 24 novembre 1998, 1242 (1999)du 21 mai 1999, 1266 (1999) du 4 octobre 1999, 1275 (1999) du 19 novembre 1999,1280 (1999) du 3 décembre 1999, 1281 (1999) du 10 décembre 1999 et 1284 (1999)du 17 décembre 1999, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 mars 2000 (S/2000/208), notamment sa recommandation relative àl’augmentation du montant actuellement alloué à l’achat de pièces de rechange et dematériel en vertu du paragraphe 28 de la résolution 1284 (1999), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, comme suite aux paragraphes 28 et 29 de sa résolution 1284 (1999), les fonds du compte séquestre générés par l’application des résolutions 1242(1999) et 1281 (1999) jusqu’à concurrence d’un montant total de 600 millions dedollars, peuvent être utilisés pour couvrir toutes dépenses raisonnables, autres quedes dépenses à régler en Iraq, directement liées aux contrats approuvés conformé-ment au paragraphe 2 de la résolution 1175 (1998), et exprime son intention d’envisager favorablement la reconduction de cette disposition; 2. Se déclare prêt à examiner avec célérité d’autres recommandations figu- rant dans le rapport du Secrétaire général en date du 10 mars 2000, et les disposi-tions de la section C de la résolution 1284 (1999); 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1294 (2000)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1294(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1294 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 13 avril 2000 00-39091 (F) `````````Résolution 1294 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4726e séance, le 13 avril 2000 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, en particulier la résolution 1268 (1999) du 15 octobre1999, Réaffirmant que le maintien d’une présence des Nations Unies en Angola peut contribuer pour beaucoup à promouvoir la paix, la réconciliation nationale, le res-pect des droits de l’homme et la sécurité de la région, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 11 avril 2000 (S/2000/304), 1. Souscrit à la proposition formulée par le Secrétaire général au paragra- phe 51 de son rapport, tendant à proroger le mandat du Bureau des Nations Unies enAngola pour une période de six mois jusqu’au 15 octobre 2000; 2. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le BNUA continue de s’acquitter des tâches que le Conseil lui a assignées par sa résolution 1268 (1999); 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les trois mois un rapport sur l’évolution de la situation en Angola et d’y formuler ses recommandations quantaux nouvelles mesures que le Conseil pourrait envisager de prendre afin de promou-voir le processus de paix en Angola; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1295 (2000)
IntituléSituation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1295(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1295 (2000)* Conseil de sécurité Distr. générale 18 avril 2000 00-39938 (F) `````````Résolution 1295 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4129e séance, le 18 avril 2000 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 et toutes les réso- lutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions 1127 (1997) du28 août 1997, 1173 (1998) du 12 juin 1998 et 1237 (1999) du 7 mai 1999, Réaffirmant également qu’il est résolu à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Se déclarant alarmé par les répercussions de la guerre civile en cours sur la population civile en Angola, Réaffirmant que la crise actuelle en Angola résulte principalement du refus de l’União Nacional Para a Independência Total de Angola (UNITA), dirigée parM. Jonas Savimbi, de se conformer aux obligations qui lui incombent en vertu des« Accordos de Paz » (S/22609, annexe), du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, an-nexe) et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et réitérant sa demande tendant à ce que l’UNITA exécute immédiatement et inconditionnellement ces obli-gations, en ce qui concerne en particulier la démilitarisation complète de ses forceset la pleine coopération qu’elle doit apporter à l’extension immédiate et incondition-nelle de l’administration de l’État à tout le territoire de l’Angola, Notant que les mesures prises contre l’UNITA visent à promouvoir un règle- ment politique du conflit en Angola en exigeant de l’UNITA qu’elle honore les obli-gations qu’elle a contractées dans le cadre des « Accordos de Paz » et du Protocolede Lusaka et en réduisant sa capacité de poursuivre ses objectifs par des moyensmilitaires, Se déclarant particulièrement préoccupé par les violations des mesures concernant les armes et le matériel apparenté, le pétrole et les produits pétroliers, lesdiamants, les fonds et les avoirs financiers et les voyages et la représentation, prisesà l’encontre de l’UNITA, et énoncées dans les résolutions 864 (1993), 1127 (1997)et 1173 (1998), * Nouveau tirage pour raisons techniques.2 n0039938.docS/RES/1295 (2000) Rappelant les dispositions de la résolution 864 (1993), et se déclarant préoc- cupé par les informations faisant état de la fourniture à l’UNITA d’une assistance militaire, notamment sous la forme de conseils et d’une formation relatifs aux ar-mements, et par la présence de mercenaires étrangers, Exprimant sa satisfaction et son ferme appui au Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) pour les efforts déployés en vue d’améliorer l’efficacité desmesures prises contre l’UNITA, Se félicitant des décisions que l’Organisation de l’unité africaine et la Commu- nauté de développement de l’Afrique australe ont prises à l’appui des mesuresadoptées à l’encontre de l’UNITA, Rappelant le Communiqué final de la Réunion des ministres des affaires étran- gères et des chefs de délégation des pays non alignés, tenue à New York le23 septembre 1999, et prenant acte du Document final que la treizième Conférence ministérielle du Mouvement des pays non alignés, tenue à Cartagena (Colombie) du7 au 9 avril 2000, a adopté à l’appui des mesures imposées à l’UNITA, A Considérant que la situation en Angola constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États Membres sont tenus d’appliquer pleinement les mesures prises contre l’UNITA et énoncées dans les résolutions 864 (1993), 1127(1997) et 1173 (1998), et souligne également que la non-application de ces mesures constitue une violation des dispositions de la Charte des Nations Unies; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Groupe d’experts créé par la ré- solution 1237 (1999) (S/2000/203), et prend note des conclusions et recommanda- tions qui y figurent; 3. Prie le Secrétaire général d’établir une instance de surveillance compo- sée de cinq experts au maximum, pour une période de six mois à compter de la dateeffective de début de ses activités, pour recueillir des renseignements supplémentai-res pertinents et examiner les pistes pertinentes relatives à toute violation présuméedes mesures énoncées dans les résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998),notamment toute piste identifiée dans ce domaine par le Groupe d’experts, y com-pris par des visites aux pays concernés, et de rendre compte périodiquement au Co-mité, en lui présentant notamment un rapport écrit avant le 18 octobre 2000, en vued’améliorer l’application des mesures imposées à l’UNITA, et prie également le Se- crétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de nommer les experts quicomposeront l’instance de surveillance dans les 30 jours suivant l’adoption de laprésente résolution; 4. Engage tous les États à coopérer avec l’instance de surveillance dans l’exécution de son mandat; 5. Exprime son intention d’examiner la situation concernant l’application des mesures prévues dans les résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998) ense fondant sur les informations fournies, notamment, par le Groupe d’experts, pardes États, en particulier les États mentionnés dans le rapport du Groupe d’experts, etn0039938.doc 3S/RES/1295 (2000) par l’instance de surveillance créée par la présente résolution, se dit en outre prêt à examiner, sur la base des résultats de cet examen, la possibilité d’une action appro-priée conformément à la Charte des Nations Unies en ce qui concerne les États dontil aura constaté qu’ils ont violé les mesures prévues dans lesdites résolutions, et fixe au 18 novembre 2000 la date limite d’une première décision à cet égard; 6. S’engage aussi à étudier, d’ici au 18 novembre 2000, la possibilité de prendre d’autres mesures contre l’UNITA en vertu de l’Article 41 de la Charte desNations Unies et de développer d’autres moyens d’action pour rendre plus efficacesles mesures déjà imposées; 7. Accueille avec satisfaction la décision prise par plusieurs des États men- tionnés dans le rapport du Groupe d’experts en vue de constituer des commissionsinterministérielles ou d’autres mécanismes pour enquêter sur les faits allégués dansle rapport, invite ces États à tenir le Comité au courant des résultats des enquêtes, invite en outre les autres États mentionnés dans le rapport à examiner les allégations qui y figurent, prend note des informations fournies au Conseil par les États comme suite aux conclusions et recommandations du Groupe d’experts et prie le Comité d’étudier pleinement toutes ces informations, y compris, selon qu’il conviendra, enayant des entretiens avec les représentants des États concernés, et de demander, s’ily a lieu, que des informations supplémentaires lui soient fournies; B En ce qui concerne le commerce des armements, 8. Encourage tous les États à faire preuve de toute la diligence nécessaire pour prévenir le détournement ou le transbordement d’armes vers des utilisateursillégaux ou des destinations illégales lorsque l’opération risque d’être en infractionavec les mesures prévues dans la résolution 864 (1993), notamment en exigeant desdocuments attestant la destination des armes ou en imposant des conditions équiva-lentes avant d’autoriser les exportations à partir de leur territoire, et encourage en outre tous les États qui ne le feraient pas déjà à soumettre les exportations d’armes à un contrôle et une réglementation efficaces, notamment quand elles sont le fait decourtiers en armes privés; 9. Invite les États à examiner la proposition tendant à ce qu’une ou plusieurs conférences de représentants des pays producteurs et, en particulier, exportateursd’armes soient organisées en vue de concevoir des propositions visant à endiguer leslivraisons illicites d’armes à l’Angola, demande aux États de fournir l’appui finan- cier voulu pour ces conférences et demande instamment que les représentants des États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe soient in-vités à participer à cette conférence ou à ces conférences; C En ce qui concerne le commerce du pétrole et des produits pétroliers, 10. Préconise de réunir une conférence d’experts pour concevoir un régime propre à empêcher la livraison illégale de pétrole et de produits pétroliers aux zonestenues par l’UNITA, comprenant des inspections physiques et, de façon plus géné-rale, le contrôle de la fourniture de carburant dans la région, et préconise en outre que cette conférence porte sur le rôle que la Communauté de développement de4 n0039938.docS/RES/1295 (2000) l’Afrique australe peut jouer dans l’application d’un tel régime et sa capacité à le faire; 11. Invite la Communauté de développement de l’Afrique australe à étudier la possibilité de mettre sur pied des activités de contrôle, dans les zones frontalièreslimitrophes de l’Angola afin de réduire les possibilités d’introduction en contre-bande de pétrole et de produits pétroliers dans les zones sous contrôle de l’UNITA,notamment en contrôlant les stocks et les mouvements de carburant; 12. Invite la Communauté de développement de l’Afrique australe à prendre l’initiative de mettre en place un mécanisme d’échange d’informations auquel parti-ciperaient les compagnies pétrolières et les gouvernements pour faciliter l’échanged’informations concernant les éventuels détournements illicites de carburant au pro-fit de l’UNITA; 13. Invite en outre la communauté de développement de l’Afrique australe à prendre l’initiative d’effectuer des analyses chimiques des échantillons de carburantobtenus auprès des fournisseurs de pétrole dans la région de la Communauté et, ense fondant sur les résultats, de créer une base de données afin de déterminerl’origine du carburant pris à l’UNITA ou obtenu auprès d’elle; 14. Invite le Gouvernement angolais à recourir à des mesures de contrôle et procédures d’inspection internes supplémentaires en ce qui concerne la distributionde pétrole et de produits pétroliers en vue de renforcer l’efficacité des mesures pré-vues dans la résolution 864 (1993), et invite le Gouvernement angolais à informer le Comité des mesures qu’il aura prises à cet égard; 15. Invite tous les États à appliquer strictement les règlements en matière de sécurité et de contrôle relatifs au transport de carburant et d’autres produits dange-reux par avion, en particulier dans la zone voisine de l’Angola, demande instamment aux États d’élaborer des règlements de cette nature lorsqu’il n’en existe pas, et, à cet égard, demande à tous les États de transmettre les renseignements pertinents à l’Association du transport aérien international, à l’Organisation de l’aviation civileinternationale et au Comité; D En ce qui concerne le commerce de diamants, 16. Constate avec inquiétude que le commerce illicite de diamants constitue l’une des principales sources de financement de l’UNITA, encourage les États ayant un marché des diamants à prendre des mesures sanctionnant lourdement la posses-sion de diamants bruts importés en violation des mesures énoncées dans la résolu-tion 1173 (1998), souligne , à cet égard, que l’application des mesures énoncées dans ladite résolution nécessite l’adoption d’un régime efficace de certificats d’origine, se félicite de l’adoption par le Gouvernement angolais de nouvelles procédures de contrôle prévoyant l’instauration de nouveaux certificats d’origine redéfinis et com-patibles, et invite le Gouvernement angolais à fournir aux États Membres tous les détails voulus sur le régime du certificat d’origine et à en donner une description auComité; 17. Se félicite des mesures annoncées par le Gouvernement belge le 3 mars 2000 à l’appui d’une application plus rigoureuse des mesures énoncées dans la ré-solution 1173 (1998), se félicite également de la constitution par le Gouvernementn0039938.doc 5S/RES/1295 (2000) belge d’une équipe spéciale interministérielle chargée de lutter contre la violation des sanctions, se félicite en outre des mesures prises par le Haut Conseil des dia- mants, en liaison avec le Gouvernement angolais, pour accroître l’efficacité dessanctions, invite le Gouvernement belge et le Haut Conseil des diamants à continuer de coopérer avec le Comité en vue d’élaborer des mesures pratiques visant à limiterl’accès de l’UNITA au marché légal des diamants et se félicite de leurs déclarations à cet égard, et invite en outre les autres États possédant un marché des diamants, ainsi que les autres États étroitement associés à l’industrie du diamant, à coopérerégalement avec le Comité à la mise au point de mesures pratiques à cette fin et àl’informer des dispositions qu’ils auront prises à cet égard; 18. Se félicite de la proposition tendant à ce qu’une conférence d’experts se réunisse afin de faciliter l’application des mesures énoncées dans la résolution 1173(1998), y compris de dispositions qui permettraient d’accroître la transparence et lanécessité de rendre des comptes en ce qui concerne le contrôle de la circulation desdiamants depuis le point d’origine jusqu’aux bourses aux diamants, souligne qu’il importe, lorsqu’on mettra au point ces procédures de contrôle, de s’employer à évi-ter de porter atteinte au commerce légitime des diamants, et se félicite de l’intention de République sud-africaine d’accueillir une conférence d’experts cette année; 19. Engage les États concernés à coopérer avec l’industrie du diamant pour la mise au point et l’application de dispositions plus efficaces afin de veiller à ceque les diamantaires respectent dans le monde entier les mesures énoncées dans larésolution 1173 (1998) et à informer le Comité des progrès accomplis à cet égard; E En ce qui concerne les fonds et les mesures financières, 20. Encourage les États à réunir une conférence d’experts pour étudier les possibilités de renforcer l’application des mesures financières imposées à l’UNITAénoncées dans la résolution 1173 (1998); 21. Invite tous les États à collaborer avec les institutions financières présen- tes sur leur territoire pour identifier plus facilement les fonds et les avoirs financierssusceptibles d’être visés par les mesures énoncées dans la résolution 1173 (1998) etfaciliter le gel de ces avoirs; F En ce qui concerne les mesures relatives aux voyages et à la représentation, 22. Souligne qu’il importe que les États prennent des mesures pour empêcher le contournement sur leur territoire ou depuis leur territoire des mesures énoncéesdans les résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998), et invite les États à examiner le statut des responsables et représentants de l’UNITA, ainsi que de tousles membres adultes de leur famille, désignés par le Comité en application de la ré-solution 1127 (1997) et dont on pense qu’ils résideraient sur leur territoire, afin desuspendre ou d’invalider leurs titres de voyage, visas et permis de séjour conformé-ment à cette résolution; 23. Invite les États qui ont délivré des passeports à des responsables de l’UNITA et à des membres adultes de leur famille désignés par le Comité confor-mément à la résolution 1127 (1997) à annuler ces passeports conformément à6 n0039938.docS/RES/1295 (2000) l’alinéa b) du paragraphe 4 de la résolution et à rendre compte au Comité des mesu- res qu’ils auront prises en ce sens; 24. Prie le Comité de mettre à jour, en consultation avec le Gouvernement angolais, la liste des responsables de l’UNITA et des membres adultes de leur fa-mille immédiate dont les déplacements font l’objet de restrictions et d’étoffer les in-formations figurant dans cette liste, notamment en y indiquant la date et le lieu denaissance et toutes adresses connues, et prie également le Comité de consulter les États intéressés, y compris le Gouvernement angolais, en ce qui concerne la possibi-lité d’allonger la liste en utilisant les informations présentées aux paragraphes 140 à154 du rapport du Groupe d’experts; G En ce qui concerne les mesures supplémentaires, 25. Invite la Communauté de développement de l’Afrique australe à envisa- ger de prendre des mesures pour renforcer les systèmes de contrôle de la circulationaérienne dans la sous-région pour détecter les vols franchissant illégalement desfrontières nationales, et invite également la Communauté à se mettre en contact avec l’Organisation de l’aviation civile internationale pour envisager d’instaurer un ré-gime de trafic aérien propre à permettre le contrôle de l’espace aérien régional; 26. Demande instamment à tous les États de communiquer au Comité des renseignements sur la violation des mesures énoncées dans les résolutions 864(1993), 1127 (1997) et 1173 (1998); 27. Demande en outre instamment à tous les États, y compris ceux qui sont situés à proximité de l’Angola, de prendre immédiatement, s’ils ne l’ont déjà fait,des mesures en vue de faire appliquer, de renforcer ou d’adopter des dispositions lé-gislatives aux termes desquelles la violation des sanctions imposées par le Conseilcontre l’UNITA par leurs nationaux ou d’autres individus opérant sur leurs territoi-res constituerait un délit, et d’informer le Comité de l’adoption de ces mesures, et invite les États à rendre compte au Comité des résultats de toutes les enquêtes ou poursuites y relatives; 28. Encourage les États à informer les associations professionnelles et les organismes de certification compétents des mesures figurant dans les résolutions864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998), à demander à ces organes d’intervenir lors-que ces mesures sont violées et à les consulter en vue d’améliorer l’application deces mesures; 29. Invite le Secrétaire général à renforcer la collaboration entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et internationales, ycompris Interpol, susceptibles de faire appliquer ou de surveiller les mesures énon-cées dans les résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998); 30. Invite également le Secrétaire général à mettre au point un dossier d’informations et à lancer une campagne médiatique afin de faire connaître au pu-blic les mesures figurant dans les résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173(1998); 31. Se félicite de ce que le Conseil des ministres de l’Organisation de l’unité africaine ait, à sa réunion tenue à Alger en juillet 1999, engagé tous les États mem-bres de l’OUA à n’épargner aucun effort pour faire appliquer toutes les résolutionsn0039938.doc 7S/RES/1295 (2000) du Conseil de sécurité, en particulier celles qui concernent les mesures imposées à l’UNITA (A/54/424, annexe I), s’engage à faire parvenir un exemplaire du rapport du Groupe d’experts au Président de l’OUA, et prie le Secrétaire général de trans- mettre le rapport au Secrétaire général de l’OUA; 32. Souligne que la Communauté de développement de l’Afrique australe joue un rôle important dans l’application des mesures figurant dans les résolutions864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998) et qu’elle est résolue à renforcerl’application des mesures contre l’UNITA, invite la Communauté à informer le Co- mité de l’aide dont elle a besoin pour faire appliquer la présente résolution et les ré-solutions antérieures sur la question, exprime son intention d’engager un dialogue avec la Communauté en ce qui concerne la réalisation des activités énoncées dans laprésente résolution, engage vivement les États et les organisations internationales à envisager de fournir une aide financière et technique à la Communauté, rappelle le Communiqué final du Sommet des chefs d’État ou de gouvernement de la Commu-nauté de développement de l’Afrique australe adopté à Grand Baie (Maurice) les 13et 14 septembre 1998 (S/1998/915) concernant l’application des mesures imposées àl’UNITA, s’engage à transmettre le rapport du Groupe d’experts au Président de la Communauté de développement de l’Afrique australe, et prie le Secrétaire général de transmettre le rapport au Secrétaire exécutif de la Communauté; 33. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1296 (2000)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1296(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1296 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 19 avril 2000 00-39904 (F) `````````Résolution 1296 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4130e séance, le 19 avril 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1265 (1999) du 17 septembre 1999, la déclaration de son président en date du 12 février 1999 (S/PRST/1999/6), ainsi que les autres ré-solutions et les autres déclarations de son président sur la question, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 septembre 1999 sur la protection des civils en période de conflit armé (S/1999/957), Remerciant de ses travaux le Groupe de travail officieux créé par la résolution 1265 (1999), Déplorant que les civils constituent la vaste majorité des victimes des conflits armés et que les combattants et autres éléments armés les prennent de plus en plussouvent pour cible, se déclarant de nouveau préoccupé par les souffrances subies par les civils au cours de conflits armés du fait, notamment, d’actes de violence diri-gés contre eux, en particulier contre les femmes, les enfants et d’autres groupes vul-nérables, y compris les réfugiés et les personnes déplacées, et sachant les effets que cette situation a sur la paix, la réconciliation et le développement durables, Ayant à l’esprit la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sé- curité internationales qui lui incombe en vertu de la Charte des Nations Unies et soulignant qu’il importe de prendre des mesures visant à prévenir et régler les conflits, Réaffirmant son attachement aux buts énoncés dans la Charte des Nations Unies, aux paragraphes 1 à 4 de l’Article premier, ainsi qu’aux principes de laCharte, proclamés aux paragraphes 1 à 7 de l’Article 2, notamment aux principes del’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tousles États, et au respect de la souveraineté de tous les États, Soulignant qu’il importe que toutes les parties concernées se conforment aux dispositions de la Charte des Nations Unies et aux règles et principes du droit inter-national, en particulier du droit international humanitaire et du droit relatif auxdroits de l’homme et aux réfugiés, et appliquent intégralement ses décisions perti-nentes,2 n0039904.docS/RES/1296 (2000) 1. Souligne que, lors de l’examen de moyens permettant d’assurer la pro- tection des civils en période de conflit armé, il est nécessaire de procéder au cas parcas, compte tenu des circonstances propres à la situation considérée, et déclare que, lorsqu’il s’acquittera de ses fonctions, il tiendra compte des recommandations pré-sentées à ce sujet par le Secrétaire général dans son rapport du 8 septembre 1999; 2. Réaffirme qu’il condamne énergiquement la pratique consistant à prendre délibérément pour cible des civils ou autres personnes protégées dans des situationsde conflit armé et demande à toutes les parties de mettre fin à de telles pratiques; 3. Note qu’en période de conflit armé, l’immense majorité des personnes déplacées et des membres d’autres groupes vulnérables sont des civils et, qu’à ce ti-tre, ils ont droit à la protection offerte aux civils en vertu du droit international hu-manitaire existant; 4. Réaffirme qu’il importe d’adopter une démarche globale en matière de prévention des conflits, invite les États Membres et le Secrétaire général à porter à son attention toute question qui, à leur avis, risque de compromettre le maintien dela paix et de la sécurité internationales, se déclare disposé , à cet égard, à envisager, à la lumière de son examen de ces questions, la création de missions préventives,dans certaines circonstances, et rappelle , à cet égard, la déclaration faite par son président le 30 novembre 1999 (S/PRST/1999/34); 5. Note que les pratiques consistant à prendre délibérément pour cible des civils ou autres personnes protégées et à commettre des violations systématiques,flagrantes et généralisées du droit international humanitaire et du droit relatif auxdroits de l’homme dans des situations de conflit armé peuvent constituer une me-nace contre la paix et la sécurité internationales et, à cet égard, réaffirme qu’il est prêt à examiner de telles situations et, le cas échéant, à adopter les mesures appro- priées; 6. Invite le Secrétaire général à continuer de lui communiquer des informa- tions et analyses pertinentes chaque fois qu’il pense que ces informations et analysespourraient contribuer à régler les questions dont le Conseil est saisi; 7. Déclare qu’il a l’intention de collaborer avec les représentants des orga- nisations régionales et sous-régionales intéressées, le cas échéant, afin d’améliorerencore les possibilités de règlement des conflits armés et de protection des civilsdans de tels conflits; 8. Souligne qu’il est important que le personnel humanitaire ait accès libre- ment et en toute sécurité aux civils en période de conflit armé, demande à toutes les parties concernées, y compris aux États voisins, de coopérer pleinement avec leCoordonnateur des Nations Unies pour les affaires humanitaires et les organismesdes Nations Unies afin d’assurer un tel accès, invite les États et le Secrétaire général à l’informer de tout refus délibéré d’accorder un tel accès en violation du droit in-ternational, lorsque ce refus peut menacer la paix et la sécurité internationales et, àcet égard, se déclare disposé à examiner de telles informations et, le cas échéant, à adopter les mesures appropriées; 9. Se déclare à nouveau vivement préoccupé par les dommages étendus cau- sés par les conflits armés aux civils, en particulier aux femmes, aux enfants et auxautres groupes vulnérables, et réaffirme , à cet égard, qu’il importe de tenir pleine- ment compte, dans le mandat des opérations de maintien, de rétablissement ou den0039904.doc 3S/RES/1296 (2000) renforcement de la paix, des besoins particuliers de ces groupes en matière de pro- tection et d’assistance; 10. Entend demander aux parties à un conflit, lorsqu’il y aura lieu, qu’elles prennent des dispositions spéciales pour répondre aux besoins des femmes, des en-fants et des autres groupes vulnérables en matière de protection et d’assistance, no-tamment en prévoyant des « journées de vaccination » et en veillant à ce que laprestation des services de base nécessaires puisse être assurée en toute sécurité etsans entrave; 11. Souligne qu’il importe que les organisations humanitaires respectent les principes de la neutralité, de l’impartialité et de l’humanité dans leur action huma-nitaire et rappelle à cet égard la déclaration de son président en date du 9 mars 2000 (S/PRST/2000/7); 12. Lance de nouveau un appel à toutes les parties intéressées, y compris aux parties autres que les États, pour qu’elles assurent la sécurité et la liberté de circula-tion du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que du personneldes organisations humanitaires, et rappelle à cet égard la déclaration de son prési- dent datée du 9 février 2000 (S/PRST/2000/4); 13. Entend veiller, lorsque ce sera approprié et possible, à ce que les mis- sions de maintien de la paix soient dûment chargées de protéger les civils en cas demenace imminente de danger physique et disposent des ressources nécessaires à ceteffet, notamment en renforçant la capacité des Nations Unies en matière de planifi-cation et de déploiement rapide du personnel de maintien de la paix, de la police ci-vile, des administrateurs civils et du personnel humanitaire, en ayant recours, lors-qu’il y aura lieu, aux forces et moyens en attente; 14. Invite le Secrétaire général à appeler son attention sur les situations dans lesquelles réfugiés et personnes déplacées sont menacés de harcèlement ou se trou-vent dans des camps exposés au risque d’infiltration par des éléments armés, et oùune menace pèserait de ce fait sur la paix et la sécurité internationales, se déclare disposé , à cet égard, à examiner les situations considérées et, si nécessaire, à prendre les mesures voulues en vue d’aider à créer un climat de sécurité pour les civils misen danger par des conflits, notamment en appuyant les États concernés, et rappelle à cet égard sa résolution 1208 (1998) du 19 novembre 1998; 15. Se déclare disposé à examiner s’il est approprié et possible de créer des zones de sécurité provisoires et des couloirs de sécurité pour la protection des civilset l’acheminement de l’assistance lorsqu’il y a menace de génocide, de crimescontre l’humanité et de crimes de guerre contre la population civile; 16. Affirme son intention d’inclure dans le mandat des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, selon qu’il y aura lieu et au cas par cas, des disposi-tions se rapportant expressément aux activités de désarmement, de démobilisation etde réinsertion des ex-combattants, y compris en particulier des enfants soldats, ainsiqu’à la destruction rapide, par des moyens sûrs, des armes et munitions en surplus, souligne qu’il importe de prévoir des mesures de cet ordre dans les accords de paix, lorsqu’il y a lieu et avec l’assentiment des parties, souligne également qu’il importe que les ressources voulues soient réunies à cet effet, et rappelle la déclaration de son président en date du 23 mars 2000 (S/PRST/2000/10);4 n0039904.docS/RES/1296 (2000) 17. Réaffirme qu’il condamne toutes les incitations à la violence contre des civils dans des situations de conflit armé, réaffirme aussi que tous ceux qui incitent à la violence ou la provoquent d’une autre manière doivent être traduits en justice et se déclare disposé , lorsqu’il autorise le déploiement d’une mission, à envisager, le cas échéant, des mesures à prendre à l’égard des médias incitant au génocide, à descrimes contre l’humanité et à des violations graves du droit international humani-taire; 18. Déclare que les missions de maintien de la paix des Nations Unies de- vraient comprendre, selon qu’il conviendra, une composante chargée des médias, quipuisse diffuser des informations sur le droit international humanitaire et les droits del’homme, en particulier l’éducation pour la paix et la protection des enfants, et quidiffuse aussi des informations objectives sur les activités de l’Organisation des Na-tions Unies, et déclare en outre que, le cas échéant, les opérations régionales de maintien de la paix devraient être encouragées à se doter de telles composanteschargées des médias; 19. Réaffirme qu’il importe d’assurer le respect des dispositions pertinentes du droit international humanitaire et du droit relatif aux droits de l’homme et aux ré-fugiés, ainsi que de dispenser au personnel affecté aux activités de maintien, de ré-tablissement et de renforcement de la paix la formation voulue dans ce domaine, ence qui concerne notamment les dispositions se rapportant aux enfants et à la paritéentre les sexes, la négociation et la communication, les spécificités culturelles, lacoordination entre civils et militaires et le doigté en matière de prévention duVIH/sida et des autres maladies transmissibles, prie le Secrétaire général de diffuser des directives à cet effet et de veiller à ce que le personnel des Nations Unies re-çoive la formation requise, et demande instamment aux États Membres concernés de diffuser, selon qu’il y aura lieu et autant que faire se pourra, des instructions à ceteffet et de prévoir un volet approprié dans leurs programmes de formation du per-sonnel appelé à prendre part à des activités analogues; 20. Donne acte de l’entrée en vigueur de la Convention de 1997 sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des minesantipersonnel et sur leur destruction et du Protocole modifié sur l’interdiction ou lalimitation de l’emploi de mines, pièges et autres dispositifs (Protocole II) annexé àla Convention de 1980 sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certainesarmes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets trauma-tiques excessifs ou comme frappant sans discrimination, rappelle les dispositions pertinentes qui y figurent, note les effets bénéfiques que leur mise en oeuvre aura sur la sécurité des civils, et encourage ceux qui sont en mesure de le faire à appuyer l’action antimines à vocation humanitaire, notamment en apportant une assistancefinancière à cet effet; 21. Note que l’accumulation excessive et l’effet déstabilisateur des armes lé- gères et de petit calibre font obstacle à l’acheminement de l’assistance humanitaireet peuvent exacerber et prolonger les conflits, mettre les civils en danger et porteratteinte à la sécurité et à la confiance nécessaires pour rétablir la paix et la stabilité; 22. Rappelle la décision des membres du Conseil dont fait état la note de son président en date du 17 avril 2000 (S/2000/319), de créer un groupe de travail offi-cieux sur la question générale des sanctions, et prie ledit groupe d’examiner les re- commandations formulées dans le rapport du Secrétaire général en date du8 septembre 1999 qui ont à voir avec son mandat;n0039904.doc 5S/RES/1296 (2000) 23. Rappelle la lettre en date du 14 février 2000 adressée au Président de l’Assemblée générale par son président (S/2000/119), prend note de la lettre datée du 7 avril 2000 adressée à son président par le Président de l’Assemblée générale(S/2000/298), ainsi que de la lettre du Président du Comité spécial des opérations demaintien de la paix en date du 1er avril 2000 qu’elle contenait, se félicite à cet égard des travaux du Comité portant sur les recommandations formulées dans le rapport duSecrétaire général en date du 8 septembre 1999 qui ont à voir avec son mandat, et encourage l’Assemblée générale à continuer d’examiner les aspects considérés de la protection des civils en période de conflit armé; 24. Prie en outre le Secrétaire général de continuer à inclure, selon qu’il y aura lieu, dans les rapports écrits qu’il présente au Conseil au sujet des situationsdont celui-ci est saisi, des observations sur la protection des civils en période deconflit armé; 25. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 30 mars 2001 son pro- chain rapport sur la protection des civils en période de conflit armé, entend deman- der que d’autres rapports sur la question lui soient présentés à l’avenir, prie en outre le Secrétaire général d’inclure dans son rapport des recommandations sur la manière dont le Conseil et d’autres organes de l’Organisation des Nations Unies, agissantdans le cadre de leur mandat, pourraient améliorer encore la protection des civils enpériode de conflit armé, et l’ encourage à consulter le Comité permanent interorgani- sations lorsqu’il établira ces rapports; 26. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1297 (2000)
IntituléSituation entre l'Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1297(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1297 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mai 2000 00-42983 (F) `````````Résolution 1297 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4142e séance, le 12 mai 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1177 (1998) du 26 juin 1998, 1226 (1999) du 29 janvier 1999 et 1227 (1999) du 10 février 1999, Profondément troublé par la reprise des combats entre l’Érythrée et l’Éthiopie, Soulignant la nécessité pour les deux parties de parvenir à un règlement pacifi- que du conflit, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Érythrée et de l’Éthiopie, Exprimant son appui vigoureux aux efforts de l’Organisation de l’unité afri- caine (OUA) pour parvenir à un règlement pacifique du conflit, Se félicitant des efforts de sa mission dans la région et du rapport de celle-ci en date du 11 mai 2000 (S/2000/413), Convaincu de la nécessité de poursuivre immédiatement les efforts diplomati- ques, Notant avec préoccupation que la reprise des combats a de graves conséquen- ces humanitaires pour la population civile des deux pays, Soulignant que la situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie compromet la paix et la sécurité, Soulignant également que la reprise des hostilités menace plus gravement en- core la stabilité, la sécurité et le développement économique de la sous-région, 1. Condamne résolument la reprise des combats entre l’Érythrée et l’Éthiopie; 2. Exige que les deux parties mettent fin immédiatement à toute action mi- litaire et s’abstiennent dorénavant de recourir à la force; 3. Exige que soient organisés dès que possible, sans conditions préalables, de nouveaux entretiens de fond en vue de la paix, sous les auspices de l’OUA, sur labase de l’Accord-cadre et des Modalités ainsi que des travaux menés par l’OUA,2 n0042983.docS/RES/1297 (2000) dont rend compte le communiqué publié par le Président en exercice de celle-ci le 5 mai 2000 (S/2000/394); 4. Décide de se réunir à nouveau dans les 72 heures suivant l’adoption de la présente résolution au cas où les hostilités se poursuivraient pour prendre des dispo-sitions immédiates afin d’assurer le respect de la présente résolution; 5. Réaffirme son plein appui à l’action que l’OUA, l’Algérie qui en assure actuellement la présidence et les autres parties intéressées continuent de mener pourparvenir à un règlement pacifique du conflit; 6 Souscrit à l’Accord-cadre et aux Modalités en tant que base du règlement pacifique du différend entre les deux parties; 7. Souscrit également au communiqué publié le 5 mai 2000 par le Président en exercice de l’Organisation de l’unité africaine, qui rend compte des résultats desnégociations menées jusqu’à cette date par l’OUA, y compris les domaines deconvergence déjà établis entre les deux parties; 8. Demande aux deux parties d’assurer la sécurité des populations civiles et de respecter scrupuleusement les droits de l’homme et le droit international huma-nitaire; 9. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement et régulièrement informé de la situation; 10. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1298 (2000)
IntituléSituation entre l'Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1298(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1298 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mai 2000FrançaisOriginal: anglais 00-43712 (F) `````````Résolution 1298 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4144e séance, le 17 mai 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1177 (1998) du 26 juin 1998, 1226 (1999) du 29 janvier 1999, 1227 (1999) du 10 février 1999 et 1297 (2000) du 12 mai 2000, Rappelant en particulier qu’il a instamment demandé à tous les États, dans sa résolution 1227 (1999), de mettre fin aux ventes d’armes et de munitions àl’Érythrée et à l’Éthiopie, Profondément troublé par la poursuite des combats entre l’Érythrée et l’Éthiopie, Déplorant les pertes en vies humaines résultant des combats et regrettant vi- vement que le détournement de ressources entraîné par le conflit continue d’entraver l’action humanitaire menée en vue de remédier à la crise alimentaire dont se ressentla région, Soulignant que les deux parties se doivent de parvenir à un règlement pacifi- que du conflit, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Érythrée et de l’Éthiopie, Exprimant son appui résolu à l’action que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) mène en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit, Notant que les discussions de proximité tenues à Alger du 29 avril au 5 mai 2000, dont rend compte le communiqué de l’OUA en date du 5 mai 2000(S/2000/394), visaient à aider les deux parties à arrêter un plan de paix détailléqu’elles puissent l’une et l’autre accepter et qui conduise au règlement pacifique duconflit, Rappelant les efforts qu’il a lui-même accomplis, par l’entremise de sa mission dans la région, notamment, en vue de parvenir à un règlement pacifique de la ques-tion, Convaincu de la nécessité de reprendre immédiatement les efforts diplomati- ques,2 n0043712.docS/RES/1298 (2000) Notant avec préoccupation que les combats ont de graves conséquences d’ordre humanitaire pour la population civile des deux pays, Soulignant que les hostilités font peser une menace de plus en plus lourde sur la stabilité, la sécurité et le développement économique de la sous-région, Constatant que la situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie compromet la paix et la sécurité régionales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne résolument la poursuite des combats entre l’Érythrée et l’Éthiopie; 2. Exige que les deux parties mettent fin immédiatement à toute action militaire et s’abstiennent dorénavant de recourir à la force; 3. Exige également que les deux parties mettent fin à l’engagement mili- taire de leurs forces et ne fassent rien qui puisse exacerber les tensions; 4. Exige que soient organisés dès que possible, sans conditions préalables, de nouveaux entretiens de fond en vue de la paix, sous les auspices de l’OUA, sur labase de l’Accord-cadre et des Modalités ainsi que des travaux menés par l’OUA,dont rend compte le communiqué publié par son Président en exercice le 5 mai 2000(S/2000/394), qui aboutiraient à un règlement pacifique et définitif du conflit; 5. Demande que le Président en exercice de l’OUA envisage de dépêcher d’urgence son Envoyé personnel dans la région afin que celui-ci s’emploie à obtenirla cessation immédiate des hostilités et la reprise des pourparlers de paix; 6. Décide que tous les États empêcheront : a) La vente ou la fourniture à l’Érythrée et à l’Éthiopie par leurs nationaux ou à partir de leur territoire, ou au moyen de navires battant leur pavillon oud’aéronefs immatriculés par eux, d’armements et de matériel connexe de tous types,y compris d’armes et de munitions, de véhicules et d’équipements militaires,d’équipements paramilitaires et de pièces détachées y afférentes, que ceux-ci pro-viennent ou non de leur territoire; b) La fourniture à l’Érythrée et à l’Éthiopie, par leurs nationaux ou à partir de leur territoire, de toute assistance technique ou formation se rapportant à la four-niture, à la fabrication, à l’entretien ou à l’utilisation des éléments visés àl’alinéa a); 7. Décide également que les mesures imposées au titre du paragraphe 6 ne s’appliqueront pas aux équipements militaires non meurtriers à usage exclusivementhumanitaire dont le comité créé en application du paragraphe 8 aura préalablementapprouvé la fourniture; 8. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité composé de tous ses membres, qui exercera les fonctions ci-après et lui rendra compte de ses travaux, en lui présentant des observations et re-commandations : a) Demander à tous les États de lui communiquer des éléments d’information à jour sur les dispositions qu’ils auront prises en vue d’assurerl’application effective des mesures imposées au titre du paragraphe 6 et, par la suite,n0043712.doc 3S/RES/1298 (2000) leur demander de lui communiquer tous autres éléments d’information qu’il jugera nécessaires; b) Examiner les éléments d’information portés à son attention par des États au sujet de violations des mesures imposées au titre du paragraphe 6 et re-commander les dispositions à prendre à cet égard; c) Présenter périodiquement au Conseil des rapports sur les éléments d’information qui lui auront été communiqués au sujet de violations présumées desmesures imposées au titre du paragraphe 6, en identifiant si possible les personnesou les entités, y compris les navires et aéronefs, qui seraient impliqués dans de tellesviolations; d) Promulguer les directives nécessaires pour faciliter l’application des mesures imposées au titre du paragraphe 6; e) Examiner les demandes de dérogation présentées au titre du paragra- phe 7 et décider de la suite à y donner; f) Examiner les rapports présentés en application des paragraphes 11 et 12; 9. Demande à tous les États et à toutes les organisations internationales et régionales de se conformer strictement aux dispositions de la présente résolution,nonobstant l’existence de droits conférés ou d’obligations imposées par un accordinternational, un contrat, une licence ou une autorisation ayant pris effet avantl’entrée en vigueur des mesures imposées au titre du paragraphe 6; 10. Prie le Secrétaire général d’apporter toute l’assistance requise au co- mité créé en application du paragraphe 8 et de prendre à cette fin les dispositionsvoulues au Secrétariat; 11. Prie les États de présenter au Secrétaire général dans les 30 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution un rapport détaillé sur les mesures pré-cises qu’ils auront prises afin de donner effet aux mesures imposées au titre du para-graphe 6; 12. Demande que tous les États, les organes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, les autres organisations et parties intéressées informent le comitécréé en application du paragraphe 8 des violations éventuelles des mesures imposéesau titre du paragraphe 6; 13. Demande au comité créé en application du paragraphe 8 de diffuser l’information qu’il jugera pertinente par l’intermédiaire des médias appropriés,moyennant notamment une meilleure utilisation de la technologie de l’information; 14. Demande que les Gouvernements érythréen et éthiopien ainsi que les autres parties intéressées prennent les dispositions voulues pour assurer la distribu-tion de l’aide humanitaire et s’efforcent de faire en sorte que les secours répondentaux besoins locaux, soient acheminés dans la sécurité à ceux auxquels ils sont desti-nés et soient utilisés par eux; 15. Prie le Secrétaire général de lui présenter, 15 jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution, un rapport initial sur l’application des paragra-phes 2, 3 et 4 et de lui présenter par la suite tous les 60 jours à compter de la date de4 n0043712.docS/RES/1298 (2000) l’adoption de la présente résolution un rapport sur l’application de celle-ci et sur la situation humanitaire en Érythrée et en Éthiopie; 16. Décide que les mesures imposées au titre du paragraphe 6 seront appli- quées pendant 12 mois et qu’à la fin de cette période, le Conseil décidera si lesGouvernements érythréen et éthiopien ont satisfait aux exigences formulées aux pa-ragraphes 2, 3 et 4 et, par conséquent, si ces mesures doivent être prorogées pendantune nouvelle période dans les mêmes conditions; 17. Décide également que les mesures imposées au titre du paragraphe 6 se- ront rapportées dès que le Secrétaire général fera savoir qu’un règlement pacifiqueet définitif du conflit a été conclu; 18. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1299 (2000)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1299(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1299 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 19 mai 2000 00-43961 (F) `````````Résolution 1299 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4145e séance, le 19 mai 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la situation en Sierra Leone, Ayant pris connaissance de la lettre du Secrétaire général à son président en date du 17 mai 2000 (S/2000/446), et attendant son prochain rapport, Convaincu que la détérioration des conditions de sécurité sur le terrain exige que la composante militaire de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone(MINUSIL) soit rapidement renforcée de façon que celle-ci dispose des ressourcessupplémentaires qui lui sont nécessaires pour s’acquitter de son mandat, 1. Décide que l’effectif de la composante militaire de la MINUSIL sera porté à 13 000 hommes au maximum, y compris les 260 observateurs militaires déjàdéployés; 2. Sait gré à tous les États qui, afin d’assurer le renforcement rapide de la MINUSIL, ont accéléré le déploiement des troupes qu’ils ont affectées à la Mission,ont mis du personnel supplémentaire à sa disposition et ont offert de lui apporter uneassistance militaire d’ordre logistique, technique et autre, et demande à tous ceux qui sont en mesure de le faire de lui apporter un appui encore accru; 3. Décide , agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, que les restrictions visées au paragraphe 2 de sa résolution 1171 (1998) du5 juin 1998 ne s’appliquent pas à la vente ou à la fourniture d’armements et de maté-riel connexe à l’usage exclusif, en Sierra Leone, de ceux des États Membres quicoopèrent avec la MINUSIL ou avec le Gouvernement sierra-léonais; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1300 (2000)
IntituléSituation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1300(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1300 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2000 00-45620 (F) `````````Résolution 1300 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4148e séance, le 31 mai 2000 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 22 mai 2000 (S/2000/459), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie pour sensibiliser le personnel chargé du maintien de la paix àla question de l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres mala-dies transmissibles, Décide : a) De demander aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa ré- solution 338 (1973) du 22 octobre 1973; b) De proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au 30 novembre2000; c) De prier le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la ré-solution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1301 (2000)
IntituléSituation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1301(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1301 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2000 00-45644 (F) `````````Résolution 1301 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4149e séance, le 31 mai 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occi- dental, en particulier ses résolutions 1108 (1997) du 22 mai 1997 et 1292 (2000) du29 février 2000, Rappelant également les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, en date du 9 décembre 1994, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de lapaix à la prévention et au contrôle du VIH/sida et autres maladies transmissiblesdans toutes ses opérations de maintien de la paix, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 22 mai 2000 (S/2000/461) ainsi que des efforts accomplis par son Envoyé personneldans le cadre de sa mission telle que définie par le Secrétaire général, et faisant siennes les observations et recommandations qui y sont formulées, Réaffirmant son plein appui aux efforts poursuivis par la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) afinde faire appliquer le Plan de règlement et les accords adoptés par les parties, concer-nant la tenue d’un référendum libre, régulier et impartial en vue del’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et notant que des divergences de vues fondamentales entre les parties restent à surmonter quant à l’interprétation à donner des dispositions principales du Plan, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 juillet 2000, en comptant que les parties présenteront à l’Envoyé personnel du Secrétaire généraldes propositions précises et concrètes sur lesquelles elles pourraient s’entendre afinde régler les multiples problèmes auxquels se heurte l’application du Plan de règle-ment et étudieront tous moyens de parvenir à un règlement rapide, durable etconcerté de leur différend au sujet du Sahara occidental; 2. Prie le Secrétaire général de faire le point de la situation avant l’expiration du mandat prorogé de la Mission; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1302 (2000)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1302(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1302 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 8 juin 2000 00-47163 (F) 080600 080600 `````````Résolution 1302 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4152e séance, le 8 juin 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolu- tions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997) du12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997, 1153 (1998) du 20 février1998, 1175 (1998) du 19 juin 1998, 1210 (1998) du 24 novembre 1998, 1242 (1999)du 21 mai 1999, 1266 (1999) du 4 octobre 1999, 1275 (1999) du 19 novembre 1999,1280 (1999) du 3 décembre 1999, 1281 (1999) du 10 décembre 1999, 1284 (1999)du 17 décembre 1999 et 1293 (2000) du 31 mars 2000, Convaincu de la nécessité de continuer de répondre, à titre de mesure tempo- raire, aux besoins humanitaires de la population iraquienne jusqu’à ce quel’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notammentla résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre, confor-mément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures touchant les in-terdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Convaincu également de la nécessité d’assurer la distribution équitable des se- cours humanitaires à tous les groupes de la population iraquienne dans l’ensembledu pays, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, et sous réserve du paragraphe 15 dela résolution 1284 (1999), demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de180 jours, commençant à 0 h 1 (heure de New York), le 9 juin 2000; 2. Décide également que les montants prélevés sur les recettes provenant de l’importation par les États de pétrole et de produits pétroliers en provenance del’Iraq, y compris les transactions financières et autres opérations essentielles s’yrapportant, au cours de la période de 180 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus, dontle Secrétaire général recommande dans son rapport du 1er février 1998 (S/1998/90)qu’ils aillent aux secteurs de l’alimentation/nutrition et de la santé, devraient conti-2 n0047163.docS/RES/1302 (2000) nuer d’être alloués sur une base prioritaire, dans le cadre des activités du Secrétariat, et que 13 % des recettes réalisées au cours de la période susmentionnée devront êtreutilisés aux fins prévues au paragraphe 8 b) de la résolution 986 (1995); 3. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pleine et entière application de la présente résolution, ainsi qu’àaméliorer selon qu’il y aura lieu le processus d’observation des Nations Unies enIraq de façon à pouvoir lui donner toutes les assurances requises concernant la dis-tribution équitable des marchandises livrées conformément à la présente résolutionet l’utilisation effective, aux fins pour lesquelles leur achat a été autorisé, des four-nitures importées par l’Iraq, notamment les articles et les pièces détachées à doubleusage; 4. Décide en outre de procéder à un examen approfondi de tous les aspects de l’application de la présente résolution 90 jours après l’entrée en vigueur du para-graphe 1 ci-dessus, puis avant la fin de la période de 180 jours, et déclare qu’il a l’intention d’envisager favorablement, avant la fin de la période de 180 jours, de proroger les dispositions de la présente résolution, selon les besoins, à condition queles examens prévus fassent apparaître qu’elles ont été convenablement appliquées; 5. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’application de la pré- sente résolution 90 jours après son entrée en vigueur, et le prie en outre de lui sou- mettre, avant la fin de la période de 180 jours, sur la base des observations faites parle personnel des Nations Unies en Iraq et des consultations menées avec le Gouver-nement iraquien, un rapport lui indiquant si l’Iraq a équitablement distribué les mé-dicaments, les fournitures médicales et les denrées alimentaires, ainsi que les pro-duits et articles de première nécessité destinés à la population civile qui sont finan-cés conformément au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995), en incluant dansle point qu’il fera de la situation et dans son rapport toute observation qu’il jugeraitutile de faire quant à la mesure dans laquelle le niveau des recettes permet de répon-dre aux besoins humanitaires de l’Iraq; 6. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en étroite coor- dination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l’application des arran-gements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 de la résolution 986 (1995) aprèsl’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et avant la fin de la période de180 jours; 7. Prie le Secrétaire général de nommer, en consultation avec le Comité créé par la résolution 661 (1990), le 10 août 2000 au plus tard, le nombre de vérifi-cateurs supplémentaires nécessaires pour approuver les contrats d’exportation depétrole et de produits pétroliers conformément au paragraphe 1 de la résolution 986(1995) et aux procédures du Comité créé par la résolution 661 (1990); 8. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990) d’approuver, dans un délai de 30 jours, sur la base de propositions du Secrétaire général, des listes defournitures essentielles pour l’alimentation en eau et l’assainissement, décide , no- nobstant le paragraphe 3 de la résolution 661 (1990) et le paragraphe 20 de la réso-lution 687 (1991), que l’expédition de ces fournitures ne sera pas assujettie àl’approbation du Comité, exception faite pour les articles que visent les dispositionsde la résolution 1051 (1996), que le Secrétaire général recevra notification de cesexpéditions et qu’elles seront financées conformément aux dispositions des ali-néas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), et prie le Secrétaire géné-n0047163.doc 3S/RES/1302 (2000) ral d’informer sans tarder le Comité de toutes les notifications reçues à cet effet et des mesures prises; 9. Décide que les fonds déposés sur le compte séquestre créé par le paragra- phe 7 de la résolution 986 (1995) en application des dispositions de la présente ré-solution pourront servir, jusqu’à concurrence d’un montant total de 600 millions dedollars, à financer toutes dépenses raisonnables, autres qu’effectuées en Iraq, qui ré-sultent directement des contrats approuvés conformément au paragraphe 2 de la ré-solution 1175 (1998) et au paragraphe 18 de la résolution 1284 (1999), et exprime son intention d’envisager favorablement la reconduction de cette disposition; 10. Décide que les fonds déposés sur le compte séquestre par suite de la sus- pension opérée conformément au paragraphe 20 de la résolution 1284 (1999) serontutilisés aux fins définies au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995), et décide en outre que les dispositions du paragraphe 20 de la résolution 1284 (1999) demeure- ront en vigueur et s’appliqueront à la nouvelle période de 180 jours visée au para-graphe 1 ci-dessus et qu’elles ne pourront être reconduites; 11. Se félicite des efforts que fait le Comité créé par la résolution 661 (1990) pour examiner rapidement les demandes, et l’ encourage à les poursuivre; 12. Demande au Gouvernement iraquien de prendre toutes les mesures sup- plémentaires nécessaires pour appliquer les dispositions du paragraphe 27 de la ré-solution 1284 (1999), et prie en outre le Secrétaire général de suivre l’application des mesures visées et d’en rendre compte à intervalles réguliers; 13. Prie le Secrétaire général de présenter au Comité créé par la résolution 661 (1990) des recommandations relatives à l’application des paragraphes 1 a) et 6de la résolution 986 (1995) et visant à réduire au minimum le délai de versement aucompte séquestre créé par le paragraphe 7 de la résolution 986 (1995) du montanttotal de chaque achat de pétrole et de produits pétroliers iraquiens; 14. Prie le Secrétaire général de présenter au Comité créé par la résolution 661 (1990) des recommandations relatives à l’utilisation des fonds excédentairesprélevés sur le compte créé par le paragraphe 8 d) de la résolution 986 (1995), enparticulier aux fins énoncées aux alinéas a) et b) du paragraphe 8 de ladite résolu-tion; 15. Prie instamment tous les États, et en particulier le Gouvernement ira- quien, d’apporter leur entière coopération à l’application de la présente résolution; 16. Demande instamment à tous les États de continuer à coopérer pour que les demandes soient soumises sans retard et les licences d’exportation rapidementdélivrées, en facilitant le transit des secours humanitaires autorisés par le Comitécréé par la résolution 661 (1990), et en prenant toutes autres mesures relevant deleur compétence pour que les secours humanitaires requis d’urgence parviennent aupeuple iraquien dans les meilleurs délais; 17. Souligne qu’il importe que la sécurité de toutes les personnes directement associées à l’application de la présente résolution en Iraq continue d’être assurée;4 n0047163.docS/RES/1302 (2000) 18. Invite le Secrétaire général de nommer des experts indépendants chargés d’établir, le 26 novembre 2000 au plus tard, un rapport détaillé contenant une ana-lyse de la situation humanitaire en Iraq et des besoins d’ordre humanitaire découlantde cette situation, et présentant des recommandations sur les moyens de répondre àces besoins, dans le cadre des résolutions existantes; 19. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1303 (2000)
IntituléSituation en Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1303(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1303 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juin 2000 00-47957 (F) `````````Résolution 1303 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4155e séance le 14 juin 2000 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 26 mai 2000 (S/2000/496 et Corr.1) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, et en parti-culier l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question huma-nitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la déter-mination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies char-gée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2000, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de toutes ses opérations de maintien dela paix aux questions de la prévention et du contrôle du VIH/sida et d’autres mala-dies transmissibles, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier les résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et 1283 (1999) du 15 décembre 1999; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 décembre2000; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er décembre 2000 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1304 (2000)
IntituléSituation concernant la Répubique démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1304(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1304 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 16 juin 2000 00-48560 (F) `````````Résolution 1304 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4159e séance, le 16 juin 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1234 (1999) du 9 avril 1999, 1258 (1999) du 6 août 1999, 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1273 (1999) du 5 novembre 1999, 1279(1999) du 30 novembre 1999, 1291 (2000) du 24 février 2000 et 1296 (2000) du19 avril 2000, ainsi que les déclarations de son Président en date des 13 juillet 1998(S/PRST/1998/20), 31 août 1998 (S/PRST/1998/26), 11 décembre 1998(S/PRST/1998/36), 24 juin 1999 (S/PRST/1999/17), 26 janvier 2000(S/PRST/2000/2), 5 mai 2000 (S/PRST/2000/15) et 2 juin 2000 (S/PRST/2000/20), Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et la responsabilité principale qui lui incombe en matière de maintien de la paix et dela sécurité internationales, Réaffirmant également que tous les États ont l’obligation de s’abstenir de re- courir à l’emploi de la force soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance po-litique d’un État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des NationsUnies, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Réaffirmant également la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles et prenant note avec préoccupation des infor- mations faisant état de l’exploitation illégale des ressources du pays et des consé-quences que peuvent avoir ces activités sur la sécurité et la poursuite des hostilités, Exhortant , à cet égard, toutes les parties au conflit dans la République démo- cratique du Congo et les autres intéressés à coopérer pleinement avec le grouped’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de laRépublique démocratique du Congo (S/PRST/2000/20) dans le cadre de son enquêteet de ses visites dans la région, Se déclarant profondément préoccupé par la poursuite des hostilités dans le pays, Se déclarant indigné par la reprise des combats entre les forces ougandaises et les forces rwandaises à Kisangani (République démocratique du Congo) le 5 juin2 n0048560.docS/RES/1304 (2000) 2000, ainsi que par le manquement de l’Ouganda et du Rwanda à l’engagement de mettre fin aux hostilités et de se retirer de Kisangani qu’ils ont pris dans leurs décla-rations conjointes du 8 mai 2000 et du 15 mai 2000 (S/2000/445), et déplorant les pertes en vies civiles, les risques pour la population civile et les dommages matérielsinfligés à la population congolaise par les forces de l’Ouganda et du Rwanda, Réaffirmant son appui résolu à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815) et insistant pour que toutes les parties honorent les engagements prisdans cet accord, Déplorant les retards enregistrés dans l’application dudit Accord et du Plan de désengagement de Kampala en date du 8 avril 2000, et soulignant qu’il importe de donner une nouvelle impulsion au processus de paix afin de le faire progresser, Se déclarant profondément préoccupé par le manque de coopération du Gou- vernement de la République démocratique du Congo avec le facilitateur du dialoguenational choisi avec l’aide de l’Organisation de l’unité africaine, et notamment parle fait que des délégués ont été empêchés de se rendre à la réunion préparatoire deCotonou tenue le 6 juin 2000, Remerciant le Secrétaire général de son rapport du 13 juin 2000 (S/2000/566), Rappelant qu’il incombe à toutes les parties au conflit dans la République dé- mocratique du Congo d’assurer la sécurité du personnel des Nations Unies et du per-sonnel associé dans tout le pays, Se félicitant que les membres du Comité politique de l’Accord de cessez-le-feu aient participé à ses séances des 15 et 16 juin 2000, Se déclarant gravement préoccupé par la situation humanitaire dans la Répu- blique démocratique du Congo, qui résulte pour l’essentiel du conflit, et soulignant qu’il importe d’apporter une assistance humanitaire substantielle à la population congolaise, Se déclarant également alarmé par les conséquences funestes de la prolonga- tion du conflit pour la sécurité de la population civile sur tout le territoire de la Ré-publique démocratique du Congo, et profondément préoccupé par toutes les viola- tions des droits de l’homme et du droit international humanitaire et les atteintes quiy sont portées, en particulier dans l’est du pays, notamment dans le Nord et le Sud-Kivu et à Kisangani, Constatant que la situation dans la République démocratique du Congo conti- nue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la ré-gion, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande à toutes les parties de mettre fin aux hostilités sur tout le terri- toire de la République démocratique du Congo et de s’acquitter des obligations quileur incombent en vertu de l’Accord de cessez-le-feu et des dispositions pertinentesdu Plan de désengagement de Kampala en date du 8 avril 2000; 2. Condamne à nouveau sans réserve les combats entre les forces ougandai- ses et rwandaises à Kisangani, en violation de la souveraineté et de l’intégrité terri-toriale de la République démocratique du Congo, et exige que ces forces et celles qui leur sont alliées mettent fin aux affrontements;n0048560.doc 3S/RES/1304 (2000) 3. Exige que les forces ougandaises et rwandaises, ainsi que les forces de l’opposition armée congolaise et d’autres groupes armés, se retirent immédiatementet complètement de Kisangani, et demande à toutes les parties à l’Accord de cessez- le-feu de respecter la démilitarisation de la ville et de ses environs; 4. Exige également : a) Que l’Ouganda et le Rwanda, qui ont violé la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, retirent toutes leurs forces duterritoire de la République démocratique du Congo sans plus tarder, conformémentau calendrier prévu dans l’Accord de cessez-le-feu et le Plan de désengagement deKampala en date du 8 avril 2000; b) Que chaque étape du retrait accomplie par les forces ougandaises et rwandaises fasse l’objet d’une action réciproque de la part des autres parties,conformément au même calendrier; c) Qu’il soit mis fin à toute autre présence et activité militaires étrangères, directes ou indirectes, sur le territoire de la République démocratique du Congo,conformément aux dispositions de l’Accord de cessez-le-feu; 5. Exige , dans ce contexte, que toutes les parties s’abstiennent de toute ac- tion offensive pendant le processus de désengagement et de retrait des forces étran-gères; 6. Prie le Secrétaire général de garder à l’étude les arrangements relatifs au déploiement du personnel de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en Ré-publique démocratique du Congo, comme autorisé et dans les conditions définies parla résolution 1291 (2000), aux fins de la surveillance de la cessation des hostilités,du désengagement des forces et du retrait des forces étrangères, tels qu’ils sont dé-crits aux paragraphes 1 à 5 ci-dessus et d’aider à la planification de ces tâches, et le prie également de recommander tout ajustement qui pourrait devenir nécessaire à cet égard; 7. Demande à toutes les parties, tout en se conformant aux dispositions des paragraphes 1 à 5 ci-dessus, de coopérer aux efforts de la MONUC pour ce qui atrait à la surveillance de la cessation des hostilités, du désengagement des forces etdu retrait des forces étrangères; 8. Exige que les parties à l’Accord de cessez-le-feu coopèrent au déploie- ment de la MONUC dans les zones d’opérations jugées nécessaires par le Repré-sentant spécial du Secrétaire général, notamment en levant les restrictions à la li-berté de circulation du personnel de la MONUC et en assurant sa sécurité; 9. Demande à toutes les parties congolaises de prendre pleinement part au dialogue national prévu dans l’Accord de cessez-le-feu, et demande en particulier au Gouvernement de la République démocratique du Congo de réaffirmer sa volonté de voir aboutir le dialogue national, d’honorer ses obligations à cet égard et de coo-pérer avec le facilitateur choisi avec l’aide de l’Organisation de l’unité africaine ain-si que de permettre que l’opposition et les diverses composantes de la société civilepuissent pleinement participer à la concertation; 10 Exige que toutes les parties mettent fin à toutes formes d’assistance aux groupes armés visés au paragraphe 9.1 de l’annexe A de l’Accord de cessez-le-feu,ou de coopération avec eux;4 n0048560.docS/RES/1304 (2000) 11. Accueille avec satisfaction les efforts accomplis par les parties afin d’engager un dialogue sur la question du désarmement, de la démobilisation, de laréinstallation et de la réinsertion des membres de tous les groupes armés visés au pa-ragraphe 9.1 de l’annexe A de l’Accord de cessez-le-feu, et demande instamment aux parties, en particulier au Gouvernement de la République démocratique du Congo et au Gouvernement du Rwanda, de poursuivre ces efforts en étroite coopé-ration; 12. Exige que toutes les parties se conforment en particulier aux dispositions du paragraphe 12 de l’annexe A de l’Accord de cessez-le-feu, qui concerne la nor-malisation des conditions de sécurité le long des frontières entre la République dé-mocratique du Congo et ses voisins; 13. Condamne tous les massacres et autres atrocités commis sur le territoire de la République démocratique du Congo et demande instamment qu’une enquête internationale sur ces événements soit ouverte en vue de traduire les responsables enjustice; 14. Est d’avis que les Gouvernements ougandais et rwandais devraient four- nir des réparations pour les pertes en vies humaines et les dommages matérielsqu’ils ont infligés à la population civile de Kisangani, et prie le Secrétaire général de lui présenter une évaluation des torts causés, sur la base de laquelle puissent êtredéterminées ces réparations à prévoir; 15. Demande à toutes les parties au conflit dans la République démocratique du Congo de protéger les droits de l’homme et de respecter le droit internationalhumanitaire; 16. Demande également à toutes les parties de faire en sorte que le personnel des organismes de secours ait accès, sans entrave ni risque pour sa sécurité, à ceuxqui ont besoin d’assistance, et rappelle que les parties doivent également offrir des garanties en ce qui concerne la protection, la sécurité et la liberté de circulation dupersonnel des Nations Unies et des organismes de secours humanitaires apparentés; 17. Demande à toutes les parties de coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge afin de lui permettre de s’acquitter de ses mandats ainsi que des tâ-ches qui lui sont confiées dans l’Accord de cessez-le-feu; 18. Réaffirme qu’il importe d’organiser, au moment opportun, sous les auspi- ces de l’Organisation des Nations Unies et de l’Organisation de l’Unité africaine,une conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développe-ment dans la région des Grands Lacs, à laquelle participeraient tous les gouverne-ments de la région et toutes les autres parties concernées; 19. Se déclare prêt à examiner les mesures qui pourraient être imposées, conformément aux attributions que lui confère la Charte des Nations Unies, au casoù certaines parties manqueraient de se conformer pleinement aux dispositions de laprésente résolution; 20. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1305 (2000)
IntituléSituation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1305(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1305 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 21 juin 2000 00-49186 (F) 210600 210600 `````````Résolution 1305 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4162e séance, le 21 juin 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1035(1995) du 21 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1144 (1997) du19 décembre 1997, 1168 (1998) du 21 mai 1998, 1174 (1998) du 15 juin 1998, 1184(1998) du 16 juillet 1998 et 1247 (1999) du 18 juin 1999, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États àl’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se déclarant fermement résolu à appuyer la mise en oeuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes (appelés collective-ment Accord de paix) (S/1995/999, annexe), Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au per- sonnel de la Force multinationale de stabilisation (SFOR), au Représentant spécialdu Secrétaire général et au personnel de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), notamment au Chef et au personnel du Groupe internatio-nal de police (GIP), à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe(OSCE) ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes internationauxen Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en oeuvre de l’Accord depaix, Notant que les États de la région doivent jouer un rôle constructif dans l’aboutissement réussi du processus de paix en Bosnie-Herzégovine, et notant enparticulier les obligations de la République de Croatie et de la République fédéralede Yougoslavie à cet égard, en tant que signataires de l’Accord de paix, Se félicitant , à cet égard, des mesures positives prises récemment par la Répu- blique de Croatie en vue de renforcer ses relations bilatérales avec la Bosnie-Herzégovine, ainsi que sa coopération croissante avec toutes les organisations inter-nationales intéressées aux fins de l’application de l’Accord de paix,2 n0049186.docS/RES/1305 (2000) Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et des personnes déplacées dans toute la région continue de revêtir une importance décisive pourl’instauration d’une paix durable, Prenant note de la déclaration faite à l’issue de la réunion ministérielle de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue à Bruxelles les 23 et 24 mai 2000(S/2000/586, annexe), ainsi que des conclusions auxquelles les ministres sont parve-nus lors de leurs réunions antérieures, Prenant note des rapports du Haut Représentant, notamment du plus récent d’entre eux en date du 4 mai 2000 (S/2000/376), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 juin 2000 (S/2000/529), et notant que le programme d’évaluation du système judiciaire de la MINUBH sera achevé d’ici à décembre 2000, Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994,ainsi que la déclaration de son Président en date du 10 février 2000(S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies accomplit, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de lapaix, en vue de sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la nécessité de me-ner une action préventive et de lutter contre le VIH/sida et d’autres maladies trans-missibles, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, endate du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe), engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations auxquelles elles ont souscrit en vertu de ces ac-cords, et se déclare décidé à suivre la mise en oeuvre de l’Accord de paix et la si- tuation en Bosnie-Herzégovine; 2. Réaffirme que c’est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu’il incombe de faire progresser plus avant l’Accord de paix et que le respect deleurs engagements par toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine ainsi que leurparticipation active à la mise en oeuvre de l’Accord de paix et au relèvement de lasociété civile, notamment, en étroite coopération avec le Tribunal pénal internationalpour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes et à l’adoptiondes mesures voulues pour faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées,détermineront la mesure dans laquelle la communauté internationale et les princi-paux donateurs demeureront disposés à assumer la charge politique, militaire et éco-nomique que représentent les efforts de mise en oeuvre et de reconstruction;n0049186.doc 3S/RES/1305 (2000) 3. Rappelle une fois encore aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les Entités qui sont char-gées de mettre en oeuvre le règlement de paix, ainsi que prévu dans l’Accord depaix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tri-bunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, dans l’exercice des responsabilitésqui lui incombent en vue de dispenser la justice de façon impartiale, et souligne quecette coopération sans réserve avec le Tribunal international suppose notamment queles États et les Entités défèrent à ce dernier toutes les personnes inculpées et luifournissent des informations pour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient résolument à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix,de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident lesparties à mettre en oeuvre l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaf- firme que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur le théâtre de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise enoeuvre de l’Accord de paix, et qu’en cas de différend, il peut donner son interpréta-tion, faire des recommandations et prendre les décisions à caractère exécutoire qu’iljugera nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en oeuvre de lapaix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit à la déclaration faite à l’issue de la réunion ministérielle de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue à Bruxelles les 23 et 24 mai 2000; 6. Constate que les parties ont autorisé la force multinationale visée au pa- ragraphe 10 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l’emploi de la forceen cas de nécessité, pour veiller au respect des dispositions de l’annexe 1-A del’Accord de paix; 7. Réaffirme qu’il a l’intention de suivre de près la situation en Bosnie- Herzégovine, en tenant compte des rapports présentés en application des paragra-phes 18 et 25 ci-après, ainsi que de toute recommandation qui pourrait y figurer, etqu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures si l’une des parties manque nota-blement aux obligations assumées en vertu de l’Accord de paix; II 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multina- tionale de stabilisation créée en application de sa résolution 1088 (1996), et se féli-cite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant à dé-ployer une force multinationale de stabilisation; 9. Note que les parties à l’Accord de paix sont favorables à ce que la Force multinationale de stabilisation soit maintenue, comme la réunion ministérielle de laConférence sur la mise en oeuvre de la paix le préconise dans la déclaration qu’ellea faite à Madrid le 16 décembre 1998 (S/1999/139, annexe); 10. Autorise les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle à maintenir,pour une nouvelle période de 12 mois, la force multinationale de stabilisation(SFOR) créée en application de sa résolution 1088 (1996), sous un commandementet un contrôle unifiés, afin d’accomplir les tâches visées aux annexes 1-A et 2 del’Accord de paix, et se déclare décidé à réexaminer la situation en vue de proroger4 n0049186.docS/RES/1305 (2000) cette autorisation si la mise en oeuvre de l’Accord de paix et l’évolution de la situa- tion en Bosnie-Herzégovine l’exigent; 11. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application de l’annexe 1-Ade l’Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les parties continue- ront à être tenues, sur une base d’égalité, responsables du respect des dispositions decette annexe et seront pareillement exposées aux mesures coercitives que la SFORpourrait juger nécessaires pour assurer l’application de l’annexe et la protection dela SFOR, et note que les parties ont consenti à ce que la SFOR prenne de telles me- sures; 12. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de la SFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre celle-ci ou pour l’aider à remplir sa mission,et reconnaît à la SFOR le droit de prendre toutes les mesures nécessaires à sa dé- fense en cas d’attaque ou de menace; 13. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes les mesures né-cessaires afin d’assurer le respect des règles et des procédures établies par le com-mandant de la SFOR pour régir le commandement et le contrôle concernant toute lacirculation aérienne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 14. Prie les autorités de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le com- mandant de la SFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports en Bosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à la SFOR par l’annexe 1-Ade l’Accord de paix en ce qui concerne l’espace aérien de Bosnie-Herzégovine; 15. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de circulation de la SFOR et des autres personnels internationaux; 16. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membresagissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus; 17. Rappelle tous les accords relatifs au statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappelle aux parties qu’elles ont l’obligation de continuer à respecter ces accords; 18. Prie les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation vi- sée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle de continuer àlui faire rapport, par les voies appropriées, tous les 30 jours au moins; * * * Réaffirmant la base juridique dans la Charte des Nations Unies sur laquelle re- pose le mandat du GIP dans la résolution 1035 (1995), III 19. Décide de proroger, pour une nouvelle période s’achevant le 21 juin 2001, le mandat de la MINUBH, qui comprend le GIP, et décide également que le GIP restera chargé des tâches visées à l’annexe 11 de l’Accord de paix, y comprisn0049186.doc 5S/RES/1305 (2000) celles qui sont mentionnées dans les conclusions des Conférences de Londres, Bonn, Luxembourg, Madrid et Bruxelles, dont sont convenues les autorités de Bosnie-Herzégovine; 20. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui ren- dre compte au moins tous les six mois de l’exécution du mandat de la MINUBHdans son ensemble; 21. Réaffirme que le succès de l’exécution des tâches du GIP dépend de la qualité, de l’expérience et des compétences professionnelles de son personnel, et demande à nouveau instamment aux États Membres, avec l’appui du Secrétaire gé- néral, de fournir au GIP du personnel qualifié; 22. Réaffirme que les parties sont tenues de coopérer pleinement avec le GIP pour toutes les questions relevant de sa compétence, et de donner pour instructions àleurs autorités et fonctionnaires respectifs d’apporter tout leur appui au GIP; 23. Demande à nouveau à tous les intéressés d’assurer la coordination la plus étroite possible entre le Haut Représentant, la SFOR, la MINUBH et les organisa-tions et institutions civiles compétentes, de façon à veiller au succès de l’applicationde l’Accord de paix et de la réalisation des objectifs prioritaires du plan de consoli-dation civile, ainsi qu’à la sécurité du personnel du GIP; 24. Exhorte les États Membres, s’ils constatent que des progrès tangibles sont accomplis dans la restructuration des organismes chargés de l’ordre public desparties, à redoubler d’efforts pour fournir, à titre de contributions volontaires et encoordination avec le GIP, une formation, du matériel et une assistance connexe auprofit des forces de police locales en Bosnie-Herzégovine; 25. Prie également le Secrétaire général de continuer à lui soumettre les rap- ports établis par le Haut Représentant, conformément à l’annexe 10 de l’Accord depaix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue àLondres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférences ultérieures, surla mise en oeuvre de l’Accord de paix et, en particulier, sur le respect par les partiesdes engagements qu’elles ont pris en vertu de cet Accord; 26. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1306 (2000)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1306(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1306 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 5 juillet 2000 00-51702 (F) `````````Résolution 1306 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4168e séance, le 5 juillet 2000 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la situation en Sierra Leone, en particulier ses résolutions 1132 (1997) du 8 octobre1997, 1171 (1998) du 5 juin 1998 et 1299 (2000) du 19 mai 2000, Affirmant l’engagement de tous les États à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 mai 2000 (S/2000/455), en particulier le paragraphe 94 de celui-ci, Constatant que la situation en Sierra Leone continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, A Se déclarant préoccupé par le rôle que joue le commerce illégal des diamants en alimentant le conflit en Sierra Leone, et par des informations indiquant que cesdiamants transitent par des pays voisins, notamment par le territoire du Libéria, Se félicitant des mesures prises par les États intéressés, l’Association interna- tionale des fabricants de diamants, la Fédération mondiale des bourses de diamants,le Conseil supérieur du diamant, d’autres représentants de l’industrie du diamant etdes experts non gouvernementaux en vue de rendre le commerce international dudiamant plus transparent, et encourageant la poursuite de ces initiatives, Soulignant que le commerce légitime des diamants revêt une grande impor- tance économique pour de nombreux États et peut contribuer à la stabilité et à laprospérité ainsi qu’à la reconstruction des pays qui sortent d’un conflit, et souli- gnant aussi qu’aucune disposition de la présente résolution ne vise à porter atteinte au commerce légitime du diamant ou à jeter le discrédit sur l’intégrité de l’industrielégitime du diamant,2 n0051702.docS/RES/1306 (2000) Notant avec satisfaction que les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé au Sommet d’Abuja tenules 28 et 29 mai 2000 d’entreprendre une étude sur le commerce illégal des diamantsdans la région, Prenant note de la lettre en date du 29 juin 2000 que le Représentant perma- nent de la Sierra Leone auprès de l’Organisation des Nations Unies a adressée à sonPrésident ainsi que du document joint (S/2000/641), 1. Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour inter- dire l’importation directe ou indirecte sur leur territoire de tous les diamants bruts enprovenance de la Sierra Leone; 2. Prie le Gouvernement sierra-léonais de faire en sorte qu’un régime effi- cace de certificat d’origine applicable au commerce des diamants soit mis en placed’urgence en Sierra Leone; 3. Prie également les États, les organisations internationales et autres orga- nismes compétents en mesure de le faire d’aider le Gouvernement sierra-léonais àrendre pleinement opérationnel un régime efficace de certificat d’origine applicableà la production sierra-léonaise de diamants bruts; 4. Prie en outre le Gouvernement sierra-léonais de communiquer au Comité créé par la résolution 1132 (1997) (« le Comité ») les spécifications d’un tel régimede certificat d’origine lorsqu’il sera pleinement opérationnel; 5. Décide que les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus ne s’appliqueront pas aux diamants bruts contrôlés par le Gouvernement sierra-léonaisau moyen du régime de certificat d’origine lorsque le Comité aura fait savoir auConseil, compte tenu d’avis d’experts obtenus par le Secrétaire général à la demandedu Comité, qu’un régime efficace est pleinement opérationnel; 6.D é c i d e également que les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus sont instituées pour une période initiale de 18 mois, et affirme qu’à la fin de cette période il examinera la situation en Sierra Leone, y compris l’étendue de l’autorité du Gou-vernement sur les zones de production de diamants, en vue de décider s’il convientde proroger ces mesures et, si nécessaire, de les modifier ou d’en adopter de nou-velles; 7. Décide en outre que le Comité s’acquittera aussi des tâches ci-après : a) Demander à tous les États de lui communiquer des éléments d’information à jour sur les dispositions qu’ils auront prises pour assurerl’application effective des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus; b) Examiner les informations portées à son attention au sujet de violations des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, en identifiant si possible les person-nes ou les entités, y compris les navires, qui seraient impliqués dans de telles viola-tions; c) Lui présenter périodiquement des rapports sur les informations qui lui au- ront été communiquées au sujet de violations présumées des mesures visées au para-graphe 1 ci-dessus, en identifiant si possible les personnes ou les entités, y comprisles navires, qui seraient impliqués dans de telles violations;n0051702.doc 3S/RES/1306 (2000) d) Promulguer les directives nécessaires pour faciliter l’application des me- sures visées au paragraphe 1 ci-dessus; e) Poursuivre sa coopération avec d’autres comités des sanctions, en parti- culier le Comité créé par la résolution 985 (1995) du 13 avril 1995 concernant le Li-béria et du Comité créé par la résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 concer-nant la situation en Angola; 8. Prie tous les États d’informer le Comité créé par la résolution 1132 (1997), dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, des disposi-tions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus; 9. Demande à tous les États, surtout à ceux dont on sait que le territoire sert au transit de diamants bruts en provenance de la Sierra Leone, et à toutes les organi-sations internationales et régionales compétentes de se conformer rigoureusementaux dispositions de la présente résolution nonobstant l’existence de droits conférésou d’obligations imposées par un accord international, un contrat, une licence ouune autorisation ayant pris effet avant la date d’adoption de la présente résolution; 10. Encourage l’Association internationale des fabricants de diamants, la Fé- dération mondiale des bourses de diamants, le Conseil supérieur du diamant et tousles autres représentants de l’industrie du diamant à travailler avec le Gouvernementsierra-léonais et le Comité à l’élaboration de procédures et de méthodes de travailpropres à faciliter l’application de la présente résolution; 11.I n v i t e les États, les organisations internationales, les membres de l’industrie du diamant et les autres entités concernées qui sont en mesure de le faireà aider le Gouvernement sierra-léonais à contribuer au développement futur d’uneindustrie du diamant bien structurée et réglementée, qui offre les moyens de déter-miner la provenance des diamants bruts; 12. Prie le Comité de tenir une audition préliminaire à New York le 31 juillet 2000 au plus tard afin d’évaluer le rôle des diamants dans le conflit en Sierra Leoneet les liens entre le commerce des diamants sierra-léonais et le commerce des arme-ments et du matériel connexe mené en violation de la résolution 1171 (1998), enentendant les représentants des États et des organisations régionales intéressés, desreprésentants de l’industrie du diamant et d’autres experts, prie le Secrétaire général d’assurer les ressources nécessaires à cet effet, et prie en outre le Comité de lui faire connaître ses conclusions; 13. Se félicite que certains des membres de l’industrie du diamant se soient engagés à ne pas faire commerce de diamants provenant de zones de conflit, y com-pris de Sierra Leone, prie instamment toutes les autres sociétés ainsi que les particu- liers qui font commerce de diamants bruts de prendre des engagements similaires ence qui concerne les diamants de Sierra Leone, et souligne à quel point il importe que les institutions financières concernées les encouragent à le faire; 14. Souligne qu’il importe d’étendre l’autorité de l’État aux zones de pro- duction de diamants afin d’apporter une solution durable au problème que posel’exploitation illégale de diamants en Sierra Leone; 15. Décide de procéder à un premier examen de l’effet des mesures imposées par le paragraphe 1 ci-dessus le 15 septembre 2000 au plus tard, puis à d’autres tous4 n0051702.docS/RES/1306 (2000) les six mois après la date de l’adoption de la résolution, et d’envisager alors quelles autres mesures il conviendrait de prendre; 16. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, les autres organisations et parties intéressées de signalerau Comité les violations éventuelles des restrictions imposées au titre du paragra-phe 1; B Soulignant qu’il importe de veiller à ce que les mesures concernant les arme- ments et le matériel connexe visées au paragraphe 2 de la résolution 1171 (1998)soient effectivement appliquées, Soulignant l’obligation qu’ont tous les États Membres, y compris les États voi- sins de la Sierra Leone, de respecter strictement les mesures imposées par le Conseilde sécurité, Rappelant le moratoire sur l’importation, l’exportation et la fabrication d’armes légères en Afrique de l’Ouest adopté par la CEDEAO à Abuja le 31 octobre1998 (S/1998/1194, annexe), 17. Rappelle aux États qu’ils ont l’obligation de respecter scrupuleusement les mesures imposées par la résolution 1171 (1998), et leur demande , s’ils ne l’ont pas déjà fait, d’appliquer, de renforcer ou de promulguer, selon le cas, des mesureslégislatives aux termes desquelles se rendent coupables d’une infraction pénale endroit interne leurs ressortissants ou d’autres personnes opérant sur leur territoire quine respectent pas les mesures visées au paragraphe 2 de cette résolution, et de rendrecompte au Comité, le 31 juillet 2000 au plus tard, de l’application de ces mesures; 18. Prie instamment tous les États, les organes compétents de l’ONU et, le cas échéant, les autres organisations et parties intéressées de signaler au Comité lesviolations éventuelles des restrictions imposées par le Conseil; 19. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de constituer, pour une période initiale de quatre mois, un groupe d’experts, compre-nant cinq membres au maximum, chargé de : a) Rassembler des informations, en se rendant en Sierra Leone ou dans d’autres États lorsqu’il y aura lieu et en prenant contact avec tous ceux qu’il jugerautiles, y compris des membres de missions diplomatiques, au sujet des violationséventuelles des restrictions visées au paragraphe 2 de la résolution 1171 (1998), ain-si que des liens entre le commerce des diamants et le commerce des armements et dumatériel connexe; b) Examiner si les systèmes de contrôle de la navigation aérienne dans la région sont adéquats pour repérer les vols d’appareils dont on soupçonne qu’ilstransportent à travers les frontières nationales des armements et du matériel connexeen violation des restrictions visées au paragraphe 2 de la résolution 1171 (1998); c) Prendre part, si possible, à l’audition visée au paragraphe 12 ci-dessus;d) Présenter au Conseil, le 31 octobre 2000 au plus tard, par l’intermédiaire du Comité, un rapport contenant des observations et recommandations visant à ren-n0051702.doc 5S/RES/1306 (2000) forcer l’application des mesures visées au paragraphe 2 de la résolution 1171 (1998) et de celles visées au paragraphe 1 ci-dessus; et prie aussi le Secrétaire général de fournir les ressources nécessaires; 20. Se déclare prêt, notamment sur la base du rapport établi en application de l’alinéa d) du paragraphe 19 ci-dessus, à examiner les mesures qu’il conviendrait deprendre concernant les États dont il a établi qu’ils avaient violé les mesures impo-sées par le paragraphe 2 de la résolution 1171 (1998) et du paragraphe 1 ci-dessus; 21. Prie instamment tous les États de coopérer avec le groupe dans l’exercice de son mandat, et souligne , à cet égard, l’importance que revêtent la coopération et le concours technique du Secrétariat et d’autres éléments du système des NationsUnies; 22. Prie le Comité de renforcer les contacts existant avec des organisations régionales, en particulier la CEDEAO et l’Organisation de l’unité africaine, ainsiqu’avec les organisations internationales compétentes, notamment Interpol, en vuede trouver des moyens de renforcer l’application des mesures imposées au paragra-phe 2 de la résolution 1171 (1998); 23. Prie le Comité de diffuser l’information qu’il jugera pertinente par l’intermédiaire des médias appropriés, moyennant notamment une meilleure utilisa-tion de la technologie de l’information; 24. Prie le Secrétaire général de faire largement connaître les dispositions de la présente résolution et les obligations qu’elle impose; 25. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1307 (2000)
IntituléSituation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1307(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1307 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juillet 2000 00-53112 (F) 130700 130700 `````````Résolution 1307 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4170e séance, le 13 juillet 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1147 (1998)du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998, 1222 (1999) du 15 janvier 1999,1252 (1999) du 15 juillet 1999 et 1285 (2000) du 13 janvier 2000, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 3 juillet 2000 (S/2000/647) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Rappelant également la lettre adressée à son président par le Chargé d’affaires de la République fédérale de Yougoslavie le 16 juin 2000 (S/2000/602) et la lettreadressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de la Croatie le 5 avril2000 (S/2000/289) au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souverai- neté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie à l’intérieur de ses fron-tières internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la Républi-que fédérale de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsi que del’article 3 dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet de la démilitarisa-tion de la presqu’île de Prevlaka, Notant avec satisfaction que la situation générale dans la zone de responsabi- lité de la MONUP est demeurée stable et calme, Se déclarant une fois de plus préoccupé par la persistance du non-respect du régime de démilitarisation, notamment les restrictions à la liberté de circulation desobservateurs militaires des Nations Unies, Notant avec satisfaction que l’ouverture de points de passage entre la Croatie et la République fédérale de Yougoslavie (Monténégro) dans la zone démilitariséecontinue à faciliter la circulation à des fins civiles et commerciales, dans les deuxsens et sans provoquer d’incidents sur le plan de la sécurité, et qu’elle reste une im-portante mesure de confiance tendant à la normalisation des relations entre les deuxparties, et engageant instamment celles-ci à tirer parti de ces ouvertures pour instau-2 n0053112.docS/RES/1307 (2000) rer de nouvelles mesures de confiance en vue d’aboutir à la normalisation de leurs relations, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par l’absence de progrès subs- tantiels sur la voie d’un règlement du différend concernant Prevlaka dans les négo-ciations bilatérales que poursuivent les parties en application de l’Accord de norma-lisation des relations entre la République de Croatie et la République fédérale deYougoslavie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe), notant que des progrès ont été accomplis sur ce plan et appelant à la reprise des pourparlers, Constatant avec préoccupation que les parties tardent à entreprendre un pro- gramme complet de déminage, Notant avec satisfaction le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensable pourmaintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernantPrevlaka, Rappelant les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994et la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix,pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de pré-vention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vé- rifier jusqu’au 15 janvier 2001 la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka,conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, deprendre de nouvelles mesures pour réduire les tensions et améliorer les conditions desécurité dans la région, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires desNations Unies et de garantir leur sécurité et leur entière liberté de mouvement; 3. Note avec préoccupation que les parties n’ont pas progressé dans l’élaboration de moyens d’appliquer les recommandations et les options concernantl’instauration de mesures de renforcement de la confiance qui leur ont été présentéesconformément à la demande formulée dans sa résolution 1252 (1999), encourage les parties à prendre des mesures concrètes pour appliquer ces recommandations et op-tions, en vue notamment de faciliter encore la libre circulation de la population ci-vile, et prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur la question d’ici au 15 octobre 2000; 4. Demande une fois encore aux parties d’honorer leurs engagements réci- proques et d’appliquer pleinement l’Accord sur la normalisation de leurs relations,et souligne en particulier qu’il importe qu’elles honorent rapidement et de bonne foi leur engagement de parvenir à un règlement négocié du différend concernant Pre-vlaka conformément à l’article 4 de l’Accord; 5. Prie les parties de continuer à rendre compte au Secrétaire général, au moins deux fois par mois, de l’état d’avancement de leurs négociations bilatérales;n0053112.doc 3S/RES/1307 (2000) 6. Demande à nouveau aux parties d’entreprendre un programme complet de déminage dans les champs de mines identifiés dans la zone de responsabilité dela MONUP; 7. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinatio- nale de stabilisation qu’il a autorisée par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre1996 et prorogée par sa résolution 1305 (2000) du 21 juin 2000 de coopérer pleine-ment; 8. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1308 (2000)
IntituléResponsabilité du maintien de la paix et de la sécurité internationale incombant au Conseil de sécurité : le VIH/ sida et les opérations internationales de maintien de la paix
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1308(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1308 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 17 juillet 2000 00-53603 (F) `````````Résolution 1308 (2000) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4172e séance, le 17 juillet 2000 Le Conseil de sécurité , Profondément préoccupé par l’ampleur de la pandémie de VIH/sida, et en par- ticulier par la gravité que la crise revêt en Afrique, Rappelant sa séance du 10 janvier 2000, consacrée à « La situation en Afri- que : l’impact du sida sur la paix et la sécurité en Afrique », prenant acte du rapportdu 5 juillet 2000 d’ONUSIDA (S/2000/657) qui fait la synthèse des mesures de suiviprises à ce jour et rappelant en outre la lettre que son Président a adressée le 31 janvier 2000 au Président de l’Assemblée générale (S/2000/75), Soulignant le rôle important de l’Assemblée générale et du Conseil économi- que et social dans la lutte contre le VIH/sida, Soulignant également la nécessité d’efforts coordonnés de la part de tous les organismes compétents des Nations Unies pour faire face à la pandémie de VIH/sidaconformément à leurs mandats respectifs et apporter leur aide, à chaque fois quepossible, aux efforts déployés au niveau mondial contre la pandémie, Félicitant ONUSIDA de son action pour coordonner et intensifier les efforts de lutte contre le VIH/sida dans toutes les instances appropriées, Rappelant également la réunion extraordinaire du Conseil économique et so- cial tenue le 28 février 2000 en collaboration avec le Président du Conseil de sécu-rité et consacrée aux conséquences de la pandémie de VIH/sida sur le développe-ment, Se félicitant de la décision prise par l’Assemblée générale d’inscrire à l’ordre du jour de sa cinquante-quatrième session un point supplémentaire présentant un ca-ractère urgent et important intitulé « Examen du problème du VIH/sida sous tous sesaspects », et préconisant une nouvelle mobilisation pour faire face à ce problème, Reconnaissant que la propagation du VIH/sida peut avoir des effets dévasta- teurs exceptionnels sur toutes les composantes de la société, Réaffirmant l’importance que revêt une action internationale coordonnée face à la pandémie de VIH/sida, compte tenu du fait que ses répercussions sur l’instabilitésociale et les situations d’urgence risquent d’être de plus en plus importantes,2 n0053603.docS/RES/1308 (2000) Constatant en outre que la pandémie de VIH/sida est également exacerbée par la violence et l’instabilité, qui accroissent les risques d’exposition à la maladie dufait des vastes mouvements de population qu’elles suscitent, des incertitudes quant àla situation et des possibilités limitées d’accès aux soins, Soulignant que la pandémie de VIH/sida, si elle n’est pas enrayée, peut mettre en danger la stabilité et la sécurité, Reconnaissant la nécessité d’inclure dans la formation du personnel chargé du maintien de la paix assurée par le Département des opérations de maintien de la paixde l’ONU l’acquisition des compétences et des conseils en matière de prévention, et accueillant avec satisfaction le rapport du Comité spécial des opérations de maintien de la paix en date du 20 mars 2000 (A/54/839) qui affirme la nécessité d’une telleformation et décrit les efforts déjà entrepris par le Secrétariat de l’ONU à cet effet, Notant que, dans son rapport à l’Assemblée du millénaire (A/54/2000), le Se- crétaire général a demandé l’intensification et la coordination des mesures prises auniveau international pour réduire de 25 % d’ici à 2010 la prévalence de l’infectionchez les personnes âgées de 15 à 24 ans, Prenant acte avec satisfaction de la tenue à Durban (Afrique du Sud) du 9 au 14 juillet 2000 de la treizième Conférence internationale sur le sida qui était la pre-mière conférence de ce type organisée dans un pays en développement et qui a attirélargement l’attention sur l’ampleur de la pandémie de VIH/sida en Afrique subsaha-rienne, et notant en outre que cette conférence a donné aux dirigeants et aux scienti- fiques une excellente occasion de débattre de l’épidémiologie du VIH/sida et duvolume des ressources qu’il faudrait consacrer à la lutte contre cette maladie, ainsique des questions liées à l’accès aux soins, à la transmission du virus de la mère àl’enfant, à la prévention et à la mise au point de vaccins, Rappelant la responsabilité principale du Conseil pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, 1. Se déclare préoccupé par les potentiels effets négatifs du VIH/sida sur la santé du personnel des opérations internationales de maintien de la paix, y comprisle personnel de soutien; 2. Reconnaît les efforts des États Membres qui ont pris conscience du pro- blème du VIH/sida et, le cas échéant, ont élaboré des programmes nationaux, et en-courage tous les États Membres intéressés qui ne l’ont pas encore fait à envisager la possibilité d’élaborer, en coopération avec la communauté internationale etONUSIDA si nécessaire, des stratégies à long terme efficaces de formation, de pré-vention, de dépistage et de conseils volontaires et confidentiels, et de traitementpour leur personnel, lesquelles constituent un aspect important des préparatifs pourleur participation aux opérations de maintien de la paix; 3. Prie le Secrétaire général de prendre de nouvelles mesures pour former le personnel des opérations de maintien de la paix aux questions en rapport avec laprévention de la propagation du VIH/sida et de continuer d’encourager la formationde l’ensemble du personnel des opérations de maintien de la paix avant son dé-ploiement comme sur le terrain; 4. Encourage les États Membres intéressés à intensifier la coopération in- ternationale entre leurs organismes nationaux concernés afin de faciliter l’adoptionet la mise en oeuvre de politiques de prévention du VIH/sida, de dépistage et den0053603.doc 3S/RES/1308 (2000) conseils volontaires et confidentiels, et de traitement du personnel devant participer aux opérations internationales de maintien de la paix; 5. Encourage , dans ce contexte, ONUSIDA à continuer de renforcer sa coo- pération avec les États Membres intéressés en vue de développer ses profils de paysde façon à tenir compte des meilleures pratiques et politiques nationales en matièred’éducation pour la prévention du VIH/sida, de dépistage, de conseils et de traite-ment; 6. Exprime son vif intérêt pour la poursuite des discussions entre les orga- nismes des Nations Unies compétents, les États Membres, l’industrie et les autresorganisations concernées en vue de progresser, notamment, dans les domaines del’accès au traitement et aux soins, ainsi que dans celui de la prévention.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1309 (2000)
IntituléSituation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1309(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1309 (2000)* Conseil de sécurité Distr. générale 26 juillet 2000 00-55352 (F) `````````Résolution 1309 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4175e séance, le 25 juillet 2000 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occi- dental, en particulier ses résolutions 1108 (1997) du 22 mai 1997, 1292 (2000) du 29février 2000, 1301 (2000) du 31 mai 2000 ainsi que sa résolution 1308 (2000) du 17juillet 2000, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, en date du 9 décembre1994, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 12 juillet 2000 (S/2000/683) et les observations et recommandations qu’il contient, etexprimant son plein appui au rôle et à l’action de l’Envoyé personnel, Réaffirmant son plein appui aux efforts poursuivis par la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) afinde faire appliquer le Plan de règlement et les accords adoptés par les parties, concer-nant la tenue d’un référendum libre, régulier et impartial en vue del’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Notant que des divergences de vues fondamentales entre les parties restent à surmonter quant à l’interprétation à donner des dispositions principales du Plan, Regrettant qu’aucun progrès n’ait été accompli durant la réunion des parties tenue le 28 juin 2000 à Londres, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2000 en comptant que les parties se rencontreront pour des pourparlers directs sous lesauspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour tenter de résoudre lesmultiples problèmes auxquels se heurte l’application du Plan de règlement et pouressayer de se mettre d’accord sur une solution politique mutuellement acceptable deleur différend au sujet du Sahara occidental; * Nouveau tirage pour raisons techniques.2 0055352f.docS/RES/1309 (2000) 2. Prie le Secrétaire général de faire le point de la situation avant l’expiration du mandat prorogé de la Mission; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1310 (2000)
IntituléSituation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1310(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1310 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juillet 2000 00-55544 (F) `````````Résolution 1310 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4177e séance, le 27 juillet 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982 et520 (1982) du 17 septembre 1982, ainsi que ses résolutions sur la situation au Liban,et sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également les déclarations de son Président en date du 20 avril 2000 (S/PRST/2000/13), du 23 mai 2000 (S/PRST/2000/18) et du 18 juin 2000(S/PRST/2000/21) sur la situation au Liban, en particulier le fait qu’il a souscrit autravail que l’Organisation des Nations Unies a effectué à la demande du Conseil, ycompris à la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, à compter du 16 juin2000, Israël a retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) du19 mars 1978 et a satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans sonrapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur la Force inté- rimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) du 20 juillet 2000 (S/2000/718) et lesobservations et recommandations qu’il formule, Soulignant le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais énoncée dans la lettre que le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies aadressée le 11 juillet 2000 au Secrétaire général (S/2000/674), 1. Fait sien l’entendement, mentionné dans le rapport du Secrétaire général du 20 juillet 2000, selon lequel la Force se déploiera dans toute sa zone d’opérationset y sera pleinement opérationnelle et selon lequel le Gouvernement libanais renfor-cera sa présence dans la zone en déployant des contingents supplémentaires et desforces de sécurité internes; 2. Décide , dans ce contexte, de proroger le mandat de la FINUL au Liban pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 31 janvier 2001;2S/RES/1310 (2000) 3. Réaffirme qu’il appuie sans réserve l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationale-ment reconnues; 4. Accueille avec satisfaction la déclaration figurant dans la lettre que le Se- crétaire général a adressée le 24 juillet 2000 au Président du Conseil de sécurité(S/2000/731) selon laquelle, à cette date, le Gouvernement israélien avait mis fin àtoutes les violations de la ligne de retrait; 5. Demande aux parties de respecter cette ligne, de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies etavec la FINUL; 6. Demande au Gouvernement libanais de veiller à ce que son autorité et sa présence soient effectivement rétablies dans le sud et en particulier de procéder dèsque possible à un déploiement substantiel des Forces armées libanaises; 7. Se félicite de ce que le Gouvernement libanais a mis en place des points de contrôle dans la zone évacuée et l’encourage à veiller à ce que le calme règnedans tout le sud, y compris par la maîtrise de tous les points de contrôle; 8. Accueille avec satisfaction les mesures prises par le Secrétaire général et par les pays qui fournissent des contingents en ce qui concerne le personnel militaireet le déploiement de la FINUL, telles qu’elles ont été approuvées dans les déclara-tions précitées de son Président, et réaffirme que le déploiement envisagé de laFINUL devrait se faire en coordination avec le Gouvernement libanais et avec lesForces armées libanaises; 9. Souligne de nouveau le mandat de la FINUL et les principes généraux la concernant, tels qu’ils sont énoncés dans le rapport du Secrétaire général en date du19 mars 1978 (S/12611) approuvé par la résolution 426 (1978); 10. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gou- vernement libanais et les autres parties directement concernées par l’application dela présente résolution et de lui faire rapport à ce sujet; 11. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 12. Constate avec satisfaction que le Secrétaire général a l’intention de lui présenter d’ici le 31 octobre 2000 un rapport sur les progrès accomplis dans la réali-sation des objectifs de la résolution 425 (1978) et l’achèvement par la FINUL destâches qui lui ont été initialement confiées, et prie le Secrétaire général de faire figu-rer dans ce rapport des recommandations sur les tâches qui pourraient être exécutéespar l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 13. Décide de réexaminer la situation d’ici le début novembre 2000, et d’étudier toutes les mesures qu’il jugera appropriées concernant la FINUL, sur labase de ce rapport, de l’étendue du déploiement de la FINUL et des mesures prisespar le Gouvernement libanais pour rétablir son autorité et sa présence effectivesdans la région, en particulier grâce à un déploiement substantiel des Forces arméeslibanaises;3S/RES/1310 (2000) 14. Souligne l’importance de et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, ycompris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octo-bre 1973.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1311 (2000)
IntituléSituation au Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1311(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1311 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2000 00-55820 (F) `````````Résolution 1311 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4179e séance, le 28 juillet 2000 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1287 (2000) du 31 janvier 2000, la déclaration de son Président en date du 11 mai2000 (S/PRST/2000/16) et sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 21 juillet 2000 (S/2000/697), Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Soulignant que la situation n’a pas évolué sur certains points essentiels pour un règlement d’ensemble du conflit en Abkhazie (Géorgie), ce qui est inacceptable, Rappelant que, conformément à son statut, le Conseil de coordination des par- ties géorgienne et abkhaze doit se réunir tous les deux mois et se félicitant , à cet égard, de la reprise de ses travaux, Accueillant avec satisfaction les résultats de la dixième session du Conseil de coordination, tenue à Soukhoumi le 11 juillet 2000, en particulier la signature par lesdeux parties, le Représentant spécial du Secrétaire général et le commandant desForces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants(Force de maintien de la paix de la CEI) du Protocole relatif à la stabilisation de lasituation dans la zone de sécurité, ainsi que la décision selon laquelle les deux par-ties accéléreraient les travaux de rédaction du projet de protocole relatif au retourdes réfugiés dans le district de Gali et à des mesures de redressement économiqueainsi que du projet d’accord de paix et de garanties pour la non-reprise des hostili-tés, Profondément préoccupé par le fait que, si elle est actuellement relativement calme, la situation générale dans la zone du conflit reste instable, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994,2 n0055820.docS/RES/1311 (2000) Se félicitant des contributions importantes que la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et la force de maintien de la paix de la CEIcontinuent d’apporter pour stabiliser la situation dans la zone du conflit, notant que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI entretiennent d’excellentesrelations de travail à tous les niveaux, soulignant à quel point il importe que l’une et l’autre poursuivent et resserrent encore leur coopération dans l’accomplissement deleurs mandats respectifs, se félicitant aussi de la décision de prolonger la présence de la force de maintien de la paix de la CEI dans la zone du conflit en Abkhazie(Géorgie), adoptée par le Conseil des chefs d’État de la Communauté d’États indé-pendants le 21 juin 2000 (S/2000/629), 1. Accueille favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 21 juillet 2000; 2. Appuie aussi résolument les efforts que poursuit le Représentant spécial, avec l’aide qui lui apportent la Fédération de Russie, en sa qualité de facilitateur,ainsi que le Groupe des Amis du Secrétaire général et l’OSCE, pour favoriser unestabilisation de la situation et parvenir à un règlement politique d’ensemble, portantnotamment sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien; 3. Appuie résolument les efforts faits par le Représentant spécial concernant la question de la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi et, en par-ticulier, son projet de soumettre, dans un proche avenir, des propositions aux partiescomme base de véritables négociations sur cette question; 4. Souligne la responsabilité qui incombe aux parties au conflit d’engager des négociations sur les questions clefs en suspens dans le processus de paix menépar l’Organisation des Nations Unies, notamment la répartition des compétencesentre Tbilissi et Soukhoumi, dans l’optique d’un accord d’ensemble; 5. Accueille avec satisfaction l’engagement pris par les parties de ne pas utiliser la force pour résoudre toute question faisant l’objet d’un différend, qui doitêtre traitée dans le cadre de négociations et par des moyens pacifiques seulement, etde s’abstenir de toute propagande visant à résoudre le conflit par la force; 6. Demande aussi aux parties au conflit de mettre en oeuvre les mesures de confiance dont elles sont déjà convenues et d’élaborer des mesures supplémentairessur la base du document pertinent signé à Soukhoumi le 11 juillet 2000, et rappelle , dans ce contexte, que le Gouvernement ukrainien a offert d’accueillir à Yalta la troi-sième réunion visant à instaurer la confiance, à améliorer la sécurité et à développerla coopération entre les parties; 7. Réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques ré- sultant du conflit et le droit imprescriptible de tous les réfugiés et personnes dépla-cées touchés par le conflit de regagner en toute sécurité et dignité leurs foyers,conformément au droit international et comme le prévoit l’Accord quadripartite du4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II ) et exhorte les parties à s’attaquer d’urgence à ce problème en adoptant d’un commun accord et en appliquant des mesures propresà garantir la sécurité de ceux qui exercent leur droit inconditionnel au retour, y com-pris ceux qui sont déjà revenus; 8. Demande instamment aux parties, dans ce contexte, de s’attaquer d’urgence et de façon concertée, pour commencer, au problème posé par le statutmal défini et précaire des personnes revenues spontanément dans le district de Gali,n0055820.doc 3S/RES/1311 (2000) y compris grâce au rétablissement de structures administratives locales qui fonction- nent et où la population de retour est adéquatement représentée; 9. Se félicite des mesures prises par le Gouvernement géorgien, le Pro- gramme des Nations Unies pour le développement, le Haut Commissariat des Na-tions Unies pour les réfugiés, le Bureau de la coordination des affaires humanitaireset la Banque mondiale, afin que soit garanti aux personnes déplacées au niveau in-terne le droit d’être traitées de la même manière que l’ensemble des citoyens géor-giens dans le plein respect, en principe et dans la pratique, de leur droit imprescrip-tible à regagner leurs foyers, dans des conditions sûres et dignes; 10. Déplore tous les incidents violents, ainsi que la recrudescence d’activités criminelles, dans la zone du conflit, et demande aux deux parties de prendre d’urgence des mesures pour coopérer l’une avec l’autre dans la lutte contre la crimi-nalité sous toutes ses formes et améliorer le travail de leurs organes respectifs demaintien de l’ordre, 11. Demande que les deux parties observent strictement l’Accord de cessez- le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, an-nexe I); 12. Note avec satisfaction que la MONUG garde constamment à l’examen les arrangements qu’elle a pris en matière de sécurité, de manière à garantir à son per-sonnel le niveau de sécurité le plus élevé possible; 13. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 2001, sous réserve du réexamen auquel il procéderait au casoù des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat ou la présence dela force de maintien de la paix de la CEI et déclare son intention de procéder à unexamen approfondi de l’opération à la fin de son mandat actuel, au vu des mesuresque les parties auront prises en vue de parvenir à un règlement d’ensemble; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport trois mois après la date de l’adoption de la présente résolutionsur la situation en Abkhazie (Géorgie); 15. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1312 (2000)
IntituléSituation entre l'Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1312(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1312 (2000) Conseil de sécurité Distr. Générale 31 juillet 2000 00-58367 (F) `````````Résolution 1312 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4181e séance, le 31 juillet 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1298 (2000) du 17 mai 2000 et 1308 (2000) du 17 juillet 2000 et l’ensemble de ses précédentes résolutions et des déclarations deson Président concernant le conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie, Louant l’Organisation de l’unité africaine (OUA) d’avoir réussi à faciliter la conclusion de l’Accord de cessation des hostilités entre le Gouvernement de la Ré-publique fédérale démocratique d’Éthiopie et le Gouvernement de l’État d’Érythrée(S/2000/601), signé à Alger le 18 juin 2000, Rappelant les communications officielles adressées au Secrétaire général par le Gouvernement éthiopien (S/2000/627) et le Gouvernement érythréen (S/2000/612)en date du 30 juin et du 26 juin 2000, respectivement, demandant l’aide del’Organisation des Nations Unies pour appliquer l’Accord de cessation deshostilités, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, en date du 9 décembre1994, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 juin 2000 (S/2000/643) et rappelant la lettre de son Président entérinant la décision du Secrétaire général d’envoyer des équipes de reconnaissance et de liaison dans la ré-gion (S/2000/676), 1. Décide , en prévision d’une opération de maintien de la paix qui devra être autorisée par le Conseil, de créer la Mission des Nations Unies en Éthiopie et enÉrythrée, qui sera composée au maximum de 100 observateurs militaires et du per-sonnel d’appui civil nécessaire, pour une période allant jusqu’au 31 janvier 2001, etsera chargée du mandat suivant : a) Établir et maintenir une liaison avec les parties;b) Se rendre au quartier général militaire de chaque partie et auprès d’autres unités, dans toutes les régions d’opération de la Mission, en fonction de ce qui serajugé nécessaire par le Secrétaire général;2 n0058367.docS/RES/1312 (2000) c) Mettre en place et faire fonctionner le mécanisme qui permettra de véri- fier la cessation des hostilités; d) Préparer la création de la Commission militaire de coordination prévue par l’Accord de cessation des hostilités; e) Faciliter, au besoin, la planification d’une future opération de maintien de la paix; 2. Se félicite des entretiens entre le Secrétariat de l’Organisation des Na- tions Unies et le Secrétariat de l’Organisation de l’unité africaine sur leur coopéra-tion à l’application de l’Accord; 3. Demande aux parties de laisser à la Mission le libre accès nécessaire et de lui fournir l’assistance, le soutien et la protection dont elle a besoin pours’acquitter de son mandat; 4. Prie les parties de faciliter le déploiement d’experts et de matériel de l’action antimines sous les auspices du Service des Nations Unies pour l’action an-timines pour évaluer le problème des mines et des munitions non explosées et pouroffrir une assistance technique aux parties pour qu’elles mènent d’urgence l’actionantimines nécessaire; 5. Décide que les mesures imposées en vertu du paragraphe 6 de sa résolu- tion 1298 (2000) ne s’appliqueront pas à la vente et à la fourniture d’équipement etde matériel destinés au Service de l’action antimines, non plus qu’à la fourniture del’assistance et de la formation techniques dispensées par ce service; 6. Souligne l’importance d’une délimitation et d’une démarcation rapides de la frontière commune entre les parties, conformément à l’Accord-cadre de l’OUA(S/1998/1223, annexe) et à l’Accord de cessation des hostilités; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre la planification d’une opération de maintien de la paix et de commencer à prendre les mesures administratives né-cessaires à l’organisation d’une telle mission, qui devra être autorisée par le Conseil; 8. Prie également le Secrétaire général de lui présenter des rapports pério- diques, selon que de besoin, sur la création et l’activité de la Mission; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1313 (2000)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1313(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1313 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 4 août 2000 00-59197 (F) 040800 040800 `````````Résolution 1313 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4184e séance, le 4 août 2000 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de son Prési- dent sur la situation en Sierra Leone, Condamnant dans les termes les plus énergiques les attaques armées contre le personnel de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) et la déten-tion du personnel de la MINUSIL et félicitant la MINUSIL et son commandant des mesures énergiques prises récemment pour faire face à la menace que le Front ré-volutionnaire uni (RUF) et d’autres éléments armés en Sierra Leone continuent defaire planer sur la Mission, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général du 19 mai 2000 (S/2000/455) et du 31 juillet 2000 (S/2000/751), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSIL jusqu’au 8 septembre 2000; 2. Considère que les multiples et graves violations de l’Accord de paix de Lomé (S/1999/777) commises par le RUF depuis le début de mai 2000 ont entraînéla désagrégation du climat de tolérance relative que l’Accord avait précédemmentpermis d’instaurer et qui était fondé sur la coopération des parties, que, tant que desconditions de sécurité permettant de progresser vers le règlement pacifique duconflit en Sierra Leone n’auront pas été mises en place, il subsistera une menacepour la MINUSIL et pour la sécurité de l’État sierra-léonais, et que, afin de contre-carrer cette menace, il convient de renforcer de façon appropriée la structure, les ca-pacités, les ressources et le mandat de la MINUSIL; 3. Exprime son intention, dans ce contexte, compte tenu des points de vue du Gouvernement sierra-léonais, de la Communauté économique des États del’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et des pays fournissant des contingents, de renfor-cer le mandat de la MINUSIL défini dans ses résolutions 1270 (1999) en date du22 octobre 1999 et 1289 (2000) en date du 7 février 2000, pour y incorporer les tâ-ches prioritaires ci-après : a) Maintenir la sécurité des péninsules de Lungi et de Freetown et de leurs principales routes d’accès;2 n0059197.docS/RES/1313 (2000) b) Décourager et, si nécessaire, s’opposer résolument à la menace d’attaques du RUF en ripostant avec force à tout acte ou toute menace d’utilisationimminente et directe de la force; c) Se déployer progressivement, selon une structure opérationnelle cohé- rente avec un effectif suffisant et d’une façon suffisamment concentrée aux empla-cements stratégiques clefs et dans les principaux centres de population et, en coordi-nation avec le Gouvernement sierra-léonais, aider par sa présence et conformément àson mandat le Gouvernement sierra-léonais à élargir son contrôle, rétablir l’ordrepublic et continuer de stabiliser progressivement la situation dans tout le pays et, enfonction de ses moyens, assurer dans les zones où elle est déployée la protection dela population civile contre les menaces de violence physique imminente; d) Effectuer des patrouilles sur les axes stratégiques de communication, en particulier les principales routes d’accès à la capitale, afin de se rendre maîtresse duterrain, d’assurer la liberté de circulation et de faciliter l’acheminement de l’aidehumanitaire; e) Aider à promouvoir le processus politique devant déboucher, entre autres, sur la relance du programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion làoù cela est possible; 4. Considère que, afin de rendre possible la restructuration de la Force et de lui fournir les capacités supplémentaires dont elle a besoin pour réaliser les tâchesprioritaires énoncées au paragraphe 3 ci-dessus, la composante militaire de laMINUSIL devrait bénéficier de relèves accélérées de contingents, selon les besoins,et se voir affecter, entre autres, de nouveaux moyens aériens et maritimes, une ré-serve renforcée, des communications améliorées et des ressources de combat et desoutien logistique spécialisées; 5. Constate que l’offensive menée par le RUF contre la MINUSIL depuis mai 2000 a révélé les graves insuffisances inhérentes à la structure, au commande-ment et contrôle et aux ressources de la Mission, comme indiqué au paragraphe 54du rapport du Secrétaire général du 31 juillet 2000 au vu des conclusions de la Mis-sion d’évaluation des Nations Unies qui s’est rendue en Sierra Leone du 31 mai au8 juin 2000, se félicite des recommandations faites et des mesures déjà prises pour remédier à ces insuffisances et prie le Secrétaire général de prendre d’urgence de nouvelles mesures pour donner effet à ces recommandations en vue d’améliorer lesrésultats et les capacités de la Mission; 6. Souligne que la réalisation des objectifs de la Mission, y compris les tâ- ches prioritaires énoncées au paragraphe 3 ci-dessus, exige la fourniture à laMINUSIL d’unités complètes, pleinement équipées, dotées des capacités requises,d’une structure et de capacités de commandement et de contrôle efficaces, d’unechaîne unique de commandement, de ressources suffisantes, ainsi que la volonté demener à bien le mandat de la Mission dans son intégralité, comme l’a autorisé leConseil de sécurité; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dès que possible, après de nouvelles consultations avec les pays qui fournissent des contingents, un rapport surles propositions énoncées aux paragraphes 2 à 6 ci-dessus assorti de recommanda-tions concernant la restructuration et le renforcement de la MINUSIL, et exprime son intention de se prononcer rapidement sur ces recommandations;n0059197.doc 3S/RES/1313 (2000) 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1314 (2000)
IntituléLes enfants et les conlits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1314(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1314 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 11 août 2000 00-60404 (F) `````````Résolution 1314 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4185e séance, le 11 août 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1261 (1999) du 28 août 1999, Rappelant également ses résolutions 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1296 (2000) du 19 avril 2000, 1306 (2000) du 5 juillet 2000 ainsi que les déclarations deson président en date des 29 juin 1998 (S/PRST/1998/18), 12 février 1999 (S/PRST/1999/6), 8 juillet 1999 (S/PRST/1999/21), 30 novembre 1999 (S/PRST/1999/34) et20 juillet 2000 (S/PRST/2000/25), Se félicitant de l’adoption par l’Assemblée générale, le 25 mai 2000, du Proto- cole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la partici-pation d’enfants aux conflits armés, Ayant à l’esprit les buts et principes consacrés par la Charte des Nations Unies, ainsi que la responsabilité principale du Conseil de sécurité pour le maintien de lapaix et de la sécurité internationales, Soulignant qu’il importe que toutes les parties concernées se conforment aux dispositions de la Charte des Nations Unies et aux règles et principes du droit inter-national, en particulier du droit international humanitaire et du droit relatif auxdroits de l’homme et aux réfugiés, et appliquent intégralement ses décisions perti-nentes, et rappelant les dispositions pertinentes relatives à la protection de l’enfant contenues dans la Convention No 182 de l’Organisation internationale du Travailconcernant l’interdiction des pires formes de travail des enfants et l’action immé-diate en vue de leur élimination, le Statut de Rome de la Cour pénale internationaleet la Convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la produc-tion et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, Notant les initiatives régionales en faveur des enfants touchés par la guerre, y compris dans le cadre de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe,la Conférence de l’Afrique de l’Ouest sur les enfants touchés par la guerre, tenue àAccra (Ghana) en avril 2000, et la prochaine Conférence internationale sur les en-fants touchés par la guerre, qui doit avoir lieu à Winnipeg (Canada) du 10 au17 septembre 2000,2 n0060404.docS/RES/1314 (2000) Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 juillet 2000 sur l’application de la résolution 1261 (1999) sur les enfants et les conflits armés(S/2000/712), 1. Réaffirme qu’il condamne énergiquement la pratique consistant à prendre délibérément pour cible des enfants lors des conflits armés ainsi que l’impact géné-ralisé et négatif des conflits armés sur les enfants et les conséquences qui en résul-tent à long terme pour la paix, la sécurité et le développement durables; 2. Souligne qu’il incombe à tous les États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre ceux qui sont responsables de génocide, de crimes contre l’humanité etde crimes de guerre et, à ce sujet, insiste sur la nécessité de les exclure, lorsque cela est possible, des dispositions applicables à l’amnistie et des lois en la matière; 3. Exhorte toutes les parties à des conflits armés à respecter intégralement les normes juridiques internationales applicables aux droits et à la protection des en-fants dans les conflits armés, en particulier les Conventions de Genève de 1949 etles obligations dont elles sont assorties en vertu de leurs Protocoles additionnels de1977, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989 et sonProtocole facultatif du 25 mai 2000, et à garder à l’esprit les dispositions pertinentesdu Statut de Rome de la Cour pénale internationale; 4. Demande instamment aux États Membres en mesure de le faire de signer et ratifier le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfantconcernant la participation d’enfants aux conflits armés; 5. Appuie l’action permanente menée par le Représentant spécial du Secré- taire général pour les enfants et les conflits armés, le Fonds des Nations Unies pourl’enfance, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, d’autres orga-nismes du système des Nations Unies et d’autres organisations internationales ayantdes activités en rapport avec les enfants touchés par les conflits armés; 6. Exhorte les États Membres et les parties à des conflits armés à fournir une protection et une assistance, selon le cas, aux réfugiés et aux déplacés, dont latrès grande majorité sont des femmes et des enfants; 7. Demande à toutes les parties à des conflits armés de garantir l’accès sans restriction et en toute sécurité des personnels humanitaires et l’octroi d’une assis-tance humanitaire à tous les enfants touchés par les conflits armés; 8. Se déclare gravement préoccupé par l’existence de liens entre le com- merce illicite des ressources naturelles et les conflits armés, de même que de liensentre le trafic des armes légères et les conflits armés, qui peuvent prolonger cesconflits et en accroître l’impact sur les enfants et, à cet égard, exprime son intention d’envisager de prendre des mesures appropriées, conformément à la Charte des Na-tions Unies; 9. Note que les pratiques consistant à prendre délibérément pour cible des populations civiles ou autres personnes protégées, y compris les enfants, et à com-mettre des violations systématiques, flagrantes et généralisées du droit internationalhumanitaire et du droit relatif aux droits de l’homme, y compris aux droits del’enfant, dans les situations de conflit armé peuvent constituer une menace contre lapaix et la sécurité internationales et, à cet égard, réaffirme qu’il est prêt à examiner de telles situations et, au besoin, à adopter les mesures appropriées;n0060404.doc 3S/RES/1314 (2000) 10. Demande instamment à toutes les parties de s’en tenir aux engagements concrets qu’elles ont pris auprès du Représentant spécial du Secrétaire général pourles enfants et les conflits armés ainsi que des organismes compétents des NationsUnies afin d’assurer la protection des enfants dans les situations de conflit armé; 11. Prie les parties à des conflits armés d’inclure, le cas échéant, dans les né- gociations de paix et les accords de paix, des dispositions pour assurer la protectiondes enfants, y compris le désarmement, la démobilisation et la réinsertion des en-fants soldats, et, si possible, leur participation à ces négociations et accords; 12. Réaffirme qu’il est prêt à continuer d’incorporer, le cas échéant, les spé- cialistes de la protection des enfants dans les futures opérations de maintien de lapaix; 13. Souligne qu’il importe d’accorder une attention aux besoins spéciaux et à la vulnérabilité particulière des filles touchées par les conflits armés, notammentcelles qui sont à la tête d’un ménage, orphelines, sexuellement exploitées et utiliséescomme combattantes; et demande instamment que leurs droits fondamentaux, leur protection et leur bien-être soient pris en compte dans l’élaboration des politiques etprogrammes, notamment de prévention, de désarmement, de démobilisation et deréinsertion; 14. Réaffirme qu’il importe de veiller à ce que les enfants continuent d’avoir accès à des services de base pendant et après les périodes de conflit, notamment enmatière d’éducation et de santé; 15. Se déclare prêt à examiner, lorsqu’il adopte des mesures en vertu de l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, les conséquences probables et nonvoulues des sanctions sur les enfants et à proposer des mesures appropriées pour at-ténuer ces conséquences; 16. Se félicite des initiatives prises récemment par des organisations et orga- nes régionaux et sous-régionaux pour assurer la protection des enfants lors desconflits armés et les encourage vivement à : a) Envisager de créer au sein de leur secrétariat des groupes de protection des enfants chargés d’élaborer et d’exécuter des politiques, des activités et des pro-grammes de sensibilisation en faveur des enfants victimes des conflits armés, le caséchéant, en associant les enfants à l’élaboration et à l’exécution de ces politiques etprogrammes; b) Envisager la possibilité d’adjoindre des spécialistes de la protection des enfants au personnel des opérations de paix et sur le terrain et de former le personnelde leurs opérations de paix et sur le terrain aux questions des droits et de la protec-tion des femmes et des enfants; c) Prendre des mesures pour réduire les activités transfrontières néfastes aux enfants en période de conflit armé, telles que le recrutement et l’enlèvementtransfrontières d’enfants, les flux illicites d’armes légères et le commerce illicite deressources naturelles; d) Affecter des ressources, le cas échéant, lors de l’élaboration des politi- ques et des programmes, en faveur des enfants victimes des conflits armés; e) Tenir compte des sexospécificités dans toutes les politiques, programmes et projets;4 n0060404.docS/RES/1314 (2000) f) Envisager de prendre des initiatives régionales en vue de l’application intégrale de l’interdiction d’utiliser des enfants soldats en violation du droit interna-tional; 17. Encourage les États Membres, les organismes concernés des Nations Unies et les organisations et arrangements régionaux à s’efforcer d’obtenir la libéra-tion des enfants enlevés pendant les conflits armés ainsi que leur réunion avec leurfamille; 18. Exhorte les États Membres et les organismes concernés des Nations Unies à renforcer les capacités des institutions nationales et de la société civile, afind’inscrire dans la durée les initiatives prises au niveau local pour protéger les en-fants; 19. Demande aux États Membres, aux organismes concernés des Nations Unies et à la société civile d’encourager la participation des jeunes aux programmesde consolidation et de renforcement de la paix; 20. Encourage le Secrétaire général à continuer d’inclure dans ses rapports écrits au Conseil sur des questions dont le Conseil est saisi, s’il y a lieu, des obser-vations concernant la protection des enfants dans les conflits armés; 21. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 31 juillet 2001 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution et de la résolution 1261 (1999); 22. Décide de rester activement saisi de cette question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1315 (2000)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1315(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1315 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 14 août 2000 00-60533 (F) `````````Résolution 1315 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4186e séance, le 14 août 2000 Le Conseil de sécurité , Profondément préoccupé par les crimes très graves commis sur le territoire de la Sierra Leone contre la population civile et des membres du personnel des NationsUnies et d’autres organisations internationales, ainsi que par le climat d’impunitéqui y règne, Saluant les efforts déployés par le Gouvernement sierra-léonais et la Commu- nauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour instaurer unepaix durable en Sierra Leone, Notant que les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO ont décidé au vingt-troisième sommet de cette organisation, tenu à Abuja les 28 et 29 mai 2000, dedépêcher une mission régionale pour enquêter sur les raisons de la reprise des hosti-lités, Notant également les mesures prises par le Gouvernement sierra-léonais pour engager un processus de vérité et de réconciliation nationales, conformément àl’article XXVI de l’Accord de paix de Lomé (S/1999/777), et contribuer par là à lapromotion de l’état de droit, Rappelant que le Représentant spécial du Secrétaire général a assorti sa signature de l’Accord de paix de Lomé d’une déclaration selon laquelle il étaitentendu, pour l’Organisation des Nations Unies, que les dispositions de l’Accordconcernant l’amnistie ne s’appliquaient pas aux crimes internationaux de génocide,aux crimes contre l’humanité, aux crimes de guerre et autres violations graves dudroit international humanitaire, Réaffirmant qu’il importe de respecter le droit international humanitaire et réaffirmant en outre que ceux qui commettent ou autorisent la commission de graves violations du droit international humanitaire en sont responsables et comptables àtitre individuel et que la communauté internationale ne ménagera aucun effort pourqu’ils soient jugés conformément aux normes internationales de justice, d’équité etde respect de la légalité, Reconnaissant que dans la situation particulière de la Sierra Leone, un système judiciaire crédible permettant de poursuivre les responsables des crimes très graves2 n0060533.docS/RES/1315 (2000) commis dans ce pays mettrait un terme au climat d’impunité et contribuerait au pro- cessus de réconciliation nationale ainsi qu’au rétablissement et au maintien de lapaix, Prenant note à cet égard de la lettre datée du 12 juin 2000 adressée au Secré- taire général par le Président de la Sierra Leone et de la proposition de cadre qui yest annexée (S/2000/786, annexe), Sachant que le Gouvernement sierra-léonais souhaite que l’Organisation des Nations Unies l’aide à créer un tribunal fort et crédible qui permettrait de répondreaux objectifs de justice et du rétablissement d’une paix durable, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 31 juillet 2000 (S/2000/751) et, en particulier, prenant acte avec satisfaction des mesures déjà pri- ses par le Secrétaire général pour répondre à la demande du Gouvernement sierra-léonais de l’aider à établir un tribunal spécial, Notant aussi que la situation en matière de sécurité compromet l’administration de la justice en Sierra Leone et qu’une coopération internationaleest nécessaire d’urgence pour aider au renforcement du système judiciaire de cepays, Sachant la contribution importante que peuvent apporter à cet effort des per- sonnes qualifiées venant des États d’Afrique de l’Ouest, du Commonwealth,d’autres États Membres de l’Organisation des Nations Unies et d’instances interna-tionales, afin d’accélérer la marche vers la justice et la réconciliation en SierraLeone et dans la région, Réaffirmant que la situation en Sierra Leone continue de constituer une me- nace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Prie le Secrétaire général de négocier un accord avec le Gouvernement sierra-léonais en vue de créer un tribunal spécial indépendant conformément à laprésente résolution et se dit prêt à prendre rapidement les mesures voulues dès qu’il aura reçu et examiné le rapport du Secrétaire général visé au paragraphe 6; 2. Recommande que la compétence ratione materiae du tribunal spécial comprenne notamment les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et autresviolations graves du droit international humanitaire, ainsi que les crimes, au regarddes règles pertinentes du droit sierra-léonais commis sur le territoire de la SierraLeone; 3. Recommande en outre que le tribunal spécial ait compétence ratione per- sonae pour juger ceux qui portent la responsabilité la plus lourde des crimes visés au paragraphe 2, notamment les dirigeants qui, en commettant de tels crimes, ont com-promis l’établissement et la mise en oeuvre du processus de paix en Sierra Leone; 4. Insiste sur l’importance de l’impartialité, de l’indépendance et de la cré- dibilité du processus, notamment en ce qui concerne le statut des juges et des procu-reurs; 5. Prie à cet égard le Secrétaire général d’envoyer, le cas échéant, une équipe d’experts en Sierra Leone pour établir le rapport visé au paragraphe 6; 6. Prie le Secrétaire général de soumettre, dans un délai de 30 jours à compter de la date de la présente résolution, un rapport au Conseil de sécurité surn0060533.doc 3S/RES/1315 (2000) l’application de la présente résolution, en particulier sur ses consultations et négo- ciations avec le Gouvernement sierra-léonais sur la création du tribunal spécial, en yfaisant figurer des recommandations; 7. Prie le Secrétaire général d’examiner dans son rapport la question de la compétence ratione temporis du tribunal spécial et celle d’une procédure d’appel, notamment l’opportunité, la faisabilité et le caractère approprié de la création d’unechambre d’appel du tribunal spécial ou du partage de la chambre d’appel des Tribu-naux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda ou d’autres optionseffectives, ainsi que la question du recours possible à un autre État où le tribunalspécial pourrait siéger si, en raison des circonstances, il devait se réunir ailleursqu’en Sierra Leone; 8. Prie le Secrétaire général de faire des recommandations sur les points suivants : a) Tous accords supplémentaires que pourrait exiger la fourniture de l’assistance internationale requise pour assurer la création et le fonctionnement dutribunal spécial; b) Le niveau de participation de personnes qualifiées venant des États Membres de l’Organisation des Nations Unies, notamment des États membres de laCEDEAO ou du Commonwealth, et de la Mission des Nations Unies en SierraLeone, qui sera nécessaire au fonctionnement efficace, indépendant et impartial dutribunal spécial, ainsi que le concours et l’assistance technique qu’elles devrontprêter à cette initiative; c) Le montant des contributions volontaires, en tant que de besoin, les fonds, le matériel et les services, notamment les services d’experts, que les États, lesorganisations intergouvernementales et les organisations non gouvernementalespourront être appelés à fournir au tribunal spécial; d) La possibilité de faire bénéficier le tribunal spécial, si cela s’avère néces- saire et possible, de l’expertise et des conseils des Tribunaux pénaux internationauxpour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1316 (2000)
IntituléSituation concernant la Répubique démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1316(2000)
Texte intégral S/RES/1316 (2000) n0061803.wpf1Résolution adoptée par le Conseil de sécuritéà sa 4189e séance, le 23 août 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1273 ( 1999) du 5 novembre 1999, 1291 (2000) du 24 février 2000 et 1304 (2000) en date du 16 juin 2000, ainsi que l’ensemble des autresrésolutions et des déclarations de son Président concernant la situation en Républiquedémocratique du Congo, Prenant note de la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil en date du 14 août 2000 (S/2000/799), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Réaffirmant qu’il est déterminé à contribuer à l’application de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/ 815) et notant les résultats du Sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe, tenu le 7 août 2000, ainsi que dudeuxième Sommet des Parties à l’Accord de cessez-le-feu en République démocratiquedu Congo, tenu le 14 août 2000, Notant avec préoccupation que l’absence de conditions satisfaisantes d’accès, de sécurité et de coopération a limité la capacité de la Mission de l’Organisation desNations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) à déployerl’ensemble de ses effectifs autorisés, Réaffirmant qu’il travaillera avec les Parties à l’Accord de cessez-le-feu et d’autres parties intéressées, y compris des pays susceptibles de fournir des contingents,afin de créer les conditions n écessaires au déploiement tel qu’autorisé par sa résolution 1291 (2000), Exprimant sa reconnaissance à tous les États qui se sont dits prêts à fournir les contingents nécessaires au déploiement de la deuxième phase de la MONUC, Demandant au Gouvernement de la République démocratique du Congo et aux autres parties de lever tous les obstacles au déploiement intégral et aux opérations de laMONUC, Rappelant que toutes les parties au conflit en République démocratique du Congo ont la responsabilité d’assurer la sécurité du personnel des Nations Unies et despersonnels associés dans tout le pays, Félicitant le personnel de la MONUC pour le travail exemplaire qu’il accomplit dans des conditions difficiles, et notant l’action énergique menée par le Représentant spécial du Secrétaire général à la tête de la Mission, 1.Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2000 le mandat de la MONUC; 2.Souligne que cette prorogation technique du mandat de la MONUC est destinée à permettre la poursuite des activités diplomatiques à l’appui de l’Accord decessez-le-feu et à donner au Conseil la possibilité de réfléchir au mandat futur de laMission et aux éventuels ajustements à y apporter; 3.Prie le Secrétaire général de lui faire rapport le 21 septembre 2000 au plus tard sur les progrès accomplis quant à l’application de l’Accord de cessez-le-feu et desS/RES/1316 (2000) 2n0061803.wpfrésolutions pertinentes du Conseil et de lui pr ésenter des recommandations concernant les mesures qu ’il devra prendre par la suite; 4.Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1317 (2000)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1317(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1317 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 5 septembre 2000 00-63094 (F) 050900 050900 `````````Résolution 1317 (2000) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4193e séance, le 5 septembre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1270 (1999) du 22 octobre 1999, 1289 (2000) du 7 février 2000 et 1313 (2000) du 4 août 2000, ainsi que toutes ses autres résolutionspertinentes et les déclarations de son Président sur la situation en Sierra Leone, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone jusqu’au 20 septembre 2000; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1318 (2000)
IntituléNécessité d'assurer au Conseil de sécurité un rôle effectif dans le maintien de la paix et de la sécurité internationa-les, en particulier en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1318(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1318 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 7 septembre 2000 00-63467 (F) `````````Résolution 1318 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4194e séance, le 7 septembre 2000 Le Conseil de sécurité , Décide d’adopter la déclaration ci-jointe sur la nécessité d’assurer au Conseil de sécurité un rôle effectif dans le maintien de la paix et de la sécurité internationa-les, en particulier en Afrique.2 n0063467.docS/RES/1318 (2000) Annexe Le Conseil de sécurité , Réuni au niveau des chefs d’État et de gouvernement à l’occasion du Sommet du Millénaire afin d’examiner la nécessité d’assurer au Conseil de sécurité un rôleeffectif dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, en particulier enAfrique, I S’engage à faire prévaloir les buts et principes de la Charte des Nations Unies, réaffirme son attachement aux principes de l’égalité souveraine, de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de tous les États,et souligne la nécessité de respecter les droits de l’homme et l’état de droit; Réaffirme qu’il importe d’adhérer aux principes du non-recours à la menace ou à l’emploi de la force dans les relations internationales d’une manière qui serait in-compatible avec les objectifs des Nations Unies, et du règlement pacifique des diffé-rends internationaux; Rappelle que la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécu- rité internationales lui incombe et se déclare résolu à renforcer le rôle central de l’Organisation des Nations Unies en matière de maintien de la paix et à veiller aufonctionnement efficace du système de sécurité collective mis en place par laCharte; II S’engage à améliorer l’efficacité de l’action de l’Organisation des Nations Unies face aux conflits à toutes les étapes, de la prévention au règlement puis à laconsolidation de la paix; Se déclare résolu à accorder une égale priorité au maintien de la paix et de la sécurité internationales dans chacune des régions du monde et, compte tenu des be-soins particuliers de l’Afrique, à accorder une attention spéciale à la promotiond’une paix et d’un développement durables sur ce continent ainsi qu’aux caractéris-tiques particulières des conflits africains; III Encourage vivement l’élaboration, tant dans le cadre qu’en dehors du système des Nations Unies, de stratégies globales et intégrées permettant de s’attaquer auxcauses profondes des conflits, notamment dans leurs dimensions économiques et so-ciales; Se déclare résolu à renforcer les opérations de maintien de la paix des Nations Unies en : – Adoptant des mandats clairement définis, crédibles, réalisables et appropriés;– Incluant dans ces mandats des mesures permettant d’assurer efficacement la sécurité du personnel des Nations Unies et, si possible, la protection de la po-pulation civile;n0063467.doc 3S/RES/1318 (2000) – Prenant des mesures pour aider l’Organisation des Nations Unies à s’assurer les services, pour les opérations de maintien de la paix, d’un personnel forméet bien équipé; – Intensifiant les consultations avec les pays qui fournissent des contingents, lorsqu’une décision est prise au sujet de ces opérations; Décide d’appuyer : – Le renforcement de la capacité de l’ONU en matière de planification, de mise en place, de déploiement et de conduite des opérations de maintien de la paix, – La mise en place d’une base plus actuelle et plus saine pour le financement des opérations de maintien de la paix; Souligne qu’il importe de renforcer la capacité de l’ONU en matière de dé- ploiement rapide des opérations de maintien de la paix et prie instamment les États Membres de fournir des ressources en quantité suffisante et en temps voulu; IV Accueille avec satisfaction le rapport du Groupe d’experts sur les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, en date du 21 août 2000 (S/2000/809), et dé- cide d’examiner à bref délai les recommandations qui relèvent de son domaine de responsabilité; V Insiste sur l’importance cruciale que revêtent le désarmement, la démobilisa- tion et la réinsertion des ex-combattants et souligne que ces programmes devraient normalement être intégrés dans le mandat des opérations de maintien de la paix; VI Demande qu’une action internationale efficace soit menée en vue d’empêcher l’afflux illégal d’armes légères dans les zones de conflit; Décide de continuer à prendre des mesures énergiques dans les secteurs où l’exploitation illégale et le trafic de marchandises de grande valeur contribuent àl’escalade ou à la poursuite des conflits; Souligne que les auteurs de crimes contre l’humanité, de crimes de génocide, de crimes de guerre et d’autres violations graves du droit international humanitairedoivent être traduits en justice; Souligne qu’il est déterminé à continuer de sensibiliser le personnel de main- tien de la paix à la prévention et au contrôle du VIH/sida dans toutes les opérations; VII Demande le renforcement de la coopération et de la communication entre l’ONU et les organisations ou accords régionaux ou sous-régionaux, conformémentau Chapitre VIII de la Charte, et en particulier en ce qui concerne les opérations demaintien de la paix; Souligne qu’il importe que l’ONU, d’une part, et l’Organisation de l’unité afri- caine et les organisations sous-régionales africaines, de l’autre, continuent de coopé-4 n0063467.docS/RES/1318 (2000) rer au règlement des conflits en Afrique et de coordonner efficacement leur action et que soit renforcé l’appui apporté au Mécanisme de l’Organisation de l’unité afri-caine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits; VIII Souligne qu’en fin de compte la responsabilité du règlement des différends et des conflits incombe aux parties elles-mêmes et que les opérations de maintien de lapaix dont le but est d’aider à appliquer un accord de paix ne peuvent être couronnéesde succès que pour autant qu’il existe un engagement authentique et durable de tou-tes les parties concernées en faveur de la paix; Appelle tous les États à redoubler d’efforts pour préserver le monde du fléau de la guerre.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1319 (2000)
IntituléSituation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1319(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1319 (2000)* Conseil de sécurité Distr. générale 20 septembre 2000 00-63622* (F) *0063622*Résolution 1319 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4195e séance, le 8 septembre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la situation au Timor oriental, en particulier la déclaration du 3 août 2000(S/PRST/2000/26) dans laquelle il a exprimé sa profonde préoccupation devant laprésence prolongée d’un grand nombre de réfugiés du Timor oriental dans descamps au Timor occidental, la présence prolongée de milices dans les camps et lefait que ces milices commettaient des actes d’intimidation à l’encontre de réfugiés etdu personnel du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Consterné par le meurtre abominable de trois membres du personnel des Na- tions Unies assassinés le 6 septembre 2000 par des émeutiers menés par des mili-ciens, appuyant la déclaration que le Secrétaire général a faite à ce sujet au début du Sommet du Millénaire et s’associant à la préoccupation manifestée par plusieurs chefs d’État et de gouvernement pendant les débats du Sommet (A/55/PV .6), Condamnant cet acte révoltant et indigne commis contre des fonctionnaires internationaux non armés qui se trouvaient au Timor occidental pour apporter uneaide aux réfugiés et renouvelant sa condamnation de l’assassinat de deux Casques bleus de l’Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental(A TNUTO) et des attaques menées contre la présence des Nations Unies au Timororiental, Rappelant que la déclaration adoptée lors du Sommet qu’il a tenu au niveau des chefs d’État et de gouvernement (résolution 1318 (2000) du 7 septembre 2000)se référait explicitement à la nécessité de prendre des mesures efficaces pour assurerla sécurité et la sûreté du personnel des Nations Unies, Se déclarant scandalisé par les agressions qui auraient eu lieu à Betun (Timor occidental) le 7 septembre 2000 et qui auraient fait plusieurs morts parmi les réfu-giés, * Nouveau tirage pour raisons techniques.2 n0063622.docS/RES/1319 (2000) Accueillant avec satisfaction la lettre que le Président de l’Indonésie a adressée au Secrétaire général le 7 septembre 2000 et dans laquelle il s’est indigné du meur-tre des fonctionnaires du HCR et a indiqué son intention de procéder à une enquêtecomplète et de prendre des mesures énergiques à l’encontre de ceux dont la culpabi-lité serait établie, 1. Insiste pour que le Gouvernement indonésien s’acquitte de ses responsa- bilités en prenant immédiatement des mesures supplémentaires pour désarmer et dis-soudre les milices, rétablir l’ordre public dans les zones touchées du Timor occi-dental, assurer la sécurité et la sûreté tant dans les camps de réfugiés qu’en ce quiconcerne les agents des services d’aide humanitaire, et empêcher les incursions àtravers la frontière du Timor oriental; 2. Insiste sur le fait que les auteurs d’agressions contre le personnel inter- national au Timor occidental et au Timor oriental doivent être traduits en justice; 3. Rappelle à cet égard la lettre que son président a adressée au Secrétaire général le 18 février 2000 (S/2000/137), dans laquelle il constatait que de gravesviolations du droit international humanitaire et du droit relatif aux droits del’homme avaient été commises et que ceux qui s’en étaient rendus coupables de-vraient être traduits en justice, et affirme de nouveau qu’il est convaincu que l’Organisation des Nations Unies a un rôle à jouer dans le processus afin de préser-ver les droits de la population du Timor oriental; 4. Demande aux autorités indonésiennes de prendre immédiatement des me- sures efficaces afin de garantir que les réfugiés qui souhaitent regagner le Timororiental puissent le faire en sécurité, et souligne la nécessité de mettre en place pa- rallèlement des programmes pour la réinstallation de ceux qui ne souhaitent pas yretourner; 5. Note que le Gouvernement indonésien a décidé de déployer des unités supplémentaires au Timor occidental afin d’améliorer les conditions de sécurité au-jourd’hui alarmantes, mais souligne que les agents du HCR ne pourront pas retour- ner au Timor occidental tant que leur sécurité ne sera pas garantie de manière crédi-ble, y compris par de réels progrès accomplis sur la voie du désarmement et de ladissolution des milices; 6. Souligne que l’ATNUTO devrait réagir vigoureusement devant la menace posée par les milices au Timor oriental, conformément à sa résolution 1272 (1999)du 22 octobre 1999; 7. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans la semaine qui suivra l’adoption de la présente résolution, sur la situation sur le terrain; 8. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1320 (2000)
IntituléSituation entre l'Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1320(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1320 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2000 00-64496 (F) `````````Résolution 1320 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4197e séance, le 15 septembre 2000 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1298 (2000) du 17 mai 2000 et 1308 (2000) du 17 juillet 2000, ainsi que l’ensemble de ses précédentes résolutions et des déclara-tions de son Président concernant le conflit entre l’Éthiopie et l’Érythrée, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Éthiopie et de l’Érythrée, Réaffirmant en outre que les deux parties doivent s’acquitter de toutes les obli- gations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, des normesinternationales relatives aux droits de l’homme et du droit international des réfugiés, Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, que l’Assemblée générale aadoptée dans sa résolution 49/59 du 9 décembre 1994, Exprimant son appui résolu à l’Accord de cessation des hostilités conclu entre le Gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie et le Gouver-nement de l’État d’Érythrée (S/2000/601), ainsi qu’aux communications officiellesdes deux gouvernements (S/2000/627 et S/2000/612) demandant l’aide del’Organisation des Nations Unies pour appliquer l’Accord de cessation des hostili-tés, Soulignant qu’il est résolu à collaborer avec l’Organisation de l’unité africaine et les parties pour assurer l’application intégrale de l’Accord de cessation des hosti-lités, tout en soulignant que le succès de son application dépend d’abord et avanttout de la volonté des parties à l’Accord, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 9 août 2000 (S/2000/785), Rappelant sa résolution 1312 (2000) du 31 juillet 2000, par laquelle il a créé la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE), 1. Appelle les parties à s’acquitter de toutes les obligations qui leur incom- bent en vertu du droit international, y compris de l’Accord de cessation des hostili-tés;2 n0064496.docS/RES/1320 (2000) 2. Autorise le déploiement dans le cadre de la MINUEE d’un maximum de 4 200 hommes, dont un maximum de 220 observateurs militaires, jusqu’au 15 mars2001, le mandat de la Mission consistant à : a) Surveiller le respect de la cessation des hostilités;b) Favoriser, selon que de besoin, le respect des obligations en matière de sécurité auxquelles les deux parties ont souscrit; c) Superviser et vérifier le redéploiement des forces éthiopiennes à partir des positions qui ont été prises après le 6 février 1999 et qui n’étaient pas sous ad-ministration éthiopienne avant le 6 mai 1998; d) Contrôler les positions des forces éthiopiennes après leur redéploiement;e) Contrôler simultanément les positions des forces érythréennes qui doi- vent se redéployer, afin de rester à une distance de 25 kilomètres des positions des-quelles les forces éthiopiennes doivent se redéployer; f) Surveiller la zone de sécurité temporaire, afin de promouvoir le respect de l’Accord de cessation des hostilités; g) Présider la Commission de coordination militaire, qui doit être créée par l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de l’unité africaine conformé-ment à l’Accord de cessation des hostilités; h) Fournir une assistance technique aux activités de déminage humanitaire dans la zone de sécurité temporaire et les zones adjacentes, et assurer la coordina-tion voulue; i) Coordonner les activités de la Mission dans la zone de sécurité tempo- raire et les zones adjacentes, avec les activités humanitaires et relatives aux droits del’homme menées dans ces zones par l’Organisation des Nations Unies et d’autresorganisations; 3. Accueille favorablement l’intention du Secrétaire général de désigner un représentant spécial qui sera responsable de tous les aspects des activités menées parles Nations Unies dans le cadre de l’exécution du mandat de la MINUEE; 4.P r i e le Secrétaire général d’assurer la coordination avec l’Organisation de l’unité africaine pour l’application de l’Accord de cessation des hostilités; 5. Demande aux parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour as- surer l’accès, la sécurité et la liberté de circulation de la MINUEE et de fournirl’aide, l’appui et la protection qu’exige l’exécution de son mandat dans toutes seszones d’opérations jugées nécessaires par le Secrétaire général; 6. Prie les Gouvernements éthiopien et érythréen de conclure, selon que de besoin, des accords sur le statut des forces avec le Secrétaire général dans les30 jours suivant l’adoption de la présente résolution et rappelle que, dans l’attente de la conclusion de ces accords, le modèle d’accord sur le statut des forces en datedu 9 octobre 1990 (A/45/594) s’appliquera provisoirement; 7. Demande instamment aux parties d’entreprendre immédiatement le démi- nage, afin que le personnel des Nations Unies et le personnel connexe puissent ac-céder en sécurité aux zones surveillées, en faisant appel à l’assistance technique del’ONU en cas de besoin;n0064496.doc 3S/RES/1320 (2000) 8. Demande aux parties d’assurer au personnel humanitaire un accès sûr et sans entrave à toutes les personnes qui se trouvent dans le besoin; 9. Demande en outre à toutes les parties de coopérer avec le Comité inter- national de la Croix-Rouge; 10. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et conformément aux dispositions du paragraphe 5 de sa résolution 1312 (2000), dé- cide que les mesures imposées en vertu du paragraphe 6 de sa résolution 1298 (2000) ne s’appliquent pas à la vente et à la fourniture : a) D’armes et de matériels connexes à l’usage exclusif des Nations Unies en Éthiopie ou en Érythrée; et b) D’équipements et de matériels connexes, y compris du matériel d’assistance technique et de formation, destinés exclusivement au déminage effectuéà l’intérieur de l’Éthiopie ou de l’Érythrée sous les auspices du Service des NationsUnies pour l’action antimines; 11. Encourage tous les États et organisations internationales à aider et parti- ciper aux tâches à long terme de la reconstruction et du développement, ainsi qu’auredressement économique et social de l’Éthiopie et de l’Érythrée; 12.P r i e le Secrétaire général de le tenir informé, régulièrement et dans le détail, des progrès accomplis dans l’application de la présente résolution; 13. Souligne que l’Accord de cessation des hostilités établit un lien entre la fin de la mission de maintien de la paix des Nations Unies et l’achèvement de la dé-limitation et de la démarcation de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée, et prie le Secrétaire général de faire régulièrement le point sur cette question; 14. Appelle les parties à poursuivre les négociations et à conclure sans retard un arrangement de paix global et définitif; 15. Décide que, lorsqu’il examinera le renouvellement du mandat de la MINUEE, il prendra en compte la mesure dans laquelle les parties auront progresséconformément aux paragraphes 13 et 14 ci-dessus; 16.D é c i d e de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1321 (2000)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1321(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1321 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 20 septembre 2000 00-65103 (F) `````````Résolution 1321 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4199e séance, le 20 septembre 2000 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1270 (1999) du 22 octobre 1999, 1289 (2000) du 7 février 2000, 1313 (2000) du 4 août 2000 et 1317 (2000) du 5 septembre 2000,ainsi que toutes ses autres résolutions pertinentes et les déclarations de son présidentsur la situation en Sierra Leone, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone jusqu’au 31 décembre 2000; 2. Décide également de réexaminer la situation le 31 octobre 2000 au plus tard; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1322 (2000)
IntituléSituation au Moyen-Orient, y compris la question de Palestine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1322(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1322 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 7 octobre 2000 00-67938 (F) `````````Résolution 1322 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4205e séance, le 7 octobre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 476 (1980) du 30 juin 1980, 478 (1980) du 20 août 1980, 672 (1990) du 12 octobre 1990 et 1073 (1996) du 28 septembre 1996, ainsique toutes ses autres résolutions pertinentes, Profondément préoccupé par les événements tragiques qui ont eu lieu depuis le 28 septembre 2000, qui ont fait de nombreux morts et blessés, essentiellement parmiles Palestiniens, Réaffirmant qu’une solution juste et durable au conflit arabo-israélien doit se fonder sur ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du22 octobre 1973 et être obtenue par un processus de négociation active, Appuyant le processus de paix au Moyen-Orient et les efforts menés pour aboutir à un règlement définitif entre les parties israélienne et palestinienne, et en- gageant celles-ci à apporter leur concours à ces efforts, Réaffirmant qu’il faut que les Lieux saints de la ville de Jérusalem soient plei- nement respectés par tous, et condamnant tout comportement contraire à ce principe, 1. Déplore l’acte de provocation commis le 28 septembre 2000 au Haram al-Charif, à Jérusalem, de même que les violences qui y ont eu lieu par la suite ainsique dans d’autres lieux saints, et dans d’autres secteurs sur l’ensemble des territoiresoccupés par Israël depuis 1967, et qui ont causé la mort de plus de 80 Palestiniens etfait de nombreuses autres victimes; 2. Condamne les actes de violence, particulièrement le recours excessif à la force contre les Palestiniens, qui ont fait des blessés et causé des pertes en vieshumaines; 3. Demande à Israël, puissance occupante, de se conformer scrupuleuse- ment à ses obligations juridiques et aux responsabilités qui lui incombent en vertude la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civilesen temps de guerre, en date du 12 août 1949; 4. Exige que les violences cessent immédiatement et que toutes les mesu- res nécessaires soient prises pour faire en sorte que cessent les violences, que n’ait2 n0067938.docS/RES/1322 (2000) lieu aucun nouvel acte de provocation, et que s’opère un retour à la normale d’une manière qui améliore les perspectives du processus de paix au Moyen-Orient; 5. Souligne qu’il importe de mettre en place un mécanisme en vue de la réalisation d’une enquête rapide et objective sur les événements tragiques de cesderniers jours, l’objectif étant d’empêcher ces événements de se reproduire, et se fé- licite de toute action entreprise dans ce sens; 6. Appelle à la reprise immédiate des négociations dans le cadre du pro- cessus de paix au Moyen-Orient et sur la base des éléments convenus, l’objectifétant d’aboutir sans tarder à un règlement définitif entre les parties israélienne etpalestinienne; 7. Prie le Secrétaire général de suivre l’évolution de la situation et de l’en tenir informé; 8. Décide de suivre la situation de près et de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1323 (2000)
IntituléSituation concernant la Répubique démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1323(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1323 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 13 octobre 2000 00-68759 (F) 131000 131000 `````````Résolution 1323 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4207e séance, le 13 octobre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1291 (2000) du 24 février 2000, 1304 (2000) du 16 juin 2000 et 1316 (2000) du 23 août 2000, la déclaration adoptée à l’issue de saréunion au sommet du 7 septembre 2000 (S/PRST/2000/28), ainsi que l’ensembledes autres résolutions et des déclarations de son président concernant la Républiquedémocratique du Congo, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Déplorant la poursuite des hostilités dans la République démocratique du Congo, le manque de coopération avec l’Organisation des Nations Unies, etl’absence de progrès dans le dialogue intercongolais, Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 21 septembre 2000 (S/2000/888) et de ses recommandations, ainsi que des observations figurant aux pa-ragraphes 82 et 85, Réaffirmant qu’il est prêt à aider le processus de paix, en particulier grâce à la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo(MONUC), conformément à la résolution 1291 (2000), Se déclarant profondément préoccupé par les conséquences désastreuses du conflit pour la situation humanitaire et les droits de l’homme ainsi que par des in-formations concernant l’exploitation illégale des ressources naturelles de la Répu-blique démocratique du Congo, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 décembre 2000 le mandat de la MONUC; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1324 (2000)
IntituléSituation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1324(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1324 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 30 octobre 2000 00-71532 (F) `````````Résolution 1324 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4211e séance le 30 octobre 2000 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occi- dental, en particulier ses résolutions 1108 (1997) du 22 mai 1997, 1292 (2000) du29 février 2000, 1301 (2000) du 31 mai 2000 et 1309 (2000) du 25 juillet 2000, ainsique sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, en date du 9 décembre1994, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 26 octobre 2000 (S/2000/1029) et les observations et recommandations qu’ilcontient, et exprimant son plein appui au rôle et à l’action de l’Envoyé personnel, Réaffirmant son plein appui aux efforts poursuivis par la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) afinde faire appliquer le Plan de règlement et les accords adoptés par les parties, concer-nant la tenue d’un référendum libre, régulier et impartial en vue del’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Notant que des divergences de vues fondamentales entre les parties restent à surmonter quant à l’interprétation à donner des dispositions principales du Plan, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 28 février 2001 en comptant que, sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, lesparties continueront de tenter de résoudre les multiples problèmes auxquels seheurte l’application du Plan de règlement et d’essayer de se mettre d’accord sur unrèglement politique mutuellement acceptable de leur différend au sujet du Saharaoccidental; 2. Prie le Secrétaire général de faire le point de la situation avant l’expiration du mandat prorogé de la Mission; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1325 (2000)
IntituléLes femmes, la paix et la sécurité
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1325(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1325 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2000 00-72019 (F) `````````Résolution 1325 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4213e séance, le 31 octobre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1296 (2000) du 19 avril 2000 et 1314 (2000) du 11 août 2000,ainsi que les déclarations de son Président sur la question, et rappelant aussi la dé- claration que son Président a faite à la presse à l’occasion de la Journée des NationsUnies pour les droits des femmes et la paix internationale (Journée internationale dela femme), le 8 mars 2000 (SC/6816), Rappelant également les engagements de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing (A/52/231) ainsi que ceux qui figurent dans le texte adopté parl’Assemblée générale à sa vingt-troisième session extraordinaire intitulée « Lesfemmes en l’an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIesiècle » (A/S-23/10/Rev.1), en particulier ceux qui concernent les femmes et lesconflits armés, Ayant présents à l’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Na- tions Unies et considérant que la Charte confère au Conseil de sécurité la responsa- bilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Constatant avec préoccupation que la grande majorité de ceux qui subissent les effets préjudiciables des conflits armés, y compris les réfugiés et les déplacés,sont des civils, en particulier des femmes et des enfants, et que les combattants et leséléments armés les prennent de plus en plus souvent pour cible, et conscient des conséquences qui en découlent pour l’instauration d’une paix durable et pour la ré-conciliation, Réaffirmant le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix et soulignant qu’il importe qu’elles participent sur un pied d’égalité à tous les efforts visant à maintenir et àpromouvoir la paix et la sécurité et qu’elles y soient pleinement associées, et qu’ilconvient de les faire participer davantage aux décisions prises en vue de la préven-tion et du règlement des différends, Réaffirmant aussi la nécessité de respecter scrupuleusement les dispositions du droit international humanitaire et des instruments relatifs aux droits de l’homme quiprotègent les droits des femmes et des petites filles pendant et après les conflits,2 n0072019.docS/RES/1325 (2000) Soulignant que toutes les parties doivent veiller à ce que les programmes de déminage et de sensibilisation au danger des mines tiennent compte des besoinsparticuliers des femmes et des petites filles, Considérant qu’il est urgent d’incorporer dans les opérations de maintien de la paix une démarche sexospécifique et, à cet égard, prenant note de la Déclaration de Windhoek et du Plan d’action de Namibie sur l’intégration d’une démarche sou-cieuse d’équité entre les sexes dans les opérations multidimensionnelles de paix(S/2000/693), Mesurant l’importance de la recommandation contenue dans la déclaration que son Président a faite à la presse le 8 mars 2000, tendant à ce que tout le personneldes opérations de maintien de la paix reçoive une formation spécialisée au sujet dela protection, des besoins particuliers et des droits fondamentaux des femmes et desenfants dans les situations de conflit, Considérant que, si les effets des conflits armés sur les femmes et les petites filles étaient mieux compris, s’il existait des arrangements institutionnels efficacespour garantir leur protection et si les femmes participaient pleinement au processusde paix, le maintien et la promotion de la paix et de la sécurité internationales se-raient facilités, Notant qu’il est nécessaire de disposer d’un ensemble de données au sujet des effets des conflits armés sur les femmes et les petites filles, 1. Demande instamment aux États Membres de faire en sorte que les fem- mes soient davantage représentées à tous les niveaux de prise de décisions dans lesinstitutions et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux pour la préven-tion, la gestion et le règlement des différends; 2. Engage le Secrétaire général à appliquer son plan d’action stratégique (A/49/587) prévoyant une participation accrue des femmes à la prise des décisionsconcernant le règlement des conflits et les processus de paix; 3. Demande instamment au Secrétaire général de nommer plus de femmes parmi les Représentants et Envoyés spéciaux chargés de missions de bons offices enson nom, et, à cet égard, demande aux États Membres de communiquer au Secrétaire général le nom de candidates pouvant être inscrites dans une liste centralisée régu-lièrement mise à jour; 4. Demande instamment aussi au Secrétaire général de chercher à accroître le rôle et la contribution des femmes dans les opérations des Nations Unies sur leterrain, en particulier en qualité d’observateurs militaires, de membres de la policecivile, de spécialistes des droits de l’homme et de membres d’opérations humanitai-res; 5. Se déclare prêt à incorporer une démarche soucieuse d’équité entre les sexes dans les opérations de maintien de la paix, et prie instamment le Secrétaire général de veiller à ce que les opérations sur le terrain comprennent, le cas échéant,une composante femmes; 6. Prie le Secrétaire général de communiquer aux États Membres des direc- tives et éléments de formation concernant la protection, les droits et les besoins par-ticuliers des femmes, ainsi que l’importance de la participation des femmes à toutesles mesures de maintien de la paix et de consolidation de la paix, invite les Étatsn0072019.doc 3S/RES/1325 (2000) Membres à incorporer ces éléments, ainsi que des activités de sensibilisation au VIH/sida, dans les programmes nationaux de formation qu’ils organisent àl’intention du personnel des forces militaires et de la police civile qui se prépare àun déploiement, et prie en outre le Secrétaire général de veiller à ce que le personnel civil des opérations de maintien de la paix reçoive une formation analogue; 7. Prie instamment les États Membres d’accroître le soutien financier, tech- nique et logistique qu’ils choisissent d’apporter aux activités de formation auxquestions de parité, y compris à celles qui sont menées par les fonds et programmescompétents, notamment le Fonds des Nations Unies pour la femme, le Fonds desNations Unies pour l’enfance, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les ré-fugiés et autres organes compétents; 8. Demande à tous les intéressés, lors de la négociation et de la mise en oeuvre d’accords de paix, d’adopter une démarche soucieuse d’équité entre lessexes, en particulier : a) De tenir compte des besoins particuliers des femmes et des petites filles lors du rapatriement et de la réinstallation et en vue du relèvement, de la réinsertionet de la reconstruction après les conflits; b) D’adopter des mesures venant appuyer les initiatives de paix prises par des groupes locaux de femmes et les processus locaux de règlement des différends,et faisant participer les femmes à tous les mécanismes de mise en oeuvre des ac-cords de paix; c) D’adopter des mesures garantissant la protection et le respect des droits fondamentaux des femmes et des petites filles, en particulier dans les domaines de laconstitution, du système électoral, de la police et du système judiciaire; 9. Demande à toutes les parties à un conflit armé de respecter pleinement le droit international applicable aux droits et à la protection des femmes et petites fil-les, en particulier en tant que personnes civiles, notamment les obligations qui leurincombent en vertu des Conventions de Genève de 1949 et des Protocoles addition-nels y afférents de 1977, de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés etde son Protocole additionnel de 1967, de la Convention de 1979 sur l’élimination detoutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et de son Protocole fa-cultatif de 1999, ainsi que de la Convention des Nations Unies relative aux droits del’enfant de 1989 et de ses deux Protocoles facultatifs du 25 mai 2000, et de tenircompte des dispositions pertinentes du Statut de Rome de la Cour pénale internatio-nale; 10. Demande à toutes les parties à un conflit armé de prendre des mesures particulières pour protéger les femmes et les petites filles contre les actes de vio-lence sexiste, en particulier le viol et les autres formes de sévices sexuels, ainsi quecontre toutes les autres formes de violence dans les situations de conflit armé; 11. Souligne que tous les États ont l’obligation de mettre fin à l’impunité et de poursuivre en justice ceux qui sont accusés de génocide, de crimes contrel’humanité et de crimes de guerre, y compris toutes les formes de violence sexiste etautre contre les femmes et les petites filles, et à cet égard fait valoir qu’il est néces- saire d’exclure si possible ces crimes du bénéfice des mesures d’amnistie; 12. Demande à toutes les parties à un conflit armé de respecter le caractère civil et humanitaire des camps et installations de réfugiés et de tenir compte des be-4 n0072019.docS/RES/1325 (2000) soins particuliers des femmes et des petites filles, y compris lors de la construction de ces camps et installations, et rappelle ses résolutions 1208 (1998) du 19 novem- bre 1998 et 1296 (2000) du 19 avril 2000; 13. Engage tous ceux qui participent à la planification des opérations de dé- sarmement, de démobilisation et de réinsertion à prendre en considération les be-soins différents des femmes et des hommes ex-combattants et à tenir compte des be-soins des personnes à leur charge; 14. Se déclare de nouveau prêt , lorsqu’il adopte des mesures en vertu de l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, à étudier les effets que celles-ci pour-raient avoir sur la population civile, compte tenu des besoins particuliers des fem-mes et des petites filles, en vue d’envisager, le cas échéant, des exemptions à titrehumanitaire; 15. Se déclare disposé à veiller à ce que ses missions tiennent compte de considérations de parité entre les sexes ainsi que des droits des femmes, grâce no-tamment à des consultations avec des groupements locaux et internationaux defemmes; 16. Invite le Secrétaire général à étudier les effets des conflits armés sur les femmes et les petites filles, le rôle des femmes dans la consolidation de la paix et lacomposante femmes des processus de paix et de règlement des différends, et l’ invite également à lui présenter un rapport sur les résultats de cette étude et à le communi- quer à tous les États Membres de l’Organisation des Nations Unies; 17. Prie le Secrétaire général d’inclure, le cas échéant, dans les rapports qu’il lui présentera, des informations sur l’intégration des questions de parité entre lessexes dans toutes les missions de maintien de la paix et sur tous les autres aspectsayant trait aux femmes et aux petites filles; 18. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1326 (2000)
IntituléAdmission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1326(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1326 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2000 00-71982 (F) `````````Résolution 1326 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4215e séance le 31 octobre 2000 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies de la République fédérale de Yougoslavie (S/2000/1043), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre la République fédérale de Yougoslavie en qualité de Membre de l’Organisation des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1327 (2000)
IntituléRapport du Groupe d'étude sur les opérations de paix des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1327(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1327 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 13 novembre 2000 00-74505 (F) `````````Résolution 1327 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4220e séance, le 13 novembre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1318 (2000) du 7 septembre 2000, adoptée lors de sa réunion au niveau des chefs d’État et de gouvernement à l’occasion du Sommet duMillénaire, Réaffirmant sa détermination de renforcer les opérations de maintien de la paix de l’Organisation des Nations Unies, Soulignant que les opérations de maintien de la paix doivent être rigoureuse- ment conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Ayant accueilli avec satisfaction le rapport du Groupe d’étude sur les opéra- tions de paix des Nations Unies (S/2000/809) et accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général sur la suite à y donner (S/2000/1081), Ayant examiné les recommandations figurant dans le rapport du Groupe d’étude sur les opérations de paix des Nations Unies qui relèvent de son domaine decompétence, 1. Décide d’adopter les décisions et recommandations figurant en annexe à la présente résolution; 2. Décide également d’examiner périodiquement l’application des disposi- tions figurant en annexe; 3. Décide en outre de demeurer activement saisi de la question. Annexe Le Conseil de sécurité , I Décide de donner aux opérations de maintien de la paix des mandats clairs, crédibles et réalisables;2 n0074505.docS/RES/1327 (2000) Reconnaît qu’il importe de façon cruciale que les opérations de maintien de la paix aient, lorsque cela est approprié et lorsque cela relève de leurs mandats, unecapacité de dissuasion crédible; Engage les parties aux futurs accords de paix, y compris les organisations et accords régionaux et sous-régionaux, à coordonner leurs efforts et à coopérer plei-nement avec l’Organisation des Nations Unies dès les premières étapes des négocia-tions, en ayant à l’esprit que toutes les dispositions prévoyant la création d’une opé-ration de maintien de la paix doivent répondre à certaines conditions minimales, quisont notamment que l’objectif politique doit être clairement défini, que les tâchesenvisagées et les délais prévus doivent être réalistes et que l’opération doit êtreconforme aux règles et aux principes du droit international, et en particulier du droitinternational humanitaire, des droits de l’homme et du droit des réfugiés; Prie le Secrétaire général, à cet égard, de prendre les dispositions nécessaires pour que l’Organisation des Nations Unies participe, lorsqu’il y a lieu, aux négocia-tions de paix devant vraisemblablement déboucher sur le déploiement d’éléments demaintien de la paix des Nations Unies; Prie également le Secrétaire général de le tenir régulièrement et pleinement in- formé de l’avancement des négociations en lui présentant des analyses, évaluationset recommandations, et de lui indiquer, lors de la conclusion d’un tel accord de paix,si celui-ci répond aux conditions minimales applicables aux opérations de maintiende la paix des Nations Unies; Prie le Secrétariat de continuer à organiser des réunions d’information sur l’ensemble des aspects politiques des questions pertinentes dont le Conseil est saisi; Prie le Secrétariat d’organiser régulièrement des réunions d’information sur les questions militaires, notamment par le Conseiller militaire de l’Organisation ou lecommandant ou commandant désigné de la Force, aussi bien avant l’établissementd’une opération de maintien de la paix que pendant la phase d’exécution, et de- mande que ces réunions d’information portent sur les principaux facteurs militaires comme, le cas échéant, la chaîne de commandement, la structure de la Force, l’unionet la cohésion de la Force, l’entraînement et le matériel, l’évaluation des risques etles règles d’engagement; Demande au Secrétariat d’organiser régulièrement des réunions d’information semblables sur la police civile aussi bien avant l’établissement d’une opération de lapaix comportant d’importants éléments de police civile que pendant la phased’exécution; Demande au Secrétariat de lui soumettre régulièrement des informations dé- taillées sur la situation humanitaire dans les pays où sont déployées des opérationsde maintien de la paix des Nations Unies; Encourage le Secrétaire général, pendant la planification et la préparation d’une opération de maintien de la paix, à prendre toutes les mesures possibles à sadisposition pour faciliter son déploiement rapide, et convient d’aider le Secrétaire général, lorsqu’il y a lieu, en lui demandant spécifiquement, lorsqu’il lui donne pourmandat de planifier une opération, de prendre les mesures administratives nécessai-res pour préparer le déploiement rapide de la mission; S’engage , lorsqu’il décide de créer ou d’élargir une opération de maintien de la paix, à demander officiellement au Secrétaire général d’entreprendre la phasen0074505.doc 3S/RES/1327 (2000) d’exécution du mandat dès réception d’engagements fermes de fournir en nombre suffisant des contingents entraînés et équipés comme il convient ainsi que les autreséléments d’appui indispensables à la mission; Encourage le Secrétaire général à entamer ses consultations avec les fournis- seurs de contingents potentiels bien avant l’établissement d’opérations de maintiende la paix, et le prie de lui rendre compte de ses consultations pendant l’examen de nouveaux mandats; Reconnaît que, pour résoudre le problème lié à l’insuffisance des effectifs et du matériel fournis pour les opérations de maintien de la paix, tous les États Membresdoivent assumer la responsabilité partagée d’appuyer les opérations de paix des Na-tions Unies; Souligne qu’il importe que les États Membres adoptent les mesures nécessaires et appropriées pour que leurs contingents aient la capacité de s’acquitter des man-dats qui leur sont confiés, met en relief l’importance de la coopération internationale à cet égard, notamment en ce qui concerne l’entraînement des contingents, et invite les États Membres à intégrer une sensibilisation au VIH/sida à leurs programmes nationaux d’entraînement des contingents appelés à être déployés; Souligne qu’il faut améliorer le mécanisme de consultation entre les pays qui fournissent des contingents, le Secrétaire général et le Conseil de sécurité, afin defavoriser une vision commune de la situation sur le terrain, du mandat de la missionet de son exécution; Convient , à cet égard, de renforcer considérablement le mécanisme existant de consultation en organisant des réunions privées avec les pays qui fournissent descontingents, y compris à la demande de ces derniers et sans préjudice du Règlementintérieur provisoire du Conseil de sécurité, en particulier lorsque le Secrétaire géné-ral a identifié les pays qui pourraient fournir des contingents pour une nouvelle opé-ration de maintien de la paix ou une opération en cours pendant la phase d’exécutionde l’opération, lorsqu’il est envisagé de modifier ou de reconduire le mandat d’uneopération de maintien de la paix ou d’y mettre fin ou lorsqu’une dégradation rapidede la situation sur le terrain menace la sûreté et la sécurité des éléments de maintiende la paix des Nations Unies; II S’engage à veiller à ce que les tâches confiées aux opérations de maintien de la paix soient adaptées à la situation sur le terrain et prennent notamment en comptecertains facteurs comme les perspectives de succès, la nécessité éventuelle de proté-ger les civils et le risque que certaines parties ne cherchent à saper la paix par laviolence; Souligne que les règles d’engagement des forces de maintien de la paix des Nations Unies doivent être pleinement conformes au fondement juridique del’opération et, le cas échéant, aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité etdéfinir clairement les circonstances dans lesquelles il peut être recouru à la forcepour protéger tous les éléments et membres du personnel militaire ou civil de la mis-sion, et que lesdites règles d’engagement doivent favoriser la réalisation du mandatde la mission;4 n0074505.docS/RES/1327 (2000) Prie le Secrétaire général, à la suite de consultations détaillées avec les États Membres de l’Organisation des Nations Unies, en particulier avec des pays quifournissent des contingents, d’élaborer une doctrine opérationnelle d’ensemble pourl’élément militaire des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et de lasoumettre au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale; III Insiste sur la nécessité d’améliorer les capacités de collecte et d’analyse de l’information par le Secrétariat afin d’améliorer la qualité des avis fournis aussi bienau Secrétaire général qu’au Conseil de sécurité, et accueille favorablement, à cetégard, les éclaircissements fournis par le Secrétaire général dans son rapport sur lamise en oeuvre de son intention de créer le Secrétariat à l’information et à l’analysestratégique au sein du Comité exécutif pour la paix et la sécurité (S/2000/1081); IV Souligne qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies puisse réagir et déployer une opération de maintien de la paix rapidement dès que le Conseil de sé-curité a adopté une résolution établissant son mandat, et note que le déploiement ra- pide est un concept global qui appellera des améliorations dans différents domaines; Demande à toutes les parties intéressées de faire le nécessaire pour que le ca- lendrier fixé comme objectif pour le déploiement des opérations de maintien de lapaix des Nations Unies, c’est-à-dire dans un délai de 30 jours après l’adoption d’unerésolution par le Conseil de sécurité dans le cas d’une mission classique et dans undélai de 90 jours dans le cas d’une mission complexe, soit respecté; Se félicite de l’intention du Secrétaire général d’évaluer, à la lumière de ces délais, la capacité des systèmes existants de mettre à la disposition des missions surle terrain les ressources humaines, matérielles et financières et les moyens de ren-seignement dont elles ont besoin; Accueille favorablement la proposition du Groupe d’étude sur les opérations de paix des Nations Unies de constituer des équipes spéciales intégrées de mission, et engage le Secrétaire général à y donner suite ou à étudier toute autre possibilité d’améliorer les capacités de planification et de soutien de l’Organisation des NationsUnies; Souligne que le Secrétariat doit fournir aux dirigeants d’une opération de maintien de la paix des directives et plans stratégiques identifiant par avance lesobstacles éventuels à la mise en oeuvre du mandat ainsi que les moyens de les sur-monter, et que ces directives devraient être élaborées de concert avec les dirigeantsde la mission; Accueille favorablement les propositions formulées par le Groupe d’étude sur les opérations de paix des Nations Unies en vue de renforcer la capacité del’Organisation des Nations Unies de déployer rapidement les contingents militaires,les éléments de police civile et les autres personnels, y compris dans le cadre duSystème de forces et moyens en attente des Nations Unies, et engage le Secrétairegénéral à consulter les pays qui fournissent ou peuvent fournir des contingents sur lemeilleur moyen d’atteindre cet important objectif;n0074505.doc 5S/RES/1327 (2000) S’engage à envisager la possibilité d’avoir recours au Comité d’état-major, entre autres moyens de renforcer les capacités de maintien de la paix des NationsUnies ; V Souligne que le moyen le plus efficace de prévenir un conflit violent est de s’attaquer aux causes profondes du conflit, notamment grâce à la promotion du dé-veloppement durable et d’une société démocratique solidement fondée sur l’état dedroit et des institutions civiques, et notamment sur le respect de tous les droits del’homme – civils, politiques, économiques, sociaux et culturels; Convient avec le Secrétaire général que chaque mesure adoptée pour réduire la pauvreté et assurer une large expansion économique constitue un pas sur la voie dela prévention des conflits; Souligne le rôle important du Secrétaire général en matière de prévention des conflits armés, et attend avec intérêt son rapport sur cette question, qui doit être soumis aux États Membres en mai 2001 au plus tard; Déclare qu’il demeure disposé à envisager d’avoir recours à des missions du Conseil, avec le consentement des pays hôtes, pour déterminer si un différend ouune situation pouvant entraîner des tensions internationales ou donner lieu à un dif-férend risquent de mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité interna-tionales, ainsi qu’à formuler des recommandations sur les mesures que pourraitadopter le Conseil, le cas échéant; Rappelle les déclarations faites par son président le 20 juillet 2000 (PRST/2000/25) et le 30 novembre 1999 (S/PRST/1999/34) au sujet de la préventiondes conflits armés et se félicite, dans ce contexte, de l’intention du Secrétaire géné-ral d’envoyer plus fréquemment des missions d’établissement des faits dans les zo-nes de tension; Rappelle sa résolution 1296 (2000) du 19 avril 2000 relative à la protection des civils en période de conflit armé, et attend avec intérêt de recevoir le rapport du Se- crétaire général sur la suite donnée à ladite résolution; Réaffirme le rôle important des femmes dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix après les conflits, et souscrit pleinement à la nécessité d’intégrer d’urgence une perspective soucieuse d’équité entre les sexesaux opérations de maintien de la paix; Demande que sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000 soit pleinement appliquée; VI Accueille favorablement la décision du Secrétaire général de demander au Co- mité exécutif sur la paix et la sécurité de formuler un plan concernant le renforce-ment de la capacité de l’Organisation des Nations Unies d’élaborer des stratégies deconsolidation de la paix et de mettre en oeuvre des programmes à cette fin, et prie le Secrétaire général de soumettre, sur la base de ce plan, des recommandations auConseil de sécurité et à l’Assemblée générale;6 n0074505.docS/RES/1327 (2000) Reconnaît qu’il importe, si on veut que les efforts de consolidation de la paix soient couronnés de succès, d’adopter des mesures plus énergiques pour réduire lapauvreté et promouvoir l’expansion économique; Souligne , à cet égard, qu’il faut coordonner plus efficacement les programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, et réaffirme qu’un financement adéquat et en temps voulu desdits programmes est indispensable au succès des pro-cessus de paix; Accueille favorablement l’intention du Secrétaire général de définir plus clai- rement, lorsqu’il présentera le plan conceptuel d’opérations futures, ce que le sys-tème des Nations Unies peut faire pour aider à renforcer localement l’état de droit etles institutions de défense des droits de l’homme en ayant recours aux compétencesexistantes dans les domaines de la police civile, de la défense des droits de l’hommeet de l’équité entre les sexes et dans le domaine judiciaire; VII Accueille favorablement l’intention du Secrétaire général d’entreprendre une évaluation des besoins dans les domaines dans lesquels il serait possible et utile derédiger un recueil provisoire de règles de procédure pénale simples et unifiées.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1328 (2000)
IntituléSituation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1328(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1328 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 27 novembre 2000 00-76455 (F) `````````Résolution 1328 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4235e séance, le 27 novembre 2000 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 17 novembre 2000 (S/2000/1103), et réaffirmant également sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolu- tion 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au31 mai 2001; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la ré-solution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1329 (2000)
IntituléTribunal Pénal International pour l'ex-Yugoslavie et Tribunal Pénal International pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1329(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1329 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 30 novembre 2000 00-77350 (F) 301100 301100 `````````Résolution 1329 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4240e séance, le 30 novembre 2000 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993 et 955 (1994) du 8 no- vembre 1994, Demeurant convaincu que les poursuites dirigées contre les personnes respon- sables de graves violations du droit international humanitaire commises sur le terri-toire de l’ex-Yougoslavie contribuent au rétablissement et au maintien de la paix enex-Yougoslavie, Demeurant convaincu également que dans la situation particulière régnant au Rwanda, les poursuites dirigées contre les personnes responsables d’actes de géno-cide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire favorisent leprocessus de réconciliation nationale et le rétablissement et le maintien de la paix auRwanda et dans la région, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécu- rité en date du 7 septembre 2000 (S/2000/865) ainsi que la lettre datée du 12 mai2000 adressée au Secrétaire général par le Président du Tribunal pénal internationalpour l’ex-Yougoslavie et la lettre du Président du Tribunal pénal international pourle Rwanda, datée du 14 juin 2000, qui y sont jointes, Convaincu qu’il est nécessaire de créer un groupe de juges ad litem au Tribu- nal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et d’augmenter le nombre des jugessiégeant dans les Chambres d’appel des deux Tribunaux pénaux internationaux pourpermettre à ceux-ci de terminer leurs travaux le plus tôt possible, Notant que les procédures des Tribunaux internationaux se sont beaucoup améliorées et convaincu que ces organes doivent poursuivre leurs efforts afin de lesperfectionner encore, Prenant acte de la position exprimée par les Tribunaux pénaux internationaux selon laquelle ce sont les dirigeants civils, militaires et paramilitaires, et non lessimples exécutants, qui devraient être traduits devant eux, Rappelant que les Tribunaux pénaux internationaux et les tribunaux nationaux ont concurremment compétence pour poursuivre les personnes accusées de viola-tions graves du droit international humanitaire et notant que le Règlement de procé-2 n0077350.docS/RES/1329 (2000) dure et de preuve du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie dispose qu’une chambre de première instance peut décider de suspendre un acted’accusation dans une affaire donnée pour permettre à un tribunal national deconnaître de cette affaire, Reconnaissant des efforts déployés par les juges du Tribunal pénal internatio- nal pour l’ex-Yougoslavie, ainsi que le montre l’annexe I à la lettre du Secrétairegénéral en date du 7 septembre 2000, pour que les organes compétents des NationsUnies commencent à se faire une idée relativement exacte de la durée du mandat duTribunal, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de créer un groupe de juges ad litem au Tribunal pénal internatio- nal pour l’ex-Yougoslavie et d’augmenter le nombre des membres des Chambresd’appel du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et du Tribunal pénalinternational pour le Rwanda et, à cette fin, décide de modifier les articles 12, 13 et 14 du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et d’y substituerles dispositions indiquées à l’annexe I à la présente résolution et décide également de modifier les articles 11, 12 et 13 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda et d’y substituer les dispositions indiquées à l’annexe II de la présente ré-solution; 2. Décide que deux juges supplémentaires seront élus le plus tôt possible au Tribunal pénal international pour le Rwanda et décide également, sans préjudice de l’article 12, paragraphe 4, du Statut de ce tribunal, qu’une fois élus, ils siégerontjusqu’à la date à laquelle expirera le mandat des juges actuellement en fonction etque, aux fins de ces élections, nonobstant l’article 12, paragraphe 2 c) du Statut, leConseil de sécurité dressera, sur la base des candidatures reçues, une liste de quatrecandidats au minimum et de six candidats au maximum; 3. Décide qu’une fois que deux juges auront été élus conformément au pa- ragraphe 2 ci-dessus et seront entrés en fonctions, le Président du Tribunal pénal in-ternational pour le Rwanda prendra le plus tôt possible, eu égard à l’article 13, para-graphe 3, du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda et à l’article 14,paragraphe 4, du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, lesmesures nécessaires pour que les deux juges élus ou nommés en application del’article 12 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda siègent auxChambres d’appel des Tribunaux pénaux internationaux; 4. Prie le Secrétaire général de prendre les dispositions pratiques voulues pour les élections mentionnées au paragraphe 2 ci-dessus, pour l’élection aussi pro-chaine que possible de 27 juges ad litem , conformément à l’article 13 ter du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, ainsi qu’en ce qui concernela fourniture en temps opportun de personnel et de moyens matériels au Tribunal pé-nal international pour l’ex-Yougoslavie et au Tribunal pénal international pour leRwanda, en particulier à l’intention des juges ad litem , des Chambres d’appel et des services connexes du Procureur, et le prie en outre de tenir le Conseil de sécurité strictement informé de l’évolution de la situation à cet égard; 5. Demande instamment aux États de coopérer pleinement avec les Tribu- naux pénaux internationaux et leurs organes conformément aux obligations qui leurincombent en vertu des résolutions 827 (1993) et 955 (1994) et des Statuts des deuxn0077350.doc 3S/RES/1329 (2000) Tribunaux, et se félicite de la coopération dont les Tribunaux ont déjà bénéficié dans l’exercice de leurs mandats; 6. Prie le Secrétaire général de présenter aussitôt que possible au Conseil de sécurité un rapport contenant une évaluation et des propositions relatives à la date àlaquelle prendra fin la compétence ratione temporis du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie; 7. Décide de rester activement saisi de la question.4 n0077350.docS/RES/1329 (2000) Annexe I Article 12 Composition des Chambres 1. Les Chambres sont composées de seize juges permanents indépendants, tous ressortissants d’États différents, et, au maximum au même moment, de neuf juges ad litem indépendants, tous ressortissants d’États différents, désignés confor-mément à l’article 13 ter, paragraphe 2, du Statut. 2. Trois juges permanents et, au maximum au même moment, six juges ad litem sont membres de chacune des Chambres de première instance. Chaque Chambre de première instance à laquelle ont été désignés des juges ad litem peut être subdivisée en sections de trois juges chacune, composées à la fois dejuges permanents et ad litem. Les sections des Chambres de première instanceont les mêmes pouvoirs et responsabilités que ceux conférés à une Chambre depremière instance par le Statut et rendent leurs jugements suivant les mêmesrègles. 3. Sept des juges permanents sont membres de la Chambre d’appel, laquelle est, pour chaque appel, composée de cinq de ses membres . Article 13 Qualifications des juges Les juges permanents et ad litem doivent être des personnes de haute morali- té, impartialité et intégrité possédant les qualifications requises, dans leurs pays res-pectifs, pour être nommés aux plus hautes fonctions judiciaires. Il est dûment tenucompte dans la composition globale des Chambres et des sections des Chambres depremière instance de l’expérience des juges en matière de droit pénal et de droit in-ternational, notamment de droit international humanitaire et des droits de l’homme. Article 13 bis Élection des juges permanents 1. Quatorze des juges permanents du Tribunal international sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par le Conseil de sécurité, selon lesmodalités ci-après : a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Na- tions Unies et les États non membres ayant une mission d’observation permanenteau Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de soixante jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum deuxpersonnes réunissant les conditions indiquées à l’article 13 du Statut et n’ayant pas la même nationalité ni celle d’un juge qui est membre de la Chambre d’appel et qui a été élu ou nommé juge du Tribunal criminel international chargé de juger les per-sonnes présumées responsables d’actes de génocide ou d’autres violations graves dudroit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyensrwandais présumés responsables de tels actes ou violations commis sur le territoiren0077350.doc 5S/RES/1329 (2000) d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994 (ci-après dénommé le « Tribunal international pour le Rwanda ») conformément à l’article 12 du Statut dece tribunal ; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste de vingt-huit candidats au minimum et quarante-deux candidats au maximum en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer une représentation adéquate des principaux systèmes juridiquesdu monde; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Pré- sident de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste quatorze juges per-manents du Tribunal international. Sont élus les candidats qui ont obtenu la majoritéabsolue des voix des États Membres de l’Organisation des Nations Unies et desÉtats non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège del’Organisation. Si deux candidats de la même nationalité obtiennent la majorité re-quise, est élu celui sur lequel s’est porté le plus grand nombre de voix. 2. Si le siège de l’un des juges permanents élus ou nommés conformément au présent article devient vacant à l’une des Chambres, le Secrétaire général, après avoir consulté les Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale,nomme une personne réunissant les conditions indiquées à l’article 13 du Statut poursiéger jusqu’à l’expiration du mandat de son prédécesseur. 3. Les juges permanents élus conformément au présent article ont un mandat de quatre ans. Leurs conditions d’emploi sont celles des juges de la Cour internationalede Justice. Ils sont rééligibles. Article 13 ter Élection et désignation des juges ad litem 1. Les juges ad litem du Tribunal international sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par le Conseil de sécurité, selon les modalités ci-après : a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Na- tions Unies et les États non membres ayant une mission d’observation permanenteau Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de soixante jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum quatrepersonnes réunissant les conditions indiquées à l’article 13 du Statut compte tenu del’importance d’une représentation équitable des hommes et des femmes parmi lescandidats; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste de cinquante-quatre can-didats au minimum en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer une repré-sentation adéquate des principaux systèmes juridiques du monde et en gardant àl’esprit l’importance d’une répartition géographique équitable; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Pré- sident de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste les vingt-sept juges ad litem du Tribunal international. Sont élus les candidats qui ont obtenu la majorité absolue des voix des États Membres de l’Organisation des Nations Unies et des6 n0077350.docS/RES/1329 (2000) États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation; e) Les juges ad litem sont élus pour un mandat de quatre ans. Ils ne sont pas rééligibles. 2. Pendant la durée de leur mandat, les juges ad litem seront nommés par le Se- crétaire général, à la demande du Président du Tribunal international, pour siégeraux Chambres de première instance dans un ou plusieurs procès, pour une durée to-tale inférieure à trois ans. Lorsqu’il demande la désignation de tel ou tel juge ad li-tem, le Président du Tribunal international tient compte des critères énoncés àl’article 13 du Statut concernant la composition des Chambres et des sections desChambres de première instance, des considérations énoncées aux paragraphes 1 b) etc) ci-dessus et du nombre de voix que ce juge a obtenues à l’Assemblée générale. Article 13 quater Statut des juges ad litem 1. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal internatio- nal, les juges ad litem : a) Bénéficient, mutatis mutandis , des mêmes conditions d’emploi que les juges permanents du Tribunal international; b) Jouissent des mêmes pouvoirs que les juges permanents du Tribunal in- ternational, sous réserve du paragraphe 2 ci-après; c) Jouissent des privilèges et immunités, exemptions et facilités d’un juge du Tribunal international. 2. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal internatio- nal, les juges ad litem : a) Ne peuvent ni être élus Président du Tribunal ou Président d’une Cham- bre de première instance, ni participer à son élection, conformément à l’article 14 duStatut; b) Ne sont pas habilités :i) À participer à l’adoption du règlement conformément à l’article 15 du Statut. Ils sont toutefois consultés avant l’adoption dudit règlement; ii) À participer à l’examen d’un acte d’accusation conformément à l’article 19 du Statut; iii) À participer aux consultations tenues par le Président au sujet de la no- mination de juges, conformément à l’article 14 du Statut, ou de l’octroi d’unegrâce ou d’une commutation de peine, conformément à l’article 28 du Statut; iv) À se prononcer pendant la phase préalable à l’audience. Article 14 Constitution du Bureau et des Chambres 1. Les juges permanents du Tribunal international élisent un président parmi eux .n0077350.doc 7S/RES/1329 (2000) 2. Le Président du Tribunal international doit être membre de la Chambre d’appel, qu’il préside. 3. Après avoir consulté les juges permanents du Tribunal international, le Prési- dent nomme quatre des juges permanents élus ou nommés conformément à l’article 13 bis du Statut à la Chambre d’appel et neuf aux Chambres de première instance. 4. Deux des juges élus ou nommés conformément à l’article 12 du Statut du Tri- bunal international pour le Rwanda seront nommés par le Président dudit Tribunal,en consultation avec le Président du Tribunal international, membres de la Chambred’appel et juges permanents du Tribunal international . 5. Après avoir consulté les juges permanents du Tribunal international, le Prési- dent nomme les juges ad litem qui peuvent être de temps à autre appelés à siéger auTribunal international aux Chambres de première instance . 5. Un juge ne siège qu’à la Chambre à laquelle il a été affecté. 6. Les juges permanents de chaque Chambre de première instance élisent parmi eux un président, qui dirige les travaux de la Chambre.8 n0077350.docS/RES/1329 (2000) Annexe II Article 11 Composition des Chambres Les Chambres sont composées de seize juges indépendants, tous ressortissants d’États différents et dont : a) Trois siègent dans chacune des Chambres de première instance; etb) Sept sont membres de la Chambre d’appel, laquelle est, pour chaque ap- pel, composée de cinq de ses membres. Article 12 Qualifications et élection des juges 1. Les juges doivent être des personnes de haute moralité, impartialité et intégrité possédant les qualifications requises, dans leurs pays respectifs, pour être nommésaux plus hautes fonctions judiciaires. Il est dûment tenu compte, dans la compositionglobale des Chambres, de l’expérience des juges en matière de droit pénal et de droitinternational, notamment de droit international humanitaire et de droits de l’homme. 2. Onze des juges du Tribunal international pour le Rwanda sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par le Conseil de sécurité, selon lesmodalités ci-après : a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Na- tions Unies et les États non membres ayant une mission d’observation permanenteau Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de soixante jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum deuxpersonnes réunissant les conditions indiquées au paragraphe 1 ci-dessus et n’ayantpas la même nationalité ni celle d’un juge qui est membre de la Chambre d’appel et qui a été élu ou nommé juge permanent du Tribunal international chargé de pour- suivre les personnes présumées responsables de violations graves du droit interna-tional humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991 (ci-après dénommé le « Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie ») conformément àl’article 13 bis du Statut de ce Tribunal ; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste de vingt-deux candidats au minimum et trente-trois candidats au maximum en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer au Tribunal international pour le Rwanda une représentationadéquate des principaux systèmes juridiques du monde; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Pré- sident de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste les onze juges du Tribunal international pour le Rwanda. Sont élus les candidats qui ont obtenu lamajorité absolue des voix des États Membres de l’Organisation des Nations Unies etdes États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège del’Organisation. Si deux candidats de la même nationalité obtiennent la majorité re-quise, est élu celui sur lequel s’est porté le plus grand nombre de voix.n0077350.doc 9S/RES/1329 (2000) 3. Si le siège de l’un des juges élus ou désignés conformément au présent article devient vacant à l’une des Chambres, le Secrétaire général, après avoir consulté les Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, nomme une personneréunissant les conditions indiquées au paragraphe 1 ci-dessus pour siéger jusqu’àl’expiration du mandat de son prédécesseur. 4. Les juges élus conformément au présent article ont un mandat de quatre ans. Leurs conditions d’emploi sont celles des juges du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie. Ils sont rééligibles. Article 13 Constitution du Bureau et des Chambres 1. Les juges du Tribunal international pour le Rwanda élisent un président. 2. Le Président du Tribunal international pour le Rwanda doit être membre de l’une de ses Chambres de première instance . 3. Après avoir consulté les juges du Tribunal international pour le Rwanda, le Président nomme deux des juges élus ou nommés conformément à l’article 12 du présent Statut membres de la Chambre d’appel du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie et huit membres des Chambres de première instance du Tribunal inter- national pour le Rwanda . Les juges ne siègent qu’à la Chambre à laquelle ils ont été nommés. 4. Les juges qui siègent à la Chambre d’appel du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie siègent également à la Chambre d’appel du Tribunal internationalpour le Rwanda. Les juges de chaque Chambre de première instance élisent un président qui conduit toutes les procédures devant cette chambre.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1330 (2000)
IntituléSituation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1330(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1330 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 5 décembre 2000 00-78290 (F) `````````Résolution 1330 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4241e séance, le 5 décembre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolu- tions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1111 (1997) du 4 juin 1997, 1129 (1997) du12 septembre 1997, 1143 (1997) du 4 décembre 1997, 1153 (1998) du 20 février1998, 1175 (1998) du 19 juin 1998, 1210 (1998) du 24 novembre 1998, 1242 (1999)du 21 mai 1999, 1266 (1999) du 4 octobre 1999, 1275 (1999) du 19 novembre 1999,1280 (1999) du 3 décembre 1999, 1281 (1999) du 10 décembre 1999, 1284 (1999)du 17 décembre 1999, 1293 (2000) du 31 mars 2000 et 1302 (2000) du 8 juin 2000, Convaincu de la nécessité de continuer de répondre, à titre de mesure tempo- raire, aux besoins humanitaires de la population iraquienne jusqu’à ce quel’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notammentla résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre, confor-mément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures touchant les in-terdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Convaincu également de la nécessité d’assurer la distribution équitable des se- cours humanitaires à tous les groupes de la population iraquienne dans l’ensembledu pays, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, et sous réserve du paragraphe 15 dela résolution 1284 (1999), demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de180 jours, commençant à 0 h 1 (heure de New York), le 6 décembre 2000; 2. Décide également que les montants prélevés sur les recettes provenant de l’importation par les États de pétrole et de produits pétroliers en provenance del’Iraq, y compris les transactions financières et autres opérations essentielles s’yrapportant, au cours de la période de 180 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus, dontle Secrétaire général recommande dans son rapport du 1er février 1998 (S/1998/90)2 n0078290.docS/RES/1330 (2000) qu’ils aillent aux secteurs de l’alimentation/nutrition et de la santé, devraient conti- nuer d’être alloués sur une base prioritaire, dans le cadre des activités du Secrétariat,et que 13 % des recettes réalisées au cours de la période susmentionnée devront êtreutilisés aux fins prévues au paragraphe 8 b) de la résolution 986 (1995); 3. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pleine et entière application de la présente résolution, ainsi qu’àaméliorer selon qu’il y aura lieu le processus d’observation des Nations Unies enIraq, y compris d’achever, dans les 90 jours de l’adoption de la présente résolution,le recrutement et l’affectation en Iraq d’un nombre suffisant d’observateurs, enparticulier le recrutement du nombre d’observateurs convenu entre le Secrétairegénéral et le Gouvernement iraquien, de façon à pouvoir lui donner toutes lesassurances requises concernant la distribution équitable des marchandises livréesconformément à la présente résolution et l’utilisation effective, aux fins desquellesleur achat a été autorisé, y compris dans le secteur du logement et du développementdes infrastructures connexes, des fournitures importées par l’Iraq, notamment lesarticles et les pièces détachées à double usage; 4. Décide de procéder à un examen approfondi de tous les aspects de l’application de la présente résolution 90 jours après l’entrée en vigueur du paragra-phe 1 ci-dessus, puis avant la fin de la période de 180 jours, et déclare qu’il a l’intention d’envisager favorablement, avant la fin de la période de 180 jours, de proroger les dispositions de la présente résolution, selon les besoins, à condition queles rapports prévus aux paragraphes 5 et 6 ci-après fassent apparaître qu’elles ont étéconvenablement appliquées; 5. Prie le Secrétaire général de lui faire un rapport complet sur l’application de la présente résolution 90 jours après son entrée en vigueur, et de lui soumettreune semaine au moins avant la fin de la période de 180 jours, sur la base des obser-vations faites par le personnel des Nations Unies en Iraq et des consultations menéesavec le Gouvernement iraquien, un rapport lui indiquant si l’Iraq a équitablementdistribué les médicaments, les fournitures médicales et les denrées alimentaires, ain-si que les produits et articles de première nécessité destinés à la population civilequi sont financés conformément au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995), enincluant dans ses rapports toute observation qu’il jugerait utile de faire quant à lamesure dans laquelle le niveau des recettes permet de répondre aux besoins huma-nitaires de l’Iraq; 6. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en étroite coor- dination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l’application des arran-gements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 de la résolution 986 (1995) aprèsl’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et avant la fin de la période de180 jours; 7. Décide que les fonds déposés sur le compte séquestre créé par le paragra- phe 7 de la résolution 986 (1995) en application des dispositions de la présente ré-solution pourront servir, jusqu’à concurrence d’un montant total de 600 millions dedollars, à financer toutes dépenses raisonnables, autres qu’effectuées en Iraq, qui ré-sultent directement des contrats approuvés conformément au paragraphe 2 de la ré-solution 1175 (1998) et au paragraphe 18 de la résolution 1284 (1999), et exprime son intention d’envisager favorablement la reconduction de cette disposition;n0078290.doc 3S/RES/1330 (2000) 8. Se déclare prêt à envisager, compte tenu de la coopération dont fait preuve l’Iraq pour appliquer toutes les résolutions du Conseil, d’autoriser qu’unmontant de 15 millions de dollars prélevé sur le compte séquestre soit utilisé pourrégler les arriérés de la contribution de l’Iraq au budget de l’Organisation des Na-tions Unies, et estime que ce montant devrait être transféré du compte créé confor- mément au paragraphe 8 d) de la résolution 986 (1995); 9. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour utiliser les fonds excédentaires prélevés sur le compte créé conformément au paragraphe8 d) de la résolution 986 (1995) aux fins énoncées au paragraphe 8 a) de ladite ré-solution afin d’accroître les fonds disponibles pour des achats humanitaires, y com-pris, le cas échéant, les buts visés au paragraphe 24 de la résolution 1284 (1999); 10. Donne pour instructions au Comité créé par la résolution 661 (1990) d’approuver, sur la base de propositions du Secrétaire général, des listes de fournitu-res essentielles pour l’électricité et le logement conformément à la priorité accordéeaux groupes les plus vulnérables en Iraq, décide , nonobstant le paragraphe 3 de la résolution 661 (1990) et le paragraphe 20 de la résolution 687 (19991), quel’expédition de ces fournitures ne sera pas assujettie à l’approbation du Comité, ex-ception faite pour les articles visés par les dispositions de la résolution 1051 (1996),que le Secrétaire général recevra notification de ces expéditions et qu’elles serontfinancées conformément aux dispositions des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de larésolution 986 (1995), prie le Secrétaire général d’informer sans tarder le Comité de toutes les notifications reçues à cet effet et des mesures prises, et se déclare prêt à envisager de telles mesures en ce qui concerne des listes de fournitures supplémen-taires, en particulier dans le secteur des transports et des télécommunications; 11. Prie le Secrétaire général d’élargir et de mettre à jour, dans les 30 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, les listes d’articles humanitairesprésentées en application du paragraphe 17 de la résolution 1284 (1999) et du para-graphe 8 de la résolution 1302 (2000), donne pour instructions au Comité créé par la résolution 661 (1990) d’approuver rapidement les listes élargies, décide que l’expédition de ces articles ne sera pas assujettie à l’approbation du Comité, excep-tion faite pour les articles visés par les dispositions de la résolution 1051 (1996), quele Secrétaire général recevra notification de ces expéditions et qu’elles seront finan-cées conformément aux dispositions des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la réso-lution 986 (1995), et prie le Secrétaire général d’informer sans tarder le Comité de toutes les notifications reçues à cet effet et des mesures prises; 12. Décide que le taux effectif de déduction des fonds déposés au compte sé- questre créé par la résolution 986 (1995) qui doivent être transférés au Fondsd’indemnisation durant la période de 180 jours sera de 25 %, décide en outre que les fonds supplémentaires découlant de cette décision seront déposés au compte crééconformément au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995) en vue d’être utiliséspour des projets strictement humanitaires afin de répondre aux besoins des groupesles plus vulnérables en Iraq visés au paragraphe 126 du rapport du Secrétaire généralen date du 29 novembre 2000 (S/2000/1132), prie le Secrétaire général de rendre compte de l’utilisation de ces fonds dans ses rapports visés au paragraphe 5 ci-dessus, et déclare qu’il a l’intention de créer un mécanisme pour déterminer, avant la fin de la période de 180 jours, le taux effectif de déduction des fonds déposés aucompte séquestre qui devront être transférés au Fonds d’indemnisation lors des pha-4 n0078290.docS/RES/1330 (2000) ses futures, compte tenu des éléments essentiels des besoins humanitaires du peuple iraquien; 13. Demande instamment au Comité créé par la résolution 661 (1990) d’examiner rapidement les demandes, de réduire le volume des demandes en attenteet de continuer à améliorer le processus d’approbation des demandes et, à cet égard, souligne qu’il importe d’appliquer pleinement le paragraphe 3 ci-dessus; 14. Prie instamment tous les États présentant des demandes, toutes les insti- tutions financières, notamment la Banque centrale iraquienne, et le Secrétariat, deprendre des mesures pour réduire au minimum les problèmes identifiés dans le rap-port présenté par le Secrétaire général le 29 novembre 2000 conformément au para-graphe 5 de la résolution 1302 (2000); 15. Prie le Secrétaire général de prendre les arrangements nécessaires, sous réserve de son approbation, pour permettre que les fonds déposés sur le compte sé-questre ouvert en application de la résolution 986 (1995) soient utilisés pour acheterdes produits fabriqués localement et couvrir le coût des fournitures de première né-cessité pour la population civile qui ont été financées conformément aux disposi-tions de la résolution 986 (1995) et des résolutions connexes, y compris, le caséchéant, le coût de l'installation et des services de formation, et le prie en outre deprendre les arrangements nécessaires, sous réserve de son approbation, pour per-mettre que des fonds, d’un montant maximum de 600 millions d’euros, déposés surle compte séquestre créé par la résolution 986 (1995), soient utilisés pour couvrir lecoût de l’installation et de l’entretien, y compris les services de formation, du maté-riel et des pièces de rechange destinés à l’industrie pétrolière, qui ont été financés enapplication des dispositions de la résolution 986 (1995) et des résolutions connexes,et demande au Gouvernement iraquien de collaborer à l’application de tous ces ar- rangements; 16. Prie instamment tous les États, et en particulier le Gouvernement ira- quien, d’apporter leur entière coopération à l’application effective de la présente ré-solution; 17. Demande au Gouvernement iraquien de prendre le reste des mesures né- cessaires pour appliquer les dispositions du paragraphe 27 de la résolution 1284(1999), et prie en outre le Secrétaire général d’inclure dans ses rapports présentés au titre du paragraphe 5 ci-dessus un examen des progrès accomplis par le Gouverne-ment iraquien dans l’application de ces mesures; 18. Prie également le Secrétaire général d’établir dans les meilleurs délais et pour le 31 mars 2001 au plus tard, à l’intention du Comité créé par la résolution 661(1990), un rapport contenant des propositions concernant l’utilisation d’itinérairessupplémentaires d’exportation de pétrole et de produits pétroliers dans des condi-tions appropriées, correspondant par ailleurs aux buts et aux dispositions de la ré-solution 986 (1995) et des résolutions connexes, et en particulier les oléoducs pou-vant servir à ces fins; 19. Réitère la demande qu’il a faite au paragraphe 8 de sa résolution 1284 (1999) au Président exécutif de la Commission de contrôle, de vérification etd’inspection des Nations Unies et au Directeur général de l’Agence internationale del’énergie atomique d’achever avant la fin de cette période la révision etl’actualisation des listes des articles et technologies auxquels s’applique le méca-n0078290.doc 5S/RES/1330 (2000) nisme de contrôle des importations et des exportations approuvé par la résolution 1051 (1996); 20. Souligne qu’il importe que la sécurité de toutes les personnes directement associées à l’application de la présente résolution en Iraq continue d’être assurée, et demande au Gouvernement iraquien d’achever son enquête sur le décès des em- ployés de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et dele lui présenter; 21. Demande instamment à tous les États de continuer à coopérer pour que les demandes soient soumises sans retard et les licences d’exportation rapidementdélivrées, en facilitant le transit des secours humanitaires autorisés par le Comitécréé par la résolution 661 (1990), et en prenant toutes autres mesures relevant deleur compétence pour que les secours humanitaires requis d’urgence parviennent aupeuple iraquien dans les meilleurs délais; 22. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1331 (2000)
IntituléSituation en Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1331(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1331 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 13 décembre 2000 00-79468 (F) `````````Résolution 1331 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4246e séance, le 13 décembre 2000 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 1er décembre 2000 (S/2000/1138) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, et enparticulier l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la questionhumanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et ladétermination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies char-gée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2000, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de toutes ses opérations de maintien dela paix aux questions de la prévention et du contrôle du VIH/sida et d’autres mala-dies transmissibles, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et les résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 juin 2001; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er juin 2001 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 4. Demande instamment à la partie chypriote turque et aux forces turques de rapporter les restrictions imposées le 30 juin 2000 aux opérations de la Force desNations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, et de rétablir le statu quo ante militaire à Strovilia; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1332 (2000)
IntituléSituation concernant la Répubique démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1332(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1332 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2000 00-79816 (F) `````````Résolution 1332 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4247e séance, le 14 décembre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1234 (1999) du 9 avril 1999, 1258 (1999) du 6 août 1999, 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1273 (1999) du 5 novembre 1999,1279 (1999) du 30 novembre 1999, 1291 (2000) du 24 février 2000, 1296 (2000) du19 avril 2000, 1304 (2000) du 15 juin 2000 et 1323 (2000) du 13 octobre 2000, ainsique les déclarations de son président en date des 13 juillet 1998 (S/PRST/1998/20),31 août 1998 (S/PRST/1998/26), 11 décembre 1998 (S/PRST/1998/36), 24 juin 1999(S/PRST/1999/17), 26 janvier 2000 (S/PRST/2000/2), 5 mai 2000 (S/PRST/2000/15), 2 juin 2000 (S/PRST/2000/20) et 7 septembre 2000 (S/PRST/2000/28), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Réaffirmant en outre que tous les États ont l’obligation de s’abstenir de recou- rir à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politi-que d’un État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des NationsUnies, Réaffirmant également la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles et prenant note avec préoccupation des infor- mations faisant état de l’exploitation illégale des ressources du pays et des consé-quences que peuvent avoir ces activités sur la sécurité et la poursuite des hostilités, Déplorant la poursuite des hostilités en République démocratique du Congo, les nombreuses violations du cessez-le-feu et l’absence de progrès dans le dialogueintercongolais, Réaffirmant qu’il appuie l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815), Se félicitant des accords conclus à Maputo le 27 novembre 2000 concernant le désengagement des forces, ainsi que de la signature de l’Accord de Harare, confor-mément au plan de désengagement de Kampala, Prenant acte des déclarations faites récemment par le Gouvernement de la Ré- publique démocratique du Congo ainsi que des assurances que celui-ci a données etdes mesures qu’il a prises à l’appui du déploiement de la Mission de l’Organisationdes Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), et espérant2 n0079816.docS/RES/1332 (2000) que les mesures d’ordre pratique nécessaires pour faciliter le déploiement complet de la Mission seront prises en conséquence, Rappelant qu’il incombe à toutes les parties de coopérer au déploiement inté- gral de la MONUC, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 6 décembre 2000 (S/2000/1156) et des recommandations qui y figurent, Rappelant que toutes les parties au conflit en République démocratique du Congo ont la responsabilité d’assurer la sécurité du personnel militaire et civil desNations Unies, ainsi que des personnels associés, dans tout le pays, Se déclarant gravement préoccupé par la situation humanitaire en République démocratique du Congo, qui résulte pour l’essentiel du conflit, et soulignant qu’il importe d’apporter une assistance humanitaire plus substantielle à la populationcongolaise, Se déclarant également gravement préoccupé par les graves conséquences po- litiques, économiques et humanitaires du conflit congolais pour les pays voisins, Se déclarant alarmé par les conséquences désastreuses pour la population ci- vile de la prolongation du conflit sur tout le territoire de la République démocratiquedu Congo, et profondément préoccupé par toutes les violations des droits del’homme et du droit international humanitaire, y compris les atrocités commisescontre les populations civiles, particulièrement dans les provinces de l’est, Gravement préoccupé par le fait que le conflit grossit le taux d’infection par le VIH/sida, en particulier parmi les femmes et les jeunes filles, Profondément préoccupé par la poursuite du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats par des forces et groupes armés, y compris les recrutements à tra-vers les frontières et les enlèvements d’enfants, Se déclarant gravement préoccupé par les difficultés auxquelles se heurtent les organismes d’aide humanitaire, notamment du fait de la poursuite des hostilités,dans la remise de l’assistance l’acheminement des secours à de nombreux réfugiés etpersonnes déplacées, Saluant l’action remarquable du personnel de la MONUC, qui travaille dans des conditions éprouvantes, et notant les grandes qualités de dirigeant du Représen- tant spécial du Secrétaire général, Se félicitant des initiatives prises par les dirigeants africains, et insistant sur la nécessité de procéder de manière coordonnée, en concertation avec l’Organisationdes Nations Unies et l’Organisation de l’unité africaine, afin de relancer la dynami-que du processus de paix, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 juin 2001 le mandat de la MONUC; 2. Invite toutes les parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka à cesser les hostilités et à continuer d’intensifier leur dialogue en vue de l’application de cet ac-cord ainsi que des Accords de Kampala, Maputo et Harare, et à prendre de nouvellesmesures, dans le cadre desdits accords, pour accélérer le processus de paix; 3. Invite également toutes les parties et notamment le Gouvernement de la République démocratique du Congo à continuer d’apporter leur concours au dé-n0079816.doc 3S/RES/1332 (2000) ploiement et aux opérations de la MONUC, y compris en appliquant intégralement les dispositions de l’Accord sur le statut des forces; 4. Souscrit à la proposition faite par le Secrétaire général de déployer, dès qu’il considérera que la situation le permet et conformément aux dispositions perti-nentes de la résolution 1291 (2000), des observateurs militaires supplémentairesdans le but de contrôler et de vérifier l’application par les parties du cessez-le-feu etdes plans de désengagement adoptés à Lusaka et à Maputo; 5. Invite le Secrétaire général à consulter l’OUA et toutes les parties concernées en vue de la possibilité de l’organisation éventuelle, en février 2001,d’une réunion de suivi entre les signataires de l’Accord de cessez-le-feu de Lusakaet les membres du Conseil de sécurité; 6. Prie dans cette perspective le Secrétaire général de lui présenter, avant la convocation de la réunion proposée au paragraphe 5 ci-dessus, un examen del’exécution du mandat actuel de la MONUC, y compris une évaluation de la mise enoeuvre par les parties du cessez-le-feu et des plans de désengagement ainsi que deséléments en vue de l’actualisation du concept d’opérations; 7. Prie également le Secrétaire général de lui présenter dans ce rapport des propositions sur la situation dans les provinces orientales de la République démo-cratique du Congo, y compris dans les zones frontalières du Rwanda, de l’Ougandaet du Burundi, 8. Se déclare prêt à appuyer le Secrétaire général lorsqu’il décidera, dès qu’il considérera que la situation le permet, de déployer des unités d’infanterie quiapporteraient le moment venu un soutien aux observateurs militaires à Kisangani, età Mbandaka et, sous réserve des propositions qu’il aurait présentées en vertu du pa-ragraphe 7 ci-dessus, dans d’autres zones où il pourrait l’estimer nécessaire, y com-pris, éventuellement, à Goma ou à Bukavu; 9. Prie en outre le Secrétaire général, agissant en consultation avec toutes les parties concernées, de lui présenter des propositions détaillées concernant lamise en place d’un mécanisme de suivi permanent qui pourrait, en consultation avecles mécanismes existants, s’occuper de manière intégrée et coordonnée du retraitcomplet des forces étrangères, du désarmement et de la démobilisation des groupesarmés, de la sécurité des frontières entre la République démocratique du Congo et leRwanda, l’Ouganda et le Burundi, du retour des réfugiés et des personnes déplacéesdans de bonnes conditions de sécurité, du dialogue intercongolais et de la recons-truction et de la coopération économiques régionales; 10. Demande que les forces ougandaises et rwandaises, ainsi que toutes les autres forces étrangères, se retirent du territoire de la République démocratique duCongo, conformément à sa résolution 1304 (2000) et à l’Accord de cessez-le-feu deLusaka, et exhorte ces forces à prendre d’urgence des mesures en vue d’accélérerleur retrait; 11. Engage toutes les parties au conflit à coopérer pour faire avancer le dé- sarmement, la démobilisation, la réinsertion et le rapatriement et la réinstallation detous les groupes armés visés au chapitre 9.1 de l’annexe A de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, en particulier le Front burundais pour la défense de la démocratie(FDD), les ex-forces armées rwandaises (ex-FAR)/interahamwe et l’Alliance desforces démocratiques;4 n0079816.docS/RES/1332 (2000) 12. Appelle toutes les parties congolaises concernées à coopérer pleinement au dialogue intercongolais, comme prévu dans l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka; 13. Lance à nouveau un appel à toutes les parties au conflit, y compris tous les groupes armés visés au chapitre 9.1 de l’annexe A de l’Accord de cessez-le-feude Lusaka, pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin d’empêcher les vio-lations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et de garantir quele personnel humanitaire ait accès, sans entrave et dans de bonnes conditions de sé-curité, à tous ceux qui ont besoin de leur assistance, y compris les réfugiés et lespersonnes déplacées; 14. Demande à toutes les forces et groupes armés de mettre fin immédiate- ment à toutes les campagnes de recrutement, aux enlèvements et à la déportation àtravers les frontières, ainsi qu’à l’utilisation d’enfants, et exige que des mesures soient prises immédiatement en vue de la démobilisation, du désarmement, du retouret de la réadaptation de tous les enfants victimes de ces pratiques, avec l’aide desorganismes et organisations compétents, appartenant ou non au système des NationsUnies; 15. Souligne qu’il importe de renforcer la composante droits de l’homme de la MONUC, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures appropriées à cette fin, notamment par une collaboration et une coordination actives avec le HautCommissariat aux droits de l’homme dans le cadre d’une action au niveau du pays; 16. Exhorte à nouveau les parties au conflit en République démocratique du Congo et les autres parties concernées à coopérer pleinement avec le grouped’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de laRépublique démocratique du Congo (S/PRST/2000/20), dans le cadre de son en-quête et de ses visites dans la région; 17. Invite toutes les parties à honorer intégralement les engagements qu’elles ont pris en vertu de l’Accord de cessez-le-feu; 18. Se déclare à nouveau disposé à envisager, au cas où les parties ne se conformeraient pas intégralement aux dispositions de la présente résolution, des me-sures qui pourraient être imposées conformément aux responsabilités que lui confèrela Charte des Nations Unies et aux obligations qu’elle lui impose; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1333 (2000)
IntituléSituation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1333(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1333 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2000 00-80663 (F) `````````Résolution 1333 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4251e séance, le 19 décembre 2000 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures, en particulier la résolution 1267 (1999) du 15 octobre 1999, et les déclarations de son Président sur la situation en Afgha-nistan, Se déclarant à nouveau résolument attaché à la souveraineté, à l’indépen- dance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi qu’aurespect du patrimoine culturel et historique du pays, Reconnaissant les besoins humanitaires critiques du peuple afghan, Appuyant les efforts déployés par le Représentant personnel du Secrétaire gé- néral pour l’Afghanistan pour faire progresser un processus de paix par des négo-ciations politiques entre les parties afghanes en vue de mettre en place un gouver-nement reposant sur une large assise, multiethnique et pleinement représentatif, etdemandant aux factions en guerre de coopérer pleinement avec le Représentant per-sonnel du Secrétaire général qui s’efforce de conclure un cessez-le-feu et d’entamerdes discussions devant déboucher sur un accord politique, en enclenchant sans délaile processus de dialogue auquel elles se sont engagées, Notant la réunion de décembre 2000 du Groupe d’appui afghan, qui a souligné que la situation en Afghanistan est une situation complexe qui requiert une approcheglobale et intégrée d’un processus de paix et des questions du trafic de stupéfiants,du terrorisme, des droits de l’homme ainsi que de l’aide internationale humanitaireet au développement, Rappelant les conventions internationales pertinentes contre le terrorisme et, en particulier, l’obligation qu’ont les parties à ces instruments d’extrader ou depoursuivre les terroristes, Condamnant avec force le fait que des terroristes continuent d’être accueillis et entraînés, et que des actes de terrorisme sont préparés dans les zones tenues par lafaction afghane dénommée Taliban, qui se désigne également elle-même sous lenom d’Émirat islamique d’Afghanistan (ci-après dénommée les Taliban), et réaffir- mant sa conviction que la répression du terrorisme international est essentielle pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales,2 n0080663.docS/RES/1333 (2000) Notant qu’il importe que les Taliban agissent conformément à la Convention unique de 1961, à la Convention de 1971 sur les substances psychotropes et à laConvention de 1988 contre le trafic illicite des stupéfiants et des substances psy-chotropes, et aux engagements pris lors de la vingtième session extraordinaire quel’Assemblée générale a consacrée à la question des stupéfiants en 1998, notammentà l’engagement de collaborer étroitement avec le Programme des Nations Unies pourle contrôle des drogues, Notant également que les Taliban tirent des avantages directs de la culture illi- cite de l’opium en imposant une taxe sur sa production et des avantages indirects dutraitement et du trafic de l’opium, et reconnaissant que ces ressources substantielles renforcent leur capacité d’abriter des terroristes, Déplorant que les Taliban continuent de donner refuge à Usama bin Laden et de lui permettre, ainsi qu’à ses associés, de diriger un réseau de camps d’entraîne-ment de terrorisme à partir du territoire tenu par eux et de se servir de l’Afghanistancomme base pour mener des opérations terroristes internationales, Notant qu’Usama bin Laden et ses associés sont poursuivis par la justice des États-Unis d’Amérique, notamment pour les attentats à la bombe commis le 7 août1998 contre les ambassades de ce pays à Nairobi (Kenya) et à Dar es-Salaam (Tan-zanie) et pour complot visant à tuer des citoyens américains se trouvant à l’étranger,et notant également que les États-Unis d’Amérique ont demandé aux Taliban de re- mettre les intéressés à la justice (S/1999/1021), Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme qui continuent d’être commises,en particulier la discrimination exercée à l’encontre des femmes et des filles, ainsique par l’augmentation sensible de la production illicite d’opium, Soulignant que la prise du consulat général de la République islamique d’Iran par les Taliban et l’assassinat de diplomates iraniens et d’un journaliste à Mazar-i-Charif constituent des violations flagrantes des règles établies du droit international, Considérant qu’en se refusant à satisfaire aux exigences formulées au paragra- phe 13 de la résolution 1214 (1998) et au paragraphe 2 de la résolution 1267 (1999),les autorités des Taliban font peser une menace sur la paix et la sécurité internatio-nales, Soulignant sa volonté résolue de faire respecter ses résolutions, Réaffirmant que les sanctions doivent nécessairement comporter des déroga- tions adéquates et effectives afin d’éviter des conséquences humanitaires fâcheusespour la population afghane et qu’elles doivent être structurées de manière à ne pasempêcher, contrecarrer ou retarder les travaux des organisations internationalesd’aide humanitaire ou des organismes de secours gouvernementaux qui assurent uneassistance humanitaire à la population civile dans le pays, Soulignant que la responsabilité du bien-être de la population des zones d’Afghanistan tenues par eux incombe aux Taliban et, dans ce contexte, demandant à ceux-ci de faire en sorte que le personnel humanitaire ait librement accès et puisse apporter l’assistance voulue à tous ceux qui en ont besoin dans le territoire tenu pareux,n0080663.doc 3S/RES/1333 (2000) Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée par l’Assemblée gé-nérale dans sa résolution 49/59 du 9 décembre 1994, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que les Taliban se conforment à la résolution 1267 (1999) et ces- sent, en particulier, d’offrir refuge et entraînement aux terroristes internationaux et àleurs organisations, qu’ils prennent les mesures effectives voulues pour que le terri-toire détenu par eux n’abrite pas d’installations et de camps de terroristes ni ne serveà préparer ou à organiser des actes de terrorisme dirigés contre d’autres États ouleurs citoyens, et qu’ils secondent l’action menée sur le plan international pour tra-duire en justice les personnes accusées de terrorisme; 2. Exige également des Taliban qu’ils se conforment sans plus tarder à l’exigence formulée par le Conseil de sécurité au paragraphe 2 de la résolution 1267(1999), suivant laquelle ils doivent remettre Usama bin Laden aux autorités compé-tentes soit d’un pays où il a été inculpé, soit d’un pays qui le remettra à un pays où ila été inculpé, soit d’un pays où il sera arrêté et effectivement traduit en justice; 3. Exige en outre des Taliban qu’ils s’emploient rapidement à fermer tous les camps où des terroristes sont entraînés sur le territoire tenu par eux et demande que l’Organisation des Nations Unies confirme l’application de cette mesure, entre autres sur la base des renseignements que les États Membres lui auront communi-qués conformément au paragraphe 19 ci-après et par tous les autres moyens quis’imposent pour faire respecter la présente résolution; 4. Rappelle à tous les États l’obligation qu’ils ont d’appliquer rigoureuse- ment les mesures décrétées au paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999); 5. Décide que tous les États : a) Empêcheront la fourniture, la vente et le transfert directs ou indirects vers le territoire tenu par les Taliban en Afghanistan, tels qu’identifiés par le Comitécréé par la résolution 1267 (1999), ci-après dénommé le Comité, par leurs nationauxou depuis leurs territoires, ou au moyen de navires ou d’aéronefs de leur pavillon,d’armes et de matériels militaires associés de toutes sortes, y compris armes et mu-nitions, véhicules et équipements militaires, matériels paramilitaires et pièces de re-change qui leur sont destinées; b) Empêcheront la vente, la fourniture ou le transfert vers le territoire tenu par les Taliban en Afghanistan, tel que le Comité l’a identifié, par leurs nationaux oudepuis leurs territoires, de conseils techniques et de moyens d’assistance oud’entraînement liés aux activités militaires du personnel armé placé sous le contrôledes Taliban; c) Retireront tous leurs fonctionnaires, agents, conseillers, personnel mili- taire et les autres nationaux employés par contrat ou autre arrangement qui sont pré-sents en Afghanistan pour conseiller les Taliban au sujet de questions militaires oude sécurité, et engageront leurs autres nationaux à quitter le pays; 6. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 5 ci-dessus ne s’appliqueront pas aux fournitures de matériel militaire non létal destiné uniquementà des fins humanitaires et de protection, ni à l’assistance technique oul’entraînement connexes, que le Comité aura approuvés au préalable, et affirme que4 n0080663.docS/RES/1333 (2000) ces mesures ne s’appliquent pas aux vêtements de protection, y compris aux gilets pare-balles et aux casques militaires, exportés en Afghanistan par le personnel desNations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires pour leurusage personnel uniquement; 7. Demande instamment à tous les États qui maintiennent des relations di- plomatiques avec les Taliban de réduire sensiblement l’effectif et le niveau du per-sonnel des missions et des postes des Taliban et de limiter ou contrôler les mouve-ments, sur leurs territoires, de tout le personnel restant; dans le cas des missions desTaliban auprès des organisations internationales, l’État hôte pourra, selon qu’il lejuge nécessaire, consulter l’organisation intéressée quant aux mesures nécessairespour appliquer le présent paragraphe; 8. Décide que tous les États prendront de nouvelles mesures pour : a) Fermer immédiatement et totalement tous les bureaux des Taliban situés sur leurs territoires; b) Fermer immédiatement tous les bureaux de la compagnie aérienne Ariana Afghan Airlines sur leurs territoires; c) Geler sans retard les fonds et autres actifs financiers d’Usama bin Laden et des individus et entités qui lui sont associés, tels qu’identifiés par le Comité, ycompris l’organisation Al-Qaida, et les fonds tirés de biens appartenant à Usama binLaden et aux individus et entités qui lui sont associés ou contrôlés directement ouindirectement par eux, et veiller à ce que ni les fonds et autres ressources financièresen question, ni tous autres fonds ou ressources financières ne soient mis à la dispo-sition ou utilisés directement ou indirectement au bénéfice d’Usama bin Laden, deses associés ou de toute entité leur appartenant ou contrôlée directement ou indirec-tement par eux, y compris l’organisation Al-Qaida, que ce soit par leurs nationauxou par toute autre personne se trouvant sur leur territoire, et prie le Comité de tenir, sur la base des informations communiquées par les États et les organisations régio-nales, une liste à jour des individus et entités que le Comité a identifiés comme étantassociés à Usama bin Laden, y compris l’organisation Al-Qaida; 9. Exige que les Taliban, ainsi que d’autres personnes mettent fin à toute activité illégale concernant les drogues et s’efforcent d’éliminer virtuellement laculture illicite du pavot à opium, dont les revenus servent à financer les activités ter-roristes des Taliban; 10. Décide que tous les États empêcheront la vente, la fourniture ou le trans- fert par leurs nationaux, ou à partir de leurs territoires, d’anhydride acétique à toutepersonne en territoire afghan se trouvant sous le contrôle des Taliban, ou à toute au-tre personne, aux fins de toute activité effectuée dans le territoire se trouvant, selonle Comité, sous le contrôle des Taliban ou dirigée à partir de ce territoire; 11. Décide également que tous les États sont tenus de refuser à tout aéronef l’autorisation de décoller de leur territoire, d’y atterrir ou de le survoler si cet aéro-nef a décollé d’un endroit situé sur le territoire de l’Afghanistan désigné par le Co-mité comme étant tenu par les Taliban, ou est en route pour y atterrir, à moins que levol n’ait été préalablement approuvé par le Comité pour des motifs d’ordre huma-nitaire, y compris des devoirs religieux tels que le pèlerinage à La Mecque, ou parceque ce vol facilite l’examen d’un règlement pacifique du conflit en Afghanistan oun0080663.doc 5S/RES/1333 (2000) peut encourager les Taliban à appliquer la présente résolution ou la résolution 1267 (1999); 12. Décide en outre que le Comité tiendra une liste des organisations et des organismes de secours gouvernementaux approuvés qui fournissent une aide huma-nitaire en Afghanistan, y compris l’Organisation des Nations Unies et ses institu-tions, les organismes de secours gouvernementaux fournissant une aide humanitaire,le Comité international de la Croix-Rouge et les organisations non gouvernementa-les, selon qu’il conviendra, que l’interdiction décrétée au paragraphe 11 ci-dessus nes’appliquera pas aux vols humanitaires organisés par les organisations et les orga-nismes de secours gouvernementaux, ou pour leur compte, qui figurent sur la listeapprouvée par le Comité, que celui-ci réexaminera régulièrement cette liste en yajoutant selon qu’il conviendra de nouvelles organisations ou de nouveaux organis-mes de secours gouvernementaux, et que le Comité retirera de la liste les organisa-tions et organismes gouvernementaux qui, selon lui, organisent ou sont susceptiblesd’organiser des vols à des fins autres qu’humanitaires, et fera savoir immédiatementà ces organisations ou organismes gouvernementaux que tout vol organisé par eux,ou pour leur compte, est soumis aux dispositions du paragraphe 11 ci-dessus; 13. Prie les Taliban de veiller à ce que le personnel des organismes de se- cours et l’assistance parviennent en toute sécurité et sans entrave à tous ceux qui enont besoin dans le territoire se trouvant sous le contrôle des Taliban, et souligne que ceux-ci doivent donner des garanties concernant la sécurité et la liberté de circula-tion du personnel des Nations Unies et du personnel de secours humanitaire associé; 14. Prie instamment les États de prendre des mesures pour empêcher l’entrée dans leur territoire ou le transit par leur territoire de tous les hauts fonctionnaires desTaliban ayant au moins le rang de vice-ministre ou un grade équivalent dans les for-ces armées sous le contrôle des Taliban, ainsi que des conseillers principaux et desdignitaires des Taliban, à moins qu’ils ne se déplacent à des fins humanitaires, no-tamment pour remplir des devoirs religieux, tels que le pèlerinage à La Mecque, ouque le voyage n’ait pour objet de favoriser l’examen d’un règlement pacifique duconflit en Afghanistan ou ne concerne l’application de la présente résolution ou dela résolution 1267 (1999); 15. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité : a) De constituer un comité d’experts chargé d’adresser au Conseil, dans les soixante jours suivant l’adoption de la présente résolution, des recommandationsconcernant les modalités de contrôle de l’embargo sur les armes et de la fermeturedes camps d’entraînement de terroristes exigées aux paragraphes 3 et 5 de la pré-sente résolution, notamment l’utilisation des éléments d’information que les ÉtatsMembres auront obtenus par leurs voies nationales et communiqueront au Secrétairegénéral; b) De consulter les États Membres intéressés aux fins de la mise en applica- tion des mesures prévues par la présente résolution et la résolution 1267 (1999), etde lui communiquer les résultats de ces consultations; c) De rendre compte de l’application des mesures en vigueur, évaluer les problèmes rencontrés dans leur application, formuler des recommandations visant àen renforcer l’imposition et évaluer les mesures prises par les Taliban pours’acquitter de leurs obligations;6 n0080663.docS/RES/1333 (2000) d) D’examiner les répercussions humanitaires des mesures imposées par la présente résolution et la résolution 1267 (1999), et de faire rapport au Conseil dansles quatre-vingt-dix jours suivant l’adoption de la présente résolution, en présentantune évaluation et des recommandations, de rendre compte régulièrement par la suitede toute répercussion humanitaire et de présenter un rapport d’ensemble sur la ques-tion et toutes recommandations pertinentes au moins trente jours avant l’expirationde ces mesures; 16. Prie le Comité de s’acquitter de son mandat en exécutant les tâches ci- après, en sus de celles qui sont énoncées dans la résolution 1267 (1999) : a) Dresser et tenir à jour, à partir des informations communiquées par les États, les organisations régionales et les organisations internationales, des listes detous les points d’entrée et zones d’atterrissage situés sur le territoire afghan contrôlépar les Taliban et communiquer aux États Membres le contenu de ces listes; b) Dresser et tenir à jour, à partir des informations communiquées par les États et les organisations régionales, des listes concernant les individus et entitésidentifiés comme étant associés à Usama bin Laden, conformément à l’alinéa c) duparagraphe 8 ci-dessus; c) Examiner les demandes concernant les dérogations visées aux paragra- phes 6 et 11 ci-dessus et statuer sur ces demandes; d) Dresser au plus tard un mois après l’adoption de la présente résolution et tenir à jour la liste des organisations agréées et des organismes publics de secoursfournissant une aide humanitaire à l’Afghanistan, conformément au paragraphe 12ci-dessus; e) Rendre publics, par les moyens d’information appropriés, notamment par l’utilisation efficace des technologies de l’information, les renseignements relatifs àl’application de ces mesures; f) Envisager, selon qu’il conviendra, une visite du Président du Comité et d’autres membres éventuels dans les pays de la région afin d’assurer la pleine appli-cation des mesures imposées par la présente résolution et la résolution 1267 (1999)et d’engager les États à se conformer aux résolutions pertinentes du Conseil; g) Rendre compte dans des rapports périodiques au Comité des informations qui lui auront été soumises concernant la présente résolution et la résolution 1267(1999), notamment sur d’éventuelles violations des mesures signalées au Comité, etprésenter dans lesdits rapports des recommandations propres à renforcer l’efficacitédesdites mesures; 17. Demande à tous les États et à toutes les organisations internationales et régionales, dont l’Organisation des Nations Unies et les institutions spécialisées, dese conformer strictement aux dispositions de la présente résolution, nonobstantl’existence de tous droits conférés ou obligations imposées par un accord internatio-nal ou d’un contrat conclu ou d’une licence ou autorisation délivrée avant la dated’entrée en vigueur des mesures imposées par les paragraphes 5, 8, 10 et 11 ci-dessus; 18. Demande aux États d’engager des poursuites contre les personnes et les entités relevant de leur juridiction qui agissent en violation des mesures imposéesn0080663.doc 7S/RES/1333 (2000) par les paragraphes 5, 8, 10 et 11 ci-dessus et de leur appliquer des peines appro- priées; 19. Demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Comité dans l’exécution de ses tâches, notamment en lui communiquant les élémentsd’information dont il pourrait avoir besoin au titre de la présente résolution; 20. Prie tous les États de rendre compte au Comité créé par la résolution 1267 (1999), dans les trente jours qui suivront l’entrée en vigueur des mesures im-posées par les paragraphes 5, 8, 10 et 11 ci-dessus, des dispositions qu’ils aurontprises pour appliquer la présente résolution; 21. Prie le Secrétariat de soumettre à l’examen du Comité tous éléments d’information qu’il aura reçus des gouvernements et autres sources publiques ausujet des violations éventuelles des mesures imposées par les paragraphes 5, 8, 10 et11 ci-dessus; 22. Décide que les mesures imposées par les paragraphes 5, 8, 10 et 11 ci- dessus entreront en vigueur à 0 h 1 (heure d’hiver de New York) un mois aprèsl’adoption de la présente résolution; 23. Décide en outre que les mesures imposées au titre des paragraphes 5, 8, 10 et 11 ci-dessus seront appliquées pendant douze mois et qu’à la fin de cette pé-riode, il déterminera si les Taliban se sont conformés aux dispositions des paragra-phes 1, 2 et 3 ci-dessus et décidera par conséquent si ces mesures doivent être pro-rogées pendant une nouvelle période dans les mêmes conditions; 24. Décide qu’il mettra fin aux mesures imposées par les paragraphes 5, 8, 10 et 11 ci-dessus si les Taliban remplissent les conditions énoncées aux paragraphes 1,2 et 3 ci-dessus avant l’expiration de la période de douze mois; 25. Se déclare prêt à envisager d’imposer de nouvelles mesures, conformé- ment à la responsabilité qui lui incombe en vertu de la Charte des Nations Unies, envue d’assurer l’application intégrale de la présente résolution et de la résolution1267 (1999), compte tenu notamment de l’évaluation visée à l’alinéa d) du paragra-phe 15 en vue d’améliorer l’efficacité des sanctions et d’éviter qu’elles aient desconséquences humanitaires; 26. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2000
CôteS/RES/1334 (2000)
IntituléSituation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1334(2000)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1334 (2000) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2000 00-81232 (F) `````````Résolution 1334 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4253e séance, le 22 décembre 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1270 (1999) du 22 octobre 1999, 1289 (2000) du 7 février 2000, 1313 (2000) du 4 août 2000, 1317 (2000) du 5 septembre 2000 et1321 (2000) du 20 septembre 2000, la déclaration de son Président en date du3 novembre 2000 (S/PRST/2000/31), ainsi que toutes les autres résolutions et décla-rations de son Président concernant la situation en Sierra Leone, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 15 décembre 2000 (S/2000/1199), 1. Déclare qu’il demeure préoccupé par la précarité de la situation en Sierra Leone et dans les États voisins; 2. Prend note de l’accord de cessez-le-feu signé à Abuja le 10 novembre 2000 par le Gouvernement sierra-léonais et le Revolutionary United Front (RUF)(S/2000/1091), constate avec préoccupation que le RUF ne s’est pas acquitté de toutes les obligations que lui impose cet accord et lui demande de manifester de ma- nière plus convaincante son attachement au cessez-le-feu et au processus de paix; 3. Rappelle que les principaux objectifs de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL), tels qu’ils ont été définis dans sa résolution 1313 (2000)et confirmés dans le concept des opérations que le Secrétaire général a proposé dansson rapport du 24 août 2000 (S/2000/832), demeurent d’aider le Gouvernement sier-ra-léonais à élargir son contrôle, rétablir l’ordre public et continuer de stabiliserprogressivement la situation dans tout le pays, ainsi que d’aider à promouvoir leprocessus politique devant déboucher sur la relance du programme de désarmement,de démobilisation et de réinsertion là où cela est possible, et déclare à nouveau qu’il convient à cette fin de renforcer de façon appropriée la structure, les capacités, lesressources et le mandat de la MINUSIL; 4. Se félicite à cet égard que le Secrétaire général continue de solliciter des offres fermes de contingents supplémentaires pour la MINUSIL, demande instam- ment à tous les États qui sont en mesure de le faire d’envisager sérieusement d’affecter des contingents aux forces de maintien de la paix en Sierra Leone, et re- mercie les États qui ont déjà offert de le faire;2 n0081232.docS/RES/1134 (2000) 5. Déclare à ce sujet qu’il compte, après avoir consulté les pays fournis- seurs de contingents, donner suite rapidement à toute autre recommandation préciseque le Secrétaire général pourrait faire au cours de la prochaine période du mandatde la MINUSIL quant aux effectifs de la Mission et aux tâches qu’elle est chargéed’accomplir; 6. Décide de proroger le mandat actuel de la MINUSIL jusqu’au 31 mars 2001; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1285 (2000)
IntituléSituation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1285(2000)
Texte intégral NATIONSNATIONSSUNIESUNIES Distr.Conseil de sécurité GÉNÉRALE S/RES/1285 (2000) 13 janvier 2000 RÉSOLUTION 1285 (2000) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4088e séance, le 13 janvier 2000 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du31 mars 1995, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998,1222 (1999) du 15 janvier 1999 et 1252 (1999) du 15 juillet 1999, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 1999 (S/1999/1302) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Rappelant également les lettres adressées à son président par le Chargé d’affaires de la République fédérale de Yougoslavie le 24 décembre 1999(S/1999/1278) et par le Représentant permanent de la Croatie le 10 janvier 2000(S/2000/8) au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie àl’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de laRépublique fédérale de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsique de l’article 3, dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet dela démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, Se déclarant une fois de plus préoccupé par le non-respect du régime de démilitarisation, notamment les restrictions à la liberté de circulation desobservateurs militaires des Nations Unies, tout en notant que des progrès ont été accomplis sur l’un et l’autre plan, comme le Secrétaire général le constatedans son rapport, Notant avec satisfaction que l’ouverture de points de passage entre la Croatie et la République fédérale de Yougoslavie (Monténégro) dans la zonedémilitarisée continue à faciliter la circulation à des fins civiles etcommerciales, dans les deux sens et sans provoquer d’incidents sur le plan de la 00-23964 (F) /...S/RES/1285 (2000) Page 2 sécurité, et qu’elle reste une importante mesure de confiance tendant à la normalisation des relations entre les deux parties, et engageant instamment celles-ci à tirer parti de cette ouverture pour instaurer de nouvelles mesuresde confiance en vue d’aboutir à la normalisation de leurs relations, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par l’absence de progrès substantiels sur la voie d’un règlement du différend concernant Prevlaka dansles négociations bilatérales que poursuivent les parties en application del’Accord de normalisation des relations entre la République de Croatie et laRépublique fédérale de Yougoslavie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe)et appelant à la reprise des pourparlers, Demandant à nouveau aux parties d’entreprendre d’urgence un programme complet de déminage, Notant avec satisfaction le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensablepour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différendconcernant Prevlaka, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu’au 15 juillet 2000 la démilitarisation de la presqu’île dePrevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et auxparagraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du13 décembre 1995 (S/1995/1028*); 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par lesNations Unies, de prendre de nouvelles mesures pour réduire les tensions etaméliorer les conditions de sécurité dans la région, de coopérer pleinement avecles observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité etleur entière liberté de mouvement; 3. Note avec satisfaction que, conformément à la demande formulée dans sa résolution 1252 (1999), il a été présenté aux deux parties des recommandationset des options concernant l’instauration de mesures de renforcement de laconfiance, encourage les parties à prendre des mesures concrètes pour appliquer ces recommandations et options, en vue notamment de faciliter encore la librecirculation de la population civile, et prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur la question d’ici au 15 avril 2000; 4. Demande une fois encore aux parties d’honorer leurs engagements réciproques et d’appliquer pleinement l’Accord sur la normalisation de leursrelations, et souligne en particulier qu’il importe qu’elles honorent rapidement et de bonne foi leur engagement de parvenir à un règlement négocié du différendconcernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord; 5. Prie les parties de continuer à rendre compte au Secrétaire général, au moins deux fois par mois, de l’état d’avancement de leurs négociationsbilatérales; /...S/RES/1285 (2000) Page 3 6. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation qu’il a autorisée par sa résolution 1088 (1996)du 12 décembre 1996 et prorogée par sa résolution 1247 (1999) du 18 juin 1999 decoopérer pleinement; 7. Décide de demeurer saisi de la question. -----
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1335 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1335(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1335 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 12 janvier 2001 01-21096 (F) 120101 120101 `````````Résolution 1335 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4256e séance, le 12 janvier 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1088 (1996)du 12 décembre 1996, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet1998, 1222 (1999) du 15 janvier 1999, 1252 (1999) du 15 juillet 1999, 1285 (2000)du 13 janvier 2000, 1305 (2000) du 21 juin 2000 et 1307 (2000) du 13 juillet 2000, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 29 décembre 2000 (S/2000/1251) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka(MONUP), Rappelant également la lettre adressée à son président par le Chargé d’affaires de la République fédérale de Yougoslavie le 22 décembre 2000 (S/2000/1235) et lalettre adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de la Croatie le5 janvier 2001 (S/2001/13) au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souverai- neté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie à l’intérieur de ses fron-tières internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la Républi-que fédérale de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsi que del’article 3 dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet de la démilitarisa-tion de la presqu’île de Prevlaka, Notant avec satisfaction que la situation générale dans la zone de responsabi- lité de la MONUP est demeurée stable et calme, Se déclarant une fois de plus préoccupé par la persistance du non-respect du régime de démilitarisation, notamment les restrictions à la liberté de circulation desobservateurs militaires des Nations Unies, Notant avec satisfaction que l’ouverture de points de passage entre la Croatie et la République fédérale de Yougoslavie dans la zone démilitarisée continue à faci-liter la circulation à des fins civiles et commerciales, dans les deux sens et sans pro-voquer d’incidents sur le plan de la sécurité, et qu’elle reste une importante mesurede confiance tendant à la normalisation des relations entre les deux parties, et enga-2 n0121096.docS/RES/1335 (2001) geant instamment celles-ci à tirer parti de ces ouvertures pour instaurer de nouvelles mesures de confiance en vue d’aboutir à la normalisation de leurs relations, Accueillant avec satisfaction la volonté des Gouvernements démocratiques de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie, exprimée par le Premier Mi-nistre du Gouvernement fédéral de la République fédérale de Yougoslavie(S/2000/1235) et par le Ministre des affaires étrangères de la Croatie (S/2001/13), dereprendre dès que possible les pourparlers bilatéraux sur le différend concernantPrevlaka en application de l’Accord de normalisation des relations entre la Républi-que de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie en date du 23 août 1996(S/1996/706, annexe), ce qui mettrait un terme à une longue période d’absence deprogrès notables sur la question, Constatant avec préoccupation que les parties tardent à entreprendre un pro- gramme complet de déminage, Notant avec satisfaction le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensable pourmaintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernantPrevlaka, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994et la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix,pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de pré-vention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vé- rifier jusqu’au 15 juillet 2001 la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka,conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028); 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, deprendre de nouvelles mesures pour réduire les tensions et améliorer les conditions desécurité dans la région, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires desNations Unies et de garantir leur sécurité et leur entière liberté de circulation; 3. Engage les parties à reprendre dès que possible les pourparlers sur le dif- férend concernant Prevlaka et les encourage à appliquer les recommandations et les options concernant l’instauration de mesures de renforcement de la confiance quileur ont été présentées conformément à la demande formulée dans sa résolution1252 (1999), en vue notamment de faciliter encore la libre circulation de la popula-tion civile, et prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur la question d’ici au 15 avril 2001; 4. Demande une fois encore aux parties d’honorer leurs engagements réci- proques et d’appliquer pleinement l’Accord sur la normalisation de leurs relations,et souligne en particulier qu’il importe qu’elles honorent rapidement et de bonne foi leur engagement de parvenir à un règlement négocié du différend concernant Pre-vlaka conformément à l’article 4 de l’Accord;n0121096.doc 3S/RES/1335 (2001) 5. Prie les parties de continuer à rendre compte au Secrétaire général, au moins deux fois par mois, de l’état d’avancement de leurs négociations bilatérales; 6. Demande à nouveau aux parties d’entreprendre un programme complet de déminage dans les champs de mines identifiés dans la zone de responsabilité dela MONUP; 7. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinatio- nale de stabilisation, dont il a autorisé la création par sa résolution 1088 (1996) du12 décembre 1996 et prorogé le mandat par sa résolution 1305 (2000) du 21 juin2000, de coopérer pleinement; 8. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1336 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1336(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1336 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 23 janvier 2001 01-22430 (F) `````````Résolution 1336 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4263e séance, le 23 janvier 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 et toutes les réso- lutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions 1127 (1997) du28 août 1997, 1173 (1998) du 12 juin 1998, 1237 (1999) du 7 mai 1999 et 1295(2000) du 18 avril 2000, Réaffirmant également qu’il est résolu à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Se déclarant toujours préoccupé par les répercussions humanitaires de la situation actuelle sur la population civile de l’Angola, Considérant que la situation en Angola constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prend acte du rapport final (S/2000/1225) de l’instance de surveillance créée en application de la résolution 1295 (2000); 2. Exprime son intention d’examiner à fond le rapport final, conformément au paragraphe 5 de la résolution 1295 (2000); 3. Décide de proroger le mandat de l’instance de surveillance tel que défini dans la résolution 1295 (2000) pour une période de trois mois; 4. Prie l’instance de surveillance de rendre compte périodiquement au Comité créé en application de la résolution 864 (1993), et de présenter un additifécrit au rapport final avant le 19 avril 2001; 5. Prie le Secrétaire général, agissant dès l’adoption de la présente résolu- tion et en consultation avec le Comité, de reconduire dans leurs fonctions les ex-perts, au nombre de cinq au maximum, qu’il avait nommés en application de la ré-solution 1295 (2000) et qui composent l’instance de surveillance, et le prie en outre de prendre les dispositions financières nécessaires pour appuyer les travaux de l’instance de surveillance;2 n0122430.docS/RES/1336 (2001) 6. Prie le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) de lui pré- senter l’additif écrit au rapport final avant le 19 avril 2001; 7. Demande à tous les États de coopérer pleinement avec l’instance de sur- veillance dans l’exécution de son mandat; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1337 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1337(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1337 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2001 01-23139 `````````Résolution 1337 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4267e séance, le 30 janvier 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 501 (1982) du 25 février 1982, 508 (1982) du 5 juin 1982, 509 (1982) du 6 juin 1982,520 (1982) du 17 septembre 1982 et 1310 (2000) du 27 juillet 2000, ainsi que ses ré-solutions sur la situation au Liban et les déclarations de son Président sur la ques-tion, Rappelant en outre sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dansson rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), Soulignant le caractère intérimaire de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), Rappelant les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais énoncée dans la lettre que le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies aadressée le 5 janvier 2001 au Secrétaire général (S/2001/14), 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la FINUL, en date du 22 janvier 2001 (S/2001/66), et souscrit aux observations et re- commandations qu’il contient; 2. Décide de proroger le mandat de la FINUL au Liban pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 31 juillet 2001; 3. Décide qu’au 31 juillet, les effectifs militaires de la FINUL devront être ramenés au niveau opérationnel mentionné au paragraphe 24 du rapport du Secré-taire général en date du 22 janvier 2001 et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour appliquer cette décision, en tenant compte notamment dela relève des bataillons qui doit avoir lieu, en consultation avec le Gouvernement li-banais et les pays qui fournissent des contingents;2 n0123139.docS/RES/1337 (2001) 4. Réaffirme qu’il appuie sans réserve l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationale-ment reconnues; 5. Demande au Gouvernement libanais de veiller à ce que son autorité et sa présence soient effectivement rétablies dans le sud et en particulier d’accélérer ledéploiement des Forces armées libanaises; 6. Note avec satisfaction que le Gouvernement libanais a mis en place des points de contrôle dans la zone évacuée et l’engage à veiller à ce que le calme règne dans tout le sud, y compris par la maîtrise de tous les points de contrôle; 7. Demande aux parties de s’acquitter de l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement la ligne de retrait tracée par l’ONU, telle que décrite dansle rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de fairepreuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation desNations Unies et avec la FINUL; 8. Condamne tous les actes de violence, se déclare préoccupé par les graves violations de la ligne de retrait et demande instamment aux parties de mettre fin à ces actes et à ces violations et de respecter la sécurité du personnel de la FINUL; 9. Félicite la FINUL de s’être acquittée de son mandat en ce qui concerne la vérification du retrait israélien et appuie les efforts qu’elle continue de faire pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait au moyen de patrouilles,d’activités d’observation à partir de positions fixes et de contacts étroits avec lesparties, en vue de mettre fin aux violations et d’éviter que les incidents ne dégénè-rent; 10. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL offre aux opérations de déminage, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à mettre en place une capaciténationale dans ce domaine et à exécuter les activités de déminage d’urgence entre-prises dans le sud, et demande aux pays donateurs de soutenir ces efforts en offrant des contributions en espèces et en nature; 11. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gou- vernement libanais et les autres parties directement concernées par l’application dela présente résolution et de lui faire rapport à ce sujet; 12. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 13. Souscrit à l’approche générale pour la reconfiguration de la FINUL, telle qu’exposée au paragraphe 23 du rapport du Secrétaire général en date du 22 janvier2001, et prie le Secrétaire général de lui présenter le 30 avril 2001 au plus tard un rapport détaillé sur les plans de reconfiguration de la Force et sur les tâches quipourraient être exécutées par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveil-lance de la trêve (ONUST); 14. Décide de réexaminer la situation d’ici le début de mai 2001, et d’étudier sur la base de ce rapport toutes les mesures qu’il jugera appropriées concernant laFINUL et l’ONUST;n0123139.doc 3S/RES/1337 (2001) 15. Souligne l’importance et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, y comprisses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1338 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1338(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1338 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2001 01-23440 (F)Résolution 1338 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4268e séance, le 31 janvier 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor oriental, en particulier ses résolutions 1272 (1999) du 25 octobre 1999 et 1319 (2000) du8 septembre 2000, ainsi que les déclarations de son président sur la question, enparticulier celles du 3 août 2000 (S/PRST/2000/26) et du 6 décembre 2000(S/PRST/2000/39), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général du 16 janvier 2001 (S/2001/42), Rendant hommage au travail accompli par l’Administration transitoire des Na- tions Unies au Timor oriental (ATNUTO) et à la direction apportée par le Représen-tant spécial du Secrétaire général, Appuyant les mesures qu’a prises l’ATNUTO pour renforcer la contribution et la participation directe du peuple est-timorais à l’administration de son territoire, et demandant instamment de nouvelles délégations de pouvoirs au peuple est-timorais, lesquelles constituent un aspect essentiel de la transition vers l’indépendance, Encourageant les efforts déployés en vue de parvenir à l’indépendance du Ti- mor oriental d’ici à la fin de l’année 2001, comme indiqué aux paragraphes 4 et 50du rapport du Secrétaire général, et reconnaissant qu’il incombe à l’ATNUTO de faire en sorte, en collaboration avec le peuple est-timorais, que les élections àl’Assemblée constituante soient libres et honnêtes, Réitérant qu’il appuie les recommandations figurant dans le rapport de la Mis- sion du Conseil de sécurité au Timor oriental et en Indonésie (S/2000/1105) du21 novembre 2000, et en particulier qu’il partage l’opinion de la Mission selon la-quelle l’engagement de la communauté internationale au Timor oriental ne devra passe relâcher après l’indépendance, Soulignant sa préoccupation face à la présence d’un grand nombre de réfugiés du Timor oriental dans les camps de la province de Nusa Tenggara oriental (Timoroccidental) et à la situation en matière de sécurité dans ces camps, en particulierpour ce qui est de l’activité des milices et de ses effets sur les réfugiés, et soulignant qu’il importe de résoudre totalement ce problème,2 n0123440.docS/RES/1338 (2001) Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994,et soulignant la nécessité de prendre de nouvelles mesures pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel international au Timor oriental et en Indonésie, vu les dan-gers auxquels celui-ci est exposé, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel international à laprévention et à la maîtrise du VIH/sida et des autres maladies transmissibles danstoutes les opérations de maintien de la paix, Soulignant la nécessité du maintien d’un appui financier international au Timor oriental et, exhortant tous ceux qui ont annoncé des contributions au Fonds d’affectation spéciale pour le Timor oriental à les verser sans tarder, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 16 janvier 2001; 2. Décide de proroger le mandat actuel de l’ATNUTO jusqu’au 31 janvier 2002, étant entendu que des modifications pourront être nécessaires compte tenu ducalendrier de l’indépendance; 3. Prie le Représentant spécial du Secrétaire général de continuer à prendre des mesures pour déléguer progressivement, au sein de l’Administration transitoireau Timor oriental, de nouveaux pouvoirs au peuple est-timorais jusqu’à ce que tousles pouvoirs soient transférés au Gouvernement d’un Timor oriental indépendant,comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 4. Encourage l’A TNUTO, compte tenu de la nécessité d’aider au renforce- ment des capacités de gouvernement autonome, à continuer de soutenir pleinementla transition vers l’indépendance, notamment en favorisant le développement et endispensant une formation au peuple est-timorais; 5. Demande aux institutions financières internationales, aux fonds et pro- grammes des Nations Unies et aux donateurs bilatéraux qui se sont engagés à mettredes ressources à la disposition du Timor oriental d’honorer leurs engagements etd’accélérer leurs versements, en particulier pour ce qui a trait à la consolidation dela paix et à l’aide au développement, et réaffirme à cet égard qu’il importe de conti- nuer à assurer la coordination effective de l’aide au développement au Timor orien-tal; 6. Prie instamment la communauté internationale d’apporter une aide finan- cière et technique pour la création de la force de défense du Timor oriental, et en- courage et accueille avec satisfaction le rôle de coordination de l’ATNUTO dans cette entreprise; 7. Souligne que l’A TNUTO doit réagir énergiquement face à la menace que font peser les milices au Timor oriental, conformément à la résolution 1272 (1999); 8. Insiste sur la nécessité, compte tenu des recommandations figurant dans le rapport de la Mission du Conseil de sécurité, de prendre des mesures en vue deremédier aux carences de l’administration de la justice au Timor oriental, et en par-ticulier en vue de traduire en justice les responsables de crimes graves commis en1999, et de s’employer d’urgence à accélérer l’instruction des forces de police dun0123440.doc 3S/RES/1338 (2001) Timor oriental et à mobiliser des ressources suffisantes pour les renforcer ainsi que l’appareil judiciaire; 9. Encourage le Gouvernement indonésien, tout en reconnaissant les efforts qu’il a déployés jusqu’à présent, à continuer de prendre des mesures, en coopérationavec l’A TNUTO et les organismes internationaux compétents, conformément à sarésolution 1319 (2000) et aux recommandations pertinentes exposées dans la décla-ration du Président du Conseil de sécurité en date du 6 décembre 2000; 10. Prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 30 avril 2001 un rap- port sur l’accomplissement de son mandat par l’ATNUTO, qui comprenne en parti-culier une évaluation militaire et politique de la situation sur le terrain et de ses in-cidences en ce qui concerne les effectifs, la structure et le déploiement del’ATNUTO, et annonce son intention de prendre sans tarder des mesures appropriées sur la base de ce rapport, en prenant en compte les vues des pays pourvoyeurs decontingents; 11. Souligne la nécessité d’une présence internationale substantielle au Timor oriental après l’indépendance, et prie le Secrétaire général de lui faire des recom- mandations détaillées à cet égard dans les six mois suivant l’adoption de la présenterésolution, lesdites recommandations devant être élaborées en étroite consultationavec le peuple est-timorais et en coordination avec les autres acteurs internationauxet bilatéraux pertinents, en particulier les institutions financières internationales etles fonds et programmes des Nations Unies; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1339 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1339(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1339 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2001 01-23411 (F) `````````Résolution 1339 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4269e séance, le 31 janvier 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1311 (2000) du 28 juillet 2000, ainsi que la déclaration de son président en date du14 novembre 2000 (S/PRST/2000/32), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 18 janvier 2001 (S/2001/59), Rappelant les conclusions des Sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Soulignant que la situation n’a toujours pas évolué sur certains points essen- tiels pour un règlement d’ensemble du conflit en Abkhazie (Géorgie), ce qui estinacceptable, Notant avec une profonde préoccupation que, si elle est actuellement calme le plus souvent, la situation générale dans la zone du conflit reste très instable, Notant que la douzième session du Conseil de coordination des parties géor- gienne et abkhaze s’est tenue le 23 janvier 2001, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Se félicitant du rôle important que la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et les Forces collectives de maintien de la paix de la Com-munauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) continuent dejouer pour stabiliser la situation dans la zone du conflit, notant que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI continuent d’entretenir de très bonnes rela-tions de travail, et soulignant qu’il importe qu’elles coopèrent étroitement dans l’exécution de leurs mandats respectifs, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 18 janvier 2001; 2. Appuie résolument les efforts faits par le Secrétaire général et son Repré- sentant spécial, avec l’aide que leur apportent la Fédération de Russie, en sa qualité2 n0123411.docS/RES/1339 (2001) de facilitateur, ainsi que le Groupe des Amis du Secrétaire général et l’OSCE, pour favoriser une stabilisation de la situation et parvenir à un règlement politiqued’ensemble, qui doit porter notamment sur le statut politique de l’Abkhazie au seinde l’État géorgien; 3. Appuie résolument , en particulier, l’intention du Représentant spécial de soumettre sous peu aux parties, comme base de négociations véritables, un projet dedocument contenant des propositions précises sur la répartition des compétencesconstitutionnelles entre Tbilissi et Soukhoumi; 4. Souligne qu’il importe d’accélérer les travaux de rédaction du projet de protocole relatif au retour des réfugiés dans le district de Gali et à des mesures deredressement économique, ainsi que du projet d’accord de paix et de garanties pourla non-reprise des hostilités; 5. Demande aux parties, en particulier à la partie abkhaze, de faire immé- diatement le nécessaire pour sortir de l’impasse et entamer des négociations au sujetdes questions politiques au coeur du conflit et de toutes les autres questions non ré-glées du processus de paix mené par l’ONU; 6. Note avec satisfaction que le Gouvernement ukrainien est disposé à ac- cueillir la troisième réunion sur des mesures de confiance, note aussi avec satisfac- tion que les deux parties au conflit se sont engagées à se rencontrer à Yalta en mars 2001 et note l’importante contribution que le succès de la conférence pourrait ap- porter au processus de paix; 7. Réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques ré- sultant du conflit et réaffirme également le droit inaliénable de tous les réfugiés et déplacés touchés par le conflit de retourner chez eux dans des conditions de dignitéet de sécurité conformément au droit international et comme le prévoit l’Accordquadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II); 8. Demande instamment aux parties, dans ce contexte, de s’attaquer d’urgence et de façon concertée, dans un premier temps, au problème posé par lestatut mal défini et précaire des personnes revenues spontanément dans le district deGali, qui demeure une question préoccupante; 9. Se félicite de la mission d’évaluation conjointe menée dans le district de Gali sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et compte que les re- commandations de la mission concernant les droits de l’homme, le maintien del’ordre et l’enseignement feront l’objet d’un examen attentif; 10. Condamne toutes les violations de l’Accord de cessez-le-feu et de sépa- ration des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I), et prend note avec une préoccupation particulière des manoeuvres militaires effectuées par la partie abkhaze en novembre 2000; 11. Déplore la recrudescence de la criminalité et des activités de groupes ar- més dans la zone du conflit, qui constituent un facteur majeur de déstabilisation tou-chant l’ensemble de la situation, demande aux parties d’intensifier les efforts qu’elles font pour y mettre fin et de coopérer de bonne foi en utilisant les moyensofferts par le mécanisme du Conseil de coordination, condamne les meurtres de ci- vils et de miliciens abkhazes commis récemment et demande aux deux parties, en particulier à la partie géorgienne, de faire une enquête sur ces incidents et de tra-duire les responsables en justice;n0123411.doc 3S/RES/1339 (2001) 12. Condamne l’enlèvement de deux observateurs militaires de la MONUG, le 10 décembre 2000, rappelle que les parties géorgienne et abkhaze sont au premier chef responsables de la sécurité du personnel de la Mission et de la force de main-tien de la paix de la CEI, ainsi que des autres membres du personnel international, etleur demande instamment de traduire en justice les responsables des prises d’otages d’octobre 1999, de juin 2000 et de décembre 2000; 13. Demande aux parties d’assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et autre personnel international; 14. Note avec satisfaction que la MONUG garde constamment à l’étude les arrangements qu’elle a pris en matière de sécurité, de manière à garantir à son per-sonnel le niveau de sécurité le plus élevé possible; 15. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 juillet 2001, sous réserve du réexamen de ce mandat auquel il pro-céderait au cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat oula présence de la force de maintien de la paix de la CEI, et déclare son intention de procéder à un examen approfondi de l’opération à la fin de son mandat actuel, au vudes mesures que les parties auront prises en vue de parvenir à un règlementd’ensemble; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport, trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution,sur la situation en Abkhazie (Géorgie), et le prie aussi de l’informer dans les trois mois qui viennent des progrès du règlement politique, y compris en ce qui concernele projet de document que son Représentant spécial se propose de soumettre auxparties, comme indiqué au paragraphe 3 de la présente résolution; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1340 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1340(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1340 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 8 février 2001 01-24342 (F) `````````Résolution 1340 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4274e séance, le 8 février 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993, 827 (1993) du 25 mai 1993, 1166 (1998) du 13 mai 1998 et 1329 (2000) du 30 novembre 2000, Ayant décidé d’examiner les candidatures présentées aux sièges de juge per- manent du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie reçues par le Secré-taire général au 31 janvier 2001, Transmet à l’Assemblée générale la liste de candidats ci-après, conformément au paragraphe 1 d) de l’article 13 bis du Statut du Tribunal pénal international : M. Carmel A. Agius (Malte) M. Richard Allen Banda (Malawi) M. Mohamed Amin El Abbassi Elmahdi (Égypte) M. Mohamed El Habib Fassi Fihri (Maroc) M. David Hunt (Australie) M. Claude Jorda (France) M. O-gon Kwon (République de Corée) M. Liu Daqun (Chine) M. Abderraouf Mahbouli (Tunisie) M. Richard George May (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord) M. Theodor Meron (États-Unis d’Amérique) Mme Florence Ndepele Mwachande Mumba (Zambie) M. Rafael Nieto Navia (Colombie) M. Leopold Ntahompagaze (Burundi) M. Alphonsus Martinus Maria Orie (Pays-Bas) M. Fausto Pocar (Italie) M. Jonah Rahetlah (Madagascar) M. Patrick Lipton Robinson (Jamaïque) M. Almiro Simões Rodrigues (Portugal) Mme Miriam Defensor Santiago (Philippines) M. Wolfgang Schomburg (Allemagne) M. Mohamed Shahabuddeen (Guyana) M. Demetrakis Stylianides (Chypre) M. Krister Thelin (Suède)2 n0124342.docS/RES/1340 (2001) M. V olodymyr Vassylenko (Ukraine) M. Karam Chand Vohrah (Malaisie)
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1341 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1341(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1341 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 22 février 2001 01-26221 (F) `````````Résolution 1341 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4282e séance, le 22 février 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1234 (1999) du 9 avril 1999, 1258 (1999) du 6 août 1999, 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1273 (1999) du 5 novembre 1999, 1279(1999) du 30 novembre 1999, 1291 (2000) du 24 février 2000, 1296 (2000) du19 avril 2000, 1304 (2000) du 15 juin 2000, 1323 (2000) du 13 octobre 2000 et 1332 (2000) du 14 décembre 2000 ainsi que les déclarations de son président en date des 13 juillet 1998 (S/PRST/1998/20), 31 août 1998 (S/PRST/1998/26), 11 décembre1998 (S/PRST/1998/36), 24 juin 1999 (S/PRST/1999/17), 26 janvier 2000(S/PRST/2000/2), 5 mai 2000 (S/PRST/2000/15), 2 juin 2000 (S/PRST/2000/20) et7 septembre 2000 (S/PRST/2000/28), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Réaffirmant que tous les États ont l’obligation de s’abstenir de recourir à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politiqued’un État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Réaffirmant également la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles, et prenant note avec préoccupation des infor- mations faisant état de l’exploitation illégale des ressources du pays et des consé-quences que peuvent avoir ces activités sur la sécurité et la poursuite des hostilités, Se déclarant alarmé par les conséquences désastreuses pour la population ci- vile de la prolongation du conflit sur le territoire de la République démocratique duCongo, en particulier l’augmentation du nombre de réfugiés et de personnes dépla- cées, et soulignant le besoin urgent d’une aide humanitaire substantielle en faveur de la population congolaise, Se déclarant extrêmement préoccupé par toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les atrocités commisescontre les populations civiles, particulièrement dans les provinces de l’est, Gravement préoccupé par le fait que le conflit grossit le taux d’infection par le VIH/sida, en particulier parmi les femmes et les jeunes filles,2 n0126221.docS/RES/1341 (2001) Profondément préoccupé par la poursuite du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats par des forces et groupes armés, y compris les recrutements à tra- vers les frontières et les enlèvements d’enfants, Réaffirmant la responsabilité principale qui lui incombe en vertu de la Charte des Nations Unies en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant qu’il appuie l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815), ainsi que le plan de Kampala et les sous-plans d’Harare pour le désengagement et le redéploiement, Soulignant qu’il importe de donner une nouvelle impulsion au processus de paix en vue d’obtenir le retrait complet et définitif de toutes les troupes étrangèresde la République démocratique du Congo, Soulignant également qu’il importe de faire progresser le processus politique demandé dans l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, et de faciliter la réconciliation nationale, Rappelant qu’il incombe à toutes les parties de coopérer au déploiement inté- gral de la Mission de l’Organisation des Nations Unies dans la République démo-cratique du Congo (MONUC), et prenant acte avec satisfaction des déclarations faites récemment par le Président de la République démocratique du Congo ainsique des assurances qu’il a données à l’appui du déploiement de la MONUC, Se félicitant que les membres du Comité politique de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka aient participé à ses séances des 21 et 22 février 2001, et soulignant la nécessité que les parties honorent les engagements qu’elles ont pris d’agir concrè-tement pour faire progresser le processus de paix, Félicitant le personnel de la MONUC pour le travail remarquable qu’il a ac- compli dans des conditions difficiles, et notant la vigueur avec laquelle le Repré- sentant spécial du Secrétaire général a dirigé l’opération, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 12 février 2001 (S/2001/128) et de sa conclusion selon laquelle les conditions nécessaires relativesau respect du cessez-le-feu, à un plan de désengagement valable et à la coopérationavec la MONUC, sont réunies, Constatant que la situation dans la République démocratique du Congo conti- nue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la ré-gion, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prend note des progrès récents en matière de respect du cessez-le-feu et appelle instamment toutes les parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka à ne pas reprendre les hostilités et à appliquer cet accord ainsi que les Accords de Kampala et d’Harare et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 2. Exige une nouvelle fois que les forces ougandaises et rwandaises, ainsi que toutes les autres forces étrangères, se retirent du territoire de la République dé-mocratique du Congo, conformément au paragraphe 4 de sa résolution 1304 (2000) et à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, et exhorte ces forces à prendre sans délai les mesures nécessaires en vue d’accélérer leur retrait; 3. Exige des parties qu’elles mettent en oeuvre intégralement le plan de Kampala et les sous-plans d’Harare de désengagement et de redéploiement des for-n0126221.doc 3S/RES/1341 (2001) ces sans réserve dans le délai de 14 jours prévu par l’Accord d’Harare, à compter du 15 mars 2001; 4. Se félicite que les autorités rwandaises, dans leur lettre datée du 18 février 2001 (S/2001/147), se soient engagées à retirer leurs forces de Pwetoconformément à l’Accord d’Harare, leur demande de tenir cet engagement et invite les autres parties à respecter ce retrait; 5. Se félicite également que les autorités ougandaises se soient engagées à réduire immédiatement de deux bataillons leurs effectifs se trouvant dans le terri- toire de la République démocratique du Congo, demande aux autorités ougandaises d’honorer cet engagement et demande à la MONUC de le vérifier; 6. Demande instamment aux parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka de préparer et d’adopter, le 15 mai 2001 au plus tard et en étroite liaison avec laMONUC, un plan et un calendrier précis qui mèneraient, conformément à l’Accordde cessez-le-feu de Lusaka, à l’achèvement du retrait total et en bon ordre de toutesles troupes étrangères se trouvant dans le territoire de la République démocratiquedu Congo, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport d’ici au 15 avril 2001 sur l’état d’avancement de ces travaux; 7. Exige de toutes les parties qu’elles s’abstiennent de toute action militaire offensive pendant le désengagement et le retrait des forces étrangères; 8. Demande instamment à toutes les parties au conflit, agissant en étroite liaison avec la MONUC, d’élaborer d’ici au 15 mai 2001, pour exécution immédiate,des plans établissant des priorités en vue du désarmement, de la démobilisation, de la réinsertion, du rapatriement ou de la réinstallation de tous les groupes armés visés au chapitre 9.1 de l’annexe A de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka et exige que toutes les parties mettent fin à toute forme d’assistance et de coopération avec cesgroupes et qu’elles usent de leur influence pour pousser ces derniers à mettre unterme à leurs activités; 9. Condamne les massacres et atrocités commis sur le territoire de la Répu- blique démocratique du Congo et exige une nouvelle fois que toutes les parties concernées mettent immédiatement fin aux violations des droits de l’homme et dudroit international humanitaire; 10. Exige de toutes les forces et de tous les groupes armés concernés qu’ils mettent effectivement fin au recrutement, à la formation et à l’utilisation d’enfants dans leurs rangs, leur demande de coopérer pleinement avec la MONUC, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et les organisations humanitaires en vue de menerà bien rapidement la démobilisation, le rapatriement et la réadaptation des enfantsconcernés, et prie le Secrétaire général de charger le Représentant spécial du Secré- taire général pour les enfants et les conflits armés de poursuivre ces objectifs à titreprioritaire; 11. Demande à toutes les parties d’assurer, en toute sécurité et sans entrave, l’accès du personnel humanitaire à tous ceux qui ont besoin de secours, et rappelle que les parties doivent également fournir des garanties quant à la sûreté, à la sécurité et à la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel huma-nitaire associé; 12. Demande également à toutes les parties de respecter les principes de neutralité et d’impartialité dans la fourniture de l’aide humanitaire;4 n0126221.docS/RES/1341 (2001) 13. Demande à la communauté internationale d’appuyer davantage les acti- vités de secours humanitaires dans la République démocratique du Congo et dans les pays voisins touchés par la crise dans la République démocratique du Congo; 14. Rappelle à toutes les parties les obligations que leur impose, quant à la sécurité des populations civiles, la quatrième Convention de Genève relative à laprotection des personnes civiles en temps de guerre, en date du 12 août 1949, et souligne que les forces occupantes devront être tenues responsables des violations des droits de l’homme commises dans le territoire qu’elles contrôlent; 15. Se félicite que les autorités de la République démocratique du Congo se soient déclarées disposées à poursuivre le dialogue national congolais sous l’égidedu Facilitateur neutre, Sir Ketumile Masire, et, à cet égard, se félicite que le Prési- dent de la République démocratique du Congo ait annoncé au Sommet de Lusaka, le15 février 2001, que le Facilitateur avait été invité à Kinshasa, et appelle toutes les parties congolaises à prendre immédiatement des mesures concrètes pour faire avan- cer le dialogue intercongolais; 16. Affirme de nouveau que la MONUC collaborera étroitement avec le Faci- litateur du dialogue intercongolais, qu’elle lui apportera son appui et une assistancetechnique et qu’elle coordonnera les activités des autres organismes des NationsUnies à cette fin; 17. Invite toutes les parties au conflit à continuer à apporter leur plein concours au déploiement et aux opérations de la MONUC, y compris en appliquantintégralement les dispositions et les principes de l’Accord sur le statut des forcesdans tout le territoire de la République démocratique du Congo, et rappelle qu’il est de la responsabilité de toutes les parties d’assurer la sécurité du personnel des Na- tions Unies, ainsi que celle du personnel associé; 18. Prie les parties, pour donner suite aux échanges de vues sur la question qui ont eu lieu au Sommet de Lusaka le 15 février 2001, de transférer la Commis-sion militaire mixte à Kinshasa, en lui faisant partager les locaux à tous les niveauxavec la MONUC, et demande aux autorités de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité de tous les membres de la Commission militaire mixte; 19. Réaffirme l’autorisation formulée dans la résolution 1291 (2000) et le mandat énoncé dans cette résolution concernant le renforcement et le déploiementde la MONUC, et accepte le nouveau concept d’opération présenté par le Secrétaire général dans son rapport du 12 février 2001 en vue du déploiement de l’ensemble dupersonnel civil et militaire chargé de surveiller et de vérifier l’application, par lesparties, du cessez-le-feu et des plans de désengagement, en soulignant que ce désen- gagement est une première étape sur le chemin du retrait total et définitif de toutes les forces étrangères se trouvant dans le territoire de la République démocratique duCongo; 20. Souligne qu’il sera prêt à envisager de réexaminer une nouvelle fois le concept d’opération pour la MONUC, le moment venu et en fonction de l’évolution de la situation, afin de surveiller et de vérifier le retrait des troupes étrangères et l’exécution des plans mentionnés au paragraphe 8 ci-dessus, et, en coordination avecles mécanismes existants, d’apporter une contribution à la sécurisation de la fron-tière de la République démocratique du Congo avec le Rwanda, l’Ouganda et le Bu-rundi, et prie le Secrétaire général de lui faire des propositions en ce sens quand cela sera approprié;n0126221.doc 5S/RES/1341 (2001) 21. Rappelle qu’il est prêt à appuyer le Secrétaire général, si et quand celui- ci l’estime nécessaire et si le Conseil détermine que les conditions le permettent, pour déployer des troupes dans les zones frontalières de l’est de la République dé-mocratique du Congo, y compris éventuellement à Goma ou à Bukavu; 22. Se félicite du dialogue engagé entre les autorités de la République démo- cratique du Congo et du Burundi et les incite à poursuivre leurs efforts, et souligne , à cet égard, que le règlement de la crise au Burundi contribuera positivement au rè- glement du conflit de la République démocratique du Congo; 23. Se félicite également des récentes rencontres entre les parties, notamment celle des Présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda, les en- courage à intensifier leur dialogue dans le but de mettre en place des structures de sécurité régionales fondées sur l’intérêt commun et le respect mutuel de l’intégritéterritoriale, de la souveraineté nationale et de la sécurité des deux États, et souligne , à cet égard, que le désarmement, la démobilisation et la cessation de tout soutien aux ex-Forces armées rwandaises et aux forces Interahamwe faciliteront le règle-ment du conflit en République démocratique du Congo; 24. Exprime son plein soutien aux travaux du Groupe d’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la Républiquedémocratique du Congo et exhorte de nouveau les parties au conflit dans la Républi- que démocratique du Congo et les autres parties concernées à coopérer pleinement avec lui; 25. Rappelle qu’il attache la plus haute importance à ce que cesse l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique duCongo, affirme qu’il est prêt à envisager les actions nécessaires pour mettre fin à cette exploitation, et, à cet égard, attend avec intérêt les conclusions finales du groupe d’experts, y compris les conclusions portant sur le degré de coopération desÉtats avec le groupe d’experts; 26. Réaffirme qu’il importe d’organiser, au moment opportun, sous les auspi- ces de l’Organisation des Nations Unies et de l’Organisation de l’unité africaine, uneconférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs, à laquelle participeraient tous les gouvernements de la région et toutes les autres parties concernées, en vue de renforcer la stabilité dansla région et de définir les conditions permettant à chacun de jouir du droit de vivreen paix à l’intérieur de ses frontières nationales; 27. Exprime son intention de surveiller de près les progrès dans la mise en oeuvre par les parties des demandes de cette résolution, et d’effectuer une mission dans la région, éventuellement en mai 2001, afin de surveiller les progrès et d’examiner les prochaines étapes; 28. Se déclare disposé à envisager, au cas où les parties ne se conformeraient pas intégralement aux dispositions de la présente résolution, des mesures qui pour-raient être imposées conformément aux responsabilités que lui confère la Charte des Nations Unies et aux obligations qu’elle lui impose; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1342 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1342(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1342 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 27 février 2001 01-26725 (F) `````````Résolution 1342 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4284e séance, le 27 février 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occi- dental, en particulier ses résolutions 1108 (1997) du 22 mai 1997, 1292 (2000) du29 février 2000, 1301 (2000) du 31 mai 2000, 1309 (2000) du 25 juillet 2000 et1324 (2000) du 30 octobre 2000, ainsi que sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet2000, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, en date du 9 décembre1994, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 20 fé- vrier 2001 (S/2001/148) et les observations et recommandations qu’il contient, et exprimant son plein appui au rôle et à l’action de l’Envoyé personnel, Réaffirmant son plein appui aux efforts poursuivis par la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) afinde faire appliquer le Plan de règlement et les accords adoptés par les parties, concer-nant la tenue d’un référendum libre, régulier et impartial en vue del’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Notant que des divergences de vues fondamentales entre les parties restent à surmonter quant à l’interprétation à donner des dispositions principales du Plan, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 avril 2001 en comptant que, sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, lesparties continueront de tenter de résoudre les multiples problèmes auxquels seheurte l’application du Plan de règlement et d’essayer de se mettre d’accord sur unrèglement politique mutuellement acceptable de leur différend au sujet du Saharaoccidental; 2. Prie le Secrétaire général de faire le point de la situation avant l’expiration du mandat prorogé de la Mission; 3. Décide de demeurer saisi de la question.2 n0126725.docS/RES/1342 (2001)
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1343 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1343(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1343 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 7 mars 2001 01-27609 (F) `````````Résolution 1343 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4287e séance, le 7 mars 2001 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1132 (1997) du 8 octobre 1997, 1171 (1998) du 5 juin 1998, 1306 (2000) du 5 juillet 2000 et ses autres résolutions ainsi que les dé-clarations de son Président sur la situation en Sierra Leone et dans la région, Se félicitant de la résolution 55/56 de l’Assemblée générale, en date du 1er décembre 2000, et en particulier de l’appel lancé par l’Assemblée à toutes lesparties en cause, y compris les pays qui produisent, travaillent, exportent et impor-tent des diamants, de même que l’industrie du diamant, en vue de l’adoption de me-sures visant à briser le lien entre les diamants et le conflit armé, et de l’appel lancé àtous les États afin qu’ils appliquent pleinement les mesures prises par le Conseil desécurité concernant le lien entre le commerce des diamants du sang etl’approvisionnement des mouvements rebelles en armes, en carburant ou autres ma-tériels interdits, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies créé en appli- cation du paragraphe 19 de la résolution 1306 (2000) concernant la Sierra Leone(S/2000/1195), Prenant note des conclusions du Groupe d’experts selon lesquelles les dia- mants représentent une source primordiale de revenus pour le Revolutionary UnitedFront (RUF), l’essentiel des diamants du RUF quittant la Sierra Leone transite par leLibéria et ce commerce illégal ne peut avoir lieu sans la permission et la participa-tion de responsables du Gouvernement libérien au plus haut niveau, et se disant pro- fondément préoccupé par l’accumulation de preuves formelles présentées dans lerapport du Groupe d’experts, qui montrent que le Gouvernement libérien appuie ac-tivement le RUF à tous les niveaux, Rappelant le Moratoire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur l’importation, l’exportation et la fabrication des armeslégères en Afrique de l’Ouest, adopté à Abuja le 31 octobre 1998 (S/1998/1194, an-nexe), Prenant note des mesures annoncées par le Gouvernement libérien depuis la publication du rapport du Groupe d’experts créé en application de la résolution 1306(2000) et se félicitant de l’intention exprimée par la CEDEAO de suivre leur appli-2 n0127609.docS/RES/1343 (2001) cation en coopération étroite avec l’Organisation des Nations Unies, et de faire rap- port à ce sujet au Conseil dans deux mois, Rappelant qu’il s’est déjà dit préoccupé dans la résolution 1306 (2000) par le rôle que joue le commerce illégal des diamants en alimentant le conflit en SierraLeone, et par les informations indiquant que ces diamants transitent par des paysvoisins, notamment par le Libéria, Réitérant l’appel lancé dans la déclaration de son Président en date du 21 décembre 2000 (S/PRST/2000/41) à tous les États d’Afrique de l’Ouest, en parti-culier le Libéria, pour qu’ils cessent immédiatement d’apporter un appui militaire àdes groupes armés dans des pays voisins et empêchent que des individus armésn’utilisent leur territoire national pour préparer et perpétrer des attaques dans despays voisins, Constatant que le soutien actif que le Gouvernement libérien apporte à des groupes rebelles armés dans des pays voisins, et en particulier au RUF en SierraLeone, constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la ré-gion, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, A Rappelant ses résolutions 788 (1992) du 19 novembre 1992 et 985 (1995) du 13 avril 1995, Notant que le conflit au Libéria a été réglé, que des élections nationales ont eu lieu dans le cadre du quatrième Accord de Yamoussoukro en date du 30 octobre1991 (S/24815, annexe) et que le Communiqué final de la Réunion du Groupeconsultatif officieux du Comité des Cinq de la CEDEAO sur le Libéria, publié à Ge-nève le 7 avril 1992 (S/23863), a été appliqué, et estimant qu’il faudrait en consé- quence mettre fin à l’embargo imposé par le paragraphe 8 de la résolution 788(1992), 1. Décide de mettre fin aux interdictions imposées par le paragraphe 8 de la résolution 788 (1992) et de dissoudre le Comité créé par la résolution 985 (1995); B 2. Exige que le Gouvernement libérien mette immédiatement fin au soutien qu’il apporte au RUF en Sierra Leone et à d’autres groupes rebelles armés dans larégion et, en particulier, qu’il prenne les mesures concrètes suivantes : a) Expulser du Libéria tous les membres du RUF y compris les individus fi- gurant sur la liste établie par le Comité créé en application du paragraphe 14 ci-dessous, et interdire sur son territoire toutes les activités du RUF, étant entenduqu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige le Libéria à expulser ses pro-pres nationaux de son territoire; b) Mettre fin à tout soutien financier et, conformément à la résolution 1171 (1998), militaire qu’il apporte au RUF, notamment à tout transfert d’armes et demunitions, à toute formation militaire et à la fourniture d’un soutien dans les domai-n0127609.doc 3S/RES/1343 (2001) nes de la logistique et des communications, et prendre des mesures pour veiller à ce qu’aucun soutien de cette nature ne soit fourni depuis le territoire du Libéria ou parses nationaux; c) Cesser toute importation directe ou indirecte de diamants bruts sierra- léonais qui ne sont pas contrôlés par le Gouvernement sierra-léonais au moyen durégime de certificat d’origine, conformément à la résolution 1306 (2000); et d) Geler les fonds, ressources financières ou avoirs qui sont mis directement ou indirectement, par ses ressortissants ou sur son territoire, à la disposition du RUFou des entités appartenant à celui-ci ou contrôlées directement ou indirectement parlui; e) Interdire à tous les aéronefs immatriculés au Libéria exploités dans sa ju- ridiction de voler jusqu’à ce qu’il ait mis à jour le registre libérien des aéronefsconformément à l’annexe VII de la Convention de Chicago sur l’aviation civile in-ternationale (1944) et fournir au Conseil les renseignements actualisés concernantl’immatriculation et la propriété de chaque aéronef immatriculé au Libéria; 3. Souligne que les exigences énoncées au paragraphe 2 ci-dessus visent à faire progresser le processus de paix en Sierra Leone et, à ce propos, demande auPrésident du Libéria d’aider à faire en sorte que le RUF atteigne les objectifs sui-vants : a) Permettre à la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) de circuler librement sur l’ensemble du territoire de la Sierra Leone; b) Libérer toutes les personnes enlevées;c) Amener ses combattants à prendre part à l’opération de démobilisation, désarmement et réinsertion; d) Restituer toutes les armes et autres matériels pris à la MINUSIL;4. Exige que tous les États de la région prennent des mesures pour empêcher des individus et des groupes armés d’utiliser leur territoire pour préparer et perpétrerdes attaques dans des pays voisins et s’abstiennent de toute action qui pourraitcontribuer à déstabiliser davantage la situation aux frontières entre la Guinée, le Li-béria et la Sierra Leone; 5. a) Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher la vente ou la fourniture au Libéria, par leurs nationaux ou depuis leur ter-ritoire ou encore en utilisant des navires ou des aéronefs immatriculés chez eux,d’armements et de matériels connexes, de quelque type que ce soit, y compris desarmes et des munitions, des véhicules et équipements militaires, des équipementsparamilitaires et des pièces détachées pour les susdits, qu’ils proviennent ou non deleur territoire; b) Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empê- cher la fourniture au Libéria, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, d’uneformation ou d’une assistance technique concernant la livraison, la fabrication,l’entretien ou l’utilisation des articles énumérés à l’alinéa a) ci-dessus; c) Décide que les mesures imposées aux alinéas a) et b) ci-dessus ne s’appliqueront pas à la fourniture de matériel militaire non meurtrier, destiné uni-quement à des fins humanitaires ou à des fins de protection, ni à l’assistance techni-4 n0127609.docS/RES/1343 (2001) que ou à la formation correspondantes, qui auront été approuvées à l’avance par le Comité créé en application du paragraphe 14 ci-dessous; d) Affirme que les mesures imposées à l’alinéa a) ci-dessus ne s’appliqueront pas aux vêtements de protection, y compris les gilets pare-balles etles casques militaires, temporairement exportés au Libéria par le personnel des Na-tions Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires ou d’aide au dé-veloppement et le personnel associé, pour leur usage personnel uniquement; 6. Décide en outre que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher l’importation directe ou indirecte à partir du Libéria de tous les diamantsbruts, que ceux-ci soient ou non d’origine libérienne; 7. a) Décide aussi que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de hauts responsa-bles du Gouvernement libérien et des forces armées libériennes et de leurs conjoints,ainsi que de toute autre personne fournissant un appui financier et militaire à desgroupes rebelles armés dans les pays voisins du Libéria, en particulier au RUF enSierra Leone, tels qu’identifiés par le Comité créé en application du paragraphe 14ci-dessous, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige unÉtat à refuser à ses propres nationaux l’entrée sur son territoire, et étant entenduqu’aucune disposition du présent paragraphe n’empêche le passage en transit de re-présentants du Gouvernement libérien se rendant au Siège de l’Organisation desNations Unies à l’occasion de missions ou la participation du Gouvernement libérienaux réunions officielles de l’Union du fleuve Mano, de la CEDEAO et del’Organisation de l’unité africaine; b) Décide que les mesures imposées à l’alinéa a) ci-dessus ne s’appliqueront pas si le Comité créé en application du paragraphe 14 ci-dessous, établit que les dé-placements des personnes en question répondent à des impératifs humanitaires, ycompris des obligations religieuses, ou si le Comité conclut qu’une dérogation favo-riserait par ailleurs le respect par le Libéria des exigences du Conseil ou aiderait aurèglement pacifique du conflit dans la sous-région; 8. Décide en outre que les mesures imposées aux paragraphes 6 et 7 ci- dessus prendront effet à 0 h 1 (heure de New York) deux mois après la date del’adoption de la présente résolution, sauf s’il détermine avant cette date que le Libé-ria s’est conformé aux exigences énoncées au paragraphe 2 ci-dessus, compte tenudu rapport du Secrétaire général visé au paragraphe 12 ci-dessous, des donnéescommuniquées par la CEDEAO, des informations pertinentes communiquées par leComité créé en application du paragraphe 14 ci-dessous et le Comité créé par la ré-solution 1132 (1997) et de tout autre renseignement sur cette question; 9. Décide que les mesures imposées au paragraphe 5 ci-dessus sont valables pendant 14 mois et qu’à l’expiration de ce délai, il déterminera si le Gouvernementlibérien s’est conformé aux exigences énoncées au paragraphe 2 ci-dessus et, selonle cas, s’il convient de les proroger dans les mêmes conditions; 10. Décide en outre que les mesures imposées aux paragraphes 6 et 7 ci- dessus sont valables pendant 12 mois et qu’à l’expiration de ce délai, il déterminerasi le Gouvernement libérien s’est conformé aux exigences mentionnées au paragra-phe 2 ci-dessus et, selon le cas, s’il convient de les proroger dans les mêmes condi-tions;n0127609.doc 5S/RES/1343 (2001) 11. Décide également que les mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 ci- dessus prendront fin dès que, compte tenu, entre autres, des rapports du Grouped’experts visé au paragraphe 19 ci-dessous et du Secrétaire général, mentionnés auparagraphe 12 ci-après, des données communiquées par la CEDEAO, ainsi que detoute information pertinente communiquée par le Comité créé en application du pa-ragraphe 14 ci-dessous et le Comité créé par la résolution 1132 (1997) et de tout au-tre renseignement sur cette question, il aura établi que le Gouvernement libériens’est conformé aux exigences énoncées au paragraphe 2 ci-dessus; 12.P r i e le Secrétaire général de lui présenter un premier rapport d’ici au 30 avril 2001, puis tous les six mois à compter de cette date sur la base des rensei-gnements que lui auront fournis toutes les sources pertinentes, y compris le Bureaudes Nations Unies au Libéria, la MINUSIL et la CEDEAO, indiquant si le Libérias’est conformé aux exigences énoncées au paragraphe 2 ci-dessus et de lui faire partdes progrès accomplis dans la réalisation des objectifs visés au paragraphe 3, et en-gage le Gouvernement libérien à soutenir les efforts déployés par l’ONU pour véri-fier toutes les informations sur le respect de la présente résolution qui sont portées àson attention; 13. Prie le Secrétaire général de lui fournir six mois après la date de l’adoption de la présente résolution : a) Une évaluation préliminaire des incidences économiques, humanitaires et sociales que pourraient avoir sur la population libérienne les mesures qu’il pourraitdécider de prendre à la suite de l’enquête visée à l’alinéa c) du paragraphe 19 ci-après, dans l’un ou plusieurs des domaines faisant l’objet de l’enquête; b) Un rapport sur les mesures prises par le Gouvernement libérien pour améliorer sa capacité en matière de contrôle et de surveillance de la circulation aé-rienne, conformément aux recommandations du Groupe d’experts créé en applica-tion de la résolution 1306 (2000) et aux conseils que l’OACI pourrait fournir; 14. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres duConseil qui sera chargé d’exécuter les tâches ci-après et de lui présenter des rapportssur ses travaux assortis d’observations et de recommandations : a) Demander à tous les États de lui communiquer des informations sur les mesures qu’ils auront prises concernant l’application effective des mesures imposéesaux paragraphes 5 à 7 ci-dessus et, par la suite, leur demander toutes informationscomplémentaires qu’il pourrait juger nécessaires; b) Examiner, en leur donnant la suite voulue, les informations qui lui auront été communiquées par les États concernant des violations présumées des mesuresimposées aux paragraphes 5 à 7 ci-dessus, en identifiant si possible les personnes oules entités, y compris les navires ou aéronefs, signalées comme responsables de cesviolations, et lui présenter des rapports périodiques; c) Promulguer dans les délais les plus brefs les directives nécessaires pour faciliter l’application des mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 ci-dessus; d) Examiner les demandes concernant les dérogations visées à l’alinéa c) du paragraphe 6 et à l’alinéa b) du paragraphe 8, et se prononcer à leur sujet;6 n0127609.docS/RES/1343 (2001) e) Désigner les personnes visées par les mesures imposées au paragraphe 7 ci-dessus et tenir cette liste à jour; f) Rendre publics, par les moyens d’information appropriés, notamment par l’utilisation plus efficace des technologies de l’information, les renseignements qu’iljuge pertinents, y compris la liste visée à l’alinéa e) ci-dessus; g) Lui présenter des recommandations sur les moyens de renforcer l’efficacité des mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 ci-dessus et de limiter leséventuels effets non recherchés de ces mesures sur la population libérienne; h) Coopérer avec les autres comités des sanctions intéressés du Conseil de sécurité, en particulier le Comité créé par la résolution 1132 (1997) et le Comitécréé par la résolution 864 (1993); i) Établir la liste des membres du RUF présents au Libéria mentionnée à l’alinéa a) du paragraphe 2 plus haut; 15. Demande au Gouvernement libérien de mettre en place un régime effi- cace de certificats d’origine applicable au commerce des diamants bruts qui soittransparent et vérifiable sur le plan international et ait été approuvé par le Comitécréé en application du paragraphe 14 ci-dessous, et qui entrera en vigueur après queles mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 ci-dessus auront pris fin en applicationde la présente résolution; 16. Engage tous les pays d’Afrique de l’Ouest exportateurs de diamants à mettre en place des régimes de certificats d’origine applicables au commerce desdiamants bruts, analogues à celui qui a été adopté par le Gouvernement sierra-léonais, comme l’a recommandé le Groupe d’experts créé par la résolution 1306(2000), et prie les États, les organisations internationales compétentes et autres or-ganes en mesure de le faire, de leur offrir une assistance à cette fin; 17. Demande à la communauté internationale d’offrir l’aide nécessaire pour renforcer la lutte contre la prolifération et le trafic illicite d’armes légères en Afri-que de l’Ouest, en particulier la mise en oeuvre du Moratoire de la CEDEAO surl’importation, l’exportation et la fabrication des armes légères en Afrique del’Ouest, et d’améliorer le contrôle de la circulation aérienne dans la sous-région del’Afrique de l’Ouest; 18. Prie tous les États de présenter au Comité créé en application du para- graphe 14 ci-dessous, dans les 30 jours suivant la promulgation de la liste visée àl’alinéa e) du paragraphe 14 ci-dessus, un rapport sur les mesures qu’ils auront pri-ses pour appliquer les mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 ci-dessus; 19. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité créé en application du paragraphe 14 ci-dessous, de créer, dans le mois qui suivra la dated’adoption de la présente résolution, et pour une période de six mois, un grouped’experts de cinq membres au maximum, tirant parti autant que possible, en fonctiondes besoins, des compétences des membres du Groupe d’experts créé par la résolu-tion 1306 (2000), et doté du mandat ci-après : a) Enquêter sur les violations des mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 ci-dessus; b) Réunir des informations sur le respect par le Gouvernement libérien des exigences mentionnées au paragraphe 2 ci-dessus, y compris sur toutes violationsn0127609.doc 7S/RES/1343 (2001) par ce gouvernement des mesures imposées au paragraphe 2 de la résolution 1171 (1998) et au paragraphe 1 de la résolution 1306 (2000); c) Poursuivre son enquête sur la façon dont l’exploitation des ressources naturelles et d’autres formes d’activité économique au Libéria aideraient à alimenterle conflit en Sierra Leone et dans les pays voisins, en particulier sur les questionsmentionnées par le Groupe d’experts créé par la résolution 1306 (2000); d) Réunir des informations sur les activités illégales des individus visés au paragraphe 21 et autres allégations faisant état de violations de la présente résolu-tion; e) Lui faire rapport, par l’intermédiaire du Comité créé en application du paragraphe 14 ci-dessous, six mois au plus tard après la date de l’adoption de la pré-sente résolution, en formulant des observations et des recommandations sur lesquestions visées aux alinéas a) à d) ci-dessus; f) Rendre compte de ses activités au Comité créé en application du paragra- phe 14 ci-dessous, selon qu’il conviendra; et prie en outre le Secrétaire général de fournir les ressources nécessaires; 20. P rie le Groupe d’experts visé au paragraphe 19 ci-dessus, dans la mesure du possible, de porter toutes informations pertinentes rassemblées au cours des en-quêtes qu’il aura menées conformément à son mandat à l’attention des États intéres-sés afin qu’ils puissent mener une enquête rapide et approfondie et, le cas échéant,prendre des mesures correctives, et de leur donner le droit de réponse; 21. Demande à tous les États de prendre des mesures appropriées afin de veiller à ce que les particuliers et sociétés relevant de leur juridiction, en particulierceux visés dans le rapport du Groupe d’experts créé par la résolution 1306 (2000),respectent les embargos décrétés par l’Organisation des Nations Unies, en particulierceux imposés par les résolutions 1171 (1998) et 1306 (2000) et par la présente ré-solution, et, selon qu’il conviendra, de prendre des mesures d’ordre judiciaire et ad-ministratif pour mettre fin à toutes activités illégales de ces particuliers et sociétés; 22. Demande à tous les États et à toutes les organisations internationales et régionales compétentes de se conformer rigoureusement aux dispositions de la pré-sente résolution, nonobstant l’existence de droits acquis ou d’obligations contractéesavant la date d’adoption de la présente résolution, ou de licences ou d’autorisationsaccordées avant cette date; 23. Décide d’examiner les mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 ci-dessus soixante jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution et ensuite tousles six mois; 24. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, les autres organisations et parties intéressées de coopérer pleine-ment avec le Comité créé en application du paragraphe 14 ci-dessus et le Grouped’experts visé au paragraphe 19 ci-dessus, y compris en communiquant des rensei-gnements sur d’éventuelles violations des mesures imposées aux paragraphes 5 à 7ci-dessus; 25. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1344 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1344(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1344 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mars 2001 01-28946 (F) `````````Résolution 1344 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4294e séance, le 15 mars 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1298 (2000) du 17 mai 2000, 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1312 (2000) du 31 juillet 2000 et 1320 (2000) du 15 septembre2000, la déclaration de son président en date du 9 février 2001 (S/PRST/2001/4),ainsi que l’ensemble de ses précédentes résolutions et des déclarations de son prési-dent concernant le conflit entre l’Éthiopie et l’Érythrée, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Éthiopie et de l’Érythrée, Réaffirmant en outre que les deux parties doivent s’acquitter de toutes les obli- gations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, des normesinternationales relatives aux droits de l’homme et du droit international des réfugiés, Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, que l’Assemblée générale aadoptés dans sa résolution 49/59 du 9 décembre 1994, Exprimant son appui résolu à l’Accord de cessation des hostilités signé par le Gouvernement de l’État d’Érythrée et le Gouvernement de la République fédéraledémocratique d’Éthiopie le 18 juin 2000 à Alger (S/2000/601) ainsi que l’Accord depaix ultérieur signé par les parties à Alger le 12 décembre 2000 (S/2000/1183), Notant avec satisfaction les progrès accomplis à ce jour dans l’application de ces accords, Exprimant de nouveau son appui résolu au rôle du Secrétaire général, qui continue d’aider à l’application des accords, notamment par ses bons offices, aux ef-forts inlassables déployés par son Représentant spécial ainsi qu’aux apports des en-tités pertinentes des Nations Unies, Exprimant son appui résolu au rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) dans l’exécution de son mandat, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 7 mars 2001 (S/2001/202),2 n0128946.docS/RES/1344 (2001) 1. Décide de proroger jusqu’au 15 septembre 2001 le mandat de la MINUEE avec l’effectif (contingents et observateurs militaires) autorisé par sarésolution 1320 (2000); 2. Demande aux parties de continuer d’oeuvrer à l’application intégrale et rapide de leurs accords, y compris l’achèvement sans retard des opérations qui res-tent à effectuer, en particulier le réaménagement des forces indispensable àl’établissement de la Zone de sécurité temporaire, et de s’acquitter des obligationsci-après : a) Assurer la liberté de circulation et d’accès de la MINUEE;b) Instituer un couloir aérien direct entre Addis-Abeba et Asmara pour ga- rantir la sécurité du personnel des Nations Unies; c) Conclure avec le Secrétaire général des accords sur le statut des forces;d) Faciliter les activités antimines en coordination avec le Service d’action antimines des Nations Unies, en particulier en échangeant et en fournissant aux Na-tions Unies les cartes existantes ainsi que tous autres renseignements pertinents; 3. Souligne que ces accords lient la fin de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies à l’achèvement de la délimitation et de la démarcation de la fron-tière entre l’Éthiopie et l’Érythrée, qui est un élément essentiel du processus de paix; 4. Note qu’en application de l’Accord de paix, il incombe essentiellement aux parties de financer la Commission de tracé des frontières, et prie instammentcelles-ci d’honorer leurs obligations financières à cet égard; 5. Souligne l’importance de liens étroits entre la MINUEE et la Commission de tracé des frontières et, prenant note des recommandations figurant aux paragra-phes 50 et 53 du rapport du Secrétaire général, engage la MINUEE à offrir le sou-tien voulu à la Commission; 6. Décide d’examiner les recommandations faites aux paragraphes 50 et 53 du rapport du Secrétaire général lorsqu’il aura reçu des renseignements plus détail-lés; 7. Demande à tous les États et organisations internationales d’envisager d’accroître leur appui au processus de paix, notamment par des contributions vo-lontaires au Fonds d’affectation spéciale, afin de faciliter la délimitation et la dé-marcation rapides de la frontière commune, ainsi que de prêter leur concours et departiciper aux tâches à plus long terme de reconstruction et de développement, et auredressement économique et social de l’Éthiopie et de l’Érythrée; 8. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1345 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur le lettre datée du 4 mars 2001, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l'ex-République yougoslave de Macédoine auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2001/191)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1345(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1345 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 21 mars 2001 01-29890 (F) `````````Résolution 1345 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4301e séance, le 21 mars 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1160 (1998) du 31 mars 1998, 1199 (1998) du 23 septembre 1998, 1203 (1998) du 24 octobre 1998, 1239 (1999) du 14 mai 1999 et1244 (1999) du 10 juin 1999 ainsi que les déclarations de son Président du19 décembre 2000 (S/PRST/2000/40), du 7 mars 2001 (S/PRST/2001/7) et du16 mars 2001 (S/PRST/2001/8), Se félicitant des mesures prises par le Gouvernement de l’ex-République you- goslave de Macédoine pour consolider une société multiethnique à l’intérieur de sesfrontières et exprimant son appui sans réserve à la poursuite de cette consolidation, Se félicitant également du plan proposé par le Gouvernement de la République fédérale de Yougoslavie pour régler pacifiquement la crise dans certaines municipa-lités du sud de la Serbie, et souhaitant encourager l’application de réformes politi- ques et économiques visant à réintégrer la population de souche albanaise en tantque membre à part entière de la société civile, Se félicitant des efforts déployés au niveau international pour empêcher l’escalade des tensions ethniques dans la zone, notamment par la Missiond’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo, la présence internatio-nale de sécurité au Kosovo (KFOR), l’Union européenne, l’Organisation du Traitéde l’Atlantique Nord et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe,agissant en coopération avec les Gouvernements de l’ex-République yougoslave deMacédoine, de la République fédérale de Yougoslavie et d’autres États, Se félicitant en outre de la contribution de l’Union européenne à la recherche d’une solution pacifique aux problèmes de certaines municipalités du sud de la Ser-bie et de sa décision d’y renforcer sensiblement la présence de sa Mission de vérifi-cation sur la base du mandat existant de celle-ci, ainsi que de l’élargissement de lacontribution de l’Union européenne dans la région, Se félicitant de la coopération instaurée entre l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et les autorités de l’ex-République yougoslave de Macédoine et dela République fédérale de Yougoslavie afin de s’attaquer aux problèmes de sécuritédans certaines régions de l’ex-République fédérale de Macédoine et dans certainesmunicipalités du sud de la Serbie,2 n0129890.docS/RES/1345 (2001) 1. Condamne vigoureusement la violence extrémiste, notamment les activi- tés terroristes, dans certaines parties de l’ex-République yougoslave de Macédoineet certaines municipalités du sud de la Serbie (République fédérale de Yougoslavie),et constate que cette violence bénéficie d’un appui de la part d’extrémistes de sou- che albanaise se trouvant à l’extérieur de ces zones et menace la sécurité et la stabi-lité de l’ensemble de la région; 2. Réaffirme son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie, de l’ex-République yougoslave deMacédoine et des autres États de la région, conformément à l’Acte final d’Helsinki; 3. Déclare à nouveau qu’il soutient fermement l’application intégrale de la résolution 1244 (1999); 4. Exige de tous ceux qui mènent actuellement une action armée contre les autorités de ces États qu’ils y mettent fin immédiatement, qu’ils déposent les armeset qu’ils rentrent chez eux; 5. Appuie les efforts déployés par les Gouvernements de l’ex-République yougoslave de Macédoine et de la République fédérale de Yougoslavie pour mettrefin à la violence [en faisant preuve de la retenue voulue]dans le respect de la légali-té; 6. Souligne qu’il importe de régler tous les différends par la voie du dialo- gue entre toutes les parties légitimes; 7. Souligne également qu’il importe que toutes les parties agissent avec mo- dération et dans le plein respect du droit international humanitaire et des droits del’homme; 8. Se félicite des efforts déployés par le Gouvernement albanais pour instau- rer la paix dans la région et isoler les extrémistes opposés à la paix, et l’ encourage , ainsi que tous les États, à prendre toutes les mesures concrètes possibles pour empê-cher tout appui aux extrémistes, en tenant compte également de la résolution1160 (1998); 9. Demande aux dirigeants politiques albanais du Kosovo et aux dirigeants locaux des communautés de souche albanaise de l’ex-République yougoslave deMacédoine, du sud de la Serbie et d’ailleurs, de condamner publiquement la vio-lence et l’intolérance d’origine ethnique et d’user de leur influence pour assurer lapaix, et demande à tous ceux qui sont en contact avec les groupes extrémistes armés de leur faire entendre clairement qu’aucun élément de la communauté internationalene les appuie; 10. Se félicite de l’action que mène la KFOR pour appliquer la résolution 1244 (1999) en collaboration avec les autorités de l’ex-République yougoslave deMacédoine et de la République fédérale de Yougoslavie, et lui demande de continuer de redoubler d’efforts pour empêcher les mouvements non autorisés et les transfertsillégaux d’armes à travers les frontières et les limites territoriales de la région, pourconfisquer les armes se trouvant au Kosovo (République fédérale de Yougoslavie),ainsi que de continuer à le tenir informé conformément à la résolution 1160 (1998); 11. Demande aux États et aux organisations internationales compétentes de rechercher le meilleur moyen de soutenir concrètement les efforts déployés dans larégion pour renforcer davantage les sociétés démocratiques et multiethniques dansn0129890.doc 3S/RES/1345 (2001) l’intérêt de tous, et de faciliter le retour des personnes déplacées dans les zones en question; 12. Demande à tous les États de la région de respecter l’intégrité territoriale les uns des autres et d’apporter leur coopération à des mesures propices à la stabilitéet favorables à la coopération régionale sur les plans politique et économique,conformément à la Charte des Nations Unies, aux principes fondamentaux sur les-quels se fonde l’OSCE et au Pacte de stabilité pour l’Europe du Sud-Est; 13. Décide de suivre de près l’évolution de la situation sur le terrain et de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1346 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1346(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1346 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2001 01-31220 (F) `````````Résolution 1346 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4306e séance, le 30 mars 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, ainsi que les déclarations de son Prési- dent concernant la situation en Sierra Leone, Affirmant la détermination de tous les États à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Se déclarant toujours préoccupé par la précarité de la situation sur le plan de la sécurité en Sierra Leone et dans les pays voisins, et notamment par la poursuite descombats dans les régions frontalières de la Sierra Leone, de la Guinée et du Libéria,et par les graves conséquences humanitaires qui en résultent pour les populations ci-viles, réfugiées et déplacées dans ces régions, Reconnaissant la nécessité de l’extension progressive de l’autorité de l’État à l’ensemble du pays, d’un dialogue politique et de la réconciliation nationale, de lapleine application d’un programme de désarmement, de démobilisation et de réin-sertion, de l’exploitation légitime des ressources naturelles de la Sierra Leone au bé-néfice de sa population, du plein respect des droits de l’homme et de la primauté dudroit, de l’adoption de mesures efficaces concernant les questions relatives àl’impunité et à la responsabilité, du retour spontané et sans entraves des réfugiés etdes personnes déplacées, de la tenue par le Gouvernement sierra-léonais d’électionslibres, régulières et transparentes, et de la formulation d’un plan à moyen terme pourle processus de paix afin d’instaurer une paix et une sécurité durables en SierraLeone, et soulignant que l’Organisation des Nations Unies devrait continuer d’appuyer la réalisation de ces objectifs, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général, en date du 14 mars 2001 (S/2001/228), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL), établi par ses résolutions 1270 (1999) du 22 octobre 1999 et1289 (2000) du 7 février 2000, pour une période de six mois à compter de la date del’adoption de la présente résolution;2 n0131220.docS/RES/1346 (2001) 2. Décide également de porter l’effectif de la composante militaire de la MINUSIL à 17 500 hommes, y compris les 260 observateurs militaires déjà dé-ployés, comme l’a recommandé le Secrétaire général aux paragraphes 99 et 100 deson rapport; 3. Se félicite du concept d’opérations révisé pour la MINUSIL, tel qu’il est exposé aux paragraphes 57 à 67 du rapport du Secrétaire général, et des progrès déjàaccomplis dans l’application de ce concept, et encourage le Secrétaire général à la mener à bien; 4. Exprime sa gratitude aux États Membres qui fournissent des contingents supplémentaires et des éléments de soutien à la MINUSIL, et à ceux qui se sont en-gagés à le faire, encourage le Secrétaire général à poursuivre ses démarches afin d’obtenir, si nécessaire, de nouveaux contingents bien entraînés et bien équipés pourrenforcer la composante militaire de la Mission, de sorte que cette dernière puisseexécuter intégralement son concept d’opérations révisé, et prie le Secrétaire général de l’informer lorsqu’il aura reçu des engagements fermes à cette fin; 5. Prie le Secrétaire général de l’informer régulièrement des progrès ac- complis par la MINUSIL dans la réalisation des aspects essentiels de son conceptd’opérations et prie également le Secrétaire général de fournir dans son prochain rapport une évaluation des mesures prises pour améliorer l’efficacité de la Mission; 6. Se déclare profondément préoccupé par les informations faisant état de violations des droits de l’homme commises par le RUF et d’autres, en particulierd’autres groupes militaires, contre la population civile, concernant en particulier leharcèlement de civils et le recrutement forcé d’adultes et d’enfants pour le combat etle travail forcé, exige la cessation immédiate de ces agissements et prie le Secrétaire général de pourvoir tous les postes se rapportant à la surveillance du respect desdroits de l’homme au sein de la MINUSIL, afin de tenir compte des préoccupationsexprimées aux paragraphes 44 à 51 de son rapport; 7. Se déclare profondément préoccupé par le fait que l’Accord de cessez-le- feu signé à Abuja le 10 novembre 2000 (S/2000/1091) entre le Gouvernement sierra-léonais et le RUF n’a pas été appliqué dans son intégralité, et exige que le RUF, conformément aux engagements qu’il a pris en vertu de cet Accord, prenne immé-diatement des mesures afin de permettre à l’Organisation des Nations Unies de dé-ployer en toute liberté ses contingents dans tout le pays, assure la libre circulationdes personnes et des biens, la circulation sans entrave des organismes humanitaires,des réfugiés et des personnes déplacées et la restitution immédiate de toutes les ar-mes, munitions et autres matériels saisis, et participe de nouveau activement au pro-gramme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion; 8. Prie, à cet égard, la MINUSIL de continuer d’appuyer, dans la limite de ses capacités et à l’intérieur de ses zones de déploiement, le retour des réfugiés etpersonnes déplacées, et d’encourager le RUF à coopérer à cette fin, conformémentaux engagements qu’il a pris au titre de l’Accord de cessez-le-feu d’Abuja; 9. Prie le Secrétaire général de lui présenter ses vues sur la manière de faire progresser la question des réfugiés et des personnes déplacées, y compris leur re-tour;n0131220.doc 3S/RES/1346 (2001) 10. Demande à toutes les parties au conflit en Sierra Leone d’intensifier leurs efforts sur la voie de l’application pacifique, dans son intégralité, de l’Accord decessez-le-feu d’Abuja et de reprendre le processus de paix, en tenant compte de labase de l’Accord de cessez-le-feu d’Abuja et des résolutions pertinentes du Conseilde sécurité, et engage les gouvernements et les dirigeants régionaux concernés à continuer de coopérer pleinement avec la Communauté économique des États del’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Organisation des Nations Unies afin de favori-ser ces efforts et, en particulier, à user de leur influence auprès des dirigeants duRUF pour qu’ils coopèrent à la réalisation des objectifs susmentionnés; 11. Encourage les efforts déployés par la CEDEAO en vue de parvenir à un règlement durable et définitif de la crise qui frappe la région de l’Union du fleuveMano, en raison de la persistance des combats dans les zones frontalières de la Sier-ra Leone, de la Guinée et du Libéria, et souligne l’importance de l’appui politique que l’Organisation des Nations Unies peut apporter à ces efforts afin de stabiliser larégion; 12. Prend note des responsabilités que la MINUSIL assumera à l’appui du programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion du Gouvernementsierra-léonais, en particulier de la décision, visée aux paragraphes 76 à 79 du rapportdu Secrétaire général, de renforcer son rôle dans l’administration des sites de démo-bilisation, sait gré au Gouvernement sierra-léonais des améliorations qu’il a déjà apportées au programme, l’ encourage à prendre d’urgence les décisions qui s’imposent de façon à pouvoir achever rapidement la mise au point du programme etdiffuser sans délai des informations sur ses avantages et conditions, et encourage les organisations internationales et les pays donateurs à appuyer généreusement les ef-forts du Gouvernement sierra-léonais à cet égard; 13. Souligne qu’il est également essentiel de renforcer et de développer les capacités administratives de la Sierra Leone pour instaurer une paix et un dévelop-pement durables dans le pays et, partant, prie instamment le Gouvernement sierra- léonais de prendre les mesures concrètes nécessaires pour préparer et faciliter le ré-tablissement de l’autorité civile et des services publics essentiels sur l’ensemble deson territoire, y compris dans les secteurs où la MINUSIL doit se déployer, confor-mément à son concept d’opérations, et encourage les États, les autres organisations internationales et les organisations non gouvernementales à fournir une assistanceappropriée à cette fin; 14. Encourage le Gouvernement sierra-léonais ainsi que le Secrétaire géné- ral, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et les autres in-tervenants internationaux compétents à accélérer la mise en place de la CommissionVérité et Réconciliation et du Tribunal spécial pour la Sierra Leone prévus par la ré-solution 1315 (2000) du 14 août 2000, en ayant à l’esprit la nécessité de garantir laprotection des enfants; 15. Se félicite de l’intention du Secrétaire général de continuer à suivre de près la situation politique, humanitaire, en matière de sécurité et dans le domainedes droits de l’homme en Sierra Leone et de lui faire rapport à ce sujet, après avoirdûment consulté les pays qui fournissent des contingents, en lui soumettant éven-tuellement des recommandations supplémentaires, y compris, si nécessaire, en vued’un nouveau renforcement de la composante militaire de la MINUSIL, afin de me-ner à bien le concept d’opérations prévu consistant à réaliser les objectifs généraux,à savoir l’aide à apporter au Gouvernement sierra-léonais pour qu’il rétablisse son4 n0131220.docS/RES/1346 (2001) autorité dans tout le pays, y compris dans les zones diamantifères, et la création des conditions nécessaires à l’organisation, en temps utile, d’élections libres, régulièreset transparentes, sous les auspices du Gouvernement sierra-léonais; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1347 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur du Tribunal pénal international pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1347(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1347 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2001 01-31202 (F) `````````Résolution 1347 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4307e séance, le 30 mars 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 955(1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998 et 1329 (2000) du 30 novembre 2000, Ayant examiné les candidatures aux charges de juges au Tribunal international pour le Rwanda reçues par le Secrétaire général, Transmet les candidatures suivantes à l’Assemblée générale conformément à l’article 12, paragraphe 2 d) du Statut du Tribunal international : M. Mouinou Aminou (Bénin)M. Frederik Mwela Chomba (Zambie)M. Winston Churchill Matanzima Maqutu (Lesotho)M. Harris Michael Mtegha (Malawi)Mme Arlette Ramaroson (Madagascar)
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1348 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1348(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1348 Conseil de sécurité Distr. générale 19 avril 2001 01-33987 (F) `````````Résolution 1348 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4311e séance, le 19 avril 2001 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 et toutes les réso- lutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions 1127 (1997) du28 août 1997, 1173 (1998) du 12 juin 1998, 1237 (1999) du 7 mai 1999, 1295 (2000)du 18 avril 2000 et 1336 (2001) du 23 janvier 2001, Réaffirmant également qu’il est résolu à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Se déclarant de nouveau préoccupé par les répercussions humanitaires de la situation actuelle sur la population civile de l’Angola, Reconnaissant l’importance qui s’attache, entre autres, à la surveillance, aussi longtemps que nécessaire, de la mise en oeuvre des dispositions des résolutions 864(1993), 1127 (1997) et 1173 (1998), Considérant que la situation en Angola continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prend note de l’additif écrit (S/2001/363) établi en application du para- graphe 4 de la résolution 1336 (2001) au rapport final (S/2000/1225) de l’instancede surveillance créée en application de la résolution 1295 (2000); 2. Exprime son intention d’examiner à fond l’additif écrit et le rapport final, conformément au paragraphe 5 de la résolution 1295 (2000); 3. Décide de proroger le mandat de l’instance de surveillance pour une nou- velle période de six mois qui se terminera le 19 octobre 2001; 4. Prie l’instance de surveillance de rendre compte périodiquement au Co- mité créé en application de la résolution 864 (1993), et de présenter un rapport sup-plémentaire avant le 19 octobre 2001; 5. Prie le Secrétaire général, agissant dès l’adoption de la présente résolu- tion et en consultation avec le Comité, de nommer un maximum de cinq experts à2 n0133987.docS/RES/1348 l’instance de surveillance et le prie en outre de prendre les dispositions financières nécessaires pour appuyer les travaux de l’instance de surveillance; 6. Prie le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) de présen- ter le rapport supplémentaire au Conseil au plus tard le 19 octobre 2001; 7. Demande à tous les États de coopérer pleinement avec l’instance de sur- veillance dans l’exécution de son mandat; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1349 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1349(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1349 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2001 01-35251 (F) `````````Résolution 1349 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4315e séance, le 27 avril 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occi- dental, en particulier ses résolutions 1108 (1997) du 22 mai 1997, 1292 (2000) du29 février 2000, 1301 (2000) du 31 mai 2000, 1309 (2000) du 25 juillet 2000, 1324(2000) du 30 octobre 2000 et 1342 (2001) du 27 février 2001, ainsi que sa résolution1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, en date du 9 décembre1994, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 24 avril 2001 (S/2001/398) et les observations et recommandations qu’il contient, et exprimant son plein appui au rôle et à l’action de l’Envoyé personnel, Réaffirmant son plein appui aux efforts poursuivis par la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO)afin de faire appliquer le Plan de règlement et les accords adoptés par les parties,concernant la tenue d’un référendum libre, régulier et impartial en vue del’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Notant que des divergences de vues fondamentales entre les parties restent à surmonter quant à l’interprétation des dispositions principales du Plan, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 juin 2001 en comptant que, sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général, lesparties continueront de tenter de résoudre les multiples problèmes auxquels seheurte l’application du Plan de règlement et d’essayer de se mettre d’accord sur unrèglement politique mutuellement acceptable de leur différend au sujet du Saharaoccidental; 2. Prie le Secrétaire général de faire le point de la situation avant l’expiration du mandat prorogé de la Mission; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1350 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1350(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1350 (2001) Conseil de sécurité Distr. Générale 27 avril 2001 01-35275 (F) `````````Résolution 1350 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4316e séance, le 27 avril 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 808 (1993) du 22 février 1993, 827 (1993) du 25 mai 1993, 1166 (1998) du 13 mai 1998 et 1329 (2000) du 30 novembre 2000, Ayant décidé d’examiner les candidatures présentées à la charge de juge ad litem du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie reçues par le Secré- taire général, Transmet à l’Assemblée générale la liste de candidats ci-après, conformément au paragraphe 1 d) de l’article 13 ter du Statut du Tribunal pénal international : M. Aydin Sefa Akay (Turquie) Mme Carmen María Argibay (Argentine) Mme Lucy Asuagbor (Cameroun) M. Jeremy Badgery-Parker (Australie) M. Chifumu Kingdom Banda (Zambie) M. Roberto Bellelli (Italie) M. Pierre G. Boutet (Canada) M. Hans Henrik Brydensholt (Danemark) M. Guibril Camara (Sénégal) M. Joaquím Martín Canivell (Espagne) M. Romeo T. Capulong (Philippines) M. Oscar Ceville (Panama) M. Isaac Chibulu Tantameni Chali (Zambie) M. Arthur Chaskalson (Afrique du Sud) Mme Maureen Harding Clark (Irlande) Mme Fatoumata Diarra (Mali) M. Cenk Alp Durak (Turquie) M. Moise Ebongue (Cameroun) M. Mathew Epuli (Cameroun) M. Albin Eser (Allemagne) M. Mohamed Al Habib Fassi Fihri (Maroc) M. John Foster Gallop (Australie) M. Joseph Nassif Ghamroun (Liban) M. Michael Grotz (Allemagne) M. Abdullah Mahamane Haidara (Mali)2 n0135275.docS/RES/1350 (2001) M. Claude Hanoteau (France) M. Hassan Bubacarr Jallow (Gambie) Mme Ivana Janu (République tchèque) M. Aykut Kiliç (Turquie) Mme Flavia Lattanzi (Italie) M. Per-Johan Lindholm (Finlande) M. Augustin P. Lobejón (Espagne) M. Diadié Issa Maiga (Mali) Mme Irene Chirwa Mambilima (Zambie) M. Dick F. Marty (Suisse) Mme Jane Hamilton Mathews (Australie) Mme Suzanne Mengue Zomo (Cameroun) M. Ghulam Mujaddid Mirza (Pakistan) M. Ahmad Aref Moallem (Liban) M. Mphanza Patrick Mvunga (Zambie) M. Rafael Nieto-Navia (Colombie) M. Léopold Ntahompagaze (Burundi) M. André Ntahomvukiye (Burundi) M. Cesar Pereira Burgos (Panama) M. Mauro Politi (Italie) Mme Vonimbolana Rasoazanany (Madagascar) M. Ralph Riachy (Liban) M. Ingo Risch (Allemagne) M. Robert Roth (Suisse) M. Zacharie Rwamaza (Burundi) Mme Sourahata Babouccar Semega-Janneh (Gambie) M. Tom Farquhar Shepherdson (Australie) M. Amarjeet Singh (Singapour) Mme Ayla Songor (Turquie) M. Albertus Henricus Joannes Swart (Pays-Bas) M. Gyorgy Szénási (Hongrie) M. Ahmad Takkieddine (Liban) Mme Chikako Taya (Japon) M. Krister Thelin (Suède) M. Stefan Trechsel (Suisse) Mme Christine Van Den Wyngaert (Belgique) M. V olodymyr Vassylenko (Ukraine) M. Lal Chand Vohrah (Malaisie) Mme Sharon A. Williams (Canada)
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1351 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1351(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1351 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mai 2001 01-38949 (F) `````````Résolution 1351 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4322e séance, le 30 mai 2001 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 18 mai 2001 (S/2001/499), et réaffir-mant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolu- tion 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au30 novembre 2001; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la ré-solution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1352 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1352(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1352 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 1er juin 2001 01-39374 (F) `````````Résolution 1352 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4324e séance, le 1er juin 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment ses résolu- tions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1284 (1999) du 17 décembre 1999 et 1330 (2000)du 5 décembre 2000, Convaincu de la nécessité de répondre aux besoins civils de la population ira- quienne, à titre de mesure temporaire en attendant que le Gouvernement iraquien sesoit conformé aux résolutions pertinentes, y compris notamment les résolutions 687(1991) du 3 avril 1991 et 1284 (1999), ce qui lui permettrait de prendre, conformé-ment aux dispositions desdites résolutions, de nouvelles mesures concernant les in-terdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Rappelant le Mémorandum d’accord conclu entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement iraquien le 20 mai 1996 (S/1996/356), Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger les dispositions de la résolution 1330 (2000) jusqu’au 3 juillet 2001; 2. Déclare qu’il compte étudier de nouveaux arrangements concernant la vente ou la fourniture de marchandises et de produits à l’Iraq et permettant de faci-liter le commerce civil et la coopération économique avec l’Iraq dans les secteurscivils, en se fondant sur les principes suivants : a) Les nouveaux arrangements en question amélioreront sensiblement l’afflux en Iraq de marchandises et de produits autres que ceux visés au paragra-phe 24 de la résolution 687 (1991), sous réserve que soient examinés par le Comitécréé par la résolution 661 (1990) les projets de vente ou de fourniture à l’Iraq demarchandises et de produits figurant sur une liste d’articles sujets à examen qui seraélaborée par le Conseil; b) Les nouveaux arrangements en question amélioreront les mécanismes de contrôle visant à empêcher la vente ou la fourniture d’articles interdits ou non auto-2 n0139374.docS/RES/1352 (2001) risés par le Conseil, dans les catégories visées à l’alinéa a) du présent paragraphe, et à empêcher l’encaissement en Iraq, ailleurs que sur le compte séquestre créé en ap-plication du paragraphe 7 de la résolution 986 (1995), de recettes provenant del’exportation de pétrole ou de produits pétroliers iraquiens, et déclare égalementqu’il compte adopter ces nouveaux arrangements et les appliquer, ainsi que des dis-positions concernant divers problèmes connexes qu’il examine actuellement, pen-dant une période de 190 jours à compter du 4 juillet 2001 à 0 h 1; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1353 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur le renforcement de la coopération avec les pays fournisseurs de contingents
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1353(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1353 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juin 2001 01-40945 (F) 130601 130601 *0140945*Résolution 1353 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4326e séance, le 13 juin 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1318 (2000) du 7 septembre 2000 et 1327 (2000) du 13 novembre 2000, ainsi que les déclarations de son président, en date du 3 mai1994 (S/PRST/1994/22) et du 28 mars 1996 (S/PRST/1996/13), et toutes ses décla-rations sur la question, Rappelant également la déclaration de son président en date du 31 janvier 2001 (S/PRST/2001/3), Tenant compte des vues exprimées lors de son débat sur la question intitulée « Renforcement de la coopération avec les pays fournissant des contingents » à sa4257e séance, le 16 janvier 2001, Réaffirmant son attachement aux buts énoncés dans la Charte des Nations Unies, aux paragraphes 1 à 4 de l’Article premier, ainsi qu’aux principes de laCharte, proclamés aux paragraphes 1 à 7 de l’Article 2, notamment aux principes del’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale desÉtats, et au respect de la souveraineté de tous les États, Réaffirmant que lui incombe, en vertu de la Charte des Nations Unies, la res- ponsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et qu’ils’est engagé à renforcer la capacité de l’Organisation des Nations Unies dans cedomaine, et soulignant qu’il est disposé à prendre toutes les mesures nécessaires à cette fin dans son domaine de compétence, Rappelant les recommandations figurant à ce sujet dans le rapport du Groupe d’étude sur les opérations de paix des Nations Unies (S/2000/809) et réaffirmant son soutien à tous les efforts visant à renforcer l’efficacité des opérations de maintien dela paix des Nations Unies, Soulignant qu’il est nécessaire d’assurer la sûreté et la sécurité des forces de maintien de la paix et des autres personnels des Nations Unies et personnels asso-ciés, y compris le personnel humanitaire, Soulignant qu’il est nécessaire d’améliorer les relations entre le Conseil de sé- curité, les pays fournisseurs de contingents et le Secrétariat, afin de promouvoir unesprit de partenariat, de coopération et de confiance mutuelle,2 und_gen_n0140945_docu_n.docS/RES/1353 (2001) Considérant qu’il est nécessaire de renforcer la coopération avec les pays fournisseurs de contingents, dans le cadre d’une série de mesures visant à définir desconcepts d’opérations plus cohérents et mieux intégrés et à améliorer l’efficacité desopérations de maintien de la paix des Nations Unies sur le plan de la gestion et dufonctionnement opérationnel, Notant que les dispositions pertinentes figurant dans les annexes de la présente résolution portent également sur le renforcement de la coopération avec les paysfournisseurs de personnel de police civile et d’autres personnels, 1. Décide d’adopter les décisions et recommandations figurant dans les an- nexes de la présente résolution; 2. Demande à son Groupe de travail sur les opérations de maintien de la paix de poursuivre ses travaux sur le renforcement de la capacité de l’ONU de met-tre en place et d’apporter son appui à des opérations de maintien de la paix effica-ces; 3. S’engage à suivre de près l’application des mesures convenues pour la coopération avec les pays fournisseurs de contingents et demande à son Groupe de travail sur les opérations de maintien de la paix d’évaluer l’efficacité de ces mesuresdans les six mois suivant l’adoption de la présente résolution, ainsi que d’envisagerde les améliorer compte tenu des propositions des pays fournisseurs de contingents,et de lui faire rapport sur ces questions; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question. Annexe I Le Conseil de sécurité , A Déclaration de principes sur la coopération avec les pays fournisseursde contingents 1. Reconnaît que son partenariat avec les pays fournisseurs de contingents peut être renforcé par la reconnaissance des États Membres, en particulier ceux quisont dotés des moyens et capacités les plus importants à cette fin, de leur part deresponsabilité en mettant à la disposition de l’Organisation des Nations Unies dupersonnel, une assistance et des services pour le maintien de la paix et de la sécuritéinternationales; 2. Encourage les États Membres à prendre des mesures afin de résoudre le problème lié à l’insuffisance des effectifs et du matériel fournis pour des opérationsspécifiques de maintien de la paix des Nations Unies; 3. Souligne qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents prennent les mesures nécessaires et appropriées afin d’assurer que leurs personnels de main-tien de la paix aient la capacité de remplir le mandat des missions, et souligne l’importance de la coopération bilatérale et internationale dans ce domaine, y com- pris pour ce qui est de la formation, de la logistique et du matériel; 4. Souligne qu’il est important de veiller à ce que les contingents nationaux participant à des opérations de maintien de la paix des Nations Unies reçoivent unund_gen_n0140945_docu_n.doc 3S/RES/1353 (2001) soutien efficace et approprié de la part du Secrétariat, en particulier dans le domaine de la formation, du matériel et de la logistique; 5. Souligne qu’il est nécessaire de veiller à ce que le Secrétariat dispose des ressources humaines et financières suffisantes pour s’acquitter de ces tâches, et queces ressources soient utilisées de manière efficace; 6. Souligne que les consultations entre le Conseil de sécurité, le Secrétariat et les pays fournisseurs de contingents devraient renforcer la capacité du Conseil desécurité à prendre rapidement les décisions appropriées et efficaces dans l’exercicede ses responsabilités; 7. Souligne également qu’il est nécessaire de suivre une approche globale en vue d’améliorer l’efficacité des opérations de maintien de la paix dès leurconception, notamment en élaborant des plans d’urgence pour les situations insta-bles et en encourageant l’adoption de stratégies de sortie cohésives; BQuestions opérationnelles 1. Encourage la coopération internationale et l’appui à la formation au maintien de la paix, notamment la création de centres régionaux de formation dansce domaine, et souligne qu’il est nécessaire que le Secrétaire général fournisse un soutien technique à ces centres; 2. Prie le Secrétaire général d’inclure, dans les rapports qu’il lui soumet pé- riodiquement sur les diverses opérations de maintien de la paix, des informations surses consultations avec les pays fournisseurs de contingents, et décide de tenir compte, lorsqu’il prendra des décisions sur ces opérations, des vues exprimées lorsde ces consultations et de ses réunions avec les fournisseurs de contingents; 3. Prie également le Secrétaire général de convoquer des réunions d’évaluation avec les délégations intéressées, en particulier les fournisseurs decontingents, aux stades appropriés de chaque opération de maintien de la paix, dansle cadre de ses efforts visant à tirer les enseignements de celles-ci qui devraient êtrepris en compte dans la conduite et la planification des opérations en cours et futures; 4. Prie par ailleurs le Secrétaire général de tenir compte, dans la conduite des opérations de maintien de la paix et dans les enseignements régulièrement tirésde ces opérations, de l’expérience opérationnelle des contingents lorsqu’ils se trou-vent sur le terrain ou après leur départ; 5. S’engage à informer pleinement les pays fournisseurs de contingents du mandat des missions du Conseil de sécurité concernant des opérations de maintiende la paix, puis de l’achèvement de ces missions; 6. Estime que des visites de reconnaissance entreprises dans la zone de la mission par les pays fournisseurs de contingents peuvent être extrêmement utilespour préparer la participation efficace aux opérations de maintien de la paix, et en- courage un soutien à ces visites; 7. Invite instamment le Secrétaire général à prendre de nouvelles mesures pour mettre en application la proposition du Groupe d’étude sur les opérations depaix des Nations Unies tendant à mettre en place des équipes intégrées de mission,4 und_gen_n0140945_docu_n.docS/RES/1353 (2001) et à chercher d’autres moyens connexes d’améliorer les capacités de l’Organisation en matière de planification et de soutien; 8. Souligne qu’il est nécessaire de renforcer les capacités du Secrétariat de l’ONU en matière d’information et d’analyse, afin que le Secrétaire général, leConseil de sécurité et les pays fournisseurs de contingents soient mieux conseillés; 9. Souligne aussi que les conseils que le Secrétariat donne au Conseil de sé- curité et aux pays fournisseurs de contingents devraient comprendre un ensemble derecommandations sur les mesures à adopter reposant sur une évaluation objective dela situation sur le terrain plutôt que sur ce que les États Membres sont réputés dispo-sés à approuver; 10. Souligne qu’il importe de prévoir au sein des missions des moyens d’information et de communication efficaces propres à chaque opération de maintiende la paix, notamment à l’aide de campagnes destinées à sensibiliser la populationlocale aux objectifs et à l’ampleur de l’opération concernée; 11. Souligne qu’il importe de disposer d’un programme d’information effi- cace à même de susciter le soutien de l’opinion publique internationale en faveurdes opérations de maintien de la paix des Nations Unies et indique à cet égard qu’il est nécessaire de prévoir des programmes spéciaux, en particulier dans les paysfournisseurs de contingents, pour mieux valoriser le rôle du personnel de maintiende la paix; 12. Souligne à cet égard que l’Organisation des Nations Unies doit être dotée de moyens d’information efficaces et prend note des propositions du Secrétaire gé- néral visant à renforcer la planification et l’appui du Secrétariat en matièred’information du public à propos des opérations de maintien de la paix(S/2000/1081); CAutres mécanismes 1. Décide de poursuivre l’examen de la possibilité de recourir au Comité d’état-major, entre autres moyens, pour renforcer les opérations de maintien de lapaix des Nations Unies; 2. Se déclare convaincu que les groupes d’Amis du Secrétaire général et autres mécanismes non officiels auxquels peuvent participer les pays fournisseurs decontingents, les membres du Conseil de sécurité, les donateurs et les pays de la ré-gion en cause, peuvent jouer un rôle utile afin de rendre l’action de l’Organisationdes Nations Unies plus cohérente et efficace, et insiste pour qu’ils accomplissent leur tâche en étroite coopération avec lui; DSuivi 1. Déclare qu’il a l’intention d’évaluer, dans un délai de six mois, l’efficacité de ses réunions avec les pays fournisseurs de contingents, en vued’améliorer éventuellement le système actuel, notamment en examinant les proposi-tions spécifiques de pays fournisseurs de contingents concernant de nouveaux méca-nismes;und_gen_n0140945_docu_n.doc 5S/RES/1353 (2001) 2. Décide de renforcer la coopération avec les pays fournisseurs de contin- gents, dans le prolongement et sur la base des principes et dispositions énoncés dansla résolution et la présente annexe, en améliorant et en élargissant les mécanismes deconsultation existants, conformément au dispositif décrit à l’annexe II, afin de veil-ler à ce qu’il soit dûment tenu compte des vues et des préoccupations de ces pays. Annexe II Format, procédures et documentation des réunions avec les pays fournisseurs de contingents Les consultations avec les pays fournisseurs de contingents se tiendront dans les formats suivants : A. Séances publiques ou privées du Conseil de sécurité avec la participation des pays fournisseurs de contingents; B. Réunions de consultation avec les pays fournisseurs de contingents;C. Réunions entre le Secrétariat et les pays fournisseurs de contingents; A Séances publiques ou privées du Conseil de sécurité 1. Le Conseil de sécurité tiendra des séances, publiques ou privées, avec la parti-cipation des pays fournisseurs de contingents, y compris à la demande de ceux-ci etsans préjudice des dispositions de son règlement intérieur provisoire, afin que lesquestions qui revêtent une importance décisive pour une opération de maintien de lapaix donnée soient examinées en profondeur et à un niveau élevé; 2. Ces séances pourront se tenir notamment lorsque le Secrétaire général aura identifié les pays susceptibles de fournir des contingents pour une nouvelle opéra-tion de maintien de la paix ou pour une opération en cours, lorsqu’il est envisagé demodifier ou de reconduire le mandat d’une mission de maintien de la paix ou d’ymettre fin ou lorsque la situation sur le terrain se dégrade rapidement, en particulierlorsque sont menacées la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix desNations Unies; BRéunions de consultation avec les pays fournisseurs de contingents 1. Les réunions de consultation avec les pays fournisseurs de contingents reste-ront le mécanisme principal de consultation et continueront d’être convoquées etprésidées par le Président du Conseil de sécurité; 2. Ces réunions de consultation peuvent être convoquées, y compris à la demande des pays fournisseurs de contingents, aux différents stades d’une opération, selonqu’il conviendra, notamment : a) La planification de la mission, y compris l’élaboration du concept d’opérations et du mandat d’une nouvelle opération; b) Toute modification apportée au mandat de la mission, en particulier l’extension ou la limitation de sa portée, l’introduction de fonctions ou de compo-santes nouvelles ou additionnelles ou le changement des conditions autorisantl’emploi de la force;6 und_gen_n0140945_docu_n.docS/RES/1353 (2001) c) La reconduction du mandat; d) Développements significatifs ou graves sur le plan politique, militaire ou humanitaire; e) Détérioration rapide des conditions de sécurité sur le terrain;f) Achèvement, retrait ou réduction du format de l’opération, y compris la transition entre la phase de maintien de la paix et celle de la consolidation de la paixaprès le conflit; g) Avant et après les missions du Conseil de sécurité auprès d’une opération de maintien de la paix; 3. Les parties ci-après seront invitées à ces réunions : a) Les pays qui fournissent des contingents, des observateurs militaires ou du personnel de police civile à l’opération de maintien de la paix; b) Les pays que le Secrétaire général a identifiés comme étant susceptibles de fournir des contingents; c) Les organes et institutions compétents des Nations Unies, lorsqu’ils ont des contributions particulières à apporter à l’examen de la question; d) D’autres organes et institutions, en qualité d’observateurs, s’il y a lieu;e) Les pays qui apportent des contributions particulières – personnel civil, financement de fonds d’affectation spéciale, soutien logistique, matériels et installa-tions, etc. –, s’il y a lieu; f) Le ou les pays d’accueil, en qualité d’observateur(s), s’il y a lieu;g) Le représentant d’une organisation ou d’un accord régional(e) ou sous- régional(e) qui fournit des contingents, s’il y a lieu; h) Les organisations régionales, en qualité d’observateurs lorsqu’elles ne fournissent pas de contingents, s’il y a lieu; 4. Ces réunions de consultation auront, le cas échéant, à examiner : a) Les préparations pour la mise en place du mandat d’une opération de maintien de la paix du Conseil de sécurité; b) Les questions opérationnelles, y compris le concept d’opérations, la pla- nification de la mission, l’autorisation de l’emploi de la force, la chaîne de com-mandement, la structure de la force, son unité et sa cohésion, l’entraînement et lematériel, l’évaluation des risques et le déploiement; c) Les principaux sujets de préoccupation ou les recommandations du Se- crétaire général, énoncés dans son rapport, dans une note de synthèse ou dans un ex-posé oral du Secrétariat; d) Les préoccupations particulières des pays fournisseurs de contingents, y compris celles qui sont communiquées au Président du Conseil de sécurité; e) Les progrès réalisés dans l’accomplissement des tâches de la mission dans différents domaines ou composantes de l’opération;und_gen_n0140945_docu_n.doc 7S/RES/1353 (2001) 5. Les mesures suivantes seront prises afin d’améliorer la qualité et l’efficacité de ces réunions de consultation : a) Le Président du Conseil de sécurité, lorsqu’il convoquera ces réunions, distribuera aux participants un document non officiel comprenant l’ordre du jour, ycompris les questions à examiner, et se référant à la documentation générale perti-nente; b) Le Secrétaire général devrait veiller, dans les limites des contraintes im- posées par le programme de travail du Conseil de sécurité, à ce que les rapports de-mandés par le Conseil sur des opérations de maintien de la paix soient publiés entemps utile pour permettre de tenir rapidement des réunions avec les pays fournis-seurs de contingents avant les débats entre les membres du Conseil; c) Au début de ces réunions, le Secrétariat devrait mettre à la disposition de tous les participants une brève fiche d’information factuelle; d) Dans la mesure du possible, le Secrétaire général devrait faire en sorte que les exposés d’information soient présentés par du personnel de rang supérieurtravaillant avec la mission sur le terrain; e) Le Secrétaire général devrait veiller à ce que les exposés d’information comportent une évaluation et une analyse objective de la situation sur le plan politi-que, militaire, humanitaire et des droits de l’homme; f) Le Secrétaire général devrait faire en sorte que l’utilité des exposés d’information soit renforcée par une présentation plus facile à suivre par les partici-pants aux réunions, notamment grâce à l’utilisation des technologies del’information; 6. Les dispositions suivantes seront prises afin de veiller à ce que soient commu- niquées rapidement, le cas échéant, aux membres du Conseil de sécurité, les préoc-cupations et les vues exprimées lors des réunions de consultation par les pays four-nisseurs de contingents, de manière qu’il puisse en être dûment tenu compte : – Le Président du Conseil de sécurité établira avec l’aide du Secrétariat et distri- buera un résumé du contenu des débats de ces réunions; – Ce résumé des discussions sera distribué aux membres du Conseil avant leurs consultations informelles ou leur prochaine séance sur l’opération de maintiende la paix en question, s’il y a lieu; CRéunions entre le Secrétariat et les pays fournisseurs de contingents Le Conseil de sécurité appuie la pratique établie des réunions entre le Secréta- riat et les pays fournisseurs de contingents visant à examiner des questions concer-nant telle ou telle opération de maintien de la paix, ainsi que la participation à cesréunions, s’il y a lieu, des Représentants spéciaux du Secrétaire général, des com-mandants des forces et des chefs de la police civile; Autres formes de consultations Le Conseil de sécurité note que la liste des formes de consultations susmen- tionnées n’est pas exhaustive et que les consultations peuvent prendre diverses au-tres formes telles que des communications officielles ou officieuses entre le Prési-8 und_gen_n0140945_docu_n.docS/RES/1353 (2001) dent du Conseil, les membres du Conseil, le Secrétaire général ou les pays fournis- seurs de contingents et, s’il y a lieu, avec d’autres pays particulièrement touchés, ycompris ceux de la région concernée.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1354 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur La situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1354(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1354 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juin 2001 01-41295 (F) *0141295*Résolution 1354 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4328e séance, le 15 juin 2001 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 mai 2001 (S/2001/534) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, et en particulierl’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitairedes personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la déterminationqui s’imposent, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies char-gée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2001, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de toutes ses opérations de maintien dela paix aux questions de la prévention et du contrôle du VIH/sida et d’autres mala-dies transmissibles, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et les résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 décembre2001; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er décembre 2001 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 4. Demande instamment à la partie chypriote turque et aux forces turques de rapporter les restrictions imposées le 30 juin 2000 aux opérations de la Force desNations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, et de rétablir le statu quo ante militaire à Strovilia; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1355 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1355(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1355 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juin 2001 01-41308 (F) *0141308*Résolution 1355 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4329e séance, le 15 juin 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1234 (1999) du 9 avril 1999, 1258 (1999) du 6 août 1999, 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1273 (1999) du 5 novembre 1999, 1279(1999) du 30 novembre 1999, 1291 (2000) du 24 février 2000, 1296 (2000) du19 avril 2000, 1304 (2000) du 15 juin 2000, 1323 (2000) du 13 octobre 2000, 1332(2000) du 14 décembre 2000 et 1341 (2001) du 22 février 2001, ainsi que les décla-rations de son président en date des 13 juillet 1998 (S/PRST/1998/20), 31 août 1998 (S/PRST/1998/26), 11 décembre 1998 (S/PRST/1998/36), 24 juin 1999 (S/PRST/ 1999/17), 26 janvier 2000 (S/PRST/2000/2), 5 mai 2000 (S/PRST/2000/15), 2 juin2000 (S/PRST/2000/20), 7 septembre 2000 (S/PRST/2000/28) et 3 mai 2001(S/PRST/2001/13), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Réaffirmant aussi que tous les États ont l’obligation de s’abstenir de recourir à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politiqued’un État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, Réaffirmant en outre la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles, Se déclarant alarmé par les conséquences désastreuses pour la population ci- vile de la prolongation du conflit sur le territoire de la République démocratique du Congo, en particulier l’augmentation du nombre de réfugiés et de personnes dépla-cées, et soulignant le besoin urgent d’une aide humanitaire substantielle en faveur de la population congolaise, Se déclarant extrêmement préoccupé par toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les atrocités commises contre les populations civiles, particulièrement dans les provinces de l’est, Gravement préoccupé par le fait que le conflit grossit le taux d’infection par le VIH/sida, en particulier parmi les femmes et les jeunes filles, dans la Républiquedémocratique du Congo,2 und_gen_n0141308_docu_n.docS/RES/1355 (2001) Profondément préoccupé par la poursuite du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats par des forces et groupes armés, y compris les recrutements à tra- vers les frontières et les enlèvements d’enfants, Réaffirmant la responsabilité principale qui lui incombe en vertu de la Charte des Nations Unies en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant qu’il appuie l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815), ainsi que le plan de Kampala et les sous-plans d’Harare pour le désengagement et le redéploiement, Réaffirmant que c’est aux parties qu’incombe la responsabilité principale de l’application de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, Réaffirmant son appui au dialogue intercongolais et au Facilitateur, et souli- gnant qu’il importe que les parties règlent les questions de fond et les questions de procédure en suspens, Rappelant qu’il incombe à toutes les parties de coopérer au déploiement inté- gral de la Mission de l’Organisation des Nations Unies dans la République démo-cratique du Congo (MONUC), Approuvant le rapport de la mission du Conseil de sécurité dans la région des Grands Lacs (S/2001/521), et rappelant le communiqué publié à l’issue de la ré- union du Comité politique de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka en République démocratique du Congo et de la mission du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies dans la région des Grands Lacs (S/2001/525), Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 8 juin 2001 (S/2001/572) et de ses recommandations, Constatant que la situation dans la République démocratique du Congo conti- nue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la ré- gion, A Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Note avec satisfaction que le cessez-le-feu entre les parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka a été respecté, se félicite que le désengagement et le redé- ploiement aient progressé, comme le Secrétaire général l’indique dans son rapportdu 8 juin 2001, et appelle de nouveau instamment toutes les parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka à appliquer celui-ci ainsi que les Accords de Kampala etd’Harare et toutes ses résolutions pertinentes; 2. Exige que le Front de libération du Congo désengage et redéploie ses for- ces conformément aux sous-plans d’Harare et comme il s’y est engagé auprès de lamission du Conseil de sécurité dans la région des Grands Lacs, à la réunion du25 mai 2001, et exprime l’intention de contrôler ce processus; 3. Exige une nouvelle fois que les forces ougandaises et rwandaises, ainsi que toutes les autres forces étrangères, se retirent du territoire de la République dé-mocratique du Congo, conformément au paragraphe 4 de sa résolution 1304 (2000)et à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, exhorte ces forces à prendre les mesures nécessaires en vue d’accélérer leur retrait et se félicite à cet égard de la décision desund_gen_n0141308_docu_n.doc 3S/RES/1355 (2001) autorités ougandaises de commencer à retirer leurs troupes du territoire de la Répu- blique démocratique du Congo (S/2001/461); 4. Exhorte toutes les parties à s’abstenir de toute action offensive pendant le processus de désengagement et de retrait des forces étrangères et se déclare préoc- cupé par les informations récentes faisant état d’opérations militaires dans les Kivus; 5. Exige que le Rassemblement congolais pour la démocratie démilitarise Kisangani conformément à la résolution 1304 (2000), et que toutes les parties res-pectent la démilitarisation de la ville et de ses environs; 6. Exige que toutes les parties, y compris le Gouvernement de la République démocratique du Congo, mettent immédiatement fin à toute forme d’assistance et decoopération avec tous les groupes armés visés à l’annexe A, chapitre 9.1, del’Accord de cessez-le-feu de Lusaka; 7. Prend note des plans rédigés par le Comité politique pour le retrait en bon ordre de toutes les forces étrangères du territoire de la République démocratiquedu Congo et pour le désarmement, la démobilisation, le rapatriement et la réintégra-tion de tous les groupes armés dans la République démocratique du Congo(S/2001/521/Add.1), et exhorte les parties à arrêter définitivement ces plans et à les appliquer sans plus attendre; 8. En vue de la mise au point définitive de ces plans, prie toutes les parties qui ne l’ont pas encore fait de donner à la Commission militaire mixte, dès que pos-sible, toutes les informations opérationnelles nécessaires sur le retrait, y compris,notamment, l’effectif et la localisation des forces étrangères, leurs zones de rassem-blement et itinéraires et calendrier de retrait, ainsi que sur le désarmement, la démo-bilisation, le rapatriement et la réintégration, y compris, notamment, l’effectif, la lo-calisation et l’armement des groupes armés, et les sites proposés pour leur démobili-sation, afin que l’Organisation des Nations Unies puisse plus facilement planifierl’aide à apporter aux parties dans l’application de ces plans; 9. Encourage les Présidents et les Gouvernements de la République démo- cratique du Congo et du Rwanda à intensifier leur dialogue dans le but de parvenir àdes structures de sécurité régionales fondées sur l’intérêt commun et le respect mu-tuel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté nationale et de la sécurité des deuxÉtats, et souligne à cet égard que le désarmement et la démobilisation ainsi que la cessation de tout soutien aux ex-FAR et aux Interahamwe sont essentiels au règle-ment du conflit en République démocratique du Congo; 10. Condamne les incursions récentes de groupes armés au Rwanda et au Burundi; 11. Se félicite du dialogue engagé entre les autorités de la République démo- cratique du Congo et du Burundi, invite très instamment celles-ci à poursuivre leurs efforts, demande à tous les États de la région d’exercer leur influence sur les grou- pes armés burundais afin de les encourager à s’abstenir de tous actes de violence, àengager des négociations en vue d’un règlement politique et à adhérer au processusde paix d’Arusha, et exige que tous les États de la région mettent fin à tout appui militaire à ces groupes; 12. Souligne qu’une paix durable en République démocratique du Congo ne devrait pas être instaurée aux dépens de la paix au Burundi, et prie le Secrétaire gé-4 und_gen_n0141308_docu_n.docS/RES/1355 (2001) néral ainsi que les États Membres intéressés de formuler sans attendre des proposi- tions concernant la meilleure manière de faire face à ces crises interdépendantes; 13. Accueille avec satisfaction l’annonce par le Facilitateur du dialogue in- tercongolais de l’organisation de la Réunion préparatoire du dialogue intercongolaisprévue pour le 16 juin 2001, exhorte toutes les parties congolaises à engager ce dia- logue dans les meilleurs délais, de préférence sur le sol congolais, et à faire en sortequ’il aboutisse, et se félicite à cet égard des mesures que les autorités de la Républi- que démocratique du Congo ont commencé à prendre en vue de la libéralisation desactivités politiques; 14. Demande à toutes les parties concernées de faire en sorte que les ques- tions urgentes concernant la protection des enfants, y compris le désarmement, ladémobilisation, le rapatriement et la réintégration des enfants soldats, le sort desfilles touchées par le conflit, la protection et le retour en toute sécurité des réfugiéset des enfants déplacés ainsi que l’enregistrement et la réunification des enfants nonaccompagnés et des orphelins soient abordées dans le cadre de tous les dialoguesnationaux, bilatéraux et régionaux, et que des solutions y soient apportées confor-mément aux pratiques internationales les meilleures; 15. Condamne les massacres et atrocités commis sur le territoire de la Répu- blique démocratique du Congo, exige une fois de plus que toutes les parties au conflit mettent immédiatement fin aux violations des droits de l’homme et du droitinternational humanitaire, et souligne que les responsables devront répondre de leurs actes; 16. Rappelle à toutes les parties les obligations qui leur incombent en ce qui concerne la sécurité des populations civiles conformément à la Quatrième Conven-tion de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre du12 août 1949, et souligne que toutes les forces présentes sur le territoire de la Répu- blique démocratique du Congo sont responsables de la prévention des violations dudroit international humanitaire commises sur le territoire qu’elles contrôlent; 17. Condamne énergiquement les attaques contre le personnel des organisa- tions humanitaires et exige que les auteurs soient traduits en justice; 18. Condamne l’utilisation d’enfants soldats, exige que toutes les forces et les groupes armés concernés mettent un terme à toutes les formes de recrutement, deformation et d’utilisation d’enfants dans leurs forces armées, exhorte toutes les par- ties à collaborer avec l’ONU, les organismes à vocation humanitaire et les autres or-ganisations compétentes, afin d’assurer la démobilisation, la réadaptation et la réin-sertion rapides des enfants enlevés ou enrôlés dans les forces ou groupes armés et deleur permettre de rejoindre leur famille et prie instamment les États Membres de veiller à l’apport adéquat et soutenu des ressources nécessaires pour assurer leur ré-intégration à long terme; 19. Demande à toutes les parties d’assurer, en conformité avec le droit inter- national applicable, le plein accès, en toute sécurité et sans entrave, du personnelhumanitaire à tous ceux qui ont besoin de secours et l’apport d’une aide humani-taire, en particulier à tous les enfants touchés par le conflit, et rappelle que les par- ties doivent également fournir des garanties quant à la sûreté, à la sécurité et à la li-berté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire as-socié;und_gen_n0141308_docu_n.doc 5S/RES/1355 (2001) 20. Demande à la communauté internationale d’appuyer davantage les acti- vités de secours humanitaire dans la République démocratique du Congo et dans lespays voisins touchés par le conflit en République démocratique du Congo; 21. Exprime son plein soutien au Groupe d’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique duCongo et note que le rapport du Groupe d’experts en date du 12 avril 2001 (S/2001/357) contient des informations inquiétantes sur l’exploitation illégale desressources congolaises par des individus, des gouvernements et des groupes armésimpliqués dans le conflit et sur le lien existant entre l’exploitation des ressourcesnaturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo et la pour-suite du conflit; 22. Réaffirme qu’il attache la plus haute importance à la cessation de l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique duCongo et qu’il est prêt à envisager les actions nécessaires pour mettre fin à cette ex-ploitation; 23. Attend à cet égard la publication de l’additif au rapport du Groupe d’experts, qui devrait comporter une évaluation actualisée de la situation, prie de nouveau instamment toutes les parties au conflit en République démocratique du Congo et les autres parties concernées de coopérer pleinement avec le Grouped’experts tout en assurant aux experts la sécurité nécessaire, et se félicite que les autorités ougandaises aient mis en place une commission d’enquête sur la question; 24. Met l’accent sur le lien existant entre la progression du processus du paix et le redressement économique de la République démocratique du Congo, accueille avec satisfaction les réformes économiques que le Gouvernement de la République démocratique du Congo a mises en train, et souligne le besoin pressant d’assistance économique internationale; 25. Souligne l’importance de la reprise du trafic fluvial, se félicite de la ré- ouverture du Congo et de l’Oubangui, demande instamment à toutes les parties, et en particulier au Rassemblement congolais pour la démocratie, eu égard à ses déclara-tions récentes, de coopérer davantage afin de permettre que soient renoués les lienséconomiques entre notamment Kinshasa, Mbandaka et Kisangani, et exprime son soutien au projet de création d’une commission du bassin du fleuve Congo compo-sée des parties congolaises, d’organismes des Nations Unies et de certains pays voi-sins et placée sous la direction de la MONUC; 26. Souligne qu’une paix durable ne pourra s’instaurer que si tous les pays de la région parviennent à définir entre eux les règles qu’il convient d’appliquer pourpromouvoir la sécurité et le développement, et réaffirme à cet égard qu’une confé- rence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dansla région, avec la participation de tous les gouvernements de la région et de toutesles autres parties concernées, devrait être organisée le moment venu sous l’égide del’Organisation des Nations Unies et de l’Organisation de l’unité africaine; 27. Déclare qu’il a l’intention de suivre de près les progrès des parties en ce qui concerne l’application des dispositions de la présente résolution et le respect desexigences qui y sont exprimées; 28. Se déclare de nouveau disposé à envisager, au cas où des parties ne se conformeraient pas intégralement aux dispositions de la présente résolution et des6 und_gen_n0141308_docu_n.docS/RES/1355 (2001) autres résolutions pertinentes, les mesures qui pourraient être imposées conformé- ment aux responsabilités et obligations que lui confère la Charte des Nations Unies; B 29. Décide de proroger le mandat de la MONUC jusqu’au 15 juin 2002 et de faire le point sur les développements intervenus tous les quatre mois ou à intervallesplus rapprochés, sur la base des rapports du Secrétaire général; 30. Prie le Secrétaire général de lui présenter, une fois que toutes les infor- mations nécessaires auront été fournies par les parties à l’Accord de cessez-le-feu deLusaka, et sous réserve que les parties continuent de coopérer, des propositionsconcernant les moyens par lesquels la MONUC pourrait les aider à appliquer lesplans mentionnés aux paragraphes 7 et 8 ci-dessus et suivre et vérifier leur mise enoeuvre; 31. Approuve le concept d’opérations actualisé présenté par le Secrétaire gé- néral aux paragraphes 84 à 104 de son rapport du 8 juin 2001, y compris, aux fins dela planification ultérieure, la création d’une composante de police civile et d’unesection civile/militaire intégrée pour coordonner les opérations de désarmement, dedémobilisation, de rapatriement et de réintégration, le renforcement de la présencede la MONUC à Kisangani, et le renforcement des capacités d’appui logistique de laMONUC pour le soutien à apporter au déploiement actuel et à celui envisagé àl’avenir, afin de préparer la transition en vue de la troisième phase de déploiementde la MONUC, une fois que les informations nécessaires auront été fournies par lesparties; 32. Autorise à cet égard la MONUC, comme le Secrétaire général l’envisage dans son rapport, à prêter son assistance, sur demande, et dans les limites de sesmoyens, pour le désarmement, la démobilisation, le rapatriement et la réintégration,à titre volontaire, de groupes armés, et prie le Secrétaire général de déployer des ob- servateurs militaires sur les lieux où il est procédé à un retrait anticipé, afin de sur-veiller le processus; 33. Réitère l’autorisation qu’il a donnée dans sa résolution 1291 (2000) concernant le déploiement d’un effectif militaire de la MONUC pouvant aller jus-qu’à 5 537 hommes, y compris des observateurs selon ce que le Secrétaire généraljugera nécessaire; 34. Prie le Secrétaire général d’étoffer la composante civile de la MONUC, conformément aux recommandations formulées dans son rapport, afin d’affecterdans les zones où la MONUC est déployée des agents spécialisés dans les droits del’homme afin de constituer une capacité d’observation des droits de l’homme, ainsique du personnel chargé des affaires politiques civiles et des affaires humanitaires; 35. Demande au Secrétaire général de veiller à ce que des conseillers en ma- tière de protection des droits de l’homme soient déployés en nombre suffisant pourassurer une surveillance continue et systématique et rendre compte de la manièredont les parties au conflit s’acquittent des obligations en matière de protection desenfants qu’elles ont contractées en vertu du droit humanitaire et des instruments re-latifs aux droits de l’homme, ainsi que des engagements qu’elles ont pris auprès duReprésentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés;und_gen_n0141308_docu_n.doc 7S/RES/1355 (2001) 36. Souligne qu’il faut amplifier la capacité en matière d’information et, no- tamment, créer des stations de radio des Nations Unies afin de faire mieux com-prendre le processus de paix et le rôle de la MONUC à la population locale et auxparties; 37. Demande à toutes les parties au conflit de coopérer pleinement au dé- ploiement et aux opérations de la MONUC, notamment grâce à l’application inté-grale des dispositions de l’Accord sur le statut des forces sur tout le territoire de laRépublique démocratique du Congo, et réaffirme qu’il incombe à toutes les parties d’assurer la sécurité du personnel des Nations Unies ainsi que du personnel associé; 38. Souligne la nécessité de colocaliser la Commission militaire mixte et la MONUC à Kinshasa; 39. Réaffirme qu’il est prêt à appuyer le Secrétaire général, si et quand celui- ci l’estimera nécessaire et quand la situation le permettra, dans le cadre de disposi-tifs de sécurité viables, pour le déploiement d’autres personnels militaires dans leszones frontalières de l’est de la République démocratique du Congo; 40. Exprime sa satisfaction à l’égard du partenariat instauré avec les parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, lequel a été renforcé pendant la dernière mis-sion du Conseil de sécurité dans la région des Grands Lacs, et se déclare de nouveau fermement résolu à continuer de prêter assistance aux parties dans leurs efforts de paix; 41. Félicite le personnel de la MONUC du travail remarquable qu’il accom- plit dans des conditions difficiles et exprime son ferme appui au Représentant spé-cial du Secrétaire général; 42. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1356 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1356(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1356 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 19 juin 2001 01-41728 (F) 190601 190601 *0141728*Résolution 1356 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4332e séance, le 19 juin 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992 et 751 (1992) du 24 avril 1992, Exprimant son désir de voir la paix et la sécurité rétablies en Somalie, Conscient des efforts que continuent de déployer l’Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées ainsi que les organisations à vocation humani-taire pour apporter une aide humanitaire à la Somalie, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que tous les États ont l’obligation de se conformer aux mesures prescrites par la résolution 733 (1992), et engage chaque État à prendre les disposi-tions nécessaires pour assurer la pleine application, y compris par des moyens coer-citifs, de l’embargo sur les armes; 2. Décide que les mesures prescrites au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) ne s’appliquent pas aux vêtements de protection, y compris les giletspare-balles et les casques militaires, temporairement exportés en Somalie, pour leurusage personnel exclusivement, par le personnel des Nations Unies, les représen-tants des médias, le personnel humanitaire, le personnel d’aide au développement etle personnel associé; 3. Décide également que les mesures prescrites au paragraphe 5 de la réso- lution 733 (1992) ne s’appliquent pas aux livraisons de matériel militaire non létaldestinées à des fins humanitaires et de protection exclusivement, et autoriséespréalablement par le Comité créé en application de la résolution 751 (1992) (le Co-mité); 4. Prie le Comité d’examiner les demandes d’exemption présentées en ap- plication du paragraphe 3 et de se prononcer sur la suite à leur donner; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1357 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1357(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1357 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 21 juin 2001 01-42029 (F) 210601 210601 *0142029*Résolution 1357 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4333e séance, le 21 juin 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1035(1995) du 21 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1144 (1997) du19 décembre 1997, 1168 (1998) du 21 mai 1998, 1174 (1998) du 15 juin 1998,1184 (1998) du 16 juillet 1998, 1247 (1999) du 18 juin 1999 et 1305 (2000) du21 juin 2000, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États àl’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se déclarant fermement résolu à appuyer la mise en oeuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes (appelés collective-ment Accord de paix) (S/1995/999, annexe), Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au per- sonnel de la Force multinationale de stabilisation (SFOR), au Représentant spécialdu Secrétaire général et au personnel de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), notamment au Chef et au personnel du Groupe internatio-nal de police (GIP), à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe(OSCE) ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes internationauxen Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en oeuvre de l’Accord depaix, Notant que les États de la région doivent jouer un rôle constructif dans l’aboutissement réussi du processus de paix en Bosnie-Herzégovine, et notant enparticulier les obligations de la République de Croatie et de la République fédéralede Yougoslavie à cet égard, en tant que signataires de l’Accord de paix, Se félicitant , à cet égard, des mesures positives prises récemment par les Gou- vernements de la République de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavieen vue de renforcer leurs relations bilatérales avec la Bosnie-Herzégovine, ainsi queleur coopération croissante avec toutes les organisations internationales intéresséesaux fins de l’application de l’Accord de paix,2 und_gen_n0142029_docu_n.docS/RES/1357 (2001) Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et des personnes déplacées dans toute la région continue de revêtir une importance décisive pourl’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix, Prenant note des rapports du Haut Représentant, notamment du plus récent d’entre eux en date du 13 mars 2001 (S/2001/219), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 7 juin 2001 (S/2001/571), et accueillant avec satisfaction le Plan d’exécution du mandat de la MINUBH, Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994,ainsi que la déclaration de son Président en date du 10 février 2000(S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies accomplit, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de lapaix, en vue de sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la nécessité de me-ner une action préventive et de lutter contre le VIH/sida et d’autres maladies trans-missibles, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, endate du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe), engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations auxquelles elles ont souscrit en vertu de ces ac-cords, et se déclare décidé à suivre la mise en oeuvre de l’Accord de paix et la si- tuation en Bosnie-Herzégovine; 2. Réaffirme que c’est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu’il incombe de faire progresser plus avant l’Accord de paix et que le respect deleurs engagements par toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine ainsi que leurparticipation active à la mise en oeuvre de l’Accord de paix et au relèvement de lasociété civile, notamment, en étroite coopération avec le Tribunal pénal internationalpour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes et à l’adoptiondes mesures voulues pour faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées,détermineront la mesure dans laquelle la communauté internationale et les princi-paux donateurs demeureront disposés à assumer la charge politique, militaire et éco-nomique que représentent les efforts de mise en oeuvre et de reconstruction; 3. Rappelle une fois encore aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les Entités qui sont char-und_gen_n0142029_docu_n.doc 3S/RES/1357 (2001) gées de mettre en oeuvre le règlement de paix, ainsi que prévu dans l’Accord de paix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tri-bunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, dans l’exercice des responsabilitésqui lui incombent en vue de dispenser la justice de façon impartiale, et souligne quecette coopération sans réserve avec le Tribunal international suppose notamment queles États et les Entités défèrent à ce dernier toutes les personnes inculpées et luifournissent des informations pour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient résolument à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix,de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident lesparties à mettre en oeuvre l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaf- firme que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur le théâtre de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise enoeuvre de l’Accord de paix, et qu’en cas de différend, il peut donner son interpréta-tion, faire des recommandations et prendre les décisions à caractère exécutoire qu’iljugera nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en oeuvre de lapaix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix; 6. Constate que les parties ont autorisé la force multinationale visée au pa- ragraphe 10 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l’emploi de la forceen cas de nécessité, pour veiller au respect des dispositions de l’annexe 1-A del’Accord de paix; 7. Réaffirme qu’il a l’intention de suivre de près la situation en Bosnie- Herzégovine, en tenant compte des rapports présentés en application des paragra-phes 18 et 25 ci-après, ainsi que de toute recommandation qui pourrait y figurer, etqu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures si l’une des parties manque nota-blement aux obligations assumées en vertu de l’Accord de paix; II 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multina- tionale de stabilisation créée en application de sa résolution 1088 (1996), et se féli-cite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant à dé-ployer une force multinationale de stabilisation; 9. Note que les parties à l’Accord de paix sont favorables à ce que la Force multinationale de stabilisation soit maintenue, comme la réunion ministérielle de laConférence sur la mise en oeuvre de la paix le préconise dans la déclaration qu’ellea faite à Madrid le 16 décembre 1998 (S/1999/139, annexe); 10. Autorise les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle à maintenir,pour une nouvelle période de 12 mois, la force multinationale de stabilisation(SFOR) créée en application de sa résolution 1088 (1996), sous un commandementet un contrôle unifiés, afin d’accomplir les tâches visées aux annexes 1-A et 2 del’Accord de paix, et se déclare décidé à réexaminer la situation en vue de proroger cette autorisation si la mise en oeuvre de l’Accord de paix et l’évolution de la situa-tion en Bosnie-Herzégovine l’exigent;4 und_gen_n0142029_docu_n.docS/RES/1357 (2001) 11. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application de l’annexe 1-Ade l’Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les parties continue- ront à être tenues, sur une base d’égalité, responsables du respect des dispositions decette annexe et seront pareillement exposées aux mesures coercitives que la SFORpourrait juger nécessaires pour assurer l’application de l’annexe et la protection dela SFOR, et note que les parties ont consenti à ce que la SFOR prenne de telles me- sures; 12. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de la SFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre celle-ci ou pour l’aider à remplir sa mission,et reconnaît à la SFOR le droit de prendre toutes les mesures nécessaires à sa dé- fense en cas d’attaque ou de menace; 13. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes les mesures né-cessaires afin d’assurer le respect des règles et des procédures établies par le com-mandant de la SFOR pour régir le commandement et le contrôle concernant toute lacirculation aérienne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 14. Prie les autorités de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le com- mandant de la SFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports en Bosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à la SFOR par l’annexe 1-Ade l’Accord de paix en ce qui concerne l’espace aérien de Bosnie-Herzégovine; 15. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de circulation de la SFOR et des autres personnels internationaux; 16. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membresagissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus; 17. Rappelle tous les accords relatifs au statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappelle aux parties qu’elles ont l’obligation de continuer à respecter ces accords; 18. Prie les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation vi- sée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle de continuer àlui faire rapport, par les voies appropriées, tous les 30 jours au moins; * * * Réaffirmant la base juridique dans la Charte des Nations Unies sur laquelle re- pose le mandat du GIP dans la résolution 1035 (1995), III 19. Décide de proroger, pour une nouvelle période s’achevant le 21 juin 2001, le mandat de la MINUBH, qui comprend le GIP, et décide également que le GIP restera chargé des tâches visées à l’annexe 11 de l’Accord de paix, y compriscelles qui sont mentionnées dans les conclusions des Conférences de Londres, Bonn,und_gen_n0142029_docu_n.doc 5S/RES/1357 (2001) Luxembourg, Madrid et Bruxelles, dont sont convenues les autorités de Bosnie- Herzégovine; 20. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui ren- dre compte au moins tous les six mois de l’exécution du mandat de la MINUBHdans son ensemble; 21. Réaffirme que le succès de l’exécution des tâches du GIP dépend de la qualité, de l’expérience et des compétences professionnelles de son personnel, et demande à nouveau instamment aux États Membres, avec l’appui du Secrétaire gé- néral, de fournir au GIP du personnel qualifié; 22. Réaffirme que les parties sont tenues de coopérer pleinement avec le GIP pour toutes les questions relevant de sa compétence, et de donner pour instructions àleurs autorités et fonctionnaires respectifs d’apporter tout leur appui au GIP; 23. Demande à nouveau à tous les intéressés d’assurer la coordination la plus étroite possible entre le Haut Représentant, la SFOR, la MINUBH et les organisa-tions et institutions civiles compétentes, de façon à veiller au succès de l’applicationde l’Accord de paix et de la réalisation des objectifs prioritaires du plan de consoli-dation civile, ainsi qu’à la sécurité du personnel du GIP; 24. Exhorte les États Membres, s’ils constatent que des progrès tangibles sont accomplis dans la restructuration des organismes chargés de l’ordre public desparties, à redoubler d’efforts pour fournir, à titre de contributions volontaires et encoordination avec le GIP, une formation, du matériel et une assistance connexe auprofit des forces de police locales en Bosnie-Herzégovine; 25. Prie également le Secrétaire général de continuer à lui soumettre les rap- ports établis par le Haut Représentant, conformément à l’annexe 10 de l’Accord depaix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue àLondres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférences ultérieures, surla mise en oeuvre de l’Accord de paix et, en particulier, sur le respect par les partiesdes engagements qu’elles ont pris en vertu de cet Accord; 26. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1358 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la recommandation pour la nomination du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1358(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1358 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2001 01-42927 (F) 270601 270601 *0142927*Résolution 1358 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4337e séance (privée), le 27 juin 2001 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la question de la recommandation concernant la nomination du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Recommande à l’Assemblée générale de confier à M. Kofi Annan un second mandat de Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour la période du1er janvier 2002 au 31 décembre 2006.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1359 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1359(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1359 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2001 01-43335 (F) `````````Résolution 1359 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4342e séance, le 29 juin 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occi- dental, en particulier la résolution 1108 (1997) du 22 mai 1997, et la déclaration deson président en date du 19 mars 1997 (S/PRST/1997/16), Rappelant également sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000 et les princi- pes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des NationsUnies et du personnel associé, en date du 9 décembre 1994, Réaffirmant les dispositions du paragraphe 2 de l’Article 1 de la Charte des Nations Unies, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 20 juin 2001 (S/2001/613), Exprimant son plein appui au rôle et à l’action de l’Envoyé personnel, Réaffirmant son plein appui aux efforts actuellement poursuivis par la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental(MINURSO) afin de faire appliquer le Plan de règlement et les accords adoptés parles parties concernant la tenue d’un référendum libre, régulier et impartial en vue del’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Prenant en considération les propositions officielles soumises par le Front POLISARIO dans le but de surmonter les obstacles à l’application du Plan de rè-glement, qui figurent à l’annexe IV du rapport du Secrétaire général, Prenant également en considération le projet d’accord-cadre sur le statut du Sahara occidental, que renferme l’annexe I du rapport du Secrétaire général, quicomporterait une substantielle délégation de pouvoir n’excluant pasl’autodétermination et en fait même permettant celle-ci, Prenant en outre en considération le Mémorandum du Gouvernement algérien sur le projet de statut du Sahara occidental, qui figure à l’annexe II du rapport duSecrétaire général, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à un règlement juste et du- rable de la question du Sahara occidental,2 n0143335.docS/RES/1359 (2001) 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 novembre 2001 , comme le recommande le Secrétaire général dans son rapport du 20 juin 2001; 2. Appuie pleinement les efforts que fait le Secrétaire général pour inviter toutes les parties à se rencontrer face à face ou dans des pourparlers indirects, sousles auspices de son Envoyé personnel, et encourage les parties à examiner le projet d’accord-cadre et à négocier toutes modifications qu’elles souhaiteraient expressé-ment voir figurer dans cette proposition, ainsi qu’à examiner toute autre propositionde règlement politique qui pourrait être avancée par les parties, pour parvenir à unaccord mutuellement acceptable; 3. Affirme que, pendant que ces pourparlers se poursuivront, les proposi- tions officielles soumises par le Front POLISARIO dans le but de surmonter lesobstacles à l’application du Plan de règlement seront examinées; 4. Rappelle que, selon le règlement des consultations établi par l’Envoyé personnel, rien n’est conclu tant que tout n’est pas conclu et souligne donc qu’en s’engageant dans ces négociations, les parties ne préjugent pas de leurs positions fi-nales; 5. Demande instamment aux parties de régler le problème du sort des per- sonnes portées disparues et engage les parties à honorer l’obligation qui leur in- combe en vertu du droit international humanitaire de libérer sans nouveau retardtoutes les personnes qu’elles détiennent depuis le début du conflit; 6. Prie le Secrétaire général de faire le point de la situation avant l’expiration du présent mandat de la Mission, et, s’il y a lieu, de lui faire des re-commandations sur le mandat et la composition futurs de la MINURSO; 7. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1360 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1360(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1360 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juillet 2001 01-43920 (F) 030701 030701 `````````Résolution 1360 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4344e séance, le 3 juillet 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, y compris ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1284 (1999) du 17 décembre 1999, 1330 (2000) du5 décembre 2000 et 1352 (2001) du 1er juin 2001, dans la mesure où elles concer-nent l’amélioration du programme humanitaire en faveur de l’Iraq, Convaincu de la nécessité de continuer de répondre, à titre de mesure tempo- raire, aux besoins humanitaires de la population iraquienne jusqu’à ce quel’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notammentla résolution 687 (1991) du 3 avril 1991, permette au Conseil de prendre, confor-mément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures touchant les in-terdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Convaincu également de la nécessité d’assurer la distribution équitable des se- cours humanitaires à tous les groupes de la population iraquienne dans l’ensembledu pays, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, et sous réserve du paragraphe 15 dela résolution 1284 (1999), demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de150 jours, commençant à 0 h 1 (heure de New York), le 4 juillet 2001; 2. Décide également que les montants prélevés sur les recettes provenant de l’importation par les États de pétrole et de produits pétroliers en provenance del’Iraq, y compris les transactions financières et autres opérations essentielles s’yrapportant, au cours de la période de 150 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus, dontle Secrétaire général recommande dans son rapport du 1er février 1998 (S/1998/90)qu’ils aillent aux secteurs de l’alimentation/nutrition et de la santé, devraient conti-nuer d’être alloués sur une base prioritaire, dans le cadre des activités du Secrétariat,2 n0143920.docS/RES/1360 (2001) et que 13 % des recettes réalisées au cours de la période susmentionnée devront être utilisés aux fins prévues au paragraphe 8 b) de la résolution 986 (1995); 3. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer la pleine et entière application de la présente résolution, ainsi qu’àaméliorer selon qu’il y aura lieu le processus d’observation des Nations Unies enIraq, de façon à pouvoir lui donner toutes les assurances requises concernant ladistribution équitable des marchandises livrées conformément à la présenterésolution et l’utilisation effective, aux fins desquelles leur achat a été autorisé, ycompris dans le secteur du logement et du développement des infrastructuresconnexes, de toutes les fournitures importées par l’Iraq, notamment les articles et lespièces détachées à double usage; 4. Décide de procéder à un examen approfondi de tous les aspects de l’application de la présente résolution 90 jours après l’entrée en vigueur du paragra-phe 1 ci-dessus, puis avant la fin de la période de 150 jours, et déclare qu’il al’intention d’envisager favorablement, avant la fin de la période de 150 jours, deproroger les dispositions de la présente résolution, selon les besoins, à condition queles rapports prévus aux paragraphes 5 et 6 ci-après fassent apparaître qu’elles ont étéconvenablement appliquées; 5. Prie le Secrétaire général de lui faire un rapport complet sur l’application de la présente résolution 90 jours après son entrée en vigueur, et de lui soumettreune semaine au moins avant la fin de la période de 150 jours, sur la base des obser-vations faites par le personnel des Nations Unies en Iraq et des consultations menéesavec le Gouvernement iraquien, un rapport lui indiquant si l’Iraq a équitablementdistribué les médicaments, les fournitures médicales et les denrées alimentaires, ain-si que les produits et articles de première nécessité destinés à la population civilequi sont financés conformément au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995), enincluant dans ses rapports toute observation qu’il jugerait utile de faire quant à lamesure dans laquelle le niveau des recettes permet de répondre aux besoins huma-nitaires de l’Iraq; 6. Prie le Comité créé par la résolution 661 (1990), agissant en étroite coor- dination avec le Secrétaire général, de lui rendre compte de l’application des arran-gements visés aux paragraphes 1, 2, 6, 8, 9 et 10 de la résolution 986 (1995) 90 joursaprès l’entrée en vigueur du paragraphe 1 ci-dessus et avant la fin de la période de150 jours; 7. Décide que les fonds déposés sur le compte séquestre créé par le paragra- phe 7 de la résolution 986 (1995) en application des dispositions de la présente ré-solution pourront servir, jusqu’à concurrence d’un montant total de 600 millions dedollars, à financer toutes dépenses raisonnables, autres qu’effectuées en Iraq, qui ré-sultent directement des contrats approuvés conformément au paragraphe 2 de la ré-solution 1175 (1998) du 19 juin 1998 et au paragraphe 18 de la résolution1284 (1999), et exprime son intention d’envisager favorablement la reconduction decette disposition; 8. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour utiliser les fonds excédentaires prélevés sur le compte créé conformément au paragra-phe 8 d) de la résolution 986 (1995) aux fins énoncées au paragraphe 8 a) de laditerésolution afin d’accroître les fonds disponibles pour des achats humanitaires, yn0143920.doc 3S/RES/1360 (2001) compris, le cas échéant, les buts visés au paragraphe 24 de la résolution 1284 (1999); 9. Décide que le taux effectif de déduction des fonds déposés au compte sé- questre créé par la résolution 986 (1995) qui doivent être transférés au Fondsd’indemnisation durant la période de 150 jours sera de 25 %, décide en outre que lesfonds supplémentaires découlant de cette décision seront déposés au compte crééconformément au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995) en vue d’être utiliséspour des projets strictement humanitaires afin de répondre aux besoins des groupesles plus vulnérables en Iraq visés au paragraphe 126 du rapport du Secrétaire généralen date du 29 novembre 2000 (S/2000/1132), prie le Secrétaire général de rendrecompte de l’utilisation de ces fonds dans ses rapports visés au paragraphe 5 ci-dessus, et déclare qu’il a l’intention de créer un mécanisme pour déterminer, avant lafin de la période de 150 jours, le taux effectif de déduction des fonds déposés aucompte séquestre qui devront être transférés au Fonds d’indemnisation lors des pha-ses futures, compte tenu des éléments essentiels des besoins humanitaires du peupleiraquien; 10. Prie instamment tous les États, et en particulier le Gouvernement ira- quien, d’apporter leur entière coopération à l’application effective de la présente ré-solution; 11. Demande au Gouvernement iraquien de prendre le reste des mesures né- cessaires pour appliquer les dispositions du paragraphe 27 de la résolution1284 (1999), et prie en outre le Secrétaire général d’inclure dans ses rapports pré-sentés au titre du paragraphe 5 ci-dessus un examen des progrès accomplis par leGouvernement iraquien dans l’application de ces mesures; 12. Souligne qu’il importe que la sécurité de toutes les personnes directement associées à l’application de la présente résolution en Iraq continue d’être assurée; 13. Demande instamment à tous les États de continuer à coopérer pour que les demandes soient soumises sans retard et les licences d’exportation rapidementdélivrées, en facilitant le transit des secours humanitaires autorisés par le Comitécréé par la résolution 661 (1990), et en prenant toutes autres mesures relevant deleur compétence pour que les secours humanitaires requis d’urgence parviennent aupeuple iraquien dans les meilleurs délais; 14. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1361 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité en du date d'une élection pour pourvoir un poste vacant à la Cour internationale de Justice
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1361(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1361 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 5 juillet 2001 01-44226 (F) 050701 050701 *0144226*Résolution 1361 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4345e séance, le 5 juillet 2001 Le Conseil de sécurité, Notant avec regret la démission du juge Mohammed Bedjaoui, qui prendra ef- fet le 30 septembre 2001, Notant en outre que, de ce fait, un siège deviendra vacant à la Cour internatio- nale de Justice et qu’il faudra le pourvoir pour le reste du mandat du juge Moham-med Bedjaoui, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’article 14 du Statut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu à une séance du Conseil de sécurité qui se tiendra le 12 octobre 2001 et à une séance del’Assemblée générale, à sa cinquante-sixième session.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1362 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1362(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1362 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juillet 2001 01-45034 (F) *0145034* Résolution 1362 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4346e séance, le 11 juillet 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998, 1222 (1999) du 15 janvier 1999, 1252 (1999) du 15 juillet 1999, 1285 (2000) du 13 janvier 2000, 1307 (2000) du 13 juillet 2000, 1335 (2001) du 12 janvier 2001 et 1357 (2001) du 21 juin 2001, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 3 juillet 2001 (S/2001/661) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Rappelant également la lettre adressée à son président par le Chargé d’affaires par intérim de la République fédérale de Yougoslavie le 5 juillet 2001 (S/2001/668) et celle envoyée par le Chargé d’affaires par intérim de la République de Croatie le 9 juillet 2001 (S/2001/680) au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraine- té et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie à l’intérieur de ses frontiè-res internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la Républi-que fédérative de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsi que de l’article 3 dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet de la démilitarisa-tion de la presqu’île de Prevlaka, et de l’Accord portant normalisation des relations entre la République fédérative de Yougoslavie et la République de Croatie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe), Notant avec satisfaction que la situation générale dans la zone de responsabili- té de la MONUP est demeurée stable et calme malgré la persistance du non-respect du régime de démilitarisation, y compris des restrictions à la liberté de circulation des observateurs militaires des Nations Unies, Notant avec satisfaction que l’ouverture de points de passage entre la Croatie et la République fédérale de Yougoslavie dans la zone démilitarisée continue à faci-liter la circulation à des fins civiles et commerciales, dans les deux sens et sans pro- 2 und_gen_n0145034_docu_n S/RES/1362 (2001) voquer d’incidents sur le plan de la sécurité, et qu’elle reste une importante mesure de confiance tendant à la normalisation des relations entre les deux parties, et enga- geant instamment celles-ci à tirer parti de ces ouvertures pour instaurer de nouvelles mesures de confiance en vue d’aboutir à la normalisation de leurs relations, Se félicitant de la déclaration commune des Présidents de la République de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie publiée à Verbania (Italie) le 8 juin 2001 (A/56/116-S/2001/617), par laquelle ils s’engageaient à normaliser les relations bilatérales entre leurs pays, en s’attachant en particulier à faciliter la libre circulation des personnes, des biens et des idées, et à appliquer les accords bilaté-raux déjà signés, Notant avec satisfaction le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensable pour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994 et la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de pré-vention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vé- rifier jusqu’au 15 janvier 2002 la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028), et prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport au besoin sur la question; 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et de garan-tir leur sécurité et leur entière liberté de circulation; 3. Se félicite de la reprise des pourparlers entre les Gouvernements croate et yougoslave, et invite instamment les parties à poursuivre les négociations en vue d’honorer promptement et de bonne foi leur engagement de parvenir à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord portant normalisation des relations; 4. Encourage les parties à examiner toute mesure de nature à instaurer la confiance, y compris les options mises à leur disposition au titre de la résolution 1252 (1999), qui pourraient faciliter le règlement du différend concernant Prevlaka; 5. Prie les parties de continuer à rendre compte au Secrétaire général, au moins deux fois par mois, de l’état d’avancement de leurs négociations bilatérales; 6. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinatio- nale de stabilisation, dont il a autorisé la création par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996 et prorogé le mandat par sa résolution 1357 (2001) du 21 juin 2001, de coopérer pleinement; 7. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1363 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1363(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1363 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2001 01-47398 (F) *0147398* Résolution 1363 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4352e séance, le 30 juillet 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions, en particulier les résolu- tions 1267 (1999) du 15 octobre 1999 et 1333 (2000) du 19 décembre 2000, ainsi que les déclarations de son président sur la situation en Afghanistan, Considérant que la situation en Afghanistan constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne qu’au titre de la Charte, tous les États Membres sont tenus de respecter pleinement les mesures énoncées dans les résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000); 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Comité d’experts créé en appli- cation de la résolution 1333 (2000) (S/2001/511), et prend acte des conclusions et recommandations qui y figurent, à la suite de consultations avec les États limitro-phes du territoire afghan contrôlé par les Taliban dans lesquels il s’était rendu, 3. Prie le Secrétaire général de créer, en consultation avec le Comité créé par la résolution 1267 (1999), dans un délai de 30 jours l’adoption de la présente ré-solution et pour une période de même durée que celle de l’application des mesures figurant dans la résolution 1333 (2000), un mécanisme aux fins de : a) Suivre la mise en oeuvre des mesures énoncées dans les résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000); b) Offrir une assistance aux États limitrophes du territoire afghan contrôlé par les Taliban et à d’autres États, selon qu’il conviendra, pour renforcer leurs capa-cités en ce qui concerne l’application des mesures énoncées dans les résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000); et c) Rassembler des informations sur toute violation des mesures énoncées dans les résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000), évaluer ces informations, les véri-fier dans la mesure du possible, faire rapport et formuler des recommandations à leur sujet; 2 und_gen_n0147398_docu_n S/RES/1363 (2001) 4. Décide que, compte tenu, entre autres, du principe de la répartition géo- graphique équitable, ce mécanisme de suivi sera constitué : a) D’un groupe de suivi composé au maximum de cinq experts, dont un pré- sident établi à New York et qui sera chargé de surveiller l’application de toutes les mesures énoncées dans les résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000), notamment dans le contexte des embargos sur les armes, de la lutte contre le terrorisme et des législa-tions connexes et, compte tenu des liens qui existent entre les achats d’armes, le fi-nancement du terrorisme, le blanchiment de l’argent, les transactions financières et le trafic des drogues; et b) D’une équipe d’appui à l’application des sanctions, coordonnée par le Groupe de suivi et composée au maximum de 15 membres spécialistes, entre autres, des questions relatives aux douanes, à la sécurité des frontières et à la lutte contre le terrorisme dans les États mentionnés plus haut au paragraphe 2, agissant en pleine consultation et en étroite coopération avec ces États; 5. Prie le Groupe de suivi de faire rapport au Comité créé par la résolution 1267 (1999), notamment en communiquant des informations aux experts du méca-nisme de suivi créé en application du paragraphe 3 qui figure plus haut, et prie éga- lement l’Équipe d’appui à l’application des sanctions de faire rapport, au moins une fois par mois, au Groupe de suivi; 6. Prie aussi le Comité créé par la résolution 1267 (1999) de rendre compte au Conseil de sécurité de la mise en oeuvre de la présente résolution à intervalles réguliers; 7. Prie tous les États, l’Organisation des Nations Unies et les parties concernées de coopérer pleinement et sans retard avec le mécanisme de suivi; 8. Appelle instamment tous les États à prendre immédiatement des mesures pour faire respecter et renforcer, le cas échéant en promulguant des lois ou en adop-tant des décisions administratives, les dispositions de leur législation ou réglementa-tion nationales adoptées à l’encontre de leurs nationaux ou d’autres personnes ou entités opérant sur leur territoire pour prévenir et réprimer les violations des mesu-res imposées par les résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000), et à informer le Comité de l’adoption de ces mesures, et invite les États à communiquer au Comité les résul- tats de toutes les enquêtes menées et poursuites engagées, à ce titre, sauf si cela compromettait lesdites enquêtes ou poursuites; 9. Prie le Secrétaire général de prendre les arrangements nécessaires pour soutenir les travaux du mécanisme de suivi, aux frais de l’Organisation, et par le biais d’un fonds d’affectation spéciale des Nations Unies créé à cette fin; affirme que ce fonds d’affectation spéciale sera établi par le Secrétaire général; encourage les États à y contribuer et à fournir, par l’intermédiaire du Secrétaire général, du personnel, du matériel et des services au mécanisme de suivi; et prie en outre le Se- crétaire général de tenir le Comité créé par la résolution 1267 (1999) régulièrement informé des arrangements financiers afférents à ce mécanisme; 10. Exprime son intention d’examiner la mise en oeuvre des mesures énon- cées dans les résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) en s’appuyant sur les informa-tions fournies par le mécanisme de suivi par l’intermédiaire du Comité créé par la résolution 1267 (1999); 11. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1364 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1364(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1364 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2001 01-47480 (F) *0147480* Résolution 1364 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4353e séance, le 31 juillet 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier sa résolution 1339 (2001) du 31 janvier 2001, et les déclarations de son président en date des 21 mars 2001 (S/PRST/2001/9) et 24 avril 2001 (S/PRST/2001/12), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 juillet 2001 (S/2001/713), Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Soulignant que la situation n’a toujours pas évolué sur certains points essen- tiels pour un règlement d’ensemble du conflit en Abkhazie (Géorgie), ce qui est inacceptable, Vivement préoccupé par l’interruption des négociations à la suite des massa- cres et prises d’otages survenus en avril-mai dans le district de Gali, les 8 et 9 juillet 2001 dans la région de Gulripshi et de nouveau le 22 juillet 2001 à Primorsk, Déplorant l’annulation de la treizième session du Conseil de coordination des parties géorgienne et abkhaze, dont la date était initialement fixée au 17 juillet 2001, en raison du retrait de la partie abkhaze à la suite des incidents susmentionnés, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Se félicitant du rôle important que la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et les Forces collectives de maintien de la paix de la Com-munauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) continuent de jouer pour stabiliser la situation dans la zone du conflit, notant que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI continuent d’entretenir de très bonnes rela-tions de travail, et soulignant qu’il importe qu’elles coopèrent étroitement dans l’exécution de leurs mandats respectifs, Notant que le Gouvernement géorgien l’a invité à envoyer une mission dans la région, 2 und_gen_n0147480_docu_n S/RES/1364 (2001) 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 19 juillet 2001; 2. Déplore la détérioration de la situation dans la zone du conflit due à la violence ininterrompue, aux prises d’otages, à la montée de la criminalité et aux ac-tivités des groupes armés illégaux, qui représente une menace constante pour le pro-cessus de paix; 3. Appuie résolument les efforts faits par le Secrétaire général et son Repré- sentant spécial, avec l’aide que leur apportent la Fédération de Russie, en sa qualité de facilitateur, ainsi que le Groupe des Amis du Secrétaire général et l’OSCE, pour favoriser une stabilisation de la situation et parvenir à un règlement politique d’ensemble, qui doit porter notamment sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien; 4. Rappelle que le Représentant spécial a l’intention de présenter le projet de document sur la répartition des compétences constitutionnelles entre Tbilissi et Soukhoumi comme base de négociations constructives, sans vouloir imposer ou dic-ter une solution particulière aux parties; 5. Souligne qu’il importe que le document soit soumis rapidement aux par- ties en tant que point de départ et puissant catalyseur des négociations sur un règle-ment politique d’ensemble, et regrette vivement que le Représentant spécial du Se- crétaire général n’ait pas été en mesure de le faire; 6. Souligne également la nécessité d’accélérer les travaux de rédaction du projet de protocole relatif au retour des réfugiés dans le district de Gali et à des me-sures de redressement économique, ainsi que du projet d’accord de paix et de garan-ties pour la non-reprise des hostilités; 7. Demande aux parties, en particulier à la partie abkhaze, de faire immé- diatement le nécessaire pour sortir de l’impasse et entamer des négociations au sujet des questions politiques au coeur du conflit et de toutes les autres questions non ré-glées du processus de paix mené par l’ONU; 8. Accueille avec satisfaction les documents signés lors de la réunion de Yalta sur les mesures de confiance en mars 2001 (S/2001/242), et demande instam- ment aux parties géorgienne et abkhaze d’appliquer résolument les propositions ap- prouvées dans ces documents, dans un esprit de coopération; 9. Demande aux parties de reprendre dès que possible leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents; 10. Invite instamment les parties à travailler ensemble, en ayant recours plus efficacement aux arrangements existant au sein des mécanismes du Conseil de coor-dination, en vue d’apporter des éclaircissements sur les incidents des 8, 9 et 22 juillet 2001, de faire en sorte que les otages toujours détenus soient libérés et de traduire les coupables en justice; 11. Réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques ré- sultant du conflit et réaffirme également le droit inaliénable de tous les réfugiés et déplacés touchés par le conflit de retourner chez eux dans la dignité et la sécurité conformément au droit international et comme le prévoit l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II); und_gen_n0147480_docu_n 3 S/RES/1364 (2001) 12. Demande instamment aux parties, dans ce contexte, de s’attaquer d’urgence et de façon concertée, dans un premier temps, au problème posé par le statut mal défini et précaire des personnes revenues spontanément dans le district de Gali, qui demeure une question préoccupante; 13. Se félicite des mesures prises par le Gouvernement géorgien, le Pro- gramme des Nations Unies pour le développement, le Haut Commissariat des Na-tions Unies pour les réfugiés, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires et la Banque mondiale pour améliorer la situation des réfugiés et des déplacés et leur permettre d’acquérir des compétences et une plus grande autonomie dans le plein respect de leur droit inaliénable à retourner dans leurs foyers dans la dignité et en toute sécurité; 14 . Exprime de nouveau sa satisfaction au sujet de la mission d’évaluation conjointe menée dans le district de Gali sous les auspices de l’Organisation des Na-tions Unies et compte que les parties examineront les modalités d’application prati- ques des recommandations issues de la mission; 15. Déplore toutes les violations de l’Accord de cessez-le-feu et de sépara- tion des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I), et prend note avec une préoccupation particulière des manoeuvres militaires effectuées par les deux parties en juin et en juillet 2001 en violation de l’Accord de Moscou; 16. Note avec préoccupation que les parties font preuve d’une propension inquiétante à limiter les mouvements du personnel de la MONUG, ce qui empêche la Mission d’exécuter convenablement son mandat, invite instamment les deux parties à modifier immédiatement leur comportement pour se conformer de nouveau inté-gralement aux dispositions de l’Accord de Moscou qui demeure la clef de voûte de l’effort de paix des Nations Unies et leur demande d’assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et autre personnel international; 17. Rappelle que les parties géorgienne et abkhaze sont au premier chef res- ponsables de la sécurité du personnel de la Mission et de la force de maintien de la paix de la CEI, ainsi que des autres membres du personnel international et du res-pect intégral de tous les arrangements convenus par elles en matière de sécurité afin d’empêcher que la situation se détériore davantage, et demande instamment aux deux parties de traduire les responsables des prises d’otages en justice, en particulier les auteurs de l’enlèvement de deux observateurs militaires de la MONUG qui a eu lieu dans la vallée de la Kodori le 10 décembre 2000; 18. Rappelle à la partie géorgienne en particulier qu’elle doit honorer son engagement et mettre un terme aux activités des groupes armés illégaux qui s’infiltrent en Abkhazie (Géorgie) à partir du côté de la ligne de cessez-le-feu contrôlé par la Géorgie; 19. Note avec satisfaction que la MONUG garde constamment à l’étude les arrangements qu’elle a pris en matière de sécurité, de manière à garantir à son per-sonnel le niveau de sécurité le plus élevé possible; 20. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 2002, sous réserve du réexamen de ce mandat auquel il pro-céderait au cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat ou la présence de la force de maintien de la paix de la CEI, et déclare son intention de procéder à un examen approfondi de l’opération à la fin de son mandat actuel, au vu 4 und_gen_n0147480_docu_n S/RES/1364 (2001) tuel, au vu des mesures que les parties auront prises en vue de parvenir à un règle- ment d’ensemble; 21. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport, trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution, sur la situation en Abkhazie (Géorgie), et le prie aussi de l’informer dans les trois mois qui viennent des progrès du règlement politique, y compris en ce qui concerne le projet de document que son Représentant spécial se propose de soumettre aux parties, comme indiqué au paragraphe 4 de la présente résolution; 22. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1365 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1365(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1365 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2001 01-47492 (F) 310701 310701 *0147492* Résolution 1365 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4354e séance, le 31 juillet 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les ré- solutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 1310 (2000) du 27 juillet 2000 et 1337 (2001) du 30 janvier 2001, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant en outre la lettre adressée par son président au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant également la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolu-tion 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux des trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Soulignant le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant en outre les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais énoncée dans la lettre que le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies a adressée le 9 juillet 2001 au Secrétaire général (S/2001/677), 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la FINUL, en date du 20 juillet 2001 (S/2001/714), et souscrit aux observations et re- commandations qu’il contient; 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL pour une nouvelle pé- riode de six mois, jusqu’au 31 janvier 2002, ainsi que l’a recommandé le Secrétaire général; 2 und_gen_n0147492_docu_n S/RES/1365 (2001) 3. Prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures nécessai- res pour exécuter la reconfiguration et le redéploiement de la FINUL comme indi-qué dans son rapport et conformément à la lettre du Président du Conseil de sécurité datée du 18 mai 2001, au vu de l’évolution de la situation sur le terrain et en consul-tation avec le Gouvernement libanais et les pays qui fournissent des contingents; 4. Réaffirme qu’il appuie sans réserve l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationale-ment reconnues; 5. Demande au Gouvernement libanais de prendre davantage de mesures pour veiller à ce que son autorité soit effectivement rétablie dans tout le sud, no-tamment par le déploiement des forces armées libanaises; 6. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement pour exécuter son mandat dans toute sa zone d’opérations; 7. Encourage le Gouvernement libanais à veiller à ce que le calme règne dans tout le sud; 8. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement la ligne de retrait tracée par l’ONU, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 9. Condamne les actes de violence, se déclare préoccupé par les graves in- fractions et les violations de la ligne de retrait par voies aérienne, maritime et terres-tre, et demande instamment aux parties d’y mettre fin et de respecter la sécurité du personnel de la FINUL; 10. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait au moyen de patrouilles, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étroits avec les parties, en vue de remédier aux violations, de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent; 11. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à mettre en place une capacité nationale dans ce domaine et à exécuter les activités de déminage d’urgence entreprises dans le sud, remercie les pays donateurs de soutenir ces efforts au moyen de contributions en espèces et en nature et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires au sujet de l’emplacement des mines; 12. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gou- vernement libanais et les autres parties directement concernées au sujet de l’application de la présente résolution; 13. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 14. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à l’issue de consultations ap- propriées, y compris avec le Gouvernement libanais et les pays fournissant des contingents et avant l’expiration du mandat actuel, un rapport détaillé sur les activi-tés de la FINUL, compte tenu de son éventuelle reconfiguration en tant que mission d’observation au vu de l’évolution de la situation sur le terrain, ainsi que sur und_gen_n0147492_docu_n 3 S/RES/1365 (2001) l’avancement de sa reconfiguration et sur les tâches exécutées par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 15. Souligne l’importance et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1366 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la rôle du Conseil de sécurité dans la prévention de conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1366(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1366 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2001 01-52449 (F) 300801 300801 *0152449*Résolution 1366 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4360e séance, le 30 août 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1196 (1998) du 16 septembre 1998, 1197 (1998) du 18 septembre 1998, 1208 (1998) du 19 novembre 1998, 1209 (1998) du19 novembre 1998, 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1296 (2000) du 19 avril2000, 1318 (2000) du 7 septembre 2000, 1325 (2000) du 31 octobre 2000 et1327 (2000) du 13 novembre 2000, Rappelant également les déclarations de son président en date des 16 septembre 1998 (S/PRST/1998/28), 24 septembre 1998 (S/PRST/1998/29),30 novembre 1998 (S/PRST/1998/35), 24 septembre 1999 (S/PRST/1999/28),30 novembre 1999 (S/PRST/1999/34), 23 mars 2000 (S/PRST/2000/10), 20 juillet2000 (S/PRST/2000/25), 20 février 2001 (S/PRST/2001/5) et 22 mars 2001(S/PRST/2001/10), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la prévention des conflits armés (S/2001/574), en particulier les recommandations qui y figurent concernant lerôle du Conseil de sécurité, Rappelant les buts et principes inscrits dans la Charte des Nations Unies et réaffirmant son attachement aux principes de l’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tous les États, Conscient des conséquences des conflits armés sur les relations entre les États, de la charge économique qui en résulte pour les nations concernées, ainsi que pourla communauté internationale et, surtout, de leurs conséquences humanitaires, Ayant à l’esprit que la Charte des Nations Unies lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et réaffirmant le rôle qui lui incombe dans la prévention des conflits armés, Soulignant la nécessité de maintenir la paix et la stabilité régionales et inter- nationales et des relations amicales entre tous les États, et insistant sur le fait que la prévention du déclenchement et de l’escalade des conflits est un impératif politique,humanitaire et moral absolu et présente en même temps des avantages économiques, Soulignant l’importance d’une stratégie globale comportant des mesures opé- rationnelles et structurelles de prévention des conflits armés, et considérant les2 0152449f.docS/RES/1366 (2001) 10 principes énoncés par le Secrétaire général dans son rapport sur la prévention des conflits armés, Notant avec satisfaction le recours accru à des missions du Conseil, envoyées dans des zones touchées ou menacées par un conflit, avec l’assentiment des pays vi-sités, missions qui, entre autres choses, peuvent jouer un rôle important dans la pré-vention des conflits armés, Réaffirmant que la prévention des conflits est l’une des responsabilités princi- pales des États Membres, Considérant le rôle essentiel du Secrétaire général dans la prévention des conflits armés et l’importance des efforts visant à renforcer ce rôle, conformément àl’Article 99 de la Charte des Nations Unies, Considérant également le rôle qui incombe à d’autres organes, bureaux, fonds et programmes, aux institutions spécialisées des Nations Unies et à d’autres organi-sations internationales, y compris l’Organisation mondiale du commerce et les ins-titutions de Bretton Woods, ainsi que le rôle des organisations non gouvernementa-les, des acteurs de la société civile et du secteur privé dans la prévention des conflitsarmés, Soulignant qu’il importe de s’attaquer aux causes profondes des conflits et à leurs dimensions régionales, rappelant les recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général sur les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’undéveloppement durables en Afrique, en date du 13 avril 1998 (S/1998/318), et insistant sur la complémentarité de la prévention des conflits et du développement durable, Se déclarant gravement préoccupé par la menace que constituent, pour la paix et la sécurité, le commerce illicite et l’accumulation excessive des armes légèresdans les zones de conflit, qui ont un effet déstabilisateur et risquent d’exacerber etde prolonger les conflits armés, Soulignant qu’il importe de disposer de ressources suffisantes, prévisibles et bien ciblées pour la prévention des conflits, ainsi que d’un financement régulierpour des activités préventives à long terme, Réaffirmant que l’alerte rapide, la diplomatie préventive, le déploiement à titre préventif, des mesures concrètes de désarmement et la consolidation de la paix aprèsles conflits constituent des éléments interdépendants et complémentaires d’unestratégie globale de prévention des conflits, Soulignant qu’il importe de mieux faire connaître et respecter le droit interna- tional humanitaire, tout en faisant observer qu’il incombe avant tout aux ÉtatsMembres de prévenir les génocides, les crimes contre l’humanité et les crimes deguerre et de mettre fin à l’impunité dont jouissent leurs auteurs, reconnaissant le rôle des Tribunaux spéciaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda pour ce qui estd’empêcher que pareils crimes ne se reproduisent à l’avenir, ce qui contribuera à laprévention des conflits armés, et insistant à cet égard sur l’importance des efforts internationaux, conformément à la Charte des Nations Unies, Réitérant l’engagement partagé de sauver les populations des ravages de conflits armés, conscient des enseignements que tous les intéressés ont à tirer de l’échec des efforts de prévention qui ont précédé des tragédies telles que le génocide0152449f.doc 3S/RES/1366 (2001) au Rwanda (S/1999/1257) et le massacre de Srebrenica (A/54/549), et se déclarant résolu à prendre les mesures voulues, dans le cadre de son mandat, parallèlement aux efforts que les États Membres accompliront en vue de prévenir pareils drames àl’avenir, 1. Se déclare résolu à poursuivre l’objectif de la prévention des conflits ar- més, en tant que partie intégrante de sa responsabilité principale dans le maintien dela paix et de la sécurité internationales; 2. Souligne que c’est avant tout aux gouvernements qu’il incombe de pré- venir les conflits et que l’Organisation des Nations Unies et la communauté interna-tionale peuvent jouer un rôle important en appuyant les efforts que déploient lesgouvernements à cette fin et peuvent les aider à se doter de capacités dans ce do-maine, et apprécie l’importance du soutien de la société civile; 3. Demande aux États Membres, ainsi qu’aux organisations et structures ré- gionales et sous-régionales, de concourir à l’élaboration d’une stratégie globale deprévention des conflits, comme l’a proposé le Secrétaire général; 4. Souligne que, pour assurer le succès d’une stratégie préventive, l’Organisation a besoin de l’assentiment et du concours du gouvernement intéresséet, si possible, de la coopération d’autres acteurs clefs dans le pays, et souligne à cetégard que les États voisins, les alliés régionaux, ou d’autres États Membres bienplacés pour soutenir les efforts de l’Organisation, doivent alors faire preuve d’unevolonté politique résolue; 5. Se déclare disposé à examiner promptement les cas d’alerte rapide ou de prévention portés à son attention par le Secrétaire général et, à cet égard, encouragele Secrétaire général à lui communiquer des évaluations des situations qui risquentde menacer la paix et la sécurité internationales compte tenu, le cas échéant, de leursdimensions régionales et sous-régionales, conformément à l’Article 99 de la Chartedes Nations Unies; 6. S’engage à examiner de près les situation comportant un risque de conflit, dans le cadre d’une stratégie de prévention des conflits, et exprime son in-tention d’examiner les cas comportant un risque de conflit qui seraient portés à sonattention par un État Membre de l’Organisation, un État non membre, oul’Assemblée générale, compte tenu des informations communiquées par le Conseiléconomique et social; 7. S’engage également à prendre des mesures rapides et efficaces pour pré- venir les conflits armés et à recourir à cette fin à tous les moyens appropriés qui sontà sa disposition, notamment l’envoi de missions dans les zones comportant un risquede conflit, avec l’accord des États intéressés; 8. Demande à nouveau aux États Membres de renforcer la capacité de l’Organisation des Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix et de la sé-curité internationales et, à cet égard, les engage instamment à lui fournir les ressour-ces humaines, matérielles et financières nécessaires à une action préventive rapide etefficace, y compris en matière d’alerte rapide, de diplomatie préventive, de dé-ploiement à titre préventif, de mesures concrètes de désarmement et de consolida-tion de la paix, action adaptée dans chaque cas aux besoins de la situation; 9. Réaffirme son rôle dans le règlement pacifique des différends et demande à nouveau aux États Membres de régler leurs différends par des voies pacifiques,4 0152449f.docS/RES/1366 (2001) comme énoncé au Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, notamment en utili- sant des mécanismes préventifs régionaux et en recourant plus fréquemment à laCour internationale de Justice; 10. Invite le Secrétaire général à lui communiquer des informations et analy- ses provenant d’organismes des Nations Unies concernant les cas de violations gra-ves du droit international, notamment du droit international humanitaire et des droitsde l’homme, ainsi que les situations comportant un risque de conflit qui ont pourorigine, entre autres, des différends ethniques, religieux et territoriaux, la pauvreté etl’absence de développement, et se déclare résolu à consacrer un examen attentif à detelles informations et analyses ayant trait à des situations qui, à son avis, constituentune menace pour la paix et la sécurité internationales; 11. Exprime son intention de continuer à inviter le Bureau du Coordonnateur des Nations Unies pour les secours d’urgence et d’autres organismes des NationsUnies intéressés à informer les membres du Conseil des situations d’urgence qui àson avis constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales et appuie la mise en oeuvre d’activités de protection et d’assistance par les organismes desNations Unies concernés, conformément à leurs mandats respectifs; 12. Se déclare prêt à envisager des déploiements à titre préventif, sur la re- commandation du Secrétaire général et avec l’assentiment des États Membresconcernés; 13. Demande à tous les États Membres d’assurer rapidement et scrupuleuse- ment l’application du Programme d’action des Nations Unies pour prévenir, com-battre et éradiquer le trafic illicite des armes légères sous tous ses aspectsA/CONF.192/15), adopté le 20 juillet 2001, et de prendre toutes les mesures néces-saires, aux niveaux national, régional et mondial, pour prévenir et combattre la cir-culation illicite de ces armes dans les zones de conflit; 14. Se déclare prêt à tirer pleinement parti, dans le cadre de ses efforts de prévention des conflits, des informations qui lui seront transmises par le Secrétairegénéral, telles qu’elles lui auront été communiquées, entre autres, en application duparagraphe 323, section II, du Programme d’action; 15. Souligne que, dans le cadre d’une stratégie de prévention des conflits, il importe d’inclure dans les opérations de maintien de la paix des éléments de conso-lidation de la paix, notamment une composante police civile, en procédant cas parcas, afin de faciliter une transition sans heurt vers la phase de consolidation de lapaix après le conflit et l’achèvement de la mission; 16. Décide d’envisager l’inclusion, en cas de besoin, d’un élément de désar- mement, de démobilisation et de réinsertion dans les mandats des opérations demaintien et de consolidation de la paix des Nations Unies, en accordant une atten-tion particulière à la réadaptation des enfants soldats; 17. Réaffirme qu’il a pleinement conscience du rôle des femmes dans la pré- vention des conflits et prie le Secrétaire général de prêter une attention accrue aux problèmes propres à chaque sexe dans la mise en oeuvre des mandats de maintien etde consolidation de la paix, ainsi que dans les efforts de prévention des conflits; 18. Souscrit au renforcement du rôle du Secrétaire général dans la prévention des conflits, notamment au recours accru à des missions interdisciplinairesd’établissement des faits et d’instauration de la confiance dans des zones de tension,0152449f.doc 5S/RES/1366 (2001) à l’élaboration de stratégies régionales de prévention avec des partenaires régionaux et les organes et organismes appropriés des Nations Unies, et à l’amélioration desmoyens et des ressources consacrés à l’action préventive au sein du Secrétariat; 19. Approuve l’appel du Secrétaire général tendant à appuyer les processus de suivi lancés aux troisième et quatrième réunions de haut niveau entre l’ONU etles organisations régionales pour la prévention des conflits et la consolidation de lapaix et à affecter des ressources supplémentaires au renforcement des capacités ré-gionales dans ces domaines; 20. Recommande d’accroître la capacité de prévention des conflits des orga- nisations régionales, en particulier en Afrique, en prêtant une assistance internatio-nale à l’Organisation de l’unité africaine et à l’organisme qui lui a succédé, par lebiais de son mécanisme de prévention, de gestion et de règlement des conflits, ainsiqu’à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et au mécanismede cette institution chargé de la prévention, de la gestion et du règlement desconflits, du maintien de la paix et de la sécurité, entre autres organisations; 21. Souligne la nécessité de créer des conditions propices à une paix et à un développement durables en s’attaquant aux causes profondes des conflits armés et, àcette fin, demande aux États Membres et aux organismes des Nations Unies appro- priés de contribuer à la mise en oeuvre effective de la Déclaration et du Programmed’action des Nations Unies pour une culture de paix (A/53/243); 22. Attend avec intérêt l’examen que l’Assemblée générale et le Conseil éco- nomique et social, ainsi que d’autres entités, notamment les institutions de BrettonWoods, consacreront au rapport du Secrétaire général sur la prévention des conflitsarmés, et appuie la mise au point d’une démarche coordonnée et concertée à l’échelle du système en matière de prévention des conflits armés; 23. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1367 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la Résolution 1160 (1998) du Conseil de sécurité, en date du 31 mars 1998
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1367(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1367 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 10 septembre 2001 01-53270 (F) 100901 100901 *0153270*Résolution 1367 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4366e séance, le 10 septembre 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1160 (1998) du 31 mars 1998, 1199 (1998) du 23 septembre 1998 et 1203 (1998) du 24 octobre 1998 et réaffirmant, en particulier,ses résolutions 1244 (1999) du 10 juin 1999 et 1345 (2001) du 21 mars 2001, Notant avec satisfaction que les conditions énumérées aux alinéas a) à e) du paragraphe 16 de sa résolution 1160 (1998) sont remplies, Prenant note , à cet égard, de la lettre du Secrétaire général en date du 6 septembre 2001 (S/2001/849), Notant en outre la situation difficile qui règne sur le plan de la sécurité le long de la frontière administrative du Kosovo et sur certaines parties de la frontière de laRépublique fédérale de Yougoslavie et soulignant que le Représentant spécial du Se-crétaire général, en sa qualité de chef de la présence internationale civile, et lecommandant de la présence internationale de sécurité (KFOR) sont toujours habili-tés, conformément à la résolution 1244, à limiter et à contrôler strictement les mou-vements d’armes à l’intérieur du Kosovo et à destination et en provenance de celui-ci, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de lever les interdictions imposées en vertu du paragraphe 8 de la résolution 1160 (1998); 2. Décide également de dissoudre le Comité créé en vertu du paragraphe 9 de cette même résolution.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1368 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la menaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d'actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1368(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1368 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 12 septembre 2001 01-53383 (F) *0153383*Résolution 1368 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4370e séance, le 12 septembre 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et principes de la Charte des Nations Unies, Résolu à combattre par tous les moyens les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par les actes terroristes, Reconnaissant le droit inhérent à la légitime défense individuelle ou collective conformément à la Charte, 1. Condamne catégoriquement dans les termes les plus forts les épouvanta- bles attaques terroristes qui ont eu lieu le 11 septembre 2001 à New York,Washington (DC) et en Pennsylvanie et considère de tels actes, comme tout acte de terrorisme international, comme une menace à la paix et à la sécurité internationales; 2. Exprime ses plus profondes sympathie et condoléances aux victimes et à leur famille ainsi qu’au peuple et au Gouvernement des États-Unis d’Amérique; 3. Appelle tous les États à travailler ensemble de toute urgence pour traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces attaques terroristes et souligne que ceux qui portent la responsabilité d’aider, soutenir et héberger les au- teurs, organisateurs et commanditaires de ces actes devront rendre des comptes; 4. Appelle également la communauté internationale à redoubler d’efforts pour prévenir et éliminer les actes terroristes, y compris par une coopération accrueet une pleine application des conventions antiterroristes internationales et des réso-lutions du Conseil de sécurité, en particulier la résolution 1269 (1999) du 19 octobre1999; 5. Se déclare prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour répondre aux attaques terroristes du 11 septembre 2001 et pour combattre le terrorisme soustoutes ses formes, conformément à ses responsabilités en vertu de la Charte desNations Unies; 6. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1369 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1369(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1369 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2001 01-53664 (F) 140901 140901 *0153664*Résolution 1369 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4372e séance, le 14 septembre 2001 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1298 (2000) du 17 mai 2000, 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1312 (2000) du 31 juillet 2000, 1320 (2000) du 15 septembre 2000et 1344 (2001) du 15 mars 2001, les déclarations de son Président des 9 février 2001(S/PRST/4) et 15 mai 2001 (S/PRST/2001/14) respectivement, ainsi que toutes lesrésolutions et déclarations antérieures pertinentes se rapportant à la situation entrel’Éthiopie et l’Érythrée, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Éthiopie et de l’Érythrée, Réaffirmant en outre que les deux parties doivent s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du droit international, du droit international humani-taire, des normes internationales relatives aux droits de l’homme et du droit interna-tional des réfugiés et d’assurer la sécurité de tout le personnel des Nations Unies, duComité international de la Croix-Rouge et des autres organisations humanitaires, Exprimant de nouveau son appui résolu à l’Accord de paix global entre le Gouvernement de l’État d’Érythrée et le Gouvernement de la République démocrati-que fédérale d’Éthiopie signé à Alger le 12 décembre 2000 (S/2000/1183), ainsi quele précédent Accord de cessation des hostilités, signé à Alger le 18 juin 2000 (ci-après collectivement dénommés les Accords d’Alger), Réaffirmant son appui résolu à l’aide que le Secrétaire général et son Repré- sentant spécial, notamment par leurs bons offices, ainsi que l’Organisation de l’unitéafricaine (OUA), continuent d’apporter à l’application des Accords d’Alger, Réaffirmant également son appui résolu au rôle joué par la Mission des Na- tions Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) dans l’exécution de son mandat,ainsi que par la Mission de liaison de l’OUA en Éthiopie et en Érythrée, Notant avec satisfaction les progrès accomplis à ce jour dans l’application des Accords d’Alger, et notamment l’établissement et le fonctionnement de la Zone desécurité temporaire (ZST) ainsi que la constitution des Commissions du tracé de lafrontière et d’indemnisation, respectivement,2 0153664f.docS/RES/1369 (2001) Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 septembre 2001 (S/2001/843), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mars 2002 le mandat de la MINUEE avec l’effectif (contingents et observateurs militaires) autorisé par sa résolution1320 (2000); 2. Demande aux parties de coopérer pleinement et rapidement avec la MINUEE dans l’exécution de son mandat et de respecter scrupuleusement la lettre etl’esprit de leurs accords, notamment en ce qui concerne la collaboration avec laCommission du tracé de la frontière et la facilitation de ses travaux; 3. Souligne que les Accords d’Alger lient la fin de la MINUEE à l’achèvement des travaux de la Commission concernant la délimitation et la démar-cation de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée; 4. Souligne également que la Zone de sécurité temporaire doit être entière- ment démilitarisée; 5. Appelle les parties à résoudre d’urgence les questions en suspens confor- mément aux Accords d’Alger et à s’acquitter des obligations ci-après : a) Les parties doivent assurer la liberté de mouvement et d’accès du person- nel de la MINUEE, y compris ses moyens logistiques, qu’exige l’accomplissementde sa tâche; l’Érythrée doit autoriser sans restrictions la Mission à surveiller le sec-teur de 15 kilomètres qui s’étend au nord de la Zone de sécurité temporaire etl’Éthiopie doit éviter d’imposer des restrictions à la liberté de circulation de la Mis-sion dans le secteur de 15 kilomètres qui s’étend au sud de la Zone de sécurité tem-poraire; b) Les parties doivent faciliter l’établissement d’un couloir aérien sûr et pratique entre Addis-Abeba et Asmara, qui n’oblige pas à faire un détour pard’autres pays, en acceptant la proposition faite à ce sujet par le Représentant spécialdu Secrétaire général; c) L’Érythrée doit fournir à la Mission les renseignements sur la présence de la milice et la police locales à l’intérieur de la Zone de sécurité temporaire, et no-tamment sur leurs armes, qui lui sont nécessaires pour vérifier que les fonctions et laconfiguration de la milice et de la police n’excèdent pas ce qu’elles étaient avantl’éclatement du conflit; d) L’Éthiopie doit fournir à la Mission des cartes et renseignements com- plets concernant tous les champs de mines afin de faciliter les travaux du Centre decoordination de l’action antimines en vue, notamment, de permettre aux personnesdéplacées de regagner en toute sécurité leurs foyers à l’intérieur de la ZST; e) L’Érythrée doit, sans plus de retard, conclure l’Accord sur le statut des forces avec le Secrétaire général; f) Les parties doivent, sans condition et sans plus de retard, et conformé- ment aux dispositions des Conventions de Genève de 1949, libérer et rapatrier lesprisonniers de guerre et les civils qu’elles détiennent encore sous l’égide du Comitéinternational de la Croix-Rouge; g) Les parties doivent s’acquitter de leurs obligations financières concernant la Commission du tracé de la frontière;0153664f.doc 3S/RES/1369 (2001) 6. Demande en outre aux parties, en coopération avec la MINUEE s’il y a lieu, d’étudier et de mettre en oeuvre une série de mesures de confiance consistantnotamment à : a) Traiter chacune avec humanité les nationaux et les personnes originaires de l’autre partie et permettre chacune aux nationaux de l’autre partie de demeurer,sans discrimination, là où ils ont décidé de s’installer; b) Soutenir les initiatives et contacts pertinents entre organisations et grou- pes, y compris ceux de la société civile, dans les deux pays; c) Faire preuve de retenue dans leurs déclarations publiques;7. Encourage tous les États et organisations internationales à appuyer le processus de paix, notamment en : a) Versant des contributions volontaires au Fonds d’affectation spéciale pour l’appui au processus de paix en Éthiopie et en Érythrée afin de faciliter la réali-sation de projets à impact rapide relevant de la reconstruction d’urgence et des me-sures de confiance; b) Versant des contributions volontaires au Fonds d’affectation spéciale pour la délimitation et démarcation de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée; c) Versant des contributions aux appels consolidés des équipes de pays des Nations Unies pour l’assistance humanitaire à l’Érythrée et à l’Éthiopie; d) Aidant à faciliter la réinsertion durable des soldats démobilisés, des per- sonnes déplacées et des réfugiés; e) Aidant aux tâches à plus long terme de la reconstruction et du dévelop- pement, et à la relève économique et sociale de l’Éthiopie et de l’Érythrée; f) Faisant preuve du plus haut sens des responsabilités pour freiner les flux d’armes vers la région; 8. Demande instamment aux parties de faire en sorte que leurs efforts soient réorientés de l’achat d’armements et d’autres activités militaires vers la reconstruc-tion et le développement de leur économie et encourage les deux pays à poursuivreet accentuer leurs efforts tendant à améliorer leurs relations de manière à favoriser lapaix et la sécurité régionales; 9. Exprime l’intention de continuer à suivre de près les progrès accomplis par les parties dans l’application des dispositions des Accords d’Alger et des termesde la présente résolution, et d’envisager l’envoi d’une mission dans les deux paysavant de convenir d’une nouvelle prorogation du mandat de la Mission, afin de sui-vre ces progrès et d’examiner d’autres mesures possibles en vue de la réconciliation; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1370 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1370(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1370 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 18 septembre 2001 01-54046 (F) 180901 180901 *0154046*Résolution 1370 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4374e séance, le 18 septembre 2001 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1270 (1999) du 22 octobre 1999, 1289 (2000) du 7 février 2000, 1313 (2000) du 4 août 2000, 1317 (2000) du 5 septembre 2000, 1321(2000) du 20 septembre 2000 et 1346 (2001) du 30 mars 2001, et la déclaration deson Président en date du 3 novembre 2000 (S/PRST/2000/31) et toutes les autres ré-solutions pertinentes et les déclarations de son Président relatives à la situation enSierra Leone, Affirmant que tous les États sont déterminés à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Se déclarant préoccupé par la précarité de la situation dans les pays riverains du fleuve Mano, et en particulier par la poursuite des combats au Libéria, ainsi quepar les conséquences humanitaires qu’elle entraîne pour les populations civiles, ré-fugiées et déplacées dans ces régions, Se félicitant des progrès accomplis dans le processus de paix engagé en vue d’instaurer une paix et une sécurité durables en Sierra Leone et saluant le rôle positifque joue la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) en faisant pro-gresser le processus de paix, Reconnaissant l’importance que revêtent l’extension progressive de l’autorité de l’État à l’ensemble du pays, le dialogue politique et la réconciliation nationale, latenue par le Gouvernement sierra-léonais d’élections libres, régulières et transpa-rentes, la transformation du Revolutionary United Front (RUF) en parti politique, leplein respect des droits de l’homme pour tous et de la primauté du droit, l’adoptionde mesures efficaces en ce qui concerne les questions d’impunité et de responsabi-lité, le retour spontané et sans entrave des réfugiés et des personnes déplacées,l’application intégrale d’un programme de désarmement, de démobilisation et deréinsertion, l’exploitation légitime des ressources naturelles de la Sierra Leone aubénéfice de sa population, et soulignant que l’Organisation des Nations Unies de-vrait continuer d’appuyer la réalisation de ces objectifs, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 7 septembre 2001 (S/2001/857), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSIL pour une période de six mois commençant le 30 septembre 2001;2 0154046f.docS/RES/1370 (2001) 2. Exprime sa gratitude aux États Membres qui fournissent des contingents et des éléments de soutien à la MINUSIL et à ceux qui se sont engagés à le faire; 3. Prie le Secrétaire général de l’informer régulièrement des progrès ac- complis par la MINUSIL dans la réalisation des aspects essentiels de son conceptd’opérations et le prie également de fournir dans son prochain rapport une évalua-tion des mesures prises pour accroître l’efficacité de la Mission; 4. Se déclare toujours profondément préoccupé par les informations faisant état de violations des droits de l’homme et d’attaques commises contre la populationcivile par le RUF, les Forces de défense civile (FDC) et les autres groupes et lesparticuliers armés, notamment les violations généralisées des droits fondamentauxdes femmes et des enfants, en particulier les violences sexuelles, et en exige la ces-sation immédiate, et prie le Secrétaire général de pourvoir au sein de la MINUSILtous les postes qui se rapportent à la surveillance du respect des droits de l’homme,en vue de répondre aux préoccupations évoquées aux paragraphes 40 à 43 de sonrapport; 5. Se félicite des efforts faits par le Gouvernement sierra-léonais et le RUF pour assurer l’application intégrale de l’Accord de cessez-le-feu signé par eux le10 novembre 2000 à Abuja (S/2000/1091) et confirmé à la réunion tenue le 2 mai2001 à Abuja par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO), l’Organisation des Nations Unies, le Gouvernement sierra-léonais et leRUF, et les encourage à poursuivre ces efforts; 6. Engage, en particulier, le RUF à intensifier ses efforts pour s’acquitter de l’engagement qu’il a pris dans le cadre de l’Accord de cessez-le-feu d’Abuja depermettre à l’Organisation des Nations Unies de déployer en toute liberté sescontingents dans tout le pays et aussi, en vue du rétablissement de l’autorité duGouvernement sierra-léonais sur tout le territoire national, à assurer la libre circula-tion des personnes, des biens et des secours, la circulation sans entrave et en toutesécurité des organismes humanitaires, des réfugiés et des personnes déplacées ainsique la restitution immédiate de toutes les armes, munitions et autres matériels saisis; 7. Encourage le Gouvernement sierra-léonais et le RUF à continuer de prendre des mesures pour faire avancer le dialogue et la réconciliation nationale et, àce propos, souligne l’importance de la réinsertion du RUF dans la société sierra-léonaise et sa transformation en parti politique, et exige que le RUF cesse de cher-cher à entretenir des options d’action militaire; 8. Prie la MINUSIL de continuer d’appuyer, dans la limite de ses capacités et à l’intérieur de ses zones de déploiement, le retour des réfugiés et des personnesdéplacées et engage le RUF à coopérer à cette fin, conformément aux engagementsqu’il a pris dans le cadre de l’Accord de cessez-le-feu d’Abuja; 9. Prie le Secrétaire général de lui présenter, en complément de son rapport du 23 mai 2001 (S/2001/513), ses vues les plus récentes sur les moyens de faireavancer la question des réfugiés et des personnes déplacées, y compris leur retour; 10. Prie instamment les gouvernements et les responsables régionaux concernés de continuer de coopérer pleinement avec la CEDEAO et l’ONU en vued’aider à faire aboutir les efforts que déploient toutes les parties au conflit en SierraLeone pour que l’Accord de cessez-le-feu d’Abuja soit appliqué intégralement etdans le calme, et de fournir des moyens à cet effet;0154046f.doc 3S/RES/1370 (2001) 11. Encourage l’action que la CEDEAO continue de mener pour aboutir à un règlement durable et définitif de la crise dans la région de l’Union du fleuve Manoet souligne l’importance du maintien de l’appui politique et autre que l’Organisationdes Nations Unies apporte à cette action en vue de stabiliser la région; 12. Se félicite des incidences favorables que les progrès accomplis dans le processus de paix en Sierra Leone ont eues sur la situation dans le bassin du fleuveMano, notamment en ce qui concerne les récentes réunions ministérielles de l’Uniondu fleuve Mano et les perspectives d’une réunion au sommet des Présidents del’Union du fleuve Mano et, à ce propos, encourage l’action que mène le Réseau desfemmes de l’Union du fleuve Mano pour la paix en faveur de la paix dans la région; 13. Insiste sur l’importance, pour la stabilité à long terme de la Sierra Leone, de l’aboutissement d’un programme de désarmement, de démobilisation et de réin-sertion, se félicite des progrès accomplis sur cette voie et prie instamment le RUF,les FDC et les autres groupes de demeurer attachés à ce programme et de continuerd’y participer activement; 14. Se déclare préoccupé par la grave insuffisance du financement apporté au Fonds d’affectation spéciale multidonateurs pour le programme de désarmement, dedémobilisation et de réinsertion, et prie instamment les organisations internationaleset les pays donateurs d’apporter d’urgence un appui généreux aux efforts déployéspar le Gouvernement sierra-léonais en la matière ainsi qu’à fournir des fonds sup-plémentaires pour financer un large éventail d’activités urgentes postérieures auconflit, notamment en matière humanitaire et dans le domaine du redressement; 15. Insiste sur l’importance, pour la stabilité à long terme de la Sierra Leone, d’élections libres, régulières, transparentes et ouvertes à tous, et note que la MINU-SIL est disposée à apporter un appui, dans les limites de ses moyens, en vue de faci-liter le bon déroulement des élections; 16. Souligne que le renforcement et l’élargissement des capacités de la Sierra Leone dans le domaine de l’administration sont indispensables à la paix et au déve-loppement durables dans le pays, ainsi qu’à la tenue d’élections libres, régulières ettransparentes, et prie donc instamment le Gouvernement sierra-léonais, avec l’aidede la MINUSIL, conformément à son mandat, d’intensifier et de coordonner l’actionmenée pour rétablir l’autorité civile et le fonctionnement des services publics essen-tiels dans tout le pays (y compris dans les zones d’extraction du diamant), notam-ment en pourvoyant les postes clefs de l’administration et en déployant la policesierra-léonaise, et en impliquant progressivement l’Armée sierra-léonaise dans la dé-fense des frontières face aux forces extérieures, et engage les États et les autres or-ganisations internationales et non gouvernementales à apporter une aide appropriéeà cet égard; 17. Engage le Gouvernement sierra-léonais, agissant avec le Secrétaire géné- ral, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et les autres in-tervenants internationaux concernés, à procéder sans délai à la création de la Com-mission vérité et réconciliation et du tribunal spécial prévus dans la résolution 1315(2000) du 14 août 2000, en ayant particulièrement à l’esprit la nécessité de garantirla protection des enfants, et demande instamment aux donateurs d’affecter d’urgencedes fonds à la Commission vérité et réconciliation et de verser les sommes promisesau Fonds d’affectation spéciale pour le tribunal spécial;4 0154046f.docS/RES/1370 (2001) 18. Se félicite que le Secrétaire général ait l’intention de continuer à suivre de près la situation sur le plan de la sécurité, la situation politique et la situation surle plan humanitaire et sur celui des droits de l’homme et de lui en rendre compte,après avoir dûment consulté les pays qui fournissent des contingents et en formulantéventuellement des recommandations supplémentaires, notamment quant à la ma-nière dont la MINUSIL apportera un soutien au Gouvernement sierra-léonais pour latenue des élections; 19. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1371 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation de l’ex-République yougoslave de Macédoine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1371(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1371 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 26 septembre 2001 01-55202 (F) 260901 260901 *0155202*Résolution 1371 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4381e séance, le 26 septembre 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1244 (1999) du 10 juin 1999 et 1345 (2001) du 21 mars 2001 ainsi que les déclarations de son président du 7 mars 2001(S/PRST/2001/7), du 16 mars 2001 (S/PRST/2001/8) et du 13 août 2001(S/PRST/2001/20), Notant avec satisfaction les mesures prises par le Gouvernement de l’ex- République yougoslave de Macédoine pour consolider une société multiethnique àl’intérieur de ses frontières, et exprimant son appui sans réserve à la poursuite decette consolidation, Se félicitant à cet égard de la signature de l’Accord-cadre à Skopje, le 13 août 2001, par le Président de l’ex-République yougoslave de Macédoine et les dirigeantsde quatre partis politiques, Se félicitant également des efforts déployés au niveau international, notamment par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’Union européenneet l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, agissant en coopération avec leGouvernement de l’ex-République yougoslave de Macédoine et d’autres États pourempêcher l’escalade des tensions ethniques dans la zone et faciliter l’application in-tégrale de l’Accord-cadre, contribuant ainsi à la paix et à la stabilité dans la région, Se félicitant en outre de la lettre datée du 21 septembre 2001, adressée au Pré- sident du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de l’ex-Républiqueyougoslave de Macédoine (S/2001/897), 1. Réaffirme son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’ex-République yougoslave de Macédoine et des autres États de la région; 2. Demande que la résolution 1345 (2001) soit pleinement appliquée; 3. Appuie l’application intégrale et rapide de l’Accord-cadre, dénonce l’emploi de la violence à des fins politiques et souligne que seules des solutions po-litiques pacifiques peuvent assurer un avenir stable et démocratique à l’ex-République yougoslave de Macédoine;2 0155202f.docS/RES/1371 (2001) 4. Se félicite des efforts déployés par l’Union européenne et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe en vue de contribuer à l’application del’Accord-cadre, en particulier par la présence d’observateurs internationaux; 5. S’associe aux efforts faits par les États Membres et les organisations in- ternationales concernées pour soutenir l’application de l’Accord-cadre et appuieénergiquement à cet égard la mise en place d’une présence multinationale de sécu-rité dans l’ex-République yougoslave de Macédoine, à la demande de son gouver-nement, afin de contribuer à la sécurité des observateurs, et invite le Gouvernementde l’ex-République yougoslave de Macédoine à le tenir informé; 6. Exige que toutes les parties concernées assurent la sécurité du personnel international se trouvant dans l’ex-République yougoslave de Macédoine; 7. Se félicite des efforts déployés par la Mission d’administration intéri- maire des Nations Unies au Kosovo et par la présence internationale de sécurité auKosovo (KFOR) pour appliquer intégralement la résolution 1244 (1999), notammenten renforçant les mesures prises pour prévenir tout mouvement non autorisé et lesenvois illégaux d’armes d’un pays à un autre, et confisquer les armes illégales auKosovo (République fédérale de Yougoslavie), et en tenir le Conseil informé; 8. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1372 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la résolution 1054 (1996) du Conseil de sécurité, en date du 26 avril 1996
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1372(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1372 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 28 septembre 2001 01-55647 (F) 280901 280901 *0155647*Résolution 1372 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4384e séance, le 28 septembre 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1044 (1996) du 31 janvier 1996, 1054 (1996) du 26 avril 1996 et 1070 (1996) du 16 août 1996, Prenant note des mesures prises par le Gouvernement soudanais pour se conformer aux dispositions des résolutions 1044 (1996) et 1070 (1996), Prenant note également à ce propos des communications du Représentant per- manent de l’Afrique du Sud, au nom du Mouvement des pays non alignés, du Repré-sentant permanent de l’Algérie, au nom de la Ligue des États arabes, et du Repré-sentant permanent du Gabon, au nom du Groupe des États d’Afrique (S/2000/521,S/2000/517 et S/2000/533), ainsi que du Secrétaire général de l’Organisation del’unité africaine, en date du 20 juin 2000, Prenant note aussi de la lettre, datée du 5 juin 2000, du Ministre des affaires étrangères par intérim de la République démocratique fédérale d’Éthiopie et de lalettre, datée du 9 juin 2000, du Ministre des affaires étrangères de la Républiquearabe d’Égypte, appuyant la levée des sanctions imposées contre la République duSoudan, Prenant note en outre de la teneur de la lettre datée du 1er juin 2000, adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies par le Ministre des rela-tions extérieures de la République du Soudan (S/2000/513), Se félicitant que la République du Soudan ait adhéré aux conventions interna- tionales pertinentes relatives à l’élimination du terrorisme, ratifié la Convention in-ternationale de 1997 pour la répression des attentats terroristes à l’explosif, et signéla Convention internationale de 1999 pour la répression du financement du terro-risme, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de lever, avec effet immédiat, les mesures visées aux paragra- phes 3 et 4 de la résolution 1054 (1996) et au paragraphe 3 de la résolution 1070(1996).
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1373 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la menace à la paix et à la sécurité internationales résultant d'actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1373(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1373 (2001)*** Conseil de sécurité Distr. générale 5 mars 2007 01-55744*** (F) *0155744* Résolution 1373 (2001) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 4385e séance, le 28 septembre 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1269 (1999) du 19 octobre 1999 et 1368 (2001) du 12 septembre 2001, Réaffirmant également sa condamnation sans équivoque des attaques terroristes commises le 11 septembre 2001 à New York, à Washington et en Pennsylvanie, et exprimant sa détermination à prévenir tous actes de ce type, Réaffirmant en outre que de tels actes, comme tout acte de terrorisme international, constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales, Réaffirmant le droit naturel de légitime défe nse, individuelle ou collective, que consacre la Charte des Nations Unies et qui est réaffirmé dans la résolution 1368 (2001), Réaffirmant la nécessité de lutter par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, contre les menaces à la paix et à la sécurité internationales que font peser les actes de terrorisme, Profondément préoccupé par la multiplication, dans diverses régions du monde, des actes de terrorisme motivés par l’intolérance ou l’extrémisme, Demandant aux États de collaborer d’urgence pour prévenir et réprimer les actes de terrorisme, notamment par une coopé ration accrue et l’application intégrale des conventions internationale s relatives au terrorisme, Considérant que les États se doivent de compléter la coopération internationale en prenant des mesures supplémentaires pour prévenir et réprimer sur leur territoire, par tous les moyens licites, le financement et la préparation de tout acte de terrorisme, Réaffirmant le principe que l’Assemblée générale a établi dans sa déclaration d’octobre 1970 (2625 XXV) et que le Conseil de sécurité a réaffirmé dans sa résolution 1189 (1998), à savoir que chaque État a le devoir de s’abstenir d’organiser et d’encourager des actes de te rrorisme sur le territoire d’un autre État, *** Troisième nouveau retirage pour raisons techniques. 2 0155744f.doc S/RES/1373 (2001) d’y aider ou d’y participer, ou de tolérer sur son territoire des activités organisées en vue de perpétrer de tels actes, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que tous les États doivent : a) Prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme; b) Ériger en infraction la fournitu re ou la collecte délibérée par leurs nationaux ou sur leur territoire, par quelque moyen que ce soit, directement ou indirectement, de fonds que l’on prévo it d’utiliser ou dont on sait qu’ils seront utilisés pour perpétrer de s actes de terrorisme; c) Geler sans attendre les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques des personnes qui commettent, ou tentent de commettre, des actes de terrorisme, les facilitent ou y participent, des entités appartenant à ces personnes ou contrôlées, directement ou indirectement, par elles, et des personnes et entités agissant au nom, ou sur instruction, de ces personnes et entités, y compris les fonds provenant de biens appartenant à ces personnes, et aux personnes et entités qui leur sont associées, ou contrôlés, directement ou indirectement, par elles; d) Interdire à leurs nationaux ou à t oute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou services financiers ou autres services connexes à la disposition, directement ou indirectement, de personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes de terrorisme, les facilitent ou y participen t, d’entités appartenant à ces personnes ou contrôlées, directement ou indirectement, par elles et de personnes et entités agissant au nom ou sur instruction de ces personnes; 2. Décide également que tous les États doivent : a) S’abstenir d’apporter quelque form e d’appui que ce soit, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorisme, notamment en réprimant le recrutement de membres de groupes terroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes; b) Prendre les mesures voulues pour empêcher que des actes de terrorisme ne soient commis, notamment en assurant l’alerte rapide d’autres États par l’échange de renseignements; c) Refuser de donner refuge à ceux qui financent, organisent, appuient ou commettent des actes de terrorisme ou en recèlent les auteurs; d) Empêcher que ceux qui financent, organise nt, facilitent ou commettent des actes de terrorisme n’utilisent leurs territoires respectifs pour commettre de tels actes contre d’autres États ou contre les citoyens de ces États; e) Veiller à ce que toutes personnes qui participent au financement, à l’organisation, à la préparation ou à la perpétration d’actes de terrorisme ou qui y apportent un appui soient traduites en justice, à ce que, outre les mesures qui pourraient être prises contre ces personnes, ces actes de terrorisme soient érigés en infractions graves dans la législation et la réglementation nationales et à ce que la peine infligée soit à la mesure de la gravité de ces actes; f) Se prêter mutuellement la plus grande assistance lors des enquêtes criminelles et autres procédures portant su r le financement d’actes de terrorisme ou 0155744f.doc 3 S/RES/1373 (2001) l’appui dont ces actes ont bénéficié, y compris l’assistance en vue de l’obtention des éléments de preuve qui seraient en leur possession et qui seraient nécessaires à la procédure; g) Empêcher les mouvements de terror istes ou de groupes de terroristes en instituant des contrôles efficaces aux frontiè res, ainsi que des contrôles lors de la délivrance de documents d’identité et de documents de voyage et en prenant des mesures pour empêcher la contrefaçon, la falsification ou l’usage frauduleux de papiers d’identité et de documents de voyage; 3. Demande à tous les États : a) De trouver les moyens d’inte nsifier et d’accélérer l’échange d’informations opérationnelles, concerna nt en particulier les actions ou les mouvements de terroristes ou de réseaux de terroristes, les documents de voyage contrefaits ou falsifiés, le trafic d’armes, d’explosif s ou de matières sensibles, l’utilisation des technologies de communication par des groupes terroristes, et la menace que constituent les armes de destru ction massive en possession de groupes terroristes; b) D’échanger des renseignements conf ormément au droit international et national et de coopérer sur les plans administ ratif et judiciaire afin de prévenir les actes de terrorisme; c) De coopérer, en particulier dans le cadre d’accords et d’arrangements bilatéraux et multilatéraux, afin de prévenir et de réprimer les actes de terrorisme et de prendre des mesures contre les auteurs de tels actes; d) De devenir dès que possible par ties aux conventions et protocoles internationaux relatifs au te rrorisme, y compris la Conven tion internationale pour la répression du financement du terrorisme en date du 9 décembre 1999; e) De coopérer davantage et d’appliq uer intégralement les conventions et protocoles internationaux relatifs au terr orisme ainsi que les résolutions 1269 (1999) et 1368 (2001) du Conseil de sécurité; f) De prendre les mesures appropriées, conformément aux dispositions pertinentes de leur législation nationale et du droit international, y compris les normes internationales relatives aux droits de l’homme, afin de s’assurer, avant d’octroyer le statut de réf ugié, que les demandeurs d’asile n’ont pas organisé ou facilité la perpétration d’actes de te rrorisme et n’y ont pas participé; g) De veiller, conformément au droit international, à ce que les auteurs ou les organisateurs d’actes de terrorisme ou ceux qui fac ilitent de tels actes ne détournent pas à leur profit le statut de réfugié, et à ce que la revendication de motivations politiques ne soit pas considér ée comme pouvant justifier le rejet de demandes d’extradition de terroristes présumés; 4. Note avec préoccupation les liens étroits existant entre le terrorisme international et la criminalité transna tionale organisée, la drogue illicite, le blanchiment d’argent, le trafic d’armes et le transfert illégal de matières nucléaires, chimiques, biologiques et autres présentant un danger mortel et, à cet égard, souligne qu’il convient de renforcer la coordination des efforts accomplis aux échelons national, sous-régional, régional et international afin de renforcer une 4 0155744f.doc S/RES/1373 (2001) action mondiale face à ce grave problème et à la lourde menace qu’il fait peser sur la sécurité internationale; 5. Déclare que les actes, méthodes et pratiq ues du terrorisme sont contraires aux buts et aux principes de l’Organisation des Nations Unies et que le financement et l’organisation d’actes de terrorisme ou l’ incitation à de tels actes en connaissance de cause sont également contraires aux buts et principes de l’Organisation des Nations Unies; 6. Décide de créer, en application de l’article 28 de son Règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil et chargé de suivre l’application de la présente résolu tion avec l’aide des experts voulus, et demande à tous les États de faire rapport au Comité, 90 jours au plus tard après la date de l’adoption de la présente résolution puis selon le calendrier qui sera proposé par le Comité, sur les mesures qu’ils auront prises pour donner suite à la présente résolution; 7. Donne pour instructions au Comité de définir ses tâches, de présenter un programme de travail 30 jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution et de réfléchir à l’appui dont il aura besoin, en consultation avec le Secrétaire général; 8. Se déclare résolu à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la pleine application de la présente résolution, conformément aux responsabilités qui lui incombent en vertu de la Charte; 9. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1374 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1374(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1374 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 19 octobre 2001 01-59249 (F) 191001 191001 *0159249* Résolution 1374 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4393e séance, le 19 octobre 2001 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 et toutes les résolutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions 1127 (1997) du 28 août 1997, 1173 (1998) du 12 juin 1998, 1237 (1999) du 7 mai 1999, 1295 (2000) du 18 avril 2000, 1336 (2001) du 23 janvier 2001 et 1348 (2001) du 19 avril 2001, Réaffirmant également qu’il est résolu à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Se déclarant de nouveau préoccupé par les répercussions humanitaires de la situation actuelle sur la population civile de l’Angola, Reconnaissant l’importance qui s’attache, entre autres, à la surveillance , aussi longtemps que nécessaire, de la mise en oeuvre des dispositions des résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998), Considérant que la situation en Angola continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prend note de l’additif écrit (S/2001/966) du 12 octobre 2001 établi en application du paragraphe 4 de la résolution 1348 (2001); 2. Exprime son intention d’examiner à fond l’additif écrit; 3. Décide de proroger le mandat de l’instance de surveillance pour une nouvelle période de six mois qui se terminera le 19 avril 2002; 4. Demande au Comité créé par la résolution 864 (1993) d’entreprendre un examen, qui devra être achevé le 31 décembre 2001 au plus tard, du rapport final de l’instance de surveillance (S/2000/1225), de l’additif au rapport final (S/2001/363*) et de l’additif écrit (S/2001/966) afin d’examiner les recommandations qu’ils contiennent et d’offrir des directives à l’instance de surveillance sur ses activités futures; 5. Prie l’instance de surveillance de fournir au Comité, dans un délai de 60 jours à compter de l’adoption de la présente résolution, un plan d’action détaillé 2 0159249f.doc S/RES/1374 (2001) pour ses activités futures, en particulier, mais non exclusivement, sur les sanctions imposées à l’UNITA concernant les diamants, sur les violations des sanctions relatives aux armes et sur les finances de l’UNITA; 6. Prie en outre l’instance de surveillance de rendre compte périodiquement au Comité et de présenter un rapport supplémentaire avant le 19 avril 2002; 7. Prie le Secrétaire général, agissant dès l’adoption de la présente résolution et en consultation avec le Comité, de nommer quatre experts à l’instance de surveillance et le prie en outre de prendre les dispositions financières nécessaires pour appuyer les travaux de l’instance de surveillance; 8. Prie le Président du Comité créé par la résolution 864 (1993) de présenter le rapport supplémentaire au Conseil au plus tard le 19 avril 2002; 9. Demande à tous les États de coopérer pleinement avec l’instance de surveillance pour l’aider à s’acquitter de son mandat; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1375 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1375(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1375 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2001 01-60654 (F) 291001 291001 *0160654* Résolution 1375 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4399e séance, le 29 octobre 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président sur la situation au Burundi, en particulier la déclaration de son Président en date du 26 septembre 2001 (S/PRST/2001/26), Réaffirmant que l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation en date d’août 2000 (Accord d’Arusha) demeure la base la plus viable pour un règlement du conflit, conjointement avec les efforts qui se poursuivent en vue d’édifier un partenariat politique interne au Burundi, Se déclarant profondément préoccupé par la violence et l’insécurité qui persistent au Burundi, Notant avec préoccupation les incidences que la situation au Burundi a sur la région, de même que les conséquences que l’instabilité régionale persistante a pour le Burundi, Réaffirmant son appui résolu à la médiation de l’ancien Président Nelson Mandela, ainsi qu’aux efforts qu’il déploie pour parvenir à un règlement pacifique du conflit au Burundi, Appuyant les efforts que le Secrétaire général accomplit en vue de renforcer le rôle des Nations Unies au Burundi, et en particulier l’action que continue de mener son Représentant spécial pour la région des Grands Lacs, notamment en sa qualité de Président de la Commission de suivi de l’application (CSA), Saluant les efforts que l’Organisation de l’unité africaine/Union africaine continue d’accomplir en vue de parvenir à un règlement pacifique du conflit, de même que l’appui qu’elle apporte à cet effet, Accueillant avec satisfaction l’accord intervenu lors du Sommet de l’initiative régionale, le 11 octobre 2001 à Pretoria (Afrique du Sud), quant au cadre juridique et à la structure du gouvernement de transition, ainsi qu’à la composition du cabinet, du sénat et de l’assemblée nationale de transition, Accueillant avec satisfaction également la lettre datée du 23 octobre 2001, adressée à son Président par le Ministre sud-africain des affaires étrangères et la 2 0160654f.doc S/RES/1375 (2001) lettre y annexée adressée au Président de l’Afrique du Sud par le Président du Burundi (S/2001/1013), 1. Réaffirme son appui énergique à la mise en place du gouvernement de transition au Burundi le 1er novembre 2001; 2. Demande aux parties à l’Accord d’Arusha et aux groupes armés, à savoir les Forces pour la défense de la démocratie (FDD) et les Forces nationales de libération (FNL), de mettre fin immédiatement à tous les actes de violence dirigés contre des civils; 3. Demande aux FDD et aux FNL de mettre fin immédiatement à toutes les hostilités, d’engager des négociations et de prendre part au processus de paix, et demande à tous les États de la région d’appuyer sans réserve ce processus; 4. Souscrit aux efforts que le Gouvernement sud-africain et d’autres États Membres déploient pour soutenir l’application de l’Accord d’Arusha et appuie énergiquement à cet égard la mise en place d’une présence multinationale intérimaire de sécurité au Burundi demandée par le Gouvernement burundais, en vue de protéger les dirigeants politiques qui rentrent au pays et de former une force de protection panburundaise; 5. Invite le Gouvernement burundais à le tenir informé des progrès qui seront accomplis dans la mise en place d’une force de protection panburundaise; 6. Se déclare à nouveau disposé à envisager, à la lumière des progrès qui auront été accomplis dans le processus de paix, de nouvelles contributions au processus de paix et à l’application de l’Accord d’Arusha; 7. Prie instamment la communauté internationale, dans le contexte de la mise en place du gouvernement de transition, de fournir une aide supplémentaire, notamment en honorant intégralement les engagements pris par les donateurs lors de la Conférence de Paris en décembre 2000; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1376 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1376(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1376 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 9 novembre 2001 01-63132 (F) 091101 091101 0163132 Résolution 1376 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4412e séance, le 9 novembre 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son Président, Réaffirmant que tous les États ont l’obligation de s’abstenir de recourir à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies, et réaffirmant aussi l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, de même que sa souveraineté, notamment sur ses ressources naturelles, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 16 octobre 2001 (S/2001/970) et de ses recommandations, Se réjouissant de la participation du Comité politique de l’Accord de cessez- le-feu de Lusaka (S/1999/818) aux séances conjointes du 9 novembre 2001, Constatant que la situation dans la République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Se réjouit du respect général du cessez-le-feu entre les parties signataires de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, mais n’en e xprime pas moins sa préoccupation à l’égard des combats dans certaines régions de l’est de la République démocratique du Congo et appelle l’ensemble des parties à mettre fin à tout soutien aux groupes armés, en particulier dans l’est du pays; 2. Se réjouit du retrait de certaines forces, y compris le contingent namibien tout entier, de la République démocratique du Congo, qui constitue un pas positif vers le retrait complet de toutes les forces étrangères, et demande à tous les États qui ne l’ont pas encore fait de commencer à mettre en oeuvre, sans retard, leur retrait intégral, conformément à la résolution 1304; 3. Exige à nouveau que Kisangani soit démilitarisée rapidement et sans conditions, conformément à sa résolution 1304 (2000), note que le RCD-Goma s’est engagé, à la 4411e séance du 9 novembre 2001, à démilitariser entièrement la ville, salue la décision du Secrétaire général de déployer davantage de personnel de la MONUC dans cette ville, notamment pour contribuer à la formation de la police, souligne qu’aucune partie ne sera autorisée à réoccuper militairement cette ville une 2 0163132f.doc S/RES/1376 (2001) fois que celle-ci aura été démilitarisée et se félicite à ce propos que le Gouvernement de la République démocratique du Congo se soit engagé, à la même séance, à respecter cette disposition; 4. Exprime son soutien au Dialogue intercongolais, élément clef du processus de paix, ainsi qu’à tous les efforts en vue de faire progresser ce processus, appelle les parties congolaises à travailler ensemble au succès du dialogue et exprime également son soutien au Facilitateur et à son appel aux parties pour que le dialogue soit pleinement inclusif; 5. Exprime sa grave préoccupation devant les violations répétées des droits de l’homme dans l’ensemble de la République démocratique du Congo, particulièrement dans les territoires sous le contrôle des groupes de rebelles parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, et demande à toutes les parties d’y mettre fin; 6. Exprime sa vive préoccupation à l’égard de la situation humanitaire en République démocratique du Congo et demande à la communauté internationale d’accroître sans délai son appui aux activités humanitaires; 7. Exprime sa vive préoccupation devant les difficultés économiques auxquelles doit faire face le Gouvernement de la République démocratique du Congo, souligne que le progrès du processus de paix et la reprise économique ainsi que le développement du pays sont interdépendants et, de ce point de vue, souligne qu’il importe d’accroître d’urgence l’aide économique internationale à l’appui du processus de paix; 8. Réitère sa condamnation de toute exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique du Congo, exige que cette exploitation cesse et souligne que les ressources naturelles du pays ne doivent pas servir à y financer le conflit; 9. Souligne qu’il existe des liens entre les processus de paix au Burundi et en République démocratique du Congo et, se réjouissant des progrès qu’a connus récemment le processus au Burundi, invite les parties à l’accord de Lusaka à se rapprocher des autorités burundaises pour faire avancer ces deux processus; 10. Appuie le démarrage de la phase III du déploiement de la MONUC selon le concept d’opérations détaillé aux paragraphes 59 à 87 du rapport du Secrétaire général (S/2001/970), souligne , à cet égard, l’importance qu’il attache au déploiement de la MONUC dans l’est de la République démocratique du Congo, conformément au nouveau concept d’opérations et en deçà du plafond établi, notamment dans les villes de Kindu et Kisangani; 11. Note avec préoccupation le communiqué conjoint publié le 4 novembre 2001 par les Secrétaires généraux du Mouvement de libération du Congo et du Rassemblement congolais pour la démocratie en ce qui concerne le déploiement d’une force spéciale conjointe à Kindu, et souligne qu’il faudra réunir les conditions appropriées pour que la MONUC puisse s’acquitter de sa mission à Kindu et que les discussions sur le désarmement et la démobilisation volontaires des groupes armés concernés puissent se dérouler dans un environnement neutre; 12. Affirme que la mise en oeuvre de la phase III du déploiement de la MONUC exige que les parties prennent les mesures ci-après et demande au Secrétaire général de lui rendre compte des progrès qui auront été accomplis à cet égard : 0163132f.doc 3 S/RES/1376 (2001) i) La remise à la MONUC, dans les plus brefs délais et conformément à sa résolution 1355 (2001), des informations opérationnelles nécessaires à la planification du soutien de la MONUC au processus de retrait total des forces étrangères présentes sur le territoire de la République démocratique du Congo, y compris le nombre de militaires étrangers se trouvant sur le territoire de la République démocratique du Congo, leur équipement et leur armement, leurs itinéraires de dégagement et un calendrier précis de mise en oeuvre; ii) La remise à la MONUC, dans les plus brefs délais et conformément à sa résolution 1355 (2001), des informations opérationnelles nécessaires à la planification du rôle assigné à la MONUC dans le processus de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réinsertion (DDRRR) des groupes armés visés à l’annexe A, chapitre 9.1 de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, y compris le nombre de personnes concernées, leur équipement et leur armement, leur déploiement, leurs intentions et un calendrier précis de mise en oeuvre; iii) L’instauration d’un dialogue direct entre les Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda pour parvenir à créer un climat de confiance, mettre en place un mécanisme conjoint de coordination et procéder à des échanges d’information concernant le processus de DDRRR; iv) La création, par les gouvernements des pays concernés, en particulier le Rwanda, de conditions propices au DDRRR volontaire des membres des groupes armés concernés, en particulier la protection de la sécurité personnelle des membres de ces groupes armés, le respect de leurs droits civils et leur réintégration économique notamment avec l’aide de la communauté des donateurs, en prenant note des mesures prises jusqu’ici à cet effet; v) La démilitarisation de Kisangani; vi) Le rétablissement complet de la liberté de circulation des personnes et des biens entre Kinshasa et Kisangani et dans l’ensemble du pays; vii) La pleine et entière coopération des parties avec les opérations militaires et logistiques de la MONUC, ainsi qu’avec ses activités humanitaires, de droits de l’homme et sur la protection des enfants, en permettant notamment un accès sans entraves aux ports et aux aéroports, et en s’abstenant de créer des obstacles administratifs ou autres; 13. Exprime sa satisfaction à l’égard du partenariat instauré avec les parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, que renforcent les contacts réguliers entre le Comité politique de cet accord et le Conseil, et se déclare à nouveau fermement résolu à prêter assistance aux parties dans leurs efforts de paix; 14. Félicite le personnel de la MONUC pour le travail remarquable qu’il a accompli dans des conditions difficiles et rend hommage particulièrement aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1377 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la menace à la paix et à la sécurité internationales résultant d'actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1377(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1377 (2001)* Conseil de sécurité Distr. générale 5 mars 2007 01-63302* (F) *0163302* Résolution 1377 (2001) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 4413e séance, le 12 novembre 2001 Le Conseil de sécurité Décide d’adopter la déclaration ci-jointe concernant l’action menée à l’échelon mondial contre le terrorisme. S/RES/1377 (2001) 2 01-63302 Annexe Le Conseil de sécurité , Se réunissant au niveau ministériel, Rappelant ses résolutions 1269 (1999) du 19 octobre 1999, 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Déclare que les actes de terrorisme international constituent l’une des menaces les plus graves à la paix et à la sécurité internationales au XXIe siècle; Déclare en outre que les actes de terrorisme in ternational constituent un défi à tous les États et à l’humanité tout entière; Réaffirme sa condamnation catégorique de tous les actes ainsi que de toutes les méthodes et pratiques de terrorisme, qu’il juge crimin els et injustifiables, quels qu’en soient les motifs, sous toutes leurs formes et manifestations, où qu’ils soient commis et quels qu’en soient les auteurs; Souligne que les actes de terrorisme international sont contraires aux buts et aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et que le financement, la planification et la préparation des actes de terrorisme interna tional, de même que toutes les autres formes d’appui à cet égard, sont pareillement contraires aux buts et aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies; Souligne également que les actes de terrorisme mettent en péril la vie de personnes innocentes ainsi que la dignité et la sécurité des êtres humains dans le monde entier, menacent le développement soci al et économique de tous les États et compromettent la stabilité et la prospérité mondiales; Affirme qu’une démarche suivie et globale, faisant appel à la participation et à la collaboration actives de tous les État s Membres de l’Organisation des Nations Unies, conformément à la Charte des Nati ons Unies et au droit international, est essentielle pour lutter contre le fléau du terrorisme international; Souligne qu’une action internationale soutenue visant à étayer l’entente entre les civilisations, à régler les conflits régi onaux et à remédier aux divers problèmes mondiaux, y compris les problèmes de déve loppement, contribuera à la coopération et à la collaboration internationales, elles- mêmes nécessaires pour soutenir la lutte la plus large possible contre le terrorisme international; Se félicite de l’engagement des États en faveur de la lutte contre le fléau du terrorisme international, notamment durant le débat plénier de l’Assemblée générale qui s’est déroulé du 1er au 5 octobre 2001, demande à tous les États de devenir dès que possible parties aux conventions et protocoles internationaux relatifs au terrorisme international, et encourage les États Membres à faire progresser les travaux dans ce domaine; Demande à tous les États de prendre d’urgence des mesures afin d’appliquer pleinement la résolution 1373 (2001) et de s’entraider à cet effet, et souligne l’obligation qu’ont les États de refuser tout soutien financier et toutes autres formes d’appui aux terroristes et à ceux qui appuien t le terrorisme et de refuser de leur donner refuge; Se déclare résolu à appliquer la résolution 1373 (2001) en coopérant pleinement avec l’ensemble des États Membres de l’Organisation des Nations S/RES/1377 (2001) 01-63302 3 Unies, et se félicite des progrès accomplis jusqu’ic i par le Comité contre le terrorisme créé en application du paragra phe 6 de la résolution 1373 (2001) afin de suivre la mise en oeuvre de cette résolution; Reconnaît que de nombreux États ont besoin d’une assistance pour pouvoir appliquer toutes les dispositions de la résolution 1373 (2001) et invite les États à faire connaître au Comité c ontre le terrorisme les doma ines dans lesquels ils ont besoin d’un appui de ce genre; Invite dans ce contexte le Comité contre le terrorisme à examiner les moyens d’aider les États et, en particulier, à étud ier avec les organisations internationales, régionales et sous-régionales la possibilité : • De promouvoir les pratiques optimales dans les domaines sur lesquels porte la résolution 1373 (2001), y compris l’élaboration de modèles de lois selon qu’il conviendra; • De faire appel aux programmes existants d’assistance en matière technique, financière, réglementaire, législativ e et autre, qui pourraient faciliter l’application de la résolution 1373 (2001); • De promouvoir les synergies éventuelles entre ces programmes d’assistance; Demande à tous les États de redoubler d’efforts pour éliminer le fléau du terrorisme international.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1378 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1378(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1378 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 14 novembre 2001 01-63858 (F) 141101 141101 *0163858* Résolution 1378 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4415e séance, le 14 novembre 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier les résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000 et 1363 (2001) du 30 juillet 2001, Appuyant les efforts internationaux visant à éradiquer le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmant également ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Considérant l’urgence de la situation sécuritaire et politique en Afghanistan à la suite de l’évolution toute récente de la situation, en particulier à Kaboul, Condamnant les Taliban pour avoir permis que l’Afghanistan soit utilisé comme base d’exportation du terrorisme par le réseau Al-Qaeda et autres groupes terroristes et pour avoir accordé l’asile à Oussama Ben Laden, Al-Qaeda et autres éléments associés, et appuyant dans ce contexte les efforts que fait le peuple afghan pour remplacer le régime des Taliban, Se félicitant que le Représentant spécial ait l’intention de convoquer d’urgence, en un lieu approprié, une réunion des divers processus afghans et demandant au Front uni et à tous les Afghans représentés dans ces processus d’accepter son invitation à participer à cette réunion sans retard et de bonne foi, sans conditions préalables, Saluant la Déclaration sur la situation en Afghanistan rendue publique le 12 novembre 2001 par les Ministres des affaires étrangères et autres représentants de haut rang des Six plus Deux, ainsi que le soutien offert par d’autres groupes internationaux, Prenant note des vues exprimées à propos de la situation en Afghanistan à sa séance du 13 novembre 2001, Approuvant l’approche présentée par le Représentant spécial du Secrétaire général à sa séance du 13 novembre 2001, 2 0163858f.doc S/RES/1378 (2001) Réaffirmant son vif attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Profondément préoccupé par la situation humanitaire alarmante et la poursuite des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire par les Taliban, 1. Exprime son ferme appui aux efforts du peuple afghan visant à établir une nouvelle administration de transition conduisant à la formation d’un gouvernement, l’une et l’autre devant : – Avoir une large base, être multiethniques et pleinement représentatifs du peuple afghan, et être attachés à la paix avec les voisins de l’Afghanistan; – Respecter les droits de l’homme de tous les Afghans, quels que soient leur sexe, leur appartenance ethnique ou leur religion; – Respecter les obligations internationales de l’Afghanistan, et notamment en coopérant sans réserve à la lutte internationale contre le terrorisme et le trafic de drogues à l’intérieur et à partir de l’Afghanistan; et – Faciliter l’acheminement urgent de l’aide humanitaire et le retour en bon ordre des réfugiés et des déplacés lorsque la situation le permettra; 2. Demande à toutes les forces afghanes de s’abstenir d’actes de représailles, de s’acquitter rigoureusement des obligations que leur imposent les droits de l’homme et le droit international humanitaire et d’assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que de celui des organisations humanitaires; 3. Affirme que l’Organisation des Nations Unies doit jouer un rôle central pour ce qui est d’appuyer les efforts du peuple afghan visant à établir d’urgence une nouvelle administration de transition conduisant à la formation d’un nouveau gouvernement et exprime son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général dans l’accomplissement de son mandat, et demande aux Afghans, aussi bien à ceux qui se trouvent dans le pays qu’à ceux qui appartiennent à la diaspora afghane, et aux États Membres de coopérer avec lui; 4. Demande aux États Membres d’apporter : – Un appui à cette administration et à ce gouvernement, notamment en réalisant des projets à impact rapide; – Une aide humanitaire d’urgence pour soulager les souffrances de la population afghane, aussi bien celle qui se trouve dans le pays que celle qui est réfugiée, notamment dans le domaine du déminage; et – Une assistance à long terme pour la reconstruction et le relèvement de l’Afghanistan sur le plan économique et social; et se félicite des initiatives prises en ce sens; 5. Encourage les États Membres à appuyer les efforts visant à assurer la protection et la sécurité des zones de l’Afghanistan qui ne sont plus tenues par les Taliban, en particulier à faire en sorte que Kaboul soit respectée en tant que capitale de tout le peuple afghan, et, tout spécialement, à protéger la population civile, les 0163858f.doc 3 S/RES/1378 (2001) autorités de transition, le personnel des Nations Unies et le personnel associé ainsi que celui des organisations humanitaires; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1379 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur Les enfants et les conflits armés""
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1379(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1379 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 20 novembre 2001 01-65111 (F) 201101 201101 *0165111* Résolution 1379 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4423e séance, le 20 novembre 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1314 (2000) du 11 août 2000, Rappelant également ses résolutions 1261 (1999) du 28 août 1999, 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1296 (2000) du 19 avril 2000, 1306 (2000) du 5 juillet 2000, 1308 (2000) du 17 juillet 2000 et 1325 (2000) du 31 octobre 2000, ainsi que les déclarations de son Président en date des 29 juin 1998 (S/PRST/1998/18), 12 février 1999 (S/PRST/1999/6), 8 juillet 1999 (S/PRST/1999/21), 30 novembre 1999 (S/PRST/1999/34), 20 juillet 2000 (S/PRST/2000/25) et 31 août 2001 (S/PRST/2001/21), Reconnaissant les effets négatifs que les conflits armés ont à de multiples niveaux sur les enfants et les conséquences qui en résultent à long terme pour la paix, la sécurité et le développement durables, Rappelant les buts et les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, sa responsabilité principale en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, et, dans ce contexte, sa volonté de régler la question des effets des conflits armés sur les enfants, Soulignant qu’il faut que toutes les parties concernées se conforment aux dispositions de la Charte des Nations Unies et aux normes du droit international, en particulier celles qui concernent les enfants, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 7 septembre 2001 sur l’application de la résolution 1314 (2000) sur les enfants et les conflits armés, 1. Se déclare résolu par conséquent à accorder à la protection des enfants dans les conflits armés la plus grande attention lorsqu’il examine les questions dont il est saisi; 2. Se déclare disposé à prévoir explicitement des dispositions assurant la protection des enfants lorsqu’il examine le mandat des opérations de maintien de la paix et, à cet égard, se déclare à nouveau prêt, le cas échéant, à continuer de doter les opérations de maintien de la paix de conseillers en matière de protection des enfants; 2 0165111f.doc S/RES/1379 (2001) 3. Soutient l’action en cours du Secrétaire général, du Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, du Haut Commissariat aux droits de l’homme, des organismes du système des Nations Unies et des institutions internationales qui s’occupent des enfants touchés par les conflits armés; 4. Affirme son intention, autant que de besoin, d’appeler toutes les parties à un conflit à prendre des dispositions particulières pour répondre aux besoins d’aide et de protection des femmes, des enfants et des autres groupes vulnérables, notamment à organiser des « journées de vaccination » et autres manifestations donnant l’occasion de dispenser sans risque et sans entrave les services de base nécessaires; 5. Souligne qu’il importe que les agents et les fournitures de l’action humanitaire et les services d’aide humanitaire puissent parvenir sans exclusive, sans risque et sans contrainte à tous les enfants touchés par un conflit armé; 6. Se déclare prêt à envisager de prendre des dispositions, conformément à la Charte des Nations Unies, pour régler la question des liens qui existent entre les conflits armés et le terrorisme, la contrebande de minéraux précieux, le trafic des armes légères et d’autres activités criminelles, qui sont susceptibles de prolonger ces conflits ou d’en aggraver les conséquences pour les populations civiles, enfants compris; 7. S’engage à examiner, autant que de besoin, lorsqu’il impose des sanctions au titre de l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, les conséquences économiques et sociales des sanctions sur les enfants, afin de prévoir les exemptions humanitaires qu’appellent leurs besoins particuliers et leur vulnérabilité et de réduire ainsi, les conséquences en question; 8. Demande à toutes les parties à un conflit armé : a) De respecter pleinement les dispositions pertinentes des normes juridiques internationales relatives aux droits et à la protection des enfants dans les conflits armés, en particulier les Conventions de Genève de 1949 et les obligations dont elles sont assorties en vertu des Protocoles additionnels de 1977 y relatifs, la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989 et le Protocole facultatif y relatif du 25 mai 2000, le Protocole II à la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination, tel qu’amendé, la Convention No 182 de l’Organisation internationale du Travail contre les pires formes de travail des enfants, ainsi que la Convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction, et constate que la conscription ou l’enrôlement d’enfants de moins de 15 ans dans les forces armées nationales ou leur engagement actif dans les hostilités figurent parmi les crimes de guerre visés par le Statut de Rome; b) De fournir aide et protection aux réfugiés et déplacés, dont la majorité sont des femmes et des enfants, selon les normes et les règles internationales applicables; 0165111f.doc 3 S/RES/1379 (2001) c) De prendre des mesures particulières pour faire respecter les droits et les besoins spéciaux des filles et des femmes touchées par les conflits armés, et mettre un terme à toutes les formes de violence et d’exploitation, y compris les sévices sexuels, en particulier le viol; d) D’honorer l’engagement concret qu’ils ont pris auprès du Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés et des organismes compétents des Nations Unies d’assurer la protection des enfants en cas de conflit armé; e) De prévoir la protection des enfants dans les accords de paix, y compris, le cas échéant, des mesures de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rééducation des enfants soldats et de regroupement des familles, en tenant compte, lorsque cela est possible, de l’avis des enfants; 9. Demande aux États Membres : a) De mettre fin à l’impunité et de poursuivre les responsables de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes abominables commis contre des enfants, d’exclure autant que possible ces crimes des mesures d’amnistie et des actes législatifs du même ordre, et de veiller à ce que les mécanismes de recherche de la vérité et de réconciliation mis en place après les conflits s’occupent des abus graves dont les enfants ont été victimes; b) D’envisager les mesures juridiques, politiques, diplomatiques, financières et matérielles conformes à la Charte des Nations Unies qui garantiraient que les parties à un conflit armé respectent les normes internationales de protection des enfants; c) D’envisager, le cas échéant, les mesures susceptibles de décourager les entreprises relevant de leur juridiction d’entretenir des relations commerciales avec les parties à un conflit armé dont il est lui-même saisi, lorsque ces parties violent les normes juridiques internationales applicables à la protection des enfants dans les conflits armés; d) D’envisager des sanctions contre les entreprises, les particuliers et les entités relevant de leur juridiction qui se livrent au commerce illégal de ressources naturelles et d’armes légères, en violation de ses résolutions sur la question et de la Charte des Nations Unies; e) D’envisager de ratifier le Protocole facultatif sur la situation des enfants impliqués dans des conflits armés se rapportant à la Convention relative aux droits de l’enfant, ainsi que la Convention No 182 de l’Organisation internationale du Travail contre les pires formes de travail des enfants; f) D’envisager de prendre de nouvelles mesures de protection en faveur des enfants, particulièrement dans le cadre de la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010); 10. Prie le Secrétaire général : a) De prendre en compte la protection des enfants dans les plans de maintien de la paix qu’il soumet au Conseil de sécurité, notamment en incorporant au besoin des spécialistes de la protection des enfants dans les opérations de 4 0165111f.doc S/RES/1379 (2001) maintien de la paix et, le cas échéant, de consolidation de la paix, et en renforçant s’il y a lieu les compétences et les capacités dans le domaine des droits de l’homme; b) De veiller à ce que tout le personnel du maintien de la paix reçoive et respecte les consignes voulues en matière de VIH/sida et soit formé aux aspects du droit international – droits de l’homme, droit humanitaire, droit des réfugiés – qui concernent les enfants; c) De poursuivre et d’intensifier, en agissant cas par cas, les activités des opérations de maintien et de consolidation de la paix qui consistent à exercer un contrôle et à faire rapport sur la situation des enfants dans les conflits armés; 11. Prie les institutions, les fonds et les programmes des Nations Unies : a) De coordonner le soutien et l’assistance qu’ils apportent aux parties à un conflit armé pour que celles-ci respectent les obligations et les engagements qu’elles ont souscrits à l’égard des enfants; b) De penser aux moyens de réduire l’enrôlement des enfants dans des conditions non conformes aux normes internationales reconnues lorsqu’ils mettent au point leurs programmes d’aide au développement; c) De consacrer une attention particulière et des ressources suffisantes à la rééducation des enfants touchés par les conflits armés, sous forme en particulier de services d’orientation et d’enseignement et de possibilités de formation professionnelle, à titre préventif et comme mécanisme de réinsertion sociale; d) De veiller à ce que les besoins spéciaux et la vulnérabilité particulière des filles touchées par les conflits armés, notamment celles qui sont à la tête d’un ménage, orphelines, sexuellement exploitées et utilisées comme combattantes, soient dûment pris en compte dans l’élaboration des programmes d’aide au développement, et à ce que ces programmes soient dotés de ressources suffisantes; e) D’intégrer des activités de sensibilisation, de prévention, de traitement et de soutien en matière de VIH/sida dans les programmes d’urgence, les programmes humanitaires et les programmes de relèvement après les conflits; f) D’aider au développement des capacités locales de rééducation et de réinsertion des enfants après les conflits; g) De promouvoir une culture de paix, notamment en soutenant les programmes d’éducation pour la paix et les moyens non violents de prévenir et de résoudre les conflits, dans le cadre des activités de consolidation de la paix. 12. Invite les institutions financières internationales et les organismes régionaux de financement et de développement : a) À consacrer une partie de leur aide aux programmes de rééducation et de réinsertion menés conjointement par des organismes, fonds ou programmes et les États parties à des conflits qui ont pris des mesures pour assumer effectivement leurs obligations en matière de protection de l’enfance en cas de conflit armé, y compris des mesures de démobilisation et de réinsertion des enfants soldats, particulièrement dans les cas où ceux-ci ont été engagés dans des conflits armés contraires au droit international; 0165111f.doc 5 S/RES/1379 (2001) b) À fournir des ressources aux fins de la réalisation de projets à impact rapide dans les zones de conflit où sont déployées ou en cours de déploiement des opérations de maintien de la paix; c) À concourir à l’action des organismes régionaux en faveur des enfants touchés par les conflits armés en leur fournissant l’aide financière et technique dont ils peuvent avoir besoin; 13. Invite instamment les organisations et les organes régionaux et sous- régionaux : a) À envisager de doter leur secrétariat d’une unité de protection des enfants, chargée d’élaborer et d’exécuter des politiques, des activités et des programmes en faveur des enfants victimes des conflits armés, et, le cas échéant, à prendre en considération l’avis des enfants dans l’élaboration et l’exécution de ces politiques et de ces programmes; b) À prévoir des spécialistes de la protection des enfants dans leurs opérations de maintien de la paix et leur travail sur le terrain, et à former le personnel participant à ces opérations aux questions relatives aux droits et à la protection des enfants; c) À prendre des mesures pour mettre un terme aux activités transfrontières néfastes pour les enfants en période de conflit armé, telles que le recrutement et l’enlèvement transfrontières d’enfants, la vente ou le trafic d’enfants, les attaques lancées contre les camps ou les établissements de réfugiés ou de déplacés, la contrebande de minéraux précieux, le trafic illicite d’armes légères et autres activités criminelles; d) À étendre et développer les initiatives régionales visant à interdire l’utilisation des enfants soldats en violation du droit international, et à prendre des mesures pour faire respecter par les parties à un conflit armé leur obligation de protéger les enfants en cas de conflit armé; 14. Prie le Secrétaire général de continuer de lui faire part, dans les rapports et les exposés qu’il lui présente sur les situations de conflit, de ses observations sur la protection des enfants et de ses recommandations à ce propos; 15. Prie également le Secrétaire général de lui présenter avant le 31 octobre 2002 un rapport sur l’application de la présente résolution et des résolutions 1261 (1999) et 1314 (2000); 16. Prie en outre le Secrétaire général d’annexer à son rapport la liste des parties à des conflits armés qui recrutent ou utilisent des enfants en violation des dispositions internationales qui les protègent, dans des situations dont le Conseil est saisi ou sur lesquelles le Secrétaire général pourrait attirer son attention en vertu de l’Article 99 de la Charte des Nations Unies et qui, selon lui, pourraient mettre en danger le maintien de la paix et la sécurité internationales. 17. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1380 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1380(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1380 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 27 novembre 2001 01-66094 (F) *0166094* Résolution 1380 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4427e séance, le 27 novembre 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1359 (2001) du 29 juin 2001 et ses résolutions antérieures sur la question du Sahara occidental, Prenant note de la lettre du Secrétaire général datée du 12 novembre 2001 (S/2001/1067), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 28 février 2002; 2. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de tout fait nouveau important dans un rapport intérimaire présenté au plus tard le 15 janvier 2002, et de faire à son intention le point de la situation au plus tard le 18 février 2002; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1381 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1381(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1381 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 27 novembre 2001 01-66106 (F) 271101 271101 *0166106* Résolution 1381 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4428e séance, le 27 novembre 2001 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 15 novembre 2001 (S/2001/1079), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une nouvelle période de six mois, soit jusqu’au 31 mai 2002; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1382 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1382(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1382 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 29 novembre 2001 01-66854 (F) 291101 291101 *0166854* Résolution 1382 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4431e séance, le 29 novembre 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, y compris ses résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1284 (1999) du 17 décembre 1999, 1352 (2001) du 1er juin 2001 et 1360 (2001) du 3 juillet 2001, dans la mesure où elles concernent l’amélioration du programme humanitaire en faveur de l’Iraq, Convaincu de la nécessité de continuer de répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins civils de la population iraquienne jusqu’à ce que l’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notamment les résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991 et 1284 (1999), permette au Conseil de prendre, conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures touchant les interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, et sous réserve du paragraphe 15 de la résolution 1284 (1999) et des dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 à 13 de la résolution 1360 (2001), demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de 180 jours, commençant à 0 h 1 (heure de New York), le 1er décembre 2001; 2. Prend note de la liste proposée d’articles sujets à examen (figurant à l’annexe 1 de la présente résolution) et des procédures relatives à son application (figurant à l’annexe 2 de la présente résolution) et décide d’adopter cette liste et ces procédures, sous réserve des éventuelles précisions qui pourraient leur être apportées avec l’assentiment du Conseil à l’issue de consultations ultérieures, un commencement de mise en oeuvre étant fixé au 30 mai 2002; 3. Réaffirme que tous les États, conformément à la résolution 661 (1990) et aux résolutions ultérieures sur la question, sont tenus d’empêcher la vente ou la fourniture à l’Iraq de tous produits, y compris des armes ou tout autre matériel militaire, ainsi que la mise à la disposition de l’Iraq de fonds ou toutes autres 2 0166854f.doc S/RES/1382 (2001) ressources financières ou économiques, à l’exception de ceux autorisés par les résolutions existantes; 4. Souligne que l’Iraq est tenu de coopérer à l’application de la présente résolution et des autres résolutions pertinentes, notamment en assurant la sécurité et la sûreté de toutes les personnes directement associées à l’application desdites résolutions; 5. Demande à tous les États de continuer à apporter leur coopération en soumettant sans retard des demandes techniquement complètes et en délivrant rapidement des licences d’exportation, et de prendre toutes autres mesures relevant de leur compétence pour que les secours humanitaires requis d’urgence parviennent au peuple iraquien dans les meilleurs délais; 6. Réaffirme son attachement à un règlement global sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et des éclaircissement nécessaires à l’application de la résolution 1284 (1999); 7. Décide que, aux fins de la présente résolution, la période de 150 jours visée dans la résolution 1360 (2001) s’entendra de la période de 180 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus; 8. Décide de demeurer saisi de la question. 0166854f.doc 3 S/RES/1382 (2001) Annexe 1 Liste proposée d’articles sujets à examen (Note : Les armes et munitions sont interdites en vertu du paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité et ne sont pas incluses dans la présente liste.) A. Articles soumis aux dispositions de la résolution 1051 (1996) du Conseil de sécurité. B. Liste figurant à l’annexe du document S/2001/1120 (le cas échéant, dans la mesure où les articles de l’une ou l’autre liste ne sont pas couverts par le paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité. La liste comprend les catégories générales suivantes ainsi que des notes explicatives et des protocoles d’accord : 1) matériaux avancés; 2) traitement des matériaux; 3) électronique; 4) ordinateurs; 5) sécurité des télécommunications et de l’information; 6) capteurs et lasers; 7) navigation et avionique; 8) marine; et 9) propulsion. C. Articles spécifiques suivants, décrits plus en détail dans l’annexe : Commande, contrôle, communication et simulation 1. Matériel de télécommunications de pointe. 2. Matériel de sécurité de l’information. Capteurs, guerre électronique et vision nocturne 3. Instruments électroniques spécialisés et matériel d’essai. 4. Systèmes de vision nocturne à intensificateurs d’images, tubes et composants. Aéronefs et articles associés 5. Matériel radar spécialisé. 6. Aéronefs certifiés pour un usage autre que civil; tous les moteurs à turbine à gaz aéronautiques; engins aériens sans équipage; pièces et composants. 7. Matériel de détection d’explosifs n’utilisant pas les rayons X. Matériel naval 8. Moteurs à propulsion anaérobie et piles à combustible spécialement conçus pour les engins sous-marins, et composants spécialement conçus. 9. Matériel acoustique marin. Explosifs 10. Charges et dispositifs spécialement conçus pour des projets civils, contenant de petites quantités de matériaux énergétiques. Articles associés aux missiles 11. Matériel spécialisé d’essai aux vibrations. 4 0166854f.doc S/RES/1382 (2001) Fabrication d’armes classiques 12. Matériel spécialisé de fabrication de semi-conducteurs. Transports militaires lourds 13. Remorques transporteurs d’engins surbaissées/chargeurs d’une capacité de transport supérieure à 30 tonnes et d’une largeur d’essieu supérieure ou égale à trois mètres. Matériel servant à la fabrication d’armes biologiques 14. Certains types de matériel biologique. 0166854f.doc 5 S/RES/1382 (2001) Annexe à la liste proposée d’articles sujets à examen Paramètres techniques concernant les divers articles #1. Matériel de télécommunications de pointe a. Tout type de matériel de télécommunications, spécialement conçu pour fonctionner en dehors des plages de température allant de 218 K (-55 °C) à 397 K (124 °C); b. Antennes à réseaux phasés contenant des composants actifs et des composants distribués, conçues pour permettre la commande électronique de la mise en forme et de l’orientation des faisceaux, à l’exception des systèmes d’atterrissage aux instruments répondant aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) couvrant les systèmes d’atterrissage hyperfréquences (MLS); c. Matériel de relais radio conçu pour être utilisé à des fréquences allant de 7,9 à 10,55 GHz ou supérieures à 40 GHz, et ensembles et composants associés; d. Câbles à fibres optiques de plus de cinq mètres de long, et préformes ou fibres de verre étirées ou autres matériaux pouvant être transformés en supports de transmission des télécommunications optiques. Terminaux optiques et amplificateurs optiques; e. Logiciel spécialement conçu pour servir à la mise au point ou à la production des composants et matériels visés aux rubriques a. à d. ci-dessus; f. Technologie pour la conception, la mise au point ou la production des composants, logiciels ou matériels visés aux rubriques a. à d. ci-dessus. #2. Matériel de sécurité de l’information Matériel de sécurité de l’information ayant l’une des caractéristiques suivantes : a. Algorithme de cryptage symétrique; b. Algorithme de cryptage asymétrique; c. Algorithme de cryptage à logarithme discret; d. Cryptage ou embrouillage analogique; e. Systèmes d’ordinateurs à sécurité multiniveaux (MLS) de classe B1, B2, B3, A1 ou équivalent de la norme TCSEC; f. Logiciel spécialement conçu pour la mise au point ou la production des éléments visés aux rubriques a. à e. ci-dessus; g. Technologie pour la mise au point, la conception ou la production des éléments visés aux rubriques a. à e. ci-dessus. Note 1 : Ne sont pas visés les biens pour lesquels toutes les conditions ci-après sont remplies : a. Articles couramment à la disposition du public, en étant vendus directement sur stock, sans restriction, à des points de vente au détail, que cette vente soit effectuée : 6 0166854f.doc S/RES/1382 (2001) a.1. En magasin; a.2. Par correspondance; a.3. Par transaction électronique; a.4. Par téléphone; b. Articles dont la fonctionnalité cryptographique ne peut pas être modifiée facilement par l’utilisateur; c. Articles conçus pour être installés par l’utilisateur sans assistance ultérieure importante de la part du fournisseur; et d. Si nécessaire, les indications précises sur les biens sont accessibles et seront fournies, sur demande, aux autorités compétentes de l’État membre où l’exportateur est établi afin que celles-ci puissent vérifier le respect des conditions visées aux points a. à c. ci-dessus. Note 2 : Ne sont pas visés : a. Les « cartes à microprocesseur personnalisées » lorsque la capacité cryptographique est destinée à servir uniquement avec des équipements ou systèmes non visés aux points b. à f. de la présente note. Si une « carte à microprocesseur personnalisée » a des fonctions multiples, le statut de chaque fonction est évalué individuellement. b. Les appareils de réception pour la radiodiffusion, la télévision payante ou la diffusion similaire réservée à un nombre limité de consommateurs du grand public, sans capacité de chiffrement numérique, à l’exception de celle utilisée exclusivement pour envoyer les informations relatives aux factures ou aux programmes aux diffuseurs; c. Les appareils où la capacité de chiffrement n’est pas accessible à l’utilisateur et qui sont spécialement conçus pour ne permettre que l’une des opérations suivantes : c.1. Exécution d’un logiciel protégé; c.2. Accès à : c.2.a. Un contenu protégé en écriture stocké sur un support en lecture seule; ou c.2.b. Des données stockées sous forme chiffrée sur un support (par exemple, dans le cas de la protection des droits de propriété intellectuelle) lorsque le support est vendu au grand public en lots identiques; ou c.3. Copie unique de données audio/vidéo protégées par le droit d’auteur. d. Les équipements cryptographiques spécialement conçus pour ne servir que dans des opérations bancaires ou financières; Note technique : Les « opérations financières » comprennent la perception et le règlement des tarifs et les fonctions de crédit. 0166854f.doc 7 S/RES/1382 (2001) e. Les radiotéléphones portatifs ou mobiles à usage civil (par exemple pour l’emploi avec les systèmes de radiocommunications cellulaires commerciaux civils) qui ne sont pas en mesure de procéder au chiffrement de bout en bout; f. Les équipements téléphoniques sans fil qui ne sont pas en mesure de procéder au chiffrement de bout en bout lorsque la portée réelle de l’opération sans fil non relayée (c’est-à-dire un saut unique non relayé entre le terminal et la station de base) est inférieure à 400 mètres conformément aux prescriptions du fabricant. #3. Instruments électroniques spécialisés et matériel d’essai électronique a. Analyseurs de signaux de fréquence comprise entre 4 et 31 GHz; b. Récepteurs d’essai hyperfréquences à fréquence de fonctionnement comprise entre 4 et 40 GHz; c. Analyseurs de réseaux à fréquence de fonctionnement comprise entre 4 et 40 GHz; d. Générateurs de signaux à fréquence synthétisée comprise entre 4 et 31 GHz; e. Tubes à ondes progressives, à impulsions ou à ondes entretenues, comme suit : e.1. Tubes à cavités couplées, ou leurs dérivés; e.2. Tubes à hélices ou leurs dérivés, présentant l’une des caractéristiques suivantes : e.2.a.1. Une bande passante instantanée de plus d’une demi-octave; et e.2.a.2. Le produit de la puissance moyenne (exprimé en kW) et de la fréquence de fonctionnement maximale (exprimée en GHz) supérieur à 0,2; e.2.b.1. Une bande passante instantanée inférieure à une demi-octave; et e.2.b.2. Le produit de la puissance moyenne (exprimée en kW) et de la fréquence de fonctionnement maximale (exprimée en GHz) supérieur à 0,4; f. Matériel conçu spécialement pour la fabrication de tubes électroniques et d’éléments optiques et composants spécialement conçus; g. Thyratrons à hydrogène ou isotope d’hydrogène en cermet ayant une intensité nominale de pointe égale ou supérieure à 500 A; h. Enregistreurs numériques de données d’instrumentation ayant l’une des caractéristiques suivantes : h.1. Débit de transfert d’interface numérique maximal supérieur à 175 Mbits/s; ou h.2. Qualifiés pour l’usage spatial; i. Matériel de détection et de simulation de rayonnements et de radio-isotopes, analyseurs, logiciels et composants et unités centrales du Module d’instrumentation nucléaire (NIM); 8 0166854f.doc S/RES/1382 (2001) j. Logiciels spécialement conçus pour la mise au point ou la production des composants ou matériels visés aux rubriques a. à i. ci-dessus; k. Technologie pour la mise au point, la conception ou la production des composants ou matériels visés aux rubriques a. à i. ci-dessus. Note : Les articles visés aux rubriques a. à i. ci-dessus n’ont pas à être examinés lorsqu’ils sont inclus dans des contrats portant sur des projets civils de télécommunications, y compris concernant la maintenance régulière, le fonctionnement et les réparations d’un système dont le gouvernement fournisseur a certifié qu’il était à usage civil. #4. Systèmes et tubes intensificateurs d’image pour vision nocturne et leurs composants a. Systèmes de vision nocturne (appareils de prise de vues ou matériel d’imagerie à vision directe) utilisant un tube intensificateur d’image comportant une plaque à microcanaux et un photocathode S-20, S-25, à l’arséniure de gallium (AsGa) ou à l’arséniure de gallium-indium (AsInGa); b. Tubes intensificateurs d’image utilisant une plaque à microcanaux et un photocathode S-20, S-25, à l’arséniure de gallium (AsGa) ou à l’arséniure de gallium-indium (AsInGa) avec une sensibilité lumineuse ne dépassant pas 240 µA/lm; c. Plaques à microcanaux de 15 µm et plus; d. Logiciels spécialement conçus pour la mise au point ou la fabrication des composants ou matériels visés ci-dessus aux rubriques a. à c.; e. Technologies permettant la mise au point, la conception ou la fabrication des composants ou matériels visés ci-dessus aux rubriques a. à c. #5. Matériels radar spécialisés a. Tous les matériels radar aéroportés et leurs composants spécialement conçus, à l’exclusion des radars spécialement conçus pour l’usage météorologique ou des matériels de mode 3, mode C et mode S de contrôle du trafic aérien civil, spécialement conçus pour fonctionner uniquement dans la bande des 960 à 1 215 MHz; Note : L’examen initial des matériels radar aéroportés installés d’origine sur des aéronefs certifiés civils opérant en Iraq n’est pas exigé pour les articles visés ci-dessus. b. Tous les systèmes au sol à radars primaires capables de détecter et de poursuivre un aéronef; c. Logiciels spécialement conçus pour la mise au point ou la fabrication des composants ou des matériels visés aux rubriques a. et b. ci-dessus; d. Technologies permettant de mettre au point, de concevoir ou de fabriquer des composants ou des matériels visés aux rubriques a. et b. ci-dessus. 0166854f.doc 9 S/RES/1382 (2001) #6. Aéronefs certifiés à usage non civil; moteurs aéronautiques à turbine à gaz; drones; pièces détachées et composants a. Aéronefs certifiés à usage non civil et pièces détachées et composants spécialement conçus. Non compris les pièces détachées et composants conçus uniquement aux fins d’assurer le transport de passagers, notamment les sièges, les services de repas, les systèmes de climatisation et d’éclairage ainsi que les dispositifs de sécurité; Note : Un aéronef certifié civil est un aéronef qui a été certifié pour un usage civil général par les autorités de l’aviation civile du gouvernement du pays du fabricant d’équipement d’origine. b. Tous les moteurs aéronautiques à turbine à gaz, à l’exception de ceux conçus à des fins de production d’électricité stationnaire, et les pièces détachées et composants spécialement conçus; c. Drones et pièces détachées et composants connexes présentant l’une des caractéristiques suivantes : c.1. Capables de fonctionner de manière autonome; c.2. Capables de fonctionner jusqu’à perte de vue; c.3. Dotées d’un récepteur de navigation par satellite (par exemple GPS); c.4. Ayant un poids brut au décollage supérieur à 25 kilogrammes (55 livres); d. Pièces détachées et composants pour aéronefs certifiés à usage civil (non compris les moteurs); Note 1 : Ce matériel ne comprend pas les pièces détachées et les composants destinés à l’entretien normal d’aéronefs certifiés à usage civil n’appartenant pas à des Iraquiens ou non affrétés par des Iraquiens qui ont été initialement qualifiés ou certifiés par le fabricant d’origine pour les aéronefs concernés. Note 2 : Pour les aéronefs civils appartenant à des Iraquiens ou affrétés par des Iraquiens, il n’est pas nécessaire d’examiner les pièces détachées et les composants destinés à l’entretien normal si l’entretien est réalisé dans un pays autre que l’Iraq. Note 3 : Pour les aéronefs appartenant à des Iraquiens ou affrétés par des Iraquiens, les pièces détachées et les composants sont sujets à examen sauf lorsqu’ils doivent servir au remplacement de pièces détachées et composants équivalents qui ont été certifiés ou qualifiés par le fabricant d’origine en vue d’être utilisés sur les aéronefs concernés. Note 4 : Toute pièce détachée ou tout composant spécialement conçu pour améliorer la performance d’un aéronef demeure sujet à examen. e. Technologie, y compris logiciels, pour la mise au point, la conception et la production de pièces détachées ou composants visés aux rubriques a. à d. 10 0166854f.doc S/RES/1382 (2001) #9. Équipements acoustiques marins a. Systèmes et équipements acoustiques marins, leurs composants spécialement conçus, comme suit : a.1. Systèmes et équipements actifs (émetteurs ou émetteurs et récepteurs), et leurs composants spécialement conçus, comme suit : a.1.a. Systèmes d’hydrographie bathymétriques à grande largeur de couverture pour l’établissement de cartes topographiques des fonds marins, conçus pour mesurer des profondeurs inférieures à 600 mètres; a.2. Systèmes et équipements passifs (récepteurs, reliés ou non, en fonctionnement normal à un équipement actif séparé), et leurs composants spécialement conçus, comme suit : a.2.a. Hydrophones présentant une sensibilité inférieure à -220 dB à toute profondeur sans compensation de l’accélération; a.2.b. Réseaux d’hydrophones acoustiques remorqués conçus ou pouvant être modifiés pour fonctionner à des profondeurs supérieures à 15 mètres mais inférieures à 35 mètres; a.2.b.1. Capteurs de cap d’une précision supérieure à +/-0,5 degré; a.2.c. Matériel de traitement spécialement conçu pour les réseaux d’hydrophones acoustiques remorqués; a.2.d. Matériel de traitement spécialement conçu pour les systèmes de câbles de fond ou en baie; b. Matériel d’enregistrement sonar en corrélation de vitesse conçu pour la détermination de la vitesse horizontale de l’équipement porteur par rapport au fond marin. Note technique : La sensibilité d’un hydrophone correspond à 20 fois le logarithme en base 10 du rapport de la tension de sortie efficace à une référence de 1 V , valeur efficace, lorsque le capteur de l’hydrophone sans préamplificateur est placé dans un champ acoustique à ondes planes ayant une pression efficace de 1 µPa. Par exemple, un hydrophone d’une sensibilité de -160 dB (référence 1 v par µPa) est meilleur qu’un hydrophone d’une sensibilité de -180 dB. #10. Charges et dispositifs spécialement conçus pour des projets civils et contenant les matériaux énergétiques suivants en petite quantité : 1. Cyclotétraméthylène-tétranitramine (HMX) (CAS 2691-41-0); octahydro-1, 3, 5, 7-tétranitro-1, 3, 5, 7-tétraza-cyclo-octane; (octogène); 2. Hexanitrostilbène (HNS) (CAS 20062-22-0); 3. Triaminotrinitrobenzène (TATB) (CAS 3058-38-6); 4. Nitrate de triaminoguanidine (TAGN) (CAS 4000-16-2); 5. Dinitroglycoluryle (DNGU, DINGU) (CAS 55510-04-8); tétranitroglycoluryle (TNGU, Sorguyl) (CAS 55510-03-7); 0166854f.doc 11 S/RES/1382 (2001) 6. Tétranitrobenzotriazolobenzotriazole (TACOT) (CAS 25243-36-1); 7. Diaminohezanitrobiphényle (DIPAM) (CAS 17215-44-0); 8. Picrylaminodinitropyridine (PYX) (CAS 38082-89-2); 9. 3-nitro-1, 2, 4-triazol-5-un (NTO ou ONTA) (CAS 932-64-9); 10. Cyclotriméthylènetrinitramine (RDX) (CAS 121-82-4); cyclonite; T4; hexahydro-1, 3, 5-trinitro-1, 3, 5-triazine; 1, 3, 5-trinitro-1, 3, 5-triaza-cyclohexane (hexogène); 11. Perchlorate de 2-(5-cyanotétrazolato) penta-amine-cobalt (III) (ou PC) (CAS 70247-32-4); 12. Perchlorate de cis-bis (5-nitrotétrazolato) penta-amine cobalt (III) (ou PCBN); 13. 7-amino-4, 6-dinitrobenzofurazane-1-oxyde (ADNBF) (CAS 97096-78-1); amino dinitrobenzo-furoxan; 14. 5, 7-diamino-4, 6-dinitrobenzofurazane-1-oxyde (CAS 117907-74-1), (CL-14 ou diamino dinitrobenzofuroxan); 15. 2, 4, 6-trinitro-2, 4, 6-triaza-cyclo-hexanone (K-6 ou Keto-RDX) (CAS 115029-35-1); 16. 2, 4, 6, 8-tétranitro-2, 4, 6, 8-tétraaza-bicyclo [3, 3, 0]-octanone-3 (CAS 130256-72-3) (tétranitrosémiglycouril, K-55 ou kéto-bicyclic HMX); 17. 1, 1, 3-trinitroazétidine (TNAZ) (CAS 97645-24-4); 18. 1, 4, 5, 8-tétranitro-1, 4, 5, 8-tétra-azadécalin (TNAD) (CAS 135877-16-6); 19. Hexanitrohexaazaisowurtzitane (CAS 135285-90-4) (CL-20 ou HNIW); et chlathrates de CL-20); 20. Trinitrophénylméthylnitramine (tétryl) (CAS 479-45-8); 21. Tout explosif ayant une vitesse de détonation supérieure à 8 700 m/s ou une pression de détonation supérieure à 34 GPa (340 kilobars); 22. Autres explosifs organiques ayant des pressions de détonation égales ou supérieures à 25 GPa (250 kilobars) et demeurant stables sur des périodes de 5 minutes ou plus à des températures égales ou supérieures à 523 K (250 oC); 23. Tout autre propergol solide de classe UN 1.1 ayant une impulsion spécifique théorique (dans des conditions standards) de plus de 250 s pour les compositions non métallisées ou de plus de 270 s pour les compositions aluminées; et 24. Tout propergol solide de classe UN 1.3 ayant une impulsion spécifique théorique de plus de 230 s pour les compositions non halogénées, de plus de 250 s pour les compositions non métallisées et de plus de 266 s pour les compositions métallisées. Note : Lorsqu’ils ne sont pas présents en petite quantité dans une charge ou un dispositif spécialement conçu pour les projets civils, les matériaux énergétiques énumérés ci-dessus sont considérés comme des articles militaires et soumis en tant que tels aux dispositions du paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité. 12 0166854f.doc S/RES/1382 (2001) #11. Matériel spécialisé d’essais aux vibrations Matériel d’essais aux vibrations et pièces détachées et composants spécialement conçus capables de simuler les conditions de vol à des altitudes inférieures à 15 000 mètres. a. Logiciels spécialement conçus pour la mise au point ou la production des composants ou matériels visés ci-dessus; b. Technologie pour la mise au point, la conception et la production des composants ou matériels visés ci-dessus. #12. Matériel spécialisé pour la fabrication de semiconducteurs a. Matériel spécialement conçu pour la fabrication, l’assemblage, le conditionnement, les tests et la conception de dispositifs semiconducteurs, et de circuits et d’ensembles intégrés d’une taille minimum de 1,0 micromètre : a.1. Équipement et matériel pour la gravure au plasma, le dépôt par évaporation chimique, la lithographie, la lithographie avec masque, les masques et les résines photosensibles; a.2. Matériel spécialement conçu pour l’implantation ionique et la diffusion renforcée par ionisation ou photo-ionisation et présentant l’une des caractéristiques suivantes : a.2.a. Énergie de faisceau (tension d’accélération) supérieure à 200 keV; a.2.b. Matériel optimisé pour fonctionner à une énergie de faisceau (tension d’accélération) inférieure à 10 keV; a.3. Matériel de surfaçage pour le traitement des plaquettes à semiconducteurs comme suit : a.3.a. Matériel spécialement conçu pour le traitement au verso de plaquettes d’une épaisseur inférieure à 100 micromètres et leur séparation ultérieure; ou a.3.b. Matériel spécialement conçu pour obtenir une rugosité de surface active d’une plaquette traitée d’une valeur de deux sigma égale ou inférieure à 2 micromètres, en lecture complète; a.4. Matériel, autre que des ordinateurs universels, spécialement conçu pour la conception assistée par ordinateur (CAO) de dispositifs semiconducteurs ou de circuits intégrés; a.5. Matériel pour l’assemblage de circuits intégrés, comme suit : a.5.a. Microsoudeuse de puces à commande par programme enregistré présentant l’ensemble des caractéristiques suivantes : a.5.a.1. Spécialement conçue pour les circuits intégrés hybrides; a.5.a.2. Déplacement de positionnement sur le plan X-Y supérieur à 37,5 x 37,5 mm; et a.5.a.3. Précision de déplacement sur le plan X-Y supérieur à + 10 micromètres; 0166854f.doc 13 S/RES/1382 (2001) a.5.b. Matériel à commande par programme enregistré pour la production en une seule opération de liaisons multiples (par exemple, soudeuse pour pacte de puce, soudeuse pour porte-puce, soudeuse à bande); a.5.c. Machine semi-automatique ou automatique pour la fabrication de bouchons d’étanchéité où le bouchon est chauffé localement à une température supérieure à celle du corps du boîtier, spécialement conçue pour des boîtiers de microcircuit en céramique et ayant un débit égal ou supérieur à un boîtier par minute; b. Logiciel spécialement conçu pour la conception ou la production des composants ou matériel visés à la rubrique a. ci-dessus; c. Technologie pour la mise au point, la conception ou la production des composants ou matériel visés à la rubrique a. ci-dessus. #14. Certains matériels biologiques a. Matériel pour la microencapsulation de micro-organismes et de toxines vivants d’un diamètre compris entre 1 et 15 micromètres, y compris les polycondensateurs d’interface et les séparateurs de phase. 14 0166854f.doc S/RES/1382 (2001) Annexe 2 Procédures 1. La demande relative à chaque opération d’exportation de marchandises ou de produits doit être transmise au Bureau chargé du Programme Iraq par l’État exportateur, par l’intermédiaire de sa mission permanente ou de sa mission d’observation, ou par les institutions et les programmes des Nations Unies. Chaque demande doit donner des spécifications techniques complètes et des informations sur l’utilisateur final de façon que l’on puisse déterminer si le contrat couvre un article visé au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) ou figurant sur la liste d’articles sujets à examen. Une copie des dispositions contractuelles convenues doit être jointe à la demande. 2. Les demandes et les dispositions contractuelles convenues sont examinées par des spécialistes des douanes du Bureau chargé du Programme Iraq et des experts de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (COCOVINU), en consultation avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), au besoin, qui déterminent si le contrat couvre un article visé au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) ou figurant sur la liste d’articles sujets à examen. Le Bureau chargé du Programme Iraq désigne un fonctionnaire chargé des liaisons pour chaque contrat. 3. Afin de vérifier que les conditions fixées au paragraphe 2 ci-dessus sont remplies, les experts peuvent demander un complément d’information à l’État exportateur ou à l’Iraq. Ceux-ci doivent fournir les renseignements supplémentaires demandés dans les 60 jours. Si les experts ne demandent pas de complément d’information dans un délai de quatre jours ouvrables, la procédure fixée aux paragraphes 5, 6 et 7 ci-dessous s’applique. 4. Si les experts déterminent que l’État exportateur ou l’Iraq n’ont pas présenté les renseignements supplémentaires dans le délai fixé au paragraphe 3 ci-dessus, la demande est mise en attente jusqu’à ce que l’information nécessaire ait été obtenue. 5. Si les experts de la COCOVINU déterminent, en consultation avec l’AIEA, au besoin, que le contrat couvre l’un des articles visés au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991), la demande est réputée caduque et renvoyée à la mission ou à l’organisme qui l’a présentée. 6. Si les experts de la COCOVINU déterminent, en consultation avec l’AIEA, au besoin, que le contrat couvre l’un des articles figurant sur la liste d’articles sujets à examen, ils font tenir au Comité des indications détaillées concernant l’article visé, y compris ses spécifications techniques et le contrat mis en cause. En outre, le Bureau chargé du Programme Iraq et la COCOVINU, en consultant s’il y a lieu l’AIEA, communiquent au Comité une évaluation des conséquences humanitaires, économiques et sur le plan de la sécurité de l’autorisation ou du refus des articles figurant sur la liste d’articles sujets à examen, et notamment de la viabilité de l’ensemble du contrat dans lequel est visé l’article figurant sur ladite liste, ainsi que du risque de son utilisation à des fins militaires. Le Bureau chargé du Programme Iraq fournit également des informations sur la vérification des utilisations possibles de ces articles. Le Bureau chargé du Programme Iraq met immédiatement au fait les missions ou organismes concernés. Ceux des autres articles que couvre le contrat, 0166854f.doc 15 S/RES/1382 (2001) dont il aura été déterminé qu’ils ne figurent pas sur la liste des articles sujets à examen, sont traités conformément à la procédure prévue au paragraphe 7 ci-après. 7. Si les experts de la COCOVINU déterminent, en consultation avec l’AIEA, au besoin, que le contrat ne couvre aucun des articles visés au paragraphe 2 ci-dessus, le Bureau chargé du Programme Iraq en avise immédiatement par écrit le Gouvernement iraquien et l’État exportateur. L’exportateur a droit à être réglé une fois que la Cotecna a vérifié que les marchandises sont arrivées en Iraq comme prévu dans le contrat. 8. Si la mission ou l’organisme qui soumettent un contrat se trouvent en désaccord avec la décision d’en saisir le Comité, ils peuvent faire appel auprès du Directeur exécutif du Programme Iraq dans les deux jours ouvrables. En pareil cas, le Directeur exécutif du Programme Iraq, agissant en consultation avec le Président exécutif de la COCOVINU, désigne des experts chargés de réexaminer le contrat conformément à la procédure prévue ci-dessus. Une fois entérinée par le Directeur et le Président exécutifs, la décision des intéressés est finale et sans appel. La demande ne doit être transmise au Comité que s’il n’a pas été fait appel dans le délai prévu. 9. Les experts du Bureau chargé du Programme Iraq et de la COCOVINU qui examinent les contrats sont choisis sur la base géographique la plus large possible. 10. Le Secrétariat rend compte au Comité tous les 180 jours des contrats relatifs aux exportations vers l’Iraq soumis et approuvés au cours de la période considérée et remet à chacun des membres du Comité qui en exprime le souhait, pour information seulement, des copies des demandes. 11. Tout membre du Comité peut demander que celui-ci se réunisse d’urgence pour réviser ou annuler les présentes procédures. Le Comité garde celles-ci à l’examen et, si l’expérience l’y engage, les modifie de manière appropriée.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1383 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1383(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1383 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 6 décembre 2001 01-68110 (F) 061201 061201 *0168110* Résolution 1383 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4434e séance, le 6 décembre 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1378 (2001) du 14 novembre 2001, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Soulignant le droit inaliénable du peuple afghan à déterminer lui-même librement son avenir politique, Déterminé à aider les Afghans à mettre fin aux conflits tragiques en Afghanistan et à promouvoir la réconciliation nationale, une paix durable, la stabilité et le respect des droits de l’homme, ainsi qu’à coopérer avec la communauté internationale pour mettre fin à l’utilisation de l’Afghanistan comme base pour le terrorisme, Se félicitant de la lettre du Secrétaire général en date du 5 décembre 2001 l’informant de la signature, le 5 décembre 2001 à Bonn, de l’Accord définissant les arrangements provisoires applicables en Afghanistan en attendant le rétablissement d’institutions étatiques permanentes (S/2001/1154), Notant que les arrangements provisoires doivent être la première étape vers la constitution d’un gouvernement à large base, soucieux de l’équité entre les sexes, multiethnique et pleinement représentatif, 1. Fait sien l’Accord définissant les arrangements provisoires applicables en Afghanistan en attendant le rétablissement d’institutions étatiques permanentes, tel que le Secrétaire général en a rendu compte dans sa lettre du 5 décembre 2001; 2. Demande à tous les groupes afghans d’appliquer pleinement cet accord, en particulier en apportant une coopération pleine et entière à l’Autorité intérimaire qui doit entrer en fonction le 22 décembre 2001; 3. Réaffirme qu’il appuie pleinement le Représentant spécial du Secrétaire général et approuve les missions qui lui ont été confiées à l’annexe 2 de l’accord susmentionné; 2 0168110f.doc S/RES/1383 (2001) 4. Se déclare prêt à continuer d’agir, sur la base du rapport du Secrétaire général, pour appuyer les institutions intérimaires établies par l’accord susmentionné et, le moment venu, pour appuyer la mise en oeuvre de cet accord et de ses annexes; 5. Demande à tous les groupes afghans d’appuyer l’accès total et sans entrave des organisations humanitaires aux populations qui sont dans le besoin et d’assurer la sûreté et la sécurité des agents des organismes humanitaires; 6. Demande à tous les donateurs bilatéraux et multilatéraux, agissant en coordination avec le Représentant spécial du Secrétaire général, les organismes des Nations Unies et tous les groupes afghans, de réaffirmer, renforcer et concrétiser leur engagement d’aider à la réhabilitation, au redressement et à la reconstruction de l’Afghanistan, en coordination avec l’Autorité intérimaire et aussi longtemps que les groupes afghans honoreront leurs engagements; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1384 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1384(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1384 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2001 01-69813 (F) 141201 141201 *0169813* Résolution 1384 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4436e séance, le 14 décembre 2001 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 novembre 2001 (S/2001/1122*) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, et en particulier l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il était nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2001, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux questions de la prévention et du contrôle du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, et en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 juin 2002; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er juin 2002 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 4. Demande instamment à la partie chypriote turque et aux forces turques de rapporter les restrictions imposées le 30 juin 2000 aux opérations de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de rétablir le statu quo ante militaire à Strovilia; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1385 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1385(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1385 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2001 01-70758 (F) 191201 191201 *0170758* Résolution 1385 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4442e séance le 19 décembre 2001 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la situation en Sierra Leone, en particulier ses résolutions 1132 (1997) du 8 octobre 1997, 1171 (1998) du 5 juin 1998, 1299 (2000) du 19 mai 2000 et 1306 (2000) du 5 juillet 2000, Affirmant l’engagement de tous les États à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Se félicitant des progrès notables accomplis dans le processus de paix en Sierra Leone, y compris en ce qui concerne le Programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, et des efforts déployés par le Gouvernement, avec l’aide de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone, pour étendre son autorité sur les zones de production de diamants, mais notant que celui-ci ne jouit toujours pas d’une autorité complète sur ces zones, Se déclarant toujours préoccupé par le rôle que joue le commerce illégal des diamants dans le conflit en Sierra Leone, Se félicitant de la résolution 55/56 adoptée par l’Assemblée générale le 1er décembre 2000, ainsi que des mesures que continuent de prendre les États intéressés, l’industrie du diamant, en particulier le Conseil mondial du diamant, et les organisations non gouvernementales, en vue de rompre le lien entre le commerce illicite de diamants bruts et les conflits armés, en particulier grâce aux progrès importants rendus possibles par le processus Kimberley, et encourageant la poursuite de ces initiatives, Se félicitant de l’instauration d’un régime de certificat d’origine applicable aux exportations guinéennes de diamants bruts et des efforts que continuent de déployer la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ainsi que les pays d’Afrique de l’Ouest pour instaurer un régime de certificat à l’échelle de la région, Soulignant qu’il incombe à tous les États Membres, y compris les pays importateurs de diamants d’assurer l’application intégrale des mesures énoncées dans la résolution 1306 (2000), 2 0170758f.doc S/RES/1385 (2001) Prenant acte des vues du Gouvernement sierra-léonais sur la prorogation des mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 1306 (2000), Constatant que la situation en Sierra Leone reste une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite qu’un régime de certificat d’origine applicable au commerce des diamants en Sierra Leone ait été institué et soit appliqué et que des certificats soient établis dans le cadre de ce régime pour les diamants bruts exportés hors de la Sierra Leone; 2. Se félicite des informations selon lesquelles le régime de certificat d’origine contribue à réduire les flux hors de la Sierra Leone de diamants servant à alimenter le conflit; 3. Décide que les mesures imposées en vertu du premier paragraphe de la résolution 1306 (2000) demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de 11 mois commençant le 5 janvier 2002, si ce n’est que, conformément au paragraphe 5 de la résolution 1306 (2000), les diamants bruts contrôlés par le Gouvernement sierra-léonais au titre du régime de certificat d’origine continueront d’être exclus du champ d’application de ces mesures, et affirme que, outre l’examen semestriel prévu au paragraphe 15 de la résolution 1306 (2000), il réexaminera la situation en Sierra Leone, à l’issue de cette période, y compris l’étendue de l’autorité du Gouvernement sur les zones de production de diamants, en vue de décider s’il convient de proroger l’application de ces mesures pour une nouvelle période et, le cas échéant, de les modifier ou d’en adopter de nouvelles; 4. Décide également que les mesures imposées au premier paragraphe de la résolution 1306 (2000) et prorogées au paragraphe 3 ci-dessus seront annulées immédiatement s’il le juge opportun; 5. Prie le Secrétaire général de faire largement connaître les dispositions de la présente résolution et les obligations qu’elle impose; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2001
CôteS/RES/1386 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1386(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1386 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2001 01-70856 (F) 201201 201201 *0170856* Résolution 1386 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4443e séance, le 20 décembre 2001 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier les résolutions 1378 (2001) du 14 novembre 2001 et 1383 (2001) du 6 décembre 2001, Appuyant l’action internationale entreprise pour extirper le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmant également ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Se félicitant de l’évolution de la situation en Afghanistan, qui permettra à tous les Afghans, affranchis de l’oppression et de la terreur, de jouir de leurs droits et de leurs libertés inaliénables, Conscient que c’est aux Afghans eux-mêmes que revient la responsabilité d’assurer la sécurité et de maintenir l’ordre dans tout le pays, Réaffirmant qu’il a fait sien l’Accord sur les arrangements provisoires applicables à l’Afghanistan en attendant le rétablissement d’institutions étatiques permanentes, signé à Bonn le 5 décembre 2001 (S/2001/1154) (l’« Accord de Bonn »), Prenant acte de la demande adressée au Conseil de sécurité au paragraphe 3 de l’annexe I à l’Accord de Bonn d’envisager le déploiement rapide en Afghanistan d’une force de sécurité internationale et du compte rendu que le Représentant spécial du Secrétaire général a fait le 14 décembre 2001 sur ses entretiens avec les autorités afghanes, au cours desquels celles-ci ont dit se féliciter du déploiement en Afghanistan d’une force internationale de sécurité autorisée par les Nations Unies, Prenant acte de la lettre du 19 décembre 2001, adressée au Président du Conseil de sécurité par M. Abdullah Abdullah (S/2001/1223), Se félicitant de la lettre en date du 19 décembre 2001, adressée au Secrétaire général par le Secrétaire d’État aux affaires étrangères et au Commonwealth du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (S/2001/1217), et prenant acte de l’offre qui y est faite par le Royaume-Uni de diriger l’organisation et le commandement d’une force internationale d’assistance à la sécurité, 2 0170856f.doc S/RES/1386 (2001) Soulignant que toutes les forces afghanes doivent se conformer strictement aux obligations qui leur incombent en vertu des droits de l’homme, notamment le respect des droits des femmes, et en vertu du droit international humanitaire, Réaffirmant son profond attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Constatant que la situation en Afghanistan demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire pleinement exécuter le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité, en consultation avec l’Autorité intérimaire afghane établie par l’Accord de Bonn, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise , comme prévu à l’annexe I à l’Accord de Bonn, la constitution pour six mois d’une force internationale d’assistance à la sécurité pour aider l’Autorité intérimaire afghane à maintenir la sécurité à Kaboul et dans ses environs, de telle sorte que l’Autorité intérimaire afghane et le personnel des Nations Unies puissent travailler dans un environnement sûr; 2. Demande aux États Membres de fournir du personnel, du matériel et des ressources à la Force internationale d’assistance à la sécurité, et invite les États Membres intéressés à se faire connaître auprès du commandement de la Force et du Secrétaire général; 3. Autorise les États Membres qui participent à la Force internationale d’assistance à la sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution du mandat de celle-ci; 4. Demande à la Force internationale d’assistance à la sécurité de travailler en consultation étroite avec l’Autorité intérimaire afghane pour l’accomplissement de son mandat, ainsi qu’avec le Représentant spécial du Secrétaire général; 5. Appelle tous les Afghans à coopérer avec la Force internationale d’assistance à la sécurité et les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, et se félicite que les parties à l’Accord de Bonn se soient engagées à tout faire dans les limites de leurs moyens et de leur influence pour assurer la sécurité, notamment en assurant la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de tous les membres du personnel des Nations Unies et de tout le personnel international des organisations gouvernementales et non gouvernementales présentes en Afghanistan; 6. Note que les parties afghanes à l’Accord de Bonn se sont engagées à l’annexe I audit accord à retirer toutes les unités militaires de Kaboul, et leur demande de respecter cet engagement en coopération avec la Force internationale d’assistance à la sécurité; 7. Encourage les États voisins et les autres États Membres à accorder à la Force internationale d’assistance à la sécurité toute l’aide nécessaire qu’elle pourrait demander, notamment les autorisations de survol et de transit; 8. Souligne que les dépenses de la Force internationale d’assistance à la sécurité seront prises en charge par les États Membres participants concernés, prie le Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale par lequel les États ou les 0170856f.doc 3 S/RES/1386 (2001) opérations intéressés pourront recevoir des contributions, et encourage les États Membres à verser des contributions au fonds en question; 9. Prie le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité de lui faire périodiquement rapport sur l’exécution du mandat de celle-ci, par l’intermédiaire du Secrétaire général; 10. Demande aux États Membres participant à la Force internationale d’assistance à la sécurité d’aider l’Autorité intérimaire afghane à constituer et à former de nouvelles forces afghanes de défense et de sécurité; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1335 (2001)
IntituléAdoptée par le Conseil de sécurité sur la situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1335(2001)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1335 (2001) Conseil de sécurité Distr. générale 12 janvier 2001 01-21096 (F) 120101 120101 `````````Résolution 1335 (2001) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4256e séance, le 12 janvier 2001 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1088 (1996)du 12 décembre 1996, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet1998, 1222 (1999) du 15 janvier 1999, 1252 (1999) du 15 juillet 1999, 1285 (2000)du 13 janvier 2000, 1305 (2000) du 21 juin 2000 et 1307 (2000) du 13 juillet 2000, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 29 décembre 2000 (S/2000/1251) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka(MONUP), Rappelant également la lettre adressée à son président par le Chargé d’affaires de la République fédérale de Yougoslavie le 22 décembre 2000 (S/2000/1235) et lalettre adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de la Croatie le5 janvier 2001 (S/2001/13) au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souverai- neté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie à l’intérieur de ses fron-tières internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la Républi-que fédérale de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsi que del’article 3 dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet de la démilitarisa-tion de la presqu’île de Prevlaka, Notant avec satisfaction que la situation générale dans la zone de responsabi- lité de la MONUP est demeurée stable et calme, Se déclarant une fois de plus préoccupé par la persistance du non-respect du régime de démilitarisation, notamment les restrictions à la liberté de circulation desobservateurs militaires des Nations Unies, Notant avec satisfaction que l’ouverture de points de passage entre la Croatie et la République fédérale de Yougoslavie dans la zone démilitarisée continue à faci-liter la circulation à des fins civiles et commerciales, dans les deux sens et sans pro-voquer d’incidents sur le plan de la sécurité, et qu’elle reste une importante mesurede confiance tendant à la normalisation des relations entre les deux parties, et enga-2 n0121096.docS/RES/1335 (2001) geant instamment celles-ci à tirer parti de ces ouvertures pour instaurer de nouvelles mesures de confiance en vue d’aboutir à la normalisation de leurs relations, Accueillant avec satisfaction la volonté des Gouvernements démocratiques de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie, exprimée par le Premier Mi-nistre du Gouvernement fédéral de la République fédérale de Yougoslavie(S/2000/1235) et par le Ministre des affaires étrangères de la Croatie (S/2001/13), dereprendre dès que possible les pourparlers bilatéraux sur le différend concernantPrevlaka en application de l’Accord de normalisation des relations entre la Républi-que de Croatie et la République fédérale de Yougoslavie en date du 23 août 1996(S/1996/706, annexe), ce qui mettrait un terme à une longue période d’absence deprogrès notables sur la question, Constatant avec préoccupation que les parties tardent à entreprendre un pro- gramme complet de déminage, Notant avec satisfaction le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure indispensable pourmaintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernantPrevlaka, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994et la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix,pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de pré-vention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vé- rifier jusqu’au 15 juillet 2001 la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka,conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028); 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, deprendre de nouvelles mesures pour réduire les tensions et améliorer les conditions desécurité dans la région, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires desNations Unies et de garantir leur sécurité et leur entière liberté de circulation; 3. Engage les parties à reprendre dès que possible les pourparlers sur le dif- férend concernant Prevlaka et les encourage à appliquer les recommandations et les options concernant l’instauration de mesures de renforcement de la confiance quileur ont été présentées conformément à la demande formulée dans sa résolution1252 (1999), en vue notamment de faciliter encore la libre circulation de la popula-tion civile, et prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur la question d’ici au 15 avril 2001; 4. Demande une fois encore aux parties d’honorer leurs engagements réci- proques et d’appliquer pleinement l’Accord sur la normalisation de leurs relations,et souligne en particulier qu’il importe qu’elles honorent rapidement et de bonne foi leur engagement de parvenir à un règlement négocié du différend concernant Pre-vlaka conformément à l’article 4 de l’Accord;n0121096.doc 3S/RES/1335 (2001) 5. Prie les parties de continuer à rendre compte au Secrétaire général, au moins deux fois par mois, de l’état d’avancement de leurs négociations bilatérales; 6. Demande à nouveau aux parties d’entreprendre un programme complet de déminage dans les champs de mines identifiés dans la zone de responsabilité dela MONUP; 7. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinatio- nale de stabilisation, dont il a autorisé la création par sa résolution 1088 (1996) du12 décembre 1996 et prorogé le mandat par sa résolution 1305 (2000) du 21 juin2000, de coopérer pleinement; 8. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1387 (2002)
IntituléLa situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1387(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1387 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 15 janvier 2002 02-21282 (F) *0221282* Résolution 1387 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4448e séance, le 15 janvier 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998, 1222 (1999) du 15 janvier 1999, 1252 (1999) du 15 juillet 1999, 1285 (2000) du 13 janvier 2000, 1307 (2000) du 13 juillet 2000, 1335 (2001) du 12 janvier 2001, 1357 (2001) du 21 juin 2001 et 1362 (2001) du 11 juillet 2001, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 janvier 2002 (S/2002/1) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Rappelant également la lettre adressée à son président par le Chargé d’affaires par intérim de la Mission permanente de la Yougoslavie le 28 décembre 2001 (S/2001/1301) et celle envoyée par le Représentant permanent de la Croatie le 7 janvier 2002 (S/2002/29) au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsi que de l’article 3 dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet de la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, et de l’Accord portant normalisation des relations entre la République fédérative de Yougoslavie et la République de Croatie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe), Notant avec satisfaction que la situation générale dans la zone de responsabilité de la MONUP est demeurée stable et calme et encouragé par l’Accord conclu par les deux parties, portant création d’une commission inter-États de la frontière commune, Saluant le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure importante pour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, 2 0221282f.doc S/RES/1387(2002) Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994 et la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu’au 15 juillet 2002 la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028), et prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport au besoin sur la question; 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité et leur entière liberté de circulation; 3. Se félicite de la poursuite de la normalisation des relations entre les Gouvernements croate et yougoslave, et de la création d’une commission inter-États de la frontière commune, et invite instamment les parties à accélérer la recherche d’un règlement négocié du différend concernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord portant normalisation des relations; 4. Encourage les parties à examiner toute mesure de nature à instaurer la confiance, y compris les options mises à leur disposition au titre de la résolution 1252 (1999), qui pourraient faciliter le règlement du différend concernant Prevlaka; 5. Prie les parties de continuer à rendre compte au Secrétaire général, au moins tous les deux mois, de l’état d’avancement de leurs négociations bilatérales et des premiers travaux de la Commission de la frontière commune; 6. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation, dont il a autorisé la création par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996 et prorogé le mandat par sa résolution 1357 (2001) du 21 juin 2001, de coopérer pleinement; 7. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1388 (2002)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1388(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1388 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 15 janvier 2002 02-21288 (F) 150102 150102 *0221288* Résolution 1388 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4449e séance, le 15 janvier 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999 et 1333 (2000) du 19 décembre 2000, Constatant que la compagnie Ariana Afghan Airlines n’appartient plus aux Taliban, que ses appareils ne sont plus affrétés ou exploités par eux ou pour leur compte et que ses fonds et autres ressources financières ne sont plus détenus ou contrôlés, directement ou indirectement, par eux, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions des alinéas a) et b) du paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999) ne s’appliquent pas aux appareils d’Ariana Afghan Airlines non plus qu’à ses fonds et autres ressources financières; 2. Décide de supprimer la mesure visée à l’alinéa b) du paragraphe 8 de la résolution 1333 (2000); 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1389 (2002)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1389(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1389 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 16 janvier 2002 02-21597 (F) 160102 160102 *0221597* Résolution 1389 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4451e séance, le 16 janvier 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président relatives à la situation en Sierra Leone, Affirmant que tous les États sont déterminés à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Se félicitant des progrès notables accomplis dans le processus de paix en Sierra Leone, constatant que la situation dans le pays continue de constituer une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, et demandant que le processus de paix soit encore renforcé et progresse encore, Se félicitant que les opérations de désarmement soient officiellement achevées, demandant qu’on continue de s’employer à recueillir les armes qui restent entre les mains de la population civile, y compris les ex-combattants, et engageant la communauté internationale à fournir des ressources appropriées pour le programme de réinsertion, Insistant sur l’importance que revêt la tenue d’élections libres, régulières, transparentes et sans exclusive en Sierra Leone, et soulignant à cet égard combien il importe que tous les partis soient libres de faire campagne et aient accès aux médias sans aucune restriction, Se félicitant des progrès que le Gouvernement sierra-léonais et la Commission électorale nationale de la Sierra Leone ont accomplis dans les préparatifs des élections, avec l’aide de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL), et les encourageant, particulièrement la Commission électorale nationale, à poursuivre leur action à cet égard, Soulignant que c’est à la police sierra-léonaise qu’incombe au premier chef la responsabilité du maintien de l’ordre, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 2001 (S/2001/1195), et prenant acte de ce que la Commission électorale nationale de la Sierra Leone a demandé à l’Organisation des Nations Unies de lui apporter son soutien en vue des élections, 2 0221597f.doc S/RES/1389 (2002) 1. Décide que, conformément à la l’alinéa i) du paragraphe 8 de la résolution 1270 (1999) en date du 22 octobre 1999, afin de faciliter la tenue d’élections sans incident, la MINUSIL se chargera d’exécuter des tâches relatives aux élections dans les conditions énoncées aux paragraphes 48 à 62 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 2001 (S/2001/1195), dans les limites de son mandat et de ses capacités existants, à l’intérieur des zones dans lesquelles elle est déployée et compte tenu de la situation sur le terrain, et décide que ces tâches sont notamment les suivantes : a) Aider à la fourniture d’un appui logistique à la Commission électorale nationale pour le transport des fournitures et du personnel nécessaires pour le scrutin, y compris en ce qui concerne l’utilisation des moyens de transport aérien de la MINUSIL pour atteindre les zones inaccessibles par la route, le stockage et la distribution des fournitures nécessaires pour le scrutin avant les élections, le transport des bulletins de vote après les élections, l’assistance logistique aux observateurs électoraux internationaux, et l’utilisation des moyens de communication civils de la MINUSIL dans les provinces; b) Faciliter la libre circulation des personnes, des biens et de l’aide humanitaire dans l’ensemble du pays; c) Améliorer les conditions de sécurité et avoir un effet dissuasif, grâce à sa présence et dans le cadre de son mandat, pendant toute la période de préparation des élections, pendant le déroulement du scrutin et la période qui suivra immédiatement après l’annonce des résultats, et être prête à intervenir exceptionnellement en cas de désordre public sous la direction de la police sierra-léonaise, surtout à proximité des bureaux de vote et des lieux où se déroulent d’autres activités ayant un rapport avec les élections; 2. Autorise à nouveau la MINUSIL, en vertu du Chapitre 7 de la Charte des Nations Unies et conformément aux dispositions des résolutions 1270 (1999) du 22 octobre 1999 et 1289 (2000) du 7 février 2000, à prendre les mesures nécessaires pour accomplir les tâches définies aux alinéas b) et c) du paragraphe 1 ci-dessus, et réaffirme que la MINUSIL peut, dans l’exécution de son mandat, prendre les dispositions voulues pour assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel et, dans la limite de ses capacités et à l’intérieur des zones dans lesquelles elle est déployée, offrir une protection aux civils menacés d’actes imminents de violence physique, en tenant compte des responsabilités qui incombent au Gouvernement sierra-léonais, y compris la police sierra-léonaise; 3. Autorise l’augmentation des effectifs de la police civile des Nations Unies proposée par le Secrétaire général dans son rapport du 13 décembre 2001 (S/2001/1195), engage le Secrétaire général à demander une nouvelle augmentation de ces effectifs si le besoin s’en fait sentir, et fait sienne sa recommandation tendant à ce que la police civile des Nations Unies assume les tâches suivantes : a) Fournir des conseils et un appui à la police sierra-léonaise pour l’aider à s’acquitter de ses responsabilités électorales; b) Aider la police sierra-léonaise à concevoir et mettre en oeuvre un programme de formation électoral à l’intention de son personnel, axé principalement sur le maintien de la sécurité lors des manifestations publiques, sur les droits de l’homme et sur le comportement de la police; 0221597f.doc 3 S/RES/1389 (2002) 4. Se félicite de la création à titre transitoire d’une composante électorale de la MINUSIL afin que celle-ci soit mieux à même d’aider à faciliter, en particulier, la coordination des activités électorales entre la Commission électorale nationale, le Gouvernement sierra-léonais et les autres parties prenantes à l’échelon national et international; 5. Se félicite que, comme le Secrétaire général l’indique dans son rapport du 13 décembre 2001 (S/2001/1195), la MINUSIL compte créer dans chaque circonscription électorale un bureau à partir duquel elle suivra les élections, et apporter une assistance, dans les limites des ressources disponibles, aux observateurs électoraux internationaux; 6. Note avec satisfaction l’appui que la Section de l’information de la MINUSIL fournit en permanence à la Commission électorale nationale pour la mise au point et l’application d’une stratégie d’éducation civique et d’information du public, et encourage la MINUSIL à poursuivre cet effort; 7. Souligne que la responsabilité de la tenue des élections incombe en dernière analyse au Gouvernement sierra-léonais et à la Commission électorale nationale, et encourage la communauté internationale à apporter à cette fin une assistance et un appui généreux; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1390 (2002)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1390(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1390 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 16 janvier 2002 02-21603 (F) 160102 160102 *0221603* Résolution 1390 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4452e séance, le 16 janvier 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000 et 1363 (2001) du 30 juillet 2001, Réaffirmant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier les résolutions 1378 (2001) du 14 novembre 2001 et 1383 (2001) du 6 décembre 2001, Réaffirmant également ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, et renouvelant son appui aux efforts internationaux visant à éradiquer le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, Condamnant à nouveau catégoriquement les attaques terroristes commises le 11 septembre 2001 à New York, à Washington et en Pennsylvanie, se déclarant déterminé à prévenir tous actes de ce type, notant qu’Oussama ben Laden et le réseau Al-Qaida poursuivent leurs activités de soutien au terrorisme international et se déclarant déterminé à extirper ce réseau, Prenant note des actes d’accusation émis par les États-Unis d’Amérique à l’encontre d’Oussama ben Laden et de ses acolytes pour les attentats à la bombe perpétrés le 7 août 1998 contre les ambassades des États-Unis à Nairobi (Kenya) et à Dar es-Salaam (Tanzanie), entre autres chefs d’accusation, Constatant que les Taliban n’ont pas satisfait aux demandes formulées au paragraphe 13 de la résolution 1214 (1998) du 8 décembre 1998, au paragraphe 2 de la résolution 1267 (1999) et aux paragraphes 1, 2 et 3 de la résolution 1333 (2000), Condamnant les Taliban pour avoir permis que l’Afghanistan soit utilisé comme base de formation de terroristes et d’activités terroristes, y compris pour l’exportation du terrorisme par le réseau Al-Qaida et d’autres groupes terroristes, ainsi que pour avoir utilisé des mercenaires étrangers pour commettre des actes d’hostilité sur le territoire de l’Afghanistan, Condamnant le réseau Al-Qaida et les groupes terroristes associés pour les nombreux actes terroristes criminels qu’ils ont commis et qui avaient pour but de tuer de nombreux civils innocents et de détruire des biens, 2 0221603f.doc S/RES/1390 (2002) Réaffirmant à nouveau que les actes de terrorisme international constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de maintenir les mesures imposées à l’alinéa c) du paragraphe 8 de la résolution 1333 (2000) et prend note du maintien de l’application des mesures imposées à l’alinéa b) du paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999), conformément au paragraphe 2 ci-après, et décide de mettre fin aux mesures imposées à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999); 2. Décide que tous les États doivent prendre les mesures ci-après à l’égard d’Oussama ben Laden, des membres de l’organisation Al-Qaida ainsi que des Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités associés figurant sur la liste établie en application des résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000), qui doit être mise à jour périodiquement par le Comité créé en application du paragraphe 6 de la résolution 1267 (1999), ci-après dénommé « le Comité » : a) Bloquer sans délai les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques de ces personnes, groupes, entreprises et entités, y compris les fonds provenant de biens leur appartenant ou contrôlés, directement ou indirectement, par eux ou par des personnes agissant pour leur compte ou sous leurs ordres, et veiller à ce que ni ces fonds ni d’autres fonds, actifs financiers ou ressources économiques ne soient rendus disponibles, directement ou indirectement, pour les fins qu’ils poursuivent, par leurs citoyens ou par une personne se trouvant sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territoire ou le transit par leur territoire de ces personnes, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe ne peut contraindre un État à refuser l’entrée sur son territoire ou à exiger le départ de son territoire de ses propres citoyens et que le présent paragraphe ne s’applique pas lorsque l’entrée ou le transit est nécessaire pour l’aboutissement d’une procédure judiciaire, ou quand le Comité détermine, uniquement au cas par cas, si cette entrée ou ce transit est justifié; c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects, à partir de leur territoire ou par leurs citoyens se trouvant en dehors de leur territoire, à de tels groupes, personnes, entreprises ou entités, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés par eux, d’armes et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et le matériel militaires et les pièces de rechange pour le matériel susmentionné, ainsi que les conseils, l’assistance et la formation techniques ayant trait à des activités militaires; 3. Décide que les mesures visées aux paragraphes 1 et 2 ci-dessus seront réexaminées dans 12 mois, délai au terme duquel soit il les maintiendra, soit il décidera de les améliorer, dans le respect des principes et objectifs de la présente résolution; 4. Rappelle que tous les États Membres sont tenus d’appliquer intégralement la résolution 1373 (2001), y compris en ce qui concerne tout membre des Taliban ou de l’organisation Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban ou à l’organisation Al-Qaida, qui participent au financement d’actes de terrorisme, les organisent, les facilitent, les préparent, les exécutent ou leur apportent leur soutien; 0221603f.doc 3 S/RES/1390 (2002) 5. Prie le Comité d’exécuter les tâches ci-après et de lui rendre compte de ses activités en lui présentant des observations et des recommandations : a) Actualiser régulièrement la liste visée au paragraphe 2 ci-dessus, sur la base d’informations pertinentes qui seront fournies par les États Membres et les organisations régionales; b) Demander à tous les États de l’informer sur les mesures prises par eux afin d’appliquer au mieux les mesures visées au paragraphe 2 ci-dessus, et leur demander par la suite toute information supplémentaire qu’il pourra juger nécessaire; c) Présenter périodiquement au Conseil un rapport sur les informations qui lui auront été présentées sur la mise en oeuvre de la présente résolution; d) Publier sans tarder les directives et les critères nécessaires pour faciliter la mise en oeuvre des mesures visées au paragraphe 2 ci-dessus; e) Rendre publique, par l’intermédiaire des organes de presse appropriés, l’information qu’il estimera utile, y compris la liste visée au paragraphe 2 ci-dessus; f) Collaborer avec les autres comités des sanctions créés par le Conseil et avec le Comité créé en application du paragraphe 6 de sa résolution 1373 (2001); 6. Prie tous les États d’indiquer au Comité, au plus tard 90 jours après l’adoption de la présente résolution et par la suite selon un calendrier qui sera proposé par le Comité, quelles mesures ils auront prises pour mettre en oeuvre les mesures visées au paragraphe 2 ci-dessus; 7. Demande instamment à tous les États, aux organismes des Nations Unies et, selon qu’il sera utile, aux autres organisations et parties intéressées de collaborer sans réserve avec le Comité et avec le Groupe de suivi visé au paragraphe 9 ci-dessous; 8. Exhorte tous les États à prendre des mesures immédiates pour appliquer ou renforcer, par des mesures législatives ou administratives, selon qu’il conviendra, les dispositions applicables en vertu de leur législation ou de leur réglementation à l’encontre de leurs nationaux et d’autres personnes ou entités agissant sur leur territoire, afin de prévenir et de sanctionner les violations des mesures visées au paragraphe 2 de la présente résolution, et à informer le Comité de l’adoption de ces mesures, et invite les États à communiquer au Comité les résultats de toute enquête ou opération de police ayant un rapport avec la question, à moins que cette enquête ou opération ne risque de s’en trouver compromise; 9. Prie le Secrétaire général de charger le Groupe de suivi créé en application de l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1363 (2001), dont le mandat vient à expiration le 19 janvier 2002, d’assurer pendant une période de 12 mois le suivi de la mise en oeuvre des mesures visées au paragraphe 2 de la présente résolution; 10. Prie le Groupe de suivi de faire rapport au Comité pour le 31 mars 2002, puis tous les quatre mois; 11. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1391 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1391(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1391 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2002 02-23305 (F) *0223305* Résolution 1391 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 4458e séance, le 28 janvier 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 1310 (2000) du 27 juillet 2000, 1337 (2001) du 30 janvier 2001 et 1365 (2001) du 31 juillet 2001, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant en outre la lettre adressée par son président au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant également la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux des trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Soulignant le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant en outre les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais énoncée dans la lettre que le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies a adressée le 9 janvier 2002 au Secrétaire général (S/2002/40), 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la FINUL, en date du 16 janvier 2002 (S/2002/55), et souscrit aux observations et recommandations qu’il contient; 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 31 juillet 2002, ainsi que l’a recommandé le Secrétaire général; 2 0223305f.doc S/RES/1391 (2002) 3. Prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures nécessaires pour exécuter la reconfiguration de la FINUL comme indiqué dans son dernier rapport et conformément à la lettre du Président du Conseil de sécurité datée du 18 mai 2001, au vu de l’évolution de la situation sur le terrain et en consultation avec le Gouvernement libanais et les pays qui fournissent des contingents; 4. Réaffirme qu’il appuie sans réserve l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 5. Demande au Gouvernement libanais de continuer à prendre des mesures pour veiller à ce que son autorité soit effectivement rétablie dans tout le sud, notamment par le déploiement des forces armées libanaises; 6. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement pour exécuter son mandat dans toute sa zone d’opérations; 7. Encourage le Gouvernement libanais à veiller à ce que le calme règne dans tout le sud; 8. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement la ligne de retrait tracée par l’ONU, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 9. Condamne tous les actes de violence, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les violations de la ligne de retrait par voies aérienne, maritime et terrestre, et demande instamment aux parties d’y mettre fin et de respecter la sécurité du personnel de la FINUL; 10. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait au moyen de patrouilles, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étroits avec les parties, en vue de remédier aux violations, de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent; 11. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à mettre en place une capacité nationale dans ce domaine et à exécuter les activités de déminage d’urgence entreprises dans le sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent ces efforts au moyen de contributions en espèces et en nature et note avec satisfaction à cet égard la création du Groupe international d’appui, prend note du fait que le Gouvernement libanais et la FINUL ont reçu communication de cartes et d’informations au sujet de l’emplacement de mines et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires à ce sujet; 12. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées au sujet de l’application de la présente résolution; 13. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à l’issue de consultations appropriées, y compris avec le Gouvernement libanais et les pays fournissant des contingents et avant l’expiration du mandat actuel, un rapport détaillé sur les 0223305f.doc 3 S/RES/1391 (2002) activités de la FINUL, sa reconfiguration technique et les tâches exécutées actuellement par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 14. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 15. Souligne l’importance et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1392 (2002)
IntituléLa situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1392(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1392 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2002 02-23860 (F) 310102 310102 *0223860* Résolution 1392 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4463e séance, le 31 janvier 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor oriental, en particulier ses résolutions 1272 (1999) du 25 octobre 1999 et 1338 (2001) du 31 janvier 2001, ainsi que les déclarations de son président sur la question, en particulier celle du 31 octobre 2001 (S/PRST/2001/32), Rendant hommage au travail accompli par l’Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental (ATNUTO) ainsi qu’à la direction offerte par le Représentant spécial du Secrétaire général en vue d’aider la population du Timor oriental à jeter les bases de la transition vers l’indépendance, Rappelant que, dans la déclaration de son président (S/PRST/2001/32), le Conseil a souscrit à la recommandation présentée le 19 octobre 2001 par l’Assemblée constituante du Timor oriental tendant à ce que l’indépendance soit déclarée le 20 mai 2002, et notant avec satisfaction les efforts assidus faits par le deuxième Gouvernement de transition et par la population du Timor oriental pour accéder à l’indépendance à cette date, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 janvier 2002 (S/2002/80 et Corr.1) et notant que le Secrétaire général recommande que le mandat de l’ATNUTO soit prorogé jusqu’à la date de l’indépendance, Comptant recevoir , un mois au moins avant la date de l’indépendance, d’autres propositions précises du Secrétaire général au sujet du mandat et de la structure de la Mission qui fera suite à l’ATNUTO après l’indépendance, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général daté du 17 janvier 2002; 2. Décide de proroger le mandat actuel de l’ATNUTO jusqu’au 20 mai 2002; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1393 (2002)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1393(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1393 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2002 02-23866 (F) 310102 310102 *0223866* Résolution 1393 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4464e séance, le 31 janvier 2002 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier sa résolution 1364 (2001) du 31 juillet 2001, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 18 janvier 2002 (S/2002/88), Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Rappelant sa condamnation de la destruction en vol d’un hélicoptère de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), qui a coûté la vie aux neuf personnes qui se trouvaient à bord, et déplorant le fait que l’identité des auteurs de cette attaque n’ait pas encore été déterminée, Soulignant que la situation n’a toujours pas évolué sur certains points essentiels pour un règlement d’ensemble du conflit en Abkhazie (Géorgie), ce qui est inacceptable, Se félicitant du rôle important que la MONUG et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) jouent pour stabiliser la situation dans la zone du conflit et soulignant qu’il lui importe qu’elles continuent de coopérer étroitement dans l’exécution de leurs mandats respectifs, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 18 janvier 2002; 2. Loue et appuie résolument les efforts faits par le Secrétaire général et son Représentant spécial, avec l’aide que leur apportent la Fédération de Russie, en sa qualité de facilitateur, ainsi que le Groupe des Amis du Secrétaire général et l’OSCE, pour favoriser la stabilisation de la situation et parvenir à un règlement 2 0223866f.doc S/RES/1393 (2002) politique d’ensemble, qui doit porter notamment sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien; 3. Salue et appuie la mise au point du document relatif aux « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et de sa lettre d’envoi, avec la contribution et le plein appui de tous les membres du Groupe des Amis du Secrétaire général, et soutient l’action que mène le Représentant spécial sur la base de ces documents, qui constituent des éléments positifs en vue du lancement du processus de paix entre les parties; 4. Rappelle que ces documents ont pour objet de faciliter la tenue de négociations constructives entre les parties, sous l’égide des Nations Unies, concernant le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien et qu’il ne s’agit pas là d’une tentative pour leur imposer ou leur dicter une solution particulière; 5. Rappelle aussi que le processus de négociation qui doit aboutir à un règlement politique durable, acceptable par les deux parties, exigera des concessions de la part de l’une et de l’autre; 6. Engage instamment les parties, en particulier la partie abkhaze, à réceptionner sans tarder le document et sa lettre d’envoi, à les examiner de façon approfondie dans un esprit ouvert et à entamer ensuite sans tarder des négociations de fond constructives, et demande à ceux qui ont une influence sur les parties de contribuer à l’aboutissement de ces négociations; 7. Demande aux parties de n’épargner aucun effort pour surmonter leur méfiance mutuelle; 8. Condamne les violations des dispositions de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I), et exige qu’il y soit immédiatement mis un terme; 9. Accueille avec satisfaction et appuie résolument, à cet égard, le protocole relatif à la situation dans la vallée de la Kodori signé par les deux parties le 17 janvier 2002, demande qu’il soit intégralement et promptement appliqué, en particulier par la partie géorgienne, mais demande aussi spécialement à la partie abkhaze d’honorer son engagement de ne pas tirer avantage du retrait des troupes géorgiennes, reconnaît les préoccupations légitimes que les populations civiles de la région ont pour leur sécurité, demande aux dirigeants politiques de Tbilissi et Soukhoumi de respecter les accords de sécurité et leur demande aussi de se dissocier de la rhétorique militante et des manifestations de soutien aux solutions militaires et aux activités de groupes armés illégaux; 10. Engage les parties à assurer la nécessaire revitalisation du processus de paix sous tous ses principaux aspects, à reprendre leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents, à faire fond sur les résultats de la réunion de Yalta sur les mesures de confiance tenue en mars 2001 (S/2001/242), et à appliquer les propositions approuvées à cette occasion, dans un esprit constructif de coopération; 11. Se déclare consterné par l’absence de progrès sur la question des réfugiés et déplacés, réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques résultant du conflit, réaffirme également le droit inaliénable de tous les réfugiés et déplacés touchés par le conflit de retourner chez eux dans la sécurité et la dignité conformément au droit international et comme le prévoit l’Accord quadripartite du 0223866f.doc 3 S/RES/1393 (2002) 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II), rappelle qu’il incombe en particulier à la partie abkhaze de protéger les rapatriés et de faciliter le rapatriement du reste de la population déplacée, et se félicite des mesures prises par le Programme des Nations Unies pour le développement, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires pour améliorer la situation des réfugiés et des déplacés et leur permettre d’acquérir des compétences et une plus grande autonomie dans le plein respect de leur droit inaliénable à rentrer chez eux dans la sécurité et la dignité; 12. Engage les parties à appliquer les recommandations émanant de la mission d’évaluation conjointe menée dans le district de Gali sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, demande en particulier à la partie abkhaze de mieux faire appliquer la loi à l’égard de la population locale et de remédier au fait que la population de souche géorgienne ne peut être instruite dans sa langue maternelle; 13. Se félicite des programmes de réinsertion mis en place avec la coopération des parties à l’intention des déplacés et des rapatriés de part et d’autre de la ligne de cessez-le-feu; 14. Demande aux parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour trouver les individus qui ont abattu ou fait abattre l’hélicoptère de la MONUG, le 8 octobre 2001, et les traduire en justice, note avec préoccupation que les parties font preuve d’une propension inquiétante à limiter les mouvements du personnel de la MONUG, ce qui empêche la Mission d’exécuter convenablement son mandat, notamment de patrouiller efficacement, et souligne que les deux parties sont au premier chef responsables d’assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI, ainsi que des autres membres du personnel international; 15. Rappelle en particulier à la partie géorgienne qu’elle doit respecter son engagement de mettre un terme aux activités des groupes armés illégaux qui, franchissant la ligne de cessez-le-feu, entrent en Abkhazie (Géorgie) depuis la zone contrôlée par elle; 16. Se félicite que la MONUG réexamine continuellement les dispositions prises en matière de sécurité en vue d’assurer à son personnel le degré de sécurité le plus élevé possible; 17. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 juillet 2002, et de réexaminer ce mandat, à moins qu’une décision n’intervienne quant au maintien de la force de maintien de la paix de la CEI d’ici au 15 février 2002, et, à cet égard, note que, le 31 janvier 2002, les autorités géorgiennes ont accepté la prorogation du mandat de cette dernière jusqu’à la fin de juin 2002; 18. Prie le Secrétaire général de continuer à l’informer régulièrement sur la situation en Abkhazie (Géorgie) et de lui faire rapport à ce sujet trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution; 19. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1394 (2002)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1394(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1394 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 27 février 2002 02-26572 (F) 270202 270202 *0226572* Résolution 1394 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4480e séance tenue le 27 février 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur la question du Sahara occidental et sa détermination à aider les parties à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 19 février 2002 (S/2002/178), 1. Décide , comme recommandé par le Secrétaire général dans son rapport du 19 février 2002, de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 30 avril 2002, d’étudier activement les différentes options décrites dans le rapport du Secrétaire général et d’examiner cette question dans le cadre de son programme de travail; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur la situation avant la venue à terme du mandat en cours; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1395 (2002)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1395(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1395 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 27 février 2002 02-26590 (F) 270202 270202 *0226590* Résolution 1395 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4481e séance, tenue le 27 février 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1343 (2001) du 7 mars 2001, Notant que son prochain examen semestriel des mesures imposées par les paragraphes 5 à 7 de la résolution 1343 (2001) doit avoir lieu au plus tard le 6 mai 2002, Considérant l’importance du suivi de l’application des dispositions de la résolution 1343 (2001), 1. Prend note du rapport du Groupe d’experts concernant le Libéria en date du 26 octobre 2001 (S/2001/1015), présenté en application du paragraphe 19 de la résolution 1343 (2001); 2. Exprime son intention de prendre dûment en considération ce rapport; 3. Décide , dans l’intervalle, de reconstituer le Groupe d’experts nommé conformément au paragraphe 19 de la résolution 1343 (2001) pour une nouvelle période de cinq semaines à compter du 11 mars 2002 au plus tard; 4. Prie le Groupe d’experts d’effectuer une mission d’évaluation de suivi au Libéria et dans les pays voisins afin d’enquêter et de constituer un audit indépendant concis sur le respect par le Gouvernement libérien du paragraphe 2 de la résolution 1343 (2001) et sur toute violation des dispositions des paragraphes 5 à 7 de cette résolution et de lui rendre compte, par l’intermédiaire du Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1343 (2001), le 8 avril 2002 au plus tard, en lui faisant part de ses observations et de ses recommandations concernant les tâches visées dans la présente résolution; 5. Prie le Secrétaire général, après l’adoption de la présente résolution, agissant en consultation avec le Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1343 (2001), de nommer un maximum de cinq experts en faisant appel, dans la mesure du possible et selon qu’il convient, aux compétences des membres du Groupe d’experts nommé en application du paragraphe 19 de la résolution 1343 (2001), et prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour financer les travaux du Groupe; 2 0226590f.doc S/RES/1395 (2002) 6. Demande à tous les États de collaborer sans réserve avec le Groupe d’experts nommé en application du paragraphe 5 ci-dessus, dans l’exécution de son mandat; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1396 (2002)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1396(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1396 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 5 mars 2002 02-27289 (F) 050302 050302 *0227289* Résolution 1396 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4484e séance, le 5 mars 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, notamment les résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1112 (1997) du 12 juin 1997, 1256 (1999) du 3 août 1999 et 1357 (2001) du 21 juin 2001, Rappelant également l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie- Herzégovine et ses annexes (appelés collect ivement « Accord de paix »), ainsi que les conclusions des Conférences sur la mise en oeuvre de la paix, tenues à Bonn les 9 et 10 décembre 1997 (S/1997/979, annexe), à Madrid les 16 et 17 décembre 1998 (S/1999/139, appendice) et à Bruxelles les 23 et 24 mai 2000 (S/2000/586, annexe), Accueillant avec satisfaction les conclusions du Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix du 28 février 2002 (S/2002/230) ainsi que les conclusions du Conseil affaires générales de l’Union européenne du 18 février 2002 (S/2002/212), Exprimant sa gratitude au Secrétaire général, à son Représentant spécial et au personnel de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), qui inclut le Groupe international de police, pour leur contribution à la mise en oeuvre de l’Accord de paix et à la préparation de la succession de la MINUBH, 1. Accueille avec satisfaction et agrée la nomination par le Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix, le 28 février 2002, de Lord Ashdown comme Haut Représentant succéd ant à M. Wolfgang Petritsch; 2. Rend hommage aux succès remportés par M. Wolfgang Petritsch dans l’exercice de ses fonctions de Haut Représentant; 3. Accueille avec satisfaction l’acceptation par le Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix, le 28 février 2002, de l’offre faite par l’Union européenne d’organiser une mission de police de l’Union européenne à compter du 1er janvier 2003 pour suivre la fin du mandat de la MINUBH, dans le cadre d’un programme coordonné concernant le respect de l’état de droit, ainsi que de l’intention de l’Union européenne d’inviter également des États qui ne sont pas membres de l’Union à participer à cette mission de police; 2 0227289f.doc S/RES/1396 (2002) 4. Encourage la coordination entre la MINU BH, l’Union euro péenne et le Haut Représentant, de façon à assurer sans heurt la transmission des responsabilités du Groupe international de police à la Mission de police de l’Union européenne; 5. Se félicite également des conclusions du Comité directeur du Conseil de mise en oeuvre de la paix en date du 28 février 2002 concernant la rationalisation de l’effort civil international de mise en oeuvre de la paix en Bosnie-Herzégovine; 6. Réaffirme l’importance qu’il attache au rôle joué par le Haut Représentant s’agissant d’assurer la mise en oeuvre de l’Accord de paix et de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui s’emploient à aider les parties à mettre en oeuvre l’Accord de paix; 7. Réaffirme également que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient, sur le théâtre, de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise en oeuvre de l’Accord de paix; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1397 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question de Palestine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1397(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1397 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mars 2002 Français Original: anglais 02-28360 (F) 120302 120302 *0228360* Résolution 1397 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4489e séance, le 12 mars 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes antérieures, notamment les résolutions 242 (1967) et 338 (1973), Attaché à la vision d’une région dans laquelle deux États, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières reconnues et sûres, Profondément préoccupé par la poursuite des événements tragiques et violents qui ont lieu depuis septembre 2000, en particulier les attaques récentes et l’augmentation du nombre de victimes, Soulignant la nécessité pour toutes les parties concernées d’assurer la sécurité des civils, Soulignant également la nécessité de respecter les normes universellement reconnues du droit international humanitaire, Se félicitant aussi des efforts diplomatiques déployés par les envoyés spéciaux des États-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de l’Union européenne et par le Coordonnateur spécial des Nations Unies et d’autres pour parvenir à une paix complète, juste et durable au Moyen-Orient, et les encourageant , Se félicitant de la contribution du Prince héritier Abdallah d’Arabie saoudite, 1. Exige la cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions; 2. Demande aux parties israélienne et palestinienne ainsi qu’à leurs dirigeants de coopérer à la mise en oeuvre du plan de travail Tenet et des recommandations du rapport Mitchell visant la reprise des négociations en vue d’un règlement politique; 3. Exprime son soutien aux efforts que font le Secrétaire général et d’autres personnes pour aider les parties à mettre un terme à la violence et à reprendre le processus de paix; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1398 (2002)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1398(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1398 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mars 2002 02-28865 (F) 150302 150302 *0228865* Résolution 1398 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4494e séance, le 15 mars 2002 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1298 (2000) du 17 mai 2000, 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1312 (2000) du 31 juillet 2000, 1320 (2000) du 15 septembre 2000, 1344 (2001) du 15 mars 2001 et 1369 (2001) du 14 septembre 2001, les déclarations de son Président des 9 février 2001 (S/PRST/2001/4), 15 mai 2001 (S/PRST/2001/14) et 15 janvier 2002 (S/PRST/2002/1) respectivement, ainsi que toutes les autres résolutions et déclarations antérieures pertinentes se rapportant à la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée, Rappelant en outre le rapport de la Mission du Conseil de sécurité qui s’est rendue en Éthiopie et en Érythrée du 21 au 25 février 2002, en date du 27 février 2002 (S/2002/205), Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de l’Éthiopie et de l’Érythrée, Réaffirmant en outre que les deux parties doivent s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du droit international, notamment du droit international humanitaire, des normes internationales relatives aux droits de l’homme et du droit international des réfugiés, et assurer la sécurité de tout le personnel des Nations Unies, du Comité international de la Croix-Rouge et des autres organisations humanitaires, Exprimant de nouveau son appui résolu à l’Accord de paix global entre le Gouvernement de l’État d’Érythrée et le Gouvernement de la République démocratique fédérale d’Éthiopie signé à Alger le 12 décembre 2000 (S/2000/1183), ainsi qu’au précédent Accord de cessation des hostilités (S/2000/601), signé à Alger le 18 juin 2000 (ci-après collectivement dénommés les « Accords d’Alger »), Réaffirmant son appui résolu à l’aide que le Secrétaire général et son Représentant spécial continuent d’apporter, notamment par leurs bons offices, à l’application des Accords d’Alger, Réaffirmant également son appui résolu au rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) dans l’exécution de son mandat et dans ses efforts visant à faciliter un règlement pacifique du différend, 2 0228865f.doc S/RES/1398 (2002) Réaffirmant en outre son appui résolu à la Mission de liaison de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en Éthiopie et en Érythrée et invitant le Secrétaire général de l’OUA à continuer d’offrir le soutien sans réserve de son organisation au processus de paix, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 mars 2002 (S/2002/245), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 septembre 2002 le mandat de la MINUEE avec l’effectif (contingents et observateurs militaires) autorisé par sa résolution 1320 (2000); 2. Exprime sa satisfaction devant le fait qu’un règlement juridique définitif des problèmes frontaliers est sur le point d’être réalisé conformément aux Accords d’Alger, compte tenu qu’un tel règlement interviendra bientôt et accueille favorablement à cet égard les déclarations récentes des deux parties réaffirmant que la décision qui sera prise prochainement par la Commission du tracé de la frontière a un caractère définitif et contraignant; 3. Félicite les parties des progrès accomplis à ce jour dans l’application des Accords d’Alger, et notamment du fait que la Zone de sécurité temporaire (ZST) continue d’être respectée, ainsi que des mesures prises en coopération avec le Cartographe de l’ONU pour préparer la mise en oeuvre de la décision de la Commission du tracé de la frontière une fois qu’elle sera annoncée; 4. Demande aux parties de coopérer pleinement et rapidement avec la MINUEE dans la poursuite de l’exécution de son mandat, de respecter scrupuleusement la lettre et l’esprit de leurs accords et de collaborer étroitement avec le Représentant spécial du Secrétaire général à la mise en oeuvre de la décision de la Commission du tracé de la frontière, et notamment de participer avec diligence, de concert avec la MINUEE, à l’exécution de leurs plans de déminage nécessaire aux fins de la démarcation; 5. Souligne qu’il importe d’assurer la mise en oeuvre rapide de la décision qui sera prise prochainement par la Commission du tracé de la frontière tout en maintenant la stabilité dans toutes les zones auxquelles s’appliquera cette décision, et encourage les parties à envisager de nouveaux moyens concrets de mener des consultations à cet égard, éventuellement grâce au renforcement approprié de la Commission de coordination militaire et d’autres mécanismes avec le concours des garants, des facilitateurs et des témoins des Accords d’Alger; 6. Souligne en outre que, conformément à l’article 14 de l’Accord de cessation des hostilités, les arrangements en matière de sécurité doivent rester en vigueur et que, de ce fait, les arrangements relatifs à la séparation des forces, réalisée par la Zone de sécurité temporaire, resteront d’une importance capitale; 7. Souligne que tout transfert de territoire et d’autorité civile et tout déplacement de population ou mouvement de troupes, conformément à la décision de la Commission du tracé de la frontière, devraient avoir lieu dans l’ordre et être effectués grâce au dialogue et selon des modalités facilitées par les Nations Unies, conformément au paragraphe 16 de l’article 4 de l’Accord de paix global, et sans mesures unilatérales; 8. Souligne aussi que la MINUEE continuera de s’acquitter de son mandat jusqu’à l’achèvement de la démarcation de la frontière; 0228865f.doc 3 S/RES/1398 (2002) 9. Affirme sa détermination à aider les parties à appliquer la décision de la Commission du tracé de la frontière et invite le Secrétaire général à lui présenter dans les meilleurs délais des recommandations quant au rôle que la MINUEE pourrait jouer dans la démarcation de la frontière, notamment pour ce qui est du déminage en vue de la démarcation, en prenant en considération la décision de la Commission du tracé de la frontière, les contributions des parties, la capacité de la MINUEE et les ressources du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour la délimitation et la démarcation de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée; 10. Demande à nouveau à l’Érythrée, nonobstant la procédure de notification préalable, d’assurer à la MINUEE la liberté complète de mouvement afin de surveiller les forces redéployées, de communiquer les chiffres, les effectifs et la disposition de sa milice et de sa police à l’intérieur de la Zone de sécurité temporaire, et de conclure l’accord sur le statut des forces avec le Secrétaire général; 11. Prie instamment l’Éthiopie de fournir au Centre de coordination de l’action antimines les précisions promises au sujet des renseignements déjà communiqués; 12. S’inquiète qu’aucun progrès n’ait été accompli pour ce qui est de l’établissement à l’intention de la MINUEE d’un vol direct à haute altitude entre Asmara et Addis-Abeba, et demande à nouveau aux parties de collaborer avec le Représentant spécial du Secrétaire général dans un esprit de compromis afin de régler cette question dans l’intérêt de tous; 13. Demande aux parties de libérer et rapatrier sans plus tarder, sous l’égide du Comité international de la Croix-Rouge et conformément aux Conventions de Genève et aux Accords d’Alger, tous les prisonniers de guerre et tous les civils qu’elles détiennent encore; 14. Demande également aux parties de prendre d’autres mesures propres à instaurer la confiance et à favoriser la réconciliation entre les deux peuples dans leur intérêt mutuel, notamment en traitant chacune avec humanité les nationaux de l’autre partie, conformément aux Accords d’Alger; en facilitant la réinsertion durable des réfugiés, des déplacés et des soldats démobilisés; en favorisant les contacts transfrontières au niveau local afin de régler les différends et de rétablir les relations communautaires; et en facilitant la poursuite du dialogue dans la société civile à tous les niveaux dans les deux pays, comme l’ont entrepris récemment les chefs religieux; 15. Encourage les parties à prendre des dispositions pour permettre à la MINUEE d’informer les groupes de population intéressés de la zone de la mission au sujet du tracé et de la démarcation de la frontière entre les deux pays et du rôle des Nations Unies à cet égard; 16. Encourage également les parties à s’attacher à la reconstruction et au développement de leur économie et à l’amélioration de leurs relations, dans l’intérêt de tous et afin de favoriser la paix et la sécurité régionales; 17. Encourage les garants, les facilitateurs et les témoins des Accords d’Alger à continuer d’appuyer le processus de paix et invite tous les États et organisations internationales à soutenir ce processus, notamment en faisant preuve du plus haut niveau de responsabilité en décourageant les livraisons d’armes à la région et en versant des contributions au Fonds d’affectation spéciale pour l’appui 4 0228865f.doc S/RES/1398 (2002) au processus de paix en Éthiopie et en Érythrée, au Fonds d’affectation spéciale pour la délimitation et la démarcation de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée, ainsi qu’au titre de la procédure d’appel global des Nations Unies pour 2002; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1399 (2002)
IntituléLa situation en République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1399(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1399 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 19 mars 2002 02-29412 (F) *0229412* Résolution 1399 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4495e séance, le 19 mars 2002 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions et les déclarations antérieures de son Président, Rappelant également l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815) et soulignant que le cessez-le-feu entre les partie s à cet accord était respecté depuis janvier 2001, Rappelant en outre que le Dialogue intercongolais est un élément capital du processus de paix dans la République démocratique du Congo, Constatant que la situation dans la République démocratique du Congo fait peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Condamne la reprise des combats dans la poche de Moliro et la prise de Moliro par le RCD-Goma, et souligne qu’il s’agit d’une violation majeure du cessez-le-feu; 2. Souligne qu’aucune partie à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka ne sera autorisée à retirer des avantages militaires alors qu’un processus de paix est en cours et qu’une opération de maintien de la paix est déployée; 3. Exige le retrait immédiat et sans condition des troupes du RCD-Goma de Moliro et exige également que toutes les parties se retirent sur les positions défensives prévues dans le sous-plan de désengagement d’Harare; 4. Exige en outre que le RCD-Goma se retire de Pweto, qu’il occupe en violation du plan de Kampala et du sous-plan de désengagement d’Harare, de façon à en permettre la démilitarisation, et que toutes les autres parties se retirent aussi des sites qu’elles occupent en violation du plan de Kampala et du sous-plan de désengagement d’Harare; 5. Rappelle que Kisangani doit également être démilitarisée; 6. Rappelle au RCD-Goma et à toutes les autres parties qu’ils doivent s’acquitter de leurs obligations au titre de l’Accord de cessez-le-feu, du plan de désengagement et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 2 0229412f.doc S/RES/1399 (2002) 7. Engage le Rwanda à user de son influence sur le RCD-Goma pour que celui-ci se plie aux exigences de la présente résolution; 8. Se félicite du déploiement de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo à Moliro et à Pweto et demande à toutes les parties de collaborer pleinement avec celle-ci et d’assurer la sûreté et la sécurité de son personnel sur le terrain; 9. Demande aux parties à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka de s’abstenir de toute opération militaire ou de tout au tre acte de provocation, en particulier pendant que se tient le Dialogue intercongolais; 10. Souligne qu’il importe de poursuivre le Dialogue intercongolais et engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à reprendre immédiatement sa participation à ce dialogue; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1400 (2002)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1400(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1400 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mars 2002 02-30908 (F) 280302 280302 *0230908* Résolution 1400 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4500e séance, le 28 mars 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son Président concernant la situation en Sierra Leone, Affirmant que tous les États sont déterminés à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Accueillant avec satisfaction la réunion des Présidents de l’Union du fleuve Mano tenue à Rabat le 27 février 2002 sur l’ invitation de S. M. le Roi du Maroc, Se félicitant des nouveaux progrès obtenus dans le processus de paix en Sierra Leone, et notamment de la levée de l’état d’urgence, saluant le rôle positif que joue la Mission des Nations Unies en Sierra Le one (MINUSIL) en faisant progresser le processus de paix, et appelant à le consolider encore, Encourageant le Réseau des femmes de l’Union du fleuve Mano pour la paix et les autres initiatives de la société civi le à continuer d’appor ter leur concours en faveur de la paix dans la région, Constatant que la situation en Sierra Leone continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité dans la région, Se déclarant préoccupé par la précarité de la situation dans la région du fleuve Mano, le fort accroissement du nombre des réfugiés ainsi que par les conséquences humanitaires pour les populations civiles, ré fugiées et déplacées dans cette région, Insistant sur l’importance que revêt la tenue d’élections libres, régulières, transparentes et sans exclusive en Sierra Leone, et se félicitant des progrès que le Gouvernement sierra-léonais et la Commi ssion électorale nationale de la Sierra Leone ont accomplis dans la préparation des élections, notamment dans l’enregistrement des électeurs, Réaffirmant l’importance que revêtent l’extens ion effective de l’autorité de l’État à l’ensemble du pays, la réinser tion des anciens combattants, le retour spontané et sans entrave des réfugiés et de s déplacés, le plein respect des droits de l’homme et de la primauté du droit, et l’adoption de mesures efficaces en ce qui concerne les questions d’impunité et de responsabilité, en particulier pour la 2 0230908f.doc S/RES/1400 (2002) protection des femmes et des enfants, et soulignant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer d’appuyer la réalisation de ces objectifs, Accueillant avec satisfaction l’accord conclu entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement sierra-léonais pour la création d’un Tribunal spécial pour la Sierra Leone, et les recommandations de la mission de planification en vue de la création d’un Tribunal spécial pour la Si erra Leone (S/2002/246), ainsi que celles que le Secrétaire général formule dans son rapport en date du 14 mars 2002 (S/2002/267), tendant à ce que la MINUSIL a ssure l’appui administratif et l’appui connexe au Tribunal spécial, Soulignant qu’il importe que la MINUSIL continue de prêter appui au Gouvernement sierra-léonais pour la consolida tion de la paix et la stabilité après les élections, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 14 mars 2002 (S/2002/267), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSIL pour une période de six mois commençant le 30 mars 2002; 2. Exprime sa gratitude aux États Membres qui fournissent des contingents et des éléments de soutien à la MINUSIL et à ceux qui se sont engagés à le faire; 3. Accueille favorablement le concept d’opérations militaires pour 2002 de la MINUSIL, exposé au paragraphe 10 du ra pport du Secrétaire général daté du 14 mars 2002 (S/2002/267) et prie le Secrétai re général de l’informer régulièrement des progrès accomplis par la MINUSIL dans la réalisation des aspects essentiels de ce concept et dans la planification des phases suivantes; 4. Engage le Gouvernement sierra-léonais et le Revolutionary United Front (RUF) à intensifier leurs efforts pour assure r l’application intégrale de l’Accord de cessez-le-feu signé par eux le 10 novembre 2000 à Abuja (S/2000/1091) et confirmé à la réunion tenue le 2 mai 2001 à Abuja par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’ Organisation des Nations Unies, le Gouvernement sierra-léonais et le RUF; 5. Encourage le Gouvernement sierra-léonais et le RUF à continuer de prendre des mesures pour faire avancer le di alogue et la réconciliation nationale et, à ce propos, souligne l’importance de la réinsertion du RUF dans la société sierra-léonaise et sa transformation en parti poli tique, et exige le démantèlement immédiat, en toute transparence, de toutes les structures militaires non gouvernementales; 6. Se félicite de l’achèvement officiel du processus de désarmement, se déclare préoccupé par la grave insuffis ance du financement apporté au Fonds d’affectation spéciale multidonateurs pour le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, et e ngage le Gouvernement sierra-léonais à rechercher activement les ressources supplé mentaires nécessaires d’urgence pour la réinsertion; 7. Souligne que le renforcement des capacité s de la Sierra Leone dans le domaine de l’administration est indispen sable à la paix et au développement durables dans le pays, ainsi qu’à la tenue d’él ections libres et régulières, et prie donc instamment le Gouvernement sierra-lé onais, avec l’aide de la MINUSIL, conformément à son mandat, d’accélérer le rétablissement de l’autorité civile et des 0230908f.doc 3 S/RES/1400 (2002) services publics dans tout le pays, en particulier dans les zones d’extraction du diamant, notamment en pourvoyant les postes clefs des administrations publiques et de la police et en déployant l’armée sie rra-léonaise pour assurer la sécurité des frontières, et demande aux États et aux autres organisations internationales et non gouvernementales d’apporter leur concours à toute la gamme des efforts de relèvement; 8. Se félicite de la création de la composante électorale de la MINUSIL et du recrutement de 30 conseillers de police ci vile supplémentaires chargés d’aider le Gouvernement sierra-léonais et la police sierra-léonaise à préparer les élections; 9. Accueille avec satisfaction la signature, le 16 janvier 2002, de l’accord entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement sierra-léonais pour la création d’un Tribunal spécial pour la Sierra Leone, envisagé dans la résolution 1315 (2000) du 14 août 2000, engage les donateurs à s’acquitter d’urgence des contributions qu’ils ont annoncées au Fonds d’affectation spéciale pour le Tribunal spécial, et espère que le Tribunal entame ra bientôt ses activités et autorise la MINUSIL à assurer au Tribunal spécial, sur la base du remboursement des frais, et sans préjudice pour son potentiel, l’appui administratif et l’appui connexe nécessaires; 10. Se félicite des progrès accomplis par le Gouvernement sierra-léonais, agissant avec le Secrétaire général, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et les autres interv enants internationaux concernés, pour la création de la Commission vérité et r éconciliation, et demande instamment aux donateurs de lui affecter d’urgence des fonds; 11. Accueille avec satisfaction la réunion au sommet de l’Union du fleuve Mano tenue à Rabat le 27 février 2002, e ngage les Présidents à poursuivre la concertation et à donner effet aux enga gements qu’ils ont pris en faveur du rétablissement de la paix et de la sécur ité dans la région, et encourage les efforts déployés par la CEDEAO en vue d’un règlemen t durable et définitif de la crise dans la région de l’Union du fleuve Mano; 12. Se déclare gravement préoccupé par les violences, notamment les violences sexuelles, dont les femmes et le s enfants ont été victimes pendant le conflit en Sierra Leone, et souligne qu’ il importe d’apporter à ces problèmes une solution efficace; 13. Se déclare gravement préoccupé par les éléments de preuve, recueillis par la MINUSIL, de violations des droits de l’homme et de transgressions du droit humanitaire, exposés aux paragraphes 38 à 40 du rapport du Secrétaire général daté du 14 mars 2002 (S/2002/267), encourage la MINUSIL à poursuivre son action et, à ce propos, prie le Secrétaire général d’éval uer à nouveau la situation décrite dans son rapport de septembre, notamment en ce qui concerne la situation des femmes et des enfants qui ont été victimes du conflit; 14. Se déclare gravement préoccupé par les allégations selon lesquelles des personnels des Nations Unies auraient pu se rendre coupables de violences sexuelles à l’encontre de femmes et d’enfants des camps de réfugiés et de déplacés dans la région, soutient la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de cette sorte de violences, attend avec intérêt le rapport du Secrétaire général sur les résultats de l’enquête consacrée à ces a llégations, et le prie de formuler des recommandations sur les moyens de prévenir désormais tout crime de ce type, tout 4 0230908f.doc S/RES/1400 (2002) en appelant les États en cause à faire le nécessaire pour traduire en justice leurs ressortissants responsables de ces crimes; 15. Demande que soit maintenu l’appui de la MINUSIL, dans les limites de son potentiel et des zones où elle est déploy ée, pour le retour des réfugiés et des déplacés, et demande instamment à tous les intervenants de continuer de coopérer à cette fin pour donner effet à leurs engagement s, conformément à l’Accord de cessez- le-feu d’Abuja; 16. Se félicite que le Secrétaire général ait l’ intention de continuer de suivre de près la situation sur le plan de la sécu rité, la situation politique et la situation sur le plan humanitaire et sur celui des droits de l’homme et de lui en rendre compte, après avoir dûment consulté les pays qui f ournissent des contingents et en formulant éventuellement des recommandations supplémenta ires, et le prie en particulier de lui présenter avant le 30 juin 2002 un rapport d’étape évaluant la situation après les élections et les perspectives de consolidation de la paix; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1401 (2002)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1401(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1401 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mars 2002 02-30915 (F) 280302 280302 *0230915* Résolution 1401 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4501e séance, le 28 mars 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier la résolution 1378 (2001) du 14 novembre 2001, 1383 (2001) du 6 décembre 2001 et 1386 (2001) du 20 décembre 2001, Rappelant toutes les résolutions pertinen tes de l’Assemblée générale, en particulier la résolution 56/220 (2001) du 21 décembre 2001, Soulignant le droit inaliénable du peuple afghan à déterminer lui-même librement son avenir politique, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant qu’elle a fait sien l’Accord su r les arrangements provisoires applicables à l’Afghanistan en attendant le rétablissement d’institutions étatiques permanentes, signé à Bonn le 5 décembre 2001 (S/2001/1154) (l’Accord de Bonn), en particulier son annexe 2 relative au rôle de l’Organisation des Nations Unies pendant la période intérimaire, Se félicitant de la création, le 22 décembre 2001, de l’autorité intérimaire afghane et attendant avec intérêt l’évolu tion du processus énoncé dans l’Accord de Bonn, Insistant sur l’importance vitale de la lutte contre la culture et le trafic de drogues illicites et de l’élimination de la menace que constituent les mines terrestres, ainsi que de la maîtr ise du trafic des armes légères, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 18 mars 2002 (S/2002/278), Encourageant les pays donateurs qui ont annoncé des contributions financières lors de la Conférence de Tokyo sur l’aide à la reconstruction de l’Afghanistan à honorer leurs engagements aussitôt que possible, Saluant la Mission spéciale des Nations Unies en Afghanistan pour sa détermination dans l’exécution de son manda t dans des conditions particulièrement difficiles, 2 0230915f.doc S/RES/1401 (2002) 1. Approuve la création, pour une période initiale de 12 mois à compter de l’adoption de la présente résolution, d’une Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) avec le mandat et la structure tels qu’exposés dans le rapport du Secrétaire général en date du 18 mars 2002 (S/2002/278); 2. Réaffirme son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général et approuve la pleine autorité de cel ui-ci, conformément à ses résolutions pertinentes, pour ce qui est de la planifica tion et de la conduite de toutes les activités des Nations Unies en Afghanistan; 3. Souligne que l’application de l’Accord de Bonn a beaucoup à gagner à la fourniture d’une aide ciblée à la réhabilita tion et à la reconstruction et, à cet effet, engage les donateurs bilatéraux et multila téraux, en particulier dans le cadre du Groupe d’appui à l’Afghanistan et du Groupe de mise en oeuvre, à agir en très étroite coordination avec le Représentant spécial du Secrétaire général et l’Autorité intérimaire afghane et ses successeurs; 4. Souligne également , dans le contexte du paragraphe 3 ci-dessus, le fait que, bien que l’aide humanitaire doive être fournie dans tous les cas où elle est requise, l’aide à la réhabilitation ou à la reconstruction doit être apportée, par l’intermédiaire de l’Autorité intérimair e afghane ou de ses successeurs, et mise effectivement en oeuvre là où les autor ités locales contribuent au maintien d’un environnement sûr et donnent la preuve de leur respect des droits de l’homme; 5. Demande à toutes les parties afghanes de collaborer avec la MANUA à l’exécution de son mandat et d’assurer la sécu rité et la liberté de mouvement de son personnel dans l’ensemble du pays; 6. Prie la Force internationale d’assistance à la sécurité, dans l’exécution de son mandat conformément à la résolution 1386 (2001), de continuer de travailler en étroite consultation avec le Secrétaire général et son Représentant spécial; 7. Prie le Secrétaire général de lui rend re compte tous les quatre mois de l’application de la présente résolution; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1402 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question de Palestine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1402(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1402 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2002 02-31054 (F) 300302 300302 *0231054* Résolution 1402 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4503e séance, le 30 mars 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973 et 1397 (2002) du 12 mars 2002, ainsi que les principes de Madrid, Se déclarant gravement préoccupé que la situation se soit encore dégradée, notamment du fait des récents attentats-suicide à la bombe commis en Israël et de l’offensive militaire lancée contre le quar tier général du Président de l’Autorité palestinienne, 1. Demande aux deux parties de réaliser immédiatement un véritable cessez-le-feu; demande le retr ait des troupes israéliennes des villes palestiniennes, y compris Ramallah; et demande aux partie s de coopérer pleinement avec l’Envoyé spécial Zinni, et avec d’autres, en vue de l’application du plan de travail de sécurité Tenet, première étape vers la mise en oeuvre des recommandations du Comité Mitchell, dans le but de reprendre le s négociations sur un règlement politique; 2. Exige à nouveau , comme il l’a fait dans sa résolution 1397 (2002) du 12 mars 2002, la cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provo cations, incitations et destructions; 3. Exprime son soutien à l’action menée par le Secrétaire général de l’ONU et les envoyés spéciaux au Moyen-Orient pour aider les parties à mettre un terme à la violence et à reprendre le processus de paix; 4. Décide de rester saisi de la question. ____________
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1403 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question de Palestine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1403(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1403 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 4 avril 2002 02-31728 (F) 040402 040402 *0231728* Résolution 1403 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4506e séance, le 4 avril 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1397 (2002) du 12 mars 2002 et 1402 (2002) du 30 mars 2002, Profondément préoccupé par l’aggravation de la situation sur le terrain, et notant que la résolution 1402 (2002) n’a pas encore été appliquée, 1. Exige l’application sans délai de sa résolution 1402 (2002); 2. Accueille favorablement la mission du Secrétaire d’État des États-Unis dans la région, ainsi que les efforts déployés par d’autres personnalités, en particulier les envoyés spéciaux des États-Unis, de la Fédération de Russie et de l’Union européenne, et le Coordonnateur spécial des Nations Unies, pour instaurer une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient; 3. Prie le Secrétaire général de suivre la situation et de le tenir informé; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1404 (2002)
IntituléLa situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1404(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1404 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 18 avril 2002 02-34046 (F) 180402 180402 *0234046* Résolution 1404 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4514e séance, le 18 avril 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 et toutes les résolutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions 1127 (1997) du 28 août 1997, 1173 (1998) du 12 juin 1998, 1237 (1999) du 7 mai 1999, 1295 (2000) du 18 avril 2000, 1336 (2001) du 23 janvier 2001, 1348 (2001) du 19 avril 2001 et 1374 (2001) du 19 octobre 2001, Rappelant la Déclaration de son Président en date du 28 mars 2002 (S/2002/7) et, en particulier, le fait que le Conseil est prêt à étudier toutes dérogations et modifications particulières qu’il convient d’apporter aux mesures imposées en application du paragraphe 4 a) de sa résolution 1127 (1997), en consultation avec le Gouvernement angolais et afin de faciliter les négociations de paix, Réaffirmant également qu’il est résolu à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Se déclarant de nouveau préoccupé par les répercussions humanitaires de la situation actuelle sur la population civile de l’Angola, Accueillant avec satisfaction l’accord de cessez-le-feu du 4 avril 2002, Reconnaissant l’importance qui s’attache, entre autres, à la surveillance, aussi longtemps que nécessaire, de la mise en oeuvre des dispositions des résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998), Considérant que la situation en Angola continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Attend avec intérêt le rapport supplémentaire de l’instance de surveillance établie en application de sa résolution 1295 (2000), qui doit lui être soumis conformément au paragraphe 8 de la résolution 1374 (2001); 2. Exprime son intention d’examiner à fond le rapport supplémentaire; 3. Décide de proroger le mandat de l’instance de surveillance d’une nouvelle période de six mois, qui se terminera le 19 octobre 2002; 2 und_gen_n0234046_docu_n S/RES/1404 (2002) 4. Prie l’instance de surveillance de fournir au Comité créé par la résolution 864 (1993), dénommé ci-après le « Comité », dans un délai de 30 jours à compter de l’adoption de la présente résolution, un plan d’action détaillé pour ses activités futures, en particulier, mais non exclusivement, sur les mesures financières et les mesures relatives au commerce de diamants et au commerce d’armes qui ont été imposées à l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA); 5. Prie l’instance de surveillance de rendre compte périodiquement au Comité et de présenter à celui-ci un rapport supplémentaire avant le 15 octobre 2002; 6. Prie le Secrétaire général, agissant dès l’adoption de la présente résolution et en consultation avec le Comité, de nommer quatre experts à l’instance de surveillance et le prie en outre de prendre les dispositions financières nécessaires pour assurer le financement des travaux de l’instance de surveillance; 7. Prie le Président du Comité de lui présenter le rapport supplémentaire au plus tard le 19 octobre 2002; 8. Demande à tous les États de coopérer pleinement avec l’instance de surveillance pour l’aider à s’acquitter de son mandat; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1405 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question de Palestine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1405(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1405 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 19 avril 2002 02-34534 (F) 190402 190402 *0234534* Résolution 1405 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4516e séance, le 19 avril 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1397 (2002) du 12 mars 2002, 1402 (2002) du 30 mars 2002 et 1403 (2002) du 4 avril 2002, ainsi que la déclaration de son Président en date du 10 avril 2002 (S/PRST/2002/9), Préoccupé par la situation épouvantable dans laquelle se trouve la population civile palestinienne sur le plan humanitaire, en particulier par les informations en provenance du camp de réfugiés de Djénine qui font état d’un nombre indéterminé de morts et de destruction, Demandant la levée des restrictions imposées, en particulier à Djénine, aux activités des organismes humanitaires, notamment celles du Comité international de la Croix-Rouge et de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, Soulignant qu’il faut que toutes les parties concernées assurent la sécurité des civils et respectent les normes universellement acceptées du droit international humanitaire, 1. Insiste sur le fait qu’il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne; 2. Accueille favorablement l’initiative prise par le Secrétaire général, de réunir, au moyen d’une équipe d’établissement des faits, des informations exactes concernant les événements survenus récemment dans le camp de réfugiés de Djénine, et prie le Secrétaire général de l’en tenir informé; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1406 (2002)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1406(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1406 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2002 02-36075 (F) 300402 300402 *0236075* Résolution 1406 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4523e séance, le 30 avril 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, et notamment sa résolution 1394 (2002) du 27 février 2002, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Saha ra occidental (MINURSO) jusqu’au 31 juillet 2002 afin d’examiner plus avant le rapport du Secrétaire général en date du 19 février 2002 (S/2002/178); 2. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1407 (2002)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1407(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1407/(2002) Conseil de sécurité Distr. générale 3 mai 2002 02-36608 (F) 030502 030502 *0236608* Résolution 1407 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4524e séance, le 3 mai 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, Rappelant en outre la déclaration faite par son Président le 28 mars 2002 (S/PRST/2002/8), Prenant note avec une vive préoccupation des flux continus d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie en provenance d’autres pays et contribuent à mettre en péril la paix et la sécurité et à compromettre les efforts politiques de réconciliation nationale en Somalie, Se félicitant de la visite que le Président du Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après dénommé « le Comité ») doit effectuer en Somalie et dans les États de la région en juin 2002 et attendant avec intérêt son rapport sur cette visite, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prie le Secrétaire général de constituer, dans un délai d’un mois à compter de l’adoption de la présente résolution, en préparation de la création d’un groupe d’experts, une équipe d’experts composée de deux membres pour une période de 30 jours, chargée de présenter au Comité un plan d’action énonçant en détail les ressources et compétences dont le Groupe d’experts aura besoin pour produire des informations indépendantes sur les violations et pour améliorer l’application de l’embargo sur les armes et les équipements militaires décrété au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), notamment en menant les activités suivantes : – Enquêter sur les violations de l’embargo sur les armes, y compris les voies d’accès terrestres, aériennes et maritimes à la Somalie, en particulier en approchant toutes les sources susceptibles de fournir des informations sur ces violations, notamment les États intéressés, les organisations intergouvernementales et les organismes internationaux de coopération en matière de police et de justice, les organisations non gouvernementales, les établissements et intermédiaires financiers, les autres sociétés de courtage, les 2 und_gen_n0236608_docu_r S/RES/1407/(2002) compagnies aériennes et les autorités chargées de l’aviation civile, les membres du Gouvernement national de transition, les autorités locales, les dirigeants politiques et les chefs traditionnels, les membres de la société civile et les milieux d’affaires; – Fournir des informations détaillées dans les domaines techniques ayant un rapport avec les violations ainsi qu’avec la mise en oeuvre de l’embargo sur les armes sous ses divers aspects; – Mener des recherches sur le terrain, là où cela est possible, en Somalie, dans les États voisins de la Somalie et dans d’autres États, selon qu’il conviendra; – Évaluer la capacité des États de la région à faire pleinement respecter l’embargo sur les armes, notamment en examinant leurs régimes de douane et de contrôle des frontières; – Formuler des recommandations sur les mesures pratiques qu’on pourrait prendre pour faire encore mieux respecter l’embargo sur les armes; 2. Prie le Président du Comité de communiquer le rapport de l’équipe d’experts, dans les deux semaines suivant sa réception, au Conseil de sécurité pour que celui-ci l’examine; 3. Se déclare déterminé à examiner les conclusions des experts et du Président du Comité et à prendre de nouvelles mesures comme suite à la déclaration faite par son Président le 28 mars 2002 (S/PRST/2002/8) et au paragraphe 1 ci-dessus avant la fin de juillet 2002; 4. Prie tous les États ainsi que le Gouvernement national de transition et les autorités locales en Somalie de coopérer sans réserve avec le Président du Comité et l’équipe d’experts dans leur recherche d’informations en application de la présente résolution, notamment en facilitant leurs visites sur tous les sites et auprès de tous les acteurs concernés et en leur assurant un plein accès aux responsables gouvernementaux et aux dossiers qu’ils pourraient demander à voir; 5. Demande instamment à toutes les autres personnes et entités approchées par le Président du Comité ou l’équipe d’experts, notamment aux dirigeants politiques et aux chefs traditionnels, aux membres de la société civile et des milieux d’affaires, aux établissements et intermédiaires financiers, aux autres sociétés de courtage, aux compagnies aériennes et aux autorités chargées de l’aviation civile, aux organisations non gouvernementales, aux organisations intergouvernementales et aux organismes internationaux chargés de la coopération en matière de police et de justice, d’apporter leur entière coopération au Président et aux experts en leur fournissant les informations pertinentes et en facilitant leurs enquêtes; 6. Prie le Président du Comité et l’équipe d’experts d’aviser le Conseil sans délai, par l’intermédiaire du Comité, de tout défaut de coopération de la part des autorités et entités mentionnées ci-dessus; 7. Prie le Secrétaire général de s’attaquer énergiquement, en fournissant une assistance technique au Gouvernement national de transition, aux autorités locales et aux dirigeants traditionnels civils et religieux, et en coopérant avec eux, à renforcer l’infrastructure administrative et judiciaire sur l’ensemble du territoire somalien et à contribuer ainsi à la surveillance et à la mise en oeuvre de l’embargo sur les armes, conformément à la déclaration faite par le Président du Conseil de und_gen_n0236608_docu_r 3 S/RES/1407/(2002) sécurité le 28 mars 2002, et invite tous les acteurs de l’action humanitaire et du développement à favoriser et faciliter de façon coordonnée la réalisation de cet objectif dans le cadre de leurs programmes d’aide à la Somalie; 8. Prie tous les États de présenter au Comité, au plus tard 60 jours à partir de la date de l’adoption de la présente résolution, et par la suite selon un calendrier établi par le Comité, un rapport sur les mesures qu’ils auront mises en place pour assurer le respect effectif et intégral de l’embargo sur les armes et pour compléter les mesures qu’aura prises le Conseil conformément au paragraphe 3 ci-dessus; 9. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, de fournir au Comité toutes les informations dont ils disposent sur les violations de l’embargo sur les armes; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1408 (2002)
IntituléLa situation en Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1408(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1408 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 6 mai 2002 02-36849 (F) 060502 060502 *0236849* Résolution 1408 (2002) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4526e séance, le 6 mai 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1132 (1997) du 8 octobre 1997, 1171 (1998) du 5 juin 1998, 1306 (2000) du 5 juillet 2000, 1343 (2001) du 7 mars 2001, 1385 (2001) du 19 décembre 2001, 1395 (2002) du 27 février 2002, 1400 (2002) du 28 mars 2002, ainsi que ses autres résolutions et les déclarations de son Président sur la situation dans la région, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 29 avril 2002 (S/2002/494*), Prenant note des rapports du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria en date du 26 octobre 2001 (S/2001/1015) et du 19 avril 2002 (S/2002/470) présentés en application, respectivement, du paragraphe 19 de la résolution 1343 (2001) et du paragraphe 4 de la résolution 1395 (2002), Se déclarant gravement préoccupé par les conclusions du Groupe d’experts concernant les actes du Gouvernement lib érien, en particulier par les preuves indiquant que ledit gouvernement continue d’ enfreindre les restrictions imposées par la résolution 1343 (2001), notamment en acquérant des armes, Accueillant avec satisfaction la résolution 56/263 de l’Assemblée générale en date du 13 mars 2002, attendant avec intérêt la mise en oeuvre effective, dans les meilleurs délais, du système international de délivrance de certificats proposé par le Processus de Kimberley, et se déclarant à nouveau préoccupé par le rôle que joue le commerce illicite de diamants dans le conflit que connaît la région, Accueillant avec satisfaction la réunion des Présidents de l’Union du fleuve Mano tenue à Rabat le 27 février 2002 sur l’invitation de Sa Majesté le Roi du Maroc, ainsi que les efforts suivis déployés par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue d’aider à rétablir la paix et la stabilité dans la région, Se félicitant de la tenue à Abuja, le 14 mars 2002, sous les auspices de la CEDEAO, de la conférence sur le dialogue politique au Libéria, en particulier de la participation de la société civile, et encour ageant toutes les parties à participer à la Conférence de réconciliation nationale au Libéria qu’il est proposé de tenir à Monrovia en juillet 2002 en vue de créer le s conditions requises pour la tenue en 2003 d’élections libres, régulières, transparentes et sans exclusive, 2 0236849f.doc S/RES/1408 (2002) Encourageant les composantes de la société civile, notamment le Réseau des femmes de l’Union du fleuve Mano en faveur de la paix, à continuer d’apporter leur concours au rétablissement de la paix dans la région, Exhortant le Gouvernement libérien à coopérer sans réserve avec le Tribunal spécial pour la Sierra Leone lorsqu’il sera en place, Rappelant le moratoire de la CEDEAO sur l’importation, l’exportation et la fabrication d’armes légères en Afrique de l’Ouest, adopté à Abuja le 31 octobre 1998 (S/1998/1194, annexe) et prorogé le 5 juillet 2001 (S/2001/700), Constatant que le soutien actif que le Gouvernement libérien apporte à des groupes rebelles armés dans la région, et en particulier à d’anciens combattants du Revolutionary United Front (RUF) qui continuent à déstabiliser la région constitue une menace contre la paix et la sécu rité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le Gouvernement libérien ne s’est pas conformé pleinement aux exigences formulées aux alinéas a) à d) du paragraphe 2 de la résolution 1343 (2001); 2. Note avec satisfaction les renseignements actualisés fournis au Groupe d’experts par le Gouvernement libérien concer nant l’immatriculation et la propriété de chaque aéronef immatriculé au Li béria (S/2001/1015) et les mesures qu’il a prises pour mettre à jour son registre des aéronefs, conformément à l’annexe VII de la Convention de Chicago relative à l’avia tion civile internationale de 1944, comme suite à la demande formulée à l’alinéa e) du paragraphe 2 de la résolution 1343 (2001); 3. Souligne que les exigences visées au paragraphe 1 ci-dessus ont pour objet de renforcer le processus de paix en Sierra Leone et de faire encore progresser le processus de paix au sein de l’Union du fleuve Mano, et, à cet égard, engage le Président du Libéria à participer aux réunions des Présidents des pays membres de l’Union du fleuve Mano et à respecter pl einement son engagement à restaurer un climat de paix et de sécurité dans la région, tel qu’énoncé dans le communiqué adopté à l’issue du sommet de l’Union du fleuve Mano le 27 février 2002; 4. Exige que tous les États de la région cessent d’apporter un appui militaire à des groupes armés dans des pays voisins, prennent des mesures pour empêcher des individus et des groupes armés d’utiliser leur territoire pour préparer et perpétrer des attaques dans des pays voisins, et s’abstiennent de toute action qui pourrait contribuer à déstabiliser davantage la situ ation aux frontières entre la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone; 5. Décide que les mesures prévues aux paragraphes 5 à 7 de la résolution 1343 (2001) resteront en vigue ur pendant une nouvelle période de 12 mois à partir du 7 mai 2002 à 0 h 1 (heure de New York), et qu’à l’expiration de cette période il déterminera si le G ouvernement libérien s’est conformé aux exigences visées au paragraphe 1 ci-dessus et, selon le cas, s’il convient de proroger les mesures prévues aux paragraphes 5 à 7 de la résolution 1343 (2001) dans les mêmes conditions; 6. Décide que les mesures visées au paragraphe 5 ci-dessus prendront fin dès qu’il aura établi, compte tenu notamment des rapports du Groupe d’experts visé 0236849f.doc 3 S/RES/1408 (2002) au paragraphe 16 ci-après, du rapport du Secrét aire général visé au paragraphe 11 ci- après, des renseignements communiqués pa r la CEDEAO, de toute information pertinente communiquée par le Comité créé en application du paragraphe 14 de la résolution 1343 (2001) (ci-après dénommé « le Comité ») par le Comité créé par la résolution 1132 (1997) et de tout autre renseignement pertinent, que le Gouvernement libérien s’est conformé aux exigences visées au paragraphe 1 ci- dessus; 7. Demande à nouveau au Gouvernement libérien de mettre en place un régime de certificat d’origine des diamants bruts libériens qui soit efficace, transparent et vérifiable sur le plan intern ational, en ayant à l’esprit le projet de système international de délivrance de cer tificats proposé dans le cadre du Processus de Kimberley, et de présenter au Comité une description détaillée de ce régime; 8. Nonobstant le paragraphe 15 de la résolution 1343 (2001), décide que les mesures imposées au paragraphe 6 de la résolution 1343 (2001) ne s’appliqueront pas aux diamants bruts contrôlés par le Gouvernement libérien au moyen du régime de certificat d’origine lorsque le Comité lu i aura fait savoir, compte tenu des avis d’experts consultés par les soins du Secrét aire général, qu’un régime efficace et vérifiable sur le plan international est prêt à entrer en application; 9. Invite les États, les organisations interna tionales intéressées et les autres organes compétents en la matière à apporter une aide au Gouvernement libérien et aux autres pays exportateurs de diamants d’Afrique de l’Ouest pour ce qui est de leurs régimes de certificat d’origine; 10. Demande au Gouvernement libérien de prendre d’urgence des mesures, notamment par la mise en place de régimes d’audit transparents et vérifiables sur le plan international, en vue de garan tir que les revenus qu’il tire du Registre d’immatriculation des navires et de la filiè re bois libérien sont utilisés à des fins sociales, humanitaires et de développement légitimes et ne le sont pas en violation de la présente résolution, et de faire rappor t au Comité sur les mesures prises et les résultats de ces audits trois mois au plus ta rd après la date d’adoption de la présente résolution; 11. Prie le Secrétaire général de lui pr ésenter un rapport d’ici le 21 octobre 2002, puis tous les six mois à compter de cette date, sur la base des renseignements que lui auront fournis toutes les sources pertinentes, notamment le Bureau des Nations Unies au Libéria, la Mission des Nations Unies en Sierra Leone et la CEDEAO, indiquant si le Libéria s’est conformé aux exigences visées au paragraphe 1 ci-dessus, et demande au Gouvernement libérien d’appuyer les efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies en vue de vérifier tous les renseignements portés à son attention concer nant la façon dont il est satisfait à ces exigences; 12. Invite la CEDEAO à faire rapport régulière ment au Comité sur toutes les activités menées par ses membres en application du paragraphe 5 ci-dessus ainsi que sur la mise en oeuvre de la présente résolution; 13. Prie le Comité de mener à bien les tâches énoncées dans la présente résolution et de continuer à s’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 14 de la résolution 1343 (2001); 4 0236849f.doc S/RES/1408 (2002) 14. Demande en outre au Comité, d’examiner, en leur donnant la suite voulue, les informations qui auront été portées à son attention concernant des violations présumées des mesures imposées au paragraphe 8 de la résolution 788 (1992) lorsque ces mesures étaient encore en vigueur; 15. Demande à tous les États qui n’ont pas encore présenté au Comité le rapport demandé au paragraphe 18 de la résolution 1343 (2001) de lui présenter dans les 90 jours un rapport sur les mesures qu’ils ont prises pour appliquer les mesures visées au paragraphe 5 ci-dessus; 16. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de créer, dans les trois mois qui suivront la da te d’adoption de la présente résolution, et pour une période de trois mois, un groupe d’experts de cinq membres au maximum, en tirant parti autant que possible, et se lon qu’il conviendra, des compétences des membres du Groupe d’experts créé par la résolution 1343 (2001), qui sera chargé d’effectuer une mission d’évaluation du suivi au Libéria et dans les États voisins afin d’enquêter et d’établir un rapport sur l’observation, par le Gouvernement libérien, des exigences visées au paragraphe 1 ci-dessus, sur les conséquences économiques, humanitaires et sociales po tentielles sur la population libérienne des mesures visées au paragraphe 5 ci-dessus, et sur toute violation des mesures visées au paragraphe 5 ci-dessus, y compris celles dans lesquelles pourraient être impliqués des mouvements rebelles, et de lui rendre compte, par l’intermédiaire du Comité, le 7 octobre 2002 au plus tard, en lui faisant part de ses observations et de ses recommandations, et prie en outre le Secr étaire général de fournir les ressources nécessaires; 17. Demande au Groupe d’experts, visé au paragraphe 16 ci-dessus, de soumettre dans toute la mesure possible toute information recueillie au cours des investigations qu’il mènera dans le cadre de son mandat à l’attention des États concernés, pour qu’ils procèdent rapideme nt à une enquête approfondie et, le cas échéant, prennent des mesures correctives, et de leur donner un droit de réponse; 18. Demande à tous les États de prendre des mesures appropriées afin de veiller à ce que les particuliers et sociétés re levant de leur juridiction, en particulier ceux visés dans les rapports du Groupe d’experts créé par les résolutions 1343 (2001) et 1395 (2002), respectent les embar gos décrétés par l’Organisation des Nations Unies, en particulier ceux impo sés par les résolutions 1171 (1998), 1306 (2000) et 1343 (2001) et, selon qu’il convie ndra, de prendre des mesures d’ordre judiciaire et administratif pour mettre fin à toutes activités illégales de ces particuliers et sociétés; 19. Demande à tous les États, et notamment aux pays exportateurs d’armes, de manifester un sens aigu des responsabilité s dans les transactions portant sur des armes légères afin d’en empêcher le dét ournement et la réexportation, de façon à mettre fin aux détournements d’armes licites vers les marchés illicites de la région, conformément au Programme d’action des Nations Unies visant à prévenir, combattre et éliminer le trafic illicite des ar mes légères sous tous ses aspects, auquel le Conseil a souscrit par une déclaration de son Président en date du 31 août 2001 (S/PRST/2001/21); 20. Décide d’examiner les mesures imposées au paragraphe 5 ci-dessus le 7 novembre 2002 au plus tard et ensuite tous les six mois; 0236849f.doc 5 S/RES/1408 (2002) 21. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, les autres organisations et parties intéressées de coopérer sans réserve avec le Comité et le Groupe d’experts visé au paragraphe 16 ci-dessus, y compris en leur communiquant des informa tions sur d’éventuelles violations des mesures visées au paragraphe 5 ci-dessus; 22. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1409 (2002)
IntituléLa situation entre l'Iraq et le Koweit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1409(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1409 (2002)* Conseil de sécurité Distr. générale 28 mai 2002 02-38116* (F) 280502 280502 *0238116* Résolution 1409 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4531e séance, le 14 mai 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, y compris les résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1284 (1999) du 17 décembre 1999, 1352 (2001) du 1er juin 2001, 1360 (2001) du 3 juillet 2001 et 1382 (2001) du 29 novembre 2001, dans la mesure où elles concernent l’amélioration du programme humanitaire en faveur de l’Iraq, Convaincu de la nécessité de continuer de répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins civils de la population iraquienne jusqu’à ce que l’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notamment les résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991 et 1284 (1999), permette au Conseil de prendre, conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures touchant les interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Rappelant la décision prise dans sa résolution 1382 (2001) d’adopter la liste proposée d’articles sujets à examen et les procédures relatives à son application annexées à ladite résolution, sous réserve des éventuelles précisions qui pourraient leur être apportées avec l’assentiment du Conseil de sécurité à l’issue de consultations ultérieures, un commencement de mise en oeuvre étant fixé au 30 mai 2002, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, et les dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 à 13 de la résolution 1360 (2001), et sous réserve du paragraphe 15 de la résolution 1284 (1999) et des autres dispositions de la présente résolution, demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de 180 jours, commençant à 0 h 1 (heure de New York), le 30 mai 2002; * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 und_gen_n0238116_docu_r S/RES/1409 (2002) 2. Décide d’adopter la liste révisée d’articles sujets à examen (S/2002/515) et les procédures révisées relatives à son application, cette application devant commencer à 0 h 1 (heure de New York) le 30 mai 2002 comme base du programme humanitaire en Iraq tel que visé dans la résolution 986 (1995) et d’autres résolutions sur la question; 3. Autorise les États, à partir de 0 h 1 (heure de New York) le 30 mai 2002, de permettre, nonobstant les dispositions du paragraphe 3 de la résolution 661 (1990) et sous réserve des procédures relatives à l’application de la liste proposée d’articles sujets à examen (S/2002/515), la vente ou la fourniture à l’Iraq de toutes matières premières ou tous produits autres que les matières premières et produits visés au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) concernant les matières premières et produits militaires, ou les matières premières ou produits relevant du domaine militaire visés dans la liste d’articles sujets à examen (S/2002/515) conformément au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991), dont la vente ou la fourniture à l’Iraq n’a pas été approuvée par le Comité créé par la résolution 661 (1990); 4. Décide que, à partir de 0 h 1 (heure de New York) le 30 mai 2002, les fonds du compte séquestre ouvert en application du paragraphe 7 de la résolution 986 (1995) pourront aussi être utilisés pour financer la vente ou la fourniture à l’Iraq des matières premières ou produits dont la vente ou la fourniture à l’Iraq est autorisée aux termes du paragraphe 3 ci-dessus, sous réserve que les conditions énoncées au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995) soient remplies; 5. Décide de procéder régulièrement à un examen approfondi de la liste d’articles sujets à examen et des procédures relatives à son application et d’envisager tout ajustement à leur apporter qui pourra se révéler nécessaire, et décide aussi de procéder au premier de ces examens et de ces ajustements nécessaires avant la fin de la période de 180 jours prévue au paragraphe 1 ci-dessus; 6. Décide que, aux fins de la présente résolution, toute mention dans la résolution 1360 (2001) de la période de 150 jours qui y est prévue sera interprétée comme désignant la période de 180 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus; 7. Prie le Secrétaire général et le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) de présenter, au moins deux semaines avant la fin des périodes de 180 jours, les rapports visés aux paragraphes 5 et 6 de la résolution 1360 (2001); 8. Prie le Secrétaire général, en consultation avec les parties intéressées, de présenter un rapport d’évaluation de l’application de la liste proposée d’articles sujets à examen et des procédures relatives à son application d’ici à la fin de la prochaine période d’application de la résolution 986 (1995) à partir du 30 mai 2002, et d’inclure dans ce rapport des recommandations sur toute révision de la liste proposée d’articles sujets à examen et des procédures relatives à son application qui s’avérerait nécessaire, y compris l’examen des contrats effectué en vertu du paragraphe 20 de la résolution 687 (1991) et l’utilité du plan de distribution visé au paragraphe 8 a) ii) de la résolution 986 (1995); 9. Décide de rester saisi de la question. und_gen_n0238116_docu_r 3 S/RES/1409 (2002) Procédures 1 – Les procédures ci-après remplacent les paragraphes 29 à 34 du document S/1996/636* et toutes les autres procédures existantes, notamment pour l’application des dispositions pertinentes des paragraphes 17, 18 et 25 de la résolution 1284 (1999) relatives au traitement des demandes devant être financées au moyen du compte séquestre ouvert en application du paragraphe 7 de la résolution 986 (1995). 2 – Chaque demande (la « Notification or Request to Ship Goods to Iraq » (notification ou demande d’expédition de marchandises en Iraq) correspondant au formulaire joint aux présentes procédures, ci-après dénommée « la demande ») relative à la vente ou à la fourniture de matières premières ou de produits, y compris les services auxiliaires afférents à la fourniture des matières premières et produits en question, à l’Iraq devant être financée au moyen du compte séquestre ouvert en application du paragraphe 7 de la résolution 986 (1995) doit être transmise au Bureau chargé du Programme Iraq par les États exportateurs par l’intermédiaire des missions permanentes ou des missions permanentes d’observation, ou par les organismes et programmes des Nations Unies. Chaque demande devrait comprendre toutes les spécifications techniques demandées dans le formulaire standard, les arrangements conclus (tels que contrats) et tous les autres renseignements pertinents, en précisant, si on le sait, si l’application contient un ou des articles figurant dans la liste d’articles sujets à examen, afin de pouvoir déterminer si la demande contient tout article visé au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) concernant les matières premières et produits militaires, ou des matières premières ou produits relevant du domaine militaire visés dans la liste d’articles sujets à examen. 3 – Chaque demande sera examinée et enregistrée par le Bureau chargé du Programme Iraq dans les 10 jours ouvrables. Si la demande est techniquement incomplète, le Bureau chargé du Programme Iraq peut demander des renseignements complémentaires avant de transmettre la demande à la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (COCOVINU) et à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Si le Bureau chargé du Programme Iraq établit que les renseignements demandés ne sont pas fournis dans les 90 jours, la demande sera considérée comme n’ayant pas fait l’objet d’un suivi de la part du fournisseur et il ne sera pas donné suite à la demande jusqu’à ce que les renseignements soient fournis. Si les renseignements demandés ne sont pas reçus durant une nouvelle période de 90 jours, la demande est réputée caduque. Le Bureau chargé du Programme Iraq doit avertir par écrit la mission ou l’organisme des Nations Unies ayant présenté la demande de tout changement intervenant dans le statut de la demande. Le Bureau chargé du Programme Iraq nomme un fonctionnaire point de contact pour chaque demande. 4 – Après avoir été enregistrée par le Bureau chargé du Programme Iraq, chaque demande est évaluée par des experts techniques de la COCOVINU et de l’AIEA en vue de déterminer si elle contient l’un quelconque des articles visés au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991), concernant les matières premières et produits militaires ou relevant du domaine militaire visés dans la liste d’articles sujets à examen. À leur discrétion et sous réserve de 4 und_gen_n0238116_docu_r S/RES/1409 (2002) Procédures l’approbation du Comité créé par la résolution 661 (1990), la COCOVINU et l’AIEA peuvent émettre des directives quant aux catégories de demandes ne contenant aucun des articles visés au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) concernant les matières premières et produits militaires, ou les matières premières ou produits relevant du domaine militaire visés dans la liste des articles sujets à examen. La COCOVINU, l’AIEA et le Bureau chargé du Programme Iraq, travaillant en consultation, peuvent élaborer une procédure en vertu de laquelle le Bureau chargé du Programme Iraq peut évaluer et approuver les demandes qui, sur la base des directives susmentionnées, entrent dans les catégories en question. 5 – S’agissant des biens et services militaires, leur vente ou fourniture à l’Iraq est interdite en vertu du paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) du Conseil de sécurité, et ils ne sont donc pas soumis à l’examen au titre de la liste d’articles sujets à examen. Pour examiner les biens et services à double usage visés au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991), la COCOVINU et l’AIEA devraient les traiter conformément au paragraphe 9 des présentes procédures. 6 – À la réception d’une demande enregistrée émanant du Bureau du Programme Iraq, la COCOVINU et/ou l’AIEA ont 10 jours ouvrables pour l’évaluer comme il est prévu aux paragraphes 4 et 5. Si la COCOVINU et/ou l’AIEA ne réagissent pas dans ce délai de 10 jours ouvrables, la demande sera considérée comme approuvée. Dans leur exécution de l’évaluation technique prévue aux paragraphes 4 et 5 ci-dessus, la COCOVINU et/ou l’AIEA peuvent demander un complément d’information à la mission permanente ou à l’organisme des Nations Unies qui ont soumis la demande. Ceux-ci doivent fournir le complément d’information sollicité dans un délai de 90 jours. Une fois que la COCOVINU et/ou l’AIEA ont reçu l’information sollicitée, elles ont 10 jours ouvrables pour évaluer la demande selon la procédure prévue aux paragraphes 4 et 5. 7 – Si la COCOVINU et/ou l’AIEA constatent que la mission ou l’organisme des Nations Unies qui a soumis la demande n’a pas fourni le complément d’information sollicité dans le délai de 90 jours prévu au paragraphe 6 ci-dessus, on considère que le fournisseur n’a pas donné suite à la demande et aucune décision n’est prise la concernant tant que le complément d’information sollicité n’a pas été fourni. Si celui-ci n’est pas fourni dans un délai supplémentaire de 90 jours, la demande est réputée caduque. Le Bureau du Programme Iraq doit notifier par écrit tout changement dans le statut de la demande à la mission ou à l’organisme des Nations Unies qui l’a soumise. 8 – Si la COCOVINU et/ou l’AIEA déterminent que la demande concerne l’un des articles visés au paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) concernant les matières premières et produits militaires, elle sera considérée comme irrecevable au processus d’autorisation des ventes ou fournitures à l’Iraq. La COCOVINU et/ou l’AIEA communiquent, par les soins du Bureau du Programme Iraq, à la mission ou à l’organisme des Nations Unies qui a présenté la demande, une explication par écrit de leur conclusion. und_gen_n0238116_docu_r 5 S/RES/1409 (2002) 9 – Lorsque la COCOVINU et/ou l’AIEA déterminent que la demande contient un ou plusieurs articles figurant sur la liste des articles sujets à examen, elles en informent immédiatement, par l’intermédiaire du Bureau du Programme Iraq, la mission ou l’organisme des Nations Unies qui l’a soumise. Conformément au paragraphe 11 ci-après, si la mission ou l’organisme des Nations Unies qui a soumis la demande ne formule pas une demande de réexamen dans un délai de 10 jours ouvrables, le Bureau du Programme Iraq transmet au Comité créé par la résolution 661 (1990) la demande d’exportation contenant un ou plusieurs articles figurant sur la liste des articles sujets à examen afin de déterminer si ces articles peuvent être vendus ou fournis à l’Iraq. La COCOVINU et/ou l’AIEA fournissent par écrit au Comité, par l’intermédiaire du Bureau du Programme Iraq, une explication de leur conclusion. En outre, sur demande de la mission ou de l’organisme des Nations Unies qui a soumis la demande d’exportation, le Bureau du Programme Iraq, la COCOVINU et/ou l’AIEA communiquent au Comité une évaluation des conséquences humanitaires, économiques et sur le plan de la sécurité de l’autorisation ou du refus d’autorisation de l’article ou des articles figurant sur la liste d’articles sujets à examen, et notamment de la viabilité de l’ensemble du contrat dans lequel figurent le ou les articles sujets à examen, ainsi que du risque de son/leur détournement pour utilisation à des fins militaires. L’évaluation communiquée par le Bureau du Programme Iraq au Comité est également communiquée par le Bureau à la mission ou à l’organisme des Nations Unies qui a soumis la demande d’exportation. Le Bureau fait immédiatement savoir au personnel des Nations Unies concerné qu’un ou plusieurs articles sujets à examen ont été repérés dans la demande et que les articles concernés ne peuvent être ni vendus ni fournis à l’Iraq tant que le Bureau n’aura pas fait savoir que les procédures prévues aux paragraphes 11 ou 12 ont débouché sur une autorisation de vente ou de fourniture à l’Iraq de l’article sujet à examen. Les autres articles visés par la demande, dont il aura été établi qu’ils ne figurent pas sur la liste des articles sujets à examen, seront réputés avoir été approuvés pour vente ou fourniture à l’Iraq et, à la discrétion de la mission ou de l’organisme des Nations Unies concernés, et avec l’accord des parties contractantes, seront traités selon les modalités prévues au paragraphe 10 ci-après. Une lettre d’autorisation couvrant les articles ainsi autorisés pourra être établie, sur demande de la mission ou de l’organisme des Nations Unies qui a présenté la demande d’exportation. 10 – Si la COCOVINU et/ou l’AIEA concluent que la demande ne porte sur aucun article visé au paragraphe 4 ci-dessus, le Bureau chargé du Programme Iraq en avise immédiatement, par écrit, le Gouvernement iraquien et la mission ou l’organisme des Nations Unies qui soumet la demande. L’exportateur peut être payé sur le compte séquestre ouvert en vertu du paragraphe 7 de la résolution 986 (1995) après que les agents de l’ONU se seront assurés que les articles ayant fait l’objet de la demande sont arrivés en Iraq conformément aux termes du contrat. Le Bureau et la Trésorerie du Secrétariat de l’ONU informent les banques de l’arrivée des articles en Iraq dans les cinq jours ouvrables. 6 und_gen_n0238116_docu_r S/RES/1409 (2002) 11 – Si la mission ou l’organisme des Nations Unies qui soumet une demande n’est pas d’accord avec le constat selon lequel une demande contient un ou plusieurs articles visés par les dispositions du paragraphe 24 de la résolution 687 (1991) concernant les matières premières et produits militaires, ou des matières premières ou produits relevant du domaine militaire visés dans la liste d’articles sujets à examen, il peut demander au Bureau, dans les 10 jours ouvrables, une révision de la décision en fournissant des informations techniques ou des explications qui ne figuraient pas antérieurement dans la demande. Dans ce cas, la COCOVINU et/ou l’AIEA réexaminent les articles conformément aux procédures établies aux paragraphes 4 à 6 ci-dessus. La décision de la COCOVINU et/ou de l’AIEA est finale et sans appel. La COCOVINU et/ou l’AIEA font parvenir au Comité créé par la résolution 661 (1991), par l’intermédiaire du Bureau, des explications écrites de la décision finale prise après le nouvel examen des articles. Les demandes ne sont transmises au Comité que s’il n’a pas été fait appel dans le délai prévu. 12 – À la réception d’une demande établie conformément aux paragraphes 9 ou 11 ci-dessus, le Comité dispose de 10 jours ouvrables pour déterminer, suivant les procédures existantes, si l’article ou les articles peuvent être vendus ou fournis à l’Iraq. La décision du Comité peut prendre les formes suivantes : a) approbation; b) approbation sous réserve de conditions stipulées par le Comité; c) rejet; d) demande de renseignements complémentaires. Si aucune mesure n’est prise par le Comité au cours de la période de 10 jours ouvrables, la demande est réputée approuvée. Un membre du Comité peut demander des renseignements complémentaires. Si lesdits renseignements ne sont pas fournis dans une période de 90 jours, l’article ou les articles seront considérés comme n’ayant pas fait l’objet d’un suivi de la part du fournisseur et il ne sera pas donné suite à la demande jusqu’à ce que les renseignements soient fournis. Si les renseignements demandés ne sont pas fournis au cours d’une période supplémentaire de 90 jours, la demande est réputée caduque. Le Bureau avise par écrit la mission ou l’organisme des Nations Unies qui a soumis la demande de tout changement dans le statut de celle-ci. Le Comité a 20 jours ouvrables pour évaluer les renseignements complémentaires requis après réception de ceux-ci de la mission ou de l’organisme des Nations Unies. Si aucune mesure n’est prise par le Comité au cours d’une période de 20 jours ouvrables, la demande est réputée approuvée. 13 – Si le Comité refuse d’autoriser la vente ou la fourniture d’un article à l’Iraq, il en avise, par l’intermédiaire du Bureau, la mission ou l’organisme des Nations Unies qui a soumis la demande et motive sa décision. La mission ou l’organisme des Nations Unies dispose de 30 jours ouvrables pour demander au Bureau d’intervenir auprès du Comité pour que celui-ci revoie sa décision en considérant de nouveaux éléments d’information qui n’avaient pas été présentés avec la demande lors du premier examen de celle-ci par le Comité. Le Comité prend une décision à la suite d’une telle requête, si elle est reçue dans le délai voulu de cinq jours ouvrables, et sa décision est sans appel. Si aucune requête n’est présentée dans les 30 jours ouvrables, l’article est considéré comme ne pouvant être vendu ou fourni à l’Iraq et le Bureau en avise la mission ou l’organisme des Nations Unies. und_gen_n0238116_docu_r 7 S/RES/1409 (2002) 14 – Si un article est considéré comme ne pouvant être vendu ou fourni à l’Iraq ou faisant l’objet d’une demande réputée caduque, le fournisseur peut soumettre une nouvelle demande sur la base d’un contrat nouveau ou modifié; la nouvelle demande est examinée suivant les procédures décrites dans le présent document et lui est annexée la demande initiale (pour information seulement et pour en faciliter l’examen). 15 – Si un article remplace un article considéré comme ne pouvant être vendu ou fourni à l’Iraq ou faisant l’objet d’une demande réputée caduque, le(s) nouvel (nouveaux) article(s) fait (font) l’objet d’une nouvelle demande conformément aux procédures décrites dans le présent document, à laquelle est annexée la demande initiale (pour information seulement et pour en faciliter l’examen). 16 – Les experts du Bureau, de la COCOVINU et de l’AIEA qui examinent les demandes sont choisis sur la base géographique la plus large possible. 17 – Le Secrétariat de l’ONU rend compte au Comité à la fin de chaque phase du statut de toutes les demandes soumises au cours de la période considérée, y compris les contrats redistribués en application du paragraphe 18 ci-dessous. Le Secrétariat fournit aux membres du Comité, sur leur demande, des copies des demandes approuvées par le Bureau, la COCOVINU et l’AIEA, dans les deux jours ouvrables qui suivent leur approbation, pour information seulement. 18 – Le Bureau répartira dans deux catégories les contrats actuellement en attente – la catégorie A et la catégorie B. La catégorie A contient les contrats en attente que la COCOVINU a désignés comme contenant un ou plusieurs articles figurant sur une ou plusieurs listes de la résolution 1051 (1996) du Conseil de sécurité. Elle contiendra aussi les contrats qui ont été à la fois traités avant l’adoption de la résolution 1284 (1999) du Conseil de sécurité et considérés par un ou plusieurs membres du Comité des sanctions comme contenant un ou plusieurs articles figurant sur une ou plusieurs listes de la résolution 1051 (1996) du Conseil de sécurité. Le Bureau considérera que lescontrats de la catégorie A doivent être renvoyés à la mission ou à l’organisme des Nations Unies qui a soumis la demande et avertira en conséquence la mission ou l’organisme des Nations Unies en question, en y joignant si possible les observations d’ordre national. La mission ou l’organisme des Nations Unies qui a soumis la demande peut soumettre un contrat figurant dans la catégorie A en tant que nouvelle demande au titre des procédures applicables aux produits et services visés dans la liste d’articles sujets à examen. La catégorie B contient tous les autres contrats actuellement en attente. Le Bureau annexera le numéro d’enregistrement initial et les observations nationales, pour information seulement, à tous contrats remis en circulation. Le Bureau devrait commencer cette procédure de remise en circulation dans les 60 jours suivant l’adoption de la présente résolution et devrait l’achever dans les 60 jours suivants. S/RES/1409 (2002) 8 Mai 2002 – Formulaire révisé Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990) concernant la situation entre l’Iraq et le Koweït NOTIFICATION OU DEMANDE D’EXPÉDITION DE MARCHANDISES EN IRAQ Pour de plus amples renseignements sur l’emploi du formulaire, prière de consulter le site du BPI ( www.un.org/Depts/oip/index ) (À REMPLIR P AR LE SECRÉTARIAT) NUMÉRO DE LA COMM. DATE D’ENREGISTREMENT DATE DE RÉCEPTION PAR LA COCOVINU OU L’AIEA (le cas échéant) DATE D’ENVOI AU COMITÉ (le cas échéant) (À REMPLIR P AR LE P AYS EXPORTATEUR POTENTIEL ou L’ORGANISATION INTERNATIONALE INTÉRESSÉE) 1. MISSION OU ORGANISATION INTERNATIONALE 2. SIGNATURE DE LA PERSONNE HABILITÉE ET SCEAU OFFICIEL 3. DATE DE PRÉSENTATION 4. NUMÉRO DE RÉFÉRENCE DE LA MISSION 5. MARCHANDISES À EXPÉDIER (description générale) 6. NOMBRE DE RUBRIQUES SUR LE FORMULAIRE EXCEL 7. V ALEUR TOTALE 8. MONNAIE CODE ISO 9. EXPORTATEUR Nom : Adresse : Pays : Téléphone/télécopie/courrier électronique : 10. ORIGINE DES MARCHANDISES (autre que l’État qui présente la demande) 11. DESTINATAIRE (SOCIÉTÉ/ORG .) Nom : Adresse : Téléphone/télécopie/courrier électronique : 12. TRANSPORT Choisir UN SEUL point d’entrée en Iraq ∼∼∼∼ Trebil ∼∼∼∼ Al Waleed ∼∼∼∼ Zakho ∼∼∼∼ Oum Qasr 13. UTILISATEUR FINAL (autre que la société ou l’org. destinataire) Nom : Adresse : Téléphone/télécopie/courrier électronique : 14. UTILISATION FINALE Fournir des détails sur l’utilisation finale prévue (Ajouter, au besoin, d’autres feuilles) 15. MÉTHODE DE RÈGLEMENT ∼∼∼∼ Au titre du Compte Iraq conformément à la résolution 986 (1995) du Conseil de sécurité Prière de remplir la PAGE 2 (et de joindre les documents pertinents, y compris les contrats) ∼∼∼∼ Autres arrangements (ne pas remplir la page 2) 16. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES (Ajouter, au besoin, d’autres feuilles) S/RES/1409 (2002) 9 PRIÈRE DE REMPLIR CETTE PAGE EN CAS DE RÈGLEMENT AU TITRE DU COMPTE IRAQ CONFORMÉMENT À LA RÉSOLUTION 986 (1995) DU CONSEIL DE SÉCURITÉ (voir case 15 de la page 1) NUMÉRO DE RÉFÉRENCE DE LA MISSION : 17. MARCHANDISES IDENTIQUES AYANT DÉJÀ FAIT L’OBJET D’UNE DEMANDE Indiquer si vous avez déjà présenté une ou plusieurs demandes pour des marchandises IDENTIQUES. ∼∼∼∼ OUI ∼∼∼∼ NON ∼∼∼∼ INCERTAIN Dans l’ AFFIRMATIVE , indiquer le(s) numéro(s) de référence de la communication et le(s) numéro(s) des articles. 18. LISTE DÉTAILLÉE DES MARCHANDISES Indiquer si les marchandises à fournir comprennent des pièces détachées, accessoires, assortiments, trousses, boîtes à outils, outils, matériel, outils spéciaux, lots ou articles consomptibles. ∼∼∼∼ OUI ∼∼∼∼ NON Dans l’ AFFIRMATIVE , indiquer si tous les éléments des pièces détachées, accessoires, assortiments, trousses, boîtes à outils, outils, matériel, outils spéciaux, lots ou articles consomptibles ont été énumérés en tant que rubriques séparées sur le formulaire Excel ci-join t, avec description et indication de quantité et de prix. ∼∼∼∼ OUI ∼∼∼∼ NON (dans ce cas, le document ne sera pas enregistré par le Secrétariat) 19. INFORMATIONS TECHNIQUES Indiquer si les marchandises à fournir comprennent (séparément ou en tant qu’élément d’un tout) l’un des articles ou l’une des techniques mentionnés sur le site du BPI ( www.un.org/Depts/oip/cpmd/delays ). ∼∼∼∼ OUI ∼∼∼∼ NON Dans l’ AFFIRMATIVE , indiquer si les spécifications techniques pertinentes ont été fournies pour chaque article et jointes à la demande. ∼∼∼∼ OUI ∼∼∼∼ NON 20. ARTICLES OU TECHNIQUES MENTIONNÉS DANS LA LISTE Indiquer si les marchandises à fournir comprennent des articles inscrits dans la liste d’articles sujets à examen. Cette liste peut être consultée sur le site du BPI ( www.un.org/Depts/oip... ). ∼∼∼∼ OUI ∼∼∼∼ NON ∼∼∼∼ INCERTAIN Dans l’ AFFIRMATIVE , indiquer ci-après le numéro de rubrique et la description (mentionnés sur le formulaire Excel) des marchandises considérées comme figurant sur la liste. Rubrique No Description Numéro de la liste (Ajouter, au besoin, d’autres feuilles) A VIS IMPORTANT Les documents suivants doivent être obligatoirement joints : 1) Formulaire Excel énumérant EN DÉTAIL toutes les marchandises (y compris pièces détachées, accessoires, etc.) + disquette 2) Contrat signé par les deux parties avec toutes les pièces jointes, annexes, etc. 3) Tous les documents pertinents et spécifications techniques des marchandises (brochures, dessins, photos, diagrammes, composition chimique et physique, etc.) Pour de plus amples informations sur l’emploi du formulaire, prière de consulter le site du BPI ( www.un.org/Depts/oip/index )
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1410 (2002)
IntituléLa situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1410(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1410 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mai 2002 02-38703 (F) *0238703* Résolution 1410 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4534e séance, le 17 mai 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor oriental, en particulier ses résolutions 1272 (1999) du 25 octobre 1999, 1338 (2001) du 31 janvier 2001 et 1392 (2002) du 31 janvier 2002, et les déclarations pertinentes de son président, notamment la déclaration du 31 octobre 2001 (S/PRST/2001/32), Saluant le courage et la vision dont le peuple timorais a fait preuve en conduisant le Timor oriental à l’indépendance par des moyens pacifiques et démocratiques, Rendant hommage au dévouement et au professionnalisme de l’Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental (ATNUTO) et à la conduite éclairée du Représentant spécial du Secrétaire général, qui ont su aider le peuple du Timor oriental pendant la transition vers l’indépendance, Saluant de nouveau l’élection pacifique et dans de bonnes conditions de l’Assemblée constituante, le 30 août 2001, et celle du Président, le 14 avril 2002, Se félicitant que les responsables élus du Timor oriental soient résolus à diriger leur pays dans un esprit de solidarité, se félicitant également des mesures qu’ils ont prises jusqu’à présent pour établir de bonnes relations avec les États voisins, et considérant que la responsabilité première de l’édification de la nation incombe au peuple du Timor oriental, Notant que les institutions qui prennent forme au Timor oriental demeurent fragiles et qu’une assistance sera nécessaire pendant la période suivant immédiatement l’indépendance pour assurer le développement soutenu de l’infrastructure, de l’administration publique, des services de maintien de l’ordre et des moyens de défense du Timor oriental et pour les renforcer, Notant avec préoccupation l’évaluation faite par le Secrétaire général des difficultés qui ont eu un effet néfaste sur l’efficacité du système judiciaire au Timor oriental, et engageant toutes les parties concernées à travailler à l’amélioration de la situation dans ce domaine, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 avril 2002 (S/2002/432), 2 und_gen_n0238703_docu_n S/RES/1410 (2002) Accueillant avec satisfaction la recommandation du Secrétaire général tendant à la création, pour une période de deux ans, d’une mission qui succéderait à l’ATNUTO, Prenant note de la lettre que le Président élu et le Premier Ministre du Timor oriental ont adressée conjointement au Président du Conseil de sécurité le 20 avril 2002, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Se félicitant que le Secrétaire général ait l’intention de demander au coordonnateur résident du Programme des Nations Unies pour le développement d’être son Représentant spécial adjoint, et soulignant combien il importe que le rôle des Nations Unies évolue en douceur vers l’octroi d’une aide traditionnelle au développement, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts déployés par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel international à la prévention du VIH/sida et autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, Notant qu’il importe d’intégrer les problèmes propres à chaque sexe dans les opérations de maintien de la paix, Notant également que la sécurité et la stabilité d’un Timor oriental indépendant ne sont pas sans poser de problèmes à court et à long terme, et décidant qu’il est nécessaire d’assurer la sécurité des frontières du Timor oriental et de préserver la stabilité intérieure et extérieure du pays pour maintenir la paix et la sécurité dans la région, 1. Décide de créer, à compter du 20 mai 2002 et pour une période initiale de 12 mois, une Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO); 2. Décide également que le mandat de la MANUTO consistera à : a) Apporter une assistance aux structures administratives qui sont vitales pour assurer la stabilité politique et la viabilité du Timor oriental; b) Assurer provisoirement le maintien de l’ordre et la sécurité publique, et aider à la mise en place d’un nouvel organisme chargé de l’ordre public au Timor oriental, le Service de police du Timor oriental; c) Contribuer au maintien de la sécurité extérieure et intérieure du Timor oriental; 3. Décide que la MANUTO sera dirigée par un Représentant spécial du Secrétaire général et comprendra : a) Une composante civile comprenant le Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général qui coordonnera les activités relatives à l’égalité entre les sexes et au VIH/sida, un Groupe d’appui civil de 100 personnes au maximum qui s’acquitteront des fonctions essentielles, un Groupe des crimes graves et un Groupe des droits de l’homme; und_gen_n0238703_docu_n 3 S/RES/1410 (2002) b) Une composante de police civile avec un effectif initial de 1 250 policiers; c) Une composante militaire dotée initialement de 5 000 hommes au maximum, dont 120 observateurs militaires; 4. Demande à la MANUTO de donner pleinement effet aux trois programmes suivants du Plan d’exécution du mandat de la Mission, tel qu’il est énoncé dans la section III.A.3 du rapport du Secrétaire général : a) Stabilité, démocratie et justice; b) Sécurité publique et maintien de l’ordre; c) Sécurité extérieure et contrôle des frontières; 5. Décide que les principes des droits de l’homme internationalement acceptés devront faire partie intégrante de l’action de formation et de création de capacités menée par la MANUTO en vertu du paragraphe 2 de la présente résolution; 6. Autorise la MANUTO, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, à prendre les mesures nécessaires, pendant la durée de son mandat, afin de s’acquitter de celui-ci, et décide d’examiner cette question et tous les autres aspects du mandat de la Mission dans 12 mois; 7. Décide que les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des grands volets du Plan d’exécution du mandat de la Mission doivent être gardés à l’examen, et que la réduction des effectifs de la MANUTO devra se faire aussi rapidement que possible, après évaluation minutieuse de la situation sur le terrain; 8. Décide en outre que la MANUTO confiera l’ensemble des responsabilités opérationnelles aux autorités timoraises dès que possible, sans compromettre la stabilité, dans le cadre d’un processus qui s’étalera sur deux ans; 9. Prie instamment les États Membres et les institutions et organisations internationales d’apporter le soutien demandé par le Secrétaire général, en particulier pour contribuer au plein développement du Service de police du Timor oriental et de la Force de défense du Timor oriental; 10. Souligne que toute nouvelle assistance des Nations Unies au Timor oriental devrait être coordonnée avec les initiatives des donateurs bilatéraux et multilatéraux, des mécanismes régionaux, des organisations non gouvernementales, des organisations du secteur privé et autres acteurs de la communauté internationale; 11. Demande la conclusion rapide et le plein respect des accords et arrangements nécessaires pour donner effet au mandat de la MANUTO, y compris un accord sur le statut des forces, ainsi que des arrangements de commandement et de contrôle conformes aux procédures habituelles des Nations Unies; 12. Accueille avec satisfaction les progrès réalisés dans le règlement des questions bilatérales en suspens entre l’Indonésie et le Timor oriental, et souligne l’importance critique de la coopération entre ces deux gouvernements, ainsi que de la coopération avec la MANUTO, dans tous ses aspects, notamment en application des éléments pertinents de la présente résolution et d’autres résolutions, en particulier en travaillant ensemble à la conclusion d’un accord sur la question du tracé de la frontière, en veillant à ce que les auteurs des crimes graves commis en 4 und_gen_n0238703_docu_n S/RES/1410 (2002) 1999 soient traduits en justice, en aidant à assurer le rapatriement ou la réinstallation des réfugiés qui se trouvent en Indonésie et en continuant ensemble à lutter contre les activités criminelles, sous toutes leurs formes, y compris celles menées par des éléments appartenant à des milices, dans la zone frontalière; 13. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des progrès réalisés dans l’application de la présente résolution eu égard, en particulier, à la mise en oeuvre des différents volets du Plan d’exécution du mandat de la Mission, et de lui faire rapport dans les six mois suivant l’adoption de la présente résolution et tous les six mois par la suite; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1411 (2002)
IntituléTribunal Pénal International pour l'ex-Yugoslavie et Tribunal Pénal International pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1411(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1411 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mai 2002 02-38709 (F) *0238709* Résolution 1411 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4535e séance, le 17 mai 2002 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1166 (1998) du 13 mai 1998 et 1329 (2000) du 30 novembre 2000, Constatant que des personnes dont la candidature à la fonction de juge a été proposée ou qui ont été élues ou nommées juges du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ou du Tribunal pénal international pour le Rwanda peuvent avoir la nationalité de deux États ou plus, Sachant qu’au moins une personne se trouvant dans ce cas a déjà été élue juge de l’un des tribunaux pénaux internationaux, Considérant qu’aux fins de la composition des Chambres des tribunaux pénaux internationaux, une personne se trouvant dans ce cas devrait être réputée avoir uniquement la nationalité de l’État où elle exerce ordinairement ses droits civils et politiques, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’amender l’article 12 du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et de le remplacer par le texte figurant à l’annexe I de la présente résolution; 2. Décide également d’amender l’article 11 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda et de le remplacer par le texte figurant à l’annexe II de la présente résolution; 3. Décide de rester activement saisi de la question. 2 und_gen_n0238709_docu_n S/RES/1411 (2002) Annexe I Article 12 Composition des Chambres 1. Les Chambres sont composées de seize juges permanents indépendants, tous ressortissants d’États différents, et, au maximum au même moment, de neuf juges ad litem indépendants, tous ressortissants d’États différents, désignés conformément à l’article 13 ter, paragraphe 2, du Statut. 2. Trois juges permanents et, au maximum au même moment, six juges ad litem sont membres de chacune des Chambres de première instance. Chaque Chambre de première instance à laquelle ont été désignés des juges ad litem peut être subdivisée en sections de trois juges chacune, composées à la fois de juges permanents et ad litem . Les sections des Chambres de première instance ont les mêmes pouvoirs et responsabilités que ceux conférés à une Chambre de première instance par le Statut et rendent leurs jugements suivant les mêmes règles. 3. Sept des juges permanents sont membres de la Chambre d’appel, laquelle est, pour chaque appel, composée de cinq de ses membres. 4. Une personne qui, aux fins de la composition des Chambres du Tribunal pénal international, pourrait être considérée comme ressortissante de plus d’un État, est réputée ressortissante de l’État dans lequel elle exerce ordinairement ses droits civils et politiques. und_gen_n0238709_docu_n 3 S/RES/1411 (2002) Annexe II Article 11 Composition des Chambres 1. Les Chambres sont composées de seize juges indépendants, ressortissants d’États différents, et dont : a) Trois siègent dans chacune des Chambres de première instance; et b) Sept siègent dans la Chambre d’appel, laquelle est, pour chaque appel, composée de cinq de ses membres. 2. Une personne qui, aux fins de la composition des Chambres du Tribunal pénal international pour le Rwanda, peut être considérée comme ressortissante de plus d’un État, est réputée ressortissante de l’État dans lequel elle exerce ordinairement ses droits civils et politiques.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1412 (2002)
IntituléLa situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1412(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1412 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mai 2002 Français Original: anglais 02-38721 (F) *0238721* Résolution 1412 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4536e séance, le 17 mai 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 696 (1991) du 30 mai 1991 et 864 (1993) du 15 septembre 1993 ainsi que toutes ses résolutions ultérieures, en particulier sa résolution 1127 (1997) du 28 août 1997, Rappelant la déclaration de son président, en date du 28 mars 2002 (S/PRST/2002/7), dans laquelle il s’est, en particulier, dit prêt à étudier toutes modifications et dérogations aux mesures imposées en application du paragraphe 4 a) de sa résolution 1127 (1997), Se félicitant que, le 4 avril 2002, le Gouvernement angolais et l’União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) aient pris la décision historique de signer le Mémorandum d’accord additionnel au Protocole de Lusaka sur la cessation des hostilités et le règlement des questions militaires pendantes du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), Se félicitant en particulier des efforts déployés par le Gouvernement angolais pour rétablir des conditions de paix et de sécurité dans le pays et pour restaurer une administration efficace, ainsi que des efforts consentis par tous les Angolais pour promouvoir la réconciliation nationale, Réaffirmant qu’il est déterminé à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Soulignant qu’il importe que les « Acordos de Paz », le Protocole de Lusaka et ses résolutions pertinentes soient intégralement appliqués, en étroite coopération avec l’Organisation des Nations Unies et la troïka des observateurs, Réaffirmant que l’UNITA doit apporter sa pleine coopération à la démobilisation et au casernement de ses soldats, ainsi qu’à leur réinsertion dans les forces armées, la police et la société civile angolaises, selon les modalités spécifiées dans le Mémorandum d’accord, Reconnaissant la nécessité de faciliter les déplacements des membres de l’UNITA pour que le processus de paix et la réconciliation nationale puissent progresser, et notamment pour que l’UNITA puisse se réorganiser en vue de la 2 und_gen_n0238721_docu_n S/RES/1412 (2002) prompte réinsertion de ses membres dans la vie du pays et de l’application de tous les accords de paix, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de suspendre, pour une période de 90 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution, les mesures imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 4 de sa résolution 1127 (1997); 2. Décide qu’avant la fin de cette période, il déterminera si la suspension des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus doit être prolongée, compte tenu de tous les renseignements qui lui seront fournis, y compris par le Gouvernement angolais, sur la poursuite des progrès du processus de réconciliation nationale en Angola; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1413 (2002)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1413(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1413 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 23 mai 2002 02-39734 (F) *0239734* Résolution 1413 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4541e séance, le 23 mai 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1386 (2001) du 20 décembre 2001, Réaffirmant également son profond attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Appuyant l’action internationale entreprise pour extirper le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmant également ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Conscient que c’est aux Afghans eux-mêmes que revient la responsabilité d’assurer la sécurité et de maintenir l’ordre dans tout le pays, et se félicitant à cet égard de la coopération de l’Autorité intérimaire afghane avec la Force internationale d’assistance à la sécurité, Exprimant ses remerciements au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord pour avoir dirigé l’organisation et le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité, et saluant avec gratitude les contributions que de nombreux pays ont apportées à celle-ci, Accueillant favorablement la lettre datée du 7 mai 2002, adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de la Turquie (S/2002/568) et notant que la Turquie offre de diriger le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité, Rappelant la lettre datée du 19 décembre 2001, adressée au Président du Conseil de sécurité par M. Abdullah Abdullah (S/2001/1223), Constatant que la situation en Afghanistan demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire pleinement exécuter le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité, en consultation avec l’Autorité intérimaire afghane créée par l’Accord de Bonn et ses successeurs, 2 und_gen_n0239734_docu_n S/RES/1413 (2002) Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger l’autorisation, pour une période de six mois après le 20 juin 2002, de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans la résolution 1386 (2001); 2. Autorise les États Membres participant à la Force internationale d’assistance à la sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution du mandat de celle-ci; 3. Demande aux États Membres de fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources à la Force internationale d’assistance à la sécurité et d’apporter des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé conformément à la résolution 1386 (2001); 4. Prie le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité de lui présenter, par l’intermédiaire du Secrétaire général, des rapports mensuels sur l’exécution du mandat de la Force; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1414 (2002)
IntituléAdmission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1414(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1414 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 23 mai 2002 02-39740 (F) *0239740* Résolution 1414 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4542e séance, le 23 mai 2002 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies présentée par la République démocratique du Timor oriental (S/2002/558), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre la République démocratique du Timor oriental à l’Organisation des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1415 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1415(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1415 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mai 2002 02-40464 (F) 300502 300502 *0240464* Résolution 1415 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4546e séance, le 30 mai 2002 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 17 mai 2002 (S/2002/542), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de renouveler le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour une période de sept mois, soit jusqu’au 31 décembre 2002; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1416 (2002)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1416(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1416 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juin 2002 02-42390 (F) 130602 130602 *0242390* Résolution 1416 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4551e séance, le 13 juin 2002 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 mai 2002 (S/2002/590) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, et en particulier l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il était nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2002, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à l’action préventive et la lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, dans toutes ses opérations de maintien de la paix, 1. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, et en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 décembre 2002; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er décembre 2002 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 4. Demande instamment à la partie chypriote turque et aux forces turques de rapporter les restrictions imposées le 30 juin 2000 aux opérations de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et de rétablir le statu quo ante militaire à Strovilia; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1417 (2002)
IntituléLa situation en République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1417(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1417 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juin 2002 02-42610 (F) *0242610* Résolution 1417 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4554e séance, le 14 juin 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son Président concernant la République démocratique du Congo, en particulier la résolution 1355 du 15 juin 2001, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les autres États de la région, Réaffirmant en outre que tous les États ont l’obligation de s’abstenir de l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts et principes des Nations Unies, Réaffirmant également la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles, et, à cet égard, attendant avec intérêt de recevoir le rapport du Groupe d’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo et sur le lien qui existe entre cette exploitation et la poursuite des hostilités, Rappelant que toutes les parties au conflit sont tenues de coopérer en vue du déploiement intégral de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Reconnaissant le rôle positif du Facilitateur et du Président de l’Afrique du Sud dans la conduite du dialogue intercongolais à Sun City (Afrique du Sud), Prenant note de l’idée d’un « rideau » de troupes, évoquée lors de la mission du Conseil de sécurité dans la région des Grands Lacs, et encourageant le Secrétaire général, si les parties le lui demandent, à donner pour instructions à la MONUC d’aider à donner corps à cette idée, en vue d’appuyer éventuellement sa concrétisation, y compris par l’envoi d’observateurs, Reconnaissant que l’appui électoral est important pour la réussite de la transition gouvernementale en République démocratique du Congo et exprimant son intention , une fois mis en place un gouvernement provisoire ouvert à la participation 2 und_gen_n0242610_docu_n S/RES/1417 (2002) de tous, d’examiner le rôle que pourrait jouer la communauté internationale, en particulier la MONUC, dans l’appui au processus électoral, Soulignant qu’il incombe au premier chef aux parties de régler le conflit, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 5 juin 2002 (S/2002/621) et des recommandations qu’il contient, Constatant que la situation dans la République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2003 le mandat de la MONUC; 2. Demande aux États Membres de fournir des personnels afin de permettre à la MONUC d’atteindre l’effectif autorisé de 5 537 hommes, y compris les observateurs, dans les délais fixés dans son concept d’opérations; 3. Prend note de la recommandation faite par le Secrétaire général de relever le plafond des troupes et exprime son intention d’envisager de l’autoriser dès que de nouveaux progrès auront été accomplis et que les mesures visées au paragraphe 12 de la résolution 1376 (2001) du 9 novembre 2001 auront été prises; 4. Condamne les appels à la violence d’inspiration ethnique et nationale ainsi que les tueries et les attaques qu’ont subies les civils et les soldats au lendemain des événements qui ont eu lieu le 14 mai et par la suite à Kisangani, attend avec intérêt de recevoir les rapports et les recommandations conjoints de la MONUC et du Haut Commissariat aux droits de l’homme concernant les actes de violence perpétrés à Kisangani et réaffirme qu’il considère que c’est au Rassemblement congolais pour la démocratie-Goma, en tant qu’autorité de facto, qu’il incombe de mettre fin à toutes les exécutions extrajudiciaires, aux violations des droits de l’homme et au harcèlement arbitraire de civils à Kisangani et dans toutes les autres régions tenues par le RCD-Goma, et qu’il exige la démilitarisation de Kisangani; 5. Condamne l’exploitation des différences ethniques dans le dessein d’inciter à la violence ou aux violations des droits de l’homme ou de les perpétrer, déplore les conséquences humanitaires de tels abus et, à cet égard, se préoccupe en particulier de la situation dans la région d’Ituri et dans le Sud-Kivu, notamment dans les Hauts Plateaux, et demande aux autorités de facto des régions affectées d’assurer la protection des civils et le respect de l’état de droit; 6. Réitère son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général et à tous les personnels dévoués de la MONUC qui évoluent dans des conditions difficiles, exige du RCD-Goma qu’il assure plein accès aux personnels de la MONUC et lève toutes restrictions frappant ces personnels, et coopère pleinement avec la MONUC à l’accomplissement de son mandat, et exhorte le Rwanda à user de son influence pour amener le RCD-Goma à s’acquitter sans retard de toutes ses obligations; 7. Rappelant le paragraphe 8 de la résolution 1291 (2000) du 24 février 2000 et le paragraphe 19 de la résolution 1341 (2001) du 22 février 2001, appuie les mesures décrites aux paragraphes 25 et 71 du rapport du Secrétaire général (S/2002/621) et réaffirme le mandat confié à la MONUC de prendre les mesures und_gen_n0242610_docu_n 3 S/RES/1417 (2002) nécessaires dans les zones de déploiement de ses unités armées et pour autant qu’elle l’estime dans les limites de ses capacités : – D’assurer la protection des personnels, dispositifs, installations et matériels des Nations Unies et de la Commission militaire mixte se trouvant dans les mêmes localités; – De veiller à la sécurité et à la liberté de mouvement de ses personnels; – Et d’assurer la protection des civils sous la menace imminente de violences physiques; 8. Demande à la MONUC de procéder rapidement au déploiement des 85 instructeurs de police supplémentaires dans Kisangani tel que l’a approuvé le Président dans sa déclaration datée du 24 mai 2002, une fois qu’elle aura déterminé que les conditions de sécurité nécessaires sont réunies; 9. Appuie la MONUC dans le rôle qu’elle joue dans les opérations de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réinsertion autorisées dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, se félicite de son déploiement dans Kisangani et Kindu, l’ encourage à agir en toute diligence pour répondre à tout signe d’intérêt porté aux opérations volontaires de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réinsertion par les groupes armés non contrôlés dans l’est de la République démocratique du Congo, et ce, dans les limites de ses moyens actuels, invite les parties à coopérer pleinement aux opérations de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réinsertion, y compris celles concernant les ex-combattants de Kamina, et demande que lui soient fournies les informations nécessaires à la planification visées au paragraphe 12 ii) de la résolution 1376; 10. Se félicite de l’engagement pris par le Président de la République démocratique du Congo lors de la mission du Conseil de sécurité dans la région des Grands Lacs de ne pas apporter son appui aux groupes armés visés dans l’annexe A, chapitre 9.1, de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka et s’agissant de la coopération avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda et, à cet égard, engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à honorer pleinement cet engagement et à prendre d’urgence toutes les mesures voulues afin que son territoire ne soit pas utilisé pour apporter un appui à ces groupes armés; 11. Souligne que la réduction du nombre de forces étrangères sur le territoire de la République démocratique du Congo est encourageante, exige le retrait total et rapide de toutes les forces étrangères, conformément à toutes ses résolutions antérieures, sans quoi le conflit ne pourra être réglé, et, à cet égard, réitère que toutes les parties doivent remettre à la MONUC, conformément à l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka et aux résolutions du Conseil, en particulier la résolution 1376 (2001), les plans et calendriers de retrait total de leurs troupes du territoire de la République démocratique du Congo; 12. Encourage les parties, singulièrement le Gouvernement de la République démocratique du Congo et le Gouvernement du Rwanda, à régler les questions fondamentales de sécurité qui sont au coeur du conflit et, dans ce contexte, à réfléchir à la possibilité d’arrêter de nouvelles mesures de confiance, telle que l’idée, évoquée lors de la mission du Conseil de sécurité dans la région des Grands Lacs, d’un « rideau » de troupes comme mesure intérimaire tendant à 4 und_gen_n0242610_docu_n S/RES/1417 (2002) garantir la sécurité de la frontière lors des étapes ultimes du retrait, et encourage vivement les parties à donner suite à leur première réaction positive en concrétisant cette idée; 13. Exprime de nouveau son appui au dialogue intercongolais et encourage le Gouvernement de la République démocratique du Congo, le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et le RCD-Goma à tenir, dès que possible, de nouvelles discussions de bonne foi et sans condition préalable, en tenant compte des progrès accomplis à l’occasion du dialogue intercongolais à Sun City, afin de parvenir à un accord global sur la transition politique, avec l’appui de toutes les parties congolaises au dialogue intercongolais; 14. Tout en réaffirmant que ce dialogue relève au premier chef de la responsabilité des Congolais eux-mêmes, souligne l’importance qu’il y a pour l’ONU de prêter un concours fort à ce processus et, à cet égard, appuie les efforts déployés par M. Moustapha Niasse, l’Envoyé spécial du Secrétaire général nouvellement désigné; 15. Demande à toutes les parties et aux États intéressés de prêter leur pleine coopération au Groupe d’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo et sur le lien qui existe entre cette exploitation et la poursuite des hostilités; 16. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, au moins tous les quatre mois, des progrès accomplis dans l’application de la présente résolution; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1418 (2002)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1418(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1418 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 21 juin 2002 02-43661 (F) *0243661* Résolution 1418 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4558e séance, le 21 juin 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie, en particulier la résolution 1357 (2001) du 21 juin 2001, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de sa résolution 1357 (2001) resteront en vigueur jusqu’au 30 juin 2002; 2. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1419 (2002)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1419(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1419 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juin 2002 Français Original: anglais 02-44518 (F) *0244518* Résolution 1419 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4560e séance, le 26 juin 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1383 (2001) du 6 décembre 2001, Réaffirmant aussi son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant aussi sa ferme détermination à aider les Afghans à mettre fin aux conflits tragiques en Afghanistan et à promouvoir une paix durable, la stabilité et le respect des droits de l’homme, Réaffirmant aussi son ferme appui aux efforts internationaux tendant à éliminer le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmant aussi ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Déclarant de nouveau qu’il fait sien l’Accord définissant les arrangements provisoires applicables en Afghanistan en attendant le rétablissement d’institutions étatiques permanentes, signé à Bonn le 5 décembre 2001 (S/2001/1154) (Accord de Bonn), et accueillant avec satisfaction les premières mesures prises en vue de le mettre en oeuvre, et notamment la création de la Commission des droits de l’homme et de la Commission judiciaire, 1. Se félicite que la Loya Jirga d’urgence ouverte par l’ancien Roi Mohammed Zaher, le « Père de la Nation », se soit déroulée avec succès et pacifiquement du 11 au 19 juin et note avec une satisfaction particulière que les femmes y ont largement participé et que toutes les communautés ethniques et religieuses y étaient représentées; 2. Félicite le peuple afghan du succès de la Loya Jirga d’urgence et l’encourage à continuer d’exercer son droit inaliénable à déterminer lui-même librement son avenir politique; 3. Se félicite de l’élection du chef de l’État, le Président Hamid Karzai, par la Loya Jirga d’urgence, et de la mise en place de l’Autorité de transition; 2 und_gen_n0244518_docu_n S/RES/1419 (2002) 4. Réaffirme son ferme appui à l’Autorité de transition pour la mise en oeuvre intégrale de l’Accord de Bonn, y compris la création d’une commission constitutionnelle, et pour le renforcement du Gouvernement central, la création d’une armée et d’une police nationales, la conduite d’activités de démobilisation/réinsertion et l’amélioration de la sécurité dans tout l’Afghanistan, la lutte contre le trafic illicite de drogues, la protection des droits de l’homme, la mise en oeuvre de la réforme du secteur judiciaire, la mise en place de solides fondations pour l’économie et le relèvement de l’infrastructure et des moyens de production; 5. Invite , à cet égard, tous les groupes afghans à coopérer sans réserve avec l’Autorité de transition pour mener à bonne fin le processus envisagé par l’Accord de Bonn et faire appliquer les décisions de la Loya Jirga d’urgence; 6. Engage l’Autorité de transition à poursuivre les efforts déployés par l’Administration intérimaire en vue de supprimer la campagne annuelle de culture du pavot; 7. Engage également l’Autorité de transition à poursuivre encore les efforts déployés par l’Administration intérimaire en vue de promouvoir le bien-être et de défendre les intérêts des femmes et des enfants afghans et d’offrir une éducation aux garçons et aux filles; 8. Félicite les organismes des Nations Unies du rôle qu’ils ont joué à l’appui des efforts déployés par les Afghans, réaffirme son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général, M. Lakhdar Brahimi, et au personnel de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan, et réaffirme qu’il souscrit au fait que le Représentant spécial du Secrétaire général ait pleinement autorité, conformément à ses résolutions pertinentes, sur la planification et la conduite de toutes les activités de l’Organisation des Nations Unies en Afghanistan; 9. Félicite également la Force internationale d’assistance à la sécurité du concours qu’elle a apporté à l’instauration des conditions de sécurité nécessaires à la Loya Jirga d’urgence; 10. Souligne à nouveau qu’il importe que l’appui international se poursuive pour mener à bonne fin le processus envisagé par l’Accord de Bonn, invite les pays donateurs qui ont annoncé une aide financière à la Conférence de Tokyo à remplir promptement leurs engagements et invite tous les États Membres à soutenir l’Autorité de transition et à fournir une assistance à long terme ainsi qu’un appui budgétaire immédiat pour les dépenses courantes de l’Autorité de transition et pour la reconstruction et le relèvement économique et social de l’Afghanistan dans son ensemble; 11. Lance un appel pour qu’une assistance internationale nettement plus importante et plus rapide soit fournie aux très nombreux réfugiés et déplacés afghans afin de faciliter leur rapatriement dans de bonnes conditions et leur réinsertion effective dans la société, ce qui contribuera à la stabilité dans tout le pays; 12. Demande à tous les groupes afghans de faciliter l’accès sans réserve et sans entrave des organisations humanitaires aux populations dans le besoin et d’assurer la sûreté et la sécurité des personnels humanitaires; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1420 (2002)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1420(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1420 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2002 02-45044 (F) 300602 300602 *0245044* Résolution 1420 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4564e séance, le 30 juin 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie, en particulier ses résolutions 1357 (2001) du 21 juin 2001 et 1418 (2002) du 21 juin 2002, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de sa résolution 1357 (2001) resteront en vigueur jusqu’au 3 juillet 2002; 2. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1421 (2002)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1421(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1421 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juillet 2002 02-45800 (F) 030702 030702 *0245800* Résolution 1421 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4566e séance, le 3 juillet 2002 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie, en particulier ses résolutions 1357 (2001) du 21 juin 2001, 1418 (2002) du 21 juin 2002 et 1420 (2002) du 30 juin 2002, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de sa résolution 1357 (2001) resteront en vigueur jusqu’au 15 juillet 2002; 2. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1422 (2002)
IntituléLe maintien de la paix par les Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1422(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1422 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juillet 2002 02-47762 (F) *0247762* Résolution 1422 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4572e séance, le 12 juillet 2002 Le Conseil de sécurité , Prenant acte de l’entrée en vigueur, le 1er juillet 2002, du Statut de la Cour pénale internationale, fait à Rome le 17 juillet 1998 (le Statut de Rome), Soulignant l’importance que revêtent les opérations des Nations Unies pour la paix et la sécurité internationales, Notant que tous les États ne sont pas parties au Statut de Rome, Notant que les États parties au Statut de Rome ont choisi d’accepter la compétence de la Cour conformément au Statut et en particulier au principe de complémentarité, Notant que les États qui ne sont pas parties au Statut de Rome continueront de s’acquitter de leurs responsabilités devant leurs juridictions nationales en ce qui concerne les crimes internationaux, Considérant que les opérations établies ou autorisées par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies ont pour mission de maintenir ou de rétablir la paix et la sécurité internationales, Considérant en outre qu’il est dans l’intérêt de la paix et de la sécurité internationales de faire en sorte que les États Membres soient en mesure de concourir aux opérations décidées ou autorisées par le Conseil de sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande , conformément à l’article 16 du Statut de Rome, que, s’il survenait une affaire concernant des responsables ou des personnels en activité ou d’anciens responsables ou personnels d’un État contributeur qui n’est pas partie au Statut de Rome à raison d’actes ou d’omissions liés à des opérations établies ou autorisées par l’Organisation des Nations Unies, la Cour pénale internationale, pendant une période de 12 mois commençant le 1er juillet 2002, n’engage ni ne mène aucune enquête ou aucune poursuite, sauf si le Conseil de sécurité en décide autrement; 2 und_gen_n0247762_docu_n S/RES/1422 (2002) 2. Exprime l’intention de renouveler, dans les mêmes conditions, aussi longtemps que cela sera nécessaire la demande visée au paragraphe 1, le 1er juillet de chaque année, pour une nouvelle période de 12 mois; 3. Décide que les États Membres ne prendront aucune mesure qui ne soit pas conforme à la demande visée au paragraphe 1 et à leurs obligations internationales; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1423 (2002)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1423(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1423 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juillet 2002 02-47786 (F) 0247786 Résolution 1423 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4573e séance, le 12 juillet 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1035 (1995) du 21 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1144 (1997) du 19 décembre 1997, 1168 (1998) du 21 mai 1998, 1174 (1998) du 15 juin 1998, 1184 (1998) du 16 juillet 1998, 1247 (1999) du 18 juin 1999, 1305 (2000) du 21 juin 2000, 1357 (2001) du 21 juin 2001 et 1396 (2002) du 5 mars 2002, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se félicitant de l’arrivée en Bosnie-Herzégovine, le 27 mai 2002, du nouveau Haut Représentant, se réjouissant de collaborer étroitement avec lui et soulignant son appui plein et entier à la poursuite de la mission du Haut Représentant, Se déclarant fermement résolu à appuyer la mise en oeuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes [(appelés collectivement Accord de paix) (S/1995/999, annexe),] ainsi que l’application des décisions pertinentes du Conseil de mise en oeuvre de la paix, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (SFOR), au Représentant spécial du Secrétaire général et au personnel de la Mission des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine (MINUBH), notamment au chef et au personnel du Groupe international de police (GIP), à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes internationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en oeuvre de l’Accord de paix, Se félicitant de la décision prise par le Conseil de l’Europe d’inviter la Bosnie- Herzégovine à devenir membre du Conseil et se déclarant confiant que la Bosnie- Herzégovine se consacrera à faire en sorte de satisfaire pleinement aux règles d’une démocratie moderne en se comportant comme une société multiethnique, multiculturelle et unie, 2 und_gen_n0247786_docu_r S/RES/1423 (2002) Se félicitant des progrès effectués récemment pour donner effet à la décision de la Cour constitutionnelle et exhortant l’ensemble des parties à appuyer une prompte application des amendements constitutionnels dans les deux entités de la Bosnie-Herzégovine, condition essentielle à l’instauration des institutions politiques et administratives stables, démocratiques et multiethniques qui sont nécessaires aux fins de l’application de l’Accord de paix, Se félicitant des mesures positives prises par les Gouvernements de la République de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie pour honorer les obligations qui continuent de leur incomber en tant que signataires de l’Accord de paix, pour renforcer leurs relations bilatérales avec la Bosnie-Herzégovine ainsi que pour accroître leur coopération avec toutes les organisations internationales intéressées aux fins de l’application de l’Accord de paix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et des personnes déplacées dans toute la région continue de revêtir une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix, Prenant note des rapports du Haut Représentant, notamment du plus récent d’entre eux en date du 13 mai 2002 (S/2002/547), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 juin 2002 (S/2002/618) et accueillant favorablement le Plan d’exécution du mandat de la MINUBH, Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies accomplit, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, en vue de sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la nécessité de mener une action préventive et de lutter contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe), engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations auxquelles elles ont souscrit en vertu de ces accords, et se déclare décidé à suivre la mise en oeuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzégovine; und_gen_n0247786_docu_r 3 S/RES/1423 (2002) 2. Réaffirme que c’est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu’il incombe de faire progresser plus avant l’Accord de paix et que le respect de leurs engagements par toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine ainsi que leur participation active à la mise en oeuvre de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment, en étroite coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes, qui favorisent la création d’un État pleinement autonome capable de s’intégrer aux structures européennes, et à l’adoption des mesures voulues pour faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées, détermineront la mesure dans laquelle la communauté internationale et les principaux donateurs demeureront disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent les efforts de mise en oeuvre et de reconstruction; 3. Rappelle une fois encore aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les entités qui sont chargées de mettre en oeuvre le règlement de paix, ainsi que prévu dans l’Accord de paix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, dans l’exercice des responsabilités qui lui incombent en vue de dispenser la justice de façon impartiale, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal international suppose notamment que les États et les entités défèrent à ce dernier toutes les personnes inculpées et lui fournissent des informations pour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient résolument à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à mettre en oeuvre l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur le théâtre de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise en oeuvre de l’Accord de paix, et qu’en cas de différend, il peut donner son interprétation, faire des recommandations et prendre les décisions à caractère exécutoire qu’il jugera nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en oeuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix; 6. Constate que les parties ont autorisé la force multinationale visée au paragraphe 10 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l’emploi de la force en cas de nécessité, pour veiller au respect des dispositions de l’annexe 1-A de l’Accord de paix; 7. Réaffirme qu’il a l’intention de suivre de près la situation en Bosnie- Herzégovine, en tenant compte des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 25 ci-après, ainsi que de toute recommandation qui pourrait y figurer, et qu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures si l’une des parties manque notablement aux obligations assumées en vertu de l’Accord de paix; II 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation créée en application de sa résolution 1088 (1996), et 4 und_gen_n0247786_docu_r S/RES/1423 (2002) se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant à déployer une force multinationale de stabilisation; 9. Note que les parties à l’Accord de paix sont favorables à ce que la force multinationale de stabilisation soit maintenue, comme la réunion ministérielle de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix le préconise dans la déclaration qu’elle a faite à Madrid le 16 décembre 1998 (S/1999/139, annexe); 10. Autorise les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle à maintenir, pour une nouvelle période de 12 mois, la force multinationale de stabilisation (SFOR) créée en application de sa résolution 1088 (1996), sous un commandement et un contrôle unifiés, afin d’accomplir les tâches visées aux annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, et se déclare décidé à réexaminer la situation en vue de proroger cette autorisation si la mise en oeuvre de l’Accord de paix et l’évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine l’exigent; 11. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les parties continueront à être tenues, sur une base d’égalité, responsables du respect des dispositions de cette annexe et seront pareillement exposées aux mesures coercitives que la SFOR pourrait juger nécessaires pour assurer l’application de l’annexe et la protection de la SFOR, et note que les parties ont consenti à ce que la SFOR prenne de telles mesures; 12. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de la SFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre celle-ci ou pour l’aider à remplir sa mission, et reconnaît à la SFOR le droit de prendre toutes les mesures nécessaires à sa défense en cas d’attaque ou de menace; 13. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer le respect des règles et des procédures établies par le commandant de la SFOR pour régir le commandement et le contrôle concernant toute la circulation aérienne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 14. Prie les autorités de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le commandant de la SFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports en Bosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à la SFOR par l’annexe 1-A de l’Accord de paix en ce qui concerne l’espace aérien de Bosnie-Herzégovine; 15. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de circulation de la SFOR et des autres personnels internationaux; 16. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus; 17. Rappelle tous les accords relatifs au statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappelle aux parties qu’elles ont l’obligation de continuer à respecter ces accords; und_gen_n0247786_docu_r 5 S/RES/1423 (2002) 18. Prie les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle de continuer à lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les 30 jours au moins; * * * Réaffirmant la base juridique dans la Charte des Nations Unies sur laquelle repose le mandat du GIP dans la résolution 1035 (1995), III 19. Décide de proroger, pour une nouvelle période s’achevant le 31 décembre 2002, le mandat de la MINUBH, qui comprend le GIP, et décide également que, durant cette période, le GIP restera chargé des tâches visées à l’annexe 11 de l’Accord de paix, y compris celles qui sont mentionnées dans les conclusions des Conférences de Londres, Bonn, Luxembourg, Madrid et Bruxelles, dont sont convenues les autorités de Bosnie-Herzégovine; 20. Accueille avec satisfaction la décision de l’Union européenne d’envoyer une mission de police en Bosnie-Herzégovine à partir du 1er janvier 2003 ainsi que l’étroite coordination que l’Union européenne, la MINUBH et le Haut Représentant ont instaurée entre eux afin de garantir une transition sans heurt et l’invitation à participer à la mission de police de l’Union européenne que l’Union européenne a adressée aux États non membres de l’Union; 21. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui rendre compte dans six mois de l’exécution du mandat de la MINUBH dans son ensemble; 22. Réaffirme que le succès de l’exécution des tâches du GIP dépend de la qualité, de l’expérience et des compétences professionnelles de son personnel, et demande à nouveau instamment aux États Membres, avec l’appui du Secrétaire général, de fournir au GIP du personnel qualifié; 23. Réaffirme que les parties sont tenues de coopérer pleinement avec le GIP pour toutes les questions relevant de sa compétence, et de donner pour instructions à leurs autorités et fonctionnaires respectifs d’apporter tout leur appui au GIP; 24. Demande à nouveau à tous les intéressés d’assurer la coordination la plus étroite possible entre le Haut Représentant, la SFOR, la MINUBH et les organisations et institutions civiles compétentes, de façon à veiller au succès de l’application de l’Accord de paix et de la réalisation des objectifs prioritaires du plan de consolidation civile, ainsi qu’à la sécurité du personnel du GIP; 25. Exhorte les États Membres, s’ils constatent que des progrès tangibles sont accomplis dans la restructuration des organismes chargés de l’ordre public des parties, à redoubler d’efforts pour fournir, à titre de contributions volontaires et en coordination avec le GIP, une formation, du matériel et une assistance connexe au profit des forces de police locales en Bosnie-Herzégovine; 26. Prie également le Secrétaire général de continuer à lui soumettre les rapports établis par le Haut Représentant, conformément à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue à 6 und_gen_n0247786_docu_r S/RES/1423 (2002) Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférences ultérieures, sur la mise en oeuvre de l’Accord de paix et, en particulier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont pris en vertu de cet Accord; 27. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1424 (2002)
IntituléLa situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1424(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1424 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juillet 2002 02-47774 (F) 0247774 Résolution 1424 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4574e séance, le 12 juillet 2002 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998, 1222 (1999) du 15 janvier 1999, 1252 (1999) du 15 juillet 1999, 1285 (2000) du 13 janvier 2000, 1307 (2000) du 13 juillet 2000, 1335 (2001) du 12 janvier 2001, 1357 (2001) du 21 juin 2001, 1362 (2001) du 11 juillet 2001 et 1387 (2002) du 15 janvier 2002, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 28 juin 2002 (S/2002/713) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant note de nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsi que de l’article 3 dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet de la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, et de l’Accord portant normalisation des relations entre la République fédérative de Yougoslavie et la République de Croatie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe), Notant avec satisfaction que la situation générale dans la zone de responsabilité de la MONUP est demeurée stable et calme, et encouragé par les progrès réalisés par les parties dans la normalisation de leurs relations bilatérales, Saluant le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure importante pour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994 et la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), 2 und_gen_n0247774_docu_n S/RES/1424 (2002) 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028), jusqu’au 15 octobre 2002, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport avant cette date, selon qu’il conviendra; 2. Demande de nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité et leur entière liberté de circulation; 3. Se félicite des progrès qui continuent d’être faits dans la normalisation des relations entre les Gouvernements de la République de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie ainsi que de la création d’une Commission inter-États de la frontière commune, invite instamment les parties à accélérer la recherche d’un règlement négocié du différend concernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord portant normalisation des relations, et se déclare décidé à réexaminer la durée de l’autorisation accordée au paragraphe 1 ci-dessus au cas où les parties l’informeraient qu’elles ont conclu un accord, comme il est prévu à la section V du rapport du Secrétaire général en date du 28 juin 2002 (S/2002/713); 4. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1425 (2002)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1425(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1425 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 22 juillet 2002 02-48880 (F) 220702 220702 *0248880* Résolution 1425 (2002), adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4580e séance, le 22 juillet 2002 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier pour ce qui est de l’embargo sur les armes et les équipements militaires décrété par le paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992 (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), la résolution 1407 (2002) du 3 mai 2002, et la déclaration de son président du 28 mars 2002 (S/PRST/2002/8), Prenant note avec une vive préoccupation des flux continus d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie et transitent par celle-ci en provenance de sources extérieures au pays, en violation de l’embargo sur les armes, ce qui contribue à mettre gravement en péril la paix et la sécurité et à compromettre les efforts politiques de réconciliation nationale en Somalie, Engageant une fois de plus tous les États et les autres parties intéressées à respecter scrupuleusement l’embargo sur les armes et réaffirmant qu’aucun État, en particulier les États de la région, ne devrait s’immiscer dans les affaires intérieures de la Somalie, cette ingérence ne pouvant que déstabiliser davantage le pays, contribuer à un climat de crainte, avoir un effet néfaste sur la situation des droits de l’homme et compromettre la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Soulignant le rôle de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), en particulier les États de première ligne (Djibouti, Éthiopie et Kenya) dans l’instauration d’une paix durable en Somalie, et exprimant son appui et son espoir que la Conférence de réconciliation nationale pour la Somalie, qui doit se tenir à Nairobi, progressera sans retard, avec la participation pragmatique et axée sur les résultats des États de première ligne, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 27 juin 2002 (S/2002/709) et le rapport de l’équipe d’experts désignée par le Secrétaire général (S/2002/722), énonçant en détail les ressources et compétences dont un groupe d’experts aura besoin pour produire des informations indépendantes sur les violations et pour améliorer l’application de l’embargo, conformément à la résolution 1407 (2002), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 2 0248880f.doc S/RES/1425 (2002) 1. Souligne que l’embargo sur les armes à l’encontre de la Somalie interdit le financement de toutes les acquisitions et livraisons d’armes et d’équipements militaires; 2. Décide que l’embargo sur les armes interdit la fourniture directe ou indirecte à la Somalie de conseils techniques, d’aide financière et autres, et de formation liée à des activités militaires; 3. Prie le Secrétaire général de constituer, dans un délai d’un mois à compter de l’adoption de la présente résolution, en consultation avec le Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après dénommé « le Comité »), un groupe d’experts composé de trois membres qui sera installé à Nairobi pour une période de six mois, sera chargé de produire des informations indépendantes sur les violations de l’embargo sur les armes à titre de progrès dans l’application et le renforcement de l’embargo, et aura le mandat suivant : – Enquêter sur les violations de l’embargo sur les armes, y compris les voies d’accès terrestres, aériennes et maritimes à la Somalie, en particulier en approchant toutes les sources susceptibles de fournir des informations sur ces violations, notamment les États intéressés, les organisations intergouvernementales et les organismes internationaux de coopération en matière de police et de justice, les organisations non gouvernementales, les établissements et intermédiaires financiers, les autres sociétés de courtage, les compagnies aériennes et les autorités chargées de l’aviation civile, les membres du Gouvernement national de transition, les autorités locales, les dirigeants politiques et les chefs traditionnels, les membres de la société civile et les milieux d’affaires; – Fournir des informations détaillées dans les domaines techniques ayant un rapport avec les violations ainsi qu’avec les mesures visant à faire respecter et à renforcer l’embargo sur les armes, sous ses divers aspects; – Mener des recherches sur le terrain, là où cela est possible, en Somalie, dans les États voisins de la Somalie et dans d’autres États, selon qu’il conviendra; – Évaluer la capacité des États de la région de faire pleinement respecter l’embargo sur les armes, notamment en examinant leur régime de douane et de contrôle des frontières; – Formuler des recommandations sur les initiatives et mesures pratiques qui pourraient être prises pour faire respecter et renforcer l’embargo sur les armes; 4. Prie également le Secrétaire général de veiller à ce que le Groupe d’experts possède et puisse s’adjoindre des compétences suffisantes dans les domaines de l’armement et de son financement, de l’aviation civile, des transports maritimes et des affaires régionales, notamment une connaissance spécialisée de la Somalie, conformément aux ressources nécessaires et aux arrangements administratifs et financiers énoncés dans le rapport de l’équipe d’experts demandé par la résolution 1407 (2002); 5. Prie le Groupe d’experts, dans l’exécution de son mandat, de tenir pleinement compte des recommandations contenues dans le rapport de l’équipe d’experts demandé par la résolution 1407 (2002), notamment pour ce qui est des arrangements de coopération, de la méthode et des questions liées au renforcement de l’embargo sur les armes; 0248880f.doc 3 S/RES/1425 (2002) 6. Prie tous les États ainsi que le Gouvernement national de transition et les autorités locales de Somalie de coopérer sans réserve avec le Groupe d’experts dans sa recherche d’informations en application de la présente résolution, notamment en facilitant ses visites sur tous les sites et auprès de tous les acteurs concernés et en lui assurant un plein accès aux responsables officiels et aux dossiers qu’il pourrait demander à voir; 7. Demande de nouveau à tous les États, en particulier les États de la région, de communiquer au Comité tous les renseignements dont ils disposent au sujet des violations de l’embargo sur les armes; 8. Demande instamment à toutes les autres personnes et entités approchées par le Groupe d’experts, notamment aux dirigeants politiques et aux chefs traditionnels, aux membres de la société civile et des milieux d’affaires, aux établissements et intermédiaires financiers, aux autres sociétés de courtage, aux compagnies aériennes et aux autorités chargées de l’aviation civile, aux organisations non gouvernementales, aux organisations intergouvernementales et aux organismes internationaux chargés de la coopération en matière de police et de justice, d’apporter leur entière coopération au Groupe d’experts en lui fournissant les informations pertinentes et en facilitant ses enquêtes; 9. Prie le Groupe d’experts de l’aviser sans délai, par l’intermédiaire du Comité, de tout défaut de coopération de la part des États, autorités, particuliers et entités visés aux paragraphes 6 et 8 ci-dessus; 10. Demande en outre au Groupe d’experts d’informer le Président du Comité en vue de sa mission dans la région, prévue pour octobre 2002, et de faire un exposé oral au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, en novembre 2002; 11. Prie le Groupe d’experts de soumettre à son examen, par l’intermédiaire du Comité, un rapport final à la fin de son mandat; 12. Prie le Président du Comité de soumettre à son examen, dans les deux semaines suivant sa réception, le rapport du Groupe d’experts; 13. Se déclare résolu à examiner le rapport du Groupe d’experts et toute proposition concernant des mesures de suivi et toute recommandation au sujet de mesures pratiques susceptibles de renforcer l’embargo sur les armes; 14. Prie le Secrétaire général de faire figurer dans son prochain rapport, qui doit être présenté le 31 octobre 2002, une mise à jour sur : – Les activités menées pour coordonner les initiatives de consolidation de la paix en cours et pour organiser leur élargissement progressif, ainsi que sur les activités préparatoires menées sur le terrain en vue d’une vaste mission de consolidation de la paix dès que la situation en matière de sécurité le permettra, conformément à la déclaration de son président du 28 mars 2002; – L’assistance et la coopération techniques visant à renforcer les capacités administratives et judiciaires dans toute la Somalie afin de contribuer à la surveillance de l’embargo sur les armes et d’assurer sa pleine application, conformément à la déclaration de son président du 28 mars 2002 et à sa résolution 1407 (2002); 4 0248880f.doc S/RES/1425 (2002) – La communication de rapports des États Membres au Comité au sujet des mesures qu’ils ont mises en place pour assurer l’application intégrale et effective de l’embargo sur les armes, conformément à la résolution 1407 (2002); 15. Prie également le Secrétaire général d’inviter les États Membres à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Somalie, tout en saluant les contributions déjà annoncées, ainsi que d’assurer une bonne coordination entre les organismes des Nations Unies intéressés à l’exécution des tâches prescrites par la déclaration de son président du 28 mars 2002; 16. Demande aux États Membres de contribuer aux activités des Nations Unies en faveur de la Somalie, notamment en répondant à l’appel global interinstitutions de l’Organisation des Nations Unies pour 2002; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1426 (2002)
IntituléAdmission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1426(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1426 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 24 juillet 2002 02-49429 (F) 240702 240702 *0249429* Résolution 1426 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4585e séance, le 24 juillet 2002 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies présentée par la Confédération suisse (S/2002/801), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre la Confédération suisse à l’Organisation des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1427 (2002)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1427(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1427 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2002 02-50044 (F) *0250044* Résolution 1427 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 4591e séance, le 29 juillet 2002 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier sa résolution 1393 (2002) du 31 janvier 2002, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 juillet 2002 (S/2002/742), Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Rappelant sa condamnation de la destruction en vol d’un hélicoptère de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), qui a coûté la vie aux neuf personnes qui se trouvaient à bord, et déplorant le fait que l’identité des auteurs de cette attaque n’ait pas encore été déterminée, Soulignant que la situation n’a toujours pas évolué sur certains points essentiels pour un règlement d’ensemble du conflit en Abkhazie (Géorgie), ce qui est inacceptable, Se félicitant du rôle important que la MONUG et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) jouent pour stabiliser la situation dans la zone du conflit et soulignant qu’il lui importe qu’elles continuent de coopérer étroitement dans l’exécution de leurs mandats respectifs, Se félicitant aussi de l’accord sur la prorogation, pour une nouvelle période s’achevant le 31 décembre 2002, du mandat de la force de maintien de la paix de la CEI, 1. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 10 juillet 2002 (S/2000/742); 2. Loue et appuie résolument les efforts faits par le Secrétaire général et son Représentant spécial, avec l’aide que leur apportent la Fédération de Russie, en sa 2 0250044f.doc S/RES/1427 (2002) qualité de facilitateur, ainsi que le Groupe des Amis du Secrétaire général et l’OSCE, pour favoriser la stabilisation de la situation et parvenir à un règlement politique d’ensemble, qui doit porter notamment sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien; 3. Rappelle en particulier son appui au document relatif aux « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et à sa lettre d’envoi, mise au point et pleinement appuyée par tous les membres du Groupe des Amis; 4. Regrette que le lancement de négociations sur le statut politique n’ait pas progressé, et rappelle à nouveau que ces documents ont pour objet de faciliter la tenue de négociations constructives entre les parties, sous l’égide des Nations Unies, concernant le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et qu’il ne s’agit pas là d’une tentative de leur imposer ou leur dicter une solution particulière; 5. Souligne à nouveau que le processus de négociation qui doit aboutir à un règlement politique durable, acceptable par les deux parties, exigera des concessions de la part de l’une et de l’autre; 6. Regrette profondément, en particulier, le refus répété de la partie abkhaze d’accepter un débat sur la teneur de ce document, engage instamment à nouveau la partie abkhaze à réceptionner le document et sa lettre d’envoi, appelle les deux parties à les examiner de façon approfondie dans un esprit ouvert et à entamer ensuite sans tarder des négociations de fond constructives, et demande à ceux qui ont une influence sur les parties de contribuer à l’aboutissement de ces négociations; 7. Appelle les parties à n’épargner aucun effort pour surmonter leur méfiance mutuelle; 8. Condamne les violations des dispositions de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I), et exige qu’il y soit immédiatement mis un terme; 9. Accueille avec satisfaction la réduction des tensions dans la vallée de la Kodori et l’intention réaffirmée par les parties de régler pacifiquement la situation, rappelle son appui résolu au protocole relatif à la situation dans la vallée de la Kodori signé par les deux parties le 17 janvier 2002, demande aux deux parties, et en particulier à la partie géorgienne, de continuer à l’appliquer intégralement, et reconnaît les préoccupations légitimes que les populations civiles de la région ont pour leur sécurité, demande aux dirigeants politiques de Tbilissi et Soukhoumi de respecter les accords de sécurité et demande aux deux parties de tout faire pour convenir d’un arrangement mutuellement acceptable pour la sécurité de la population dans la vallée de la Kodori et aux alentours; 10. Demande à la partie géorgienne de continuer à améliorer la sécurité des patrouilles conjointes de la MONUG et de la Force de maintien de la paix de la CEI dans la vallée de la Kodori, afin qu’elles puissent y surveiller régulièrement la situation en toute indépendance; 11. Engage résolument les parties à assurer la nécessaire revitalisation du processus de paix sous tous ses principaux aspects, à reprendre leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents, à prendre appui sur les résultats de la réunion de Yalta sur les mesures de confiance tenue en mars 2001 (S/2001/242), et à appliquer les propositions approuvées à cette occasion, dans un esprit constructif de coopération; 0250044f.doc 3 S/RES/1427 (2002) 12. Souligne que des progrès sont nécessaires d’urgence sur la question des réfugiés et personnes déplacées, demande aux deux parties de montrer qu’elles sont véritablement attachées à consacrer une attention particulière à leur retour et d’entreprendre cette tâche en coordination étroite avec la MONUG, réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques résultant du conflit, réaffirme également le droit inaliénable de tous les réfugiés et personnes déplacées touchés par le conflit de retourner chez eux dans la sécurité et la dignité conformément au droit international et comme le prévoient l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II) et la Déclaration de Yalta, rappelle qu’il incombe en particulier à la partie abkhaze de protéger les rapatriés et de faciliter le rapatriement du reste de la population déplacée, et demande notamment au Programme des Nations Unies pour le développement, au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et au Bureau de la coordination des affaires humanitaires de prendre de nouvelles mesures pour créer des conditions favorables au retour des réfugiés et des personnes déplacées, y compris par des projets à impact rapide, et leur permettre d’acquérir des compétences et une plus grande autonomie dans le plein respect de leur droit inaliénable à rentrer chez eux dans la sécurité et la dignité; 13. Engage à nouveau les parties à appliquer les recommandations émanant de la mission d’évaluation conjointe menée dans le district de Gali sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, se félicite que les parties aient convenu à cet égard d’étudier la possibilité de renforcer l’appui aux organes locaux chargés de l’application des lois, et demande en particulier à la partie abkhaze de mieux faire appliquer la loi à l’égard de la population locale et de remédier au fait que la population de souche géorgienne ne peut être instruite dans sa langue maternelle; 14. Demande aux parties de se dissocier publiquement de la rhétorique militante et des manifestations de soutien aux solutions militaires et aux activités de groupes armés illégaux, et rappelle à la partie géorgienne en particulier de respecter son engagement de mettre fin aux activités de groupes armés illégaux; 15. Demande à nouveau aux parties de prendre toutes les mesures nécessaires pour trouver les individus qui ont abattu ou fait abattre l’hélicoptère de la MONUG, le 8 octobre 2001, et les traduire en justice, et souligne que les deux parties sont au premier chef responsables d’assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI, ainsi que des autres membres du personnel international; 16. Se félicite que la MONUG réexamine continuellement les dispositions prises en matière de sécurité en vue d’assurer à son personnel le degré de sécurité le plus élevé possible; 17. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 2003; 18. Prie le Secrétaire général de continuer à l’informer régulièrement sur la situation en Abkhazie (Géorgie) et de lui faire rapport à ce sujet trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution; 19. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1428 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1428(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1428 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2002 02-50239 (F) *0250239* Résolution 1428 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4593e séance, le 30 juillet 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 1310 (2000) du 27 juillet 2000, 1337 (2001) du 30 janvier 2001, 1365 (2001) du 31 juillet 2001 et 1391 (2002) du 28 janvier2002, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant en outre la lettre adressée par son président au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant également la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux des trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Soulignant le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant en outre les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais énoncée dans la lettre que le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies a adressée le 9 juillet 2002 au Secrétaire général (S/2002/739), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la FINUL, en date du 12 juillet 2002 (S/2002/746), en particulier sa recommandation tendant à renouveler le mandat de la FINUL pour une période supplémentaire de six mois; 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL pour une nouvelle période de six mois, jusqu’au 31 janvier 2003, ainsi que l’a recommandé le Secrétaire général; 2 0250239f.doc S/RES/1428 (2002) 3. Prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures nécessaires pour exécuter la reconfiguration de la FINUL comme indiqué dans son dernier rapport et conformément à la lettre du Président du Conseil de sécurité datée du 18 mai 2001, au vu de l’évolution de la situation sur le terrain et en consultation avec le Gouvernement libanais et les pays qui fournissent des contingents; 4. Réaffirme qu’il appuie sans réserve l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 5. Félicite le Gouvernement libanais des mesures qu’il a prises pour veiller à ce que son autorité soit effectivement rétablie dans tout le sud, notamment par le déploiement des forces armées libanaises, et lui demande de poursuivre ces mesures; 6. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement pour exécuter son mandat dans toute sa zone d’opérations comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 7. Encourage le Gouvernement libanais à veiller à ce que le calme règne dans tout le sud; 8. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement la ligne de retrait tracée par l’ONU, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 9. Condamne tous les actes de violence, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les violations de la ligne de retrait par voies aérienne, maritime et terrestre, et demande instamment aux parties d’y mettre fin et d’honorer scrupuleusement leur obligation de respecter la sécurité du personnel de la FINUL; 10. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait au moyen de patrouilles, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étroits avec les parties, en vue de remédier aux violations, de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent; 11. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à mettre en place une capacité nationale dans ce domaine et à exécuter les activités de déminage d’urgence entreprises dans le sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent ces efforts au moyen de contributions en espèces et en nature et note avec satisfaction à cet égard la création du Groupe international d’appui, prend note du fait que le Gouvernement libanais et la FINUL ont reçu communication de cartes et d’informations au sujet de l’emplacement de mines et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires à ce sujet; 12. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées au sujet de l’application de la présente résolution; 13. Prie également le Secrétaire général de lui présenter, à l’issue de consultations appropriées, y compris avec le Gouvernement libanais et les pays 0250239f.doc 3 S/RES/1428 (2002) fournissant des contingents et avant l’expiration du mandat actuel, un rapport détaillé sur les activités de la FINUL, sa reconfiguration technique et les tâches exécutées actuellement par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 14. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 15. Souligne l’importance et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1429 (2002)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1429(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1429 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2002 02-50245 (F) *0250245* Résolution 1429 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4594e séance, le 30 juillet 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, en particulier la résolution 1359 (2001) du 29 juin 2001 et la résolution 1394 (2002) du 27 février 2002, Soulignant qu’étant donné l’absence de progrès dans le règlement du différend au sujet du Sahara occidental, la recherche d’une solution politique est indispensable, Préoccupé par le fait que cette absence de progrès continue à entraîner des souffrances pour le peuple du Sahara occidental et fait obstacle au développement économique du Maghreb, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à un règlement politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui soit avantageux pour la région du Maghreb, Cherchant à atténuer les conséquences du conflit au Sahara occidental et donc à obtenir la libération immédiate des prisonniers de guerre et autres détenus, à déterminer ce qu’il est advenu des personnes disparues et à rapatrier les réfugiés, Déterminé à assurer une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable assurant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements compatibles avec les buts et principes de la Charte des Nations Unies, Continuant à appuyer sans réserve le rôle et l’action du Secrétaire général et de son Envoyé personnel, Félicitant les parties de leur volonté constante de respecter le cessez-le-feu et saluant la contribution essentielle qu’apporte à cet égard la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 février 2002 (S/2002/178) et les quatre options qu’il contient, 2 0250245f.doc S/RES/1429 (2002) Soulignant aussi à cet égard la validité du Plan de règlement, tout en notant les divergences de vues fondamentales entre les parties au sujet de l’application du Plan, Notant aussi les différences fondamentales que présentent les quatre autres options contenues dans le rapport du Secrétaire général du 19 février 2002, 1. Continue d’appuyer énergiquement les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour trouver une solution politique à ce différend de longue date, invite l’Envoyé personnel à poursuivre ces efforts en gardant à l’esprit les préoccupations exprimées par les parties, et se déclare prêt à étudier toute solution assurant l’autodétermination qui pourrait être proposée par le Secrétaire général et son Envoyé personnel, en consultation avec toutes autres personnes connaissant la question; 2. Demande à toutes les parties et aux États de la région de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel; 3. Demande aux parties de collaborer avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à l’application des mesures de confiance et demande instamment à la communauté internationale d’apporter un appui généreux au HCR et au Programme alimentaire mondial pour les aider à résoudre le problème de la dégradation de la situation alimentaire parmi les réfugiés; 4. Demande au Maroc et au Front POLISARIO de continuer à coopérer aux efforts du Comité international de la Croix-Rouge pour résoudre le problème du sort de toutes les personnes disparues depuis le début du conflit; 5. Accueille avec satisfaction la libération de 101 prisonniers de guerre marocains et demande au Front POLISARIO de libérer sans nouveau retard tous les autres prisonniers de guerre conformément au droit international humanitaire; 6. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 janvier 2003; 7. Prie le Secrétaire général de lui remettre un rapport sur la situation, avant la fin du présent mandat de la Mission, en y faisant figurer toute nouvelle proposition du Secrétaire général et de son Envoyé personnel ainsi que des recommandations sur la configuration de la MINURSO la plus appropriée; 8. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1430 (2002)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1430(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1430 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 14 août 2002 02-52258 (F) 140802 140802 *0252258* Résolution 1430 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4600e séance, le 14 août 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions pertinentes concernant la situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie, en particulier sa résolution 1398 (2002) du 15 mars 2002, Rappelant en outre le rapport de la Mission du Conseil de sécurité qui s’est rendue en Éthiopie et en Érythrée du 21 au 25 février 2002, en date du 27 février 2002 (S/2002/205), Rappelant la décision concernant la démarcation de la frontière de la Commission du tracé de la frontière, en date du 13 avril 2002 (S/2002/423), entérinée par la suite par les parties comme définitive et contraignante aux termes de l’Accord de paix global signé à Alger le 12 décembre 2000 (S/2000/1183), Exprimant de nouveau son appui résolu à l’Accord de paix global, ainsi qu’au précédent Accord de cessation des hostilités (S/2000/601), signé à Alger le 18 juin 2000 (ci-après collectivement dénommés les « Accords d’Alger »), Réaffirmant son appui résolu à l’aide que le Secrétaire général et son Représentant spécial continuent d’apporter, notamment par leurs bons offices, à l’application des Accords d’Alger, et au rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) dans l’exécution de son mandat et dans ses efforts visant à parachever le processus de paix, Réaffirmant qu’il faut que les deux parties s’acquittent de leurs obligations en vertu du droit international, notamment du droit international humanitaire, du droit relatif aux droits de l’homme et du droit des réfugiés, et assurent la sécurité de tout le personnel des Nations Unies, du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et des autres organisations humanitaires, Réaffirmant en outre son appui résolu à la Mission de liaison de l’Union africaine en Éthiopie et en Érythrée et invitant le Président par intérim de la Commission de l’Union africaine à continuer activement à assumer le rôle joué par l’ex-Organisation de l’unité africaine à l’appui du processus de paix, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 juillet 2002 (S/2002/744), 1. Décide de modifier le mandat de la MINUEE, avec effet immédiat, afin d’aider la Commission du tracé de la frontière à appliquer rapidement et 2 0252258f S/RES/1430 (2002) systématiquement sa décision concernant la démarcation de la frontière, pour y inclure : a) Le déminage dans les principales zones en vue de la démarcation, et b) Le soutien administratif et logistique aux bureaux locaux de la Commission du tracé de la frontière, conformément aux recommandations faites par le Secrétaire général aux paragraphes 13, 14 et 17 du rapport susmentionné, et à la résolution 1398 (2002), les coûts des entrepreneurs civils de déminage et de l’appui aux bureaux locaux étant financés comme il est indiqué aux paragraphes 14 et 17 du rapport; 2. Entérine les modalités techniques des transferts de territoire comme cadre général du processus tel que recommandé par le Secrétaire général dans son rapport, et décide de réexaminer, s’il y a lieu, les implications pour la MINUEE à cet égard, tout en demandant instamment aux parties de coopérer pleinement et rapidement pour que le processus profite sans retard aux populations concernées; 3. Demande aux parties de coopérer pleinement et rapidement avec la MINUEE dans l’exécution de son mandat, tel que modifié par la présente résolution, de respecter scrupuleusement la lettre et l’esprit de leurs accords, et de régler toutes les questions en suspens conformément aux accords d’Alger; 4. Encourage les parties à continuer à coopérer pleinement et rapidement avec la MINUEE pour fournir les renseignements et les cartes dont la Mission a besoin pour le déminage; 5. Demande aux parties de coopérer pleinement et rapidement avec la Commission du tracé de la frontière, notamment pour appliquer ses décisions contraignantes concernant la démarcation, en respectant sans retard toutes ses ordonnances, y compris les deux publiées le 17 juillet 2002 (S/2002/853), et en prenant toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du personnel de la Commission quand il opère dans les territoires sous leur contrôle; 6. Appelle les parties à faire preuve de retenue et souligne que conformément à l’article 14 de l’Accord de cessation des hostilités, les arrangements en matière de sécurité doivent rester en vigueur et que, de ce fait, les arrangements relatifs à la séparation des forces réalisée par la Zone de sécurité temporaire et grâce aux contributions de la MINUEE resteront d’une importance capitale; 7. Appelle les parties à s’abstenir de tous mouvements unilatéraux de troupes ou de population et notamment de s’abstenir de construire de nouveaux établissements au voisinage de la frontière, jusqu’à ce que la démarcation et le transfert en bon ordre du contrôle territorial aient été achevés conformément au paragraphe16 de l’article 4 de l’Accord de paix global; 8. Exige que les parties accordent toute liberté de mouvement à la MINUEE et éliminent immédiatement tous les obstacles et toutes les restrictions susceptibles d’empêcher la MINUEE et son personnel de s’acquitter de leur mandat; 9. Déplore qu’il n’y ait eu aucun progrès concernant l’ouverture d’une voie aérienne directe à haute altitude pour la MINUEE entre Asmara et Addis Abeba, étant donné l’importance pour le processus de démarcation d’une telle voie aérienne directe et engage à nouveau les parties à travailler avec le Représentant spécial du 0252258f 3 S/RES/1430 (2002) Secrétaire général dans un esprit de compromis pour régler la question à l’avantage de tous; 10. Demande à nouveau aux parties de libérer et rapatrier sans plus tarder, sous l’égide du Comité international de la Croix-Rouge et conformément aux Conventions de Genève et aux Accords d’Alger, tous les prisonniers de guerre et tous les civils qu’elles détiennent encore; 11. Demande également aux parties de multiplier leurs efforts en vue de prendre d’autres mesures propres à instaurer la confiance et à favoriser la réconciliation entre les deux peuples dans leur intérêt mutuel, notamment dans les domaines énumérés au paragraphe 14 de la résolution 1398 (2002); 12. Encourage les garants, les facilitateurs et les témoins des Accords d’Alger et les amis de l’Érythrée et de l’Éthiopie à intensifier leurs contacts avec les autorités des deux pays afin de parachever rapidement le processus de démarcation de la frontière; 13. Souligne fortement qu’il importe que le processus de démarcation soit mené rapidement et en bon ordre pour faciliter l’avènement de la paix et normaliser les relations entre les parties, pour permettre aux personnes déplacées de rentrer et pour que les parties dépassent maintenant la question de la frontière et ouvrent la voie de la reconstruction et du développement comme de la coopération politique et économique; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1431 (2002)
IntituléTribunal Pénal International pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1431(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1431 (2002)* Conseil de sécurité Distr. générale 9 septembre 2002 02-52282* (F) 090902 090902 *0252282* Résolution 1431 (2002) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4601e séance le 14 août 2002 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1166 (1998) du 13 mai 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000 et 1411 (2002) du 17 mai 2002, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité en date du 14 septembre 2001 (S/2001/764), et la lettre du 9 juillet 2001, adressée au Secrétaire général par la Présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda qui y est jointe, Ayant examiné également la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité en date du 4 mars 2002 (S/2002/241) et la lettre datée du 6 février 2002, adressée au Secrétaire général par la Présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda, qui y est jointe, Convaincu qu’il est nécessaire de créer un groupe de juges ad litem au Tribunal pénal international pour le Rwanda pour permettre à celui-ci d’achever ses travaux le plus tôt possible et déterminé à suivre de près les progrès du Tribunal pénal international pour le Rwanda, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de créer un groupe de juges ad litem au Tribunal pénal international pour le Rwanda et, à cette fin, décide de modifier les articles 11, 12 et 13 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda et d’y substituer les dispositions portées à l’annexe I de la présente résolution et décide également de modifier les articles 13 bis et 14 du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex- Yougoslavie et d’y substituer les dispositions portées à l’annexe II de la présente résolution; 2. Prie le Secrétaire général de prendre les dispositions pratiques voulues pour l’élection aussi prochaine que possible de 18 juges ad litem conformément à l’article 12 ter du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda ainsi que pour la fourniture en temps opportun de personnel et de moyens matériels au Tribunal pénal international pour le Rwanda, en particulier à l’intention des juges ad litem et des services correspondants du Procureur, et le prie en outre de le tenir * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 und_gen_n0252282_docu_r S/RES/1431 (2002) strictement informé de l’évolution de la situation à cet égard; 3. Demande instamment aux États de coopérer pleinement avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda et ses organes conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de la résolution 955 (1994) et du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda; 4. Décide de rester activement saisi de la question. und_gen_n0252282_docu_r 3 S/RES/1431 (2002) Tribunal pénal international pour le Rwanda Annexe I Article 11 Composition des Chambres 1. Les Chambres sont composées de 16 juges permanents indépendants, ressortissants d’États différents et, au maximum au même moment, de quatre juges ad litem indépendants, tous ressortissants d’États différents, désignés conformément à l’article 12 ter, paragraphe 2 du présent Statut. 2. Trois juges permanents et, au maximum au même moment, quatre juges ad litem sont membres de chacune des Chambres de première instance. Chaque Chambre de première instance à laquelle ont été affectés des juges ad litem peut être subdivisée en sections de trois juges chacune, composées à la fois de juges permanents et ad litem . Les sections des Chambres de première instance ont les mêmes pouvoirs et responsabilités que ceux conférés à une Chambre de première instance par le présent Statut et rendent leurs jugements suivant les mêmes règles. 3. Sept des juges permanents siègent à la Chambre d’appel, laquelle est, pour chaque appel, composée de cinq de ses membres. 4. Aux fins de la composition des Chambres du Tribunal pénal international pour le Rwanda, quiconque pourrait être considéré comme le ressortissant de plus d’un État est réputé être ressortissant de l’État où il exerce habituellement ses droits civils et politiques. Article 12 Qualifications des juges Les juges permanents et ad litem doivent être des personnes de haute moralité, impartialité et intégrité possédant les qualifications requises, dans leurs pays respectifs, pour être nommés aux plus hautes fonctions judiciaires. Il est dûment tenu compte dans la composition globale des Chambres et des sections des Chambres de première instance de l’expérience des juges en matière de droit pénal et de droit international, notamment de droit international humanitaire et des droits de l’homme. Article 12 bis Élection des juges permanents 1. Onze des juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par le Conseil de sécurité, selon les modalités ci-après : a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Nations Unies et les États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation à présenter des candidatures aux sièges de juge permanent du Tribunal pénal international pour le Rwanda; b) Dans un délai de soixante jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum deux personnes réunissant les conditions indiquées à l’article 12 du présent Statut et 4 und_gen_n0252282_docu_r S/RES/1431 (2002) n’ayant pas la même nationalité ni celle d’un juge qui est membre de la Chambre d’appel et qui a été élu ou nommé juge permanent du Tribunal pénal international pour le Rwanda chargé de poursuivre les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991 (ci-après dénommé le « Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ») conformément à l’article 13 bis du Statut de ce tribunal; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste de vingt-deux candidats au minimum et trente-trois candidats au maximum en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer au Tribunal pénal international pour le Rwanda une représentation adéquate des principaux systèmes juridiques du monde; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Président de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste onze juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Sont élus les candidats qui ont obtenu la majorité absolue des voix des États Membres de l’Organisation des Nations Unies et des États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation. Si deux candidats de la même nationalité obtiennent la majorité requise, est élu celui sur lequel s’est porté le plus grand nombre de voix. 2. Si le siège de l’un des juges permanents élus ou désignés conformément au présent article devient vacant à l’une des Chambres, le Secrétaire général, après avoir consulté les Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, nomme une personne réunissant les conditions indiquées à l’article 12 du présent Statut pour siéger jusqu’à l’expiration du mandat de son prédécesseur. 3. Les juges permanents élus conformément au présent article ont un mandat de quatre ans. Leurs conditions d’emploi sont celles des juges permanents du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie. Ils sont rééligibles. Article 12 ter Élection et désignation des juges ad litem 1. Les juges ad litem du Tribunal pénal international pour le Rwanda sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par le Conseil de sécurité, selon les modalités ci-après : a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Nations Unies et les États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de soixante jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum quatre personnes réunissant les conditions indiquées à l’article 12 du présent Statut, en tenant compte de l’importance d’une représentation équitable des hommes et des femmes parmi les candidats; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste de trente-six candidats au minimum en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer une représentation adéquate des principaux systèmes juridiques du monde et en gardant à l’esprit l’importance d’une répartition géographique équitable; und_gen_n0252282_docu_r 5 S/RES/1431 (2002) d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste des candidats au Président de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste les dix-huit juges ad litem du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Sont élus les candidats qui ont obtenu la majorité absolue des voix des États Membres de l’Organisation des Nations Unies et des États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation; e) Les juges ad litem sont élus pour un mandat de quatre ans. Ils ne sont pas rééligibles. 2. Pendant la durée de leur mandat, les juges ad litem sont nommés par le Secrétaire général, à la demande du Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda, pour siéger aux Chambres de première instance dans un ou plusieurs procès, pour une durée totale inférieure à trois ans. Lorsqu’il demande la désignation de tel ou tel juge ad litem , le Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda tient compte des critères énoncés à l’article 12 du présent Statut concernant la composition des Chambres et des sections des Chambres de première instance, des considérations énoncées aux paragraphes 1 b) et c) ci-dessus et du nombre de voix que ce juge a obtenues à l’Assemblée générale. Article 12 quater Statut des juges ad litem 1. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda, les juges ad litem : a) Bénéficient, mutatis mutandis , des mêmes conditions d’emploi que les juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda; b) Jouissent des mêmes pouvoirs que les juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda, sous réserve du paragraphe 2 ci-après; c) Jouissent des privilèges et immunités, exemptions et facilités d’un juge du Tribunal pénal international pour le Rwanda. 2. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda, les juges ad litem : a) Ne peuvent ni être élus Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda ou Président d’une Chambre de première instance, ni participer à son élection, conformément à l’article 13 du présent Statut; b) Ne sont pas habilités : i) À participer à l’adoption du règlement conformément à l’article 14 du présent Statut. Ils sont toutefois consultés avant l’adoption dudit règlement; ii) À participer à l’examen d’un acte d’accusation conformément à l’article 18 du présent Statut; iii) À participer aux consultations tenues par le Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda au sujet de la nomination de juges, conformément à l’article 13 du Statut, ou de l’octroi d’une grâce ou d’une commutation de peine, conformément à l’article 27 du Statut; iv) À se prononcer pendant la phase préalable au procès. 6 und_gen_n0252282_docu_r S/RES/1431 (2002) Article 13 Constitution du Bureau et des Chambres 1. Les juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda élisent un président parmi eux. 2. Le Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda doit être membre de l’une des Chambres de première instance. 3. Après avoir consulté les juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda, le Président nomme deux des juges permanents élus ou nommés conformément à l’article 12 bis du présent Statut à la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et huit aux Chambres de première instance du Tribunal pénal international pour le Rwanda. 4. Les juges siégeant à la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie siègent également à la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda. 5. Après avoir consulté les juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda, le Président nomme les juges ad litem qui peuvent être de temps à autre appelés à siéger au Tribunal pénal international pour le Rwanda aux Chambres de première instance. 6. Un juge ne siège qu’à la Chambre à laquelle il a été affecté. 7. Les juges permanents de chaque Chambre de première instance élisent parmi eux un président, qui dirige les travaux de la Chambre. und_gen_n0252282_docu_r 7 S/RES/1431 (2002) Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie Annexe II Article 13 bis Élection des juges permanents 1. Quatorze des juges permanents du Tribunal pénal international pour l’ex- Yougoslavie sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par le Conseil de sécurité, selon les modalités ci-après : a) Le Secrétaire général invite les États Membres de l’Organisation des Nations Unies et les États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de soixante jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum deux personnes réunissant les conditions indiquées à l’article 13 du Statut et n’ayant pas la même nationalité ni celle d’un juge qui est membre de la Chambre d’appel et qui a été élu ou nommé juge permanent du Tribunal criminel international chargé de juger les personnes présumées responsables d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais présumés responsables de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994 (ci-après dénommé le « Tribunal pénal international pour le Rwanda ») conformément à l’article 12 bis du Statut de ce tribunal; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste de vingt-huit candidats au minimum et quarante-deux candidats au maximum en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer une représentation adéquate des principaux systèmes juridiques du monde; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Président de l’Assemblée générale. L’Assemblée élit sur cette liste quatorze juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Son élus les candidats qui ont obtenu la majorité absolue des voix des États Membres de l’Organisation des Nations Unies et des États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation. Si deux candidats de la même nationalité obtiennent la majorité requise, est élu celui sur lequel s’est porté le plus grand nombre de voix. 2. Si le siège de l’un des juges permanents élus ou nommés conformément au présent article devient vacant à l’une des Chambres, le Secrétaire général, après avoir consulté les Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, nomme une personne réunissant les conditions indiquées à l’article 13 du Statut pour siéger jusqu’à l’expiration du mandat de son prédécesseur. 3. Les juges permanents élus conformément au présent article ont un mandat de quatre ans. Leurs conditions d’emploi sont celles des juges de la Cour internationale de Justice. Ils sont rééligibles. 8 und_gen_n0252282_docu_r S/RES/1431 (2002) Article 14 Constitution du Bureau et des Chambres 1. Les juges permanents du Tribunal international élisent un président parmi eux. 2. Le Président du Tribunal international doit être membre de la Chambre d’appel, qu’il préside. 3. Après avoir consulté les juges permanents du Tribunal international, le Président nomme quatre des juges permanents élus ou nommés conformément à l’article 13 bis du Statut à la Chambre d’appel et neuf aux Chambres de première instance. 4. Deux des juges permanents ou nommés conformément à l’article 12 bis du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda seront nommés par le Président dudit Tribunal, en consultation avec le Président du Tribunal international, membres de la Chambre d’appel et juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda. 5. Après avoir consulté les juges permanents du Tribunal international, le Président nomme les juges ad litem qui peuvent être de temps à autre appelés à siéger au Tribunal international aux Chambres de première instance. 6. Un juge ne siège qu’à la Chambre à laquelle il a été affecté. 7. Les juges permanents de chaque Chambre de première instance élisent parmi eux un président, qui dirige les travaux de la Chambre.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1432 (2002)
IntituléLa situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1432(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1432 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 15 août 2002 02-52523 (F) *0252523* Résolution 1432 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4603e séance, le 15 août 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures, en particulier la résolution 1127 (1997) du 28 août 1997 et la résolution 1412 (2002) du 17 mai 2002, ainsi que les déclarations de son président sur la situation en Angola, en particulier celle du 28 mars 2002 (S/PRST/2002/7), Saluant la décision historique du Gouvernement angolais et de l’União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) de signer, le 4 avril 2002, le Mémorandum d’accord additionnel au Protocole de Lusaka sur la cessation des hostilités et le règlement des questions militaires en suspens du Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), Se félicitant des efforts accomplis par le Gouvernement angolais pour rétablir des conditions de paix et de sécurité dans le pays, pour restaurer une administration efficace et pour promouvoir la réconciliation nationale, Se félicitant également des efforts accomplis par l’UNITA pour devenir un participant actif au processus politique démocratique de l’Angola, en particulier par la démobilisation et le casernement de ses hommes et la dissolution de son aile militaire, le 2 août 2002, Réaffirmant qu’il est déterminé à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Soulignant qu’il importe que les « Acordos de Paz », le Protocole de Lusaka, le Mémorandum d’accord additionnel du 4 avril 2002 et ses résolutions pertinentes soient intégralement appliqués, en étroite coopération avec l’Organisation des Nations Unies et la troïka des observateurs, Rappelant que, par sa résolution 1412 (2002), il a décidé de suspendre, pour une période de 90 jours, les mesures imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 4 de sa résolution 1127 (1997), afin de faciliter les déplacements des membres de l’UNITA, pour que le processus de paix et la réconciliation nationale puissent progresser, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 2 0252523f S/RES/1432 (2002) 1. Décide de suspendre, pour une nouvelle période de 90 jours à compter de l’adoption de la présente résolution, les mesures imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997), afin d’encourager la poursuite du processus de paix et de réconciliation nationale en Angola; 2. Décide qu’avant la fin de cette période, il pourra envisager de réexaminer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, compte tenu de tous les renseignements qui lui seront fournis, y compris par le Gouvernement angolais, sur l’application des accords de paix; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1433 (2002)
IntituléLa situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1433(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1433 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 15 août 2002 02-52660 (F) *0252660* Résolution 1433 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4604e séance, le 15 août 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 696 (1991) du 30 mai 1991 et toutes ses résolutions ultérieures sur la situation en Angola, en particulier la résolution 1268 (1999) du 15 octobre 1999, Soulignant qu’il est déterminé à préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Réaffirmant l’importance des « Acordos de Paz », du Protocole de Lusaka et du Mémorandum d’accord additionnel au Protocole de Lusaka pour la cessation des hostilités et le règlement des questions militaires en suspens (S/1991/1441, annexe), ainsi que de ses résolutions pertinentes, Rappelant la déclaration de son président en date du 28 mars 2002 (S/PRST/2002/7), qui, en particulier, souligne que le Conseil est disposé à appuyer des modifications du mandat du Bureau des Nations Unies en Angola qui tiennent compte de l’évolution récente de la situation en Angola, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 26 juillet 2002 (S/2002/834), Remerciant le Bureau des Nations Unies en Angola de l’aide qu’il apporte au peuple angolais, Estimant que la présence des Nations Unies en Angola peut contribuer à la consolidation de la paix en aidant à réaliser les objectifs politiques, militaires, relatifs aux droits de l’homme, humanitaires et économiques énoncés dans le rapport du Secrétaire général, 1. Autorise la création de la Mission des Nations Unies en Angola (MINUA), qui succédera au Bureau des Nations Unies en Angola, pour une période de six mois se terminant le 15 février 2003, afin de poursuivre les objectifs et d’accomplir les tâches recommandés par le Secrétaire général dans son rapport et indiqués au paragraphe 3 ci-dessous et exprime l’intention de tenir compte, quand il sera amené à élargir, ajuster ou réduire la Mission, des recommandations du Secrétaire général sur la base de l’appréciation que son Représentant spécial fera des progrès réalisés dans l’application du Protocole de Lusaka; 2 0252660f S/RES/1433 (2002) 2. Accueille avec satisfaction la nomination d’un représentant spécial du Secrétaire général résident, qui dirigera la MINUA et veillera à la coordination et à la cohérence des activités des Nations Unies en Angola, comme indiqué dans le mandat de la MINUA énoncé au paragraphe 3 ci-dessous; 3. Approuve le niveau d’effectifs de la MINUA tel que nécessaire et recommandé par le Secrétaire général dans son rapport, y compris la recommandation relative à un conseiller à la protection de l’enfance, avec le mandat suivant : A. Aider les parties à appliquer le Protocole de Lusaka : 1) En présidant la Commission mixte; 2) En aidant à achever l’ensemble convenu de tâches encore à accomplir en vertu du Protocole de Lusaka; B. Aider le Gouvernement angolais à entreprendre les tâches suivantes : 1) Défendre et promouvoir les droits de l’homme et renforcer les institutions nécessaires à la consolidation de la paix et à l’état de droit; 2) Apporter des conseils et une aide techniques à la lutte antimines; 3) Faciliter et coordonner la fourniture de l’aide humanitaire aux groupes vulnérables, notamment aux personnes déplacées et aux familles dans les zones de casernement en se préoccupant spécialement des enfants et des femmes; 4) Faciliter la réinsertion sociale et professionnelle des militaires démobilisés par le canal d’organismes des Nations Unies compétents; 5) Promouvoir, grâce aux organismes des Nations Unies compétents, la reprise économique; 6) Mobiliser les ressources de la communauté internationale, notamment, s’il y a lieu, par des conférences internationales de donateurs; et 7) Fournir au Gouvernement angolais une assistance technique pour la préparation des élections; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire savoir quand son représentant spécial sera à même de confirmer que la Commission mixte aura déterminé que toutes les tâches en suspens aux termes du Protocole de Lusaka auront été accomplies et note qu’une fois le mandat achevé, le Coordonnateur résident des Nations Unies sera de nouveau habilité à superviser les tâches ci-dessus, selon qu’il conviendra; 5. Prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport intérimaire afin qu’il puisse examiner les activités de la MINUA au bout de trois mois; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1434 (2002)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1434(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1434 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 6 septembre 2002 02-58140 (F) 060902 060902 *0258140* Résolution 1434 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4606e séance, le 6 septembre 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures se rapportant à la situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie, notamment les exigences qu’elles contiennent, et en particulier la résolution 1430 (2002) du 14 août 2002, Réaffirmant en outre son appui inébranlable au processus de paix et son engagement, notamment grâce au rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) dans l’exécution de son mandat, en faveur de l’application prompte et intégrale de l’Accord de paix global signé par les parties le 12 décembre 2000 et du précédent Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 (S/2000/1183 et S/2000/601, respectivement, ci-après collectivement dénommés les « Accords d’Alger »), la décision concernant la démarcation de la frontière de la Commission du tracé de la frontière, en date du 13 avril 2002 (S/2002/423), entérinée par les parties comme définitive et contraignante aux termes des Accords d’Alger, y compris les ordonnances publiées le 17 juillet 2002 (S/2002/853), et les décisions contraignantes concernant la démarcation qui en ont résulté, Félicitant les deux parties d’avoir récemment confirmé qu’elles s’acquittaient pleinement de leurs engagements en vertu de l’article 2 de l’Accord de paix global, conformément aux Conventions de Genève, et, ce faisant, se réjouissant de la libération et du rapatriement récents par l’Érythrée de 279 prisonniers de guerre et exhortant vigoureusement l’Éthiopie à honorer son engagement concernant la libération et le rapatriement des prisonniers de guerre et des civils qu’elle détient encore, et invitant les deux parties à continuer d’éclaircir la situation des éventuels prisonniers de guerre restants et de régler toutes les autres questions en suspens conformément aux Conventions de Genève, en coopération avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Se déclarant préoccupé par les incidents qui ont été signalés – harcèlement transfrontière et enlèvement de civils des deux côtés – et dont il est fait état dans le rapport du Secrétaire général en date du 30 août 2002 (S/2002/977), et demandant aux deux parties de faire en sorte que de tels incidents cessent immédiatement et de coopérer pleinement aux investigations de la MINUEE sur la question, 2 0258140f S/RES/1434 (2002) Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/2002/977), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mars 2003 le mandat de la MINUEE avec l’effectif (contingents et observateurs militaires) autorisé par sa résolution 1320 (2000); 2. Décide en outre d’examiner régulièrement les progrès accomplis par les parties dans l’application de leurs engagements en vertu des Accords d’Alger, y compris par l’intermédiaire de la Commission du tracé de la frontière, et d’en tirer les conséquences éventuelles pour la MINUEE, y compris en ce qui concerne les modalités de transfert de territoires pendant la phase de démarcation décrites par le Secrétaire général dans son rapport du 10 juillet 2002; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1435 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question de Palestine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1435(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1435 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 24 septembre 2002 Français Original: 02-60159 (F) *0260159* Résolution 1435 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4614e séance, le 24 septembre 2002 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1397 (2002) du 12 mars 2002, 1402 (2002) du 30 mars 2002 et 1403 (2002) du 4 avril 2002, ainsi que les déclarations de son président du 10 avril 2002 et du 18 juillet 2002, Réitérant sa grave préoccupation face aux événements tragiques et violents qui se déroulent depuis le mois de septembre 2000 et à la détérioration continue de la situation, Condamnant toutes les attaques terroristes contre tout civil, y compris les bombardements terroristes dirigés contre Israël les 18 et 19 septembre 2002, et contre une école palestinienne à Hébron le 17 septembre 2002, Gravement préoccupé par la réoccupation du quartier général du Président de l’Autorité palestinienne dans la ville de Ramallah, le 19 septembre 2002, et exigeant qu’il y soit mis fin immédiatement, Alarmé par la réoccupation de villes palestiniennes ainsi que par les restrictions sévères imposées à la liberté de circulation des personnes et des biens, et gravement préoccupé par la situation humanitaire à laquelle est confronté le peuple palestinien, Réitérant la nécessité de respecter en toutes circonstances le droit international humanitaire, y compris la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre du 12 août 1949, 1. Exige à nouveau la cessation complète de tous les actes de violence, y compris de tous les actes de terreur, de provocation, d’incitation à la violence et de destruction; 2. Exige qu’Israël mette fin immédiatement aux mesures qu’il a prises à Ramallah et aux alentours, y compris la destruction des infrastructures civiles et des installations de sécurité palestiniennes; 3. Exige également le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes et le retour aux positions tenues avant septembre 2000; 2 0260159f S/RES/1435 (2002) 4. Demande à l’Autorité palestinienne d’honorer l’engagement qu’elle a pris et de faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes; 5. Appuie sans réserve les efforts déployés par le Quatuor et prie le Gouvernement israélien, l’Autorité palestinienne et tous les États de la région de coopérer au succès de ces efforts et reconnaît à cet égard l’importance que revêt toujours l’initiative approuvée lors du Sommet de la Ligue arabe tenu à Beyrouth; 6. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1436 (2002)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1436(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1436 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 24 septembre 2002 02-60306 (F) *0260306* Résolution 1436 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4615e séance, le 24 septembre 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, Affirmant que tous les États sont déterminés à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Accueillant avec satisfaction les élections qui se sont déroulées pacifiquement en Sierra Leone en mai 2002 et saluant la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) pour l’appui qu’elle a fourni à cette occasion, Se déclarant préoccupé par les conditions de sécurité dans la région du fleuve Mano, qui continuent d’être précaires, notamment par le conflit au Libéria, par le nombre considérable de réfugiés et les conséquences humanitaires pour les populations civiles, réfugiées et déplacées dans la région, et soulignant l’importance de la coopération entre les pays de l’Union du fleuve Mano, Réaffirmant l’importance que revêtent la consolidation effective de l’autorité de l’État dans tout le pays, l’extension du contrôle effectif de l’État sur les régions diamantifères et leur réglementation, la réinsertion des anciens combattants, le retour spontané et sans entrave des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur du pays, ainsi que le plein respect des droits de l’homme et de la primauté du droit, une attention particulière étant accordée à la protection des femmes et des enfants, et soulignant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer à appuyer la réalisation de ces objectifs, Accueillant avec satisfaction le lancement des activités du Tribunal spécial pour la Sierra Leone et la Commission de la vérité et de la réconciliation et soulignant leur importance pour l’adoption de mesures efficaces touchant les questions d’impunité et de responsabilité et la promotion de la réconciliation, Saluant les progrès réalisés dans le développement des moyens de la police et de l’armée sierra-léonaises tout en reconnaissant qu’il convient de renforcer davantage ces institutions pour leur permettre de maintenir la sécurité et la stabilité de façon indépendante, 2 0260306f S/RES/1436 (2002) Soulignant qu’il importe que la MINUSIL continue d’apporter une assistance au Gouvernement sierra-léonais dans la consolidation de la paix et de la stabilité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 septembre 2002 (S/2002/987), notamment les propositions qu’il contient en vue de l’ajustement des effectifs de la MINUSIL, et soulignant que la MINUSIL doit garder une mobilité et une capacité militaire suffisantes au cours des ajustements, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSIL pour une période de six mois commençant le 30 septembre 2002; 2. Exprime son appréciation aux États Membres qui fournissent des contingents, des membres de la police civile et des éléments de soutien à la MINUSIL et à ceux qui se sont engagés à le faire; 3. Prend note des propositions présentées par le Secrétaire général concernant les ajustements qu’il conviendra d’apporter aux effectifs, à la composition et au déploiement de la MINUSIL, telles qu’elles sont exposées aux paragraphes 26 à 36 et 58 de son rapport en date du 5 septembre 2002 (S/2002/987), et prend note des améliorations apportées à la situation en matière de sécurité en Sierra Leone; 4. Prie instamment la MINUSIL, compte dûment tenu d’une évaluation de la situation en matière de sécurité et de la mesure dans laquelle les forces de sécurité sierra-léonaises sont à même d’assurer la sécurité interne et extérieure, d’achever les première et deuxième phases du plan du Secrétaire général, notamment en réduisant ses troupes de 4 500 hommes en huit mois, compte tenu des dispositions à prendre, et demande au Secrétaire général de faire rapport au Conseil de sécurité concernant l’achèvement de chacune de ces phases et, à intervalles réguliers, des progrès réalisés par la MINUSIL dans la mise en oeuvre des ajustements et de la planification des phases suivantes, et de formuler les recommandations nécessaires, le cas échéant; 5. Se déclare préoccupé du déficit persistant du Fonds d’affectation spéciale multidonateurs pour le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion et demande instamment au Gouvernement sierra-léonais de rechercher activement les ressources additionnelles immédiatement nécessaires à la réinsertion; 6. Accueille avec satisfaction la stratégie nationale de relèvement du Gouvernement sierra-léonais et fait appel aux États, aux organisations internationales et aux organisations non gouvernementales pour qu’ils apportent une assistance au Gouvernement sierra-léonais dans l’action de relèvement qu’il entreprend dans de nombreux secteurs et qu’ils s’engagent à apporter un appui financier supplémentaire dans le contexte de la prochaine réunion du Groupe consultatif; 7. Souligne que le renforcement des moyens administratifs du Gouvernement sierra-léonais, notamment l’efficacité et la stabilité des forces de police, de l’armée, du système pénal et d’un système judiciaire indépendant, est essentiel à la paix et au développement durables et, en conséquence, demande instamment au Gouvernement sierra-léonais, avec l’assistance des donateurs et de la MINUSIL et conformément au mandat de celle-ci, d’accélérer la consolidation de l’autorité civile et des services publics dans tout le pays, et de renforcer l’efficacité des opérations du secteur de la sécurité; 0260306f 3 S/RES/1436 (2002) 8. Prend note des efforts déployés par le Gouvernement sierra-léonais en vue de parvenir à exercer un contrôle sur les régions diamantifères, se déclare préoccupé par l’instabilité qui continue de régner et prie instamment le Gouvernement sierra-léonais de mettre au point et d’exécuter d’urgence un plan visant à réglementer l’exploitation des diamants; 9. Souligne qu’il est important d’adopter une approche coordonnée pour renforcer la police sierra-léonaise, fondée sur une analyse détaillée de ses besoins de formation et de développement, sous la conduite d’un comité de direction présidé par la police sierra-léonaise, prend note des recommandations du Secrétaire général relatives au renforcement du rôle de la police civile des Nations Unies à l’appui de ce processus, se déclare favorable au déploiement de jusqu’à 170 personnes pour la composante de police civile de la MINUSIL qui seront recrutées au fur et à mesure des besoins sur la recommandation du Comité de direction, et demande au Secrétaire général d’informer le Conseil dans son prochain rapport sur le déploiement de la composante de police civile de la MINUSIL compte tenu des décisions du Comité de direction; 10. Réaffirme son ferme appui au Tribunal spécial pour la Sierra Leone, accueille avec satisfaction l’entrée en fonctions du Tribunal, encourage les donateurs à contribuer généreusement au Fonds d’affectation spéciale pour le Tribunal spécial, et à honorer rapidement les annonces de contributions qu’ils ont faites, et demande à la MINUSIL de négocier rapidement la conclusion d’un mémorandum d’accord avec le Tribunal spécial en vue de fournir, dans les meilleurs délais, tout l’appui administratif et autre requis, conformément aux dispositions du paragraphe 9 de la résolution 1400 (2002) y compris en recensant et en protégeant les lieux où des crimes auraient été commis; 11. Accueille avec satisfaction les progrès réalisés dans l’établissement de la Commission de la vérité et de la réconciliation et prie instamment les donateurs de s’engager à approvisionner le budget révisé de celle-ci; 12. Encourage les présidents des pays de l’Union du fleuve Mano à poursuivre le dialogue et à honorer les engagements qu’ils ont pris de rétablir la paix et la sécurité régionales, et engage la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Maroc à s’employer de nouveau à régler la crise dans la région de l’Union du fleuve Mano; 13. Accueille avec satisfaction l’engagement qu’a pris le Secrétaire général de rechercher une solution au conflit au Libéria, de manière à rétablir la paix dans la sous-région, notamment en créant un groupe de contact, prie instamment les forces armées du Libéria et tous groupes armés de s’abstenir d’effectuer des incursions illégales sur le territoire de la Sierra Leone, demande à tous les États d’appliquer intégralement toutes les résolutions pertinentes du Conseil, y compris l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire destinés au Libéria et encourage les forces armées sierra-léonaises ainsi que la MINUSIL à continuer à patrouiller intensivement le long de la frontière avec le Libéria; 14. Encourage le Gouvernement sierra-léonais à accorder une attention particulière aux besoins des femmes et des enfants victimes de la guerre, tels qu’exposés aux paragraphes 47 et 48 du rapport du Secrétaire général en date du 5 septembre 2002 (S/2002/987); 4 0260306f S/RES/1436 (2002) 15. Se félicite des mesures prises par la MINUSIL en vue d’empêcher les sévices sexuels et l’exploitation dont les femmes et les enfants peuvent faire l’objet, et encourage la Mission à continuer d’appliquer une politique de tolérance zéro à l’égard de tels actes commis par toute personne employée par la MINUSIL, et enjoint les États concernés de prendre les dispositions nécessaires pour faire traduire en justice leurs ressortissants qui seraient les auteurs de tels délits; 16. Encourage la MINUSIL, compte tenu de ses moyens et dans les zones de déploiement, à continuer d’apporter son appui en vue de faciliter le retour volontaire des réfugiés et des personnes déplacées, et prie instamment toutes les parties prenantes de continuer à coopérer à cette fin, conformément aux engagements qu’elles ont pris en vertu de l’Accord de cessez-le-feu d’Abuja, signé le 10 novembre 2000 (S/2000/1091); 17. Se félicite de l’intention exprimée par le Secrétaire général de continuer à suivre de près la situation politique, humanitaire et des droits de l’homme ainsi que sur le plan de la sécurité en Sierra Leone, et de faire rapport au Conseil, après avoir dûment procédé à des consultations avec les pays fournisseurs de contingents et le Gouvernement sierra-léonais, et de présenter toutes recommandations supplémentaires; 18. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1437 (2002)
IntituléLa situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1437(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1437 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 11 octobre 2002 02-63372 (F) *0263372* Résolution 1437 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4622e séance, le 11 octobre 2002 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998, 1222 (1999) du 15 janvier 1999, 1252 (1999) du 15 juillet 1999, 1285 (2000) du 13 janvier 2000, 1307 (2000) du 13 juillet 2000, 1335 (2001) du 12 janvier 2001, 1357 (2001) du 21 juin 2001, 1362 (2001) du 11 juillet 2001, 1387 (2002) du 15 janvier 2002 et 1424 (2002) du 12 juillet 2002, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 octobre 2002 (S/2002/1101) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsi que de l’article 3 dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet de la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, et de l’Accord portant normalisation des relations entre la République fédérative de Yougoslavie et la République de Croatie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe), Notant avec satisfaction que la situation générale dans la zone de responsabilité de la MONUP est demeurée stable et calme, et encouragé par les progrès réalisés par les parties dans la normalisation de leurs relations bilatérales, en particulier grâce à des négociations visant à parvenir à un arrangement transitoire concernant la presqu’île de Prevlaka, Saluant le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure importante pour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, 2 0263372f S/RES/1437 (2002) Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994 et la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), 1. Autorise la MONUP à continuer de vérifier la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, en prorogeant son mandat, pour la dernière fois, jusqu’au 15 décembre 2002; 2. Prie le Secrétaire général de faire les préparatifs nécessaires en vue de l’achèvement du mandat de la MONUP, le 15 décembre 2002, en réduisant progressivement l’effectif de la Mission et en concentrant ses activités en tenant compte des conditions stables et paisibles qui règnent dans la zone et de la normalisation des relations entre les parties; 3. Prie aussi le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’accomplissement du mandat de la MONUP; 4. Demande à nouveau aux parties de respecter le régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité et leur entière liberté de circulation; 5. Se félicite des progrès qui continuent d’être faits dans la normalisation des relations entre les Gouvernements de la République de Croatie et de la République fédérale de Yougoslavie, ainsi que de la création d’une Commission inter-États de la frontière commune, et invite instamment les parties à accélérer la recherche d’un règlement négocié du différend concernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord portant normalisation des relations; 6. Se déclare prêt à réexaminer la durée du mandat donné au paragraphe 1 ci-dessus et à la raccourcir si les parties lui en font la demande; 7. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1438 (2002)
IntituléLes menaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1438(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1438 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2002 02-63848 (F) 141002 141002 *0263848* Résolution 1438 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4624e séance, le 14 octobre 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, ainsi que ses résolutions antérieures sur la question, en particulier la résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Réaffirmant sa détermination à combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, 1. Condamne dans les termes les plus vigoureux les attentats à la bombe perpétrés à Bali (Indonésie) le 12 octobre 2002, qui ont fait un nombre considérable de morts et de blessés, ainsi que les autres actes de terrorisme commis récemment dans divers pays, et considère que ces actes, comme tout acte de terrorisme international, constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales; 2. Exprime sa profonde sympathie et ses condoléances au Gouvernement et au peuple indonésiens, ainsi qu’aux victimes des attentats et à leur famille; 3. Demande instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de la résolution 1373 (2001), de collaborer ensemble d’urgence et de coopérer avec les autorités indonésiennes et de leur fournir un appui et une assistance, s’il y a lieu, dans leurs efforts visant à trouver et à traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de ces attentats terroristes; 4. Se déclare encore plus déterminé à combattre le terrorisme sous toutes ses formes, conformément aux responsabilités qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1439 (2002)
IntituléLa situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1439(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1439 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 18 octobre 2002 02-64970 (F) 181002 181002 *0264970* Résolution 1439 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4628e séance, le 18 octobre 2002 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 et toutes les résolutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions 1127 (1997) du 28 août 1997, 1173 (1998) du 12 juin 1998, 1237 (1999) du 7 mai 1999, 1295 (2000) du 18 avril 2000, 1336 (2001) du 23 janvier 2001, 1348 (2001) du 19 avril 2001, 1374 (2001) du 19 octobre 2001, 1404 (2002) du 18 avril 2002, 1412 (2002) du 17 mai 2002 et 1432 (2002) du 15 août 2002, Réaffirmant également qu’il est déterminé à préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Accueillant avec satisfaction les dispositions prises par le Gouvernement angolais et l’União Nacional para a Independência Total de Angola (UNITA) en vue d’appliquer intégralement les « Acordos de Paz », le Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), le Mémorandum d’accord du 4 avril 2002 (S/2002/483) et ses résolutions pertinentes, Accueillant également avec satisfaction la nouvelle convocation de la Commission mixte, la mise en place de la Mission des Nations Unies en Angola et la nomination d’un Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Angola, Se déclarant à nouveau préoccupé par les conséquences humanitaires de la situation actuelle pour la population civile de l’Angola, Conscient de l’importance qui s’attache, entre autres, à la surveillance, aussi longtemps que nécessaire, de la mise en oeuvre des dispositions des résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998), Notant qu’il subsiste des problèmes qui compromettent la stabilité de l’Angola et estimant qu’il est nécessaire d’assurer la stabilité de ce pays pour préserver la paix et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exprime son intention de procéder à un examen complet du rapport supplémentaire de l’instance de surveillance établie en application de la résolution 2 0264970f S/RES/1439 (2002) 1295 (2000), qui lui a été soumis conformément au paragraphe 7 de la résolution 1404 (2002); 2. Décide de proroger le mandat de l’instance de surveillance d’une nouvelle période de deux mois, prenant fin le 19 décembre 2002, sous réserve de réexamen; 3. Prie l’instance de surveillance de présenter au Comité créé en application de la résolution 864 (1993) (ci-après « le Comité »), dans les 10 jours qui suivront la date de l’adoption de la présente résolution, un plan d’action concernant ses activités à venir et comportant les éléments suivants : – Prévoir d’amples consultations en Angola entre les membres de l’instance de surveillance et les représentants et du Gouvernement angolais et de l’UNITA, en vue d’évaluer la situation et de contribuer à un examen complet par le Conseil des mesures imposées contre l’UNITA une fois le processus de paix achevé; – Examiner les infractions possibles aux mesures actuellement imposées à l’encontre de l’UNITA qui se seraient produites depuis la signature du Mémorandum d’accord du 4 avril 2002; – Décrire en détail les efforts redoublés faits pour localiser les fonds et ressources financières actuellement bloqués en application des mesures en vigueur; – Formuler d’éventuelles recommandations sur la gestion des fonds et des ressources financières localisés par des États Membres puis bloqués en application des mesures en vigueur; – Donner des précisions sur la surveillance actuelle de l’embargo sur les armes institué en application de la résolution 864 (1993) et celle de l’interdiction d’importer d’Angola des diamants n’ayant pas été contrôlés dans le cadre du système de certificats d’origine mis en place par le Gouvernement angolais conformément à la résolution 1173 (1998), et sur les enquêtes au sujet de violations possibles de cet embargo et de cette interdiction; 4. Prie en outre l’instance de surveillance de présenter encore un rapport supplémentaire au Comité, le 13 décembre 2002 au plus tard, axé en particulier sur les violations possibles, depuis la signature du Mémorandum d’accord du 4 avril 2002, des mesures imposées à l’encontre de l’UNITA ainsi que sur l’identification des fonds et des ressources financières bloqués en application du paragraphe 11 de la résolution 1173 (1998); 5. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité dès l’adoption de la présente résolution, de nommer deux experts comme membres de l’instance de surveillance, et le prie en outre de prendre les dispositions voulues en vue du financement des activités de l’instance; 6. Prie le Président du Comité de lui présenter ledit rapport supplémentaire le 19 décembre 2002 au plus tard; 7. Demande à tous les États d’apporter une coopération sans réserve à l’instance de surveillance dans l’exécution de son mandat; 0264970f 3 S/RES/1439 (2002) 8. Décide que les dispositions des alinéas a) et b) du paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997) cessent d’avoir effet à 0 h 1 (heure de New York) le 14 novembre 2002, lorsque prendra fin la suspension des mesures prévues au paragraphe 1 de la résolution 1432 (2002); 9. Décide de réexaminer, dans la perspective d’une éventuelle levée, toutes les mesures figurant dans les résolutions 864 (1993), 1127 (1997) et 1173 (1998) d’ici au 19 novembre 2002, compte tenu de tous les renseignements qui lui seront fournis, y compris par le Gouvernement angolais et toutes les autres parties concernées, sur l’application des accords de paix; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1440 (2002)
IntituléLes menaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1440(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1440 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 24 octobre 2002 02-66013 (F) 241002 241002 *0266013* Résolution 1440 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4632e séance le 24 octobre 2002 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant les buts et les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, ainsi que ses résolutions pertinentes, en particulier la résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Réaffirmant la nécessité de combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, 1. Condamne dans les termes les plus vigoureux l’acte odieux de prise d’otages commis à Moscou (Fédération de Russie) le 23 octobre 2002, ainsi que les autres actes de terrorisme commis récemment dans divers pays, et considère que ces actes, comme tout acte de terrorisme international, constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales; 2. Exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages de cet acte de terrorisme; 3. Exprime sa profonde sympathie et ses condoléances au peuple et au Gouvernement de la Fédération de Russie, ainsi qu’aux victimes de cet acte de terrorisme et à leur famille; 4. Demande instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de la résolution 1373 (2001), de coopérer avec les autorités russes dans leurs efforts visant à trouver et à traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de cette attaque terroriste; 5. Se déclare encore plus déterminé à combattre le terrorisme sous toutes ses formes, conformément aux responsabilités qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1441 (2002)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1441(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1441 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 8 novembre 2002 02-68227 (F) 081102 081102 *0268227* Résolution 1441 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4644e séance, le 8 novembre 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes antérieures, en particulier ses résolutions 661 (1990) du 6 août 1990, 678 (1990) du 29 novembre 1990, 686 (1991) du 2 mars 1991, 687 (1991) du 3 avril 1991, 688 (1991) du 5 avril 1991, 707 (1991) du 15 août 1991, 715 (1991) du 11 octobre 1991, 986 (1995) du 14 avril 1995 et 1284 (1999) du 17 décembre 1999, ainsi que toutes les déclarations pertinentes de son Président, Rappelant également sa résolution 1382 (2001) du 29 novembre 2001 et son intention de l’appliquer intégralement, Considérant la menace que le non-respect par l’Iraq des résolutions du Conseil et la prolifération d’armes de destruction massive et de missiles à longue portée font peser sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant que sa résolution 678 (1990) a autorisé les États Membres à user de tous les moyens nécessaires pour faire respecter et appliquer la résolution 660 (1990) du 2 août 1990 et toutes les résolutions pertinentes adoptées ultérieurement et pour rétablir la paix et la sécurité internationales dans la région, Rappelant également que sa résolution 687 (1991) imposait des obligations à l’Iraq en tant que mesure indispensable à la réalisation de son objectif déclaré du rétablissement de la paix et de la sécurité internationales dans la région, Déplorant que l’Iraq n’ait pas fourni d’état définitif, exhaustif et complet, comme il est exigé dans la résolution 687 (1991), de tous les aspects de ses programmes de mise au point d’armes de destruction massive et de missiles balistiques d’une portée supérieure à 150 kilomètres et de tous les stocks d’armes de ce type, des composantes, emplacements et installations de production, ainsi que de tous autres programmes nucléaires, y compris ceux dont il affirme qu’ils visent des fins non associées à des matériaux pouvant servir à la fabrication d’armes nucléaires, Déplorant également que l’Iraq ait à plusieurs reprises empêché l’accès immédiat, inconditionnel et sans restriction à des sites désignés par la Commission spéciale des Nations Unies et par l’Agence internationale de l’énergie atomique 2 0268227f.doc S/RES/1441 (2002) (AIEA), n’ait pas coopéré sans réserve et sans condition avec les inspecteurs des armements de la Commission spéciale et de l’AIEA, comme il est exigé dans la résolution 687 (1991), et ait finalement cessé toute coopération avec la Commission spéciale et l’AIEA en 1998, Déplorant l’absence depuis décembre 1998 de contrôle, d’inspection et de vérification internationaux en Iraq des armes de destruction massive et des missiles balistiques, comme l’exigeaient les résolutions pertinentes, alors que le Conseil avait exigé à plusieurs reprises que l’Iraq accorde immédiatement, inconditionnellement et sans restriction les facilités d’accès voulues à la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies créée par la résolution 1284 (1999) pour succéder à la Commission spéciale, et à l’AIEA, et regrettant la persistance de la crise dans la région et des souffrances du peuple iraquien qui en a résulté, Déplorant aussi que le Gouvernement iraquien ait manqué à ses engagements en vertu de la résolution 687 (1991) en ce qui concerne le terrorisme, de la résolution 688 (1991) pour ce qui est de mettre fin à la répression de sa population civile et d’autoriser l’accès des organisations humanitaires internationales à toutes les personnes ayant besoin d’aide en Iraq, et en vertu des résolutions 686 (1991), 687 (1991) et 1284 (1999) pour ce qui est du rapatriement ou de la coopération pour l’identification des nationaux du Koweït et d’États tiers détenus arbitrairement par l’Iraq, ou la restitution de biens koweïtiens saisis arbitrairement par l’Iraq, Rappelant que, dans sa résolution 687 (1991), il a déclaré qu’un cessez-le-feu reposerait sur l’acceptation par l’Iraq des dispositions de cette résolution, y compris des obligations imposées à l’Iraq par ladite résolution, Résolu à assurer le respect complet et immédiat par l’Iraq, sans condition ni restriction, des obligations que lui imposent la résolution 687 (1991) et d’autres résolutions pertinentes, et rappelant que les résolutions du Conseil de sécurité constituent la référence pour apprécier le respect par l’Iraq de ses obligations, Rappelant que le fonctionnement effectif de la Commission qui a succédé à la Commission spéciale et de l’AIEA est indispensable à l’application de la résolution 687 (1991) et d’autres résolutions pertinentes, Notant que la lettre datée du 16 septembre 2002, adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de l’Iraq, constitue une première étape nécessaire pour que l’Iraq rectifie ses manquements persistants aux résolutions pertinentes du Conseil, Prenant note de la lettre datée du 8 octobre 2002, adressée au général Al-Saadi, du Gouvernement iraquien, par le Président exécutif de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies et le Directeur général de l’AIEA, énonçant les modalités pratiques établies pour donner suite à leur réunion à Vienne, qui sont les conditions préalables à la reprise des inspections en Iraq par la Commission et l’AIEA, et se déclarant extrêmement préoccupé par la persistance du Gouvernement iraquien à ne pas confirmer les modalités énoncées dans ladite lettre, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, du Koweït et des États voisins, Se félicitant des efforts que font le Secrétaire général et les membres de la Ligue des États arabes et son secrétaire général, 0268227f.doc 3 S/RES/1441 (2002) Résolu à assurer la pleine application de ses décisions, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que l’Iraq a été et demeure en violation patente de ses obligations en vertu des résolutions pertinentes, notamment la résolution 687 (1991), en particulier en ne collaborant pas avec les inspecteurs des Nations Unies et l’AIEA, et en ne prenant pas les mesures exigées aux paragraphes 8 à 13 de la résolution 687 (1991); 2. Décide, tout en tenant compte du paragraphe 1 ci-dessus, d’accorder à l’Iraq par la présente résolution une dernière possibilité de s’acquitter des obligations en matière de désarmement qui lui incombent en vertu des résolutions pertinentes du Conseil, et décide en conséquence d’instituer un régime d’inspection renforcé dans le but de parachever de façon complète et vérifiée le processus de désarmement établi par la résolution 687 (1991) et les résolutions ultérieures du Conseil; 3. Décide qu’afin de commencer à s’acquitter de ses obligations en matière de désarmement, le Gouvernement iraquien, en plus des déclarations qu’il doit présenter deux fois par an, fournira à la Commission et à l’AIEA, ainsi qu’au Conseil de sécurité, au plus tard 30 jours à compter de la date de la présente résolution, une déclaration à jour, exacte et complète sur tous les aspects de ses programmes de développement d’armes chimiques, biologiques et nucléaires, de missiles balistiques et d’autres vecteurs tels que véhicules aériens sans pilote et systèmes de dispersion conçus de manière à être utilisés sur des aéronefs, y compris les dotations et les emplacements précis de ces armes, composants, sous-composants, stocks d’agents et matières et équipements connexes, l’emplacement et les activités de ses installations de recherche, de développement et de production, ainsi que tous les autres programmes chimiques, biologiques et nucléaires, y compris ceux que l’Iraq déclare comme servant à des fins autres que la production d’armes ou les équipements militaires; 4. Décide que de fausses informations ou des omissions dans les déclarations soumises par l’Iraq en application de la présente résolution et le fait à tout moment de ne pas se conformer à la présente résolution et de ne pas coopérer pleinement dans sa mise en oeuvre constitueront une nouvelle violation patente des obligations de l’Iraq et seront rapportés au Conseil aux fins de qualification conformément aux dispositions des paragraphes 11 et 12 ci-dessous; 5. Décide que l’Iraq permettra à la Commission et à l’AIEA d’accéder immédiatement, sans entrave, inconditionnellement et sans restriction à la totalité des zones, installations, équipements, relevés et moyens de transport qu’elles souhaitent inspecter, y compris sous terre, et d’accéder à tous les fonctionnaires et autres personnes que la Commission ou l’AIEA souhaitent entendre, selon des modalités ou à l’endroit que choisiront la Commission ou l’AIEA, dans l’exercice de leurs mandats respectifs sous tous leurs aspects; décide en outre que la Commission et l’AIEA pourront à leur gré mener des entretiens dans le pays ou à l’extérieur, faciliter le voyage à l’étranger des personnes interrogées et des membres de leur famille et que, à la convenance de la Commission et de l’AIEA, ces entretiens pourront se dérouler sans la présence d’observateurs du Gouvernement iraquien; donne pour instruction à la Commission et demande à l’AIEA de reprendre 4 0268227f.doc S/RES/1441 (2002) les inspections au plus tard 45 jours après l’adoption de la présente résolution et de le tenir informé dans les 60 jours qui suivront; 6. Approuve la lettre datée du 8 octobre 2002, adressée au général Al-Saadi, du Gouvernement iraquien, par le Président exécutif de la Commission et le Directeur général de l’AIEA, dont le texte est annexé à la présente résolution, et décide que le contenu de cette lettre aura force obligatoire pour l’Iraq; 7. Décide en outre qu’en raison de l’interruption prolongée par l’Iraq de la présence de la Commission et de l’AIEA et afin qu’elles puissent accomplir les tâches énoncées dans la présente résolution et dans toutes les résolutions pertinentes antérieures, d’établir les règles révisées ou supplémentaires suivantes, qui auront force obligatoire pour l’Iraq, afin de faciliter leur travail en Iraq : – La Commission et l’AIEA détermineront la composition de leurs équipes d’inspection et veilleront à ce qu’elles comprennent les experts les plus qualifiés et les plus expérimentés disponibles; – Tout le personnel de la Commission et de l’AIEA jouira des privilèges et immunités, correspondant à ceux des experts en mission, qui sont prévus par la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies et par l’Accord sur les privilèges et immunités de l’AIEA; – La Commission et l’AIEA auront le droit d’entrer en Iraq et d’en sortir sans restriction, le droit de se déplacer librement, sans restriction et dans l’immédiat à destination et en provenance des sites d’inspection, et le droit d’inspecter tous sites et bâtiments, y compris d’accéder immédiatement, sans entrave, inconditionnellement et sans restriction aux sites présidentiels dans les conditions qui s’appliquent à tous les autres sites, nonobstant les dispositions de la résolution 1154 (1998) du 2 mars 1998; – La Commission et l’AIEA auront le droit d’être informées par l’Iraq du nom de toutes les personnes qui sont ou ont été associées aux programmes iraquiens dans les domaines chimique, biologique, nucléaire et des missiles balistiques ainsi qu’aux installations de recherche, de développement et de production qui y sont rattachées; – La sécurité des installations de la Commission et de l’AIEA sera assurée par un nombre suffisant de gardes de sécurité de l’Organisation des Nations Unies; – La Commission et l’AIEA auront le droit, afin de bloquer un site à inspecter, de déclarer des zones d’exclusion, zones voisines et couloirs de transit compris, dans lesquelles l’Iraq interrompra les mouvements terrestres et aériens de façon que rien ne soit changé dans un site inspecté ou enlevé de ce site; – La Commission et l’AIEA pourront utiliser et faire atterrir librement et sans restriction des aéronefs à voilure fixe et à voilure tournante, y compris des véhicules de reconnaissance avec ou sans pilote; – La Commission et l’AIEA auront le droit d’enlever, de détruire ou de neutraliser, selon qu’ils le jugeront bon et de manière vérifiable, la totalité des armes, sous-systèmes, composants, relevés, matières et autres articles prohibés s’y rapportant, et de saisir ou de fermer toute installation ou tout équipement servant à leur fabrication; et 0268227f.doc 5 S/RES/1441 (2002) – La Commission et l’AIEA auront le droit d’importer et d’utiliser librement les équipements ou les matières nécessaires pour les inspections et de confisquer et d’exporter tout équipement, toute matière ou tout document saisi durant les inspections, sans que les membres de la Commission et de l’AIEA et leurs bagages officiels et personnels soient fouillés; 8. Décide en outre que l’Iraq n’accomplira ou ne menacera d’accomplir aucun acte d’hostilité à l’égard de tout représentant ou de tout membre du personnel de l’Organisation des Nations Unies ou de l’AIEA, ou de tout État Membre agissant en vue de faire respecter toute résolution du Conseil; 9. Prie le Secrétaire général de porter immédiatement la présente résolution à la connaissance de l’Iraq, qui a force obligatoire pour ce pays, exige que l’Iraq confirme, dans les sept jours qui suivront cette notification, son intention de respecter pleinement les termes de la présente résolution, et exige en outre que l’Iraq coopère immédiatement, inconditionnellement et activement avec la Commission et l’AIEA; 10. Prie tous les États Membres d’accorder leur plein appui à la Commission et à l’AIEA dans l’exercice de leur mandat, notamment en fournissant toute information relative aux programmes interdits ou autres aspects de leur mandat, y compris les tentatives faites depuis 1998 par l’Iraq pour acquérir des articles prohibés et en recommandant des sites à inspecter, des personnes à interroger, ainsi que les conditions des entretiens, et des données à recueillir, le résultat de ces activités devant être porté à la connaissance du Conseil par la Commission et l’AIEA; 11. Donne pour instruction au Président exécutif de la Commission et au Directeur général de l’AIEA de lui signaler immédiatement toute ingérence de l’Iraq dans les activités d’inspection ainsi que tout manquement de l’Iraq à ses obligations en matière de désarmement, y compris ses obligations relatives aux inspections découlant de la présente résolution; 12. Décide de se réunir immédiatement dès réception d’un rapport conformément aux paragraphes 4 ou 11 ci-dessus, afin d’examiner la situation ainsi que la nécessité du respect intégral de toutes ses résolutions pertinentes, en vue de préserver la paix et la sécurité internationales; 13. Rappelle , dans ce contexte, qu’il a averti à plusieurs reprises l’Iraq des graves conséquences auxquelles celui-ci aurait à faire face s’il continuait à manquer à ses obligations; 14. Décide de demeurer saisi de la question. 6 0268227f.doc S/RES/1441 (2002) Annexe Texte de la lettre de MM. Blix et ElBaradei Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies Agence internationale de l’énergie atomique Le Président exécutif Le Directeur général Le 8 octobre 2002 Mon général, Au cours de nos récents entretiens à Vienne, nous avons discuté des arrangements pratiques nécessaires à la reprise des inspections de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies et de l’Agence internationale de l’énergie atomique en Iraq. Comme vous le savez, à l’issue de notre réunion de Vienne, nous avons convenu d’une déclaration dans laquelle étaient mentionnés quelques-uns des principaux résultats obtenus, en particulier l’acceptation par l’Iraq de tous les droits d’inspection prévus dans toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Il était indiqué que cette acceptation n’était assortie d’aucune condition. Au cours de l’exposé que nous avons fait devant le Conseil de sécurité le 3 octobre 2002, des membres du Conseil ont proposé que nous établissions un document écrit énonçant toutes les conclusions auxquelles nous étions parvenus à Vienne. La présente lettre récapitule ces conclusions et vous demande votre accord à ce sujet. Nous ferons rapport en conséquence au Conseil de sécurité. Dans la déclaration faite à l’issue des entretiens, il était précisé que la Commission et l’Agence internationale de l’énergie atomique auraient accès immédiatement, sans conditions et sans restrictions aux sites, y compris les sites dits « sensibles » dans le passé. Néanmoins, comme nous l’avons fait observer, huit sites présidentiels font l’objet de procédures spéciales aux termes d’un mémorandum d’accord de 1998. Si, comme pour tous les autres sites, l’accès immédiat, sans conditions et sans restrictions à ces sites était autorisé, la Commission et l’AIEA les inspecteraient avec le même sens élevé de leurs responsabilités. Nous confirmons qu’il est entendu que la Commission et l’AIEA ont le droit de fixer le nombre des inspecteurs nécessaires pour inspecter tout site particulier. Ce nombre sera fixé compte tenu de l’importance et de la complexité du site inspecté. Nous confirmons également que l’Iraq sera informé de la désignation de sites additionnels – c’est-à-dire de sites qui n’avaient pas été déclarés par l’Iraq ni inspectés auparavant par la Commission ou l’AIEA – par une notification d’inspection fournie à l’arrivée des inspecteurs sur ces sites. Son Excellence Le général Amir H. Al-Saadi Conseiller Cabinet du Président Bagdad Iraq 0268227f.doc 7 S/RES/1441 (2002) L’Iraq veillera à ce qu’aucun matériel, équipement, document ou autre article interdit ne soit détruit, si ce n’est en la présence des inspecteurs de la Commission et/ou de l’AIEA, le cas échéant, et sur leur demande. La Commission et l’AIEA peuvent avoir des entrevues en Iraq avec toute personne dont elles pensent qu’elle pourrait disposer d’informations entrant dans le cadre de leur mandat. L’Iraq facilitera ces entrevues. Il appartient à la Commission et à l’AIEA d’en choisir les modalités ainsi que le lieu où elles se dérouleront. La Direction nationale du contrôle sera, comme dans le passé, l’homologue en Iraq des inspecteurs. Le Centre de contrôle et de vérification continus de Bagdad sera installé dans les locaux de l’ancien Centre de contrôle et de vérification de Bagdad, dans les mêmes conditions. La Direction nationale du contrôle mettra gratuitement ses services à disposition pour leur remise en état. La Direction nationale du contrôle fournira gratuitement : a) des escortes pour faciliter l’accès aux sites inspectés et les communications avec le personnel devant être interviewé; b) une ligne de communication directe ouverte 24 heures sur 24 pour le Centre de contrôle et de vérification continus de Bagdad dont les liaisons seront assurées par une personne de langue anglaise 24 heures sur 24, sept jours par semaine; c) du personnel d’appui et des moyens de transport terrestre à l’intérieur du pays, selon les besoins; et d) une aide pour le transport de matériels et d’équipement sur la demande des inspecteurs (matériel de construction, d’excavation, etc.). La Direction nationale du contrôle mettra également à disposition des escortes au cas où les inspections auraient lieu en dehors des heures normales de travail, notamment pendant la nuit et les jours fériés. Des bureaux régionaux de la Commission/AIEA pourront être créés, par exemple, à Basra et à Mossoul, à l’intention des inspecteurs. À cette fin, l’Iraq fournira, gratuitement, des immeubles de bureaux, des logements pour le personnel et le personnel d’escorte approprié. La Commission et l’AIEA peuvent utiliser tous modes de transmission, qu’il s’agisse de transmission téléphonique ou de transmission de données électroniques, y compris les réseaux satellites et/ou les réseaux intérieurs, avec ou sans possibilité de chiffrement. La Commission et l’AIEA peuvent également installer des équipements sur le terrain capables de transmettre directement des données au Centre de contrôle et de vérification continus de Bagdad, à New York et à Vienne (détecteurs, caméras de surveillance). L’Iraq facilitera ces travaux et ne perturbera d’aucune manière les communications de la Commission ou de l’AIEA. L’Iraq assurera gratuitement la protection physique de tout le matériel de surveillance et construira des antennes, pour la télétransmission des données, à la demande de la Commission et de l’AIEA. À la demande de la Commission, par l’intermédiaire de la Direction nationale du contrôle, l’Iraq allouera des fréquences pour le matériel de communication. L’Iraq assurera la sécurité de tout le personnel de la Commission et de l’AIEA. Il offrira au personnel des logements sûrs et appropriés aux prix habituels. Pour leur part, la Commission et l’AIEA interdiront à leur personnel de résider dans des logements autres que ceux qui ont été sélectionnés en consultation avec l’Iraq. S’agissant des avions utilisés pour le transport de personnel et de matériel ainsi qu’aux fins d’inspection, il a été précisé que les avions utilisés par le personnel 8 0268227f.doc S/RES/1441 (2002) de la Commission et de l’AIEA arrivant à Bagdad seront autorisés à atterrir à l’aéroport international Saddam. Les points de départ des avions seront décidés par la Commission. La base aérienne de Rasheed continuera à être utilisée pour les opérations héliportées de la Commission et de l’AIEA. La Commission et l’Iraq établiront des bureaux de liaison aérienne sur la base. L’Iraq fournira les locaux et installations d’appui nécessaires à l’aéroport international Saddam et à la base de Rasheed. Comme par le passé, le carburant sera fourni gratuitement par l’Iraq. S’agissant de la question des opérations aériennes en Iraq, par avion et par hélicoptère, l’Iraq garantira la sécurité des opérations aériennes dans son espace aérien en dehors des zones d’exclusion aériennes. En ce qui concerne les opérations aériennes dans ces zones, l’Iraq prendra toutes les mesures relevant de son contrôle pour assurer la sécurité des opérations. Des hélicoptères pourront être utilisés, en fonction des besoins, pendant les inspections et pour exécuter des activités techniques, telles que la détection des rayons gamma, dans toutes les parties de l’Iraq sans restriction et sans exclusion d’aucune zone. Ils pourront également être utilisés à des fins d’évacuation médicale. S’agissant de l’imagerie aérienne, la Commission souhaitera peut-être reprendre les vols de U-2 ou de Mirage. Les dispositions pratiques applicables seraient analogues à celles qui ont été appliquées dans le passé. Comme auparavant, les visas du personnel arrivant en Iraq seront délivrés au point d’entrée au vu du laissez-passer des Nations Unies ou d’un certificat des Nations Unies; aucune autre formalité d’entrée ou de sortie ne sera exigée. La liste des passagers sera fournie une heure avant l’arrivée de l’avion à Bagdad. Le personnel de la Commission ou de l’AIEA, les bagages officiels ou personnels ne feront l’objet d’aucune fouille. La Commission et l’AIEA veilleront à ce que leur personnel se conforme aux lois iraquiennes interdisant l’exportation de certains articles, par exemple, les articles appartenant au patrimoine culturel national de l’Iraq. La Commission et l’AIEA seront autorisées à faire entrer en Iraq – et en faire sortir – tous les articles et matériels dont elles ont besoin, y compris les téléphones par satellite et autres équipements. En ce qui concerne les échantillons, la Commission et l’AIEA les fractionneront, si possible, de manière à en donner une partie à l’Iraq, tout en conservant l’autre partie à des fins de référence. Le cas échéant, les organisations enverront les échantillons à plusieurs laboratoires, pour les faire analyser. Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir confirmer que les arrangements susmentionnés correspondent fidèlement à nos entretiens de Vienne. Naturellement, il se peut que nous ayons besoin de conclure d’autres arrangements pratiques au cours des inspections. Nous comptons, pour ces 0268227f.doc 9 S/RES/1441 (2002) questions, comme pour les arrangements susmentionnés, sur la coopération de l’Iraq à tous égards. Veuillez agréer, mon général, les assurances de notre très haute considération. Le Président exécutif de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (Signé ) Hans Blix Le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Signé ) Mohamed ElBaradei
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1442 (2002)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1442(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1442 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 25 novembre 2002 02-71090 (F) *0271090* Résolution 1442 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4649e séance, le 25 novembre 2002 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 15 novembre 2002 (S/2002/1243) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, et en particulier l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement de Chypre est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2002, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 juin 2003; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er juin 2003 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 4. Demande instamment à la partie chypriote turque et aux forces turques de rapporter les restrictions imposées le 30 juin 2000 aux opérations de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, et de rétablir le statu quo ante militaire à Strovilia; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1443 (2002)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1443(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1443 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 25 novembre 2002 02-71108 (F) *0271108* Résolution 1443 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4650e séance, le 25 novembre 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, y compris les résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1284 (1999) du 17 décembre 1999, 1352 (2001) du 1er juin 2001, 1360 (2001) du 3 juillet 2001 et 1382 (2001) du 29 novembre 2001 et 1409 (2002) du 14 mai 2002, dans la mesure où elles concernent l’amélioration du programme humanitaire en faveur de l’Iraq, Convaincu de la nécessité de continuer de répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins civils de la population iraquienne jusqu’à ce que l’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notamment les résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991 et 1284 (1999), permette au Conseil de prendre, conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures touchant les interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Prenant note du rapport du Secrétaire général S/2002/1239 du 12 novembre 2002, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 1409 (2002) resteront en vigueur jusqu’au 4 décembre 2002; 2. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1444 (2002)
IntituléLa situation Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1444(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1444 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 27 novembre 2002 02-71392 (F) 271102 271102 *0271392* Résolution 1444 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4651e séance, le 27 novembre 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions précédentes sur l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001) du 20 décembre 2001 et 1413 (2002) du 23 mai 2002, Réaffirmant aussi son vif attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Appuyant les efforts internationaux visant à éliminer le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmant ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Conscient que c’est aux Afghans eux-mêmes que revient la responsabilité d’assurer la sécurité et de maintenir l’ordre dans tout le pays, accueillant favorablement à ce propos les efforts de l’Autorité intérimaire afghane visant à mettre en place des forces militaires et de police représentatives, professionnelles et multiethniques, et accueillant favorablement également la coopération de l’Autorité intérimaire afghane avec la Force internationale d’assistance à la sécurité, Remerciant la Turquie d’avoir pris le relais du Royaume-Uni de Grande- Bretagne et d’Irlande du Nord à la direction de l’organisation et du commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité depuis le 20 juin 2002 et reconnaissant avec gratitude les contributions de nombreux pays à la Force, Se félicitant de la lettre conjointe du 21 novembre 2002, adressée au Secrétaire général par les Ministres des affaires étrangères de l’Allemagne et des Pays-Bas (S/2002/1296, annexe) exprimant la volonté de ces pays de prendre le relais de la Turquie pour ce qui est de prendre conjointement le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité, et comptant que des offres seront faites en temps voulu pour succéder à l’Allemagne et aux Pays-Bas à la direction de ce commandement, Rappelant la lettre du 19 décembre 2001 adressée au Président du Conseil de sécurité par M. Abdullah Abdullah (S/2001/1223), Constatant que la situation en Afghanistan continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, 2 0271392f.doc S/RES/1444 (2002) Résolu à faire pleinement exécuter le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité, en consultation avec l’Autorité intérimaire afghane établie par l’Accord de Bonn, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger pour une période d’un an après le 20 décembre 2002 l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans la résolution 1386 (2001); 2. Autorise les États Membres qui participent à la Force internationale d’assistance à la sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution du mandat de celle-ci; 3. Demande aux États Membres de fournir personnel, équipement et autres ressources à la Force internationale d’assistance à la sécurité et de verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé en application de la résolution 1386 (2001); 4. Prie le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité de lui faire rapport tous les quatre mois sur l’exécution du mandat de celle-ci, par l’intermédiaire du Secrétaire général; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1445 (2002)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1445(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1445 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 4 décembre 2002 02-72319 (F) 041202 041202 *0272319* Résolution 1445 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4653e séance, le 4 décembre 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président relatives à la République démocratique du Congo, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les autres États de la région, Réaffirmant également l’obligation qu’ont tous les États de s’abstenir de faire usage de la force contre l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tout État ou de toute autre manière incompatible avec les buts et principes des Nations Unies, Réaffirmant en outre la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles, Rappelant qu’il incombe à toutes les parties de coopérer au déploiement intégral de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Reconnaissant qu’il est important d’incorporer dans les opérations de maintien de la paix une démarche sexospécifique, en application de sa résolution 1325 (2000) et de protéger les enfants dans les conflits armés, en application de sa résolution 1379 (2001), Prenant acte du rapport spécial du Secrétaire général, en date du 10 septembre 2002 (S/2002/1005), et de ses recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de constituer une menace pour la paix et à la sécurité internationales dans la région, 1. Se félicite de la signature par la République démocratique du Congo et le Rwanda de l’Accord de Pretoria le 30 juillet 2002 (S/2002/914), ainsi que de la signature par la République démocratique du Congo et l’Ouganda de l’Accord de Luanda le 6 septembre 2002, et se félicite également de l’action menée par la République d’Afrique du Sud, l’Angola et le Secrétaire général pour faciliter l’adoption des deux accords; 2 0272319f.doc S/RES/1445 (2002) 2. Se félicite de la décision prise par toutes les parties étrangères de retirer totalement leurs troupes du territoire de la République démocratique du Congo, ainsi que des progrès accomplis dans la mise en oeuvre de ces processus, en particulier du retrait de la République démocratique du Congo de 23 400 soldats rwandais vérifié par le Mécanisme de vérification de la tierce partie le 24 octobre, ainsi que des retraits des forces ougandaises, zimbabwéennes et angolaises, et souligne qu’il importe que ces retraits s’effectuent dans la transparence, d’une manière ordonnée et vérifiée, et à ce propos insiste sur la nécessité pour les parties de faciliter la vérification de ces retraits, notamment en continuant de fournir à la MONUC des informations détaillées à leur sujet, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur ce point; 3. Exprime son plein appui au Mécanisme de vérification de la tierce partie, se félicite de son action visant à aider les parties à appliquer l’Accord de Pretoria, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et aux normes du droit international, et souligne l’importance d’une coopération étroite entre le Gouvernement sud-africain et la MONUC pour l’action de ce mécanisme; 4. Souligne qu’il importe que le désarmement, la démobilisation, le rapatriement, la réinsertion et la réinstallation des groupes armés auxquels il est fait référence au chapitre 9.1 de l’annexe A de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815) soient de nature volontaire, invite les dirigeants et les membres des groupes armés à participer à ce processus et invite également toutes les parties concernées à oeuvrer à cette fin, souligne la nécessité d’intensifier les activités d’information de la MONUC à cet égard et invite toutes les parties à appuyer ces efforts; 5. Souligne qu’il importe que de nouveaux progrès rapides et sensibles soient accomplis dans le processus volontaire de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinsertion et réinstallation dans l’ensemble du pays pour accompagner les progrès accomplis dans le retrait des forces étrangères, et prie instamment toutes les parties concernées de coopérer pleinement avec la MONUC à cet égard; 6. Se félicite du rapatriement des ex-combattants et des personnes à leur charge de Kamina, bien que notant que le nombre des rapatriés est inférieur au nombre initial de personnes rassemblées, et reconnaît la bonne volonté dont le Gouvernement de la République démocratique du Congo et le Gouvernement rwandais ont fait preuve en coopérant avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo s’agissant de ce problème, ainsi que les efforts qu’ils ont déployés jusqu’ici à cet égard; 7. Salue les efforts réalisés par le Gouvernement rwandais pour donner des garanties que les anciens combattants et les personnes à leur charge seront en mesure de rentrer en toute sécurité, souligne l’importance de ces garanties, souligne en outre l’importance de mesures de confiance, y compris une surveillance internationale et une aide à la réinsertion, et invite le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que les autres organes compétents, en accord avec les signataires de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka, à chercher une solution à la question de la réinstallation de ceux des anciens combattants qui ne souhaiteraient pas rentrer dans leur pays; 0272319f.doc 3 S/RES/1445 (2002) 8. Se félicite de la déclaration du Gouvernement de la République démocratique du Congo en date du 24 septembre 2002 interdisant les activités des Forces démocratiques de libération du Rwanda dans l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo et déclarant les responsables de ce mouvement persona non grata sur son territoire et l’encourage à continuer d’honorer l’engagement qu’il a pris, aux termes de l’Accord de Pretoria, de promouvoir le désarmement, la démobilisation, le rapatriement, la réinsertion et la réinstallation des groupes armés; 9. Se félicite de l’attachement du Gouvernement de la République démocratique du Congo et d’autres parties congolaises à parvenir à un accord global sur la transition politique, souligne l’importance que revêt un tel accord pour l’ensemble du processus de paix, engage toutes les parties congolaises à coopérer activement en vue de la conclusion rapide d’un tel accord et, à cet égard, exprime son plein appui aux efforts déployés par l’Envoyé spécial du Secrétaire général; 10. Prend acte de l’évolution encourageante de la situation sur le terrain, souscrit aux recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport spécial, y compris celles relatives à l’appui de la MONUC au Mécanisme de vérification de la tierce partie ainsi que la proposition de prolonger le financement de projets à impact rapide de la MONUC, approuve en particulier le nouveau concept des opérations exposé aux paragraphes 48 à 54 de son rapport et autorise l’expansion de la MONUC, dont le personnel militaire pourra être porté jusqu’à 8 700 personnes et se composera essentiellement de deux forces d’intervention qui seront déployées par étapes, de la façon suivante : le déploiement de la deuxième force d’intervention se fera lorsque le Secrétaire général sera en mesure d’informer le Conseil que la première force d’intervention a été déployée avec succès et que les opérations de désarmement, de démobilisation et de rapatriement ne peuvent être assurées par la capacité existante de la première force d’intervention à elle seule; 11. En ce qui concerne le désarmement, la démobilisation et le rapatriement dans le cadre du nouveau concept des opérations de la MONUC, autorise aussi le mécanisme de financement intérimaire indiqué au paragraphe 74 pour le désarmement, la démobilisation et le rapatriement des membres des groupes armés étrangers sur une base volontaire, reconnaît qu’il est important d’aborder le problème du rapatriement des personnes à charge conjointement avec les anciens combattants et lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle fournisse des fonds à cet effet; 12. Prie la MONUC, dans l’exercice du mandat qui lui a été confié, de prêter une attention particulière à tous les aspects d’une démarche sexospécifique, conformément à sa résolution 1325 (2000), ainsi qu’à la protection et à la réinsertion des enfants, conformément à sa résolution 1379 (2001); 13. Souligne que c’est aux parties elles-mêmes qu’il incombe au premier chef de résoudre le conflit, qu’elles doivent continuer de faire la preuve de leur volonté d’honorer pleinement leurs engagements et que de nouveaux efforts s’imposent pour parvenir à une solution globale du conflit et, à cet égard : – Demande la cessation totale des hostilités impliquant les forces régulières et les groupes armés dans l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, en particulier dans le Sud-Kivu et dans la région d’Ituri; 4 0272319f.doc S/RES/1445 (2002) – Demande la cessation de tout appui aux groupes armés auxquels il est fait référence au chapitre 9.1 de l’annexe A de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka; – Demande à toutes les parties de donner libre accès à la MONUC et au Mécanisme de vérification de la tierce partie dans l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, y compris dans tous les ports, aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontière; – Demande également que toutes les personnes inculpées par le Tribunal pénal international pour le Rwanda soient livrées au Tribunal; – Exige à nouveau que Kisangani soit démilitarisée sans autre retard ou conditions préalables; – Exige que toutes les parties s’emploient à rétablir immédiatement la pleine liberté de mouvement sur le fleuve Congo; 14. Se déclare profondément préoccupé par la situation humanitaire dans l’ensemble du pays et en particulier dans la région d’Ituri, invite les parties à donner aux institutions et organisations humanitaires pleinement accès aux populations dans le besoin et à garantir la sécurité du personnel humanitaire et condamne les personnes qui cherchent à entraver l’aide aux civils dans le besoin; 15. Se déclare profondément préoccupé par l’intensification de la violence de caractère ethnique dans la région d’Ituri, condamne toutes les formes de cette violence ou incitation à la violence, invite toutes les parties à prendre immédiatement des mesures pour atténuer ces tensions, assurer la protection des civils et mettre fin aux violations des droits de l’homme, engage toutes les parties, en particulier l’Union des patriotes congolais, à coopérer à la mise en place de la Commission pour la pacification de la région d’Ituri, et prie le Secrétaire général d’accroître la présence de la MONUC stationnée dans la région, s’il décide que les conditions de sécurité le permettent, afin d’apporter un appui à ce processus ainsi qu’aux efforts humanitaires, et de faire rapport au Conseil; 16. Prend note de l’engagement pris par l’Ouganda en vertu de l’Accord de Luanda d’achever le retrait de ses forces avant le 15 décembre 2002 au plus tard, se félicite des interactions positives entre le Gouvernement de la République démocratique du Congo et le Gouvernement ougandais, depuis la signature de l’Accord de Luanda, et demande aux deux parties d’oeuvrer ensemble et avec la MONUC pour créer les conditions nécessaires à la pleine application de l’Accord; 17. Réitère qu’aucun gouvernement, force militaire, organisation ou individu ne doit fournir un appui militaire ou autre à l’un quelconque des groupes impliqués dans les combats dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans la région d’Ituri; 18. Encourage la MONUC à continuer à évaluer les capacités et les besoins de formation de la police en République démocratique du Congo, y compris si nécessaire, au niveau des communautés locales, en accordant une attention spéciale à la région d’Ituri; 19. Engage toutes les parties à accorder une attention spéciale à tous les aspects de l’égalité entre les sexes, conformément à la résolution 1325 (2000) du 0272319f.doc 5 S/RES/1445 (2002) Conseil de sécurité, et à la protection des enfants, conformément à la résolution 1379 (2001); 20. Encourage les Gouvernements de la République démocratique du Congo et, respectivement, de l’Ouganda et du Rwanda à prendre des mesures en vue de normaliser leurs relations et de coopérer pour assurer la sécurité mutuelle le long de leurs frontières, comme le prévoient les Accords de Pretoria et de Luanda, et encourage également les Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Burundi à prendre des mesures analogues; 21. Souligne qu’il est d’une importance primordiale d’éviter que la situation en République démocratique du Congo n’ait d’autres effets déstabilisateurs sur les États voisins, en particulier le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et la République centrafricaine, et demande à toutes les parties concernées de coopérer en toute bonne foi à cette fin et de faciliter à cet égard la poursuite des efforts d’observation menés par la MONUC dans les régions de son déploiement, y compris dans l’est de la République démocratique du Congo et dans les régions frontalières; 22. Réaffirme qu’une conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs, avec la participation de tous les gouvernements de la région et de toutes les autres parties concernées, devrait être organisée au moment opportun sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine afin de renforcer la stabilité dans la région et de rechercher les conditions qui permettront à chacun de jouir du droit de vivre en paix à l’intérieur des frontières nationales; 23. Condamne vigoureusement le harcèlement répété du personnel de Radio Okapi et exige que toutes les parties concernées s’en abstiennent; 24. Réaffirme son appui sans réserve au Représentant spécial du Secrétaire général et à tout le personnel de la MONUC qui opère avec dévouement dans des conditions très difficiles; 25. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1446 (2002)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1446(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1446 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 4 décembre 2002 02-72325 (F) 041202 041202 *0272325* Résolution 1446 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4654e séance, le 4 décembre 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la situation en Sierra Leone, en particulier ses résolutions 1132 (1997) du 8 octobre 1997, 1171 (1998) du 5 juin 1998, 1299 (2000) du 19 mai 2000, 1306 (2000) du 5 juillet 2000 et 1385 (2001) du 19 décembre 2001, Affirmant l’engagement de tous les États à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Se félicitant de la fin du conflit en Sierra Leone, des progrès notables qui ont été accomplis dans le processus de paix et des améliorations qui ont été apportées à la situation sécuritaire d’ensemble dans le pays, notamment dans les zones de production de diamants, avec l’aide de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone, Soulignant que le Gouvernement doit redoubler d’efforts pour étendre son autorité sur l’ensemble de la Sierra Leone, en particulier dans les zones de production de diamants, et que la communauté internationale devrait continuer d’aider à la réinsertion des ex-combattants, et notant avec préoccupation que la situation au Libéria continue de menacer la sécurité en Sierra Leone, en particulier dans les zones d’extraction de diamants, ainsi que dans d’autres pays de la région, Rappelant le rôle que joue le commerce illégal des diamants en attisant le conflit récent en Sierra Leone, et se déclarant préoccupé par le volume important actuel de ce commerce et par les répercussions négatives qu’il pourrait avoir sur la situation fragile en Sierra Leone, Se félicitant de la résolution 56/263 adoptée par l’Assemblée générale le 13 mars 2002, ainsi que des mesures que continuent de prendre les États intéressés, l’industrie du diamant, en particulier le Conseil mondial du diamant, et les organisations non gouvernementales, en vue de briser le lien entre le commerce illicite de diamants bruts et les conflits armés, en particulier grâce aux progrès importants rendus possibles par le Processus de Kimberley, et encourageant la poursuite de ces initiatives, 2 0272325f.doc S/RES/1446 (2002) Soulignant qu’il incombe à tous les États Membres, y compris les pays importateurs de diamants, d’assurer l’application intégrale des mesures énoncées dans la résolution 1385 (2001), Prenant acte des vues du Gouvernement sierra-léonais sur la prorogation des mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 1306 (2000), Constatant que la situation dans la région reste une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille avec satisfaction le rapport le plus récent du Gouvernement sierra-léonais intitulé « Quatrième bilan du régime de certificat d’origine » en date du 25 juillet 2002 (S/2002/826), notamment les informations selon lesquelles ledit régime contribue à réduire le commerce illicite de diamants à partir de la Sierre Leone; 2. Décide que les mesures imposées en vertu du paragraphe 1 de la résolution 1306 (2000) demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de six mois commençant le 5 décembre 2002, si ce n’est que, conformément au paragraphe 5 de la résolution 1306 (2000), les diamants bruts contrôlés par le Gouvernement sierra-léonais au titre du régime de certificat d’origine continueront d’être exclus du champ d’application de ces mesures, et affirme qu’à l’issue de cette période il réexaminera la situation en Sierra Leone, y compris l’étendue de l’autorité du Gouvernement sur les zones de production de diamants, en vue de décider s’il convient de proroger l’application de ces mesures pour une nouvelle période et, le cas échéant, de les modifier ou d’en adopter de nouvelles; 3. Décide également que les mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 1306 (2000) et prorogées par le paragraphe 2 ci-dessus seront annulées immédiatement s’il le juge opportun; 4. Décide que le Comité créé par la résolution 1132 (1997) poursuivra l’examen des mesures visées dans les paragraphes 2, 4 et 5 de la résolution 1171 (1998) et qu’il lui présentera ses vues; 5. Prie le Secrétaire général de faire largement connaître les dispositions de la présente résolution et les obligations qu’elle impose; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1447 (2002)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1447(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1447 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 4 décembre 2002 02-72373 (F) 041202 041202 *0272373* Résolution 1447 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4656e séance, le 4 décembre 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, y compris les résolutions 986 (1995) du 14 avril 1995, 1284 (1999) du 17 décembre 1999, 1352 (2001) du 1er juin 2001, 1360 (2001) du 3 juillet 2001, 1382 (2001) du 29 novembre 2001 et 1409 (2002) du 14 mai 2002, dans la mesure où elles concernent l’amélioration du programme humanitaire en faveur de l’Iraq, Convaincu de la nécessité de continuer de répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins civils de la population iraquienne jusqu’à ce que l’application par le Gouvernement iraquien des résolutions pertinentes, notamment les résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991 et 1284 (1999), permette au Conseil de prendre, conformément aux dispositions de ces résolutions, de nouvelles mesures touchant les interdictions visées dans la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, Prenant note du rapport du Secrétaire général S/2002/1239 en date du 12 novembre 2002, Résolu à améliorer la situation humanitaire en Iraq, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de la résolution 986 (1995), à l’exception de celles qui figurent aux paragraphes 4, 11 et 12, et les dispositions des paragraphes 2, 3 et 6 à 13 de la résolution 1360 (2001), et sous réserve du paragraphe 15 de la résolution 1284 (1999) et des autres dispositions de la présente résolution, demeureront en vigueur pendant une nouvelle période de 180 jours, commençant à 0 h 1 (heure de New York), le 5 décembre 2002; 2. Décide d’étudier les ajustements nécessaires à la liste d’articles sujets à examen (S/2002/515) et ses modalités d’application, aux fins d’adoption 30 jours au plus tard à compter de l’adoption de la présente résolution, et de procéder ensuite régulièrement à des examens approfondis; 2 0272373f.doc S/RES/1447 (2002) 3. Décide que, aux fins de la présente résolution, toute mention dans la résolution 1360 (2001) de la période de 150 jours qui y est prévue sera interprétée comme désignant la période de 180 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus; 4. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, une semaine au moins avant l’expiration de la période de 180 jours, un rapport détaillé fondé sur les observations du personnel des Nations Unies en Iraq et des consultations avec le Gouvernement iraquien, sur la question de savoir si l’Iraq a assuré la distribution équitable des médicaments, fournitures médicales, denrées alimentaires et produits et fournitures de première nécessité pour la population civile, financés conformément au paragraphe 8 a) de la résolution 986 (1995), et d’inclure dans son rapport toute observation qu’il pourrait avoir à formuler sur le point de savoir si les recettes sont suffisantes pour répondre aux besoins humanitaires de l’Iraq; 5. Prie le Secrétaire général de présenter, en consultation avec les parties intéressées, un rapport d’évaluation sur l’application de la liste d’articles sujets à examen et des procédures y relatives 14 jours avant la fin de la période de 180 jours visée au paragraphe 1 ci-dessus, et d’inclure dans ce rapport des recommandations sur toute révision de la liste et de ses modalités d’application qui pourrait se révéler nécessaire; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1448 (2002)
IntituléLa situation en Angola
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1448(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1448 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 9 décembre 2002 02-72830 (F) 091202 091202 *0272830* Résolution 1448 (2002) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4657e séance, le 9 décembre 2002 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant sa résolution 864 (1993) du 15 septembre 1993 et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, en particulier les résolutions 1127 (1997) du 28 août 1997, 1173 (1998) du 12 juin 1998, 1237 (1999) du 7 mai 1999, 1295 (2000) du 18 avril 2000, 1336 (2001) du 23 janvier 2001, 1348 (2001) du 19 avril 2001, 1374 (2001) du 19 octobre 2001, 1404 (2002) du 18 avril 2002, 1412 (2002) du 17 mai 2002, 1432 (2002) du 15 août 2002, 1433 (2002) du 15 août 2002 et 1439 (2002) du 18 octobre 2002, Réaffirmant aussi sa volonté de préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Angola, Se félicitant des mesures prises par le Gouvernement angolais et l’União Nacional Para a Independência Total de Angola (UNITA) pour appliquer intégralement les « Acordos de Paz », le Protocole de Lusaka (S/1994/1441, annexe), le Mémorandum d’accord du 4 avril 2002 (S/2002/483), les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et la Déclaration sur le processus de paix publiée par le Gouvernement angolais le 19 novembre 2002 (S/2002/1337), ainsi que de l’achèvement des travaux de la Commission mixte, tel qu’il ressort de la Déclaration de la Commission mixte signée le 20 novembre 2002, Se déclarant à nouveau préoccupé par les conséquences humanitaires de la situation actuelle pour la population civile de l’Angola, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exprime son intention de procéder à un examen complet du rapport supplémentaire de l’Instance de surveillance créée par la résolution 1295 (2000); 2. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 19 de la résolution 864 (1993), les alinéas c) et d) du paragraphe 4 de la résolution 1127 (1997) et les paragraphes 11 et 12 de la résolution 1173 (1998) sont abrogées à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 3. Décide également de dissoudre le Comité créé par le paragraphe 22 de la résolution 864 (1993), avec effet immédiat; 2 0272830f.doc S/RES/1448 (2002) 4. Décide de prier le Secrétaire général de clôturer le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies créé en application du paragraphe 11 de la résolution 1237 (1999) et de prendre les dispositions nécessaires pour rembourser, au prorata de leurs contributions et conformément aux procédures financières pertinentes, les États Membres qui ont versé des contributions volontaires à ce Fonds.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1449 (2002)
IntituléÉtablissement de la liste des candidats aux charges de juge au Tribunal international pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1449(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1449 (2002)* Conseil de sécurité Distr. générale 13 décembre 2002 02-74036 (F) 311202 311202 *0274036* Résolution 1449 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4666e séance, le 13 décembre 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002 et 1431 (2002) du 14 août 2002, Ayant examiné les candidatures aux charges de juges permanents au Tribunal pénal international pour le Rwanda reçues par le Secrétaire général, Transmet les candidatures suivantes à l’Assemblée générale conformément à l’article 12 bis, paragraphe 1 d) du Statut du Tribunal international : M. Mansoor Ahmad (Pakistan) M. Teimuraz Bakradze (Géorgie) M. Kocou Arsène Capo-Chichi (Bénin) M. Frederick Mwela Chomba (Zambie) M. Pavel Dolenc (Slovénie) M. Serguei Alecksejevich Egorov (Fédération de Russie) M. Robert Fremr (République tchèque) M. Asoka de Zoysa Gunawardana (Sri Lanka) M. Mehmet Güney (Turquie) M. Michel Mahouve (Cameroun) M. Winston Churchill Matanzima Maqutu (Lesotho) M. Erik Møse (Norvège) Mme Arlette Ramaroson (Madagascar) M. Jai Ram Reddy (Fidji) * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 und_gen_n0274036_docu_r S/RES/1449 (2002) M. William Hussein Sekule (République-Unie de Tanzanie) M. Emile Francis Short (Ghana) M. Francis M. Ssekandi (Ouganda) M. Cheick Traoré (Mali) M. Xenofon Uljanovschi (République de Moldova) Mme Andrésia Vaz (Sénégal) Mme Inés Mónica Weinberg de Roca (Argentine) M. Mohammed Ibrahim Worfalli (Jamahiriya arabe libyenne) M. Lloyd George Williams (Saint-Kitts-et-Nevis)
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1450 (2002)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1450(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1450 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 13 décembre 2002 02-74030 (F) 131202 131202 *0273026* Résolution 1450 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4667e séance, le 13 décembre 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1189 (1998) du 13 août 1998, 1269 (1999) du 19 octobre 1999, 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Rappelant les obligations des États parties à la Convention internationale pour la répression des attentats terroristes à l’explosif et à la Convention pour la répression d’actes illicites dirigés contre la sécurité de l’aviation civile, Déplorant que les 2 et 8 décembre 2002 Al-Qaida ait revendiqué les actes de terrorisme perpétrés au Kenya le 28 novembre 2002 et réaffirmant les obligations qui incombent à tous les États en vertu de la résolution 1390 (2002) du 28 janvier 2002, Réaffirmant la nécessité de combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par les actes de terrorisme, 1. Condamne dans les termes les plus vigoureux l’attentat terroriste à l’explosif dirigé contre le Paradise Hotel à Kikambala (Kenya), et la tentative d’attaque par missiles du vol 582 de la compagnie israélienne Arkia au départ de Mombasa (Kenya), perpétrés le 28 novembre 2002, ainsi que les autres actes de terrorisme commis récemment dans différents pays, et considère de tels actes, et tout acte de terrorisme international, comme une menace à la paix et à la sécurité internationales; 2. Exprime sa plus profonde sympathie et ses condoléances aux peuples et aux Gouvernements kényens et israéliens, ainsi qu’aux victimes des attentats terroristes et à leur famille; 3. Engage tous les États, conformément aux obligations qu’ils ont assumées en vertu de la résolution 1373 (2001), à coopérer aux efforts déployés pour trouver et traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de ces attentats terroristes; 2 0274030f.doc S/RES/1450 (2002) 4. Se déclare encore plus déterminé à combattre toutes les formes de terrorisme, conformément aux responsabilités qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1451 (2002)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1451(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1451 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2002 02-74516 (F) 171202 171202 *0274516* Résolution 1451 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4670e séance, le 17 décembre 2002 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 4 décembre 2002 (S/2002/1328), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2003, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1452 (2002)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1452(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1452 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2002 Français Original: anglais 02-75165 (F) 201202 201202 *0275165* Résolution 1452 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4678e séance, le 20 décembre 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000, 1363 (2001) du 30 juillet 2001 et 1390 (2002) du 16 janvier 2002, Déterminée à faciliter le respect des obligations en matière de lutte antiterroriste découlant de ses résolutions pertinentes, Réaffirmant sa résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et réitérant son appui aux efforts déployés sur le plan international pour éliminer le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions de l’alinéa b) du paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999) et celles du paragraphe 1 et de l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1390 (2002) ne s’appliquent pas aux fonds et autres actifs financiers ou ressources économiques dont l’État compétent ou les États compétents ont déterminé qu’ils sont : a) Nécessaires pour des dépenses de base, y compris celles qui sont consacrées à des vivres, des loyers ou des remboursements de prêts hypothécaires, des médicaments et des frais médicaux, des impôts, des primes d’assurance et des services collectifs, ou nécessaires exclusivement pour le paiement d’honoraires professionnels raisonnables et le remboursement de dépenses correspondant à des services juridiques, ou de charges ou frais correspondant à la garde ou à la gestion de fonds gelés ou d’autres actifs financiers ou ressources économiques, sous réserve que l’État ou les États compétents aient préalablement notifié au Comité créé par la résolution 1267 (1999) (ci-après dénommé « le Comité ») qu’ils ont l’intention de donner accès selon que de besoin à ces fonds, actifs ou ressources, et à condition que le Comité ne prenne pas une décision contraire dans un délai de quarante-huit heures à compter de la notification; b) Nécessaires pour des dépenses extraordinaires, sous réserve que l’État compétent ou les États compétents aient notifié au Comité qu’il en est bien ainsi et que le Comité ait donné son approbation; 2 0275165f.doc S/RES/1452 (2002) 2. Décide que tous les États peuvent permettre d’ajouter aux comptes assujettis aux dispositions de l’alinéa b) du paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999) et à celles du paragraphe 1 et de l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1390 (2002) : a) Les intérêts ou autres sommes dues au titre de ces comptes; ou b) Les versements dus au titre de contrats, accords ou obligations antérieurs à la date où ces comptes ont été soumis aux dispositions des résolutions 1267 (1999), 1333 (2000) ou 1390 (2002), à condition que lesdits intérêts, sommes et versements soient toujours assujettis à ces dispositions; 3. Décide que le Comité, en sus des tâches dont il est chargé en vertu du paragraphe 6 de la résolution 1267 (1999) et du paragraphe 5 de la résolution 1390 (2002) : a) Dressera et actualisera régulièrement une liste des États qui lui ont notifié leur intention d’appliquer les dispositions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus dans leur mise en oeuvre des résolutions pertinentes, et à l’égard desquels le Comité n’a pas pris de décision contraire; et b) Examinera et approuvera, selon qu’il conviendra, les demandes relatives aux dépenses extraordinaires visées à l’alinéa b) du paragraphe 1 ci-dessus; 4. Décide que l’exception prévue à l’alinéa b) du paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999) sera caduque à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 5. Engage les États Membres à tenir pleinement compte des considérations énoncées ci-dessus lorsqu’ils appliquent la résolution 1373 (2001); 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1453 (2002)
IntituléLa situation Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1453(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1453 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 24 décembre 2002 02-75599 (F) *0275599* Résolution 1453 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4682e séance, le 24 décembre 2002 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, Réaffirmant également son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi qu’à la paix et à la stabilité dans l’ensemble de la région, Considérant qu’en attendant la tenue, en 2004, d’élections démocratiques, l’Administration intérimaire est le seul gouvernement légitime de l’Afghanistan, et réitérant son ferme appui à l’application intégrale de l’Accord définissant les arrangements provisoires applicables en Afghanistan en attendant le rétablissement d’institutions étatiques permanentes (Accord de Bonn), Déclarant de nouveau qu’il est fermement résolu à aider l’Administration intérimaire dans les efforts qu’elle déploie pour garantir que tous les habitants de l’Afghanistan jouissent de la sécurité, de la prospérité, de la tolérance et du respect des droits de l’homme, et en vue de combattre le terrorisme, l’extrémisme et le trafic de stupéfiants, 1. Accueille avec satisfaction et entérine la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage signée à Kaboul le 22 décembre 2002 par l’Administration intérimaire de l’Afghanistan et les Gouvernements de la Chine, de l’Iran, du Pakistan, du Tadjikistan, du Turkménistan et de l’Ouzbékistan, États voisins de l’Afghanistan (S/2002/1416); 2. Engage tous les États à respecter la Déclaration et à promouvoir l’application de ses dispositions; 3. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la Déclaration dans le cadre de ses rapports périodiques sur l’Afghanistan, selon qu’il conviendra, et notamment de lui communiquer les renseignements fournis par les signataires; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2002
CôteS/RES/1454 (2002)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1454(2002)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1387 (2002)
IntituléLa situation en Croatie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1387(2002)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1387 (2002) Conseil de sécurité Distr. générale 15 janvier 2002 02-21282 (F) *0221282* Résolution 1387 (2002) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4448e séance, le 15 janvier 2002 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier ses résolutions 779 (1992) du 6 octobre 1992, 981 (1995) du 31 mars 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1147 (1998) du 13 janvier 1998, 1183 (1998) du 15 juillet 1998, 1222 (1999) du 15 janvier 1999, 1252 (1999) du 15 juillet 1999, 1285 (2000) du 13 janvier 2000, 1307 (2000) du 13 juillet 2000, 1335 (2001) du 12 janvier 2001, 1357 (2001) du 21 juin 2001 et 1362 (2001) du 11 juillet 2001, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 janvier 2002 (S/2002/1) sur la Mission d’observation des Nations Unies à Prevlaka (MONUP), Rappelant également la lettre adressée à son président par le Chargé d’affaires par intérim de la Mission permanente de la Yougoslavie le 28 décembre 2001 (S/2001/1301) et celle envoyée par le Représentant permanent de la Croatie le 7 janvier 2002 (S/2002/29) au sujet du différend concernant Prevlaka, Réaffirmant une fois encore son attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République de Croatie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Prenant note à nouveau de la Déclaration commune signée à Genève le 30 septembre 1992 par les Présidents de la République de Croatie et de la République fédérative de Yougoslavie, en particulier de l’article premier, ainsi que de l’article 3 dans lequel est réaffirmé l’accord des parties au sujet de la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, et de l’Accord portant normalisation des relations entre la République fédérative de Yougoslavie et la République de Croatie en date du 23 août 1996 (S/1996/706, annexe), Notant avec satisfaction que la situation générale dans la zone de responsabilité de la MONUP est demeurée stable et calme et encouragé par l’Accord conclu par les deux parties, portant création d’une commission inter-États de la frontière commune, Saluant le rôle joué par la MONUP et notant également que la présence d’observateurs militaires des Nations Unies demeure importante pour maintenir des conditions propices à un règlement négocié du différend concernant Prevlaka, 2 0221282f.doc S/RES/1387(2002) Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994 et la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), 1. Autorise les observateurs militaires des Nations Unies à continuer de vérifier jusqu’au 15 juillet 2002 la démilitarisation de la presqu’île de Prevlaka, conformément à ses résolutions 779 (1992) et 981 (1995) et aux paragraphes 19 et 20 du rapport du Secrétaire général en date du 13 décembre 1995 (S/1995/1028), et prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport au besoin sur la question; 2. Demande à nouveau aux parties de mettre un terme à toutes les violations du régime de démilitarisation dans les zones désignées par les Nations Unies, de coopérer pleinement avec les observateurs militaires des Nations Unies et de garantir leur sécurité et leur entière liberté de circulation; 3. Se félicite de la poursuite de la normalisation des relations entre les Gouvernements croate et yougoslave, et de la création d’une commission inter-États de la frontière commune, et invite instamment les parties à accélérer la recherche d’un règlement négocié du différend concernant Prevlaka conformément à l’article 4 de l’Accord portant normalisation des relations; 4. Encourage les parties à examiner toute mesure de nature à instaurer la confiance, y compris les options mises à leur disposition au titre de la résolution 1252 (1999), qui pourraient faciliter le règlement du différend concernant Prevlaka; 5. Prie les parties de continuer à rendre compte au Secrétaire général, au moins tous les deux mois, de l’état d’avancement de leurs négociations bilatérales et des premiers travaux de la Commission de la frontière commune; 6. Prie les observateurs militaires des Nations Unies et la Force multinationale de stabilisation, dont il a autorisé la création par sa résolution 1088 (1996) du 12 décembre 1996 et prorogé le mandat par sa résolution 1357 (2001) du 21 juin 2001, de coopérer pleinement; 7. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1455 (2003)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1455%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1455 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 17 janvier 2003 03-21408 (F) *0321408* Résolution 1455 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4686e séance, le 17 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000, 1363 (2001) du 30 juillet 2001, 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1390 (2002) du 16 janvier 2002 et 1452 (2002) du 20 décembre 2002, Soulignant que tous les États Membres sont tenus d’appliquer intégralement la résolution 1373 (2001), y compris en ce qui concerne tout membre des Taliban ou de l’organisation Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban ou à l’organisation Al-Qaida, qui participent au financement d’actes de terrorisme, les organisent, les facilitent, les préparent, les exécutent ou leur apportent un soutien, ainsi que de faciliter le respect des obligations imposées en matière de lutte contre le terrorisme, conformément à ses résolutions pertinentes, Réaffirmant la nécessité de combattre par tous les moyens, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies et du droit international, les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par les actes de terrorisme, Notant que, en donnant effet aux mesures énoncées au paragraphe 4 b) de la résolution 1267 (1999), au paragraphe 8 c) de la résolution 1333 (2000) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002), il faut tenir pleinement compte des dispositions des paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002), Réitérant sa condamnation du réseau Al-Qaida et des groupes terroristes associés pour les nombreux actes terroristes criminels qu’ils commettent et qui ont pour but de tuer des civils innocents, et d’autres personnes, et de détruire des biens, Condamnant à nouveau catégoriquement toutes les formes de terrorisme et tous les actes de terrorisme, comme il l’a fait dans ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001, 1438 (2002) du 14 octobre 2002, 1440 (2002) du 24 octobre 2002 et 1450 (2002) du 13 décembre 2002, Réaffirmant que les actes de terrorisme international constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 2 0321408f.doc S/RES/1455 (2003) 1. Décide d’améliorer la mise en oeuvre des mesures imposées au paragraphe 4 b) de la résolution 1267 (1999), au paragraphe 8 c) de la résolution 1333 (2000) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002); 2. Décide que les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus seront de nouveau améliorées dans 12 mois ou plus tôt s’il y a lieu; 3. Souligne qu’il est nécessaire d’améliorer la coordination et de renforcer les échanges d’information entre le Comité créé par sa résolution 1267 (1999) (dénommé ci-après « le Comité ») et le Comité créé par sa résolution 1373 (2001); 4. Prie le Comité de communiquer aux États Membres la liste visée au paragraphe 2 de la résolution 1390 (2002) au moins tous les trois mois et appelle l’attention de tous les États Membres sur le fait qu’il importe de fournir au Comité, dans la mesure du possible, le nom des membres de l’organisation Al-Qaida et des Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités associés, avec les éléments d’information qui permettent de les identifier, de façon que le Comité puisse envisager d’ajouter d’autres noms et des indications complémentaires sur sa liste, sauf si cela compromettait les enquêtes ou les poursuites; 5. Demande à tous les États de continuer à prendre d’urgence des mesures pour faire respecter et renforcer, le cas échéant en promulguant des lois ou en adoptant des décisions administratives, les dispositions de leur législation ou réglementation nationales adoptées à l’encontre de leurs nationaux ou d’autres personnes ou entités opérant sur leur territoire pour prévenir et réprimer les violations des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, et d’informer le Comité de l’adoption de ces mesures, et invite les États à communiquer au Comité les résultats de toutes les enquêtes menées et poursuites engagées à ce titre, sauf si cela compromettait lesdites enquêtes ou poursuites; 6. Demande à tous les États de présenter un rapport actualisé au Comité au plus tard 90 jours après l’adoption de la présente résolution sur toutes les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus et sur toutes les enquêtes menées et poursuites engagées à ce titre, y compris un état détaillé récapitulant les avoirs des personnes et des entités inscrites sur la liste qui ont été gelés sur le territoire des États Membres, sauf si cela compromettait les enquêtes ou les poursuites; 7. Demande à tous les États, aux organismes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, aux autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe de suivi visé au paragraphe 8 ci-dessous, notamment en communiquant les éléments d’information que le Comité pourrait rechercher conformément aux dispositions de toutes les résolutions pertinentes et en fournissant tous les renseignements utiles, dans la mesure du possible, afin de faciliter l’identification de toutes les personnes et entités inscrites sur la liste; 8. Prie le Secrétaire général, après l’adoption de la présente résolution et agissant en consultation avec le Comité, de nommer à nouveau cinq experts, en faisant appel, autant que possible et s’il y a lieu, aux compétences des membres du Groupe de suivi créé en application du paragraphe 4 a) de la résolution 1363 (2001), pour surveiller pendant une nouvelle période de 12 mois l’application des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution et examiner les pistes voulues relatives à toutes les carences éventuelles qui auraient été constatées à cet égard; 0321408f.doc 3 S/RES/1455 (2003) 9. Prie le Président du Comité de lui présenter, au moins tous les 90 jours, un rapport oral détaillé sur l’ensemble des travaux du Comité et du Groupe de suivi et décide que ces mises à jour comprendront une brève description des progrès réalisés dans la présentation des rapports visés au paragraphe 6 de la résolution 1390 (2002) et au paragraphe 6 ci-dessus; 10. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le Groupe de suivi et le Comité et son président aient accès en temps voulu aux compétences techniques et aux ressources dont ils pourraient avoir besoin aux fins de l’accomplissement de leurs missions; 11. Prie le Comité d’envisager, lorsque les circonstances s’y prêteront, d’organiser une visite du Président et/ou de membres du Comité dans certains pays pour mieux assurer la mise en oeuvre intégrale et effective des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, en vue d’encourager les États à appliquer toutes les résolutions pertinentes du Conseil; 12. Prie le Groupe de suivi de présenter un programme de travail détaillé dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution et d’aider le Comité à formuler, à l’intention des États Membres, des directives sur le mode de présentation des rapports visés au paragraphe 6 ci-dessus; 13. Prie également le Groupe de suivi de présenter au Comité deux rapports écrits, le 15 juin 2003 au plus tard pour le premier et le 1er novembre 2003 au plus tard pour le second, sur l’application des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus et de faire des exposés au Comité lorsque celui-ci le demandera; 14. Prie en outre le Comité, par l’intermédiaire de son président, de fournir oralement au Conseil le 1er août 2003 et le 15 décembre 2003 au plus tard, des évaluations détaillées de la manière dont les États Membres appliquent les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, sur la base de leurs rapports visés au paragraphe 6 ci-dessus et au paragraphe 6 de la résolution 1390 (2002) et de tous les passages pertinents des rapports présentés par les États Membres en application de la résolution 1373 (2001), et suivant des critères transparents que le Comité établira et communiquera à tous les États Membres, tout en examinant les recommandations supplémentaires formulées par le Groupe de suivi, en vue de recommander des mesures complémentaires que le Conseil pourrait envisager d’adopter pour améliorer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus; 15. Prie le Comité, sur la base des évaluations orales qu’il présentera au Conseil, par l’intermédiaire de son président, comme indiqué au paragraphe 14 ci-dessus, d’établir et de communiquer ensuite au Conseil une évaluation écrite des dispositions prises par les États pour appliquer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1456 (2003)
IntituléRéunion de haut niveau du Conseil de sécurité : lutte contre le terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1456%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1456 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 20 janvier 2003 03-21606 (F) *0321606* Résolution 1456 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4688e séance, le 20 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Décide d’adopter la déclaration ci-jointe sur la question de la lutte contre le terrorisme. 2 0321606f.doc S/RES/1456 (2003) Annexe Le Conseil de sécurité , Réuni au niveau des Ministres des affaires étrangères le 20 janvier 2003, réaffirme que : – Le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations constitue l’une des menaces les plus graves à la paix et à la sécurité internationales; – Tous les actes de terrorisme, quels qu’ils soient, sont criminels et injustifiables quels qu’en soient les motifs, où qu’ils soient commis et quels qu’en soient les auteurs; ils doivent être condamnés sans équivoque, surtout lorsqu’ils frappent ou blessent des civils sans discrimination; – Il existe un risque grave et de plus en plus important que des terroristes aient accès à des matières nucléaires, chimiques, biologiques et autres présentant un danger mortel, et les utilisent; il est donc indispensable de mieux contrôler ces matières; – Dans un monde de plus en plus interconnecté, il est devenu plus facile pour des terroristes de recourir à des technologies, moyens de communication et ressources de pointe pour atteindre leurs objectifs criminels; – Il faut renforcer d’urgence les mesures visant à détecter et arrêter le mouvement des ressources et des capitaux devant servir des objectifs terroristes; – Il faut également empêcher que des terroristes profitent d’autres activités criminelles tels la criminalité transnationale organisée, les drogues illicites et le trafic de drogues, le blanchiment d’argent et le trafic d’armes; – Les terroristes et leurs sympathisants exploitant l’instabilité et l’intolérance pour justifier leurs actes criminels, le Conseil de sécurité est déterminé à leur faire échec en contribuant au règlement pacifique des différends et en s’employant à instaurer un climat de tolérance et de respect mutuels; – Le terrorisme ne peut être vaincu, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international, que grâce à une démarche suivie et globale fondée sur la participation et la collaboration actives de tous les États et de toutes les organisations internationales et régionales, et grâce à un redoublement des efforts au niveau national. * * * En conséquence, le Conseil de sécurité demande que soient prises les mesures suivantes : 1. Tous les États doivent agir d’urgence pour empêcher et réprimer tout soutien actif ou passif au terrorisme et, en particulier, se conformer sans réserve à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 1373 (2001), 1390 (2002) et 1455 (2003); 2. Le Conseil engage les États à : a) Devenir d’urgence parties à toutes les conventions et à tous les protocoles internationaux relatifs au terrorisme, en particulier la Convention 0321606f.doc 3 S/RES/1456 (2003) internationale pour la répression du financement du terrorisme de 1999, à appuyer toutes les initiatives internationales prises à cet effet et à tirer tout le parti possible de l’assistance et des conseils que l’on s’emploie actuellement à mettre à leur disposition; b) S’entraider dans toute la mesure possible pour prévenir, instruire, poursuivre en justice et punir les actes de terrorisme, où qu’ils se produisent; c) Coopérer étroitement en vue d’appliquer pleinement les sanctions contre les terroristes et leurs associés, en particulier Al-Qaida et les Taliban et leurs associés, comme indiqué dans les résolutions 1267 (1999), 1390 (2002) et 1455 (2003), de prendre d’urgence les mesures voulues pour leur interdire l’accès aux ressources financières dont ils ont besoin pour agir et de coopérer pleinement avec le Groupe de suivi créé par la résolution 1363 (2001); 3. Les États doivent traduire en justice ceux qui financent, planifient, appuient ou commettent des actes de terrorisme ou donnent asile à leurs auteurs, conformément au droit international, en particulier en appliquant le principe « extrader ou juger »; 4. Le Comité contre le terrorisme doit redoubler d’efforts pour promouvoir l’application par les États Membres de tous les aspects de la résolution 1373 (2001), en particulier en examinant les rapports des États et en favorisant l’assistance et la coopération internationales ainsi qu’en continuant de fonctionner de manière transparente et efficace; dans cette optique, le Conseil : i) Insiste sur l’obligation qui incombe aux États de faire rapport au Comité contre le terrorisme dans les délais fixés par ce dernier, demande aux 13 États qui n’ont pas encore présenté leur premier rapport et aux 56 États dont le rapport complémentaire est en retard de le faire avant le 31 mars au plus tard, et prie le Comité contre le terrorisme de l’informer régulièrement des progrès réalisés; ii) Engage les États à répondre rapidement et de façon complète aux demandes de renseignements du Comité, à ses observations et à ses questions, et prie le Comité contre le terrorisme de l’informer des progrès réalisés ainsi que de toute difficulté qu’il pourrait rencontrer; iii) Prie le Comité contre le terrorisme lorsqu’il suit l’application de la résolution 1373 (2001) de tenir compte de toutes les meilleures pratiques et normes internationales et de tous les codes internationaux pertinents pour l’application de ladite résolution, et souligne qu’il approuve la méthode suivie par le Comité qui consiste à engager le dialogue avec chaque État sur les mesures complémentaires à prendre pour donner pleinement effet aux dispositions de la résolution 1373 (2001); 5. Les États doivent s’entraider pour renforcer leur capacité de lutte contre le terrorisme et prévenir les actes de terrorisme; le Conseil note qu’une telle coopération facilitera l’application prompte et intégrale de la résolution 1373 (2001) et invite le Comité contre le terrorisme à redoubler d’efforts pour faciliter cette assistance, notamment dans le domaine technique, en définissant, dans ce domaine, des objectifs et priorités de portée mondiale; 6. Lorsqu’ils prennent des mesures quelconques pour combattre le terrorisme, les États doivent veiller au respect de toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, les mesures adoptées devant être conformes au droit 4 0321606f.doc S/RES/1456 (2003) international, en particulier aux instruments relatifs aux droits de l’homme et aux réfugiés ainsi qu’au droit humanitaire; 7. Les organisations internationales doivent examiner les moyens par lesquels elles peuvent améliorer l’efficacité de leur lutte contre le terrorisme, notamment en ouvrant le dialogue et en échangeant des renseignements les unes avec les autres ainsi qu’avec d’autres acteurs internationaux compétents, et lance en particulier un appel en ce sens aux agences techniques et aux organisations dont les activités ont trait au contrôle de l’accès aux matières nucléaires, chimiques, biologiques et autres présentant un danger mortel, et de leur utilisation; dans ce contexte, il convient de souligner qu’il importe de s’acquitter intégralement des obligations juridiques existantes dans le domaine du désarmement, de la limitation des armements et de la non-prolifération et, le cas échéant, de renforcer les instruments internationaux en la matière; 8. Les organisations régionales et sous-régionales doivent collaborer avec le Comité contre le terrorisme et d’autres organisations internationales en vue de faciliter la mise en commun des meilleures pratiques dans la lutte contre le terrorisme et d’aider leurs membres à s’acquitter de leurs obligations dans ce domaine; 9. Les participants à la réunion spéciale du Comité contre le terrorisme avec des organisations internationales, régionales et sous-régionales prévue pour le 7 mars 2003 doivent saisir cette occasion pour obtenir d’urgence des progrès dans les domaines visés par la présente déclaration qui entrent dans le cadre de leurs activités; * * * Par ailleurs, le Conseil de sécurité : 10. Souligne qu’une action internationale soutenue visant à renforcer le dialogue et à étayer l’entente entre les civilisations, en particulier en luttant contre le dénigrement de religions ou de cultures différentes, à intensifier la campagne contre le terrorisme, à traiter les conflits régionaux non encore réglés et à remédier aux divers problèmes mondiaux, y compris les problèmes de développement, contribuera à la coopération et à la collaboration internationales, elles-mêmes nécessaires pour soutenir la lutte la plus large possible contre le terrorisme; 11. Se déclare fermement résolu à intensifier sa lutte contre le terrorisme conformément aux responsabilités qui lui incombent aux termes de la Charte des Nations Unies et prend note des propositions qui ont été faites au cours de sa réunion du 20 janvier 2003 en vue de renforcer le rôle de l’ONU dans ce domaine, et engage les États Membres à formuler de nouvelles contributions à cette fin; 12. Invite le Secrétaire général à présenter dans un délai de 28 jours un rapport résumant toute proposition formulée au cours de sa réunion au niveau ministériel, ainsi que toute observation ou tout commentaire fait en réponse par tout membre du Conseil de sécurité; 13. Encourage les États Membres de l’Organisation des Nations Unies à coopérer au règlement de toutes les questions en suspens en vue d’adopter, par consensus , le projet de convention générale sur le terrorisme international et le projet de convention internationale sur la répression des actes de terrorisme nucléaire; 0321606f.doc 5 S/RES/1456 (2003) 14. Décide d’examiner les mesures qui auront été prises pour donner effet à la présente déclaration lors de nouvelles séances du Conseil de sécurité.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1457 (2003)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1457%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1457 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 24 janvier 2003 03-22256 (F) *0322256* Résolution 1457 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4691e séance, le 24 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1291 (2000) du 24 février 2000, 1304 (2000) du 16 juin 2000, 1323 (2000) du 13 octobre 2000, 1332 (2000) du 14 décembre 2000, 1341 (2001) du 22 février 2001, 1355 (2001) du 15 juin 2001, 1376 (2001) du 9 novembre 2001, 1417 (2002) du 14 juin 2002 et 1445 (2002) du 4 décembre 2002, ainsi que les déclarations de son président en date des 26 janvier 2000 (S/PRST/2000/2), 2 juin 2000 (S/PRST/2000/20), 7 septembre 2000 (S/PRST/2000/28), 3 mai 2001 (S/PRST/2001/13) et 19 décembre 2001 (S/PRST/2001/39), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les autres États de la région, Réaffirmant aussi la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles, Rappelant les lettres du Secrétaire général en date des 12 avril 2001 (S/2001/357), 13 novembre 2001 (S/2001/1072) et 22 mai 2002 (S/2002/565), Rappelant qu’il est résolu à prendre, à l’appui du processus de paix, toute mesure appropriée pour aider à mettre un terme au pillage des ressources de la République démocratique du Congo, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de constituer une menace pour la paix et la stabilité internationales dans la région des Grands Lacs, 1. Prend note du rapport du Groupe d’experts (ci-après dénommé « le Groupe ») sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo, que le Secrétaire général a communiqué dans sa lettre du 15 octobre 2002 (S/2002/1146); 2. Condamne catégoriquement l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique du Congo; 3. Note avec préoccupation que le pillage des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo se poursuit et constitue l’un des 2 0322256f.doc S/RES/1457 (2003) principaux éléments qui entretiennent le conflit dans la région et exige donc que tous les États concernés prennent immédiatement des mesures pour mettre fin à ces activités illégales qui perpétuent le conflit, entravent le développement économique de la République démocratique du Congo et exacerbent les souffrances de sa population; 4. Réaffirme que les ressources naturelles de la République démocratique du Congo doivent être exploitées de façon transparente, légalement et sur une base commerciale équitable, afin de bénéficier au pays et à la population; 5. Souligne que l’achèvement du retrait de toutes les forces armées étrangères présentes sur le territoire de la République démocratique du Congo ainsi que la prompte instauration dans le pays d’un gouvernement de transition incluant toutes les parties, qui assurerait le rétablissement du contrôle de l’État central et d’une administration locale viable dotée des moyens nécessaires pour protéger et réglementer les activités d’exploitation, constituent des étapes importantes pour mettre fin au pillage des ressources naturelles de la République démocratique du Congo; 6. Souligne également que la tenue, en temps voulu, d’une conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs aiderait les États de la région à promouvoir une authentique intégration économique régionale, au bénéfice de tous les États concernés; 7. Prend note de l’importance que les ressources naturelles et le secteur minier revêtent pour l’avenir du pays, encourage les États, les institutions financières internationales et les autres organisations à aider les gouvernements de la région à faire en sorte de mettre en place les structures et institutions nationales nécessaires pour exercer un contrôle sur l’exploitation des ressources, encourage aussi le Gouvernement de la République démocratique du Congo à coopérer étroitement avec les institutions financières internationales et la communauté des donateurs en vue de créer des institutions nationales capables de veiller à ce que ces secteurs soient contrôlés et gérés de façon transparente et en toute légitimité, de sorte que les richesses de la République démocratique du Congo profitent au peuple congolais; 8. Souligne qu’il importe d’assurer le suivi des conclusions indépendantes du Groupe concernant le lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique du Congo et la poursuite du conflit, et d’exercer les pressions nécessaires pour mettre fin à une telle exploitation, note que les rapports du Groupe ont jusqu’ici contribué utilement au processus de paix à cet égard et prie par conséquent le Secrétaire général de donner un nouveau mandat au Groupe pour une période de six mois, au bout de laquelle le Groupe lui fera rapport; 9. Souligne que le nouveau mandat du Groupe devra consister à : – Continuer de passer en revue les données pertinentes et analyser les informations recueillies antérieurement par le Groupe ainsi que toute information nouvelle et notamment les renseignements fournis par des personnes ou des entités mentionnées dans ses précédents rapports afin de vérifier, confirmer et, au besoin, mettre à jour ses conclusions ou encore de disculper les parties mentionnées dans ces rapports dans le but de revoir en conséquence les listes annexées à ces rapports; 0322256f.doc 3 S/RES/1457 (2003) – Rassembler des informations sur les mesures prises par les gouvernements pour donner suite à ses précédentes recommandations, et notamment sur l’effet que les activités de renforcement de capacités et les réformes menées dans la région ont sur les activités d’exploitation; – Procéder à une évaluation des activités de toutes les parties nommées dans ces rapports eu égard aux paragraphes 12 et 15 ci-après; – Formuler des recommandations sur les mesures à prendre par un gouvernement de transition en République démocratique du Congo et par les autres gouvernements de la région pour mettre en place les politiques et les cadres juridiques et administratifs voulus, ou les améliorer s’ils existent déjà, pour faire en sorte que les ressources de la République démocratique du Congo soient exploitées légalement et sur une base commerciale équitable afin de bénéficier à la population; 10. Prie le Président du Groupe de le tenir informé de tout pas en avant fait dans les efforts visant à mettre fin au pillage des ressources naturelles de la République démocratique du Congo, trois mois après que le Groupe aura repris ses travaux; 11. Invite , par souci de transparence, les particuliers, les entreprises et les États nommément mentionnés dans le dernier rapport du Groupe à faire parvenir au Secrétariat, au plus tard le 31 mars 2003, les observations qu’ils pourraient avoir à formuler en réponse, en tenant dûment compte du secret commercial, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour faire publier ces observations, à la demande des particuliers, des entreprises et des États nommément mentionnés dans le rapport du 15 octobre 2002, en annexe à ce rapport du Groupe, le 15 avril 2003 au plus tard; 12. Souligne l’importance du dialogue entre le Groupe et les particuliers, les entreprises et les États et prie à cet égard le Groupe de communiquer aux particuliers, aux entreprises et aux États visés qui en font la demande toute information les mettant en cause dans l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique du Congo et prie le Groupe de mettre en place une procédure permettant de communiquer aux États Membres qui en font la demande toute information obtenue précédemment par le Groupe qui les aiderait à procéder aux enquêtes nécessaires, sous réserve de l’obligation du Groupe de protéger ses sources, et conformément à la pratique établie de l’Organisation, en consultation avec le Bureau des affaires juridiques du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies; 13. Insiste sur le fait que les particuliers, les entreprises et les États nommément mentionnés dans le rapport ont le devoir de respecter le caractère confidentiel de l’information qui leur sera communiquée par le Groupe, afin de garantir la sécurité des sources du Groupe; 14. Prie le Groupe de fournir des informations au Comité de l’investissement international et des entreprises multinationales de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) et aux points de contact nationaux chargés de veiller au respect des directives de l’OCDE pour les entreprises multinationales dans les pays où les entreprises visées à l’annexe 3 de son dernier rapport, qui auraient contrevenu aux directives de l’OCDE, sont enregistrées, conformément à la pratique établie de l’Organisation des Nations Unies; 4 0322256f.doc S/RES/1457 (2003) 15. Engage tous les États, et surtout ceux de la de la région, à procéder à leurs propres enquêtes, notamment par des moyens judiciaires le cas échéant, pour élucider de façon crédible les conclusions du Groupe, compte tenu du fait que celui-ci n’est pas un organe judiciaire et n’a pas les ressources nécessaires pour mener une enquête donnant à ses conclusions valeur de faits établis; 16. À cet égard, note avec satisfaction la décision du Procureur général de la République démocratique du Congo d’ouvrir une procédure judiciaire, se félicite de la décision du Gouvernement de la République démocratique du Congo de suspendre momentanément les responsables cités dans les rapports jusqu’à ce que davantage de lumière soit faite et prie le Groupe de coopérer pleinement avec le Bureau du Procureur général et de lui communiquer les informations dont il pourrait avoir besoin pour mener ses enquêtes, compte tenu de l’obligation du Groupe de protéger ses sources et conformément à la pratique établie de l’Organisation, en consultation avec le Bureau des affaires juridiques du Secrétariat de l’ONU; 17. Note également avec satisfaction les mesures prises par d’autres États, et notamment la décision du Gouvernement ougandais de créer une commission judiciaire d’enquête, exhorte tous les gouvernements concernés et, en particulier, les Gouvernements zimbabwéen et rwandais à coopérer pleinement avec le Groupe et à enquêter sur les accusations formulées dans le cadre d’une procédure judiciaire régulière et souligne l’importance de la collaboration entre le Groupe et tous les organes d’enquête; 18. Encourage toutes les entités intéressées à examiner comme il convient les recommandations qui les concernent figurant dans les rapports du Groupe et, en particulier, encourage les organisations sectorielles spécialisées à surveiller le commerce de produits de base provenant des zones de conflit, surtout le territoire de la République démocratique du Congo, et à recueillir des données à ce propos, afin d’aider à mettre fin au pillage des ressources naturelles dans ces zones; 19. Encourage la mise en oeuvre des décisions adoptées dans le cadre du dialogue intercongolais, en particulier sa recommandation tendant à créer une commission spéciale qui serait chargée d’examiner la validité des accords économiques et financiers en République démocratique du Congo; 20. Appuie le Groupe sans réserve et réitère que toutes les parties et tous les États concernés doivent coopérer pleinement avec lui et assurer comme il convient la sécurité des experts; 21. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1458 (2003)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1458%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1458 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2003 03-22741 (F) 280103 280103 *0322741* Résolution 1458 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4693e séance, le 28 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1408 (2002) du 6 mai 2002, Notant que son prochain examen semestriel des mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 de sa résolution 1343 (2001) et prorogées au paragraphe 5 de sa résolution 1408 (2002) doit avoir lieu au plus tard le 6 mai 2003, Profondément préoccupé par la situation au Libéria et dans les pays voisins, en particulier en Côte d’Ivoire, Considérant l’importance du suivi de l’application des dispositions des résolutions 1343 (2001) et 1408 (2002), 1. Prend note du rapport du Groupe d’experts sur le Libéria daté du 25 octobre 2002 (S/2002/1115), présenté en application du paragraphe 16 de la résolution 1408 (2002); 2. Exprime son intention de continuer à donner toute l’attention voulue au rapport; 3. Décide de rétablir le Groupe d’experts nommé en application du paragraphe 16 de la résolution 1408 (2002) pour une nouvelle période de trois mois commençant au plus tard le 10 février 2003; 4. Prie le Groupe d’experts d’effectuer au Libéria et dans les États voisins une mission d’évaluation et de suivi, pour enquêter et établir un rapport sur le respect par le Gouvernement libérien des exigences du paragraphe 2 de la résolution 1343 (2001) et sur toutes violations des mesures mentionnées au paragraphe 5 de la résolution 1408 (2002), notamment celles impliquant tout mouvement rebelle, procéder à un examen des audits mentionnés au paragraphe 10 de la résolution 1408 (2002), et rendre compte au Conseil, par l’intermédiaire du Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1343 (2001) (« le Comité »), au plus tard le 16 avril 2003, en faisant part de ses observations et de ses recommandations concernant les tâches énoncées ci-dessus; 5. Prie le Groupe d’experts de porter, autant que possible, toutes les informations pertinentes recueillies au cours des investigations menées dans le cadre 2 S/RES/1458 (2003) de son mandat à l’attention des États concernés aux fins d’une enquête rapide et exhaustive et, le cas échéant, de l’adoption de mesures correctives, en laissant aux États le droit de réponse; 6. Prie le Secrétaire général de nommer, après l’adoption de la présente résolution et en agissant en consultation avec le Comité, un maximum de cinq experts possédant les différentes connaissances spécialisées nécessaires à l’exécution du mandat du Groupe énoncé au paragraphe 4 ci-dessus, en faisant appel, autant que possible et s’il y a lieu, aux compétences du Groupe d’experts nommés en application du paragraphe 16 de la résolution 1408 (2002), et prie en outre le Secrétaire général de prendre les dispositions financières nécessaires pour financer les travaux du Groupe; 7. Demande instamment à tous les États, aux organismes compétents des Nations Unies et, s’il y a lieu, aux autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, notamment en fournissant des informations sur les éventuelles violations des mesures imposées aux paragraphes 5 à 7 de la résolution 1343 (2001); 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1459 (2003)
IntituléSystème de certification du Processus de Kimberley
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1459%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1459 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2003 03-22759 (F) *0322759* Résolution 1459 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4694e séance, le 28 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Notant avec une vive préoccupation le lien entre le commerce illicite de diamants bruts provenant de certaines régions du monde et la perpétuation de conflits armés qui ont une incidence sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant toutes les résolutions qu’il a adoptées sur le contrôle du commerce illicite de diamants bruts, notamment ses résolutions 1173 (1998) du 12 juin 1998, 1306 (2000) du 5 juillet 2000, 1343 (2001) du 7 mars 2001, 1385 (2001) du 19 décembre 2001 et 1408 (2002) du 6 mai 2002, Soulignant en particulier sa résolution 1295 (2000) du 18 avril 2000, dans laquelle il a accueilli favorablement la proposition qui a conduit à l’adoption, le 5 novembre 2002, de la Déclaration d’Interlaken sur le système de certification des diamants bruts du Processus de Kimberley, Soulignant en outre qu’il importe de prévenir les conflits en combattant le commerce illicite de diamants bruts qui les entretient, ce qui est la vocation même du Processus de Kimberley, Notant en particulier combien il importe pour les principaux pays qui produisent, vendent ou travaillent des diamants de participer au système d’autoréglementation inscrit dans le Processus de Kimberley, Exprimant sa reconnaissance aux Gouvernements de l’Afrique du Sud, de la Namibie, de la Belgique, de la Fédération de Russie, du Royaume-Uni, de l’Angola, du Botswana, du Canada et de la Suisse qui ont accueilli des réunions du Processus de Kimberley, Notant avec satisfaction l’importante contribution que le secteur diamantaire et la société civile ont apportée à l’institution du système de certification du Processus de Kimberley, Notant également qu’il a été décidé le 5 novembre 2002 lors de la réunion d’Interlaken d’instituer le système de certification du Processus de Kimberley à compter du 1er janvier 2003, 2 0322759f.doc S/RES/1459 (2003) Se félicitant des progrès accomplis lors de la réunion d’Interlaken, qui a défini le système de certification du Processus de Kimberley et qui a adopté, le 5 novembre 2002, la Déclaration d’Interlaken sur le système de certification des diamants bruts du Processus de Kimberley, 1. Appuie pleinement le système de certification du Processus de Kimberley, de même que le processus en cours visant à l’améliorer et à l’appliquer, que la Conférence d’Interlaken a adopté comme un instrument précieux pour lutter contre le trafic de diamants des conflits, en attend l’application avec intérêt et encourage vivement les participants au Processus à régler les questions encore en suspens; 2. Se félicite également du système d’autoréglementation volontaire adopté par le secteur diamantaire, comme énoncé dans la Déclaration d’Interlaken; 3. Souligne que la plus grande participation possible au Processus de Kimberley est essentielle et devrait être encouragée et facilitée et prie instamment tous les États Membres de participer activement à ce processus.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1460
IntituléLes enfants et les conflits armés" https://undocs.org/fr/S/RES/1460%20(2003)"
Lien---Début texte --- Nations Unies S/RES/1460 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2003 03-23117 (F) 300103 300103 *0323117* Résolution 1460 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4695e séance, le 30 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000 et 1379 (2001) du 20 novembre 2001, qui constituent un cadre général pour la protection des enfants touchés par les conflits armés, Rappelant également ses résolutions 1265 (1999) du 17 septembre 1999, 1296 (2000) du 19 avril 2000, 1306 (2000) du 5 juillet 2000, 1308 (2000) du 17 juillet 2000 et 1325 (2000) du 31 octobre 2000, ainsi que toutes les déclarations de son président sur les enfants et les conflits armés, et prenant note du rapport du Secrétaire général sur les femmes, la paix et la sécurité en date du 16 octobre 2002 (S/2002/1154), Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et que, dans ce contexte, il s’est engagé à atténuer l’impact considérable des conflits armés sur les enfants, Soulignant que toutes les parties concernées doivent respecter les dispositions de la Charte des Nations Unies et du droit international, en particulier celles qui concernent les enfants, Insistant sur la responsabilité qu’ont tous les États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre les auteurs de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres crimes abominables commis contre des enfants, Rappelant que les parties à un conflit armé ont l’obligation de faciliter le plein accès, en toute sécurité et sans entrave, des personnels et des produits humanitaires, ainsi que la fourniture d’une assistance humanitaire à tous les enfants touchés par ce conflit, Se félicitant de l’entrée en vigueur du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant sur la participation des enfants aux conflits armés, Notant que la conscription et l’enrôlement d’enfants de moins de 15 ans dans les forces armées nationales et le fait de les faire participer activement à des hostilités sont classés au nombre des crimes de guerre par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, qui vient d’entrer en vigueur, 2 0323117f.doc S/RES/1460 (2003) Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 26 novembre qui porte, notamment, sur l’application de sa résolution 1379 (2001), 1. Souscrit à l’appel lancé par le Secrétaire général pour que s’ouvre la « phase de mise en oeuvre » des normes et principes internationaux de protection des enfants touchés par les conflits armés; 2. Encourage les institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies, dans le cadre de leurs mandats respectifs, à renforcer leur coopération et à mieux coordonner les mesures qu’ils prennent pour assurer la protection des enfants dans les conflits armés; 3. Appelle toutes les parties à un conflit armé qui recrutent ou utilisent des enfants en violation de leurs obligations internationales à cesser immédiatement de recruter et d’utiliser des enfants; 4. Exprime son intention d’entamer, le cas échéant, un dialogue ou d’aider le Secrétaire général à entamer un dialogue avec les parties à un conflit armé qui ne respectent pas leurs obligations internationales relatives au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits armés, en vue d’élaborer des plans d’action clairs et assortis d’échéances pour mettre fin à cette pratique; 5. Prend note avec préoccupation de la liste qui figure en annexe au rapport du Secrétaire général et appelle toutes les parties qui y sont mentionnées à fournir au Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, en gardant à l’esprit les dispositions du paragraphe 9 de sa résolution 1379 (2001), des informations sur les mesures qu’elles ont prises pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits armés, auxquels ils procèdent en violation de leurs obligations internationales; 6. Exprime , par conséquent, son intention d’envisager de prendre des mesures appropriées pour résoudre ce problème, conformément à la Charte des Nations Unies et à sa résolution 1379 (2001), s’il estime, lorsqu’il examinera le prochain rapport du Secrétaire général, que les progrès accomplis demeurent insuffisants; 7. Demande instamment aux États Membres, conformément au Programme d’action des Nations Unies en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, de prendre des mesures efficaces, notamment par le biais de mesures de règlement des conflits et en formulant et appliquant une législation nationale, qui soient conformes à leurs obligations au regard des dispositions pertinentes du droit international, pour réprimer le commerce illicite d’armes légères à destination de parties à un conflit armé qui ne respectent pas intégralement les dispositions du droit international relatives aux droits et à la protection des enfants dans les conflits armés; 8. Appelle les États à respecter intégralement les dispositions du droit international humanitaire relatives aux droits et à la protection des enfants dans les conflits armés, en particulier les quatre Conventions de Genève de 1949, et notamment la Convention relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre; 9. Réaffirme qu’il est résolu à continuer d’inclure dans les mandats des opérations de maintien de la paix des Nations Unies des dispositions visant expressément la protection des enfants, et notamment des dispositions à prendre au 0323117f.doc 3 S/RES/1460 (2003) cas par cas tendant à ce que soient recrutés des spécialistes de la protection des enfants et à ce que le personnel des Nations Unies et le personnel associé reçoivent une formation sur la protection et les droits des enfants; 10. Note avec préoccupation les cas où des femmes et des enfants, en particulier des filles, ont été victimes d’exploitation et de sévices sexuels dans le cadre d’une crise humanitaire, en particulier ceux qui sont le fait de soldats de la paix et d’agents humanitaires, et demande aux pays fournisseurs de contingents d’incorporer les six principes clefs établis par le Comité permanent interorganisations sur les situations d’urgence dans les codes de conduite destinés à leur personnel de maintien de la paix et de mettre en place des mécanismes de responsabilité et de sanction disciplinaire appropriés; 11. Demande aux institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies de proposer, avec le concours des pays fournisseurs de contingents, des programmes éducatifs sur le VIH/sida ainsi que des tests de dépistage et un soutien psychologique à tout le personnel de maintien de la paix, aux membres de la police et aux agents humanitaires des Nations Unies; 12. Demande à toutes les parties concernées de faire en sorte que la protection des enfants, leurs droits et leur bien-être soient pris en compte dans tous les processus et accords de paix, ainsi que dans les phases de reconstruction et de relèvement après le conflit; 13. Engage les États Membres et les organisations internationales à veiller à ce que les enfants touchés par les conflits armés soient associés à tous les processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, en tenant compte des besoins et des capacités spécifiques des filles, et à ce que la durée de ces processus soit suffisante pour permettre leur retour à une vie normale, en mettant particulièrement l’accent sur l’éducation et le suivi des enfants démobilisés, notamment dans les écoles, pour empêcher qu’ils ne soient de nouveau recrutés; 14. Engage les parties à un conflit armé à honorer les engagements concrets qu’elles ont pris vis-à-vis du Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés et à coopérer pleinement avec le système des Nations Unies pour donner suite à ces engagements; 15. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que la protection des enfants dans les conflits armés soit dûment prise en compte dans tous ses rapports au Conseil de sécurité sur la situation de tel ou tel pays; 16. Prie aussi le Secrétaire général de lui soumettre, avant le 31 octobre 2003, un rapport sur l’application de la présente résolution et de sa résolution 1379 (2001), qui indiquerait notamment : a) Les progrès accomplis par les parties nommées dans l’annexe de son rapport pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits armés, en tenant également compte des parties à d’autres conflits armés qui recrutent ou utilisent les enfants et qui sont nommées dans le rapport, en application du paragraphe 16 de la résolution 1379 (2001); b) L’étendue des atteintes aux droits des enfants et des sévices dont ils sont victimes dans les conflits armés, notamment dans le contexte de l’exploitation illicite et du trafic de ressources naturelles et du commerce illicite d’armes légères dans les zones de conflit; 4 0323117f.doc S/RES/1460 (2003) c) Des recommandations sur les moyens concrets de faire en sorte que la protection des enfants touchés par les conflits armés sous leurs différents aspects fasse l’objet, dans le cadre du système actuel des Nations Unies, d’un suivi et de rapports plus efficaces; d) Les meilleures pratiques en matière d’intégration des besoins particuliers des enfants touchés par les conflits armés dans les programmes de désarmement, démobilisation, réhabilitation et réinsertion, avec notamment une évaluation du rôle des spécialistes de la protection de l’enfance dans les opérations de maintien et de consolidation de la paix; et les meilleures pratiques en matière de négociations visant à mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits armés en violation des obligations des parties concernées; 17. Décide de demeurer activement saisi de la question. --- Fin texte ---
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1461 (2003)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1461%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1461 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2003 03-23111 (F) *0323111* Résolution 1461 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4696e séance, le 30 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978 et 1428 du 30 juillet 2002, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant également la lettre adressée par son président au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant en outre la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux des trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Soulignant le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000, Rappelant en outre les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais formulée dans la lettre que le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies a adressée au Secrétaire général le 9 janvier 2003 (S/2003/36), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la FINUL, en date du 14 janvier 2003 (S/2003/38), en particulier sa recommandation tendant à renouveler le mandat de la FINUL pour une période supplémentaire de six mois; 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL jusqu’au 31 juillet 2003; 2 0323111f.doc S/RES/1461 (2003) 3. Note que, comme indiqué au paragraphe 26 du rapport du Secrétaire général (S/2003/38) et conformément à la lettre du Président du Conseil de sécurité datée du 18 mai 2001 (S/2001/500), la reconfiguration de la FINUL est achevée; 4. Réaffirme qu’il appuie vigoureusement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 5. Félicite le Gouvernement libanais des mesures qu’il a prises pour veiller à ce que son autorité soit effectivement rétablie dans tout le sud, notamment par le déploiement des forces armées libanaises, et lui demande de continuer d’étendre l’application de ces mesures et de faire son possible pour que le calme règne dans tout le sud; 6. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement pour exécuter son mandat dans toute sa zone d’opérations comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 7. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement la ligne de retrait tracée par l’ONU, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 8. Condamne tous les actes de violence, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les violations de la ligne de retrait par les voies aérienne, maritime et terrestre, et demande instamment aux parties d’y mettre fin et d’honorer scrupuleusement leur obligation de respecter la sécurité du personnel de la FINUL; 9. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait au moyen de patrouilles, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étroits avec les parties, en vue de remédier aux violations, de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent; 10. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à continuer de mettre en place une capacité nationale dans ce domaine et à exécuter les activités de déminage d’urgence entreprises dans le sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent ces efforts au moyen de contributions en espèces et en nature et souhaite que d’autres contributions internationales soient apportées, prend note du fait que le Gouvernement libanais et la FINUL ont reçu communication de cartes et d’informations sur l’emplacement de mines et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires à ce sujet; 11. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées sur l’application de la présente résolution et de lui présenter, avant l’expiration du mandat en cours, un rapport sur ces consultations ainsi que sur les activités de la FINUL et sur les tâches exécutées actuellement par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 12. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 0323111f.doc 3 S/RES/1461 (2003) 13. Souligne l’importance et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1462 (2003)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1462%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1462 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2003 03-23135 (F) 300103 300103 *0323135* Résolution 1462 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4697e séance, le 30 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et, en particulier, sa résolution 1427 (2002) du 29 juillet 2002, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 janvier 2003 (S/2003/39), Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Rappelant sa condamnation de l’attentat contre un hélicoptère de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) abattu le 8 octobre 2001, qui a entraîné le décès des neuf personnes qui se trouvaient à bord, et déplorant le fait que les auteurs de cet attentat n’ont pas encore été identifiés, Soulignant que l’absence prolongée de progrès concernant les éléments clefs d’un règlement global du conflit en Abkhazie (Géorgie) est inacceptable, Se félicitant du rôle important que la MONUG et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) ont joué dans la stabilisation de la situation dans la zone de conflit, et soulignant son attachement à ce qu’elles continuent à coopérer étroitement dans l’accomplissement de leurs missions respectives, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 13 janvier 2003 (S/2003/39); 2. Réaffirme l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et la nécessité de définir le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien en se conformant strictement à ces principes; 3. Remercie le Secrétaire général et sa Représentante spéciale pour les efforts soutenus qu’ils ont déployés, avec l’assistance de la Fédération de Russie en 2 0323135f.doc S/RES/1462 (2003) sa qualité de facilitateur, du Groupe des Amis du Secrétaire général et de l’OSCE, en vue de favoriser la stabilisation de la situation et de parvenir à un règlement politique global, qui devra notamment porter sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et appuie vigoureusement leurs efforts; 4. Renouvelle , en particulier, son appui au document sur les « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture, rédigés par le Groupe des Amis avec l’appui sans réserve de tous ses membres; 5. Regrette l’absence de progrès vers l’engagement de négociations sur le statut politique et rappelle encore une fois que l’objet de ces documents est de faciliter la tenue de négociations constructives entre les parties, sous l’égide des Nations Unies, sur le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et qu’ils ne constituent pas une tentative pour imposer ou dicter à ces parties une quelconque solution spécifique; 6. Souligne encore une fois que le processus de négociation conduisant à un règlement politique durable et acceptable pour les deux parties nécessitera des concessions de part et d’autre; 7. Regrette profondément , en particulier, le refus répété de la partie abkhaze d’accepter une discussion sur le contenu de ce document, engage instamment encore une fois cette partie à prendre acte du document et de sa lettre de couverture, prie instamment les deux parties de les examiner de façon approfondie et dans un esprit d’ouverture, et de s’engager dans des négociations constructives sur leur contenu, et demande instamment à ceux qui ont une influence sur ces parties de favoriser un tel aboutissement; 8. Se félicite à cet égard de l’intention du Secrétaire général d’inviter de hauts représentants du Groupe des Amis à une réunion officieuse de réflexion sur la voie à suivre; 9. Appelle les parties à ne ménager aucun effort pour surmonter leur persistante méfiance mutuelle; 10. Condamne toute violation des dispositions de l’Accord de Moscou du 14 mai 1994 sur le cessez-le-feu et la séparation des forces (S/1994/583, annexe I); 11. Accueille avec satisfaction l’atténuation des tensions dans la vallée de la Kodori et l’intention réaffirmée des parties de trouver une solution pacifique à la situation, rappelle qu’il appuie fermement le protocole relatif à la situation dans la vallée de la Kodori signé par les deux parties le 2 avril 2002, appelle les deux parties et, en particulier la partie géorgienne, à continuer à appliquer intégralement ce protocole, et reconnaît le souci légitime que les populations civiles de la région ont pour leur sécurité, appelle les dirigeants politiques de Tbilissi et Soukhoumi à respecter les accords de sécurité, et demande aux deux parties de ne ménager aucun effort pour parvenir à un accord mutuellement acceptable pour assurer la sécurité de la population de la vallée de la Kodori et de ses alentours; 12. Demande à la partie géorgienne de continuer à améliorer la sécurité des patrouilles conjointes de la MONUG et des forces de maintien de la paix de la CEI dans la vallée de la Kodori, afin de permettre à celles-ci d’assurer le suivi de la situation de façon indépendante et régulière; 0323135f.doc 3 S/RES/1462 (2003) 13. Engage résolument les parties à veiller à la relance nécessaire du processus de paix dans tous ses aspects principaux, à reprendre leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents, à s’appuyer sur les résultats de la réunion de Yalta sur les mesures propres à renforcer la confiance en mars 2001 (S/2001/242), à mettre en oeuvre les propositions adoptées à cette occasion de façon résolue et dans un esprit de coopération, et à envisager de tenir une quatrième conférence sur les mesures de confiance; 14. Souligne la nécessité urgente de progrès sur la question des réfugiés et des personnes déplacées, appelle les deux parties à faire preuve d’une réelle volonté de consacrer une attention particulière à leur retour et à entreprendre cette tâche en étroite coordination avec la MONUG, réaffirme le caractère inacceptable des changements démographiques résultant du conflit, réaffirme également le droit inaliénable de tous les réfugiés et personnes déplacées victimes du conflit de retourner dans leurs foyers dans de bonnes conditions de sécurité et dans la dignité, conformément au droit international et comme le prévoient l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II) et la Déclaration de Yalta, rappelle qu’il incombe en particulier à la partie abkhaze de protéger les rapatriés et de faciliter le retour du reste de la population déplacée, et demande notamment au Programme des Nations Unies pour le développement, au Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et au Bureau de la coordination de l’assistance humanitaire de prendre de nouvelles mesures propres à créer des conditions favorables au retour des réfugiés et des personnes déplacées, y compris grâce à des projets à effet rapide, et à leur permettre de développer leurs compétences et de devenir plus autonomes, dans le respect total de leur droit inaliénable à retourner dans leurs foyers dans de bonnes conditions de sécurité et dans la dignité; 15. Demande instamment une nouvelle fois aux parties de mettre en oeuvre les recommandations de la mission d’évaluation conjointe menée dans le district de Gali sous les auspices des Nations Unies, se félicite de la récente visite d’une équipe d’évaluation de la police de l’ONU dans les secteurs de Gali et Zugdidi, attend avec intérêt ses recommandations, et appelle en particulier la partie abkhaze à mieux faire appliquer la loi en ce qui concerne la population locale et à remédier à l’absence d’enseignement dans la langue maternelle des populations d’origine géorgienne; 16. Appelle les deux parties à se dissocier publiquement de la rhétorique militante et des manifestations de soutien aux solutions militaires et aux activités des groupes armés illégaux, et encourage en particulier la partie géorgienne à poursuivre ses efforts visant à mettre fin aux activités de ces groupes armés; 17. Se félicite des précautions supplémentaires prises pour les vols en hélicoptère en réponse à l’attentat contre l’hélicoptère de la MONUG abattu le 8 octobre 2001, appelle encore une fois les deux parties à prendre toutes les mesures nécessaires pour identifier les responsables de cet incident, les traduire en justice et informer le Représentant spécial sur la mise en oeuvre de ces mesures; 18. Souligne qu’il est essentiellement du ressort des deux parties d’assurer la sécurité et de veiller à la liberté de mouvement de la MONUG, des forces de maintien de la paix de la CEI et des autres membres du personnel international; 4 0323135f.doc S/RES/1462 (2003) 19. Se félicite que la MONUG réexamine en permanence ses dispositions relatives à la sécurité, afin de garantir à son personnel le niveau de sécurité le plus élevé possible; 20. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période se terminant le 31 juillet 2003 et de réexaminer ce mandat, à moins qu’une décision sur la présence des forces de maintien de la paix de la CEI ne soit prise d’ici au 15 février 2003; 21. Demande au Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé sur la situation en Abkhazie (Géorgie) et de lui rendre compte dans les trois mois suivant l’adoption de la présente résolution; 22. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1463 (2003)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1463%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1463 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2003 03-23147 (F) 300103 300103 *0323147* Résolution 1463 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4698e séance, le 30 janvier 2003 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, en particulier la résolution 1429 (2002) du 30 juillet 2002, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 mars 2003 afin de donner aux parties le temps d’examiner la proposition qui leur est présentée par l’Envoyé personnel du Secrétaire général; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation le 17 mars 2003 au plus tard; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1464 (2003)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1464%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1464 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 4 février 2003 03-23585 (F) *0323585* Résolution 1464 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 4700e séance, le 4 février 2003 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, Rappelant l'importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant la décision prise par les chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) lors du Sommet d’Accra du 29 septembre 2002 de déployer une force de maintien de la paix en Côte d’Ivoire, Rappelant également son plein soutien aux efforts déployés par la CEDEAO, en vue de promouvoir un règlement pacifique du conflit, et appréciant également les efforts déployés par l’Union africaine pour parvenir à un règlement, Se félicitant de la tenue, à l’invitation de la France, de la Table ronde des forces politiques ivoiriennes, à Linas-Marcoussis du 15 au 23 janvier 2003, ainsi que de la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire, à Paris les 25 et 26 janvier 2003, Se félicitant du communiqué publié le 31 janvier 2003 à l’issue du vingt- sixième Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenu à Dakar ainsi que du communiqué publié le 3 février 2003 à l’issue de la septième session ordinaire au niveau des chefs d’État de l’Organe central du Mécanisme de l’Union africaine pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits, Prenant note de l’existence de défis pour la stabilité de la Côte d’Ivoire et considérant que la situation en Côte d’Ivoire constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, 1. Fait sien l’accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas- Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/2003/99) (« l’Accord de Linas-Marcoussis »), approuvé par la Conférence des chefs d’État, et demande à toutes les forces politiques ivoiriennes de l’appliquer pleinement et sans délai; 2 0323585f.doc S/RES/1464 (2003) 2. Prend note des dispositions de l’Accord de Linas-Marcoussis prévoyant la formation d’un gouvernement de réconciliation nationale et appelle les forces politiques ivoiriennes à travailler avec le Président et le Premier Ministre à la mise en place d’un gouvernement équilibré et stable; 3. Prend note également des dispositions de l’Accord de Linas-Marcoussis prévoyant la mise en place d’un Comité de suivi, appelle les membres de ce comité à surveiller étroitement le respect des termes de l’Accord et demande à toutes les parties de coopérer pleinement avec le Comité; 4. Remercie le Secrétaire général du rôle essentiel qu’il a bien voulu jouer dans le bon déroulement de ces réunions, et l’ encourage à continuer sa contribution au règlement définitif de la crise ivoirienne; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter dans les meilleurs délais des recommandations sur la façon dont les Nations Unies pourraient soutenir pleinement la mise en oeuvre de l’Accord de Linas-Marcoussis, conformément à la demande émanant de la Table ronde des forces politiques ivoiriennes et de la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire, et se déclare prêt à prendre des mesures appropriées sur la base de ces recommandations; 6. Salue l’intention du Secrétaire général de nommer son Représentant spécial pour la Côte d’Ivoire, basé à Abidjan, et le prie de bien vouloir procéder à cette nomination sans tarder; 7. Condamne les graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire intervenues en Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, souligne la nécessité de traduire en justice les responsables et demande à toutes les parties, notamment le Gouvernement, de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher de nouvelles violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, en particulier à l’encontre des populations civiles quelles que soient leurs origines; 8. Se félicite du déploiement de la force de la CEDEAO et des troupes françaises pour contribuer à une solution pacifique à la crise, et en particulier à la mise en oeuvre de l’Accord de Linas-Marcoussis; 9. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et conformément à la proposition contenue au paragraphe 14 des conclusions de la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire (S/2003/99), autorise les États Membres participant à la force de la CEDEAO en vertu du Chapitre VIII, de même que les forces françaises qui les soutiennent, à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la liberté de circulation de leurs personnels et pour assurer, sans préjudice des responsabilités du Gouvernement de réconciliation nationale, la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques à l’intérieur de leurs zones d’opérations et en fonction de leurs moyens, pour une période de six mois à l’issue de laquelle le Conseil évaluera la situation sur la base des rapports mentionnés au paragraphe 10 ci-dessous et discutera du bien-fondé du renouvellement de l’autorisation; 10. Prie la CEDEAO, au travers du commandement de sa force, et la France de lui faire périodiquement rapport sur tous les aspects de l’exécution de leurs mandats respectifs, par l’intermédiaire du Secrétaire général; 0323585f.doc 3 S/RES/1464 (2003) 11. Appelle tous les États voisins de la Côte d’Ivoire à soutenir le processus de paix en évitant toute action de nature à porter atteinte à la sécurité et à l’intégrité territoriale de la Côte d’Ivoire, en particulier le passage de groupes armés et de mercenaires au travers de leurs frontières et la circulation et la prolifération illicites dans la région d’armes, notamment de petites armes et d’armes légères; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1465 (2003)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1465%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1465 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 13 février 2003 03-24797 (F) *0324797* Résolution 1465 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4706e séance, le 13 février 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, ainsi que ses résolutions pertinentes, en particulier la résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Réaffirmant la nécessité de lutter par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, contre les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, 1. Condamne dans les termes les plus énergiques l’attaque à la bombe commise à Bogota (Colombie) le 7 février 2003, qui a fait de nombreux morts et blessés, et considère qu’un tel acte, comme tout acte de terrorisme, constitue une menace à la paix et la sécurité; 2. Exprime sa sympathie et ses condoléances les plus profondes au peuple et au Gouvernement colombiens ainsi qu’aux victimes de l’attaque à la bombe et à leur famille; 3. Demande instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de la résolution 1373 (2001), de collaborer d’urgence et de coopérer avec les autorités colombiennes en leur fournissant un appui et une assistance, selon qu’il conviendra, dans leurs efforts visant à trouver et à traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de cette attaque terroriste; 4. Se déclare encore plus déterminé à combattre toutes les formes de terrorisme, conformément aux responsabilités qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1466 (2003)
IntituléLa situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1466%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1466 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 14 mars 2003 03-28241 (F) *0328241* Résolution 1466 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4719e séance, le 14 mars 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures se rapportant à la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée ainsi que les exigences qu’elles contiennent, et notamment la résolution 1434 (2002) du 6 septembre 2002, Réaffirmant en outre son appui inébranlable au processus de paix et son engagement, notamment grâce au rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) dans l’exécution de son mandat, en faveur de l’application prompte et intégrale de l’Accord de paix global signé par les parties le 12 décembre 2000 et de l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 qui l’a précédé (S/2000/1183 et S/2000/601, respectivement, ci-après collectivement dénommés les « Accords d’Alger »), la Décision concernant la délimitation de la frontière rendue par la Commission du tracé de la frontière le 13 avril 2002 (S/2002/423) entérinée par les parties comme définitive et contraignante aux termes des Accords d’Alger, y compris les ordonnances rendues le 17 juillet 2002 (S/2002/853), et les décisions contraignantes concernant la démarcation qui en ont résulté, Félicitant les Gouvernements éthiopien et érythréen des progrès accomplis à ce jour dans le processus de paix, notamment la libération et le rapatriement récents de prisonniers de guerre, et demandant aux deux parties de coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge afin de clarifier et de régler les questions en suspens conformément aux Conventions de Genève ainsi qu’aux engagements pris dans les Accords d’Alger, Rappelant que les deux parties doivent s’acquitter de leurs obligations en vertu du droit international, du droit international humanitaire, du droit relatif aux droits de l’homme et du droit des réfugiés, et assurer la sécurité de tout le personnel des Nations Unies, de la Commission du tracé de la frontière, du Comité international de la Croix-Rouge et des autres organisations humanitaires, Notant que le processus de paix va entrer dans la phase cruciale de la démarcation et soulignant qu’il importe d’assurer l’application prompte de la Décision concernant la délimitation, tout en maintenant la stabilité dans toutes les zones touchées par cette décision, 2 0328241f.doc S/RES/1466 (2003) Soulignant que l’instauration d’une paix durable passe par l’application intégrale des Accords d’Alger, condition préalable indispensable à la réalisation de la reconstruction et du développement ainsi que du redressement économique, Notant avec préoccupation les violations persistantes de l’accord type sur le statut des forces, que l’Éthiopie a signé et que l’Érythrée s’est engagée à respecter, Accueillant avec satisfaction le huitième rapport de la Commission du tracé de la frontière, prenant note des préoccupations qui y sont exprimées au sujet du respect intégral par les parties de la Décision concernant la délimitation ainsi que des décisions de la Commission concernant la démarcation, et exprimant son appui sans réserve aux travaux de la Commission et au cadre juridique dans lequel elle prend ses décisions, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/2003/257), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 septembre 2003 le mandat de la MINUEE avec l’effectif (contingents et observateurs militaires) autorisé par sa résolution 1320 (2000); 2. Prie instamment l’Éthiopie et l’Érythrée de continuer d’assumer leurs responsabilités et de tenir leurs engagements en vertu des Accords d’Alger et leur demande de coopérer sans retard et sans réserve avec la Commission du tracé de la frontière pour lui permettre de s’acquitter du mandat que lui ont confié les parties, qui est d’assurer rapidement la délimitation et l’abornement de la frontière, d’appliquer intégralement les décisions contraignantes de la Commission concernant la démarcation, de se conformer sans retard à toutes ses ordonnances, notamment celles qui ont été rendues le 17 juillet 2002 (S/2002/853), et de prendre toutes les mesures requises pour assurer comme il convient sur le terrain la sécurité du personnel de la Commission travaillant sur le territoire sous leur contrôle; 3. Se déclare préoccupé par les cas récents d’incursion à travers la limite méridionale de la Zone de sécurité temporaire et demande aux deux parties de veiller à ce qu’il soit mis fin immédiatement à pareils incidents et de collaborer sans réserve avec les enquêtes de la MINUEE à ce sujet, et se déclare également préoccupé par le fait que des entités non déterminées aient posé des mines antichar dans la Zone de sécurité temporaire; 4. Demande aux parties de coopérer sans réserve et sans retard avec la MINUEE en vue de l’exécution de son mandat, de garantir la sécurité de son personnel lorsqu’il intervient sur un territoire sous leur contrôle, et de lui faciliter la tâche, notamment en établissant à l’intention de la MINUEE une liaison aérienne à haute altitude entre Asmara et Addis-Abeba, ce qui permettrait d’éviter à la MINUEE des frais supplémentaires non nécessaires; 5. Exige que les parties accordent à la MINUEE une entière liberté de mouvement et éliminent avec effet immédiat toute restriction et tous obstacles aux activités de la MINUEE et de son personnel dans l’exécution de leur mandat; 6. Affirme que la MINUEE est habilitée, dans le cadre de son mandat en matière de vérification, à surveiller la manière dont les parties s’acquittent de leurs responsabilités concernant la sécurité du personnel de la Commission du tracé de la frontière travaillant sur le terrain; 0328241f.doc 3 S/RES/1466 (2003) 7. Note le travail de déminage et de sensibilisation aux risques posés par les mines effectué par le Centre de coordination de l’action antimines de la MINUEE et demande instamment aux parties de poursuivre leurs efforts de déminage; 8. Engage les deux parties à entamer rapidement de nouvelles consultations avec le Représentant spécial du Secrétaire général de façon à parvenir à un accord sur le rythme et les modalités du transfert de territoires se trouvant sous le contrôle de l’autre partie, accord qui pourrait comprendre la création, par les parties, d’un mécanisme de règlement des problèmes dans ce domaine; 9. Prie instamment les deux parties de commencer à sensibiliser leurs populations au processus de démarcation et à ses répercussions, et notamment au rôle dévolu à l’Organisation des Nations Unies en appui à ce processus; 10. Demande aux parties de s’abstenir de tout mouvement unilatéral de troupes ou de populations, et notamment de s’abstenir de créer de nouveaux établissements dans les zones frontalières tant que celles-ci n’auront pas été bornées et que le transfert des territoires sous le contrôle de l’autre partie n’aura pas été effectué dans l’ordre, conformément au paragraphe 16 de l’article 4 de l’Accord de paix global; 11. Réaffirme sa décision d’examiner fréquemment les progrès accomplis par les parties dans l’application de leurs engagements en vertu des Accords d’Alger, y compris par l’intermédiaire de la Commission du tracé de la frontière, et d’en examiner les conséquences éventuelles pour la MINUEE, y compris en ce qui concerne les modalités de transfert de territoires pendant la phase de démarcation décrites par le Secrétaire général dans son rapport du 10 juillet 2002; 12. Encourage les garants, les facilitateurs et les témoins des Accords d’Alger et les Amis de la MINUEE à intensifier encore leurs contacts avec les autorités des deux pays en vue de favoriser un déroulement rapide du processus de démarcation; 13. Se félicite des contributions des États Membres au Fonds d’affectation spéciale pour la délimitation et la démarcation de la frontière et demande à la communauté internationale de continuer à verser d’urgence des contributions à ce fonds afin de faciliter l’achèvement de la phase de démarcation, conformément au calendrier de la Commission du tracé de la frontière; 14. Demande de nouveau aux parties de redoubler d’efforts pour prendre des mesures propres à instaurer la confiance et à contribuer à la normalisation de leurs relations, en particulier dans les domaines énumérés au paragraphe 14 de la résolution 1398 (2002) du 15 mars 2002; 15. Se déclare préoccupé par la sécheresse qui sévit en Éthiopie et en Érythrée et par l’aggravation de la situation humanitaire dans ces deux pays ainsi que par les incidences que cela pourrait avoir sur le processus de paix et demande aux États Membres de continuer à fournir un appui rapide et généreux aux opérations humanitaires en Éthiopie et en Érythrée; 16. Engage l’Union africaine à continuer d’appuyer sans réserve le processus de paix; 4 0328241f.doc S/RES/1466 (2003) 17. Exprime son appui résolu au Représentant spécial du Secrétaire général, M. Legwaila Joseph Legwaila, au commandant de la Force de la MINUEE, le général de division Robert Gordon, au personnel militaire et civil de la MINUEE ainsi qu’à la Commission du tracé de la frontière dans leur action en faveur du processus de paix; 18. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1467 (2003)
IntituléProlifération des armes légères et de petit calibre et mercenariat : menaces à la paix et à la sécurité en Afrique de l’Ouest
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1467%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1467 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 18 mars 2003 03-28599 (F) *0328599* Résolution 1467 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4720e séance, le 18 mars 2003 Le Conseil de sécurité Décide d’adopter la déclaration ci-jointe sur la question intitulée « Prolifération des armes légères et de petit calibre et mercenariat : menaces à la paix et à la sécurité en Afrique de l’Ouest ». 2 0328599f.doc S/RES/1467 (2003) Annexe Le Conseil de sécurité exprime sa vive préoccupation face aux conséquences de la prolifération des armes légères et de petit calibre ainsi que de la pratique du mercenariat sur la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest, qui contribuent à de graves atteintes aux droits de l’homme et au droit humanitaire international, que le Conseil condamne. Il demande aux États de la sous-région d’assurer la mise en oeuvre des mesures pertinentes prises sur les plans national, régional et international pour lutter contre ces problèmes. Le Conseil de sécurité invite les États de la sous-région à renforcer les mesures prises et à envisager d’autres dispositions appropriées, en tenant compte des recommandations issues de cet atelier. Il souligne également la nécessité pour ces États de renforcer leur coopération afin d’identifier les individus et entités qui oeuvrent illégalement au trafic des armes légères et de petit calibre et entretiennent la pratique du mercenariat en Afrique de l’Ouest. Le Conseil de sécurité reconnaît la nécessité d’impliquer davantage les commissions nationales/comités nationaux et autres structures locales appropriées (y compris des organisations de la société civile) dans l’application effective du moratoire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur les armes légères adopté le 31 octobre 1998 et du Programme d’action adopté le 20 juillet 2001 par la première Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, qui s’est tenue à New York. Le Conseil de sécurité invite les États d’Afrique de l’Ouest à prendre en considération les recommandations ci-après, qui pourraient contribuer à renforcer l’efficacité dans l’application du moratoire de la CEDEAO sur les armes légères : a) Élargir le moratoire de manière qu’il englobe un mécanisme d’échange d’informations sur tous les types d’armes légères acquises par les États membres de la CEDEAO, ainsi que sur les livraisons d’armes effectuées par les pays fournisseurs; b) Accroître la transparence dans le domaine des armements, y compris par la création d’un registre de la CEDEAO incluant les stocks nationaux d’armes légères et de petit calibre; c) Renforcer les commissions nationales mises en place pour superviser la mise en oeuvre du moratoire, sur le plan des effectifs et du matériel, et l’élaboration de plans d’action nationaux; d) Prendre les dispositions voulues pour renforcer la capacité du secrétariat de la CEDEAO; e) Informatiser les listes d’immatriculation des aéronefs pour assurer un meilleur contrôle de l’espace aérien, conformément aux dispositions de la Convention relative à l’aviation civile internationale, signée à Chicago le 7 décembre 1944; f) Établir un certificat d’utilisateur final normalisé pour les armes importées. 0328599f.doc 3 S/RES/1467 (2003) Le Conseil de sécurité exprime sa préoccupation face aux graves violations des embargos sur les armes en Afrique de l’Ouest et demande aux États membres de respecter pleinement ses résolutions pertinentes. Le Conseil de sécurité exprime son inquiétude face aux liens entre les activités mercenaires, le trafic illicite des armes et la violation des embargos sur les armes, qui contribuent à alimenter et à prolonger les conflits en Afrique de l’Ouest. Le Conseil de sécurité souligne la nécessité de sensibiliser les populations et les entités de la sous-région au danger et aux conséquences du commerce illicite des armes légères et de petit calibre et du mercenariat. Le Conseil de sécurité encourage tous les États membres de la CEDEAO, en particulier ceux qui sont le plus touchés par le commerce illicite des armes légères, à soumettre au Secrétaire général, à l’instar des autres États, des rapports nationaux sur les mesures qu’ils ont prises pour appliquer le Programme d’action des Nations Unies sur les armes légères et de petit calibre, avant la réunion d’examen biennal de 2003. Le Conseil de sécurité lance un appel à la communauté des donateurs afin qu’elle aide les États de la sous-région à mettre en oeuvre et à renforcer les mesures relatives à la prolifération des armes légères et de petit calibre et au mercenariat. Le Conseil de sécurité engage les parties intéressées impliquées dans des conflits en Afrique de l’Ouest à prendre acte de l’importance des activités relatives au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion à la suite d’un conflit et de la nécessité d’incorporer des dispositions à cette fin dans le texte d’accords négociés, ainsi que des mesures concrètes en vue de la collecte et de l’élimination des armes légères illicites et/ou excédentaires. Le Conseil de sécurité demande à tous les États de la sous-région de cesser de fournir une assistance militaire aux groupes armés dans les pays voisins et de prendre des mesures pour empêcher des individus et groupes armés d’utiliser leur territoire en vue de préparer et de lancer des attaques contre des pays voisins. Le Conseil de sécurité engage les pays producteurs et exportateurs d’armes qui ne l’ont pas encore fait à promulguer des législations, réglementations et procédures administratives rigoureuses pour mieux assurer, par leur mise en oeuvre, un contrôle effectif sur les transferts vers l’Afrique de l’Ouest d’armes légères effectués par les fabricants, fournisseurs, courtiers, agents maritimes et transitaires, y compris un mécanisme qui faciliterait le repérage des transferts d’armes illicites et un examen attentif des certificats d’utilisateur final. Le Conseil de sécurité invite de nouveau les organisations régionales et sous- régionales à définir des politiques et activités et à organiser des campagnes de sensibilisation au profit des enfants touchés par les conflits armés dans leurs régions respectives. À cet égard, le Conseil se félicite de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action d’Accra sur les enfants touchés par les conflits et de la mise en place ultérieure de l’Unité de protection de l’enfance au secrétariat de la CEDEAO.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1468 (2003)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1468%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1468 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 20 mars 2003 03-28905 (F) *0328905* Résolution 1468 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4723e séance, le 20 mars 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président concernant la République démocratique du Congo, Appuyant sans réserve les efforts du Haut Commissaire aux droits de l’homme, accueillant avec satisfaction son rapport sur la situation dans l’Ituri (S/2003/216) et rappelant son rapport antérieur sur la situation à Kisangani (S/2002/764), Se félicitant du treizième rapport du Secrétaire général sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) (S/2003/211), Félicitant le Gouvernement angolais des efforts qu’il déploie pour faire appliquer par toutes les parties l’Accord de Luanda du 6 septembre 2002, qui établit les bases d’un règlement de la situation dans la région de l’Ituri, et exprimant sa gratitude au Gouvernement angolais qui se déclare disposé à poursuivre ces efforts, Félicitant également le Gouvernement sud-africain qui, en coopération avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général, aide les parties congolaises à se mettre d’accord sur les dispositions transitoires, Saluant les efforts déployés par l’Envoyé spécial du Secrétaire général, le Représentant spécial du Secrétaire général et leurs équipes pour faire en sorte que les négociations de Pretoria aboutissent, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Se félicite de l’accord conclu par les parties congolaises à Pretoria, le 6 mars 2003, concernant les dispositions transitoires, félicite les parties congolaises – auxquelles il incombe d’honorer dans leur intégralité les engagements qu’elles ont pris – pour les efforts qu’elles déploient afin de régler les questions encore en suspens, leur demande instamment de mettre en place au plus tôt le gouvernement de transition de la République démocratique du Congo, et souligne que tout effort visant à gêner ou à retarder sa mise en place serait inacceptable; 2 0328905f.doc S/RES/1468 (2003) 2. Condamne les massacres et autres violations systématiques du droit international humanitaire et des droits de l’homme perpétrés en République démocratique du Congo, en particulier le recours à la violence sexuelle contre les femmes et les filles comme arme de guerre et les atrocités commises dans la région de l’Ituri par les troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC) et du Rassemblement congolais pour la démocratie-National (RCD/N), ainsi que les actes de violence perpétrés récemment par les forces de l’Union des patriotes congolais (UPC), et réaffirme que de tels actes ne resteront pas impunis et que leurs auteurs devront en répondre; 3. Souligne que les officiers militaires dont les noms sont cités dans le rapport du Haut Commissaire aux droits de l’homme au sujet de violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme doivent continuer de faire l’objet d’enquêtes et, si les conclusions de ces enquêtes le justifient, être traduits en justice; 4. Demande aux parties congolaises de tenir compte, lorsqu’elles choisiront les candidats aux postes clefs dans le gouvernement de transition, de leur détermination ainsi que de leurs actions passées en ce qui concerne le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme et la promotion du bien-être de tous les Congolais; 5. Encourage vivement les parties congolaises qui constituent le gouvernement de transition à mettre en place dès que possible une commission vérité et réconciliation qu’elles chargeront de déterminer les responsabilités dans les violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme, conformément aux résolutions adoptées en avril 2002 à Sun City, dans le cadre du Dialogue intercongolais; 6. Réaffirme que toutes les parties qui considèrent avoir un rôle à jouer dans l’avenir de la République démocratique du Congo doivent faire la preuve de leur respect pour les droits de l’homme, pour le droit international humanitaire et pour la sécurité et le bien-être des populations civiles, et souligne que le gouvernement de transition de la République démocratique du Congo devra rétablir l’ordre public et le respect des droits de l’homme et mettre fin à l’impunité sur toute l’étendue du territoire; 7. Prie le Secrétaire général d’augmenter les effectifs de la composante droits de l’homme de la MONUC afin qu’elle appuie et renforce, conformément à son mandat actuel, la capacité des parties congolaises à enquêter sur toutes les violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme perpétrées sur le territoire de la République démocratique du Congo depuis le commencement du conflit en août 1998, et prie également le Secrétaire général de lui soumettre, en concertation avec le Haut Commissaire aux droits de l’homme, des recommandations sur d’autres moyens d’aider le gouvernement de transition de la République démocratique du Congo à régler la question de l’impunité; 8. Se déclare profondément préoccupé par les violents combats de Bunia, exige que toutes les parties au conflit dans la région de l’Ituri cessent immédiatement les hostilités et signent un accord de cessez-le-feu inconditionnel, souligne qu’elles doivent collaborer avec la MONUC pour mettre en place sans délai la Commission de pacification de l’Ituri et souligne également qu’il est indispensable de prendre les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre public à 0328905f.doc 3 S/RES/1468 (2003) Bunia, conformément aux accords conclus entre les parties congolaises et dans le cadre de la Commission de pacification de l’Ituri; 9. Prie le Secrétaire général de renforcer la présence de la MONUC dans la région de l’Ituri, dans la mesure où les conditions de sécurité le permettent, en particulier les observateurs militaires et les spécialistes des droits de l’homme pour suivre l’évolution de la situation sur le terrain, notamment en ce qui concerne l’usage des aérodromes de la région de l’Ituri, et prie également la MONUC, conformément à son mandat actuel, de fournir un appui et une assistance accrus en faveur des efforts humanitaires ainsi que de faciliter la formation de la Commission de pacification de l’Ituri et de l’aider à mener à bien ses activités, en consultation avec toutes les parties congolaises au conflit; 10. Encourage la MONUC à poursuivre ses consultations avec les différentes parties au sujet des moyens qui pourraient permettre de faire face aux problèmes immédiats de sécurité dans la région de l’Ituri et la prie de le tenir informé de ses efforts à cet effet; 11. Exige que tous les gouvernements de la région des Grands Lacs mettent fin immédiatement à leur soutien militaire et financier à toutes les parties engagées dans des conflits armés dans la région de l’Ituri, souligne que toutes les parties congolaises, y compris le Gouvernement de la République démocratique du Congo, doivent respecter leurs engagements contractés en vertu de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka ainsi que du Plan de Kampala et des sous-plans d’Harare pour le désengagement et le redéploiement, et réaffirme que toutes les troupes étrangères doivent être retirées du territoire de la République démocratique du Congo; 12. Demande au Gouvernement ougandais de retirer sans plus de retard la totalité de ses troupes et, à cet égard, se déclare préoccupé par le fait qu’au 20 mars 2003 le Gouvernement n’avait pas retiré ses troupes comme il s’y était engagé ainsi que par la déclaration du 14 mars 2003 du Ministère rwandais des affaires étrangères et de la coopération régionale, demande au Gouvernement rwandais de ne renvoyer aucune force sur le territoire de la République démocratique du Congo et souligne que tout retour ou renforcement d’une présence militaire étrangère sur le territoire de la République démocratique du Congo serait inacceptable et irait à l’encontre des progrès réalisés jusqu’à présent dans le cadre du processus de paix; 13. Se déclare profondément préoccupé par les tensions croissantes entre le Rwanda et l’Ouganda et entre leurs alliés sur le territoire de la République démocratique du Congo, et souligne que les gouvernements de ces deux pays doivent prendre des mesures pour établir des relations de confiance mutuelle, régler leurs différends par des moyens pacifiques et sans ingérence dans les affaires congolaises, et s’abstenir de toute action qui pourrait nuire au processus de paix; 14. Exige également que toutes les parties au conflit en République démocratique du Congo, et en particulier dans l’Ituri, garantissent la sécurité des populations civiles et permettent à la MONUC et aux organisations humanitaires l’accès total et sans entrave aux populations dans le besoin; 15. Réitère la demande adressée à toutes les parties au conflit, dans la résolution 1460 (2003), pour qu’elles fournissent sans retard des informations sur les mesures qu’elles ont prises pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans les conflits armés, auxquels elles procèdent en violation de leurs obligations internationales, ainsi que les demandes relatives à la protection des 4 0328905f.doc S/RES/1468 (2003) enfants énoncées dans les résolutions 1261 (1999), 1314 (2001), 1379 (2001) et 1460 (2003); 16. Rappelle qu’il exige un accès total et sans entrave pour la MONUC et le Mécanisme de vérification des tierces parties, qui doivent pouvoir s’assurer de l’application de l’Accord de Pretoria du 30 juillet 2002 et enquêter sur les allégations selon lesquelles, d’une part, des troupes rwandaises seraient présentes sur le territoire de la République démocratique du Congo et, d’autre part, la République démocratique du Congo soutiendrait les groupes armés dans l’est du pays, réaffirme qu’il s’agit dans les deux cas d’une situation inacceptable qui compromettrait la poursuite du processus de paix, et souligne que toute activité militaire dans l’est de la République démocratique du Congo gêne les opérations de la MONUC en vue du désarmement, de la démobilisation, du rapatriement, de la réinsertion ou de la réinstallation des groupes armés; 17. Prie la MONUC de lui faire rapport dès que possible sur les conclusions des enquêtes auxquelles il est fait référence au paragraphe 16; 18. Exprime son appui aux orientations générales présentées par le Secrétaire général au paragraphe 59 de son dernier rapport (S/2003/211) sur le rôle de la MONUC dans le soutien à apporter au processus de paix, et se propose d’examiner en temps voulu les recommandations formulées par le Secrétaire général à ce sujet; 19. Réitère son appui sans réserve à la MONUC ainsi qu’aux efforts qu’elle continue de déployer pour aider les parties en République démocratique du Congo et dans la région à faire progresser leur processus de paix, et souligne qu’il importe que la MONUC poursuive son déploiement dans le cadre de la phase III conformément à la résolution 1445 (2002); 20. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1469 (2003)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1469%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1469 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 25 mars 2003 03-29495 (F) *0329495* Résolution 1469 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4725e séance, le 25 mars 2003 « Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions précédentes relatives au Sahara occidental, en particulier sa résolution 1429 (2002) du 30 juillet 2002, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 mai 2003; 2. Prie le Secrétaire général de présenter un rapport sur la situation d’ici au 19 mai 2003, comme le Secrétaire général l’a proposé dans sa lettre datée du 19 mars 2003, adressée au Président du Conseil de sécurité (S/2003/341); 3. Décide de demeurer saisi de la question. »
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1470 (2003)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1470%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1470 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mars 2003 03-30174 (F) 0330174 Résolution 1470 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4729e séance, le 28 mars 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son Président concernant la situation en Sierra Leone, Affirmant que tous les États sont déterminés à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Se déclarant préoccupé par les conditions de sécurité dans la région du fleuve Mano, qui restent précaires, notamment par le conflit au Libéria et ses conséquences pour les États voisins, y compris la Côte d’Ivoire, le nombre considérable de réfugiés et les conséquences humanitaires pour les populations civiles, réfugiées et déplacées dans la région, et soulignant l’importance de la coopération entre les pays de la sous-région, Reconnaissant que la sécurité en Sierra Leone reste précaire et reconnaissant qu’il est nécessaire de renforcer davantage la capacité de la police et de l’armée sierra-léonaise et d’en mobiliser les ressources pour leur permettre de maintenir la sécurité et la stabilité en toute indépendance, Prenant note des récentes atteintes à la sécurité dont il est fait état aux paragraphes 2 à 9 du rapport du Secrétaire général en date du 17 mars 2003 (S/2003/321), Réaffirmant l’importance que revêtent la consolidation effective de l’autorité de l’État dans tout le pays, en particulier dans les régions diamantifères, la réinsertion des anciens combattants, le retour librement consenti et sans entraves des réfugiés et des déplacés, ainsi que le respect intégral des droits de l’homme et de la primauté du droit, une attention particulière étant accordée à la protection des femmes et des enfants, et soulignant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer à aider le Gouvernement sierra-léonais pour que ces objectifs soient atteints, Soulignant qu’il importe que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone et la Commission de la vérité et de la réconciliation prennent des mesures efficaces en ce qui concerne les questions d’impunité et de responsabilité et la promotion de la réconciliation, 2 0330174f.doc S/RES/1470 (2003) Soulignant qu’il importe que la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) continue d’apporter une assistance au Gouvernement sierra-léonais pour la consolidation de la paix et de la stabilité, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 mars 2003 (S/2003/321), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSIL pour une période de six mois commençant le 30 mars 2003; 2. Remercie les États Membres qui fournissent des contingents, des membres de la police civile et des éléments de soutien à la MINUSIL et ceux qui se sont engagés à le faire; 3. Félicite la MINUSIL des ajustements qu’elle a apportés à ses effectifs, à sa composition et son déploiement, tels qu’ils sont décrits aux paragraphes 10 et 11 du rapport du Secrétaire général en date du 17 mars 2003 (S/2003/321), tout en continuant à aider les forces de sécurité sierra-léonaises à maintenir la sécurité intérieure et à protéger l’intégrité territoriale de la Sierra Leone; 4. Engage la MINUSIL à achever comme prévu, compte dûment tenu d’une évaluation de la situation en matière de sécurité et de la capacité des forces de sécurité sierra-léonaises d’assurer la sécurité intérieure et extérieure, la phase 2 du plan du Secrétaire général et à lancer ensuite la phase 3 aussitôt qu’il sera pratiquement possible de le faire; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter des plans détaillés pour la suite de la réduction des effectifs une fois que la phase 3 sera engagée, plans qui devront comprendre des options de retrait plus ou moins rapide en fonction de la situation en matière de sécurité et de la capacité des forces de sécurité sierra-léonaises d’assumer la responsabilité de la sécurité intérieure et extérieure; 6. Se déclare préoccupé par le déficit persistant du Fonds d’affectation spéciale multidonateurs pour le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion et demande instamment au Gouvernement sierra-léonais de rechercher activement les ressources additionnelles immédiatement nécessaires à la réinsertion; 7. Souligne que le renforcement des moyens administratifs du Gouvernement sierra-léonais, notamment l’efficacité et la stabilité des forces de police, de l’armée, du système pénal et d’un système judiciaire indépendant, est essentiel à la paix et au développement durables, et demande instamment au Gouvernement sierra-léonais, avec l’assistance des donateurs et de la MINUSIL et conformément au mandat de celle-ci, d’accélérer la consolidation de l’autorité civile et des services publics dans tout le pays et de renforcer l’efficacité des opérations et les moyens d’intervention des forces de sécurité; 8. Fait appel aux États, aux organisations internationales et aux organisations non gouvernementales pour qu’ils continuent d’appuyer la stratégie nationale de relèvement mise au point par le Gouvernement sierra-léonais; 9. Prend note des efforts déployés par le Gouvernement sierra-léonais en vue de parvenir à exercer son autorité sur les régions diamantifères, prie instamment le Gouvernement sierra-léonais d’examiner de toute urgence les mesures qu’il conviendrait de prendre pour réglementer et contrôler avec une plus grande 0330174f.doc 3 S/RES/1470 (2003) efficacité l’exploitation des diamants, et l’encourage à adopter ces mesures et à les appliquer le plus rapidement possible; 10. Se félicite des progrès accomplis dans l’affectation d’agents de police civile des Nations Unies à la MINUSIL et engage les États Membres qui sont à même de le faire à fournir des formateurs et des conseillers qualifiés en matière de police civile et à aider la police sierra-léonaise à atteindre ses objectifs en ce qui concerne ses effectifs et ses moyens d’action; 11. Réaffirme qu’il soutient fermement le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, engage les États à approvisionner généreusement le Fonds d’affectation spécial pour le Tribunal spécial, comme le Secrétaire général l’a demandé dans sa lettre du 18 mars 2003, demande instamment aux donateurs de verser sans tarder les contributions qu’ils ont annoncées et exhorte tous les États à coopérer pleinement avec le Tribunal; 12. Accueille avec satisfaction le lancement de la Commission de la vérité et de la réconciliation et les progrès réalisés en ce qui concerne ses travaux et prie instamment les donateurs de s’engager à approvisionner généreusement son budget; 13. Invite instamment les Présidents des pays membres de l’Union du fleuve Mano à reprendre le dialogue et à honorer les engagements qu’ils ont pris de rétablir la paix et la sécurité dans la région, engage la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et le Maroc à continuer de s’employer à régler la crise dans la région de l’Union du fleuve Mano et exprime son soutien aux efforts que déploie le Groupe de contact international pour le Libéria en vue de trouver une solution au conflit dans ce pays; 14. Note avec préoccupation l’instabilité récemment apparue sur la frontière entre la Sierra Leone et le Libéria, exige que les forces armées du Libéria et tous groupes armés s’abstiennent de toutes incursions illégales sur le territoire de la Sierra Leone, demande à tous les États d’appliquer intégralement toutes ses résolutions sur la question, y compris l’embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire destinés au Libéria, et encourage les forces armées sierra-léonaises ainsi que la MINUSIL à continuer à patrouiller intensivement le long de la frontière avec le Libéria; 15. Encourage le Gouvernement sierra-léonais à accorder une attention particulière aux besoins des femmes et des enfants victimes de la guerre, en ayant à l’esprit le paragraphe 42 du rapport du Secrétaire général du 17 mars 2003 (S/2003/321); 16. Encourage la MINUSIL à continuer, dans la mesure où ses moyens le lui permettent et dans les zones de déploiement, d’apporter son appui en vue de faciliter le retour librement consenti des réfugiés et des déplacés, et prie instamment toutes les parties prenantes de continuer à coopérer à cette fin comme elles s’y sont engagées conformément à l’Accord de cessez-le-feu d’Abuja, signé le 10 novembre 2000 (S/2000/1091); 17. Se félicite de l’intention exprimée par le Secrétaire général de continuer à suivre de près la situation politique, humanitaire et des droits de l’homme ainsi que la situation en matière de sécurité en Sierra Leone et, après avoir consulté les pays fournisseurs de contingents et le Gouvernement sierra-léonais, de lui présenter un 4 0330174f.doc S/RES/1470 (2003) rapport accompagné de toutes recommandations supplémentaires qu’il jugerait utile de formuler; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1471 (2003)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1471%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1471 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mars 2003 03-30198 (F) *0330198* Résolution 1471 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4730e séance, le 28 mars 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures concernant l’Afghanistan, en particulier la résolution 1401 (2002) par laquelle il a créé la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi que son approbation de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage, en date du 22 décembre 2002 (S/2002/1416) et l’appel qu’il a lancé à tous les États pour qu’ils respectent cette déclaration et en appliquent les dispositions, Reconnaissant l’Administration transitoire comme l’unique gouvernement légitime de l’Afghanistan jusqu’à la tenue, en juin 2004 au plus tard, d’élections démocratiques, et affirmant à nouveau qu’il appuie fermement l’application intégrale de l’Accord définissant les arrangements provisoires applicables en Afghanistan en attendant le rétablissement d’institutions étatiques permanentes, signé à Bonn le 5 décembre 2001 (S/2001/1154) (l’Accord de Bonn), en particulier l’annexe 2 relative au rôle de l’Organisation des Nations Unies pendant la période intérimaire, Constatant par ailleurs que l’Organisation des Nations Unies doit continuer à remplir un rôle central et impartial dans l’action menée à l’échelle internationale pour aider le peuple afghan à consolider la paix dans son pays et à reconstruire celui-ci, 1. Décide de proroger le mandat de la MANUA pour une durée supplémentaire de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 18 mars 2003 (S/2003/333) et les recommandations y formulées, approuve la proposition du Secrétaire général selon laquelle une unité électorale serait constituée au sein de la MANUA, et engage les États Membres à apporter leur soutien aux activités menées par l’Organisation des Nations Unies dans le domaine électoral en Afghanistan; 2 0330198f.doc S/RES/1471 (2003) 3. Souligne qu’en continuant à fournir une assistance ciblée en matière de relèvement et de reconstruction on peut apporter une contribution importante à la mise en oeuvre de l’Accord de Bonn et, à cette fin, demande instamment aux donateurs bilatéraux et multilatéraux de se coordonner étroitement avec le Représentant spécial du Secrétaire général et avec l’Administration provisoire, en particulier en faisant appel au processus du Groupe consultatif afghan; 4. Souligne également , à propos du paragraphe 3 ci-dessus, que, si une aide humanitaire doit être fournie partout où le besoin s’en fait sentir, l’aide au relèvement ou à la reconstruction doit être fournie, par l’intermédiaire de l’Administration transitoire, et mise en oeuvre effectivement, là où les autorités locales ont montré qu’elles étaient décidées à maintenir de bonnes conditions de sécurité, à respecter les droits de l’homme et à lutter contre les stupéfiants; 5. Réaffirme qu’il appuie vigoureusement le Représentant spécial du Secrétaire général ainsi que le principe d’une mission totalement intégrée, et confirme l’autorité pleine et entière qu’exerce le Représentant spécial, conformément à ses résolutions sur la question, sur toutes les activités menées par l’Organisation des Nations Unies en Afghanistan; 6. Prie la MANUA de continuer, avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, d’aider la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan à appliquer pleinement les disposition de l’Accord de Bonn concernant les droits de l’homme et le Programme national pour les droits de l’homme en Afghanistan, afin d’appuyer la protection et le développement des droits de l’homme dans le pays; 7. Demande aux parties afghanes de coopérer avec la MANUA à la mise en oeuvre du mandat de celle-ci et d’assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel dans tout le pays; 8. Prie la Force internationale d’assistance à la sécurité de continuer à exercer son mandat, conformément aux dispositions de la résolution 1444 (2002) du 27 novembre 2002, en étroite consultation avec le Secrétaire général et son Représentant spécial; 9. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les quatre mois sur l’application de la présente résolution; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1472 (2003)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1472%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1472 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mars 2003 Français 03-30210 (F) *0330210* Résolution 1472 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4732e séance, le 28 mars 2003 Le Conseil de sécurité , Notant que, aux termes de l’article 55 de la quatrième Convention de Genève (Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre du 11 août 1949), la puissance occupante a le devoir d’assurer, dans toute la mesure de ses moyens, l’approvisionnement de la population en vivres et en produits médicaux et doit notamment importer les vivres, fournitures médicales et autres produits nécessaires lorsque les ressources du territoire occupé sont insuffisantes, Convaincu de la nécessité de continuer à fournir d’urgence une assistance humanitaire à la population iraquienne dans tout le pays sur une base équitable, ainsi qu’aux habitants de l’Iraq qui quittent le pays en raison des hostilités, Rappelant ses précédentes résolutions pertinentes et, en particulier, ses résolutions 661 (1990) du 6 août 1990, 986 (1995) du 14 avril 1995, 1409 (2002) du 14 mai 2002 et 1454 (2002) du 30 décembre 2002, qui prévoient la fourniture d’une assistance humanitaire à la population iraquienne, Prenant note de la décision prise par le Secrétaire général, le 17 mars 2003, de retirer tout le personnel des Nations Unies et le personnel humanitaire chargé d’appliquer le programme « pétrole contre nourriture » (appelé ci-après « le programme ») créé par la résolution 986 (1995), Insistant sur la nécessité de n’épargner aucun effort pour maintenir en fonction le réseau national de distribution de rations alimentaires, Insistant également sur la nécessité d’examiner une nouvelle réévaluation du programme pendant et après la période d’urgence, Réaffirmant le respect du principe selon lequel le peuple iraquien a le droit de déterminer lui-même son avenir politique et de contrôler ses propres ressources naturelles, Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 2 0330210f.doc S/RES/1472 (2003) 1. Prie toutes les parties concernées de respecter strictement les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, en particulier des Conventions de Genève et du Règlement de La Haye, y compris celles qui concernent les besoins civils essentiels de la population iraquienne, aussi bien en Iraq qu’à l’extérieur du pays; 2. Lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle fournisse également une assistance humanitaire immédiate à la population iraquienne, aussi bien en Iraq qu’à l’extérieur du pays, en consultation avec les États concernés, et en particulier pour qu’elle réponde immédiatement à tout appel humanitaire futur lancé par l’Organisation des Nations Unies et appuie les activités du Comité international de la Croix-Rouge et d’autres organisations humanitaires internationales; 3. Estime que, compte tenu de la situation exceptionnelle qui existe actuellement en Iraq, il convient en outre d’apporter à titre provisoire et exceptionnel des aménagements techniques et temporaires au programme de façon à assurer l’exécution des contrats approuvés conclus par le Gouvernement iraquien, pour lesquels il existe ou non un financement, concernant l’assistance humanitaire à la population iraquienne, y compris pour répondre aux besoins des réfugiés et des personnes déplacées, conformément à la présente résolution; 4. Autorise le Secrétaire général et les représentants qu’il aura désignés à prendre d’urgence, dans un premier temps et avec la coordination voulue, les mesures suivantes : a) Établir, en consultation avec les gouvernements des pays concernés, les différents endroits, tant en Iraq que dans d’autres pays, où les produits et le matériel humanitaires fournis au titre du programme pourront être livrés, inspectés et certifiés conformes, et réacheminer les marchandises vers ces endroits, selon qu’il conviendra; b) Examiner d’urgence les contrats approuvés conclus par le Gouvernement iraquien, financés ou non, afin de déterminer le degré de priorité relative des besoins en matière de médicaments, de fournitures sanitaires, de vivres et d’autres produits et fournitures de première nécessité pour les civils, auxquels répondent les contrats au titre desquels les marchandises peuvent être expédiées pendant la durée du présent mandat, et procéder à l’exécution de ces contrats en fonction des priorités ainsi fixées; c) Se mettre en rapport avec les fournisseurs de ces contrats afin de déterminer exactement où se trouvent les marchandises concernées et, au besoin, leur faire retarder, accélérer ou rediriger les expéditions; d) Négocier et arrêter les aménagements à apporter aux clauses et conditions desdits contrats et aux lettres de crédit correspondantes, et mettre en application les mesures visées aux alinéas a), b) et c) du présent paragraphe, indépendamment des plans de distribution approuvés au titre du programme; e) Négocier et exécuter de nouveaux contrats portant sur les articles médicaux essentiels au titre du programme et autoriser l’émission des lettres de crédit correspondantes, indépendamment des plans de distribution approuvés au cas où les articles en question ne pourraient pas être livrés en exécution de contrats visés à l’alinéa b) du présent paragraphe et sous réserve de l’approbation du Comité créé par la résolution 661 (1990); 0330210f.doc 3 S/RES/1472 (2003) f) Virer des fonds inutilisés entre les comptes créés en application des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), à titre exceptionnel et remboursable, selon qu’il sera nécessaire pour faire en sorte que des fournitures humanitaires essentielles parviennent au peuple iraquien, et utiliser les fonds se trouvant dans les comptes-séquestres visés aux alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995) afin d’appliquer le programme conformément aux dispositions de la présente résolution, sans tenir compte de la phase au cours de laquelle les fonds en question ont été inscrits au compte-séquestre ou de la phase à laquelle ils peuvent avoir été affectés; g) Utiliser, en respectant les procédures qu’aura fixées le Comité créé par la résolution 661 (1990), avant l’expiration de la période fixée au paragraphe 10 ci-après et compte tenu des recommandations formulées par le Bureau chargé du Programme Iraq, les fonds déposés aux comptes créés en application des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), autant que de besoin et comme il conviendra, pour régler aux fournisseurs et aux transporteurs les montants convenus pour couvrir les frais supplémentaires d’expédition, de transport et de stockage occasionnés par le changement de destination ou le retardement des envois selon ses instructions, conformément aux dispositions des alinéas a), b) et c) du présent paragraphe, en vue de s’acquitter des tâches qui lui sont assignées à l’alinéa d); h) Régler les dépenses de fonctionnement et les dépenses administratives supplémentaires occasionnées par l’exécution du programme provisoirement modifié au moyen des fonds se trouvant au compte-séquestre créé en application de l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), de la même manière que les dépenses occasionnées par les activités visées audit alinéa, afin de s’acquitter des tâches qui lui sont assignées à l’alinéa d); i) Utiliser les fonds déposés aux comptes-séquestres créés en application des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995) pour acheter des marchandises produites localement et pour régler les dépenses engagées sur place pour répondre aux besoins essentiels de la population civile qui ont été financés conformément aux dispositions de la résolution 986 (1995) et des résolutions connexes, y compris, le cas échéant, les frais de meunerie, de transport et autres qui doivent être engagés pour faciliter la distribution de fournitures humanitaires essentielles au peuple iraquien; 5. Se déclare prêt à autoriser le Secrétaire général, dans un deuxième temps, à remplir des fonctions supplémentaires, avec la coordination nécessaire, dès que la situation le permettra, une fois que les activités du programme en Iraq auront repris; 6. Se déclare également prêt à envisager de dégager des fonds supplémentaires, y compris en les prélevant, à titre exceptionnel et remboursable, sur le compte créé en application de l’alinéa c) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), afin de mieux répondre aux besoins humanitaires du peuple iraquien; 7. Décide que, nonobstant les dispositions de la résolution 661 (1990) et de la résolution 687 (1991), et pour la durée de la présente résolution, toutes les demandes présentées par les organismes, programmes et fonds des Nations Unies, ainsi que par d’autres organisations internationales et non gouvernementales de distribution ou d’utilisation en Iraq de matériel et d’équipement humanitaires d’urgence, autres que les médicaments, les fournitures médicales et les denrées alimentaires, présentées en dehors du programme « pétrole contre nourriture », 4 0330210f.doc S/RES/1472 (2003) seront examinées par le Comité créé par la résolution 661 (1990), dans un délai de 24 heures selon une procédure d’approbation tacite; 8. Exhorte toutes les parties concernées à permettre aux organisations humanitaires internationales, conformément aux Conventions de Genève et au Règlement de La Haye, d’accéder librement et sans contrainte à l’ensemble de la population iraquienne ayant besoin d’une assistance, à mettre à leur disposition tous les moyens nécessaires et à favoriser la sécurité, la sûreté et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies, du personnel associé et de leurs biens ainsi que du personnel des organisations humanitaires en Iraq répondant aux besoins de la population; 9. Charge le Comité créé par la résolution 661 (1990) de suivre de près l’application des dispositions du paragraphe 4 ci-dessus et, à ce propos, prie le Secrétaire général d’informer le Comité des nouvelles mesures au moment où elles sont prises et d’engager des consultations avec le Comité sur l’ordre de priorité des contrats concernant l’expédition de marchandises autres que des vivres, des médicaments ou des produits sanitaires ou de purification de l’eau; 10. Décide que les dispositions énoncées au paragraphe 4 de la présente résolution resteront en vigueur pendant une période de 45 jours à compter de la date de l’adoption de la présente résolution et pourront être prorogées par le Conseil; 11. Prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures nécessaires à l’application de la présente résolution et de lui faire rapport avant la fin de la période mentionnée au paragraphe 10; 12. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1473 (2003)
IntituléLa situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1473%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1473 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 4 avril 2003 03-31084 (F) *0331084* Résolution 1473 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4735e séance, le 4 avril 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor oriental, notamment la résolution 1410 (2002) du 17 mai 2002, Réitérant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général et à la Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO), Saluant les progrès que le Timor oriental a accomplis avec l’aide de la MANUTO depuis l’indépendance, Notant que des difficultés continuent de faire obstacle à la sécurité et à la stabilité du Timor oriental, Soulignant que l’amélioration des capacités globales de la force de police du Timor oriental est une priorité fondamentale, Ayant examiné la rapport spécial du Secrétaire général sur la MANUTO en date du 3 mars 2003 (S/2003/243), Ayant également examiné la lettre que le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a adressée aux membres du Conseil de sécurité le 28 mars 2003 (S/2003/379, annexe), 1. Décide que la composition et les effectifs de la police de la MANUTO et le calendrier de sa réduction seront modifiés conformément aux paragraphes 33 et 35 du rapport spécial du Secrétaire général, les mesures spécifiques suivantes étant envisagées : i) Mise en place pendant un an d’une unité constituée internationale; ii) Moyens de formation supplémentaires dans les domaines clefs précisés dans le rapport spécial du Secrétaire général; iii) Renforcement de l’accent mis sur les droits de l’homme et la légalité; iv) Présence accrue en matière de surveillance et de services consultatifs dans les districts où le maintien de l’ordre a été confié à la force de police du Timor oriental; 2 0331084f.doc S/RES/1473 (2003) v) Suivi des recommandations du rapport de la Mission commune d’évaluation sur le maintien de l’ordre en date de novembre 2002; vi) Ajustement des plans pour le transfert progressif du maintien de l’ordre à la force de police du Timor oriental; 2. Décide que le calendrier de réduction des effectifs de la composante militaire de la MANUTO durant la période allant jusqu’en décembre 2003 sera modifié suivant les termes de la lettre que le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix a adressée aux membres du Conseil de sécurité le 28 mars 2003, et, en conséquence, que deux bataillons seront maintenus durant cette période dans les régions jouxtant la ligne de coordination tactique, de même que les éléments associés de la force, y compris la mobilité, et que le nombre de militaires chargés du maintien de la paix sera réduit à 1 750 personnes de manière plus échelonnée qu’il n’était prévu dans la résolution 1410 (2002); 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter pour approbation, d’ici au 20 mai 2003, une stratégie militaire détaillée concernant le calendrier révisé de la réduction des effectifs militaires de la MANUTO; 4. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation sur le terrain et de l’application des stratégies révisées dans le domaine militaire et du maintien de l’ordre; 5. Prie le Gouvernement du Timor oriental de continuer à collaborer étroitement avec la MANUTO, notamment à l’application des stratégies révisées dans le domaine militaire et du maintien de l’ordre; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1474 (2003)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1474%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1474 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 8 avril 2003 03-31434 (F) *0331434* Résolution 1474 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4737e séance, le 8 avril 2003 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a décidé de soumettre à un embargo toutes les livraisons d’armes et d’équipements militaires à la Somalie (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), les résolutions 1407 (2002) du 3 mai 2002 et 1425 (2002) du 22 juillet 2002, ainsi que les déclarations de son président en date du 28 mars 2002 (S/PRST/2002/8), du 12 décembre 2002 (S/PRST/2002/35) et du 12 mars 2003 (S/PRST/2003/2), Notant avec regret que l’embargo sur les armes n’a cessé d’être violé depuis 1992, y compris depuis la signature de la « Déclaration sur la cessation des hostilités et les structures et principes du processus de réconciliation nationale en Somalie » (Déclaration d’Eldoret) en octobre 2002, et se déclarant préoccupé par les activités illicites liées au financement des achats d’armes et des activités militaires par ceux qui violent l’embargo sur les armes en Somalie, Soulignant de nouveau qu’il appuie fermement le processus de réconciliation nationale en Somalie et la Conférence de réconciliation nationale en cours en Somalie, réaffirmant l’importance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte et félicitant le Kenya d’avoir accueilli la Conférence de réconciliation nationale en Somalie parrainée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Réaffirmant qu’aucun État, en particulier de la région, ne devrait s’immiscer dans les affaires intérieures de la Somalie, cette ingérence ne pouvant que déstabiliser davantage le pays, contribuer à créer un climat de crainte, avoir un effet néfaste sur la situation des droits de l’homme et compromettre la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, soulignant que le territoire de la Somalie ne devrait pas être utilisé pour miner la stabilité dans la région, Se déclarant de nouveau gravement préoccupé par les flux continus d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie et transitent par celle-ci en provenance de sources extérieures au pays, en violation de l’embargo sur les armes, ce qui 2 0331434f.doc S/RES/1474 (2003) contribue à mettre gravement en péril la paix et la sécurité et à compromettre les efforts politiques de réconciliation nationale en Somalie et va à l’encontre des engagements pris en 2000 à la Conférence de Nairobi sur les armes légères, Constatant qu’il importe de mieux appliquer l’embargo sur les armements en Somalie et d’en renforcer la surveillance en procédant systématiquement à des enquêtes minutieuses sur les violations de l’embargo sur les armes, Considérant que la situation en Somalie constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États et autres parties intéressées sont tenus de se conformer pleinement à la résolution 733 (1992) et réaffirme que le non-respect de cette obligation constitue une violation des dispositions de la Charte des Nations Unies; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Groupe d’experts daté du 25 mars 2003 (S/2003/223) soumis conformément au paragraphe 11 de la résolution 1425 (2002), prend note avec intérêt des observations et recommandations qui y figurent et déclare son intention de l’examiner de près; 3. Décide de reconstituer un groupe d’experts pour une période de six mois commençant au plus tard trois semaines à compter de l’adoption de la présente résolution, qui sera installé à Nairobi et aura le mandat suivant : a) Enquêter sur les violations de l’embargo sur les armes, y compris les voies d’accès terrestres, aériennes et maritimes à la Somalie, en particulier en explorant toutes les sources susceptibles de fournir des informations sur ces violations; b) Fournir des informations détaillées et formuler des recommandations précises dans les domaines techniques ayant un rapport avec les violations ainsi qu’avec les mesures visant à faire respecter et à renforcer l’embargo sur les armes sous ses divers aspects; c) Procéder à des recherches sur le terrain, là où cela est possible, en Somalie, dans les États voisins de la Somalie et dans d’autres États, selon qu’il conviendra; d) Évaluer la capacité des États de la région de faire pleinement respecter l’embargo sur les armes, notamment en examinant leur régime de douane et de contrôle des frontières; e) Faire porter ses efforts sur les violations de l’embargo sur les armes actuellement commises, y compris les transferts de munitions, d’armes à usage unique et d’armes légères; f) S’efforcer d’identifier ceux qui continuent à violer l’embargo sur les armes en Somalie et en dehors de la Somalie ainsi que ceux qui les soutiennent directement, et de soumettre au Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après appelé « le Comité ») un projet de liste en vue d’éventuelles mesures à venir; g) Explorer la possibilité de mettre en place, en coopération étroite avec les organisations régionales et internationales, y compris l’Union africaine, un 0331434f.doc 3 S/RES/1474 (2003) mécanisme de surveillance du respect de l’embargo sur les armes avec l’aide de partenaires en Somalie et en dehors de la Somalie; h) Affiner les recommandations formulées dans le rapport du Groupe d’experts (S/2003/223); 4. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de nommer, dès l’adoption de la présente résolution, quatre experts au plus, y compris le Président, en tirant parti au maximum, selon qu’il conviendra, des compétences des membres du Groupe d’experts nommé en application de la résolution 1425 (2002), et prie en outre le Secrétaire général de prendre les dispositions financières voulues pour financer les travaux du Groupe d’experts; 5. Prie également le Secrétaire général de veiller à ce que le Groupe d’experts possède et puisse s’adjoindre des compétences suffisantes dans les domaines de l’armement et de son financement, de l’aviation civile, des transports maritimes et des affaires régionales, notamment une connaissance spécialisée de la Somalie, conformément aux ressources nécessaires et aux arrangements administratifs et financiers exposés dans le rapport de l’équipe d’experts demandé par la résolution 1407 (2002); 6. Demande à toutes les parties, somaliennes et régionales, ainsi qu’aux responsables de l’administration et autres parties contactées en dehors de la région de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts dans l’exécution de son mandat et prie le Groupe d’experts de l’aviser immédiatement, par l’intermédiaire du Comité, de tout défaut de coopération; 7. Demande au Groupe d’experts de lui rendre compte à mi-parcours, par l’intermédiaire du Comité, et de lui soumettre, par l’intermédiaire du Comité, un rapport final à la fin de son mandat; 8. Décide d’envoyer dans la région une mission du Comité, sous la direction du Président du Comité, dès que possible après que le Groupe d’experts aura repris ses travaux, pour montrer que le Conseil de sécurité est déterminé à faire strictement respecter l’embargo sur les armes; 9. Demande de nouveau à tous les États, en particulier les États de la région, de communiquer au Comité tous les renseignements dont ils disposent au sujet des violations de l’embargo sur les armes; 10. Invite les États limitrophes à faire connaître trimestriellement au Comité les mesures qu’ils auront prises pour faire respecter l’embargo sur les armes; 11. Engage les organisations régionales, en particulier l’Union africaine et la Ligue des États arabes, ainsi que les États qui en ont les moyens, à soutenir les efforts que déploient les parties somaliennes et les États de la région en vue de faire respecter strictement l’embargo sur les armes; 12. Se déclare résolu à examiner la situation concernant l’application de l’embargo sur les armes en Somalie sur la base des informations fournies par le Groupe d’experts dans ses rapports; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1475 (2003)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1475%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1475 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 14 avril 2003 03-32311 (F) *0332311* Résolution 1475 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4740e séance, le 14 avril 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions concernant Chypre, en particulier la résolution 1250 (1999) du 29 juin 1999 qui devait mener à un règlement global de la question de Chypre, Rappelant son ferme attachement à un règlement politique global à Chypre qui prenne pleinement en compte ses résolutions ainsi que les traités pertinents, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 1er avril 2003 (S/2003/398) concernant sa mission de bons offices à Chypre, 1. Rend hommage au Secrétaire général et à son Conseiller spécial et son équipe pour les efforts extraordinaires qu’ils ont déployés depuis 1999 au titre de la mission de bons offices et dans le cadre de la résolution 1250 (1999) du Conseil; 2. Rend hommage aussi au Secrétaire général pour avoir pris l’initiative de présenter aux parties un plan de règlement global visant à aplanir leurs divergences, en s’inspirant des pourparlers qui ont commencé en décembre 1999 sous les auspices de l’ONU et, après des négociations, de réviser ledit plan le 10 décembre 2002 et le 26 février 2003; 3. Regrette que, comme décrit dans le rapport du Secrétaire général, du fait de l’approche négative du dirigeant chypriote turc, qui a mené à la position adoptée lors de la réunion tenue les 10 et 11 mars 2003 à La Haye, il n’ait pas été possible de parvenir à un accord permettant de soumettre le plan à deux référendums simultanés comme proposé par le Secrétaire général, et donc que les Chypriotes turcs et les Chypriotes grecs aient été privés de la possibilité de se prononcer eux-mêmes sur un plan qui aurait permis la réunification de Chypre, la conséquence étant qu’il ne sera pas possible de parvenir à un règlement global avant le 16 avril 2003; 4. Appuie pleinement le plan soigneusement équilibré du Secrétaire général du 26 février 2003, qui constitue une base unique pour de nouvelles négociations, et engage toutes les parties concernées à négocier dans le cadre de la mission de bons offices du Secrétaire général en utilisant le plan afin de parvenir à un règlement global comme il est énoncé aux paragraphes 144 à 151 du rapport du Secrétaire général; 2 0332311f.doc S/RES/1475 (2003) 5. Souligne qu’il appuie pleinement la mission de bons offices du Secrétaire général qui lui a été confiée dans la résolution 1250 (1999) et le prie de continuer d’offrir à Chypre ses bons offices, tels que décrits dans son rapport; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1476 (2003)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1476%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1476 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 24 avril 2003 03-33370 (F) 240403 240403 *0333370* Résolution 1476 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4743e séance le 24 avril 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolutions 661 (1990) du 6 août 1990, 986 (1995) du 14 avril 1995, 1409 (2002) du 14 mai 2002, 1454 (2002) du 30 décembre 2002 et 1472 (2003) du 28 mars 2003, en ce qu’elles prévoient la fourniture de secours humanitaires au peuple iraquien, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les dispositions du paragraphe 4 de la résolution 1472 (2003) demeurent en vigueur jusqu’au 3 juin 2003 et sont susceptibles d’être à nouveau prorogées par ses soins; 2. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1477 (2003)
IntituléTribunal Pénal International pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1477%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1477(2003) Conseil de sécurité Distr. générale 29 avril 2003 03-34050 (F) 290403 290403 0334050 Résolution 1477 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4745e séance, le 29 avril 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 955 (1994), du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002 et 1431 (2002) du 14 août 2002, Ayant examiné les candidatures aux postes de juge ad litem au Tribunal international pour le Rwanda reçues par le Secrétaire général, Transmet les candidatures suivantes à l’Assemblée générale, conformément à l’alinéa d) du paragraphe 1 de l’article 12 ter du Statut du Tribunal international : Mme Achta Saker Abdoul (Tchad) M. Aydin Sefa Akay (Turquie) Mme Florence Rita Arrey (Cameroun) M. Abdoulaye Barry (Burkina Faso) M. Miguel Antonio Bernal (Panama) Mme Solomy Balungi Bossa (Ouganda) M. Robert Fremr (République tchèque) M. Silvio Guerra Morales (Panama) Mme Taghreed Hikmat (Jordanie) Mme Karin Hökborg (Suède) M. Vagn Joensen (Danemark) M. Gberdao Gustave Kam (Burkina Faso) M. Joseph-Médard Kaba Kashala Katuala (République démocratique du Congo) Mme Engera A. Kileo (République-Unie de Tanzanie) Mme Nathalia P. Kimaro (République-Unie de Tanzanie) Mme Agnieszka Klonowiecka-Milart (Pologne) Mme Flavia Lattanzi (Italie) M. Kenneth Machin (Royaume-Uni) M. Joseph Edward Chiondo Masanche (République-Unie de Tanzanie) M. Patrick Matibini (République de Zambie) M. Edouard Ngarta Mbaïouroum (Tchad) M. Antoine Kesia-Mbe Mindua (République démocratique du Congo) M. Tan Sri Dato’Hj. Mohd. Azmi Dato’Hj. Kamaruddin (Malaisie) 2 0334050f.doc S/RES/1477(2003) M. Lee Gacuiga Muthoga (Kenya) M. Laurent Ngaoundi (Tchad) Mme Beradingar Ngonyame (Tchad) M. Daniel David Ntanda Nsereko (Ouganda) M. Seon Ki Park (République de Corée) Mme Tatiana R ăducanu (République de Moldova) M. Mparany Mamy Richard Rajohnson (Madagascar) M. Edward Mukandara K. Rutakangwa (République-Unie de Tanzanie) M. Emile Francis Short (Ghana) M. Albertus Henricus Joannes Swart (Pays-Bas) M. Xenofon Ulianovschi (République de Moldova) Mme Aura Emérita Guerra de Villalaz (Panama)
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1478 (2003)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1478%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1478 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 6 mai 2003 03-34813 (F) *0334813* Résolution 1478 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4751e séance, le 6 mai 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1132 (1997) du 8 octobre 1997, 1171 (1998) du 5 juin 1998, 1306 (2000) du 5 juillet 2000, 1343 (2001) du 7 mars 2001, 1385 (2001) du 19 décembre 2001, 1395 (2002) du 27 février 2002, 1400 (2002) du 28 mars 2002, 1408 (2002) du 6 mai 2002, 1458 (2003) du 28 janvier 2003, 1467 (2003) du 18 mars 2003, ainsi que ses autres déclarations et les déclarations de son président sur la situation dans la région, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 22 avril 2003 (S/2003/466), Prenant note des rapports du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria en date du 25 octobre 2002 (S/2002/1115) et du 24 avril 2003 (S/2003/498) présentés en application, respectivement, du paragraphe 16 de la résolution 1408 (2002) et du paragraphe 4 de la résolution 1458 (2003), Se déclarant gravement préoccupé par les conclusions du Groupe d’experts concernant les actes du Gouvernement libérien, et du mouvement « Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie » (LURD) et d’autres groupes rebelles armés, en particulier par les éléments de preuve indiquant que ledit gouvernement continue d’enfreindre les restrictions imposées par la résolution 1343 (2001), notamment en acquérant des armes, Accueillant avec satisfaction la résolution 57/302 de l’Assemblée générale en date du 15 avril 2003 et la résolution 1459 (2003) du Conseil de sécurité, se félicitant du lancement du Processus de Kimberley le 1er janvier 2003 et se déclarant de nouveau préoccupé par le rôle du commerce illicite de diamants dans le conflit que connaît la région, Se félicitant des efforts que ne cessent de déployer la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et le Groupe de contact international sur le Libéria en vue de rétablir la paix et la stabilité dans la région, en particulier la nomination de l’ancien Président Abubakar du Nigéria en tant que médiateur du conflit au Libéria, 2 0334813f.doc S/RES/1478 (2003) Constatant les effets positifs du Processus de Rabat sur la paix et la sécurité dans la région et encourageant tous les pays de l’Union du fleuve Mano à relancer ce processus en poursuivant les réunions et en renouvelant leur coopération, Encourageant les composantes de la société civile, notamment le Réseau des femmes de l’Union du fleuve Mano en faveur de la paix à continuer d’apporter leur concours au rétablissement de la paix dans la région, Se félicitant de la rencontre au sommet des Présidents du Libéria et de la Côte d’Ivoire, tenue au Togo le 26 avril 2003, et les encourageant à poursuivre le dialogue, Exhortant tous les États, en particulier le Gouvernement libérien, à coopérer sans réserve avec le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, Rappelant le Moratoire de la CEDEAO sur l’importation, l’exportation et la fabrication d’armes légères en Afrique de l’Ouest, adopté à Abuja le 31 octobre 1998 (S/1998/1194, annexe) et prorogé le 5 juillet 2001 (S/2001/700), Profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire et les violations généralisées des droits de l’homme au Libéria, ainsi que par la grave instabilité qui règne dans ce pays et dans les pays voisins, notamment en Côte d’Ivoire, Constatant que le soutien actif que le Gouvernement libérien apporte à des groupes rebelles armés dans la région, notamment aux rebelles en Côte d’Ivoire et à d’anciens combattants du Revolutionary United Front (RUF) qui continuent à déstabiliser la région, constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le Gouvernement libérien ne s’est pas conformé pleinement aux exigences formulées dans la résolution 1343 (2001); 2. Constate avec préoccupation que le nouveau registre des aéronefs que le Gouvernement libérien a actualisé en réponse à l’exigence visée à l’alinéa e) du paragraphe 2 de la résolution 1343 (2001) n’est toujours pas utilisé; 3. Souligne que les exigences visées au paragraphe 1 ci-dessus ont pour objet d’assurer et de consolider la paix et la stabilité en Sierra Leone et d’instaurer des relations pacifiques entre les pays de la région et de les renforcer; 4. Engage tous les États de la région, en particulier le Gouvernement libérien, à participer activement à toutes les initiatives régionales de paix, en particulier à celles prises par la CEDEAO, le Groupe de contact international, l’Union du fleuve Mano et le Processus de Rabat, et exprime son ferme soutien à ces initiatives; 5. Engage le Gouvernement libérien et le LURD à engager sans retard des négociations de cessez-le-feu bilatérales sous les auspices de la CEDEAO et avec la médiation de l’ancien Président Abubakar du Nigéria; 6. Souligne qu’il est disposé à accorder des dérogations aux mesures imposées à l’alinéa a) du paragraphe 7 de la résolution 1343 (2001) en cas de déplacements susceptibles de contribuer à un règlement pacifique du conflit dans la sous-région; 0334813f.doc 3 S/RES/1478 (2003) 7. Se félicite que le Gouvernement libérien ait accepté le mandat révisé du Bureau des Nations Unies au Libéria et demande au Gouvernement de répondre de manière constructive à la déclaration du Conseil en date du 13 décembre 2002 (S/PRST/2002/36); 8. Demande au Gouvernement libérien et à toutes les parties, en particulier le LURD et les autres groupes rebelles armés, d’assurer sans réserve la sécurité de déplacement du personnel des organismes humanitaires des Nations Unies et des organisations non gouvernementales, de mettre un terme à l’emploi d’enfants soldats et d’empêcher les actes de violence sexuelle et de torture; 9. Exige de nouveau que tous les États de la région cessent d’apporter un appui militaire à des groupes armés dans des pays voisins, prennent des mesures pour empêcher des individus et des groupes armés d’utiliser leur territoire en vue de préparer et de perpétrer des attaques dans des pays voisins et s’abstiennent de toute action susceptible de déstabiliser davantage la situation dans la région, et se déclare disposé à envisager, si nécessaire, les moyens à mettre en oeuvre pour que cette exigence soit satisfaite; 10. Décide que les mesures prévues aux paragraphes 5 à 7 de la résolution 1343 (2001) resteront en vigueur pendant une nouvelle période de 12 mois à partir du 7 mai 2003 à 0 h 1 (heure de New York) et qu’avant l’expiration de cette période, il déterminera si le Gouvernement libérien s’est conformé aux exigences visées au paragraphe 1 ci-dessus et s’il convient, le cas échéant, de proroger ces mesures aux mêmes conditions; 11. Rappelle que les mesures imposées par le paragraphe 5 de la résolution 1343 (2001) s’appliquent à toutes les ventes ou livraisons d’armes et de matériel connexe à tout destinataire au Libéria, y compris tous les éléments non étatiques, tels que le LURD; 12. Décide que les mesures imposées par les paragraphes 5 à 7 de la résolution 1343 (2001) et le paragraphe 17 ci-après prendront fin dès qu’il aura établi, compte tenu notamment du rapport du Groupe d’experts visé au paragraphe 25 ci-après, du rapport du Secrétaire général visé au paragraphe 20 ci-après, des renseignements communiqués par la CEDEAO, des informations communiquées par le Comité créé en application du paragraphe 14 de la résolution 1343 (2001) (ci-après dénommé « le Comité ») et par le Comité créé par la résolution 1132 (1997) ainsi que de tout autre renseignement pertinent, en particulier les conclusions de sa prochaine mission en Afrique de l’Ouest, que le Gouvernement libérien s’est conformé aux exigences énoncées au paragraphe 1 ci-dessus; 13. Demande de nouveau au Gouvernement libérien de mettre en place un régime de certificat d’origine des diamants bruts libériens qui soit efficace, transparent, vérifiable sur le plan international et entièrement conforme au Processus de Kimberley, et de présenter au Comité une description détaillée de ce régime; 14. Nonobstant le paragraphe 15 de la résolution 1343 (2001), décide que les mesures imposées au paragraphe 6 de la résolution 1343 (2001) ne s’appliqueront pas aux diamants bruts contrôlés par le Gouvernement libérien au moyen du régime de certificat d’origine lorsque le Comité lui aura fait savoir, compte tenu des avis d’experts consultés par les soins du Secrétaire général, qu’un régime efficace et 4 0334813f.doc S/RES/1478 (2003) vérifiable sur le plan international est prêt à entrer en application et que la situation au Libéria en permettra une application efficace; 15. Invite à nouveau les États, les organisations internationales intéressées et les autres organes compétents en la matière à apporter une aide au Gouvernement libérien et aux autres pays exportateurs de diamants d’Afrique de l’Ouest pour ce qui est de leurs régimes de certificat d’origine; 16. Considère que les audits commandés par le Gouvernement libérien en application du paragraphe 10 de la résolution 1408 (2002) ne permettent pas d’établir que les revenus qu’il tire du Registre maritime et commercial du Libéria et de la filière libérienne du bois sont utilisés à des fins sociales, humanitaires et de développement légitimes, et ne sont pas utilisés en violation de la résolution 1408 (2002); 17. Décide que : a) Tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher, pendant une période de 10 mois, l’importation dans leur territoire de bois ronds et de bois d’oeuvre provenant du Libéria; b) Ces mesures entreront en vigueur le 7 juillet 2003 à 0 h 1 (heure de New York), à moins qu’il n’en décide autrement; c) À la fin de cette période de 10 mois, il déterminera si le Gouvernement libérien s’est plié aux exigences énoncées au paragraphe 1 ci-dessus et s’il y a lieu de proroger ces mesures pendant une nouvelle période aux mêmes conditions; 18. Décide d’examiner, le 7 septembre 2003 au plus tard, le moyen le plus efficace de réduire les répercussions humanitaires ou socioéconomiques des mesures imposées par le paragraphe 17 ci-dessus, notamment la possibilité d’autoriser la reprise des exportations de bois d’oeuvre pour financer des programmes humanitaires, compte tenu des recommandations du groupe d’experts demandées au paragraphe 25 ci-après et de l’évaluation du Secrétaire général demandée au paragraphe 19 ci-après; 19. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 7 août 2003 au plus tard, un rapport sur les répercussions humanitaires et socioéconomiques éventuelles des mesures imposées par le paragraphe 17 ci-dessus; 20. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport d’ici au 21 octobre 2003, puis tous les six mois à compter de cette date, sur la base des renseignements que lui auront fournis toutes les sources pertinentes, notamment le Bureau des Nations Unies au Libéria, la Mission des Nations Unies en Sierra Leone et la CEDEAO, indiquant si le Libéria s’est conformé aux exigences visées au paragraphe 1 ci-dessus, et demande au Gouvernement libérien d’appuyer les efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies en vue de vérifier tous les renseignements portés à son attention concernant la façon dont il est satisfait à ces exigences; 21. Invite la CEDEAO à faire rapport régulièrement au Comité sur toutes les activités menées par ses membres en application des paragraphes 10 et 17 ci-dessus ainsi que sur l’application de la présente résolution, et notamment sur l’application du moratoire sur les armes légères mentionné dans le préambule de la présente résolution; 0334813f.doc 5 S/RES/1478 (2003) 22. Invite les États de la sous-région à renforcer les mesures qu’ils ont prises pour lutter contre la prolifération des armes légères et des activités mercenaires et à améliorer l’efficacité du Moratoire de la CEDEAO, et exhorte les États qui sont en mesure de le faire à prêter à cet effet leur concours à la CEDEAO; 23. Demande à toutes les parties au conflit dans la région d’inclure dans les accords de paix des dispositions relatives au désarmement, à la démobilisation et à la réinsertion; 24. Prie le Comité de mener à bien les tâches énoncées dans la présente résolution et de continuer à s’acquitter de son mandat, tel qu’il est défini aux alinéas a) à h) du paragraphe 14 de la résolution 1343 (2001) et dans la résolution 1408 (2002); 25. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de créer, dans le mois qui suivra la date d’adoption de la présente résolution et pour une période de cinq mois, un groupe d’experts de six membres au maximum, possédant la gamme de compétences nécessaires à l’exécution du mandat décrit dans le présent paragraphe, en tirant parti autant que possible, et selon qu’il conviendra, des compétences des membres du Groupe d’experts créé par la résolution 1458 (2003), qui sera chargé d’exécuter les tâches ci-après : a) Effectuer une mission d’évaluation et de suivi au Libéria et dans les États voisins afin d’enquêter et d’établir un rapport sur le respect, par le Gouvernement libérien, des exigences visées au paragraphe 1 ci-dessus et sur toute violation des mesures visées aux paragraphes 10 et 17 ci-dessus, y compris celles dans lesquelles pourraient être impliqués des mouvements rebelles; b) Déterminer si des recettes publiques du Libéria sont utilisées en violation de la présente résolution, en s’attachant en particulier aux effets sur la population libérienne de tout détournement de fonds normalement destinés à des fins civiles; c) Évaluer les répercussions humanitaires et socioéconomiques éventuelles des mesures imposées par le paragraphe 17 ci-dessus et faire des recommandations au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, le 7 août 2003 au plus tard, sur la manière de réduire ces répercussions; d) Lui rendre compte le 7 octobre 2003 au plus tard, par l’intermédiaire du Comité, en lui faisant part de ses observations et de ses recommandations, notamment sur la façon de rendre plus efficaces l’application et le contrôle des mesures visées au paragraphe 5 de la résolution 1343 (2001), y compris toute recommandation intéressant les paragraphes 28 et 29 ci-après, et prie en outre le Secrétaire général de fournir les ressources nécessaires; 26. Demande au Groupe d’experts visé au paragraphe 25 ci-dessus de communiquer, dans toute la mesure possible, toute information recueillie au cours des investigations qu’il mènera dans le cadre de son mandat aux États concernés, pour qu’ils procèdent rapidement à une enquête approfondie et, le cas échéant, prennent des mesures correctives, tout en leur accordant un droit de réponse; 27. Demande à tous les États de prendre des mesures appropriées pour faire en sorte que les particuliers et les sociétés relevant de leur juridiction, singulièrement ceux visés dans les rapports du Groupe d’experts créé par les résolutions 1343 (2001), 1395 (2002), 1408 (2002) et 1458 (2003), respectent les 6 0334813f.doc S/RES/1478 (2003) embargos décrétés par l’Organisation des Nations Unies, en particulier ceux imposés par les résolutions 1171 (1998), 1306 (2000) et 1343 (2001) et, selon qu’il conviendra, de prendre des mesures d’ordre judiciaire et administratif pour mettre fin à toutes activités illégales de ces particuliers et sociétés; 28. Décide que tous les États prendront les mesures voulues pour empêcher l’entrée sur leur territoire ou le transit par leur territoire de toute personne, y compris appartenant au LURD ou à d’autres groupes rebelles armés, dont le Comité aura établi, en tenant compte de renseignements fournis par le Groupe d’experts et provenant d’autres sources, qu’elle a violé les dispositions du paragraphe 5 de la résolution 1343 (2001), étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe ne peut contraindre un État à refuser à ses propres citoyens l’entrée sur son territoire; 29. Prie le Comité de dresser et de tenir à jour, en tenant pleinement compte des informations fournies par le Groupe d’experts et provenant d’autres sources, une liste des compagnies aériennes et maritimes dont les aéronefs et les navires ont servi à violer les dispositions du paragraphe 5 de la résolution 1343 (2001); 30. Invite tous les États membres de la CEDEAO à coopérer sans réserve avec le Groupe d’experts à l’identification de ces aéronefs et navires, et en particulier à informer celui-ci de tout transit par leur territoire d’aéronefs ou de navires soupçonnés d’être utilisés en violation du paragraphe 5 de la résolution 1343 (2001); 31. Demande au Gouvernement libérien d’autoriser l’organe de contrôle de l’aéroport international Robertsfield à communiquer régulièrement à la Région d’information de vol de Conakry des données statistiques sur les aéronefs énumérés conformément au paragraphe 29 ci-dessus; 32. Décide d’examiner les mesures imposées aux paragraphes 10 et 17 ci- dessus le 7 novembre 2003 au plus tard et, par la suite, tous les six mois; 33. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, les autres organisations et toutes les parties intéressées de coopérer sans réserve avec le Comité et le Groupe d’experts visé au paragraphe 25 ci-dessus, y compris en leur communiquant des informations sur d’éventuelles violations des mesures visées aux paragraphes 10 et 17 ci-dessus; 34. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1479 (2003)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1479%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1479 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 13 mai 2003 03-35787 (F) *0335787* Résolution 1479 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4754e séance, le 13 mai 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1464 (2003) du 4 février 2003, la déclaration de son président du 20 décembre 2002 (S/PRST/2002/42) ainsi que ses résolutions 1460 (2003) du 30 janvier 2003 et 1467 (2003) du 18 mars 2003, Réaffirmant également son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire et réaffirmant également son opposition à toute tentative visant à saisir le pouvoir par des moyens inconstitutionnels, Rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant une nouvelle fois son plein soutien aux efforts déployés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et par la France en vue de promouvoir un règlement pacifique du conflit et réaffirmant qu’il apprécie les efforts déployés par l’Union africaine pour parvenir à un règlement, Réaffirmant qu’il a fait sien l’accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/2003/99) (« l’Accord de Linas-Marcoussis »), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier, Notant avec satisfaction les conclusions sur lesquelles a débouché la réunion tenue à Accra du 6 au 8 mars 2003, sous la présidence du Président du Ghana, qui assure actuellement la présidence de la CEDEAO, Prenant note avec satisfaction de la constitution du Gouvernement de réconciliation nationale et de la tenue, le 3 avril 2003, du Conseil des ministres avec toutes les formations politiques qui le constituent et en présence des Présidents du Ghana, du Nigéria et du Togo, Se félicitant du rapport du Secrétaire général du 26 mars 2003 (S/2003/374) et des recommandations qu’il contient, 2 0335787f.doc S/RES/1479 (2003) Prenant note de l’existence de défis pour la stabilité de la Côte d’Ivoire et considérant que la situation en Côte d’Ivoire constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, 1. Réaffirme son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général et approuve la pleine autorité de celui-ci pour ce qui est de la coordination et de la conduite de toutes les activités du système des Nations Unies en Côte d’Ivoire; 2. Décide de créer, pour une période initiale de six mois, une Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (MINUCI) avec pour mandat de faciliter la mise en oeuvre par les parties ivoiriennes de l’Accord de Linas-Marcoussis et comprenant une composante militaire sur la base de l’option b) prévue dans le rapport du Secrétaire général, en complément des opérations menées par les forces françaises et celles de la CEDEAO; 3. Approuve la mise en place d’une équipe restreinte chargée de fournir un appui au Représentant spécial du Secrétaire général en ce qui concerne les questions politiques et juridiques, les affaires civiles, la police civile, les élections, les médias et les relations publiques, les problèmes humanitaires et les questions relatives aux droits de l’homme, ainsi que la mise en place d’un groupe de liaison militaire, qui aura pour tâches, entre autres : – De fournir des conseils au Représentant spécial sur les questions militaires; – De suivre la situation militaire, notamment la sécurité des réfugiés libériens, et de faire rapport au Représentant spécial à ce sujet; – D’assurer la liaison avec les forces françaises et celles de la CEDEAO, afin de conseiller le Représentant spécial au sujet de l’évolution de la situation militaire et des événements connexes; – D’assurer également la liaison avec les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et les Forces nouvelles, afin d’instaurer un climat de confiance entre les groupes armés, en coopération avec les forces françaises et celles de la CEDEAO, en particulier en ce qui concerne les hélicoptères et les avions de combat; – De contribuer à la planification du désengagement, du désarmement et de la démobilisation et d’identifier les tâches à accomplir, afin de conseiller le Gouvernement ivoirien et d’appuyer les forces françaises et celles de la CEDEAO; – De faire rapport au Représentant spécial du Secrétaire général sur ces questions. 4. Souligne que le groupe de liaison militaire devrait se composer initialement de 26 officiers et que jusqu’à 50 autres pourront être progressivement déployés lorsque le Secrétaire général le jugera nécessaire et estimera que les conditions de sécurité le permettent; 5. Demande que, hormis les recommandations formulées dans le rapport du Secrétaire général au sujet de l’organisation de la MINUCI, notamment en ce qui concerne la composante droits de l’homme de la Mission, une attention particulière soit prêtée à l’élément parité des sexes au sein du personnel de la MINUCI et à la situation des femmes et des filles, conformément aux dispositions de la résolution 1325 (2000); 0335787f.doc 3 S/RES/1479 (2003) 6. Réitère son appel à toutes les forces politiques ivoiriennes à appliquer pleinement et sans délai l’Accord de Linas-Marcoussis et invite à cet effet le Gouvernement de réconciliation nationale à élaborer un calendrier de mise en oeuvre de l’Accord de Linas-Marcoussis et à le présenter au Comité de suivi; 7. Rappelle qu’il importe de ne ménager aucun effort, conformément à l’esprit de l’Accord de Linas-Marcoussis, pour permettre au Gouvernement de réconciliation nationale d’exercer pleinement son mandat au cours de cette période de transition; 8. Souligne de nouveau la nécessité de traduire en justice les responsables de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire intervenues en Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002 et réitère son exigence que toutes les parties ivoiriennes prennent toutes les mesures nécessaires pour empêcher de nouvelles violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, en particulier à l’encontre des populations civiles, quelles que soient leurs origines; 9. Souligne qu’il importe de faire débuter rapidement le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion; 10. Demande à toutes les parties ivoiriennes de collaborer avec la MINUCI à l’exécution de son mandat, d’assurer la liberté de mouvement de son personnel dans l’ensemble du pays et une liberté de mouvement totale et sûre pour le personnel des organismes humanitaires, et de soutenir les efforts visant à trouver des solutions sûres et durables pour les réfugiés et les personnes déplacées; 11. Prie les forces de la CEDEAO et les forces françaises, dans l’exécution de leur mandat conformément à la résolution 1464 (2003), de continuer de travailler en étroite consultation avec le Représentant spécial et le Comité de suivi et de continuer à lui faire périodiquement rapport sur tous les aspects de l’exécution de leurs mandats respectifs; 12. Se félicite de l’accord de cessez-le-feu complet conclu le 3 mai entre les FANCI et les Forces nouvelles pour l’ensemble du territoire ivoirien, en particulier l’ouest, et se félicite que les forces de la CEDEAO et les forces françaises aient l’intention d’appuyer résolument l’application de ce cessez-le-feu; 13. Réitère l’appel qu’il a lancé à tous les États de la région pour qu’ils soutiennent le processus de paix en évitant toute action de nature à porter atteinte à la sécurité et à l’intégrité territoriale de la Côte d’Ivoire, en particulier l’envoi ou le passage au travers de leurs frontières de groupes armés et de mercenaires et la circulation et la prolifération illicites dans la région d’armes, notamment de petites armes et d’armes légères; 14. Engage toutes les parties ivoiriennes à s’abstenir de recruter ou d’utiliser des mercenaires ou des unités militaires étrangères et exprime son intention d’étudier les moyens d’examiner cette question; 15. Exige que, conformément à sa résolution 1460 (2003), toutes les parties au conflit qui recrutent ou utilisent des enfants en violation de leurs obligations internationales mettent fin immédiatement à cette pratique; 16. Insiste de nouveau sur l’urgente nécessité de fournir un soutien logistique et financier aux forces de la CEDEAO, notamment au moyen d’un fonds 4 0335787f.doc S/RES/1479 (2003) d’affectation spéciale approprié établi à cet effet par la CEDEAO, et appelle les États membres à apporter une aide internationale substantielle pour répondre aux besoins humanitaires d’urgence et permettre la reconstruction du pays et, dans ce contexte, souligne que le retour des personnes déplacées, en particulier dans le nord du pays, serait important pour le processus de reconstruction; 17. Souligne l’importance de la dimension régionale du conflit et de ses conséquences sur les États voisins et invite la communauté des donateurs à aider ceux-ci à faire face aux conséquences humanitaires et économiques de la crise; 18. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois de la mise en oeuvre de la présente résolution et de lui soumettre tous les mois des rapports actualisés; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1480 (2003)
IntituléLa situation au Timor oriental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1480%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1480 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 19 mai 2003 03-36381 (F) *0336381* Résolution 1480 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4758e séance, le 19 mai 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur le Timor oriental, en particulier les résolutions 1410 (2002) du 17 mai 2002 et 1473 (2003) du 4 avril 2003, Saluant les efforts du peuple et du Gouvernement du Timor oriental et les progrès accomplis vers la mise en place des institutions d’un État indépendant et la promotion d’une société stable et équitable fondée sur les valeurs démocratiques et le respect des droits de l’homme, Saluant aussi le travail fait par la Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO), sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, en vue d’aider le Gouvernement du Timor oriental à développer les capacités du pays concernant l’infrastructure, l’administration publique, le maintien de l’ordre et la défense, et de préparer la fin du mandat de la MANUTO, y compris en créant une équipe spéciale chargée de la liquidation de la Mission, Soulignant que l’amélioration des capacités globales de la force de police du Timor oriental est une priorité fondamentale, Se félicitant des progrès soutenus vers la création de relations bilatérales positives entre le Gouvernement du Timor oriental et le Gouvernement indonésien, qui sont cruciales pour la stabilité future du Timor oriental, et encourageant les deux gouvernements à poursuivre leurs efforts en vue de parvenir à un accord sur la question de la démarcation de la frontière, de promouvoir la sécurité dans la zone frontalière, de faciliter la réinstallation des Timorais de l’Est restant au Timor occidental, et de traduire en justice les auteurs des crimes graves commis en 1999, Conscient de l’importance de la poursuite des efforts visant à transférer les compétences et l’autorité de la MANUTO au Gouvernement du Timor oriental de manière coordonnée et structurée durant la période précédant le retrait de la MANUTO, en vue de contribuer à assurer la sécurité et la stabilité à long terme du Timor oriental, 2 0336381f.doc S/RES/1480 (2003) Prenant note de la date-butoir prévue pour la MANUTO au 20 mai 2004, comme il est indiqué dans le plan d’exécution du mandat de la Mission tel qu’il est énoncé dans le rapport du Secrétaire général en date du 17 avril 2002 (S/2002/432) et dans le rapport spécial du Secrétaire général en date du 3 mars 2003 (S/2003/243), Soulignant la nécessité de continuer à assurer un appui international au Timor oriental et encourageant la poursuite de l’aide au développement aux niveaux bilatéral et multilatéral, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 21 avril 2003 (S/2003/449), Prenant note de la stratégie militaire énoncée aux paragraphes 38 à 51 de ce rapport, 1. Décide de renouveler le mandat actuel de la MANUTO jusqu’au 20 mai 2004; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1481 (2003)
IntituléTribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1481%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1481 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 19 mai 2003 03-36387 (F) *0336387* Résolution 1481 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4759e séance, le 19 mai 2003 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1166 (1998) du 13 mai 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002 et 1431 (2002) du 14 août 2002, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité, en date du 18 mars 2002 (S/2002/304), et la lettre du 12 mars 2002, adressée au Secrétaire général par le Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, qui y est jointe, Ayant examiné également la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité en date du 7 mai 2003 (S/2003/530) et la lettre datée du 1er mai 2003, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, qui y est jointe, Convaincu qu’il est souhaitable de renforcer les pouvoirs des juges ad litem du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie afin que, pendant la durée où ils sont nommés pour un procès, ils puissent également se prononcer pendant la phase préalable à l’audience dans d’autres procès, en cas de nécessité et s’ils sont en mesure de le faire, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’amender l’article 13 quater du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et de le remplacer par les dispositions annexées à la présente résolution; 2. Décide de rester saisi de la question. 2 0336387f.doc S/RES/1481 (2003) Annexe Article 13 quater Statut des juges ad litem 1. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal international, les juges ad litem : a) Bénéficient, mutatis mutandis , des mêmes conditions d’emploi que les juges permanents du Tribunal international; b) Jouissent des mêmes pouvoirs que les juges permanents du Tribunal international, sous réserve du paragraphe 2 ci-après; c) Jouissent des privilèges et immunités, exemptions et facilités d’un juge du Tribunal international; d) Jouissent du pouvoir de se prononcer pendant la phase préalable à l’audience dans d’autres procès que ceux auxquels ils ont été nommés pour juger. 2. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal international, les juges ad litem : a) Ne peuvent ni être élus Président du Tribunal ou Président d’une Chambre de première instance, ni participer à son élection, conformément à l’article 14 du Statut; b) Ne sont pas habilités : i) À participer à l’adoption du règlement conformément à l’article 15 du Statut. Ils sont toutefois consultés avant l’adoption dudit règlement; ii) À participer à l’examen d’un acte d’accusation conformément à l’article 19 du Statut; iii) À participer aux consultations tenues par le Président au sujet de la nomination de juges, conformément à l’article 14 du Statut, ou de l’octroi d’une grâce ou d’une commutation de peine, conformément à l’article 28 du Statut.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1482 (2003)
IntituléTribunal Pénal International pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1482%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1482 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 19 mai 2003 03-36399 (F) 190503 190503 *0336399* Résolution 1482 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4760e séance, le 19 mai 2003 Le Conseil de sécurité, Prenant note de la lettre datée du 16 avril 2003 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité, en y joignant la lettre datée du 26 mars 2003 qu’il avait reçue du Président du Tribunal international pour le Rwanda (S/2003/431), Prenant note également de la lettre datée du 30 avril 2003, adressée au Président de la Cour pénale internationale par le Président du Conseil de sécurité et de la réponse du Vice-Président de la Cour pénale internationale, en date du 2 mai 2003 (S/2003/554), ainsi que de la lettre datée du 30 avril 2003 (S/2003/550), adressée au Secrétaire général par le Président du Conseil de sécurité et de la réponse datée du 8 mai 2003 que lui a envoyée le Secrétaire général en y joignant la lettre datée du 6 mai 2003 (S/2003/551) qu’il avait reçue du Président du Tribunal international pour le Rwanda, 1. Décide , en réponse à la demande du Secrétaire général, que : a) Le juge Dolenc, une fois remplacé comme membre du Tribunal, statuera sur l’affaire Cyangugu dont il a commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; b) Le juge Maqutu, une fois remplacé comme membre du Tribunal, statuera sur les affaires Kajelijeli et Kamuhanda dont il a commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; c) Nonobstant le paragraphe 1 de l’article 11 du Statut du Tribunal et à titre exceptionnel, le juge Ostrovsky, une fois remplacé comme membre du Tribunal, statuera sur l’affaire Cyangugu dont il a commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; d) La juge Pillay, une fois remplacée comme membre du Tribunal, statuera sur l’affaire des Médias dont elle a commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; 2. Prend note à cet égard de l’intention du Tribunal de mener à leur terme l’affaire Cyangugu avant la fin de février 2004 et les affaires Kajelijeli , Kamuhanda et des Médias avant la fin de décembre 2003; 2 0336399f.doc S/RES/1482 (2003) 3. Prie le Président du Tribunal de lui communiquer des rapports sur l’état d’avancement des affaires visées au paragraphe 1 ci-dessus d’ici au 1er août 2003, au 15 novembre 2003 et au 15 janvier 2004, respectivement.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1483 (2003)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1483%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1483 (2003)* Conseil de sécurité Distr. générale 23 mai 2003 03-36854* (F) *0336854* Résolution 1483 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4761e séance le 22 mai 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, Réaffirmant la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Réaffirmant également qu’il importe de désarmer l’Iraq de ses armes de destruction massive et, à terme, de confirmer le désarmement de l’Iraq, Soulignant le droit du peuple iraquien de déterminer librement son avenir politique et d’avoir le contrôle de ses ressources naturelles, se félicitant de ce que toutes les parties concernées se soient engagées à appuyer la création des conditions lui permettant de le faire le plus tôt possible et se déclarant résolu à ce que le jour où les Iraquiens se gouverneront eux-mêmes vienne rapidement, Encourageant le peuple iraquien dans les efforts qu’il déploie pour former un gouvernement représentatif, fondé sur l’état de droit et garantissant la justice et des droits égaux à tous les citoyens iraquiens, sans considération d’appartenance ethnique, de religion ou de sexe, et rappelant à cet égard la résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000, Se félicitant des premiers pas du peuple iraquien à cette fin et prenant note de la déclaration de Nassiriya, en date du 15 avril 2003, et de la déclaration de Bagdad du 28 avril 2003, Résolu à ce que les Nations Unies jouent un rôle crucial dans le domaine humanitaire, dans la reconstruction de l’Iraq et dans la création et le rétablissement d’institutions nationales et locales permettant l’établissement d’un gouvernement représentatif, Prenant note de la déclaration des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales du Groupe des sept pays les plus industrialisés, en date du 12 avril 2003, dans laquelle ceux-ci ont reconnu la nécessité d’un effort multilatéral pour aider à la reconstruction et au développement de l’Iraq, de même que celle d’une assistance du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale pour appuyer cet effort, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 0336854f.doc S/RES/1483 (2003) Accueillant avec satisfaction la reprise de l’aide humanitaire et les efforts que le Secrétaire général et les institutions spécialisées ne cessent de déployer pour fournir vivres et médicaments à la population iraquienne, Se félicitant que le Secrétaire général ait désigné un conseiller spécial pour l’Iraq, Affirmant qu’il convient d’obliger l’ancien régime iraquien à répondre des crimes et atrocités qu’il a commis, Insistant sur la nécessité de respecter le patrimoine archéologique, historique, culturel et religieux de l’Iraq et de continuer à assurer la protection des sites archéologiques, historiques, culturels et religieux, ainsi que des musées, bibliothèques et monuments, Prenant note de la lettre que les Représentants permanents des États-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ont adressée à son Président le 8 mai 2003 (S/2003/538) et reconnaissant les pouvoirs, responsabilités et obligations spécifiques de ces États en tant que puissances occupantes agissant sous un commandement unifié (l’« Autorité »), en vertu du droit international applicable, Notant que d’autres États qui ne sont pas des puissances occupantes travaillent actuellement ou pourraient travailler sous l’égide de l’Autorité, Se félicitant également de la volonté des États Membres de contribuer à la stabilité et à la sécurité en Iraq en fournissant personnel, équipement et autres ressources, sous l’égide de l’Autorité, Préoccupé par le sort de nombreux Koweïtiens et ressortissants d’États tiers portés disparus depuis le 2 août 1990, Considérant que la situation en Iraq, si elle s’est améliorée, continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Appelle les États Membres et les organisations concernées à aider le peuple iraquien dans les efforts qu’il déploie pour réformer ses institutions et reconstruire le pays et de contribuer à assurer la stabilité et la sécurité en Iraq conformément à la présente résolution; 2. Exhorte tous les États Membres qui sont en mesure de le faire à répondre immédiatement aux appels humanitaires lancés par l’Organisation des Nations Unies et d’autres organismes internationaux en faveur de l’Iraq et à contribuer à répondre aux besoins humanitaires et autres de la population iraquienne en apportant des vivres et des fournitures médicales ainsi que les ressources nécessaires à la reconstruction de l’Iraq et à la remise en état de son infrastructure économique; 3. Demande à tous les États Membres de refuser de donner refuge aux membres de l’ancien régime iraquien présumés responsables de crimes et d’atrocités et de soutenir toute action visant à les traduire en justice; 4. Demande à l’Autorité, conformément à la Charte des Nations Unies et aux dispositions pertinentes du droit international, de promouvoir le bien-être de la population iraquienne en assurant une administration efficace du territoire, notamment en s’employant à rétablir la sécurité et la stabilité et à créer les 0336854f.doc 3 S/RES/1483 (2003) conditions permettant au peuple iraquien de déterminer librement son avenir politique; 5. Demande à toutes les parties concernées de s’acquitter pleinement de leurs obligations au regard du droit international, en particulier les Conventions de Genève de 1949 et le Règlement de La Haye de 1907; 6. Appelle l’Autorité et les organismes et personnes compétents à poursuivre les efforts menés pour localiser, identifier et rapatrier tous les Koweïtiens et ressortissants d’États tiers qui sont en Iraq depuis le 2 août 1990, ou leurs dépouilles, ainsi que les archives koweïtiennes, ce que le précédent régime iraquien n’a pas fait et, à cet égard, charge le Coordonnateur de haut niveau, en consultation avec le Comité international de la Croix-Rouge et la Commission tripartite, de prendre, avec l’appui approprié du peuple iraquien et en coordination avec l’Autorité, des mesures pour s’acquitter de son mandat en ce qui concerne les Koweïtiens et ressortissants d’États tiers portés disparus et leurs biens; 7. Décide que tous les États Membres doivent prendre les mesures voulues pour faciliter la restitution, en bon état, aux institutions iraquiennes des biens culturels iraquiens et des autres objets ayant une valeur archéologique, historique, culturelle, scientifique ou religieuse, qui ont été enlevés illégalement du Musée national iraquien, de la Bibliothèque nationale et d’autres sites en Iraq depuis l’adoption de la résolution 661 (1990) du 6 août 1990, notamment en frappant d’interdiction le commerce ou le transfert de ces objets et des objets dont il y a de bonnes raisons de croire qu’ils ont été enlevés illégalement et appelle l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, Interpol et autres organisations internationales compétentes à faciliter la mise en oeuvre du présent paragraphe; 8. Demande au Secrétaire général de désigner un représentant spécial pour l’Iraq qui aura, de façon indépendante, la responsabilité de faire régulièrement rapport au Conseil sur les activités qu’il mènera au titre de la présente résolution, de coordonner l’action des Nations Unies au lendemain du conflit en Iraq, d’assurer la coordination des efforts déployés par les organismes des Nations Unies et les organisations internationales fournissant une aide humanitaire et facilitant les activités de reconstruction en Iraq et, en coordination avec l’Autorité, de venir en aide à la population iraquienne en : a) Coordonnant l’aide humanitaire et l’aide à la reconstruction apportée par les organismes des Nations Unies et les activités menées par ces derniers et les organisations non gouvernementales; b) Facilitant le rapatriement librement consenti des réfugiés et des déplacés dans l’ordre et la sécurité; c) Oeuvrant sans relâche avec l’Autorité, le peuple iraquien et les autres parties concernées à la création et au rétablissement d’institutions nationales et locales permettant la mise en place d’un gouvernement représentatif, notamment en travaillant ensemble pour faciliter un processus débouchant sur la mise en place d’un gouvernement iraquien représentatif, reconnu par la communauté internationale; d) Facilitant la reconstruction des infrastructures clefs, en coopération avec d’autres organisations internationales; 4 0336854f.doc S/RES/1483 (2003) e) Favorisant le relèvement économique et l’instauration de conditions propices au développement durable, notamment en assurant la coordination avec les organisations nationales et régionales, selon qu’il conviendra, et avec la société civile, les donateurs et les institutions financières internationales; f) Encourageant les efforts déployés par la communauté internationale pour que les fonctions essentielles d’administration civile soient assurées; g) Assurant la promotion de la protection des droits de l’homme; h) Appuyant les efforts déployés à l’échelle internationale pour rendre à nouveau opérationnelle la police civile iraquienne; i) Soutenant les efforts menés par la communauté internationale pour promouvoir des réformes juridiques et judiciaires; 9. Appuie la formation par le peuple iraquien, avec l’aide de l’Autorité et en collaboration avec le Représentant spécial, d’une administration provisoire iraquienne qui servira d’administration transitoire dirigée par des Iraquiens jusqu’à ce qu’un gouvernement représentatif, reconnu par la communauté internationale, soit mis en place par le peuple iraquien et assume les responsabilités de l’Autorité; 10. Décide qu’à l’exception des interdictions frappant la vente ou la fourniture à l’Iraq d’armes et de matériel connexe autres que ceux dont l’Autorité a besoin pour faire appliquer la présente résolution et d’autres résolutions sur la question, toutes les interdictions portant sur le commerce avec l’Iraq et l’apport de ressources financières ou économiques à ce pays imposées par la résolution 661 (1990) et les résolutions ultérieures pertinentes, y compris la résolution 778 (1992) du 2 octobre 1992, cessent de s’appliquer; 11. Réaffirme que l’Iraq doit honorer ses obligations en matière de désarmement, encourage le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et les États-Unis d’Amérique à tenir le Conseil informé de leurs activités dans ce domaine, et souligne que le Conseil a l’intention de réexaminer les mandats de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies et de l’Agence internationale de l’énergie atomique énoncés dans les résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991, 1284 (1999) du 17 décembre 1999 et 1441 (2002) du 8 novembre 2002; 12. Prend acte de la création d’un Fonds de développement pour l’Iraq, qui sera détenu par la Banque centrale d’Iraq et audité par des experts-comptables indépendants approuvés par le Conseil international consultatif et de contrôle du Fonds de développement pour l’Iraq, et attend avec intérêt la réunion prochaine du Conseil international consultatif et de contrôle, qui comptera parmi ses membres des représentants dûment habilités du Secrétaire général, du Directeur général du Fonds monétaire international, du Directeur général du Fonds arabe de développement économique et social et du Président de la Banque mondiale; 13. Note également que les ressources du Fonds de développement pour l’Iraq seront décaissées selon les instructions données par l’Autorité, en consultation avec l’administration provisoire iraquienne, aux fins prévues au paragraphe 14 ci-dessous; 14. Souligne que le Fonds de développement pour l’Iraq sera utilisé dans la transparence pour répondre aux besoins humanitaires du peuple iraquien, pour la 0336854f.doc 5 S/RES/1483 (2003) reconstruction économique et la remise en état de l’infrastructure de l’Iraq, la poursuite du désarmement de l’Iraq, les dépenses de l’administration civile iraquienne et à d’autres fins servant les intérêts du peuple iraquien; 15. Demande instamment aux institutions financières internationales d’aider le peuple iraquien à reconstruire et à développer son économie et de faciliter les activités d’assistance de la communauté des donateurs dans son ensemble, et se félicite du fait que les créanciers, notamment ceux du Club de Paris, sont disposés à chercher une solution aux problèmes de la dette souveraine de l’Iraq; 16. Prie également le Secrétaire général de continuer, en coordination avec l’Autorité, à exercer les responsabilités qui lui ont été confiées par le Conseil de sécurité en vertu de ses résolutions 1472 (2003) du 28 mars 2003 et 1476 (2003) du 24 avril 2003 pendant une période de six mois suivant l’adoption de la présente résolution et, au cours de cette période, de mettre fin suivant les modalités les plus économiques aux opérations actuelles du programme « pétrole contre nourriture » (ci-après dénommé le « programme »), au Siège et sur le terrain, en remettant la responsabilité de l’administration des activités restantes du programme à l’Autorité, notamment en prenant les mesures nécessaires suivantes : a) Prendre au plus tôt les dispositions voulues pour faciliter l’expédition et la livraison certifiée des marchandises civiles prioritaires définies par le Secrétaire général et des représentants désignés par lui, en coordination avec l’Autorité et l’administration provisoire iraquienne, dans le cadre des contrats approuvés et financés qui ont été conclus par le Gouvernement iraquien précédent, aux fins de l’assistance humanitaire du peuple iraquien, et en négociant, si nécessaire, les aménagements à apporter aux clauses et conditions des contrats et aux lettres de crédit correspondantes visés à l’alinéa d) du paragraphe 4 de la résolution 1472 (2003); b) Examiner, compte tenu de l’évolution de la situation et en coordination avec l’Autorité et l’administration provisoire iraquienne, l’utilité relative de chaque contrat approuvé et financé pour déterminer s’il porte sur des articles nécessaires pour répondre aux besoins du peuple iraquien, dans l’immédiat et pendant la reconstruction, et surseoir à l’exécution des contrats dont l’utilité aura été établie comme contestable ainsi que des lettres de crédit correspondantes jusqu’à ce qu’un gouvernement iraquien représentatif, reconnu sur le plan international, soit en mesure de décider pour son propre compte si ces contrats doivent être exécutés; c) Soumettre pour examen au Conseil de sécurité, dans les 21 jours suivant l’adoption de la présente résolution, un budget de fonctionnement estimatif tenant compte des fonds déjà réservés dans le compte créé en application de l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995) du 14 avril 1995, en précisant : i) Toutes les dépenses connues et prévisionnelles que l’Organisation des Nations Unies devra engager pour maintenir le fonctionnement des activités liées à l’application de la présente résolution, notamment les dépenses de fonctionnement et d’administration des institutions et programmes des Nations Unies chargés de l’application du programme au Siège et sur le terrain; ii) Toutes les dépenses connues et prévisionnelles occasionnées par la clôture du programme; 6 0336854f.doc S/RES/1483 (2003) iii) Toutes les dépenses connues et prévisionnelles occasionnées par la restitution des fonds du Gouvernement iraquien transférés par les États Membres au Secrétaire général en application du paragraphe 1 de la résolution 778 (1992) du 2 octobre 1992; et iv) Toutes les dépenses connues et prévisionnelles relatives au représentant dûment habilité par le Secrétaire général à siéger au Conseil international consultatif et de contrôle pendant la période de six mois définie ci-dessus, après quoi ces dépenses seront à la charge de l’Organisation des Nations Unies; d) Regrouper en un seul fonds les comptes créés en vertu des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995); e) De s’acquitter de toutes les obligations relatives à la clôture du programme qui n’ont pas encore été honorées, notamment en négociant, suivant les modalités les plus économiques, avec les parties ayant précédemment souscrit des obligations contractuelles à son égard au titre de ce programme, le versement de tous les montants à régler, lesquels seront imputés sur les comptes séquestres créés en application des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), et de déterminer, en coordination avec l’Autorité et avec l’Administration intérimaire iraquienne, le statut futur des contrats passés par l’Organisation des Nations Unies et les organismes apparentés au titre des comptes créés en application des alinéas b) et d) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995); f) De présenter au Conseil de sécurité, 30 jours avant la clôture du programme, une stratégie complète arrêtée en coordination étroite avec l’Autorité et l’Administration intérimaire iraquienne, qui permette de fournir toute la documentation pertinente et de transférer toute la responsabilité opérationnelle du programme à l’Autorité; 17. Demande en outre que le Secrétaire général transfère dans les meilleurs délais au Fonds de développement pour l’Iraq, un montant d’un milliard de dollars des États-Unis prélevé sur les soldes inutilisés des comptes créés en application des alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 986 (1995), et qu’il restitue les fonds du Gouvernement iraquien que des États Membres avaient remis au Secrétaire général conformément au paragraphe 1 de la résolution 778 (1992), et décide qu’après déduction de toutes les dépenses occasionnées à l’ONU par l’expédition des marchandises sur lesquelles portent les contrats autorisés, et des dépenses afférentes au programme, qui sont visées à l’alinéa c) du paragraphe 16 ci-dessus, y compris les obligations résiduelles, tous les soldes des comptes séquestres créés en application des alinéas a), b), d) et f) de la résolution 986 (1995) seront transférés aussitôt que possible au Fonds de développement pour l’Iraq; 18. Décide de mettre fin, à compter de l’adoption de la présente résolution, aux fonctions relatives aux activités d’observation et de surveillance entreprises par le Secrétaire général au titre du programme, y compris les activités de surveillance des exportations de pétrole et de produits pétroliers provenant d’Iraq; 19. Décide de dissoudre à l’issue de la période de six mois visée au paragraphe 16 ci-dessus, le Comité créé en application du paragraphe 6 de la résolution 661 (1990), et décide en outre que le Comité recensera les personnes et les entités dont il est fait mention au paragraphe 23 ci-après; 0336854f.doc 7 S/RES/1483 (2003) 20. Décide que toutes les ventes à l’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel provenant d’Iraq effectuées après la date d’adoption de la présente résolution seront mises en conformité avec les pratiques optimales en vigueur sur le marché international, et auditées par des experts comptables indépendants faisant rapport au Conseil international consultatif et de contrôle visé au paragraphe 12 ci-dessus, afin de garantir la transparence, et décide en outre qu’hormis les fonds visés au paragraphe 21 ci-après, tous les produits de ces ventes seront versés au Fonds de développement pour l’Iraq, en attendant qu’un gouvernement iraquien représentatif et reconnu par la communauté internationale soit dûment constitué; 21. Décide en outre que 5 % des produits visés au paragraphe 20 ci-dessus seront versés au Fonds d’indemnisation créé en application de la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 et des résolutions ultérieures sur la question, et qu’à moins qu’un gouvernement iraquien représentatif, reconnu par la communauté internationale et le Conseil d’administration du Fonds d’indemnisation des Nations Unies, exerçant son autorité sur les moyens de s’assurer que les montants requis sont versés au Fonds d’indemnisation, n’en décident autrement, cette condition aura force obligatoire à l’égard de tout gouvernement iraquien représentatif, dûment constitué et reconnu par la communauté internationale et son successeur; 22. Notant qu’il importe d’établir un gouvernement représentatif reconnu par la communauté internationale en Iraq et qu’il est souhaitable de restructurer rapidement la dette iraquienne comme il est indiqué au paragraphe 15 ci-dessus, décide en outre que jusqu’au 31 décembre 2007, à moins que le Conseil n’en convienne autrement, le pétrole, les produits pétroliers et le gaz naturel provenant d’Iraq ne pourront, jusqu’à ce que le titre les concernant soit transmis à l’acquéreur initial, faire l’objet d’aucune procédure judiciaire ni d’aucun type de saisie, saisie-arrêt ou autre voie d’exécution, que tous les États devront prendre toutes les mesures voulues dans le cadre de leurs systèmes juridiques nationaux respectifs pour assurer cette protection et que le produit de la vente de ces produits et les obligations y afférentes, ainsi que les avoirs du Fonds de développement pour l’Iraq, bénéficieront de privilèges et immunités équivalents à ceux dont bénéficie l’Organisation des Nations Unies, à cela près que lesdits privilèges et immunités ne s’appliqueront pas aux procédures judiciaires à l’occasion desquelles il est nécessaire d’utiliser ce produit ou ces obligations pour réparer des dommages liés à un accident écologique, notamment une marée noire, survenant après la date d’adoption de la présente résolution; 23. Décide que tous les États Membres où se trouvent : a) Des fonds ou d’autres avoirs financiers ou ressources économiques du Gouvernement iraquien précédent ou d’organes, entreprises ou institutions publiques qui avaient quitté l’Iraq à la date d’adoption de la présente résolution, ou b) Des fonds ou d’autres avoirs financiers ou ressources économiques sortis d’Iraq ou acquis par Saddam Hussein ou d’autres hauts responsables de l’ancien régime iraquien ou des membres de leur famille proche, y compris les entités appartenant à ces personnes ou à d’autres personnes agissant en leur nom ou selon leurs instructions, ou se trouvant sous leur contrôle direct ou indirect, sont tenus de geler sans retard ces fonds ou autres avoirs financiers ou ressources économiques et, à moins que ces fonds ou autres avoirs financiers ou ressources 8 0336854f.doc S/RES/1483 (2003) économiques n’aient fait l’objet d’une mesure ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, de les faire immédiatement transférer au Fonds de développement pour l’Iraq, étant entendu que, sauf si elles ont été soumises autrement, les demandes présentées par des particuliers ou des entités non gouvernementales concernant ces fonds ou autres avoirs financiers transférés, peuvent être soumises au gouvernement représentatif de l’Iraq, reconnu par la communauté internationale; et décide en outre que les privilèges, immunités et protections prévus au paragraphe 22 s’appliqueront aussi à ces fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques; 24. Prie le Secrétaire général de faire rapport au Conseil à intervalles réguliers sur l’action menée par le Représentant spécial pour appliquer la présente résolution et les travaux du Conseil international consultatif et de contrôle et encourage les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord à informer le Conseil à intervalles réguliers des efforts qu’ils déploient dans le cadre de la présente résolution; 25. Décide d’examiner l’application de la présente résolution dans les 12 mois suivant son adoption et d’envisager d’autres mesures qui pourraient être nécessaires. 26. Demande aux États Membres et aux organisations internationales et régionales de concourir à l’application de la présente résolution; 27. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1484 (2003)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1484%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1484 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mai 2003 03-37769 (F) *0337769* Résolution 1484 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4764e séance, le 30 mai 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, en particulier la déclaration du 16 mai 2003 (S/PRST/2003/6), Résolu à promouvoir le processus de paix au niveau national, et en particulier à faciliter la mise en place dans les meilleurs délais d’un gouvernement de transition sans exclusive en République démocratique du Congo, Se déclarant extrêmement préoccupé par les combats et les atrocités qui ont lieu en Ituri, ainsi que par la gravité de la situation humanitaire dans la ville de Bunia, Réaffirmant son plein appui au processus politique engagé par la Commission de pacification de l’Ituri, et demandant la prompte reprise de ses travaux, ainsi que la mise en place, dans ce cadre, d’un mécanisme de sécurité efficace et sans exclusive pour compléter et appuyer l’administration intérimaire actuelle de l’Ituri, Considérant qu’il faut d’urgence jeter des bases sûres pour le plein fonctionnement des institutions de l’administration intérimaire de l’Ituri, et constatant que l’Engagement pour la relance du processus de pacification de l’Ituri, signé à Dar es-Salaam le 16 mai 2003, réaffirme l’attachement des parties en Ituri à l’administration intérimaire de l’Ituri et les engage à adhérer à un processus de cantonnement et de démilitarisation, Saluant les efforts déployés par la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) pour stabiliser la situation à Bunia et soutenir le processus politique en Ituri, en particulier l’efficacité de son contingent uruguayen qui y est déployé, considérant qu’il faut appuyer les activités de la MONUC sur le terrain et déplorant les attaques dont la MONUC a été l’objet et la perte de vies humaines qui en a résulté, Prenant note de la demande que le Secrétaire général lui a adressée dans sa lettre du 15 mai 2003 (S/2003/574) et prenant note aussi du soutien exprimé à cette demande par le Président de la République démocratique du Congo, dans la lettre qu’il a adressée au Secrétaire général, et par les parties en Ituri, le 16 mai 2003 à 2 0337769f.doc S/RES/1484 (2003) Dar es-Salaam, ainsi que du soutien exprimé par le Président du Rwanda et le Ministre d’État chargé des affaires étrangères de l’Ouganda, à la demande du Secrétaire général, dans des lettres qu’ils lui ont adressées, au déploiement d’une force multinationale à Bunia, Considérant que la situation dans la région de l’Ituri, et en particulier à Bunia, constitue une menace au processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi qu’à la paix et à la sécurité dans la région des Grands Lacs, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise le déploiement, jusqu’au 1er septembre 2003, d’une force multinationale intérimaire d’urgence à Bunia, en coordination étroite avec la MONUC, en particulier son contingent déployé dans la ville, en vue de contribuer à y stabiliser les conditions de sécurité et à y améliorer la situation humanitaire, d’assurer la protection de l’aéroport et des personnes déplacées se trouvant dans les camps de Bunia et, si la situation l’exige, de contribuer à assurer la sécurité de la population civile et du personnel des Nations Unies et des organisations humanitaires dans la ville; 2. Souligne le caractère strictement temporaire de cette force multinationale intérimaire d’urgence, qui sera déployée pour permettre au Secrétaire général de renforcer la présence de la MONUC à Bunia et, à ce propos, autorise le Secrétaire général à déployer, dans les limites du plafond total autorisé pour la MONUC, une présence renforcée des Nations Unies à Bunia, et le prie de le faire au plus tard au milieu du mois d’août 2003; 3. Engage les États Membres à fournir du personnel, du matériel et d’autres moyens financiers et logistiques nécessaires à la Force multinationale et invite ceux qui décident d’apporter une contribution à en informer les responsables de la Force et le Secrétaire général; 4. Autorise les États Membres qui participent à la Force multinationale intérimaire d’urgence à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 5. Exige que toutes les parties au conflit en Ituri, et en particulier à Bunia, cessent immédiatement les hostilités, et réaffirme que le droit humanitaire international doit être respecté et que ceux qui y contreviennent ne pourront jouir de l’impunité; 6. Condamne énergiquement le meurtre délibéré de personnels non armés de la MONUC et des organisations humanitaires en Ituri et exige que les coupables soient traduits en justice; 7. Exige que toutes les parties congolaises et tous les États de la région des Grands Lacs respectent les droits de l’homme, coopèrent avec la Force multinationale intérimaire d’urgence et avec la MONUC en vue de stabiliser la situation à Bunia et leur prêtent l’assistance voulue, qu’ils assurent une complète liberté de manoeuvre à la Force et qu’ils s’abstiennent de toute activité militaire, ainsi que de toute activité susceptible de déstabiliser plus encore l’Ituri et, à cet égard, exige aussi qu’il ne soit plus apporté aucun soutien, notamment sous la forme d’armes et de tout autre matériel militaire, aux groupes armés et aux milices, et exige en outre que toutes les parties congolaises et tous les États de la région empêchent activement qu’un tel soutien leur soit fourni; 0337769f.doc 3 S/RES/1484 (2003) 8. Demande à tous les États Membres, et en particulier à ceux de la région des Grands Lacs, de fournir tout l’appui nécessaire pour faciliter le déploiement rapide de la Force multinationale intérimaire d’urgence à Bunia; 9. Prie les responsables de la Force multinationale intérimaire d’urgence à Bunia de lui rendre compte régulièrement, par l’intermédiaire du Secrétaire général, de l’exécution du mandat de la Force; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1485 (2003)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1485%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1485 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mai 2003 03-37743 (F) 300503 300503 *0337743* Résolution 1485 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4765e séance, le 30 mai 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, en particulier sa résolution 1429 (2002) du 31 juillet 2002, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 23 mai 2003 (S/2003/565), Saluant le travail accompli par le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental, notamment les efforts qu’il déploie pour résoudre les problèmes humanitaires liés au conflit et pour mettre en oeuvre les mesures de confiance du HCR, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 juillet 2003 pour pouvoir examiner de plus près le rapport du Secrétaire général en date du 23 mai 2003 (S/2003/565); 2. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1486 (2003)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1486%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1486 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juin 2003 03-39208 (F) 110603 110603 *0339208* Résolution 1486 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4771e séance, le 11 juin 2003 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 27 mai 2003 (S/2003/572) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, et en particulier l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement de Chypre est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2003, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 décembre 2003; 3. Approuve l’augmentation des effectifs de la composante police civile de la Force de 34 agents au maximum pour faire face au surcroît de charge de travail résultant de l’assouplissement bienvenu d’une partie des restrictions imposées à la liberté de mouvement sur l’ensemble de l’île, lequel a été accueilli avec bonne volonté par les Chypriotes grecs et les Chypriotes turcs; 4. Prend note de l’assouplissement limité des restrictions imposées aux activités de la Force par la partie chypriote turque le 30 juin 2000 mais prie instamment la partie chypriote turque et les forces turques d’annuler toutes les restrictions encore imposées à la Force; 5. Exprime sa préoccupation face aux nouvelles violations récentes commises par la partie chypriote turque et les forces turques à Strovilia et les prie instamment de rétablir le statu quo militaire qui y existait avant le 30 juin 2000; 2 0339208f.doc S/RES/1486 (2003) 6. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er décembre 2003 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 7. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1487 (2003)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1487%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1487 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juin 2003 03-39452 (F) *0339452* Résolution 1487 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4772e séance, le 12 juin 2003 Le Conseil de sécurité , Prenant acte de l’entrée en vigueur, le 1er juillet 2002, du Statut de la Cour pénale internationale, fait à Rome le 17 juillet 1998 (le Statut de Rome), Soulignant l’importance que revêtent les opérations des Nations Unies pour la paix et la sécurité internationales, Notant que tous les États ne sont pas parties au Statut de Rome, Notant que les États parties au Statut de Rome ont choisi d’accepter la compétence de la Cour conformément au Statut et en particulier au principe de complémentarité, Notant que les États qui ne sont pas parties au Statut de Rome continueront de s’acquitter de leurs responsabilités devant leurs juridictions nationales en ce qui concerne les crimes internationaux, Considérant que les opérations établies ou autorisées par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies ont pour mission de maintenir ou de rétablir la paix et la sécurité internationales, Considérant en outre qu’il est dans l’intérêt de la paix et de la sécurité internationales de faire en sorte que les États Membres soient en mesure de concourir aux opérations décidées ou autorisées par le Conseil de sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande , conformément à l’article 16 du Statut de Rome, que, s’il survenait une affaire concernant des responsables ou des personnels en activité ou d’anciens responsables ou personnels d’un État contributeur qui n’est pas partie au Statut de Rome en raison d’actes ou d’omissions liés à des opérations établies ou autorisées par l’Organisation des Nations Unies, la Cour pénale internationale, pendant une période de 12 mois commençant le 1er juillet 2003, n’engage ni ne mène aucune enquête ou aucune poursuite, sauf si le Conseil de sécurité en décide autrement; 2 0339452f.doc S/RES/1487 (2003) 2. Exprime l’intention de renouveler, dans les mêmes conditions, aussi longtemps que cela sera nécessaire, la demande visée au paragraphe 1, le 1er juillet de chaque année, pour une nouvelle période de 12 mois; 3. Décide que les États Membres ne prendront aucune mesure qui ne soit pas conforme à la demande visée au paragraphe 1 et à leurs obligations internationales; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1488 (2003)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1488%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1488 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juin 2003 03-40873 (F) *0340873* Résolution 1488 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4779e séance, le 26 juin 2003 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 18 juin 2003 (S/2003/655), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2003, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1489 (2003)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1489%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1489 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juin 2003 Français Original: anglais et français 03-40861 (F) 260603 260603 *0340861* Résolution 1489 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4780e séance, le 26 juin 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1291 (2000) et ses autres résolutions pertinentes concernant la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1468 et 1484, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Déplorant la poursuite des hostilités dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, en particulier dans la province du Nord-Kivu, Prenant note du second rapport spécial du Secrétaire général, daté du 27 mai 2003 (S/2003/566), et de ses recommandations, Réaffirmant sa disponibilité à soutenir le processus de paix et de réconciliation nationale, en particulier grâce à la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), conformément à la résolution 1291 (2000), 1. Décide de proroger le mandat de la MONUC jusqu’au 30 juillet 2003; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1490 (2003)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1490%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1490 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juillet 2003 03-41707 (F) 030703 030703 *0341707* Résolution 1490 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4783e séance, le 3 juillet 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 687 (1991) du 3 avril 1991, 689 (1991) du 9 avril 1991, 806 (1993) du 5 février 1993, 833 (1993) du 27 mai 1993 et 1483 (2003) du 22 mai 2003, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 17 juin 2003 (S/2003/656) sur les activités de la Mission d’observation des Nations Unies pour l’Iraq et le Koweït (MONUIK), Réaffirmant l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Iraq et du Koweït, Estimant que le maintien de l’opération de la MONUIK et d’une zone démilitarisée créée par la résolution 687 (1991) n’est plus nécessaire pour assurer la protection contre les menaces à la sécurité internationale posées par les agissements de l’Iraq à l’encontre du Koweït, Prenant note avec satisfaction des contributions volontaires importantes que le Gouvernement koweïtien a versées au titre de la Mission d’observation, Saluant le rôle remarquable joué par le personnel de la MONUIK et du Département des opérations de maintien de la paix et notant que la MONUIK s’est acquittée avec succès de son mandat de 1991 à 2003, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MONUIK pour une dernière période se terminant le 6 octobre 2003; 2. Charge le Secrétaire général de négocier le transfert des biens immeubles de la MONUIK ainsi que des actifs qui ne peuvent être liquidés autrement aux États koweïtien et iraquien, selon qu’il convient; 3. Décide de mettre un terme, à l’expiration du mandat de la MONUIK, le 6 octobre 2003, à la zone démilitarisée s’étendant jusqu’à 10 kilomètres à l’intérieur de l’Iraq et 5 kilomètres à l’intérieur du Koweït à partir de la frontière entre les deux pays; 2 0341707f.doc S/RES/1490 (2003) 4. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’achèvement du mandat de la MONUIK; 5. Prend note avec satisfaction de la décision du Gouvernement koweïtien d’assurer, depuis le 1er novembre 1993, le financement des deux tiers du coût de la Mission d’observation; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1491 (2003)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1491%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1491 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juillet 2003 Français Original: anglais 03-42501 (F) 110703 110703 *0342501* Résolution 1491 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4786e séance, le 11 juillet 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie et les déclarations de son Président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996 et 1423 (2002) du 12 juillet 2002, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie, qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant son appui plein et entier à la poursuite de la mission du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant fermement résolu à appuyer la mise en oeuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)], ainsi que l’application des décisions pertinentes du Conseil de mise en oeuvre de la paix, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (SFOR), à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes internationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en oeuvre de l’Accord de paix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et des personnes déplacées dans toute la région continue de revêtir une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix, Prenant note des rapports du Haut Représentant, notamment du plus récent d’entre eux, en date du 21 octobre 2002 (S /2002/1176), Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, 2 0342501f S/RES/1491 (2003) Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son Président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies accomplit, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, en vue de sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la nécessité de mener une action préventive et de lutter contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe), engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations auxquelles elles ont souscrit en vertu de ces accords, et se déclare décidé à suivre la mise en oeuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzégovine; 2. Réaffirme que c’est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu’il incombe de faire progresser plus avant l’Accord de paix et que le respect de leurs engagements par toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine ainsi que leur participation active à la mise en oeuvre de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment, en étroite coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes, qui favorisent la création d’un État pleinement autonome capable de s’intégrer aux structures européennes, et à l’adoption des mesures voulues pour faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées, détermineront la mesure dans laquelle la communauté internationale et les principaux donateurs demeureront disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent les efforts de mise en oeuvre et de reconstruction; 3. Rappelle une fois encore aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les entités qui sont chargées de mettre en oeuvre le règlement de paix, ainsi que prévu dans l’Accord de paix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, dans l’exercice des responsabilités qui lui incombent en vue de dispenser la justice de façon impartiale, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal international suppose notamment que les États et les entités défèrent à ce dernier toutes les personnes inculpées et lui fournissent des informations pour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient résolument à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à mettre en oeuvre l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur le 0342501f 3 S/RES/1491 (2003) théâtre de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise en oeuvre de l’Accord de paix, et qu’en cas de différend, il peut donner son interprétation, faire des recommandations et prendre les décisions à caractère exécutoire qu’il jugera nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en oeuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix; 6. Constate que les parties ont autorisé la force multinationale visée au paragraphe 10 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l’emploi de la force en cas de nécessité, pour veiller au respect des dispositions de l’annexe 1-A de l’Accord de paix; 7. Réaffirme qu’il a l’intention de suivre de près la situation en Bosnie- Herzégovine, en tenant compte des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 20 ci-après, ainsi que de toute recommandation qui pourrait y figurer, et qu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures si l’une des parties manque notablement aux obligations assumées en vertu de l’Accord de paix; II 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation créée en application de sa résolution 1088 (1996), et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant à déployer une force multinationale de stabilisation; 9. Note que les parties à l’Accord de paix sont favorables à ce que la force multinationale de stabilisation soit maintenue, comme la réunion ministérielle de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix le préconise dans la déclaration qu’elle a faite à Madrid le 16 décembre 1998 (S/1999/139, annexe); 10. Autorise les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle à maintenir, pour une nouvelle période de 12 mois, la force multinationale de stabilisation (SFOR) créée en application de sa résolution 1088 (1996), sous un commandement et un contrôle unifiés, afin d’accomplir les tâches visées aux annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, et se déclare décidé à réexaminer la situation en vue de proroger cette autorisation si la mise en oeuvre de l’Accord de paix et l’évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine l’exigent; 11. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les parties continueront à être tenues, sur une base d’égalité, responsables du respect des dispositions de cette annexe et seront pareillement exposées aux mesures coercitives que la SFOR pourrait juger nécessaires pour assurer l’application de l’annexe et la protection de la SFOR, et note que les parties ont consenti à ce que la SFOR prenne de telles mesures; 12. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de la SFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre celle-ci ou pour l’aider à remplir sa mission, 4 0342501f S/RES/1491 (2003) et reconnaît à la SFOR le droit de prendre toutes les mesures nécessaires à sa défense en cas d’attaque ou de menace; 13. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer le respect des règles et des procédures établies par le commandant de la SFOR pour régir le commandement et le contrôle concernant toute la circulation aérienne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 14. Prie les autorités de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le commandant de la SFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports en Bosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à la SFOR par l’annexe 1-A de l’Accord de paix en ce qui concerne l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 15. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de circulation de la SFOR et des autres personnels internationaux; 16. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membres agissant en vertu du paragraphe 10 ci-dessus; 17. Rappelle tous les accords relatifs au statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappelle aux parties qu’elles ont l’obligation de continuer à respecter ces accords; 18. Prie les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle de continuer à lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les 30 jours au moins; * * * 19. Accueille avec satisfaction le déploiement, par l’Union européenne, de sa mission de police en Bosnie-Herzégovine depuis le 1er janvier 2003; 20. Prie également le Secrétaire général de continuer à lui soumettre les rapports établis par le Haut Représentant, conformément à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en oeuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférences ultérieures, sur la mise en oeuvre de l’Accord de paix et, en particulier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont pris en vertu de cet accord; 21. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1492 (2003)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1492%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1492 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 18 juillet 2003 03-43306 (F) *0343306* Résolution 1492 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4789e séance, le 18 juillet 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président concernant la situation en Sierra Leone, Conscient de la précarité persistante de la situation en matière de sécurité dans la région du fleuve Mano, en particulier du conflit au Libéria et de la nécessité de renforcer davantage la capacité de la police et des forces armées sierra-léonaises pour leur permettre d’assurer la sécurité et la stabilité de manière indépendante, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 23 juin 2003 (S/2003/663), en particulier des modalités possibles de la réduction des effectifs de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) décrites aux paragraphes 32 à 40, 1. Approuve la recommandation formulée par le Secrétaire général au paragraphe 68 de son rapport, selon laquelle la réduction des effectifs de la MINUSIL devrait se dérouler suivant l’option du statu quo modifié, jusqu’au retrait d’ici à décembre 2004, et prend note avec satisfaction de l’intention du Secrétaire général de lui soumettre, au début de 2004, des recommandations complémentaires concernant une présence résiduelle de l’ONU; 2. Décide de surveiller de près les principaux critères retenus aux fins de la réduction des effectifs et prie le Secrétaire général de lui rendre compte, à la fin de chaque phase et à échéances régulières, des progrès accomplis par rapport à ces critères, ainsi que de formuler toutes recommandations nécessaires concernant la planification des phases ultérieures du retrait; 3. Prie le Secrétaire général d’agir en conséquence; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1493 (2003)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1493%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1493 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2003 03-44316 (F) *0344316* Résolution 1493 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4797e séance, le 28 juillet 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Réaffirmant également l’obligation qu’ont tous les États de s’abstenir de faire usage de la force contre l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tout État ou de toute autre manière incompatible avec les buts et principes des Nations Unies, Préoccupé par la poursuite de l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique du Congo, et réaffirmant à cet égard son attachement au respect de la souveraineté de la République démocratique du Congo sur ses ressources naturelles, Saluant la conclusion de l’Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo (signé à Pretoria le 17 décembre 2002), et la mise en place par la suite du Gouvernement d’unité nationale et de transition, Profondément préoccupé par la poursuite des hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans le Nord et le Sud-Kivu et en Ituri, et par les graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui les accompagnent, Rappelant qu’il incombe à toutes les parties de coopérer au déploiement intégral de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Renouvelant son soutien à la Force multinationale intérimaire d’urgence déployée à Bunia et soulignant la nécessité d’assurer la relève effective et, en temps utile, de la Force, comme il est demandé dans la résolution 1484 (2003), afin de contribuer au mieux à la stabilisation de l’Ituri, 2 0344316f S/RES/1493 (2003) Prenant note du deuxième rapport spécial du Secrétaire général sur la MONUC, daté du 27 mai 2003 (S/2003/566), et de ses recommandations, Prenant également note du rapport de la mission du Conseil de sécurité en Afrique centrale, daté du 18 juin 2003 (S/2003/653), Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se réjouit de la promulgation, le 4 avril 2003, de la Constitution de transition en République démocratique du Congo et de la formation, annoncée le 30 juin 2003, du Gouvernement d’unité nationale et de transition, encourage les parties congolaises à prendre les décisions requises afin de permettre aux institutions de la transition de commencer à fonctionner effectivement, et les encourage aussi , à ce propos, à associer des représentants des institutions intérimaires issues de la Commission de pacification de l’Ituri aux institutions de la transition; 2. Décide de proroger le mandat de la MONUC jusqu’au 30 juillet 2004; 3. Prend note avec satisfaction des recommandations du deuxième rapport spécial du Secrétaire général et autorise l’augmentation de l’effectif militaire de la MONUC jusqu’à 10 800 personnels; 4. Prie le Secrétaire général de veiller, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, qui préside le Comité international d’accompagnement à la transition, à la coordination de toutes les activités du système des Nations Unies en République démocratique du Congo, et de faciliter la coordination avec les autres acteurs nationaux et internationaux des activités d’appui à la transition; 5. Encourage la MONUC, en coordination avec les autres organismes des Nations Unies, les donateurs et les organisations non gouvernementales, à apporter son assistance, durant la période de transition, à la réforme des forces de sécurité, au rétablissement de l’état de droit et à la préparation et à la tenue des élections sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, et salue à cet égard les efforts menés par les États Membres en vue d’appuyer la transition et la réconciliation nationale; 6. Approuve le déploiement temporaire de personnels de la MONUC, destinés, durant les premiers mois de l’établissement des institutions de la transition, à participer à un système de sécurité en plusieurs strates à Kinshasa, conformément aux paragraphes 35 à 38 du deuxième rapport spécial du Secrétaire général, approuve également la restructuration de la composante police civile de la MONUC, telle qu’elle est décrite au paragraphe 42 de ce rapport, et encourage la MONUC à continuer d’appuyer la formation de forces de police dans les régions où la nécessité en est urgente; 7 . Encourage les donateurs à appuyer la constitution d’une unité de police congolaise intégrée et approuve la fourniture par la MONUC de l’assistance supplémentaire qui pourrait être nécessaire pour en assurer la formation; 8. Condamne avec force les violences faites aux civils d’une manière systématique, y compris les tueries, ainsi que les autres atrocités et violations du 0344316f 3 S/RES/1493 (2003) droit international humanitaire et des droits de l’homme, en particulier la violence sexuelle contre les femmes et les filles, souligne la nécessité de traduire en justice les responsables, notamment au niveau du commandement, et prie instamment toutes les parties, y compris le Gouvernement de la République démocratique du Congo, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour prévenir de nouvelles violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, en particulier celles commises contre des civils; 9. Réaffirme l’importance d’une démarche soucieuse d’équité entre les sexes dans les opérations de maintien de la paix, conformément à sa résolution 1325 (2000), rappelle la nécessité de s’attaquer à la violence contre les femmes et les filles comme instrument de guerre, et encourage à cet égard la MONUC à continuer à s’occuper activement de cette question; et engage également la MONUC à déployer davantage de femmes comme observateurs militaires ainsi que dans d’autres fonctions; 10. Réaffirme que toutes les parties congolaises ont l’obligation de respecter les droits de l’homme, le droit international humanitaire et la sécurité et le bien-être des populations civiles; 11. Invite instamment le Gouvernement d’unité nationale et de transition à veiller à ce que la protection des droits de l’homme, l’établissement d’un état de droit et d’une justice indépendante figurent parmi ses plus hautes priorités, notamment la mise en place des institutions nécessaires, comme prévu dans l’Accord global et inclusif, encourage le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial et le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, à coordonner leurs efforts en vue, en particulier, d’aider les autorités de transition de la République démocratique du Congo à mettre fin à l’impunité, et encourage également l’Union africaine à jouer un rôle à cet égard; 12. Se déclare profondément préoccupé par la situation humanitaire dans l’ensemble du pays et en particulier dans les régions de l’Est, et exige que toutes les parties garantissent la sécurité des populations civiles, permettant ainsi à la MONUC et aux organisations humanitaires d’obtenir un accès total, sans entrave et immédiat aux populations dans le besoin; 13. Condamne avec force le fait que des enfants continuent à être recrutés et utilisés dans les hostilités en République démocratique du Congo, en particulier dans le Nord et le Sud-Kivu et dans l’Ituri, et réitère la demande adressée à toutes les parties, dans sa résolution 1460 (2003), de fournir au Représentant spécial du Secrétaire général des informations sur les mesures qu’elles ont prises pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans leurs composantes armées, ainsi que les demandes relatives à la protection des enfants énoncées dans la résolution 1261 (1999) et les résolutions ultérieures; 14. Condamne avec force la poursuite des affrontements armés dans l’est de la République démocratique du Congo, spécialement les graves violations du cessez-le-feu qui se sont produites récemment dans le Nord et le Sud-Kivu, y compris en particulier les offensives du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma), exige que toutes les parties, conformément à l’Acte d’engagement de Bujumbura du 19 juin 2003, mettent, sans délai ni condition, un terme complet aux hostilités, se retirent sur les positions convenues dans le cadre 4 0344316f S/RES/1493 (2003) des plans de désengagement de Kampala et Harare et s’abstiennent de toute provocation; 15. Exige de toutes les parties qu’elles mettent fin aux atteintes portées à la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies, rappelle que toutes les parties ont l’obligation de donner un accès total et sans entrave à la MONUC pour l’exécution de son mandat, et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de rapporter tout manquement à cette obligation; 16. Exprime sa préoccupation devant le fait que la poursuite des hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo compromet sérieusement l’action menée par la MONUC dans le processus de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinsertion ou réinstallation (DDRRR) des groupes armés étrangers auxquels il est fait référence au chapitre 9.1 de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka (S/1999/815), appelle instamment toutes les parties concernées à coopérer avec la MONUC et souligne qu’il importe que des progrès rapides et sensibles soient accomplis dans ce processus; 17. Autorise la MONUC à aider le Gouvernement d’unité nationale et de transition à désarmer et à démobiliser les combattants congolais qui pourraient décider volontairement de prendre part au processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) dans le cadre du programme multinational de démobilisation et de réinsertion, dans l’attente de l’établissement d’un programme national de DDR en coordination avec le Programme des Nations Unies pour le développement et les autres organismes concernés; 18. Exige que tous les États, et en particulier ceux de la région, y compris la République démocratique du Congo, s’assurent qu’aucun soutien direct ou indirect, notamment militaire et financier, n’est apporté aux mouvements et aux groupes armés présents en République démocratique du Congo; 19. Exige que toutes les parties donnent libre accès aux observateurs militaires de la MONUC, y compris dans tous les ports, aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontière, et prie le Secrétaire général de déployer des observateurs militaires de la MONUC dans le Nord et le Sud-Kivu et en Ituri et de lui faire régulièrement rapport sur la position des mouvements et groupes armés, et sur les informations relatives à la fourniture d’armes et à la présence militaire étrangère, notamment en surveillant l’usage des aérodromes de cette région; 20. Décide que tous les États, y compris la République démocratique du Congo, prendront, pour une période initiale de 12 mois à compter de l’adoption de la présente résolution, les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects, depuis leur territoire ou par leurs nationaux, ou au moyen d’aéronefs immatriculés sur leur territoire ou de navires battant leur pavillon, d’armes et de tout matériel connexe, ainsi que la fourniture de toute assistance, de conseil ou de formation se rapportant à des activités militaires, à tous les groupes armés et milices étrangers et congolais opérant dans le territoire du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri, et aux groupes qui ne sont pas parties à l’Accord global et inclusif, en République démocratique du Congo; 21. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 20 ci-dessus ne s’appliqueront pas : 0344316f 5 S/RES/1493 (2003) – Aux fournitures destinées à la MONUC, à la Force multinationale intérimaire d’urgence déployée à Bunia et aux forces intégrées de l’armée et de la police nationales congolaises; – Aux fournitures de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, et à l’assistance technique et à la formation connexes, dont le Secrétaire général aura été notifié à l’avance par l’intermédiaire de son Représentant spécial; 22. Décide qu’à la fin de la période initiale de 12 mois, le Conseil de sécurité réexaminera la situation en République démocratique du Congo et en particulier dans l’est du pays, en vue de renouveler les mesures stipulées au paragraphe 20 ci-dessus si aucun progrès significatif n’a été enregistré dans le processus de paix, en particulier sur le plan de la cessation de l’appui aux groupes armés, d’un cessez-le-feu effectif et des progrès dans le DDRRR des groupes armés étrangers et congolais; 23. Se déclare déterminé à surveiller attentivement le respect des mesures stipulées au paragraphe 20 et à envisager l’adoption de nouvelles dispositions nécessaires pour assurer l’efficacité de leur suivi et de leur application, notamment la création d’un mécanisme de surveillance; 24. Demande instamment aux États voisins de la République démocratique du Congo, et particulièrement au Rwanda et à l’Ouganda, qui ont une influence sur les mouvements et groupes armés opérant dans le territoire de la République démocratique du Congo, de l’exercer positivement pour obtenir de ces derniers qu’ils règlent leurs différends par des moyens pacifiques et qu’ils se joignent au processus de réconciliation nationale; 25. Autorise la MONUC à prendre les mesures nécessaires, dans les zones de déploiement de ses unités armées et, pour autant qu’elle l’estime dans les limites de ses capacités, afin : – D’assurer la protection des personnels, dispositifs, installations et matériels des Nations Unies; – De veiller à la sécurité et à la liberté de mouvement de ses personnels, y compris en particulier ceux chargés de missions d’observation, de vérification et de DDRRR; – D’assurer la protection des civils et des agents humanitaires sous la menace imminente de violences physiques; et – De contribuer à l’amélioration des conditions de sécurité dans lesquelles est apportée l’aide humanitaire; 26. Autorise la MONUC à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat dans le district de l’Ituri et, pour autant qu’elle l’estime dans les limites de ses capacités, dans le Nord et le Sud-Kivu; 27. Prie le Secrétaire général de déployer dans le district de l’Ituri, aussitôt que possible, le groupement tactique de la taille d’une brigade dont le concept d’opérations est exposé aux paragraphes 48 à 54 de son deuxième rapport spécial, y compris la présence renforcée de la MONUC à Bunia, d’ici au milieu du mois d’août 2003, comme il l’a demandé dans sa résolution 1484 (2003), en vue notamment de contribuer à la stabilisation des conditions de sécurité et à l’amélioration de la situation humanitaire, d’assurer la protection des aérodromes et 6 0344316f S/RES/1493 (2003) des personnes déplacées se trouvant dans les camps et, si les circonstances l’exigent, de contribuer à assurer la sécurité de la population civile et du personnel des Nations Unies et des organisations humanitaires, à Bunia et dans ses environs, puis, à mesure que la situation le permettra, dans d’autres parties de l’Ituri; 28. Condamne catégoriquement l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres sources de richesse de la République démocratique du Congo et exprime son intention d’examiner les moyens qui pourraient être mis en oeuvre pour y mettre fin, attend avec intérêt le rapport que doit prochainement remettre le groupe d’experts sur cette exploitation illégale et son lien avec la poursuite des hostilités, et exige que toutes les parties et tous les États intéressés offrent leur pleine coopération au groupe d’experts; 29. Encourage les Gouvernements de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi à prendre des mesures en vue de normaliser leurs relations et de coopérer pour assurer la sécurité mutuelle le long de leurs frontières communes, et invite ces gouvernements à conclure entre eux des accords de bon voisinage; 30. Réaffirme qu’une conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région de l’Afrique des Grands Lacs, avec la participation de tous les gouvernements de la région et de toutes les autres parties concernées, devrait se tenir au moment opportun sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine afin de renforcer la stabilité dans la région et de rechercher les conditions qui permettront à chacun de jouir du droit de vivre en paix à l’intérieur des frontières nationales; 31. Réitère son appui sans réserve au Représentant spécial du Secrétaire général et à tout le personnel de la MONUC, ainsi qu’aux efforts qu’ils continuent de déployer pour aider les parties en République démocratique du Congo et dans la région à faire progresser le processus de paix; 32. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1494 (2003)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1494%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1494 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2003 03-44650 (F) *0344650* Résolution 1494 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4800e séance, le 30 juillet 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et, en particulier, sa résolution 1462 (2003) du 30 janvier 2003, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 21 juillet 2003 (S/2003/751), Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Déplorant que les auteurs de l’attentat contre un hélicoptère de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), abattu le 8 octobre 2001, qui a entraîné le décès des neuf personnes qui se trouvaient à bord, n’aient toujours pas été identifiés, Soulignant que l’absence prolongée de progrès concernant les éléments clefs d’un règlement global du conflit en Abkhazie (Géorgie) est inacceptable, Se félicitant toutefois de l’impulsion positive donnée au processus de paix dirigé par l’Organisation des Nations Unies par les deux réunions de haut niveau du Groupe des Amis à Genève et par la rencontre qu’ont eue par la suite les Présidents de Géorgie et de la Fédération de Russie à Sotchi, Se félicitant également du rôle important que la MONUG et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) ont joué dans la stabilisation de la situation dans la zone de conflit et soulignant son attachement à ce qu’elles continuent à coopérer étroitement dans l’accomplissement de leurs missions respectives, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 21 juillet 2003 (S/2003/751); 2 0344650f S/RES/1494 (2003) 2. Réaffirme l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et la nécessité de définir le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien en se conformant strictement à ces principes; 3. Remercie le Secrétaire général et sa Représentante spéciale pour les efforts soutenus qu’ils ont déployés, avec l’assistance de la Fédération de Russie en sa qualité de facilitateur, du Groupe des Amis du Secrétaire général et de l’OSCE en vue de favoriser la stabilisation de la situation et de parvenir à un règlement politique global, qui devra notamment porter sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et appuie vigoureusement leurs efforts; 4. Souligne , en particulier, son appui énergique au document sur les « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture, rédigé par le Groupe des Amis avec le plein appui de tous ses membres; 5. Regrette profondément le refus persistant de la partie abkhaze d’accepter une discussion sur le contenu de ce document, engage instamment à nouveau cette partie à prendre acte du document et de sa lettre de couverture, prie instamment les deux parties de les examiner de façon approfondie et dans un esprit d’ouverture et de s’engager dans des négociations constructives sur leur contenu, et demande instamment à ceux qui ont une influence sur ces parties, de favoriser un tel aboutissement; 6. Regrette l’absence de progrès vers l’engagement de négociations sur le statut politique et rappelle encore une fois que l’objet de ces documents est de faciliter la tenue, sous l’égide des Nations Unies, de négociations constructives entre les parties sur le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et qu’il ne constitue pas une tentative pour imposer ou dicter à ces parties une quelconque solution spécifique; 7. Souligne encore une fois que le processus de négociation conduisant à un règlement politique durable et acceptable pour les deux parties nécessitera des concessions de part et d’autre; 8. Se félicite de la tenue de deux réunions de hauts représentants du Groupe des Amis à Genève et en particulier de la participation dans un esprit positif de représentants des deux parties à la deuxième réunion; 9. Se félicite également de l’identification lors de la première réunion de Genève de questions dans trois grands domaines (coopération économique, retour des personnes déplacées et des réfugiés, questions politiques et de sécurité) considérées comme essentielles pour faire progresser le processus de paix, et des travaux sur le fond entrepris par la suite sur ces questions, y compris dans le cadre de groupes de travail bilatéraux entre la Russie et la Géorgie, comme convenu par les deux Présidents lors de leur réunion à Sotchi en mars 2003, ainsi que lors de la première rencontre de haut niveau des parties le 15 juillet 2003 tenue sous la présidence de la Représentante spéciale du Secrétaire général et avec la participation du Groupe des Amis; 10. Se félicite en outre de l’engagement des parties à poursuivre régulièrement et de manière structurée le dialogue concernant la coopération économique, le retour de réfugiés et les questions politiques et de sécurité, ainsi que 0344650f 3 S/RES/1494 (2003) de leur décision de rencontrer à nouveau le Groupe des Amis vers la fin de l’année pour faire le point des progrès réalisés et étudier les futures mesures à prendre, et les encourage à donner suite à leur engagement; 11. Demande aux parties de n’épargner aucun effort pour surmonter leur méfiance mutuelle; 12. Demande à nouveau aux parties de veiller à la relance nécessaire du processus de paix, dans tous ses aspects principaux, y compris de leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents, de s’appuyer sur les résultats de la réunion de Yalta sur les mesures de confiance tenue en mars 2001 (S/2001/242), à mettre en oeuvre les propositions adoptées à cette occasion de façon résolue et dans un esprit de coopération, et à envisager de tenir une quatrième conférence sur les mesures de confiance; 13. Rappelle à tous ceux concernés qu’ils doivent s’abstenir de toute action qui pourrait entraver le processus de paix; 14. Souligne qu’il importe au plus haut point de faire avancer la question des réfugiés et des personnes déplacées, prie les deux parties de manifester sincèrement leur volonté d’accorder une attention particulière à la question des rapatriés et de s’atteler à cette tâche en étroite coordination avec la MONUG et en consultation avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et le Groupe des Amis et rappelle que, à Sotchi, la Géorgie et la Fédération de Russie sont convenues que la réouverture de la voie ferrée Sotchi-Tbilissi aurait lieu parallèlement au retour des réfugiés et des déplacés, en commençant par le district de Gali, réaffirme que les changements démographiques découlant du conflit sont inacceptables, réaffirme également le droit inaliénable que tous les réfugiés et les déplacés qui ont été touchés par le conflit ont de retourner dans leurs foyers dans la sécurité et la dignité, conformément au droit international et comme prévu par l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II) et la Déclaration de Yalta; 15. Rappelle qu’il incombe particulièrement à la partie abkhaze de protéger les rapatriés et de faciliter le retour de la population déplacée restante, et demande notamment au Programme des Nations Unies pour le développement, au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et au Bureau de la coordination des affaires humanitaires de prendre de nouvelles mesures afin de créer des conditions favorables au retour des réfugiés et des déplacés, y compris par l’intermédiaire de projets à impact rapide, afin d’améliorer les compétences et de renforcer l’autonomie des réfugiés et des déplacés, en tenant pleinement compte de leur droit inaliénable de retourner dans leurs foyers dans la sécurité et la dignité; 16. Se félicite que les parties aient favorablement accueilli les recommandations de la mission d’évaluation conjointe qui s’est rendue dans le district de Gali, exhorte une nouvelle fois les parties à appliquer ces recommandations et, en particulier, demande à la partie abkhaze d’approuver l’ouverture à Gali, dans les plus brefs délais, de la branche du bureau des droits de l’homme établi à Soukhoumi et d’assurer les conditions de sécurité nécessaires à son fonctionnement sans entrave; 17. Souscrit aux recommandations que le Secrétaire général a faites dans son rapport du 21 juillet 2003 (S/2003/751, par. 30), à savoir qu’un élément de police civile de 20 personnes soit adjoint à la MONUG pour renforcer sa capacité d’exécuter son mandat et, en particulier, contribuer à la création de conditions 4 0344650f S/RES/1494 (2003) propices au retour des déplacés et des réfugiés dans la sécurité et la dignité, et se félicite de ce que les parties se soient engagées à appliquer les recommandations faites par la mission d’évaluation des conditions de sécurité qui s’est acquittée de sa tâche d’octobre à décembre 2002; 18. Exhorte en particulier la partie abkhaze à améliorer l’application des lois en ce qui concerne la population locale et à faire en sorte que la population de souche géorgienne puisse recevoir une éducation dans sa langue maternelle; 19. Condamne toute violation des dispositions de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I); 20. Prie les deux parties de se distancer publiquement de la rhétorique militante et des démonstrations d’appui aux solutions militaires et aux activités des groupes armés illégaux, et encourage en particulier la partie géorgienne à poursuivre ses efforts en vue de mettre un terme aux activités des groupes armés illégaux; 21. Se félicite du calme relatif qui règne dans la vallée de la Kodori et de ce que les parties aient réaffirmé leur intention de régler pacifiquement la situation, rappelle son ferme appui au protocole concernant la situation dans la vallée de la Kodori, signé le 2 avril 2002 par les deux parties, prie les deux parties, notamment la partie géorgienne, de continuer à appliquer pleinement ce protocole, et reconnaît les inquiétudes légitimes suscitées par l’insécurité au sein de la population civile de la région, engage les dirigeants politiques à Tbilissi et Soukhoumi à observer les accords de sécurité, et invite les deux parties à n’épargner aucun effort afin de parvenir à un accord mutuellement acceptable susceptible d’assurer la sécurité de la population dans la vallée de la Kodori et ses environs; 22. Condamne toutefois fermement l’enlèvement de quatre membres de la MONUG, intervenu le 5 juin 2003, sixième prise d’otages depuis l’établissement de la Mission, déplore profondément qu’aucun des responsables n’ait été identifié ou traduit en justice et appuie l’appel du Secrétaire général tendant à ce que l’on mette un terme à cette impunité; 23. Accueille avec satisfaction les garanties supplémentaires qui ont été prévues afin d’assurer la sécurité des vols en hélicoptère, après qu’un hélicoptère de la MONUG eut été abattu le 8 octobre 2001, engage une fois de plus les parties à prendre toutes les mesures voulues afin d’identifier et de traduire en justice les responsables de l’incident, et à informer la Représentante spéciale de la mise en oeuvre de ces mesures; 24. Prie la partie géorgienne de continuer à améliorer la sécurité des patrouilles conjointes effectuées par la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI dans la vallée de la Kodori pour leur permettre de surveiller la situation de manière indépendante et régulière; 25. Souligne que c’est aux deux parties qu’il incombe au premier chef de garantir des conditions de sécurité appropriées et d’assurer la liberté de circulation du personnel de la MONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres membres du personnel international; 26. Se félicite que la MONUG garde constamment à l’étude les arrangements qu’elle a pris en matière de sécurité, de manière à garantir à son personnel le niveau de sécurité le plus élevé possible; 0344650f 5 S/RES/1494 (2003) 27. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 2004, sous réserve du réexamen nécessaire de ce mandat, auquel il procéderait au cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI; 28. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport, trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution, sur la situation en Abkhazie (Géorgie); 29. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1495 (2003)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1495%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1495 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2003 03-44781 (F) *0344781* Résolution 1495 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4801e séance, le 31 juillet 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question du Sahara occidental, en particulier sa résolution 1429 (2002) du 30 juillet 2002, Soulignant qu’étant donné l’absence de progrès dans le règlement du différend au sujet du Sahara occidental, une solution politique est indispensable, Préoccupé par le fait que cette absence de progrès continue à entraîner des souffrances pour le peuple du Sahara occidental, demeure une source d’instabilité potentielle dans la région et fait obstacle au développement économique du Maghreb, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à un règlement politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre de dispositions conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Félicitant les parties de leur volonté constante de respecter le cessez-le-feu et saluant la contribution essentielle qu’apporte à cet égard la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 mai 2003 (S/2003/565) et le Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental présenté par l’Envoyé personnel du Secrétaire général, ainsi que les réponses des parties et des États voisins, Agissant en vertu du Chapitre VI de la Charte des Nations Unies, 1. Continue d’appuyer énergiquement les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel et appuie de la même façon leur Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, qui constitue une solution politique optimale reposant sur un accord entre les deux parties; 2. Demande aux parties de travailler avec l’Organisation des Nations Unies et l’une avec l’autre en vue de l’acceptation et de l’application du Plan de paix; 2 0344781f S/RES/1495 (2003) 3. Demande à toutes les parties et aux États de la région de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel; 4. Renouvelle la demande qu’il a faite au Front POLISARIO de libérer sans plus tarder tous les prisonniers de guerre qui lui restent, conformément au droit international humanitaire, et la demande qu’il a faite au Maroc et au Front POLISARIO de continuer à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge pour déterminer le sort de toutes les personnes disparues depuis le début du conflit; 5. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux parties pour qu’elles collaborent avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à l’application de mesures de confiance et continue de demander instamment à la communauté internationale d’apporter un appui généreux au Haut Commissariat et au Programme alimentaire mondial pour les aider à résoudre le problème de la dégradation de la situation alimentaire des réfugiés, 6. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2003; 7. Prie le Secrétaire général de lui remettre avant la fin de ce mandat un rapport sur la situation qui fasse état des progrès réalisés dans l’application de la présente résolution; 8. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1496 (2003)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1496%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1496 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2003 03-44787 (F) *0344787* Résolution 1496 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4802e séance, le 31 juillet 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978 et 1461 du 30 janvier 2003, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant également la lettre adressée par son président au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant en outre la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux des trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Soulignant le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000, Rappelant en outre les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais formulée dans la lettre que le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies a adressée au Secrétaire général le 2 juillet 2003 (S/2003/685), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la FINUL, en date du 23 juillet 2003 (S/2003/728), en particulier sa recommandation tendant à renouveler le mandat de la FINUL pour une période supplémentaire de six mois; 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL jusqu’au 31 janvier 2004; 2 0344787f S/RES/1496 (2003) 3. Réaffirme qu’il appuie vigoureusement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 4. Se félicite des mesures que le Gouvernement libanais a déjà prises pour veiller à ce que son autorité soit effectivement rétablie dans tout le sud, notamment par le déploiement des forces armées libanaises, et lui demande de continuer d’étendre l’application de ces mesures et de faire son possible pour que le calme règne dans tout le sud; 5. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement pour exécuter son mandat dans toute sa zone d’opérations comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 6. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement la ligne de retrait tracée par l’ONU, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 7. Condamne tous les actes de violence, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les violations de la ligne de retrait par les voies aérienne, maritime et terrestre, et demande instamment aux parties d’y mettre fin et d’honorer scrupuleusement leur obligation de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et d’autres entités des Nations Unies; 8. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait au moyen de patrouilles, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étroits avec les parties, en vue de remédier aux violations, de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent; 9. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, salue les progrès enregistrés dans le domaine du déminage, que le Secrétaire général a notés dans son rapport, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à continuer de mettre en place une capacité nationale dans ce domaine et à exécuter des activités de déminage d’urgence dans le sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent ces efforts au moyen de contributions en espèces et en nature et souhaite que d’autres contributions internationales soient apportées, prend note du fait que le Gouvernement libanais et la FINUL ont reçu communication de cartes et d’informations sur l’emplacement de mines et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires à ce sujet; 10. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées sur l’application de la présente résolution et de lui présenter, avant l’expiration du mandat en cours, un rapport sur ces consultations ainsi que sur les activités de la FINUL et sur les tâches exécutées actuellement par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 11. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 0344787f 3 S/RES/1496 (2003) 12. Souligne l’importance et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1497 (2003)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1497%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1497 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 1er août 2003 03-44949 (F) *0344949* Résolution 1497 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4803e séance, le 1er août 2003 Le Conseil de sécurité , Profondément préoccupé par le conflit au Libéria, ses incidences sur la situation humanitaire, notamment les innombrables et tragiques pertes en vies innocentes dans ce pays, et son effet déstabilisateur sur la région, Soulignant qu’il importe d’instaurer un climat de sécurité permettant de faire respecter les droits de l’homme, et notamment d’assurer le bien-être et la réinsertion des enfants, de protéger les civils et de soutenir les travailleurs humanitaires dans l’accomplissement de leur mission, Rappelant aux parties les obligations qui leur incombent en vertu de l’accord de cessez-le-feu libérien signé à Accra le 17 juin 2003, Rappelant qu’au paragraphe 4 de la résolution 1343 (2001), il est exigé de tous les États qu’ils prennent des mesures pour empêcher des individus et des groupes armés d’utiliser leur territoire pour préparer et perpétrer des attaques dans des pays voisins et s’abstiennent de toute action qui pourrait contribuer à déstabiliser davantage la situation aux frontières entre la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, Saluant le rôle de premier plan joué par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), notamment par son président, le Président Kufuor du Ghana, pour faciliter l’adoption de l’accord susmentionné et conscient du rôle crucial que la communauté a joué et continuera nécessairement de jouer dans le processus de paix au Libéria, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Félicitant le Président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, des efforts qu’il a déployés pour rétablir la paix au Libéria, Rappelant en outre que, le 30 juin 2003, le Secrétaire général a demandé au Conseil de sécurité d’autoriser le déploiement d’une force multinationale au Libéria, Considérant que la situation au Libéria constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales, à la stabilité dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et au processus de paix au Libéria, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 2 0344949f S/RES/1497 (2003) 1. Autorise les États Membres à mettre en place une force multinationale au Libéria, afin d’appuyer la mise en oeuvre de l’accord de cessez-le-feu du 17 juin 2003, notamment en créant un cadre propice aux phases initiales du désarmement et aux activités de démobilisation et de réinsertion, de contribuer à l’instauration et au maintien de la sécurité durant la période qui suivra le départ du Président en exercice et l’établissement de l’autorité qui lui succédera, compte tenu des accords auxquels devraient aboutir les parties libériennes, et de réunir les conditions nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire et de préparer la mise en place d’une force de stabilisation de l’ONU à plus long terme destinée à relever la Force multinationale; 2. Se déclare prêt à créer cette force de stabilisation, en vue d’appuyer le gouvernement provisoire et de faciliter la mise en oeuvre d’un accord de paix global pour le Libéria et prie le Secrétaire général de soumettre au Conseil des recommandations relatives à la taille, à la structure et au mandat de ladite force, de préférence d’ici au 15 août 2003, et à son déploiement ultérieur, le 1er octobre 2003 au plus tard; 3. Autorise la MINUSIL à offrir, pour une période maximale de 30 jours, aux éléments de la Force multinationale mis à disposition par la CEDEAO, l’appui logistique dont ils auront besoin, sans que ses capacités opérationnelles en Sierra Leone n’en pâtissent; 4. Prie le Secrétaire général, en attendant la décision du Conseil de sécurité sur la création d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies au Libéria, de prendre les dispositions qui s’imposent, notamment de fournir l’appui logistique nécessaire aux éléments de la Force multinationale mis à disposition par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et prévoir la mise en place préalable des moyens logistiques et des effectifs requis pour faciliter le déploiement rapide de l’opération envisagée; 5. Autorise les États Membres participant à la Force multinationale au Libéria à prendre toutes les mesures nécessaires pour lui permettre de s’acquitter de son mandat; 6. Demande aux États Membres de contribuer, sous forme de personnel, d’équipements et d’autres ressources, à la Force multinationale; et souligne que les coûts inhérents à la Force multinationale seront financés par les contributions des États Membres participants et par d’autres contributions volontaires; 7. Décide que les responsables ou les personnels en activité ou les anciens responsables ou personnels d’un État contributeur qui n’est pas partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale sont soumis à la compétence exclusive dudit État pour toute allégation d’actes ou d’omissions découlant de la Force multinationale ou de la force de stabilisation des Nations Unies au Libéria ou s’y rattachant, à moins d’une dérogation formelle de l’État contributeur; 8. Décide que les mesures imposées au titre des alinéas a) et b) du paragraphe 5 de la résolution 1343 (2001) ne s’appliquent pas à la fourniture d’armements et de matériels connexes destinés uniquement au soutien et à l’usage de la Force multinationale; 0344949f 3 S/RES/1497 (2003) 9. Exige de tous les États de la région qu’ils s’abstiennent de toute action susceptible de contribuer à l’instabilité au Libéria ou aux frontières entre le Libéria, la Guinée, la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire; 10. Demande aux parties libériennes de coopérer avec l’Équipe mixte de vérification et la Commission mixte de suivi, créées en vertu de l’accord de cessez-le-feu du 17 juin 2003; 11. Demande en outre à toutes les parties libériennes et aux États Membres de collaborer pleinement avec la Force multinationale pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, de veiller à sa sécurité et à sa liberté de mouvement et de garantir la sécurité et la liberté d’accès du personnel humanitaire international aux populations dans le besoin du Libéria; 12. Souligne que toutes les parties libériennes qui sont signataires de l’accord de cessez-le-feu du 17 juin, en particulier les dirigeants du mouvement Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD) et du Movement for Democracy in Liberia (MODEL), doivent appliquer immédiatement et scrupuleusement l’accord de cessez-le-feu du 17 juin, cesser d’avoir recours à la violence et s’accorder le plus rapidement possible sur un cadre politique ouvert à tous en prévision d’un gouvernement de transition jusqu’à ce que des élections libres et régulières puissent se tenir, et note qu’il est crucial à cet effet que le Président Charles Taylor respecte son engagement de quitter le Libéria; 13. Demande instamment au LURD et au MODEL de ne pas tenter de prendre le pouvoir par la force et de garder présente à l’esprit la position de l’Union africaine sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement affirmée dans la Décision d’Alger de 1999 et la Déclaration de Lomé de 2000; 14. Décide d’examiner la suite donnée à la présente résolution dans les 30 jours qui suivent son adoption, d’examiner le rapport et les recommandations soumis par le Secrétaire général en application du paragraphe 2 et d’envisager d’adopter de nouvelles mesures, le cas échéant; 15. Prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial, de lui rendre compte périodiquement de la situation au Libéria dans le cadre de l’application de la présente résolution, et notamment de l’informer de l’exécution du mandat de la Force multinationale; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1498 (2003)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1498%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1498 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 4 août 2003 03-45033 (F) *0345033* Résolution 1498 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4804e séance, le 4 août 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1464 (2003) du 4 février 2003, la déclaration de son président du 25 juillet 2003 (S/PRST/2003/11) ainsi que sa résolution 1479 (2003) du 13 mai 2003, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général du 26 mars 2003 (S/2003/374), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, Réaffirmant également l’importance des principes de bon voisinage, de non- ingérence et de coopération régionale, Soulignant l’importance qu’il attache à l’engagement du Gouvernement de réconciliation nationale à redéployer l’administration sur toute l’étendue du territoire de la Côte d’Ivoire, Rappelant la nécessité de mettre en oeuvre le programme de démobilisation, de désarmement et de réinsertion élaboré, Se félicitant de la mise en place effective de la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (MINUCI), conformément à la résolution 1479 (2003) du 13 mai 2003, Réaffirmant qu’il est disposé à soutenir le processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, 1. Décide de renouveler pour une période de six mois l’autorisation donnée aux États Membres participant à la force de la CEDEAO, de même qu’aux forces françaises qui les soutiennent; 2. Prie la CEDEAO, au travers du commandement de sa force, et la France de lui faire périodiquement rapport sur tous les aspects de l’exécution de leurs mandats respectifs, par l’intermédiaire du Secrétaire général; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1499 (2003)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1499%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1499 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 13 août 2003 03-46628 (F) *0346628* Résolution 1499 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4807e séance, le 13 août 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions pertinentes précédentes et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, et notamment les résolutions 1457 et 1493 (2003), Saluant les récents progrès accomplis dans le processus politique et la formation du gouvernement de transition en République démocratique du Congo, Notant avec une grande préoccupation que le pillage des ressources naturelles de la République démocratique du Congo se poursuit, en particulier dans l’est du pays, ainsi qu’il en a été rendu compte au Conseil, le 24 juillet 2003, dans un rapport d’activité du Président du Groupe d’experts des Nations Unies sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo (ci-après « le Groupe d’experts »), et affirmant que les actions qui s’imposent doivent être prises envers les responsables de telles activités, Prenant note des efforts du Groupe d’experts pour établir un dialogue constructif avec les particuliers, les entreprises et les États désignés dans son rapport (S/2002/1146) du 15 octobre 2002, Accueillant avec satisfaction la publication, jointe au rapport du Groupe d’experts, des réactions qu’il a inspirées à ces particuliers, entreprises et États, Constatant que l’échange d’informations et la recherche de solutions aux problèmes en suspens vont aider à la transparence des travaux du Groupe d’experts ainsi qu’à mieux faire prendre conscience de l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo dans le contexte du conflit et, en particulier, de son lien avec le commerce illicite d’armes légères et de petit calibre, Prenant note de l’intention du Groupe d’experts d’éliminer des annexes jointes à son rapport, conformément à l’article 9 de la résolution 1457, les noms des parties avec lesquelles le Groupe d’experts est déjà parvenu à une solution ou y parviendra d’ici à la fin de son mandat, Renouvelant son appui au Groupe d’experts dans ses efforts pour apporter, y compris à travers le dialogue avec les parties désignées dans son dernier rapport, en 2 0346628f S/RES/1499 (2003) particulier avec les gouvernements concernés, davantage de clarté au tableau des activités liées à l’exploitation illégale des ressources naturelles en République démocratique du Congo, 1. Prie le Secrétaire général de proroger le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 31 octobre 2003, de façon à lui permettre d’achever les éléments restants de son mandat, au terme duquel le Groupe d’experts soumettra un rapport final au Conseil; 2. Renouvelle son exigence faite à tous les États concernés de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo; 3. Prie le Groupe d’experts de fournir les informations nécessaires aux gouvernements concernés comme demandé dans les articles 12 et 13 de la résolution 1457, en tenant dûment compte de la sécurité des sources, afin de leur permettre d’engager, le cas échéant, les actions qui s’imposent, en application de leurs législations nationales et de leurs obligations internationales; 4. Appelle tous les États à respecter les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité à cet égard; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1500 (2003)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1500%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1500 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 14 août 2003 03-46779 (F) *0346779* Résolution 1500 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4808e séance, le 14 août 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier la résolution 1483 (2003) du 22 mai 2003, Réaffirmant la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Réaffirmant aussi le rôle crucial des Nations Unies en Iraq, défini dans les paragraphes pertinents de la résolution 1483 (2003), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 15 juillet 2003 (S/2003/715), 1. Se félicite de l’établissement, le 13 juillet 2003, du Conseil de gouvernement de l’Iraq, largement représentatif, qui marque une étape importante vers la formation par le peuple iraquien d’un gouvernement représentatif internationalement reconnu qui exercera la souveraineté de l’Iraq; 2. Décide , pour aider le Secrétaire général à s’acquitter du mandat que lui assigne la résolution 1483 (2003), d’établir, pour une période initiale de 12 mois, la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, avec la structure et les responsabilités énoncées dans son rapport du 15 juillet 2003; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1501 (2003)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1501%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1501 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 26 août 2003 03-47658 (F) *0347658* Résolution 1501 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4813e séance, le 26 août 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions pertinentes précédentes et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, et notamment les résolutions 1484 et 1493 (2003), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Profondément préoccupé par la poursuite des hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo, et notamment dans le district de l’Ituri ainsi que dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, Réaffirmant son appui au processus de paix et de réconciliation nationale, en particulier grâce à la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Réaffirmant également son appui à la Force multinationale intérimaire d’urgence déployée à Bunia en vertu de la résolution 1484 et soulignant la nécessité d’assurer le transfert d’autorité de la Force à la MONUC, au 1er septembre 2003, dans les meilleures conditions, afin de contribuer le plus efficacement possible à la poursuite de la stabilisation de l’Ituri, Ayant pris note de la lettre adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité, en date du 14 août 2003 (S/2003/821), et de la recommandation qu’elle contient, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve la recommandation contenue dans la lettre du Secrétaire général du 14 août 2003; 2. Autorise les États membres de la Force multinationale intérimaire d’urgence, dans la limite des moyens à la disposition des éléments de la Force qui ne seraient pas encore partis de Bunia avant le 1er septembre 2003, à apporter leur 2 0347658f S/RES/1501 (2003) concours au contingent de la MONUC déployé dans la ville et dans ses environs immédiats, si celle-ci le leur demandait et si des circonstances exceptionnelles l’exigeaient, pendant la période de désengagement de la Force devant s’échelonner jusqu’au 15 septembre 2003 au plus tard; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1502 (2003)
IntituléProtection du personnel des Nations Unies, du personnel associé et du personnel humanitaire dans les zones de conflit
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1502%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1502 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 26 août 2003 03-47803 (F) *0347803* Résolution 1502 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4814e séance, le 26 août 2003 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et qu’il se doit donc de promouvoir et d’assurer le respect des principes et des règles du droit international humanitaire, Réaffirmant ses résolutions 1296 (2000), du 19 avril 2000, et 1265 (1999), du 17 septembre 1999, sur la protection des civils dans les conflits armés, et sa résolution 1460 (2003), du 30 janvier 2003, sur les enfants et les conflits armés, ainsi que les autres résolutions pertinentes, et rappelant les déclarations de son président sur la protection des civils dans les conflits armés1 et sur la protection du personnel des Nations Unies, du personnel associé et du personnel humanitaire dans les zones de conflit 2, Accueillant avec satisfaction l’adoption par l’Assemblée générale des résolutions 57/28 intitulée « Portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé » et 57/155 intitulée « Sécurité du personnel humanitaire et protection du personnel des Nations Unies », Réaffirmant que tous les membres du personnel humanitaire, ainsi que du personnel des Nations Unies et du personnel associé ont l’obligation de respecter les lois des pays dans lesquels ils exercent leurs activités, conformément au droit international et à la Charte des Nations Unies, et soulignant qu’il importe que les organisations humanitaires respectent les principes de la neutralité, de l’impartialité et de l’humanité dans leur action humanitaire, Soulignant qu’il existe en droit international des règles prohibant les attaques dirigées sciemment et intentionnellement contre le personnel de mission d’assistance humanitaire ou de maintien de la paix entreprise conformément à la Charte des Nations Unies qui, dans les situations de conflit armé, constituent des crimes de guerre, et rappelant qu’il est impératif que les États mettent un terme à l’impunité des auteurs de ces attaques, __________________ 1 Déclarations du Président S/PRST/2002/6 et S/PRST/2002/41. 2 Déclaration du Président S/PRST/2000/4. 2 0347803f S/RES/1502 (2003) Conscient que la protection du personnel humanitaire ainsi que du personnel des Nations Unies et du personnel associé est un sujet de préoccupation dans les situations de conflit armé et autres, Gravement préoccupé par les actes de violence qui, dans maintes parties du monde, sont commis contre le personnel humanitaire ainsi que le personnel des Nations Unies et le personnel associé, en particulier les attaques délibérées, qui constituent une violation du droit international humanitaire et des autres normes du droit international éventuellement applicables, telles que l’attaque menée contre le quartier général de la Mission d’assistance des Nations Unies en Iraq (MANUI) à Bagdad le 19 août 2003, 1. Condamne énergiquement toutes les formes de violence, y compris, entre autres, l’assassinat, le viol et l’agression sexuelle, l’intimidation, le vol à main armée, l’enlèvement, la prise d’otage, le harcèlement et l’arrestation et la détention illégales auxquels sont de plus en plus exposés ceux qui participent à des opérations humanitaires, ainsi que les attaques contre les convois humanitaires et les actes de destruction et de pillage de leurs biens; 2. Demande instamment aux États de faire en sorte que les crimes perpétrés contre ces personnels ne demeurent pas impunis; 3. Réaffirme qu’il incombe à toutes les parties à un conflit armé de respecter pleinement les règles et principes du droit international relatifs à la protection du personnel humanitaire ainsi que du personnel des Nations Unies et du personnel associé qu’elles sont tenues d’appliquer, en particulier le droit international humanitaire, les normes internationales relatives aux droits de l’homme et le droit des réfugiés; 4. Demande instamment à tous ceux qui sont concernés de faire en sorte que, conformément au droit international humanitaire, y compris les Conventions de Genève et le Règlement de La Haye, le personnel humanitaire puisse avoir accès pleinement et librement à toutes les personnes qui ont besoin d’une assistance, de mettre à la disposition de ce personnel, dans la mesure du possible, toutes les facilités dont il a besoin pour ses activités, et de promouvoir la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire ainsi que du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et de leurs biens; 5. Se déclare résolu à prendre les mesures requises pour assurer la sécurité du personnel humanitaire ainsi que du personnel des Nations Unies et du personnel associé, y compris, notamment : a) En priant le Secrétaire général de demander que figurent dans les accords sur le statut des forces, les accords sur le statut des missions et les accords de siège futurs et, le cas échéant, existants, négociés entre l’Organisation des Nations Unies et les pays hôtes, et en priant lesdits pays hôtes d’y faire figurer, sans oublier qu’il importe que les accords en question soient conclus sans retard, les dispositions clefs de la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, notamment celles qui concernent la prévention des attaques contre le personnel des opérations des Nations Unies, le fait que de telles attaques sont des crimes punis par la loi et la poursuite ou l’extradition des contrevenants; b) En encourageant le Secrétaire général à porter à son attention, conformément aux prérogatives que lui reconnaît la Charte des Nations Unies, les 0347803f 3 S/RES/1502 (2003) situations dans lesquelles l’assistance humanitaire n’est pas fournie à cause d’actes de violence dirigés contre le personnel humanitaire, ainsi que le personnel des Nations Unies et le personnel associé; c) En déclarant l’existence d’un risque exceptionnel au sens de l’alinéa c) ii) de l’article premier de la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé lorsqu’à son avis la situation justifie une telle déclaration, et en encourageant le Secrétaire général à lui signaler les situations dont il estime qu’elles justifieraient une telle déclaration; 6. Prie le Secrétaire général d’aborder dans tous ses rapports faisant le point de la situation dans un pays la question de la sécurité du personnel humanitaire ainsi que du personnel des Nations Unies et du personnel associé, en indiquant de manière précise les actes de violence perpétrés contre ces personnels, les mesures prises pour éviter de nouveaux incidents similaires et l’action menée pour identifier les auteurs de ces actes et leur demander des comptes, et d’étudier et de proposer d’autres moyens de promouvoir la sécurité des personnels concernés.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1503 (2003)
IntituléTribunal Pénal International pour l'ex-Yugoslavie et Tribunal Pénal International pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1503%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1503 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 28 août 2003 03-48171 (F) *0348171* Résolution 1503 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4817e séance, le 28 août 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 955 (1994) du 8 novembre 1994, 978 (1995) du 27 février 1995, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1166 (1998) du 13 mai 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, et 1481 (2003) du 19 mai 2003, Notant la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité le 28 juillet 2003 (S/2003/766), Saluant l’important concours que le Tribunal pénal international pour l’ex- Yougoslavie et le Tribunal pénal international pour le Rwanda apportent à l’instauration d’une paix et d’une sécurité durables dans l’ex-Yougoslavie et au Rwanda et les progrès accomplis depuis leur création, Notant que la réalisation des objectifs fixés dans les Stratégies d’achèvement des travaux du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et du Tribunal pénal international pour le Rwanda a pour condition sine qua non la pleine coopération de tous les États, notamment pour arrêter les personnes non appréhendées accusées par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et le Tribunal pénal international pour le Rwanda, Accueillant avec satisfaction les mesures prises par les pays des Balkans et de la région des Grands Lacs en Afrique en vue de renforcer cette coopération et d’arrêter les personnes non appréhendées accusées de violations graves du droit international humanitaire par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et le Tribunal pénal international pour le Rwanda, mais notant avec préoccupation que certains États ne coopèrent toujours pas pleinement, Priant instamment les États Membres d’envisager de prendre des mesures à l’encontre des personnes, groupes et organisations qui aident les accusés non appréhendés à continuer de se soustraire à la justice, notamment pour les empêcher de voyager et geler leurs avoirs, Rappelant que, par la déclaration de son président en date du 23 juillet 2002 (S/PRST/2002/21), le Conseil de sécurité a approuvé la stratégie du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie qui prévoit que celui-ci achève ses enquêtes au 2 0348171f S/RES/1503 (2003) plus tard en 2004, ses jugements d’instance à l’horizon 2008 et l’ensemble de ses travaux en 2010 (Stratégie d’achèvement des travaux) (S/2002/678) en concentrant son action sur la poursuite et le jugement des principaux dirigeants portant la plus lourde responsabilité des crimes commis sur le territoire de l’ex-Yougoslavie, en déférant devant les juridictions nationales compétentes, selon qu’il convient, les accusés qui n’encourent pas une responsabilité aussi lourde et en renforçant les systèmes judiciaires nationaux, et réaffirmant de la manière la plus énergique cette déclaration, Priant instamment le Tribunal pénal international pour le Rwanda d’arrêter une stratégie détaillée, inspirée du modèle de la Stratégie d’achèvement des travaux du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, en vue de déférer devant les juridictions nationales compétentes, selon qu’il convient, y compris au Rwanda, les accusés de rang intermédiaire ou subalterne pour être en mesure d’achever ses enquêtes au plus tard à la fin de 2004, tous les procès en première instance en 2008 et l’ensemble de ses travaux en 2010 (Stratégie d’achèvement des travaux), Notant que les Stratégies d’achèvement des travaux susmentionnés ne modifient en rien l’obligation faite au Rwanda et aux pays de l’ex-Yougoslavie d’enquêter sur les accusés qui ne seront pas jugés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda ou par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et de prendre des mesures appropriées concernant l’inculpation et les poursuites, tout en gardant à l’esprit que le Tribunal international pour le Rwanda et le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie priment sur les tribunaux nationaux, Notant qu’il est d’une importance cruciale pour le respect de l’état de droit en général et la réalisation des Stratégies d’achèvement des travaux du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et du Tribunal pénal international pour le Rwanda en particulier de renforcer les systèmes judiciaires nationaux, Notant que la création rapide, sous les auspices du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, et la prompte entrée en fonctions, au sein de la Cour d’État de Bosnie-Herzégovine, d’une chambre spéciale (la « Chambre des crimes de guerre »), puis le renvoi devant celle-ci par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie des accusés de rang intermédiaire ou subalterne, est une condition sine qua non de la réalisation des objectifs de la Stratégie d’achèvement des travaux du Tribunal, Convaincu que les deux Tribunaux pourront s’acquitter plus efficacement et plus rapidement de leur mission si chacun dispose de son propre procureur, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande à la communauté internationale d’aider les juridictions nationales à renforcer leurs capacités afin qu’elles puissent connaître des affaires que leur auront renvoyées le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et le Tribunal pénal international pour le Rwanda et invite les Présidents, les Procureurs et les Greffiers des deux Tribunaux à développer et à améliorer leurs programmes de communication; 2. Exhorte tous les États, en particulier la Serbie-et-Monténégro, la Croatie et la Bosnie-Herzégovine et, au sein de cette dernière, la Republika Srpska, à intensifier la coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et à lui fournir toute l’assistance dont il a besoin, en particulier dans les efforts qu’il 0348171f 3 S/RES/1503 (2003) mène pour traduire Radovan Karadzic et Ratko Mladic, ainsi que Ante Gotovina et tous les autres accusés devant le Tribunal, et demande à ces derniers ainsi qu’à tous les autres accusés non appréhendés de se livrer au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie; 3. Exhorte tous les États, en particulier le Rwanda, le Kenya, la République démocratique du Congo et la République du Congo, à intensifier la coopération avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda et à lui fournir toute l’assistance nécessaire, notamment à l’occasion des enquêtes concernant l’Armée patriotique rwandaise et dans les efforts qu’il mène pour traduire en justice Félicien Kabuga et tous les autres accusés, et demande à ces derniers ainsi qu’à tous les autres accusés non appréhendés de se livrer au Tribunal pénal international pour le Rwanda; 4. Demande à tous les États de coopérer avec l’Organisation internationale de police criminelle (OIPC-Interpol) pour faire arrêter et transférer les personnes mises en accusation par les Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda; 5. Demande à la communauté des donateurs d’appuyer les efforts faits par le Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine en vue de créer à la Cour d’État de Bosnie-Herzégovine une chambre spéciale chargée de connaître des violations graves du droit international humanitaire; 6. Prie les Présidents et les Procureurs des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et le Rwanda d’expliquer, dans leurs rapports annuels au Conseil, comment ils envisagent d’appliquer les Stratégies d’achèvement des travaux de leur Tribunal; 7. Demande au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et au Tribunal pénal international pour le Rwanda de prendre toutes mesures en leur pouvoir pour mener à bien les enquêtes d’ici à la fin de 2004, achever tous les procès de première instance d’ici à la fin de 2008 et terminer leurs travaux en 2010 (Stratégies d’achèvement des travaux); 8. Décide de modifier l’article 15 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda et de le remplacer par le texte qui figure à l’annexe I de la présente résolution, et prie le Secrétaire général de lui proposer un candidat pour le poste de procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda; 9. Accueille avec satisfaction l’intention manifestée par le Secrétaire général dans sa lettre du 28 juillet 2003 de lui proposer de nommer Mme Carla Del Ponte au poste de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question. 4 0348171f S/RES/1503 (2003) Annexe I Article 15 Le Procureur 1. Le Procureur est responsable de l’instruction des dossiers et de l’exercice de la poursuite contre les personnes présumées responsables de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais présumés responsables de telles violations commises sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994. 2. Le Procureur, qui est un organe distinct au sein du Tribunal pénal international pour le Rwanda, agit en toute indépendance. Il ne sollicite ni ne reçoit d’instructions d’aucun gouvernement ni d’aucune autre source. 3. Le Bureau du Procureur se compose du Procureur et du personnel qualifié qui peut être nécessaire. 4. Le Procureur est nommé par le Conseil de sécurité sur proposition du Secrétaire général. Il ou elle doit être de haute moralité, d’une compétence notoire et avoir une solide expérience de l’instruction des affaires criminelles et des poursuites. Son mandat est de quatre ans et peut être reconduit. Ses conditions d’emploi sont celles d’un secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies. 5. Le personnel du Bureau du Procureur est nommé par le Secrétaire général sur recommandation du Procureur.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1504 (2003)
IntituléTribunal Pénal International pour l'ex-Yugoslavie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1504%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1504 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 4 septembre 2003 03-48775 (F) *0348775* Résolution 1504 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4819e séance, le 4 septembre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1503 (2003) du 28 août 2003, Notant que, par cette résolution, il a créé un nouveau poste de procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda, Notant que, par sa résolution 1503 (2003), il a accueilli avec satisfaction l’intention du Secrétaire général de lui proposer de nommer Mme Carla Del Ponte au poste de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Ayant à l’esprit le paragraphe 4 de l’article 16 du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Ayant examiné la présentation par le Secrétaire général de la candidature de Mme Carla Del Ponte au poste de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Nomme Mme Carla Del Ponte Procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie pour un mandat de quatre ans prenant effet le 15 septembre 2003.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1505 (2003)
IntituléTribunal Pénal International pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1505%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1505 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 4 septembre 2003 03-48790 (F) *0348790* Résolution 1505 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4819e séance, le 4 septembre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1503 (2003) du 28 août 2003, Notant que, par cette résolution, il a créé un nouveau poste de procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda, Ayant à l’esprit le paragraphe 4 de l’article 15 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda tel qu’il l’a adopté dans sa résolution 1503 (2003), Ayant examiné la présentation par le Secrétaire général de la candidature de M. Hassan Bubacar Jallow au poste de procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda, Nomme M. Hassan Bubacar Jallow Procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda pour un mandat de quatre ans prenant effet le 15 septembre 2003.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1506 (2003)
IntituléLettres datées des 20 et 23 décembre 1991, émanant des États-Unis d’Amérique, de la France et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (S/23306, S/23307, S/23308, S/23309 et S/23317); Lettre datée du 15 août 2003, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Chargé d’affaires par intérim de la Mission permanente de la Jamahiriya arabe libyenne auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2003/818); Lettre datée du 15 août 2003, adressée au Président du Conseil de sécurité par les Représentants permanents des États-Unis d’Amérique et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2003/819); Mise aux voix du projet de résolution S/2003/824
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1506%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1506 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 12 septembre 2003 03-49882 (F) *0349882* Résolution 1506 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4820e séance (deuxième partie), le 12 septembre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 731 (1992) du 21 janvier 1992, 748 (1992) du 31 mars 1992, 883 (1993) du 11 novembre 1993 et 1192 (1998) du 27 août 1998, relatives à la destruction de l’appareil assurant le vol 103 de la Pan Am au-dessus de Lockerbie (Écosse) et à la destruction de l’appareil assurant le vol 772 de l’Union de transports aériens au-dessus du Niger, Rappelant la déclaration de son président en date du 8 avril 1999 (S/PRST/ 1999/10), Accueillant avec satisfaction la lettre datée du 15 août 2003, adressée au Président du Conseil par le Chargé d’affaires par intérim de la Mission permanente de la Jamahiriya arabe libyenne, énumérant les mesures prises par le Gouvernement libyen pour se conformer aux résolutions susmentionnées, en particulier pour ce qui est de l’acceptation de la responsabilité des actes de représentants de la Libye, du paiement d’une indemnité appropriée, de la renonciation au terrorisme et de l’engagement à donner suite à toute nouvelle demande de renseignements au sujet de l’enquête (S/2003/818), Accueillant également avec satisfaction la lettre datée du 15 août 2003, adressée au Président du Conseil par les Représentants permanents du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique (S/2003/819), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de lever, avec effet immédiat, les mesures énoncées aux paragraphes 4, 5 et 6 de sa résolution 748 (1992) et aux paragraphes 3 à 7 de sa résolution 883 (1993); 2. Décide aussi de dissoudre le Comité créé par le paragraphe 9 de la résolution 748 (1992); 3. Décide en outre qu’il a achevé l’examen de la question intitulée « Lettres datées des 20 et 23 décembre 1991 des États-Unis d’Amérique, de la France et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord » et retire par la présente résolution cette question de la liste des questions dont il est saisi.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1507 (2003)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1507%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1507 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 12 septembre 2003 03-49888 (F) *0349888* Résolution 1507 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4822e séance, le 12 septembre 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures se rapportant à la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée ainsi que les exigences qu’elles contiennent, et notamment la résolution 1466 (2003) du 14 mars 2003, et la déclaration du Président du Conseil en date du 17 juillet 2003 (S/PRST/2003/10), Réaffirmant en outre son appui inébranlable au processus de paix et son engagement, notamment grâce au rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) dans l’exécution de son mandat, en faveur de l’application prompte et intégrale de l’Accord de paix global signé par les Gouvernements éthiopien et érythréen (ci-après dénommés « les parties ») le 12 décembre 2000, de l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 qui l’a précédé (S/2000/1183 et S/2000/601, respectivement, ci-après collectivement dénommés les « Accords d’Alger ») et de la Décision concernant la délimitation de la frontière rendue par la Commission du tracé de la frontière le 13 avril 2002 (S/2002/423), entérinée par les parties comme définitive et contraignante aux termes des Accords d’Alger, Notant que le processus de paix est maintenant entré dans la phase cruciale de la démarcation et soulignant qu’il importe d’assurer l’application prompte de la Décision concernant la délimitation, tout en maintenant la stabilité dans toutes les zones touchées par cette décision, Exprimant sa préoccupation au sujet du retard pris dans le processus de démarcation, en particulier compte tenu du coût de fonctionnement de la MINUEE, à un moment où l’Organisation des Nations Unies est soumise à des demandes croissantes dans le domaine du maintien de la paix, Se déclarant préoccupé par la crise humanitaire qui se poursuit en Éthiopie et en Érythrée et par les conséquences qui pourraient en résulter pour le processus de paix et demandant aux États Membres de continuer à fournir un appui rapide et généreux aux opérations humanitaires en Éthiopie et en Érythrée, Exigeant de nouveau d’urgence que les parties accordent à la MINUEE une entière liberté de mouvement et éliminent avec effet immédiat toute restriction et 2 0349888f S/RES/1507 (2003) tous obstacles aux activités de la MINUEE et de son personnel dans l’exécution de leur mandat, Se déclarant préoccupé par l’augmentation des cas signalés d’incursion au niveau local dans la Zone de sécurité temporaire et demandant aux deux parties d’empêcher ces incidents et exprimant en outre sa préoccupation devant le nombre croissant d’incidents causés par des mines dans la Zone, notamment par des mines récemment posées, Notant le travail de déminage et de sensibilisation aux risques présentés par les mines effectué par le Centre de coordination de l’action antimines de la MINUEE et demandant instamment aux parties de poursuivre leurs efforts de déminage, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/2003/858) et approuvant sans réserve les observations et recommandations qui y figurent, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mars 2004 le mandat de la MINUEE avec l’effectif (contingents et observateurs militaires) autorisé par sa résolution 1320 (2000) du 15 septembre 2000; 2. Demande que la démarcation de la frontière commence selon le calendrier fixé par la Commission du tracé de la frontière et demande également aux parties de créer les conditions nécessaires pour qu’elle ait lieu, notamment en nommant des agents de liaison sur le terrain; 3. Prie instamment les Gouvernements éthiopien et érythréen d’assumer leurs responsabilités et de prendre de nouvelles mesures concrètes pour donner suite aux engagements qu’ils ont pris dans les Accords d’Alger; 4. Demande à l’Éthiopie et à l’Érythrée de coopérer sans réserve et sans retard avec la Commission du tracé de la frontière pour lui permettre de s’acquitter du mandat que lui ont confié les parties, qui est d’assurer rapidement l’abornement de la frontière et d’appliquer intégralement les décisions de la Commission concernant la démarcation et de se conformer sans retard à toutes ses ordonnances, et de prendre toutes les mesures requises pour assurer comme il convient sur le terrain la sécurité du personnel de la Commission et des prestataires engagés par elle, travaillant sur le territoire sous leur contrôle, et se félicite des assurances données par les deux parties à cet égard; 5. Demande instamment aux parties de coopérer sans réserve et sans retard avec la MINUEE en vue de l’exécution de son mandat, de garantir la sécurité de tout son personnel lorsqu’il intervient sur un territoire sous leur contrôle, et de lui faciliter la tâche, notamment en établissant à l’intention de la MINUEE une liaison aérienne à haute altitude entre Asmara et Addis-Abeba, ce qui permettrait de lui éviter des frais supplémentaires inutiles, et en levant toutes les restrictions sur les visas pour le personnel de la MINUEE et ses partenaires; 6. Réaffirme l’importance cruciale que revêt le dialogue politique entre les deux pays pour le succès du processus de paix et la consolidation des progrès réalisés jusqu’à présent, se félicite des initiatives qui ont été prises pour faciliter le dialogue et demande de nouveau aux deux parties de normaliser leurs relations par le biais du dialogue politique, y compris de mesures de confiance; 7. Décide de suivre de près les progrès accomplis par les deux parties dans l’application des engagements qu’elles ont pris dans les Accords d’Alger, y compris 0349888f 3 S/RES/1507 (2003) par l’intermédiaire de la Commission du tracé de la frontière, et d’en examiner les conséquences éventuelles pour la MINUEE; 8. Se félicite des contributions versées par les États Membres au Fonds d’affectation spéciale pour la délimitation et la démarcation de la frontière et demande à la communauté internationale de continuer à verser d’urgence des contributions à ce fonds afin de faciliter l’achèvement de la phase de démarcation, conformément au calendrier de la Commission du tracé de la frontière; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1508 (2003)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1508%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1508 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 19 septembre 2003 03-52553 (F) *0352553* Résolution 1508 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4829e séance, le 19 septembre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son Président concernant la situation en Sierra Leone, Affirmant que tous les États sont déterminés à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Se félicitant que la situation en matière de sécurité en Sierra Leone se stabilise de plus en plus, et encourageant la poursuite des progrès en vue de renforcer la capacité de la police et des forces armées sierra-léonaises0 afin qu’elles maintiennent la sécurité et la stabilité de manière indépendante, Notant que la stabilité durable en Sierra Leone dépendra de la paix dans la sous-région, en particulier au Libéria, et soulignant l’importance de la coopération entre les pays de la sous-région à cette fin, ainsi que la nécessité de coordonner les efforts déployés par les Nations Unies pour contribuer à consolider la paix et la sécurité dans la sous-région, Réaffirmant l’importance que revêtent la consolidation effective de la stabilité et de l’autorité de l’État dans tout le pays, en particulier dans les régions diamantifères, la réinsertion des anciens combattants, le retour spontané et sans entrave des réfugiés et des personnes déplacées à l’intérieur du pays, ainsi que le plein respect des droits de l’homme et de la primauté du droit, une attention particulière étant accordée à la protection des femmes et des enfants, et soulignant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer à appuyer le Gouvernement sierra-léonais dans la réalisation de ces objectifs, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 septembre 2003 (S/2003/863), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) pour une période de six mois commençant le 30 septembre 2003; 2. Exprime son appréciation aux États Membres qui fournissent des contingents, des membres de la police civile et des éléments de soutien à la MINUSIL et à ceux qui se sont engagés à le faire; 2 0352553f S/RES/1508 (2003) 3. Félicite la MINUSIL des ajustements qu’elle a apportés à ses effectifs, à sa composition et son déploiement, en application des résolutions 1436 (2002) et 1492 (2003) du Conseil de sécurité, et accueille favorablement l’intention exprimée par le Secrétaire général de poursuivre ces ajustements, tel qu’il est indiqué au paragraphe 10 de son rapport; 4. Souligne que le renforcement des moyens administratifs du Gouvernement sierra-léonais, notamment l’efficacité et la stabilité des forces de police, de l’armée, du système pénal et d’un système judiciaire indépendant, est essentiel à la paix et au développement durables, et demande instamment au Gouvernement sierra-léonais, avec l’assistance des donateurs et de la MINUSIL et conformément au mandat de celle-ci, d’accélérer la consolidation de l’autorité civile et des services publics et de continuer à renforcer l’efficacité des opérations et les moyens d’intervention des forces de sécurité; 5. Engage le Gouvernement sierra-léonais à continuer de renforcer son contrôle sur les régions diamantifères et de les réglementer, notamment par l’intermédiaire du Comité de direction de haut niveau, et encourage les États Membres à proposer des candidats au poste de conseiller de police pour l’exploitation des diamants; 6. Note avec une profonde préoccupation la situation financière précaire du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, réitère l’appel qu’il a lancé aux États pour qu’ils apportent généreusement des contributions au Tribunal, comme le Secrétaire général l’a demandé dans sa lettre du 18 mars 2003, et exhorte tous les États à coopérer pleinement avec le Tribunal; 7. Félicite la Commission de la vérité et de la réconciliation pour le travail qu’elle a accompli, encourage les États à lui apporter généreusement des contributions et salue l’intention exprimée par le Gouvernement sierra-léonais de créer une Commission des droits de l’homme; 8. Exprime son ferme appui aux efforts entrepris par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour consolider la paix dans la sous-région, et encourage les présidents des pays membres de l’Union du fleuve Mano à reprendre le dialogue et à honorer les engagements qu’ils ont pris de rétablir la paix et la sécurité dans la région; 9. Se félicite du déploiement des forces de la CEDEAO au Libéria, appuyées par la MINUSIL, exige de nouveau que les groupes armés au Libéria s’abstiennent de toutes incursions illégales sur le territoire de la Sierra Leone, et encourage les forces armées sierra-léonaises ainsi que la MINUSIL à continuer à patrouiller intensivement le long de la frontière avec le Libéria; 10. Encourage la MINUSIL à continuer, dans la mesure où ses moyens le lui permettent et dans les zones de déploiement, d’apporter son appui en vue de faciliter le retour librement consenti des réfugiés et des personnes déplacées; 11. Se félicite de l’intention exprimée par le Secrétaire général de continuer à suivre de près la situation politique, humanitaire et des droits de l’homme, ainsi que la situation en matière de sécurité en Sierra Leone et, après avoir consulté les pays 0352553f 3 S/RES/1508 (2003) fournisseurs de contingents et le Gouvernement sierra-léonais, de lui présenter un rapport accompagné de toutes recommandations supplémentaires qu’il jugerait utile de formuler; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1509 (2003)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1509%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1509 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 19 septembre 2003 03-52571 (F) 190903 190903 *0352571* Résolution 1509 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4830e séance, le 19 septembre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président sur le Libéria, notamment sa résolution 1497 (2003) du 1er août 2003 et la déclaration de son Président en date du 27 août 2003 (S/PRST/2003/14), ainsi que les autres résolutions et déclarations pertinentes, Extrêmement préoccupé par les conséquences dramatiques de la prolongation du conflit pour les populations civiles de tout le Libéria, et en particulier par l’augmentation du nombre des réfugiés et des déplacés, Insistant sur la nécessité d’apporter d’urgence une aide humanitaire substantielle à la population libérienne, Déplorant toutes les violations des droits de l’homme, mais surtout les atrocités commises contre les populations civiles, et notamment les violences sexuelles généralisées dont les femmes et les enfants sont victimes, Vivement préoccupé aussi par les restrictions limitant l’accès des personnels humanitaires aux populations qui ont besoin d’être secourues, tels les réfugiés et les personnes déplacées, et soulignant que l’Organisation des Nations Unies et les autres organismes doivent poursuivre leurs opérations de secours, de même que les activités de promotion et de contrôle du respect des droits de l’homme, Soulignant que toutes les parties doivent préserver le bien-être et la sécurité du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies conformément aux règles et principes applicables du droit international, et rappelant à cet égard sa résolution 1502 (2003), Considérant que les auteurs de violations du droit international humanitaire doivent être comptables de leurs actes et exhortant le gouvernement provisoire, lorsqu’il aura été établi, à ne pas manquer de placer aux tout premiers rangs de ses priorités la protection des droits de l’homme et l’instauration de l’état de droit et d’une justice indépendante, Renouvelant son appui aux efforts de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et en particulier du Président de cette organisation et Président de la République du Ghana, John Kufuor, de son Secrétaire exécutif, 2 0352571f S/RES/1509 (2003) Mohammed Ibn Chambas, et du Médiateur, le général Abdulsalami Abubakar, ainsi qu’à ceux du Président de la République du Nigéria, Olusegun Obasanjo, pour apporter la paix au Libéria, et conscient de l’importance critique du rôle qu’ils continuent à jouer dans le processus de paix au Libéria, Notant avec satisfaction que l’Union africaine (UA) soutient sans défaillance la CEDEAO qui assure la conduite de ce processus, et en particulier la nomination d’un envoyé spécial de l’Union africaine au Libéria, et encourageant aussi l’UA à continuer de prêter son appui au processus de paix en intervenant en étroite collaboration et coordination avec la CEDEAO et l’Organisation des Nations Unies, Saluant la rapidité et le professionnalisme avec lesquels les forces de la mission de la CEDEAO au Libéria (ECOMIL) se sont déployées dans le pays, en application de sa résolution 1497 (2003), et rendant hommage aux États Membres qui ont aidé la CEDEAO dans ses efforts, en soulignant que toutes les parties sont tenues de coopérer avec les forces de l’ECOMIL au Libéria, Notant qu’il ne pourra y avoir de stabilité durable au Libéria sans paix dans la sous-région et soulignant l’importance que revêt la coopération à cette fin entre les différents pays, ainsi que la nécessité de coordonner l’action des Nations Unies pour contribuer à la consolidation de la paix et de la sécurité dans cette sous-région, Gravement préoccupé par le fait que les milices rebelles armées, les forces gouvernementales et d’autres milices ont recours à des enfants comme soldats, Réaffirmant que, comme son Président l’a dit dans sa déclaration du 27 août 2003 (S/PRST/2003/14), il appuie l’Accord de paix global conclu le 18 août 2003 à Accra (Ghana) par le Gouvernement libérien et les dirigeants des groupes rebelles, des partis politiques et de la société civile, ainsi que l’accord de cessez-le-feu libérien, signé le 17 juin 2003 à Accra, Réaffirmant également que c’est d’abord aux parties qu’il incombe d’assurer l’application de l’Accord de paix global et leur demandant instamment de passer immédiatement à la mise en application de ces accords en vue d’assurer d’ici au 14 octobre 2003 la formation dans des conditions pacifiques d’un gouvernement provisoire, Accueillant avec satisfaction la démission et le départ du Libéria de l’ancien Président Charles Taylor, ainsi que la manière pacifique dont s’est opérée la passation de ses pouvoirs, Soulignant l’importance de la Commission mixte de contrôle, prévue par l’accord de cessez-le-feu du 17 juin, pour assurer la paix au Libéria, et engageant toutes les parties à créer cet organe le plus vite possible, Rappelant le cadre défini dans sa résolution 1497 (2003) pour la mise en place d’une force de stabilisation de l’ONU à plus long terme destinée à relever les forces de l’ECOMIL, Remerciant le Secrétaire général de son rapport du 11 septembre 2003 (S/2003/875) et de ses recommandations, Prenant note de l’intention du Secrétaire général, indiquée dans la lettre datée du 16 septembre 2003 qu’il a adressée au Président du Conseil de sécurité (S/2003/899), de mettre fin au mandat du Bureau des Nations Unies au Libéria (BANUL), 0352571f 3 S/RES/1509 (2003) Prenant note également de l’intention du Secrétaire général de transférer les principales fonctions exercées par le BANUL à la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), avec le personnel du Bureau, selon qu’il conviendra, Constatant que la situation au Libéria continue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région, la stabilité dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et le processus de paix au Libéria, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de créer la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), force de stabilisation envisagée dans sa résolution 1497 (2003), pour une période de 12 mois, et prie le Secrétaire général d’assurer le 1er octobre 2003 la passation des pouvoirs des forces de l’ECOMIL dirigées par la CEDEAO à la MINUL, et décide en outre que celle-ci comprendra 15 000 membres du personnel militaire des Nations Unies, dont un maximum de 250 observateurs militaires et 160 officiers d’état-major, et jusqu’à 1 115 fonctionnaires de la police civile, dont des unités constituées pour prêter leur concours au maintien de l’ordre sur tout le territoire du Libéria, ainsi que la composante civile appropriée; 2. Se félicite de la nomination par le Secrétaire général de son Représentant spécial pour le Libéria, chargé de diriger les opérations de la MINUL et d’assurer la coordination de toutes les activités des Nations Unies au Libéria; 3. Décide que le mandat de la MINUL sera le suivant : Appui à l’application de l’accord de cessez-le-feu : a) Observer et surveiller l’application de l’accord de cessez-le-feu et enquêter sur les violations du cessez-le-feu; b) Établir une liaison permanente avec les postes de commandement de toutes les forces militaires des parties; c) Aider à l’établissement de zones de cantonnement et sécuriser ces zones; d) Observer et surveiller le dégagement et le cantonnement des forces militaires de toutes les parties; e) Soutenir l’action de la Commission mixte de contrôle; f) Mettre au point le plus tôt possible, de préférence dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, en collaboration avec la Commission mixte de contrôle, les institutions financières internationales compétentes, les organismes internationaux de développement et les pays donateurs, un plan d’action en vue de l’exécution globale, à l’intention de toutes les parties armées, d’un programme de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement, faisant une large place aux besoins particuliers des enfants soldats et des femmes et prêtant attention à l’inclusion des combattants non libériens; g) Opérer le désarmement volontaire et rassembler et détruire les armes et munitions dans le cadre d’un programme organisé de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement; h) Assurer la liaison avec la Commission mixte de contrôle et la conseiller dans l’exercice de ses fonctions au titre de l’Accord de paix global et de l’accord de cessez-le-feu; 4 0352571f S/RES/1509 (2003) i) Sécuriser les infrastructures publiques de base, notamment les ports, aéroports et autres infrastructures vitales; Protection du personnel et des installations des Nations Unies et des civils : j) Assurer la protection du personnel, des installations et du matériel des Nations Unies, assurer la sécurité et la liberté de mouvement de son personnel et, sans préjudice de l’action du gouvernement, défendre les civils contre la menace imminente de violence physique, dans les limites de ses capacités; Soutien de l’aide humanitaire et en matière de droits de l’homme : k) Faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires; l) Contribuer à l’action internationale visant à défendre et promouvoir les droits de l’homme au Libéria, en privilégiant les groupes vulnérables, notamment les réfugiés, les réfugiés rapatriés et les déplacés rentrant chez eux, les femmes, les enfants et les enfants soldats démobilisés, dans les limites de ses moyens et dans des conditions de sécurité acceptables, en étroite collaboration avec d’autres organismes des Nations Unies, des organisations apparentées, des organismes publics et des organisations non gouvernementales; m) Se doter de moyens, de capacités et de compétences en matière de droits de l’homme suffisants pour mener dans ce domaine des activités de promotion, de défense et de surveillance; Appui à la réforme de la sécurité : n) Aider le gouvernement de transition du Libéria à surveiller et restructurer la force de police du pays, conformément aux principes d’une police démocratique, mettre au point un programme de formation de la police civile et aider de toute autre manière à la formation de la police civile, en collaboration avec la CEDEAO, les organisations internationales et les États intéressés; o) Aider le gouvernement de transition à constituer de nouvelles forces armées libériennes restructurées, en collaboration avec la CEDEAO, les organisations internationales et les États intéressés; Soutien à la mise en oeuvre du processus de paix : p) Aider le gouvernement de transition, en concertation avec la CEDEAO et d’autres partenaires internationaux, à rétablir l’autorité nationale dans l’ensemble du pays, notamment en mettant en place une structure administrative opérante tant au niveau national qu’au niveau local; q) Aider le gouvernement de transition, avec le concours de la CEDEAO et d’autres partenaires internationaux, à mettre au point une stratégie de consolidation des institutions publiques, notamment un cadre juridique national et des institutions judiciaires et pénitentiaires; r) Aider le gouvernement de transition à rétablir une gestion appropriée des ressources naturelles; s) Aider le gouvernement de transition, avec le concours de la CEDEAO et d’autres partenaires internationaux, à préparer des élections nationales qui devraient se tenir au plus tard à la fin de 2005; 0352571f 5 S/RES/1509 (2003) 4. Exige que les parties libériennes cessent les hostilités sur tout le territoire libérien et honorent les obligations qui leur incombent en vertu de l’Accord de paix global et de l’accord de cessez-le-feu, y compris pour ce qui est de collaborer à la formation de la Commission mixte de contrôle créée par l’accord de cessez-le-feu; 5. Engage toutes les parties à collaborer sans réserve au déploiement et aux opérations de la MINUL, notamment en garantissant la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies, de même que du personnel associé, dans l’ensemble du Libéria; 6. Encourage la MINUL, en fonction de ses moyens et dans les limites de ses zones de déploiement, à soutenir le retour librement consenti des réfugiés et déplacés; 7. Prie le Gouvernement libérien de conclure avec le Secrétaire général un accord sur le statut des forces dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, et note que le modèle d’accord sur le statut des forces pour les opérations de maintien de la paix en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) sera appliqué en attendant la conclusion de cet accord; 8. Demande à toutes les parties de garantir, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, le plein accès, en toute sécurité et sans entrave, du personnel humanitaire à tous ceux qui ont besoin de secours et l’apport d’une aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés; 9. Reconnaît l’importance de la protection des enfants dans les conflits armés, conformément à sa résolution 1379 (2001) et aux autres résolutions sur la question; 10. Exige que toutes les parties cessent d’utiliser des enfants soldats, qu’elles mettent un terme à toutes les violations des droits de l’homme et aux atrocités infligées à la population libérienne, et souligne qu’il importe de traduire les responsables en justice; 11. Réaffirme l’importance d’une démarche soucieuse d’égalité entre les sexes dans les opérations de maintien de la paix et la consolidation de la paix après les conflits, conformément à sa résolution 1325 (2000), rappelle la nécessité de s’attaquer à la violence contre les femmes et les filles en tant qu’instrument de guerre, et encourage la MINUL ainsi que les parties libériennes à s’occuper activement de ces questions; 12. Décide que les mesures imposées par les alinéas a) et b) du paragraphe 5 de la résolution 1343 (2001) ne s’appliqueront pas aux livraisons d’armes et de matériels connexes ni à la formation technique et à l’assistance ayant uniquement pour objet l’appui de la MINUL ou l’utilisation par celle-ci; 13. Exige de nouveau que tous les États de la région mettent un terme à l’appui militaire de groupes armés dans les pays voisins, prennent des mesures pour empêcher des individus et des groupes armés d’utiliser leur territoire pour préparer et commettre des agressions contre les pays voisins et s’abstiennent de toute action susceptible de contribuer à déstabiliser davantage la situation dans la région, et se déclare disposé à envisager, selon que de besoin, les moyens d’encourager le respect de cette exigence; 6 0352571f S/RES/1509 (2003) 14. Invite le gouvernement de transition à rétablir intégralement les relations du Libéria avec ses voisins et à normaliser ses relations avec la communauté internationale; 15. Invite la communauté internationale à rechercher les moyens d’aider au futur développement économique du Libéria afin d’en assurer la stabilité à long terme et d’améliorer le bien-être de sa population; 16. Souligne la nécessité de moyens d’information efficaces, notamment la création, selon que de besoin, de stations de radiodiffusion des Nations Unies chargées de faire connaître le processus de paix et le rôle de la MINUL auprès des communautés locales et des parties; 17. Demande aux parties libériennes de se mobiliser pour s’attaquer d’urgence à la question du désarmement, de la démobilisation, de la réinsertion et du rapatriement et exhorte les parties, en particulier le gouvernement de transition du Libéria et les groupes rebelles Liberians United for Reconciliation and Democracy (LURD) et le Mouvement pour la démocratie au Libéria (MODEL), à collaborer étroitement avec la MINUL, la Commission mixte de contrôle, les organisations d’aide compétentes et les pays donateurs à l’exécution d’un programme de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement; 18. Demande à la communauté internationale des donateurs de prêter son concours à l’exécution d’un programme de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement, d’apporter une aide internationale soutenue au processus de paix et de répondre aux appels globaux dans le domaine humanitaire; 19. Prie le Secrétaire général de faire régulièrement le point sur cette question et notamment de lui rendre compte tous les 90 jours de l’état de l’application de l’Accord de paix global et de la présente résolution, y compris de l’exécution du mandat de la MINUL; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1510 (2003)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1510%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1510 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 13 octobre 2003 Français Original: anglais 03-55556 (F) 131003 131003 *0355556* Résolution 1510 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4840e séance, le 13 octobre 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001) du 20 décembre 2001, 1413 (2002) du 23 mai 2002 et 1444 (2002) du 27 novembre 2002, Réaffirmant aussi son profond attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant également ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et réitérant son appui à l’action internationale entreprise pour extirper le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, Conscient que c’est aux Afghans eux-mêmes que revient la responsabilité d’assurer la sécurité et de maintenir l’ordre dans tout le pays, et se félicitant à cet égard de la poursuite de la coopération de l’Autorité intérimaire afghane avec la Force internationale d’assistance à la sécurité, Réaffirmant l’importance de l’Accord de Bonn et rappelant en particulier son annexe 1, qui prévoit notamment le déploiement progressif de la Force dans d’autres centres urbains et d’autres régions que Kaboul, Souligne qu’il importe d’étendre l’autorité du gouvernement central à toutes les parties de l’Afghanistan, de procéder au désarmement complet, à la démobilisation et à la réinsertion de toutes les factions armées et d’effectuer une réforme du secteur de la sécurité, notamment en reconstituant la nouvelle armée et la nouvelle police nationales afghanes, Conscient des obstacles qui entravent l’application intégrale de l’Accord de Bonn par suite des préoccupations que suscite la sécurité dans certaines parties de l’Afghanistan, Prenant note de la lettre du 10 octobre 2003 (S/2003/986, annexe), dans laquelle le Ministre des affaires étrangères de l’Afghanistan a sollicité le concours de la Force internationale d’assistance à la sécurité en dehors de Kaboul, Prenant note de la lettre datée du 6 octobre 2003 que le Secrétaire général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a adressée au Secrétaire 2 0355556f.doc S/RES/1510 (2003) général (S/2003/970) concernant un élargissement possible de la mission de la Force internationale d’assistance à la sécurité, Constatant que la situation en Afghanistan demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire pleinement exécuter le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité, en consultation avec l’Autorité intérimaire afghane et ses successeurs, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise l’élargissement du mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité pour lui permettre, dans la mesure des ressources disponibles, d’aider l’Autorité intérimaire afghane et ses successeurs à maintenir la sécurité dans les régions de l’Afghanistan en dehors de Kaboul et ses environs, de façon que les autorités afghanes ainsi que le personnel des Nations Unies et les autres personnels civils internationaux qui contribuent, en particulier, à l’effort de reconstruction et à l’action humanitaire puissent travailler dans un environnement sûr, et de fournir une assistance dans le domaine de la sécurité pour l’exécution de toutes les autres tâches à l’appui de l’Accord de Bonn; 2 . Demande à la Force internationale d’assistance à la sécurité de continuer de travailler en étroite consultation avec l’Autorité intérimaire afghane et ses successeurs et le Représentant spécial du Secrétaire général ainsi qu’avec la Coalition de l’opération Liberté immuable, pour exécuter le mandat de la Force et de rendre compte au Conseil de sécurité de l’application des mesures énoncées au paragraphe 1; 3. Décide de proroger l’autorisation, pour une période de douze mois, de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans la résolution 1386 (2001) et la présente résolution; 4. Autorise les États Membres participant à la Force internationale d’assistance à la sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution du mandat de celle-ci; 5. Prie le commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité de lui présenter, par l’intermédiaire du Secrétaire général, des rapports trimestriels sur l’exécution du mandat de la Force; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1511 (2003)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1511%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1511 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 16 octobre 2003 03-56392 (F) 161003 161003 0356392 Résolution 1511 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4844e séance, le 16 octobre 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’Iraq, notamment les résolutions 1483 (2003) du 22 mai 2003 et 1500 (2003) du 14 août 2003, ainsi que celles concernant les menaces contre la paix et la sécurité que constituent les actes terroristes, dont la résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et d’autres résolutions pertinentes, Soulignant que la souveraineté de l’Iraq réside dans l’État iraquien, réaffirmant le droit du peuple iraquien de déterminer librement son avenir politique et d’avoir le contrôle de ses propres ressources naturelles, se déclarant de nouveau résolu à ce que le jour où les Iraquiens se gouverneront eux-mêmes vienne rapidement, et reconnaissant l’importance de l’appui international, en particulier de celui des pays de la région, des voisins de l’Iraq et des organisations régionales, pour faire avancer rapidement ce processus, Considérant que l’appui international en faveur du rétablissement de la stabilité et de la sécurité est essentiel pour le bien-être du peuple iraquien et pour que tous les intéressés soient en mesure d’accomplir leur tâche dans l’intérêt du peuple iraquien, et se félicitant de la contribution que des États Membres ont apportée à cet égard en application de la résolution 1483 (2003), Se félicitant que le Conseil de gouvernement de l’Iraq ait décidé de charger une commission constitutionnelle préparatoire d’organiser une conférence constitutionnelle qui élaborera une constitution consacrant les aspirations du peuple iraquien, et lui demandant instamment de mener à bien cette tâche rapidement, Affirmant que les attentats terroristes perpétrés contre l’ambassade de Jordanie le 7 août 2003, le bureau des Nations Unies à Bagdad le 19 août 2003, la mosquée Imam Ali à Najaf le 29 août 2003 et l’ambassade de Turquie le 14 octobre 2003, ainsi que le meurtre d’un diplomate espagnol le 9 octobre 2003, constituent des attaques contre le peuple iraquien, l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale, et déplorant l’assassinat de Mme Akila al-Hashimi, morte le 25 septembre 2003, dans lequel il voit une attaque contre l’avenir de l’Iraq, Rappelant et réaffirmant dans ce contexte la déclaration de son président en date du 20 août 2003 (S/PRST/2003/13) et sa résolution 1502 (2003) du 26 août 2003, 2 0356392f.doc S/RES/1511 (2003) Constatant que si elle s’est améliorée, la situation en Iraq continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Iraq et souligne dans ce contexte que l’Autorité provisoire de la coalition (l’Autorité) exerce à titre temporaire les responsabilités, pouvoirs et obligations au regard du droit international applicable qui sont reconnus et énoncés dans la résolution 1483 (2003), jusqu’à ce qu’un gouvernement représentatif internationalement reconnu soit mis en place par le peuple iraquien et assume les responsabilités de l’Autorité, notamment suivant les dispositions envisagées aux paragraphes 4 à 7 et 10 ci-après; 2. Se félicite de la réaction positive qu’a inspirée à la communauté internationale, au sein d’instances comme la Ligue des États arabes, l’Organisation de la Conférence islamique, l’Assemblée générale des Nations Unies et l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, la mise en place du Conseil de gouvernement, largement représentatif, qui marque une étape importante vers la formation d’un gouvernement représentatif internationalement reconnu; 3. Appuie les efforts que fait le Conseil de gouvernement pour mobiliser le peuple iraquien, notamment en constituant un cabinet et en créant une commission constitutionnelle préparatoire afin de conduire un processus par lequel le peuple iraquien prendra progressivement en main ses propres affaires; 4. Considère que le Conseil de gouvernement et ses ministres sont les principaux organes de l’administration provisoire iraquienne, laquelle, sans préjudice de son évolution ultérieure, incarne la souveraineté de l’État iraquien durant la période intérimaire, jusqu’à ce qu’un gouvernement représentatif internationalement reconnu soit mis en place et assume les responsabilités de l’Autorité; 5. Affirme que l’administration de l’Iraq sera progressivement assurée par les structures à venir de l’administration provisoire iraquienne; 6. Engage l’Autorité, dans ce contexte, à remettre dès que possible les responsabilités et pouvoirs gouvernementaux au peuple iraquien et la prie, en coopération selon que de besoin avec le Conseil de gouvernement et le Secrétaire général, de lui rendre compte des progrès réalisés; 7. Invite le Conseil de gouvernement à lui communiquer, au plus tard le 15 décembre 2003, en coopération avec l’Autorité et, si les circonstances le permettent, le Représentant spécial du Secrétaire général, un calendrier et un programme aux fins de la rédaction d’une nouvelle constitution pour l’Iraq et de la tenue d’élections démocratiques conformément à cette constitution; 8. Se déclare résolu à ce que l’Organisation des Nations Unies, agissant par l’intermédiaire du Secrétaire général, de son Représentant spécial et de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, renforce son rôle crucial en Iraq, notamment en apportant des secours humanitaires, en favorisant des conditions propices à la reconstruction économique et au développement de l’Iraq à long terme, et en concourant aux efforts visant à créer et à rétablir les institutions nationales et locales nécessaires à un gouvernement représentatif; 151002f.doc 3 S/RES/1511 (2003) 9. Prie le Secrétaire général de continuer à suivre, si les circonstances le permettent, la ligne de conduite décrite aux paragraphes 98 et 99 du rapport du Secrétaire général en date du 17 juillet 2003 (S/2003/715); 10. Prend note de l’intention du Conseil de gouvernement d’organiser une conférence constitutionnelle et, conscient que la tenue de cette conférence constituera une étape importante de l’évolution vers le plein exercice de la souveraineté, demande qu’elle soit préparée dès que possible par le dialogue et la recherche d’un consensus à l’échelle nationale et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de prêter les compétences uniques de l’Organisation des Nations Unies au peuple iraquien, au moment de la tenue de la conférence ou, si les circonstances le permettent, à l’occasion de la transition politique, notamment la mise en place de procédures électorales; 11. Prie le Secrétaire général de veiller à mettre à disposition les ressources de l’Organisation des Nations Unies et des organisations associées si le Conseil de gouvernement de l’Iraq en fait la demande et, si les circonstances le permettent, d’aider à donner effet au programme du Conseil de gouvernement visé au paragraphe 7 ci-dessus, et encourage les autres organisations compétentes en la matière à apporter leur concours au Conseil de gouvernement iraquien, si celui-ci en fait la demande; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur les responsabilités qui lui incombent au titre de la présente résolution, ainsi que sur l’élaboration d’un calendrier et d’un programme en application du paragraphe 7 ci-dessus et sur leur exécution; 13. Considère que la sécurité et la stabilité conditionnent l’aboutissement du processus politique envisagé au paragraphe 7 ci-dessus et l’aptitude de l’Organisation des Nations Unies à concourir véritablement à ce processus et à l’application de la résolution 1483 (2003), et autorise une force multinationale, sous commandement unifié, à prendre toutes les mesures nécessaires pour contribuer au maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq, notamment afin d’assurer les conditions nécessaires à la mise en oeuvre du calendrier et du programme, ainsi que pour contribuer à la sécurité de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, du Conseil de gouvernement de l’Iraq et des autres institutions de l’administration provisoire iraquienne, et des principaux éléments de l’infrastructure humanitaire et économique; 14. Prie instamment les États Membres de fournir une assistance au titre de ce mandat des Nations Unies, y compris des forces militaires, à la force multinationale visée au paragraphe 13 ci-dessus; 15. Décide de réexaminer les besoins et la mission de la force multinationale visée au paragraphe 13 ci-dessus un an au plus tard à compter de la date de la présente résolution, le mandat de la force devant en tout état de cause expirer au terme du processus politique décrit plus haut aux paragraphes 4 à 7 et 10 et se déclare prêt à examiner à cette occasion, en tenant compte des vues d’un gouvernement iraquien représentatif, internationalement reconnu, s’il est nécessaire de maintenir la force multinationale en fonction; 16. Souligne qu’il importe de constituer une force iraquienne de police et de sécurité efficace en vue de maintenir l’ordre et la sûreté et de combattre le terrorisme, ainsi qu’il est dit au paragraphe 4 de la résolution 1483 (2003), et demande aux États Membres et aux organisations internationales et régionales de 4 0356392f.doc S/RES/1511 (2003) concourir à l’instruction et à l’équipement des forces iraquiennes de police et de sécurité; 17. Exprime au peuple iraquien, à l’Organisation des Nations Unies et aux familles des membres du personnel de l’Organisation et des autres victimes innocentes tuées ou blessées lors de ces attentats meurtriers sa vive sympathie et ses sincères condoléances pour les pertes en vies humaines subies; 18. Condamne sans hésitation les attentats terroristes perpétrés contre l’ambassade de Jordanie le 7 août 2003, le bureau des Nations Unies à Bagdad le 19 août 2003, la mosquée Imam Ali à Najaf le 29 août 2003 et l’ambassade de Turquie le 14 octobre 2003, ainsi que le meurtre d’un diplomate espagnol le 9 octobre 2003 et l’assassinat de Mme Akila al-Hashimi, morte le 25 septembre 2003, et souligne que leurs auteurs doivent être traduits en justice; 19. Demande aux États Membres d’empêcher que des terroristes empruntent leur territoire pour pénétrer en Iraq, que des armes leur soient livrées et qu’ils bénéficient d’appui financier, et souligne qu’il importe de renforcer à cet égard la coopération des pays de la région, en particulier des voisins de l’Iraq; 20. Lance un appel aux États Membres et aux institutions financières internationales pour qu’ils renforcent les efforts qu’ils déploient en vue d’aider le peuple iraquien à reconstruire et à développer l’économie du pays, et demande instamment à ces institutions de prendre immédiatement des mesures afin de faire bénéficier l’Iraq, en collaboration avec le Conseil de gouvernement et avec les ministères iraquiens compétents, de toute la gamme de prêts et autres formes d’aide financière qu’elles offrent; 21. Demande instamment aux États Membres et aux organisations internationales et régionales d’appuyer l’entreprise de reconstruction de l’Iraq lancée lors des consultations techniques des Nations Unies le 24 juin 2003, notamment de faire de substantielles annonces de contributions lors de la conférence internationale de donateurs qui doit se tenir à Madrid les 23 et 24 octobre 2003; 22. Demande aux États Membres et aux organisations compétentes d’aider à répondre aux besoins du peuple iraquien en fournissant les ressources nécessaires à la remise en état et à la reconstruction de l’infrastructure économique de l’Iraq; 23. Souligne qu’il est indispensable de créer à titre prioritaire le Conseil international consultatif et de contrôle visé au paragraphe 12 de la résolution 1483 (2003) et réaffirme que le Fonds de développement pour l’Iraq doit être utilisé dans la transparence, conformément aux dispositions du paragraphe 14 de la résolution 1483 (2003); 24. Rappelle à tous les États Membres les obligations qui leur sont faites aux paragraphes 19 et 23 de la résolution 1483 (2003), en particulier celle d’assurer le transfert de fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques au Fonds de développement pour l’Iraq dans l’intérêt du peuple iraquien; 25. Prie les États-Unis d’Amérique, au nom de la force multinationale visée au paragraphe 13 ci-dessus, de lui rendre compte, selon qu’il conviendra et tous les six mois au moins, des efforts et des progrès accomplis par cette force; 26. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1512 (2003)
IntituléTribunal pénal international pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1512%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1512(2003) Conseil de sécurité Distr. générale 27 octobre 2003 03-58126 (F) 271003 271003 *0358126* Résolution 1512 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à la 4849e séance, le 27 octobre 2003 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002 et 1503 (2003) du 28 août 2003, Ayant examiné la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité en date du 12 septembre 2003 (S/2003/879), et la lettre datée du 8 septembre 2003, adressée au Secrétaire général par la Présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda, qui y est jointe, Ayant examiné également la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité en date du 3 octobre 2003 (S/2003/946), et la lettre datée du 29 septembre 2003, adressée au Secrétaire général par la Présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda, qui y est jointe, Convaincu qu’il est souhaitable d’élargir les attributions des juges ad litem du Tribunal pénal international pour le Rwanda de façon que, pendant qu’ils sont affectés à un procès, ils puissent également se prononcer pendant la phase préalable d’autres affaires, si le besoin s’en fait sentir et s’ils sont en mesure de le faire, Convaincu également qu’il est souhaitable d’accroître le nombre des juges ad litem susceptibles d’être affectés, à un moment donné, à l’une des chambres de première instance du Tribunal pénal international pour le Rwanda de façon que le Tribunal soit mieux à même d’achever tous les procès en première instance avant la fin de 2008, comme l’envisage le plan d’achèvement des travaux, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’amender les articles 11 et 12 quater du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda et d’y substituer les dispositions portées à l’annexe de la présente résolution; 2. Décide de rester activement saisi de la question. 2 0358126f.doc S/RES/1512(2003) Annexe Annexe 11 Composition des Chambres 1. Les Chambres sont composées de 16 juges permanents indépendants, ressortissants d’États différents et, au maximum au même moment, de neuf juges ad litem indépendants, tous ressortissants d’États différents, désignés conformément à l’article 12 ter, paragraphe 2 du présent Statut. 2. Trois juges permanents et, au maximum au même moment, six juges ad litem sont membres de chacune des Chambres de première instance. Chaque Chambre de première instance à laquelle ont été affectés des juges ad litem peut être subdivisée en sections de trois juges chacune, composées à la fois de juges permanents et ad litem . Les sections des Chambres de première instance ont les mêmes pouvoirs et responsabilités que ceux conférés à une Chambre de première instance par le présent Statut et rendent leurs jugements suivant les mêmes règles. 3. Sept des juges permanents siègent à la Chambre d’appel, laquelle est, pour chaque appel, composée de cinq de ses membres. 4. Aux fins de la composition des Chambres du Tribunal pénal international pour le Rwanda, quiconque pourrait être considéré comme le ressortissant de plus d’un État est réputé être ressortissant de l’État où il exerce habituellement ses droits civils et politiques. Article 12 quater Statut des juges ad litem 1. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda, les juges ad litem : a) Bénéficient, mutatis mutandis , des mêmes conditions d’emploi que les juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda; b) Jouissent des mêmes pouvoirs que les juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda, sous réserve du paragraphe 2 ci-après; c) Jouissent des privilèges et immunités, exemptions et facilités d’un juge du Tribunal pénal international pour le Rwanda; d) Sont habilités à se prononcer pendant la phase préalable au procès dans des affaires autres que celles pour lesquelles ils ont été nommés. 2. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda, les juges ad litem : a) Ne peuvent ni être élus Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda ou Président d’une Chambre de première instance, ni participer à son élection, conformément à l’article 13 du présent Statut; b) Ne sont pas habilités : i) À participer à l’adoption du règlement conformément à l’article 14 du présent Statut. Ils sont toutefois consultés avant l’adoption dudit règlement; ii) À participer à l’examen d’un acte d’accusation conformément à l’article 18 du présent Statut; 0358126f.doc 3 S/RES/1512(2003) iii) À participer aux consultations tenues par le Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda au sujet de la nomination de juges, conformément à l’article 13 du Statut, ou de l’octroi d’une grâce ou d’une commutation de peine, conformément à l’article 27 du Statut.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1513 (2003)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1513%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1513 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 28 octobre 2003 03-58414 (F) 281003 281003 *0358414* Résolution 1513 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4850e séance, le 28 octobre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental et réaffirmant en particulier la résolution 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 janvier 2004; 2. Prie le Secrétaire général de lui remettre avant la fin de ce mandat un rapport sur la situation; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1514 (2003)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1514%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1514 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 13 novembre 2003 03-61201 (F) 131103 131103 *0361201* Résolution 1514 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4857e séance, le 13 novembre 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur la Côte d’Ivoire, notamment sa résolution 1479 (2003) du 13 mai 2003 qui a autorisé la création d’une mission politique spéciale en Côte d’Ivoire, comme l’a confirmé la lettre de son président au Secrétaire général (A/58/535), et ses résolutions 1464 (2003) du 4 février 2003 et 1498 (2003) du 4 août 2003, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général du 4 novembre 2003 (S/2003/1069), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire et réaffirmant également son opposition à toute tentative visant à prendre le pouvoir par des moyens inconstitutionnels, Réaffirmant également qu’il a fait sien l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/2003/99) (« l’Accord de Linas-Marcoussis »), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier, Soulignant qu’il est urgent que toutes les parties participent pleinement au Gouvernement de réconciliation nationale afin de lui permettre de mettre en oeuvre intégralement toutes les dispositions de l’Accord de Linas-Marcoussis, Soulignant également l’importance de l’engagement du Gouvernement de réconciliation nationale à redéployer l’administration sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire et rappelant toutes les parties ivoiriennes à leur obligation d’y contribuer positivement, Réaffirmant la nécessité pour le Gouvernement de réconciliation nationale de s’engager dans la mise en oeuvre complète et immédiate du Programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), y compris le démantèlement des milices, et de la restructuration des forces armées, Rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, 2 0361201f.doc S/RES/1514 (2003) Rappelant une nouvelle fois son plein soutien aux efforts que font la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la France pour promouvoir un règlement pacifique du conflit, Notant l’importance qui s’attache au maintien de la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (MINUCI) conformément à sa résolution 1479 (2003), Prenant note avec préoccupation de la persistance de défis pour la stabilité de la Côte d’Ivoire et considérant que la situation en Côte d’Ivoire constitue une menace pour la paix et pour la sécurité internationales dans la région, 1. Décide de proroger au 4 février 2004 le mandat de la mission politique spéciale des Nations Unies en Côte d’Ivoire, la MINUCI; 2. Demande au Secrétaire général de lui remettre avant le 10 janvier 2004 un rapport sur les efforts faits par la MINUCI pour faciliter la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, y compris sur les moyens d’améliorer ces efforts et notamment le renforcement éventuel de la présence des Nations Unies en Côte d’Ivoire; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1515 (2003)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1515%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1515 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 19 novembre 2003 03-62186 (F) *0362186* Résolution 1515 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4862e séance, le 19 novembre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes, notamment les résolutions 242 (1967), 338 (1973) et 1397 (2002), ainsi que les principes de Madrid, Profondément préoccupé par la poursuite des événements tragiques et violents au Moyen-Orient, Exigeant de nouveau la cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terrorisme et toutes provocations, incitations et destructions, Se déclarant de nouveau attaché à la vision d’une région dans laquelle deux États, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, Soulignant la nécessité de parvenir à une paix complète, juste et durable au Moyen-Orient, y compris sur les volets israélo-syrien et israélo-libanais, Se félicitant des efforts diplomatiques déployés par le Quatuor international et par d’autres, et les encourageant , 1. Approuve la Feuille de route axée sur les résultats en vue d’un règlement permanent du conflit israélo-palestinien prévoyant deux États, établie par le Quatuor (S/2003/529); 2. Demande aux parties de s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de la Feuille de route, en coopération avec le Quatuor, et de concrétiser la vision de deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1516 (2003)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1516%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1516 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 20 novembre 2003 03-62491 (F) 201103 201103 *0362491* Résolution 1516 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4867e séance, le 20 novembre 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Réaffirmant la nécessité de combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme, 1. Condamne avec la plus grande vigueur les attentats à la bombe commis à Istanbul (Turquie) les 15 et 20 novembre 2003, qui ont fait de nombreux morts et blessés, ainsi que les autres actes de terrorisme commis dans différents pays, et considère que ces actes, comme tout acte de terrorisme, constituent une menace contre la paix et la sécurité; 2. Exprime sa profonde émotion et adresse ses condoléances aux peuples et aux gouvernements de la Turquie et du Royaume-Uni ainsi qu’aux victimes des attentats terroristes et à leur famille; 3. Exhorte tous les États à collaborer, comme la résolution 1373 (2001) leur en fait l’obligation, aux efforts visant à trouver et traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de ces attentats terroristes; 4. Se déclare plus déterminé que jamais à combattre toutes les formes de terrorisme conformément aux responsabilités que lui confère la Charte des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1517 (2003)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1517%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1517 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 24 novembre 2003 03-62941 (F) 241103 241103 *0362941* Résolution 1517 (2003) Adopté par le Conseil de sécurité à sa 4870e séance, le 24 novembre 2003 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 12 novembre 2003 (S/2003/1078) sur l’Opération des Nations Unies à Chypre, et en particulier l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement de Chypre est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2003, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel du maintien de la paix à la question de l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 juin 2004; 3. Prie instamment la partie chypriote turque et les forces turques d’annuler toutes les restrictions encore imposées à la Force; 4. Exprime sa préoccupation face aux nouvelles violations que continuent de commettre la partie chypriote turque et les forces turques à Strovilia et les prie instamment de rétablir le statu quo militaire qui y existait avant le 30 juin 2000; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 1er juin 2004 au plus tard, un rapport sur l’application de la présente résolution; 6. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1518 (2003)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1518%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1518 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 24 novembre 2003 03-63102 (F) 241103 241103 *0363102* Résolution 1518 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4872e séance, le 24 novembre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, Rappelant en outre la décision qu’il a prise dans sa résolution 1483 (2003) du 22 mai 2003 de dissoudre le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 661 (1990), Soulignant qu’il importe que tous les États Membres s’acquittent des obligations qui leur incombent au titre du paragraphe 10 de la résolution 1483 (2003), Considérant que la situation en Iraq, si elle s’est améliorée, continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de créer, avec effet immédiat, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité, comprenant tous les membres du Conseil, qui continuera à recenser, en application du paragraphe 19 de la résolution 1483 (2003), les personnes et les entités visées dans ce paragraphe, notamment en actualisant la liste des personnes et entités qui ont déjà été recensées par le Comité créé en application du paragraphe 6 de la résolution 661 (1990), et qui lui fera rapport sur ses travaux; 2. Décide d’adopter les directives (référence SC/7791 IK/365 du 12 juin 2003) et les définitions (référence SC/7831 IK/372 du 29 juillet 2003) précédemment convenues par le Comité créé en application du paragraphe 6 de la résolution 661 (1990) afin d’appliquer les dispositions des paragraphes 19 et 23 de la résolution 1483 (2003) et décide en outre que le Comité pourra modifier ces directives et ces définitions en fonction de considérations nouvelles; 3. Décide que le mandat du Comité visé au paragraphe 1 ci-dessus sera maintenu à l’examen et que sera envisagée la possibilité d’autoriser la tâche supplémentaire consistant à observer si les États Membres s’acquittent des obligations qui leur incombent au titre du paragraphe 10 de la résolution 1483 (2003); 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1519 (2003)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1519%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1519 (2003) Conseil de sécurité 16 décembre 2003 03-65883 (F) 161203 161203 *0365883* Résolution 1519 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4885e séance, le 16 décembre 2003 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a instauré un embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la Somalie (ci-après dénommé l’« embargo sur les armes »), ses résolutions 1356 (2001) du 19 juin 2001, 1407 (2002) du 3 mai 2002, 1425 (2002) du 22 juillet 2002, 1474 (2003) du 8 avril 2003 ainsi que les déclarations faites par son président le 12 mars 2003 (S/PRST/2003/2), et le 11 novembre 2003 (S/PRST/2003/19), Soulignant de nouveau qu’il appuie fermement le processus de réconciliation nationale en Somalie et la Conférence de réconciliation nationale en Somalie en cours, saluant les efforts déployés par le Kenya, qui accueille la Conférence parrainée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement, et réaffirmant l’importance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant qu’aucun État, en particulier de la région, ne devrait s’immiscer dans les affaires intérieures de la Somalie, cette ingérence ne pouvant que déstabiliser davantage le pays, contribuer à créer un climat de crainte, avoir un effet néfaste sur la situation des droits de l’homme et compromettre la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, et soulignant que le territoire somalien ne devrait pas être utilisé pour déstabiliser la sous-région, Se déclarant de nouveau gravement préoccupé par les flux continus d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie et transitent par celle-ci, en provenance de sources extérieures au pays, en violation de l’embargo sur les armes, ayant conscience des liens entre le processus de réconciliation nationale en Somalie et l’application de l’embargo sur les armes et sachant que ces deux processus sont complémentaires, Ayant examiné le rapport du Groupe d’experts en date du 4 novembre 2003 (S/2003/1035), présenté en application du paragraphe 7 de la résolution 1474 (2003), 2 0365883f.doc S/RES/1519 (2003) Se déclarant satisfait de la mission effectuée par le Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après « le Comité »), sous la conduite du Président du Comité, dans les États de la région du 11 au 21 novembre 2003, et qui devrait contribuer à donner tout son effet à l’embargo sur les armes, Rappelant qu’il importe de mieux appliquer l’embargo sur les armements en Somalie et d’en renforcer la surveillance en procédant systématiquement à des enquêtes minutieuses sur les violations de l’embargo sur les armes et se déclarant résolu à faire répondre les auteurs de ces violations de leurs actes, Considérant que la situation en Somalie constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre 7 de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États et autres parties intéressées sont tenus de se conformer pleinement aux résolutions 733 (1992) et 1356 (2001) et réaffirme que le non-respect de cette obligation constitue une violation des dispositions de la Charte des Nations Unies; 2. Prie le Secrétaire général de créer un groupe de contrôle (ci-après le « Groupe de contrôle ») composé d’un maximum de quatre experts, pour une période de six mois commençant aussitôt que possible après l’adoption de la présente résolution, qui sera installé à Nairobi et, dans le cadre du mandat énoncé ci-après, axera son action sur les violations en cours de l’embargo sur les armes, notamment les transferts de munitions, d’armes à usage unique et d’armes légères : a) Enquêter sur les violations de l’embargo sur les armes, y compris les voies d’accès terrestres, aériennes et maritimes à la Somalie; b) Fournir des informations détaillées et formuler des recommandations précises dans les domaines techniques ayant un rapport avec les violations ainsi qu’avec les mesures visant à faire respecter et à renforcer l’application de l’embargo sur les armes sous ses divers aspects; c) Procéder à des enquêtes sur le terrain, en Somalie, là où cela est possible, et dans les États voisins de la Somalie et dans d’autres États, selon qu’il conviendra; d) Évaluer les progrès des États de la région pour ce qui est de faire pleinement respecter l’embargo sur les armes, notamment en examinant leur régime de douane et de contrôle des frontières; e) Soumettre au Comité dans son rapport final un projet de liste de ceux qui continuent à violer l’embargo sur les armes en Somalie et en dehors de la Somalie, ainsi que ceux qui les soutiennent directement, en vue d’éventuelles mesures que le Conseil prendrait; f) Formuler des recommandations en s’appuyant sur ses enquêtes et les rapports précédents du Groupe d’experts (S/2003/223 et S/2003/1035) nommé en application des résolutions 1425 (2002) et 1474 (2003); 3. Demande en outre au Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour financer les travaux du Groupe de contrôle; 4. Demande à toutes les parties, somaliennes et régionales, ainsi qu’aux responsables de l’administration et autres parties contactées en dehors de la région, de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle dans l’exécution de son mandat 0365883f.doc 3 S/RES/1519 (2003) et prie celui-ci de l’aviser immédiatement, par l’intermédiaire du Comité, de tout défaut de coopération; 5. Demande à tous les États de la région et aux organisations régionales, en particulier l’Autorité intergouvernementale pour le développement, l’Union africaine et la Ligue des États arabes, de mettre en place des centres de liaison en vue de renforcer la coopération avec le Groupe de contrôle et de faciliter l’échange d’informations; 6. Demande au Groupe de contrôle de lui rendre compte à mi-parcours, par l’intermédiaire du Comité, et de lui soumettre, pour examen, par l’intermédiaire du Comité, un rapport final à l’expiration de son mandat; 7. Encourage tous les États signataires de la Déclaration de Nairobi sur le problème de la prolifération des armes légères dans la région des Grands Lacs et la corne de l’Afrique d’appliquer rapidement les mesures demandées dans le Plan d’action coordonné en tant que moyen important de soutenir l’embargo sur les armes en Somalie; 8. Demande aux États limitrophes de faire connaître trimestriellement au Comité les mesures qu’ils auront prises pour faire respecter l’embargo sur les armes, en gardant à l’esprit leur rôle crucial dans l’application de l’embargo sur les armes; 9. Encourage la communauté des donateurs, y compris le Forum des partenaires de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, de fournir une assistance technique et matérielle aux États de la région, ainsi qu’aux organisations régionales, à l’Autorité, à l’Union africaine et à la Ligue des États arabes, afin d’apporter un appui à leur capacité nationale et régionale de surveiller et de faire respecter l’embargo sur les armes, notamment de surveiller les côtes ainsi que les frontières terrestres et aériennes de la Somalie; 10. Encourage les États Membres de la région à poursuivre leurs efforts en adoptant les lois ou règlements nécessaires pour assurer le respect effectif de l’embargo sur les armes; 11. Se déclare résolu à examiner la situation concernant l’application de l’embargo sur les armes en Somalie sur la base de l’information fournie par le Groupe de contrôle dans ses rapports; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1520 (2003)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1520%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1520 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2003 03-66943 (F) 221203 221203 *0366943* Résolution 1520 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4889e séance, le 22 décembre 2003 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 9 décembre 2003 (S/2003/1148), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2004, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2003
CôteS/RES/1521 (2003)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1521%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1521 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2003 03-66961 (F) *0366961* Résolution 1521 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4890e séance, le 22 décembre 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Prenant note des rapports en date du 7 août 2003 (S/2003/779) et du 28 octobre 2003 (S/2003/937 et S/2003/937/Add.1) que le Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria a présentés en application de la résolution 1478 (2003), Se déclarant gravement préoccupé par les conclusions du Groupe d’experts indiquant que les mesures imposées par la résolution 1343 (2001) continuent d’être violées, notamment en ce qui concerne l’acquisition d’armes, Accueillant avec satisfaction l’Accord général de paix signé le 18 août 2003 à Accra par l’ancien Gouvernement libérien, les Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD) et le Mouvement pour la démocratie au Libéria (MODEL), et l’entrée en fonctions, le 14 octobre 2003, du Gouvernement national de transition du Libéria présidé par M. Gyude Bryant, Engageant tous les États de la région, en particulier le Gouvernement national de transition du Libéria, à coopérer pour instaurer dans la région une paix durable, y compris par l’entremise de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Groupe de contact international sur le Libéria, de l’Union du fleuve Mano et du Processus de Rabat, Notant toutefois avec inquiétude que le cessez-le-feu et l’Accord général de paix ne sont pas encore appliqués par toutes les parties dans tout le Libéria, et qu’une grande partie du pays échappe au contrôle du Gouvernement national de transition du Libéria, notamment les zones dans lesquelles la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) ne s’est pas encore déployée, Reconnaissant le lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles, comme les diamants et le bois, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et le trafic d’armes illégales qui contribuent grandement à attiser et exacerber les conflits en Afrique de l’Ouest, en particulier au Libéria, 2 0366961f.doc S/RES/1521 (2003) Considérant que la situation au Libéria ainsi que la prolifération des armes et la présence de très nombreux protagonistes non étatiques armés, y compris des mercenaires, dans la sous-région continuent de menacer la paix et la sécurité internationales en Afrique de l’Ouest, et en particulier le processus de paix au Libéria, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, A Rappelant ses résolutions 1343 (2001) du 7 mars 2001, 1408 (2002) du 6 mai 2002, 1478 (2003) du 6 mai 2003, 1497 (2003) du 1er août 2003 et 1509 (2003) du 19 septembre 2003, Notant que les changements intervenus au Libéria, en particulier le départ de l’ancien Président Charles Taylor et la formation du Gouvernement national de transition du Libéria, et les progrès réalisés dans le processus de paix en Sierra Leone nécessitent qu’il révise son action en vertu du Chapitre VII, pour tenir compte de ces circonstances, 1. Décide de lever les interdictions imposées aux paragraphes 5, 6 et 7 de sa résolution 1343 (2001) et aux paragraphes 17 et 28 de sa résolution 1478 (2003) et de dissoudre le Comité créé par sa résolution 1343 (2001); B 2. a) Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher la vente ou la fourniture au Libéria, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, ou encore en utilisant des navires ou des aéronefs immatriculés chez eux, d’armements et de matériel connexe, de quelque type que ce soit, y compris des armes et des munitions, des véhicules et équipements militaires, des équipements paramilitaires et des pièces détachées pour les susdits, qu’ils proviennent ou non de leur territoire; b) Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture au Libéria, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, d’une formation ou d’une assistance technique concernant la livraison, la fabrication, l’entretien ou l’utilisation des articles énumérés à l’alinéa a) ci-dessus; c) Réaffirme que les mesures visées aux alinéas a) et b) ci-dessus s’appliqueront à toutes les ventes ou livraisons d’armes et de matériel connexe à tout destinataire au Libéria, y compris tous les protagonistes non étatiques, tels que le LURD et le MODEL, et tous les groupes armés et milices, qu’ils aient ou non cessé leurs activités; d) Décide que les mesures imposées aux alinéas a) et b) ci-dessus ne s’appliqueront pas aux livraisons d’armes et de matériel connexe ni à la fourniture de services de formation ou d’assistance technique destinés uniquement à appuyer les activités de la MINUL ou à être utilisés par elle; e) Décide que les mesures imposées aux alinéas a) et b) ci-dessus ne s’appliqueront pas aux livraisons d’armes et de matériel connexe ni à la fourniture de services de formation ou d’assistance technique destinés uniquement à appuyer un programme international de formation et de réforme des forces armées et des forces de police libériennes ou à être utilisés dans le cadre d’un tel programme, qui 0366961f.doc 3 S/RES/1521 (2003) aura été approuvé à l’avance par le Comité créé en application du paragraphe 21 ci- dessous (ci-après dénommé « le Comité »); f) Décide que les mesures imposées aux alinéas a) et b) ci-dessus ne s’appliqueront pas à la fourniture de matériel militaire non meurtrier, destiné uniquement à des fins humanitaires ou à des fins de protection, ni aux services connexes d’assistance technique ou de formation technique, qui auront été approuvés à l’avance par le Comité; g) Affirme que les mesures imposées à l’alinéa a) ci-dessus ne s’appliqueront pas aux vêtements de protection, y compris les gilets pare-balles et les casques militaires, temporairement exportés au Libéria par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires ou d’aide au développement et le personnel associé, pour leur usage personnel uniquement; 3. Exige que tous les États d’Afrique de l’Ouest prennent des mesures pour empêcher des individus et des groupes armés d’utiliser leur territoire pour préparer et commettre des agressions contre les pays voisins et s’abstiennent de toute action susceptible de contribuer à déstabiliser davantage la situation dans la sous-région; 4. a) Décide aussi que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de tous les individus, désignés par le Comité, qui font peser une menace sur le processus de paix au Libéria, ou qui mènent des activités visant à porter atteinte à la paix et à la stabilité au Libéria et dans la sous-région, y compris les hauts responsables du gouvernement de l’ancien Président Charles Taylor et leurs conjoints, les membres des anciennes forces armées libériennes qui conservent des liens avec l’ancien Président Charles Taylor, les personnes dont le Comité aura établi qu’elles agissent en violation des dispositions du paragraphe 2 ci-dessus, et toutes autres personnes associées à des entités fournissant un appui financier ou militaire à des groupes rebelles armés au Libéria ou dans des pays de la région, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe ne peut contraindre un État à refuser à ses propres nationaux l’entrée sur son territoire; b) Décide que les mesures imposées à l’alinéa a) du paragraphe 4 ci-dessus continueront de s’appliquer aux personnes déjà désignées conformément à l’alinéa a) du paragraphe 7 de la résolution 1343 (2001), en attendant que le Comité ait désigné les personnes visées à l’alinéa a) du paragraphe 4 ci-dessus; c) Décide que les mesures imposées à l’alinéa a) du paragraphe 4 ci-dessus ne s’appliqueront pas si le Comité détermine que le voyage se justifie pour des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux, ou s’il conclut qu’une dérogation favoriserait par ailleurs la réalisation des objectifs des résolutions du Conseil, à savoir l’instauration de la paix, de la stabilité et de la démocratie au Libéria et l’établissement d’une paix durable dans la sous-région; 5. Se déclare prêt à mettre fin aux mesures imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 2 et à l’alinéa a) du paragraphe 4 ci-dessus lorsqu’il aura constaté que le cessez-le-feu au Libéria est pleinement respecté et maintenu, que le désarmement, la démobilisation, la réinsertion, le rapatriement et la restructuration du secteur de la sécurité ont été menés à bien, que les dispositions de l’Accord général de paix sont appliquées intégralement et que des progrès notables ont été réalisés en ce qui concerne le rétablissement et le maintien de la stabilité au Libéria et dans la sous-région; 4 0366961f.doc S/RES/1521 (2003) 6. Décide que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour interdire l’importation directe ou indirecte sur leur territoire de tous les diamants bruts provenant du Libéria, qu’ils soient ou non d’origine libérienne; 7. Demande au Gouvernement national de transition du Libéria de mettre en place d’urgence un régime de certificats d’origine des diamants bruts libériens qui soit efficace, transparent et vérifiable sur le plan international en vue de sa participation au Processus de Kimberley, et de présenter au Comité une description détaillée du régime envisagé; 8. Se déclare prêt à mettre fin aux mesures mentionnées au paragraphe 6 ci- dessus lorsque le Comité, ayant pris l’avis d’experts, aura décidé que le Libéria a mis en place un régime efficace, transparent et vérifiable sur le plan international de certificats d’origine des diamants bruts libériens; 9. Encourage le Gouvernement national de transition du Libéria à prendre des mesures pour participer dès que possible au Processus de Kimberley; 10. Décide que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’importation sur leur territoire de tous bois ronds et bois d’oeuvre provenant du Libéria; 11. Engage instamment le Gouvernement national de transition du Libéria à exercer pleinement son autorité et son contrôle sur les régions productrices de bois d’oeuvre, et à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que les recettes publiques provenant du secteur forestier libérien ne soient pas utilisées pour attiser le conflit ou de quelque autre manière en violation des résolutions du Conseil, mais soient utilisées à des fins légitimes dans l’intérêt de la population libérienne, et notamment aux fins du développement; 12. Se déclare prêt à mettre fin aux mesures imposées au paragraphe 10 ci- dessus lorsqu’il aura constaté que les objectifs énoncés au paragraphe 11 ont été atteints; 13. Encourage le Gouvernement national de transition du Libéria à instituer des mécanismes de surveillance des activités d’exploitation forestière qui favorisent des pratiques commerciales responsables, et à créer des mécanismes de comptabilité et d’audit transparents en vue de garantir que toutes les recettes publiques, y compris celles provenant du Liberian International Ship and Corporate Registry, ne soient pas utilisées pour attiser le conflit ou de quelque autre manière en violation des résolutions du Conseil, mais soient utilisées à des fins légitimes dans l’intérêt de la population libérienne, et notamment aux fins du développement; 14. Prie instamment toutes les parties à l’Accord général de paix du 18 août 2003 d’honorer pleinement leurs engagements et de s’acquitter de leurs responsabilités au sein du Gouvernement national de transition du Libéria, et de ne pas entraver le rétablissement de l’autorité du Gouvernement sur tout le pays, en particulier sur les ressources naturelles; 15. Invite les États, les organisations internationales compétentes et les autres entités en mesure de le faire à offrir une aide au Gouvernement national de transition du Libéria pour lui permettre d’atteindre les objectifs énoncés aux paragraphes 7, 11 et 13 ci-dessus, y compris la promotion de pratiques commerciales responsables et écologiquement viables dans le secteur forestier, et à proposer une aide en vue de faciliter l’application du Moratoire de la CEDEAO sur 0366961f.doc 5 S/RES/1521 (2003) l’importation, l’exportation et la fabrication d’armes légères en Afrique de l’Ouest, adopté à Abuja le 31 octobre 1998 (S/1998/1194, annexe); 16. Encourage l’Organisation des Nations Unies et les autres donateurs à aider les autorités de l’aviation civile libérienne, notamment en leur fournissant une assistance technique, à améliorer le professionnalisme de leur personnel et leurs capacités de formation et à se conformer aux normes et pratiques de l’Organisation de l’aviation civile internationale; 17. Prend acte de la création par le Gouvernement national de transition du Libéria d’un comité d’examen chargé d’établir des procédures en vue de satisfaire aux conditions posées par le Conseil de sécurité pour la levée des mesures imposées par la présente résolution; 18. Décide que les mesures imposées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 ci-dessus seront valables pendant 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, sauf décision contraire, et qu’à l’expiration de ce délai, il réexaminera sa position, évaluera les progrès accomplis sur la voie de la réalisation des objectifs visés aux paragraphes 5, 7 et 11 et, sur cette base, déterminera s’il faut ou non les proroger; 19. Décide de réexaminer les mesures visées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 ci- dessus d’ici au 17 juin 2004, d’évaluer les progrès accomplis sur la voie de la réalisation des objectifs visés aux paragraphes 5, 7 et 11 et, sur cette base, de déterminer s’il faut ou non y mettre fin; 20. Décide de réexaminer régulièrement les mesures imposées aux paragraphes 6 et 10 ci-dessus, en vue d’y mettre fin le plus tôt possible une fois satisfaites les conditions posées aux paragraphes 7 et 11, de façon à générer des recettes pour la reconstruction et le développement du Libéria; 21. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son Règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité, composé de tous les membres du Conseil, qui sera chargé des tâches ci-après : a) Suivre l’application des mesures énoncées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 ci-dessus, en tenant compte des rapports du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 22; b) Demander à tous les États, en particulier à ceux de la sous-région, de l’informer des initiatives qu’ils auront prises pour appliquer effectivement ces mesures; c) Examiner les demandes de dérogation visées aux alinéas e) et f) du paragraphe 2 et à l’alinéa c) du paragraphe 4 ci-dessus et se prononcer à leur sujet; d) Désigner les personnes visées par les mesures imposées au paragraphe 4 ci-dessus et tenir leur liste à jour; e) Rendre publics, par les moyens d’information appropriés, les renseignements qu’il juge pertinents, y compris la liste visée à l’alinéa d) ci-dessus; f) Envisager et prendre, dans le cadre de la présente résolution, les dispositions appropriées au sujet des questions et problèmes en suspens portés à son attention, s’agissant des mesures imposées par les résolutions 1343 (2001), 1408 (2002) et 1478 (2003) pendant que ces résolutions étaient en vigueur; 6 0366961f.doc S/RES/1521 (2003) g) Lui faire rapport en présentant ses observations et recommandations; 22. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de créer, dans le mois qui suivra la date d’adoption de la présente résolution et pour une période de cinq mois, un groupe d’experts de cinq membres au maximum possédant la gamme de compétences nécessaires à l’exécution du mandat décrit dans le présent paragraphe, en tirant parti autant que possible des compétences des membres du Groupe d’experts créé par la résolution 1478 (2003), le nouveau groupe étant chargé des tâches ci-après : a) Effectuer une mission d’évaluation au Libéria et dans les États voisins pour enquêter sur le respect, et les violations éventuelles, des mesures visées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 ci-dessus, y compris les violations dans lesquelles pourraient être impliqués des mouvements rebelles et des pays voisins, et établir un rapport à ce sujet dans lequel devront figurer tous renseignements pouvant aider le Comité à désigner les personnes visées à l’alinéa a) du paragraphe 4 ci-dessus, et indiquant les diverses sources, telles que les ressources naturelles, de financement de l’acquisition illicite d’armes; b) Évaluer dans quelle mesure les objectifs fixés aux paragraphes 5, 7 et 11 ci-dessus ont été atteints; c) Présenter au Conseil le 30 mai 2004 au plus tard, par l’intermédiaire du Comité, un rapport contenant ses observations et ses recommandations, y compris, entre autres, sur la façon d’atténuer le plus possible les répercussions humanitaires et socioéconomiques des mesures imposées au paragraphe 10 ci-dessus; 23. Se félicite que la MINUL soit prête, dans les limites de ses capacités et de ses zones de déploiement, et sans préjudice de son mandat, une fois qu’elle aura été pleinement déployée et qu’elle s’acquittera de ses fonctions essentielles, à aider le Comité créé conformément au paragraphe 21 ci-dessus et le Groupe d’experts créé conformément au paragraphe 22 ci-dessus à suivre l’application des mesures visées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 ci-dessus, et prie la Mission des Nations Unies en Sierra Leone et la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire, également sans compromettre leur capacité à s’acquitter de leur mandat, de prêter leur concours au Comité et au Groupe d’experts en leur communiquant toute information intéressant la mise en oeuvre des mesures prévues aux paragraphes 2, 4, 6 et 10, dans le contexte d’une coordination accrue de l’action des missions et bureaux des Nations Unies en Afrique de l’Ouest; 24. Demande à nouveau à la communauté internationale des donateurs de prêter son concours à l’exécution d’un programme de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement, d’apporter une aide internationale soutenue au processus de paix, et de contribuer généreusement aux appels globaux dans le domaine humanitaire, et prie en outre celle-ci de répondre aux besoins financiers, administratifs et techniques immédiats du Gouvernement national de transition du Libéria; 25. Encourage le Gouvernement national de transition du Libéria à entreprendre, avec le concours de la MINUL, une action appropriée en vue de faire connaître à la population libérienne la raison d’être des mesures imposées dans la présente résolution, y compris les critères à satisfaire pour qu’elles soient levées; 0366961f.doc 7 S/RES/1521 (2003) 26. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, d’ici au 30 mai 2004, un rapport, établi à partir des informations communiquées par toutes les sources pertinentes, y compris le Gouvernement national de transition du Libéria, la MINUL et la CEDEAO, concernant les progrès accomplis sur la voie de la réalisation des objectifs décrits aux paragraphes 5, 7 et 11 ci-dessus; 27. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1455 (2003)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1455%20(2003)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1455 (2003) Conseil de sécurité Distr. générale 17 janvier 2003 03-21408 (F) *0321408* Résolution 1455 (2003) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4686e séance, le 17 janvier 2003 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000, 1363 (2001) du 30 juillet 2001, 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1390 (2002) du 16 janvier 2002 et 1452 (2002) du 20 décembre 2002, Soulignant que tous les États Membres sont tenus d’appliquer intégralement la résolution 1373 (2001), y compris en ce qui concerne tout membre des Taliban ou de l’organisation Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban ou à l’organisation Al-Qaida, qui participent au financement d’actes de terrorisme, les organisent, les facilitent, les préparent, les exécutent ou leur apportent un soutien, ainsi que de faciliter le respect des obligations imposées en matière de lutte contre le terrorisme, conformément à ses résolutions pertinentes, Réaffirmant la nécessité de combattre par tous les moyens, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies et du droit international, les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par les actes de terrorisme, Notant que, en donnant effet aux mesures énoncées au paragraphe 4 b) de la résolution 1267 (1999), au paragraphe 8 c) de la résolution 1333 (2000) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002), il faut tenir pleinement compte des dispositions des paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002), Réitérant sa condamnation du réseau Al-Qaida et des groupes terroristes associés pour les nombreux actes terroristes criminels qu’ils commettent et qui ont pour but de tuer des civils innocents, et d’autres personnes, et de détruire des biens, Condamnant à nouveau catégoriquement toutes les formes de terrorisme et tous les actes de terrorisme, comme il l’a fait dans ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001, 1438 (2002) du 14 octobre 2002, 1440 (2002) du 24 octobre 2002 et 1450 (2002) du 13 décembre 2002, Réaffirmant que les actes de terrorisme international constituent une menace à la paix et à la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 2 0321408f.doc S/RES/1455 (2003) 1. Décide d’améliorer la mise en oeuvre des mesures imposées au paragraphe 4 b) de la résolution 1267 (1999), au paragraphe 8 c) de la résolution 1333 (2000) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002); 2. Décide que les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus seront de nouveau améliorées dans 12 mois ou plus tôt s’il y a lieu; 3. Souligne qu’il est nécessaire d’améliorer la coordination et de renforcer les échanges d’information entre le Comité créé par sa résolution 1267 (1999) (dénommé ci-après « le Comité ») et le Comité créé par sa résolution 1373 (2001); 4. Prie le Comité de communiquer aux États Membres la liste visée au paragraphe 2 de la résolution 1390 (2002) au moins tous les trois mois et appelle l’attention de tous les États Membres sur le fait qu’il importe de fournir au Comité, dans la mesure du possible, le nom des membres de l’organisation Al-Qaida et des Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités associés, avec les éléments d’information qui permettent de les identifier, de façon que le Comité puisse envisager d’ajouter d’autres noms et des indications complémentaires sur sa liste, sauf si cela compromettait les enquêtes ou les poursuites; 5. Demande à tous les États de continuer à prendre d’urgence des mesures pour faire respecter et renforcer, le cas échéant en promulguant des lois ou en adoptant des décisions administratives, les dispositions de leur législation ou réglementation nationales adoptées à l’encontre de leurs nationaux ou d’autres personnes ou entités opérant sur leur territoire pour prévenir et réprimer les violations des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, et d’informer le Comité de l’adoption de ces mesures, et invite les États à communiquer au Comité les résultats de toutes les enquêtes menées et poursuites engagées à ce titre, sauf si cela compromettait lesdites enquêtes ou poursuites; 6. Demande à tous les États de présenter un rapport actualisé au Comité au plus tard 90 jours après l’adoption de la présente résolution sur toutes les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus et sur toutes les enquêtes menées et poursuites engagées à ce titre, y compris un état détaillé récapitulant les avoirs des personnes et des entités inscrites sur la liste qui ont été gelés sur le territoire des États Membres, sauf si cela compromettait les enquêtes ou les poursuites; 7. Demande à tous les États, aux organismes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, aux autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe de suivi visé au paragraphe 8 ci-dessous, notamment en communiquant les éléments d’information que le Comité pourrait rechercher conformément aux dispositions de toutes les résolutions pertinentes et en fournissant tous les renseignements utiles, dans la mesure du possible, afin de faciliter l’identification de toutes les personnes et entités inscrites sur la liste; 8. Prie le Secrétaire général, après l’adoption de la présente résolution et agissant en consultation avec le Comité, de nommer à nouveau cinq experts, en faisant appel, autant que possible et s’il y a lieu, aux compétences des membres du Groupe de suivi créé en application du paragraphe 4 a) de la résolution 1363 (2001), pour surveiller pendant une nouvelle période de 12 mois l’application des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution et examiner les pistes voulues relatives à toutes les carences éventuelles qui auraient été constatées à cet égard; 0321408f.doc 3 S/RES/1455 (2003) 9. Prie le Président du Comité de lui présenter, au moins tous les 90 jours, un rapport oral détaillé sur l’ensemble des travaux du Comité et du Groupe de suivi et décide que ces mises à jour comprendront une brève description des progrès réalisés dans la présentation des rapports visés au paragraphe 6 de la résolution 1390 (2002) et au paragraphe 6 ci-dessus; 10. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le Groupe de suivi et le Comité et son président aient accès en temps voulu aux compétences techniques et aux ressources dont ils pourraient avoir besoin aux fins de l’accomplissement de leurs missions; 11. Prie le Comité d’envisager, lorsque les circonstances s’y prêteront, d’organiser une visite du Président et/ou de membres du Comité dans certains pays pour mieux assurer la mise en oeuvre intégrale et effective des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, en vue d’encourager les États à appliquer toutes les résolutions pertinentes du Conseil; 12. Prie le Groupe de suivi de présenter un programme de travail détaillé dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution et d’aider le Comité à formuler, à l’intention des États Membres, des directives sur le mode de présentation des rapports visés au paragraphe 6 ci-dessus; 13. Prie également le Groupe de suivi de présenter au Comité deux rapports écrits, le 15 juin 2003 au plus tard pour le premier et le 1er novembre 2003 au plus tard pour le second, sur l’application des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus et de faire des exposés au Comité lorsque celui-ci le demandera; 14. Prie en outre le Comité, par l’intermédiaire de son président, de fournir oralement au Conseil le 1er août 2003 et le 15 décembre 2003 au plus tard, des évaluations détaillées de la manière dont les États Membres appliquent les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, sur la base de leurs rapports visés au paragraphe 6 ci-dessus et au paragraphe 6 de la résolution 1390 (2002) et de tous les passages pertinents des rapports présentés par les États Membres en application de la résolution 1373 (2001), et suivant des critères transparents que le Comité établira et communiquera à tous les États Membres, tout en examinant les recommandations supplémentaires formulées par le Groupe de suivi, en vue de recommander des mesures complémentaires que le Conseil pourrait envisager d’adopter pour améliorer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus; 15. Prie le Comité, sur la base des évaluations orales qu’il présentera au Conseil, par l’intermédiaire de son président, comme indiqué au paragraphe 14 ci-dessus, d’établir et de communiquer ensuite au Conseil une évaluation écrite des dispositions prises par les États pour appliquer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1522 (2004)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1522%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1522 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 15 janvier 2004 04-20866 (F) 150104 150104 *0420866* Résolution 1522 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4894e séance le 15 janvier 2004 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président sur la situation en République démocratique du Congo, Encouragé par les progrès accomplis dans le processus de paix en République démocratique du Congo depuis la conclusion de l’Accord global et inclusif signé à Pretoria le 17 décembre 2002 et l’établissement qui s’en est suivi du gouvernement d’unité nationale et de transition, Considérant que la réforme du secteur de la sécurité, y compris le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR) des anciens combattants, l’intégration et la restructuration effectives des forces armées des ex-belligérants congolais, et l’établissement d’une police nationale intégrée, sont des éléments déterminants pour la réussite du processus de transition en République démocratique du Congo, Réaffirmant , à cet égard, que la responsabilité incombe essentiellement au gouvernement d’unité nationale et de transition, saluant l’établissement d’un haut commandement intégré, et appelant à une coopération effective à tous les niveaux des forces armées congolaises, 1. Salue les efforts actuellement entrepris pour mettre en place la première brigade intégrée et unifiée à Kisangani en tant qu’étape vers l’élaboration et la mise en oeuvre d’un programme global pour la formation d’une armée nationale congolaise intégrée et restructurée; 2. Décide que, dans la mesure où le gouvernement d’unité nationale et de transition a été établi et est en fonctions, l’exigence de la démilitarisation de Kisangani et de ses environs exprimée au paragraphe 3 de sa résolution 1304 (2000) ne s’appliquera pas aux forces intégrées et restructurées de la République démocratique du Congo et aux forces armées comprises dans le programme global pour la formation d’une armée nationale restructurée et intégrée; 3. Appelle instamment le gouvernement d’unité nationale et de transition à prendre les mesures appropriées, pour la restructuration et l’intégration des forces armées de la République démocratique du Congo, conformément à l’Accord global 2 0420866f.doc S/RES/1522 (2004) et inclusif, y compris la mise en place d’un conseil suprême de défense et l’élaboration d’un programme national pour le DDR ainsi que du cadre législatif nécessaire; 4. Appelle la communauté internationale à continuer d’apporter son aide pour l’intégration et la restructuration des forces armées de la République démocratique du Congo, conformément à la résolution 1493 (2003) du Conseil de sécurité; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1523 (2004)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1523%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1523 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2004 04-22556 (F) *0422556* Résolution 1523 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4905e séance, le 30 janvier 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental et réaffirmant en particulier la résolution 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 30 avril 2004; 2. Prie le Secrétaire général de présenter un rapport sur la situation avant la fin dudit mandat; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1524 (2004)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1524%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1524 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2004 04-22574 (F) 0422574 Résolution 1524 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4906e séance, le 30 janvier 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et, en particulier, sa résolution 1494 (2003) du 30 juillet 2003, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 14 janvier 2004 (S/2004/26), Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Déplorant que les auteurs de l’attentat contre un hélicoptère de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), abattu le 8 octobre 2001, qui a entraîné le décès des neuf personnes qui se trouvaient à bord, n’aient toujours pas été identifiés, Soulignant que l’absence prolongée de progrès concernant les éléments clefs d’un règlement global du conflit en Abkhazie (Géorgie) est inacceptable, Se félicitant toutefois de l’impulsion positive donnée au processus de paix dirigé par l’Organisation des Nations Unies par les réunions périodiques de haut niveau du Groupe des Amis à Genève et par la rencontre au sommet entre la Géorgie et la Fédération de Russie, en mars 2003, Notant que des élections présidentielles se sont tenues en janvier en Géorgie et encourageant les nouveaux dirigeants géorgiens, ainsi que la partie abkhaze, à oeuvrer pour un règlement politique global et pacifique du conflit en Abkhazie (Géorgie), Se félicitant également du rôle important que la MONUG et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) ont joué dans la stabilisation de la situation dans la zone de conflit et soulignant son attachement à ce qu’elles continuent à coopérer étroitement dans l’accomplissement de leurs missions respectives, 2 0422574f.doc S/RES/1524 (2004) 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 14 janvier 2004 (S/2004/26); 2. Réaffirme l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et la nécessité de définir le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien en se conformant strictement à ces principes; 3. Remercie le Secrétaire général et sa Représentante spéciale pour les efforts soutenus qu’ils ont déployés, avec l’assistance de la Fédération de Russie en sa qualité de facilitateur, du Groupe des Amis du Secrétaire général et de l’OSCE en vue de favoriser la stabilisation de la situation et de parvenir à un règlement politique global, qui devra notamment porter sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et appuie vigoureusement leurs efforts; 4. Souligne , en particulier, son appui énergique au document sur les « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture, rédigé par le Groupe des Amis avec le plein appui de tous ses membres; 5. Regrette profondément le refus persistant de la partie abkhaze d’accepter une discussion sur le contenu de ce document, engage instamment à nouveau cette partie à prendre acte du document et de sa lettre de couverture, prie instamment les deux parties de les examiner de façon approfondie et dans un esprit d’ouverture et de s’engager dans des négociations constructives sur leur contenu, et demande instamment à ceux qui ont une influence sur ces parties de favoriser un tel aboutissement; 6. Regrette l’absence de progrès vers l’engagement de négociations sur le statut politique et rappelle encore une fois que l’objet de ces documents est de faciliter la tenue, sous l’égide des Nations Unies, de négociations constructives entre les parties sur le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et qu’il ne constitue pas une tentative pour imposer ou dicter à ces parties une quelconque solution spécifique; 7. Souligne encore une fois que le processus de négociation conduisant à un règlement politique durable et acceptable pour les deux parties nécessitera des concessions de part et d’autre; 8. Se félicite de la tenue de réunions périodiques de hauts représentants du Groupe des Amis à Genève et de l’intention exprimée par les parties d’accepter de participer à la prochaine réunion, comme elles y ont été invitées, et les engage à y participer en faisant preuve à nouveau d’un esprit positif; 9. Prie instamment les parties de participer de manière plus active, plus régulière et plus structurée aux groupes d’étude créés lors de la première réunion de Genève pour traiter des domaines prioritaires de la coopération économique, du retour de réfugiés et des questions politiques et de sécurité, complétés par les groupes de travail créés à Sotchi, et souligne que les activités visant à obtenir des résultats concrets qui sont menées dans ces trois domaines prioritaires restent essentielles pour l’établissement d’un terrain d’entente entre les parties géorgienne et abkhaze, puis pour la conclusion de négociations constructives sur un règlement politique global fondé sur le document intitulé « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture; 0422574f.doc 3 S/RES/1524 (2004) 10. Se félicite de la visite conjointe de hauts représentants géorgiens et abkhazes en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo et en Serbie-et-Monténégro, sous la conduite de la Représentante spéciale du Secrétaire général, comme convenu à la deuxième réunion de Genève; 11. Demande aux parties de n’épargner aucun effort pour surmonter leur méfiance mutuelle; 12. Demande de nouveau aux parties de veiller à la relance nécessaire du processus de paix, dans tous ses aspects principaux, y compris de leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents, de s’appuyer sur les résultats de la réunion de Yalta sur les mesures de confiance tenue en mars 2001 (S/2001/242), à mettre en oeuvre les propositions adoptées à cette occasion de façon résolue et dans un esprit de coopération, et à envisager de tenir une quatrième conférence sur les mesures de confiance; 13. Rappelle à tous ceux concernés qu’ils doivent s’abstenir de toute action qui pourrait entraver le processus de paix; 14. Souligne qu’il importe au plus haut point de faire avancer la question des réfugiés et des personnes déplacées, prie les deux parties de manifester sincèrement leur volonté d’accorder une attention particulière à la question des rapatriés et de s’atteler à cette tâche en étroite coordination avec la MONUG et en consultation avec le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et le Groupe des Amis et rappelle qu’au sommet de Sotchi, il avait été convenu que la réouverture de la voie ferrée Sotchi-Tbilissi aurait lieu parallèlement au retour des réfugiés et des déplacés, en commençant par le district de Gali; 15. Réaffirme que les changements démographiques découlant du conflit sont inacceptables, réaffirme également le droit inaliénable que tous les réfugiés et les déplacés qui ont été touchés par le conflit ont de retourner dans leurs foyers dans la sécurité et la dignité, conformément au droit international et comme prévu par l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II) et la Déclaration de Yalta; 16. Rappelle qu’il incombe particulièrement à la partie abkhaze de protéger les rapatriés et de faciliter le retour de la population déplacée restante; 17. Se félicite de la mission réalisée dans la région de Gali (décembre 2003), sous la direction du Programme des Nations Unies pour le développement, pour évaluer la faisabilité d’un processus viable de redressement pour la population locale et les rapatriés éventuels et déterminer les nouvelles mesures à prendre en vue d’améliorer les conditions globales de sécurité et de garantir un retour durable, et attend avec intérêt la publication du rapport qui en résultera; 18. Se félicite que les parties aient favorablement accueilli les recommandations de la mission d’évaluation conjointe qui s’est rendue dans le district de Gali, exhorte une nouvelle fois de plus les parties à appliquer ces recommandations et, en particulier, demande à la partie abkhaze d’approuver l’ouverture à Gali, dans les plus brefs délais, de la branche du bureau des droits de l’homme établie à Soukhoumi et d’assurer les conditions de sécurité nécessaires à son fonctionnement sans entrave; 19. Se félicite que le déploiement d’un élément de police civile adjoint à la MONUG ait commencé, comme souscrit par la résolution 1494 (2003) et convenu 4 0422574f.doc S/RES/1524 (2004) par les parties, et attend avec impatience que la partie abkhaze confirme sans tarder qu’il peut être procédé au déploiement dans le district de Gali des membres restants de ce personnel, et exhorte les parties à coopérer et à appuyer activement cet élément de police; 20. Exhorte en particulier la partie abkhaze à améliorer l’application des lois en ce qui concerne la population locale et à faire en sorte que la population de souche géorgienne puisse recevoir une éducation dans sa langue maternelle; 21. Prie également les deux parties de se distancer publiquement de la rhétorique militante et des démonstrations d’appui aux solutions militaires et aux activités des groupes armés illégaux, note les efforts réalisés par la partie géorgienne pour mettre un terme aux activités des groupes armés illégaux et encourage les parties, en particulier la partie géorgienne, à poursuivre leurs efforts; 22. Condamne toute violation des dispositions de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I); 23. Se félicite du calme relatif qui règne dans la vallée de la Kodori et de ce que les parties aient réaffirmé leur intention de régler pacifiquement la situation, rappelle son ferme appui au protocole concernant la situation dans cette vallée, signé le 2 avril 2002 par les deux parties, et prie les deux parties de continuer à appliquer pleinement ce protocole; 24. Déplore la détérioration des conditions de sécurité dans le district de Gali, et notamment les cas répétés d’assassinats et d’enlèvements; 25. Se félicite de la tenue, le 19 janvier 2004, d’une réunion quadripartite de haut niveau par les parties, qui ont signé un protocole relatif aux questions de sécurité, et encourage vivement les parties à respecter les dispositions de ce protocole et de celui signé le 8 octobre 2003 et à coopérer plus étroitement pour améliorer la sécurité dans le district de Gali; 26. Prie la partie géorgienne de continuer à améliorer la sécurité des patrouilles conjointes effectuées par la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI dans la vallée de la Kodori pour leur permettre de recommencer à surveiller la situation de manière indépendante et régulière lorsque l’état des routes le permettra; 27. Souligne que c’est aux deux parties qu’il incombe au premier chef de garantir des conditions de sécurité appropriées et d’assurer la liberté de circulation du personnel de la MONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres membres du personnel international, condamne fermement les enlèvements de membres du personnel de ces missions, déplore profondément qu’aucun des responsables n’ait été identifié ou traduit en justice et réitère que la responsabilité de mettre un terme à cette impunité incombe aux parties; 28. Engage une fois de plus les parties à prendre toutes les mesures voulues afin d’identifier et de traduire en justice les responsables de l’attentat contre un hélicoptère de la MONUG, abattu le 8 octobre 2001, et à informer la Représentante spéciale des mesures prises; 29. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 juillet 2004, sous réserve du réexamen nécessaire de ce mandat, 0422574f.doc 5 S/RES/1524 (2004) auquel il procéderait au cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI; 30. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport, trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution, sur la situation en Abkhazie (Géorgie); 31. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1525 (2004)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1525%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1525 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2004 04-22586 (F) *0422586* Résolution 1525 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4907e séance, le 30 janvier 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978 et 1496 (2003) du 31 juillet 2003, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant également la lettre adressée par son président au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant en outre la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux des trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Soulignant le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000, Rappelant en outre les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais formulée dans la lettre que le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies a adressée au Secrétaire général le 14 janvier 2004 (S/2004/35), Se déclarant préoccupé par les tensions et le risque d’escalade dont le Secrétaire général a fait état dans son rapport du 20 janvier 2004 (S/2004/50), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la FINUL, en date du 20 janvier 2004 (S/2004/50), en particulier sa recommandation tendant à renouveler le mandat de la FINUL pour une période supplémentaire de six mois; 2 0422586f.doc S/RES/1525 (2004) 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL jusqu’au 31 juillet 2004; 3. Réaffirme qu’il appuie vigoureusement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 4. Encourage le Gouvernement libanais à continuer de veiller à ce que son autorité soit effectivement rétablie dans tout le sud, notamment par le déploiement des forces armées libanaises, souligne combien il importe qu’il continue d’étendre l’application de ces mesures et lui demande de faire son possible pour que le calme règne dans tout le sud, y compris le long de la Ligne bleue; 5. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement pour exécuter son mandat dans toute sa zone d’opérations comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 6. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement la ligne de retrait tracée par l’ONU, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 7. Condamne tous les actes de violence, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les violations de la ligne de retrait par les voies maritime, terrestre et, de manière persistante, aérienne, et demande instamment aux parties d’y mettre fin, de s’abstenir de tout acte ou de toute provocation qui pourrait aggraver encore la tension et d’honorer scrupuleusement leur obligation de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et d’autres entités des Nations Unies; 8. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait au moyen de patrouilles, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étroits avec les parties, en vue de remédier aux violations, de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent; 9. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, salue les progrès enregistrés dans le domaine du déminage, que le Secrétaire général a notés dans son rapport, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à continuer de mettre en place une capacité nationale dans ce domaine et à exécuter des activités de déminage d’urgence dans le sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent ces efforts au moyen de contributions en espèces et en nature et souhaite que d’autres contributions internationales soient apportées, prend note du fait que le Gouvernement libanais et la FINUL ont reçu communication de cartes et d’informations sur l’emplacement de mines et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires à ce sujet; 10. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées sur l’application de la présente résolution et de lui présenter, avant l’expiration du mandat en cours, un rapport sur ces consultations ainsi que sur les activités de la FINUL et sur les tâches exécutées actuellement par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 0422586f.doc 3 S/RES/1525 (2004) 11. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 12. Souligne l’importance et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1526 (2004)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1526%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1526 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2004 04-22670 (F) 300104 300104 *0422670* Résolution 1526 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4908e séance, le 30 janvier 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000, 1363 (2001) du 30 juillet 2001, 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1390 (2002) du 16 janvier 2002, 1452 (2002) du 20 décembre 2002 et 1455 (2003) du 17 janvier 2003, Soulignant que tous les États Membres sont tenus d’appliquer intégralement la résolution 1373 (2001), y compris en ce qui concerne tout membre des Taliban ou de l’organisation Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban ou à l’organisation Al-Qaida, qui participent au financement d’actes de terrorisme, les organisent, les facilitent, les préparent, les exécutent ou leur apportent un soutien, ainsi que de faciliter le respect des obligations imposées en matière de lutte contre le terrorisme, conformément à ses résolutions pertinentes, Réaffirmant la nécessité de combattre par tous les moyens, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies et du droit international, les menaces à la paix et à la sécurité internationales causées par les actes de terrorisme, Notant que, en donnant effet aux mesures énoncées au paragraphe 4 b) de la résolution 1267 (1999), au paragraphe 8 c) de la résolution 1333 (2000) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002), il faut tenir pleinement compte des dispositions des paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002), Réitérant sa condamnation du réseau Al-Qaida et des groupes terroristes associés pour les nombreux actes terroristes criminels qu’ils commettent et qui ont pour but de tuer des civils innocents, et d’autres personnes, de détruire des biens et de beaucoup compromettre la stabilité, Condamnant à nouveau catégoriquement toutes les formes de terrorisme et tous les actes de terrorisme, Soulignant à tous les États, les organismes internationaux et les organisations internationales qu’il importe de mobiliser des ressources, y compris par le biais de partenariats internationaux, pour faire face à la menace persistante que l’organisation Al-Qaida et les membres des Taliban, et les personnes, groupes, 2 0422670f.doc S/RES/1526 (2004) entreprises et entités qui leur sont associés, représentent pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’améliorer, comme indiqué dans les paragraphes ci-après de la présente résolution, la mise en oeuvre des mesures imposées par le paragraphe 4 b) de la résolution 1267 (1999), le paragraphe 8 c) de la résolution 1333 (2000), et les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002) en ce qui concerne Oussama ben Laden, les membres de l’organisation Al-Qaida et les Taliban, et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, tels qu’ils figurent dans la liste établie en application des résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) (la « liste du Comité »), comme suit : a) Bloquer sans délai les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques de ces personnes, groupes, entreprises et entités, y compris les fonds provenant de biens leur appartenant ou contrôlés, directement ou indirectement, par eux ou par des personnes agissant pour leur compte ou sous leurs ordres, et veiller à ce que ni ces fonds ni d’autres fonds, actifs financiers ou ressources économiques ne soient rendus disponibles, directement ou indirectement, pour les fins qu’ils poursuivent, par leurs citoyens ou par une personne se trouvant sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territoire ou le transit par leur territoire de ces personnes, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe ne peut contraindre un État à refuser l’entrée sur son territoire ou à exiger le départ de son territoire de ses propres citoyens et que le présent paragraphe ne s’applique pas lorsque l’entrée ou le transit est nécessaire pour l’aboutissement d’une procédure judiciaire, ou quand le Comité détermine, uniquement au cas par cas, si cette entrée ou ce transit est justifié; c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects, à partir de leur territoire ou par leurs citoyens se trouvant en dehors de leur territoire, à de tels groupes, personnes, entreprises ou entités, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés par eux, d’armes et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et le matériel militaires et les pièces de rechange pour le matériel susmentionné, ainsi que les conseils, l’assistance et la formation techniques ayant trait à des activités militaires; et rappelle que tous les États doivent les appliquer à l’égard des personnes et entités figurant sur la liste; 2. Décide de renforcer le mandat du Comité créé par la résolution 1267 (1999) (« le Comité ») pour y inclure, outre la supervision de la mise en oeuvre par les États des mesures mentionnées au paragraphe 1 ci-dessus, un rôle central dans l’évaluation des renseignements destinés à être examinés par le Conseil en vue de la mise en oeuvre effective des mesures, ou de recommander des améliorations auxdites mesures; 3. Décide que les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus seront encore améliorées dans 18 mois, ou avant si cela est nécessaire; 4. Prie les États d’agir vigoureusement et fermement pour endiguer les flux de fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques destinés à des personnes ou des entités associées à l’organisation Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban, compte tenu, s’il y a lieu, des codes et des normes 0422670f.doc 3 S/RES/1526 (2004) internationalement reconnus pour lutter contre le financement du terrorisme, y compris ceux visant à prévenir l’utilisation abusive d’organisations à but non lucratif et de systèmes de virement officieux/de remplacement; 5. Exhorte tous les États et encourage les organisations régionales, s’il y a lieu, à établir des conditions et des procédures internes régissant l’établissement de rapports sur les mouvements transfrontières de fonds sur la base de seuils applicables; 6. Décide , afin d’aider le Comité à remplir son mandat, de créer, pour une période de 18 mois, une équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions, établie à New York (ci-après dénommée « l’Équipe de surveillance »), placée sous la direction du Comité et chargée de s’acquitter des responsabilités énumérées dans l’annexe à la présente résolution; 7. Prie le Secrétaire général, après l’adoption de la présente résolution et en étroite consultation avec le Comité, de nommer, en appliquant les règles et procédures de l’Organisation des Nations Unies, au maximum huit membres , y compris un coordonnateur, de l’Équipe de surveillance, qui connaissent un ou plusieurs des domaines spécialisés suivants relatifs aux activités de l’organisation Al-Qaida ou des Taliban, notamment : la lutte contre le terrorisme et les législations en la matière; le financement du terrorisme et les opérations financières internationales, y compris les aspects techniques du système bancaire; les systèmes de virement de remplacement, les activités caritatives et l’utilisation de messagers; le contrôle des frontières, y compris la sécurité portuaire; les embargos sur les armes et les contrôles des exportations; et le trafic de drogue; 8. Prie également l’Équipe de surveillance de présenter par écrit au Comité trois rapports exhaustifs indépendants, le premier d’ici au 31 juillet 2004, le deuxième d’ici au 15 décembre 2004 et le troisième d’ici au 30 juin 2005, concernant la mise en oeuvre par les États des mesures visées au paragraphe 1, y compris des recommandations concrètes visant à améliorer la mise en oeuvre des mesures et d’éventuelles nouvelles mesures; 9. Prie le Secrétaire général d’apporter au Comité, de manière économique, l’appui dont il a besoin, compte tenu de l’augmentation de la charge de travail découlant de la présente résolution; 10. Prie le Comité d’envisager, lorsque les circonstances s’y prêteront, d’organiser une visite du Président ou de membres du Comité dans certains pays pour mieux assurer la mise en oeuvre intégrale et effective des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, en vue d’encourager les États à se conformer pleinement à la présente résolution, ainsi qu’aux résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1390 (2002) et 1455 (2003); 11. Prie également le Comité de suivre la situation, par l’intermédiaire de communications orales ou écrites avec les États en ce qui concerne l’application effective des sanctions, et d’offrir aux États la possibilité, à la demande du Comité, d’envoyer des représentants rencontrer les membres du Comité pour engager des discussions plus approfondies sur des questions pertinentes; 12. Demande au Comité, par l’intermédiaire de son président, de lui rendre compte oralement et en détail, au moins tous les 120 jours, des activités générales du Comité et de l’Équipe, notamment en lui adressant un récapitulatif des progrès 4 0422670f.doc S/RES/1526 (2004) accomplis par les États quant à la présentation des rapports visés au paragraphe 6 de la résolution 1455 (2003) et de toutes communications de suivi avec les États concernant des demandes supplémentaires d’information ou d’assistance; 13. Demande également au Comité, qui surveille en permanence la mise en oeuvre par les États des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, d’établir et de lui communiquer par écrit, dans un délai de 17 mois après l’adoption de la présente résolution, une évaluation analytique de la mise en oeuvre de ces mesures, portant notamment sur les succès enregistrés et les problèmes rencontrés par les États, en vue de recommander d’autres mesures aux fins d’examen par le Conseil; 14. Prie tous les États, et encourage les organisations régionales, les organismes compétents des Nations Unies et, s’il y a lieu, d’autres organisations et parties intéressées de [à] coopérer pleinement avec le Comité et l’Équipe de surveillance, y compris en fournissant les informations sollicitées par le Comité en application de la présente résolution et des résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1390 (2002), 1452 (2002) et 1455 (2003), dans la mesure du possible; 15. Réaffirme la nécessité d’une coordination étroite et d’un échange concret d’informations entre le Comité et le Comité créé par la résolution 1373 (le « Comité contre le terrorisme »); 16. Réaffirme à tous les États l’importance de proposer au Comité les noms des membres de l’organisation Al-Qaida et des Taliban ou des personnes associées à Oussama ben Laden et à d’autres personnes, groupes, entreprises ou entités qui leur sont associés, aux fins d’inclusion sur la liste du Comité, à moins que cela ne compromette le déroulement d’enquêtes ou d’opérations de police; 17. Prie tous les États, lorsqu’ils soumettent de nouveaux noms à inclure sur la liste du Comité, de fournir des renseignements facilitant l’identification et des informations générales, dans toute la mesure possible, qui démontrent l’association des individus ou des entités en question avec Oussama ben Laden, des membres de l’organisation Al-Qaida ou les Taliban, conformément aux directives du Comité; 18. Encourage vigoureusement tous les États à informer, dans la mesure du possible, les personnes et entités inscrites sur la liste du Comité des mesures prises à leur encontre, des directives du Comité et de la résolution 1452 (2002); 19. Demande au Secrétariat de communiquer la liste du Comité aux États Membres au moins tous les trois mois pour faciliter la mise en oeuvre par les États des mesures concernant l’entrée sur leur territoire et les déplacements imposées par le paragraphe 2 b) de la résolution 1390 (2002), et demande également que la liste du Comité, chaque fois qu’elle est modifiée, soit automatiquement communiquée par le Secrétariat à tous les États et les organisations régionales et sous-régionales pour que les noms figurant sur la liste soient, dans la mesure du possible, incorporés dans leurs bases de données électroniques et les systèmes de localisation pertinents relatifs au contrôle des frontières et aux entrées et sorties; 20. Affirme de nouveau qu’il est urgent que tous les États s’acquittent de leurs obligations existantes en vertu desquelles ils sont tenus d’appliquer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus et de veiller à ce que leurs dispositions législatives ou administratives intérieures, selon le cas, permettent d’appliquer ces mesures immédiatement en ce qui concerne leurs nationaux et les autres personnes ou entités se trouvant sur leur territoire ou y ayant des activités et en ce qui 0422670f.doc 5 S/RES/1526 (2004) concerne les fonds, les autres avoirs financiers et les ressources économiques qui se trouvent sous leur juridiction, et d’informer le Comité de l’adoption desdites mesures, et invite les États à communiquer au Comité les résultats de toute enquête ou opération de police menée en la matière, sauf si cela compromettait ladite enquête ou opération; 21. Prie le Comité de demander aux États, selon qu’il sera utile, des états de la situation sur l’application des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus en ce qui concerne les personnes et entités figurant sur la liste, et plus particulièrement le montant global des biens gelés appartenant auxdites personnes et entités; 22. Prie tous les États qui ne l’ont pas encore fait de présenter au Comité, le 31 mars 2004 au plus tard, les rapports actualisés demandés au paragraphe 6 de la résolution 1455 (2003), en suivant d’aussi près que possible les indications données dans le document de directive précédemment fourni par le Comité; et prie en outre tous les États qui n’ont pas encore présenté ces rapports de s’en expliquer par écrit au Comité d’ici au 31 mars 2004; 23. Prie le Comité de lui communiquer la liste des États qui n’auront pas présenté, le 31 mars 2004 au plus tard, leur rapport établi en application du paragraphe 6 de la résolution 1455 (2003), en y joignant un résumé analytique des raisons invoquées par ces États; 24. Demande instamment à tous les États et aux organisations internationales, régionales et sous-régionales concernées de s’impliquer plus directement dans les activités de renforcement des capacités et d’offrir une assistance technique dans les domaines désignés par le Comité, en consultation avec le Comité contre le terrorisme; 25. Décide de demeurer activement saisi de la question. 6 0422670f.doc S/RES/1526 (2004) Annexe à la résolution 1526 (2004) Conformément au paragraphe 6 de la présente résolution, l’Équipe d’appui technique et de surveillance des sanctions travaillera sous la direction du Comité créé par la résolution 1267 (1999) et ses attributions seront les suivantes : – Réunir, évaluer, surveiller l’information concernant l’application des mesures, en rendre compte et formuler des recommandations à leur sujet; effectuer des études de cas, s’il y a lieu; étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité; – Présenter au Comité, pour accord et examen, le cas échéant, un programme de travail détaillé dans lequel elle exposera en détail les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de ses responsabilités, y compris les déplacements qu’elle prévoit; – Analyser les rapports présentés en application du paragraphe 6 de la résolution 1455 (2003), ainsi que toute réponse écrite fournie au Comité par les États; – Collaborer étroitement avec les experts du Comité contre le terrorisme en vue de déterminer quels sont les domaines de convergence et d’aider à rendre plus facile une coordination concrète entre les deux Comités; – Consulter les États avant de se rendre dans certains d’entre eux, compte tenu du programme de travail approuvé par le Comité; – Consulter les États, y compris en engageant un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans les capitales, en tenant compte des observations des États, surtout en ce qui concerne toute question qui pourrait figurer dans ses rapports visés au paragraphe 8 de la présente résolution; – Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers, ou lorsqu’il le demande, par des communications orales ou écrites, sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle effectue auprès des États et sur ses activités; – Aider le Comité à établir ses évaluations orales et écrites à l’intention du Conseil, particulièrement en ce qui concerne les résumés analytiques visés aux paragraphes 12 et 13 de la présente résolution; – S’acquitter de toute autre responsabilité définie par le Comité.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1527 (2004)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1527%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1527 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 4 février 2004 04-22935 (F) 040204 040204 *0422935* Résolution 1527 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4909e séance, le 4 février 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur la Côte d’Ivoire, en particulier ses résolutions 1514 (2003) du 13 novembre 2003, 1498 (2003) du 4 août 2003 et 1464 (2003) du 4 février 2003, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Réaffirmant également son appui à l’accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis, le 24 janvier 2003 (S/2003/99) (« l’Accord de Linas-Marcoussis »), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, Soulignant l’importance de la mise en oeuvre intégrale et inconditionnelle des mesures prévues dans le cadre de l’Accord de Linas-Marcoussis et prenant acte avec satisfaction des progrès réalisés récemment à ce sujet, Rappelant qu’il appuie pleinement les efforts déployés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la France afin de promouvoir un règlement pacifique du conflit, et se félicitant en particulier des mesures efficaces prises par la Mission de la CEDEAO en Côte d’Ivoire (MICECI) afin de stabiliser le pays, et de l’engagement de l’Union africaine à appuyer le processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, Prenant acte du message que le Président de la République de Côte d’Ivoire lui a adressé le 10 novembre 2003, par lequel il demandait la transformation de la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (MINUCI) en une opération de maintien de la paix, Soulignant que la MINUCI doit poursuivre l’exécution de son mandat conformément à sa résolution 1479 (2003), Affirmant qu’il est prêt à examiner les recommandations figurant dans le rapport du Secrétaire général en date du 6 janvier 2004 (S/2004/3), ainsi que la nécessité d’une coordination des efforts des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, 2 0422935f.doc S/RES/1527 (2004) Notant avec préoccupation la persistance de défis pour la stabilité de la Côte d’Ivoire et considérant que la situation en Côte d’Ivoire constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (MINUCI) jusqu’au 27 février 2004; 2. Décide de renouveler jusqu’au 27 février 2004 l’autorisation accordée aux États Membres participant aux forces de la CEDEAO conjointement avec les forces françaises qui les soutiennent; 3. Prend acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la Côte d’Ivoire, en date du 6 janvier 2004; 4. Demande aux signataires de l’Accord de Linas-Marcoussis de s’acquitter sans retard des responsabilités qu’ils ont contractées dans le cadre de cet accord; 5. Demande également aux signataires de prendre les mesures demandées par le Secrétaire général au paragraphe 86 de son rapport et se déclare prêt à les aider à instaurer une paix durable et la stabilité; 6. Prie le Secrétaire général, en attendant une décision du Conseil de sécurité sur le renforcement de la présence des Nations Unies en Côte d’Ivoire, comme recommandé au paragraphe 61 du rapport du Secrétaire général, de préparer le déploiement éventuel d’une opération de maintien de la paix dans un délai de cinq semaines suivant une telle décision par le Conseil; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1528 (2004)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1528%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1528 (2004)* Conseil de sécurité Distr. générale 9 mars 2004 04-25321* (F) *0425321* Résolution 1528 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4918e séance, le 27 février 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1464 (2003) du 4 février 2003, 1479 (2003) du 13 mai 2003, 1498 (2003) du 4 août 2003, 1514 (2003) du 13 novembre 2003 et 1527 (2004) du 4 février 2004, ainsi que les déclarations de son président sur la Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, Prenant note avec satisfaction des progrès récents, en particulier la réintégration des Forces nouvelles dans le Gouvernement, la conclusion de l’accord sur l’exécution du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion et les pourparlers entre le Président de la République de Côte d’Ivoire et les Forces nouvelles, Considérant que les parties ivoiriennes ont progressé comme l’avait demandé le Secrétaire général vers la mise en oeuvre des mesures visées au paragraphe 86 de son rapport sur la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire en date du 6 janvier 2004 (S/2004/3), comme le Conseil en a reçu confirmation le 4 février 2004, et encourageant les parties ivoiriennes à poursuivre leurs efforts en ce sens, Appelant les parties et le Gouvernement de réconciliation nationale à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et mettre un terme à l’impunité, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 0425321f.doc S/RES/1528 (2004) Réaffirmant aussi ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1379 (2001) et 1460 (2003) sur les enfants dans les conflits armés et 1265 (1999) et 1296 (2000) sur la protection des civils dans les conflits armés, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Profondément préoccupé par la dégradation de la situation économique en Côte d’Ivoire, qui pèse lourdement sur l’ensemble de la sous-région, Se félicitant que l’Union africaine se soit engagée à soutenir le processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, Rappelant qu’il soutient sans réserve les efforts que déploient la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la France en vue de promouvoir un règlement pacifique du conflit, et saluant en particulier l’efficacité de l’action menée par les forces de la CEDEAO pour stabiliser le pays, Prenant note du message que lui a adressé le Président de la République de Côte d’Ivoire le 10 novembre 2003, tendant à ce que la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire (MINUCI) soit transformée en opération de maintien de la paix, Prenant note de la demande que lui a adressée la CEDEAO le 24 novembre 2003, tendant à ce qu’une opération de maintien de la paix soit créée en Côte d’Ivoire, Constatant que la stabilité en Côte d’Ivoire ne pourra être assurée durablement sans que la paix règne dans la sous-région, en particulier au Libéria, et soulignant combien il importe que les pays de la sous-région coopèrent à cette fin, et que les efforts de consolidation de la paix et de la sécurité déployés par les missions des Nations Unies dans la sous-région soient coordonnés, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire en date du 6 janvier 2004 (S/2004/3 et Add.1 et 2), Prenant note de la lettre datée du 8 janvier 2004, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président de l’Assemblée générale (S/2004/100), Conscient qu’il subsiste des obstacles à la stabilité de la Côte d’Ivoire et considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de créer l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) pour une durée initiale de 12 mois à compter du 4 avril 2004, prie le Secrétaire général de transférer, à cette date, l’autorité de la MINUCI et des forces de la CEDEAO à l’ONUCI, et décide en conséquence de proroger le mandat de la MINUCI jusqu’au 4 avril 2004; 2. Décide que l’ONUCI comprendra, en sus de l’effectif civil, judiciaire et pénitentiaire approprié, une force de 6 240 militaires des Nations Unies au maximum, dont 200 observateurs militaires et 120 officiers d’état-major, et jusqu’à 350 membres de la police civile, en vue d’accomplir les tâches énoncées dans le paragraphe 6 ci-dessous; 0425321f.doc 3 S/RES/1528 (2004) 3. Prie le Secrétaire général d’encourager les missions des Nations Unies en Afrique de l’Ouest à mettre en commun leurs moyens logistiques et administratifs, dans la mesure du possible, et sans préjudice de leur capacité opérationnelle d’exécution de leurs mandats respectifs, en vue d’accroître leur efficacité et de réduire leur coût; 4. Prie l’ONUCI d’exécuter son mandat en étroite coopération avec les missions des Nations Unies en Sierra Leone et au Libéria, en particulier en ce qui concerne la prévention des mouvements d’armes et de combattants à travers leurs frontières communes et la mise en oeuvre des programmes de désarmement et de démobilisation; 5. Réaffirme son appui résolu au Représentant spécial du Secrétaire général et approuve sa pleine autorité en matière de coordination et de conduite de toutes les activités menées par le système des Nations Unies en Côte d’Ivoire; 6. Décide que l’ONUCI, en coordination avec les forces françaises autorisées au paragraphe 16 ci-après, s’acquittera du mandat suivant : Observation du cessez-le-feu et des mouvements de groupes armés a) Observer et surveiller l’application de l’accord de cessez-le-feu global du 3 mai 2003, et enquêter sur les éventuelles violations du cessez-le-feu; b) Assurer la liaison avec les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et les éléments militaires des Forces nouvelles afin de promouvoir, en coordination avec les forces françaises, le rétablissement de la confiance entre toutes les forces ivoiriennes en présence, comme prévu dans sa résolution 1479 (2003); c) Aider le Gouvernement de réconciliation nationale à surveiller les frontières, en prêtant une attention particulière à la situation des réfugiés libériens et aux mouvements de combattants; Désarmement, démobilisation, réinsertion, rapatriement et réinstallation d) Aider le Gouvernement de réconciliation nationale à procéder au regroupement de toutes les forces ivoiriennes en présence, et à assurer la sécurité des sites de cantonnement de ces dernières; e) Aider le Gouvernement de réconciliation nationale à exécuter le programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants, en prêtant spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants; f) Coordonner étroitement avec les missions des Nations Unies en Sierra Leone et au Libéria la mise en oeuvre d’un programme de rapatriement librement consenti et de réinstallation des ex-combattants étrangers, en prêtant spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants, pour appuyer les efforts déployés par le Gouvernement de réconciliation nationale et en coopération avec les gouvernements concernés, les institutions financières internationales compétentes, les organismes internationaux de développement et les pays donateurs; g) Veiller à ce que les programmes visés aux alinéas e) et f) tiennent compte de la nécessité d’une démarche régionale; 4 0425321f.doc S/RES/1528 (2004) h) Assurer la garde des armes, munitions et autres matériels militaires remis par les ex-combattants et mettre en sûreté, neutraliser ou détruire ces matériels; Protection du personnel des Nations Unies, des institutions et des civils i) Assurer la protection du personnel, des installations et du matériel des Nations Unies, assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement de réconciliation nationale, protéger les civils en danger immédiat de violence physique, dans la limite de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités; j) Contribuer à assurer, en coordination avec les autorités ivoiriennes, la sécurité des membres du Gouvernement de réconciliation nationale; Appui aux opérations humanitaires k) Faciliter la libre circulation des personnes et des biens et le libre acheminement de l’aide humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires; Appui à la mise en oeuvre du processus de paix l) En concertation avec la CEDEAO et les autres partenaires internationaux, aider le Gouvernement de réconciliation nationale à rétablir l’autorité de l’État partout en Côte d’Ivoire; m) Avec le concours de la CEDEAO et des autres partenaires internationaux, offrir au Gouvernement de réconciliation nationale un encadrement, des orientations et une assistance technique en vue de préparer et faciliter la tenue de consultations électorales libres, honnêtes et transparentes dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Accord de Linas-Marcoussis, en particulier d’élections présidentielles; Assistance dans le domaine des droits de l’homme n) Contribuer à la promotion et à la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les femmes et les filles, et aider à enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité; Information o) Faire comprendre le processus de paix et le rôle de l’ONUCI aux collectivités locales et aux parties, grâce à un service d’information efficace et, notamment, le cas échéant, à un service de radiodiffusion des Nations Unies; Ordre public p) Aider le Gouvernement de réconciliation nationale, en concertation avec la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir une présence policière civile partout en Côte d’Ivoire et conseiller le Gouvernement de réconciliation nationale pour la réorganisation des services de sécurité intérieure; 0425321f.doc 5 S/RES/1528 (2004) q) Aider le Gouvernement de réconciliation nationale, en concertation avec la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir l’autorité du système judiciaire et l’état de droit partout en Côte d’Ivoire; 7. Prie le Secrétaire général de prêter une attention particulière, sur le plan des effectifs, aux composantes de l’ONUCI chargées des questions relatives aux femmes et à la protection des enfants; 8. Autorise l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat, dans les limites de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités; 9. Prie le Secrétaire général et le Gouvernement de réconciliation nationale de conclure un accord sur le statut des forces dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, compte tenu de la résolution 58/82 de l’Assemblée générale sur la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et note que le modèle d’accord sur le statut des forces pour les opérations de maintien de la paix en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) s’appliquera provisoirement en attendant la conclusion de cet accord; 10. Souligne qu’il importe de mettre en oeuvre intégralement et sans condition les mesures prévues par l’Accord de Linas-Marcoussis, et exige que les parties s’acquittent des obligations qui leur incombent en vertu de cet accord, de sorte que, notamment, les élections présidentielles prévues puissent se dérouler en 2005, conformément aux échéances prévues par la Constitution; 11. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement au déploiement et aux opérations de l’ONUCI, notamment en garantissant la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire; 12. Réaffirme , en particulier, qu’il est nécessaire que le Gouvernement de réconciliation nationale entreprenne immédiatement l’exécution intégrale du programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, y compris le démantèlement de tous les groupes armés, en particulier les milices, la répression de toutes les formes de manifestations de rue de nature à créer des troubles, particulièrement les manifestations de groupes de jeunes, et la restructuration des forces armées et des services de sécurité intérieure; 13. Exhorte la communauté internationale à continuer de réfléchir à la façon dont elle pourrait contribuer au développement économique de la Côte d’Ivoire pour que ce pays et la sous-région tout entière puissent se stabiliser durablement; 14. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation en Côte d’Ivoire, de l’application de l’Accord de Linas-Marcoussis et de l’exécution du mandat de l’ONUCI, et de lui présenter tous les trois mois un rapport à ce sujet, traitant notamment de la situation concernant l’effectif des troupes en vue d’une réduction progressive de cet effectif en fonction des progrès réalisés sur le terrain et des tâches restant à accomplir; 15. Décide de renouveler jusqu’au 4 avril 2004 l’autorisation qu’il a donnée aux forces françaises et aux forces de la CEDEAO dans sa résolution 1527 (2004); 6 0425321f.doc S/RES/1528 (2004) 16. Autorise les forces françaises, pour une durée de 12 mois à compter du 4 avril 2004, à user de tous les moyens nécessaires pour soutenir l’ONUCI, conformément à l’accord que doivent conclure l’ONUCI et les autorités françaises, et, en particulier, à : – Contribuer à la sécurité générale de la zone d’activité des forces internationales; – Intervenir, à la demande de l’ONUCI, pour soutenir des éléments de cette dernière dont la sécurité serait menacée; – Intervenir en cas d’éventuelles actions belligérantes, si les conditions de sécurité l’exigent, en dehors des zones placées sous le contrôle direct de l’ONUCI; – Aider à protéger les civils dans les zones de déploiement de leurs unités; 17. Prie la France de continuer à lui faire périodiquement rapport sur tous les aspects de son mandat en Côte d’Ivoire; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1529 (2004)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1529%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1529 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 29 février 2004 04-25411 (F) *0425411* Résolution 1529 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4919e séance, le 29 février 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant les résolutions et déclarations précédentes de son Président sur Haïti, en particulier la déclaration du 26 février 2004 (S/PRST/2004/4), Gravement préoccupé par la dégradation de la situation politique, sécuritaire et humanitaire en Haïti et déplorant les pertes en vies humaines déjà enregistrées, Se déclarant extrêmement préoccupé par la poursuite de la violence en Haïti, ainsi que par la possibilité d’une détérioration rapide de la situation humanitaire dans ce pays et ses conséquences déstabilisatrices dans la région, Soulignant la nécessité de créer en Haïti et dans la région des conditions de sécurité qui favorisent le respect des droits de l’homme, y compris le bien-être des civils, et facilitent la mission des travailleurs humanitaires, Saluant l’Organisation des États américains (OEA) et la Communauté des Caraïbes (CARICOM) pour leur rôle de chef de file dans les efforts visant à promouvoir un règlement pacifique et à instaurer la confiance entre les parties, en particulier dans le cadre de leur plan d’action, Prenant note de la démission de Jean-Bertrand Aristide comme Président d’Haïti et de la prestation de serment du Président Boniface Alexandre en tant que Président provisoire d’Haïti, conformément à la Constitution d’Haïti, Prenant acte du fait que le nouveau Président d’Haïti appelle la communauté internationale à lui apporter d’urgence son soutien pour l’aider à rétablir la paix et la sécurité en Haïti et à promouvoir le processus politique constitutionnel en cours, Déterminé à faciliter un règlement pacifique et constitutionnel de la crise actuelle en Haïti, Considérant que la situation en Haïti constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales et pour la stabilité dans les Caraïbes, en particulier parce qu’elle pourrait provoquer un exode vers d’autres États de la sous-région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 2 0425411f.doc S/RES/1529 (2004) 1. Demande aux États Membres d’appuyer la succession constitutionnelle et le processus politique en cours en Haïti ainsi qu’un règlement pacifique et durable de la crise actuelle; 2. Autorise le déploiement immédiat d’une force multinationale intérimaire pour une période de trois mois au maximum à compter de l’adoption de la présente résolution pour : a) Faciliter l’instauration de conditions de sécurité et de stabilité dans la capitale haïtienne et ailleurs dans le pays, selon que de besoin et si les circonstances le permettent, à l’appui de la demande d’assistance internationale adressée par le Président haïtien, M. Boniface Alexandre, en vue de promouvoir le processus politique constitutionnel en cours en Haïti; b) Faciliter la fourniture d’une aide humanitaire et l’accès des travailleurs humanitaires internationaux au peuple haïtien dans le besoin; c) Faciliter la fourniture d’une assistance internationale à la police et à la Garde côtière haïtiennes afin d’instaurer et maintenir la sécurité et l’ordre publics et de promouvoir et protéger les droits de l’homme; d) Favoriser la création de conditions permettant aux organisations internationales et régionales, notamment l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation des États américains, d’apporter une assistance au peuple haïtien; e) Coordonner l’action de la force, selon que de besoin, avec celle de la Mission spéciale de l’OEA et celle du Conseiller spécial de l’ONU pour Haïti, de façon à éviter une nouvelle détérioration de la situation humanitaire; 3. Se déclare prêt à créer ensuite une force de stabilisation des Nations Unies pour faciliter la poursuite d’un processus politique pacifique et constitutionnel et le maintien de conditions de sécurité et de stabilité, et à cet égard, prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec l’OEA, de présenter au Conseil, de préférence dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, des recommandations sur la taille, la structure et le mandat d’une telle force, y compris le rôle de la police internationale et les moyens de coordination avec la Mission spéciale de l’OEA, ainsi que sur le déploiement ultérieur de la force des Nations Unies trois mois au plus tard à compter de l’adoption de la présente résolution; 4. Se félicite de la désignation d’un Conseiller spécial pour Haïti par le Secrétaire général le 27 février et prie ce dernier d’élaborer un programme d’action des Nations Unies visant à faciliter le processus politique constitutionnel et la fourniture d’une aide humanitaire et économique, et à favoriser la protection des droits de l’homme et la promotion de l’état de droit; 5. Demande aux États Membres de fournir d’urgence du personnel, du matériel et les autres moyens financiers et logistiques nécessaires à la force multinationale intérimaire et invite les États Membres contribuants à informer les responsables de la force et le Secrétaire général de leur intention de participer à la mission, et souligne l’importance de ces contributions volontaires pour aider à couvrir les dépenses de la force multinationale intérimaire qui seront à la charge des États Membres participants; 0425411f.doc 3 S/RES/1529 (2004) 6. Autorise les États Membres participant à la force multinationale intérimaire en Haïti à prendre toutes les mesures nécessaires à l’accomplissement de son mandat; 7. Exige que toutes les parties au conflit en Haïti cessent de recourir à la violence, et réaffirme qu’elles doivent respecter le droit international, y compris les droits de l’homme, et que les auteurs de violations seront tenus responsables de leurs actes individuellement et ne jouiront d’aucune impunité; exige en outre que les parties respectent la succession constitutionnelle et le processus politique en cours pour régler la crise actuelle, et permettent aux forces de sécurité légitimes et aux autres institutions publiques haïtiennes de s’acquitter de leurs fonctions et d’assurer l’accès des organismes humanitaires afin qu’ils puissent accomplir leur mission; 8. Demande à toutes les parties en Haïti et aux États Membres de coopérer pleinement avec la force multinationale intérimaire en Haïti dans l’exécution de son mandat, de respecter la sécurité et la liberté de mouvement de la force multinationale intérimaire, et de faciliter le libre accès dans des conditions de sécurité du personnel humanitaire international et l’acheminement de l’aide aux populations dans le besoin en Haïti; 9. Prie les responsables de la force multinationale intérimaire en Haïti de rendre périodiquement compte au Conseil, par l’intermédiaire du Secrétaire général, de l’exécution de son mandat; 10. Demande à la communauté internationale, en particulier à l’Organisation des Nations Unies, à l’Organisation des États américains et à la Communauté des Caraïbes, de coopérer avec le peuple haïtien dans le cadre d’un effort à long terme visant à promouvoir la reconstruction des institutions démocratiques, et de participer à l’élaboration d’une stratégie propre à favoriser le développement social et économique et à combattre la pauvreté; 11. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1530 (2004)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1530%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1530 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 11 mars 2004 04-26719 (F) *0426719* Résolution 1530 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4923e séance le 11 mars 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, ainsi que ses résolutions pertinentes, en particulier sa résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001, Réaffirmant la nécessité de combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, 1. Condamne dans les termes les plus vigoureux les attentats perpétrés à Madrid (Espagne) le 11 mars 2004 par le groupe terroriste ETA, qui ont fait de nombreux morts et de nombreux blessés, et considère que, comme tout acte de terrorisme, ces actes constituent une menace à la paix et à la sécurité; 2. Exprime sa profonde sympathie et ses condoléances au peuple et au Gouvernement espagnols ainsi qu’aux victimes de ces attentats et à leur famille; 3. Demande instamment à tous les États, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de la résolution 1373 (2001), de coopérer activement aux efforts visant à trouver et à traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de ces attentats terroristes; 4. Se déclare encore plus déterminé à combattre le terrorisme sous toutes ses formes, conformément aux responsabilités qui lui incombent en vertu de la Charte des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1531 (2004)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1531%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1531 (2004)* Conseil de sécurité Distr. générale 16 mars 2004 04-26837* (F) *0426837* Résolution 1531 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4924e séance, le 12 mars 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures se rapportant à la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée ainsi que les exigences qu’elles contiennent, et notamment la résolution 1507 (2003) du 12 septembre 2003, Réitérant son appui au processus de paix et son engagement résolu, traduit notamment par le rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE), en faveur de l’application prompte et intégrale de l’Accord de paix global signé par les Gouvernements éthiopien et érythréen (ci-après dénommés « les parties ») le 12 décembre 2000, de l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000, qui l’a précédé (S/2000/1183 et S/2000/601, respectivement, ci-après collectivement dénommés « les Accords d’Alger »), et de la décision sur la délimitation prise par la Commission du tracé, en date du 13 avril 2002 (S/2002/423), adoptée par les parties comme étant définitive et contraignante aux termes des Accords d’Alger, Notant avec préoccupation l’impasse dans laquelle se trouve toujours le processus de paix, en raison principalement de l’absence de progrès dans la démarcation de la frontière, Prenant acte avec préoccupation du douzième rapport sur les travaux de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie, en date du 27 février 2004, en particulier du fait qu’il conclut que, dans les circonstances présentes, la Commission n’est pas en mesure de poursuivre les activités de démarcation, Exprimant sa préoccupation au sujet du rejet par l’Éthiopie de parties importantes de la décision de la Commission du tracé de la frontière et de son actuel manque de coopération avec celle-ci, Exprimant également sa déception face au refus actuel de l’Érythrée de coopérer avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’Éthiopie et l’Érythrée, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 0426837f.doc S/RES/1531 (2004) Soulignant que la coopération avec l’Envoyé spécial offre aux deux parties une occasion concrète de faire progresser le processus de paix, Constatant que la communauté internationale sollicite de plus en plus l’Organisation des Nations Unies pour organiser des opérations de maintien de la paix et obtenir des ressources aux fins du maintien et de la consolidation de la paix et rappelant que les retards que prend l’opération de démarcation entraînent des coûts opérationnels supplémentaires, Exprimant son appui au Représentant spécial du Secrétaire général et à la MINUEE, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/2004/180) et approuvant pleinement les observations qu’il contient, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 septembre 2004 le mandat de la MINUEE avec l’effectif (contingents et observateurs militaires) autorisé par sa résolution 1320 (2000) du 15 septembre 2000; 2. Demande à nouveau instamment aux parties de coopérer pleinement et sans retard avec la MINUEE pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, et d’intensifier leurs efforts pour assurer la sécurité de tout son personnel, et réaffirme avec la plus grande fermeté qu’il exige que les parties accordent à la Mission une entière liberté de mouvement et éliminent, avec effet immédiat et sans conditions préalables, toutes les restrictions et tous les obstacles à ses activités et à celles de son personnel dans l’exécution de leur mandat; 3. Souligne que c’est avant tout aux deux parties qu’il incombe d’appliquer les Accords d’Alger et la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie; 4. Demande aux parties de coopérer pleinement et sans retard avec la Commission du tracé de la frontière et de créer les conditions requises pour que l’opération de démarcation se déroule avec célérité, l’Éthiopie devant notamment réaffirmer sans équivoque qu’elle accepte la décision de la Commission du tracé, désigner des officiers de liaison sur le terrain et verser sa contribution à la Commission; 5. Réaffirme l’importance cruciale que revêt un dialogue politique entre les deux pays pour l’achèvement du processus de paix et la consolidation des progrès réalisés jusqu’à présent, et demande instamment aux deux parties de normaliser leurs relations, notamment par des mesures de confiance, et de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force l’une contre l’autre; 6. Réitère son appui à l’initiative qu’a prise le Secrétaire général d’exercer ses bons offices en nommant un envoyé spécial afin de faciliter l’application des Accords d’Alger, de la décision de la Commission du tracé de la frontière et des résolutions et décisions pertinentes du Conseil de sécurité, et d’encourager la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays, et souligne que cette nomination ne constitue pas un mécanisme alternatif; 7. Exprime son plein appui à l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’Éthiopie et l’Érythrée, Lloyd Axworthy, souligne que l’Envoyé spécial jouit du soutien unanime des témoins des Accords d’Alger, à savoir l’Organisation des Nations Unies, les États-Unis d’Amérique, l’Algérie, l’Union africaine et l’Union 0426837f.doc 3 S/RES/1531 (2004) européenne, et engage instamment les deux parties, en particulier le Gouvernement érythréen, à coopérer de façon constructive et sans plus de retard avec l’Envoyé spécial; 8. Demande instamment une fois de plus aux deux parties d’établir sans retard une liaison aérienne directe à haute altitude entre Asmara et Addis-Abeba, afin d’éviter à la MINUEE et aux États Membres des frais supplémentaires inutiles; 9. Décide de suivre de près les mesures prises par les parties en vue de s’acquitter des engagements qu’elles ont pris aux termes des Accords d’Alger, notamment par l’intermédiaire de la Commission du tracé, et d’examiner toute incidence qui en résulterait pour la MINUEE; 10. Prie le Secrétaire général de suivre de près la situation et de garder à l’examen l’efficacité de la Mission et d’ajuster et de rationaliser ses opérations, si nécessaire, en tenant également compte du mandat de la MINUEE, tel qu’il est défini au paragraphe 2 de la résolution 1320 (2000); 11. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1532 (2004)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1532%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1532 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mars 2004 04-26849 (F) 120304 120304 0426849 Résolution 1532 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4925e séance, le 12 mars 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1521 (2003) du 22 décembre 2003, ainsi que ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Notant avec préoccupation que les actions et la politique de l’ancien Président libérien, Charles Taylor, et d’autres personnes qui ont, en particulier, pillé les ressources du Libéria, transféré leur butin hors des pays et subtilisé des fonds et des biens libériens, ont compromis la transition du Libéria vers la démocratie et le développement harmonieux de ses institutions et de ses moyens politiques, administratifs et économiques, Constatant les effets négatifs qu’a sur le Libéria le transfert à l’étranger de fonds et avoirs détournés et la nécessité pour la communauté internationale d’assurer dès que possible, conformément au paragraphe 6 ci-dessous, le rapatriement de ces fonds et avoirs au Libéria, S’inquiétant également de ce que l’ancien Président Taylor, en collaboration avec d’autres personnes qui sont encore étroitement associées à lui, continue d’exercer un contrôle sur ces fonds et biens détournés, auxquels il a accès et qu’il leur offrent la possibilité de se livrer à des activités qui compromettent la paix et la stabilité au Libéria et dans la région, Considérant que cette situation fait peser une menace sur la paix et la sécurité internationales en Afrique de l’Ouest, en particulier sur le processus de paix au Libéria, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, pour empêcher que l’ancien Président du Libéria, Charles Taylor, les membres de sa proche famille, en particulier Jewell Howard Taylor et Charles Taylor, Jr., hauts fonctionnaires de l’ancien régime Taylor, ou des membres de son entourage, alliés ou associés, identifiés par le Comité créé conformément au paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) (ci-après dénommé « le Comité »), n’utilisent les fonds et biens détournés pour entraver le rétablissement de la paix et de la stabilité au Libéria et dans la sous-région, tous les États doivent 2 0426849f.doc S/RES/1532 (2004) immédiatement geler les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire à la date de l’adoption de la présente résolution ou ultérieurement, qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des susdites personnes ou d’autres personnes identifiées par le Comité, y compris les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques détenus par des entités appartenant à ou contrôlées directement ou indirectement par l’une d’entre elles ou par toute personne agissant pour leur compte ou sur leurs ordres identifiée par le Comité, et veiller à empêcher leurs nationaux ou quiconque sur leur territoire de les mettre directement ou indirectement à la disposition de ces personnes, non plus que tous autres fonds, avoirs financiers ou ressources économiques, ou d’en permettre l’utilisation à leur profit; 2. Décide que les dispositions du paragraphe 1 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques : a) Qui sont considérés par le ou les État(s) concerné(s) comme étant nécessaires à la couverture de dépenses essentielles, à savoir l’achat de produits alimentaires, le paiement de loyers ou le remboursement d’hypothèques, l’achat de médicaments et les frais de traitements médicaux, le paiement d’impôts, de primes d’assurance et de redevances afférentes aux services publics, ou comme étant destinés, exclusivement, au paiement d’honoraires professionnels raisonnables et au remboursement de frais afférents à la prestation de services juridiques, au paiement de droits ou redevances afférents à la garde ou à la gestion courante des fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques gelés, sous réserve que le Comité ait reçu préalablement de l’État ou des États concerné(s) notification de leur intention d’autoriser, aux fins visées, l’accès à ces fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques et qu’il n’ait pas signifié son refus dans les deux jours ouvrables suivant la notification; b) Qui sont considérés par le ou les État(s) concerné(s) comme étant nécessaires aux fins de dépenses extraordinaires, à condition que le Comité en ait été avisé par le ou lesdits État(s) concerné(s) et sous réserve de son approbation; ou c) Qui sont considérés par le ou les État(s) concerné(s) comme étant sous le coup d’une décision judiciaire ou administrative ou d’une sentence arbitrale, auxquels cas les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques peuvent être utilisés aux fins d’exécution de ces décisions, à condition que celles-ci soient antérieures à la date de la présente résolution, n’aient pas été rendues au bénéfice d’une personne visée au paragraphe 1 ci-dessus ou d’une personne ou d’une entité identifiées par le Comité; et que celui-ci en ait été avisé par le ou les État(s) concerné(s); 3. Décide que tous les États peuvent autoriser que les comptes visés par les dispositions du paragraphe 1 ci-dessus soient en outre crédités : a) Des intérêts ou autres gains rapportés par ces comptes; et b) Des versements effectués en vertu de contrats, d’accords ou d’obligations antérieurs à la date à laquelle ces comptes sont tombés sous le coup des dispositions du paragraphe 1 ci-dessus, à condition que ces intérêts, autres gains et versements restent eux-mêmes sous le coup de ces dispositions; 4. Décide en outre que le Comité doit : 0426849f.doc 3 S/RES/1532 (2004) a) Identifier les personnes et entités visées au paragraphe 1 ci-dessus et en communiquer rapidement la liste à tous les États, y compris en affichant cette liste sur son site Web; b) Dresser et mettre à jour régulièrement la liste des personnes et entités identifiées par lui comme tombant sous le coup des mesures prévues au paragraphe 1 ci-dessus, et réexaminer celle-ci tous les six mois; c) Aider les États, si possible, à retrouver les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques de ces personnes et entités et à les geler; d) S’informer auprès de tous les États des mesures qu’ils prennent afin de retrouver la trace de ces fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques et de les geler; 5. Décide de réexaminer les mesures imposées au paragraphe 1 au moins une fois par an, le premier examen devant avoir lieu le 22 décembre 2004 au plus tard, parallèlement à l’examen des mesures imposées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003), et d’arrêter à ce moment-là les nouvelles mesures à prendre; 6. Annonce qu’il a l’intention d’envisager s’il convient de mettre à la disposition du Gouvernement libérien les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques gelés conformément au paragraphe 1 ci-dessus, une fois que ce gouvernement aura adopté des pratiques comptables et des méthodes d’audit transparentes garantissant qu’il sera fait usage de façon responsable des recettes publiques dans l’intérêt direct du peuple libérien; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1533 (2004)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1533%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1533 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mars 2004 04-26876 (F) 120304 120304 *0426876* Résolution 1533 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4926e séance, le 12 mars 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant sa préoccupation devant la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans le Nord et le Sud-Kivu et en Ituri, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites vers la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé à surveiller attentivement le respect de l’embargo sur les armes imposé par sa résolution 1493 du 28 juillet 2003, Soulignant le droit du peuple congolais de contrôler ses propres ressources naturelles, rappelant à cet égard la déclaration faite par son président le 19 novembre 2003 (S/PRST/2003/21), qui met l’accent sur le lien, dans le contexte de la poursuite du conflit, entre l’exploitation illégale des ressources naturelles et les trafics de matières premières et d’armes, tel que mis en lumière dans le rapport final du groupe d’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres formes de richesses de la République démocratique du Congo (S/2003/1027), et soulignant , à cette fin, la nécessité pour tous les États Membres d’oeuvrer pour qu’il soit mis un terme à l’exploitation illégale des ressources naturelles, Encourageant tous les États signataires de la Déclaration de Nairobi du 15 mars 2000, sur le problème de la prolifération des armes légères et de petit calibre illicites, dans la région des Grands Lacs et la Corne de l’Afrique à mettre rapidement en oeuvre les mesures prévues par le plan d’actions coordonnées, qui constitue un important moyen à l’appui des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, Prenant note du quatorzième rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC), daté du 17 novembre 2003 (S/2003/1098), et de ses recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 2 0426876f.doc S/RES/1533 (2004) Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme l’exigence faite à tous les États, à l’article 20 de la résolution 1493, de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture d’armes et de tout matériel ou assistance s’y rapportant, aux groupes armés opérant dans le Nord et le Sud Kivu et en Ituri, et aux groupes qui ne sont pas parties à l’Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo (signé à Pretoria le 17 septembre 2002); 2. Accueille avec satisfaction les recommandations contenues au paragraphe 72 du quatorzième rapport du Secrétaire général sur la MONUC; 3. Prie la MONUC de continuer à utiliser tous les moyens, dans la limite de ses capacités, pour s’acquitter des tâches indiquées à l’article 19 de la résolution 1493, et en particulier pour inspecter, autant qu’elle l’estime nécessaire sans préavis, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports, aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontière au Nord et au Sud Kivu et en Ituri, 4. Autorise la MONUC à saisir ou recueillir, comme il conviendra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de la République démocratique du Congo constituerait une violation des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, et à disposer des ces armes et matériels d’une manière appropriée; 5. Réitère l’exigence qu’il a faite à toutes les parties de donner un accès immédiat, sans conditions et sans entraves au personnel de la MONUC, conformément aux articles 15 et 19 de la résolution 1493, pour lui permettre de s’acquitter des tâches indiquées aux articles 3 et 4 ci-dessus; 6. Condamne à nouveau la poursuite de l’exploitation illégale des ressources naturelles de la République démocratique du Congo, en particulier dans l’est du pays, laquelle contribue à la perpétuation du conflit, et réaffirme qu’il importe de mettre fin à ces activités illégales en exerçant les pressions nécessaires sur les groupes armés, les trafiquants et tous les autres protagonistes; 7. Engage tous les États, et particulièrement ceux de la région, à prendre les mesures appropriées pour mettre fin à ces activités illégales, y compris si possible par des moyens judiciaires, et, si nécessaire, à rendre compte au Conseil; 8. Décide d’établir, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil (le Comité), qui sera chargé d’exécuter les tâches ci-après : a) Demander à tous les États, et particulièrement ceux de la région, de l’informer des dispositions qu’ils auront prises pour l’application effective des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493 et pour se conformer aux articles 18 et 24 de la même résolution, et leur demander, par la suite, toutes informations complémentaires qu’il pourrait juger utiles, y compris en offrant aux États la possibilité d’envoyer, à la demande du Comité, des représentants rencontrer le Comité pour engager des discussions plus approfondies sur des questions pertinentes, b) Examiner, en leur donnant la suite appropriée, les informations concernant les violations présumées des mesures imposées par l’article 20 de la 0426876f.doc 3 S/RES/1533 (2004) résolution 1493 et les informations concernant les mouvements d’armes présumés, mis en lumière dans les rapports du Groupe d’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres sources de richesses de la République démocratique du Congo, en identifiant si possible les personnes, physiques ou morales, signalées comme responsables de ces violations, ainsi que les aéronefs ou autres véhicules utilisés, c) Présenter au Conseil des rapports périodiques sur ses travaux, complétés d’observations et de recommandations, notamment sur les moyens de renforcer l’efficacité des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, d) Examiner les listes visées à l’article 10 g) ci-après en vue de soumettre des recommandations au Conseil sur les mesures qui pourraient être prises à cet égard dans l’avenir, e) Recevoir notification préalable des États conformément à l’article 21 de la résolution 1493, et décider, si nécessaire, des suites à donner, 9. Prie tous les États, et en particulier ceux de la région, de présenter au Comité, dans les soixante jours suivant l’adoption de la présente résolution, un rapport sur les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, et autorise le Comité à demander par la suite toute information complémentaire qu’il pourrait juger nécessaire; 10. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de créer, dans les trente jours suivant l’adoption de la présente résolution, et pour une période expirant le 28 juillet 2004, un groupe d’experts de quatre membres au plus (le Groupe d’experts), possédant les compétences nécessaires à l’exécution du mandat décrit ci-dessous : a) Examiner et analyser les informations rassemblées par la MONUC dans le cadre de son mandat de surveillance, b) Recueillir et analyser toutes informations pertinentes, en République démocratique du Congo, dans les pays de la région et, autant que nécessaire, dans d’autres pays, en coopération avec les gouvernements de ces pays, sur les mouvements d’armes et de matériels connexes, ainsi que sur les réseaux opérant en violation des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, c) Examiner et recommander, en tant que de besoin, les moyens par lesquels pourraient être améliorées les capacités des États intéressés, en particulier ceux de la région, à appliquer effectivement les mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, d) Faire rapport au Conseil par écrit et par l’intermédiaire du Comité, avant le 15 juillet 2004, sur l’application des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, en formulant des recommandations à cet égard, e) Tenir le Comité fréquemment informé de ses activités, f) Échanger avec la MONUC, selon qu’il conviendra, les informations qui pourraient s’avérer utiles à l’accomplissement de son mandat de surveillance décrit aux articles 3 et 4 ci-dessus, g) Fournir au Comité, dans ses rapports, des listes dûment étayées de ceux dont il aura déterminé qu’ils ont agi en violation des mesures imposées à l’article 20 4 0426876f.doc S/RES/1533 (2004) de la résolution 1493 et de ceux dont il aura déterminé qu’ils les ont soutenus dans de tels agissements, en vue d’éventuelles mesures que le Conseil pourrait prendre; 11. Prie le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo de communiquer en tant que de besoin au Conseil de sécurité, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par la MONUC et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, relatives à la fourniture d’armes et de matériel connexe aux groupes armés et aux milices, et à toute présence militaire étrangère en République démocratique du Congo; 12. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations unies et, le cas échéant, les autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts et la MONUC, notamment en communiquant tout renseignement dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493; 13. Appelle la communauté internationale, et notamment les organismes internationaux spécialisés concernés, à apporter une assistance financière et technique au Gouvernement de la République démocratique du Congo en vue de l’aider à exercer un contrôle effectif de ses frontières et de son espace aérien; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1534 (2004)
IntituléTribunal Pénal International pour l'ex-Yugoslavie et Tribunal Pénal International pour le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1534%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1534 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mars 2004 04-28630 (F) *0428630* Résolution 1534 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4935e séance, le 26 mars 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 955 (1994) du 8 novembre 1994, 978 (1995) du 27 février 1995, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1166 (1998) du 13 mai 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002 et 1481 (2003) du 19 mai 2003, Rappelant et réaffirmant de la manière la plus énergique la déclaration de son président en date du 23 juillet 2002 (S/PRST/2002/21) par laquelle il a approuvé la stratégie d’achèvement des travaux du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, ainsi que sa résolution 1503 (2003) du 28 août 2003, Rappelant que, dans sa résolution 1503 (2003), il a demandé au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et au Tribunal pénal international pour le Rwanda de prendre toutes mesures en leur pouvoir pour mener à bien les enquêtes d’ici à la fin de 2004, achever tous les procès en première instance d’ici à la fin de 2008 et terminer leurs travaux en 2010 (stratégies d’achèvement des travaux), et a prié les présidents et les procureurs des deux tribunaux pénaux internationaux d’expliquer dans leurs rapports annuels au Conseil comment ils envisagent d’appliquer leurs stratégies d’achèvement des travaux respectives, Se félicitant des exposés que les présidents et procureurs des tribunaux pénaux internationaux pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda lui ont faits le 9 octobre 2003, Saluant l’important concours que le Tribunal pénal international pour l’ex- Yougoslavie et le Tribunal pénal international pour le Rwanda apportent à l’instauration d’une paix et d’une sécurité durables et à la réconciliation nationale, ainsi que les progrès qu’ils ont accomplis depuis leur création, les félicitant des efforts qu’ils ont faits à ce jour pour mener à bien les stratégies d’achèvement des travaux et leur demandant de veiller à utiliser leurs budgets de manière judicieuse et efficace, en en rendant dûment compte, Réaffirmant qu’il soutient les efforts que les procureurs du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et du Tribunal pénal international pour le Rwanda ne cessent de déployer pour traduire devant les deux Tribunaux les accusés non encore appréhendés, 2 0428630f.doc S/RES/1534 (2004) Notant avec préoccupation les difficultés qu’éprouvent les Tribunaux à s’assurer la coopération régionale voulue, qui ont été mises en avant lors des exposés devant le Conseil de sécurité le 9 octobre 2003, Notant aussi avec préoccupation qu’il ressort de ces exposés du 9 octobre qu’il ne sera peut-être pas possible aux Tribunaux de mener à bien les stratégies d’achèvement des travaux arrêtées dans la résolution 1503 (2003), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de juger les personnes inculpées par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et exhorte de nouveau tous les États, en particulier la Serbie-et-Monténégro, la Croatie et la Bosnie-Herzégovine et, au sein de cette dernière, la Republika Srpska, à intensifier la coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et à lui fournir toute l’assistance dont il a besoin, en particulier dans les efforts qu’il mène pour traduire Radovan Karadzic et Ratko Mladic, ainsi que Ante Gotovina et tous les autres accusés devant le Tribunal, et demande à tous les accusés non appréhendés de se livrer au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie; 2. Réaffirme la nécessité de juger les personnes inculpées par le Tribunal pénal international pour le Rwanda et exhorte de nouveau tous les États, en particulier le Rwanda, le Kenya, la République démocratique du Congo et la République du Congo, à intensifier la coopération avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda et à lui fournir toute l’assistance nécessaire, notamment à l’occasion des enquêtes concernant l’Armée patriotique rwandaise et dans les efforts qu’il mène pour traduire en justice Félicien Kabuga et tous les autres accusés, et demande à tous les accusés non appréhendés de se livrer au Tribunal pénal international pour le Rwanda; 3. Souligne qu’il importe que les stratégies d’achèvement des travaux soient menées à bien comme indiqué au paragraphe 7 de la résolution 1503 (2003), où il demande aux deux Tribunaux de prendre toutes mesures en leur pouvoir pour mener à bien les enquêtes d’ici à la fin de 2004, achever tous les procès en première instance d’ici à la fin de 2008 et terminer leurs travaux en 2010, et prie instamment chaque Tribunal de planifier et mener ses activités en conséquence; 4. Demande aux procureurs des Tribunaux pénaux internationaux pour l’ex- Yougoslavie et pour le Rwanda de faire le point sur l’ensemble des affaires dont ils sont saisis, en particulier pour déterminer les affaires dont ils continueraient de connaître et celles qui devraient être déférées aux juridictions nationales compétentes, ainsi que les mesures qui devront être prises pour mener à bien les stratégies d’achèvement des travaux visées dans la résolution 1503 (2003), et les prie instamment de procéder à cet examen dans les meilleurs délais et d’en rendre compte dans les évaluations qu’ils présenteront au Conseil en application du paragraphe 6 de la présente résolution; 5. Demande à chaque Tribunal de veiller à ce que les nouveaux actes d’accusation qu’il examinera et confirmera visent les plus hauts dirigeants soupçonnés de porter la responsabilité la plus lourde des crimes relevant de leur compétence, comme indiqué dans la résolution 1503 (2003); 6. Prie chaque Tribunal de lui fournir, d’ici au 31 mai 2004 et tous les six mois par la suite, des évaluations dans lesquelles le Président et le Procureur 0428630f.doc 3 S/RES/1534 (2004) indiquent en détail les progrès accomplis dans la mise en oeuvre de la stratégie d’achèvement des travaux et expliquent les mesures déjà prises à cette fin et celles qui doivent encore l’être, notamment en ce qui concerne le renvoi devant les juridictions nationales compétentes des affaires impliquant des accusés de rang intermédiaire ou subalterne; et déclare son intention de s’entretenir desdites évaluations avec le Président et le Procureur de chacun des Tribunaux; 7. Se déclare résolu à faire le point de la situation et, à la lumière des évaluations qu’il aura reçues en application du paragraphe précédent, à veiller à ce que les calendriers fixés dans les stratégies d’achèvement des travaux et entérinés par la résolution 1503 (2003) soient respectés; 8. Exprime sa gratitude aux États qui ont conclu des accords pour l’exécution des peines prononcées contre les personnes condamnées par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et par le Tribunal pénal international pour le Rwanda, ou qui ont accepté que ces condamnés purgent leur peine sur leur territoire; encourage tous les États qui sont en mesure de le faire à suivre leur exemple; et invite le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et le Tribunal pénal international pour le Rwanda à poursuivre et intensifier les efforts qu’ils déploient pour conclure des accords avec d’autres États concernant l’exécution des peines ou pour s’assurer la coopération d’autres États à cet égard; 9. Rappelle que le renforcement des systèmes judiciaires nationaux compétents revêt une importance cruciale pour l’état de droit, en général, et pour la mise en oeuvre des stratégies d’achèvement des travaux du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et du Tribunal pénal international pour le Rwanda, en particulier; 10. Accueille avec satisfaction , notamment, les efforts déployés par le Bureau du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et par la communauté des donateurs pour créer une chambre des crimes de guerre à Sarajevo; encourage toutes les parties à poursuivre leurs efforts pour que cette chambre soit créée dans les meilleurs délais; et engage la communauté des donateurs à fournir un appui financier suffisant pour garantir le succès des poursuites engagées à l’échelon national en Bosnie-Herzégovine et dans la région; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1535 (2004)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1535%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1535 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mars 2004 04-28642 (F) *0428642* Résolution 1535 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4936e séance, le 26 mars 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001, adoptée en vertu du Chapitre VII de la Charte, les déclarations ministérielles annexées aux résolutions 1377 (2001) du 12 novembre 2001 et 1456 (2003) du 20 janvier 2003, ainsi que ses autres résolutions antérieures concernant les menaces que le terrorisme fait peser sur la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant aussi que le terrorisme sous toutes formes et dans toutes ses manifestations constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité, Réaffirmant en outre qu’il est plus que jamais déterminé à combattre toutes les formes de terrorisme, ainsi que la Charte des Nations Unies lui en a confié la responsabilité, Rappelant aux États que, dans toute mesure prise pour combattre le terrorisme, ils doivent veiller au respect de toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international et que les mesures adoptées doivent être conformes au droit international, en particulier aux instruments relatifs aux droits de l’homme et aux réfugiés, ainsi qu’au droit humanitaire, Renouvelant l’appel qu’il a lancé aux États pour qu’ils deviennent d’urgence parties à toutes les conventions et à tous les protocoles internationaux relatifs au terrorisme, appuient toutes les initiatives internationales prises à cet effet, et tirent tout le parti possible de l’assistance et des conseils désormais disponibles, Félicitant les États Membres d’avoir coopéré avec le Comité contre le terrorisme et les exhortant tous à continuer de coopérer pleinement avec le Comité, Se félicitant des progrès accomplis à ce jour par le Comité contre le terrorisme qu’il a créé en application du paragraphe 6 de la résolution 1373 (2001), sous l’empire du Chapitre VII de la Charte, s’agissant de la tâche importante à lui confiée de suivre l’application de cette résolution, Soulignant le rôle important joué par les organisations internationales, régionales et sous-régionales dans la lutte antiterroriste, leur demandant instamment de renforcer le concours qu’elles apportent aux États Membres dans le cadre de 2 0428642f.doc S/RES/1535 (2004) l’application de la résolution 1373 (2001), et félicitant le Comité pour la coordination des actions antiterroristes avec ces organisations, Conscient que nombre d’États ont toujours besoin d’assistance pour appliquer la résolution 1373 (2001), et demandant instamment aux États et aux organisations d’informer le Comité des domaines dans lesquels ils sont en mesure de prêter leur concours, Conscient en outre que le Comité devrait, si besoin est, visiter des États, avec leur consentement, et engager un débat approfondi en vue de suivre l’application de la résolution 1373 (2001), Conscient que ces visites devraient être effectuées, le cas échéant, en étroite coopération avec les organisations internationales, régionales et sous-régionales compétentes et d’autres organes des Nations Unies, notamment l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, notamment son Service de la prévention du terrorisme, un intérêt particulier étant porté à l’assistance qui pourrait servir à répondre aux besoins des États, Soulignant qu’il est important de renforcer le suivi de l’application de la résolution 1373 (2001), Ayant examiné le rapport du Président du Comité contre le terrorisme (S/2004/70) sur les problèmes rencontrés par les États Membres et par le Comité dans l’application de la résolution 1373 (2001), Soulignant qu’il est important de résoudre ces difficultés afin de permettre au Comité de suivre efficacement l’application de la résolution 1373 (2001) et d’améliorer le travail de mise en place de capacités auquel il est occupé, Ayant à l’esprit la nature particulière de la résolution 1373 (2001), les menaces constantes que le terrorisme fait peser sur la paix et la sécurité, le rôle important que l’Organisation des Nations Unies et le Conseil de sécurité doivent continuer de jouer dans la lutte mondiale contre le terrorisme, et la nécessité de renforcer le Comité en tant qu’organe subsidiaire du Conseil de sécurité compétent dans ce domaine, sans créer de précédent pour d’autres organes du Conseil de sécurité, 1. Approuve le rapport (S/2004/124) que le Comité a consacré à sa revitalisation; 2. Décide que le Comité revitalisé sera constitué d’une Plénière – composée des États membres siégeant au Conseil de sécurité – et d’un Bureau composé du Président et des Vice-Présidents, secondés par la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme instituée en mission politique spéciale, sous la direction générale de la Plénière, pour une période initiale se terminant le 31 décembre 2007 et sous réserve d’un examen global par le Conseil de sécurité le 31 décembre 2005 au plus tard, en sorte que le Comité soit mieux à même de suivre l’application de la résolution 1373 (2001) et de poursuivre efficacement le travail de mise en place de capacités auquel il est occupé; 3. Décide également que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, dirigée par un directeur exécutif, sera chargée des tâches énumérées dans le rapport du Comité (S/2004/124), et prie le Secrétaire général de nommer, dans les 45 jours qui suivent l’adoption de la présente résolution, après avoir consulté le Conseil et sous réserve de l’approbation de celui-ci, un directeur exécutif de la 0428642f.doc 3 S/RES/1535 (2004) Direction exécutive du Comité contre le terrorisme qui prendra ses fonctions dès que possible; 4. Prie le Directeur exécutif de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme de soumettre à la Plénière pour approbation, dans les 30 jours qui suivent sa nomination, après avoir consulté le Secrétaire général et par l’intermédiaire de celui-ci, un plan d’organisation de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, conformément au rapport du Comité (S/2004/124) et aux dispositions réglementaires et autres de l’Organisation des Nations Unies, prévoyant son organigramme, les effectifs nécessaires, son budget, ses principes de gestion, ses procédures de recrutement, étant noté en particulier que le nouvel organe devra être doté d’une structure efficace de gestion en coopération et d’un personnel justifiant des qualifications et de l’expérience requises, dont les membres seront des fonctionnaires internationaux assujettis à l’Article 100 de la Charte des Nations Unies, les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité étant retenus et l’importance d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible étant dûment prise en considération; 5. Prie le Président du Comité de lui présenter ce plan d’organisation pour approbation, et prie également le Secrétaire général de prendre les mesures voulues pour mettre en oeuvre ce plan selon une procédure accélérée, notamment en sollicitant, le moment venu, l’assentiment de l’Assemblée générale; 6. Décide que le Comité continuera de lui faire rapport périodiquement; 7. Souligne qu’il est important de veiller à ce que le Comité continue de fonctionner efficacement pendant la transformation de sa structure d’appui en Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et, à ce sujet, décide que le Comité conservera sa structure d’appui actuelle jusqu’à ce qu’il décide, en concertation avec le Secrétaire général, que cette direction exécutive est opérationnelle; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1536 (2004)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1536%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1536 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mars 2004 04-28654 (F) *0428654* Résolution 1536 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4937e séance, le 26 mars 2004 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions antérieures concernant l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1472 (2003) par laquelle il a prorogé le mandat de la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu'au 27 mars 2004, Se réaffirmant fortement attaché à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Se félicitant de l’adoption par la Loya Jirga, le 4 janvier 2004, d’une constitution qui montre que le peuple afghan est décidé à réaliser la transformation du pays en État stable et démocratique, Considérant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer de remplir en toute impartialité le rôle central qui est le sien dans l’action menée à l’échelon international pour aider le peuple afghan à consolider la paix dans son pays et à le reconstruire, Réaffirmant que l’Administration transitoire est l’unique gouvernement légitime de l’Afghanistan en attendant la tenue des élections présidentielle et législatives démocratiques envisagées dans l’Accord de Bonn et la Constitution afghane, Se déclarant à nouveau fermement partisan de l’application intégrale de l'Accord de Bonn (S/2001/1154) et approuvant également les objectifs de la conférence internationale qui doit se tenir à Berlin les 31 mars et 1er avril 2004 pour permettre aux autorités afghanes et à la communauté internationale de réaffirmer l’engagement à long terme qu’elles ont pris de faire avancer la transition en Afghanistan, notamment en agissant concrètement en faveur du processus politique afghan et de la sécurité nationale du pays, ainsi qu’en confirmant les concours financiers et autres prévus et en en suscitant d’autres, Rappelant l’importance des élections à venir pour la mise en place d’autorités démocratiquement élues en Afghanistan, ce qui constituera encore un pas en avant vers l’application de l’Accord de Bonn, et se félicitant , à ce propos, de la création de 2 0428654f.doc S/RES/1536 (2004) l’Organe mixte d’administration des élections ainsi que des premiers progrès accomplis dans l’établissement des listes électorales, Rappelant et soulignant l'importance de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage, en date du 22 décembre 2002 (S/2002/1416), et engageant tous les États concernés à continuer de donner suite à cette Déclaration et à celle, signée à Doubaï en septembre 2003, concernant le commerce, le transit et les investissements de provenance étrangère, Soulignant également combien il importe d’étendre l'autorité du gouvernement central à toutes les régions de l’Afghanistan, d’assurer totalement, dans tout le pays, le désarmement, la démobilisation et la réinsertion de toutes les factions armées, et de réformer le secteur de la sécurité, notamment en reconstituant la nouvelle Armée nationale afghane et la nouvelle Police nationale afghane, Se félicitant de la Mission du Conseil de sécurité en Afghanistan en octobre- novembre 2003 et prenant note de son rapport et recommandations, 1. Décide de proroger le mandat de la MANUA pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 23 mars 2004 (S/2004/230) et les recommandations qui y figurent; 3. Souligne qu’il importe de pourvoir à la sécurité et d’obtenir des donateurs le concours significatif nécessaire pour organiser des élections nationales crédibles comme prévu par la Constitution afghane et l’Accord de Bonn et, à cette fin, exhorte les États Membres et les organisations internationales à travailler en étroite coordination avec la MANUA et l’Administration transitoire; 4. Encourage les autorités afghanes à mettre en place un mécanisme électoral qui assure une participation représentative de la structure démographique du pays, y compris les femmes et les réfugiés, et demande à tous les Afghans remplissant les conditions requises de participer pleinement aux opérations d’inscription des électeurs et aux consultations électorales; 5. Encourage à cet égard la MANUA et les autorités afghanes à accélérer les opérations d’inscription en prévision des élections et exhorte les autorités afghanes et les Nations Unies à coopérer étroitement; 6. Accueille avec satisfaction les progrès accomplis depuis le début du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion en octobre 2003 ainsi que la contribution du Groupe d’observateurs internationaux à cet égard; souligne que les efforts des autorités afghanes et de toutes les parties afghanes, appuyées par la communauté internationale, pour mener ce processus de l’avant sont essentiels, en particulier en vue de l’instauration d’un climat plus propice à la tenue d’élections libres et justes; et, à cet égard, demande aux parties afghanes de respecter les engagements souscrits dans l’Accord de Bonn, y compris l’annexe I de l’Accord; 7. Accueille avec satisfaction les efforts déployés jusqu’ici par les autorités afghanes pour mettre en oeuvre la stratégie nationale de lutte contre la drogue adoptée en mai 2003 et exhorte les autorités afghanes à poursuivre leurs efforts en ce sens et les États Membres à appuyer la mise en oeuvre de cette stratégie au moyen des ressources nécessaires; 0428654f.doc 3 S/RES/1536 (2004) 8. Souligne que la lutte contre le commerce de stupéfiants ne peut être dissociée de la création d’une économie forte et d’un climat de sécurité en Afghanistan, et ne pourra réussir sans la coopération accrue des États voisins ainsi que des pays situés le long des itinéraires empruntés par les trafiquants dans le sens du renforcement des contrôles et en vue d’arrêter les flux de stupéfiants et, à cet égard, prend note avec préoccupation de l’évaluation faite par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à l’occasion de sa dernière étude sur l’opium en Afghanistan; 9. Note avec satisfaction que Jean Arnault est nommé nouveau Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afghanistan, réaffirme qu’il appuie fermement le Représentant spécial et le principe d’une mission pleinement intégrée et lui reconnaît plein pouvoir, conformément à toutes les résolutions sur la question, sur toutes les activités des Nations Unies en Afghanistan; 10. Prie la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan de continuer, avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à aider la Commission afghane indépendante des droits de l’homme à donner pleinement suite aux dispositions consacrées aux droits de l’homme par la nouvelle Constitution afghane, en particulier celles qui concernent la pleine jouissance par la femme des droits fondamentaux de la personne, et prie aussi la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan de concourir à la mise en place d’un système judiciaire équitable et transparent ainsi qu’au renforcement du respect de la légalité; 11. Engage toutes les parties afghanes à coopérer avec la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan à l’exécution de son mandat et de faire en sorte que son personnel puisse circuler librement et en toute sécurité dans l’ensemble du pays; 12. Note avec satisfaction les progrès accomplis par la Force internationale d’assistance à la sécurité en ce qui concerne l’extension de sa présence en dehors de Kaboul et l’exécution de son mandat conformément aux résolutions 1444 (2002) et 1510 (2003), prie la Force internationale d’assistance à la sécurité de continuer à travailler en étroite consultation avec le Secrétaire général et son Représentant spécial, et invite les pays qui fournissent des contingents à consentir les moyens nécessaires pour que la Force puisse s’acquitter pleinement de son mandat; 13. Note avec satisfaction le développement de la nouvelle Armée nationale afghane et de la Police nationale afghane, qui représente une étape importante, l’objectif étant que les forces de sécurité afghanes assurent la sécurité et le maintien de l’ordre dans l’ensemble du pays, et remercie en outre la Force internationale d’assistance à la sécurité, qui s’est déclarée prête à apporter son concours aux autorités afghanes et à la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan, conformément à la résolution 1510 (2003), pour assurer la sécurité lors de l’organisation des élections qui se tiendront prochainement; 14. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les meilleurs délais sur l’évolution de la situation en Afghanistan et, après les élections, sur le rôle futur de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1537 (2004)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1537%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1537 (2004)* Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2004 04-28977 (F) *0428977* Résolution 1537 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 4938e séance, le 30 mars 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, Affirmant que tous les États sont déterminés à respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrit é territoriale de la Sierra Leone, Félicitant les États de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest des efforts qu’ils déploient pour cons olider la paix dans la sous-région et engageant les présidents des États membres de l’Union du fleuve Mano à reprendre le dialogue et à renouveler leur engagement à cons olider la paix et la sécurité dans la région, Remerciant les États Membres qui fournissent des contingents, du personnel de police civile et des unités de soutien à la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 mars 2004 (S/2004/228), Se réjouissant des progrès appréciables accomplis vers la satisfaction des critères retenus aux fins de la réduction des effe ctifs de la MINUSIL, conformément à ses résolutions 1436 (2002) et 1492 (2003), et félicitant la MINUSIL pour les modifications déjà apportées à son effectif, sa composition et son déploiement, Notant cependant que les progrès accomplis vers la satisfaction des critères demeurent fragiles et que de sérieuses lac unes subsistent, en particulier en ce qui concerne la capacité de la police et des fo rces armées sierra-léonaises à maintenir la sécurité et la stabilité de manière effective, Réaffirmant l’importance que revêt la consolidation effective de la stabilité et de l’autorité de l’État dans tout le pays, part iculièrement dans les secteurs difficiles que sont les régions productrices de diamants et dans les zones frontalières, et soulignant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer à appuyer la réalisation de ces objectifs, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 0428977f.doc S/RES/1537 (2004) Soulignant l’importance de la tenue d’électi ons locales libres, régulières et transparentes en mai 2004 et engageant le Gouvernement sierra-léonais à effectuer les préparatifs nécessaires, avec l’aide a pportée par la MINUSIL dans les limites de son mandat, Engageant la Commission pour la vérité et la réconciliation à publier son rapport dès que possible et se réjouissant du fait que le Gouvernement sierra-léonais compte créer par la suite une commission des droits de l’homme, Prenant note de l’analyse du Secrétaire général selon laquelle il faudrait qu’il continue d’y avoir en Sierra Leone, jusqu’ en 2005, une présence de maintien de la paix des Nations Unies nettement réduite, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement sierra-léonais assume totalement, dès que possible, la resp onsabilité de la sé curité nationale, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) pour une période de six mois se terminant le 30 septembre 2004; 2. Se réjouit de ce que le Secrétaire général compte adapter le calendrier de réduction des effectifs de la MINUSIL en 2004, afin que la réduction de l’effectif militaire se fasse plus prog ressivement, comme indiqué au paragraphe 72 de son rapport; 3. Prie instamment le Gouvernement sierra-lé onais de redoubler d’efforts pour mettre en place une force de police, une armée, un système pénal et une justice indépendante qui soient efficaces et vi ables, afin que la MINUSIL puisse lui transférer rapidement la pleine responsab ilité du maintien de l’ordre dans tout le pays, et encourage les donateurs et la MINUSIL, agissant conformément à son mandat, à continuer d’aider le Gouvernement à cet égard; 4. Demande instamment au Gouvernement sierra-léonais de continuer de renforcer le contrôle et la réglementatio n de l’extraction de diamants, notamment par l’intermédiaire du Comité de direction de haut niveau; 5. Décide qu’une présence résiduelle de la MINUSIL demeurera en Sierra Leone, pour une période initiale de six mois à compter du 1er janvier 2005, avec un effectif qui sera ramené, le 28 février 2005 au plus tard, de 5 000 hommes en décembre 2004 à un nouveau plafond de 3 250 militaires, 141 observateurs militaires et 80 membres de la police civile des Nations Unies, et prie le Secrétaire général d’engager les préparatifs sur la base des recommandations formulées dans son rapport afin d’assurer un passage sans he urts de la configuration actuelle de la MINUSIL à une présence résiduelle; 6. Déclare qu’il a l’intention de préciser, au plus tard le 30 septembre 2004, les tâches de la présence résiduelle de la MINUSIL et les critères qui permettront de déterminer sa durée; 7. Prie le Secrétaire général de produi re, pour le 15 septembre 2004, un rapport de situation indiquant notamment l’état d’avancement des travaux du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, les progrès accomplis vers le règlement du conflit au Libéria, les nouvelles améliora tions des capacités de la police et des forces armées sierra-léonaises et les progrès de la coopération entre les missions des Nations Unies dans la sous-région, ra pport qui devra être accompagné de recommandations sur les modifications qui pourraient éventuellement être 0428977f.doc 3 S/RES/1537 (2004) apportées, grâce à ces progrès, à l’effectif, la composition et la durée de la présence résiduelle de la MINUSIL et aux critères retenus aux fins de la réduction de ses effectifs; 8. Se réjouit de ce que le Secrétaire général compte surveiller de près la situation en Sierra Leone en matière de sécurité, sur les plans politique et humanitaire et dans le domaine des droits de l’homme, et lui faire rapport après avoir dûment consulté les pays fournissant des contingents et le Gouvernement sierra-léonais, y compris en mesurant une fois par trimestre les progrès accomplis par rapport aux critères retenus aux fins de la réduction de s effectifs de la MINUSIL, notamment en ce qui concerne les capacités du secteur de la sécurité sierra-léonais; 9. Accueille avec satisfaction les travaux essentie ls accomplis par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, note avec une profonde inquiétude la situation financière précaire dans laquelle se trouve le Tribunal pour sa troisième année de fonctionnement, demande instamment à tous les pays de verser immédiatement les contributions qu’ils ont annoncées mais n’ont pas encore acquittées, souscrit à la demande qu’a faite le Secrétaire général à l’Assemblée générale, notamment dans son rapport du 14 mars 2004 (A/58/733), d’ envisager d’inscrire au budget ordinaire des crédits pour le financement du Tribunal, et exhorte tous les États à coopérer pleinement avec le Tribunal; 10. Salue les efforts déployés par le Secrétaire général pour que les missions des Nations Unies dans la sous-région coopè rent et se félicite que le Secrétaire général compte, comme il l’a indiqué au para graphe 65 de son rapport, lui présenter au plus tard à la fin de 2004 des recomma ndations sur les moyens de renforcer cette coopération; 11. Prie la MINUSIL de faire profiter la Mission des Nations Unies au Libéria et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire de son expérience et de s’acquitter de son mandat en étroite liaison avec elles, surtout en ce qui concerne la prévention des mouvements d’armes et de combattants par-delà les frontières et la mise en œuvre des programmes de désa rmement, de démobilisation et de réinsertion; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1538 (2004)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1538%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1538 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 21 avril 2004 04-31734 (F) 210404 210404 *0431734* Résolution 1538 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4946e séance, le 21 avril 2004 Le Conseil de sécurité , Souhaitant que soit menée une enquête juste et exhaustive au sujet des efforts déployés par l’ancien Gouvernement iraquien, notamment sous forme de pots-de-vin, de commissions occultes, de surfacturations des ventes de pétrole et de paiements illicites concernant les achats d’articles humanitaires, afin de contourner les dispositions de la résolution 661 (1990) du 6 août 1990 et des résolutions ultérieures pertinentes, Préoccupé par les rapports et commentaires dans les médias mettant en question l’administration et la gestion du programme « pétrole contre nourriture » (ci-après appelé programme) créé en application de la résolution 986 (1995) du 14 avril 1995 et des résolutions ultérieures pertinentes, y compris par les allégations de fraude et de corruption, Affirmant que toute activité illicite par des fonctionnaires et agents de l’Organisation des Nations Unies ainsi que par des prestataires de services, y compris des entités qui ont conclu des contrats dans le cadre du programme, est inacceptable, Soulignant l’importance d’une coopération pleine et entière de la part des fonctionnaires et du personnel de l’Organisation des Nations Unies, de l’Autorité provisoire de la coalition en Iraq et de tous les autres États Membres avec la commission d’enquête indépendante de haut niveau, Appuyant son Président qui, dans sa lettre en date du 31 mars 2004, se félicite de la décision du Secrétaire général de créer une commission indépendante de haut niveau chargée d’enquêter sur l’administration et la gestion du programme, et prenant note des détails concernant l’organisation et le mandat de ladite commission, 1. Accueille avec satisfaction la nomination de la Commission d’enquête de haut niveau; 2. Demande à l’Autorité provisoire de la coalition en Iraq et à tous les États Membres, y compris leurs autorités réglementaires, de coopérer pleinement et par tous les moyens appropriés à l’enquête; 2 0431734f.doc S/RES/1538 (2004) 3. Attend avec intérêt le rapport final de la Commission; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1539 (2004)
IntituléLes enfants et les conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1539%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1539 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 22 avril 2004 04-31864 (F) *0431864* Résolution 1539 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4948e séance, le 22 avril 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000, 1379 (2001) du 20 novembre 2001 et 1460 (2003) du 30 janvier 2003, qui constituent un cadre général pour la protection des enfants touchés par les conflits armés, Rappelant sa résolution 1308 (2000) sur la responsabilité du Conseil de sécurité pour le maintien de la paix et de la sécurité : le VIH/sida et les opérations de maintien de la paix, et sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, Tout en prenant note des progrès accomplis en vue de protéger les enfants touchés par les conflits armés, en particulier dans les domaines de la sensibilisation du public et de l’élaboration de normes et de règles, restant profondément préoccupé par l’absence de progrès sur le terrain, où les belligérants continuent de violer impunément les dispositions pertinentes du droit international relatives aux droits et à la protection des enfants dans les conflits armés, Rappelant la responsabilité qu’ont tous les États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre les auteurs de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes atroces commis contre des enfants, Rappelant sa responsabilité essentielle pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, sa volonté de se pencher sur l’impact général des conflits armés sur les enfants, Soulignant l’importance de l’accès complet, sûr et libre du personnel et des fournitures humanitaires et de l’assistance humanitaire à tous les enfants touchés par les conflits armés, Prenant note du fait que le recrutement ou l’engagement d’enfants de moins de 15 ans ou leur utilisation pour participer activement aux hostilités dans les conflits armés tant internationaux que non internationaux est réputé crime de guerre par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et prenant note aussi de ce que le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la participation des enfants aux conflits armés impose aux États parties de fixer à 2 0431864f.doc S/RES/1539 (2004) 18 ans l’âge minimal de recrutement obligatoire et de participation aux hostilités et de hausser l’âge minimal du recrutement volontaire fixé dans le paragraphe 3 de l’article 38 de la Convention relative aux droits de l’enfant et de prendre toutes mesures possibles pour que les membres de leurs forces armées d’un âge inférieur à 18 ans ne prennent pas une part directe aux hostilités, Soulignant sa détermination de faire respecter ses résolutions et autres normes et règles internationales pour la protection des enfants touchés par les conflits armés, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 novembre 2003, conforme au paragraphe 16 de sa résolution 1460 (2003) et soulignant que la présente résolution ne vise pas à tirer des conclusions juridiques sur le point de savoir si les situations qui seront visées dans le rapport du Secrétaire général sont ou non des conflits armés dans le contexte des Conventions de Genève et des Protocoles additionnels à celles-ci, et ne préjugent pas le statut juridique des parties non étatiques participant à ces situations, 1. Condamne énergiquement le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats par les parties aux conflits armés en violation des obligations internationales qui leur sont applicables, le meurtre et la mutilation d’enfants, le viol et autres violences sexuelles, visant notamment les filles, l’enlèvement et les déplacements forcés, le refus de laisser les enfants bénéficier de l’aide humanitaire, les attaques visant des écoles et des hôpitaux ainsi que la traite, le travail forcé et toutes formes d’esclavage et autres violations et sévices commis contre les enfants touchés par les conflits armés; 2. Prie le Secrétaire général, compte tenu des propositions contenues dans son rapport ainsi que de tous autres éléments pertinents, de mettre au point d’urgence et de préférence d’ici à trois mois, un plan d’action pour un mécanisme systématique et global de surveillance et de communication de l’information faisant appel aux compétences du système des Nations Unies et aux contributions des gouvernements nationaux, des organisations régionales, des organisations non gouvernementales à titre consultatif et des divers acteurs de la société civile, afin de disposer en temps voulu d’informations objectives, exactes et fiables sur le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats en violation du droit international applicable et sur d’autres violations et sévices commis contre les enfants touchés par les conflits armés, pour examen dans le cadre d’une action appropriée; 3. Déclare son intention de prendre des mesures appropriées, en particulier en envisageant des activités sous-régionales et transfrontières, pour s’attaquer aux liens entre le commerce illicite de ressources naturelles et autres, le trafic d’armes légères et l’enlèvement et le recrutement transfrontières d’enfants, d’une part, et les conflits armés, de l’autre, et qui peuvent prolonger ces conflits et en aggraver l’effet sur les enfants, et prie donc le Secrétaire général de proposer des mesures effectives pour réprimer ce commerce et ce trafic illicites; 4. Demande à toutes les parties intéressées de respecter les obligations internationales qui leur sont applicables s’agissant de la protection des enfants touchés par les conflits armés, ainsi que les engagements concrets pris envers le Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, l’UNICEF et d’autres organismes des Nations Unies, et de coopérer pleinement avec les missions de maintien de la paix des Nations Unies et les équipes de pays, le cas 0431864f.doc 3 S/RES/1539 (2004) échéant dans le cadre de coopération entre les Nations Unies et le gouvernement intéressé, pour donner suite à ces engagements; 5. Prend note avec une vive inquiétude de la persistance du recrutement et de l’utilisation des enfants, par les parties mentionnées dans le rapport du Secrétaire général, dans les situations de conflit armé à l’ordre du jour du Conseil, en violation du droit international applicable relatif aux droits et à la protection des enfants et, à cet égard : a) Demande à ces parties de préparer, dans les trois mois, des plans d’action concrets et à délais pour arrêter le recrutement et l’utilisation d’enfants en violation des obligations internationales qui leur sont applicables, en collaboration étroite avec les missions de maintien de la paix et les équipes de pays de l’Organisation des Nations Unies, conformément à leurs mandats respectifs; b) Prie le Secrétaire général, pour un suivi effectif et coordonné de la présente résolution, de veiller à ce que l’exécution des engagements pris par ces parties soit examinée régulièrement, dans les limites des ressources disponibles, à travers un processus mettant en jeu toutes les parties prenantes au niveau du pays, dont les représentants du gouvernement, et coordonnée par un point focal que le Secrétaire général désignerait et qui ferait dialoguer les parties pour en venir à des plans d’action à délais, afin de rendre compte au Secrétaire général, par le biais de son Représentant spécial, d’ici au 31 juillet 2004, en ayant à l’esprit les enseignements tirés de dialogues passés et cités au paragraphe 77 du rapport du Secrétaire général; c) Exprime son intention d’envisager d’imposer des mesures ciblées et progressives, par le biais de résolutions portant sur un pays particulier comme, entre autres, l’interdiction d’exporter ou de livrer des armes légères et d’autres matériels militaires et de l’assistance militaire, à l’encontre des parties qui refusent le dialogue, n’établissent pas de plan d’action ou n’honorent pas les engagements mentionnés dans leur plan d’action, en ayant à l’esprit le rapport du Secrétaire général; 6. Prend note également avec une vive inquiétude de la persistance du recrutement et de l’utilisation d’enfants par des parties dans d’autres situations de conflit armé mentionnées dans le rapport du Secrétaire général, en violation du droit international applicable relatif aux droits et à la protection de l’enfant, demande à ces parties d’arrêter immédiatement le recrutement ou l’utilisation d’enfants et exprime , au vu de renseignements objectifs, exacts et fiables transmis par des parties prenantes pertinentes, son intention d’envisager de prendre des mesures appropriées pour traiter plus avant de cette question, conformément à la Charte des Nations Unies, à ses résolutions 1379 et 1460 et à la présente résolution; 7. Décide de continuer d’inclure des dispositions spécifiques pour la protection des enfants dans les mandats des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, y compris, au cas par cas, le déploiement de conseillers à la protection de l’enfance, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que leur nécessité, leur nombre et leur rôle soient systématiquement évalués dans la préparation de chaque opération de maintien de la paix; 8. Renouvelle la demande qu’il a adressée à toutes les parties intéressées, dont les organismes, fonds et programmes des Nations Unies et les institutions financières, de faire en sorte que tous les enfants associés à des forces et des 4 0431864f.doc S/RES/1539 (2004) groupes armés, ainsi que les questions relatives aux enfants, soient inclus systématiquement dans chaque processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, en tenant compte des besoins et des capacités des filles, avec un accent particulier sur l’éducation, y compris le suivi, notamment par le biais des écoles, des enfants démobilisés afin d’en empêcher le rappel et en ayant présente à l’esprit l’évaluation des meilleures pratiques, dont celles contenues au paragraphe 65 du rapport du Secrétaire général; 9. Demande aux États et au système des Nations Unies de reconnaître le rôle important de l’éducation dans les zones de conflit pour arrêter et empêcher le recrutement et le rappel d’enfants contraires aux obligations des belligérants; 10. Prend note avec inquiétude de tous les cas d’exploitation et de sévices sexuels des femmes et des enfants, notamment des filles, en situation de crise humanitaire, y compris les cas impliquant des travailleurs humanitaires et des agents du maintien de la paix, prie les pays contributeurs d’incorporer les six grands principes du Comité permanent interinstitutions sur les urgences dans des codes de conduite pour le personnel de maintien de la paix et de créer des mécanismes appropriés de discipline et de responsabilité et salue la promulgation du Bulletin du Secrétaire général sur les mesures spéciales pour la protection contre l’exploitation et les sévices sexuels; 11. Prie les organismes, fonds et programmes des Nations Unies, avec l’appui des pays contributeurs, de dispenser une éducation sur le VIH/sida et d’offrir des services de tests et de conseils en la matière à tous les agents du maintien de la paix, de police et de secours humanitaires des Nations Unies; 12. Salue les initiatives récentes des organisations régionales et sous- régionales et des dispositifs de protection des enfants touchés par les conflits armés et, à cet égard, note l’adoption par la CEDEAO d’un cadre d’examen par des pairs sur la protection des enfants et l’adoption de lignes directrices sur les enfants et les conflits armés par l’Union européenne et encourage ces organisations et dispositifs, en coopération avec les Nations Unies, à poursuivre leurs efforts, notamment par les moyens suivants : a) Intégration de la protection des enfants touchés par les conflits armés dans les activités de plaidoyer, les politiques et les programmes, en accordant une attention particulière aux filles; b) Mise au point d’examens par les pairs et de mécanismes de surveillance et de rapport; c) Établissement, dans leurs secrétariats, de mécanismes de protection des enfants; d) Inclusion de personnel et de formation pour la protection des enfants dans leurs opérations de paix et de terrain; e) Prise d’initiatives sous-régionales et interrégionales pour mettre fin aux activités nuisibles aux enfants en temps de conflit, notamment leur recrutement et leur enlèvement transfrontières, le trafic des armes légères et le commerce illicite des ressources naturelles; 13. Encourage l’appui au développement et au renforcement des capacités des institutions nationales et régionales et des réseaux locaux et régionaux de la 0431864f.doc 5 S/RES/1539 (2004) société civile pour assurer la durabilité des initiatives locales de plaidoyer, de protection et de réhabilitation des enfants touchés par les conflits armés; 14. Prie une nouvelle fois le Secrétaire général de veiller à ce que la protection des enfants dans les conflits armés soit incluse de façon spécifique dans tous rapports portant sur un pays particulier et exprime son intention d’apporter toute l’attention voulue aux informations qui y figurent lors de l’examen desdites situations et, à cet égard, rappelle la responsabilité principale qui incombe aux missions de maintien de la paix et aux équipes de pays des Nations Unies, selon leurs mandats respectifs, d’assurer un suivi effectif à la présente résolution et aux autres; 15. Prie également le Secrétaire général de lui soumettre, avant le 31 octobre 2004, un rapport sur l’application de la présente résolution et de ses résolutions 1379 (2001) et 1460 (2003) qui comprendrait notamment : a) Des informations sur le respect des engagements et les progrès des parties mentionnées dans son rapport dans des situations de conflit armé à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, conformément au paragraphe 5, ainsi que par les parties dans d’autres situations de conflit armé mentionnées dans son rapport, conformément au paragraphe 6, pour faire cesser le recrutement ou l’utilisation d’enfants dans les conflits armés, en violation du droit international applicable relatif aux droits et à la protection de l’enfant, en ayant à l’esprit les autres violations et sévices commis contre les enfants touchés par les conflits armés; b) Des informations sur les progrès accomplis concernant le plan d’action demandé au paragraphe 2 qui prévoit un mécanisme systématique et global de surveillance et de communication de l’information; c) L’incorporation des meilleures pratiques pour les programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion évoqués dans le rapport du Secrétaire général; 16. Décide de rester activement saisi de cette question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1540 (2004)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1540%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1540 (2004) ** Conseil de sécurité Distr. générale 27 janvier 2005 04-32844 ** (F) *0432844* Résolution 1540 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 4956e séance, le 28 avril 2004 Le Conseil de sécurité , Affirmant que la prolifération des armes nuc léaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs * constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant à ce sujet la Déclaration de son Président publiée à l’issue de la séance tenue au niveau des chefs d’État et de gouvernement le 31 janvier 1992 (S/23500), et rappelant notamment que tous les États Membres doivent s’acquitter de leurs obligations en matière de maîtri se des armements et de désarmement et prévenir la prolifération dans tous ses as pects de toutes les armes de destruction massive, Rappelant également qu’il soulignait dans ladite déclaration qu’il fallait que tous les États règlent pacifiquement, conf ormément à la Charte, tout problème se posant à cet égard qui menace la stabilité régionale ou mondiale ou en perturbe le maintien, S’affirmant déterminé à prendre des mesures efficaces et appropriées face à toute menace contre la paix et la sécurité internationales causée par la prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologi ques ou de leurs vecteurs, comme la responsabilité principale lui en est confiée par la Charte des Nations Unies, ** Nouveau tirage pour raisons techniques. * Définitions aux fins de la présente résolution uniquement : Vecteurs : missiles, fusées et autres systèmes sans pilote capables de conduire à leur cible des armes nucléaires, chimiques ou biologiques et spécialement conç us pour cet usage. Acteur non étatique : personne ou entité qui, n’agissant pas sous l’autorité légale d’un État, mène des activités tombant sous le coup de la présente résolution. Éléments connexes : matières, équipements et technologies couverts par les traités et arrangements multilatéraux pertinents, ou figurant sur les listes de contrôle nationales, susceptibles d’être utilisés aux fins de la conception, de la mise au point, de la fabrication ou de l’utilisation d’armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs. 2 0432844f.doc S/RES/1540 (2004) Soulignant combien il est attaché aux tr aités multilatéraux qui visent à éliminer ou prévenir la pro lifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques, et combien il importe pour la promotion de la stabilité internationale que tous les États parties à ces traités les appliquent intégralement, Se félicitant de ce qu’apportent à cet égard les arrangements multilatéraux qui contribuent à la non-prolifération, Affirmant que la prévention de la prolifér ation des armes nucléaires, chimiques et biologiques ne doit pas entraver la coopér ation internationale à des fins pacifiques touchant les matières, les équipements et le s technologies, les utilisations à des fins pacifiques ne devant toutefois pas serv ir de couverture à la prolifération, Gravement préoccupé par la menace du terrorisme et par le risque de voir des acteurs non étatiques*, tels que ceux visés par la liste de l’Organisation des Nations Unies établie et tenue par le Comité du C onseil de sécurité cr éé par la résolution 1267 (1999) ou ceux visés par la résoluti on 1373 (2001), se procurer des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs, en mettre au point, se livrer à leur trafic ou en faire usage, Gravement préoccupé également par la menace que cons titue le trafic d’armes nucléaires, chimiques ou biologiques et de leurs vecteurs, ainsi que des éléments connexes*, qui ajoute une dimension nouvelle à la question de la prolifération de ces armes et fait également peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, Considérant qu’il faut resserrer la coordina tion de l’action menée, aux niveaux national, sous-régional, régional et interna tional, pour que le monde réagisse plus vigoureusement face à ce défi de taille et à la menace qu’il fait peser sur la sécurité internationale, Considérant également que la plupart des États ont souscrit, en vertu des traités auxquels ils sont parties, des obligations juridiques contraignantes ou d’autres engagements en vue de prévenir la prolifération de s armes nucléaires, chimiques et biologiques, et ont pris des mesures efficaces pour surveiller les stocks de matières à risque, pour les mettre en lieu sûr et pour assurer leur protection physique, telles que les mesures imposées par la Convention sur la protection physique des matières nucléaires ou celles que l’Agence internationale de l’énergie atomique a recommandées dans son Code de c onduite sur la sûreté et la sécurité des sources radioactives, Considérant en outre qu’il est nécessaire que tous les États prennent d’urgence des mesures effectives supplémentaires pour empêcher la prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou de leurs vecteurs, Encourageant tous les États Membres à appliquer pleinement les traités et conventions auxquels ils sont parties dans le domaine du désarmement, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, le s menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Décidé à s’employer dorénavant à facilite r une riposte efficace face aux menaces qui pèsent sur le monde dans le domaine de la non-prolifération, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 0432844f.doc 3 S/RES/1540 (2004) 1. Décide que tous les États doivent s’abstenir d’apporter un appui, quelle qu’en soit la forme, à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point, de se procurer, de fabriq uer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs; 2. Décide également que tous les États doivent adopter et appliquer, conformément à leurs procédures internes, une législation appropriée et efficace interdisant à tout acteur non étatique de fabriquer, se procurer, mettre au point, posséder, transporter, transférer ou d’u tiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs, en particulier à des fins terroristes, réprimant toutes les tentatives de l’une quelconque de ces ac tivités, le fait d’y participer en tant que complice et le fait d’y fournir assistance ou de la financer; 3. Décide également que tous les États doivent prendre et appliquer des mesures efficaces afin de mettre en place des dispositifs internes de contrôle destinés à prévenir la prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou de leurs vecteurs, y compris en mettant en place des dispositifs de contrôle appropriés pour les éléments connexes, et qu’à cette fin ils doivent : a) Arrêter et instituer des mesures ap propriées et efficaces leur permettant de suivre la localisation de ces produits et d’en garantir la sécurité pendant leur fabrication, leur utilisation, le ur stockage ou leur transport; b) Arrêter et instituer des mesures de protection physique appropriées et efficaces; c) Arrêter et instituer des activités a ppropriées et efficaces de contrôle aux frontières et de police afin de détecter, dissuader, prévenir et combattre, y compris, si nécessaire, en faisant appel à la coopération internationale, le trafic et le courtage illicite de ces produits, en accord avec les autorités judiciaires du pays, conformément à sa législation et dans le respect du droit international; d) Mettre en place, perf ectionner, évaluer et ins tituer dans le pays des dispositifs appropriés et effica ces de contrôle de l’exporta tion et du transbordement de ces produits, y compris des lois et règlements appropriés permettant de contrôler leur exportation, leur transit, leur tr ansbordement et leur réexportation et des contrôles portant sur la fourniture de fonds ou de services – financement ou transport, par exemple – se rapportant aux opérations d’exportation ou de transbordement qui contribueraient à la prolifération, et mettre en place des dispositifs de contrôle des utilisateurs fina ls; instituer et appliquer des sanctions pénales ou civiles appropriées aux infractions à ces législations et réglementations de contrôle des exportations; 4. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire et pour une période de deux ans au maximum, un comité formé de tous ses membres qui, en faisant appel, le cas échéant, à des compétences extérieures, lui fera rapport, pour examen, sur la mise en œ uvre de la présente résolution, et, à cette fin, demande aux États de présenter audit comité, au plus tard six mois après l’adoption de la présente résolution, un prem ier rapport sur les mesures qu’ils auront prises ou envisageraient de prendre pour la mettre en application; 5. Décide qu’aucune des obligations énoncées dans la présente résolution ne doit être interprétée d’une manière qui la mette en contradiction avec les droits et obligations des États parties au Traité su r la non-prolifération des armes nucléaires, 4 0432844f.doc S/RES/1540 (2004) à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction et à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes biologiques ou à toxines et sur leur dest ruction, ou d’une manière qui modifie les responsabilités de l’Agence internationale de l’énergie atomique ou celles de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques; 6. Apprécie l’utilité, aux fins de l’applicati on de la présente résolution, de listes de contrôle nationales bien tenues, et demande à tous les États Membres de s’employer dès que possible, si nécessaire, à établir de telles listes; 7. Sait bien que certains États pourront avoir besoin d’aide pour appliquer les dispositions de la présente résolution sur leur territoire, et invite les États qui en ont les moyens à offrir leur concours, selon qu’il conviendra, en réponse aux différentes demandes des États qui ne disposer ont pas de l’infrastructure juridique et réglementaire, de l’expérience prati que ou des ressources nécessaires pour se conformer aux dispositions énoncées ci-dessus; 8. Demande à tous les États : a) De promouvoir l’adoption universelle et l’application intégrale et, au besoin, le renforcement des traités multila téraux auxquels ils sont parties qui ont pour objet d’empêcher la proliférati on d’armes nucléaires, chimiques ou biologiques; b) D’adopter, s’ils ne l’ont pas encore fait, des règles et réglementations nationales visant à garantir le respect des engagements souscrits en vertu des principaux traités multilatéra ux de non-prolifération; c) De renouveler et de concrétiser leur engagement en faveur de la coopération multilatérale, en particulier dans le cadre de l’Agence internationale de l’énergie atomique, de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes biologiques et à toxines et sur leur destruction, qui sont des moyens importants de poursuivre et d’atteindre le urs objectifs communs dans le domaine de la non-prolifération et de promouvoir la coopération internationale à des fins pacifiques; d) D’élaborer des moyens appropriés de collaborer avec l’industrie et le public et de les informer des obligations que leur imposent les lois en question; 9. Demande à tous les États de promouvoir le dialogue et la coopération dans le domaine de la non-prolifération, de façon à apporter des réponses à la menace que constitue la proliférati on des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou de leurs vecteurs; 10. Demande à tous les États, comme autre moyen de contrer cette menace, d’agir de concert, avec l’aval de leurs autorités judiciaires, dans le respect de leur législation et du droit international, pour empêcher le trafic des armes nucléaires, chimiques ou biologiques, de leurs vecteurs et des éléments connexes; 11. Entend s u i v r e d e p r è s l a m i s e e n œ u vre de la présente résolution et prendre au niveau approprié toutes autres décisions qui pourraient être nécessaires à cette fin; 12. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1541 (2004)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1541%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1541 (2004)* Conseil de sécurité Distr. générale 10 mai 2004 04-33062* (F) *0433062* Résolution 1541 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4957e séance, le 29 avril 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur le Sahara occidental et réaffirmant, en particulier, sa résolution 1495 (2003) du 31 juillet 2003, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à un règlement politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolues aux parties à cet égard, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 avril 2004 (S/2004/325), 1. Réaffirme son soutien au Plan de paix pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, qui constitue une solution politique optimale reposant sur un accord entre les deux parties; 2. Réaffirme également son soutien énergique en faveur des efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel pour parvenir à un règlement politique mutuellement acceptable du différend au sujet du Sahara occidental; 3. Demande à toutes les parties et aux États de la région de coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son Envoyé personnel; 4. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2004; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter avant la fin du mandat de la Mission un rapport sur la situation qui contienne notamment une évaluation de l’importance des effectifs dont la MINURSO aurait besoin pour mener à bien les tâches qui lui ont été confiées, en vue d’une éventuelle réduction de son envergure; 6. Décide de rester saisi de la question. * Nouveau tirage pour raisons techniques.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1542 (2004)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1542%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1542 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2004 04-33299 (F) *0433299* Résolution 1542 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4961e séance, le 30 avril 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1529 (2004) du 29 février 2004, Se félicitant du rapport du Secrétaire général, en date du 16 avril 2004 (S/2004/300), et souscrivant à ses recommandations, Se déclarant fermement attaché à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Déplorant toutes les violations des droits de l’homme, en particulier à l’encontre des populations civiles, et priant instamment le Gouvernement de transition d’Haïti (« le Gouvernement de transition ») de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à l’impunité et pour ranger la promotion et la défense permanente des droits de l’homme, ainsi que l’instauration de l’état de droit et d’une justice indépendante, au nombre de ses premières priorités, Réaffirmant aussi sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1379 (2001), 1460 (2003) et 1539 (2004) sur les enfants dans les conflits armés, ainsi que ses résolutions 1265 (1999) et 1296 (2000) sur la protection des civils dans les conflits armés, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel du maintien de la paix à la question de l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Saluant la rapidité et le professionnalisme avec lesquels la Force multinationale intérimaire s’est déployée et les efforts de stabilisation qu’elle a entrepris, Prenant acte de l’Accord politique conclu par certaines parties essentielles le 4 avril 2004 et engageant toutes les parties à rechercher sans attendre un large consensus politique sur la nature et la durée de la transition politique, Demandant à nouveau à la communauté internationale de continuer à apporter aide et appui au développement économique, social et institutionnel d’Haïti, à long terme, et se félicitant que l’Organisation des États américains (OEA), la 2 0433299f.doc S/RES/1542 (2004) Communauté des Caraïbes (CARICOM), la communauté internationale des donateurs et les institutions financières internationales entendent concourir à cette entreprise, Prenant note de l’existence de problèmes qui compromettent la stabilité politique, sociale et économique d’Haïti et estimant que la situation en Haïti continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Décide d’établir, sous le nom de Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), la force de stabilisation visée dans sa résolution 1529 (2004), pour une durée initiale de six mois qu’il compte renouveler, et demande que la passation des pouvoirs de la Force multinationale intérimaire à la MINUSTAH se fasse le 1er juin 2004; 2. Autorise les éléments restants de la Force multinationale intérimaire à continuer d’exécuter le mandat confié à celle-ci par la résolution 1529 (2004), dans la limite des moyens disponibles, pendant une période de transition qui durera 30 jours maximum à compter du 1er juin 2004, selon que les besoins et les exigences de la MINUSTAH le commanderont; 3. Prie le Secrétaire général de nommer un représentant spécial en Haïti, sous l’autorité générale duquel seront placées la coordination et la conduite de toutes les activités du système des Nations Unies en Haïti; 4. Décide que la MINUSTAH aura une composante civile et une composante militaire, conformément au rapport du Secrétaire général sur Haïti (S/2004/300), la composante civile devant comporter au maximum 1 622 membres de la police civile, y compris des conseillers et des unités constituées, et la composante militaire jusqu’à 6 700 hommes, tous grades confondus, et demande en outre que la composante militaire rende compte directement au représentant spécial par l’intermédiaire du commandant de la Force; 5. Appuie la création d’un groupe restreint présidé par le/la représentant(e) spécial(e) du Secrétaire général et comprenant également ses adjoints, le commandant de la Force, des représentants de l’OEA et de la CARICOM, d’autres organisations régionales et sous-régionales, des institutions financières internationales et d’autres parties prenantes importantes, qui aurait pour vocation d’aider la MINUSTAH à s’acquitter de son mandat, de promouvoir le dialogue avec les autorités haïtiennes, en tant que partenaires, et de donner plus d’efficacité à l’intervention de la communauté internationale en Haïti, comme il est indiqué dans le rapport du Secrétaire général (S/2004/300); 6. Demande en outre qu’à l’occasion de l’exécution de son mandat, la MINUSTAH se concerte avec l’OEA et la CARICOM et coopère avec elles; 7. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne la section I ci-dessous, décide de confier à la MINUSTAH le mandat ci-après : I. Climat sûr et stable a) Pourvoir, à titre d’appui au Gouvernement de transition, à la sécurité et à la stabilité propices au bon déroulement du processus constitutionnel et politique en Haïti; 0433299f.doc 3 S/RES/1542 (2004) b) Aider le Gouvernement de transition à surveiller, restructurer et réformer la Police nationale haïtienne, conformément aux normes d’une police démocratique, notamment en vérifiant les antécédents de ses membres et en agréant son personnel, en donnant des conseils sur les questions de réorganisation et de formation, y compris la sensibilisation à la situation des femmes, et en pourvoyant à la surveillance et à l’encadrement des policiers; c) Aider le Gouvernement de transition, en particulier la Police nationale haïtienne, à mettre en oeuvre des programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion complets et durables à l’intention de tous les groupes armés, y compris les femmes et les enfants associés à ces groupes, ainsi que des mesures de maîtrise des armes et de sécurité publique; d) Aider au rétablissement et au maintien de l’état de droit, de la sécurité publique et de l’ordre public en Haïti, notamment en apportant un appui opérationnel à la Police nationale haïtienne et aux gardes-côtes haïtiens, et en les renforçant sur le plan institutionnel, notamment en remettant sur pied le système pénitentiaire; e) Protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies, étant entendu que c’est au Gouvernement de transition qu’incombe la responsabilité première à cet égard; f) Protéger les civils contre toute menace imminente de violence physique, dans les limites de ses capacités et dans les zones où elle est déployée, sans préjudice des responsabilités confiées au Gouvernement de transition et aux autorités de police; II. Processus politique a) Appuyer le processus constitutionnel et politique en cours en Haïti, notamment par ses bons offices, et promouvoir les principes de la gouvernance démocratique et du développement des institutions; b) Soutenir le Gouvernement de transition dans les efforts qu’il déploie pour engager le dialogue et la réconciliation dans le pays; c) Aider le Gouvernement de transition à organiser, surveiller et tenir au plus vite des élections municipales, parlementaires et présidentielles libres et régulières, en particulier en fournissant une assistance technique, logistique et administrative, en assurant le maintien de la sécurité et en appuyant comme il convient des opérations électorales qui permettent la participation d’électeurs représentatifs de l’ensemble de la population du pays, y compris les femmes; d) Aider le Gouvernement de transition à rétablir l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire haïtien et favoriser la bonne gouvernance au niveau local; III. Droits de l’homme a) Soutenir le Gouvernement de transition et les institutions et groupes haïtiens de défense des droits de l’homme dans leurs efforts de promotion et de défense des droits de l’homme, en particulier ceux des femmes et des enfants, afin 4 0433299f.doc S/RES/1542 (2004) que les auteurs de violations des droits de l’homme soient tenus personnellement d’en répondre et que les victimes obtiennent réparation; b) Surveiller, en coopération avec le Haut Commissariat aux droits de l’homme, la situation des droits de l’homme, notamment celle des réfugiés et des déplacés rentrés chez eux, et en rendre compte; 8. Décide qu’en collaboration avec d’autres partenaires, la MINUSTAH offrira, dans les limites de ses capacités, conseils et assistance au Gouvernement de transition pour l’aider à : a) Enquêter sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, en collaboration avec le Haut Commissariat aux droits de l’homme en vue de mettre fin à l’impunité; b) Élaborer une stratégie de réforme et de renforcement des institutions judiciaires; 9. Décide en outre que la MINUSTAH se concertera avec le Gouvernement de transition, ainsi qu’avec leurs partenaires internationaux, et coopérera avec eux en vue de faciliter la fourniture et la coordination de l’aide humanitaire et de permettre aux agents des organisations humanitaires d’atteindre les Haïtiens qui sont dans le besoin, surtout les plus vulnérables d’entre eux, en particulier les femmes et les enfants; 10. Autorise le Secrétaire général à prendre toutes les mesures voulues pour faciliter et soutenir le déploiement rapide de la MINUSTAH avant que l’Organisation ne prenne la relève de la Force multinationale intérimaire; 11. Prie les autorités haïtiennes de conclure avec le Secrétaire général un accord sur le statut des forces dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, et note que le modèle d’accord sur le statut des forces pour les opérations de maintien de la paix en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) sera appliqué en attendant la conclusion de cet accord; 12. Exige que le personnel (y compris le personnel associé) et les locaux des Nations Unies, ainsi que de l’OEA, de la CARICOM, des autres organisations internationales et humanitaires et des missions diplomatiques présentes en Haïti, soient strictement respectés et qu’aucun acte d’intimidation ou de violence ne soit dirigé contre le personnel participant à l’action humanitaire, à des activités de développement ou de maintien de la paix; exige aussi que toutes les parties haïtiennes permettent aux organisations humanitaires de se rendre en toute sécurité et liberté partout où elles doivent aller pour pouvoir mener leurs activités; 13. Souligne que les États Membres, l’Organisation des Nations Unies et d’autres organisations internationales, en particulier l’OEA et la CARICOM les autres organisations régionales et sous-régionales, les institutions financières internationales et les organisations non gouvernementales doivent continuer à contribuer à la promotion du développement économique et social d’Haïti, en particulier à long terme, pour que le pays puisse retrouver et conserver une stabilité et faire reculer la pauvreté; 14. Demande instamment à toutes les parties prenantes susmentionnées, en particulier aux organismes, aux organes et aux institutions des Nations Unies, 0433299f.doc 5 S/RES/1542 (2004) d’aider le Gouvernement de transition d’Haïti à arrêter une stratégie de développement à long terme à cette fin; 15. Engage les États Membres à fournir une aide internationale importante pour répondre aux besoins humanitaires en Haïti et permettre la reconstruction du pays, en ayant recours à des mécanismes de coordination appropriés, et demande en outre aux États, en particulier ceux de la région, de soutenir comme il convient les mesures prises par l’Organisation des Nations Unies; 16. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport d’étape sur l’exécution du mandat défini dans la présente résolution et de lui présenter aussi, avant l’expiration du mandat de la MINUSTAH, un autre rapport contenant des recommandations sur l’opportunité de prolonger, restructurer ou réaménager la Mission, pour que la Mission et son mandat restent en phase avec l’évolution de la situation en Haïti dans les domaines politique, de la sécurité et du développement économique; 17. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1543 (2004)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1543%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1543 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 14 mai 2004 04-35139 (F) *0435139* Résolution 1543 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4968e séance, le 14 mai 2004 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions antérieures sur le Timor-Leste, en particulier les résolutions 1410 (2002) du 17 mai 2002, 1473 (2003) du 4 avril 2003 et 1480 (2003) du 19 mai 2003, Saluant les progrès accomplis par le peuple et le Gouvernement du Timor- Leste, avec l’assistance de la communauté internationale, pour développer, en si peu de temps, les capacités du pays concernant l’infrastructure, l’administration publique, le maintien de l’ordre et la défense, Saluant aussi le travail fait par la Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO), sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, et se félicitant des progrès enregistrés dans l’accomplissement des tâches essentielles qui lui ont été prescrites, conformément aux résolutions 1410 (2002), 1473 (2003) et 1480 (2003), Exprimant sa gratitude aux États Membres qui fournissent des contingents, du personnel de police civile et des éléments d’appui à la MANUTO, Ayant examiné la déclaration datée du 20 février 2004, adressée au Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères du Timor-Leste, demandant une prorogation d’un an du mandat de la MANUTO, Prenant note du rapport spécial du Secrétaire général sur la MANUTO en date du 13 février 2004 (S/2004/117) ainsi que de son rapport du 29 avril 2004 (S/2004/333), Accueillant avec satisfaction la recommandation du Secrétaire général visant à proroger le mandat de la MANUTO pour une nouvelle phase de consolidation d’un an, afin de pouvoir mener à bien les tâches essentielles, préserver et renforcer les acquis et en tirer parti, et donner ainsi au Timor-Leste la possibilité de devenir autonome, Notant que les institutions qui prennent forme au Timor-Leste sont encore en phase de consolidation et qu’une assistance supplémentaire est nécessaire pour assurer un développement soutenu et un renforcement des secteurs clefs, 2 0435139f.doc S/RES/1543 (2004) essentiellement de la justice, de l’administration publique, notamment de la police nationale, ainsi que le maintien de la sécurité et de la stabilité au Timor-Leste, Encourageant le Gouvernement du Timor-Leste à adopter, le plus rapidement possible, une législation et d’autres mesures adéquates évoquées au paragraphe 69 du rapport du Secrétaire général en date du 29 avril 2004 et détaillées dans les actions attendues du Timor-Leste aux annexes 1, 2 et 3 dudit rapport, Se félicitant de l’excellente communication et de la bonne volonté qui ont caractérisé les relations entre le Timor-Leste et l’Indonésie et encourageant les deux gouvernements à poursuivre leur collaboration et à coopérer avec la MANUTO pour progresser dans le règlement des questions bilatérales en suspens, notamment de celles liées à la démarcation et à la gestion de la frontière et à la traduction en justice des responsables des crimes graves commis en 1999, Demeurant fermement déterminé à promouvoir la sécurité et une stabilité durable au Timor-Leste, 1. Décide de proroger le mandat de la MANUTO pour une période de six mois, l’objectif étant de le proroger ensuite de nouveau pour une dernière période de six mois, jusqu’au 20 mai 2005; 2. Décide également de réduire les effectifs de la MANUTO et de redéfinir ses tâches, conformément aux recommandations que le Secrétaire général a formulées dans la section III de son rapport en date du 29 avril 2004; 3. Décide en conséquence que le mandat de la MANUTO comportera les volets suivants, comme il est indiqué dans le rapport du Secrétaire général, en date du 29 avril 2004 : i) Appui à l’administration publique et à l’appareil judiciaire du Timor- Leste et à l’administration de la justice à l’égard des crimes graves; ii) Appui au renforcement du maintien de l’ordre au Timor-Leste; iii) Appui à la sécurité et à la stabilité du Timor-Leste; 4. Décide que les effectifs de la MANUTO se composeront au plus de 58 conseillers civils, 157 conseillers de la police civile, 42 officiers de liaison, 310 soldats en unités constituées et d’un groupe international d’intervention de 125 personnes; 5. Décide que les principes relatifs aux droits de l’homme reconnus sur le plan international devront continuer de faire partie intégrante de l’action de formation et de création de capacités menée par la MANUTO en vertu du paragraphe 3 ci-dessus; 6. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil de sécurité pleinement et régulièrement informé de l’évolution de la situation sur le terrain et de l’application de la présente résolution, en particulier en ce qui concerne les progrès accomplis dans la réalisation des tâches essentielles du mandat de la MANUTO et, à cet effet, prie le Secrétaire général de présenter un rapport dans les trois mois suivant la date d’adoption de la présente résolution, puis tous les trois mois par la suite, comportant des recommandations sur toute modification que ces progrès pourraient permettre d’apporter aux effectifs, à la composition et aux tâches de la MANUTO, pour que celle-ci mène son mandat à bonne fin d’ici au 20 mai 2005; 0435139f.doc 3 S/RES/1543 (2004) 7. Prie le Secrétaire général d’inclure dans le rapport qui lui est demandé au paragraphe 6 ci-dessus, pour examen par le Conseil de sécurité, en novembre 2004, des recommandations sur les tâches et la structure des composantes police et militaire; 8. Réaffirme qu’il est nécessaire de combattre l’impunité et qu’il importe que la communauté internationale fournisse un appui à cet effet, et souligne que le Groupe des crimes graves doit achever ses enquêtes d’ici à novembre 2004 et terminer les mises en jugement et autres activités le plus rapidement possible et au plus tard le 20 mai 2005; 9. Souligne que la poursuite de l’assistance des Nations Unies au Timor- Leste doit être coordonnée avec l’action des donateurs bilatéraux et multilatéraux, des mécanismes régionaux, des organisations non gouvernementales, des organismes du secteur privé et d’autres acteurs de la communauté internationale; 10. Prie instamment la communauté des donateurs ainsi que les institutions, fonds et programmes des Nations Unies et les institutions financières multilatérales de continuer à fournir des ressources et une assistance essentielles pour mettre en œuvre des projets en vue de promouvoir un développement durable et à long terme au Timor-Leste; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1544 (2004)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1544%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1544 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 19 mai 2004 04-35722 (F) *0435722* Résolution 1544 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4972e séance, le 19 mai 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures 242 (1967), 338 (1973), 446 (1979), 1322 (2000), 1397 (2002), 1402 (2002), 1403 (2002), 1405 (2002), 1435 (2002) et 1515 (2003), Réaffirmant qu’Israël, puissance occupante, est tenu de respecter scrupuleusement ses obligations et responsabilités juridiques découlant de la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949, Demandant à Israël de faire face à ses besoins en matière de sécurité dans les limites du droit international, Se déclarant gravement préoccupé par la dégradation continue de la situation sur le terrain, dans le territoire occupé par Israël depuis 1967, Condamnant la mort de civils palestiniens tués dans la zone de Rafah, Gravement préoccupé par la destruction d’habitations à laquelle s’est récemment livré Israël, puissance occupante, dans le camp de réfugiés de Rafah, Rappelant les obligations qu’impose la Feuille de route à l’Autorité palestinienne et au Gouvernement israélien, Condamnant tous les actes de violence, de terreur et de destruction, Réaffirmant son soutien à la Feuille de route, qu’il a endossée dans sa résolution 1515 (2003), 1. Demande à Israël de respecter les obligations que lui impose le droit humanitaire international et souligne en particulier l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations, qui sont contraires à ce droit; 2. Se déclare gravement préoccupé par la situation humanitaire des Palestiniens privés de leurs abris dans la zone de Rafah et lance un appel afin qu’une aide d’urgence leur soit fournie; 2 0435722f.doc S/RES/1544 (2004) 3. Demande qu’il soit mis fin à la violence et que soient respectées et appliquées les obligations juridiques, y compris celles découlant du droit international humanitaire; 4. Demande aux deux parties de s’acquitter immédiatement de leurs obligations en application de la Feuille de route; 5. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1545 (2004)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1545%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1545 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 21 mai 2004 04-35990 (F) *0435990* Résolution 1545 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4975e séance, le 21 mai 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes ainsi que les déclarations de son président sur le Burundi, en particulier sa résolution 1375 (2001) du 29 octobre 2001 et les déclarations de son président des 18 décembre 2002 (S/PRST/2002/40) et 23 décembre 2003 (S/PRST/2003/30), Réaffirmant sa ferme résolution à voir respectées la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité du Burundi, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage et de non-ingérence ainsi que de la coopération régionale, Réaffirmant également son plein soutien au processus de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Burundi, signé à Arusha le 28 août 2000 (ci-après « l’Accord d’Arusha »), appelant toutes les parties burundaises à honorer intégralement leurs engagements, et les assurant de sa détermination à appuyer leurs efforts dans ce sens, Encourageant en particulier les institutions burundaises de transition à adopter sans retard les textes législatifs et réglementaires nécessaires à l’organisation du processus électoral, en application de l’Accord d’Arusha, afin qu’il puisse se dérouler avant l’expiration de la période de transition, le 31 octobre 2004, Prenant note avec satisfaction des accords de cessez-le-feu signés le 7 octobre 2002 par le gouvernement de transition, avec les Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) de M. Jean-Bosco Ndayikengurukiye et avec les Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL) de M. Alain Mugabarabona, ainsi que de l’accord global de cessez-le-feu signé le 16 novembre 2003 à Dar es-Salaam entre le gouvernement de transition et le CNDD-FDD de M. Pierre Nkurunziza, Réaffirmant sa préoccupation devant la poursuite des hostilités dans certaines régions du pays, soulignant qu’il ne saurait y avoir de solution militaire aux problèmes du Burundi, appelant instamment toutes les parties à observer un cessez- le-feu immédiat, et insistant sur l’importance qui s’attache à ce que le Palipehutu- FNL de M. Agathon Rwasa, dernier mouvement armé à ne pas l’avoir fait, adhère au processus de paix de l’Accord d’Arusha, 2 0435990f.doc S/RES/1545 (2004) Prenant note à cet égard des discussions qui se sont ouvertes entre le Président de la République burundaise, M. Domitien Ndayizeyé, et ce mouvement armé, à l’occasion de la rencontre du 18 au 21 janvier 2004, à Oisterwijk aux Pays-Bas, ainsi que du congrès tenu à Kigoma en Tanzanie, du 18 au 21 avril 2004, par le Palipehutu-FNL de M. Rwasa et exhortant ce dernier à conclure sans délai un accord avec le gouvernement de transition en vue d’une cessation complète des hostilités et de sa participation aux institutions de transition, Condamnant tous les actes de violence ainsi que les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et particulièrement préoccupé par l’augmentation des cas de viols, y compris de viols collectifs, Réaffirmant sa détermination à appuyer les efforts des Burundais pour juger les auteurs de tels actes et violations, sur le fondement de la règle de droit, afin de mettre un terme aux situations d’impunité, et appelant les parties et les autorités de transition à prendre sans délai toutes les mesures nécessaires à cette fin, Exprimant sa préoccupation devant la situation humanitaire dramatique d’une grande partie de la population burundaise, rappelant que toutes les parties ont la responsabilité de la sécurité des populations civiles, et rappelant en particulier, à cet égard, ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1379 (2001), 1460 (2003) et 1539 (2004) sur les enfants dans les conflits armés, et 1265 (1999) et 1296 (2000) sur la protection des civils dans les conflits armés, Prenant note des progrès enregistrés dans la préparation du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants, appelant les parties à s’y engager résolument et sans tarder, et encourageant les institutions financières internationales et les donateurs à y apporter leur soutien, Se déclarant préoccupé par la dégradation de la situation économique au Burundi dans le contexte du conflit, et reconnaissant que toute amélioration de la sécurité devrait s’accompagner de progrès économiques et sociaux tangibles pour la population, Considérant que le retour volontaire et durable des réfugiés et des personnes déplacées sera un facteur déterminant pour la consolidation du processus de paix, et nécessitera une juste solution de la question de la propriété foncière, Se réjouissant des conclusions du Forum des partenaires du développement du Burundi, qui s’est tenu à Bruxelles les 13 et 14 janvier 2004, et appelant les bailleurs de fonds à honorer les promesses qu’ils y ont faites, Rendant hommage aux efforts accomplis par l’Union africaine, ainsi que par les États de l’Initiative régionale, notamment l’Ouganda et la République-Unie de Tanzanie, et la Facilitation, en particulier l’Afrique du Sud, au service de la paix au Burundi, et encourageant l’Union africaine à maintenir une présence forte au Burundi pour accompagner les efforts des parties burundaises, comme spécifié dans l’Accord d’Arusha et les accords ultérieurs, Saluant l’action de la Mission africaine au Burundi (MIAB) et des contingents sud-africain, éthiopien et mozambicain qui la composent, ainsi que les États Membres qui ont apporté leur assistance au déploiement de la MIAB, Encourageant les efforts entrepris pour former une unité mixte burundaise de protection, afin de continuer d’assurer la sécurité des hautes personnalités des 0435990f.doc 3 S/RES/1545 (2004) institutions de transition, et soulignant la nécessité que cette unité soit aussitôt que possible opérationnelle, Prenant note des déclarations faites devant le Conseil par le Président de la République burundaise, le 22 septembre 2003, et par le Vice-président de la République sud-africaine, M. Jacob Zuma, le 4 décembre 2003, en faveur de la transformation de la MIAB en opération de maintien de la paix des Nations Unies, et prenant également note à cet égard de la lettre adressée par le Ministre burundais des relations extérieures et de la coopération, M. Thérence Sinunguruza, au Président du Conseil de sécurité, le 15 mars 2004 (S/2004/208), ainsi que la lettre datée du 17 mars 2004, adressée par le Président de la Commission de l’Union africaine, M. Alpha Omar Konaré, au Secrétaire général, Conscient de la difficulté d’assurer durablement la stabilité au Burundi si la paix n’était pas rétablie au-delà de ses frontières, en particulier en République démocratique du Congo, et soulignant l’importance pour tous les États concernés, notamment ceux de la région, de coopérer à cette fin, et pour les Nations Unies de coordonner leurs efforts dans ces deux pays, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur le Burundi daté du 16 mars 2004 (S/2004/210), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts de l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel des opérations de maintien de la paix à la prévention et à la lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Notant qu’il subsiste des obstacles à la stabilité du Burundi et considérant que la situation dans ce pays continue de constituer une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille avec satisfaction les recommandations contenues dans le rapport du Secrétaire général sur le Burundi daté du 16 mars 2004; 2. Décide d’autoriser, pour une durée initiale de six mois à compter du 1er juin 2004, avec l’intention de la proroger pour des périodes additionnelles, le déploiement d’une opération de maintien de la paix intitulée Opération des Nations Unies au Burundi (l’acronyme ONUB étant retenu dans toutes les langues), conformément au mandat spécifié aux paragraphes 5 à 7 ci-après, afin de soutenir et d’accompagner les efforts entrepris par les Burundais pour établir durablement la paix et la réconciliation nationale dans leur pays, comme prévu par l’Accord d’Arusha; 3. Décide que l’ONUB sera placée sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, qui préside le Comité de suivi de l’application de l’Accord d’Arusha, et qu’elle sera initialement constituée des forces de la MIAB existantes, et prie en conséquence le Secrétaire général, agissant en liaison avec l’Union africaine, d’assurer le transfert à son Représentant spécial pour le Burundi de l’autorité sur la MIAB, dans le cadre de l’ONUB; 4. Décide en outre que l’ONUB comprendra un effectif maximum de 5 650 militaires, dont 200 observateurs et 125 officiers d’état-major, et jusqu’à 120 policiers civils, ainsi que le personnel civil approprié; 4 0435990f.doc S/RES/1545 (2004) 5. Autorise l’ONUB à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter du mandat suivant, dans les limites de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités armées, et en coordination avec les communautés humanitaire et du développement : – Assurer le respect des accords de cessez-le-feu en surveillant leur mise en œuvre et en enquêtant sur leurs violations; – Promouvoir le rétablissement de la confiance entre les forces burundaises en présence, surveiller et assurer la sécurité de leurs sites de regroupement en vue de leur désarmement, recueillir et entreposer en lieu sûr leurs armes et matériels militaires afin d’en disposer de manière appropriée, et concourir au démantèlement des milices comme demandé dans les accords de cessez-le-feu; – Mener à bien les parties relatives au désarmement et à la démobilisation du programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants; – Surveiller le casernement des forces armées burundaises et de leurs armes lourdes ainsi que le désarmement et la démobilisation des éléments qui devront l’être; – Surveiller, dans la mesure du possible, les mouvements d’armes illégaux à travers les frontières nationales, y compris le lac Tanganyika, en coopération avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et, en tant que de besoin, avec le groupe d’experts visé au paragraphe 10 de la résolution 1533; – Contribuer à créer les conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire, et faciliter le retour volontaire des réfugiés et des personnes déplacées; – Contribuer au bon déroulement du processus électoral prévu par l’Accord d’Arusha en veillant à assurer un environnement sûr pour la tenue d’élections libres, transparentes et pacifiques; – Sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement burundais de transition, protéger les civils en danger immédiat de violence physique; – Assurer la protection du personnel, des moyens, installations et matériels des Nations Unies, ainsi que la sécurité et la liberté de circulation du personnel de l’ONUB, et conduire, en tant que de besoin, des actions de déminage en soutien à ses opérations; 6. Décide que l’ONUB, dans la mesure de ses capacités et sans préjudice de l’exécution des missions visées à l’article 5 ci-dessus, apportera conseil et assistance au Gouvernement et aux autorités de transition pour contribuer à leurs efforts tendant à : – Surveiller les frontières du Burundi, en prêtant spécialement attention aux réfugiés, ainsi qu’aux mouvements de combattants, notamment dans la province de Cibitoké; – Mener à bien les réformes institutionnelles ainsi que la constitution des forces intégrées de défense nationale et de sécurité intérieure et, en particulier, la formation et la supervision de la police, en s’assurant de leur caractère 0435990f.doc 5 S/RES/1545 (2004) démocratique et pleinement respectueux des droits de l’homme et des libertés fondamentales; – Procéder aux activités électorales; – Achever la mise en œuvre de la réforme du système judiciaire et pénitentiaire, conformément à l’Accord d’Arusha; – Veiller, en liaison étroite avec le Haut Commissariat aux droits de l’homme, à la promotion et à la défense des droits de l’homme, en prêtant une attention particulière aux femmes, aux enfants et aux personnes vulnérables, et enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité; 7. Décide en outre que l’ONUB coopérera avec le Gouvernement et les autorités burundaises ainsi qu’avec leurs partenaires internationaux, pour assurer la cohérence de leur travail d’aide au Gouvernement et aux autorités burundaises à : – Rétablir l’autorité de l’État et les services publics sur l’ensemble du territoire, y compris la police civile et les institutions judiciaires; – Mener à bien le programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants et des membres de leurs familles, y compris ceux arrivant du territoire de la République démocratique du Congo, en liaison avec le gouvernement de ce pays et la MONUC, et en prêtant spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants; 8. Prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour le Burundi, de conduire l’ensemble des activités du système des Nations Unies au Burundi et de faciliter la coordination avec d’autres acteurs nationaux, régionaux et internationaux, notamment l’Union africaine, des activités d’appui au processus de transition, tout en veillant à ce que le personnel de l’ONUB soit particulièrement attentif aux questions relatives à l’égalité entre les sexes ainsi qu’aux besoins spécifiques des enfants; 9. Prie en outre le Secrétaire général de conclure des accords avec les États voisins du Burundi pour autoriser les forces de l’ONUB à franchir leurs frontières respectives à la poursuite de combattants armés, si nécessaire dans l’exécution de leur mandat; 10. Prie le Gouvernement burundais de transition de conclure avec le Secrétaire général un accord sur le statut des forces de l’ONUB dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, en prenant en considération la résolution 58/82 de l’Assemblée générale sur la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et note que, d’ici la conclusion d’un tel accord, le modèle d’accord sur le statut des forces pour les opérations de maintien de la paix du 9 octobre 1990 (A/45/594) s’appliquera provisoirement; 11. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement au déploiement et aux opérations de l’ONUB, notamment en garantissant la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que du personnel des organismes humanitaires, de développement et d’assistance, sur tout le territoire du Burundi; 12. Rappelant sa résolution 1502 du 26 août 2003, réaffirme l’obligation pour toutes les parties d’appliquer pleinement les règles et principes applicables du droit 6 0435990f.doc S/RES/1545 (2004) international humanitaire relatifs à la protection des personnels humanitaires et des Nations Unies, et exige également de toutes les parties concernées qu’elles permettent un accès libre et sans entraves des personnels humanitaires à toutes les personnes qui ont besoin d’une assistance, comme le veut le droit humanitaire international applicable ; 13. Prie toutes les parties et États concernés de faciliter le retour volontaire, sécurisé et durable des réfugiés et des personnes déplacées, et de coopérer pleinement à cette fin avec l’ONUB et les organisations internationales compétentes; 14. Souligne la nécessité pour l’ONUB de disposer d’une capacité d’information publique efficace, y compris par les voies de la radiodiffusion locale et nationale, de la télévision et de la presse écrite, pour contribuer à faire comprendre le processus de paix et le rôle de l’ONUB auprès des communautés locales et des parties; 15. Souligne qu’il importe d’appliquer intégralement et sans conditions l’Accord d’Arusha, et exige que toutes les parties s’acquittent des obligations que celui-ci met à leur charge, de sorte que le processus électoral, et notamment les élections législatives, puisse se dérouler avant le 31 octobre 2004; 16. Réaffirme la nécessité pour l’ensemble des parties de mener à bien sans tarder l’exécution du programme de regroupement et de cantonnement des combattants, de mettre aussitôt que possible en œuvre un programme de démantèlement de tous les groupes armés, y compris les milices, et de désarmement, démobilisation et réinsertion, en accordant une attention particulière aux besoins spécifiques des femmes et des enfants, ainsi que de procéder parallèlement à la restructuration des forces armées et des services de sécurité intérieure; 17. Réaffirme également le besoin continu de promouvoir la paix et la réconciliation nationale, d’encourager la transparence et l’esprit de responsabilité comme le respect des droits de l’homme au Burundi, et demande instamment au Gouvernement du Burundi, aux institutions spécialisées, aux autres organisations multilatérales, à la société civile et aux États Membres d’accélérer leurs efforts pour établir la Commission de vérité et de réconciliation telle que prévue par l’Accord d’Arusha; 18. Se déclare profondément préoccupé par les flux illicites d’armes livrées aux groupes et aux mouvements armés, en particulier à ceux qui ne sont pas parties au processus de paix défini par l’Accord d’Arusha, demande à tous les États de mettre fin à ces flux, sans que cela porte préjudice aux forces armées nationales et de police burundaises en cours d’intégration, et exprime son intention de revenir sur cette question aussitôt que possible après le déploiement de l’ONUB; 19. Exhorte la communauté des donateurs et les institutions financières internationales à continuer de contribuer au développement économique du Burundi, en particulier sur le long terme, y compris en honorant les promesses déjà faites, pour que ce pays puisse se stabiliser durablement, et également afin de contribuer à la stabilité de la région dans son ensemble; 20. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que ses Représentants spéciaux pour le Burundi et la République démocratique du Congo coordonnent les activités de l’ONUB et de la MONUC, partagent les informations militaires à leur disposition, en particulier sur les mouvements transfrontaliers d’éléments armés et 0435990f.doc 7 S/RES/1545 (2004) sur les trafics d’armes, et mettent en commun leurs moyens logistiques et administratifs, sous réserve que cela ne porte pas préjudice à la capacité d’exercice de leurs mandats respectifs, en vue d’assurer à ces opérations la plus grande efficacité et d’en réduire les coûts; 21. Décide que l’ONUB exécutera son mandat en étroite coopération avec la MONUC, en particulier en ce qui concerne la surveillance et la prévention des mouvements de combattants à travers la frontière entre le Burundi et la République démocratique du Congo, ainsi que la mise en œuvre des programmes de désarmement et de démobilisation; 22. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des évolutions de la situation au Burundi, de l’application de l’Accord d’Arusha et de l’exécution du mandat de l’ONUB, et de lui présenter tous les trois mois un rapport à ce sujet, comprenant notamment une évaluation de l’effectif de la composante militaire, en vue de sa réduction, ajustée compte tenu des progrès réalisés sur le terrain et des tâches restant à accomplir; 23. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1546 (2004)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1546%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1546 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 8 juin 2004 04-38117 (F) *0438117* Résolution 1546 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4987e séance, le 8 juin 2004 Le Conseil de sécurité , Constatant avec satisfaction qu’une nouvelle phase de la transition de l’Iraq vers un gouvernement élu démocratiquement a débuté, et attendant avec impatience la fin de l’occupation et qu’un gouvernement intérimaire entièrement souverain et indépendant assume la pleine responsabilité et la pleine autorité dans le pays d’ici au 30 juin 2004, Rappelant toutes ses résolutions pertinents (« relevant ») antérieures sur l’Iraq, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Réaffirmant aussi le droit du peuple iraquien de décider librement de son propre avenir politique et de contrôler ses propres ressources naturelles, Conscient de l’importance de l’appui international, en particulier celui des pays de la région, des voisins de l’Iraq et des organisations régionales, pour le peuple iraquien dans les efforts qu’il déploie pour parvenir à la sécurité et à la prospérité, et notant que la bonne exécution de la présente résolution contribuera à la stabilité de la région, Se félicitant des efforts faits par le Conseiller spécial du Secrétaire général pour aider le peuple iraquien à former le Gouvernement intérimaire de l’Iraq, comme indiqué dans la lettre du Secrétaire général en date du 7 juin 2004 (S/2004/461), Prenant acte de la dissolution du Conseil de gouvernement de l’Iraq et s e félicitant des progrès accomplis dans la mise en œuvre des arrangements relatifs à la transition politique en Iraq mentionnée dans la résolution 1511 (2003) du 16 octobre 2003, Se félicitant de l’engagement pris par le Gouvernement intérimaire de l’Iraq d’œuvrer en vue d’un Iraq fédéral, démocratique, pluraliste et unifié, où les droits politiques et les droits de l’homme soient pleinement respectés, Soulignant la nécessité pour toutes les parties de respecter et de protéger le patrimoine archéologique, historique, culturel et religieux de l’Iraq, 2 0438117f.doc S/RES/1546 (2004) Affirmant l’importance de l’état de droit, de la réconciliation nationale, du respect des droits fondamentaux, notamment ceux des femmes, des libertés fondamentales et des principes démocratiques, y compris celui d’élections libres et régulières, Rappelant la création, le 14 août 2003, de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), et affirmant que les Nations Unies doivent jouer un rôle moteur s’agissant d’aider le peuple et le Gouvernement iraquiens à mettre en place les institutions d’un régime représentatif, Constatant qu’un appui international au rétablissement de la stabilité et de la sécurité est une condition essentielle du bien-être du peuple iraquien et de l’aptitude de toutes les parties concernées à œuvrer en faveur du peuple iraquien, et saluant les contributions que les États Membres ont apportées dans ce sens en vertu des résolutions 1483 (2003) du 22 mai 2003 et 1511 (2003), Rappelant le rapport que les États-Unis ont communiqué au Conseil de sécurité le 16 avril 2004 sur l’action menée et les progrès réalisés par la force multinationale, Prenant acte de la demande formulée par le Premier Ministre du Gouvernement intérimaire de l’Iraq dans la lettre qu’il a adressée le 5 juin 2004 à son Président, qui figure en annexe à la présente résolution et dans laquelle il a souhaité que la présence de la force multinationale soit maintenue, Reconnaissant également l’importance qu’il y a à ce que le Gouvernement souverain de l’Iraq donne son consentement à la présence de la force multinationale ainsi que l’importance d’une étroite coordination entre la force multinationale et ce gouvernement, Se félicitant que la force multinationale soit disposée à continuer de concourir au maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq, à l’appui de la transition politique, particulièrement pour ce qui est des prochaines élections, et à assurer la sécurité de la présence des Nations Unies en Iraq, comme indiqué au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire d’État des États-Unis dans sa lettre du 5 juin 2004, qui figure en annexe à la présente résolution, Notant que toutes les forces qui agissent en faveur du maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq se sont engagées à se conformer au droit international, y compris aux obligations qui découlent du droit international humanitaire, et à coopérer avec les organisations internationales concernées, Affirmant qu’il est important que la communauté internationale concoure à la reconstruction et au développement de l’économie iraquienne, Considérant les avantages que représentent pour l’Iraq les privilèges et immunités dont bénéficient ses recettes pétrolières et le Fonds de développement pour l’Iraq et sachant qu’il importe que le Gouvernement intérimaire de l’Iraq et ses successeurs puissent continuer à utiliser ce fonds après la dissolution de l’Autorité provisoire de la Coalition, Considérant que la situation en Iraq continue à faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 0438117f.doc 3 S/RES/1546 (2004) 1. Approuve la formation d’un gouvernement intérimaire souverain de l’Iraq, tel que présenté le 1er juin 2004, qui assumera pleinement d’ici le 30 juin 2004 la responsabilité et l’autorité de gouverner l’Iraq, tout en s’abstenant de prendre des décisions affectant le destin de l’Iraq au-delà de la période intérimaire, jusqu’à l’entrée en fonction d’un gouvernement de transition issu d’élections comme prévu au paragraphe 4 ci-après; 2. Note avec satisfaction que, d’ici le 30 juin 2004 également, l’occupation prendra fin, l’Autorité provisoire de la coalition cessera d’exister et l’Iraq retrouvera sa pleine souveraineté; 3. Réaffirme le droit du peuple iraquien de déterminer librement son propre avenir politique et d’exercer une autorité et un contrôle pleins et entiers sur ses ressources naturelles et financières propres; 4. Approuve le calendrier proposé pour la transition politique de l’Iraq vers la démocratie, prévoyant : a) La formation d’un gouvernement intérimaire souverain de l’Iraq qui assumera la responsabilité et l’autorité de gouverner le pays d’ici le 30 juin 2004; b) La convocation d’une conférence nationale représentative de la société iraquienne dans sa diversité; c) La tenue d’élections démocratiques au suffrage direct, avant le 31 décembre 2004 si possible et en tout état de cause le 31 janvier 2005 au plus tard, à l’assemblée nationale de transition, qui aura notamment pour tâches de former un gouvernement de transition de l’Iraq et de rédiger une constitution permanente, pour aboutir à la formation, le 31 décembre 2005 au plus tard, d’un gouvernement élu conformément à ladite constitution; 5. Invite le Gouvernement de l’Iraq à examiner en quoi la convocation d’une réunion internationale pourrait contribuer au processus ci-dessus, et note qu’il se féliciterait de la tenue d’une telle réunion à l’appui de la transition politique en Iraq et du relèvement du pays, pour le bien du peuple iraquien et dans l’intérêt de la stabilité dans la région; 6. Demande à tous les Iraquiens d’appliquer intégralement ces arrangements dans la paix, et à tous les États et toutes les organisations concernées de concourir à cette application; 7. Décide qu’en s’acquittant, autant que les circonstances le permettront, du mandat qui leur a été confié de venir en aide au peuple et au Gouvernement de l’Iraq, le Représentant spécial du Secrétaire général et la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, agissant à la demande du Gouvernement iraquien : a) Assumeront un rôle moteur pour ce qui concerne : i) L’aide à apporter à l’organisation, au cours du mois de juillet 2004, d’une conférence nationale chargée de désigner les membres d’un Conseil consultatif; ii) Le conseil et l’appui au Gouvernement intérimaire de l’Iraq, à la Commission électorale indépendante de l’Iraq et à l’Assemblée nationale de transition en vue de la tenue d’élections; 4 0438117f.doc S/RES/1546 (2004) iii) La promotion du dialogue et de la recherche d’un consensus au niveau national à l’occasion de l’élaboration d’une constitution nationale par le peuple iraquien; b) Assumeront également les tâches suivantes : i) Conseiller le Gouvernement de l’Iraq quant à la mise en place de services administratifs et sociaux efficaces; ii) Concourir à la coordination et à la livraison de l’aide à la reconstruction et au développement et de l’aide humanitaire; iii) Promouvoir la protection des droits de l’homme, la réconciliation nationale et la réforme judiciaire et juridique en vue de renforcer l’état de droit en Iraq; iv) Conseiller et assister le Gouvernement de l’Iraq dans le cadre de la planification initiale d’un recensement exhaustif; 8. Se félicite des efforts faits actuellement par le Gouvernement intérimaire de l’Iraq pour développer les forces de sécurité iraquiennes, notamment les forces armées iraquiennes (ci-après dénommées « les forces de sécurité iraquiennes »), qui seront placées sous son autorité et celle de ses successeurs et qui joueront un rôle de plus en plus grand dans le maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq, dont ils assumeront à terme la pleine responsabilité; 9. Note que c’est à la demande du nouveau Gouvernement intérimaire de l’Iraq que la force multinationale est présente dans le pays et renouvelle en conséquence l’autorisation qu’il a donnée à la force multinationale sous commandement unifié établie par la résolution 1511 (2003), compte tenu des lettres qui figurent en annexe à la présente résolution; 10. Décide que la force multinationale est habilitée à prendre toutes les mesures nécessaires pour contribuer au maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq conformément aux lettres qui figurent en annexe à la présente résolution et où on trouve notamment la demande de l’Iraq tendant au maintien de la présence de la force multinationale et la définition des tâches de celle-ci, notamment en ce qui concerne la prévention du terrorisme et la dissuasion des terroristes afin que, entre autres, l’Organisation des Nations Unies puisse remplir son rôle d’assistance au peuple iraquien tel que défini au paragraphe 7 ci-dessus et que le peuple iraquien puisse appliquer librement et à l’abri de toute intimidation le calendrier et le programme fixés pour le processus politique et tirer parti des activités de reconstruction et de redressement; 11. Se félicite à ce propos des lettres qui figurent en annexe à la présente résolution, où il est notamment indiqué que des arrangements sont en cours de mise en place pour la création d’un partenariat en matière de sécurité entre le Gouvernement souverain de l’Iraq et la force multinationale et pour la coordination des activités de ceux-ci, et note aussi , à ce propos, que les forces de sécurité iraquiennes sont responsables devant les ministres iraquiens compétents, que le Gouvernement de l’Iraq est habilité à affecter des forces de sécurité iraquiennes à la force multinationale afin qu’elles participent à des opérations avec cette dernière et que les mécanismes de sécurité décrits dans les lettres serviront de cadres où le Gouvernement de l’Iraq et la force multinationale parviendront à un accord sur l’ensemble des questions fondamentales relatives à la sécurité et aux décisions de 0438117f.doc 5 S/RES/1546 (2004) principe, y compris en ce qui concerne la politique relative aux opérations offensives de nature délicate, de sorte que les forces de sécurité iraquiennes et la force multinationale travaillent en plein partenariat grâce à une coordination et à une concertation étroites; 12. Décide en outre que le mandat de la force multinationale sera réexaminé à la demande du Gouvernement de l’Iraq ou douze mois après la date de l’adoption de la présente résolution et que ce mandat expirera lorsque le processus politique visé au paragraphe 4 ci-dessus sera terminé, et déclare qu’il y mettra fin plus tôt si le Gouvernement de l’Iraq le lui demande; 13. Prend note de l’intention exprimée dans la lettre du Secrétaire d’État des États-Unis qui figure en annexe de créer une entité distincte sous le commandement unifié de la force multinationale avec pour seule mission d’assurer la sécurité de la présence des Nations Unies en Iraq, comprend que l’application de mesures visant à assurer la sécurité du personnel des organismes des Nations Unies travaillant en Iraq nécessiterait des ressources importantes et demande aux États Membres et aux organisations concernées de fournir ces ressources, notamment en versant des contributions au financement de l’entité en question; 14. Reconnaît que la force multinationale aidera également à renforcer les capacités des forces et des institutions de sécurité iraquiennes, grâce à un programme de recrutement, d’instruction, d’équipement, d’encadrement et de suivi; 15. Prie les États Membres et les organisations internationales et régionales d’apporter une assistance à la force multinationale, notamment sous forme de forces militaires, si le Gouvernement de l’Iraq en est d’accord, pour répondre aux besoins du peuple iraquien en matière de sécurité et de stabilité, d’aide humanitaire et d’aide à la reconstruction, et pour soutenir l’action de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq; 16 Souligne combien il est important de mettre en place des services iraquiens efficaces de police, de surveillance des frontières et de protection des installations, sous l’autorité du Ministère de l’intérieur iraquien et, dans le cas du service de la protection des installations, d’autres ministères iraquiens, afin de maintenir la légalité, l’ordre et la sécurité, y compris pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme, et prie les États Membres et les organisations internationales d’aider le Gouvernement de l’Iraq à développer les capacités de ces institutions iraquiennes; 17. Condamne tous les actes de terrorisme commis en Iraq, réaffirme les obligations qui incombent aux États Membres en vertu des résolutions 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000, 1390 (2002) du 16 janvier 2002, 1455 (2003) du 17 janvier 2003 et 1526 (2004) du 30 janvier 2004 et des autres obligations internationales concernant notamment les activités terroristes menées en Iraq, à partir de l’Iraq ou contre des citoyens iraquiens et renouvelle expressément l’appel qu’il a lancé aux États Membres pour qu’ils empêchent le transit de terroristes à destination ou en provenance de l’Iraq, celui d’armes destinées à des terroristes et les opérations de financement à l’appui des terroristes, et souligne à nouveau combien il est important de renforcer la coopération des pays de la région, particulièrement les voisins de l’Iraq, à cet égard; 6 0438117f.doc S/RES/1546 (2004) 18. Convient que le Gouvernement intérimaire de l’Iraq jouera le rôle principal dans la coordination de l’aide internationale à l’Iraq; 19. Se félicite des efforts des États Membres et des organisations internationales en réponse aux demandes d’assistance technique et de services d’expert du Gouvernement intérimaire de l’Iraq, pendant que le pays reconstruit son infrastructure administrative; 20. Demande à nouveau aux États Membres, aux institutions financières internationales et aux autres organisations de renforcer leur action afin d’aider le peuple iraquien à reconstruire et à développer l’économie du pays, y compris en fournissant des services d’experts internationaux et les ressources nécessaires à la faveur d’un programme coordonné d’assistance des donateurs; 21. Décide que les interdictions frappant la vente ou la fourniture à l’Iraq d’armes et de matériel connexe au titre des résolutions précédentes ne s’appliqueront pas aux armes ou au matériel connexe dont ont besoin le Gouvernement de l’Iraq ou la force multinationale aux fins de la présente résolution, souligne qu’il est important que tous les États se conforment rigoureusement à ces modalités et note le rôle significatif des pays voisins de l’Iraq à cet égard, et demande au Gouvernement de l’Iraq et à la force multinationale de veiller chacun à ce que les modalités de mise en œuvre appropriées soient en place; 22. Note que rien dans le paragraphe précédent ne modifie les interdictions ou les obligations faites aux États concernant les articles spécifiés aux paragraphes 8 et 12 de la résolution 687 (1991) du 3 avril 1991 ou les activités décrites à l’alinéa f) du paragraphe 3 de la résolution 707 (1991) du 15 août 1991, et réaffirme son intention de réexaminer les mandats de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies et de l’Agence internationale de l’énergie atomique; 23. Demande aux États Membres et aux organisations internationales de répondre aux demandes d’assistance iraquiennes à l’appui des efforts iraquiens tendant à la réinsertion des anciens combattants et membres de milices iraquiens dans la société iraquienne; 24. Note que, une fois dissoute l’Autorité provisoire de la Coalition, les ressources du Fonds de développement pour l’Iraq seront dépensées sous la seule autorité du Gouvernement intérimaire de l’Iraq, et décide que le Fonds de développement pour l’Iraq sera utilisé de manière transparente et équitable et dans le cadre du budget iraquien, notamment pour honorer les obligations qui n’ont pas encore été réglées, que les arrangements concernant le versement des produits de la vente à l’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel, visés au paragraphe 20 de la résolution 1483 (2003), continueront de s’appliquer, que le Conseil international consultatif et de contrôle poursuivra ses activités de contrôle du Fonds de développement pour l’Iraq et comprendra comme membre supplémentaire doté du droit de vote plein et entier une personne dûment qualifiée désignée par le Gouvernement de l’Iraq, et que des mesures appropriées seront prises pour que se poursuive le versement des produits visés au paragraphe 21 de la résolution 1483 (2003); 0438117f.doc 7 S/RES/1546 (2004) 25. Décide en outre que les dispositions du paragraphe précédent concernant le versement de produits dans le Fonds de développement pour l’Iraq et le rôle du Conseil international consultatif et de contrôle seront revues à la demande du Gouvernement intérimaire de l’Iraq ou douze mois après la date de l’adoption de la présente résolution, et deviendront caduques lorsque le processus politique défini ci-dessus au paragraphe 4 aura été mené à bien; 26. Décide que parallèlement à la dissolution de l’Autorité provisoire de la Coalition, le Gouvernement intérimaire de l’Iraq et ses successeurs assumeront les droits, responsabilités et obligations liés au programme « pétrole contre nourriture » qui ont été transférés à l’Autorité, y compris toutes les responsabilités concernant les opérations du programme et toutes obligations contractées par l’Autorité à ce titre, et seront chargés de faire certifier par une entité indépendante que les marchandises ont été livrées, et décide aussi qu’à l’expiration d’une période de transition de 120 jours à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, il incombera au Gouvernement intérimaire de l’Iraq et à ses successeurs de certifier la livraison des marchandises au titre de contrats dont la priorité aura été préalablement établie, cette certification étant réputée constituer l’authentification indépendante requise pour le déblocage des fonds liés à ces contrats, le cas échéant en consultation, de façon à garantir la bonne application de ces arrangements; 27. Décide en outre que les dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003) resteront d’application, si ce n’est que les privilèges et immunités visés dans ce paragraphe ne seront pas applicables à des jugements définitifs découlant d’obligations contractées par l’Iraq après le 30 juin 2004; 28. Se félicite que de nombreux créanciers, y compris ceux du Club de Paris, se soient engagés à trouver les moyens de réduire sensiblement la dette souveraine de l’Iraq, engage les États Membres ainsi que les organisations internationales et régionales à appuyer l’effort de reconstruction de l’Iraq, exhorte les institutions financières internationales et les donateurs bilatéraux à prendre des mesures immédiates pour fournir à l’Iraq l’éventail complet de leurs prêts et d’autres formes d’aide et d’arrangements dans le domaine financier, reconnaît que le Gouvernement intérimaire de l’Iraq est habilité à conclure et exécuter des accords de ce type et autres arrangements jugés nécessaires à cet égard, et prie les créanciers, les institutions et les donateurs de traiter ces questions en priorité avec le Gouvernement intérimaire de l’Iraq et ses successeurs; 29. Rappelle que les États Membres ont toujours l’obligation de geler certains fonds, avoirs et ressources économiques et de les transférer au Fonds de développement pour l’Iraq, conformément aux paragraphes 19 et 23 de la résolution 1483 (2003) et à la résolution 1518 (2003) du 24 novembre 2003; 30. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les trois mois suivant la date de l’adoption de la présente résolution, des opérations de la MANUI en Iraq puis, tous les trois mois, des progrès accomplis en vue des élections nationales et de l’exécution de toutes les tâches de la MANUI; 31. Prie les États-Unis de lui rendre compte des efforts et progrès accomplis par la force multinationale, au nom de cette dernière, dans les trois mois suivant la date de l’adoption de la présente résolution, puis tous les trois mois; 32. Décide de rester activement saisi de la question. 8 0438117f.doc S/RES/1546 (2004) Annexe Texte de lettres adressées au Président du Conseil par le Premier Ministre du Gouvernement intérimaire de l’Iraq, Ayad Allawi, et le Secrétaire d’État des États-Unis, Colin Powell Venant d’être nommé Premier Ministre du Gouvernement intérimaire iraquien, j’ai l’honneur de vous assurer de la volonté du peuple iraquien de mener à son terme le processus de transition politique afin d’établir un Iraq libre et démocratique et celle de participer à la lutte contre le terrorisme et à sa prévention. Au moment où l’Iraq entre dans une nouvelle phase critique, qu’il retrouve sa pleine souveraineté et qu’il s’achemine vers des élections, il a besoin de l’aide de la communauté internationale. Le Gouvernement intérimaire iraquien n’épargnera aucun effort pour s’assurer que ces élections seront libres, régulières et pleinement démocratiques. La sécurité et la stabilité demeurent des conditions du succès de notre transition politique. Il reste cependant en Iraq des forces qui sont opposées à l’avènement de la paix, de la démocratie et de la sécurité, et parmi ces forces figurent des éléments étrangers. Le Gouvernement est déterminé à en venir à bout et à mettre en place des forces de sécurité capables d’assurer au peuple iraquien un niveau adéquat de sécurité. Jusqu’à ce que nous puissions assurer nous-mêmes notre sécurité, et en particulier la défense de l’espace terrestre, maritime et aérien de l’Iraq, nous sollicitons l’aide du Conseil de sécurité et de la communauté internationale. Nous demandons au Conseil de sécurité d’adopter une nouvelle résolution portant sur le mandat de la force multinationale pour contribuer à assurer la sécurité en Iraq, notamment par les tâches et selon les dispositions énoncées dans la lettre du Secrétaire du Département d’État, M. Colin Powell, au Président du Conseil de sécurité. Le Gouvernement iraquien prie le Conseil de sécurité d’examiner à nouveau le mandat de la force multinationale quand le Gouvernement transitoire iraquien en fera la demande ou dans un délai de 12 mois après l’adoption de la résolution. Pour que le Gouvernement iraquien s’acquitte de la responsabilité d’assurer la sécurité, j’ai l’intention d’établir des structures appropriées qui permettront à mon gouvernement et aux forces de sécurité iraquiennes d’assumer progressivement cette tâche. L’une de ces structures est le Comité ministériel pour la sécurité nationale, présidé par moi-même et composé du Premier Ministre adjoint et des ministres de la défense, de l’intérieur, des affaires étrangères, de la justice et des finances. Le Conseiller pour la sécurité nationale et le Directeur du service national iraquien du renseignement seront des membres consultatifs permanents de ce Comité. Cette instance définira les grandes lignes de la politique iraquienne en matière de sécurité. Son Excellence Monsieur Lauro L. Baja, Jr. Président du Conseil de sécurité Organisation des Nations Unies New York, NY 0438117f.doc 9 S/RES/1546 (2004) J’ai l’intention d’inviter, selon le cas, le commandant de la force multinationale, son adjoint ou son représentant, ainsi que toutes autres personnalités appropriées à participer aux travaux de ce Comité pour examiner les mécanismes de coopération et de coordination avec la force multinationale. Les forces armées iraquiennes (la police, la police des frontières et le service de la protection civile) relèveront du Ministre de l’intérieur ou d’autres ministres. En outre, les ministres compétents et moi-même mettrons en place d’autres mécanismes de coordination avec la force multinationale. J’ai l’intention de créer, avec cette force, des organes de coordination aux niveaux national, régional et local; ils comprendront les commandants des forces de sécurité iraquiennes et des dirigeants civils; ils s’assureront que ces forces agiront en coordination avec la force multinationale sur toutes les questions portant sur la politique et les opérations en matière de sécurité, afin d’assurer l’unité de commandement des opérations militaires dans lesquelles les forces iraquiennes seraient engagées aux côtés de la force multinationale. En outre, la force multinationale et les dirigeants iraquiens se tiendront mutuellement informés de leurs activités, se consulteront régulièrement pour assurer une allocation et une utilisation efficaces du personnel, des ressources et des équipements, échangeront des renseignements et feront remonter les problèmes par leurs filières respectives de commandement selon les besoins. Les forces de sécurité iraquiennes assumeront progressivement des responsabilités plus grandes à mesure que les capacités iraquiennes augmenteront. Les structures que j’ai décrites dans cette lettre seront les instances dans lesquelles la force multinationale et le Gouvernement iraquien se mettront d’accord sur l’ensemble des questions fondamentales relatives à la sécurité, et notamment la politique à suivre sur des opérations offensives délicates, et assureront une pleine coopération entre les forces iraquiennes et la force multinationale à la faveur d’une coordination et d’une consultation étroites. Comme se sont là des questions sensibles pour un certain nombre de gouvernements souverains, notamment l’Iraq et les États-Unis, elles devront être résolues dans le cadre d’un accord mutuel sur notre partenariat stratégique. Nous travaillerons étroitement, durant les semaines qui viennent, avec les dirigeants de la force multinationale pour nous assurer que nous disposerons bien d’un tel cadre stratégique convenu. Nous sommes prêts à assumer pleinement la souveraineté de l’Iraq au 30 juin. Nous n’ignorons pas les difficultés avec lesquelles nous sommes aux prises, non plus que nos responsabilités devant le peuple iraquien. Les enjeux sont élevés et nous avons besoin pour réussir de l’aide de la communauté internationale. Nous demandons donc au Conseil de sécurité de nous aider en adoptant dès maintenant une résolution nous apportant le soutien nécessaire. Je crois comprendre que les auteurs du projet de résolution se proposent d’annexer le texte de la présente lettre au projet de résolution à l’étude. Dans l’intervalle, je vous prie de bien vouloir communiquer le texte de la présente lettre aux membres du Conseil dès que possible. (Signé ) Ayad Allawi 10 0438117f.doc S/RES/1546 (2004) Le Secrétaire du Département d’État Washington Le 5 juin 2004 Monsieur le Président, Constatant que le Gouvernement iraquien a demandé à la force multinationale en Iraq de maintenir sa présence dans le pays, et après des consultations avec le chef du Gouvernement intérimaire iraquien, le Premier Ministre Ayad Allawi, j’ai l’honneur de vous confirmer que la force multinationale est disposée à continuer à contribuer au maintien de la sécurité en Iraq, notamment la prévention et la dissuasion du terrorisme et à la protection du territoire iraquien. La force multinationale aura pour mission d’aider le peuple iraquien à parachever la transition politique et de permettre aux Nations Unies et à la communauté internationale de travailler ensemble à la reconstruction de l’Iraq. L’aptitude du peuple iraquien à atteindre ses objectifs dépendra beaucoup de la situation sur le plan de la sécurité en Iraq. Comme le montrent les événements récents, les insurgés, parmi lesquels figurent des éléments de l’ancien régime, des combattants étrangers et des milices illégales, continuent à menacer tous ceux qui travaillent au relèvement de l’Iraq. La stabilité et la sécurité de l’Iraq dépendent de façon critique d’une coopération efficace entre la force multinationale et le Gouvernement iraquien souverain. Le commandant de la force multinationale travaillera en partenariat avec le Gouvernement iraquien souverain pour assurer la sécurité tout en reconnaissant et en respectant sa souveraineté. À cette fin, la force multinationale est disposée à participer aux discussions du Comité ministériel pour la sécurité nationale sur les grandes lignes de la politique en matière de sécurité, comme il est indiqué dans la lettre datée du 5 juin 2004 du Premier Ministre Allawi, chef du Gouvernement intérimaire iraquien. Pour mettre cette politique en œuvre et étant donné que les forces de sécurité iraquiennes relèvent de ministres iraquiens, la force multinationale coordonnera son action avec celle des forces de sécurité iraquiennes à tous les niveaux – national, régional et local – afin d’assurer l’unité de commandement des opérations militaires dans lesquelles les forces iraquiennes seraient engagées aux côtés de la force multinationale. En outre, celle-ci et les dirigeants iraquiens se tiendront mutuellement informés de leurs activités, se consulteront régulièrement pour assurer une répartition et une utilisation efficaces du personnel, des ressources et des équipements, échangeront des renseignements et feront, au besoin, remonter les problèmes le long de leurs chaînes de commandement respectives. Nous travaillerons dans les instances décrites par le Premier Ministre Allawi dans sa lettre du 5 juin pour parvenir à un accord sur l’ensemble des questions fondamentales en matière de sécurité, notamment s’agissant des politiques relatives à des opérations offensives délicates, et nous assurerons une complète coopération entre la force multinationale et les forces iraquiennes, par une coordination et des consultations étroites. Son Excellence Monsieur Lauro L. Baja, Jr. Président du Conseil de sécurité Organisation des Nations Unies, New York 0438117f.doc 11 S/RES/1546 (2004) Selon les dispositions convenues, la force multinationale est prête à continuer à se charger d’un large ensemble de tâches afin de contribuer au maintien de la sécurité et d’assurer la protection des forces. Parmi ces activités figurent celles qui sont nécessaires pour contrecarrer les menaces que font peser, sur la sécurité, des forces qui cherchent à infléchir par la violence l’avenir politique de l’Iraq. Cela inclut des opérations de combat contre des membres de ces groupes, leur internement si nécessaire pour des raisons impératives de sécurité, et la poursuite de la recherche et du contrôle d’armes qui menaceraient la sécurité de l’Iraq. Un autre objectif consistera à former et à équiper les forces de sécurité iraquiennes, qui, de plus en plus, assumeront la responsabilité du maintien de la sécurité de l’Iraq. La force multinationale est également disposée, si nécessaire, à participer à la fourniture de l’aide humanitaire, à apporter un appui aux affaires civiles, et à mener des opérations de secours et d’aide à la reconstruction, à la demande du Gouvernement intérimaire iraquien et conformément aux résolutions antérieures du Conseil de sécurité. En outre, la force multinationale est prête à établir en elle-même et à soutenir une force qui assurera la sécurité du personnel et des installations des Nations Unies. Nous avons consulté avec soin les responsables des Nations Unies concernant les besoins de sécurité des Nations Unies et sommes convaincus qu’une force de la taille de la brigade sera nécessaire pour aider les Nations Unies à assurer leur propre sécurité. Cette force sera placée sous le commandement et le contrôle du commandant de la force multinationale et ses missions consisteront à assurer la défense et la sécurité des périmètres des installations des Nations Unies et à assurer l’escorte des déplacements des membres de la mission des Nations Unies. Pour continuer à contribuer à la sécurité, la force multinationale devra continuer à fonctionner dans un cadre qui lui confère et confère à son personnel le statut nécessaire pour accomplir leur mission, statut dans lequel les États contributeurs auront la responsabilité d’exercer leur compétence sur leur personnel et qui assurera à la force multinationale le soin de prendre des dispositions relatives à ses équipements et à leur utilisation. Le cadre régissant actuellement ces questions est suffisant à cette fin. En outre, les forces constitutives de la force multinationale se sont engagées à agir en toutes circonstances conformément à leurs obligations en vertu du droit des conflits armés, qui inclut les Conventions de Genève. La force multinationale est prête à continuer les efforts qu’elle fait actuellement pour aider à assurer un environnement sûr dans lequel la communauté internationale puisse remplir le rôle important qui lui revient dans la reconstruction de l’Iraq. En nous acquittant de ces responsabilités dans la période qui vient, nous agirons en reconnaissant et en respectant pleinement la souveraineté iraquienne. Nous espérons que d’autres États et des organisations internationales et régionales aideront le peuple iraquien et le gouvernement d’un État iraquien souverain à aplanir les difficultés qui se présenteront dans l’édification d’un pays démocratique, sûr et prospère. Les auteurs du projet de résolution se proposent d’annexer la présente lettre à la résolution sur l’Iraq à l’étude. Dans l’intervalle, je vous prie de bien vouloir communiquer le texte de la présente lettre aux membres du Conseil dès que possible. (Signé ) Colin L. Powell
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1547 (2004)
IntituléRapport du Secrétaire général sur le Soudan (S/2004/453)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1547%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1547 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juin 2004 04-38627 (F) *0438627* Résolution 1547 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4988e séance, le 11 juin 2004 Le Conseil de sécurité, Se félicitant de la signature de la déclaration, le 5 juin 2004 à Nairobi, dans laquelle les parties ont confirmé leur accord à l’égard des six protocoles signés entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement/Armée de libération du peuple soudanais (SPLM/A) et ont confirmé à nouveau leur volonté de mener à bien les étapes restantes des négociations, Louant le travail et le soutien continu de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), en particulier ceux fournis par le Gouvernement kényan à la présidence du Sous-Comité sur le Soudan, qui ont facilité les pourparlers de paix, et saluant les efforts déployés par l’Équipe de surveillance de la protection des civils, la Commission conjointe de surveillance dans les monts Nouba et l’Équipe de contrôle et de vérification appuyant le processus de paix, et exprimant l’espoir que l’IGAD continuera de jouer un rôle essentiel durant la période de transition, Réaffirmant son soutien au Protocole de Machakos, en date du 20 juillet 2002, et aux accords ultérieurs qui en découlent, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’indépendance et à l’unité du Soudan, Rappelant les déclarations de son président en date du 10 octobre 2003 (S/PRST/2003/16) et du 25 mai 2004 (S/PRST/2004/18), Condamnant tous les actes de violence et toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commis par toutes les parties, et se déclarant extrêmement préoccupé par les conséquences de la prolongation du conflit pour la population civile du Soudan, y compris les femmes, les enfants, les réfugiés et les personnes déplacées, Demandant instamment aux deux parties concernées de conclure sans délai un accord de paix global, et exprimant la conviction que les progrès accomplis actuellement dans le cadre du processus de Naivasha contribueront au renforcement de la stabilité et à la paix au Soudan, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 7 juin 2004 (S/2004/453), 2 0438627f.doc S/RES/1547 (2004) 1. Se félicite que le Secrétaire général propose de mettre en place, pour une période initiale de trois mois et sous l’autorité d’un représentant spécial du Secrétaire général, une équipe préparatoire des Nations Unies au Soudan en tant que mission politique spéciale chargée de préparer la surveillance internationale envisagée dans l’Accord de Naivasha du 25 septembre 2003 sur les arrangements en matière de sécurité, afin de faciliter les contacts avec les parties concernées et de préparer la mise en place d’une opération de soutien à la paix après la signature d’un accord de paix global; 2. Fait siennes les propositions du Secrétaire général concernant l’effectif de l’équipe préparatoire et prie à cet égard le Secrétaire général de conclure le plus rapidement possible tous les accords nécessaires avec le Gouvernement soudanais; 3. Se déclare prêt à envisager la création d’une opération de soutien à la paix des Nations Unies en vue d’appuyer l’application d’un accord de paix global et prie le Secrétaire général de lui présenter des recommandations concernant la taille, la structure et le mandat de cette opération dès que possible après la signature d’un accord de paix global; 4. Prie le Secrétaire général, en attendant la signature d’un accord de paix global, de prendre les mesures préparatoires nécessaires, y compris la mise en place préalable des moyens logistiques et du personnel absolument indispensables pour faciliter le déploiement rapide de l’opération éventuelle susmentionnée, principalement en vue d’aider les parties à surveiller et vérifier le respect des dispositions d’un accord de paix global et de faire le nécessaire pour que l’Organisation puisse jouer son rôle durant la période de transition au Soudan; 5. Souligne la nécessité de disposer de moyens d’information efficaces, notamment par la voie de la radio, de la télévision et des journaux locaux et nationaux, pour faire bien comprendre le processus de paix et le rôle qu’une opération de soutien à la paix des Nations Unies jouera auprès des communautés locales et des parties; 6. Fait siennes les conclusions du Secrétaire général en ce qui concerne la situation au Soudan, en particulier dans le Darfour et dans le Haut-Nil, qui est décrite au paragraphe 22 de son rapport, demande aux parties d’user de leur influence pour qu’il soit mis immédiatement fin aux combats dans la région du Darfour, dans le Haut-Nil et ailleurs, demande instamment aux parties à l’Accord de cessez-le-feu de Ndjamena, en date du 8 avril 2004, de conclure sans retard un accord politique, salue les efforts accomplis à cet effet par l’Union africaine et demande à la communauté internationale d’être prête à un engagement constant, y compris en fournissant des fonds importants à l’appui de la paix au Soudan; 7. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de l’évolution de la situation au Soudan, en particulier en ce qui concerne le processus de négociation de Naivasha, la mise en œuvre du processus de paix et l’accomplissement par l’équipe préparatoire de son mandat, et de lui présenter un rapport au plus tard trois mois après l’adoption de la présente résolution; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1548 (2004)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1548%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1548(2004) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juin 2004 04-38633 (F) 110604 110604 *0438633* Résolution 1548 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4989e séance, le 11 juin 2004 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 26 mai 2004 (S/2004/427) sur l’Opération des Nations Unies à Chypre, et en particulier l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2004, Se félicitant que le Secrétaire général ait l’intention de procéder d’ici trois mois à un examen du mandat, des effectifs et du concept d’opérations de la Force, compte tenu des résultats des référendums du 24 avril 2004 et en prenant en considération l’évolution de la situation sur place et les positions des parties, Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour une nouvelle période prenant fin le 15 décembre 2004, d’étudier les recommandations que le Secrétaire général fera à l’occasion de son examen de la Force et d’y donner suite dans un délai d’un mois après les avoir reçues; 3. Prie instamment la partie chypriote turque et les forces turques de lever sans retard toutes les restrictions encore imposées à la Force et les engage à rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui y existait avant le 30 juin 2000; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur l’application de la présente résolution parallèlement au rapport visé plus haut; 5. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1549 (2004)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1549%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1549 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 17 juin 2004 04-39374 (F) *0439374* Résolution 1549 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 4991e séance, le 17 juin 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, en particulier les résolutions 1521 (2003) du 22 décembre 2003 et 1532 (2004) du 12 mars 2004, sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 26 mai 2004 sur le Libéria (S/2004/428) et du rapport du Groupe d’experts sur le Libéria, en date du 1 er juin 2004 (S/2004/396), présentés en application de la résolution 1521 (2003), Prenant note des vues exprimées devant le Conseil de sécurité le 3 juin 2004 par le Président du Gouvernement national de transition du Libéria, qui a demandé la levée des sanctions qui frappent actuellement le bois d’œuvre et les diamants libériens et du fait qu’il a été demandé que des experts du Conseil se rendent au Libéria dans les 90 jours pour observer dans quelle mesure le Gouvernement national de transition a rempli les conditions mises à la levée des sanctions, 1. Décide de reconduire le Groupe d’experts nommé en application du paragraphe 22 de la résolution 1521 (2003) pour une nouvelle période commençant au plus tard le 30 juin et prenant fin le 21 décembre 2004, et de lui confier les tâches suivantes : a) Effectuer une mission d’évaluation et de suivi au Libéria et dans les États voisins, afin d’enquêter et d’établir un rapport sur l’application des mesures visées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003) et sur toutes violations des dispositions en question, notamment celles qui persisteraient, y compris toutes violations qui seraient le fait de mouvements rebelles et de pays voisins, en donnant au Comité créé par la résolution 1521 (2003) (ci-après dénommé « le Comité ») toutes informations utiles pour la désignation des individus visés au paragraphe 4 a) de la résolution 1521 (2003) et en lui indiquant les diverses sources de financement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer les progrès accomplis en vue de la réalisation des objectifs visés aux paragraphes 5, 7 et 11 de la résolution 1521 (2003); c) Surveiller l’application et la mise à exécution des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), en particulier au Libéria et dans les États voisins, ainsi que dans d’autres régions, communiquer au Comité toutes informations 2 0439374f.doc S/RES/1549 (2004) qu’il aura recueillies permettant d’identifier les individus et entités appartenant aux catégories visées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et lui faire des recommandations sur l’assistance technique dont le Libéria et d’autres États pourraient avoir besoin pour appliquer les mesures; d) Évaluer l’impact des mesures imposées par les résolutions 1521 (2003) et 1532 (2004) sur les plans socioéconomique et humanitaire; 2. Prie en outre le Groupe d’experts de lui présenter pour examen à mi- parcours, par l’intermédiaire du Comité et au plus tard le 30 septembre 2004, un rapport comprenant des observations et des recommandations, compte tenu des progrès accomplis vers la réalisation des objectifs définis dans la résolution 1521 (2003), en particulier aux paragraphes 7 et 11 de celle-ci, et lui demande également de lui présenter par l’intermédiaire du Comité, au plus tard le 10 décembre 2004, un rapport final sur toutes les tâches qui lui sont confiées au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Prie le Secrétaire général, agissant sur la base de la présente résolution et en consultation avec le Comité, de nommer, au plus tard le 30 juin 2004, un groupe composé de cinq experts au maximum, possédant la gamme de compétences nécessaires à l’exécution du mandat du Groupe d’experts mentionné plus haut, en tirant parti autant que possible et lorsqu’il y aura lieu des compétences des membres du Groupe d’experts nommé en application du paragraphe 22 de la résolution 1521 (2003), et prie en outre le Secrétaire général de prendre les dispositions financières nécessaires pour appuyer les travaux du Groupe; 4. Invite le Gouvernement national de transition du Libéria à entreprendre d’urgence d’instituer un régime efficace de certificats d’origine pour le commerce des diamants bruts libériens, qui soit transparent et vérifiable à l’échelle internationale, et lui demande instamment d’établir pleinement son autorité et son contrôle dans les régions productrices de bois d’œuvre et de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour garantir que les recettes publiques provenant de l’industrie libérienne du bois d’œuvre ne soient pas utilisées pour attiser le conflit ou en violation des résolutions du Conseil, mais à des fins légitimes, dans l’intérêt du peuple libérien et notamment pour le développement; 5. Demande de nouveau aux États, aux organisations internationales compétentes et aux autres entités qui sont en mesure de le faire, d’offrir une assistance au Gouvernement national de transition pour réaliser les objectifs énoncés aux paragraphes 5, 7 et 11 de la résolution 1521 (2003); 6. Réitère également les appels qu’il a lancés précédemment à la communauté internationale pour qu’elle fournisse en temps opportun l’assistance voulue aux fins de la reconstruction et du redressement économique du Libéria, et verse, en particulier, les sommes promises à la Conférence pour la reconstruction du Libéria, tenue à New York les 5 et 6 février 2004; 7. Demande instamment à tous les États, aux organismes des Nations Unies compétents et, selon les besoins, aux autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, notamment en donnant des informations sur des violations éventuelles des mesures imposées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004); 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1550 (2004)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1550%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1550 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2004 04-40758 (F) *0440758* Résolution 1550 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4998e séance, le 29 juin 2004 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 21 juin 2004 (S/2004/499), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2004, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1551 (2004)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1551%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1551 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 9 juillet 2004 04-41938 (F) *0441938* Résolution 1551 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5001e séance, le 9 juillet 2004 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son Président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002 et 1491 (2003) du 11 juillet 2003, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant son appui plein et entier à la poursuite de la mission du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant fermement résolu à appuyer la mise en œuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)], ainsi que l’application des décisions pertinentes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (SFOR), à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Union européenne ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes internationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en œuvre de l’Accord de paix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et des personnes déplacées dans toute la région continue de revêtir une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Prenant note des rapports du Haut Représentant, notamment du plus récent d’entre eux, en date du 18 février 2004 (S/2004/126), 2 0441938f.doc S/RES/1551 (2004) Constatant que la situation dans la région continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies accomplit, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, en vue de sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la nécessité de mener une action préventive et de lutter contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Prenant note des décisions énoncées au paragraphe 8 du communiqué publié à l’issue du Sommet de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) réuni le 28 juin 2004 à Istanbul, selon lequel l’OTAN entend mettre fin à la Force de stabilisation en Bosnie-Herzégovine d’ici la fin de 2004, Prenant note également de l’intention déclarée par l’Union européenne d’établir en Bosnie-Herzégovine, à compter de décembre 2004, une mission de l’Union, y compris une composante militaire, selon les termes de la lettre en date du 29 juin 2004 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères de l’Irlande et Président du Conseil de l’Union européenne (S/2004/522*/Annexe), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe), engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations auxquelles elles ont souscrit en vertu de ces accords, et se déclare décidé à suivre la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzégovine; 2. Réaffirme que c’est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu’il incombe de faire progresser plus avant l’Accord de paix et que le respect de leurs engagements par toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine ainsi que leur participation active à la mise en œuvre de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment, en étroite coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes, qui favorisent la création d’un État pleinement autonome capable de s’intégrer aux structures européennes, et à l’adoption des mesures voulues pour faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées, détermineront la mesure dans laquelle la communauté internationale et les principaux donateurs demeureront disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent les efforts de mise en œuvre et de reconstruction; 0441938f.doc 3 S/RES/1551 (2004) 3. Rappelle une fois encore aux parties, qu’aux termes de l’Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les entités qui sont chargées de mettre en œuvre le règlement de paix, ainsi que prévu dans l’Accord de paix, ou qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, dans l’exercice des responsabilités qui lui incombent en vue de dispenser la justice de façon impartiale, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal international suppose notamment que les États et les entités défèrent à ce dernier toutes les personnes inculpées et lui fournissent des informations pour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient résolument à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à mettre en œuvre l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de paix, c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur le théâtre de statuer sur l’interprétation à donner aux aspects civils de la mise en œuvre de l’Accord de paix, et qu’en cas de différend, il peut donner son interprétation, faire des recommandations et prendre les décisions à caractère exécutoire qu’il jugera nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Constate que les parties ont autorisé la force multinationale visée au paragraphe 11 ci-après à prendre les mesures requises, y compris l’emploi de la force en cas de nécessité, pour veiller au respect des dispositions de l’annexe 1-A de l’Accord de paix; 7. Réaffirme qu’il a l’intention de suivre de près la situation en Bosnie- Herzégovine, en tenant compte des rapports présentés en application des paragraphes 19 et 23 ci-après, ainsi que de toute recommandation qui pourrait y figurer, et qu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures si l’une des parties manque notablement aux obligations assumées en vertu de l’Accord de paix; II 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation créée en application de sa résolution 1088 (1996), et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant à déployer une force multinationale de stabilisation; 9. Note que les parties à l’Accord de paix sont favorables à ce que la force multinationale de stabilisation soit maintenue, comme la réunion ministérielle de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix le préconise dans la déclaration qu’elle a faite à Madrid le 16 décembre 1998 (S/1999/139, annexe); 10. Se félicite de la décision prise par l’OTAN de mettre fin à la mission actuelle de la SFOR en Bosnie-Herzégovine d’ici la fin de 2004; se félicite également de l’intention manifestée par l’Union européenne d’établir en Bosnie- Herzégovine une mission de l’Union, y compris une composante militaire, à compter de décembre 2004; 4 0441938f.doc S/RES/1551 (2004) 11. Autorise les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle à maintenir, pour une nouvelle période de six mois, la force multinationale de stabilisation (SFOR) créée en application de sa résolution 1088 (1996), sous un commandement et un contrôle unifiés, afin d’accomplir les tâches visées aux annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix; 12. Se déclare décidé à étudier la possibilité de proroger cette autorisation si la mise en œuvre de l’Accord de paix et l’évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine l’exigent; 13. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 11 ci-dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et pour veiller à son respect, souligne que les parties continueront à être tenues, sur une base d’égalité, responsables du respect des dispositions de cette annexe et seront pareillement exposées aux mesures coercitives que la SFOR pourrait juger nécessaires pour assurer l’application de l’annexe et sa propre protection, et note que les parties ont consenti à ce que la SFOR prenne de telles mesures; 14. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de la SFOR, toutes les mesures nécessaires pour défendre celle-ci ou pour l’aider à remplir sa mission, et reconnaît à la SFOR le droit de prendre toutes les mesures nécessaires à sa défense en cas d’attaque ou de menace; 15. Autorise les États Membres agissant en vertu du paragraphe 11 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer le respect des règles et des procédures établies par le commandant de la SFOR pour régir le commandement et le contrôle concernant toute la circulation aérienne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 16. Prie les autorités de la Bosnie-Herzégovine de coopérer avec le commandant de la SFOR pour assurer le bon fonctionnement des aéroports en Bosnie-Herzégovine, compte tenu des responsabilités confiées à la SFOR par l’annexe 1-A de l’Accord de paix en ce qui concerne l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 17. Exige que les parties respectent la sécurité et la liberté de circulation de la SFOR et des autres personnels internationaux; 18. Rappelle tous les accords relatifs au statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappelle aux parties qu’elles ont l’obligation de continuer à respecter ces accords; 19. Prie les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’organisation visée à l’annexe 1-A de l’Accord de paix ou en coopération avec elle de continuer à lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les 30 jours au moins; 20. Décide que les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix s’appliqueront provisoirement à la future mission de l’Union européenne et à ses forces, et ceci dès le début de leur déploiement en Bosnie-Herzégovine, par anticipation de l’entente des parties à ces accords à cet effet; 0441938f.doc 5 S/RES/1551 (2004) 21. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membres agissant en vertu des paragraphes 11 et 20 ci-dessus; * * * 22. Accueille avec satisfaction le déploiement, par l’Union européenne, de sa mission de police en Bosnie-Herzégovine depuis le 1er janvier 2003; 23. Prie également le Secrétaire général de continuer à lui soumettre les rapports établis par le Haut Représentant, conformément à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférences ultérieures, sur la mise en œuvre de l’Accord de paix et, en particulier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont pris en vertu de cet accord; 24. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1552 (2004)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1552%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1552 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juillet 2004 Original: Français 04-44247 (F) 270704 270704 *0444247* Résolution 1552 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5011e séance, le 27 juillet 2004 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1493 du 28 juillet 2003 et 1533 du 12 mars 2004, Réaffirmant sa préoccupation devant la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et dans le district d’Ituri, qui perpétue un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites, tant à l’intérieur que vers la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé à surveiller attentivement le respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 du 28 juillet 2003, Prenant note du rapport et des recommandations du groupe d’experts visé à l’article 10 de la résolution 1533, en date du 15 juillet 2004 (S/2004/551), transmis par le comité établi conformément à l’article 8 de la même résolution (ci-après le Comité), Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme les exigences des articles 15, 18 et 19 de la résolution 1493; 2. Décide , à la lumière du fait que les parties ont manqué à leur obligation de se conformer à ces exigences, de reconduire, jusqu’au 31 juillet 2005, le dispositif des articles 20 à 22 de la résolution 1493 et l’ensemble des dispositions de la résolution 1533; 3. Exprime son intention de modifier ou de retirer ces dispositions, s’il constatait que les exigences ci-dessus ont été satisfaites; 4. Décide en outre qu’il réexaminera ces mesures d’ici au 1er octobre 2004, et périodiquement par la suite; 2 0444247f.doc S/RES/1552 (2004) 5. Prie à cette fin le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de rétablir, dans les trente jours suivant l’adoption de la présente résolution, et pour une période expirant le 31 janvier 2005, le groupe d’experts visé à l’article 10 de la résolution 1533; 6. Prie le groupe d’experts ci-dessus de faire rapport au Conseil par écrit et par l’intermédiaire du Comité, avant le 15 décembre 2004, sur l’application des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, en formulant des recommandations à cet égard, notamment quant aux listes prévues à l’article 10 g) de la résolution 1533; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1553 (2004)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1553%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1553 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2004 04-44465 (F) *0444465* Résolution 1553 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5012e séance, le 29 juillet 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978 et 1525 (2004) du 30 janvier 2004, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant également la lettre adressée par son président au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant en outre la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux des trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Soulignant le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000, Rappelant en outre les principes pertinents figurant dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande du Gouvernement libanais de proroger le mandat de la FINUL pour une nouvelle période de six mois, formulée dans la lettre datée du 9 juillet 2004 adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2004/560), Se déclarant préoccupé par les tensions et le risque d’escalade dont le Secrétaire général a fait état dans son rapport du 21 juillet 2004 (S/2004/572), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la FINUL, en date du 21 juillet 2004 (S/2004/572), en particulier sa recommandation tendant à renouveler le mandat de la FINUL pour une période supplémentaire de six mois; 2 0444465f.doc S/RES/1553 (2004) 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL jusqu’au 31 janvier 2005; 3. Réaffirme qu’il appuie vigoureusement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues; 4. Encourage le Gouvernement libanais à continuer de veiller à ce que son autorité soit effectivement rétablie dans tout le sud, notamment par le déploiement des forces armées libanaises, souligne combien il importe qu’il continue d’étendre l’application de ces mesures et lui demande de faire son possible pour que le calme règne dans tout le sud, y compris le long de la Ligne bleue; 5. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement pour exécuter son mandat dans toute sa zone d’opérations comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général; 6. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement la ligne de retrait tracée par l’ONU, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 7. Condamne tous les actes de violence, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les violations de la ligne de retrait par les voies maritime, terrestre et, de manière persistante, aérienne, et demande instamment aux parties d’y mettre fin, de s’abstenir de tout acte ou de toute provocation qui pourrait aggraver encore la tension et d’honorer scrupuleusement leur obligation de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et d’autres entités des Nations Unies; 8. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait au moyen de patrouilles, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étroits avec les parties, en vue de remédier aux violations, de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent; 9. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, salue l’aboutissement de l’opération Solidarité Émirats, signalé par le Secrétaire général dans son rapport, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à continuer de mettre en place une capacité nationale dans ce domaine et à exécuter des activités de déminage d’urgence dans le sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent ces efforts au moyen de contributions en espèces et en nature et souhaite que d’autres contributions internationales soient apportées, prend note du fait que le Gouvernement libanais et la FINUL ont reçu communication de cartes et d’informations sur l’emplacement de mines et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires à ce sujet; 10. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées sur l’application de la présente résolution et de lui présenter, avant l’expiration du mandat en cours, un rapport sur ces consultations ainsi que sur les activités de la FINUL et sur les tâches exécutées actuellement par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 0444465f.doc 3 S/RES/1553 (2004) 11. Compte sur un accomplissement rapide du mandat de la FINUL; 12. Souligne l’importance et la nécessité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1554 (2004)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1554%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1554 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2004 04-44471 (F) *0444471* Résolution 1554 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5013e séance, le 29 juillet 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et, en particulier, sa résolution 1524 (2004) du 30 janvier 2004, Remerciant le Secrétaire général de son rapport en date du 14 juillet 2004, Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé adoptée le 9 décembre 1994, Déplorant que les auteurs de l’attentat contre un hélicoptère de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), abattu le 8 octobre 2001, qui a entraîné le décès des neuf personnes qui se trouvaient à bord, n’aient toujours pas été identifiés, Soulignant que l’absence prolongée de progrès concernant les éléments clefs d’un règlement global du conflit en Abkhazie (Géorgie) est inacceptable, Se félicitant toutefois de l’impulsion positive donnée au processus de paix dirigé par l’Organisation des Nations Unies par les réunions périodiques de haut niveau du Groupe des Amis à Genève et par les rencontres au sommet entre la Géorgie et la Fédération de Russie, Se félicitant également du rôle important que la MONUG et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) ont joué dans la stabilisation de la situation dans la zone de conflit et soulignant son attachement à ce qu’elles continuent à coopérer étroitement dans l’accomplissement de leurs missions respectives, 1. Réaffirme l’attachement de tous les États Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et la nécessité de définir le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien en se conformant strictement à ces principes; 2 0444471f.doc S/RES/1554 (2004) 2. Remercie le Secrétaire général et sa Représentante spéciale des efforts soutenus qu’ils ont déployés, avec l’assistance de la Fédération de Russie en sa qualité de facilitateur, du Groupe des Amis du Secrétaire général et de l’OSCE, en vue de favoriser la stabilisation de la situation et de parvenir à un règlement politique global, qui devra notamment porter sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et appuie vigoureusement leurs efforts; 3. Réaffirme son appui énergique au document sur les « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture, rédigé par le Groupe des Amis avec le plein appui de tous ses membres; 4. Regrette profondément le refus persistant de la partie abkhaze d’accepter une discussion sur le contenu de ce document, engage instamment à nouveau cette partie à prendre acte du document et de sa lettre de couverture, prie instamment les deux parties de les examiner de façon approfondie et dans un esprit d’ouverture et de s’engager dans des négociations constructives sur leur contenu, et demande instamment à ceux qui ont une influence sur ces parties de favoriser un tel aboutissement; 5. Regrette également l’absence de progrès vers l’engagement de négociations sur le statut politique et rappelle encore une fois que l’objet de ces documents est de faciliter la tenue, sous l’égide des Nations Unies, de négociations constructives entre les parties sur le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et qu’il ne constitue pas une tentative pour imposer ou dicter à ces parties une quelconque solution spécifique; 6. Demande aux parties de n’épargner aucun effort pour surmonter leur méfiance mutuelle et souligne que le processus de négociation conduisant à un règlement politique durable et acceptable pour les deux parties nécessitera des concessions de part et d’autre; 7. Accueille favorablement l’engagement pris par la partie géorgienne en faveur d’un règlement pacifique du conflit et prie les deux parties de se distancer publiquement de la rhétorique militante et des démonstrations d’appui aux solutions militaires; 8. Rappelle à tous ceux concernés qu’ils doivent s’abstenir de toute action qui pourrait entraver le processus de paix; 9. Se félicite de la tenue de réunions périodiques entre de hauts représentants du Groupe des Amis et l’Organisation des Nations Unies à Genève et, tout en déplorant le fait que la partie abkhaze n’ait pas pris part à la dernière réunion, compte sur la participation constructive des parties aux prochaines réunions; 10. Prie instamment les parties de participer de manière plus active, plus régulière et plus structurée aux groupes d’étude créés lors de la première réunion de Genève pour traiter des domaines prioritaires de la coopération économique, du retour des réfugiés et des déplacés et des questions politiques et de sécurité, complétés par les groupes de travail créés à Sotchi en mars 2003, et réaffirme que les activités visant à obtenir des résultats concrets qui sont menées dans ces trois domaines prioritaires restent essentielles pour l’établissement d’un terrain d’entente entre les parties géorgienne et abkhaze, puis pour la conclusion de négociations 0444471f.doc 3 S/RES/1554 (2004) constructives sur un règlement politique global fondé sur le document intitulé « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture; 11. Encourage les parties à poursuivre leurs discussions sur les garanties de sécurité et accueille favorablement la réunion tenue à Soukhoumi le 20 mai sur la question; 12. Demande de nouveau aux parties de prendre des mesures concrètes en vue de relancer le processus de paix, dans tous ses aspects principaux, y compris dans le cadre de leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents, de s’appuyer sur les résultats de la réunion de Yalta sur les mesures de confiance tenue en mars 2001 (S/2001/242), et de mettre en œuvre les propositions adoptées à cette occasion de façon résolue et dans un esprit de coopération, dans l’intention de tenir une quatrième conférence sur les mesures de confiance; 13. Souligne qu’il importe au plus haut point de faire avancer la question des réfugiés et des personnes déplacées, prie les deux parties de manifester sincèrement leur volonté d’accorder une attention particulière à la question des rapatriés et de s’atteler à cette tâche en étroite coordination avec la MONUG et en consultation avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Groupe des Amis; 14. Demande qu’il soit procédé, dans les meilleurs délais, à la mise au point et à la signature de la lettre d’intention sur les retours, proposée par la Représentante spéciale du Secrétaire général, et se félicite des réunions récentes qui ont vu la participation de la Représentante spéciale, du HCR et du Groupe de travail de Sochi sur les réfugiés et les personnes déplacées; 15. Réaffirme que les changements démographiques découlant du conflit sont inacceptables, réaffirme également le droit inaliénable que tous les réfugiés et les personnes déplacées qui ont été touchés par le conflit ont de retourner dans leurs foyers dans la sécurité et la dignité, conformément au droit international et comme prévu par l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II) et la Déclaration de Yalta; 16. Rappelle qu’il incombe particulièrement à la partie abkhaze de protéger les rapatriés et de faciliter le retour de la population déplacée restante; 17. Se félicite du rapport de la mission réalisée dans la région de Gali (décembre 2003), sous la direction du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), pour évaluer la faisabilité d’un processus viable de relèvement pour la population locale et les rapatriés éventuels et déterminer les nouvelles mesures à prendre en vue d’améliorer les conditions globales de sécurité et de garantir un retour durable, et attend avec intérêt les nouvelles consultations qu’entreprendront le PNUD et la MONUG avec les parties en vue de mettre en œuvre ses recommandations; 18. Exhorte une nouvelle fois les parties à appliquer les recommandations de la Mission d’évaluation conjointe qui s’est rendue dans le district de Gali en novembre 2000, regrette l’absence de progrès dans ce domaine, alors que les parties ont favorablement accueilli ces recommandations lors de la première réunion tenue 4 0444471f.doc S/RES/1554 (2004) à Genève, et demande à nouveau à la partie abkhaze d’approuver l’ouverture à Gali, dans les plus brefs délais, de la branche du bureau des droits de l’homme établie à Soukhoumi et d’assurer les conditions de sécurité nécessaires à son fonctionnement sans entrave; 19. Constate avec préoccupation que, bien que le déploiement d’un élément de police civile adjoint à la MONUG ait commencé, comme souscrit par la résolution 1494 (2003) et convenu par les parties, le déploiement des membres restants de ce personnel n’a pas encore eu lieu, et demande à la partie abkhaze de permettre le déploiement rapide de l’élément de police dans cette région; 20. Exhorte en particulier la partie abkhaze à améliorer l’application des lois en ce qui concerne la population locale et à faire en sorte que la population de souche géorgienne puisse recevoir une éducation dans sa langue maternelle; 21. Se félicite des mesures prises par la partie géorgienne pour mettre un terme aux activités des groupes armés illégaux et encourage la poursuite de ces efforts; 22. Condamne toute violation des dispositions de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I); 23. Se félicite du calme relatif qui continue de régner dans la vallée de la Kodori, condamne les massacres et les enlèvements de civils ainsi que les attaques menées contre les postes de contrôle de la CEI dans le district de Gali; 24. Exhorte les parties à respecter les dispositions des protocoles relatifs aux questions de sécurité, signés le 8 octobre 2003 et le 19 janvier 2004, à continuer de se réunir régulièrement et à coopérer plus étroitement pour améliorer la sécurité dans le district de Gali; 25. Prie la partie géorgienne de fournir des garanties de sécurité complètes afin de permettre aux patrouilles conjointes de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI de surveiller la situation de manière indépendante et régulière dans la haute vallée de la Kodori; 26. Souligne que c’est aux deux parties qu’il incombe au premier chef de garantir des conditions de sécurité appropriées et d’assurer la liberté de circulation du personnel de la MONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres membres du personnel international, condamne fermement les enlèvements de membres du personnel de ces missions, déplore profondément qu’aucun des responsables n’ait été identifié ou traduit en justice et réitère que la responsabilité de mettre un terme à cette impunité incombe aux parties; 27. Engage une fois de plus les parties à prendre toutes les mesures voulues afin d’identifier et de traduire en justice les responsables de l’attentat contre un hélicoptère de la MONUG, abattu le 8 octobre 2001, et à informer la Représentante spéciale des mesures prises; 28. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 2005, sous réserve du réexamen nécessaire de ce mandat, auquel il procéderait au cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI; 0444471f.doc 5 S/RES/1554 (2004) 29. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport, trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution, sur la situation en Abkhazie (Géorgie); 30. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1555 (2004)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1555%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1555 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2004 04-44459 (F) *0444459* Résolution 1555 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5014e séance, le 29 juillet 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président pertinentes concernant la situation en République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1493 du 28 juillet 2003 et 1533 du 11 mars 2004, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo ainsi que de tous les États de la région, Réitérant son plein appui au Gouvernement d’unité nationale et de transition de la République démocratique du Congo, Profondément préoccupé par les tensions continuelles et par la persistance des hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, ainsi que dans le district d’Ituri, Réaffirmant sa disponibilité à soutenir le processus de paix et de réconciliation nationale, en particulier par le biais de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Accueillant avec satisfaction la disponibilité de la MONUC à prendre une part active dans le mécanisme conjoint de vérification dont la création a été annoncée par les Présidents de la République démocratique du Congo et du Rwanda à Abuja, le 25 juin 2004, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Décide de proroger jusqu’au 1er octobre 2004 le mandat de la MONUC, tel que contenu dans les résolutions 1493 et 1533, toutes deux adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies; 2. Prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport, avant le 16 août 2004, sur l’exécution par la MONUC de son mandat, 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1556 (2004)
IntituléRapport du Secrétaire général sur le Soudan (S/2004/453)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1556%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1556 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2004 04-44603 (F) *0444603* Résolution 1556 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5015e séance, le 30 juillet 2004 Le Conseil de sécurité, Rappelant la déclaration de son président, en date du 25 mai 2004, ainsi que sa résolution 1547 du 11 juin 2004 et sa résolution 1502 du 26 août 2003, sur l’accès des opérateurs humanitaires aux populations ayant besoin d’aide, Saluant le rôle de premier plan assumé par l’Union africaine, ainsi que sa volonté de trouver une solution à la situation dans le Darfour, et se déclarant prêt à appuyer pleinement ces efforts, Se félicitant du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine publié le 27 juillet 2004 (S/2004/603), Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance du Soudan, en accord avec le Protocole de Machakos, du 20 juillet 2002, et avec les accords ultérieurs qui en découlent, agréés par le Gouvernement soudanais, Accueillant avec satisfaction le communiqué commun publié le 3 juin 2004 par le Gouvernement soudanais et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que la création d’un mécanisme conjoint d’application, et prenant acte des dispositions prises en vue de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur le Soudan en date du 3 juin 2004 et félicitant le Secrétaire général pour la nomination de son Représentant spécial pour le Soudan ainsi que pour les efforts qu’il a déployés jusqu’ici, Exprimant à nouveau sa profonde préoccupation devant la poursuite de la crise humanitaire et les violations des droits de l’homme commises sur une grande échelle, notamment les attaques qui continuent d’être menées contre des civils et mettent en danger la vie de centaines de milliers de personnes, Condamnant tous les actes de violence et violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commis par toutes les parties à la crise, en particulier par les Janjaouites, notamment les attaques aveugles menées contre des civils, les viols, les déplacements forcés et les actes de violence, en particulier ceux revêtant un caractère ethnique, et se déclarant extrêmement préoccupé par les conséquences du conflit du 2 0444603f.doc S/RES/1556 (2004) Darfour pour la population civile, notamment les femmes, les enfants, les personnes déplacées et les réfugiés, Rappelant , à ce sujet, qu’il incombe au premier chef au Gouvernement soudanais de faire respecter les droits de l’homme en maintenant l’ordre public et en protégeant sa population sur son territoire, et que toutes les parties sont tenues de respecter le droit international humanitaire, Engageant toutes les parties à prendre les dispositions nécessaires pour prévenir et faire cesser les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et soulignant que leurs auteurs ne jouiront d’aucune impunité, Se félicitant de ce que le Gouvernement soudanais s’est engagé à enquêter sur les atrocités commises et à en poursuivre les responsables, Soulignant l’engagement pris par le Gouvernement soudanais de mobiliser sans délai les forces armées soudanaises afin de désarmer les milices janjaouites, Rappelant également, à ce sujet, ses résolutions 1325 (2000), sur les femmes, la paix et la sécurité, 1379 (2001), 1460 (2003) et 1539 (2004), sur les enfants dans les conflits armés, et 1265 (1999) et 1296 (2000), sur la protection des civils dans les conflits armés, Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations de l’Accord de cessez-le-feu signé à N’djamena le 8 avril 2004, et soulignant de nouveau que toutes les parties au cessez-le-feu doivent en respecter toutes les dispositions, Se félicitant de la réunion de consultation des donateurs tenue à Genève en juin 2004 et des séances d’information organisées par la suite pour faire connaître les besoins humanitaires urgents du Soudan et du Tchad et rappeler aux donateurs la nécessité d’honorer les engagements pris, Rappelant que plus d’un million de personnes ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, que l’acheminement de l’aide est devenu de plus en plus difficile avec le début de la saison des pluies et que, sans une intervention d’urgence pour répondre aux besoins en matière de sécurité, d’accès, de logistique, de capacités et de financement, des centaines de milliers de personnes risquent de mourir, Se déclarant résolu à faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir une catastrophe humanitaire, y compris en prenant d’autres mesures, s’il y a lieu, Saluant les efforts diplomatiques internationaux en cours pour trouver une solution à la situation au Darfour, Soulignant que tout retour de réfugiés et de personnes déplacées dans leurs foyers doit se dérouler de manière volontaire et s’accompagner d’une aide suffisante et de conditions de sécurité satisfaisantes, Notant avec une profonde préoccupation que près de 200 000 réfugiés ont fui dans l’État voisin du Tchad, ce qui constitue un lourd fardeau pour ce pays, et se déclarant profondément inquiet devant les informations faisant état d’incursions en territoire tchadien de milices janjaouites de la région soudanaise du Darfour, et prenant également note de l’accord passé entre le Gouvernement soudanais et le Tchad en vue de mettre en place un mécanisme conjoint de sécurisation des frontières, Affirmant que la situation au Soudan constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales et à la stabilité de la région, 0444603f.doc 3 S/RES/1556 (2004) Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande au Gouvernement soudanais d’honorer immédiatement tous les engagements qu’il a pris dans le communiqué du 3 juillet 2004, en particulier, en facilitant l’acheminement des secours internationaux aux victimes de la catastrophe humanitaire au moyen d’un moratoire sur toutes les restrictions susceptibles de retarder la fourniture de l’aide humanitaire et l’accès aux populations touchées, en favorisant la réalisation, en coopération avec l’Organisation des Nations Unies, d’enquêtes indépendantes sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, en établissant des conditions de sécurité crédibles pour la protection de la population civile et du personnel humanitaire, et en reprenant les pourparlers politiques sur le Darfour avec les groupes dissidents de cette région, à savoir le Mouvement pour la justice et l’égalité et le Mouvement de libération du Soudan/Armée de libération du Soudan; 2. Approuve le déploiement d’observateurs internationaux, y compris la force de protection envisagée par l’Union africaine, dans la région du Darfour sous la direction de l’Union africaine et engage la communauté internationale à continuer d’appuyer ces efforts, se félicite des progrès accomplis dans le déploiement d’observateurs et des offres de mise à disposition de troupes faites par des membres de l’Union africaine, et souligne que le Gouvernement soudanais et toutes les parties concernées doivent faciliter la tâche des observateurs, conformément à l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena et à l’Accord d’Addis-Abeba du 28 mai 2004 sur les modalités de la création d’une mission d’observation chargée de faire respecter le cessez-le-feu; 3. Engage les États Membres à renforcer l’équipe d’observation internationale dirigée par l’Union africaine, y compris la force de protection, en lui fournissant du personnel et d’autres formes d’assistance, notamment en matière d’aide financière, d’équipement, de transports, de véhicules, de soutien au commandement, de communications et de soutien administratif, en fonction des besoins de l’opération, et se félicite des contributions déjà apportées par l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique pour appuyer l’opération dirigée par l’Union africaine; 4. Se félicite des efforts déployés par le Haut Commissaire aux droits de l’homme en vue de dépêcher des observateurs des droits de l’homme au Soudan et demande au Gouvernement soudanais de travailler en coopération avec le Haut Commissaire au déploiement de ces observateurs; 5. Engage les parties à l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena, signé le 8 avril 2004, à conclure immédiatement un accord politique, note avec regret que l’absence des principaux chefs rebelles aux pourparlers tenus le 15 juillet à Addis-Abeba (Éthiopie) ne facilite pas le processus, demande que des pourparlers soient de nouveau engagés sous l’égide de l’Union africaine et de son médiateur en chef, M. Hamid Algabid, pour trouver un règlement politique aux tensions qui règnent dans le Darfour, et prie instamment les groupes rebelles de respecter le cessez-le-feu, de mettre fin immédiatement aux actes de violence, d’engager sans préalable des pourparlers de paix et d’œuvrer de manière positive et constructive au règlement du conflit; 6. Exige que le Gouvernement soudanais honore l’engagement qu’il a pris de désarmer les milices janjaouites et d’arrêter et de traduire en justice les chefs janjaouites et leurs complices, qui ont encouragé et commis des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et d’autres atrocités, prie en outre le Secrétaire général de lui rendre compte dans trente jours, puis tous les mois, des progrès ou de l’absence de 4 0444603f.doc S/RES/1556 (2004) progrès accomplis par le Gouvernement soudanais à ce sujet, et déclare son intention d’envisager d’autres actions, y compris des mesures, telles que celles prévues à l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, à l’encontre du Gouvernement soudanais, en cas de non-respect de ses engagements; 7. Décide que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher la vente ou la fourniture à tous individus et entités non gouvernementales y compris les Janjaouites, opérant dans les États du Darfour Nord, du Darfour Sud et du Darfour Ouest, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, ou encore en utilisant des navires ou des aéronefs portant leur pavillon, d’armement et de matériel connexe de tous types, y compris des armes et des munitions, des véhicules et du matériel militaires, du matériel paramilitaire et des pièces de rechange pour le matériel susmentionné, qu’ils proviennent ou non de leur territoire; 8. Décide que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture aux entités non gouvernementales et aux individus visés au paragraphe 7 qui opèrent dans les États du Darfour Nord, du Darfour Sud et du Darfour Ouest, par leurs nationaux ou depuis leur territoire, d’une formation ou d’une assistance technique concernant la livraison, la fabrication, l’entretien ou l’utilisation des articles énumérés au paragraphe 7 ci-dessus; 9. Décide que les mesures imposées en vertu des paragraphes 7 et 8 ci-dessus ne s’appliqueront pas dans les cas suivants : – Les approvisionnements ainsi que la formation et l’aide techniques y afférentes nécessaires à des opérations d’observation, de vérification ou de soutien à la paix, y compris les opérations dirigées par des organisations régionales, qui sont menées avec l’autorisation de l’Organisation des Nations Unies ou le consentement des parties concernées; – La fourniture de matériel militaire non meurtrier destiné exclusivement à un usage humanitaire, à l’observation du respect des droits de l’homme ou à la protection, et la formation et l’assistance techniques y afférentes; – La fourniture de vêtements de protection, y compris les gilets pare-balles et les casques militaires, destinés à l’usage personnel des fonctionnaires des Nations Unies, des observateurs des droits de l’homme, des représentants des médias, du personnel de l’aide humanitaire et de l’aide au développement et du personnel associé; 10. Exprime son intention d’envisager de modifier ou de lever les mesures imposées en vertu des paragraphes 7 et 8 lorsqu’il constatera que le Gouvernement soudanais s’est acquitté des engagements décrits au paragraphe 6; 11. Réaffirme son appui à l’Accord de Naivasha, signé par le Gouvernement soudanais et le Mouvement de libération du peuple soudanais, envisage avec intérêt l’application effective de cet accord, et un Soudan, pacifique et unifié, œuvrant en harmonie avec tous les autres États à son propre développement, et demande à la communauté internationale d’être prête à apporter un concours soutenu, notamment en fournissant les fonds nécessaires pour appuyer la paix et le développement économique au Soudan; 12. Engage la communauté internationale à apporter l’aide qui fait cruellement défaut pour atténuer les effets de la catastrophe humanitaire se déroulant actuellement dans la région du Darfour, demande aux États Membres d’honorer les engagements qui 0444603f.doc 5 S/RES/1556 (2004) ont été pris pour répondre aux besoins du Darfour et du Tchad, et souligne la nécessité d’apporter des contributions généreuses aux appels globaux des Nations Unies afin d’en assurer le financement intégral; 13. Prie le Secrétaire général de mettre en marche des mécanismes pluridisciplinaires d’aide humanitaire pour déterminer les mesures supplémentaires qui pourraient être nécessaires afin d’éviter une catastrophe humanitaire, et de lui rendre compte périodiquement des progrès accomplis; 14. Encourage le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan et l’expert indépendant de la Commission des droits de l’homme à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement soudanais en vue de faciliter une investigation indépendante des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans la région du Darfour; 15. Proroge le mandat de la mission politique spéciale créée par la résolution 1547 (2004) pour une période supplémentaire de quatre-vingt dix jours, s’achevant le 10 décembre 2004, et prie le Secrétaire général d’y intégrer des plans d’urgence pour la région du Darfour; 16. Exprime son plein appui à la commission de cessez-le-feu et à la mission d’observation au Darfour dirigées par l’Union africaine, prie le Secrétaire général d’apporter une aide à l’Union africaine pour la planification et les évaluations de sa mission au Darfour, et, conformément au communiqué conjoint, de se préparer à faciliter l’application d’un futur accord dans le Darfour en étroite coopération avec l’Union africaine, et le prie également de lui rendre compte des progrès accomplis; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1557 (2004)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1557%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1557 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 12 août 2004 04-45789 (F) *0445789* Résolution 1557 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5020e séance, le 12 août 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes antérieures sur l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) du 14 août 2003 et 1546 (2004) du 8 juin 2004, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Rappelant la création, le 14 août 2003, de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), et réaffirmant que les Nations Unies doivent jouer un rôle moteur s’agissant d’aider le peuple et le Gouvernement iraquiens à mettre en place les institutions d’un régime représentatif, Félicitant le Secrétaire général pour la nomination de son nouveau Représentant spécial pour l’Iraq, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 5 août 2004 (S/2004/625), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) pour une période de douze mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution; 2. Se déclare décidé à réexaminer le mandat de la MANUI dans un délai de douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1558 (2004)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1558%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1558 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 17 août 2004 04-46199 (F) *0446199* Résolution 1558 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5022e séance, le 17 août 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions précédentes ainsi que les déclarations de son président relatives à la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a instauré un embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la Somalie (ci-après dénommé l’« embargo sur les armes »), et la résolution 1519 (2003) du 16 décembre 2003, Soulignant de nouveau qu’il appuie fermement le processus de réconciliation nationale en Somalie et les travaux de la Conférence de réconciliation nationale en Somalie, parrainée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement, en cours, et réaffirmant l’importance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, Condamnant les flux continus d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie et transitent par celle-ci, en violation de l’embargo sur les armes, et se déclarant résolu à faire répondre les auteurs de ces violations de leurs actes, Rappelant qu’il importe de renforcer la surveillance de l’embargo sur les armes en Somalie en procédant systématiquement à des enquêtes minutieuses sur les violations de l’embargo, compte tenu des liens qui existent entre le processus de réconciliation nationale en Somalie et l’application de l’embargo sur les armes et du fait que ces deux processus sont complémentaires, Considérant que la situation en Somalie constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États sont tenus de se conformer pleinement aux mesures prescrites par la résolution 733 (1992); 2. Prend note du rapport du Groupe de contrôle en date du 11 août 2004 (S/2004/604), présenté en application du paragraphe 6 de la résolution 1519 (2003), et des observations et recommandations qui y figurent, et déclare son intention de les examiner de près afin d’améliorer l’application des mesures prescrites par la résolution 733 (1992); 2 0446199f.doc S/RES/1558 (2004) 3. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité créé en application de la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après dénommé « le Comité »), de rétablir, dans les trente jours suivant l’adoption de la présente résolution, et pour une période de six mois, le Groupe de contrôle visé au paragraphe 2 de la résolution 1519 (2003), en le chargeant : a) De poursuivre l’exécution du mandat énoncé aux alinéas a) à d) du paragraphe 2 de la résolution 1519 (2003); b) De continuer d’affiner et d’actualiser les renseignements concernant le projet de liste de ceux qui continuent à violer l’embargo sur les armes en Somalie et en dehors de la Somalie, ainsi que de ceux qui les soutiennent directement, en vue d’éventuelles mesures que le Conseil prendrait, et de soumettre ces renseignements au Comité, selon les modalités et au moment que le Comité jugera opportuns; c) De continuer de formuler des recommandations en s’appuyant sur ses enquêtes, sur les rapports précédents du Groupe d’experts (S/2003/223 et S/2003/1035) nommé en application des résolutions 1425 (2002) du 22 juillet 2002 et 1474 (2003) du 8 avril 2003, et sur le premier rapport du Groupe de contrôle (S/2004/604); d) De collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises concernant des mesures supplémentaires à prendre afin d’améliorer le respect général de l’embargo sur les armes; e) De soumettre au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, un rapport à mi-parcours et un rapport final portant sur l’ensemble des tâches précitées; 4. Demande en outre au Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour financer les travaux du Groupe de contrôle; 5. Réaffirme la nécessité d’appliquer les mesures dont il est question aux paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 6. Attend du Comité, en application de son mandat, qu’il recommande au Conseil des mesures appropriées à envisager pour répondre à d’éventuelles violations de l’embargo, en étudiant et en élaborant, en consultation étroite avec le Groupe de contrôle, des propositions visant à améliorer le respect de l’embargo sur les armes; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1559 (2004)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1559%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1559 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 2 septembre 2004 Français Original: anglais 04-49893 (F) 020904 020904 *0449893* Résolution 1559 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5028e séance, le 2 septembre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978, 520 (1982) du 17 septembre 1982 et 1553 (2004) du 29 juillet 2004, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier celle du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Réaffirmant qu’il appuie vigoureusement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Notant que le Liban est déterminé à assurer le retrait de son territoire de toutes les forces non libanaises, Gravement préoccupé par la persistance de la présence au Liban de milices armées, qui empêche le Gouvernement libanais d’exercer pleinement sa souveraineté sur tout le territoire du pays, Réaffirmant combien il importe que le contrôle exercé par le Gouvernement libanais s’étende à la totalité du territoire du pays, Ayant à l’esprit l’approche d’élections présidentielles au Liban et soulignant qu’il importe qu’elles soient libres et régulières et se déroulent conformément à des règles constitutionnelles libanaises élaborées en dehors de toute interférence ou influence étrangère, 1. Demande à nouveau que soient strictement respectées la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’unité et l’indépendance politique du Liban, placé sous l’autorité exclusive du Gouvernement libanais s’exerçant sur l’ensemble du territoire libanais; 2. Demande instamment à toutes les forces étrangères qui y sont encore de se retirer du Liban; 3. Demande que toutes les milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées; 4. Soutient l’extension du contrôle exercé par le Gouvernement libanais à l’ensemble du territoire du pays; 2 0449893f.doc S/RES/1559(2004) 5. Se déclare favorable à ce que les prochaines élections présidentielles au Liban se déroulent selon un processus électoral libre et régulier, conformément à des règles constitutionnelles libanaises élaborées en dehors de toute interférence ou influence étrangère; 6. Demande instamment à toutes les parties concernées de coopérer avec lui pleinement et sans attendre afin que la présente résolution et toutes les résolutions relatives au plein rétablissement de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance politique du Liban soient appliquées intégralement; 7. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les 30 jours sur la manière dont les parties auront mis en œuvre la présente résolution et décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1560 (2004)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l'Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1560%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1560 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2004 04-50957 (F) *0450957* Résolution 1560 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 5032e séance, le 14 septembre 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures concernant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée ainsi que les exigences qu’elles contiennent, et notamment la résolution 1531 (2004) du 12 mars 2004, Réitérant son engagement sans faille en faveur du processus de paix, traduit notamment par le rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE), et de l’application prompte et intégrale de l’Accord de paix global signé par les Gouvernements éthiopien et érythréen (ci-après dénommés « les parties ») le 12 décembre 2000, de l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 qui l’a précédé (S/2000/1183 et S/2000/601 respectivement, ci-après collectivement dénommés « les Accords d’Alger »), et de la décision sur la délimitation prise par la Commission du tracé de la frontière, en date du 13 avril 2002 (S/2002/423), adoptée par les parties comme étant définitive et contraignante aux termes des Accords d’Alger, Rappelant que la paix ne peut durablement s’instaurer entre l’Éthiopie et l’Érythrée ainsi que dans la région sans démarcation complète de la frontière entre les parties, Notant avec préoccupation à cet égard l’absence de progrès dans la démarcation de la frontière, ainsi qu’il est indiqué dans le quatorzième rapport sur les travaux de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie, en date du 20 août 2004, qui conclut que, dans les circonstances actuelles, la Commission n’est pas en mesure de poursuivre les activités de démarcation, Exprimant la préoccupation que lui inspire le fait que l’Éthiopie continue de rejeter des parties importantes de la décision de la Commission du tracé de la frontière et qu’elle ne coopère pas avec la Commission à l’heure actuelle, Exprimant sa déception face au refus persistant de l’Érythrée de coopérer avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’Éthiopie et l’Érythrée, dont les bons offices offrent aux deux parties une occasion concrète de faire progresser le processus de paix, 2 0450957f.doc S/RES/1560 (2004) Rappelant la multiplication récente des activités menées par l’Organisation des Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix et la nécessité de répartir le plus efficacement possible les ressources disponibles à cette fin, et rappelant à cet égard le fardeau supplémentaire résultant des retards dans l’opération de démarcation, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/2004/708) et approuvant pleinement les observations qu’il contient, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUEE jusqu’au 15 mars 2005; 2. Approuve les ajustements apportés à la MINUEE, y compris sa présence et ses opérations, que le Secrétaire général a recommandés aux paragraphes 13 à 18 de son rapport; 3. Demande aux deux parties de coopérer pleinement et sans retard avec la MINUEE pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, d’assurer la sécurité de tout le personnel de la Mission et de lever, immédiatement et sans conditions, toutes les restrictions et tous les obstacles à ses activités et à l’entière liberté de mouvement de la Mission et de son personnel; 4. Prend note de l’évolution positive, dans certains domaines, des relations entre la Mission et les deux parties, se félicite à cet égard en particulier de la décision prise récemment par l’Éthiopie de permettre l’établissement d’une liaison aérienne directe à haute altitude entre Asmara et Addis-Abeba, sans détour, engage l’Éthiopie et l’Érythrée à prendre immédiatement des mesures, en consultation avec la MINUEE, pour assurer des vols directs entre les deux capitales, et, à cet égard, demande à l’Érythrée de rouvrir la route entre Asmara et Barent; 5. Souligne qu’il incombe au premier chef à l’Éthiopie et à l’Érythrée d’appliquer les Accords d’Alger et la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie et demande instamment aux deux parties de faire preuve de volonté politique pour normaliser pleinement leurs relations, notamment en adoptant de nouvelles mesures de confiance; 6. Demande aux deux parties de coopérer pleinement et sans retard avec la Commission du tracé de la frontière et de créer les conditions nécessaires pour que l’opération de démarcation se déroule avec célérité, ce qui suppose notamment que l’Éthiopie verse sa contribution à la Commission et que des chargés de liaison sur le terrain soient nommés; 7. Engage l’Éthiopie à faire preuve de volonté politique et à réaffirmer sans équivoque qu’elle accepte la décision de la Commission du tracé de la frontière, et à prendre les mesures nécessaires pour permettre à la Commission de procéder à la démarcation de la frontière sans plus tarder; 8. Renouvelle son plein appui à l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’Éthiopie et l’Érythrée, Lloyd Axworthy, qui déploie des efforts pour faciliter l’application des Accords d’Alger, de la décision de la Commission du tracé de la frontière et la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays grâce à ses bons offices, et souligne que cette nomination ne constitue pas un mécanisme alternatif; 9. Demande à l’Érythrée d’engager le dialogue et de coopérer avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’Éthiopie et l’Érythrée; 0450957f.doc 3 S/RES/1560 (2004) 10. Décide de continuer à suivre de près les mesures prises par les parties en vue d’honorer les engagements qu’elles ont souscrits aux termes des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et des Accords d’Alger, notamment par l’intermédiaire de la Commission du tracé de la frontière, et d’examiner toutes incidences qui en résulteraient pour la MINUEE; 11. Prie le Secrétaire général de continuer à suivre la situation de près et de réexaminer le mandat de la Mission compte tenu des progrès accomplis dans le processus de paix et des changements apportés à la MINUEE; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1561 (2004)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1561%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1561 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 17 septembre 2004 04-51426 (F) *0451426* Résolution 1561 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5036e séance, le 17 septembre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président sur le Libéria, notamment ses résolutions 1497 (2003) du 1er août 2003 et 1509 (2003) du 19 septembre 2003 et la déclaration de son Président en date du 27 août 2003 (S/PRST/2003/14), ainsi que les autres résolutions et déclarations pertinentes, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 septembre 2004 (S/2004/725) et les recommandations qu’il contient, Conscient du rôle décisif que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) continue de jouer dans le processus de paix au Libéria, et notant avec satisfaction que l’Union africaine soutient le processus de paix au Libéria et continue d’y participer, et qu’elle agit en étroite coordination avec la CEDEAO et l’Organisation des Nations Unies, Notant les progrès importants accomplis à ce jour dans la phase de désarmement du programme de désarmement, de démobilisation, de réadaptation et de réinsertion des anciens combattants, Rappelant que ses résolutions 1521 (2003) et 1532 (2004) prévoient des mesures à l’encontre de tout individu qui se livre à des activités visant à nuire à la paix et à la stabilité au Libéria et dans la sous-région, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria jusqu’au 19 septembre 2005; 2. Engage toutes les parties libériennes à démontrer leur attachement sans réserve au processus de paix et à s’employer ensemble à faire en sorte que des élections libres, régulières et transparentes se tiennent comme prévu avant la fin d’octobre 2005, 3. Engage la communauté internationale à répondre au besoin continu de fonds pour financer la phase de réadaptation et de réinsertion des anciens combattants, qui revêt une importance décisive, et honorer les engagements pris à la Conférence internationale pour la reconstruction du Libéria, les 5 et 6 février 2004; 2 0451426f.doc S/RES/1561 (2004) 4. Prie le Secrétaire général de continuer, par l’intermédiaire de son Représentant spécial, à lui rendre compte périodiquement de l’exécution du mandat de la MINUL; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1562 (2004)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1562%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1562 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 17 septembre 2004 04-51438 (F) 170904 170904 *0451438* Résolution 1562 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 5037e séance, le 17 septembre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, Affirmant la volonté de tous les États de respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territoriale de la Sierra Leone, Saluant les efforts faits par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest pour consolider la paix dans la sous-région et encourageant les États membres de l’Union du fleuve Mano à poursuivre le dialogue en vue d’établir la paix et la sécurité dans la région, Encourageant les missions des Nations Unies dans la région à poursuivre leurs efforts en vue d’instaurer la coopération entre missions, en particulier pour prévenir les mouvements d’armes et de combattants à travers les frontières et mettre en œuvre les programmes de désarmement, démobilisation et réinsertion, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 septembre 2004 (S/2004/724), Se réjouissant des nouveaux progrès accomplis vers la satisfaction des critères retenus aux fins de la réduction des effectifs de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) et félicitant celle-ci des aménagements déjà opérés quant à son effectif, sa composition et son déploiement, Soulignant qu’il importe de consentir encore des efforts pour renforcer la capacité de la police et des forces armées sierra-léonaises d’assurer efficacement le maintien de la sécurité et de la stabilité, Soulignant également qu’il importe que la MINUSIL et l’équipe de pays des Nations Unies en Sierra Leone collaborent de plus en plus étroitement afin de garantir une transition sans heurts après le départ définitif de la MINUSIL, Se félicitant de l’œuvre fondamentale accomplie par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, notant que celui-ci apporte un concours capital à l’avènement de l’état de droit en Sierra Leone, et encourageant tous les États à coopérer pleinement avec le Tribunal, 2 0451438f.doc S/RES/1562 (2004) Constatant que la situation en Sierra Leone constitue encore une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSIL jusqu’au 30 juin 2005; 2. Décide en outre que les éléments résiduels de la MINUSIL, qui demeureront en Sierra Leone pour une période initiale de six mois à compter du 1 er janvier 2005, en application des dispositions du paragraphe 5 de la résolution 1537 (2004) du 30 mars 2004, s’acquitteront des tâches suivantes : Composante militaire et police civile • Surveiller la situation d’ensemble, en collaboration avec les comités de sécurité de district et de province, aider les forces armées et la police sierra-léonaises à patrouiller le long de la frontière et dans les zones d’extraction du diamant, notamment en procédant par voie de planification et d’opérations communes, selon que de besoin, et surveiller le renforcement des moyens du secteur de la sécurité sierra-léonais; • Aider la police sierra-léonaise à assurer le maintien de la sécurité intérieure, y compris la sécurité du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, pendant que la MINUSIL demeure déployée en Sierra Leone; • Aider la police sierra-léonaise à mener à bien le programme de recrutement, de formation et d’encadrement qu’elle a lancé pour renforcer encore ses moyens et ressources; • Protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies, dans la limite de ses moyens, dans les zones de déploiement de ses unités; Composante civile • Surveiller le retour, l’accueil, la réinstallation et la réinsertion des combattants sierra-léonais qui se trouvent à l’étranger; • Surveiller et promouvoir le respect des droits de l’homme, mener des enquêtes et établir des rapports dans ce domaine; • Diffuser des informations sur le mandat et l’objectif de la Mission et sensibiliser la population, y compris au moyen de la Radio des Nations Unies, au fait que c’est au Gouvernement qu’incombe au premier chef la responsabilité de la sécurité du pays; • Suivre les progrès de la consolidation de l’autorité de l’État dans l’ensemble du pays; 3. Autorise les éléments résiduels de la MINUSIL à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat, dans la limite de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités; 4. Exprime son intention de revoir périodiquement la présence résiduelle de la MINUSIL au regard des critères suivants : 0451438f.doc 3 S/RES/1562 (2004) • Renforcement de la capacité des forces armées et de la police sierra-léonaises d’assurer efficacement le maintien de la sécurité et de la stabilité dans l’ensemble du pays; • Consolidation de l’autorité de l’État dans l’ensemble du pays; • Consolidation du déploiement de la Mission des Nations Unies au Libéria sur l’ensemble du territoire de ce pays; 5. Se félicite que le Secrétaire général ait donné l’assurance, au paragraphe 91 de son rapport du 19 mars 2004 (S/2004/228), que chaque fois que des observateurs militaires, des spécialistes des affaires civiles, des spécialistes des affaires politiques, des spécialistes des droits de l’homme et du personnel de la police civile sont déployés conjointement, ils constituent des unités intégrées et travaillent en étroite collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies; 6. Prie instamment le Gouvernement sierra-léonais de redoubler d’efforts pour se doter d’une force de police, d’une armée, d’un système pénal et d’une justice indépendante qui soient efficaces et viables, afin que la MINUSIL puisse lui transférer le plus rapidement possible la pleine responsabilité du maintien de l’ordre sdans tout le pays, y compris dans les secteurs difficiles que sont les régions productrices de diamants, et encourage les donateurs et la MINUSIL, agissant conformément à son mandat, à continuer d’apporter son concours au Gouvernement à cet égard, et à l’aider à rétablir les services publics dans tout le pays; 7. Se réjouit de ce que le Secrétaire général compte surveiller de près la situation en Sierra Leone en matière de sécurité, sur les plans politique et humanitaire et dans le domaine des droits de l’homme, et lui faire rapport après avoir dûment consulté les pays fournissant des contingents et le Gouvernement sierra-léonais; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1563 (2004)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1563%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1563 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 17 septembre 2004 04-51462 (F) *0451462* Résolution 1563 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5038e séance, le 17 septembre 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001) du 20 décembre 2001, 1413 (2002) du 23 mai 2002, 1444 (2002) du 27 novembre 2002 et 1510 (2003) du 13 octobre 2003, Réaffirmant son profond attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant également ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et réitérant son appui à l’action internationale entreprise pour extirper le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, Conscient qu’il incombe aux Afghans eux-mêmes d’assurer la sécurité et de maintenir l’ordre dans tout le pays, et se félicitant à cet égard de la poursuite de la coopération de l’Autorité intérimaire afghane avec la Force internationale d’assistance à la sécurité, Réaffirmant l’importance de l’Accord de Bonn et de la Déclaration de Berlin, et rappelant en particulier l’annexe 1 de l’Accord de Bonn, qui prévoit notamment le déploiement progressif de la Force dans d’autres centres urbains et d’autres régions que Kaboul, Soulignant qu’il importe d’étendre l’autorité du gouvernement central à toutes les parties de l’Afghanistan , de tenir des élections libres et régulières, de procéder au désarmement complet, à la démobilisation et à la réinsertion de toutes les factions armées et d’effectuer une réforme de la justice et du secteur de la sécurité, notamment en reconstituant l’armée et la police nationales afghanes, de lutter contre le commerce et la production de stupéfiants, et reconnaissant que certains progrès ont été faits dans ces domaines et dans d’autres, avec l’aide de la communauté internationale, Conscient des obstacles qui entravent l’application intégrale de l’Accord de Bonn par suite des préoccupations que suscite la sécurité dans certaines parties de l’Afghanistan, compte tenu, en particulier, de l’approche des élections, Se félicitant dans ce contexte que les pays chefs de file de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord se soient engagés à créer de nouvelles équipes de 2 0451462f.doc S/RES/1563 (2004) reconstruction provinciale et que la Force internationale d’assistance à la sécurité et la Coalition de l’opération Liberté immuable soient disposées à contribuer au bon déroulement des élections nationales, Exprimant sa reconnaissance à l’Eurocorps qui a pris la relève du Canada à la tête de la Force internationale d’assistance à la sécurité et au Canada qui a assuré le Commandement de la Force l’an dernier, et prenant acte avec gratitude des contributions de nombreuses nations à la Force, Constatant que la situation en Afghanistan demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire pleinement exécuter le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité, en consultation avec l’Autorité intérimaire afghane et ses successeurs, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003), pour une période de 12 mois à compter du 13 octobre 2004; 2. Autorise les États Membres participant à la Force internationale d’assistance à la sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution du mandat de celle-ci; 3. Constate qu’il est nécessaire de renforcer la Force internationale d’assistance à la sécurité et, à cet égard, engage les États Membres à apporter leur concours, sous forme de personnel, de matériel et d’autres ressources, à la Force internationale d’assistance à la sécurité, et à contribuer au Fonds d’affectation spéciale créé en vertu de la résolution 1386 (2001); 4. Demande à la Force internationale d’assistance à la sécurité de continuer de travailler en étroite consultation avec l’Autorité intérimaire afghane et ses successeurs et le Représentant spécial du Secrétaire général ainsi qu’avec la Coalition de l’opération Liberté immuable dans le cadre de l’exécution de son mandat; 5. Prie le Commandement de la Force internationale d’assistance à la sécurité de lui présenter, par l’intermédiaire du Secrétaire général, des rapports trimestriels sur l’exécution du mandat de la Force; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1564 (2004)
IntituléRapport du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1564%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1564 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 18 septembre 2004 04-51548 (F) *0451548* Résolution 1564 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5040e séance, le 18 septembre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1556 (2004) du 30 juillet 2004, la déclaration faite par son président le 25 mai 2004 (S/PRST/2004/18), sa résolution 1547 (2004) du 11 juin 2004 et sa résolution 1502 (2003) du 26 août 2003, et tenant compte du Plan d’action dont sont convenus le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Gouvernement soudanais, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 août 2004 (S/2004/703) et les progrès accomplis en ce qui concerne l’acheminement de l’aide humanitaire, se déclarant préoccupé de voir que les paragraphes 59 à 67 dudit rapport indiquent que le Gouvernement soudanais ne s’est pas acquitté pleinement des engagements qu’il avait pris aux termes de la résolution 1556 (2004), prenant en considération la nécessité de stimuler et faire renaître la confiance de populations vulnérables et d’améliorer radicalement le climat de sécurité dans le Darfour, et se félicitant des recommandations contenues dans le rapport, notamment s’agissant de l’utilité d’une présence sensiblement accrue de la Mission de l’Union africaine dans la région soudanaise du Darfour, Saluant le rôle de premier plan assumé par l’Union africaine et sa volonté de remédier à la situation dans le Darfour, Prenant note avec satisfaction de la lettre du 6 septembre 2004, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Président de l’Union africaine, Olusegun Obasanjo, Président du Nigéria, dans laquelle notamment il lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle appuie la prolongation de la Mission de l’Union africaine dans le Darfour, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance du Soudan, conformément au Protocole de Machakos, en date du 20 juillet 2002, et aux accords ultérieurs qui en découlent, comme en est convenu le Gouvernement soudanais, Rappelant le Communiqué commun publié le 3 juillet 2004 par le Gouvernement soudanais et le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, et saluant les efforts faits par le mécanisme conjoint d’application et le 2 0451548f.doc S/RES/1564 (2004) Représentant spécial du Secrétaire général pour atteindre les buts énoncés dans le Communiqué et appliquer les dispositions de la résolution 1556 (2004), Se félicitant que le Gouvernement soudanais ait pris un certain nombre de mesures pour lever les obstacles d’ordre administratif à l’acheminement des secours humanitaires, permettant ainsi l’accès au Darfour à un plus grand nombre d’agents d’organismes d’aide humanitaire ainsi qu’à des organisations non gouvernementales internationales qui s’occupent des droits de l’homme, et conscient que le Gouvernement soudanais a développé ses liens de coopération avec les organismes d’aide humanitaire des Nations Unies et les organisations associées à leur action, Demandant instamment au Gouvernement soudanais et aux groupes rebelles de faciliter les secours humanitaires en accordant aux fournitures et aux travailleurs humanitaires un accès sans entraves, y compris aux frontières tchadienne et libyenne du Soudan, par voie terrestre et aérienne selon qu’il conviendra, Constatant avec une vive préoccupation l’absence de progrès concernant la sécurité et la protection des civils, le désarmement des milices janjaouites ainsi que l’identification et la traduction en justice des chefs de milice qui ont commis des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans le Darfour, Rappelant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement soudanais de protéger sa population sur son territoire, de respecter les droits de l’homme et de maintenir l’ordre public, et que toutes les parties sont tenues de respecter le droit international humanitaire, Soulignant que les groupes rebelles soudanais, notamment le Mouvement pour la justice et l’égalité et l’Armée/Mouvement de libération du Soudan doivent aussi prendre toutes les mesures nécessaires pour respecter le droit international humanitaire et les instruments relatifs aux droits de l’homme, Soulignant que le règlement final de la crise du Darfour doit comporter le retour librement consenti et sans risque des personnes déplacées et des réfugiés dans leurs foyers d’origine, et prenant note à cet égard du Mémorandum d’accord signé le 21 août 2004 entre le Gouvernement soudanais et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Se déclarant résolu à faire tout ce qui est en son pouvoir pour soulager les souffrances de la population du Darfour, Affirmant que la situation au Soudan constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales et à la stabilité de la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se déclare gravement préoccupé par le fait que le Gouvernement soudanais ne s’est pas pleinement acquitté des obligations qui lui incombent en vertu de la résolution 1556 (2004) et du Communiqué commun avec le Secrétaire général, en date du 3 juillet 2004, visant à améliorer, comme l’escomptait le Conseil, la sécurité de la population civile du Darfour face aux déprédations persistantes, et déplore les récentes violations du cessez-le-feu par toutes les parties, et notamment les attaques par hélicoptère du Gouvernement soudanais et les attaques de Janjaouites contre les villages de Yassin, Hashaba et Gallab le 26 août 2004, signalés par la Commission du cessez-le-feu; 0451548f.doc 3 S/RES/1564 (2004) 2. Approuve et appuie l’intention de l’Union africaine de renforcer et d’élargir sa mission d’observation dans la région soudanaise du Darfour et encourage la mise en œuvre d’un suivi dynamique; 3. Engage les États Membres à appuyer ces efforts de l’Union africaine, notamment en fournissant tout l’équipement et les ressources logistiques, financières, matérielles et autres qu’exige l’expansion rapide de la mission de l’Union africaine et en appuyant les efforts de l’Union africaine visant une conclusion pacifique de la crise et la protection du bien-être de la population du Darfour, note avec satisfaction que le Gouvernement soudanais, dans la lettre qu’il a adressée au Conseil de sécurité le 9 septembre 2004, a demandé à l’Union africaine d’accroître ses activités d’observation dans le Darfour, et lui demande instamment de prendre toutes les mesures nécessaires pour respecter l’engagement pris dans ce sens et coopérer pleinement avec l’Union africaine pour garantir un environnement sûr et stable; 4. Demande au Gouvernement soudanais et aux groupes rebelles, notamment le Mouvement pour la justice et l’égalité et l’Armée/Mouvement de libération du Soudan de coopérer sous les auspices de l’Union africaine pour parvenir à une solution politique dans le cadre des négociations qui ont lieu actuellement à Abuja, sous la direction du Président Obasanjo, note les progrès accomplis à ce jour, prie instamment les parties aux négociations de signer et de mettre en œuvre immédiatement l’accord relatif aux questions humanitaires et de conclure dès que possible un protocole sur les questions de sécurité, et souligne et appuie le rôle de l’Union africaine dans le suivi de la mise en œuvre de tous accords conclus dans ces domaines; 5. Demande instamment au Gouvernement soudanais et au Mouvement de libération du peuple soudanais de conclure promptement un accord de paix global dont dépendra l’avènement d’un Soudan pacifique et prospère; 6. C onsidère que les personnes déplacées, les réfugiés et autres groupes de population vulnérables devraient être autorisés à rentrer chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et dans la dignité, et seulement lorsque les arrangements voulus en matière d’assistance et de sécurité seront en place; 7. Réitère son appel au Gouvernement soudanais pour qu’il mette fin au climat d’impunité dans le Darfour en identifiant et en déférant à la justice tous les responsables des multiples atteintes aux droits de l’homme et des violations du droit humanitaire international, y compris les membres des forces de défense populaires et des milices janjaouites, et insiste pour que le Gouvernement soudanais prenne toutes mesures nécessaires pour faire cesser toutes les violences et atrocités; 8. Demande à toutes les parties soudanaises de prendre les mesures nécessaires pour que les violations signalées par la Commission de cessez-le-feu fassent l’objet d’une attention immédiate et pour que les responsables aient à répondre de leurs actes; 9. Exige que le Gouvernement soudanais donne à la mission de l’Union africaine, pour vérification, des preuves – notamment les noms des miliciens janjaouites désarmés et de ceux qui ont été arrêtés pour atteintes aux droits de l’homme et violations du droit international humanitaire – montrant qu’il se conforme aux exigences de la résolution 1556 (2004) ainsi qu’aux engagements pris dans l’Accord de cessez-le-feu conclu le 8 avril 2004 à N’Djamena; 4 0451548f.doc S/RES/1564 (2004) 10. Exige que tous les groupes armés, y compris les forces rebelles, cessent toutes violences, coopèrent aux efforts internationaux de secours humanitaires et de contrôle et fassent en sorte que leurs membres respectent le droit international humanitaire, et facilitent la sécurité et la sûreté du personnel humanitaire; 11. Réaffirme qu’il appuie pleinement l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena du 8 avril 2004, et à cet égard demande instamment au Gouvernement soudanais de s’abstenir d’effectuer des vols et survols militaires dans la région du Darfour, conformément aux engagements qu’il a pris; 12. Prie le Secrétaire général de créer rapidement une commission internationale d’enquête pour enquêter immédiatement sur les informations faisant état de violations du droit international humanitaire et des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme par toutes les parties dans le Darfour, pour déterminer également si des actes de génocide ont eu lieu et pour identifier les auteurs de ces violations afin de s’assurer que les responsables aient à répondre de leurs actes, demande à toutes les parties de coopérer pleinement avec cette commission, et prie en outre le Secrétaire général, de concert avec le Haut Commissariat aux droits de l’homme, de prendre des mesures appropriées pour augmenter le nombre des observateurs des droits de l’homme déployés dans le Darfour; 13. Demande aux États Membres de fournir d’urgence des contributions généreuses et continues aux efforts humanitaires actuellement déployés dans le Darfour et au Tchad, la réponse aux appels lancés à plusieurs reprises par l’Organisation n’ayant pas été à la hauteur des besoins, souligne que les États Membres doivent immédiatement respecter les engagements qu’ils ont pris et se félicite des importantes contributions versées à ce jour; 14. Déclare qu’il envisagera de prendre des mesures supplémentaires, telles que celles prévues à l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, à l’encontre notamment du secteur pétrolier, du Gouvernement soudanais ou de certains de ses membres, au cas où le Gouvernement soudanais n’appliquerait pas pleinement les dispositions de la résolution 1556 (2004) ou de la présente résolution, notamment au cas où le Conseil déterminerait, après avoir consulté l’Union africaine, que le Gouvernement soudanais ne coopère pas pleinement au renforcement et à la prolongation de la mission d’observation de l’Union africaine dans le Darfour, ce afin de prendre des mesures efficaces pour obtenir l’application intégrale desdites résolutions et une coopération pleine et entière; 15. Prie le Secrétaire général, dans les rapports mensuels qu’il présentera en application de la résolution 1556 (2004), de rendre compte au Conseil des progrès ou de l’absence de progrès accomplis par le Gouvernement soudanais sur la voie de la réalisation des exigences formulées par le Conseil dans la présente résolution, et des efforts faits par le Gouvernement soudanais et le Mouvement de libération du peuple soudanais pour conclure d’urgence un accord de paix global; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1565 (2004)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1565%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1565 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 1er octobre 2004 04-53190 (F) *0453190* Résolution 1565 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5048e séance, le 1er octobre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Réaffirmant son soutien au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, saluant les efforts accomplis jusqu’à présent pour sa mise en œuvre par le Gouvernement d’unité nationale et de transition, et appelant toutes les parties congolaises à honorer leurs engagements à cet égard, afin notamment que des élections libres, transparentes et pacifique s puissent se dérouler dans les délais prévus, Profondément préoccupé par la poursuite des hos tilités dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et dans le district d’Ituri, et par les graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui les accompagnent, Rappelant que toutes les parties ont la responsabilité d’assurer la sécurité des populations civiles, et rappelant en particulier , à cet égard, ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1379 (2001), 1460 (2003) et 1539 (2004) sur les enfants dans les conflits armés, et 1265 (1999) et 1296 (2000) sur la protection des civils dans les conflits armés, Prenant note du troisième rapport spécial du Secr étaire général sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), daté du 16 août 2004 (S/2004/650), et de ses recommandations, Prenant également note de la lettre que le Secrétai re général lui a adressée le 3 septembre 2004 (S/2004/715), Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 2 0453190f.doc S/RES/1565 (2004) Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le déploiement de la MONUC jusqu’au 31 mars 2005; 2. Prie le Secrétaire général de déployer d’urgence des capacités militaires supplémentaires au profit de la MO NUC conformément à la recommandation contenue dans sa lettre du 3 septembre 2004, et, au-delà, de déployer aussitôt que possible dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu toutes les brigades et les moyens de mise en œuvre appropriés; 3. Autorise l’augmentation des effectifs de la MONUC de 5 900 personnels, y compris jusqu’à 341 personnels de poli ce civile, ainsi que le déploiement du personnel civil approprié, des moyens de mobilité aérienne appropriés et proportionnés et d’autres moyens de mise en œuvre, et se déclare résolu à continuer à examiner régulièrement l’effectif et la structure de la MONUC, en tenant compte de l’évolution de la situation sur le terrain; 4. Décide que la MONUC aura pour mandat : a) De promouvoir le rétablissement de la confiance, et se déployer et maintenir une présence dans les principa les zones susceptibles d’instabilité pour y dissuader la violence, notamment en empêchant que le recours à la force ne menace le processus politique, et pour permettre au personnel des Nations Unies d’y opérer librement, en particulier dans l’est de la République démocratique du Congo; b) D’assurer la protection des civils, y compris le personnel humanitaire, sous la menace imminente de violences physiques; c) D’assurer la protection des pers onnels, dispositifs, installations et matériels des Nations Unies; d) De veiller à la sécurité et à la liberté de mouvement de ses personnels; e) D’établir les relations opérationne lles nécessaires avec l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB), et avec les Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Burundi, afin de coordonner les efforts tendant à surveiller et à décourager les mouvements transfrontaliers de combattants entre les deux pays; f) De surveiller le respect des me sures imposées par l’article 20 de la résolution 1493 du 28 juillet 2003, notamment sur les lacs, en coopération avec l’ONUB et, en tant que de besoin, avec les gouvernements concernés et avec le Groupe d’experts visé à l’article 10 de la résolution 1533 du 12 mars 2004, y compris en inspectant, autant qu’elle l’estime nécessaire et sans préavis, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports, aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et poste s frontière au Nord et au Sud-Kivu et en Ituri; g) De saisir ou recueillir, comme il c onviendra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoir e de la République démocratique du Congo interviendrait en violation des mesures im posées par l’article 20 de la résolution 1493, et disposer de ces armes et matériels d’une manière appropriée; h) D’observer la position des mouvements et groupes armés, et la présence militaire étrangère, dans les principale s zones d’instabilité, notamment en 0453190f.doc 3 S/RES/1565 (2004) surveillant l’usage des aérodromes et les frontières, en particulier sur les lacs, et d’en rendre compte dans les plus brefs délais; 5. Décide que la MONUC aura également pour mandat, en appui au Gouvernement d’unité nationale et de transition : a) De contribuer aux arrangements pris pour la sécurité des institutions et la protection des hautes personnalités de la Transition à Kinshasa jusqu’à ce que l’unité de police intégrée pour Kinshasa soit prête à assumer cette responsabilité, et d’aider les autorités congolaises à maintenir l’ordre dans d’autres zones stratégiques, comme recommandé au paragr aphe 103 c) du troisième rapport spécial du Secrétaire général; b) De contribuer à l’amélioration des conditions de sécurité dans lesquelles est apportée l’aide humanitaire , et d’aider au retour volontaire des réfugiés et des personnes déplacées; c) D’appuyer les opérations de dé sarmement de combattants étrangers conduites par les Forces armées de la République démocratique du Congo, y compris en mettant en œuvre les mesures inventoriées au paragraphe 75, alinéas b), c), d) et e) du troisième rapport spécial du Secrétaire général; d) De faciliter la démobilisation et le rapatriement volontaires des combattants étrangers désarmés et des personnes à leur charge; e) De contribuer à la phase de désarmement du programme national de désarmement, démobilisation et réinserti on (DDR) des combattants congolais et des membres de leurs familles, en surveillant le processus et en assurant le cas échéant la sécurité dans certains secteurs sensibles; f) De contribuer au bon déroulement des opérations électorales prévues par l’Accord global et inclusif en aidant à l’établissement d’un environnement sûr et pacifique pour la tenue d’élections libres et transparentes; g) D’aider à la promotion et à la défense des droits de l’homme, en prêtant une attention particulière aux femmes, a ux enfants et aux personnes vulnérables, d’enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité, et de continuer de coopérer aux efforts tendant à veiller à ce que les personnes responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire soient traduites en justice, en liaison étroite avec les organismes compétents des Nations Unies; 6. Autorise la MONUC à utiliser tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans les zones de dé ploiement de ses unités, pour s’acquitter des missions énumérées aux paragraphes a) à g) de l’article 4 et aux paragraphes a), b), c), e) et f) de l’article 5; 7. Décide que la MONUC aura également pour mandat, dans la mesure de ses capacités et sans préjudice de l’exécution des missions visées aux articles 4 et 5 ci-dessus, d’apporter conseil et assistan ce au Gouvernement et aux autorités de transition, conformément aux engagements de l’Accord global et inclusif, y compris par l’appui aux trois commissions mixtes e nvisagées au paragraphe 62 du troisième rapport spécial du Secrétaire général, pour contribuer à leurs efforts tendant à mener à bien : a) L’élaboration des lois essentielle s, y compris la future constitution; 4 0453190f.doc S/RES/1565 (2004) b) La réforme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forces de défense nationale et de sécurité intérieure ainsi que le désarmement, la démobilisation et la réinsertion, et, en partic ulier, la formation et la supervision de la police, en s’assurant de leur caractère démocratique et pleinement respectueux des droits de l’homme et des libertés fondamentales; c) Les opérations électorales; 8. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport, dans le mois suivant l’adoption de la présente résolution, sur les réformes nécessaires à l’amélioration des structures de commandement et de contrôle et au traitement de l’information militaire au sein de la MONUC, et à la ra tionalisation de ses composantes civiles et de police; 9. Prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, de coordonner l’ensemble des activités du système des Nations Unies en République démocratique du Congo; 10. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que ses Représentants spéciaux pour la République démocratique du Congo et le Burundi coordonnent les activités de la MONUC et de l’ONUB, notamment : – En partageant les informations milita ires à leur disposition, en particulier celles concernant les mouvements transfrontaliers d’éléments armés et les trafics d’armes; – En mettant en commun leurs moyens logistiques et administratifs, sous réserve que cela ne porte pas préjudice à la ca pacité d’exercice de leurs mandats respectifs, en vue d’assurer à ces opérations la plus grande efficacité et d’en réduire les coûts; et – En coordonnant, en tant que de besoin, la mise en œuvre des programmes nationaux de désarmement et de dé mobilisation et de rapatriement ou réinstallation et réinsertion; 11. Souligne qu’il importe que le Gouvernement d’unité nationale et de transition mène à bien le processus pré vu par l’Accord global et inclusif, et notamment qu’il mette en œuvre les reco mmandations énumérées au paragraphe 54 du troisième rapport spécial du Secrétaire général, y compris en élaborant, avec l’appui de la MONUC, des plans et des calendriers précis dans chacun des domaines identifiés; 12. Appelle le Gouvernement d’unité nationale et de transition à coopérer étroitement avec la MONUC pour établir trois commissions mixtes sur les lois essentielles, la réforme du secteur de la sécurité et les élections, et pour mettre en œuvre la réforme du secteur de la sécurité comme prévu à l’article 7 ci-dessus; 13. Appelle instamment le Gouvernement d’unité na tionale et de transition à poursuivre avec détermination et célérité l’ intégration des forces de sécurité, en particulier celle des forces armées, et souligne l’importance que revêtent des réunions régulières du Conseil supérieur de défense et la coopération de ce dernier avec les partenaires internationaux de la République démocratique du Congo, notamment la MONUC, en tant que signaux positifs de l’engagement du Gouvernement d’unité nationale et de transition dans cette voie; 14. Appelle instamment le Gouvernement d’unité na tionale et de transition à établir sans plus tarder un plan en vue de désarmer les combattants étrangers, et à en 0453190f.doc 5 S/RES/1565 (2004) confier l’exécution aux Forces armées de la République démocratique du Congo, appuyées en cela par la MONUC; 15. Demande instamment à chacun des Gouvernements de la République démocratique du Congo, du Burundi, du Rwanda et de l’Ouganda de veiller à ce que son territoire ne soit pas utilisé pour porter a tteinte à la souveraineté des autres, de réaliser sans plus tarder la normalisation complète de leur s relations bilatérales, et de coopérer activement pour assurer la sécurité le long de leurs frontières communes, notamment en mettant en œ uvre les accords qu’ils ont signés pour l’établissement de mécanismes conjoints de vérification avec la participation active d e l a M O N U C , e t l e s exhorte à se conformer à cet égard aux recommandations énumérées au paragraphe 55 du troisièm e rapport spécial du Secrétaire général; 16. Demande instamment , en particulier aux Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda, d’œuvrer ensemble et de coopérer avec la MONUC et l’Union africaine , en vue d’éliminer la menace posée par les groupes armés étrangers, ainsi qu’ils en sont convenus dans l’Accord de Pretoria du 30 juin 2002 et la Déclara tion de Pretoria du 27 novembre 2003 et conformément aux « Termes de référence » agréés à New York le 22 septembre 2004; 17. Engage le Gouvernement d’unité nationale et de transition et les responsables congolais à tous niveaux à prendre toutes les dispositions nécessaires, dans le respect des libertés d’expression et de la presse, pour éviter toute utilisation des médias qui viserait à attiser la haine ou les tensions entre les communautés; 18. Appelle les États membres, les organisations internationales concernées et la communauté des donateurs à apporter tout leur appui au processus de transition, au rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire et au développement social et économique, à long terme, en République démocratique du Congo, et les encourage à cet égard à répondre positivement aux recommandations énumérées au paragraphe 57 du troisièm e rapport spécial du Secrétaire général; 19. Condamne avec force les violences et autres violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, en particulier celles commises contre des civils, en République démocratique du Congo, et exige que toutes les parties et tous les gouvernements de la région concernés, y compris le Gouvernement d’unité nationale et de transition, prennent sans tarder les dispositions nécessaires pour traduire en justice les responsables de ces violations et pour faire respecter les droits de l’homme et le droit international humanitaire, le cas échéant avec l’aide internationale appropr iée, ainsi que pour garantir la sécurité et le bien-être des populations civiles; 20. Exige de toutes les parties qu’elles co opèrent pleinement aux opérations de la MONUC et qu’elles garantissent la sécurité, ainsi qu’un accès sans entrave et immédiat, au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, exige en particulier que toutes les parties donnent libre accès aux observateurs militaires de la MONUC, y compris dans tous les ports, aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontière, et prie le Secrétaire général de lui signaler sans délai tout manquement à ces exigences; 21. Rappelant sa résolution 1502 du 26 août 2003, réaffirme l’obligation faite à toutes les parties d’appliquer pleine ment les règles et principes applicables du droit international humanitaire relatifs à la protection des personnels humanitaires et 6 0453190f.doc S/RES/1565 (2004) des Nations Unies, et demande également instamment à toutes les parties concernées de ménager aux personnels humanitaires un ac cès immédiat, libre et sans entrave à toutes les personnes qui ont besoin d’assistance, comme le veut le droit international applicable; 22. Rappelle le lien entre l’exploitation et le commerce illicites de ressources naturelles dans certaines régions et les c onflits armés et, dans le droit fil de ses résolutions 1493 (2003), 1533 (2004) et 1552 (2004), condamne catégoriquement l’exploitation illégale des ress ources naturelles et des autres sources de richesses de la République démocratique du Congo, engage tous les États, en particulier ceux de la région y compris la République démocratique du Congo elle-même, à prendre les mesures appropriées pour mettre fin à ces activités illégales, y compris si nécessaire par des moyens judiciaires, et, le cas échéant, à en rendre compte au Conseil, et exhorte les institutions financières internati onales à aider le Gouvernement d’unité nationale et de transition à instituer un contrôle effectif et transparent de l’exploitation des ressources naturelles; 23. Se réjouit de la réunion de la conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développemen t dans la région de l’Afrique des Grands Lacs, avec la participation sans exclusive de tous les gouvernements concernés, sous l’égide de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, ayant pour but de renforcer la stabilité dans la régi on et de rechercher les conditions qui permettront à chaque État de jouir du droit de vivre en paix; 24. Encourage tous les États Membres à accr oître l’engagement politique international dans le processus de paix dans la région, comme demandé au paragraphe 57 du troisième rapport spécial du Secrétaire général; 25. Exprimant sa vive préoccupation devant les allégations d’exploitation et de violences sexuelles commises par des pe rsonnels civils et militaires de la MONUC, prie le Secrétaire général de poursuivre l’achèvement de son enquête sur ces allégations, de prendre les mesures a ppropriées conformément au Bulletin du Secrétaire général sur les mesures spéciales pour la protection contre l’exploitation et les sévices sexuels (ST/SGB/2003/13) et d’en tenir le Conseil informé, encourage en outre la MONUC à organiser une formation à l’intention du personnel visé afin de faire en sorte que son Code de condu ite soit pleinement respecté eu égard aux violences sexuelles, et demande instamment aux pays qui mettent à disposition des contingents de prendre les mesures appropriées, disciplinaires et autres, afin de veiller à ce que des comptes soient pleine ment rendus dans l’ éventualité où leurs personnels seraient impliqués dans de tels actes; 26. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation en République démocratique du Congo, et de lui présenter avant le 28 février 2005 un rapport sur l’exécution du mandat de la MONUC comprenant, notamment, une évaluation de la structur e et des effectifs de ses composantes militaire, civile et de police, en vue de leur ajustement en fonction des progrès réalisés sur le terrain et des tâches restant à accomplir; 27. Réaffirme qu’il soutient fermement le Représentant spécial du Secrétaire général et la MONUC, ainsi que les effort s qu’ils continuent de déployer pour aider les parties en République démocratique du Congo et dans la région à faire progresser le processus de paix; 28. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1566 (2004)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1566%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1566 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 8 octobre 2004 04-54283 (F) *0454283* Résolution 1566 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5053e séance le 8 octobre 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001, ainsi que ses autres résolutions concernant les menaces que le terrorisme fait peser sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant à cet égard sa résolution 1540 (2004) du 28 avril 2004, Réaffirmant également qu’il est impératif de combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit internatio nal, le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, Profondément préoccupé par la multiplication, dans diverses régions du monde, des victimes, y compris des enfants, d’actes de terrorisme inspirés par l’intolérance ou l’extrémisme, Appelant les États à coopérer pleinement avec le Comité contre le terrorisme créé par la résolution 1373 (2001) et sa nouvelle Direction exécutive, ainsi qu’avec le Comité des sanctions créé par la réso lution 1267 (1999) concernant Al-Qaida et les Taliban et son Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions, et avec le Comité créé par la résolution 1540 (2004), et appelant en outre ces organes à pratiquer entre eux une coopération renforcée, Rappelant aux États qu’en prenant toutes mesures pour combattre le terrorisme, ils doivent veiller à respecter t outes les obligations mises à leur charge pour le droit international, et que les mesures adoptées doivent être conformes au droit international, en particulier aux inst ruments relatifs aux droits de l’homme et aux réfugiés, ainsi qu’au droit humanitaire, Réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue l’une des plus graves menaces contre la paix et la sécurité internationales, Considérant que les actes de terrorisme compromettent gravement la jouissance des droits de l’homme, menacent le développement social et économique de tous les États et portent atteinte à la stabilité et à la prospérité mondiales, 2 0454283f.doc S/RES/1566 (2004) Soulignant qu’en approfondissant le dialogue et en favorisant une meilleure compréhension entre les civilisations afin d’empêcher le dénigr ement systématique des autres religions et cultures, et en s’efforçant de régler les conflits régionaux non résolus et le vaste éventail des problèmes mondiaux, y compris ceux du développement, on renforcera la coopération internationale indispensable pour mener la lutte la plus large possible contre le terrorisme, Réaffirmant sa profonde solidarité avec les victimes du terrorisme et leur famille, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne avec la plus grande énergie tous les actes de terrorisme qui, quels qu’en soient les motifs, où qu’ils soient commis et quels qu’en soient les auteurs, constituent l’une des plus graves menaces contre la paix et la sécurité internationales; 2. Appelle tous les États à coopérer sans réserve à la lutte contre le terrorisme, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, en particulie r avec les États sur le territoire desquels, ou contre les citoyens desquels, des actes de terrorism e sont commis, en vue de découvrir, interdire d’asile et traduire en justice, conformément au principe aut dedere aut judicare , quiconque prête appui au financement, à l’organisation, à la préparation ou à la commission d’actes de terrorisme, y concourt, y participe ou tente d’y participer, ou donne refuge à leurs auteurs; 3. Rappelle que les actes criminels, notamment ceux dirigés contre des civils dans l’intention de causer la mort ou des blessures graves ou la prise d’otages dans le but de semer la terreur parmi la population, un groupe de personnes ou chez des particuliers, d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s’abstenir de le faire, qui sont visés et érigés en infractions dans les conventions et protocoles internationaux relatifs au terrorisme, ne sauraient en aucune circonstance être justifiés par des motifs de nature politique, philosophique, idéologique, raciale, ethnique, religieuse ou similaire, et demande à tous les États de prévenir ces actes et, à défaut, de faire en sorte qu’ils soient réprimés par des sanctions à la mesure de leur gravité; 4. Engage tous les États à devenir d’urgence partie aux conventions et protocoles internationaux relatifs au te rrorisme, qu’ils soient ou non partie à une convention régionale sur la matière; 5. Engage les États Membres à coopérer pl einement et en toute diligence pour régler toutes les questions en suspens et adopter, par consensus, le projet de convention générale sur le terrorisme inte rnational et le projet de convention internationale pour la répression de s actes de terrorisme nucléaire; 6. Demande aux organisations internationales, régionales et sous-régionales compétentes de renforcer la coopération in ternationale dans la lutte contre le terrorisme et d’intensifier leurs rapports avec l’Organisation des Nations Unies et, en particulier, le Comité contre le terr orisme en vue de faciliter l’application intégrale et sans délai de la résolution 1373 (2001); 7. Prie le Comité contre le terrorisme, agissant en consultation avec les organisations internationales, régionales et sous-régionales et les organes de l’Organisation des Nations Unies compétents , de dégager un ensemble de pratiques 0454283f.doc 3 S/RES/1566 (2004) de référence afin d’aider les États à appliquer les dispositions de la résolution 1373 (2001) relatives au financement du terrorisme; 8. Charge le Comité contre le terrorisme de commencer sans délai, et le cas échéant en étroite coopération avec les orga nisations internationales, régionales et sous-régionales compétentes, à envoyer des missions dans les États, avec leur consentement, afin de mieux suivre l’application de la résolution 1373 (2001) et de faciliter la fourniture aux États concerné s de l’assistance technique et autre nécessaire; 9. Décide de créer un groupe de travail composé de tous les membres du Conseil, chargé d’examiner et de lui recommander des mesures concrètes à prendre contre les particuliers, groupes et entités participant ou associés à des activités terroristes autres que ceux visés par la list e arrêtée par le Comité des sanctions créé par la résolution concernant Al-Qaida et les Taliban, y compris telles autres procédures qu’il jugerait propres à perme ttre de les traduire en justice en les poursuivant ou en les extradant, de geler le urs avoirs financiers, d’empêcher leurs déplacements à travers le territoire des États Membres, d’empêcher que leur soient fournis tous types d’armes et de maté riel connexe, ainsi que des modalités d’application de ces mesures; 10. Demande en outre au groupe de travail créé en vertu du paragraphe 9 ci-dessus d’étudier la possibilité de créer un fonds international d’indemnisation des victimes d’actes de terrorisme et des me mbres de leur famille qui pourrait être financé par contributions volontaires, et dont les ressources proviendraient en partie des avoirs confisqués aux organisations terroristes, à leurs membres et commanditaires, et de lui soumettre ses recommandations; 11. Prie le Secrétaire général de prendre d’urgence les dispositions voulues pour que la Direction exécutive du Comité c ontre le terrorisme devienne pleinement opérationnelle et de lui rendre compte le 15 novembre 2004 au plus tard; 12. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1567 (2004)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991  Établissement de la liste des candidats aux fonctions de juge permanent
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1567%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1567 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2004 04-55571 (F) *0455571* Résolution 1567 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5057e séance, le 14 octobre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1166 (1998) du 13 mai 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1481 (2003) du 19 mai 2003, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, Ayant examiné les candidatures aux sièges de juge permanent du Tribunal international pour l’ex-Yougoslavie r eçues par le Secrétaire général, Transmet les candidatures des personnes ci -après à l’Asse mblée générale conformément à l’article 13 bis 1) d) du Statut du Tribunal international : M. Carmel A. Agius (Malte) M. Jean-Claude Antonetti (France) M. Iain Bonomy (Royaume-Uni) M. Liu Daqun (Chine) M. Mohamed Amin El-Abbassi El Mahdi (Égypte) M. Elhagi Abdulkader Embere sh (Jamahiriya arabe libyenne) M. Rigoberto Espinal Irias (Honduras) M. O-gon Kwon (République de Corée) M. Theodor Meron (États-Unis d’Amérique) M. Bakone Melema Moloto (Afrique du Sud) M me Prisca Matimba Nyambe (Zambie) M. Alphonsus Martinus Maria Orie (Pays-Bas) M. Kevin Horace Parker (Australie) M. Fausto Pocar (Italie) M. Yenyi Olungu (République démocratique du Congo) M. Sharada Prasad Pandit (Népal) M me V onimbolana Rasoazanany (Madagascar) M. Patrick Lipton Robinson (Jamaïque) M. Wolfgang Schomburg (Allemagne) M. Mohamed Shahabuddeen (Guyana) M me Christine Van den Wyngaert (Belgique) M. V olodymyr A. Vassylenko (Ukraine)
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1568 (2004)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1568%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1568 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 22 octobre 2004 04-56798 (F) *0456798* Résolution 1568 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5061e séance, le 22 octobre 2004 Le Conseil de sécurité, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 24 septembre 2004 (S/2004/756) sur l’Opération des Nations Unies à Chypre, Réitérant l’appel lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes déplacées et s’emploi ent à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, et se fé licitant à cet égard que le Comité des personnes disparues ait repris ses activités depuis août 2004, Se félicitant que le Secrétaire général ait procédé à l’examen de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre conformément à la résolution 1548 (2004) du 11 juin 2004, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation en matière de sécurité dans l’île, il est né cessaire de maintenir la Force au-delà du 15 décembre 2004, Prenant note de l’évaluation du Secrétaire géné ral suivant laquelle la situation en matière de sécurité dans l’île s’est calmée durant les dernières années et qu’il est de plus en plus improbable que les combats reprennent à Chypre, Se félicitant que le Secrétaire général ait l’intention de procéder à un nouvel examen du mandat, des effectifs et du concept d’opérations avant le prochain renouvellement du mandat de la Force, en c ontinuant de tenir compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Faisant écho à la gratitude exprimée par le Secrétaire général aux Gouvernements chypriote et grec pour les contributions volontaires qu’ils ont apportées au financement de la Force, et à l’appel qu’il a lancé à d’autres pays et organisations pour qu’ils apportent de nouvelles contributions volontaires, Saluant et encourageant les efforts de l’Organisation des Nations Unies en vue de sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux activités de prévention et de lutte à l’égard du VIH/sida et d’autres ma ladies transmissibles dans toutes ses opérations de maintien de la paix, 2 0456798f.doc S/RES/1568 (2004) 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 2. Approuve les recommandations du Secrét aire général concernant la modification du concept d’opérations et des effectifs de la Force, comme il est indiqué dans son rapport du 24 septembre 2004; 3. Décide de proroger le mandat de la Force pour une nouvelle période prenant fin le 15 juin 2005; 4. Prie instamment la partie chypriote turque et les forces turques de lever sans retard toutes les restrictions encore imposées à la Force et les engage à rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui y existait avant le 30 juin 2000; 5. Prie le Secrétaire général de lui présen ter un rapport sur l’application de la présente résolution parallèlement à l’examen visé plus haut; 6. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1569 (2004)
IntituléRéunions du Conseil de sécurité à Nairobi (18-19 novembre 2004)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1569%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1569 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 26 octobre 2004 Français Original: anglais 04-57355 (F) 261004 261004 *0457355* Résolution 1569 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5063e séance, le 26 octobre 2004 Le Conseil de sécurité, Invoquant le paragraphe 3 de l’Article 28 de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de tenir les 18 et 19 novembre 2004 à Nairobi des réunions, dont l’ordre du jour sera « Les rapports du Secrétaire général sur le Soudan »; 2. Décide également d’examiner la question du Soudan avec des représentants de l’Union africaine et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement lors des réunions, et de sais ir cette occasion pour examiner les autres efforts de paix menés dans la région avec l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développement; 3. Décide en outre , en ce qui concerne les réunions visées au paragraphe 1 ci-dessus, de dér oger aux dispositions de l’article 49 du Règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité, qui sti pule que le compte rendu sténographique de chaque séance du Conseil de sécurité est mis à la disposition des représentants du Conseil de sécurité et des représentants de tous autres États qui ont participé à la séance le premier jour ouvrable qui suit la séance, et décide que le compte rendu sténographique desdites réunions sera publié à New York ultérieurement.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1570 (2004)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1570%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1570 (2004)** Conseil de sécurité Distr. générale 1er novembre 2004 04-57846** (F) *0457846* Résolution 1570 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5068e séance, le 28 octobre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses précédentes résolutions sur le Sahara occidental, dont les résolutions 1495 (2003) du 31 juillet 2003 et 1541 (2004) du 29 avril 2004, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser vers une solution politique, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 20 octobre 2004 (S/2004/827), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 30 avril 2005; 2. Prie le Secrétaire général de lui pr ésenter un rapport sur la situation avant la fin du mandat de la Mission et, dans les trois mois suivant l’adoption de la résolution, un rapport d’étape sur l’évolution de la situation et sur l’ampleur et le concept d’opérations de la Mission en donnant de plus amples précisions sur les options envisagées dans son rapport du 20 octobre (S/2004/827) au sujet d’une éventuelle réduction des effectifs de la Mission, y compris les personnels civil et administratif; 3. Engage les États Membres à envisager de verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance qui permettent de multiplier les contacts personnels, en particulier les échanges de vi sites familiales; 4. Décide de rester saisi de la question. ** Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1571 (2004)
IntituléDate de l’élection pour pourvoir un siège vacant à la Cour internationale de Justice (S/2004/830)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1571%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1571 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 4 novembre 2004 04-59200 (F) *0459200* Résolution 1571 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5070e séance, le 4 novembre 2004 Le Conseil de sécurité , Notant avec regret la démission du juge Gilbert Guillaume, qui prendra effet le 11 février 2005, Notant en outre que, de ce fait, un siège de viendra vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faudra le pourvoir pour le reste du mandat du juge Gilbert Guillaume, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’Article 14 du Statut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu le 15 février 2005 à une séance du Conseil de sécurité et à une séance de l’Assemblée générale, à sa cinquante-neuvième session.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1572 (2004)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1572%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1572 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2004 04-60738 (F) *0460738* Résolution 1572 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5078e séance, le 15 novembre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1528 (2004) du 27 février 2004, ainsi que les déclarations pertinentes de son président, en particulier celles du 6 novembre 2004 (S/PRST/2004/42) et du 5 août 2004 (S/PRST/2004/29), Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/ 2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, et l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III), Déplorant la reprise des hostilités en Côte d’Ivoire et les violations répétées de l’accord de cessez-le-feu du 3 mai 2003, Profondément préoccupé par la situation humanitaire en Côte d’Ivoire, en particulier dans le nord du pays, et par le recours aux médias, notamment à la radio et à la télévision, pour inciter à la haine et à la violence contre des étrangers en Côte d’Ivoire, Rappelant fermement l’obligation qu’ont toutes les parties ivoiriennes, le Gouvernement de Côte d’Ivoire comme les Fo rces nouvelles, de s’abstenir de toute violence à l’égard de civils, y compris les citoyens étrangers, et de coopérer pleinement aux activités de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Se félicitant des efforts que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue de rétablir la paix et la stabilité en Cô te d’Ivoire, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, 2 0460738f.doc S/RES/1572 (2004) Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne les frappes aériennes engagées par les Forces armées de Côte d’Ivoire (FANCI), qui constituent des violati ons flagrantes de l’accord de cessez-le- feu du 3 mai 2003, et exige que toutes les parties ivoiriennes au conflit, le Gouvernement de Côte d’Ivoire comme les Forces nouvelles, respectent scrupuleusement le cessez-le-feu; 2. Renouvelle son plein appui aux actions menées par l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les forces françaises conformément au mandat qui leur a été assigné dans la résolution 1528 (2004) et à la déclaration du Président du 6 novembre 2004 (S/PRST/2004/42); 3. Insiste à nouveau sur le fait qu’il ne saurait y avoir de solution militaire à la crise et que la mise en œuvre intégrale des Accords de Linas-Marcoussis et d’Accra III demeure la seule voie de règlemen t de la crise qui persiste dans ce pays; 4. Exhorte en conséquence le Président de la République de Côte d’Ivoire, les chefs de tous les partis politiques ivoiriens et les dirigeants des Forces nouvelles à s’engager résolument et sans délai dans la mise en œuvre de tous les engagements qu’ils ont pris dans le cadre de ces accords; 5. Exprime son plein appui aux efforts dépl oyés par le Secrétaire général, l’Union africaine et la CEDEAO et encourage ces derniers à continuer de s’efforcer de relancer le processus de paix en Côte d’Ivoire; 6. Exige que les autorités ivoiriennes mettent un terme à toutes les émissions de radio et de télévision incita nt à la haine, à l’intolérance et à la violence, demande à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire de renforcer son rôle de surveillance à cet égard, et engage le Gouvernement de la Côte d’Ivoire et les Forces nouvelles à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des civils, y compris les nationaux étrangers et leurs biens; 7. Décide que tous les États prendront, pour une période de treize mois à compter de la date d’adoption de la prés ente résolution, les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à destination de la Côte d’Ivoire, depuis leur terr itoire ou par leurs nationaux, ou au moyen d’aéronefs immatriculés sur leur territoi re ou de navires battant leur pavillon, d’armes et de tout matériel connexe, notamment d’aéronefs militaires et autres matériels provenant ou non de leur territoire, ainsi que la fourniture de toute assistance, conseil ou formation se rapportant à des activités militaires; 8. Décide que les mesures imposées par l’article 7 ci-dessus ne s’appliqueront pas : a) Aux fournitures et à l’assistance technique destinées exclusivement à appuyer l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les forces françaises qui les soutiennent ou à être utilisées par elles; b) Aux fournitures de matériel milita ire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, et à l’assistance technique et à la formation connexes, que le Comité établi à l’article 14 ci-dessous aura approuvées à l’avance; c) Aux fournitures de vêtements de protection, y compris les gilets pare- balles et les casques militaires, temporairement exportés vers la Côte d’Ivoire par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires 0460738f.doc 3 S/RES/1572 (2004) ou d’aide au développement et le personnel associé, pour leur usage personnel uniquement; d) Aux fournitures temporairement exportées vers la Côte d’Ivoire à l’intention des forces d’un État qui, conformé ment au droit international, intervient uniquement et directement pour faciliter l’évacuation de ses nationaux et de ceux dont il a la responsabilité consulaire en Côte d’Ivoire, comme préalablement notifié au Comité créé par l’article 14 ci-dessous; e) Aux fournitures d’armes et de matériel connexe et à la formation et à l’assistance technique destinées exclusivement à appuyer le processus de restructuration des forces de défense et de sécurité ou à être utilisées pour ce processus, conformément à l’alinéa f) de l’article 3 de l’Accord de Linas- Marcoussis, telles qu’elles auront été approuvé es à l’avance par le Comité créé par l’article 14 ci-dessous; 9. Décide que tous les États prendront, pendant une période de douze mois, les mesures nécessaires pour empêcher l’ entrée ou le passage en transit sur leur territoire de toutes les personnes désignées par le Comité créé par l’article 14 ci- dessous, qui font peser une menace sur le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, notamment celles qui entravent l’application des Accords de Linas-Marcoussis et d’Accra II I, de toute autre personne qui serait reconnue responsable de violations grav es des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire su r la base d’informations en la matière, de toute autre personne qui incite publiquement à la haine et à la violence, ainsi que de toute autre personne dont le Comité aurait établi qu’elle agit en violation des mesures imposées par l’article 7 ci-dessus, étant entendu qu’aucu ne des dispositions du présent paragraphe ne peut contraindr e un État à refuser à ses propres nationaux l’entrée sur son territoire; 10. Décide que les mesures imposées à l’article précédent ne s’appliqueront pas si le Comité créé par l’article 14 ci-de ssous établit que le voyage se justifie pour des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux, ou si le Comité conclut qu’une dérogation favoriserait la réalisati on des objectifs des résolutions du Conseil, à savoir la paix et la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire et la stabilité dans la région; 11. Décide que tous les États doivent, pendant la même période de douze mois, geler immédiatement les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire à la date d’adoption de la présente résolution ou à tout moment après cette date, qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des personne s que le Comité créé par l’article 14 ci- dessous aura identifiées conformément à l’article 9 ci-dessus, ou qui sont détenus par des entités ou contrôlés directem ent ou indirectement par toute personne agissant pour le compte ou sur les ordres de celles-ci, identifiées par le Comité, et décide en outre que tous les États doivent veiller à empêcher leurs nationaux ou quiconque sur leur territoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités aucuns fonds, avoirs financiers ou ressources économiques, ou d’en permettre l’utilisation à leur profit; 12. Décide que les dispositions de l’article qui précède ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques qui remplissent une des conditions suivantes : 4 0460738f.doc S/RES/1572 (2004) a) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, des loyers ou les mensualités de prêts hypothécaires, des médicaments ou des frais médicaux, des impôts, des primes d’assurance, des factures de services collectifs de distribution, ou exclusivement pour le règlement d’honoraires d’un montant raisonnable et le remboursement de dépenses engagées par des juristes dont les services ont été employés, ou des frais ou commissions liés au maintien en dépôt des fonds gelés, conformément à la législation nationale, autres avoirs financiers ou ressources économiques, lesdits États ont informé le Co mité créé par l’arti cle 14 ci-dessous de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres avoirs financiers ou ressources éc onomiques, et le Comité n’a pas pris de décision contraire dans les deux jours ouvrables qui ont suivi; b) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que lesdits États en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; c) Les États concernés ont établi qu’ils faisaient l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressour ces économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soit antérieur à la présente résolution, qu’il ne soit pas au profit d’une personne visée à l’article 11 ci-dessus ou d’une personne ou entité désignée par le Comité et qu’il a it été porté à la connaissance de ce dernier par les États concernés; 13. Décide qu’à la fin d’une période de treize mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, il réexaminera les mesures imposées aux articles 7, 9 et 11 ci-dessus, à la lumière des progrès accomplis dans le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, tel que défini par les Accords de Linas-Marcoussis et d’Accra III, et se déclare disposé à n’envisager de les modifier ou d’y mettre fin avant l’expiration de la période de treize mois susmentionnée que si les Accords de Linas-Marcoussis et d’Accra III ont été intégralement appliqués; 14. Décide d’établir, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil (le Comité), qui sera chargé d’exécuter les tâches ci-après : a) Désigner les personnes et les entités visées par les mesures imposées aux articles 9 et 11 ci-dessus et en tenir la liste à jour; b) Demander à tous les États concerné s, et particulièrement à ceux de la région, de l’informer des dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les articles 7, 9 et 11 ci-dessus, et toutes autres informations qu’il pourrait juger utiles, y compris en leur offrant la possibilité d’envoyer des représentants rencontrer le Comité pour s’entr etenir avec lui de façon plus détaillée de toute question pertinente; c) Examiner les demandes de dérogation visées aux articles 8, 10 et 12 ci- dessus et se prononcer à leur sujet; d) Rendre publics, par les moyens d’information appropriés, les renseignements qu’il juge pertinents, y compris la liste des personnes visées à l’alinéa a) ci-dessus; 0460738f.doc 5 S/RES/1572 (2004) e) Pendre des directives selon que de besoin pour faciliter l’application des mesures imposées aux articles 11 et 12 ci-dessus; f) Présenter au Conseil des rapports périodiques sur ses travaux, complétés d’observations et de recommandations, not amment sur les moyens de renforcer l’efficacité des mesures imposées par les articles 7, 9 et 11 ci-dessus; 15. Prie tous les États concernés, et partic ulièrement ceux de la région, de présenter au Comité, dans les quatre-vingt-dix jours suivant l’adoption de la présente résolution, un rapport sur les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les articles 7, 9 et 11 ci-dessus, et autorise le Comité à demander toute inform ation qu’il juge nécessaire; 16. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, les autres organisa tions et parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité, notamment en lui communiquant tout renseignement dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées par les articles 7, 9 et 11 ci-dessus; 17. Se déclare déterminé à envisager sans tarder l’adoption de nouvelles dispositions pour assurer l’efficacité du suivi et de l’application des mesures imposées par les articles 7, 9 et 11 ci-dessus, notamment la création d’un groupe d’experts; 18. Prie le Secrétaire général de lui présenter pour le 15 mars 2005 un rapport sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs énoncés à l’article 13 ci-dessus, en faisant fond sur les informations émanant de toutes les sources autorisées, notamment du Gouvernemen t de réconciliation nationale de Côte d’Ivoire, de l’Opération des Nations Unie s en Côte d’Ivoire, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et de l’Union africaine; 19. Décide que les mesures imposées par les articles 9 et 11 ci-dessus entreront en vigueur le 15 décembre 2004, à moins qu’il n’ait constaté avant cette date que les signataires des Accords de Linas-Marcoussis et d’Accra III se sont conformés à toutes les dispositions de l’Accord d’Accra III auxquelles ils ont souscrit et se sont engagés sur la voie de l’application intégr ale de l’Accord de Linas-Marcoussis; 20. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1573 (2004)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1573%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1573 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 16 novembre 2004 04-60930 (F) *0460930* Résolution 1573 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5079e séance, le 16 novembre 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur le Timor-Leste, en particulier les résolutions 1410 (2002) du 17 mai 2002, 1473 (2003) du 4 avril 2003, 1480 (2003) du 19 mai 2003 et 1543 (2004) du 14 mai 2004, Saluant le peuple et le Gouvernement du Timor-Leste pour la paix et la stabilité qu’ils ont réussi à instaurer dans le pays ainsi que pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer en vue d’asseoir la démo cratie et de bâtir des institutions d’État, Saluant en outre la Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO), sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, et se félicitant des progrès constants enregist rés dans l’accomplissement des tâches essentielles qui lui ont été confiées, nota mment durant la phase de consolidation, conformément à la résolution 1543 (2004) du Conseil de sécurité, Rendant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Timor-Leste pour le concours précieux qu’ils apportent, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités institutionnelle s et le développement social et économique, Notant que malgré les progrès notables accomplis ces derniers mois, le Timor- Leste n’a pas encore atteint le seuil décisif d’autosuffisance, notamment dans des domaines essentiels comme l’administration publique, le maintien de l’ordre et la sécurité, Notant avec satisfaction que la coopération et les bonnes relations se renforcent entre le Timor-Leste et ses vois ins et les encourageant à poursuivre dans cette voie en vue de parvenir à des accord s concrets sur le tracé des frontières et d’autres questions en suspens, Félicitant le Groupe des crimes graves des efforts qu’il fait pour achever ses enquêtes en novembre 2004 et les procès et autres activités au plus tard le 20 mai 2005, Notant avec préoccupation que le Groupe des crimes graves ne pourra peut- être pas répondre pleinement au désir de justice des personnes touchées par les violences en 1999, vu le peu de temps et de ressources dont il dispose, 2 0460930f.doc S/RES/1573 (2004) Prenant note du rapport spécial du Secrétaire général sur la MANUTO en date du 29 avril 2004 (S/2004/333), ainsi que de son rapport du 19 novembre 2004 (S/2004/888) et accueillant favorableme nt les recommandations qui y sont formulées, Demeurant fermement déterminé à promouvoir la sécurité et une stabilité durable au Timor-Leste, 1. Décide de proroger le mandat de la MANUTO pour une dernière période de six mois, jusqu’au 20 mai 2005; 2. Décide également de maintenir les tâches, la configuration et la taille actuelles de la MANUTO afin de permettre à la Mission d’achever les tâches essentielles qui lui ont été confiées et de consolider les acquis; 3. Prie la MANUTO de privilégier de plus en plus la mise en œuvre des modalités de retrait, le but étant d’associer de plus en plus les Timorais dans trois domaines d’intervention de la Mission et de leur permettre d’en acquérir la maîtrise, de sorte qu’à la date de son retrait, ils puissent prendre en charge, toujours avec l’appui du système des Nations Unies et des partenaires bilatéraux et multilatéraux, les fonctions qui étaient les siennes; 4. Demande instamment à la communauté des donateurs de continuer à prêter son concours indispensable au Timor-Leste, notamment en participant activement à la conférence des donateurs qui doit se tenir en mars 2005; 5. Demande instamment en particulier aux organismes de développement et aux organismes d’aide humanitaire des Nations Unies et aux institutions financières multilatérales de commencer immé diatement à préparer la transition sans heurt, au Timor-Leste, d’une opération de maintien de la paix à un contexte d’aide au développement durable; 6. Réaffirme qu’il est nécessaire de combattre l’impunité et, à cet égard, prend note de l’intention du Secrétaire gé néral de continuer d’étudier les mesures à prendre et de faire des propositions dans ce sens selon qu’il conviendra; 7. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement et régulièrement informé de l’évolution de la situa tion sur le terrain et de l’application de la présente résolution, notamment des paragraphes 3 et 5 ci-dessus, et de lui présenter un rapport dans les trois mois suivant la date d’adoption de la présente résolution, puis un rapport final en mai 2005; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1574 (2004)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1574%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1574 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 19 novembre 2004 04-61690 (F) *0461690* Résolution 1574 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5082e séance, le 19 novembre 2004, à Nairobi Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1547 (2004) du 11 juin 2004, 1556 (2004) du 30 juillet 2004 et 1564 (2004) du 18 septembre 2004 ainsi que les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Réaffirmant aussi son soutien au Protocole de Machakos, en date du 20 juillet 2002, et aux accords qui en sont issus par la suite, Se déclarant résolu à aider le peuple soudanais à promouvoir la réconciliation nationale, une paix durable et la stabilité, et à construire un Soudan prospère et uni dans lequel les droits de l’homme sont respectés et la protection de tous les citoyens est assurée, Rappelant qu’il a favorablement accueilli la signature, le 5 juin 2004 à Nairobi, de la Déclaration dans laquelle les parties ont confirmé leur accord à l’égard des six protocoles signés en tre le Gouvernement soudanais et le Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan, et ont confirmé à nouveau leur volonté de mener à bien les étapes restantes des négociations, Louant à nouveau l’action et le soutien continu de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), en particulier ceux consentis par le Gouvernement kényan à la présid ence du Sous-Comité sur le Soudan, qui ont facilité les pourparlers de paix de Nairobi, saluant les efforts déployés par l’Équipe de surveillance de la protection des civi ls, la Commission militaire conjointe dans les monts Nouba et l’Équipe de contrôle et de vérification appuyant le processus de paix, et exprimant l’espoir que l’IGAD continuera de jouer un rôle essentiel durant la période de transition, Encourageant les parties à co nclure sans délai un accord de paix global, et soulignant qu’il importe que la communauté internationale, une fois qu’un tel accord aura été signé et aura commencé à être appliqué, apporte son concours en vue de sa mise en œuvre, 2 0461690f.doc S/RES/1574 (2004) Soulignant que des progrès sur la voie d’une solution au conflit au Darfour créeraient les conditions voulues pour l’apport d’un tel concours, Se déclarant profondément préoccupé par l’insécurité et la violence croissantes au Darfour, la situation hu manitaire catastrophique, les violations persistantes des droits de l’homme et les violations répétées du cessez-le-feu, et réaffirmant à cet égard que toutes les parties sont tenues d’honorer les engagements mentionnés dans ses précédentes résolutions sur le Soudan, Condamnant tous les actes de violence et toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanita ire commis par toutes les parties, et soulignant qu’il est indispensable de traduire en justice sans retard les auteurs de tels crimes, Rappelant à cet égard que toutes les parties, y compris les groupes rebelles soudanais tels que le Mouvement pour la ju stice et l’égalité et l’Armée de libération soudanaise, doivent respecter les droits de l’homme et le droit international humanitaire, et rappelant également qu’il incombe au premier chef au Gouvernement soudanais de protéger sa popul ation sur son territoire et de maintenir l’ordre tout en respectant les droits de l’homme, Soulignant l’importance de nouveaux progrès sur la voie du règlement de la crise au Darfour, se félicitant du rôle vital et étendu que joue l’Union africaine à cette fin, et accueillant avec satisfaction la décision du Gouvernement soudanais en faveur de l’élargissement de la Mission de l’Union africaine, Prenant note des rapports du Secrétaire général en date du 28 septembre 2004 (S/2004/763) et du 2 novembre 2004 (S/2004/881), Profondément préoccupé par la situation au Soudan et ses conséquences pour la paix et la sécurité internationales et la stabilité dans la région, 1. Déclare appuyer fermement les efforts faits par le Gouvernement soudanais et le Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan pour parvenir à un accord de paix global, encourage les parties à redoubler d’efforts, se félicite de la signature d’un mémorandum d’accord à Nairobi le 19 novembre 2004 intitulé « Déclaration sur la conclusion des négoc iations de l’IGAD pour la paix au Soudan », joint à la présente résolution, et de l’accord selon lequel les six protocoles mentionnés dans la Déclaration de Nairobi du 5 juin 2004 constituent et forment l’essentiel de l’accord de paix, appuie fermement l’engagement pris par les parties de parvenir à un accord global final d’ici au 31 décembre 2004, et compte que l’accord sera appliqué intégralement et en toute transparence, sous la surveillance internationale appropriée; 2. S’engage , dès la conclusion d’un accord de paix global, à aider le peuple soudanais en ce qu’il entreprend de bâtir une nation pacifique, unie et prospère, à la condition que les parties honorent tous le urs engagements, en particulier ceux souscrits à Abuja et à N’Djamena; 3. Prie instamment la Mission d’évaluation conjointe de l’Organisation des Nations Unies, la Banque mondiale et les parties, de concert avec d’autres donateurs bilatéraux et multilatéraux, de poursuivre le urs efforts visant à préparer l’apport rapide d’une aide à la reconstruction et au développement économique du Soudan, y compris une aide publique au développement , éventuellement un allégement de la 0461690f.doc 3 S/RES/1574 (2004) dette et l’accès aux marchés, une fois qu’un accord de paix global aura été signé et aura commencé à être appliqué; 4. Se félicite de l’initiative du Gouvernement norvégien qui entend convoquer une conférence internationale de donateurs pour la reconstruction et le développement économique du Soudan dès la signature d’un accord de paix global; 5. Se félicite de la poursuite des opérations de la Commission militaire conjointe, de l’Équipe de surveillance de la protection des civils et de l’Équipe de contrôle et de vérification, en attendant la mise en œuvre d’un accord de paix global et la création d’une opération de l’Organi sation des Nations Unies à l’appui de la paix; 6. Se déclare une fois de plus disposé , dès la signature d’un accord de paix global, à envisager la création d’une opér ation de l’Organisation des Nations Unies à l’appui de la paix en vue de soutenir l’application de cet accord, et demande une fois de plus au Secrétaire général de lui soumettre, dès que possible après la signature d’un accord de paix global, des recommandations touchant les effectifs, la structure et le mandat d’une telle opération, y compris un calendrier pour son déploiement; 7. Se félicite des travaux préparatoires déjà effectués par la Mission préparatoire des Nations Unies au S oudan (UNAMIS), qu’il a créée par sa résolution 1547 (2004), souscrit aux propositions faites par le Secrétaire général dans ses rapports des 28 septembre et 2 novembre 2004 tendant à accroître les effectifs de la Mission, proroge le mandat de l’UNAMIS pour une nouvelle période de trois mois, jusqu’au 10 mars 2005, et demande au Mouvement/Armée de libération du peuple soudanais de s’engage r à coopérer pleinement avec l’UNAMIS; 8. Demande à tous les pays de la région de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour soutenir activement la mise en œuvre intégrale et sans retard d’un accord de paix global; 9. Souligne qu’un accord de paix global contribuera à instaurer dans tout le Soudan une paix durable et la stabilité et à résoudre la crise au Darfour, et souligne la nécessité d’adopter une approche nationa le qui associerait tous les intéressés, y compris les femmes, à la réconciliation et à la consolidation de la paix; 10. Souligne qu’il importe que les pourparlers de paix d’Abuja entre le Gouvernement soudanais, l’Armée populai re de libération du Soudan et le Mouvement pour la justice et l’égalité visa nt à résoudre la crise au Darfour aillent de l’avant, insiste pour que toutes les parties aux pourparlers de paix d’Abuja négocient de bonne foi afin de parvenir rapidement à un accord, se félicite de la signature le 9 novembre 2004 du Protocole humanitaire et du Protocole sur la sécurité, exhorte les parties à les appliquer rapidement, et espère qu’interviendra bientôt la signature d’une d éclaration de principes en vue d’un règlement politique; 11. Exige des forces gouvernementales et des forces rebelles et de tous les autres groupes armés qu’ils mettent immédiatement un terme à toutes les violences et attaques, y compris les enlèvements, s’abstiennent de réinstaller de force des civils, coopèrent avec les actions intern ationales de secours humanitaire et de surveillance, veillent à ce que leurs memb res respectent le droit international humanitaire, pourvoient à la sécurité du personnel humanitaire, et honorent, à tous les niveaux, l’engagement qu’ils ont pris de laisser librement passer les 4 0461690f.doc S/RES/1574 (2004) organisations humanitaires et leurs empl oyés, conformément à la résolution 1502 (2003) du 26 août 2003 sur l’accès des travailleurs humanitaires aux populations dans le besoin et aux Protocoles d’Abuja du 9 novembre 2004; 12. Comme il l’a déjà fait dans ses ré solutions précédentes sur le Soudan, décide de surveiller l’observation par les parties de leurs ob ligations à cet égard et, sous réserve d’une nouvelle décision du Conseil, de prendre les mesures qui s’imposent contre toute partie qui faillirait à ses engagements; 13. Appuie fermement les décisions de l’Union africaine de porter à 3 320 personnes les effectifs de sa mission au Darfour et d’en élargir le mandat aux tâches énumérées au paragraphe 6 du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 20 octobre 2004, prie instamment les États Membres de fournir le matériel, les moyens logistique s et financiers et les autres ressources nécessaires, et exhorte le Gouvernement soudanais et tous les groupes rebelles au Darfour à coopérer pleinement avec l’Union africaine; 14. Demande de nouveau aux États Membres d’apporter d’urgence une généreuse contribution à l’action humanitaire en cours au Soudan et au Tchad; 15. Demande à toutes les parties de coopére r pleinement avec la Commission internationale d’enquête créée par le Secrét aire général, décrite dans sa lettre du 4 octobre 2004 adressée au Président du Conseil de sécurité (S/2004/812), dont les conclusions seront communiquées au Conseil de sécurité; 16. Réaffirme qu’il importe de déployer davantage d’observateurs des droits de l’homme dans le Darfour; 17. Prie le Secrétaire général de le tenir ré gulièrement informé de l’évolution de la situation au Soudan et de faire toutes recommandations qu’il jugera utiles sur les mesures à prendre pour que la présente résolu tion et ses précédentes résolutions sur le Soudan soient appliquées; 18. Décide de rester saisi de la question. 0461690f.doc 5 S/RES/1574 (2004) Annexe Déclaration sur la conclusion des négociations de l’IGAD pour la paix au Soudan Gigiri (Nairobi), le vendredi 19 novembre 2004 Attendu que le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouvement/Armée de libération du peuple souda nais (les Parties) ont confirmé dans la Déclaration de Nairobi sur la phase finale des négociations de paix pour le Soudan conduites par l’Autorité intergouvernementale pour le développement, en date du 5 juin 2004, leur accord relatif aux six textes, dont le Protocole de Machakos et les textes sur le partage du pouvoir, le partage des richesses, les arrangements de sécurité, et le règlemen t du conflit dans le Ko rdofan méridional/les monts Nouba, le Nil bleu et la région d’Abyei, Attendu que le 16 octobre 2004, dans une déclaration commune à la presse, les Parties se sont une no uvelle fois engagées à mettre au point et à conclure l’accord de paix général, sachant qu’il est essentiel pour tous les Soudanais que le processus de paix soit rapidement mené à bien, du fait que cela contribuerait au règlement de tous les problèmes du pays, Prenant acte des progrès déjà accomplis pour les arrangements de sécurité et les dispositions concernant le cessez-le -feu, notamment du travail étendu que manifestent les annexes relatives aux modalités de mise en œuvre, Déclarant que la conclusion de l’in itiative menée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement est essentielle pour un accord de paix global au Soudan et notamment pour le règlement du conflit au Darfour, Les Parties affirment que les six protocoles visés dans la Déclaration de Nairobi en date du 5 juin 2004 constituent et forment l’Accord de paix de base et invitent donc le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter, à sa séance de Nairobi, une résolution entérinant ces six protocoles. En outre , les Parties se déclarent déterminées à mener à bien dans les meilleurs délais les négociations relatives aux deux annexes concer nant l’accord de cessez-le-feu et les modalités de mise en œuvre pour que l’accord de paix global puisse être conclu et signé le 31 décembre 2004 au plus tard. Pour le Gouvernement de la République du Soudan : (Signé ) Yahya Hussein Babikar Pour le Mouvement/Armée de libération du peuple soudanais : (Signé ) Cdt. Nhial Deng Nhial 6 0461690f.doc S/RES/1574 (2004) Témoins : Au nom des envoyés de l’Autorité intergouvernementale pour le développement : Le général de corps d’armée (Signé ) Lazaro K. Sumbeiywo (E.R) Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Jan Pronk En présence des membres du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies : L’Ambassadeur, Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Abdallah Baali L’Ambassadeur, Représentant permanent de l’Allemagne auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Gunter Pleuger L’Ambassadeur, Représentant permanent de l’Angola auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Ismael Gaspar Martins L’Ambassadeur, Représentant permanent du Bénin auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Joël Adechi L’Ambassadeur, Représentant permanent du Brésil auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Ronaldo Sardenberg L’Ambassadeur, Représentant permanent du Chili auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Heraldo Muñoz L’Ambassadeur, Représentant permanent de la Chine auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Wang Guangya 0461690f.doc 7 S/RES/1574 (2004) L’Ambassadeur, Représentant permanent de l’Espagne auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Juan Antonio Yáñez-Barnuevo L’Ambassadeur, Représentant permanent des États-Unis d’Amérique auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) John Danforth L’Ambassadeur, Représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Andrey Denisov L’Ambassadeur, Représentant permanent de la France auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Jean-Marc de La Sablière L’Ambassadeur, Représentant permanent du Pakistan auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Munir Akram L’Ambassadeur, Représentant permanent des Philippines auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Lauro Baja , Jr. L’Ambassadeur, Représentant permanent de la Roumanie auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Mihnea Motoc L’Ambassadeur, Représentant permanent du Royaume-Uni auprès de l’Organisation des Nations Unies (Signé ) Emyr Jones Parry
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1575 (2004)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1575%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1575 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 22 novembre 2004 04-61923 (F) 221104 221104 0461923 Résolution 1575 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5085e séance, le 22 novembre 2004 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son Président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003 et 1551 (2004) du 9 juillet 2004, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant son plein appui à la poursuite de la mission du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer la mise en œuvre de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses annexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions pertinentes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappe lant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords su r le statut des forces contenus dans l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (SFOR), à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Union européenne ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes internationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en œuvre de l’Accord de paix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés dans toute la région reste d’une importance dé cisive pour l’instauration d’une paix durable, 2 0461923f.doc S/RES/1575 (2004) Rappelant les déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Prenant note des rapports du Haut Représentant, notamment le dernier en date, du 6 octobre 2004 (S/2004/807), Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son Président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies a faits dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintie n de la paix à la nécessité de mener une action préventive et de lutter contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Rappelant les décisions énoncées au paragraphe 8 du communiqué publié à l’issue du Sommet de l’Organi sation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) réuni le 28 juin 2004 à Istanbul, selon lequel l’OTAN entend mettre fin à la Force de stabilisation en Bosnie-Herzégovine d’ici à la fin de 2004 et installer à Sarajevo un quartier général qui repr ésentera le reste de sa présence militaire, Rappelant également qu’il a pris note dans sa résolution 1551 (2004) de l’intention déclarée par l’ Union européenne d’établir en Bosnie-Herzégovine, à compter de décembre 2004, une mission de l’Union, y compris une composante militaire, selon les termes de la lettre en date du 29 juin 2004 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères de l’Irlande et Président du Conseil de l’Union européenne (S/2004/522*/Annexe), Prenant note des lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN qui lui ont été adressées le 19 novembre 2004 concernant la manière dont ces institutions agiront ensemble en Bosnie-Herzégovine , dans lesquelles les deux institutions reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix au titre des aspects militaires de l’Accord de paix (S/2004/916, S/2004/915), Prenant note également du fait que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégov ine y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant, dans la perspective de la prochaine mission de l’Union européenne, de l’engagement croissant de cette organisation en Bosnie-Herzégovine, Se félicitant également des signes tangibles attestant que la Bosnie- Herzégovine progresse sur la voi e de l’intégration à l’Europe, Constatant que la situation dans la région re ste une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 0461923f.doc 3 S/RES/1575 (2004) I 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en vertu de ces accords; 2. Réaffirme que c’est au premier chef aux autorités de Bosnie-Herzégovine qu’il incombe de faire progresser plus avant l’Accord de paix et que le respect de leurs engagements par toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine ainsi que leur participation active à la mise en œuvre de l’ Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes, qui favorisent la création d’un État pleinement autonome capable de s’intégrer aux structures européennes, et à l’adoption des mesures voul ues pour faciliter le retour des réfugiés et des déplacés, détermineront la mesure dans laquelle la communauté internationale et les principaux donateurs demeureront disposés à a ssumer la charge politique, militaire et économique que représentent les efforts de mise en œuvre et de reconstruction; 3. Rappelle une fois encore aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les entités qui sont chargées de mettre en œuvre le règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougos lavie dans l’accomplissement de la mission qui leur est confiée de dire le droit en toute impartialité, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal suppose notamment que les États et les entités défèrent à celui-ci toutes les personnes qu’il a inculpées et lui fournissent des informations pour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient résolument à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le su ivi de l’application de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisati ons et institutions civiles qui aident les parties à mettre en œuvre l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de paix, c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur place de statuer sur l’interprétation à donner aux aspects civils de la mise en œuvre de l’Accord de paix, et qu’il peut, en cas de différend, donner son interprétation, faire des recommandations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations faites à l’issue des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la situation en Bosnie-Herzégovine en tenant compte des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci-après et de toute recommandation qui pourrait y figurer, et qu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures à toute partie qui faillirait de façon substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 4 0461923f.doc S/RES/1575 (2004) II 7. Prend note du fait que les autorités de Bo snie-Herzégovine approuvent la force de l’Union européenne et le maintien de la présence de l’OTAN et qu’elles confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR en ce qui concerne l’accomplissement de leur missi on aux fins de l’Accord de paix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil, et peuvent prendre toutes décisions nécessaires, y compris celle de faire usage de la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil, 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation créée en application de sa résolution 1088 (1996), et leur exprime sa gratitude pour leurs efforts et leur succès en Bosnie-Herzégovine; 9. Se félicite que l’Union européenne ait l’intention de lancer à partir de décembre 2004 une opération militaire en Bosnie-Herzégovine; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une première période fixée à 12 mois une force multinationale de stabilisation (EUFOR) qui succédera juridiquement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, et qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de la présence de l’OTAN conformément aux ar rangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne tels qu’ ils ont été transmis par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix au titre des aspects militaire s de l’Accord de paix; 11. Se félicite de la décision prise par l’OTAN de mettre fin à la mission de la SFOR en Bosnie-Herzégovine d’ici la fi n de 2004 et d’y maintenir une présence en installant un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à la mise en œuvre de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR, et autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à installer un quartier général de l’OTAN qui succédera juridiquement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, et qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions de s annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec l’EUFOR conformé ment aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne tels qu’ils ont été transmis par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix au titre des aspects militaire s de l’Accord de paix; 12. Reconnaît que l’Accord de paix et les dispositions de ses résolutions antérieures pertinentes seront applicables à l’EUFOR et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles l’étaient à la SFOR et à son égard, et, par suite, que les mentions dans l’Accord de paix, notamment dans l’annexe 1-A et ses appendices, ainsi que dans les résolutions concernant l’IFOR et/ou la SFOR, l’OTAN et le Conseil de l’Atlantique Nord doivent dorénavant être regardées comme visant respectivement la présence de l’OTAN, l’EU FOR, l’Union européenne et le Comité politique et de sécurité, et le Conseil de l’Union européenne, selon le cas; 0461923f.doc 5 S/RES/1575 (2004) 13. Exprime son intention d’étudier la po ssibilité de proroger cette autorisation si la mise en œuvre de l’Accord de paix et l’évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine l’exigent; 14. Autorise les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci- dessus à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et pour veiller à leur respect, souligne que les parties continueront à être tenues, également, responsables du respect des dispositions de ces annexes et encourront également les mesures coercitives que l’EUFOR et la présence de l’OTAN pourra ient juger nécessaires pour assurer l’application de ces annexes et leur propre protection; 15. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ou du quartier général de l’OTAN, toutes le s mesures nécessaires pour défendre respectivement l’EUFOR ou la présence de l’OTAN, et pour aider les deux organisations à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toutes mesu res nécessitées par leur défense en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci- dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire respecter le s règles et procédures régissant le commandement et le contrôle de toute la ci rculation aérienne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, de lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les trois mois au moins, sur l’activité respective de l’EUFOR et du quartier général de la présence de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Sait gré à nouveau à l’Union européenne d’avoir déployé sa mission de police en Bosnie-Herzégovine depuis le 1er janvier 2003; 21. Prie le Secrétaire général de continuer à lui soumettre les rapports établis par le Haut Représentant, conformément à l’ annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférences ultérieures, sur la mise en œuvre de l’Accord de paix et, en partic ulier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont pris en vertu de cet accord; 22. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1576 (2004)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1576%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1576(2004) Conseil de sécurité Distr. générale 29 novembre 2004 04-62613 (F) *0462613* Résolution 1576 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5090e séance, le 29 novembre 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa résolution 1542 (2004) du 30 avril 2004 et rappelant sa résolution 1529 (2004) du 29 février 2004 et les déclarations de son président au sujet de la situation en Haïti, Rendant hommage au Représentant spécial du Secrétaire général dans l’action qu’il mène à l’appui des efforts du Gouvernement de transition et de tous les acteurs politiques en Haïti en vue d’instaurer un processus de dial ogue national sans exclusive et de réconciliation, y compris la tenue en 2005 d’élections équitables et libres débouchant sur le transfert de s pouvoirs à des autorités élues, Soulignant que l’entreprise de réconcilia tion politique et de reconstruction économique demeure la clef de la stabilité et de la sécurité d’Haïti et soulignant à cet égard que tous les États Membres, singulièrement ceux de la région, doivent continuer d’aider le Gouvernement de transition dans cette entreprise, Demandant instamment au Gouvernement de transition de poursuivre l’application du cadre de coopération inté rimaire, notamment en élaborant des projets concrets de développement économique, en étroite coopération avec la communauté internationale, et avec le plein concours de celle-ci, en particulier de l’Organisation des Nations Unies et des in stitutions financières internationales, Se félicitant de la création du Groupe restrein t concernant Haïti et du Groupe consultatif ad hoc du Conseil éco nomique et social sur Haïti, Condamnant tous les actes de violence et les tentatives faites par certains groupes armés pour exercer sans y être autorisés des fonctions de maintien de l’ordre dans le pays, Soulignant à cet égard la nécessité pressante de mener des campagnes de désarmement, de démobilisation et de ré insertion, et demandant instamment au Gouvernement de transition de créer, sans tarder, la commission nationale compétente, Condamnant également toutes les violations des droits de l’homme et demandant instamment au Gouvernement de transition de prendre toutes les mesures voulues pour mettre un terme à l’impunité, 2 0462613f.doc S/RES/1576(2004) Préoccupé par toute détention arbitraire de personnes du seul fait de leur appartenance politique et engageant le G ouvernement de transition à libérer celles qui ne sont sous le coup d’aucune accusation, Exhortant la communauté internationale à continuer de répondre, en appuyant pleinement le Gouvernement de transition, aux besoins humanitaires résultant des catastrophes naturelles qui se sont produites dans diverses parties du pays, Louant la contribution apportée par les États Membres à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti et demandant instamment aux pays qui fournissent des contingents et du personnel de police de respecter les calendriers de déploiement convenus, et relevant en particulier qu’il faudrait disposer de policiers francophones en plus grand nombre, Notant que des obstacles continuent d’entrav er la stabilité politique, sociale et économique d’Haïti et constatant que la s ituation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la section 1 du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, établi dans la résolution 1542 (2004), jusqu’au 1er juin 2005, dans l’intention de le renouveler encore; 2. Encourage le Gouvernement de transition à continuer de réfléchir sérieusement à tous les moyens de faire une place dans le processus démocratique et électoral à ceux qui, sans être parties à la transition, ont rejeté la violence; 3. Accueille avec satisfaction le rapport S/2004/908 du Secrétaire général, en date du 18 novembre 2004, sur la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti et fait siennes les recommandations qui y sont formulées aux paragraphes 52 à 57; 4. Demande instamment aux institutions financières internationales et aux pays donateurs intéressés de décaisser sans tarder les fonds qu’ils ont annoncés à la Conférence internationale des donateurs pour Haïti, tenue à Washington les 19 et 20 juillet 2004; 5. Prie le Secrétaire général de lui prés enter un rapport sur l’exécution par la MINUSTAH de son mandat au moins tous les trois mois; 6. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1577 (2004)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1577%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1577 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 1er décembre 2004 04-63055 (F) 011204 011204 *0463055* Résolution 1577 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5093e séance, le 1er décembre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1545 (2004) du 21 mai 2004 et la déclaration de son président en date du 15 août 2004 (S/PRST/2004/30), Réaffirmant qu’il est profondément attaché au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Burundi, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage et de non-ingérence et de la coopération régionale, Rappelant également qu’il appuie pleinement le processus issu de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Burund i, signé à Arusha le 28 août 2000 (ci-après « l’Accord d’Arusha »), appelant toutes les parties burundaises à honorer intégralement leurs engagements, et les a ssurant de sa détermination à appuyer leurs efforts visant à mener à bien la transition pa r la tenue d’élections libres et régulières, Se félicitant des résultats positifs obtenus jusqu’ici par les parties burundaises, notamment depuis le déploiement de l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) le 1 er juin 2004, Se félicitant en particulier de l’accord que les parties burundaises ont signé à Pretoria, le 6 août 2004, et de l’adoption u ltérieure par le Parlement, le 20 octobre 2004, d’une constitution intérimaire qui garantit la représentation de toutes les communautés dans les institutions postérieures à la transition, Encourageant toutes les parties burundaises à poursuivre leur dialogue dans un esprit de compromis, en particulier dur ant la campagne visant à expliquer la constitution intérimaire et l’établissement du code électoral, en vue de parvenir à une solution politique durable, Rappelant que, comme il est prévu dans l’Accord d’Arusha, il n’existe pas d’autre solution que la tenue d’élections, et demandant aux autorités de transition de mener à bien le processus électoral prévu jusqu’au 22 avril 2005, Saluant les efforts accomplis par les États de l’Initiative régionale, notamment l’Ouganda et la République-Unie de Tanzan ie, et la Facilitation, en particulier l’Afrique du Sud, au service de la paix au Burundi, et les encourageant à continuer d’accompagner les efforts des parties burundaises, 2 0463055f.doc S/RES/1577 (2004) Encourageant aussi la communauté internationale des donateurs à répondre aux demandes faites par le Gouvernement burundais pour renforcer les institutions judiciaires nationales et les moyens dont il dispose pour asseoir l’état de droit, Condamnant tous les actes de violence ainsi que les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Réaffirmant qu’il condamne vivement le massacre de Gatumba et que les auteurs de ces crimes doivent être traduits en justice, Prenant note du rapport conjoint de l’ONUB, de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme concernant le massacre de Gatumba, en date du 13 août 2004 (S/2004/821), et prenant note également de la déclaration faite par le Gouvernement burundais le 29 octobre 2004 (S/2004/867) et de l’engagement qu’il a pris de mener rapidement à son terme l’enquête sur le massacre de Gatumba, avec un appui international s’il y a lieu, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 15 novembre 2004 (S/2004/902), Notant qu’il subsiste des obstacles à la stabilité du Burundi et considérant que la situation dans ce pays continue de mena cer la paix et la s écurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 1er juin 2005 le mandat de l’ONUB, tel qu’il est défini dans sa résolution 1545 (2004); 2. Demande instamment à tous les gouvernements et à toutes les parties concernés dans la région de dénoncer le re cours et l’incitation à la violence, de condamner sans équivoque les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et de coopérer activement avec l’ONUB et la MONUC et de concourir aux efforts que font les États en vue de mettre un terme à l’impunité; 3. Demande aux Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda de coopérer sans réserve av ec le Gouvernement burundais de sorte que l’enquête sur le massacre de Gatumba soit menée à bien et que les responsables soient traduits en justice; 4. Prie l’ONUB et la MONUC de continue r à fournir leur assistance, dans le cadre de leur mandat, aux autorités bur undaises et congolaises en vue de faciliter l’achèvement de l’enquête sur le massacre de Gatumba et de renforcer la sécurité des populations vulnérables; 5. Profondément préoccupé par le fait que les Forces nationales de libération de M. Agathon Rwasa (Palipehut u-FNL) ont revendiqué la responsabilité du massacre de Gatumba, exprime son intention d’envisager les mesures appropriées qui pourraient être prises contre les indivi dus qui menacent le processus de paix et de réconciliation nationale au Burundi; 0463055f.doc 3 S/RES/1577 (2004) 6. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation au Burundi, de la mise en œuvre de l’Accord d’Arusha, de l’exécution du mandat de l’ONUB et des mesures prises par les autorités burundaises à la suite des recommandations du Conseil concernant la lutte contre l’impunité, et de lui faire rapport sur la question tous les trois mois; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1578 (2004)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1578%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1578 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2004 04-64714 (F) 151204 151204 *0464714* Résolution 1578 (2004) adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5101e séance, le 15 décembre 2004 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 7 décembre 2004 (S/2004/948), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2005, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1579 (2004)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1579%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1579 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2004 04-65826 (F) *0465826* Résolution 1579 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5105e séance le 21 décembre 2004 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Prenant note des rapports en date du 24 septembre 2004 (S/2004/752) et du 6 décembre 2004 (S/2004/955) que le Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria a présentés en application de la résolution 1549 (2004), Prenant note de la lettre datée du 13 décembre 2004, adressée au Président du Comité créé par le paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) par le Représentant spécial du Secrétaire général au Libéria, Conscient que le lien entre l’exploitation illégale des ressour ces naturelles, comme les diamants et le bois, le co mmerce illicite de ces ressources et la prolifération et le trafic d’armes est l’un des facteurs qui contribuent à attiser et exacerber les conflits en Afrique de l’Ou est, et en partic ulier au Libéria, Rappelant que les mesures imposées dans sa résolution 1521 (2003) tendaient à empêcher que cette exploitation illégale ne vienne raviver le conflit au Libéria, de même qu’à soutenir l’applica tion de l’Accord général de paix ainsi que l’exercice de l’autorité du Gouvernement national de transition sur l’ensemble du Libéria, Se déclarant satisfait que le déploiement intégral de la Mission des Nations Unies au Libéria ait contribué à l’amélioration de la sécurité dans l’ensemble du pays, tout en constatant que le Gouverne ment national de transition n’exerce pas encore son autorité sur l’ensemble du Libéria, Constatant avec préoccupation que l’ex-Président Charles Taylor et d’autres personnes qui lui sont encore étroitement associées continuent de mener des activités qui compromettent la paix et la stabilité au Libéria et dans la région, Ayant examiné les mesures édictées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et les progrès accomplis dans le sens de la réalisation des objectifs énoncés aux paragraphes 5, 7 et 11 de la résolution 1521 (2003), 2 0465826f.doc S/RES/1579 (2004) Accueillant avec satisfaction les mesures prises par le Gouvernement national de transition du Libéria en vue de satisfair e aux conditions mises par le Conseil de sécurité à la levée des mesures imposées par sa résolution 1521 (2003), Prenant note de l’achèvement de l’opérati on de démobilisation et de désarmement, ainsi que du respect du cessez-le -feu et de l’application de l’Accord général de paix, mais soulignant que l’achè vement de l’opération de réinsertion, de rapatriement et de restructuration du secteur de la sécurité continue de se heurter à des difficultés non négligeables, de même que l’instauration et le maintien de la stabilité au Libéria et dans la sous-région, Notant avec préoccupation que malgré les réformes importantes qu’il a entreprises, le Gouvernement national de transition du Libéria n’est guère parvenu à exercer pleinement son autorité et son cont rôle sur les régions productrices de bois ni à faire en sorte que les recettes publiques provenant du secteur forestier libérien ne soient pas utilisées pour attiser le co nflit ou de toute autre manière contraire aux résolutions du Conseil, mais le soient à des fins légitimes da ns l’intérêt de la population libérienne, et notamment aux fins du développement, Se félicitant que le Gouvernement national de transition ait entrepris d’instituer un régime efficace de cer tificats d’origine pour le commerce des diamants bruts, qui se veut transparent et se prête à la vérification internationale, attendant avec intérêt la vi site que doivent effectuer au Libéria les représentants du Processus de Kimberley au début de 2005, encourageant le Gouvernement à poursuivre les préparatifs à cet égard et pr iant instamment les États de l’épauler davantage dans cette entreprise, Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , sur la base de l’évaluation effectuée plus haut des progrès accomplis par le Gouvernement national de transition du Libéria en vue de satisfaire les conditions mises à la levée des mesures imposées par sa résolution 1521 (2003) : a) De reconduire les mesures concer nant les armes et les voyages imposées aux paragraphes 2 et 4 de la résolutio n 1521 (2003) pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution et de les réexaminer dans un délai de six mois; b) De reconduire les mesures conc ernant le bois d’œuvre imposées au paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003) pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution et de les réexaminer dans un délai de six mois; c) De reconduire les mesures concernant les diamants imposées au paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) pour une nouvelle période de six mois à compter de la date d’adoption de la présen te résolution mais de les réexaminer dans un délai de trois mois, compte tenu de la vi site effectuée dans le cadre du Processus de Kimberley et du rapport prélimin aire du Groupe d’experts demandé au paragraphe 8 f) ci-après, le but étant de lever les mesures dès que possible, lorsque le Conseil aura conclu qu e le Gouvernement national de transition a institué un régime efficace de certificats d’origine pour le commerce des diamants bruts, transparent et susceptible de vérification internationale; 0465826f.doc 3 S/RES/1579 (2004) 2. Se déclare à nouveau prêt à lever ces mesures dès lors que les conditions visées au paragraphe 1 ci-dessus auront été satisfaites; 3. Encourage le Gouvernement national de transition du Libéria à redoubler d’efforts pour satisfaire ces conditions, notamment en mettant en œuvre l’Initiative du Libéria pour les forêts et en opérant les réformes nécessaires à la Direction de la mise en valeur des forêts, et prie instamment les membres du Gouvernement national de transition de s’engager tous dans ce sens pour le bien du peuple libérien; 4. Note que les mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) demeurent en vigueur pour empêcher l’ex-Président Charles Taylor, les membres de sa famille immédiate, les haut s responsables de l’ancien régime Taylor ou d’autres proches alliés et associés d’utiliser des fonds et biens qu’ils ont détournés pour faire obstacle au rétablissement de la paix et de la stabilité au Libéria et dans la sous-région, et confirme de nouveau son intention de revoir ces mesures au moins une fois par an; 5. Demande à nouveau à la communauté intern ationale de s donateurs d’apporter son concours au processus de paix, notamment au programme de réinsertion et de recons truction, de contribuer généreusement aux appels humanitaires globaux, de verser aussitôt que possible les contributions annoncées à la Conférence pour la reconstruction du Libéria tenue à New York les 5 et 6 février 2004 et de répondre aux besoins financiers, administratifs et techniques immédiats du Gouvernement national de transition du Li béria, et en particulier d’aider le Gouvernement à satisfaire aux conditions visées au paragraphe 1 ci-dessus, de sorte que les mesures d’interdiction puissent être levées dès que possible; 6. Exige à nouveau de tous les États qu’ils s’abstiennent de toute action de nature à contribuer à déstabiliser davantage la sous-région et exige en outre de tous les États d’Afrique de l’Ouest qu’ils prennent des mesures pour empêcher des individus et des groupes armés de préparer et commettre de leur territoire des agressions contre les pays voisins; 7. Rappelle à tous les États qu’ils sont tenus d’appliquer toutes les mesures édictées par les résolutions 1521 (2003) et 1532 (2004) et, en particulier, au Gouvernement national de transition du Libéria qu’il doit s’acquitter sans tarder de l’obligation qui lui est faite de geler les a voirs de toutes les personnes désignées par le Comité créé par le paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) (ci-après « le Comité »); 8. Décide de reconduire le Groupe d’experts créé en application de sa résolution 1549 (2004) pour une nouvelle période prenant fin le 21 juin 2005, et de lui confier les tâches suivantes : a) Effectuer une mission d’évaluation de suivi au Libéria et dans les États voisins, afin d’enquêter et d’établir un rapport sur l’application des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus et sur toutes violations desdites mesures, contenant notamment toutes informations utiles pour la désignation, par le Comité, des individus visés au paragraphe 4 a) de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que des indications sur les diverses sources de financement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004); 4 0465826f.doc S/RES/1579 (2004) c) Évaluer les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions énoncées au paragraphe 1 ci-dessus; d) Évaluer les incidences humanitaires et socioéconomiques des mesures édictées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003); e) Présenter au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, le 7 juin 2005 au plus tard, un rapport sur toutes les questions retenues dans le présent paragraphe; f) Présenter au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, le 21 mars 2005 au plus tard, un rapport préliminaire sur les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions mises à la levée des mesures concernant les diamants édictées au paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003); 9. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de nommer, dès que possible, cinq experts au maximum justifiant de toutes les compétences voulues concernant en particulier le bois, les diamants, les questions d’ordre financier, humanitaire et socioéconomique et toutes autres questions pertinentes, en faisant fond autant que possible sur les compétences des membres du Groupe d’experts créé par la résolution 1549 ( 2004), et le prie en outre de prendre les dispositions voulues, sur les plans financier et de la sécurité, pour épauler le Groupe dans ses travaux; 10. Invite la MINUL et les Missions des Nations Unies en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire à continuer d’aider le Com ité et le Groupe d’experts ainsi que le prescrit le paragraphe 23 de la résolution 1521 (2003); 11. Demande à tous les États et au Gouvernement national de transition du Libéria de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts; 12. Prie le Secrétaire général de lui présente r, le 7 juin 2005 au plus tard, en se fondant sur les informations obtenues de toutes les sources pertinentes, y compris le Gouvernement national de transition du Libéria, la MONUL et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, un rapport sur les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions visées au paragraphe 1 ci-dessus; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2004
CôteS/RES/1580 (2004)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1580%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1580 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2004 04-66204 (F) *0466204* Résolution 1580 (2004) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5107e séance, le 22 décembre 2004 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1216 (1998) du 21 décembre 1998 et 1233 (1999) du 6 avril 1999, ainsi que la déclaration de son président du 2 novembre 2004 (S/PRST/2004/41), Se déclarant profondément préoccupé par les événements qui se sont produits récemment en Guinée-Bissau, notamment la mutinerie de soldats du 6 octobre 2004 qui a eu pour conséquence l’assassinat du chef d’état-major, le général Veríssimo Correia Seabra, et du porte-parole de l’armée, le colonel Domingos de Barros, et a compromis les progrès réalisés depuis la mise en place du nouveau gouvernement après les élections législatives de mars 2004, Soulignant que ces faits mettent en évidence la fragilité de la transition en cours et des institutions politiques du pays, et conscient des risques qu’ils font peser sur l’aboutissement de la transition, Constatant avec inquiétude que les épisodes répétés de troubles et d’instabilité ne favorisent en rien l’entreprise de dé veloppement économique et social durable et sont de nature à faire perdre confia nce aux partenaires bilatéraux et à la communauté internationale, Soulignant que le Gouvernement et les autorités nationales de Guinée-Bissau doivent continuer de s’attacher à promouvoi r l’état de droit et à lutter contre l’impunité, Prenant acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur la Guinée- Bissau et les activités du Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BANUGBIS) du 15 décembre 2004 (S/2004/969), et des recommandations qu’il contient, Réaffirmant son attachement total à la promotion de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau, 1. Décide de proroger d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution le mandat du Bureau d’appui en tant que mission politique spéciale; 2 0466204f.doc S/RES/1580 (2004) 2. Décide également de modifier le mandat du Bureau de manière à lui assigner les tâches suivantes : a) Soutenir tous les efforts tendant à asseoir le dialogue politique, à consolider la réconciliation nationale et à promouvoir l’état de droit et le respect des droits de l’homme; b) Soutenir les efforts de toutes le s parties prenantes nationales tendant à rétablir pleinement l’ordre constitutionnel selon les dispositions de la Charte de la transition politique du 28 septembre 2003, notamment grâce à la tenue d’élections présidentielles libres et transparentes; c) Apporter son concours à cette consultation électorale en étroite collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autres partenaires internationaux; d) Aider à renforcer les mécanismes nationaux de prévention des conflits pendant le reste de la périod e de transition et au-delà; e) Encourager et sec onder l’entreprise nationale tendant à réformer le secteur de la sécurité, notamment à instaurer des relations stables entre civils et militaires, et à s’assurer au niveau international un c oncours aux fins de cette entreprise; f) Encourager le Gouvernement à a ppliquer intégralement le Programme d’action des Nations Unies en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes lé gères sous tous ses aspects; g) Collaborer étroitement avec le coordonn ateur résident et l’équipe de pays des Nations Unies pour mobiliser l’aide fina ncière internationale qui permettra au Gouvernement de faire face à ses besoins fina nciers et logistiques immédiats, et de mettre en œuvre sa stratégie de reconstruction et de développement social et économique du pays; h) Dans le cadre d’une stratégie générale de consolidation de la paix, soutenir activement les efforts entrepris par les organismes des Nations Unies et les autres partenaires de la Guinée-Bissa u pour renforcer les institutions et les structures de l’État pour le s mettre à même d’instaurer l’ état de droit, de défendre les droits de l’homme et de garantir le fonctionnement des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire en toute liberté et toute indépendance; 3. Encourage les autorités de la Guinée-Bissau à asseoir le dialogue politique et à donner un caractère constructif aux relations entre civils et militaires afin de mener à terme la transition politi que dans la paix, notamment à tenir les élections présidentielles prévues dans la Charte de la transition politique; 4. Demande à l’Assemblée nationale de Guinée-Bissau de prendre en considération, lorsqu’elle abordera la question de l’amnistie de toutes les personnes ayant participé aux interventions militaires postérieures à 1980, les principes de la justice et de la lutte contre l’impunité; 5. Invite instamment le Gouvernement, les autorités militaires et les autres parties intéressées à s’entendre sur un plan national de réforme du secteur de la sécurité, en particulier des forces armées; 6. Invite le Secrétaire général à créer un fonds d’urgence, dont la gestion sera confiée au Programme des Nations Unies pour le développement, afin de soutenir la planification et l’ex écution de la réforme de l’armée; 0466204f.doc 3 S/RES/1580 (2004) 7. Lance un appel à la communauté internationale pour qu’elle continue d’aider la Guinée-Bissau à faire face à ses besoins immédiats et à régler ses problèmes structurels plus profonds, notamme nt pour qu’elle verse des contributions supplémentaires au Fonds d’urgence pour la gestion économique et au fonds envisagé ci-dessus; 8. Est favorable à la mise en place d’un di spositif de coordination entre l’Organisation des Nations Unies, la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest et la Communauté des pays de langue portugaise afin de tirer parti des synergies et des complémentarités; 9. Sait gré aux institutions de Bretton Wood s de ce qu’elles continuent de faire en Guinée-Bissau et les invite à poursuivre leur aide; 10. Prie le Secrétaire général d’examiner la situation du Bureau d’appui en vue d’adapter ses capacités aux exigences de son nouveau mandat; 11. Prie également le Secrétaire général de le tenir précisément et régulièrement informé de l’évolution de la situation sur place et de la suite donnée à la présente résolution, en particulier a ux paragraphes 2 et 5 de celle-ci, et lui demande de lui rendre compte tous les trois mois à compter de l’adoption de la présente résolution; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1522 (2004)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1522%20(2004)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1522 (2004) Conseil de sécurité Distr. générale 15 janvier 2004 04-20866 (F) 150104 150104 *0420866* Résolution 1522 (2004) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4894e séance le 15 janvier 2004 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président sur la situation en République démocratique du Congo, Encouragé par les progrès accomplis dans le processus de paix en République démocratique du Congo depuis la conclusion de l’Accord global et inclusif signé à Pretoria le 17 décembre 2002 et l’établissement qui s’en est suivi du gouvernement d’unité nationale et de transition, Considérant que la réforme du secteur de la sécurité, y compris le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR) des anciens combattants, l’intégration et la restructuration effectives des forces armées des ex-belligérants congolais, et l’établissement d’une police nationale intégrée, sont des éléments déterminants pour la réussite du processus de transition en République démocratique du Congo, Réaffirmant , à cet égard, que la responsabilité incombe essentiellement au gouvernement d’unité nationale et de transition, saluant l’établissement d’un haut commandement intégré, et appelant à une coopération effective à tous les niveaux des forces armées congolaises, 1. Salue les efforts actuellement entrepris pour mettre en place la première brigade intégrée et unifiée à Kisangani en tant qu’étape vers l’élaboration et la mise en oeuvre d’un programme global pour la formation d’une armée nationale congolaise intégrée et restructurée; 2. Décide que, dans la mesure où le gouvernement d’unité nationale et de transition a été établi et est en fonctions, l’exigence de la démilitarisation de Kisangani et de ses environs exprimée au paragraphe 3 de sa résolution 1304 (2000) ne s’appliquera pas aux forces intégrées et restructurées de la République démocratique du Congo et aux forces armées comprises dans le programme global pour la formation d’une armée nationale restructurée et intégrée; 3. Appelle instamment le gouvernement d’unité nationale et de transition à prendre les mesures appropriées, pour la restructuration et l’intégration des forces armées de la République démocratique du Congo, conformément à l’Accord global 2 0420866f.doc S/RES/1522 (2004) et inclusif, y compris la mise en place d’un conseil suprême de défense et l’élaboration d’un programme national pour le DDR ainsi que du cadre législatif nécessaire; 4. Appelle la communauté internationale à continuer d’apporter son aide pour l’intégration et la restructuration des forces armées de la République démocratique du Congo, conformément à la résolution 1493 (2003) du Conseil de sécurité; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1581 (2005)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1581%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1581 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 18 janvier 2005 05-21202 (F) *0521202* Résolution 1581 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5112e séance, le 18 janvier 2005 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 6 janvier 2005, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2005/9); Rappelant ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, Ayant à l’esprit la déclaration faite au Conseil de sécurité à sa 5086e séance, tenue le 23 novembre 2004, par le Prés ident du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, dans laquelle ce dernier faisait savoir que le Tribunal était résolu à appliquer le plan d’achèvement de ses travaux, Comptant que la prorogation des mandats des juges ad litem concernés améliorera l’efficacité des procédures de j ugement et facilitera la mise en œuvre du plan d’achèvement des travaux du Tribunal, 1. Décide , en réponse à la demande du Secrétaire général, que : a) Les juges Rasoazanany et Swart, une fois remplacés comme juges ad litem du Tribunal, mèneront à son terme l’affaire Hadžihasanovi ć, dont ils ont commencé à connaître avant l’expiration de leur mandat; b) Les juges Brydensholt et Eser, une fois remplacés comme juges ad litem du Tribunal, mèneront à son terme l’affaire Orić, dont ils ont commencé à connaître avant l’expiration de leur mandat; c) Les juges Thelin et Van Den Wyngaert, une fois remplacés comme juges ad litem du Tribunal, mèneront à son terme l’affaire Limaj , dont ils ont commencé à connaître avant l’expiration de leur mandat; d) Le juge Canivell, une fois remplacé comme juge ad litem du Tribunal, mènera à son terme l’affaire Krajišnik , dont il a commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; e) Le juge Szénási, s’il est affecté au Tribunal pour le jugement de l’affaire Halilović, une fois remplacé comme juge ad litem du Tribunal, mènera à son terme cette affaire, dont il aurait commencé à c onnaître avant l’expiration de son mandat; 2 0521202f.doc S/RES/1581 (2005) f) Le juge Hanoteau, s’il est affecté au Tribunal pour le jugement de l’affaire Krajišnik , une fois remplacé comme juge ad litem du Tribunal, mènera à son terme cette affaire, dont il aurait commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; 2. Prend note à ce propos du fait que le Tribunal a l’intention de mener à leur terme l’affaire Hadžihasanovi ć avant la fin de septembre 2005, l’affaire Halilović avant la fin d’octobre 2005, les affaires Orić et Limaj avant la fin de novembre 2005 et l’affaire Krajišnik avant la fin d’avril 2006.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1582 (2005)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1582%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1582 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2005 05-22316 (F) *0522316* Résolution 1582 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 5116e séance, le 28 janvier 2005 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions pertinentes et, en particulier, sa résolution 1554 (2004) du 29 juillet 2004, Remerciant le Secrétaire général de son rapport en date du 17 janvier 2005, Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécur ité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personne l associé adoptée le 9 décembre 1994, Déplorant que les auteurs de l’attentat contre un hélicoptère de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgi e (MONUG), abattu le 8 octobre 2001, qui a entraîné le décès des neuf personnes qui se trouvaient à bord, n’aient toujours pas été identifiés, Soulignant que l’absence prolongée de progrès concernant les éléments clefs d’un règlement global du conflit en Ab khazie (Géorgie) es t inacceptable, Se félicitant toutefois de l’impulsion positiv e donnée au processus de paix dirigé par l’Organisation des Nations Unies par les réunions périodiques de haut niveau du Groupe des Amis à Genève et par les rencontres au sommet entre la Géorgie et la Fédération de Russie, Se félicitant également du rôle important que la MONUG et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) ont joué dans la stabilisation de la situation dans la zone de conflit, et soulignant son attachement à ce qu’elles continuent à coopérer étroitement dans l’accomplissement de leurs missions respectives, 1. Réaffirme l’attachement de tous les Ét ats Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et la nécessité de définir le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien en se conformant strictement à ces principes; 2 0522316f.doc S/RES/1582 (2005) 2. Remercie le Secrétaire général et sa Représentante spéciale des efforts soutenus qu’ils ont déployés, avec l’assistance de la Fédération de Russie en sa qualité de facilitateur, du Groupe des Amis du Secrétaire général et de l’OSCE, en vue de favoriser la stabilisation de la situation et de parvenir à un règlement politique global, qui devra notamment porter sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et appuie vigoureusement leurs efforts; 3. Réaffirme son appui énergique au document sur les « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture, rédigé par le Groupe des Amis avec le plein appui de tous ses membres; 4. Regrette profondément le refus persistant de la partie abkhaze d’accepter une discussion sur le contenu de ce document, engage instamment à nouveau cette partie à prendre acte du document et de sa lettre de couverture, prie instamment les deux parties de les examiner de façon appr ofondie et dans un esprit d’ouverture et de s’engager dans des négociations constructives sur leur contenu, et demande instamment à ceux qui ont une influence sur ces parties de favoriser un tel aboutissement; 5. Regrette également l’absence de progrès vers l’engagement de négociations sur le statut politique et rappelle encore une fois que l’objet de ces documents est de faciliter la tenue, sous l’égide des Nati ons Unies, de négociations constructives entre les parties sur le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et qu’il ne constitue pas une tentative pour imposer ou dicter à ces parties une quelconque solution spécifique; 6. Rappelle sa position sur les élections abkhazes, qu’il a exposée dans sa résolution 1255 (1999) du 30 juillet 1999; 7. Demande aux deux parties de participer à des négociations constructives en vue d’un règlement politique du conflit et de n’épargner aucun effort pour surmonter leur méfiance mutuelle, et souligne que le processus de négociation conduisant à un règlement politique durable et acceptable pour les deux parties nécessitera des concessions de part et d’autre; 8. Accueille favorablement l’engagement pris par la partie géorgienne en faveur d’un règlement pacifique du conflit et prie les deux parties de se distancer publiquement de la rhétorique militante et des démonstrations d’appui aux solutions militaires; 9. Rappelle à tous ceux concernés qu’ils doivent s’abstenir de toute action qui pourrait entraver le processus de paix; 10. Se félicite de la tenue à Genève de réunions périodiques entre de hauts représentants du Groupe des Amis et l’Organisation des Nations Unies et encourage les deux parties à participer activement aux prochaines réunions; 11. Prie instamment les parties de participer de manière plus active, plus régulière et plus structurée aux groupes d’ét ude créés lors de la première réunion de Genève pour traiter des domaines prior itaires de la coopération économique, du retour des réfugiés et des déplacés et des questions politiques et de sécurité, complétés par les groupes de travail créés à Sotchi en mars 2003, et réaffirme que les activités visant à obtenir des résultats concrets qui sont menées dans ces trois domaines prioritaires restent essentielles pour l’établissement d’un terrain d’entente 0522316f.doc 3 S/RES/1582 (2005) entre les parties géorgienne et abkhaze, puis pour la conclusion de négociations constructives sur un règlement politique gl obal fondé sur le document intitulé « Principes de base concer nant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture; 12. Encourage les parties à poursuivre leurs discussions sur les garanties de sécurité avec la participation du gr oupe des Amis du Secrétaire général; 13. Demande de nouveau aux parties de prendre des mesures concrètes en vue de relancer le processus de paix, dans tous ses aspects principaux, y compris dans le cadre de leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents, de s’appuyer sur les résultats de la réunion de Yalta sur les mesures de confiance tenue en mars 2001 (S/2001/242), et de mettre en œuvre les propositions adoptées à cette occasion de façon résolue et dans un esprit de coopération, dans l’intention de tenir une quatrième conférence sur les mesures de confiance, et se félicite de l’intention exprimée pa r l’Allemagne d’accueillir une telle conférence en attendant des progrès da ns le processus de résolution du conflit; 14. Note que les contacts au niveau de la société civile peuvent renforcer la confiance mutuelle et appelle les deux parties à fac iliter de tels contacts; 15. Souligne qu’il importe au plus haut point de faire avancer la question des réfugiés et des personnes déplacées, prie les deux parties de ma nifester sincèrement leur volonté d’accorder une attention partic ulière à la question des rapatriés et de s’atteler à cette tâche en étroite coordination avec la MONUG et en consultation avec le Haut Commissariat des Nations Unie s pour les réfugiés (HCR) et le Groupe des Amis; 16. Demande qu’il soit procédé, dans les meille urs délais, à la mise au point et à la signature de la lettre d’intention su r les retours, proposée par la Représentante spéciale du Secrétaire général, et se félicite des réunions qui ont vu la participation de la Représentante spéciale, du HCR et du Groupe de travail de Sotchi sur les réfugiés et les personnes déplacées; 17. Réaffirme que les changements démograp hiques découlant du conflit sont inacceptables, réaffirme également le droit inaliénable que tous les réfugiés et les personnes déplacées qui ont été touchés par le conflit ont de retourner dans leurs foyers dans la sécurité et la dignité, c onformément au droit international et comme prévu par l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II) et la Déclaration de Yalta; 18. Rappelle qu’il incombe particu lièrement à la partie abkhaze de protéger les rapatriés et de faciliter le ret our de la population déplacée restante; 19. Se félicite de la poursuite des activités du PNUD dans les districts de Gali, d’Ochamchira et de Tkvarcheli et de l’ouverture de bureaux du PNUD à Soukhoumi et à Gali; 20. Exhorte une nouvelle fois les parties à appliquer les recommandations de la Mission d’évaluation conjointe qui s’es t rendue dans le district de Gali en novembre 2000, regrette l’absence de progrès dans ce domaine, alors que les parties ont favorablement accueilli ces recommandatio ns lors de la première réunion tenue à Genève, et demande à nouveau à la partie abkhaze d’approuver l’ouverture à Gali, dans les plus brefs délais, de la branche du bureau des droits de l’homme établie à 4 0522316f.doc S/RES/1582 (2005) Soukhoumi et d’assurer les conditions de sécurité nécessaires à son fonctionnement sans entrave; 21. Constate de nouveau avec préoccupation que, bien que le déploiement d’un élément de police civile adjoint à la MONUG ait commencé, comme souscrit par la résolution 1494 (2003) et convenu par les parties, le déploiement des membres restants de ce personnel n’a pas encore eu lieu, et demande à la partie abkhaze de permettre le déploiement rapide de l’élément de police dans cette région; 22. Exhorte en particulier la partie abkhaze à améliorer l’application des lois en ce qui concerne la population locale et à faire en sorte que la population de souche géorgienne puisse recevoir une éducation dans sa langue maternelle; 23. Se félicite des mesures prises par la partie géorgienne pour mettre un terme aux activités des groupes armés illégaux et encourage la poursuite de ces efforts; 24. Condamne toute violation des dispositions de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I); 25. Se félicite du calme relatif qui continue de régner dans la vallée de la Kodori et condamne les massacres et les enlèvements de civils dans le district de Gali; 26. Exhorte les parties à respecter les dispositions des protocoles relatifs aux questions de sécurité, dans le district de Gali, signés le 8 octobre 2003 et le 19 janvier 2004, à continuer de se réunir régulièrement et à coopérer plus étroitement pour améliorer la sécurité dans le secteur de Gali, et prend acte de la reprise de la participation abkhaze aux réunions quadripartites et au Groupe d’enquête conjoint; 27. Demande à nouveau à la partie géorgienne de fournir des garanties de sécurité complètes afin de permettre aux patrouilles conjointes de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI de surveiller la situation de manière indépendante et régulière dans la haute vallée de la Kodori; 28. Souligne que c’est aux deux parties qu’il incombe au premier chef de garantir des conditions de sécurité approprié es et d’assurer la liberté de circulation du personnel de la MONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres membres du personnel international; 29. Condamne fermement les enlèvements de membres du personnel de ces missions, déplore profondément qu’aucun des responsables n’ait été identifié ou traduit en justice, réitère que la responsabilité de mettre un terme à cette impunité incombe aux parties et demande à celles-ci d’agir; 30. Demande aussi aux parties de prendre toutes les mesures voulues afin d’identifier et de traduire en justice les responsables de l’attentat contre un hélicoptère de la MONUG, abattu le 8 octobre 2001, et d’informer la Représentante spéciale des mesures prises, en particulier dans le cadre de l’enquête criminelle; 31. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 juillet 2005, sous réserv e du réexamen nécessaire de ce mandat, auquel il procéderait au cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI; 0522316f.doc 5 S/RES/1582 (2005) 32. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport, trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution, sur la situation en Abkhazie (Géorgie); 33. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1583 (2005)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1583%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1583 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2005 05-22391 (F) *0522391* Résolution 1583 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 5117e séance, le 28 janvier 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, notamment les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978 et 1553 (2004) du 29 juillet 2004, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant également la lettre adressée par son président au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant en outre la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux de s trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Gravement préoccupé par les tensions et les actes de violence qui persistent le long de la Ligne bleue, Soulignant à nouveau le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000, Rappelant en outre les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande faite par le Gouvernement libanais de proroger le mandat de la FINUL pour une nouvelle période de six mois, dans la lettre datée du 11 janvier 2005 adressée au Secrétaire gé néral par le Représentant permanent du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2005/13), tout en réaffirmant qu’il a reconnu la validité de la Ligne bleue aux fins de confirmer le retrait d’Israël en application de la résolution 425 (1978) et que la Ligne doit être respectée dans son intégralité, 2 0522391f.doc S/RES/1583 (2005) Se déclarant préoccupé par les tensions et le risque d’escalade dont le Secrétaire général a fait état dans son rapport du 20 janvier (S/2005/36), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la FINUL en date du 20 janvier (S/2005/36); 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL jusqu’au 31 juillet 2005; 3. Réaffirme qu’il appuie vigoureusement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues et sous l’autorité exclusive du Gouvernement libanais; 4. Demande au Gouvernement libanais d’étendre et d’exercer pleinement et effectivement son autorité exclusive dans tout le sud, y compris en déployant les forces armées et les forces de sécurité libanaises en effectifs suffisants, afin d’instaurer un climat de tranquillité dans l’ ensemble de cette z one, y compris le long de la Ligne bleue, et de contrôler l’emploi de la force sur son territoire et à partir de celui-ci; 5. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement dans toute sa zone d’opéra tions comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général et prie la FINUL de signaler tout obstacle auquel elle pourrait se heurter dans l’exécution de son mandat; 6. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleuse ment, dans son intégralité, la ligne de retrait tracée par l’ ONU, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), de faire preuve de la plus grande retenue et de coopérer plei nement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 7. Condamne tous les actes de violence, notamment les incidents qui se sont produits récemment de part et d’autre de la Ligne bleue et à la suite desquels des observateurs militaires de s Nations Unies ont été tués ou blessés, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les viol ations de la ligne de retrait par les voies maritime, terrestre et, de manière persistante, aérienne, et demande instamment aux parties d’y mettre fin, de s’abstenir de tout acte ou de toute provocation qui pourrait aggraver encore la tension et d’honorer scrupuleusement leur obligation de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et d’autres entités des Nations Unies; 8. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrai t au moyen de patrouilles, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étro its avec les parties, en vue de remédier aux violations, de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent, tout en soulignant que les parties ont la plus gr ande part de responsabilité à cet égard; 9. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, souhaite que l’ONU continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à continuer de mettre en place une capacité nationale dans ce domaine et à éliminer le danger que présentent encore les mines et les munitions non explosées dans le sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent ses efforts au moyen de contributions en espèces et en nature en exprimant le souhait que d’au tres contributions internationales soient 0522391f.doc 3 S/RES/1583 (2005) apportées, et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires sur les champs de mines; 10. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres part ies directement concernées touchant l’application de la présente résolution et de lui présenter, avant l’expiration du mandat en cours, un rapport sur ces consulta tions ainsi que sur les activités de la FINUL et sur les tâches exécutées par l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 11. Entend revoir le mandat et les structures de la FINUL à la fin du mandat en cours et prie le Secrétaire général, à la suite de consultations appropriées, notamment avec le Gouvernement libanais, de présenter dans son rapport des recommandations à ce sujet en tenant compte de la situation qui règne sur le terrain, des activités effectivement accomplies par la Force dans sa zone d’opérations et de la contribution qu’elle apporte pour parachever l’entreprise de rétablissement de la paix et de la sécur ité internationales; 12. Compte sur une exécution rapide du mandat de la FINUL; 13. Souligne l’importance et la néce ssité de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions sur la question, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1584 (2005)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1584%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1584 (2005)* Conseil de sécurité Distr. générale 2 février 2005 05-22641* (F) *0522641* Résolution 1584 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5118e séance, le 1er février 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1572 (2004) du 15 novembre 2004 et 1528 (2004) du 27 février 2004, ainsi que les déclarations pertinentes de son président, en particulier celles du 16 décembre 2004 (S/PRST/2004/48), du 6 novembre 2004 (S/PRST/2004/42) et du 5 août 2004 (S/PRST/2004/29), Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/2003/ 99) (l’Accord de Linas-Marcoussis) approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, et l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III), Déplorant une nouvelle fois les violations ré pétées de l’accord de cessez-le- feu du 3 mai 2003, Rappelant fermement l’obligation qu’ont toutes les parties ivoiriennes, le Gouvernement de Côte d’Ivoire comme les Forces nouvelles, de respecter pleinement l’accord de cessez-le-feu du 3 ma i 2003, de s’abstenir de toute violence, en particulier à l’égard de civils, y compris les citoyens étrangers, et de coopérer pleinement aux activités de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Se félicitant des efforts que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue de rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et réaffirmant à cet égard son plein appui à la mission de facilita tion entreprise par le Président de la République sud- africaine, M. Thabo Mbeki, au nom de l’Union africaine, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 0522641f.doc S/RES/1584 (2005) Saluant la décision adoptée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine le 10 janvier 2005 à Libreville (Gabon) au sujet de la Côte d’Ivoire, et notant le communiqué qu’il a publié à cette occasion, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme l’exigence faite au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) du 15 novembre 2004 à tous les États, en pa rticulier aux États voisins de la Côte d’Ivoire, de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à destination de la Côte d’Ivoire d’armes et de tout matériel connexe ainsi que la f ourniture de toute assistance, conseil ou formation se rapportant à des activités militaires; 2. Autorise l’ONUCI et les forces françaises qui la soutiennent, dans la limite de leurs capacités et sans préjudice des mandats définis dans la résolution 1528 (2004) et au paragraphe 3 ci-dessous : a) À surveiller le respect des mesure s imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) en coopération avec le Groupe d’experts visé au paragraphe 7 ci-dessous et, en tant que de besoin, avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), la Mission des Nations Unies en Sierra Leone et les gouvernements concernés, y compris en inspectant autant qu’elles l’estiment nécessaire et sans préavis, selon qu’il conviendra, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports, aéroports, terrai ns d’aviation, bases militaires et postes frontière en Côte d’Ivoire; b) À recueillir, comme il conviendra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de la Cô te d’Ivoire constituerait une violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et à disposer de ces armes et matériels d’une manière appropriée; 3. Demande aux forces françaises qui soutiennent l’ONUCI, outre le mandat que leur confie la résolution 1528 ( 2004), de fournir, selon qu’il conviendra, une assistance à l’ONUCI en matière de sécurité pour lui permettre de s’acquitter des tâches mentionnées au paragraphe 2 ci-dessus; 4. Reconnaît que l’ONUCI doit disposer de compétences techniques appropriées dans le domaine civil pour pouvoir s’acquitter des tâches mentionnées au paragraphe 2 ci-dessus, dans la mesure où cela ne nécessite pas la fourniture de ressources supplémentaires; 5. Exige que toutes les parties ivoiriennes, le Gouvernement de Côte d’Ivoire comme les Forces nouvelles, donnent libre accès, en particulier aux matériels, sites et installations visés au paragraphe 2 ci-dessus, à l’ONUCI et aux forces françaises qui la so utiennent pour leur permettr e de s’acquitter des tâches mentionnées aux paragraphes 2 et 3 ci-dessus; 6. Prie le Secrétaire général et le Gouvernement français de lui rendre compte immédiatement, par l’intermédiaire du Comité du Conseil de sécurité établi par le paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) (le Comité) de toute entrave ou difficulté rencontrée dans l’exercice de leur mission décrite à l’alinéa b) du paragraphe 2 ci-dessus, afin qu’il puisse prendre toutes les mesures appropriées 0522641f.doc 3 S/RES/1584 (2005) contre les individus ou les groupes qui font obstacle à l’accomplissement de cette mission; 7. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de créer, comme indiqué au paragraphe 17 de la résolution 1572 (2004), dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, et pour une période de six mois, un groupe d’experts de trois membres au plus (le Groupe d’experts), possédant les compétences nécessaires à l’exécution du mandat décrit ci-dessous : a) Examiner et analyser les informations rassemblées par l’ONUCI et les forces françaises dans le cadre du mandat de surveillance décrit au paragraphe 2 ci- dessus; b) Recueillir et analyser toutes info rmations pertinentes en Côte d’Ivoire, dans les pays de la région et, autant que nécessaire, dans d’autres pays, en coopération avec les gouvernements de ces pays, sur les mouvements d’armes et de matériels connexes, sur la fourniture de toute assistance, conseil ou formation se rapportant à des activités militaires, ainsi que sur les réseaux opérant en violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); c) Examiner et recommander, en tant que de besoin, les moyens de mieux aider les États intéressés, en particulier ce ux de la région, à appliquer effectivement les mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); d) Faire rapport au Conseil par écrit et par l’intermédiaire du Comité, dans les 90 jours suivant sa création, sur l’application des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) , en formulant des recommandations à cet égard; e) Tenir le Comité régulière ment informé de ses activités; f) Échanger avec l’ONUCI et les fo rces françaises, selon qu’il conviendra, les informations qui pourraient s’avérer utiles à l’accomplissement de leur mandat de surveillance décrit au paragraphe 2 ci-dessus; g) Fournir au Comité, dans ses rapports, des listes dûment étayées de ceux dont il aura déterminé qu’ils ont agi en violation des mesures imposées au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et de ceux dont il aura déterminé qu’ils les ont soutenus dans de tels agissements en vue d’éventuelles mesures que le Conseil pourrait prendre; h) Coopérer avec les autres groupes d’e xperts intéressés, en particulier celui sur le Libéria créé par les résolutions 1521 (2003) du 22 décembre 2003 et 1579 (2004) du 21 décembre 2004; 8. Demande au Gouvernement de Côte d’Ivoire et aux Forces nouvelles, en particulier leurs forces armées, agissant en coopération avec l’ONUCI, d’établir, dans un délai de 45 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution, la liste complète des armements en possession de ces forces armées et en possession des forces paramilitaires et des milices qui en dépendent , et d’en déterminer la localisation, en particulier les aéronefs et leurs armements de toute nature, les missiles, les engins explosifs, les pièces d’artillerie de tous calibres, y compris les pièces d’artillerie antiaérie nnes, les véhicules blindés et non blindés, afin d’aider l’ONUCI à s’acquitter des tâches indiquées au paragraphe 2 ci-dessus et de faciliter le regroupement de toutes les forces ivoiriennes concernées et la mise en œuvre du 4 0522641f.doc S/RES/1584 (2005) programme national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des combattants conformément à la résolution 1528 (2004); 9. Prie le Secrétaire général de communiquer en tant que de besoin au Conseil de sécurité, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture d’armes et de matéri el connexe en Côte d’Ivoire; 10. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer en tant que de besoin, par l’intermédiaire du Co mité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture d’armes et de matéri el connexe en Côte d’Ivoire; 11. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies et, le cas échéant, les autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité, le Groupe d’expe rts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures impos ées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); 12. Se déclare gravement préoccupé par le fait que les deux parties ivoiriennes emploient des mercenaires et leur demande instamment de mettre immédiatement fin à cette pratique; 13. Demande à nouveau à tous les États, en particulier ceux de la région, comme il l’avait fait au paragraphe 15 de la résolution 1572 (2004), de lui présenter un rapport sur les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); 14. Entend examiner les recommandations que le Secrétaire général a formulées dans son rapport en date du 9 décembre 2004 et dans son additif (S/2004/962 et Add.1); 15. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1585 (2005)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1585%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1585 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 10 mars 2005 05-26639 (F) *0526639* Résolution 1585 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5137e séance, le 10 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1547 (2004) du 11 juin 2004, 1556 (2004) du 30 juillet 2004 et 1574 (2004) du 19 novembre 2004, Se déclarant à nouveau prêt à appuyer le processus de paix, Décide de proroger, jusqu’au 17 mars 2005, le mandat de la Mission préparatoire des Nations Unies au Soudan (UNAMIS), établie par sa résolution 1547 (2004); Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1586 (2005)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1586%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1586 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 14 mars 2005 05-26992 (F) *0526992* Résolution 1586 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5139e séance, le 14 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures concernant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée ai nsi que les exigences qu’elles contiennent, et notamment la résolution 1560 (2004) du 14 septembre 2004, Réitérant son engagement sans faille en faveur du processus de paix, traduit notamment par le rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE), et de l’application prom pte et intégrale de l’Accord de paix global signé par les Gouvernements éthiopie n et érythréen (ci-après dénommés « les parties ») le 12 décembre 2000, de l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 qui l’a précédé (S/2000/1183 et S/ 2000/601, respectivement, ci-après collectivement dénommés « les Accords d’Alger »), et de la décision sur la délimitation prise par la Commission du tracé de la frontière, en date du 13 avril 2002 (S/2002/423), adoptée par les parties co mme étant définitive et contraignante aux termes des Accords d’Alger, Se félicitant de ce que le Secrétaire général a établi que la MINUEE avait pu maintenir l’intégrité de la z one de sécurité temporaire, Exprimant sa préoccupation face à la récente concentration de soldats éthiopiens dans les régions jouxtant la zone de sécurité temporaire, Rappelant que la paix ne peut durablement s’instaurer entre l’Éthiopie et l’Érythrée ainsi que dans la région sans dé marcation complète de la frontière entre les parties, Gravement préoccupé par la décision prise par la Commission de prendre immédiatement des dispositions pour fermer ses bureaux sur le terrain en raison de l’absence de progrès dans la démarcation de la frontière, ainsi qu’il est indiqué dans le seizième rapport sur les travaux de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie, en date du 24 février 2005, Exprimant la préoccupation que lui inspire le fait que l’Éthiopie continue de rejeter des parties importantes de la décision de la Commission du tracé de la frontière et qu’elle ne coopère pas avec la Commission à l’heure actuelle, ayant notamment refusé de participer à la réunion du 22 février 2005, 2 0526992f.doc S/RES/1586 (2005) Exprimant sa déception face au refus persistant de l’Érythrée de coopérer avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’Éthiopie et l’Érythrée, dont les bons offices offrent aux deux parties une oc casion concrète de faire progresser le processus de paix, Rappelant la multiplication récente des activité s menées par l’Organisation des Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix et la nécessi té de répartir le plus efficacement possible les ressources di sponibles à cette fin, et rappelant à cet égard le fardeau supplémentaire résulta nt des retards dans l’opération de démarcation, Se félicitant de ce que l’Érythrée a accepté sans condition la décision de la Commission du tracé de la frontière, Accueillant favorablement la proposition en cinq points de l’Éthiopie en date du 25 novembre 2004, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/2005/142) et se félicitant des observations qu’il contient, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUEE jusqu’au 15 septembre 2005; 2. Engage les deux parties à s’abstenir d’accroître la présence de leurs soldats dans les régions jouxtant la zone de sécurité tem poraire, à envisager sérieusement de ramener leurs effectifs à leur niveau du 16 décembre 2004 et, plus généralement, à s’abstenir de toute menace d’ emploi de la force l’une contre l’autre; 3. Demande aux deux parties de coopérer pleine ment et sans retard avec la MINUEE pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, d’assurer la sécurité de tout le personnel de la Mission et de lever, immédiatement et sans conditions, toutes les restrictions et tous les obstacles à ses activités et à l’entière liberté de mouvement de la Mission et de son personnel; 4. Prend note de l’évolution positive, dans certains domaines, des relations entre la Mission et les deux parties, et à cet égard engage l’Érythrée à prendre immédiatement des mesures, en consultation avec la MINUEE, pour assurer des vols directs entre Addis-Abeba et Asmara, et demande en outre à l’Érythrée de rouvrir la route entre Asmara et Barentu; 5. Souligne qu’il incombe au premier chef à l’Éthiopie et à l’Érythrée d’appliquer les Accords d’Alger et la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie et demande instamment aux deux parties de faire preuve de volonté politique pour normaliser pleinement leurs relations, notamment en engageant un dialogue politi que en vue de l’adoption de nouvelles mesures de confiance, et de consolider les progrès accomplis à ce jour, en tirant pleinement parti du cadre offert par la Commission du tracé de la frontière; 6. Demande de nouveau aux deux parties de coopérer pleinement et sans retard avec la Commission du tracé de la frontière et de créer les conditions nécessaires pour que l’opération de démarcation se déroule avec célérité, ce qui suppose notamment que l’Éthiopie nomme ses officiers de liaison sur le terrain; 7. Engage l’Éthiopie à entamer sans conditions préalables la mise en œuvre du processus de démarcation en prenant les dispositions voulues pour permettre à la Commission de procéder intégralement et rapi dement à l’abornement de la frontière; 0526992f.doc 3 S/RES/1586 (2005) 8. Se déclare préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Éthiopie et en Érythrée et ses conséquences éventuelles pour le processus de paix et engage les États Membres à continuer de contribuer avec générosité et sans retard aux opérations humanitaires en Éthiopie et en Érythrée; 9. Renouvelle son plein appui à l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’Éthiopie et l’Érythrée, Lloyd Axworthy, pour les efforts qu’il déploie afin de faciliter l’application des Accords d’Alge r et de la décision de la Commission du tracé de la frontière et la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays grâce à ses bons offices, et souligne que cette nomination ne constitue pas un mécanisme alternatif; 10. Demande à l’Érythrée d’accepter les bons of fices du Secrétaire général et de coopérer avec son Envoyé spécial pour l’Éthiopie et l’Érythrée; 11. Demande aux témoins des Accords d’Alger de jouer un rôle concerté et plus actif en vue de faciliter leur pleine application; 12. Décide de continuer à suivre de près les mesures prises par les parties en vue d’honorer leurs obligations aux termes des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et des Accords d’Alger, notamment par l’intermédiaire de la Commission du tracé de la frontière, et d’examiner tout es incidences qui en résulteraient pour la MINUEE; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à suivre la situation de près et de réexaminer le mandat de la Mission comp te tenu des progrès accomplis dans le processus de paix et des changements apportés à la MINUEE; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1587 (2005)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1587%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1587 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mars 2005 05-27134 (F) *0527134* Résolution 1587 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5142e séance, le 15 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures et le s déclarations de son Président concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a décrété un embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la So malie (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes ») et les résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003 et 1558 (2004) du 17 août 2004, Se félicitant des nouveaux progrès accomplis sur la voie de la réconciliation nationale en Somalie, et comptant sur le Gouvernement fédéral de transition pour prendre des mesures supplémentaires afin que la gouvernance du pays soit effectivement assurée, Réaffirmant l’importance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, Saluant les efforts déployés par l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développement pour offrir un soutien au Gouvernement fédéral de transition, et se fé licitant de l’appui permanent apporté par l’Union africaine en faveur de la réconciliation en Somalie, Prenant note du rapport en date du 14 février 2005 (S/2005/153) présenté par le Groupe de contrôle en application de l’ alinéa e) du paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), ainsi que des observations et recommandations qui y sont présentées, S’indignant de ce que les armes et les munitions continuent d’affluer en Somalie ou de transiter par le pays en viol ation de l’embargo sur les armes, et se déclarant déterminé à ce que les coupable s soient amenés à répondre de leurs actes, Réaffirmant combien il importe que les États Membres appliquent l’embargo sur les armes et que soit renf orcé le contrôle de son a pplication en Somalie, toutes violations devant systématiquement fair e l’objet d’enquêtes poussées quand on sait que la stricte application de l’embargo su r les armes contribuera à une amélioration générale de la sécurité dans le pays, Considérant que la situation en Somalie constitu e une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, 2 0527134f.doc S/RES/1587 (2005) Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États sont tenus de se conformer pleinement aux mesures prescrites par la résolution 733 (1992); 2. Entend accorder toute l’attention voulue au rapport du Groupe de contrôle en date du 14 février 2005 (S/2005/153), en vue de faire en sorte que les mesures imposées par la résolution 733 (1992) soient mieux appliquées et respectées; 3. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après dénommé « le Comité »), de reconstituer, dans les trente jours suivant l’ adoption de la présente résolution et pour une période de six mois, le Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), avec pour mission : a) De continuer d’enquêter sur l’appl ication de l’embargo sur les armes par les États Membres et sur les violations, notamment en se transportant sur les lieux en Somalie, si possible, et, selon le cas, dans d’autres États, en particulier ceux de la région; b) D’évaluer les mesures prises par les autorités somaliennes, ainsi que par les États Membres, en particulier ceux de la région, pour appliquer intégralement l’embargo sur les armes; c) De formuler des recommandations précises au vu de renseignements détaillés, dans les domaines de compét ence retenus, touchant les violations constatées et les mesures à prendre pour donner effet à l’embargo sur les armes, en ses différents aspects, et en renforcer la mise en œuvre; d) De continuer d’affiner et d’actualiser les renseignements concernant le projet de liste d’individus et d’entités qui violent, en Somalie ou ailleurs, les mesures que les États Membres sont tenus de mettre en œuvre conformément à la résolution 733 (1992), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, aux fins des mesures que le Conseil pourrait prendre dans l’avenir, et de soumettre ces renseignements au Comité, selon les moda lités et au moment que celui-ci jugera opportuns; e) De continuer de formuler des recommandations en s’appuyant sur ses enquêtes, sur les rapports précédents (S/2003/223 et S/2003/1035) du Groupe d’experts nommé en application des résolutions 1425 (2002) du 22 juillet 2002 et 1474 (2003) du 8 avril 2003, et sur les rapports antérieurs (S/2004/604 et S/2005/153) du Groupe de contrôle nommé en application des résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003 et 1558 (2004) du 17 août 2004; f) De collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises sur toutes autres mesures à prendre pour faire en sorte que l’embargo sur les armes soit mieux appliqué; g) D’aider à déterminer les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter l’application de l’embargo sur les armes; h) De lui rendre compte à mi-parcour s, par l’intermédiaire du Comité et dans les quatre-vingt-dix jours suivant sa création; 0527134f.doc 3 S/RES/1587 (2005) i) De présenter au Conseil, par l’ intermédiaire du Comité, au plus tard trente jours avant l’expiration du mandat du Comité, un rapport final portant sur toutes les tâches énumérées ci-dessus, que le Comité examinera et transmettra au Conseil avant l’expiration de son mandat; 4. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour assurer le financement des activités du Groupe de contrôle; 5. Réaffirme les paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 6. Prie le Comité, agissant conformément à son mandat et en consultation avec le Groupe de contrôle et les autr es entités concernées du système des Nations Unies, d’étudier et de lui recommander des moyens de faire en sorte que l’embargo sur les armes soit mieux appliqué et respecté, y compris ceux de rendre les États de la région mieux à même de l’appliquer, face à la poursuite des violations; 7. Prie également le Comité d’envisager, le moment venu, d’envoyer son Président et des personnes désignées par lui en Somalie ou dans la région, avec l’accord du Comité, pour montrer qu’il es t décidé à donner pleinement effet à l’embargo sur les armes; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1588 (2005)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1588%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1588 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mars 2005 05-27445 (F) *0527445* Résolution 1588 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5143e séance, le 17 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1547 (2004) du 11 juin 2004, 1556 (2004) du 30 juillet 2004, 1574 (2004) du 19 novembre 2004 et 1585 (2005) du 10 mars 2005, Se déclarant à nouveau prêt à appuyer le processus de paix, Décide de proroger, jusqu’au 24 mars 2005, le mandat de la Mission préparatoire des Nations Unies au Soudan (UNAMIS), établie par sa résolution 1547 (2004); Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1589 (2005)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1589%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1589 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mars 2005 05-28337 (F) *0528337* Résolution 1589 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5148e séance, le 24 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1536 (2004) du 26 mars 2004, par laquelle il a prorogé le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 26 mars 2005, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Se félicitant une fois de plus du bon déroulement des élections présidentielles du 9 octobre 2004, Considérant qu’il est urgent de régler les questions qui se posent en Afghanistan, notamment en ce qui concerne la lutte contre la drogue, l’insécurité dans certaines régions, les a ttaques terroristes, le désarm ement, la démobilisation et la réinsertion, dans tout le pays, de tout es les milices afghanes, et la démobilisation des groupes armés illégaux, la préparation en temps voulu des élections législatives et des élections aux conseils de province et de district, la consolidation des institutions politiques afghanes, l’accélération de la réforme du secteur de la justice, la promotion et la défense des droits de l’homme et le développement économique et social, Réaffirmant , dans ce contexte, qu’il demeure attaché à l’application des dispositions de l’Accord de Bonn, en date du 5 décembre 2001, et de la Déclaration de Berlin, en date du 1er avril 2004, y compris ses annexes, et s’engageant à continuer de soutenir le Gouvernemen t et le peuple afghans en ce qu’ils entreprennent de reconstruire leur pays, d’asseoir la démocratie constitutionnelle et de prendre la place qui est la leur dans le concert des nations, Rappelant et soulignant l’importance de la Déclar ation de Kaboul sur les relations de bon voisinage, en date du 22 décembre 2002 (S/2002/1416), et engageant tous les États concernés à continuer de donner suite à cette déclaration, ainsi qu’à la Déclaration sur le commerce, le transit et les investissements de provenance étrangère signée à Doubaï en septembre 2003, 2 0528337f.doc S/RES/1589 (2005) Remerciant le Secrétaire général et son Représentant spécial pour l’Afghanistan pour leurs efforts, qu’il soutient énergiquement, et mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Or ganisation des Nations Unies continue de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 18 mars 2005 (S/2005/183); 2. Décide de proroger le mandat de la MANUA pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’ adoption de la présente résolution; 3. Souligne qu’il importe d’établir d’urgence un cadre pour la tenue, dans les plus brefs délais, d’élec tions libres et régulières, se félicite , à ce propos, de l’annonce faite par l’Organe mixte d’admini stration des élections que les élections à la chambre basse du parlement ( Wolesi Jirga ) et aux conseils de province se tiendront le 18 septembre 2005, demande à la MANUA de continuer à fournir l’appui voulu pour faciliter la tenue, en temps voulu d’élections à participation aussi large que possible, et demande instamment aux donateurs de dégager rapidement les fonds nécessaires, d’après le cadre susm entionné, en étroite coordination avec le Gouvernement afghan et la MANUA, et d’envisager de concourir aux missions d’observation des élections; 4. Souligne aussi l’importance que revêt la sécu rité pour la crédibilité des élections législatives et des élections aux c onseils de province et de district et, dans cette perspective, demande aux États Membres de fournir du personnel, du matériel et d’autres moyens pour permettre l’e xpansion de la Force internationale d’assistance à la sécurité et la mi se en place d’équipes provinciales de reconstruction dans d’autres parties de l’Afghanistan, ainsi que d’assurer une étroite coordination avec la MANUA et le Gouvernement afghan; 5. Se félicite des efforts que déploie la communauté internationale pour aider à la mise en place du Parlement afghan et veiller à son bon fonctionnement, qui sera déterminant pour l’avenir politique de l’Afghanistan et de l’évolution vers un Afghanistan libre et démocratique; 6. Se félicite aussi des progrès considérables accomplis dans l’opération de désarmement, de démobilisation et de ré insertion, conformément à l’Accord de Bonn, encourage le Gouvernement afghan à poursuivre ses efforts vigoureux pour accélérer l’entreprise, de sorte qu’elle puisse être menée à bien en juin 2006, démobiliser les groupes armés illégaux et éliminer les stocks de munitions, et prie la communauté internationale de continuer à le soutenir en cela; 7. Accueille avec satisfaction les efforts déployés jusqu’ici par le Gouvernement afghan pour mettre en œuvre la stratégie nationale de lutte contre la drogue adoptée en mai 2003, y compris le lancement du plan de 2005 pour la mise en œuvre de cette stratégie en février 2005, signe d’une détermination nouvelle du Gouvernement de s’attaquer à la culture, à la fabrication et au trafic de drogues, demande instamment au Gouvernement de prendre des mesures décisives pour mettre fin à la fabrication et au commerce de stupéfiants et d’appliquer les dispositions précises énoncées dans son plan dans les domaines du renforcement des institutions, de l’information, de l’offre d’autres moyens de subsistance, de la prévention et de la répression, de la justice pénale, de l’éradication, de la réduction de la demande et du traitement des toxicoma nes et de la coopération régionale, et demande à la communauté internationale d’apporter dans toute la mesure possible 0528337f.doc 3 S/RES/1589 (2005) son appui au Gouvernement pour lui permettre de mettre en œuvre intégralement tous les volets de ce plan; 8. Soutient la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants et de précurseurs en Afghanistan et dans les Ét ats voisins et les pays s itués le long des itinéraires empruntés par les trafiquants, et notamme nt le développement de la coopération entre ces pays dans le sens du renforceme nt des contrôles en vue d’arrêter les flux de stupéfiants et, à cet égard, salue la signature, le 1er avril 2004, de la Déclaration de Berlin sur la lutte contre les stupéfiants dans le ca dre de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage adoptée le 22 décembre 2002; 9. Prie la MANUA d’appuyer la campagne ac tuelle qui a pour but la mise en place d’un système de justice équitable et transparent, et notamment la reconstruction des prisons et la réforme de l’administrateur pénitentiaire, afin d’asseoir l’état de droit su r l’ensemble du territoire; 10. Lance un appel pour que soient pleinement respectés les droits de l’homme et les dispositions du droit interna tional humanitaire sur tout le territoire afghan et, à cet égard, prie la MANUA de continuer, avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à aider à donner pleinement suite aux dispositions de la nouvelle Constitution afghane consacrées aux droits de l’homme, en particulier celles consacrant la pleine jouissance par les femmes de leurs droits fondamentaux, rend hommage à la Commission afghane indépendante des droits de l’homme pour les efforts courageux qu’elle déploie afin d’assurer le respect des droits fondamenta ux en Afghanistan, ainsi que la promotion et la défense de ces droits, et salue à cet égard le rapport qu’elle a présenté le 29 janvier 2005 et le projet de stratégie nationale proposée d’administration de la justice en période de transition et sollicite un appui international en faveur de cette initiative; 11. Salue la formation de l’armée et de la police nationales afghanes et les efforts actuels tendant à renforcer leurs moyens comme autant d’étapes importantes sur la voie de la création de forces de sécu rité afghanes qui veillent à la sécurité et assurent l’état de droit dans tout le pays; 12. En appelle au Gouvernement afghan, avec l’assistance de la communauté internationale et notamment de la coaliti on de « l’opération Liberté immuable » et de la Force internationale d’assistance à la sécurité, conformément à leurs attributions respectives qui peuvent évoluer, de continuer à faire face à la menace à la sécurité et à la stabilité de l’Afghanis tan que font peser les membres d’Al-Qaida, les Taliban et les autres groupes extrémistes, la violence entre milices rivales et la criminalité, en particulier la violence associée au commerce de la drogue; 13. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les me illeurs délais sur l’évolution de la situation en Afghanistan et de formuler des recommandations sur le rôle futur de la MANUA, après les élections parlementaires; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1590 (2005)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1590%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1590 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mars 2005 05-28409 (F) *0528409* Résolution 1590 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5151e session, le 24 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1547 (2004) du 11 juin 2004, 1556 (2004) du 30 juillet 2004, 1564 (2004) du 18 septembre 2004, 1574 (2004) du 19 novembre 2004, 1585 (2005) du 10 mars 2005 et 1588 (2005) du 17 mars 2005, ainsi que les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Se félicitant de la signature, le 9 janvier 2005 à Nairobi, de l’Accord de paix global entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement/l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLM/A), Rappelant les engagements souscrits par les parties en vertu de l’Accord de cessez-le-feu de N’djamena, du 8 avril 2004, et des Protocoles d’Abuja sur la situation humanitaire et la sécurité, du 9 novembre 2004, signés par le Gouvernement soudanais, le Mouvement/A rmée de libération du Soudan (SLM/A) et le Mouvement pour la justice et l’égalité, ainsi que les engagements pris dans le communiqué commun publié le 3 juillet 2004 par le Gouvernement soudanais et le Secrétaire général, Se déclarant résolu à aider le peuple soudanais à promouvoir la réconciliation nationale, une paix durable et la stabilité, et à bâtir un Soudan prospère et uni dans lequel les droits de l’homme seront respectés et la protection de tous les citoyens assurée, Prenant acte des déclarations faites à sa réunion du 8 février 2005 par le Vice- Président du Gouvernement soudanais, Ali Osman Taha, et le Président du SPLM/A, M. Garang, ainsi que de la volonté ferme et bien arrêtée de trouver une solution au conflit au Darfour qu’ils ont exprimée à cette occasion, Sachant que les parties à l’Accord de paix global doivent tirer parti de cet accord pour apporter la paix et la stabilité à toute la région, et demandant à toutes les parties soudanaises, et en particulier à celles qui sont signataires de l’Accord, de prendre immédiatement des mesures pour parvenir à un règlement pacifique du 2 0528409f.doc S/RES/1590 (2005) conflit au Darfour et de faire tout ce qu’il faut pour empêcher de nouvelles violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et mettre un terme à l’impunité, y compris dans la région du Darfour, Se déclarant extrêmement préoccupé par les conséquences désastreuses de la persistance du conflit pour la population civ ile de la région du Darfour et du Soudan tout entier, et singulièrement par l’a ccroissement du nombre de réfugiés et personnes déplacées, Considérant que le retour volontaire des réfugiés et personnes déplacées, dans des conditions susceptibles de durer, sera un facteur déterminant pour la consolidation du processus de paix, Se déclarant profondément préoccupé par la sécurité des agents humanitaires et par l’accès qui leur est ménagé aux populations qui ont besoin d’eux, y compris les réfugiés, les personnes déplacées et le s autres personnes touchées par la guerre, Condamnant les violations persistantes de l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena, en date du 8 avril 2004, et des Protocoles d’Abuja, en date du 9 avril 2004, par toutes les parties au Darfour, ains i que la détérioration des conditions de sécurité et ses répercussions sur les opérations d’assistance humanitaire, Condamnant vigoureusement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans la région du Darfour, en particulier la persistance des violences dirigées contre des civils et de la violence sexuelle à l’égard des femmes et des filles depuis l’adoption de la résolution 1574 (2004), exhortant toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations, et se déclarant résolu à faire en sorte que les responsables de ces violations soient démasqués et traduits en justice sans délai, Rappelant qu’il a exigé, dans ses résolutions 1556 (2004), 1564 (2004) et 1574 (2004), de toutes les parties au conflit au Darfour qu’elles s’abstiennent de toute violence contre les civils et coopèrent pleinement avec la Mission de l’Union africaine au Darfour, Saluant l’action menée par l’Union africaine et en particulier par son président, constatant les progrès qu’elle a accomplis en ce qui concerne le déploiement d’une force internationale de protection, de forces de police et d’observateurs militaires, et lançant un a ppel à tous les États Membres pour qu’ils apportent d’urgence une contribution génére use à la Mission de l’Union africaine au Darfour, Saluant également l’action menée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), et saluant en particulier le Gouvernement kényan, qui assure la présidence du Sous-Comité sur le Soudan, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1379 (2001) et 1460 (2003) sur les enfants dans les conflits armés, 1265 (1999) et 1296 (2000) sur la protection des civils dans les conflits armés et 1502 (2003) sur la protection des agents des services d’aide humanitaire et du personnel des Nations Unies, 0528409f.doc 3 S/RES/1590 (2005) Se félicitant de ce que fait l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel des Nations Unies à la prévention des maladies transmissibles, notamment le VIH/sida, dans toutes ses opérations en cours, ainsi qu’à la lutte contre ces maladies, Se déclarant gravement préoccupé par les allégations d’exploitation et d’abus sexuels portées contre des membres du pers onnel d’opérations en cours des Nations Unies, et accueillant avec sa tisfaction la lettre que le Secrétaire général lui a adressée sur ce sujet le 9 février 2005, dans laquelle il affirmait qu’une politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels serait appliquée dans toutes les missions de maintien de la paix des Nations Unies, Conscient que l’existence d’un appui international à la mise en œuvre de l’Accord de paix global est d’une importance décisive pour le succès de celui-ci, soulignant que toute évolution dans le sens du règlement du conflit au Darfour créerait des conditions favorables à l’acheminement de l’aide, et alarmé par le fait que la violence persiste néanmoins dans la région, Prenant note des rapports du Secrétaire gé néral en date des 31 janvier (S/2005/57 et Add.1), 4 février (S/2005/68) et 4 mars 2005 (S/2005/140), ainsi que du rapport de la Commission d’enquête inte rnationale en date du 25 janvier 2005 (S/2005/60), Notant que les parties à l’Accord de paix global ont demandé que soit créée une mission de soutien à la paix, Remerciant la Brigade d’intervention rapide des forces en attente de son importante contribution à la planification, aux préparatifs et au déploiement initial d’une mission de soutien à la paix, ainsi que la mission préparatoire des Nations Unies au Soudan, du travail préliminaire qu’elle a accompli, Constatant que la situation au Soudan continue de faire peser une menace sur la paix et la sécur ité internationales, 1. Décide de créer pour une période initiale de six mois la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS), dont l’effectif comportera au maximum 10 000 militaires et une composante civile de taille appropriée comprenant notamment un maximum de 715 membres de la police civile; 2. Prie la MINUS de se tenir en rapport étroit et permanent et de coordonner son action à tous les niveaux av ec la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS), en vue de renforcer prom ptement l’action menée pour apporter la paix au Darfour, spécialement en ce qui conc erne le processus de paix d’Abuja et la MUAS; 3. Prie le Secrétaire général, agissa nt par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour le Soudan, de coordonner toutes les activités des organismes des Nations Unies au Soudan, de mobiliser les ressources et le soutien de la communauté internationale, tant pour l’assistance immédiate que pour le développement économique à long terme du Souda n, et de faciliter la coordination avec les autres intervenants internationa ux, en particulier l’ Union africaine et l’IGAD, des activités d’appui au processus de transition envisagé par l’Accord de paix global, et d’offrir ses bons offices et son appui politique aux entreprises visant à régler tous les conflits en cours au Soudan; 4 0528409f.doc S/RES/1590 (2005) 4. Décide d’assigner pour mandat à la MINUS : a) D’apporter un soutien à la mise en œuvre de l’Accord de paix global en s’acquittant des tâches suivantes : i) Surveiller et vérifier l’applica tion de l’Accord de cessez-le-feu et enquêter sur toutes violations; ii) Se tenir en rapport avec les donateur s bilatéraux à propos de la formation d’unités communes intégrées; iii) Observer et surveiller les mouvements de groupes armés et le redéploiement de forces dans les secteu rs où elle est déployée conformément à l’Accord de cessez-le-feu; iv) Aider à mettre en place le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion prévu pa r l’Accord de paix global, l’attention devant porter spécialement sur les besoins particuliers des femmes et des enfants combattants, et à exécuter ce programme en procédant à des désarmements volontaires et à la collecte et à la destruction d’armes; v) Aider les parties à l’Accord de paix global à faire comprendre le processus de paix, ainsi que son propre rôle, en menant une campagne d’information vigoureuse à l’intention de tous les secteurs de la société, en coordination avec l’Union africaine; vi) Aider les parties à l’Accord de paix global à répondre à la nécessité d’associer toutes les parties, y compri s les femmes, au processus national de réconciliation ou de consolidation de la paix; vii) Aider les parties à l’Accord de paix global, en coordination avec les programmes d’assistance bilatérale et multilatérale, à restructurer la police soudanaise pour qu’elle obéisse aux pr incipes qui régissent les activités de police en démocratie, élaborer un programme de formation et d’évaluation de la police et aider par d’autres moyens à former le personnel de la police civile; viii) Aider les parties à l’Accord de paix global à promouvoir l’état de droit, y compris une justice indépendante, ainsi que la protection des droits fondamentaux de toute la population soudanaise, en appliquant une stratégie d’ensemble cohérente visant à lutter contre l’impunité et à contribuer à installer durablement la paix et la stabilité; aider également les parties à l’Accord à développer et consolid er le cadre juridique du pays; ix) Se doter, en matière de droits de l’homme, de moyens, de capacités et de compétences suffisants pour mener dans ce domaine des activités de promotion, de défense des ci vils et de surveillance; x) Offrir aux parties à l’Accord de pa ix global des conseils sur la manière de préparer et de tenir les élections et référendums prévus par l’Accord, ainsi qu’une assistance technique en la matière, en collaboration avec d’autres intervenants de différents pays; b) De faciliter et de coordonner, dans les limites de ses moyens et dans les secteurs où elle sera déployée, le retour des réfugiés et des personnes déplacées, ainsi que l’assistance huma nitaire, notamment en aidant à créer les conditions nécessaires sur le plan de la sécurité; 0528409f.doc 5 S/RES/1590 (2005) c) D’aider les parties à l’Accord de paix global, en coopération avec d’autres partenaires internationaux, dans le domaine de la lutte antimines, par des activités d’aide humanitaire dans le domaine du déminage, de conseil technique et de coordination; d) De contribuer à l’action menée à l’ échelon international pour défendre et promouvoir les droits de l’homme au Soudan, et coordonner l’action internationale visant la protection des civils, en s’intére ssant en particulier au sort des groupes vulnérables, y compris les personnes déplacées, les réfugiés de retour et les femmes et les enfants, dans la limite de ses moyens et en étroite coopération avec les autres organismes des Nations Unies, les organisations apparentées et les organisations non gouvernementales; 5. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport dans les 30 jours sur les moyens par lesquels la MINUS pourrait re nforcer l’action menée pour favoriser la paix au Darfour en offrant à la MUAS une assistance comprenant un soutien logistique et une assistance technique, et de déterminer avec l’Union africaine comment utiliser à cette fin les ressources de la Mission, en particulier les éléments de soutien logistique et opérationnel, ainsi que ses moyens de réserve; 6. Appelle toutes les parties à coopérer pleinement au déploiement et aux activités de la MINUS, en particulier en garan tissant la sûreté, la sécurité et la libre circulation du personnel des Nations Unies ai nsi que du personnel associé sur tout le territoire du Soudan; 7. Souligne qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit du Darfour et demande au Gouvernement soudanais et aux groupes rebelles, en particulier au Mouvement pour la justice et l’égalité et à l’Armée de libération du Soudan, de reprendre rapidement et sans conditions les pourparlers d’Abuja et de négocier de bonne foi pour aboutir rapidement à un accord, et exhorte les parties à l’Accord de paix global à jouer un rôle actif et constructif d’appui à ces pourparlers et à prendre immédiatement des mesures pour appuyer le règlement pacifique du conflit au Darfour; 8. Appelle tous les États Membres à faire en sorte que tout le personnel puisse être acheminé librement, sans entrave et sans perte de temps, ainsi que le matériel, les vivres, les fournitures et les autres biens, y compris les véhicules et pièces détachées, destinés à être utilisés par la seule MI NUS et aux seules fins de l’exécution de son mandat; 9. Appelle toutes les parties à veiller, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, à ce que les services humanitaires aient pleinement accès, en toute sécurité et sans entrave, à tous ceux qui ont besoin d’eux, et à ce que l’assistance humanitaire soit acheminée de même, en particulier vers les personnes déplacées et les réfugiés; 10. Prie le Secrétaire général de transférer à la MINUS, à la date de sa création, toutes les fonctions assurées pa r la mission politique spéciale au Soudan (UNAMIS), ainsi que le personnel et la l ogistique du bureau selon qu’il conviendra, et de faire en sorte que la transition entr e les missions de surveillance – l’Équipe de contrôle et de vérification, la Commissi on mixte de surveillance et l’Équipe de surveillance de la protection des civils – et les Nations Unie s s’opère sans heurt; 6 0528409f.doc S/RES/1590 (2005) 11. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de ce qui aura été réalisé s’agissant de la mise en œuvre de l’Accord de paix global, du respect du cessez-le-feu et de l’exécution du ma ndat de la MINUS, en lui présentant notamment une analyse des effectifs militair es, dans la perspective d’un ajustement à la baisse, compte tenu des progrès accomplis sur le terrai n et de ce qu’il restera à faire, et de lui faire rapport su r la question tous les trois mois; 12. Prie le Secrétaire général de continuer de lui rendre compte tous les mois de la situation au Darfour; 13. Prie instamment la Mission d’évaluation conjointe de l’Organisation des Nations Unies, la Banque mondiale et les part ies, agissant de concert avec les autres donateurs bilatéraux ou multilatéraux, de c ontinuer de se préparer à offrir rapidement au Soudan, une fois démarrée l’ application de l’Accord de paix global, un programme d’aide à la reconstruction et au développement économique, incluant l’aide publique au développement et l’accè s aux marchés, et se félicite que le Gouvernement norvégien ait pris l’initiative de convoquer une conférence des donateurs pour la reconstruction et le développement économique du Soudan, et engage en conséquence la communauté internationale à faire preuve de générosité, notamment pour répondre aux besoins des personnes déplacées et des réfugiés; 14. Prie le Secrétaire général de prendr e les mesures nécessaires pour faire respecter dans les faits, à la MINUS, la po litique de tolérance zé ro de l’Organisation des Nations Unies en matière d’exploita tion et d’abus sexuels, notamment en mettant au point des stratégies et des dis positifs appropriés pour prévenir et déceler toutes formes de conduite répréhensible, y compris l’exploitation et les abus sexuels, et pour y faire face, et en renf orçant la formation du personnel afin de prévenir tous manquements au code de conduite de l’ONU et d’assurer le strict respect de celui-ci, prie également le Secrétaire général d’intervenir par tous les moyens nécessaires conformément à sa circulaire sur les dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et la violence sexuelles (ST/SGB/2003/13) et de l’en tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives qui s’imposent, notamme nt en menant avant le déploiement des actions de sensibilisation à ces questions et en prenant des mesures, notamment disciplinaires, pour amener les personnels im pliqués dans de tels actes à en répondre pleinement; 15. Réaffirme combien il importe, dans les opér ations de maintien de la paix et dans les activités de consolidation de la paix au lendemain des conflits, de disposer de connaissances spécialisées sur les problèmes liés au sexisme, conformément à la résolution 1325 (2000), rappelle qu’il faut s’attaquer au recours à la violence contre les femmes et les filles comme instrument de guerre, et engage la MINUS, ainsi que les parties soudanaises, à s’occuper activement de ces questions; 16. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, i) Décide que la MINUS est autorisée à intervenir dans les secteurs où ses forces seront déployées et dans la mesure où elle jugera que ses moyens le lui permettent pour protéger le personnel, les locaux, installations et matériels des Nations Unies, assurer la sécurité et la libre circulation du personnel des Nations Unies, des agents humanitaires, du personnel du mécanisme commun d’évaluation et de la commission du bilan et de l’évaluation, et, sans préjudice 0528409f.doc 7 S/RES/1590 (2005) de la responsabilité du Gouvernement soudanais, protéger les civils sous menace imminente de violence physique; ii) Prie le Secrétaire général et le Gouvernement soudanais, après consultations voulues avec le Mouvement populaire de libération du Soudan, de conclure, dans les 30 jours à compter de l’adoption de la résolution, un accord sur le statut des forces, prenant en considération la résolution 58/82 de l’Assemblée générale sur la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et note qu’en attendant la conclusion d’un tel accord, l’accord type sur le statut des forces en date du 9 oc tobre 1990 (A/45/594) s’appliquera à titre provisoire; 17. Souligne qu’il faudrait augmenter dans les plus brefs délais l’effectif des observateurs des droits de l’homme au Darf our, et prie instamment le Secrétaire général et le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme de faire le nécessaire pour accélérer le déploiement en plus grand nombre de ces observateurs au Darfour, et par ailleurs d’aller de l’avant dans la constitution d’équipes de surveillance de la protection des civils, et attend du Secrétaire général qu’il rende compte des progrès de la constitution desdite s équipes dans ses rapports au Conseil de sécurité, ainsi qu’il est prescrit au paragraphe 11; 18. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1591 (2005)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1591%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1591 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mars 2005 05-28790 (F) 290305 290305 *0528790* Résolution 1591 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5153e séance, le 29 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1547 (2004) du 11 juin 2004, 1556 (2004) du 30 juillet 2004, 1564 (2004) du 18 septembre 2004, 1574 (2004) du 19 novembre 2004, 1585 (2005) du 10 mars 2005, 1588 (2005) du 17 mars 2005 et 1590 (2005) du 24 mars 2005 ainsi que les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant les engagements souscrits par les parties en signant, le 8 avril 2004, l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena et, le 9 novembre 2004, les Protocoles d’Abuja relatifs à la situation humanitaire et à la sécurité, respectivement, entre le Gouvernement soudanais, le Mouvement/A rmée de libération du Soudan (SLM/A) et le Mouvement pour la justice et l’égalité, ainsi que les engagements pris dans le communiqué commun publié le 3 juillet 2004 par le Gouvernement soudanais et le Secrétaire général, Se félicitant de la signature, le 9 janvier 2005 à Nairobi, de l’Accord de paix global entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan (SPLM/A), Sachant que les parties à l’Accord de paix global doivent tirer parti de cet accord pour apporter la paix et la stabilité à tout le pays et demandant à toutes les parties soudanaises, et en particulier à celles qui sont parties à l’Accord, de prendre immédiatement des mesures pour parvenir à un règlement pacifique du conflit au Darfour et de faire tout ce qu’il faut p our empêcher de nouvelles violations des droits de l’homme et du droit intern ational humanitaire et mettre un terme à l’impunité, y compris dans la région du Darfour, Se déclarant extrêmement préoccupé par les conséquences désastreuses de la persistance du conflit pour la population civ ile de la région du Darfour et du Soudan tout entier, et singulièrement par l’a ccroissement du nombre de réfugiés et personnes déplacées, 2 0528790f.doc S/RES/1591 (2005) Considérant que le retour volontaire des réfugiés et personnes déplacées, dans des conditions susceptibles de durer, sera un facteur déterminant pour la consolidation du processus de paix, Se déclarant profondément préoccupé par la sécurité des agents humanitaires et par l’accès qui leur est ménagé aux populations qui ont besoin d’eux, y compris les réfugiés, les personnes déplacées et le s autres personnes touchées par la guerre, Condamnant les violations persistantes de l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena, en date du 8 avril 2004, et des Protocoles d’Abuja, en date du 9 avril 2004, par toutes les parties au Darfour, ainsi que la détérioration de la sécurité et ses répercussions sur les opérations d’assistance humanitaire, Condamnant vigoureusement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans la région du Darfour, en particulier la persistance des violences dirigées contre des civils et de la violence sexuelle à l’égard des femmes et des filles depuis l’adoption de la résolution 1574 (2004), exhortant toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations, et se déclarant résolu à faire en sorte que les responsables de ces violations soient démasqués et traduits en justice sans délai, Conscient que l’appui de la communauté internationale est essentiel à l’application de l’Accord de paix global, soulignant que des avancées en vue du règlement du conflit du Darfour créeraient de s conditions permettant de fournir un tel appui et inquiet de constater que la violence au Darfour persiste néanmoins, Rappelant qu’il a exigé, dans ses résolutions 1556 (2004), 1564 (2004) et 1574 (2004), de toutes les parties au conflit au Darfour qu’elles s’abstiennent de toute violence contre les civils et coopèrent pleinement avec la Mission de l’Union africaine au Darfour, Se félicitant de la tenue le 16 février 2005 à N’Djamena d’un sommet consacré au Darfour, du fait que l’Union africaine reste déterminée à jouer un rôle clef en vue de faciliter le règlement du conflit au Darf our sous tous ses aspects, ainsi que de l’annonce le 16 février 2005 par le Gouver nement soudanais de l’adoption avec effet immédiat de mesures, notamment le retrait de ses forces de Labado, Qarifa et Marla au Darfour, ainsi que de l’appareil Antonov basé au Darfour, Saluant l’action menée par l’Union africaine et en particulier par son président, constatant les progrès qu’elle a accomplis en ce qui concerne le déploiement d’une force internationale de protection, de forces de police et d’observateurs militaires, et lançant un a ppel à tous les États Membres pour qu’ils apportent d’urgence une contribution génére use à la Mission de l’Union africaine au Darfour, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1379 (2001) et 1460 (2003) sur les enfants dans les conflits armés, 1265 (1999) et 1296 (2000) sur la protection des civils dans les conflits armés et 1502 (2003) sur la protection des agents des services d’aide humanitaire et du personnel des Nations Unies, Prenant note des rapports du Secrétaire général en date des 3 décembre 2004 (S/2004/947), 31 janvier 2005 (S/2005/57 et Add.1), 4 février 2005 (S/2005/68) et 4 mars 2005 (S/2005/140), ainsi que du rapport de la Commission internationale d’enquête du 25 janvier 2005 (S/2005/60), 0528790f.doc 3 S/RES/1591 (2005) Considérant que la situation au Soudan continue de faire peser une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Déplore vivement que le Gouvernement soudanais, les forces rebelles et tous les autres groupes armés au Darfour ne se soient pas conformés pleinement à leurs engagements ni aux exigences dictées par le Conseil dans ses résolutions 1556 (2004), 1564 (2004) et 1574 (2004), condamn e les violations persistantes de l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena en date du 8 avril 2004 et des Protocoles d’Abuja en date du 9 novembre 2004, y compris les frappes aériennes effectuées par le Gouvernement soudanais en décembre 2004 et janvier 2005, les attaques perpétrées par les rebelles contre des villages du Darfour en janvier 2005 et le défaut par le Gouvernement soudanais de désarmer les milices janjaouid, appréhender et de traduire en justice le s chefs janjaouid et leurs acolytes qui ont violé les droits de l’homme et le droit international humanitaire et commis d’autres atrocités, et exige de toutes les parties qu’elle s entreprennent immédiatement d’honorer les engagements qu’elles ont pris de respecter l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena et les Protocoles d’Abuja, notamment d’indiquer l’emplacement de leurs forces, de facilit er l’assistance human itaire et de coopérer pleinement avec la Mission de l’Union africaine; 2. Souligne qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit du Darfour et lance un appel au Gouvernement soudanais et aux groupes rebelles, en particulier au Mouvement pour la justice et l’égalité et au Mouvement/Armée de libération du Soudan pour qu’ils reprennent ra pidement et sans conditions préalables les pourparlers d’Abuja et négocient de bonne foi pour parvenir rapidement à un accord, et exhorte les parties à l’Accord de paix global à jouer un rôle actif et constructif d’appui aux pourparlers d’Abuja et à prendre immédiatement des mesures pour appuyer le règlement pacifique du conflit au Darfour; 3. Décide , vu le défaut par les parties au conflit du Darfour d’honorer leurs engagements, a) De créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un Comité du Conseil de sécur ité composé de tous ses membres (ci-après dénommé « le Comité ») qui sera chargé des tâches suivantes : i) Suivre l’application des mesures vi sées aux alinéas d) et e) du présent paragraphe ainsi qu’aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au paragraphe 7 ci-après; ii) Désigner les individus justiciables des mesures édictées aux alinéas d) et e) du présent paragraphe et examiner les demandes de dérogation conformément aux alinéas f) et g); iii) Arrêter les principes directeurs qui seraient nécessa ires pour faciliter l’application des mesures édictées aux alinéas d) et e); iv) Faire rapport au minimum tous les 90 jours au Conseil de sécurité sur ses travaux; v) Examiner et approuver, toutes le s fois qu’il l’estimerait approprié, les mouvements de matériels et fournitures militaires au Darfour par le Gouvernement soudanais, conformément au paragraphe 7 ci-dessous; 4 0528790f.doc S/RES/1591 (2005) vi) Évaluer les rapports émanant du Gr oupe d’experts créé en application de l’alinéa b) du présent paragraphe et d’États Membres, de la région en particulier, sur les dispositions concrètes qu’ils prennent pour appliquer les mesures édictées aux alinéas d) et e) et au paragraphe 7 ci-dessous; vii) Encourager le dialogue avec les États Membres intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer afin d’examiner la question de l’application des mesures; b) De prier le Secrétaire général de créer, pour une période de six mois, en consultation avec le Comité, dans un délai de 30 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution, un groupe d’experts composé de quatre personnes, agissant sous la direction du Comité, établi à Addis-Abeba et qui se rendra régulièrement à El Fasher (Soudan) et en d’autres endroits du Soudan et ayant pour tâches : i) D’aider le Comité à suivre l’application des mesures visées aux alinéas d) et e) du présent paragraphe, aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) ainsi qu’au paragraphe 7 de la présente résolution et de formuler des recommandations au Comité touchant des mesures que le Conseil pourrait souhaiter examiner; ii) De faire rapport au Comité sur ses travaux à mi-mandat, et de présenter au Conseil un rapport intérimaire au plus tard 90 jours après l’adoption de la présente résolution et, par l’interm édiaire du Comité, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations au plus tard 30 jours après la fin de son mandat; et iii) De coordonner, selon qu’il conviendra, ses activités avec les opérations en cours de la Mission de l’Union africaine au Soudan; c) Que toute personne qui, d’après le Comité créé par l’alinéa a) ci-dessus, au vu des informations communiquées par les États Membres, le Secrétaire général, le Haut Commissaire aux droits de l’ homme ou le Groupe d’experts créé conformément à l’alinéa b) du présent paragraphe et par d’autres sources pertinentes, fait obstacle au processus de paix, constitue une menace pour la stabilité au Darfour et dans la région, viole le droit international humanitaire ou le droit international relatif aux droits de l’homme ou commet d’autres atrocités, contrevient aux mesures édictées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) ou au paragraphe 7 de la présente résolution telles qu’appliquées par un État, ou est responsable de survols militaires à caractèr e offensif mentionnés au paragraphe 6 de la présente résolution, sera passible des mesures prévues aux alinéas d) et e) ci- dessous; d) Que tous les États prendront le s mesures nécessaires pour prévenir l’entrée sur leur territoire ou le passage en transit par leur territoire de toute personne désignée par le Comité, conformément à l’alinéa c) ci-dessus, étant entendu qu’aucune disposition du présent alinéa ne peut contraindre un État à refuser à ses propres ressortissa nts l’entrée sur son territoire; e) Que tous les États devront gele r tous fonds, avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur te rritoire à la date de l’adoption de la présente résolution ou par la suite, qui sont la propriété ou sous le contrôle, direct ou indirect, des personnes désignées par le Comité par application de dispositions de 0528790f.doc 5 S/RES/1591 (2005) l’alinéa c) ci-dessus, ou qui sont détenu s par des entités détenues ou contrôlées, directement ou indirectement, par ces pe rsonnes ou par des personnes agissant en leur nom ou sur leurs instructions, et décide en outre que tous les États devront veiller à empêcher leurs ressortissants ou qui conque se trouvant sur leur territoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou d’en permettre l’utilisation à leur profit; f) Que les mesures édictées à l’a linéa d) ci-dessus ne trouvent pas application si le Comité créé en application de l’alinéa a) ci-dessus détermine que le voyage concerné est justifié pour des mo tifs humanitaires, y compris pour accomplir un devoir religieux, ou considère qu’une dérogation favoriserait la réalisation des objectifs des résolutions du Conseil, à savoir la paix et la stabilité au Soudan et dans la région; g) Que les mesures édictées à l’alin éa e) de la présente résolution ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques si : i) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses ordinaires (vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments ou frais médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution) ou pour verser des honoraires d’un montant raisonnable et rembourser des dépenses engagées par des juristes dont les services ont été employés, ou acquitter des frais ou commissions de tenue des fonds gelés, autres avoirs financiers ou ressources économiques institués par la législation nationale, dès lors que lesdits États ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où ce la serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques, et que celui-ci ne s’y est pas opposé dans les deux jours ouvrables qui ont suivi; ii) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, pour autant que lesdits États en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; iii) Les États concernés ont établi qu’il s faisaient l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques pourront être utilisés à cette fin, pour autant que le privilège ou la décision soit antérieur à la présente résolution, qu’il ne soit pas au profit d’une personne ou entité désignée par le Comité et qu’il ait été porté à la connaissance de ce dernier par les États concernés; 4. Décide que les mesures édictées aux alinéas d) et e) du paragraphe 3 entreront en vigueur 30 jours à dater de l’adoption de la présente résolution, à moins que le Conseil de sécurité ne constate av ant cette date que les parties au conflit au Darfour ont honoré tous leurs engagements et répondu à toutes les exigences visés plus haut au paragraphe 1 et au paragraphe 6 ci-après; 5. Se déclare prêt à envisager de modifier ou de rapporter les mesures édictées au paragraphe 3 sur la recommandation du Comité ou à la fin d’une période de 12 mois à dater de l’adoption de la présente résolution, ou avant si le Conseil de sécurité considère que les parties au c onflit du Darfour ont satisfait à tous les engagements et exigences visés plus haut au paragraphe 1 et au paragraphe 6 ci- après; 6 0528790f.doc S/RES/1591 (2005) 6. Exige du Gouvernement soudanais qu’il s’abstienne, conformément aux engagements qu’il a pris en vertu de l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena le 8 avril 2004 et du Protocole d’Abuja du 9 novembre 2004 relatif à la sécurité, de toute activité militaire aérienne à caractère of fensif dans la région du Darfour et au- dessus de la région, et invite la Commissi on du cessez-le-feu de l’Union africaine à communiquer, selon qu’il conviendra, toute information pertinente à ce sujet au Secrétaire général, au Comité ou au Groupe d’experts visé à l’alinéa b) du paragraphe 3; 7. Réaffirme les mesures édictées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et décide que celles-ci s’appli queront également, dès l’adoption de la présente résolution, à toutes les parties à l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena et à tout autre belligérant dans les État s du Darfour-Nord, du Darfour-Sud et du Darfour-Ouest; décide que ces mesures ne s’appliquent ni aux approvisionnements ni à la formation et l’aide technique y af férentes mentionnés au paragraphe 9 de la résolution 1556 (2004); décide qu’elles ne s’appliquent pas en ce qui concerne l’assistance et les approvisionnements à l’a ppui de la mise en œuvre de l’Accord de paix global; décide en outre qu’elles ne s’appliquent pas aux mouvements de matériel militaire et d’approvisionnements dans la région du Darfour qui ont été approuvés par le Comité créé conformément à l’alinéa a) du paragraphe 3 à la demande du Gouvernement soudanais; et invite la Commission du cessez-le-feu de l’Union africaine à communiquer, selon qu’il conviendra, tous renseignements sur ce sujet au Secrétaire général, au Comité et au Groupe d’experts créé conformément à l’alinéa b) du paragraphe 11; 8. Réaffirme qu’il envisagerait des mesures supplémentaires ainsi qu’il est prévu à l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, dans l’hypothèse où les parties failliraient à leurs engagements et aux exigen ces visés aux paragraphes 1 et 6, et où la situation au Darfour c ontinuerait à se détériorer; 9. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1592 (2005)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1592%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1592 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2005 Original: français 05-28892 (F) *0528892* Résolution 1592 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5155e séance, le 30 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la République démocratique du Congo, notamment la résolution 1565 du 1er octobre 2004, et la déclaration du 2 mars 2005 (S/PRST/2005/10), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo ainsi que de tous les États de la région, et son soutien au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, et demandant à toutes les parties congolaises d’honorer leurs engagements à cet égard, af in notamment que des élections puissent se dérouler d’une manière libre, transparente et pacifique, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par les hostilités que les groupes armés et milices continuent d’entretenir dans l’Est de la Ré publique démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud Kivu et dans le district d’Ituri, et par les graves viola tions des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui les accompagnent, demandant au Gouvernement d’unité nationale et de transition d’en tradui re les responsables en justice sans délai, et considérant que le maintien de la présence d’éléments des ex-Forces armées rwandaises et Interahamwés demeure une menace sur les populations civiles locales et un obstacle à des relations de bon voisinage entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, Saluant à cet égard le soutien apporté par l’Union africaine aux efforts en faveur de la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo, et demandant à l’Union africaine de trava iller à la définition du rôle qu’ elle pourrait j ouer dans la région en étroite coopération avec la MONUC, Réitérant sa condamnation de l’attaque de personnels de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) par une de ces milices, survenue le 25 février 2005, et saluant les premières mesures prises à ce jour pour les traduire en justice, notamment les arrestations de chefs de milices soupçonnés de porter une responsabilité dans les violations des droits de l’homme, 2 0528892f.doc S/RES/1592 (2005) Demandant à nouveau aux parties congolaises de tenir compte, lorsqu’elles choisissent les candidats aux postes clefs da ns le Gouvernement d’unité nationale et de transition, y compris dans les forces armées et la police nationale, de la détermination et des actions passées de ceu x-ci en ce qui concerne le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme, Rappelant que toutes les parties ont la responsabilité d’assurer la sécurité des populations civiles, en particulier les femmes, les enfants et autres personnes vulnérables, et se déclarant préoccupé par l’ampleur persistante des violences à caractère sexuel, Réaffirmant son plein soutien à la MONUC et à son personnel, qui opère dans des conditions particulièrement dangereuses, et saluant les actions robustes qu’elle mène dans l’accomplissement de son mandat, Gardant à l’esprit le troisième rapport spécial du Secrétaire général sur la MONUC, daté du 16 août 2004 (S/2004/650), et ses recommandations, et conscient de l’importance de continuer d’étudier la situation dans les provinces du Katanga des Kasaïs, Rappelant le lien entre l’exploitation et le commerce illicites de ressources naturelles dans certaines régi ons et les conflits armés, condamnant catégoriquement l’exploitation illégale des ress ources naturelles et des autres sources de richesses de la République démocratique du Congo, et engageant tous les États, en particulier ceux de la région y compris la République démocratique du Congo elle-même, à prendre les mesures appropriées pour mettre fin à ces activités illégales, Prenant note du dix-septième rapport du Secr étaire général sur la MONUC, daté du 21 mars 2005 (S/2005/167), et attendant avec intérêt le rapport spécial sur le processus électoral annoncé par le Secrétaire général au paragraphe 34 de son rapport, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MONUC, tel que défini par la résolution 1565, jusqu’au 1er octobre 2005, avec l’intention de le proroger pour des périodes additionnelles; 2. Réitère son exigence faite à toutes les parties qu’elles coopèrent pleinement aux opérations de la MONUC et qu’elles garantissent la sécurité, ainsi qu’un accès sans entraves et immédiat, au personnel des Nations unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, et en particulier que toutes les parties donnent libre accès aux observateurs militaires de la MONUC, y compris dans tous les ports, aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontière, et prie le Secrétaire général de lui rapporter sans délai tout manquement à cette exigence; 3. Engage le Gouvernement d’unité nationale et de transition à faire tout son possible pour assurer la sécurité des ci vils, y compris le personnel humanitaire, en étendant de manière effective l’autorité de l’État, sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo et en particulier dans le Nord et le Sud Kivu et dans l’Ituri; 0528892f.doc 3 S/RES/1592 (2005) 4. Demande au Gouvernement d’unité nationale et de transition de mener à bien la réforme du secteur de la sécurité , par la prompte intégration des Forces armées et de la Police nationale de la République démocratique du Congo et notamment en veillant à ce que leurs pers onnels reçoivent un salaire et un soutien logistique appropriés, et souligne qu’il est indispensable à cet égard de mettre en œuvre sans délai le programme nationa l de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants congolais; 5. Demande en outre au Gouvernement d’unité nationale et de transition d’établir avec la MONUC un concept conjoint d’opérations en vue du désarmement des combattants étrangers par les Forces armées de la République démocratique du Congo, avec l’assistance de la MONUC, da ns la limite de son mandat et de ses capacités; 6. Demande à la communauté des donateurs de continuer à s’engager fermement à apporter d’urgence l’aide nécessaire pour l’intégration, l’entraînement et l’équipement des Forces armées et de la Police nationale de la République démocratique du Congo, et engage le Gouvernement d’unité nationale et de transition à promouvoir tous les moyens susceptibles de faciliter et d’activer une coopération plus étroite à cette fin; 7. Insiste sur le fait que la MONUC est autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités, pour dissuader toute tentative de recours à la force qui menacerait le processus politique, de la part de tout groupe armé, étranger ou congolais notamment les ex-FAR et Interahamwés, et pour assurer la protection des civils sous la menace imminente de violences physiques, encourage à cet égard la MONUC à continuer de faire pleinement usage du ma ndat que lui a confié la résolution 1565 dans l’Est de la République démocratique du Congo, et souligne que la MONUC peut, conformément à son mandat, utiliser des tactiques d’encerclement et de recherche pour prévenir des attaques contre les civils et perturber les capacités militaires des groupes armés illégaux qui contin uent de faire usage de la violence dans ces régions; 8. Demande à toutes les parties à la Transition en République démocratique du Congo de faire des progrès concrets en vue de la tenue des élections, ainsi que le prévoit l’Accord global et inclusif, notamme nt en favorisant l’adoption au plus tôt de la constitution et de la loi électorale, ainsi que l’inscription des électeurs sur les listes électorales; 9. Exige que les gouvernements ougandais et rwandais, ainsi que celui de la République démocratique du Congo, fassent ce sser l’utilisation de leurs territoires respectifs en soutien aux violations de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 du 28 juillet 2003 ou aux activités de groupes armés opérant dans la région; 10. Engage en outre tous les États frontaliers de la République démocratique du Congo à faire obstacle à toute forme de soutien à l’exploitation illégale des ressources naturelles congolaises, en empêchant en particulier le mouvement de ces ressources sur leurs te rritoires respectifs; 11. Réaffirme sa préoccupation devant les actes d’exploitation et d’abus sexuels commis par des personnels des Nations unies à l’encontre de la population locale, prie le Secrétaire général de veiller à l’application de la politique de 4 0528892f.doc S/RES/1592 (2005) tolérance zéro qu’il a définie et des mesures mises en place pour prévenir toute forme de conduite répréhensible et enquêter à leur sujet, sanctionner ceux qui sont reconnus responsables et fournir un soutien aux victimes, ainsi que pour promouvoir une formation active et une prise de consci ence auprès de tout le personnel de la MONUC, et prie en outre le Secrétaire général de te nir le Conseil régulièrement informé des mesures mises en œuvre et de leur efficacité; 12. Engage les pays qui mettent à disposition des contingents à accorder la plus grande attention à la lettre du Secrétaire général en date du 24 mars 2005 (A/59/710), à prendre les mesures appropriées pour empêcher que des actes d’exploitation ou d’abus sexuels soient co mmis par leurs personnels servant dans la MONUC, y compris en menant des campagnes de prise de conscience préalablement aux déploiements, et à prendre des mesures disciplinaires et autres pour s’assurer que des comptes seront effectivement rendus dans de tels cas de conduite répréhensible impliquant leur personnel; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1593 (2005)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1593%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1593 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mars 2005 05-29274 (F) 310305 310305 *0529274* Résolution 1593 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5158e séance, le 31 mars 2005 Le Conseil de sécurité , Prenant note du rapport de la Commission internationale chargée d’enquêter sur les violations du droit international humanitaire et des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme commises au Darfour (S/2005/60), Rappelant l’article 16 du Statut de Rome, selon lequel aucune enquête ni aucune poursuite ne peuvent être engagé es ni menées par la Cour pénale internationale pendant les 12 mois qui su ivent la date à laquelle le Conseil de sécurité a fait une demande en ce sens, Rappelant aussi les articles 75 et 79 du Statut de Rome et encourageant les États à alimenter le Fonds de la Cour au profit des victimes, Prenant note de l’existence d’accords tels que ceux qui sont visés à l’alinéa 2 de l’article 98 du Statut de Rome, Constatant que la situation au Soudan continue de faire peser une menace sur la paix et la sécur ité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de déférer au Procureur de la Cour pénale internationale la situation au Darfour depuis le 1er juillet 2002; 2. Décide que le Gouvernement soudanais et toutes les autres parties au conflit du Darfour doivent coopérer pleinement avec la Cour et le Procureur et leur apporter toute l’assistance nécessaire confor mément à la présente résolution et, tout en reconnaissant que le Statut de Rome n’impose aucune obligation aux États qui n’y sont pas parties, demande instamment à tous les États et à toutes les organisations régionales et internationa les concernées de coopérer pleinement; 3. Invite la Cour et l’Union africaine à examiner ensemble des modalités pratiques susceptibles de faciliter les tr avaux du Procureur et de la Cour, et notamment à envisager que les procédures se tiennent dans la région, ce qui contribuerait à la lutte que la région mène contre l’impunité; 2 0529274f.doc S/RES/1593 (2005) 4. Encourage la Cour, selon qu’il conviendra et conformément au Statut de Rome, à soutenir la coopération internationale à l’appui des efforts visant à promouvoir l’état de droit, défendre les droits de l’homme et combattre l’impunité au Darfour; 5. Souligne qu’il importe de promouvoir l’apai sement et la réconciliation et, à cet égard, encourage la création d’institutions auxquelles soient associées toutes les composantes de la société soudanaise, par exemple des commissions vérité et/ou réconciliation, qui serviraient de comp lément à l’action de la justice, et renforceraient ainsi les efforts visant à réta blir une paix durable, avec le concours de l’Union africaine et de la communauté internationale si nécessaire; 6. Décide que les ressortissants, responsables ou personnels en activité ou anciens responsables ou personnels, d’un État contributeur qui n’est pas partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale sont soumis à la compétence exclusive dudit État pour toute allégati on d’actes ou d’omissions découlant des opérations au Soudan établies ou autorisées par le Conseil ou l’Union africaine ou s’y rattachant, à moins d’une dérogati on formelle de l’État contributeur; 7. Convient qu’aucun des coûts afférents à la saisine de la Cour, y compris ceux occasionnés par les enquêtes et poursuites menées comme suite à cette saisine, ne sera pris en charge par l’Organisation des Nations Unies et que ces coûts seront supportés par les parties au Statut de Rome et les États qui voudraient contribuer à leur financement à titre facultatif; 8. Invite le Procureur à informer le Conse il, dans les trois mois suivant la date de l’adoption de la présente résolu tion, puis tous les six mois, de la suite donnée à la présente résolution; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1594 (2005)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1594%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1594 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 4 avril 2005 05-29448 (F) *0529448* Résolution 1594 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5159e séance, le 4 avril 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1528 (2004) du 27 février 2004, 1572 (2004) du 15 novembre 2004 et 1584 (2005) du 1er février 2005, ainsi que les déclarations pertinentes de son président, en pa rticulier celles du 16 décembre 2004 (S/PRST/2004/48) et du 6 novembre 2004 (S/PRST/2004/42), Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/ 2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, et l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III), Se félicitant des efforts que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue de rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et réaffirmant à cet égard son plein appui à la mission de facilita tion entreprise par le Président de la République sud- africaine, M. Thabo Mbeki, au nom de l’Union africaine, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 18 mars 2005 (S/2005/186), Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger pour une période d’un mois, jusqu’au 4 mai 2005, le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et des forces françaises qui la soutiennent; 2 0529448f.doc S/RES/1594 (2005) 2. Appelle toutes les parties ivoiriennes à rechercher immédiatement et activement une solution juste et durable à la crise actuelle, en particulier au travers de la médiation de l’Union africaine conduite par le Président Thabo Mbeki; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1595 (2005)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1595%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1595 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 7 avril 2005 05-29999 (F) *0529999* Résolution 1595 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5160e séance, le 7 avril 2005 Le Conseil de sécurité , Demandant à nouveau que soient strictement respectées la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’unité et l’indépendance politique du Liban, sous l’autorité exclusive du Gouvernement libanais, Partageant l’opinion que le Secrétaire généra l a exprimée dans sa lettre du 24 mars 2005 au Président du Conseil de sécurité, à savoir que le Liban traverse actuellement une période difficile et délic ate, qu’il est impératif que toutes les parties concernées fassent preuve de la plus grande retenue et que l’avenir du Liban doit être décidé uniquement par des moyens pacifiques, Réaffirmant sa condamnation sans équivoque de l’attentat terroriste à la bombe perpétré le 14 février 2005 à Beyrouth, qui a coûté la vie notamment à l’ancien Premier Ministre libanais Rafic Hariri et grièvement blessé des dizaines de personnes, et condamnant les attentats survenus par la suite au Liban, Ayant examiné le rapport de la mission d’établissement des faits chargée d’enquêter sur les circonstances, les cause s et les conséquences de cet acte de terrorisme (S/2005/203), qui a été transmis pa r le Secrétaire général au Conseil à la suite de la déclaration du Président du Conseil en date du 15 février 2005 (S/PRST/2005/4), Notant avec préoccupation que la mission d’enquête a conclu que l’enquête menée par les autorités libanaises présentait de graves insuffisances et que, faute de moyens et de la volonté d’aboutir, elle ne pourrait produire de conclusions crédibles, Notant également dans ce contexte que la mission d’enquête estime qu’une enquête internationale indépendante, dotée de pouvoirs d’investigation autonomes et des ressources suffisantes dans toutes les disciplines pertinentes serait indispensable pour faire toute la lumière sur ce crime odieux, Conscient que le peuple libanais est unanime à exiger que les responsables soient identifiés et amenés à répondre de leurs actes, et disposé à aider le Liban dans la recherche de la vérité, 2 0529999f.doc S/RES/1595 (2005) Se félicitant de ce que le Gouvernement libanais ait approuvé la décision envisagée par le Conseil de créer un e commission d’enquête internationale indépendante, et se félicitant également de ce qu’il soit prêt à coopérer pleinement avec celle-ci, dans le cadre de la souver aineté du Liban et de son ordre juridique, comme il ressort de la lettre du 29 mars 2005, adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies par le chargé d’affaires par intérim du Liban (S/2005/208), 1. Décide , en harmonie avec la lettre susmentionnée du chargé d’affaires par intérim du Liban, de créer une commission d’enquête internationale indépendante (« la Commission ») basée au Liban afin d’aider les autorités libanaises à enquêter sur tous les aspects de cet acte de terrorisme, et notamment à en identifier les auteurs, commandita ires, organisateurs et complices; 2. Demande à nouveau au Gouvernement libanais de traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de l’attentat terroriste à la bombe du 14 février 2005, et l’ exhorte à veiller à ce que les constatations et conclusions de la commission d’enquête soient pleinement prises en compte; 3. Décide que pour s’acquitter efficacement de sa mission, la Commission doit : – Bénéficier de l’entière coopération des autorités libanaises, et notamment avoir pleinement accès à tous éléments d’information et éléments de preuve documentaires, testimoniaux et matériel s en leur possession qu’elle jugerait utiles à l’enquête; – Être habilitée à réunir tous autres éléments d’information et éléments de preuve, tant documentaires que matériels, concernant cet acte de terrorisme, ainsi qu’à interroger tout agent public et toute autre personne au Liban dès lors qu’elle le jugerait utile pour l’enquête; – Jouir de la liberté de mouvement dans tout le territoire libanais, et notamment avoir accès à tous lieux et à toutes installations qu’elle jugerait utiles à l’enquête; – Disposer des installations nécessaires à l’exercice de ses fonctions, et se voir accorder, pour elle-même ainsi que pour ses locaux, son personnel et son matériel, les privilèges et immunités auxquels leur donne droit la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies; 4. Prie le Secrétaire général de cons ulter d’urgence le Gouvernement libanais en vue de faciliter la mise en pl ace et le fonctionnement de la Commission conformément aux paragraphes 2 et 3 ci-dessus, et le prie également de lui rendre compte dès que possible et de lui notif ier la date à laquelle la Commission commencera à être pleinement opérationnelle; 5. Prie en outre le Secrétaire général, nonobstant le paragraphe 4 ci-dessus, de prendre rapidement les mesures et dispositions nécessaires pour que la Commission soit constituée et devienne plei nement opérationnelle sans retard, y compris le recrutement d’un personnel im partial et expérimenté justifiant des compétences et connaissances spécialisées voulues; 6. Donne pour instruction à la Commission d’arrêter ses procédures d’enquête, en tenant compte du droit et des procédures judiciaires libanais; 0529999f.doc 3 S/RES/1595 (2005) 7. Demande à tous les États et à toutes les parties de coopérer pleinement avec la Commission et, en particulier, de lui communiquer toutes informations relatives à l’acte de terrorisme susmentionné en leur possession; 8. Prie la Commission d’achever ses travaux dans les trois mois à compter de la date à laquelle elle aura commencé à être pleinement opérationnelle, telle que notifiée par le Secrétaire général, autorise le Secrétaire général à étendre la durée des travaux de la Commission pour une nouvelle période ne dépassant pas trois mois, s’il le juge nécessaire pour permettre à celle-ci d’achever son enquête, et le prie en ce cas d’en informer le Conseil; 9. Prie la Commission de lui remettre les conclusions de son enquête et prie le Secrétaire général de lui rendre compte oralement de l’évolution des travaux de la Commission tous les deux mois ou, si besoin est, à intervalles plus rapprochés.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1596 (2005)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1596%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1596 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 18 avril 2005 05-31222 (F) *0531222* Résolution 1596 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5163e séance, le 18 avril 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1493 du 28 juillet 2003, 1533 du 12 mars 2004, 1552 du 27 juillet 2004, 1565 du 1 er octobre 2004 et 1592 du 30 mars 2005, et rappelant également les déclarations de son présiden t concernant la République démocratique du Congo, notamment celle du 7 décembre 2004, Réaffirmant sa grave préoccupation devant la présence de groupes armés et de milices dans l’Est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et dans le district d’Ituri, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Saluant le fait que certains de ces groupes et milices ont commencé à remettre un inventaire des armes et matériels conne xes en leur possession, ainsi que leur localisation, en vue de leur participat ion aux programmes de désarmement, et encourageant ceux qui ne l’ont pas encore fait à y procéder rapidement, Se déclarant disposé à examiner les dispositions des résolutions 918 du 17 mai 1994, 997 du 9 juin 1995 et 1011 du 16 août 1995 dans une perspective plus large, en tenant compte des implications de l’ instabilité persistante dans l’Est de la République démocratique du Congo pour la pa ix et la sécurité dans la région des grands lacs africains, Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites, tant à l’intérieur que vers la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé à continuer de surveiller attentivement l’ application de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493, Rappelant l’importance qui s’attache à ce que le Gouvernement d’unité nationale et de transition mène à bien sans tarder l’intégration dont il a la responsabilité des forces armées de la République démocratique du Congo, en continuant à travailler dans le cadre de la commission mixte sur la réforme du secteur de la sécurité, et encourageant la communauté des donateurs à apporter de manière coordonnée son aide financiè re et technique à cette tâche, 2 0531222f.doc S/RES/1596 (2005) Se félicitant des efforts que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine et les autres acteurs concernés pour ramener la paix et la sécurité en République démocratique du Congo et saluant à cet égard la Déclaration adoptée à Dar es- Salaam, le 20 novembre 2004, à l’issue du premier sommet de la Conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs africains, Prenant note des rapports du groupe d’experts établi conformément à l’article 10 de la résolution 1533, en date du 15 juillet 2004 (S/2004/551) et du 25 janvier 2005 (S/2005/30), transmis par le comité établi conformément à l’article 8 de la même résolution (ci-aprè s le Comité), et de leurs recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle les mesures édictées par le paragraphe 20 de la résolution 1493 du 28 juillet 2003 et prorogées jusqu’au 31 juillet 2005 par la résolution 1552 du 27 juillet 2004, décide que ces mesures s’appliqueront désormais à tout destinataire en République démocratique du Congo, et réitère que l’assistance comprend le financement et l’aide financière se rapportant à des activités militaires; 2. Décide que les mesures ci-dessus ne s’appliqueront pas : a) Aux fournitures d’armes et de matériel connexe, ou de formation et d’assistance destinées aux seuls soutien et usage des unités de l’armée et de la police de la République démocratique du Congo, dès lors que lesdites unités : – Auront achevé le processus de leur intégration, ou – Opéreront, respectivement, sous le commandement de l’état-major intégré des Forces armées ou de la Police nationale de la République démocratique du Congo, ou – Seront en cours d’intégration, sur le territoire de la République démocratique du Congo en dehors des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et du district d’Ituri, b) Aux fournitures d’armes et de matériel connexe ainsi qu’à la formation technique ou à l’assistance exclusivement destinées au soutien où à l’usage de la Mission de l’Organisation des Nations Un ies en République démocratique du Congo (MONUC), c) Aux fournitures de matériel milita ire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, ai nsi qu’à l’assistance technique et à la formation connexes, dont le Comité aura reçu notification à l’avance conformément à l’article 8 e) de la résolution 1533; 3. Prie la MONUC, dans la limite de se s capacités existantes et sans préjudice de l’exécution de son mandat actuel, et le Groupe d’experts visé à l’article 21 ci-après de continuer à concentr er leurs activités de surveillance dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu et dans l’Ituri; 4. Décide que tout envoi futur d’armes ou de matériel connexe conformément aux dérogations prévues à l’ article 2 a) ci-dessus devra se faire exclusivement sur les sites de destination qui auront été désignés par le 0531222f.doc 3 S/RES/1596 (2005) Gouvernement d’unité nationale et de tran sition, en coordination avec la MONUC, et notifiés à l’avance au Comité; 5. Exige de toutes les parties autres que les unités intégrées visées à l’article 2 a) ci-dessus, dis posant de capacités militaires en Ituri, dans le Nord-Kivu ou dans le Sud-Kivu, qu’elles aident le Gouvernement d’unité nationale et de transition à mettre en œuvre ses engagements en matière de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants étrangers et congolais, et de réforme du secteur de la sécurité; 6. Décide que, pendant toute la durée d’application des mesures visées à l’article 1 ci-dessus, tous les gouvernements de la région, et en particulier ceux de la République démocratique du Congo et des État s frontaliers de l’Ituri et des Kivus, devront prendre les mesures nécessaires en vue : – De veiller à ce que les aéronefs opère nt dans la région conformément à la Convention relative à l’aviation civile internationale, signée à Chicago le 7 décembre 1944, notamment en vérifi ant la validité des documents de bord des aéronefs et des licences des pilotes, – D’interdire immédiatement sur leurs territoires respectifs toute exploitation d’aéronefs qui serait contraire aux co nditions de ladite Convention ou aux normes établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale, notamment lorsque sont utilisés des docu ments falsifiés ou périmés, et d’en faire notification au Comité, et de ma intenir l’interdiction jusqu’à ce que le Comité ait été informé par les États ou par le Groupe d’experts que ces aéronefs remplissent lesdites conditions et normes, et ait déterminé qu’ils ne seront pas employés à des fins incompatibles avec les résolutions du Conseil de sécurité, – De veiller à ce que tous les aéroport s et aérodromes civils ou militaires sur leurs territoires respectifs ne soient pa s employés à des fins incompatibles avec les mesures imposées à l’article 1 ci-dessus; 7. Décide en outre que chacun des gouvernements de la région, en particulier ceux des États frontaliers de l ’Ituri et des Kivus, ainsi que celui de la République démocratique du Congo, devra tenir à la disposition du Comité et du Groupe d’experts le registre de toutes les informations concernant les vols en partance de leurs territoires respectifs vers des destinations en République démocratique du Congo, ainsi que les vols en partance de la République démocratique du Congo vers des destinations sur leurs territoires respectifs; 8. Demande au Gouvernement d’unité nationale et de transition de renforcer la surveillance de l’activité de tous les aéroports et aérodromes, en particulier ceux situés dans l’Ituri et dans les Kivus, af in notamment de s’assurer que seuls les aéroports douaniers sont utilisés pour le service aérien international, et prie la MONUC, dans les aéroports et aérodromes où elle dispose d’une présence permanente, de coopérer, dans la limite de ses capacités, avec les autorités congolaises compétentes, en vue de renforce r leurs capacités à surveiller et contrôler l’utilisation des aéroports; 9. Recommande dans ce contexte aux États de la région, et notamment aux parties à la Déclaration adoptée à Dar es-Salaam le 20 novembre 2004, de promouvoir la coopération régionale dans le domaine du contrôle du trafic aérien; 4 0531222f.doc S/RES/1596 (2005) 10. Décide que, pendant toute la durée d’application des mesures visées à l’article 1 ci-dessus, les gouvernements de la République démocratique du Congo d’une part, et des États frontaliers de l ’Ituri et des Kivus d’autre part, devront prendre les mesures nécessaires en vue : – De renforcer, chacun pour ce qui le concerne, les contrôles douaniers aux frontières entre l’Ituri ou les Kivus et les États limitrophes, – De s’assurer qu’aucun moyen de transpor t ne soit utilisé, sur leurs territoires respectifs, en violation des mesures prises par les États membres conformément à l’article 1 ci-dessus, et le notifier à la MONUC, et prie la MONUC et l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB), conformément à leurs mandats respectifs, d’a pporter leur assistance à cette fin, là où elles disposent d’une présence permanente, aux autorités douanières compétentes de la République démocratique du Congo et du Burundi; 11. Réitère son appel à la communauté internationale, et notamment aux organismes internationaux spécialisés conc ernés, en particulier l’Organisation de l’Aviation civile internationale et l’Organisation mondiale des douanes, pour qu’ils apportent une assistance financière et technique au Gouvernement d’Unité nationale et de Transition en vue de l’aider à exercer un contrôle effectif de ses frontières et de son espace aérien, et invite à cet égard le Fonds monétaire international et la Banque mondiale à apporter leur concours en vue d’évaluer et d’améliorer la performance et de renforcer la capacité de s douanes de la République démocratique du Congo; 12. Demande instamment à tous les États de mener des enquêtes sur les activités de leurs nationaux qui exploitent ou sont associés à l’exploitation d’aéronefs ou d’autres moyens de transp ort tels que ceux visés aux articles 6 et 10 ci-dessus utilisés pour le tran sfert d’armes ou de matériel connexe en violation des mesures imposées à l’article 1 ci-dessus, et d’engager le cas échéant les procédures judiciaires appropriées à leur encontre; 13. Décide que, pendant toute la durée d’application des mesures visées à l’article 1 ci-dessus, tous les États pre ndront les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de toutes personnes dont il aura été établi par le Comité qu’elles agissent en violation des mesures prises par les États membres conformément à l’article 1 ci-dessus, étant entendu qu’aucune des dispositions du présent article ne peut c ontraindre un État à refuser à ses propres nationaux l’entrée sur son territoire; 14. Décide que les mesures imposées à l’article précédent ne s’appliqueront pas si le Comité établit à l’avance, et au cas par cas, que le voyage se justifie pour des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux, ou si le Comité conclut qu’une dérogation favoriserait la réalisati on des objectifs des résolutions du Conseil, à savoir la paix et la réconciliation natio nale en République démocratique du Congo et la stabilité dans la région; 15. Décide que tous les États devront, pendant toute la durée d’application des mesures visées à l’article 1 ci-dessus, geler immédiatement les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire à compter de l’adoption de la présente résolution, qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des personnes que le Co mité aura identifiées conformément à 0531222f.doc 5 S/RES/1596 (2005) l’article 13 ci-dessus, ou qui sont détenu s par des entités ou contrôlés directement ou indirectement par toute personne agissant pour le compte ou sur les ordres de celles-ci, désignées par le Comité, et décide en outre que tous les États doivent veiller à ce que leurs nationaux ou quiconque sur leur territoire ne mettent à la disposition de ces personnes ou entités aucuns fonds, avoirs fina nciers ou ressources économiques, ou n’en permettent l’utilisation à leur profit; 16. Décide que les dispositions de l’article précédent ne s’appliqueront pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques qui remplissent une des conditions suivantes : a) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, des loyers ou les mensualités de prêts hypothécaires, des médicaments ou des frais médicaux, des impôts, des primes d’assurance, des factures de serv ices collectifs de distribution, ou pour le règlement d’honoraires d’un montant raisonnable et le remboursement de dépenses engagées par des juristes dont les services ont été employés, ou des frais ou commissions liés, conformément à la législa tion nationale, au maintien en dépôt des fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, après que lesdits États ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès aux dits fonds, autres av oirs financiers ou ressources économiques, et en l’absence de décision contraire du Comité dans les quatre jours ouvrables qui ont suivi, b) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que lesdits États en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord, c) Les États concernés ont établi qu’ils faisaient l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressour ces économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soie nt antérieurs à la présente résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiai re de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou en tité désignée par le Comité conformément à l’article 15 ci-dessus et que le privilège ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par les États concernés; 17. Décide que, d’ici le 31 juillet 2005 au plus tard, il réexaminera les mesures visées aux articles 1, 6, 10, 13 et 15 ci-dessus, à la lumière des progrès accomplis dans le processus de paix et de transition en République démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne l’intégration des forces armées et de la police nationale; 18. Décide que le Comité sera chargé d’exécuter, outre les tâches énumérées à l’article 8 de la résolution 1533, celles ci-après : a) Désigner les personnes et les entités visées par les mesures mentionnées aux articles 6, 10, 13 et 15 ci-dessus, y compris les aéronefs et les entreprises de transport aérien, et en tenir la liste à jour, b) Demander à tous les États concerné s, et particulièrement à ceux de la région, de l’informer des dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les articles 1, 6, 10, 13 et 15 ci-dessus, et toutes autres informations qu’il jugerait utiles, y compris en leur offrant la possibilité d’envoyer 6 0531222f.doc S/RES/1596 (2005) des représentants rencontrer le Comité pour s’entretenir avec lui de façon plus détaillée de toute question pertinente, c) Inviter tous les États concernés, et en particulier ceux de la région, à fournir au Comité des informations sur les actions qu’ils ont prises pour procéder à des enquêtes ou à des poursuites judiciaires, en tant que de besoin, à l’encontre des individus désignés par le Comité conf ormément à l’alinéa a) ci-dessus, d) Examiner les demandes de dérogation visées aux articles 14 et 16 ci- dessus et se prononcer à leur sujet, e) Prendre des directives en tant qu e de besoin pour faciliter l’application des articles 6, 10, 13 et 15 ci-dessus; 19. Exige que toutes les parties et tous les États coopèrent pleinement aux travaux du groupe d’experts visé à l’artic le 21 ci-dessous et de la MONUC, et garantissent : – La sécurité de leurs membres; – Un accès sans entraves et immé diat aux membres du Groupe d’experts, notamment en leur communiquant tout renseignement sur d’éventuelles violations des mesures prises par les États membres conformément aux articles 1, 6, 10, 13 et 15 ci-dessus, et en facilitant l’accès aux personnes, aux documents et aux lieux que le Groupe d’experts estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 20. Prie tous les États concernés, et partic ulièrement ceux de la région, de présenter au Comité, dans les quarante-cinq jours suivant l’adoption de la présente résolution, un rapport sur les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les articles 6, 10, 13 et 15 ci-dessus, et autorise le Comité à demander à tout État membre les in formations qu’il jugera nécessaires à l’accomplissement de son mandat; 21. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de rétablir, dans les trente jour s suivant l’adoption de la pr ésente résolution, et pour une période expirant le 31 juillet 2005, le gr oupe d’experts visé à l’article 10 de la résolution 1533 en l’augmentant d’un cinquième expert pour les questions financières, et prie en outre le Secrétaire général de fo urnir au groupe d’experts les ressources nécessaires à l’acco mplissement de son mandat; 22. Prie le groupe d’experts ci-dessus de faire rapport au Conseil par écrit et par l’intermédiaire du Comité, avant le 1er juillet 2005, y compris sur l’application des mesures des articles 1, 6, 10, 13 et 15 ci-dessus; 23. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1597 (2005)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex- Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1597%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1597 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 20 avril 2005 05-31510 (F) *0531510* Résolution 1597 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5165e séance, le 20 avril 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1166 (1998) du 13 mai 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1481 (2003) du 19 mai 2003, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, Ayant examiné la lettre du 24 février 2005, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2005/127) transmettant la liste des candidats à l’élection des juges ad litem du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Notant que le Secrétaire général a suggéré de proroger jusqu’au 31 mars 2005 le délai imparti pour la présentation des ca ndidatures et prenant acte de la réponse du Président du Conseil de sécurité en date du 14 mars 2005 (S/2005/159) indiquant que le Conseil a donné son accord à la prorogation du délai, Ayant également examiné la lettre du 11 avril 2005, adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité (S/2005/236) dans laquelle le Secrétaire général suggérait de proroger une nouvelle fo is le délai imparti pour la présentation des candidatures à l’élection des juges ad litem , Notant que le nombre de candidats demeure inférieur au nombre minimum requis par le Statut du Tribunal pour qu’il soit procédé à l’élection, Estimant que les 27 juges ad litem que l’Assemblée générale a élus à sa 102e séance plénière le 12 juin 2001 et dont le mandat vient à expiration le 11 juin 2005 devraient être rééligibles et souhaitant modifier le Statut dans ce sens, Notant que si la période de service cumulative de juges ad litem du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie at teint trois années ou plus, cela ne changera rien à leurs droits à prestations ou avantages et, en particulier, ne fera naître aucun droit à prestations ou avanta ges supplémentaires autres que ceux qui leur sont déjà acquis et qui, dans une telle éventualité, seront augmentés au prorata de la prolongation de la durée de service, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 2 0531510f.doc S/RES/1597 (2005) 1. Décide de modifier l’article 13 ter du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et de le remplacer par la disposition annexée à la présente résolution; 2. Décide également , comme suite à la lettre du Secrétaire général en date du 11 avril 2005 (S/2005/236), de proroger, d’une nouvelle période de 30 jours à compter de la date de l’adoption de la prés ente résolution, le délai imparti pour la présentation des candidatures de juges ad litem conformément à la disposition modifiée du Statut; 3. Décide en outre de demeurer activement saisi de la question. 0531510f.doc 3 S/RES/1597 (2005) Annexe Article 13 ter Élection et dési gnation des juges ad litem 1. Les juges ad litem du Tribunal international sont élus par l’Assemblée générale sur une liste présentée par le Conseil de sécurité, selo n les modalités ci-après : a) Le Secrétaire général invite le s États Membres de l’Organisation des Nations Unies et les États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation à présenter des candidatures; b) Dans un délai de soixante jours à compter de la date de l’invitation du Secrétaire général, chaque État peut présenter la candidature d’au maximum quatre personnes réunissant les conditions indiquées à l’article 13 du Statut compte tenu de l’importance d’une représentation équita ble des hommes et des femmes parmi les candidats; c) Le Secrétaire général transmet les candidatures au Conseil de sécurité. Sur la base de ces candidatures, le Conseil dresse une liste de cinquante-quatre candidats au minimum en tenant dûment compte de la nécessité d’assurer une représentation adéquate des principaux systèmes juridiques du monde et en gardant à l’esprit l’importance d’une ré partition géographique équitable; d) Le Président du Conseil de sécurité transmet la liste de candidats au Président de l’Assemblée générale. L’Asse mblée élit sur cette liste les vingt-sept juges ad litem du Tribunal international. Sont élus les candidats qui ont obtenu la majorité absolue des voix des États Membre s de l’Organisation des Nations Unies et des États non membres ayant une mission d’observation permanente au Siège de l’Organisation; e) Les juges ad litem sont élus pour un mandat de quatre ans. Ils sont rééligibles . 2. Pendant un mandat quelconque , les juges ad litem seront nommés par le Secrétaire général, à la demande du Président du Tribunal international, pour siéger aux Chambres de première instance dans un ou plusieurs procès, pour une durée totale inférieure à trois ans. Lorsqu’il demande la désignation de tel ou tel juge ad litem , le Président du Tribunal international tient compte des critères énoncés à l’article 13 du Statut concernant la composition des Chambres et des sections des Chambres de première instance, des considérations énoncées aux paragraphes 1 b) et c) ci-dessus et du nombre de voix que ce juge a obtenues à l’Assemblée générale.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1598 (2005)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1598%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1598 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2005 Français Original: anglais 05-32614 (F) *0532614* Résolution 1598 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5170e séance, le 28 avril 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses précédentes résolutions sur le Sahara occidental, dont les résolutions 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004 et 1570 (2004) du 28 octobre 2004, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser vers une solution politique, Demandant instamment au Front POLISARIO de libérer sans délai tous les prisonniers de guerre restants conformément au droit international humanitaire et demandant au Maroc et au Front POLISA RIO de continuer à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge en vue de régler le sort des personnes portées disparues depuis le début du conflit, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 avril 2005 (S/2005/254) et prenant acte de son rappor t d’étape du 27 janvier 2005 (S/2005/49), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Saha ra occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2005; 2. Affirme la nécessité du plein respect de s accords militaires conclus avec la MINURSO s’agissant du cessez-le-feu; 3. Engage les États Membres à envisager de verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance qui permettent de multiplier les contacts entre membres séparés d’une même famille, en particulier les visites de regroupement familial; 2 0532614f.doc S/RES/1598 (2005) 4. Attend avec intérêt les résultats de l’examen approfondi de la structure de la composante administrative et des autres composantes civiles de la Mission, évoqué dans le rapport du Secrétaire général du 19 avril 2005 (S/2005/254); 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental avant la fin du mandat de la Mission; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1599 (2005)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1599%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1599 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2005 Français Original: anglais 05-32632 (F) *0532632* Résolution 1599 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5171e séance, le 28 avril 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor-Leste, en particulier ses résolutions 1543 (2004) du 14 mai 2004 et 1573 (2004) du 16 novembre 2004, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 18 février 2005 (S/2005/99), Saluant le peuple et le Gouvernement du Timor-Leste pour la paix et la stabilité qu’ils ont réussi à instaurer dans le pays ainsi que pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer en vue d’asseoir la démo cratie et de bâtir des institutions d’État, Saluant en outre la Mission d’appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO), sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, et se félicitant des progrès constants enregist rés dans l’accomplissement des tâches essentielles qui lui ont été confiées, nota mment durant la phase de consolidation, conformément à ses résolutions 1543 (2004) et 1573 (2004), Rendant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Timor-Leste pour le concours précieux qu’ils apportent, notamment en ce qui concerne le renforcement des institutions et le développement social et économique, Remerciant les États Membres qui ont apporté un appui à la MANUTO, Ayant examiné la lettre du 20 janvier 2005, adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre du Timor-Leste (S/2005/103), Prenant acte de ce que le Secrétaire général est d’avis que les Nations Unies doivent maintenir une présence certes réduite au Timor-Leste au-delà du 20 mai 2005, Notant que les jeunes institutions du Timor-Leste continuent de s’affermir et qu’il faudrait continuer à prêter un concours pour permettre de consolider les acquis et de renforcer des secteurs clefs, principalement l’état de droit, y compris la justice, les droits de l’homme et l’appui à la police timoraise, et à d’autres services publics, Constatant l’excellent esprit d’ouverture et de bonne volonté qui a caractérisé les relations entre le Timor-Leste et l’Ind onésie, notamment la décision de créer une 2 0532632f.doc S/RES/1599 (2005) Commission vérité et amitié et l’Accord sur la frontière terrestr e qu’ils ont signé à Dili, le 8 avril 2005, et qui couvre à peu près 96 % de cette frontière, et encourageant les deux Gouvernements à poursuivre leurs efforts dans le sens du règlement de cette question et de tous les problèmes bilatéraux en suspens, Constatant aussi la décision du Secrétaire généra l, telle qu’elle ressort de la lettre que celui-ci lui a adressée le 11 janvier 2005 (S/2005/96), d’envoyer au Timor-Leste et en Indonésie une commission d’experts ayant pour mission d’examiner les mécanismes de mise en je u de la responsabilité à raison de crimes graves, et de recommander d’autres mesures, s’il y a lieu, Demeurant fermement déterminé à promouvoir une stabilité durable au Timor- Leste, 1. Décide d’établir au Timor-Leste, pour un e période d’un an prenant fin le 20 mai 2006, une mission politique spéciale de relais, le Bureau des Nations Unies au Timor-Leste (BUNUTIL); 2. Décide en outre que le Bureau aura le mandat suivant : i) Accompagner la mise en place de s institutions d’État essentielles en mettant à disposition au maximum 45 conseillers civils; ii) Accompagner la poursuite de la mise en place d’une force de police en mettant à disposition au maximum 40 conseille rs de police, et la mise en place du Groupe des gardes frontière, en mettant à disposition au maximum 35 conseillers supplémentaires dont 15 pourront être des conseillers militaires; iii) Assurer une formation au respect de la démocratie et des droits de l’homme en mettant à disposition au maximum 10 spécialistes des droits de l’homme; et iv) Suivre les progrès accomplis quant aux aspects visés aux alinéas i) à iii) ci-dessus et en faire le point; 3. Demande que, dans l’exécution de son mandat, le Bureau mette l’accent sur le transfert des compétences et des c onnaissances requises en vue de rendre les institutions publiques du Timor-Leste mieux à même de remplir leur mission en tenant compte des principes internationaux que sont l’état de droit, la justice, les droits de l’homme, la gouvernance démocrat ique, la transparence, la responsabilité et le professionnalisme; 4 . Demande également que le Bureau soit dirigé par un Représentant spécial du Secrétaire général, qui mènera les opérations de la mission et coordonnera toutes les activités des Nations Unies au Timor-Leste par l’intermédiaire de ce bureau, en veillant comme il se doit à la sécurité du personnel, et qu’il reçoive l’appui logistique nécessair e notamment sous la forme de moyens de transport, y compris aérien en cas de besoin; 5. Prie le Secrétaire général de dépêcher certains des conseillers autorisés à l’alinéa ii) du paragraphe 2 ci-dessus, afin d’aider la Police nationale du Timor-Leste à arrêter des principes d’action à l’intention du Groupe des gardes frontière et à assurer la formation de ses agents et d’aider le Gouvernement timorais à coordonner les contacts avec l’armée indonésienne, de façon à transférer au Groupe les compétences nécessaires pour assumer dès que possible l’entière responsabilité de cette coordination; 0532632f.doc 3 S/RES/1599 (2005) 6. Souligne que l’aide apportée au Timor-Leste par les Nations Unies devrait être coordonnée avec l’action des donateurs bilatéraux et multilatéraux, des mécanismes régionaux, des organisations non gouvernementales, des organisations du secteur privé et d’autres acteurs de la communauté internationale et encourage le Représentant spécial du Secrétaire général à créer et présider un groupe consultatif composé de représentants de ces parties pr enantes au Timor-Leste, qui se réunira régulièrement à cette fin; 7. Demande instamment à la communauté des donateurs ainsi qu’aux organismes des Nations Unies et aux in stitutions financière s multilatérales de continuer à fournir des ressources et à ap porter une aide pour l’exécution de projets visant à assurer le développement durable à long terme du Timor-Leste, et demande instamment à la communauté des donateurs de participer activement à la conférence des donateurs qui doit se tenir en avril 2005; 8. Encourage , en particulier le Gouvernement timorais, le Bureau des Nations Unies au Timor-Leste, le Secrétariat de l’ONU, les organismes de développement ou à vocation humanitaire des Nations Unies et les institutions financières multilatérales à commencer immédi atement à préparer le passage rapide et sans heurt au Timor-Leste d’une missi on politique spéciale à une logique d’aide au développement durable; 9. Réaffirme qu’il faut amener les responsables des violations graves des droits de l’homme commises au Timor oriental en 1999 à en répondre véritablement et, à cet égard, souligne qu’il importe que le Secrétariat de l’ONU, avec l’accord des autorités timoraises, conserve une copie co mplète de tous les dossiers constitués par le Groupe des crimes graves, demande à toutes les parties de coopérer pleinement avec la Commission d’experts du Secrétaire général, et attend avec intérêt le rapport de la Commission envisageant les moyens possibles de traiter cette question, y compris la manière d’aider la Commission vérité et amitié, que l’Indonésie et le Timor-Leste sont convenus de créer; 10. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement et régulièrement informé de l’évolution de la situation sur le terrain ainsi que de l’exécution du mandat du Bureau des Nations Unies au Timor-Leste et de l’organisation du passage à une logique d’aide au développement durable, et de lui présenter, dans les quatre mois suivant la date d’adoption de la présente ré solution, puis tous les quatre mois par la suite, un rapport assorti de recommandations concernant toutes modifications des effectifs, de la composition, du mandat et de la durée de la présence du Bu reau au Timor-Leste qui seraient di ctées par cette évolution; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1600 (2005)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1600%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1600 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 4 mai 2005 05-33196 (F) *0533196* Résolution 1600 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5173e séance, le 4 mai 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1528 (2004) du 27 février 2004, 1572 (2004) du 15 novembre 2004, 1584 (2005) du 1er février 2005 et 1594 (2005) du 4 avril 2005, ainsi que les déclarations pertinentes de son président, en particulier celles du 16 décembre 2004 (S/PRST/2004/48) et du 6 novembre 2004 (S/PRST/2004/42), Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/ 2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, et l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III), Se félicitant des efforts que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue de rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et réaffirmant à cet égard son plein appui à la mission de facilita tion entreprise par le Président de la République sud- africaine, M. Thabo Mbeki, au nom de l’Union africaine, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Salue la signature par les parties ivoiri ennes le 6 avril 2005 à Pretoria de l’accord sur le processus de paix en Côte d’Ivoire (l’Accord de Pretoria) (S/2005/270), sous l’égide du Président Thabo Mbeki, loue le Président Thabo Mbeki pour le rôle essentiel qu’il a bien voulu jouer, au nom de l’Union africaine, en vue de rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et réaffirme son plein appui à ses efforts de médiation; 2 0533196f.doc S/RES/1600 (2005) 2. Demande à toutes les parties d’appliquer pl einement l’Accord de Pretoria et leur rappelle qu’elles ont décidé, dans l’Accord de Pretoria, de signaler au médiateur, le Président Thabo Mbeki, toute différence pouvant découler de l’interprétation d’une quelconque partie de l’accord; 3. Salue également la décision prise par le Pr ésident Thabo Mbeki pour ce qui concerne l’éligibilité à la présidence de la République, telle que décrite dans la lettre qu’il a adressée le 11 avril 2005 au Président de la République de Côte d’Ivoire, M. Laurent Gbagbo (S/2005/270), et note avec satisfaction que le Président Gbagbo a annoncé le 26 avril 2005 que tous les candidats désignés par les partis politiques signataires de l’Accord de Linas-Marcoussis seraient éligibles à la présidence; 4. Prie instamment toutes les parties ivoiriennes de prendre toutes les dispositions voulues pour que les prochaines élections générales soient libres, régulières et transparentes; 5. Décide de proroger pour une période d’un mois, jusqu’au 4 juin 2005, le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et des forces françaises qui la soutiennent; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1601 (2005)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1601%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1601 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2005 05-36783 (F) *0536783* Résolution 1601 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5192e séance, le 31 mai 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1576 (2004) du 29 novembre 2004 et 1542 (2004) du 30 avril 2004, et rappelant sa résolution 1529 (2004) du 29 février 2004, les déclarations de son président, ainsi que le rapport du Conseil de sécurité sur sa mission en Haïti du 13 au 16 avril (S/2005/302), Affirmant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la section 1 du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSTAH, établi dans la résolution 1542 (2004), jusqu’au 24 juin 2005, dans l’intention de le renouveler encore; 2. Accueille avec satisfaction le rapport S/2005/313 du Secrétaire général; 3. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1602 (2005)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1602%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1602 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2005 05-36777 (F) *0536777* Résolution 1602 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5193e séance, le 31 mai 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions pertinentes sur le Burundi et notamment les résolutions 1545 du 21 mai 2004, 1565 du 1er octobre 2004, 1577 du 1er décembre 2004 et 1596 du 18 avril 2005, ainsi que les déclarations de son président, en particulier celles du 15 août 2004 (S/PRST/2004/30), du 14 mars 2005 (S/PRST/2005/13) et du 23 mai 2005 (S/PRST/2005/19), Réaffirmant qu’il est profondément attaché au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territo riale et de l’unité du Burundi, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage et de non-ingérence et de la coopération régionale, Rappelant également qu’il appuie pleinement le processus de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Burundi, signé à Arusha le 28 août 2000 (ci-après « l’Accord d’Arusha »), appelant toutes les parties burundaises à honorer intégralement leurs engagements, et les assurant de sa détermination à appuyer leurs efforts visant à mener à bien la transition pa r la tenue d’élections libres et régulières, Se félicitant des résultats positifs obtenus jusqu’ici par les parties burundaises, notamment depuis le déploiement de l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) le 1 er juin 2004, Se félicitant en particulier de l’approbation par le peuple burundais de la Constitution de l’après-transition, lors du référendum du 28 février 2005, Prenant note avec satisfaction de la déclaration signée le 15 mai 2005 à Dar es-Salaam par le Président burundais, M. Domitien Ndayiz eye, et le chef de la rébellion du Palipehutu-FNL, M. Agathon Rwasa, et prenant note en particulier de ce que les deux parties se sont engagées à cesser immédiatement les hostilités, à convenir dans le délai d’un mois d’un cessez-le-feu permanent et à négocier sans gêner le processus électoral, Appelant instamment la communauté internationale à tirer avantage de ces évolutions politiques positives pour augmenter son aide au développement social et économique du Burundi, 2 0536777f.doc S/RES/1602 (2005) Se félicitant de la tenue prochaine des élections prévues par l’Accord d’Arusha, prenant note avec satisfaction du calendrier électoral confirmé lors de la dernière réunion des États membres de l’Initiative régionale pour la paix au Burundi, le 22 avril 2005 à Entebbe, demandant aux autorités de transition de s’y conformer scrupuleusement pour la tenue de tous les scrutins et exhortant l’ensemble des candidats et des partis burundais à veiller au respect du code de conduite électoral, à s’abstenir de toute ac tion qui pourrait perturber le processus et à accepter le résultat des élections, Encourageant le gouvernement de transition à continuer, avec la coopération de l’ONUB, à accroître la participa tion des femmes au processus politique, Prenant note des progrès réalisés dans la réforme du secteur de la sécurité, ainsi que dans le désarmement et la dé mobilisation des anciens combattants, et soulignant qu’il est indispensable à cet égard de mettre en œuvre sans délai une stratégie nationale de réinsertion afin de favor iser la consolidation de la paix et de la sécurité, Rendant hommage aux efforts accomplis par les États de l’Initiative régionale, notamment l’Ouganda et la République-Uni e de Tanzanie, et la Facilitation de l’Afrique du Sud, au service de la paix au Burundi, et les encourageant à continuer d’appuyer les efforts des parties burundaises, Encourageant aussi la communauté internationale des donateurs à répondre aux demandes faites par le Gouvernement burundais pour renforcer ses institutions judiciaires nationales et les moyens dont il dispose pour faire régner l’état de droit, Condamnant tous les actes de violence, toute menace de recours à la force, ainsi que les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et soulignant qu’il importe que les autorités burundaises assurent la sécurité des populations civiles, en particulier celle des femmes, des enfants et des autres personnes vulnérables, Réaffirmant sa vive condamnation du massacre survenu à Gatumba le 13 août 2004 et sa détermination à ce que les auteurs de tels crimes, ainsi que toutes les personnes responsables de violations des dr oits de l’homme ou du droit international humanitaire, soient traduits en justice, Considérant que mettre fin au climat d’impunité, au Burundi comme dans l’ensemble de l’Afrique des Grands Lacs, est absolument nécessaire à l’établissement d’une paix durable dans la région, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général en date du 19 mai 2005 (S/2005/328), Notant qu’il subsiste des facteurs d’instabilité au Burundi et considérant que la situation dans ce pays continue de constitue r une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de l’ONUB jusqu’au 1er décembre 2005; 2. Demande à toutes les parties burundaises de ne ménager aucun effort pour assurer le succès de la transition et de la réconciliation nationale et la stabilité 0536777f.doc 3 S/RES/1602 (2005) du pays sur le long terme, en s’absten ant notamment de toute action qui pourrait affecter la cohésion du pro cessus de l’Accord d’Arusha; 3. Attend avec intérêt , d’ici le 15 novembre 2005, les recommandations du Secrétaire général sur le rôle que les Na tions Unies peuvent jouer pour appuyer le Burundi, y compris sur l’éventuelle adapta tion du mandat et des effectifs militaires de l’ONUB, en fonction des progr ès accomplis sur le terrain; 4. Attend également avec intérêt la proposition détaillée que le Secrétaire général doit lui soumettre, telle que décrite aux paragraphes 53 et 54 de son rapport, tendant à l’établissement d’un mécanisme in ternational de soutien pour la période de l’après-transition au Burundi; 5. Prie le Secrétaire général de continue r de le tenir informé, dans ses rapports sur la situation au Burundi, des mesures prises concernant la lutte contre l’impunité; 6. Salue les efforts déployés par l’ONUB pour mettre en œuvre la politique de tolérance zéro définie par le Secrétaire général s’agissant de l’exploitation et des sévices sexuels et pour s’assu rer que son personnel respecte pleinement les règles de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer de prendre toutes les mesures qui s’imposent à cet égard et d’en tenir le Conseil informé, et appelle instamment les pays qui mettent à disposition des contingents à prendre les mesures préventives et disciplinaires appropriées de manière à garantir que de tels actes feront effectivement l’objet d’enquêtes et de poursuites pénales dans les cas impliquant leur personnel; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1603 (2005)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1603%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1603 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juin 2005 05-37241 (F) 030605 030605 *0537241* Résolution 1603 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5194e séance, le 3 juin 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/ 2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, et l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III), Se félicitant des efforts que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en vue de rétablir la paix et la st abilité en Côte d’Ivoire, Se félicitant , en particulier, des efforts de médiation entrepris par le Président de la République sud-africaine, M. Thabo Mbeki, au nom de l’Union africaine et lui renouvelant son plein appui, Saluant la signature par les parties ivoiri ennes, le 6 avril 2005 à Pretoria, de l’accord sur le processus de paix en Côte d’Ivoire (l’Accord de Pretoria), sous l’égide du Président Thabo Mbeki, et accueillant avec satisfaction les premières mesures prises par les parties ivoiriennes aux fins de la mise en œuvre de cet accord, particulièrement en ce qui concerne l’acco rd sur le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration conclu le 14 mai 2005 et le rétablissement du statut de la Radio Télévision ivoirienne tel qu’il était avant le 24 décembre 2004, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) du 31 octobre 2000 sur les femmes, la paix et la sécurité, 1379 (2001) du 20 novembre 2001 et 1460 (2003) du 30 janvier 2003 sur les enfants et les conflits armés, de même que ses résolutions 1265 (1999) du 17 septembre 1999 et 1296 (2000) du 19 avril 2000 sur la protection des civils en période de conflit armé, 2 0537241f.doc S/RES/1603(2005) Se déclarant gravement préoccupé par les allégations de manquements et notamment d’exploitation sexuelle portées c ontre certains membres de contingents affectés à des opérations de maintien de la paix en Afrique, affirmant que ces troupes doivent conformer leur comportement au code de conduite qui leur est imposé et réaffirmant qu’une politique de toléranc e zéro à l’égard de tout manquement ou de tout acte d’exploitati on sexuelle sera appliquée à tous les contingents affectés au maintien de la paix, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 18 mars 2005 (S/2005/186), Ayant également pris note de la lettre du Représentant permanent de la République sud-africaine en date du 24 mai 2005 (S/2005/340), Se déclarant préoccupé de constater que la situation continue de se détériorer sur le plan de la sécurité et sur le plan humanitaire, particulièrement dans l’ouest du pays, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Fait sien l’Accord de Pretoria et exige de tous les signataires de cet accord et de toutes les parties ivoiriennes concernées qu’ils l’appliquent pleinement et sans délai; 2. Souligne à cet égard que le non-respect, pa r les signataires de l’Accord de Pretoria comme par toute autre partie ivoirienne concernée, de tous les engagements pris à Pretoria devant le Pr ésident Thabo Mbeki mettrait en péril le processus de paix en Côte d’Ivoire et co nstituerait une entrave à la mise en œuvre des Accords de Linas-Marcoussis et d’Accra III, et réaffirme en conséquence qu’il entend appliquer les paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) si les parties n’honorent pas les engagements qu’elles ont souscrits en vertu des Accords de Linas-Marcoussis et de Pretoria; 3. Loue le Président Thabo Mbeki pour le rôle essentiel qu’il a bien voulu jouer, au nom de l’Union africaine, en vue de rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, réaffirme son plein appui à ses efforts de médiation, rappelle aux signataires de l’Accord de Pretoria qu’en cas de différence d’in terprétation de tout ou partie de cet accord, ils devront s’en remettre à l’arbitrage du Président Thabo Mbeki, et engage le Secrétaire général, le Pr ésident Thabo Mbeki et l’Union africaine à continuer de collaborer étroitement dans la mise en œuvre de l’Accord de Pretoria; 4. Prend note avec satisfaction des dispositions de l’Accord de Pretoria réaffirmant la volonté des signataires de cet accord que soient organisées l’élection présidentielle en octobre 2005 et les élections législatives qui suivront à brève échéance, de l’accord auquel ils sont pa rvenus pour inviter l’Organisation des Nations Unies à participer aux travaux de la Commission électorale indépendante et du Conseil constitutionnel et à l’organisation des élections générales, ainsi que de ce que le Conseil des ministres a décidé, le 28 avril 2005, à savoir que le premier tour des élections présidentielles aurait lieu le 30 octobre 2005; 0537241f.doc 3 S/RES/1603(2005) 5. Salue la décision prise par le Président Thabo Mbeki pour ce qui concerne les conditions d’éligibilité à la présidence de la République, telles que décrites dans la lettre qu’il a adressée le 11 avril 2005 au Président de la République de Côte d’Ivoire, M. Laurent Gbagbo (S/2005/270), et note avec satisfaction que le Président Gbagbo a annoncé le 26 avril 2005 que tous les candidats désignés par les partis politiques signataires de l’Accord de Linas-Marcoussis pourraient se présenter aux élections présidentielles; 6. Exige de toutes les parties ivoiriennes qu’elles prennent toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que les prochaines élections générales soient libres, régulières et transparentes; 7. Prie le Secrétaire général, sur la base de l’Accord de Pretoria, de désigner, à titre exceptionnel, après consulta tion de l’Union africaine et du Président Thabo Mbeki, un haut représentant pour le s élections en Côte d’Ivoire (le Haut Représentant), indépendant de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), qui apportera son concours notamment aux travaux de la Commission électorale indépendante et du Conseil c onstitutionnel sans porter atteinte aux responsabilités du Représentant spécial du S ecrétaire général, et dont le mandat sera le suivant : a) Vérifier, au nom de la communauté internationale, que toutes les étapes du processus électoral, y compris celles ayant trait à l’établissement de listes électorales et à la délivrance de cartes d’électeur, présentent toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présid entielles et législatives ouvertes à tous, libres, justes et transparentes, dans le s délais prévus par la Constitution de la République de Côte d’Ivoire; b) Fournir, en coopération étroite av ec la médiation et l’ONUCI, tous conseils et avis nécessaires au Conse il constitutionnel, à la Commission électorale indépendante et aux autres institutions ou organismes compétents afin de les aider à prévenir et résoudre toute difficulté susceptible de compromettre la tenue d’élections ouvertes à tous, libres, justes et transparentes dans les délais prévus par la Constitution de la République de Côte d’Ivoire, en l’habilitant à prendre les décisions nécessaires à cette fin; c) Rendre compte immédiatement au Conseil de sécurité, par l’intermédiaire du Secrétaire général, et informer le médiateur de l’Union africaine, le Président Thabo Mbeki, de toute diffic ulté susceptible de compromettre la tenue d’élections ouvertes à tous, libres, justes et transparentes, et leur soumettre, en tant que de besoin, les recommandations qu’il jugera utiles; d) Tenir le Conseil, par l’intermédiaire du Secrétaire général, et le Président Thabo Mbeki régulièrement informés de tous les aspects de son mandat; e) Consulter l’ONUCI et d’autres sour ces pour obtenir des informations et des avis techniques; 8. Décide que le mandat du Haut Représentant tel qu’indiqué au paragraphe 7 ci-dessus prendra fin après la tenue des prochaines élections générales en Côte d’Ivoire; 9. Engage la communauté des donateurs à assurer au Haut Représentant toutes les ressources financières nécessaires pour l’aider à s’acquitter pleinement de sa mission; 4 0537241f.doc S/RES/1603(2005) 10. Prend note de la signature, par les chefs d’état-major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et des forces armées des Forces nouvelles (FAFN), le 14 mai 2005, à Yamoussoukro, de l’accord sur le processus de désarmement, démobilisation et réintégra tion (DDR) et sur la restructuration des forces armées, exige que les parties mettent pleinement en œuvre cet accord afin que le processus de DDR puisse commencer immédiatement, réaffirme à cet égard les dispositions des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), réaffirme aussi les dispositions du paragraphe 8 de la résolution 1584 (2005) s’agissant de l’établissement de la liste complète des armements en leur possession, et exige le désarmement et le démantèlement immédiats des milices sur l’ensemble du territoire national; 11. Décide que le mandat de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent sera prorogé jusqu’au 24 juin 2005, en vue d’être renouvelé, dans ce cas précis, pour une période de sept mois; 12. Autorise le Secrétaire général à comme ncer à prendre les dispositions nécessaires, s’agissant notamment de la constitution de continge nts et d’unités de police ainsi que de l’appui et des autres ar rangements requis, en vue de faciliter un déploiement en temps voulu si le Conseil de sécurité venait à décider d’augmenter les effectifs autorisés des contingents et des forces de police de l’ONUCI et d’en réaménager le mandat; 13. Souligne qu’il importe d’intégrer une démarche soucieuse de l’égalité des sexes dans les opérations de maintien de la paix et la consolidation de la paix après les conflits et de disposer des compét ences nécessaires dans ce domaine, et engage l’ONUCI à s’occuper activement de cette question; 14. Prie instamment les donateurs et les in stitutions financières internationales de fournir l’appui nécessaire à l’application de l’Accord de Pretoria, en particulier du programme de désarmemen t, démobilisation et réintégration et du processus électoral, en allouant ra pidement des ressources financières; 15. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de l’ONUCI, notamment en garantissant la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire; 16. Se félicite des efforts entrepris par l’ON UCI pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’ égard de tout acte d’exploitation sexuelle et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de co ntinuer à prendre toute mesure nécessaire à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives appropriées, notamment en dispensant une formation aux fins de sensibilisation avant le déploiement, ainsi que des mesures disciplinaires et toutes autres dispositions pour que les membres de leurs contingents répondent de leurs actes en cas de manquement; 17. Prie le Secrétaire général de continuer à le teni r régulièrement informé de l’évolution de la situation en Côte d’Ivoire, de l’exécution du mandat de l’ONUCI et de l’application des Accords de Linas-Marcoussis et de Pretoria, et de lui présenter tous les trois mois un rapport à ce sujet; 0537241f.doc 5 S/RES/1603(2005) 18. Prie également la France de continuer à lui faire périodiquement rapport sur tous les aspects de son mandat en Côte d’Ivoire; 19. Invite l’Union africaine à le tenir régulièrement informé de l’application des dispositions de l’Accord de Pretoria et de lui faire, en tant que de besoin, toutes les recommandations qu’elle jugera utiles; 20. Exprime son plein soutien au Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire; 21. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1604 (2005)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1604%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1604 (2005)* Conseil de sécurité Distr. générale 17 juin 2005 05-38645 (F)* *0538645* Résolution 1604 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5202e séance, le 15 juin 2005 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 27 mai 2005 (S/2005/353) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Réitérant l’appel qu’il a lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes déplacées et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, et se félicitant à cet égard que le Comité des personnes disparues ait repris ses activités depuis août 2004, Se félicitant que le Secrétaire général ait procédé à l’examen de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre conformément à la résolution 1568 (2004) du 22 octobre 2004, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation sur le plan de la sécurité dans l’île, il es t nécessaire de maintenir la Force au-delà du 15 juin 2005, Prenant note de ce que le Secrétaire général juge que la situation sur le plan de la sécurité dans l’île reste stable et que la situation le long de la Ligne verte demeure calme, encore qu’il y ait des problèmes dans quelques zones sensibles, et se félicitant dans ce contexte de ce que dans l’ensemble le nombre d’incidents mettant en présence les deux parties ne cesse de diminuer, Se félicitant que le Secrétaire général ait l’in tention de continuer de surveiller de près les opérations de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre en tenant compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, et de présenter au Conseil de s recommandations visant à apporter s’il y a lieu de nouvelles modifications au mandat, aux effectifs et au concept d’opérations de la Force, lorsqu’il jugera qu’il se sera écoulé assez de temps depuis l’application du nouveau concept d’opérations de la Force pour pouvoir procéder à cette évaluation, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 0538645f.doc S/RES/1604 (2005) Prenant note avec satisfaction de la levée des restrictions imposées au déplacement de la Force par la partie chypr iote turque et les forces turques, et prenant note à cet égard du fait que la Force bénéficie d’une bonne coopération des deux camps, Accueillant avec satisfaction le fait qu’on avait dénombré plus de 7 millions de passages de Chypriotes grecs vers le Nord et de Chypriotes turcs vers le Sud, et encourageant l’ouverture de point s de passage supplémentaires, Se préoccupant de la montée de la criminalité de part et d’autre de la ligne du cessez-le-feu et demandant instamment a ux deux camps de renforcer la coopération pour y remédier, Se félicitant des efforts visant à promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, notamment de la part de l’Organisation des Nations Unies, et engageant les deux camps à promouvoir encore les contacts bicommunautaires et à éliminer tout obstacle à ces contacts, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec qui ont versé des contributions volontaires au financement de la Force, et à l’appel qu’il a lancé à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent de nouvelles contributions volontaires, Saluant et encourageant les efforts faits par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres ma ladies transmissibles dans toutes ses opérations de maintien de la paix, 1. Réaffirme toutes ses résolutions intéressant Chypre, et en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 2. Décide de proroger le mandat de la Force pour une nouvelle période prenant fin le 15 décembre 2005; 3. Engage le camp chypriote turc et les for ces turques à rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui y existait avant le 30 juin 2000; 4. Prie le Secrétaire général de lui présen ter un rapport sur l’application de la présente résolution d’ici au 1er décembre 2005; 5. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre pour applique r la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétaire général à l’égard de tout acte d’exploitation sexuelle et pour faire en sorte que son personnel se conforme plei nement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de cont inuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives appropriées, notamment de dispenser une fo rmation aux fins de sensibilisation avant le déploiement, ainsi que des mesures disciplinaires et toutes autres dispositions pour amener les membres de leurs continge nts à répondre de leurs actes en cas de manquement; 6. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1605 (2005)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1605%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1605 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 17 juin 2005 05-38993 (F) *0538993* Résolution 1605 (2005) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5205e séance, le 17 juin 2005 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 10 juin 2005 (S/2005/379) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tout acte d’exploitation sexuelle et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toute mesure nécessaire à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre de s mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2005, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1606 (2005)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1606%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1606 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 20 juin 2005 05-39160 (F) *0539160* Résolution 1606 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5207e séance, le 20 juin 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son appui au processus de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Burundi, signé à Arusha le 28 août 2000, Convaincu de la nécessité, pour affermir la paix et la réconciliation au Burundi, d’établir la vérité, d’enquêter sur le s crimes, et d’identifier et de traduire en justice ceux qui portent la responsabilité la plus lourde des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des cr imes de guerre commis au Burundi depuis l’indépendance, de dissuader, à l’avenir, la commission de crimes de cette nature, et de mettre fin au climat d’impunité, au Burundi et dans l’ensemble de la région de l’Afrique des Grands Lacs, Soulignant qu’une aide internationale appropriée au Burundi est nécessaire pour aider le peuple burundais à mettre fin à l’impunité, à promouvoir la réconciliation, et à établir une société et un État de droit, Ayant pris note de la lettre adressée le 24 ju illet 2002 par le Président de la République du Burundi alors en exercice, M. Pierre Buyoya, au Secrétaire général pour demander l’établissement d’une commission d’enquête judiciaire internationale, conformément à l’Accord d’Arusha, Ayant également pris note du rapport transmis par le Secrétaire général au Conseil de sécurité le 11 mars 2005 (S/2005/158), à la suite de la mission d’évaluation qu’il avait envoyée au Burundi, du 16 au 24 mai 2004, afin d’examiner l’opportunité et la faisabilité de l’établissement d’une telle commission, Ayant entendu l’opinion du Gouvernement burundais de transition, exposée par son ministre de la justice, M. Didace Kiganahe, le 15 juin 2005, sur les recommandations contenues dans ce rappor t, qui visent à la création d’une commission mixte de la vérité et d’une chambre spéciale au sein de l’appareil judiciaire burundais, Reconnaissant l’importance cruciale que revêt la réconcilia tion pour la paix et l’unité nationale au Burundi et partageant l’opinion selon laquelle une future commission de la vérité devrait y contribuer, 2 0539160f.doc S/RES/1606 (2005) 1. Prie le Secrétaire général d’en gager des négociations avec le Gouvernement et des consultations avec les parties burundaises concernées sur la mise en œuvre de ses recommandations, et de faire rapport au Conseil d’ici au 30 septembre 2005 sur les détails de la mise en œuvre, y compris les dépenses, les structures et le calendrier; 2. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1607 (2005)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1607%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1607 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 21 juin 2005 05-39327 (F) *0539327* Résolution 1607 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5208e séance, le 21 juin 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Prenant note des rapports du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria en date du 17 mars 2005 (S/200 5/176) et du 13 juin 2005 (S/2005/360), et du rapport du Secrétaire général daté du 7 juin 2005 (S/2005/376), présentés en application de la résolution 1579 (2004), Conscient que le lien entre l’exploitation illégale des ressour ces naturelles, comme les diamants et le bois, le comme rce illicite de ces ressources, et la prolifération et le trafic d’armes et le re crutement et l’utilisation de mercenaires est l’un des facteurs qui contribuent à attiser et exacerber les conflits en Afrique de l’Ouest, et en particulier au Libéria, Rappelant que les mesures imposées par sa résolution 1521 (2003) tendaient à empêcher que cette exploitati on illégale ne vienne raviver le conflit au Libéria, de même qu’à soutenir l’applica tion de l’Accord général de paix ainsi que l’exercice de l’autorité du Gouvernement national de transition sur l’ensemble du Libéria, Se déclarant préoccupé par le fait que, si le déploiement de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) a contribué à l’amélioration de la sécurité dans l’ensemble du pays, le Gouvernement nati onal de transition n’exerce pas encore son autorité sur l’ensemble du Libéria, Soulignant que la communauté internationale doit aider le Gouvernement national de transition à se donner les moyens d’exercer son autorité sur l’ensemble du Libéria, et en particulier d’exercer s on contrôle sur les zones de production de diamants et de bois et les frontières du pays, Exprimant la profonde préoccupation que lui inspirent les informations selon lesquelles l’ex-Président Charles Taylor et d’autres personnes qui lui sont encore étroitement associées continuent de mener des activités qui compromettent la paix et la stabilité au Libéria et dans la région, Ayant examiné les mesures édictées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et les 2 0539327f.doc S/RES/1607 (2005) progrès accomplis dans le sens de la réalisation des objectifs énoncés aux paragraphes 5, 7 et 11 de la résolution 1521 (2003), Se félicitant de ce que le Groupe d’experts cons idère qu’il n’y a aucune preuve d’exportations illégales de bois du Libéria, mais notant avec préoccupation que seules quelques-unes des réformes pr évues dans la feuille de route du Gouvernement national de transition du Libéria qui sont nécessaires pour satisfaire aux conditions mises par le paragraphe 11 de la résolution 1521 (2003) à la levée des mesures visant le bois imposées au pa ragraphe 10 de la résolution 1521 (2003) ont été opérées, Prenant note de l’Examen des concessions forestières qui vient de s’achever et accueillant avec satisfaction le rapport du Comité chargé de l’Examen des concessions forestières, Se félicitant des progrès accomplis par le Gouvernement national de transition du Libéria dans la formation des responsables des mines de diamants, mais notant avec une grave préoccupation la multiplication des activités d’exploitation minière sans licence et d’exportations illégales de diamants ainsi que le manque de transparence ayant présidé à la conclusion par le Gouvernement national de transition du Libéria de l’accord octroya nt des droits exclusifs d’exploitation minière à une seule entreprise, Notant avec préoccupation que le Gouvernement national de transition du Libéria n’a guère fait de progrès s’agissant de se doter de systèmes transparents de gestion financière qui permettent de veill er à ce que les recettes publiques ne soient utilisées pour attiser les conflits ou de tout e autre manière contraire aux résolutions du Conseil, mais qu’elles le soient à de s fins légitimes dans l’intérêt de la population libérienne, et notamment aux fins du développement, Prenant note des discussions en cours concernant un Plan d’action pour la gouvernance économique du Libéria, tendant à assurer la mise en œuvre rapide de l’Accord général de paix et à hâter la le vée des mesures imposées par la résolution 1521 (2003), et entendant examiner le Plan d’action, s’il y a lieu, Soulignant que, malgré la fin de l’opération de démobilisation et de désarmement, des difficultés non négligeabl es empêchent encore de mener à terme l’opération de réinsertion et de rapatriement des anciens combattants et de restructuration du secteur de la sécurité, ainsi que d’instaurer et de maintenir la stabilité au Libéria et dans la sous-région, Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , sur la base de l’évaluation faite plus haut des progrès accomplis par le Gouvernement national de transition du Libéria en vue de satisfaire aux conditions mises à la levée des mesures imposées par sa résolution 1521 (2003), de reconduire les mesures imposées aux diamants par le paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) pour une nouvelle période de six mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 2. Prie instamment le Gouvernement national de transition du Libéria de redoubler d’efforts, avec l’appui de la MINUL, pour exercer son autorité sur les 0539327f.doc 3 S/RES/1607 (2005) zones productrices de diamant, et instituer un régime officiel, transparent et susceptible de vérification internationale, de certificats d’origine gouvernant le commerce des diamants bruts en vue d’adhérer au Processus de Kimberley; 3. Se déclare à nouveau prêt à lever toutes les mesures imposées par sa résolution 1521 (2003) dès lors que les objectifs énoncés aux paragraphes 5, 7 et 11 de sa résolution 1521 (2003) auront été atteints; 4. Demande au Gouvernement national de transition du Libéria de redoubler d’efforts sans tarder pour réform er l’Office des forêts, mettre en œuvre l’Initiative du Libéria pour les forêts et mettre en application les recommandations de réforme du Comité chargé de l’Examen des concessions forestières qui garantiront la transparence de la gestion des forêts, la durabilité de celle-ci et la responsabilisation des intervenants, et iront dans le sens de la levée des sanctions édictées au paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003); 5. Invite le Gouvernement national de transition du Libéria à envisager de solliciter, avec l’aide de partenaires intern ationaux et pour une durée déterminée, les avis d’experts extérieurs indépendants sur la gestion des ressources en diamants et en bois du Libéria, afin d’accroître la c onfiance des investisseurs et de s’assurer encore le concours des donateurs; 6. Note que les mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) demeurent en vigueur pour empêcher l’ex-Président Charles Taylor, les membres de sa famille immédiate, les haut s responsables de l’ancien régime Taylor et d’autres proches alliés et associés d’utiliser des fonds et biens qu’ils ont détournés pour faire obstacle au rétablissement de la paix et de la stabilité au Libéria et dans la sous-région, et redit qu’il entend revoir ces mesures au moins une fois par an; 7. Réaffirme qu’il envisagera la possibilité et les modalités d’une mise à la disposition du Gouvernement libérien des fonds, des autres avoirs financiers et des ressources économiques gelés en applicati on du paragraphe 1 de sa résolution 1532 (2004) une fois que le Gouvernement libérien aura mis en place des mécanismes de comptabilité et de contrôle transparents ga rantissant que le sens des responsabilités préside à l’emploi des recettes publiques directement au bénéfice des Libériens; 8. Souligne qu’il est préoccupé par le fait que le Gouvernement national de transition du Libéria n’a pris aucune mesure pour honorer les obligations mises à sa charge par le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et demande au Gouvernement d’agir dans ce sens immédiatement, en particulier en prenant les textes internes nécessaires, avec l’appui technique des États Membres; 9. Note également que les mesures visant les armes, les voyages et le bois d’œuvre édictées aux paragraphes 2, 4 et 10, respectivement, de la résolution 1521 (2003) et reconduites au paragraphe 1 de sa résolution 1579 (2004) restent en vigueur jusqu’au 21 décembre 2005; 10. Prie instamment la MINUL de redoubler d’effo rts, comme le prescrit la résolution 1509 (2003), pour aider le Gouvernement national de transition du Libéria à rétablir son autorité sur l’ensemble du pays, y compris les zones productrices de diamants et de bois, et à rétablir la véritable administration des ressources naturelles; 4 0539327f.doc S/RES/1607 (2005) 11. Réaffirme qu’il importe que la MINUL, ag issant dans les limites de ses moyens, de ses zones de déploiement et de son mandat, seconde le Gouvernement national de transition du Libéria, le Comité créé en application du paragraphe 21 de sa résolution 1521 (2003) (ci-après « le Comité ») et le Groupe d’experts, dans les fonctions suivantes : a) Contrôler l’application des mesures édictées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003) selon le paragraphe 23 de cette résolution; b) Appuyer les efforts déployés par le Gouvernement national de transition du Libéria pour empêcher que ces mesures ne soient violées et rendre compte de toute violation; c) Recueillir, le cas échéant, les arme s et tous matériels connexes apportés au Libéria en violation des mesures imposées par les États en application du paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et , s’il y a lieu, détruire ces armes et matériels connexes; d) Aider le Gouvernement national de transition du Libéria à surveiller le recrutement et les déplacements des anciens combattants, et à communiquer toute information utile au Groupe d’experts et au Comité, afin de réduire la possibilité que les anciens combattants entravent le processus de paix ou provoquent de nouveau l’instabilité au Libéria et dans la sous-région; e) Mettre au point, avec le concours de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et d’autres partenaires internationaux, une stratégie pour consolider un cadre juridique national comme le prescrit la résolution 1509 (2003), y compris pour que le Gouvernement national de transition du Libéria applique les mesures édictées au paragr aphe 1 de la résolution 1532 (2004); 12. Invite la MINUL et les Missions des Nations Unies en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire à intensifier leur coopéra tion dans les limites de leurs moyens, de leurs zones de déploiement et de leurs manda ts respectifs, afin de suivre le trafic d’armes et le recrutement de mercenaires dans la sous-région; 13. Demande à nouveau à la communauté intern ationale de s donateurs d’apporter son concours au processus de paix, notamment au programme de réinsertion des anciens combattants et de reconstruction, de contribuer généreusement aux appels humanitaires globaux, de verser aussi tôt que possible les contributions annoncées à la Conférence pour la reconstruction du Libéria tenue à New York les 5 et 6 février 2004 et de répondre aux besoins financiers, administratifs et techniques du Gouvernement national de transition du Libéria, et en particulier d’aider celui-ci à satisfaire aux conditions visées au paragraphe 3 ci-dessus, de sorte que les mesures d’interdic tion puissent être levées dès que possible; 14. Décide de reconduire le Groupe d’experts créé en application de sa résolution 1579 (2004) pour une nouvelle période prenant fin le 21 décembre 2005, et de lui confier les tâches suivantes : a) Effectuer une mission d’évaluation de suivi au Libéria et dans les États voisins, afin d’enquêter et d’établir un rapport sur l’application des mesures imposées par la résolution 1521 (2003) et sur toutes violations desdites mesures, comportant notamment toutes informations utiles pour la dénonciation, par le Comité, des individus visés à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolutio n 1532 (2004), ainsi que des indications sur 0539327f.doc 5 S/RES/1607 (2005) les diverses sources de financement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004); c) Évaluer les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions mises à la levée des mesures édictées par la résolution 1521 (2003); d) Évaluer les incidences humanitaires et socioéconomiques des mesures édictées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003); e) Faire rapport au Conseil, par l’ intermédiaire du Comité, le 7 décembre 2005 au plus tard, sur toutes les questions visées au présent paragraphe et communiquer éventuellement au Comité des mises à jour informelles avant cette date, en particulier sur le s progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions mises à la levée des mesures édictées aux paragraphes 6 et 10 de la résolution 1521 (2003); f) Coopérer avec d’autres groupes d’ experts compétents, notamment celui qui a été créé pour la Côte d’Ivoire en application de la résolution 1584 (2005) du 1 er février 2005; 15. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de nommer, dès que possible, cinq experts au maximum justifiant de toutes les compétences voulues concernant en particulier les armes, le bois, les diamants, les questions d’ordre financier, humanitaire et socioéconomique et toutes autres questions pertinentes, en faisant fond, autant que possible, sur les compétences des membres du Groupe d’experts créé par la réso lution 1579 (2004), et le prie en outre de prendre les dispositions voulues, sur le pl an financier et en matière de sécurité, pour épauler le Groupe dans ses travaux; 16. Demande à tous les États et au Gouvernement national de transition du Libéria de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts ; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1608 (2005)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1608%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1608 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 22 juin 2005 Français Original: anglais 05-39558 (F) 220605 220605 *0539558* Résolution 1608 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5210e séance, le 22 juin 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1542 (2004) et 1576 (2004) et rappelant sa résolution 1529 (2004), les déclarations de son président sur la question, ainsi que le rapport du Conseil de sécurité sur sa mission en Haïti, du 13 au 16 avril 2005 (S/2005/302), Réaffirmant également son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale d’Haïti, Soulignant que des élections libres et ouvertes à tous les partis politiques qui ont renoncé à la violence, avec la pa rticipation la plus large possible de la population haïtienne, doivent se tenir en 2005 se lon le calendrier arrêté, les autorités démocratiquement élues devant entrer en fonctions le 7 février 2006, Affirmant qu’il est résolu à créer un environnement sûr et stable dans lequel les opérations électorales puissent se dérouler, Condamnant toute violation des droits de l’homme, y compris le non- respect de la légalité et les détentions préventives prolongées, et demandant instamment au Gouvernement de transition de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour mettre fin à l’impunité et asseoir l’état de droit, notamment en continuant à mettre en œuvre la réforme de la Police nationale haïtienne, de l’appareil judiciaire et de l’ administration pénitentiaire, Réaffirmant combien il importe, dans les opéra tions de maintien de la paix et dans les activités de consolidation de la paix au lendemain des conflits, de disposer de connaissances spécialisées sur les problèmes liés au sexisme, ainsi qu’il est dit dans la résolution 1325 (2000), et rappelant qu’il faut s’attaquer à la violence contre les femmes et les enfants, et engage ant la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) ainsi que le Gouvernement de transition d’Haïti, à s’occuper activement de ces questions, Soulignant que la pauvreté généralisée est une cause profonde majeure des troubles en Haïti et que le pays ne connaîtr a pas véritablement la stabilité tant qu’il n’aura pas consolidé son économie, notamment à la faveur d’une stratégie à long terme de développement durable et de renforcement des institutions, 2 0539558f.doc S/RES/1608 (2005) Se félicitant de ce que le Gouvernement de transition, le PNUD et la MINUSTAH ont arrêté un programme nationa l de désarmement, démobilisation et réinsertion et réinsertion et soulignant que de sa mise en œuvre dépendra le succès de l’entreprise élargie de stabilisation, Rappelant que la sécurité, la réconcilia tion politique et l’entreprise de reconstruction économique demeurent essentiels pour la stabilité en Haïti, Notant qu’il incombe au peuple haïtie n d’assurer la stabilité, le développement socioéconomique et l’ordre public, Considérant que la situation en Haïti continue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la section 1 du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, établi dans la résolution 1542 (2004), jusqu’au 15 février 2006, dans l’intention de le proroger pour des périodes additionnelles; 2. Accueille avec satisfaction le rapport (S/2005/313) du Secrétaire général sur la MINUSTAH, en date du 19 mai 2005, et approuve les recommandations ci- après qu’il y formule aux paragraphes 44 à 52 : a) Augmentation temporaire des effect ifs militaires actuellement autorisés de la MINUSTAH, consistant en 750 soldats, durant la période électorale et la période de transition politique qui suivra, en vue de créer une force de réaction rapide en Haïti qui assurera une sécurité accrue, en particulier à Port-au-Prince et alentour; b) Augmentation des effectifs consista nt en 50 officiers en vue de créer un nouveau quartier général de secteur à Port-a u-Prince, étant entendu que la Mission maximisera à tous les niveaux la coordina tion entre la composante militaire et la composante police afin d’assurer des opérations efficientes et mieux intégrées, notamment en affectant, le cas échéant, des membres de la police civile des Nations Unies à ce quartier général; c) Augmentation temporaire, durant la période électorale et la période de transition politique qui suivra, des effectifs actuels de la police civile de la Mission, consistant en 275 personnes, afin d’assurer une sécurité accrue; d) Évaluation de l’appareil judiciaire et du système pénitentiaire haïtiens visant notamment à étudier les possib ilités d’obtenir un appui accru de la communauté internationale et un rôle plus actif de la Mission, qui devra être présentée au Conseil de sécuri té dans les meilleurs délais; 3. Décide que la MINUSTAH comportera, à titre temporaire, un contingent d’un maximum de 7 500 militaires de tous les rangs et d’un maximum de 1 897 policiers civils. Prie le Secrétaire général d’élaborer, en temps voulu, une stratégie de diminution progressive des forces de la MINUSTAH au cours de la période postélectorale, en fonction de la situation sur le terrain; 4. Prie le Secrétaire général de l’informer du plan général tendant à assurer le succès des élections, notamment l’insc ription des électeurs, la sécurité, la logistique, l’instruction civique, l’observation et des données budgétaires détaillées; 0539558f.doc 3 S/RES/1608 (2005) demande instamment aux autorités haïtiennes de déve lopper et accélérer les efforts visant à assurer le bon déroulement des élections; et exhorte les donateurs internationaux à fournir les ressources nécessaires pour appuyer les opérations électorales; 5. Prie aussi le Secrétaire général de lui présenter un plan de réforme de la Police nationale haïtienne, élaboré par la MINUSTAH et par les autorités haïtiennes, indiquant les effectifs prévus, les norm es, le calendrier d’application et les ressources nécessaires; 6. Demande à la MINUSTAH de consacrer ses moyens, y compris la police civile, à accroître la sécurité et la protection durant la période électorale, et notamment de réexaminer, selon que de besoin, les règles d’engagement des agents de la police civile; 7. Demande à la MINUSTAH et aux autorité s haïtiennes de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la meilleur e coordination entre la police civile de la Mission et la Police nationale haïtienne; 8. Réaffirme que la MINUSTAH a le pouvoir de soumettre à des contrôles de sécurité et d’agr éer les membres actuels de la Po lice nationale haïtienne et ceux qui sont sur le point d’être recrutés, et demande instamment au Gouvernement de transition de veiller à ce qu’aucun policier haïtien ne puisse exercer ses fonctions sans avoir été agréé et à ce que les auto rités haïtiennes tiennent compte, à tous les échelons, et sans retard, des conseils et r ecommandations techniques formulés par la Mission; 9. Demande à la MINUSTAH de faire en sorte que la Cellule civilo- militaire d’analyse conjointe soit opérationnelle dès que possible en vue de réunir les informations disponibles et de les rendre mieux exploitables par les composantes militaire, policière et civile de la Mission; et demande aussi que l’aviation de la MINUSTAH soit utilisée de manière effici ente et efficace pour appuyer les opérations de sécurité; 10. Demande instamment au Gouvernement de transition d’enquêter de manière approfondie et transparente sur les cas de violations des droits de l’homme, en particulier les affaires dans lesque lles des membres de la Police nationale haïtienne seraient impliqués; demande qu’à titre d’appui à ces enquêtes, la MINUSTAH rende la brigade compétente spéciale d’enquête opérationnelle dès que possible; 11. Se félicite de l’ouverture le 7 avril 2005 du « dialogue national » par le Gouvernement de transition et souligne que ce dialogue doit favoriser à long terme l’objectif de réconciliation nati onale et à court terme la tenue d’élections crédibles ouvertes à tous; demande instamment au Gouvernement de redoubler d’efforts en faveur de ce processus essentiel et invite tous les Haïtiens à participer à ce dialogue sans retard; 12. Demande instamment au Gouvernement de tran sition et à la MINUSTAH de commencer immédiatement à mettre effectivement en œuvre le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion et demande à tous les États Membres de fournir en temps voulu les moyens financie rs humains et techniques nécessaires à cette fin; 4 0539558f.doc S/RES/1608 (2005) 13. Lance de nouveau un appel aux institutions fina ncières internationales et aux donateurs pour qu’ils décaissent rapidement les contributions qu’ils ont annoncées par lors de la Conférence internationale des donateurs pour Haïti tenue en juillet 2004; soutient la Conférence de donateurs de suivi de celle de Cayenne qui doit se tenir les 16 et 17 juin 2005 à Montréal; et demande à tous les donateurs de continuer d’apporter leur soutien à Haïti; 14. Prie la MINUSTAH de renforcer sa ca pacité d’appliquer des projets à impact rapide; et préconise une coordination plus poussée entre les différents acteurs du développement en Haïti dans le se ns d’une efficacité accrue de l’action de développement; 15. Invite les institutions de Bretton Wood s à étudier la question de la viabilité de la dette et les conséquences pour Haïti de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés; 16. Demande instamment à la MINUSTAH d’arrêter et d’appliquer d’urgence une stratégie dynamique de communication et de relations publiques en vue de faire mieux comprendre à la population haïtienne son mandat et son rôle en Haïti; 17. Accueille avec satisfaction les efforts déployés par la MINUSTAH pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels instituée par le Secrétaire général et pour veiller à ce que son personnel se conforme pleinement au Code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer de pr endre toutes les mesures nécessaires à cet égard et d’en informer le Conseil; et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents de prendre les mesures préventives et disciplinaires nécessaires afin que ces actes fassent l’objet d’enquêtes appropriées et soient sanctionnés lorsqu’ils impliquent leur personnel; 18. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport sur la mise en œuvre effective du mandat de la MINUSTAH au moins tous les trois mois; demande au Secrétariat de lui rendre comp te régulièrement de l’état des préparatifs électoraux, y compris en lui fournissant des données chiffrées sur l’enregistrement des partis et l’inscription des électeurs et autres données utiles; 19. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1609 (2005)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1609%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1609 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 24 juin 2005 05-39862 (F) *0539862* Résolution 1609 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5213e séance, le 24 juin 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, Rappelant également ses résolutions 1561 (2004) du 17 septembre 2004 sur la situation au Libéria et 1562 (2004) du 17 septembre 2004 sur la situation en Sierra Leone, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/ 2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III) et l’Accord signé le 6 avr il 2005 à Pretoria (Acc ord de Pretoria), Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 17 juin 2005 (S/2005/398 et S/2005/398/Add.1) et de son rapport du 2 mars 2005 sur la coopération entre la Mission des Nations Un ies en Sierra Leone, la Mission des Nations Unies au Libéria et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, et la possibilité pour ces missions de mener des opérations frontalières (S/2005/135), Se déclarant gravement préoccupé de constater que la situation continue de se détériorer sur le plan de la sécurité et sur le plan humanitaire, en particulier après les événements dramatiques survenus dans l’ouest du pays , Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le mandat de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent sera prorogé, dans ce cas précis, pour une période de sept mois jusqu’au 24 janvier 2006; 2 0539862f.doc S/RES/1609 (2005) 2. Décide que l’ONUCI s’acquittera du mandat suivant à compter de la date de l’adoption de la présente résolution : Observation de la cessation de s hostilités et des mouvements de groupes armés a) Observer et surveiller l’applicatio n de la déclaration conjointe de fin de guerre en date du 6 avril 2005 et de l’acc ord de cessez-le-feu global du 3 mai 2003, prévenir dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement toute action hostile, en particulier dans la Zone de conf iance, et enquêter sur les violations du cessez-le-feu; b) Assurer la liaison avec les Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et les éléments militaires des Forces nouvelles afin de promouvoir, en coordination avec les forces françaises, le rétablissement de la confiance entre toutes les forces ivoiriennes en présence; c) Aider le Gouvernem ent de réconciliation natio nale à surveiller les frontières, en prêtant une attention particulière à la situation des réfugiés libériens et à tous mouvements transfrontières de combattants; Désarmement, démobilisation, réinsertion, rapatriement et réinstallation d) Aider le Gouvernem ent de réconciliation nati onale à procéder au regroupement de toutes les forces ivoirie nnes en présence, et aider à assurer la sécurité des sites de désarmement, de cantonnement et de démobilisation de ces dernières; e) Apporter son concours au Gouvernement de réconciliation nationale dans la mise en œuvre du programme nationa l de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants, en prêtan t spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants; f) Coordonner étroitement avec les Mi ssions des Nations Unies en Sierra Leone et au Libéria la mise en œuvre d’un programme de rapatriement librement consenti et de réinstallation des ex-comba ttants étrangers, en prêtant spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants, pour appuyer les efforts déployés par le Gouvernement de réconciliation nationale et en coopération avec les gouvernements conc ernés, les institutions fi nancières internationales compétentes, les organismes internationaux de développement et les pays donateurs; g) Veiller à ce que les programmes visés aux alinéas e) et f) tiennent compte de la nécessité d’une démarche régionale coordonnée; h) Mettre en sûreté, neut raliser ou détruire les ar mes, munitions et autres matériels militaires remis par les ex-combattants; Désarmement et démantèlement des milices i) Aider le Premier Ministre du Gouvernement de réconciliation nationale à élaborer le plan d’action de désarmement et de démantèlement des milices visé à l’article 4 de l’Accord de Pretoria et à en surveiller la mise en œuvre; j) Mettre en sûreté, neut raliser ou détruire la tota lité des armes, munitions et autres matériels militaires remis par les milices; 0539862f.doc 3 S/RES/1609 (2005) Protection du personnel des Nations Unies, des institutions et des civils k) Assurer la protection du personnel, des installations et du matériel des Nations Unies, assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement de réconciliation nationale, protéger les ci vils en danger immédiat de violence physique, dans la limite de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités; l) Contribuer à assurer, en coordina tion avec les autorités ivoiriennes et sud-africaines, la sécurité des membres du Gouvernement de réconciliation nationale; Surveillance de l’embargo sur les armes m) Surveiller le respect des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) en coopération av ec le Groupe d’experts établi par la résolution 1584 (2005) et, en tant que de besoin, avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) et les gouvernements concernés, y compris en inspectant autant qu’elle l’estime nécessaire et sans préavis, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports, aéroports, terrai ns d’aviation, bases militaires et postes frontière en Côte d’Ivoire; n) Recueillir, comme il conviendra, le s armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de la Côte d’Ivoire constituerait une violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et disposer de ces armes et matériels d’une manière appropriée; Appui aux opérations humanitaires o) Faciliter la libre circulation des personnes et des biens et le libre acheminement de l’aide humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires, et en tenant compte des besoins spéciaux des groupes vulnérables, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées; Appui au redéploiement de l’administration p) Avec le concours de l’Union africaine, de la CEDEAO et des autres partenaires internationaux, aider le G ouvernement de réconciliation nationale à rétablir l’autorité de l’État partout en Côte d’Ivoire ainsi que les institutions chargées du relèvement social et économi que, qui sont essentielles au relèvement social et économique du pays; Appui à l’organisation d’élections ouvertes à tous, libres, justes et transparentes q) Avec l’appui de l’Union africaine, de la CEDEAO et des autres partenaires internationaux, offrir au Gouver nement de réconcilia tion nationale, à la Commission électorale indépendante et aux autres organismes ou instituts compétents toute l’assistance technique nécessaire en vue d’organiser des élections présidentielles et législatives ouvertes à tous , libres, justes et transparentes dans les délais prévus par la Constitution de la République de Côte d’Ivoire; 4 0539862f.doc S/RES/1609 (2005) r) Apporter, autant que de besoin, de s informations techniques, des conseils et une assistance au Haut Représentant visé au paragraphe 7 de la résolution 1603 (2005) du 3 juin 2005; s) Contribuer, dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement, à la sécurité des zones où seront conduites les opérations de vote; Assistance dans le domaine des droits de l’homme t) Contribuer à la promotion et à la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire en prêtant une attention particu lière aux actes de violence commis contre les enfants et les femmes, surveiller et aide r à enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité, et tenir le Comité du Conseil de sécurité établi par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé de l’évolution de la situation à cet égard; Information u) Faire comprendre le processus de paix et le rôle de l’ONUCI aux collectivités locales et aux parties, grâce à la capacité d’information de la mission, notamment sa capacité de radiodiffusion; v) Assurer la surveillance des médias ivoiriens, s’agissant en particulier de tous cas d’incitation par les médias à la ha ine, à l’intolérance et à la violence, et tenir le Comité du Conseil de sécurité établi par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé de la situation à cet égard; Ordre public w) Aider le Gouvernement de réco nciliation nationale, en concertation avec l’Union africaine, la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir une présence policière civile partout en Côte d’Ivoire et conseiller le Gouvernement de réconciliation nationale pour la réorganisation des services de sécurité intérieure, et aider les parties ivoiriennes à appliquer des mesures temporaires et transitoires dans le nord du pays, telles que prévues au paragraphe 6 de l’Accord de Pretoria; x) Aider le Gouvernement de réco nciliation nationale, en concertation avec l’Union africaine, la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir l’autorité de la justice et l’état de droit partout en Côte d’Ivoire; 3. Autorise , pour la période précisée au paragraphe 1 ci-dessus, l’augmentation de la composante militaire de l’ONUCI à hauteur de 850 personnes supplémentaires, ainsi que l’augmentation de la composante police civile à hauteur d’un maximum de 725 membres du personnel civil, dont trois unités de police constituées, et des autres membres du personnel civil nécessaires; 4. Autorise le Secrétaire général à prendre toutes les mesures nécessaires pour appliquer comme il se doit les mesures pertinentes envisagées aux paragraphes 19 à 23 et 76 b) à e) de son rapport sur la coopération entre la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MI NUSIL), la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et la possibilité pour ces missions de mener des opérations frontalières, daté du 2 mars 2005 (S/2005/135), sous réserve de l’accord des pays qui fournissent des contingents et, 0539862f.doc 5 S/RES/1609 (2005) s’il y a lieu, des gouvernements concernés et sans préjudice de l’exécution des mandats de ces missions des Nations Unies; 5. Prie le Secrétaire général de solliciter l’accord des pays qui fournissent du personnel des forces militaires et de la police civile à la MINUL, à la MINUSIL et à l’ONUCI en vue du redéploiement à titr e temporaire de ce personnel selon que de besoin pour renforcer une des trois missions susvisées, s’il y a lieu, en tenant compte de la nécessité d’assurer l’exécution effective des mandats actuels de ces missions; 6. Autorise , sous réserve des mesures préalables nécessaires visées aux paragraphes 4 et 5 ci-dessus, y compris l’accord des pays qui fournissent des contingents et, s’il y a lieu, des gouvern ements concernés, le redéploiement temporaire du personnel militaire et de la police civile entre la MINUL, la MINUSIL et l’ONUCI afin de faire face aux défis qui ne peuvent être relevés dans le cadre de l’effectif total autorisé d’une mission donnée, dans le respect des conditions ci-après : a) Le Secrétaire général informera le Conseil de sécurité à l’avance de son intention de procéder à un tel redéploiement, y compris l’ampleur et la durée de celui-ci, étant entendu que l’exécution du renforcement susvisé exigera une décision en ce sens du Conseil de sécurité; b) Les forces redéployées continuero nt d’être imputées au plafond autorisé pour le personnel militaire et civil de la mi ssion de laquelle elles sont transférées et ne seront pas imputées au plafond de la mission à laquelle elles sont transférées; c) Aucun de ces transferts ne pour ra entraîner une augmentation quelconque des plafonds totaux combinés pour le personnel militaire et civil déployé au sein de l’ONUCI, de la MINUSIL et de la MINUL tels qu’ils ont été fixés par le Conseil de sécurité dans les mandats respectifs des trois missions; d) Aucun de ces transferts n’aura pour effet de proroger la période de déploiement du personnel déployé en vertu du mandat de la mission originale, à moins que le Conseil de sécurité n’en décide autrement; 7. Décide de réexaminer d’ici au 31 décembre 2005 le niveau des effectifs de l’ONUCI, y compris la composante police civile, à la lumière de la situation en Côte d’Ivoire après les prochaines électi ons générales et en fonction des tâches restant à accomplir, dans la perspective d’une réduction plus poussée, le cas échéant; 8. Autorise l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat, dans les limites de ses capaci tés et dans les zones de déploiement de ses unités; 9. Prie l’ONUCI d’exécuter son mandat en étroite coopération avec les missions des Nations Unies en Sierra Leone et au Libéria, en particulier en ce qui concerne la prévention des mouvements d’armes et de combattants à travers leurs frontières communes et la mise en œuvre des programmes de désarmement et de démobilisation; 10. Souligne qu’il importe d’intégrer une démarche soucieuse de l’égalité des sexes dans les opérations de maintien de la paix et la consolidation de la paix après 6 0539862f.doc S/RES/1609 (2005) les conflits et de disposer des compét ences nécessaires dans ce domaine, et engage l’ONUCI à s’occuper activement de cette question; 11. Salue les efforts entrepris par l’ONUCI pour appliquer la politique de tolérance zéro décidée par le Secrétaire général à l’égard des actes d’exploitation ou d’abus sexuels et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Conseil informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives qui s’imposent, y compris en menant des campagnes de sensibilisation préalablement aux déploi ements, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 12. Autorise les forces françaises, à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, à user de tous les moyens nécessaires pour soutenir l’ONUCI, conformément à l’accord conclu entre l’ONUCI et les autorités françaises, et, en particulier, à : – Contribuer à la sécurité générale de la zone d’activité des forces internationales; – Intervenir, à la demande de l’ONUCI, pour soutenir des éléments de cette dernière dont la sécurité serait menacée; – Intervenir, en consultation avec l’ONUCI, en cas d’éventuelles actions belligérantes, si les conditions de sécur ité l’exigent, en dehors des zones de déploiement de l’ONUCI; – Aider à protéger les civils dans les zones de déploiement de ses unités; – Contribuer à la surveillance de l’emba rgo sur les armes étab li par la résolution 1572 (2004) conformément aux paragra phes 2 et 3 de la résolution 1584 (2005); 13. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1610 (2005)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1610%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1610 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2005 05-40488 (F) *0540488* Résolution 1610 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5219e séance, le 30 juin 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, Affirmant la volonté de tous les États de respecter la souveraineté, l’indépendance politique et l’intégrité territorial e de la Sierra Leone, Soulignant l’importance que revêt un appui suivi de l’Organisation des Nations Unies et de la communauté internationale pour la sécurité à long terme et le développement de la Sierra Leone, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 26 avril 2005 (S/2005/273) et notant en les approuvant les observations que celui-ci y formule au paragraphe 65 sur le calendrier de réducti on des effectifs de la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) et a ux paragraphes 63 et 64 sur la nécessité d’une forte présence du système des Nations Unies en Sierra Leone après le retrait de la MINUSIL, Saluant l’action de la Commission Vérité et réconciliation en Sierra Leone et encourageant le Gouvernement sierra-léonais à assurer une large diffusion du rapport de la Commission et de la réaction du Gouvernement à celui-ci, Se félicitant de l’œuvre fondamentale accomplie par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, notant que celui-ci apporte un concours capital à l’avènement de l’état de droit en Sierra Leone, et soulignant à cet égard qu’il importe de s’assurer que toutes les personnes accusées par le Tri bunal soient déférées à celui-ci afin de renforcer la stabilité de la Sierra Leone et de la région et de mettre fin à l’impunité, et encourageant tous les États à c oopérer pleinement avec le Tribunal, Constatant que la situation en Sierra Leone constitue encore une menace pour la paix et la sécurité inte rnationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSIL pour une période finale de six mois jusqu’au 31 décembre 2005; 2 0540488f.doc S/RES/1610 (2005) 2. Prie le Secrétaire général de parachever la planification nécessaire en vue d’une présence intégrée appropriée du système des Nations Unies en Sierra Leone, comme recommandé aux paragraphes 63 et 64 du rapport du Secrétaire général, dotée de la capacité et de la compétence requises pour coordonner les activités des organismes, fonds et progra mmes des Nations Unies, coopérer avec la communauté des donateurs et continuer à soutenir les efforts du Gouvernement sierra-léonais en vue de la consolidation de la paix et du développement à long terme, après le retr ait de la MINUSIL; 3. Encourage la MINUSIL et l’équipe de pays des Nations Unies en Sierra Leone à continuer de collaborer étroiteme nt pour assurer une transition sans heurt du maintien de la paix à la consolidation de la paix, notamment par la mise en œuvre de leur plan commun de transition; 4. Rappelle que les forces de sécurité sierra-léonaises assumeront la responsabilité entière et effective de la sécur ité dans le pays après le retrait de la MINUSIL; 5. Souligne aussi qu’il importe d’assurer efficacement la sécurité du Tribunal spécial pour la Sierra Leone après le retrait de la MINUSIL et prie le Secrétaire général de formuler aussitôt que possible des recommandations à cet effet au Conseil de sécurité; 6. Prie instamment le Gouvernement sierra-léonais de poursuivre son action en vue de mettre en place une force de police, une armée, un système pénitentiaire et un appareil judiciaire indépendant qui soient efficaces, viables et d’un coût abordable, de continuer à favoriser la bonne gouvernance et de renforcer les mécanismes existants pour venir à bout de la corruption, et encourage les donateurs et la MINUSIL, agissant conformément à s on mandat, à apporter une assistance au Gouvernement à cet égard et à l’aider à rétablir les services publics dans l’ensemble du pays; 7. Encourage les missions des Nations Unies dans la région à poursuivre les efforts qu’elles mènent en vue de promouvoir la coopération entre elles, surtout en ce qui concerne la prévention des mouvement s d’armes et de combattants à travers les frontières et la mise en œuvre des programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion; 8. Se félicite des efforts entrepris par la MINUSIL pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire géné ral à l’égard de tout acte d’exploitation sexuelle et pour faire en sorte que son pers onnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrét aire général de continuer à prendre toute mesure nécessaire à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives appropriées, notamment en dispensant une formation aux fins de sensibilisation avant le déploiement, ainsi que des mesures disciplinaires et toutes autres dispositions pour que ces acte s fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 9. Se réjouit de ce que le Secrétaire généra l compte surveiller de près la situation en Sierra Leone en matière de sécurité, sur les plans politique et humanitaire et dans le domaine des droits de l’homme, et lui faire rapport après 0540488f.doc 3 S/RES/1610 (2005) avoir dûment consulté les pays fournissant des contingents et le Gouvernement sierra-léonais; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1611 (2005)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1611%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1611 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 7 juillet 2005 05-41180 (F) *0541180* Résolution 1611 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5223e séance le 7 juillet 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et principes de la Charte des Nations Unies et ses propres résolutions pertinentes, en particulier ses résolutions 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et 1566 (2004) du 8 octobre 2004, Réaffirmant la nécessité de lutter par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, contre les menace s que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, 1. Condamne sans réserve les attentats terro ristes perpétrés à Londres le 7 juillet 2005 et considère tout acte de terr orisme comme une menace à la paix et à la sécurité; 2. Exprime sa profonde sympathie et ses condoléances aux victimes de ces attentats terroristes et à leur famille ainsi qu’au peuple et au Gouvernement du Royaume-Uni; 3. Demande instamment à tous les États de coopérer activement, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de la résolution 1373 (2001), aux efforts visant à trouver et traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commandita ires de ces actes barbares; 4. Exprime sa volonté inébranlable de lutter contre le terrorisme, conformément aux responsab ilités que lui confère la Charte des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1612 (2005)
IntituléLes enfants dans les conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1612%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1612 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juillet 2005 05-43960 (F) *0543960* Résolution 1612 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5235e séance le 26 juillet 2005 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000, 1379 (2001) du 20 novembre 2001, 1460 (2003) du 30 janvier 2003 et 1539 (2004) du 22 avril 2004, qui constituent un cadre général pour la protection des enfants touchés pa r les conflits armés, Tout en prenant note des progrès accomplis dans le sens de la protection des enfants touchés par les conflits armés, en particulier dans les domaines de la sensibilisation du public et de l’élabor ation de règles et normes, demeurant profondément préoccupé par l’ absence de progrès sur le terrain, où les belligérants continuent de violer impunément les dispositions du droit international relatives aux droits et à la protection des en fants dans les conflits armés, Soulignant que c’est aux gouvernements qu’il incombe au premier chef d’offrir à tous les enfant s touchés par les conflits ar més une protection et des secours efficaces, Rappelant la responsabilité qu’ont tous les États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre quiconque est responsable de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes odieux commis sur la personne d’enfants, Convaincu que la protection des enfants dans les conflits armés devrait constituer un volet important de toute st ratégie d’ensemble de règlement des conflits, Rappelant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, qu’il est résolu à s’attaquer à la question générale de l’impact des co nflits armés sur les enfants, Soulignant sa détermination à fair e respecter ses résolutions et les autres règles et normes internationales relatives à la pr otection des enfants en période de conflit armé, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 9 février 2005 (S/2005/72) et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet de se prononcer en droit sur le point de savoir si les situations visées dans le rapport du Secrétaire général sont ou non des conf lits armés au sens des Conventions de 2 0543960f.doc S/RES/1612 (2005) Genève et des Protocoles additionnels auxdites conventions, et qu’elle ne préjuge pas le statut juridique des pa rties non étatiques en présence, Gravement préoccupé par les liens avérés qui existent entre l’emploi d’enfants soldats en violation du droit international applicable et le trafic illicite d’armes légères et soulignant la nécessité pour tous les États de prendre des mesures pour prévenir et faire cesser ce trafic, 1. Condamne fermement le recrutement et l’emploi d’enfants soldats par les parties à un conflit armé en violation de s obligations interna tionales mises à leur charge, ainsi que toutes autres violations et tous autres sévices commis sur la personne d’enfants en période de conflit armé; 2. Prend note du plan d’action présenté par le Secrétaire général tendant à mettre en place le mécanisme de surveillance et de communication de l’information sur les enfants et les conflits armés demandé au paragraphe 2 de sa résolution 1539 (2004) et, à cet égard : a) Souligne que ce mécanisme sera chargé de recueillir et communiquer rapidement des informations objectives, exactes et fiables sur le recrutement et l’emploi d’enfants soldats en violation du droit international applicable ainsi que sur les autres violations et sévices commis su r la personne d’enfants en période de conflit armé, et de rendre compte au groupe de travail visé au paragraphe 8 de la présente résolution; b) Souligne aussi que ce mécanisme devra fonctionner avec la participation et la coopération des gouvernements et des acteurs concernés de l’Organisation des Nations Unies et de la société civile, y compris au niveau des pays; c) Précise que toutes mesures prises par les organismes des Nations Unies dans le cadre du mécanisme de surveillance et de communication de l’information doivent viser à soutenir et compléter, le cas échéant, les prérogatives des gouvernements en matière de protection et de réadaptation; d) Précise aussi que tout dialogue ét abli dans le cadre du mécanisme de surveillance et de communication de l’in formation par des organismes des Nations Unies avec des groupes armés non étatiques en vue d’assurer la protection des enfants et d’avoir accès à ces derniers doit s’inscrire dans le cadre du processus de paix qui existerait et de la coopération générale entre l’Organisation des Nations Unies et le gouvernement concerné; 3. Prie le Secrétaire général d’institu er sans tarder le mécanisme susmentionné de surveillance et de co mmunication de l’information, et de l’appliquer dans un premier temps, dans la limite des ressources disponibles et en étroite consultation avec les pays concernés, aux parties aux conflits armés dont le Conseil est saisi mentionnées dans la liste annexée au rapport du Secrétaire général (S/2005/72), puis, en étroite consultation av ec les pays concernés, aux parties aux autres conflits armés mentionnées dans la liste annexée au rapport du Secrétaire général (S/2005/72), en gardant à l’esprit le s débats au Conseil de sécurité et les vues exprimées par les États Membres, not amment lors du débat annuel consacré aux enfants et aux conflits armés, et en te nant également compte des constatations et recommandations issues d’un examen indépendant de la mise en œuvre du mécanisme qui devront être communiquées au Conseil de sécurité le 31 juillet 2006 au plus tard, cet examen indépendant devant comprendre : 0543960f.doc 3 S/RES/1612 (2005) a) Une évaluation de l’efficacité d’ensemble du mécanisme indiquant en quoi les informations qu’il aura recueillies sont exactes, objectives, fiables et fournies en temps utile; b) Des informations renseignant sur l’efficacité des liens que le mécanisme aura su établir entre ses travaux et ceux du Conseil de sécurité et d’autres organes des Nations Unies; c) Des informations renseignant sur l’in térêt et la clarté de la division des tâches; d) Des informations sur les incide nces budgétaires et autres pour les organismes des Nations Unies et les organisations financées par contributions volontaires qui financeront le mécanisme; e) Des recommandations tendant à parfai re la mise en œuvre du mécanisme; 4. Souligne que le mécanisme de surveillance et de communication de l’information mis en place par le Secrétai re général aura pour vocation et finalité uniques de protéger les enfants touchés par les conflits armés, sa mise en place ne préjugeant ni n’impliquant quelque décision du Conseil de sécurité tendant à le saisir de telle ou telle situation; 5. Salue les initiatives prises par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et d’autres organismes des Nations Unies de recueillir des informations sur le recrutement et l’emploi d’enfants soldats en violation du droit international applicable ainsi que sur les autres violations et sévices commis contre des enfants en période de conflit armé et inv ite le Secrétaire général à tenir dûment compte de ces initiatives pendant la phase initiale de la mise en place du mécanisme visé au paragraphe 3; 6. Note que les informations recueillies par ce mécanisme aux fins de l’établissement de rapports du Secrétaire général à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité pourront servir à d’au tres organes internationaux, régionaux et nationaux, chacun dans les limites de son mandat et de son champ de compétence, en vue d’assurer la protection, le respect des droits et le bien-être des enfants touchés par les conflits armés; 7. Exprime la grave préoccupation que lui inspire l’absence de progrès dans l’élaboration et l’exécution des plans d’ac tion qu’il a demandés au paragraphe 5 a) de sa résolution 1539 (2004) et, en consé quence, demande aux parties concernées d’arrêter et d’exécuter sans plus tarder le urs plans d’action, en étroite collaboration avec les missions de maintien de la paix et les équipes de pays de l’Organisation des Nations Unies, dans le respect de leurs mandats respectifs et la limite de leurs moyens; et prie le Secrétaire général de définir des critères propres à faciliter l’élaboration de ces plans d’action; 8. Décide de créer un groupe de travail du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil qui sera chargé d’examiner les rapports du mécanisme visé au paragraphe 3 de la présente résolution; les progrès accomplis dans l’élaboration et l’exécution des plans d’acti on visés au paragraphe 7 de la présente résolution; et toutes autres informations qui lui seront communiquées; décide en outre de charger le groupe de travail de : 4 0543960f.doc S/RES/1612 (2005) a) Recommander au Conseil des mesures susceptibles de favoriser la protection des enfants touchés par de s conflits armés, y compris des recommandations touchant le mandat d’une opération de maintien de la paix ou intéressant les parties à un conflit; b) Demander, le cas échéant, à d’au tres organismes des Nations Unies de prendre, chacun selon son mandat, des mesure s propres à faciliter l’application de la présente résolution; 9. Rappelle le paragraphe 5 c) de sa résolution 1539 (2004) et réaffirme qu’il a l’intention d’envisager d’imposer, par des résolutions visant spécialement tel ou tel pays, des mesures ciblées et calibrée s, dont l’interdiction d’exporter ou de livrer des armes légères et d’autres matériel s militaires et de l’assistance militaire, à l’encontre de parties à des conflits armés dont le Conseil est saisi qui violeraient les dispositions du droit international relatives aux droits et à la protection des enfants en période de conflit armé; 10. Souligne la responsabilité qui incombe aux missions de maintien de la paix et aux équipes de pays des Nations Unies, selon leurs mandats respectifs, de veiller à ce qu’il soit effectivement donné suite aux résolutions du Conseil de sécurité, de répondre de manière coordonn ée aux problèmes que posent les enfants touchés par un conflit armé, de suivre la s ituation et de faire rapport à ce sujet au Secrétaire général; 11. Se félicite des efforts déployés par les opérations de maintien de la paix des Nations Unies pour appliquer la politi que de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles et s’assurer que leur personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de cont inuer de prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et d’en tenir le Conseil informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives qui s’imposent, notamment en menant avant le déploiement des actions de sensib ilisation à ces questions et en prenant des mesures, y compris disciplinaires, pour amener les personnels mis en cause à répondre pleinement de leurs actes; 12. Décide de continuer d’insérer des dispositions visant spécifiquement à protéger les enfants dans les mandats des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, y compris, selon le cas, l’af fectation de conseille rs en protection de l’enfance, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que l’utilité, le nombre et le rôle de ces conseillers soient systématiquement évalués à l’occasion de la préparation de chaque opération de ma intien de la paix; et accueille avec satisfaction l’analyse détaill ée de leurs fonctions et activités qui a été entreprise en vue d’en tirer les enseignements et d’ en dégager les meilleures pratiques; 13. Salue les initiatives prises récemment par des organisations et des accords régionaux et sous-régionaux pour protéger les enfants en période de conflit armé et les encourage à : continuer de fa ire une place à la protection des enfants dans leurs activités de sens ibilisation, leurs politiques et leurs programmes; mettre au point des mécanismes d’examen par les pairs, de suivi et de communication de l’information; instituer des mécanismes de protection des enfants au sein de leurs secrétariats; affecter à leurs opérations de pa ix et à leurs opérations sur le terrain des spécialistes de la protection de l’enfance, et prévoir des activités de formation dans ce domaine; prendre des initiatives aux ni veaux régional et sous-régional pour 0543960f.doc 5 S/RES/1612 (2005) mettre un terme aux activités dangereuses pour les enfants en période de conflit, notamment leur recrutement et leur enlève ment à travers les fr ontières, le trafic d’armes légères et le commerce illicite des ressources naturelles, en arrêtant et en faisant appliquer des directiv es concernant les enfants en période de conflit armé; 14. Demande à toutes les parties concernées de veiller à ce que les processus de paix, les accords de paix et les pl ans et programmes de relèvement et de reconstruction au lendemain de conflits pr ennent systématiquement en compte la protection, les droits et le bien-être des enfants; 15. Demande à toutes les parties concernées de respecter les obligations internationales à elles faites concernant la protection des enfants touchés par les conflits armés ainsi que les engagements concrets qu’elles ont pris envers le Représentant spécial du Secrétaire généra l pour les enfants et les conflits armés, l’UNICEF et d’autres organismes des Nations Unies et de coopérer pleinement avec les missions de maintien de la paix et les équipes de pays des Nations Unies, selon les modalités prévues par le cadre de coopération convenu entre les Nations Unies et le gouvernement concerné, le cas échéant, pour assurer le suivi et l’exécution de ces engagements; 16. Demande instamment aux États Membres, aux organismes des Nations Unies, aux organisations régionales et sous-régionales et aux autres parties concernées de prendre les mesures voulue s pour contrôler les activités illicites sous- régionales et internationales dangereuses pour les enfants, notamment l’exploitation illégale de richesses naturell es, le trafic illicite d’ar mes légères, l’enlèvement d’enfants ainsi que leur recrutement et leur emploi comme soldats, et les autres violations et sévices commis sur la personne d’enfants en période de conflit armé en violation du droit inte rnational applicable; 17. Demande instamment toutes les parties concernées, y compris les États Membres, les organismes des Nations Un ies et les institutions financières, d’appuyer le développement et le renforcement des capacités des institutions nationales et des réseaux locaux de la sociét é civile en matière de sensibilisation du public, de protection et de réadaptation de s enfants touchés par un conflit armé, en vue d’assurer la viabilité à long terme des initiatives locales de protection de l’enfance; 18. Prie le Secrétaire général de donner instructions à tous les organismes compétents des Nations Unies de prendre des mesures concrètes, dans la limite des ressources existantes, pour prendre systématiquement en compte, chacun en ce qui le concerne, la question des enfants dans les conflits armés, notamment en veillant à ce que des ressources financières et humaines suffisantes soient affectées à la protection des enfants touchés par la guerre dans tous les bureaux et départements concernés et sur le terrain; et de renforcer , dans le cadre de leurs mandats respectifs, leur coopération et leur coordination au service de la protection des enfants en période de conflit armé; 19. Prie de nouveau le Secrétaire général de ve iller à ce que la protection des enfants soit expressément traitée dans tous ses rapports consacrés à la situation dans un pays donné et entend prêter toute l’attention voulue aux informations qui y figurent lorsqu’il examine celles de ces situations dont il est saisi; 20. Prie le Secrétaire général de lui présenter en novembre 2006 au plus tard un rapport sur l’application de la présente résolution et de ses résolutions 1379 (2001), 1460 (2003) et 1539 (2004), qui comprenne notamment : 6 0543960f.doc S/RES/1612 (2005) a) Des informations sur le respect par les parties de l’obligation à elles faite de mettre fin au recrutement ou à l’emploi d’enfants dans des conflits armés en violation du droit international applicable ainsi qu’aux autres violations commises contre des enfants en période de conflit armé; b) Des informations sur les progrès accomplis dans la mise en place du mécanisme de surveillance et de communication de l’information visé au paragraphe 3; c) Des informations sur l’état d’avancement de l’élaboration et de l’exécution des plans d’action visés au paragraphe 7 de la présente résolution; d) Une évaluation des fonctions et ac tivités des conseillers en protection de l’enfance; 21. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1613 (2005)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1613%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1613 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juillet 2005 05-43978 (F) *0543978* Résolution 1613 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5236e séance, le 26 juillet 2005 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1166 (1998) du 13 mai 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1481 (2003) du 19 mai 2003, 1503 (2003) du 28 août 2003, 1534 (2004) du 26 mars 2004 et 1597 (2005) du 20 avril 2005, Ayant examiné les candidatures à un siège de juge ad litem du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie r eçues par le Secrétaire général, Transmet les candidatures des personnes suivantes à l’Assemblée générale conformément à l’alinéa d) de l’article 13 ter 1) du Statut du Tribunal international : M. Tanvir Bashir Ansari (Pakistan) M. Melville Baird (Trinité-et-Tobago) M. Frans Bauduin (Pays-Bas) M. Giancarlo Roberto Belleli (Italie) M. Ishaq Usman Bello (Nigéria) M. Ali Nawaz Chowhan (Pakistan) M. Pedro David (Argentine) M. Ahmad Farawati (République arabe syrienne) M me Elizabeth Gwaunza (Zimbabwe) M. Burton Hall (Bahamas) M. Frederik Harhoff (Danemark) M. Frank Höpfel (Autriche) M me Tsvetana Kamenova (Bulgarie) M. Muhammad Muzammal Khan (Pakistan) M. Uldis Kinis (Lettonie) 2 0543978f.doc S/RES/1613 (2005) M. Raimo Lahti (Finlande) Mme Flavia Lattanzi (Italie) M. Antoine Mindua (République démocratique du Congo) M. Jawdat Naboty (République arabe syrienne) M me Janet Nosworthy (Jamaïque) Mme Chioma Egondu Nwosu-Iheme (Nigéria) Mme Prisca Matimba Nyambe (Zambie) Mme Michèle Picard (France) M. Brynmor Pollard (Guyana) M. Árpád Prandler (Hongrie) M me Kimberly Prost (Canada) M. Sheikh Abdul Rashid (Pakistan) M me V onimbolana Rasoazanany (Madagascar) M. Ole Bjørn Støle (Norvège) M. Krister Thelin (Suède) M. Klaus Tolksdorf (Allemagne) M. Stefan Trechsel (Suisse) M. Abubakar Bashir Wali (Nigéria) M. Tan Sri Dato Lamin Haji Mohd Yunus (Malaisie)
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1614 (2005)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1614%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1614 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2005 05-44601 (F) *0544601* Résolution 1614 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5241e séance, le 29 juillet 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, notamment les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978 et 1583 (2005) du 28 janvier 2005, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier la déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant également la lettre que son président a adressée au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant en outre la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux de s trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant qu’il a reconnu la validité de la Ligne bleue aux fins de confirmer le retrait d’Israël en application de la résolution 425 (1978) et que la Ligne bleue doit être respectée dans sa totalité, Gravement préoccupé par les tensions et les actes de violence qui persistent le long de la Ligne bleue, en particulier les hostilités qui ont eu lieu en mai et le grave incident du 29 juin, qui ont démontré une fois de plus que la situation restait instable et précaire, comme le Secrétaire général l’a décrit dans son rapport du 21 juillet 2005 (S/2005/460), Soulignant de nouveau le caractère intérimaire de la FINUL, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000, Rappelant en outre les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, 2 0544601f.doc S/RES/1614 (2005) Répondant à la demande tendant à voir proroger le mandat de la FINUL pour une nouvelle période de six mois, formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre datée du 11 juillet 2005, adressée au Secrétaire général par le Chargé d’affaires du Liban auprès de l’Orga nisation des Nations Unies (S/2005/444), Prenant note du point de vue du Secrétaire général, selon lequel la situation actuelle ne justifie pas une modifica tion du mandat de la FINUL ou de sa configuration, et de sa recommandation selon laquelle le mandat de la FINUL devrait être prorogé sans modification de ses effectifs ou de sa composition, 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la FINUL en date du 21 juillet 2005 (S/2005/460); 2. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL jusqu’au 31 janvier 2006; 3. Réaffirme qu’il appuie vigoureusement l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues et sous l’autorité exclusive du Gouvernement libanais; 4. Condamne tous les actes de violence, y compris les incidents qui se sont produits récemment de part et d’autre de la Ligne bleue et qui ont fait des morts et des blessés des deux côtés, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les violations de la ligne de retrait par le s voies maritime, terrestre et, de manière persistante, aérienne, et demande instamment aux parties d’y mettre fin, de s’abstenir de tout acte ou de toute pr ovocation qui pourrait aggraver encore la tension et d’honorer scrupuleusement l’ob ligation à elles faite de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et d’autres entités des Nations Unies, y compris en renonçant à tout acte susceptible de mettre en danger le personnel des Nations Unies; 5. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement , et dans son intégralité, la ligne de retrait tracée par l’Organisation des Nations Unies, telle qu’elle est décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), et de faire preuve de la plus grande retenue; 6. Demande au Gouvernement libanais d’étendre et d’exercer pleinement et effectivement son autorité exclusive dans tout le sud, notamment en déployant les forces armées et les forces de sécurité libanaises en effectifs suffisants, afin d’instaurer un climat de tranquillité dans l’ ensemble de cette z one, y compris le long de la Ligne bleue, et de contrôler et de monopoliser l’emploi de la force sur tout son territoire et de prévenir les attaques lancées au-delà de la Ligne bleue à partir du Liban; 7. Se félicite que le Secrétaire général ait l’ intention de s’entretenir avec le Gouvernement libanais des prochaines mesures à prendre en vue d’étendre son autorité dans le sud; 8. Appuie les efforts que la FINUL continue de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retra it au moyen de patrouilles terrestres et aériennes, d’observations à partir de positions fixes et de contacts étroits avec les parties, en vue de remédier aux violations , de mettre fin aux incidents et d’éviter qu’ils ne dégénèrent, tout en soulignant que les parties ont la plus grande part de responsabilité à cet égard; 0544601f.doc 3 S/RES/1614 (2005) 9. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, souhaite que l’Organisation des Nations Unies continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à continuer de se doter d’une capacité nationale dans ce domaine et à éliminer le danger que présentent encore les mines et munitions non explosées dans le sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent ces efforts au moyen de contributions en espèces et en nature et exprime l’espoir que d’autres contributions internationales seront apportées, et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires sur les champs de mines; 10. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement dans toute sa zone d’opéra tions comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général, prie la FINUL de signaler tout ob stacle auquel elle se heurtait dans l’exécution de son mandat, et demande de nouveau aux parties de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 11. Salue les efforts que la FINUL déploie afin d’appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général en ma tière d’exploitation et d’abus sexuels et d’assurer le strict respect par son personnel du code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et de l’en tenir informé, et exhorte les pays fournisseurs de contingents à prendre les mesures préventives qui s’imposent, notamment en organisant des activités de sensibilisation à ces questions avant le déploiement, et à prendre des mesures disciplinaires et autres pour fa ire en sorte que les membres de leurs personnels mis en cause seront amenés à répondre pleinement de leurs actes; 12. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres parties directement concernées sur l’application de la présente résolution et de lui présen ter, avant l’expiration du mandat en cours, un rapport sur ces consultations ainsi que sur les activités de la FINUL et sur les tâches dont s’acquitte actuellement l’Orga nisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST); 13. Entend revoir régulièrement le mandat et les structures de la FINUL, en tenant compte de la situation sur le te rrain, des activités ef fectivement accomplies par la Force dans sa zone d’opérations, de la contribution qu’elle apporte en vue de parachever l’entreprise de rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, des vues du Gouvernement libanais et des incidences qu’aura sur la Force une plus forte présence de l’armée libanaise dans le sud; 14. Attend avec intérêt l’exécution rapide du mandat de la FINUL; 15. Souligne l’importance et la nécessité qu’il y a à parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, fondée sur toutes ses résolutions sur la question, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1615 (2005)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1615%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1615 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2005 05-44619 (F) *0544619* Résolution 1615 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5242e séance, le 29 juillet 2005 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions sur la question et, en particulier, sa résolution 1582 (2005) du 28 janvier 2005, Remerciant le Secrétaire général de son rapport en date du 14 juillet 2005, Rappelant les conclusions des sommets de Lisbonne (S/1997/57, annexe) et d’Istanbul de l’Organisation pour la sécur ité et la coopération en Europe (OSCE) concernant la situation en Abkhazie (Géorgie), Rappelant les principes pertinents contenus dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personne l associé adoptée le 9 décembre 1994, Déplorant que les auteurs de l’attentat contre un hélicoptère de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgi e (MONUG), abattu le 8 octobre 2001, qui a entraîné le décès des neuf personnes qui se trouvaient à bord, n’aient toujours pas été identifiés, Soulignant que l’absence prolongée de progrès concernant les éléments clefs d’un règlement global du conflit en Ab khazie (Géorgie) es t inacceptable, Se félicitant toutefois de l’impulsion positiv e donnée au processus de paix dirigé par l’Organisation des Nations Unies par les réunions périodiques de haut niveau du Groupe des Amis à Genève et par les rencontres au sommet entre la Géorgie et la Fédération de Russie, Se félicitant également du rôle important que la MONUG et les Forces collectives de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (force de maintien de la paix de la CEI) ont joué dans la stabilisation de la situation dans la zone de conflit, et soulignant son attachement à ce qu’elles continuent à coopérer étroitement dans l’accomplissement de leurs missions respectives, 1. Réaffirme l’attachement de tous les Ét ats Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et la nécessité de définir le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien en se conformant strictement à ces principes; 2 0544619f.doc S/RES/1615 (2005) 2. Remercie le Secrétaire général et sa Représentante spéciale des efforts soutenus qu’ils ont déployés, avec l’assistance de la Fédération de Russie en sa qualité de facilitateur, du Groupe des Amis du Secrétaire général et de l’OSCE, en vue de favoriser la stabilisation de la situation et de parvenir à un règlement politique global, qui devra notamment porter sur le statut politique de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et appuie vigoureusement leurs efforts; 3. Réaffirme son appui énergique au document sur les « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture, rédigé par le Groupe des Amis avec le plein appui de tous ses membres; 4. Regrette profondément le refus persistant de la partie abkhaze d’accepter une discussion sur le contenu de ce document, engage instamment à nouveau cette partie à prendre acte du document et de sa lettre de couverture, prie instamment les deux parties de les examiner de façon appr ofondie et dans un esprit d’ouverture et de s’engager dans des négociations constructives sur leur contenu, et demande instamment à ceux qui ont une influence sur ces parties de favoriser un tel aboutissement; 5. Regrette également l’absence de progrès vers l’engagement de négociations sur le statut politique et rappelle encore une fois que l’objet de ces documents est de faciliter la tenue, sous l’égide des Nati ons Unies, de négociations constructives entre les parties sur le statut de l’Abkhazie au sein de l’État géorgien, et qu’il ne constitue pas une tentative pour imposer ou dicter à ces parties une quelconque solution spécifique; 6. Demande aux deux parties de participer à des négociations constructives en vue d’un règlement politique du conflit et de n’épargner aucun effort pour surmonter leur méfiance mutuelle, et souligne que le processus de négociation conduisant à un règlement politique durable et acceptable pour les deux parties nécessitera des concessions de part et d’autre; 7. Accueille favorablement l’engagement pris par la partie géorgienne en faveur d’un règlement pacifique du conflit et prie les deux parties de se distancer publiquement de la rhétorique militante et des démonstrations d’appui aux solutions militaires; 8. Rappelle à tous ceux concernés qu’ils doivent s’abstenir de toute action qui pourrait entraver le processus de paix; 9. Se félicite de la tenue à Genève de réunions périodiques entre de hauts représentants du Groupe des Amis et l’Organisation des Nations Unies ainsi que de la participation des deux parties à la dern ière réunion tenue les 7 et 8 avril 2005 et des engagements exprimés par elles lors de cette réunion, et les exhorte à participer activement aux prochaines réunions; 10. Prie instamment les parties de participer de manière plus active, plus régulière et plus structurée aux groupes d’ét ude créés lors de la première réunion de Genève pour traiter des domaines prior itaires de la coopération économique, du retour des réfugiés et des déplacés et des questions politiques et de sécurité, complétés par les groupes de travail créés à Sotchi en mars 2003, et réaffirme que les activités visant à obtenir des résultats concrets qui sont menées dans ces trois domaines prioritaires restent essentielles pour l’établissement d’un terrain d’entente 0544619f.doc 3 S/RES/1615 (2005) entre les parties géorgienne et abkhaze, puis pour la conclusion de négociations constructives sur un règlement politique gl obal fondé sur le document intitulé « Principes de base concer nant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et sa lettre de couverture; 11. Regrette l’annulation de la réunion sur des garanties de sécurité prévue pour juillet 2005 et compte qu’une telle réunion aura lie u dès que possible avec la pleine participation des deux parties; 12. Accueille avec satisfaction la signature, le 12 mai 2005, d’un protocole comportant des mesures destinées à renforcer la mise en œuvre de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces conclu à Moscou en 1994; 13. Demande de nouveau aux parties de prendre des mesures concrètes en vue de relancer le processus de paix, dans tous ses aspects principaux, y compris dans le cadre de leurs travaux au sein du Conseil de coordination et de ses mécanismes pertinents, de s’appuyer sur les résultats de la réunion de Yalta sur les mesures de confiance tenue en mars 2001 (S/2001/242), et de mettre en œuvre les propositions adoptées à cette occasion de façon résolue et dans un esprit de coopération, dans l’intention de tenir une quatrième conférence sur les mesures de confiance, et se félicite de l’intention exprimée pa r l’Allemagne d’accueillir une telle conférence en attendant des progrès da ns le processus de résolution du conflit; 14. Se félicite de l’évolution favorable qui doit permettre la réouverture des chemins de fer entre Sotchi et Tbilissi et le retour des réfugiés et des personnes déplacées; 15. Note que les contacts au niveau de la société civile peuvent renforcer la confiance mutuelle et appelle les deux parties à fac iliter de tels contacts; 16. Souligne qu’il importe au plus haut point de faire avancer la question des réfugiés et des personnes déplacées, prie les deux parties de ma nifester sincèrement leur volonté d’accorder une attention partic ulière à la question des rapatriés et de s’atteler à cette tâche en étroite coordination avec la MONUG et en consultation avec le Haut Commissariat des Nations Unie s pour les réfugiés (HCR) et le Groupe des Amis; 17. Demande qu’il soit procédé, dans les meille urs délais, à la mise au point et à la signature de la lettre d’intention su r les retours, proposée par la Représentante spéciale du Secrétaire général, et se félicite des réunions qui ont vu la participation de la Représentante spéciale, du HCR et du Groupe de travail de Sotchi sur les réfugiés et les personnes déplacées; 18. Réaffirme que les changements démograp hiques découlant du conflit sont inacceptables, réaffirme également les droits inaliénables de tous les réfugiés et les personnes déplacées qui ont été touchés par le conflit et souligne qu’ils ont le droit de retourner dans leurs foyers dans la sécu rité et la dignité, conformément au droit international et comme prévu par l’Accord quadripartite du 4 avril 1994 (S/1994/397, annexe II) et la Déclaration de Yalta; 19. Rappelle qu’il incombe particu lièrement à la partie abkhaze de protéger les rapatriés et de faciliter le ret our de la population déplacée restante; 4 0544619f.doc S/RES/1615 (2005) 20. Se félicite de la poursuite des activités du PNUD dans les districts de Gali, d’Ochamchira et de Tkvarcheli et de l’ouverture de bureaux du PNUD à Soukhoumi et à Gali; 21. Exhorte une nouvelle fois les parties à appliquer les recommandations de la Mission d’évaluation conjointe qui s’es t rendue dans le district de Gali en novembre 2000, regrette l’absence de progrès dans ce domaine, alors que les parties ont favorablement accueilli ces recommandatio ns lors de la première réunion tenue à Genève, et demande à nouveau à la partie abkhaze d’approuver l’ouverture à Gali, dans les plus brefs délais, de la branche du bureau des droits de l’homme établie à Soukhoumi et d’assurer les conditions de sécurité nécessaires à son fonctionnement sans entrave; 22. Constate de nouveau avec préoccupation que, bien que le déploiement d’un élément de police civile adjoint à la MONUG ait commencé, comme souscrit par la résolution 1494 (2003) et convenu par les parties, le déploiement des membres restants de ce personnel n’a pas encore eu lieu, et demande à la partie abkhaze de permettre le déploiement rapide de l’élément de police dans cette région; 23. Exhorte en particulier la partie abkhaze à améliorer l’application des lois en ce qui concerne la protection de la population locale et à faire en sorte que la population de souche géorgienne puisse recevoir une éducation dans sa langue maternelle; 24. Se félicite des mesures prises par la partie géorgienne pour mettre un terme aux activités des groupes armés illégaux et encourage la poursuite de ces efforts; 25. Condamne toute violation des dispositions de l’Accord de cessez-le-feu et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583, annexe I); 26. Se félicite du calme relatif qui continue de régner dans la vallée de la Kodori et condamne la poursuite d’activités crimin elles, notamment des massacres et des enlèvements de civils dans les districts de Gali et de Zugdidi; 27. Exhorte les parties à respecter les dispositions des protocoles relatifs aux questions de sécurité, dans le district de Gali, signés le 8 octobre 2003 et le 19 janvier 2004, à continuer de se réunir régulièrement et à coopérer plus étroitement pour améliorer la sécurité dans le secteur de Gali, et prend acte de la reprise de la participation abkhaze aux réunions quadripartites et au Groupe d’enquête conjoint; 28. Demande à nouveau à la partie géorgienne de fournir des garanties de sécurité complètes afin de permettre aux patrouilles conjointes de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI de surveiller la situation de manière indépendante et régulière dans la haute vallée de la Kodori; 29. Souligne que c’est aux deux parties qu’il incombe au premier chef de garantir des conditions de sécurité approprié es et d’assurer la liberté de circulation du personnel de la MONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres membres du personnel international et les engage à remplir leurs obligations à cet égard; 30. Condamne fermement les enlèvements de membres du personnel de ces missions, déplore profondément qu’aucun des responsables n’ait été identifié ou 0544619f.doc 5 S/RES/1615 (2005) traduit en justice, réitère que la responsabilité de mettre un terme à cette impunité incombe aux parties et demande à celles-ci d’agir; 31. Demande aussi une fois encore aux parties de prendre toutes les mesures voulues afin d’identifier et de traduire en justice les responsables de l’attentat contre un hélicoptère de la MONUG, abattu le 8 octobre 2001, et d’informer la Représentante spéciale des mesures prises, en particulier dans le cadre de l’enquête criminelle; 32. Se félicite de ce qu’entreprend la MONUG pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels décidée par le Secrétaire général, et pour faire intégral ement respecter le code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de l’en tenir informé, et engage vivement les pays fournissant des contingents à prendre les mesures préventives voulues à cet égard, notamment en assurant une formation de se nsibilisation avant le déploiement, et à prendre des mesures disciplinaires et autres de manière à garantir la pleine responsabilisation dans toute affaire de ce genre où leur personnel serait impliqué; 33. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 31 janvier 2006, sous réserve du réexamen nécessaire de ce mandat, auquel il procéderait au cas où des changements interviendraient en ce qui concerne le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI; 34. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport, trois mois après la date de l’adoption de la présente résolution, sur la situation en Abkhazie (Géorgie); 35. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1616 (2005)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1616%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1616 (2005)* Conseil de sécurité Distr. générale 15 août 2005 05-44637* (F) 150805 150805 *0544637* Résolution 1616 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5243e séance, le 29 juillet 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1493 du 28 juillet 2003, 1533 du 12 mars 2004, 1552 du 27 juillet 2004, 1565 du 1 er octobre 2004, 1592 du 30 mars 2005 et 1596 du 18 avril 2005, Réaffirmant sa grave préoccupation devant la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démo cratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et dans le district de l’Ituri, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites, tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé à surveiller attentivement le respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 et élargi par la résolution 1596 et à appliquer les mesures prévues aux articles 13 et 15 de la résolution 1596 à l’encontre des personnes physiques et morales ayant agi en violation de cet embargo, Étant conscient que le lien entre l’exploita tion illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et les trafics d’armes est l’un des facteurs qui alimentent et exacerbent les conflits dans la région de l’Afrique des Grands Lacs, Prenant note du rapport du Groupe d’experts visé aux articles 10 de la résolution 1533 et 21 de la résolution 1596 (ci-après le Groupe d’experts), en date du 5 juillet 2005 (S/2005/436), transmis par le Comité établi conformément à l’article 8 de la résolution 1533 (ci-après le Comité), Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, * Nouveau tirage pour raisons techniques. 2 0544637f.doc S/RES/1616(2005) 1. Réaffirme les exigences des articles 15, 18 et 19 de la résolution 1493 et des articles 5 et 19 de la résolution 1596; 2. Décide , à la lumière du fait que les parties ont manqué à leur obligation de se conformer à ses exigences, de reconduire jusqu’au 31 juillet 2006 les dispositions des articles 20 à 22 de la résolution 1493, telles qu’amendées et élargies par l’article 1 de la résolution 1596, et réaffirme les articles 2, 6, 10 et 13 à 16 de la résolution 1596; 3. Exprime son intention de modifier ou de retirer ces dispositions, s’il constatait que les exigences ci-dessus ont été satisfaites; 4. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de rétablir le Groupe d’experts dans les trente jours suivant l’adoption de la présente résolution et pour une période expirant le 31 janvier 2006, en s’appuyant, en tant que de besoin, sur l’expertise des membres du Groupe d’experts rétabli conformément à la résolution 1596; 5. Prie le Groupe d’experts de continuer à s’acquitter de son mandat tel que défini dans les résolutions 1533 et 1596, de mettre le Comité au courant de ses travaux d’ici le 10 novembre 2005, et de faire rapport au Conseil par écrit et par l’intermédiaire du Comité, avant le 10 janvi er 2006, entre autres sur l’application des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493 et élargies par la résolution 1596, en formulant des recommandations à cet égard, notamment quant aux listes prévues à l’article 10 g) de la résolution 1533, et en fournissant des informations sur les sources de financem ent du commerce illicite des armes, telles que celles provenant des ressources naturelles; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1617 (2005)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1617%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1617 (2005)*** Conseil de sécurité Distr. générale 20 octobre 2005 05-44661*** (F) *0544661* Résolution 1617 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5244e séance, le 29 juillet 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000, 1363 (2001) du 30 juillet 2001, 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1390 (2002) du 16 janvier 2002, 1452 (2002) du 20 décembre 2002, 1455 (2003) du 17 janvier 2003, 1526 (2004) du 30 juillet 2004 et 1566 (2004) du 8 octobre 2004, ainsi que les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, constitue l’une des menaces les plus sérieuses contre la paix et la sécurité et que tous les actes de terr orisme, quels qu’ils soient, sont cr iminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, l’époque et les auteurs; et réitérant sa condamnation catégorique du réseau Al-Qaida, d’Oussama ben Laden, des Taliban – et des personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés – pour les multiples actes de terrorisme qu’ils ne cessent de perpétrer dans le but de provoquer la mort de civils innocents et d’autres victimes, de détruire des biens et de porter gravement atteinte à la stabilité, Se déclarant préoccupé par l’usage que font de médias divers, y compris Internet, le réseau Al-Qaida, Oussama be n Laden et les Taliban ainsi que leurs associés, notamment à des fins de propagande terroriste et d’incitation à la violence, et demandant instamment au groupe de travail créé par la résolution 1566 (2004) d’examiner ces questions, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unie s et au droit international, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et soulignant à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette lutte, Soulignant que tous les États Membres sont tenus d’appliquer intégralement la résolution 1373 (2001), y compris en ce qui concerne tout membre des Taliban ou du réseau Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités associés au réseau Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban qui participent au *** Troisième nouveau tirage pour raisons techniques. 2 0544661f.doc S/RES/1617 (2005) financement d’actes de terrorisme ou d’ac tivités terroristes, les organisent, les planifient, les facilitent, les préparent, les exécutent ou leur apportent un soutien, ou qui participent au recrutement de terroriste s, ainsi que de faciliter le respect des obligations imposées en matière de lutte c ontre le terrorisme, conformément à ses résolutions sur la question, Soulignant combien il importe de préciser quels sont les personnes, groupes, entreprises et entités susceptibles de figurer sur la Liste compte tenu des informations concernant la nature évolutive du réseau Al-Qaida et la menace créée par lui, en particulier celles recensées par l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions (« l’Équipe de surveillance »), Soulignant qu’il importe, comme mesure prév entive importante dans la lutte contre le terrorisme, que, conformément aux résolutions pertinentes, les États Membres inscrivent les entités qui financent le terrorisme sur la Liste et appliquent énergiquement les mesures déjà en place, Notant que, en appliquant les mesures é noncées au paragraphe 4 b) de la résolution 1267 (1999), au paragraphe 8 c) de la résolution 1333 (2000) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 ( 2002), il doit être tenu pleinement compte des dispositions des paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002), Saluant l’action menée par l’Organisation de l’aviation civile internationale pour empêcher que des documents de voyage ne tombent entre les mains de terroristes ou de personnes associées à des terroristes, Encourageant les États Membres à travailler dans le cadre d’Interpol, en particulier en utilisant la base de données d’Interpol sur les documents de voyage volés et perdus, pour mieux appliquer les mesures prises contre Al-Qaida, Oussama ben Laden et les Taliban, ainsi que ceux qui leur sont associés, Craignant que le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden ou les Taliban et ceux qui leur sont associés n’utilisent des syst èmes de défense antiaérienne portatifs, des explosifs vendus dans le commerce ou des armes et matières chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires, et encourageant les États Membres à envisager de prendre des mesures pour réduire ces menaces, Priant instamment tous les États, les organismes internationaux et les organisations régionales d’allouer suffisa mment de ressources, y compris dans le cadre d’un partenariat international, pour faire face à la menace permanente et directe que représentent le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden et les Taliban ainsi que les personnes, groupes , entreprises et entités qui leur sont associés, Soulignant qu’il importe de faire face à la menace permanente que le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden et les Taliban ainsi que les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés représentent pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que tous les États doivent pren dre les mesures dé jà imposées, aux paragraphes 4 b) de la résolution 1267 ( 1999), 8 c) de la résolution 1333 (2000) et 1 et 2 de la résolution 1390 (2002), concernant le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont 0544661f.doc 3 S/RES/1617 (2005) associés, et qui figurent dans la liste ét ablie en application des résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) (la « Liste récapitulative »), à savoir : a) Bloquer sans délai les fonds et au tres avoirs financiers ou ressources économiques de ces personnes, groupes, entreprises et entités, y compris les fonds provenant de biens leur appartenant ou cont rôlés, directement ou indirectement, par eux ou par des personnes agissant pour leur compte ou sous leurs ordres, et veiller à ce que ni ces fonds, ni d’autres fonds, actifs ou ressources économiques ne soient mis à leur disposition, directement ou indi rectement, par leurs citoyens ou par une personne se trouvant sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territoir e ou le transit par leur territoire de ces personnes, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe ne peut contraindre un État de refuser l’entrée de ses propres citoyens sur son territoire ou d’exiger leur départ de son territoire et que le présent pa ragraphe ne s’applique pas lorsque l’entrée ou le transit est nécessa ire à l’aboutissement d’une procédure judiciaire, ou lorsque le Comité créé par la résolution 1267 (1999) (le « Comité ») a établi, uniquement au cas par cas, que cette entrée ou ce transit est justifié; c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects, à partir de leur territoire ou par leurs citoyens se trouvant en dehors de leur territoire, à de tels groupes, personnes, entreprises ou entités, ou au moyen de navires battant leur pavillon, ou d’aéronefs immatriculés par eux, d’arme s et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et le matériel militaires et les pièces de rechange pour tous les types de matériel susmentionnés, ainsi que les conseils, l’assistance et la formation techniques ayant trait à des activités militaires; 2. Décide en outre que les actes ou activités indiquant qu’une personne, un groupe, une entreprise ou une entité est « associé » à Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban sont les suivants : – Le fait de participer au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden ou le s Taliban, ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident, sous leur nom, pour leur compte ou les soutenir; – Le fait de fournir, vendre ou transf érer des armes et matériels connexes à ceux- ci; – Le fait de recruter pour le compte de ceux-ci; – Le fait de soutenir, de toute autre manière, des actes commis par ceux-ci ou des activités auxquelles ils se livrent; 3. Décide en outre que toute entreprise ou entité, possédée ou contrôlée directement ou indirectement par de tels groupes, personnes, entreprises ou entités associés à Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban peut être inscrite sur la Liste; 4. Décide que les États doivent, lorsqu’ils proposent d’inscrire un nom sur la Liste récapitulative, fournir les précisions visées au paragraphe 17 de la résolution 1526 (2004) et, désormais, communiquer au Comité un mémoire motivant leur proposition, et encourage en outre le s États à identifier toute entreprise ou 4 0544661f.doc S/RES/1617 (2005) entité possédée ou contrôlée, directement ou indirectement, par la personne, le groupe ou l’entité dont l’inscription est proposée; 5. Prie les États concernés d’informer par écrit, dans la mesure du possible, les personnes et entités qui figurent sur la Liste récapitulative des mesures prises à leur encontre, des règles suivies par le Co mité et, en particulier, des procédures d’inscription sur la Liste et de radiation de la Liste, ainsi que des dispositions de la résolution 1452 (2002); 6. Décide que le Comité pourra utiliser le mémoire présenté par l’État proposant l’inscription, visé au paragraphe 4 ci-dessus, pour répondre aux questions des États Membres dont des nationaux, des résidents ou des entités ont été inscrits sur la Liste récapitulative, décide aussi que le Comité pourra décider au cas par cas de communiquer ces informations à d’autres parties avec le consentement préalable de l’État qui a proposé l’inscription, par exemple à des fins opérationnelles ou pour faciliter l’application de mesures, et décide également que les États pourront continuer à fournir au Comité des compléments d’information que celui-ci conservera à titre confidentiel, à moins que l’État n’accepte qu’ils soient diffusés; 7. Engage vivement tous les États Membres à appliquer les normes internationales détaillées que constitu ent les 40 recommandations du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI) et les neuf recommandations spéciales du GAFI sur le financement du terrorisme; 8. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures voulues pour intensifier la coopération entre l’Organi sation des Nations Unies et Interpol afin de donner au Comité de meilleurs outils pour mieux s’ac quitter de son mandat et de donner aux États Membres de meilleurs moyens d’appli quer les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus; 9. Demande instamment à tous les États Membre s de veiller, lorsqu’ils appliquent les mesures énoncées au paragraphe 1 ci-dessus, à faire immédiatement annuler les passeports et autres documents de voyage volés ou perdus et de communiquer les informations correspondantes aux autres États Membres en les mettant dans la base de données d’Interpol; 10. Demande aux États Membres d’utiliser la liste de contrôle figurant à l’annexe II de la présente résolution pour présenter un premier rapport au Comité, le 1er mars 2006 au plus tard, sur les mesures précises qu’ils auront prises pour appliquer les mesures définies au paragra phe 1 ci-dessus à l’égard des personnes et entités désormais ajoutées à la Liste récapitula tive et, par la suite, faire rapport à des intervalles que le Comité déterminera; 11. Charge le Comité d’encourager les États Membres à communiquer des noms et des signalements supplémentaires, pour insertion dans la Liste récapitulative; 12. Demande au Comité, travaillant en coopér ation avec le Comité créé par la résolution 1373 (2001) (Comité contre le terrorisme ou CCT), de lui indiquer des mesures supplémentaires précises que les Ét ats pourraient prendre pour donner effet aux dispositions énoncées plus haut au paragraphe 1; 13. Réaffirme que le Comité, le CCT et le Comité créé par la résolution 1540 (2004), ainsi que leurs groupes d’experts respectifs, doivent agir en étroite et permanente coopération et partager leurs informations, y compris grâce à 0544661f.doc 5 S/RES/1617 (2005) l’amélioration des échanges de renseignements, à l’organisation conjointe de visites dans les pays, à l’assistance technique ou à toute autre action intéressant les trois comités; 14. Réaffirme également qu’il importe que le Comité s’assure, en communiquant oralement ou par écrit avec les États Membres, que ceux-ci appliquent effectivement les sanctions, et qu’il leur offre la possibilité d’envoyer des représentants, à sa demande, approfondir avec lui l’examen de certaines questions; 15. Prie le Comité d’envisager, le cas éch éant, que son président ou certains de ses membres se rendent dans tel ou tel pays pour aider à ce que les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus y soient effectivement et pleinement appliquées, dans l’idée de pousser les États à se conf ormer totalement aux dispositions de la présente résolution et des résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1390 (2002), 1455 (2003) et 1526 (2004); 16. Prie le Comité de lui rendre compte or alement, par l’intermédiaire de son président, de l’ensemble de ses activités et de celles de l’Équipe de surveillance, tous les 120 jours au moins et, le cas échéant, en même temps que les Présidents du CCT et du Comité créé par la résolu tion 1540 (2004) présentent leurs propres rapports, et de tenir des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; 17. Rappelle au Comité les responsabilités qui lui sont assignées au paragraphe 14 de la résolution 1455 (2003) et au paragraphe 13 de la résolution 1526 (2004), et lui demande de lui soumettre, au plus tard le 31 juillet 2006, une actualisation de l’évaluation écrite visée au paragraphe 13 de la résolution 1526 (2004) concernant les mesures prises par les États Membres pour donner effet aux dispositions énoncées plus haut au paragraphe 1; 18. Prie le Comité de continuer à affiner ses directives, notamment s’agissant des modalités d’insc ription sur la Liste et de radiation de celle-ci et de l’application de la résolution 1452 (2002), et demande au Président de rendre compte des activités menées par le Comité sur ces questions dans les rapports périodiques qu’il présentera au Conseil en application du paragraphe 16 ci-dessus; 19. Décide , pour aider le Comité à remplir son mandat, de prolonger celui de l’Équipe de surveillance établie à New York pour une période de 17 mois, sous la direction du Comité et avec les attributions définies à l’annexe I; 20. Prie le Secrétaire général, agissant dès l’adoption de la présente résolution, en étroite consultation avec le Comité et dans le respect des règles et procédures de l’Organisation des Nations Unies, de nommer membres de l’Équipe de surveillance au maximum huit personnes, dont un coordonnateur, en tenant compte des spécialités indiquées au paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004); 21. Décide d’examiner les mesures énoncées au paragraphe 1 ci-dessus dans 17 mois, ou plus tôt si nécessaire, en vue de les renforcer éventuellement; 22. Décide de rester activement saisi de la question. 6 0544661f.doc S/RES/1617 (2005) Annexe I à la ré solution 1617 (2005) Conformément au paragraphe 19 de la présente résolution, l’Équipe de surveillance travaillera sous la direc tion du Comité créé par la résolution 1267 (1999) et ses attributions seront les suivantes : a) Réunir, évaluer et suivre l’info rmation concernant l’application des mesures, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet; effectuer des études de cas, s’il y a lieu; et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité; b) Présenter au Comité pour examen et approbation, le cas échéant, un programme de travail dé taillé, dans lequel elle décrira les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de ses responsabilité s, y compris les déplacements qu’elle envisage d’entreprendre en étroite concerta tion avec la Direction du Comité contre le terrorisme, afin d’éviter les chevauchements et d’accroître les synergies; c) Présenter au Comité, par écrit, trois rapports détaillés et distincts, le premier d’ici au 31 janvier 2006, le deuxième d’ici au 31 juillet 2006 et le troisième d’ici au 10 décembre 2006, sur l’application par les États des mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution, comportant des recommandations précises tendant à une meilleure application des me sures et présentant d’autres mesures envisageables, et sur les no tifications relatives à l’insc ription sur la Liste, à la radiation de la Liste et aux dérogations prévues par la résolution 1452 (2002); d) Analyser les rapports présentés en application du paragraphe 6 de la résolution 1455 (2003), les listes de contrôle présentées en application du paragraphe 10 de la présente résolution et les autres informations communiquées au Comité par les États Membres, se lon les instructions du Comité; e) Collaborer étroitement et échanger des informations avec la Direction du Comité contre le terrorisme et le groupe d’ experts du Comité créé par la résolution 1540 (2005), en vue de recenser les domain es de convergence et de faciliter une coordination concrète entre les trois comités; f) Établir un plan en vue d’aider le Comité à définir les mesures à prendre en cas d’inobservation des dispositions du paragraphe 1 de la présente résolution; g) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à appliquer les mesures visées au pa ragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d’inscri ption sur la Liste récapitulative; h) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité; i) Encourager les États Membres à soumettre des noms et des renseignements complémentaires d’identification en vue de leur insertion à la Liste, selon les instructions du Comité; j) Étudier la nature évolutive de la menace que présentent Al-Qaida et les Taliban et les mesures optimales permetta nt d’y faire face, et faire rapport au Comité à ce sujet; k) Consulter les États Membres, notamment dans le cadre d’un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans leurs capitales, en tenant compte des observations formulées par ces États, notamment en ce qui concerne les 0544661f.doc 7 S/RES/1617 (2005) questions qui pourraient figurer dans les rapports visés au paragraphe c) de la présente annexe; l) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, par des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a effectuées auprès d’États Membres et sur ses activités; m) Aider le Comité à établir ses évaluations orales et écrites à l’intention du Conseil, notamment les résumés analytique s visés aux paragraphes 17 et 18 de la présente résolution; n) S’acquitter de toute autre res ponsabilité que pourrait lui confier le Comité. 8 0544661f.doc S/RES/1617 (2005) Annexe II à la résolution 1617 (2005) Liste de contrôle du Comité Veuillez fournir au Comité 1267 (Comité des sanctions contre Al-Qaida et les Taliban) avant le XXX (date) des renseignements sur les individus, groupes, entreprises et entités ci-après, dont les noms ont été ajoutés au cours des six derniers mois à la Liste récapitulative du Comité visant les personnes soumises aux sanctions énoncées dans la résolution 1267 (1999) du Conseil de sécurité et les résolutions ultérieures . Les renseignements ci-après sont communiqués par le Gouvernement de ___ le ___ (date). OUI NON 1. M. X (numéro ___ sur la Liste récapitulative du Comité) A. Ce nom a-t-il été ajouté à la liste de surveillance des visas? B. A-t-on refusé la délivrance d’un visa à cet individu? C. Les institutions financières ont-elles été notifiées? D. Des avoirs ont-ils été gelés? E. Un embargo sur les armes a-t-il été imposé? F. L’individu a-t-il essayé d’acheter des armes? Autres informations, le cas échéant : OUI NON 2. Société X (numéro ___ sur la Liste récapitulative du Comité) A. Les institutions financières ont-elles été notifiées? B. Des avoirs ont-ils été gelés? C. Un embargo sur les armes a-t-il été imposé? D. L’entité a-t-elle essa yé d’acheter des armes? Autres informations, le cas échéant :
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1618 (2005)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1618%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1618 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 4 août 2005 05-45211 (F) *0545211* Résolution 1618 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5246e séance, le 4 août 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier la résolution 1546 (2004) du 8 juin 2004, Réaffirmant son soutien sans faille au peuple iraquien durant la transition politique comme il l’a souligné dans la résolution 1546 (2004), réaffirmant également l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq et appelant la communauté internationale à soutenir le peuple iraquien dans sa quête de paix, de stabilité et de démocratie, Réaffirmant également les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et ses résolutions sur la question, en particulier ses résolutions 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1566 (2004) du 8 octobre 2004, ainsi que sa résolution 1267 (1999) du 25 octobre 1999 et ses résolutions ultérieures, Réaffirmant qu’il est impératif de combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Saluant le courage du peuple iraquien qui œuvre vaillamment à soutenir la transition politique et économique en cours malgré la grave mena ce que fait peser le terrorisme, Accueillant avec satisfaction les mesures résolues prises par le Gouvernement iraquien en vue d’instaurer un dialogue nati onal et de réaliser l’unité nationale et encourageant la poursuite de ces efforts, 1. Condamne sans réserve et avec la plus grande fermeté les attentats terroristes perpétrés en Iraq, et considère que tout acte de terrorisme constitue une menace contre la pa ix et la sécurité; 2. Prend acte en particulier des attentats cyniques et effroyables perpétrés ces dernières semaines, qui ont causé la mort de plus de cent personnes, dont trente-deux enfants, d’employés de la Commissi on électorale indépendante iraquienne ainsi que d’un membre et d’un expert conseiller de la Commission chargée de rédiger une constitution permanente pour un Iraq nouveau et démocratique, Mijbil Sheikh Isa et Dhamin Hussin Ubaidi; 2 0545211f.doc S/RES/1618 (2005) 3. Note également avec une profonde préoccupation que les attaques contre des diplomates étrangers en Iraq se sont multipliées et ont entraîné le meurtre ou l’enlèvement de ces derniers; 4. Exprime sa vive émotion et présente ses condoléances aux familles des victimes de ces attentats terroristes, ainsi qu’au peuple et au Gouvernement iraquiens; 5. Affirme qu’il ne faut pas permettre que les actes de terrorisme viennent compromettre la transition politique et économique en cours en Iraq, notamment la procédure de rédaction de la Constitution et la procédure référendaire y afférente, comme indiqué dans la résolution 1546 (2004); 6. Réaffirme les obligations qui incombent aux États Membres en vertu des résolutions 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000, 1390 (2002) du 16 janvier 2002, 1455 (2003) du 17 janvier 2003, 1526 (2004) du 30 janvier 2004 et 1617 (2005) du 29 juillet 2005 et les autres obligations internationales, concernant notamment les actes de terrorisme menés en Iraq, à partir de l’Ir aq ou contre des citoyens iraquiens et, en particulier, prie instamment les États Membres d’empêcher le transit de terroristes à destination ou en provenance de l’Iraq, celui d’armes destinées à des terroristes et les opérations de financement à l’appui des terroristes, et souligne à nouveau combien il est important de renforcer la coopération des pays de la région, singulièrement les voisins de l’Iraq, à cet égard; 7. Demande instamment à tous les États, conformément aux obligations mises à leur charge par la résolution 1373 (2001), de coopérer activement aux efforts visant à retrouver et traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes inqualifiables; 8. Se déclare plus déterminé que jamais à combattre le terrorisme, ainsi que la Charte des Nations Unies lu i en confie la responsabilité; 9. Demande à la communauté internationale d’appuyer pleinement le Gouvernement iraquien dans l’exercice de ses responsabilités en ce qui concerne la protection de la communauté diplomatique , du personnel des Nations Unies et des autres personnels civils étrangers travaillant en Iraq; 10. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1619 (2005)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1619%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1619 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 11 août 2005 05-45783 (F) *0545783* Résolution 1619 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5247e séance, le 11 août 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) du 14 août 2003, 1546 (2004) du 8 juin 2004 et 1557 (2004) du 12 août 2004, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Rappelant qu’il a créé la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) le 14 août 2003 et en a prorogé le mandat le 12 août 2004, et réaffirmant que les Nations Unies doivent jouer un rôle moteur s’agissant d’appuyer les efforts que déploient le peuple et le Gouvernement iraquiens pour mettre en place les institutions d’un régime représentatif et pr omouvoir le dialogue et l’unité à l’échelle nationale, Soulignant que ce dialogue national iraquien, auquel la MANUI doit contribuer, est crucial pour l’unité et la stabilité politiques de l’Iraq, Prenant note de la lettre datée du 3 août 2005, adressée au Président du Conseil de sécurité par le S ecrétaire général (S/2005/509), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution; 2. Entend réexaminer le mandat de la MA NUI dans un délai de douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1620 (2005)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1620%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1620 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 31 août 2005 05-47716 (F) *0547716* Résolution 1620 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5254e séance, le 31 août 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, Saluant le concours précieux que la Missi on des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) a apport é au relèvement de la Sierra Leone après le conflit et à la paix, à la sécurité et au développement du pays, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général, en date du 26 avril 2005 (S/2005/273), et son additif du 28 juillet 2005 (S/2005/273/Add.2), et accueillant avec satisfaction sa recommandation tendant à voir établir un bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone après le retr ait de la MINUSIL à la fin de 2005, afin de continuer d’aider le Gouvernement sie rra-léonais à consolider la paix en renforçant la gouvernance politique et économi que, en mettant en place les capacités nationales nécessaires pour la prévention des conflits et en préparant les élections de 2007, Prenant acte de la lettre en date du 21 juin 2005 que le Président de la Sierra Leone a adressée au Secrétaire général (S /2005/419), dans laquelle il souligne de même la nécessité de mettre en place un bureau intégré des Na tions Unies d’appui aux objectifs susmentionnés, Soulignant qu’il est essentiel d’opérer une transition sans heurt entre la MINUSIL et le nouveau bureau intégré des Nations Unies, et d’assurer le bon fonctionnement de cette entité, Soulignant qu’il est également essentiel que le système des Nations Unies et la communauté internationale conservent leur appui à la sécurité et au développement à long terme de la Sierra Leone, not amment en renforçant la capacité du Gouvernement de ce pays, Exprimant de nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour le travail essentiel qu’il mène et sa contribution décisive à l’établissement de l’état de droit en Sierra Leone et dans la sous-région, soulignant qu’il compte que le Tribunal achèvera ses travaux conforméme nt à sa stratégie d’achèvement, et 2 0547716f.doc S/RES/1620 (2005) encourageant à ce sujet tous les États à coopérer pleinement avec lui et à lui fournir les ressources financiè res dont il a besoin, Accueillant avec satisfaction la publication du rapport de la Commission Vérité et réconciliation de la Sierra Leon e et encourageant le Gouvernement du pays à prendre de nouvelles mesures pour appliquer ses recommandations, 1. Prie le Secrétaire général d’établir un bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone, comme il est recommandé dans l’additif à son rapport (S/2005/273/Add.2), pour une période initiale de 12 mois, à compter du 1 er janvier 2006, qui sera chargé des tâches ci-après consistant principalement à : a) Aider le Gouvernement sierra-léonais à : i) Renforcer les capacités des institutions publiques, afin qu’elles puissent continuer de s’attaquer aux causes prof ondes du conflit, offrir des services de base et accélérer les progrès dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement grâce à la réduction de la pauvreté et à une croissance économique durable, notamment par la création d’un cadre favorable aux investissements privés et des efforts sy stématiques en vue de lutter contre le VIH/sida; ii) Élaborer un plan d’action national en matière de droits de l’homme et mettre en place la commission nationale des droits de l’homme; iii) Doter la Commission électorale na tionale de moyens lui permettant d’organiser des élections libres, régulières et crédibles en 2007; iv) Renforcer la bonne gouvernance, la transparence et la responsabilité des institutions publiques, notamment par l’a pplication de mesures de lutte contre la corruption et une meilleure gestion budgétaire; v) Consolider l’état de droit, notamme nt en renforçant l’indépendance et la capacité du système d’administration de la justice, ainsi que la capacité de l’appareil policier et pénitentiaire; vi) Renforcer le secteur de la sécu rité sierra-léonais, en coopération avec l’Équipe militaire internationale consul tative, en matière d’instruction, et d’autres partenaires; vii) Promouvoir une culture de paix, de dialogue et de participation pour ce qui est des questions nationales d’im portance critique, par une approche stratégique de l’information et de la communication, et notamment par la mise en place de services de radiodiffusion publics indépendants et efficaces; viii) Lancer des initiatives concernant la protection et le bien-être des jeunes, des femmes et des enfants; b) Assurer la liaison avec le secteur de la sécurité sierra-léonais et d’autres partenaires, faire rapport sur la situation en matière de sécurité et formuler des recommandations concernant les mena ces extérieures et intérieures; c) Coordonner les efforts avec les missions et bureaux des Nations Unies et les organisations régionales d’Afrique de l’Ouest en vue de régler les problèmes transfrontaliers comme les mouvements illicite s d’armes légères, le trafic d’êtres humains et le commerce illégal de ressources naturelles; 0547716f.doc 3 S/RES/1620 (2005) d) Assurer la coordination avec le Tr ibunal spécial pour la Sierra Leone; 2. Souligne la responsabilité principale incombant au Gouvernement sierra- léonais en ce qui concerne la consolidation de la paix et de la sécurité dans le pays, et demande instamment que les donateurs in ternationaux continuent de soutenir les efforts du Gouvernement dans ce domaine; 3. Souligne qu’il est essentiel de mettre en place un bureau pleinement intégré afin d’assurer la co ordination effective des stratégies et programmes entre les divers organismes, fonds et progra mmes des Nations Unies en Sierra Leone, entre l’Organisation des Nations Unies et les autres donateurs internationaux et entre le bureau intégré, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et les autres missions des Nations Unies dans la région; 4. Accueille avec satisfaction la recommandation formulée par le Secrétaire général dans l’additif à son rapport (S/ 2005/273/Add.2), suivant laquelle le bureau intégré devrait être dirigé par son représen tant exécutif, et le fait qu’il envisage que ce dernier remplisse également les fonctions de représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement et de coordonnateur résident des Nations Unies; 5. Prie le Secrétaire général de continuer de planifier la sécurité du Tribunal spécial pour la Sierra Leone sur la base des dispositions énoncées aux paragraphes 15 à 24 de l’additif à son rapport (S/2005/273/Add.2), et attend avec intérêt des renseignements plus détaillés sur les arrangements proposés; 6. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièreme nt informé des progrès réalisés dans la mise en place du bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone et, par la suite, dans l’application de la présente résolution; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1621 (2005)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1621%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1621 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 6 septembre 2005 05-48033 (F) *0548033* Résolution 1621 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5255e séance, le 6 septembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1565 du 1er octobre 2004 et 1592 du 30 mars 2005 et la déclaration du 29 juin 2005 (S/PRST/2005/27), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo ainsi que de tous les États de la région, et son soutien au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, Soulignant l’importance que revêtiront les élections pour ancrer sur le long terme le rétablissement de la paix et de la stabilité, la réconciliation nationale et l’instauration d’un état de droit en République démocratique du Congo, Demandant aux institutions de transition et à toutes les parties congolaises de veiller à ce que les élections se déroulen t d’une manière libre , transparente et pacifique, et à ce que le calendrier des scrutins élaboré par la Commission électorale indépendante soit respecté scrupuleusement, Rendant hommage à la communauté des donateurs pour l’aide qu’elle apporte au processus électoral en République démocratique du Congo, et l’encourageant à la maintenir, Saluant l’intérêt et l’engagement manifest és par les autorités congolaises en vue de promouvoir la bonne gouvernance et une gestion économique transparente, et les encourageant à poursuivre leurs efforts dans ce sens, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par les hostilités que les groupes armés et milices continuent d’entretenir dans l’est de la République démocratique du Congo, par leur cortège de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et par la mena ce qu’elles font peser sur la tenue des élections en République démocratique du Congo, Prenant note du rapport spécial du Secrétaire général sur les élections en République démocratique du Congo, daté du 26 mai 2005 (S/2005/320), et de ses recommandations, 2 0548033f.doc S/RES/1621 (2005) Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve les recommandations et le con cept d’opérations figurant aux paragraphes 50 à 57 du rapport spécial du Secrétaire général, et autorise en conséquence une augmentation de l’effectif de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) de 841 personnels, comprenant jusqu’à cinq unités de police constituées de 125 hommes chacune et les fonctionnaires de police additionnels; 2. Souligne le caractère temporaire des déploiements visés à l’article précédent, et prie le Secrétaire général de prendr e les dispositions nécessaires en vue de réduire ou rapatrier ces effectifs supplémentaires à partir du 1er juillet 2006 au plus tard, et de rendre compte au Conseil avant le 1er juin 2006 de l’évaluation mentionnée au paragraphe 47 de son rapport spécial; 3. Approuve la recommandation du Secrétaire général figurant aux paragraphes 58 et 59 de son rapport spécial, et autorise la MONUC, conformément à cette recommandation et à son mandat tel que défini aux articles 5 f) et 7 c) de la résolution 1565 et agissant en étroite coordination avec le Programme des Nations Unies pour le développement, à fournir un appui supplémentaire à la Commission électorale indépendante pour le transport du matériel électoral; 4. Encourage la MONUC, dans la mesure de ses capacités et conformément à son mandat, à apporter conseil et assistance ainsi que l’appui nécessaire à la mise en place, par le Gouvernement de tr ansition, les institutions financières internationales et les donateurs, d’un arra ngement pour renforcer le soutien à la bonne gouvernance et à une gestion économique transparente; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1622 (2005)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1622%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1622 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 13 septembre 2005 05-50937 (F) 130905 130905 *0550937* Résolution 1622 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5259e séance, le 13 septembre 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures concernant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée ai nsi que les exigences qu’elles contiennent, et notamment la résolution 1586 (2005) du 14 mars 2005, Réitérant son engagement sans faille en faveur du processus de paix, traduit notamment par le rôle joué par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE), et de l’application prom pte et intégrale de l’Accord de paix global signé par les Gouvernements éthiopie n et érythréen (ci-après dénommés « les parties ») le 12 décembre 2000, de l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 qui l’a précédé (S/2000/1183 et S/ 2000/601, respectivement, ci-après collectivement dénommés « les Accords d’Alger »), et de la décision sur la délimitation prise par la Commission du tracé de la frontière, en date du 13 avril 2002 (S/2002/423), adoptée par les parties co mme étant définitive et contraignante aux termes des Accords d’Alger, Rappelant que la paix ne peut durablement s’instaurer entre l’Éthiopie et l’Érythrée ainsi que dans la région sans dé marcation complète de la frontière entre les parties, Gravement préoccupé par l’absence persistante de progrès dans la mise en œuvre de la décision définitive et contra ignante de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie, et par le fait que l’Éthiopie continue de rejeter des parties importantes de la décision de la Commission, Notant avec une profonde préoccupation la forte et persistante concentration de troupes dans les régions jouxtant la zone de sécurité temporaire, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/2005/553) et se félicitant des observations qu’il contient, Notant que, parmi les options possibles pour débloquer le processus de paix, figurent, à organiser au moment opportun, une visite en Éthiopie et en Érythrée, comme le propose le Secrétaire général au paragraphe 38 de son rapport, et une réunion des témoins de la signature de l’Accord d’Alger, 2 0550937f.doc S/RES/1622 (2005) Accueillant avec satisfaction les mesures prises par la MINUEE pour résoudre le problème de l’exploitation et des abus sexuels, en particulier une action de prévention par la formation, ainsi que les mesures prises pour lutter contre l’infection à VIH et le sida, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUEE jusqu’au 15 mars 2006; 2. Approuve la reconfiguration de la comp osante militaire de la MINUEE, notamment par l’augmentation de 10 personnes du nombre des observateurs militaires, dans la limite des effectifs exis tants autorisés de la MINUEE, et l’aide aux parties dans le domaine de la lu tte antimines, comme le recommande le Secrétaire général aux paragraphes 11 et 42 de son rapport; 3. Demande aux deux parties de ne prendre aucune mesure qui risquerait de faire monter la tension entre elles et, à cet égard, engage les deux parties à envisager sérieusement de ramener à leur niveau du 16 décembre 2004 les effectifs de leurs troupes et, plus généralement, à s’abstenir de toute menace réciproque de recours à la force; 4. Réaffirme qu’il incombe au premier chef à l’Éthiopie et à l’Érythrée d’appliquer les Accords d’Alger et la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie, en tirant pleinement parti du cadre offert par la Commission; 5. Demande à l’Éthiopie d’accepter pleinement la décision de la Commission du tracé de la frontière et de permettre, sans préalable, à la Commission de procéder intégralement et rapi dement à l’abornement de la frontière; 6. Demande aux deux parties de mettre en œuvre complètement et sans plus tarder la décision de la Commission du tr acé de la frontière et de créer les conditions nécessaires pour que l’opération de démarcation se déroule avec célérité; 7. Note l’amélioration constante du climat de coopération entre la MINUEE et les parties et demande aux deux parties de coopérer pleine ment et sans retard avec la MINUEE pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, d’assurer la sécurité de tout le personnel de la Mission et de lever, immédiatement et sans conditions, toutes les restrictions et tous les obstacles à ses activités et à l’entière liberté de mouvement de la Mission et de son personnel, et à ce sujet demande instamment à l’Érythrée de lever les restrictions impo sées à la police militaire de la MINUEE à Asmara; 8. Demande à l’Érythrée de prendre immédiatement, en consultation avec la MINUEE, des mesures pour assurer des vols directs entre Addis-Abeba et Asmara et de rouvrir aux véhicules de la MINUEE la route entre Asmara et Barentu; 9. Demande aux deux parties de normaliser pleinement leurs relations, notamment par le dialogue politique en vue de l’adoption de nouvelles mesures de confiance, et de consolider le s progrès accomplis à ce jour; 10. Se déclare préoccupé par l’insécurité alimentaire persistante en Éthiopie et en Érythrée, qui risque d’aggraver l’ instabilité, et demande aux États Membres de continuer de contribuer avec généros ité aux opérations humanitaires et de développement pour améliorer la sécurité alimentaire en Éthiopie et en Érythrée; 0550937f.doc 3 S/RES/1622 (2005) 11. Demande à l’Érythrée de lever toutes les restrictions qu’elle a imposées au fonctionnement des organisations d’aide humanitaire, afin que celles-ci puissent reprendre leurs activités; 12. Décide de continuer à suivre de près le s mesures prises par les parties en vue d’honorer leurs obligations aux termes des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et des Accords d’Alger, notamment par l’intermédiaire de la Commission du tracé de la frontière, et d’examiner tout es incidences qui en résulteraient pour la MINUEE; 13. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour que la MINUEE se conforme intégralement à la politique de toléranc e zéro des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles, notamment en élaborant des stratégies et des mécanismes appropriés pour prévenir, identifier et sanctionner toute conduite répréhensible y compris l’exploitation et la violence sexuelles, et pour y faire face, en améliorant la formation du personnel afin de prévenir tous manquements au code de conduite de l’ONU et d’en assurer le strict respect, prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures nécessaires, conformément à sa circulaire sur les dispositions spéciales visa nt à prévenir l’exploitation et les abus sexuels (ST/SGB/2003/13) et de l’en tenir informé, et demande instamment à tous les pays fournisseurs de contingents de prendre les mesures préventives appropriées, notamment en organisant une formation de sensibilisation avant déploiement et en prenant toutes mesures disciplinaires ou autres pour s’assurer que les membres de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à suivre la situation de près et de réexaminer le mandat de la Mission comp te tenu des progrès accomplis dans le processus de paix et des changements apportés à la MINUEE; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1623 (2005)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1623%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1623 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 13 septembre 2005 Français Original : anglais 05-50957 (F) 130905 130905 *0550957* Résolution 1623 (2005) Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001) du 20 décembre 2001, 1413 (2002) du 23 mai 2002, 1444 (2002) du 27 novembre 2002, 1510 (2003) du 13 octobre 2003 et 1563 (2004) du 17 septembre 2004, Réaffirmant son profond attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant également ses résolutions 1368 (2001) du 12 septembre 2001 et 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et réitérant son appui à l’action internationale entreprise pour extirper le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies, Conscient qu’il incombe aux Afghans eux-mêmes d’assurer la sécurité et de maintenir l’ordre dans tout le pays, et se félicitant à cet égard de la coopération du Gouvernement de la République isla mique d’Afghanistan avec la Force internationale d’assistance à la sécurité, Réaffirmant l’importance de l’Accord de Bonn et de la Déclaration de Berlin, et, en particulier, l’annexe 1 de l’Accord de Bonn, qui prévoit notamment le déploiement progressif de la Force dans d’au tres centres urbains et d’autres régions que Kaboul, Soulignant qu’il importe d’étendre l’autorité du Gouvernement central à toutes les parties de l’Afghanistan, de respecter les valeurs dé mocratiques, de parachever le processus de désarmement, de démobilisa tion et de réinsertion, de dissoudre les groupes armés illégaux, de réformer la justice et le secteur de la sécurité, notamment en reconstituant l’armée et la police nati onale afghanes, et de lutter contre le commerce et la production de stupéfiants, et reconnaissant que certains progrès ont été faits dans ces domaines et dans d’autres, avec l’aide de la communauté internationale, Conscient des problèmes de sécurité qui se posent à l’Afghanistan dans certaines parties du pays, Se félicitant dans ce contexte que les pays chefs de file de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord se soient engagés à créer de nouvelles équipes de reconstruction provinciale, 2 0550957f.doc S/RES/1623 (2005) Se félicitant également du rôle joué par la Force internationale d’assistance à la sécurité et la Coalition de l’opération Liberté immuable en vue de contribuer au bon déroulement des élections nationales, Exprimant sa reconnaissance à l’Italie qui a pris la relève de la Turquie à la tête de la Force internationale d’assistan ce à la sécurité, ainsi qu’aux nations qui ont contribué à l’Eurocorps, et prenant acte avec gratitude des contributions de nombreuses nations à la Force, Prenant note de la lettre datée du 1er septembre 2005, adressée au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unie s par M. Abdullah Abdullah, Ministre des affaires étrangères de la République isla mique d’Afghanistan (S/2005/574, annexe), Constatant que la situation en Afghanistan demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire pleinement exécuter le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité, en consulta tion avec le Gouvernemen t de la République islamique d’Afghanistan, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger au-delà du 13 octobre 2005, pour une période de douze mois, l’autorisation de la Force inte rnationale d’assistance à la sécurité, définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003); 2. Autorise les États Membres participant à la Force internationale d’assistance à la sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 3. Constate qu’il est nécessaire de renfor cer la Force internationale d’assistance à la sécurité et, à cet égard, engage les États Membres à lui fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources et à contribuer au Fonds d’affectation spéciale créé en vertu de la résolution 1386 (2001); 4. Demande à la Force internationale d’assistance à la sécurité de continuer de travailler en étroite consultation av ec le Gouvernement de la République islamique d’Afghanistan et le Représenta nt spécial du Secrétaire général ainsi qu’avec la Coalition de l’opération Liberté immuable dans le cadre de l’exécution de son mandat; 5. Prie le Commandement de la Force in ternationale d’assistance à la sécurité de lui présenter, par l’interméd iaire du Secrétaire général, des rapports trimestriels sur l’exécution du mandat de la Force; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1624 (2005)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales (Sommet du Conseil de sécurité 2005)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1624%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1624 (2005)*** Conseil de sécurité Distr. générale 2 mars 2007 05-51053*** (F) *0551053* Résolution 1624 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5261e séance, le 14 septembre 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1535 (2004) du 26 mars 2004, 1540 (2004) du 28 avril 2004, 1566 (2004) du 8 octobre 2004 et 1617 (2005) du 29 juillet 2005, la déclaration annexée à sa résolution 1456 (2003) du 20 janvier 2003, ainsi que ses autres résolutions concernant les menaces que les ac tes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant également qu’il est impératif de combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et soulignant par ailleurs que les États doive nt veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme resp ectent toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, et que ces mesures doivent être conformes au droit internationa l, en particulier au droit international des droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit humanitaire, Condamnant avec la plus grande fermeté tous les actes de terrorisme, quels qu’en soient les motifs, où qu’ils soient commis et quels qu’en soient les auteurs, en tant qu’ils constituent l’une des plus graves me naces contre la paix et la sécurité, et réaffirmant la responsabilité principale qu’il assume dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, confor mément à la Charte des Nations Unies, Condamnant aussi avec la plus grande fermeté l’incitation à commettre des actes terroristes et récusant toute tentative de justifier les actes terroristes ou d’en faire l’apologie, susceptible d’inciter à commettre de nouveaux actes de terrorisme, Profondément préoccupé par le fait que l’incitation à commettre des actes terroristes motivés par l’extrémisme et l’intolérance constitue un grave danger et une menace grandissante pour la jouissan ce des droits de l’homme, entrave le développement social et économique de tous les États et compromet la stabilité et la prospérité mondiales, et qu’il convient, pour l’Organisation des Nations Unies et pour tous les États, d’y répondre d’urgence et de façon active, et soulignant qu’il faut prendre aux niveaux national et intern ational toutes les mesures nécessaires et appropriées conformes au droit international pour protéger le droit à la vie, S/RES/1624 (2005) 2 05-51053 Rappelant le droit à la liberté d’expression énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’ homme, adoptée par l’Assemblée générale en 1948 (« la Déclaration universelle »), et à l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté par l’Assemblée en 1966 (« le Pacte »), ainsi que les restrictions qui y sont reconnues, qui doivent être expressément fixées par la loi et être nécessaires pour les raisons é noncées au paragraphe 3 de l’article 19 du Pacte, Rappelant en outre que le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile, prévu à l’article 14 de la Déclaration unive rselle, et l’obligation de non-refoulement par les États énoncée dans la Convention re lative au statut des réfugiés adoptée le 28 juillet 1951, ainsi que dans son Protocole adopté le 31 janvier 1967 (« la Convention relative aux réfugiés et son Protocole »), et rappelant aussi que les protections offertes par la Convention re lative aux réfugiés et son Protocole ne s’appliquent pas à une personne au sujet de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser qu’elle est coupable d’agissement s contraires aux buts et principes des Nations Unies, Réaffirmant que les actes, méthodes et pratiques terroristes sont contraires aux buts et principes de l’Organisation des Nations Unies et que le financement et l’organisation d’actes de terrorisme ou l’inc itation à de tels actes en connaissance de cause sont également contraires aux buts et principes de l’Organisation des Nations Unies, Profondément préoccupé par le nombre croissant de victimes, notamment parmi les civils de diverses nationalités et croyances, d’actes de terrorisme inspirés par l’intolérance ou l’extrémisme dans diverses régions du monde, réaffirmant sa profonde solidarité avec les victimes du terrorisme et leur famille et soulignant qu’il importe d’aider les victimes du terrorisme et leur famille, en leur apportant le soutien dont elles ont besoin pour faire face à leur perte et à leur douleur, Reconnaissant le rôle essentiel joué par l’Or ganisation des Nations Unies dans l’action menée à l’échelle mondi ale contre le terrorisme et se félicitant que le Secrétaire général ait identifié les éléments d’une stratégie de lutte antiterroriste que l’Assemblée générale doit sans tarder examiner et enrichir en vue de l’adoption et de la mise en œuvre d’une stratégie visant à promouvoir des mesures de lutte antiterroristes globales, coordonnées et cohére ntes aux niveaux national, régional et international, Appelant instamment tous les États à adhérer d’urgence aux conventions et protocoles internationaux relatifs à la lutte antiterroriste, qu’ils soient ou non parties à une convention régionale porta nt sur la question, et à envisager à titre prioritaire de signer la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire adoptée par l’Assemblée générale le 13 avril 2005, Soulignant à nouveau qu’une action internationale soutenue visant à renforcer le dialogue et à promouvoir une meilleure compréhension entre les civilisations, afin d’empêcher le dénigrement sans distincti on des autres religions et cultures, en s’efforçant de régler les conflits régionaux non résolus et à remédier aux problèmes mondiaux dans toute leur diversité, et notamment les questions de développement, contribuera à renforcer la lutte internationale contre le terrorisme, Soulignant l’importance du rôle des médias, de la société civile et religieuse, des entreprises et des établissements d’enseignement dans cette action visant à S/RES/1624 (2005) 05-51053 3 renforcer le dialogue et à favoriser une me illeure compréhension, ainsi que dans la promotion de la tolérance et de la coexistence et dans l’instauration d’un climat qui ne favorise pas l’incitation au terrorisme, Reconnaissant qu’il importe, dans un contexte de mondialisation croissante, que les États agissent de concert afin d’empêcher les terroristes d’exploiter les technologies de pointe et d’utiliser les communications et les ressources leur permettant d’inciter à sout enir des actes criminels, Rappelant que tous les États doivent coopérer sans réserve à la lutte contre le terrorisme, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, en vue de découvrir, de priver d’asile et de traduire en justice, conformément au principe extrader ou juge r, quiconque prête appui au financement, à l’organisation, à la préparation ou à la commission d’actes de terrorisme, y concourt, y participe ou tente d’y participer, ou donne refuge à leurs auteurs, 1. Appelle tous les États à adopter des mesures qui peuvent être nécessaires et appropriées et sont conformes aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, pour : a) Interdire par la loi l’incitation à commettre un ou des actes terroristes; b) Prévenir une telle incitation; c) Refuser l’asile à toute personne au sujet de laquelle on dispose d’informations crédibles et pertinente s selon lesquelles il existe des raisons sérieuses de penser qu’elle est coupable d’une telle incitation; 2. Appelle tous les États à coopérer, notamment en vue de renforcer la sécurité de leurs frontières internationale s, en particulier en luttant contre la falsification des documents de voyage, et, dans la mesure du possible, en améliorant la détection des terroristes et les formalités visant à assurer la sécurité des passagers, en vue d’empêcher les auteurs des agi ssements mentionnés à l’alinéa a) du paragraphe 1 d’entrer sur leur territoire; 3. Appelle tous les États à poursuivre les efforts menés au niveau international pour approfondi r le dialogue et favoriser une meilleure compréhension entre les civilisations afin d’empêcher le dénigrement systématique des autres religions et cultures, et de prendre toutes les mesures appropriées, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, afin de contrecarrer l’incitation aux actes terroristes motivés par l’extrémisme et l’intolérance et de prévenir les menées subversives de terroristes et de leurs partisans contre les établissements d’enseignement et les in stitutions culturelles et religieuses; 4. Souligne que les États doivent veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prennent pour appliquer les paragraphes 1, 2 et 3 de la présente résolution soient conformes à toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, en particulier celles prévues par le droit in ternational des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit humanitaire; 5. Appelle tous les États à faire rapport au Comité contre le terrorisme, dans le cadre de leur concertation permanente, sur les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre la présente résolution; S/RES/1624 (2005) 4 05-51053 6. Charge le Comité contre le terrorisme : a) D’inclure, dans son dialogue avec les États Membres, leurs efforts pour mettre en œuvre la présente résolution; b) De collaborer avec les États Membres afin d’aider à mettre en place des capacités dans ce domaine, notamment en diffusant les meilleures pratiques juridiques et en favorisant l’échange d’informations; c) De lui rendre compte dans un déla i de 12 mois de l’application de la présente résolution; 7. Décide de reste activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1625 (2005)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales (Sommet du Conseil de sécurité 2005)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1625%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1625 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2005 05-51065 (F) *0551065* Résolution 1625 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5261e séance, le 14 septembre 2005 Le Conseil de sécurité Décide d’adopter la déclaration ci-jointe sur le renforcement de l’efficacité du rôle joué par le Conseil da ns la prévention des conflits, en particulier en Afrique. Annexe Le Conseil de sécurité , Réuni le 14 septembre 2005, au niveau des chefs d’État et de gouvernement, afin d’examiner comment renforcer l’efficacité de son rôle dans la prévention des conflits, notamment en Afrique, Réaffirmant son attachement aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, Conscient qu’il assume la responsabilité principa le du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Profondément préoccupé par le coût humain élevé et les pertes matérielles importantes occasionnés par les conflits armés et constatant que la paix, la sécurité et le développement se renforcent mutue llement, notamment pour ce qui est de la prévention des conflits armés, Réaffirmant qu’il importe d’adhérer aux principes de l’abstention, dans les relations internationales, du recours à la force ou de la menace du recours à la force d’une façon qui ne serait pas compatible av ec les buts et principes de la Charte des Nations Unies, et du règlement pacifique des différends internationaux, Réaffirmant la nécessité d’adopter une vaste stratégie de prévention des conflits, qui traite les causes profondes des conflits armés et des crises politiques et sociales d’une manière globale, notamment en favorisant le développement durable, l’élimination de la pauvreté, la réconc iliation nationale, la bonne gouvernance, la démocratie, l’égalité des sexes, l’état de droit et le respect et la protection des droits de l’homme, Conscient de la nécessité de renforcer le rôle important de l’Organisation des Nations Unies dans la prévention des c onflits violents, et considérant qu’il doit 2 0551065f.doc S/RES/1625 (2005) établir un partenariat efficace avec les organisations régionales, en particulier l’Union africaine et ses organisations sous -régionales, afin de pouvoir intervenir dès le début des conflits ou dès qu’appa raissent de nouvelles crises, Rappelant l’Acte constitutif de l’Union af ricaine, le Protocole relatif à l’établissement du Conseil de la paix et de la sécurité de l’Union africaine, et le Pacte de non-agression et de défense comm une, que l’Union a adopté à Abuja, le 31 janvier 2005, ainsi que la position de cette dernière sur les changements anticonstitutionnels de gouvernement affirmée dans la Déclaration d’Alger de 1999 et la Déclaration de Lomé de 2000, Pleinement conscient du rôle important joué par les hommes et les femmes de la société civile dans la prévention des conflits et de la nécessité de prendre en considération toute la contribution que la société civile locale est susceptible d’apporter, 1. Exprime sa détermination à re nforcer l’efficacité de l’Organisation des Nations Unies dans la prévention des conflits armés et à surveiller de près les situations susceptibles de déboucher sur des conflits armés; 2. Affirme qu’il est résolu à renforcer les capacités de prévention des conflits de l’Organisation des Nations Unies en : a) Évaluant régulièrement l’évolution de la situation dans les régions où existent des risques de conflit armé et en courageant le Secrétaire général à lui fournir des informations sur cette évolution conformément à l’Article 99 de la Charte; b) Assurant le suivi des initiatives de diplomatie préventive prises par le Secrétaire général; c) Appuyant les initiatives de médiat ion au niveau régional, en étroite consultation avec les organisations régionales et sous-régionales concernées; d) Renforçant les capacités régionales et sous-régionales d’alerte rapide et mettant en place avec elles des mécanismes appropriés afin de pouvoir intervenir promptement et de manière adéquate compte tenu d’indicateurs d’alerte avancée; e) Demandant au besoin des informations et une aide au Conseil économique et social, conformément à l’Article 65 de la Charte; f) Prenant les mesures voulues pour contribuer à la lutte contre le trafic d’armes sous tous ses aspects et le recours à des mercenaires; g) Aidant à renforcer des institutions stables propres à assurer la paix, la stabilité et le développement durable; h) Aidant les États afri cains à se doter d’institutions judiciaires nationales indépendantes et fiables; 3. Prie le Secrétaire général : a) De lui fournir des rapports et une analyse périodiques des événements dans les régions où existent des risques de conflit armé, en particulier en Afrique et, le cas échéant, un exposé des initiatives de diplomatie prév entive en cours; b) D’aider les pays où existent des risques de conflit armé à effectuer une évaluation stratégique du risque de conflit et à appliquer les mesures convenues par 0551065f.doc 3 S/RES/1625 (2005) les pays concernés afin de renforcer les capacités nationales de gestion des différends et de solution des causes profondes de ces conflits; c) De promouvoir la coordination avec les structures régionales de gestion des conflits en Afrique, ce qui lui permettra it de disposer d’informations fiables et actualisées et de prendre plus rapidement des décisions; 4. Souligne qu’il importe d’établir des stratégies efficaces et globales de prévention des conflits visant à prévenir les évolutions négatives sur le plan de la sécurité et dans les secteurs économique, so cial et humanitaire et le domaine de la gouvernance et des droits de l’homme, dans les pays qui font face à des crises, en accordant une attention particulière aux mesures visant à : a) Mettre en œuvre des activités à impact rapide afin de pr évenir les conflits nés de la concurrence pour l’obtention de ressources économiques et de surveiller les tensions résultant de difficultés économiques et sociales; b) Encourager les bu reaux régionaux des Nations Unies à faciliter l’application de stratégies, afin de réprimer les activit és transfrontières illicites; c) Renforcer les capacités des groupes de la société civile, notamment des groupes de femmes, qui s’emploient à promouvoir une culture de paix, et à mobiliser les donateurs afin qu’ils appuient ces efforts; d) Élaborer des politiques de bonne gouve rnance et de protection des droits de l’homme pour renforcer les mécanismes de gouvernement qui se sont affaiblis ou effondrés et mettre fin à la culture de l’impunité; e) Promouvoir la régularité et la tran sparence des consultations électorales; 5. Souligne qu’il importe au plus haut point d’envisager une approche régionale de la prévention des conflits , en particulier des programmes de désarmement, de démobilisation et de ré insertion efficace et durable des ex- combattants; 6. Réaffirme sa détermination à prendre des mesures contre l’exploitation illégale et le trafic de re ssources naturelles et de marc handises de grande valeur dans les secteurs où cela contribue au déclenchement, à l’escalade ou à la poursuite des conflits; 7. Demande que soient renforcées la coopération et la communication entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations ou accords régionaux ou sous-régionaux, conformément au Chapitre VIII de la Charte, en ce qui concerne en particulier les initiatives de médiation; 8. Encourage tous les États africains à adhérer au Pacte de non-agression et de défense commune de l’Union africaine, adopté à Abuja le 31 janvier 2005, et à signer, le cas échéant, des pactes sous-régi onaux dans les domaines de la paix, de la sécurité, de la démocratie, de la bonne gouvernance et du développement et engage les organismes des Nations Unies et la co mmunauté internationale à appuyer la mise en œuvre des pactes; 9. Encourage en outre les pays africains à continuer à collaborer étroitement avec le Secrétariat et le s bureaux régionaux de l’Organisation des Nations Unies en vue de l’application de mesures tendant à assurer la paix, la 4 0551065f.doc S/RES/1625 (2005) sécurité, la stabilité, la démocratie et le développement durable conformément aux objectifs du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique; 10. Exhorte la communauté internationale, en particulier les organismes des Nations Unies et les institutions financiè res internationales, à aider les pays africains dans les efforts qu’ils font pour atteindre les objectifs énoncés ci-dessus, et se félicite à ce sujet des décisions prises par le Sommet du G-8, tenu à Gleneagles du 6 au 8 juillet 2005, pour lutter contre la pauvreté en Afrique; 11. Demande instamment à tous les États africains et à la communauté internationale de participer pleinement au renforcement des capacités des organisations régionales et sous-régionales africaines, de façon que des moyens civils et militaires puissent être déployés rapidement lorsque cela est nécessaire en particulier en développant la force africai ne d’intervention de l’Union africaine; constate avec satisfaction que des programmes bilatéraux et multilatéraux ont été élaborés à cette fin, et affirme son soutien à la proposition du Secrétaire général concernant un programme décennal de re nforcement des capacités pour l’Union africaine; 12. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1626 (2005)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1626%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1626 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 19 septembre 2005 05-51423 (F) *0551423* Résolution 1626 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5263e séance, le 19 septembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation au Libéria et en Sierra Leone, et en particulier ses résolutions 1509 (2003) du 19 septembre 2003, 1610 (2005) du 30 juin 2005, et 1620 (2005) du 31 août 2005, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 1er septembre 2005 (S/2005/560), Se félicitant des progrès accomplis dans la préparation des élections présidentielle et législatives d’octobre, Se félicitant que l’État ait continué à étendre son autorité, et notamment que la mise en place d’un nouveau service de police libérien et la nomination de nouveaux juges et de nouveaux magistrats aient progressé, Remerciant la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) pour les contributions indispensables qu’elles ne cessent d’apporter au processus de pa ix au Libéria, ainsi que la communauté internationale pour l’aide, financière notamment, qu’elle fournit, Se félicitant que le Gouvernement national de transition du Libéria et le Groupe de contact international sur le Libé ria aient signé le Programme d’aide à la gouvernance et à la gestion économique, qui doit assurer une prompte application de l’Accord général de paix et accélérer la levée des mesures imposées par la résolution 1521 (2003), Renouvelant au Tribunal spécial pour la Sierra Leone l’expression de sa satisfaction pour le travail indispensa ble qu’il accomplit et ses contributions capitales à l’instauration de l’état de droit dans ce pays et dans la sous-région, et appelant tous les États à coopérer pleinement avec le Tribunal dans l’application de sa stratégie d’achèvement, Notant que la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL) doit cesser ses opérations le 31 décembre 2005, 2 0551423f.doc S/RES/1626 (2005) Rappelant l’exposé que le Président du Tribuna l spécial pour la Sierra Leone a fait au Conseil de sécurité le 24 mai 2005, dans lequel il a souligné qu’il fallait maintenir une présence internationale de sécurité pour assurer la protection du Tribunal spécial après le dé part de la MINUSIL, et prenant note avec satisfaction des recommandations formulées par le Secrétaire général à ce sujet, Estimant que la situation au Libéria continue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) jusqu’au 31 mars 2006; 2. Demande à toutes les parties libériennes de manifester leur attachement sans réserve à un mode de gouvernement démocratique en faisant le nécessaire pour que les élections présidentielle et législatives soient pacifiques, transparentes, libres et régulières; 3. Demande à la communauté internationa le de fournir les ressources encore nécessaires pour la réadaptation et la réinsertion des ex-combattants et la réforme du secteur de la sécurité; 4. Compte que le Gouvernement national de transition et les gouvernements libériens qui lui succéderont mettront en œuvre le Programme d’aide à la gouvernance et à la gestion économique, en collaboration avec leurs partenaires internationaux, et prie le Secrétaire général de donner, dans ses rapports périodiques sur la MINUL, des renseignements concernant les progrès accomplis sur ce plan; 5. Autorise la MINUL, sous réserve de l’accord des pays fournisseurs de contingents intéressés et du Gouvernement sierra-léonais, à déployer en Sierra Leone à partir de novembre 2005, jusqu’à 250 militaires des Nations Unies en vue d’assurer la sécurité du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, ainsi que le Secrétaire général le recommande aux paragraphes 90 à 94 de son rapport du 1 er septembre 2005 (S/2005/560); 6. Autorise également une augmentation temporaire de l’effectif total autorisé de la MINUL, le portant au to tal à 15 250 militaires des Nations Unies, pour la période du 15 novembre 2005 au 31 mars 2006, afin que l’appui fourni au Tribunal ne réduise pas les capacités de la MINUL au Libéria durant la phase de transition politique; 7. Autorise en outre la MINUL, sous réserve de l’accord des pays qui fournissent des contingents et du Gouvernement sierra-léonais, à déployer du personnel militaire en nombre suffisant en Sier ra Leone, si le besoin s’en fait sentir, pour l’évacuation du personnel militaire de la MINUL déployé en Sierra Leone en application du paragraphe 5 de la prés ente résolution et des fonctionnaires du Tribunal spécial pour la Sierra Leone en cas de crise grave menaçant la sécurité de ce personnel et du Tribunal; 8. Prie le Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone, une fois qu’il aura été constitué, d’aider à fournir un sou tien logistique au pers onnel militaire de la MINUL déployé en Sierra Leone en application de la présente résolution; 9. Prie le Secrétaire général et le Gouver nement sierra-léonais de conclure un accord concernant le statut du personne l militaire de la MINUL déployé en Sierra 0551423f.doc 3 S/RES/1626 (2005) Leone en application de la présente réso lution, compte tenu de la résolution 59/47 de l’Assemblée générale relative à la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et décide qu’en attendant la conclusion d’ un tel accord le modèle d’accord sur le statut des forces en date du 9 oct obre 1990 (A/45/594) s’appliquera à titre provisoire; 10. Appuie la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que l’effectif maximum autorisé pour les forces militaires des Nations Unies soit ramené au niveau prévu dans la résolution 1509 (2003) en date du 31 mars 2003; 11. Encourage les missions des Nations Unies dans la région, dans la limite de leurs moyens et dans leur zone de dépl oiement, et sans préjudice de leur mandat, à poursuivre les efforts qu’elles mènent en vue de coopérer davantage entre elles, surtout en ce qui concerne la prévention des mouvements d’armes et de combattants à travers les frontières et la mise en œuvre des programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion; 12. Se félicite de ce que fait la MINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles arrêtée par le Secrétaire général, et pour faire intégral ement respecter le code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de l’en tenir in formé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives voulues, notamment à assurer une formation de sensibilisation av ant le déploiement, et à prendre des mesures disciplinaires et autres pour ve iller à ce que des enquêtes soient dûment menées en cas d’allégations d’exploitation et de violence sexuelles mettant en cause des membres de leur personnel et à ce que, si les faits sont avérés, les responsables soient punis; 13. Prie le Secrétaire général de formuler dans son rapport de mars 2006 des recommandations au sujet d’un plan de retrait de la MINUL, en proposant des objectifs précis et un calendrier indicatif; 14. Prie aussi le Secrétaire général de con tinuer à le tenir régulièrement informé des progrès faits par la MINUL dans l’exécutio n de son mandat; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1627 (2005)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1627%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1627 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 23 septembre 2005 05-52158 (F) *0552158* Résolution 1627 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5269e séance, le 23 septembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier la résolution 1590 (2005) du 24 mars 2005, ainsi que les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Soudan, Exprimant à nouveau sa sympathie et ses condoléances à l’occasion du décès du Premier Vice-Président du Soudan, John Ga rang de Mabior, survenu le 30 juillet 2005, et saluant les efforts que continuent de déployer le Gouvernement soudanais et le Vice-Président Salva Kiir Mayardit pour consolider la paix au Soudan, Se félicitant de la mise en œuvre par le Gouvernement soudanais et le Mouvement/l’Armée populaire de libération du Soudan de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005 et, en particulier, de la formation du Gouvernement d’unité nationale, qui constitue une mesure importante et historique sur la voie d’une paix durable au Soudan, Priant instamment les parties d’honorer les engagements pris dans l’Accord de paix global dont elles ne se sont pas encore acquittées, notamment la création, à titre prioritaire, de la commission du bilan et de l’évaluation, Considérant que la situation au Soudan constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales, Prenant note des engagements pris par les pays qui fournissent des contingents en faveur de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS), et encourageant le déploiement des troupes afin que la MINUS soit en mesure d’apporter en temps utile son soutien à la mise en œ uvre de l’Accord de paix global, 1. Décide de proroger jusqu’au 24 mars 2006 le mandat de la MINUS, en se proposant de le renouveler au besoin; 2. Prie le Secrétaire général de lui fair e rapport tous les trois mois sur la manière dont la MINUS s’ac quitte de son mandat, nota mment sur ce qu’elle fait pour renforcer l’action menée par la Missi on de l’Union africaine au Soudan en vue de promouvoir la paix au Darfour; 2 0552158f.doc S/RES/1627 (2005) 3. Exhorte les pays qui fournissent des contingents à examiner attentivement la lettre du Secrétaire général en date du 24 mars 2005 (A/59/710), à prendre les mesures voulues pour empêcher leur personnel participant à la MINUS de se livrer à des actes d’exploitation et de violence sexuelle, y compris en menant avant le déploiement des activités de sensib ilisation à ces questions, et à prendre des mesures, notamment disciplinaires, pour amener les personnels impliqués dans de tels actes à en répondre pleinement; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1628 (2005)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1628%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1628 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 30 septembre 2005 05-53194 (F) *0553194* Résolution 1628 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5272e séance, le 30 septembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions sur la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1565 (2004) du 1er octobre 2004, 1592 (2005) du 30 mars 2005, 1596 (2005) du 18 avril 2005 et 1621 (2005) du 6 septembre 2005, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démo cratique du Congo, et sa disponibilité à soutenir le processus de paix et de réconciliation nationale dans ce pays, en particulier par le biais de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2005 le mandat de la MONUC, tel que contenu dans les résolutions 1565 (2004), 1592 (2005), 1596 (2005) et 1621 (2005), adoptées en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies; 2. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1629 (2005)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1629%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1629 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 30 septembre 2005 05-53188 (F) *0553188* Résolution 1629 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5273e séance, le 30 septembre 2005 Le Conseil de sécurité, Prenant note de la lettre datée du 14 septembre 2005 (S/2005/593), adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général, Décide que nonobstant l’article 12 du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et bien que son mandat de juge permanent élu du Tribunal ne prenne effet, conformément à l’article 13 bis du Statut du Tribunal, que le 17 novembre 2005, le juge Christine Van Den Wyngaert est affectée en qualité de juge permanent pour siéger dans l’affaire Mrksic et al. dont le procès commence le 3 octobre 2005.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1630 (2005)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1630%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1630 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2005 05-55413 (F) *0555413* Résolution 1630 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5280e séance, le 14 octobre 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures et le s déclarations de son président concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a décrété un embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la So malie (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), et les résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004 et 1587 (2005) du 15 mars 2005, Réaffirmant l’importance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, Rappelant qu’il est urgent que tous les dirigeants somaliens prennent des mesures concrètes en vue d’entamer un dialogue politique, Exprimant de nouveau son ferme appui au rôle de premier plan assumé par le Représentant spécial du Secrétaire général, lequel s’emploie à instaurer un dialogue sans exclusive, en particulier au moyen de son plan d’action pour le dialogue entre les dirigeants des institutions fédérales de transition, Soulignant qu’il est indispensable que les institutions fédérales de transition continuent d’œuvrer à asseoir une gouvernance véritablement nationale en Somalie, Saluant les efforts déployés par l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développemen t pour offrir un soutien aux institutions fédérales de transition, et se félicitant de ce que l’Un ion africaine continue de concourir à la réconcilia tion nationale en Somalie, Prenant note du rapport en date du 22 août 2005 (S/2005/625, annexe) présenté par le Groupe de contrô le en application de l’alinéa i) du paragraphe 3 de la résolution 1587 (2005), ainsi que des observ ations et recommandations qui y sont présentées, S’indignant de l’augmentation considérable des flux d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie ou transitent par celle-ci, ce qui constitue une violation de l’embargo sur les armes et menace gravem ent le processus de paix en Somalie, S/RES/1630 (2005) 2 05-55413 Réaffirmant que tous les États Membres, en particulier ceux de la région, doivent s’abstenir de tout acte qui violera it l’embargo sur les armes et prendre toutes mesures nécessaires pour amener les co ntrevenants à répondre de leurs actes, Réaffirmant et soulignant combien il importe de re nforcer le contrôle de l’application de l’embargo sur les armes en Somalie, toutes violations devant systématiquement faire l’objet d’enquêt es poussées quand on sait que la stricte application de l’embargo sur les armes contribuera à une amélioration générale de la sécurité dans le pays, Considérant que la situation en Somalie constitu e une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États Membres sont tenus de se conformer pleinement aux mesures prescrites par la résolution 733 (1992); 2. Entend , au vu du rapport du Groupe de contrôle en date du 22 août 2005 (S/2005/625, annexe), réfléchir à des me sures précises propres à faire mieux appliquer et respecter les mesures imposées par la résolution 733 (1992); 3. Décide de prier le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après dénommé « le Comité »), de reconstituer, dans les trente jours suivant l’adoption de la présente résolution et pour une période de six mois, le Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), avec pour mission : a) De poursuivre les tâches visées aux alinéas a) à c) de la résolution 1587 (2005); b) De continuer d’enquêter, en coordination avec les organismes internationaux compétents, sur toutes les activités, y compris dans les secteurs financier, maritime et autres, qui génère nt des recettes utilisées pour commettre des violations de l’embargo sur les armes; c) De continuer d’enquêter sur tous au tres moyens de transport, itinéraires, ports maritimes, aéroports et autres installations utilisés en relation avec des violations de l’embargo sur les armes; d) De continuer d’affiner et d’actualiser les renseignements concernant le projet de liste de personnes et d’entités qui violent, en Somalie ou ailleurs, les mesures mises en œuvre par les États Memb res en application de la résolution 733 (1992), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, aux fins des mesures que le Conseil pourrait prendre dans l’avenir , et de soumettre ces renseignements au Comité, selon les modalités et au moment que celui-ci jugera opportuns; e) De continuer de formuler des recommandations en s’appuyant sur ses enquêtes, sur les rapports précédents (S/2003/223 et S/2003/1035) du Groupe d’experts nommé en application des résolutions 1425 (2002) du 22 juillet 2002 et 1474 (2003) du 8 avril 2003, et sur les rapports antérieurs (S/2004/604 et S/2005/153) du Groupe de contrôle nommé en application des résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004 et 1587 (2005) du 15 mars 2005; S/RES/1630 (2005) 05-55413 3 f) De collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises touchant toutes autres mesures à prendre pour faire en sorte que l’embargo sur les armes soit mieux appliqué; g) D’aider à déterminer les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter l’application de l’embargo sur les armes; h) De rendre compte au Conseil à mi-parcours, par l’intermédiaire du Comité et dans les quatre-vingt -dix jours suivant sa création; i) De présenter au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, pour examen, au plus tard quinze jours avant l’expiration du mandat du Groupe de contrôle, un rapport final portant sur toutes les tâches énumérées ci-dessus; 4. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour assurer le financement des activités du Groupe de contrôle; 5. Réaffirme les paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 6. Prie le Comité, agissant conformément à son mandat et en consultation avec le Groupe de contrôle et les autr es entités concernées du système des Nations Unies, d’étudier et de lui recommander des moyens de faire en sorte que l’embargo sur les armes soit mieux appliqué et respecté, face à la persistance des violations; 7. Prie également le Comité d’envisager, le moment venu, d’inviter le Président du Conseil et des personnes désignées par lui à se rendre en Somalie ou dans la région, avec l’accord du Comité, pour montrer que le Conseil est décidé à donner pleinement effet à l’embargo sur les armes; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1631 (2005)
IntituléCoopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1631%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1631 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 17 octobre 2005 05-55643 (F) *0555643* Résolution 1631 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5282e séance, le 17 octobre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant le Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant ses précédentes résolutions pertinentes et les déclarations de son président, Se félicitant de l’adoption du Document final du Sommet mondial de 2005 (A/RES/60/1), Rappelant l’invitation qu’il a lancée en janvier 1993 aux organisations régionales afin qu’elles améliorent la coordination avec l’Organisation des Nations Unies, la Déclaration de décembre 1994 de l’Assemblée générale sur le renforcement de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les accords ou organismes régionaux (A/RES/49/57), la séance qu’il a consacrée au thème « Le Conseil de sécurité et les organisations ré gionales face aux nouveaux défis à la paix et à la sécurité internationales », tenue le 11 avril 2003 sous la présidence mexicaine du Conseil, et le débat qu’il a tenu le 20 juillet 2004, sous la pr ésidence roumaine du Conseil, sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales dans les processus de stabilisation, Accueillant avec satisfaction les conclusions du Président de la sixième réunion de haut niveau entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et autres organisations intergouvernementales, tenue les 25 et 26 juillet 2005, Rappelant la responsabilité principale qui lui incombe en matière de maintien de la paix et de la sé curité internationales, Soulignant que la contribution croissante qu’apportent les organisations régionales en coopération avec l’Organi sation des Nations Unies peut utilement compléter l’action menée par l’Organisation en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, et soulignant à cet égard que cette contribution doit s’inscrire dans le cadre du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Conscient de la nécessité d’appuyer le renforcement des capacités et la coopération aux niveaux régional et sous-rég ional pour maintenir la paix et la 2 0555643f.doc S/RES/1631 (2005) sécurité internationales, et notant en pa rticulier qu’il importe de renforcer les moyens des organisations régionale s et sous-régionales africaines, Reconnaissant que les chefs d’État et de gouvernement participant au Sommet mondial de 2005 sont résolus à faire partic iper davantage, le cas échéant, les organisations régionales aux travaux du Conseil de sécurité et à veiller à ce que les organisations régionales dotées de capacités de prévention des conflits armés ou de maintien de la paix envisagent de les me ttre à disposition dans le cadre du Système de forces et moyens en attente des Nations Unies, Accueillant avec satisfaction la décision prise dans le Document final du Sommet mondial de créer une commission de consolidation de la paix, et attendant avec intérêt sa mise en place comme un moyen important de coopération et de contact entre le Conseil de sécurité et les organisations régionales pour la consolidation de la paix et le redressement après les conflits, 1. Se déclare résolu à prendre les mesures appr opriées pour renforcer la coopération entre l’Organisation des Nations Un ies et les organisations régionales et sous-régionales en vue de maintenir la paix et la sécurité internationales, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, et invite les organisations régionales et sous-régionales dotées de capacités de prévention des conflits ou de maintien de la paix à le s mettre à disposition dans le cadre du Système de forces et moyens en attente des Nations Unies; 2. Prie instamment les États et les organisations internationales compétentes de contribuer à renforcer la capacité des or ganisations régionales et sous-régionales, en particulier des organisations régionales et sous-régionales africaines, pour la prévention des conflits et la gestion des cr ises ainsi que pour la stabilisation après les conflits, notamment grâce à un apport en personnel et à l’octroi d’une aide technique et financière, et se félicite à cet égard de la création, par l’Union européenne, de la Facilité de paix pour l’Afrique; 3. Souligne combien il importe pour l’Orga nisation des Nations Unies de renforcer la capacité des organisations ré gionales et sous-régionales de déployer rapidement des forces de maintien de la paix en appui aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies et à d’autres opérations autorisées par le Conseil de sécurité, et se félicite des initiatives pertinente s prises à cet égard; 4. Souligne également le rôle potentiel que peuvent jouer les organisations régionales et sous-régionales dans la lu tte contre le commerce illicite des armes légères et la nécessité de tenir compte dans les mandats des opérations de maintien de la paix, selon qu’il conviendra, des instruments régionaux permettant aux États d’identifier les armes légères et d’en assurer le traçage; 5. Réaffirme la nécessité d’encourager la coopération régionale, notamment grâce à la participation des organisations régionales et sous-régionales au règlement pacifique des différends, et d’inclure, le cas échéant, des dispositions spécifiques à cet effet dans les futurs mandats des opé rations de maintien de la paix et de consolidation de la paix autorisées par le Conseil de sécurité; 6. Se félicite des efforts entrepris par ses organes subsidiaires chargés de la lutte antiterroriste en vue d’encourager la coopération avec les organisations régionales et sous-régionales, note avec satisfaction les efforts faits par un nombre croissant d’organisations régionales et s ous-régionales dans la lutte contre le 0555643f.doc 3 S/RES/1631 (2005) terrorisme, et demande instamment à toutes les organisations régionales et sous- régionales de lutter plus efficacement cont re le terrorisme dans le cadre de leurs mandats respectifs, notamment en renforçant leur capacité d’aider les États Membres dans les efforts qu’ils déploient pour faire face aux menaces contre la paix et la sécurité internationales que font peser les actes de terrorisme; 7. Se déclare disposé à tenir des réunions régulières avec les chefs des organisations régionales et sous-régionales afin de renforcer l’interaction et la coopération avec ces organisations dans le dom aine du maintien de la paix et de la sécurité internationales, en faisant en sorte que ces réunions coïncident, autant que possible, avec les réunions de haut niv eau que l’Organisation des Nations Unies tient avec les organisations régionales et autres organisations intergouvernementales afin d’améliorer l’efficacité de la participation et d’assurer la complémentarité des ordres du jour quant aux questions de fond; 8. Recommande une meilleure communication entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales, notamment par l’intermédiaire d’attachés de liaison et la tenue de consultations à tous les niveaux pertinents; 9. Réaffirme l’obligation faite aux organisations régionales, en vertu de l’Article 54 de la Charte, de tenir le Conseil de sécurité pleinement au courant des activités qu’elles mènent pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales; 10. Invite le Secrétaire général à lui pr ésenter un rapport sur les enjeux d’avenir concernant la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, et encourage le Secrétaire général à étudier avec les organisations régionales la possibilité de conclure des accords établissant un cadre pour la coopération entre les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et les organisations régionales et la contribution de ces dernières à ces opérations, en tenant dûment compte des directives dé jà définies pour la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et certaines organisations régionales; 11. Prie le Secrétaire général d’inclure, le cas échéant, dans ses rapports périodiques au Conseil de sécurité sur les opérations de maintien de la paix et de consolidation de la paix, une évaluation des progrès accomplis en matière de coopération entre l’Organisation des Nations Un ies et les organisations régionales et sous-régionales; 12. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1632 (2005)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1632%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1632 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 18 octobre 2005 05-55837 (F) *0555837* Résolution 1632 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5283e séance, le 18 octobre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier les résolutions 1572 (2004) du 15 novembre 2004, 1584 (2005) du 1er février 2005 et 1609 (2005) du 24 juin 2005, ainsi que les déclarations de son président sur la question, Se félicitant de l’action que continuent de mene r le Secrétaire général, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, Rappelant le rapport intérimaire du Groupe d’experts créé par le Secrétaire général en application du paragraphe 7 de la résolution 1584 (2005), dont il attend maintenant le rapport final, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 15 décembre 2005 et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 2. Prie le Groupe d’experts de lui présente r par écrit, par l’intermédiaire du Comité créé au paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) et avant le 1er décembre 2005, un bref compte rendu de l’applicati on des mesures imposées au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et réaffirmées au paragraphe 1 de la résolution 1584 (2005), en formulant des recommandations sur la question; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1633 (2005)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1633%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1633 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 21 octobre 2005 05-56436 (F) 0556436 Résolution 1633 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5288e séance, le 21 octobre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire, qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, l’accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III) et l’accord signé le 6 avr il 2005 à Pretoria (l’Accord de Pretoria), Réaffirmant que les Accords de Linas-Marcoussis, d’Accra III et de Pretoria demeurent le cadre approprié pour le règlem ent pacifique et durable de la crise en Côte d’Ivoire, Ayant pris note de la décision que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, réuni au niveau des chefs d’État et de gouvernement, a adoptée à sa quarantième réunion, tenue le 6 octobre 2005 à Addis-Abeba (« la décision du Conseil de paix et de sécurité ») (S/2005/639), Ayant également pris note de la création d’un groupe de travail international au niveau ministériel (« le Groupe de travail international ») et de s efforts de médiation menés au jour le jour par des représentant s du Groupe de travail international (« le Groupe de médiation »), Ayant entendu , le 13 octobre 2005, un exposé du Ministre nigérian et du Commissaire de l’Union africaine au nom de l’Union africaine, du Représentant spécial du Secrétaire général et du Haut Représentant pour les élections, Se déclarant vivement préoccupé par la persistance de la crise et la détérioration de la situ ation en Côte d’Ivoire, 2 0556436f.doc S/RES/1633 (2005) Condamnant à nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme commises en Côte d’Ivoire, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Félicite l’Union africaine, en particulier le Président Olusegun Obasanjo du Nigéria, Président de l’Union africaine, et le Président Thabo Mbeki de la République sud-africaine, Médiateur de l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ou est (CEDEAO) et les dirigeants de la région, des efforts qu’ils continuent de déployer en vue de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur renouvelle son plein soutien; 2. Salue les efforts que ne cessent de déployer le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Pierre Schori, et le Haut Représentant pour les élections, M. Antonio Monteiro, et leur réitère son plein appui, notamment pour le rôle d’arbitrage et de certification du Haut Représentant pour les élections; 3. Réaffirme qu’il souscrit à l’observation de la CEDEAO et du Conseil de paix et de sécurité concernant l’expiration du mandat du Président Laurent Ggagbo le 30 octobre 2005 et l’impossibilité d’organiser des élections présidentielles à la date prévue, et à la décision du Conseil de paix et de sécurité, à savoir, notamment, que le Président Gbagbo demeurera chef de l’État à partir du 31 octobre 2005 pour une période n’excédant pas 12 mois et exige de toutes les parties signataires des Accords de Linas-Marcoussis, d’Accra III et de Pretoria, ainsi que de toutes les parties ivoiriennes concernées, qu’elles l’ appliquent pleinement et sans retard; 4. Se déclare favorable à l’établissement du Groupe de travail international au niveau ministériel et du Groupe de médiation, qui devraient tous deux être coprésidés par le Représentant spécial du Secrétaire général, engage le Groupe de travail international à se réuni r le plus tôt possible, et confirme que le secrétariat du Groupe de travail international sera coordonné par l’Organisation des Nations Unies, conformément à l’article vi) du para graphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité; 5. Prie instamment le Président de l’Union afri caine, le Président de la CEDEAO et le Médiateur de l’Union africaine de consulter immédiatement toutes les parties ivoiriennes en vue de la nomination, d’ici au 31 octobre 2005, d’un nouveau premier ministre acceptable pour tout es les parties ivoiriennes signataires de l’Accord de Linas-Marcoussis, conformé ment à l’article ii) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, et de rester en contact étroit avec le Secrétaire général tout au long de ce processus; 6. Appuie pleinement l’article iii) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, dans lequ el il est souligné que les ministres rendront compte au Premier Ministre, qui exercera pleinement son autorité sur son cabinet; 7. Réaffirme combien il importe que tous les ministres participent pleinement au Gouvernement de réc onciliation nationale, comme il ressort clairement de la déclaration de son président en date du 25 mai 2004 (S/PRST/2004/17), considère donc que, si un ministre ne participe pas pleinement audit gouvernement, son portefeuille doit être repris par le Premier Ministre, et prie 0556436f.doc 3 S/RES/1633 (2005) le Groupe de travail international de suivre de près l’évolution de la situation à cet égard; 8. Souligne que le Premier Ministre doit disposer de tous les pouvoirs nécessaires, conformément à l’Accord de Linas-Marcoussis, ainsi que de toutes les ressources financières, matérielles et humaines voulues, en particulier dans les domaines de la sécurité, de la défense et des affaires électorales, en vue d’assurer le bon fonctionnement du Gouvernement, de garantir la sécurité et le redéploiement de l’administration et des services publics sur l’ensemble du territoire ivoirien, de conduire le programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration et les opérations de désarmement et de démantèlem ent des milices, et d’assurer l’équité de l’opération d’identification et d’inscription des électeurs, ce qui permettrait d’organiser des élections libres, ouvertes, régulières et transparentes, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies; 9. Exhorte toutes les parties ivoiriennes à veiller à ce que le Premier Ministre dispose de tous les pouvoirs et de toutes les ressources décrits au paragraphe 8 ci-dessus et ne rencontre au cun obstacle ni aucune difficulté dans l’exercice de ses fonctions; 10. Demande au Groupe de travail international, en se fondant sur les articles iii) et v) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, de vérifier que le Premier Ministre dispose de tous les pouvoirs et de toutes les ressources décrits au paragraphe 8 ci-dessus et de rendre immédiatement compte au Conseil de sécurité de tout obstacle ou problème que le Premier Ministre pourrait rencontrer dans l’exercice de ses fonctions et d’identifier les responsables; 11. Invite le Groupe de travail international, notant que le mandat de l’Assemblée nationale prend fin le 16 décembre 2005, à consulter toutes les parties ivoiriennes, si nécessaire en liaison avec le Forum de dialogue national mentionné au paragraphe 11 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, en vue de faire en sorte que les institutions ivoiriennes fonctionnent normalement jusqu’à la tenue des élections en Côte d’Ivoire, et de tenir le C onseil de sécurité et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine informés à cet égard; 12. Considère , ainsi que l’a noté le Conseil de paix et de sécurité au paragraphe 9 de sa décision, que des mesures additionnelles sont requises afin d’accélérer la mise en œuvre de certai nes des dispositions des Accords de Linas- Marcoussis, d’Accra III et de Pretoria, en particulier l’opération de désarmement, démobilisation et réintégration, le démant èlement et le désarmement des milices et l’établissement des conditions nécessaires à la tenue d’élections libres, régulières, ouvertes et transparentes, y compris en ce qui concerne l’opération d’identification et d’inscription des électeurs; 13. Demande en conséquence que le Groupe de travail international élabore dès que possible une feuille de route en consultation avec toutes les parties ivoiriennes, en vue de tenir des élections libres, régulières, ouvertes et transparentes dès que possible et au plus tard le 31 octobre 2006, qui traiterait en particulier des questions suivantes : a) La nomination d’un nouveau premier ministre, conformément aux dispositions du paragraphe 5 ci-dessus; 4 0556436f.doc S/RES/1633 (2005) b) La mise en œuvre de toutes les questions en suspens auxquelles il est fait référence au paragraphe 12 ci-dessus, rappe lant à cet égard que l’opération parallèle d’identification et de cantonnement des fo rces, prévue dans le programme national de désarmement, démobilisation, réinser tion et réadaptation signé à Yamoussoukro le 14 mai 2005, hâterait l’établissement des conditions nécessaires à la tenue d’élections libres, régulières, ouvertes et transparentes; 14. Exige des Forces nouvelles qu’elles appl iquent sans délai le programme de désarmement, démobilisation et réintégratio n afin de faciliter le rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du te rritoire national, la réunification du pays et l’organisation d’élections dès que possible; 15. Affirme que l’opération d’identification doit également commencer sans retard; 16. Exige de toutes les parties ivoiriennes qu’elles mettent un terme à toutes les incitations à la viol ence et à la haine, à la radio, à la télévision et dans tous les autres médias; 17. Exige également que les milices soient désarmées et démantelées immédiatement sur l’ensemble du territoire national; 18. Rappelle les paragraphes 5 et 7 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, et exige de toutes les parties ivoiriennes qu’elles s’abstiennent de tout recours à la force et à la violence, y compris contre les civils et les étrangers, et de toutes formes de manifestations de rue de nature à créer des troubles; 19. Demande instamment aux pays voisins de la Côte d’Ivoire d’empêcher tout mouvement transfrontière de combat tants ou d’armes vers la Côte d’Ivoire; 20. Se déclare à nouveau gravement préoccupé par toutes les violations des droits de l’homme et du dro it international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, et demande instamment aux autorités ivoiriennes d’enquêter sans retard sur ces violations afin de mettre un terme à l’impunité; 21. Condamne les graves attaques menées contre le personnel de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les entraves inacceptables à la liberté de mouvement de l’ONUCI et des forces françaises, exige de toutes les parties ivoiriennes qu’elles coopèrent pl einement à leurs opérations, notamment en garantissant la sécurité et la liberté de circulation de leur personnel et du personnel associé sur tout le territoir e de la Côte d’Ivoire, et affirme qu’aucune entrave à leur liberté de mouvement et à la pleine mise en œuvre de leur mandat ne sera tolérée; 22. Prend note du paragraphe 13 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, rappelle la déclaration de son président en date du 14 octobre 2005 (S/PRST/2005/49) et ses décisions au titre de la résolution 1609 (2005) du 24 juin 2005, notamment ses paragraphes 4, 5 et 6, et entend réexaminer, d’ic i au 24 janvier 2006, date de la fin du mandat de l’ONUCI, le niveau des effectifs de l’ONUCI, à la lumière de la situation en Côte d’Ivoire; 23. Rappelle le paragraphe 12 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, dans lequel ce dernier appuie les mesures individuelles prévues aux paragraphes 9 et 11 de la résoluti on 1572 (2004) du 15 novembre 2004, et réaffirme qu’il est prêt à imposer ces mesures à l’encontre de toute personne qui bloquerait la mise en œuvre du processus de paix, tel qu’il est notamment défini dans la feuille de 0556436f.doc 5 S/RES/1633 (2005) route mentionnée au paragraphe 13 ci-dessus, de toute personne qui serait tenue responsable de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, de toute pe rsonne qui inciterait publiquement à la haine et à la violence, ou de toute pers onne ou entité jugée en état d’infraction à l’embargo sur les armes; 24. Demande instamment au Groupe de travail international, qui recevra régulièrement des rapports du Groupe de média tion, et au comité des sanctions créé par la résolution 1572 (2004) du 15 novembre 2004, d’évaluer, de contrôler et de suivre de près les progrès réalisés en ce qui concerne les questions mentionnées aux paragraphes 14 à 18 ci-dessus; 25. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1634 (2005)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1634%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1634 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 28 octobre 2005 05-57713 (F) *0557713* Résolution 1634 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5295e séance, le 28 octobre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, dont les résolutions 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004 et 1598 (2005) du 28 avril 2005, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolues aux parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser vers une solution politique, Prenant note de la libération le 18 août 2005, par le Front POLISARIO, des 404 prisonniers de guerre marocains restants conformément au droit international humanitaire et demandant aux parties de continuer à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge en vue de régler le sort des personnes portées disparues depuis le début du conflit, Se félicitant de la désignation de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Peter van Walsum, et notant que celui-ci a mené récemment à bien ses consultations dans la région, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 17 octobre 2005 (S/2005/648), 1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la MINURSO doivent être pleinement respectés; 2. Engage les États Membres à envisager de verser des contributions pour financer des mesures de confiance qui permettent de multiplier les cont acts entre les membres séparés d’une même famille, en particulier les visites de regroupement familial; 2 0557713f.doc S/RES/1634 (2005) 3. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 30 avril 2006; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental avant la fin du mandat de la Mission et prie également l’Envoyé personnel du Secrétaire général de lui re ndre compte, dans les trois mois suivant l’adoption de la résolution, de l’évolution de sa mission; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1635 (2005)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1635%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1635 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 28 octobre 2005 05-57743 (F) *0557743* Résolution 1635 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5296e séance, le 28 octobre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1565 du 1er octobre 2004, 1592 du 30 mars 2005, 1596 du 18 avril 2005, 1621 du 6 septembre 2005 et 1628 du 30 septembre 2005, et la déclarat ion du 4 octobre 2005 (S/PRST/2005/46), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo ainsi que de tous les États de la région, et son soutien au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, Soulignant l’importance que revêtiront les élections pour ancrer sur le long terme le rétablissement de la paix et de la stabilité, la réconciliation nationale et l’instauration d’un état de droit en République démocratique du Congo, Rendant hommage à la communauté des donateurs pour l’aide qu’elle apporte à la République démocratique du Congo, et notamment au processus électoral, et l’ encourageant à la maintenir, Saluant l’intérêt et l’engagement manifestés par les autorités congolaises en vue de promouvoir la bonne gouvernance et une gestion économique transparente, et demandant instamment à chacune des composantes du Gouvernement d’unité nationale et de transition d’augmenter leurs efforts en continuant à bâtir un consensus à cet égard, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par les hostilités que milices et groupes armés étrangers continuent d’entretenir dans l’est de la République démocratique du Congo, et par la menace qu’elles font peser sur la tenue des élections en République démocratique du Congo, Déplorant les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par ces groupes et milices et soulignant qu’il importe au plus haut point que les responsables de ces crimes soient traduits en justice, Étant conscient que le lien entre l’explo itation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et les trafics 2 0557743f.doc S/RES/1635 (2005) d’armes est l’un des facteurs qui alimentent et exacerbent les conflits dans la région de l’Afrique des Grands Lacs, et en pa rticulier en République démocratique du Congo, Prenant note du dix-neuvième rapport du Secrétaire général sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), daté du 26 septembre 2005 (S/2005/603), et de ses recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MONUC jusqu’au 30 septembre 2006; 2. Ayant noté les recommandations figurant aux paragraphes 27 à 29 du rapport du Secrétaire général, autorise une augmentation de l’effectif militaire de la MONUC de 300 personnes afin de permettre le déploiement dans le Katanga d’un bataillon d’infanterie, avec des moyens de mise en œuvre comprenant une capacité de mobilité aérienne en propre et le soutien médical adé quat, de manière à ce qu’une plus grande sécurité soit assurée dans la zone de ses opérations pendant la période électorale; 3. Souligne le caractère temporaire de l’augmentation visée à l’article précédent, et prie le Secrétaire général de prendr e les dispositions nécessaires en vue de réduire ou rapatrier ces effectifs supplémentaires à partir du 1er juillet 2006 au plus tard, et de rendre compte au Conseil avant le 1er juin 2006 de l’évaluation qui sera effectuée à cette fin; 4. Demande aux institutions de transition et à toutes les parties congolaises de veiller à ce que les élections se déroulent d’une manière libre, transparente et pacifique, et à ce que le calendrier des scrutins élaboré par la Commission électorale indépendante soit respecté scrupuleusement, et souligne la responsabilité qui incombe à cet égard aux autorités congolaises d’adopter la législation nécessaire sans plus tarder; 5. Demande au Gouvernement d’unité nationale et de transition de mener à bien la réforme du secteur de la sécurité , par la prompte intégration des Forces armées et de la Police nationale de la République démocratique du Congo et notamment en veillant à ce que leurs pers onnels reçoivent un salaire et un soutien logistique appropriés; 6. Demande à la communauté des donateurs de continuer à s’engager fermement à apporter d’urgence l’aide nécessaire pour l’intégration, l’entraînement et l’équipement des Forces armées et de la Police nationale de la République démocratique du Congo, et engage le Gouvernement d’unité nationale et de transition à promouvoir tous les moyens susceptibles de faciliter et d’activer une coopération plus étroite à cette fin; 7. Prie la MONUC, dans la mesure de ses capacités et de son mandat, et en consultation avec les institutions financiè res internationales et les donateurs, de continuer à apporter conseil et assistance , ainsi que l’appui nécessaire à un suivi effectif de la réunion du 21 septembre 2005 en tre l’Espace présidentiel et le Comité 0557743f.doc 3 S/RES/1635 (2005) international d’accompagnement de la tran sition, pour renforcer le soutien à la bonne gouvernance et à une gestion économique transparente; 8. Accueille avec satisfaction les actions menées par la MONUC pour enquêter et pour régler les cas d’exploitati on et d’abus sexuels et ses efforts pour mettre en place des mesures préventives, prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour parvenir à une application effective, au sein de la MONUC, de la politique des Nations Unies de tolérance zéro de l’exploitation et des abus sexuels, et à tenir le Conseil informé, et demande instamment aux États mettant à disposition des contingents de prendre les mesures préventives appropriées, y compris en menant de s campagnes de prise de conscience préalablement aux déploiements, et d’autres mesures visant à s’assurer que des comptes seront effectivement rendus dans de tels cas de conduite impliquant leur personnel; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1636 (2005)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1636%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1636 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2005 05-57962 (F) *0557962* Résolution 1636 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5297e séance, le 31 octobre 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieure s, en particulier ses résolutions 1595 (2005) du 7 avril 2005, 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et 1566 (2004) du 8 octobre 2004 sur la question, Exigeant une fois de plus que soient strictement respectées la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’unité et l’indépendance politique du Liban, sous l’autorité exclusive du Gouvernement libanais, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue l’une des menaces le s plus sérieuses cont re la paix et la sécurité, Ayant soigneusement examiné le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante (la Commission) (S/2005/662) concernant l’enquête qu’elle a menée sur l’attentat à l’explosif perpétré le 14 février 2005 à Beyrouth qui a coûté la vie à l’ex-Premier Ministre libanais Rafic Hariri et à 22 autres personnes et fait des dizaines de blessés, Saluant la Commission pour son professionna lisme et l’excellent travail qu’elle a accompli dans des circonstances difficiles pour aider les autorités libanaises à enquêter sur tous les aspects de cet attentat terroriste, et notant qu’elle a conclu que l’enquête n’ét ait pas encore achevée, Saluant les États qui ont fourni une assistance à la Commission pour qu’elle accomplisse sa tâche, Saluant également les autorités libanaises pour l’entière coopération qu’elles ont prêtée à la Commission dans l’exécution de sa mission, conformément au paragraphe 3 de sa résolution 1595 (2005), Rappelant qu’en application de ses résolutions pertinentes, tous les États sont tenus de se prêter le plus grand concours lors des enquêtes et autres procédures criminelles intéressant des actes terroristes, et qu’en particulier, dans sa résolution 1595 (2005), il a demandé à tous les États et toutes les parties de coopérer pleinement avec la Commission, 2 0557962f.doc S/RES/1636 (2005) Prenant note des conclusions de la Commission selon lesquelles, bien que l’enquête ait déjà fait des progrès considér ables et donné des résultats notables, il est extrêmement important de continuer à suivre les pistes relevées au Liban et à l’étranger pour faire toute la lumière su r cet acte terroriste et en particulier pour identifier et amener à répondre de leurs actes tous ceux qui ont une part de responsabilité dans sa préparation, son financement, son organisation et sa perpétration, Conscient que le peuple libanais exige que tous les responsables de l’attentat à la bombe terroriste qui a provoqué la mort de l’ex-Premier Ministre Rafic Hariri et d’autres personnes soient identifiés et amenés à répondre de leurs actes, Prenant acte à ce propos de la requête adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre libanais dans sa lettre datée du 13 octobre 2005 (S/2005/651) tendant à voir proroger le mandat de la Commission de façon à ce que celle-ci puisse continuer à prêter son concours aux autorités libanaises compétentes pour tout complément d’enquête qu’elles souhaite raient mener sur les divers aspects de ce crime terroriste, Prenant également acte de la recommandation de la Commission allant dans le même sens, selon laquelle un concours in ternational demeure nécessaire pour aider les autorités libanaises à mener à son term e l’enquête sur l’attentat terroriste, un effort soutenu de la communauté internationale pour établir une plate-forme d’assistance et de coopération avec les autorités libanaises dans le domaine de la sécurité et de la justice étant également essentiel, Se déclarant disposé à continuer d’aider le Liban à rechercher la vérité et à amener les responsables de l’attentat te rroriste à répondre de leur crime, Engageant tous les États à prêter aux autorités libanaises et à la Commission le concours dont elles pourront avoir besoin et qu’elles pourront solliciter à l’occasion de l’enquête, et en particulier à leur fourni r toutes les informations pertinentes dont ils peuvent disposer au sujet de cet attentat terroriste, Réaffirmant son profond attachement à l’unité nationale et à la stabilité du Liban, soulignant que les Libanais eux-mê mes doivent décider de l’avenir de leur pays par des moyens pacifiques, sans aucune intimidation ni ingérence étrangère, et, à cet égard, avertissant qu’aucune tentativ e de remise en cause de la stabilité du Liban ne sera tolérée, Prenant note de la conclusion de la Commission selon laquelle, étant donné l’infiltration des institutions et de la société libanaises par les services de renseignement syriens et libanais travaillan t en tandem, il serait difficile d’envisager un scénario dans lequel un complot d’une telle complexité aurait pu être mis à exécution à leur insu, et selon laquelle il ex iste des indices laissant présumer que la décision d’assassiner l’ancien Premier Ministre Rafic Hariri n’aurait pu être prise sans l’approbation, au plus haut niveau, de responsables syriens de la sécurité, Ayant à l’esprit la conclusion de la Commission selon laquelle, quoique les autorités syriennes, après avoir hésité au départ, aient coopéré dans une mesure limitée avec la Commission, plusieurs responsables syriens ont essayé de fourvoyer l’enquête en faisant des déclarations fausses ou inexactes, Convaincu qu’il est inacceptable dans le principe que quiconque échappe à sa responsabilité à l’égard d’un acte de terrorisme pour une raison quelconque, en 0557962f.doc 3 S/RES/1636 (2005) particulier du fait de sa propre obstruction à l’enquête ou de son refus de coopérer de bonne foi, Considérant que cet attentat terroriste et ses répercussions constituent une menace contre la paix et la sécurité internationales, Soulignant l’importance de la paix et de la stabilité dans la région et la nécessité de solutions pacifiques, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I 1. Accueille avec satisfaction le rapport de la Commission; 2. Prend note avec la plus vive inquiétude de la conclusion de la Commission selon laquelle il existe un faisce au de preuves concordantes laissant présumer que des responsables libanais et syriens étaient impliqués dans l’attentat terroriste et on voit mal comment un comp lot aussi complexe aurait pu être mis à exécution à leur insu; 3. Décide , en tant que mesure visant à aider l’enquête sur ce crime et sans préjuger du fait que la justice statuera en définitive sur la culpabilité ou l’innocence de toute personne quelle qu’elle soit, a) Que toutes les personnes désignées par la Commission ou le Gouvernement libanais comme étant suspectes de participation à la préparation, au financement, à l’organisation ou à la commissi on de cet acte terroriste feront l’objet des mesures ci-après, dès que le Comité créé en applicatio n de l’alinéa b) ci-après en aura été informé et aura donné son accord : – Tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée sur leur territoire ou le passage en transit par leur terr itoire des personnes visées ci-dessus, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe ne peut contraindre un État à refuser à ses propres ressortissants l’entrée sur son territoire ou, si ces personnes se tro uvent sur leur territoire, veilleront, conformément au droit applicable, à ce qu’elles puissent être entendues par la Commission à la demande de celle-ci; – Tous les États devront geler tous fonds, avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui sont la propriété ou sous le contrôle, direct ou indirect, de ces personnes ou qui sont détenus par des entités détenues ou contrôlées, dir ectement ou indirectement, par ces personnes ou par des personnes agissant en leur nom ou sur leurs instructions; veiller à empêcher leurs ressortissants ou quiconque se trouvant sur leur territoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou d’en permettre l’utilisation à leur profit; et collaborer sans réserve, dans le respec t du droit applicable, avec toute enquête internationale liée aux avoirs ou opérations financières de ces personnes, entités ou personnes agissant pour leur compte, notamment en communiquant des informations financières; b) Qu’un Comité du Conseil de sécurité, composé de tous les membres de celui-ci, est créé conformément à l’arti cle 28 du règlement intérieur provisoire du Conseil afin d’entreprendre le s tâches décrites à l’annexe de la présente résolution; 4 0557962f.doc S/RES/1636 (2005) c) Que le Comité et toutes les mesures qui continueront d’être appliquées en vertu de l’alinéa a) seront supprimés lorsque le Comité lui aura fait savoir que toutes les enquêtes et procédures judiciaires relatives à cet attentat terroriste sont achevées, à moins que le Conseil n’en décide autrement; 4. Considère que l’implication d’un État quelconque dans cet acte terroriste constituerait une violation grave par cet État de l’obligation qui lui est faite d’empêcher le terrorisme et de s’abstenir de le soutenir, en particulier par les résolutions 1373 (2001) et 1566 (2004), et qu’elle constituerait également une violation grave de l’obligation à elle faite de respecter la souveraineté et l’indépendance politique du Liban; 5. Prend note avec la plus vive inquiétude de la conclusion de la Commission selon laquelle, si les autorités syriennes ont coopéré dans la forme mais pas quant au fond avec la Commission, plusieurs responsables syriens ont cherché à fourvoyer la Commission en faisant des déclarations fausses ou inexactes, et considère que le défaut continu de coopéra tion de la part de la Syrie constitue une violation grave des obligations mises à sa charge par les résolutions pertinentes, notamment les résolutions 1373 (2001), 1566 (2004) et 1595 (2005); 6. Note que la Syrie a récemment déclaré qu’elle entendait dorénavant coopérer avec la Commission et compte que le Gouvernement syrien honorera pleinement les engagements qu’il prend actuellement; II 7. Convient que la Commission doit continuer de prêter concours au Liban, ainsi que l’a demandé son gouvernement da ns sa lettre adressé e au Secrétaire général le 13 octobre 2005 et comme le recommande la Commission dans son rapport, afin de faire toute la lumière sur ce crime odieux, et permettre ainsi d’identifier et de traduire en justice tous ceux qui sont impliqués dans la préparation, le financement, l’organisation et la commission de cet attentat terroriste, ainsi que leurs complices; 8. Se félicite à ce propos de la décision prise par le Secrétaire général de proroger le mandat de la Commission jusqu’au 15 décembre 2005, ainsi qu’il l’y autorise dans sa résolution 1595 (2005), et décide qu’il prorogera de nouveau le mandat si la Commission le recommande et si le Gouvernement libanais le demande; 9. Félicite les autorités libanaises des dé cisions courageuses qu’elles ont déjà prises à l’occasion de l’enquête, notamment sur la recommandation de la Commission, en particulier celles d’arrêter et d’inculper d’anciens responsables de la sécurité libanaise soupçonnés d’implication dans cet attentat terroriste, et encourage les autorités libanaises à poursuivre leurs efforts avec la même détermination afin de faire tout e la lumière sur cette affaire; III 10. Fait sienne la conclusion de la Commission selon laquelle il incombe à la Syrie d’élucider une part considérable des questions non résolues; 11. Décide dans ce contexte ce qui suit : 0557962f.doc 5 S/RES/1636 (2005) a) La Syrie doit arrêter les responsables syriens ou les personnes que la Commission soupçonne d’être impliquées dans la préparation, le financement, l’organisation ou la commission de cet attentat terroriste, et les mettre pleinement à la disposition de la Commission; b) La Commission aura à l’égard de la Syrie les mêmes droits et pouvoirs que ceux qui sont visés au paragraphe 3 de la résolution 1595 (2005) et, à ce titre, la Syrie doit collaborer sans réserve et sans condition avec la Commission; c) La Commission sera habilitée à dé terminer le lieu et les modalités d’interrogation des responsables syriens et des personnes qu’elle juge présenter un intérêt pour l’enquête; 12. Demande avec insistance à la Syrie de ne pas s’immiscer directement ou indirectement dans les affaires intérieures du Liban, de s’abstenir de toute tentative de déstabilisation du Liban, et de resp ecter scrupuleusement la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’unité et l’indépendance politiq ue de ce pays; IV 13. Prie la Commission de lui rendre compte de l’évolution de l’enquête le 15 décembre 2005 au plus tard, y compris de la coopération des autorités syriennes, ou à tout moment avant cette date si, de l’avis de la Commission, cette coopération n’obéit pas aux prescriptions de la présente résolution de façon qu’il puisse envisager, si besoin est, d’autres mesures; 14. Se déclare disposé à examiner toute demande d’aide supplémentaire que lui adresserait le Gouvernement libanais, afin de faire en sorte que tous les auteurs de ce crime répondent de leurs actes; 15. Décide de rester saisi de la question. 6 0557962f.doc S/RES/1636 (2005) Annexe Les attributions du Comité créé en appl ication du paragraphe 3 de la présente résolution sont les suivantes : 1. Enregistrer comme relevant des mesure s prévues au paragraphe 3 a) de la présente résolution toute personne désignée par la Commission ou le Gouvernement libanais, sous réserve qu’aucun membre du Comité n’ait émis d’objection dans les deux jours ouvrables suivant la réception de cette désignation; en cas d’objection, le Comité se réunit dans un délai de quin ze jours pour déterminer si les mesures prévues au paragraphe 3 a) sont applicables. 2. Approuver au cas par cas des dérogatio ns aux mesures prévues au paragraphe 3 a) : i) S’agissant des restrictions aux déplacements, lorsque le Comité détermine qu’un déplacement est justifié par des motifs d’ordre humanitaire, y compris des devoirs religieux, ou lorsqu ’il conclut qu’une dérogation serait utile d’une autre manière à la poursuite des objectifs de la présente résolution; ii) S’agissant du gel des fonds et d’autres ressources économiques, lorsque le Comité détermine qu’une dérogation est nécessaire pour des dépenses de base, y compris celles qui sont consacrées à des vivres, des loyers ou des remboursements de prêts hypothécaires, des médicaments et des frais médicaux, des impôts, des primes d’assurance et des services collectifs, ou nécessaires exclusivement pour le paiement d’honoraires professionnels raisonnables et le remboursement de dépenses correspondant à des services juridiques, ou de charges ou frais correspondant à la garde ou à la gestion de fonds gelés ou d’autres actifs financiers ou ressources économiques. 3. Enregistrer la radiation d’une personne afin qu’elle ne relève plus des mesures prévues au paragraphe 3 a), lorsque la Commission ou le Gouvernement libanais donne notification que la personne n’est plus soupçonnée d’avoir participé à cet acte de terrorisme, sous réserve qu’aucun membre du Comité n’ait émis d’objection dans les deux jours ouvrables suivant la réception de cette notification; en cas d’objection, le Comité se réunit dans un dé lai de quinze jours pour déterminer si la personne ne relève plus des mesures prévues au paragraphe 3 a). 4. Informer tous les États Membres de l’identité des personnes relevant des mesures prévues au paragraphe 3 a).
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1637 (2005)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1637%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1637 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 8 novembre 2005 05-59278 (F) *0559278* Résolution 1637 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5300e séance, le 8 novembre 2005 Le Conseil de sécurité, Constatant avec satisfaction qu’une nouvelle phase de la transition de l’Iraq s’est ouverte et attendant avec impatience l’achèvement de la transition politique ainsi que le jour où les forces iraqui ennes seront pleinement responsables du maintien de la sécurité et de la stab ilité dans leur pays, permettant ainsi l’achèvement du mandat de la force multinationale, Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur l’Iraq, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Réaffirmant aussi le droit du peuple iraquien de décider librement de son propre avenir politique et de maîtrise r ses propres ressources naturelles, Se félicitant de l’engagement pris par le G ouvernement intérimaire de l’Iraq d’œuvrer en vue d’un Iraq fédéral, démocr atique, pluraliste et unifié où les droits politiques et les droits de l’homme soient pleinement respectés, Engageant la communauté internationale, en particulier les pays de la région et les pays voisins de l’Iraq, à soutenir les ef forts que déploie le peuple iraquien pour parvenir à la paix, à la stabilité, à la sécuri té, à la démocratie et à la prospérité et notant que la bonne exécution de la présente résolution contribuera à la stabilité de la région, Constatant avec satisfaction que le Gouvernement intérimaire iraquien a assumé pleinement, le 28 juin 2004, l’autorité de gouverner l’Iraq, que l’Assemblée nationale de transition a été directement et démocratiquement élue le 30 janvier 2005, qu’une nouvelle constitution pour l’Iraq a été élaborée et que le projet de constitution a été approuvé par le peuple iraquien le 15 octobre 2005, Notant que le Gouvernement iraquien qui sera mis en place à l’issue des élections qui doivent avoir lieu le 15 décemb re 2005 jouera un rôle essentiel pour ce qui est de continuer à promouvoir le dialogue et la réconciliation nationale et de façonner l’avenir démocratique de l’Iraq et réaffirmant que la communauté internationale est disposée à collaborer ét roitement avec le Gouvernement iraquien en ce qui concerne les mesures à prendre pour aider le peuple iraquien, S/RES/1637 (2005) 2 05-59278 Demandant à ceux qui ont recours à la violence pour essayer de subvertir le processus politique de rendre les armes et de participer à ce processus, y compris aux élections prévues pour le 15 décembre, et encourageant le Gouvernement iraquien à ouvrir la porte à tous ceux qui renoncent à la violence et à promouvoir un climat politique propice à la réconciliation nationale et à la concurrence politique par des moyens démocratiques pacifiques, Réaffirmant qu’il ne faut pas que les actes de terrorisme fassent échouer la transition politique et économique de l’Iraq et réaffirmant en outre les obligations qui incombent aux États Membres conformément à la résolution 1618 (2005) du 4 août 2005 et à d’autres résolutions su r la question ainsi que les obligations internationales vis-à-vis, notamment, des ac tivités terroristes menées en Iraq et à partir de ce pays ou contre ses citoyens, Considérant la demande formulée par le Premier Ministre de l’Iraq dans la lettre qu’il a adressée le 27 octobre 2005 au Président du Conseil, qui figure en annexe à la présente résolution, et dans laquelle il a souhaité que la présence de la force multinationale soit maintenue en Iraq, et considérant en outre l’importance qu’il y a à ce que le Gouvernement souverain de l’Iraq donne son consentement à la présence de la forc e multinationale ainsi que l’impo rtance d’une étroite coordination entre la force multinationa le et ce gouvernement, Se félicitant que la force multinationale soit disposée à continuer de concourir au maintien de la sécurité et de la stab ilité en Iraq, notamment à participer à la fourniture d’une aide humanitaire et en matière de reconstruction, comme la Secrétaire d’État des États-Unis l’a indiqué dans la lettre qu’elle a adressée le 29 octobre 2005 au Président du Conseil, qui figure en annexe à la présente résolution, Considérant les tâches et arrangements définis dans les lettres figurant en annexe à la résolution 1546 (2004) du 8 juin 2004 et leur exécution, en coopération, par le Gouvernement iraquien et la force multinationale, Affirmant qu’il importe que toutes les forces qui concourent au maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq agisse nt conformément au droit international, y compris aux obligations découlant du dro it international humanita ire, et coopèrent avec les organisations internationales concernées, et se félicitant des engagements que ces forces ont pris à cet égard, Rappelant la création de la Mission d’assist ance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) le 14 août 2003, soulignant l’importance particulière de l’aide de cette mission pour l’élection d’un gouvernement d’ici au 15 décembre 2005 aux termes de la Constitution récemment adoptée, et affirmant que l’Organisation des Nations Unies devrait continuer de jouer un rôle moteur pour ce qui est d’aider le peuple et le Gouvernement iraquiens à poursuivre le développement politique et économique, y compris pour ce qui est de conseiller et d’appuyer le Gouvernement iraquien ainsi que la Commission électorale indépendante de l’ Iraq, de contribuer à la coordination et à l’acheminement de l’aide à la reconstruction, au développement et à l’action humanitaire, et de promouvoir la protection des droits de l’homme, la réconciliation nationale et la réforme judiciaire et juridique afin de renforcer le respect du droit en Iraq, S/RES/1637 (2005) 05-59278 3 Considérant que l’appui international en matière de sécurité et de stabilité est essentiel pour assurer le bien-être du pe uple iraquien et permettre à tous les intéressés, y compris l’Organisation des Na tions Unies, d’accomp lir leur tâche en faveur du peuple iraquien, et exprimant sa gratitude aux États Membres pour les contributions qu’ils ont apportées à cet égard au titre des résolutions 1483 (2003) du 22 mai 2003, 1511 (2003) du 16 octobre 2003 et 1546 (2004), Considérant qu’il continuera d’incomber au premier chef au Gouvernement iraquien de coordonner l’assistan ce internationale à l’Iraq et réaffirmant l’importance de l’aide internationale pour le développement de l’économie iraquienne et de la coordination de l’aide des donateurs, Conscient du rôle important du Fonds de développement pour l’Iraq et du Conseil international consultatif et de contrôle pour ce qui est d’aider le Gouvernement iraquien à veiller à ce que le s ressources du pays soient utilisées de manière transparente et équitable au profit du peuple iraquien, Constatant que la situation en Iraq continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Note que la force multinationale est présente en Iraq à la demande du Gouvernement iraquien et, compte tenu des lettres annexées à la présente résolution, renouvelle l’autorisation donnée à la force multinationale dans sa résolution 1546 (2004) et décide de proroger jusqu’au 31 décemb re 2006 le mandat de la force multinationale tel qu’il résulte de ladite résolution; 2. Décide en outre que le mandat de la fo rce multinationale sera réexaminé à la demande du Gouvernement iraquien ou au plus tard le 15 juin 2006, et déclare qu’il mettra fin à ce mandat plus tôt si le Gouvernement iraquien le demande; 3. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2006 les arrangements visés au paragraphe 20 de la résolution 1483 (2003) en ce qui concerne le versement au Fonds de développement pour l’Iraq du produit des ventes à l’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel, ainsi que les arrangements visés au paragraphe 12 de la résolution 1483 (2003) et au paragraphe 24 de la résolution 1546 (2004) en ce qui concerne le contrôle du Fonds de développement pour l’Iraq par le Conseil international consultatif et de contrôle; 4. Décide en outre que les dispositions du paragraphe 3 ci-dessus concernant le versement du produit des ve ntes au Fonds de développement pour l’Iraq et le rôle du Conseil international c onsultatif et de contrôle seront réexaminés à la demande du Gouvernement iraquien ou au plus tard le 15 juin 2006; 5. Prie le Secrétaire général de continuer à lui rendre compte tous les trois mois des opérations de la MANUI en Iraq; 6. Prie les États-Unis de continuer à lui rendre compte tous les trois mois des efforts et progrès accomplis par la force multinationale, au nom de cette dernière; 7. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1637 (2005) 4 05-59278 Annexe 1 [Original : arabe] Lettre datée du 27 octobre 2005, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Premier Ministre iraquien Le 15 octobre 2005, l’Iraq a approuvé par un référendum organisé à l’échelle nationale une nouvelle constitution et a ainsi franchi une nouvelle étape sur le chemin d’une démocratie dans laquelle le gouvernement est élu conformément à une constitution permanente. Au moment où les Ir aquiens sont sur le point d’achever la transition politique avec la prochaine électi on d’une instance législative, puis, en décembre 2005, la formation d’un nouveau gouvernement, un ordre du jour chargé les attend avec la reconstruction et l’ évolution politique, qui, toutes deux, nécessitent stabilité et sécurité. Nous allons vers la stabilité politique et la prospérité économique et nous progressons pour rétablir la sécurité et la stabilité. L’Iraq demeure cependant confronté à des forces terroristes comptant des éléments étrangers chargés de mener des attaques dans le but de torpiller les progrès politiques et économiques. Les forces iraquiennes de sécurité, dont la taille, les capacités et l’expérience augmentent jour après jour, ont encore besoin de temps pour compléter leurs effectifs, leurs capacités et leur formation, et, ainsi, être en mesure d’assurer la sécurité des Iraquiens. Dans l’intervalle, nous avons besoin de l’appui continu de la communauté internationale, notamment des forces multinationales, pour assurer durablement la sécurité et la stabilité en Iraq. Nous somme s conscients de la volonté des forces multinationales de poursuivre les efforts qu’elles déploient à cet égard. En conséquence, nous prions le Conseil de sécurité de proroger le mandat des forces multinationales conformément à la résolution 1546 du Conseil, y compris les arrangements et les tâches précisés dans les lettres annexées à ladite résolution, pour une période de 12 mois, à compter du 31 dé cembre 2005, à condition que le Conseil réexamine ce mandat à la demande du Gouvernement iraquien ou huit mois après la date d’adoption de la résolution et qu’il déclare qu’il mettra fin au mandat si le Gouvernement iraquien le lui demande. Le Gouvernement iraquien estime que les dispositions de la résolution 1546 concernant le dépôt des recettes au Fonds de développement pour l’Iraq et l’action du Conseil international consultatif et de contrôle contribuent à garantir que les ressources naturelles iraquiennes sont utilisées au bénéfice du peuple iraquien. Nous sommes conscients que les fonds déposés au Fonds de développement pour l’Iraq sont destinés aux Iraquiens et continueront de bénéficier des privilèges et immunités qui s’y rattachent. Compte tenu de l’importance que ces dispositions revêtent pour le peuple iraquien en cette période cruciale , nous prions le Conseil de sécurité de les proroger pour une période de 12 mois et de les réexaminer si le Gouvernement iraquien le souhaite ou huit mois après la date d’adoption de la résolution. Le peuple iraquien est déterminé à créer une démocratie stable et pacifique, sur laquelle il bâtira une économie prospère. Cette vision de l’Iraq peut se réaliser avec l’aide de la communauté internationale. Je suis conscient que les parties qui parrainent cette proposition souhaitent que la présente lettre soit annexée à la S/RES/1637 (2005) 05-59278 5 résolution en cours d’élaboration. Dans l’ intervalle, je vous serais obligé de bien vouloir faire distribuer le texte de la pr ésente lettre aux membres du Conseil de sécurité. Le Premier Ministre (Signé ) Ibrahim Aleshaiker Al-Jaffari 27 octobre 2005 S/RES/1637 (2005) 6 05-59278 Annexe 2 Lettre datée du 29 octobre 2005, adressée au Président du Conseil de sécurité par la Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique Ayant examiné la lettre du Gouvernement iraquien dans laquelle il demande que la présence de la Force multinationale en Iraq soit maintenue (S/2005/687) et à la suite de consultations avec le Gouvernement iraquien, je vous écris pour confirmer, tel que souhaité dans la demande du Gouvernement iraquien, que la Force multinationale sous commandement uni fié est prête à continuer à s’acquitter de son mandat tel que défini dans la résolution 1546 (2004) du Conseil de sécurité. Depuis que l’occupation a pris fin le 28 juin 2004, le Gouvernement iraquien et la Force multinationale ont noué un parten ariat en matière de sécurité efficace et constructif pour répondre à l’évolution de la situation en matière de sécurité en Iraq, notamment la nécessité constante de prévenir et de dissuader les actes de terrorisme. Ce partenariat joue un rôle crucial dans les efforts déployés quotidiennement pour améliorer la sécurité dans l’ensemble de l’Iraq. Dans le cadre de ce partenariat, la Force est prête à continuer à entreprendre diverses tâches pour contribuer au maintien de la sécurité et de la stabilité et assurer la protection de la force, en agissant conformément aux dispositions de la résolution 1546 (2004), y compris les tâches et arrangements définis dans les lettres figurant en annexe à la résolution, et en étroite coopération avec le Gouvernement iraquien. Les forces constitutives de la Force multinationale sont encore aujourd’hui engagées à agir co nformément à leurs obligations en vertu du droit international, y compris le droit des conflits armés. Des progrès considérables ont été faits pour constituer les Forces de sécurité iraquiennes et assurer leur formation, en leur permettant notamment d’assumer des responsabilités de plus en plus grandes sur le plan de la sécurité. Le Gouvernement iraquien et la Force multinationale élaboren t un plan de sécurité qui va définir les conditions nécessaires pour le transfert a ux Forces de sécurité iraquiennes des responsabilités en matière de sécurité assumées actuellement par la Force multinationale. Si les circonstances le permettent, nous nous attendons à de notables progrès à cet égard dans le courant de l’ année prochaine. Ensemble, nous mènerons l’action nécessaire pour le jour où les forc es iraquiennes assumeront pleinement la responsabilité du maintien de la paix et de la stabilité en Iraq. Les auteurs du projet de résolution se proposent d’annexer la présente lettre à la résolution sur l’Iraq à l’étude. Dans l’intervalle, je vous prie de bien vouloir communiquer le texte de la présente lettre aux membres du Conseil de sécurité, dès que possible. ( Signé ) Condoleezza Rice
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1638 (2005)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1638%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1638 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 11 novembre 2005 05-60031 (F) *0560031* Résolution 1638 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5304e séance, le 11 novembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur le Libéria, la Sierra Leone et l’Afrique de l’Ouest, Affirmant son attachement à la souveraineté, à l’indépendance politique et à l’intégrité territoriale du Libéria, Remerciant le Nigéria et son président, M. Olusegun Obasanjo, de tout ce qu’ils font pour contribuer au rétablisseme nt de la stabilité au Libéria et dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest, et considérant que le Nigéria bénéficiait d’un large appui international lorsqu’il a décidé de pourvoir au séjour temporaire sur son sol de l’ancien Président Charles Taylor, Soulignant que l’ancien Président Taylor demeure sous le coup d’une inculpation du Tribunal spécial pour la Sierra Leone et considérant que son retour au Libéria constituerait un obstacle à la stabilité et une menace pour la paix au Libéria et pour la paix et la sécurité internationales dans la sous-région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’étendre le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à l’objet supplémentaire suivant : appréhender et placer en détention l’ancien Président Charles Taylor dans le cas où il retournerait au Libéria et le transférer ou faciliter son transfèrement en Sierra Leone pour qu’il y soit jugé devant le Tribunal spécial, en tenant le s Gouvernements libérien et sierra-léonais, ainsi que le Conseil, pleinement informés; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1639 (2005)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1639%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1639 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 21 novembre 2005 05-61330 (F) *0561330* Résolution 1639 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5307e séance, le 21 novembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004 et 1575 (2004) du 22 novembre 2004, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant son plein appui à la poursuite de la mission du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappe lant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces contenus à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la force multinationale de stabilisation (EUFOR), au Haut Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes intern ationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en œuvre de l’Accord de paix, 2 0561330f.doc S/RES/1639 (2005) Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés dans toute la région reste d’une importance dé cisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Convenant que la pleine application de l’Accord de paix n’est pas achevée, tout en rendant hommage aux autorités de l’État et des entités de Bosnie- Herzégovine ainsi qu’à la communauté inte rnationale pour les progrès accomplis au cours des dix années écoulées depu is la signature de l’Accord, Soulignant l’intérêt qu’il y a de voir la Bosnie-Herzégovine avancer vers l’intégration euroatlanti que sur la base de l’Accord de paix, tout en considérant qu’il importe aussi de voir la Bosnie-Herzégovine devenir, à la faveur de sa transition, un pays européen fonctionne l, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut Représentant, dont le dernier en date, du 14 octobre 2005 (S/2005/698, annexe), Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans le cadre de tout es ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la nécessité de mener une action préventive et de lutter contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Prenant note des conclusions dégagées à leur réunion du 13 juin 2005 par les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne, qui ont estimé qu’une présence de l’EUFOR en Bosnie-Herzégovine s’imposerait au-delà de la fin de 2005 et ont confirmé que l’Union comptait prendre les mesures nécessaires dans ce sens, Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN qui lui ont été communiquées le 19 novemb re 2004 concernant la mani ère dont ces institutions agiront ensemble en Bosnie-Herzégovine, et dans lesquelles les deux institutions reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix au titre des aspects militaires de l’Accord de paix (S/2004/916, S/2004/915), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovi ne y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant de l’engagement croissant de l’Union européenne en Bosnie- Herzégovine et de l’engagement soutenu de l’OTAN, Se félicitant également des signes tangibles attestant que la Bosnie- Herzégovine progresse sur la voie menant à l’Union européenne, et en particulier du fait que l’Union a décidé d’ouvrir avec elle la négociation d’un accord de stabilisation et d’association, et lançant un appel aux autorités de Bosnie- 0561330f.doc 3 S/RES/1639 (2005) Herzégovine pour qu’elles honorent pleineme nt à cette occasion leurs engagements, notamment en ce qui concerne la réforme de la police, Constatant que la situation dans la région re ste une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en vertu de ces accords; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de pousser de l’avant la mise en œuvre de l’Accord de paix et que la communauté internationale et les principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représente l’entreprise de mise en œuvre et de reconstruction, que toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine respecteront leurs engagements et participeront activement à la mise en œuvre de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal in ternational pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes, qui favorisent la création d’un État pleinement autonome apte à prendre place dans les structures européennes, et à l’adoption des mesures voulues pour faciliter le retour des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les entités qui sont chargées de mettre en œuvre le règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougosla vie, dans l’exécution de la mission qui leur est confiée de dire le droit en toute impartialité, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal suppose notamment que les États et les entités défèrent à celui-ci toutes les pe rsonnes qu’il a inculpées ou arrêtent ces personnes et fournissent au Tribunal des informations pour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de pa ix, c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur place de statuer sur l’interprétation à donner aux aspects civils à l’application de l’Accord de paix, et qu’il peut, en cas de différend, donner une interprétation, faire des recomma ndations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touc hant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traitées à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la situation en Bosnie-Herzégovine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci-après et de toutes recommandations qui pourraient y figurer, et qu’il est prêt à envisager 4 0561330f.doc S/RES/1639 (2005) d’imposer des mesures à toute partie qui faillirait de façon substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine approuvent la force de l’Union européenne et le maintien de la présence de l’OTAN et qu’elles confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de pa ix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil, et peuvent prendre toutes décisions nécessaires, y compris celle de faire usage de la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation (EUFOR) cré ée en application de sa résolution 1575 (2004) et au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant de déployer une force multinationale de stabilisation et de maintenir une présence de l’OTAN; 9. Se félicite que l’Union européenne ait l’intention de maintenir son opération militaire en Bosnie-Herzégovine après novembre 2005; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR) qui succédera juridi quement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, et qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au C onseil de sécurité da ns leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissa nt des aspects militaires de l’Accord de paix; 11. Se félicite de la décision prise par l’OTAN de maintenir une présence en Bosnie-Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR, et autorise les États Membres, agissant pa r l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, qui remplira ses missions liées à l’ application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec l’EUFOR conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’ Union européenne tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au C onseil de sécurité da ns leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissa nt des aspects militaires de l’Accord de paix; 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’appliquent à l’EUFOR et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard, et, par suite, que les références à l’IFOR ou la SFOR, à l’OTAN et au Conseil de l’Atlantique Nord figurant dans l’Accord de paix, notamment dans l’annexe 1-A et ses appendices, ainsi que dans ses propre s résolutions renverront dorénavant à la 0561330f.doc 5 S/RES/1639 (2005) présence de l’OTAN, à l’EUFOR, à l’Uni on européenne, au Comité politique et de sécurité de l’Union européenne et au Conseil de l’Union européenne, selon le cas; 13. Entend envisager de proroger cette auto risation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine le dictent; 14. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et pour les faire respecter, souligne que les parties continueront d’être tenues également responsables du respect des dispositions de ces annexes et encourront également les mesures coercitives que l’EUFOR et la présence de l’OTAN pourra ient juger nécessaires pour assurer l’application de ces annexes et leur propre protection; 15. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ou du quartier général de l’OTAN, toutes mesures nécessair es pour défendre respectivement l’EUFOR ou la présence de l’OTAN, et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toutes mesu res nécessitées par leur défense en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes mesures nécessaires pour faire respecter le s règles et procédures régissant le commandement et le contrôle de toute la ci rculation aérienne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, et les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, de lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR et la présence de quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer à fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Exprime de nouveau sa gratitude à l’Union européenne d’avoir déployé sa mission de police en Bosn ie-Herzégovine depuis le 1er janvier 2003; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut Représentant, conforméme nt à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mi se en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférences ultérieures, sur l’application de l’Accord de paix et, en pa rticulier, sur le resp ect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en vertu de cet accord; 22. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1640 (2005)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1640%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1640 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 23 novembre 2005 05-61656 (F) *0561656* Résolution 1640 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5308e séance, le 23 novembre 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclar ations antérieures touchant la situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie ainsi que les exigences qu’il y a formulées, notamment la résolution 1622 (2005) du 13 septembre 2005 et la déclaration de son président en date du 4 octobre 2005, Exprimant une fois de plus la vive préoccupation que lui inspire la décision prise par le Gouvernement érythréen le 4 octobre 2005 de restreindre, à compter du 5 octobre 2005, tous les vols d’hélicoptère de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) dans l’ espace aérien érythréen ou à destination de l’Érythrée et d’imposer depuis cette date de nouvelles restrictions à la liberté de mouvement de la Mission, décision qui remet sérieusement en cause l’aptitude de la Mission à s’acquitter de son mandat et la sé curité de son personnel et celle des forces des pays qui fournissent des contingents, Alarmé par les incidences et l’impact que pourraient avoir la décision et les restrictions susmentionnées imposées par le Gouvernement érythréen sur le maintien de la paix et de la sécurité entre l’Éthiopi e et l’Érythrée et les principes régissant les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Réaffirmant l’intégrité de la zone de sécurité temporaire prévue dans l’Accord de cessation des hostilités en date du 18 juin 2000 (S/2000/601), et rappelant les objectifs auxquels répond sa création, Soulignant que l’instauration d’une paix durable entre l’Éthiopie et l’Érythrée et dans la région passe par la démarcation co mplète de la frontière entre les parties, Se déclarant gravement préoccupé par le fait que le Gouvernement éthiopien n’a pas à ce jour accepté sans préalable la mise en œuvre de la décision définitive et contraignante de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie (S/2002/423), Remerciant l’Ambassadeur Kenzo Oshima de la visite qu’il a effectuée en Éthiopie et en Érythrée du 6 au 9 novembre 2005 en sa qualité de Président du Groupe de travail sur les opérati ons de maintien de la paix, prenant acte de son rapport (S/2005/723) et saluant les observations qui y sont formulées, 2 0561656f.doc S/RES/1640 (2005) Notant avec une profonde préoccupation la forte concentration de troupes de part et d’autre de la zone de sécurité temporaire et soulignant que la persistance de cet état de choses constituerait une mena ce contre la paix et la sécurité internationales, 1. Déplore profondément que l’Érythrée continue d’imposer des restrictions à la liberté de mouvement de la MINUEE et exige du Gouvernement érythréen qu’il annule sans plus tarder et sans préalable sa décision d’interdire les vols d’hélicoptère de la MINUEE, de même que les restrictions supplémentaires imposées aux opérations de la Mission, et qu’il fournisse à celle-ci l’accès, l’assistance, le soutien et la protection dont elle a besoin pour s’acquitter de sa tâche; 2. Demande aux deux parties de faire preuve de la plus grande retenue et de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’ emploi de la force l’une contre l’autre et exige qu’elles ramènent leur niveau de dépl oiement à ce qu’il était le 16 décembre 2004, le redéploiement devant commencer avec effet immédiat et s’achever dans les 30 jours, afin d’empêcher la situation de s’aggraver; 3. Prie le Secrétaire général de s’assu rer que les parties donnent suite aux exigences formulées aux paragraphes 1 et 2 ci-dessus et de lui faire rapport 40 jours après l’adoption de la présente résolution; 4. Se déclare résolu à envisager de nouvelles mesures appropriées, notamment sous l’empire de l’Article 41 de la Charte des Nations Unies, si l’une ou l’autre des parties ne se conformait pas aux exigences des paragraphes 1 et 2 ci- dessus; 5. Exige de l’Éthiopie qu’elle accepte plei nement et sans plus tarder la décision définitive et contraignante de la Commission du tracé de la frontière et prenne immédiatement des mesures concrètes pour permettre, sans préalable, à la Commission de procéder à l’abornement intégral et rapide de la frontière et se déclare résolu à suivre de près les actions des deux parties en ce qui concerne la démarcation de la frontière et à garder la question à l’examen; 6. Exprime sa profonde gratitude aux pays qui fournissent des contingents pour leur contribution et leur dévouemen t à la tâche de la MINUEE et, tenant compte du risque que la situation se détériore davantage, leur lance un appel pour qu’ils maintiennent leur présence et leur participation aux activités de la MINUEE, malgré les immenses difficultés auxquelles ils sont confrontés; 7. Demande aux deux parties de s’employer, sans préalable, à sortir de l’impasse actuelle par des efforts diplomatiques; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1641 (2005)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1641%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1641 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 30 novembre 2005 05-62351 (F) *0562351* Résolution 1641 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5311e séance, le 30 novembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions pertinentes sur le Burundi et notamment la résolution 1545 du 21 mai 2004, Réaffirmant qu’il est profondément attaché au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Burundi, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Notant qu’il subsiste des facteurs d’instabilité au Burundi, qui continuent de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) jusqu’au 15 janvier 2006; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1642 (2005)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1642%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1642 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2005 05-64263 (F) *0564263* Résolution 1642 (2005 Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5324e séance, le 14 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Remerciant le Secrétaire général de son rapport en date du 29 novembre 2005 sur l’opération des Nations Unies à Chypre (S/2005/743), Réitérant l’appel qu’il a lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, et se félicitant à ce propos que le Comité des personnes disparues ait repris ses activités en août 2004 et que le Secrétaire général ait annoncé son intention d’y nommer un troisième membre à compter de janvier 2006 et d’en re nforcer les effectifs, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation sur le plan de la sécurité dans l’île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2005, Prenant note de ce que le Secrétaire général juge que la situation sur le plan de la sécurité dans l’île reste stable et que la situation le long de la Ligne verte demeure calme, se félicitant dans ce contexte qu e dans l’ensemble le nombre d’incidents mettant en présence les deux parties ne ces se de diminuer, encore que des problèmes préoccupants se soient produits, Demandant instamment aux deux parties de s’abstenir de prendre des mesures qui pourraient entraîner une aggravation des tensions et notant avec préoccupation l’organisation pour la première fois depuis 2001 des manœuvres militaires « Nikiforos » auxquelles ont fait suite les manœuvres « Toros », Déplorant que les progrès vers un règlement politique aient été négligeables au mieux et demandant instamment aux deux parties de s’attacher à reprendre les négociations en vue d’un règlement global, Se félicitant de l’engagement résolu du Secrétaire général en vue de parvenir à un règlement global de la question de Chypre, Accueillant favorablement les activités de déminage dans la zone tampon, notamment la conclusion d’un accord pour commencer à déminer les champs de mines turcs à Nicosie et aux alentours dans la zone tampon, 2 0564263f.doc S/RES/1642 (2005) Préoccupé par le fait que, depuis la parution du rapport du Secrétaire général, des différends aient surgi au sujet de s activités de construction relatives à l’ouverture d’un point de passage supplémen taire dans la rue Ledra et demandant instamment aux deux parties de coopérer avec la Force afin de régler ce problème, Se félicitant que le Secrétaire général ait l’in tention de continuer de surveiller de près les opérations de la Force en tenant compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, et de présenter au Conseil des recommandations visant à apporter s’il y a lieu de nouvelles modifications au mandat, aux effectifs et au concept d’opérations de la Force dès que la situation le permettra, Accueillant avec satisfaction le fait qu’on a dénombré plus de neuf millions de passages de Chypriotes grecs vers le nord et de Chypriotes turcs vers le sud, et encourageant l’ouverture de point s de passage supplémentaires, Se félicitant de tous les efforts déployés, notamment par les Nations Unies, pour promouvoir les relations entre les de ux communautés et les manifestations bicommunautaires, et demandant instamme nt aux deux parties de favoriser la poursuite de ces relations et d’éliminer tout ce qui y fait obstacle, Se faisant l’écho de la gratitude exprimée par le Secrétai re général au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et de la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils f ournissent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts déployés par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et autres maladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999, et ses résolutions ultérieures; 2. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 juin 2006; 3. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait avant le 30 juin 2000; 4. Prie le Secrétaire général de soumettre un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution d’ici au 1er juin 2006; 5. Se félicite des efforts déployés par la Force pour mettre en œuvre la politique de tolérance zéro adoptée par le Secrétaire général concernant l’exploitation et les abus sexuels et s’assurer que son personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires à ce sujet et à le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment en offrant une formation de sensibilisation avant déploiement, et de pr endre des mesures disc iplinaires et autres pour s’assurer que les membres de leur con tingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1643 (2005)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1643%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1643 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2005 05-64482 (F) *0564482* Résolution 1643 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5327e séance, le 15 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/ 2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III) et l’Accord signé le 6 avril 2 005 à Pretoria (l’Accord de Pretoria), ainsi que la décision du Conseil de paix et de s écurité de l’Union afri caine sur la situation en Côte d’Ivoire adoptée à l’occasion de sa quarantième réunion au niveau des chefs d’État et de gouvernement tenue le 6 octobre 2005, à Addis-Abeba (S/2005/639), Se félicitant des efforts que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine, en particulier le Président Olusegun Ob asanjo du Nigéria, Président de l’Union africaine, et le Président Thabo Mbeki de la République sud-africaine, Médiateur de l’Union africaine, le Président Mamadou Tandja du Niger, Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les dirigeants de la région, en vue de rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur renouvelant son plein appui, Rappelant le communiqué final du Groupe de travail international daté du 8 novembre 2005, dans lequel celui-ci a af firmé en particulier que le processus de paix et de réconciliation nationale trouvait sa source principale dans la résolution 1633 (2005), et rappelant également son communiqué final du 6 décembre 2005, Rappelant avec la plus grande fermeté l’obligation qu’ont toutes les parties ivoiriennes, le Gouvernement de la Côte d’Ivoire comme les Forces nouvelles, de s’abstenir de toute violence à l’égard de civils, y compris les citoyens étrangers, et de coopérer pleinement aux activités de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), 2 0564482f.doc S/RES/1643 (2005) Se déclarant vivement préoccupé par la persistance de la crise en Côte d’Ivoire et d’entraves de toutes parts au proce ssus de paix et de réconciliation nationale, Condamnant à nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international huma nitaire, notamment l’utilisation d’enfants soldats, en Côte d’Ivoire, Ayant pris note du communiqué final de la réunion plénière du Processus de Kimberley qui s’est tenue à Moscou du 15 au 17 novembre 2005 et de la résolution que les participants au Processus de Ki mberley ont adoptée à cette réunion afin d’arrêter des mesures concrètes visant à prévenir l’introduction de diamants en provenance de Côte d’Ivoire dans le commerce légitime de diamants, et conscient que le lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles, comme les diamants, le commerce illicite de ces ressources, et la prolifération et le trafic d’armes et le recrutement et l’utilisation de mercenaires est l’un des facteurs qui contribuent à attiser et exacerber le s conflits en Afri que de l’Ouest, Ayant pris note également du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire daté du 7 novembre 2005 (S/2005/699), Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 15 décembre 2006 les dispositions des paragraphes 7 à 12 de la résolution 1572 (2005); 2. Réaffirme les dispositions des paragraphes 4 et 6 de la résolution 1572 (2004), du paragraphe 5 de la résolution 1584 ( 2005), et des paragraphe 3, 9, 14, 15, 16, 17, 18, 19 et 21 de la résolution 1633 (2005), réaffirme également les dispositions du paragraphe 8 de la résolution 1584 (2005) et, à ce propos, exige des Forces nouvelles qu’elles établissent sans re tard la liste complète des armements en leur possession, conformément à leurs obligations; 3. Réaffirme également qu’il est prêt à imposer les mesures individuelles prévues aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), notamment à l’encontre de toute personne désignée par le Comité créé en vertu du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) qui bloquerait la mise en œuvre du processus de paix, tel que défini par la résolution 1633 (2005) et par le communiqué final du Groupe international de travail, qui serait tenue re sponsable de graves violations des droits de l’homme et du droit international human itaire commises en Côte d’Ivoire depuis le 19 septembre 2002, qui inciterait publiquement à la haine et à la violence, et qui serait jugée en état d’infraction à l’embargo sur les armes; 4. Décide que tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que toute attaque ou entrave à l’action de l’ONUCI, des forces françaises, du Ha ut Représentant pour les élections ou du Groupe international de travail constitue une me nace pour le processus de paix et de réconciliation nationale aux fins des para graphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 5. Demande au Secrétaire général et au Gouvernement français de lui signaler immédiatement, par l’intermédiaire du Comité du Conseil de sécurité créé en vertu du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) (le Comité), tout sérieux 0564482f.doc 3 S/RES/1643 (2005) obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, y compris les noms des responsables, et demande également au Haut Représentant pour les élections et au Groupe de travail international de lui signaler immédiatement, par l’intermédiaire du Comité, toute attaque ou entrave à leur action; 6. Décide que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour interdire l’importation sur leur territoire de tous les diamants bruts en provenance de Côte d’Ivoire, se félicite des mesures adoptées à cette fin par les participants au système de certification du Processus de Kimberley, et prie les États de la région qui ne participent pas au Processus de Kimber ley d’intensifier leurs efforts en vue d’y adhérer et de renforcer ainsi l’efficacité de la surveillance des importations de diamants en provenance de Côte d’Ivoire; 7. Prie tous les États concernés, et partic ulièrement ceux de la région, de présenter au Comité, dans les 90 jours suiv ant l’adoption de la présente résolution, un rapport sur les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et par les paragraphes 4 et 6 ci-dessus, et autorise le Comité à demander toute information qu’il juge nécessaire; 8. Décide que, au terme de la période visée au paragraphe 1 ci-dessus, le Conseil de sécurité réexaminera les mesure s imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et aux paragraphe s 4 et 6 ci-dessus, à la lumière des progrès accomplis dans le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, et se déclare disposé à n’envisager de les modifier ou d’y mettre fin avant l’expiration de la période susmentionnée que si les dispositions de la résolution 1633 (2005) ont été intégralement appliquées; 9. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de rétablir, dans les 30 jours suivant l’adop tion de la présente résolution et pour une période de six mois, un groupe d’experts de cinq membres au plus (le Groupe d’experts), justifiant de toutes les compét ences voulues concernant en particulier les armes, les diamants, les questions financiè res, les questions douanières, l’aviation civile et toutes autres questions pertinentes nécessaires à l’exécution du mandat décrit ci-dessous : a) Échanger des informations avec l’ONUCI et des forces françaises dans le cadre de leur mandat de surv eillance décrit aux paragraphe s 2 et 12 de la résolution 1609 (2005); b) Recueillir et analyser toutes inform ations pertinentes en Côte d’Ivoire et ailleurs, en coopération avec les gouvernements de ces pays, sur les mouvements d’armes et de matériels connexes, sur la fourniture de toute assistance, de tout conseil ou de toute formation se rapportant à des activités militaires, sur les réseaux opérant en violation des mesures imposées pa r le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), ainsi que sur les sources de fina ncement, notamment l’exploitation des ressources naturelles en Côte d’Ivoire, consacrées à l’acquisition d’armes et de matériels connexes ou se rapportant à des activités apparentées; c) Examiner et recommander, au besoin, les moyens de mieux aider les États intéressés, en partic ulier ceux de la région, à appliquer effectivement les mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et le paragraphe 6 ci-dessus; 4 0564482f.doc S/RES/1643 (2005) d) Demander des éléments d’informat ion à jour sur les dispositions que les États auront prises pour assurer l’application effective des mesures visées au paragraphe 6 ci-dessus; e) Présenter par écrit au Conseil de sécurité, dans les 90 jours suivant son rétablissement, par l’intermédiaire du Co mité, un rapport concernant l’application des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et le paragraphe 6 ci-dessus, ainsi que des recommandations à ce sujet; f) Tenir le Comité régulière ment informé de ses activités; g) Fournir au Comité, dans ses rapports, des informations concernant toute violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et le paragraphe 6 ci-dessus; h) Coopérer avec les autres groupes d’e xperts intéressés, en particulier celui sur le Libéria créé par les résolutions 1521 du 22 décembre 2003 et 1579 du 21 décembre 2004; i) Assurer le suivi de l’applicati on des mesures individuelles prévues aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 10. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, le s informations recueillies pa r l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture d’armes et de matériels connexes à la Côte d’Ivoire et la product ion et l’exportation illicite de diamants; 11. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer en tant que de besoin, par l’intermédiaire du Co mité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture d’armes et de matériels connexes à la Côte d’Ivoire et la production et l’exportation illicite de diamants; 12. Prie en outre le Processus de Kimberley de lui communiquer au besoin, par l’intermédiaire du Comité, les informati ons, si possible examinées par le Groupe d’experts, concernant la production et l’exportation illicite de diamants; 13. Demande à tous les États, aux organes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, y compris le Secrétariat du Processus de Kimberley, de coopérer pleinement avec le Comité, le Groupe d’experts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées par les paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 15 72 (2004) et par les paragraphes 4 et 6 ci- dessus; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1644 (2005)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1644%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1644 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2005 05-64721 (F) *0564721* Résolution 1644 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5329e séance, le 15 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 1595 (2005) du 7 avril 2005, 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et 1566 (2004) du 8 octobre 2004, et réaffirmant en particulier sa résolution 1636 (2005) du 31 octobre 2005, Condamnant à nouveau dans les termes les plus vigoureux l’attentat terroriste à l’explosif du 14 février 2005, ainsi que tous les autres attentats terroristes perpétrés au Liban depuis octobre 2004, et réaffirmant que toutes les personnes impliquées dans ces attentats doivent répondre de leurs crimes, Ayant examiné avec soin le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante (la « Commission ») (S/2005/ 775) concernant l’enquête qu’elle a menée sur l’attentat à l’explosif perpétré le 14 février 2005 à Beyrouth, qui a coûté la vie à l’ancien Premier Ministre libanais, M. Rafic Hariri, et à 22 autres personnes et fait des dizaines de blessés, Félicitant la Commission pour son professionnalisme et l’excellent travail qu’elle a accompli dans des circonstances difficiles pour aider les autorités libanaises à enquêter sur cet acte terroriste, et félicitant en particulier M. Detlev Melhis pour la manière dont il a conduit l’accomplissement de sa mission en tant que Chef de la Commission et pour son dévouement à la cause de la justice, Demandant à nouveau à tous les États de prêter aux autorités libanaises et à la Commission le concours dont elles pourraie nt avoir besoin et qu’elles pourraient solliciter à l’occasion de l’enquête et, en pa rticulier, à leur fournir tous éléments d’information intéressant cet attentat terroriste qui se raient en leur possession, Prenant acte de la lettre datée du 5 décembr e 2005, adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre libanais (S/2005/762), dans laquelle celui-ci demande que le mandat de la Commission soit prorogé de six mois supplémentaires, avec la possibilité d’une nouvelle prorogati on si nécessaire, afin de permettre à celle-ci de continuer à prêter son concours aux autorités libanaises compétentes dans le cadre des enquêtes menées sur cet attent at et d’étudier les mesures de suivi que l’on pourrait prendre pour faire traduire en justice les auteurs de l’attentat, et 2 0564721f.doc S/RES/1644 (2005) prenant acte également de la recommanda tion de la Commission allant dans le même sens, Prenant acte également de la lettre datée du 13 décembre 2005, adressée au Secrétaire général par le Premier Mini stre libanais (S/2005/783), dans laquelle celui-ci demande que soit créé un tribuna l international pour juger toutes les personnes présumées responsables de cet acte terroriste criminel et demande également que le mandat de la Commission soit élargi aux attentats terroristes perpétrés au Liban depuis le 1 er octobre 2004, ou qu’une autre commission d’enquête internationale soit char gée d’enquêter sur ces attentats, Notant que les autorités syriennes ont autorisé des responsables syriens à répondre aux questions des enquêteurs, ma is profondément préoccupé par ce que pense la Commission du comportement de la Syrie à ce jour et notant que la Commission n’a toujours pas reçu des autorités syriennes les pièces demandées, Constatant une fois de plus que cet acte terroriste et ses incidences constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Accueille avec satisfaction le rapport de la Commission; 2. Décide , conformément à la recommandation de la Commission et à la demande du Gouvernement libanais, de proroger, initialement jusqu’au 15 juin 2006, le mandat de la Commission, tel que défini dans les résolutions 1595 (2005) et 1636 (2005); 3. Prend note avec satisfaction de l’évolution de l’enquête depuis le dernier rapport que la Commission lui a présenté, et note avec la plus vive inquiétude, bien que l’enquête ne soit pas achevée, que ce tte évolution confirme les conclusions dégagées précédemment par la Commission et que le Gouvernement syrien n’a toujours pas fait bénéficier la Commi ssion de la coopération totale et inconditionnelle exigée dans sa résolution 1636 (2005); 4. Souligne l’obligation souscrite par la Syri e et faite à elle de collaborer pleinement et sans condition avec la Commissi on, et exige expressément de la Syrie qu’elle réponde sans ambiguïté et sans déla i aux questions soulevées par le Chef de la Commission et qu’elle défère prompt ement à toute requête future de la Commission; 5. Prie la Commission de lui rendre compte de l’évolution de l’enquête, y compris de la coopération des autorités syriennes, tous les trois mois à compter de d’adoption de la présente résolution, ou à tout moment dans ce délai si, de l’avis de la Commission, cette coopération n’obéissait pas aux prescriptions de la présente résolution ou à celles des résolutions 1595 (2005) et 1636 (2005); 6. Prend acte de la demande du Gouvernement libanais tendant à ce que les personnes qui seraient mises en cause dans cet attentat terroriste soient jugées par un tribunal international, prie le Secrétai re général d’aider le Gouvernement libanais à déterminer la nature et l’étendue de l’ assistance internationale nécessaire à cet égard, et le prie également de lui rend re promptement compte sur la question; 7. Autorise la Commission, suite à la demande du Gouvernement libanais, à fournir, selon qu’il conviendra, une assistance technique aux autorités libanaises en ce qui concerne leurs enquêtes sur les attentats terroristes perpétrés au Liban depuis 0564721f.doc 3 S/RES/1644 (2005) le 1er octobre 2004, et prie le Secrétaire général, en consultation avec la Commission et le Gouvernement libanais, de présenter des recommandations tendant à élargir le mandat de la Commission aux enquêtes sur ces autres attentats; 8. Prie le Secrétaire général de continuer à fournir à la Commission l’appui et les moyens dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1645 (2005)
IntituléConsolidation de la paix après les conflits
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1645%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1645 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2005 05-65418 (F) *0565418* Résolution 1645 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5335e séance, le 20 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant le document final du Sommet mondial de 20051, Rappelant en particulier les paragraphes 97 à 105 de cette résolution, Sachant que le développement, la paix et la sécurité et les droits de l’homme sont liés et se renforcent mutuellement, Soulignant que l’entreprise de consolidati on de la paix et de réconciliation après les conflits doit être menée de faç on coordonnée, cohérente et intégrée pour qu’une paix durable puisse s’instaurer, Considérant qu’il est nécessaire de mettre en place un mécanisme institutionnel spécial pour répondre aux be soins particuliers de relèvement, de réinsertion et de reconstruction qu’ont les pays sortant d’un conflit et d’aider ces pays à jeter les bases d’un développement durable, Conscient de l’importance cruciale de l’action que mène l’Organisation des Nations Unies pour prévenir les conflits, pour aider les parties en conflit à cesser les hostilités et à s’engager sur la voie du re lèvement, de la reconstruction et du développement, et pour mobiliser une atte ntion et une assistance internationales soutenues, Réaffirmant les responsabilités et fonctions respectives dévolues par la Charte aux différents organes de l’Organisation des Nations Unies et la nécessité de renforcer la coopérati on entre ces organes, Affirmant que là où elles sont en place, il appartient au premier chef aux administrations et autorités ou administrations et autorités de transition des pays où un conflit vient de prendre fin ou risque de reprendre de définir les priorités et stratégies qui régiront l’entreprise de cons olidation de la paix, celle-ci devant être prise en main par les pays eux-mêmes, __________________ 1 Résolution 60/1. 2 0565418f.doc S/RES/1645 (2005) Soulignant , à ce propos, qu’il importe de soutenir les efforts des pays qui tentent de créer des institutions ou de ré tablir ou réformer celles qui existent au lendemain d’un conflit afin d’assurer une bonne administration, et notamment d’aider les pays à renforcer leurs capacités, Conscient du rôle important que jouent les organisations régionales et sous- régionales s’agissant de mener des activ ités de consolidatio n de la paix au lendemain de conflits dans leur région, et soulignant que la communauté internationale doit les épauler dans leurs efforts de façon soutenue et les aider à renforcer leurs capacités, Sachant que les pays qui se relèvent d’un conflit pourraient apporter une précieuse contribution au travail de la Commission de consolidation de la paix, Saluant le rôle des États Membres s’agissa nt de soutenir l’entreprise de maintien et de consolidation de la paix menée par l’Organisation des Nations Unies en mettant des fonds, des contingents et des membres de la police civile à sa disposition, Prenant acte de la contribution importante qu’apportent la société civile et les organisations non gouvernementales, dont les organisations féminines, à l’entreprise de consolidation de la paix, Réaffirmant que les femmes jouent un rôle important dans la prévention et le règlement des conflits, ainsi que dans la cons olidation de la paix, et soulignant qu’il importe qu’elles participent pleinement, sur un pied d’égalité, à tous efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la s écurité, et qu’il serait bon qu’elles soient davantage associées à la prise des décisions qui intéressent la prévention et le règlement des conflits, ainsi que la consolidation de la paix, 1. Décide , de concert avec l’Assemblée généra le et en vertu des Articles 7, 22 et 29 de la Charte des Nations Un ies, de créer un organe consultatif intergouvernemental dénommé Commission de consolidation de la paix, pour donner effet à la décision prise lors du Sommet mondial; 2. Décide également que les principales fonctions de la Commission seront les suivantes : a) Réunir tous les intéressés afin qu’ ils mobilisent des ressources, proposer des stratégies intégrées aux fins de la c onsolidation de la paix et du relèvement après les conflits et donner des avis en la matière; b) Appeler l’attention su r les efforts de reconstruction et de renforcement des institutions nécessaires au relèvement au lendemai n d’un conflit et favoriser l’élaboration de stratégies intégrées afin de jeter les bases d’un développement durable; c) Faire des recommandations et donner des renseignements afin d’améliorer la coordination entre tous le s intéressés dans le système des Nations Unies et en dehors, définir les pratiques optimales, aider à obtenir un financement prévisible pour les premières activités de relèvement et prolonger la période de mobilisation de la communauté internatio nale en faveur de l’entreprise de relèvement au lendemain d’un conflit; 3. Décide que la Commission tiendra différents types de réunions; 0565418f.doc 3 S/RES/1645 (2005) 4. Décide également que la Commission sera dotée d’un Comité d’organisation permanent chargé d’élaborer le règlement et de régler les questions d’organisation, qui sera composé comme suit : a) Sept pays membres du Conseil de sécurité lui-même, dont des membres permanents, qui seront sélectionnés suivan t les règles et modalités qu’il arrêtera; b) Sept pays membres du Conseil économ ique et social qui seront élus au sein des groupes régionaux su ivant les règles et modalité s qu’arrêtera le Conseil, une juste place étant faite aux pays qui se sont relevés d’un conflit; c) Cinq pays figurant parmi ceux dont les contributions statutaires aux budgets de l’ONU et les contributions volontaires aux budgets des fonds, programmes et organismes des Nations Unie s, dont le Fonds pour la consolidation de la paix, sont les plus importantes, et qui ne relèvent pas des alinéas a) et b) ci- dessus, qui seront choisis par les dix pays dont les contributions sont les plus importantes et parmi eux, compte tenu de l’importance des contributions de chacun, à partir d’une liste établie par le Secrétai re général sur la base de la moyenne des contributions annuelles versées au cours des trois dernières années civiles pour lesquelles des statistiques sont disponibles; d) Cinq pays figurant parmi ceux qui mettent le plus de militaires et de membres de la police civile à la dispos ition des missions de l’ONU, et qui ne relèvent pas des alinéas a), b) et c) ci-dessus, qui seront choisis par les dix pays dont les contributions sont les plus importantes et parmi eux, compte tenu de l’importance des contributions de chacun, à partir d’une liste établie par le Secrétaire général sur la base de la moye nne des contributions annuelles versées au cours des trois dernières années civile s pour lesquelles des statistiques sont disponibles; e) Sept autres pays qui seront élus suivant les règles et modalités que l’Assemblée générale arrêtera, l’attention voulue étant accordée à la représentation de tous les groupes régionaux au sein du Comité, ainsi qu’à celle des pays qui se sont relevés d’un conflit; 5. Souligne que chaque État Membre ne pourra être choisi qu’au titre de l’une des catégories visé es au paragraphe 4; 6. Décide que les membres du Comité d’organisation siégeront pour une période de deux ans renouvelable, le cas échéant; 7. Décide également qu’outre les membres du Comité d’organisation visé au paragraphe 4, participeront aux réunions que la Commission consacrera à tel ou tel pays, à l’invitation du Comité : a) Des représentants du pays concerné; b) Des représentants des pays de la région qui participent aux activités d’après conflit et les autres pays qui pre nnent part aux opérations de secours ou au dialogue politique, ainsi que les organisations régionales et sous-régionales concernées; c) Des représentants des pays qui partic ipent à l’entreprise de relèvement et fournissent des ressources importantes et un nombre élevé de militaires et de membres de la police civile; 4 0565418f.doc S/RES/1645 (2005) d) Le principal représentant de l’Organisation des Nations Unies sur place et d’autres représentants de l’Organisation, s’il y a lieu; e) Des représentants des institu tions financières régionales et internationales, s’il y a lieu; 8. Décide en outre qu’un représentant du Secrétaire général sera invité à participer à toutes les réunions de la Commission; 9. Décide que des représentants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et d’autres bailleurs de fonds institutionnels seront invités à participer à toutes les réunions de la Commission selon des modalités compatibles avec les dispositions régissant leur fonctionnement; 10. Souligne que, chaque fois que possible, la Commission mènera ses travaux en coopération avec les autorités ou les autorités de transition du pays concerné afin que l’entreprise de consolida tion de la paix soit prise en main par le pays lui-même; 11. Souligne également que, s’il y a lieu, la Commission mènera ses travaux en étroite consultation avec les organisations régionales et sous-régionales afin d’associer celles-ci à l’entreprise de consolidation de la paix comme le prévoit le Chapitre VIII de la Charte; 12. Décide que le Comité d’organisation arrêtera l’ordre du jour de la Commission de consolidation de la paix, en veillant à l’équilibre dans le traitement de la situation des pays appartenant au x différentes régions, conformément aux principaux objectifs de la Commission de consolidation de la paix, énoncés plus haut, et en fonction de ce qui suit : a) Demandes d’avis émanant du Conseil lui-même; b) Demandes d’avis émanant du C onseil économique et social et de l’Assemblée générale, l’État Membre concerné y ayant donné son accord, dès lors que celui-ci se trouve dans une situation exceptionnelle, sur le point de sombrer ou de sombrer de nouveau dans un conflit, et dès lors que le Conseil de sécurité lui-même n’est pas saisi de cette situation, c onformément à l’Article 12 de la Charte; c) Demandes d’avis émanant d’État s Membres qui se trouvent dans une situation exceptionnelle, sur le point de sombrer ou de sombrer de nouveau dans un conflit, dès lors que cette situation n’est pa s inscrite à l’ordre du jour du Conseil lui- même; d) Demandes d’avis émanant du Secrétaire général; 13. Décide également que la Commission publiera les résultats de ses délibérations, ainsi que ses recommandations, sous la forme de documents de l’Organisation des Nations Unies que tous les organes et entités compétents, y compris les institutions financières in ternationales, pourront consulter; 14. Invite tous les organismes compétents des Nations Unies et d’autres organismes et entités, y compris les institu tions financières inte rnationales, à donner suite aux avis de la Commission, selon qu’il conviendra et en fonction de leurs mandats respectifs; 15. Note que la Commission présentera tous les ans à l’Assemblée un rapport que celle-ci examinera à l’occasion d’un débat annuel; 0565418f.doc 5 S/RES/1645 (2005) 16. Souligne que dans les situati ons d’après conflit inscrites à son ordre du jour et dont il est activement saisi, en pa rticulier lorsqu’une mission de maintien de la paix des Nations Unies est en cours ou en phase de démarrage, vu qu’il est investi par la Charte de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, la Commission aura pour vocation première de lui donner des avis lorsqu’il lui en fera la demande; 17. Souligne également que les avis de la Commission tendant à ce que les pays qui passent de la phase de tran sition qu’est le relèvement à celle du développement ne soient pas relégués au second plan présenteront un intérêt particulier pour le Conseil économique et social, organe principal chargé de la coordination, de l’examen des politiques, de la concertation et de l’élaboration de recommandations en ce qui concerne les questions de développement économique et social; 18. Décide que la Commission prendra toutes ses décisions par consensus; 19. Note qu’il importe que les intervenants régionaux et locaux soient associés aux travaux de la Commission et que celle-ci se donne des méthodes de travail souples, notamment qu’elle fasse usag e de la visioconférence, se réunisse en dehors de New York, et prenne d’autres di spositions pour que les premiers intéressés participent activement à ses délibérations; 20. Demande à la Commission de tenir compte de la question de l’égalité des sexes dans tous ses travaux; 21. Encourage la Commission à tenir des consultations avec la société civile, les organisations non gouvernementales, notamment les organisations féminines, et les entités du secteur privé qui participent aux activités de consolidation de la paix, selon qu’il conviendra; 22. Recommande que la Commission cesse de se pencher sur la situation dans un pays donné lorsque les fondements d’une paix et d’un développement durables auront été établis ou lorsque les autorités du pays considéré le demanderont; 23. Demande à nouveau au Secrétaire général de créer au Secrétariat, dans les limites des ressources disponibles, un petit bureau d’appui à la consolidation de la paix formé d’experts dans ce doma ine et chargé d’ai der et d’appuyer la Commission, sachant à ce sujet que l’appui en question pourrait consister à réunir et analyser des renseignements sur les fonds disponibles, les activités de planification menées par les organismes des Nations Unies dans tel ou tel pays, les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de relèvement à court et moyen terme et les pratiques optimales touchant les constantes de l’entreprise de consolidation de la paix; 24. Demande également à nouveau au Secrétaire général de créer un fonds permanent pluriannuel pour la consolidation de la paix après les conflits financé à l’aide de contributions volontaires, en tenant dûment compte des instruments existants, l’objectif étant que les ressources nécessaires à la mise en train des activités de consolidation de la paix puissent être immédiatement débloquées et que des fonds suffisants soient mis à disposition pour les opérations de relèvement; 6 0565418f.doc S/RES/1645 (2005) 25. Prie le Secrétaire général de faire rapport à l’Assemblée générale, à sa soixantième session, sur les dispositions qui auront été prises en vue de l’établissement du Fonds pour la consolidation de la paix; 26. Demande aux organes et États Membres visés au paragraphe 4 de communiquer les noms des membres du Comité d’organisation au Secrétaire général de sorte qu’il puisse convoquer la première réunion constitutive du Comité dès que possible après l’adoption de la présente résolution; 27. Décide qu’il sera procédé cinq ans après l’adoption de la présente résolution au réexamen des dispositions qui précèdent, afin de s’assurer que celles- ci permettent à la Commission de s’acquitte r des fonctions à elle dévolues, et que les décisions relatives à ce réexamen et aux changements qui pourraient en résulter seront prises suivant la procédure énoncée plus haut au paragraphe 1. 28. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1646 (2005)
IntituléConsolidation de la paix après les conflits
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1646%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1646 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2005 05-65406 (F) *0565406* Résolution 1646 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5335e séance, le 20 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1645 (2005), 1. Décide , en application du paragraphe 4 a) de sa résolution 1645 (2005), que les membres permanents énumérés au pa ragraphe 1 de l’Article 23 de la Charte seront membres du Comité d’organisation de la Commission de consolidation de la paix et qu’il choisira chaque année deux de ses membres élus qui feront également partie du Comité d’organisation; 2. Décide que le rapport annuel visé au paragraphe 15 de la résolution 1645 (2005) lui sera également présenté et qu’il y consacrera un débat annuel.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1647 (2005)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1647%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1647 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2005 05-65400 (F) *0565400* Résolution 1647 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5336e séance, le 20 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant de ce que les élections récentes au Libéria se sont déroulées dans l’ordre et la paix, marquant une étape importante sur la voie de la paix durable et de la stabilité, Se félicitant également que la Présidente élue, Mme Ellen Johnson-Sirleaf, se soit engagée à reconstruire le Libéria pour le bien de tous les Libériens, avec l’appui de la communauté internationale, Soulignant que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer un rôle important en renforçant la sé curité dans l’ensemble du Libéria et en aidant le nouveau Gouvernement à asseoir son autorité dans l’ensemble du pays, en particulier dans les zones de production de diamants et de bois d’œuvre ainsi que dans les zones frontalières, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria, en date du 25 novembre 2005 (S/2005/745), Ayant examiné les mesures édictées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et les progrès accomplis dans le sens de la réalisation des conditions énoncées aux paragraphes 5, 7 et 11 de la résolution 15 21 (2003), et concluant que les progrès en ce sens ont été insuffisants, Affirmant sa volonté d’aider le nouveau Gouvernement libérien à réunir ces conditions, et encourageant les donateurs à faire de même, Estimant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , sur la base de son évaluation des progrès accomplis à ce jour en vue de satisfaire aux conditions mises à la levée des mesures imposées par sa résolution 1521 (2003) : S/RES/1647 (2005) 2 05-65400 a) De reconduire pour une nouvelle période de 12 mois, à compter de la date d’adoption de la présente résolution, les mesures concernant les armes et les voyages imposées par les paragraphes 2 et 4 de sa résolution 1521 (2003); b) De reconduire pour une nouvelle pé riode de six mois, à compter de la date d’adoption de la présente résolution, les mesures concernant les diamants et le bois imposées par les paragraphes 6 et 10 de la résolution 1521 (2003); c) De revoir toutes mesures ci-dessus à la demande du nouveau Gouvernement libérien, dès lors que celui-ci lui aura fait savoir, éléments d’appréciation à l’appui, que les conditions énoncées dans la résolution 1521 (2003) pour lever les mesures ont été réunies; 2. Se déclare de nouveau prêt à lever les mesures dès lors que les conditions énoncées aux paragraphes 5, 7 et 11 de sa résolution 1521 (2003) auront été satisfaites; 3. Salue la détermination de la Présidente élue du Libéria, Mme Ellen Johnson-Sirleaf, de satisfaire les conditions mises à la levée des mesures ainsi reconduites, et encourage le nouveau Gouvernement libérien : a) À réformer l’Office des forêts, à mettre en œ uvre l’Initiative du Libéria pour les forêts et à mettre en applicat ion les recommandations de réforme et d’examen des concessions forestières du Comité chargé de l’examen des concessions forestières, qui garantiront la transparence de la gestion des forêts, la durabilité de celle-ci et la responsabilisation des intervenants, et iront dans le sens de la levée des sanctions sur le bois conformément aux paragraphes 11 et 12 de la résolution 1521 (2003); b) À envisager de solliciter, avec l’ aide de partenaires internationaux et pour une durée déterminée, les avis d’expert s extérieurs indépendants sur la gestion des ressources en diamants du Libéria, afin d’augmenter les recettes, d’accroître la confiance des investisseurs et de s’assu rer encore le concours des donateurs; 4. Encourage le nouveau Gouvernement libérien à exécuter le Programme d’aide à la gouvernance et à la gestion économique, qui est censé permettre d’assurer la prompte application de l’Accord général de paix et de hâter la levée des mesures imposées par la résolution 1521 (2003); 5. Se félicite que la MINUL aide le Gouvernement libérien à rétablir son autorité sur l’ensemble du pays, et encourage la MINUL à poursuivre ses patrouilles conjointes avec l’Office des forêts; 6. Note que les mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) demeurent en vigueur et reconfirme son intention de revoir ces mesures au moins une fois par an; 7. Se déclare vivement préoccupé par le fait que le Gouvernement national de transition du Libéria n’a nullement entrep ris d’honorer les obligations mises à sa charge par le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et demande au nouveau Gouvernement d’agir dans ce sens immédiatement, en particulier en adoptant les textes législatifs nécessaires, avec l’appui technique des États Membres; 8. Demande à la communauté internationale des donateurs de soutenir le nouveau Gouvernement libérien en apportant généreusement son concours au processus de paix, notamment au programme de réinsertion des anciens combattants S/RES/1647 (2005) 05-65400 3 et de reconstruction, de contribuer a ux appels humanitaires, et de répondre aux besoins financiers, administratifs et techniques du Gouvernement libérien, et en particulier d’aider celui-ci à satisfaire a ux conditions visées au paragraphe 2 ci- dessus, de sorte que les mesures puissent être levées dès que possible; 9. Décide de reconduire le Groupe d’expert s créé en application de la résolution 1607 (2005) pour une nouvelle période prenant fin le 21 juin 2006, et de lui confier les tâches suivantes : a) Effectuer une mission d’évaluation de suivi au Libéria et dans les États voisins, afin d’enquêter et d’établir un rapport sur l’application et les éventuelles violations des mesures imposées par la résolution 1521 (2003), comportant notamment toutes informations utiles pour la dénonciation, par le Comité, des individus visés à l’alinéa a) du paragra phe 4 de la résolution 1521 (2003), et des individus et entités visés au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que des indications sur les diverses sources de fi nancement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004); c) Évaluer les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions mises à la levée des mesures édictées par la résolution 1521 (2003); d) Évaluer les incidences d’ordr e humanitaire et socioéconomique des mesures édictées aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003); e) Faire rapport au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, le 7 juin 2006 au plus tard, sur toutes les questions visées au présent paragraphe et communiquer éventuellement au Comité des mises à jour informelles avant cette date, en particulier sur les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions mises à la levée des mesures édictées aux paragraphes 6 et 10 de la résolution 1521 (2003); f) Coopérer avec d’autres groupes d’ experts compétents, notamment celui qui a été créé pour la Côte d’Ivoire en application de la résolution 1584 (2005) du 1 er février, ainsi qu’avec le système de certification du Processus de Kimberley; 10. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de nommer, dès que possible, cinq experts au maximum justifiant de toutes les compétences voulues concernant en particulier les armes, le bois, les diamants, les questions d’ordre financier, humanitaire et socioéconomique, en faisant fond autant que possible sur les compétences des me mbres du Groupe d’expe rts créé par la résolution 1607 (2005), et le prie aussi de prendre les dispositions voulues sur les plans financier et de la sécurité pour épauler le Groupe dans ses travaux; 11. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts; 12. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1648 (2005)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1648%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1648 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2005 05-65813 (F) *0565813* Résolution 1648 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5339e séance, le 21 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 7 décembre 2005 (S/2005/767), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tout acte d’exploitation sexuelle et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toute mesure nécessaire à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre de s mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2006, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1649 (2005)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1649%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1649 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2005 05-65801 (F) *0565801* [Start1] Résolution 1649 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5340e séance, le 21 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1533 du 12 mars 2004, 1565 du 1 er octobre 2004, 1592 du 30 mars 2005, 1596 du 18 avril 2005, 1616 du 15 août 2005, 1621 du 6 septembre 2005 et 1628 du 30 septembre 2005, et les déclarations du 2 mars 2005 (S/PRST/2005/10) et du 4 octobre 2005 (S/PRST/2005/46), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo ainsi que de tous les États de la région, et son soutien au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition en République démocratique du Congo, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, et soulignant l’importance que revêtiront les élections pour ancrer sur le long terme le rétablissement de la paix et de la stabilité, la réconciliation nationale et l’instauration de l’état de droit en République démocratique du Congo, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par les hostilités que milices et groupes armés étrangers continuent d’entretenir dans l’est de la République démocratique du Congo, et par la menace qu’elles font peser sur les civils et sur la tenue des élections en République démocratique du Congo, ainsi que sur la stabilité dans la région, Déplorant les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par ces groupes et milices et soulignant qu’il importe au plus haut point que les responsables de ces crimes soient traduits en justice, Saluant la poursuite d’actions robustes, par la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), à l’encontre de ces groupes et milices, et rendant hommage au dévouement des personnels de la MONUC, qui opèrent dans des conditions particulièrement dangereuses, Demandant instamment à tous les groupes armés dans l’Afrique des Grands Lacs, tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), le Palipehutu-Forces nationales de libération (FNL), l’Armée de résistance du Seigneur, d’agir sans tarder pour déposer les armes, prendre part aux programmes de S/RES/1649 (2005) 2 05-65801 démobilisation et soutenir les efforts de consolidation de la paix en cours dans la région, Ayant pris note de la décision, prise le 16 septembre 2005 par la République démocratique du Congo, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, agissant dans le cadre de la Commission mixte tripartite plus un, de retenir l’échéance du 30 septembre 2005 pour le désarmement volontaire des FDLR, étant entendu que celles-ci s’exposeraient à des sanctions faute pour elles de respecter cette échéance, Prenant note de la lettre datée du 21 octobre 2005, adressée au Président du Conseil, par les ministres représentant le Burundi, la République démocratique du Congo, le Rwanda et l’Ouganda à la Commission mixte tripartite plus un, Appelant instamment les États de la région à approfondir leur coopération en vue de mettre un terme à l’activité des groupes armés illégaux, et soulignant que tout recours à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale d’un État est contraire à la Charte des Nations Unies, Invitant instamment à cet égard les participants à la Conférence internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs à tenir le second sommet aussitôt que possible, Étant conscient que le lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et les trafics d’armes est l’un des facteurs qui alimentent et exacerbent les conflits dans la région de l’Afrique des Grands Lacs, et en particulier en République démocratique du Congo, Rendant hommage à la communauté des donateurs pour l’aide qu’elle apporte à la République démocratique du Congo, et l’ encourageant à la maintenir, Prenant note du rapport de la mission du Conseil de sécurité qui s’est rendue dans la région de l’Afrique centrale du 4 au 11 novembre 2005 (S/2005/716), et approuvant ses recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Déplore que les groupes armés étrangers présents dans l’est de la République démocratique du Congo n’aient pas encore déposé les armes, et exige de tous ces groupes qu’ils s’engagent volontairement, et sans délais ni conditions, à désarmer et à leur rapatriement et réinstallation; 2. Décide que, pour une période expirant le 31 juillet 2006, les dispositions des articles 13 à 16 de la résolution 1596 s’appliqueront également aux personnes suivantes, identifiées par le Comité créé en application de la résolution 1533 (le « Comité ») : a) Les responsables politiques et militaires des groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo qui font obstacle au désarmement, au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes, b) Les responsables politiques et militaires des milices congolaises recevant un soutien de l’extérieur de la République démocratique du Congo et notamment S/RES/1649 (2005) 05-65801 3 celles opérant dans le district d’Ituri, qui font obstacle à la participation de leurs combattants aux processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion; 3. Décide également que les mesures imposées conformément à l’article 2 ci-dessus ainsi que celles prises conformément à l’article 13 de la résolution 1596 ne s’appliqueront pas lorsque le Comité aura, au cas par cas, donné son autorisation préalable au passage en transit des personnes rentrant sur le territoire de l’État dont elles ont la nationalité ou participant aux efforts tendant à traduire en justice les auteurs de violations graves des droits de l’homme ou du droit international humanitaire; 4. Décide en outre que les tâches du Comité mentionnées à l’article 18 de la résolution 1596 s’appliqueront également aux termes de l’article 2 ci-dessus; 5. Demande au Secrétaire général et au Groupe d’experts créé en vertu de la résolution 1533, dans la limite de ses capacités et sans préjudice de l’exécution des autres tâches de son mandat, d’aider le Comité à désigner les responsables visés à l’article 2 ci-dessus; 6. Décide que les dispositions des articles 2 à 5 ci-dessus entreront en vigueur le 15 janvier 2006, à moins que le Secrétaire général n’informe le Conseil que le processus de désarmement des groupes étrangers et des milices congolaises opérant en République démocratique du Congo est en voie de s’achever; 7. Décide également que, d’ici le 31 juillet 2006 au plus tard, il réexaminera les mesures visées à l’article 2 ci-dessus, à la lumière des progrès accomplis dans le processus de paix et de transition en République démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne le désarmement des groupes armés étrangers; 8. Engage le Gouvernement d’unité nationale et de transition à faire tout son possible pour assurer la sécurité des civils, y compris le personnel humanitaire, en instaurant de manière effective l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, et en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et dans le district d’Ituri; 9. Rappelle qu’il a confié, par sa résolution 1565, mandat à la MONUC d’appuyer les opérations de désarmement de combattants étrangers conduites par les Forces armées de la République démocratique du Congo, et de faciliter le rapatriement et la réinstallation volontaires des combattants étrangers désarmés et des personnes à leur charge; 10. Prie à cet égard le Secrétaire général, en coordination étroite avec les parties prenantes intéressées et notamment le Gouvernement d’unité nationale et de transition, de soumettre à l’examen du Conseil, d’ici le 15 mars 2006, une stratégie d’ensemble cohérente pour le désarmement, le rapatriement et la réinstallation des combattants étrangers, comprenant les aspects militaires, politiques, économiques et judiciaires, y compris la contribution de la MONUC, dans les limites de son mandat actuel, conformément aux normes applicables du droit international et dans le respect des droits et libertés de la personne humaine; 11. Insiste sur le fait qu’aux termes de la résolution 1565, la MONUC est autorisée à utiliser tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités armées, pour dissuader toute tentative de recours à la force qui menacerait le processus politique, de la part de tout groupe S/RES/1649 (2005) 4 05-65801 armé, étranger ou congolais, et pour assurer la protection des civils sous la menace imminente de violences physiques; 12. Demande instamment au Gouvernement d’unité nationale et de transition de mener à bien la réforme du secteur de la sécurité par la prompte intégration des Forces armées et de la Police nationale de la République démocratique du Congo, en veillant notamment à ce que leurs personnels reçoivent en temps utile un salaire et un soutien logistique appropriés, afin notamment de leur permettre d’accélérer le désarmement des groupes armés opérant sur le territoire congolais, en notant comme il convient les recommandations de l’EUSEC mentionnées dans le rapport de la mission du Conseil de sécurité en Afrique centrale; 13. Demande à nouveau à la communauté des donateurs de continuer à s’engager fermement à apporter d’urgence l’aide nécessaire pour l’intégration, l’entraînement et l’équipement des Forces armées et de la Police nationale de la République démocratique du Congo, et engage le Gouvernement d’unité nationale et de transition à promouvoir tous les moyens susceptibles de faciliter et d’activer une coopération plus étroite à cette fin; 14. Prie le Secrétaire général de lui adresser ses observations et, s’il l’estime nécessaire, ses recommandations sur la lettre datée du 21 octobre 2005, adressée au Président du Conseil par les ministres représentant le Burundi, la République démocratique du Congo, le Rwanda et l’Ouganda à la Commission mixte tripartite plus un; 15. Exige que les Gouvernements de l’Ouganda, du Rwanda, de la République démocratique du Congo et du Burundi prennent des mesures pour faire cesser l’utilisation de leurs territoires respectifs en soutien aux violations de l’embargo sur les armes imposé par les résolutions 1493 et 1596, et renouvelé par la résolution 1616, ou aux activités de groupes armés présents dans la région; 16. Exige également de tous les États frontaliers de la République démocratique du Congo, ainsi que du Gouvernement d’unité nationale et de transition, qu’ils fassent obstacle à toute forme de soutien à l’exploitation illégale des ressources naturelles congolaises, en empêchant en particulier le mouvement de ces ressources sur leurs territoires respectifs; 17. Demande aux États concernés, et particulièrement à ceux de la région, de prendre des mesures additionnelles à l’encontre des responsables politiques et militaires des groupes armés étrangers présents sur leurs territoires respectifs, y compris le cas échéant en engageant des poursuites en justice ou en prenant les mesures de coopération internationale et d’assistance judiciaire appropriées; 18. Demande à nouveau aux autorités congolaises de traduire en justice sans délai les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et réaffirme que le mandat de la MONUC, tel que défini par la résolution 1565, inclut la coopération aux efforts tendant à veiller à ce que ces personnes soient traduites en justice; 19. Exige de toutes les parties qu’elles coopèrent pleinement avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda, notamment en ce qui concerne l’arrestation des inculpés qui sont encore en liberté et leur transfèrement; 20. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1650 (2005)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1650%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1650 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2005 05-65849 (F) *0565849* Résolution 1650 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5341e séance, le 21 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi, et notamment la résolution 1545 du 21 mai 2004, Réaffirmant qu’il est profondément attaché au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Burundi, et rappelant l’importance des principes de bon voisina ge, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Félicitant le peuple burundais pour la conclusion réussie de la période de transition et pour le transfert pacifique du pouvoir à un gouvernement et à des institutions représentatifs et démocratiquement élus, Exprimant sa reconnaissance aux États de l’Initiative régionale pour la paix au Burundi, à l’Union africaine et à l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) pour leur contribution significative à la réussite de la transition politique, Encourageant les nouvelles autorités et tous les acteurs politiques burundais à poursuivre dans la voie de la stabilité et de la réconciliation nationale et à promouvoir la concorde sociale dans leur pays, tout en étant conscient des nombreux défis qui restent à relever, Soulignant l’importance qui s’attache à ce que soient menées à bien les réformes prévues dans l’Accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation au Burundi, Encourageant en particulier les autorités burundaises à continuer à coopérer avec la Représentante spéciale du Secrétaire général, y compris en vue de l’établissement de la commission mixte de la vérité et de la chambre spéciale au sein de l’appareil judiciaire burundais visées dans la résolution 1606 du 20 juin 2005, Réaffirmant son soutien à l’ONUB, qui continue d’avoir à jouer un rôle important d’appui aux efforts du Gouvernement en faveur de la consolidation de la paix, Saluant le rôle important du Forum des partenaires créé à l’occasion du sommet de New York sur le Burundi, le 13 septembre 2005, dans la consolidation de 2 0565849f.doc S/RES/1650 (2005) la paix et de la réconciliation et dans l’appui aux réformes entreprises par le Gouvernement, Encourageant le Gouvernement à œuvrer avec ses partenaires internationaux, notamment pour mobiliser l’aide en faveur de la reco nstruction du pays, Prenant note de la position du Gouvernement sur l’évolution du mandat de l’ONUB, telle qu’exposée au Conseil le 30 novembre 2005 par Mme Antoinette Batumubwira, Ministre des relations extérieu res et de la coopération internationale, et consignée dans la lettre, en date du 23 novembre 2005, adressée au Président du Conseil de sécurité (S/2005/736), Prenant note du rapport de la mission du Conseil de sécurité qui s’est rendue dans la région de l’Afrique centrale du 4 au 11 novembre 2005 (S/2005/716), et de ses recommandations, Se déclarant vivement préoccupé par la poursuite des hostilités par le Palipehutu-Forces nationales de libération (FNL), et par la menace qu’elles font peser sur les civils, Notant que, bien qu’il y ait eu une amélio ration de la situation sécuritaire depuis l’achèvement de la période de transiti on, il subsiste des facteurs d’instabilité au Burundi et dans la région de l’Afri que des Grands Lacs, qui continuent de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationa les dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prend note du cinquième rapport du Secrétaire général sur l’ONUB, daté du 21 novembre 2005 (S/2005/728), et en pa rticulier des recommandations figurant dans ses paragraphes 57 à 60; 2. Décide de proroger le mandat de l’ONUB jusqu’au 1er juillet 2006; 3. Accueille avec satisfaction la disponibilité exprimée par le Secrétaire général de continuer à consulter étroitement le Gouvernement burundais en vue de définir, sur la base des recommandations vi sées par la lettre du 23 novembre 2005, les modalités de mise en œ uvre d’un désengagement progres sif de la présence de maintien de la paix des Nations Unies et d’un ajustement de son mandat, en tenant compte de toutes les circonstances et de l’avantage qu’il y aurait à ce que les Nations Unies apportent une contribution et un soutien à la consolidation de la paix au Burundi; 4. Attend avec intérêt de recevoir le compte rendu du Secrétaire général sur l’évaluation conjointe mentionnée au pa ragraphe 60 de son cinquième rapport sur l’ONUB, d’ici au 15 mars 2006; 5. Autorise , dans le respect des conditions ci-après, le redéploiement temporaire de personnels militaires et de police civile entre l’ONUB et la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), en tenant compte de la nécessité d’assurer l’exécution effective des mandats actuels de ces missions, et prie à cet égard le Secrétaire général d’engager des consultations avec les États mettant de s personnels militaires et de police civile à la disposition de ces missions : 0565849f.doc 3 S/RES/1650 (2005) a) Le Secrétaire général devra recue illir l’accord préalable des États mettant à disposition des personnels militaires et de police civile et des gouvernements concernés; b) Il devra informer le Conseil à l’avance de son intention de procéder à de tels redéploiements, et notamment de l’am pleur et de la durée proposées pour ceux- ci; c) Aucun de ces redéploiements ne pourra intervenir sans une décision préalable du Conseil en ce sens; 6. Souligne que le personnel redéployé confor mément à l’article 5 ci-dessus continuera d’être comptabilisé dans l’eff ectif maximum autorisé pour le personnel militaire et de police civile de la mission d’où il est transféré, et qu’aucun de ces transferts ne pourra avoir pour effet de prolonger le déploiement de personnels après l’expiration du mandat de leur mission d’orig ine, à moins que le Conseil n’en décide autrement; 7. Prie instamment le Gouvernement d’achever la mise en œuvre du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion, en veillant notamment à la réinsertion effective des anciens combattants; 8. Salue la volonté affichée par le Gouvernement de parvenir à une solution pacifique avec le Palipehutu-FNL, dema nde à nouveau instamment à ce mouvement de se joindre, sans plus d’atermoiements ni de conditions, au processus de paix et de réconciliation nationale, et réaffirme son intention d’envisager les mesures appropriées qui pourraient être prises contre les individus qui menacent ce processus; 9. Se déclare profondément préoccupé des violations des droits de l’homme rapportées par le Secrétaire général, et demande instamment au Gouvernement et aux autres parties prenantes de prendre les mesures nécessaires pour prévenir toute violation et pour veiller à ce que ceux qui en portent la responsabilité soient traduits en justice sans délai; 10. Engage les partenaires internationaux pour le développement du Burundi, y compris les organismes des Nations Unies concernés, à continuer à apporter leur soutien à la reconstruction du pays, en pa rticulier en participant activement à la conférence des bailleurs de fonds devant être organisée au début de 2006; 11. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2005
CôteS/RES/1651 (2005)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1651%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1651 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2005 05-65873 (F) *0565873* Résolution 1651 (2005) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5342e séance, le 21 décembre 2005 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la s ituation au Soudan, en particulier ses résolutions 1591 (2005) du 29 mars 2005 et 1556 (2004) du 30 juillet 2004, et les déclarations de son prés ident concernant le Soudan, Soulignant sa ferme volonté de voir revenir la paix partout au Soudan grâce aux pourparlers intersoudanais placés sous l’égide de l’Union africaine (« les pourparlers d’Abuja »), à l’application intégrale de l’Accord de paix global et à la cessation des actes de violence et des atrocités au Darfour, Priant instamment toutes les parties aux pourparlers d’Abuja de parvenir sans plus de retard à un accord qui posera les fondements de la paix, de la réconciliation, de la stabilité et de la justice au Soudan, Rappelant l’exposé à mi-parcours fait le 7 octobre 2005 par le Groupe d’experts créé par le Secrétaire général en application de l’alinéa b) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) et attendant avec intérêt de recevoir le rapport final du Groupe, Soulignant la nécessité de respecter les dis positions de la Charte concernant les privilèges et immunités et la Conven tion sur les privilèges et immunités des Nations Unies, telles qu’elles s’appliquent aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Considérant que la situation au Soudan demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 29 mars 2006 le mandat du Groupe d’experts créé en application de la résolution 1591 (2005) et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 2 0565873f.doc S/RES/1651 (2005) 2. Prie le Groupe d’experts de lui faire rapport et de lui présenter des recommandations, par l’intermédiaire du Comité créé en application de l’alinéa a) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005), avant l’achèvement de son mandat, sur l’application des mesures édictées aux paragraphes 3, 6 et 7 de la résolution 1591 (2005) et aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004); 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1581 (2005)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1581%20(2005)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1581 (2005) Conseil de sécurité Distr. générale 18 janvier 2005 05-21202 (F) *0521202* Résolution 1581 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5112e séance, le 18 janvier 2005 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 6 janvier 2005, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2005/9); Rappelant ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, Ayant à l’esprit la déclaration faite au Conseil de sécurité à sa 5086e séance, tenue le 23 novembre 2004, par le Prés ident du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, dans laquelle ce dernier faisait savoir que le Tribunal était résolu à appliquer le plan d’achèvement de ses travaux, Comptant que la prorogation des mandats des juges ad litem concernés améliorera l’efficacité des procédures de j ugement et facilitera la mise en œuvre du plan d’achèvement des travaux du Tribunal, 1. Décide , en réponse à la demande du Secrétaire général, que : a) Les juges Rasoazanany et Swart, une fois remplacés comme juges ad litem du Tribunal, mèneront à son terme l’affaire Hadžihasanovi ć, dont ils ont commencé à connaître avant l’expiration de leur mandat; b) Les juges Brydensholt et Eser, une fois remplacés comme juges ad litem du Tribunal, mèneront à son terme l’affaire Orić, dont ils ont commencé à connaître avant l’expiration de leur mandat; c) Les juges Thelin et Van Den Wyngaert, une fois remplacés comme juges ad litem du Tribunal, mèneront à son terme l’affaire Limaj , dont ils ont commencé à connaître avant l’expiration de leur mandat; d) Le juge Canivell, une fois remplacé comme juge ad litem du Tribunal, mènera à son terme l’affaire Krajišnik , dont il a commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; e) Le juge Szénási, s’il est affecté au Tribunal pour le jugement de l’affaire Halilović, une fois remplacé comme juge ad litem du Tribunal, mènera à son terme cette affaire, dont il aurait commencé à c onnaître avant l’expiration de son mandat; 2 0521202f.doc S/RES/1581 (2005) f) Le juge Hanoteau, s’il est affecté au Tribunal pour le jugement de l’affaire Krajišnik , une fois remplacé comme juge ad litem du Tribunal, mènera à son terme cette affaire, dont il aurait commencé à connaître avant l’expiration de son mandat; 2. Prend note à ce propos du fait que le Tribunal a l’intention de mener à leur terme l’affaire Hadžihasanovi ć avant la fin de septembre 2005, l’affaire Halilović avant la fin d’octobre 2005, les affaires Orić et Limaj avant la fin de novembre 2005 et l’affaire Krajišnik avant la fin d’avril 2006.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1652 (2006)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1652%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1652 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 24 janvier 2006 06-22022 (F) *0622022* Résolution 1652 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5354e séance, le 24 janvier 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné le communiqué final du Groupe de travail international du 15 janvier 2006 et réaffirmant le mandat de ce dernier qui est d’aider le Premier Ministre et son gouverneme nt à appliquer la feuille de route qu’il a arrêtée, et d’évaluer, de surveiller et de suivre de près la mise en œuvre du processus de paix, conformément à la résolution 1633 (2005), Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 3 janvier 2006 (S/2006/2), Se déclarant gravement préoccupé par la persistance de la crise en Côte d’Ivoire et d’entraves de toutes parts au processus de paix et de réconciliation nationale, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 décembre 2006 les mandats respectifs de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui l’appuient; 2. Décide de maintenir en vigueur les dispositions du paragraphe 3 de la résolution 1609 (2005) pendant la période spécifiée au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Entend maintenir à l’examen les tâches et les effectifs militaires de l’ONUCI, et en particulier de les revoir lorsqu’il examinera le prochain rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies au Libéria, compte tenu de la situation en Côte d’Ivoire et au Libéria, à la lumière des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la feuille de route arrê tée par le Groupe de travail international, qui doit aboutir à l’organisation d’élections libres, régulières, ouvertes et transparentes au plus tard le 31 octobre 2006; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1653 (2006)
IntituléLa situation dans la région des Grands Lacs
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1653%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1653 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 27 janvier 2006 06-22646 (F) *0622646* Résolution 1653 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5359e séance, le 27 janvier 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la région des Grands Lacs en Afrique et la situation en République démocratique du Congo et au Burundi, notamment les résolutions 1649 (2005) et 1650 (2005) du 21 décembre 2005, Rappelant également sa résolution 1625 (2005) sur le renforcement de l’efficacité du Conseil de sécurité et du rôle de la société civile dans la prévention et le règlement des conflits armés, en particulier en Afrique, Rappelant en outre sa résolution 1631 (2005) sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et la résolution A/RES/59/213 (2004) de l’Assemblée générale sur la coopération entre l’Organisation des Nations Un ies et l’Union africaine, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’unité et à l’indépendance politique de tous les États de la région, et rappelant l’importance des principes de bon voisina ge, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre ces États, Condamnant à nouveau le génocide commis au Rwanda en 1994 et les conflits armés qui ont dévasté la région des Grands Lacs en Afrique ces 10 dernières années, et se déclarant profondément préoccupé par les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, qui ont causé d’innombrables pertes en vies humaines, des souffrances humaines et des destructions de biens, Sachant que le lien entre l’exploitation illéga le des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la pr olifération et le tr afic d’armes est l’un des facteurs qui alimentent et exacerbent les conflits dans la région des Grands Lacs en Afrique, en particulier en République démocratique du Congo, Se déclarant vivement préoccupé par les effets dévastateurs que le conflit et l’insécurité ont sur la situation humanitaire dans toute la région des Grands Lacs et par leurs conséquences pour la paix et la sécurité régionales, notamment là où des armes et des groupes armés franchissent le s frontières, comme dans le cas de l’insurrection sans merci que l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) mène de 2 0622646f.doc S/RES/1653 (2006) longue date dans le nord de l’Ouganda, provoquant la mort, l’enlèvement et le déplacement de milliers de civils innocents en Ouganda, au Soudan et en République démocratique du Congo, Accueillant avec satisfaction les efforts accomplis par la Commission mixte tripartite plus un composée du Burundi, de la République démocratique du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda, efforts qui contribuent grandement à renforcer le dialogue entre les pays de la région des Grands Lacs, Rappelant ses résolutions antérieures dans lesquelles il a réaffirmé qu’il importait de tenir une conférence internationale sur la paix, la sécurité et la stabilité dans la région des Grands Lacs, et sachant que les pays de la région gardent la maîtrise du processus, l’Organisation des Nations Unies, l’Un ion africaine, le Groupe des Amis et toutes les autres parties concernées en assurant la facilitation, Prenant note avec satisfaction de la première Conféren ce internationale sur la paix, la sécurité, la démocratie et le dé veloppement dans la région des Grands Lacs, tenue à Dar es-Salaam les 19 et 20 novembre 2004, Prenant acte de la « Déclaration de bon voisinage » publiée en septembre 2003 par les représentants du Burundi, de la République démocratique du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda ainsi que de la Déclaration de Dar es-Salaam adoptée en 2004 lors du premier Sommet de la Conféren ce internationale sur la région des Grands Lacs, Constatant les résultats et les progrès non négligeables enregistrés dans le cadre des processus de paix dans la régi on des Grands Lacs, l’ installation récente d’un gouvernement démocratiquement élu au Burundi et l’évolution de la transition vers des institutions démocratiques en République démocratique du Congo, Exprimant sa gratitude à la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et à l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) pour leur importante contribution à la paix dans la région, Rendant hommage à la communauté des donateurs pour l’aide qu’elle apporte aux pays de la région et l’encourageant à maintenir cette aide, Accueillant avec satisfaction la résolution 60/1 de l’A ssemblée générale sur le Document final du Sommet mondial de 2005, notamment l’engagement qui y est pris de faire face aux besoins particuliers de l’Afrique, 1. Salue le rôle positif que le Secrétaire général, l’Union africaine, le Groupe des Amis de la région des Grands La cs et d’autres parties concernées ont joué en organisant le premier Sommet de la Conférence internationa le sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs en Afrique, et en y participant; 2. Prie instamment les pays de la région des Grands Lacs de continuer à œuvrer collectivement, dans le cadre d’ une approche sous-régionale, à promouvoir de bonnes relations, la coexistence pacifique et le règlement pacifique des différends comme prévu par la Déclaration de Dar es-Salaam, et les encourage , en partenariat avec le Représentant spécial du Secrétaire général et d’autres parties concernées, à achever les préparatifs du deuxième Sommet qui se tiendra à Nairobi, notamment en privilégiant les questions de paix et de sécurité en vue de l’adoption d’un pacte de 0622646f.doc 3 S/RES/1653 (2006) sécurité, de stabilité et de développement pour les pays de la région des Grands Lacs; 3. Engage les pays de la région à convenir de mesures de confiance fondées sur des actions efficaces et concrètes; 4. Encourage et appuie les efforts que les pays de la région des Grands Lacs déploient, individuellement et collectivemen t, pour renforcer et institutionnaliser le respect des droits de l’homme et du dro it humanitaire, notamment le respect des droits des femmes et la protection des en fants touchés par les conflits armés, la bonne gouvernance, l’état de droit, la démo cratie et la coopération en matière de développement; 5. Souhaite voir se développer l’entente et les bonnes relations existant entre les pays de la région, lesquelles ont concour u à la réussite de la transition au Burundi et au bon déroulement de la transition démocratique en cours en République démocratique du Congo; 6. Exhorte tous les États concernés à faire le nécessaire pour traduire en justice les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire et à prendre à cette fin les mesures appropriées de coopération internationale et d’entraide judiciaire; 7. Soutient les efforts faits par les États de la région pour se doter d’institutions judiciaires nationales indépenda ntes et fiables afin de mettre un terme à l’impunité; 8. Condamne fermement les activités des milices et groupes armés opérant dans la région des Grands Lacs, tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), le Palipehutu-Forces nati onales de libération (FNL) et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui continuent d’attaquer les civils et le personnel humanitaire et des Nations Unies et de co mmettre des violations des droits de l’homme à l’encontre des populations locales, et menacent la stabilité de différents États et de la région tout entière, et exige de nouveau de tous ces groupes armés qu’ils déposent les armes et pr ocèdent volontairement, et sans délai ni conditions, à leur désarmement et à leurs ra patriement et réinstallation; 9. Souligne que, sur leurs territoires respectifs, les États de la région doivent désarmer, démobiliser et coopérer au rapatriement ou à la réinstallation, selon le cas, des groupes armés étrangers et des milices locales, et salue à ce propos l’action énergique menée par la MONUC , conformément à son mandat, pour appuyer les Forces armées de la Républi que démocratique du Congo (FARDC) dans l’est du pays; 10. Souligne que les gouvernements de la région ont la responsabilité première de protéger leurs populations, en pa rticulier contre les attaques des milices et des groupes armés, et souligne aussi l’importance de veiller à ce que les travailleurs humanitaires aien t accès pleinement, sans entr aves et en toute sécurité aux personnes dans le besoin, conformément au droit international; 11. Engage tous les États de la région à renforcer leur coopération en vue de mettre un terme aux activités de s groupes armés illégaux, et souligne que ces États doivent respecter l’obligation que la Charte des Nations Unies leur impose de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de leurs voisins; 4 0622646f.doc S/RES/1653 (2006) 12. Prie instamment la communauté internationale, les organisations non gouvernementales et la société civile d’accr oître l’assistance humanitaire aux civils victimes de déplacements et de violences en raison des conflits qui sévissent depuis des années dans la région des Grands Lacs; 13. Salue les efforts accomplis par les missions de l’Organisation des Nations Unies dans la région, conformément à leurs mandats respectifs, pour protéger les civils, y compris le personnel humanitaire, permettre la fourniture de l’aide humanitaire et créer des conditions favorables au retour volontaire des réfugiés et des personnes déplacées; 14. Prie le Secrétaire général de faire de s recommandations au Conseil, le cas échéant, sur les meilleurs moyens d’aider les États de la région à mettre fin aux activités des groupes armés illégaux, ainsi que sur la manière dont les organismes et les missions des Nations Unies – la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS), la MONUC et l’ONUB – peuvent apporter une aide, notamment sous forme d’un nouvel appui à l’action entreprise par le s gouvernements concernés pour assurer protection et aide humanitaire aux civils dans le besoin; 15. Engage les pays de la région à poursuivre leurs efforts pour que s’instaurent des conditions favorables au re tour volontaire des réfugiés et des ex- combattants dans leurs pays d’origine resp ectifs, ainsi qu’à leur intégration durable et en toute sécurité et, à ce propos, demande à la communauté internationale de fournir aux réfugiés, ainsi qu’à la réintégra tion et à la réinsertion des rapatriés, des personnes déplacées et des ex-combattants, un soutien à la mesure de l’entreprise; 16. Engage les pays de la région à renforcer leur coopération avec le Comité du Conseil de sécurité et le Groupe d’experts créés par la résolution 1533 (2004) pour mettre en œuvre l’embargo sur les armes en République démocratique du Congo et à combattre le trafic transfront alier d’armes de petit calibre et d’armes légères illicites et de ress ources naturelles illicites ai nsi que les déplacements transfrontaliers de combattants, et exige de nouveau des Gouvernements de l’Ouganda, du Rwanda, de la République démocratique du Congo et du Burundi qu’ils prennent des dispositions pour que le urs territoires respectifs ne servent pas à faciliter les activités de s groupes armés présents dans la région; 17. Exhorte les gouvernements concernés de la région à intensifier leur coopération pour promouvoir l’exploitation légale et transparente des ressources naturelles entre eux et dans la région; 18. Accueille avec satisfaction la création de la Commission de consolidation de la paix et souligne l’importance que cette commission peut avoir pour le travail du Conseil de sécurité dans la région; 19. Invite la communauté internationale, y compris les organisations régionales, les institutions fi nancières internationales et les organes compétents du système des Nations Unies, à appuyer et co mpléter les initiatives de consolidation de la paix et de développement requises pour parvenir à une paix, une sécurité et une stabilité durables dans les pays de la région des Grands Lacs; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1654 (2006)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1654%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1654 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2006 06-22905 (F) *0622905* Résolution 1654 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5360e séance, le 31 janvier 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1616 du 29 juillet 2005 et 1649 du 21 décembre 2005, Se déclarant déterminé à surveiller attentivement le respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 et élargi par la résolution 1596 et à appliquer les mesures prévues aux articles 13 et 15 de la résolution 1596 à l’encontre des personnes physiques et morales ayant agi en violation de cet embargo, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité établi conformément à l’article 8 de la résolu tion 1533, de rétablir le Groupe d’experts visé aux articles 10 de la résolution 1533 et 21 de la résolution 1596, dans les trente jours suivant l’adoption de la présente résolution et pour une période expirant le 31 juillet 2006; 2. Prie le Groupe d’experts de continuer à s’acquitter de son mandat tel que défini dans les résolutions 1533, 1596 et 1649, de mettre le Comité au courant de ses travaux d’ici le 10 avril 2006, et de fa ire rapport au Conseil par écrit et par l’intermédiaire du Comité, avant le 10 juillet 2006; 3. Réaffirme son exigence que toutes les parties et tous les États coopèrent pleinement aux travaux du Groupe d’experts, et garantissent : – La sécurité de ses membres, – Un accès sans entraves et immédiat, notamment aux personnes, aux documents et aux sites que le Groupe d’experts es timerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 4. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1655 (2006)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1655%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1655 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2006 06-22875 (F) *0622875* Résolution 1655 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5362e séance, le 31 janvier 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, notamment les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978 et 1614 (2005) du 29 juillet 2005, ainsi que les déclarations de son président sur la situation au Liban, en particulier celle du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Rappelant également la lettre que son président a adressée au Secrétaire général le 18 mai 2001 (S/2001/500), Rappelant en outre la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, au 16 juin 2000, Israël avait retiré ses forces du Liban conformément à la résolution 425 (1978) et avait satisfait aux conditions prévues par le Secrétaire général dans son rapport du 22 mai 2000 (S/2000/460), ainsi que la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) avait pour l’essentiel mené à bien deux de s trois volets de son mandat, et s’attachait désormais à la tâche restante, à savoir rétablir la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant qu’il a reconnu la validité de la Ligne bleue aux fins de confirmer le retrait d’Israël en application de la résolution 425 (1978) et que la Ligne bleue doit être respectée dans sa totalité, Gravement préoccupé par les tensions et la violence qui persistent le long de la Ligne bleue, y compris les hostilités dont le Hezbollah a pris l’initiative le 21 novembre 2005 et celles déclenchées par le lancement de roquettes en Israël à partir du Liban le 27 décembre 2005, qui ont démontré une fois de plus que la situation demeure instable et précaire et ont de nouveau souligné qu’il est urgent que le Gouvernement libanais étende pleinement son autorité et exerce pleinement son contrôle sur l’emploi de la force dont il a le monopole, dans tout le territoire, comme le Secrétaire général l’a indiqué dans son rapport du 18 janvier 2006 (S/2006/26), et préoccupé également par les violations israéliennes continues de l’espace aérien libanais, Rappelant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) du 31 octobre 2000, 2 0622875f.doc S/RES/1655 (2006) Rappelant en outre les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, Répondant à la demande tendant à voir proroger le mandat de la FINUL pour une nouvelle période de six mois que le Gouvernement libanais a présentée dans la lettre du 9 janvier 2006, adress ée au Secrétaire général par son Chargé d’affaires auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2006/15), 1. Approuve le rapport du Secrétaire général sur la FINUL en date du 18 janvier 2006 (S/2006/26); 2. Décide de proroger le mandat en cours jusqu’au 31 juillet 2006, tout en soulignant le caractère intérimaire de la FINUL et en ayant bon espoir que celle-ci exécute rapidement son mandat; 3. Réaffirme son ferme attachement à l’in tégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues et sous l’autorité unique et exclusive du Gouvernement libanais; 4. Condamne tous les actes de violence, y compris les derniers incidents graves qui ont été déclenchés du côté libanais à travers la Ligne bleue et qui ont fait des morts et des blessés des deux côtés, se déclare très préoccupé par les graves infractions et les violations de la ligne de retrait par les voies maritime et terrestre ainsi que par les violations aériennes pe rsistantes susmentionnées, et demande instamment aux parties d’y mettre fin, de s’abstenir de tout acte de provocation qui pourrait aggraver encore la tension et d’h onorer scrupuleusement l’obligation à elles faite de respecter la sécurité du perso nnel de la FINUL et d’autres entités des Nations Unies, y compris en renonçant à tout acte susceptible de mettre en danger le personnel des Nations Unies; 5. Demande de nouveau aux parties de continuer d’honorer l’engagement qu’elles ont pris de respecter scrupuleusement , et dans son intégralité, la ligne de retrait tracée par l’Organisation des Nations Unies, telle que décrite dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 juin 2000 (S/2000/590), et de faire preuve de la plus grande retenue; 6. Demande de nouveau au Gouvernement libanais d’étendre et d’exercer pleinement son autorité exclusive et effective dans tout le Sud; 7. Se félicite des mesures que le Gouvernement libanais a récemment prises en vue de renforcer la liaison entre ses fo rces armées et la FINUL, notamment la mise en place d’un bureau de liaison des Forces armées libanaises au quartier général de la FINUL à Naqoura, la nomina tion d’officiers de liaison auprès des bataillons de la FINUL et la nominati on d’un nouveau coordonnateur des relations avec la FINUL, et prend acte de la fe rme intention affichée par le Gouvernement libanais de préserver la sécurité et, à cette fin, de renforcer la présence de ses forces armées dans la région méridionale et de coordonner leurs activités avec celles de la FINUL; 8. Prie néanmoins instamment le Gouvernement libanais de faire plus pour asseoir son autorité dans le Sud, pour exerce r son contrôle sur l’emploi de la force et en avoir le monopole et pour maintenir l’ordre sur tout son territoire ainsi que pour prévenir toutes attaques en provenance du Liban à travers la Ligne bleue, y compris 0622875f.doc 3 S/RES/1655 (2006) en déployant des effectifs supplémentaires des Forces armées libanaises et des Forces de sécurité intérieure et en donnant suite aux propositions de la FINUL tendant à renforcer la coordination sur le terrain entre elle et ces forces et à établir une cellule de planification conjointe, co mme le Secrétaire général l’a recommandé dans son rapport; 9. Prie le Secrétaire général de continuer à collaborer avec le Gouvernement libanais pour asseoir l’autorité de ce dernier dans le Sud, et en particulier pour faciliter l’application rapi de des mesures visées au paragraphe 8 ci- dessus; 10. Appuie les efforts que la FINUL ne cesse de déployer pour maintenir le cessez-le-feu le long de la ligne de retrait pour parachever l’exécution de son mandat, tout en soulignant que les parties ont la plus grande part de responsabilité à cet égard et encourage la Force à s’attacher également à aider le Gouvernement libanais à asseoir son autorité dans le Sud; 11. Note avec satisfaction la contribution que la FINUL continue d’apporter aux opérations de déminage, souhaite que l’Organisation des Nations Unies continue d’offrir une assistance au Gouvernement libanais en matière d’action antimines, en l’aidant à continuer de se doter d’une capacité nationale dans ce domaine et à éliminer le danger que présentent encore les mines et munitions non explosées dans le Sud, remercie les pays donateurs qui soutiennent cette entreprise au moyen de contributions en espèces et en nature et exprime l’espoir que d’autres contributions internationales seront appor tées, et insiste sur la nécessité de communiquer au Gouvernement libanais et à la FINUL toutes cartes et informations complémentaires sur les champs de mines; 12. Demande aux parties de faire en sorte que la FINUL ait toute liberté de mouvement dans toute sa zone d’opéra tions comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général, prie la FINUL de signa ler tout obstacle auquel elle se heurterait dans l’exécution de son mandat, et dema nde de nouveau aux parties de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et la FINUL; 13. Salue les efforts que la FINUL déploie afin d’appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général en ma tière d’exploitation et d’abus sexuels et d’assurer le strict respect par son personnel du Code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et de l’en tenir informé, et exhor te les pays fournisseurs de contingents à prendre les mesures préventives qui s’imposent, notamment en organisant des activités de sensibilisation à ces questions avant le déploiement, et à prendre des mesures disciplinaires et autres pour faire en sorte que leurs personnels mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; 14. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec le Gouvernement libanais et les autres partie s directement concernées au sujet de l’application de la présente résolution, de lui présenter, avant l’expiration du mandat en cours, un rapport sur ces consultations ai nsi que sur les activités de la FINUL et les tâches dont s’acquitte act uellement l’Organisme des Na tions Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST), et d’y rendre compte des progrès accomplis par le Gouvernement libanais sur la voie de l’extension de son autorité exclusive et effective dans tout le Sud; 4 0622875f.doc S/RES/1655 (2006) 15. Entend revoir régulièrement le mandat et les structures de la FINUL, en tenant compte de la situation sur le te rrain, des activités ef fectivement accomplies par la Force dans sa zone d’opérations, de la contribution qu’elle apporte en vue de parachever l’entreprise de rétablissement de la paix et la sécurité internationales, des vues du Gouvernement libanais et des mesures que celui-ci a prises pour étendre pleinement son autorité dans le Sud ainsi que des incidences que ces mesures pourraient avoir, de façon à adapter la Force à sa mission; 16. Souligne qu’il importe et qu’il est nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, qui soit fondée sur toutes ses résolutions sur la question, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 et 338 (1973) du 22 octobre 1973.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1656 (2006)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1656%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1656 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2006 06-22899 (F) *0622899* Résolution 1656 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5363e séance, le 31 janvier 2006 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions pertinentes sur la question et en particulier la résolution 1615 (2005) du 29 juillet 2005, Prenant note de la réunion du Groupe des Amis du Secrétaire général sur la Géorgie qui doit se tenir à Genève les 2 et 3 février 2006, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) jusqu’au 31 mars 2006; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1657 (2006)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1657%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1657 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 6 février 2006 06-23380 (F) *0623380* Résolution 1657 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5366e séance, le 6 février 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1609 (2005) du 24 juin 2005, 1626 (2005) du 19 septembre 2005 et 1652 (2006) du 24 janvier 2006, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Prenant note de la lettre en date du 1er février 2006, adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité (S/2006/71), Rappelant que le mandat actuel de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) expirera le 31 mars 2006, Se déclarant gravement préoccupé par la persistance de la crise en Côte d’Ivoire et d’entraves de toutes parts au processus de paix et de réconciliation nationale, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser le Secrétaire général à redéployer immédiatement, et jusqu’au 31 mars 2006, au maximum une compagnie d’infanterie de la MINUL à l’Opération des Nations Unies en Côte d ’Ivoire (ONUCI), afin de renforcer la sécurité du personnel et des biens des Nations Unies et d’effectuer d’autres tâches confiées à l’ONUCI, sans préjudice de toute décision qu’il pourrait être amené à prendre concernant le renouvellement du mandat et les effectifs de la MINUL ainsi qu’une prorogation du redéploiement susmentionné; 2. Entend réexaminer les dispositions du paragraphe 1 ci-dessus dans les 30 jours, et à nouveau au 31 mars 2006 au plus tard, au vu de la situation en Côte d’Ivoire et au Libéria; 3. Entend étudier la possibilité de procéder à d’autres redéploiements d’effectifs entre la MINUL et l’ONUCI; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1658 (2006)
IntituléLa situation en Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1658%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1658 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 14 février 2006 06-24289 (F) *0624289* Résolution 1658 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5372e séance, le 14 février 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Ha ïti, en particulier les résolutions 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), ainsi que les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Félicitant le peuple haïtien du bon déroulement du premier tour des élections nationales, le 7 février 2006, et saluant l’action menée à cette fin par les autorités haïtiennes, la Mission des Nations Un ies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), l’Organisation des États américains et les autres parties intéressées de la communauté internationale, Se félicitant des progrès enregistrés à ce jour dans le processus politique en Haïti et engageant tous les Haïtiens à continuer d’y participer et à en accepter pacifiquement les résultats, Réaffirmant l’importance du rôle que joue la MINUSTAH, aidée en cela par la communauté internationale, y compris le s organisations régionales et sous- régionales, s’agissant de concourir au bon déroulement des élections nationales, ainsi que des élections municipales et locales prévues pour le 30 avril 2006, Attendant avec intérêt que le Président élu prenne ses fonctions, et soulignant qu’après cette échéance, la réconciliation nationale, l’ouverture et le dialogue politique continueront à revêtir une impor tance fondamentale pour la stabilité politique, sociale et économique durable d’Haïti, Sachant que la mise en place du nouveau gouvernement représentera un événement majeur qui ouvrira une nouvelle page à l’action de la communauté internationale en Haïti, Insistant sur le fait que la sécurité, l’état de droit, la réconciliation nationale et le développement économique et social demeurent la clef de la stabilité en Haïti, S/RES/1658 (2006) 2 06-24289 Soulignant également que la sécurité reste un élément essentiel pour l’achèvement du processus électoral et appelant tous les Haïtiens à renoncer à toute forme de violence, Exprimant son soutien sans réserve à la MINUSTAH en ce qu’elle continue d’aider les autorités haïtiennes à créer un environnement sûr et stable au lendemain des élections, Soulignant que la consolidation des institu tions démocratiques d’Haïti sera cruciale pour assurer la stabilité et le dé veloppement, et que la MINUSTAH et la communauté internationale devraient c ontinuer d’aider les autorités et les institutions nationales et locales et à renforcer leurs capacités, Constatant que l’état de droit et le respect des droits de l’homme sont des composantes essentielles de toute société démocratique, réaffirmant le mandat de la MINUSTAH à cet égard et invitant les autorités haïtiennes à opérer une réforme d’ensemble touchant tous les aspects de l’état de droit et à promouvoir et sauvegarder les droits de l’homme et les libertés fondamentales, Demandant à la MINUSTAH et à la Police nationale d’Haïti (PNH) de renforcer leur coordination et de coopérer avec les autres parties prenantes de la communauté internationale en vue de réform er la PNH et de finir dès que possible d’établir le plan de réforme générale demandé dans sa résolution 1608 (2005), Encourageant la MINUSTAH à étudier plus avant les possibilités d’appuyer plus vigoureusement la réforme et de m oderniser et de renforcer les systèmes judiciaire et pénitentiaire, notamment en apportant une aide technique ciblée aux institutions de maintien de l’ordre, Soulignant combien il importe de progresser rapidement sur les plans du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration, Se félicitant de voir que le Cadre de coopération intérimaire est prorogé jusqu’en décembre 2007, exhortant les autorités à continuer de le mettre en œuvre en coopération étroite avec toutes les parties prenantes de la communauté internationale et réitérant l’engagement qu’a pris cette dernière de fournir un appui à long terme au peuple haïtien, notamment pour lui permettre de parvenir à une stabilité durable et de lutter contre la pauvreté, Constatant ce qui a été fait jusqu’à présent en ce qui concerne le versement de l’aide promise, et engageant les institutions financières et les donateurs internationaux à continuer de verser sans retard les fonds annoncés, Notant que le peuple haïtien doit absolume nt assumer la responsabilité de l’établissement de la stabilité, du développement économique et social et de l’état de droit, Rappelant le paragraphe 3 de sa résolution 1608 (2005), Considérant que la situation en Haïti continue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la première section du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), S/RES/1658 (2006) 06-24289 3 1. Décide de proroger jusqu’au 15 août 2006 le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, établi dans les résolutions 1608 (2005) et 1542 (2004), dans l’intention de le proroger de nouveau; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrét aire général sur la MINUSTAH (S/2006/60) du 2 février 2006 et approuve les recommandations qui y sont formulées; 3. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dès que possible au lendemain de la consultation électorale en Haïti, après avis du Gouvernement élu d’Haïti, le cas échéant, sur l’opportunité d’un réaménagement du mandat de la MINUSTAH après l’entrée en fonctions du nouveau gouvernement, en formulant des recommandations sur ce que la MINUST AH peut apporter à la réforme et au renforcement des institutions essentielles; 4. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1659 (2006)
IntituléLa situation en Aghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1659%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1659 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 février 2006 06-24482 (F) *0624482* Résolution 1659 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5374e séance, le 15 février 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1378 (2001) du 14 novembre 2001, 1383 (2001) du 6 décembre 2001 et 1589 (2005) du 24 mars 2005, Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Proclamant son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans qui reconstruisent leur pays, renforcen t les fondements de la démocratie constitutionnelle et reprennent la place qui leur revient dans le concert des nations, Soulignant le droit inaliénable du peuple afghan de déterminer lui-même librement son avenir politique, Déterminé à aider le Gouvernement et le peuple afghans à faire fond sur l’aboutissement du Processus de Bonn, Reconnaissant le caractère interdépendant des défis à relever et affirmant que les progrès durables enregistrés dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, qui impliquent néces sairement un renforcement des capacités, se renforcent mutuellement, Reconnaissant qu’il demeure important de lutt er contre les menaces que sont le terrorisme et les stupéfiants et de fa ire face aux menaces que posent les Taliban, Al-Qaida et les autres groupes extrémistes, Soulignant que la coopération régionale est un moyen efficace de promouvoir la sécurité et le développement en Afghanistan, Accueillant avec satisfaction la lettre datée du 6 février 2006 par laquelle le Ministre des affaires étrangères de la République islamique d’ Afghanistan informe le Secrétaire général de l’ONU du lancement du Pacte pour l’Afghanistan à Londres, le 31 janvier 2006, 1. Souscrit au « Pacte pour l’Afghanistan » et à ses annexes qui offrent un cadre au partenariat entre le Gouvernement afghan et la communauté internationale qui sous-tend les engagements mutuels énoncés dans le Pacte; S/RES/1659 (2006) 2 06-24482 2. Invite le Gouvernement afghan et tous les membres de la communauté internationale et les organisations interna tionales à appliquer pleinement le Pacte et ses annexes; 3. Affirme le rôle central et impartial de l’ONU en Afghanistan, y compris dans la coordination des efforts déployés au x fins de la mise en œuvre du Pacte; et attend avec intérêt la formation à une date rapprochée du Conseil conjoint de coordination et de suivi, coprésidé par le Gouvernement afghan et l’ONU, et doté d’un secrétariat lui fournissant un appui; 4. Accueille avec satisfaction la Stratégie intérima ire de développement national de l’Afghanistan présentée par le Gouvernement afghan et les engagements pris par les particip ants à la Conférence de Lond res dans les domaines politique, financier et de la sécurité; note que l’assistance financière disponible aux fins de la mise en œuvre de ladite stratégie s’él ève à présent à 10,5 milliards de dollars; note également l’intention affichée par le Gouvernement afghan de solliciter un allégement de la de tte par l’intermédiaire du Club de Paris; 5. Reconnaît le risque que présentent la cu lture, la production et le trafic d’opium pour la sécurité, le développemen t et la gouvernance de l’Afghanistan, ainsi que sur les plans régional et international, accueille avec satisfaction la stratégie nationale actualisée de lutte contre la drogue présentée par le Gouvernement afghan à la Conférence de Londres, et encourage la communauté internationale à continuer à apporter un appui accru aux quatre priorités dégagées dans ladite stratégie, notamment en versant une contribution au Fonds d’affectation spéciale pour la lutte contre les stupéfiants; 6. Prend acte de la volonté résolue de l’OTAN de conduire la Force internationale d’assistance à la sécurité, et se félicite de l’adoption par l’OTAN d’un plan opérationnel révisé permettant la poursuite du déploiement de la Force en Afghanistan, une synergie opérationnelle plus étroite avec l’opération Liberté immuable, et la fourniture d’un appui, da ns la limite des moyens et capacités disponibles, aux forces de sécurité afgha nes s’agissant des aspects militaires de leurs formation et déploiements opérationnels; 7. Se déclare disposé à prendre de nouvelles mesures pour concourir à la mise en œuvre du Pacte et de ses annexes, sur la base de rapports comportant des recommandations sur le mandat et la structure futurs de la MANUA dont le Secrétaire général le saisirait le moment venu; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1660 (2006)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1660%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1660 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 28 février 2006 06-25631 (F) *0625631* Résolution 1660 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5382e séance, le 28 février 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1166 (1998) du 13 mai 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1481 (2003) du 19 mai 2003, 1503 (2003) du 28 août 2003, 1534 (2004) du 26 mars 2004 et 1597 (2005) du 20 avril 2005, Ayant examiné la proposition du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie tendant à ce que le Secrétaire général désigne, à la demande du Président, parmi les juges ad litem élus conformément à l’article 13 ter, des juges de réserve qui assisteront à toutes les phases du procès auquel ils auront été affectés et qui remplaceront un juge qui serait dans l’incapacité de continuer à siéger, Convaincu qu’il est souhaitable d’autoriser le Secrétaire général à désigner des juges de réserve pour des procès déterminés au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie lorsque le Président du Tribunal lui en fera la demande, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de modifier les articles 12 et 13 quater du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et d’y substituer les dispositions annexées à la présente résolution; 2. Décide de demeurer sais i de la question. 2 0625631f.doc S/RES/1660 (2006) Annexe Article 12 Composition des Chambres 1. Les Chambres sont composées de seize juges permanents indépendants, tous ressortissants d’États différents, et, au maximum au même moment, de douze juges ad litem indépendants, tous ressortissants d’États différents, désignés conformément à l’article 13 ter, paragraphe 2, du Statut. 2. Trois juges permanents et, au maximum au même moment, neuf juges ad litem sont membres de chacune des Chambres de première instance. Chaque Chambre de première instance à laquelle ont été désignés des juges ad litem peut être subdivisée en sections de trois juges chacune, composées à la fois de juges permanents et ad litem , sauf dans les circonstances spécifiées au paragraphe 5 ci-dessous. Les sections des Chambres de première instance ont les mêmes pouvoirs et responsabilités que ceux conférés à une Cham bre de première instance par le Statut et rendent leurs jugements suivant les mêmes règles. 3. Sept des juges permanents sont membres de la Chambre d’appel, laquelle est, pour chaque appel, composée de cinq de ses membres. 4. Une personne qui, aux fins de la composition des Chambres du Tribunal pénal international, pourrait être considérée comme ressortissante de plus d’un État, est réputée ressortissante de l’État dans leque l elle exerce ordinairement ses droits civils et politiques. 5. Le Secrétaire général peut, à la demande du Président du Tribunal pénal international, désigner parmi les juges ad litem élus conformément à l’article 13 ter des juges de réserve qui assisteront à toutes les phases du procès auquel ils auront été affectés et qui remplaceront un juge qui serait dans l’incapacité de continuer à siéger. 6. Sans préjudice du paragraphe 2 ci-dessus, si, en raison de circonstances exceptionnelles, un juge permanent d’une section d’une Chambre de première instance doit être remplacé et qu’une section se trouve dès lors composée exclusivement de juges ad litem , cette section pourra continuer à connaître de l’affaire nonobstant le fait qu’elle ne comprend plus de juge permanent. Article 13 quater Statut des juges ad litem 1. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal international, les juges ad litem : a) Bénéficient, mutatis mutandis , des mêmes conditions d’emploi que les juges permanents du Tribunal international; b) Jouissent des mêmes pouvoirs que les juges permanents du Tribunal international, sous réserve du paragraphe 2 ci-après; c) Jouissent des privilèges et immunité s, exemptions et facilités d’un juge du Tribunal international; 0625631f.doc 3 S/RES/1660 (2006) d) Jouissent du pouvoir de se pronon cer pendant la phase préalable à l’audience dans d’autres procès que ceux auxquels ils ont été nommés pour juger. 2. Pendant la durée où ils sont nommés pour servir auprès du Tribunal international, les juges ad litem : a) Ne peuvent ni être élus Président du Tribunal ou Président d’une Chambre de première instance, ni participer à son élection, conformément à l’article 14 du Statut; b) Ne sont pas habilités : i) À participer à l’adoption du règlement conformément à l’article 15 du Statut. Ils sont toutefois consultés avant l’adoption dudit règlement; ii) À participer à l’examen d’un acte d’accusation conformément à l’article 19 du Statut; iii) À participer aux consultations te nues par le Président au sujet de la nomination de juges, conformément à l’article 14 du Statut, ou de l’octroi d’une grâce ou d’une commutation de pe ine, conformément à l’article 28 du Statut. 3. Nonobstant les paragraphes 1 et 2 ci-dessus, pendant la durée où ils servent en qualité de juges de réserv e, les juges ad litem : a) Bénéficient, mutatis mutandis , des mêmes conditions d’emploi que les juges permanents du Tribunal international; b) Jouissent des privilèges et immunité s, exemptions et facilités d’un juge du Tribunal international; c) Jouissent du pouvoir de se pronon cer pendant la phase préalable à l’audience dans d’autres procès que ceux auxquels ils ont été nommés et à cette fin jouissent, sous réserve du paragraphe 2 ci-dessus, des mêmes pouvoirs que les juges permanents. 4. À partir du moment où ils remplacent un juge qui se trouve dans l’incapacité de continuer à siéger, les juges de réserve bénéficient des dispositions du paragraphe 1 ci-dessus.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1661 (2006)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1661%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1661 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 14 mars 2006 Français Original: anglais 06-27011 (F) 140306 140306 *0627011* Résolution 1661 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5384e séance, le 14 mars 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et déclarations antérieures concernant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée ains i que les exigences qu’il y a formulées, notamment les résolutions 1622 (2005) du 13 septembre 2005 et 1640 (2005) du 23 novembre 2005 et la déclaration de son président en date du 24 février 2006 (S/PRST/2006/10), Soulignant son engagement sans faille en faveur du processus de paix et de l’application prompte et intégrale des Accords d’Alger, Soulignant également que l’instauration d’une paix durable entre l’Éthiopie et l’Érythrée (ci-après dénommées « les partie s ») et dans la région passe par la démarcation complète de la frontière entre les parties, et rappelant que ces dernières sont convenues d’accepter le caractère défin itif et contraignant des décisions de la Commission du tracé de la frontiè re entre l’Érythrée et l’ Éthiopie relatives au tracé et à l’abornement de la frontière, Rappelant qu’il est fermement résolu à faire en sorte que les parties permettent à la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MIN UEE) de s’acquitter sans restriction de son mandat et lui fourni ssent l’accès, l’assistance, l’appui et la protection nécessaires à l’accomplissement de ce mandat, et soulignant à ce sujet que la démarcation de la frontière ne pe ut se poursuivre efficacement sans que la MINUEE jouisse d’une entière liberté de mouvement à l’intérieur de sa zone d’opérations, Saluant le bon déroulement de la réunion des témoins des Accords d’Alger, à New York le 22 février 2006, ainsi que la tenue de la réunion de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie, à Londres le 10 mars 2006, Ayant à l’esprit les rapports du Secrétaire général datés du 3 janvier 2006 (S/2006/1) et du 6 mars 2006 (S/2006/140) et les options qui y figurent en ce qui concerne l’avenir de la MINUEE, Décide de proroger le mandat de la MINUEE pour une période d’un mois prenant fin le 15 avril 2006; 2 0627011f.doc S/RES/1661 (2006) Exige que les parties appliquent intégralement la résolution 1640 (2005), en particulier ses paragraphes 1 et 5; Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1662 (2006)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1662%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1662 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 23 mars 2006 06-28142 (F) *0628142* Résolution 1662 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5393e séance, le 23 mars 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1589 (2005), par laquelle il a prorogé le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 24 mars 2006, et sa résolution 1659 (2006) par laquelle il a approuvé le « Pacte pour l’Afghanistan », Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant également , dans ce contexte, son appui à la mise en œuvre par le Gouvernement afghan, ainsi que par t ous les membres de la communauté internationale et les organisations internati onales, sous le contrôle du peuple afghan, du Pacte pour l’Afghanistan, et son soutien à la Stratégie nationale intérimaire pour le développement de l’Afghanistan, Proclamant son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans, qui reconstruisent leur pays, renforcen t les fondements de la démocratie constitutionnelle et prennent la place qui leur revient dans le concert des nations en faisant fond sur l’aboutissement du Processus de Bonn, Soulignant le droit inaliénable du peuple afghan de déterminer lui-même librement son avenir, et se félicitant du bon déroulement des élections législatives et provinciales qui se sont tenues le 18 septembre 2005, Déterminé à aider le Gouvernement et le peuple afghans à tirer parti du succès de la Conférence de Londres qui s’est tenue les 31 janvier et 1er février 2006, Reconnaissant le caractère interdépendant des défis à relever en Afghanistan et affirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, du développement, ainsi que dans le domaine transversal de la lutte contre les stupéfiants, qui impliquent né cessairement le renforcement des capacités, se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploient le Gouvernement afghan et la communauté in ternationale pour relever ces défis, Conscient qu’il demeure important de lutter contre les attentats terroristes de plus en plus fréquents perpétrés par les Taliban, Al-Qaida et les autres groupes extrémistes et contre les menaces que font peser les stupéfiants, 2 0628142f.doc S/RES/1662 (2006) Se déclarant préoccupé par la menace croissante que les activités extrémistes font peser sur la population locale, les fo rces nationales de sécurité, les forces militaires internationales et les effo rts d’assistance internationale, et soulignant l’importance de la sécurité et de la sûreté du personnel des Nations Unies, Rappelant l’importance de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage (Déclaration de Kaboul), en date du 22 décembre 2002 (S/2002/1416), et soulignant que la coopération ré gionale constitue un moyen efficace de promouvoir la sécurité et le développement de l’Afghanistan, Remerciant le Secrétaire général et son Représentant spécial pour l’Afghanistan de leurs efforts, qu’il soutient fermement, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan, notamment en coordonnant et en contrôlant les efforts déployés pour mettre en œuvre le Pacte pour l’Afghanistan, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 7 mars 2006 (S/2006/145); 2. Se félicite de l’engagement pris par l’Organisation des Nations Unies de travailler durablement avec le peuple et le Gouvernement afghans; 3. Décide de proroger le mandat de la MANUA conformément aux modalités indiquées dans le rapport du Secrétaire général daté du 7 mars 2006 (S/2006/145) pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 4. Invite de nouveau le Gouvernement afghan, tous les membres de la communauté internationale et les organisations internationales à appliquer pleinement le Pacte et ses annexes; 5. Souligne qu’il importe d’atteindre les obj ectifs et de respecter les délais prévus dans le Pacte en vue d’aller de l’av ant dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, du développement, et de la lutte contre les stupéfiants, qui est un objectif transversal, et en vue d’accroître l’efficacité et d’améliorer la coordination de l’assistance à l’Afghanistan; 6. Engage toutes les parties et tous les groupes afghans à participer de façon constructive à l’évolution politique pacifique du pays, et à s’abstenir de recourir à la violence; 7. Se félicite des progrès considérables ac complis dans l’opération de désarmement, de démobilisation et de ré insertion, conformément à l’Accord de Bonn, notamment de l’aboutissement de l’entreprise de désarmement et de démobilisation; engage le Gouvernement afghan à achever l’opération d’ici à juin 2006; demande au Gouvernement afghan, notamment à ses services de sécurité, d’entreprendre vigoureusement de dissoudre les groupes armés illégaux et d’éliminer les stocks de munitions; et prie la communauté internationale de continuer à le soutenir dans cette entrep rise, en tenant pleinement compte des orientations données par la MANUA; 8. Salue le renforcement de l’armée et de la police nationales afghanes et les efforts actuels tendant à renforcer leurs moyens comme autant d’étapes importantes sur la voie de la création de fo rces de sécurité afgha nes qui veillent à la 0628142f.doc 3 S/RES/1662 (2006) sécurité et garantissent l’état de droit dans tout le pays, et se félicite à cet égard des résultats de la Conférence de Doha sur le contrôle des frontières tenue le 28 février 2006; 9. Accueille avec satisfaction l’installation de la nouvelle Assemblée nationale afghane; salue les efforts déployés par les Afghans pour assurer son bon fonctionnement, qui est capital pour l’avenir politique de l’Afghanistan; se félicite des initiatives internationales d’assistance technique; et engage toutes les institutions à travailler dans un esprit de coopération; 10. Lance un appel au Gouvernement afghan pour qu’il poursuive les réformes administratives du secteur public et ses actions de lutte contre la corruption, telles que décrites dans le Pacte; 11. Se félicite de la mise au point finale de la Stratégie décennale pour la réforme de la justice en Afghanistan, telle que décrite de façon détaillée dans le document « Justice for all » présenté par le Ministère de la justice; et invite le Gouvernement afghan, avec l’assistance de la communauté internationale, à continuer d’œuvrer à constituer un système de justice équitable et transparent, notamment en reconstruisant des prisons et en réformant le système pénitentiaire, tel que souligné dans le Pacte, afin de conso lider l’état de droit dans l’ensemble du pays et de mettre fin à l’impunité; 12. Lance un appel pour que soient respectés pleinement les droits de l’homme et le droit humanitaire internati onal sur tout le territoire afghan; à cet égard, prie la MANUA de continuer, avec l’appui du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, à aider à donner pleinement suite aux dispositions de la nouvelle Constitution afghane concernant les droits de l’homme et aux traités internationaux auxquels l’Afghanistan est partie, en particulier ceux consacrant la pleine jouissance par les femmes de leurs droits fondamentaux; rend hommage à la Commission afghane indépendante des droits de l’homme pour les efforts courageux qu’elle déploie afin d’assurer le respect des droits fondamentaux en Afghanistan ainsi que la promotion et la défense de ces droits; et salue l’adoption, le 12 décembre 2005, du Plan d’action relatif à la paix, à la justice et à la réconciliation; et sollicite un appui international en faveur de cette initiative; 13. Accueille avec satisfaction la Stratégie nationale intérimaire pour le développement national de l’Afghanistan présentée à la Conférence de Londres; demande au Gouvernement afghan de donner des directives fermes pour sa mise en œuvre; et encourage les participants à la Conférence à honorer les engagements financiers, y compris l’assistance financiè re disponible pour la mise en œuvre de ladite stratégie, dont le montant se chiffre à 10,5 milliards de dollars; 14. Reconnaît le risque que présentent la cu lture, la production et le trafic d’opium pour la sécurité, le développemen t et la gouvernance de l’Afghanistan, ainsi que sur les plans régional et international; accueille avec satisfaction la Stratégie nationale de lutte contre les st upéfiants présentée par le Gouvernement afghan à la Conférence de Londres; lance un appel au Gouvernement afghan à continuer d’appliquer rapidement la stratégie; et encourage la communauté internationale à continuer d’apporter un appui accru aux quatre priorités dégagées dans ladite stratégie, notamment par de s contributions au Fonds d’affectation spéciale pour la lutte contre les stupéfiants; 4 0628142f.doc S/RES/1662 (2006) 15. Souligne le rôle important que doit jouer, dans la mise en œuvre du Pacte, le Conseil conjoint de coordina tion et de suivi qui, coprésidé par le Représentant spécial du Secrétaire général et le Gouvernement afghan, bénéficiera de l’appui d’un secrétariat restreint; 16. Accueille avec satisfaction la proposition du Secrétaire général tendant à renforcer la présence des bureaux régiona ux, si les conditions de sécurité le permettent; 17. Invite toutes les parties afghanes et tous les membres de la communauté internationale à continuer de coopérer avec la MANUA pour mettre en œuvre son mandat et pour assurer la sécurité et la liberté de mouvement de son personnel dans tout le pays; 18. Appelle le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale et notamment la coalition de l’« opération Liberté immuable » et la Force internationale d’assistance à la s écurité, conformément à leurs attributions respectives qui peuvent évoluer, à continuer à faire face à la menace à la sécurité et à la stabilité de l’Afghanis tan que font peser les membres d’Al-Qaida, les Taliban et d’autres groupes extrémistes et les activités criminelles; 19. Encourage la promotion de mesures de confiance entre l’Afghanistan et ses voisins dans l’esprit de la Déclaration de Kaboul afin de favoriser le dialogue et la coopération à l’échelon régional dans le respect total des principes d’intégrité territoriale, de respect mutuel, de bon voisinage et de non-ingérence dans les affaires intérieures; 20. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport tous les six mois sur l’évolution de la situation en Afghanistan; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1663 (2006)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1663%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1663 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mars 2006 06-28362 (F) *0628362* Résolution 1663 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5396e séance, le 24 mars 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier ses résolutions 1627 (2005) et 1653 (2006), ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Soudan, notamment celle datée du 3 février 2006 (S/PRST/2006/5), Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Soudan, Se félicitant de la mise en œuvre par les parties de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005 et exhortant ces dernières à honorer leurs engagements, Prenant note des engagements pris par les pays qui fournissent des contingents en faveur de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS), et encourageant le déploiement de troupes afin que la MINU S soit en mesure d’apporter son soutien à la mise en œuvre rapide de l’Accord de paix global, Réaffirmant avec la dernière fermeté que toutes les parties au conflit du Darfour doivent cesser de commettre des actes de violence et des atrocités, Soulignant combien il importe que les Pour parlers d’Abuja soient menés à bien au plus tôt et demandant aux parties de conclure dès que possible un accord de paix, Prenant note avec satisfaction du communiqué publié le 10 mars 2006 à l’issue de la quarante-sixième réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et de sa décision d’appuyer en principe le passage de la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) à une opérati on des Nations Unies dans le cadre d’un partenariat entre l’Union africaine et l’ Organisation des Nations Unies pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, de s’efforcer d’obtenir qu’un accord de paix pour le Darfour soit conclu d’ici à la fin avril 2006 et de proroger le mandat de la MUAS jusqu’au 30 septembre 2006, Se déclarant profondément préoccupé par les mouvements transfrontaliers d’armes et de groupes armés, notamment l’Armée de résistance du Seigneur qui, dans le cadre d’une insurrection longue et brutale, tue et enlève de nombreux civils soudanais innocents et les contraint à se déplacer, S/RES/1663 (2006) 2 06-28362 Considérant que la situation qui règne au Soudan continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 24 septembre 2006 le mandat de la MINUS, et se propose de le renouveler par la suite; 2. Prie le Secrétaire général de lui fair e rapport tous les trois mois sur la manière dont la MINUS s’acquitte de son mandat; 3. Demande à nouveau à la MINUS, comme il l’a fa it au paragraphe 2 de sa résolution 1590 (2005), de se tenir en rapport étroit et constant, et de coordonner son action à tous les niveaux avec la MUAS, et l’ engage à redoubler d’efforts à cet égard; 4. Prie le Secrétaire général, conjointement avec l’Union africaine, en consultation étroite et constante avec lui et en coopération et en étroite consultation avec les parties aux Pourparlers de paix d’Abuja, dont le Gouvernement d’unité nationale, de faciliter la planification prép aratoire nécessaire pour un passage de la MUAS à une opération des Nations Unies, et notamment de définir les moyens par lesquels la MINUS pourrait re nforcer l’action en faveur de la paix au Darfour en apportant une assistance transitoire supplémentaire à la MUAS, en particulier sur les plans de la logistique, de la mobilité et des communications, et de lui présenter, pour examen, le 24 avril 2006 au plus tard, diverses options pour une opération des Nations Unies au Darfour; 5. Encourage le Secrétaire général à continuer d’apporter toute l’assistance possible à la MUAS; 6. Prie le Secrétaire général et l’Union africaine de tenir des consultations avec les organisations internationales et régionales et les États membres afin de trouver des ressources pour fi nancer l’appui à la MUAS pendant une transition vers une opération des Nations Unies; 7. Condamne énergiquement les activités des milices et groupes armés tels que l’Armée de résistance du Seigneur, qui continuent d’attaquer des civils et de commettre des violations des droits de l’homme au Soudan, et engage, à cet égard, la MINUS à faire tout ce que lui permettent son mandat et ses capacités; 8. Rappelle sa résolution 1653 (2006) et le fait qu’il a demandé au Secrétaire général de lui faire des recommandations, et espère vivement recevoir d’ici au 24 avril 2006 ces recommandations, lesquelles contiendraient des propositions quant aux moyens qui permettr aient aux organismes et missions des Nations Unies, en particulier la MINUS, de remédier plus efficacement au problème de l’Armée de résistance du Seigneur; 9. Encourage les parties soudanaises à mettre en place des institutions nationales en vue du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion des ex-combattants, comme stipulé dans l’Accord de paix global, et à accélérer l’établissement d’un programme global de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, avec l’assistance de la MINU S, comme prévu dans la résolution 1590 (2005); 10. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1664 (2006)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1664%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1664 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mars 2006 06-29017 (F) *0629017* Résolution 1664 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5401e séance, le 29 mars 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolutions 1595 (2005) du 7 avril 2005, 1636 (2005) du 31 octobre 2005 et 1644 (2005) du 15 décembre 2005, Renouvelant son appel en faveur du strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’unité et de l’indépendance politiq ue du Liban, sous l’autorité unique et exclusive du Gouvernement libanais, Conscient que le peuple libanais exige que toutes les personnes responsables de l’attentat terroriste à l’explosif qui a tué l’ancien Premier Ministre libanais, Rafic Hariri, et d’autres personnes, soient identifiées et poursuivies en justice, Rappelant la lettre, en date du 13 décembre 2005, que le Premier Ministre du Liban a adressée au Secrétaire général (S/2005/783), dans laquelle il demandait, notamment, la création d’un tribunal interna tional afin de juger toutes les personnes responsables de ce crime terroriste, et rappela nt qu’il a prié le Secrétaire général, dans sa résolution 1644 (2005), d’aider le Gouvernement libanais à déterminer la nature et l’étendue de l’assistance internationale nécessaire à cet égard, Ayant examiné le rapport du 21 mars 2006 que le Secrétaire général lui a présenté, conformément au paragraphe 6 de la résolution 1644 (2005) (S/2006/176), et se félicitant que le Secrétariat et le s autorités libanaises soient parvenus à s’entendre sur les questions clefs concernant la création et les principaux aspects d’un éventuel tribunal, Désireux de continuer à aider le Liban dans la recherche de la vérité et à amener toutes les personnes qui ont particip é à cet attentat terroriste à répondre de leurs actes, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général et le prie de négocier avec le Gouvernement libanais un accord visant la création d’un tribunal international fondé sur les normes internationa les de justice pénale les plus élevées, en tenant compte des recommandations de son rapport et des opinions qui ont été exprimées par les membres du Conseil; 2 0629017f.doc S/RES/1664 (2006) 2. Reconnaît que l’adoption de la base et du cadre juridiques du tribunal serait sans préjudice de la mi se en place progressive de ses diverses composantes et ne prédéterminerait pas la date du début de ses activités, lesquelles dépendront de l’évolution de l’enquête; 3. Prie le Secrétaire général de tenir le Conseil informé de l’évolution des négociations selon qu’il le jugera approprié et de lui présenter sans retard, pour examen, un rapport sur l’application de la présente résolution, en particulier sur le projet d’accord négocié avec le Gouvernement libanais, y compris les options relatives à la mise en place d’un méca nisme de financement approprié, afin de pourvoir au fonctionnement continu et efficace du tribunal; 4. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1665 (2006)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1665%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1665 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mars 2006 06-29023 (F) *0629023* Résolution 1665 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5402e séance, le 29 mars 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Soudan, en particulier ses résolutions 1651 (2005) du 21 décembre 2005, 1591 (2005) du 29 mars 2005 et 1556 (2004) du 30 juillet 2004, et les déclarations de son président concernant le Soudan, Soulignant encore sa ferme volonté de voir revenir la paix partout au Soudan grâce aux pourparlers intersoudanais placés sous l’égide de l’Union africaine à Abuja (Nigéria) (« les pourparlers d’Abuja »), à l’application intégrale de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005 et à la cessation des actes de violence et des atrocités au Darfour, Priant instamment toutes les parties aux pourparlers d’Abuja de parvenir sans plus tarder à un accord qui posera les fondeme nts de la paix, de la réconciliation, de la stabilité et de la justice au Soudan, Se félicitant des efforts déployés par l’Union africaine, le Secrétaire général et les dirigeants de la région p our promouvoir la paix et la stabilité au Darfour et leur réitérant son plein appui, Prenant note des observations et recommandations formulées dans le rapport du 9 décembre 2005 (S/2006/65) par le Group e d’experts créé pa r le Secrétaire général en application du paragraphe 3 b) de la résolution 1591 (2005) et dont le mandat a été prorogé en application du pa ragraphe 1 de la résolution 1651 (2005), attendant le deuxième rapport du Groupe, dont est actuellement saisi le Comité créé en application du paragra phe 3 a) de la résolution 1591 (2005), et exprimant l’intention d’examiner plus avant les r ecommandations du Groupe et d’envisager les mesures qui s’imposent, Soulignant la nécessité de respecter les dis positions de la Charte concernant les privilèges et immunités et la Conven tion sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en ce qu’elles s’appliquent aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon 2 0629023f.doc S/RES/1665 (2006) voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Considérant que la situation au Soudan demeur e une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 29 septembre 2006 le mandat du Groupe d’experts créé initialement en applicatio n de la résolution 1591 (2005), qu’il avait déjà prorogé par sa résolution 1651 (2005), et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 2. Demande au Groupe d’experts de soumettre au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la ré solution 1591 (2005), 90 jours au plus tard à compter de l’adoption de la présente ré solution, un exposé à mi-parcours sur ses travaux et de soumettre au Conseil, 30 jour s au plus tard avant l’achèvement de son mandat, un rapport final accompagné de ses conclusions et recommandations; 3. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier en fournissant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004); 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1666 (2006)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1666%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1666 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mars 2006 06-29334 (F) *0629334* Résolution 1666 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5405e séance, le 31 mars 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier la résolution 1615 (2005) du 29 juillet 2005 (S/RES/1615), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 17 mars 2006, Appuyant l’action menée sans relâche par le Secrétaire général et sa Représentante spéciale avec l’ assistance de la Fédération de Russie, en sa qualité de facilitateur, ainsi que du Groupe des Amis du Secrétaire général et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), Soulignant combien il importe que la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG) et la force de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants (CEI), qui jouent actuellement un rôle stabilisateur important dans la zone du conflit, coopèrent étro itement et efficacement, et rappelant que des garanties de sécurité appropriées devront être données pour que le conflit puisse être réglé de manière durable et globale, 1. Réaffirme l’attachement de tous les Ét ats Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et appuie tout ce que font les Nations Unies et le Groupe des Amis du Secrétaire général, guidés par leur volonté de promouvoir un règlement du conflit entre la Géorgie et l’Abkhazie uniquement par des moyens pacifiques et dans le cadre fixé par ses résolutions; 2. Rappelle que, en vue de parvenir à un règlement durable et global, il soutient les principes énoncés dans le document intitulé « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et attend avec intérêt toute nouvelle idée que les parties voudraient bien avancer en vue de mener un dialogue politique novateur et cons tructif sous les auspices des Nations Unies; 3. Demande aux deux parties d’exploiter au mieux, afin de parvenir à un règlement pacifique, tous les mécanismes en place tels qu’ils sont décrits dans ses résolutions pertinentes et de respecter pleinement les accords et arrangements S/RES/1666 (2006) 2 06-29334 antérieurs relatifs au cessez-le-feu, au non-recours à la violence et aux mesures de confiance; 4. Demande instamment à l’une et l’autre parties d’établir sans retard la version définitive de l’ensemble de documents sur le non-recours à la violence et le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans le district de Gali, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection et la dignité de la population civile, y compris les rapatriés; 5. Engage l’une et l’autre parties à donner suite à la déclaration selon laquelle elles sont disposées à ce que leurs plus hautes autorités se rencontrent sans conditions préalables; 6. Prie instamment la partie géorgienne de prendre véritablement en compte les préoccupations légitimes de la partie abkhaze en matière de sécurité, d’éviter toute mesure qui pourrait être perçue comme une menace et de s’abstenir de toute rhétorique militante; 7. Engage les dirigeants abkhazes à prendre véritablement en compte la nécessité de veiller au retour dans la dignité des personnes déplac ées et des réfugiés, notamment en ce qui concerne leurs préoccu pations en matière de sécurité et de droits de l’homme, à donner publiquement à la population locale, en particulier dans le district de Gali, l’assurance que son droit de résidence et son identité seront respectés, et à commencer sans délai d’honorer les engagements qu’ils ont pris au sujet des conseillers de police civile, de l’ouverture d’une antenne du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme et de la langue d’instruction; 8. Souligne que c’est aux deux parties qu’il incombe au premier chef de garantir des conditions de sécurité approprié es et d’assurer la liberté de circulation du personnel de la MONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres organismes internationaux, et les engage à remplir leurs obligations à cet égard; 9. Appuie tous les efforts menés par les parties géorgienne et abkhaze pour participer de façon constructive à la coopération économique telle qu’elle a été envisagée lors des réunions de Genève et précisée par les groupes de travail créés à Sotchi en mars 2003, y compris, si les conditions de sécurité le permettent, la remise en état de l’infrastructure, et se félicite que l’Allemagne ait déclaré avoir l’intention d’accueillir une réunion sur la coopération économique et les mesures de confiance, en attendant que des progrès aient été réalisés dans le règlement du conflit; 10. Se félicite de ce qu’entreprend la MONUG pour appliquer la politique de tolérance zéro décidée par le Secrétaire gé néral en matière d’exploitation et d’abus sexuels et pour que le personnel des Nati ons Unies respecte parfaitement son code de conduite, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays fournissant des contingents à prendre les mesures préventives voulues, notamment en organisant des séances de sensibilisation avant le déploiement, et à pr endre des mesures disciplinaires et autres propres à garantir que les membres de leur personnel impliqués dans de telles affaires aient à répondre pleinement de leurs actes; 11. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 15 octobre 2006, sous réserve du réexamen de ce mandat, auquel il S/RES/1666 (2006) 06-29334 3 procéderait le cas échéant si les conditions de sécurité évoluaient, notamment en ce qui concerne le mandat de la force de maintien de la paix de la CEI; 12. Prie le Secrétaire général de continue r de le tenir régulièrement informé et de lui faire rapport, trois mois après la date de l’adopti on de la présente résolution, sur la situation en Abkhazie (Géorgie), en particulier sur l’évolution des négociations consacrées aux documents relatif s au non-recours à la violence et au retour des réfugiés et des personnes déplacées; 13. Appuie fermement l’action de la Représentante spéciale du Secrétaire général et engage le Groupe des Amis du S ecrétaire général à continuer de la faire bénéficier du ferme soutien de tous ses membres; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1667 (2006)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1667%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1667 (2006)* Conseil de sécurité Distr. générale 4 avril 2006 06-29412* (F) *0629412* Résolution 1667 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5406e séance, le 31 mars 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation au Libéria et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1626 (2005) du 19 septembre 2005 et 1638 (2005) du 11 novembre 2005, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 14 mars 2006 (S/2006/159), Se félicitant de l’installation de la Présidente Ellen Johnson Sirleaf et du Gouvernement libérien nouvellement élu, Soulignant qu’il reste à surmonter d’énormes difficultés pour mener à bien la réinsertion et le rapatriement des anciens combattants et restructurer le secteur de la sécurité au Libéria, ainsi que pour mainteni r la stabilité au Libéria et dans la sous- région, Remerciant la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) pour le soutien qu’elles ne cessent d’apporter au processus de paix au Libéria, ainsi que la communauté internationale pour l’aide, financière notamment, qu’elle fournit, Se félicitant du transfert de l’ex-Président Charles Taylor sous la garde du Tribunal spécial pour la Sierra Leone et remerc iant une fois de plus le Nigéria et son président, Olusegun Obasanjo, d’avoir accueilli provisoirement l’ex-Président Taylor au Nigéria, Considérant que la situation au Libéria demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) jusqu’au 30 septembre 2006; 2. Décide d’étendre les dispositions du paragraphe 6 de la résolution 1626 (2005) à la période visée au paragraphe 1 ci-dessus; * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1667 (2006) 2 06-29412 3. Réaffirme son intention d’autoriser le Se crétaire général à redéployer, à titre temporaire, des contingents entre la MINUL et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005), en tant que de besoin; 4. Prend note de la lettre datée du 22 mars 2006 (S/2006/184) que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité, et se déclare déterminé à réexaminer les tâch es et les effectifs militaires de l’ONUCI d’ici à la fin d’avril 2006 en vue d’une décision sur son renforcement; 5. Prie le Secrétaire général de recons idérer ses recommandations relatives à un plan de retrait de la MINUL et de lui présenter de nouvelles recommandations dans le prochain rapport qu’il lui remettra sur les progrès accomplis par la MINUL dans l’accomplissement de son mandat; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1668 (2006)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1668%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1668 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 10 avril 2006 06-30354 (F) *0630354* Résolution 1668 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5407e séance, le 10 avril 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1581 (2005) du 18 janvier 2005, Prenant note de la lettre du Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité en date du 27 mars 2006, Décide , comme suite à la demande formulée par le Secrétaire général, de confirmer que le juge Joaquín Canivell pe ut continuer à siéger dans l’affaire Krajišnik au-delà d’avril 2006, et ce, jusqu’au terme du procès, nonobstant le fait que la durée totale de son mandat au Tribunal pénal international pour l’ex- Yougoslavie atteindra et dé passera alors trois ans; Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1669 (2006)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1669%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1669 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 7 avril 2006 06-30372 (F) 100406 100406 *0630372* Résolution 1669 (2006) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5408e séance, le 10 avril 2006 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi et la région des Grands Lacs, notamment sa résolution 1650 (2005) du 21 décembre 2005, Réaffirmant qu’il est profondément attaché au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Burundi, et rappelant l’importance des principes de bon voisina ge, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Félicitant le peuple burundais pour la conclusion réussie de la période de transition et pour le transfert pacifique du pouvoir à un gouvernement et à des institutions représentatifs et démocratiquement élus, Prenant note de la lettre en date du 30 mars 2006, adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité (S/2006/206), Rappelant que les mandats actuels de la Mission des Nations Unies au Burundi (ONUB) et de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) expireront respectivement le 1er juillet 2006 et le 30 septembre 2006, Notant que, bien qu’il y ait eu une amélio ration de la situation sécuritaire depuis l’achèvement de la période de transiti on, il subsiste des facteurs d’instabilité au Burundi et dans la région de l’Afri que des Grands Lacs, qui continuent de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationa les dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser le Secrétaire généra l à redéployer temporairement au maximum un bataillon d’infanterie, un hôpita l militaire et jusqu’à 50 observateurs militaires de l’ONUB au profit de la MONUC, jusqu’au 1er juillet 2006, conformément à la résolution 1650 (2005), et avec l’intention de reconduire cette autorisation en fonction des décisions futures qu’il pourrait être amené à prendre concernant le renouvellement des mandats de l’ONUB et de la MONUC; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1670 (2006)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1670%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1670 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 13 avril 2006 06-31070 (F) *0631070* Résolution 1670 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5410e séance, le 13 avril 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et déclarations antérieures concernant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée ains i que les exigences qu’il y a formulées, notamment les résolutions 1640 (2005) du 23 novembre 2005 et 1661 (2006) du 14 mars 2006, et la déclaration de son président en date du 24 février 2006 (S/PRST/2006/10), Soulignant son engagement sans faille en faveur du processus de paix et de l’application prompte et intégrale des Accords d’Alger, Soulignant également que l’instauration d’une paix durable entre l’Éthiopie et l’Érythrée (ci-après dénommées « les partie s ») et dans la région passe par la démarcation complète de la frontière entre les parties, et rappelant que ces dernières sont convenues d’accepter le caractère défin itif et contraignant des conclusions de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie, Rappelant qu’il est fermement résolu à faire en sorte que les parties permettent à la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MIN UEE) de s’acquitter sans restriction de son mandat et lui fourni ssent l’accès, l’assistance, l’appui et la protection nécessaires à l’accomplissement de ce mandat, et soulignant à ce sujet que la démarcation de la frontière ne peut s’opérer sans que la MINUEE jouisse d’une entière liberté de mouvement à l’intérieur de sa zone d’opérations, Se félicitant une fois de plus de la réunion que les témoins des Accords d’Alger ont tenue le 22 février 2006 à New York, et de la réunion de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie tenue le 10 mars 2006 à Londres, et attendant avec intérêt la prochaine réunion de la Commission, Soulignant que les restrictions inacceptables imposées à la MINUEE, qui doivent être levées, ont sérieusement en tamé la capacité opérationnelle de la Mission et pourraient compromettre gravement son avenir, Saluant le rôle de la MINUEE et exprimant une fois de plus sa profonde gratitude aux pays fournisse urs de contingents pour le ur contribution et leur adhésion à la mission de la MINUEE, malgré les immenses difficultés auxquelles ils doivent faire face, S/RES/1670 (2006) 2 06-31070 Ayant à l’esprit les rapports du Secrétaire général datés des 3 janvier (S/2006/1) et 6 mars 2006 (S/2006/140) et les options qui y sont proposées en ce qui concerne l’avenir de la MINUEE, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUEE pour une période d’un mois prenant fin le 15 mai 2006; 2. Exige des parties qu’elles appliquent intégralement la résolution 1640 (2005), en particulier se s paragraphes 1 et 5; 3. Demande aux États Membres de continuer d’apporter leur soutien à la MINUEE et de contribuer au Fonds d’aff ectation spéciale, créé par la résolution 1177 (1998) et visé à l’article 4 17) de l’Accord de paix global signé par les Gouvernements éthiopien et érythréen le 12 décembre 2000, afin de soutenir l’opération de démarcation; 4. Affirme son intention, s’il juge que les parties ne se sont pas pleinement conformées à la résolution 1640 (2005) d’ic i au début de mai 2006, d’examiner le mandat et les effectifs militaires de la MINUEE d’ici au 15 mai 2006, en vue de prendre une décision sur des ajustements éventuels à la MINUEE, comme l’a indiqué le Secrétaire général dans son rapport daté du 3 janvier 2006 (S/2006/1), notamment sa transformation en une mission d’observation; 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1671 (2006)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1671%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1671 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 25 avril 2006 06-32671 (F) *0632671* Résolution 1671 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5421e séance, le 25 avril 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président relatives à la République démocratique du Congo, en particulier les résolutions 1565 du 1er octobre 2004, 1592 du 30 mars 2005, 1621 du 6 septembre 2005 et 1635 du 28 octobre 2005 et la déclaration de son président du 21 décembre 2005 (S/PRST/2005/66), Rendant hommage au peuple de la République démocratique du Congo pour avoir tenu avec succès un référendum sur la Constitution qui est entrée en vigueur le 18 février 2006, Soulignant l’importance que revêtiront les élections pour ancrer sur le long terme le rétablissement de la paix et de la stabilité, la réconciliation nationale et l’instauration d’un état de droit en République démocratique du Congo, Saluant les efforts de la Commission électorale indépendante pour préparer la tenue d’élections dans le pays et reme rciant la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocr atique du Congo (MONUC) de l’appui logistique remarquable et sans pré cédent qu’elle fournit à la Commission, Faisant valoir qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité durant la période entourant les élections, Félicitant la communauté des donateurs, en particulier l’Union européenne, de l’aide qu’elle apporte aux fins du processus électoral et du succès de la transition en République démocratique du Congo, et l’encourageant à maintenir cette aide, Accueillant avec satisfaction l’aide supplémentaire fournie par l’Union européenne dans la perspective des prochaines élections, qui vise à renforcer temporairement sa mission de police EUPOL à Kinshasa afin de soutenir la coordination des forces de police concerné es de la République démocratique du Congo, Prenant note de la demande exprimée dans la lettre datée du 27 décembre 2005 adressée par le Secrétaire général adjoin t aux opérations de maintien de la paix à la présidence de l’Union eur opéenne (S/2006/219, annexe I), S/RES/1671 (2006) 2 06-32671 Prenant note de la réponse à cette lettre, datée du 28 mars 2006, faite par la Ministre des affaires étrangères de la République d’Autriche au nom du Conseil de l’Union européenne (S/2006/219, annexe II), Accueillant avec satisfaction l’intention de l’Union européenne de déployer une force pour soutenir la MONUC penda nt la période électorale en République démocratique du Congo, comme l’a exprimé ladite lettre du 28 mars, qui stipule entre autres choses que cette force ne de vrait pas se substituer à la MONUC ni aux Forces armées de la République démocratique du Congo dans leurs missions, et qui souligne l’évaluation selon laquelle les capacités de la MONUC dans certaines parties du territoire de la République démocratique du Congo devraient lui permettre de faire face à d’éventuelles di fficultés sans le soutien de la force européenne, Considérant que le mandat actuel de la MONUC sera soumis à renouvellement d’ici le 30 septembre 2006 et exprimant son intention de le proroger pour une période ultérieure après cette date, Considérant également que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sé curité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prend note de la lettre datée du 30 mars 2006 que le Représentant permanent de la République démocratique du Congo a adressée au Président du Conseil de sécurité (S/2006/203) et de l’appui du Gouvernement de la République démocratique du Congo au déploiement temporaire d’une force de l’Union européenne (« Eufor R.D.Congo ») destinée à soutenir la MONUC durant la période entourant les élections en République démocratique du Congo; 2. Autorise , pour une période s’achevant quatre mois après la date du premier tour des élections présidentielle et législatives, le déploiement d’Eufor R.D.Congo en République démocratique du Congo; 3. Note qu’Eufor R.D.Congo comprendra des éléments avancés concentrés à Kinshasa et d’autres éléments tenus en réserve en dehors de la République démocratique du Congo (la force « au-del à de l’horizon ») avec la capacité appropriée; 4. Décide que l’autorisation du déploiement mentionnée à l’article 2 ci- dessus n’excédera pas le terme du mandat de la MONUC et qu’elle est subordonnée, au-delà de la date du 30 septembre 2006, à la prorogation du mandat de la MONUC; 5. Prie le Secrétaire général d’informer le Conseil de sécurité de la décision que prendront les autorités congolaises en ce qui concerne le calendrier définitif des élections; 6. Souligne qu’Eufor R.D.Congo est autorisée à prendre immédiatement toutes les mesures appropriées, y compris le déploiement d’éléments avancés en République démocratique du Congo, en vue de préparer sa pleine capacité opérationnelle; 7. Invite l’Union européenne à prendre toutes les mesures appropriées en vue de bien coordonner le désengagement de sa force après l’achèvement de son mandat; S/RES/1671 (2006) 06-32671 3 8. Décide qu’Eufor R.D.Congo sera autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans la limite de ses moyens et capacités, pour s’acquitter des tâches suivantes, conformément à l’accord qui sera conclu entre l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies : a) Apporter son soutien à la MONUC pour stabiliser une situation, au cas où la MONUC rencontrerait de graves diff icultés pour s’acquitter de son mandat dans la limite de ses capacités existantes; b) Contribuer à la protection des civils exposés à la menace imminente de violences physiques dans les zones où elle sera déployée, et sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement de la République démocratique du Congo; c) Contribuer à la protecti on de l’aéroport à Kinshasa; d) Assurer la sécurité et la libert é de mouvement du personnel ainsi que la protection des installations d’Eufor R.D.Congo; e) Effectuer des opérations de caractère limité, afin d’extraire des individus en danger; 9. Prend note de ce que les décisions visant à engager Eufor R.D.Congo pour s’acquitter des missions mentionnées à l’article 8 ci-dessus seront prises par l’Union européenne à la demande du Secrétaire général ou, en cas d’urgence, en consultation étroite avec la MONUC, pour s’acquitter des missions mentionnées aux alinéas b), c), d) et e) de l’article 8; 10. Décide que les mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493 et l’article 1er de la résolution 1596 ne s’appliqueront pas à la fourniture d’armes et de matériel connexe ni à la formation et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer Eufor R.D.Congo ou destinées à son usage; 11. Prie l’Union européenne et le Secrét aire général de veiller à coopérer étroitement durant la préparation de la mise en place d’Eufor R.D.Congo et pendant la durée de son mandat, ainsi que jusqu’à son désengagement complet; 12. Invite instamment le Gouvernement de la République démocratique du Congo et l’Union européenne à conclure un acco rd sur le statut des forces avant le déploiement des éléments avancés d’Eufor R.D.Congo mentionné à l’article 6 ci-dessus, et décide que, jusqu’à la conc lusion d’un tel accord, les dispositions de l’accord sur le statut des forces de la MONUC en date du 4 mai 2000 s’appliqueront mutadis mutandis entre l’Union européenne et le Gouvernement de la République démocratique du Congo au profit d’Eufor R.D.Congo, y compris à d’éventuels pays contributeurs tiers; 13. Prie tous les États Membres, en particulier les États voisins de la République démocratique du Congo, de fourni r tout l’appui nécessaire pour faciliter le déploiement rapide d’Eufor R.D.Congo, et en particulier d’assurer l’acheminement libre, sans obstacles et rapide de ses personnels en République démocratique du Congo, ainsi que de ses é quipements, provisions et matériels et autres biens, y compris les véhicules et le urs pièces détachées, qui sont destinés à son usage exclusif et officiel; 14. Autorise la MONUC, dans la limite de ses capacités et sur la base du principe du remboursement de ses dépenses, à fournir tout l’appui logistique nécessaire à Eufor R.D.Congo; S/RES/1671 (2006) 4 06-32671 15. Prie l’Union européenne de faire rapport régulièrement au Gouvernement de la République démocratique du Congo et au Conseil de sécurité sur la manière dont Eufor R.D.Congo s’acquittera de son mandat; 16. Demande à l’ensemble des parties congolaises de démontrer une adhésion complète au processus démocra tique en veillant à ce que les élections présidentielle et législatives à venir soient libres, justes, pacifiques et transparentes; 17. Demande également au Gouvernement d’unité na tionale et de transition de mettre tout en œuvre pour faire en sorte que les élections présidentielle et législatives se déroulent conformément au calendrier établi par la Commission électorale indépendante; 18. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1672 (2006)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1672%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1672 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 25 avril 2006 06-32678 (F) *0632678* Résolution 1672 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5423e séance, le 25 avril 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Soudan, en particulier ses résolutions 1665 (2006) du 29 mars 2006, 1651 (2005) du 21 décembre 2005, 1591 (2005) du 29 mars 2005 et 1556 (2004) du 30 juillet 2004, et les déclarations de son président concernant le Soudan, Soulignant à nouveau sa ferme volonté de voir revenir la paix partout au Soudan, notamment grâce aux pourparlers de paix intersoudanais dirigés par l’Union africaine à Abuja (Nigéria) (« Pourparlers d’Abuja »), à l’application intégrale de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005, et à la cessation des actes de violence et des atrocités au Darfour, Considérant que la situation au Soudan demeur e une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que tous les États appliqueront les mesures énoncées au paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) en ce qui concerne les personnes suivantes : – Général de division Gaffar Mohame d Elhassan (commandant de la région militaire occidentale dans l’Armée soudanaise) – Cheikh Musa Hilal (Chef suprême de la tribu Jalul au Darfour-Nord) – Adam Yacub Shant (commandant de l’Armée de libération du Soudan) – Gabril Abdul Kareem Badri (commandant des opérations du Mouvement national pour la réforme et le développement); 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1673 (2006)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1673%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1673 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2006 06-33111 (F) *0633111* Résolution 1673 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5429e séance, le 27 avril 2006 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540 (2004) (S/2006/257) et réaffirmant sa résolution 1540 (2004) du 28 avril 2004, Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Approuvant l’œuvre déjà accomplie par le Comité, en particulier dans le cadre de l’examen des rapports nationaux qui lui sont présentés par les États en application de la résolution 1540 (2004), Rappelant que tous les États n’ont pas présenté au Comité leur rapport sur les mesures qu’ils ont prises ou envisagent de prendre pour mettre en application la résolution 1540 (2004), Réaffirmant sa décision selon laquelle aucune des obligations énoncées dans la résolution 1540 (2004) ne doit être interprétée d’une manière qui la mette en contradiction avec les droits et obligations des États parties au Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires, à la C onvention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction et à la Convention sur l’interdicti on de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes biologiques ou à toxines et sur leur destruction, ou d’une manière qui modifie ces droits et obligations ou qui modifie les responsabilités de l’Agence internationale de l’énergie atomique ou de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, Constatant que l’application intégrale de la résolution 1540 (2004) par tous les États, sous la forme de législations nati onales et de mesures d’application de ces législations, est une œuvre de longue hale ine qui exigera des efforts continus aux niveaux national, régional et international, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/1673 (2006) 2 06-33111 1. Réitère les décisions et les exigences arrêtées dans sa résolution 1540 (2004) et souligne l’importance que revêt l’applica tion intégrale de cette résolution par tous les États; 2. Demande à tous les États qui ne l’ont pas encore fait de présenter sans tarder au Comité leur premier rapport sur les mesures qu’ils ont prises ou envisagent de prendre pour mettre en application la résolution 1540 (2004); 3. Encourage tous les États qui ont fait rapport au Comité à lui fournir à tout moment ou à sa demande des inform ations complémentaires sur les mesures qu’ils ont prises pour appliquer la résolution 1540 (2004); 4. Décide de proroger le mandat du Comité pour une période de deux ans se terminant le 27 avril 2008, pendant laquelle il continuera d’être aidé par des experts; 5. Décide également que le Comité redoublera d’efforts pour encourager l’application intégrale de la résolution 1540 (2004) par tous les États à la faveur d’un programme de travail prévoyant la réunion d’informations sur l’état d’avancement de la mise en œuvre par les Ét ats de tous les aspects de la résolution, des activités de mobilisation, un dialogue , une assistance et une coopération et portant plus spécialement sur tous les aspects des paragraphes 1 et 2 de la résolution ainsi que du paragraphe 3 en ce qui concerne : a) le suivi de la localisation, b) la protection physique, c) les contrôles aux front ières et de police, et d) les contrôles nationaux des exportations et des transbordements, y compris ceux portant sur la fourniture de fonds ou de services se rapportant à ces opérations tels que leur financement, et à cet égard : a) Souhaite voir se poursuivre le dialogue qui s’est instauré entre le Comité et les États sur l’application intégral e de la résolution 1540 (2004), et plus particulièrement sur toutes autres mesures à prendre par les États à cette fin et sur les demandes et offres d’assistance technique; b) Invite le Comité à envisager avec les États et les organisations internationales, régionales et sous-régionales la possibilité d’échanger des données sur l’expérience acquise et les enseignements tirés dans les domaines visés par la résolution 1540 (2004) et sur les programme s existants qui pourraient faciliter la mise en application de la résolution; 6. Décide que le Comité soumettra au Conseil de sécurité, le 27 avril 2008 au plus tard, un rapport indiquant si la résolution 1540 (2004) a été appliquée, moyennant la mise à exécution des demandes qu’elle contient; 7. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1674 (2006)
IntituléProtection des civils dans les conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1674%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1674 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2006 06-33200 (F) *0633200* Résolution 1674 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5430e séance, le 28 avril 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) et 1296 (2000) relatives à la protection des civils en période de conf lit armé, ses diverses résolutions sur les enfants et les conflits armés et sur les femme s, la paix et la sécurité, ainsi que sa résolution 1631 (2005) sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales au maintien de la paix et de la sécurité internationales, et réaffirmant en outre qu’il est résolu à faire respecter ces résolutions et à en assurer le suivi, Réaffirmant également son attachement aux buts énoncés à l’Article 1 (par. 1 à 4) de la Charte des Nations Unies et aux principes consacrés à l’Article 2 (par. 1 à 7) de la Charte, notamment son attachemen t aux principes d’indépendance politique, d’égalité souveraine et d’intégrité territoriale de tous les États ainsi qu’au respect de la souveraineté de tous les États, Considérant que la paix et la sécurité, le développement et les droits de l’homme constituent la clef de voûte du système des Nations Unies et le fondement de la sécurité et du bien-être collectifs, et sachant à cet égard que le développement, la paix et la sécurité et les droits de l’ homme sont intimement liés et se complètent, Déplorant vivement qu’en période de conflit armé les victimes soient dans leur grande majorité des civils, Gravement préoccupé par les effets de l’exploita tion illégale et du trafic des ressources naturelles ainsi que par le trafic illicite des armes légères et l’emploi de ces armes contre les civils touchés par les conflits armés, Reconnaissant l’importante contribution des organisations régionales à la protection des civils en période de conflit armé et saluant à cet égard les mesures prises par l’Union africaine, Reconnaissant le rôle important que l’éducation peut jouer dans les efforts tendant à mettre fin aux exactions dont sont victimes les civils en période de conflit armé et pour les prévenir, en particulier les efforts visant à prévenir l’exploitation sexuelle, la traite d’êtres humains et les violations des normes de droit international applicables au recrutement et au réengagement d’enfants soldats, S/RES/1674 (2006) 2 06-33200 Rappelant les effets particuliers que les conflits armés ont sur les femmes et les enfants, réfugiés et déplacés notamment, ainsi que sur les autres civils particulièrement vulnérables, et soulignant que toutes les populations civiles touchées ont besoin de protection et d’assistance, Réaffirmant qu’il incombe au premier chef aux parties au conflit armé de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la protection des civils touchés, Ayant présente à l’esprit la responsabilité principale que la Charte des Nations Unies lui a assignée de maintenir la paix et la sécurité internationales, et soulignant qu’il importe de prendre des mesures pour prévenir et régler les conflits, 1. Note avec satisfaction que le rapport du Secrétaire général en date du 28 novembre 2005 lui a permis d’appréhender les questions touchant la protection des civils en période de conflit armé, et prend note de ses conclusions; 2. Souligne qu’il importe de prévenir les c onflits armés et leur répétition, insiste , dans ce contexte , sur la nécessité d’adopter une démarche globale fondée sur la promotion de la croissance économi que, l’élimination de la pauvreté, le développement durable, la réconciliati on nationale, la bonne gouvernance, la démocratie, l’état de droit ainsi que le re spect et la défense des droits de l’homme, et, à cet égard, exhorte les États Membres à coopérer et souligne combien il importe que les principaux organes des Nations Un ies adoptent une approche cohérente, globale et coordonnée et coopèrent les uns av ec les autres dans le respect de leurs mandats respectifs; 3. Rappelle que le fait de prendre délibérément pour cible des civils et d’autres personnes protégées en période de conflit armé constitue une violation flagrante du droit international humanitaire, condamne de nouveau avec la plus grande fermeté ces pratiques et exige de toutes les parties qu’elles y mettent fin immédiatement; 4. Réaffirme les dispositions des paragraphes 138 et 139 du Document final du Sommet mondial de 2005 relatives à la responsabilité de protéger les populations du génocide, des crimes de guerre, de la purification ethnique et des crimes contre l’humanité; 5. Condamne de nouveau également avec la plus grande fermeté tous actes de violence et sévices commis sur la personne de civils en période de conflit armé en violation des obligations internationale s applicables, en particulier en ce qui concerne i) la torture et autres traitements prohibés, ii) la violence sexuelle et la violence à motivation sexiste, iii) la violence contre les enfants, iv) le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, v) la traite d’êtres humains, vi) les déplacements forcés et vii) le déni délibéré d’aide humanitaire, et exige de toutes les parties qu’elles mettent fin à ces pratiques; 6. Exige de toutes les parties concernées qu’elles se conforment strictement aux obligations mises à leur charge par le droit international, en particulier celles découlant des Conventions de La Haye de 1899 et 1907 et des Conventions de Genève de 1949 et des Protocoles additio nnels auxdites conventions de 1977, ainsi qu’aux décisions du Conseil de sécurité; 7. Réaffirme qu’il est essentiel de mettre fi n au règne de l’impunité si l’on veut qu’une société qui est en proie à un conflit ou en sort tire les leçons des exactions commises dans le passé contre les civils et empêche qu’elles ne se S/RES/1674 (2006) 06-33200 3 reproduisent, appelle l’attention sur tout l’arsenal de mécanismes de justice et de réconciliation qu’il faudrait envisager d’ instituer, y compris les tribunaux pénaux internes, internationaux et « mixtes » ainsi que les commissions vérité et réconciliation, et note que ces mécanismes peuvent non seulement permettre d’établir la responsabilité d’individus à raison de crimes graves mais aussi promouvoir la paix, la vérité, la réconciliation et les droits des victimes; 8. Souligne dans ce contexte que les États ont pour responsabilité de s’acquitter de l’obligation qui le ur incombe de mettre fin à l’impunité et de traduire en justice quiconque est responsable de crimes de guerre, de génocide, de crimes contre l’humanité et de violations flagrant es du droit international humanitaire, tout en reconnaissant, dans le cas des États qui sont en proie à un conflit armé ou qui en sortent, la nécessité de rétablir des in stitutions et systèmes judiciaires nationaux indépendants ou de les bâtir; 9. Demande aux États qui ne l’ont pas encore fait d’envisager de ratifier les instruments internationaux relatifs au dro it international humanitaire, aux droits de l’homme et au droit des réfugiés, et de prendre les mesures d’ordre législatif, judiciaire et administratif qui s’imposen t pour s’acquitter des obligations dérivant pour eux de ces instruments; 10. Exige de tous les États qu’ils appliquent pleinement toutes les résolutions pertinentes du Conseil et, à cet égard, c oopèrent pleinement avec les missions de maintien de la paix et les équipes de pays des Nations Unies aux fins de leur suivi et de leur application; 11. Demande à toutes les parties concernées de faire en sorte que tous les processus et accords de paix ainsi que les plans de redressement et de reconstruction au lendemain de conflit accordent une atten tion particulière aux besoins spécifiques des femmes et des enfants et prévoient des mesures de protection des civils, y compris i) la cessation de toutes les attaque s contre des civils, ii) la facilitation de l’assistance humanitaire, iii) la création de conditions propices au retour volontaire et définitif, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et personnes déplacées, iv) la facilitation de l’ac cès rapide à l’édu cation et à la formation, v) le rétablissement de l’état de dro it, et vi) la fin de l’impunité; 12. Rappelle que le droit international human itaire interdit les déplacements forcés de civils en période de conflit armé en violation des obligations en la matière; 13. Engage la communauté internationale à prêter appui et assistance aux États pour leur permettre de s’acquitter de leurs responsabilités en matière de protection des réfugiés et autres perso nnes protégées par le droit international humanitaire; 14. Réaffirme qu’il faut garantir la sécurité et préserver le caractère civil des camps de réfugiés et de personnes déplacées, souligne la responsabilité qui incombe au premier chef aux États à cet égard, et encourage le Secrétaire général, chaque fois que nécessaire et dans le contexte des opérations de main tien de la paix en cours et de leurs mandats respectifs, à fair e tout ce qui est possible pour garantir la sécurité dans ces camps et aux alentours ainsi que la sécurité des personnes qui y vivent; 15. Entend poursuivre sa collaboration avec le Coordonnateur des Nations Unies pour les secours d’urgence et invite le Secrétaire général à associer S/RES/1674 (2006) 4 06-33200 pleinement ce dernier à la planification des missions de maintien de la paix des Nations Unies et d’autres missions pertinentes dès le départ; 16. Réaffirme sa pratique qui consiste à faire en sorte que les mandats des missions de maintien de la paix, des missions politiques et des missions de consolidation de la paix des Nations Unie s comportent, selon qu’il conviendra et au cas par cas, des dispositions visant à i) protéger les civils, en particulier en cas de menace imminente d’atteintes à l’intégrité physique des personnes dans leur zone d’opérations, ii) faciliter l’assistance hum anitaire, et iii) créer des conditions propices au retour volontaire des réfugiés et personnes déplacées, en toute sécurité et dans la dignité, et entend faire en sorte i) que les mandats de ces missions précisent ce que ces dernières peuvent et doivent faire pour atteindre ces objectifs, ii) que la priorité soit accordée à la pr otection des civils dans les décisions concernant l’utilisation des capacités et des ressources disponibles, y compris les informations et renseignements voulus, pour l’exécution des mandats, et iii) que les mandats portant protection des civils soient exécutés; 17. Réaffirme que, s’il y a lieu, les missions de maintien de la paix des Nations Unies et d’autres missions devrai ent veiller à diffuser des informations concernant le droit international humanitaire , les droits de l’homme et le droit des réfugiés et l’application de ses résolutions pertinentes; 18. Souligne l’importance des programmes de désarmement, de démobilisation et de réinser tion des ex-combattants pour la protection des civils en période de conflit armé et, à cet égard, réitère i) qu’il est favorable à ce que les mandats des opérations de maintien de la pa ix des Nations Unies et autres missions pertinentes comportent, selon qu’il conviendra et au cas par cas, des mesures efficaces spécialement conçues pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion, ii) qu’il importe de consacrer ces activités dans des accords de paix spécifiques, selon qu’il conviendra et en c onsultation avec les parties, et iii) qu’il importe de dégager des ressources suffisantes pour assurer l’exécution intégrale des programmes et activités de désarmement, de démobilisation et de réinsertion; 19. Condamne avec la plus grande fermeté toutes les formes de violence sexuelle et autres contre des civils en pé riode de conflit armé, en particulier contre les femmes et les enfants, et s’engage à faire en sorte que toutes les opérations d’appui à la paix aient mandat d’utiliser tous moyens possibles pour prévenir ces actes de violence et remédier à leurs effets dès lors qu’ils se produisent; 20. Condamne également avec la plus grande fermeté tous les actes d’exploitation sexuelle, les sévices et la traite des femmes et des enfants auxquels se livrent des militaires, policiers et agents civils participant à des opérations des Nations Unies, se félicite des efforts accomplis par les organismes des Nations Unies et les opérations de maintien de la paix pour impos er une politique de tolérance zéro à cet égard, et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents de continuer à prendre toutes mesures qui s’imposent pour combattre les exactions commises par ces agents, notamment en veillant à l’application intégrale et rapide des mesure s adoptées par l’Assemblée générale dans ses résolutions pertinentes sur la base de s recommandations figurant dans le rapport du Comité spécial des opérations de maintien de la paix (A/59/19/Rev.1); S/RES/1674 (2006) 06-33200 5 21. Souligne qu’il importe que tous, dans le cadre de l’assistance humanitaire, respectent les principes d’hum anité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance; 22. Engage toutes les parties concernées, ainsi que le prescrit le droit international humanitaire, notamment les C onventions de Genève et les règlements de La Haye, à ménager au personnel human itaire accès en toute liberté aux civils qui ont besoin d’aide en période de conf lit armé et mettre à sa disposition, autant que possible, toutes les installations néce ssaires à ses opérations, et à promouvoir la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que de leurs biens; 23. Condamne toutes les attaques délibérées dirigées contre le personnel des Nations Unies et le personnel associé participant à des missions humanitaires ainsi que contre le personnel d’autr es organisations humanitaires, engage les États sur le territoire desquels ces attaques ont lieu à juger ou extrader, selon qu’il conviendra, les auteurs de ces attaques et se félicite à cet égard de l’adoption le 8 décembre 2005, par l’Assemblée générale, du Protocole facultatif à la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé; 24. Reconnaît le rôle de plus en plus indispensable joué par les organisations régionales et autres organisations inte rgouvernementales dans la protection des civils et encourage le Secrétaire général et les chefs de secrétariat des organisations régionales et autres organisations intergouvernementales à continuer d’œuvrer à renforcer leur partenariat à cet égard; 25. Invite de nouveau le Secrétaire général à continuer à lui communiquer des informations et analyses pertinentes concernant la protection des civils toutes les fois qu’il estime que ces informations ou analyses peuvent contribuer à la recherche de solutions aux questions dont le C onseil est saisi, le pr ie de continuer de formuler dans ses rapports au Conseil sur les questions dont celui-ci est saisi, selon qu’il conviendra, des observations concernant la protection des civils en période de conflit armé, et l’encourage à poursuivre ses consultations et à prendre des mesures concrètes pour renforcer les capacités de l’Organisation des Nations Unies à cet égard; 26. Fait observer que le fait de prendre délibérément pour cible des civils et d’autres personnes protégées et de commettre des violations systématiques, flagrantes et généralisées du droit international humanitaire et des droits de l’homme en période de conflit armé peut c onstituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, et se dit une fois de plus disposé à cet égard à examiner ces situations et à prendre, le cas échéant, des mesures appropriées; 27. Prie le Secrétaire général de lui prés enter son prochain rapport sur la protection des civils en période de conflit armé dans les 18 mois suivant l’adoption de la présente résolution; 28. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1675 (2006)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1675%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1675 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2006 Français Original: anglais 06-33212 (F) *0633212* Résolution 1675 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5431e séance, le 28 avril 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, dont les résolutions 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004 et 1634 (2005) du 28 octobre 2005, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolues aux parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser vers une solution politique, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 avril 2006 (S/2006/249), 1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la MINURSO doivent être pleinement respectés; 2. Engage les États Membres à envisager de verser des contributions pour financer des mesures de confiance qui permettent de multiplier les cont acts entre les membres séparés d’une même famille, en particulier les visites de regroupement familial; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental avant la fin du mandat de la Mission; 4. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que la MINURSO se conforme strictem ent à la politique de tolérance zéro des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles, notamment en élaborant des stratégies et des mécanismes appropriés pour prévenir, identifier et sanctionner toute conduite répréhensible, y compris l’exploitation et la violence sexuelles, en améliorant la formation du personnel afin de prévenir tous manquements au Code de conduite de l’ONU et d’en assurer le strict respect, et de prendre toutes les mesures nécessaires, conformément à sa circulaire sur les 2 0633212f.doc S/RES/1675 (2006) dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les abus sexuels (ST/SGB/2003/13) et de l’en tenir informé, et demande instamment à tous les pays fournisseurs de contingents de prendre les mesures préventives appropriées, notamment en organisant une formation de sensibilisation avant déploiement et en prenant toutes mesures disciplinaires ou autres pour s’assurer que les membres de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 5. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Saha ra occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2006; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1676 (2006)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1676%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1676 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 10 mai 2006 06-34386 (F) *0634386* Résolution 1676 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5435e séance, le 10 mai 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures et le s déclarations de son président concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a décrété un embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la So malie (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), et les résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004, 1587 (2005) du 15 mars 2005 et 1630 (2005) du 14 octobre 2005, Réaffirmant l’importance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, Rappelant qu’il est urgent que tous les dirigeants somaliens prennent des mesures concrètes en vue de poursuivre le dialogue politique, Renouvelant son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général, Soulignant que les institutions fédérales de transition doivent continuer d’œuvrer à mettre en place un véritabl e système de gouvernance nationale en Somalie, Saluant les efforts déployés par l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développement afin d’offrir un soutien aux institutions fédérales de transition, et se félicitant que l’Union africaine continue de pousser à la réconciliation natio nale en Somalie, Prenant note du rapport en date du 5 avril 2006 (S/2006/229, annexe) présenté par le Groupe de contrôle en application de l’alinéa i) du paragraphe 3 de la résolution 1360 (2005), ainsi que des observ ations et recommandations qui y sont formulées, S’indignant de l’augmentation considérable des flux d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie ou transitent par celle-ci, ce qui constitue une violation de l’embargo sur les armes et menace gravemen t le processus de paix dans le pays, Préoccupé par la multiplication des actes de piraterie et de vol à main armée commis contre des navires au large des cô tes somaliennes et par ses répercussions sur la sécurité en Somalie, 2 0634386f.doc S/RES/1676 (2006) Insistant une fois encore sur le fait que tous les États Membres, en particulier ceux de la région, doivent s’abstenir de tout acte qui violerait l’embargo sur les armes et prendre toutes mesures nécessa ires pour amener les contrevenants à répondre de leurs actes, Réaffirmant et soulignant combien il importe de re nforcer le contrôle de l’application de l’embargo sur les armes en Somalie, toutes violations devant systématiquement faire l’objet d’enquêtes pou ssées sachant que la stricte application de l’embargo sur les armes viendra améliore r dans l’ensemble la sécurité dans le pays, Considérant que la situation en Somalie constitu e une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États Membres sont tenus de se conformer pleinement aux mesures prescrites par la résolution 733 (1992); 2. Entend réfléchir, à la lumière du rapport du Groupe de contrôle en date du 5 avril 2006 (S/2006/229, annexe), à ce qui pourrait être fait concrètement pour faire en sorte que les mesures édictées par la résolution 733 (1992) soient mieux appliquées et respectées; 3. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après dénommé « le Comité »), de reconstituer, dans les trente jours suivant l’adoption de la présente résolution et pour une période de six mois, le Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), avec pour mission : a) De poursuivre les tâches visées aux alinéas a) à c) de la résolution 1587 (2005); b) De continuer d’enquêter, en coordination avec les organismes internationaux compétents, sur toutes activités, y compris dans les secteurs financier, maritime et autres, qui produ isent des recettes utilisées pour commettre des violations de l’embargo sur les armes; c) De continuer d’enquêter sur tous au tres moyens de transport, itinéraires, ports maritimes, aéroports et autres installa tions utilisés à l’occasion des violations de l’embargo sur les armes; d) De continuer d’affiner et d’actualiser les renseignements concernant le projet de liste de personnes et d’entités qui violent, en Somalie ou ailleurs, les mesures mises en œuvre par les États Memb res en application de la résolution 733 (1992), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, aux fins des mesures que le Conseil pourrait prendre dans l’avenir , et de soumettre ces renseignements au Comité, selon les modalités et au moment que celui-ci jugera opportuns; e) De continuer de formuler des recommandations fondées sur ses enquêtes, sur les rapports précédents (S/2003/ 223 et S/2003/1035) du Groupe d’experts nommé en application des résolutions 1425 (2002) du 22 juillet 2002 et 1474 (2003) du 8 avril 2003, et sur les rapports antérieurs (S/2004/604, S/2005/153, S/2005/625 et S/2006/229) du Groupe de contrôle nommé en application des résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004, 1587 (2005) du 15 mars 2005 et 1630 (2005) du 14 octobre 2005; 0634386f.doc 3 S/RES/1676 (2006) f) De collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises touchant toutes autres mesures à prendre pour faire en sorte que l’embargo sur les armes soit mieux appliqué; g) D’aider à déterminer les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter l’application de l’embargo sur les armes; h) De rendre compte au Conseil à mi-parcours, par l’intermédiaire du Comité et dans les quatre-vingt -dix jours suivant sa création; i) De lui présenter pour examen, par l’intermédiaire du Comité, au plus tard quinze jours avant l’expiration du mandat du Groupe de contrôle, un rapport final portant sur toutes les tâches énumérées ci-dessus; 4. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour assurer le financement des activités du Groupe de contrôle; 5. Réaffirme les paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 6. Prie le Comité, agissant conformément à son mandat et en consultation avec le Groupe de contrôle et les autr es entités concernées du système des Nations Unies, d’étudier les recommandations formulées par le Groupe de contrôle dans son rapport du 5 avril 2006 et de recommander au Conseil des moyens de faire en sorte que l’embargo sur les armes soit mieux appliqué et respecté, face à la persistance des violations; 7. Prie également le Comité d’envisager, le moment venu, d’inviter son président, ainsi que des personnes désignées par lui, à se rendre en Somalie ou dans la région, avec l’accord du Comité, pour montrer que le Conseil est décidé à donner pleinement effet à l’embargo sur les armes; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1677 (2006)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1677%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1677 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 11 mai 2006 06-34733 (F) *0634733* Résolution 1677 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5436e séance, le 12 mai 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions pertinentes sur la situation au Timor-Leste, en particulier sa résolution 1599 (2005) du 28 avril 2005, Se déclarant profondément préoccupé par les incidents survenus les 28 et 29 avril ainsi que par la situation qui en découle, et prenant acte des mesures prises par le Gouvernement timorais pour ouvrir une enquête sur ces incidents, et leurs causes et répercussions, Demeurant fermement déterminé à promouvoir une stabilité durable au Timor- Leste, 1. Décide de proroger le mandat du Bureau des Nations Unies au Timor- Leste (BUNUTIL) jusqu’au 20 juin 2006; 2. Prie le Secrétaire général de lui communiquer d’ici au 6 juin 2006 les informations les plus récentes sur la situ ation au Timor-Leste et sur le rôle de l’Organisation des Nations Unies dans ce pays à l’expiration du mandat du BUNUTIL en vue de prendre de nouvelles mesures à cet égard; 3. Encourage le Gouvernement et les autres institutions d’État du Timor- Leste, agissant avec le concours du BUNUT IL dans le cadre du mandat qui lui est confié, de s’attaquer aux causes de la violence afin d’empêcher que de tels incidents se reproduisent; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1678 (2006)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1678%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1678 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mai 2006 06-34887 (F) *0634887* Résolution 1678 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5437e séance, le 15 mai 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures concernant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée (c i-après dénommées « les parties ») ainsi que les exigences qu’il y a formulées, notamment les résolutions 1640 (2005) du 23 novembre 2005, 1661 (2006) du 14 mars 2006 et 1670 (2006) du 13 avril 2006, et la déclaration de son président en date du 24 février 2006 (S/PRST/2006/10), Soulignant son engagement sans faille en faveur du processus de paix et de l’application prompte et intégrale des Accords d’Alger, Ayant à l’esprit les acquis de la réunion du 10 mars 2006, à Londres, de la Commission du tracé de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie et comptant sur une issue positive de la prochaine réunion, prévue le 17 mai 2006, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mai 2006 le mandat en cours de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE); 2. Exige des parties qu’elles respectent pleinement la résolution 1640 (2005), en particulier se s paragraphes 1 et 5; 3. Demande une fois encore aux États Memb res de continuer d’appuyer la MINUEE et de verser des contributions au F onds d’affectation spéciale créé afin de soutenir l’opération de délimitation de la frontière; 4. Décide , au cas où il considérerait que les parties n’ont pas fait la preuve de leur plein respect de la résolution 1640 (2005), à la lumière des conclusions issues de la réunion de la Commission prévue le 17 mai 2006, de modifier le mandat et l’effectif de la MINUEE avant la fin du mois de mai 2006; 5. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur le respect de la résolution 1640 (2005) par les parties dans les sept jours suivant l’adoption de la présente résolution, et de le saisir de toutes autres recommandations concernant le recentrage du mandat de la MINUEE sur le soutien à l’opération de démarcation de la frontière; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1679 (2006)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1679%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1679 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 16 mai 2006 06-35025 (F) *0635025* Résolution 1679 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5439e séance, le 16 mai 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Soudan, en particulier ses résolutions 1665 (2006), 1663 (2006), 1593 (2005), 1591 (2005), 1590 (2005), 1574 (2004), 1564 (2004) et 1556 (2004), ainsi que les déclarations de son président sur le Soudan, notamment celles des 3 février (S/PRST/2006/5) et 9 mai 2006 (S/PRST/2006/21), Rappelant également ses résolutions 1612 (2005) sur les enfants touchés par les conflits armés, 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé et 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan et de tous les États de la région, qui ne seraient pas remises en cause par le passage à une opération des Nations Unies, ainsi qu’à la cause de la paix, de la sécurité et de la réconciliation sur toute l’étendue du Soudan, Très profondément préoccupé par les graves conséquences qu’a pour la population civile le conflit qui se prolonge au Darfour et réaffirmant dans les termes les plus énergiques que toutes les parties au conflit au Darfour doivent immédiatement mettre fin aux violences et aux atrocités, Se félicitant du succès des pourparlers intersoudanais tenus sous l’égide de l’Union africaine à Abuja (Nigéria), en particulier le cadre de règlement du conflit au Darfour, dit « Accord de paix au Darfour », convenu entre les parties, Saluant les efforts consentis par M. Olusegun Obasanjo, Président du Nigéria, qui a accueilli les pourparlers de paix intersoudanais à Abuja; M. Denis Sassou-Nguesso, Président de la République du Congo, Président de l’Union africaine; M. Salim Ahmed Salim, Envoyé spécial de l’Union africaine aux pourparlers sur le Darfour et médiateur en chef; les délégations qui ont participé aux pourparlers et les signataires de l’Accord de paix au Darfour, Soulignant qu’il importe d’appliquer rapidement la totalité de l’Accord de paix au Darfour pour y ramener durablement la paix et accueillant favorablement la 2 0635025f.doc S/RES/1679 (2006) déclaration faite le 9 mai 2006 par le représentant du Soudan à la séance du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies spécialement consacrée au Darfour, exprimant l’engagement sans réserve du Gouvernement d’unité nationale à mettre en œuvre l’Accord de paix au Darfour, Redisant sa crainte que les violences persistantes au Darfour ne viennent encore nuire à la situation dans le reste du Soudan et dans la région, notamment à la sécurité du Tchad, Constatant avec une vive inquiétude que les relations entre le Soudan et le Tchad se sont récemment détériorées et invitant instamment les gouvernements des deux pays à respecter les obligations mises à leur charge par l’Accord de Tripoli du 8 février 2006 et à prendre les mesures de confiance dont ils sont convenus de leur plein gré, Félicitant l’Union africaine de son succès dans le déploiement de sa mission au Soudan, la MUAS, en dépit de circonstances exceptionnellement difficiles, et du rôle qu’a joué la MUAS dans la réduction des violences organisées à grande échelle au Darfour, et saluant également les États Membres et les organisations régionales et internationales qui ont aidé la MUAS à se mettre en place, Prenant note des communiqués des 12 janvier, 10 mars et 15 mai 2006 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine relatifs au passage de la MUAS à une opération des Nations Unies, Soulignant que, dans toute la mesure possible, l’opération des Nations Unies envisagée aurait un caractère africain marqué et compterait une forte participation africaine, Se félicitant de l’action entreprise par les États Membres et les organisations régionales et internationales pour mainteni r et renforcer l’appui qu’ils prêtent à la MUAS et qu’ils apporteront éventuellement à l’opération des Nations Unies lui faisant suite au Darfour, et attendant avec intérêt en particulier la convocation en juin d’une conférence pour les annonces de contributions, et appelant les partenaires de l’Union africaine à fourni r à la MUAS l’appui qui lui est nécessaire pour qu’elle continue à s’acquitter de son mandat durant la période de transition, Considérant que la situation qui règne au Soudan continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande aux parties à l’Accord de paix au Darfour de respecter les engagements qu’elles ont pris et de mettre l’Accord en application sans retard, invite instamment les parties qui ne l’ont pas fait à signer l’Accord sans attendre et à ne rien faire qui pourrait en empêcher l’application, et entend envisager de prendre, notamment en réponse à une demande de l’Union africaine, des mesures énergiques et efficaces, telles que l’interdiction de voya ger et le gel d’avoirs, à l’encontre de toute personne ou tout groupe qui contreviendrait à l’Accord de paix au Darfour ou tenterait d’en empêcher la mise en œuvre; 2. Demande à l’Union africaine de se concerter avec l’Organisation des Nations Unies, les organisations régionales et internationales et les États Membres à propos des ressources qu’il faut encore pré voir, au-delà de celles définies par la mission conjointe d’évaluation de décembre 2005, pour donner à la MUAS les 0635025f.doc 3 S/RES/1679 (2006) moyens de faire appliquer les arrangements de sécurité de l’ Accord de paix au Darfour, dans l’hypothèse d’une opération de s Nations Unies prenant la suite de la MUAS; 3. Approuve la décision publiée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine dans son communiqué du 15 mai 2006 selon laquelle, l’Accord de paix au Darfour étant signé, il convien t de prendre des mesures concrètes pour opérer le passage de la MUAS à une opération des Nations Unies, demande aux parties à l’Accord de paix au Darfour de faciliter l’action de l’ Union africaine, de l’Organisation des Nations Unies, des organi sations régionales et internationales et des États Membres et de collaborer avec eux pour hâter le passage à une opération des Nations Unies et, renouvelant à cet effet les demandes formulées par le Secrétaire général et le Conseil de sécurité, demande que soit dépêchée une mission d’évaluation technique conjointe de l’Un ion africaine et de l’Organisation des Nations Unies dans la semaine qui suivra l’adoption de la présente résolution; 4. Souligne que le Secrétaire général devrait, tout en demeurant en consultation étroite avec le Conseil et en coopération et en consultation étroites avec les parties à l’Accord de paix au Darf our, y compris le Gouvernement d’unité nationale, se concerter avec l’Union africaine à propos des décisions concernant le passage à une opération des Nations Unies; 5. Prie le Secrétaire général de le saisir, dans la semaine qui suivra le retour de la mission d’évaluation technique c onjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, de recommandations sur tous les aspects du mandat de l’opération des Nations Unies au Darfour, y compris la structure de la force, les renforts nécessaires, les pays qui pourraient fournir des contingents et le détail des coûts à prévoir; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1680 (2006)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1680%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1680 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mai 2006 06-35178 (F) *0635178* Résolution 1680 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5440e séance, le 17 mai 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, en particulier les résolutions 1559 (2004), 425 et 426 (1978), 520 (1982) et 1655 (2006), ainsi que les déclarations de son président sur la situ ation au Liban, en particulier celles des 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), 19 octobre 2004 (S/PRST/2004/36), 4 mai 2005 (S/PRST/2005/17) et 23 janvier 2006 (S/PRST/2006/3), Exprimant à nouveau son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, Heureux de noter que des progrès sensibles ont à nouveau été accomplis dans le sens de l’application intégrale de to utes les dispositions de la résolution 1559 (2004), en particulier grâce au dialogue nati onal libanais, mais ayant aussi le regret de constater que d’autres dispositions de ladite résolution n’ont pas encore été intégralement appliquées, à savoir celles qui concernent la dissolution et le désarmement de toutes les milices libanaises ou autres, l’extension du contrôle de l’État libanais à tout le territoire du pays, le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’unité et de l’indépendance politique du pays, et la tenue d’élections présidentielles libres et réguliè res, conformément aux règles fixées par la Constitution libanaise et sans in tervention ni pression étrangères, Notant avec préoccupation que le Secrétaire général constate dans son rapport (S/2006/248) qu’au cours des six derniers mois, des armes ont été introduites en territoire libanais à l’intention de milices, Se déclarant ferme partisan du dialogue national au Liban et félicitant tous les partis libanais de la manière dont celui-ci se déroule et du consensus ainsi trouvé sur des questions importantes, Ayant entendu l’exposé du Premier Ministre libanais le 21 avril 2006 (S/PV .5417), 1. Accueille avec satisfaction le troisième rapport semestriel du Secrétaire général sur l’application de la résolution 1559 (2004) (S/2006/248); S/RES/1680 (2006) 2 06-35178 2. Demande à nouveau que soient intégralement appliquées toutes les prescriptions de la résolution 1559 (2004); 3. Demande également à nouveau que tous les États et toutes les parties concernés dont il est question dans le rappor t coopèrent pleinement, à cette fin, avec le Gouvernement libanais, le Se crétaire général et le Conseil; 4. Encourage vivement le Gouvernement syrien à donner suite à la demande faite par le Gouvernement libanais, conformément aux accords issus du dialogue national libanais, de délimiter leur frontière commune, surtout dans les secteurs où celle-ci est incertaine ou contestée, et d’établir des relations diplomatiques complètes et une représentation en bonne et due forme, notant que ce serait un pas important dans le sens de la consécra tion de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique du Liban, ainsi que de l’amélioration des relations entre les deux pays, et que cela contribuerait ainsi à la stabilité de la région, et engage l’une et l’autre partie à s’efforcer d’y parvenir en poursuivant le dialogue bilatéral, et gardant à l’esprit que l’instauration de relations diplomatiques et l’envoi de missions diplomatiques entre États se font par consentement mutuel; 5. Félicite le Gouvernement libanais de prendre des mesures pour empêcher l’introduction d’armes en territoire libanai s et engage le Gouvernement syrien à prendre des mesures analogues; 6. Se félicite de la décision issue du dialogue national libanais selon laquelle les milices palestiniennes se tr ouvant en dehors des camps de réfugiés seront désarmées dans les six mois, souhaite que cette décision soit exécutée et demande qu’il soit fait encore davantage pour dissoudre et désarmer toutes les milices libanaises ou autres et pour rétablir complètement le contrôle de l’État libanais sur toute l’étendue de son territoire; 7. Renouvelle son appui à l’action menée avec ardeur par le Secrétaire général et son Envoyé spécial pour faciliter l’application de toutes les dispositions de la résolution 1559 (2004) et aider ceux qui s’y emploient; 8. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1681 (2006)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1681%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1681 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2006 06-37046 (F) *0637046* Résolution 1681 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5450e séance, le 31 mai 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclar ations antérieures touchant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée (c i-après dénommées « les parties ») ainsi que les exigences qu’il y a formulées, en particulier les résolutions 1320 du 15 septembre 2000, 1430 du 14 août 2002, 1466 du 14 mars 2003, 1640 du 23 novembre 2005 et 1678 du 15 mai 2006, et la déclaration de son président en date du 24 février 2006 (S/PRST/2006/10), Soulignant son engagement sans faille en faveur du processus de paix et de la mise en œuvre intégrale et sans délai des Accords d’Alger, et l’importance de la prompte application de la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée (S/2002/423) comme base pour des relations de paix et de coopération entre les parties, Réaffirmant l’intégrité de la zone de sécurité temporaire prévue dans l’Accord de cessation des hostilités en date du 18 juin 2000 (S/2000/601), et rappelant les objectifs auxquels sa création répond ainsi que l’engagement des parties à respecter cette zone, Soulignant aussi que l’instauration d’une paix durable entre l’Éthiopie et l’Érythrée et dans la région passe nécessairement par la démarcation complète de la frontière entre les deux parties, et rappelant que ces dernières sont convenues d’accepter le caractère définitif et contra ignant des décisions de la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée relatives au tracé et à l’abornement de cette frontière, Se félicitant de la tenue des réunions de la Commission du tracé de la frontière à Londres les 10 mars et 17 mai 2006, et appuyant les activités en cours de la Commission, Rappelant qu’il est fermement résolu à faire en sorte que les deux parties, comme elles s’y sont engagées, permette nt à la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) de s’acquitter de son mandat et lui fournissent l’accès, l’assistance, l’appui et la protection nécessaires à l’accomplissement de ce mandat, S/RES/1681 (2006) 2 06-37046 Saluant le rôle joué par la MINUEE et exprimant une nouvelle fois sa profonde gratitude aux pays fournisseurs de contingents pour leur contribution et leur adhésion à la mission de la MINUEE, malgré les immenses difficultés auxquelles ils doivent faire face, Se félicitant que le Secrétaire général ait l’in tention de continuer à suivre de près les activités de la MINUEE en tenant compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties et de lui adresser des recommandations concernant les nouveaux ajustements à apporter éventuellement au mandat de la MINUEE, à l’effectif des forces et au concept de l’opération, aussitôt que nécessaire; Ayant examiné les rapports du Secrétaire généra l datés des 3 janvier (S/2006/1) et 6 mars 2006 (S/2006/140) et les options qui y sont proposées en ce qui concerne l’avenir de la MINUEE, Relevant le paragraphe 4 de sa résolution 1678 (2006), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUEE pour une période de quatre mois prenant fin le 30 septembre 2006; 2. Autorise la reconfiguration de la compos ante militaire de la MINUEE et, à ce propos, approuve le déploiement dans le cadre de cette dernière d’un maximum de 2 300 hommes, dont un maximum de 230 observateurs militaires, avec le mandat énoncé dans la résolution 1320 (2000) et modifié dans la résolution 1430 (2002); 3. Exige des parties qu’elles appliquent intégralement la résolution 1640 (2005); 4. Engage les parties à coopérer pleinement avec la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée en vue de la reprise des opérations de démarcation, souligne qu’il leur incombe au premier chef d’appliquer les Accords d’Alger et leur demande une fois de plus d’appliquer intégralement et sans plus tarder la décision de la Commission du tr acé de la frontière et de créer les conditions qui permettront de procéd er promptement à la démarcation; 5. Exige des parties qu’elles fournissent à la MINUEE l’accès, l’assistance, l’appui et la protection nécessaires à l’ accomplissement de ses tâches, y compris celle qui lui a été confiée d’aider la Commission du tracé de la frontière à appliquer rapidement et systématiquement sa décisi on relative à la délimita tion de la frontière, conformément à ses résolutions 1430 (2002) et 1466 (2003), et exige que toutes les restrictions soient immédiatement levées; 6. Lance un appel aux États Membres pour qu’ils continuent à appuyer la MINUEE et versent des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé en application de la résolution 1177 (1998) et visé au paragraphe 17 de l’article 4 de l’Accord de paix global signé par les G ouvernements éthiopien et érythréen le 12 décembre 2000, à titre d’appui à l’opération de démarcation; 7. Prie le Secrétaire général de le tenir pleinement et régulièrement informé de l’état d’avancement de l’application de la présente résolution; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1682 (2006)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1682%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1682 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 2 juin 2006 06-37349 (F) *0637349* Résolution 1682 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5451e séance, le 2 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1652 (2006) du 24 janvier 2006 et 1667 (2006) du 31 mars 2006, et réaffirmant en particulier les dispositions de l’article 3 de la résolution 1667, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Prenant note des rapports du Secrétaire général en date du 3 janvier 2006 (S/2006/2) et du 11 avril 2006 (S/2006/222) et de ses lettres adressées au Président du Conseil de sécurité en date du 1er février 2006 (S/2006/71), du 22 mars 2006 (S/2006/184) et du 25 mai 2006 (S/2006/334), Se déclarant gravement préoccupé par la persistance de la crise en Côte d’Ivoire et d’entraves au processus de paix et de r éconciliation nationale, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prend note des recommandations du Secrétaire général figurant dans son rapport en date du 3 janvier 2006, en particulier ses paragraphes 48 et 52, et notant que ces recommandations ont été réitérées dans le rapport du Secrétaire général daté du 11 avril 2006; 2. Autorise jusqu’au 15 décembre 2006 l’augmentation des effectifs de l’Opération des Nations Unies en Côte d’I voire (ONUCI) à hauteur de 1 500 personnels supplémentaires, dont un maximum de 1 025 personnels militaires et 475 personnels de police civile; 3. Exprime son intention de continuer à examiner les niveaux appropriés des effectifs de l’ONUCI, à la lumière de la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1683 (2006)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1683%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1683 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juin 2006 06-38480 (F) *0638480* Résolution 1683 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5454e séance, le 13 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant de l’aptitude à s’imposer de la Présidente nouvellement élue, Ellen Johnson Sirleaf, et de ses efforts pour restaurer la paix, la sécurité et l’harmonie dans l’ensemble du Libéria, Soulignant qu’il importe que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue d’aider le Gouvernement libérien à mettre en place un environnement stable qui permettra à la démocratie de s’épanouir, Conscient que les forces de sécurité libériennes nouvellement contrôlées et formées se doivent d’assumer des respons abilités plus importantes en matière de sécurité nationale, notamment pour ce qui es t du maintien de l’ordr e, de la collecte de renseignements et de la protection des personnalités, Constatant que malgré les progrès importants qui ont été faits au Libéria, la situation qui y règne continue de constituer une menace pour la pa ix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les mesures prévues aux alinéas a) et b) du paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) ne s’appliqueront pas aux armes et munitions dont disposent déjà les membres des Services spéciaux de sécurité à des fins de formation et qui ont fait l’objet d’une approbation préalable au titre de l’alinéa e) du paragraphe 2 de la part du Comité créé en application du pa ragraphe 21 de ladite résolution, et que ces armes et munitions peuvent rester sous la garde des Services spéciaux de sécurité aux fins opérationnelles voulues; 2. Décide également que les mesures imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) ne s’appliqueront pas à des quantités limitées d’armes et de munitions, approuvées par avance au cas par cas par le Comité, qui sont destinées aux membres de s forces de police et de sécurité du Gouvernement libérien qui ont été contrôlés et formés depuis le début de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) en octobre 2003; S/RES/1683 (2006) 2 06-38480 3. Décide qu’une requête faite en application du paragraphe 2 sera soumise au Comité par le Gouvernement libérie n et l’État exportateur et qu’en cas d’approbation, le Gouvernement libérien a pposera une marque par la suite sur les armes et munitions, tiendra un registre les co ncernant et notifiera officiellement le Comité du fait que ces mesures ont été prises; 4. Réitère combien il importe que la MINUL continue d’aider le Gouvernement libérien, le Comité créé en application du paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) et le Groupe d’experts, dans la mesure de ses moyens et dans les zones où elle est déployée, et dans le respect de son mandat, notamment pour ce qui est du suivi de la mise en œuvre des mesures prévues aux paragraphes 2, 4, 6 et 10 de la résolution 1521 (2003) et, à cet égard, prie la MINUL d’inspecter les stocks d’armes et de munitions obtenues conformé ment aux paragraphes 1 et 2 ci-dessus, afin de s’assurer que toutes ces armes et munitions sont comptabilisées, et de faire rapport périodiquement au Comité créé en application du paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) sur ses conclusions; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1684 (2006)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1684%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1684 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juin 2006 06-38492 (F) *0638492* Résolution 1684 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5455e séance, le 13 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1449 (2002) du 13 décembre 2002, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, Rappelant que le 31 janvier 2003, l’Assemblée générale, par sa décision 57/414 A et conformément à l’alinéa b) du para graphe 1, tel que modifié, de l’article 12 bis du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda, a élu à partir d’une liste de candidats approuvée par la résolution 1449 (2002) du 13 décembre 2002 les onze juges ci-après au Tribunal pénal international pour un mandat de quatre ans commençant le 25 mai 2003 et venant à expiration le 24 mai 2007 : M. Mansoor Ahmed (Pakistan); M. Sergei Aleckseievich Egorov (Fédération de Russie); M. Asoka Zoysa Gunawardana (Sri Lanka); M. Mehmet Güney (Turquie); M. Erik Møse (Norvège); M me Arlete Ramaroson (Madagascar); M. Jai Ram Reddy (Fidji); M. William Hussein Sekule (République-Unie de Tanzanie); Mme Andrésa Vaz (Sénégal); Mme Inés Mónica Weinberg de Roca (Argentine); et M. Lloyd George Williams (Saint-Kitts-et-Nevis), Rappelant que, le juge Mansoor Ahmed ayant démissionné de ses fonctions, le Secrétaire général, après avoir consulté le s Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, et par applica tion du paragraphe 2 de l’article 12 bis du Statut du Tribunal, a nommé Mme Khalida Rachid Khan (Pakistan) à compter du 7 juillet 2003 pour le mandat restant à courir du juge Ahmed, Rappelant que, le juge Lloyd George Williams ayant démissionné de ses fonctions, le Secrétaire général, après a voir consulté les Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, et par application du paragraphe 2 de l’article 12 bis du Statut du Tribunal, a nommé M. Charles Michael Dennis Byron (Saint- Kitts-et-Nevis) à compter du 8 avril 2004 pour le mandat restant à courir du juge Williams, Rappelant que, le juge Asoka Zoysa Gunawardana ayant démissionné de ses fonctions, le Secrétaire général, après a voir consulté les Présidents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, et par application du paragraphe 2 de l’article S/RES/1684 (2006) 2 06-38492 12 bis du Statut du Tribunal, a nommé M. Asoka de Silva (Sri Lanka) à compter du 2 août 2004 pour le mandat restant à courir du juge Gunawardana, Prenant note de la lettre datée du 3 mai 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général, Décide , comme suite à la demande du Secrétaire général et nonobstant les dispositions de l’article 12 bis du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda, de proroger jusqu’au 31 décembre 2008 le mandat des juges permanents du Tribunal pénal international ci-après : – Charles Michael Dennis Byron (Saint-Kitts-et-Nevis) – Asoka de Silva (Sri Lanka) – Sergei Aleckseievich Egorov (Fédération de Russie) – Mehmet Güney (Turquie) – Khalida Rachid Khan (Pakistan) – Erik Møse (Norvège) – Arlete Ramaroson (Madagascar) – Jai Ram Reddy (Fidji) – William Hussein Sekule (République-Unie de Tanzanie) – Andrésa Vaz (Sénégal) – Inés Mónica Weinberg de Roca (Argentine) Prie les États de continuer à tout mettr e en œuvre pour que leurs nationaux qui siègent comme juges permanents au Tri bunal pénal international pour le Rwanda puissent continuer d’exercer leurs fonc tions jusqu’au 31 décembre 2008.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1685 (2006)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1685%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1685 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juin 2006 06-38530 (F) *0638530* Résolution 1685 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5456e séance, le 13 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 1er juin 2006 (S/2006/333), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toute mesure nécessaire à cet égard et à tenir le Conseil informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2006, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1686 (2006)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1686%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1686 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juin 2006 06-39007 (F) *0639007* Résolution 1686 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5461e séance, le 15 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 1595 (2005) du 7 avril 2005, 1636 (2005) du 31 octobre 2005, 1644 (2005) du 15 décembre 2005, 1664 (2006) du 29 mars 2006, 1373 (2001) du 28 septembre 2001 et 1566 (2004) du 8 octobre 2004, Condamnant à nouveau en des termes les plus vigoureux l’attentat terroriste à l’explosif du 14 février 2005, ainsi que tous les autres attentats terroristes perpétrés au Liban depuis octobre 2004, et réaffirm ant que toutes les personnes impliquées dans ces attentats doivent répondre de leurs crimes, Ayant examiné le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante (la « Commission ») (S/ 2006/375) présenté conformément aux résolutions 1595 (2005), 1636 (2005) et 1644 (2005), Félicitant la Commission pour son professionnalisme et l’excellent travail qu’elle a accompli dans des circonstances difficiles pour aider les autorités libanaises à enquêter sur tous les aspects de cet acte terroriste et notant qu’elle a conclu que, si des progrès notables ont été faits, l’enquête n’était pas encore achevée, Prenant note de la lettre datée du 4 mai 2006, adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre libanais (S/2006/ 278), dans laquelle celui-ci demande que le mandat de la Commission soit prorogé d’une période supplémentaire pouvant atteindre un an, à compter du 15 juin 2006, et notant la recommandation de la Commission allant dans le même sens, Rappelant la requête qu’il a adressée au Secrétaire général dans sa résolution 1644 (2005) afin qu’il soumette des reco mmandations concernant la demande du Gouvernement libanais tendant à voir élargir le mandat de la Commission aux autres attentats terroristes perpét rés au Liban depuis le 1 er octobre 2004, Désireux de continuer à aider le Liban dans la recherche de la vérité et à amener toutes les personnes qui ont particip é à cet attentat terroriste à répondre de leurs actes, S/RES/1686 (2006) 2 06-39007 1. Accueille avec satisfaction le rapport de la Commission; 2. Décide de proroger le mandat de la Commission jusqu’au 15 juin 2007; 3. Souscrit à l’intention de la Commission, dans la mesure où elle le jugera opportun et conforme à son mandat, de pour suivre son assistance technique aux autorités libanaises à l’occasion de leurs e nquêtes sur les autres attentats terroristes perpétrés au Liban depuis le 1er octobre 2004 et prie le Secrétaire général de fournir à la Commission l’appui et les moyens nécessaires à cet égard; 4. Prie la Commission de continuer à lui rendre compte de l’évolution de l’enquête tous les trois mois ou toutes autres fois qu’elle le jugerait nécessaire; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1687 (2006)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1687%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1687 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juin 2006 06-39029 (F) *0639029* Résolution 1687 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5465e séance, le 15 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Remerciant le Secrétaire général de son rapport en date du 23 mai 2006 (S/2006/315) sur l’Opération des Nations Unies à Chypre, Réitérant l’appel qu’il a lancé aux parties pour qu’elles fassent le point sur la question humanitaire des personnes disparues et s’emploient à la régler avec la célérité et la détermination qui s’imposent, et se félicitant à ce propos que le Comité des personnes disparues ait repris ses activités en août 2004 et que le Secrétaire général y ait nommé un troisième membre, qui prendra ses fonctions en juillet 2006, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation dans l’île, il est nécessaire de mainteni r la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2006, Prenant note de ce que le Secrétaire général juge que la situation sur le plan de la sécurité dans l’île reste stable et que la situation le long de la Ligne verte demeure calme, et exprimant l’espoir que le nombre d’incidents me ttant en présence les deux parties diminuera, Demandant instamment aux deux parties de s’abstenir de toutes mesures qui pourraient entraîner une aggravation des tensions et, à cet égard, notant avec préoccupation l’évolution de la situation aux alentours de Dherinia, l’augmentation de la construction non autorisée de bâtiments à usage résidentiel et commercial dans la zone tampon, et les éléments nouveaux à certains postes de contrôle dans le secteur 4, notamment les nouvelles restrictions imposées à la liberté de circulation du personnel de la Force, et encourageant les deux parties à engager des consultations avec la Force au sujet de la démarcation du secteur de la zone tampon, et à respecter le mandat et les activités de la Force dans cette zone, Déplorant qu’il subsiste un trop large écart entre les discours et les actes pour permettre au Secrétaire général de repre ndre pleinement sa mission de bons offices, et engageant à progresser vers la repris e des négociations en vue d’un règlement global; se félicitant à cet égard des effort s consentis par le Secrétaire général pour encourager des contacts entre communes, de ce que la proposition tendant à la mise en place d’un mécanisme de discussion bicommunale au niveau technique ait été acceptée, et de ce que les deux dirigeants aient convenu de se rencontrer à S/RES/1687 (2006) 2 06-39029 l’occasion de la prise de fonctions du troisième membre du Comité des personnes disparues à Chypre, Se félicitant des progrès accomplis en matière de déminage, et exprimant son ferme appui aux efforts déployés par la Force pour étendre les opérations de déminage aux champs de mines des Forces turques dans le reste de la zone tampon, Se félicitant aussi du fait que plus de 10 millions de passages de Chypriotes grecs vers le nord et de Chypriotes turcs vers le sud aient eu lieu sans incident, et encourageant l’ouverture de point s de passage supplémentaires, Exprimant l’inquiétude que lui inspire le désaccord persistant suscité par les activités de construction liées au projet d’ouverture d’un nouveau point de passage sur la rue de Ledra et engageant les deux parties à coopérer avec la Force pour résoudre cette question, Se félicitant de l’importance que le Représentant spécial du Secrétaire général attache à la cohérence accrue de l’action du système des Nations Unies à Chypre, et de l’intention du Secrétaire général de suivre de près les activités de la Force tout en continuant de tenir compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, et s’il y a lieu de saisir le Conseil de recommandations visant à apporter de nouveaux aménagements au mandat, aux ef fectifs et au concept d’opérations de la Force dès que la situation le permettra, Se félicitant de tous les efforts déployés, notamment par les Nations Unies, pour promouvoir les relations entre les communes et les manifestations bicommunales, et demandant instamment a ux deux parties de favoriser la poursuite de ces relations et d’éliminer tout ce qui y fait obstacle, Se faisant l’écho de la gratitude exprimée pa r le Secrétaire général au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et de la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils f ournissent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et autres maladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, 1. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999, et ses résolutions ultérieures; 2. Exprime son plein appui à la Force, y compris son mandat dans la zone tampon, et décide de proroger ce mandat jusqu’au 15 décembre 2006; 3. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait avant le 30 juin 2000; 4. Encourage une participation active aux discussions bicommunales au niveau technique, sous la direction du Représ entant spécial du Secrétaire général, et exprime son plein appui à ce dernier; 5. Prie le Secrétaire général de lui prés enter un rapport sur l’application de la présente résolution d’ici au 1er décembre 2006; S/RES/1687 (2006) 06-39029 3 6. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro adoptée par le Secrétaire général concernant l’exploitation et les abus sexuels et s’assurer que son personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesu res nécessaires à ce sujet et à le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement, et de pr endre des mesures disc iplinaires et autres pour s’assurer que les membres de leur con tingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1688 (2006)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1688%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1688 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 16 juin 2006 06-39221 (F) *0639221* Résolution 1688 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5467e séance, le 16 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant le Libéria, la Sierra Leone et l’Afrique de l’Ouest, en particulier ses résolutions 1470 (2003) du 28 mars 2003, 1508 (2003) du 19 septembre 2003, 1537 (2004) du 30 mars 2004 et 1638 (2005) du 11 novembre 2005, Rappelant que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (ci-après « le Tribunal spécial ») a été établi par Accord entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement sierra-léonais, le 16 ja nvier 2002 (ci-après « l’Accord »), conformément à sa résolution 1315 (2000) du 14 août 2000, Rappelant l’article 10 de l’Accord, aux termes duquel le Tribunal spécial peut se réunir hors de son siège s’il l’estim e nécessaire pour exercer efficacement ses fonctions, ainsi que l’article 4 du Règlement de procédure et de preuve du Tribunal spécial suivant lequel le Président du Tribuna l spécial peut autoriser une chambre de première instance ou un juge à exercer ses fonctions hors du siège du Tribunal spécial, Rappelant qu’il est résolu à mettre fin à l’im punité, à asseoir l’état de droit, à promouvoir le respect des droits de l’homme et à restaurer et maintenir la paix et la sécurité internationales, dans le respect du droit internati onal et des buts et principes énoncés dans la Charte, Exprimant sa gratitude à la Présidente du Libéria, Mme Johnson Sirleaf, pour la décision courageuse qu’elle a prise de demander le transfèrement de l’ancien Président Taylor, afin qu’il puisse être jugé par le Tribunal spécial, Exprimant également sa gratitude au Président du Nigéria, M. Obasanjo, pour la décision qu’il a prise de faciliter le tran sfèrement de l’ancien Président Taylor, et rappelant le rôle joué par le Nigéria dans l’ instauration et la promotion de la paix au Libéria et dans la sous-région, notamme nt la décision prise par le Président Obasanjo en 2003 de faciliter le départ de Charles Taylor du Libéria, laquelle a permis à l’Accord de paix global de prendr e effet, et reconnaissant la contribution de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à cet égard, S/RES/1688 (2006) 2 06-39221 Considérant que les poursuites engagées contre l’ancien Président Taylor devant le Tribunal spécial contribueront à la manifestation de la vérité et à la réconciliation au Libéria et dans la sous-région, Déclarant qu’il demeure résolu à aider les Gouvernements libérien et sierra- léonais dans leurs efforts visant à bâtir une société plus stable, plus prospère et plus juste, Exprimant de nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour l’œuvre essentielle qu’il mène et la contribution décisive qu’il apporte à l’avènement de l’état de droit en Sierra Leone et dans la sous-région, Se félicitant du transfèrement de l’ancien Président Taylor au Tribunal spécial le 29 mars 2006, et notant qu’à l’heure actuelle son procès ne peut avoir lieu dans la sous-région en raison des problèmes de sécurité qui se poseraient s’il se tenait à Freetown au Tribunal spécial, Sachant que le procès de l’ancien Président Taylor ne peut se tenir dans les locaux du Tribunal pénal international pour le Rwanda, lequel est tout occupé à l’exécution de sa stratégie de fin de mandat, et qu’il n’existe aucun autre tribunal pénal international pouvant juger l’ancien Président Taylor en Afrique, Prenant acte de l’échange de lettres entre le Président du Tribunal spécial et le Ministre des affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas, en date du 29 mars 2006 (ci-après « l’échange de lettres du 29 mars 2006 »), Prenant également acte du Mémorandum d’accord entre le Tribunal spécial et la Cour pénale internationale en date re spectivement du 13 avril 2006 (ci-après « le Mémorandum du 13 avril 2006 »), Notant que l’ancien Président Taylor a été traduit devant le Tribunal spécial à son siège à Freetown et considérant que le maintien de la présence de l’ancien Président Taylor dans la sous-région sera it un obstacle à la stabilité et une menace pour la paix au Libéria et en Sierra Leone, et la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prend note de l’intention du Président du Tribunal spécial d’autoriser une chambre de première instance à exerce r ses fonctions hors du siège du Tribunal spécial et de la requête adressée au Gouvernement néerlandais lui demandant d’accueillir le procès, appel inclus; 2. Se félicite de ce que, comme il ressort de l’échange de lettres du 29 mars 2006, le Gouvernement néerlandais soit dis posé à accueillir le Tribunal spécial pour la détention et le procès de l’ancien Président Taylor, appel inclus; 3. Prenant acte de ce que, comme le Tribunal spécial l’a demandé et comme il ressort de l’échange de lettres du 13 avril 2006, la Cour pénale internationale est disposée à prêter ses locaux aux fins de la détention de l’ancien Président Taylor et de son procès devant le Tribunal spécial, appel inclus; 4. Demande à tous les États de coopérer à cette fin, en vue notamment d’assurer la comparution de l’ancien Président Taylor aux Pays-Bas aux fins de son procès devant le Tribunal spécial, et les encourage à faire en sorte que tous éléments S/RES/1688 (2006) 06-39221 3 de preuve ou témoins soient, à la demande du Tribunal spécial, mis promptement à la disposition de ce dernier à cette fin; 5. Prie le Secrétaire général de faciliter d’urgence la prise de toutes les dispositions juridiques et pratiques né cessaires, concernant notamment le transfèrement de l’ancien Président Taylor au Tribunal spécial aux Pays-Bas et la mise à disposition des installations requises pour la tenue du procès, en consultation avec le Tribunal spécial et le Gouvernement néerlandais; 6. Demande au Tribunal spécial, avec l’assi stance du Secrétaire général et des États concernés, de faire en sorte qu e les populations de la sous-région puissent suivre le déroulement du procès, notamment par liaison vidéo; 7. Décide que le Tribunal spécial conservera sa compétence exclusive à l’égard de l’ancien Président Taylor durant son transfèrement et sa présence aux Pays-Bas relativement aux questions relevant du Statut du Tribunal spécial et que les Pays-Bas n’exerceront pas de juridiction à son égard, sauf le consentement exprès du Tribunal spécial; 8. Décide également que le Gouvernement néerlandais facilitera l’exécution de la décision du Tribunal spécial de conduire le procès de l’ancien Président Taylor aux Pays-Bas, notamment : a) En donnant son accord pour que l’ ancien Président Taylor soit détenu et jugé par le Tribunal spécial aux Pays-Bas; b) En facilitant, à la demande du Tribunal spécial, le transport de l’ancien Président Taylor à l’intérieur des Pays-Bas en dehors des zones placées sous l’autorité du Tribunal spécial; c) En autorisant la comparution des témoins, experts et autres personnes dont la présence est requise par le Tribuna l spécial dans les mêmes conditions et selon les mêmes procédures que celles app licables au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie; 9. Décide que les mesures imposées au paragraphe 4 a) de la résolution 1521 (2003) du 22 décembre 2003 ne s’appliqueront pas à l’ancien Président Taylor aux fins des voyages liés à son procès deva nt le Tribunal spécial ou à l’exécution du jugement et que l’interdiction de voyager sera levée pour tous témoins dont la présence sera requise au procès; 10. Rappelle que les dépenses occasionnées par le procès de l’ancien Président Taylor aux Pays-Bas seront imputées au Tribunal spécial en vertu de l’article 6 de l’Accord et qu’aucune dépe nse supplémentaire ne pourra être encourue par une autre partie sans son consentement préalable; 11. Rappelle la lettre du Secrétaire général en date du 5 avril 2006, demande de nouveau aux États de verser des contribu tions généreuses au Tribunal spécial et remercie les États qui l’ont fait dans le passé; 12. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1689 (2006)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1689%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1689 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 20 juin 2006 06-39597 (F) *0639597* Résolution 1689 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5468e séance, le 20 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant des progrès rapides obtenus par la Présidente Ellen Johnson Sirleaf depuis janvier 2006 dans la reconstr uction du Libéria dans l’intérêt de tous les Libériens, avec l’appui de la communauté internationale, Saluant les mesures prises par la Présidente Sirleaf, le Président Olusegun Obasanjo et d’autres membres de la communauté internationale pour leur rôle dans le transfèrement de Charles Taylor au Tribunal spécial pour la Sierra Leone, Se félicitant des avancées enregistrées par le Gouvernement libérien dans la mise en œuvre du Programme d’aide à la gouvernance et à la gestion économique, qui est censé permettre d’appliquer prompt ement l’Accord général de paix et de hâter la levée des mesures imposées par la résolution 1521 (2003), Louant l’attachement du Gouvernement libérien à la gestion transparente des ressources forestières du pays dans l’intérêt des Libériens ainsi qu’à ses réformes dans le secteur du bois d’œuvre, not amment la promulgation du décret n o 1, par lequel ont été déclarées nulles et non avenues toutes les prétendues concessions forestières; la création d’un Comité de su ivi de la réforme fore stière; la nomination au sein de l’Office des forêts d’un contrôleur financier recruté au niveau international; la marche ve rs l’institution d’un contrat d’ exploitation qui garantisse la transparence des activités liées au bois d’œuvre; la mise en place d’un mécanisme permettant à la société civile de surveiller le secteur forestier; et l’élaboration de nouvelles lois et réglementations relatives aux forêts, Soulignant que les progrès accomplis par le Libéria dans le secteur du bois d’œuvre se trouvent ralentis par l’absence d’ une législation forestière appropriée, et engageant le pays à adopter rapidement les lois nécessaires, Prenant note que la Présidente Sirleaf a annoncé le 10 juin un moratoire sur les exportations de bois d’œuvre et les nouvelles concessions d’exploitation forestière en attendant l’adoption par l’ assemblée législative libérienne d’une S/RES/1689 (2006) 2 06-39597 législation forestière qui soit conforme au décret no 1 du 2 février 2006 et aille dans le sens des recommandations du Comité de suivi de la réforme forestière, Se félicitant que le Gouvernement libérien continue de coopérer avec le Système de certification du Processus de Kimberley et notant les progrès accomplis par le Libéria dans le sens du respect des prescriptions dudit processus, Soulignant que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer un rôle important en renforçant la sé curité dans l’ensemble du Libéria et en aidant le nouveau gouvernement à asseoir son autorité dans l’ensemble du pays, en particulier dans les zones de production de diamants et de bois d’œuvre ainsi que dans les zones frontalières, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria, en date du 7 juin 2006 (S/2006/379), Ayant examiné les mesures et conditions édicté es aux paragraphes 6 à 9 de la résolution 1521 (2003) et concluant que les progrès ont été insuffisants pour satisfaire à ces conditions, Ayant examiné aussi les mesures et les conditions édictées aux paragraphes 10 et 11 de la résolution 1521 (2003) et concluant que des progrès suffisants ont été faits pour satisfaire à ces conditions, Affirmant sa volonté d’aider le Gouvernement libérien, et encourageant les donateurs à faire de même, Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de ne pas reconduire la mesure visée au paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003), faisant obligation à tous les États de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’importation sur leur territoire de tous bois ronds et bois d’œuvre provenant du Libéria; 2. Décide de revoir la décision visée au paragraphe 1 à l’issue d’une période de quatre-vingt-dix (90) jours, et entend reconduire les mesures visées au paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003) faute d’être informé d’ici là que la législation forestière proposée par le Comité de suivi de la réforme forestière a été adoptée; 3. Demande instamment que soit rapidement adoptée la législation forestière proposée par le Comité de suivi de la réforme forestière; 4. Décide en outre de reconduire les mesures visées au paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) pour une nouvelle période de six (6) mois, un bilan devant être dressé par le Conseil dans un délai de quatre (4) mois pour ménager au Gouvernement libérien le temps d’instituer un régime de certificats d’origine des diamants bruts libériens qui soit efficace, transparent et vérifiable sur le plan international, dans la persp ective de sa participation au Processus de Kimberley, et demande au Gouvernement libérien de fournir au Comité des sanctions, créé en application du paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003), une description détaillée du régime envisagé; S/RES/1689 (2006) 06-39597 3 5. Demande au Secrétaire général de reco nduire pour une période de six (6) mois le mandat du Groupe d’experts re conduit en application du paragraphe 9 de la résolution 1647 (2005), et prie le Groupe d’experts de lui transmettre ses observations et recommandations par l’intermédiaire du Comité, le 15 décembre 2006 au plus tard; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1690 (2006)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1690%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1690 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 20 juin 2006 06-39603 (F) *0639603* Résolution 1690 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5469e séance, le 20 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions pertinentes sur la situation au Timor-Leste, en particulier sa résolution 1599 (2005) du 28 avril 2005 et sa résolution 1677 (2006) du 12 mai 2006, Se déclarant profondément préoccupé par la précarité de la situation sur le plan de la sécurité au Timor-Leste et par les graves conséquences humanitaires qui en découlent, Condamnant la poursuite des actes de violence contre la population et la destruction des biens, Accueillant favorablement les initiatives prises par le Secrétaire général, et notamment l’action menée par son Envoyé spécial au Timor-Leste pour évaluer la situation sur le terrain, Prenant note de la lettre du 11 juin 2006 adressée au Secrétaire général par le Président de la République du Timor-Leste, le Président du Parlement et le Premier Ministre (S/2006/383), ainsi que de la lettre du 8 juin adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères et de la défense du Timor-Leste (S/2006/391), Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale du Timor-Leste, Demeurant fermement déterminé à promouvoir une stabilité durable au Timor- Leste, 1. Décide de proroger le mandat du Bureau des Nations Unies au Timor- Leste (BUNUTIL) jusqu’au 20 août 2006, en attendant de définir le rôle de l’Organisation des Nations Unies à l’expiration du mandat du BUNUTIL; 2. Exprime sa satisfaction et son plein appui aux Gouvernements du Portugal, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de la Malaisie pour le déploiement des forces internationales de sécurité opéré à la demande du Gouvernement du Timor-Leste, ainsi que pour les activités qu’ils mènent en vue de rétablir et de maintenir la sécurité au Timor-Leste, note avec satisfaction que l’action de ces forces internationales fac ilite également l’acheminement de l’aide S/RES/1690 (2006) 2 06-39603 humanitaire et l’accès des organisations humanitaires à la population du Timor- Leste dans le besoin, et encourage ces pays à continuer d’informer le Conseil de leurs activités; 3. Demande aux forces de sécurité interna tionales de continuer d’agir en étroite collaboration avec le Gouvernement du Timor-Leste, ainsi qu’avec le Bureau des Nations Unies au Timor-Leste; 4. Demande instamment à toutes les parties du Timor-Leste de s’abstenir de faire usage de la violence et de participer au jeu démocratique; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 7 août 2006, un rapport sur le rôle de l’Organisation des Nations Unies au Timor-Leste à l’expiration du mandat du BUNUTIL, compte tenu de la situation actuelle et de la nécessité de renforcer la présence de l’Or ganisation des Nations Unies; 6. Accueille avec satisfaction l’initiative prise par le Secrétaire général de demander au Haut Commissaire des Nati ons Unies aux droits de l’homme de prendre en charge l’établissement d’une commission spéciale d’enquête indépendante, comme suite à la demande formulée par le Gouvernement du Timor-Leste dans la lettre datée du 8 juin 2006, et prie le Secrétaire général de le tenir informé de la question; 7. Demande à la communauté des donateurs de réagir d’urgence et favorablement à l’appel éclair en faveur d’une assistance humanitaire au Timor-Leste lancé par l’Organisation des Nations Unies le 12 juin 2006; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1691 (2006)
IntituléAdmission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1691%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1691 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 22 juin 2006 06-40090 (F) *0640090* Résolution 1691 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5473e séance, le 22 juin 2006 Le Conseil de sécurité, Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies présentée par la République du Monténégro (S/2006/409), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre la République du Monténégro à l’Organisation des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1692 (2006)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1692%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1692 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2006 06-41403 (F) *0641403* Résolution 1692 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5479e séance, le 30 juin 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi et sur la région de l’Afrique des Grands Lacs, notamment ses résolutions 1650 du 21 décembre 2005 et 1669 du 10 avril 2006, Réaffirmant qu’il est profondément attaché au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Burundi, et rappelant l’importance des principes de bon voisina ge, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Félicitant à nouveau le peuple burundais pour la conclusion réussie de la période de transition et pour le transf ert pacifique du pouvoir à un gouvernement et à des institutions représentatif s et démocratiquement élus, Saluant les négociations en cours entre le Gouvernement burundais et les Forces nationales de libération (PALIP EHUTU-FNL) qui ont été facilitées par l’Afrique du Sud et l’Initiative régionale pour la paix au Burundi, et attendant la conclusion rapide d’un accord de cessez-le-feu global, Ayant à l’esprit que les mandats actuels de l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) et de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC ) expireront respectivement le 1er juillet et le 30 septembre 2006, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur l’ONUB en date du 21 juin 2006 (S/2006/429), Notant que, bien qu’il y ait eu une amélio ration de la situation sécuritaire depuis l’achèvement de la période de transiti on, il subsiste des facteurs d’instabilité au Burundi et dans la région de l’Afri que des Grands Lacs, qui continuent de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationa les dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de l’ ONUB jusqu’au 31 décembre 2006; 2. Décide de proroger jusqu’au 30 septembre 2006 l’autorisation qu’il a donnée au Secrétaire général, à l’article pr emier de la résolution 1669, de redéployer S/RES/1692 (2006) 2 06-41403 temporairement, au maximum, un bataillon d’infanterie, un hôpital militaire et 50 observateurs militaires de l’ONUB au profit de la MONUC, conformément à la résolution 1669, avec l’intention de rec onduire cette autorisation en fonction des décisions futures qu’il pourrait être amené à prendre concernant le renouvellement du mandat de la MONUC; 3. Accueille avec satisfaction l’intention du Secrétaire général d’établir à l’issue de la période mentionnée à l’article premier ci-dessus un bureau intégré des Nations Unies au Burundi, et attend avec intérêt , en vue de les examiner plus avant, ses propositions sur la structure, les tâches à accomplir et les ressources nécessaires dans l’additif mentionné au paragraphe 79 de son rapport en date du 21 juin 2006, ainsi que les critères visés au paragraphe 66 du rapport; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1693 (2006)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1693%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1693 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2006 06-41421 (F) *0641421* Résolution 1693 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5480e séance, le 30 juin 2006 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, et notamment les résolutions 1565 (2004) du 1 er octobre 2004, 1592 (2005) du 30 mars 2005, 1596 (2005) du 18 avril 2005, 1621 (2005) du 6 septembre 2005, 1628 (2005) du 30 septembre 2005, 1635 (2005) du 28 octobre 2005 et 1671 (2006) du 25 avril 2006, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démo cratique du Congo, et son soutien au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, Soulignant l’importance que revêtiront les élections pour ancrer sur le long terme le rétablissement de la paix et de la stabilité, la réconciliation nationale et l’instauration de l’État de droit en République démocratique du Congo, Prenant acte de ce que l’élection des députés à l’Assemblée nationale et le premier tour de l’élection du Président de la République doivent se tenir le 30 juillet 2006, Rendant hommage à la communauté des donateurs pour l’aide qu’elle apporte à la République démocratique du Congo et notamment au processus électoral, et l’encourageant à la maintenir, Rappelant l’importance de la réforme du secteur de la sécurité pour la stabilisation à long terme de la République démocratique du Congo, et la contribution apportée dans ce domaine par la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), la Mission EUSEC et les autres partenaires internationaux, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par les hostilités que milices et groupes armés étrangers continuent d’entretenir dans l’est de la République démocratique du Congo, et par la menace qu’elles font peser sur la tenue des élections, Prenant note du rapport du Secrétaire général, daté du 13 juin 2006 (S/2006/390), et de ses recommandations, S/RES/1693 (2006) 2 06-41421 Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte de Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 septembre 2006 l’augmentation de l’effectif militaire et de police civile de la MONUC autorisée par les résolutions 1621 (2005) et 1635 (2005); 2. Souligne le caractère temporaire de l’augmentation visée à l’article précédent, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires en vue de réduire ou rapatrier ces effectifs supplémentaires avant le 30 septembre 2006, dès lors que leur présence en Répub lique démocratique du Congo ne serait plus indispensable au bon déroulement du processus électoral; 3. Demande à nouveau aux institutions de transition et à toutes les parties congolaises de veiller à ce que les élections se déroulent d’une manière libre, transparente et pacifique, à ce que le calendrier des scrutins élaboré par la Commission électorale indépendante soit respecté scrupuleusement et à ce que les forces de sécurité fassent preuve de retenue et restent impartiales dans leur mission de sécurisation du processus électoral, et de garantir le droit de tous les candidats de faire campagne; 4. Appelle toutes les parties congolaises à s’abstenir de toute incitation à la haine et à la violence; 5. Rappelle que la MONUC a pour mandat, comme précisé à l’article 7 de la résolution 1565 (2004), dans la limite de ses capacités et sans préjudice de la mise en œuvre des tâches stipulées aux articles 4 et 5 de la résolution 1565 (2004), entre autres choses, de fournir assistance au gouvernement et autorités de transition en vue de contribuer à leurs efforts, y compris ceux entrepris avec le soutien de EUSEC, visant à faire progresser la réforme du secteur de la sécurité; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1694 (2006)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1694%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1694 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juillet 2006 06-42907 (F) *0642907* Résolution 1694 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5487e séance, le 13 juillet 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président, notamment sa résolution 1667 (2006) du 31 mars 2006, Notant que le Secrétaire général, dans son rapport en date du 14 mars 2006 (S/2006/159), a notamment recommandé de modi fier la configuration de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), celle -ci s’étant acquittée de plusieurs de ses tâches, et ce dans le cadre de l’examen des mandats à lui assigner et de sa composition, et qu’il a réitéré dans son rapport en date du 9 juin 2006 (S/2006/376) sa recommandation concernant le dépl oiement d’une unité de police constituée supplémentaire, Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’accroître de 125 hommes les effectifs autorisés de la composante police civile de la MINUL, et de réduire de 125 hommes les effectifs actuels autorisés de sa composante militaire; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1695 (2006)
IntituléLettre datée du 4 juillet 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent du Japon auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2006/481)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1695%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1695 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juillet 2006 06-43165 (F) *0643165* Résolution 1695 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5490e séance, le 15 juillet 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 825 (1993) du 11 mai 1993 et 1540 (2004) du 28 avril 2004, Ayant à l’esprit l’importance qu’il y a à maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et le nord-est de l’Asie en général, Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Se déclarant gravement préoccupé par le tir de missiles balistiques effectué par la République populaire démocratique de Corée, ces systèmes pouvant servir de vecteurs à des engins nucléaires, chimiques ou biologiques, Manifestant sa profonde inquiétude devant le fait que la République populaire démocratique de Corée a violé l’engagement qu’elle a pris de respecter le moratoire sur les lancements de missiles, Se déclarant également préoccupé par le fait que la République populaire démocratique de Corée a mis en péril l’aviation et la marine civiles faute d’avoir averti de son tir de missiles suffisamment longtemps à l’avance, Se déclarant vivement préoccupé par le fait que la République populaire démocratique de Corée a indiqué que d’au tres tirs de missiles balistiques pourraient avoir lieu dans un proche avenir, Exprimant le désir de trouver une solution pacifique et diplomatique à la situation et se félicitant des efforts dé ployés par les membres du Conseil et par d’autres États Membres pour faciliter une solution pacifique et globale par le dialogue, Rappelant que la République populaire démocratique de Corée a lancé le 31 août 1998, sans en avertir au préalable les pays de la région, un engin propulsé par un missile qui a fini sa course dans la mer à proximité du Japon, Déplorant l’annonce de retrait de la Répub lique populaire démocratique de Corée du Traité sur la non-proliférati on des armes nucléaires et son intention S/RES/1695 (2006) 2 06-43165 affichée de se procurer des armes nucléaires au mépris dudit traité et des obligations résultant du système de garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Soulignant l’importance de l’application de la Déclaration commune publiée le 19 septembre 2005 par la Chine, les Ét ats-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Coré e et la République populaire démocratique de Corée, Affirmant que de tels tirs compromettent la pa ix, la stabilité et la sécurité dans la région et au-delà, sachant en particulier que la République populaire démocratique de Corée a affirmé avoi r mis au point des armes nucléaires, Agissant en vertu de sa responsabilité particu lière de maintenir la paix et la sécurité internationales, 1. Condamne les tirs multiples de missiles balistiques effectués par la République populaire démocratique de Corée le 5 juillet 2006 (heure locale); 2. Exige de la République populaire démocratique de Corée qu’elle suspende toutes les activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablisse dans ce contexte ses engagement s antérieurs en faveur d’un moratoire sur les tirs de missiles; 3. Demande à tous les États Membres, avec l’aval de leurs autorités judiciaires, dans le respect de leur légi slation et du droit international, de faire preuve de vigilance et d’empêcher les transferts de missiles et d’articles liés aux missiles, de matières, de biens et de technologies aux programmes de missiles ou d’armes de destruction massive de la Rép ublique populaire démocratique de Corée; 4. Demande à tous les États Membres, avec l’aval de leurs autorités judiciaires, dans le respect de leur légi slation et du droit international, de faire preuve de vigilance et d’empêcher que des missiles ou des articles liés aux missiles, des matières, des biens et des technologies ne soient achetés à la République populaire démocratique de Corée et que des ressources financières ne soient transférées dans le contexte des program mes de missiles ou d’armes de destruction massive de la République populaire démocratique de Corée; 5. Fait valoir , en particulier, à la République populaire démocratique de Corée qu’elle doit faire preuve de retenue et s’abstenir de toute action qui pourrait aggraver les tensions, et continuer à s’employer de régler les questions de non- prolifération par des moyens politiques et diplomatiques; 6. Engage vivement la République populaire démocratique de Corée à reprendre immédiatement et sans conditions préalables les pourparlers à six, à œuvrer à l’application rapide de la Dé claration commune du 19 septembre 2005, en particulier à renoncer à toutes les arme s nucléaires et à tous les programmes nucléaires existants, et à redevenir par tie prochainement au Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires et aux garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique; 7. Appuie les entretiens des six partie s, préconise de les reprendre rapidement et engage tous les participants à intensifier leurs efforts aux fins de la pleine application de la Déclaration commune du 19 septembre 2005 en vue de parvenir à une dénucléarisation vérifiable de la péninsule de Corée par des moyens pacifiques et de maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule de Corée et le nord-est de l’Asie; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1696 (2006)
IntituléNon-prolifération
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1696%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1696 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2006 06-45023 (F) *0645023* Résolution 1696 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5500e séance, le 31 juillet 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 (S/PRST/ 2006/15), Réaffirmant son attachement au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et rappelant que les États parties, en conformité avec les articles I et II du Traité, ont le droit de développer la r echerche, la production et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, sans discrimination, Notant avec une vive inquiétude les nombreux rapports du Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie at omique (AIEA) et résolutions du Conseil des gouverneurs de l’Agence relatifs au pr ogramme nucléaire de l’Iran qui lui ont été communiqués par le Directeur général, notamment la résolution GOV/2006/14 du Conseil des gouverneurs, Notant aussi avec une vive inquiétude que, dans son rapport du 27 février 2006 (GOV/2006/15), le Directeur général de l’AIEA donne une liste de questions et problèmes en suspens concernant le pr ogramme nucléaire de l’Iran, dont certains pourraient avoir une dimension nucléaire militaire, et que l’AIEA n’est pas en mesure de conclure qu’il n’y a pas de matières ou d’activités nucléaires non déclarées en Iran, Notant également avec une vive inquiétude le rapport du Directeur général de l’AIEA en date du 28 avril 2006 (GOV/2006/27) et les conclusions qu’il renferme, notamment qu’en dépit du travail accompli de puis plus de trois ans par l’AIEA pour élucider tous les aspects du programme nuc léaire de l’Iran, les incertitudes qui subsistent quant à ce programme demeurent préoccupantes, et que l’AIEA n’est pas en mesure de progresser dans les efforts qu’elle déploie pour obtenir l’assurance qu’il n’y a pas de matières ou d’activit és nucléaires non déclarées en Iran, Notant en outre avec une vive inquiétude que, comme le confirme le Directeur général de l’AIEA dans son rapport daté du 8 juin 2006 (GOV/2006/38), l’Iran n’a pas pris les mesures requises par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA, rappelées dans la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 29 mars 2006, qui sont essentielles pour instaurer la confia nce, en particulier qu’il a décidé de reprendre ses activités liées à l’enrichissement, y compris la recherche-S/RES/1696 (2006) 2 06-45023 développement, qu’il a récemment intens ifié lesdites activités et publié des déclarations les concernant, et qu’il n’a toujours pas repris sa coopération avec l’AIEA, à laquelle il est tenu en vertu du Protocole additionnel, Soulignant l’importance des efforts politiques et diplomatiques visant à trouver une solution négociée garantissant que le progr amme nucléaire de l’Iran sert des fins exclusivement pacifiques, et notant qu’une telle solution servirait la cause de la non-prolifération ailleurs dans le monde, Se félicitant de la déclaration faite par M. Philippe Douste-Blazy, Ministre des affaires étrangères de la France au nom des Ministres des affaires étrangères de l’Allemagne, de la Chine, des États-Unis, de la Fédération de Russie, du Royaume- Uni et du Haut Représentant de l’Uni on européenne à Paris le 12 juillet 2006 (S/2006/573), Préoccupé par les risques de prolifération que présente le programme nucléaire iranien, sachant qu’il a en vertu de la Ch arte des Nations Unies pour responsabilité principale le maintien de la paix et de la sécurité internationales et étant déterminé à prévenir l’aggravation de la situation, Agissant en vertu de l’Article 40 du Chap itre VII de la Charte des Nations Unies pour rendre obligatoire la suspension réclamée par l’AIEA, 1. Demande à l’Iran de prendre sans plus ta rder les mesures requises par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA dans sa résolution GOV/2006/14, qui sont essentielles pour instaurer la confiance dans les fins exclusivement pacifiques de son programme nucléaire et régler les questions en suspens; 2. Exige , dans ce contexte, que l’Iran suspende, sous vérification de l’AIEA, toutes ses activités liées à l’enrichissement et au retraitement, y compris la recherche-développement; 3. Exprime sa conviction que cette suspension et le respect intégral par l’Iran, dûment vérifié, des conditions posées par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA favoriseraient une solution dipl omatique négociée garantissant que le programme nucléaire de l’Iran sert des fins exclusivement pacifiques, souligne que la communauté internationale entend apporter une contribution positive à la recherche d’une telle solution, encourage l’Iran, en se conformant aux dispositions susmentionnées, à renouer ses liens avec la communauté internationale et avec l’AIEA et souligne que de tels liens serviraient les intérêts de l’Iran; 4. Fait siennes , à cet égard, les propositions de l’Allemagne, de la Chine, des États-Unis, de la Fédération de Russi e, de la France et du Royaume-Uni, appuyés par le Haut Représentant de l’Uni on européenne, tendant à la mise en place d’un mécanisme global à long terme qui perm ettrait de nouer des relations et des liens de coopération avec l’Iran fondés sur le respect mutuel et d’asseoir la confiance internationale dans la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire de l’Iran (S/2006/521); 5. Demande à tous les États, avec l’aval de leurs autorités judiciaires, dans le respect de leur législation et du droit inte rnational, de faire preuve de vigilance et d’empêcher les transferts de tous article s, matières, marchandises et technologies que l’Iran pourrait utiliser pour ses activités liées à l’enrichissement et ses activités de retraitement et pour ses pr ogrammes de missiles balistiques; S/RES/1696 (2006) 06-45023 3 6. Se déclare résolu à renforcer l’autorité du processus de l’AIEA, soutient fermement le Conseil des gouverneurs de l’AIEA dans son rôle, adresse ses félicitations et ses encouragements au Directeur général de l’AIEA et au secrétariat de l’Agence, appréciant le professionnalisme et l’impartialité dont ils continuent de faire preuve pour tenter de régler les questions en suspens concernant l’Iran dans le cadre de l’Agence, souligne qu’il est nécessaire que l’AIEA poursuive son travail afin d’élucider toutes les questions que suscite encore le programme nucléaire de l’Iran, et demande à l’Iran d’agir conformément aux dispositions du Protocole additionnel et de prendre sans tarder toutes les mesures de transparence que l’AIEA pourrait lui demander d’appliquer pour les beso ins de ses investigations en cours; 7. Demande au Directeur général de l’AIEA de présenter d’ici au 31 août au Conseil des gouverneurs de l’AIEA un rapport sur l’application par l’Iran des mesures requises par le Conseil des gouvern eurs et des décisions énoncées dans la présente résolution, et de soumettre pa rallèlement ce rapport à l’examen du Conseil de sécurité; 8. Déclare son intention, au cas où l’Iran n’aurait pas appliqué à cette date les dispositions de la présente résolution, d’ adopter, sous l’empire de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unie s, toutes autres mesures qui pourraient être requises pour persuader l’Iran de se conformer à la présente résolution et aux exigences de l’AIEA et souligne que de nouvelles décisions devront être prises si de telles mesures additionnelle s s’avèrent nécessaires; 9. Confirme que ces mesures additionnelles ne seront pas nécessaires si l’Iran applique les dispositions de la présente résolution; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1697 (2006)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1697%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1697 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2006 06-45029 (F) *0645029* Résolution 1697 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5501e séance, le 31 juillet 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Liban, notamment les résolutions 425 (1978) et 426 (1978) du 19 mars 1978 et 1655 (2006) du 31 janvier 2006, ainsi que les déclarations du Président su r la situation au Liban, en particulier sa déclaration du 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), Exprimant sa profonde préoccupation devant l’escalade des hostilités au Liban et en Israël depuis le 12 juillet 2006, Prenant acte de la lettre datée du 7 juillet 2006 (S/2006/496), adressée au Secrétaire général de l’Orga nisation des Nations Unies par la Chargée d’affaires par intérim de la Mission permanente du Liban auprès de l’Organisation des Nations Unies, transmettant la demande du Gouvern ement libanais de voir le Conseil de sécurité proroger le mandat de la FINUL pour une nouvelle période de six mois, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 22 juillet 2006 sur la FINUL (S/2006/560), y compris ses observations selon lesquelles la FINUL n’était pas en mesure, du fait de la poursuite des hostilités le long de la Ligne bleue, de s’acquitter efficacement de ses tâches, et notan t, dans ce contexte, que le Secrétaire général a recommandé que le mandat de la Force soit prorogé d’un mois en attendant un examen des différentes options concernant les arrangements à venir au Sud-Liban, 1. Prie instamment toutes les parties in téressées de s’acquitter scrupuleusement de leur obligation de respecter la sécurité de la FINUL et des autres fonctionnaires de l’ONU et d’éviter tout mode d’action qui pourrait mettre en danger le personnel de l’ONU et leur demande de permettre à la Force de réapprovisionner ses positions, de mener des opérations de recherche et de sauvetage de son personnel et de prendre toutes autres mesures qu’elle jugerait nécessaires pour assurer la sécurité de son personnel; 2. Décide de proroger le mandat de la FINUL jusqu’au 31 août 2006; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1698 (2006)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1698%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1698 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2006 06-45082 (F) *0645082* Résolution 1698 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5502e séance, le 31 juillet 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, notamment les résolutions 1493 du 28 juillet 2003, 1533 du 12 mars 2004, 1552 du 27 juillet 2004, 1565 du 1 er octobre 2004, 1592 du 30 mars 2005, 1596 du 18 avril 2005, 1616 du 29 juillet 2005, 1649 du 21 décembre 2005 et 1654 du 31 janvier 2006, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo ainsi que de tous les États de la région, Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites, tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé à surveiller attentivement le respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 et élargi par la résolution 1596 et à appliquer les mesures prévues aux articles 13 et 15 de la résolution 1596 à l’encontre des personnes physiques et morales ayant agi en violation de cet embargo, Réaffirmant sa grave préoccupation devant la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démo cratique du Congo, en particulier dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’en semble de la région, Étant conscient que le lien entre l’explo itation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et les trafics d’armes est l’un des facteurs qui alimentent et exacerbent les conflits dans la région de l’Afrique des Grands Lacs, Encourageant les autorités de la République démocratique du Congo à poursuivre leurs efforts en vue de promouvoir la gouvernance et une gestion économique transparente, et saluant à cet égard le travail de la Commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée de l’ex amen de la validité des conventions à caractère économique et financier conclues pendant les guerres de 1996-1997 et de 1998, S/RES/1698 (2006) 2 06-45082 Prenant note des rapports du groupe d’experts visé aux articles 10 de la résolution 1533 et 21 de la résolution 1596 (ci-après le Groupe d’experts), en date du 26 janvier 2006 (S/2006/53) et du 18 juillet 2006 (S/2006/525), transmis par le comité établi conformément à l’article 8 de la résolution 1533 (ci-après le Comité), Rappelant sa résolution 1612 du 26 juillet 2005 et ses résolutions précédentes sur les enfants et les conflits armés, Prenant note du rapport du Secrétaire généra l sur les enfants et les conflits armés en République démocratique du Congo, daté du 13 juin 2006 (S/2006/389), et de ses recommandations, Prenant note du rapport de la mission du Conseil de sécurité sur le processus électoral en République démocratique du Congo qui s’est rendue à Kinshasa du 10 au 12 juin 2006 (S/2006/434), et approuvant ses recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme les exigences des articles 15, 18 et 19 de la résolution 1493, de l’article 5 de la résolution 1596, et des articles 15 et 16 de la résolution 1649; 2. Décide , à la lumière du fait que les parties ont manqué à leur obligation de se conformer à ses exigences, de reconduire jusqu’au 31 juillet 2007 les dispositions des articles 20 à 22 de la résolution 1493, telles qu’amendées et élargies par l’article premier de la résolution 1596 et par l’article 2 de la résolution 1649, et réaffirme les articles 2, 6, 10 et 13 à 16 de la résolution 1596, ainsi que les articles 3 à 5 de la résolution 1649 et l’article 10 de la résolution 1671; 3. Prie le Secrétaire général de prendre aussi promptement que possible les mesures administratives nécessaires en vue de proroger le mandat du Groupe d’experts pour une période expirant le 31 juillet 2007, en s’appuyant, en tant que de besoin, sur l’expertise des membres du Groupe d’experts rétabli conformément à la résolution 1654 et en désignant en tant que de besoin de nouveaux membres en consultation avec le Comité; 4. Prie le Groupe d’experts de continuer à s’acquitter de son mandat tel que défini dans les résolutions 1533, 1596 et 1649, de tenir régulièrement le Comité au courant de ses travaux, et de faire rapport au Conseil par écrit et par l’intermédiaire du Comité, d’ici le 20 décembre 2006, et à nouveau avant le 10 juillet 2007; 5. Rappelle que le Conseil a confié au Groupe d’experts, par ses résolutions 1533, 1596, 1616 et 1649, le mandat décrit ci-dessous : a) Examiner et analyser les informations rassemblées par la Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) dans le cadre de son mandat de surveillance; b) Recueillir et analyser toutes info rmations pertinentes, en République démocratique du Congo, dans les pays de la région et, autant que nécessaire, dans d’autres pays, en coopération avec les gouvernements de ces pays, sur les mouvements d’armes et de matériels connexe s ainsi que sur les réseaux opérant en violation des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493; S/RES/1698 (2006) 06-45082 3 c) Examiner et recommander, en tant que de besoin, les moyens par lesquels pourraient être améliorées les capacités des Ét ats intéressés, en particulier ceux de la région, à appliquer effectivement les mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493; d) Faire rapport au Conseil par écrit et par l’intermédiaire du Comité sur l’application des mesures imposées par l’ article 20 de la résolution 1493 et sur l’application des mesures des articles 1, 6, 10, 13 et 15 de la résolution 1596, en formulant des recommandations à cet égard, y compris en fournissant des informations sur les sources de financem ent du commerce illicite des armes, telles que celles provenant des ressources naturelles; e) Tenir fréquemment le Comité informé de ses activités; f) Échanger avec la MONUC, selon qu’il conviendra, les informations qui pourraient s’avérer utiles à l’accomplissement de son mandat de surveillance décrit aux articles 3 et 4 de la résolution 1533; g) Fournir au Comité, dans ses rapports, des listes dûment documentées de ceux dont il aura déterminé qu’ils ont agi en violation des mesures imposées à l’article 20 de la résolution 1493 et de ceux dont il aura déterminé qu’ils les ont soutenus dans de tels agissements, en vue d’éventuelles mesures que le Conseil pourrait prendre; h) dans la limite de ses capacités et sans préjudice de l’exécution des autres tâches de son mandat, d’aider le Com ité à désigner les responsables visés à l’article 2 de la résolution 1649; 6. Prie le Groupe d’experts, agissant en étroite consultation avec toutes les parties prenantes pertinentes, y compris les gouvernements de la République démocratique du Congo et des États voisins , la Banque mondiale, la MONUC et les acteurs du secteur privé : – D’inclure dans son rapport devant être soumis d’ici le 20 décembre 2006 de plus amples recommandations, sur la base des paragraphes 158 et 159 de son rapport daté du 18 juillet 2006, sur les mesures réalisables et efficaces que le Conseil pourrait imposer afin d’empêcher la poursuite de l’exploitation illégale des ressources naturelles qui fi nance groupes armés et milices dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris au moyen d’un régime de certificats d’origine; – D’inclure dans ce même rapport une évaluation de l’importance que revêt pour les groupes armés l’exploitation des re ssources naturelles, par rapport à d’autres sources de revenus; 7. Prie le Secrétaire général de mettre le Groupe d’experts à même d’accomplir les taches prévues à l’article précédent sans préjudice de l’exécution des autres tâches de son mandat, en lu i fournissant les ressources additionnelles nécessaires; 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter, avant le 15 février. 2007, en étroite consultation avec le Groupe d’experts, un rapport comportant une évaluation des incidences économiques, humanitaires et sociales que pourraient avoir sur la population de la République démocr atique du Congo l’application des recommandations et des éventuelles mesures visées à l’article 6 ci-dessus; S/RES/1698 (2006) 4 06-45082 9. Exprime son intention d’envisager, après avoir examiné les rapports visés aux articles 6 et 8 ci-dessus, d’éventuelles mesures visant à endiguer les sources de financement des groupes armés et milices , y compris l’exploitation illégale de catégories de ressources naturelles, dans l’Est de la République démocratique du Congo; 10. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à intensifier ses efforts, avec le soutien de la communauté inte rnationale, y compris les organisations internationales spécia lisées, en vue d’instaurer de manière effective l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire, d’ établir son contrôle sur l’exploitation et l’exportation des ressources naturelles, et de rendre plus transparents les revenus de l’exploitation de ces ressources naturelles; 11. Accueille avec intérêt les recommandations du Groupe d’experts tendant a améliorer le traçage des minerais et métaux précieux dans un cadre régional, et encourage les États de la région de l’Afrique des grands lacs à convenir des moyens de donner suite à ces recommandations; 12. Rappelle les termes de l’article 13 de la résolution 1493, et condamne à nouveau avec force le fait que des enfants continuent à être recrutés et utilisés dans les hostilités en République démocratique du Congo; 13. Décide que, pour une période expirant le 31 juillet 2007, les dispositions des articles 13 à 16 de la résolution 1596 s’appliqueront également aux personnes suivantes, agissant en République démocratique du Congo et identifiées par le Comité : – Les responsables politiques et militaires ayant recruté ou employé des enfants dans des conflits armés en violation du droit interna tional applicable; – Les individus ayant commis des violations graves du droit international impliquant des actes visant des enfants dans des situ ations de conflit armé, y compris des meurtres et des mutilati ons, des violences sexuelles, des enlèvements et des déplacements forcés; 14. Décide que les tâches du Comité mentionnées à l’article 18 de la résolution 1596 s’appliqueront également aux termes de l’article précédent; 15. Exprime son intention de modifier ou de retirer les dispositions ci-dessus, s’il constatait que les exigences réaffirmées à l’article premier ont été satisfaites; 16. Rappelle qu’il a confié, par sa résolution 1565, mandat à la MONUC : – De surveiller le respect des mesures imposées par l’ article 20 de la résolution 1493, notamment sur les lacs, en coopération avec l’Opération des Nations unies au Burundi (ONUB) et, en tant que de besoin, avec les gouvernements concernés et avec le Groupe d’experts, y compris en inspectant, autant qu’elle l’estime nécessaire et sans préavis, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports , aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontières au No rd-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri; – De saisir ou recueillir, comme il conviendra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de la République démocratique du Congo interviendrait en violation des mesures imposées par l’article 20 de la résolution 1493, et de disposer de ces armes et matériels d’une manière appropriée; S/RES/1698 (2006) 06-45082 5 17. Demande au groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés, au Secrétaire général et à sa Représentante spéciale pour les enfants dans les conflits armés, ainsi qu’au Groupe d’experts, dans la limite de ses capacités et sans préjudice de l’exécution des autres tâches de son mandat, d’aider le Comité à désigner les personnes visées à l’article 13 ci-dessus en portant sans délai à sa connaissance toute information qui pourrait lui être utile; 18. Réaffirme son exigence, exprimée à l’article 19 de la résolution 1596, que toutes les parties et tous les États coopèrent pleinement aux travaux du Groupe d’experts, et garantissent : – La sécurité de ses membres; – Un accès sans entraves et immédiat, notamment aux personnes, aux documents et aux sites que le Groupe d’experts es timerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 19. Exige en outre que toutes les parties et tous les États s’assurent de la coopération avec le Groupe d’experts des pe rsonnes physiques et morales sous leur autorité ou leur contrôle, et demande à tous les États de la région de mettre pleinement en œuvre leurs obligations aux termes de l’article 18 ci-dessus; 20. Prend note des assurances données par le Gouvernement ougandais au Comité le 23 mai 2006 eu égard à son engagement de s’acquitter de ses obligations au titre de l’article 19 de la résolution 1596, demande au Gouvernement ougandais de faire pleinement la preuve de cet engagement; 21. Exprime son intention d’envisager d’étendre l’ application des mesures individuelles prévues aux articles 13 et 15 de la résolution 1596 aux individus qui feraient obstacle à l’action de la MONUC ou du Groupe d’experts, et prie le Secrétaire général de lui faire part de ses observations à cet égard; 22. Rappelle que, aux termes des articles 2, alinéa c, et 4 de la résolution 1596, les États ont l’obligation de notifier à l’avance au Comité les fournitures en République démocratique du Congo de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, ainsi que l’assistance technique et la formation connexes, de mê me que tout envoi d’armes ou de matériel connexe en République démocratique du Congo, conformément aux dérogations prévues à l’article 2 a) de la résolution 1596; 23. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1699 (2006)
IntituléQuestions d’ordre général relatives aux sanctions
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1699%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1699 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 8 août 2006 06-45863 (F) *0645863* Résolution 1699 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5507e séance, le 8 août 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1617 (2005) par laquelle il a demandé que la coopération soit intensifiée entre l’Organisa tion internationale de police criminelle (Interpol) et le Comité créé par la résolution 1267 (1999) (ci-après dénommé le « Comité 1267 »), Rappelant également l’accord de coopération conclu le 8 juillet 1997 entre l’Organisation des Nations Unies et Inter pol et l’échange de lettres datées des 8 décembre 2005 et 5 janvier 2006, complétant ledit accord, Saluant le rôle constructif qu’a joué In terpol en aidant le Comité 1267 à s’acquitter de son mandat, notamment par le biais de la création des notices spéciales Interpol-Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies, Notant que la coopération avec Interpol pourrait bénéficier également aux autres comités des sanctions créés par le Conseil de sécurité (ci-après « les Comités »), notant en outre que chaque comité pourrait tirer sa propre conclusion sur la question, Soulignant que les sanctions imposées par le Conseil de sécurité sont souvent appliquées sous l’empire du droit interne, y compris, le cas échéant, le droit pénal, et qu’une coopération accrue entre l’Orga nisation des Nations Unies et Interpol renforcerait l’application de ces lois par les États, Soulignant également l’obligation faite à tous le s États Membres d’appliquer intégralement les mesures contraignantes adoptées par le Conseil de sécurité, 1. Prie le Secrétaire général de pren dre les dispositions voulues pour intensifier la coopération entre l’Organisati on des Nations Unies et Interpol afin de donner aux Comités les moyens de s’acquitter plus efficacement de leur mandat et d’offrir aux États Membres un choix de moyens meilleurs de donner application aux mesures adoptées par le Conseil de sécur ité et surveillées par les Comités, ainsi qu’aux mesures analogues que le Conseil pourrait adopter dans l’avenir, dont le gel des avoirs, l’interdiction de voyage et l’embargo sur les armes; S/RES/1699 (2006) 2 06-45863 2. Encourage les États Membres à utiliser les outils offerts par Interpol, en particulier le système mondial de comm unication policière I-24/7, pour renforcer l’application des mesures susmentionnées et des mesures analogues que le Conseil pourrait adopter dans l’avenir; 3. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1700 (2006)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1700%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1700 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 10 août 2006 06-46254 (F) *0646254* Résolution 1700 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5510e séance, le 10 août 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) du 14 août 2003, 1546 (2004) du 8 juin 2004, 1557 (2004) du 12 août 2004 et 1619 (2005) du 11 août 2005, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Rappelant qu’il a créé la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) le 14 août 2003 et en a dernièrement prorogé le mandat le 11 août 2005, et réaffirmant que les Nations Unies doivent jouer un rôle moteur s’agissant d’appuyer les efforts que déploient le peuple et le Gouvernement iraquiens pour renforcer les institutions d’un régime re présentatif et promouvoir le dialogue et l’unité à l’éche lle nationale, Soulignant que ce dialogue national iraquien, auquel la MANUI doit contribuer, est crucial pour l’unité et la stabilité politiques de l’Iraq, Se félicitant de la demande formulée dans la lettre en date du 3 août 2006 (S/2006/609), adressée au Secrétaire général par le Mini stre des affaires étrangères de l’Iraq, selon qui le Gouvernement iraquien constitutionnellement élu considère que la MANUI a encore un rôle vital à a ssumer pour aider les Iraquiens à bâtir une nation productive et prospère en paix avec elle-même et avec ses voisins, Prenant note de la lettre datée du 1er août 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secr étaire général (S/2006/601), et se déclarant satisfait du rôle que l’Organisation des Nations Un ies joue en Iraq avec l’appui de la communauté internationale, Se félicitant que le Secrétaire général ait accepté la demande du Gouvernement iraquien tendant à ce que l’Organisation des Nations Unies apporte, en tant que coprésident, une aide vigoureuse au Pacte in ternational pour l’Iraq lancé le 27 juillet 2006 avec la publication d’une déclaration commune du Gouvernement iraquien et des Nations Unies, S/RES/1700 (2006) 2 06-46254 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution; 2. Entend réexaminer le mandat de la MA NUI dans un délai de douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien lui en fait la demande; 3. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation concernant le Pacte international pour l’Iraq; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1701 (2006)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1701%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1701 (2006)* Conseil de sécurité Distr. générale 11 août 2006 06-46504* (F) *0646504* Résolution 1701 (2006) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5511e séance, le 11 août 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes relatives au Liban, en particulier les résolutions 425 et 426 (1978), 520 (1982), 1559 (2004), 1655 (2006) et 1680 (2006), ainsi que les déclarations de son Président touchant la situation au Liban, en particulier les déclarations des 18 juin 2000 (S/PRST/2000/21), 19 octobre 2004 (S/PRST/2004/36), 4 mai 2005 (S/PRST/ 2005/17), 23 janvier 2006 (S/PRST/ 2006/3) et 30 juillet 2006 (S/PRST/2006/35), Se déclarant extrêmement préoccupé par la poursuite de l’escalade des hostilités engagées au Liban et en Israël de puis l’attaque du Hezbo llah en Israël le 12 juillet 2006, qui ont déjà fait des centaine s de morts et de blessés des deux côtés, causé des dégâts considérables aux infrastructures civiles et contraint des centaines de milliers de personnes à se dépl acer à l’intérieur de leur pays, Soulignant que la violence doit cesser et soulignant dans le même temps qu’il faut remédier d’urgence aux causes qui ont donné naissance à la crise actuelle, notamment en obtenant la libération inconditionnelle des soldats israéliens enlevés, Conscient du caractère délicat de la question des prisonniers et encourageant les efforts visant à régler d’urgence la question des prisonniers libanais détenus en Israël, Se félicitant des efforts du Premier Ministre libanais et de l’engagement pris par le Gouvernement libanais, dans son plan en sept points, d’étendre son autorité sur son territoire, par l’intermédiaire de se s propres forces armées légitimes, de sorte qu’aucune arme ne s’y trouve sans le consentement du Gouvernement libanais et qu’aucune autorité ne s’y exerce autre que celle du Gouvernement libanais, se félicitant également de son engagement vis-à-vis d’ une force des Nations Unies dont les effectifs, le matériel, le mandat et le champ des opérations seront complétés et renforcés, et ayant à l’esprit sa demande, formulée dans ce plan, de retrait immédiat des forces israéliennes du Sud-Liban, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1701 (2006) 2 06-46504 Déterminé à agir de telle sorte que ce retra it intervienne le plus tôt possible, Prenant dûment note des propositions faites dans le plan en sept points concernant le secteur des fermes de Chebaa, Se félicitant de la décision unanime prise par le Gouvernement libanais le 7 août 2006 de déployer une force armée libanaise de 15 000 hommes au Sud-Liban en même temps que l’armée israélienne se retire en deçà de la Ligne bleue et de demander l’assistance de forces supplémentaires de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), selon que de be soin, pour faciliter l’entrée des forces armées libanaises dans la région, et de réaffirmer son intention de renforcer les forces armées libanaises en les dotant du ma tériel nécessaire pour leur permettre de s’acquitter de leurs tâches, Conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à garantir un cessez-le- feu permanent et une soluti on à long terme au conflit, Considérant que la situation au Liban constitu e une menace à la paix et à la sécurité internationales, 1. Lance un appel en faveur d’une cessation totale des hostilités fondée, en particulier, sur la cessation immédiate par le Hezbollah de toutes les attaques et la cessation immédiate par Israël de toutes les offensives militaires; 2. Dès la cessation totale des hostilités, demande au Gouvernement libanais et à la FINUL, comme elle y est autorisée par le paragraphe 11, de déployer leurs forces ensemble dans tout le Sud, et demande au Gouvernement israélien, alors que ce déploiement commence, de retirer en parallèle toutes ses forces du Sud-Liban; 3. Souligne qu’il importe que le Gouverneme nt libanais étende son autorité à l’ensemble du territoire libanais, confor mément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006), et aux dispositions pertinentes des Accords de Taëf, afin d’y exercer intégralement sa souveraineté, de sorte qu’aucune arme ne s’y trouve sans le consentement du Gouvernement libanais et qu’aucune autorité ne s’y exerce autre que celle du Gouvernement libanais; 4. Réaffirme son ferme appui en faveur du strict respect de la Ligne bleue; 5. Réaffirme également son ferme attachement, comme il l’a rappelé dans toutes ses résolutions précédentes sur la question, à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, comme pr évu dans l’Accord général d’armistice israélo-libanais du 23 mars 1949; 6. Demande à la communauté internationa le de prendre des mesures immédiates pour prêter son concours fina ncier et humanitaire au peuple libanais, notamment en facilitant le retour en tout e sécurité des personnes déplacées et en rouvrant les aéroports et les ports sous l’autorité du Gouvernement libanais, conformément aux paragraphes 14 et 15, et lui demande également de fournir dans l’avenir une aide à la reconstruction et au développement du Liban; 7. Affirme que toutes les parties sont tenues de veiller à ce que ne soit menée aucune action, contraire au paragraphe 1, qui pourrait être préjudiciable à la recherche d’une solution à long terme, à l’accès de l’aide humanitaire aux populations civiles, notamment au passage en toute sécurité des convois humanitaires, au retour volontaire et dans la sécurité des personnes déplacées, et S/RES/1701 (2006) 06-46504 3 demande à toutes les parties de s’acquitter de cette responsabilité et de coopérer avec le Conseil de sécurité; 8. Lance un appel à Israël et au Liban pour qu’ils appuient un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments suivants : – Strict respect par les deux parties de la Ligne bleue; – Adoption d’un dispositif de sécurité qui empêche la reprise des hostilités, notamment établissement, entre la Lign e bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le Gouvern ement libanais et les forces de la FINUL autorisées en vertu du paragraphe 11; – Application intégrale des dispositions pertinentes des Accords de Taëf et des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) qui exigent le désarmement de tous les groupes armés au Liban, afin que, conformément à la décision du Gouvernement libanais du 27 juillet 2006, seul l’État libanais soit autorisé à détenir des armes et à exercer son autorité au Liban; – Exclusion de toute fo rce étrangère au Liban sans le consentement du Gouvernement libanais; – Exclusion de toute vente ou fourniture d’armes et de matériels connexes au Liban, sauf celles autorisées par le Gouvernement libanais; – Communication à l’ONU des cartes des mines terrestres posées au Liban encore en la possession d’Israël; 9. Invite le Secrétaire général à appuyer le s efforts visant à obtenir dès que possible des accords de principe de la part du Gouvernement libanais et du Gouvernement israélien concernant les princi pes et éléments en vue d’une solution à long terme tels qu’énoncés au paragraphe 8, et exprime son intention de rester activement engagé; 10. Prie le Secrétaire général de mettre au point, en liaison avec les acteurs internationaux clefs et les parties intéressées, des propositions pour mettre en œuvre les dispositions pertinentes des Accords de Taëf et des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006), notamment celles relatives au désarmement, et pour délimiter les frontières internationales du Liban, en part iculier dans les zones où la frontière est contestée ou incertaine, y compris en s’ occupant de la question des fermes de Chebaa, et de les lui présenter dans les 30 jours; 11. Décide , en vue de compléter et renforcer les effectifs, le matériel, le mandat et le champ d’opérations de la FINUL, d’autoriser un accroissement des effectifs de celle-ci pour les porter à un maximum de 15 000 hommes, et décide que la Force devra, en sus de l’exécution de son mandat au titre des résolutions 425 et 426 (1978) : a) Contrôler la cessation des hostilités; b) Accompagner et appuyer les forces armées libanaises à mesure de leur déploiement dans tout le Sud, y compris le long de la Ligne bleue, pendant qu’Israël retire ses forces armées du Liban comme il est prévu au paragraphe 2; S/RES/1701 (2006) 4 06-46504 c) Coordonner ses activités relatives à l’exécution du paragraphe 11 b) avec les Gouvernements liban ais et israélien; d) Fournir son assistance pour aider à assurer un accès humanitaire aux populations civiles et le retour volonta ire des personnes déplacées dans des conditions de sécurité; e) Aider les forces armées libanaises à prendre des mesures en vue de l’établissement de la zone mentionnée au paragraphe 8; f) Aider, sur sa demande, le Gouvernement libanais à donner effet au paragraphe 14; 12. Agissant à l’appui d’une demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, autorise la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que s on théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, à résister aux tentatives visant à l’empêcher par la force de s’acqu itter de ses obligations dans le cadre du mandat que lui a confié le Conseil de sécurité, et à protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement libanais, à protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques; 13. Prie le Secrétaire général de mettre d’urgence en place des mesures de nature à garantir que la FINUL est à même de s’acquitter des fonctions envisagées dans la présente résolution, exhorte les États Membres à envisager d’apporter des contributions appropriées à la FINUL et à répondre de manière positive aux demandes d’assistance de la Force, et exprime sa vive gratitude à ceux d’entre eux qui ont contribué à la FINUL par le passé; 14. Demande au Gouvernement libanais de sécuriser ses frontières et les autres points d’entrée de manière à empêcher l’entrée au Liban sans son consentement d’armes ou de matériel connexe et prie la FINUL, comme elle y est autorisée au paragraphe 11, de prêter a ssistance au Gouvernement libanais sur sa demande; 15. Décide en outre que tous les États devront prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher, de la part de leurs ressortissants ou à partir de leurs territoires ou au moyen de navires de leur pavillon ou d’aéronefs de leur nationalité : a) La vente ou la fourniture à t oute entité ou individu situé au Liban d’armes et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et leurs munitions, les véhicules et le matériel m ilitaires, le matériel paramilitaire et leurs pièces de rechange, que ce matériel provienne ou non de leur territoire; et b) La fourniture à toute entité ou indi vidu situé au Liban de toute formation ou moyen technique lié à la fourniture, à la fabrication, à l’entretien ou à l’utilisation des matériels énumérés au paragraphe a) ci-dessus; S/RES/1701 (2006) 06-46504 5 étant entendu que ces interdictions ne s’a ppliqueront pas aux armes, au matériel connexe, aux activités de formation ou à l’ assistance autorisés par le Gouvernement libanais ou par la FINUL, comme elle y est autorisée au paragraphe 11; 16. Décide de proroger le mandat de la FI NUL jusqu’au 31 août 2007, et exprime son intention d’envisager dans une résolution ultérieure un nouveau renforcement de son mandat et d’autres mesures visant à contribuer à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu permanent et d’une solution à long terme; 17. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans une semaine au plus tard, puis à intervalles réguliers, de l’a pplication de la présente résolution; 18. Souligne qu’il importe et qu’il est nécessaire d’instaurer une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, sur la base de toutes ses résolutions pertinentes, y compris ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973 et 1515 (2003) du 19 novembre 2003; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1702 (2006)
IntituléLa situation concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1702%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1702 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 août 2006 06-46878 (F) *0646878* Résolution 1702 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5513e séance, le 15 août 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Ha ïti, en particulier les résolutions 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), ainsi que les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Saluant le succès et le car actère pacifique de la tr ansition politique vers un gouvernement élu, ainsi que l’élection d’un nouveau président et d’un nouveau parlement, qui offre à Haïti une occasion exceptionnelle de rompre avec la violence et l’instabilité politique du passé, Se félicitant du projet politique du Gouvernement haïtien sur la modernisation des institutions de l’État et la création de richesses, et de l’adoption, par les autorités haïtiennes, du « Programme d’apaisement social » qui vise à répondre aux besoins sociaux immédiats du pays, Insistant sur le fait que la sécurité, l’état de droit et la réforme institutionnelle, la réconciliation nationale et le déve loppement économique et social durable demeurent la clef de la stabilité en Haïti, Reconnaissant que la MINUSTAH a un rôle déterminant à jouer dans la poursuite de la stabilisation du pays et exprimant sa gratitude pour les efforts qu’elle continue de déployer afin d’aider le Go uvernement haïtien à instaurer un climat de sécurité et de stabilité, Réaffirmant combien il importe, dans les opérati ons de maintien de la paix et dans les activités de consolidation de la pa ix au lendemain des conflits, de disposer de compétences spécialisées sur les problè mes liés au sexisme, ainsi qu’il est dit dans la résolution 1325 (2000), rappelant qu’il faut s’attaquer à la violence contre les femmes et les enfants, et engageant la MINUSTAH ainsi que le Gouvernement haïtien à s’occuper activem ent de ces questions, Condamnant toutes les atteintes aux droits de l’homme en Haïti, demandant à tous les Haïtiens de renoncer à la violence et reconnaissant , dans ce contexte, que l’état de droit et le respect des droits de l’homme sont des éléments essentiels des sociétés démocratiques, S/RES/1702 (2006) 2 06-46878 Exhortant le Gouvernement haïtien à opérer, en coordination avec la communauté internationale, une réforme d’ensemble de l’appareil policier, judiciaire et pénitentiaire, à défendre et à promouvoir les droits de l’homme et les libertés fondamentales, et à mettre fin à l’impunité, Se félicitant que le Gouvernement haïtien a it donné son approbation définitive au plan de réforme de la Police nationale d’Haïti (PNH), et l’ invitant à mettre en œuvre ce plan dans les meilleurs délais, Constatant que les conditions nécessaires à la mise en place des programmes classiques de désarmement, démobilisation et réintégration ne sont pas actuellement réunies en Haïti et qu’il faut des programmes différents pour répondre aux conditions locales, et pour favoriser la réalisation de l’objectif de désarmement, démobilisation et réintégration, Soulignant la nécessité de mettre en œuvr e rapidement des projets à forte intensité de main-d’œuvre et d’une grande efficacité et ayant un grand retentissement, qui aident à créer des empl ois et à assurer les services sociaux de base et insistant sur l’importance des projets à effet rapide dans la phase postélectorale, Se félicitant des résultats de la réunion des bailleurs de fonds pour Haïti, tenue au niveau ministériel à Brasilia le 23 mai, et de la Conférence internationale de donateurs pour le développement social et économique d’Haïti, tenue à Port-au- Prince le 25 juillet, Se déclarant en faveur de la prorogation du cadre de coopération intérimaire jusqu’en septembre 2007, et exhortant le Gouvernement haïtien à poursuivre sa mise en œuvre en coopération étroite avec toutes les parties prenantes de la communauté internationale, Se félicitant de la réadmission d’Haïti aux conseils de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), et demandant à la MINUSTAH de poursuivre son étroite collaboration avec l’Organisation des Ét ats américains et la Communauté des Caraïbes, Se félicitant également de la nomination d’un nouveau Représentant spécial du Secrétaire général en Haïti, sous l’auto rité générale duque l sont placées la coordination et la conduite de toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans ce pays, Rendant hommage à l’appui que la communauté internationale, en particulier le Groupe restreint, les parties prenan tes concernées, les donateurs et les organisations régionales continuent d’ap porter à Haïti et à la MINUSTAH, appui qui demeure indispensable à la réalisation de la stabilité et du développement, Exprimant sa gratitude aux troupes et au personnel de police de la MINUSTAH et à leurs pays d’origine, Notant qu’il appartient en dernier ressort au peuple haïtien et à son gouvernement d’instaurer la stabilité politique, de réaliser le développement social et économique et d’assurer l’ordre public, Considérant que la situation en Haïti continue d’être une menace contre la paix et la sécurité internationales, S/RES/1702 (2006) 06-46878 3 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la première section du pa ragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 février 2007 le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, établi dans ses résolutions 1542 (2004) et 1608 (2005), dans l’intention de le proroger de nouveau; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrét aire général sur la MINUSTAH (S/2006/592) du 28 juillet 2006 et approuve les priorités qui y sont formulées; 3. Décide que la MINUSTAH aura une com posante militaire d’un effectif maximal de 7 200 personnels tous rangs confondus et d’une composante de police ayant un effectif maximal de 1 951 policiers; 4. Autorise la MINUSTAH à déployer 16 spécialistes des questions pénitentiaires détachés par les États Memb res afin d’aider le Gouvernement haïtien à remédier aux carences du système pénitentiaire; 5. Prie instamment les États Membres de mettre un nombre suffisant de candidats policiers qualifiés, en particu lier francophones, à la disposition de la MINUSTAH pour que ses effectifs de police soient au complet et, en particulier, de détacher auprès d’elle des experts de la lutte antigang, de l’administration pénitentiaire et des autres domaines de spéci alisation que le Secrétaire général, dans son rapport, a jugés nécessaires; 6. Prie instamment les autorités haïtiennes de mener à bien dès que possible le second tour des élec tions législatives, locales et municipales, et demande à la MINUSTAH de fournir à cet effet toute l’assistance voulue, conformément à son mandat, avec l’appui des organisations régionales et sous-régionales; 7. Demande à nouveau à la MINUSTAH d’appuyer le processus constitutionnel et politique en Haïti, y compri s en offrant ses bons offices, et de favoriser le dialogue et la réconciliation au plan national; 8. Se félicite de l’importante contribution apportée par la MINUSTAH au renforcement des capacités et à la consolidation des institutions à tous les niveaux, et demande à la Mission d’élargir son assistance afin d’aider le Gouvernement haïtien à renforcer les institutions de l’État , en particulier à l’ extérieur de Port-au- Prince; 9. Souligne qu’il importe que la MINUSTAH continue d’appuyer le renforcement institutionnel de la Police nationale d’Haïti et, à cet égard, prie les autorités haïtiennes, en particulier la Police nationale d’Haïti, et la MINUSTAH d’instaurer une coordination optimale de façon à lutter contre la criminalité et la violence, en particulier dans les zones ur baines, compte tenu des moyens spécialisés demandés par le Secrétaire général pour renf orcer la capacité de la Mission dans ce domaine; 10. Appuie vigoureusement , à cet égard, l’intention du Secrétaire général de maximiser le rôle de la MINUSTAH dans la prévention de la criminalité, en particulier face à la menace que constitue nt les violences et les enlèvements commis par des bandes; 11. Prie la MINUSTAH, en étroite coordination avec le Gouvernement haïtien et les autres parties prenantes concernées, notamment les donateurs, de réorienter ses efforts de désarmement, dém obilisation et réintégration, afin de mieux S/RES/1702 (2006) 4 06-46878 réaliser cet objectif, en mettant en œuvr e un programme complet de lutte contre la violence adapté aux conditions locales, comprenant notamment une aide aux initiatives visant à améliorer la gouvernance locale et à renforcer l’état de droit, et à offrir des possibilités d’emploi aux ancien s membres des bandes et aux jeunes à risque; 12. Prie instamment les donateurs qui appuient la mise en œuvre de la réforme de la Police nationale d’Haïti pa r les autorités haïtiennes de coordonner étroitement leur action avec la MINUSTAH; 13. Réaffirme qu’en vertu de son mandat, la MINUSTAH doit prêter un concours opérationnel à la Garde côtière haïtienne, et invite les États Membres, en coordination avec la MINUSTAH, à collabor er avec le Gouvernement haïtien pour enrayer les trafics transfrontière s de stupéfiants et d’armes; 14. Décide que la MINUSTAH, conformément à son mandat actuel au titre de la résolution 1542 (2004) qui l’appelle à aider au rétablissement et au maintien de l’état de droit, de la sécurité publi que et de l’ordre public, apportera aide et conseils aux autor ités haïtiennes, en consultatio n avec les parties prenantes concernées, pour le contrôle, la réorganisa tion et le renforcement du secteur de la justice, notamment en fournissant une assistance technique en vue d’examiner toutes les lois pertinentes, en mettant à dispos ition des spécialistes, en définissant et mettant en œuvre rapidement les mesu res à prendre pour lutter contre la surpopulation carcérale et la détention pr ovisoire prolongée, et en assurant la coordination et la planification de ces activités, et invite le Gouvernement haïtien à tirer pleinement parti de cette assistance; 15. Réaffirme le mandat de la MINUSTAH en matière de droits de l’homme, et exhorte les autorités haïtiennes à opérer une réforme d’ensemble touchant tous les aspects de l’état de droit et à promouvoir et sauvegarder les droits de l’homme et les libertés fondamentales; 16. Constate ce qui a été fait jusqu’à présent en ce qui concerne le versement de l’aide promise, accueille avec satisfaction les annonces de contributions et souligne la nécessité de verser sans retard les fonds annoncés, vu que l’apport d’une aide internationale généreuse et continue sera essentiel pour que le peuple haïtien et son gouvernement puissent exécuter le programme de développement économique et social du pays; 17. Demande à la MINUSTAH de continuer à mettre en œuvre des projets à effet rapide; 18. Invite la MINUSTAH à mieux coordonner son action avec celle de l’équipe de pays des Nations Unies et de s divers acteurs du développement en Haïti afin d’améliorer l’efficacité des efforts de développement et d’apporter des solutions aux problèmes urgents de développement; 19. Réaffirme la nécessité de maintenir une stratégie dynamique de communication et de relations publiques pour faire mieux comprendre à la population le mandat et le rôle de la MINUSTAH en Haïti et pouvoir adresser directement des messages au peuple haïtien; 20. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport sur l’exécution du mandat de la MINUSTAH le 31 décembre 2006 au plus tard; 21. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1703 (2006)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1703%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1703 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 18 août 2006 06-47313 (F) *0647313* Résolution 1703 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5514e séance, le 18 août 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor-Leste, notamment les résolutions 1599 (2005) du 28 avril 2005, 1677 (2006) du 12 mai 2006 et 1690 (2006) du 20 juin 2006, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 8 août 2006 (S/2006/628) et du rapport du Secrétaire géné ral sur la justice et la réconciliation pour le Timor-Leste du 26 juillet 2006 (S/2006/580), Prenant note également de la lettre adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre de la République démocr atique du Timor-Leste en date du 4 août 2006 (S/2006/620, annexe) et de la lettre adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre de la République démocr atique du Timor-Leste en date du 9 août 2006 (S/2006/651, annexe), 1. Décide de proroger le mandat du Bureau des Nations Unies au Timor- Leste (BUNUTIL) jusqu’au 25 août 2006; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1704 (2006)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1704%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1704 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 25 août 2006 06-47903 (F) *0647903* Résolution 1704 (2006 Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5516e séance, le 25 août 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur la situation au Timor-Leste, en particulier ses résolutions 1599 (2005) du 28 avril 2005, 1677 (2006) du 12 mai 2006, 1690 (2006) du 20 juin 2006 et 1703 (2006) du 18 août 2006, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 8 août 2006 (S/2006/628), Félicitant le peuple et le Gouvernement de la République démocratique du Timor-Leste pour leur action visant à résoudre leurs conflits politiques et à créer le nouveau gouvernement, et se déclarant préoccupé par la situation sécuritaire, politique et humanitaire qui reste fragile au Timor-Leste, face à la menace d’armes non comptabilisées et au nombre important de personnes déplacées, Prenant note des lettres que le Premier Ministre de la République démocratique du Timor-Leste a adressées au Secrétaire général le 4 août 2006 (S/2006/620), le 9 août 2006 (S/2006/651) et le 11 août 2006 (S/2006/668), Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale du Timor-Leste, et à la promotion d’une stabilité durable au Timor-Leste, Exprimant sa satisfaction et son plein appui aux Gouvernements portugais, australien, néo-zélandais et malaisien pour le déploiement des forces internationales de sécurité opéré à la demande du Gouver nement de la République démocratique du Timor-Leste, ainsi que pour les activités qu’ils mènent en vue de rétablir et de maintenir la sécurité au Timor-Leste, Se félicitant que la Commission spéciale d’enquête indépendante pour le Timor-Leste ait été créée et ait commencé à fonctionner comme suite à la demande formulée par le Gouvernement de la Répub lique démocratique du Timor-Leste dans la lettre datée du 8 juin 2006, et attendant avec intérêt son rapport d’ici au 7 octobre 2006, Estimant que les élections présidentielle et parlementaires prévues pour 2007, qui sont les premières à se tenir depuis l’ indépendance du pays, constitueront un pas important sur la voie du renforcement de la démocratie fragile du Timor-Leste, S/RES/1704 (2006) 2 06-47903 Réaffirmant la nécessité de déterminer, de f açon crédible, la responsabilité des graves violations des droits de l’homme commises au Timor oriental en 1999 et accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général sur la justice et la réconciliation au Timor-Leste, en date du 26 juillet 2006 (S/2006/580), Félicitant le Bureau des Nations Unies au Timor-Leste (BUNUTIL), placé sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, ainsi que l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour ses bons offices et ses travaux d’évaluation, et exprimant sa gratitude aux États Membres qui ont fourni un appui au BUNUTIL, Tenant compte du fait que, même si les manifest ations de la crise actuelle au Timor-Leste sont d’ordre politique et institutionnel, la pauvreté et les effets calamiteux qui l’accompagnent, y compris le chômage urbain élevé, en particulier chez les jeunes, ont également contribué à la crise, Rendant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Timor-Leste pour leur assistance précieuse, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités institutionnelles et le développement social et économique, considérant qu’à bien des égards la gouvernance au Timor-Leste a considérablement progressé et estimant qu’il ne faudrait pas revenir sur le transfert des responsabilités, dans divers domaines d’appui, du BUNUTIL aux organismes, fonds et programmes des Nations Unies et autres partenaires de développement, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité et 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, Se félicitant de ce que fait l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel des Nations Unies à la prévention des maladies transmissibles, notamment le VIH/sida, dans toutes ses opérations en cours, ainsi qu’à la lutte contre ces maladies, Notant l’existence de problèmes pour la sécu rité et la stabilité à court et à long terme d’un Timor-Leste indépendant, et constatant qu’il est nécessaire de sauvegarder la stabilité du pays pour le maintien de la paix et de la sécurité dans la région, 1. Décide de créer une nouvelle mission au Timor-Leste, la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste (MINUT), pour une période initiale de six mois qu’il compte renouveler, et décide en outre que la MINUT comprendra une composante civile appropriée, dont l’effectif ira jusqu’à 1 608 policiers et 34 officiers de liaison; 2. Prie le Secrétaire général d’examiner les arrangements entre la MINUT et les forces internationales de sécurité, après avoir consulté toutes les parties prenantes, y compris le Gouvernement du Timor-Leste et ceux qui ont contribué à ces forces, et de présenter ses vues le 25 octobre 2006 au plus tard, et affirme qu’il envisagera de modifier éventuellement la structure de la Mission, notamment la nature et les effectifs de sa composante militaire, compte tenu des vues du Secrétaire général mentionnées plus haut; 3. Décide que la MINUT aura à sa tête un représentant spécial du Secrétaire général, qui dirigera les opérations de la Mission et coordonnera toutes les activités des Nations Unies au Timor-Leste; S/RES/1704 (2006) 06-47903 3 4. Décide en outre que la MINUT aura pour mandat : a) D’appuyer le Gouvernement et les institutions pertinentes en vue de consolider la stabilité, de promouvoir une culture de gouvernance démocratique et de faciliter le dialogue politique entre les parties prenantes timoraises dans leurs efforts visant à lancer un processus de réconciliation nationale et à favoriser la cohésion sociale; b) D’aider le Timor-Leste en ce qui concerne tous les aspects des élections présidentielle et parlementaires de 20 07, notamment en fournissant un soutien technique et logistique, en donnant des avis en matière de politique électorale, en validant les résultats ou en offrant d’autres moyens; c) D’assurer, grâce à la présence de la police des Nations Unies, le rétablissement et le maintien de la sécu rité publique au Timor-Leste par un appui à la Police nationale timoraise (PNTL), comme énoncé dans le rapport du Secrétaire général, notamment en assurant à titre provisoire l’applicatio n des lois et la sécurité publique jusqu’à ce que la PNTL soit recons tituée, d’aider à poursuivre la formation et le développement institutionnel de la PNTL et à renforcer la Police nationale et le Ministère de l’intérieur, et d’aider également à planifier et à établir les dispositifs de sécurité liés aux élections pour préparer convenablement la Police nationale à s’acquitter de son rôle et de ses responsabilités pendant le déroulement des élections de 2007; d) D’appuyer le Gouvernement de la République démocratique du Timor- Leste grâce à la présence impartiale d’ officiers de liaison des Nations Unies, d’assurer la liaison concernant les tâches en matière de sécurité et d’établir une présence continue dans les trois districts frontaliers aux côtés de policiers armés des Nations Unies affectés aux postes de police de ces districts; e) D’aider le Gouvernement de la République démocratique du Timor-Leste à mener une étude d’ensemble du rôle et des besoins futurs du secteur de la sécurité, y compris les Falintil-Forças Armadas de Defesa Timor-Leste, le Ministère de la défense, la PNTL et le Ministère de l’in térieur, en vue d’appuyer le Gouvernement, grâce à des conseillers et en coopération et en coordination avec les autres partenaires, en ce qui concerne le renforcement des capacités institutionnelles, selon qu’il conviendra; f) D’aider, en coopération et en coor dination avec les autres partenaires, à renforcer les capacités institutionnelles de l’État et du Gouvernement dans des domaines où des compétences spécialisées sont nécessaires, tels que le secteur de la justice, et de promouvoir un « pacte » entre le Timor-Leste et la communauté internationale afin de coordonner l’action du Gouvernement, de l’Organisation des Nations Unies et des autres contributeurs multilatéraux et bilatéraux à l’égard des programmes prioritaires; g) De contribuer à renforcer encore les capacités et mécanismes institutionnels et sociaux existants de suivi, de promotion et de protection des droits de l’homme et de promotion de la justice et de la réconciliation, notamment en ce qui concerne les femmes et les enfants, d’observer la situation des droits de l’homme et d’en rendre compte; S/RES/1704 (2006) 4 06-47903 h) De faciliter l’octroi d’une ai de humanitaire ainsi que l’accès aux Timorais qui en ont besoin, en privilégiant les groupes sociaux les plus vulnérables, en particulier les personnes déplacées, les femmes et les enfants; i) De contribuer à l’application de s recommandations pertinentes figurant dans le rapport du Secrétaire général sur la justice et la réconciliation, et notamment d’aider le Bureau du Procureur général du Timor-Leste, en lui adjoignant une équipe d’enquêteurs expérimentés, à s’acquitter des fonctions d’ investigation qui étaient celles de l’ancien Groupe des crimes graves, afin de mener à son terme l’instruction des affaires de violations graves des dro its de l’homme commises dans le pays en 1999 restées en suspens; j) De coopérer et de se concerter avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies et avec tous les partenaires compétents, notamment les institutions financières internationales et le s donateurs, dans le cadre de l’exécution des tâches susmentionnées, selon les beso ins, afin d’utiliser au mieux l’aide bilatérale et multilatérale actuellement a pportée au Timor-Leste, ou qui le sera à l’avenir, au titre de la consolidation de la paix et du renforcement des capacités au lendemain du conflit, et d’ai der le Gouvernement et les institutions compétentes, en coopération et en coordination avec d’autres partenaires, à concevoir des politiques et stratégies de réduction de la pauvreté et de croissance économique afin que le plan de développement du Timor-Leste puisse être mené à bien; k) D’intégrer une démarche soucieuse d’équité entre les sexes et de prendre en compte les vues des enfants et des jeunes dans les politi ques, programmes et activités de la Mission et, de concert avec d’autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies, d’appuyer l’élaborati on d’une stratégie nationale de promotion de l’égalité entre les sexes et de la démarginalisation des femmes; l) De communiquer au peuple timorais des informations objectives et précises, en particulier s’agissant des prochaines élections de 2007, d’amener le peuple timorais à mieux comprendre les activités de la MINUT et d’aider à mettre en place des médias; m) D’assurer, dans les limites de ses moyens et dans les zones où elle se déploie, et en coordination avec les forces internationales de sécurité, la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé et de protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies ainsi que les articles humanitaires associés à l’opération; n) De suivre et d’examiner les progrès accomplis quant aux aspects visés aux alinéas a) à m) ci-dessus; 5. Engage les forces internationales de s écurité à coopérer pleinement avec la MINUT et à lui prêter assistance pour l’exécution du mandat énoncé ci-dessus; 6. Prie le Secrétaire général et le Gouvernement de la République démocratique du Timor-Leste de conclure un ac cord sur le statut des forces dans les 30 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, en tenant compte de la résolution 60/123 de l’Assemblée générale sur la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection du personnel des Nations Unies et décide que, dans l’attente de la conclusion d’un tel accord, l’accord conclu entre le Gouvernement de la République démocratique du Timor-Leste et l’ONU concernant la Mission S/RES/1704 (2006) 06-47903 5 d’appui des Nations Unies au Timor oriental (MANUTO), en date du 20 mai 2002, s’appliquera, mutatis mutandis , à titre provisoire à la MINUT; 7. Appelle toutes les parties timoraises à coopérer pleinement au déploiement et aux activités de la MINUT et des forces internationales de sécurité, en particulier en garantissant la sûreté, la sécurité et la libre circulation du personnel des Nations Unies ainsi que du personnel associé sur tout le territoire du Timor-Leste; 8. Encourage le Gouvernement de la République démocratique du Timor- Leste et le Bureau du Président à créer un mécanisme propre à assurer une coordination de haut niveau pour toutes les questions touchant le mandat de la MINUT; 9. Encourage en outre le Timor-Leste à promulguer une loi électorale qui dispose que les élections de 2007 seront supervisées, organisées, administrées et menées à bien de manière libre, équitable et transparente, compte dûment tenu de la nécessité d’établir un mécanisme indépendant, et qui traduit le consensus général qui règne au Timor-Leste en ce qui c oncerne les modalités appropriées pour le processus électoral de 2007; 10. Prie instamment les partenaires de développement, notamment les organismes des Nations Unies et les in stitutions financières multilatérales, de continuer à fournir des ressources et une a ssistance au titre de la préparation des élections de 2007 et d’autres projets destinés à favoriser le développement durable du Timor-Leste; 11. Prend note des conclusions auxquelles est parvenue la Commission d’experts dans son rapport en date du 15 juillet 2005 (S/2005/458), se félicite des efforts menés jusqu’à présent par l’Indonésie et le Timor-Leste dans l’intérêt de la vérité et de l’amitié, encourage les deux Gouvernements et les membres de la Commission à tout faire pour renforcer l’ efficacité et la crédibilité de la Commission vérité et amitié, afin de garant ir une plus grande conformité avec les principes relatifs aux droits de l’homme, dans le but de rendre le système de responsabilisation encore plus crédible, et accueille avec satisfaction la proposition du Secrétaire général de cr éer un programme d’assistance internationale au Timor- Leste, qui comporterait un volet consacré au rétablissement de la cohésion sociale et un autre concernant la justice, et qui serait financé au moyen d’un fonds de solidarité des Nations Unies auquel les États Membres verseraient des contributions volontaires; 12. Prie le Secrétaire général de le tenir informé, régulièrement et dans le détail, de l’évolution de la situation sur le terrain, et en particulier de l’état d’avancement des préparatifs des élections de 2007 et de l’exécution du mandat de la MINUT, et de lui remettre, au plus tard le 1er février 2007, un rapport comportant des recommandations sur toutes modificati ons que ces progrès pourraient permettre d’apporter aux effectifs, à la composition, au mandat et à la durée prévue de la présence de la MINUT; 13. Prie le Secrétaire général de prendr e les dispositions nécessaires pour faire respecter dans les faits, à la MI NUT, la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies en matiè re d’exploitation et d’abus sexuels, notamment en mettant au point des straté gies et des dispositifs appropriés pour prévenir et déceler toutes formes de conduite répréhensible, y compris l’exploitation S/RES/1704 (2006) 6 06-47903 et les abus sexuels, et pour y faire face, et en renforçant la formation du personnel afin de prévenir tous manquement s au code de conduite de l’ONU, prie également le Secrétaire général d’intervenir par tous les moyens nécessaires conformément à sa circulaire sur les dispositions spéciales visant à prévenir l’ exploitation et la violence sexuelles (ST/SGB/2003/13) et de l’en tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives qui s’imposent, notamment en menant avant le déploiem ent des actions de sensibilisation à ces questions et en prenant des mesures disc iplinaires et autres pour amener les membres de leur personnel impliqués dans de tels actes à en répondre pleinement; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1705 (2006)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1705%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1705 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 29 août 2006 06-48172 (F) *0648172* Résolution 1705 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5518e séance, le 29 août 2006 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée au Conseil de sécurité le 25 août 2006 (S/2006/688), Décide que, nonobstant les dispositions de l’article 12 ter du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda , et nonobstant le fait que le mandat de la juge Solomy Balungi Bossa, élue juge ad litem du Tribunal, prendra fin le 24 juin 2007 conformément à l’article susmentionné, la juge sera autorisée à continuer d’exercer ses fonctions à compter du 28 août 2006 dans l’affaire Butare , et ce jusqu’au terme du procès.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1706 (2006)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1706%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1706 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 août 2006 06-48465 (F) *0648465* Résolution 1706 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5519e séance, le 31 août 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Soudan, en particulier ses résolutions 1679 (2006) du 16 mai 2006, 1665 (2006) du 29 mars 2006, 1663 (2006) du 24 mars 2006, 1593 (2005) du 31 mars 2005, 1591 (2005) du 29 mars 2005, 1590 (2005) du 24 mars 2005, 1574 (2004) du 19 novembre 2004, 1564 (2004) du 18 septembre 2004 et 1556 (2004) du 30 juillet 2004, ainsi que les déclarations de son président sur le Soudan, Rappelant également ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, 1612 (2005) sur les enfants touchés par les conflits armés et 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, qui réaffirme notamment les dispositions des paragraphes 138 et 139 du Document final du Sommet mondial de 2005, ainsi que le rapport de la mission qu’il a envoyée au Soudan et au Tchad du 4 au 10 juin 2006, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, qui ne seraient pas remises en cause par le passage à une opération des Nations Unies, ainsi qu’à la cause de la paix, et se déclarant résolu à prêter son concours au Gouvernement d’unité nationale, dans le plein respect de sa souveraineté, pour faire face aux divers problèmes que rencontre le Soudan et à fair e en sorte que, dans toute la mesure possible, toute opération des Nations Unies au Darfour aurait un caractère africain marqué et compterait une forte participation africaine, Se félicitant de l’action menée par l’Union africaine en vue de trouver une solution à la crise au Darfour, notamment gr âce au succès des pourparlers de paix intersoudanais sur le conflit au Darfour tenus sous son égide à Abuja, en particulier de l’accord intervenu entre les partie s sur un cadre de règlement du conflit au Darfour (l’Accord de paix au Darfour), saluant les efforts consentis par les signataires de l’Accord de paix au Darfour, se déclarant convaincu que l’Accord jette les bases d’une sécurité durable au Darfour, réaffirmant qu’il accueille favorablement la déclaration faite le 9 mai 2006 par le représentant du Soudan à la séance du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies spécialement consacrée au Darfour, exprimant l’engage ment sans réserve du Gouvernement S/RES/1706 (2006) 2 06-48465 d’unité nationale à mettr e en œuvre l’Accord, soulignant qu’il importe de lancer, avec l’Union africaine, le dialogue et la consultation « Darfour-Darfour » dans les meilleurs délais, et conscient que l’existence d’un appui in ternational à la mise en œuvre de l’Accord est d’une importance critique pour le succès de celui-ci, Félicitant l’Union africaine de son succès dans le déploiement de sa mission au Soudan, la MUAS, et saluant les États Membres et les organisations régionales et internationales qui ont aidé la MUAS à se mettre en place et le rôle qu’a joué la MUAS dans la réduction des violences organisées à grande échelle au Darfour, rappelant la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 10 mars 2006, et sa décision du 27 juin 2006 figurant au paragraphe 10 de son communiqué, selon laquelle l’Union africaine est disposée à revoir le mandat de la MUAS si les consultations entre le G ouvernement d’unité nationale et l’ONU débouchent sur un accord en vue du passage à une opération de maintien de la paix des Nations Unies, soulignant qu’il est nécessaire que la MUAS apporte son soutien pour la mise en œuvre de l’Accord de paix au Darfour jusqu’à ce qu’une force des Nations Unies soit mise en place, se félicitant de la décision prise le 27 juin 2006 par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine sur le renforcement du mandat et des fonctions de la MUAS, y compris la protection des civils, et estimant que la MUAS doit d’urgence être renforcée, Redisant sa crainte que les violences persistantes au Darfour ne viennent encore nuire à la situation dans le reste du Soudan et dans la région, en particulier au Tchad et en République centrafricaine, et soulignant qu’il faut porter remède aux aspects régionaux des problèmes de sécurité pour parvenir à une paix durable au Darfour, Constatant avec une vive inquiétude que les relations entre le Soudan et le Tchad se sont récemment détériorées, i nvitant instamment les gouvernements des deux pays à respecter les obligations mises à leur charge par l’Accord de Tripoli du 8 février 2006 et l’Accord entre le Soudan et le Tchad signé à N’Djamena le 26 juillet 2006 et à commencer à prendre les mesures de confiance dont ils sont convenus de leur plein gré, se félicita nt du récent rétablissement des relations diplomatiques entre le Soudan et le Tchad et exhortant tous les États de la région à coopérer en vue d’assurer la stabilité régionale, Condamnant de nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit internati onal humanitaire au Darfour, et invitant instamment le Gouvernement d’unité nationale à prendre des mesures d’urgence pour lutter contre la violence sexiste au Darfour, notamment des mesures pour mettre en œuvre le Plan d’action contre la violence à l’égard des femmes au Darfour mettant en particulier l’accent sur l’annulation de la Formul e 8 et l’accès à un recours légal, Profondément préoccupé par la sécurité du personnel humanitaire et son accès aux populations nécessiteuses, notamment a ux réfugiés, aux personnes déplacées et aux autres personnes touchées par la guerre, et engageant toutes les parties, en particulier le Gouvernement d’unité na tionale, à veiller, conformément aux dispositions pertinentes du droit internati onal, à ce que les services humanitaires aient pleinement accès, en toute sécurité et sans entrave, à tous ceux qui en ont besoin au Darfour et à ce que l’aide humanitaire soit acheminée de même, en particulier vers les personnes déplacées et les réfugiés, S/RES/1706 (2006) 06-48465 3 Prenant note des communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, en date des 12 janvier, 10 mars, 15 mai et 27 juin 2006, concernant le passage de la MUAS à une opération des Nations Unies, Prenant également note du rapport du Secrétaire général sur le Darfour en date du 28 juillet 2006 (S/2006/591), Considérant que la situation qui règne au Soudan continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, 1. Décide , sans préjudice de son mandat et de ses opérations actuels prévus par la résolution 1590 (2005) et en appui à la mise en œuvre rapi de et effective de l’Accord de paix au Darfour, que le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) sera élargi comme il est i ndiqué aux paragraphes 8, 9 et 12 ci- après et qu’elle sera déployée au Darfour, invite en conséquence le Gouvernement d’unité nationale à consentir à ce déploiement, et prie instamment les États Membres de mettre à disposition les m oyens nécessaires pour permettre un déploiement rapide; 2. Prie le Secrétaire général de pren dre les dispositions voulues pour assurer rapidement le déploiement des m oyens supplémentaires pour permettre à la MINUS de se déployer au Darfour, conf ormément à la recommandation qu’il a formulée dans son rapport daté du 28 juillet 2006; 3. Décide que les effectifs de la MINUS seront renforcés par du personnel militaire jusqu’à concurrence de 17 300 so ldats et par une composante civile correspondante comptant jusqu’à 3 300 membres de la police civile et jusqu’à 16 unités de police constituées, et exprime sa volonté d’examiner régulièrement les effectifs et la structure de la MINUS, comp te tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et sans préjudice de ses opérati ons et de son mandat actuels au titre de la résolution 1590 (2005); 4. Se déclare disposé à envisager d’autoriser des renforts supplémentaires temporaires de la composante militaire de la MINUS, à la demande du Secrétaire général, dans les limites des effectifs reco mmandés au paragraphe 87 de son rapport daté du 28 juillet 2006; 5. Prie le Secrétaire général, en coopération et en consultation étroite avec les parties à l’Accord de paix au Darf our, y compris le Gouvernement d’unité nationale, de se concerter avec l’Union africaine à propos d’un plan et d’un calendrier pour le passage de la MUAS à une opération des Nations Unies au Darfour; décide que le déploiement des éléments énoncés aux paragraphes 40 à 58 du rapport du Secrétaire général en date du 28 juillet 2006 débutera au plus tard le 1er octobre 2006 et que par la suite, dans le cadre du passage à une opération des Nations Unies, des moyens supplémentaires seront déployés dès que possible et que la responsabilité d’appuyer la mise en œuvr e de l’Accord de paix au Darfour sera transférée de la MUAS à la MINUS à l’expiration du mandat de la MUAS et, en tout état de cause, au plus tard le 31 décembre 2006; 6. Note que l’accord conclu avec le Soudan sur le statut des forces pour la MINUS, tel qu’énoncé dans la résolution 1590 (2005), s’appliquera aux opérations de la MINUS sur tout le territoire soudanais, y compris au Darfour; 7. Prie le Secrétaire général de prendr e les mesures voulues pour renforcer la MUAS en utilisant les ressources existantes et supplémentaires des Nations Unies S/RES/1706 (2006) 4 06-48465 aux fins du passage à une opération des Nations Unies au Darfour et autorise le Secrétaire général, pendant cette transition, à apporter l’appui à long terme dont il fait état dans son rapport du 28 juillet 2006, notamment la fourniture de moyens aériens, d’une capacité de mob ilité terrestre, d’une formation, de moyens du génie et de moyens logistiques, de moyens de co mmunication mobiles et d’une assistance en matière d’inform ation générale; 8. Décide qu’au Darfour, la MINUS aura pour mandat d’apporter un soutien à la mise en œuvre de l’Accord de paix du 5 mai 2006 et de l’Accord de cessez-le-feu humanitaire de N’Djamena concernant le conflit au Darfour (« les accords »), notamment en s’acquittant des tâches suivantes : a) Surveiller et vérifier l’applicatio n par les parties du chapitre 3 (cessez-le- feu général et arrangements finals en matière de sécurité) de l’Accord de paix au Darfour et de l’Accord de cessez-le-feu humanitaire de N’Djamena; b) Observer et surveiller les mouvements de groupes armés et le redéploiement de forces dans les secteurs où elle est déployée par des moyens terrestres et aériens, conformément aux accords; c) Enquêter sur les violations des accords et en rendre compte à la Commission de cessez-le-feu; coopérer et as surer la coordination, de concert avec d’autres acteurs internationaux, avec la Commission de cessez-le-feu, la Commission conjointe et le Groupe conj oint de facilitation et d’observation humanitaires mis en place au titre des accords, notamment en fournissant une assistance technique et un soutien logistique; d) Maintenir, en particulier, une présence dans les secteurs critiques, notamment dans les zones tampons créées en vertu de l’Accord de paix au Darfour, dans des zones à l’intérieur des camps de personnes déplacées et dans les zones démilitarisées aux alentours et à l’intérieur des camps de personnes déplacées, en vue de favoriser la confiance et de décourager les actes de violence et en particulier l’emploi de la force; e) Surveiller les activités transfrontières des groupes armés le long des frontières du Soudan avec le Tchad et la Ré publique centrafricaine, en particulier en menant régulièrement des activités de reconnaissance terres tre et aérienne; f) Contribuer à l’élaboration et à l’exécution d’un programme global et durable de désarmement, de démobilisation et de réinsertion de s ex-combattants et des femmes et enfants qui leur sont associés, comme le prévoit l’Accord de paix au Darfour et conformément aux résolutions 1556 (2004) et 1564 (2004); g) Aider les parties, en coopération av ec d’autres acteurs internationaux, à préparer et organiser les référendums prévus par l’Acco rd de paix au Darfour; h) Aider les parties aux accords à faire comprendre l’Accord de paix ainsi que son propre rôle, notamment en menant une campagne d’information vigoureuse visant tous les secteurs de la société, en coordination avec l’Union africaine; i) Coopérer étroitement avec le Présid ent du dialogue et de la consultation « Darfour-Darfour », lui prêter appui et assistance technique et coordonner les activités des autres organismes des Nations Unies à cet égard, et aider les parties au dialogue et à la consultation à répondre au besoin d’une conception nationale et S/RES/1706 (2006) 06-48465 5 ouverte de la réconciliation et de la consolidation de la paix, y compris en ce qui concerne le rôle des femmes; j) Aider les parties à l’Accord de paix au Darfour, en coordination avec les programmes d’assistance bilatérale et multilatérale, à restructurer la police soudanaise pour qu’elle obéisse aux princi pes qui régissent les activités de police dans une démocratie et à élaborer un prog ramme de formation et d’évaluation de la police, et aider par d’autres moyens à fo rmer le personnel de la police civile; k) Aider les parties à l’Accord de paix au Darfour à promouvoir l’état de droit, notamment une justice indépendan te, ainsi que la protection des droits fondamentaux de toute la population soudanaise, en appliquant une stratégie d’ensemble cohérente visant à lutter contre l’impunité et à contribuer à installer durablement la paix et la stabilité, et aider les parties à l’Accord à développer et consolider le cadre juridique du pays; l) Veiller à ce que la MINUS dispos e d’une présence, de moyens et de compétences suffisants dans les domaines de s droits de l’homme et de l’égalité des sexes pour mener à bien des activités de prom otion des droits, de protection civile et de surveillance accordant une attention pa rticulière aux besoins des femmes et des enfants; 9. Décide en outre que le mandat de la MINUS au Darfour consistera également à : a) Faciliter et coordonner, en étroite coopération avec les organismes des Nations Unies compétents, dans les limites de ses capacités et dans les secteurs où elle sera déployée, le retour volontaire des réfugiés et des personnes déplacées, ainsi que l’assistance humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions nécessaires sur le plan de la sécurité au Darfour; b) Contribuer à l’action menée à l’échelon international pour protéger et promouvoir les droits de l’homme au Darfou r et en surveiller le respect, et coordonner l’action menée à l’échelon intern ational pour protéger les civils, en accordant une attention particulière aux groupes vulnérables, y compris les personnes déplacées, les réfugiés de retour et les femmes et les enfants; c) Aider les parties aux accords, en coopération avec d’autres partenaires internationaux, dans le domaine de la lu tte antimines, par des activités d’aide au déminage humanitaire, de conseil technique et de coordination et par des programmes de sensibilisation aux dangers des mines à l’intention de tous les secteurs de la société; d) Prêter concours pour la recherche de solutions aux problèmes de sécurité régionale en liaison étroite avec l’action menée à l’échelon international pour améliorer les conditions de sécurité dans le s régions voisines, le long des frontières entre le Soudan et le Tchad et entre le Soudan et la République centrafricaine, notamment par la mise en place d’une présence multidisciplinaire comprenant des spécialistes des affaires politiques, du pe rsonnel humanitaire et militaire et des officiers de liaison de la police civile af fectés dans des lieux critiques au Tchad, y compris dans les camps de personnes déplacées et de réfugiés et, le cas échéant, en République centrafricaine, et contribuer à l’ application de l’Accord entre le Soudan et le Tchad signé le 26 mai 2006; S/RES/1706 (2006) 6 06-48465 10. Engage tous les États Membres à faire en sorte que tout le personnel puisse être acheminé au Soudan librement, sans entrave et sans perte de temps, ainsi que le matériel, les vivres, les fournitures et les autres marchandises, y compris véhicules et pièces détachées, destinés à être utilisés exclusivement par la MINUS et aux fins de l’exécution de son mandat au Darfour; 11. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièreme nt informé des progrès réalisés sur le plan de la mise en œuvre de l’Accord de paix au Darfour, du respect du cessez-le-feu et de l’exécution du mandat de la MINUS au Darfour, et de lui faire rapport, selon qu’il conviendra, sur les mesu res prises pour appliquer la présente résolution et sur tout manquement à ses exigences; 12. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, a) Décide d’autoriser la MINUS à intervenir par tous les moyens nécessaires, dans les secteurs où ses forces seront déployées et dans la mesure où elle jugera que ses capac ités le lui permettent : – Pour protéger le personnel, les locaux, installations et matériels des Nations Unies, assurer la sécurité et la lib re circulation du personnel des Nations Unies, des travailleurs humanitaires, du personnel du mécanisme commun d’évaluation et de la commission du bilan et de l’évaluation, empêcher toute perturbation de la mise en œuvre de l’Accord de paix au Darfour par des groupes armés et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement soudanais, protéger les civils sous menace de violence physique; – Afin d’appuyer la mise en œuvre rapide et effective de l’Accord de paix au Darfour, pour prévenir les attaques et les menaces contre les civils; – Pour saisir ou recueillir, selon qu’il conviendra, les armes et matériels connexes dont la présence au Darfour constitue une violation des accords et des mesures imposées par les paragraphe s 7 et 8 de la résolution 1556 (2004), et disposer de ces armes et matériels de la manière qu’elle jugera appropriée; b) Prie le Secrétaire général et les Gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine de conclure, dès que possible, un accord sur le statut des forces, prenant en considération la résolution 58/82 de l’Assemblée générale sur la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et décide qu’en attendant la conclusion d’un tel accord avec l’un ou l’autr e pays, l’accord type sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/ 45/594) s’appliquera à titre provisoire s’agissant des forces de la MINUS opérant dans ces pays; 13. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur la protection des civils dans les camps de réfugiés et de perso nnes déplacées au Tchad et sur les moyens propres à améliorer les conditions de sécurité du côté tchadien de la frontière avec le Soudan; 14. Appelle les parties à l’Accord de paix au Darfour à respecter leurs engagements et à appliquer l’Accord sans délai, prie instamment les parties qui n’ont pas signé l’Accord de le faire sans délai et de s’abstenir de tout acte de nature à en entraver l’application et réaffirme qu’il entend prendre, notamment en réponse S/RES/1706 (2006) 06-48465 7 à une demande de l’Union africaine, des mesures vigoureuses et efficaces, telles que le gel des avoirs et l’interdiction de voya ger, contre toute personne ou tout groupe qui viole l’Accord ou tente d’en empêcher l’application ou qui commet des violations des droits de l’homme; 15. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1707 (2006)
IntituléLa situation en Aghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1707%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1707 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 12 septembre 2006 06-51771 (F) *0651771* Résolution 1707 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5521e séance, le 12 septembre 2006 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001) du 20 décembre 2001, 1413 (2002) du 23 mai 2002, 1444 (2002) du 27 novembre 2002, 1510 (2003) du 13 octobre 2003, 1563 (2004) du 17 septembre 2004, 1623 (2005) du 13 septembre 2005 et 1659 (2006) du 15 février 2006, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant également ses résolutions 1368 (2001) et 1373 (2001) des 12 et 28 septembre 2001 et déclarant à nouveau qu’il appuie l’action menée à l’échelle internationale pour extirper le terrorisme, da ns le respect de la Charte des Nations Unies, Conscient qu’il incombe aux Afghans eux-mêmes d’assurer la sécurité et de maintenir l’ordre dans tout le pays, et se félicitant de la coopération du Gouvernement de la République isla mique d’Afghanistan avec la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS), Constatant une fois de plus l’imbrication des problèmes en Afghanistan, réaffirmant qu’il y a synergie entre les pr ogrès durables accomplis sur les fronts de la sécurité, de la gouvernance et du développement ainsi que sur celui de la lutte antidrogue, qui influe sur tous les autres, et se félicitant que le Gouvernement afghan et la communauté internationale continuent de s’efforcer d’aller de l’avant sur ces fronts, Soulignant à ce propos l’importance du Pacte pour l’Afghanistan, lancé à la Conférence de Londres, et de ses annexe s, qui constituent un cadre pour l’action menée en partenariat par le Gouvernement afghan et la communauté internationale, Se déclarant préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multiplication des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, des groupes armés illégaux et de ceux qui se livrent au trafic de drogues, ce qui a eu pour effet de multip lier les morts et blessés parmi les civils afghans, S/RES/1707 (2006) 2 06-51771 Appelant à nouveau toutes les parties et groupes afghans à concourir de manière constructive au développement politi que pacifique du pays et à s’abstenir de recourir à la violence, y compris en utilisant des groupes armés illégaux, Soulignant à ce propos l’importance que revêt la réforme du secteur de la sécurité, notamment en ce qui concerne la poursuite du renforcement de l’armée et de la police nationales afghanes, la di ssolution des groupes armés illégaux, la réforme de la justice et la lutte antidrogue, Déclarant , à ce sujet, qu’il appuie l’action menée par les Forces de sécurité afghanes, avec l’aide de la FIAS et de la coalition réunie au tour de l’opération Enduring Freedom (Liberté immuable), qui ont contribué à la sécurité en Afghanistan et renforcé les capacités des Forces de sécurité, et se félicitant que le rayon d’action de la FIAS se soit étendu da ns le sud du pays, à compter du 31 juillet 2006, qu’il soit prévu de l’étendre aussi dans l’est et que la coordination entre la FIAS et la coalition ait été renforcée, Remerciant le Royaume-Uni d’avoir pris le rela is de l’Italie à la tête de la FIAS, et saluant avec gratitude les contributions apportées à la FIAS par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et bien des pays, Considérant que la situation en Afghanistan continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire réaliser intégralement la mission de la FIAS en consultation avec le Gouvernement de la République islamique d’Afghanistan, Agissant par suite en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser pour une nouvelle période de douze mois à compter du 13 octobre 2006 la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS), selon les termes des résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003); 2. Autorise les États Membres participant à la FIAS à prendre toute mesure nécessaire à l’accomplissement de sa mission; 3. Constate que la FIAS a encore besoin d’être renforcée et, dans cette perspective, demande aux États Membres de lui fournir du personnel et du matériel, entre autres ressources, et de verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé en application de la résolution 1386 (2001); 4. Demande à la FIAS de continuer d’agir, dans l’exécution de son mandat, en étroite consultation avec le Gouver nement de la République islamique d’Afghanistan et le Représentant spécial du Secrétaire général, ainsi qu’avec la coalition réunie autour de l’opération Enduring Freedom (Liberté immuable); 5. Prie les responsables de la FIAS de lu i présenter, par l’intermédiaire du Secrétaire général, des rapports trimestriels sur l’exécution du mandat de la Force; 6. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1708 (2006)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1708%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1708 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2006 06-52273 (F) *0652273* Résolution 1708 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5524e séance, le 14 septembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier les résolutions 1572 (2004) du 15 novembre 2004, 1584 (2005) du 1 er février 2005, 1633 (2005) du 21 octobre 2005 et 1643 (2005) du 15 décembre 2005, ainsi que les déclarations de son président sur la question, Se félicitant de l’action que continuent de mene r le Secrétaire général, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour rétablir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, Rappelant le rapport final (S/2006/735, annexe) du Groupe d’experts créé par le Secrétaire général en application du paragraphe 9 de la résolution 1643 (2005), Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 15 décembre 2006 et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 2. Prie le Groupe d’experts de lui présente r par écrit, par l’intermédiaire du Comité créé au paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) et avant le 1er décembre 2006, un bref compte rendu de l’applica tion des mesures imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et aux paragraphes 4 et 6 de la résolution 1643 (2005), en formulant des recommandations sur la question; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1709 (2006)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1709%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1709 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 22 septembre 2006 06-53167 (F) *0653167* Résolution 1709 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5532e séance, le 22 septembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation au Soudan, en particulier les résolutions 1706 (2006) du 31 août 2006, 1679 (2006) du 16 mai 2006, 1663 (2006) du 24 mars 2006, 1653 (2006) du 27 janvier 2006, 1627 (2005) du 23 septembre 2005 et 1590 (2005) du 24 mars 2005, ainsi que les déclarations de son président, notamment celle du 3 février 2006 (S/PRST/2006/5), Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, ainsi qu’à la cause de la paix, Prenant note en s’en préoccupant vivement de ce que les déplacements et le matériel de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) sont l’objet de restrictions et de ce que ces restricti ons entament l’aptitude de la Mission à s’acquitter efficacement de son mandat, Constatant avec une vive inquiétude que la situation humanitaire continue de se détériorer au Darfour, et réaffirmant dans les termes les plus énergiques qu’il faut que toutes les parties au conflit au Darf our, y compris celles qui n’ont pas signé l’Accord de paix sur le Darfour, mettent un terme à la violence et aux atrocités dans cette région, Considérant que la situation au Soudan continue de faire peser une menace sur la paix et la sécur ité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 8 octobre 2006 le mandat de la MINUS, dans l’intention de le renouveler par la suite; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1710 (2006)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1710%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1710 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2006 06-54526 (F) *0654526* Résolution 1710 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5540e séance, le 29 septembre 2006 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant toutes ses résolutions et déclar ations antérieures touchant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée (c i-après dénommées « les parties ») ainsi que les exigences qu’il y a formulées, en particulier les résolutions 1320 du 15 septembre 2000, 1430 du 14 août 2002, 1466 du 14 mars 2003, 1640 du 23 novembre 2005 et 1681 du 31 mai 2006, Soulignant son engagement sans faille en faveur du processus de paix et de la mise en œuvre intégrale et sans délai des Accords d’Alger, et l’importance de la prompte application de la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée (S/2002/423) comme base de relations de paix et de coopération entre les parties, Réaffirmant l’intégrité de la zone de sécurité temporaire prévue dans l’Accord de cessation des hostilités en date du 18 juin 2000 (S/2000/601), et rappelant les objectifs auxquels sa création répond ainsi que l’engagement des parties à respecter cette zone, Saluant les efforts consentis par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) et son personnel militaire et civil pour s’acquitter de sa tâche, en dépit des circonstances difficiles, Soulignant aussi que l’instauration d’une paix durable entre l’Éthiopie et l’Érythrée et dans la région passe nécessairement par la démarcation complète de la frontière entre les deux parties, et rappelant que ces dernières sont convenues d’accepter comme définitives et contrai gnantes les décisions de la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée relatives au tracé et à l’abornement de cette frontière, Exprimant son soutien sans réserve au processus en cours, qui vise à mettre en œuvre la décision définitive et contraignante de la Commission, Prenant note de la déclaration faite par la MINUEE le 25 septembre 2006 au sujet d’allégations portées contre des membres de son personnel, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général du 19 septembre 2006 (S/2006/749), S/RES/1710 (2006) 2 06-54526 1. Décide de proroger le mandat de la MINUEE pour une période de quatre mois, jusqu’au 31 janvier 2007; 2. Exige à nouveau de l’Érythrée, comme il l’a demandé au paragraphe 1 de sa résolution 1640 (2005), qu’elle lève sans pl us tarder et sans préalable toutes les restrictions qu’elle impose aux déplacements et aux opérations de la Mission, et qu’elle fournisse à celle-ci l’accès, l’assistan ce, le soutien et la protection dont elle a besoin pour s’acquitter de sa tâche et, à cet égard, dit la vive préoccupation que lui inspire l’expulsion récente par l’Érythrée de membres du personnel de la MINUEE; 3. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux parties au paragraphe 2 de sa résolution 1640 (2005) pour qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue et s’abstiennent de recourir à la menace ou à l’ emploi de la force l’ une contre l’autre; 4. Exige à nouveau de l’Éthiopie, comme il l’a demandé au paragraphe 5 de sa résolution 1640 (2005), qu’elle accepte pleinement et sans plus tarder la décision définitive et contraignante de la Commi ssion du tracé de la frontière et prenne immédiatement des mesures concrètes pour permettre, sans préalable, à la Commission de procéder à l’abornement intégral et rapide de la frontière; 5. Déplore l’absence de progrès dans la démarcation de la frontière, demande aux deux parties de coopérer plei nement avec la Commission notamment en participant à ses réunions, souligne qu’il leur incombe au premier chef d’appliquer les Accords d’Alger, et leur demande à nouveau de mettre en œuvre intégralement, sans plus tarder et sans préalable, la décision de la Commission du tracé de la frontière et de prendre des me sures concrètes pour relancer l’opération de démarcation; 6. Exige des parties qu’elles fournissent à la MINUEE les facilités d’accès, l’assistance, le soutien et la protection nécessaires à l’accomplissement de ses tâches, y compris celle qui lui a été confiée d’aider la Commission à appliquer rapidement et systématiquement sa décisi on relative à la délimita tion de la frontière, conformément à ses résolutions 1430 (2002) et 1466 (2003), et exige que toute restriction soit levée immédiatement; 7. A l’intention , s’il juge que les parties n’ont pas progressé sur la voie de la démarcation d’ici au 31 janvier 2007, de tr ansformer ou de reconfigurer la MINUEE selon les modalités qu’il pourra fixer; 8. A l’intention également d’examiner la situation avant le 30 novembre 2006 en vue de se préparer à apporter d’éventuelles modifications d’ici au 31 janvier 2007, et à cette fin prie le Secrétaire général de présenter des options adaptées aux nouvelles situations en vue d’ apporter d’éventuelles modifications au mandat de la MINUEE; 9. Se déclare disposé à examiner à nouveau toutes modifications de la MINUEE qui résulteraient du paragraphe 7 à la lumière des progrès futurs de la démarcation de la frontière, et prêt à pr endre de nouvelles décisions pour faire en sorte que la MINUEE soit à même de fa ciliter cette démarcation dès lors que l’opération pourra aller de l’avant; 10. Lance un appel aux États Membres pour qu’ils versent des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé en application de la résolution 1177 (1998) et visé au paragraphe 17 de l’article 4 de l’Accord de paix global signé par les S/RES/1710 (2006) 06-54526 3 Gouvernements éthiopien et érythréen le 12 décembre 2000, à titre d’appui à l’opération de démarcation; 11. Exprime sa profonde reconnaissance aux pays fournisseurs de contingents pour leur contribution et le ur adhésion à la mission de la MINUEE; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1711 (2006)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1711%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1711 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2006 06-54520 (F) *0654520* Résolution 1711 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5541e séance, le 29 septembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, et notamment les résolutions 1565 du 1 er octobre 2004, 1592 du 30 mars 2005, 1596 du 18 avril 2005, 1621 du 6 septembre 2005, 1628 du 30 septembre 2005, 1635 du 28 octobre 2005, 1671 du 25 avril 2006, 1693 du 30 juin 2006, ainsi que ses résolutions 1650 du 21 décembre 2005, 1669 du 10 avril 2006 et 1692 du 30 juin 2006 concernant la situation au Burundi et dans la région des Grands Lacs, Rendant hommage à nouveau aux citoyens de la République démocratique du Congo qui, le 30 juillet 2006, ont manifesté leur extraordinaire attachement à la démocratie, en prenant part, en grand nombre, librement et pacifiquement, à la première étape d’élections revêtant une importance historique pour leur nation, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo ainsi que de tous les États de la région, et son soutien au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition, signé à Pretoria le 17 décembre 2002, Soulignant l’importance que revêtent les élections pour ancrer sur le long terme le rétablissement de la paix et de la stabilité, la réconciliation nationale et l’instauration de l’état de droit en République démocratique du Congo, Saluant le rôle que jouent la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et les autr es partenaires internationaux de la République démocratique du Congo qui ont fourni une assistance au processus électoral, en particulier ses partenaires africains et notamment l’Afrique du Sud, ainsi que l’Union européenne et la Force qu’elle a déployée temporairement pendant cette période (« EUFOR R. D. Congo »), Prenant note du fait que le second tour des élections présidentielles et les élections provinciales sont prévus le 29 octobre 2006, S/RES/1711 (2006) 2 06-54520 Faisant valoir qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité durant la période entourant les élections, Rendant hommage à la communauté des donateurs pour l’aide qu’elle apporte à la République démocratique du Congo et notamment au processus électoral, et l’encourageant à la maintenir, Déplorant à nouveau les violences qui sont survenues à Kinshasa, du 20 au 22 août 2006, entre les forces de sécurité loyales aux deux candidats à l’élection présidentielle restants, Condamnant la poursuite des hostilités par les milices et groupes armés étrangers dans l’est de la République démo cratique du Congo, et la menace qu’elle fait peser sur la te nue des élections, Déplorant la persistance de violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international en République démocratique du Congo, en particulier celles commises par ces milices et groupes armés étrangers ainsi que par des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et soulignant qu’il importe au plus haut point que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice, Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites, tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé à surveiller attentivement le respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 et élargi par la résolution 1596 et à appliquer les mesures prévues aux articles 13 et 15 de la résolution 1596 à l’encontre des personnes physiques et morales agissant en violation de cet embargo, Ayant à l’esprit que le mandat de l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) expirera le 31 décembre 2006, Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 22 septembre 2006 (S/2006/759) et de ses recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 février 2007 le mandat de la MONUC tel qu’il est formulé dans ses résolutions 1565, 1592, 1596, 1621 et 1635; 2. Décide de reconduire jusqu’au 15 février 2007 l’augmentation des effectifs militaire et de police de la MONUC autorisée par ses résolutions 1621 et 1635; 3. Décide de reconduire jusqu’au 31 décembre 2006 l’autorisation qu’il a donnée au Secrétaire général, dans ses résolutions 1669 et 1692, de redéployer temporairement au maximum un bataill on d’infanterie, un hôpital militaire et jusqu’à 50 observateurs militaires de l’ONUB au profit de la MONUC; 4. Prend note de la recommandation du Secrétaire général tendant au maintien temporaire jusqu’au 15 février 2007 des capacités énoncées au paragraphe 3 ci-dessus, et exprime son intention de réexaminer cette question avant le S/RES/1711 (2006) 06-54520 3 31 décembre 2006 en vue de s’assurer que la MONUC dispose des capacités appropriées pour accomplir pleinement s on mandat jusqu’à la date mentionnée au paragraphe 1; 5. Souligne le caractère temporaire de s dispositions énoncées aux paragraphes 2 et 3 ci-dessus et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires en vue de réduire ou de rapatrier ces effectifs supplémentaires d’ici le 15 février 2007, dès lors que leur présence en République démocratique du Congo ne serait plus indispensable au bon achèvement du processus électoral; 6. Demande à nouveau aux institutions de transition et à toutes les parties congolaises de veiller à ce que les électi ons se déroulent d’une manière libre, transparente et pacifique, à ce que les prochaines étapes du calendrier des scrutins élaboré par la Commission électorale indépendante soit scrupuleusement respectées et appelle tous les candidats, en particulier les deux candidats à l’élection présidentielle restants, à réaffirmer leur engagement en faveur du processus démocratique; 7. Réitère l’importance qui s’attache au cant onnement des forces de sécurité autres que de police dans la province de Kinshasa et son soutien au Comité international d’accompagnement de la transition (CIAT) à cet égard, et prend note de l’Acte d’engagement pour une ville pr ovince de Kinshasa sans armes signé le 23 septembre 2006; 8. Appelle les institutions de transition et toutes les parties congolaises à faire en sorte que les forces de sécurité fassent preuve de retenue et restent impartiales dans l’accomplissement de leur mission de sécurisation du processus électoral, et à garantir le droit re connu à tout candidat de faire campagne; 9. Appelle toutes les parties congolaises à s’abstenir de toute incitation à la haine et à la violence ainsi qu’à la mena ce ou à l’emploi de la force pour empêcher la tenue des élections, contester leurs résu ltats ou mettre en péril le processus de paix, et à régler leurs différends politique s par des moyens pacifiques, y compris les mécanismes établis avec la facilitation de la MONUC, et dans le respect des institutions démocratiques et de l’état de droit; 10. Accueille favorablement l’intention exprimée par le Secrétaire général d’engager avec les futures autorités congolaises d’étroites consultations sur les ajustements à apporter au mandat et aux capacités de la MONUC après l’achèvement du processus électoral, et prie le Secrétaire général de lui présenter des recommandations à cet égard avant la fin du mois de janvier 2007, et exprime son engagement à continuer à contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo pendant la période qui suivra la transition; 11. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1712 (2006)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1712%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1712 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2006 06-54508 (F) *0654508* Résolution 1712 (2006) adopté e par le Conseil de sécurité à sa 5542e séance, le 29 septembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et da ns la sous-région, en particulier ses résolutions 1509 (2003) du 19 septembre 2003, 1694 (2006) du 13 juillet 2006 et 1667 (2006) du 31 mars 2006, Se félicitant du rapport du Secrétaire général en date du 12 septembre 2006 (S/2006/743), Se félicitant en outre des mesures prises par le Gouvernement libérien pour combattre la corruption, Remerciant la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) pour le soutien qu’elles ne cessent d’apporter au processus de paix au Libéria, ainsi que la communauté internationale pour l’aide, financière notamment, qu’elle fournit, Saluant la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire généra l, pour le rôle important que son appui a joué en faveur du rétablissement de la paix et de la stabilité au Libéria, Soulignant qu’il reste à surmonter d’énormes difficultés pour mener à bien la réinsertion et le rapatriement des anciens combattants et restructurer sans plus attendre le secteur de la sécurité au Libéria, ainsi que pour maintenir la stabilité au Libéria et dans la sous-région, Se félicitant du déploiement de troupes de la MINUL dans les zones frontalières vulnérables du Libéria, Réitérant que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone continue d’avoir besoin de l’appui de la MINUL pour assurer sa sécurité, Considérant que la situation au Libéria demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) jusqu’au 31 mars 2007; S/RES/1712 (2006) 2 06-54508 2. Réaffirme son intention d’autoriser le Se crétaire général à redéployer, à titre temporaire, des contingents entre la MINUL et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005), en tant que de besoin; 3. Fait sienne la recommandation du Secrétaire général tendant à la consolidation, à la réduction et au retrait progressifs et par étapes des troupes de la MINUL, en fonction de la situation, sans compromettre la sécurité du Libéria; 4. Prie le Secrétaire général de suivre l’évolution du Libéria vers la stabilité et de continuer de le tenir informé, eu égard en particulier aux grands objectifs énoncés aux paragraphes 70 et 71 et à l’annexe 1 de son rapport du 12 septembre 2006, s’agissant notamment de la restructur ation du secteur de la sécurité, de la réinsertion des anciens combattants, de la promotion de la réconciliation politique et ethnique, de la consolidation de l’autorité de l’État dans tout le pays, de la réforme de la justice et du rétablissement du contrô le effectif de l’État sur les ressources naturelles et minières du pays, ainsi que de l’instauration d’un climat stable et sûr, nécessaire à la croissance économique; 5. Engage le Gouvernement libérien, en étroite coordination avec la MINUL, à prendre les mesures nécessaires de sa part pour atteindre les objectifs visés au paragraphe 4 ci-dessus, et notamment à veiller à appliquer effectivement la loi sur la réforme forestière, à rester acquis au programme de gestion de l’État et de l’économie, et à se doter rapidement d’une politique et d’un appareil de sécurité national, et encourage la communauté internationale à appuyer ces entreprises; 6. Se félicite des efforts faits par la MINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétaire gé néral à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles et pour faire intégral ement respecter le code de conduite de l’ONU par le personnel de la Mission, prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures nécessaires à cet égard et de le tenir informé, et engage les pays fournisseurs de contingents à prendre le s mesures préventives voulues, notamment en organisant des séances de sensibilisati on avant le déploiement, et à prendre des mesures disciplinaires et autres propre s à garantir que toutes allégations d’exploitation ou de violences sexuelles portées contre des membres de leur personnel fassent l’objet d’enquêtes dûment menées et donnent lieu à des sanctions toutes les fois que la preuve en serait rapportée; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1713 (2006)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1713%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1713 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 28 septembre 2006 06-54514 (F) *0654514* Résolution 1713 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5543e séance, le 29 septembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Soudan, en particulier ses résolutions 1665 (2006) du 29 mars 2006, 1651 (2005) du 21 décembre 2005, 1591 (2005) du 29 mars 2005 et 1556 (2004) du 30 juillet 2004, et les déclarations de son président concernant le Soudan, Soulignant à nouveau sa ferme volonté de voir revenir la paix partout au Soudan, mettre en œuvre intégralement l’A ccord de paix global du 9 janvier 2005, et appliquer pleinement le cadre convenu entr e les parties en vue de régler le conflit au Darfour (Accord de paix au Darfour) et de faire cesser les actes de violence et atrocités au Darfour, Priant instamment les parties qui ne l’ont pas fait de signer l’Accord de paix au Darfour sans plus tarder et de ne rien faire pour en entraver la mise en œuvre, et exhortant les signataires de l’Accord à s’acquitt er de leurs obligations sans délai, Déplorant la persistance de la violence, l’ impunité, et la détérioration de la situation humanitaire qui en résulte, et se déclarant à nouveau profondément préoccupé par la sécurité des civils et du personnel humanitaire ainsi que par l’accès de celui-ci aux populations dans le besoin, et demandant à toutes les parties au Darfour de cesser immédiatement les actions of fensives et de s’abstenir de nouvelles attaques violentes, Se félicitant des efforts déployés par l’Union africaine, le Secrétaire général et les dirigeants de la région p our promouvoir la paix et la stabilité au Darfour et leur réitérant son plein appui, Rappelant le bilan à mi-parcours présenté le 25 juillet 2006 par le Groupe d’experts désigné par le Secrétaire général en application du paragraphe 3 b) de la résolution 1591 (2005) et dont il a prorogé le mandat par ses résolutions 1651 (2005) et 1665 (2006), attendant le rapport final du Groupe dont le Comité créé en application de la résolution 1591 (2005) a été saisi le 31 août 2006, et exprimant l’intention d’examiner plus avant les r ecommandations du Groupe et d’envisager les mesures qui s’imposent, S/RES/1713 (2006) 2 06-54514 Soulignant la nécessité de respecter les dis positions de la Charte concernant les privilèges et immunités, et de la Co nvention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en ce qu’elles s’appliquent aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Considérant que la situation au Soudan demeur e une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 29 septembre 2007 le mandat du Groupe d’experts créé initialement en applicatio n de la résolution 1591 (2005), qu’il avait déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005) et 1665 (2006), et prie le Secrétaire général de désigner un cinquième membre pour permettre au Gr oupe de s’acquitter pleinement de sa mission, et de prendre les mesures administratives nécessaires; 2. Demande au Groupe d’experts de soumettre au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (2005) un bilan à mi-parcours de ses travaux au plus tard le 29 mars 2007 et un rapport intérimaire 90 jours au plus tard à compter de l’adoption de la présente résolution, et de saisir le Conseil, 30 jours au plus tard avant l’achève ment de son mandat, d’un rapport final comportant ses conclusions et recommandations; 3. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier en leur fournissant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004); 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1714 (2006)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1714%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1714 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 6 octobre 2006 06-55694 (F) *0655694* Résolution 1714 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5545e séance, le 6 octobre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Soudan, en particulier ses résolutions 1709 (2006) du 22 septembre 2006, 1706 (2006) du 31 août 2006, 1679 (2006) du 16 mai 2006, 1663 (2006) du 24 mars 2006, 1653 (2006) du 27 janvier 2006, 1627 (2005) du 23 septembre 2005 et 1590 (2005) du 24 mars 2005, ainsi que les déclarations de son prés ident, notamment celle du 3 février 2006, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, ainsi qu’à la cause de la paix, Se félicitant des progrès accomplis dans l’a pplication des arrangements de sécurité par les parties à l’Accord de paix global du 9 janvier 2005 et exhortant ces parties à aller d’urgence de l’avant dans l’application de ceux-ci et des autres aspects de l’Accord, Accueillant avec satisfaction le déploiement intégral des forces des Nations Unies dans le cadre de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) dans ces zones d’opérations à l’appui de l’Accord de paix global, et prenant note des engagements pris par les pays qui fournissent des contingents en faveur de cette mission, Accueillant avec satisfaction l’amélioration de la situation humanitaire dans le Sud-Soudan résultant des progrès faits dans l’application de l’Accord de paix global, Prenant note en s’en préoccupant vivement de ce que les déplacements et le matériel de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) sont l’objet de restrictions et de ce que ces restricti ons entament l’aptitude de la Mission à s’acquitter efficacement de son mandat, Exprimant sa grave préoccupation face au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans le conflit au Soudan, en particulier par les autres groupes armés dans le Sud-Soudan, Exprimant sa grave préoccupation face à la poursuite de la détérioration de la situation humanitaire au Darfour et réitérant dans les termes les plus vigoureux qu’il est nécessaire que toutes les parties au conflit au Darfour, y compris celles qui ne S/RES/1714 (2006) 2 06-55694 sont pas parties à l’Accord de paix sur le Darfour, mettent un terme à la violence et aux atrocités dans cette région, Se félicitant de la décision prise par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à sa 63e réunion, le 20 septembre 2006, de proroger le mandat de la Mission de l’Union africaine au S oudan (MUAS) jusqu’au 31 décembre 2006, Encourageant les efforts faits par le Secrétaire général et l’Union africaine en vue d’appliquer les dispositions de la résolution 1706 (2006) sur l’assistance des Nations Unies à la MUAS et appelant les pa rties à l’Accord de paix au Darfour et toutes les autres parties au Darfour à faciliter cette entreprise, Considérant que la situation au Soudan demeur e une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUS jusqu’au 30 avril 2007, dans l’intention de le renouveler par la suite; 2. Prie le Secrétaire général de faire ra pport au Conseil tous les trois mois sur l’exécution du mandat de la MINUS; 3. Demande aux parties à l’Accord de paix global, à l’Accord de paix au Darfour et à l’Accord de cessez-le-feu humanitaire de N’Djamena de respecter leurs engagements et d’appliquer pleinement tous les aspects de ces accords sans retard, et exhorte les parties qui n’ont pas encore signé l’Accord de paix au Darfour à le faire immédiatement et à ne rien faire qui en entraverait l’application; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1715 (2006)
IntituléRecommandation concernant la nomination du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1715%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1715 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 9 octobre 2006 06-56018 (F) *0656018* Résolution 1715 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5547e séance (privée), le 9 octobre 2006 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la question de sa recommandation concernant la nomination du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Recommande à l’Assemblée générale de nomme r M. Ban Ki-Moon Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, pour un mandat allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2011.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1716 (2006)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1716%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1716 (2006)* Conseil de sécurité Distr. générale 20 octobre 2006 06-57053* (F) *0657053* Résolution 1716 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5549e séance, le 13 octobre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1666 (2006) du 31 mars 2006, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur les activités de la Mission d’observation de l’ONU en Géorgie (MONUG) en date du 28 septembre 2006, Appuyant l’action menée sans relâche par le Secrétaire général et son Représentant spécial avec l’aide de la Fédération de Russie en sa qualité d’intermédiaire et aussi du Groupe des Amis du Secrétaire général et de l’OSCE, Regrettant que l’on ne progresse toujours pas sur des éléments essentiels d’un règlement global du conflit géorgien-abkhaze; Prenant note avec préoccupation du constat du Secrétaire général, selon lequel de nouvelles tensions sont nées entre les parties géorgienne et abkhaze, en particulier à la suite de l’opération spécia le menée par la Géorgie dans la haute vallée de la Kodori, 1. Réaffirme l’attachement de tous les Ét ats Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et appuie tout ce que font les Nations Unies et le Groupe des Amis du Secrétaire général, guidés par leur volonté de promouvoir un règlement du conflit entre la Géorgie et l’Abkhazie uniquement par des moyens pacifiques et dans le cadre fixé par ses résolutions; 2. Rappelle qu’en vue de parvenir à un règlement durable et global, il soutient les principes énoncés dans le document intitulé « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et attend avec intérêt toute nouvelle idée que les parties voudraient bien avancer en vue de mener un dialogue politique novateur et cons tructif sous les auspices des Nations Unies; * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1716 (2006) 2 06-57053 3. Ayant présentes à l’esprit les dispositions de ses résolutions pertinentes qui appellent les deux parties à s’abstenir de toute action susceptible de faire obstacle au processus de paix, exprime la préoccupation que lui inspirent les actions menées par la partie géorgienne dans la vallée de la Kodori en juillet 2006 et toutes les violations de l’Accord de Moscou sur le cessez-le-feu et la séparation des forces en date du 14 mai 1994 et des autres accord s entre la Géorgie et l’Abkhazie relatifs à la vallée de la Kodori; 4. Invite instamment la partie géorgienne à faire en sorte que la situation dans la haute vallée de la Kodori soit conforme aux dispositions de l’Accord de Moscou et à ce qu’il n’y ait aucune présence militaire non autorisée par ledit accord; 5. Note avec satisfaction que les patrou illes conjointes de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI ont repris dans la haute vallée de la Kodori et réaffirme que celles-ci doivent avoir lieu régulièrement; 6. Invite instamment les deux parties à respecter dans leur intégralité les accords et arrangements antérieurs relatif s au cessez-le-feu, au non-recours à la violence et aux mesures de confiance et souligne qu’il importe de respecter strictement l’accord de Moscou sur le cessez-le-feu et la séparation des forces dans les airs, sur mer et sur terre, y compris dans la vallée de la Kodori; 7. Reconnaît le rôle important de la force de maintien de la paix de la CEI dans la zone du conflit entre la Géorgie et l’Abkhazie, souligne combien il importe que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI, qui jouent actuellement un rôle stabilisateur dans la zone du conflit, continuent de coopérer étroitement et efficacement, compte que toutes les parties continueront de coopérer avec elles comme il conviendra et rappelle que des garanties de sécurité appropriées conditionnent le règlement durable et global du conflit; 8. Prie instamment la partie géorgienne de prendre véritablement en compte les préoccupations légitimes de la partie abkhaze en matière de sécurité, d’éviter toute mesure qui pourrait être regardée comme une menace et de s’abstenir de tout discours militant et de toute provocation, su rtout dans la haute vallée de la Kodori; 9. Engage les dirigeants abkhazes à prendre véritablement en compte la nécessité de veiller au retour dans la dignité des personnes déplac ées et des réfugiés, notamment en ce qui concerne leurs préoccu pations en matière de sécurité et de droits de l’homme, à donner publiquement à la population locale, en particulier dans le district de Gali, l’assurance que son droit de résidence et son identité seront respectés, et à entreprendre sans délai d’honorer les engagements qu’ils ont pris au sujet des conseillers de police civile, de l’ouverture d’une antenne du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme et de la langue d’instruction; 10. Demande instamment à l’une et l’autre parties d’établir sans retard la version définitive de l’ensemble de documents sur le non-recours à la violence et le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans le district de Gali, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection et la dignité de la population civile, y compris les rapatriés; 11. Félicite les deux parties d’avoir présenté des idées comme base de discussion, et les prie instamment de renouer le dialogue en exploitant, afin de parvenir à un règlement pacifique, tous les mécanismes en place tels qu’ils sont décrits dans ses résolutions pertinentes; S/RES/1716 (2006) 06-57053 3 12. Engage l’une et l’autre parties à donner suite à la déclaration selon laquelle elles sont disposées à ce que leurs plus hautes autorités se rencontrent sans conditions préalables et à tenir ouvertes les voies de dialogue en vue de susciter un climat de confiance, et souhaite que les représentants de la société civile continuent de se rencontrer; 13. Demande au Secrétaire général de réfléchir avec les parties aux moyens d’instaurer un climat de confiance, partic ulièrement en améliorant les conditions d’existence et de sécurité des habitants des districts de Gali et de Zougdidi; 14. Appuie tous les efforts menés par les parties géorgienne et abkhaze pour participer de façon constructive à la coop ération économique telle qu’envisagée lors des réunions de Genève et précisée par les groupes de travail créés à Sotchi en mars 2003, y compris, si les conditions de sécurité le permettent, la remise en état de l’infrastructure, et se félic ite que l’Allemagne ait signifi é l’intention d’accueillir une réunion sur la coopération économique et le s mesures de confiance, en attendant que des progrès aient été réalisés dans le règlement du conflit; 15. Souligne que c’est aux deux parties qu’il incombe au premier chef de garantir des conditions de sécurité approprié es et d’assurer la liberté de circulation du personnel de la MONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres organismes internationaux, et les engage à remplir leurs obligations à cet égard; 16. Se félicite de ce qu’entreprend la MONUG pour appliquer la politique de tolérance zéro décidée par le Secrétaire gé néral en matière d’exploitation et d’abus sexuels et pour que le personnel des Nations Unies respecte pleinement son code de conduite, prie le Secrétaire gé néral de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays fournissant des contingents à prendre les mesures préventives voulues, notamment en organisant des séances de sensibilisation avant le déploiement, et à pr endre des mesures disciplinaires et autres propres à garantir que les membres de leur personnel impliqués dans de telles affaires répondent pleinement de leurs actes; 17. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 15 avril 2007; 18. Prie le Secrétaire général de fournir dans son prochain rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie) des rensei gnements détaillés sur l’évolution de la situation dans la vallée de la Kodori et su r ce qui aura été accompli quant au retour des réfugiés et des déplacés, particul ièrement dans le district de Gali; 19. Appuie fermement l’action du Représentant spécial du Secrétaire général et engage le Groupe des Amis du Secrétaire général à continuer de lui prêter le ferme soutien de tous ses membres; 20. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1717 (2006)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1717%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1717 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 13 octobre 2006 06-57059 (F) *0657059* Résolution 1717 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5550e séance le 13 octobre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1449 (2002) du 13 décembre 2002, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, Rappelant que le 25 juin 2003, l’Assemblée générale, par sa décision 57/414 et conformément à l’alinéa d) du paragraphe 1 de l’article 12 ter du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda, a élu à partir d’une liste de candidats approuvée par le Conseil de sécurité les dix-huit juges ad litem ci-après au Tribunal pénal international pour un mandat de quatre an s commençant le 25 juin 2003 et venant à expiration le 24 juin 2007 : M. Aydin Sefa Akay (Turquie), Mme Florence Rita Arrey (Cameroun), Mme Solomy Balungi Bossa (Ouganda), M. Robert Fremr (République tchèque), Mme Taghrid Hikmet (Jordanie), Mme Karin Hökborg (Suède), M. Vagn Joensen (Danemark), M. Gberdao Gustave Kam (Burkina Faso), Mme Flavia Lattanzi (Italie), M. Kenneth Machin (Royaume-Uni), M. Joseph Edward Chiondo Masanche (République-Unie de Tanzanie ), M. Tan Sri Dato’ Hj. Mohd. Azmi Dato’ Hj. Kamaruddin (Malaisie), M. Lee Gacuiga Muthoga (Kenya), M. Seon Ki Park (République de Corée), M. Mparany Mamy Richard Rajohnson (Madagascar), M. Emile Francis Short (Ghana), M. Albertus Henricus Joannes Swart (Pays-Bas), M me Aura E. Guerra de Villalaz (Panama), Rappelant que le Conseil de sécurité, par sa résolution 1684 (2006) du 13 juin 2006, a décidé de proroger jusqu’au 31 décembre 2008 le mandat des onze juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda, Rappelant que le Conseil de sécurité par sa résolution 1705 (2006) du 29 août 2006 a décidé que, nonobstant les dispositions de l’article 12 ter du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda , et nonobstant le fait que le mandat de la juge Solomy Balungi Bossa, élue juge ad litem du Tribunal prendra fin le 24 juin 2007, la juge sera autorisée à continuer d’ exercer ses fonctions à compter du 28 août 2006 dans l’affaire Butare , et ce, jusqu’au terme du procès, Prenant note de la lettre datée du 2 octobre 2006 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité, S/RES/1717 (2006) 2 06-57059 1. Décide , comme suite à la demande formulée par le Secrétaire général, et nonobstant les dispositions de l’article 12 ter du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda, de proroger jusqu’au 31 décembre 2008 le mandat des juges ad litem du Tribunal pénal international qui ont été élus le 25 juin 2003 : M. Aydin Sefa Akay (Turquie), M me Florence Rita Arrey (Cameroun), Mme Solomy Balungi Bossa (Ouganda), M. Robert Fremr (République tchèque), M me Taghrid Hikmet (Jordanie), Mme Karin Hökborg (Suède), M. Vagn Joensen (Danemark), M. Gberdao Gustave Kam (Burkina Faso), M me Flavia Lattanzi (Italie), M. Kenneth Machin (Royaume-Uni), M. Joseph Edward Chiondo Masanche (République-Unie de Tanzanie), M. Tan Sri Dato’ Hj. Mohd. Azmi Dato’ Hj. Kamaruddin (Malaisie), M. Lee Gacuiga Muthoga (Kenya), M. Seon Ki Park (République de Corée), M. Mparany Mamy Richard Rajohnson (Madagascar), M. Emile Francis Short (Ghana), M. Albertus Henricus Joannes Swart (Pays-Bas), M me Aura Emérita Guerra de Villalaz (Panama); 2. Décide , comme suite à la demande formulée par le Secrétaire général, d’autoriser les juges ad litem Bossa, Arrey, Lattanzi, Muthoga, Sort, Hökborg, Hikmet, Kam et Park à continuer de servir auprès du Tribunal international après la fin de la période totale de leur mandat, stipulée à l’article 12 ter du Statut, jusqu’au 31 décembre 2008; 3. Prie les États de continuer de tout mettre en œuvre pour que leurs nationaux qui siègent comme juge permanent au Tribunal pénal international pour le Rwanda puissent continuer d’exercer le urs fonctions jusqu’au 31 décembre 2008; 4. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1718 (2006)
IntituléNon-prolifération/République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1718%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1718 (2006)** Conseil de sécurité Distr. générale 13 décembre 2006 06-57208** (F) *0657208* Résolution 1718 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5551e séance, le 14 octobre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur la question, y compris la résolution 825 (1993), la résolution 1540 (2004) et, en particulier, la résolution 1695 (2006), ainsi que la déclaration faite par son pr ésident le 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41), Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécur ité internationales, Se déclarant extrêmement préoccupé par le fait que la République populaire démocratique de Corée affirme avoir procédé à un essai nucléaire le 9 octobre 2006, par le défi qu’un essai de ce type pose pour le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et pour les efforts exercés à l’échelon international pour renforcer le régime de non-prolifération des armes nucléaires à travers le monde, et par le danger qui en résulte pour la paix et la stabilité dans la région et au-delà, Se déclarant fermement convaincu que le régime international de non- prolifération des armes nucléaires doit être maintenu et rappelant que la République populaire démocratique de Corée ne peut avoir le statut d’État doté de l’arme nucléaire aux termes du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Déplorant que la République populaire démocratique de Corée ait annoncé son retrait du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et son intention de se procurer l’arme nucléaire, Déplorant également que la République populaire démocratique de Corée ait refusé de reprendre les pourparlers à six sans conditions préalables, Faisant sienne la Déclaration commune publié e le 19 septembre 2005 par la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédé ration de Russie, le Japon, la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée, Soulignant qu’il importe que la République populaire démocratique de Corée tienne compte des autres préoccupations sécuritaires et humanitaires de la communauté internationale, ** Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1718 (2006) 2 06-57208 Se déclarant vivement préoccupé par le fait que l’essai déclaré par la République populaire démocratique de Corée a aggravé les tensions dans la région et au-delà et estimant donc que la paix et la sécurité internationales sont manifestement menacées, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et prenant des mesures sous l’empire de son Article 41, 1. Condamne l’essai nucléaire annoncé par la République populaire démocratique de Corée le 9 octobre 2006, au mépris flagrant de ses résolutions sur la question, en particulier la résolution 1695 (2006), ainsi que de la déclaration faite par son président le 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41), selon laquelle, notamment, cet essai susciterait la condamnation universe lle de la communauté internationale et constituerait une menace mani feste pour la paix et la sécurité internationales; 2. Exige de la République populaire démo cratique de Corée qu’elle ne procède à aucun nouvel essai nucléaire ou tir de missiles balistiques; 3. Exige que la République populaire démocratique de Corée revienne immédiatement sur l’annonce de son retrait du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires; 4. Exige également que la République populaire démocratique de Corée revienne au Traité sur la non-proliférati on des armes nucléaires et aux garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et souligne la nécessité pour tous les États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de continuer à respecter leurs obligations conventionnelles; 5. Décide que la République populaire démocratique de Corée doit suspendre toutes activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablir dans ce contexte les engagements qu’elle a précédemment souscrits en faveur d’un moratoire sur les tirs de missiles; 6. Décide que la République populaire démocratique de Corée doit abandonner totalement toutes armes nucl éaires et tous programmes nucléaires existants de façon vérifiable et irrévers ible, respecter strictement les obligations mises à la charge des Parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et les conditions que lui impose l’Accord de garantie (AIEA Infcirc/403) conclu avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et fournir à celle-ci des mesures de transparence allant au-delà de ces exigences, y compris l’accès aux personnes, à la documentation, au matéri el et aux installations qui pourrait être requis et jugé nécessaire par l’Agence; 7. Décide également que la République populaire démocratique de Corée doit abandonner totalement toutes autres ar mes de destruction massive existantes et tout programme de missiles balistiques exista nt, de façon vérifiab le et irréversible; 8. Décide que : a) Tous les États Membres devront empêcher la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, vers la Ré publique populaire démocratique de Corée, à travers leur territoire ou par leurs re ssortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, qu’ils aient ou non leur origine dans leur territoire, de ce qui suit : S/RES/1718 (2006) 06-57208 3 i) Chars de combat, véhicules blindé s de combat, système d’artillerie de gros calibre, avions de combat, hélic optères d’attaque, navires de guerre, missiles et lanceurs de missiles tels qu e définis aux fins du Registre des armes classiques de l’Organisation des Nations Unies, ou matériel connexe, y compris pièces détachées, ou articles selon ce que déterminera le Comité du Conseil de sécurité créé en application du paragraphe 12 ci-après (ci-après dénommé le Comité); ii) Tous articles, matières, matériel , marchandises et technologies figurant sur les listes contenues dans les documents S/2006/814 et S/2006/815, à moins que, 14 jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution, le Comité n’ait modifié ou complété leurs dispositions en tenant compte également de la liste contenue dans le document S/2006/816, ainsi que tous autres articles, matières, matériel, marchandises et technologies que pourrait désigner le Conseil de sécurité ou le Comité , car susceptibles de contribuer aux programmes nucléaires, de missiles balistiques ou d’autres armes de destruction massive de la République populaire démocratique de Corée; iii) Articles de luxe; b) La République populaire démocratiq ue de Corée devra cesser d’exporter tous les articles visés aux alinéas a) i) et ii) ci-dessus et tous les États Membres devront interdire que ces articles soient achetés à la République populaire démocratique de Corée par leurs ressortissants ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces articles proviennent ou non du territoire de la République populaire démocratique de Corée; c) Tous les États Membres devront s’ opposer à tout transfert à destination ou en provenance de la République populaire démocratique de Corée, par leurs nationaux ou en provenance de leurs territoires respectifs, de formation, de conseils, de services ou d’assistance techniques liés à la fourniture, à la fabrication, à l’entretien ou à l’utilisation des articles énumérés aux alinéas a) i) et a) ii) ci-dessus; d) Tous les États Membres devront, agissant dans le respect de leurs procédures légales respectives, geler i mmédiatement fonds, avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur te rritoire à la date de l’adoption de la présente résolution ou par la suite, qui sont la propriété ou sous le contrôle direct ou indirect des personnes ou d’entités désign ées par le Comité ou par le Conseil de sécurité comme participant ou apportant un appui, y compris par d’autres moyens illicites, aux programmes en rapport avec les armes nucléaires, les missiles balistiques et autres armes de destruction massive de la République populaire démocratique de Corée, ou par des perso nnes ou entités agissant en leur nom ou sur leurs instructions, et ils devront veiller à empêcher leurs ressortissants ou toute personne ou entité se trouvant sur leur te rritoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs fina nciers ou ressources économiques ou d’en permettre l’utilisation à leur profit; e) Tous les États Membres prendront les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée sur leur territoire ou le passage en transit par leur territoire de toute personne désignée par le Comité, ou par le Conseil de sécurité, comme étant responsable, y compris sous forme d’a ppui ou d’encouragement, des politiques menées par la République populaire démocratique de Corée en matière de programmes en rapport avec les armes nucléai res, les missiles balistiques et autres S/RES/1718 (2006) 4 06-57208 armes de destruction massive, ainsi que des membres de leur famille, étant entendu qu’aucune disposition du présent alinéa ne peut contraindre un État à refuser à ses propres ressortissants l’entrée sur son territoire; f) Afin de veiller à l’application de s dispositions du présent paragraphe et de prévenir ainsi le trafic illicite des ar mes nucléaires, chimiques ou biologiques, de leurs vecteurs et du matériel connexe, tous les États Membres sont appelés à coopérer, conformément à leurs autorités juri diques nationales et à leur législation et en conformité avec le droit international, notamment en procédant à l’inspection du fret à destination ou en provenance de la République populaire démocratique de Corée, selon que de besoin; 9. Décide que les dispositions du paragraphe 8 d) ci-dessus ne s’appliquent pas aux moyens financiers ou autres avoirs ou ressources au sujet desquels les États concernés ont établi qu’ils étaient : a) Soit nécessaires pour régler les dépenses ordinaires (vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments ou frais médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution) ou pour verser des honoraires d’un montant raisonnable et rembourser des dépenses engagées par des juristes dont les services ont été employ és, ou acquitter des frais ou commissions sur des fonds gelés, d’autres avoirs financ iers ou des ressources économiques institués par la législation nationale, dès lors que le sdits États ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques et où celui-ci ne s’y est pas opposé dans les cinq jours ouvrables qui ont suivi; b) Soit nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, pour autant que les États concernés en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; c) Soit visés par un privilège ou une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques pourront être utilisés à cette fin, pour autant que le privilège ou la décision soit antérieur à la présente résolution, qu’il ne soit pas au profit d’une personne ou d’une entité visée à l’alinéa d) du paragraphe 8 ci-dessus ou désignée par le Conseil de sécurité ou le Comité et qu’il ait été porté à la connaissance de ce dernier par les États concernés; 10. Décide que les mesures édictées à l’alinéa e) du paragraphe 8 ci-dessus ne trouvent pas application lo rsque le Comité détermine, agissant au cas par cas, que le voyage est justifié pour des motifs humanitaires, y compris pour accomplir un devoir religieux, ou considère qu’une dérogation favoriserait la réalisation des objectifs de la présente résolution; 11. Invite tous les États Membres à lui faire rapport dans un délai de trente jours à compter de l’adoption de la présente résolution sur les mesures qu’ils auront prises afin de mettre effectivement en a pplication les dispositions du paragraphe 8 ci-dessus; 12. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous ses membres, qui s’acquittera des tâches ci-après : a) Obtenir de tous les États, en particulier ceux qui produisent ou ont en leur possession les articles, matières, matériel, marchandises et technologies visés à S/RES/1718 (2006) 06-57208 5 l’alinéa a) du paragraphe 8 ci-dessus, des in formations concernant les mesures qu’ils auront prises pour appliquer effectivement les mesures imposées au paragraphe 8 de la présente résolution, ainsi que toutes autres informations qu’il pourrait juger utiles à cet égard; b) Examiner les informations obtenues au sujet de violations présumées des mesures imposées au paragraphe 8 de la présente résolution et prendre des mesures appropriées; c) Examiner les demandes de déroga tion prévues aux paragraphes 9 et 10 ci-dessus et se prononcer à leur sujet; d) Déterminer quels autres articles, matières, matériel, marchandises et technologies supplémentaires doivent être aj outés à l’énumération des alinéas a) i) et ii) du paragraphe 8 ci-dessus; e) Désigner toutes autres personn es et entités passibles des mesures imposées par les alinéas d) et e) du paragraphe 8 ci-dessus; f) Arrêter les directives qui pourraient être nécessair es pour faciliter la mise en œuvre des mesures imposées par la présente résolution; g) Lui adresser au moins tous les 90 jours un rapport sur ses travaux, accompagné de ses observations et recomma ndations, en particulier sur les moyens de renforcer l’efficacité des mesures im posées par le paragraphe 8 ci-dessus; 13. Salue et encourage à nouveau les efforts faits par tous les États concernés pour intensifier le urs initiatives diplomatiques, pour s’abstenir de tout acte susceptible d’aggraver la tension et pour faciliter la reprise rapide des pourparlers à six, afin de mettre rapide ment en œuvre la Déclaration commune publiée le 19 septembre 2005 par la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée, de parvenir à une dénucléarisation vérifiable de la péninsule coréenne et de maintenir la paix et la st abilité dans la péninsule et dans l’Asie du Nord-Est; 14. Invite la République populaire démocra tique de Corée à reprendre les pourparlers à six immédiatement et sans c onditions préalables et à s’employer à mettre rapidement en œuvre la Déclarat ion commune publiée le 19 septembre 2005 par la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée; 15. Affirme qu’il suivra en permanence la conduite de la République populaire démocratique de Corée et se tie ndra prêt à examiner le bien-fondé des mesures énoncées au paragraphe 8 ci-dessus, y compris les questions de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, en fonction de ce qui serait nécessaire au vu de la manière dont la République populaire démocratique de Corée se conforme aux dispositions de la présente résolution; 16. Souligne qu’il devra prendr e d’autres décisions si des mesures supplémentaires s’avèrent nécessaires; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1719 (2006)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1719%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1719 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 25 octobre 2006 06-58572 (F) *0658572* Résolution 1719 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5554e séance, le 25 octobre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi, notamment ses résolutions 1545 (2004) du 21 mai 2004, 1577 (2004) du 1 er décembre 2004, 1602 (2005) du 31 mai 2005, 1606 (2005) du 20 juin 2005, 1650 (2005) du 21 décembre 2005 et 1692 (2006) du 30 juin 2006, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité du Burundi, et soulignant l’importance de l’appropriation nationale des activités menées dans les domaines de la consolidation de la paix, de la sécurité et du développement à long terme, Félicitant de nouveau le peuple du Burundi pour la conclusion réussie de la période de transition et pour le transf ert pacifique du pouvoir à un gouvernement et des institutions représentatifs et démocratiquement élus, Saluant la signature, le 7 septembre 2006 à Dar es-Salaam, d’un Accord global de cessez-le-feu entre le Gouvernement burundais et les Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL), Rendant hommage aux efforts accomplis par les États de l’Initiative régionale, notamment l’Ouganda et la République-Unie de Tanzanie, et la facilitation de l’Afrique du Sud, au service de la paix au Burundi, se félicitant de l’engagement résolu et continu de ces États, et rappelant également le rôle joué par le Forum des partenaires du Burundi créé à l’occasion du sommet de New York sur le Burundi le 13 septembre 2005, Prenant note avec inquiétude des rapports faisant état d’une possible tentative de coup d’État au Burundi, et de l’arrestation subséquente de plusieurs personnalités politiques, Réaffirmant son appui aux institutions légitimement élues et soulignant que toute tentative de prise du pouvoir par la force ou visant à faire dérailler le processus démocratique se rait jugée inacceptable, Appelant les autorités et tous les acteurs politiques burundais à poursuivre dans la voie du dialogue pour parvenir à la stabilité et à la réconciliation nationale et à promouvoir la concorde sociale dans le ur pays, et soulignant l’importance qui S/RES/1719 (2006) 2 06-58572 s’attache à ce que soient menées à bien le s réformes prévues dans l’Accord pour la paix et la réconciliation au Burundi, signé à Arusha le 28 août 2000, dans l’Accord global de cessez-le-feu signé à Dar es-Salaam le 16 novembre 2003 et dans celui signé à Dar es-Salaam le 7 septembre 2006, Invitant les autorités à persévérer également dans les efforts qu’elles déploient pour promouvoir la bonne gouvernance, notamme nt en continuant d’appliquer des mesures de lutte cont re la corruption, Soulignant qu’il est également essentiel que le système des Nations Unies et la communauté internationale conservent leur appui à la sécurité et au développement à long terme du Burundi, notamment en renforçant la capacité du gouvernement de ce pays, Exprimant à nouveau sa gratitude à l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB), ainsi qu’à la Mission africaine au Burundi (MIAB) déployée précédemment par l’Union africaine, pour leur importante contribution à l’achèvement du processus de transition au Burundi et à la paix dans la région, Saluant la tenue, le 13 octobre 2006, de la première réunion de la Commission de consolidation de la paix au Bur undi et prenant note du résumé de ses délibérations présenté par son président, Ayant examiné le septième rapport du Secrétaire général en date du 21 juin 2006 (S/2006/429), et son additif du 14 août 2006 (S/2006/429/Add.1), et accueillant avec satisfaction sa recommandation tendant à établir un bureau intégré des Nations Unies au Burundi après le dépa rt de l’ONUB, afin de continuer d’aider le Gouvernement burundais à consolider la paix en renforçant les capacités nationales nécessaires pour s’attaquer aux causes profondes du conflit, Soulignant qu’il est essentiel d’opérer une transition harmonieuse entre l’ONUB et le nouveau Bureau intégré des Nations Unies, et d’assurer le bon fonctionnement de cette entité, 1. Prie le Secrétaire général d’établir un bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB), ainsi qu’il est recommandé dans l’additif à son septième rapport du 14 août 2006 (S/2006/429/Add.1) pour une période initiale de 12 mois, à compter du 1 er janvier 2007, qui sera chargé d’ aider le Gouvernement dans ses efforts pour parvenir à la paix et à la stabilité à long terme durant la phase de consolidation de la paix au Burundi, y compris en veillant à la cohérence et la coordination entre les organismes des Nations Unies au Burundi, sous la direction du Représentant exécutif du Secrétaire général; 2. Demande que, une fois établi, le BINUB concentre ses activités et appuie le Gouvernement dans les domaines suivants, en coordination avec les donateurs et compte tenu de l’Accord conclu le 24 mai 2006 par le Gouvernement burundais et le Secrétaire général et du rôle de la Commission de consolidation de la paix : Consolidation de la paix et gouvernance démocratique a) Renforcer la capacité des institutions nationales et de la société civile à s’attaquer aux racines du conflit et à prévenir, gérer et régler les conflits internes, en particulier grâce à des réformes dans le s domaines politique et administratif; S/RES/1719 (2006) 06-58572 3 b) Renforcer la bonne gouvernance, la transparence et la responsabilité des institutions publiques; c) Promouvoir la liberté de la presse et le renforcement du cadre juridique et réglementaire pour les médias et les communications et contribuer à la professionnalisation des médias; d) Consolider l’État de droit, en particulier en renforçant les systèmes judiciaire et pénitentiaire, y compris en ce qui concerne l’indépendance et les capacités du système judiciaire; Désarmement, démo bilisation et réinsertion et réforme du secteur de la sécurité e) Faciliter l’application de l’Accord global de cessez- le-feu signé à Dar es-Salaam le 7 septembre 2006; f) Aider à élaborer un plan national de réforme du secteur de la sécurité, y compris une formation aux droits de l’homme, et apporter une assistance technique en vue de sa mise en œuvre, notamment par des mesures de formation et d’encadrement destinées à la Police nationale du Burundi et par une assistance technique en vue de la professionnalisati on de la Force de défense nationale du Burundi; g) Aider à mener à bien le progra mme national de démobilisation et de réintégration des anciens combattants; h) Appuyer les initiatives visant à lutt er contre la prolifération des armes légères; Promotion et défense des droits de l’homme et lutte contre l’impunité i) Promouvoir et défendre les droits de l’homme, y compris en renforçant les capacités institutionnelles nationales en ce domaine, en particulier en ce qui concerne les droits des femmes, des enfants et d’autres groupes vulnérables, en aidant à élaborer et mettre en œuvre un pl an d’action national relatif aux droits de l’homme, comprenant la création d’une commission nationale indépendante des droits de l’homme; j) Soutenir les efforts entrepris pour lutter contre l’impunité, en particulier grâce à la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle, notamment une commission vérité et réconciliation et un tribunal spécial; Coordination des donateurs et des organismes des Nations Unies k) Renforcer le partenariat entre le Gouvernement et les donateurs pour mettre en œuvre les programme s prioritaires et d’urgence ainsi que des activités à plus long terme, dans le cadre du Programme des opérations d’urgence du Gouvernement et du Document de stratégie de réduction de la pauvreté; l) Améliorer la capacité du Gouvernement à coordonner l’aide des donateurs, à communiquer efficacement avec ceux-ci et à mobiliser les ressources prévues dans le Document de stratégie de réduction de la pauvreté, lorsqu’il aura été arrêté définitivement; S/RES/1719 (2006) 4 06-58572 m) Assurer la coordination effective des stratégies et programmes entre les divers organismes, fonds et programmes des Nations Unies au Burundi; 3. Demande instamment au BINUB de tenir compte des droits des femmes et des considérations d’égalité entre les sexes définis dans la résolution 1325 (2000) comme questions transversales se posant dans tous les domaines indiqués au paragraphe 2 ci-dessus, y compris en consultant les groupements locaux et internationaux de femmes, et prie le Secrétaire général, le cas échéant, de faire état dans les rapports qu’il lui présentera de s progrès de l’intégration des questions d’égalité entre les sexes, dans tout le Bure au intégré, ainsi que de tous les autres éléments ayant trait aux femmes et aux filles, en particulier eu égard à la nécessité de les protéger contre la violence sexiste; 4. Souligne qu’il est nécessaire que le BINUB et la Mission de l’Organisation des Nations Unies en Répub lique démocratique du Congo coopèrent, dans les limites de leurs capacités respectives et de leurs mandats actuels; 5. Accueille avec satisfaction la recommandation formulée par le Secrétaire général dans l’additif à son rapport, suivan t laquelle le Bureau intégré devrait être dirigé par son représentant exécutif, et le fait qu’il envisage que ce dernier remplisse également les fonctions de représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement et de coordonna teur résident et de coordonnateur humanitaire des Nations Unies; 6. Prend note des critères de référence indi qués dans l’additif au rapport du Secrétaire général pour mesurer les progr ès réalisés par le BINUB durant son mandat, en particulier dans la mesure où ils ont trait aux priorités mentionnées au paragraphe 2 ci-dessus, ainsi que du cale ndrier proposé pour le passage ultérieur à un engagement axé au premier chef sur le développement, et réaffirme sa disponibilité à ajuster comme il conviendra la présence des Nations Unies au Burundi durant la phase de consolidation de la paix, en tenant compte de toutes les circonstances; 7. Souligne la responsabilité principale incombant au Gouvernement burundais en ce qui concerne la consolidation de la paix et de la sécurité dans le pays et le développement à long terme, et engage les donateurs internationaux à continuer de soutenir les efforts du Gouvernement dans ces domaines; 8. Appelle instamment les autorités et tous les acteurs politiques burundais à poursuivre dans la voie des réformes co nvenues à Arusha et Dar es-Salaam, et à conserver l’esprit de dialogue, la recherche du consensus et l’approche sans exclusive qui ont rendu possible le succès de la transition dans leur pays; 9. Encourage les autorités burundaises à continuer de coopérer avec le Secrétaire général, y compris en vue de l’établissement des mécanismes indiqués dans sa résolution 1606 (2005); 10. Appelle les autorités burundaises, au cours des enquêtes auxquelles elles procèdent sur la tentative présumée de coup d’État, à suivre des procédures régulières et à respecter les garanties pr évues par la loi et leurs obligations internationales; 11. Se déclare gravement préoccupé par les informations faisant état de la poursuite de violations des droits de l’homme et demande instamment au Gouvernement d’enquêter sur toutes ces informations, de prendre les mesures S/RES/1719 (2006) 06-58572 5 nécessaires pour empêcher de nouvelles violations et de faire en sorte que les auteurs de ces violations so ient traduits en justice; 12. Appelle le Gouvernement burundais et les Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL) à appliquer rapidement et de bonne foi l’Accord global de cessez-le-feu qu’ils ont signé à Dar es-Salaam le 7 septembre 2006, et à poursuivre leurs efforts tendant à résoudre les questions restantes dans un esprit de coopération; 13. Encourage les États de l’Initiative régionale et la facilitation sud-africaine à continuer de travailler avec les autorités burundaises à la consolidation de la paix dans leur pays et dans la région; 14. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièreme nt informé des progrès réalisés dans la mise en place du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi et, par la suite, de lui faire ra pport régulièrement sur l’a pplication de la présente résolution, y compris sur la situation en ma tière de sécurité et sur la situation en matière de droits de l’homme; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1720 (2006)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1720%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1720 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2006 06-59481 (F) *0659481* Résolution 1720 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5560e séance, le 31 octobre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, dont les résolutions 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004 et 1675 (2006) du 28 avril 2006, Réaffirmant son ferme appui aux efforts faits par le Secrétaire général et son Envoyé personnel, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 16 octobre 2006 (S/2006/817), 1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la MINURSO doivent être pleinement respectés; 2. Engage les États Membres à envisager de verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance permetta nt de multiplier les contacts entre membres séparés d’une même famille, en particulier les visites de regroupement familial; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental avant la fin du mandat de la Mission; 4. Prie le Secrétaire généra l de continuer à prendre les mesures requises pour garantir que la politique de toléra nce zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies concernant l’exploitation et les violences sexuelles soit pleinement respectée par la MINURSO et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, S/RES/1720 (2006) 2 06-59481 notamment en menant avant le déploiem ent des actions de sensibilisation à ces questions, et d’autres mesures pour amener leurs personnels impliqués dans de tels actes à en répondre pleinement; 5. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2007 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO); 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1721 (2006)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1721%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1721 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 1er novembre 2006 06-59737 (F) *0659737* Résolution 1721 (2006) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5561e séance, le 1er novembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/ 2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis) approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, l’Accord signé à Accra le 30 juillet 2004 (l’Accord d’Accra III) et l’Accord signé à Pretoria le 6 avril 2005 (l’Accord de Pretoria), Félicitant l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et les dirigeants de la région des efforts qu’ils continuent de déployer en vue de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur renouvelant son plein soutien, Rendant hommage au Président Thabo Mbeki, de la République sud-africaine, pour les efforts inlassables qu’il a déployés au service de la paix et de la réconciliation en Côte d’Ivoire et les nombreuses initiatives qu’il a prises pour faire avancer le processus de paix, en sa qualité de Médiateur de l’Union africaine, mû par sa profonde détermination à trouver des solutions africaines aux problèmes africains, Saluant les efforts continus du Représenta nt spécial du Secrétaire général, M. Pierre Schori, du Haut Représentant pour les élections, M. Gérard Stoudmann, et du Groupe de travail intern ational (GTI), et leur réitérant son plein appui, Réaffirmant son appui aux forces impartiales, à savoir l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les forces françaises qui lui apportent leur appui, Ayant pris note de la décision que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, réuni au niveau des chefs d’État et de gouvernement, a adoptée à sa S/RES/1721 (2006) 2 06-59737 soixante-quatrième réunion, tenue le 17 oc tobre 2006 à Addis-Abeba (« la décision du Conseil de paix et de sécurité ») (S/2006/829), Ayant entendu , le 25 octobre 2006, le rapport de M. Saïd Djinnit, Commissaire de l’Union africaine, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 17 octobre 2006 (S/2006/821), notamment se s paragraphes 68 à 80, Ayant à l’esprit que le mandat constitutionnel du Président Laurent Gbagbo a expiré le 30 octobre 2005 et que le mandat de l’ancienne Assemblée nationale a expiré le 16 décembre 2005, Se déclarant vivement préoccupé par la persistance de la crise et la détérioration de la situation en Côte d’Ivoire, notamment par leurs graves conséquences humanitaires qui sont à l’origine de souffrances et de déplacements à grande échelle parmi la population civile, Condamnant à nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souscrit à la décision du Conseil de paix et de sécurité, souligne que son application sans entrave exige le plein appui du Conseil, considère en conséquence que les dispositions ci-après de la présen te résolution, fondées sur la décision du Conseil de paix et de sécurité, visent à mettre pleinement en œuvre le processus de paix en Côte d’Ivoire et à organiser des élections libres, ouvertes, régulières et transparentes dans ce pays d’ici au 31 octobre 2007, et affirme que ces dispositions sont destinées à s’appliquer durant la période de transition jusqu’à ce qu’un président nouvellement élu prenne ses fonctions et qu’une nouvelle assemblée nationale soit élue; 2. Prend note du dixième communiqué final du GTI en date du 8 septembre 2006; 3. Prend note également de l’impossibilité d’or ganiser des élections présidentielle et législatives à la date pré vue et de l’expiration, le 31 octobre 2006, de la période de transition et des mandats du Président Laurent Gbagbo et du Premier Ministre, M. Charles Konan Banny; 4. Rappelle les paragraphes 5 et 8 du dixième communiqué final du GTI daté du 8 septembre 2006, le paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité et le paragraphe 75 a) du rappo rt du Secrétaire général daté du 17 octobre 2006 (S/2006/821) et déclare , par conséquent, que la pleine application de la présente résolution, conformément aux pa ragraphes 13 et 14 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, et du processus de paix conduit par le Premier Ministre exige que toutes les parties ivoiriennes s’y conforment totalement et qu’elles ne puissent se prévaloir d’aucune disposition juridique pour faire obstacle à ce processus; S/RES/1721 (2006) 06-59737 3 5. Souscrit à la décision du Conseil de paix et de sécurité selon laquelle le Président Laurent Gbagbo demeurera chef de l’État à partir du 1er novembre 2006 pour une nouvelle et dernière période de transition n’excédant pas 12 mois; 6. Approuve la décision du Conseil de paix et de sécurité de proroger le mandat du Premier Ministre, M. Charles Konan Banny, à partir du 1er novembre 2006, pour une nouvelle et dernière période de transition n’excédant pas 12 mois, et sa décision selon laquelle le Premier Mini stre ne pourra se présenter à l’élection présidentielle qui sera organisée avant le 31 octobre 2007; 7. Souligne que le Premier Ministre aura pour mandat de mettre en œuvre toutes les dispositions de la feuille de rout e établie par le GTI et des accords conclus entre les parties ivoiriennes en vue de l’organisation d’élections libres, ouvertes, régulières et transparentes d’ici au 31 oc tobre 2007 au plus tard avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies et de donateurs potentiels, et de conduire en particulier : – Le programme de désarmement, de dé mobilisation et de réintégration (DDR); – Les opérations d’identification de la population et d’enregistrement des électeurs en vue d’établir des listes électorales crédibles; – Les opérations de désarmement et de démantèlement des milices; – La restauration de l’autorité de l’État et le redéploiement de l’administration et des services publics sur l’ense mble du territoire ivoirien; – La préparation technique des élections; – La restructuration des forces armées , conformément au paragraphe 17 de la décision du Conseil de paix et de sécurité et à l’alinéa f) du paragraphe 3 de l’Accord de Linas-Marcoussis; 8. Souligne que le Premier Ministre, pour l’exécution du mandat mentionné au paragraphe 7 ci-dessus, doit disposer de tous les pouvoirs nécessaires, de toutes les ressources financières, matérielles et humaines requises et d’une autorité totale et sans entraves, conformément aux recommandations de la CEDEAO en date du 6 octobre 2006, et qu’il doit pouvoir prendre toutes les décisions nécessaires, en toutes matières, en Conseil des ministres ou en Conseil de gouvernement, par ordonnance ou décret-loi; 9. Souligne également que le Premier Ministre, pour l’exécution du mandat mentionné au paragraphe 7 ci-dessus, doit disposer également de toute l’autorité nécessaire sur les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire; 10. Rappelle l’alinéa iii) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 6 octobre 2005 (S/2005/639) ainsi que la déclaration du Président du Conseil en date du 9 décembre 2005 (S/PRST/2005/60), réaffirme les dispositions des paragraphes 6 et 7 de la résolution 1633 (2005) et rappelle que le Premier Ministre exercera sa pleine autorité sur le gouvernement qu’il constituera; 11. Réaffirme que les opérations de DDR et d’identification doivent être conduites de façon concomitante, souligne le rôle central des deux opérations dans le processus de paix, engage le Premier Ministre à les me ttre en œuvre sans délai, et demande à toutes les parties ivoiriennes de co opérer pleinement avec lui à ce sujet; S/RES/1721 (2006) 4 06-59737 12. Exige la reprise immédiate du programme de désarmement et de démantèlement des milices sur l’ ensemble du territoire national, souligne que ce programme est un élément clef du processus de paix et souligne aussi la responsabilité personnelle des chefs des milices dans la mise en œuvre complète de ce processus; 13. Demande instamment au Premier Ministre de prendre immédiatement, par la voie d’ordonnances qu’il signera dans les conditions énoncées au paragraphe 8 ci-dessus, toutes les mesures appropriées en vue d’accélérer la délivrance des certificats de naissance et de nationalité da ns le cadre du processus d’identification, dans un esprit d’équité et de transparence; 14. Exige de toutes les parties ivoiriennes concernées, en particulier des forces armées des Forces nouvelles et les Forces armées de Côte d’Ivoire, qu’elles participent pleinement et de bonne foi aux travaux de la commission quadripartite chargée de surveiller la mise en œuvre du programme de DDR et des opérations de désarmement et de démantèlement des milices; 15. Invite le Premier Ministre à établir immédiatement, en liaison avec toutes les parties ivoiriennes, l’ONUCI et les forces françaises qui la soutiennent, un groupe de travail chargé de lui soumettre un plan sur la restructuration des forces de défense et de sécurité et de préparer d’éventuels séminaires sur la réforme du secteur de la sécurité qui seraient organisés par l’Union africaine et la CEDEAO, en vue de refonder des forces de défense et de sécurité attachées aux valeurs d’intégrité et de moralité républicaines; 16. Encourage l’Union africaine et la CEDEAO à organiser des séminaires sur la réforme du secteur de la sécurité, en collaboration avec des partenaires et avec la participation d’officiers de commandement et d’officiers supérieurs de pays d’Afrique de l’Ouest sortant d’un conflit, af in d’examiner, entre autres questions, les principes du contrôle civil des forces arm ées et de la responsabilité personnelle pour des actes d’impunité ou des violations des droits de l’homme; 17. Invite le Premier Ministre à établir immédiatement, en liaison avec toutes les parties ivoiriennes concernées et le Haut Représentant pour les élections, un groupe de travail chargé de l’aider à mett re en œuvre les opérations d’identification de la population et d’enregistrement des électeurs, afin d’assurer leur crédibilité et leur transparence; 18. Encourage le Premier Ministre à sollicite r, en tant que de besoin, la participation active de la société civile, afin de faire avancer le processus de paix, et demande instamment aux parties ivoiriennes, au Haut Représentant pour les élections et à l’ONUCI de tenir compte des droits et des ressources des femmes et des sexospécificités, conformément à la résolution 1325 (2000), en tant que questions intersectorielles, dans la mise en œuvre du processus de paix, y compris par des consultations avec les groupes de femmes locaux et internationaux; 19. Exige de toutes les parties ivoiriennes qu’elles mettent un terme à toutes les incitations à la haine et à la violence, à la radio, à la télévision et dans tous les autres médias, et engage le Premier Ministre à établir et à mettre en œuvre sans délai un code de bonne conduite à l’intention des médias, conformément aux décisions prises à Yamoussoukro le 5 juillet 2006 et à la décision du Conseil de paix et de sécurité; S/RES/1721 (2006) 06-59737 5 20. Approuve la décision du Conseil de paix et de sécurité selon laquelle, pour éviter des médiations multiples et conflic tuelles, le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou Nguesso (« le Médiateur »), en sa qualité de Président de l’Union africaine, dirigera les efforts de médiation en liaison avec les Présidents de la Commission de l’Union africaine et de la CEDEAO et, si nécessaire, en liaison avec tout autre dirigeant africain dispos é à apporter une contribution à la recherche de la paix en Côte d’Ivoire, et souligne que le représentant du Médiateur dans ce pays conduira, en liaison avec le Représentant spécial du Secrétaire général, la médiation au quotidien; 21. Demande à l’Union africaine et à la CE DEAO de continuer à surveiller et à suivre de près la mise en œuvre du processus de paix, les invite à examiner les progrès accomplis avant le 1er février 2007 et, si elles le jugent approprié, à réexaminer la situation après cette date et avant le 31 octobre 2007, et les prie de lui rendre compte, par l’intermédiaire du Secrétaire général, de leur évaluation et, au besoin, de lui soumettre toutes nouvelles recommandations; 22. Renouvelle pour une durée de 12 mois le mandat du Haut Représentant pour les élections défini au paragraphe 7 de la résolution 1603 (2005), souligne que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a encouragé le Haut Représentant pour les élections à jouer un rôle plus important dans le règlement des différends liés au processus électoral, ou des difficultés issues des procédures et processus devant être adoptés pour assure r des élections ouvertes, libres, régulières et transparentes, et décide par conséquent qu’en plus de ce mandat, le Haut Représentant pour les élections, avec le plein appui du Premier Ministre et en consultation avec celui-ci : – Sera la seule autorité habilitée à rendre les arbitrages nécessaires en vue de prévenir ou résoudre toute difficulté ou contentieux liés au processus électoral, en liaison avec le Médiateur; – Certifiera que tous les stades du pr ocessus électoral, y compris les opérations d’identification de la population et d’ét ablissement des listes électorales et la délivrance de cartes d’électeur, fourniront toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielle et légi slatives ouvertes, libres, régulières et transparentes, conformément aux normes internationales; 23. Demande à l’ONUCI, conformément au mandat énoncé dans la résolution 1609 (2005) concernant la protection du personnel des Nations Unies, d’assurer la sécurité du Haut Représentant pour les élections dans les limites de ses capacités et de ses zones de déploiement; 24. Rappelle le paragraphe 9 ci-dessus, et souligne qu’il en découle que le personnel des Forces de défense et de s écurité de Côte d’Ivoire qui assure la protection rapprochée et la sécurité des bu reaux du Premier Ministre doit être sous l’autorité de celui-ci, qui doit notamment le nommer, sans préjudice des dispositions du paragraphe 2 l) de la résolution 1609 (2005); 25. Rappelle le rôle de garant et d’arbitre impartial du processus de paix du GTI, et demande à celui-ci : – D’établir dès que possible, en liaison avec le Premier Ministre, un calendrier précis pour la mise en œ uvre des principaux aspects de la feuille de route; S/RES/1721 (2006) 6 06-59737 – D’évaluer, de surv eiller et de suivre de près, ch aque mois, les pr ogrès réalisés dans la mise en œuvre de la feuille de route; – De lui rendre compte, par l’interm édiaire du Secrétaire général, de son évaluation à ce sujet et de tout obstacle rencontré par le Premier Ministre dans l’exercice de son mandat, tel qu’é noncé au paragraphe 7 ci-dessus; – De lui soumettre, en tant que de besoin, ainsi qu’à toutes les parties ivoiriennes concernées, toutes les recommandations qu’il jugera nécessaires; 26. Exige de toutes les parties ivoirienne s qu’elles s’abstiennent de tout recours à la force et à la violence, y compris contre les civils et les étrangers, et de toutes formes de manifestations de rue de nature à créer des troubles; 27. Exige également de toutes les parties ivoiri ennes qu’elles ga rantissent la sécurité et la liberté de circulation sur l’ ensemble du territoire ivoirien de tous les ressortissants ivoiriens; 28. Exige en outre de toutes les parties ivoiriennes qu’elles coopèrent pleinement aux opérations de l’ONUCI et de s forces françaises qui la soutiennent, de même qu’à celles des organismes des Nations Unies et des personnels associés, notamment en garantissant la sécurité et la liberté de circulation de leur personnel et des personnels associés sur tout le territoire ivoirien, et réaffirme qu’aucune entrave à leur liberté de mouvement et à la pleine mise en œuvre de leur mandat ne sera tolérée; 29. Demande instamment aux pays voisins de la Côte d’Ivoire d’empêcher tout mouvement transfrontière de combat tants ou d’armes vers la Côte d’Ivoire; 30. Se déclare à nouveau gravement préoccupé par toutes les violations des droits de l’homme et du dro it international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, et demande instamment aux autorités ivoiriennes d’enquêter sans retard sur ces violations afin de mettre un terme à l’impunité; 31. Rappelle la responsabilité individuelle de toutes les parties ivoiriennes, y compris des membres des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire et des forces armées des Forces nouvelles, quel que soit leur grade, dans la mise en œuvre du processus de paix; 32. Souligne qu’il est totalement prêt à imposer des sanctions ciblées contre les personnes, désignées par le Comité établi par le paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004), qui sont reconnues, entre autres choses, comme entravant la mise en œuvre du processus de paix, y compris en attaquant ou en faisant obstacle à l’action de l’ONUCI, des forces françaises qui la soutiennent, du Haut Représentant pour les élections, du GTI, du Médiateur ou de son représentant en Côte d’Ivoire, comme responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétrées en Côte d’Ivoi re depuis le 19 septembre 2002, comme incitant publiquement à la haine et à la violence ou agissant en violation de l’embargo sur les armes, conformément aux résolutions 1572 (2004) et 1643 (2005); 33. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1722 (2006)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1722%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1722(2006) Conseil de sécurité Distr. générale 21 novembre 2006 06-62430 (F) *0662430* Résolution 1722 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5567e séance, le 21 novembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004 et 1639 (2005) du 21 novembre 2005, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant son plein appui à la poursuite de la mission du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappe lant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces contenus à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la force multinationale de stabilisation (EUFOR), au Haut Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes intern ationaux en Bosnie-Herzégovine, pour leur contribution à la mise en œuvre de l’Accord de paix, S/RES/1722(2006) 2 06-62430 Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés dans toute la région reste d’une importance dé cisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Convenant que la pleine application de l’Accord de paix n’est pas achevée, tout en rendant hommage aux autorités de l’État et des entités de Bosnie- Herzégovine ainsi qu’à la communauté inte rnationale pour les progrès accomplis au cours des onze années écoulées depuis la signature de l’Accord, Soulignant l’intérêt qu’il y a de voir la Bosnie-Herzégovine avancer vers l’intégration euroatlanti que sur la base de l’Accord de paix, tout en considérant qu’il importe aussi de voir la Bosnie-Herzégovine devenir, à la faveur de sa transition, un pays européen fonctionne l, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut Représentant, dont le dernier en date, du 6 octobre 2006 (S/2006/810, annexe), Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans le cadre de tout es ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la nécessité de mener une action préventive et de lutter contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, Prenant note des conclusions dégagées à leur réunion du 12 juin 2006 par les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne, qui ont estimé qu’une présence de l’EUFOR en Bosnie-Herzégovine s’imposerait au-delà de la fin de 2006 et ont confirmé que l’Union comptait prendre les mesures nécessaires dans ce sens, Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN qui lui ont été communiquées le 19 novemb re 2004 concernant la mani ère dont ces institutions agiront ensemble en Bosnie-Herzégovine, et dans lesquelles les deux institutions reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix au titre des aspects militaires de l’Accord de paix (S/2004/916, S/2004/915), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovi ne y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant de l’engagement croissant de l’Union européenne en Bosnie- Herzégovine et de l’engagement soutenu de l’OTAN, Se félicitant également des signes tangibles attestant que la Bosnie- Herzégovine progresse sur la voie menant à l’Union européenne, et en particulier des progrès réalisés dans les négociations qu’elle mène avec l’Union sur un accord de stabilisation et d’association, et lançant un appel aux autorités de Bosnie- S/RES/1722(2006) 06-62430 3 Herzégovine pour qu’elles honorent pleineme nt à cette occasion leurs engagements, notamment en ce qui concerne la réforme de la police, Constatant que la situation dans la région re ste une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix, ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en vertu de ces accords; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de pousser de l’avant la mise en œuvre de l’Accord de paix et que la communauté internationale et les principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représente l’entreprise de mise en œuvre et de reconstruction que toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine respecteront leurs engagements et participeront activement à la mise en œuvre de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal in ternational pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes, qui favorisent la création d’un État pleinement autonome apte à prendre place dans les structures européennes, et à l’adoption des mesures voulues pour faciliter le retour des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu’aux termes de l’Accord de paix, elles se sont engagées à coopérer pleinement avec toutes les entités qui sont chargées de mettre en œuvre le règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougosla vie, dans l’exécution de la mission qui leur est confiée de dire le droit en toute impartialité, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal suppose notamment que les États et les entités défèrent à celui-ci toutes les pe rsonnes qu’il a inculpées ou arrêtent ces personnes et fournissent au Tribunal des informations pour l’aider dans ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de pa ix, c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur place de statuer sur l’interprétation à donner aux aspects civils à l’application de l’Accord de paix, et qu’il peut, en cas de différend, donner une interprétation, faire des recomma ndations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touc hant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzé govine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci-a près et de toutes recommandations qui pourraient y figurer, et qu’il est prêt à envisager d’imposer des mesures à toute S/RES/1722(2006) 4 06-62430 partie qui faillirait de façon substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine approuvent la force de l’Union européenne et le maintien de la présence de l’OTAN et qu’elles confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de pa ix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil, et peuvent prendre toutes décisions nécessaires, y compris celle de faire usage de la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation (EUFOR) cré ée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par sa résolution 1639 (2005) du 21 novembre 2005, ainsi qu’au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en continuant de déployer une force multinationale de stabilisation et de mainteni r une présence de l’OTAN; 9. Se félicite que l’Union européenne ait l’intention de maintenir son opération militaire en Bosnie-Herzégovine après novembre 2006; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR) qui succédera juridi quement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, et qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au C onseil de sécurité da ns leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissa nt des aspects militaires de l’Accord de paix; 11. Se félicite de la décision prise par l’OTAN de maintenir une présence en Bosnie-Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR, et autorise les États Membres, agissant pa r l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, qui remplira ses missions liées à l’application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec l’EUFOR conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au C onseil de sécurité da ns leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissa nt des aspects militaires de l’Accord de paix; 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’appliquent à l’EUFOR et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard, et, par suite, que les références à l’IFOR ou la SFOR, à l’OTAN et au Conseil de l’Atlantique Nord figurant dans l’Accord de paix, notamment dans l’annexe 1-A et S/RES/1722(2006) 06-62430 5 ses appendices, ainsi que dans ses propre s résolutions renverront dorénavant à la présence de l’OTAN, à l’EUFOR, à l’Uni on européenne, au Comité politique et de sécurité de l’Union européenne et au Conseil de l’Union européenne, selon le cas; 13. Entend envisager de proroger cette auto risation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la situation en Bosnie-Herzégovine le dictent; 14. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’application des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et pour les faire respecter, souligne que les parties continueront d’être tenues également responsables du respect des dispositions de ces annexes et encourront également les mesures coercitives que l’EUFOR et la présence de l’OTAN pourra ient juger nécessaires pour assurer l’application de ces annexes et leur propre protection; 15. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ou du quartier général de l’OTAN, toutes mesures nécessair es pour défendre respectivement l’EUFOR ou la présence de l’OTAN, et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toutes mesu res nécessitées par leur défense en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toutes mesures nécessaires pour faire respecter le s règles et procédures régissant le commandement et le contrôle de toute la ci rculation aérienne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, et les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, de lui faire rapport, par les voies appropriées, tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR et la présence du quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l’appui et les facilités voulus, y compris des facilités de transit, aux États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Exprime de nouveau sa gratitude à l’Union européenne d’avoir déployé sa mission de police en Bosn ie-Herzégovine depuis le 1er janvier 2003; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut Représentant, conforméme nt à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mi se en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012), et des conférences ultérieures, sur l’application de l’Accord de paix et, en pa rticulier, sur le resp ect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en vertu de cet accord; 22. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1723 (2006)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1723%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1723 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 28 novembre 2006 06-63236 (F) *0663236* Résolution 1723 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5574e séance, le 28 novembre 2006 Le Conseil de sécurité , Saluant la formation d’un gouvernement d’unité nationale en Iraq, qui dispose d’un programme politique, économique et sécuritaire détaillé et d’un plan solide de réconciliation nationale et attendant avec impatience le jour où les forces iraquiennes seront pleinement responsable s du maintien de la sécurité et de la stabilité dans leur pays, permettant ai nsi l’achèvement du mandat de la force multinationale et la fin de sa présence en Iraq, Se félicitant des progrès accomplis jusqu’à présent en ce qui concerne la formation et l’équipement des forces de sécu rité iraquiennes, ains i que le transfert à ces forces des responsabilités en matière de sécurité dans les provinces de Muthanna et de Dhi Qar et comptant que ces efforts se poursuivront en 2007, Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur l’Iraq, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Réaffirmant aussi le droit du peuple iraquien de décider librement de son propre avenir politique et d’assurer le cont rôle de ses propres ressources nationales, Constatant avec satisfaction que le Gouvernement iraquien continue d’œuvrer en vue d’un Iraq fédéral, démocratique, plur aliste et unifié où les droits de l’homme soient pleinement respectés, Prenant acte du rôle essentiel que le Gouvernement iraquien joue pour ce qui est de continuer à promouvoir le dialogue et la réconc iliation nationale en vue de parvenir à créer un climat hostile à tout sectarisme, et notamment du Plan de réconciliation nationale annoncé par le Prem ier Ministre iraquien, M. Al Maliki, soulignant qu’il importe que le plan soit rapidement mis en œuvre, et réaffirmant la volonté de la communauté internationale de collaborer étroitement avec le Gouvernement iraquien en vue de concourir à ces efforts de réconciliation nationale, Tenant compte du Pacte international pour l’ Iraq, initiative lancée par le Gouvernement iraquien et l’Organisation des Nations Unies en vue de constituer un nouveau partenariat avec la communauté internationale et d’établir un cadre solide aux fins de poursuivre la transformation de l’Iraq sur les plans politique, sécuritaire S/RES/1723 (2006) 2 06-63236 et économique et d’intégrer son économie à celle de la région et du monde, et saluant le rôle important que joue l’ONU en assurant la coprésidence du Pacte aux côtés du Gouvernement iraquien, Engageant la communauté internationale, en particulier les pays de la région et les pays voisins de l’Iraq, à soutenir les ef forts que déploie le peuple iraquien pour parvenir à la paix, à la stabilité, à la sécuri té, à la démocratie et à la prospérité, et notant que la bonne exécution de la présente résolution contribuera à la stabilité de la région, Enjoignant à ceux qui ont recours à la violen ce pour essayer de subvertir le processus politique de rendre les armes et de participer au processus politique, et encourageant le Gouvernement iraquien à conti nuer d’ouvrir la porte à tous ceux qui renoncent à la violence, Réaffirmant qu’il ne faut pas que les actes de terrorisme fassent échouer la transition politique et économique de l’Iraq et réaffirmant en outre les obligations qui incombent aux États Membres conformément à la résolution 1618 (2005) du 4 août 2005 et à d’autres résolutions sur la question ainsi qu’aux conventions internationales s’agissant, notamment, des activités terroristes menées en Iraq et à partir de ce pays ou contre ses citoyens, Considérant la demande formulée par le Premier Ministre de l’Iraq dans la lettre qu’il a adressée le 11 novembre 2006 au Président du Conseil, qui figure en annexe à la présente résolution, et dans laquelle il a souhaité que la présence de la force multinationale soit maintenue en Iraq, et affirmant les objectifs communs qui y sont énoncés : la prise en charge du recrut ement, de l’instruction, de l’équipement et de l’armement des forces de sécurité iraquiennes; la prise en charge du commandement et du contrôle des forces iraquiennes; et le transfert de la responsabilité en matière de sécurité au Gouvernement iraquien, Considérant en outre l’importance qu’il y a à ce que le Gouvernement souverain de l’Iraq donne son consentement à la présence de la force multinationale ainsi que l’importance d’une coordination et d’une collaboration étroites entre la force multinationale et ce gouvernement, Se félicitant que la force multinationale soit disposée à continuer de concourir au maintien de la sécurité et de la stab ilité en Iraq, notamment à participer à la fourniture d’une aide humanitaire et en matière de reconstruction, comme la Secrétaire d’État des États-Unis l’a indiqué dans la lettre qu’elle a adressée le 17 novembre 2006 au Président du Conseil, qui figure en annexe à la présente résolution, Considérant les tâches et arrangements définis dans les lettres figurant en annexe à la résolution 1546 (2004) du 8 juin 2004 et leur exécution, en coopération, par le Gouvernement iraquien et la force multinationale, Affirmant qu’il importe que toutes les forces qui concourent au maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq agisse nt conformément au droit international, y compris aux obligations découlant du droit international humanitaire, et coopère avec les organisations internationales concernées, et se félicitant des engagements que ces forces ont pris à cet égard, Rappelant la création de la Mission d’assist ance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) le 14 août 2003, et affirmant que l’Organisation des Nations Unies doit S/RES/1723 (2006) 06-63236 3 continuer à jouer un rôle moteur pour ce qui est d’aider le peuple et le Gouvernement iraquiens à poursuivre le développement politique et économique, y compris pour ce qui est de conseiller et d’appuyer le Gouvernement iraquien, d’apporter une aide vigoureuse à l’élabor ation du Pacte international pour l’Iraq, de contribuer à la coordination et à l’acheminement de l’aide à la reconstruction, au développement et à l’action humanitaire, et de promouvoir la protection des droits de l’homme, la réconciliation na tionale et la réforme judici aire et juridique afin de renforcer le respect du droit en Iraq, Considérant que l’appui international en matière de sécurité et de stabilité est essentiel pour assurer le bien-être du pe uple iraquien et permettre à tous les intéressés, y compris l’Organisation des Na tions Unies, d’accomp lir leur tâche en faveur du peuple iraquien, et exprimant sa gratitude aux États Membres pour les contributions qu’ils ont apportées à cet égard au titre des résolutions 1483 (2003), 1511 (2003), 1546 (2004) et 1637 (2005), Considérant qu’il continuera d’incomber au premier chef au Gouvernement iraquien de coordonner l’assistan ce internationale à l’Iraq et réaffirmant l’importance de l’aide internationale, du développement de l’économie iraquienne et de la coordination de l’aide des donateurs, Conscient du rôle important du Fonds de développement pour l’Iraq et du Conseil international consultatif et de contrôle pour ce qui est d’aider le Gouvernement iraquien à veiller à ce que le s ressources du pays soient utilisées de manière transparente et équitable au profit du peuple iraquien, Soulignant qu’il incombe aux autorités ira quiennes de prendre toutes les mesures appropriées pour prévenir les atte ntats contre le personnel diplomatique accrédité en Iraq conformément à la Conv ention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, Constatant que la situation en Iraq continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Note que la force multinationale est présente en Iraq à la demande du Gouvernement iraquien et, compte tenu de la lettre du Premier Ministre iraquien en date du 11 novembre 2006 et de la lettre de la Secrétaire d’État des États-Unis en date du 17 novembre 2006, renouvelle l’autorisation donnée à la force multinationale dans sa résolution 1546 (2004) et décide de proroger le mandat de celle-ci tel qu’il résulte de ladite ré solution jusqu’au 31 décembre 2007; 2. Décide en outre que le mandat de la force multinationale sera réexaminé à la demande du Gouvernement iraquien ou au plus tard le 15 juin 2007, et déclare qu’il mettra fin à ce mandat plus tôt si le Gouvernement iraquien le demande; 3. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2007 les arrangements visés au paragraphe 20 de la résolution 1483 (2003) en ce qui concerne le versement au Fonds de développement pour l’Iraq du produit des ventes à l’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel, ainsi que les arrangements visés au paragraphe 12 de la résolution 1483 (2003) et au paragraphe 24 de la résolution 1546 (2004) en ce qui concerne le contrôle du Fonds de développement pour l’Iraq par le Conseil international consultatif et de contrôle; S/RES/1723 (2006) 4 06-63236 4. Décide en outre que les dispositions du paragraphe 3 ci-dessus concernant le versement du produit des ve ntes au Fonds de développement pour l’Iraq et le rôle du Conseil internati onal consultatif et de contrôle seront réexaminées à la demande du Gouvernement iraquien ou au plus tard le 15 juin 2007; 5. Prie le Secrétaire général de continuer à lui rendre compte tous les trois mois des opérations de la MANUI en Iraq; 6. Prie les États-Unis de continuer à lui rendre compte tous les trois mois des efforts et progrès accomplis par la force multinationale, au nom de cette dernière; 7. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1723 (2006) 06-63236 5 Annexe I Lettre datée du 11 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Premier Ministre iraquien [Original : anglais et arabe] L’Iraq a pris, dans les délais prescrits, les mesures nécessaires à l’aboutissement du processus politique, not amment en élaborant une constitution permanente et en jetant les bases nécessair es à la création d’institutions politiques et juridiques. En mai 2006, la Chambre des députés, constitutionnellement élue, a formé un gouvernement d’unité nationale. Les mesures prises en vue de bâtir un Iraq fédéral, démocratique, pluraliste et unifié ont été renforcées grâce à l’attachement du gouvernement à l’adopti on d’un projet de dialogue et de réconciliation nationale, à la garantie d’une large participation politique, à la surveillance de la situation des droits de l’homme, à l’instauration d’un état de droit, au développement économique et à la prestation de services à tous les citoyens. Instaurer la sécurité et garantir une stabilité permanente font partie des priorités les plus importantes du programme du Gouvernement iraquien, pour accéder à la paix et la prospérité souhaitées par le peuple iraquien. Les terroristes et les forces hostiles à la démo cratie continuent cependant de cibler les citoyens innocents, ainsi que les différentes institutions étatiques. La sécurité et la stabilité en Iraq relèvent de la responsabilité du Gouvernement iraquien. Dans sa résoluti on 1546 (2004), le Conseil de sécurité a décidé que les forces de sécurité iraquie nnes joueraient progressivement un rôle de plus en plus grand pour permettre au Gouvernement iraquien d’assumer cette responsabilité, de manière à réduire le rôle de la force multinationale et à y mettre un terme, alors que la responsabilité des forc es de sécurité iraquiennes en matière de sécurité irait en augmentant. Au vu de l’expérience des deux années et demie qui viennent de s’écouler, il a été établi que le s forces de sécurité iraquiennes, qui agissent sur ordre du Gouvernement iraquien, ont acquis une expérience et des responsabilités nouvelles et des effectifs supplémentaires, faisant ainsi preuve d’une capacité accrue d’assumer l’entière respons abilité dans les domaines de la sécurité et de la défense. Nous avons commencé à récolter le fruit du succès lorsque nos forces ont été chargées de la sécurité dans les provinces d’Al-Mouthanna et de Dhi Qar. En septembre 2006, le Ministère de la défense a pris en main le contrôle et le commandement des opérations aériennes, na vales et terrestres, ainsi que de deux divisions militaires, démontrant par là même la capacité accrue de l’armée iraquienne de jouer un rôle de premier plan pour assurer la sécurité du peuple iraquien. Le Gouvernement iraquien s’empl oie inlassablement à mettre en place le système administratif et logistique nécessaire pour que les forces iraquiennes deviennent autonomes. Le Gouvernement iraquien est résolu à continuer d’augmenter en 2006 le nombre de provinces entièrement contrôlées par les autorités iraquiennes, jusqu’à ce que les 18 provinces le soient. Une fois les responsabilités en matière de sécurité, dans une province donnée, transférées a ux autorités iraquiennes, la force multinationale pourra, depuis sa base, soutenir les forces de sécurité iraquiennes si S/RES/1723 (2006) 6 06-63236 les autorités en font la demande, aux termes de l’accord répartissant les pouvoirs et les responsabilités entre les deux parties. Nous sommes convenus de trois obj ectifs communs : pr emièrement, les autorités iraquiennes prendront en charge le recrutement, l’instruction, l’équipement et l’armement des forces de sécurité iraquiennes; deuxièmement, les forces iraquiennes passeront sous le contrôle et sous le commandement iraquien; troisièmement, la responsabilité en ma tière de sécurité sera transférée au Gouvernement iraquien. Nous avons constitu é un groupe de travail de haut niveau afin de formuler des recommandations sur la meilleure façon d’atteindre ces objectifs. Il a été également convenu de faire en sorte que les autorités iraquiennes se chargent de l’appréhension, de la détention et de l’emprisonnement, aux termes de l’accord qui sera signé en tre le Gouvernement iraquien et la force multinationale. Le Gouvernement iraquien demande en conséquence la prorogation du mandat de la force multinationale, pour une nouvelle période de 12 mois, à compter du 31 décembre 2006, conformément aux résolutions 1546 (2004) et 1637 (2005) du Conseil de sécurité et aux lettres qui y étaient jointes, sous réserve que le Conseil de sécurité s’engage à mettre fin à ce mandat plus tôt, si le Gouvernement iraquien le lui demande et que ce mandat soit soumis à un examen périodique, avant le 15 juin 2007. Le Gouvernement iraquien voudrait que soit mis un terme au mandat de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (COCOVINU), étant donné qu’elle a achevé se s tâches. Il estime que le moment est venu de mettre fin aux indemnisations de guerre, qui ont été imposées à l’Iraq. Le Gouvernement iraquien est conscient que les dispositions de la résolution 1546 (2004), relatives au versement des recettes dans le Fonds de développement pour l’Iraq et au rôle du Conseil internationa l consultatif et de contrôle contribuent à garantir l’utilisation des ress ources naturelles de l’Iraq au profit du peuple iraquien. Nous reconnaissons que le Fonds joue un rôle important, qui consiste à persuader les donateurs et les créditeurs que l’Iraq gère ses ressources et ses dettes de façon responsable, dans l’intérêt du peuple iraquien, rôle d’autant plus vital que notre pays cherche à constituer un nouveau partenariat avec la communauté internationale en vue d’établir un réseau indispensable pour transformer et intégrer son économie à celles de la région et du monde, grâce au Pacte international pour l’Iraq. Nous demandons au Conseil de sécurité de proroger, pour une période de 12 mois, le mandat du Fonds de développement pour l’Iraq et du Conseil international consultatif et de contrôle, ainsi que d’examiner ce mandat, si le Gouvernement iraquien le lui demande, avant le 15 juin 2007. Le peuple iraquien est résolu à se doter d’une démocratie stable et pacifique et à jeter des bases saines, qui sont essent ielles pour relancer l’économie. Cette vision de l’avenir de l’Iraq ne pourra se co ncrétiser qu’avec l’aide de la communauté internationale. Nous savons que le Conseil de sécurité a l’intention de joindre la présente lettre au projet de résolution relatif à l’Ira q, qui est en cours d’élaboration. Entre- temps, je vous prie de bien vouloir faire di stribuer, dans les plus brefs délais, la présente lettre aux membres du Conseil de sécurité. Le Premier Ministre de la République d’Iraq (Signé ) Nouri Kamel al-Maliki S/RES/1723 (2006) 06-63236 7 Annexe II Lettre datée du 17 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par la S ecrétaire d’État des États-Unis d’Amérique Étant donné la demande de prorogation du mandat de la force multinationale en Iraq formulée par l’Iraq, que j’ai examin ée, et les consultations qui se sont tenues avec le Gouvernement iraquien, j’ai l’honneur de vous confirmer que la force sous commandement unifié est prête à continuer de s’acquitter du mandat que le Conseil de sécurité a établi dans sa résolution 1546 (2004) et prorogé dans sa résolution 1637 (2005). Le Gouvernement iraquien et la for ce multinationale en Ir aq continuent de faire des progrès sur le plan de la coop ération; pour remédier aux problèmes qui menacent la sécurité et la stabilité de l’ Iraq, ils ont établi un partenariat en matière de sécurité qui a évolué avec le temps, les forces de sécurité iraquiennes assurant de plus en plus la direction des opérations de répression et de prévention du terrorisme et des autres actes de violence dans les 18 provinces du pays. Dans le cadre de ce partenariat, la force multinationale est pr ête à continuer de mener toute une série d’activités pour favoriser le ma intien de la sécurité et de la stabilité et assurer la protection des forces, comme l’y autorise la résolution 1546 (2004), et notamment à s’acquitter des tâches et à me ttre en œuvre les arrangements visés dans les lettres annexées à ladite résolution, en coopération avec le Gouvernement iraquien. Les forces qui constituent la force multina tionale restent déterminées à agir conformément aux obligations que leur impos e le droit international, y compris le droit des conflits armés, ainsi qu’ aux droits qu’il leur confère. Cette année, les forces de sécurité iraquiennes ont déjà accompli des progrès considérables en ce qui concerne le développement de leurs capacités et, par conséquent, elles assument une plus grande part des responsabilités relatives à la sécurité de l’Iraq. Le plus remarquable est qu’elles ont pris en charge la sécurité à Dhi Qar et Muthana, et que le Ministère de la défense assure le commandement et la conduite des opérations des commandements des forces terrestres, navales et aériennes, ainsi que de deux di visions militaires iraquiennes. Le Gouvernement iraquien et la force multinationale se sont mis d’accord sur trois objectifs communs : prise en charge par l’Iraq du recrutement, de la formation, et de la dotation en matériel et en arme ments des forces de sécurité iraquiennes; placement des forces iraquiennes sous commandement iraquien et transfert au Gouvernement iraquien des responsabilités en matière de sécurité. Nous prendrons connaissance avec intérêt des recommandations que fera le nouveau groupe de travail de haut niveau quant à la mei lleure façon d’atteindre ces objectifs. Un partenariat solide entre le Gouvernement iraquien et la force multilatérale est indispensable à la réalisation de ceux-ci. Ensemble, nous préparons le moment où les forces iraquiennes pourront assumer pl einement la responsabilité du maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq. Les auteurs de la résolution sur l’Iraq actuellement à l’examen comptent y annexer la présente lettre. Dans l’intervalle, je vous prie de bien vouloir en transmettre le texte aux membres du Conse il de sécurité dans les meilleurs délais. (Signé ) Condoleezza Rice
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1724 (2006)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1724%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1724 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 29 novembre 2006 06-63353 (F) *0663353* Résolution 1724 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5575e séance, le 29 novembre 2006 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures et le s déclarations de son président concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a décrété un embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la So malie (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), et les résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004, 1587 (2005) du 15 mars 2005, 1630 (2005) du 14 octobre 2005 et 1676 (2006) du 10 mai 2006, Réaffirmant l’importance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, Soulignant que les institutions fédérales de transition doivent continuer de s’employer à mettre en place un vérita ble système de gouvernance nationale en Somalie, Rappelant qu’il est urgent que tous les dirigeants somaliens prennent des mesures concrètes en vue de poursuivre le dialogue politique, Saluant les efforts déployés par l’Un ion africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement et la Ligue des États arabes pour continuer à appuyer la réconciliation nationale en Somalie et invitant instamment les institutions fédérales de transition et l’Un ion des tribunaux islamiques à réaffirmer leur attachement aux principes de la Déclaration de Khartoum du 22 juin 2006 et aux accords conclus à la réunion tenue à Khartoum du 2 au 4 septembre 2006 et à engager une nouvelle série de pourparlers sans plus de délai, Renouvelant son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général, Prenant note du rapport daté du 21 novembre 2006 (S/2006/913) que le Groupe de contrôle a présenté en application de l’alinéa i) du paragraphe 3 de la résolution 1676 (2006) et des observations et recommandations qu’il contient, S’indignant de l’augmentation considérable des flux d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie ou transitent par celle-ci, ce qui constitue une violation de l’embargo sur les armes et me nace gravement la paix et la stabilité dans le pays, S/RES/1724 (2006) 2 06-63353 Insistant une fois encore sur le fait que tous les États Membres, en particulier ceux de la région, doivent s’abstenir de tout acte qui violerait l’embargo sur les armes et prendre toutes mesures nécessa ires pour amener les contrevenants à répondre de leurs actes, Réaffirmant et soulignant combien il importe de re nforcer le contrôle de l’application de l’embargo sur les armes en Somalie, toutes violations devant systématiquement faire l’objet d’enquêtes poussées, sachant que la stricte application de l’embargo sur les armes viendr a améliorer dans l’ensemble la sécurité dans le pays, Considérant que la situation en Somalie constitu e une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États Membres sont tenus de se conformer pleinement aux mesures prescrites par la résolution 733 (1992); 2. Entend réfléchir, à la lumière du rapport du Groupe de contrôle en date du 21 novembre 2006 (S/2006/913), à ce qui pourrait être fait concrètement pour que les mesures édictées par la résolution 733 (1992) soient mieux appliquées et respectées; 3. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité créé par la résolution 751 (1992) du 24 avril 1992 (ci-après dénommé « le Comité »), de reconstituer, dans les trente jours suivant l’adoption de la présente résolution et pour une période de six mois, le Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), avec pour mission : a) De poursuivre les tâches visées aux alinéas a) à c) du paragraphe 3 de la résolution 1587 (2005); b) De continuer d’enquêter, en coordination avec les organismes internationaux compétents, sur toutes activités, y compris dans les secteurs financier, maritime et autres, qui produ isent des recettes utilisées pour commettre des violations de l’embargo sur les armes; c) De continuer d’enquêt er sur tous moyens de tr ansport, itinéraires, ports maritimes, aéroports et autres installations utilisés à l’occasion des violations de l’embargo sur les armes; d) De continuer d’affiner et d’actualiser les renseignements concernant le projet de liste de personnes et d’entités qui violent, en Somalie ou ailleurs, les mesures mises en œuvre par les États Memb res en application de la résolution 733 (1992), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, aux fins des mesures que le Conseil pourrait prendre à l’avenir, et de soumettre ces renseignements au Comité, selon les modalités et au moment que celui-ci jugera opportuns; e) De continuer de formuler des recommandations fondées sur ses enquêtes, sur les rapports précédents (S/2003/ 223 et S/2003/1035) du Groupe d’experts nommé en application des résolutions 1425 (2002) du 22 juillet 2002 et 1474 (2003) du 8 avril 2003 et sur les rapports antérieurs (S/2004/604, S/2005/153, S/2005/625, S/2006/229 et S/2006/913) du Groupe de contrôle nommé en application des résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004, 1587 S/RES/1724 (2006) 06-63353 3 (2005) du 15 mars 2005, 1630 (2005) du 14 octobre 2005 et 1676 (2006) du 10 mai 2006; f) De collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises touchant toutes autres mesures à prendre pour que l’embargo sur les armes soit mieux appliqué; g) D’aider à déterminer les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter l’application de l’embargo sur les armes; h) De lui rendre compte à mi-parcour s, par l’intermédiaire du Comité et dans les quatre-vingt-dix jours suivant sa création, et de présenter des rapports d’activité mensuels au Comité; i) De lui présenter pour examen, par l’intermédiaire du Comité, au plus tard quinze jours avant l’expiration du mandat du Groupe de contrôle, un rapport final portant sur toutes les tâches énumérées ci-dessus; 4. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour assurer le financement des activités du Groupe de contrôle; 5. Réaffirme les paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 6. Prie le Comité, conformément à son mandat et de concert avec le Groupe de contrôle et les autres entités concernées des Nations Unies, d’examiner les recommandations énoncées dans les rapports du Groupe de contrôle en date des 5 avril et 16 octobre 2006 et de lui recommander des moyens de faire en sorte que l’embargo sur les armes, qui continue d’être violé, soit mieux appliqué et respecté; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1725 (2006)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1725%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1725 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 6 décembre 2006 Français Original : anglais 06-64612 (F) 061206 061206 *0664612* Résolution 1725 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5579e séance, le 6 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Somalie, en particulier les résolutions 733 (1992) du 23 janvier 1992, 1356 (2001) du 19 juin 2001 et 1425 (2002) du 22 janvier 2002, ainsi que les déclarations de son président, notamment celle du 13 juillet 2006 (S/PRST/2006/31), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Réitérant son adhésion à un règlement complet et durable de la situation en Somalie conformément à la Charte fédérale de transition et soulignant l’importance d’institutions largement représentatives et d’un processus politique sans exclusive, ainsi que le prévoit la Charte fédérale, Redisant avec insistance que tous les États Membres, en particulier ceux de la région, doivent s’abstenir de toute infr action à l’embargo sur les armes et aux mesures apparentées, et prendre toutes me sures nécessaires pour prévenir de telles infractions, Soulignant qu’il est disposé à traiter avec toutes les parties présentes en Somalie qui ont à cœur de parvenir à un règlement politique par la voie d’un dialogue pacifique et ouvert à tous, y co mpris l’Union des tribunaux islamiques, Soulignant également l’importance d’institutions largement représentatives et d’une politique d’ouverture pour la stabilité en Somalie, saluant les efforts cruciaux consentis par la Ligue des États arabes et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) afin de promouvoir et d’encourager le dialogue politique entre les institutions fédérales de transi tion et l’Union des tribunaux islamiques, exprimant son plein appui à ces initiatives et affirmant qu’il est disposé à contribuer comme il convient à un processus politiq ue sans exclusive en Somalie, Engageant et les institutions fédérales de transition et l’Union des tribunaux islamiques à se rallier au dialogue et à le poursuivre, à réaffirmer leur attachement aux principes énoncés dans la Déclaration de Khartoum en date du 22 juin 2006 et aux accords conclus lors de la réunion te nue à Khartoum du 2 au 4 septembre 2006, et à créer un état de sécurité stable en Somalie, S/RES/1725 (2006) 2 06-64612 Demandant à l’Union des tribunaux islamiques de cesser toute expansion militaire et de rejeter ceux qui ont des visées extrémistes ou des liens avec le terrorisme international, Déplorant l’attentat à la bombe perpétré à Baidoa le 30 novembre 2006 et se déclarant préoccupé par la persistance de la violence à l’intérieur de la Somalie, Se félicitant de l’accord conclu, le 2 décembre 2006, entre l’Union des tribunaux islamiques et le Secrétariat de l’Autorité intergouvernementale pour le développement et encourageant l’Autorité intergouvernementale à poursuivre ses échanges avec les institutions fédérales de transition, Invitant toutes les parties en Somalie et tous les autres États à s’abstenir de toute action de nature à provoquer ou à perpétuer la violence et les violations des droits de l’homme, à susciter inutilement de s tensions et la méfiance, à mettre en péril le cessez-le-feu et le processus po litique ou à aggraver encore la situation humanitaire, Prenant note de la note verbale datée du 16 octobre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par la Mission permanente du Kenya auprès de l’Organisation des Nations Unies, transmettant le texte du plan de déploiement pour une mission de soutien de la paix de l’IGAD en Somalie (IGASOM), Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que la Charte fédérale de tran sition et les institutions fédérales de transition offrent le seul moyen de parvenir à la paix et à la stabilité en Somalie, souligne qu’il est nécessaire qu’un dialogue véritable se poursuive entre les institutions fédérales de transition et l’Union des tribunaux islamiques, et affirme en conséquence que les dispositions ci-après de la présente résolution, fondées sur les décisions de l’IGAD et du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, visent uniquement à appuyer la paix et la stabilité en Somalie à la faveur d’une politique d’ouverture et à créer les conditions nécessaires au retrait de toutes les forces étrangères de Somalie; 2. Demande instamment aux institutions fédérales de transition et à l’Union des tribunaux islamiques de respecter les engagements qu’elles ont pris, de reprendre sans délai les négociations de paix sur la base des accords conclus à Khartoum et de se conformer aux accords issus de leur dialogue, et entend envisager de prendre des mesures contre ceux qui te nteraient de prévenir ou d’entraver un dialogue pacifique, de renverser les instituti ons fédérales de transition par la force, ou agiraient d’une façon qui menacerait encore la stabilité régionale; 3. Décide d’autoriser l’IGAD et les États membres de l’Union africaine à établir une mission de protection et de formation en Somalie, que le Conseil de sécurité examinerait, à l’issue d’une période initiale de six mois, après un exposé de l’IGAD, et dont le mandat, fondé sur les éléments pertinents du mandat et du concept d’opérations énoncé dans le plan de déploiement pour l’IGASOM, serait le suivant : a) Suivre les progrès réalisés par les institutions fédérales de transition et l’Union des tribunaux islamiques dans l’application des accords issus de leur dialogue; S/RES/1725 (2006) 06-64612 3 b) Assurer la liberté de mouvement et la circulation en toute sécurité de tous ceux qui prennent part au dialogue; c) Maintenir et surveiller la sécurité à Baidoa; d) Protéger les membres des institu tions fédérales de transition et du Gouvernement, ainsi que leurs principales infrastructures; e) Former les forces de sécurité de s institutions fédérales de transition pour qu’elles soient en mesure d’assurer leur pr opre sécurité et de c ontribuer à faciliter le rétablissement des forces de sécurité nationales somaliennes; 4. Approuve les dispositions du plan de déploiement de l’IGAD selon lesquelles les États limitrophes de la Soma lie ne déploieraient pas de troupes dans ce pays; 5. Décide que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliqueront pas aux livraisons d’ar mes et d’équipement militaire ni à la formation et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer les forces mentionnées au paragraphe 3 ci-de ssus ou destinées à leur usage; 6. Encourage les États Membres à fournir des ressources financières pour l’IGASOM; 7. Prie le Secrétaire général, en consultation avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de l’IGAD, de lui faire rapport sur l’exécution du mandat de l’IGASOM dans un délai de 30 jours, puis tous les 60 jours par la suite; 8. Souligne que l’embargo sur les armes continue de contribuer à la paix et la sécurité en Somalie, demande à tous les États Membres, en particulier ceux de la région, de le respecter pleinement et réaffirme son intention d’envisager d’urgence des moyens de renforcer son efficacité, y compris en prenant des mesures ciblées pour l’appuyer; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1726 (2006)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1726%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1726 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2006 06-66299 (F) *0666299* Résolution 1726 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5591e séance le 15 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 4 décembre 2006 (S/2006/939), Réaffirmant son appui aux forces impartiales, à savoir l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les forces françaises qui la soutiennent, Gravement préoccupé par la persistance de la cris e et la détérioration de la situation en Côte d’Ivoire, et notamment les graves conséquences humanitaires, qui sont à l’origine de souffrances et de déplacements à grande échelle parmi la population civile, Constatant que la situation en Côte d’Ivoire continue à mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 10 janvier 2007 le mandat de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1727 (2006)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1727%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1727 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2006 06-66317 (F) *0666317* Résolution 1727 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5592e séance, le 15 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Prenant note des rapports du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire datés des 5 octobre (S/2006/735) et 12 décembre 2006 (S/2006/964), Profondément préoccupé par la persistance de la cris e et la détérioration de la situation en Côte d’Ivoire, notamment par leurs graves conséquences humanitaires qui sont à l’origine de souffrances et de déplacements à grande échelle parmi la population civile, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2007 les dispositions des paragraphes 7 à 12 de la résolution 1572 (2004) et du paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); 2. Exige de toutes les parties ivoiri ennes au conflit, y compris le Gouvernement de transition, les Forces nouve lles, qu’elles donnent libre accès, en particulier au Groupe d’experts créé en a pplication du paragraphe 9 de la résolution 1643 (2005), aux matériels, sites et installa tions visés au paragraphe 2 a) de la résolution 1584 (2005), à l’ONUCI et aux for ces françaises qui la soutiennent pour leur permettre de s’acquitter des tâches mentionnées aux paragraphes 2 et 12 de la résolution 1609 (2005); 3. Réaffirme que tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que toute atteinte ou entrave à l’action de l’ONUCI, des forces françaises, du Haut Représentant pour les S/RES/1727 (2006) 2 06-66317 élections, du Groupe de travail internationa l, du Médiateur mentionné au paragraphe 20 de la résolution 1721 (2006) ou de son re présentant en Côte d’Ivoire, constitue une menace pour le processus de paix et de réconciliation nationale aux fins des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 4. Demande au Secrétaire général et au Gouvernement français de lui signaler immédiatement, par l’intermédiaire du Comité du Conseil de sécurité créé en vertu du paragraphe 14 de la résolu tion 1572 (2004) (le Comité), tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, y compris le nom de ceux qui en seraient responsables, et demande également au Haut Représentant pour les élections, au Groupe de travail international, au Médiateur mentionné au paragraphe 20 de la résolution 1721 (2006) ou à son représentant en Côte d’Ivoire de lui signaler immédiatement, par l’intermédiaire du Comité, toute atte inte ou entrave à leur action; 5. Prie tous les États concernés, et partic ulièrement ceux de la région, de présenter au Comité, dans les 90 jours suivant l’adoption de la présente résolution, un rapport sur les mesures concrètes qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et par le paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005), et autorise le Comité à demander toute information supplémentaire qu’il juge nécessaire; 6. Décide que, au terme de la période vis ée au paragraphe 1 ci-dessus, le Conseil de sécurité réexaminera les mesure s imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et réitérées au paragraphe 3 ci-dessus, à la lumière des progrès accomplis dans le processus de paix et de ré conciliation nationale en Côte d’Ivoire, comme il est dit dans la résolution 1721 (2006), et se déclare disposé à n’envisager de les modifier ou d’y mettre fin avant l’expiration de la période susmentionnée que si les dispositions de la résolution 1721 (2006) ont été intégralement appliquées; 7. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts pour une nouvelle période de six mois, et demande au Secrétaire général de prendre le plus rapidement possible les mesures administratives nécessaires en tirant parti, le cas échéant, des compétences spécialisées du Groupe d’experts et en nommant, si besoin est, de nouveaux membres, en consultation avec le Comité, pour l’exécution du mandat décrit ci-après : a) Échanger des informations avec l’ONUCI et les forces françaises dans le cadre de leur mandat de surv eillance décrit aux paragraphe s 2 et 12 de la résolution 1609 (2005); b) Recueillir et analyser toutes inform ations pertinentes en Côte d’Ivoire et ailleurs, en coopération avec les gouvernements de ces pays, sur les mouvements d’armes et de matériels connexes, sur la fourniture de toute assistance, de tout conseil ou de toute formation se rapportant à des activités militaires, sur les réseaux opérant en violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), ainsi que sur les sources de fina ncement, notamment l’exploitation des ressources naturelles en Côte d’Ivoire, consacrées à l’acquisition d’armes et de matériels connexes ou se rapportant à des activités apparentées; c) Examiner et recommander, au besoin, les moyens de mieux aider les États intéressés, en partic ulier ceux de la région, à appliquer effectivement les S/RES/1727 (2006) 06-66317 3 mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et le paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); d) Demander des compléments d’information sur les dispositions que les États auront prises pour assurer l’application effective des mesures visées au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); e) Présenter par écrit au Conseil de sécurité, avant le 15 juin 2007, par l’intermédiaire du Comité , un rapport concernant l’application des mesures imposées par les paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et le paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005), ainsi que des recommandations à ce sujet; f) Tenir le Comité régulière ment informé de ses activités; g) Fournir au Comité, dans ses rapports, des informations concernant toute violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et le paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); h) Coopérer avec les autres groupes d’e xperts intéressés, en particulier celui sur le Libéria créé par les résolutions 1521 (2003) et 1579 (2004); i) Assurer le suivi de l’applicati on des mesures individuelles prévues aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 8. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, le s informations recueillies pa r l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture d’armes et de matériels connexes à la Côte d’Ivoire; 9. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer en tant que de besoin, par l’intermédiaire du Co mité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture d’armes et de matériels connexes à la Côte d’Ivoire; 10. Prie en outre le Processus de Kimberley de lui communiquer au besoin, par l’intermédiaire du Comité, les informati ons, si possible examinées par le Groupe d’experts, concernant la production et l’exportation illicite de diamants; 11. Demande instamment à tous les États, aux organes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, y compris le Processus de Kimberley, de coopérer pl einement avec le Comité, le Groupe d’experts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées par les paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et le paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005), et réitérées au paragraphe 3 ci-dessus; 12. Souligne qu’il est totalement prêt à imposer des sanctions ciblées contre les personnes, désignées par le Comité, qui sont reconnues, entre autres choses, comme : a) Menaçant le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, notamment en entravant la mise en œuvre du processus de paix comme mentionné dans la résolution 1721 (2006); b) Portant atteinte ou faisant obstacl e à l’action de l’ONUCI, des forces françaises qui la soutiennent, du Haut Représentant pour les élections, du Groupe de travail international, du Médiateur ou de son représentant en Côte d’Ivoire; S/RES/1727 (2006) 4 06-66317 c) Responsables d’obstacles à la libe rté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent; d) Responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétrées en Côte d’Ivoire; e) Incitant publiquement à la haine et à la violence; f) Agissant en violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1728 (2006)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1728%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1728 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2006 06-66263 (F) *0666263* Résolution 1728 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5593e séance, le 15 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Remerciant le Secrétaire général de son rapport en date du 1er décembre 2006 (S/2006/931) sur l’Opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation dans l’île, il est nécessaire de mainteni r la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2006, Prenant note de ce que le Secrétaire général juge que la situation sur le plan de la sécurité dans l’île reste généralement stab le et que la situation le long de la Ligne verte demeure calme, et se félicitant de la diminution du nombre d’incidents mettant en présence les deux parties, Demandant instamment aux deux parties de s’abstenir de toutes mesures qui pourraient entraîner une aggravation des te nsions, en particulier l’organisation de manœuvres militaires, et, à cet égard, not ant avec préoccupati on les désaccords qui entourent des activités civiles dans la zone tampon, notamment des activités agricoles et de construction, et encourageant les deux parties à engager des consultations avec la Force au sujet de la démarcation du secteur de la zone tampon, en respectant le mandat de la Force, et à s’entendre sur les opérations de la Force dans cette zone sur la base de l’Ai de-mémoire de 1989 de l’Organisation des Nations Unies, Remerciant vivement le Secrétaire général adjo int Gambari du travail qu’il a accompli pour parvenir à l’accord du 8 ju illet et accueillant avec satisfaction les principes et décisions qui y sont énoncés, y compris la constatation que le statu quo est inacceptable et qu’un accord global fo ndé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme e nvisagé dans ses résolutions pertinentes, est souhaitable et possible et ne devrait pas être différé de nouveau, notant toutefois avec regret le constat du Secrétaire général que la méfiance mutuelle des parties a empêché jusqu’ici la mise en œuvre d’une quelconque de ces décisions, soulignant l’importance qu’il y a à applique r l’accord du 8 juillet sans plus tarder, et exprimant le vœu que l’accueil positif récemment réservé par les dirigeants des deux communautés aux propositions de l’Organisation permettra de mettre rapidement un S/RES/1728 (2006) 2 06-66263 terme à la phase préparatoire afin d’ouvri r la voie à de véritables négociations en vue d’un règlement global et durable, Se félicitant du progrès constant des activités de déminage, exprimant son ferme soutien aux efforts faits par l’UNFICYP pour étendre les activités de déminage aux champs de mines des forces turques dans le reste de la zone tampon, et se félicitant de ce que celle-ci pourrait être déclarée exempte de mines dans un délai de deux ans, Invitant de nouveau les parties à examiner la question des personnes disparues, qui pose un problème humanitaire, et à tâcher de la régler, avec l’urgence et le sérieux qui s’imposent, et se félicitant à cet égard de la reprise des travaux du Comité des personnes disparues, depuis août 2004, des progrès accomplis depuis cette date et de la nomination d’un troisi ème membre par le Secrétaire général, Se félicitant que les passages de Chypriotes grecs vers le nord et de Chypriotes turcs vers le sud, qui se sont déroulés pacifiquement, se poursuivent, et adressant ses encouragements pour que des progrès rapides soient faits en ce qui concerne d’autres mesures propres à accroître la confiance, comme l’ouverture de points de passage supplémentaires, notamment rue Ledra, Saluant tous les efforts consentis, notamment par l’Organisation des Nations Unies, pour promouvoir les contacts et manifestations intercommunaux et exhortant les deux parties à favoriser de nouveaux contacts de ce type et à lever tout obstacle à ces contacts, Se déclarant préoccupé , à cet égard, par le fait que les occasions de mener un débat public constructif sur l’avenir de l’île, entre les communautés et en leur sein, se fassent moins nombreuses, et que cette atmosphère freine, en particulier, les efforts qui sont faits pour favoriser les ac tivités intercommunales devant profiter aux Chypriotes grecs et aux Chypriotes turcs et pour favoriser la réconciliation et renforcer la confiance en vu e de parvenir plus facilement à un règlement global, Notant que l’Organisation des Nations Unies a principalement pour rôle d’aider les parties à régler, de façon globale et durable, le conflit chypriote et la question de la division de l’île, Réaffirmant qu’il importe que le Secrétaire gé néral continue de suivre de près les opérations de l’UNFICYP tout en continua nt de tenir compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des avis des parties, et qu’il fasse, le cas échéant et sans attendre, des recommandations au Conseil de sécurité sur les nouveaux ajustements à apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et au concept des opérations, Se faisant l’écho de la gratitude exprimée pa r le Secrétaire général au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et de la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et autres maladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, S/RES/1728 (2006) 06-66263 3 1. Se félicite des observations que le Secrétaire général a formulées dans son rapport sur les progrès réalisés depuis le mois de juin, et en particulier sur les faits nouveaux survenus depuis le 8 juillet, et lui rend hommage pour les efforts qu’il a personnellement consentis ces 10 a nnées écoulées, et à ceux qu’a faits son personnel, en vue de parvenir à un règlement global; 2. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999, et ses résolutions ultérieures; 3. Exprime son plein appui à la Force, y compris son mandat dans la zone tampon, et décide de proroger ce mandat jusqu’au 15 juin 2007; 4. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait avant le 30 juin 2000; 5. Exprime son soutien sans réserve au processus convenu par les dirigeants, encourage la participation ac tive aux discussions bicommunales telles que décrites par le Secrétaire général ad joint, M. Gambari, dans sa lettre du 15 novembre 2006, sous les auspices du Représentant spécial du Secrétaire général, et demande que la phase préparatoire soit rapidement menée à terme en sorte qu’une véritable mission de bons offices puisse reprendre dès que possible; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution d’ici au 1er juin 2007; 7. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétai re général vis-à-vis de l’exploitation et des abus sexuels et s’assurer que son personnel se conforme strictement au Code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à ce sujet et à le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisati on avant déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1729 (2006)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1729%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1729 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2006 06-66503 (F) *0666503* Résolution 1729 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5596e séance, le 15 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 4 décembre 2006 (S/2006/938), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toute mesure nécessaire à cet égard et à tenir le Conseil informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2007, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1730 (2006)
IntituléQuestions générales relatives aux sanctions
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1730%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1730 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2006 06-67132 (F) *0667132* Résolution 1730 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5599e séance, le 19 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son présid ent en date du 22 juin 2006 (S/PRST/2006/28), Soulignant que les sanctions sont un instrume nt important de maintien et de rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, Soulignant également que tous les États Membres ont l’obligation d’appliquer intégralement les mesures contraignantes par lui adoptées, Toujours résolu à faire en sorte que les sanctions soient ciblées avec soin, tendent à des objectifs clairs et soient appliquées d’une façon qui permette de trouver l’équilibre entre efficacité et incidences négatives possibles, Ayant à cœur d’assurer que des procédures équitables et claires soient en place pour l’inscription d’individus et d’entités sur les listes des comités des sanctions et pour leur radiation de ces listes, ainsi que pour l’octroi d’exemptions pour raisons humanitaires, 1. Adopte la procédure de radiation indiquée dans le document annexé à la présente résolution et demande au Secrétaire général de créer au Service du secrétariat des organes subsidiaires du Cons eil de sécurité un point focal chargé de recevoir les demandes de radiation et d’accomplir les tâches décrites dans ledit document; 2. Charge les comités des sanctions qu’i l a créés, notamment par les résolutions 1718 (2006), 1636 (2005), 1591 (2005), 1572 (2004), 1533 (2004), 1521 (2003), 1518 (2003), 1267 (1999), 1132 (1997), 918 (1994) et 751 (1992), de modifier leurs lignes dir ectrices en conséquence; 3. Décide de demeurer sais i de la question. S/RES/1730 (2006) 2 06-67132 Procédure de radiation Le Conseil de sécurité demande au Secrétaire général de créer au Service du secrétariat des organes subsidiaires du Cons eil de sécurité un point focal chargé de recevoir les demandes de radiation. Ceux qui souhaitent en présenter une peuvent le faire par l’intermédiaire de ce point focal, selon la procédure décrite ci-après, ou par l’intermédiaire de leur État de résidence ou de nationalité 1. Le point focal accomplira les tâches suivantes : 1. Recevoir les demandes de radiation présentées par un requérant (individu(s), groupes, entreprises ou entités figurant su r les listes établies par le Comité des sanctions); 2. Vérifier s’il s’agit d’une nouvelle demande; 3. Si la demande n’est pas nouvelle et si elle n’apporte aucune information supplémentaire, la renvoyer au requérant; 4. Accuser réception de la demande et informer le requérant de la procédure générale de traitement des demandes; 5. Transmettre la demande, pour information et observations éventuelles, au(x) gouvernement(s) à l’origine de l’inscription su r la liste et au gouvernement de l’État de nationalité et de l’État de résidence. Ces derniers sont invités à consulter le gouvernement qui est à l’origine de l’inscri ption sur la liste avant de recommander la radiation. Pour ce faire, ils peuvent s’ad resser au point focal, qui peut les mettre en rapport avec le(s) gouvernement(s) à l’orig ine de l’inscription si celui-ci(ceux-ci) en est(sont) d’accord; 6. a) Si, à l’issue de ces consultations, un de ces gouvernements recommande la radiation, il fait parvenir sa recomma ndation, directement ou par l’intermédiaire du point focal, au Président du Comité des sanctions, accompagnée de ses explications. Le Président inscrit alors la demande de radiation à l’ordre du jour du Comité; b) Si l’un des gouvernements qui ont été consultés en application du paragraphe 5 ci-dessus s’oppose à la demande de radiation, le point focal en informe le Comité et transmet à celui-ci copie de la demande de radiation. Tout membre du Comité ayant des informations en faveur de la radiation est invité à en faire part aux gouvernements qui ont examiné la demande de radiation en application du paragraphe 5 ci-dessus; c) Si, après un délai raisonnable (trois mois), aucun des gouvernements saisis de la demande de ra diation en application du paragraphe 5 ci-dessus n’a ni formulé d’observations ni fait savoir au Comité qu’il est en voie de traiter la demande de radiation et qu’il a besoin d’un délai supplémentaire de durée déterminée, le point focal en informe tous les membres du Comité et leur transmet copie de la demande de radiation. Tout membre du Comité peut, après avoir consulté le(s) gouvernement(s) à l’origine de l’inscription sur la liste, recommander __________________ 1 Un État peut instaurer une règl e selon laquelle ses ress ortissants et ses ré sidents devront faire parvenir directement leur demande au point focal. Pour ce fair e, il devra adresser au Président du Comité une déclarati on qui sera publiée sur le site Web du Comité. S/RES/1730 (2006) 06-67132 3 la radiation en envoyant la demande au Président du Comité des sanctions, accompagnée de ses explications. (Il suffit qu’un membre du Comité se prononce en faveur de la radiation pour que cette qu estion soit inscrite à l’ordre du jour du Comité.) Si, après un mois, aucun membre du Comité ne recommande la radiation de la liste, la demande est réputée rejetée et le Président du Comité en informe le point focal; 7. Transmettre au Comité, pour information, toutes les communications reçues des États Membres; 8. Informer le requérant, selon le cas : a) Que le Comité des sanctions a décidé d’accéder à la demande de radiation; b) Que le Comité des sanctions a achevé l’examen de la demande de radiation et que le requéran t reste inscrit sur la liste.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1731 (2006)
IntituléLa situation au Liberia
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1731%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1731 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2006 06-67459 (F) *0667459* Résolution 1731 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5602e séance, le 20 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son Président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant des progrès que le Gouvernement libérien n’a cessé de faire depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéria dans l’intérêt de tous les Libériens, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant sa décision de ne pas reconduire les mesures résultant du paragraphe 10 de sa résolution 1521 (2003) concernant les bois ronds et le bois d’œuvre provenant du Libéria, et souli gnant que le Libéria doit continuer de progresser dans le secteur du bois d’œ uvre en appliquant et en exécutant effectivement la loi sur la réforme du secteur forestier promulguée le 5 octobre 2006, notamment en ce qui concerne la détermination des droits fonciers et des régimes d’occupation des terres, Se félicitant que le Gouvernement libérien continue de coopérer avec le Système de certification du Processus de Kimberley et notant les progrès accomplis par le Libéria dans le sens de la mise en place des contrôles et autres prescriptions d’ordre interne nécessaires pour satisfair e aux conditions minima du Processus de Kimberley, Soulignant que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer un rôle important s’agissant de renf orcer la sécurité da ns l’ensemble du Libéria et d’aider le nouveau Gouvernement à asseoir son autorité dans l’ensemble du pays, en particulier dans les zones de production de diamants et de bois d’œuvre ainsi que dans les zones frontalières, Conscient que les forces de sécurité libériennes nouvellement contrôlées et formées se doivent d’assumer des respons abilités plus importantes en matière de sécurité nationale, et notant que les forces armées libériennes ont besoin d’acquérir du matériel humanitaire et médical ai nsi que du matériel de formation, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria, en date du 20 décembre 2006 (S/2006/976), notamment en ce qui concerne les problèmes des diamants, du bois, du caoutchouc et des armes, S/RES/1731 (2006) 2 06-67459 Ayant examiné les mesures édictées aux paragraphes 2, 4 et 6 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et les progrès accomplis dans le sens de la réalisatio n des conditions énoncé es aux paragraphes 5 et 7 de la résolution 1521 (2003), et conclu ant que les progrès en ce sens ont été insuffisants, Affirmant sa volonté d’aider le Gouverne ment libérien à satisfaire à ces conditions, et encourageant les donateurs à faire de même, Estimant que malgré les importants progrès ac complis au Libéria, la situation dans ce pays continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , au vu de son évaluation des progrès accomplis à ce jour en vue de satisfaire aux conditions mises à la le vée des mesures imposées par sa résolution 1521 (2003) : a) De reconduire pour une nouvelle période de 12 mois, à compter de la date d’adoption de la présente résolu tion, les mesures concernant les armes imposées par le paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 16 83 (2006) et celles concernant les voyages imposées par le paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003); b) Que les mesures concernant les armes imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) ne s’appliqueront pas aux fournitures, notifiées à l’avance au Comité créé par le paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003), de matériel militaire non létal – autre que les armes et munitions de ce type – destiné à l’usage exclusif de la police et des forces de sécurité libériennes, qui ont été contrôlées et entraînées depui s le début de la Mission des Nations Unies au Libéria; c) De reconduire pour une nouvelle péri ode de six mois, en les réexaminant dans quatre mois, les mesures concernant les diamants imposées par le paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) et reconduites pa r le paragraphe 4 de la résolution 1689 (2006), afin de donner au Gouvernement libérien le temps d’établir, pour le commerce des diamants bruts libériens, un régime effectif de certificats d’origine qui soit transparent et vérifiable sur le plan international, dans la perspective de sa participation au Processus de Kimberley, et demande au Gouvernement libérien de fournir au Comité des sanctions créé pa r le paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) une description détaillée du régime envisagé; d) De revoir toutes mesures ci-dessus à la demande du Gouvernement libérien, dès lors que celui-ci lui aura fait savoir, éléments d’appréciation à l’appui, que les conditions mises par la résolution 1521 (2003) à la levée des mesures ont été satisfaites; 2. Note que les mesures résultant du pa ragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur et confirme à nouveau son intention de les réexaminer au moins une fois par an; 3. Encourage le Gouvernement libérien à se prévaloir de l’offre de la MINUL d’effectuer des patrouilles conjointes avec l’Office des forêts dans le but de renforcer le contrôle des pouvoirs publics dans les zones forestières; S/RES/1731 (2006) 06-67459 3 4. Décide de proroger le mandat de l’actuel Groupe d’experts, créé en application du paragraphe 5 de la ré solution 1689 (2006), pour une nouvelle période prenant fin le 20 juin 2007, et de lui confier les tâches suivantes : a) Effectuer une mission d’évaluation de suivi au Libéria et dans les États voisins, afin d’enquêter et d’établir un rappor t sur l’application et toutes violations des mesures imposées par la résolution 1521 (2003) et reconduites aux paragraphes 1 et 2 ci-dessus, comportant notamment toutes informations utiles pour la dénonciation, par le Comité, des individus vi sés à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que des indications sur les diverses sources de financement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), notamment en particul ier en ce qui concerne les avoirs de l’ancien Président Charles Taylor; c) Évaluer l’application de la législ ation forestière adoptée par le Congrès libérien le 19 septembre 2006 et promulguée par la Présidente Johnson-Sirleaf le 5 octobre 2006 et les progrès accomplis dans l’application des mesures édictées aux paragraphes 2, 4 et 6 de la résolution 1521 (2003) et reconduites au paragraphe 1 de la résolution 1647 (2005) ainsi que leurs incidences humanitaires et socioéconomiques; d) Faire rapport au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, le 6 juin 2007 au plus tard, sur toutes les questions vis ées au présent paragraphe et saisir éventuellement le Comité de bilans inform els avant cette date, en particulier sur les progrès accomplis en vue de satisfaire a ux conditions mises à la levée des mesures édictées au paragraphe 6 de la résolu tion 1521 (2003) et sur les progrès accomplis dans le secteur du bois d’œuvre depuis la le vée, en juin 2006, des mesures résultant du paragraphe 10 de la même résolution; e) Coopérer avec d’autres groupes d’ experts compétents, notamment celui qui a été créé pour la Côte d’Ivoire en application de la résolution 1708 (2006) du 14 septembre 2006, ainsi qu’avec le Système de certification du Processus de Kimberley; f) Recenser les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter la mise en œu vre des mesures résultant du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et faire des recommandations à cet égard; 5. Prie le Secrétaire général, dans ce cas exceptionnel, de faire le nécessaire pour reconduire les membres actuels du Groupe d’experts, désignés dans sa lettre datée du 27 juin 2006, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité (S/2006/438), et le prie aussi de prendre les dispositions voulues sur les plans financier et de la sécurité pour épauler le Groupe dans ses travaux; 6. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts; S/RES/1731 (2006) 4 06-67459 7. Encourage le Processus de Kimberley à informer, le cas échéant, le Conseil de sécurité par l’intermédiaire de son comité, de toute visite éventuelle de suivi au Libéria et de son appréciation des progrès faits par le Gouvernement libérien vers une participation au Système de certification du Processus de Kimberley; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1732 (2006)
IntituléQuestions générales relatives aux sanctions
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1732%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1732 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2006 06-67781 (F) *0667781* Résolution 1732 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5605e séance, le 21 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Accueille avec satisfaction le rapport du Groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions cr éé en application du paragraphe 3 de la note du Président du Conseil de sécurité datée du 17 avril 2000 (S/2000/319), Décide que le Groupe de travail s’est acqu itté du mandat qui lui a été assigné dans le document S/2005/841 daté du 29 décembre 2005 de faire des recommandations générales sur les moyens de renforcer l’efficacité des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, Prend note avec intérêt des pratiques et méthodes optimales exposées dans le rapport du Groupe de travail (S/2006/997) et prie ses organes subsidiaires d’en prendre note également.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1733 (2006)
IntituléHommage au Secrétaire général sortant
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1733%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1733 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2006 06-68063 (F) *0668063* Résolution 1733 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5607e séance, le 22 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Ayant à l’esprit le rôle central que le Secrétaire général, M. Kofi Annan, a joué à la tête de l’Organisation en s’acquittant de la mission que la Charte des Nations Unies lui a confiée, Ayant également à l’esprit les efforts soutenus qu’il a faits pour apporter des solutions justes et durables à divers différends et conflits dans le monde entier, Se félicitant des réformes qu’il a opérées et des nombreuses propositions qu’il a faites dans le sens de la restructuration du système des Nations Unies et du renforcement de son rôle et de son fonctionnement, 1. Prend note de la contribution que le Secrét aire général, M. Kofi Annan, a apportée à la paix, à la sécurité et au développement internationaux, des efforts exceptionnels qu’il a déployés pour résoudre les problèmes internationaux dans les domaines économique, social et culturel, et de l’action qu’il a menée pour répondre aux besoins humanitaires et promouvoir et encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales de tous; 2. Exprime sa profonde gratitude au Secrétaire général, M. Kofi Annan, pour son dévouement aux buts et principes énoncés dans la Charte et au développement de relations amicales entre les nations.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1734 (2006)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1734%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1734 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2006 06-68003 (F) *0668003* Résolution 1734 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5608e séance, le 22 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, en particulier les résolutions 1688 (2006) et 1620 (2005), Saluant le concours précieux que le Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone (BINUSIL) a apporté au relèveme nt de la Sierra Leone après le conflit et à la paix, à la sécurité et au développement du pays, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 28 novembre (S/2006/922) et accueillant favorablem ent sa recommandation tendant à voir proroger le mandat du BINUSIL pour une nouvelle période de 12 mois allant jusqu’au 31 décembre 2007 afin de lui permettre de continuer d’aider le Gouvernement sierra-léonais à consolider la paix et de préparer les élections générales de juillet 2007, Prenant acte de la lettre datée du 27 novembre adressée au Secrétaire général par le Président de la Sierra Leone, qui in siste de même sur la nécessité de proroger le mandat du BINUSIL pour une nouvelle période de 12 mois, Soulignant que les élections de juillet 2007 et l’acceptation de leurs résultats par le plus grand nombre marqueront une étape importante, signifiant que la paix et la stabilité dans le pays sont viables, ce qu i devrait également aider à arrêter le plan de retrait du BINUSIL, Soulignant qu’il est essentiel que le sy stème des Nations Unies et la communauté internationale conservent leur appui à la paix, à la sécurité et au développement à long terme de la Sierra Leone, notamment en renforçant la capacité du Gouvernement de ce pays, Prenant note des réunions des 12 octobre et 13 décembre 2006 consacrées à la Sierra Leone, lors desquelles la Commission de consolidation de la paix a débattu de quatre domaines prioritaires pour les activités de consolidation de la paix en Sierra Leone et des insuffisances recensées dans ces domaines, recommandé de nouvelles mesures en faveur de la consolidation de la paix, et relevé que le Gouvernement sierra-léonais était déterminé à coordonner les activités menées dans le pays et leur S/RES/1734 (2006) 2 06-68003 assigner un rang de priorité, en collaboran t avec le BINUSIL, le s bailleurs de fonds, les institutions internationales, la société civile et le s ecteur privé en vue de faire avancer les activités prioritaires afin de c ontribuer à créer les conditions d’une paix durable, Saluant les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité en Sierra Leone et, en particulier, la profe ssionnalisation des forces armées et de la police sierra-léonaises, et appelant instamment à renforcer et ratio naliser l’appareil de sécurité de la Sierra Leone de façon que la police et les forces armées puissent rester viables à terme et s’acquitter de leur s fonctions avec efficacité, en particulier dans l’optique des élections de juillet 2007, Saluant la conclusion en juillet 2006 du Pacte d’amélioration de la gouvernance et de la responsabilité entre les principaux bailleurs de fonds et le Gouvernement sierra-léonais, qui énonce 10 engagements essentiels en matière de gouvernance, dans des domaines comme la lutte contre la corruption, les marchés publics, la réforme de la fonction publique et la démocratie, et 10 autres principes de l’action des bailleurs de fonds visa nt à rendre l’aide plus efficace, Exprimant de nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour l’œuvre qu’il accomplit et sa contribu tion décisive à la réconciliation et à l’instauration de l’état de droit dans le pays et dans la sous-région, soulignant l’importance de l’ouverture prochaine du pr ocès de l’ex-Président du Libéria Charles Taylor devant le Tribunal et l’évolution des autres procès, réitérant qu’il compte que le Tribunal achèvera se s travaux dans le s meilleurs délais, notant à cet égard la lettre datée du 27 novembre du Secrétaire général, et appelant les États Membres à verser de généreuses contributions au Tribunal, Encourageant les États membres de l’Union du fleuve Mano et d’autres organisations régionales à poursuivre le dialogue afin de consolider la paix et la sécurité dans la région, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2007 le mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone, comme envisagé dans la résolution 1620 (2005); 2. Approuve , pour la période du 1er janvier au 31 octobre 2007, l’augmentation de l’effectif du Bureau re commandée par le Secrétaire général au paragraphe 70 de son rapport du 28 novem bre aux fins du renforcement de l’appui fourni par le Bureau dans la perspective des élections, et de sa capacité de s’acquitter de ses fonctions ailleurs dans le pays; 3. Demande au Secrétaire général de procéder à une évaluation approfondie du rôle du Bureau, à la veille des électio ns, en vue d’arrêter un plan de retrait; 4. Appelle toutes les parties en Sierra Leone à manifester leur pleine adhésion à la démocratisation du pays et à veiller à ce que les élections présidentielle et parlementaires de 2007 se déroulent dans la paix et la transparence, et soient libres et régulières; 5. Demande au Gouvernement sierra-léonais de prêter aux institutions électorales le concours voulu et exhorte les États Membres à apporter un soutien technique et matériel pour remédier à l’insuffisance du budget électoral; S/RES/1734 (2006) 06-68003 3 6. Souligne que c’est au Gouvernement sierra-léonais qu’il incombe au premier chef de pourvoir au rétablissement de la paix, à la sécurité et au développement à long terme dans le pays, l’ encourage à continuer de collaborer étroitement avec la Commission de consolidation de la paix et encourage les donateurs internationaux à continuer de soutenir le Gouvernement; 7. Engage le Gouvernement sierra-léonais, le Bureau et toutes les autres parties à l’œuvre dans le pays à redo ubler d’efforts pour promouvoir la bonne gouvernance, notamment en continuant d’œuvrer à combattre la corruption, à asseoir le principe de responsabilité, à encourager le développement du secteur privé pour créer de la richesse et des emplois, à renforcer l’appareil judiciaire et à défendre les droits de l’homme; 8. Invite le Gouvernement sierra-léonais à mettre en œuvre plus rapidement les recommandations de la Commissi on vérité et réconciliation, et invite les États Membres à aider le Gouvernement à fi nancer les activités de la Commission nationale des droits de l’homme; 9. Insiste sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolida tion de la paix, tel que reconnu dans la résolution 1325 (2000), souligne qu’il faut faire une place à une perspective non sexiste dans la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du Bureau, salue à ce sujet le plan d’action mis au point par ce dernier, l’ encourage à collaborer en ce sens avec le Gouvernement sierra-léonais, et prie le Secrétaire général de veiller à donner au Bureau des moyens, compétences et ressources suffisants pour cette entreprise; 10. Prie le Secrétaire général, le cas éc héant, de rendre compte dans les rapports qu’il présente au Conseil des pr ogrès de l’intégration d’une démarche antisexiste dans toutes les activités du Bureau et de tous autres aspects concernant la situation des femmes et des filles, surtout la protection à leur assurer contre les violences sexistes; 11. Est satisfait de ce qu’entreprend le Bureau pour appliquer la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétaire général en matière d’e xploitation et d’abus sexuels et pour que son personnel respecte pleinement le code de conduite des Nations Unies; 12. Prie le Secrétaire général de le teni r régulièrement informé de l’état d’avancement de la mise en œuvre du mandat du Bureau et de la présente résolution; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1735 (2006)
IntituléMenaces à la paix et à la sécurité internationales résultant d’actes terroristes
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1735%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1735 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2006 06-68015 (F) *0668015* Résolution 1735 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5609e séance, le 22 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) du 15 octobre 1999, 1333 (2000) du 19 décembre 2000, 1363 (2001) du 30 juillet 2001, 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1390 (2002) du 16 ja nvier 2002, 1452 (2002) du 20 d écembre 2002, 1455 (2003) du 17 janvier 2003, 1526 (2004) du 30 janvier 2004, 1566 (2004) du 8 octobre 2004, 1617 (2005) du 29 juillet 2005, 1624 (2005) du 14 septembre 2005 et 1699 (2006) du 8 août 2006, ainsi que les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, constitue l’une des menaces les plus sérieuses contre la paix et la sécurité et que tous les actes de terr orisme, quels qu’ils soient, sont cr iminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, l’époque et les auteurs; et condamnant une fois de plus catégoriquement le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés pour les multiples actes de terrorisme qu’ils ne cessent de perpétrer dans le but de provoquer la mort de civils innocents et d’autres victimes, de détruire des biens et de porter gravement atteinte à la stabilité, Se déclarant profondément préoccupé par la multiplication des actes de violence et de terrorisme commis en Afghanistan par les Taliban et Al-Qaida ainsi que les autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous le s moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit inte rnational, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la s écurité internationales, et soulignant à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette lutte, Insistant sur le fait que le terrorisme ne peut être vaincu que grâce à l’adoption d’une démarche suivie et globale, fondée su r la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes internationaux et régionaux, pour contrer, affaiblir, isoler et ne utraliser la mena ce terroriste, Soulignant que le dialogue entre le Comité créé par la résolution 1267 (1999) (« le Comité ») et les États Membres est indispensable à la pleine mise en œuvre des mesures prises, S/RES/1735 (2006) 2 06-68015 Considérant que les contacts directs, y compris les visites de pays, sont l’un des meilleurs moyens de concertation en tre le Comité et les États Membres, Se félicitant de l’élargissement de la coopération avec Interpol, notamment de l’institution des « Notices spéciales Interpol -Organisation des Nations Unies » et de l’adoption de la résolution 1699 (2006), et encourageant les États Membres à œuvrer dans le cadre d’Interpol, et d’autres orga nisations internationales et régionales, à mieux mettre en œuvre les mesures prises à l’encontre d’Al-Qaida, d’Oussama ben Laden, des Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, Constatant la nécessité d’une mise en œuvr e rigoureuse des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, comme important outil de lutte contre le terrorisme, Réaffirmant que les mesures envisagées au paragraphe 1 ont un caractère préventif et sont indépendantes des règles pénales de droit interne, Soulignant que, pour donner effet aux mesures visées au paragraphe 1 de la résolution 1617 (2005) et dans d’autres résolutions sur la question, il doit être tenu pleinement compte des dispositions relatives aux dérogations figurant dans les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002), Prenant note du document du Comité relatif à l’embargo sur les armes [SCA/2/06(20)], qui est conçu comme outil su sceptible d’aider les États à mettre en œuvre les mesures visées à l’alinéa c) du paragraphe 1 de la présente résolution, Exprimant la profonde préoccupation que lui inspire le détournement délictueux de l’Internet par Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, pour réaliser des actes de terrorisme, Constatant en s’en préoccupant que la menace que présentent Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, en particulier les formes d’apologie de l’idéologie terroriste, ne cesse d’évoluer, Soulignant l’importance qu’il y a de faire pièce dans tous ses aspects à la menace qu’Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés font peser sur la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Mesures 1. Décide que tous les États doivent prendre les mesures résultant déjà de l’alinéa b) du paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999), de l’alinéa c) du paragraphe 8 de la résolution 1333 (2000) et des paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002) concernant Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, ainsi qu’il ressort de la liste établie en application des résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) (la « Liste récapitulative »), à savoir : a) Bloquer sans délai les fonds et au tres avoirs financiers ou ressources économiques de ces personnes, groupes, entreprises et entités, y compris les fonds S/RES/1735 (2006) 06-68015 3 provenant de biens leur appartenant ou cont rôlés, directement ou indirectement, par eux ou par des personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et veiller à ce que ni ces fonds, ni d’autr es fonds, actifs ou ressources économiques ne soient mis à la disposition, directement ou indirectement, de ces personnes, groupes, entreprises et entités par leurs ressortissa nts ou par des personnes établis sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territoir e ou le transit par leur territoire de ces personnes, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuser à ses propres ressortissants d’entrer sur son territoire ou à exiger d’eux qu’ils quittent le territ oire, le présent paragraphe ne s’appliquant pas dans les cas où l’entrée ou le transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire ou lorsque le Comité créé par la résolution 1267 (1999) (le « Comité ») détermine au cas par cas uniquement que l’entr ée ou le transit se justifient; c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à ces personnes, groupes, entreprises et entités, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants établis hors de leur territoire, ou au moyen de navires ou d’aéronefs sous leur pavillon, d’armes et de matériel s connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et l’équipement militaires, l’équipement paramilitaire et les pièces de rechange pour les armes et matériels susmentionnés, ainsi que de conseils techniques, d’une assistance ou d’une formation portant sur des activités militaires; 2. Rappelle aux États l’obligation à eux faite par l’alinéa a) du paragraphe 1 de la présente résolution de bloquer sans dé lai les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques; 3. Confirme que les dispositions de l’alinéa a) du paragraphe 1 de la présente résolution s’appliquent aux re ssources économiques de toutes sortes; 4. Invite les États à redoubler d’efforts pour mettre en œuvre les mesures visées à l’alinéa b) et à l’alinéa c) du paragraphe 1 de la présente résolution; Inscription sur la Liste récapitulative 5. Décide que les États doivent, lorsqu’ils proposent au Comité d’inscrire des noms sur la Liste, se conformer au paragraphe 17 de la résolution 1526 (2004) et au paragraphe 4 de la résolution 1617 (2005) et fournir un exposé des motifs, le mémoire correspondant devant comporter un exposé aussi détaillé que possible des motifs de la demande d’inscription, y compri s : i) tous éléments permettant d’établir précisément que l’individu ou l’entité remp lit les critères visés; ii) la nature des éléments d’information; et iii) tous éléments d’informa tion ou pièces justificatives pouvant être fournis. Les États devraient communiquer des renseignements détaillés sur tous liens existant entre l’individu ou l’entité dont l’inscription est demandée et tout individu ou toute entité inscrite sur la Liste; 6. Demande aux États, au moment où ils présentent leur demande d’inscription, de préciser les éléments du mémoire qui pourraient être divulgués aux fins de notification à l’individu ou à l’entité dont le nom est porté sur la Liste, et ceux qui pourraient l’être aux États Membres qui en font la demande; S/RES/1735 (2006) 4 06-68015 7. Invite les États à utiliser la fiche jointe à l’annexe I lorsqu’ils demandent d’inscrire des noms sur la Liste, par souci de clarté et de cohérence des demandes d’inscription; 8. Charge le Comité d’encourager les États Membres à communiquer des noms pour inscription sur la Liste; 9. Charge également le Comité d’encourager les États à communiquer des signalements supplémentaires et d’autres renseignements sur les individus et entités inscrits sur la Liste, y compris des données à jour sur les avoirs gelés et les déplacements des individus, à mesure que ces renseignements deviennent disponibles; 10. Décide qu’après publication, et en tout état de cause dans les deux semaines suivant l’inscription d’un nom sur la Liste, le Secrétariat notifiera la Mission permanente du ou des pays dans le(s)quel(s) l’on est fondé à croire que l’individu ou l’entité se trouve et, dans le cas d’un individu, le pays de nationalité de l’intéressé (pour autant que l’informati on en soit disponible), et joindra à cette notification copie de la partie du mémoire pouvant être divulguée au public, une description des effets de l’inscription sur la Liste tels qu’ils résultent des résolutions pertinentes, les modalités d’ex amen par le Comité des de mandes de radiation de la Liste et les dispositions de la résolution 1452 (2002); 11. Demande aux États qui reçoivent la notification visée au paragraphe 10 de prendre des mesures raisonnables, conformes à leurs lois et pratiques internes, pour aviser ou informer l’individu ou l’entité de l’inscription de son nom sur la Liste, et de joindre à cet avis copie de la partie du mémoire pouvant être divulguée, une description des effets de l’inscripti on tels qu’ils résultent des résolutions pertinentes, les modalités d’ex amen par le Comité des de mandes de radiation de la Liste et les dispositions de la résolution 1452 (2002); 12. Encourage les États à communiquer au Comité, aux fins d’inscription sur la Liste récapitulative, les noms de personne s et d’entités participant au financement ou au soutien d’actes ou d’activités du réseau Al-Qaida, d’Oussama ben Laden et des Taliban et d’autres personnes, groupe s, entreprises et entités associés à ces derniers, selon la définition qui en est donné e au paragraphe 2 de la résolution 1617 (2005), par tous moyens, y compris, mais sans s’y limiter, en utilisant les revenus tirés de la culture illégale, de la production et du trafic de stupéfiants à partir de l’Afghanistan, ainsi que de leurs précurseurs; Radiation de la Liste 13. Décide que le Comité continuera d’élab orer, d’adopter et d’appliquer des directives gouvernant la ra diation de noms d’individus et d’entités de la Liste; 14. Décide également que, pour apprécier l’opportunité de rayer des noms de la Liste, le Comité pourra, notamment, rech ercher i) si l’individu ou l’entité a été inscrit sur la Liste par suite d’une erreur d’identification, ou ii) si l’individu ou l’entité ne remplit plus les critères déc oulant des résolutions pertinentes, en particulier la résolution 1617 (2005); en procédant à l’évaluation visée au point ii), le Comité pourra rechercher, notamment, si l’individu est décédé ou s’il est établi que l’individu ou l’entité a cessé toute association, telle que définie dans la résolution 1617 (2005), avec Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et ceux qui les appuient, y compris tous individus et entités inscrits sur la Liste; S/RES/1735 (2006) 06-68015 5 Dérogations 15. Décide de porter à trois jours ouvrables le délai de 48 heures prévu pour l’examen par le Comité des notifications qui lui sont transmises en vertu de l’alinéa a) du paragraphe 1 de la résolution 1452 (2002); 16. Réaffirme que, pour empêcher le déblocage des fonds et autres actifs financiers ou ressources économiques dont l’ État notifiant a déterminé qu’ils étaient nécessaires pour des dépenses de base, le Comité doit prendre une décision contraire sur les notifications qui lui sont communiquées en application de l’alinéa a) du paragraphe 1 de la résolution 1452 (2002); 17. Charge le Comité de réviser ses directiv es concernant les dispositions de l’alinéa a) du paragraphe 1 de la ré solution 1452 (2002) telles qu’elles sont réaffirmées au paragraphe 15 ci-dessus; 18. Encourage les États qui présentent au Comité des demandes formulées en application de l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1452 (2002) à rendre rapidement compte au Comité de l’emploi qui a été fait des fonds considérés, afin d’empêcher que ces fonds ne serv ent à financer le terrorisme; Mise en œuvre des mesures 19. Encourage les États à identifier, et au besoin à adopter, des procédures adéquates pour assurer la pleine mise en œuvre, sous tous leurs aspects, des mesures décrites au paragraphe 1 de la présente résolution; 20. Souligne que les mesures imposées à l’alin éa a) du paragraphe 1 de la présente résolution s’appliquent à tous les types de ressources financières – y compris, mais sans s’y limiter, celles qui servent à financer l’hébergement de sites Web et d’autres services connexes – utilisées pour soutenir le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden et les Taliban, ainsi que les personnes, les groupes, les entreprises et les entités qui leur sont associés; 21. Charge le Comité de recenser tous cas de non-conformité aux mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, et prie son président de rendre compte des activités menées par le Comité sur ce sujet dans les rapports périodiques qu’il présentera au Conseil en application du pa ragraphe 31 de la présente résolution; 22. Prie les États Membres de veiller à ce que la version la plus récente de la Liste soit rapidement communiquée aux ad ministrations intéressées et autres organes, en particulier les services responsables du gel des avoirs et des contrôles aux frontières; 23. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour resserrer la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations internationales et régionales compétentes, y compris Interpol, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Association du transport aérien international (IATA), l’Organisation mondiale des douanes (OMD), afin de donner des outils meilleurs au Comité pour s’ acquitter plus efficacement de son mandat, et aux États Membres pour me ttre en œuvre les mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution; S/RES/1735 (2006) 6 06-68015 Taliban 24. Encourage les États à proposer au Comité les noms des personnes et entités actuellement associées aux Taliban, aux fins d’inscription sur la Liste; 25. Charge le Comité d’encourager les États à communiquer des signalements supplémentaires et d’autres renseignements sur les personnes ou entités inscrites sur la Liste comme Taliban; 26. Charge également le Comité d’examiner, conformément à ses directives, les demandes tendant à inscrire sur la Liste les noms de personnes et entités associées aux Taliban et d’examiner les demandes tendant à radier de la Liste les noms de membres ou associés des Taliban qui ne seraient plus associés aux Taliban; Coordination 27. Réaffirme qu’une coopération étroite et un échange d’informations doivent se poursuivre entre le Comité, le Co mité contre le terrorisme et le Comité créé par la résolution 1540 (2004), ainsi que leurs groupes d’experts respectifs, y compris un meilleur partage de l’information, des visites coordonnées de pays, une assistance technique, et autres questions intéressant les trois comités; Actions de proximité 28. Réaffirme qu’il importe que le Comité suive, par le biais de communications orales et écrites avec les États Membres, la situation concernant la mise en œuvre effective du régime des sanctions; 29. Encourage vivement les États Membres à dépêcher des représentants pour engager des discussions plus approfondies avec les membres du Comité sur telle ou telle question; 30. Prie le Comité d’envisager, le cas éch éant, que son président ou certains de ses membres se rendent dans tel ou tel pays pour aider ce pays à mettre en œuvre effectivement et pleinement les mesures vi sées au paragraphe 1, dans l’idée de pousser les États à se conformer pleinement aux dispositions de la présente résolution et des résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1390 (2002), 1455 (2003), 1526 (2004) et 1617 (2005); 31. Prie le Comité de lui rendre compte or alement, par l’intermédiaire de son président, de l’ensemble de ses activités et de celles de l’Équipe de surveillance, tous les 180 jours au moins et, le cas échéant, en même temps que les Présidents du CCT et du Comité créé par la résolu tion 1540 (2004) présentent leurs propres rapports, et de tenir des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; Équipe de surveillance et examens 32. Décide , pour aider le Comité à remplir son mandat, de prolonger celui de l’Équipe de surveillance établie à New York – dont les membres ont été nommés par le Secrétaire général conformément au pa ragraphe 20 de la résolution 1617 (2005) – pour une période de 18 mois, sous la dire ction du Comité et avec les attributions définies à l’annexe II, et prie le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions nécessaires à cette fin; S/RES/1735 (2006) 06-68015 7 33. Décide d’examiner les mesures prescrites au paragraphe 1 dans 18 mois, ou plus tôt si nécessaire, en vue de les renforcer éventuellement; 34. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1735 (2006) 8 06-68015 Annexe I Fiche de couverture Liste récapitulative : fi che de couverture de demande d’inscription à remplir par les États Membres Veuillez remplir le maximum de rubriques possible : I. ÉLÉMENTS D’IDENTIFICATION DES PERSONNES Indiquer si possible la nationalité de la personne et l’origine culturelle ou ethnique de son/ses nom(s) ou nom(s) d’emprunt. Fournir toutes les orthographes connues de ces noms. Nom de famille Prénom Autre nom (nom du père ou second prénom, par exemple), le cas échéant Autre nom (nom du grand- père, par exemple), le cas échéant Autre nom, le cas échéant Autre nom, le cas échéant Nom complet : (dans l’alphabet d’origine et dans l’alphabet latin) Actuels Noms d’emprunt/ autres noms connus Indiquer si l’on peut les considérer comme certains ou non. Anciens Nom de guerre ou pseudonyme : Titre : (honorifique, professionnel ou religieux) Profession : (titre officiel ou fonction officielle) Nationalité/ citoyenneté : Date de naissance : (JJ/MM/AAAA) Données relatives au passeport : (numéro, date et lieu de délivrance et date d’expiration) Dates de naissance possibles (le cas échéant) : (JJ/MM/AAAA) Numéro et type du/des document(s) national(aux) d’identité : (carte d’identité ou de sécurité sociale, par exemple) Lieu de naissance : (indiquer tous les éléments d’information connus, notamment la ville, la région, la province ou l’État et le pays) Adresse(s) : (indiquer tous les éléments d’information connus, notamment le nom de la rue, de la ville, de la province ou de l’État et du pays) Autre(s) lieu(x) de naissance (le cas échéant) : (indiquer la ville, la région, la province ou l’État et le pays) Adresse(s) précédente(s) : (indiquer tous les éléments d’information connus, notamment le nom de la rue, de la ville, de la province ou de l’État et du pays) Sexe : Langues parlées : Nom complet du père : Nom complet de la mère : Endroit où la personne se trouve actuellement : Endroit(s) où la personne se trouvait précédemment : S/RES/1735 (2006) 06-68015 9 Entreprises et entités possédées ou contrôlées, directement ou indirectement, par la personne (voir le paragraphe 3 de la résolution 1617 (2005) du Conseil de sécurité) : Adresses Internet : Autres renseignements pertinents : (description physique, signes particuliers caractéristiques, par exemple) ÉLÉMENTS D’IDENTIFICATION DES GROUPES, ENTREPRISES OU ENTITÉS Nom : Actuels Autres noms connus : Indiquer si l’on peut les considérer comme certains ou non Précédents Adresse(s) : Siège et/ou succursales. Indiquer tous les éléments d’information connus, notamment le nom de la rue, de la ville, de la province, de l’État et du pays. Numéro d’identification fiscale : (ou équivalent local) Autre numéro et type d’identification : Adresses Internet : Autres données : II. JUSTIFICATION DE L’INSCRIPTION SUR LA LISTE Le Comité peut-il divulguer les renseignements ci-après ? Oui  Non  Le Comité peut-il communiquer les renseignements ci-après aux États Membres qui demandent des informations ? Oui  Non  Veuillez remplir une ou plusieurs des ru briques ci-dessous, selon le cas : a) Participe au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en a ssociation avec le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden ou les Taliban, ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident, sou s leur nom, pour leur compte ou pour les soutenir1. • Nom(s) de la cellule, filiale ou émanation ou du groupe dissident : b) Fournit, vend ou transfère des armes et matériels connexes à Al-Qaida, Oussama ben Laden ou aux Taliban, ou à toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident1. • Nom(s) de la cellule, filiale ou émanation ou du groupe dissident : c) Recrute pour le compte d’Al-Qaida, d’Oussama ben Laden ou de s Taliban, ou de toute cellule, filiale ou émanation ou de tout groupe dissident1. • Nom(s) de la cellule, filiale ou émanation ou du groupe dissident : d) Soutient, de toute autre manière, des actes commis par Al-Qaida, Oussama ben Laden ou les Taliban, ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident, ou des acti vités auxquelles ils se livrent1. • Nom(s) de la cellule, filiale ou émanation ou du groupe dissident : e) Autre forme d’association avec Al-Qaida, Oussama ben Laden ou les Taliban, ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout gr oupe dissident1. • Exposez succinctement la nature de cette association et indiquez le nom de la cellule, filiale ou émanation du groupe disside nt : f) Entité possédée ou contrôlée directement ou indirectement par un individu ou une entité figurant sur la Liste ou lui apporta nt un appui2. • Nom(s) de l’individu ou de l’entité figurant sur la Liste récapitulative : S/RES/1735 (2006) 10 06-68015 Veuillez joindre à la présente fiche un exposé aussi détaillé que possible des motifs à l’appui de la demande d’inscription, qu i renseigne notamment sur : 1) tous éléments tendant à démontrer précisément l’existence de l’asso ciation ou des activités allégu ées; 2) la nature des éléments de preuve (renseignements fournis par les services de renseignement, les autorités policières ou judi ciaires ou les médias, déclarations faites par l’indi vidu ou l’entité concernée, etc.); et 3) tous éléments de preuve ou pièce justific ative pouvant être fournis. Fournissez également des indications sur to us liens que la personne ou l’entité entretiendrait avec une personne ou une entité inscrite sur la Liste. Indiquez aussi quelles parties de l’exposé le Comité peut divulguer ou communique r aux États Membres sur leur demande. 1 S/RES/1617 (2005), par. 2. 2 S/RES/1617 (2005), par. 3. III. CONTACT La/les personne(s) désignée(s) ci-après peut /peuvent être contactée(s) pour de plus amples renseignements sur le dossier : (CETTE INFORMATION RESTERA CONFIDENTIELLE) Nom : Fonction/Titre : S/RES/1735 (2006) 06-68015 11 Annexe II Conformément au paragraphe 28 de la présente résolution, l’Équipe de surveillance travaillera sous la direction du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1267 (1999) et ses attributions seront les suivantes : a) Réunir, évaluer et suivre l’inform ation concernant la mise en œuvre des mesures, y compris de celles visées à l’a linéa a) du paragraphe 1 de la présente résolution en ce qui concerne la prévention du détournement délictueux de l’Internet par Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes et entités qui leur sont associ és, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet; effectuer des études de cas, s’il y a lieu; et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité; b) Présenter au Comité pour examen et approbation, le cas échéant, un programme de travail dé taillé, dans lequel elle décrira les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de ses responsabilité s, y compris les déplacements qu’elle envisage d’entreprendre en étroite concertation avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Groupe d’experts du Comité créé par la résolution 1540 (2004), afin d’éviter les chevauchements et d’accroître les synergies; c) Présenter au Comité, par écrit, de ux rapports détaillés et indépendants, le premier d’ici au 30 septembre 2007, et le second d’ici au 31 mars 2008, sur la mise en œuvre par les États des mesures énonc ées au paragraphe 1 de la présente résolution, comportant des recommandations précises tendant à une meilleure mise en œuvre des mesures et présentant d’autres mesures envisageables; d) Analyser les rapports présentés en application du paragraphe 6 de la résolution 1455 (2003), les listes de contrôle présentées en application du paragraphe 10 de la résolution 1617 (2005) et les autres informations communiquées au Comité par les États Membres, selon les instructions du Comité; e) Collaborer étroitement et échanger des informations avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Groupe d’experts du Comité créé par la résolution 1540 (2004), en vue de recenser les domaines de convergence et de chevauchements et de facilite r une coordination concrète entre les trois comités, y compris en ce qui concerne les rapports qui leur sont adressés par les États; f) Aider le Comité à analyser les cas de non-conformité des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution en réunissant les informations obtenues auprès des États Membres et en présentant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu’à la demande du Comité, en vue de leur examen par ce dernier; g) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visé es au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d’inscription sur la Liste récapitulative; h) Consulter les États Membres avant de se rendre en visite dans certains d’entre eux dans le cadre de son progra mme de travail approuvé par le Comité; i) Encourager les États Membres à soumettre des noms et des renseignements complémentaires d’identifica tion en vue de leur insertion dans la Liste, selon les instructions du Comité; S/RES/1735 (2006) 12 06-68015 j) Étudier la nature évolutive de la menace que présentent Al-Qaida et les Taliban et les mesures optimales permettant d’y faire face, y compris en développant un dialogue avec les chercheurs et les ins titutions académiques concernés, et faire rapport au Comité à ce sujet; k) Consulter les États Membres et d’autres organisations compétentes, notamment dans le cadre d’un dialogue suiv i avec leurs représentants à New York et dans leurs capitales, en tenant compte de leurs observations, notamment en ce qui concerne les questions qui pourraient figurer dans les rapports visés au paragraphe c) de la présente annexe; l) Se concerter avec les services de renseignement et de sécurité des États Membres, notamment à l’occasion de réunions régionales, afin de faciliter l’échange d’informations et de renforcer la mise en œuvre des mesures; m) Se concerter avec les représentants compétents du secteur privé, y compris les institutions financières, pour s’in former de la mise en œuvre pratique du gel des avoirs et élaborer des recommanda tions aux fins du renforcement de cette mesure; n) Agir aux côtés des organisations internationales et régionales compétentes afin de faire mieux connaître et respecter les mesures; o) Aider les autres organes subsidiaires du Conseil de sécurité, et leurs groupes d’experts, à intensifier leur coopération avec Interpol, visée dans la résolution 1699 (2006); p) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, par des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a effectuées auprès d’États Membres et sur ses activités; q) S’acquitter de toute autre res ponsabilité que pourrait lui confier le Comité.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1736 (2006)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1736%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1736 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2006 06-68057 (F) *0668057* Résolution 1736 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5610e séance, le 22 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en République démocratique du Congo, au Burundi et dans la région des Grands Lacs, Rendant une nouvelle fois hommage aux citoyens de la République démocratique du Congo pour la remarquable adhésion au processus démocratique dont ils ont fait preuve, Prenant note de la lettre du Secrétaire général datée du 15 novembre 2006 (S/2006/892) et de la recomm andation qu’elle contient, Notant que les 50 observateurs militaires déployés en République démocratique du Congo au titre des effectif s militaires de l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) conformément aux résolutions 1669 (2006) et 1692 (2006) ont accompli avec succès les tâches d’observation liées à l’organisation des élections et seront rapatriés d’ici au 31 décembre 2006, Condamnant la poursuite des hostilités par de s milices et des groupes armés étrangers dans l’est de la République dé mocratique du Congo, ainsi que la menace qu’elle fait peser sur la sécurité des civils et la stabilité de la région, Déplorant la persistance de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en République démocratique du Congo, en particulier celles commises par ces milices et groupes armés étrangers ainsi que par des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et soulignant qu’il importe au plus haut point que les responsables de ces crimes soient traduits en justice, Ayant à l’esprit que les mandats de l’ONUB et de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démo cratique du Congo (M ONUC) expireront respectivement les 31 décembre 2006 et 15 février 2007, Attendant avec intérêt les propositions que formulera le Secrétaire général, après d’étroites consultations avec les nouvelles autorités congolaises, en ce qui concerne le futur mandat de la MONUC, y compris un réexamen des effectifs militaires de la Mission, S/RES/1736 (2006) 2 06-68057 Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise , pour la période allant du 1er janvier 2007 à l’expiration du mandat actuel de la MONUC le 15 févrie r 2007, une augmentation de ses effectifs militaires limitée à 916 personnes, afin de permettre la poursuite du déploiement au profit de la MONUC du bataillon d’infanterie et de l’hôpital militaire actuellement autorisés au titre du mandat de l’ONUB, et exprime son intention de poursuivre l’examen de cette question avant le 15 février, dans le contexte des propositions à venir du Secrétaire général, en vue de s’assurer que la MONUC dispose des capacités appropriées pou r accomplir son mandat; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1737 (2006)
IntituléNon-prolifération
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1737%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1737 (2006)** Conseil de sécurité Distr. générale 6 septembre 2007 06-68143** (F) *0668143* Résolution 1737 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5612e séance le 23 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 (S/PRST/2006/15) et sa résolution 1696 (2006) du 31 juillet 2006, Réaffirmant son attachement au Traité su r la non-prolifération des armes nucléaires et rappelant le droit qui appartie nt aux États parties, en conformité avec les articles I et II du Traité, de développer la recherche, la production et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, sans discrimination, Se déclarant de nouveau vivement préoccupé par les nombreux rapports du Directeur général de l’Agen ce internationale de l’énergie atomique (AIEA) et résolutions du Conseil des Gouverneurs de l’Agence relatifs au programme nucléaire de l’Iran qui lui ont été communi qués par le Directeur général, notamment la résolution GOV/2006/14 du Conseil des Gouverneurs, Se déclarant également de nouveau vivement préoccupé par le fait que, dans son rapport du 27 février 2006 (GOV/2006/15), le Directeur général de l’AIEA donne une liste de questions et problèmes en suspens concernant le programme nucléaire de l’Iran, dont certains pourraien t avoir une dimension nucléaire militaire, et que l’AIEA n’est pas en mesure de conclure qu’il n’y a pas de matières ou d’activités nucléaires non déclarées en Iran, Se déclarant en outre de nouveau vivement préoccupé par le rapport du Directeur général de l’AIEA en da te du 28 avril 2006 (GOV/2006/27) et les conclusions qu’il renferme, notamment qu’en dépit du travail accompli depuis plus de trois ans par l’AIEA pour élucider tous les aspects du programme nucléaire de l’Iran, les incertitudes qui subsiste nt quant à ce programme demeurent préoccupantes, et que l’AIEA n’est pas en mesure de progresser dans les efforts qu’elle déploie pour fournir l’assurance qu’il n’y a pas de matières ou d’activités nucléaires non déclarées en Iran, ** Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1737 (2006) 2 06-68143 Notant avec une vive inquiétude que, comme le confirme le Directeur général de l’AIEA dans ses rapports du 8 juin 2006 (GOV/2006/38), du 31 août 2006 (GOV/2006/53) et du 14 novembre 2006 (GOV/2006/64), l’Iran n’a ni suspendu intégralement et durablement toutes activités liées à l’enrichissement et au retraitement visées dans la résolution 1696 (2006), ni repris sa coopération avec l’AIEA, au titre du Protocole additionnel, ni pris les autres mesu res prescrites par le Conseil des Gouverneurs de l’Agence, ni sa tisfait aux dispositions de la résolution 1696 (2006), toutes mesures qui sont essentielles pour instaurer la confiance, et déplorant le refus de l’Iran de prendre ces mesures, Soulignant l’importance des initiatives politi ques et diplomatiques visant à trouver une solution négociée garantissant que le programme nucléaire de l’Iran sert des fins exclusivement pacifiques, notant qu’une telle solution servirait la cause de la non-prolifération ailleurs dans le monde, et se félicitant que l’Allemagne, la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, avec l’appui du Haut Représentant de l’Union européenne, deme urent déterminés à trouver une solution négociée, Résolu à donner effet à ses décisions en adoptant des mesures propres à convaincre l’Iran de se conformer à la résolution 1696 (2006) et aux exigences de l’AIEA, et à faire obstacle à la mise au poi nt par l’Iran de technologies sensibles à l’appui de ses programmes nucléaires et de missiles, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité constate que les objectifs de la présente résolution ont été atteints, Préoccupé par les risques de prolifération que présente le programme nucléaire iranien et, à cet égard, par le fait que l’Iran continue à ne pas se conformer aux exigences du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA et aux dispositions de la résolution 1696 (2006), et conscient de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité inte rnationales à lui assignée par la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, 1. Affirme que l’Iran doit prendre sans plus tarder les mesures prescrites par le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA dans sa résolution GOV/2006/14, qui sont essentielles pour instaurer la confiance dans les fins exclusivement pacifiques de son programme nucléaire et régler les questions en suspens; 2. Décide , dans ce contexte, que l’Iran doit suspendre sans plus tarder ses activités nucléaires posant un risque de prolifération désignées ci-après : a) Toutes activités liées à l’enrichissement et au retraitement, y compris la recherche-développement, sous vérification de l’AIEA; et b) Les travaux sur tous projets liés à l’eau lourde, y compris la construction d’un réacteur modéré à l’eau lourde, également sous vérification de l’AIEA; 3. Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour prévenir la fourniture, la vente ou le transfert, di rects ou indirects, à l’Iran, ou pour être utilisés dans ce pays ou à son profit, à par tir de leur territoire ou par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, de tous articles, matières, équipements, biens et technologi es, provenant ou non de leur territoire, susceptibles de contribuer aux activités liées à l’enrichissement, au retraitement ou à l’eau lourde, ou à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, à savoir : S/RES/1737 (2006) 06-68143 3 a) Ceux énumérés aux sections B.2, B.3, B. 4, B.5, B.6 et B.7 de la circulaire INFCIRC/254/Rev.8/Part 1 figurant dans le document S/2006/814 ; b) Ceux énumérés aux sections A.1 et B.1 de la circulaire INFCIRC/254/ Rev.8/Part 1 figurant dans le document S/2006/814, sauf en ce qui concerne la fourniture, la vent e ou le transfert : i) Du matériel visé à la section B.1, dès lors qu’il est destiné aux réacteurs à eau légère; ii) De l’uranium faiblement enrichi visé à la section A.1.2, dès lors qu’il est incorporé à des assemblages d’éléments combustibles nucléaires destinés à ces réacteurs; c) Ceux énumérés dans le document S/2006/815, sauf en ce qui concerne la fourniture, la vente ou le transfert des articles visés au point 19.A.3 de la catégorie II; d) Tous autres articles, matières, équipements, biens et technologies définis en tant que de besoin par le Conseil de sécurité ou le comité qui sera créé en vertu du paragraphe 18 de la présente résolution (ci-après dénommé « le Comité »), qui pourraient contribuer aux activités liées à l’enrichissement, au retraitement ou à l’eau lourde, ou à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires; 4. Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour prévenir la fourniture, la vente ou le transfert, di rects ou indirects, à l’Iran, ou pour y être utilisés ou au profit de ce pays, à partir de leur territoire ou par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, des articles, matières, équipements, biens et technologies suivants, provenant ou non de leur territoire : a) Ceux énumérés dans la circulai re INFCIRC/254/Rev.7/Part 2 figurant dans le document S/2006/814, dès lors que l’État a déterminé qu’ils contribueraient aux activités liées à l’enrichissement, au retraitement ou à l’eau lourde; b) Tous autres articles non visés dans les documents S/2006/814 ou S/2006/815, dès lors que l’État a déterminé qu’ils contribueraient aux activités liées à l’enrichissement, au retraitement ou à l’eau lourde ou à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires; c) Tous autres articles, dès lors que l’État a déterminé qu’ils contribueraient aux activités liées à d’autres problèmes considérés comme préoccupants ou en suspens par l’AIEA; 5. Décide que, pour la fourniture, la vente ou le transfert de tous articles, matières, équipements, biens et technologies visés dans les documents S/2006/814 et S/2006/815 et dont l’exportation en Iran n’est pas prohibée en vertu des alinéas b) ou c) du paragraphe 3 ou a) du para graphe 4, les États veilleront : a) À ce que les dispositions pertinentes des directives énoncées dans les documents S/2006/814 et S/2006/985 soient respectées; b) À s’assurer et à se donner les moye ns d’exercer effectivement le droit de vérifier l’utilisation finale de tout articl e fourni et le lieu de cette utilisation; c) À notifier au Comité dans les di x jours la fourniture, la vente ou le transfert; et S/RES/1737 (2006) 4 06-68143 d) Dans le cas des articles, matières, équipements, biens et technologies visés dans le document S/2006/814, à en notifier également à l’AIEA, dans les dix jours, la fourniture, la vente ou le transfert; 6. Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture à l’Iran de toute assistance ou formation techniques, de toute aide financière, de tous investissements, services de courtage ou autres, ainsi que le transfert de ressources ou de services financ iers, liés à la fourniture, à la vente, au transfert, à la fabrication ou à l’utilisatio n des articles, matières, équipements, biens et technologies prohibés visés aux paragraphes 3 et 4 ci-dessus; 7. Décide que l’Iran ne doit exporter aucun des articles visés dans les documents S/2006/814 et S/2006/815 et que tous les États Membres devront interdire l’acquisition de ces articles auprès de l’Iran par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant le ur pavillon, que ces articles aient ou non leur origine dans le territoire iranien; 8. Décide que l’Iran devra accorder à l’AI EA l’accès et la coopération que celle-ci demande pour pouvoir vérifier la susp ension visée au paragraphe 2 et régler toutes les questions en suspens mentionnées dans ses rapports, et engage l’Iran à ratifier rapidement le Protocole additionnel; 9. Décide que les mesures prescrites aux paragraphes 3, 4 et 6 ci-dessus ne s’appliqueront pas lorsque le Comité aura déterminé à l’avance, et au cas par cas, que l’offre, la vente, le transfert ou la fourniture des articles ou de l’assistance concernés ne contribueraient manifestement pas à la mise au point par l’Iran de technologies au service de ses activités nuclé aires posant un risque de prolifération et de la mise au point de vecteurs d’ar mes nucléaires, notamment quand ces articles ou cette assistance répondent à des fins alimentaires, agricoles, médicales et autres fins humanitaires, à condition que : a) Les marchés de fourniture des artic les ou de l’assistance concernés soient assortis de garanties satisf aisantes d’utilisation finale; b) L’Iran s’engage à ne pas employer ces articles pour mener des activités nucléaires posant un risque de proliféra tion ou pour mettre au point des vecteurs d’armes nucléaires; 10. Engage tous les États à faire preuve de vigilance concernant l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de personnes qui participent, sont directement associées ou apportent un appui aux activités nucléaires de l’Iran posant un risque de prolifération ou au développement de vecteurs d’armes nucléaires, et décide à cet égard que tous les États devront notifier au Comité l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées dans l’annexe de la présente résolution (ci-après dénommée « l’Annexe »), ainsi que des autres personnes que le Conseil ou le Comité pourront désigner, comme participant, étant directement associées ou apportant un appui aux activités nucléaires de l’Iran posant un risque de prolifération et à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, y compris en concourant à l’acquisition des articles, bien s, équipements, matières et technologies visés aux paragraphes 3 et 4 ci-dessus, sa uf si leur déplacement a pour objet des activités directement liées aux articles visé s aux alinéas b i) et ii) du paragraphe 3 ci-dessus; S/RES/1737 (2006) 06-68143 5 11. Souligne qu’aucune disposition du paragraphe 10 ci-dessus ne contraint un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres ressortissants, et que tous les États devront, en appliquant ces dispositions, tenir compte à la fois des considérations humanitaires et de la nécessité d’atteindre les objecti fs de la présente résolution, y compris lorsque l’article XV du Statut de l’AIEA s’applique; 12. Décide que tous les États devront geler les fonds, avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur te rritoire à la date de l’adoption de la présente résolution ou à tout moment ultérieur, qui sont la propriété ou sous le contrôle des personnes ou entités visées dans l’Annexe, ainsi que ceux des autres personnes ou entités que le Conseil ou le Comité pourront désigner comme participant, étant directement associées ou apportant un appui aux activités nucléaires de l’Iran posant un risque de pr olifération et à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, ou des personnes ou entités agissant en leur nom ou sur leurs instructions, ou des entités qui sont leur propriété ou sont sous leur contrôle, y compris par des moyens illicites, et que les mesures énoncées dans ce paragraphe cesseront de s’appliquer à ces personnes ou entités si le Conseil de sécurité ou le Comité les retire de l’Annexe, et seulement alors, et décide au surplus que tous les États devront veiller à empêcher leurs ressortissants ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou d’en permettre l’utilisation à leur profit; 13. Décide que les mesures prescrites au paragraphe 12 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds, avoirs fina nciers et ressources économiques dont les États concernés ont établi qu’ils étaient : a) Nécessaires pour régler les dépe nses ordinaires, y compris les vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments ou frais médicaux, impôts, primes d’assurance et factures de services publics, ou pour verser des honoraires d’un montant raisonnable et rembourser des dépenses liées à la fourniture de services juridiques, ou pour acquitter des frais ou commissions de garde ou d’administration des fonds, avoirs financiers et ressources économiques gelés, dans le respect de leur législati on nationale, dès lors que les États concernés ont signifié au Comité leur intention d’au toriser, selon qu’il conviendrait, l’accès auxdits fonds, avoirs financiers et ressources économiques et que celui-ci ne s’y est pas opposé dans les cinq jours ouvrables qui suivent; b) Nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, pour autant que lesdits États en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; ou c) Visés par un privilège ou une d écision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, avoirs fi nanciers et ressources économiques pourront être utilisés à cette fin, pour autant que le privilège ou la décision soit antérieur à la présente résolution, qu’il ne soit pas au profit d’une personn e ou entité visée aux paragraphes 10 et 12 ci-dessus et que les États concernés en aient avisé le Comité; d) Nécessaires aux fins d’activités directement liées aux articles visés aux alinéas b) i) et b) ii) du paragraphe 3 ci-d essus et portés à la connaissance du Comité par les États concernés; 14. Décide que les États pourront autoriser le versement aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 12 ci-dessus des intérêts et autres rémunérations acquis par ces comptes ou des paiements effectués au titre de S/RES/1737 (2006) 6 06-68143 marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements rest eront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 15. Décide que les mesures prévues au paragraphe 12 ci-dessus n’interdisent pas à toute personne ou entité désignée d’ effectuer des paiements au titre d’un contrat passé avant l’inscription de cette personne ou entité sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que : a) Le contrat n’intéresse aucun des ar ticles, matières, équipements, biens, technologies, assistance, formation, assistan ce financière, investissements, services de courtage et autres services visés aux paragraphes 3, 4 et 6 ci-dessus; b) Le paiement n’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 12 ci-dessus; et que ces États ont signifié au Comité leur intention de faire ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendr ait, le déblocage à cette fin de fonds, avoirs financiers et ressources écono miques, dix jours ouvrables avant cette autorisation; 16. Décide que la coopération technique offe rte à l’Iran par l’AIEA ou sous ses auspices pourra servir uniquement à des fins alimentaires, agricoles, médicales, de sûreté ou d’autres fins humanitair es, ou être utilisée aux fins de projets directement liés aux articles visés aux alinéa s b) i) et b) ii) du paragraphe 3 ci- dessus, mais qu’il ne pourra être fourni aucune coopération technique ayant un lien avec les activités nucléaires posant un risque de prolifération visées au paragraphe 2 ci-dessus; 17. Engage les États à faire preuve de vigilance pour empêcher que des ressortissants iraniens reçoivent un enseignement ou une formation spécialisés dispensés sur leur territoire ou par leurs pr opres ressortissants, dans des disciplines qui favoriseraient les activités nucléaires de l’Iran posant un risque de prolifération et la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires; 18. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil, qui s’acquittera des tâches ci-après : a) Solliciter de tous les États, en pa rticulier les États de la région et ceux qui produisent les articles, matières, maté riels, marchandises et technologies visés aux paragraphes 3 et 4 ci-dessus, des informations concernant les mesures qu’ils ont prises pour appliquer efficacement les mesures imposées par les paragraphes 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 de la présente résolution et toutes autres informations qu’il jugerait utiles à cet égard; b) Solliciter du secrétariat de l’AIEA des renseignements concernant les mesures prises par l’Agence pour appliquer efficacement les mesures imposées par le paragraphe 16 de la présente résolution et toutes autres informations qu’il jugerait utiles à cet égard; c) Examiner les informations fais ant état de violations des mesures imposées par les paragraphes 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 de la présente résolution et y donner la suite qui convient; S/RES/1737 (2006) 06-68143 7 d) Examiner les demandes de déroga tion prévues aux paragraphes 9, 13 et 15 ci-dessus et se prononcer à leur sujet; e) Déterminer, s’il y a lieu, les articles, matières, matériels, marchandises et technologies supplémentaires à retenir au x fins du paragraphe 3 ci-dessus; f) Désigner, s’il y a lieu, d’autres personnes et entités passibles des mesures édictées aux paragraphes 10 et 12 ci-dessus; g) Arrêter les directives qui pourraient être nécessair es pour faciliter la mise en œuvre des mesures imposées par la présen te résolution et y prescrire aux États de fournir, dans la mesure du possible, des renseignements sur les raisons pour lesquelles les personnes et entités répondent aux critères énoncés aux paragraphes 10 et 12 et tous autres éléments d’information qui permettent de les identifier; h) Adresser au moins tous les 90 jours au Conseil de sécurité un rapport sur ses travaux et sur la mise en œuvre de la présente résolution, accompagné de ses observations et recommandations, en part iculier sur les moyens de renforcer l’efficacité des mesures imposées par les para graphes 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12 ci- dessus; 19. Décide que tous les États Membres devront lui rendre compte dans un délai de 60 jours à compter de l’adoption de la présente résolution des mesures qu’ils auront prises afin de mettre effica cement en application les dispositions des paragraphes 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10, 12 et 17 ci-dessus; 20. Exprime sa conviction que la suspension envisagée au paragraphe 2 et le respect intégral par l’Iran, dûment vérifié, des exigences dictées par le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA favoriseraient une solution diplomatique négociée garantissant que le programme nucléaire de l’Iran sert des fins exclusivement pacifiques, souligne que la communauté internationale est disposée à œuvrer dans le sens d’une telle solution, encourage l’Iran, en se conformant aux dispositions susmentionnées, à renouer ses liens avec la communauté internationale et avec l’AIEA et souligne que de tels liens serviraient les intérêts de l’Iran; 21. Accueille favorablement l’engagement de l’Allema gne, de la Chine, des États-Unis, de la Fédération de Russie, de la France et du Royaume-Uni, appuyés par le Haut Représentant de l’Union eur opéenne, en faveur d’une solution négociée et encourage l’Iran à donner suite à leurs propositions de juin 2006 (S/2006/521), auxquelles le Conseil avait lui-même souscrit dans sa résolution 1696 (2006), tendant à la mise en place d’un accord gl obal à long terme qui permettrait d’établir des relations et des liens de coopération av ec l’Iran fondés sur le respect mutuel et d’asseoir la confiance internationale dans la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire de l’Iran; 22. Réaffirme sa volonté de renforcer l’autorité de l’AIEA, soutient fermement le rôle du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, adresse ses félicitations et ses encouragements au Directeur général et au secrétariat de l’Agence, appréciant le professionnalisme et l’impartialité dont ils continuent de faire preuve pour tenter de régler les questions en suspens concernant l’Iran dans le cadre de l’Agence, souligne qu’il est nécessaire que l’AIEA continue de s’employer à élucider toutes les questions en suspens relatives au programme nucléaire de l’Iran; 23. Demande au Directeur général de l’AIEA de présenter dans les 60 jours au Conseil des Gouverneurs de l’AIEA et parallèlement, pour examen, au Conseil de S/RES/1737 (2006) 8 06-68143 sécurité un rapport concernant la suspension complète et durable par l’Iran de toutes les activités mentionnées dans la présente résolution et l’application par ce pays des mesures prescrites par le Conseil des Gouvern eurs et des décisions énoncées dans la présente résolution; 24. Affirme qu’il examinera les mesures prises par l’Iran au vu du rapport demandé au paragraphe 23 ci-dessus, qui doit être présenté dans un délai de 60 jours, et : a) Qu’il suspendra l’application de s mesures susmentionnées si l’Iran suspend, et aussi longtemps qu’il suspendra toutes les activités liées à l’enrichissement et au retraitement, y compris la recherche-développement, sous vérification de l’AIEA, pour ouvrir la voie à des négociations; b) Qu’il mettra fin aux mesures visées a ux paragraphes 3, 4, 5, 6, 7, 10 et 12 de la présente résolution dès qu’il aura constaté que l’Iran respecte pleinement les obligations que lui imposent ses résolu tions pertinentes et se conforme aux exigences du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, et que celui-ci l’aura confirmé; c) Que, au cas où il ressortirait du ra pport demandé au paragraphe 23 ci- dessus que l’Iran n’a pas appliqué les dis positions de la présente résolution, il adoptera, sous l’empire de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, toutes autres mesures qui pourraient être requises pour persuader l’Iran de se conformer à la présente résolution et aux exigences de l’AIEA et souligne que de nouvelles décisions devront être prises si de telles mesures additionnelles s’avéraient nécessaires; 25. Décide de rester saisi de la question. S/RES/1737 (2006) 06-68143 9 Annexe A. Entités concourant au programme nucléaire 1. Organisation iranienne de l’énergie atomique 2. Mesbah Energy Company (fournisseur du fabricant du réacteur de recherche A40 – Arak) 3. Kala-Electric (également connu sous le nom de Kalaye Electric) (fournisseur de l’usine expérimentale d’enrichissement de combustible de Natanz) 4. Pars Trash Company (prend part au pr ogramme de centrifugeuses; entité citée dans les rapports de l’AIEA) 5. Farayand Technique (prend part au prog ramme de centrifugeuses; entité citée dans les rapports de l’AIEA) 6. Organisation des industries de la défense (entité sous le contrôle du Ministère de la défense et du soutien logistique aux forces armées; certaines des entités placées sous son contrôle ont participé à la fabrication de composants pour le programme de centrifugeuses et au programmes de missiles) 7. 7th of Tir (entité placée sous le contrôle de l’Organisation des industries de la défense et connue comme participant di rectement au programme nucléaire) B. Entités concourant au programme de missiles balistiques 1. Groupe industriel Shahid Hemmat (SHIG) (entité placée sous le contrôle de l’Organisation des industries aérospatiales) 2. Groupe industriel Shahid Bagheri (SBIG) (entité placée sous le contrôle de l’Organisation des industries aérospatiales) 3. Groupe industriel Fajr (précédemment c onnu sous le nom de Instrumentation Factory Plant; entité placée sous le contrôle de l’Organisation des industries aérospatiales) C. Personnes concourant au programme nucléaire 1. Mohammad Qannadi, Vice-Président pour la recherche-développement de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique 2. Behman Asgarpour, Directeur des opérations (Arak) 3. Dawood Agha-Jani, responsable de l’usine expérimentale d’enrichissement de combustible de Natanz 4. Ehsan Monajemi, Directeur des projets de construction à Natanz 5. Jafar Mohammadi, conseiller technique auprès de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (chargé de la gestion de la production des soupapes des centrifugeuses) 6. Ali Hajinia Leilabadi, Directeur général de Mesbah Energy Company S/RES/1737 (2006) 10 06-68143 7. Général Mohammad Mehdi Nejad Nouri, r ecteur de l’Université Malek Ashtar des technologies de la défense (faculté de chimie, sous contrôle du Ministère de la défense et du soutien logistique aux forces armées, a mené des expériences sur le béryllium) D. Personnes concourant au pr ogramme de missiles balistiques 1. Général Hosein Salimi, commandant des forces aériennes du Corps des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) 2. Ahmad Vahid Dastjerdi, Président de l’Organisation des industries aérospatiales (AIO) 3. Reza-Gholi Esmaeli, Directeur du Département des affaires commerciales et internationales de l’Organisati on des industries aérospatiales 4. Bahmanyar Morteza Bahmanyar, Directeur du Département des finances et du budget de l’Organisation des industries aérospatiales E. Personnes concourant au programme nucléaire et au programme de missiles balistiques Général Yahya Rahim Safavi, commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran)
OrganeCSNU
Année2006
CôteS/RES/1738 (2006)
IntituléProtection des civils dans les conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1738%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1738 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 23 décembre 2006 06-68161 (F) *0668161* Résolution 1738 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5613e séance, le 23 décembre 2006 Le Conseil de sécurité , Ayant présente à l’esprit la responsabilité principale que la Charte des Nations Unies lui a assignée de maintenir la paix et la sécurité internationales, et soulignant qu’il importe de prendre des mesures pour prévenir et régler les conflits, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000) et 1674 (2006) relatives à la protection des civils en période de conflit armé, et sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Un ies, du personnel associé et du personnel humanitaire dans les zones de conflit, ainsi que ses autres résolutions et les déclarations de son présiden t ayant trait à la question, Réaffirmant son attachement aux buts énoncés dans la Charte des Nations Unies, à l’Article 1 (par. 1 à 4) et aux principes également y énoncés, à l’Article 2 (par. 1 à 7), notamment en ce qui concerne les principes de l’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tous les États, ainsi que le respect de la souveraineté de tous les États, Réaffirmant qu’il incombe au premier chef aux parties à un conflit armé de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la protection des civils touchés, Rappelant les Conventions de Genève en date du 12 août 1949, en particulier la troisième Convention de Genève en da te du 12 août 1949 relative au traitement des prisonniers de guerre et les Protocoles additionnels du 8 juin 1977, en particulier l’article 79 du Protocole additionnel I re latif à la protection des journalistes en mission professionnelle périlleuse da ns les zones de conflit armé, Soulignant qu’il existe en droit internationa l humanitaire des règles prohibant les attaques dirigées intentionnellement contre des civils qui, en période de conflit armé, constituent des crimes de guerre, et rappelant qu’il est impératif que les États mettent un terme à l’impunité des auteurs de ces attaques, Rappelant que les États parties aux Conventions de Genève ont l’obligation de rechercher les personnes présumées avoir commis, ou avoir donné l’ordre de commettre, une infraction grave auxdites Conve ntions et qu’ils doivent les déférer à leurs propres tribunaux, quelle que soit leur nationalité, ou peuvent, s’ils le S/RES/1738 (2006) 2 06-68161 préfèrent, les remettre pour jugement à un autre État intéressé à la poursuite, pour autant que celui-ci ait retenu contre lesdites personnes des charges suffisantes, Appelant l’attention de tous les États sur l’arsenal de mécanismes de justice et de réconciliation, y compris les tribunaux pénaux internes, internationaux et « mixtes » ainsi que les commissions vérité et réconciliation, et notant que ces mécanismes peuvent favoriser non seulement l’établissement de la responsabilité d’individus à raison de crimes graves, mais aussi la paix, la vérité, la réconciliation et la réalisation des droits des victimes, Conscient de l’importance que revêt, pour la protection des civils en période de conflit armé, une démarche globale, cohérente et priv ilégiant l’action, y compris au début des préparatifs. Soulignant à cet égard la nécessité d’adopter une stratégie générale de prévention des conflits, qui s’ attaque aux causes profondes des conflits armés de manière exhaustive afin d’améliore r durablement la protection des civils, y compris par la promotion du développeme nt durable, de l’élimination de la pauvreté, de la réconciliation nationale, de la bonne gouvernance, de la démocratie, de l’état de droit et du respect et de la protection des droits de l’homme, Gravement préoccupé par la fréquence des actes de violence perpétrés dans de nombreuses régions du monde contre des jour nalistes, des professionnels des médias et le personnel associé, en particulier le s attaques délibérées commises en violation du droit international humanitaire, Déclarant que s’il examine la question de la protection des journalistes en période de conflit armé, c’est parce que c’est une question urgente et importante, et estimant que le Secrétaire général peut j ouer un rôle utile en fournissant des renseignements supplémentaires sur la question, 1. Condamne les attaques délibérément perpét rées contre des journalistes, des professionnels des médias et le personne l associé visés ès qualité en période de conflit armé, et demande à toutes les pa rties de mettre fin à ces pratiques; 2. Rappelle à cet égard que les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé qui accomplissent des missions professionnelles périlleuses dans des zones de conflit armé doivent être considérés comme des personnes civiles et doivent être respectés et protégés en tant que tels, à la condition qu’ils n’entreprennent aucune action qui porte attein te à leur statut de personnes civiles, et sans préjudice du droit des correspondants de guerre accrédités auprès des forces armées de bénéficier du statut de prisonnier de guerre prévu par l’article 4.A.4 de la troisième Convention de Genève; 3. Rappelle également que le matériel et les installations des médias sont des biens de caractère civil et, en tant que te ls, ne doivent être l’objet ni d’attaque ni de représailles, tant qu’ils ne constituent pas des objectifs militaires; 4. Réaffirme qu’il condamne toutes les incitations à la violence contre des civils en période de conflit armé, réaffirme aussi que tous ceux qui incitent à la violence doivent être traduits en justi ce, conformément au droit international applicable, et se déclare disposé , lorsqu’il autorise le déploiement d’une mission, à envisager, le cas échéant, des mesures à prendre à l’égard des médias qui incitent au génocide, à des crimes contre l’humanité et à des violations graves du droit international humanitaire; S/RES/1738 (2006) 06-68161 3 5. Rappelle l’injonction qu’il a adressée à toutes les parties à un conflit armé de se conformer strictement aux obligations mises à leur charge par le droit international concernant la protection des civils, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé; 6. Demande instamment aux États et à toutes les autres parties à un conflit armé de tout faire pour empêcher que des violations du droit international humanitaire soient commises contre des civils, y compris des journalistes, des professionnels des médias et le personnel associé; 7. Souligne que les États ont la responsabilité de s’acquitter de l’obligation que leur fait le droit interna tional de mettre fin à l’impunité et de traduire en justice quiconque est responsable de violations graves du droit international humanitaire; 8. Demande instamment à toutes les parties co ncernées, en période de conflit armé, de respecter l’indépendan ce professionnelle et les droits des journalistes, des professionnels des médias et du personnel associé qui sont des civils; 9. Rappelle que le fait de prendre délibérément pour cible des civils et d’autres personnes protégées et de commettre des violations systématiques, flagrantes et généralisées du droit internati onal humanitaire et du droit des droits de l’homme en période de conflit armé peut c onstituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, et se dit une fois de plus disposé à examiner les situations de ce type et à prendre, le ca s échéant, des mesures appropriées; 10. Invite les États qui ne l’ont pas encore fait à envisager de devenir parties dès que possible aux Protocoles additionnels I et II de 1977 se rapportant aux Conventions de Genève; 11. Affirme qu’il examinera la question de la protection des journalistes en période de conflit armé exclusivement au titre de la question intitulée « Protection des civils en période de conflit armé »; 12. Prie le Secrétaire général de consac rer une section de ses prochains rapports sur la protection des civils en pé riode de conflit armé à la question de la sûreté et de la sécurité des journalistes, des professionnels des médias et du personnel associé.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1652 (2006)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1652%20(2006)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1652 (2006) Conseil de sécurité Distr. générale 24 janvier 2006 06-22022 (F) *0622022* Résolution 1652 (2006) Adoptée par le Consei l de sécurité, à sa 5354e séance, le 24 janvier 2006 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné le communiqué final du Groupe de travail international du 15 janvier 2006 et réaffirmant le mandat de ce dernier qui est d’aider le Premier Ministre et son gouverneme nt à appliquer la feuille de route qu’il a arrêtée, et d’évaluer, de surveiller et de suivre de près la mise en œuvre du processus de paix, conformément à la résolution 1633 (2005), Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 3 janvier 2006 (S/2006/2), Se déclarant gravement préoccupé par la persistance de la crise en Côte d’Ivoire et d’entraves de toutes parts au processus de paix et de réconciliation nationale, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 décembre 2006 les mandats respectifs de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui l’appuient; 2. Décide de maintenir en vigueur les dispositions du paragraphe 3 de la résolution 1609 (2005) pendant la période spécifiée au paragraphe 1 ci-dessus; 3. Entend maintenir à l’examen les tâches et les effectifs militaires de l’ONUCI, et en particulier de les revoir lorsqu’il examinera le prochain rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies au Libéria, compte tenu de la situation en Côte d’Ivoire et au Libéria, à la lumière des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la feuille de route arrê tée par le Groupe de travail international, qui doit aboutir à l’organisation d’élections libres, régulières, ouvertes et transparentes au plus tard le 31 octobre 2006; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1739 (2007)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1739%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1739 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 10 janvier 2007 07-20603 (F) *0720603* Résolution 1739 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5617e séance, le 10 janvier 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier sa résolution 1721 (2006) relative à la période de transition devant conduire à la te nue d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes en Côte d’Ivoire d’ici au 31 octobre 2007, Rappelant également sa résolution 1712 (2006) du 29 octobre 2006 sur la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 4 décembre 2006 (S/2006/939), Réaffirmant son appui à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et aux forces françaises qui la soutiennent, Se déclarant vivement préoccupé par la persistance de la crise et la détérioration de la situation en Côte d’Ivoire, notamment par leurs graves conséquences humanitaires qui sont à l’origine de souffrances et de déplacements à grande échelle parmi la population civile, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les mandats de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, définis respectivement aux paragraphes 2 et 8 ci-dessous, seront prorogés jusqu’au 30 juin 2007, et exprime son intention de réexaminer d’ici à cette date leurs mandats, y compris leur durée et le niveau d’effectifs de l’ONUCI, à la lumière des progrès enregistrés dans la mi se en œuvre du processus de paix tel que défini dans la résolution 1721 (2006); S/RES/1739 (2007) 2 07-20603 2. Décide que l’ONUCI s’acquittera du mandat suivant à compter de la date de l’adoption de la présente résolution : a) Observation de la cessation des hostilités et des mouvements de groupes armés : – Observer et surveiller l’application de la déclaration conjointe de fin de guerre en date du 6 avril 2005 et de l’accord de cessez-le-feu global du 3 mai 2003, prévenir dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement toute action hostile, et enquêter sur les violations du cessez-le-feu; – Assurer la liaison avec les Forces arm ées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et les éléments militaires des Forces nouvelles afin de promouvoir, en coordination avec les forces françaises, le rétablissement de la confiance entre toutes les forces ivoiriennes en présence; – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire à surveiller les frontières, en prêtant une attention particulière à la situat ion des réfugiés libériens et à tous mouvements transfrontières de combattants; b) Désarmement, démobilisation, réinse rtion, rapatriement et réinstallation : – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire à procéder au regroupement de toutes les forces ivoiriennes en présence, et aider à assurer la sécurité des sites de désarmement, de cantonnement et de démobilisation de ces dernières; – Apporter son concours au Gouvernement de Côte d’Ivoire, dans la limite des capacités actuelles de l’ONUCI, dans la mise en œuvre du programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants, y compris un appui logistique, en particulier pour la préparation des sites de cantonnement, en prêtant spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants; – Coordonner étroitement avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) la mise en œuvre d’un programme de rapatriement librement consenti et de réinstallation des ex-combattants étrangers, en prêtant spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants, pour appuyer les efforts déployés par le G ouvernement de Côte d’Ivoire et en coopération avec les gouvernements concer nés, les institutions financières internationales compétentes, les organismes internationaux de développement et les pays donateurs; – Veiller à ce que le programme nationa l de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants et le programme de rapatriement et de réinstallation des ex-comba ttants étrangers tiennent compte de la nécessité d’une démarche régionale coordonnée; – Mettre en sûreté, neutraliser ou détr uire les armes, munitions et autres matériels militaires remis par les ex-combattants; c) Désarmement et démantèlement des milices : – Aider le Premier Ministre à élaborer et à mettre en œuvre le programme de désarmement et de démantèlement des milices visé à l’article 12 de la résolution 1721 (2006) et à en surveiller la mise en œuvre; – Mettre en sûreté, neutraliser ou détrui re la totalité des armes, munitions et autres matériels militaires remis par les milices; S/RES/1739 (2007) 07-20603 3 d) Opérations d’identification de la population et d’enregistrement des électeurs : – Contribuer, en étroite liaison avec le groupe de travail mentionné au paragraphe 17 de la résolution 1721 (2006), à la sécurisation des opérations d’identification de la population et d’en registrement des électeurs, dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement; e) Réforme du secteur de la sécurité : – Apporter son concours, en étroite liaison avec le groupe de travail mentionné au paragraphe 15 de la résolution 1721 (2006), à l’élaboration d’un plan de restructuration des forces de défense et de sécurité et à la préparation d’éventuels séminaires sur la réforme du secteur de la sécurité qui seraient organisés par l’Union africaine et la CEDEAO; f) Protection du personnel des Nations Un ies, des institutions et des civils : – Assurer la protection du personnel, des installations et du matériel des Nations Unies, assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement de Côte d’Ivoire, protéger les civils en danger immédiat de violence physique, dans la limite de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités; – Contribuer à assurer, en coordination avec le Premier Ministre, la sécurité des membres du Gouvernement de Côte d’Ivoire; g) Surveillance des embargos sur les armes : – Surveiller le respect des mesures imposée s par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), en coopération avec le Groupe d’experts établi par la résolution 1584 (2005) et, en tant que de besoin, avec la MINUL et les gouvernements concernés, y compris en inspectant autant qu’elle l’estime nécessaire et sans préavis, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports, aéroports, terrains d’ aviation, bases militaires et postes frontière en Côte d’Ivoire; – Recueillir, comme il conviendra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de la Côte d’Ivoire constituerait une violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et disposer de ces armes et matériels d’une manière appropriée; h) Appui aux opérations humanitaires : – Faciliter la libre circulation des personnes et des biens et le libre acheminement de l’aide humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires, et en tenant compte des besoins spéciaux des groupes vulnérables, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées; i) Appui au redéploiement de l’administration : – Avec le concours de l’Union africaine, de la CEDEAO et des autres partenaires internationaux, aider le Gouve rnement de Côte d’Ivoire à rétablir l’autorité de l’État partout en Côte d’Ivoire ainsi que les institutions et services publics essentiels au redressement économique et social du pays; S/RES/1739 (2007) 4 07-20603 j) Appui à l’organisation d’élections ouvertes à tous, libres, justes et transparentes : – Avec l’appui de l’Union africaine, de la CEDEAO et des autres partenaires internationaux, offrir au Premier Ministre, à son gouvernement, à la Commission électorale indépendante et aux autres organismes ou instituts compétents, toute l’assistance techniqu e nécessaire en vue d’organiser des élections, présidentielles et législatives, ouvertes à tous, libres, justes et transparentes d’ici au 31 octobre 2007 au plus tard, conformément à la résolution 1721 (2006); – Apporter, autant que de besoin, des informations techniques, des conseils et une assistance au Haut Représentant pour les élections; – Contribuer, dans la limite de ses capaci tés et de ses zones de déploiement, à la sécurité des zones où seront conduites les opérations de vote; – Fournir en tant que de besoin, dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement, en étroite coordination avec le Programme des Nations Unies pour le développement, un appui logistique à la Commission électorale indépendante, notamment pour le transport du matériel électoral; k) Assistance dans le domaine des droits de l’homme : – Contribuer à la promotion et à la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les enfants et les femmes, surveiller et aider à enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité, et tenir le Comité du Conseil de sécurité créé en vertu du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) (le Comité) régulièrement inform é de l’évolution de la situation à cet égard; l) Information : – Promouvoir le processus de paix tel que défini par la résolution 1721 (2006) sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire, grâce à la capacité d’information de la mission, notamment sa capacité de radiodiffusion via ONUCI FM; – Assurer une surveillance étroite des médias ivoiriens, s’agissant en particulier de tous cas d’incitation par les médias à la haine, à l’intolérance et à la violence, et tenir le Comité régulièrement informé de la situation à cet égard; m) Ordre public : – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire, en concertation avec l’Union africaine, la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir une présence policière civile partout en Côte d’Ivoire et conseiller le Gouvernement de Côte d’Ivoire pour la réorganisation des services de sécurité intérieure; – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire, en concertation avec l’Union africaine, la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir l’autorité de la justice et l’état de droit partout en Côte d’Ivoire; – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire à assurer la neutralité et l’impartialité des médias publics en contribuant si nécessaire à la sécurité des locaux de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI); S/RES/1739 (2007) 07-20603 5 3. Décide de maintenir en vigueur les dispositions du paragraphe 3 de la résolution 1609 (2005) et du paragraphe 2 de la résolution 1682 (2006) pendant la période spécifiée au paragraphe 1 ci-dessus; 4. Réaffirme son intention d’autoriser le Secr étaire général à redéployer en tant que de besoin, à titre temporaire, de s contingents entre la MINUL et l’ONUCI, en consultation avec les gouvernements et les pays contributeurs de contingents concernés, conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005); 5. Autorise l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat, dans les limites de ses capaci tés et dans les zones de déploiement de ses unités; 6. Prie l’ONUCI d’exécuter son mandat en étroite coopération avec la MINUL, en particulier en ce qui concerne la prévention des mouvements d’armes et de combattants à travers leurs frontières communes et la mise en œuvre des programmes de désarmement et de démobilisation; 7. Souligne qu’il importe d’intégrer une démarche soucieuse de l’égalité des sexes dans les opérations de maintien de la paix et la consolidation de la paix après les conflits et de disposer des compét ences nécessaires dans ce domaine, et engage l’ONUCI à s’occuper activement de cette question; 8. Autorise les forces françaises, à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, à user de tous les moyens nécessaires pour soutenir l’ONUCI, conformément à l’accord conclu entre l’ONUCI et les autorités françaises, et, en particulier, à : a) Contribuer à la sécurité générale de la zone d’activité des forces impartiales; b) Intervenir, à la demande de l’ONUCI, pour soutenir des éléments de cette dernière dont la sécurité serait menacée; c) Intervenir, en consultation avec l’ONUCI, en cas d’éventuelles actions belligérantes, si les conditions de sécur ité l’exigent, en de hors des zones de déploiement de l’ONUCI; d) Aider à protéger les civils dans les zones de déploiement de ses unités; e) Contribuer à la surveillance de l’embargo sur les armes établi par la résolution 1572 (2004); f) Contribuer à l’élaborati on de la réflexion sur la restructuration des forces de défense et de sécurité et à la préparation d’éventuels séminaires sur la réforme du secteur de la sécurité qui seraient organisés par l’Union africaine et la CEDEAO; 9. Demande à toutes les parties ivoirienne s de coopérer pleinement au déploiement et aux opérations de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, notamment en garantissant plei nement leur sécurité et leur liberté de circulation avec accès immédiat et sans entraves, ainsi que celles du personnel associé, sur tout le territoire de la Côte d’ Ivoire, en vue de leur permettre d’exécuter pleinement leurs mandats; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1740 (2007)
IntituléLettre datée du 22 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2006/920)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1740%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1740 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 23 janvier 2007 07-21793 (F) *0721793* Résolution 1740 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5622e séance, le 23 janvier 2007 Le Conseil de sécurité , Saluant la signature, le 21 novembre, par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais (maoïste) d’un Accord de paix global et la volonté déclarée des deux parties de transformer l’actuel cessez-le-feu en une paix permanente et durable et se félicitant des mesures prises jusqu’à présent pour appliquer cet accord, Prenant note de la demande d’assistance adressée par les parties aux Nations Unies pour la mise en œuvre de plusieur s aspects essentiels de l’Accord, en particulier le suivi des arrangements relatif s à la gestion des armes et du personnel armé des deux parties et l’observation des élections, Rappelant la lettre du Secrétaire général datée du 22 novembre 2006 (S/2006/920) et la déclaration de son président, en date du 1er décembre (S/PRST/2006/49), et accueillant avec satis faction les préparatifs d’un premier déploiement au Népal d’observateurs des élections et de personnel électoral, Constatant le vif attachement des Népalais à la paix et au rétablissement de la démocratie et l’importance, à cet égard, de la mise en œuvre de l’Accord de paix global, et encourageant les parties à entretenir l’élan acquis, Constatant qu’il faut prêter spécialement a ttention aux besoins des femmes, des enfants et des groupes traditionnelleme nt marginalisés dans le processus de paix, comme l’indique l’Accord de paix global, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 9 janvier 2007 (S/2007/7) et ayant étudié les recommandations qu’il contient, qui reposent sur les demandes des signataires de l’Accord de paix global et les conclusions de la mission technique d’évaluation, Disposé à soutenir le processus de paix au Népal dans la mise en œuvre diligente et efficace de l’Accord de paix global, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité terri toriale et l’indépendance politique du Népal, qui doit s’approprier la mise en œuvre de l’Accord de paix global, S/RES/1740 (2007) 2 07-21793 Reconnaissant au Secrétaire général, à son Représentant personnel, à l’Équipe des Nations Unies au Népal et notamment au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, et aux autres représentants des Nations Unies au Népal, de ce qu’ils font pour ce pays, 1. Décide d’établir une mission politique des Nations Unies au Népal sous la direction d’un représentant spécial du S ecrétaire général et dont le mandat, qui s’inspire des recommandations du Secrétai re général dans son rapport, est le suivant : a) Surveiller la gestion des arme ments et du personnel armé des deux parties, conformément aux dispositions de l’Accord de paix global; b) Aider les parties à mettre en œu vre leur accord su r la gestion des armements et du personnel armé par l’in termédiaire d’un comité conjoint de coordination de la surveillance, comme prévu dans cet accord; c) Faciliter la surveillance de l’application du cessez-le-feu; d) Apporter un appui technique à l’or ganisation, à la préparation et au déroulement de l’élection d’une assemblée co nstituante dans un climat de liberté et d’impartialité, en consultation avec les parties; e) Charger une petite équipe d’observa teurs électoraux d’examiner tous les aspects techniques de la consultation élec torale et soumettre des rapports sur l’organisation des élections; 2. Décide que la durée du mandat de la Mission des Nations Unies au Népal, compte tenu des circonstances particul ières, sera de 12 mois à compter de la date de la présente résolution et exprim e son intention ou d’y mettre un terme ou de le prolonger à la demande du Gouvernement népalais, en tenant compte du fait que le Secrétaire général s’attend à ce que la mission soit ciblée et de courte durée; 3. Accueille avec satisfaction la proposition du Secrétaire général tendant à ce que son représentant spécial coordonne l’action des Nations Unies au Népal à l’appui du processus de paix, en étroite consultation avec les parties concernées au Népal et en coopération étroite avec d’autres acteurs internationaux; 4. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièreme nt informé des progrès obtenus dans l’application de la présente résolution; 5. Prie les parties, au Népal, de pr endre les mesures nécessaires pour promouvoir la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de la Mission des Nations Unies au Népal et du personnel associé dans l’exécution des tâches définies dans le mandat; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1741 (2007)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1741%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1741 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2007 07-22489 (F) *0722489* Résolution 1741 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5626e séance, le 30 janvier 2007 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant toutes ses résolutions et déclar ations antérieures touchant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée (c i-après dénommées « les parties ») ainsi que les exigences qu’il y a formulées, en particulier les résolutions 1320 (2000), 1430 (2002), 1466 (2003), 1640 (2005), 1681 (2006) et 1710 (2006), Soulignant son engagement sans faille en faveur du processus de paix et de la mise en œuvre intégrale et sans délai des Accords d’Alger, et l’importance de la prompte application de la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée (S/2002/423) comme base de relations de paix et de coopération entre les parties, Réaffirmant l’intégrité de la zone de sécurité temporaire prévue dans l’Accord de cessation des hostilités en date du 18 juin 2000 (S/2000/601), et rappelant les objectifs auxquels sa création répond ainsi que l’engagement des parties à respecter cette zone, Saluant les efforts consentis par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) et son personnel militaire et civil pour s’acquitter de sa tâche, en dépit des circonstances difficiles, Soulignant aussi que l’instauration d’une paix durable entre l’Éthiopie et l’Érythrée et dans la région passe nécessairement par la démarcation complète de la frontière entre les deux parties, rappelant que celles-ci sont convenues d’accepter comme définitives et contraignantes les décisions de la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée relatives au tracé et à l’abornement de cette frontière, louant les efforts que fait la Commission pour reprendre les opérations de démarcation et regrettant qu’elle n’ait pu jusqu’à présent, achever cette démarcation comme prévu, pour des raisons indépendantes de sa volonté qui sont exposées dans les annexes du rapport du Secrétaire gé néral daté du 22 janvier 2007 (S/2007/33), Exprimant son soutien sans réserve à la Commission du tracé de la frontière et tenant compte de la déclaration de la Commission datée du 27 novembre 2006, S/RES/1741 (2007) 2 07-22489 Ayant examiné le rapport spécial du Secrétaire général du 15 décembre 2006 (S/2006/992) et les options qu’il présen te pour l’avenir de la MINUEE et prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 22 janvier 2007 (S/2007/33), Réaffirmant le paragraphe 7 de la résolution 1710 (2006), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUEE pour une période de six mois, jusqu’au 31 juillet 2007; 2. Approuve la restructuration de la comp osante militaire de la MINUEE, ramenée de 2 300 militaires actuellement à 1 700, dont 230 observateurs militaires, conformément à l’option 1 décrite aux paragraphes 24 et 25 de son rapport S/2006/992, décide de maintenir l’actuel mandat de la Mission et les effectifs maximums autorisés par la résolution 1320 (2000) et modifiés par les résolutions 1430 (2002) et 1681 (2006) et souligne la nécessité de préserver une capacité militaire suffisante pour permettre à la MINUEE de s’acquitter de son mandat; 3. Exige à nouveau de l’Éthiopie, comme il l’a fait au paragraphe 5 de la résolution 1640 (2005), qu’elle accepte intégralement et sans plus tarder la décision définitive et contraignante de la Commi ssion du tracé de la frontière et prenne immédiatement des mesures concrètes pour permettre, sans préalable, à la Commission de procéder à l’abornement intégral et rapide de la frontière; 4. Exige de l’Érythrée qu’elle retire immédiatement ses forces et son matériel de la zone de sécurité temporaire; 5. Exige à nouveau de l’Érythrée, comme il l’a demandé au paragraphe 1 de la résolution 1640 (2005) qu’elle lève sans pl us tarder et sans préalable, toutes les restrictions qu’elle impose aux déplacemen ts et aux opérations de la Mission, en notant que sont également visés les déplac ements et les opérations du Représentant spécial du Secrétaire général par intérim, et qu’elle fournisse à la MINUEE l’accès, l’assistance, le soutien et la protection dont elle a besoin pour s’acquitter de sa tâche; 6. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux parties au paragraphe 2 de sa résolution 1640 (2005) pour qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue et s’abstiennent de recourir à la menace ou à l’ emploi de la force l’ une contre l’autre; 7. Déplore l’absence de progrès dans la démarcation de la frontière, demande aux deux parties de coopérer pleinement avec la Commission, souligne que c’est à elles qu’il incombe au premier chef d’appliquer les Accords d’Alger, et leur demande à nouveau de mettre en œuvre intégralement, sans plus tarder et sans préalable, la décision de la Commission et de prendre les mesures concrètes pour reprendre et achever l’opération de démarcation; 8. Exige des parties qu’elles fournissent à la MINUEE les facilités d’accès, l’assistance, le soutien et la protection nécessaires à l’accomplissement de ses tâches, y compris celle qui lui a été confiée d’aider la Commission à appliquer rapidement et systématiquement sa décisi on relative à la délimita tion de la frontière, conformément à ses résolutions 1430 (2002) et 1466 (2003) et exige que toute restriction soit levée immédiatement; 9. Demande au Secrétaire général et à la communauté internationale de se concerter avec l’Érythrée et avec l’Éthiopie pour les aider à normaliser leurs S/RES/1741 (2007) 07-22489 3 relations, à promouvoir la stabilité entre les parties et à poser les bases d’une paix durable dans la région; 10. Se déclare disposé à examiner à nouveau toutes modifications de la MINUEE qui résulteraient des progrès futurs de la démarcation de la frontière et prêt à prendre de nouvelles décisions pour faire en sorte que la MINUEE soit à même de faciliter cette démarcation dès lors que l’opération pourra aller de l’avant; 11 Lance un appel aux États Membres pour qu’ils versent des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé en application de la résolution 1177 (1998) et visé au paragraphe 17 de l’article 4 de l’Accord de paix global signé par les Gouvernements éthiopien et érythréen le 12 décembre 2000, à titre d’appui à l’opération de démarcation; 12. Exprime sa profonde reconnaissance aux pays fournisseurs de contingents pour leur contribution et le ur adhésion à la mission de la MINUEE; 13. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans son prochain rapport, à présenter à la fin d’avril 2007 au plus tard, des progrès accomplis dans l’application de la présente résolution et celle de la décision de la Commission du tracé de la frontière; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1742 (2007)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1742%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1742 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 15 février 2007 07-24063 (F) *0724063* Résolution 1742 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5630e séance, le 15 février 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Rappelant le soutien qu’il a apporté, en particulier par le biais de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition signé à Pretoria le 17 décembre 2002 et aux élec tions auxquelles ce processus a abouti, Réaffirmant son engagement à continuer à contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo pendant la période qui suivra la transition, Soulignant son attachement à la poursuite d’un dialogue politique régulier avec les autorités congolaises, et rappelant l’importance qu’ il attache aux consultations engagées par le Secrétaire général avec celles-ci sur les ajustements éventuels à apporter au mandat et aux capacités de la MONUC durant cette période, Prenant note de la lettre en date du 15 janvier 2007 (S/2007/17) que lui a adressée le Représentant permanent de la République démocratique du Congo, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 avril 2007 le mandat et les effectifs de la MONUC tels qu’ils sont définis dans ses résolutions 1565 (2004), 1592 (2005), 1596 (2005), 1621 (2005), 1635 (2005) et 1736 (2006); 2. Prie le Secrétaire général, dès que possi ble et au plus tard le 15 mars 2007, de lui rendre compte de ses consultati ons avec les autorités congolaises et de lui présenter des recommandations sur les ajustements que le Conseil pourrait envisager d’apporter au mandat et aux capacités de la MONUC; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1743 (2007)
IntituléLa situation concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1743%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1743 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 15 février 2007 07-24093 (F) *0724093* Résolution 1743 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5631e séance, le 15 février 2007 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Ha ïti, en particulier les résolutions 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), ainsi que les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant également son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité te rritoriale et à l’unité d’Haïti, Se félicitant des progrès obtenus dans le processus politique en Haïti, notamment du bon déroulement des élections nationales, municipales et locales organisées en 2006, et engageant à nouveau le Gouvernement haïtien et tous les Haïtiens à continuer de promouvoir le di alogue politique ouvert à tous et la réconciliation nationa le pour consolider la démocratie, Reconnaissant le caractère interdépendant des défis qui se posent à Haïti, réaffirmant que les progrès durables enregistrés dans les domaines de la sécurité, de l’état de droit et de la réforme institutio nnelle, de la réconcili ation nationale et du développement se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploient le Gouvernement haïtien et la co mmunauté internationale pour relever ces défis, Conscient que le respect des droits de l’homme et de la légalité, la lutte contre la criminalité et une gouvernance crédible , compétente et transparente sont des conditions essentielles de la sécurité en Haïti, Exprimant sa gratitude à la MINUSTAH, qui joue un rôle déterminant dans la poursuite de la stabilisation du pays, pour les efforts qu’elle continue de déployer afin d’aider le Gouvernement haïtien à instau rer un climat de sécurité et de stabilité, et se félicitant de la collaboration étroite établie à cet égard, Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans la poursuite du processus de stabilisation et de reconstruction d’Haïti, et demandant à la MINUSTAH de continuer à collaborer étroitement avec l’Organisation des États américains et la Communauté des Caraïbes, Insistant sur la nécessité d’adopter un ense mble de mesures qui permettent de désarmer, démobiliser et réintégrer effe ctivement les éléments des bandes, et S/RES/1743 (2007) 2 07-24093 encourageant le Gouvernement haïtien, en coordination avec la communauté internationale, à redoubler d’efforts à cette fin, Exhortant le Gouvernement haïtien, en coordination avec la communauté internationale, à poursuivre activement la réforme du secteur de la sécurité, en particulier le Plan de réforme de la Po lice nationale d’Haïti (PNH), ainsi que la réforme de l’appareil judiciaire et pénitentiaire, notamment en luttant contre la détention provisoire prolongée et la su rpopulation carcérale et en mettant fin à l’impunité, Encourageant la création par les autorités haïtiennes, avec l’appui des donateurs et des organisations régionales, d’institutions électorales permanentes et efficaces, Engageant le Gouvernement haïtien, en coordination avec la communauté internationale, à établir une stratégie unifié e de réforme de la justice incluant la mise en commun des moyens et le regroupement des activités de planification, Soulignant la nécessité de mettre en œuvr e rapidement des projets à forte intensité de main-d’œuvre, d’ une grande efficacité et ayant un grand retentissement, qui aident à créer des emplois et à assurer les services sociaux de base, et insistant sur l’importance des projets à effet rapide dans la phase postélectorale, Prenant note des efforts méritoires déployés par les autorités haïtiennes et la MINUSTAH pour répondre aux besoins des populations sinistrées, et saluant les actions concertées prévues dans l’avenir dans cette optique, Exprimant sa gratitude aux militaires et a ux policiers de la MINUSTAH ainsi qu’à leurs pays d’origine, et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, Notant qu’il appartient en dernier ressort au peuple haïtien et à son gouvernement d’instaurer la stabilité dans le pays, d’en réaliser le développement social et économique et d’y assurer le maintien de l’ordre public, et reconnaissant l’engagement du Gouvernement haïtien à l’ég ard de son peuple et des partenaires internationaux, Considérant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région malgré les progrès accomplis à ce jour, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la section 1 du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2007 le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Ha ïti, établi dans ses résolutions 1542 (2004), 1608 (2005) et 1702 (2006), dans l’intention de le proroger de nouveau; 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrét aire général sur la MINUSTAH en date du 19 décembre 2006 (S/2006/1003), et prend note des recommandations qui y sont formulées; 3. Exprime son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général, notamment à ce qu’il fait pour améliorer l’état de sécurité dans le pays, en coopération étroite avec le Gouvernement haïtien, et réaffirme qu’il a qualité pour coordonner et diriger toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Haïti; S/RES/1743 (2007) 07-24093 3 4. Reconnaît que le Gouvernement haïtien exerce le contrôle et a la responsabilité principale de tous les aspects touchant à la stabilisation du pays et à la bonne gouvernance, salue la MINUSTAH pour le rôle qu’elle joue en appui aux efforts qu’entreprend le Gouvernement à cet égard, et encourage celui-ci à continuer de tirer pleinement parti de l’appui inte rnational visant à renforcer ses capacités; 5. Demande à nouveau à la MINUSTAH d’appuyer le processus constitutionnel et politique en cours en Haïti, y compris en usant de ses bons offices, et, en coopération avec le Gouvernement haïtien, de favoriser le dialogue politique ouvert à tous et la réconciliation nationale; 6. Se félicite que la MINUSTAH continue de concourir au renforcement des capacités et à la consolidation des institutions à tous les niveaux, et demande à la Mission, dans les limites de son mandat, d’élargir son assistance pour renforcer les institutions de l’État, en particulier à l’ extérieur de Port-au-Prince, y compris en fournissant des services spécialisés aux principaux ministères; 7. Demande à la MINUSTAH de continue r à accélérer le rythme des opérations d’appui à la Police nationale d’ Haïti dans sa lutte contre les bandes armées, selon qu’elle le jugera nécessaire , pour rétablir la sécurité, notamment à Port-au-Prince, et invite la MINUSTAH et le Gouvernement haïtien à prendre des mesures de dissuasion concertées pour faire reculer la violence; 8. Prie aussi l’équipe de pays des Nations Unies et demande aux organismes d’aide humanitaire et de développement de compléter les mesures adoptées dans le domaine de la sécurité par le Gouvernement haïtien avec le soutien de la MINUSTAH par des activités visant à améliorer effectivement les conditions de vie des populations intéressées; 9. Demande à la MINUSTAH de continuer à mettre en œuvre des projets à effet rapide; 10. Prie la MINUSTAH, compte tenu de ce qui précède, de redoubler d’efforts pour réorienter son action en faveur du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration, en étroite coordination avec le Gouvernement haïtien et les autres parties prenantes concernées, en mettant en œuvre un programme complet de lutte contre la violence adapté aux conditions locales, conformément aux dispositions de la résolution 1702 (2006); 11. Déplore et condamne dans les termes les plus énergiques toute attaque visant le personnel de la MINUSTAH, et exige qu’aucun acte d’intimidation ou de violence ne soit dirigé contre le personnel des Nations Unies et le personnel associé ni les autres organisations internationales et d’aide humanitaire qui se consacrent à des activités humanitaires , de développement ou de maintien de la paix; 12. Réaffirme qu’en vertu de son mandat, la MINUSTAH doit prêter un concours opérationnel à la Garde côtière haïtienne, et invite les États Membres, en coordination avec la MINUSTAH, à collabor er avec le Gouvernement haïtien pour enrayer les trafics transfrontiè res illicites de stupéfiants et d’armes et autres activités illégales; 13. Se félicite des progrès obtenus dans la mise en œuvre du plan de réforme de la Police nationale d’Haïti et prie la MINUSTAH de continuer d’aider le Gouvernement haïtien à réformer et à réorganiser la Police nationale, conformément à son mandat, notamment en accélérant le suivi, l’encadrement, la formation et S/RES/1743 (2007) 4 07-24093 l’agrément de tous les fonctionnaires de police ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles; 14. Prie la MINUSTAH d’appuyer dûment, en étroite concordance avec le plan de réforme et de réorganisation de la Police nationale d’Haïti, les efforts déployés par les autorités haïtiennes pour réformer les composantes essentielles de l’appareil judiciaire et pénitentiaire, c onformément aux dispositions des résolutions 1542 (2004) et 1702 (2006), et encourage le Gouvernement haïtien à tirer pleinement parti de cet appui; 15. Réaffirme le mandat de la MINUSTAH dans le domaine des droits de l’homme, et exhorte les autorités haïtienne s à continuer d’œuvrer à promouvoir et défendre ces droits; 16. Salue la politique transversale mise en œuvre par la MINUSTAH pour promouvoir et défendre les droits des femmes, tenir compte des impératifs d’égalité entre les sexes, ainsi qu’il est dit dans la résolution 1325 (2000), pendant toute la durée de son mandat, et tenir le Conseil informé; 17. Condamne fermement les violations graves commises contre les enfants victimes de la violence armée, ainsi que les viols et autres abus sexuels généralisés commis sur la personne des filles; 18. Souligne qu’il importe de poursuivre l’action visant à aider à pourvoir aux besoins fondamentaux de la population ha ïtienne et, à cet égard, prend acte avec satisfaction du communiqué conjoint de la Conférence inte rnationale pour le développement économique et social d’Haïti, qui s’est tenue à Madrid le 30 novembre 2006, et encourage les donate urs à accélérer le versement des contributions qu’ils ont annoncées pour favori ser le développement et la stabilité d’Haïti; 19. Invite la MINUSTAH à poursuivre les efforts qu’elle déploie pour mieux coordonner son action avec celle de l’équipe de pays des Nations Unies et des divers acteurs du développement en Haïti afin d’améliorer l’efficacité des efforts de développement et d’apporter des solutions aux problèmes pressants dans ce domaine; 20. Exhorte les organismes des Nations Unies et la communauté internationale, en particulier les pays donateurs, à mettre au point un nouveau mécanisme de coordination de l’aide, axé sur les besoins immédiats ainsi que sur la reconstruction à long terme et la réduction de la pauvreté, et à en assurer le bon fonctionnement, en coopération avec les autorités haïtiennes; 21. Prie la MINUSTAH de maintenir une stratégie dynamique de communication et de relations publiques pour faire mieux comprendre à la population le mandat et le rôle de la MINUSTAH en Haïti; 22. Prie le Secrétaire général de c ontinuer de prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro mise en œuvre par l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels, et de tenir le Conseil informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à faire en sorte que les actes mettant en cause leur personnel fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient sanctionnés; S/RES/1743 (2007) 07-24093 5 23. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport deux fois par an sur l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à présenter son second rapport 45 jours au plus tard avant la date d’e xpiration du mandat de la Mission, et de fournir dans ses rapports une évaluation détaillée des risques, problèmes et priorités en matière de sécurité, et de formuler notamment des recommandations précises sur le moyen d’accélérer l’entreprise de conso lidation de la paix, re nforcer les capacités institutionnelles dans les secteurs de la sécurité et de la justice et atteindre les objectifs de désarmement, de démobilisa tion et de réintégration fixés pour Haïti; 24. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1744 (2007)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1744%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1744 (2007)* Conseil de sécurité Distr. générale 21 février 2007 07-24532* (F) *0724532* Résolution 1744 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5633e séance, le 20 février 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Somalie, en particulier ses résolutions 733 (1992), 1356 (2001), 1425 (2002) et 1725 (2006), ainsi que les déclarations de son président, en particulier celles des 13 juillet 2006 (S/PRST/2006/31) et 22 décembre 2006 (S/PRST/2006/59), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Réitérant son adhésion à un règlement complet et durable de la situation en Somalie, conformément à la Charte fédérale de transition, et soulignant l’importance d’institutions largement représ entatives issues d’ un processus politique sans exclusive, ainsi que le prévoit la Charte fédérale de transition, Réitérant son ferme soutien au Représentant spécial du Secrétaire général, M. François Fall, Exprimant à nouveau sa gratitude à l’Union africaine, à la Ligue des États arabes et à l’Autorité intergouvernementale pour le développement pour leurs efforts en faveur de la paix, de la stabilité et de la réconciliation en Somalie et saluant leur constance à cet égard, Prenant note du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 19 janvier 2007 annonçant que l’Union africaine déploiera pour une période de six mois une mission en Somalie (AMISOM) chargée essentiellement de concourir à la phase initiale de stabilisa tion en Somalie et que cette mission est appelée à devenir une opération des Nations Unies d’appui à la stabilisation à long terme et au relèvement de la Soma lie une fois la paix restaurée, Se félicitant de l’intention de l’Union africaine d’établir une mission en Somalie et soulignant l’urgence qu’il y a à déployer une telle mission, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1744 (2007) 2 07-24532 Se félicitant de la décision de l’Éthiopie de retirer ses troupes de Somalie, prenant note du fait que l’Éthiopie a déjà commencé à retirer ses troupes et soulignant que le déploiement de l’AMISOM permettra d’éviter que ne se crée un vide sécuritaire et d’assure r les conditions nécessaires à un retrait complet et à la levée des mesures de sécurité d’urgence en vigueur, Réaffirmant son soutien aux institutions fédéra les de transition de la Somalie, soulignant qu’il importe d’assurer et de mainte nir la stabilité et la sécurité dans toute la Somalie et insistant à cet égard sur la nécessité de désarmer, de démobiliser et de réinsérer les milices et le s anciens combattants en Somalie, Condamnant tous les actes de violence et d’extrémisme en Somalie, déplorant les récents attentats à la bombe commis à Mogadishu et préoccupé de la poursuite de la violence en Somalie, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne la nécessité d’institutions largem ent représentatives issues d’un processus politique sans exclusive, tel qu’ envisagé dans la Ch arte fédérale de transition, pour asseoir la stabilité, la paix et la réconciliation dans le pays et faire en sorte que l’assistance internationale soit la plus efficace possible; 2. Se félicite de l’initiative prise par les ins titutions fédérales de transition d’entamer un processus politique sans exclus ive, et en particulier de ce que le Président Abdullahi Yusuf Ahmed a, lors du Sommet de l’Union africaine, annoncé l’intention de convoquer d’urgence un congrès de réconciliation nationale auquel participeraient toutes les parties prenante s, notamment les dirigeants politiques, les chefs de clan, les chefs religieux et les représentants de la société civile, attend avec intérêt l’ouverture du processus politique durable et sans exclusive nécessaire pour concrétiser cette volonté et qui contribuera à ouvrir la voie à des élections démocratiques aux niveaux local, régional et national, comme prévu dans la Charte fédérale de transiti on de la Somalie, et encourage les membres du Gouvernement fédéral de transition et des autres ins titutions fédérales de transition à œuvrer ensemble à promouvoir un tel dialogue sans exclusive; 3. Prie le Secrétaire général d’aider les institutions fédérales de transition à organiser le Congrès de réconciliation nationale et, au-delà, à promouvoir un processus politique sans exclusive perm anent, en collabor ation avec l’Union africaine, la Ligue des États arabes et l’Autorité intergouvernementale pour le développement, prie le Secrétaire général de rendre compte au Conseil, dans un délai de 60 jours à compter de l’adoption de la présente résolution, des progrès accomplis par les institutions fédérales de transition dans le sens de l’ouverture du processus politique à tous et de la réconciliation, et redit son intention d’envisager de prendre des mesures à l’encontre de ce ux qui chercheraient à prévenir ou bloquer tout processus politique pacifique, mena ceraient les institu tions fédérales de transition en usant de la force ou comprome ttraient la stabilité de la Somalie ou de la région; 4. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à établir pour une période de six mois une mission en So malie qui sera habilitée à prendre toutes mesures nécessaires pour s’ac quitter du mandat ci-après : S/RES/1744 (2007) 07-24532 3 a) Favoriser le dialogue et la réco nciliation en Somalie en concourant à assurer la liberté de mouvement, les déplacements en toute sécurité et la protection de tous ceux qui prennent part au dialogue évoqué aux paragraphes 1, 2 et 3; b) Assurer, le cas échéant, la pr otection des institutions fédérales de transition afin qu’elles soient en mesure d’assumer leurs fonctions et veiller à la sécurité des infras tructures clefs; c) Aider, selon ses moyens et en c oordination avec d’autres parties, à la mise en œuvre du Plan national de sécurité et de stabilisation et en particulier au rétablissement effectif et à la formation des forces de sécurité somaliennes sans exclusive; d) Contribuer, à la demande et selon ses moyens, à la création des conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire; e) Protéger son personnel, ainsi que se s locaux, installations et matériel, et assurer la sécurité et la liberté de mouvement de son personnel; 5. Exhorte les États membres de l’Union africaine à apporter leur concours à la mission susmentionnée afin de créer les conditions nécessaires au retrait de toutes les autres forces étrangères de Somalie; 6. Décide que les mesures prescrites au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliqueront pas : a) Aux livraisons d’armes et d’équipeme nt militaire, ni à la formation et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer la mission mentionnée au paragraphe 4 ci-dessus ou destinées à son usage; ni b) Aux fournitures et à l’assistance technique offertes par des États à seule fin d’aider à la mise en pl ace d’institutions de sécurité , conformément au processus politique décrit aux paragraphes 1, 2 et 3 ci -dessus et en l’absence d’une décision négative du Comité créé en vertu de la ré solution 751 (1992) dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la réception de la notification prescrite au paragraphe 7 ci-après; 7. Décide que les États offrant des fournitu res et une assistance technique conformément au paragraphe 6 b) ci-dessus en informeront le Comité créé en vertu de la résolution 751 (1992) à l’avance et au cas par cas; 8. Exhorte les États Membres à fournir du personnel, du matériel et des services, le cas échéant, en vue du déploiement de l’AMISOM et les encourage à contribuer au financement de cette mission; 9. Prie le Secrétaire général de dépêch er dès que possible, au siège de l’Union africaine et en Somalie, une mission d’évaluation technique chargée de faire rapport sur la situation politique et en matiè re de sécurité et sur la possibilité d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies consécutive au déploiement de la mission de l’Union africaine et de faire rapport au Conseil de sécurité dans un délai de 60 jours à compter de l’adoption de la présente résolution en formulant des recommandations touchant la poursuite de l’ engagement des Nations Unies à l’appui de la paix et de la sécurité en Somalie ainsi que d’autres recommandations touchant la stabilisation et la reconstruction; S/RES/1744 (2007) 4 07-24532 10. Souligne que l’embargo sur les armes continue de contribuer à la paix et à la sécurité en Somalie et exige de tous les États Membres, en particulier de ceux de la région, qu’ils le respectent pleinement et redit son intention d’envisager d’urgence les moyens d’en accroître l’efficacité, y compris en prenant des mesures ciblées pour l’appuyer; 11. Exprime la profonde préoccupation que lui inspire la situation humanitaire en Somalie, exige de toutes les parties en présence en Somalie qu’elles garantissent l’accès des secours humanitaires partout et sans entraves et fournissent des garanties quant à la sécurité de s agents humanitaires en Somalie et salue et encourage la poursuite des activités de secours en Somalie; 12. Décide qu’eu égard à l’établissement de l’AMISOM, les mesures énoncées aux paragraphes 3 à 7 de la résolution 1725 (2006) ne sont plus applicables; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1745 (2007)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1745%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1745 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 22 février 2007 07-24738 (F) *0724738* Résolution 1745 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5634e séance, le 22 février 2007 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures sur la situation au Timor-Leste, en particulier ses résolutions 1599 (2005) du 28 avril 2005, 1677 (2006) du 12 mai 2006, 1690 (2006) du 20 juin 2006, 1703 (2006) du 18 août 2006 et 1704 (2006) du 25 août 2006, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 1er février 2007 (S/2007/50), Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nation ale du Timor-Leste, ainsi qu’à la promotion d’une stabilité durable dans ce pays, Félicitant le peuple et le Gouvernement du Timor-Leste des efforts qu’ils continuent à déployer pour résoudre leurs di fficultés politiques et des autres mesures qu’ils ont prises pour favoriser le dialogue et la réconciliation politique dans le pays et encourageant toutes les parties à redoubler d’efforts à cet égard, Réaffirmant la nécessité de respecter l’indépe ndance du pouvoir judiciaire et sa responsabilité et se félicitant de ce que les dirigeants du Timor-Leste sont convaincus de la nécessité de garantir la justice et déterminés à lutter contre l’impunité, Exprimant sa préoccupation face à la situation politiq ue, sociale, humanitaire et sécuritaire encore fragile et précaire et se félicitant des premières in itiatives prises dans le secteur de la sécurité, Prenant acte de la lettre conjointe datée du 7 décembre 2006, adressée au Secrétaire général (S/2006/1022) par le Président Gusmao, le Premier Ministre Ramos-Horta et le Président du Parlemen t national Guterres, demandant que la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste (MINUT) soit renforcée par une Unité de police constituée, Réaffirmant que les élections présidentielle et législatives à venir constitueront un pas important sur la voie du raffermissement de la démocratie au Timor-Leste, Se félicitant de l’adoption des lois relatives à la Commission nationale pour les élections et aux élections législatives et présidentielle et appelant de ses vœux des S/RES/1745 (2007) 2 07-24738 mesures supplémentaires, notamment l’a doption des amendements jugés nécessaires, la mise en place d’un cadre réglementaire approprié et la préparation logistique des élections avec l’assistance de la MINUT, Se félicitant en outre de l’adoption par le Parlement du Timor-Leste, le 9 janvier 2007, d’une résolution par laqu elle il approuvait les recommandations de la Commission spéciale d’enquête indé pendante et les recommandations supplémentaires de la Commission parlementaire spéciale, notant les mesures déjà prises par le Gouvernement du Timor-Leste, y compris l’ouverture d’un certain nombre de procès en rapport avec les événements d’avril et mai 2006, et notant encore la nécessité de poursuivre les efforts entrepris pour mettre en œuvre les recommandations de la Commission spéciale d’enquête, Soulignant la nécessité d’appliquer dans son intégralité l’« Accord sur le rétablissement et le maintien de la sécurité publique au Timor-Leste et l’assistance à la réforme, à la restructuration et au re nforcement de la Police nationale timoraise (PNTL) et du Ministère de l’intérieur », conclu entre le Gouvernement du Timor-Leste et la MINUT le 1 er décembre 2006, Exprimant son soutien sans réserve à la poursuite du déploiement de la force de sécurité internationale, ainsi que le Gouvernement du Timor-Leste en a fait la demande, et à ses activités visant à aider la MINUT à rétablir et à assurer le maintien de l’ordre et de la stabilité, Notant avec satisfaction la signature, le 26 janvier 2007, d’un mémorandum d’accord entre le Gouvernement du Timor-Leste, l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement australien établissant un Forum de coordination trilatérale à l’appui des opérations de sécurité, Rappelant que, si les défis auxquels le Timor-Leste est actuellement confronté sont, à première vue, de nature politique et institutionnelle, ils sont aussi dus à la pauvreté et aux privations qui en découlent, rendant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Timor-Le ste pour leur précieuse assistance, notamment en ce qui concerne le renforcem ent des capacités institutionnelles et le développement social et économique, et reconnaissant qu’à bien des égards la gouvernance au Timor-Leste a considérablement progressé, Se félicitant de l’accord conclu entre le Gouvernement du Timor-Leste et le Programme des Nations Unies pour le dével oppement concernant la fourniture, avec l’aide de donateurs, d’un appui technique vi sant à renforcer les mesures prises en matière de transparence et de lutte contre la corruption, Prenant note du lancement, le 17 janvier 2007, d’une procédure d’appel global visant à répondre aux besoins qui subsistent en matière d’aide humanitaire et de protection pour une période de six mois à compter de décembre 2006, et en particulier à fournir une aide humanitaire aux personnes déplacées afin de faciliter leur retour, leur réinstalla tion et leur réinsertion, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité et 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, Saluant l’action menée par la MINUT et par l’Équipe de pays des Nations Unies sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, S/RES/1745 (2007) 07-24738 3 1. Décide de proroger le mandat de la MINUT jusqu’au 26 février 2008; 2. Décide d’augmenter le contingent autori sé de la MINUT de 140 policiers au maximum afin de permettre le déploi ement d’une unité supplémentaire de police constituée pour compléter l’effectif de l’unité existante, en particulier au cours de la période qui précédera et de celle qui suivra les élections; 3. Se félicite de la signature, le 25 janvier 2007, de l’arrangement technique militaire entre l’Organisation des Nations Unies et l’Australie en vertu duquel la force internationale de sécurité assure la protection des locaux et des biens de l’Organisation des Nations Unies et constitu e une capacité d’inte rvention rapide qui peut prêter main-forte à la police de la MINUT; 4. Invite le Gouvernement timorais, bénéficiant du concours de la MINUT, à continuer de mener une étude d’ensemble du rôle et des besoins du secteur de la sécurité, y compris le Ministère de l’inté rieur, la Police nationale timoraise, le Ministère de la défense et les Falintil-F orças Armadas de Defesa Timor-Leste; 5. Souligne la nécessité de teni r régulièrement des réunions et de partager l’information et, à cet égard, accueille favorablement l’établissement du Forum de coordination trilatérale, réunissant des par ticipants du Gouvernement timorais, de la MINUT et de la force internationale de sé curité, en vue d’assurer la coordination; 6. Invite toutes les parties timoraises à respecter le principe du non-recours à la violence et les processus démocratique et juridique, afin que les prochaines élections contribuent à unifier le peuple timorais et encourage toutes ces parties à faire en sorte que les élections soient libres, régulières et pacifiques et que le calendrier arrêté par la Commission na tionale électorale soit respecté; 7. Prend note du travail accompli par l’Équipe indépendante de certification du processus électoral, encourage l’application de ses recommandations clefs pour rendre le processus électoral crédible, et encourage en outre la communauté internationale à apporter son soutien à ce processus, y compris par l’observation des élections; 8. Demande à toutes les parties timoraises, et en particulier aux dirigeants politiques, de continuer à œuvrer dans un es prit de coopération et de compromis afin de consolider les progrès accomplis ces dernières années par le Timor-Leste et de permettre à ce pays de s’acheminer vers un avenir de paix dans une prospérité plus grande; 9. Souligne qu’il importe de poursuivre les efforts engagés pour que les responsabilités soient établies et pour que justice soit rendue en ce qui concerne les événements de 1999 et ceux qui se sont produits en avril et mai 2006, notamment en donnant suite au rapport de la Commission spéciale d’enquête indépendante et, à cet égard, encourage la MINUT à poursuivre les efforts qu’elle déploie au service du dialogue national, de la réconciliation po litique et du renforcement du système de justice; 10. Demande à la MINUT de continuer de coopérer et d’assurer la coordination avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies ainsi que les partenaires concernés pour appuyer le Gouvernement timorais et les institutions appropriées et concevoir des politiques de ré duction de la pauvre té et de croissance économique; S/RES/1745 (2007) 4 07-24738 11. Demande instamment aux partenaires de développement, notamment les organismes des Nations Unies et les in stitutions financières multilatérales, de continuer à fournir des ressources et à apporter une assistance au titre de la préparation des élections prochaines et d’autres projets destinés à favoriser le développement durable du pays et demande à la communauté internationale des donateurs d’envisager de contribuer géné reusement à l’appel global de 2007 en faveur du Timor-Leste; 12. Demande à la MINUT de pleinement considérer, tout au long de son mandat, la question de l’éga lité des sexes telle qu’elle re ssort de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité comme une question transversale et demande en outre au Secrétaire général de faire état, dans les rapports qu’il adresse au Conseil de sécurité, des progrès accomplis en matière d’égalité des sexes dans toute la MINUT ainsi que de tous autres aspects liés à la situation des femmes et des filles, en particulier s’agissant de la nécessité de le s protéger contre la violence fondée sur le sexe; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les dispositions voulues pour que la MINUT applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et d’abus sexuels et d’en tenir le Conseil informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à s’assurer que les membres de le ur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 14. Prie en outre le Secrétaire général de te nir le Conseil pleinement et régulièrement informé de l’évolution de la situation sur le terrain, en particulier l’état de préparation des prochaines électi ons et la situation sécuritaire, de lui présenter, dans les 60 jours suivant les élec tions présidentielle et législatives au Timor-Leste, un rapport accompagné de recommandations sur les ajustements éventuels à apporter au mandat et aux eff ectifs de la MINUT, de lui présenter un rapport au plus tard 45 jours avant l’expiration du mandat en cours et de lui présenter d’autres rapports lorsqu’il le jugera approprié; 15. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1746 (2007)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1746%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1746 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 23 mars 2007 07-28048 (F) *0728048* Résolution 1746 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5645e séance, le 23 mars 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1662 (2006), par laquelle il a prorogé le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) jusqu’au 23 mars 2007, conformément aux modalités indiquées dans le rapport du Secrétaire général daté du 7 mars 2006 (S/2006/145), et sa résolution 1659 (2006) par laquelle il a approuvé le Pacte pour l’Afghanistan, et rappelant également le rapport de la mission du Conseil de sécurité qui s’est rendue en Afghanistan du 11 au 16 novembre 2006 (S/2006/935), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant également son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans qui reconstruisent leur pays, renf orcent les fondements de la démocratie constitutionnelle et reprennent la place qui leur revient dans le concert des nations, Réaffirmant en outre , dans ce contexte, son appui à la mise en œuvre, sous le contrôle du peuple afghan, du Pacte pour l’Afghanistan, de la Stratégie intérimaire de développement national de l’Afghanistan et de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, et notant que des efforts soutenus de la part de tous les intéressés sont indispensables pour consolider les ac quis de cette entreprise et surmonter les difficultés actuelles auxquelles elle est confrontée, Rappelant que le Pacte pour l’Afghanistan repose sur un partenariat entre le Gouvernement afghan et la communauté internationale, et que l’Organisation des Nations Unies y joue un rôle de coordination central et impartial, Prenant acte encore une fois du caractère interdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, ainsi que dans le domaine transversal de la lutte contre les stupéfiants, se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploient le Gouvernement afghan et la communauté internationale pour relever ces défis de façon cohérent e dans le cadre global du Pacte pour l’Afghanistan, S/RES/1746 (2007) 2 07-28048 Prenant note , dans le contexte d’une approche globale, de la complémentarité des objectifs de la MANUA et de la Force internationale d’assistance à la sécurité et soulignant à quel point il importe de poursuivre la coopération et la coordination, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, Se déclarant de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multiplication des actes de vi olence et de terrorism e qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, des groupes armés illégaux et de ceux qui se livrent au trafic de drogues, et par les liens qui exis tent entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, les forces nationales de sécurité et le personnel militaire et civil international, et soulignant l’importance de la s écurité et de la sûreté du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Exprimant son inquiétude quant aux conséquences dangereuses de l’insurrection sur la capac ité du Gouvernement afghan d’assurer la sécurité du peuple afghan, de lui fournir les services esse ntiels et de garantir le plein exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Rappelant l’importance de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage (Déclaration de Kaboul), en date du 22 décembre 2002 (S/2002/1416), accueillant favorablement la Déclaration de New Delhi adoptée à l’occasion de la deuxième Conférence régionale de coopération économique pour l’Afghanistan tenue le 19 novembre 2006, attendant avec intérêt la troisième Conférence régionale de coopération économique pour l’Afghanistan qui se tiendra à Islamabad en 2007, et soulignant à quel point il est crucial pour toutes les parties d’accorder une priorité stratégique à la coopération régionale afin de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement de l’Afghanistan, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en péri ode de conflit armé, et sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, notamment en coordonnant et en contrôlant, avec le Gouvernement afghan, l’entreprise de mise en œuvre du Pacte pour l’Afghanistan, et remerciant le Secrétaire général, son Représentant spécial pour l’Afghanistan et les hommes et femmes de la MANUA de leurs efforts, qu’il soutient fermement, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 15 mars 2007 (S/2007/152); 2. Se félicite de l’engagement pris par l’Organisation des Nations Unies de travailler durablement avec le G ouvernement et le peuple afghans; 3. Décide de proroger le mandat de la MANUA, tel qu’il est énoncé dans la résolution 1662 (2006) jusqu’au 23 mars 2008; 4. Souligne qu’il appartient à la MANUA de promouvoir un engagement international plus cohérent en faveur de l’Afghanistan, d’élargir la portée de ses bons offices en menant dans le pays une action de sensibilisation, d’appuyer la coopération régionale dans le contexte du Pacte pour l’Afghanistan, de favoriser la coordination de l’action humanitaire et de c ontinuer de contribuer à la protection et S/RES/1746 (2007) 07-28048 3 à la promotion des droits de l’homme, y co mpris en suivant la situation des civils touchés par le conflit armé; 5. Accueille favorablement l’élargissement de la présence de la MANUA dans les provinces, par l’ouverture de bureaux régionaux et provinciaux, pour appuyer la coordination et le suivi, par l’ administration centrale, de l’exécution du Pacte pour l’Afghanistan et épauler le Gouvernement et ses partenaires internationaux dans les efforts qu’ils font pour améliorer la prestation de services à la population afghane dans l’ensemble du pays, et encourage à aller encore de l’avant dans ce sens, notamment dans les provinces du sud et de l’est, pour autant que les conditions de s écurité le permettent; 6. Invite de nouveau le Gouvernement afghan, tous les membres de la communauté internationale et les organisations internationales à appliquer pleinement le Pacte pour l’Afghanistan et ses annexes; 7. Souligne qu’il importe d’atteindre les obj ectifs et de respecter les délais prévus dans le Pacte en vue d’aller de l’av ant dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, du développement et de la lutte contre les stupéfiants, qui est un objectif transversal, et en vue d’accroître l’efficacité et d’améliorer la coordination de l’assistance à l’Afghanistan; 8. Prend note du rôle central joué par le Conseil commun de coordination et de suivi afin de faciliter et de suivre la mise en œuvre du Pacte, souligne son rôle dans l’appui fourni à l’Afghanistan, nota mment en coordonnant l’aide internationale et les programmes de reconstruction, encourage les efforts tendant à renforcer le secrétariat du Conseil commun, accueille favorablement les résultats de la réunion de haut niveau tenue par le Conseil co mmun à Berlin les 30 et 31 janvier 2007, et invite à engager de nouveaux efforts afin de dégager les orientations politiques majeures qui s’imposent et de promouvoir un engagement international plus cohérent; 9. Engage toutes les parties et tous les groupes afghans à participer de façon constructive à un dialogue politique ouvert à tous, dans le cadre défini par la Constitution afghane et les programmes de réconciliation menés par les Afghans, ainsi qu’au développement social du pays, et souligne l’importance de ces facteurs au regard du renforcement de la sécurité et de la stabilité; 10. Souligne qu’il faut continuer à aller de l’avant dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité, notamme nt tendre vers l’objectif de forces de sécurité afghanes ethniquement équilibrées vou ées au maintien de l’ordre et de l’état de droit dans l’ensemble du pays, accueille favorablement à cet égard les mesures prises pour rendre le secteur de la sécurité, notamment l’armée et la police nationales afghanes, plus fonctionnel, prof essionnel et responsable, et notamment les récentes propositions de contribution fa ites par les États-Unis d’Amérique et d’autres partenaires, et recommande un contrôle adéquat du déploiement de la police auxiliaire pour garantir qu’elle ait à répondre aux autorités centrales; 11. Se félicite de la décision de l’Union européenne de dépêcher une mission à vocation de police et plus largement de maintien de l’état de droit et de lutte contre le trafic de stupéfiants, afin d’apporter un concours à l’entreprise en cours de réforme de la police aux échelons central, régional et provincial; S/RES/1746 (2007) 4 07-28048 12. Se félicite de l’aboutissement de l’opération de désarmement, de démobilisation et de réinsertion lancée en octobre 2003 ainsi que du lancement du programme de démantèlement des groupe s armés illégaux et des engagements souscrits à cet égard à l’occasion de la deuxième Conférence de Tokyo sur la consolidation de la paix en Afghanistan tenue le 5 juillet 2006, engage le Gouvernement afghan à œuvrer énergiquemen t à faire appliquer le programme dans les délais et à tous les niveaux dans tout le pays, notamment en mettant en œuvre le Plan d’action récemment adopté, et prie la communauté interna tionale de continuer à le soutenir dans cette entreprise, en te nant pleinement compte des orientations fournies par la MANUA; 13. Souligne à quel point il importe d’accélérer la mise en œuvre de la Stratégie décennale pour la réforme de la justice en Afghanistan dans le cadre du Pacte pour l’Afghanistan, y compris en définissant les responsabilités et en fournissant des ressources adéquates, invite le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à continuer d’œuvrer à instituer une justice équitable et transparente, notamment en remettant sur pied et en réformant le système pénitentiaire, afin de consolider l’ état de droit dans l’ensemble du pays et de mettre fin à l’impunité, et prend note avec intérêt de l’initiative tendant à organiser à Rome une conférence sur l’état de droit en Afghanistan en vue d’accroître l’engagement du pays et de la communauté internationale en faveur de la réforme du secteur de la justice; 14. Se félicite des efforts constants consentis par les autorités afghanes pour promouvoir la réforme législative, et souligne l’importance de l’ appui international aux fins du renforcement des capacités dans le cadre de cette réforme et de sa réalisation; 15. Accueille favorablement la création de conseils provinciaux en application de la Constitution afghane, invite toutes les institutions à œuvrer dans un esprit de coopération, engage le Gouvernement afghan à poursuivre la réforme de l’administration publique afin d’y asseoir les principes de bonne gouvernance, de pleine représentation et de responsabilité aux échelons tant national que local et souligne que la communauté internationale doit continuer à prêter son concours technique à cet égard, en pa rticulier à l’échelon local; 16. Engage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à commencer de planifier et de préparer le prochain cycle électoral, et notamment d’ouvrir un registre civil perm anent des électeurs, comme le prévoit le Pacte pour l’Afghanistan, d’adopter une loi act ualisée relative aux élections et de lui donner effet et d’apporter un soutien financier et politique à la Commission électorale indépendante afin qu’elle dispose des ressources nécessaires, ainsi que de veiller à ce que le pays s’enga ge vers la mise en place de systèmes viables et d’un coût abordable propices à la tenue des élections libres, régulières et transparentes; 17. Note avec préoccupation les effets de la corruption généralisée sur la sécurité, la bonne gouvernance et la lutte contre les stupéfiants, et engage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à combattre vigoureusement la corruption et à poursuiv re les efforts engagés pour créer une administration plus efficace, responsable et transparente et se félicite des mesures déjà prises par le Gouvernement afghan à cet égard; S/RES/1746 (2007) 07-28048 5 18. Lance un appel pour que soient respectés pleinement les droits de l’homme et le droit humanitaire interna tional sur tout le territoire afghan; prie la MANUA de continuer, avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à aider à donner plei nement effet aux dispositions de la Constitution afghane concernant les droits de l’homme et aux traités internationaux auxquels l’Afghanistan est partie, en part iculier ceux qui consacrent la pleine jouissance par les femmes de leurs droits fondamentaux; rend hommage à la Commission afghane indépendante des droits de l’homme pour les efforts courageux qu’elle déploie afin d’assurer le respect des droits fondamentaux en Afghanistan ainsi que la promotion et la défense de ces droits; 19. Souligne l’importance du processus de réconciliation national lancé par le Gouvernement afghan et appelle de ses vœux la mise en œuvre intégrale et rapide, avec l’appui de la communauté internati onale, du Plan d’action Paix, justice et réconciliation conformément au Pacte pour l’Afghanistan, sans préjudice de l’application des mesures décidées par le C onseil de sécurité dans sa résolution 1267 (1999) du 15 octobre 1999 et dans d’autres résolutions; 20. Se félicite que le Gouvernement afghan et la MANUA coopèrent avec le Comité qu’il a créé par la résolution 1267 (1999) dans la mise en œuvre de la résolution 1735 (2006), et souhaite que cette coopération se poursuive; 21. Se félicite également des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Stratégie intérimaire de développement national de l’Afghanistan, souligne qu’il importe que le Gouvernement afghan continue à jouer un rôle de premier plan à cet égard et encourage les participants à la Conférence de Londres à continuer d’honorer leurs engagements et à envi sager d’accroître leurs annonces de contribution, notamment leur concours financ ier à la mise en œuvre de la Stratégie; 22. Constate avec inquiétude les effets néfastes qu’a l’expansion de la culture, de la production et du trafic d’opium sur la sécurité, le développement et la gouvernance en Afghanistan, ainsi que sur les plans régional et international; engage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à s’employer à mettre en œuvre toutes les di spositions de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue; et encourage la communauté internationale à accroître son appui aux quatre priorités dégagées dans la dite Stratégie, notamment en versant des contributions au Fonds d’affectation sp éciale pour la lutte antidrogue et en poursuivant la coopération régionale en matière de lutte contre le trafic de drogues et de précurseurs et contre le blanchiment d’argent lié à ce trafic; 23. Accueille avec satisfaction les conclusions de la deuxième Conférence ministérielle sur les routes de la drogue au départ de l’Afghanistan, organisée à Moscou, du 26 au 28 juin 2006 (S/2006/598), par le Gouvernement de la Fédération de Russie en coopération avec l’Office de s Nations Unies contre la drogue et le crime, dans le cadre du Pacte de Paris, et demande aux États de renforcer la coopération internationale et régionale pour faire pièce à la menace que la production illicite et le trafic de drogues au départ de l’Afghanistan font peser sur la communauté internationale; 24. Invite toutes les parties afghanes et tous les membres de la communauté internationale à continuer de coopérer av ec la MANUA à la mise en œuvre de son mandat et pour garantir la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans tout le pays; S/RES/1746 (2007) 6 07-28048 25. Appelle le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale et notamment la Force internationale d’assistance à la sécurité et la coalition de l’« opération Liberté immuable », conformément à leurs attributions respectives, à continuer à faire face à la menace que font peser sur la sécurité et la stabilité de l’Afghanistan les membres d’Al -Qaida, les Taliban et d’autres groupes extrémistes et les activités criminelles, se félicite de l’achèvement du processus d’élargissement de la présence de la Forc e internationale dans tout le pays et engage toutes les parties à respecter le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits de l’homme et à assurer la protection des civils; 26. Salue les efforts faits par le Gouvernement afghan et ses partenaires, pays voisins et pays de la région, pour susciter la confiance et la coopération mutuelles, souligne qu’il importe d’intensifier la c oopération entre l’Afghanistan et ses partenaires pour faire front aux Taliban, à Al-Qaida et aux autres groupes extrémistes en promouvant la paix et la prospérité en Afghanistan et en encourageant la coopération dans les secteurs de l’économie et du développement en tant que moyens de parvenir à la pleine intégration de l’Afghanistan dans la dynamique régionale et dans l’économie mondiale, et se réjouit des progrès accomplis à cet égard; 27. Souligne l’importance du retour de plein gré, en toute sécurité et en bon ordre des réfugiés afghans et de leur réin tégration durable, aux fins de la stabilité du pays et de la région, et appelle la communauté internationale à continuer d’apporter un appui accru à cet égard; 28. Prie le Secrétaire général de lui rend re compte tous les six mois de l’évolution de la situation en Afghanistan; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1747 (2007)
IntituléNon-prolifération
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1747%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1747 (2007)* Conseil de sécurité Distr. générale 2 avril 2007 07-28141* (F) *0728141* Résolution 1747 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5647e séance, le 24 mars 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 (S/PRST/2006/15), sa résolution 1696 (2006) du 31 juillet 2006 et sa résolution 1737 (2006) du 23 décembre 2006, et en réaffirmant les dispositions, Réaffirmant son attachement au Traité su r la non-prolifération des armes nucléaires ainsi que la nécessité pour tous le s États parties à ce traité de s’acquitter scrupuleusement de toutes les obligations qu’ ils ont contractées, et rappelant le droit qui appartient aux États parties de développe r, en conformité avec les articles I et II de cet instrument, la recherch e, la production et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, sans discrimination, Redisant la vive préoccupation que lui inspirent les rapports du Directeur général de l’Agence internationale de l’ énergie atomique(AIEA), comme il l’a fait dans ses résolutions 1696 (2006) et 1737 (2006), Rappelant le dernier rapport du Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique en date du 22 février 2007 (GOV/2007/8) et déplorant que, comme il ressort de ce rapport, l’Iran ne se soit pas conformé aux dispositions des résolutions 1696 (2006) et 1737 (2006), Soulignant l’importance des initiatives politi ques et diplomatiques visant à trouver une solution négociée garantissant que le programme nucléaire de l’Iran sert des fins exclusivement pacifiques, notant qu’une telle solution servirait la cause de la non-prolifération ailleurs dans le monde, et se félicitant que l’Allemagne, la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, avec l’appui du Haut Représentant de l’Union européenne, deme urent déterminés à trouver une solution négociée, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1747 (2007) 07-28141 2 Rappelant la résolution du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA (GOV/2006/14), qui dit qu’une solution de la question nucléaire iranienne contribuerait aux efforts mondiaux de non- prolifération et à la réalisation de l’objectif d’un Moyen-Orient exempt d’armes de destruction massive, y compris leurs vecteurs, Résolu à donner effet à ses décisions en adoptant des mesures propres à convaincre l’Iran de se conformer aux résolutions 1696 (2006) et 1737 (2006) et aux exigences de l’AIEA, et à faire obstacle à la mise au point par l’Iran de technologies sensibles à l’appui de ses programmes nucléai res et de missiles, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité constate que les objec tifs de ces résolutions ont été atteints, Rappelant que les États sont tenus de se prêter mutuellement assistance aux fins de l’application des mesu res arrêtées par le Conseil, Préoccupé par les risques de prolifération que présente le programme nucléaire iranien et, à cet égard, par le fait que l’Iran continue à ne pas se conformer aux exigences du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA et aux dispositions des résolutions 1696 (2006) et 1737 (2006), et conscient de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationa les à lui assignée par la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chap itre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que l’Iran doit prendre sans plus tarder les mesures prescrites par le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA dans sa résolution GOV/2006/14, qui sont essentielles pour instaurer la confiance dans les fins exclusivement pacifiques de son programme nucléaire et pour régler les questions en suspens et, dans ce contexte, confirme que l’Iran doit prendre sans plus tarder les mesures prévues au paragraphe 2 de sa résolution 1737 (2006); 2. Engage tous les États à faire preuve de vigilance et de retenue concernant l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de personnes qui participent, sont directement associées ou apportent un appui aux activités nucléaires de l’Iran posant un risque de prolifération ou à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, et décide à cet égard que tous les États devront notifier au Comité créé par le paragraphe 18 de la résolution 1737 (2006) (ci-après dénommé « le Comité ») l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées dans les annexes à la résolution 1737 (2006) et dans l’annexe I à la présente résolution, ainsi que des autres personnes que le Conse il ou le Comité pourront désigner comme participant, étant directement associées ou apportant un appui aux activités nucléaires de l’Iran posant un risque de pr olifération et à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, y compris en concourant à l’acquisition des articles, biens, équipements, matières et technologi es visés aux paragraphes 3 et 4 de la résolution 1737 (2006), sauf si leur déplacement a pour objet des activités directement liées aux articles visés aux alinéa s b) i) et ii) du paragraphe 3 de cette résolution; 3. Souligne qu’aucune disposition du paragraphe ci-dessus ne contraint un État à refuser l’entrée sur s on territoire à ses propres ressortissants, et que tous les États devront, en appliquant ces dispositions, tenir compte à la fois des considérations humanitaires, notamment de s obligations religieuses, et de la S/RES/1747 (2007) 3 07-28141 nécessité d’atteindre les objectifs de la résolution 1737 (2006), y compris lorsque l’article XV du Statut de l’AIEA s’applique; 4. Décide que les mesures visées aux paragraphes 12, 13, 14 et 15 de sa résolution 1737 (2006) s’appliqueront aussi à toutes les personnes et entités énumérées dans l’annexe I à la présente résolution; 5. Décide que l’Iran ne doit fournir, vendr e ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l’intermédiaire de ses nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant son pavillon, aucune arme ni aucun matériel connexe et que tous les États devront interd ire l’acquisition de ces articles auprès de l’Iran par leurs ressortissants, ou au moye n de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces articles aient ou non le ur origine dans le territoire iranien; 6. Engage tous les États à faire preuve de vigilance et de retenue concernant la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, à l’Iran à partir de leur territoire ou par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, de chars de combat, véhicules b lindés de combat, systèmes d’artillerie de gros calibre, avions de combat, hélicoptères d’attaque, navires de guerre, missiles et lanceurs de missiles tels que définis aux fins du Registre des armes classiques de l’ONU, et la fourniture à l’Iran de toute assistance ou formation techniques, de toute aide financière, de tous investissements, services de courtage ou autres, ainsi que le transfert de ressources ou de services financ iers, liés à la fourniture, à la vente, au transfert, à la fabrication ou à l’utilisati on de ces articles afin de prévenir toute accumulation d’armements déstabilisatrice; 7. Engage tous les États et toutes les institutions financières internationales à ne pas souscrire de nouveaux engagements aux fins de l’octroi de subventions, d’une assistance financière et de prêt s assortis de conditions libérales au Gouvernement de la République islamique d’Iran, si ce n’est à des fins humanitaires et de développement; 8. Engage tous les États à rendre compte au Comité créé par la résolution 1737 (2006) dans un délai de 60 jours à compter de l’adoption de la présente résolution des mesures qu’ils auront prises afin de mettre efficacement en application les dispositions des paragr aphes 2, 4, 5, 6 et 7 ci-dessus; 9. Exprime sa conviction que la suspension envisagée au paragraphe 2 de la résolution 1737 (2006) et le respect inté gral par l’Iran, dûment vérifié, des exigences dictées par le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA favoriseraient une solution diplomatique négociée garantissant que le programme nucléaire de l’Iran sert des fins exclusivement pacifiques, souligne que la communauté internationale est disposée à œuvrer dans le sens d’une telle solution, encourage l’Iran, en se conformant aux dispositions susmentionnées, à renouer ses liens avec la communauté internationale et avec l’AIEA et souligne que de tels liens serviraient les intérêts de l’Iran; 10. Note avec satisfaction que l’Allemagne, la Chine, les États-Unis, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni, appuyés par le Haut Représentant de l’Union européenne, restent acquis à une solution négociée et encourage l’Iran à donner suite à leurs propositions de juin 2006 (S/2006/521), jointes dans l’annexe II de la présente résolution, auxquelles le Conseil avait lui- même souscrit dans sa résolution 1696 (2006), et se félicite que soit toujours sur la table cette offre faite à l’Iran de mettre en place un accord gl obal à long terme qui S/RES/1747 (2007) 07-28141 4 permettrait d’établir avec ce pays des rela tions et des liens de coopération fondés sur le respect mutuel et d’asseoir la co nfiance internationale dans la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire; 11. Réaffirme sa volonté de renforcer l’autorité de l’AIEA, soutient fermement le rôle du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, adresse ses félicitations et ses encouragements au Directeur général et au secrétariat de l’Agence, appréciant le professionnalisme et l’impartialité dont ils continuent de faire preuve pour tenter de régler les questions en suspens concernant l’Iran dans le cadre de l’Agence, souligne qu’il est nécessaire que l’AIEA, qui est internationalement reconnue comme ayant autorité en matière de vérification du respect des accords de garanties généralisées, notamment en ce qui concerne le détournement de matières nucléaires à des fins non pacifiques, continue de s’em ployer à élucider toutes les questions en suspens relatives au programme nucléaire de l’Iran; 12. Demande au Directeur général de l’AIEA de présenter dans les 60 jours au Conseil des Gouverneurs de l’AIEA et parallèlement, pour examen, au Conseil de sécurité un rapport concernant la suspension complète et durable par l’Iran de toutes les activités mentionnées dans la présente résolution et l’application par ce pays des mesures prescrites par le Conseil des Gouvern eurs et des décisions énoncées dans la résolution 1737 (2006) et dans la présente résolution; 13. Affirme qu’il examinera les mesures prises par l’Iran au vu du rapport demandé au paragraphe 12 ci-dessus, qui doit être présenté dans un délai de 60 jours, et : a) Qu’il suspendra l’application de s mesures susmentionnées si l’Iran suspend, et aussi longtemps qu’il suspendra, toutes les activités liées à l’enrichissement et au retraitement, y compris la recherche-développement, sous vérification de l’AIEA, pour ouvrir la voie à des négociations de bonne foi permettant de parvenir rapidement à un résultat mutuellement acceptable; b) Qu’il mettra fin aux mesures visées a ux paragraphes 3, 4, 5, 6, 7 et 12 de la résolution 1737 (2006) ainsi qu’aux paragraphes 2, 4, 5, 6 et 7 ci-dessus dès qu’il aura constaté, après réception du rapport visé ci-dessus au paragraphe 12, que l’Iran respecte pleinement les obligations que lui imposent ses résolutions pertinentes et se conforme aux exigences du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, et que celui-ci l’aura confirmé; c) Que, au cas où il ressortirait du rapport demandé au paragraphe 12 ci-dessus que l’Iran n’a pas appliqué les dispositions de la résolution 1737 (2006) et de la présente résolution, il adoptera, so us l’empire de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, toutes au tres mesures qui pourraient être requises pour persuader l’Iran de se conformer à ce s résolutions et aux exigences de l’AIEA et souligne que de nouvelles décisions devront être prises si de telles mesures additionnelles s’avéraient nécessaires; 14. Décide de rester saisi de la question. S/RES/1747 (2007) 5 07-28141 Annexe I A. Entités concourant au programme nucléaire ou de missiles balistiques 1. Groupe des industries des munitions et de la métallurgie, connu également sous le nom de Groupe des industries des munitions (AMIG) (AMIG contrôle l’entité 7 th of Tir, visée dans la résolution 1737 (2006) du Conseil de sécurité pour sa contribution au programme de centrifugeuses de l’Iran; le Groupe est contrôlé par l’Organisation des industries de la défense, qui est visée dans la résolution) 2. Centre de recherche et de production de combustible nucléaire d’Ispahan (NFRPC) et Centre de technologie nuc léaire d’Ispahan (ENTC) (entités contrôlées par la Compagnie de production et d’achat de combustible nucléaire de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, qui participe aux activités d’enrichissement de l’uranium) 3. Kavoshyar Company (société écran de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique; elle a cherché à acquérir de la fibre de verre, des fours pour enceintes à vide et du matériel de laboratoire pour le programme nucléaire iranien) 4. Parchin Chemical Industries (filiale de l’Organisation des industries de la défense, qui produit des munitions, des explosifs et des propergols solides pour fusées et missiles) 5. Centre de recherche nucléaire de Kara j (entité relevant de la division de la recherche de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique) 6. Novin Energy Company (entité relevant de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, au nom de laquelle elle a transféré des fonds à des entités concourant au programme nucléaire iranien) 7. Groupe de l’industrie des missiles de croisière (entité s’occupant de la production et du perfectionnement de mi ssiles de croisière; également connu sous le nom de Groupe de l’industrie des missiles de la défense navale, il est chargé des missiles navals, y compris les missiles de croisière) 8. Bank Sepah (et Bank Sepah Internatio nal) [entité d’appui l’Organisation des industries aérospatiales (AIO) et aux entités placées sous son contrôle, y compris le Groupe industriel Shahid Hemmat (SHIG) et le Groupe industriel Shahid Bagheri (SBIG), qui sont tous deux visés dans la résolution 1737 (2006)] 9. Groupe industriel Sanam (contrôlé par l’Organisation des industries aérospatiales, au nom de laquelle il a acquis des équipements pour le programme de missiles) 10. Groupe industriel Ya Mahdi (contrôlé par l’Organisation des industries aérospatiales, ce groupe a participé à l’acquisition, au niveau international, d’équipements pour les missiles) S/RES/1747 (2007) 07-28141 6 Entités du Corps des gardiens de la révolution 1. Industries aéronautiques Qods (cette en tité produit des engins téléguidés, des parachutes, des parapentes, des paramoteur s, etc.; le Corps des gardiens de la révolution mettrait ces engins au service de sa doctrine de guerre asymétrique) 2. Pars Aviation Services Company (cette entité assure la main tenance d’aéronefs divers, notamment des MI-171 utilisés par la force aérienne du Corps des gardiens de la révolution) 3. Sho’a’ Aviation (cette entité produit des avions ultralégers; le Corps des gardiens de la révolution mettrait ces engins au service de sa doctrine de guerre asymétrique) B. Personnes concourant au programme nucléaire ou de missiles balistiques 1. Fereidoun Abbasi-Davani, chargé de recherches au Ministère de la défense et du soutien logistique aux forces armées (a des attaches avec l’Institut de physique appliquée et travaille en étroite collaboration avec Fakhrizadeh) 2. Mohsen Fakhrizadeh-Mahabadi, chargé de recherches au Ministère de la défense et du soutien logistique aux forces armées et ex-chef du Centre de recherche en physique (PHRC) (l’AIEA a demandé à l’interroger sur les activités du PHRC au cours de la périod e où il y travaillait, mais a essuyé un refus de l’Iran) 3. Seyed Jaber Safdari, Directeur de l’usine d’enrichissement de Natanz 4. Amir Rahimi, chef du Centre de rech erche et de production de combustible nucléaire d’Ispahan (le Centre est placé sous le contrôle de la Compagnie de production et d’achat de combustible nucl éaire de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, qui concourt aux activités d’enrichissement de l’uranium) 5. Mohsen Hojati, chef du Groupe industriel Fajr (ce groupe est visé dans la résolution 1737 (2006) pour son rôle dans le programme de missiles balistiques) 6. Mehrdada Akhlaghi Ketabachi, chef du Groupe industriel Shahid Bagheri (SBIG) (ce groupe est visé dans la résolution 1737 (2006) pour son rôle dans le programme de missiles balistiques) 7. Naser Maleki, chef du Groupe industriel Shahid Hemmat (SHIG) (ce groupe est visé dans la résolution 1737 (2006) pour son rôle dans le programme iranien de missiles balistiques; Maleki est en outre un responsable du Ministère de la défense et du soutien lo gistique aux forces armées chargé de superviser les activités du programme de missiles balistiques Shahab-3. Le Shahab-3 est un missile balistique iranien de longue portée actuellement en service) 8. Ahmad Derakhandeh, Président-Direct eur général de la Bank Sepah [cette banque appuie l’Organisation des industries aérospatiales (AIO) et les entités placées sous son contrôle, y compris le Groupe industriel Shahid Hemmat (SHIG) et le Groupe industriel Shahid Ba gheri (SBIG), tous deux visés dans la résolution 1737 (2006)] S/RES/1747 (2007) 7 07-28141 Principaux responsables du Corps des gardiens de la révolution 1. Général de brigade Morteza Rezaie, commandant adjoint du Corps des gardiens de la révolution 2. Vice-amiral Ali Akbar Ahmadian, chef d’état-major 3. Général de brigade Mohammad Reza Zahedi, commandant des forces terrestres 4. Contre-amiral Morteza Safari, commandant de la marine 5. Général de brigade Mohammad Hejazi, commandant de la force de résistance Bassij 6. Général de brigade Qasem Soleimani, commandant de la force Qods 7. Général Zolqadr, officier du Corps des gardiens de la révolution, Vice-Ministre de l’intérieur chargé des affaires de sécurité S/RES/1747 (2007) 07-28141 8 Annexe II Éléments d’un arrangem ent de long terme complet Notre objectif est le développement de relations et d’une coopération avec la République islamique d’Iran basées sur le respect mutuel et l’établissement de la confiance internationale dans la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire de la République islamique d’Ira n. Nous proposons de donner un nouveau départ aux négociations en vue d’un arra ngement complet avec l’Iran, qui serait déposé auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et approuvé en vertu d’une résolution du Conseil de sécurité. Pour créer des conditions propices aux négociations, Nous : • Réaffirmerons le droit de l’Iran de développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques conformément aux obligations qui lui incombent en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléai res (ci-après « TNP ») et, dans ce contexte, réaffirmerons notre appui à l’ élaboration par l’Iran d’un programme civil d’énergie nucléaire. • Nous engagerons à encourager activement la construction de nouveaux réacteurs à eau légère en Ir an dans le cadre de projets conjoints internationaux, conformément au statut de l’AIEA et au TNP. • Conviendrons de suspendre les discu ssions relatives au programme nucléaire de l’Iran au Conseil de sécurité dès la reprise des négociations. L’Iran : • S’engagera à répondre à toutes le s préoccupations que manifeste encore l’AIEA en coopérant pleinement avec elle. • Suspendra toutes les activités liées à l’enrichissement et au retraitement devant être vérifiées par l’AIEA, comme l’ont demandé le Conseil des gouverneurs de l’Agence et le Conseil de sécurité, et s’engagera à les maintenir suspendues durant les négociations. • Reprendra la mise en œuvre du Protocole additionnel. Domaines de coopération future devant être examinés durant les négociations sur un arrangement de long terme 1. Nucléaire Nous prendrons les mesures suivantes : Droits de l’Iran en matière d’énergie nucléaire • Réaffirmer le droit inaliénable de l’Ir an à l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques sans discrimination et conformément aux articles I et II du TNP, et coopérer avec l’Iran à l’élaboration par lui-même d’un programme électronucléaire civil. • Négocier et mettre en œuvre un accord de coopération nucléaire Euratom/Iran. S/RES/1747 (2007) 9 07-28141 Réacteurs à eau légère • Appuyer activement la construction de nouveaux réacteurs à eau légère en Iran, dans le cadre de projets conjoi nts internationaux et conformément au Statut de l’AIEA et au TNP, en utilisant des technologi es perfectionnées, notamment en autorisant le transfert des articles et la fourniture des technologies de pointe nécessaires pour protéger les réacteurs contre les tremblements de terre. • Fournir une coopération relativement à la gestion du combustible nucléaire irradié et des déchets radioactifs, au moyen d’arrangements appropriés. Recherche-développement en matière d’énergie nucléaire • Fournir une coopération substantielle en matière de recherche-développement, y compris en fournissant éventuellement des réacteurs de recherche à eau légère, notamment dans les domaines de la production de radio-isotopes, de la recherche de base et des applications nucléaires à la médecine et à l’agriculture. Garanties concernant le combustible • Donner des assurances multiples, juri diquement contraignantes, à l’Iran au sujet du combustible, tendant à : ○ Lui permettre de participer en tant que partenaire à une facilité internationale installée en Russie, qui lui fournirait des services d’enrichissement pour qu’il puisse disposer d’une provision fiable de carburant pour ses réacteurs nucléaires. Sous réserve de négociations, cette installation pourrait enrichir tout l’hexafluorure d’uranium (UF 6) produit en Iran. ○ Lui permettre de constituer, sur une base commerciale, un stock de combustible nucléaire qui représenterait jusqu’à cinq années d’approvisionnement en combustible nucléaire, avec la participation et sous la supervision de l’AIEA. ○ Mettre en place avec l’AIEA, un mécanisme multilatéral permanent qui permette d’accéder de manière fiable au combustible nucléaire iranien, sur la base d’idées à examiner à la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs. Examen du moratoire En ce qui concerne les efforts communs visant à instaurer la confiance à l’échelle internationale, l’accord à long te rme contiendrait une clause d’examen de tous ses aspects, qui prévoirait : • La confirmation par l’AIEA que toutes les questions en suspens dont elle rend compte, y compris les activités susceptibles d’avoir une dimension d’ordre militaire, ont été résolues; S/RES/1747 (2007) 07-28141 10 • La confirmation que l’Iran ne mène pas d’activités nucléaires non déclarées ou qu’il n’y a pas de matière nucléaire non déclarée en Iran et que la confiance internationale a été rétablie quant au caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire civil iranien. 2. Questions politiques et économiques Coopération régionale en matière de sécurité Appuyer la tenue d’une nouvelle conf érence susceptible de promouvoir le dialogue et la coopération sur les questio ns régionales en matière de sécurité. Commerce et investissements internationaux Élargir l’accès de l’Iran à l’économie, aux marchés et aux capitaux internationaux, en l’aidant concrètement à s’intégrer pleinement aux structures internationales, dont l’Organisation mondiale du commerce, et créer le cadre nécessaire à un accroissement des investisse ments directs sur son territoire et de ses échanges commerciaux (notamment au moyen d’un accord de coopération commerciale et économique avec l’Union européenne). Des mesures seraient prises pour élargir son accès aux marchandise s et aux des technologies clefs. Aviation civile Coopérer dans le domaine de l’aviation civile, y compris en levant éventuellement les restrictions imposées aux fabricants des États-Unis et aux fabricants européens en ce qui concerne l’exportation d’avions civils en Iran, ce qui donnerait davantage de chances à l’Iran de renouveler sa flotte d’avions de ligne. Partenariat dans le domaine de l’énergie Établir un partenariat à long terme dans le domaine de l’énergie entre l’Iran, l’Union européenne et d’autres partenaires intéressés, qui aurait des applications concrètes. Infrastructure de télécommunication Appuyer la modernisation de l’infrastruc ture de télécommunication de l’Iran et la fourniture à celui-ci de services pe rfectionnés d’accès à Internet, y compris en levant éventuellement les restrictions im posées aux exportations des États-Unis et d’autres pays dans ces domaines. Coopération dans le doma ine de la haute technologie Coopérer dans le domaine de la haute technologie et dans d’autres domaines à arrêter. Agriculture Appuyer le développement de l’agriculture iranienne, notamment en ouvrant éventuellement l’accès de l’Iran aux produits, technologies et matériels agricoles des États-Unis et de l’Europe.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1748 (2007)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1748%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1748 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mars 2007 07-28431 (F) *0728431* Résolution 1748 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5648e séance, le 27 mars 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1595 (2005), 1636 (2005), 1644 (2005), 1664 (2006) , 1686 (2006), 1373 (2001) et 1566 (2004), Condamnant à nouveau dans les termes les plus vigoureux l’attentat terroriste à l’explosif du 14 février 2005, ainsi que tous les autres attentats terroristes perpétrés au Liban depuis octobre 2004, et réaffirmant que toutes les personnes impliquées dans ces attentats doivent répondre de leurs crimes, Ayant examiné le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante (« la Commission ») (S /2007/150), présenté en application des résolutions 1595 (2005), 1636 (2005), 1644 (2005) et 1686 (2006), Félicitant la Commission pour son professionnalisme et l’excellent travail qu’elle a accompli dans des circonstances difficiles pour aider les autorités libanaises à enquêter sur tous les aspects de cet acte terroriste, Prenant acte de la lettre datée du 21 févr ier 2007, adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre libanai s (S/2007/159, pièce jointe) dans laquelle celui-ci demande que le mandat de la Commission soit prorogé d’une période supplémentaire pouvant atteindre un an, à compter du 15 juin 2007, afin d’assurer la stabilité et la continuité des enquêtes, et prenant acte aussi de la recommandation faite en ce sens par le Secrétaire général, Prenant note de la conclusion de la Commission qu’au vu des activités d’enquête qu’elle a entreprises et envisage de mener, et en dépit des progrès non négligeables qu’elle a faits, il est peu probable qu’elle parviendra à achever ses travaux avant l’expiration de son mandat actue l, dont elle se félicite par conséquent que le Liban ait demandé la prorogation au-delà de la date fixée, Désireux de continuer à aider le Liban à œuvr er à la manifesta tion de la vérité et à amener quiconque a participé à cet atte ntat terroriste à répondre de ses actes, 1. Accueille avec satisfaction le rapport de la Commission; S/RES/1748 (2007) 07-28431 2 2. Décide de proroger le mandat de la Commission jusqu’au 15 juin 2008 et se déclare prêt à y mettre fin avant cette date si la Commission l’informe qu’elle en a achevé l’exécution; 3. Prie la Commission de continuer de lui rendre compte de l’évolution de l’enquête tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’elle le jugera nécessaire; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1749 (2007)
IntituléLa situation concernant le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1749%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1749 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mars 2007 07-28773 (F) *0728773* Résolution 1749 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5650e séance, le 28 mars 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 918 (1994) du 17 mai 1994, 1005 (1995) du 17 juillet 1995, 1011 (1995) du 16 août 1995, 1013 (1995) du 7 septembre 1995, 1053 (1996) du 23 avril 1996 et 1161 (1998) du 9 avril 1998, Ayant examiné le rapport du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 918 (1994) concernant le Rwanda, paru le 28 décembre 2006 (S/2006/1049) et le rapport oral présenté le 13 mars 2007 par le Président du Comité, Prenant note de la lettre datée du 2 mars 2007, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représenta nt permanent du Rwanda auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2007/121), demandant qu’il soit mis fin aux mesures imposées par le paragraphe 11 de la résolution 1011 (1995), Rappelant que les restrictions imposées par le paragraphe 13 de la résolution 918 (1994) ont pris fin le 1er septembre 1996 conformément au paragraphe 8 de la résolution 1011 (1995) et réaffirmant les mesures imposées par les paragraphes 9 et 10 de la résolution 1011 (1995), Soulignant qu’il importe que tous les États, en particulier ceux de la région, coopèrent avec les comités du Conseil de sécurité créés par les résolutions 918 (1994) et 1533 (2004), ainsi qu’avec le Gr oupe d’experts créé par la résolution 1533 (2004), tandis qu’il s’acquitte de son mandat tel que renouvelé par la résolution 1698 (2006), Soulignant également qu’il faut que tous les État s de la région veillent à ce que les armes et éléments connexes qui leur sont livrés ne tombent pas entre les mains de groupes armés et ne soient pas utilisés par de tels groupes, Accueillant avec satisfaction l’évolution positive de la situation au Rwanda et dans la région des Grands Lacs, en particulier la signature à Nairobi, le 15 décembre 2006, du Pacte de stabilité, de sécurité et de développement, et engageant les signataires à ratifier le Pacte dès que possible et à prendre les dispositions nécessaires à sa prompte mise en œuvre, S/RES/1749 (2007) 2 07-28773 Demandant à nouveau à tous les États de la région de coopérer encore plus étroitement en vue de consolider la paix dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de mettre fin immédiatement aux mesures imposées par le paragraphe 11 de la résolution 1011 (1995); 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1750 (2007)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1750%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1750 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2007 07-29004 (F) *0729004* Résolution 1750 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5652e séance, le 30 mars 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1509 (2003) du 19 septembre 2003, 1712 (2006) du 29 septembre 2006 et 1626 (2005) du 19 septembre 2005, Se félicitant du rapport du Secrétaire général en date du 15 mars 2007 (S/2007/151), Se félicitant également des mesures que le Gouvernement libérien continue de prendre pour améliorer la gouvernance et lutter contre la corruption, ainsi que des progrès non négligeables accomplis par le Gouvernement pour reprendre le contrôle des ressources naturelles du Libéria, Remerciant la communauté internationale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine pour le soutien, notamment financier, qu’elles ne cessent d’apporter au processus de consolidation de la paix au Libéria, Reconnaissant et saluant la contribution de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), sous la direction du Repr ésentant spécial du Secrétaire général, pour le rôle important qu’elle continue de joue r à l’appui de la paix et de la stabilité au Libéria, et se félicitant de l’étroite coopération entre la MINUL et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ainsi qu’avec les gouvernements voisins, aux fins de la coordination des ac tivités relatives à la sécurité dans les régions frontalières de la sous-région, Notant avec appréciation les progrès notables qui ont été faits dans la réinsertion des ex-combattants et reconnaissant que de nouveaux progrès ne pourront être faits dans ce sens que pour autant que le secteur formel puisse offrir des emplois aux ex-combattants, Se félicitant de la politique de la MINUL tendant à promouvoir et défendre les droits de la femme et demandant aux autorités libériennes de poursuivre leurs efforts tendant à accroître la coopération av ec l’équipe de pays des Nations Unies et S/RES/1750 (2007) 07-29004 2 la société civile en vue de concourir à la lutte contre l’exploitation et les abus sexuels, Reconnaissant qu’il reste à surmonter d’énormes difficultés pour consolider la transition du Libéria au lendemain du conf lit, s’agissant notamment des énormes besoins en matière de développement et de reconstruction, de la réforme de la justice, de l’instauration de l’état de droit dans l’ensemble du pays, du développement des forces de sécurité libér iennes et de l’appareil de sécurité du Libéria, et de la consolidation de l’autorité de l’État, Réitérant que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone continue d’avoir besoin de l’appui de la MINUL pour assurer sa sécurité, Considérant que la situation au Libéria demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) jusqu’au 30 septembre 2007; 2. Réaffirme son intention d’autoriser le Secr étaire général à redéployer en tant que de besoin, à titre temporaire, de s contingents entre la MINUL et l’ONUCI, conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005); 3. Demande au Secrétaire général de proposer dans son prochain rapport, qu’il doit lui présenter en juin, au plus tard 45 jours avant l’expiration du mandat de la MINUL, un plan détaillé pour le retrait de la Mission ainsi que des recommandations précises sur le niveau des effectifs et différentes options relatives à la réduction, et de continuer de l’info rmer du chemin parcouru vers la stabilité du Libéria, au regard des grands objectifs énoncés dans son rapport du 12 septembre 2006; 4. Engage le Gouvernement libérien à prendre, en étroite coordination avec la MINUL, toutes autres mesures pour atteindre les objectifs susmentionnés, dans la perspective de la consolidati on, de la réduction et du retrait progressifs et par étapes des troupes de la MINUL, en fonction de la situation, sans comp romettre la sécurité du Libéria; 5. Note que le Tribunal spécial pour la Si erra Leone compte conclure avec le Gouvernement libérien un accord pour la mise en œuvre d’un programme d’activités au Libéria, et décide d’ajouter au mandat de la MINUL l’élément suivant : dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement, et sans préjudice des autres tâches prévues dans son mandat, offrir au Tribunal spécial pour la Sierra Leone un appui sur les plans admini stratif et connexes et assurer sa sécurité lorsqu’il mène des activités au Libéria avec le consentement du Gouvernement libérien, ce moyennant remboursement des dépenses correspondantes; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1751 (2007)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1751%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1751 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 13 avril 2007 07-30619 (F) *0730619* Résolution 1751 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5660e séance, le 13 avril 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démo cratique du Congo, et son engagement à continuer à contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo pendant la période suivant la transition, en particulier par le biais de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2007 le mandat et les effectifs de la MONUC tels qu’ils sont définis dans ses résolutions 1565 (2004), 1592 (2005), 1596 (2005), 1621 (2005), 1635 (2005) et 1736 (2006); 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1752 (2007)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1752%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1752 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 13 avril 2007 07-30625 (F) *0730625* Résolution 1752 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5661e séance, tenue le 13 avril 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1716 du 13 octobre 2006 (S/RES/1716), Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général sur les activités de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie en date des 11 janvier (S/2007/15) et 3 avril 2007, Appuyant l’action menée sans relâche par le Secrétaire général et son Représentant spécial avec l’assistance du Groupe des Amis du Secrétaire général ainsi que de la Fédération de Russie, en sa qualité de facilitateur, et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, Soulignant combien il importe que la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI, qui jouent actuellement un rôle stabilisateur important dans la zone du conflit, coopèrent étroitement et efficacement, et rappelant que le règlement durable et global du conflit passe par de s garanties de sécurité appropriées, Soulignant également que le développement économique est une nécessité impérieuse en Abkhazie (Géorgie) pour améliorer les conditions de vie des populations touchées par le conflit, nota mment les réfugiés et les personnes déplacées, 1. Réaffirme l’attachement de tous les Ét ats Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et appuie tout ce que font les Nations Unies et le Groupe des Amis du Secrétaire général, guidés par leur volonté de promouvoir un règlement du conflit entre la Géorgie et l’Abkhazie uniquement par des moyens pacifiques et dans le cadre fixé par ses résolutions; 2. Invite les deux parties à renouer le dialogue, à tirer le meilleur parti de tous les mécanismes en place tels qu’ils sont décrits dans ses réso lutions pertinentes, à respecter dans leur intégralité les accords et arrangements antérieurs relatifs au cessez-le-feu et au non-recours à la violen ce et à établir sans retard la version définitive de l’ensemble de doc uments sur le non-recours à la violence et le retour des réfugiés et personnes déplacées; S/RES/1752 (2007) 07-30625 2 3. Rappelle qu’en vue de parvenir à un règlement durable et global, il soutient les principes énoncés dans le document intitulé « Principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et attend avec intérêt toute nouvelle idée que les parties voudraient bien avancer en vue de mener un dialogue politique novateur et cons tructif sous les auspices des Nations Unies; 4. Fait siennes les propositions relatives aux mesures de confiance présentées par le Groupe des Amis du Secr étaire général pendant la réunion tenue à Genève les 12 et 13 février 2007, à laquelle ont participé les parties géorgienne et abkhaze, et demande instamment aux deux parties, avec l’aide de la MONUG et des partenaires internationaux et le soutien du Groupe des Amis du Secrétaire général, d’appliquer ces mesures immédiatement et sans conditions; 5. Se félicite des progrès accomplis par les deux parties dans la mise en œuvre de la résolution 1716 (2006), engage la partie géorgienne à veiller à ce que la situation dans la haute vallée de la Kodori aille dans le sens de l’accord de Moscou sur le cessez-le-feu et la séparation des forces en date du 14 mai 1994; et engage la partie abkhaze à faire preuve de retenu e quant aux engagements de la Géorgie concernant la vallée de la Kodori; 6. Condamne les attaques perpétrées contre les villages de la haute vallée de la Kodori dans la nuit du 11 au 12 mars 2007 et demande instamment à toutes les parties de concourir pleinement à l’enquêt e menée par le Groupe d’enquête conjoint sous la direction de la MONUG; 7. Souligne que la situation sur le terrain p our ce qui est de la sécurité, du retour des personnes déplacées et du relè vement et du développement doit être améliorée, et engage les deux parties à renouer le di alogue dans ces domaines sans conditions préalables, en ayant recours à tous les mécanismes en place, y compris les réunions quadripartites; 8. Exhorte les parties à prendre véritablement en compte leurs préoccupations légitimes respectives, à s’ab stenir de toute mesure susceptible de faire obstacle au processus de paix et à coopérer comme il convient avec la MONUG et la force de maintien de la paix de la CEI; 9. Souligne qu’il importe au plus haut point d’atténuer les souffrances des réfugiés et des déplacés et d’offrir, en particulier à une nouvelle génération qui grandit hors de l’Abkhazie (Géorgie), la perspective d’une existence sûre et digne et, rappelant le droit au retour en Abkhazie (Géorgie) de toutes les personnes déplacées, exhorte les deux parties à mettre en œuvre les Orientations stratégiques du HCR pour le retour en premie r lieu vers la région de Gali; 10. Se félicite des contacts noués, et en encourage de nouveaux, entre les représentants de la société civile des parties; 11. Souligne que c’est aux deux parties qu’il incombe au premier chef de garantir des conditions de sécurité approprié es et d’assurer la liberté de circulation du personnel de la MONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres organismes internationaux, et les engage à remplir leurs obligations à cet égard; 12. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que tous les membres du personnel de la MONUG respectent pleinement la S/RES/1752 (2007) 3 07-30625 politique de tolérance zéro des Nations Unie s en matière d’exploitation et d’abus sexuels, et de tenir le Conseil informé à ce sujet, et engage vivement les pays fournissant des contingents à veiller à ce que les actes de ce type impliquant des membres de leur personnel fassent l’obje t d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés; 13. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 15 octobre 2007; 14. Prie le Secrétaire général de mettre à profit la prorogation de ce mandat pour encourager les parties à mettre en œuvre des mesures de confiance et à instaurer un dialogue approfondi et constructif, et de lui rendre compte, dans son prochain rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie), des progrès accomplis à cet égard; 15. Appuie fermement l’action du Représentant spécial du Secrétaire général et engage le Groupe des Amis du Secrétaire général à continuer de lui prêter le ferme soutien de tous ses membres; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1753 (2007)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1753%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1753 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2007 07-32272 (F) *0732272* Résolution 1753 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5668e séance, le 27 avril 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant que le Gouvernement libérien continue de coopérer avec le Système de certification du Processus de Kimberley et notant les progrès accomplis par le Libéria dans le sens de la mise en place des contrôles et autres prescriptions d’ordre interne nécessaires pour satisfair e aux conditions minima du Processus de Kimberley, Prenant note de la lettre du Gouvernement libérien au Comité des sanctions créé par la résolution 1521 (2003), datée du 4 avril 2007, comportant une description détaillée du projet de ré gime de certificats d’origine, Accueillant avec satisfaction le rapport intérimaire du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria daté du 4 avril 2007 et attendant avec intérêt la présentation, le 6 juin 2007 au plus tard, du rapport final qui lui a été demandé à l’alinéa d) du paragraphe 4 de la résolution 1731 (2006), Ayant réexaminé les mesures imposées et les c onditions fixées aux paragraphes 6 à 9 de la résolution 1521 (2003) et concluant que des progrès suffisants ont été accomplis dans le sens de la satis faction des conditions en question, Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de lever les mesures relatives aux diamants imposées au paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) et reconduites au paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006); 2. Encourage le Processus de Kimberley à lui rendre compte dans 90 jours, par l’intermédiaire du Comité créé par la résolution 1521 (2003), de la demande d’adhésion du Libéria et demande au Gouvernement libérien d’appliquer les recommandations de la mission d’experts relatives à la période consécutive à l’adhésion du Libéria au Système de certification du Processus de Kimberley; S/RES/1753 (2007) 07-32272 2 3. Décide de revoir la décision de lever les mesures visées au paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) une fois qu’ il aura examiné le rapport demandé au Groupe d’experts des Nations Unies à l’alin éa d) du paragraphe 4 de la résolution 1731 (2006) et le rapport qu’il a encouragé le Processus de Kimberley à lui présenter au paragraphe 2 de la présente résolution, en s’intéressant spécialement au respect, par le Libéria, du Système de certification du Processus de Kimberley; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1754 (2007)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1754%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1754 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2007 07-32522 (F) *0732522* Résolution 1754 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5669e séance, le 30 avril 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts faits par le Secrétaire général et son Envoyé personnel, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Prenant note de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front POLISARIO, présentée au Se crétaire général le 10 avril 2007, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 avril 2007 (S/2007/202), 1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la MINURSO doivent être pleinement respectés; 2. Demande aux parties d’engager des négociations de bonne foi sans conditions préalables, en tenant compte des développements survenus ces derniers mois, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermin ation du peuple du Sahara occidental; 3. Prie le Secrétaire général d’organiser ces négociations sous ses auspices et invite les États Membres à prêter le concours approprié à celles-ci; S/RES/1754 (2007) 07-32522 2 4. Prie le Secrétaire généra l de lui présenter d’ici au 30 juin 2007 un rapport sur l’état de ces négociations sous ses auspices et des progrès réalisés, et exprime son intention de se réunir pour recevoir et examiner ce rapport; 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de la situation au Sahara occidental avant la fin du mandat de la Mission; 6. Invite les États Membres à envisager de verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance qui permettent de multiplier les contacts entre membres séparés d’une même famille, en particulier les visites de regroupement familial; 7. Prie le Secrétaire généra l de continuer à prendre les mesures requises pour garantir que la politique de toléra nce zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies concernant l’exploitation et les violences sexuelles soit pleinement respectée par la MINURSO et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment en menant avant le déploiem ent des actions de sensibilisation à ces questions, et d’autres mesures pour faire en sorte que leurs personnels mis en cause dans de tels actes soient amenés à en répondre pleinement; 8. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2007 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO); 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1755 (2007)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1755%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1755 (2007) Conseil de sécurité Distr. : générale 30 avril 2007 07-32528 (F) *0732528* Résolution 1755 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5670e séance, le 30 avril 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Soudan, en particulier ses résolutions 1714 (2006) du 6 octobre 2006, 1709 (2006) du 22 septembre 2006, 1706 (2006) du 31 août 2006, 1679 (2006) du 16 mai 2006, 1663 (2006) du 24 mars 2006, 1653 (2006) du 27 janvier 2006, 1627 (2005) du 23 septembre 2005 et 1590 (2005) du 24 mars 2005, Rappelant également ses résolutions 1674 (2006) du 28 avril 2006 sur la protection des civils en période de conflit armé, dans laquelle il réaffirme notamment les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial des Nations Unies, 1612 (2005) du 26 juillet 2005 sur les enfants touchés par les conflits armés, 1502 (2003) du 26 août 2003 sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1325 (2000) du 31 octobre 2000 sur les femmes, la paix et la sécurité, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, ainsi qu’à la cause de la paix, Se félicitant des progrès accomplis dans l’application d’éléments de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005, en par ticulier du respect général du cessez-le-feu au cours des derniers mois, des progrès dans la mise en place du cadre institutionnel prévu dans le protocole relatif au partage du pouvoir, de l’adoption d’un budget par les autorités du Sud-Soudan et de la mise en circulation d’une nouvelle monnaie au Soudan, Rappelant l’engagement qu’a pris la communauté internationale d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord de paix global, notamment grâce à l’aide au développement, prenant note de la réunion du Consortium pour le Soudan, qui s’est tenue à Khartoum et à Djouba, du 19 au 21 mars 2007, et demandant aux donateurs de continuer de contribuer à l’applic ation de l’Accord de paix global, Soulignant que les élections et le redéploiement des forces seront des étapes importantes de l’application de l’Accord de paix global, que la crédibilité de l’Accord dépendra du respect des échéances fixées pour 2007 en vue de la réalisation de ces deux objectifs, et que des mesures doivent être prises d’urgence pour accélérer les préparatifs des élections, S/RES/1755 (2007) 07-32528 2 Demandant au Gouvernement d’unité nationale et à la communauté internationale d’appuyer les électi ons pour en assurer le succès, Se félicitant des premiers retours organisés de personnes déplacées à l’intérieur du pays de Khartoum au Kordofan méridional et au Sud-Soudan, Se félicitant du déploiement complet au Sud-Soudan de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) à l’appui de l’Accord de paix global, et prenant note de ce que les pays qui fournissent des contingents restent solidaires de cette mission, Redisant la préoccupation que lui inspirent le s restrictions et les obstacles bureaucratiques imposés à la liberté de mouve ment et au matériel de la MINUS, et l’incidence négative que ces re strictions et obstacles ont sur l’aptitude de la Mission de s’acquitter effectivement de son mandat et celle des organismes humanitaires d’atteindre les personnes affectées, et demandant au Gouvernement d’unité nationale d’honorer ses obligations internationales à cet égard, ainsi que celles résultant de l’Accord sur le statut des forces, Exprimant la grave préoccupation que lui inspirent la détérioration persistante de la situation humanitaire au Darfour et ses répercussions dans la région, condamnant les agressions violentes dont continuent d’être victimes les civils, notamment les personnes déplacées, les réfugiés, les femmes, les enfants, les personnes âgées et le personnel humanitaire, et rappelant dans les termes les plus énergiques qu’il faut que toutes les parties au conflit au Darfour, y compris celles qui ne sont pas parties à l’Accord de paix pour le Darfour, mettent fin à la violence et aux atrocités au Darfour et dans la région, Exprimant la préoccupation que lui inspirent le s informations sur le traitement réservé, après leur arrestation et leur placement en détention le 19 janvier 2007 à Nyala, au Sud-Darfour, aux membres du personnel des Nations Unies, de la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) et d’organisations non gouvernementales internationales, et demandant au Gouvernement d’unité nationale de respecter l’engagement qu’il a pris de coopérer avec l’Organisation des Nations Unies à l’enquête menée sur cet incident, Se félicitant du communiqué signé par l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement d’unité nationale à Khartoum le 28 mars 2007, en vue d’appuyer, de protéger et de faciliter toutes les activités humanitaires au Darfour, et demandant son application immédiate, Saluant les efforts faits par l’Union africaine pour assurer le succès du déploiement de la MUAS malgré une situation exceptionnellement difficile, et condamnant les attaques meurtrières perpétrées récemment contre la Mission, Appuyant pleinement les efforts concertés faits par les envoyés de l’Organisation des Nations Unies et de l’ Union africaine pour le Darfour et par d’autres dirigeants pour élargir l’appui en faveur de l’Accord de paix pour le Darfour et le faire appliquer, Notant avec inquiétude que des attaques armées d’autres groupes armés menacent la bonne application de l’Accord de paix global, se félicitant de l’accord conclu entre le Gouvernement ougandais et l’Armée de résistance du Seigneur pour proroger l’accord de cessation des hostilités et reprendre les pourparlers de paix à Djouba le 26 avril 2007, saluant les efforts faits par l’Envoyé spécial du Secrétaire S/RES/1755 (2007) 3 07-32528 général, M. Chissano, pour parvenir à ce résultat, et demandant aux deux parties de tenir les engagements qu’elles ont pris à ce titre, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur le Soudan daté du 17 avril 2007 (S/2007/213), Constatant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2007 le mandat de la MINUS, dans l’intention de le renouveler par la suite; 2. Prie le Secrétaire général de nommer d’urgence un nouveau représentant spécial pour le Soudan et de lui faire rapport tous les trois mois sur l’exécution du mandat de la MINUS; 3. Demande aux parties à l’Accord de paix global d’aller d’urgence de l’avant dans le respect de tous les engage ments qu’elles ont pris, en particulier de mettre en place les unités mixtes intégrées et d’appliquer les autres aspects des réformes du secteur de la sécurité, de redynamiser l’opération de désarmement, démobilisation et réintégration des combatta nts, d’achever le redéploiement complet et vérifié des forces au plus tard le 9 jui llet 2007, de procéder au tracé précis de la frontière nord/sud du 1 er janvier 1956 conformément au Protocole de Machakos du 20 juillet 2002, de régler le problème d’Abyei et d’y établir d’urgence une administration, et de prendre les mesure s voulues pour tenir des élections nationales suivant le calendrier convenu; 4. Demande aux parties à l’Accord de paix global, à l’Accord de paix pour le Darfour, à l’Accord de cessez-le-feu humanitaire de N’Djamena, à l’Accord de paix sur le Soudan oriental et au communiqué du 28 mars 2007 de respecter leurs engagements et d’appliquer intégralement tous les aspects de ces accords sans retard, et demande aux parties qui ne l’ont pas fait de signer sans retard l’Accord de paix pour le Darfour et de ne rien faire qui puisse en entraver l’application; 5. Prie le Secrétaire général de c ontinuer de prendre les mesures nécessaires pour assurer le re spect intégral au sein de la MINUS de la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles et de tenir le Conseil informé à ce sujet, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, y compris des mesures de responsabilisation avant le déploiement, pour éviter que leur personnel soit impliqué dans de telles pratiques; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1756 (2007)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1756%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1756 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mai 2007 07-34330 (F) *0734330* Résolution 1756 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5674e séance, le 15 mai 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Rappelant le soutien qu’il a apporté, en particulier par le biais de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), au processus de l’Accord global et inclusif sur la transition signé à Pretoria le 17 décembre 2002 et aux élections auxquelles ce processus a abouti, et réaffirmant son engagement à continuer à contribuer à la consolidation de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo pendant la période suivant la transition, Faisant valoir qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger ses civils dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Déplorant à nouveau les violences et les pertes en vies humaines survenues fin janvier et début février 2007 dans la province du Bas-Congo et du 22 au 25 mars 2007 à Kinshasa, encourageant les autorités congolaises et la MONUC à poursuivre et à achever les enquêtes nécessaires sur ces événements, regrettant le recours à la violence, et non au dialogue, pour régler les différends et demandant instamment à l’ensemble des acteurs congolais de s’empl oyer à aplanir leurs divergences par la négociation, dans le respect de l’or dre constitutionnel et de la légalité, Rendant hommage à la communauté internationale pour l’aide qu’elle a apportée à la République démocratique du Congo, l’ encourageant à la maintenir, et soulignant son attachement à la poursuite d’un dialogue politique régulier avec les autorités congolaises, Rappelant que les élections, y compris les élections locales à venir, sont un facteur essentiel pour le rétablissement à long terme de la paix et de la stabilité, la S/RES/1756 (2007) 07-34330 2 réconciliation nationale et l’instauration d’un état de droit en République démocratique du Congo, Rappelant également l’importance, pour la stabilisation à long terme de la République démocratique du Congo, de mener à bien de façon urgente la réforme du secteur de la sécurité et de désarmer, démobiliser, réinstaller ou rapatrier, selon qu’il convient, et réinsérer les groupes armés c ongolais et étrangers, et la contribution apportée par les partenaires internationaux en ce domaine, Réaffirmant sa grave préoccupation devant la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocr atique du Congo, en particulier dans le district de l’Ituri et dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Déplorant à nouveau la persistance de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en République démocratique du Congo, en particulier celles commises par ces milices et groupes armés ainsi que par des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), de la Police nationale congolaise (PNC) et d’autres services de sécurité et de renseignement, et soulignant qu’il importe au plus haut point que les responsables de ces crimes soient traduits en justice, Rappelant sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et les conclusions ultérieures du Groupe de tr avail sur les enfants dans les conflits armés concernant les parties au conflit en République démocratique du Congo (S/2006/724), Appelant l’attention sur la grave situation humanitaire qui persiste en République démocratique du Congo, et appelant les États Membres à continuer à fournir une assistance dans ce domaine, Prenant note avec satisfaction de l’adoption du programme du Gouvernement, en particulier le Contrat de gouvernance qui en fait partie, appelant le Gouvernement à assurer la pleine mise en œuvre du Contrat et accueillant avec satisfaction le processus du Cadre d’assistance au pays en tant qu’approche stratégique commune en vue de l’assistance à la République démocratique du Congo et que mécanisme de mise en œuvre de s priorités du Document stratégique de réduction de la pauvreté pour 2007-2010, Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites, tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé à surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 (2003) et élargi par la résolution 1596 (2005) et à continuer d’appliquer les mesures prévues aux paragraphes 13 et 15 de la résolution 1596 (2005), au paragraphe 2 de la résolution 1649 (2005) et au paragraphe 13 de la résolution 1698 (2006), Étant conscient que le lien entre l’explo itation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et les trafics d’armes est l’un des facteurs qui alimentent et exacerbent les conflits dans la région de l’Afrique des Grands Lacs, en particulier en République démocratique du Congo , et engageant tous les États, en particulier ceux de la région, à prendre les mesures appropriées pour mettre fi n à ces activités illégales, S/RES/1756 (2007) 3 07-34330 Se réjouissant de la signature à Nairobi, le 15 décembre 2006, du Pacte de stabilité, de sécurité et de développement dans la région des Grands Lacs, de la première réunion des parlementaires de la région des Grands Lacs qui s’est tenue à Kinshasa du 26 au 28 février 2007, et de la reprise des activités de la Communauté économique des pays de la région des Grands Lacs (CEPGL), Prenant note du vingt-troisième rapport du Secrétaire général sur la MONUC, daté du 20 mars 2007 (S/2007/156), et de ses recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le déploiement de la MONUC jusqu’au 31 décembre 2007 et autorise le maintien jusqu’à cette date d’effectifs pouvant aller jusqu’à 17 030 militaires, 760 observateurs militaires, 391 formateurs de police et 750 membres d’unités de maintien de l’ordre; 2. Décide que la MONUC aura pour mandat, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, d’aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo à instaurer dans le pays un environnement stable en matière de sécurité et, à cette fin, de : Protection des civils, du personnel humanitaire et du personnel et des installations des Nations Unies a) Assurer la protection des civils, y compris le personnel humanitaire, sous la menace imminente de violences physiques; b) Contribuer à l’amélioration des conditions de sécurité dans lesquelles est apportée l’aide humanitaire, et aider au retour volontaire des réfugiés et des personnes déplacées; c) Assurer la protection des personnels, dispositifs, installations et matériels des Nations Unies; d) Veiller à la sécurité et à la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé; e) Mener des patrouilles conjointes av ec les unités antiémeutes de la police nationale pour accroître la sécurité en cas de troubles civils; Sécurité du territoire de la Ré publique démocratique du Congo f) Observer et rendre compte dans les plus brefs délais de la position des mouvements et groupes armés et de la présence militaire étrangère dans les principales zones d’instabilité, notamment en surveillant l’usage des aérodromes et les frontières, y compris sur les lacs; g) Surveiller le respect des mesures im posées par le paragraphe 20 de la résolution 1493 (2003) telles qu’amendées et élargies par le paragraphe 1 de la résolution 1596 (2005), en coopération, en tant que de besoin, avec les gouvernements concernés et avec le groupe d’experts créé par la résolution 1533 (2004), y compris en inspectant, autant qu’elle l’estime nécessaire et sans préavis, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports, S/RES/1756 (2007) 07-34330 4 aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontière au Nord et au Sud- Kivu et en Ituri; h) Saisir ou recueillir, comme il conv iendra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoir e de la République démocratique du Congo interviendrait en violation des mesures imposées par le paragraphe 20 de la résolution 1493 (2003) telles qu’amendées et élargies par le paragraphe 1 de la résolution 1596 (2005), et disposer de ces armes et matériels d’une manière appropriée; i) Apporter son assistance, là où elle dispose d’une présence permanente, aux autorités douanières compétentes de la République démocratique du Congo en vue de la mise en œuvre des dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1596 (2005); j) Aider le Gouvernement à améliorer sa capacité de déminage; Désarmement et démobilisation des groupes armés étrangers et congolais k) Dissuader toute tentative de recours à la force qui menacerait le processus politique de la part de tout groupe armé, étranger ou congolais, en particulier dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris en utilisant des tactiques d’encerclement et de recherche pour prévenir les attaques contre les civils et perturber les capaci tés militaires des groupes armés illégaux qui continuent à faire usage de la violence dans ces régions; l) Appuyer les opérations conduites par les brigades intégrées des FARDC déployées dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris en mettant en œuvre les mesures inventoriées au paragraphe 75, alinéas b), c), d) et e) du troisième rapport spécial du Secrétaire général sur la MONUC (S/2004/650), en conformité avec les standards et normes internationalement reconnus dans le domaine des droits de l’homme et avec le droit international humanitaire, en vue de : – Désarmer les groupes armés locaux ré calcitrants en vue d’assurer leur participation au processus de désarmemen t, de démobilisation et de réinsertion et la libération des enfants associés à ces groupes armés; – Désarmer les groupes armés étrangers en vue d’assurer leur participation au processus de désarmement, de dém obilisation, de rapatriement, de réinstallation et de réinsertion et la libération des enfants associés à ces groupes armés; – Empêcher la fourniture d’un appui aux groupes armés illégaux, y compris l’appui tiré d’activités économiques illicites; m) Faciliter la démobilisation et le rapatriement volontaires des combattants étrangers désarmés et de s personnes à leur charge; n) Contribuer à la mise en œuvre du Programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des combattants congolais et des membres de leur famille, avec une attention particu lière pour les enfants, en surveillant le processus de désarmement et en assurant le cas échéant la sécurité dans certains secteurs sensibles, ainsi qu’en soutenant les efforts de réinsertion menés par les S/RES/1756 (2007) 5 07-34330 autorités congolaises en coopération avec l’ équipe de pays des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et multilatéraux; Réforme du secteur de la sécurité o) Assurer une formation de base à c ourt terme, y compris dans le domaine des droits de l’homme, du droit interna tional humanitaire, de la protection de l’enfance et de la prévention des violences sexistes, à divers membres et à des unités des brigades intégrées des FARDC dépl oyées dans l’est de la République démocratique du Congo pour améliorer leur capacité à s’acquitter des missions visées à l’alinéa l) ci-dessus; p) En coordination avec les partenaires internationaux, continuer à développer les capacités de la Police nationale congolaise et des organismes connexes de maintien de l’ordre c onformément aux normes et critères internationalement reconnus en matière de droits de l’homme, de proportionnalité du recours à la force et de justice pénale, y compris la prévention, l’investigation et la poursuite des cas de violence sexiste, en menant des actions d’assistance technique, de formation et d’appui à l’encadrement; q) En coordination avec les parten aires internationaux, conseiller le Gouvernement sur le renforcement de la capacité des systèmes judiciaire et pénitentiaire, y compris le système de justice militaire; r) En coordination avec les partenai res internationaux, contribuer aux efforts de la communauté internationale visant à aider le Gouvernement congolais dans le processus de planification initiale de la réforme du sect eur de la sécurité; 3. Décide que la MONUC aura également pour mandat, en étroite collaboration avec les autorités congolaises, l’équipe de pays des Nations Unies et les donateurs, de soutenir la consolidation des institutions démocratiques et de l’état de droit en République démocratique du Congo et, à cette fin, de : a) Fournir des conseils en vue du renforcement des institutions et des processus démocratiques aux niveaux na tional, provincial, régional et local; b) Favoriser la réconc iliation nationale et le dialogue politique interne, y compris en fournissant des bons offices, et appuyer le renforcement de la société civile; c) Aider à la promotion et à la défense des droits de l’homme, en prêtant une attention particulière aux femmes, a ux enfants et aux personnes vulnérables, enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité, aider à élaborer et appliquer une stratégie en matière de justice transitionnelle, et coopérer aux efforts nationaux et internationaux tendant à ce que les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit in ternational humanitaire soient traduits en justice; d) En étroite coordination avec les part enaires internationaux et l’équipe de pays des Nations Unies, fournir une assistance préliminaire aux autorités congolaises, y compris la Commission électorale nationale indépendante, en vue de l’organisation, de la préparation et de la tenue des élections locales, y compris par la fourniture de conseils d’assistance techni que et de soutien logistique, et tenir le Conseil étroitement informé des progrès dans ce domaine, y compris dans le cadre des rapports périodiques du Secrétaire général sur la MONUC; S/RES/1756 (2007) 07-34330 6 e) Aider à l’établissement d’un envir onnement sûr et pacifique pour la tenue d’élections locales libres et transparentes; f) Contribuer à promouvoir la bonne gouv ernance et le respect du principe de responsabilité; 4. Autorise la MONUC à utiliser tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans les zones de dé ploiement de ses unités, pour s’acquitter des missions énumérées aux alinéas a) à e), g), h), k), l) et n) du paragraphe 2 et à l’alinéa e) du paragraphe 3 ci-dessus; 5. Exhorte les autorités démocratiquement élues à respecter l’espace et le rôle conférés aux partis d’opposition par la Constitution en vue d’assurer leur participation effective au débat politique national, et encourage tous les partis à demeurer engagés en faveur du processus politique et de la réconciliation nationale dans le respect du cadre constitutionnel et de la légalité; 6. Encourage le Gouvernement et les principaux partenaires de la République démocratique du Congo à mettre en place un arrangement efficace pour une consultation régulière permettant un dialogue politique, en vue de favoriser la compréhension par les partenaires cl efs des objectifs et des initiatives du Gouvernement, le maintien de l’engageme nt international et une action concertée des partenaires internationaux du pays po ur prévenir les crises ou y répondre; 7. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à intensifier ses efforts, avec le soutien de la communauté inte rnationale, y compris les organisations internationales spécia lisées, en vue d’instaurer de manière effective l’autorité de l’État sur l’ensemble de son territoire, d’ établir son contrôle sur l’exploitation et l’exportation des ressources naturelles et de rendre plus transparente la gestion des revenus de l’ exploitation de ces ressources naturelles; 8. Prie le Gouvernement, avec l’appui de la communauté internationale, d’élaborer d’urgence une stratégie en matière de sécurité nationale et de planifier et de mener à bien la réforme du secteur de la sécurité, afin de créer dans les domaines de la défense, de la police et de l’administration de la justice des organismes de sécurité professionnels, bien gérés, protégea nt les civils et agissant en conformité avec la Constitution et dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire; 9. Demande à la communauté des donateurs de continuer à s’engager fermement à apporter d’urgence l’aide nécessaire pour l’intégration, l’entraînement et l’équipement des Forces armées et de la Police nationale de la République démocratique du Congo ainsi que pour la réfo rme de l’administration de la justice, et engage le Gouvernement et ses partenaires, notamment l’Union européenne, à s’entendre rapidement sur les moyens de c oordonner leur action et de mener à bien la réforme du secteur de la sécurité, en s’appuyant sur les résultats déjà obtenus; 10. Exige que les milices et groupes armés qui sont encore présents dans l’est de la République démocratique du Congo déposent leurs armes et s’engagent volontairement, sans plus tarder et sans pr éconditions, dans leur démobilisation, leur rapatriement ou leur réinsta llation, et leur réinsertion; 11. Prie instamment le Gouvernement d’élaborer de toute urgence, au titre de son effort pour asseoir son autorité à travers toute la République démocratique du Congo et en étroite coordination avec la MONUC, un plan pour assurer la sécurité dans l’est du pays, notamment en menant à bien le désarmement, la démobilisation, S/RES/1756 (2007) 7 07-34330 le rapatriement ou la réinst allation, et la réinsertion des combattants étrangers et congolais et en promouvant la réconciliation nationale, le redressement et le développement dans la région; 12. Demande à nouveau aux autorités congolaises de mettre un terme à l’impunité, y compris en traduisant en jus tice sans délai les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et de tenir compte, lorsqu’elles choisissent les candidats aux fonctions officielles, y compris les postes clefs dans les forces armées, la police nationale et les autres services de sécurité, de la détermination des actions passées de ceux-ci en ce qui concerne le respect du droit international human itaire et des droits de l’homme; 13. Rappelant sa résolution 1502 du 26 août 2003, réaffirme l’obligation pour toutes les parties d’appliquer pleineme nt les règles et principes applicables du droit international humanitaire relatifs à la protection des personnels humanitaires et des Nations Unies, et exige également que toutes les parties concernées permettent un accès immédiat, libre et sans entraves des personnels humanitaires à toutes les personnes qui ont besoin d’une assistance, comme le veut le droit international applicable; 14. Encourage les autorités congolaises à poursuivre leurs efforts, avec l’appui de leurs partenaires internationaux, en vue d’exercer un contrôle efficace, transparent et complet des finances publi ques, de manière à ce qu’il n’y ait plus d’impunité pour les responsables d’acte s de détournement et de corruption; 15. Engage tous les États, en particulier ceux de la région, y compris la République démocratique du Congo elle-mêm e, à prendre les mesures appropriées pour mettre fin au commerce illicite de ressources naturelles, y compris si nécessaire par des moyens judiciaires, et, le cas échéant, à en rendre compte au Conseil, et exhorte les institutions financières internationales à aider le Gouvernement de la République démocra tique du Congo dans l’établissement d’un contrôle effectif et transparent de l’exploitation des re ssources naturelles; 16. Exige de toutes les parties qu’elles co opèrent pleinement aux opérations de la MONUC et qu’elles garantissent la sécurité, ainsi qu’un accès sans entraves et immédiat, au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, exige en particulier que toutes les parties donnent libre accès aux observateurs militaires de la MONUC, y compris dans tous les ports, aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontière, et, en outre, que les observateurs des droits de l’homme de la MONUC soient autorisés à accéder aux prisons, et prie le Secrétaire général de lui rappo rter sans délai tout manquement à ces exigences; 17. Encourage la communauté internationale à poursuivre son soutien au processus de consolidation de la paix en République démocratique du Congo; 18. Exhorte à nouveau tous les gouvernements de la région, en particulier ceux du Burundi, de la République démocratique du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda, à régler de manière constructive les problèmes communs de sécurité et des frontières et à faire cesser l’utilisation de leurs territoires respectifs en soutien aux violations de l’embargo sur les armes imposé par les ré solutions 1493 et 1596 ou en soutien aux activités des groupes armés présents dans la région, notamment dans le cadre de la Commission mixte tripartite plus un et par la mise en œuvre du Pacte pour la sécurité, la stabilité et le développement dans la ré gion des Grands Lacs qu’ils ont signé le S/RES/1756 (2007) 07-34330 8 15 décembre 2006, et engage les signataires à ratifier le Pacte dès que possible et à prendre les mesures nécessaires à sa prompte mise en œuvre; 19. Accueille avec satisfaction la politique de la MONUC visant à promouvoir et protéger les droits des fe mmes et à prendre en compte dans son mandat en tant que thème transversal les questions de parité entre les sexes, conformément à la résolution 1325 (2000), et à en tenir le Conseil informé; 20. Prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, de continuer à coordonner l’ensemble des activités du système des Nations Un ies en République démocratique du Congo; 21. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, son Représentant exécutif pour le Burundi et son Représentant spécial pour le Soudan coordonnent les activités de la MONUC, du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) et de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS ), dans le cadre de leurs mandats respectifs, notamment : – En partageant les informations milita ires à leur disposition, en particulier celles concernant les mouvements transfrontaliers d’éléments armés et les trafics d’armes; – En mettant en commun leurs moyens logistiques et administratifs, sous réserve que cela ne porte pas préjudice à la ca pacité d’exercice de leurs mandats respectifs, en vue d’assurer à ces deux missions et à ce Bureau la plus grande efficacité et d’en réduire les coûts; – En coordonnant, en tant que de besoin, la mise en œuvre des programmes nationaux de désarmement, de dém obilisation, de rapatriement, de réinstallation et de réinsertion; 22. Exprimant sa vive préoccupation devant les allégations d’exploitation et de violences sexuelles commises par des pe rsonnels civils et militaires de la MONUC, prend note des mesures prises par la MONUC pour répondre aux cas d’abus et d’exploitation sexuels et de la politique de tolérance zéro réitérée par le Secrétaire général durant sa récente vis ite en République démocratique du Congo, prie le Secrétaire général de poursuivre s on enquête sur ces allégations jusqu’à son terme, de prendre les mesures appropri ées conformément à la circulaire du Secrétaire général sur les dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les abus sexuels (ST/SGB/2003/13) et d’en tenir le Conseil informé, souligne l’importance qui s’attache à ce que la MONUC assure une formation pour le personnel visé afin de faire en sorte que son Code de conduite soit pleinement respecté eu égard aux violences sexuelles, et demande instamment aux pays qui mettent à disposition des contingents de prendre les mesures appropriées, disciplinaires et autres, afin de veiller à ce que des comptes soient pleinement rendus dans l’éventualité où de tels actes impliqueraient leurs personnels; 23. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé des évolutions de la situation en République démocratique du Congo, et de lui présenter avant le 15 novembre 2007 un rapport conten ant des critères ainsi qu’un calendrier indicatif en vue d’un retrait progressif de la MONUC; 24. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1757 (2007)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1757%20(2007)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1758 (2007)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1758%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1758 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juin 2007 07-38425 (F) *0738425* Résolution 1758 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5696e séance, le 15 juin 2007 Le Conseil de sécurité , Remerciant le Secrétaire général de son rapport du 4 juin 2007 (S/2007/328) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation dans l’île il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2007, Faisant écho à la conviction du Secrétaire gé néral selon laquelle c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et notant le rôle de premier plan de l’Organi sation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à amener le conflit à Chypre et la division de l’île à un règlement global et durable, Prenant note de ce que le Secrétaire général juge que la situation sur le plan de la sécurité dans l’île et le long de la Li gne verte demeure généralement stable, mais notant avec préoccupation l’augmentation du nombre total des violations de la zone tampon, et priant instamment les deux parties d’éviter toute action susceptible d’accroître la tension, Soulignant que les activités dans la zone tampon ne doivent pas porter atteinte à la stabilité et la sécurité, et notant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans cette zone s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Se félicitant des principes et décisions consacrés dans l’Accord du 8 juillet 2006, et soulignant qu’un règlemen t global fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’ég alité politique, comme envisagé dans ses résolutions pertinentes, est souhaitable et possible et ne devrait pas être différé davantage, Notant avec regret qu’à ce jour l’Accord du 8 juillet 2006 n’a pas été appliqué, et engageant vivement les chefs des de ux communautés à agir pour engager le processus sans retard afin d’ouvrir la voie à de véritables négociations en vue d’un règlement global et durable, S/RES/1758 (2007) 07-38425 2 Regrettant que les activités de déminage dans la zone tampon se soient interrompues, se félicitant que l’Union eu ropéenne fournisse de s fonds pour appuyer ces activités et demandant instamment aux forces turques et à la partie chypriote turque d’en permettre la reprise, Invitant de nouveau les parties à examiner la question de toutes les personnes disparues, qui pose un problème humanitaire, et à tâcher de le régler, avec l’urgence et le sérieux qui s’imposent, et se félicitant à cet égard des progrès et de la poursuite des importantes activités du Comité des personnes disparues, exprimant l’espoir que ce processus favorisera la réconciliation entre les communautés, Se félicitant que des Chypriotes continuent de traverser la Ligne verte, et adressant ses encouragements pour que de nouveaux progrès soient faits en ce qui concerne d’autres mesures propres à accr oître la confiance, comme l’ouverture de points de passage supplémentaires, notamme nt, mais pas seulement, rue Ledra, compte tenu des arrangements déjà en place aux points de passage existants, Saluant tous les efforts consentis, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, et exhortant les deux par ties à favoriser l’enga gement actif de la société civile, à encourager la coopération entre les organismes économiques et commerciaux, et à lever tous les obstacles à ces contacts, Se déclarant préoccupé , à cet égard, par le fait que les occasions de mener un débat public constructif sur l’avenir de l’île, entre les communautés et en leur sein, se fassent moins nombreuses et que cette atmosphère freine, en particulier, les efforts qui sont faits pour favoriser les activités bicommunautaires devant profiter à tous les Chypriotes et pour promouvoir la réconciliation et renforcer la confiance en vue de parvenir plus facilement à un règlement global, Réaffirmant qu’il importe que le Secrétaire gé néral continue de suivre de près les opérations de la Force tout en continua nt de tenir compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des avis des parties et qu’il fasse, le cas échéant et sans attendre, des recommandations au Conseil de sécurité sur les nouveaux ajustements à apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et au concept des opérations, Notant les conditions inacceptables dans lesquelles sont logés de nombreux soldats de la Force et se félicitant de l’engagement pris récemment par la République de Chypre de remédier à ce problème sans retard, Se faisant l’écho de la gratitude exprimée pa r le Secrétaire général au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et de la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et autres maladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, 1. Se félicite des observations que le Secrétaire général a formulées dans son rapport; S/RES/1758 (2007) 3 07-38425 2. Exprime son plein appui au proces sus du 8 juillet, note avec préoccupation l’absence de progrès et demande à toutes les parties de s’associer immédiatement et constructivement aux effo rts des Nations Unies, tels que décrits par le Secrétaire général adjoint, M. Ga mbari, dans sa lettre du 15 novembre 2006, pour réaliser des progrès mesurables afin que de véritables négociations puissent commencer, et de cesser de s’accuser mutuellement; 3. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 4. Réaffirme que le statu quo est inacceptable, que le temps ne joue pas en faveur d’un règlement et que les négocia tions sur une solution politique finale au problème chypriote sont depuis trop longtemps dans l’impasse; 5. Exprime son plein appui à la Force et décide de proroger son mandat jusqu’au 15 décembre 2007; 6. Demande aux deux parties d’engager, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon, en particulier en relation avec le poi nt de passage de la rue Ledra, afin de parvenir à un accord sur l’aide-mémoire des Nations Unies de 1989; 7. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait avant le 30 juin 2000; 8. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution d’ici au 1er décembre 2007; 9. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétai re général vis-à-vis de l’exploitation et des abus sexuels et s’assurer que son personnel se conforme strictement au code de conduite de l’Or ganisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continue r à prendre toutes les mesures nécessaires à ce sujet et à le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisati on avant déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1759 (2007)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1759%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1759 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 20 juin 2007 07-38916 (F) *0738916* Résolution 1759 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5698e séance, le 20 juin 2007 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 5 juin 2007 (S/2007/331), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toute mesure nécessaire à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2007, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1760 (2007)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1760%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1760 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 20 juin 2007 07-38934 (F) *0738934* Résolution 1760 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5699e séance, le 20 juin 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant des progrès constants que le Gouvernement libérien fait depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéri a pour tous les Libériens, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant sa décision de ne pas recondui re les mesures énoncées au paragraphe 10 de sa résolution 1521 (2003) concernant l’importation de tous bois ronds et bois d’œuvre provenant du Libéria, et insistant sur le fait que les progrès du Libéria dans la filière bois doivent se pours uivre par la mise en œuvre effective et le respect de la loi sur la réforme du secteur forestier national, promulguée le 5 octobre 2006, notamment en ce qui concerne la détermination des droits fonciers et des régimes d’occupation des terres, Se réjouissant de l’admission récente du Gouvernement libérien au Système de certification du Processus de Kimberley, Attendant que le Processus de Kimberley lu i rende compte, par l’intermédiaire du Comité créé par la résolution 1521 (2003), comme le Conseil l’y a encouragé au paragraphe 2 de la résolution 1753 (2007), Soulignant que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer un rôle important pour ce qui est d’améliorer la sécurité dans l’ensemble du Libéria et d’aider le nouveau gouvernement à établir son autorité sur tout le pays, notamment dans les régions de production de diamants et de bois d’œuvre, et les régions frontalières, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria en date du 24 mai 2007 (S/2007/340, annexe), Ayant examiné l’application des mesures impos ées par les paragraphes 2 et 4 de sa résolution 1521 (2003) et le paragraphe 1 de sa résolution 1532 (2004), ainsi que les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions énoncées au paragraphe 5 de la résolution 1521 (2003), et concluant que ces progrès sont insuffisants, S/RES/1760 (2007) 07-38934 2 Soulignant sa détermination à appuyer les efforts du Gouvernement libérien pour satisfaire à ces conditions, et encourageant les donateurs à faire de même, Constatant qu’en dépit des grands progrès accomplis au Libéria, la situation dans le pays continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de créer, dans un délai d’un mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution et pour une période de six mois, un groupe d’experts composé d’au maximum trois membres possédant la ga mme de compétences nécessaires pour s’acquitter du mandat décrit dans le présent paragraphe, en tirant parti, dans toute la mesure possible, des compétences des membres du Groupe d’experts reconduit en application de la résolution 1731 (2006), qui serait chargé des tâches suivantes : a) Effectuer au Libéria et dans les États voisins une mission d’évaluation afin d’enquêter sur le respect et toutes violations des mesures imposées par la résolution 1521 (2003), et établir à ce sujet un rapport comportant notamment toutes informations utiles aux fins de la dé signation par le Comité des personnes mentionnées à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) ainsi que les diverses sources de financement du commerce illicite des ar mes, dont les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures imposées par le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), concernant notamment les avoirs de l’ancien Président Charles Taylor; c) Évaluer l’application de la légi slation relative aux forêts adoptée le 19 septembre 2006 par le Congrès libérien et promulguée le 5 octobre 2006 par la Présidente Johnson Sirleaf, rappelant que par sa résolution 1689 (2006) le Conseil avait décidé de ne pas reconduire la me sure énoncée au paragraphe 10 de sa résolution 1521 (2003) faisant obligation aux États Membres d’empêcher l’importation sur leur territoire de tous bois ronds et bois d’œuvre en provenance du Libéria; d) Évaluer dans quelle mesure le Gouvernement libérien respecte les prescriptions du Système de certification du Processus de Kimberley, rappelant que par sa résolution 1753 (2007) le Conseil a décidé de mettre fin aux mesures concernant les diamants imposées par le paragraphe 6 de sa résolution 1521 (2003) et reconduites au paragraphe 1 de sa résolution 1731 (2006); e) Faire rapport au Conseil, par l’ intermédiaire du Comité, le 6 décembre 2007 au plus tard, sur toutes les questions énumérées au présent paragraphe, et lui rendre compte, de manière informelle, selon qu’il conviendra, avant cette date de l’évolution de ses travaux; f) Coopérer avec d’autres groupes d’experts compétents, notamment le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire créé par la résolution 1708 (2006) du Conseil en date du 14 septembre 2006; g) Recenser les domaines où il serait possible de renforcer l’aptitude des États de la région à faciliter l’application des mesures im posées par le paragraphe 4 S/RES/1760 (2007) 3 07-38934 de la résolution 1521 (2003) et le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et formuler des recommandations dans ce sens; 2. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts au sujet de tous les aspects de son mandat; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1761 (2007)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1761%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1761 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 20 juin 2007 07-38952 (F) *0738952* Résolution 1761 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5700e séance, le 20 juin 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier la résolution 1727 (2006) du 15 décembre 2006, ainsi que les déclarations de son président sur la question, Rappelant le rapport final (S/2007/349) du Groupe d’experts dont le mandat a été prorogé en application du paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006), Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts, tel qu’il est défini par la résolution 1727 (2006), jusqu’au 31 octobre 2007 et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 2. Prie le Groupe d’experts de lui présente r par écrit, par l’intermédiaire du Comité créé au paragraphe 14 de la ré solution 1572 (2004) et avant le 15 octobre 2007, un compte rendu de l’application de s mesures imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et aux paragraphes 4 et 6 de la résolution 1643 (2005), en formulant des recommandations sur la question; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1762 (2007)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1762%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1762 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2007 07-40561 (F) *0740561* Résolution 1762 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5710e séance le 29 juin 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 661 (1990) du 6 août 1990, 687 (1991) du 3 avril 1991, 699 (1991) du 17 juin 1991, 707 (1991) du 15 août 1991, 715 (1991) du 11 octobre 1991, 1051 (1996) du 27 mars 1996, 1284 (1999) du 17 décembre 1999, 1441 (2002) du 8 novembre 2002, 1483 (2003) du 22 mai 2003, 1540 (2004) du 28 avril 2004 et 1546 (2004) du 8 juin 2004, Exprimant sa gratitude à la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (COCOVINU) et à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour la contri bution générale importante qu’elles ont apportée en vertu des résolutions pertinentes, prenant note des compétences et de l’expérience acquises ainsi que de la tenue d’une liste d’experts tout au long du mandat de la COCOVINU, et encourageant les États Membres à conserver des compétences semblables pour l’avenir, Reconnaissant qu’un Gouvernement iraquien démocratiquement élu et constitutionnellement établi est désormais en place, notant la déclaration de ce gouvernement en faveur du régime international de non-prolifération, et se félicitant des mesures concrètes prises à cet égard, notamment l’engagement inscrit dans la Constitution permanente et la mise en plac e de la Direction nationale du contrôle, chargée du contrôle des importations et des exportations, Rappelant les obligations en matière de désarmement qui incombent à l’Iraq en vertu des résolutions pertinentes, et celles découlant du Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires, de l’ Accord de garanties qu’il a conclu avec l’AIEA, de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction et du Protocole de Genève, notant l’engagement pris par l’Iraq de détecter, dissuader, prévenir et combattre, y compris, si nécessaire, en faisant appel à la coopération internationale, le trafic et le courtage illicite de ces produits, en accord avec les autorités judiciaires du pays , conformément à sa législation et dans le respect du droit international, et exhortant l’Iraq à adhérer à tous les traités applicables relatifs au désarmement et à la non-prolifération, notamment la Convention sur l’interdiction de la mise au poi nt, de la fabrication, du stockage et de S/RES/1762 (2007) 07-40561 2 l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction, ainsi qu’à un protocole additionnel à l’Accord de garanties avec l’AIEA, Prenant note des efforts de désarmement concernant l’Iraq qui sont déployés depuis 1991, et prenant note en outre de la lettre en date du 28 juin 2007 émanant des États-Unis d’Amérique et du Royaum e-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et de la lettre datée du 8 avril 2007 que lui a adressée le Gouvernement iraquien, figurant en annexe à la présente résolution, Considérant que la poursuite des activités de la COCOVINU et du Bureau de vérification nucléaire en Iraq de l’AIEA n’ est plus nécessaire aux fins de vérifier que l’Iraq respecte les obligations qui lui incombent en vertu des résolutions pertinentes, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de mettre fin immédiatement aux mandats confiés à la COCOVINU et à l’AIEA en vertu des résolutions pertinentes; 2. Réaffirme les obligations en matière de désarmement qui incombent à l’Iraq en vertu des résolutions pertinentes, prend acte de l’engagement constitutionnel de l’Iraq concernant la non-prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologiques et l’interdiction de la mise au point, de la production et de l’utilisation de telles armes et des équipeme nts, matières et technologies connexes utilisés pour la mise au point, la fabrica tion, la production et l’utilisation de ces armes, ainsi que de leurs vecteurs, et engage l’Iraq à continuer de s’acquitter de cet engagement et à adhérer à tous les traités applicables en matière de désarmement et de non-prolifération ainsi qu’aux accords internationaux connexes; 3. Invite le Gouvernement iraquien à lui faire rapport d’ici un an sur les progrès accomplis quant à l’adhésion à tous les traités applicab les en matière de désarmement et de non-prolifération et aux accords internationaux connexes, notamment la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimique s et sur leur destruction et un protocole additionnel à son accord de garanties, et sur les avancées réalisées par la Direction nationale du contrôle et le Gouvernement ir aquien s’agissant du contrôle des biens à double usage et de l’harmonisation de la législation iraquienne avec les normes internationales; 4. Prend note des résumés récapitulatifs présentés par la COCOVINU et l’AIEA au sujet de leurs activités respectives en Iraq depuis 1991, et rend hommage au dévouement de la Commission et de l’Agence; 5. Prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte qu’il soit disposé des archives de la COCOVINU et d’autres biens lui appartenant d’une manière propre à garan tir, en particulier, que l’accès aux informations sensibles relatives à la prolifération ou aux informations communiquées à titre confidentiel par des États Membres reste strictement contrôlé, et prie en outre le Secrétaire général de l’inform er dans un délai de trois mois des mesures prises à cet égard; 6. Prie le Secrétaire général de transférer au Gouvernement iraquien, par l’intermédiaire du Fonds de développement pour l’Iraq, et trois mois au plus tard à compter de la date de la présente résolu tion, tous les fonds non utilisés se trouvant encore sur le compte créé en application du paragraphe 8 e) de la résolution 986 S/RES/1762 (2007) 3 07-40561 (1995), après avoir remis aux États Memb res, à leur demande, le montant des contributions qu’ils ont versées en application du paragraphe 4 de la résolution 699 (1991); 7. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1762 (2007) 07-40561 4 Annexe I Lettre adressée au Présid ent du Conseil de sécurité par la Ministre des affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni de Grande-Breta gne et d’Irlande du Nord et la Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique Les États-Unis d’Amérique et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord souhaitent informer le Conseil de sécurité des mesures qui ont été prises pour veiller à ce que l’Iraq s’acqu itte de ses obligations en matière de désarmement, comme le Conseil l’a de mandé dans sa résolution 1483 (2003). En collaboration avec le Gouvernement iraquien et d’autres États, les États- Unis et le Royaume-Uni, conformément aux dispositions de leur lettre datée du 8 mai 2003, se sont efforcés depuis mars 2003 de localiser et de prendre possession des armes de destruction massive, des missiles balistiques, des vecteurs et programmes connexes élaborés en Iraq sous le régime de Saddam Hussein, ainsi que de les enlever, de les mettre hors service, de les rendre inoffensifs, de les éliminer ou de les détruire. Nous souhaitons informer le Conseil que toutes les mesures appropriées ont été prises pour prendre possession de : i) l’ensemble des armes de destruction massive et des missiles balistiques de l’Ir aq connus et d’une portée supérieure à 150 kilomètres; ii) tous les éléments connus des programmes de l’Iraq consacrés à la recherche, au développement, à la conception, à la fabrication, à la production, à l’appui, à l’assemblage et à l’utilisation de telles armes et de leurs vecteurs, sous- systèmes et composants, les enlever, les mettre hors service, les rendre inoffensifs, les éliminer ou les détruire. Nous tenons en outre à appeler l’attention du Conseil sur les conclusions du rapport du Conseiller spécial du Directeur de la Central Intelligence Agency des États-Unis chargé des armes de destruction massive de l’Iraq (« rapport Duelfer »), qui a été établi à l’issue d’un examen des programmes iraquiens se rapportant à ces armes et s’appuie sur des renseignements émanant d’anciens responsables iraquiens et d’autres citoyens du pays, sur des informations concernant des sites où l’on soupçonne la présence d’armes, ainsi que sur des documents techniques et relatifs aux achats. Dans le cadre de leur enquête, les spécialistes du Gr oupe d’investigation en Iraq se sont transportés sur des lieux où pourraient se trouver des armes et y ont examiné des documents. Le rapport et ses additifs peuvent être consultés sur le site Web ci-après : https://www.cia.gov /cia/reports/iraq_wmd_2004/index.html. Dans la lettre datée du 24 avril 2007 qu’il a adressée au Conseil de sécurité, le Gouvernement iraquien rend compte des me sures supplémentaires qu’il a prises et de celles qu’il prévoit d’adopter dans un pr oche avenir afin de manifester et S/RES/1762 (2007) 5 07-40561 d’affirmer à la communauté internationa le sa conviction qu e l’Iraq s’acquitte désormais pleinement des obligations qui lui incombent en matière de désarmement en vertu des résolutions pertin entes du Conseil de sécurité. La Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique (Signé ) Condoleezza Rice Signé le 27 juin 2007 La Ministre des affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (Signé ) Margaret Beckett Signé le 22 juin 2007 S/RES/1762 (2007) 07-40561 6 Annexe II Lettre datée du 8 avril 2007, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères de l’Iraq [Original : arabe] J’ai l’honneur de vous écrire la présente lettre, que je vous prie de communiquer aux autres États membres du Conseil de sécurité et dans laquelle je demande, au nom du Gouvernement iraquien, que le Conseil étudie la question de l’achèvement du mandat de la Commissi on de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (COCOVINU) et du Groupe d’action de l’AIEA créé par les résolutions du Conseil relatives à l’élimination et à l’enlèvement des anciennes armes de destruction massive ir aquiennes, du fait de la disparition des justifications juridiques et techniques de la continuation de leur mandat et de notre conviction que l’Iraq est actuellement exem pt des programmes et armes visés. À ce propos, je vous prie de noter les faits suivants : 1. L’Iraq est doté aujourd’hui d’un gouvernement démocratique élu et d’un nouveau parlement en plus d’une constitution qui a été approuvée par les Iraquiens, et il annonce aujourd’hui son adhésion à la communauté démocratique mondiale, appuyant le régime internat ional de non-prolifération. 2. L’alinéa e) de l’article 9 de la Constitution permanente du Gouvernement iraquien est libellé comme suit : « Le Gouvernement iraquien doit respecter et appliquer les engagements internationaux de l’Iraq relatifs à la non-prolifération, au non-développement, à la non-production et à la non-utilisation des armes nucléaires, chimiques et biologiques; l’équipement, le matériel, les techniques et les systèmes de communication connexes pouvant être utilisés pour mettre au point, fabriquer, produire et utiliser ces armes doivent être interdits. » Cette constitution a été approuvée par le peuple iraquien lors du référendum national qui a été organisé en 2005. 3. Le Gouvernement iraquien a coopéré pleinement avec le Groupe d’investigation en Iraq (ISG) concernant le programme d’armement du régime précédent, comme le savent les membres du Conseil de sécurité. 4. Le Gouvernement iraquien garantit aujourd’hui qu’il est attaché aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et réitère à ce propos la demande qu’il a présentée au Président du Conseil en mars 2005, outre la lettre du Premier Ministre iraquien en date du 11 novembre 2006 dans laquelle il a demandé qu’il soit mis fin au mandat de la COCOVINU et du Groupe d’action de l’AIEA en Iraq. 5. Le Gouvernement iraquien réitère son attachement au Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires, à l’Accord de garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique, à la Convention sur les armes biologiques, au Protocole de Genève de 1925 concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques. Le Gouvernement provisoire iraquien a déjà annoncé en juillet 2004 qu’il était attaché à tous les accords et conventions relatifs à la prévention de la prolifération. Les services techniques iraquiens ont élaboré un projet de loi relatif à l’adhésion de l’Iraq à la Convention sur les armes chimiques, dont est saisi actuellement le S/RES/1762 (2007) 7 07-40561 Parlement en vue de son approbation, en qua lité de pouvoir législatif dans le pays. Des préparatifs sont en cours en vue de l’ adhésion de l’Iraq au Protocole additionnel de l’Agence internationale de l’énergie atomique. 6. S’agissant de la coordination avec l’Agence internationale de l’énergie atomique sur un code de conduite sur la sûreté et la sécurité des sources radioactives en Iraq, l’Iraq a mis en place un organisme chargé de définir les sources radioactives en Iraq et d’en garantir la sécurité. Il s’agit de l’Organisme iraquien de contrôle des sources radioactives. Depuis la chute du régime antérieur, l’AIEA a effectué quatre visites de vérification réussies sur le site de Al-Tuwaytha en juin 2003, août 2004, septembre 2005 et novembre 2006. 7. La Direction nationale iraquienne du contrôle procède à la surveillance du transfert des substances à double usage et s’emploie à l’heure actuelle à harmoniser la loi iraquienne relative aux exportations av ec les normes internationales. L’Iraq a présenté son rapport national conformément aux obligations qui lui incombent en vertu de la résolution 1540 (2004). 8. Le Gouvernement iraquien s’est engagé à assurer la sécurité de ses frontières en renforçant les contrôles, en co opération avec la force multinationale. Le Gouvernement et le peuple de mon pa ys espèrent que le Conseil de sécurité prendra une mesure sérieuse et objective traduisant l’état de fait en Iraq qu’est l’absence d’armes de destruction massive et de programmes connexes et qu’il prendra la décision juste de mettre un terme au mandat de la COCOVINU et du Groupe d’action de l’AIEA et de transférer le solde du compte Iraq ouvert par l’ONU au Fonds de développement pour l’Iraq aux fins d’investissements. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre aux membres du Conseil de sé curité en tant que document du Conseil de sécurité. Le Ministre des affaires étrangères de l’Iraq (Signé ) Hoshyar Zebari Signé le 8 avril 2007
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1763 (2007)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1763%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1763 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2007 07-40650 (F) *0740650* Résolution 1763 (2007) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5711e séance, le 29 juin 2007 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’ intégrité territoriale et de l’un ité de la Côte d’Ivoire et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Réaffirmant son appui aux forces impartiales, à savoir l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les forces françaises qui la soutiennent, Rappelant qu’il a approuvé l’Accord politique signé le 4 mars 2007 à Ouagadougou par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro sous les auspices du Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Président Blaise Compaoré, Réaffirmant sa disponibilité à prendre de nouvelles mesures, compte tenu des progrès enregistrés, en vue d’aider les parties à tenir leurs engagements et de soutenir le processus de paix en Côte d’Ivoire, notamment le processus électoral, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 14 mai 2007 (S/2007/275), Constatant que la situation en Côte d’Ivoire continue à mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 16 juillet 2007 le mandat de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1764 (2007)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1764%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1764 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2007 07-40594 (F) *0740594* Résolution 1764 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5713e séance, le 29 juin 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, Rappelant également l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie- Herzégovine et ses annexes, appelés collectivement « Accord de paix » (S/1995/999, annexe), et les conclusions des Conférences sur la mise en œuvre de la paix tenues à Bonn les 9 et 10 décembre 1997 (S/1997/979, annexe), à Madrid les 16 et 17 décembre 1998 (S/1999/139, appendice) et à Bruxelles les 23 et 24 mai 2000 (S/2000/586, annexe), ainsi que la Déclara tion faite par le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix le 19 juin 2007, 1. Accueille avec sa tisfaction et agrée la nomination par le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix, le 19 juin 2007, de M. Miroslav Laj čák comme Haut Représentant succédant à M. Christian Schwarz-Schilling; 2. Rend hommage aux efforts déployés par M. Christian Schwarz-Schilling dans l’exercice de ses fonctions de Haut Représentant; 3. Réaffirme l’importance qu’il attache au rôle joué par le Haut Représentant s’agissant d’assurer la mise en œuvre de l’Accord de paix et de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles occupées à aider les parties à mettre en œuvre l’Accord de paix, ainsi que de coordonner leurs activités; 4. Réaffirme également que c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient, sur le théâtre, de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise en œuvre de l’Accord de paix; 5. Prend note de la décision prise par le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix, le 19 juin 2007, de maintenir en place le Bureau du Haut Représentant, qui continuera de s’acquitter de son mandat jusqu’à sa fermeture, d’ici au 30 juin 2008; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1765 (2007)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1765%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1765 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 16 juillet 2007 07-42558 (F) *0742558* Résolution 1765 (2007) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5716e séance, le 16 juillet 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier la résolution 1739 (2007), et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro à Ouagadougou le 4 mars 2007 (« l’Accord politique de Ouagadougou », S/2007/144), et qu’il a soutenu la nomination de M. Guillaume Soro aux fonctions de premier ministre, Rendant hommage au Président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Président Blaise Compaoré, pour ses efforts continus de facilitation du dialogue direct in terivoirien qui ont permis en particulier la signature de l’Accord politique de Ouag adougou, et aux autres dirigeants de la région, félicitant et encourageant l’Union africaine et la CEDEAO pour les efforts qu’elles continuent de déployer en vue de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur renouvelant son plein soutien, Réitérant sa ferme condamnation de toute tentative de déstabiliser le processus de paix par la force, en particulier l’attentat commis le 29 juin 2007 à Bouaké contre le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, M. Guillaume Soro, qui a fait plusieurs victimes, et soulignant que les auteurs de tels actes criminels doivent être traduits en justice, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 14 mai 2007 (S/2007/275), Condamnant à nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, S/RES/1765 (2007) 07-42558 2 Rappelant ses résolutions 1460 (2003) et 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et les conclusions ultérieu res du Groupe de travail sur les enfants dans les conflits armés concernant les pa rties au conflit armé en Côte d’Ivoire (S/2007/93), Rappelant également sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger les mandats de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui la soutiennent jusqu’au 15 janvier 2008, en vue d’aider à l’organisation en Côte d’Ivoire d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes dans les délais prévus par l’Accord politique de Ouagadougou, et exprime sa disposition à les renouveler en tant que de besoin; 2. Endosse les recommandations contenues dans les paragraphes 42 à 72 et 75 à 83 du rapport du Secrétaire général en da te du 14 mai 2007, qui adaptent le rôle de l’ONUCI à la nouvelle phase du processu s de paix définie par l’Accord politique de Ouagadougou, et, en conséquence, prie l’ONUCI, dans la limite de ses ressources existantes, de soutenir la pleine mi se en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, y compris en apportant un appui au centre de commandement intégré, au rétablissement de l’administration de l’État sur toute l’étendue du territoire, aux processus d’identification et d’inscription des électeurs sur les listes électorales, au processus électoral, aux personnes touchées par le conflit, à l’instauration d’un environnement politique pos itif, à la protection et à la promotion des droits de l’homme et au processus de relèvement économique de la Côte d’Ivoire; 3. Appelle toutes les parties concernées à fa ire en sorte que la protection des femmes et des enfants soit prise en compte dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, ainsi que dans les phases de reconstruction et de relèvement après le conflit, y compris la poursuite de la surveillance et de la communication de l’information sur la situation des femmes et des enfants; 4. Invite en outre les parties signatai res de l’Accord politique de Ouagadougou à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles vulnérables, y compris en garantissant le retour volontaire, la réinstallation, la réintégration et la sécurité des personnes déplacées, avec l’appui du système des Nations Unies, et à remplir à cet égar d leurs engagements conformément aux dispositions de l’Accord politique de Ouagadougou et leurs obligations en vertu du droit humanitaire international; 5. Exprime son intention de réexaminer d’ici au 15 octobre 2007 les mandats de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que le niveau des effectifs de l’ONUCI, à la lumière des progrès réalisés dans la mise en œuvre des étapes clefs du processus de paix, et prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur ces étapes clefs avant cette date; 6. Décide de mettre un terme au mandat du Haut Représentant pour les élections, décide en conséquence que le Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire certifiera que tous le s stades du processus électoral fourniront S/RES/1765 (2007) 3 07-42558 toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielle et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales, et prie le Secrétaire général de pr endre toutes les dispositions nécessaires afin que le Représentant sp écial dispose d’une cellule d’appui lui fournissant toute l’assistance requise pour pouvoir s’acquitter de cette mission; 7. Rend hommage au Haut Représentant pour les élections, M. Gérard Stoudmann, dont les efforts inlassables ont permis d’enregistrer des progrès dans la mise en œuvre du processus de paix et la préparation des élections; 8. Rappelle l’importance des disposition s de l’Accord politique de Ouagadougou, y compris son paragraphe 8.1, et exhorte les forces politiques ivoiriennes à s’en remettre à la médiati on du Facilitateur, pour toute difficulté majeure liée au processus électoral; 9. Se déclare favorable à la création, comme agréé par les parties lors de la réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) du 11 mai 2007 et par le Facilitateur, d’un organe consultatif inte rnational incluant le Représentant spécial du Secrétaire général, le Coordonnateur résident du système des Nations Unies, et les représentants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de l’Union européenne, de l’Union africaine, de la Banque africaine de développement, de la CEDEAO et de la France, et ch argé d’accompagner les forces politiques ivoiriennes et le Facilitateur dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, et note que cet organe prendra part aux réunions du CEA, en qualité d’observateur, et pourra être consulté à tout moment par le Facilitateur; 10. Encourage le Facilitateur, le Président Blaise Compaoré, à continuer à soutenir le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, se réjouit de sa décision de nommer un représentant spécial à Abidjan pour le suivi de l’Accord politique de Ouagadougou, et prie l’ONUCI de l’assister dans la mi se en œuvre de la facilitation, y compris en l’aidant, en tant que de besoin et à sa demande, dans l’exécution de son rôle d’arbitrage conformément aux dis positions du paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou; 11. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1766 (2007)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1766%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1766 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 23 juillet 2007 07-43418 (F) *0743418* Résolution 1766 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5720e séance, le 23 juillet 2007 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures et le s déclarations de son président concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a décrété un embargo sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la So malie (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), et les résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004, 1587 (2005) du 15 mars 2005, 1630 (2005) du 14 octobre 2005, 1676 (2006) du 10 mai 2006, 1724 (2006) du 29 novembre 2006 et 1744 (2007) du 20 février 2007, Rappelant , ainsi que cela a été énoncé dans la résolution 1744 (2007), que l’embargo sur les armes ne s’applique pas a ux fournitures ni à l’assistance technique offertes par des États à seule fin d’aider à la mise en place d’organes de sécurité, conformément au processus politique décrit dans ladite résolution et en l’absence d’une décision négative du Comité créé par la résolution 751 (1992), Réaffirmant l’importance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, Soulignant que les institutions fédérales de transition doivent continuer de s’employer à mettre en place un vérita ble système de gouvernance nationale en Somalie, Rappelant qu’il est urgent que tous les dirigeants somaliens prennent des mesures concrètes en vue de poursuivre le dialogue politique, Saluant les efforts déployés par l’Un ion africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement et la Ligue des États arabes pour continuer à appuyer la réconciliation nationale en Somalie et invitant instamment les institutions fédérales de transition, les clans, les chefs d’entreprise, la société civile, les chefs religieux et autres dirigeants politiques somaliens à assurer le succès du Congrès de réconciliation nationale et à gara ntir la sécurité de celui-ci pour que le processus politique en Somalie puisse progresser, Renouvelant son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général, S/RES/1766 (2007) 07-43418 2 Prenant note du rapport daté du 17 juillet 2007 (S/2007/436) que le Groupe de contrôle a présenté en application de l’alinéa i) du paragraphe 3 de la résolution 1724 (2006) et des observations et recommandations qu’il contient, S’indignant que des flux d’armes et de munitions arrivent en Somalie ou transitent par celle-ci, ce qui constitue un e violation de l’embargo sur les armes et menace gravement la paix et la stabilité dans le pays, Insistant une fois encore sur le fait que tous les États Membres, en particulier ceux de la région, doivent s’abstenir de tout acte qui violerait l’embargo sur les armes et prendre toutes mesures nécessa ires pour amener les contrevenants à répondre de leurs actes, Réaffirmant et soulignant combien il importe de re nforcer le contrôle de l’application de l’embargo sur les armes en Somalie, toutes violations devant systématiquement faire l’objet d’enquêtes poussées, sachant que la stricte application de l’embargo sur les armes viendr a améliorer dans l’ensemble la sécurité dans le pays, Considérant que la situation en Somalie c ontinue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États Membres sont tenus de se conformer strictement aux mesures édictées dans la résolution 733 (1992); 2. Entend réfléchir, à la lumière du rapport du Groupe de contrôle en date du 17 juillet 2007 (S/2007/436), à ce qui pourrait être fait concrètement pour que les mesures édictées dans la résolution 733 (1992) soient mieux appliquées et respectées; 3. Décide de proroger le mandat du Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administrati ves nécessaires pour reconstituer pour une nouvelle période de six mois le Groupe de contrôle, en s’appuyant, le cas échéant, sur les compétences des membres du Groupe de contrôle créé par la résolution 1724 (2006) et en nommant de nouveaux membres, si nécessaire, en consultation avec le Comité créé par la résolution 751 (1992) (ci-après dénommé « le Comité »), le mandat du Groupe consistant à : a) Poursuivre les tâches visées aux a linéas a) à c) du paragraphe 3 de la résolution 1587 (2005); b) Continuer d’enquêter, en concerta tion avec les organismes internationaux compétents, sur toutes les activités, y compris dans les secteurs financier, maritime et autres, qui produisent des recettes utilisées pour commettre des violations de l’embargo sur les armes; c) Continuer d’enquêter sur tous les m oyens de transport, itinéraires, ports maritimes, aéroports et autres installations utilisés à l’occasion des violations de l’embargo sur les armes; d) Continuer d’affiner et d’actualiser les renseignements concernant le projet de liste de personnes et d’entités qui violent, en Somalie ou ailleurs, les mesures mises en œuvre par les États Memb res en application de la résolution 733 (1992), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, aux fins de la prise S/RES/1766 (2007) 3 07-43418 éventuelle de mesures par le Conseil, et soumettre ces renseignements au Comité, selon les modalités et au moment que celui-ci jugera opportuns; e) Continuer de formuler, sur la base de ses enquêtes, des recommandations sur les rapports précédents (S/2003/ 223 et S/2003/1035) du Groupe d’experts nommé en application des résolutions 1425 (2002) du 22 juillet 2002 et 1474 (2003) du 8 avril 2003 et sur les rapports antérieurs (S/2004/604, S/2005/153, S/2005/625, S/2006/229, S/2006/913 et S/2007/436) du Groupe de contrôle nommé en application des résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004, 1587 (2005) du 15 mars 2005, 1630 (2005) du 14 octobre 2005, 1676 (2006) du 10 mai 2006 et 1724 (2006) du 29 novembre 2006; f) Collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises touchant toutes autres mesures à prendre pour que l’embargo sur les armes soit mieux appliqué; g) Aider à déterminer les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter l’application de l’embargo sur les armes; h) Lui faire rapport à mi-parcours, par l’intermédiaire du Comité et dans les 90 jours suivant sa création, et présenter des rapports d’activité mensuels au Comité; i) Lui présenter pour examen, par l’intermédiaire du Comité, au plus tard 15 jours avant l’expiration du mandat du Groupe de contrôle, un rapport final sur toutes les tâches énumérées ci-dessus; 4. Prie le Secrétaire général de pren dre les dispositions voulues pour assurer le financement des activités du Groupe de contrôle; 5. Réaffirme les dispositions des paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 6. Prie le Comité, conformément à son mandat et de concert avec le Groupe de contrôle et les autres entités concernées des Nations Unies, d’examiner les recommandations énoncées dans les rapports du Groupe de contrôle en date des 5 avril et 16 octobre 2006 et du 17 juillet 2007 et de lui recommander des moyens de faire en sorte que l’embargo sur les armes, qui continue d’être violé, soit mieux appliqué et respecté; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1767 (2007)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1767%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1767 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2007 07-44338 (F) *0744338* Résolution 1767 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5725e séance, le 30 juillet 2007 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclar ations antérieures touchant la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée (c i-après dénommées « les parties ») ainsi que les exigences qu’il y a formulées, en particulier les résolutions 1320 (2000), 1430 (2002), 1466 (2003), 1640 (2005), 1681 (2006), 1710 (2006) et 1741 (2007), Soulignant une fois encore son attachement indéfectible au processus de paix et à la mise en œuvre intégrale et sans délai des Accords d’Alger de même que l’importance de la prompte application de la décision de la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythr ée relative à la délimitation (S/2002/423), comme base de l’instauration de relations de paix et de coopération entre les parties, Réaffirmant l’intégrité de la zone de sécurité temporaire prévue dans l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 (S/2000/601), rappelant les objectifs auxquels sa création répond ainsi que l’engage ment des parties de la respecter et, à cet égard, exprimant la profonde préoccupation que lui inspire la poursuite des graves violations de cette zone, Soulignant que le Conseil de sécurité reste déterminé à jouer son rôle consistant en particulier à contribuer à garantir le respect par les parties des obligations auxquelles elles ont souscrit dans l’Accord de cessation des hostilités, Saluant les efforts faits par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) et son pe rsonnel militaire et civil pour s’acquitter de leur tâche, en dépit des circonstances difficiles, Soulignant en outre que l’instauration d’une paix durable entre l’Éthiopie et l’Érythrée et dans la région passe nécessairement par la démarcation complète de la frontière entre les deux parties, rappelant que, en vertu de l’Accord de paix du 12 décembre 2000, celles-ci sont conve nues de coopérer avec la Commission du tracé de la frontière entre l’Éthiopie et l’Érythrée aux opératio ns de délimitation et de démarcation et qu’elles sont également convenues que les décisions de la Commission relatives au tracé et à l’aborneme nt seront définitives et contraignantes, louant les efforts que fait la Commission pour reprendre les opérations de démarcation et regrettant qu’elle n’ait pu jusqu’à présent achever cette démarcation S/RES/1767 (2007) 07-44338 2 comme prévu, pour des raisons indépendantes de sa volonté qui sont exposées dans les annexes du rapport du Secrétaire gé néral daté du 22 janvier 2007 (S/2007/33), Prenant note de la déclaration de la Commission datée du 27 novembre 2006, Réaffirmant son soutien sans réserve aux travaux de la Commission et se félicitant de sa décision d’organiser une réunion entre les parties le 6 septembre 2007, à New York, Exprimant sa profonde préoccupation face au report continu de la démarcation de la frontière et à la situation en ma tière de sécurité, qui reste tendue et potentiellement instable dans la zone temporaire de sécurité et les zones adjacentes, et soulignant que c’est aux parties qu’il incombe au premier chef de mettre un terme à cette situation en s’acquittant sans délai des obligations qui leur incombent en vertu des accords susmentionnés, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 18 juillet 2007 (S/2007/440), 1. Décide de proroger le mandat de la MINUEE pour une période de six mois, jusqu’au 31 janvier 2008; 2. Demande aux parties de rester résolument attachées à l’Accord de cessation des hostilités et de dé samorcer la situation, not amment en ramenant les effectifs de leurs troupes à leur nive au du 16 décembre 2004 et en évitant les provocations militaires; 3. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux parties au paragraphe 2 de sa résolution 1640 (2005) pour qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue et s’abstiennent de recourir à la menace ou à l’em ploi de la force l’une contre l’autre et les exhorte à nouveau à mettre un terme à l’échange de déclarations hostiles; 4. Exige à nouveau de l’Érythrée qu’elle retire immédiatement ses forces et son matériel militaire lourd de la zone de sécurité temporaire; 5. Demande à l’Éthiopie de réduire les forces militaires supplémentaires qu’elle a récemment introduites dans certaines régions qui jouxtent la zone temporaire de sécurité; 6. Déplore l’absence de progrès dans la démarcation de la frontière, souligne que c’est aux parties qu’il incombe au premier chef d’appliquer les Accords d’Alger et leur demande à nouveau de mettre en œuvre intégralement, sans plus tarder et sans préalable, la déci sion de la Commission relative à la délimitation et de prendre des mesures concrètes pour reprendre et achever l’opération de démarcation, notamment en convenant d’un calendrier pour les éventuelles prochaines étapes; 7. Souligne la nécessité de progresser dans la démarcation de la frontière, demande à nouveau aux deux parties de coopérer sa ns réserve avec la Commission, notamment en participant de manière constructive et à un niveau d’autorité suffisant à la réunion qu’organisera la Commission le 6 septembre à New York et souligne l’importance de cette réunion; 8. Accueille avec satisfaction la lettre datée du 8 juin 2007 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Ministre des affaires étrangères de l’Éthiopie dans laquelle celui-ci réaffirme que son gouvernement a accepté sans préalable la S/RES/1767 (2007) 3 07-44338 décision de la Commission re lative à la délimitation et demande à nouveau à l’Éthiopie, comme il l’a fait au paragra phe 5 de sa résolution 1640 (2005), de prendre immédiatement des mesures concrètes pour permettre, sans préalable, à la Commission de procéder avec diligence à l’abornement de la frontière; 9. Exige des parties qu’elles fournissent à la MINUEE les facilités d’accès, l’assistance, le soutien et la protection nécessaires à l’accomplissement de ses tâches, y compris celle qui lui a été confiée d’aider la Commission à appliquer rapidement et systématiquement sa décision relative à la délimitation, conformément aux résolutions 1430 (2002) et 1466 (2003), et exige aussi que toutes les restrictions soient levées immédiat ement, notamment celles énoncées dans le rapport S/2007/440; 10. Exige à nouveau de l’Érythrée, comme il l’a fait au paragraphe 1 de la résolution 1640 (2005), qu’elle lève sans plus tarder et sans préalable toutes les restrictions qu’elle impose aux déplacements et aux opérations de la Mission et qu’elle assure à celle-ci la coopération, le s facilités d’accès, la protection et le soutien nécessaires à l’accomplissement de ses tâches; 11. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux deux parties pour qu’elles coopèrent sans réserve avec la MINUEE, de manièr e à permettre à la Commission militaire de coordination, qui demeure une instance i rremplaçable pour examiner les questions militaires ou de sécurité les plus pressant es, de reprendre d’urgence ses travaux; 12. Se déclare disposé à revoir toutes modifications de la MINUEE à la lumière des progrès futurs de la démarca tion de la frontière et prêt à prendre d’autres décisions pour faire en sorte que la MINUEE soit à même de faciliter cette démarcation dès lors que l’opér ation pourra aller de l’avant; 13. Salue et attend avec intérêt la poursuite des efforts déployés par le Secrétaire général et la communauté in ternationale pour aider l’Érythrée et l’Éthiopie à normaliser leurs relations, prom ouvoir la stabilité entre les parties et poser les fondements d’une paix durable dans la région; 14. Se félicite des efforts menés par le Secr étaire général pour nommer au plus tôt un représentant spécial; 15. Lance un appel aux États Membres pour qu’ils versent des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé en application de la résolution 1177 (1998) et visé au paragraphe 17 de l’article 4 de l’Accord de paix global signé par les Gouvernements éthiopien et érythréen le 12 décembre 2000, en vue d’appuyer l’opération de démarcation; 16. Exprime sa profonde reconnaissance aux pays fournisseurs de contingents pour leur contribution et le ur adhésion à la mission de la MINUEE; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1768 (2007)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1768%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1768 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2007 07-44541 (F) *0744541* Résolution 1768 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5726e séance, le 31 juillet 2007 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures, notamment la résolution 1756 (2007), Prenant note du rapport final (S/2007/423) établi par le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo en a pplication de la résolution 1698 (2006), Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites, tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé à continuer de surveiller attentivement le respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 (2003) et élargi par la résolution 1596 (2005), et à appliquer les mesures prévues aux paragraphes 13 et 15 de la résolution 1596 (2005) à l’encontre des personnes physiques et morales agissant en violation de cet embargo, telles que modifiées et élargies par les résolutions 1649 (2005) et 1698 (2006), Réaffirmant sa grave préoccupation devant la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démo cratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud Kivu et dans le district de l’Ituri, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Prenant note du rapport de la mission du Conseil de sécurité qui s’est rendue à Kinshasa le 20 juin 2007 (S/2007/421), Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 10 août 2007 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 20 de la résolution 1493 (2003) telles que modifiées et élargies par le paragraphe 1 de la résolution 1596 (2005); 2. Décide de reconduire, pour la durée prévue au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures en matière de transport imposées par les paragraphes 6, 7 et 10 de la résolution 1596 (2005); S/RES/1768 (2007) 07-44541 2 3. Décide de reconduire , pour la période spécifiée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures financières et sur les déplacements imposées par les paragraphes 13 et 15 de la résolution 1596 (2005), le paragraphe 2 de la résolution 1649 (2005) et le paragraphe 13 de la résolution 1698 (2006); 4. Décide de proroger, pour la période spéc ifiée au paragraphe 1 ci-dessus, le mandat du Groupe d’experts auquel il est fa it référence dans le paragraphe 3 de la résolution 1698 (2006); 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1769 (2007)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1769%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1769 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2007 07-44553 (F) *0744553* Résolution 1769 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5727e séance, le 31 juillet 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes et les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, ainsi qu’à la cause de la paix, et exprimant sa volonté résolue de travailler avec le Gouvernement soudanais, dans le strict respect de sa souveraineté, pour faciliter le règlement des divers problèmes qui touchent le Darfour (Soudan), Rappelant les conclusions de la consultation de haut niveau sur la situation au Darfour, tenue le 16 novembre 2006 à Addis- Abeba, telles qu’elles ont été entérinées par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine dans le communiqué de sa soixante-sixième réunion, tenue le 30 n ovembre 2006 à Abuja, ainsi que dans le communiqué de sa soixante-dix-neuvième réunion, tenue le 22 juin 2007, rappelant la déclaration de son président en da te du 19 décembre 2006, par laquelle il a approuvé les accords d’Addis-Abeba et d’Abuja, se félicitant des progrès accomplis jusqu’à présent, demandant à toutes les parties d’appliquer intégralement ces accords sans délai et de faciliter le déploiement immédiat des dispositif s d’appui initial et d’appui renforcé des Nations Unies à la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) ainsi que d’une opération hybride au Darfour, dont les Nations Unies fourniront les structures d’appui, de commandement et de contrôle, et rappelant que la coopération entre l’ONU et les organisa tions régionales dans les affaires qui touchent au maintien de la paix et de la sé curité internationales fait partie intégrante de la sécurité collective prévue dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant aussi ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1612 (2005) sur les enfants et les conflits armés, les conclusions relatives aux parties au conflit armé au Soudan adoptées ultérieurement par son groupe de travail sur les enfants et les conflits armés (S/2006/971) et sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, et rappelant le rapport de sa mission effectuée à Addis-Abeba et à Khartoum les 16 et 17 juin 2007, S/RES/1769 (2007) 07-44553 2 Prenant acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général et du Président de la Commission de l’Union africaine en date du 5 juin 2007, Saluant à cet égard le fait que le Soudan a donné son accord pour que l’opération hybride soit déployée au Darfour, comme il a été indiqué dans les conclusions des consultations de haut ni veau tenues par l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies avec le Gouvernement soudanais le 12 juin 2007 à Addis-Abeba, accord qui a été confirmé dans son intégralité lors de la réunion du Conseil avec le Président souda nais le 17 juin à Khartoum, Rappelant l’Accord d’Addis-Abeba selon lequel l’opération hybride devrait avoir un caractère essentiellement africain et les effectifs nécessaires devraient, dans la mesure du possible, être fournis par les pays d’Afrique, Saluant l’action menée par l’Union africaine pour assurer le déploiement efficace de la MUAS, ainsi que les effo rts déployés par les États membres et les organisations régionales qui ont concouru à ce déploiement, soulignant qu’il importe que la MUAS, avec le concours de s dispositifs d’appui initial et d’appui renforcé des Nations Unies, facilite l’app lication de l’Accord de paix pour le Darfour jusqu’à la fin de son mandat, engageant le Gouvernement soudanais à aider à lever tous les obstacles à la bonne exécution par la MUAS de son mandat et rappelant le communiqué publié le 22 juin à l’issue de la soixante-dix-neuvième réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, par lequel celui-ci a annoncé la prorogation du mandat de la MUAS pour une nouvelle période n’excédant pas six mois, jusqu’au 31 décembre 2007, Soulignant qu’il importe de mobiliser d’urgen ce le soutien financier, logistique et autre dont la MUAS a besoin, Se félicitant des préparatifs en cours pour l’opération hybride, notamment de la mise en place d’arrangements logistiques au Darfour, au Siège de l’ONU et au siège de la Commission de l’Union africaine, de s efforts qui sont faits pour créer une force et une police et de l’action menée conj ointement par le Secrétaire général et le Président de l’Union africaine pour arrêter les principes opérationnels essentiels, et se félicitant en outre des mesures prises pour établir les mécanismes financiers et administratifs nécessaires à la gestion efficace de cette opération, Réaffirmant sa conviction que l’Accord de paix pour le Darfour jette les bases d’un règlement politique viable et d’ une sécurité durable au Darfour, déplorant qu’il n’ait pas été pleinement appliqué par ses signataires et qu’il n’ait pas été signé par toutes les parties au conflit au Darfour, demandant un cessez-le-feu immédiat, exhortant toutes les parties à s’abstenir de tout acte susceptible d’entraver l’application de l’Accord et rappelant le communiqué de la deuxième réunion internationale sur la situation au Darfour, convoquée par les Envoyés spéciaux de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies à Tripoli les 15 et 16 juillet 2007, Notant avec une profonde préoccupation les attaques constantes lancées contre la population civile et le personnel humanitaire, ainsi que la persistance et la généralisation des violences sexuelles, dont font notamment état le rapport du Secrétaire général et du Président de la Commission de l’Union africaine sur l’opération hybride au Darfour et le ra pport du Secrétaire général en date du 23 février 2007, soulignant la nécessité de traduire en justice les auteurs de ces crimes et engageant instamment le Gouvernement soudanais à le faire, et S/RES/1769 (2007) 3 07-44553 condamnant à nouveau à cet égard toutes les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international au Darfour, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par la sécurité du personnel humanitaire et son accès au x populations sinistrées, condamnant les parties au conflit qui n’ont pas fait en sorte que le personnel humanitaire ait pleinement accès, en toute sécurité et sans entrave, à tous ceux qui se trouvent dans le besoin au Darfour et à ce que l’aide humanitaire soit acheminée, en particulier vers les personnes déplacées et les réfugiés, et conscient que, vu le nombre d’habita nts du Darfour qui ont été déplacés, l’action humanitaire restera une prio rité jusqu’à ce que l’on soit parvenu à un cessez-le-feu durable et à un processus politique ouvert à tous, Exigeant qu’il soit mis fin aux bombardements aériens et que l’emblème de l’ONU ne soit en aucun cas utilisé sur les aéronefs qui effectuent ces bombardements, Redisant sa crainte que la violence persistante au Darfour ne vienne encore nuire à la situation dans le reste du Soudan et dans la région, soulignant qu’il faut porter remède aux aspects régionaux des pr oblèmes de sécurité pour parvenir à une paix durable au Darfour, et engageant les Gouvernements soudanais et tchadien à s’acquitter des obligations auxquelles ils ont souscrit dans l’Accord de Tripoli du 8 février 2006 et dans les accords bilatéraux ultérieurs, Considérant que la situation qui règne au Darfour (Soudan) continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, 1. Décide , en vue de faciliter la mise en œuvre rapide et effective de l’Accord de paix pour le Darfour et des résultats des négociations envisagées au paragraphe 18, d’autoriser et de prescrire la mise en place, pour une période initiale de 12 mois, d’une opération hybride UA/ONU au Darfour (MINUAD) selon les modalités prévues dans la présente réso lution et dans le rapport du Secrétaire général et du Président de la Commission de l’Union africaine en date du 5 juin 2007, et décide en outre que le mandat de la MINUAD sera celui qui est décrit aux paragraphes 54 et 55 du rapport du Secrétai re général et du Président de la Commission de l’Union africaine en date du 5 juin 2007; 2. Décide que la MINUAD, qui absorbera le personnel de la MUAS et celui des dispositifs d’appui initial et d’appui re nforcé des Nations Unies à la MUAS, sera dotée d’un effectif militaire de 19 555 personnels au maximum, dont 360 observateurs militaires et officiers de liais on, et d’une composante civile de taille appropriée composée au maximum de 3 772 personnels de police et de 19 unités de police constituées, comportant chacune un effectif maximum de 140 personnes; 3. S e félicite de la nomination du Représentant spécial conjoint de l’Union africaine et de l’ONU pour le Darfour, M. Rodolphe Adada, et du commandant de la Force, le général Martin Agwai, et demande au Secrétaire général de procéder immédiatement au déploiement des structures et systèmes de commandement et de contrôle nécessaires pour assu rer sans heurt la passation des pouvoirs de la MUAS à la MINUAD; 4. Engage toutes les parties à faciliter d’ur gence le déploiement intégral des dispositifs d’appui initial et d’appui renf orcé des Nations Unies à la MUAS ainsi que la constitution de la MINUAD, et engage en outre les États Membres à confirmer leurs contributions à la MINUAD dans les 30 jours suivant l’adoption de S/RES/1769 (2007) 07-44553 4 la présente résolution, et le Secrétaire général et le Président de la Commission de l’Union africaine à arrêter la composition définitive de l’élément militaire de la MINUAD dans le même délai; 5. Décide que : a) En octobre 2007 au plus tard, la MINUAD devra se doter de capacités opérationnelles initiales à son siège, notamme nt des structures d’administration, de commandement et de contrôle au moyen de squelles les directives opérationnelles seront appliquées, et devra mettre en place les arrangements financiers nécessaires pour couvrir les dépenses afférentes à tous les personnels affectés à la MUAS; b) En octobre 2007, la MINUAD devra finir de se préparer à assumer le commandement opérationnel des dispos itifs d’appui initial et du personnel actuellement affecté à la MUAS, ainsi que des dispositifs d’appui renforcé et du personnel hybride qui pourraie nt être déployés à cette da te, afin de s’acquitter de son mandat, pour autant que ses ressources et ses moyens le lui permettent, immédiatement après la passation des pouvoirs visée à l’alinéa c) ci-dessous; c) Dès que possible et le 31 décembr e 2007 au plus tard, la MINUAD, après avoir mené à bien tout ce qui lui restait à faire pour qu’elle puisse mettre en œuvre tous les éléments de son mandat, prendra le relais de la MUAS en vue de se doter le plus vite possible, à partir de ce moment-là, de toutes les capacités opérationnelles et des effectifs nécessaires; 6. Prie le Secrétaire général de lui rend re compte, dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution et tous les 30 jours par la suite, de l’application, par la MINUAD, des mesures visées au pa ragraphe 5, notamment de l’état des arrangements financiers, logistiques et ad ministratifs la concernant et des progrès qu’elle accomplit en vue d’être pleinement opérationnelle; 7. Décide qu’il y aura unité de commandement et de contrôle, ce qui, conformément aux principes fondamentaux du maintien de la paix, suppose une chaîne de commandement unique, décide aussi que les structures d’appui, de commandement et de contrôle de l’opéra tion hybride seront fournies par l’ONU et, dans ce contexte, rappelle les conclusions de la consultation de haut niveau sur la situation au Darfour tenue le 16 novembre à Addis-Abeba; 8. Décide que la force et les effectifs seront constitués et administrés suivant les modalités énoncées aux paragr aphes 113 à 115 du rapport du Secrétaire général et du Président de la Commission de l’Union africaine en date du 5 juin 2007, et prie le Secrétaire général de prendre sans retard les dispositions pratiques nécessaires au déploiement de la MINUAD, et notamment de soumettre à l’Assemblée générale ses recommandations co ncernant le finan cement, la gestion financière et le contrôle efficaces de la Mission; 9. Décide que la MINUAD vérifiera si des armes et matériels connexes sont présents au Darfour en violation des Accords et des mesures imposées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004); 10. Engage tous les États Membres à faciliter l’acheminement vers le Soudan en toute liberté, sans entrave et sans tarder, de tout le personnel ainsi que du matériel, des vivres, des fournitures et autres, y compris les véhicules et les pièces détachées, destinés à l’usage exclusif de la MINUAD au Darfour; S/RES/1769 (2007) 5 07-44553 11. Souligne qu’il importe de mobiliser d’ur gence le soutien financier, logistique et autre dont la MUAS a besoin, et engage les États Membres et les organisations régionales à lui apporter une aide supplémentaire, en particulier pour lui permettre de déployer rapidement deux nouveaux bataillons pendant sa transition vers la MINUAD; 12. Décide que l’effectif autorisé de la MINUS sera ramené au niveau prévu par la résolution 1590 (2005) dès la passation des pouvoirs de la MUAS à la MINUAD conformément au paragraphe 5 c); 13. Lance un appel à toutes les parties au c onflit au Darfour pour qu’elles cessent immédiatement toutes les hostilités et adhèrent durableme nt à un cessez-le- feu permanent; 14. Exige la cessation immédiate des hostilité s et des attaques contre la MUAS et les civils, ainsi que les organismes humanitaires, leur personnel, leur matériel et les convois de secours, et exige aussi que toutes les parties au conflit du Darfour coopèrent sans réserve avec la MUAS et les civils, ainsi que les organismes humanitaires, leur personnel, leur matériel et les convois de secours, et prêtent tout le concours nécessaire au déploiement des dispositifs d’appui initial et d’appui renforcé des Nations Unies à la MUAS, et à la MINUAD; 15. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies : a) Décide d’autoriser la MINUAD à prendre toutes les mesures requises, dans les secteurs où ses contingents seront déployés et dans la mesure où elle juge que ses capacités le lui permettent : i) Pour protéger son personnel, ses locaux, ses installations et son matériel, et pour assurer la sécurité et la libre ci rculation de son personnel et des agents humanitaires; ii) Pour faciliter la mise en œuvre ra pide et effective de l’Accord de paix pour le Darfour, en empêcher toute perturbation, prévenir les attaques armées et protéger les civils, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement soudanais; b) Prie le Secrétaire général, en consultation avec le Président de la Commission de l’Union africaine et le G ouvernement soudanais, de conclure dans un délai de 30 jours un accord sur le statut des forces pour la MINUAD, prenant en considération la résolution 58/82 de l’Assemblée générale sur la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et sa résolution 61/133 sur la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection du personnel des Nations Unies, et décide qu’en attendant la conclusion d’un tel accord, le modèle d’accord sur le statut des forces du 9 octobre 1990 (A/45/594) s’appliquera à titre provisoire au personnel de la MINUAD opérant au Soudan; 16. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour que la MINUAD se conforme strictement à la politique de tolérance zéro des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels, notamment en élaborant des stratégies et des mécanismes appropriés p our prévenir, identifier et sanctionner toute conduite répréhensible, y compris l’exploitati on et les abus sexuels, en améliorant la formation du personnel afin de prévenir tous manquements au Code de conduite de l’ONU et d’en assurer le strict respect, et de prendre toutes autres mesures S/RES/1769 (2007) 07-44553 6 nécessaires, conformément à sa circulaire sur les dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les abus se xuels (ST/SGB/2003/13), et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents de prendre les mesures préventives appropriées, notamme nt en organisant une formation de sensibilisation avant déploiement et, dans le cas de contingents antérieurement déployés sous l’égide de l’Union africain e, une formation de sensibilisation après déploiement, et en prenant des mesures disciplinaires ou autres pour s’assurer que les membres de leur contingent qui se sera ient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 17. Engage toutes les parties concernées à veiller à ce que la protection des enfants fasse partie intégrante de la mise en œuvre de l’Accord de paix pour le Darfour, et prie le Secrétaire général de suivre en permanence la situation des enfants, de faire rapport sur cette situati on et de poursuivre ses contacts avec les parties au conflit pour qu’elles préparent des plans d’action assortis d’échéances visant à mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants soldats et autres violations dont les enfants sont les victimes; 18. Souligne qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit du Darfour, se félicite de l’engagement pris par le Gouv ernement soudanais et d’autres parties au conflit d’entamer des pourparle rs et le processus politique sous la médiation – et dans le respect des délais fi xés dans la feuille de route – de l’Envoyé spécial des Nations Unies pour le Darfour et de l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour le Darfour, qui jouissent de son soutien total, attend avec intérêt de voir ces parties concrétiser cet engagement, demande aux autres parties au conflit de faire de même et presse toutes les parties, en particulier les mouvements non signataires, de conclure leurs préparatifs pour ces pourparlers; 19. Se félicite de la signature du Communiqué commun du Gouvernement soudanais et de l’ONU sur la facilitation des activités humanitaires au Darfour, demande que les termes de ce communiqué soient intégralement appliqués et engage toutes les parties à veiller, conforméme nt aux dispositions pertinentes du droit international, à ce que le personnel humanitaire ait pleinement accès, en toute sécurité et sans entrave, à tous ceux se trouvant dans le besoin et à ce que l’aide humanitaire soit acheminée, en particulier vers les personnes déplacées et les réfugiés; 20. Souligne la nécessité de prévoir, le cas échéant, des programmes de développement qui feront fructifier sur le terrain les dividendes de la paix au Darfour, en particulier en menant à leur terme les préparatifs en vue de la reconstruction et du développement, du retour des personnes déplacées dans leurs villages, de leur indemnisation et de la mise en place des dispositifs de sécurité nécessaires; 21. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte aux fins d’examen, au plus tard 90 jours après l’adoption de la pr ésente résolution et tous les 90 jours par la suite, des progrès accomplis, et immédiatement, si nécessaire, des obstacles rencontrés dans : a) La mise en place des dispositifs d’ appui initial et d’ap pui renforcé et de la MINUAD; b) L’application du Communiqué commun du Gouvernement soudanais et de l’ONU sur la facilitation des ac tivités humanitaires au Darfour; S/RES/1769 (2007) 7 07-44553 c) Le déroulement du processus politique; d) La mise en œuvre de l’Accord de paix pour le Darfour et le respect par les parties de leurs obligations internatio nales et des engagements qu’elles ont pris dans les accords pertinents; et e) Le cessez-le-feu et la situation sur le terrain au Darfour; 22. Exige des parties au conflit du Darfour qu’elles s’acquittent de leurs obligations internationales et des engagements qu’elles ont pris dans les accords pertinents, ainsi que des obligations découlan t de la présente résolution et des autres résolutions pertinentes du Conseil; 23. Rappelle les rapports du Secrétaire général datés du 22 décembre 2006 (S/2006/1019) et du 23 février 2007 (S/2007/97) qui mettent en relief la nécessité d’améliorer la sécurité des ci vils dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, se déclare disposé à soutenir cette entreprise et attend avec intérêt que le Secrétaire général lui rende compte de ses récentes consultations avec les Gouvernements tchadien et centrafricain; 24. Souligne qu’il compte bien que la situation au Darfour s’améliorera sensiblement de sorte qu’il puisse envi sager, en temps utile et selon qu’il conviendra, de réduire l’effectif de la MINUAD et de mettre finalement un terme à son mandat, en tenant compte des recommandations du Secrétaire général et du Président de l’Union africaine; 25. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1770 (2007)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1770%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1770 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 10 août 2007 07-45605 (F) *0745605* Résolution 1770 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5729e séance, le 10 août 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) du 14 août 2003, 1546 (2004) du 8 juin 2004, 1557 (2004) du 12 août 2004, 1619 (2005) du 11 août 2005 et 1700 (2006) du 10 août 2006, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance de la stabilité et de la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Constatant qu’un Gouvernement iraquien démocratiquement élu et conforme à la Constitution est désormais en place, Soulignant la nécessité pour toutes les communautés iraquiennes de rejeter le sectarisme, de participer au processus politique et de s’associer à un dialogue politique ouvert à tous et à la réconciliation nationale dans l’intérêt de la stabilité politique et de l’unité de l’Iraq, Réaffirmant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, notamment la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), soutienne le Gouvernement et le peuple iraquiens en ce qu’ils œuvrent à renforcer les institutions d’un régime représentatif, favoriser le dialogue politique et la réconciliation nationale, se concilier les pays voisins, aider les groupes vulnérables, notamment les réfugiés et les personnes déplacées, et pr omouvoir la défense des droits de l’homme et la réforme du système judiciaire et juridique, Se déclarant préoccupé par les problèmes humanitaires auxquels le peuple iraquien doit faire face et soulignant l’importance qu’il y a à leur apporter une réponse coordonnée et à leur affecter des ressources adéquates, Soulignant la souveraineté du Gouvernement iraquien et réaffirmant que toutes les parties doivent prendre toutes les me sures possibles pour assurer la protection des civils touchés et créer les conditions propices au retour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées, S/RES/1770 (2007) 07-45605 2 Engageant toutes les parties concernées, ainsi que le prescrit le droit international humanitaire, notamment les C onventions de Genève et le Règlement de La Haye, à permettre au personnel humanitaire d’accéder en toute liberté à tous ceux qui ont besoin d’aide, à mettre à sa disposition, autant que possible, toutes les installations nécessaires à ses opérations et à favoriser la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que de leurs biens, Accueillant avec satisfaction le lancement officiel, le 3 mai 2007, du Pacte international pour l’Iraq ainsi que la tenue, le 4 mai 2007, de la Conférence élargie des pays voisins de l’Iraq et les groupes de travail qui en sont issus, et soulignant l’importance qu’il y a à voir le soutien régi onal et international au développement de l’Iraq demeurer, Prenant note avec satisfaction de la contribution apportée par le passé par les États Membres à la MANUI et rappelant la nécessité de doter la Mission des moyens voulus pour s’acquitter de son mandat, Se félicitant de la lettre en date du 6 août 2007 (S/2007/481, annexe) adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de l’Iraq, lui transmettant la demande du Gouvernement iraquien tendant à voir la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Ira q aider les Iraquiens à bâtir une nation productive et prospère en paix av ec elle-même et avec ses voisins, 1. Décide de proroger le mandat de la MANUI pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 2. Décide également que le Représentant spécial du Secrétaire général et la MANUI, agissant à la demande du Gouvernement iraquien, s’attacheront, autant que les circonstances le permettront, à : a) Conseiller, appuyer et aider : i) Le Gouvernement et le peuple ira quiens à porter de l’avant le dialogue politique ouvert à tous et la réconciliation nationale; ii) Le Gouvernement iraquien et la Haute Commission électorale indépendante à arrêter les procédures d’organisation d’élections et de référendums; iii) Le Gouvernement iraquien et le Conseil des représentants à revoir la Constitution et à en appliquer les dispositions, ainsi qu’à élaborer des procédures de règlement des différends frontaliers internes acceptables pour le Gouvernement iraquien; iv) Le Gouvernement iraquien à favor iser le dialogue régional, notamment sur les questions de sécurité des frontières, d’énergie et de réfugiés; v) Le Gouvernement iraquien, en temps opportun et en fonction de l’évolution de la réconciliation, à planifier, financer et exécuter des programmes de réinsertion des ancien s membres de groupes armés illégaux; vi) Le Gouvernement iraquien à entreprendre la planification initiale d’un recensement général; S/RES/1770 (2007) 3 07-45605 b) Promouvoir, appuyer et faciliter, en coordination avec le Gouvernement iraquien : i) La coordination et l’achemineme nt de l’aide humanitaire et, le cas échéant, le retour en toute sécurité, en bon ordre et librement consenti des réfugiés et personnes déplacées; ii) La mise en œuvre du Pacte inte rnational pour l’Iraq, notamment en coordination avec les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales; iii) La coordination et la mise en œuvre de programmes visant à donner à l’Iraq les moyens d’assurer à sa population les services essentiels, et poursuivre au niveau des bailleurs la coordination active de programmes critiques d’aide et de reconstruction financés par le Mécanisme des fonds internationaux pour la reconstruction de l’Iraq; iv) La réforme économique, le renforce ment des capacités et la création des conditions nécessaires au développem ent durable, notamment en coordonnant leur action avec les organisations nationales et régionales et, le cas échéant, la société civile, les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales; v) La mise en place d’une fonction publique et de services sociaux et services de base efficaces, y compris à la faveur de programmes de formation et de conférences organisés en Iraq chaque fois que possible; vi) La contribution des inst itutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies aux objectifs décrits dans la présente résolution, sous la direction centrale du Secrétaire général agissant pa r le canal de son Représentant spécial pour l’Iraq; c) Promouvoir la défense des droits de l’homme et la réforme du système judiciaire et juridique en vue d’asseoir l’état de droit en Iraq; 3. Reconnaît l’importance du rôle dévolu à la Force multinationale en Iraq dans l’appui à apporter à la MANUI, notamment sur le plan de la sécurité et de la logistique, et reconnaît aussi que la sécurité est essentielle pour que la MANUI puisse s’acquitter de son mandat au service du peuple iraquien; 4. Engage les États Membres à continuer de fournir à la MANUI les moyens et l’appui financiers, logistiques et de sécurité nécessaires à l’exécution de son mandat; 5. Entend réexaminer le mandat de la MA NUI dans un délai de douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien lui en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui présenter dans un délai de trois mois à compter de l’adoption de la présente ré solution un rapport sur les activités de la MANUI en Iraq, et tous les trois mois par la suite des rapports sur les progrès accomplis par la MANUI dans l’exécu tion de l’ensemble de ses tâches; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1771 (2007)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1771%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1771 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 10 août 2007 07-45617 (F) *0745617* Résolution 1771 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5730e séance, le 10 août 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes, notamment sa résolution 1756 (2007), et les déclarations de son président c oncernant la République démocratique du Congo, en particulier celle du 23 juillet 2007, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Se félicitant de la mise en place d’instituti ons démocratiquement élues en République démocratique du Congo et réaffirmant l’autorité souveraine du gouvernement élu en vue d’instaurer une sécurité et un contrôle effectifs sur tout le territoire national, Prenant note avec satisfaction de l’adoption par le Gouvernement de son programme et en particulier du contra t de gouvernance qui en fait partie, Prenant note du rapport final (S/2007/423) du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo créé en application de sa résolution 1698 (2006), Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites tant à l’intérieur du pays qu’à destination de la République démocratique du Congo, se déclarant déterminé à continuer de surveiller atten tivement l’application de l’embargo sur les armes imposé par sa résolution 1493 (2003) et élargi par sa résolution 1596 (2005) et d’appliquer les mesures visant les personnes et entités qui enfreignent cet embargo, telles que définies dans sa réso lution 1596 et amendées et élargies par ses résolutions 1649 (2005) et 1698, et étant conscient du lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles, le co mmerce illicite de ces ressources et la prolifération et les trafics d’armes, qui est l’un des facteurs qui alimentent et exacerbent les conflits dans la ré gion de l’Afrique des Grands Lacs, Rappelant sa résolution 1612 (2005) et ses résolutions précédentes sur les enfants et les conflits armés, et condamnant à nouveau fermement la poursuite du recrutement et de l’emploi d’enfants da ns les hostilités en République démocratique du Congo, en violation du droit international applicable, S/RES/1771 (2007) 07-45617 2 Réitérant la grave préoccupation que lui inspire la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et dans le district de l’Ituri, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Prenant note du rapport de la mission du Conseil de sécurité qui s’est rendue à Kinshasa le 20 juin 2007 (S/2007/421), Rappelant l’importance, pour la stabilisation à long terme de la République démocratique du Congo, de mener à bien de façon urgente la réforme du secteur de la sécurité et de désarmer, démobiliser, ré installer ou rapatrier, selon qu’il convient, et réinsérer les groupes armés congolais et étrangers, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 15 février 2008 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 20 de la résolu tion 1493, telles que modifiées et élargies par le paragraphe 1 de la résolution 1596; 2. Réaffirme le paragraphe 21 de la résoluti on 1493 et le paragraphe 2 de la résolution 1596 et rappelle en particulier que les mesures visées au paragraphe 1 ci- dessus ne s’appliquent pas aux fourniture s d’armes et de matériel connexe ou de formation technique et d’assistance exclusivement destinées aux seuls soutien et usage des unités de l’armée et de la police de la République démocratique du Congo, dès lors que lesdites unités : a) Ont achevé le processus d’intégration; ou b) Opèrent, respectivement, sous le commandement de l’état-major intégré des Forces armées ou de la Police nationa le de la République démocratique du Congo; ou c) Sont en cours d’intégration, sur le territoire de la République démocratique du Congo en dehors des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et du district de l’Ituri; 3. Décide en outre que les mesures mentionnées au paragraphe 1 ci-dessus ne s’appliquent pas à la formation techni que et à l’assistance pour lesquelles le Gouvernement a donné son accord et qui sont exclusivement destinées au soutien des unités de l’armée et de la police de la République démocratique du Congo en cours d’intégration dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et dans le district de l’Ituri; 4. Décide que les conditions spécifiées au paragraphe 4 de la résolution 1596, telles qu’elles s’appliquent actuellement au Gouvernement, s’appliquent aux fournitures d’armes et de matériel connexe ainsi que de formation technique et d’assistance qui sont conformes aux exemp tions prévues aux paragraphes 2 et 3 ci- dessus et note à cet égard que les États ont l’obligation de notifier ces fournitures à l’avance au Comité mentionné au paragraphe 7; 5. Décide de reconduire, pour la période spécifiée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures en matière de transpor t imposées par les paragraphes 6, 7 et 10 de la résolution 1596; S/RES/1771 (2007) 3 07-45617 6. Décide de reconduire, pour la période spécifiée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures financières et sur les déplacements imposées par les paragraphes 13 et 15 de la résolution 1596, le paragraphe 2 de la résolution 1649 et le paragraphe 13 de la résolution 1698, et réaffirme les dispositions des paragraphes 14 et 16 de la résolution 1596 et du paragraphe 3 de la résolution 1698; 7. Rappelle le mandat du Comité établi conformé ment au paragraphe 8 de la résolution 1533 (2004), tel qu’élargi conformément aux dispositions du paragraphe 18 de la résolution 1596, du paragraphe 4 de la résolution 1649 et du paragraphe 14 de la résolution 1698; 8. Engage tous les États, en particulier ceux de la région, à soutenir l’application de l’embargo sur les armes et à coopérer pleinement avec le Comité dans l’exercice de son mandat; 9. Prie le Secrétaire général de rétablir, pour une période expirant le 15 février 2008, le Groupe d’experts constitué en app lication du paragraphe 10 de la résolution 1533 et dont le mandat a été élargi par le paragraphe 21 de la résolution 1596; 10. Prie le Groupe d’experts de s’acquitter de son mandat tel que défini aux paragraphes 5 et 17 de la résolution 1698, de tenir le Comité au courant de ses travaux, selon qu’il conviendra, et de fa ire rapport au Conseil par écrit, par l’intermédiaire du Comité, avant le 15 janvier 2008; 11. Prie la MONUC, dans la limite de se s capacités existantes et sans préjudice de l’exécution de son mandat actue l, et le Groupe d’experts visé au paragraphe 9 ci-dessus de continuer à concen trer leurs activités de surveillance dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu et dans l’Ituri; 12. Réaffirme son exigence, exprimée au paragraphe 19 de la résolution 1596, que toutes les parties et tous les Ét ats coopèrent pleinement aux travaux du Groupe d’experts et garantissent : – La sécurité de ses membres; – Un accès sans entrave et immédiat, notamment aux personnes, documents et lieux que le Groupe d’experts estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 13. Exige en outre que toutes les parties et tous les États s’assurent de la coopération avec le Groupe d’experts des pe rsonnes physiques et morales sous leur autorité ou leur contrôle et demande à tous les États de la région de mettre pleinement en œuvre leurs obligations aux termes du paragraphe 12 ci-dessus; 14. Décide de réexaminer, le 15 février 2008 au plus tard, les mesures visées aux paragraphes 1, 5 et 6 ci-dessus, afin de les ajuster, selon qu’il conviendra, en fonction de la consolidation de la situat ion sécuritaire en République démocratique du Congo, en particulier les progrès accomp lis dans la réforme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forc es armées et la réforme de la police nationale, ainsi que dans le désarmement, la démobilisation, la réinstallation ou le rapatriement, selon qu’il convient, et la réinsertion des groupes armés congolais et étrangers; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1772 (2007)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1772%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1772 (2007)** Conseil de sécurité Distr. générale 20 août 2007 07-48563** (F) *0748563* Résolution 1772 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5732e séance, le 20 août 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Somalie, en particulier ses résolutions 733 (1992), 1356 (2001), 1425 (2002), 1725 (2006) et 1744 (2007), ainsi que les déclarations de son présiden t, en particulier ce lles des 13 juillet 2006 (S/PRST/2006/31), 22 décembre 2006 (S/PRST/2006/59), 30 avril 2007 (S/PRST/2007/13) et 14 juin 2007 (S/PRST/2007/19), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Réitérant son adhésion à un règlement complet et durable de la situation en Somalie, conformément à la Charte fédérale de transition, et soulignant l’importance d’institutions largement représ entatives issues d’ un processus politique sans exclusive, ainsi que le prévoit la Charte fédérale de transition, Réitérant son ferme soutien au Représentant spécial du Secrétaire général, M. François Fall, Exprimant à nouveau sa gratitude à l’Union africaine, à la Ligue des États arabes, à l’Autorité intergouvernementale pour le développement et à l’Union européenne pour leurs efforts en faveur de la paix, de la stabilité et de la réconciliation en Somalie et saluant leur constance à cet égard, Se félicitant du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 18 juillet 2007 annonçant que l’Union africaine prorogera pour une nouvelle période de six mois le mandat de sa mission en Somalie (AMISOM), et notant que le communiqué demande à l’Organi sation des Nations Unies de déployer en Somalie une opération de maintien de la paix appelée à appuyer la stabilisation à long terme et le relèvement de ce pays une fois la paix restaurée, ** Second nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1772 (2007) 07-48563 2 Prenant note de la lettre datée du 4 août 2007 que le Président de la Commission de l’Union africaine a adressée au Secrétaire général (S/2007/499) pour demander que des experts de la Commission et du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies se rencontrent dans les plus brefs délais afin d’examiner les autres formes de soutien qui pourraient être apportées à l’AMISOM, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Somalie du 25 juin 2007 (S/2007/381), en particulier du paragraphe 30, relatif à l’affectation au siège de l’Union africaine d’une équipe de 10 spécia listes des questions militaires, policières et civiles qui sera chargée de renforcer les capacités de planification et de gestion de la mission, et se félicitant de cet appui à l’AMISOM, Rappelant que la coopération entre l’ONU et les arrangements régionaux en matière de maintien de la pa ix et de sécurité, dans la mesure où ces questions se prêtent à une action régionale, fait partie intégrante de la sécurité collective organisée par la Charte, Prenant note du paragraphe 27 du rapport du Secrétaire général mentionné précédemment, communiquant l’offre de « bons offices » du Groupe de contact international visant à faciliter une auth entique réconciliation politique en Somalie, et encourageant le Groupe de contact international à maintenir son offre, Réaffirmant son soutien aux institutions fédéra les de transition de la Somalie, soulignant qu’il importe d’assurer et de mainte nir la stabilité et la sécurité dans toute la Somalie et insistant à cet égard sur la nécessité de désarmer, de démobiliser et de réinsérer les miliciens et ex-combattants en Somalie, Condamnant tous les actes de violence et d’extrémisme en Somalie et préoccupé de la persistance de la violence dans le pays, Soulignant l’inquiétude que lui cause l’intensification des actes de piraterie au large de la côte somalienne décrite au paragraphe 51 du rapport du Secrétaire général et prenant note du communiqué commun publié le 10 juillet 2007 par l’Organisation maritime internationale et le Programme alimentaire mondial, Soulignant le concours apporté par l’AMISOM et ses contingents ougandais à la paix et la stabilité durables en Somalie, condamnant tout acte d’hostilité à leur égard, et engageant toutes les parties en Somalie et dans la région à soutenir l’AMISOM et à coopérer avec elle, Soulignant qu’un déploiement intégral de l’AMISOM permettra d’éviter que ne se crée un vide sécuritaire et contribu era à créer les conditions nécessaires à un retrait complet de Somalie de s autres forces étrangères, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne la nécessité d’institutions largem ent représentatives issues d’un processus politique sans exclusive, tel qu’ envisagé dans la Ch arte fédérale de transition, pour asseoir la stabilité, la paix et la réconciliation dans le pays et faire en sorte que l’assistance internationale soit la plus efficace possible; S/RES/1772 (2007) 3 07-48563 2. Est satisfait de la réunion du Congrès de réconciliation nationale à l’initiative des institutions fé dérales de transition, et engage toutes les parties à le soutenir et à participer au processus politique; 3. Souligne que le Congrès de réconcil iation nationale doit être un processus politique sans exclusive ouvert à toutes les parties prenantes, notamment les dirigeants politiques, les chefs de clan, les chefs religieux, les milieux d’affaires et les représentants de la société civile tels que des associations de femmes; 4. Engage les institutions fédérales de tran sition et toutes les parties en Somalie à respecter les conclusions du Congrès de réconciliation nationale et à entretenir au-delà un processus politique également ouvert à tous, et les encourage à œuvrer ensemble à promouvoir un tel dialogue sans exclusive; 5. Redit que le processus politique en cours doit dégager et un accord sur un arrangement pour la cessation globale et durable des hostilités et une feuille de route pour un processus de paix global comprenant des élections démocratiques aux échelons local, régional et national, comme prévu dans la Charte fédérale de transition; 6. Prie le Secrétaire général de poursuivr e et d’intensifier ses efforts pour consolider le Congrès national de réconciliation, et au-delà, pour promouvoir un processus politique sans exclusive permanen t, notamment en aidant les institutions fédérales de transition à s’acquitter de leur mission à cet égard, et en collaborant avec l’Union africaine, la Ligue des États arabes, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, l’Union européenne et le Groupe de contact international sur la Somalie, et le prie de lui rendre compte, conformément à l’échéancier visé au paragraphe 17 ci-après, de l’action des institutions fé dérales de transition, de l’évolution du Congrès national de réconciliation et du processus politique lui faisant suite, ainsi que de tous obstacles au succès de l’une ou de l’autre; 7. Prie le Secrétaire général de lui fo urnir dans les mêmes rapports une évaluation des mesures complémentaires à prévoir pour donner au Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie les moye ns de s’acquitter de la tâche envisagée au paragraphe 6 ci-dessus , y compris la possibilité de le transférer de Nairobi à Mogadiscio et toutes mesures de sécuri té à prévoir en vue d’un tel transfert; 8. Entend envisager , après les rapports du Secrétaire général visés au paragraphe 6 ci-dessus, de prendre des me sures à l’encontre de quiconque tenterait d’empêcher ou de bloquer le Congrès nati onal de réconciliation ou tout processus politique de paix, ou menacerait par la force les institutions fédérales de transition ou l’AMISOM, ou agirait de manière à remettre en cause la stabilité de la Somalie ou de la région; 9. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir en Somalie, pendant une nouvelle période de six mois, une mission qui sera habilitée à prendre toutes mesures nécessaires pour s’acquitter du mandat ci-après : a) Favoriser le dialogue et la réco nciliation en Somalie en concourant à assurer la liberté de mouvement, les déplacements en toute sécurité et la protection de tous ceux qui prennent part au pr ocessus évoqué aux paragraphes 1 à 5; b) Assurer, le cas échéant, la pr otection des institutions fédérales de transition afin de permettre à celles-ci d’assumer leurs fonctions et veiller à la sécurité des infras tructures clefs; S/RES/1772 (2007) 07-48563 4 c) Aider, selon ses moyens et en c oordination avec d’autres parties, à la mise en œuvre du Plan nationa l de sécurité et de stabilisa tion et, en particulier, au rétablissement effectif et à la formation des forces de sécurité somaliennes sans exclusive; d) Concourir, à la demande et selon ses moyens, à créer les conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire; e) Protéger son personnel, ainsi que se s locaux, installations et matériel, et assurer la sécurité et la liberté de mouvement de son personnel; 10. Exhorte les États membres de l’Union africaine à apporter leur concours à la mission susmentionnée afin d ’aider à créer les conditions nécessaires au retrait de toutes les autres forces étrangères de Somalie; 11. Décide que les mesures prescrites au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliqueront pas : a) Aux livraisons d’armes et d’équipeme nt militaire, ni à la formation et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer la mission mentionnée au paragraphe 9 ci-dessus ou destinées à son usage; b) Aux fournitures et à l’assistance technique offertes par des États à seule fin d’aider à la mise en pl ace d’institutions de sécurité , conformément au processus politique décrit aux paragraphes 1 à 5 ci-d essus et en l’absence d’une décision négative du Comité créé en vertu de la ré solution 751 (1992) dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la réception de la notification prescrite au paragraphe 12 ci-après; 12. Décide que les États offrant des fournitu res et une assistance technique conformément au paragraphe 11 b) ci-dessus en informeront le Comité créé en vertu de la résolution 751 (1992) à l’avance et au cas par cas; 13. Souligne que l’embargo sur les armes continue de contribuer à la paix et à la sécurité en Somalie, exige de tous les États Membres, en particulier de ceux de la région, qu’ils le respectent pleinement, redit son intention d’envisager d’urgence les moyens d’en accroître l’efficacité, y compris en prenant des mesures ciblées pour l’appuyer, et prie le Comité créé en vertu de la résolution 751 (1992) de lui faire connaître, dans les 60 jours suivant l’adoption de la présente résolution, les mesures qui pourraient être prises et la manière de les mettre en œuvre; 14. Exhorte les États Membres à fournir des ressources financières, du personnel, du matériel et des services en vue du déploiement intégral de l’AMISOM; 15. Prie le Secrétaire général de tenir avec la Commission de l’Union africaine des consultations sur les autres formes de soutien qui pourraient être apportées à l’AMISOM et de rendre compte au Conseil de tout progrès, selon l’échéancier fixé plus loin au paragraphe 17; 16. Prie le Secrétaire général, suivant les observations formulées dans son rapport susmentionné sur la Somalie du 25 juin 2007, de continuer à développer les plans conditionnels existants en vue du déploiement éventuel d’une opération de maintien de la paix des Nations Unie s ayant vocation à remplacer l’AMISOM, notamment en : S/RES/1772 (2007) 5 07-48563 a) Dépêchant dès que possible une mi ssion d’évaluation technique dans la région; b) Multipliant les contacts avec le s pays susceptibles de fournir des contingents; c) Déterminant les mesures que l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale devraient encore prendre en vue d’aider à créer les conditions nécessaires au déploiement et au succès d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie et à éliminer tous obstacles à cette entreprise, notamment en précisant les mesures, indicateurs et échéances propres à permettre d’évaluer les progrès, pour aider le Conse il à se prononcer sur l’opportunité d’une mission des Nations Unies et sur ses objectifs; 17. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, puis à nouveau dans un délai de 30 jours, sur l’état d’élaboration des plans mentionnés plus haut au paragraphe 16, ainsi que sur les aspects politiques évoqués plus haut aux paragraphes 6 et 7; 18. Encourage les États Membres dont des bâ timents de la marine et des aéronefs militaires opèrent dans les eaux et l’espace aérien inte rnationaux adjacents à la côte somalienne d’exercer leur vigilanc e s’agissant de tout épisode de piraterie qui y surviendrait et de prendre les mesures voulues pour protéger la marine marchande, en particulier acheminant l’aide humanitaire, de tout acte de ce type, en conformité avec le droit international applicable; 19. Réaffirme ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, et 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, et souligne qu’il incombe à toutes les parties et à tous les groupes armés en Somalie d’assurer la protection de la population civile du pays, conformément au droit international hum anitaire, aux normes internationales relatives aux droits de l’homme et au dro it des réfugiés, en évitant en particulier toute attaque aveugle contre des zones peuplées; 20. Soutient et encourage fermement la poursuite des activités de secours en Somalie, rappelle sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, demande à toutes les parties et tous les groupes armés en Somalie de faire le nécessaire pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel de l’AMISOM et du pe rsonnel humanitaire, et pour que l’aide humanitaire puisse atteindre tous ceux qui en ont besoin sans entrave, sans retard et en toute sécurité, et engage les pays de la région à fac iliter l’acheminement de l’aide humanitaire par la voie terrestre et via les aéroports et les ports; 21. Réaffirme sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et les conclusions ultérieures de son Groupe de travail sur les enfants dans les conflits armés concernant les parties au conflit armé en Somalie (S/AC.51/2007/14); 22. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1773 (2007)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1773%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1773 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 24 août 2007 07-48928 (F) *0748928* Résolution 1773 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5733e séance, le 24 août 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978), 426 (1978), 1559 (2004), 1680 (2006) et 1701 (2006), ainsi que les déclarations de son pr ésident touchant la situation au Liban, notamment celle du 3 août 2007 (S/PRST/2007/29), Rappelant également le rapport du 28 juin 2007 (S/2007/392) et la lettre du 2 août 2007 (S/2007/470) que le Secrétaire général a adressés à son président, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’unité et à l’indépendance politique du Liban à l’intérieur de frontières internationalement reconnues et sous la seule et exclusive autorité du Gouvernement libanais, Réitérant son ferme appui au plein respect de la cessation des hostilités et de la Ligne bleue dans sa totalité, Réaffirmant son attachement à la pleine application de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à garantir un cessez-l e-feu permanent et une solution à long terme au conflit comme l’envisage la résolution, Soulignant qu’il est indispensable de remédier aux causes du conflit, notamment au fait que les soldats israéliens enlevés n’ont pas été libérés et qu’il n’a pas davantage été prouvé qu’ils sont encore en vie, et demandant une nouvelle fois leur libération immédiate et sans conditions, Encourageant les initiatives visant à régler d’urgence la question des prisonniers libanais détenus en Israël, Accueillant avec satisfaction les mesures prises par le Gouvernement libanais pour étendre son autorité sur son territoire, par l’intermédiaire de ses propres forces armées légitimes, de sorte qu’aucune arme ne s’y trouve sans son consentement et qu’aucune autorité ne s’y exerce autre que celle du Gouvernement libanais, et l’ encourageant à poursuivre ses efforts en ce sens, S/RES/1773 (2007) 07-48928 2 Se félicitant des accords tripartites évoqués dans le rapport susmentionné, et encourageant les parties à coopérer encore avec la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), notamment pour marquer la Ligne bleue de façon visible et parvenir à un accord sur la partie nord de Ghajar, Condamnant dans les termes les plus énergiques tous les attentats terroristes contre la FINUL, faisant valoir qu’il est indispensable de renforcer la coordination entre cette dernière et les Forces armées libanaises, en particulier en ce qui concerne la création, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone exempte de personnels armés, d’équipements et d’armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL, et soulignant que la FINUL doit renforcer ses capacités d’enquête pour faire face à de tels attentats, Soulignant qu’il importe de poursuivre le tr avail de destruction des munitions non explosées dans le sud du Liban et demandant à toutes les parties d’appuyer cette entreprise, Réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que s on théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister aux tentatives pour l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, notamment de son commandant, ainsi qu’ à ceux du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, Exprimant sa vive gratitude aux États Membre s qui contribuent à la FINUL et soulignant qu’il faut impérativement doter la FINUL de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Répondant à la demande formulée par le G ouvernement libanais dans la lettre que le Premier Ministre libanais a adress ée au Secrétaire général le 25 juin 2007 (S/2007/396), tendant à voir prolonger le mandat de la FINUL pour une nouvelle période d’un an sans être modifié, Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2008 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec les Forces armées libanaises a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du Liban, et appelle de ses vœux un renforcement de sa coopération avec les Forces armées libanaises dans l’exécution de son mandat; 3. Demande à toutes les parties concernées de respecter la cessation des hostilités et la Ligne bleue dans sa totalité; 4. Demande instamment à toutes les parties de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL et de s’acquitter scrupuleusement de l’obligation à elles faite de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres personnels des Nations Unies, notamment en s’interdisan t toute action qui mette en danger des S/RES/1773 (2007) 3 07-48928 personnels des Nations Unies et en faisan t en sorte que la FINUL jouisse d’une entière liberté de circulation dans toute sa zone d’opérations; 5. Prie toutes les parties de coopérer pleinement avec le Conseil et avec le Secrétaire général afin de parvenir à un cessez-le-feu permanent et à une solution à long terme, tel qu’envisagé par la résolution 1701 (2006), et insiste sur la nécessité d’aller encore de l’avant dans ce sens; 6. Redit son intention d’envisager de nouve lles mesures pour contribuer à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu permanent et d’une solution à long terme; 7. Se félicite de ce qu’entreprend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels décidée par le Secrétaire général et pour faire intégral ement respecter le c ode de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et d’en tenir le Conseil informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 8. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; 9. Souligne combien il est important et néces saire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, en se fondant sur toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973 et 1515 (2003) du 19 novembre 2003; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1774 (2007)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1774%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1774 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2007 07-50635 (F) *0750635* Résolution 1774 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5741e séance, le 14 septembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1505 (2003) du 4 septembre 2003, Ayant à l’esprit le paragraphe 4 de l’article 15 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), qu’il a adopté par sa résolution 1503 (2003), Ayant examiné la proposition du Secrétaire général tendant à voir reconduire M. Hassan Bubacar Jallow dans ses fonc tions de procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda (S/2007/539), Rappelant qu’il a demandé, dans sa résolution 1503 (2003) du 28 août 2003, que le Tribunal prenne toutes les mesure s possibles pour que tous les procès de première instance soient terminés fin 2008 au plus tard et que la totalité de ses travaux soit achevée en 2010 (stratégie de fin de mandat du Tribunal), Rappelant également sa résolution 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans laquelle il a souligné combien il importait que la st ratégie de fin de mandat du Tribunal soit menée à bien et prié instamment le Tribunal d’agir en conséquence, Décide de reconduire M. Hassan Bubacar Jallow dans ses fonctions de procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda, pour une période de quatre ans, à compter du 15 septembre 2007, qu’il se réserve le droit d’abréger au cas où le Tribunal achèverait ses travaux plus tôt.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1775 (2007)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1775%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1775 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2007 07-50629 (F) *0750629* Résolution 1775 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5742e séance, le 14 septembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1504 (2003) du 4 septembre 2003, Ayant à l’esprit le paragraphe 4 de l’article 16 du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Sachant que le mandat de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex- Yougoslavie de Mme Carla Del Ponte expire le 14 septembre 2007, Considérant qu’il convient de faire en sorte que la transition entre le départ de Mme Del Ponte et l’entrée en fonction de son successeur s’opère sans heurt, Ayant examiné la demande du Secrétaire général, tendant à voir proroger l’engagement de Mme Del Ponte du 15 septembre au 31 décembre 2007 (S/2007/538), Notant que le Secrétaire général compte soumettre le nom du candidat qu’il présente au poste de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex- Yougoslavie, Décide , nonobstant les dispositions du paragraphe 4 de l’article 16 du Statut, de proroger une dernière fois, du 15 septembre au 31 décembre 2007, l’engagement de Mme Carla Del Ponte comme procureure du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1776 (2007)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1776%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1776 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 19 septembre 2007 07-51090 (F) *0751090* Résolution 1776 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5744eséance, le 19 septembre 2007 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001), 1510 (2003), 1707 (2006) et 1746 (2007), Réaffirmant également ses résolutions 1267 (1999), 1368 (2001) et 1373 (2001), et renouvelant son appui à l’action menée à l’échelle internationale pour extirper le terrorisme, dans le respec t de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé et sa résolution 1325 (2000) sur les femmes et la paix et la sécurité, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Conscient qu’il incombe aux autorités afghanes de pourvoir à la sécurité et au maintien de l’ordre dans tout le pays, et se félicitant de la coopération du Gouvernement afghan avec la Force intern ationale d’assistance à la sécurité, Prenant acte du caractère pluridimensionnel et interdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, ainsi que dans le domaine transversal de la lutte contre les stup éfiants, se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploi ent le Gouvernement afghan et la communauté internationale pour relever ces défis dans la cohérence dans le cadre global du Pacte pour l’Afghanistan, Mettant l’accent sur le rôle central que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer dans l’action menée pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan, prenant note , dans le contexte d’une approche globale, de la complémentarité des objectifs de la Missi on d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et de la Force internationale, et soulignant à quel point il importe de poursuivre et d’intensifier le s efforts en matière de coopération, de coordination et d’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, S/RES/1776 (2007) 07-51090 2 Se déclarant de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multiplication des actes de vi olence et de terrorism e qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, des groupes armés illégaux et de ceux qui se livrent au trafic de drogues, et par les liens qui exis tent entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, les forces nationales de sécurité et le personnel militaire et civil international, S’inquiétant également des conséquences dangereuses des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes sur l’aptitude du Gouvernement afghan à assure r la primauté du droit, à fournir au peuple afghan les services essentiels et à garantir le plein exercice des droits de l’homme et des liber tés fondamentales, Renouvelant son appui au Gouvernement afghan en ce qu’il continue, avec l’aide de la communauté internationale , notamment la Force internationale d’assistance à la sécurité et la coalition de l’opération Liberté immuable, d’œuvrer à améliorer la situation sur le plan de la sécurité et de faire front à la menace créée par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, et soulignant à ce propos à quel point il importe de poursuivre les effo rts déployés à l’échelle internationale, notamment ceux de la Force internationale d’assistance à la sécurité et de la coalition de l’opération Liberté immuable, Condamnant avec la plus grande fermeté tous les attentats, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats-suicides ou d’enlèvements, visant des civils et les for ces afghanes et internationales, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de r econstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamnant en outre l’utilisation, par les Taliban et d’autres groupes extrémistes, de civils comme boucliers humains, Se déclarant préoccupé par toutes les victimes dans la population civile et réitérant l’appel qu’il a lancé afin que tout soit fait pour assurer la protection des civils et le respect du droit internationa l humanitaire et du droit international des droits de l’homme, Saluant les efforts considérables que la Forc e internationale d’assistance à la sécurité et les autres forces internationa les font pour réduire les risques de pertes civiles, notamment en réexaminant constamment leurs tactiques et procédures et en faisant avec les autorités afghanes le bilan de toute intervention qui aurait causé des pertes civiles, Soulignant la nécessité de faire encore avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment de renforcer encore l’Armée et la Police nationales afghanes, de dissoudre les groupes armés illégaux, de réfo rmer la justice et de lutter contre la drogue, Soulignant à cet égard combien il importe de progresser encore sur la voie de la reconstruction et de la réforme du secteur pénitentiaire afghan afin que la légalité et les droits de l’homme y soient mieux respectés, Appelant à nouveau toutes les parties et tous les groupes afghans à concourir de manière constructive au dialogue politique pacifique dans le cadre défini par la Constitution afghane et au développement so cioéconomique du pays, et à s’abstenir de recourir à la violence, y compris en utilisant des groupes armés illégaux, S/RES/1776 (2007) 3 07-51090 Considérant qu’il importe que les partenaires, pays voisins et pays de la région de l’Afghanistan contribuent à sa stabilisation, et soulignant à quel point il importe de stimuler la coopération régionale afin de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement dans ce pays, Se félicitant de l’achèvement de l’entreprise d’élargissement de la présence de la Force internationale dans tout le pays, de la coordination constante entre la Force internationale et la coalitio n de l’opération Liberté immu able, et de la coopération entre la Force internationale et la présence de l’Union européenne en Afghanistan, en particulier sa mission de police (EUPOL Afghanistan), Saluant le rôle de premier plan joué par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et la contri bution apportée par de nombreux pays à la Force internationale et à la coalition de l’opération Liberté immuable, y compris sa composante d’interception maritime, Considérant que la situation en Afghanistan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire en sorte que la Force intern ationale s’acquitte pleinement de sa mission en coordination avec le Gouvernement afghan, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003), pour une période de 12 mois au-delà du 13 octobre 2007; 2. Autorise les États Membres participant à la Force internationale d’assistance à la sécurité à prendre toutes mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 3. Constate qu’il est nécessaire de renforcer encore la Force internationale d’assistance à la sécurité pour lui permettre de répondre à tous ses besoins opérationnels et, à cet égard, engage les États Membres à lui fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources et à c ontribuer au Fonds d’affectation spéciale créé en vertu de la résolution 1386 (2001); 4. Souligne qu’il importe de rendre le secteur de la sécurité afghan plus effectivement fonctionnel, professionnel et responsable, afin de régler durablement les problèmes de sécurité de l’Afghanistan, et encourage la Force internationale d’assistance à la sécurité et les autres partenaires à continuer, dans les limites des ressources disponibles, à former et conseiller les forces de sécurité nationales afghanes, en particulier la Police nationale afghane, et à renforcer leurs moyens d’action; 5. Demande à la Force internationale d’assistance à la sécurité de continuer d’agir, dans l’exécution de son manda t, en étroite consultation avec le Gouvernement afghan et le Représentant sp écial du Secrétaire général ainsi qu’avec la coalition de l’opération Liberté immuable; 6. Prie le commandement de la Force in ternationale d’assistance à la sécurité de le tenir régulièrement informé, par l’intermédiaire du Secrétaire général, de l’exécution du mandat de la Force, not amment en lui présentant des rapports trimestriels; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1777 (2007)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1777%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1777 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 20 septembre 2007 07-51130 (F) *0751130* Résolution 1777 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5745e séance, le 20 septembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1750 (2007) du 30 mars 2007, 1712 (2006) du 29 septembre 2006, 1626 (2006) du 19 septembre 2006 et 1509 (2003) du 19 septembre 2003, Se félicitant du rapport du Secrétaire général en date du 8 août 2007 (S/2007/479), Se félicitant également des efforts que le Gouvernement libérien ne cesse de déployer pour améliorer la gouvernance et lutter contre la corruption, ainsi que des mesures importantes qu’il a prises pour reprendre et affermir son contrôle sur les ressources naturelles du Libéria, Notant les progrès obtenus pour ce qui est de reconstituer, d’équiper et de déployer la Police nationale libérienne et pour entamer la restructuration des Forces armées du Libéria ainsi que pour bâtir un appareil de sécurité dans le pays, et encourageant le Gouvernement libérien, en coopération avec la communauté internationale, à accélérer son action dans ces domaines, Remerciant la communauté internationale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine de continuer d’apporter leur soutien, Rendant hommage à la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), sous la direction du Représentant spécial du S ecrétaire général, pour le concours considérable qu’elle continue d’apporter au maintien de la paix et de la stabilité au Libéria, et se félicitant de l’étroite coopération entre la MINUL et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ainsi qu’avec les gouvernements voisins, aux fins de la coordination des activités relatives à la sécurité dans les zones frontalières de la sous-région, Notant en s’en félicitant les progrès notables qui ont été faits dans la réinsertion des ex-combattants et considérant qu’il reste nécessaire de créer des emplois dans le secteur formel, S/RES/1777 (2007) 07-51130 2 Se félicitant des progrès accomplis dans le sens de la réalisation des objectifs définis dans le rapport du Secrétaire gé néral en date du 12 septembre 2006, et des efforts que la MINUL continue de déployer afin de promouvoir et défendre les droits de la femme, et demandant aux autorités libériennes de poursuivre leur coopération avec l’équipe de pays des Nations Unies et la société civile en vue d’atteindre de nouveaux progrès dans ces domaines, et en particulier de lutter contre la violence sexiste, l’exploitation et les abus sexuels, Reconnaissant qu’il reste, pour consolider la transition du Libéria après le conflit, à surmonter d’énormes difficultés s’ag issant de la consolidation de l’autorité de l’État, des énormes besoins de développeme nt et de reconstruction, de la réforme de la justice, de l’instauration de l’état de droit dans l’ensemble du pays, de la poursuite du développement des forces de sécurité et de l’appareil de sécurité du pays, Réitérant que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone continue d’avoir besoin de l’appui de la MINUL pour assurer sa sécurité, Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) jusqu’au 30 septembre 2008; 2. Réaffirme son intention d’autoriser le Secr étaire général à redéployer en tant que de besoin, à titre temporaire, de s contingents entre la MINUL et l’ONUCI, conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005); 3. Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à la réduction de 2 450 soldats des effectifs déployés de la composante militaire de la MINUL au cours de la période allant d’ octobre 2007 à septembre 2008; 4. Approuve également la recommandation du Secrétaire général tendant à la réduction de 498 conseillers de la composante de police de la MINUL au cours de la période allant d’avril 2008 à décembre 2010; 5. Prie le Secrétaire général de suivre les progrès dans le sens de la réalisation des objectifs clefs détaillés au paragraphe 66 de son rapport du 8 août 2007 (S/2007/479), et de tous objectifs plus précis qui pourraient être recommandés par la suite, par lui-même ou son Représentant spécial, de lui rendre compte de ces progrès dans les six mois suivant la date d’adoption de la présente résolution, et de lui recommander, suivant l’ampleur de ces progrès, le 15 août 2008 au plus tard, d’éventuelles nouvelles réductions de la composante militaire de la MINUL, ainsi que de confirmer, le cas échéant, sa re commandation tendant à la réduction de la composante de police de la MINUL à condition que des progrès suffisants aient été accomplis en matière de formation de la police; 6. Entend examiner avant le 30 septembre 2008 les recommandations du Secrétaire général tendant à de nouvelles réductions des effectifs de la MINUL, compte tenu de l’état de sécurité au Libéria et dans la sous-région; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1778 (2007)
IntituléLa situation au Tchad, en République centrafricaine et dans la sous-région
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1778%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1778 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 25 septembre 2007 07-51616 (F) *0751616* Résolution 1778 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5748e séance, le 25 septembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant le Tchad, la République centrafricaine et la sous-région, y compris la résolution 1769, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’unité, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique du Tchad et de la République centrafricaine, ainsi qu’à la cause de la paix dans la région, Exprimant sa vive préoccupation à l’égard des activités de groupes armés et des autres attaques à l’est du Tchad, au nord- est de la République centrafricaine et à l’ouest du Soudan qui font peser une menace sur la sécurité de la population civile et la poursuite des opérations humanitaires dans ces régions ainsi que sur la stabilité de ces pays, et donnent lieu à de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Réaffirmant le caractère inacceptable de toute tentative de déstabilisation par la violence et de prise du pouvoir par la force, Rappelant qu’il incombe au premier chef aux Gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine d’assurer la sécurité des populations civiles sur leur territoire, Redisant sa crainte que la violence persistante au Darfour, à l’est du Tchad et au nord-est de la République centrafricaine ne vienne encore nuire à la situation dans la région, Rappelant l’Accord de Tripoli du 8 février 2006 et les autres accords bilatéraux et multilatéraux entre les Gouvernements soudanais, tchadien et centrafricain, soulignant qu’un juste règlement du problème du Darfour et une amélioration des relations entre le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine contribueront à la paix et à la stabilité à long terme dans la région, et saluant le communiqué publié à l’issue de la 70e réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, consacrée aux relations entre le Soudan et le Tchad, qui s’est tenue les 12 et 13 février 2007, Renouvelant son plein soutien aux efforts du S ecrétaire général et de l’Union africaine en vue de la relance du processus de paix initié par l’Accord de paix sur le S/RES/1778 (2007) 07-51616 2 Darfour, de la consolidation du cessez-le-f eu et du renforcement de la présence de maintien de la paix au Darfour, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et sa résolution 1674 (2006) sur la pr otection des civils en période de conflit armé, Réaffirmant sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés, prenant note du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Tchad (S/2007/400) et des recommandations qu’il contient, et rappelant les conclusions relatives au Tchad adoptées ulté rieurement par son groupe de travail sur les enfants et les conflits armés (S/AC.51/2007/16), Ayant à l’esprit la Convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951 et son protocole additionnel du 16 décembre 1966, Soulignant la nécessité de préserver le caractère civil des camps de réfugiés et des sites de personnes déplacées internes et de prévenir les recrutements, notamment d’enfants, qui pourraient intervenir dans et autour de ces camps du fait de groupes armés, Saluant la signature le 13 août 2007 à N’Djam ena de l’Accord politique en vue du renforcement du processus démocratique au Tchad, Ayant examiné le rapport (S/2007/488) du Secrétaire général du 10 août 2007 (ci-après dénommé « le rapport du Secrét aire général ») et les recommandations qu’il contient sur le déploiement d’une prés ence internationale dans les régions de l’est du Tchad et du nord-est de la République centrafricaine énoncées en son paragraphe 37 (ci-après désignées par les te rmes « à l’est du Tchad et au nord-est de la République centrafricaine »), Saluant la disponibilité de l’Union européenne, exprimée lors de la réunion du Conseil de l’Union européenne des 23 et 24 juillet 2007, à envisager la mise en place pour une durée de 12 mois d’une opér ation qui viendrait appuyer la présence des Nations Unies dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, et prenant note de la lettre, datée du 17 septembre 2007, adressée par le Haut Représentant du Secrétaire général du Cons eil de l’Union européenne (S/2007/560, annexe), Saluant la lettre des autorités tchadiennes en date du 11 septembre 2007 (S/2007/540) et la lettre des autorités centrafricaines en date du 17 septembre 2007 (S/2007/551), approuvant le déploiement d’ une présence internationale fournie par les Nations Unies et l’Union européenne, Constatant que la situation qui prévaut dans la zone frontalière entre le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1. Approuve la mise en place au Tchad et en République centrafricaine, conformément aux paragraphes 2 à 6 ci-après et en consultation avec les autorités du Tchad et de la République centrafricaine, d’une présence multidimensionnelle destinée à aider à créer les conditions favorables au retour volontaire, sécurisé et durable des réfugiés et des personnes dé placées, y compris en contribuant à la protection des réfugiés, des personnes dé placées et des populations civiles en S/RES/1778 (2007) 3 07-51616 danger, en facilitant la fourniture de l’as sistance humanitaire dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine , et en créant les conditions en faveur d’un effort de reconstruction et de développement économique et social de ces zones; 2. Décide que cette présence multidimensionnelle inclura, pour une période d’un an, une mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (l’acronyme MINURCAT étant retenu dans tout es les langues), dont le mandat sera le suivant, dans l’est du Tchad et le nord -est de la République centrafricaine, en liaison avec l’équipe de pays des Nations Unies : Sécurité et protection des civils a) Sélectionner, entraîner, conseiller et faciliter le soutien des éléments de la police tchadienne pour la protection humanita ire visée au paragraphe 5 ci-dessous; b) Assurer la liaison avec l’armée natio nale, les forces de gendarmerie et de police, la garde nationale nomade, les au torités judiciaires et pénitentiaires du Tchad et de la République centrafricaine afin de contribuer à créer un environnement plus sûr; c) Assurer la liaison avec le Gouv ernement tchadien et le Haut- Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour soutenir leurs efforts tendant à réinstaller les camps de réfugi és qui se trouvent à proximité de la frontière, et fournir au HCR un soutien logistique à cet effet, là où elle en a la possibilité et sur la base d’un remboursement des coûts; d) Maintenir des contacts étroits avec le Gouvernement soudanais, l’Union africaine, la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) et l’opération hybride UA/ONU au Darfour (MINUAD) qui lui succédera, le Bureau de l’Organisation des Nations Unies en République centrafricaine (BONUCA), la Force multinationale de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale en République centrafricaine (FOMUC) et la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) pour échanger leurs informations sur les menaces pesant sur les activités humanitaires dans la région; Droits de l’homme et état de droit e) Contribuer à la surve illance ainsi qu’à la promotion et à la défense des droits de l’homme, y compris en accordant une attention particulière aux violences sexuelles et sexistes, et en recommandant aux autorités compétentes les mesures à prendre, en vue de lutter contre l’impunité; f) Dans les limites de ses possi bilités, soutenir les efforts des Gouvernements tchadien et centrafricain et de la société civile pour renforcer leurs capacités en dispensant une formation sur les normes internationales en matière de droits de l’homme, et les efforts tendant à mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants par les groupes armés; g) Aider les Gouvernements du Tchad et, sans préjudice du mandat du BONUCA, de la République centrafricaine à promouvoir le respect de la légalité, notamment en appuyant un système judiciai re indépendant et un système juridique renforcé, en coordination étroite avec les organismes des Nations Unies; S/RES/1778 (2007) 07-51616 4 3. Décide que la MINURCAT comprendra un maximum de 300 policiers et de 50 officiers de liaison militaire, ainsi qu’ un effectif approprié de personnel civil; 4. Prie le Secrétaire général et les Gouvernements tchadien et centrafricain de conclure, dans les meilleurs délais, des accords sur le statut des forces de la MINURCAT, prenant en considération la résolution 59/47 de l’Assemblée générale sur la portée de la protection juridique of ferte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, sa résolution 60/42 sur le Protocole facultatif à la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et sa résolution 61/133 sur la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection du personnel des Nations Unies, et note qu’en attendant la conclusion d’un tel accord avec l’un ou l’autre pays, l’accord type sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) s’appliquera provisoirement; 5. Fait sien le concept de police figurant dans le rapport du Secrétaire général, y compris les dispositions relatives à la mise en place d’une Police tchadienne pour la protection humanitai re (PTPH) qui aurait exclusivement pour rôle d’assurer le maintien de l’ordre et le respect de la loi dans les camps de réfugiés, les sites regroupant les personnes déplacées et les villes principales dans les régions avoisinantes et d’aider à assu rer la sécurité des opérations humanitaires dans l’est du Tchad, et, à cet égard, encourage le Gouvernement tchadien à mettre celle-ci en place, souligne le besoin urgent de fournir un appui logistique et financier à la PTPH et prie le Secrétaire général de mobiliser les États Membres et les donateurs institutionnels à cette fin; 6. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, a) Autorise l’Union européenne à déployer, pour une durée d’un an à compter du moment auquel l’Union européen ne déclarera sa capacité opérationnelle initiale en consultation avec le Secrét aire général, une opération (ci-après dénommée « l’opération de l’Union européenne ») destinée à soutenir les éléments visés aux paragraphes 2 à 4 ci-dessus, et décide que cette opération sera autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans sa zone d’opérations dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, pour s’acquitter des tâches suivantes, conf ormément à l’arrangement qui sera conclu entre l’Union européenne et l’Organisati on des Nations Unies, en liaison avec les Gouvernements tchadien et centrafricain : i) Contribuer à la protection des civils en danger, en particulier les réfugiés et les personnes déplacées; ii) Faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et la libre circulation du personnel humanitaire en contribuant à améliorer la sécurité dans la zone d’opérations; iii) Contribuer à la protection du personnel, des locaux, des installations et du matériel des Nations Unies et à assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, du personnel des Nations Unies et du personnel associé; b) Autorise l’opération de l’Union européenne, à l’expiration de la période précisée au sous-paragraphe a) ci-dessus, à prendre toutes les mesures appropriées en vue de son désengagement ordonné, y compris en s’acquittant des tâches précisées au sous-paragraphe a), et dans la limite de ses capacités résiduelles; S/RES/1778 (2007) 5 07-51616 7. Invite l’Union européenne, selon qu’il conviendra en vue de la bonne exécution du mandat de son opération, à par ticiper aux activités de liaison et de soutien prévues aux paragraphes 2 b) à 2 d); 8. Invite l’opération de l’Union européenne à prendre immédiatement toutes les mesures appropriées en vue de prépar er sa pleine capacité opérationnelle et prie le Secrétaire général de se coordonner étroitement avec l’Union européenne tout au long de ce processus, en particulier en ce qui concerne les arrangements requis pour assurer une protection appropriée du personnel, des locaux, des installations et du matériel des Nations Unies et assurer la liberté de circulation du personnel des Nations Unies; 9. Prie l’Union européenne et le Secrétaire général et les Gouvernements tchadien et centrafricain de coopérer étro itement tout au long de la période de déploiement de l’opération de l’Union européenne, jusqu’à son désengagement complet; 10. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport, après avoir dûment consulté les Gouvernements tchadien et centra fricain, six mois après la date précisée au paragraphe 6 a), sur les dispositions de suivi de l’opération de l’Union européenne à mettre en place, qui est autorisée pour une période d’un an, y compris une possible opération des Nations Unies, en fonction de l’évolution de la situation, et note qu’à cette fin, une évaluation des besoins sera faite avant cette date par l’Organisation des Nations Unies et l’Union européenne; 11. Invite les Gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine et l’Union européenne à conclure dès que possible des accords sur le statut des forces de l’opération visée au paragraphe 6 ci-dessus; 12. Prie l’Union européenne de faire rapport au Conseil de sécurité, au milieu et à la fin de la période précisée au paragraphe 6 a) ci-d essus, sur la manière dont son opération s’acquittera de son mandat; 13. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement au déploiement et aux opérations de la MINURCAT et de l’opération de l’Union européenne, notamment en garantissant la sécurité et la liberté de circulation de leur personnel et du personnel associé; 14. Engage tous les États Membres, en particulier les États voisins du Tchad et de la République centrafricaine, à facilit er l’acheminement ve rs le Tchad et la République centrafricaine librement, sans en trave et sans perte de temps de tout le personnel ainsi que du matériel, des vivres et des fournitures et autres marchandises, y compris les véhicules et pièces détachées, destinés à la MINURCAT et à l’opération de l’Union européenne; 15. Encourage chacun des Gouvernements du Soudan, du Tchad et de la République centrafricaine à veiller à ce que son territoire ne soit pas utilisé pour porter atteinte à la souveraineté des autres, et à coopérer activement en vue de mettre en œuvre l’Accord de Tripoli et les autres accords destinés à assurer la sécurité le long de le urs frontières communes; 16. Encourage les autorités et les acteurs politiques du Tchad et de la République centrafricaine à poursuivre leurs efforts en matière de dialogue national, dans le respect du cadre constitutionnel; S/RES/1778 (2007) 07-51616 6 17. Réaffirme l’obligation pour toutes les parties d’appliquer pleinement les règles et principes du droit international hum anitaire, en particulier ceux relatifs à la protection du personnel humanitaire, et demande également à toutes les parties concernées de ménager au personnel humanitaire un accès immédiat, libre et sans entrave à toutes les personnes qui ont be soin d’une assistance, conformément au droit international applicable; 18. Prend note des mesures déjà prises par les autorités tchadiennes pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants au sein des groupes armés, les encourage à poursuivre leur coopération avec les organismes des Nations unies, en particulier le Fonds des Nations Un ies pour l’enfance (UNICEF), et appelle toutes les parties concernées à faire en sorte que la protection des enfants soit assurée; 19. Exhorte la communauté des donateurs à accroître ses efforts en vue de répondre aux besoins humanitaires et aux besoins de reconstruction et de développement au Tchad et en République centrafricaine; 20. Prie le Secrétaire général de le tenir informé des arrangements de liaison prévus aux paragraphes 2 b) à 2 d) ci-dessus, et de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire, y compris les mouvements de réfugiés et de déplacés, dans l’est du Tchad, dans le nord-est de la République centrafricaine et dans la région, des progr ès accomplis en direction de l’objectif d’aider à créer les conditions favorables à un retour volont aire, sécurisé et durable des réfugiés et des personnes déplacées, ainsi que de l’exécution du mandat de la MINURCAT, et de lui présenter tous les trois mois un rapport à ce sujet; 21. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1779 (2007)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1779%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1779 (2007)* Conseil de sécurité Distr. générale 16 octobre 2007 07-52159* (F) *0752159* Résolution 1779 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5750e séance, le 28 septembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation au Soudan, en particulier les résolutions 1769 (2007) du 31 juillet 2007, 1713 (2006) du 29 septembre 2006, 1672 (2006) du 25 avril 2006, 1665 (2006) du 29 mars 2006, 1651 (2005) du 21 décembre 2005, 1591 (2005) du 29 mars 2005 et 1556 (2004) du 30 juillet 2004, ainsi que les déclarations de son président sur la question, Soulignant à nouveau son ferme attachement à la cause de la paix dans le Soudan tout entier, à l’application intégrale de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005, à l’application intégrale du cadre géné ral dont les parties sont convenues en vue du règlement du conflit au Darfour (l’Acco rd de paix pour le Darfour) et à la cessation de la violence et des atrocités au Darfour, Réaffirmant sa conviction que l’Accord de paix pour le Darfour jette les bases d’un règlement politique viable et d’une sécu rité durable au Darf our, déplorant qu’il n’ait pas été pleinement appliqué par ses signataires et qu’il n’ait pas été signé par toutes les parties au conflit au Darfour, Notant avec une profonde préoccupation la violence et l’impunité qui continuent de régner, ainsi que la détéri oration de la situation humanitaire qui en résulte, et redisant la vive inquiétude que lui inspirent la sécurité des civils et des agents humanitaires et les conditions d’ acheminement de l’aide humanitaire aux populations sinistrées, et demandant à t outes les parties au Darfour de cesser immédiatement toutes opérations offensives et de renoncer à toute attaque violente, Exigeant qu’il n’y ait pas de bombardements aériens, surtout par des appareils portant des inscriptions réservées à ceux de s Nations Unies, pressant instamment les parties qui n’ont pas encore accepté de part iciper aux négociations devant se tenir le 27 octobre en Libye avec l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies comme médiateurs de le faire immédiatement, et exigeant des parties au conflit qu’elles fassent preuve de modération et ces sent leurs activités militaires afin de créer une atmosphère propice à ces négociations, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1779 (2007) 07-52159 2 Saluant l’action menée par l’Union africaine, le Secrétaire général, leurs envoyés spéciaux et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour, et leur renouvelant son appui sans réserve, et envisageant avec satisfaction la perspective du déploiemen t rapide de l’opération hybride Union africaine-Organisation des Nations Unies au Darfour (MINUAD), et déclarant qu’il appuie fermement le processus politi que mené avec l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies comme médiateurs, Rappelant le bilan à mi-parcours présenté le 13 avril 2007 par le Groupe d’experts nommés par le Secrétaire général en application du paragraphe 3 b) de la résolution 1591 (2005), dont il a prorogé le mandat par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006) et 1713 (2006), et prenant note du rapport final que le Groupe a présenté au Comité créé en application de la résolution 1591 (2005), qui l’examine actuellement, et comptant examiner plus avant les recommandations du Groupe et réfléchir à la suite qu’il conviendrait de leur donner, Insistant sur la nécessité de respecter, en ce qu’elles s’appliquent aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, les dispositions de la Charte concernant les privilèges et immunités, ainsi que celles de la Convention sur les privilèges et immun ités des Nations Unies, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 15 octobre 2008 le mandat du Groupe d’experts actuel, créé initialement en application de la résolution 1591 (2005), mandat qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006) et 1713 (2006), et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives voulues; 2. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (2005) un bilan à mi-parcours de ses travaux, le 29 mars 2008 au plus tard, et un rapport intermédiaire, dans les 90 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, et de lui présenter, au moins 30 jours avant la fin de son mandat, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations; 3. Prie également le Groupe d’experts de coordonner ses activités, autant qu’il conviendra, avec celles de la Missi on de l’Union africaine au Soudan (MUAS) et de l’opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD) qui lui succédera, ainsi qu’avec celles menées à l’échelon intern ational pour promouvoir le processus politique au Darfour, et, à ce propos, le prie d’indiquer, dans ses rapports intermédiaire et final, dans quelle mesure on aura réussi à réduire les violations, par toutes les parties, des mesures édictées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au paragraphe 7 de la résolutio n 1591 (2005), ainsi que dans quelle mesure on aura réussi à atténuer les obstacles au xquels se heurte le processus politique; S/RES/1779 (2007) 3 07-52159 4. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier en leur fournissant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures résultant des résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004); 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1780 (2007)
IntituléLa situation concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1780%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1780 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 15 octobre 2007 07-54073 (F) *0754073* Résolution 1780 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5758e séance le 15 octobre 2007 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier ses résolutions 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Se félicitant des mesures prises récemment en vue d’instaurer durablement la stabilité et la démocratie en Haïti, Se félicitant des acquis qui continuent d’être enregistrés dans le processus politique en Haïti, notamment du déroulement dans la paix, le 29 avril 2007, du dernier tour des élections municipales et locales, et notant avec satisfaction le nombre de femmes et de jeunes participant à ce processus, Reconnaissant le caractère interd épendant des défis à relever en Haïti, réaffirmant que les progrès durables enregistrés dans les domaines de la sécurité, de l’état de droit et de la réforme institutio nnelle, de la réconcili ation nationale et du développement se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts que le Gouvernement haïtien et la communauté intern ationale ne cessent de déployer pour relever ces défis, Conscient que le respect des droits de l’homme et de la légalité, la lutte contre la criminalité et les efforts faits pour mettre fin à l’impunité sont des conditions essentielles de l’instauration de l’état de droit et de la sécurité en Haïti, Constatant que la sécurité s’est sensiblement améliorée ces derniers mois, mais notant qu’elle demeure précaire, Soulignant l’importance que revêt la coopération entre Haïti et les États voisins et ceux de la région pour ce qui est de gérer et de sécuriser effectivement les frontières d’Haïti, dans l’intérêt commun, Soulignant que le trafic international de stupéfiants et d’armes continue à nuire à la stabilité d’Haïti, S/RES/1780 (2007) 07-54073 2 Exprimant sa gratitude à la Mission des Na tions Unies pour la stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) pour les efforts qu’ell e continue de déployer afin d’aider le Gouvernement haïtien à instaurer un climat de sécurité et de stabilité, Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans l’entreprise en cours de stabilisation et de reconstruction d’Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer à collaborer étroitement avec l’Or ganisation des États américains et la Communauté des Caraïbes, Soulignant combien il importe d’instaurer un système de gouvernance crédible, compétent et transparent et encourageant le Gouvernement haïtien à renforcer davantage les institutions de l’État, Se félicitant des premières mesures prises pour établir le cadre législatif nécessaire à la réforme du système judiciaire grâce à la collaboration entre les pouvoirs législatif et exécutif, Notant avec satisfaction la création de la Commission consultative sur la détention provisoire prolongée et exprimant son ferme appui à toute action supplémentaire visant à remédier à ce problè me, ainsi qu’à celui de la surpopulation carcérale, Exhortant le Gouvernement haïtien, en coordination avec la communauté internationale, à poursuivre la réforme du secteur de la sécurité en continuant, notamment, à appliquer le Plan de réform e de la Police nationale d’Haïti (PNH), ainsi que la réforme indispensable de l’appareil judiciaire et pénitentiaire, Se félicitant du soutien de l’Organisation des États américains à la mise à jour du fichier électoral et exhortant les autorités haïtiennes, avec le soutien constant des donateurs et des organisations régionales ainsi que de la MINUSTAH et du système des Nations Unies, à mettre en place des institutions électorales permanentes efficaces et à tenir des élections selon le s prescriptions de la Constitution haïtienne, Soulignant la nécessité de mettre rapidement en œuvre des projets à forte intensité de main-d’œuvre, d’ une grande efficacité et ayant un grand retentissement, qui aident à créer des emplois et à assurer les services sociaux de base, Prenant note des efforts méritoires déployés par les autorités haïtiennes et la MINUSTAH pour répondre aux besoins des populations sinistrées et saluant les actions concertées qu’il est prévu de pr endre dans l’avenir dans cette optique, Exprimant sa gratitude aux militaires et po liciers de la MINUSTAH ainsi qu’à leurs pays d’origine et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, Se félicitant du rapport du Secrétaire général S/2007/503 du 22 août 2007, Considérant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région malgré les progrès accomplis à ce jour, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la première section du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2008 le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti, établi dans ses résolutions 1542 (2004), 1608 (2005), 1702 (2006) et 1743 (2007), dans l’intention de le proroger de nouveau; S/RES/1780 (2007) 3 07-54073 2. Souscrit à la recommandation du Secrétaire général de reconfigurer la Mission selon les orientations dégagées a ux paragraphes 28 et 29 de son rapport S/2007/503, compte tenu de la nécessité de revoir la composition de la MINUSTAH et de réaménager ses activités en foncti on de l’évolution de la situation et des priorités sur le terrain, et décide que la MINUSTAH comportera une composante militaire, dont les effectifs pourront atteindre 7 060 soldats de tous rangs, et une composante policière de 2 091 membres; 3. Exprime son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général, notamment en ce qu’il œuvre à améliorer l’ état de sécurité dans le pays, en coopération étroite avec le Gouvernement haïtien, et réaffirme qu’il a qualité pour coordonner et diriger toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Haïti; 4. Reconnaît que le Gouvernement et le peuple haïtiens ont en leur possession tous les aspects touchant à la stabilisation du pays qui leur incombe au premier chef, salue la MINUSTAH pour le rôle qu’elle joue en appui aux efforts qu’entreprend le Gouvernement à cet égard et encourage celui-ci à continuer de tirer pleinement parti de l’appui international visant à renforcer ses capacités, ce qui est indispensable pour assurer un succès durable à la MINUSTAH; 5. Demande à nouveau à la MINUSTAH d’appuyer le processus constitutionnel et politique en cours en Haïti, y compris en usant de ses bons offices, et, en coopération avec le Gouvernement haïtien, de favoriser le dialogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale et de fournir un soutien sur les plans logistique et de la sécurité dans la perspective des prochaines élections; 6. Se félicite de ce que la MINUSTAH continue de concourir aux efforts déployés par le Gouvernement haïtien pour renforcer les capacités institutionnelles à tous les niveaux et demande à la Mission, dans les limites de son mandat, d’élargir son assistance pour renforcer les institutions de l’État, en particulier à l’extérieur de Port-au-Prince, y compris en fournissant des services spécialisés aux principaux ministères et institutions, compte tenu des efforts faits par les autorités haïtiennes pour lutter contre toutes les formes de criminalité; 7. Demande à la MINUSTAH de continuer d’appuyer la Police nationale d’Haïti, selon qu’elle le j ugera nécessaire pour assurer la sécurité en Haïti, et invite la MINUSTAH et le Gouvernement haïtien à continuer à prendre des mesures de dissuasion concertées pour fa ire reculer la violence; 8. Se félicite des progrès enregistrés dans la mise en œuvre du Plan de réforme de la Police nationale d’Haïti et prie la MINUSTAH de continuer d’aider le Gouvernement haïtien à réformer et à réorganiser la Police nationale, conformément à son mandat, notamment en appuyant le suivi, l’encadrement, la formation et l’agrément de tous les fonctionnaires de police ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles, tout en veillant à recruter en nombre suffisant des officiers de police capables d’assurer la formation et l’encadrement des membres de la Police nationale, conformément à sa stratégie générale consistant à transférer progressivement les responsa bilités, par zone géographi que et par fonction, aux homologues haïtiens afin que la Police natio nale puisse accomplir les fonctions classiques de maintien de l’ordre, conformément au Plan de réforme de la Police nationale d’Haïti; S/RES/1780 (2007) 07-54073 4 9. Invite les États Membres, notamment les États voisins et ceux de la région, en coordination avec la MINUST AH, à collaborer avec le Gouvernement haïtien pour enrayer les trafic s transfrontières illicites de stupéfiants et d’armes et d’autres activités illégales et à contribuer au renforcement de la Police nationale d’Haïti dans ces domaines; 10. Demande à la MINUSTAH de mettre ses compétences techniques à la disposition du Gouvernement haïtien pour l’ aider à suivre une approche globale de la gestion des frontières, l’accent étant mis sur le renforcement des capacités de l’État, et souligne la nécessité d’offrir au Gouvernement haïtien un appui international coordonné dans ce domaine; 11. Reconnaît la nécessité pour la MINUSTAH de déployer des patrouilles le long des frontières maritimes et terrestres à l’appui des activités menées par la Police nationale d’Haïti pour assure r la sécurité des frontières et encourage la MINUSTAH à poursuivre ses entretiens avec les autorités haïtiennes et les États Membres intéressés afin d’évaluer les ris ques le long des frontières terrestres et maritimes d’Haïti; 12. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à tous les organismes d’aide humanitaire et de développement compétents, de compléter les mesures adoptées dans le domaine de la sécurité par le Gouvernement haïtien avec le soutien de la MINUSTAH par des activ ités visant à améliorer effectivement les conditions de vie des populations intéressées et demande à la MINUSTAH de continuer à exécuter des projets à effet rapide; 13. Condamne toute attaque contre le personnel de la MINUSTAH et exige qu’aucun acte d’intimidation ou de violence ne soit dirigé contre le personnel des Nations Unies et le personnel associé, ni contre les autres organisations internationales et à vocation humanitaire o ccupées à des activités humanitaires, de développement ou de maintien de la paix; 14. Se félicite des mesures prises pour réformer les institutions chargées du maintien de l’ordre, prie la MINUSTAH de continuer à fournir l’appui nécessaire à cet égard et encourage les autorités haïtiennes à tirer pleinement parti de cet appui, notamment dans des domaines comme la restru cturation du Ministère de la justice et de la sécurité publique, de l’habilitation de s magistrats, de l’aide juridique aux plus vulnérables et de la modernisation de la législation; 15. Prie la MINUSTAH de continuer à lutter contre la violence communautaire, notamment en appuyant la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réintégration et en cent rant ses efforts sur des projets à forte intensité de main-d’œuvre, l’ouverture d’un re gistre des armes, la révision des lois en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes et la réforme du régime des permis de port d’armes; 16. Réaffirme le mandat de la MINUSTAH dans le domaine des droits de l’homme, exhorte les autorités haïtiennes à continuer d’œuvrer à promouvoir et à défendre ces droits et invite la MINUSTAH à continuer à assurer la formation aux droits de l’homme des membre s de la Police nationale d’Haïti et d’autres institutions concernées; 17. Condamne fermement les violations graves commises contre les enfants victimes de la violence armée, ainsi que les viols et autres sévices sexuels S/RES/1780 (2007) 5 07-54073 généralisés commis sur la personne des filles et demande à la MINUSTAH de continuer à promouvoir et à défendre les droits des femmes et des enfants comme stipulé dans ses résolutions 1325 (2000) et 1612 (2005); 18. Invite la MINUSTAH à mieux coordonner son action avec celle de l’équipe de pays des Nations Unies et de s divers acteurs du développement en Haïti, afin d’améliorer l’efficacité des actio ns de développement et d’apporter des solutions aux problèmes pressants dans ce domaine; 19. Exhorte les organismes des Nations Unies et la communauté internationale, en particulier les pays et institutions donateurs, en coopération avec les autorités haïtiennes, à mettre au point un nouveau système de coordination de l’aide, fondé sur une responsabilité à double sens, qui serait axé sur les besoins immédiats ainsi que sur la reconstruction à long terme et la réduction de la pauvreté, et à en assurer le bon fonctionnement, et encourage les donateurs à verser au plus vite les contributions annoncées pour faciliter le développement et l’instauration de la stabilité en Haïti; 20. Se félicite des progrès accomplis par la MINUSTAH en matière de communications et de relations publiques et lui demande de poursuivre ces activités; 21. Prie le Secrétaire général de c ontinuer de prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro mise en œuvre par l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des violences sexuelles et de le tenir informé et exhorte les pays qui fournissent des contingents à faire en sorte que les actes mettant en cause leur personnel fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient sanctionnés; 22. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport deux fois par an sur l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à présenter son second rapport 45 jours au plus tard avant la date d’expiration du mandat de la Mission, compte tenu de l’examen des activités et de la composition de la MINUSTAH, de sa coordination avec l’équipe de pays de l’ONU et d’autres acteurs du développement, d’une évaluation globale des menaces contre la sécurité en Haïti et de l’élaboration, pendant la période couverte par le mandat, d’un plan de consolidation assorti de points de référence appropriés pour suivre et mesurer les progrès, en consultation avec le Gouvernement haïtien; 23. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1781 (2007)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1781%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1781 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 15 octobre 2007 07-54079 (F) *0754079* Résolution 1781 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5759e séance le 15 octobre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1752 (2007) du 13 avril 2007, Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général sur les activités de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie en date du 18 juillet 2007 (S/2007/439) et du 4 octobre 2007 (S/2007/588), Prenant note avec une grande inquiétude des incidents armés qui ont récemment compromis le processus de règlement du différend en Géorgie, déplorant en particulier les incidents qui ont causé des pertes en vies humaines, et réaffirmant qu’il importe de maintenir la séparation des forces et de préserver le cessez-le-feu, Soutenant les efforts que ne cessent de dépl oyer le Secrétaire général et son Représentant spécial avec le concours du Groupe des Amis du Secrétaire général, ainsi que la Fédération de Russie, agissa nt comme facilitateur, et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, soulignant que les réunions selon le modèle de Genève, qui offrent un espace de dialogue politique sérieux, revêtent une importance accrue, Soulignant l’importance d’une coopération effective étroite entre la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie et la force de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants, qui joue nt actuellement un rôle stabilisateur important dans la zone du conflit, et rappelant que le règlement durable et global du conflit passe par les garanties de sécurité appropriées, Soulignant que le développement économique est une nécessité urgente en Abkhazie (Géorgie) pour améliorer les cond itions de vie des populations touchées par le conflit, et notamment les ré fugiés et les personnes déplacées, Regrettant que les deux parties continuent de se défier l’une de l’autre, et soulignant l’importance de la bonne volonté constructive et du respect de leurs préoccupations respectives, 1. Réaffirme l’attachement de tous les Ét ats Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et appuie tout ce que font les Nations Unies et le S/RES/1781 (2007) 07-54079 2 Groupe des Amis du Secrétaire général, guidés par leur volonté de promouvoir un règlement du conflit entre la Géorgie et l’Abkhazie uniquement par des moyens pacifiques et dans le cadre fixé par ses résolutions; 2. Réaffirme son ferme soutien à la Mission, appelle les parties à coopérer sans réserve avec elle, estime qu’il est nécessaire de renforcer sa capacité d’observation selon les recommandations fa ites par la Mission dans le rapport du 11 mars 2007 du Groupe d’enquête conjoint sur l’incident du tir de roquette dans la haute vallée de la Kodori et figurant da ns le rapport du Secrétaire général du 4 octobre 2007 (S/2007/588), et prie ce dernier de continuer à étudier les diverses possibilités qui s’offrent de mettre ces re commandations en application, et de l’informer de ses conclusions; 3. Demande à la partie géorgienne de veiller à ce que la situation dans la haute vallée de la Kodori corresponde à l’ accord de Moscou du 14 mai 1994 relatif au cessez-le-feu et à la séparation des forces et appelle la partie abkhaze à faire preuve de retenue quant aux engagements de la Géorgie concernant la vallée de la Kodori; 4. Se déclare gravement préoccupé par les très nombreuses violations du régime de cessez-le-feu et de séparation des forces qui se produisent en permanence dans la zone du conflit; 5. Se déclare gravement préoccupé aussi par les incidents que la MONUG a pu observer à l’intérieur et hors de la zone du conflit et qui sont évoqués dans les rapports du Secrétaire gé néral en date des 18 ju illet et 4 octobre 2007, respectivement, y compris ceux qui sont survenus le 11 mars et le 20 septembre 2007; 6. Engage vivement chacune des parties à prendre en considération et à traiter avec sérieux les préoccupations lég itimes de l’autre partie en matière de sécurité, à s’abstenir de tous actes de violence ou provocations, y compris dans l’action ou le discours politique, et à re specter pleinement les précédents accords relatifs au cessez-le-feu et au non-recours à la violence; 7. Appelle les deux parties à établir sans retard la version définitive du document consacré au non-recours à la vi olence et celle du document relatif au retour des réfugiés et des déplacés; 8. Demande instamment que les deux parties cont inuent à prendre une part active aux travaux du Groupe d’enquête conjoint et, à ce propos, déclare qu’il appuie le rapport de ce groupe sur l’incident du tir de roquette survenu le 11 mars 2007 dans la haute vallée de la Kodori et fait siennes les recommandations formulées par la MONUG dans ce rapport; 9. Se félicite de l’engagement pris par les deux parties, au cours de la réunion tenue les 27 et 28 juin 2007 à Bonn sous la présidence de l’ONU, de reprendre leurs consultations régulières dans le cadre des réunions quadripartites et leur demande instamment d’honorer finalement cet engagement; 10. Appelle les parties à développer encore leurs contacts bilatéraux en mettant pleinement à profit tous les mécanismes existants, qui sont décrits dans ses résolutions pertinentes, en vue de parvenir à un règlement pacifique, et notamment au retour en toute sécurité et dans la dignité des réfugiés et déplacés; S/RES/1781 (2007) 3 07-54079 11. Renouvelle son appui aux mesures de confiance proposées par le Groupe des Amis du Secrétaire général et avalisées par la résolution 1752 du 13 avril 2007 et, convaincu que celles-ci seront utile s pour nouer des liens plus étendus et impartiaux entre les communautés de ce pays divisé, demande instamment aux parties géorgienne et abkhaze d’appliquer ces mesures sans conditions; 12. Rappelle qu’en vue de parvenir à un règlement durable et global, il appuie les principes énoncés dans la « Note sur les principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et attend avec intérêt toute nouvelle idée que les parties seraient disposées à proposer en vue de mener un dialogue politique novateur et constructif sous l’égide des Nations Unies; 13. Se félicite du déploiement de la police de la MONUG à Gali et de la coopération de la partie abkhaze, et demande que cette coopération soit encore intensifiée; 14. Insiste à nouveau sur la nécessité d’atténuer d’urgence les souffrances des réfugiés et des déplacés et sur le fait que la perspective d’une existence sûre et digne doit leur être offerte, s’agissant en particulier de la jeune génération qui grandit hors de l’Abkhazie (Géorgie); 15. Redit et réaffirme l’importance fondamentale du droit au retour en Abkhazie (Géorgie) des réf ugiés et des déplacés, réaffirme combien il importe que ces populations retournent chez elles et rent rent en possession de leurs biens, que les droits de propriété de ces personnes n’ont en rien été affectés par le fait que les propriétaires ont dû fuir pendant le conflit et que le droit de résidence et l’identité desdits propriétaires doivent être respectés, et demande aux deux parties d’appliquer pour le retour des réfugiés dans la ré gion de Gali, dans un premier temps, les orientations stratégiques du Haut-Commissar iat des Nations Unies pour les réfugiés; 16. Se félicite des contacts qui ont lieu entre représentants de la société civile et souhaite les voir se développer, et demande aux deux parties de promouvoir sans réserve la participation ac tive des citoyens et des responsables à ces contacts; 17. Souligne qu’il incombe au premier chef aux deux parties de garantir des conditions de sécurité appropriées et d’ assurer dans toute la zone du conflit la liberté de circulation du personnel de la M ONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres organismes internationaux, et les engage à remplir leurs obligations en la matière et à faire pre uve d’un esprit de coopération sans faille à l’égard de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI; 18. Se félicite de ce qu’entreprend la MONUG pour appliquer la politique de tolérance zéro décidée par le Secrétaire gé néral en matière d’exploitation et d’abus sexuels et pour que son personnel respecte pleinement son code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays fournissant des contingents à prendre les dispositions préventives voulues, notamment en organisant des séances de sensibilisation avant le déploiement, et à prendre des mesures disciplinaires et autres propres à garantir que les membres de leur personnel impliqués dans de telles affaires répondent pleinement de leurs actes; 19. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 15 avril 2008; S/RES/1781 (2007) 07-54079 4 20. Prie le Secrétaire général de se prév aloir de ce mandat pour aider les parties à mettre en œuvre des mesures de confiance et pour lancer une concertation intense et productive, en vue de parvenir à un règlement global et durable, notamment en facilitant la tenue d’une re ncontre au plus haut niveau, et de l’informer, dans son prochain rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie), de ce qui aura été réalisé dans ce sens; 21. Appuie fermement l’action du Représentant spécial du Secrétaire général et engage le Groupe des Amis du Secrétaire gé néral à continuer de lui prêter le ferme soutien de tous ses membres; 22. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1782 (2007)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1782%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1782 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2007 07-56848 (F) *0756848* Résolution 1782 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5772e séance, le 29 octobre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 1er octobre 2007 (S/2007/593) et des rapports du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire du 11 juin 2007 (S/2007/349, annexe) et du 21 septembre 2007 (S/2007/611, annexe), Rappelant qu’il a entériné l’accord signé par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro à Ouagadougou le 4 mars 2007 (« l’Accord politique de Ouagadougou », S/2007/144), et qu’il a soutenu la nomination de M. Guillaume Soro aux fonctions de premier ministre, Rendant à nouveau hommage au Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso (« le Facilitateur »), pour ses efforts continus de facilitation du dialogue direct interivoirien qui ont permis en particulie r la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, et se réjouissant de la nomination à Abidjan de M. Boureima Badini comme Représentant spécial du Facilitateur, Réitérant sa ferme condamnation de toute tentative de déstabiliser le processus de paix par la force, en particulier l’attentat commis le 29 juin 2007 à Bouaké contre le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, M. Guillaume Soro, qui a fait plusieurs victimes, et soulignant que les auteurs de tels actes criminels doivent être traduits en justice, Se réjouissant des premières mesures d’applica tion de l’Accord politique de Ouagadougou, rappelant qu’il demande aux parties de mettre pleinement en œuvre, de bonne foi, leurs engagements au titre de cet accord et les exhortant à prendre rapidement les mesures concrètes nécessa ires pour mener à bien notamment le S/RES/1782 (2007) 07-56848 2 processus d’identification et d’inscription de s électeurs sur les listes électorales, le désarmement et le démantèlement des milices, le programme de désarmement, de démobilisation et de réinserti on, l’unification et la réform e des forces de défense et de sécurité et la restauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, Rappelant qu’il revient au Représentant spécial du Secrétaire général de certifier que tous les stades du processus électoral fourniront toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présid entielle et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes, conformé ment aux normes in ternationales, Condamnant à nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, et rappelant ses résolutions 1460 (2003) et 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, Rappelant que le Comité créé en vertu du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) (le Comité) examinera les demandes de dérogation visées aux articles 8, 10 et 12 de la résolution 1572 (2004) qui lui seront soumises conformément aux lignes directrices adoptées par le Com ité et se prononcera à leur sujet et exprimant la disponibilité du Comité et du Groupe d’experts à donner les explications techniques qui pourraient être nécessaires, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 oc tobre 2008 les dispositions des paragraphes 7 à 12 de la résolution 1572 (2004) et du paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); 2. Décide , au terme de la période visée au paragraphe 1, de réexaminer les mesures imposées par la résolution 1572 (2004), en particulier aux paragraphes 7, 9 et 11, et au paragraphe 6 de la résolutio n 1643 (2005) et réitérées au paragraphe 1 ci-dessus, à la lumière des progrès réalisés dans la mise en œuvre des étapes clefs du processus de paix, comme il est dit dans la résolution 1765 (2007) et décide en outre d’effectuer durant la période mentionnée au paragraphe 1 ci-dessus un réexamen des mesures : a) Lorsque les parties auront intégr alement appliqué les dispositions de l’Accord politique de Ouagadougou et après des élections présidentielle et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes conformément aux normes internationales; ou b) Au plus tard au 30 avril 2008; 3. Exige en particulier que les autorités i voiriennes mettent fin sans délai à toute violation des mesures imposées par le paragraphe 11 de la résolution 1572 (2004) et notamment aux violations me ntionnées par le Groupe d’experts dans son rapport du 21 septembre 2007 (S/2007/611); 4. Exige à nouveau de toutes les parties ivoiriennes à l’accord de paix de Ouagadougou et notamment des autorités i voiriennes qu’elles donnent libre accès, en particulier au Groupe d’experts créé en application du paragraphe 9 de la résolution 1643 (2005), aux matériels, sites et installations visés au paragraphe 2 a) de la résolution 1584 (2005), à l’ONUCI et aux forces françaises qui la soutiennent S/RES/1782 (2007) 3 07-56848 pour leur permettre d’accomplir leurs mandats respectifs en vertu des articles 2 et 8 de la résolution 1739 (2007) modifiés par la résolution 1765 (2007); 5. Décide que tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que toute attaque ou entrave à l’action de l’ONUCI, des forces françaises, du Représentant spécial du Secrétaire général, du Facilitateur mentionné au paragraphe 10 de la résolution 1765 (2007) ou de son représentant constituent une me nace pour le processus de paix et de réconciliation nationale aux fins des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 6. Demande au Secrétaire général et au Gouvernement français de lui signaler immédiatement, par l’intermédiair e du Comité, tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI, des forces françaises qui la soutiennent, y compris le nom de ceux qui en seraient responsables, et demande également au Représentant spécial du Secrétaire généra l, au Facilitateur ou à son Représentant spécial en Côte d’Ivoire de lui signale r immédiatement, par l’intermédiaire du Comité, toute atteinte ou entrave à leur action; 7. Prie tous les États concernés, et partic ulièrement ceux de la région, de coopérer pleinement avec le Comité, et autorise le Comité à demander toute information supplémentaire qu’il juge nécessaire; 8. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts tel qu’il est défini au paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006) jusqu’au 31 octobre 2008 et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 9. Exhorte toutes les parties ivoiriennes et en particulier les autorités civiles et militaires de Côte d’Ivoire à faire preuve d’une plus grande co llaboration avec le Groupe d’experts et à lui remettre les info rmations et documentation que celui-ci demande, dans le cadre de l’accomplissement de son mandat; 10. Prie le Groupe d’experts de présenter un rapport de milieu de mandat au Comité avant le 15 avril 2008 et de lui présenter, par l’intermédiaire du Comité et 15 jours avant la fin de son mandat, un rapport final écrit sur l’application des mesures imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) , ainsi que des recommandations à ce sujet; 11. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, le s informations recueillies pa r l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture d’armes et de matériels connexes à la Côte d’Ivoire; 12. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer en tant que de besoin, par l’intermédiaire du Co mité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture d’armes et de matériels connexes à la Côte d’Ivoire; 13. Prie en outre le Processus de Kimberley de lui communiquer au besoin, par l’intermédiaire du Comité, les informati ons, si possible examinées par le Groupe d’experts, concernant la production et l’exportation illicite de diamants; 14. Demande instamment à tous les États, aux organes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, y compris le Processus de Kimberley, de coopérer pl einement avec le Comité, le Groupe S/RES/1782 (2007) 07-56848 4 d’experts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées par les paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), et le paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005), et réitérées au paragraphe 1 ci-dessus; 15. Souligne qu’il est totalement prêt à imposer des sanctions ciblées contre les personnes, désignées par le Comité, qui sont reconnues, entre autres choses, comme : a) Menaçant le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, notamment en entravant la mise en œuvre du processus de paix défini comme mentionné dans l’accord de paix de Ouagadougou; b) Portant atteinte ou faisant obstacl e à l’action de l’ONUCI, des forces françaises qui la soutiennent, du Représentant spécial du Secrétaire général, du Facilitateur et de son représentant; c) Responsables d’obstacles à la libe rté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent; d) Responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétrées en Côte d’Ivoire; e) Incitant publiquement à la haine et à la violence; f) Agissant en violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1783 (2007)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1783%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1783 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2007 07-57461 (F) *0757461* Résolution 1783 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5773e séance, le 31 octobre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts faits par le Secrétaire général et son Envoyé spécial, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Prenant note de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l’Organisation des Na tions Unies et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Prenant note également des deux séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et se félicitant des progrès réalisés par les parties sur la voie de négociations directes, Constatant que les parties sont convenues de poursuivre le processus de négociation dans le cadre de pourparlers te nus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 octobre 2007 (S/2007/619), 1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la MINURSO doivent être pleinement respectés; S/RES/1783 (2007) 07-57461 2 2. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère pr opice au dialogue afin d’engager des négociations de fond et d’assurer ainsi l’ application de sa résolution 1754 (2007) ainsi que le succès des négociations; 3. Demande également aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans cond itions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des développements des derniers mois, en vue de parvenir à une solution politique just e, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes avec les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et prend note du rôle et des responsabilités des pa rties à cet égard; 4. Invite les États Membres à soutenir ces négociations de façon appropriée; 5. Prie le Secrétaire général de lui pr ésenter avant le 31 janvier 2008 un rapport sur l’état des négociations tenues sous ses auspices et les progrès réalisés, et exprime son intention de se réunir pour recevoir et examiner ce rapport; 6. Prie également le Secrétaire général de lui rendre compte de la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission; 7. Invite les États Membres à envisager de verser des contributions volontaires pour financer les mesures de co nfiance qui permettent de multiplier les contacts entre membres séparés d’une même famille, en particulier les visites de regroupement familial, ainsi que les autres mesures de confiance dont les parties peuvent convenir; 8. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2008 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental; 9. Prie le Secrétaire généra l de continuer à prendre les mesures requises pour garantir que la politique de toléra nce zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies concernant l’exploitation et les violences sexuelles soit pleinement respectée par la Mission et de le tenir informé et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre le s mesures préventives voulues, notamment en menant avant le déploiement des acti ons de sensibilisation à ces questions, et d’autres mesures pour faire en sorte que leurs personnels mis en cause dans de tels actes soient amenés à en répondre pleinement; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1784 (2007)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1784%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1784 (2007)* Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2008 07-57455* (F) *0757455* Résolution 1784 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5774e séance, le 31 octobre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Soudan, Rappelant également sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, dans laquelle il a notamment réaffirmé les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial de 2005, et ses résolutions 1612 (2005) du 26 juillet 2005 sur les enfants et les conflits armés, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan et à la cause de la paix, Invitant instamment les parties à honorer les engagements qu’elles ont pris dans l’Accord de paix global et dont elles ne se sont pas encore acquittées, notant en particulier le retard pris dans le redéploi ement complet et vérifié des forces au plus tard le 9 juillet 2007 et recommandant vive ment que celui-ci soit achevé et que de nouveaux progrès soient accomplis dans la démarcation de la frontière Nord-Sud et dans l’application du Protocole relatif à la résolution du conflit de l’Abyei, Rappelant que la communauté internationa le s’est engagée à apporter son soutien à l’Accord de paix global, y compris par l’aide au développement, et appelant les donateurs à soutenir l’appli cation de l’Accord, notamment en honorant les promesses de dons faites à la Conférence d’Oslo de 2005, Demandant instamment au Gouvernement d’unité nationale de prendre toutes les mesures voulues pour préparer la te nue d’élections libres et régulières, notamment en mobilisant sa part des ressources nécessaires à la conduite d’un recensement national, et exhortant en outr e la communauté internationale à apporter une assistance technique et matérielle à la préparation des élections, y compris au recensement national, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1784 (2007) 07-57455 2 Se félicitant que le retour organisé des pers onnes déplacées de Khartoum au Kordofan méridional et au Sud-Soudan et le rapatriement organisé des réfugiés depuis les pays d’asile vers le Sud-Soudan se poursuivent et encourageant les initiatives, dont l’apport des ressources nécessaires au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et aux part enaires d’exécution, visant à inscrire ces retours et ces rapatriements dans la durée, Saluant le travail accompli par la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) à l’appui de l’Accord de paix gl obal et l’engagement constant des pays qui fournissent des contingents à la Mission, Accueillant avec satisfaction la décision du Secrétaire général de nommer Ashraf Qazi Représentant spécial du Secr étaire général pour la MINUS et Ameera Haq Représentante spéciale adjointe pour la coordination de l’action humanitaire, Redisant la préoccupation que lui inspirent les restri ctions et l’ensemble des obstacles bureaucratiques qui entravent les mouvements de personnel et de matériel de la MINUS, et les incidences que ces rest rictions et obstacles ont sur l’aptitude de la Mission à s’acquitter effectivement de son mandat et celle des organismes humanitaires à atteindre les sinistrés, et demandant à toutes les parties d’honorer leurs obligations internationales à cet égard, ainsi que celles résultant de l’Accord sur le statut des forces, Se félicitant des efforts déployés par la MINUS au Darfour et de l’aide qu’elle apporte pour faciliter la prise en charge du maintien de la paix par l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), Conscient que l’application de l’Accord de paix global est essentielle au règlement de la crise au Darfour et à l’avènement d’une paix et d’une stabilité durables dans la région, condamnant les actes de violence perpétrés par toutes les parties et appelant au déploiement rapide des dispositifs d’appui initial et d’appui renforcé des Nations Unies à la Mission de l’Union africaine au Soudan, au déploiement intégral de la MINUAD et à la protection des travailleurs humanitaires, Prenant note du rapport du Secrétaire généra l sur le Soudan, en date du 23 octobre 2007 (S/2007/624), et de celui sur les enfants et le conflit armé au Soudan, en date du 29 août 2007 (S/2007/520), ainsi que du rapport établi par le Conseil de sécurité à l’issue de sa mission au Soudan en juin 2007, Constatant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2008 le mandat de la MINUS, dans l’intention de le renouveler par la suite; 2. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport tous les trois mois sur l’exécution du mandat de la MINUS, les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord de paix global et le respect du cessez-le-feu; 3. Souligne qu’il importe d’appliquer intégralement et rapidement tous les éléments de l’Accord de paix global, de l’Accord de cessez-le-feu de N’Djamena, de l’Accord de paix pour le Darfour et de l’Accord de paix pour le Soudan oriental d’octobre 2006, et demande aux parties de respecter leurs engagements sans tarder; S/RES/1784 (2007) 3 07-57455 4. Souligne le rôle essentiel de la Commi ssion du bilan et de l’évaluation, qui surveille la mise en œuvre de l’Accord de paix global et fait rapport à ce sujet, préconise de redynamiser la Commission et d’en renforcer l’autonomie, et attend avec intérêt le rapport d’étape et les r ecommandations de la Commission en janvier 2008; 5. Invite toutes les parties à accepter immédiatement que la MINUS mène en toute liberté ses activités de contrôle et de vérification dans la région de l’Abyei, sans préjuger de l’accord final entre les deux parties sur les frontières; 6. Exhorte la MINUS à continuer, dans le cadre de son mandat, d’évaluer l’état d’avancement du redéploiement des fo rces, surtout dans les régions de l’Unité, du Haut-Nil, du Kordofan méridional, de l’Abyei et du Nil Bleu, et à se donner les moyens d’aider les parties à apaiser les tensions dans les zones où des conflits pourraient surgir entre elles, et exhorte en outre les parties à redoubler d’efforts pour achever le redéploiement des forces; 7. Appelle les parties à prendre des mesures pour apaiser les tensions dans la région de l’Abyei, notamment en redépl oyant leurs forces loin de la frontière contestée du 1er janvier 1956, en y établissant une administration provisoire et en s’entendant sur les frontières, et appuie toute action que la MINUS pourrait mener, dans le cadre de son mandat et conforméme nt à l’Accord de paix global, pour aider les parties à surveiller l’application de tous arrangements qu’elles pourraient conclure à cet égard, y compris par un déploiement de son personnel dans les zones concernées par le retrait des forces; 8. Rappelle qu’il appartient à la MINUS de se tenir en rapport avec les donateurs bilatéraux à propos de la fo rmation d’unités communes intégrées, encourage la MINUS à s’entendre avec le Conseil de défense conjoint sur un plan de soutien, prie instamment les donateurs d’offr ir leur appui, par le truchement de la MINUS, afin de permettre la création da ns les meilleurs délais d’unités mixtes intégrées et exhorte en outre la MINUS à ai der au désarmement volontaire ainsi qu’à la collecte et à la destruction des armes dans le cadre de la mise en œuvre des plans de désarmement, de démobilisation et de réintégration prév us par l’Accord de paix global; 9. Appelle la MINUS, dans le cadre de so n mandat et en coordination avec les parties concernées, à renforcer s on appui au Conseil national pour la coordination du désarmement, de la démob ilisation et de la réintégration, à la Commission de désarmement, démobilisation et réintégration du Sud-Soudan et à la Commission du Nord-Soudan pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration et exhorte par ailleurs les donateurs à donner suite aux appels lancés par l’unité conjointe des Nations Unies pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration; 10. Rappelle que la MINUS a pour mandat d’offrir des conseils sur la manière de préparer et de tenir les électi ons et référendums prévus par l’Accord de paix global et invite la MINUS à continuer d’œuvrer dans ce sens, notamment en apportant une aide technique et logistique à la conduite du recensement national, en coordination avec le Gouvernement d’unité nationale et les bureaux concernés des Nations Unies; S/RES/1784 (2007) 07-57455 4 11. Demande à la MINUS d’apporter son appui à la réconciliation sous tous ses aspects, en insistant sur le rôle des femmes et de la société civile, et de collaborer avec le PNUD et d’autres organismes; 12. Demande aux parties à l’Accord de paix global et au communiqué signé à Khartoum, le 28 mars 2007, par l’ONU et le Gouvernement d’unité nationale, d’apporter un appui à toutes les opérations humanitaires menées au Soudan, de les protéger et de les faciliter; 13. Rappelle que la MINUS a facilité le déploiement des dispositifs d’appui initial et d’appui renforcé des Nations Un ies à la Mission de l’Union africaine au Soudan, et demande au Gouvernement d’unité nationale et à toutes les autres parties d’apporter leur entière coopération à ce dé ploiement ainsi qu’à celui de toutes les composantes de la MINUAD; 14. Demande au Gouvernement d’unité nationa le de coopérer sans réserve avec toutes les opérations menées par les Nations Unies sur son territoire dans l’exécution de leur mandat; 15. Prie le Secrétaire général de c ontinuer de prendre les mesures nécessaires pour assurer le re spect intégral au sein de la MINUS de la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles et de tenir le Conseil informé à ce sujet, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment des actions de sensibilisation pr éalables au déploiement, et d’autres mesures visant à amener toutes personnes en cause à répondre pleinement de leurs actes; 16. Prie le Secrétaire général, dans son prochain rapport trimestriel : a) De faire le bilan de la mise en œuvre des plans de désarmement, de démobilisation et de réintégra tion prévus dans l’Accord de paix global, et de définir les éléments essentiels d’une stratégie qui permettrait d’aller encore de l’avant et qui comporterait notamment des points de repère permettant de mesurer les progrès et, en particulier, d’évaluer le rôle de la MINUS, aux différents stades de la mise en œuvre; b) D’apprécier l’opportunité de modifier le mandat de la MINUS afin qu’elle soit mieux à même d’aider les parties dans la mise en œuvre de l’Accord de paix global; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1785 (2007)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1785%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1785 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 21 novembre 2007 07-60864 (F) *0760864* Résolution 1785 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5782e séance, le 21 novembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006 et 1764 (2007) du 29 juin 2007, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant qu’il appuie pleinement la poursuite de la mission du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappe lant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoir e des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la force multinationale de stabilisation (EUFOR), au Haut Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes internationaux présents en Bosnie-Herzégovine pour le concours qu’ils apportent à la mise en œuvre de l’Accord de paix, S/RES/1785 (2007) 07-60864 2 Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés de toute la région reste d’une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Conscient que l’Accord de paix n’est pas encore mis pleinement en application, tout en rendant hommage aux autorités de l’État et des entités de Bosnie-Herzégovine ainsi qu’à la communa uté internationale pour les progrès accomplis au cours des douze années écoulées depuis la signature de l’Accord, Soulignant qu’il est important que la Bosnie -Herzégovine progresse sur la voie de l’intégration euro-atlantique sur la base de l’Accord de paix, mais aussi qu’elle devienne, à la faveur de sa transition, un pays européen opérationnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut Représentant, dont le plus récent daté du 5 novembre 2007 (S/2007/651, annexe), Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans toutes ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser leur personnel à la nécessité de prévenir et combattre le VIH/sida et les autres maladies contagieuses, Prenant note des conclusions dégagées à leur réunion du 14 mai 2007 par les Ministres des affaires étrangères et le s Ministres de la défense de l’Union européenne, qui ont réaffirmé que l’Union maintiendrait une prés ence militaire aussi longtemps qu’il le faudrait afin de contribue r au maintien de la sécurité et de la sûreté du pays, Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN qui lui ont été communiquées le 19 novemb re 2004 concernant la mani ère dont ces institutions agiront ensemble en Bosnie-Herzégovine et dans lesquelles les deux institutions reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix (S/2004/916, S/2004/915), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovi ne y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant que l’OTAN reste engagée en Bo snie-Herzégovine et que l’Union européenne le soit de plus en plus, Notant que la Bosnie-Herzégovine n’a guère progressé sur la voie menant à l’Union européenne et, en particulier, à la conclusion de l’accord de stabilisation et d’association dont le texte a pourtant été arrêté, et lançant un nouvel appel aux autorités de Bosnie-Herzégovine pour qu’elles honorent pleinement leurs S/RES/1785 (2007) 3 07-60864 engagements, comme le Conseil de mise en œuvre de la paix l’a aussi réaffirmé dans sa déclaration du 31 octobre 2007, Constatant que la situation dans la région demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en les signant; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de pousser de l’avant la mise en œuvre de l’Accord de paix et que la communauté internationale et les principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représente le travail de mise en œuvre et de reconstruction que toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine respecteront leurs engagements et participeront activement à la mise en œuvre de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile – notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie –, au renforcement des institutions conjointes qui favorisent la création d’un État pleinement autonome apte à prendre place dans les structures européennes, et à l’adoption des mesures propres à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu’elles se sont engagées aux termes de l’Accord de paix à coopérer pleineme nt avec toutes les entités participant à la mise en œuvre du règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie agissant dans l’exercice de sa compétence pour dire le droit en toute impartialité, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal suppose notamment que les États et les entités défèrent à celui-ci toutes les personnes qu’il a incu lpées ou les arrêtent et fournissent au Tribunal des informations utiles à ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de pa ix, c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient sur place de statuer sur l’interprétation à donner aux aspects civils de l’application de l’Accord de paix et qu’il peut, en cas de différend, donner l’interprétation, faire les recomma ndations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touc hant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzé govine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci -après et des recommandations qui y figureront éventuellement, et qu’il est pr êt à envisager de prendre des mesures S/RES/1785 (2007) 07-60864 4 contre toute partie qui faillirait de faço n substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine approuvent la force de l’Union européenne et le maintien de la présence de l’OTAN et qu’elles confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de pa ix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil et peuvent prendr e toutes décisions nécessaires, y compris celle de faire usage de la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation (EUFOR) cré ée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par ses résolutions 1639 (2005) et 1722 (2006), ainsi qu’au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en maintenant une force multinationale de stabilisation et une présence de l’OTAN; 9. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire en Bosnie-Herzégovine après novembre 2007; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer, pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une force multinationale de stabilisation (EUFOR) qui succédera juridi quement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée et qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier gé néral de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au C onseil de sécurité da ns leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles rec onnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissa nt des aspects militaires de l’Accord de paix; 11. Se félicite de la décision prise par l’OTAN de maintenir une présence en Bosnie-Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR et autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, qui remplira ses missions liées à l’ application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec l’EUFOR, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’ Union européenne tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au C onseil de sécurité da ns leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles rec onnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissa nt des aspects militaires de l’Accord de paix; 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’appliquent à l’EUFOR et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard et, par suite, que les mentions de l’IFOR, de la SFOR, de l’OTAN et du Conseil de l’Atlantique Nord dans l’Accord de pa ix, notamment dans l’annexe 1-A et ses S/RES/1785 (2007) 5 07-60864 appendices, ainsi que dans ses propres résolu tions renverront dorénavant et selon le cas à la présence de l’OTAN, à l’EUFOR, à l’Union européenne, au Comité politique et de sécurité de l’Union européen ne et au Conseil de l’Union européenne; 13. Entend envisager de proroger cette au torisation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la s ituation en Bosnie-Herzégovine l’y engagent; 14. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, souligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les mesures co ercitives que l’EUFOR et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection; 15. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions et reconnaît à l’EUFOR comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toute mesure justifiée par les nécessités de leur protection en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire pour faire respecter les règles et procédures régissant le commandement et le contrôle de toute la circulation aéri enne civile et militair e dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres agissant pa r l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, de lui faire rapport, par les voies appropriées et tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR et du quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l’appui et les facilités, y compris des facilités de transit, dont ont besoin les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Se félicite à nouveau de la présence depuis le 1er janvier 2003de la mission de police de l’Union euro péenne en Bosnie-Herzégovine; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut Représentant, conforméme nt à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mi se en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012) et des conférences ultérieures, sur l’application de l’Accord de paix et, en pa rticulier, sur le resp ect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en le signant; 22. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1786 (2007)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1786%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1786 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 28 novembre 2007 07-61704 (F) *0761704* Résolution 1786 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5785e séance, le 28 novembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1775 (2007) du 14 septembre 2007, Ayant à l’esprit le paragraphe 4 de l’article 16 du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Ayant examiné la présentation par le Secrétaire général de la candidature de M. Serge Brammertz au poste de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (S/2007/678), Rappelant que, par sa résolution 1503 (2003) du 28 août 2003, il a demandé au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougos lavie de prendre toutes mesures en son pouvoir pour achever tous les procès en première instance avant la fin de 2008 et terminer ses travaux en 2010 (stratégies d’achèvement des travaux du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie), Rappelant également sa résolution 1534 (2004) du 26 mars 2004, par laquelle il a souligné qu’il importait que les stra tégies d’achèvement des travaux soient menées à bien et a instamment prié le Tribunal de planifier et mener ses activités en conséquence, Décide de nommer M. Serge Brammertz Procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie pour un mandat de quatre ans prenant effet le 1er janvier 2008, qu’il se réserve le droit d’abréger au cas où le Tribunal achèverait ses travaux plus tôt.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1787 (2007)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1787%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1787 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 10 décembre 2007 07-63440 (F) *0763440* Résolution 1787 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5795e séance, le 10 décembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1373 (2001) du 28 septembre 2001, 1456 (2003) du 20 janvier 2003, 1535 (2004) du 26 mars 2004 et 1624 (2005) du 14 septembre 2005, ainsi que ses autres résolutions concernant les menaces que le terrorisme fait peser sur la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité, Se félicitant de l’adoption par l’Assemblée générale de la Stratégie antiterroriste mondiale de l’Organisation de s Nations Unies (A/60/288) et de la création de l’Équipe spéciale de la lutte contre le terrorisme en vue d’assurer la coordination et la cohérence d’ensemb le de l’action antiterroriste menée par l’Organisation, Rappelant aux États qu’ils doivent veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme so ient conformes à toutes les obligations que leur impose le droit international, et que ces mesures doivent être conformes au droit international, en particulier au droi t international des dr oits de l’homme, au droit international des réfugiés et au droit international humanitaire, Félicitant les États Membres d’avoir coopéré avec le Comité contre le terrorisme et les exhortant tous à continue r de coopérer pleinement avec le Comité, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mars 2008 la période initiale visée au paragraphe 2 de sa résolution 1535 (2004); 2. Prie le Directeur exécutif de la Direc tion exécutive du Co mité contre le terrorisme de recommander, dans les 60 jours suivant l’adoptio n de la présente résolution, après avoir cons ulté les membres du Conseil, les modifications qu’il jugerait indiquées au plan d’organisation vi sé au paragraphe 4 de la résolution 1535 (2004) et de les soumettre pour examen et approbation au Comité contre le terrorisme avant l’expiration de la période visée au paragraphe 1 de la présente résolution; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1788 (2007)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1788%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1788 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2007 07-64422 (F) *0764422* Résolution 1788 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5802e séance, le 14 décembre 2007 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 3 décembre 2007 (S/2007/698), et réaffirmant également sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tout acte d’exploitation ou d’abus sexuels et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toute mesure nécessaire à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement inform é, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre de s mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2008, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1789 (2007)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1789%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1789 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2007 07-64434 (F) *0764434* Résolution 1789 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5803e séance, le 14 décembre 2007 Le Conseil de sécurité, Accueillant avec satisfaction le rapport sur l’Opération des Nations Unies à Chypre (S/2007/699), en date du 3 décembre 2007, dans lequel le Secrétaire général analyse l’évolution de la situation sur le terrain au cours des six derniers mois, conformément au mandat qui lui a été assigné, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) au-delà du 15 juin 2007, Partageant la ferme conviction du Secrétaire général que c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et que l’année qui vient offre une occasion importante de réa liser des progrès décisifs, occasion que toutes les parties doivent saisir dans la re cherche d’une solution globale, et notant le rôle de premier plan que joue l’Organisa tion des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à trouver un règlement global et durable au conflit à Chypre et à la division de l’île, Prenant note de ce que le Secrétaire général juge que l’état de la sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure généralement stable, se félicitant de la diminution du nombre des incidents mettant en présence les deux parties et priant instamment les deux parties d’éviter toute action susceptible d’ac croître la tension, Soulignant que les activités dans la zone tampon, notamment les propositions de projets commerciaux d’envergure, qui ne sont pas compatibles avec le rétablissement d’une situation normale envi sagé dans le mandat de l’UNFICYP, ne doivent pas nuire à la stabilité et à la sécu rité; rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans cette zone s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Se félicitant des principes et décisions cons acrés dans l’accord du 8 juillet 2006, et soulignant qu’un règlemen t global fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’ég alité politique, comme envisagé dans ses résolutions sur la question, est à la fois souhaitable et possible et ne devrait pas être retardé davantage, S/RES/1789 (2007) 07-64434 2 Déplorant qu’à ce jour l’accord du 8 juillet n’ait pas été appliqué, et exhortant les chefs des deux communautés à entreprendre d’enclencher le processus sans retard afin d’ouvrir la voie à de véritables négociations en vue d’un règlement global et durable, Se félicitant de ce qu’il ait été décidé de permettre à l’Union européenne de fournir des fonds pour appuyer les activités de déminage; exhortant les parties intéressées à arrêter rapidement le prot ocole relatif aux activités de déminage restantes, en vue de l’achèvement du déminage de la zone tampon, Se félicitant de l’évolution et de la poursuite des importantes activités du Comité des personnes disparues et exprimant l’espoir que cette entreprise favorisera la réconciliation des communautés, Se félicitant des mesures de confiance proposées par les deux parties comme moyen d’accroître la confiance entre le s deux communautés et encourageant à les mettre rapidement en œuvre; encourageant aussi à aller de l’avant en ce qui concerne d’autres mesures, comme l’ouverture de points de passage supplémentaires, y compris mais sans s’y limiter, rue Ledra, compte tenu des arrangements déjà en place aux points de passage existants, et réaffirmant qu’il est important que des Chypriotes continuent de traverser la Ligne verte, Saluant tous les efforts consentis, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, et exhortant les deux pa rties à favoriser l’intervention active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale, et à lever tous obstacles à ces contacts, Reconnaissant qu’une société civile active et épanouie est essentielle pour le processus politique et se déclarant préoccupé, à cet égard, par le fait que les occasions de mener un débat public constr uctif sur l’avenir de l’île, entre les communautés et en leur sein, se raréfient et que cette atmosphère freine, en particulier, les efforts tendant à favoriser les activités bicommunautaires devant profiter à tous les Chypriotes et à pr omouvoir la réconciliation et à renforcer la confiance en vue de parvenir plus facilement à un règlement global, Réaffirmant qu’il importe que le Secrétaire gé néral continue de suivre de près les opérations de la Force tout en continua nt de tenir compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des avis des partie s et qu’il fasse au Conseil, sans attendre, des recommandations sur les aménagements qu’il y aurait lieu d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et au concept des opérations, Se félicitant des mesures prises par la République de Chypre pour améliorer les conditions de vie de nombreux soldats de la Force, S’associant au Secrétaire général pour exprimer au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec sa gratitude pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et souscrivant à la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et autres maladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, S/RES/1789 (2007) 3 07-64434 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général dans lequel celui-ci analyse l’évolution de la situation sur le terrain au cours des six derniers mois, conformément au mandat qui lui a été assigné; 2. Réaffirme que le statu quo est inacceptable, que le temps ne joue pas en faveur d’un règlement et que les négociations sur la réunification de l’île sont de trop longue date dans l’impasse; 3. Exprime son plein appui au processus du 8 juillet, relève en s’en préoccupant vivement l’absence de tout progrès et demande à toutes les parties de s’associer immédiatement et de façon c onstructive aux efforts des Nations Unies, tels que décrits par le Secrét aire général adjoint, M. Ga mbari, dans sa lettre du 15 novembre 2006, et de cesser de s’accuser mu tuellement; prie toutes les parties de faire preuve de souplesse et de volonté po litique dans les mois à venir pour faire des progrès mesurables afin que de vérita bles négociations puissent commencer; 4. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 5. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 juin 2008; 6. Demande aux deux parties d’engager, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon, en particulier en relation avec le point de passage de la rue Ledra, et sur l’aide-mémoire des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 7. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 8. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution d’ici au 1er juin 2008; 9. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétai re général vis-à-vis de l’exploitation et des abus sexuels et s’assurer que son personnel se conforme strictement au code de conduite de l’Or ganisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à ce sujet et à le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisati on avant déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1790 (2007)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1790%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1790 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2007 07-65073 (F) *0765073* Résolution 1790 (2007) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5808e séance, le 18 décembre 2007 Le Conseil de sécurité , Saluant les efforts déployés par le Gouvernement d’unité nationale iraquien démocratiquement élu dans le respect de la Constitution pour mettre en œuvre son programme politique, économique et sécuritaire détaillé et son projet de réconciliation nationale, et attendant avec impatience le jour où les forces iraquiennes seront pleinement responsable s du maintien de la sécurité et de la stabilité dans leur pays, permettant ai nsi l’achèvement du mandat de la force multinationale et la fin de sa présence en Iraq, Se félicitant de ce qu’il ne cesse de s’accomplir des progrès s’agissant de la formation et de l’équipement des forces de sécurité iraquiennes, y compris l’armée iraquienne et les forces de sécurité intérieures, et le renforcement de leurs capacités, et de la prise en charge du commandement et du contrôle de toutes les divisions de l’armée iraquienne par le commandement des forces terrestres iraquiennes et du transfert de la responsabilité de la sécurité dans les provinces de Najaf, Maysan, Muthana, Dhi Qar, Dahuk, Erbil, Sulaymaniyah, Karbala et Bassorah et se félicitant également des efforts déployés pour achever cette entreprise en 2008, Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur l’Iraq, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, et réaffirmant aussi l’importance du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de l’Iraq, Réaffirmant également le droit du peuple iraquien de décider librement de son propre avenir politique et de maîtrise r ses propres ressources nationales, Constatant avec satisfaction que le Gouvernement iraquien continue d’œuvrer en vue d’un Iraq fédéral, démocratique, plur aliste et unifié où les droits de l’homme soient pleinement respectés, Prenant acte de la ferme résolution du Gouvernement iraquien de favoriser la création d’un climat hostile à tout se ctarisme, notamment dans le communiqué convenu annoncé le 26 août 2007, soulignant qu’il est nécessaire que toutes les communautés iraquiennes rejettent le sect arisme, participent au processus politique et s’associent à un dialogue politique ouvert à tous et à la réconciliation nationale dans l’intérêt de la stabilité politi que et de l’unité de l’Iraq, et réaffirmant la volonté S/RES/1790(2007) 07-65073 2 de la communauté internationale de collaborer étroitement avec le Gouvernement iraquien en vue de concourir à ces efforts de réconciliation, Tenant compte de ce que des progrès continue nt d’être enregistrés dans le cadre du Pacte international pour l’Iraq, initiative lancée par le Gouvernement iraquien qui a forgé un nouveau partenariat avec la communauté internationale et qui établit un cadre solide afin de poursuivre la transformation de l’Iraq sur les plans politique, sécuritaire et économique et d’in tégrer son économie à celle de la région et du monde, et saluant le rôle important que joue l’ONU en assurant la coprésidence du Pacte aux côtés du Gouvernement iraquien, Engageant la communauté internationale, en particulier les pays de la région et les pays voisins de l’Iraq, à soutenir le peuple iraquien dans sa quête de paix, de stabilité, de sécurité, de démo cratie et de prospérité, accueillant avec satisfaction la tenue, les 4 mai et 2 et 3 novembre 2007, des Conférences élargies des pays voisins de l’Iraq et les groupes de travail qui en sont issus, et l’accord visant à mettre en place un mécanisme d’appui du groupe élargi des pays voisins avec l’appui de l’ONU, et notant que la bonne exécution de la présente résolution contribuera à la stabilité de la région, Enjoignant à ceux qui ont recours à la violence pour tenter de remettre en cause le processus politique de rendre le s armes et de participer au processus politique, et encourageant le Gouvernement iraquien à continuer de s’ouvrir à tous ceux qui renoncent à la violence, Réaffirmant qu’il ne faut pas que les actes de terrorisme viennent remettre en cause la transition politique et économique de l’Iraq et réaffirmant en outre les obligations qui incombent aux États Membres conformément à la résolution 1618 (2005) du 4 août 2005 et à d’autres résolutions sur la question ainsi qu’aux conventions internationales s’agissant, no tamment, des activités terroristes menées en Iraq et à partir de ce pays ou contre ses citoyens, Rappelant la cessation en vertu de la résolution 1762 (2007) des mandats qui avaient été confiés en vertu des résolutions pertinentes à la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Na tions Unies (COCOVINU) et à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en Iraq, se félicitant des engagements pris par l’Iraq dans la lettre datée du 8 avril 2007 qu’il lui a adressée et qui est jointe en annexe à la résolution 1762 (2007) et réaffirmant les obligations mises à la charge de l’Iraq en matière de désarmement par les résolutions pertinentes, Prenant en considération la demande communiquée dans la lettre datée du 7 décembre 2007 adressée au Président du C onseil par le Premier Ministre iraquien, qui est jointe en annexe à la présente réso lution, tendant à maintenir la présence de la force multinationale en Iraq, prenant en considération également l’intention du Gouvernement iraquien d’assumer l’entière responsabilité d’assurer la sécurité du pays et du peuple iraquien, et prenant note de tous les objectifs énoncés dans cette lettre, notamment de la déclaration se lon laquelle le Gouvernement iraquien considère que c’est la dernière fois qu’il demande au Conseil de proroger le mandat de la force multinationale, Considérant en outre l’importance qu’il y a à ce que le Gouvernement souverain de l’Iraq donne son consentement à la présence de la force multinationale ainsi que l’importance d’une coordination ma ximale et d’une collaboration étroite entre la force multinationa le et ce gouvernement, S/RES/1790(2007) 3 07-65073 Prenant en considération les progrès accomplis par les forces de sécurité iraquiennes pour ce qui est de renforcer son aptitude à assu rer la sécurité du pays et du peuple iraquien, ainsi que les progrès que le Gouvernement iraquien ne cesse d’accomplir dans le sens de la réalis ation de son programme politique, économique et sécuritaire, Se félicitant que la force multinationale soit disposée à continuer de concourir au maintien de la sécurité et de la stab ilité en Iraq, notamment à participer à la fourniture d’une aide humanitaire et à la reconstruction, comme la Secrétaire d’État des États-Unis l’a indiqué dans la lettr e reproduite en annexe à la présente résolution, qu’elle a adressée le 10 décembre 2007 au Président du Conseil, Considérant les tâches et arrangements définis dans les lettres figurant en annexe à la résolution 1546 (2004) du 8 juin 2004, y compris la prestation de services de sécurité et d’un appui logistique à la présence des Nations Unies en Iraq, et leur exécution, en coopération, par le Gouvernement iraquien et la force multinationale, en prenant en considération la résolution 1770 (2007) du 10 août 2007, Affirmant qu’il importe que toutes les parties, y compris les forces étrangères, qui concourent au maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq, agissent dans le respect du droit international, y compris les obligations pertinentes découlant du droit international humanitaire, des droits de l’homme et des réfugiés, et coopèrent avec les organisations internationales compétentes, et se félicitant des engagements qu’elles ont pris à cet égard, et soulignant que toutes les parties, y compris les forces étrangères, doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer la protection des civils touchés, Rappelant la création de la Mission d’assist ance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) le 14 août 2003, et affirmant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer à jouer un rôle moteur pour ce qui est de soutenir le Gouvernement et le peuple iraquiens en ce qu’ils œuvrent à renforcer les institutions d’un régime représentatif, favoriser le dialogue politique et la réconciliation nationale, se concilier les pays voisins, aider les groupe s vulnérables, notamment les réfugiés et les personnes déplacées, et promouvoir la défense des droits de l’homme et la réforme du système judiciaire et juridique, conformément à la résolution 1770 (2007), Considérant que l’appui international à la sécu rité et à la stabilité est essentiel pour assurer le bien-être du peuple iraquien et permettre à tous les intéressés, y compris l’Organisation des Nations Unies, d’accomplir leur tâche en faveur du peuple iraquien, et exprimant sa gratitude aux États Memb res pour les contributions qu’ils ont apportées à cet égard au titre des résolutions 1483 (2003), 1511 (2003), 1546 (2004), 1637 (2005) et 1723 (2006), Considérant qu’il continuera d’incomber au premier chef au Gouvernement iraquien de coordonner l’assistan ce internationale à l’Iraq et réaffirmant l’importance de l’aide internationale, du développement de l’économie iraquienne et de la coordination de l’aide des donateurs, Conscient du rôle important du Fonds de développement pour l’Iraq et du Conseil international consultatif et de contrôle ainsi que des dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003) pour ce qui est d’aider le Gouvernement S/RES/1790(2007) 07-65073 4 iraquien à veiller à ce que les ressources du pays soient utilisées de manière transparente et équitable au profit du peuple iraquien, Soulignant qu’il incombe aux autorités iraquiennes de prendre toutes mesures appropriées pour prévenir les attentats contre le personnel diplomatique accrédité en Iraq conformément à la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, Constatant que la situation en Iraq continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Note que la force multinationale est présente en Iraq à la demande du Gouvernement iraquien et, compte tenu de la lettre du Premier Ministre iraquien en date du 7 décembre 2007, y compris de l’ensemble des objectifs qui y sont énoncés, et de la lettre de la Secrétaire d’État des États-Unis en date du 10 décembre 2007, renouvelle l’autorisation donnée à la force multinationale dans sa résolution 1546 (2004) et décide de proroger le mandat de celle -ci tel qu’il résulte de ladite résolution jusqu’au 31 décembre 2008; 2. Décide en outre que le mandat de la force multinationale sera réexaminé à la demande du Gouvernement iraquien ou au plus tard le 15 juin 2008, et déclare qu’il mettra fin à ce mandat plus tôt si le Gouvernement iraquien le demande; 3. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2008 les arrangements visés au paragraphe 20 de la résolution 1483 (2003) en ce qui concerne le versement au Fonds de développement pour l’Iraq du produit des ventes à l’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel, ainsi que les arrangements visés au paragraphe 12 de la résolution 1483 (2003) et au paragraphe 24 de la résolution 1546 (2004) en ce qui concerne le contrôle du Fonds de développement pour l’Iraq par le Conseil international c onsultatif et de contrôle et décide en outre que, sous réserve de l’exception prévue au para graphe 27 de la résolution 1546 (2004), les dispositions du paragraphe 22 de la ré solution 1483 (2003) continueront de s’appliquer jusqu’à cette date, notamment en ce qui a trait aux fonds, avoirs financiers et ressources économiques décrits au paragraphe 23 de ladite résolution; 4. Décide en outre que les dispositions du paragraphe 3 ci-dessus concernant le versement du produit des ve ntes au Fonds de développement pour l’Iraq et le rôle du Conseil international consultatif et de contrôle ainsi que les dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003) seront réexaminées à la demande du Gouvernement iraquien ou au plus tard le 15 juin 2008; 5. Prie les États-Unis de continuer à lui rendre compte tous les trois mois des efforts et progrès accomplis par la force multinationale, au nom de cette dernière; 6. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1790(2007) 5 07-65073 Annexe I Lettre datée du 7 décembr e 2007, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Premier Ministre de l’Iraq L’Iraq a à présent terminé la mise en place d’institutions constitutionnelles et juridiques. Il est doté d’une constitution pe rmanente, qui a été adoptée à l’issue d’un vote populaire, et d’un parlement, qui représente les différentes composantes de la société iraquienne. L’Iraq a également un gouvernement d’unité nationale qui comprend toutes les factions politiques. Auj ourd’hui, malgré les efforts déployés par les terroristes et les forces hostiles pour n ous empêcher de développer notre jeune et vivante démocratie, nous sommes résolus à édifier un Iraq démocratique fédéral unifié. Le Gouvernement iraquien continue d’ag ir activement pour garantir la sécurité des citoyens iraquiens et la stabilité du pays, ainsi que pour promouvoir la réconciliation nationale en vue d’assurer une large participation politique par toutes les forces nationales, de protéger les dro its de l’homme et de renforcer l’état de droit, de réaliser la croissance économique et de fournir à la population les services de base. Instaurer la sécurité et la stabilité dans le pays est une priorité absolue pour le Gouvernement iraquien. C’est pour cela qu’il a consacré une attention spéciale à la mise en place et au renforcement des capacités de l’armée iraquienne et des forces de sécurité intérieures, ces deux institu tions étant celles qui peuvent garantir la sécurité, maintenir l’ordre et faire face au x groupes terroristes et aux autres groupes illégaux. Nos forces nationales sont parvenues à assumer les fonctions de sécurité de la force multinationale en Iraq dans huit gouvernorats. Nous comptons que nos forces nationales continueront d’assumer ce s fonctions de sécurité jusqu’à ce que l’ensemble des 18 gouvernorats soient placés pleinement sous le contrôle de sécurité de nos forces en 2008. Le commandement de notre infanterie assume le contrôle de toutes les divisions de l’armée iraquienne. La coordination effective entre le commandement et la force multinationale en Iraq a eu des incidences positives sur la situation en matière de sécurité. Le Gouvernement iraquien souligne que la force multinationale en Iraq, qui travaille aux côtés de nos forces nationale s, a apporté une contribution importante et appréciable aux efforts visant à instaurer la sécurité et l’état de droit. Le Gouvernement iraquien prie le Conseil d’ envisager de proroger le mandat de la force multinationale en Iraq à la lumière des réalisatio ns de ces dernières années, à savoir la capacité renforcée de son armée et de ses forces de sécurité et ses réussites importantes dans les domaines de la sécurité , de la vie politique et de l’économie. Il faudra ainsi examiner le rôle et l’autorité de la force multinationale en Iraq pour réaliser l’équilibre entre, d’une part, la né cessité de proroger, une dernière fois, le mandat de la force et, de l’autre, les progrès réalisés par l’Iraq da ns le domaine de la sécurité. À ce propos, il est important pour l’Iraq d’être traité comme un État indépendant pleinement souverain et, en vue de réaliser l’équilibre susmentionné, de mettre l’accent sur les objectifs suivants : 1. Le Gouvernement iraquien demande la prorogation du mandat de la force multinationale en Iraq pour une pé riode de 12 mois, conformément aux résolutions 1546 (2004), 1637 (2005) et 1723 (2006) du Conseil de sécurité et aux lettres y annexées sous réserve qu e le Conseil de sécurité s’engage à S/RES/1790(2007) 07-65073 6 mettre fin à ce mandat plus tôt, si le Gouvernement iraquien le lui demande, et que ce mandat soit soumis à un examen périodique, avant le 15 juin 2008; 2. Les fonctions de recrutement, de forma tion, d’armement et d’équipement de l’armée iraquienne et des forces de sécurité de l’Iraq relèvent de la responsabilité du Gouvernement iraquien; 3. Le Gouvernement iraquien assumera la responsabilité du commandement et du contrôle de toutes les forces iraquienne s et la force multinationale en Iraq, en coordination avec le Gouvernement iraquien, fournira un appui et un soutien à ces forces; 4. Le Gouvernement iraquien sera responsabl e de l’arrestation, de la détention et de l’emprisonnement. Lorsque ces tâch es seront exécutées par la force multinationale en Iraq, cela se fera avec la plus haute coordination, coopération et compréhension du Gouvernement iraquien; 5. Le Gouvernement iraquien considère que la présente est la dernière demande de prorogation du mandat de la force multin ationale en Iraq qu’il présente au Conseil de sécurité et il compte qu’à l’av enir le Conseil de sécurité sera en mesure de traiter de la situation en Iraq sans avoir à prendre de mesures au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies; 6. Le Gouvernement iraquien demande que la résolution devant être adoptée par le Conseil de sécurité réaffirme le respect de l’indépendance, de la souveraineté, de l’unité et de l’inté grité territoriale de l’Iraq, ainsi que l’engagement des États Membres à respecter le principe de non-intervention dans les affaires intérieures de l’Iraq. Le Gouvernement iraquien souhaite info rmer le Conseil de sécurité qu’il a signé une déclaration de principes avec les États-Unis d’Amérique en vue d’établir une relation de coopération et d’amitié. Le Gouvernement iraquien réaffirme l’importance des travaux du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolu tion 1518 (2003) pour recouvrer les fonds et actifs iraquiens qui avaient qu itté l’Iraq sous le régime précédent. Le Gouvernement iraquien prie instamment les membres du Conseil de sécurité d’appuyer les travaux menés par le Comité conformément au pa ragraphe 19 de la résolution 1483 (2003) concernant l’identification des personnes et entités dont il est fait mention au paragraphe 23 de ladite résolution, y compris l’actualisati on de la liste des personnes et entités identifiées par le Comité créé en application du paragraphe 6 de la résolution 661 (1990). Le Gouvernement iraquien attend avec intérêt le rapport présenté par le Comité au Conse il de sécurité sur ses activités. Le Gouvernement iraquien reconnaît l’importance des dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003) pour faire en sorte que les ressources naturelles de l’Iraq, le produit de la vente de celles-ci et les autres fonds déposés sur le Fonds de développement pour l’Iraq so ient utilisés aux fins des activités de reconstruction et des autres efforts faits au profit du peuple iraquien. En conséquence, l’Iraq demande qu’en prenant en considération l’exception prévue au paragraphe 27 de la résolution 1546 (2004) , le Conseil de sécurité continue d’appliquer les dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003) jusqu’au 31 décembre 2008, y compris s’agissant du re spect des fonds, avoirs financiers et ressources économiques décrits au paragraphe 23 de la résolution 1483 (2003). S/RES/1790(2007) 7 07-65073 Le Gouvernement iraquien considère que les dispositions de la résolution 1546 (2004) du Conseil de sécurité relatives au versement des produits de la vente de ressources naturelles de l’Iraq sur le Fonds de développement pour l’Iraq contribueront à faire en sorte que ces produits soient utilisés pour servir les intérêts du peuple iraquien. Le rôle joué par le Conseil international consultatif et de contrôle vise le même objectif. Le Gouvernement iraquien comprend que le Fonds de développement pour l’Iraq joue un rôle important pour aider l’Iraq à convaincre les donateurs et les créditeurs qu’il gère ses ressources et ses dettes de façon responsable, dans l’intérêt du peuple iraquien. Il convient de faire observer que l’Iraq s’efforce de constituer un nouveau partenariat avec la communauté internationale en vue d’établir un réseau indispensable pour transformer et intégrer son économie aux autres économies du monde, grâce au Pacte international pour l’Iraq. Nous demandons au Conseil de sécurité de proroger, pour une période de 12 mois, le mandat du Fonds de développement pour l’Iraq et du Conseil international consultatif et de contrôle, ainsi que d’examiner ce mandat, si le Gouvernement iraquien le lui demande, avant le 15 juin 2008. Le Gouvernement iraquien demande au Conseil de sécurité d’examiner ses résolutions relatives au versement de 5 % des produits de la vente du pétrole au Fonds d’indemnisation créé en application de la résolution 687 (1991), et les résolutions suivantes, en vue de réduire ce pourcentage autant que possible, car le versement d’un pourcentage si élevé grève lourdement l’Iraq au moment où il a cruellement besoin de ces fonds pour rec onstruire ses infrastructures, qui ont été détruites durant les guerres menées par le régime précédent. De plus, l’augmentation du cours du pétrole signifie que le montant réel que 5 % représentent est cinq fois plus élevé qu’il ne l’était. Le peuple iraquien est résolu à se doter d’une démocratie stable et pacifique. Il est résolu à développer une économie dynamique s’appuyant sur des fondements solides et des projets novateurs. Le peupl e iraquien a besoin de l’appui de la communauté internationale pour que ces projets puissent se concrétiser. Nous croyons comprendre que le Conseil de sécurité a l’intention de joindre la présente lettre au projet de résolution relatif à l’Iraq, qui est en cours d’élaboration. Entre-temps, je vous prie de bien vouloir faire distribuer, dans les plus brefs délais, la présente lettre aux membres du Conseil de sécurité. Le Premier Ministre de la République d’Iraq (Signé ) Nuri Kamel al-Maliki S/RES/1790(2007) 07-65073 8 Annexe II Lettre datée du 10 décembre 2007, adressée au Président du Conseil de sécurité par la Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique Ayant examiné la demande du Gouvernement iraquien de voir proroger le mandat de la Force multinationale en Iraq et à la suite de consultations avec ledit gouvernement, je vous confirme par la présente qu’en réponse à cette demande, la Force multinationale sous commandement unifié est disposée à continuer de s’acquitter de son mandat tel qu’énoncé da ns la résolution 1546 (2004) du Conseil de sécurité et prorogé par les résolutions 1637 (2005) et 1723 (2006) du Conseil. Ensemble, le Gouvernement iraquien et la Force multinationale s’attaquent aux écueils qui mettent en péril la sécurité et la stabilité de l’Iraq, par le biais d’un partenariat en matière de sécu rité, qui est allé en s’amé liorant et a permis, durant l’année écoulée, de réaliser des avancées. Ce partenariat tangible et effectif continue d’évoluer à mesure que, dans tout le pa ys, les forces de sécurité iraquiennes prennent la direction des interventions visant à combattre et à prévenir les actes de terrorisme et autres actes violents. Dans le cadre de ce partenariat, la Force multinationale est disposée à continuer de mener toute une série d’activités pour favoriser le maintien de la sécurité et de la stabilité et assurer la protection des forces, comme l’y autorise la résolution 1546 (2004), et notamment à s’acquitter des tâches et à mettre en œuvre les arrangements visés dans les lettres annexées à ladite résolution, en coopération étroite avec le Gouvernement iraquien. Les forces qui constituent la Force multinationale resten t déterminées à agir conformément aux obligations que leur impose le droit international, y co mpris le droit des conflits armés, ainsi qu’aux droits qu’il leur confère. Les forces de sécurité iraquiennes c ontinuent d’accomplir des progrès en ce qui concerne le développement de leurs capacités, à mesure qu’elles assument la responsabilité de la sécurité du pays. Cette année, le Commandement des forces terrestres iraquiennes a assumé le contrôle opérationnel de toutes les divisions de l’armée iraquienne. Les autorités iraquiennes et les forces de sécurité locales assument la responsabilité première de la sécurité dans huit provinces, et nous œuvrons ensemble en vue de la poursuite du transfert des responsabilités en matière de sécurité dans l’ensemble des dix-huit provinces du pays. Ensemble, nous préparons le moment où les forces ira quiennes pourront assumer pleinement la responsabilité du maintien de la sécurité et de la stabilité en Iraq. Pour l’année à venir, la Force multinationa le est disposée à cont inuer de participer au maintien de la sécurité et de la stabil ité en Iraq, à la lumière du développement des capacités des forces de sécurité iraquiennes et des progrès accomplis par l’Iraq en matière de sécurité et sur les plans politique et économique. La Force multinationale est disposée à œuvrer aux côtés du Gouvernement iraquien pour l’aider à réaliser les objectifs qu’il s’est assi gnés en tant qu’État indépendant et souverain . Les auteurs de la résolution sur l’Iraq actuellement à l’examen comptent y annexer la présente lettre. Dans l’intervalle, je vous prie de bien vouloir en transmettre le texte aux membres du Conseil de sécurité à votre plus proche convenance. ( Signé ) Condoleezza Rice
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1791 (2007)
IntituléLa situation concernant le Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1791%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1791 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2007 07-65318 (F) *0765318* Résolution 1791 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5809e séance, le 19 décembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi, en particulier sa résolution 1719 (2006), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, et soulignant l’importance de l’appropriation nationale des activités menées dans les domaines de la consolidation de la paix, de la sécurité et du développement à long terme, Appréciant les progrès accomplis par le Burundi dans le sens de la consolidation de la paix et de la stabilité, et prenant acte des défis restants qui consistent en particulier à mener à bien le processus de paix avec les Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL), à consolider les institutions démocratiquement élues et la bonne gouve rnance, et à achever l’entreprise de désarmement, de démobilisation et de réin sertion et la réforme du secteur de la sécurité, notamment en veillant à ce que le s forces de sécurité et les institutions judiciaires protègent effectivement les droits de l’homme et l’état de droit, Saluant la formation, le 14 novembre 2007, du gouvernement d’unité nationale, Soulignant qu’il est essentiel que le sy stème des Nations Unies et la communauté internationale maintiennent leur appui à la consolidation de la paix et au développement à long terme au Burundi, et saluant à cet égard la mise en place du Groupe de coordination des partenaires, Prenant note de l’exposé qu’a fait le Président de la formation Burundi de la Commission de consolidation de la paix le 6 décembre 2007, et se félicitant de la participation active de la Commission aux travaux concernant le Burundi, notamment la mise au point définitive av ec le Gouvernement burundais du Cadre stratégique pour la consolidation de la pa ix et l’adoption du Mécanisme de contrôle et de suivi, et attendant avec intérêt sa mise en œuvre dans le même esprit de partenariat, Rendant hommage aux efforts de facilitation déployés par l’Afrique du Sud, conjointement avec les pays de l’Initiative régionale pour la paix au Burundi et l’Union africaine, en vue de promouvoir la pleine application des dispositions de S/RES/1791 (2007) 07-65318 2 l’Accord général de cessez-le-feu signé le 7 septembre 2006 à Dar es-Salaam par le Gouvernement burundais et le Palipehutu-FNL, Saluant la signature, le 2 novembre 2007, d’un accord-cadre portant création d’un comité directeur tripartite chargé des consultations nationales sur les mécanismes de justice transitionnelle, soulignant l’importance d’un démarrage rapide des activités du comité, et encourageant les autorités burundaises et le Secrétaire général, en application de la résolution 1606 (2005), à continuer de coopérer sur cette question, Rappelant les conclusions de son Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés concernant les parties au conflit armé au Burundi (S/2007/92), prenant note du rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Burundi (S/2007/686), appelant le Gouvernement burundais et exhortant toutes les parties, en particulier le Palipehutu-FNL, à coopérer avec le Groupe de travail en vue de donner suite à ses conclusions, et encourageant les organismes des Nations Unies et les donateurs à soutenir ces efforts, Accueillant avec satisfaction la politique du BINUB visant à promouvoir et protéger les droits des femmes et à prendre en compte dans son mandat en tant que thème transversal les questions de parité entre les sexes, conformément à la résolution 1325 (2000), et à en tenir le Conseil informé, Ayant examiné le deuxième rapport du Secrétaire général sur le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) (S/2007/682), 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2008 le mandat du BINUB, tel qu’il est défini dans la résolution 1719 (2006); 2. Félicite les autorités et les acteurs politiques du Burundi pour leur persévérance dans la voie du dialogue pour parvenir à la stabilité et à la réconciliation nationale et favoriser la concorde sociale dans leur pays, et encourage la poursuite de ce dialogue; 3. Engage instamment le Palipehutu-FNL à reprendre sans délai ni condition sa place au sein du Mécanisme conj oint de vérification et de surveillance et à relâcher immédiatement tous les enfants qui lui sont associés, et demande aux deux parties à l’Accord général de cessez- le-feu de s’abstenir de toute action susceptible de provoquer la reprise des hostilités et de régler les questions en suspens dans un esprit de coopération, notamment en arrêtant un plan échelonné assorti d’échéances précises aux fins de la bonne application de l’Accord général de cessez-le-feu et la conclusion de la phase finale du processus de paix; 4. Encourage la Facilitation sud-africaine, le s autres États de l’Initiative régionale pour la paix, l’Union africaine et les autres partenaires internationaux à renforcer leurs efforts pour soutenir la c onclusion rapide du processus de paix entre le Gouvernement burundais et le Palipehutu-FNL, et prie le Secrétaire général de jouer un rôle politique vigoureux, y comp ris par l’intermédiaire du BINUB, pour soutenir le processus de paix, en pleine coordination avec les partenaires régionaux et internationaux; 5. Encourage le BINUB et la Facilitation à mener à bien rapidement leurs consultations sur une approche commune pour traiter la question des prétendus dissidents du FNL, avec le soutien international approprié; S/RES/1791 (2007) 3 07-65318 6. Encourage le Gouvernement burundais à poursuivre ses efforts concernant les défis de la consolidation de la paix, en particulier la gouvernance démocratique et les réformes de la justice et de la sécurité; 7. Se déclare gravement préoccupé par la poursuite de violations des droits de l’homme, y compris des violences sexuelles et sexospécifiques, et demande instamment au Gouvernement de mener avec diligence des enquêtes sur toutes ces informations et de prendre les mesures nécessaires pour empêcher de nouvelles violations et faire en sorte que leurs auteurs soient traduits en justice; 8. Prie le Secrétaire général de c ontinuer de lui rendre compte régulièrement de l’exécution du mandat du BINUB et des progrès accomplis au regard des critères de référence indiqués dans l’additif à son rapport daté du 21 juin 2006 (S/2006/429/Add.1) et de le tenir info rmé des progrès réalisés par le BINUB s’agissant de son passage ultérieur à un engagement axé au premier chef sur le développement; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1792 (2007)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1792%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1792 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2007 07-65324 (F) *0765324* Résolution 1792 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5810e séance, le 19 décembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant des progrès constants que le Gouvernement libérien fait depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéri a pour tous les Libériens, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant sa décision de ne pas recondui re les mesures énoncées au paragraphe 10 de sa résolution 1521 (2003) concernant l’importation de tous bois ronds et bois d’œuvre provenant du Libéria, et insistant sur le fait que les progrès du Libéria dans la filière bois doivent se pours uivre par la mise en œuvre effective et le respect de la loi sur la réforme du secteur forestier national, promulguée le 5 octobre 2006, notamment en ce qui concerne la détermination des droits fonciers et des régimes d’occupation des terres, la conser vation et la protection de la diversité biologique, et l’attribution des marchés touchant à l’exploitation forestière commerciale, Rappelant sa décision de lever les mesures relatives aux diamants imposées au paragraphe 6 de sa résolution 1521 (2003), Se félicitant de la participation du Gouvernement libérien au Système de certification du Processus de Kimberley, notant que le Libéria a mis en place les contrôles et autres prescriptions d’ordre interne nécessaires pour satisfaire aux conditions du Processus de Kimberley, et engageant le Gouvernement libérien à poursuivre avec diligence les efforts qu’il dé ploie pour garantir l’efficacité de ces contrôles, Soulignant que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer un rôle important pour ce qui est d’améliorer la sécurité dans l’ensemble du Libéria et d’aider le Gouvernement à établir son autorité sur tout le pays, notamment dans les régions de production de diaman ts et de bois d’œuvre, et les régions frontalières, S/RES/1792 (2007) 07-65324 2 Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria, en date du 5 décembre 2007 (S/2007/689, annexe), portant notamment sur les diamants, le bois d’œuvre, les sanctions ciblées ainsi qu e les armes et la sécurité, Ayant examiné l’application des mesures imposées par les paragraphes 2 et 4 de la résolution 1521 (2003) et le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions énoncées au paragraphe 5 de la résolution 1521 (2003) , et concluant que ces progrès sont insuffisants, Soulignant sa détermination à appuyer les efforts du Gouvernement libérien pour satisfaire à ces conditions, et encourageant les donateurs à faire de même, Exhortant toutes les parties à aider le Gouvernement libérien à définir et appliquer des mesures permettant d’accomplir des progrès pour ce qui est de satisfaire aux conditions énoncées au para graphe 5 de la résolution 1521 (2003), Constatant qu’en dépit des grands progrès accomplis au Libéria, la situation dans le pays continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , au vu de son évaluation des progrès accomplis à ce jour en vue de satisfaire aux conditions mises à la le vée des mesures imposées par sa résolution 1521 (2003) : a) De reconduire pour une nouvelle période de 12 mois, à compter de la date d’adoption de la présente résolu tion, les mesures concernant les armes imposées par le paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006) et par l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006), et celles concernant les voyages imposées par le paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003); b) D’exiger des États Membres qu’ ils informent le Comité créé en application du paragraphe 21 de la réso lution 1521 (2003) (ci-après « le Comité ») de toute livraison d’armes et de matériel connexe effectuée conformément aux alinéas e) ou f) du paragraphe 2 de la réso lution 1521 (2003), au paragraphe 2 de la résolution 1683 (2006) ou à l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006); c) De revoir toutes mesures ci-dessus à la demande du Gouvernement libérien, dès lors que celui-ci lui aura fait savoir, éléments d’appréciation à l’appui, que les conditions mises par la résolution 1521 (2003) à la levée des mesures ont été satisfaites; 2. Rappelle que les mesures résultant du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur, prend note avec préoccupation des conclusions du Groupe d’experts sur l’absence de progrès à cet égard, et demande au Gouvernement libérien de continuer à s’efforcer par tous moyens nécessaires de s’acquitter de ses obligations; 3. Confirme à nouveau son intention de réexaminer au moins une fois par an les mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004); - 3 - 07-64728 (F) 4. Se félicite que la MINUL épaule le Gouvernement libérien en effectuant des patrouilles conjointes avec l’Office des forêts dans le but de renforcer le contrôle des pouvoirs publics dans les zones forestières; 5. Décide de proroger le mandat de l’actuel Groupe d’experts, créé en application du paragraphe 1 de la ré solution 1760 (2007), pour une nouvelle période prenant fin le 20 juin 2008, et de lui confier les tâches suivantes : a) Effectuer une mission d’évaluation de suivi au Libéria et dans les États voisins, afin d’enquêter et d’établir un rappor t sur l’application et toutes violations des mesures imposées par la résolution 1521 (2003) et reconduites au paragraphe 1 ci-dessus, comportant notamment toutes informations utiles pour la désignation, par le Comité, des individus visés à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résoluti on 1532 (2004), ainsi que des indications sur les diverses sources de financement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), en particulier en ce qui concerne les avoirs de l’ancien Président Charles Taylor; c) Évaluer l’application de la législ ation forestière adoptée par le Congrès libérien le 19 septembre 2006 et promulguée par la Présidente Johnson-Sirleaf le 5 octobre 2006; d) Évaluer dans quelle mesure le Gouvernement libérien respecte les prescriptions du Système de certification du Processus de Kimberley, et coordonner ces activités d’évaluation avec le Processus de Kimberley; e) Faire rapport au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, le 1 er juin 2008 au plus tard, sur toutes les questions vi sées au présent paragraphe et saisir éventuellement le Comité de bilans inform els avant cette date, en particulier sur les progrès accomplis dans le secteur du bois d’œuvre depuis la levée, en juin 2006, des mesures édictées au paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003), ainsi que dans le secteur des diamants depuis la levée, en avril 2007, de celles résultant du paragraphe 6 de la même résolution; f) Coopérer activement avec d’autres groupes d’experts compétents, notamment le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire, qui a été rétabli en application du paragraphe 8 de la résolution 1782 (2007), ainsi qu’avec le Système de certification du Processus de Kimberley; g) Recenser les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter la mise en œuvre des mesures résultant du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et faire des recommandations à cet égard; 6. Prie le Secrétaire général de recondui re les membres actuels du Groupe d’experts et de prendre les dispositions voulues sur les plans financier et de la sécurité pour épauler le Groupe dans ses travaux; 7. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts au sujet de tous les aspects de son mandat; 8. Encourage le Gouvernement libérien à proposer au Processus de Kimberley d’effectuer une mission d’évaluati on au Libéria, dans un délai d’un an à S/RES/1792 (2007) 07-65324 4 compter de la date d’admission du pays au Système de certification du Processus de Kimberley, pour y évaluer l’application qu’il aura faite des prescriptions du Système; 9. Encourage le Processus de Kimberley à informer, le cas échéant, le Conseil de sécurité, par l’intermédiaire de son comité, de toute mission d’évaluation éventuelle au Libéria et de son apprécia tion des progrès faits par le Gouvernement libérien dans l’application des prescriptions du Système de certification du Processus de Kimberley; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1793 (2007)
IntituléLa situation au Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1793%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1793 (2007)* Conseil de sécurité Distr. générale 31 décembre 2007 07-65592* (F) *0765592* Résolution 1793 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5813e séance, le 21 décembre 2007 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions et le s déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, en particulier les résolutions 1734 (2006), 1688 (2006) et 1620 (2005), Saluant le concours précieux que le Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone (BINUSIL) a apporté au relèveme nt de la Sierra Leone après le conflit et à la paix, à la sécurité et au développement du pays, Accueillant favorablement le rapport du Secrétaire général en date du 4 décembre et sa recommandation tendant à voir proroger le mandat du BINUSIL pour une nouvelle période de neuf mois allant jusqu’au 30 septembre 2008 afin de lui permettre de continuer d’aider le Gouve rnement sierra-léonais à consolider la paix et de préparer les élections générales de juin 2008, Prenant acte de la lettre datée du 22 octo bre 2007 adressée au Secrétaire général par le Président de la Sierra Leone, demandant la prorogation du mandat du BINUSIL, Se félicitant de la tenue d’élections parlementaires et présidentielle pacifiques et démocratiques en août et septembre 2007, et soulignant qu’une large acceptation des élections locales qui doivent se tenir en juin 2008 constituera une nouvelle étape importante de la consolidation d’une paix durable en Sierra Leone, Soulignant qu’il est essentiel que le sy stème des Nations Unies et la communauté internationale maintiennent leur appui à la paix, à la sécurité et au développement à long terme de la Sierra Leone, notamment en renforçant les capacités du Gouvernement de ce pays, Se félicitant de l’adoption le 12 décembre 2007 du Cadre de coopération pour la consolidation de la paix dans lequel sont notamment identifiés cinq domaines prioritaires qui doivent être traités par le Gouvernement sierra-léonais avec le soutien de la Commission de consolidation de la paix, du système des Nations Unies et des partenaires bilatéraux et multinationaux, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1793 (2007) 07-65592 2 Saluant les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité en Sierra Leone et, en particulier, la profe ssionnalisation des forces armées et de la police sierra-léonaises, et invitant instamment à renforcer et rationaliser l’appareil de sécurité du pays de façon que la police et les forces armées puissent rester viables à terme et s’acquitter efficacement de leurs missions, Exprimant de nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour l’œuvre qu’il accomplit et sa contribution décisive à la réconciliation et à l’état de droit dans le pays et la sous-région, réitérant qu’il compte que le Tribunal achèvera ses travaux dans les meilleurs délais et invitant les États Membres à verser de généreuses contributions au Tribunal, Se félicitant du rôle joué par la CEDEAO et encourageant les États membres de l’Union du fleuve Mano et d’autres or ganisations à poursuivre leurs efforts en vue de consolider la paix et la sécurité dans la région, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 septembre 2008 le mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone, tel qu’il ré sulte de la résolution 1620 (2005); 2. Prie le Secrétaire général de lui pr ésenter pour examen au 31 janvier 2008 au plus tard une stratégie de fin de mandat du BINUSIL prévoyant : – Une réduction d’au moins 20 % des effectifs en personnel d’ici au 31 mars 2008; – La poursuite de la mission avec des effectifs ramenés à 80 % de l’effectif actuel jusqu’au 30 juin 2008; et – La cessation du mandat du BINUSIL d’ici au 30 septembre 2008; 3. Souligne qu’il importe que le BINUSIL mette plus particulièrement l’accent sur la fourniture d’une assistance aux élections locales devant se dérouler le 21 juin 2008 ainsi qu’aux commissions et institutions nationales de promotion de la bonne gouvernance et des droits de l’homme et qu’il appuie activement les travaux de la Commission de consolidation de la paix et du Fonds pour la consolidation de la paix; et, à ce propos, prie le Secrétaire général de veiller à ce que le Bureau soit doté de capacités, de compétences spécialisées et de ressources suffisantes; 4. Considère qu’à l’expiration de son manda t, le BINUSIL devrait être remplacé par un bureau politique intégré des Nations Unies chargé de poursuivre le processus de consolidation de la pa ix, de mobiliser l’appui des donateurs internationaux, de prêter un appui aux travaux de la Commission de consolidation de la paix et du Fonds pour la consolidati on de la paix et de mener à bien toutes autres tâches résiduelles du mandat du BINUS IL, en particulier la promotion de la réconciliation nationale et la fourniture d’un appui aux réformes constitutionnelles, et prie le Secrétaire général de présenter de s propositions concrètes sur le mandat, la structure et les effectifs du bureau successe ur dans son prochain rapport au Conseil en avril 2008; 5. Appelle toutes les parties en Sierra Leone à veiller à ce que les élections locales de 2008 se déroulent dans la paix et la transparence et soient libres et régulières; demande également au Gouvernement si erra-léonais de prêter aux institutions électorales le concours voulu, et exhorte les États Membres ainsi que les S/RES/1793 (2007) 3 07-65592 organisations internationales et régionales compétentes à apporter un soutien technique et matériel; 6. Souligne que c’est au Gouvernement sierra-léonais qu’il incombe au premier chef de pourvoir au rétablissement de la paix, à la sécurité et au développement à long terme dans le pays, l’ encourage à continuer de collaborer étroitement avec la Commission de consolidation de la paix, notamment en surveillant régulièrement les progrès accomp lis dans la mise en œuvre du Cadre de coopération pour la consolidation de la paix en Sierra Leone et encourage les donateurs internationaux à continuer de soutenir le Gouvernement; 7. Engage le Gouvernement sierra-léonais, le Bureau et toutes les autres parties à l’œuvre dans le pays à redo ubler d’efforts pour promouvoir la bonne gouvernance, notamment en continuant d’œuvrer à combattre la corruption, à asseoir le principe de responsabilité, à encourager le développement du secteur privé pour créer de la richesse et des emplois, à renforcer l’appareil judiciaire et à défendre les droits de l’homme; 8. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide que les mesures imposées par le paragrap he 5 de la résolution 1132 (1997) ne s’appliquent pas aux voyages de tous témoins dont la présence au procès devant le Tribunal spécial est nécessaire; 9. Insiste sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolida tion de la paix, tel que reconnu dans la résolution 1325 (2000), souligne qu’il faut faire une place à une perspective d’égalité entre les sexes dans la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du Bureau, encourage le Bureau à collaborer en ce sens avec le Gouvernement sierra- léonais, et prie le Secrétaire général de s’assurer que le Bureau dispose de moyens, de compétences et de ressources suffisants pour cette entreprise, et, le cas échéant, de rendre compte dans les rapports qu ’il présente au Conseil des progrès de l’intégration d’une démarche d’égalité entre les sexes dans toutes les activités du Bureau et de tous autres aspects concerna nt la situation des femmes et des filles, surtout la protection à leur assurer contre les violences sexistes; 10. Est satisfait de ce qu’entreprend le Bureau pour appliquer la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétaire général en matière d’e xploitation et d’abus sexuels et pour que son personnel respecte pleinement le code de conduite des Nations Unies; 11. Prie le Secrétaire général de le teni r régulièrement informé de l’état d’avancement de la mise en œuvre du mandat du Bureau et de la présente résolution; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2007
CôteS/RES/1794 (2007)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1794%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1794(2007) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2007 07-65573 (F) *0765573* Résolution 1794 (2007) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5814e séance, le 21 décembre 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, en pa rticulier la résolution 1756 (2007), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Réaffirmant sa volonté de continuer à contribue r à la consolidation de la paix et de la stabilité en République démo cratique du Congo pendant la période postérieure à la transition, en particul ier par l’intermédiaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo et ses partenaires internationaux devront consen tir des efforts soutenus à long terme en vue de consolider la démocratie et de promouvoir l’état de droit, la bonne gouvernance, le relèvement et le développement, Faisant valoir qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger ses civils dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Exprimant sa grave préoccupation devant la poursuite de la présence de groupes armés et de milices étrangers et congolais dans l’est de la République démocratique du Congo, dont les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), les ex-FAR/Interahamwe et la milice dissidente de Laurent Nkunda, qui a engendré une grave crise sécuritaire et huma nitaire, en particulier dans la province du Nord-Kivu, Exprimant en particulier sa profonde préoccupation face aux conséquences humanitaires des récents combats entre la milice dissidente de Laurent Nkunda et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et rappelant qu’une solution globale est nécessaire pour ré gler la crise dans les Kivus, incluant des efforts visant à remédier à la présence de tous les groupes armés et milices, à S/RES/1794(2007) 07-65573 2 mettre un terme à l’impunité et à promouvoir la réconciliation, la cohésion sociale, le relèvement et le développement dans la région, Saluant l’importance des progrès que la MONUC et les autorités congolaises ont accomplis sur la voie du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des combattants dans le district de l’Ituri, ce qui a contribué à stabiliser les conditions de sécurité dans cette partie du pays, Se félicitant des efforts déployés conjointement par les Gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda pour régler leurs problèmes communs de sécurité pa r le dialogue et la coopération, saluant en particulier le communiqué conjoint sur un e approche commune pour mettre fin à la menace pour la paix et la stabilité des de ux pays et de la région des Grands Lacs, signé à Nairobi le 9 novembre 2007 (S/2007/679), qui marque une étape importante vers un règlement définitif du problème de s groupes armés illéga ux présents dans l’est de la République démocratique du Congo, et accueillant avec satisfaction les efforts que le Secrétaire général, son Re présentant spécial et le Sous-Secrétaire général Menkerios continuent d’accomplir à cet égard, Se félicitant également des efforts déployés conjointement par les Gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda pour faire face à la présence conti nue de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) dans l’est du Congo et prenant note avec satisfaction , en particulier, de la tenue à Ngurdoto (Tanzanie), le 8 septembre 2007, d’une réunion au sommet entre le Président Kabila et le Président Museveni, Se félicitant en outre des efforts que déploient le Gouvernement de la République démocratique du Congo et d’autres pays de la région pour régler leurs problèmes de sécurité communs et accueillant avec satisfaction les conclusions de la réunion de haut niveau de la Commi ssion tripartite plus un tenue à Addis-Abeba les 4 et 5 décembre 2007, Rappelant sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies, du personnel associé et du personnel human itaire dans les zone s de conflit, sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils dans les conflits armés, Déplorant à nouveau la persistance de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en République démocratique du Congo, en particulier celles commises par les FDLR, les ex-FAR/Interahamwe et la milice dissidente de Laurent Nkunda, ainsi que par d’autres milices et groupes armés et par des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), de la Police nationale congolaise (PNC) et d’autres services de sécurité et de renseignement, et soulignant qu’il importe au plus haut point que les responsables de ces crimes soient traduits en justice, Condamnant en particulier les violences sexuelles commises par les milices et groupes armés ainsi que par des éléments des FARDC, de la PNC et d’autres services de sécurité et de renseignement, soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo, en coopé ration avec la MONUC et les autres parties prenantes concernées, doit impérativement mettre fin à ces violences et traduire en justice leurs auteurs ainsi que les officiers supérieurs dont ils relèvent, et S/RES/1794(2007) 3 07-65573 appelant les États Membres à apporter leur aide à cet égard et à continuer de fournir l’assistance voulue, notamment médicale et humanitaire, aux victimes, Rappelant les conclusions du Groupe de trava il du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés concernant les parties au conflit en République démocratique du Congo (S/AC.51/2007/17, daté du 25 octobre 2007), Accueillant avec satisfaction la politique de la MONUC visant à promouvoir et protéger les droits des femmes et à prendre en compte dans son mandat en tant que thème transversal les questions de parité entre les sexes, conformément à la résolution 1325 (2000), et à en tenir le Conseil informé, Priant instamment tous les États, en particulier ceux de la région, y compris la République démocratique du Congo elle-même, de prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin au comme rce illégal de ress ources naturelles, Se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentivement le respect de l’embargo sur les armes et des autres mesures définies par ses résolutions, Rappelant que les élections, y compris les élections locales à venir, sont un facteur important pour le rétablissement à long terme de la paix et de la stabilité, la réconciliation nationale et l’instauration d’un état de droit en République démocratique du Congo, Rappelant également qu’il importe, pour la stab ilisation à long terme de la République démocratique du Congo, de mener à bien de toute urgence la réforme du secteur de la sécurité, Prenant note du vingt-quatrième rapport du Secrétaire général sur la MONUC, daté du 14 novembre 2007 (S/2007/671), et de ses recommandations, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat et les capacités de la MONUC, conformément à la résolution 1756, jusqu’au 31 décembre 2008 et autorise le maintien jusqu’à cette date d’effectifs p ouvant aller jusqu’à 17 030 militaires, 760 observateurs militaires, 391 policiers et 6 unités de maintien de l’ordre comprenant jusqu’à 125 personnes chacune; 2. Demande à la MONUC d’attacher la plus haute priorité au règlement de la crise dans les Kivus sous tous ses aspects, en particulier par la protection des civils et l’appui à la mise en œuvre du communiqué conjoint de Nairobi; 3. Exige que les milices et groupes armés qui sont encore présents dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier les FDLR, les ex- FAR/Interahamwe, la milice dissidente de Laurent Nkunda et la LRA, déposent leurs armes et procèdent volontairement, sans plus tarder et sans conditions préalables, à leur démobilisation, leur ra patriement, leur réinstallation et leur réinsertion, selon qu’il conviendra, souligne qu’il faut faire en sorte que ces milices et groupes armés ne bénéficient d’aucun s outien dans leurs activités illégales, et, rappelant sa résolution 1698 (2006), exige également que tous les groupes armés, en particulier les forces de Laurent Nkunda et les FDLR, arrêtent immédiatement de recruter et d’utiliser des enfants et libèr ent tous les enfants associés avec eux; S/RES/1794(2007) 07-65573 4 4. Engage vivement le Gouvernement de la République démocratique du Congo à régler la crise dans les Kivus de façon globale, notamment en organisant rapidement une table ronde sur la paix, la sécurité et le développement dans les Kivus; 5. Encourage la MONUC, conformément à son mandat et en soulignant que la protection des civils doit être prioritair e lorsqu’il s’agit de décider de l’usage des capacités et ressources disponibles, à utiliser tous les moyens nécessaires, dans les limites de ses capacités et dans les zones où ses unités sont déployées, pour appuyer les brigades intégrées des FARDC en vue de désarmer les groupes armés étrangers et congolais récalcitrants, en particulier les FDLR, les ex-FAR/Interahamwe et la milice dissidente de Laurent Nkunda, afin qu’ils participent aux processus de désarmement, démobilisation, rapatriement , réinstallation et réintégration, selon qu’il conviendra; 6. Prie le Secrétaire général de faire rapport, d’ici au 31 mars 2008, sur le soutien supplémentaire que la MONUC pourrait apporter aux FARDC ou d’autres mesures qu’elle pourrait pr endre face aux groupes armé s étrangers et congolais; 7. Insiste sur le fait que les opérations de cette nature menées par les FARDC devraient être planifiées conjointement avec la MONUC et dans le respect du droit international humanitaire, des normes internationales relatives aux droits de l’homme et du droit international des réf ugiés et qu’elles devraient s’accompagner de mesures appropriées visant à protéger les civils et prie le Secrétaire général d’inclure dans ses rapports au Conseil une évaluation des mesures prises pour protéger les civils; 8 . Rappelle que la MONUC a pour mandat d’utiliser tous les moyens nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente de violences physiques, en particulier dans les Kivus; 9 . Prie le Secrétaire général de contin uer à exercer ses bons offices pour favoriser une solution politique qui remédier ait aux causes fondamentales de la crise dans les Kivus, en consultation étroite avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo, les gouvernements de la région et d’autres partenaires régionaux et internationaux; 10. Appelle les Gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda à donner plei nement suite, dans les meilleurs délais, aux engagements qu’ils ont pris en vert u du communiqué conjoint de Nairobi et à continuer de coopérer pour régler leurs problèmes communs de sécurité; 11 . Appelle les Gouvernements de la Répub lique démocratique du Congo et de la République de l’Ouganda à donner pleinement suite aux engagements qu’ils ont pris dans le cadre de l’accord conclu à Ngurdoto et à continuer à coopérer pour régler leurs problèmes communs de sécurité; 12. Accueille avec satisfaction les lettres du Secrétaire général datées du 11 octobre et du 30 novembre 2007 (S/2007/694) concernant l’assistance que doit fournir la MONUC aux autorités congolaises en vue de l’organisation, de la préparation et de la tenue des élections locales, prie la MONUC de fournir l’assistance décrite dans ces lettres , conformément à son mandat actuel et exprime son intention d’examiner la question plus avant d’ici à la fin de janvier 2008; S/RES/1794(2007) 5 07-65573 13. Appelle les autorités congolaises à intensifier d’urgence les efforts qu’elles mènent pour réformer le secteur de la sécurité, notamment l’armée, la police et l’appareil judiciaire, encourage en particulier l’élaboration d’un plan d’ensemble de réforme de l’armée et d’un calendrier à cet effet, invite le Gouvernement congolais à tenir dès que possible la table ronde prévue sur la réforme du secteur de la sécurité et engage les partenaires internationaux à appuyer cette entreprise; 14 . Souligne l’importance de l’appui qu’apporte la MONUC, en étroite coopération avec les autorités congolaises, l’équipe de pays des Nations Unies et les donateurs, au renforcement des institutions démocratiques et de l’état de droit en République démocratique du Congo, et engage les autorités congolaises à tirer pleinement parti de l’aide offerte à cet égard par la MONUC et les autres partenaires internationaux; 15. Demande à nouveau aux autorités congolaises de mettre un terme à l’impunité, en traduisant en justice sans délai les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, en particulier les personnes responsables du recrutement et de l’utilisati on d’enfants et les auteurs de violations graves contre des femmes et des enfants, notamment des violences sexuelles, de soutenir pleinement l’exercice d’inventaire dans le domaine des droits de l’homme entrepris dans le pays par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, et de mettre en place un mécanism e de vérification qui prenne en compte, au moment de choisir les candidats pour les fonctions officielles, notamment pour les postes importants dans les forces armées, la police nationale et d’autres services de sécurité, les actions passées des in téressés en termes de respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme; 16. Rappelle le mandat de la MONUC, qui consiste à aider à la promotion et à la défense des droits de l’homme et à enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité, à aider à élaborer et appliquer une stratégie en matière de justice transitionnelle et à coopérer aux efforts nationaux et internationaux tendant à ce que les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanit aire soient traduits en justice; 17. Réaffirme l’obligation pour toutes les parties d’appliquer pleinement les règles et principes applicables du droit international humanitaire relatifs à la protection des personnels humanitaires et des Nations Unies et exige également que toutes les parties concernées permettent un accès immédiat, libre et sans entrave des personnels humanitaires à toutes les personnes qui ont besoin d’une assistance, comme le veut le droit international applicable; 18. Prie la MONUC, compte tenu de l’ampleur et de la gravité des violences sexuelles commises notamment par des éléments armés en République démocratique du Congo, d’entreprendre un examen approf ondi des mesures qu’elle prend pour prévenir les violences sexuelles et y faire face et d’élaborer, en coopération étroite avec l’équipe de pays des Nations Unies et d’autres partenaires, une stratégie globale, à l’échelle de la mission, visant à renforcer ses capacités de prévention, de protection et d’intervention dans le domai ne des violences sexuelles, notamment en dispensant une formation aux forces de sécurité congolaises, conformément au mandat qui est le sien, et de rendre compte régulièrement, y compris au besoin dans une annexe distincte, des actions menées à cet égard, en présentant notamment des données concrètes et des analyses des tendances; S/RES/1794(2007) 07-65573 6 19 . Encourage la MONUC à améliorer son interaction avec la population civile, en particulier les personnes déplacées, afin de faire mieux connaître son mandat et ses activités; 20. Prend note des critères présentés par le Secrétaire général en vue d’un retrait progressif de la MONUC, encourage la MONUC à faire en sorte que les activités de l’ensemble de ses composante s visent avant tout à aider les autorités congolaises à remplir ces critères et prie le Secrétaire général d’élaborer plus avant ces critères et de rendre compte régulièrement au Conseil des avancées faites à cet égard, y compris en ce qui concerne l’app lication du dispositif de l’ONU relatif à la préparation des missions intégrées; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à faire rapport régulièrement, et au moins tous les trois mois, sur la situation en République démocratique du Congo et sur les activités de la MONUC, notamment en ce qui concerne les questions abordées aux paragraphes 7, 18 et 20 ci-dessus; 22. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1739 (2007)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1739%20(2007)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1739 (2007) Conseil de sécurité Distr. générale 10 janvier 2007 07-20603 (F) *0720603* Résolution 1739 (2007) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5617e séance, le 10 janvier 2007 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, en particulier sa résolution 1721 (2006) relative à la période de transition devant conduire à la te nue d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes en Côte d’Ivoire d’ici au 31 octobre 2007, Rappelant également sa résolution 1712 (2006) du 29 octobre 2006 sur la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 4 décembre 2006 (S/2006/939), Réaffirmant son appui à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et aux forces françaises qui la soutiennent, Se déclarant vivement préoccupé par la persistance de la crise et la détérioration de la situation en Côte d’Ivoire, notamment par leurs graves conséquences humanitaires qui sont à l’origine de souffrances et de déplacements à grande échelle parmi la population civile, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les mandats de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, définis respectivement aux paragraphes 2 et 8 ci-dessous, seront prorogés jusqu’au 30 juin 2007, et exprime son intention de réexaminer d’ici à cette date leurs mandats, y compris leur durée et le niveau d’effectifs de l’ONUCI, à la lumière des progrès enregistrés dans la mi se en œuvre du processus de paix tel que défini dans la résolution 1721 (2006); S/RES/1739 (2007) 2 07-20603 2. Décide que l’ONUCI s’acquittera du mandat suivant à compter de la date de l’adoption de la présente résolution : a) Observation de la cessation des hostilités et des mouvements de groupes armés : – Observer et surveiller l’application de la déclaration conjointe de fin de guerre en date du 6 avril 2005 et de l’accord de cessez-le-feu global du 3 mai 2003, prévenir dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement toute action hostile, et enquêter sur les violations du cessez-le-feu; – Assurer la liaison avec les Forces arm ées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) et les éléments militaires des Forces nouvelles afin de promouvoir, en coordination avec les forces françaises, le rétablissement de la confiance entre toutes les forces ivoiriennes en présence; – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire à surveiller les frontières, en prêtant une attention particulière à la situat ion des réfugiés libériens et à tous mouvements transfrontières de combattants; b) Désarmement, démobilisation, réinse rtion, rapatriement et réinstallation : – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire à procéder au regroupement de toutes les forces ivoiriennes en présence, et aider à assurer la sécurité des sites de désarmement, de cantonnement et de démobilisation de ces dernières; – Apporter son concours au Gouvernement de Côte d’Ivoire, dans la limite des capacités actuelles de l’ONUCI, dans la mise en œuvre du programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants, y compris un appui logistique, en particulier pour la préparation des sites de cantonnement, en prêtant spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants; – Coordonner étroitement avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) la mise en œuvre d’un programme de rapatriement librement consenti et de réinstallation des ex-combattants étrangers, en prêtant spécialement attention aux besoins particuliers des femmes et des enfants, pour appuyer les efforts déployés par le G ouvernement de Côte d’Ivoire et en coopération avec les gouvernements concer nés, les institutions financières internationales compétentes, les organismes internationaux de développement et les pays donateurs; – Veiller à ce que le programme nationa l de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants et le programme de rapatriement et de réinstallation des ex-comba ttants étrangers tiennent compte de la nécessité d’une démarche régionale coordonnée; – Mettre en sûreté, neutraliser ou détr uire les armes, munitions et autres matériels militaires remis par les ex-combattants; c) Désarmement et démantèlement des milices : – Aider le Premier Ministre à élaborer et à mettre en œuvre le programme de désarmement et de démantèlement des milices visé à l’article 12 de la résolution 1721 (2006) et à en surveiller la mise en œuvre; – Mettre en sûreté, neutraliser ou détrui re la totalité des armes, munitions et autres matériels militaires remis par les milices; S/RES/1739 (2007) 07-20603 3 d) Opérations d’identification de la population et d’enregistrement des électeurs : – Contribuer, en étroite liaison avec le groupe de travail mentionné au paragraphe 17 de la résolution 1721 (2006), à la sécurisation des opérations d’identification de la population et d’en registrement des électeurs, dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement; e) Réforme du secteur de la sécurité : – Apporter son concours, en étroite liaison avec le groupe de travail mentionné au paragraphe 15 de la résolution 1721 (2006), à l’élaboration d’un plan de restructuration des forces de défense et de sécurité et à la préparation d’éventuels séminaires sur la réforme du secteur de la sécurité qui seraient organisés par l’Union africaine et la CEDEAO; f) Protection du personnel des Nations Un ies, des institutions et des civils : – Assurer la protection du personnel, des installations et du matériel des Nations Unies, assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement de Côte d’Ivoire, protéger les civils en danger immédiat de violence physique, dans la limite de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités; – Contribuer à assurer, en coordination avec le Premier Ministre, la sécurité des membres du Gouvernement de Côte d’Ivoire; g) Surveillance des embargos sur les armes : – Surveiller le respect des mesures imposée s par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), en coopération avec le Groupe d’experts établi par la résolution 1584 (2005) et, en tant que de besoin, avec la MINUL et les gouvernements concernés, y compris en inspectant autant qu’elle l’estime nécessaire et sans préavis, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport utilisant les ports, aéroports, terrains d’ aviation, bases militaires et postes frontière en Côte d’Ivoire; – Recueillir, comme il conviendra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de la Côte d’Ivoire constituerait une violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et disposer de ces armes et matériels d’une manière appropriée; h) Appui aux opérations humanitaires : – Faciliter la libre circulation des personnes et des biens et le libre acheminement de l’aide humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires, et en tenant compte des besoins spéciaux des groupes vulnérables, en particulier des femmes, des enfants et des personnes âgées; i) Appui au redéploiement de l’administration : – Avec le concours de l’Union africaine, de la CEDEAO et des autres partenaires internationaux, aider le Gouve rnement de Côte d’Ivoire à rétablir l’autorité de l’État partout en Côte d’Ivoire ainsi que les institutions et services publics essentiels au redressement économique et social du pays; S/RES/1739 (2007) 4 07-20603 j) Appui à l’organisation d’élections ouvertes à tous, libres, justes et transparentes : – Avec l’appui de l’Union africaine, de la CEDEAO et des autres partenaires internationaux, offrir au Premier Ministre, à son gouvernement, à la Commission électorale indépendante et aux autres organismes ou instituts compétents, toute l’assistance techniqu e nécessaire en vue d’organiser des élections, présidentielles et législatives, ouvertes à tous, libres, justes et transparentes d’ici au 31 octobre 2007 au plus tard, conformément à la résolution 1721 (2006); – Apporter, autant que de besoin, des informations techniques, des conseils et une assistance au Haut Représentant pour les élections; – Contribuer, dans la limite de ses capaci tés et de ses zones de déploiement, à la sécurité des zones où seront conduites les opérations de vote; – Fournir en tant que de besoin, dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement, en étroite coordination avec le Programme des Nations Unies pour le développement, un appui logistique à la Commission électorale indépendante, notamment pour le transport du matériel électoral; k) Assistance dans le domaine des droits de l’homme : – Contribuer à la promotion et à la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les enfants et les femmes, surveiller et aider à enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité, et tenir le Comité du Conseil de sécurité créé en vertu du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) (le Comité) régulièrement inform é de l’évolution de la situation à cet égard; l) Information : – Promouvoir le processus de paix tel que défini par la résolution 1721 (2006) sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire, grâce à la capacité d’information de la mission, notamment sa capacité de radiodiffusion via ONUCI FM; – Assurer une surveillance étroite des médias ivoiriens, s’agissant en particulier de tous cas d’incitation par les médias à la haine, à l’intolérance et à la violence, et tenir le Comité régulièrement informé de la situation à cet égard; m) Ordre public : – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire, en concertation avec l’Union africaine, la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir une présence policière civile partout en Côte d’Ivoire et conseiller le Gouvernement de Côte d’Ivoire pour la réorganisation des services de sécurité intérieure; – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire, en concertation avec l’Union africaine, la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir l’autorité de la justice et l’état de droit partout en Côte d’Ivoire; – Aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire à assurer la neutralité et l’impartialité des médias publics en contribuant si nécessaire à la sécurité des locaux de la Radio Télévision Ivoirienne (RTI); S/RES/1739 (2007) 07-20603 5 3. Décide de maintenir en vigueur les dispositions du paragraphe 3 de la résolution 1609 (2005) et du paragraphe 2 de la résolution 1682 (2006) pendant la période spécifiée au paragraphe 1 ci-dessus; 4. Réaffirme son intention d’autoriser le Secr étaire général à redéployer en tant que de besoin, à titre temporaire, de s contingents entre la MINUL et l’ONUCI, en consultation avec les gouvernements et les pays contributeurs de contingents concernés, conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005); 5. Autorise l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat, dans les limites de ses capaci tés et dans les zones de déploiement de ses unités; 6. Prie l’ONUCI d’exécuter son mandat en étroite coopération avec la MINUL, en particulier en ce qui concerne la prévention des mouvements d’armes et de combattants à travers leurs frontières communes et la mise en œuvre des programmes de désarmement et de démobilisation; 7. Souligne qu’il importe d’intégrer une démarche soucieuse de l’égalité des sexes dans les opérations de maintien de la paix et la consolidation de la paix après les conflits et de disposer des compét ences nécessaires dans ce domaine, et engage l’ONUCI à s’occuper activement de cette question; 8. Autorise les forces françaises, à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, à user de tous les moyens nécessaires pour soutenir l’ONUCI, conformément à l’accord conclu entre l’ONUCI et les autorités françaises, et, en particulier, à : a) Contribuer à la sécurité générale de la zone d’activité des forces impartiales; b) Intervenir, à la demande de l’ONUCI, pour soutenir des éléments de cette dernière dont la sécurité serait menacée; c) Intervenir, en consultation avec l’ONUCI, en cas d’éventuelles actions belligérantes, si les conditions de sécur ité l’exigent, en de hors des zones de déploiement de l’ONUCI; d) Aider à protéger les civils dans les zones de déploiement de ses unités; e) Contribuer à la surveillance de l’embargo sur les armes établi par la résolution 1572 (2004); f) Contribuer à l’élaborati on de la réflexion sur la restructuration des forces de défense et de sécurité et à la préparation d’éventuels séminaires sur la réforme du secteur de la sécurité qui seraient organisés par l’Union africaine et la CEDEAO; 9. Demande à toutes les parties ivoirienne s de coopérer pleinement au déploiement et aux opérations de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, notamment en garantissant plei nement leur sécurité et leur liberté de circulation avec accès immédiat et sans entraves, ainsi que celles du personnel associé, sur tout le territoire de la Côte d’ Ivoire, en vue de leur permettre d’exécuter pleinement leurs mandats; 10. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1795 (2008)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1795%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1795 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 15 janvier 2008 08-20747 (F) *0820747* Résolution 1795 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5820e séance, le 15 janvier 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1739 (2007) et 1765 (2007), et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro à Ouagadougou le 4 mars 2007 (« l’Accord politique de Ouagadougou », S/2007/144), et qu’il a soutenu la nomination de M. Guillaume Soro aux fonctions de Premier Ministre, Rendant à nouveau hommage au Président de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso (« le Facilitateur »), pour ses efforts continus de facilitation du dialogue direct interivoirien qui ont permis en particulie r la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, félicitant et encourageant l’Union africaine et la CEDEAO pour les efforts qu’elles continuent de déployer en vue de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur renouvelant son plein soutien, Réitérant sa ferme condamnation de toute tentative de déstabiliser le processus de paix par la force, en particulier l’attentat commis le 29 juin 2007 à Bouaké contre le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, M. Guillaume Soro, qui a fait plusieurs victimes, et soulignant que les auteurs de tels actes criminels doivent être traduits en justice, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 2 janvier 2008 (S/2008/1), Condamnant à nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, S/RES/1795 (2008) 08-20747 2 Rappelant sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et les conclusions ultérieures du Groupe de tr avail sur les enfants dans les conflits armés concernant les parties au conflit armé en Côte d’Ivoire (S/2007/93), Rappelant également sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, et sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils dans les conflits armés, Accueillant avec satisfaction la création, comme convenu par les parties lors de la réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) du 11 mai 2007 et par le Facilitateur, d’un organe consul tatif international chargé d’accompagner les forces politiques ivoiriennes et le Facilitate ur dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, soulignant qu’il importe que cet organe prenne part aux réunions du CEA, en qualité d’observateur, et rappelant qu’il peut être consulté à tout moment par le Facilitateur, Se félicitant du succès de la conférence des donateurs du 18 juillet 2007 et soulignant qu’il importe que le système des Nations Unies et la communauté internationale maintiennent leur ap pui au renforcement des capacités du Gouvernement de Côte d’Ivoire et des instances électorales en vue de l’organisation des élections présidentielle et législatives, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de la signature à Ouagadougou, le 28 novembre 2007, des deuxième et troisième accords complémentaires entre le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro (« les accords complémentaires »), sous les auspices du Président Blaise Compaoré du Burkina Faso; 2. Prend note des recommandations de l’Union africaine à cet égard, approuve les accords complémentaires, demande aux parties ivoiriennes de mettre en œuvre l’Accord politique de Ouagadougou et ces accords complémentaires pleinement, de bonne foi et conformément au calendrier modifié par ces accords, ce qui implique que les parties ivoirien nes devront redoubler d’efforts, et encourage la communauté internationale à poursuivre son soutien à cet effet; 3. Félicite le Facilitateur pour ses efforts c ontinus en vue de soutenir le processus de paix et encourage les parties ivoiriennes à continuer à faire des progrès concrets, en particulier dans le processus d’identification de la population de Côte d’Ivoire et d’inscription des électeurs sur le s listes électorales, le désarmement et le démantèlement des milices, le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, l’unification et la réforme des forces de défense et de sécurité et la restauration de l’autorité de l’Ét at sur l’ensemble du territoire; 4. Décide de proroger les mandats de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui la soutiennent, fixés par la résolution 1739 (2007), jusqu’au 30 juillet 2008, en vue d’aider à l’organisation en Côte d’Ivoire d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes dans les délais prévus par l’Accord politique de Ouaga dougou et par les accords complémentaires du 28 novembre 2007; S/RES/1795 (2008) 3 08-20747 5. Prie l’ONUCI, dans la limite de ses ressources et de son mandat, de soutenir la pleine mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, en prenant en compte notamment le calendrier prévu par le troisième accord complémentaire; 6. Appelle toutes les parties concernées à fa ire en sorte que la protection des femmes et des enfants soit prise en compte dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, ainsi que dans les phases de reconstruction et de relèvement après le conflit, y compris la poursuite de la surveillance et de la communication de l’information sur la situation des femmes et des enfants; 7. Invite en outre les parties signatai res de l’Accord politique de Ouagadougou à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles vulnérables, y compris en garantissant le retour volontaire, la réinstallation, la réintégration et la sécurité des personnes déplacées, avec l’appui du système des Nations Unies, et à remplir à cet égar d leurs engagements conformément aux dispositions de l’Accord politique de Ouagadougou et leurs obligations en vertu du droit international humanitaire; 8. Exprime son intention de réexaminer d’ici au 30 juillet 2008 les mandats de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que le niveau des effectifs de l’ONUCI, à la lumière des progrès réalisés dans la mise en œuvre des étapes-clefs du processus de paix, et prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur ces étapes-clefs tr ois semaines avant cette date; 9. Apporte son plein soutien aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire et rappelle que ce dernier certifiera que tous les stades du processus électoral fourniront toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielle et légi slatives ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales; 10. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé, en particulier de la préparation du processus électoral, y compris de l’inscription des électeurs sur les listes électorales, notamment en lui présentant un rapport à cet égard au plus tard le 15 avril 2008, et accueille favorablement la création au sein de l’ONUCI d’une cellule d’appui à la certification pour assister le Représentant spécial dans l’accomplissement de cette mission; 11. Prie le Secrétaire général de c ontinuer de prendre les mesures nécessaires pour assurer le respect intégr al au sein de l’ONUCI de la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles et de tenir le Conseil informé à ce sujet, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment en offrant une formation de sensibilisation avant déploiement, et d’autres mesures visant à ce que les membre s de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 12. Rappelle l’importance des disposition s de l’Accord politique de Ouagadougou et des accords complémentaire s, y compris le paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et les paragraphes 8 et 9 du troisième accord complémentaire, et exhorte les forces politiques ivoiriennes à s’en remettre à la médiation du Facilitateur pour toute diffic ulté majeure liée au processus électoral; 13. Encourage le Facilitateur à continuer de s outenir le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, et prie l’ONUCI de continuer de l’assister, ainsi que son S/RES/1795 (2008) 08-20747 4 représentant spécial à Abidjan, M. Boureima Badini, dans la mise en œuvre de la facilitation, y compris en aidant le Facilit ateur, en tant que de besoin et à sa demande, dans l’exécution de son rôle d’arbitrage conforméme nt aux dispositions du paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et des paragraphes 8 et 9 du troisième accord complémentaire; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1796 (2008)
IntituléLettre datée du 22 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2006/920)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1796%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1796 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 23 janvier 2008 0821509 (F) Résolution 1796 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5825e séance, le 23 janvier 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1740 du 23 janvier 2007, Rappelant également la signature, le 21 novembre 2006, par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais (mao ïste), d’un Accord de paix global, et la volonté déclarée des deux parties de tran sformer l’actuel cessez-le-feu en une paix permanente et durable et se félicitant des mesures prises à ce jour pour appliquer cet accord, Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité terri toriale et l’indépendance politique du Népal, qui doit s’approprier la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs, Se déclarant toujours disposé à soutenir le processus de paix au Népal grâce à la mise en œuvre diligente et efficace des accords susmentionnés, Constatant le vif attachement des Népalais à la paix et au rétablissement de la démocratie et l’importance, à cet égard, de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords postérieurs, Conscient que la société civile peut jouer un rôle important dans la prévention des conflits, Accueillant avec satisfaction le rapport sur la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP), daté du 3 janvier 2008, que le Secrétaire général a établi conformément à son mandat (S/2008/5), Se félicitant de l’Accord en 23 points conclu le 23 décembre 2007 par l’alliance des sept partis aux fins de l’élection d’une assemblée constituante le 10 avril 2008 et reconnaissant que les échéances fixées dans l’Accord exigeront de toutes les parties qu’elles s’efforcent de se faire mutuellement confiance, Constatant qu’il faut prêter particulièrement attention aux besoins des femmes, des enfants et des groupes traditionnelleme nt marginalisés dans le processus de paix, comme l’indiquent l’Accord de paix global et la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité, S/RES/1796 (2008) 08-21509 2 Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétai re général à toutes les parties au Népal pour qu’elles aillent rapidement de l’avant dans la mise en œuvre des accords conclus, Notant que le Gouvernement népalais, dans la lettre datée du 18 décembre 2007 (S/2007/789, annexe) qu’il a adressée au Secrétaire général, reconnaît la contribution de la MINUNEP et demande que son mandat soit prorogé de six mois, Saluant l’achèvement de deux des phases de l’opération de vérification et l’aide aux fins de la gestion des armes et du personnel armé que les deux parties n’ont cessé d’apporter conformément à la résolution 1740 (2007) et aux dispositions de l’Accord de paix global, notant qu’il importe de trouver les moyens de créer durablement, à long terme, les conditions nécessaires à l’achèvement des activités de la MINUNEP et notant également à cet égard la nécessité de régler les problèmes en suspens, y compris ceux intéressant les mineurs, Se félicitant des efforts déployés par le Repr ésentant spécial du Secrétaire général et son équipe dans le cadre de la MINUNEP, notamment par le Haut- Commissariat aux droits de l’homme, qui assu re le suivi des dro its de l’homme à la demande du Gouvernement, et soulignant que les efforts déployés par la Mission et tous les acteurs des Nations Unies dans la zone de la Mission doivent être coordonnés et se compléter, 1. Décide , comme suite à la demande du Gouvernement népalais et compte tenu de la recommandation formulée par le Secrétaire généra l, de reconduire jusqu’au 23 juillet 2008 le mandat de la MI NUNEP, tel qu’il résulte de la résolution 1740 (2007); 2. Exprime son plein appui à l’Accord de paix global et exhorte toutes les parties à maintenir la dynamique de sa mise en œuvre et leur solidarité constructive avec l’Organisation des Nations Unies, notamment en concluant rapidement un accord sur le statut de la Mission, et à préparer ensemble l’él ection d’une assemblée constituante; 3. Encourage toutes les parties à tirer pleinement avantage des compétences et de la disponibilité de la MINUNEP, dans le cadre de son mandat existant, pour appuyer le processus de paix; 4. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièreme nt informé des progrès réalisés dans l’application de la présente résolution et, en particulier, d’examiner les activités menées par la MINUNEP dans la perspective des élections prévues le 10 avril 2008, en tenant compte des vues du Gouvernement népalais et de l’évolution de la situation sur le terrain; 5. Prie les parties au Népal de prendre les mesures nécessaires pour promouvoir la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de la MINUNEP et du personnel associé dans l’exécution des tâches définies dans le mandat; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1797 (2008)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1797%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1797 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2008 08-22229 (F) *0822229* Résolution 1797 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5828e séance, le 30 janvier 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, en particulier les résolutions 1756 (2007) et 1794 (2007), Réaffirmant sa volonté de continuer à contribue r à la consolidation de la paix et de la stabilité en République démo cratique du Congo pendant la période postérieure à la transition, en particul ier par l’intermédiaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), Rappelant que les élections, y compris les élections locales à venir, sont un facteur important pour le rétablissement à long terme de la paix et de la stabilité, la réconciliation nationale et l’instauration d’un état de droit en République démocratique du Congo, Encourageant les partenaires internationaux à c ontinuer à soutenir le processus électoral en République démocratique du Congo, Accueillant avec satisfaction les lettres du Secrétaire général datées du 11 octobre et du 30 novembre 2007 (S/2007/ 694) et les recommandations figurant dans le vingt-quatrième rapport du Secrét aire général sur la MONUC daté du 14 novembre 2007 (S/2007/671) concernant l’a ssistance que doit fournir la MONUC aux autorités congolaises en vue de l’organisation, de la préparation et de la tenue des élections locales, 1. Autorise la MONUC, en étroite coordination avec les partenaires internationaux et l’équipe de pays des Nations Unies, à fournir une assistance aux autorités congolaises, y compris la Commission électorale nationale indépendante, en vue de l’organisation, de la prépara tion et de la tenue des élections locales, comme recommandé dans les lettres du Secrétai re général datées du 11 octobre et du 30 novembre 2007; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1798 (2008)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1798%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1798 (2008)* Conseil de sécurité Distr. générale 4 février 2008 08-22241* (F) *0822241* Résolution 1798 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5829e séance, le 30 janvier 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures sur la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée (ci-après dénommées « les parties ») ainsi que les exigences qu’il y a formulées, en particulier les résolutions 1320 (2000), 1430 (2002), 1466 (2003), 1640 (2005), 1681 (2006) , 1710 (2006), 1741 (2007) et 1767 (2007), Soulignant une fois encore son attachement indéfectible au processus de paix et à la mise en œuvre intégrale et rapide des Accords d’Alger, comme une base de l’instauration de relations de paix et de coopération entre les parties, et rappelant le paragraphe 15 de l’article 4 de l’A ccord de paix du 12 décembre 2000 (S/2000/1183), dans lequel les parties s ont convenues que les décisions de la Commission du tracé de la frontière entre l’ Érythrée et l’Éthiopie concernant la délimitation et la démarcation de la frontière seraient définitives et contraignantes, Exprimant son soutien aux efforts de la Commission, se félicitant une fois encore que les parties aient accepté la décision relative à la délimitation de la frontière prise par la Commission le 13 avril 2002, rappelant qu’il a pris acte de la déclaration de la Commission datée du 27 novembre 2006, et prenant note du vingt- sixième rapport de la Commission qui figur e en annexe au rapport du Secrétaire général daté du 23 janvier 2008 (S/2008/40), Soulignant que la démarcation physique de la frontière entre l’Érythrée et l’Éthiopie contribuerait au règlement global et durable du différend entre les parties et à la normalisation de leurs relations, Se déclarant profondément préoccupé par le différend qui persiste entre l’Éthiopie et l’Érythrée et par la situation en termes de sécurité qui reste tendue et potentiellement instable dans la zone de sécurité temporaire et les zones adjacentes, et soulignant que c’est aux parties qu’incombe au premier chef la responsabilité de mettre fin à cet état de fait en s’acquittant au plus vite de leurs obligations au titre des Accords d’Alger, Réaffirmant une fois encore l’intégrité de la zone de sécurité temporaire * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1798 (2008) 08-22241 2 prévue aux paragraphes 12 à 14 de l’Ac cord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 (S/2000/601), rappelant les objectifs auxquels sa création répond, notamment celui de créer un climat pr opice à un règlement global et durable du conflit, ainsi que l’engagement pris par les parties de la respecter et, Soulignant qu’il reste déterminé à jouer so n rôle, en particulier d’aider à garantir le respect par les parties des obligations souscrites dans l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 (S/2000/601) et l’Accord de paix du 12 décembre 2000 (S/2000/1183) dont l’Organisation des Nations Unies était un des témoins, Saluant les efforts faits par la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) et son pe rsonnel militaire et civil pour s’acquitter de leur tâche, en dépit des circonstances difficiles, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 23 janvier 2008 (S/2008/40), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission pour une période de six mois, jusqu’au 31 juillet 2008; 2. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux parties pour qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue, s’abstiennent de recourir à la menace ou à l’emploi de la force l’une contre l’autre, évitent les provocations militaires et mettent fin à l’échange de déclarations hostiles; 3. Demande une fois encore à l’Érythrée et à l’Éthiopie de rester pleinement engagées en faveur de l’Accord de cessa tion des hostilités, et de désamorcer la situation, notamment en ramenant les eff ectifs de leurs troupes à leur niveau du 16 décembre 2004; 4. Souligne que c’est à l’Érythrée et à l’Éthiopie qu’il incombe au premier chef de parvenir à un règlement global et durable de leur différend frontalier et de normaliser leurs relations et exige qu’elles prennent immédiatement des mesures concrètes pour faire aboutir le processus lancé par l’Accord de paix du 12 décembre (S/2000/1183), en permettant la démarcation physique de la frontière et les exhorte à normaliser leurs relations; 5. Exige une fois encore de l’Érythrée qu’elle retire immédiatement ses forces et son matériel militaire lourd de la zone de sécurité te mporaire et qu’elle fournisse à la Mission les faci lités d’accès, l’assistance, le soutien et la protection nécessaires à l’accomplissement de ses tâches et qu’elle lève immédiatement et sans préalable toutes restrictions imposées aux déplacements et aux opérations de la Mission; 6. Demande à nouveau à l’Éthiopie de réduire les effectifs des forces militaires présentes dans les zones adjacent es à la zone de sécurité temporaire; 7. Note avec une vive préoccupation le niveau critique des réserves de carburant de la Mission, exige du Gouvernement érythréen qu’il reprenne immédiatement les livraisons de carbur ant à la Mission ou autorise celle-ci à importer du carburant sans restrictions et prie le Secrétaire général de le tenir informé de l’évolution de la situation; 8. Renouvelle l’appel qu’il a lancé aux deux parties pour qu’elles coopèrent pleinement avec la Mission, de manière à permettre à la Co mmission militaire de S/RES/1798 (2008) 3 08-22241 coordination, qui demeure une instance essentielle pour examiner les questions pressantes d’ordre militaire ou de sécurité, de reprendr e d’urgence ses travaux; 9. Appuie résolument les efforts que le Secrétaire général et la communauté internationale continuent de déployer pour amener l’Érythrée et l’Éthiopie à normaliser leurs relations, promouvoir la stab ilité entre les parties et jeter les bases d’un règlement global et durable du différend et exhorte les parties à accepter les bons offices du Secrétaire général; 10. Se félicite de ce que le Secrétaire généra l continue de faire pour nommer au plus tôt un représentant spécial; 11. Se déclare disposé à examiner le mandat de la Mission en vue de sa modification à la lumière des progrès qui se ront faits dans l’application des Accords d’Alger; 12. Lance un appel aux États Membres pour qu’ils versent des contributions au Fonds d’affectation spéciale créé en application de la résolution 1177 (1998) et visé au paragraphe 17 de l’article 4 de l’Accord de paix en date du 12 décembre 2000; 13. Exprime toute sa gratitude aux pays four nisseurs de contingents pour leur contribution et leur adhésion à la cause que défend la Mission; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1799 (2008)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1799%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1799 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 15 février 2008 08-24124 (F) *0824124* Résolution 1799 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5836e séance, le 15 février 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes, en particulier les résolutions 1771 (2007) et 1794 (2007), et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Condamnant la poursuite des mouvements d’arme s illicites tant à l’intérieur du pays qu’à destination de la République démocratique du Congo et se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentiv ement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures définies par ses résolutions, Réitérant la grave préoccupation que lui inspire la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et dans le district de l’Ituri, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Rappelant qu’il compte réexaminer les mesures énoncées dans la résolution 1771 (2007), afin de les ajuster, selon qu’il conviendra, en fonction de la consolidation de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo, en particulier les progrès accomplis dans la ré forme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forces armées et la réform e de la police nationale, ainsi que dans le désarmement, la démobilisation, le rapatrie ment, la réinstallation et la réinsertion, selon qu’il convient, des groupes armés congolais et étrangers, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissan t en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 31 mars 2008 les mesures sur les armes imposées au paragraphe 20 de la résolution 1493 (2003) telles que modifiées et élargies par le paragraphe 1 de la résolution 1596 (2005); 2. Décide de reconduire, pour la durée prévue au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures visant les transports imposées aux paragraphes 6, 7 et 10 de la résolution 1596 (2005); S/RES/1799 (2008) 08-24124 2 3. Décide de reconduire, pour la période spécifiée au paragraphe 1, les mesures financières et relatives aux dépl acements imposées aux paragraphes 13 et 15 de la résolution 1596 (2005), au paragraphe 2 de la résolution 1649 (2005) et au paragraphe 13 de la résolution 1698 (2006); 4. Décide de proroger, pour la période spécifiée au paragraphe 1, le mandat du Groupe d’experts visé au paragraphe 9 de la résolution 1771 (2007); 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1800 (2008)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1800%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1800 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 20 février 2008 08-24656 (F) *0824656* Résolution 1800 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5841e séance, le 20 février 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1581 (2005) du 18 janvier 2005, 1597 (2005) du 20 avril 2005, 1613 (2005) du 26 juillet 2005, 1629 (2005) du 30 novembre 2005, 1660 (2006) du 28 février 2006 et 1668 (2006) du 10 avril 2006, Prenant note des lettres datées des 31 décembre 2007, 22 janvier 2008 et 8 février 2008, adressées à son président par le Secrétaire général, Ayant examiné la proposition du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (le Tribunal pénal interna tional) tendant à ce que le Secrétaire général soit autorisé, dans les limites des ressources disponibles, à nommer des juges ad litem supplémentaires sur la demande du Président du Tribunal pénal international, nonobstant le fait que leur nombre pourra temporai rement excéder le maximum de douze prévu à l’alinéa 1 de l’article 12 du Statut du Tribunal pénal international, sans toutefois jamais dépass er le nombre de seize, ce nombre devant être ramené à douze au maximum au 31 décembre 2008, afin de permettre au Tribunal pénal international d’organiser de nouveaux procès dès qu’un ou plusieurs de ses juges permanents seront disponibles, Rappelant que, dans sa résolution 1503 (2003) du 28 août 2003, il a demandé au Tribunal pénal international de prendre toutes mesures en son pouvoir pour achever tous les procès en première instan ce d’ici à la fin de 2008 et terminer ses travaux en 2010 (stratégie de fin de mandat du Tribunal pénal international) et que, dans sa résolution 1534 (2004) du 26 mars 2004, il a souligné qu’il importait que la stratégie de fin de mandat du Tribunal pénal internationa l soit menée à bien, Convaincu qu’il est souhaitable d’autoriser le Secrétaire général à nommer des juges ad litem en sus des douze prévus dans le St atut, à titre de mesure temporaire, pour que le Tribunal pénal international puisse organiser de nouveaux procès dans les meilleurs délais et attei ndre ainsi les objectifs fixés dans sa stratégie de fin de mandat, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide en conséquence que le Secrétaire général peut nommer, dans la limite des ressources di sponibles, des juges ad litem supplémentaires sur la demande S/RES/1800 (2008) 08-24656 2 du Président du Tribunal pénal international pour la conduite de nouveaux procès, nonobstant le fait que le nombre total de juges ad litem nommés aux Chambres pourra temporairement excéder le maximum de douze prévu à l’alinéa 1 de l’article 12 du Statut du Tribunal pénal internationa l, sans toutefois jamais dépasser le nombre de seize, ce nombre devant être ramené à douze au maximum au 31 décembre 2008; 2. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1801 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1801%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1801 (2008)* Conseil de sécurité Distr. générale 22 février 2008 08-24699* (F) *0824699* Résolution 1801 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5842e séance, le 20 février 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Somalie, en particulier ses résolutions 733 (1992), 1356 (2001), 1425 (2002), 1725 (2006), 1744 (2007) et 1772 (2007) ainsi que les déclarations de son président, en particulier celles des 13 juillet 2006 (S/PRST/2006/31), 22 décembre 2006 (S/PRST/2006/59), 30 avril 2007 (S/PRST/2007/13), 14 juin 2007 (S/PRST/2007/19) et 19 décembre 2007 (S/PRST/2007/49), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Réitérant son adhésion à un règlement complet et durable de la situation en Somalie, conformément à la Charte fédérale de transition, soulignant l’importance d’institutions largement repr ésentatives issues d’un proc essus politique qui soit à terme sans exclusive, ainsi que le prévo it la Charte fédérale de transition, et réitérant son appui aux institutions fédérales de transition en Somalie, Se félicitant de la nomination par le Président Yusuf de Nur « Adde » Hassan Hussein au poste de Premier Ministre et de celle d’un nouveau cabinet ministériel au sein du Gouvernement fédéral de trans ition, ainsi que de la réinstallation du Gouvernement fédéral de transition à Mogadiscio, Saluant les efforts accomplis par le Représ entant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, Ahmedou Ould-Abdallah, et lui réitérant son ferme soutien, Soulignant qu’il importe d’assurer et de main tenir la stabilité et la sécurité dans toute la Somalie et insistant à cet égard sur la nécessité de désarmer, de démobiliser et de réinsérer les milicie ns et ex-combattants en Somalie, Condamnant tous les actes de violence et d’extrémisme en Somalie et préoccupé de la persistance de la violence dans le pays, Soulignant l’inquiétude que lui inspire l’intensification des actes de piraterie au large des côtes somaliennes décrite au paragraphe 22 du rapport du Secrétaire * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1801 (2008) 08-24699 2 général, et rappelant le communiqué commun publié le 10 juillet 2007 par l’Organisation maritime internationale et le Programme alimentaire mondial, Exprimant à nouveau sa gratitude à la communa uté internationale, et en particulier à l’Union africaine, à la Ligue des États arabes, à l’Autorité intergouvernementale pour le développement et à l’Union européenne, pour leurs efforts en faveur de la paix, de la stab ilité et de la réconciliation en Somalie, et saluant leur constance à cet égard, Rappelant que la coopération entre l’ONU et les arrangements régionaux en matière de maintien de la pa ix et de sécurité, dans la mesure où ces questions se prêtent à une action régionale, fait partie intégrante de la sécurité collective organisée par la Charte, Se félicitant du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 18 janvier 2008 annonçant que l’Union africaine prorogera pour une nouvelle période de six mois le mandat de sa mission en Somalie (AMISOM), Soulignant le concours apporté par l’AMISOM et ses contingents ougandais et burundais à la paix et la stabilité durables en Somalie, et notamment la contribution importante apportée par les forces ougandai ses à travers les soins médicaux qu’elles fournissent à la population somalienne, condamnant tout acte d’hostilité à leur égard, et engageant toutes les parties en Somalie et dans la région à soutenir l’AMISOM et à coopérer avec elle, Se félicitant de l’engagement durable du Gouvernement ougandais, qui a soutenu les activités de l’AMISOM tout au long de l’année écoulée, et du déploiement récent de troupes par le Gouvernement burundais, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Somalie du 7 novembre 2007 (S/2007/658), en particulier de son paragraphe 32, et se félicitant de son appui à l’AMISOM, Soulignant qu’un déploiement intégral de l’AMISOM permettra de favoriser le retrait complet de Somalie des autres forces étrangères et contribuera à y créer les conditions nécessaires à une paix durable et à la stabilité, Notant que le communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 18 janvier 2008 demande à l’Organisation des Nations Unies de déployer en Somalie une opération de maintien de la paix appelée à appuyer la stabilisation à long terme et le relèvement de ce pays une fois la paix restaurée, Rappelant la demande formulée dans la déclaration de son président datée du 19 décembre 2007 (S/PRST/2007/49), tendant à ce que le Secrétaire général lui fasse rapport sur l’établis sement de plans conditionnels en vue du déploiement éventuel d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies pour remplacer l’AMISOM, comme le prévoit la résolution 1772 (2007), Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de renouveler l’autorisation accordée aux États membres de l’Union africaine de maintenir en Somalie, pendant une nouvelle période de six mois, une mission qui sera habilitée à pr endre toutes mesures nécessaires pour S/RES/1801 (2008) 3 08-24699 s’acquitter du mandat défini au paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007), et souligne en particulier que l’AMISOM est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires, le cas échéant, pour veiller à la sécurité des infrastructures clefs et concourir, à la demande et selon ses m oyens, à créer les conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire; 2. Affirme que les dispositions des paragra phes 11 et 12 de la résolution 1772 (2007) continueront de s’appliquer à la mission visée au paragraphe 1 ci- dessus; 3. Exhorte les États membres de l’Union africaine à apporter leur concours à l’AMISOM pour contribuer à faciliter le retrait complet des autres forces étrangères de Somalie et à créer les conditi ons d’une paix et d’une stabilité durables dans le pays; 4. Exhorte les États Membres à fournir des ressources financières, du personnel, du matériel et des services en vue du déploiement intégral de l’AMISOM; 5. Réaffirme qu’il entend envisager de prendr e des mesures à l’encontre de quiconque tenterait d’empêcher ou de bloque r tout processus politique pacifique, ou menacerait par la force les institutions fédérales de transition ou l’AMISOM, ou agirait de manière à remettre en cause la stabilité de la Somalie ou de la région; 6. Attend avec intérêt le rapport que le Secrétai re général doit lui présenter le 10 mars 2008, notamment en ce qui conc erne des options spécifiques permettant de renforcer la capacité du Bureau pol itique des Nations Unies pour la Somalie d’apporter un appui complémentaire au dé ploiement intégral de l’AMISOM et de préparer le déploiement éventuel d’une force de maintien de la paix des Nations Unies pour remplacer l’AMISOM, et affirme qu’il entend se réunir à nouveau peu après la publication du rapport, pour examiner les mesures qu’il pourrait prendre compte tenu des options et des recommandations qui y seront formulées; 7. Prie le Secrétaire général de contin uer d’œuvrer en intensifiant ses efforts à promouvoir un processus politique permanent qui soit à terme sans exclusive, notamment en aidant les institutions fédérales de transition à s’acquitter de leur mission à cet égard et à fournir des services au peuple somalien, ainsi qu’en collaborant avec la communauté internationale, y compris l’Union africaine, la Ligue des États arabes, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, l’Union européenne et le Groupe de contact international sur la Somalie et ses membres; 8. Demande à l’ensemble des organisations internationales et des États Membres d’aider le Représentant spécial du Secrétaire général dans ce qu’il fait pour renforcer la sécurité et instaurer une paix globale et durable en Somalie, et les prie de toujours agir par son intermédiaire, de sorte à assurer la coordination des efforts; 9. Engage instamment les institutions fédérales de transition et toutes les parties en Somalie à respecter les conc lusions du Congrès de réconciliation nationale et à entretenir au-delà un processus politique également ouvert qui inclurait à terme toutes les parties prenan tes, notamment les dirigeants politiques, les chefs de clan, les chefs religieux, les m ilieux d’affaires et les représentants de la S/RES/1801 (2008) 08-24699 4 société civile tels que des associations de femmes, et les encourage à œuvrer ensemble à promouvoir un tel dialogue sans exclusive; 10. Salue les efforts du Gouvernement fédéral de transition pour concevoir un plan visant à donner effet aux conclusions du Congrès de réconciliation nationale, et notamment à mener à son terme le processus constitutionnel, et redit qu’il est nécessaire de s’entendre sur un arra ngement de cessation globale et durable des hostilités et sur une feuille de route pour les étapes critiques jusqu’à la fin de la période de transition, dont la tenue d’élections libres et démocratiques en 2009, comme prévu dans la Charte fédéra le de transition de la Somalie; 11. Souligne que l’embargo sur les armes imposé par la résolution 733 (1992), tel que complété et modifié dans les résolutions ultérieures, continue de contribuer à la paix et à la sécurité en Somalie, exige de tous les États Membres, en particulier de ceux de la région, qu ’ils le respectent pleinement, et redit son intention d’envisager les moyens d’en accroître l’efficacité; 12. Encourage les États Membres dont des bâ timents de la marine et des aéronefs militaires opèrent dans les eaux et l’espace aérien inte rnationaux adjacents à la côte somalienne d’exercer leur vigilance s’agissant de tout incident de piraterie qui y surviendrait et de prendre les mesures voulues pour protéger la marine marchande, en particulier lorsqu’elle achemi ne l’aide humanitaire, de tout acte de ce type, en conformité avec le dro it international applicable, et se félicite de la contribution de la France à la protec tion des convois maritimes du Programme alimentaire mondial et de l’appui désormai s apporté par le Danemark dans ce but; 13. Réaffirme ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, et 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, et souligne qu’il incombe à toutes les parties et à tous les groupes armés en Somalie d’assurer la protection de la population civile du pays, conformément au droit intern ational humanitaire, au droit international des droits de l’homme et au droit des réfugiés, en évitant en particulier toute attaque aveugle contre des zones peuplées; 14. Soutient et encourage fermement la poursuite des activités de secours en Somalie, rappelle sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, demande à toutes les parties et tous les groupes armés en Somalie de faire le nécessaire pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel de l’AMISOM et du pe rsonnel humanitaire, et pour que l’aide humanitaire puisse atteindre tous ceux qui en ont besoin sans entrave ni retard et en toute sécurité, et engage les pays de la région à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire par la voie terrestre et via les aéroports et les ports; 15. Réaffirme sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et rappelle les conclusions ultérieures de son Groupe de travail sur les enfants dans les conflits armés et concernant les parties au conflit armé en Somalie (S/AC.51/2007/14); 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1802 (2008)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1802%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1802 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 25 février 2008 08-25142 (F) *0825142* Résolution 1802 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5844e séance, le 25 février 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures sur la situation au Timor-Leste, en particulier ses résolutions 1599 (2005) du 28 avril 2005, 1677 (2006) du 12 mai 2006, 1690 (2006) du 20 juin 2006, 1703 (2006) du 18 août 2006, 1704 (2006) du 25 août 2006 et 1745 (2007) du 22 février 2007, et la déclaration de son président en date du 11 février 2008 (S/PRST/2008/5), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 17 janvier 2008 (S/2008/26) et rappelant le rapport de la mission du Conseil de sécurité au Timor-Leste, qui s’est déroulée du 24 au 30 novembre 2007 (S/2007/711), Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nation ale du Timor-Leste, ainsi qu’à la promotion d’une stabilité durable dans ce pays , Saluant le bon déroulement des élections présidentielle et législatives qui ont eu lieu en 2007, ainsi que la mise en place d’un gouvernement et d’institutions démocratiquement élus au Timor-Leste, Encourageant vivement le Gouvernement et le peuple timorais à poursuivre les efforts qu’ils ont engagés pour surmonter les difficultés d’ordre politique, prenant note avec satisfaction que le Gouvernement es t résolu à restaurer la stabilité et la normalité tout en réaffirmant son attachement à la démocratie et à l’état de droit, et prenant également note avec satisfaction de l’engagement de l’opposition en faveur de la paix et de la stabilité nationale, Notant que la situation politique, sécuritaire, sociale et humanitaire demeure fragile au Timor-Leste, Exhortant à nouveau les autorités timoraises et le s autres parties intéressées à engager un dialogue pacifique et à éviter de recourir à la violence pour régler les différends, Réaffirmant la nécessité de respecter l’indépendance du pouvoir judiciaire et sa responsabilité, se félicitant de ce que les dirigeants du Timor-Leste sont convaincus de la nécessité de garantir la justice et déterminés à lutter contre l’impunité, conscient à cet égard de la gr ave pénurie de ressources dont pâtit le S/RES/1802 (2008) 08-25142 2 système judiciaire, et encourageant les autorités timoraises à poursuivre les efforts engagés pour établir les responsabilités conc ernant les infractions pénales graves commises pendant la crise de 2006, comme l’a recommandé la Commission spéciale d’enquête indépendante, Rappelant ses déclarations antérieures sur la nécessité d’appliquer dans son intégralité l’« Accord sur le rétablissement et le maintien de la sécurité publique au Timor-Leste et l’assistance à la réforme, à la restructuration et au renforcement de la Police nationale timoraise (PNTL) et du Mini stère de l’intérieur », conclu entre le Gouvernement du Timor-Leste et la MINUT le 1er décembre 2006, et soulignant à cet égard la nécessité d’établir des relati ons constructives entre la police de la MINUT et la Police nationale timoraise afin de renforcer les capacités et les moyens de la police nationale, Exprimant son soutien sans réserve aux forces de sécurité internationales qui aident le Gouvernement timorais et la MI NUT à rétablir et à assurer le maintien de l’ordre et de la stabilité, ainsi que le Gouvernement du Timor-Leste en a fait la demande, Rappelant que, si les défis auxquels le Timor-Leste est actuellement confronté sont, à première vue, de nature politique et institutionnelle, ils sont aussi dus à la pauvreté et aux privations qui en découlent, rendant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Timor-Le ste pour leur précieuse assistance, notamment en ce qui concerne le renforcem ent des capacités institutionnelles et le développement social et économique, et reconnaissant qu’à bien des égards la gouvernance au Timor-Leste a considérablement progressé, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité et 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, Mesurant l’importance des activités menées par la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste en faveur de la paix, de la stabilité et du développement au Timor-Leste et reconnaissant des efforts engagés par la MINUT et l’équipe de pays des Nations Unies, s ous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUT jusqu’au 26 février 2009 en maintenant les effectifs actuels autorisés; 2. Condamne de la façon la plus énergique les attentats perpétrés le 11 février 2008 contre le Président et le Pr emier Ministre du Timor-Leste, et toutes tentatives de déstabilisation du pays, note que ces actes odieux constituent des agressions contre les institutions légitimes du Timor-Leste, et salue la réaction rapide et constructive des pays voisins; 3. Demande au Gouvernement du Timor-Leste de traduire en justice les responsables de cet acte odieux et exhorte toutes les parties du Timor-Leste à coopérer activement avec les autorités à cet égard; 4. Demande en outre à toute la population du Timor-Leste de demeurer calme, de faire preuve de modération et de préserver la stabilité du pays; 5. Demande instamment à toutes les parties du Timor-Leste, notamment aux dirigeants politiques, de continuer à œuvr er ensemble à pratiquer le dialogue politique et à asseoir la paix, la démocratie, l’état de droit, le développement social et économique durable et la réconciliation nationale dans le pays, et exprime son S/RES/1802 (2008) 3 08-25142 plein appui aux efforts que continue de déployer le Représentant spécial du Secrétaire général en vue de résoudre le s problèmes cruciaux qui se posent dans le pays sur les plans politique et de la sécur ité, à travers un processus de participation et de collaboration, notamment dans le cadre du Comité de coordination de haut niveau et du Forum de coordination trilatéral; 6. Réaffirme qu’il est essentiel de poursuivre les efforts engagés pour que justice soit faite et que les responsabilités soient établies et souligne , à cet égard, qu’il importe que le Gouvernement timorai s donne suite aux recommandations faites par la Commission spéciale d’enquête indépendante pour le Timor-Leste dans son rapport de 2006; 7. Souligne combien il est nécessaire que la communauté internationale poursuive son appui au Timor-Leste afin de lui permettre de développer et de renforcer ses institutions, et de mettre en pl ace des capacités dans le secteur de la justice; 8. Demande à la MINUT de poursuivre ses efforts, en les adaptant si nécessaire, afin d’améliorer l’efficacité du système judiciaire et d’aider le Gouvernement timorais à mener les procéd ures recommandées par la Commission d’enquête; 9. Demande également à la MINUT d’appuyer le Gouvernement timorais dans l’action qu’il mène pour coordonner la coopération des donateurs dans les domaines du renforcement des capacités institutionnelles; 10. Invite le Gouvernement timorais, bénéficiant du concours de la MINUT, à continuer de mener une étude d’ensemble du rôle et des besoins du secteur de la sécurité, y compris le Ministère de l’inté rieur, la Police nationale timoraise, le Ministère de la défense et les Falintil-Forças Armadas de Defesa Timor-Leste et, compte tenu de l’importance de ce secteur pour la stabilité à long terme, demande à la MINUT de redoubler d’efforts pour apporter son appui à cette étude en coordination étroite avec le Gouvernement timorais et les donateurs concernés, et se félicite de l’établissement, en août 2007, du mécanisme de coordination tripartite chargé de résoudre les problèmes plus généraux qui se posent dans le secteur de la sécurité; 11. Demande à la MINUT, en collaboration avec des partenaires, de redoubler d’efforts pour contribuer à la poursuite de la formation, de l’encadrement, du développement institutionnel et du renfor cement de la Police nationale timoraise afin de la rendre plus efficace, notamme nt pour répondre aux besoins particuliers des femmes, tout en veillant, grâce à la pr ésence de sa composante de police et à travers l’appui à la Police na tionale timoraise, à la poursu ite du rétablissement et du maintien de la sécurité publique au Timo r-Leste, en assurant notamment à titre provisoire l’application des lois et la sécurité publique jusqu’à ce que la Police nationale timoraise soit reconstituée; 12. Se félicite de l’intention du Secrétaire général de dépêcher au premier trimestre de 2008 une mission d’experts aupr ès de la MINUT afin de conduire une évaluation approfondie des besoins de la police nationale et de procéder éventuellement à des ajustements quant aux compétences de la police de la MINUT, et le prie de l’informer des conclusions de la mission d’experts; 13. Prend acte de la mise en place de la Stra tégie nationale de relèvement du Timor-Leste, qui vise à résoudre les problèmes socioéconomiques du pays, notamment la question des personnes déplacées et la promotion de moyens de S/RES/1802 (2008) 08-25142 4 subsistance durables, et, à cet égard, demande à la MINUT de continuer de coopérer et d’assurer la coordination avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies ainsi que les partenaires concerné s pour appuyer le Gouvernement timorais et les institutions appropriées et concevoir de s politiques de réduction de la pauvreté et de croissance économique; 14. Demande à la MINUT de pleinement considérer, tout au long de son mandat, la question de l’égalité des sexe s telle qu’elle ressort de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité comme une question transversale et demande en outre au Secrétaire général de faire état, dans les rapports qu’il adresse au Conseil de sécurité, des progrès ac complis en matière d’égalité des sexes dans toute la MINUT ainsi que de tous autres aspects liés à la situation des femmes et des filles, en particulier s’agissant de la nécessité de les protéger contre la violence fondée sur le sexe, en précisant les mesures spéciale s proposées et prises pour protéger les femmes et les filles contre ce type de violence; 15. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les dispositions voulues pour que la MINUT applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et d’abus sexuels et d’en tenir le Conseil informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à s’assurer que les membres de le ur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 16. Prie en outre le Secrétaire général de te nir le Conseil pleinement et régulièrement informé de l’évolution de la s ituation sur le terrain et de l’application de la présente résolution, notamment des progrès accomplis dans les efforts déployés par son Représentant spécial pour appuyer le dialogue et la réconciliation, et de lui présenter, au plus tard le 1er août 2008, un rapport sur les modifications éventuelles à apporter au mandat et aux effectifs de la MINUT, le prie également d’élaborer, en consultation avec le Gouvernement timorais, une stratégie à moyen terme assortie de points de référence appropriés pour mesurer et suivre les progrès accomplis et de lui présenter d’autres rapports lorsqu’il le jugera approprié; 17. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1803 (2008)
IntituléNon-prolifération
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1803%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1803 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 3 mars 2008 08-25782 (F) *0825782* Résolution 1803 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5848e séance, le 3 mars 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 (S/PRST/2006/15), sa résolution 1696 (2006) du 31 juillet 2006, sa résolution 1737 (2006) du 23 décembre 2006, et sa résolution 1747 (2007) du 24 mars 2007, et en réaffirmant les dispositions, Réaffirmant son attachement au Traité su r la non-prolifération des armes nucléaires ainsi que la nécessité pour tous le s États parties à ce traité de s’acquitter scrupuleusement de toutes les obligations qu’ils ont contractées, et rappelant le droit qui appartient aux États parties de développer, en conformité avec les articles I et II de cet instrument, la recherche, la production et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, sans discrimination, Rappelant la résolution dans laquelle le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA (GOV/2006/14) affirme qu’une solution de la question iranienne contribuerait aux efforts mondiaux de non-prolifération et à la réalisation de l’objectif d’un Moyen- Orient exempt d’armes de destruction massive, y compris leurs vecteurs, Notant avec une vive préoccupation que, comme il a été confirmé par les rapports du Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique datés des 23 mai 2007 (GOV/2007/22), 30 août 2007 (GOV/2007/48), 15 novembre 2007 (GOV/2007/58) et 22 février 2008 (GOV/2008/ 4), l’Iran n’a ni suspendu intégralement et durablement toutes activités liées à l’enrichissement et au retraitement ainsi qu’à l’eau lourde visées dans les résolutions 1696 (2006), 1737 (2006) et 1747 (2007), ni repris sa coopération avec l’AIEA, au titre du Protocole additionnel, ni pris les autres mesures prescrites par le Conseil des Gouverneurs de l’Agence, ni satisfait aux dispositions des résolutions 1696 (2006), 1737 (2006) et 1747 (2007), toutes mesures qui sont essentielles pour instaurer la confiance, et déplorant le refus de l’Iran de prendre ces mesures, Notant avec inquiétude que l’Iran a contesté le droit de l’AIEA de vérifier les caractéristiques techniques fondamentales co mmuniquées par l’Iran en application de la rubrique 3.1 modifiée, soulignant qu’en vertu de l’article 39 de l’Accord de garanties de l’Iran, la rubrique 3.1 ne peut être ni modifiée ni suspendue unilatéralement, et que le droit de l’Agence de vérifier les caractéristiques S/RES/1803 (2008) 08-25782 2 techniques fondamentales qui lui sont soumises est un droit permanent, qui ne dépend pas de l’étape de construction d’ une installation ou de la présence de matières nucléaires dans une installation, Réaffirmant qu’il est déterminé à renforcer l’autorité de l’AIEA, appuyant résolument le rôle du Conseil des Gouverneurs de l’Agence, saluant les efforts qu’elle déploie pour régler les questions en suspens touchant le programme nucléaire de l’Iran dans le plan de travai l convenu entre le secrétariat de l’AIEA et l’Iran (GOV/2007/48, appendice), se félicitant des progrès de la mise en œuvre du plan de travail, exposés dans les rapports du Directeur général de l’AIEA en date du 15 novembre 2007 (GOV/2007/58) et du 22 février 2008 (GOV/2008/4), soulignant combien il importe que l’Iran produise rapi dement et véritablement des résultats tangibles en achevant la mise en œuvre de ce plan de travail, y compris en apportant des réponses à toutes les questions de l’ AIEA, de manière que cette dernière, par l’application des mesures de transparence requises, puisse évaluer l’exhaustivité et l’exactitude de la dé claration de l’Iran, Exprimant sa conviction que la suspension envisagée au paragraphe 2 de la résolution 1737 (2006) et le respect inté gral par l’Iran, dûment vérifié, des exigences dictées par le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA favoriseraient une solution diplomatique négociée garantissant que le programme nucléaire de l’Iran sert des fins exclusivement pacifiques, Soulignant que l’Allemagne, la Chine, les Ét ats-Unis, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni sont dispos és à prendre d’autres mesures concrètes pour explorer une stratégie globale en vue de résoudre le problème nucléaire iranien par la négociation sur la base de leurs propositions de juin 2006 (S/2006/521), et notant que ces pays ont confirmé qu’une fo is que la confiance de la communauté internationale dans le caractère exclusiv ement pacifique du programme nucléaire de l’Iran sera rétablie, celui-ci sera traité de la même manière que tout État non doté d’armes nucléaires partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Prenant en compte les droits et les obligations des États en matière de commerce international, Accueillant avec satisfaction les directives formulées par le Groupe d’action financière (GAFI) pour aider les États à s’ acquitter de leurs obligations financières en application de la résolution 1737 (2006), Résolu à donner effet à ses décisions en adoptant des mesures propres à convaincre l’Iran de se conformer aux résolutions 1696 (2006), 1737 (2006) et 1747 (2007) et aux exigences de l’AIEA, et à faire obstacle à la mise au point par l’Iran de technologies sensibles à l’a ppui de ses programmes nucléaires et de missiles, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité constate que les objectifs de ces résolutions ont été atteints, Préoccupé par les risques de prolifération que présente le programme nucléaire iranien et, à cet égard, par le fait que l’Iran continue à ne pas se conformer aux exigences du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA et aux dispositions des résolutions 1696 (2006), 1737 (2006) et 1747 (2007), et conscient de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales à lui assignée par la Charte des Nations Unies, S/RES/1803 (2008) 3 08-25782 Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que l’Iran doit prendre sans plus tarder les mesures prescrites par le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA dans sa résolution GOV/2006/14, qui sont essentielles pour instaurer la confiance dans les fins exclusivement pacifiques de son programme nucléaire et pour régler les questions en suspens et, dans ce contexte, confirme que l’Iran doit prendre sans plus tarder les mesures prévues au paragraphe 2 de sa résolution 1737 (2006), et souligne que l’AIEA a cherché à obtenir confirmation de ce que l’Iran appliquera la rubrique 3.1 modifiée; 2. Se félicite de l’accord auquel sont parvenus l’Iran et l’AIEA en vue de régler toutes les questions en suspens relatives au programme nucléaire iranien, et des progrès faits à cet égard tels qu’ils ressortent du rapport du Directeur général en date du 22 février 2008 (GOV/2008/4), encourage l’AIEA à continuer d’œuvrer pour éclaircir tous les problèmes en suspens, souligne que cela contribuerait à restaurer la confiance internationale dans la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien, et appuie l’AIEA pour le renforcement de ses garanties visant les activités nucléaires iraniennes conformément à l’Accord de garanties entre l’Iran et l’AIEA; 3. Engage tous les États à faire preuve de vi gilance et de retenue concernant l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de personnes qui participent, sont directement associées ou apportent un appui aux activités nucléaires de l’Iran posant un risque de prolifération ou à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, et décide à cet égard que tous les États devront notifier au Comité créé par le paragraphe 18 de la résolution 1737 (2006) (ci-après dénommé « le Comité ») l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées dans les annexes à la résolution 1737 (2006), dans l’annexe I à la résolution 1747 (2007) et dans l’annexe I à la présente résolutio n, ainsi que des autres personnes que le Conseil ou le Comité pourront désigner comme participant, étant directement associées ou apportant un appui aux activités nucléaires de l’Iran posant un risque de prolifération ou à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, y compris en concourant à l’acquisition des articles, bien s, équipements, matières et technologies visés aux paragraphes 3 et 4 de la résolu tion 1737 (2006), sauf si leur déplacement a pour objet des activités directement liées aux articles visés aux alinéas b) i) et ii) du paragraphe 3 de cette résolution; 4. Souligne qu’aucune disposition du paragraphe ci-dessus ne contraint un État à refuser l’entrée sur s on territoire à ses propres ressortissants, et que tous les États devront, en appliquant ces dispositions, tenir compte à la fois des considérations humanitaires, notamment de s obligations religieuses, et de la nécessité d’atteindre les objectifs des résolutions 1737 (2006) et 1747 (2007), y compris lorsque l’article XV du Statut de l’AIEA s’applique; 5. Décide que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transi t sur leur territoire des personnes désignées à l’annexe II à la présente résolution, ains i que des autres personnes que le Conseil ou le Comité pourront désigner comme participant, étant directement associées ou apportant un appui aux activités nucléaires de l’Iran posant un risque de prolifération et à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, y compris en concourant à l’acquisition des articles, bien s, équipements, matières et technologies visés aux paragraphes 3 et 4 de la résolu tion 1737 (2006), sauf si leur déplacement a S/RES/1803 (2008) 08-25782 4 pour objet des activités directement liées aux articles visés aux alinéas b) i) et ii) du paragraphe 3 de cette résolution, et ét ant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuser à ses propres ressortissants d’entrer sur son territoire; 6. Décide que les mesures imposées au paragraphe 5 ci-dessus ne s’appliquent pas lorsque le Comité détermine au cas par cas que ces déplacements se justifient par des considérations humanitaires, y compris des obligations religieuses, ou lorsqu’il conclut qu’une dé rogation serait utile d’une au tre manière à la poursuite des objectifs de la présente résolution; 7. Décide que les mesures spécifiées aux paragraphes 12, 13, 14 et 15 de la résolution 1737 (2006) s’appliquent également aux personnes et aux entités désignées aux annexes I et III à la présente résolution, et aux personnes et entités agissant en leur nom ou sur leurs instru ctions, aux entités qu’elles possèdent ou contrôlent, et aux personnes et entités dont le Conseil ou le Comité aura établi qu’elles ont aidé les personnes ou les entités désignées à se soustraire aux sanctions résultant de la présente résolution, la résolution 1737 (2006) ou la résolution 1747 (2007), ou à en enfreindre les dispositions; 8. Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour prévenir la fourniture, la vente ou le transfert, di rects ou indirects, à l’Iran, ou pour être utilisés dans ce pays ou à son profit, à par tir de leur territoire ou par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, des articles énumérés ci- après, provenant ou non de leur territoire : a) Tous articles, matières, équipeme nts, biens et technologies énumérés dans la circulaire INFCIRC/254/Rev.7/Part 2 figurant dans le document S/2008/814, sauf la fourniture, la vente ou le transfert, conformément aux conditions fixées au paragraphe 5 de la résolution 1737 (2006), d’articles, matières, équipements, biens et technologies énumérés aux sections 1 et 2 de l’annexe audit document, et aux sections 3 à 6 tels que notifiés à l’avance au Comité, exclusivement destinés à être utilisés dans des réacteurs à eau légère et lorsque la fo urniture, la vente ou le transfert est nécessaire à la coopération t echnique fournie à l’Iran par l’AIEA ou sous ses auspices, comme prévu au paragraphe 16 de la résolution 1737 (2006); b) Tous articles, matières, équipement s, biens et technologies visés au point 19.A.3 de la catégorie II du document S/2006/815; 9. Demande à tous les États de faire preuve de vigilance lorsqu’ils souscrivent de nouveaux engagements d’appui financier public aux échanges commerciaux avec l’Iran, notamment en cons entant des crédits, des garanties ou une assurance à l’exportation, à leurs ressor tissants ou entités participant à de tels échanges, afin d’éviter que cet appui financier concoure à des activités posant un risque de prolifération ou à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, comme il est dit dans la résolution 1737 (2006); 10. Demande à tous les États de faire preuve de vigilance s’agissant des activités menées par les institu tions financières sises sur leur territoire avec toutes les banques domiciliées en Iran, en particu lier la Banque Melli et la Banque Saderat, ainsi qu’avec leurs succursales et leurs agences à l’étranger, afin d’éviter que ces activités concourent à des activités posant un risque de prolifération, ou à la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires, comme il est dit dans la résolution 1737 (2006); S/RES/1803 (2008) 5 08-25782 11. Demande à tous les États, en accord avec leurs autorités légales et leur législation, et dans le respect du droit intern ational, en particulier le droit de la mer et les accords sur l’ aviation civile internationale, de faire inspecter dans leurs aéroports et ports maritimes les chargement s à destination et en provenance d’Iran des aéronefs et navires que possèdent ou contrôlent Iran Air Cargo et l’Islamic Republic of Iran Shipping Line, pour autant qu’il existe des motifs raisonnables de penser que tel aéronef ou navire trans porte des biens prohibés par la présente résolution ou les résolutions 1737 (2006) ou 1747 (2007); 12. Exige de tous les États, en cas d’inspection telle que visée au paragraphe précédent, qu’ils lui soumettent dans les cinq jours ouvrables un rapport écrit sur l’inspection, indiquant notamment les mo tifs ainsi que l’heure, le lieu, les circonstances, le résultat de l’inspec tion et autres renseignements utiles; 13. Demande à tous les États de rendre compte au Comité, dans les 60 jours suivant l’adoption de la présente résoluti on, des mesures qu’ils auront prises pour donner effectivement suite aux dispositions des paragraphes 3, 5, 7, 8, 9, 10 et 11 ci-dessus; 14. Décide que le mandat du Comité, tel qu’il ressort du paragraphe 18 de la résolution 1737 (2006), s’étendra également aux mesures imposées dans la résolution 1747 (2007) et dans la présente résolution; 15. Souligne que l’Allemagne, la Chine, le s États-Unis, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni sont disposés à redoubler encore d’efforts diplomatiques afin d’encourager la reprise du dialogue et des consultations sur la base de leur offre à l’Iran, en vue de rechercher à ce problème une solution globale à long terme et appropriée qui permettrait d’ét ablir avec ce pays des relations dans tous les domaines et une plus large coopération fondée sur le respect mutuel, et d’établir la confiance internationale dans la nature exclusivement pacifique de son programme nucléaire, et d’entamer entre autres des pourparlers et négociations directs avec l’Iran pour auta nt que ce dernier suspende toutes ses activités liées à l’enrichissement et au retraitement, y compris la recherche-développement, sous vérification de l’AIEA; 16. Encourage le Haut Représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune à rester en communication avec l’Iran pour appuyer les efforts politiques et diplomatiques visant à trouver une solution négociée dont les propositions avancées dans ce sens par l’Allemagne, la Chine, les États-Unis, la Fédération de Russie, la France et le Royaume-Uni en vue de créer les conditions propices à la reprise des pourparlers; 17. Souligne qu’il importe que tous les États, y compris l’Iran, prennent les mesures voulues pour qu’il ne puisse être fait droit à aucune réclamation présentée à l’initiative du Gouvernement iranien, ou par toute personne ou entité en Iran, ou par des personnes ou entités désignées en vertu de la résolution 1737 (2006) et des résolutions connexes, ou par toute personne agissant par son intermédiaire ou pour son compte à l’occasion de tout contrat ou autre opération dont l’exécution aurait été empêchée par le jeu des mesures imposées dans la présente résolution ou les résolutions 1737 (2006) ou 1747 (2007); 18. Demande au Directeur général de l’AIEA de présenter dans les 90 jours au Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, et parallèlement, pour examen au Conseil de sécurité, un rapport concernant la suspen sion complète et durable par l’Iran de S/RES/1803 (2008) 08-25782 6 toutes les activités mentionnées dans la résolution 1737 (2006), et l’application par ce pays des mesures prescrites par le Conseil des Gouverneurs et des décisions énoncées dans la résolution 1737 (2006), dans la résolution 1747 (2007) et dans la présente résolution; 19. Affirme à nouveau qu’il examinera les mesures prises par l’Iran au vu du rapport demandé au paragraphe précédent, et : a) Qu’il suspendra l’application de s mesures susmentionnées si l’Iran suspend, et aussi longtemps qu’il suspendra, toutes les activités liées à l’enrichissement et au retraitement, y compris la recherche-développement, sous vérification de l’AIEA, pour ouvrir la voie à des négociations de bonne foi permettant de parvenir rapidement à un résultat mutuellement acceptable; b) Qu’il mettra fin aux mesures visées aux paragraphes 3, 4, 5, 6, 7 et 12 de la résolution 1737 (2006) ainsi qu’aux paragr aphes 2, 4, 5, 6 et 7 de la résolution 1747 (2007) et aux paragraphes 3, 5, 7, 8, 9, 10 et 11 ci-dessus dès qu’il aura constaté, après réception du rapport visé au paragraphe précédent, que l’Iran respecte pleinement les obligations que lui imposent ses résolutions pertinentes et se conforme aux exigences du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, et que celui-ci l’aura confirmé; c) Que, au cas où il ressortirait du rapport demandé au paragraphe précédent que l’Iran n’a pas appliqué les dispositions de la résolution 1696 (2006), de la résolution 1737 (2006), de la résolution 1747 (2007) et de la présente résolution, il adoptera, en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, toutes autres mesures qui pourraient être requises pour persuader l’Iran de se conformer à ces résolutions et aux exigences de l’AIEA, et souligne que de nouvelles décisions devront être prises si de telles mesures additionnelles s’avéraient nécessaires; 20. Décide de demeurer saisi de la question. S/RES/1803 (2008) 7 08-25782 Annexe I 1. Amir Moayyed Alai (participe à la gestion de l’assemblage et de la conception des centrifugeuses) 2. Mohammad Fedai Ashiani (partici pe à la production de carbonate double d’uranyle et d’ammonium et à la gestion du complexe d’enrichissement de combustible de Natanz) 3. Abbas Rezaee Ashtiani (haut responsable du Bureau de l’exploration et des mines de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique) 4. Haleh Bakhtiar (participe à la produc tion de magnésium concentré à 99,9 %) 5. Morteza Behzad (participe à la fabrication de composants de centrifugeuses) 6. Dr Mohammad Eslami (Directeur de l’Institu t de formation et de recherche des industries de la défense) 7. Seyyed Hussein Hosseini (responsable de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique participant au projet de réacteur de recherche à eau lourde à Arak) 8. M. Javad Karimi Sabet [Directeur de la Novin Energy Company, visée dans la résolution 1747 (2007)] 9. Hamid-Reza Mohajerani (participe à la gestion de la production dans l’usine de conversion de l’uranium à Ispahan) 10. Général de brigade Mohammad Reza Naqdi [ex-chef d’état-major adjoint des forces armées chargé de la logistique et de la recherche industrielle/chef du quartier général de la lutte contre la contrebande, participe aux activités de contournement des sanctions imposées par les résolutions 1737 (2006) et 1747 (2007)] 11. Houshang Nobari (participe à la gestion du complexe d’enrichissement de combustible de Natanz) 12. Abbas Rashidi (participe aux activité s d’enrichissement de combustible à Natanz) 13. Ghasem Soleymani (Directeur des opérations d’extraction de l’uranium à la mine d’uranium de Saghand) S/RES/1803 (2008) 08-25782 8 Annexe II A. Personnes désignées dans la résolution 1737 (2006) 1. Mohammad Qannadi, Vice-Président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique chargé de la recherche et du développement 2. Dawood Agha-Jani, Directeur de l’us ine expérimentale d’enrichissement de combustible de Natanz 3. Behman Asgarpour, Directeur des opérations (Arak) B. Personnes désignées dans la résolution 1747 (2007) 1. Seyed Jaber Safdari (Directeur de l’us ine d’enrichissement de combustible de Natanz) 2. Amir Rahimi (Directeur du Centre de recherche et de production de combustible nucléaire d’Ispahan, qui est une entité contrôlée par la Compagnie de production et d’achat de combustible nucléaire de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, et qui participe aux activités d’enrichissement de l’uranium) S/RES/1803 (2008) 9 08-25782 Annexe III 1. Abzar Boresh Kaveh Co. (BK Co.) (participe à la production de composants de centrifugeuses) 2. Barzagani Tejarat Tavanmad Saccal companies (filiale de Saccal System companies) [cette compagnie a tenté d’acheter des produits sensibles pour une entité visée dans la résolution 1737 (2006)] 3. Electro Sanam Company (E. S. Co./E. X. Co.) (société écran de l’Organisation des industries aérospatiales, participe au programme de missiles balistiques) 4. Ettehad Technical Group (société écran de l’Organisation des industries aérospatiales, participe au programme de missiles balistiques) 5. Industrial Factories of Precision (IFP) Machinery (connu également sous le nom de Instrumentation Factories Plant) (utilisé par l’Organisation des industries aérospatiales lors de tentatives d’acquisition) 6. Jabber Ibn Hayan (laboratoire de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique participant aux activités c oncernant le cycle du combustible) 7. Joza Industrial Co. (société écran de l’Organisation des industries aérospatiales, participe au programme de missiles balistiques) 8. Khorasan Metallurgy Industries (filiale de Ammunition Industries Group (AMIG), contrôlée par l’Organisation des industries de la défense. Participe à la production de composants de centrifugeuses) 9. Niru Battery Manufacturing Company (f iliale de l’Organisation des industries de la défense. Elle est chargée de fabriquer des unités de production d’énergie pour le compte de l’armée iranienne, y compris pour les systèmes de missiles) 10. Pishgam (Pioneer) Energy Industries (participe à la construction de l’usine de conversion d’uranium à Ispahan) 11. Safety Equipment Procurement (SEP) (société écran de l’Organisation des industries de la défense, participe au programme de missiles balistiques) 12. TAMAS Company (participe à des activités d’enrichissement de l’uranium. TAMAS est l’organe principal contrôlant quatre filiales créées, dont une est chargée de l’extraction de minerai d’uranium à des fins de concentration et une autre du traitement et de l’enrichissement de l’uranium et des déchets d’uranium)
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1804 (2008)
IntituléLa situation dans la région des Grands Lacs
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1804%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1804 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 13 mars 2008 08-27081 (F) *0827081* Résolution 1804 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5852e séance, le 13 mars 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes sur la question, en particulier ses résolutions 1649 (2005), 1771 (2007), 1794 (2007) et 1797 (2008), ainsi que les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda ainsi que de tous les États de la région, Se déclarant gravement préoccupé par la persistance de la présence des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), des ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR)/Interahamwe et autres groupes armés rwandais mentionnés dans le communiqué conjoint (S/2007/679) signé à Nairobi le 9 novembre 2007 par les Gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda (« le communiqué de Nairobi »), qui, opérant dans l’est de la République démocratique du Congo, continuent de menace r gravement la paix et la sécurité de la région des Grands Lacs dans son ensemble, Déplorant la persistance des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par les FDLR, les ex-FAR/Interahamwe, et autres groupes armés rwandais qui opèrent dans l’est de la République démocratique du Congo, et condamnant en particulier les violences sexuelles commises par ces groupes, rappelant ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité et 1612 (2005) sur les enfants touchés par les conflits armés et les conclusions qu’il a fait siennes concernant les enfants et le conflit armé en République démocratique du Congo (S/AC.51/2007/17), Saluant la volonté de la République démocr atique du Congo, de la République du Rwanda, d’autres pays de la région et de leurs partenaires internationaux de régler leurs problèmes de sécurité communs et d’instaurer durablement la paix et la stabilité dans la région ainsi que les efforts soutenus qu’ils déploient dans ce sens, comme en témoignent en particulier le communiqué de Nairobi ainsi que les conclusions de la réunion de haut niveau de la Commission mixte tripartite plus un tenue à Addis-Abeba les 4 et 5 décembre 2007, S/RES/1804 (2008) 08-27081 2 Rappelant le Pacte de sécurité, de stabilité et de développement dans la région des Grands Lacs signé à Nairobi le 15 décembre 2006 et soulignant l’engagement de ne pas apporter d’appui aux groupes armés rebelles et de coopérer en vue de désarmer et de démanteler ceux qui existent, Prenant acte avec satisfaction de la décision prise par le Gouvernement de la République démocratique du Congo de teni r une réunion à Kisangani pour examiner la question de la présence des FDLR, ex-FAR/Interahamwe et autres groupes armés rwandais dans la République démocratique du Congo, Appuyant les efforts que déploie la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) en vue de favoriser le désarmement, la démobilisation, le rapatrie ment, la réinstallation et la réinsertion (DDRRR) volontaires de ces groupes, Se déclarant en outre gravement préoccupé par la présence persistante d’autres groupes armés et milices dans l’est de la République démocratique du Congo, qui perpétue un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, soulignant que les Actes d’engagement signés à Goma le 23 janvier 2008 représentent, avec le communiqué de Nairobi, un grand progrès su r la voie du rétablissement durable de la paix et de la stabilité da ns la région des Grands Lacs, demandant aux signataires desdits Actes d’engagement de prendre immédiatement des mesures pour les mettre en œuvre et déclarant son intention de continuer à suivre de près leur application, 1. Exige de tous les membres des FDLR, ex-FAR/Interahamwe et autres groupes armés rwandais qui opèrent dans l’ est de la République démocratique du Congo qu’ils déposent immédiatement les ar mes et se présentent aux autorités congolaises et à la MONUC sans plus tarder et sans conditions préalables en vue de leur désarmement, démobilisation, rapatr iement, réinstallation et réintégration; 2. Exige également des FDLR, ex-FAR/Interahamwe et autres groupes armés rwandais qui opèrent dans l’est de la République démocratique du Congo qu’ils cessent immédiatement de recruter et d’utiliser des enfants, libèrent tous les enfants dans leurs rangs et mettent fin aux act es de violence sexiste, en particulier le viol et les autres formes de sévices sexuels, ainsi qu’à toutes les autres formes de violence, et souligne qu’il importe que les auteurs de tels actes soient traduits en justice; 3. Rappelle que la MONUC a pour mandat de faciliter la démobilisation volontaire et le rapatriement librement co nsenti des combattants étrangers désarmés et des personnes à leur charge et d’utilis er tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans les régions où ses unités sont déployées, pour appuyer les opérations menées par les brigades intégrées des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en vue de désarmer les groupes armés récalcitrants afin de les amener à participer à l’opération de désarmement, de démobilisation, de rapatriement, de réinstallation et de réintégration; 4. Demande aux Gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda d’intens ifier leur coopération pour donner suite aux engagements qu’ils ont souscrits dans le communiqué de Nairobi, en particulier en vue de créer les conditions propices au ra patriement des combattants démobilisés; 5. Rappelle que les mesures ciblées dont l’interdiction de voyager et le gel des avoirs imposées aux paragraphes 13 et 15 de la résolution 1596 (2005) ont été S/RES/1804 (2008) 3 08-27081 étendues par les résolutions 1649 (2005) et 1698 (2006) aux responsables politiques et militaires des groupes armés opérant da ns la République dé mocratique du Congo qui font obstacle au désarmement, au rapatriement librement consenti ou à la réinstallation des combattants appartenant à ces groupes, et souligne que ces mesures s’appliquent aux dirigeants des FDLR, ex-FAR/Interahamwe et autres groupes armés rwandais désignés conformément aux dispositions desdites résolutions; 6. Envisage , dans le cadre du prochain examen des mesures visées ci-dessus au paragraphe 5, d’en étendre l’applicabilité, selon qu’il conviendra et compte tenu de la participation ou de la contri bution à l’opération de DDRRR à d’autres membres des FDLR, ex-FAR/Interahamwe ou autres groupes armés rwandais opérant dans le territoire de la République démocratique du Congo ou aux personnes qui leur fournissent d’autres formes d’assistance; 7. Souligne que l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1493 (2003), tel qu’étendu par la résolution 1596 (2005), interdit la fourniture d’armes et de matériel connexe ou de form ation et d’assistance techniques à tous les groupes armés étrangers et aux milices congolaises illégales en République démocratique du Congo, à savoir les FDLR, ex-FAR/Interahamwe et autres groupes armés rwandais; 8. Demande aux États Membres d’envisager de prendre les mesures nécessaires pour empêcher qu’un soutien financier, technique ou autre quel qu’il soit ne soit apporté par leurs nationaux ou de leur territoire aux FDLR, ex- FAR/Interahamwe ou autres groupes armés rwa ndais opérant dans le territoire de la République démocratique du Congo directement ou à leur profit; 9. Demande de nouveau à tous les États d’intensifier leur coopération avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda et à lui fournir toute l’assistance nécessaire; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1805 (2008)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1805%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1805 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 20 mars 2008 08-27926 (F) *0827926* Résolution 1805 (2008) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5856e séance, le 20 mars 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue une de s menaces les plus graves pou r la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de te rrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient le mobile, le moment et les auteurs, et demeurant résolu à contribuer encore à l’amélioration de l’efficacité de l’action d’ensemble menée contre ce fléau à l’échelle internationale, Rappelant sa résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001, par laquelle il a décidé de créer le Comité contre le terrorisme (CCT) et rappelant également ses autres résolutions relatives aux menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant en particulier ses résolutions 1535 (2004) du 26 mars 2004 et 1787 (2007) du 10 décembre 2007, qui ont tr ait à la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, Rappelant en outre ses précédents examens de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme dont il es t rendu compte dans les déclarations du Président du Conseil de sécurité S/PRST/2005/64 du 21 décembre 2005 et S/PRST/2006/56 du 20 décembre 2006 et réaffirmant les conclusions qui y sont dégagées, Saluant le plan d’organisation révisé de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme soumis par le Dire cteur exécutif de la Direction (S/2008/80) ainsi que les recommandations qui y sont formulées, Notant avec satisfaction la place prépondérante qu’accorde la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme aux principes directeurs de la coopération, de la transparence et de l’impartialité ai nsi que son intention déclarée d’adopter une stratégie de communication plus dynamique, Soulignant le rôle central que joue l’Organisation des Nations Unies dans la lutte mondiale contre le terrorisme et se félicitant de l’adoption par l’Assemblée générale de la Stratégie antiterroriste mondiale de l’Organisation des Nations Unies (A/60/288) le 8 septembre 2006 et de la création de l’Équipe spéciale de la lutte S/RES/1805 (2008) 08-27926 2 contre le terrorisme afin d’assurer la coordination et la cohésion d’ensemble de l’action antiterroriste du système des Nations Unies, Rappelant aux États qu’ils doivent veiller à ce que toutes mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme so ient conformes à toutes les obligations que leur impose le droit international et adopter ces mesures, dans le respect du droit international, en particulier du droi t international des dr oits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, et rappelant également que la Direction exécutive devrait, conformément à son mandat, continuer de donner au Comité des conseils dans ces matières, en sorte de lui permettre de dégager et mettre en œuvre des mesures efficaces en vue de l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005), 1. Souligne que le but premier du Comité contre le terrorisme est d’assurer la mise en œuvre intégrale de la résolution 1373 (2001) et rappelle le rôle décisif joué par la Direction exécutive du Comité s’agissant d’aider ce dernier à s’acquitter de son mandat; 2. Décide que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme conservera le statut de mission politique spéci ale, agissant sous la direction générale du Comité contre le terrorisme, pour une pé riode se terminant le 31 décembre 2010, et décide en outre de procéder à un examen intérimaire, le 30 juin 2009 au plus tard, et d’entreprendre un examen global des travaux de la Direction exécutive du Comité, avant l’expiration de son mandat; 3. Souligne que le Comité contre le terrorisme a fait siennes les recommandations contenues dans le plan d’organisation révisé de la Direction exécutive du Comité (S/2008/80) et les approuve à son tour; 4. Prie instamment la Direction exécutive du Com ité contre le terrorisme de continuer à renforcer son rôle de facilita tion de la fourniture d’une assistance technique pour la mise en œuvre de la résolution 1373 (2001), en vue de renforcer les capacités des États Membres en matière de lutte antiterroriste, en répondant à leurs besoins dans ce domaine; 5. Souligne qu’il importe que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, le Comité contre le terrorisme et les États Membres mènent un dialogue adapté, notamment pour que les États Membres élaborent des stratégies de mise en œuvre pertinentes et encourage le Comité contre le te rrorisme et la Direction exécutive de ce comité à organiser des réunions sous différentes formes avec les États Membres; 6. Prie instamment la Direction exécutive du Com ité contre le terrorisme de resserrer ses liens de coopération avec le s organismes internationaux, régionaux et sous-régionaux compétents en vue de renforcer la capacité des États Membres de mettre en œuvre intégralement la résolution 1373 (2001) et de faciliter la prestation d’une assistance technique; 7. Invite la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à continuer de fournir l’appui nécessaire à l’action du Comité en direction des États Membres aux fins de la mise en œuvre intégrale de la résolution 1624 (2005), comme indiqué au paragraphe 6 de cette résolution; 8. Accueille avec satisfaction l’exposé général du Directeur exécutif de la Direction exécutive du Comité contre le te rrorisme, attend avec beaucoup d’intérêt S/RES/1805 (2008) 3 08-27926 « l’étude sur la mise en œuvre au niveau mondial de la résolution 1373 (2001) » et demande au Comité de présenter un rapport annuel sur la mise en œuvre de la résolution, ainsi que ses observations et recommandations; 9. Prie le Comité de lui faire un rapport oral, venant s’ajouter au rapport demandé au paragraphe 8, par l’intermédiaire de son président, sur l’ensemble de ses activités et de celles de la Direction ex écutive du Comité c ontre le terrorisme, tous les 180 jours au moins et, le cas échéant, en même temps que les présidents du Comité créé par la résolution 1267 (1999) et du Comité créé par la résolution 1540 (2004), et encourage l’organisation de séances d’information officieuses à l’intention de tous les États Membres intéressés; 10. Réaffirme qu’il convient de renforcer la coopération actuelle entre le Comité contre le terrorisme, le Comité créé par la résolution 1267 (1999) et le Comité créé par la résolution 1540 (2004) , ainsi qu’avec leurs groupes d’experts respectifs, notamment, s’il y a lieu, par un partage d’informations renforcé, des missions coordonnées dans les pays, et la coordination des activités relatives à l’assistance technique et autres questio ns intéressant les trois comités, et exprime son intention de donner des directives aux comités dans les domaines d’intérêt mutuel afin de mieux coordonner les efforts en matière de lutte contre le terrorisme; 11. Se félicite en en soulignant l’importance que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme soit dispos ée à participer activement à toutes les activités entrant dans le cadre de la Stratégie antiterroriste mondiale de l’Organisation des Nations Unies et à les soutenir, notamment dans le cadre de l’Équipe spéciale de la lutte contre le terrorisme créée en vue d’assurer la coordination et la cohérence d’ensemble de l’action antiterro riste menée par le système des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1806 (2008)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1806%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1806 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 20 mars 2008 08-27932 (F) *0827932* Résolution 1806 (2008) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5857e séance, le 20 mars 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1746 (2007), par laquelle il a prorogé jusqu’au 23 mars 2008 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), conformément aux modalités indiquées dans la résolution 1662 (2006), et rappelant également sa résolution 1659 (2006) par laquelle il a approuvé le Pacte pour l’Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant également son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans qui reconstruisent leur pays, re nforcent les fondements d’une paix durable et de la démocratie constitutionnelle et repr ennent la place qui leur revient dans le concert des nations, Réaffirmant en outre , dans ce contexte, son appui à la mise en œuvre, sous le contrôle du peuple afghan, du Pacte pour l’Afghanistan, de la Stratégie de développement national de l’Afghanistan et de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, et notant que des efforts soutenus et coordonnés de la part de tous les intéressés sont indispensables pour conso lider les acquis de cette entreprise et surmonter les difficultés actuelles, Rappelant que le Pacte pour l’Afghanistan repose sur un partenariat entre le Gouvernement afghan et la communauté internationale, compte tenu de la volonté des parties de voir l’Afghanistan assu mer progressivement la responsabilité d’assurer son développement et sa sécurité , l’Organisation des Nations Unies devant y jouer un rôle de coordination central et impartial, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, notamment en coordonnant et en contrôlant, avec le Gouvernement afghan, la mise en œuvre du Pacte pour l’Afghanistan, et remerciant le Secrétaire général, son Représentant spécial pour l’Afghanistan et les hommes et femmes de la MANUA de leurs efforts, qu’il soutient fermement, S/RES/1806 (2008) 08-27932 2 Prenant acte une fois de plus du caractère inte rdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, ainsi que dans le domaine transversal de la lutte contre les stupéfiants, se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploient le Gouvernement afghan et la communauté internationale pour relever ces défis sel on une approche globale, Soulignant qu’il importe d’adopter une approche globale pour tenter de régler les problèmes qui se posent en Afghanistan et prenant note , dans ce contexte, de la complémentarité des objectifs de la MANUA et de la Force internationale d’assistance à la sécurité et soulignant qu’il importe de renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, Se déclarant de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multiplication des actes de vi olence et de terrorism e qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, des groupes armés illé gaux, de criminels et de trafiquants de drogues, et par les liens de plus en plus forts entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, y compris les enfants, les forces nationales de sécur ité et le personnel militaire et civil international, Soulignant qu’il importe de garantir un accès en toute sécurité et sans entrave au personnel humanitaire, y compris le personnel des Nations Unies et le personnel associé, S’inquiétant des conséquences dangereuses des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’ Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primau té du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services e ssentiels et à veiller à l’amélioration de la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales et leur protection, Rappelant l’importance de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage (Déclaration de Kaboul), en date du 22 décembre 2002 (S/2002/1416), attendant avec intérêt la troisième Conférence régi onale de coopération économique pour l’Afghanistan qui se tiendra à Islamabad, et soulignant qu’il est crucial de favoriser la coopération régionale, moyen efficace de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement en Afghanistan, Saluant la tenue à Kaboul, en août 2007, de la Jirga de paix Afghanistan- Pakistan et la volonté collective qui a ét é exprimée d’instaurer une paix durable dans la région, notamment en faisant face à la menace terroriste, et exprimant son appui aux actions de suivi pertinentes, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, et sa résolution 1612 (2005) sur les enfants et les conflits armés, et prenant note avec satisfaction du septième rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés (S/2007/757), en date du 21 décembre 2007, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 6 mars 2008 (S/2008/159); S/RES/1806 (2008) 3 08-27932 2. Se félicite de l’engagement pris par l’Organisation des Nations Unies de travailler durablement avec le G ouvernement et le peuple afghans; 3. Décide de proroger jusqu’au 23 mars 2009 le mandat de la MANUA, tel qu’il est énoncé dans les résolutions 1662 (2006) et 1746 (2007); 4. Décide également que la MANUA et le Représentant spécial du Secrétaire général, dans le cadre de leurs mandats respectifs et guidés par le principe du renforcement de la maîtrise et de la conduite des activités par l’Afghanistan, mèneront les efforts civils internationaux visant notamment à : a) Promouvoir, en tant que coprésidents du Conseil commun de coordination et de suivi, un appui plus cohérent de la communauté internationale au Gouvernement afghan et le respect des principes d’efficacité de l’aide énoncés dans le Pacte pour l’Afghanistan, notamment par la mobilis ation de resso urces, la coordination de l’assistance fournie par les donateurs internationaux et les organisations internationales, et l’affectation des contributions des organismes, fonds et programmes des Nations Unies, en particulier pour la lutte contre les stupéfiants, la reconstruction et le développement; b) Renforcer la coopération avec la Fo rce internationale d’assistance à la sécurité à tous les niveaux et dans tout le pays, conformément à leurs mandats, en vue d’améliorer la coor dination civilo-militaire, de faciliter l’échange d’informations en temps voulu et d’assurer la cohérence entre les activités des forces nationales et internationales de sécurité et des acteurs civils afin d’appuyer les activités de développement et de stabilisation menées par les Afghans, notamment en collaborant avec les équipes provinciales de reconstruction et les organisations non gouvernementales; c) Grâce à une présence renforcée et élargie dans tout le pays, mener une action de sensibilisation politique, promouvoir la mise en œuvre du Pacte, de la Stratégie intérimaire de développement de l’ Afghanistan et de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue au niveau lo cal et faire en sorte que les politiques gouvernementales favorisent l’ouverture et soient mieux comprises; d) Offrir leurs bons offices pour appuyer, à la demande du Gouvernement afghan, la mise en œuvre de programmes de réconciliation menés par les Afghans, dans le cadre de la Constitu tion afghane et en applicati on des mesures définies dans la résolution 1267 (1999) et d’autres résolutions pertinentes du Conseil; e) Appuyer les efforts entrepris, no tamment par l’intermédiaire de la Direction indépendante de la gouvernance locale, pour améliorer la gouvernance et l’état de droit et lutter contre la corruption, en particulier au niveau local, et pour promouvoir les initiatives locales de développement, contribuant ainsi à faire bénéficier la population des bienfaits de la paix et à fournir les services à temps et de manière durable; f) Jouer un rôle central de coordination en vue de faciliter la fourniture de l’aide humanitaire conformément aux princi pes humanitaires et de renforcer les capacités du Gouvernement afghan, notamment en aidant efficacement les autorités nationales et locales à apporter assistance et protection aux personnes déplacées et à créer les conditions propices à un retour volontai re et durable, dans la sécurité et la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées; S/RES/1806 (2008) 08-27932 4 g) Continuer, avec l’appui du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à coopérer avec la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan, à coopérer également avec des organisations internationales et locales intéressées, à suivre la situation des civils, à coordonner l’action menée pour assurer leur protection et à aider à donner pleinement effet aux dispositions de la Constitution afghane conc ernant les libertés fondamentales et les droits de l’homme et aux traités internat ionaux auxquels l’Afghanistan est partie, en particulier ceux qui consacrent la pleine jouissance par les femmes de leurs droits fondamentaux; h) Appuyer, à la demande des autorités afghanes, le processus électoral, en particulier par l’intermédiaire de la Commission électorale indépendante afghane, en fournissant une assistance technique, en assurant la coordination avec les autres donateurs, organismes et organisations internationaux qui fournissent une aide et en canalisant les fonds existants et additionnels dégagés pour soutenir ce processus; i) Appuyer la coopération régionale af in de promouvoir la stabilité et la prospérité de l’Afghanistan; 5. Invite toutes les parties afghanes et tous les membres de la communauté internationale à continuer de coopérer av ec la MANUA à la mise en œuvre de son mandat et pour garantir la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans tout le pays; 6. Souligne qu’il importe de renforcer et d’élargir la présence de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans les provinces, et encourage le Secrétaire général à poursuivre les efforts engagés en vue de mettre la dernière main aux dispositions voulues pour régler les problèmes de sécurité associés au renforcement et à l’élargissement de cette présence; 7. Invite le Gouvernement afghan, ainsi que la communauté internationale et les organisations internationales, à app liquer dans son intégralité le Pacte pour l’Afghanistan et ses annexes et souligne à cet égard qu’il importe d’atteindre les objectifs et de respecter les délais prévus dans le Pacte en vue d’aller de l’avant dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, de la primauté du droit, des droits de l’homme et du développement économ ique et social et vers la réalisation de l’objectif transver sal qu’est la lutte co ntre les stupéfiants; 8. Réaffirme que le Conseil commun de coordination et de suivi joue un rôle central s’agissant de coordonner, de faciliter et de suivre la mise en œuvre du Pacte, souligne la nécessité de renforcer l’ autorité du Conseil commun et notamment sa capacité de mesurer les progr ès accomplis dans la réalisation des objectifs énoncés dans le Pacte et de facilite r la coordination de l’ aide internationale à l’appui de la Stratégie de développement national de l’Afghanistan et demande à tous les intéressés de coopérer avec le Conseil à cette fin, y compris en faisant rapport sur les programmes d’aide au Conseil et au service du Gouvernement afghan chargé de la coordination de l’aide; 9. Se félicite des progrès accomplis par le Gouvernement afghan dans la mise au point définitive de la Stratégie de développement national de l’Afghanistan, attend avec intérêt le lancement de la Stratégie et souligne à cet égard qu’il importe de mobiliser suffisamment de ressources, notamment en honorant les engagements pris à la Conférence de Londres, en faisant éventuellement de nouvelles annonces de contribution et en augmentant l’aide budgétaire; S/RES/1806 (2008) 5 08-27932 10. Note avec intérêt que lors de la réunion des directeurs politiques tenue à Tokyo le 5 février 2008, les membres du Conseil commun de coordination et de suivi ont dit leur intention d’organiser un e conférence internatio nale qui examinerait les progrès réalisés dans l’application du Pacte pour l’Afghanistan, se félicite de l’offre faite par la France d’accueillir cette conférence à Paris en juin 2008, et prie le Secrétaire général de lu i présenter un rapport sur le s résultats de la conférence comprenant si nécessaire des recommandations supplémentaires au sujet du mandat de la MANUA; 11. Appelle le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale et notamment la Force internationale d’assistance à la sécurité et la coalition de l’« Opération Liberté immuable », conformément à leurs attributions évolutives respectives, à continuer à faire face à la menace que font peser sur la sécurité et la stabilité de l’Afghanista n les Taliban, les membres d’Al-Qaida, les groupes armés illégaux, les criminels et ceux qui se livrent au trafic de stupéfiants; 12. Condamne avec la plus grande fermeté tous les attentats, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats-suicides ou d’enlèvements, visant des civils et les for ces afghanes et internationales, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de r econstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamne en outre l’utilisation, par les Taliban et d’autres groupes extrémistes, de civils comme boucliers humains; 13. Redit la préoccupation que lui inspirent toutes les victimes dans la population civile et demande que soient respectés le dr oit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme et que toutes les mesures appropriées soient prises afin d’assurer la protection des civils et salue à cet égard les efforts considérables que la Force internationale d’assistance à la sécurité et les autres forces internationales déploient pour réduire les risques de pertes civiles, notamment en réexaminant constamment leurs tactiques et procédures et en faisant avec les autorités afghanes le bilan de toute intervention qui aurait causé des pertes civiles; 14. Se déclare profondément préoccupé par le recrutement et l’emploi d’enfants par les forces des Taliban en Afghanistan et par le meurtre et les mutilations d’enfants du fait du conflit, condamne de nouveau fermement le recrutement et l’emploi d’enfants soldats en violation du droit international applicable, ainsi que toutes autres violati ons et tous autres sévices exercés sur la personne d’enfants en péri ode de conflit armé, et souligne qu’il importe d’appliquer sa résolution 1612 (2005); à cet égard, prie le Secrétaire général de renforcer la composante Protection de l’enfance de la MANUA, en particulier en désignant des conseillers à la protection de l’enfance; 15. Souligne qu’il importe de rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, da ns un cadre global, par le biais de la formation, du tutorat et de la responsabilis ation, afin d’accélérer la réalisation de l’objectif de forces de sécu rité afghanes autosuffisantes et ethniquement équilibrées vouées au maintien de la sécurité et de l’état de droit dans l’ensemble du pays; 16. Se félicite à cet égard que l’Armée nationale afghane continue de se développer et soit de plus en plus à même de planifier et de mener des opérations et se déclare favorable aux efforts de formation qui continuent d’être faits, notamment par les équipes de tutorat et de liaison, aux conseils qui sont donnés en vue de la S/RES/1806 (2008) 08-27932 6 mise en place de processus de planificati on durables de la défense et à l’assistance aux initiatives de réfo rme de la défense; 17. Demande que soient poursuivis les efforts qui sont faits pour développer les capacités de la Police nationale af ghane en vue d’asseoir l’autorité du Gouvernement dans tout le pays, se félicite que le Conseil international de coordination de la police joue un rôle croi ssant dans le choix des orientations et dans la coordination et, à cet égard, insiste sur l’importance de la contribution qu’apporte l’Union européenne par le biais de sa mission de police (EUPOL Afghanistan); 18. Demande que de nouveaux progrès soient faits dans l’application du programme de démantèlement des groupes armés illégaux par le Gouvernement afghan, avec l’appui de la communauté internationale; 19. Constate avec inquiétude les effets néfastes qu’a l’expansion de la culture, de la production et du trafic d’opium sur la sécurité, le développement et la gouvernance en Afghanistan et sur les plans régional et international; engage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationa le, à accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, qui a été examinée par le Conseil commun de coordination et de suivi à la réunion tenue à Tokyo en février 2008, en particulier au niveau local, et à institutionnaliser la lutte contre les stupéfiants dans tous les programmes nationaux; encourage la communauté internationale à accroître son appui aux quatr e priorités dégagées dans la Stratégie, notamment en versant des contributions au Fonds d’affectation spéciale pour la lutte antidrogue; 20. Demande aux États de renforcer la coopération internationale et régionale pour faire pièce à la menace que la production illicite et le trafic de drogues au départ de l’Afghanistan font peser sur la communauté internationale, notamment la coopération en matière de ges tion des frontières dans l’optique de la lutte contre le trafic de stupéfiants et la coopération dans le domaine de la lutte contre les stupéfiants et les précurseurs et contre le blanchiment d’argent lié à ce trafic, compte tenu des conclusions de la deuxième Conférence ministérielle sur les routes de la drogue au départ de l’Af ghanistan, organisée à Moscou, du 26 au 28 juin 2006 (S/2006/598), par le Gouvernement de la Fédération de Russie en coopération avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, dans le cadre du Pacte de Paris; 21. Se félicite que les autorités afghanes aient adopté, conformément aux conclusions de la Conférence de Rome su r l’état de droit en Afghanistan, un Programme national pour la justice, dont la mise en place a été annoncée à la réunion du Conseil commun de coordination et de suivi, à Tokyo, en février 2008, et souligne qu’il importe que tous les intéressés mettent rapidement le Programme en application dans son intégra lité afin d’instituer dans le s meilleurs délais une justice équitable et transparente, de consolider l’ét at de droit dans l’ensemble du pays et de mettre fin à l’impunité; 22. Souligne à cet égard combien il importe de progresser encore sur la voie de la reconstruction et de la réforme du s ecteur pénitentiaire en Afghanistan afin que la légalité et les droits de l’ homme y soient mieux respectés; 23. Note avec préoccupation que la corruption généra lisée nuit aux efforts de sécurité, de bonne gouvernance, de lutte contre les stupéfiants et de développement S/RES/1806 (2008) 7 08-27932 économique et invite le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à prendre énergiquement la direction des opérations dans la lutte contre la corruption et à renforcer l’ac tion qu’il mène pour rendre l’administration plus efficace, plus responsable et plus transparente; 24. Encourage toutes les institutions afghanes, notamment les pouvoirs exécutif et législatif, à œuvrer dans un esprit de coopération, engage le Gouvernement afghan à poursuivre la réforme législative et la réforme de l’administration publique afin d’y asseoir les principes de bonne gouvernance, de pleine représentation et de responsabilité aux échelons tant national que local, souligne que la communauté internationale doit continuer à prêter son concours technique à cet égard et rappelle que le Groupe de nomination des hauts fonctionnaires a un rôle à jouer, conformément au Pacte pour l’Afghanistan; 25. Encourage la communauté internationale à aider le Gouvernement afghan à faire du renforcement des capacités et de la mise en valeur des ressources humaines des priorités intersectorielles; 26. Prend note du rôle moteur que les institutions afghanes joueront dans l’organisation des prochaines élections, encourage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à accélérer la planification et la préparation de ces élections, insiste sur la nécessité d’établir un fichier électoral civil permanent, comme le prévoit le Pacte pour l’Afghanistan, et souligne l’importance que revêt la tenue d’élections libres, réguliè res, ouvertes à tous et transparentes pour le progrès de la démocratie dans le pays; 27. Lance un appel pour que soient respectés pleinement les droits de l’homme et les libertés fondamentales ains i que le droit international humanitaire sur tout le territoire afghan, constate avec préoccupation que des restrictions de plus en plus nombreuses sont imposées aux journalistes, rend hommage à la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan pour les efforts courageux qu’elle déploie afin d’assurer le respect des droits de l’homme en Afghanistan, la promotion et la défense de ces droits et l’avènement d’une société civile pluraliste, et souligne qu’il importe que tous les intéressés coopèrent sans réserve avec la Commission; 28. Constate que des progrès importants ont été accomplis ces dernières années sur la voie de l’égalité des sexes en Afghanistan, condamne avec fermeté les formes persistantes de discrimination et de violence dont sont victimes les filles et les femmes, souligne qu’il importe d’appliquer la résolution 1325 (2000) du Conseil et prie le Secrétaire général de continuer d’insérer dans ses rapports des renseignements sur l’intégration des femmes à la vie politique, économique et sociale de l’Afghanistan; 29. Demande que soient renforcés les effort s visant à la mise en œuvre intégrale du Plan d’action Paix, justice et réconciliation conformément au Pacte pour l’Afghanistan, sans préjudice de l’a pplication des mesures décidées par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1267 (1999) du 15 octobre 1999 et dans d’autres résolutions; 30. Se félicite que le Gouvernement afghan et la MANUA coopèrent avec le Comité créé par la résolution 1267 (1999) du Conseil de sécurité dans la mise en œuvre de la résolution 1735 (2006), notamme nt en ce qui concerne l’identification des individus et des entités qui apportent une aide financière et un appui aux actes S/RES/1806 (2008) 08-27932 8 ou activités d’Al-Qaida et des Taliban, en u tilisant les revenus tirés de la culture, de la production et du trafic illé gaux de stupéfiants et de leurs précurseurs, et les encourage à poursuivre leur coopération; 31. Salue les efforts faits par le Gouvernement afghan et ses partenaires, des pays voisins et de la région, pour susciter la confiance et la coopération mutuelles, y compris les récentes initiatives de coopération prises par des organisations régionales, et souligne qu’il importe d’intensifier la coopération entre l’Afghanistan et ses partenaires pour faire front aux Taliban, à Al-Qaida et aux autres groupes extrémistes en promouvant la paix et la prospérité en Afghanistan et en encourageant la coopération dans les secteurs de l’économie et du développement en tant que moyens de parvenir à la pleine intégration de l’Afghanistan dans la dynamique régionale et dans l’économie mondiale; 32. Appelle à renforcer la coopération éco nomique régionale, notamment pour faciliter le commerce régional, accr oître les investissements étrangers et améliorer les infrastruc tures de l’Afghanistan, en notant que, de longue date, ce pays est une grande voie de passage en Asie; 33. Souligne l’importance d’un retour de plein gré, en toute sécurité et en bon ordre des réfugiés afghans et de leur réintégration durable, aux fins de la stabilité du pays et de la région, et appelle la communauté internationale à continuer d’apporter une aide accrue à cet égard; 34. Prie le Secrétaire général de lui remett re tous les six mois un rapport sur l’évolution de la situation en Afghanistan, en plus du rapport qui lui est demandé au paragraphe 10 de la présente résolution; 35. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1807 (2008)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1807%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1807 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mars 2008 08-28864 (F) *0828864* Résolution 1807 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5861e séance, le 31 mars 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes, en particulier la résolution 1794 (2007), ainsi que les déclarations de son présiden t concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et dans le district de l’Ituri, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Soulignant que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les civils dans le respect de l’ét at de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Rappelant le communiqué conjoint des Gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda, signé à Nairobi le 9 novembre 2007, et le document final de la Conférence pour la paix, la sécurité et le développement dans le Nord et Sud-Kivu qui s’est tenue à Goma du 6 au 23 janvier 2008, qui constituent, ensemble, une étape im portante vers le rétablissement d’une paix et d’une stabilité durables dans la région des Grands Lacs, et comptant qu’ils seront intégralement appliqués, Rappelant sa résolution 1804 (2008) et le fait qu’il a exigé des groupes armés rwandais opérant dans l’est de la République démocratique du Congo qu’ils déposent les armes sans plus tard er et sans condition préalable, Réitérant l’importance, pour la stabilisati on à long terme de la République démocratique du Congo, de mener à bien, de façon urgente, la réforme du secteur de la sécurité et de désarmer, démobiliser, réin staller, rapatrier et réinsérer, selon qu’il convient, les groupes armés congolais et étrangers, et se félicitant , à cet égard, de la table ronde sur la réforme du secteur de la sécurité qui s’est tenue à Kinshasa les 24 et 25 février 2008, S/RES/1807 (2008) 08-28864 2 Prenant note du rapport final (S/2008/43) du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo créé par la résolution 1771 (2007) (« le Groupe d’experts ») et de ses recommandations, Condamnant la poursuite des mouvements d’ar mes illicites tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo et se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentivement l’app lication de l’embargo sur les armes et des autres mesures définies par ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, Soulignant que l’amélioration des échanges d’ informations entre le Comité créé par la résolution 1533 (2004) (« le Comité »), le Groupe d’experts, la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), les autres bureaux et missions des Nations Unies dans la région, dans le cadre de leurs mandats respectifs, et les g ouvernements de la région peut contribuer à la prévention des envois d’armes à des personnes et entités non gouvernementales visées par l’embargo sur les armes, Conscient du lien qui existe entre l’e xploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la pr olifération et le trafic d’armes, qui est l’un des facteurs alimentant et exacerbant les conflits dans la région des Grands Lacs en Afrique, Rappelant sa résolution 1612 (2005) et ses résolutions antérieures sur les enfants et les conflits armés, et condamnant fermement la poursuite du recrutement et de l’emploi d’enfants ainsi que des acte s de violence dirigés contre des enfants dans les hostilités en République démocratique du Congo, en violation du droit international applicable, Rappelant sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, et condamnant fermement la persistance de la violence, en particulier de la violence sexuelle, dirigée contre les femmes en République démocratique du Congo, Demandant à la communauté des donateurs de continuer d’apporter d’urgence l’aide nécessaire pour la réforme de l’ad ministration de la justice en République démocratique du Congo, Rappelant les mesures sur les armes imposées au paragraphe 20 de la résolution 1493 (2003), telles que modifiées et élargies par le paragraphe 1 de la résolution 1596 (2005), Rappelant les mesures en matière de transport imposées aux paragraphes 6, 7 et 10 de la résolution 1596 (2005), Rappelant les mesures financières et celles concernant les déplacements imposées aux paragraphes 13 et 15 de la résolution 1596 (2005), au paragraphe 2 de la résolution 1649 (2005) et au paragraphe 13 de la résolution 1698 (2006), Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, A 1. Décide que, pendant une période supplémentaire se terminant le 31 décembre 2008, tous les Ét ats prendront les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects, depuis leur territoire ou par S/RES/1807 (2008) 3 08-28864 leurs nationaux, ou au moyen d’aéronefs i mmatriculés sur leur territoire ou de navires battant leur pavillon, d’armes et de tout matériel connexe, ainsi que la fourniture de toute assistance et de tout service de conseil ou de formation se rapportant à des activités militaires, y co mpris tout financement et toute aide financière, à toutes les personnes et entités non gouvernementales menant des activités sur le territoire de la République démocratique du Congo; 2. Décide que les mesures sur les arme s, précédemment imposées au paragraphe 20 de la résolution 1493 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1596 (2005) telles que renouvelées au paragraphe 1 ci-dessus, ne s’appliquent plus à la fourniture, à la vente ou au transfert au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’armes et de matériel connexe ni à la fourniture d’une assistance ou de services de conseil ou de formation ayant un rapport avec la conduite d’activités militaires destinés au Gouvernement de la République démocratique du Congo; 3. Décide que les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Fourniture d’armes ou de matériel connexe, ou d’une formation ou d’une assistance technique, destinés exclusivement au soutien et à l’usage de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC); b) Fourniture de vêtements de protecti on, y compris les gilets pare-balles et les casques militaires, temporairement e xportés en République démocratique du Congo par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires ou d’aide au développement et le personnel associé, pour leur usage personnel uniquement; c) Fourniture d’autres matéri els militaires non létaux destinés exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, et assistance technique ou formation connexes, dont le Comité aura reçu notification à l’avance conformément au paragraphe 5 ci-dessous; 4. Décide de mettre fin aux obligations découlant du paragraphe 4 de la résolution 1596 (2005) et du paragraphe 4 de la résolution 1771 (2007); 5. Décide que, pendant la durée de la pé riode fixée au paragraphe 1 ci- dessus, tous les États devront notifier au Comité tout envoi d’armes ou de matériel connexe en République démocratique du Congo et toute fourniture d’assistance ou de services de conseil ou de formation ay ant un rapport avec la conduite d’activités militaires dans le pays, à l’exception des cas visés aux alinéas a) et b) du paragraphe 3 ci-dessus, et souligne qu’il importe que ces notifications contiennent toutes les informations pertinentes, y compris, selon qu’il convient, l’utilisateur final, la date de livraison prévue et l’itinéraire des envois; B 6. Décide que, pendant une période supplémentaire se terminant à la date citée au paragraphe 1 ci-dessus, tous les gouvernements de la région, et en particulier ceux de la République démocra tique du Congo et des États frontaliers de l’Ituri et des Kivus, devront prendr e les mesures nécessaires en vue : a) De veiller à ce que les aéronefs op èrent dans la région conformément à la Convention relative à l’aviation civile internationale, signée à Chicago le S/RES/1807 (2008) 08-28864 4 7 décembre 1944, notamment en vérifiant la validité des documents de bord des aéronefs et des licences des pilotes; b) D’interdire immédiatement sur leurs territoires respectifs toute exploitation d’aéronefs qui serait contrair e aux conditions de ladite convention ou aux normes établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale, en particulier en ce qui concerne l’utilisati on de documents falsif iés ou périmés, et notifier au Comité les mesures qu’ils prennent à cet égard; c) De veiller à ce qu’aucun aéroport ou aérodrome civil ou militaire sur leurs territoires respectifs ne soit utilisé à des fins incompatibles avec les mesures imposées au paragraphe 1 ci-dessus; 7. Rappelle qu’aux termes du paragraphe 7 de la résolution 1596 (2005), chacun des gouvernements de la région, en particulier ceux des États frontaliers de l’Ituri et des Kivus, ainsi que celui de la République démocratique du Congo, doit tenir à la disposition du Comité et du Groupe d’experts le registre de toutes les informations concernant les vols en partance de leurs territoires respectifs vers des destinations en République démocratique du Congo, ainsi que les vols en partance de la République démocratique du Congo vers des destinations sur leurs territoires respectifs; 8. Décide que, pendant une période supplémentaire se terminant à la date citée au paragraphe 1 ci-dessus, les Gouvernements de la République démocratique du Congo, d’une part, et, des États frontaliers de l’Ituri et des Kivus, d’autre part, devront prendre les mesures nécessaires en vue : a) De renforcer, chacun pour ce qui le concerne, les contrôles douaniers aux frontières séparant l’Ituri et les Kivus des États voisins; b) De veiller à ce qu’aucun moyen de transport ne soit utilisé, sur leurs territoires respectifs, en violation des mesures prises par les États Membres en application du paragraphe 1 ci-dessus, et d’informer le Comité des infractions; C 9. Décide que, pendant toute la durée d’application des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de toutes les personnes désignées par le Comité en application du paragraphe 13 ci-dessous, étant entendu qu’aucune des dispositions du présent para graphe n’oblige un État à refuser à ses propres nationaux l’entrée sur son territoire; 10. Décide que les mesures imposées au paragraphe 9 ci-dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit à l’avan ce au cas par cas, que le voyage se justifie par des raisons humanitair es, y compris un devoir religieux; b) Lorsque le Comité conclut qu’une dérogation favoriserait la réalisation des objectifs des résolutions du Conseil, à savoir la paix et la réconciliation nationale en République démocratique du Congo et la stabilité dans la région; c) Lorsque le Comité autorise, préalablement et au cas par cas, le passage en transit des personnes rentrant sur le territoire de l’État dont elles ont la nationalité ou participant aux efforts tendant à traduire en justice les auteurs de graves violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire; S/RES/1807 (2008) 5 08-28864 11. Décide que tous les États devront, pendant toute la durée d’application des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, geler immédiatement les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire à compter de la date d’adoption de la présente résolu tion, qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des personnes ou entités que le Comité aura identifiées conformément au paragraphe 13 ci-dessous, ou qui sont détenus par des entités qui sont en la possession ou sous le contrôle di rect ou indirect de celles-ci ou de toute personne ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de celles-ci, désignées par le Comité, et décide en outre que tous les États doivent veiller à ce que leurs nationaux ou quiconque sur leur territo ire ne mettent à la disposition de ces personnes ou entités aucuns fonds, avoirs financiers ou ressources économiques, ou n’en permettent l’utilis ation à leur profit; 12. Décide que les dispositions du paragraphe 11 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques qui remplissent une des conditions suivantes : a) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments ou frais médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution, ou pour le règlement d’honoraires d’un montant raisonnable et le remboursement de dépenses engagées par des juristes dont les services ont été employés, ou des frais ou commissions liés, conformément à la législation nationale, au maintien en dépôt de fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, après que lesdits États ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques, et en l’absence de décision contraire du Comité dans les quatre jours ouvrables qui ont suivi; b) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que lesdits États en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; c) Les États concernés ont établi qu’ils faisaient l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressour ces économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soie nt antérieurs à la présente résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiai re de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou en tité désignée par le Comité conformément au paragraphe 13 ci-après et que le privilè ge ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par les États concernés; 13. Décide que les dispositions des paragraphes 9 et 11 ci-dessus s’appliquent aux personnes et, le cas échéan t, aux entités suivantes, désignées par le Comité : a) Les personnes ou entités agissant en violation des mesures prises par les États Membres conformément au paragraphe 1 ci-dessus; b) Les responsables politiques et m ilitaires des groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo qui font obstacle au désarmement, au rapatriement ou à la réin stallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes; c) Les responsables politiques et milita ires des milices congolaises recevant un soutien de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstacle S/RES/1807 (2008) 08-28864 6 à la participation de leur s combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réinsertion; d) Les responsables politiques et militaires opérant en République démocratique du Congo et recrutant ou employant des enfants dans les conflits armés en violation du droit international applicable; e) Les personnes opérant en République démocratique du Congo et commettant des violations graves du droit international impliquant des actes de violence dirigés contre des enfants ou des femmes dans des s ituations de conflit armé, y compris des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles, des enlèvements et des déplacements forcés; 14. Décide que, pour une nouvelle période expirant à la date indiquée au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures impos ées aux paragraphes 9 et 11 ci-dessus continuent de s’appliquer aux personnes et entités déjà désignées conformément aux paragraphes 13 et 15 de la résolution 1596 (2005), au paragraphe 2 de la résolution 1649 (2005) et au paragraphe 13 de la résolution 1698 (2006), à moins que le Comité n’en décide autrement; D 15. Décide qu’à compter de la date d’adoption de la présente résolution, le mandat du Comité sera le suivant : a) Demander à tous les États, et en particulier ceux de la région, de l’informer des dispositions qu’ils auront prises pour l’applic ation effective des mesures imposées aux paragraphes 1, 6, 8, 9 et 11 ci-dessus et pour se conformer aux paragraphes 18 et 24 de la résolution 1493 (2003), et leur demander, par la suite, toutes informations complémentaire s qu’il jugerait utiles, y compris en leur offrant la possibilité, à la demande du Comité, d’envoyer des représentants rencontrer celui-ci pour engager des discussions plus approfondies sur des questions pertinentes; b) Examiner, en leur donnant la suite appropriée, les informations concernant les violations présumées des me sures imposées par le paragraphe 1 ci- dessus et les informations concernant les mouvements d’armes présumés, mis en lumière dans les rapports du Groupe d’experts sur l’exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la République démocratique du Congo, en identifiant si possible les personnes et entités signalées comme responsables de ces violations, ainsi que les aérone fs ou autres véhicules utilisés; c) Présenter au Conseil des rapports périodiques sur ses travaux, complétés d’observations et de recommandations, not amment sur les moyens de renforcer l’efficacité des mesures imposées par le paragraphe 1 ci-dessus; d) Recevoir les notifications préalables des États au titre du paragraphe 5 ci- dessus, informer la MONUC et le Gouver nement de la République démocratique du Congo de chaque notification reçue et cons ulter le Gouvernement de la République démocratique du Congo et/ou l’État auteur d’une notification, selon qu’il conviendra, pour s’assurer que les envois effectués sont conformes aux mesures énoncées au paragraphe 1 ci-dessus et décide r, au besoin, de toute mesure à prendre; e) Désigner, conformément au paragraphe 13 ci-dessus, les personnes et les entités visées par les mesures mentionnées aux paragraphes 9 et 11 ci-dessus, y compris les aéronefs et les entreprises de transport aérien compte tenu des paragraphes 6 et 8 ci-dessus, et en tenir la liste à jour; S/RES/1807 (2008) 7 08-28864 f) Inviter tous les États concernés, et en particulier ceux de la région, à fournir au Comité des informations sur les dispositions qu’ils auront prises en vue de procéder à des enquêtes concernant de s personnes ou des entités désignées par le Comité conformément à l’a linéa e) ci-dessus ou d’engager des poursuites à leur encontre, selon qu’il convient; g) Examiner les demandes de dérogation visées aux paragraphes 10 et 12 ci- dessus et se prononcer à leur sujet; h) Prendre des directives en tant qu e de besoin pour faciliter l’application des paragraphes 1, 6, 8, 9 et 11 ci-dessus; 16. Engage tous les États, en particulier ceux de la région, à soutenir l’application de l’embargo sur les armes et à coopérer pleinement avec le Comité dans l’exécution de son mandat; E 17. Prie le Secrétaire général de proroge r, pour une période expirant le 31 décembre 2008, le mandat du Groupe d’experts créé par la résolution 1771 (2007); 18. Prie le Groupe d’experts de s’acquitter du mandat suivant : a) Examiner et analyser les informations rassemblées par la MONUC dans le cadre de son mandat de surveillance et échanger avec elle, selon qu’il conviendra, les informations qui pourraient être utiles à l’accomplissement du mandat de surveillance de la Mission; b) Recueillir et analyser toutes info rmations pertinentes, en République démocratique du Congo, dans les pays de la région et, selon que de besoin, dans d’autres pays, en coopération avec les gouvernements de ces pays, sur les mouvements d’armes et de matériels connexe s ainsi que sur les réseaux opérant en violation des mesures imposées au paragraphe 1 ci-dessus; c) Examiner et recommander, en tant que de besoin, les moyens par lesquels pourraient être améliorées les capacités des Ét ats intéressés, en particulier ceux de la région, d’appliquer effectivement les mesures imposées au paragraphe 1 ci-dessus; d) Mettre le Comité au fait de ses travaux selon qu’il convient et faire rapport au Conseil par écrit et par l’inte rmédiaire du Comité, d’ici au 15 août 2008 et une nouvelle fois avant le 15 novembre 2008, sur l’application des mesures énoncées aux paragraphes 1, 6, 8, 9 et 11 ci-dessus, en formulant des recommandations à cet égard, y compris en fournissant des informations sur les sources de financement du commerce illicite des armes, telles que celles provenant des ressources naturelles; e) Tenir le Comité fréquemment informé de ses activités; f) Fournir au Comité, dans ses rapports, des listes dûment documentées de ceux dont il aura déterminé qu’ils ont agi en violation des mesures imposées au paragraphe 1 ci-dessus et de ceux dont il aura déterminé qu’ils les ont soutenus dans de tels agissements, en vue d’éventuelles mesures que le Conseil pourrait prendre; g) Dans la limite de ses capacités et sans préjudice de l’exécution des autres tâches de son mandat, aider le Comité à dé signer les personnes visées aux alinéas b) à e) du paragraphe 13 ci-dessus, en lui communiquant sans délai toute information utile; S/RES/1807 (2008) 08-28864 8 19. Prie la MONUC, dans la limite de se s capacités existantes et sans préjudice de l’exécution de son mandat actuel, ainsi que le Groupe d’experts, de continuer à concentrer leurs activités de su rveillance dans le Nord-Kivu et le Sud- Kivu et en Ituri; 20. Prie le Gouvernement de la Répub lique démocratique du Congo, les gouvernements d’autres pays de la région selon qu’il convient, la MONUC et le Groupe d’experts de coopérer intensément, notamment en échangeant des informations relatives aux livraisons d’arme s, de manière à faciliter la mise en œuvre effective de l’embargo sur les arme s imposé aux personnes et aux entités non gouvernementales, relatives au trafic des ressources naturelles et relatives aux activités des personnes et entités désign ées par le Comité conformément au paragraphe 13 ci-dessus; 21. Réaffirme son exigence, exprimée au paragraphe 19 de la résolution 1596 (2005), que toutes les parties et tous les États, en particulier ceux de la région, coopèrent pleinement aux travaux du Groupe d’experts, et garantissent : – La sécurité de ses membres; – Un accès sans entrave et immédiat, notamment aux personnes, aux documents et aux sites que le Groupe d’experts es timerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; F 22. Décide de réexaminer, lorsqu’il conviendra, et au plus tard le 31 décembre 2008, les mesures édictées dans la présente résolution, afin de les ajuster, selon qu’il conviendra, en fonction de la consolidation de la sécurité en République démocratique du Congo, en par ticulier les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forces armées et la réforme de la police nationale, ainsi que dans le désarmement, la démobilisation, le rapatriement, la réinst allation et la réintégration, selon qu’il convient, des groupes armés congolais et étrangers; 23. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1808 (2008)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1808%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1808 (2008)* Conseil de sécurité Distr. générale 16 avril 2008 08-30630* (F) 0830630 Résolution 1808 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5866e séance, le 15 avril 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1781 (2007) du 15 octobre 2007, Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général sur les activités de la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie en date du 23 janvier 2008 (S/2008/38) et du 2 avril 2008 (S/2008/219), Réaffirmant qu’il importe de maintenir la sépa ration des forces et de préserver le cessez-le-feu, Soutenant les efforts que ne cessent de dépl oyer le Secrétaire général et son Représentant spécial avec le concours du Groupe des Amis du Secrétaire général, ainsi que la Fédération de Russie, agissa nt comme facilitateur, et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, soulignant que les réunions selon le modèle de Genève, qui offrent un espace de dialogue politique sérieux, revêtent une importance accrue, et se félic itant de l’adhésion renouvelée des parties abkhaze et géorgienne à ce processus, Notant que, si résolus que soient l’Organisation des Nations Unies et le Groupe des Amis du Secrétaire général à continuer de soutenir le processus de règlement du conflit entre les parties abkhaze et géorgienne, c’est à celles-ci qu’il incombe au premier chef de mettre ce soutien à profit pour adopter des mesures, en particulier des mesures de confiance, en vue d’aller de l’avant, Regrettant l’absence persistante de progrès dans l’applicatio n de mesures de confiance et soulignant l’importance qu’il y a pour les parties à faire preuve de bonne volonté constructive et à respecter les préoccupations l’une de l’autre, Soulignant l’importance d’une coopération effective étroite entre la Mission d’observation des Nations Unies en Géorgie et la force de maintien de la paix de la Communauté d’États indépendants, qui joue nt actuellement un rôle stabilisateur important dans la zone du conflit, et rappelant que le règlement durable et global du conflit passe par des garantie s de sécurité appropriées, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1808 (2008) 08-30630 2 Soulignant que le développement économique est une nécessité urgente en Abkhazie (Géorgie) pour améliorer les cond itions de vie des populations touchées par le conflit, et notamment les ré fugiés et les personnes déplacées, 1. Réaffirme l’attachement de tous les Ét ats Membres à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Géorgie à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et appuie tout ce que font les Nations Unies et le Groupe des Amis du Secrétaire général, guidés par leur volonté de promouvoir un règlement du conflit entre la Géorgie et l’Abkhazie uniquement par des moyens pacifiques et dans le cadre fixé par ses résolutions; 2. Réaffirme son ferme soutien à la Mission et appelle instamment de nouveau les parties à coopérer sans réserve avec celle-ci et à participer activement et durablement au processus politique di rigé par le Représ entant spécial du Secrétaire général; et se félicite des consultations que la Mission continue de mener avec les parties sur le renforcement de sa capacité d’observation; 3. Se félicite de l’amélioration récen te de l’état de sécu rité dans l’ensemble; appelle les deux parties à consolider et élargir ces acquis; souligne la nécessité de maintenir la stabilité le long de la ligne de cessez-le-feu et dans la haute vallée de la Kodori; et insiste à nouveau sur le fait qu’il importe de c ontinuer à suivre de près la situation dans la haute vallée, de façon qu’ elle soit conforme à l’accord de Moscou du 14 mai 1994 relatif au cessez-le-feu et à la séparation des forces; 4. Se félicite de l’engagement pris de nouveau par les deux parties au cours de la réunion tenue les 18 et 19 févrie r 2008, à Genève, sous la présidence de l’Organisation des Nations Unies de reprendr e sans plus tarder leurs consultations régulières dans le cadre des réunions quadripa rtites sur les questions de sécurité et appelle instamment une fois de plus les deux parties à honorer enfin pleinement cet engagement; 5. Se déclare préoccupé par toute violation du régi me de cessez-le-feu et de séparation des forces da ns la zone du conflit; 6. Engage vivement chacune des parties à prendre en considération et à traiter avec sérieux les préoccupations lég itimes de l’autre partie en matière de sécurité, à s’abstenir de tous actes de violence ou provocations, y compris dans l’action ou le discours politique, à respect er pleinement les précédents accords relatifs au cessez-le-feu et au non-recours à la violence et à ne mener aucune activité militaire non autorisée dans la zone de sécurité et la zone de limitation des armements et, à cet égard, rappelle les recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport S/2007/439 et ses rapports ultérieurs; 7. Appelle les deux parties à établir sans retard la version définitive du document consacré au non-recours à la vi olence et celle du document relatif au retour des réfugiés et des déplacés; 8. Insiste à nouveau sur la nécessité d’atténuer d’urgence les souffrances des réfugiés et des déplacés et le fait que la perspective d’une existence sûre et digne doit leur être offerte, s’agissant en particulier de la jeune génération qui grandit hors de l’Abkhazie (Géorgie); 9. Redit et réaffirme l’importance fondamentale du droit au retour en Abkhazie (Géorgie) des réf ugiés et des déplacés, réaffirme combien il importe que ces populations retournent chez elles et rent rent en possession de leurs biens, que les S/RES/1808 (2008) 3 08-30630 droits de propriété de ces personnes n’ont en rien été affectés par le fait que les propriétaires ont dû fuir pendant le conflit et que le droit de résidence et l’identité desdits propriétaires doivent être respectés, et demande aux deux parties d’appliquer pour le retour des réfugiés dans la ré gion de Gali, dans un premier temps, les orientations stratégiques du Haut-Commissar iat des Nations Unies pour les réfugiés; 10. Appelle les parties à développer leurs contacts bilatéraux en mettant pleinement à profit tous les mécanismes ex istants, décrits da ns ses résolutions pertinentes, en vue de parvenir à un règlement pacifique et à s’engager à instaurer, selon un calendrier fiable, les conditions nécessaires au retour rapide, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et déplacés; 11. Fermement convaincu que les mesures de confiance proposées par le Groupe des Amis du Secrétaire général et qu’il a faites siennes par sa résolution 1752 du 13 avril 2007 permettront d’établir des contacts élargis et sans parti pris entre les communautés du pays divisé, regrette que des progrès n’aient pas été accomplis en ce qui concerne les mesures de confiance et prie de nouveau les parties géorgienne et abkhaze d’appliquer ces mesures sans conditions; 12. Rappelle qu’en vue de parvenir à un règlement durable et global, il appuie les principes énoncés dans la « Note sur les principes de base concernant la répartition des compétences entre Tbilissi et Soukhoumi » et attend avec intérêt toute nouvelle idée que les parties seraient disposées à présenter en vue de mener un dialogue politique novateur et constructif sous l’égide des Nations Unies; 13. Se félicite des contacts qui ont lieu entre représentants de la société civile et souhaite les voir se développer et demande aux deux parties de promouvoir sans réserve la participation ac tive des citoyens et des responsables à ces contacts; 14. Souligne qu’il incombe au premier chef aux deux parties de garantir des conditions de sécurité appropriées et d’ assurer dans toute la zone du conflit la liberté de circulation du personnel de la M ONUG, de la force de maintien de la paix de la CEI et des autres organismes internationaux, et les engage à remplir leurs obligations en la matière et à faire pre uve d’un esprit de coopération sans faille à l’égard de la MONUG et de la force de maintien de la paix de la CEI; 15. Se félicite de ce qu’entreprend la MONUG pour appliquer la politique de tolérance zéro décidée par le Secrétaire gé néral en matière d’exploitation et d’abus sexuels et pour que son personnel respecte pleinement le code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays fournissant des contingents à prendre les dispositions préventives voulues, notamment en organisant des séances de sensibilisation avant le déploiement, et à prendre des mesures disciplinaires et autres propres à garantir que les membres de leur personnel impliqués dans de telles affaires répondent pleinement de leurs actes; 16. Décide de proroger le mandat de la MONUG pour une nouvelle période prenant fin le 15 octobre 2008; 17. Prie le Secrétaire général de se prév aloir de ce mandat pour aider les parties à mettre en œuvre des mesures de confiance et pour lancer une concertation intense et productive, en vue de parvenir à un règlement global et durable, notamment en facilitant la tenue d’une re ncontre au plus haut niveau, et de S/RES/1808 (2008) 08-30630 4 l’informer, dans son prochain rapport sur la situation en Abkhazie (Géorgie), de ce qui aura été réalisé dans ce sens; 18. Appuie fermement l’action du Représentant spécial du Secrétaire général et engage le Groupe des Amis du Secrétaire gé néral à continuer de lui prêter le ferme soutien de tous ses membres; 19. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1809 (2008)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1809%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1809 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 16 avril 2008 08-30813 (F) *0830813* Résolution 1809 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5868e séance, le 16 avril 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses précédentes résolutions et déclarations du Président du Conseil sur la coopération entre l’ONU et les organisations régionales, en particulier les résolutions 1625 (2005) du 14 septembre 2005 et 1631 (2005) du 17 octobre 2005 et les déclarations S/PRST/2004/27 du 20 juillet 2004, S/PRST/2004/44 du 19 novembre 2004, S/PRST/2007/7 du 28 mars 2007, S/PRST/2007/31 du 28 août 2007 et S/PRST/2007/42 du 6 novembre 2007, Réaffirmant également ses résolutions 1325 (2000) du 31 octobre 2000, 1612 (2005) du 26 juillet 2005 et 1674 (2006) du 28 avril 2006, Rappelant la responsabilité principale à lui assignée en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationale s, et considérant que la coopération avec les organisations régionales et sous-régionale s pour ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité et conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, peut améliorer la sécurité collective, Se félicitant du rôle assumé par l’Union africai ne dans les initi atives tendant à régler les conflits sur le continent africain et exprimant son soutien aux initiatives de paix conduites par l’Union africaine, et par l’intermédiaire des organisations sous- régionales, Soulignant la nécessité de renforcer le rôle de l’Organisation des Nations Unies dans la prévention des conflits armés, ainsi que l’intérêt qu’il y aurait à nouer des partenariats efficaces avec les organi sations régionales, en particulier l’Union africaine, afin de pouvoir intervenir dès le début des différends ou dès qu’apparaissent de nouvelles crises en Afrique, et prenant note avec intérêt à cet égard de la proposition du Secrétaire général tendant à ce que l’ONU et les organisations régionales entreprennent de fa ire conjointement des bilans de la paix et de la sécurité ainsi que des efforts de médiation, en particulier en Afrique, où sont menées des activités conjointes de médiation, Considérant que les organisations régionales sont bien placées pour appréhender les causes profondes des conflits armés du fait de leur connaissance de la région qui peut être utile à la pr évention ou au règlement de ces conflits, S/RES/1809 (2008) 08-30813 2 Soulignant qu’il importe de renforcer encore la coopération avec l’Union africaine pour concourir à rendre cette dernière mieux à même de faire face aux défis de la sécurité collective, et notamment à tenir son engagement à réagir rapidement et comme il convient aux crises qui se font jour, et de définir des stratégies efficaces de prév ention des conflits, de maintien et de consolidation de la paix, Rappelant que les chefs d’État et de gouvernement qui ont participé au Sommet mondial de 2005 sont résolus à faire participer davantage les organisations régionales aux tr avaux du Conseil de sécurité, le ca s échéant, et à ve iller à ce que les organisations régionales dotées de capacités de prévention des conflits armés ou de maintien de la paix envisagent de les me ttre à disposition dans le cadre du Système de forces et moyens en attente des Nations Unies, Considérant qu’il importe de renforcer les moyens des organisations régionales et sous-régionales en matière de prévention des conflits, de gestion des crises et de stabilisation au lendemain de conflits, Prenant note des enseignements tirés de la coopération concrète entre l’Organisation des Nations Unies et l’Uni on africaine, en particulier à l’occasion du passage de la Mission africaine au Bur undi à l’Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) et de la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) à l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), Constatant que le Bureau de liaison des Nations Unies à Addis-Abeba a contribué à renforcer la coordination et la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, et consci ent de la nécessité de le consolider afin d’en améliorer le fonctionnement, Considérant qu’il incombe au premier chef aux organisations régionales de se procurer les ressources humaines, financière s, logistiques et autres dont elles ont besoin, notamment en suscitant des contributions auprès de leurs membres et en sollicitant le concours des donateurs pour fina ncer leurs activités, et conscient qu’il est difficile d’utiliser les contributions ob ligatoires pour financ er les organisations régionales, Considérant en outre que l’un des principaux obstacles que rencontrent les organisations régionales, en particulier l’Un ion africaine, s’agissant de s’acquitter efficacement de leurs mandats en matière de maintien de la paix et de la sécurité régionales, est celui de l’obtention de ressources prévisibles, durables et souples, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur les relations entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, aux fins du maintien de la paix et de la sécu rité internationales (S/2008/186), et du rapport du Secrétaire géné ral sur la prévention des conflits, en Afrique en particulier (S/2008/18), 1. Se déclare résolu à prendre des mesures efficaces pour resserrer encore les relations entre l’ONU et les organisa tions régionales, en particulier l’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies; 2. Encourage l’intervention continue des organisations régionales et sous- régionales dans le règlement pacifique des différends, notamment grâce à la prévention des conflits, à l’instauration de la confiance et aux efforts de médiation; S/RES/1809 (2008) 3 08-30813 3. Se félicite du dialogue régional et de la promotion des expériences partagées ainsi que d’approches régionale s communes du règlement des différends et d’autres problèmes liés à la paix et à la sécurité; 4. Se félicite , en les encourageant, des efforts que font l’Union africaine et les organisations sous-régionales pour renf orcer leurs capacités de maintien de la paix, entreprendre des opérations de ma intien de la paix sur le continent conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, et pour agir en coordination avec l’ONU, par l’intermédiair e du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, ainsi que des efforts tendant à mettre en place un système d’alerte rapide à l’échelle du continent, une capac ité d’intervention comme la force africaine en attente et une capacité de médiation renforcée, notamment par l’institution du Groupe des Sages; 5. Se félicite également des récents développements de la coopération entre l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne, notamment de la contribution de cette dernière au renforcement de s capacités de l’Union africaine; 6. Encourage les organisations régionales et sous-régionales à resserrer et intensifier leur coopération, notamment celle instaurée entre l’Union africaine, l’Organisation des États américains, la Ligue des États arabes, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est et l’Union eur opéenne, en particulier les efforts tendant à renforcer chacune ses capacités au service du maintien de la paix et de la sécurité internationales; 7. Se déclare résolu à renforcer et rendre plus efficaces ses relations avec les organes des organisations régionales, en particulier le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine; 8. Se déclare résolu également à resserrer et accroître la coopération entre l’ONU et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, dans les domaines de la prévention, du règlement et de la gestion des conflits, s’agissant notamment des initiatives de bons offices, de l’appui à la médiation, de l’usage efficace des sanctions, de l’assistance électorale et de la présence préventive sur le terrain; et, dans le cas de l’Afrique, en mettant l’accent notamment sur l’appui au Groupe des Sages de l’Union africaine; 9. Souligne que les efforts conjoints et coordonnés au service de la paix et de la sécurité de l’ONU et des organisations régionales, en particulier de l’Union africaine, devraient faire fond sur leurs capacités complémentaires, en tirant pleinement parti de leur expérience, et ce dans le respect de la Charte des Nations Unies et des statuts pertinents des organisations régionales; 10. Souligne également qu’il importe de mettre en œuvre le Programme décennal de renforcement des capacités pour l’Union africaine en privilégiant surtout la paix et la sécurité, et, en pa rticulier, la mise en place de la force d’intervention de l’Union africaine; 11. Encourage l’engagement accru de l’Équipe d’appui aux activités de paix de l’Union africaine au sein du Départemen t des opérations de maintien de la paix, en tant qu’instance de coordination, afin de fournir l’expertise et de transférer les connaissances techniques nécessaires au renforcement des capacités de la Division des opérations d’appui à la paix de l’ Union africaine, notamme nt en matière de planification et de gestion des missions , ainsi qu’à affecter du personnel du S/RES/1809 (2008) 08-30813 4 Département des affaires politiques auprès de l’Union africaine aux fins de la mise en place du Groupe des Sages et d’ autres programmes de médiation; 12. Engage le Secrétariat, en coordination avec la Commission de l’Union africaine, à établir une liste des capacités requises et des recommandations sur la manière dont l’Union africaine pourrait ét offer ses moyens militaires, techniques, logistiques et administratifs; 13. Encourage une plus étroite coopération entr e le Secrétariat de l’ONU et la Commission de l’Union africaine, nota mment en encourageant des missions de suivi de fonctionnaires du Secrétariat de l’ONU au siège de l’Union africaine à l’effet de fournir une assistance accrue et de partager des données d’expérience; 14. Se déclare résolu à examiner plus avant la manière de renforcer les capacités de l’ONU en matière de prévention des conflits armés, en particulier en Afrique; 15. Reconnaît l’importance du rôle des bons offices du Secrétaire général en Afrique et encourage ce dernier à continuer à user de la médiation aussi souvent que possible pour aider à régler les conflits pa r des moyens pacifiques en œuvrant en étroite coordination avec l’Union africaine et d’autres organisations sous-régionales, selon qu’il convient; 16. Reconnaît également qu’il faut rendre plus prévisible, durable et souple le financement des organisations régionales lorsqu’elles entreprennent des missions de maintien de la paix sous mandat des Nations Unies et accueille favorablement la proposition du Secrétaire général tendant à charger, dans les trois prochains mois, un groupe d’experts Union africaine-ONU de haut niveau, composé d’éminentes personnalités, de réfléchir attentivement aux modalités d’appui aux opérations de maintien de la paix confiées à des organi sations régionales, en particulier pour ce qui est du financement, de l’équipement et de la logistique de lancement, et d’étudier soigneusement les enseignements tirés des entreprises passées et présentes de maintien de la paix me nées par l’Union africaine; 17. Prie le Secrétaire général de lui faire, dans les rapports qu’il lui présente périodiquement, le bilan de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales concernées; 18. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1810 (2008)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1810%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1810 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 25 avril 2008 08-31866 (F) 0831866 Résolution 1810 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5877e séance, le 25 avril 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1540 (2004) du 28 avril 2004 et 1673 (2006) du 27 avril 2006, Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant la déclaration de son président publiée à l’issue de la séance tenue au niveau des chefs d’État et de gouvernement le 31 janvier 1992 (S/23500), et rappelant notamment que tous les État s Membres doivent s’ acquitter de leurs obligations en matière de ma îtrise des armements et de désarmement et prévenir la prolifération dans tous ses aspects de toutes les armes de destruction massive, Réaffirmant en outre que la prévention de la pro lifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques ne doit pas entraver la coopération internationale à des fins pacifiques touchant les matières, les équipe ments et les technologies, les utilisations à des fins pacifiques ne devant toutefois pa s servir de couverture à la prolifération, S’affirmant déterminé à prendre des mesures efficaces et appropriées face à toute menace contre la paix et la sécurité internationales causée par la prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologi ques ou de leurs vecteurs, comme la responsabilité principale lui en est confiée par la Charte des Nations Unies, Réaffirmant sa décision qu’aucune des obligations résultant de la résolution 1540 (2004) ne doit être interprétée d’une ma nière qui la mettrait en contradiction avec les droits et obligations des États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, à la Convention sur l’in terdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction et à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes biologiques ou à toxines et sur leur destruction, ou d’une manière qui modifierait ces droits et obligations ou qui modifierait les responsabilités de l’Agence internati onale de l’énergie atomique ou de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, Notant que la coopération internationale en tre États, conformément au droit international, est nécessaire pour lutter c ontre le trafic illicite par les acteurs non S/RES/1810 (2008) 08-31866 2 étatiques des armes nucléaires, chimiques et biologiques, de leurs vecteurs et des éléments connexes, Approuvant l’œuvre déjà accomplie par le Comité créé par la résolution 1540 (2004), ci-après dénommé le Comité 1540, conformément à son cinquième programme de travail, Ayant à l’esprit l’importance du rapport demandé au paragraphe 6 de la résolution 1673 (2006), Constatant que tous les États n’ont pas présenté au Comité 1540 leur rapport national sur la mise en œuvre de la ré solution 1540 (2004), et que l’application intégrale de la résolution 1540 (2004) par tous les États, notamment sous la forme de textes de loi internes et de mesures d’ application de ces textes, est une œuvre de longue haleine qui exigera des efforts continus aux niveaux national, régional et international, Considérant à cet égard l’importance du dialogue entre le Comité 1540 et les États Membres et soulignant que le contact direct est un moyen efficace de tenir ce dialogue, Considérant également qu’il faut resserrer la c oordination de l’action menée, aux niveaux national, régional, sous-ré gional et international, selon qu’il conviendra, pour que le monde réagisse plus vigoureusement face à ce défi de taille et à la menace qu’il fait peser su r la sécurité internationale, Soulignant à cet égard qu’il importe de fournir aux États, lorsqu’ils en font la demande, une assistance efficace qui ré ponde à leurs besoins, et insistant sur l’importance de veiller à ce que cette assistance soit efficiente et organisée de manière claire et accessible, Prenant note des efforts déployés par la communauté internationale en vue de favoriser la pleine application de la résolution 1540 (2004), notamment en vue de prévenir le financement d’activités liées à la prolifératio n, compte tenu des directives du Groupe d’act ion financière (GAFI), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réitère les décisions et les exigences arrêtées dans sa résolution 1540 (2004) et souligne l’importance que re vêt l’application intégrale de ladite résolution par tous les États; 2. Demande à nouveau à tous les États qui ne l’ont pas encore fait de présenter sans tarder au Comité leur pr emier rapport sur les mesures qu’ils ont prises ou envisagent de prendre pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004); 3. Encourage tous les États qui ont fait rapport au Comité à lui fournir, à tout moment ou à sa demande, des inform ations complémentaires sur les mesures qu’ils ont prises pour appliquer la résolution 1540 (2004); 4. Encourage tous les États à établir à titre volontaire, en collaboration, selon qu’il conviendra, avec le Comité, des récapitulatifs de plans d’action énonçant leurs priorités et projets aux fins de la mi se en œuvre des principales dispositions de la résolution 1540 (2004), et à soumettre ces plans au Comité; 5. Encourage les États qui veulent solliciter une assistance à présenter leurs demandes au Comité, et les encourage à cet effet à utiliser le modèle de demande d’assistance; engage les États et les organisations internationales, régionales et sous-régionales à informer le Comité selon qu’il conviendra avant le 25 juin 2008 S/RES/1810 (2008) 3 08-31866 des domaines où ils sont en mesure de fournir une assistance; et demande aux États et aux organisations qui ne l’ont pas encore fait de désigner à l’intention du Comité un point de contact aux fins de la fournitu re de cette assistance au plus tard le 25 juin 2008; 6. Décide de proroger le mandat du Comité pour une période de trois ans se terminant le 25 avril 2011, pendant laquelle il continuera d’être aidé par des experts; 7. Demande au Comité d’achever son rapport conformément au paragraphe 6 de la résolution 1673 (2006) et de le lui s oumettre dès que possible, au plus tard le 31 juillet 2008; 8. Demande au Comité d’envisager d’entreprendre un examen complet de l’état de mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) et de lui rendre compte au plus tard le 31 janvier 2009; 9. Décide que le Comité lui soumettra un programme de travail annuel avant la fin du mois de janvier de chaque année; 10. Décide que le Comité continuera de redoubler d’efforts pour favoriser l’application intégrale de la résolution 1540 (2004) par tous les États à la faveur de son programme de travail qui prévoit la réunion d’informations sur l’état d’avancement de la mise en œuvre par les États de tous les aspects de la résolution 1540 (2004), des activités de mobilisation, un dialogue, une assistance et une coopération et met spécialement l’accent sur tous les aspects des paragraphes 1 et 2 de la résolution ainsi que du paragraphe 3 en ce qui concerne : a) le suivi de la localisation, b) la protection physique, c) le s contrôles aux frontières et de police et d) les contrôles nationaux des exportations et des transbordements, y compris ceux exercés sur la fourniture de fonds et de services comme le financement de ses exportations et transbordements; 11. Décide à cet égard : a) D’encourager la poursuite du dialogue qui s’ est instauré entre le Comité et les États sur l’intensification des mesures qu’ils prendront aux fins de l’application intégrale de la résolution 1540 (2004), et sur les besoins et l’offre d’assistance technique à cet égard; b) Prie le Comité de continuer à organise r des activités d’information et à y participer, aux niveaux régional, sous-régional et national, le cas échéant, afin de promouvoir l’application par les Ét ats de la résolution 1540 (2004); c) Engage le Comité à continuer de renfor cer son rôle de facilitation de la fourniture d’une assistance technique pour la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), notamment en rapprochant activement l’offre et la demande d’assistance, au moyen par exemple du modè le de demande d’assistance, des plans d’action et d’autres informa tions que le Comité reçoit; d) Encourage le Comité à coopérer activement avec les États et les organisations internationales, régionales et sous-régionales pour promouvoir les échanges de données d’expérience et les enseignements tirés dans les domaines visés par la résolution 1540 (2004) et à se concerter sur les programmes existants qui pourraient faciliter la mise en œuvre de la résolution; e) Demande au Comité de s’employer à associer davantage les États ou les organisations internationales, régionales et sous-régionales intéressés à la promotion de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004); S/RES/1810 (2008) 08-31866 4 12. Réaffirme qu’il convient de renforcer la coopération actuelle entre le Comité créé par la résolution 1540 (2004), le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1267 (1999) concernant Al-Qai da et les Taliban et le Comité du Conseil de sécurité créé par la réso lution 1373 (2001) concernant la lutte aintiterroriste, notamment, s’il y a lieu, en partag eant davantage les informations, en coordonnant les visites dans les pays, dans le cadre de leurs mandats respectifs, l’assistance technique et d’autres questions intéressant les trois comités, et exprime son intention de donner des directives a ux comités dans les domaines d’intérêt mutuel afin de mieux coordonner leurs efforts; 13. Demande instamment au Comité de faciliter les contributions financières volontaires et d’en tirer le meilleur par ti pour aider les États à déterminer leurs besoins aux fins de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) et à y répondre, et prie le Comité d’examiner les possibilités qui s’offrent pour développer et utiliser plus efficacement les mécanismes de financement existants, et de lui en rendre compte au plus tard le 31 décembre 2008; 14. Décide que le Comité lui présentera un rapport au plus tard le 24 avril 2011, indiquant si la résolution 1540 (2004) a été appliquée et ses prescriptions satisfaites; 15. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1811 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1811%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1811 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 29 avril 2008 08-32242 (F) *0832242* Résolution 1811 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5879e séance, le 29 avril 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures ains i que les déclarations de son président concernant la situation en Soma lie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a décrété un embargo sur toutes les livraisons d’armes et d’équipement militaire à la So malie (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), la résolution 1519 (2003) du 16 décembre 2003, la résolution 1558 (2004) du 17 août 2004, la résolution 1587 (2005) du 15 mars 2005, la résolution 1630 (2005) du 14 octobre 2005, la résolution 1676 (2006) du 10 mai 2006, la résolution 1724 (2006) du 29 novembre 2006, la résolution 1744 (2007) du 20 février 2007, la résolution 1766 (2007) du 23 juillet 2007, la résolution 1772 (2007) du 20 août 2007 et la résolution 1801 (2008) du 20 février 2008, Rappelant que, ainsi qu’il est dit dans ses résolutions 1744 (2007) et 1772 (2007), l’embargo sur les armes contre la Somalie ne s’applique pas a) aux armes et à l’équipement militaire ou à la formation et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), ou b) aux fournitures et à l’assi stance techniques offertes par des États à seule fin d’aider à la mise en place d’ institutions de sécurité, conformément au processus politique décrit dans ces résolu tions et en l’absence d’une décision négative du Comité créé en vertu de la résolution 751 (1992) (ci-dessous dénommé « le Comité ») dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la réception d’une notification préalable concernant ce type de fournitures ou d’assistance, au cas par cas, Réaffirmant l’importance du respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politi que et de l’unité de la Somalie, Rappelant qu’il est urgent que l’ensemble des dirigeants somaliens prennent des mesures concrètes en vue de poursuivre le dialogue politique, Saluant l’œuvre accomplie par le Représentant spécial du Secrétaire général, Ahmedou Ould-Abdallah, et lui réitérant son ferme soutien, Prenant note du rapport du Groupe de contrôle en date du 24 avril 2008 (S/2008/274), présenté en application de l’a linéa i) du paragraphe 3 de la résolution 1766 (2007), et des observations et recommandations y figurant, S/RES/1811 (2008) 08-32242 2 S’indignant que des flux d’armes et de munitions arrivent en Somalie ou transitent par ce pays, en violation de l’embargo sur les armes menaçant gravement la paix et la stabilité dans le pays, Insistant une fois encore sur le fait que tous les États Membres, en particulier ceux de la région, doivent s’abstenir de tout acte qui violerait l’embargo sur les armes et prendre toutes mesures nécessa ires pour amener les contrevenants à répondre de leurs actes, Réaffirmant et soulignant combien il importe de re nforcer le contrôle de l’application de l’embargo sur les armes en Somalie, toutes violations devant systématiquement faire l’objet d’enquêtes poussées, sachant que la stricte application de l’embargo viendra améliore r dans l’ensemble la situation de la sécurité dans le pays, Considérant que la situation en Somalie contin u e d e m e n a c e r l a p a i x e t l a sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États sont tenus de se conformer strictement aux mesures édictées dans la résolution 733 (1992); 2. Redit qu’il entend réfléchir, à la lumière du rapport du Groupe de contrôle en date du 24 avril 2008 (S/2008/274), à ce qui pourrait être fait concrètement pour que les mesures édictées dans la résolution 733 (1992) soient mieux appliquées et respectées; 3. Décide de proroger le mandat du Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administrati ves nécessaires pour reconstituer pour une nouvelle période de six mois le Groupe de c ontrôle en s’appuyant, le cas échéant, sur les compétences des membres du Groupe de contrôle créé par la résolution 1766 (2007) et en nommant de nouveaux membres, si nécessaire, en consultation avec le Comité, le mandat du Groupe consistant à : a) Poursuivre les tâches visées aux alinéas a) à c) du paragraphe 3 de la résolution 1587 (2005); b) Continuer d’enquêter, en concerta tion avec les organismes internationaux compétents sur toutes activités, y compris dans les secteurs financier, maritime et autres, qui produisent des recettes util isées pour commettre des violations de l’embargo sur les armes; c) Continuer d’enquêter sur tous les m oyens de transport, itinéraires, ports maritimes, aéroports et autres installations utilisés à l’occasion des violations de l’embargo sur les armes; d) Continuer d’affiner et d’actualiser les renseignements concernant le projet de liste de personnes et d’entités qui violent, en Somalie ou ailleurs, les mesures mises en œuvre par les États Memb res en application de la résolution 733 (1992), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, aux fins de la prise éventuelle de mesures par le Conseil, et soumettre ces renseignements au Comité, selon les modalités et le moment que celui-ci jugera opportun; S/RES/1811 (2008) 3 08-32242 e) Continuer de formuler, sur la base de ses enquêtes, des recommandations fondées sur les rapports précédents (S/2003/223 et S/2003/1035) du Groupe d’experts nommé en application des résolutions 1425 (2002) du 22 juillet 2002 et 1474 (2003) du 8 avril 2003, et sur les rapports antérieurs (S/2004/604, S/2005/153, S/2005/625, S/2006/229, S/2006/913, S/2007/436 et S/2008/274) du Groupe de contrôle nommé en application des réso lutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004, 1587 (2005) du 15 mars 2005, 1630 (2005) du 14 octobre 2005, 1676 (2006) du 10 mai 2006, 1724 (2006) du 29 novembre 2006 et 1766 (2007) du 23 juillet 2007; f) Collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises touchant toutes autres mesures à prendre pour mieux faire appliquer l’embargo sur les armes; g) Aider à déterminer les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter l’application de l’embargo sur les armes; h) Faire rapport à mi-parcours au Cons eil, par l’intermédiaire du Comité et dans les 90 jours suivant sa création, et pr ésenter au Comité de s rapports d’activité mensuels; i) Présenter pour examen au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, au plus tard 15 jours avant l’expiration du mandat du Groupe de contrôle, un rapport final sur toutes les tâches énumérées ci-dessus; 4. Prie le Secrétaire général de pren dre les dispositions voulues pour assurer le financement des activités du Groupe de contrôle; 5. Réaffirme les dispositions des paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 6. Prie le Comité, conformément à son mandat et de concert avec le Groupe de contrôle et les autres entités compét entes des Nations Unies, d’examiner les recommandations résultant des rapports du Groupe de contrôle en date des 5 avril 2006, 16 octobre 2006, 17 juillet 2007 et 24 avril 2008 et de lui recommander des moyens de faire en sorte que l’embargo sur les armes, qui continue d’être violé, soit mieux appliqué et respecté; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1812 (2008)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1812%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1812 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2008 08-32528 (F) *0832528* Résolution 1812 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5882e séance, le 30 avril 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Soudan, Rappelant égale ment ses résolutions antérieures 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, da ns laquelle il a notamment réaffirmé les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial de 2005, 1612 (2005) sur les enfants en période de conflit armé, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, et à la cause de la paix, Saluant l’œuvre accomplie par la Mission des Nations Unies au Soudan à l’appui de l’Accord de paix global et l’engagement constant des pays fournissant des contingents à la Mission, et félicitant celle-ci des efforts qu’elle déploie pour faciliter la transition de la Mission de l’ Union africaine au Soudan à l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour, Considérant que le succès de la mise en œuvre du Plan de paix global est indispensable au règlement de la crise du Darfour et à l’instauration durable de la paix et de la stabilité dans la région, et condamnant les actes de violence commis par toutes les parties, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur le Soudan du 22 avril 2008, y compris les recommandations qui y figurent, et du rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Soudan (S/2007/520) du 29 août 2007, et rappelant les conclusions sur les enfants et le conflit armé au S oudan entérinées par le Conseil de sécurité (S/AC.51/2008/7), Se félicitant de la nomination de Derek Plumbly à la présidence de la Commission du bilan et de l’évaluation, Rappelant que la communauté internationale s’est engagée à apporter son soutien à l’Accord de paix global, y compris par l’aide au développement, et S/RES/1812 (2008) 08-32528 2 appelant les donateurs à soutenir l’app lication de l’Accord et à honorer les promesses faites à cette fin, Rappelant qu’il faut que la MINUS fasse tout ce que lui permettent son mandat et ses capacités face aux activités des milices et groupes armés tels que l’Armée de résistance du Seigneur, comm e il l’a dit dans sa résolution 1663 (2006), Se félicitant de l’effort de médiation par lequel les autorités du Sud-Soudan tentent de mettre fin à 22 années de conflit entre l’Armée de résistance du Seigneur et le Gouvernement ougandais, et pressant les parties en présence de trouver une solution, Accueillant avec satisfaction le début du recensement national au Soudan le 22 avril 2008, qui constitue une étape cruciale dans la mise en œuvre de l’Accord de paix global, et demandant instamment à toutes les parties de continuer de prêter leur appui à un recensement régulier et non exclusif et d’en accepter les résultats, Constatant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2009 le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan, dans l’intention de le renouveler par la suite; 2. Prie le Secrétaire général de lui fair e rapport tous les trois mois sur l’exécution du mandat de la Mission, les progrès de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et le respect du cessez-le-feu, et de lui présenter, avec ses recommandations, l’analyse des mesures que la Mission pourrait prendre pour soutenir davantage le travail électoral et faire avancer le processus de paix; 3. Souligne qu’il importe d’appliquer intégralement et rapidement tous les éléments de l’Accord de paix global, de l’Accord de paix pour le Darfour et de l’Accord de paix pour le Soudan oriental d’octobre 2006, et demande aux parties de respecter leurs engagements sans tarder; 4. Se félicite de la volonté constante des parties d’œuvrer ensemble dans le cadre du Gouvernement d’unité nationale et invite instamment le Parti du congrès national et le Mouvement populaire de libération du Soudan à coopérer à l’exécution de leurs obligations en vue de poursuivre la mise en œuvre de l’Accord de paix global; 5. Souligne l’importance du rôle que joue la Commission du bilan et de l’évaluation dans la surveilla nce de l’application de l’Ac cord de paix global et l’information à ce sujet, préconise le renforcement de son autonomie et invite instamment toutes les parties à coopérer sans réserve avec elle et à appliquer ses recommandations; 6. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement avec la Mission pour que celle-ci puisse procéder en toute liberté à une opération de contrôle et de vérification dans la région de l’Abyei, sans préjuger de l’accord final entre les parties sur les frontières définitives, et inv ite la Mission à consulter les parties et à déployer, selon que de besoin, du personnel dans cette région, y compris dans certains secteurs du Kordofan; 7. Invite instamment les parties à rechercher et à dégager une solution mutuellement acceptable au problème de l’Abyei, à éloigner leurs forces de la S/RES/1812 (2008) 3 08-32528 frontière contestée du 1er janvier 1956 et à établir dans la région une administration provisoire conformément à l’Accord de paix global; 8. Prie la Mission, agissant dans les limites de son mandat, de ses capacités et de ses moyens actuels, d’apporter un concours technique et logistique pour aider les parties, à leur demande, à procéder à la démarcation de la frontière nord-sud de 1956, conformément à l’Accord de paix global; 9. Souligne l’importance du rôle des unités communes intégrées pour l’application intégrale de l’Accord de paix global, et invite instamment les donateurs à apporter leur soutien sur les plans du matériel et de la formation, en coordination avec la Mission et en consulta tion avec le Conseil de défense conjoint, pour permettre de constituer les unités et de les rendre opérationnelles le plus tôt possible; 10. Se félicite de l’adoption du Plan stratégique national de désarmement, de démobilisation et de réintégration, enc ourage les parties à convenir sans tarder d’une date pour le début de sa mise en œuvre, prend note des objectifs proposés par le Secrétaire général en la matière et prie instamment la Mission, agissant dans le respect de son mandat, d’aider au désarmement volontaire, au rassemblement et à la destruction des armes dans le cadre de la mise en œuvre des plans de désarmement, de démobilisation et de réintégration prévus dans l’Accord de paix global; 11. Demande à la Mission, dans le respect de son mandat, en coordination avec les parties intéressées et en veillan t particulièrement à la protection, à la libération et à la réinsertion de tous les en fants servant dans les rangs des forces et groupes armés, de renforcer son appui au Conseil national de coordination du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration et aux Commissions Nord et Sud de désarmement, de dém obilisation et de réintégration; 12. Exhorte par ailleurs les donateurs à donne r suite aux appels lancés par l’Unité conjointe des Nations Unies pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration; 13. Invite la Mission, agissant dans le resp ect de son mandat, dans la limite de ses effectifs de police civile autorisés, à continuer d’aider les parties à l’Accord global de paix à instaurer l’état de droit et à réorganiser les services de police et les services pénitentiaires soudanais, notamme nt au Sud-Soudan, et de concourir à la formation de la police civile et du personnel pénitentiaire; 14. Prie instamment le Gouvernement d’unité nationale de mener à bien un recensement national sans exclusive et de préparer sans délai des élections libres et régulières dans tout le Soudan; 15. Demande à la Mission, agissant dans le respect de son mandat, de se préparer sans attendre à soutenir le dér oulement des élections nationales, notamment à aider à la mise au point d’une stratégie nationale de consultation électorale en étroite collaboration avec le PNUD et les par ties à l’Accord de paix global, et invite la communauté internationale à prêter son concours technique et matériel aux préparatifs électoraux; 16. Invite la Mission, agissant dans le respect de son mandat, à aider les parties à l’Accord de paix global à répondr e à la nécessité de dégager une approche nationale sans exclusive de la réconcilia tion et de l’édification de la paix, en insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le S/RES/1812 (2008) 08-32528 4 règlement des conflits et la consolidati on de la paix, tel que reconnu dans la résolution 1325 (2000), ainsi que sur celui joué par la société civile, et à prendre en compte cette nécessité en s’acquittant de tous les aspects de son mandat; 17. Demande aux parties à l’Accord de paix global et au Communiqué signé à Khartoum le 28 mars 2007 par l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement d’unité nationale de soutenir, protéger et faciliter toutes les opérations humanitaires menées au Soudan et le personnel s’y trouvant; 18. Se félicite que les déplacés continuent de revenir en bon ordre de Khartoum au Sud-Kordofan et au Sud-Soudan, et les réfugiés de leurs pays d’asile au Sud-Soudan, invite à soutenir l’action qui cherche à rendre ces retours volontaires et définitifs, notamment en fournissant au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et aux pa rtenaires d’exécution les ressources dont ils ont besoin, et prie en outre la Mission, dans la limite de ses capacités et dans les zones où elle est déployée, de coordonner son intervention avec celle de ses partenaires afin de faciliter les retours dé finitifs, notamment en concourant à créer les conditions de s écurité nécessaires; 19. Se déclare préoccupé par la persistance des conflits et de la violence au niveau local, en particulier dans les zones frontalières, qui touchent principalement des civils et qui risquent de s’intensifier, demande à cet égard la pleine coopération du Parti du congrès national et du Mouv ement populaire de libération du Soudan (SPLM) afin que le Gouvernement d’unité nationale s’acquitte de ses obligations touchant la protection des civils dans les conflits armés, conformément à la résolution 1674 (2006), et appuie l’intention de la Mission de renforcer sa capacité de gestion des conflits en définissant et en appliquant une st ratégie intégrée de soutien des mécanismes locaux de règlement des différends, afin de protéger les civils le mieux possible; 20. Note que tout conflit dans telle partie du Soudan touche les conflits dans les autres parties du pays et le reste de la région, et invite donc la Mission à coordonner étroitement son action avec celle de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Soudan, de l’Équipe conjointe Union africaine-ONU d’appui à la médiation et des autres partie s prenantes, afin d’assurer une exécution complémentaire des mandats de ces organes à l’appui de l’application de l’Accord de paix global et de la réalisation de l’obj ectif d’ensemble qu’est la paix au Soudan; 21. Demande par ailleurs à la Mission de coordonner son action avec celle des organismes humanitaires et des organism es de relèvement et de développement, dans les limites de ses capacités et dans les zones où elle est déployée, afin de faciliter l’aide au relèvement et au développement qui seule permettra au peuple soudanais de percevoir les bénéfices de la paix; 22. Exhorte le Gouvernement d’unité nationale à coopérer pleinement avec toutes les opérations des Nations Unies pr ésentes sur son territoire à l’exécution de leur mandat; 23. Prie le Secrétaire général de lui pr ésenter un rapport sur ce que la Mission pourrait faire pour aider à la mise en œuvre d’un futur accord de paix final entre le Gouvernement ougandais et l’Armée de résistance du Seigneur; 24. Se déclare de nouveau préoccupé par les restrictions et les contraintes imposées aux déplacements du personnel et du matériel de la Mission au Soudan et S/RES/1812 (2008) 5 08-32528 par les conséquences négatives qu’elles ont sur la capacité de celle-ci d’exécuter convenablement son mandat et sur les moyens qu’ont les organismes humanitaires d’atteindre les personnes touchées, et dema nde à cet égard à toutes les parties de collaborer sans réserve avec la Mission, de faciliter l’exécution de son mandat et de respecter les obligations que leur impos e le droit international humanitaire; 25. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre des mesures pour faire scrupuleusement respecter par le personnel de la Mission la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de l’en tenir informé, et invite instamment les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives voulues, sous forme notamment de sensibilisation préalable au déploiement et de dispositions propr es à faire répondre pleinement de leurs actes toutes les personnes en cause; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1813 (2008)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1813%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1813 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2008 08-32547 (F) *0832547* Résolution 1813 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5884e séance, le 30 avril 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts faits par le Secrétaire général et son Envoyé personnel en vue de l’application des résolutions 1754 (2007) et 1783 (2007), Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Prenant note de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l’Organisation des Na tions Unies et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Prenant note également des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et se félicitant des progrès réalisés par les parties sur la voie de négociations directes, Se félicitant de ce que les parties soient convenues, ainsi qu’il ressort du communiqué de l’Envoyé personnel du Secrétai re général pour le Sahara occidental en date du 18 mars 2008, d’explorer la possibilité de l’organisation par voie terrestre de visites familiales qui viendraient comp léter l’actuel programme de transport par voie aérienne, et invitant les parties à œuvrer dans ce sens en coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par les parties de poursuivre le processus de négociation dans le cadre de pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, S/RES/1813 (2008) 08-32547 2 Notant que, de l’avis du Secrétaire général, la consolidation du statu quo n’est pas une issue acceptable pour le processus de négociation en cours et notant en outre que tout progrès dans ces négociations aura un effet positif sur tous les aspects de la qualité de vie du peuple du Sahara occidental, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 14 avril 2008 (S/2008/251), 1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la MINURSO doivent être pleinement respectés; 2. Fait sienne la recommandation formulée dans le rapport selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis afin de maintenir l’élan imprimé au processus de négociation; 3. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propi ce au dialogue afin d’engager plus résolument des négociations de fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007) et 1783 (2007) ainsi que le succès des négociations; et affirme son soutien sans réserve à l’engageme nt pris par le Secrétaire général et son Envoyé personnel d’œuvrer en vue d’une so lution à la question du Sahara occidental dans ce contexte; 4. Demande également aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans cond itions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique just e, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes avec les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et prend note du rôle et des responsabilités des pa rties à cet égard; 5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 6. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’état des négociations tenues sous ses auspices et des progrès réalisés, et entend se réunir pour recevoir et examiner le rapport que celui-ci aura établi; 7. Prie également le Secrétaire général de lui rendre compte de la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission; 8. Engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer les mesures de confiance qui pe rmettent de multiplier les contacts entre membres séparés d’une même famille, en pa rticulier les visites familiales, ainsi que les autres mesures de confiance dont les parties conviendraient; 9. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2009 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental; 10. Prie le Secrétaire général de conti nuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la Mission la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies concernant l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre le s mesures préventives voulues, notamment en menant avant le déploiement des acti ons de sensibilisation à ces questions, et d’autres mesures pour faire en sorte que leurs personnels mis en cause dans de tels actes soient amenés à en répondre pleinement; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1814 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1814%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1814 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mai 2008 08-34380 (F) *0834380* Résolution 1814 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5893e séance, le 15 mai 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Somalie, en particulier ses résolutions 733 (1992), 1356 (2001), 1425 (2002), 1725 (2006), 1744 (2007), 1772 (2007), 1801 (2008) et 1811 (2008), ainsi que les déclarations de son Président du 13 juillet 2006 (S/PRST/2006/31), du 22 décembre 2006 (S/PRST/2006/59), du 30 avril 2007 (S/PRST/2007/13), du 14 juin 2007 (S/PRST/2007/19) et du 19 décembre 2007 (S/PRST/2007/49), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Réaffirmant son adhésion à un règlement complet et durable de la situation en Somalie conformément à la Char te fédérale de transition, soulignant l’importance d’institutions largement représentatives is sues d’un processus politique à terme sans exclusive ainsi que le pr évoit la Charte fédéra le de transition, et réitérant son appui aux institutions fédérales de transition en Somalie, Réaffirmant en outre la nécessité de s’entendre sur un accord de cessation des hostilités général et durable et sur la mani ère de faire avance r le processus de transition en préparant notamment les électi ons libres et démocratiques prévues pour 2009 par la Charte, Se félicitant des efforts que poursuivent le Premier Ministre, Nur « Adde » Hassan Hussein, et son cabinet, sous la direction du Président Abdullahi Yusuf Ahmed et avec l’appui du Parlement fédéral de transition, pour faire avancer le processus politique et rendre effective la période de transition comme le prévoit la Charte, s’agissant notamment de l’accord sur l’élaboration du calendrier du processus constitutionnel devant conduire au référendum de 2009, de la présentation de la Stratégie de réconciliation du Gouve rnement fédéral de transition, de la collaboration avec les chefs de clan et les di rigeants locaux dans tout le pays et des efforts consentis pour faire appliquer le Plan national de sécurité et de stabilisation et pour améliorer la gestion des finances publiques, y compris les mécanismes budgétaires et fiscaux, et appuyant les activités visant à alle r de l’avant dans tous ces domaines, S/RES/1814 (2008) 08-34380 2 Accueillant avec satisfaction l’engagement de toutes les parties somaliennes qui ont convenu d’ouvrir le dialogue les unes avec les autres en vue d’établir la paix et la sécurité en Somalie, demandant instamment à toutes les par ties somaliennes de tenir ces engagements et de recourir ex clusivement à des moyens pacifiques pour régler leurs différends, se félicitant en outre du rôle d’appui de l’Organisation des Nations Unies, en particulier du soutien apporté concrètement par le Représentant spécial du Secrétaire général et par le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie afin de contribuer à faire progresser ce dialogue, et se déclarant à cet égard favorable au début des discussions entre les parties à Djibouti, le 12 mai 2008, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur la Somalie du 14 mars 2008 (S/2008/178), en particulier la conclusion selon laquelle la situation politique actuelle donne à la communauté internationale une nouvelle occasion d’apporter un soutien concret aux ini tiatives somaliennes, notamment par une présence plus marquée du personnel des Nations Unies et, sous réserve que des arrangements à large base soient pris en matière de politiques et de conditions de sécurité et que les circonstances sur le terrain le permettent, par le déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies succ édant à la Mission africaine en Somalie (AMISOM), Se félicitant que le Secrétaire général soit favorable à une approche stratégique générale des Nations Unies pour la paix et la stabilité en Somalie, harmonisant et intégrant les efforts entrepris en matière de politiques, de sécurité et de programmes de manière qu’ils s’échelonnent en se corroborant, et approuvant ce que fait actuellement l’Organisation pour soutenir le processus politique en Somalie et étudier les diverses solutions qui permettraient de réaffecter en Somalie du personnel des Nations Unies, Saluant le travail réalisé par le Représentant spécial du Secrétaire général, Ahmedou Ould-Abdallah, et le Bureau politi que des Nations Unies pour la Somalie, réaffirmant son soutien énergique à ce travail, en particulier au rôle de chef de file que joue le Représentant spécial dans la coordination de l’action internationale, et demandant que toutes les parties, y compris les organisations internationales, l’équipe de pays des Nations Unies et les États Membres, le secondent et interviennent toujours en étroite coordination avec lui, Réaffirmant qu’il condamne tous les actes de violence et d’incitation à la violence en Somalie, se déclarant préoccupé par tous actes visant à empêcher ou à bloquer un processus politique pacifique, et exprimant en outre son inquiétude devant la persistance de ces actes et de ces incitations, Soulignant qu’il importe d’assurer et de main tenir la stabilité et la sécurité dans toute la Somalie, et insistant sur l’importance du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration en So malie des miliciens et des ex-combattants, Soulignant le concours apporté par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) à la paix et la st abilité durables dans le pays, se félicitant notamment de la constance de l’engagement des Gouvernements ougandais et burundais, déplorant la mort récente d’un soldat burundais, condamnant tout acte d’hostilité contre la Mission et engageant toutes les parties en Somalie et dans la région à la soutenir et à coopérer avec elle, S/RES/1814 (2008) 3 08-34380 Soulignant qu’un déploiement intégral de l’AMISOM permettra de favoriser le retrait complet de Somalie des autres forces étrangères et contribuera à y créer les conditions nécessaires à une paix durable et à la stabilité, Prenant note de la lettre datée du 20 février 2008, adressée au Secrétaire général par le Président de la Commission de l’Union africaine (UA), qui était annexée au rapport du Secrétaire général du 14 mars 2008, ainsi que de la réponse du Secrétaire général datée du 23 avril 2008 (S/2008/309), Soulignant le concours que l’embargo sur les armes imposé par la résolution 733 (1992), développé et modifié par les résolutions 1356 (2001), 1425 (2002), 1725 (2006), 1744 (2007) et 1772 (2007) contin ue d’apporter à la paix et à la sécurité de la Somalie et demandant à nouveau que tous les États Membres, en particulier les États de la régi on, le respectent pleinement, Se déclarant profondément préoccupé par la situation des droits de l’homme en Somalie, et prenant note de la résolution relative à la Somalie adoptée par le Conseil des droits de l’homme à sa septième session, ainsi que de la prorogation par le Conseil du mandat de l’expert indépendant sur la Somalie, Se déclarant gravement préoccupé par la dégradation de la situation humanitaire en Somalie et par les difficulté s que rencontrent encore les organismes humanitaires opérant dans le pays, notamme nt en matière d’accès humanitaire et de sécurité de leurs agents, et réaffirmant les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialit é et d’indépendance, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prie le Secrétaire général de redoubler d’efforts, en collaboration avec la communauté internationale, pour promouvoir un processus politique permanent qui soit à terme sans exclusive, notamment en aidant les institutions fédérales de transition à la fois à s’acquitter de leur mi ssion à cet égard et à fournir des services au peuple somalien; 2. Appuie vigoureusement l’approche proposée par le Secrétaire général dans son rapport du 14 mars 2008, se félicite de son intention de présenter une stratégie des Nations Unies actualisée, complè te et intégrée pour la paix et la stabilité en Somalie, faisant concorder et incorporant les aspects politiques et en matière de sécurité et de programmes de manière séquentielle afin qu’ils se renforcent mutuellement et d’y joindre une évaluation de la capacité du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie de faire appliquer cette stratégie, et le prie de lui en communiquer la version actualisée dans les 60 jours de l’adoption de la présente résolution; 3. Approuve la proposition faite par le Secr étaire général dans son rapport du 14 mars 2008 de créer un groupe de planification commune au Bureau du Représentant spécial du S ecrétaire général pour facilite r l’exécution efficace et efficiente de la stratégie intégrée; 4. Accueille avec satisfaction l’intention exprimée par le Secrétaire général dans son rapport du 14 mars 2008 de transférer le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et le siège de l’équipe de pays de Nairobi à Mogadiscio ou de S/RES/1814 (2008) 08-34380 4 les installer temporairement ailleurs en Somalie pour contribuer à l’exécution de la stratégie des Nations Unies complète et intégrée en Somalie et le prie de mettre en place les arrangements en matière de sécurité nécessaires à un tel transfert et de les lui présenter en même temps que la stratégie visée au paragraphe 2 ci-dessus; 5. Décide que, dans le cadre de la promotion d’un règlement global et durable en Somalie et en favorisant le processus politique en cours, le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et l’équipe de pays des Nations Unies accroîtront leur appui aux Institutions fédéra les de transition dans le but d’élaborer une constitution et d’organiser un référendum constitutionnel et des élections libres et démocratiques en 2009, comme le prévoit la Charte fédérale de transition, et de faciliter la coordination de l’appui de la communauté internationale à ces efforts, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte des progrès réalisés à cet égard dans les 60 jours de l’adoption de la présente résolution; 6. Rappelle son intention de prendre des mesures à l’encontre de quiconque tenterait d’empêcher ou de bloquer un pr ocessus politique pacifique, ou menacerait par la force les Institutions fédérales de transition ou l’AMISOM, ou agirait de manière à remettre en cause la stabilit é de la Somalie ou de la région et prie en conséquence le Comité créé par la résolutio n 751 (1992) (« le Comité ») de recommander des mesures ciblées spécifiques contre les individus et entités concernés dans les 60 jours de l’adoption de la présente résolution; 7. Rappelle son intention de renforcer l’ef ficacité de l’embargo sur les armes imposé à la Somalie, déclare qu’il a l’ intention de prendre des mesures contre ceux qui violent cet embargo et ceux qui le ur prêtent concours pour ce faire, et prie donc le Comité de lui présenter, dans le s 60 jours de l’adoption de la présente résolution, des recommandations concernant des mesures ciblées spécifiques contre de tels individus ou entités; 8. Prie le Secrétaire général de continuer à élaborer des plans conditionnels en prévision du déploiement éventuel d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie pour succéder à l’AMISOM, notamment en envisageant d’autres scénarios possibles, en contact ét roit avec le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, l’équipe de pays des Nations Unies et d’autres parties prenantes du système des Nations Unies, en tenant compte de toutes les conditions pertinentes sur le terrain et en prenant en considération d’autres options quant à la taille, à la configuration, au mandat et à la zone d’opérations proposée pour la mission en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain, le prie de lui rendre compte des progrès réalisés à cet égard da ns le rapport visé au paragraphe 5 ci- dessus, et se déclare disposé à envisager, en temps utile, la création d’une opération de maintien de la paix qui prendrait la su ite de la Mission de l’Union africaine en Somalie, à condition que le pr ocessus politique ait avancé et que la situation sur le terrain se soit améliorée sur le plan de la sécurité; 9. Se félicite que le Secrétaire général ait entrepris, comme indiqué dans sa lettre du 23 avril 2008 au Président de la Commission de l’Union africaine, de mettre d’autres conseillers techniques de s Nations Unies à la disposition du Groupe des plans stratégiques et de la gestion de l’UA à Addis-Abeba, et l’ encourage à continuer d’examiner, avec le Président de la Commission et en coordination avec les donateurs, les moyens de renforcer l’a ppui logistique, politique et technique que l’ONU apporte à l’UA, afin de consolider les capacités institutionnelles de cette dernière de façon qu’elle puisse tenir ses engagements et relever les défis qui se S/RES/1814 (2008) 5 08-34380 posent à elle lorsqu’il s’agit de soutenir l’ AMISOM et de faciliter le déploiement intégral de celle-ci, dans la mesure du possible et selon qu’il conviendra, l’objectif visé étant la conformité aux nor mes des Nations Unies, et le prie de lui rendre compte des progrès réalisés à cet égard da ns le rapport visé au paragraphe 5 ci- dessus; 10. Exhorte de nouveau les États Membres à fournir des ressources financières, du personnel, du matériel et des services en vue du déploiement intégral de l’AMISOM, et les États membres de l’Union africaine à contribuer à cette dernière afin de faciliter le retrait de la Somalie des au tres forces étrangères et d’aider à créer les conditions nécessaires pour une paix et un e stabilité durables, prie instamment les États Membres qui ont offert de contribuer à l’AMISOM d’honorer leurs engagements, constate qu’ il faut faire davantage pour mobiliser un appui accru à l’AMISOM, et prend note des propositions du Secrétaire général à cet effet, telles qu’elles figurent dans sa lettre du 23 avril 2008; 11. Réaffirme son appui à la contribution apportée par certains États à la protection des convois maritimes du Programme alimentaire mondial, demande aux États et aux organisations régionales, en coordonnant étroitement leur action entre eux, après avoir avisé au préalable le Secrétaire général, et à la demande du Gouvernement fédéral de transition, de prendre des mesures pour protéger les navires participant au transport et à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée à la Somalie et aux activités autorisées par l’ONU, demande aux pays fournissant des contingents à l’AMISOM, selon qu’il convie nt, d’assurer un appui à cet effet, et prie le Secrétaire général d’accord er son soutien à cette fin; 12. Soutient et encourage vigoureusement les activités de secours humanitaire en cours en Somalie, rappelle sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, demande à toutes les parties et à tous les groupes armés en Somalie de faire le nécessaire pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel de l’AMISOM, de l’ONU et des organismes humanitaires, exige que toutes les parties veillent à ce que l’aide humanitaire parvienne à tous ceux qui en ont besoin, où qu’ils se trouvent, sans entrave ni retard et en toute sécurité, et engage les pays de la région à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, y comp ris le passage sans entrave ni retard et en toute sécurité des secours essentiels en Somalie par la voie terrestre et via les aéroports et les ports; 13. Prie le Secrétaire général de renforcer les efforts en cours en vue de mettre en place, sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, un mécanisme permettant de centraliser et de faciliter les consultations entre les organisations humanitaires actives en Somalie, le Gouvernement fédéral de transition, les donateurs et les autres pa rties concernées afin de contribuer au règlement des problèmes d’accès, de sécurité et d’acheminement de l’aide humanitaire dans toute la Somalie, et le prie en outre de rendre compte des progrès réalisés dans le rapport visé au paragraphe 5 ci-dessus; 14. Prie le Secrétaire général de créer une capacité efficace au sein du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie en vue de contrôler et renforcer la protection des droits de l’homme en So malie et d’assurer la coordination, selon qu’il convient, entre le Bureau politique de s Nations Unies pour la Somalie, le Haut- Commissariat aux droits de l’homme et l’Expert indépendant du Conseil des droits S/RES/1814 (2008) 08-34380 6 de l’homme, et le prie en outre de rendre compte des progrès réalisés à cet égard dans le rapport visé au paragraphe 5 ci-dessus; 15. Appuie les efforts en cours déployés par l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et les États Membres intéressés, en étroite coopération avec le Gouvernement fédéral de transition, afin de développer les institutions du secteur de la sécurité en Somalie, et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de renforcer son rôle de coordonnateur dans ce domaine, en alignant les programmes pertinents des Nations Unies et les activités des États Membres; 16. Condamne toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, demande à toutes les parties en Somalie de respecter pleinement leurs obligations à cet égard, et demande que les auteurs de ces violations en Somalie soient traduits en justice; 17. Réaffirme ses résolutions 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité et 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, et souligne qu’il incombe à toutes les parties et à tous les groupes armés en Somalie d’assurer la protection de la population civile du pays, conformément au droit intern ational humanitaire, au droit international des droits de l’homme et au droit des réfugiés, en évitant en particulier toute attaque aveugle contre des zones peuplées; 18. Réaffirme sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et rappelle les conclusions ultérieures de son Groupe de travail sur les enfants dans les conflits armés concernant le s parties au conflit armé en Somalie (S/AC.51/2007/14); 19. Rappelle qu’en application de l’Article 65 de la Charte des Nations Unies, le Conseil économique et social peut lui fournir des informations et l’assister s’il le demande; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1815 (2008)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1815%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1815 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 2 juin 2008 08-36208 (F) *0836208* Résolution 1815 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5901e séance, le 2 juin 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolutions 1595 (2005), 1636 (2005), 1644 (2005), 1664 (2006), 1686 (2006), 1748 (2007), 1757 (2007), 1373 (2001) et 1566 (2004), Condamnant à nouveau dans les termes les plus vigoureux l’attentat terroriste à l’explosif du 14 février 2005, ainsi que tous les autres attentats terroristes perpétrés au Liban depuis octobre 2004, et réaffirmant que toutes les personnes impliquées dans ces attentats doivent répondre de leurs crimes, Ayant examiné le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante (« la Commission ») (S /2008/210), présenté en application des résolutions 1595 (2005), 1636 (2005), 1644 (2005), 1686 (2006) et 1748 (2007), Félicitant la Commission pour son professionnalisme et pour l’excellent travail et les progrès qu’elle continue d’ac complir dans des circonstances difficiles pour aider les autorités libanaises à enquêter sur tous les aspects de cet acte terroriste, Prenant note de la demande de prorogation du mandat de la Commission que le chef de la Commission a formulée le 8 avril 2008 lors de son exposé à l’intention du Conseil, afin d’assurer la stabilité et la continuité des enquêtes, Prenant acte de la lettre datée du 8 mai 2008, adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre libanais (S/2008/334, pièce jointe) dans laquelle celui-ci exprime l’espoir que le Conseil répondra fa vorablement à la demande du chef de la Commission en prorogeant le mandat de la Commission jusqu’au 31 décembre 2008, et prenant acte aussi de la recommandation faite en ce sens par le Secrétaire général, Désireux de continuer à aider le Liban à œuvr er à la manifesta tion de la vérité et à amener quiconque a participé à cet atte ntat terroriste à répondre de ses actes, 1. Accueille avec satisfaction le rapport de la Commission; S/RES/1815 (2008) 08-36208 2 2. Décide de proroger le mandat de la Commission jusqu’au 31 décembre 2008 et se déclare prêt à y mettre fin avant cette date si la Commission l’informe qu’elle en a achevé l’exécution; 3. Prie la Commission de lui rendre compte de l’évolution de l’enquête dans six mois au plus tard, et avant, si elle le juge opportun; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1816 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1816%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1816 (2008)** Conseil de sécurité Distr. générale 6 novembre 2008 08-36178** (F) *0836178* Résolution 1816 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5902e séance, le 2 juin 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, Profondément préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires font peser sur l’acheminement effectif, les délais d’acheminement et la sécurité de l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie, sur la sécurité de s routes maritimes commerci ales et sur la navigation internationale, Se déclarant préoccupé de ce qu’il ressort des rapports trimestriels publiés depuis 2005 par l’Organisation maritime in ternationale (OMI) que des actes de piraterie et des vols à main armée continuent de se produire, en particulier dans les eaux situées au large des côtes somaliennes, Affirmant que le droit international, tel qu’édicté dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, en date du 10 décembre 1982 (« la Convention »), définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et le vol à main armée, parmi d’autres activités menées sur les océans, Réaffirmant les dispositions du droit international concernant la répression de la piraterie, en particulier la Convention, et rappelant que ces dispositions établissent les principes directeurs d’une coopération aussi totale que possible dans la répression de la piraterie en haute mer ou en tout autre lieu ne relevant de la juridiction d’aucun État, y compris, entre autres mesures, pour ce qui est d’arraisonner, de fouiller et de saisir les navires se livrant ou soupçonnés de se livrer à des actes de piraterie et d’appréhender les personnes se livrant à de tels actes en vue de les traduire en justice, Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, ** Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1816 (2008) 08-36178 2 Tenant compte de la crise que traverse la Somalie et du fait que le Gouvernement fédéral de transition n’a les m oyens ni de tenir les pirates à distance ni de patrouiller dans les voies de circ ulation maritime intern ationales proches des côtes du pays ou dans ses eaux territoriales et d’en assurer la sécurité, Déplorant les récents incidents au cours desquels des navires ont été attaqués ou détournés dans les eaux territoriales de la Somalie ou en haute mer, au large de ses côtes, y compris l’attaque ou le déto urnement de navire s affrétés par le Programme alimentaire mondial et de no mbreux navires commerciaux, déplorant les graves répercussions de ces attaques sur l’acheminement effectif, les délais d’acheminement et la sécurité de l’acheminement de l’aide alimentaire et des autres secours humanitaires destinés aux populations somaliennes, et déplorant les graves dangers que ces attaques représentent pour les navires, leurs équipages, leurs passagers et leur cargaison, Prenant acte des lettres datées des 5 juillet et 18 septembre 2007 que le Secrétaire général de l’OMI a adressées au Secrétaire général au sujet des problèmes de piraterie au large des côtes somaliennes et la résolution A.1002 (25) de l’OMI, dans laquelle les gouvernements ont été vi vement engagés à accroître leurs efforts en vue de prévenir et de réprimer, dans le respect des dispositions du droit international, les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires, où qu’ils se produisent, et rappelant le communiqué conjoint de l’OMI et du Programme alimentaire mondial en date du 10 juillet 2007, Prenant note de la lettre datée du 9 novembre 2007 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité pour l’informer que le Gouvernement fédéral de transition de la Somalie a besoin et serait heureux de recevoir une aide internationale pour faire face au problème, Prenant note en outre de la lettre que le Repr ésentant permanent de la République somalienne auprès de l’Organisation des Nations Unies a adressée au Président du Conseil de sécurité le 27 février 2008 pour lui indiquer que le Gouvernement fédéral de transition demandait au Conseil de l’aider, d’urgence, à assurer la sécurité des eaux territoriales somaliennes et des eaux internationales situées au large des côtes du pays, afin d’y garantir la sécurité du transport maritime et de la navigation, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée subis par des navires dans les eaux territoriales de la Somalie ou en haute mer, au large de ses côtes, enveniment la situation dans le pa ys, laquelle continue de menacer la paix internationale et la sécurité de la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne et déplore tous actes de piraterie et vols à main armée commis contre des navires dans les eaux territoriales de la Somalie ou en haute mer, au large de ses côtes; 2. Engage les États dont les navires de gu erre et les aéronefs militaires opèrent en haute mer au large des côte s somaliennes, ou dans l’espace aérien international situé au large de ces côtes, à faire preuve de vigilance à l’égard des actes de piraterie et des vols à main armée, et, dans cet esprit, engage en particulier les États désireux d’emprunter les routes maritimes commerciales situées au large des côtes somaliennes à renforcer et coordonner, en coopération avec le S/RES/1816 (2008) 3 08-36178 Gouvernement fédéral de transition, l’action menée pour décourager les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer; 3. Engage également tous les États à coopérer entre eux, avec l’OMI et, le cas échéant, avec les organisations régionales compétentes, au sujet des actes de piraterie et des vols à main armée commis dans les eaux territoriales de la Somalie et en haute mer au large de ses côtes et à se communiquer toutes informations y relatives, et à prêter assistance aux navire s menacés ou attaqués par des pirates ou des voleurs armés, conformément au droit international applicable; 4. Engage en outre les États à coopérer avec les organisations intéressées, y compris l’Organisation maritime internationa le, afin de veiller à ce que les navires ayant faculté de battre leur pavillon na tional reçoivent des directives et une formation appropriées concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de défense, et à éviter la zone pour autant que possible; 5. Demande aux États et aux organisations intéressées, y compris l’Organisation maritime interna tionale, de fournir à la Somalie et aux États côtiers voisins, à leur demande, une assistance tec hnique visant à renforcer la capacité de ces États d’assurer la sécurité côtière et maritime, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et des côtes des pays voisins; 6. Affirme que les mesures édictées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas à la fourniture d’assistance technique à la Somalie aux seules fins énoncées au paragraphe 5 ci-dessus, qui f ont l’objet d’une dérogation conformément à la procédure définie aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 7. Décide que, pour une période de six mois à compter de l’adoption de la présente résolution, les États qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont le Gouvernement fédéral de transition aura préalablement communiqué les noms au Secrétaire général sont autorisés : a) À entrer dans les eaux territoriales de la Somalie afin de réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée en mer, d’une manière conforme à l’action autorisée en haute mer en cas de piraterie en application du droit international applicable; b) À utiliser, dans les eaux territori ales de la Somalie, d’une manière conforme à l’action autorisée en haute mer en cas de piraterie en application du droit international applicable, tous moyens nécessaires pour réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée; 8. Demande aux États coopérants de prendr e les dispositions voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément à l’autorisation accordée au paragraphe 7 de la présente résolution n’aur ont pas pour effet sur le plan pratique de refuser ou restreindre le droit de passage inoffensif des navires d’États tiers; 9. Affirme que l’autorisation donnée dans la présente résolution s’applique à la seule situation en Somalie et n’af fecte pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier qu’el le ne peut être regardée comme établissant S/RES/1816 (2008) 08-36178 4 un droit international coutumier, et affirme en outre que la présente autorisation n’a été donnée qu’à la suite de la réception de la lettre datée du 27 février 2008 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la République somalienne auprès de l’Organisation des Nati ons Unies et transmettant l’accord du Gouvernement fédéral de transition; 10. Demande aux États participants de coordonner entre eux les mesures qu’ils prennent en application des paragraphes 5 et 7 ci-dessus; 11. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesu res voulues d’enquête et de poursuite à l’encontre des auteurs d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, conformément au droit international applicable, y compris le droit international des droits de l’homme, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de l ogistique et d’exercice des voies de droit vis-à-vis des personnes relevant de leur juri diction et de leur contrôle, telles que les victimes, témoins et personnes détenues dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 12. Prie les États qui coopèrent avec le Gouvernement fédé ral de transition de l’informer dans un délai de trois mois de l’application des mesures qu’ils auront prises en exécution de l’autorisation découlant du paragraphe 7 ci-dessus; 13. Prie le Secrétaire général de lui re ndre compte, dans les cinq mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’application de celle-ci et de la situation concernant la piraterie et les vo ls à main armée dans les eaux territoriales et en haute mer au large des côtes somaliennes; 14. Prie le Secrétaire général de l’OMI de lui faire rapport, en fonction des affaires portées à son attention sur accord de tous les États côtiers affectés et compte dûment tenu des arrangements de coopération bila térale et régionale existants, sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée; 15. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires l’autorisation découlant du paragraphe 7 ci-dessus si le Gouvernement fédéral de transition lui en fait la demande; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1817 (2008)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1817%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1817 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juin 2008 08-37612 (F) *0837612* Résolution 1817 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5907e séance, le 11 juin 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l’ Afghanistan, en particulier les résolutions 1659 (2006), 1776 (2007) et 1806 (2008), et la déclaration de son président en date du 17 juin 2003 (S/PRST/2003/7), Rappelant ses résolutions 1267 (1999) et 1735 (2006), et réitérant son appui à l’action internationale menée contre le terrorisme dans le respect du droit international, notamment de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans qui reconstruisent leur pays, renforcent les fondements d’une paix durable et de la démocratie constitutionnelle et reprennent la place qui leur revient dans le concert des nations, Notant avec préoccupation les liens qui existent entre la sécurité internationale, le terrorisme et la crim inalité transnationale organisée, le blanchiment d’argent et le trafic d’arme s et de drogues illicites et, à cet égard, soulignant qu’il convient de renforcer la coordination des efforts accomplis aux échelons national, sous-régional, régional et international afin de renforcer l’action mondiale menée face à ce grave problème, Se déclarant de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la poursuite des actes de violen ce et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, de groupes armés illégaux , de criminels et de trafiquants de stupéfiants, et par les liens qui existent en tre le trafic de drogues illicites et le terrorisme, et appelant le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale et notamment la Force internationale d’assistance à la sécurité et la coalition de l’Opération « Liberté immuable », conformément à leurs attributions évolutives respectives, à continuer à faire face à la menace que font peser sur la sécurité et la stabilité de l’Afghanista n les Taliban, les membres d’Al-Qaida, les groupes armés illégaux, les criminels et ceux qui se livrent au trafic de stupéfiants, S/RES/1817 (2008) 08-37612 2 Saluant les efforts suivis du Gouvernement afghan pour lutter contre les stupéfiants et saluant aussi les efforts faits par les pays voisins pour réduire les effets sur la région de la production de dr ogues illicites en Afghanistan, notamment grâce à des activités d’interception, et enc ourageant les organisa tions internationales et régionales à renforcer leur rôle dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et de précurseurs, Rendant hommage aux membres des forces de sécurité de l’Afghanistan et des pays voisins qui ont sacrifié leur vie dans la lutte contre les trafiquants de drogue, Renouvelant son appui à l’action menée contre la production illicite et le trafic de stupéfiants au départ de l’Afghanistan et de précurseurs chimiques vers ce pays, dans les pays voisins, les pays situés le long des itinéraires empruntés par les trafiquants, les pays de destination de la drogue et les pays producteurs de précurseurs, encourageant ces pays à renforcer la coopération entre eux afin de durcir les contrôles en vue de juguler les flux de stupéfiants, notamment la coopération en matière de gestion des frontiè res, et exprimant son soutien au Pacte de Paris, aux conclusions de la deuxi ème Conférence ministérielle organisée à Moscou en juin 2006, et à celles de la réunion qui s’est tenue à Kaboul en octobre 2007 dans le cadre du Pacte de Paris, et soulignant qu’il est nécessaire que les États Membres prennent des mesures, avec l’a ppui des acteurs internationaux concernés, en vue de lutter contre le blanchiment du produit des activités criminelles, de la corruption et du trafic de stupéfiants et de précurseurs, conformément aux conclusions de la Conférence de Moscou, Rappelant que la réduction sensible et soute nue de la production et du trafic de stupéfiants en vue d’en éliminer l’industrie est une priorité intersectorielle du Pacte pour l’Afghanistan, adopté à Londres en 2006, qui définit le cadre d’un partenariat entre le Gouvernement afghan et la communauté internationale, ainsi que de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue du Gouvernement afghan, Soulignant l’importance d’une démarche globale pour faire face au problème de la drogue en Afghanistan, qui, pour être efficace, doit être intégrée dans le large contexte des efforts entrepris dans les trois domaines de la sécurité, de la gouvernance, de l’état de droit et des droits de l’homme et du développement économique et social, soulignant que l’élaboration de programmes prévoyant d’autres moyens de subsistance est d’une importance capitale pour le succès de la lutte contre les stupéfiants en Afghanistan, et réitérant que des efforts considérables doivent être également entrepris pour rédui re la demande mondiale de drogue afin de contribuer à éliminer durablement la culture illicite du pavot en Afghanistan, Se déclarant extrêmement préoccupé par l’essor de la contrebande à des fins illicites, vers l’Afghanistan et à l’intérieur de ce pays des précurseurs chimiques nécessaires à la production d’héroïne, en particulier l’anhydride acétique de même que l’acide hydrochlorique et l’acétone, lié s à la culture du pavot et à la production et au trafic de l’opium à grande échelle, et notant que l’essentiel de l’opium produit en Afghanistan est maintenant transformé dans le pays, Rappelant la Déclaration politique adoptée par l’Assemblée générale à sa vingtième session extraordinaire, dans laquelle les États Membres ont décidé de fixer à 2008 la date butoir pour éliminer ou réduire sensiblement, entre autres, le détournement des précurseurs, et constata nt que l’action contre le problème mondial de la drogue est une responsabilité commune et partagée qui exige une démarche S/RES/1817 (2008) 3 08-37612 intégrée et équilibrée en pl eine conformité avec les but s et les principes énoncés dans la Charte des Nations Unie s et le droit international, Conscient du rôle que joue la Commission des stupéfiants du Conseil économique et social en sa qualité d’organe central de décision et de coordination au sein du système des Nations Unies, et saluant l’intention de la Commission de faire du contrôle des précurseurs l’une des questions prioritaires à examiner lors du débat de haut niveau de sa cinquante-deuxième session, Tenant compte du mandat et du rôle de premier plan de l’Organe international de contrôle des stupéfiants, organe conventionnel indépendant, pour ce qui est de mettre en œuvre les conventions des Nations Unies sur le contrôle international des drogues et des précurseurs, Soulignant le rôle central joué par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, qui aide les États Membre s à lutter contre les drogues illicites, 1. Se déclare préoccupé au plus haut point par la culture du pavot ainsi que par la production et le trafic d’opium à gran de échelle, qui impliquent en particulier le détournement de précurseurs chimiques, et souligne à nouveau les effets néfastes que cela entraîne sur la sécurité, le développement et la gouvernance en Afghanistan, ainsi qu’aux niveaux régional et international, et sur le succès des efforts internationaux; 2. Engage tous les États Membres à renfor cer la coopération internationale et régionale afin de lutter contre la pr oduction illicite et le trafic de drogue en Afghanistan, notamment en améliorant la surveillance du comme rce international des précurseurs chimiques, y compris, entre autres, l’anhydride acétique, et à empêcher que ces substances soient détournées des circuits commerciaux internationaux licites aux fins d’ utilisation illicite en Afghanistan; 3. Invite tous les États Membres, en particulier les pays producteurs de précurseurs chimiques, l’Afghanistan, les pays voisins et tous les pays situés le long des itinéraires empruntés par les trafiq uants à renforcer le ur coopération avec l’Organe international de contrôle des stupéfiants, notamment en se conformant pleinement aux dispositions de l’article 12 de la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes (1988) afin d’éliminer les failles qui permettent aux organisations criminelles de détourner des précurseurs chimiques des circuits commerciaux internationaux licites; 4. Exhorte les États Membres exportateurs à assurer la notification systématique de toutes les exportations de précurseurs chimiques concernés à la demande des États importateurs, conformé ment aux dispositions de la Convention de 1988, et encourage les États importateurs à demander la notification systématique de ces exportations, et exhorte les gouvernements qui ne l’ont pas encore fait à s’inscrire au système électronique d’échange de notifications préalables à l’exportation (PEN Onlin e) et à utiliser le système en question; 5. Demande aux États qui ne l’ont pas encore fait d’envisager de ratifier les traités multilatéraux qui ont pour objet la lutte contre le trafic de stupéfiants ou d’y adhérer, et aux États parties de mettre pleinement en œuvre ces instruments, notamment la Convention unique des Nations Unies sur les stupéfiants de 1961, modifiée par le Protocole du 25 mars 1972 et la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substa nces psychotropes de 1988 S/RES/1817 (2008) 08-37612 4 (Convention de 1988), souligne combien il importe que tous les États parties à ces traités les mettent en œuvre dans leur in tégralité et souligne qu’aucune disposition de la présente résolution n’impose aux États parties de nouvelles obligations à l’égard de ces instruments; 6. Exprime son appui suivi à l’engagement et aux efforts de l’Afghanistan visant à parvenir à une réduction soutenue et sensible de la production et du trafic de stupéfiants en vue de leur élimination complète, exprime également son appui à la Stratégie nationale afghane de lutte contre la drogue et demande au Gouvernement afghan d’en accélérer la mise en œuvre, avec le concours de la communauté internationale, comme convenu à la septième réunion du Conseil commun de coordination et de suivi, tenue à Tokyo en février 2008, et demande qu’un appui international supplémentaire soit fourni pour les priorités définies dans cette stratégie; 7. Demande à tous les États Membres, en particulier aux pays producteurs de précurseurs chimiques, à l’Afghanistan, aux pays voisins et à tous les pays qui se trouvent sur les itinéraires empruntés par le s trafiquants d’adopter une législation adéquate, conforme aux dispositions des conventions internationales pertinentes auxquelles ils sont parties, si cela n’a pa s encore été fait, et de renforcer leurs capacités nationales dans les domaines suivants : i) réglementation et surveillance de la fabrication et du commerce des préc urseurs chimiques, dans le but d’en contrôler la destination finale; et ii) condu ite d’opérations spéciales de lutte contre le détournement des précurseurs, notamme nt aux fins de la détection et de l’élimination de ces substances en Afghanis tan et dans la région, et du renforcement des contrôles aux frontières; 8. Invite la communauté internationale à ap porter à l’Afghanistan et, s’il y a lieu et à leur demande aux pays voisins, l’appui et l’assistance financiers et techniques nécessaires pou r renforcer les capacités nationales dans les domaines visés au paragraphe 7, notamment au moyen de contributions volontaires à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le cr ime; souligne en particulier combien il importe de former et d’équiper les forces de l’ordre, notamment les agents de la police des frontières et des douanes, afin qu’elles puissent s’acquitter de manière efficace des tâches comme la détection, le stockage, le transport et la destruction des précurseurs chimiques; et encourage l’Afghanistan et ses voisins à tirer pleinement parti de cette assistance; 9. Réitère son soutien au Pacte de Paris, qui vise à faciliter la coopération en matière de lutte contre les stupéfiants et la coordination entre les pays qui sont gravement touchés par le trafic de stupéfiants produits en Afghanistan, aux conclusions de la deuxième Conférence ministérielle sur les routes de la drogue au départ de l’Afghanistan qui s’est tenue à Moscou en juin 2006 (S/2006/598), en coopération avec l’Office des Nations Unies c ontre la drogue et le crime, et aux initiatives régionales et interna tionales pertinentes, telles qu e le projet « Cohésion », et demande aux partenaires du Pacte de Paris de promouvoir davantage les initiatives internationales et régionales; 10. Salue le lancement, sous l’égide de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et de l’Équipe spéci ale chargée du projet « Cohésion », de l’initiative Communication, compétence et fo rmation régionales en matière de lutte contre le trafic, qui vise les précurseurs u tilisés dans la fabrication de l’héroïne en S/RES/1817 (2008) 5 08-37612 Afghanistan et exhorte les partenaires du Pacte de Paris à coop érer étroitement en vue d’assurer le succès de cette initiative; 11. Est conscient que l’industrie a légitimement besoin d’avoir accès aux précurseurs et qu’elle joue un rôle important dans la prévention de leur détournement, et encourage tous les États Membres, en particulier les pays producteurs, l’Afghanistan et ses voisins à nouer des partenariats avec le secteur privé pour prévenir le détournement des précurseurs; 12. Attend avec intérêt les résultats de la conféren ce internationale de soutien à l’Afghanistan, qui se tiendra à Paris le 12 juin 2008, et encourage les participants à formuler des propositions concrètes sur les moyens à mettre en œuvre pour faire face au problème du détournement des pr écurseurs chimiques à des fins illicites, dans le cadre plus large des discussions su r l’intensification de la lutte contre les stupéfiants préconisée dans la Stratégie de développement national de l’Afghanistan et la Stratégie nationale de lutte contre la drogue; 13. Encourage les États Membres à proposer au Comité créé par la résolution 1267 (1999) d’inscrire sur la liste récapitula tive les noms des individus et des entités qui apportent une aide financière et un appui aux actes ou activités d’Al-Qaida, d’Oussama ben Laden, des Taliban et d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, en utilisant le s revenus tirés de la culture et de la production illégales ainsi que du trafic de stupéfiants produits en Afghanistan et de leurs précurseurs afin de donner pleinement effet aux dispositions pertinentes de la résolution 1735 (2006); 14. Prie le Secrétaire général d’inclure, se lon qu’il y a lieu, dans ses rapports périodiques au Conseil de sécurité et à l’Assemblée générale sur la situation en Afghanistan, en consultation étroite avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et l’Organe international de contrôle des stupéfiants, des observations et des recommandations sur la lu tte contre la production et le trafic de drogue en Afghanistan, notamment sur la question du trafic de précurseurs chimiques vers l’Afghanistan et dans ce pays; 15. Invite la Commission des stupéfiants à envisager, dans le cadre de son mandat, des moyens permettant de renforcer la coopération régionale et internationale en vue d’empêcher le détour nement et la contrebande de précurseurs chimiques vers l’Afghanistan et dans ce pa ys, et d’autres possibilités qui s’offrent aux États Membres d’aider le Gouverneme nt afghan à développer ses moyens de lutter contre les précurs eurs et le trafic; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1818 (2008)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1818%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1818 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juin 2008 08-38115 (F) *0838115* Résolution 1818 (2008) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5911e séance, le 13 juin 2008 Le Conseil de sécurité, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 2 juin 2008 (S/2008/353) sur l’Opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2008, Partageant la ferme conviction du Secrétaire général que c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et qu’il existe maintenant une occasion importante de réa liser des progrès décisifs, occasion que toutes les parties doivent saisir dans la re cherche d’une solution globale, et notant le rôle de premier plan que joue l’Organisa tion des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à trouver un règlement global et durable au conflit à Chypre et à la division de l’île, Se félicitant de l’accord du 21 mars et de la Déclaration conjointe du 23 mai 2008 qui, notamment, ont montré une volonté politique renouvelée de soutenir les efforts de l’Organisation des Nations Unies et d’y participer pleinement et de bonne foi, réaffirmé l’attachement des dirigeants à une fédération bicommunautaire et bizonale et à l’égalité politique, comme il est envisagé dans ses résolutions pertinentes, et manifesté l’intention d’en visager de nouvelles mesures de confiance civiles et militaires, Saluant l’ouverture du point de passage de la rue Ledra qui a contribué à renforcer la confiance et l’interaction entre les deux communautés, réaffirmant qu’il est important que des Chypriotes continuent de traverser la Ligne verte, et encourageant l’ouverture d’autres points de passage, Saluant l’intention du Secrétaire géné ral de nommer en temps opportun un conseiller spécial et de le tenir informé de s progrès accomplis et de l’évolution de la situation, Notant que le Secrétaire général juge que l’état de la sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure généralement stable, se félicitant de la diminution du nombre des incidents mettant en présence les deux parties et priant instamment les S/RES/1818 (2008) 08-38115 2 deux parties d’éviter toute action susceptible d’accroître la tension, y compris les restrictions à la liberté de mouvement de la Force, Se félicitant des mécanismes de coordination convenus avec l’Organisation des Nations Unies pour faire face aux constructions non autorisées dans la zone tampon, y compris les projets commerciaux de grande envergure, et partageant la ferme conviction du Secrétaire général que la situa tion dans cette zone s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Se félicitant qu’il ait été convenu avec les forces turques de commencer les activités de déminage, tout en demandan t instamment que de nouvelles directives soient arrêtées afin que ces activités puisse nt avoir lieu dans tous les champs de mines restants; notant avec préoccupation que le financement du Centre de lutte antimines n’a pas encore été assuré au-delà de 2008 mais que cette activité devra se poursuivre après cette date, Se félicitant de l’évolution et de la poursuite des importantes activités du Comité des personnes disparues et exprimant l’espoir que cette entreprise favorisera la réconciliation des communautés, Reconnaissant qu’une société civile active et épanouie est essentielle pour le processus politique et saluant tous les efforts consentis, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, et exhortant les deux parties à favoriser l’intervention active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale, et à lever tous obstacles à ces contacts, Réaffirmant qu’il importe que le Secrétaire gé néral continue de suivre de près les opérations de la Force tout en continua nt de tenir compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des avis des part ies et qu’il lui fasse, sans attendre, des recommandations sur les aménagements qu’il y aurait lieu d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et au concept des opérations, Se félicitant que Tayé-Brook Zerihoun ait été nommé Représentant spécial du Secrétaire général pour Chypre et faisant écho aux félicitations adressées par le Secrétaire général à son prédécesseur, Michael Møller, pour la tâche qu’il a accomplie, S’associant au Secrétaire général pour exprimer au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec sa gratitude pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et souscrivant à la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et autres maladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général dans lequel celui-ci analyse l’évolution de la situation sur le terrain au cours de six derniers mois; S/RES/1818 (2008) 3 08-38115 2. Exhorte les parties à donner suite à l’élan acquis et à poursuivre leurs efforts pour définir dans la plus grande mesure possible les domaines de convergence et de désaccord, tout en prépar ant, le cas échéant, des options au sujet des éléments les plus sensibles, et à ve iller à ce que des négociations véritables puissent commencer rapidement et sans he urt, conformément à l’accord du 21 mars et à la Déclaration conjointe du 23 mai; 3. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 4. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 décembre 2008; 5. Demande aux deux parties d’engager, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 6. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 7. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution d’ici au 1er décembre 2008 et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 8. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétai re général vis-à-vis de l’exploitation et des violences sexuelles et s’assurer que son personnel se conforme strictement au Code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à ce sujet et à le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisati on avant déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1819 (2008)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1819%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1819 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 18 juin 2008 08-38906 (F) *0838906* Résolution 1819 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5914e séance, le 18 juin 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant des progrès constants que le Gouvernement libérien fait depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéri a pour tous les Libériens, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant sa décision de ne pas recondui re les mesures énoncées au paragraphe 10 de sa résolution 1521 (2003) concernant l’importation de tous bois ronds et bois d’œuvre provenant du Libéria, et insistant sur le fait que les progrès du Libéria dans la filière bois doivent se pours uivre par la mise en œuvre effective et le respect de la loi sur la réforme du secteur forestier national, promulguée le 5 octobre 2006, notamment en ce qui concerne la détermination des droits fonciers et des régimes d’occupation des terres, la conser vation et la protection de la diversité biologique, et l’attribution des marchés touchant à l’exploitation forestière commerciale, Rappelant sa décision de lever les mesures relatives aux diamants imposées au paragraphe 6 de sa résolution 1521 (2003), Se félicitant de la participation du Gouvernement libérien au Système de certification du Processus de Kimberley, notant que le Libéria a mis en place les contrôles et autres recommandations d’ordre interne nécessaires pour satisfaire aux conditions du Processus de Kimberley, et engageant le Gouvernement libérien à poursuivre avec diligence les efforts qu’il dé ploie pour garantir l’efficacité de ces contrôles, Soulignant que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer un rôle important pour ce qui est d’améliorer la sécurité dans l’ensemble du Libéria et d’aider le Gouvernement à établir son autorité sur tout le pays, notamment dans les régions de production de diamants et de bois d’œuvre et les régions frontalières, S/RES/1819 (2008) 08-38906 2 Exhortant toutes les parties à aider le Gouvernement libérien à définir et appliquer des mesures permettant d’accomplir des progrès pour ce qui est de satisfaire aux conditions énoncées au para graphe 5 de sa résolution 1521 (2003), Accueillant avec satisfaction le récent rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria, y compris ses parties consacrées aux diamants, au bois d’œuvre, aux sanctions ciblées, aux armes et à la sécurité, Constatant qu’en dépit des grands progrès accomplis au Libéria, la situation dans ce pays continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prie le Secrétaire général de pror oger le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 1 de la résolution 1760 (2007), pour une nouvelle période prenant fin le 20 décembre 2008, et pr ie le Groupe d’experts de faire rapport au Conseil le 1er décembre 2008 au plus tard, par l’intermédiaire du Comité créé par le paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) (« le Comité »), sur toutes les questions visées au paragraphe 5 de sa résolution 1792 (2007), et de saisir éventuellement le Comité de b ilans informels avant cette date; 2. Prie le Secrétaire général de reconduire les membres du Groupe d’experts dans leurs fonctions et de prendre les dispositions voulues sur les plans financier et de la sécurité pour épauler le Groupe dans ses travaux; 3. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts au sujet de tous les aspects de son mandat; 4. Encourage le Gouvernement libérien à appliquer les recommandations issues de la dernière évaluation effectuée dans le cadre du Processus de Kimberley et de travailler en liaison étroite avec cel ui-ci afin de renforcer ses contrôles sur le commerce de diamants bruts; 5. Encourage le Processus de Kimberley à informer, le cas échéant, le Conseil, par l’intermédiaire de son comité, de son appréciation des progrès faits par le Gouvernement libérien dans l’application des prescriptions du Système de certification du Processus de Kimberley; 6. Réaffirme qu’il importe que la MINUL con tinue, dans les limites de ses moyens, de ses zones de déploiement et de son mandat, d’aider le Gouvernement libérien, le Comité et le Groupe d’expert s, notamment en suivant l’application des mesures visées aux paragraphes 2 et 4 de la résolution 1521 (2003), et rappelle à cet égard qu’il a demandé à la MINUL d’inspecter les stocks d’armes et de munitions recueillies conformément aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006) pour s’assurer qu’aucune de ces armes et mun itions ne manque, et de rendre compte périodiquement au Comité de ses constatations; 7. Renouvelle la demande qu’il a faite à la Mission des Nations Unies en Côte d’Ivoire d’aider le Comité et le Groupe d’experts, dans les limites de ses moyens, de ses zones de déploiement et de son mandat, en leur communiquant toutes informations intéressant l’application des mesures visées aux paragraphes 2 et 4 de la résolution 1521 (2003), dans le contexte d’une meilleure coordination de l’action des missions et des bureaux des Nations Unies en Afrique de l’Ouest; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1820 (2008)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1820%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1820 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 19 juin 2008 08-39145 (F) *0839145* Résolution 1820 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5916e séance, le 19 juin 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa volonté de voir se poursuivre l’application intégrale de ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005) et 1674 (2006) et rappelant les déclarations faites par son président les 31 octobre 2001 (S/PRST/2001/31), 31 octobre 2002 (S/PRST/2002/32), 28 octobre 2004 (S/PRST/2004/40), 27 octobre 2005 (S/PRST/ 2005/52), 8 novembre 2006 (S/PRST/2006/42), 7 mars 2007 (S/PRST/2007/5) et 24 octobre 2007 (S/PRST/2007/40), Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant également la ferme volonté, exprimée dans le Document final du Sommet mondial de 2005, d’éliminer toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles, notamment en mettant fin à l’impunité et en assurant la protection des civils, en particulier des fe mmes et des filles, pendant et après les conflits armés, conformément aux obligations contractées par les États au regard du droit international humanitaire et du droi t international des droits de l’homme, Rappelant les engagements consacrés dans la Déclaration et le Programme d’action de Beijing (A/52/231) ainsi que ceux résultant du texte adopté par l’Assemblée générale à sa vingt-troisiè me session extraordinaire intitulée « Les femmes en l’an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXI e siècle » (A/S-23/10/Rev.1), en partic ulier ceux qui concernent la violence sexuelle et les femmes en période de conflit armé, Réaffirmant aussi les obligations des États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, à son Protocole facultatif, à la Convention relative aux droits de l’enfant et à ses Protocoles facultatifs, et exhortant les États qui ne l’ont pas encore fait à envisager de ratifier ces instruments ou d’y adhérer, Constatant que l’immense majorité de ceux qui subissent les effets préjudiciables des conflits armés sont des civils, que les femmes et les filles sont particulièrement victimes de la violence sexuelle utilisée notamment comme arme de guerre pour humilier, dominer, intimide r, disperser ou réinstaller de force les membres civils d’une communauté ou d’un groupe ethnique et que cette forme de violence sexuelle peut dans certains cas subsister à la fin des hostilités, S/RES/1820 (2008) 08-39145 2 Rappelant qu’il condamne avec la plus grande fermeté toutes les formes de violence sexuelle et autres contre des civils en période de conflit armé, en particulier contre les femmes et les enfants, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par le fait que, bien qu’il ait maintes fois condamné la violence contre les femmes et les enfants en période de conflit armé, notamment la violence sexuelle en période de conflit armé, et appelé toutes les parties à des conflits armés à cesser immédiatement de commettre de tels actes, ceux-ci persistent et sont, dans certains cas, devenus systématiques, généralisés et d’une brutalité épouvantable, Rappelant qu’une série de crimes de violence sexuelle sont visées dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et dans les statuts des tribunaux pénaux internationaux ad hoc, Réaffirmant le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, et soulignant qu’il importe qu’elles participent sur un pied d’égalité à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité et qu’elle s y soient pleinement associées, et qu’il convient de les faire intervenir davantage dans la prise de décisions touchant la prévention et le règlement des conflits, Profondément préoccupé par les problèmes et obstacles persistants à la pleine participation des femmes aux entreprises de prévention ou de règlement des conflits, du fait de la violence, de l’intimidation et de la discrimination, ce qui entame leur aptitude et leur qualité à participer à la vie publique au sortir d’un conflit, et reconnaissant que cet état de fait peut être préjudiciable à la paix, à la sécurité et à une réconciliation durable, y compris sur la consolidation de la paix après les conflits, Constatant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits de l’homme de leurs citoyens ainsi que de toutes les personnes se trouvant sur leur territo ire, comme le prescrit le dr oit international applicable, Réaffirmant qu’il incombe au premier chef aux parties aux conflits armés de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la protection des civils touchés, Se félicitant de la coordination des efforts au sein du système des Nations Unies dans le cadre de la « Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit », initiative interorganis ations visant à sens ibiliser à la violence sexuelle pendant et après les conflits armés et à y mettre fin à terme, 1. Souligne que, utilisée ou commanditée comme arme de guerre prenant délibérément pour cible des civils, ou dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre des populations civiles, la violence sexuelle peut exacerber considérablement tout conflit armé et faire obstacle au rétablissement de la paix et de la sécu rité internationales, affirme à cet égard que des mesures efficaces tendant à prévenir et réprimer ces actes de violence sexuelle peuvent contribuer grandement au maintien de la paix et de la sécurité internationales, et se déclare prêt , lorsqu’il examinera les situations dont il est saisi, à prendre, le cas échéant, les dispositions voulues pour faire fa ce à la violence sexuelle généralisée ou systématique; 2. Exige de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous actes de violence sexuelle contre des civils; S/RES/1820 (2008) 3 08-39145 3. Exige aussi de toutes les parties à des conflits armés qu’elles prennent immédiatement les mesures voulues pour protéger les civils, notamment les femmes et les filles, contre toutes formes de violence sexuelle, notamment en imposant les sanctions disciplinaires militaires appropriées et en observant le principe de la responsabilité du supérieur hiérarchique, en sensibilisant les soldats à l’interdiction impérative de toutes formes de violence sexuelle contre des civils, en dénonçant les préjugés qui alimentent la violence sexue lle, en veillant à ce que la composition des forces armées et des forces de sécurité soit contrôlée en tenant compte des antécédents de viol et d’autres formes de violence sexuelle et en procédant à l’évacuation vers des lieux sûrs des femmes et des enfants sous la menace imminente de violences sexuelles, et prie le Secrétaire général d’encourager, le cas échéant, le dialogue sur cette question à l’ occasion des discussions générales sur le règlement d’un conflit que les responsables compétents de l’ONU peuvent mener avec les parties à ce conflit, en tenant compte, notamment, des vues exprimées par les femmes appartenant aux populations locales touchées; 4. Fait observer que le viol et d’autres formes de violence sexuelle peuvent constituer un crime de guerre, un crime c ontre l’humanité ou un élément constitutif du crime de génocide, souligne qu’il est nécessaire d’exclure les crimes de violence sexuelle du bénéfice des mesures d’amnistie prises dans le cadre de processus de règlement de conflits et demande aux État s Membres de s’acquitter de l’obligation à eux faite de poursuivre les auteurs de tels actes, de veiller à ce que toutes les victimes de violences sexuelles, en particulier les femmes et les filles, bénéficient d’une protection égale devant la loi et d’un accès égal à la justice, et souligne qu’il importe de mettre un terme à l’impunité des auteurs de ces actes dans le cadre d’une logique générale de quête de paix durable, de justice, de vérité et de réconciliation nationale; 5. Entend apprécier , au moment de décréter ou de reconduire un régime de sanctions visant spécialement tel ou tel Ét at, l’opportunité de mesures ciblées et graduelles contre les parties à tout conflit armé qui commettent des viols et d’autres formes de violence sexuelle contre des femmes et des enfants en période de conflit armé; 6. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Conseil de sécurité, le Comité spécial des opérations de maintien de la paix et son groupe de travail, et les États concernés, le cas échéant, d’établir et d’exécuter des programmes de formation appropriés à l’inte ntion de tout le personnel de maintien de la paix et de tout le personnel humanitaire déployé par l’Organisation des Nations Unies dans le cadre de missions d écidées par le Conseil, pour les aider à mieux prévenir et constater la violence sexuelle et d’autres formes de violence contre les civils et à mieux y faire face; 7. Prie le Secrétaire général de continuer, en redoublant d’efforts, d’appliquer la politique de tolérance zér o de l’exploitation et de la violence sexuelles dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et exhorte les pays qui fournissent des effectifs milita ires et de police à prendre les mesures préventives qui s’imposent, notamment en menant, avant les déploiements et sur le théâtre des opérations, des actions de sensib ilisation et en prenant d’autres mesures, pour amener leurs personnels mis en cause à répondre pleinement de tous leurs actes; S/RES/1820 (2008) 08-39145 4 8. Encourage les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à examiner, en consultation avec le Secrétaire général, les mesures qu’ils pourraient prendre pour mieux sensibiliser le urs personnels affectés à des opérations de maintien de la paix de s Nations Unies à la nécessité de protéger les civils, y compris les femmes et les enfants, pour les y préparer et pour prévenir la violence sexuelle contre les femmes et les filles penda nt et après un conflit, notamment en déployant, chaque fois que possible, un plus grand nombre de femmes soldats ou agents de police; 9. Prie le Secrétaire général d’établir de s directives et des stratégies qui permettent aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies concernées, dans le respect de leur mandat, de mieux protéger les civils, y compris les femmes et les filles, contre toutes formes de violence sexuelle et de lui faire systématiquement dans ses rapports écrits sur tel ou tel co nflit des observations sur la protection des femmes et des filles et des re commandations dans ce sens; 10. Prie également le Secrétaire général et les organismes concernés des Nations Unies, entre autres, d’établir, en consultant le cas échéant les organisations de femmes et les organisations dirigées par des femmes, des mécanismes qui permettent de soustraire les femmes et les filles à la violence, y compris en particulier la violence sexuelle, dans le s camps de réfugiés et de personnes déplacées ou alentour et à l’occasion de toutes opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration soutenue s par l’Organisation des Nations Unies et entreprise de réforme des secteurs de la justice et de la sécurité; 11. Souligne le rôle important que la Commissi on de consolidation de la paix peut jouer en dégageant, le cas échéan t, dans ses avis et recommandations de stratégies de consolidation de la paix au lendemain de c onflits armés, de s moyens de réagir aux actes de violence sexuelle commi s pendant et après un conflit armé et en veillant à ce que les organisations féminines de la société civile soient effectivement consultées et représentées dans les formati ons spécifiques par pays dans le cadre de son approche élargie de la problématique hommes-femmes; 12. Demande instamment au Secrétaire général et à ses Envoyés spéciaux d’inviter les femmes à participer aux débats sur la prévention et le règlement des conflits, le maintien de la paix et de la s écurité et la consolidation de la paix au lendemain de conflits, et encourage toutes les parties à ces débats à faciliter la participation pleine et égale des femmes à la prise de décisions; 13. Exhorte toutes les parties concernées, y compris les États Membres, les organismes des Nations Unies et les instituti ons financières, à appuyer le développement et le renforcement des capacités des institutions nationales, en particulier de l’appareil judiciaire et du système de sa nté, ainsi que des réseaux loca ux de la société civile afin d’apporter durablement une aide aux victimes de violence sexuelle; 14. Engage les organismes régionaux et sous-régionaux compétents, en particulier, à envisager d’arrêter et de conduire des politiques, actions, et activités de mobilisation en faveur des femmes et des filles touchées par la violence sexuelle dans les conflits armés dans les s ituations de conflit ou d’après conflit; 15. Prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 30 juin 2009, en se servant des informations provenant des s ources disponibles du système des Nations Unies, telles que les équipes de pays des Nations Unies, le personnel des opérations de maintien de la paix et d’autres membres du personnel des Nations Unies, un S/RES/1820 (2008) 5 08-39145 rapport sur l’application de la présente ré solution dans le contexte des situations dont le Conseil est saisi, rapport qui compre ndrait notamment : des informations sur les conflits armés à l’occasion desquels des violences sexuelles généralisées ou systématiques ont été exercées contre des civils; une analyse de l’incidence et des tendances de la violence sexu elle en période de conflit ar mé; des projets de stratégie qui permettent de moins exposer les femmes et les filles à ce type de violence; des critères permettant de mesurer le progrès accompli dans la lutte contre la violence sexuelle; des éléments pertinents fournis par les partenaires opérationnels de l’Organisation des Nations Unies sur le terr ain; des informations sur les dispositions qu’il envisage de prendre pour réunir ra pidement des informations objectives, précises et fiables sur la violence sexuelle en périod e de conflit armé, notamment grâce à une meilleure coordination des activité s que l’ONU mène sur le terrain et au Siège; et des informations sur les mesure s prises par les parties aux conflits armés pour s’acquitter de leurs responsabilités, telles que définies dans la présente résolution, en particulier en mettant fin immédiatement et complètement à tous actes de violence sexuelle et l’adoption de mesures voulues pour protéger les femmes et les filles contre toute forme de violence sexuelle; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1821 (2008)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1821%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1821 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2008 08-40303 (F) *0840303* Résolution 1821 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5926e séance, le 27 juin 2008 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 16 juin 2008 (S/2008/390), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tout acte d’exploitation ou d’abus sexuels et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2008, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1822 (2008)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1822%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1822 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2008 08-40491 (F) *0840491* Résolution 1822 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5928e séance, le 30 juin 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1363 (2001), 1373 (2001), 1390 (2002), 1452 (2002), 1455 (2003), 1526 (2004), 1566 (2004), 1617 (2005), 1624 (2005), 1699 (2006), 1730 (2006) et 1735 (2006), ainsi que les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, constitue l’une des menaces les plus sérieuses contre la paix et la sécurité et que tous les actes de terr orisme, quels qu’ils soient, sont cr iminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, l’époque et les auteurs, et condamnant une fois de plus catégoriquement le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés pour les multiples actes de terrorisme qu’ils ne cessent de perpétrer dans le but de provoquer la mort de civils innocents et d’autres victimes, de détruire des biens et de porter gravement atteinte à la stabilité, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous le s moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international et notamment du droit international des droits de l’homme, du dr oit des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que le s actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et souligna nt à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette lutte, Se félicitant de l’adoption par l’Assemblée générale de la Stratégie antiterroriste mondiale de l’Organisation des Nations Unies (A/60/288) du 8 septembre 2006 et de la création de l’Équipe spéciale de la lutte contre le terrorisme en vue d’assurer la coordinati on et la cohérence d’ensemble de l’action antiterroriste menée par les organismes des Nations Unies, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par la multiplication des actes de violence et de terrorisme commis en Afghanistan par les Taliban et Al- Qaida ainsi que les autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, S/RES/1822 (2008) 08-40491 2 Rappelant sa résolution 1817 (2008) et renouvelant son appui à l’action menée contre la production illicite et le trafic de stupéfiants au départ de l’Afghanistan et de précurseurs chimiques vers ce pays, dans les pays voisins, les pays situés le long des itinéraires empruntés par les trafiquants, les pays de destination de la drogue et les pays producteurs de précurseurs, Exprimant la profonde préoccupation que lui inspire le détournement délictueux de l’Internet par Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, pour réaliser des actes de terrorisme, Insistant sur le fait que le terrorisme ne peut être vaincu que grâce à l’adoption d’une démarche suivie et globale, fondée su r la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes internationaux et régionaux, pour contrer, affaiblir, isoler et neut raliser la menace terroriste, Soulignant que les sanctions sont un instrume nt important prévu par la Charte des Nations Unies de maintien et de rétablissement de la paix et de la sécurité internationales et soulignant également, à cet égard, la nécessité d’une mise en œuvre rigoureuse des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, comme important outil de lutte contre le terrorisme, Priant instamment tous les États Membres, les organismes internationaux et les organisations régionales d’allouer suff isamment de ressources pour faire face à la menace permanente et directe que représentent le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden et les Taliban ainsi que les autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, notamment en pa rticipant activement à l’identification de ceux qui parmi eux devraient être visés par les mesures envisagées au paragraphe 1 de la présente résolution, Soulignant une fois de plus que le dialogue entre le Comité créé par la résolution 1267 (1999) (« le Comité ») et les États Membres est indispensable à la pleine mise en œuvre des mesures prises, Prenant note des difficultés auxquelles se heur te la mise en œuvre des mesures prises par les États Membres conformément aux dispositions énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution et reconnaissant les efforts que ne cessent de déployer les États Membres et le Comité en vue d’assurer que des procédures équitables et claires soient en place pour l’inscription de personnes, de groupes, d’entreprises et d’entités sur la liste établie en application des résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) (« la Liste récapitu lative »), et pour leur radiation de ces listes, ainsi que pour l’octroi d’exemptions pour raisons humanitaires, Réaffirmant que les mesures envisagées au paragraphe 1 de la présente résolution ont un caractère préventif et s ont indépendantes des règles pénales de droit interne, Soulignant que tous les États Membres s ont tenus de mettre en œuvre intégralement la résolution 1373 (2001), y compris en ce qui concerne tout membre des Taliban ou du réseau Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités associés au réseau Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban qui participent au financement d’actes de terrorisme ou d’ac tivités terroristes, les organisent, les planifient, les facilitent, les préparent, les exécutent ou leur apportent un soutien, ou qui participent au recrutement de terroriste s, ainsi que de faciliter le respect des S/RES/1822 (2008) 3 08-40491 obligations imposées en matière de lutte c ontre le terrorisme, conformément à ses résolutions sur la question, Se félicitant de la création, par le Secrétaire général, conformément à la résolution 1730 (2006), au sein du Secrétaria t d’un point focal chargé de recevoir les demandes de radiation et prenant note avec appréciation de la coopération en cours entre le point focal et le Comité, Se félicitant de la poursuite de la coopérati on entre le Comité et INTERPOL, notamment de l’élaboration des Notices spéciales, qui aident les États Membres à mettre en œuvre les mesures prises, et rec onnaissant le rôle de l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions (« Équipe de surveillance ») à cet égard, Se félicitant de la poursuite de la coopération entre le Comité et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, notamment en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités, destinée à aider les États Membres à honorer leurs obligations au titre de la prés ente résolution et des autres résolutions et instruments internationaux pertinents, Prenant note avec préoccupation de la menace persistante que représentent pour la paix et la sécurité internationales Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes et entités qui leur sont associés et réaffirmant sa détermination à faire front à cette menace sous tous ses aspects, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Mesures 1. Décide que tous les États doivent prendre les mesures résultant déjà de l’alinéa b) du paragraphe 4 de la résolution 1267 (1999), de l’alinéa c) du paragraphe 8 de la résolution 1333 (2000) et des paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002) concernant Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, ainsi qu’il ressort de la liste établie en application des résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) (la « Liste récapitulative » ou « Liste »), à savoir : a) Bloquer sans délai les fonds et au tres avoirs financiers ou ressources économiques de ces personnes, groupes, entreprises et entités, y compris les fonds provenant de biens leur appartenant ou cont rôlés, directement ou indirectement, par eux ou par des personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et veiller à ce que ni ces fonds, ni d’autr es fonds, actifs ou ressources économiques ne soient mis à la disposition, directement ou indirectement, de ces personnes, groupes, entreprises et entités par leurs ressortissa nts ou par des personnes établis sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territoir e ou le transit par leur territoire de ces personnes, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuser à ses propres ressortissants d’entrer sur son territoire ou à exiger d’eux qu’ils quittent le territ oire, le présent paragraphe ne s’appliquant pas dans les cas où l’entrée ou le transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire ou lorsque le Comité détermine au cas par ca s uniquement que l’entrée ou le transit se justifient; S/RES/1822 (2008) 08-40491 4 c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à ces personnes, groupes, entreprises et entités, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants établis hors de leur territoire, ou au moyen de navires ou d’aéronefs sous leur pavillon, d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et l’équipement militaires, l’équipement paramilitaire et les pièces de rechange pour les armes et matériels susmentionnés, ainsi que de conseils techniques, d’une assistance ou d’une formation portant sur des activités militaires; 2. Réaffirme que les actes ou activités indiquant qu’une personne, un groupe, une entreprise ou une entité est « associé » à Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban sont les suivants : a) Le fait de participer au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden ou les Taliban, ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident, sous leur nom, pour leur compte ou les soutenir; b) Le fait de fournir, vendre ou tr ansférer des armements et matériels connexes à ceux-ci; c) Le fait de recruter p our le compte de ceux-ci; d) Le fait de soutenir, de toute autre manière, des actes commis par ceux-ci ou des activités auxquelles ils se livrent; 3. Réaffirme également que toute entreprise ou entité, possédée ou contrôlée directement ou indirectement par de tels groupes, personnes, entreprises ou entités associés à Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban peut être inscrite sur la Liste; 4. Confirme que les obligations visées à l’alinéa a) du paragraphe 1 ci- dessus s’appliquent à tous les types de ressources économiques et financières – y compris, mais sans s’y limiter, celles qui servent à financer l’hébergement de sites Web et d’autres services connexes – utilisées pour soutenir le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden et les Taliban, ainsi que les personnes, les groupes, les entreprises et les entités qui leur sont associés; 5. Encourage les États à continuer d’agir vigoureusement et fermement pour endiguer les flux de fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques destinés au réseau Al-Qaida, à Oussama ben Laden et aux Taliban, ainsi qu’aux personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés; 6. Décide que les États pourront autoriser le versement aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 1 ci-dessus de tout paiement destiné aux personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste, étant entendu que ces paiements resteront assujettis aux disposi tions du paragraphe 1 et resteront gelés; 7. Réaffirme les dispositions relatives au x possibilités de dérogation aux mesures visées à l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus, établies aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002), tels que modifiés par la résolution 1735 (2006), et rappelle aux États Membres de recourir aux procédures relatives aux dérogations conformément aux directives du Comité; S/RES/1822 (2008) 5 08-40491 8. Réaffirme également l’obligation faite à tous les États Membres de mettre en œuvre et de faire respecter les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, et demande instamment à tous les États de redoubler d’efforts en ce sens; Inscription sur la Liste récapitulative 9. Encourage tous les États Membres à communiquer au Comité, aux fins d’inscription sur la Liste récapitulative, les noms de personnes, de groupes, d’entreprises et d’entités par ticipant, par tous moyens, au financement ou au soutien d’actes ou d’activités du réseau Al-Qaida, d’Oussama ben Laden et des Taliban et d’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à ces derniers, selon la définition qui en est donnée au paragraphe 2 de la résolution 1617 (2005) et réaffirmée au paragraphe 2 ci-dessus; 10. Note que ce financement ou soutien peut se faire notamment, mais sans s’y limiter, au moyen des revenus tirés de la culture illégale, de la production et du trafic de stupéfiants à partir de l’Afgh anistan, ainsi que de leurs précurseurs; 11. Demande à nouveau que se poursuive la coopération entre le Comité et le Gouvernement afghan et la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), notamment en ce qui concerne l’identification des personnes et des entités qui apportent une aide financière et un appui aux actes ou activités d’Al-Qaida et des Taliban comme indiqué au paragraphe 30 de la résolution 1806 (2008); 12. Réaffirme que les États doivent, lorsqu’ils proposent au Comité d’inscrire des noms sur la Liste, se conformer au paragraphe 5 de la résolution 1735 (2006) et fournir un exposé détaillé des motifs, et décide en outre que les États doivent, pour chaque demande d’inscription, préciser les éléments du mémoire correspondant qui pourraient être divulgués, notamment pour qu e le Comité puisse élaborer le résumé décrit au paragraphe 13 ci-dessous ou pour aviser ou informer la personne ou l’entité dont le nom est porté sur la Liste, et les éléments qui pourraient être communiqués aux États Membres intéressés sur demande; 13. Charge le Comité, lorsqu’il ajoute un nom à la Liste récapitulative, de publier sur son site Web, avec l’aide de l’Équipe de surveillance et en coordination avec les États ayant fait la demande d’inscription correspondante, un résumé des motifs de l’inscription, et charge également le Comité de s’efforcer de publier sur son site Web, avec l’aide de l’Équipe de surveillance et en coordination avec les États ayant soumis les demandes d’inscription correspondantes, des résumés des motifs ayant présidé aux inscriptions de noms sur la Liste récapitulative effectuées avant l’adoption de la présente résolution; 14. Demande aux États Membres d’utiliser, lo rsqu’ils proposent des noms au Comité pour inscription sur la Liste, la fiche figurant à l’annexe de la résolution 1735 (2006) et les prie de fournir au Com ité le plus de renseignements possible sur le nom proposé, en particulier suffisamment d’informations pour que les États Membres puissent identifier avec certit ude les individus, groupes, entités ou entreprises, et charge le Comité de mettre à jour ladite fiche conformément aux dispositions énoncées aux paragraphes 12 et 13 ci-dessus; 15. Décide qu’après publication, et en tout état de cause dans la semaine suivant l’inscription d’un nom sur la Li ste, le Secrétariat notifiera la Mission permanente du ou des pays dans le(s)quel(s) l’on est fondé à croire que la personne ou l’entité se trouve et, dans le cas d’une personne, le pays de nationalité de S/RES/1822 (2008) 08-40491 6 l’intéressé (pour autant qu’on le sach e) conformément aux dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1735 (2006); 16. Souligne la nécessité de mettre à jour rapidement la Liste récapitulative publiée sur le site Web du Comité; 17. Exige que les États qui reçoivent la notification visée au paragraphe 15 prennent toutes les mesures possibles, conf ormes à leurs lois et pratiques internes, pour aviser ou informer en temps voulu la personne ou l’entité concernée de l’inscription de son nom sur la Liste, et pour joindre à cet avis copie de la partie du mémoire pouvant être divulguée, des informations sur les motifs de l’inscription figurant sur le site Web du Comité, une desc ription des effets de l’inscription tels qu’ils résultent des résolutions pertinentes, les modalités d’examen par le Comité des demandes de radiation de la Liste et les dispositions de la résolution 1452 (2002) relatives aux possibilités de dérogations; 18. Encourage les États Membres qui reçoivent la notification visée au paragraphe 15 à informer le Comité de ce qu’ils ont fait pour mettre en œuvre les mesures prévues au paragraphe 1 et des me sures prises en application du paragraphe 17, et les encourage en outre à utiliser les outils disponibles sur le site Web du Comité pour fournir ces informations; Radiation de la Liste 19. Se félicite de la création, au sein du Secrétariat, du point focal prévu par la résolution 1730 (2006), qui donne aux personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste la possibilité de soum ettre une demande de radiation directement au point focal; 20. Prie instamment les États à l’origine des inscriptions et les États de nationalité et de résidence d’examiner en temps voulu les demandes de radiation transmises par le point focal, conforméme nt aux procédures prévues dans l’annexe de la résolution 1730 (2006), et d’indiquer s’ils approuvent la demande ou s’y opposent afin d’en faciliter l’examen par le Comité; 21. Charge le Comité de continuer d’examiner, conformément à ses directives, les demandes tendant à radier de la Liste récapitulative le nom de membres d’Al-Qaida ou des Taliban ou d’associés d’Al-Qaida, d’Oussama ben Laden ou des Taliban qui ne rempliraient plus les critères établis dans les résolutions pertinentes; 22. Charge le Comité d’envisager un examen annuel pour déterminer si figure sur la Liste récapitulative le nom de personnes dont le décès a été signalé, dans le cadre duquel les noms seraient communiqués aux États Membres concernés selon les procédures prévues dans les directives du Comité, afin que la Liste récapitulative soit aussi exacte et à j our que possible, et de confirmer que l’inscription demeure justifiée; 23. Décide que, dans la semaine suivant la radiation d’un nom de la Liste récapitulative, le Secrétariat notifiera la mission permanente du ou des pays dans le(s)quel(s) l’on est fondé à croire que la personne ou l’entité se trouve et, dans le cas d’une personne, le pays de nationa lité de l’intéressé (pour autant que l’information soit disponible), et exige que les États qui reçoivent une telle notification prennent des mesures, conformé ment à leurs lois et pratiques internes, S/RES/1822 (2008) 7 08-40491 pour aviser ou informer promptement la personne ou entité concernée de la radiation de son nom de la Liste; Révision et tenue à jour de la Liste récapitulative 24. Encourage tous les États Membres, en particulier les États qui sont à l’origine des inscriptions sur la Liste et les États de résidence ou de nationalité, à communiquer au Comité des éléments d’identification et d’autres renseignements supplémentaires, accompagnés des pièces justificatives correspondantes, sur les personnes, groupes, entreprises et entités inscrits sur la Liste, notamment des informations actualisées sur l’état opérati onnel des entités, groupes et entreprises inscrits sur la Liste, sur les déplacements , l’incarcération ou le décès éventuels des personnes inscrites sur la Liste et sur tous autres faits nouveaux importants, dès que ces informations sont disponibles; 25. Charge le Comité de conduire, d’ici au 30 juin 2010, une révision de tous les noms figurant sur la List e récapitulative à la date de l’adoption de la présente résolution, en communiquant les noms à ex aminer aux États qui en ont demandé l’inscription et aux États de résidence ou de nationalité, si ceux-ci sont connus, conformément à la procédure décrite dans le s directives du Comité, afin que la Liste récapitulative soit aussi exacte et à j our que possible, et de confirmer que l’inscription demeure justifiée; 26. Charge également le Comité, une fois achev ée la révision décrite au paragraphe 25 ci-dessus, de conduire chaque année une révision de tous les noms de la Liste récapitulative qui n’ont pas été examinés depuis au moins trois ans, les noms à examiner étant communiqués aux États qui en ont demandé l’inscription et aux États de résidence ou de nationalité, si ceux-ci sont connus, conformément à la procédure décrite dans les directives du Co mité, afin que la Liste récapitulative soit aussi exacte et à jour que possible, et de confirmer que l’inscription demeure justifiée; Mise en œuvre des mesures 27. Réaffirme à quel point il importe que tous les États définissent, et au besoin adoptent, des procédures adéquates pour assurer la pleine mise en œuvre, sous tous leurs aspects, des mesures dé crites au paragraphe 1 ci-dessus; 28. Encourage le Comité à continuer de ve iller à ce que les procédures prévues pour inscrire des personnes et des entités sur la Liste récapitulative et pour les rayer de la Liste, ainsi que pour octroyer des dérogations à des fins humanitaires, soient équitables et transparentes et le charge de continuer à examiner activement ses directives à l’appui de ces objectifs; 29. Charge le Comité de réviser, dans le s meilleurs délais, ses directives concernant les dispositions de la prés ente résolution, en particulier des paragraphes 6, 12, 13, 17, 22 et 26 ci-dessus; 30. Encourage les États Membres à dépêcher des représentants pour engager des discussions plus approfondies avec le s membres du Comité sur telle ou telle question et remercie les États Membres qui prendront l’initiative de l’informer des efforts qu’ils auront faits pour mettre en œuvre les mesures décrites au paragraphe 1 ci-dessus ainsi que des obstacles qui les empêcheraient de mettre en œuvre pleinement ces mesures; S/RES/1822 (2008) 08-40491 8 31. Prie le Comité de lui rendre compte des informations qu’il aura recueillies sur les activités de mise en œuvre menées par les États Membres et de définir et recommander des mesures propre s à renforcer cette mise en œuvre; 32. Charge le Comité de recenser tous cas de non-conformité aux mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus et de décider pour chaque cas de la conduite à suivre, et prie son président de rendre compte des activités menées par le Comité sur ce sujet dans les rapports périodiques qu’il présentera au Conseil en application du paragraphe 38 ci-dessous; 33. Demande instamment à tous les États Membre s, lorsqu’ils mettent en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 1 ci-dessus, de veiller à ce que les passeports et autres documents de voyage frauduleux, contrefaits, volés ou perdus soient annulés et retirés de la circula tion, conformément aux lois et pratiques nationales, dès que possible, et à communi quer les informations qu’ils possèdent sur ces documents aux autres États Membres par l’intermédiaire de la base de données d’INTERPOL; 34. Encourage les États Membres, conforméme nt à leurs lois et pratiques nationales, à communiquer au secteur privé le s informations enregistrées dans leurs bases de données nationales concernant les documents d’identité ou de voyage frauduleux, contrefaits, volés ou perdus qui relèvent de leur compétence nationale et, s’il s’avère qu’une par tie inscrite sur la Liste utilise une fausse identité, notamment en vue d’obtenir des fonds ou des documents de voyage frauduleux, à en informer le Comité; Coordination et action de proximité 35. Réaffirme qu’il convient de renforcer la coopération actuelle entre le Comité, le Comité contre le terrorisme et le Comité créé par la résolution 1540 (2004), ainsi qu’avec leurs groupes d’experts respectifs, notamment, s’il y a lieu, en partageant davantage les informations, en coordonnant les visites dans les pays, dans le cadre de leurs mandats respectifs, l’assistance technique, les relations avec les organisations et les organismes internationaux et régionaux et d’autres questions intéressant les trois comités et exprime son intention de donner des directives aux comités dans les domaines d’intérêt mutuel afin de mieux coordonner leurs efforts; 36. Engage l’Équipe de surveillance et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à poursuivre les activités communes qu’ils mènent, en coopération avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et les experts du Comité créé par la résolution 1540 (2004), pour aider les États Membres à s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu des résolutions pertinentes, y compris en organisant des ateliers sous-régionaux; 37. Prie le Comité d’envisager, le cas éch éant, que son président ou certains de ses membres se rendent dans tel ou tel pays pour aider ce pays à mettre en œuvre effectivement et pleinement les mesures vi sées au paragraphe 1, dans l’idée de pousser les États à se conformer pleinement aux dispositions de la présente résolution et des résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1390 (2002), 1455 (2003), 1526 (2004), 1617 (2005) et 1735 (2006); 38. Prie le Comité de lui rendre compte or alement, par l’intermédiaire de son président, de l’ensemble de ses activités et de celles de l’Équipe de surveillance, tous les 180 jours au moins et, le cas échéant, en même temps que les Présidents du S/RES/1822 (2008) 9 08-40491 CCT et du Comité créé par la résolu tion 1540 (2004) présentent leurs propres rapports, et de tenir des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; Équipe de surveillance 39. Décide , pour aider le Comité à remplir son mandat, de prolonger celui de l’Équipe de surveillance établie à New York – dont les membres ont été nommés par le Secrétaire général conformément au paragraphe 20 de la résolution 1617 (2005) – pour une période de 18 mois, sous la dire ction du Comité et avec les attributions définies à l’annexe, et prie le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions nécessaires à cette fin; Examens 40. Décide d’examiner les mesures prescrites au paragraphe 1 ci-dessus dans 18 mois, ou plus tôt si nécessaire, en vue de les renforcer éventuellement; 41. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1822 (2008) 08-40491 10 Annexe Conformément au paragraphe 39 de la présente résolution, l’Équipe de surveillance travaillera sous la direction du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1267 (1999) et ses attributions seront les suivantes : a) Présenter au Comité, par écrit, de ux rapports détaillés et indépendants, le premier d’ici au 28 février 2009 et le second d’ici au 31 juillet 2009, sur la mise en œuvre par les États des mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution, comportant des recommandations précises tendant à une meilleure mise en œuvre des mesures et présentant d’autres mesures envisageables; b) Analyser les rapports présentés en application du paragraphe 6 de la résolution 1455 (2003), les listes de contrôle présentées en application du paragraphe 10 de la résolution 1617 (2005) et les autres informations communiquées au Comité par les États Membres, selon les instructions du Comité; c) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d’information adressées aux États Membres, y compris s’agissant de la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution; d) Présenter au Comité pour examen et approbation, le cas échéant, un programme de travail dé taillé, dans lequel elle décrira les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de ses responsabilité s, y compris les déplacements qu’elle envisage d’entreprendre, en étroite concertation avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Groupe d’experts du Comité créé par la résolution 1540 (2004), afin d’éviter les chevauchements et d’accroître les synergies; e) Collaborer étroitement et échanger des informations avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Groupe d’experts du Comité créé par la résolution 1540 (2004), en vue de recenser les domaines de convergence et de chevauchements et de facilite r une coordination concrète entre les trois comités, y compris en ce qui concerne les rapports qui leur sont adressés par les États; f) Participer activement à toutes le s activités entrant dans le cadre de la Stratégie antiterroriste mondiale de l’Organi sation des Nations Unies et les soutenir, notamment dans le cadre de l’Équipe spéciale de la lutte contre le terrorisme créée en vue d’assurer la coordination et la cohérence d’ensemble de l’action antiterroriste menée par le système des Nations Unies; g) Aider le Comité à analyser les ca s de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution en réunissant les informations obtenues auprès des États Membres et en présentant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu’à la demande du Comité, en vue de leur examen par ce dernier; h) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visé es au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d’ inscription sur la Liste récapitulative; i) Aider le Comité à réunir les informations pouvant être divulguées, visées au paragraphe 13; j) Consulter les États Membres avant de se rendre en visite dans certains d’entre eux dans le cadre de son progra mme de travail approuvé par le Comité; S/RES/1822 (2008) 11 08-40491 k) Encourager les États Membres à soumettre des noms et des renseignements complémentaires d’identifica tion en vue de leur insertion dans la Liste, selon les instructions du Comité; l) Présenter au Comité des renseignements complémentaires d’identification et d’autres renseignements pour l’aider à tenir une Liste aussi actualisée et précise que possible; m) Étudier la nature évolutive de la menace que présentent Al-Qaida et les Taliban et les mesures optimales permettant d’y faire face, y compris en développant un dialogue avec les chercheurs et les ins titutions académiques concernés, et faire rapport au Comité à ce sujet; n) Réunir, évaluer et suivre l’inform ation concernant la mise en œuvre des mesures, y compris de celles visées à l’a linéa a) du paragraphe 1 de la présente résolution en ce qui concerne la prévention du détournement délictueux de l’Internet par Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et autres personnes, groupes et entités qui leur sont associ és, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet; effectuer des études de cas, s’il y a lieu; et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité; o) Consulter les États Membres et d’autres organisations compétentes, notamment dans le cadre d’un dialogue suiv i avec leurs représentants à New York et dans leurs capitales, en tenant compte de leurs observations, notamment en ce qui concerne les questions qui pourraient figurer dans les rapports visés au paragraphe a) de la présente annexe; p) Se concerter avec les services de renseignement et de sécurité des États Membres, notamment à l’occasion de réunions régionales, afin de faciliter l’échange d’informations et de renforcer la mise en œuvre des mesures; q) Se concerter avec les représentants compétents du secteur privé, y compris les institutions financières, pour s’in former de la mise en œuvre pratique du gel des avoirs et élaborer des recommanda tions aux fins du renforcement de cette mesure; r) Agir aux côtés des organisati ons internationales et régionales compétentes afin de faire mieux connaître et respecter les mesures; s) Collaborer avec INTERPOL et les États Membres en vue d’obtenir les photographies des personnes inscrites sur la Liste afin de les faire figurer sur les Notices spéciales INTERPOL; t) Aider les autres organes subsidiaires du Conseil de sécurité et leurs groupes d’experts à intensifier leur coopération avec INTERPOL, visée dans la résolution 1699 (2006); u) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, par des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a effectuées auprès d’États Membres et sur ses activités; v) S’acquitter de toute autre res ponsabilité que pourrait lui confier le Comité.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1823 (2008)
IntituléLa situation concernant le Rwanda
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1823%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1823 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 10 juillet 2008 08-41797 (F) *0841797* Résolution 1823 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5931e séance, le 10 juillet 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 918 (1994), 1005 (1995), 1011 (1995), 1013 (1995), 1053 (1996), 1161 (1998) et 1749 (2007), Ayant examiné le rapport en date du 31 décembre 2007 du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 918 (1994) concernant le Rwanda (S/2007/782) et entendu le rapport présenté oralement le 22 mai 2008 par le Président dudit Comité, Soulignant combien il importe que tous les Ét ats, en particulier ceux de la région, coopèrent avec le Comité du Cons eil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo ainsi qu’avec le Groupe d’experts créé par la même résoluti on, celui-ci agissant dans l’exécution de son mandat, tel que prorogé par la résolution 1807 (2008), Soulignant également qu’il faut que les États de la région s’assurent que les armes et le matériel connexe qui leur s ont livrés ne sont pas détournés ou utilisés par des groupes armés illégaux, Rappelant le communiqué commun signé le 9 novembre 2007 à Nairobi par le Gouvernement de la République démocr atique du Congo et le Gouvernement du Rwanda, ainsi que le texte issu de la Conf érence sur la paix, la sécurité et le développement du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, tenue à Goma du 6 au 23 janvier 2008, qui, ensemble, représentent un grand pas en avant vers le rétablissement d’une paix et d’une stabilité durables dans la région des Grands Lacs, et comptant bien qu’ils seront intégralement mis en œuvre, Se félicitant de l’entrée en vigueur du Pacte su r la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs, et soulignant combien il importe que le Pacte soit intégralement appliqué, Demandant à nouveau aux États de la région d’intensifier encore leur coopération en vue de consolider la paix dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/1823 (2008) 08-41797 2 1. Décide de mettre fin aux interdictions imposées aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1011 (1995); 2. Décide également de dissoudre le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 918 (1994) concernant le Rwanda.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1824 (2008)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier 1994 et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1824%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1824 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 18 juillet 2008 08-42947 (F) *0842947* Résolution 1824 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5937e séance, le 18 juillet 2008 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre en date du 13 juin 2008 adressée au Président du Conseil par le Secrétaire général, à laquelle était jointe la lettre en date du 6 juin 2008 adressée à ce dernier par le Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (« le Tribunal ») (A/62/896-S/2008/436), Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002 et 1449 (2002) du 13 décembre 2002, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelle s le Conseil de sécurité demande au Tribunal de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance avant la fin de 2008 et terminer leurs travaux en 2010, Rappelant que le 13 juin 2006, le Conseil de sécurité a décidé dans sa résolution 1684 (2006), de proroger jusqu’au 31 décembre 2008 le mandat de onze juges permanents du Tribunal, et que le 13 octobre 2006, il a décidé dans sa résolution 1717 (2006) de proroger jusqu’au 31 décembre 2008 le mandat de dix-huit juges ad litem du Tribunal, Notant que deux des juges permanents et l’un des juges ad litem qui servent actuellement auprès du Tribunal ont fait c onnaître leur intention de démissionner en 2008 après avoir mené à terme leurs affaires respectives, et que leur remplacement n’apparaît pas nécessaire à ce stade, Notant les progrès accomplis par le Tribunal vers l’achèvement des procès dans les meilleurs délais, Prenant note des projections communiquées par le Tribunal qui prévoient l’achèvement de toutes les affaires encore pendantes au stade du procès avant la fin de décembre 2009, Comptant que la prorogation des mandats des juges concernés améliorera l’efficacité des procédures et facilitera la mise en œuvre de la stratégie d’achèvement des travaux du Tribunal, S/RES/1824 (2008) 08-42947 2 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires portées devant la Chambre d’appel si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanen ts membres de la Chambre d’appel ci- après : – M. Mehmet Güney (Turquie) – Mme Andrésia Vaz (Sénégal) 2. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2009, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils ont été saisis si celui -ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribunal membres des Chambres de première instance ci-après : – M. Charles Michael Dennis Byron (Saint-Kitts-et-Nevis) – M. Asoka de Silva (Sri Lanka) – M. Sergei Aleckseevich Egorov (Fédération de Russie) – M me Khalida Rachid Khan (Pakistan) – M. Erik Møse (Norvège) – M me Arlete Ramaroson (Madagascar) – M. William Hussein Sekule (République-Unie de Tanzanie) 3. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2009, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils ont été saisis si celui -ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem servant actuellement auprès du Tribunal ci-après : – Mme Florence Rita Arrey (Cameroun) – Mme Solomy Balungi Bossa (Ouganda) – Mme Taghrid Hikmet (Jordanie) – M. Vagn Joensen (Danemark) – M. Gberdao Gustave Kam (Burkina Faso) – M. Lee Gacuiga Muthoga (Kenya) – M. Seon Ki Park (République de Corée) – M. Émile Francis Short (Ghana) 4. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2009, ou jusqu’à l’achèvement de toutes affaires dont ils pourraient être saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem non encore désignés pour servir auprès du Tribunal ci-après : – M. Aydin Sefa Akay (Turquie) – M me Karin Hökborg (Suède) – Mme Flavia Lattanzi (Italie) – M. Kenneth Machin (Royaume-Uni) S/RES/1824 (2008) 3 08-42947 – M. Joseph Edward Chiondo Masanche (République-Unie de Tanzanie) – Tan Sri Dato’ Hj. Mohd. Azmi Dato’ Hj. Kamaruddin (Malaisie) – M. Mparany Mamy Richard Rajohnson (Madagascar) – M. Albertus Henricus Johannes Swart (Pays-Bas) – M me Aura E. Guerra de Villalaz (Panama) 5. Décide de modifier les paragraphes 1 et 2 de l’article 11 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda en les remplaçant par le texte figurant en annexe à la présente résolution; 6. Décide de demeurer sais i de la question. S/RES/1824 (2008) 08-42947 4 Annexe Article 11 Composition des Chambres 1. Les Chambres sont composées au maximum de seize juges permanents indépendants, ressortissants d’États différen ts et, au maximum au même moment, de neuf juges ad litem indépendants, tous ressortissants d’États différents, désignés conformément à l’article 12 ter, paragraphe 2 du présent Statut. 2. Au maximum au même moment , trois juges permanents et six juges ad litem sont membres de chacune des Chambres de première instance. Chaque Chambre de première instance à laquelle ont été affectés des juges ad litem peut être subdivisée en sections de trois juges chacune, composées à la fois de juges permanents et ad litem . Les sections des Chambres de première instance ont les mêmes pouvoirs et responsabilités que ceux conférés à une Chambre de première instance par le présent Statut et rendent leurs jugements suivant les mêmes règles.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1825 (2008)
IntituléLettre datée du 22 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2006/920)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1825%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1825 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 23 juillet 2008 08-43586 (F) *0843586* Résolution adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5941e séance, le 23 juillet 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1796 (2008) et 1740 (2007), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité terri toriale et l’indépendance politique du Népal, qui doit s’approprier la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs, Rappelant la signature, le 21 novembre 2006, par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais (maoïste), de l’Accord de paix global et la volonté déclarée des deux parties d’instaurer une paix permanente et viable, et se félicitant des mesures prises à ce jour pour appliquer l’Accord, Constatant le vif attachement des Népalais à la paix et au rétablissement de la démocratie et l’importance, à cet égard, de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs par les parties prenantes népalaises concernées, Se déclarant toujours disposé à soutenir le processus de paix en cours au Népal en vue de la mise en œuvre diligente et efficace des accords susmentionnés, en particulier de l’Accord du 25 juin, comme le Gouvernement népalais le lui a demandé, Se félicitant du bon déroulement de l’élection de l’Assemblée constituante le 10 avril 2008 et des progrès accomplis par les parties depuis la création de ladite assemblée en vue de parvenir à la mise en place d’un gouvernement démocratique, notamment de la décision prise lors de la première session de l’Assemblée constituante de faire du Népal une république démocratique fédérale, Accueillant avec satisfaction la perspective de la mise en place d’un gouvernement et d’institutions élus démocratiquement au Népal, Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétai re général à toutes les parties népalaises pour qu’elles aillent rapidement de l’avant dans la mise en œuvre des accords conclus, prenant note de l’avis du Secrétaire général selon lequel la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP) se ra bien placée pour aider à gérer les armes et le personnel armé conformément à l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin, et constatant que la Missi on est disposée à aider les parties à cette fin, quand on le lui demandera, pour trouver une solution durable, S/RES/1825 (2008) 08-43586 2 Accueillant avec satisfaction le rapport sur la Mission des Nations Unies au Népal en date du 11 juillet 2008, que le Secrétaire général a présenté en application de son mandat, Saluant l’achèvement de deux des phases de l’opération de vérification et l’aide aux fins de la gestion des armes et du personnel armé que les deux parties n’ont cessé d’apporter conformément à la résolution 1740 (2007) et aux dispositions de l’Accord de paix global, notant qu’il importe de trouver les moyens de créer durablement les conditions nécessaires à l’ achèvement des activités de la MINUNEP et notant également à cet égard la nécessité de régler les questions en suspens, y compris la libération des mineurs qui se trouvent sur les sites de cantonnement et la poursuite de l’établissement de rapports sur la question conformément à la résolution 1612 (2005), Constatant avec satisfaction que, l’élection de l’Assemblée constituante s’étant tenue avec succès, certains éléments du mandat de la MINUNEP, tel qu’il est énoncé dans la résolution 1740 (2007), ont déjà été exécutés, Notant que le Gouvernement népalais, dans la lettre datée du 8 juillet 2008 (S/2008/476, annexe) qu’il a adressée au Secrétaire général, reconnaît la contribution de la MINUNEP, et demande que la partie de son mandat restant à courir soit prorogé de six mois pendant lesquels elle poursuivrait ses activités avec des effectifs réduits, Conscient qu’il faut prêter particulièrement attention aux besoins des femmes, des enfants et des groupes traditionnelleme nt marginalisés dans le processus de paix, comme indiqué dans l’Accord de paix global et la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité, Considérant que la société civile peut jouer un rôle important dans la transition démocratique et la prévention des conflits, Se félicitant des efforts déployés par le Repr ésentant spécial du Secrétaire général et son équipe dans le cadre de la MINUNEP et par l’équipe de pays des Nations Unies, notamment le Haut-Commissariat aux droits de l’homme qui veille au respect des droits de l’homme à la demande du Gouvernement, et soulignant que les efforts déployés par la Mission et toutes les entités des Nations Unies dans la zone de la mission doivent être coordonnés et se compléter, en particulier pour assurer la continuité, le mandat de la Mission touchant à sa fin, 1. Décide , comme suite à la demande du Gouvernement népalais et conformément aux recommandations du Secrétai re général, de reconduire le mandat de la MINUNEP, établi aux termes de la résolution 1740 (2007), jusqu’au 23 janvier 2009, compte tenu de l’exécution de certains éléments du mandat, de la poursuite des activités de surveillance et de gestio n des armes et du personnel armé convenue dans l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin, qui doivent promouvoir la mise en œuvre du processus de paix; 2. Demande à toutes les parties de tirer pleinement parti des compétences de la MINUNEP et de sa volonté, dans le cadre de son mandat, d’appuyer le processus de paix pour faciliter l’exécuti on des éléments du mandat de la Mission qui sont en suspens; S/RES/1825 (2008) 3 08-43586 3. Convient , avec le Secrétaire général, qu’ il ne devrait pas être nécessaire de maintenir pendant longtemps encore le di spositif de surveillance actuel et compte qu’il sera démantelé durant la périod e couverte par le mandat en cours; 4. Souscrit aux recommandations du Secrétaire général tendant à ce qu’il soit procédé à une réduction et à un retrait échelonnés et progressifs des effectifs de la MINUNEP, y compris des responsables du contrôle des armes; 5. Prie le Secrétaire général de le teni r informé des progrès accomplis dans l’application de la présente résolution et de lui présenter un rapport sur ces progrès et leurs incidences sur la MINUNEP le 31 octobre 2008 au plus tard; 6. Demande au Gouvernement népalais de continuer à prendre les décisions voulues pour créer des conditions propices à l’achèvement des activités de la MINUNEP d’ici à la fin du mandat en cours, y compris en appliquant l’Accord du 25 juin, afin de faciliter le retrait de la Mission du Népal; 7. Demande à toutes les parties népalaises d’œuvrer de concert dans un esprit de coopération, de consensus et de compromis afin de poursuivre la transition vers une solution durable et de permettre ainsi au pays de s’acheminer vers un avenir pacifique, démocratique et plus prospère; 8. Prie les parties népalaises de prendr e les mesures requises pour améliorer la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de la MINUNEP et du personnel associé dans l’exécution des tâches énoncées dans le mandat de la Mission; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1826 (2008)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1826%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1826 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2008 08-44261 (F) *0844261* Résolution 1826 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5945e séance, le 29 juillet 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1739 (2007), 1765 (2007) et 1795 (2008), les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire et la résolution 1777 (2007) concernant la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’accord signé par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro à Ouagadougou le 4 mars 2007 [ci-après dénommé « l’Accord politique de Ouagadougou » (S/2007/144)] et les accords complémentaires, comme recommandé par l’Union africaine, Rappelant qu’il a favorablement accueilli l’annonce, par les autorités ivoiriennes, de l’organisation, le 30 novembre 2008, du premier tour des élections présidentielles (S/PRST/2008/11) et qu’il a encouragé les parties ivoiriennes à redoubler d’efforts pour tenir cet engagement et la communauté internationale à continuer d’apporter son concours à cette fin, Rendant hommage à nouveau au Facilitateur, le Présid ent Blaise Compaoré du Burkina Faso (ci-après dénommé « le Fac ilitateur »), pour les efforts qu’il ne cesse de déployer en faveur du processus de pa ix en Côte d’Ivoire, notamment dans le cadre des mécanismes de suivi de l’Accord politique de Ouagadougou, félicitant et encourageant l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour les effo rts qu’elles continuent de déployer en vue de promouvoir la paix et la st abilité en Côte d’Ivoire et leur renouvelant son plein soutien, Soulignant à nouveau qu’il importe que l’organe consultatif international prenne part, en qualité d’observateur, aux réunions du Comité d’évaluation et d’accompagnement et rappelant qu’il pourra être consulté à tout moment par le Facilitateur, S/RES/1826 (2008) 08-44261 2 Réitérant sa ferme condamnation de toute tentative visant à déstabiliser le processus de paix par la force et exprimant son intention d’examiner rapidement la situation après toute tentative de ce type , en s’appuyant sur un rapport du Secrétaire général, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 10 juillet 2008 (S/2008/451), Notant avec préoccupation , malgré l’amélioration ré gulière de la situation générale des droits de l’homme, la persis tance de cas de violation des droits de l’homme touchant des civils, dont de nombreux actes de violence sexuelle, soulignant que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice et réitérant sa ferme condamnation de toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, Rappelant sa résolution 1612 (2005) relative aux enfants dans les conflits armés et les conclusions ultérieures du Gr oupe de travail sur les enfants et les conflits armés concernant les parties au conflit armé en Côte d’Ivoire (S/AC.51/2008/5), Rappelant aussi ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité et sa résolution 1674 ( 2006) sur la protection des civils dans les conflits armés, condamnant toute violence sexuelle et encourageant le Secrétaire général à adopter une démarche soucieuse de l’égalité des sexes dans la mise en œuvre du mandat de l’ONUCI, Soulignant qu’il importe que le système des Nations Unies et la communauté internationale maintiennent leur ap pui au renforcement des capacités du Gouvernement ivoirien et des instances électorales en vue de l’organisation du processus électoral, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger les mandats de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui la soutiennent, fixés par la résolution 1739 (2007), jusqu’au 31 janvier 2009, notamment pour aider à l’organisation en Côte d’Ivoire d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes; 2. Prie l’ONUCI, dans la limite de ses ressources et de son mandat, de soutenir la pleine mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou et des accords complémentaires et, en particulier, de contribuer à l’instauration de la sécurité nécessaire au processus de paix et au processus électoral et de fournir un appui logistique à la Commission électorale indépendante en vue de la préparation et de la tenue des élections; 3. Engage vivement les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire et les Forces nouvelles à élaborer conjointemen t un plan global pour la sécurité des élections, en coordination étroite avec le Facilitateur, avec l’appui technique et logistique de l’ONUCI qui est soutenue par les forces françaises; 4. Encourage les parties ivoiriennes à accomplir de nouveaux progrès concrets, en particulier pour éliminer les obstacles logistiques qui persistent et entravent l’identification de la population, l’inscription des électeurs, le S/RES/1826 (2008) 3 08-44261 désarmement et le démantèlement des mili ces, le programme de regroupement et de désarmement, de démobilisation et de réinse rtion, l’unification et la restructuration des forces de défense et de sécurité et le rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays; 5. Invite instamment les partis politiques à respec ter pleinement le Code de bonne conduite pour les élections qu’ils ont signé sous les auspices du Secrétaire général, et exhorte en particulier les autorités ivoiriennes à permettre un accès équitable aux médias publics; 6. Appelle toutes les parties concernées à fa ire en sorte que la protection des femmes et des enfants soit prise en compte dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, ainsi que dans les phases de reconstruction et de relèvement après le conflit, y compris la poursuite de la surveillance et de la communication de l’information sur la situation des femmes et des enfants; 7. Souligne qu’il importe d’assurer l’égalité de protection et de respect des droits fondamentaux de chaque Ivoirien dans le cadre du système électoral et d’éliminer les problèmes et les obstacles qui s’opposent à la pleine participation des femmes à la vie publique; 8. Invite les parties signataires de l’Accord politique de Ouagadougou à prendre les mesures nécessaires pour protég er les populations civiles vulnérables, y compris en garantissant le retour volontaire, la réinstallation, la réintégration et la sécurité des personnes déplacées, avec l’appui du système des Nations Unies, et à remplir à cet égard leurs engagements conf ormément aux dispositions de l’Accord politique de Ouagadougou et leurs obligations en vertu du droit international humanitaire; 9. Exprime son intention de réexaminer, d’ici au 31 janvier 2009, les mandats de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que le niveau des effectifs militaires de l’ONUCI, à la lumi ère des progrès réalisés dans la mise en œuvre des étapes clefs du processus de paix et des progrès du processus électoral, et prie le Secrétaire général de lui soumettre trois semaines avant cette date un rapport à ce sujet, énonçant des critères pour une éventuelle réduction progressive des effectifs militaires de l’ONUC I, à la lumière de l’évolution du processus électoral et de la situation sur le terrain, en particulier des cond itions de sécurité; 10. Réitère son plein appui aux efforts dépl oyés par le Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire, rappelle que ce dernier certifiera que toutes les étapes du processus électoral fournissen t toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielle et légi slatives ouvertes, libres, justes et transparentes conformément aux normes internationales, et réaffirme son appui aux cinq critères-cadres établis par le Représentant spécial et mentionnés dans le document S/2008/250; 11. Rappelle que la publication de la liste élec torale est une étape cruciale du processus électoral, demande à la Commission électorale indépendante, aux opérateurs techniques, aux autorités ivoiri ennes et aux partis politiques de redoubler d’efforts à cet égard et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de certifier cette liste d’une manière explicite; S/RES/1826 (2008) 08-44261 4 12. Se félicite de l’assistance financière fournie par les donateurs à la Commission électorale indépendante, qui a permis de réunir le financement du processus électoral; 13. Prie les donateurs d’apporter en par ticulier un soutien financier accru pour le regroupement, le désarmement et la réinsertion des ex-combattants et des milices et pour le redéploiement de l’administration de l’État dans tout le pays; 14. Félicite le Représentant du Secrétaire général des efforts qu’il déploie pour faciliter la réinsertion des ex-comba ttants grâce au lancement d’un millier de microprojets, et encourage les donateurs à contribuer à leur financement; 15. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour assurer à l’ONUCI la pleine applicati on de la politique de tolérance zéro des Nations Unies concernant l’exploitation et les violences sexuelles et d’en tenir le Conseil informé, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents de prendre les mesures de prévention qui s’imposent, notamment en menant, avant déploiement, des actions de sensibilisation et en prenant d’autres mesures visant à ce que les membres de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 16. Rappelle l’importance des disposition s de l’Accord politique de Ouagadougou et des Accords complémentaire s, y compris le paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et les paragraphes 8 et 9 du troisième Accord complémentaire, et exhorte les forces politiques ivoiriennes à s’en remettre à la médiation du Facilitateur pour toute diffic ulté majeure liée au processus électoral; 17. Félicite le Facilitateur de continuer à soutenir le processus visant à résoudre la crise en Côte d’Ivoire, et prie l’ONUCI de continuer de l’assister, ainsi que son Représentant spécial à Abidjan, M. Boureima Badini, dans la mise en œuvre de la facilitation, y compris en aidant le F acilitateur, en tant que de besoin et à sa demande, dans l’exécution de son rôle d’arbitrage conforméme nt aux dispositions du paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et aux paragraphes 8 et 9 du troisième Accord complémentaire; 18. Prie le Secrétaire général de le te nir régulièrement informé de la situation et des préparatifs du processus électoral, y compris le processus d’établissement de la liste électorale, et notamment en lui soumettant un rapport à cet égard le 15 octobre 2008 au plus tard; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1827 (2008)
IntituléLa situation entre l’Érythrée et l’Éthiopie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1827%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1827 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2008 08-44392 (F) *0844392* Résolution 1827 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5946e séance, le 30 juillet 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée, Soulignant une fois encore son attachement indéfectible au processus de paix et à la mise en œuvre intégrale et rapi de de l’Accord de cessation des hostilités du 18 juin 2000 (S/2000/601) et de l’Accord de paix du 12 décembre 2000 (S/2000/1183) (ci-après dénommés « Ac cords d’Alger ») comme base de l’instauration de relations de paix et de coopération entre l’Éthiopie et l’Érythrée, Considérant que l’Éthiopie et l’Érythrée ont une responsabilité partagée dans l’application des Accords d’Alger, dans lesquels elles sont convenues que les décisions de la Commission du tracé de la frontière entre l’Éryt hrée et l’Éthiopie relatives à la délimitation et la démarcation de cette frontière seront définitives et contraignantes et que leurs forces respecter ont l’intégrité de la zone de sécurité temporaire, Réaffirmant que c’est à l’Éthiopie et à l’Érythrée qu’il incombe au premier chef de parvenir à un règlement global et durable de leur différend frontalier et de normaliser leurs relations, et que lui-même est prêt à les aider à régler les problèmes fondamentaux sous-jacents en tenant compte des intérêts et des préoccupations de l’un et l’autre pays, Déplorant que l’Érythrée ait fait obstruction à l’action de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE) au point de remettre en cause son mandat même et de l’obliger à se réinstaller temporairement ailleurs, soulignant que cette réinstallation est sans préjudice de s Accords d’Alger et de l’intégrité de la zone de sécurité temporaire, et rappelant qu’il a déjà condamné le manque de coopération de l’Érythrée, Saluant les efforts que font la MINUEE et son personnel militaire et civil pour accomplir leurs tâches, en dépit de circonstances difficiles, et exprimant toute sa gratitude aux pays fournisse urs de contingents pour le ur contribution et leur adhésion à la cause que défend la Mission, S/RES/1827 (2008) 08-44392 2 Ayant examiné le rapport spécial du Secrétaire général en date du 7 avril 2008 (S/2008/226) et les réponses de l’Éthiopie et de l’Érythrée, datées respectivement des 17 et 18 juin 2008, aux lettres du Président du Conseil de sécurité datées du 10 juin 2008, et la réponse du Secrétaire général en date du 28 juillet 2008 (S/2008/496) à la lettre du Président du Conseil datée du 3 juillet 2008, 1. Décide de mettre fin au mandat de la MINUEE à compter du 31 juillet 2008, souligne que cette décision est sans préjudice des obligations de l’Éthiopie et de l’Érythrée en vertu des Accords d’Alger et invite les deux pays à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Un ies, notamment en ce qui concerne le processus de liquidation de la MINUEE; 2. Exige de l’Éthiopie et de l’Érythrée qu’elles s’acquittent intégralement des obligations qui leur incombent en vert u des Accords d’Alger, fassent montre de la plus grande retenue et s’abstiennent de recourir à la menace ou à l’emploi de la force l’une contre l’autre, et évitent les provocations militaires; 3. Appuie résolument les efforts que le Secrétaire général et la communauté internationale continuent de déployer pour amener l’Éthiopie et l’Érythrée à mettre en œuvre les Accords d’Alger, à normalis er leurs relations et à promouvoir la stabilité et jeter les bases d’une paix globale et durable entre elles, et exhorte l’Éthiopie et l’Érythrée à accepter les bons offices du Secrétaire général; 4. Prie le Secrétaire général de continuer à étudier avec l’Éthiopie et l’Érythrée la possibilité d’une présence de s Nations Unies dans l’un et l’autre pays aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales; 5. Prie le Secrétaire général de le te nir régulièrement informé de la situation entre l’Éthiopie et l’Érythrée et de présenter le cas échéant des recommandations; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1828 (2008)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1828%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1828 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2008 08-44603 (F) *0844603* Résolution 1828 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5947e séance, le 31 juillet 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation au Soudan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan et sa volonté résolue de travailler avec le Gouvernement soudanais, da ns le strict respect de sa souveraineté, pour l’aider à relever les divers défis auxquels le pays fait face, Rappelant également ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, sa résolution 1612 (2005) sur les enfants en période de conflit armé et les conclusions subséquentes sur le Soudan du Groupe de travail sur les enfant s et les conflits armés (S/AC.51/2008/7), qu’il a approuvées, et sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, dans laquelle il a notamment réaffirmé les dispositions du Document final du Sommet mondial des Nations Unies, ainsi que le rapport sur la mission qu’il a lui-même effectuée au Soudan du 3 au 6 juin 2008, Prenant acte avec satisfaction du rapport du Secrétaire général et du Président de la Commission de l’Union africaine en date du 7 juillet 2008 (S/2008/443), et rappelant que le Président Al-Bachir a donné son accord, pendant son entretien avec le Conseil, pour que l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) soit déployée entièrement, Déplorant , un an après l’adoption de sa résolution 1769 (2007), la détérioration de la situation sur le plan de la sécurité et sur le plan humanitaire, Soulignant la nécessité de renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la MINUAD, Notant avec une profonde préoccupation les attaques constantes lancées contre la population civile et le personnel humanitaire, ainsi que la persistance et la généralisation des violences sexuelles, dont font notamment état les rapports du Secrétaire général, S/RES/1828 (2008) 08-44603 2 Soulignant la nécessité de traduire en ju stice les auteurs de ces crimes, demandant instamment au Gouvernement soudanais d’honorer ses obligations à cet égard et condamnant à nouveau toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises au Darfour, Prenant note du communiqué de l’Union africaine en date du 21 juillet 2008, publié à l’issue de la cent-quarante-deuxiè me réunion du Conseil de paix et de sécurité (S/2008/481, annexe), ayant à l’esprit les préoccupations exprimées par certains de ses membres au sujet de l’évolu tion potentielle de la situation suite à la demande formulée par le Procur eur de la Cour pénale in ternationale le 14 juillet 2008 et notant qu’ils ont l’intention de poursuivre l’examen de ces questions, Redisant sa crainte que la persistance de la violence au Darfour n’aggrave l’instabilité dans l’ensemble du Soudan, notant avec préoccupation la persistance des tensions entre les Gouvernements soudanais et tchadien et réaffirmant qu’il faudra réduire ces tensions ainsi que les activités des rebelles dans les deux pays si on veut parvenir à une paix durable au Darfour et dans la région, Se déclarant résolu à promouvoir et à soutenir le processus politique au Darfour, particulièrement les effort s du nouveau Médiateur en chef, et déplorant le fait que certains groupes refusent de se rallier au processus politique, Se redisant profondément préoccupé par la dégradation des conditions de sécurité du personnel humanitaire au Darfour, et notamment par les assassinats d’agents humanitaires et les restrictions limitant l’accès aux populations qui ont besoin d’être secourues, condamnant les parties au conflit qui n’ont pas fait en sorte que le personnel humanitaire ait pleine ment accès à ces populations, en toute sécurité et sans entrave, et que l’aide humanitaire puisse leur être acheminée, condamnant également tous les actes de banditisme et les vols de véhicules à main armée, et conscient que, vu le grand nombre de civils du Darfour qui ont été déplacés, l’action humanitaire restera une priorité jusqu’à ce que l’on soit parvenu à un cessez-le-feu durable et à un pr ocessus politique ouvert à tous, Exigeant qu’il soit mis fin aux attaques contre les civils, d’où qu’elles viennent, notamment aux bomba rdements aériens, et à l’ utilisation de civils comme boucliers humains, Constatant que la situation au Darfour continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAD, défini dans la résolution 1769 (2007), pour une nouvelle période de 12 mois qui prendra fin le 31 juillet 2009; 2. Se félicite que le Gouvernement soudanais ait approuvé, lors de sa rencontre du 5 juin 2008 avec le Conseil, le plan de déploiement du personnel militaire de l’Union africaine et de l’ONU, remercie les pays fournisseurs de contingents et de personnels de police et les pays donateurs du soutien qu’ils apportent à la MINUAD et, en vue de faciliter le déploiement complet et effectif de celle-ci et de renforcer la protection de son personnel, demande : a) Que des moyens de mise en œuvre, notamment les unités composant le Dispositif d’appui renforcé – génie, logistique, services médicaux et transmissions –, ainsi que du personnel militaire, civil et de police supplémentaire, y compris les fournisseurs, soient rapidement déployés, selon les plans dressés par le Secrétaire général; et S/RES/1828 (2008) 3 08-44603 b) Que les États Membres s’engagent à fournir les unités nécessaires – hélicoptères, reconnaissance aérienne, transp ort terrestre, génie et logistique – et les autres moyens de mise en œuvre requis; 3. Souligne qu’il importe de renforcer les capacités des bataillons de la MINUAD hérités de la Mission de l’Union africaine au Soudan et celles des autres bataillons à venir, et prie les pays donateurs de continuer d’aider à faire en sorte que ces bataillons reçoivent un entraînement et du matériel conformes aux normes de l’ONU; prie en outre le Secrétaire général d’en fair e état dans le prochain rapport qu’il lui adressera; 4. Se félicite que le Secrétaire général ait l’ intention de déployer 80 % de la MINUAD d’ici au 31 décembre 2008, et exhorte le Gouvernement soudanais, les pays fournisseurs de contingents, les donateur s, le Secrétariat de l’ONU et toutes les parties prenantes à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour l’y aider; 5. Se félicite de la signature de l’Accord sur le statut des forces; exige que le Gouvernement soudanais s’y conforme strictement et sans retard; et exige en outre du Gouvernement soudanais et de tous les groupes armés présents sur le territoire soudanais qu’ils facilitent le déploiement complet et rapide de la MINUAD et lèvent tous les obstacles à l’exécution de son mandat, notamment en assurant sa sécurité et sa liberté de circulation; 6. Souligne que, dans le souci d’intensifier la coopération avec les pays fournisseurs de contingents et de forces de police ainsi que la sûreté et la sécurité de ces derniers, il convient d’améliorer les dire ctives, les procédures et le partage de l’information; 7. Souligne qu’il faut que la MINUAD fasse tout ce que lui permettent son mandat et ses capacités sur le plan de la protection des civils, de la liberté de passage du personnel humanitaire et de la collaboration avec les organismes des Nations Unies; 8. Réaffirme sa condamnation des attaques qui ont été lancées contre la MINUAD, souligne le caractère intolérable de toute attaque ou menace dirigée contre la MINUAD, exige que ces attaques ne se reproduisent pas et prie le Secrétaire général de lui rendre compte des conclusions des enquêtes menées par l’ONU et de lui présenter des recommandations sur les moyens de prévenir une éventuelle répétition de ces attaques; 9. Affirme à nouveau qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit du Darfour et que la paix ne peut être rétablie au Darfour qu’à la suite d’un règlement politique associant toutes les pa rties et du déploiement réussi de la MINUAD; 10. Se félicite de la nomination de M. D jibrill Yipènè Bassolé comme Médiateur en chef conjoint Union africaine-ONU, demande au Gouvernement soudanais et aux groupes rebelles de s’enga ger pleinement et de façon constructive dans le processus de paix, notamment en participant à des pourparlers sous la médiation de M. Bassolé, exige de toutes les parties, notamment les groupes rebelles, qu’elles finissent de se préparer et qu’elles s’associent aux pourparlers, et souligne la nécessité de faire intervenir la société civile, y compris les organisations de femmes et les organisations dirigées par des femmes, les groupes locaux et les chefs coutumiers; S/RES/1828 (2008) 08-44603 4 11. Exige de toutes les parties qu’elles mette nt fin à la violence, aux attaques contre des civils, des agents du maintien de la paix et des agents humanitaires et aux autres violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises au Darfour, exige en outre qu’elles cessent les hostilités et respectent immédiatement un cessez-le-feu effectif et permanent, et encourage les médiateurs à consulter toutes les parties concernées sur le s questions de sécurité en vue de mettre sur pied une commission du cessez-le-feu plus efficace, travaillant en étroite collaboration avec la MINUAD pour surv eiller la cessation des hostilités; 12. Demande aux Gouvernements soudanais et tchadien de s’acquitter des obligations auxquelles ils ont souscrit dans l’ Accord de Dakar, l’Accord de Tripoli et les accords bilatéraux ultérieurs, notamme nt en cessant de soutenir les groupes rebelles, se félicite de la création du Groupe de contact de l’Accord de Dakar et du projet de renforcement de la surveillance de la frontière entre le Soudan et le Tchad et prend note du fait que le Soudan et le Tchad sont convenus, le 18 juillet, de rétablir leurs relations diplomatiques; 13. Exige que les termes du Communiqué commun du Gouvernement soudanais et de l’ONU sur la facilitation des activités humanitaires au Darfour soient intégralement appliqués et que le Gouvernement soudanais, toutes les milices, les groupes armés et toutes les autres parties prenantes ve illent à ce que les organisations humanitaires et leur pers onnel aient pleinement accès, en toute sécurité et sans entrave, aux populations qui ont besoin d’être secourues; 14. Prie le Secrétaire général d’assurer a) le suivi de la situation des enfants et l’établissement de rapports à ce suje t et b) la poursuite du dialogue avec les parties au conflit en vue de l’élaboration de plans d’action assortis d’un échéancier, destinés à mettre un terme au recrutement et à l’emploi d’enfants soldats et autres violations dont les enfants sont les victimes; 15. Exige des parties au conflit qu’elles pr ennent immédiatement les mesures voulues pour protéger les civils, notamment les femmes et les filles, contre toutes formes de violence sexuelle, comme le veut la résolution 1820 (2008), et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUAD applique les résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) et de le renseigner sur la question dans le rapport qui lui est demandé au paragraphe 16 ci-après; 16. Exige des parties au conflit du Darfour qu’elles s’acquittent de leurs obligations internationales et des engage ments auxquels elles ont souscrit dans les accords pertinents, ainsi que des obligations découlant de la présente résolution et de ses autres résolutions pertinentes; 17. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, tous les 60 jours à compter de l’adoption de la présente résolution, sur la situation de la MINUAD, le déroulement du processus politique, la situation sur le plan de la sécurité et sur le plan humanitaire et la question de savoir si les parties respectent leurs obligations internationales; 18. Réaffirme qu’il est prêt à prendre des mesures contre toute partie qui entraverait le processus de paix, les opéra tions humanitaires ou le déploiement de la MINUAD et considère que la justice doit suivre son cours; 19. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1829 (2008)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1829%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1829 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 4 août 2008 08-44814 (F) *0844814* Résolution 1829 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5948e séance le 4 août 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, Saluant le concours précieux que le Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone (BINUSIL) a apporté au relèveme nt de la Sierra Leone après le conflit ainsi qu’à la paix, à la sécurité et au développement du pays, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 29 avril 2008 (S/2008/281) et ses recommandati ons relatives à la création du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Leone, Se félicitant que les élections locales tenues en juillet 2008 se soient déroulées pacifiquement et démocratiquement, mar quant une nouvelle étape importante dans la consolidation d’une paix durable en Sierra Leone, Soulignant qu’il est essentiel que le sy stème des Nations Unies et la communauté internationale continuent d’ appuyer la paix, la sécurité et le développement à long terme de la Sierra Leone, notamment en renforçant les capacités du Gouvernement de ce pays, Soulignant qu’il importe d’assurer une transition harmonieuse entre le Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone (BINUSIL) et le nouveau Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Leone (BINUCSIL), ainsi que le fonctionnement dans les me illeures conditions d’efficacité du nouveau Bureau, Saluant les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Cadre de coopération pour la consolidation de la paix (PBC/2/SLE/1) et encourageant le Gouvernement sierra-léonais à poursuivre son étroite collaboration avec la Commission de consolidation de la paix en appliquant les recommandations issues du premier examen semestriel du Cadre, Se félicitant des progrès réalisés dans la réforme du secteur de la sécurité en Sierra Leone et, en particulier, de la professionnalisation des Forces armées de la République de Sierra Leone et de la police sierra-léonaise, et soulignant qu’il importe de mener à bien le projet de renf orcement et de rationalisation de l’appareil S/RES/1829 (2008) 08-44814 2 de sécurité du pays de façon que les Forc es armées et la police puissent durablement s’acquitter de leurs missi ons avec efficacité, Exprimant de nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour l’œuvre qu’il accomplit et pour sa contri bution décisive à la réconciliation, à la consolidation de la paix et à l’état de droit dans le pays, réitérant qu’il compte que le Tribunal achèvera ses trava ux dans les meilleurs délais et constatant que de nouveaux arrangements devront être conclu s en vue de régler les questions pendantes une fois les procès en première instance et en appel achevés, Se félicitant du rôle joué par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et encourageant les États membres de l’Union du fleuve Mano et d’autres organisations à poursuivre leurs efforts en vue de consolider la paix et la sécurité dans la région et la sous-région, 1. Prie le Secrétaire général de créer , pour une période de 12 mois à compter du 1er octobre 2008 et conformément à la recommandation qu’il a formulée dans son rapport (S/2008/281), le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Leon e (BINUCSIL) dont les principales missions sont énoncées aux paragraphes 3, 4, 5 et 8 ci-après; 2. Prend note avec satisfaction de la recommandation formulée par le Secrétaire général dans son rapport (S/2008/281), selon laquelle le BINUCSIL devrait être dirigé par un Représentant ex écutif du Secrétaire général qui exercerait aussi les fonctions de représentant réside nt du Programme des Nations Unies pour le développement et de coordonnateur résident des Nations Unies, et souligne qu’il convient de doter le BINUCSIL des moyens humains et matériels voulus pour qu’il puisse exécuter son mandat dans les meilleures conditions d’efficacité; 3. Demande que le BINUCSIL concentre l’appui qu’il fournira au Gouvernement sierra-léonais sur les actions suivantes : a) Fournir un appui politique aux effo rts déployés sur les plans national et local pour identifier et désamo rcer les tensions et les ris ques de conflit, quelle qu’en soit la source; b) Observer et promouvoir les droits de l’homme, les institutions démocratiques et l’état de droit, notamme nt au moyen d’actions visant à lutter contre la criminalité tran snationale organisée et le trafic de stupéfiants; c) Consolider les réformes destinées à assurer une bonne gouvernance, en prêtant une attention particulière aux inst ruments visant à combattre la corruption tels que la Commission de lutte contre la corruption; d) Soutenir la décentralisation, la révision de la Constitution de 1991 et l’adoption des textes lé gislatifs pertinents; e) Assurer une étroite coordination avec la Commission de consolidation de la paix et soutenir son action, ainsi qu e la mise en œuvre du Cadre de coopération pour la consolidation de la paix et l’exécu tion des projets financés par le Fonds pour la consolidation de la paix; 4. Souligne qu’il importe de mettre en place un bureau pleinement intégré capable d’assurer une coordination efficace de la stratégie et des programmes des institutions spécialisées, fonds et programme s des Nations Unies en Sierra Leone, et qu’il est essentiel que ces organismes soutiennent sans réserve le BINUCSIL et S/RES/1829 (2008) 3 08-44814 coopèrent pleinement avec lui, en ac cord avec la fonction exercée par le Représentant exécutif en sa qualité de représentant résident et de coordonnateur résident; 5. Souligne la nécessité d’une étroite coopération entre le BINUCSIL, la CEDEAO, l’Union du fleuve Mano, les partenaires internationaux et les autres missions de l’ONU dans la région; 6. Souligne que c’est au Gouvernement sierra-léonais qu’il incombe au premier chef de pourvoir au rétablissement de la paix, à la sécurité et au développement à long terme dans le pays, l’ encourage à continuer de collaborer étroitement avec la Commission de consolidation de la paix à cet égard, notamment en surveillant régulièrement les progrès ac complis dans la mise en œuvre du Cadre de coopération pour la consolidation de la paix en Sierra Leone, et encourage aussi les partenaires internationaux à continuer d’offrir leur appui au Gouvernement sierra-léonais et de coopérer avec la Commission de consolidation de la paix; 7. Engage le Gouvernement sierra-léonais et toutes les autres parties prenantes dans le pays à redoubler d’ef forts pour promouvoir la bonne gouvernance, notamment en assurant le fonctionnement efficace de l’administration locale et en continuant de s’employer à combattre la corruption, à asseoir le principe de responsabilité, à encourager le développem ent du secteur privé pour créer de la richesse et des emplois, en particulie r pour les jeunes, à renforcer l’appareil judiciaire et à promouvoir les droits de l’homme, y compris en mettant en œuvre les recommandations de la Commission Vérité et réconciliation; 8. Insiste sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolid ation de la paix, comme l’affirment les résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008), souligne qu’il faut faire une place à une perspective d’égalité entre le s sexes dans la mise en œ uvre de tous les aspects du mandat du BINUCSIL, et encourage le BINUCSIL à collaborer en ce sens avec le Gouvernement sierra-léonais; 9. Prie le Secrétaire général de le teni r informé tous les quatre mois de l’état de la mise en œuvre du mandat du BI NUCSIL et de la présente résolution, et de lui présenter son premier rapport d’ici au 31 janvier 2009; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1830 (2008)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1830%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1830 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 7 août 2008 08-45389 (F) *0845389* Résolution 1830 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5950e séance, le 7 août 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) du 14 août 2003, 1546 (2004) du 8 juin 2004, 1557 (2004) du 12 août 2004, 1619 (2005) du 11 août 2005, 1700 (2006) du 10 août 2006 et 1770 (2007) du 10 août 2007, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance de la stabilité et de la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Constatant qu’un Gouvernement iraquien démocratiquement élu et conforme à la Constitution est désormais en place, Notant avec satisfaction que les conditions de sécuri té se sont améliorées en Iraq, grâce à une action concerté e sur le plan politique et sur le plan de la sécurité, et soulignant qu’il existe cependant encore des problèmes de sécurité en Iraq et que l’amélioration constatée doit être consolidée par un dialogue politique et une réconciliation nationa le authentiques, Soulignant que toutes les communautés iraquiennes doivent rejeter le sectarisme, participer au processus politique et à un dialogue politique ouvert à tous, parvenir à un règlement global de la qu estion de la répartition des ressources et œuvrer à la réconciliation nationale dans l’intérêt de la stabilité politique et de l’unité de l’Iraq, Réaffirmant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, notamment la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, soutienne le Gouvernement et le peuple iraquiens en ce qu’ils œuvrent à renforcer les institutions d’un régime représentatif, favoriser le dialogue politique et la réconciliation nationale, se concilier les pays voisins, aider les groupe s vulnérables, notamment les réfugiés et les personnes déplacées, et promouvoir la défense des droits de l’homme et la réforme du système judiciaire et juridique, Se déclarant préoccupé par les problèmes de droits de l’homme en Iraq et soulignant qu’il importe de s’attaquer à ces problèmes, S/RES/1830 (2008) 08-45389 2 Se déclarant également préoccupé par les problèmes humanitaires que rencontre le peuple iraquien, et soulignant qu’il est indispensable de mener une action coordonnée et de dégager des ressources suffisantes pour y faire face, Soulignant la souveraineté du Gouvernement iraquien, réaffirmant que toutes les parties doivent continuer de prendre t outes les mesures possibles et mettre en place les moyens voulus pour assurer la protection des civils touchés, notamment les enfants, et qu’elles doivent créer des conditions propices au retour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées, accueillant avec satisfaction les nouveaux engagements pris par le Gouvernement iraquien de venir en aide aux personnes déplacées, appelant à poursuivre les actions engagées en faveur de s personnes déplacées et des réfugiés et notant le rôle important que le Haut-Co mmissariat des Nations Unies pour les réfugiés est amené à jouer, en vertu de son mandat, en apportant conseils et appui au Gouvernement iraquien, en coordination avec la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, Engageant instamment toutes les parties concernées à permettre au personnel humanitaire d’accéder en toute liberté à tous ceux qui ont besoin d’aide, à accorder au personnel humanitaire, auta nt que possible, toutes les facilités nécessaires à ses opérations et à favoriser la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que de leurs biens, comme le prescrit le droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève et le Règlement de La Haye, Se félicitant de la nomination par le Secrétaire général, le 11 septembre 2007, d’un nouveau Représentant spécial pour l’Iraq, et rappelant le mandat élargi confié au Représentant spécial et à la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq aux termes de sa résolution 1770 (2007) du 10 août 2007, Conscient du rôle important joué par l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement iraquien dans le cadre de la Conférence d’examen du premier anniversaire du Pacte international pour l’Iraq tenue au niveau ministériel à Stockholm le 29 mai 2008, ainsi que dans le cad re de la Conférence élargie des pays voisins de l’Iraq tenue à Koweït le 22 avr il 2008, y compris ses groupes de travail et son mécanisme d’appui spécial, et soulignant qu’il importe que l’appui régional et international au développemen t de l’Iraq soit maintenu, Se félicitant que le Gouvernement iraquien ait décidé de mettre une parcelle de terrain à Bagdad à la disposition de l’Organisation des Nations Unies pour son nouveau bureau intégré, et engageant le Gouvernement iraquien à remplir l’engagement qu’il a pris de contribuer au financement de ce projet, Accueillant avec satisfaction la lettre en date du 4 août 2008 (S/2008/523, annexe) adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de l’Iraq, lui transmettant la demande du Gouvernement iraquien tendant à voir la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq continuer d’ai der les Iraquiens à bâtir une nation productive et prospère en paix avec elle-même et avec ses voisins, 1. Décide de proroger le mandat de la Mi ssion d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date de la présente résolution; S/RES/1830 (2008) 3 08-45389 2. Décide également que le Représentant spécial du Secrétaire général et la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, agissant à la demande du Gouvernement iraquien et compte tenu de la lettre en date du 4 août 2008 adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de l’Iraq (S/2008/523, annexe), continueront d’exécuter le ma ndat élargi décrit dans la résolution 1770 (2007); 3. Reconnaît que la sécurité du personnel des Nations Unies est essentielle pour que la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq puisse s’acquitter de son mandat au service du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien et aux autres États Membres de continuer d’apporter à la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq un appui sur les plans de la sécurité et de la logistique; 4. Sait gré aux États Membres de fournir à la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq les moyens et l’a ppui financier dont elle a besoin, sur le plan logistique et dans le domaine de la sécurité, pour s’acquitter de son mandat, et prie les États Membres de continuer à les lui fournir; 5. Entend réexaminer le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq dans un délai de douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien lui en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès accomplis par la Mission d’assistan ce des Nations Unies pour l’Iraq dans l’exécution de l’ensemb le de ses tâches; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1831 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1831%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1831 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 19 août 2008 08-46583 (F) *0846583* Résolution 1831 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5957e séance, le 19 août 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 733 (1992), 1744 (2007), 1801 (2008), 1811 (2008) et 1814 (2008), et d’autres résolutions sur la question, à savoir les résolutions 1325 (2000), 1502 (2003), 1612 (2005), 1674 (2006) et 1738 (2006), et les déclarations de son Président, en particulier celles des 14 juin 2007 (S/PRST/2007/19) et 19 décembre 2007 (S/PRST/2007/49), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Soulignant qu’il importe d’assurer et de main tenir la stabilité et la sécurité dans toute la Somalie et insistant à cet égard sur la nécessité de désarmer, de démobiliser et de réinsérer les milicie ns et ex-combattants en Somalie, Réaffirmant qu’il condamne tous les actes de violence et d’incitation à la violence en Somalie, se déclarant préoccupé par tous actes visant à empêcher ou à bloquer un processus politique pacifique, et exprimant en outre son inquiétude devant la persistance de ces actes et incitations, Rappelant que la coopération entre l’ONU et les arrangements régionaux en matière de maintien de la pa ix et de sécurité, dans la mesure où ces questions se prêtent à une action régionale, fait partie intégrante de la sécurité collective organisée par la Charte, Se félicitant du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 29 juin 2008 annonçant que l’Union africaine prorogera pour une nouvelle période de six mois, à compter du 17 juillet 2008, le mandat de sa mission en Somalie (AMISOM), Soulignant le concours apporté par l’AMISOM à la paix et la stabilité durables dans le pays, se félicitant notamment de la constance de l’engagement des Gouvernements ougandais et burundais, condamnant tout acte d’hostilité contre la Mission et engageant toutes les parties en Somalie et dans la région à la soutenir et à coopérer avec elle, S/RES/1831 (2008) 08-46583 2 Se félicitant de la signature, le 19 août 2008, de l’accord entre le Gouvernement fédéral de transition de la Somalie et l’Alliance pour la seconde libération de la Somalie et notant que ledit accord invite l’Organisation des Nations Unies à autoriser et à déployer une force internationale de stabilisation dont les éléments seraient fournis par des pays am is de la Somalie, à l’exclusion des États voisins, Notant également que le communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 29 juin 2008 demande à l’Organisation des Nations Unies de déployer en Somalie une opération de maintien de la paix appelée à appuyer la stabilisation à long terme et le relèvement de ce pays une fois la paix restaurée, Rappelant qu’il est disposé à envisager, en temps utile, la création d’une opération de maintien de la paix qui prendr ait la suite de la Mission de l’Union africaine en Somalie, à condition que le processus politique a it avancé et que la situation sur le terrain se soit amé liorée sur le plan de la sécurité, Soulignant qu’un déploiement intégral de l’AMISOM permettra de favoriser le retrait complet de Somalie des autres forces étrangères et contribuera à y créer les conditions nécessaires à une paix durable et à la stabilité, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de renouveler l’autorisation accordée aux États membres de l’Union africaine de maintenir en Somalie, pendant une nouvelle période de six mois, une mission qui sera habilitée à pr endre toutes mesures nécessaires pour s’acquitter du mandat défini au paragrap he 9 de la résolution 1772 (2007), et souligne en particulier que l’AMISOM est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires, le cas échéant, pour veiller à la sécurité des infrastructures clefs et concourir, à la demande et selon ses m oyens, à créer les conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire; 2. Affirme que les dispositions des paragra phes 11 et 12 de la résolution 1772 (2007) continueront de s’appliquer à la mission visée au paragraphe 1 ci- dessus; 3. Exhorte les États membres de l’Union africaine à apporter leur concours à l’AMISOM pour contribuer à faciliter le retrait complet des autres forces étrangères de Somalie et à créer les conditi ons d’une paix et d’une stabilité durables dans le pays; 4. Exhorte les États Membres à fournir des ressources financières, du personnel, du matériel et des services en vue du déploiement intégral de l’AMISOM; 5. Encourage le Secrétaire général à continuer d’examiner, avec le Président de la Commission de l’Union africaine et en coordination avec les donateurs, les moyens de renforcer l’appui logistique, politique et technique que l’ONU apporte à l’Union africaine, afin de consolider les capacités institutionnelles de cette dernière de façon qu’elle puisse tenir ses engagements et relever les défis qui se posent à elle lorsqu’ il s’agit de soutenir l’AMISOM et de faciliter le déploiement intégral de celle-ci, dans la mesure du possible et selon qu’il S/RES/1831 (2008) 3 08-46583 conviendra, l’objectif visé étant la confor mité aux normes des Nations Unies, et, à ce sujet, prend note des propositions que le Secrétaire général a formulées au paragraphe 32 du rapport qu’il a présenté le 16 juillet sur la situation en Somalie (S/2008/466); 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1832 (2008)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1832%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1832 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 27 août 2008 08-49226 (F) *0849226* Résolution 1832 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5967e séance, le 27 août 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978), 426 (1978), 1559 (2004), 1680 (2006), 1701 (2006) et 1773 (2007), ainsi que les déclarations de son président touchant la situation au Liban, Répondant à la demande formulée par le G ouvernement libanais dans la lettre que le Premier Ministre libanais a adress ée au Secrétaire général le 18 août 2008, tendant à voir proroger sans modification le mandat de la FINUL pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil le 21 août 2008 (S/2008/568) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son attachement à la pleine application de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à garantir un cessez-l e-feu permanent et une solution à long terme au conflit comme l’envisage la résolution, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, notamment de son commandant, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui contribuent à la FINUL et soulignant qu’il faut impérativement doter celle-ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2009 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’armée libanaise a contribué à créer un nouvel e nvironnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite de l’élargissement de la coordination entre la FINUL et l’armée libanaise et encourage celles-ci à renforcer encore leur coopération; S/RES/1832 (2008) 08-49226 2 3. Demande à toutes les parties concernées de respecter la cessation des hostilités et la Ligne bleue dans sa totalité, de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL et de s’acquitter scrupule usement de l’obligation à elles faite de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres personnels des Nations Unies, notamment en s’interdisant toute action qui mette en danger des personnels des Nations Unies et en faisant en sorte que la FINUL jouisse d’une entière liberté de circulation dans toute sa zone d’opérations; 4. Prie toutes les parties de coopérer pleinement avec le Conseil et avec le Secrétaire général afin de parvenir à un cessez-le-feu permanent et à une solution à long terme, tel qu’envisagé par la résoluti on 1701 (2006), et insiste sur la nécessité d’aller encore de l’avant dans ce sens; 5. Se félicite de ce qu’entreprend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels décidée par le Secrétaire général et pour faire intégral ement respecter le c ode de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et d’en tenir le Conseil informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 6. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; 7. Souligne combien il est important et néces saire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, en se fondant sur toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutio ns 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973 et 1515 (2003) du 19 novembre 2003; 8. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1833 (2008)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1833%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1833 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 22 septembre 2008 08-51450 (F) *0851450* Résolution 1833 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5977e séance, le 22 septembre 2008 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001), 1510 (2003), 1776 (2007) et 1806 (2008), Réaffirmant également ses résolutions 1267 (1999), 1368 (2001), 1373 (2001), et 1822 (2008), et renouvelant son appui à l’action menée à l’échelle internationale pour extirper le terrorisme, dans le resp ect de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes et la paix et la sécurité, et sa résolution 1612 (2005) sur les enfants en période de conflit armé, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Conscient qu’il incombe aux autorités afghanes de pourvoir à la sécurité et au maintien de l’ordre dans tout le pays, soulignant le rôle que joue la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) s’agissant d’aider le Gouvernement afghan à améliorer les conditions de sécurité et se félicitant de la coopération du Gouvernement afghan avec la FIAS, Prenant acte une fois de plus du caractère inte rdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, ainsi que dans le domaine transversal de la lutte contre les stupéfiants, se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploient le Gouvernement afghan et la communauté internationale pour relever ces défis sel on une approche globale, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, prenant note , dans ce contexte, de la complémentarité des objectifs de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et de la FIAS et soulignant qu’il importe de renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, S/RES/1833 (2008) 08-51450 2 Se déclarant vivement préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multiplication des actes de vi olence et de terrorism e qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, de gr oupes armés illégaux, de crimin els et de trafiquants de drogues, et par les liens de plus en plus forts entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, y compris les enfants, les forces nationales de sécur ité et le personnel militaire et civil international, Engageant la FIAS à continuer d’apporter un appui effectif, dans la limite des responsabilités qui lui ont été confiées, à l’action menée sous la direction de l’Afghanistan pour répondre, en coopération avec les acteurs internationaux et régionaux concernés, à la menace créée pa r la production illicite et le trafic de drogues, S’inquiétant également des incidences néfastes des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’ Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primau té du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services essentiels et à veiller au plein exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Renouvelant son appui au Gouvernement afghan en ce qu’il continue, avec l’aide de la communauté internationale, notamment la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, d’œuvrer à amé liorer la situation sur le plan de la sécurité et de faire front à la menace créée par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, et soulignant à ce propos à quel point il importe de poursuivre les efforts déployés à l’échelle internationale, notamment ceux de la FIAS et de la coalition de l’opération Liberté immuable, Condamnant avec la plus grande fermeté t ous les attentats, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats-suicides ou d’enlèvements, visant des civils et les for ces afghanes et internationales, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de r econstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamnant en outre l’utilisation, par les Taliban et d’autres groupes extrémistes, de civils comme boucliers humains, Conscient de l’aggravation des menaces que constituent les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, ainsi que des gros problèmes que pose l’action menée pour réagir devant ces menaces, se déclarant gravement préoccupé par le nombre élevé de victimes de cette situation parmi la population civile, prenant note des déclarations faites sur la question par les autorités afghanes et de hauts fonctionnaires de l’ONU, ainsi que des déclarations à la presse de son président, et demandant que soient respectés le droit intern ational humanitaire et des droits de l’homme et que toute mesure utile soit prise pour assurer la protection des civils, Saluant l’action menée par la FIAS et les autres forces internationales pour réduire au minimum les risques de pertes civiles, et leur demandant d’intensifier cette action notamment en réexaminant constamment leurs tactiques et procédures, en faisant avec le Gouvernement afghan le bilan de toute intervention qui aurait causé des pertes civiles et en procédant à une enquête en pareil cas lorsque le Gouvernement estime qu’une investigation conjointe est nécessaire, Soulignant la nécessité de faire encore avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment de renforcer encore l’Armée nationale afghane et en particulier S/RES/1833 (2008) 3 08-51450 la Police nationale afghane, de dissoudre les groupes armés illégaux, de réformer la justice et de lutter contre la drogue, Soulignant à cet égard combien il importe de progresser encore sur la voie de la reconstruction et de la réforme du secteu r pénitentiaire en Afgh anistan afin que la légalité et les droits de l’ho mme y soient mieux respectés, Appelant à nouveau toutes les parties et tous les groupes afghans à concourir de manière constructive au dialogue politique pacifique dans le cadre défini par la Constitution afghane et au développement so cioéconomique du pays, et à s’abstenir de recourir à la violence, y compris en utilisant des groupes armés illégaux, et encourageant l’exécution par les Afghans eux-mêmes de programmes de réconciliation dans le cadre de la Constitution afghane et dans le plein respect de l’application des mesures qu’il a préconisées dans sa résolution 1267 (1999) et dans d’autres de ses résolutions pertinentes, Rappelant le rôle de premier plan que les autorités afghanes joueront dans l’organisation des prochaines élections présidentielle s avec l’assistance de l’Organisation des Nations Unies, et soulignant l’importance de l’assistance que la FIAS apportera aux autorités afghanes p our instaurer un environnement sûr propice à la tenue de ces élections, Considérant qu’il importe que les partenaires, pays voisins et pays de la région, de l’Afghanistan contribuent à sa stabilisation, et soulignant à quel point il importe de stimuler la coopération régiona le afin de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement dans ce pays, Se félicitant de la coordination constante en tre la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, et de la coopération entre la FIAS et la présence de l’Union européenne en Afghanistan, en particulier sa mission de police (EUPOL Afghanistan), Saluant le rôle de premier plan joué par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et la contri bution apportée par de nombreux pays à la FIAS et à la coalition de l’opération Libe rté immuable, y compris sa composante d’interception maritime, qui agit dans le cadre des opérations antiterroristes en Afghanistan et conformément aux règles applicables du droit international, Considérant que la situation en Afghanistan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire en sorte que la FIAS s’ac quitte pleinement de sa mission en coordination avec le Gouvernement afghan, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003), pour une période de 12 mois au-delà du 13 octobre 2008; 2. Autorise les États Membres participant à la FIAS à prendre toutes mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 3. Constate qu’il est nécessaire de renforcer encore la FIAS pour lui permettre de répondre à tous ses besoins opérationnels et, à cet égard, engage les États Membres à lui fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources et à S/RES/1833 (2008) 08-51450 4 contribuer au Fonds d’affectation spéci ale créé en vertu de la résolution 1386 (2001); 4. Souligne qu’il importe de rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, dans un cadre global, encourage la FIAS et les autres partenaires à continuer, dans les limites des ressources disponibles, à former, conseiller et responsabiliser les for ces de sécurité nationales afghanes afin d’accélérer la réalisation de l’objectif de forces de sécu rité afghanes autosuffisantes et ethniquement équilibrées vouées au maintien de la sécurité et de l’état de droit dans l’ensemble du pays, se félicite à cet égard des progrès accomplis par les autorités afghanes en assumant la respons abilité première d’assurer la sécurité à Kaboul, et souligne qu’il importe d’appuyer l’expansion prévue de l’Armée nationale afghane; 5. Demande à la FIAS de continuer d’agir, dans l’exécution de son mandat, en étroite consultation avec le Gouvernement afghan et le Représentant spécial du Secrétaire général ainsi qu’avec la co alition de l’opération Liberté immuable; 6. Prie le commandement de la FIAS de le tenir régulièrement informé, par l’intermédiaire du Secrétaire général, de l’exécution du mandat de la Force, notamment en lui présentant des rapports trimestriels; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1834 (2008)
IntituléLa situation au Tchad, en République centrafricaine et dans la sous-région
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1834%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1834 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 24 septembre 2008 08-51904 (F) *0851904* Résolution 1834 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5981e séance, le 24 septembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant le Tchad, la République centrafricaine et la sous-région, y compris sa résolution 1778 (2007) et ses résolutions 1769 (2007) et 1828 (2008), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’unité, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique du Tchad et de la République centrafricaine, ainsi qu’à la cause de la paix dans la région, Réitérant la préoccupation que lui inspirent les répercussions de la violence qui se poursuit au Darfour sur la situation humanitaire et la sécurité dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, Se déclarant vivement préoccupé par les activités de groupes armés et les autres attaques dans l’est du Tchad, le nord-est de la République centrafricaine et l’ouest du Soudan, qui font peser une menace sur la sécurité de la population civile, la conduite des opérations humanitaires dans ces régions, et la stabilité de ces pays, et donnent lieu à de graves violations des dr oits de l’homme et du droit international humanitaire, Soulignant qu’un juste règlement du problème du Darfour et une amélioration des relations entre le Soudan, le Tchad et la République centrafr icaine contribueront à la paix et à la stabilité à long terme de la région, Renouvelant son plein appui à l’action menée par le Secrétaire général et l’Union africaine, représentés par leur Médiateur en chef, M. Djibril Yipéné Bassolé, pour relancer le pr ocessus de paix initié par l’Accord de paix sur le Darfour, consolider le cessez-le-feu et renforcer la présence de maintien de la paix au Darfour, Réaffirmant le caractère inacceptable de toute tentative de déstabilisation par la violence ou de prise du pouvoir par la force, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1502 (2003) sur la pr otection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, S/RES/1834 (2008) 08-51904 2 Réaffirmant sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés, prenant note du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Tchad (S/2008/532) et des recommandations qu’il contient, et rappelant les conclusions relatives au Tchad adoptées par son Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés (S/AC.51/2007/16), Considérant qu’il incombe au premier chef aux Gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine d’assurer la sécurité des populations civiles sur leur territoire, Ayant à l’esprit la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés et son protocole additionnel en date du 16 décembre 1966, ainsi que la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, Soulignant la nécessité de respecter le droit international des réfugiés, de préserver le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés et des sites de personnes déplacées internes et de préven ir les recrutements, notamment d’enfants, qui pourraient intervenir dans et autour de ces camps du fait de groupes armés, Se félicitant du déploiement de l’opération de l’Union européenne dans l’est du Tchad et en République centrafricaine (EUFOR Tchad/RCA), notant que l’Union européenne a annoncé que l’opération avait a tteint sa capacité opérationnelle initiale le 15 mars 2008 et rappelant que, conformément à sa résolution 1778 (2007), le mandat de l’opération de l’Union européenne court donc jusqu’au 15 mars 2009, Se félicitant que la MINURCAT ait sélectionné et formé le premier groupe de policiers et de gendarmes du Détachement intégré de sécurité (DIS, précédemment désigné sous le nom de Police tchadie nne pour la protection humanitaire), et soulignant la nécessité de déployer le DIS rapidement, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général (S/2008/601) en date du 12 septembre 2008 et les recommandations qu’il contient concernant les dispositions à prendre pour assurer la suite de l’opération de l’Union européenne lorsque son mandat prendra fin, Constatant que la situation qui prévaut dans la zone frontalière entre le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mars 2009 le mandat de la Mission des Nations Unies en République centrafricai ne et au Tchad (MINURCAT), tel qu’il résulte de la résolution 1778 (2007); 2. Demande au Secrétaire général d’ac hever le déploiement de la MINURCAT dans les plus brefs délais et au Gouvernement tchadien de procéder rapidement, avec l’appui de la MINURCAT et conformément au mandat de celle-ci, au déploiement complet du Détachement intégré de sécurité; 3. Invite les donateurs à apporter leur contribution au fonds d’affectation spéciale de la MINURCAT, créé pour financer le Détachement intégré de sécurité; 4. Exprime son intention de proroger au-delà de la date mentionnée au paragraphe 1 la présence multidimensionne lle établie au Tchad et en République centrafricaine pour créer les conditions propices au retour volontaire, sécurisé et durable des réfugiés et des personnes déplacées et, à cette fin, exprime son intention S/RES/1834 (2008) 3 08-51904 d’autoriser le déploiement d’une comp osante militaire des Nations Unies qui succédera à l’EUFOR Tchad/RCA, tant au Tchad qu’en République centrafricaine, en tenant dûment compte des recomm andations formulées dans le rapport du Secrétaire général visé au paragraphe 8 et en consultation avec les gouvernements de ces pays; 5. Prie le Secrétaire général, en ét roite collaboration avec l’Union européenne, de poursuivre la planification et de lancer la génération de force et l’élaboration des arrangements logistiques, administratifs, financiers et autres, en vue d’un transfert d’autorité le 15 mars 2009, y compris dans le nord-est de la République centrafricaine, entre l’EUFOR et la composante militaire des Nations Unies visée au paragraphe 4, sous rése rve d’une nouvelle décision du Conseil de sécurité; 6. Encourage les Gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine à continuer de coopérer avec les Nations Unies et l’Union européenne en vue de faciliter la transition entre l’EUFOR et la composante militaire des Nations Unies; 7. Encourage les pays qui fournissent de s contingents à répondre aux besoins de la force, en particulier en matière d’hélicoptères, d’unités de reconnaissance, de membres du génie, de logisticiens et de capacités médicales; 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter le 15 novembre 2008 au plus tard un nouveau rapport sur les progrès en direction du déploiement intégral de la MINURCAT et du Détachement intégré de sécur ité ainsi que sur l’ac tualisation de la planification et l’exécution des préparatif s mentionnés aux paragraphes 4 et 5, y compris des options quant à la taille, à la structure et au mand at de la présence militaire des Nations Unies proposée pour remplacer la présence de l’EUFOR dans le nord-est de la Répu blique centrafricaine; 9. Prie également le Secrétaire général de continuer à lui rendre compte régulièrement, au moins tous les trois mois, de l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire, y compris les mouvements de réfugiés et de déplacés, dans l’est du Tchad, dans le nord-est de la République centrafricaine et dans la région, des progrès accomplis en direction de l’objectif d’aider à créer les conditions favorables à un retour volontaire, sécurisé et durable des réfugiés et des personnes déplacées, ainsi que de l’exécution du mandat de la MINURCAT; 10. Exprime son intention de prendre la décision mentionnée aux paragraphes 4 et 5 d’ici au 15 décembre 2008; 11 . Encourage chacun des Gouvernements du Soudan, du Tchad et de la République centrafricaine à veiller à ce que son territoire ne soit pas utilisé pour porter atteinte à la souveraineté des autr es, à coopérer activement aux fins de la mise en œuvre de l’Accord de Dakar en date du 13 mars 2008 et des accords antérieurs, et à coopérer également dans le but de mettre un terme aux activités des groupes armés dans la région et à leurs tent atives de prise du pouvoir par la force, attend avec intérêt de voir le Soudan et le Tchad honorer leur engagement de rétablir leurs relations diplomatiques, dans la perspective d’une normalisation totale de leurs relations, et salue le rôle joué en particulier par le groupe de contact régional, les Gouvernements de la Libye et de la République du Congo en tant que comédiateurs africains, ainsi que l’Union africaine et l’Organisation des Nations S/RES/1834 (2008) 08-51904 4 Unies, y compris grâce au Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINURCAT, pour soutenir le processus de Dakar; 12 . Exige des groupes armés qu’ils mettent immédiatement fin à la violence et engage toutes les parties, au Tchad et en République centrafricaine, à respecter et appliquer l’Accord de Syrte en date du 25 octobre 2007 et l’accord de paix global signé à Libreville le 21 juin 2008; 13 . Encourage les autorités tchadiennes et centrafricaines et les acteurs politiques des deux pays à continuer de promouvoir un dialogue national dans le respect des cadres constitutionnels, prend acte de l’action utile que mène le Gouvernement du Gabon pour favoriser un dialogue national en République centrafricaine, insiste par ailleurs sur l’importance de l’accord politique pour le renforcement du processus démocratique signé à N’Djamena le 13 août 2007 et engage les parties à poursuivre sa mise en œuvre; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1835 (2008)
IntituléNon-prolifération
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1835%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1835 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 27 septembre 2008 08-52513 (F) *0852513* Résolution 1835 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5984e séance, le 27 septembre 2008 Le Conseil de sécurité , Prenant note du rapport du Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique en date du 15 septembre 2008, concernant la mise en œuvre de l’Accord de garanties conc lu au titre du TNP et des dispositions pertinentes des résolutions du Conseil de sécurité (GOV/2008/38), Réaffirmant son engagement envers le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), 1. Réaffirme le contenu de la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 (S/PRST/2006/15) ainsi que ses résolutions 1696 (2006) du 31 juillet 2006, 1737 (2006) du 23 décembre 2006, 1747 (2007) du 24 mars 2007 et 1803 (2008) du 3 mars 2008; 2. Prend note de la Déclaration faite le 3 mars 2008 par les Ministres des affaires étrangères de l’Allemagne, de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la France et du Royaume-Uni, avec l’appui du Haut- Représentant de l’Union européenne, décrivant l’approche à double voie concernant la question nucléaire iranienne; 3. Réaffirme son engagement dans ce cadre à rechercher rapidement une solution négociée de la question nucléaire iranienne et se félicite des efforts continus déployés à cet égard; 4. Exhorte la République islamique d’Iran à s’acquitter pleinement et sans délai des obligations que lui imposent les résolutions susmentionnées du Conseil de sécurité, et à se conformer aux exigences du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1836 (2008)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1836%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1836 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2008 08-52590 (F) *0852590* Résolution 1836 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5985e séance, le 29 septembre 2008 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1777 (2007), 1750 (2007), 1626 (2005) et 1509 (2003), Se félicitant du rapport du Secrétaire général en date du 15 août 2008 (S/2008/553) et prenant note de ses recommandations, Se félicitant également que le Gouvernement libérien continue de s’efforcer d’améliorer la gouvernance et les conditions de sécurité et de combattre la corruption, ainsi que des importantes mesures qu’il a prises pour mieux contrôler les ressources naturelles du pays et bâtir une économie plus vigoureuse, Félicitant le Gouvernement libérien d’avoir adopté, pour 2008-2011, sa première stratégie de réduction de la pauvreté, et demandant à la communauté internationale de collaborer av ec lui aux fins de la mise en œuvre de cette stratégie, Prenant note avec reconnaissance des mesures qui sont prises, avec l’appui du Fonds pour la consolidation de la paix, pour faciliter la réconciliation nationale et la gestion des conflits, Constatant le progrès accompli pour ce qui es t de reconstituer, d’équiper et de déployer la Police nationale libérienne et de réorganiser les Forces armées libériennes, ainsi que d’élaborer un dispositif national de sécurité, conscient des problèmes qui restent à régler et engageant le Gouvernement libérien à faire aboutir rapidement, de concert avec la communaut é internationale, l’action qu’il mène dans ces domaines, Constatant également que, comme l’indique le Secrétaire général dans son rapport, la Police nationale libérienne c ontinue d’avoir besoin de l’appui des conseillers des Nations Unies pour les questions de police, Remerciant la communauté internationale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Union a fricaine de l’aide qu’elles continuent de fournir, S/RES/1836 (2008) 08-52590 2 Félicitant la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) pour le travail accompli sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, ainsi que pour l’importante contribution qu’elle continue d’apporter au maintien de la paix et de la stabilité au Libéria, et se félicitant de l’étroite coopération qui existe entre la Mission et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ainsi qu’avec les gouvernements voisins, quant à la co ordination des activités relatives à la sécurité dans les zones frontalières de la sous-région, Heureux de constater le progrès accompli à ce jour sur le plan de la réintégration des ex-combattants, prenant note avec satisfaction de ce qu’y apportent le Programme des Nations Unies pour le développement, la MINUL, les partenaires internationaux et la Commission nationale de désarmement, de démobilisation, de réintégra tion et de relèvement, et constatant que le besoin d’emplois dans le secteur structuré persiste, Conscient des problèmes de taille que continue de poser la transition du Libéria après le conflit, notamment ceux du re nforcement de l’auto rité de l’État, des énormes besoins en matière de développement et de reconstruction, de la réforme de l’appareil judiciaire, de la géné ralisation de l’état de droit dans tout le pays et de la poursuite de la mise sur pied des forces et du dispositif de sécurité libériens, en particulier celle de la Police nationale libérienne, et constatant que les crimes de corruption et de violence, particulièreme nt ceux qui sont liés à l’exploitation des ressources naturelles du pays, menacent de compromettre le mouvement vers ces réalisations, Accueillant favorablement les progrès réalisés par rapport aux objectifs généraux fixés par le Secrétaire généra l dans son rapport du 12 septembre 2006 et aux objectifs clefs présentés dans ses rappor ts du 9 août 2007 et du 19 mars 2008, constatant avec satisfaction que la MINUL continue de s’efforcer, en coopération avec le Gouvernement libérien, de promouvoir et de protéger les droits des civils, en particulier ceux des enfants et des femmes, demandant aux autorités libériennes de continuer à coopérer avec l’équipe de pays des Nations Unies et avec la société civile afin de progresser encore dans ces domaines et en particulier de combattre la violence dirigée contre les enfants et les femmes, y compris la violence à motivation sexiste et l’exploitation et les violences sexuelles, et rappelant ses résolutions 1674 (2006) et 1612 (2005), ainsi que ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, Réaffirmant que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone a toujours besoin, pour sa sécurité, de l’aide de la MINUL, Constatant que la situation au Libéria continue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) jusqu’au 30 septembre 2009; 2. Réaffirme qu’il compte autoriser le Secrétaire général à transférer des soldats, selon les besoins, entre la MINUL et l’ONUCI, à titre provisoire et conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005); 3. Approuve la recommandation du Secrétaire général concernant une nouvelle réduction, de 1 460 hommes, de l’effectif déployé au titre de la composante S/RES/1836 (2008) 3 08-52590 militaire de la MINUL et le regroupement des quatre secteurs actuels en deux, et autorise le Secrétaire général à appliquer cette recommandation pendant la période d’octobre 2008 à mars 2009; 4. Approuve également , avec effet immédiat, la recommandation du Secrétaire général concernant l’augmentation, de 240 membres de la police, de l’effectif autorisé déployé au titre de la composante police de la MINUL, afin de fournir des conseils stratégiques et d’appor ter des connaissances d’expert dans des domaines spécialisés, d’offrir un appui opérationnel aux activités de police ordinaires et de réagir face aux incidents posant un problème de sécurité urgent, ainsi que son projet d’ajustements intern es de la composition de la composante police, dans la limite du plafond global, s’ agissant notamment d’accroître le nombre d’unités de police constituées; 5. Prie le Secrétaire général de conti nuer à mesurer les progrès accomplis par rapport aux objectifs clefs énoncés au paragraphe 66 de son rapport du 8 août 2007 (S/2007/479) et dans son rapport du 19 mars 2008 (S/2008/183) et à tout objectif affiné ultérieurement que le Secrétaire général ou son Représentant spécial pourraient recommander de poursuivre, de lui rendre compte de ce progrès pour le 15 février 2009, de lui recommander, au vu de l’ampleur du progrès accompli et également pour le 15 février 2009, toute nouvelle modification des composantes militaire et de police de la MINUL qu’il j ugera opportune, et de présenter dans son rapport, après avoir consulté le Gouvernement libérien, des hypothèses à long terme de réduction progressive et de retrait des contingents de la Mission, selon que la situation le permettra et sans compromettre la sécurité du pays; 6. Prie également le Secrétaire général d’élaborer, en consultation avec le Gouvernement libérien, de nouveaux objectifs détaillés par rapport auxquels mesurer et suivre le progrès accompli au Libéria sur le plan de la sécurité et, à ce propos, de présenter dans son rapport du 15 février 2009 et dans les suivants un bilan global à la fois du progrès accompli sur le plan du renforcement des capacités de la Police nationale libérienne et de ce qu’aura apporté la MINUL à la poursuite de cet objectif, et de faire des recommandations quant aux ajustements qu’il pourrait falloir apporter à la formation des effectif s de police de la MINUL ou à son concept d’opérations, selon qu’il conviendra; 7. Entend examiner avant le 31 mars 2009 les recommandations faites par le Secrétaire général comme suite au paragraphe 5 ci-dessus; 8. Prie en outre le Secrétaire général de pr ésenter pour le 15 août 2009 un rapport sur le progrès accompli en ce qui concerne les questions visées aux paragraphes 5 et 6 pendant la période de février 2009 à août 2009; 9. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1837 (2008)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1837%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1837 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2008 08-52584 (F) *0852584* Résolution 1837 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5986e séance, le 29 septembre 2008 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 24 septembre 2008, à laquelle étaient jointe s deux lettres que lui avait adressées le Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (« le Tribunal ») le 5 juin 2008 et le 1er septembre 2008 (S/2008/621), Rappelant ses résolutions 1581 (2005) du 18 janvier 2005, 1597 (2005) du 20 avril 2005, 1613 (2005) du 26 juillet 2005, 1629 (2005) du 30 septembre 2005, 1660 (2006) du 28 février 2006, 1668 (2006) du 10 avril 2006 et 1800 (2008) du 20 février 2008, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance avant la fin de 2008 et terminer ses travaux en 2010, Se déclarant décidé à appuyer les efforts déployés par le Tribunal pour achever les procès le plus tôt possible, Comptant que la prorogation du mandat de s juges concernés améliorera l’efficacité des procéd ures et facilitera la mise en œu vre de la stratégie de fin de mandat du Tribunal, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires portées devant la Chambre d’appel si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents ci-après siégeant à la Chambre d’appel : – Liu Daqun (Chine) – Theodor Meron (États-Unis d’Amérique) – Fausto Pocar (Italie) – Mohamed Shahabuddeen (Guyana) S/RES/1837 (2008) 08-52584 2 2. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2009, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils ont été saisis si celui -ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribunal ci-a près siégeant dans les Chambres de première instance : – Carmel Agius (Malte) – Jean-Claude Antonetti (France) – Iain Bonomy (Royaume-Uni) – Christoph Flügge (Allemagne) – O-Gon Kwon (Corée du Sud) – Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) – Alphons Orie (Pays-Bas) – Kevin Parker (Australie) – Patrick Robinson (Jamaïque) – Christine Van den Wyngaert (Belgique) 3. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2009, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils ont été saisis si celui -ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem siégeant actuellement au Tribunal, dont les noms figurent ci-après : – Ali Nawaz Chowhan (Pakistan) – Pedro David (Argentine) – Elizabeth Gwaunza (Zimbabwe) – Frederik Harhoff (Danemark) – Tsvetana Kamenova (Bulgarie) – Uldis Kinis (Lettonie) – Flavia Lattanzi (Italie) – Antoine Kesia-Mbe Mindua (République démocratique du Congo) – Janet Nosworthy (Jamaïque) – Michèle Picard (France) – Árpád Prandler (Hongrie) – Kimberly Prost (Canada) – Ole Bjørn Støle (Norvège) – Stefan Trechsel (Suisse) 4. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2009, ou jusqu’à l’achèvement de toutes affaires dont ils pourraient être saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem non encore désignés pour siéger au Tribunal, dont les noms figurent ci-après : – Melville Baird (T rinité-et-Tobago) S/RES/1837 (2008) 3 08-52584 – Frans Bauduin (Pays-Bas) – Burton Hall (Bahamas) – Frank Höpfel (Autriche) – Raimo Lahti (Finlande) – Jawdat Naboty (République arabe syrienne) – Chioma Egondu Nwosu-Iheme (Nigéria) – Prisca Matimba Nyambe (Zambie) – Brynmor Pollard (Guyana) – V onimbolana Rasoazanany (Madagascar) – Krister Thelin (Suède) – Klaus Tolksdorf (Allemagne) – Tan Sri Dato Lamin Haji Mohd Yunus (Malaisie) 5. Décide , sans préjudice des dispositions de la résolution 1800 (2008) du 20 février 2008, de modifier les paragraphes 1 et 2 de l’article 12 du Statut du Tribunal, qui se liront comme indiqué en annexe à la présente résolution. 6. Décide de demeurer activement saisi de la question. S/RES/1837 (2008) 08-52584 4 Annexe Article 12 Composition des Chambres 1. Les Chambres sont composées, au maximum, de seize juges permanents indépendants, tous ressortissants d’États différents, et, au maximum au même moment, de douze juges ad litem indépendants, tous ressortissants d’États différents, désignés conformément à l’article 13 ter du paragraphe 2, du Statut. 2. Trois juges permanents et six juges ad litem sont membres, au maximum et au même moment, de chacune des Chambres de première instance. Chaque Chambre de première instance à laquelle ont été désignés des juges ad litem peut être subdivisée en sections de trois juges chacune, composées à la fois de juges permanents et ad litem , sauf dans les cas visés au paragraphe 5 ci-après. Les sections des Chambres de première instance ont les mêmes pouvoi rs et responsabilités que ceux conférés à une Chambre de première instance par le Statut et rendent leurs jugements suivant les mêmes règles.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1838 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1838%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1838 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 7 octobre 2008 08-53885 (F) *0853885* Résolution 1838 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5987e séance, le 7 octobre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1814 (2008) et 1816 (2008), Profondément préoccupé par la multiplication récente des actes de piraterie et des vols à main armée commis contre des navires au large des côtes somaliennes et par la grave menace que ces actes font peser sur l’acheminement effectif, les délais d’acheminement et la sécurité de l’achemi nement de l’aide humanitaire en Somalie, sur la navigation internationale et sur la sécurité des routes maritimes commerciales, ainsi que sur les activités de pêche menées conformément au droit international, Constatant avec inquiétude que des actes de piraterie de plus en plus violents sont commis à l’aide d’armes de plus en plus lourdes, dans une zone de plus en plus étendue au large des côtes somaliennes, à l’aide de moyens de grande portée tels que des navires de ravitaillement, dénotant une organisation et des méthodes d’attaque plus sophistiquées, Réaffirmant que le droit international, tel qu’édicté dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, en date du 10 décembre 1982 (« la Convention »), définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et le vol à main armée, parmi d’autres activités maritimes, Saluant la contribution apportée par certai ns États depuis novembre 2007 à la protection des convois maritimes du Programme alimentaire mondial, la création par l’Union européenne d’une cellule de coordination chargée de soutenir les actions de surveillance et de protection menées par certains États membres de l’Union au large des côtes somaliennes et la planification en cours d’une éventuelle opération navale militaire de l’Union européenne, ainsi que d’autres initiatives internationales et nationales prises aux fins de la mise en œuvre des résolutions 1814 (2008) et 1816 (2008), Notant que des organismes humanitaires ont récemment indiqué que d’ici la fin de l’année, pas moins de 3,5 millions de Somaliens seront tributaires de l’aide alimentaire humanitaire, et que les compagnies maritimes agissant pour le compte du Programme alimentaire mondial ne livrer ont pas d’aide alimentaire à la Somalie si elles ne sont pas escortées par des unités de la marine de guerre, se déclarant résolu à assurer la sécurité à long terme des livraisons du Programme alimentaire S/RES/1838 (2008) 08-53885 2 mondial à la Somalie et rappelant que dans sa résolution 1814 (2008), il avait prié le Secrétaire général d’apporter son a ppui à l’action de protection des convois maritimes du Programme alimentaire mondial, Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Prenant note de la lettre que le Président de la Somalie a adressée le 1er septembre 2008 au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour lui dire que le Gouvernement fédéral de tr ansition était reconnaissant au Conseil de l’aide qu’il apportait et était disposé à e nvisager de collaborer avec d’autres États, ainsi qu’avec les organisations régionales, pour fournir des notifications préalables venant s’ajouter à celles qui sont déjà fournies conformément au paragraphe 7 de la résolution 1816 (2008) en vue de lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes, Rappelant que dans la déclaration de son président en date du 4 septembre 2008 (S/PRST/2008/33), il se félicitait de la signature à Djibouti d’un accord de paix et de réconciliation et rendait hommage pour ses efforts constants à M. Ahmedou Ould-Abdallah, Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, et soulignant combien il importe de promouvoir un règlement global et durable en Somalie, Rappelant également que dans la déclaration de son président en date du 4 septembre 2008 (S/PRST/2008/33), il a noté que dans l’Accord de Djibouti, les parties ont demandé à l’ONU d’autoriser et de déployer une force internationale de stabilisation dans un délai de 120 jours et attendant avec intérêt le rapport que le Secrétaire général doit lui présenter dans les 60 jours, notamment une description détaillée et consolidée d’une force multina tionale réalisable, ainsi qu’un plan d’opération détaillé pour une opération de maintien de la paix des Nations Unies réalisable, Soulignant que la paix et la stabilité, le re nforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour cr éer des conditions propices à l’éradication totale de la piraterie et des vols à main ar mée en mer au large des côtes somaliennes, Considérant que les actes de piraterie ou de vols à main armée commis contre des navires dans les eaux territoriales de la Somalie ou en haute mer, au large de ses côtes, enveniment la situation dans le pa ys, laquelle continue de menacer la paix internationale et la sécurité de la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous actes de piraterie et vols à main armée commis contre des navires au large des côtes somaliennes; 2. Demande à tous les États intéressés par la sécurité des activités maritimes de participer activement à la lutte contre la piraterie visant des navires se trouvant en haute mer au large des côtes somaliennes, en particulier en y déployant des navires de guerre ou des aéronefs militaires, conformément au droit international, tel qu’édicté dans la Convention; 3. Demande à tous les États dont les navires de guerre ou les aéronefs militaires opèrent au large des côtes soma liennes, en haute mer ou dans l’espace S/RES/1838 (2008) 3 08-53885 aérien surjacent, d’utiliser tous les m oyens nécessaires au large des côtes somaliennes, en haute mer ou dans l’espace aérien surjacent, en conformité avec le droit international tel qu’édicté dans la Convention, pour réprimer les actes de piraterie; 4. Demande instamment à tous les États qui en ont les moyens de coopérer avec le Gouvernement fédéral de transition dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis en mer, conformément aux dispositions de sa résolution 1816 (2008); 5. Demande instamment aussi à tous les États et à toutes les organisations régionales de continuer à agir, conformément aux dispositions de sa résolution 1814 (2008), pour protéger les convois maritimes du Programme alimentaire mondial, ce qui revêt une importance vita le pour l’acheminement de l’aide humanitaire à la population somalienne; 6. Demande instamment aux États, conformément en particulier à la résolution A-1002(25) de l’Organisation maritime internationale, de fournir, le cas échéant, aux navires ayant faculté de battre leur pavillon national des conseils et des directives concernant les mesures de protection appropriées destinées à ce qu’ils se protègent contre les attaques ou les mesures à prendre en cas d’attaque ou de menace d’attaque lorsqu’ils naviguen t au large des côtes somaliennes; 7. Demande aux États et aux organisations régionales agissant aux fins de l’application des paragraphes 3, 4 et 5 ci-dessus de coordonner leur action; 8. Affirme que les dispositions de la présen te résolution s’appliquent à la seule situation en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention, pour ce qui est de toute situation, et souligne en particulier que cette résolution ne peut être considérée comme établissant un droit international coutumier; 9. Attend avec intérêt le rapport qu’il a demandé au Secrétaire général au paragraphe 13 de sa résolution 1816 (2008), et entend examiner la situation ayant trait à la piraterie et aux vols à main armée dirigés contre des navires se trouvant au large des côtes somaliennes, dans l’intention, en particulier, de renouveler pour une période supplémentaire, à la demande du Gouvernement fédéral de transition, les autorisations accordées au paragr aphe 7 de la résolution 1816 (2008); 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1839 (2008)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1839%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1839 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 9 octobre 2008 08-54426 (F) *0854426* Résolution 1839 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5992e séance, le 9 octobre 2008 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions sur la question, en particulier sa résolution 1808 (2008) du 15 avril 2008 (S/RES/1808), Prenant note des rapports du Secrétaire gé néral en date des 23 juillet (S/2008/480) et 3 octobre 2008 (S/2008/631), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour une nouvelle période prenant fin le 15 février 2009; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1840 (2008)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1840%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1840 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2008 08-54897 (F) *0854897* Résolution 1840 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5993e séance, le 14 octobre 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier ses résolutions 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Réaffirmant son soutien au Gouvernement haïtien et saluant la formation récente du gouvernement de Mme Michèle Pierre-Louis, Premier Ministre, et l’approbation par le Parlem ent de la Déclaration de politique générale du Gouvernement, qui vont dans le sens de la gouvernance, de la stabilité et de la démocratie en Haïti et sont une nouvelle occasion de remettre sur les rails l’entreprise de réforme à long terme, Encourageant le Gouvernement haïtien et tous les autres acteurs de la vie politique, sociale et économique à renforcer le dialogue démocrati que et à forger le consensus le plus large et le plus ouvert possible, l’impulsion et la volonté politique constante du Gouvernement haïtien entre tous les acteurs étant indispensables pour renforcer la gouvernance et les capacités nationales en vue de relever les défis prioritaires auxquels il doit faire face, Conscient des dévastations subies par la population haïtienne pendant l’actuelle saison des ouragans, des dégâts immédiats, à moyen et long terme qui ont été causés à l’agriculture et aux infrastructures, ainsi que des conséquences qui en résultent pour la stabilité et la sécurité en Haïti, Reconnaissant les difficultés auxquelles le Gouvernement doit faire face pour coordonner l’acheminement de l’aide hum anitaire et lancer l’entreprise de redressement, ainsi que la nécessité d’adop ter une stratégie d’atténuation des risques et des catastrophes, Reconnaissant que la flambée des cours mondia ux des denrées alimentaires et du carburant met en péril l’entreprise gé nérale de stabilisation en Haïti et a un impact négatif sur les plans politique, humanitaire, social et économique ainsi que sur la sécurité et le développement et engageant la communauté internationale à continuer d’apporter son aide à Haïti à cet égard, S/RES/1840 (2008) 08-54897 2 Reconnaissant le caractère interd épendant des défis à relever en Haïti, réaffirmant que les progrès durables enregistrés dans les domaines de la sécurité, de l’état de droit et de la réforme institutio nnelle, de la réconcili ation nationale et du développement se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts que le Gouvernement haïtien et la communauté intern ationale ne cessent de déployer pour relever ces défis, Conscient que le respect des droits de l’homme et de la légalité, la lutte contre la criminalité et les efforts faits pour mettre fin à l’impunité sont des conditions essentielles de l’instauration de l’état de droit et de la sécurité en Haïti, Exprimant sa gratitude à la Mission des Na tions Unies pour la stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) pour les efforts qu’ell e continue de déployer afin d’aider le Gouvernement haïtien à instaurer un climat de sécurité et déplorant à nouveau les actes de violence qui se sont produits en av ril 2008, le Conseil de sécurité réitère sa profonde tristesse face aux pertes en vies humaines, aux attaques perpétrées contre les locaux de la MINUSTAH et le personnel de l’ONU et se félicite des mesures prises par la MINUSTAH, exprimant sa gratitude aux militair es et policiers de la MINUSTAH ainsi qu’à leur pays d’origine et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, Constatant que la sécurité s’est sensiblement améliorée ces derniers mois, mais notant qu’elle demeure précaire, Soulignant l’importance que revêt la coopération entre Haïti et les États voisins et ceux de la région pour ce qui est de gérer et de sécuriser effectivement les frontières terrestres et maritime s d’Haïti, dans l’intérêt commun, Soulignant que la traite internationale d’être s humains et le trafic international de stupéfiants et d’armes continue nt à nuire à la stabilité d’Haïti, Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans l’entreprise de stabilisation et de reconstruction en cours à Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer à collaborer étroitement avec l’Or ganisation des États américains et la Communauté des Caraïbes, prenant note du Communiqué conjoint du Mécanisme consultatif « 2 x 9 » sur Haïti en date du 29 août 2008 (S/2008/640), Soulignant combien il importe d’instaurer un système de gouvernance crédible, compétent et transparent et encourageant le Gouvernement haïtien à renforcer davantage les institutions de l’État, Notant avec satisfaction les premières recommanda tions formulées par la Commission consultative sur la détention provisoire prolongée et exprimant son ferme appui à toute action supplémentaire vi sant à remédier à ce problème, ainsi qu’à celui de la surp opulation carcérale, Exhortant le Gouvernement haïtien à poursuivre, en coordination avec la communauté internationale, la réforme du secteur de la sécurité, comme le prévoit notamment le Plan de réforme de la Po lice nationale d’Haïti (PNH) adopté par le Gouvernement haïtien le 8 août 2006, ainsi que la réforme indispensable de l’appareil judiciaire et pénitentiaire, S/RES/1840 (2008) 3 08-54897 Se félicitant des premières mesures prises pour renforcer l’appareil judiciaire conformément au plan national de réfo rme du système judiciaire, à savoir la modernisation des institutions judiciaires et l’amélioration de l’accès à la justice, qui sont des éléments déterminants pour la reconstruction et la stabilisation d’Haïti, Saluant l’adoption de la nouvelle loi électo rale, dont il attend avec impatience l’application lors des élections qui se tiendront prochainement et se félicitant du soutien de l’Organisation des États américains à la mise à jour du fichier électoral, et exhortant les autorités haïtiennes, avec le soutien constant des donateurs et partenaires et des organisations région ales ainsi que de la MINUSTAH et du système des Nations Unies, à mettre en place des institutions électorales permanentes efficaces et à tenir des élections selon les prescriptions de la Constitution et de la législation haïtiennes, Soulignant la nécessité de mettre rapidement en œuvre des projets à forte intensité de main-d’œuvre, d’ une grande efficacité et ayant un grand retentissement, qui aident à créer des emplois et à assurer les services sociaux de base, Prenant note des efforts déployés par les autorités haïtiennes, ainsi que de la contribution apportée par la communauté in ternationale et les organismes des Nations Unies, appuyés par la MINUSTAH, pour répondre aux besoins humanitaires et autres des populations sinistrées et soulignant qu’il importe que les actions qui seront menées dans cette optique soient pleinement concertées entre donateurs et partenaires d’Haïti, avec le Gouvernement haïtien ainsi qu’au sein du système des Nations Unies, Reconnaissant l’importance de la solidarité à long terme des donateurs et partenaires internationaux d’Haïti et les encourageant à continuer de renforcer leur niveau d’assistance, Soulignant la nécessité de renforcer les capacités du Gouvernement haïtien et de ses institutions, notamment en ce qui conc erne la coordination de la coopération internationale, Se félicitant du rapport du Secrétaire général S/2008/586 du 27 août 2008, Considérant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région malgré les progrès accomplis à ce jour, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la première sec tion du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2009 le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti, établi dans ses résolutions 1542 (2004), 1608 (2005), 1702 (2006), 1743 (2007) et 1780 (2007), dans l’intention de le proroger de nouveau; 2. Se dit satisfait de la reconfiguration de la Mission menée conformément à la résolution 1780 (2007) et souscrit à la recommandation du Secrétaire général figurant au paragraphe 20 de son rapport (S/2008/586) de ne pas reconfigurer la Mission avant que l’important renforceme nt prévu des capacités de la Police nationale d’Haïti ne permette de réévaluer la situation eu égard à la nécessité de revoir la composition de la MINUSTAH et de réaménager ses activités en fonction S/RES/1840 (2008) 08-54897 4 de l’évolution de la situation et des priorités sur le terrain, notamment le renforcement de la formation de la Police nationale haïtienne; 3. Décide , par conséquent, que la MINUST AH continuera de comporter une composante militaire, dont les effectifs pourront atteindre 7 060 soldats de tous rangs, et une composante policière de 2 091 membres; 4. Reconnaît que le Gouvernement et le peuple haïtiens ont en leur possession tous les aspects touchant à la stabilisation du pays, qui leur incombe au premier chef, salue la MINUSTAH pour le rôle qu’elle joue en appui aux efforts qu’entreprend le Gouvernement à cet égard et encourage celui-ci à continuer de tirer pleinement parti de l’appui international visant à renforcer ses capacités, ce qui est indispensable pour assurer un succès durable à la MINUSTAH; 5. Exprime son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général, notamment à l’action qu’il mène pour amé liorer la stabilité et la gouvernance, en coopération étroite avec le Gouvernement haïtien, et réaffirme qu’il a qualité pour coordonner et diriger toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Haïti; 6. Demande à nouveau à la MINUSTAH d’appuyer le processus politique en cours en Haïti, y compris en usant des bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général, et, en coopération avec le Gouvernement haïtien, de favoriser le dialogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale et de fournir un soutien sur les plans logistique et de la s écurité dans la perspective des prochaines élections, en particulier celles qui auraient dû avoir lieu en novembre 2007 pour pourvoir les sièges devenus vacants au Sénat à la fin du mandat d’un tiers des sénateurs le 8 mai 2008; 7. Considère qu’il importe de résoudre le s différends politiques par le dialogue et engage le Représ entant spécial du Secrétai re général à faciliter ce dialogue entre le Gouvernement haïtien et tous les acteurs politiques concernés de manière à faire en sorte que les instit utions politiques démocratiquement élues puissent continuer à mettre en œuvre les réformes définies dans le Document de stratégie nationale pour la croissanc e et la réduction de la pauvreté; 8. Se félicite de ce que la MINUSTAH continue de concourir aux efforts déployés par le Gouvernement haïtien pour renforcer les capacités institutionnelles à tous les niveaux et demande à la Mission, dans les limites de son mandat, d’élargir son assistance pour renforcer les institutions de l’État, en particulier à l’extérieur de Port-au-Prince, y compris en fournissant des services spécialisés aux principaux ministères et institutions; 9. Demande à la MINUSTAH de continuer d’appuyer la Police nationale d’Haïti, selon qu’elle le j ugera nécessaire pour assurer la sécurité en Haïti, et invite la MINUSTAH et le Gouvernement haïtien à continuer à prendre des mesures de dissuasion concertées pour faire reculer la criminalité et la violence; 10. Constate qu’il faut améliorer et renforcer les efforts déployés en vue de la mise en œuvre du Plan de réform e de la Police nationale d’Haïti et prie la MINUSTAH, conformément à son mandat, de continuer d’aider le Gouvernement haïtien à réformer et à réorganiser la Police nationale, notamment en appuyant le suivi, l’encadrement, la formation et l’agré ment de tous les fonctionnaires de police ainsi que le renforcement de s capacités institutionnelles et opérationnelles, tout en S/RES/1840 (2008) 5 08-54897 veillant à recruter en nombre suffisant des officiers de police capables d’assurer la formation et l’encadrement des membres de la Police nationale, conformément à sa stratégie générale consistant à transfér er progressivement le s responsabilités, par zone géographique et par fonction, au x homologues haïtiens afin que la Police nationale puisse accomplir les fonctions classiques de maintien de l’ordre, conformément au Plan de réform e de la Police nationale d’Haïti; 11. Invite les États Membres, notamment les États voisins et ceux de la région, en coordination avec la MINUST AH, à collaborer avec le Gouvernement haïtien pour enrayer la tra ite transfrontière d’être s humains et les trafics transfrontières illicites de stupéfiant et d’ar mes et d’autres activités illégales et à contribuer au renforcement de la Police nationale d’Haïti dans ces domaines; 12. Demande à la MINUSTAH de mettre ses compétences techniques à la disposition du Gouvernement haïtien pour l’aide r à suivre une approche intégrée de la gestion des frontières, l’accent étant mis sur le renforcement des capacités de l’État, et souligne la nécessité d’offrir au Gouvernement haïtien un appui international coordonné dans ce domaine; 13. Se félicite du déploiement des seize pa trouilleurs maritimes de la MINUSTAH à l’appui des responsabilités qu’assument les garde-côtes de la Police nationale d’Haïti pour ce qui est de patr ouiller le long des frontières maritimes d’Haïti et de les protéger; 14. Reconnaît la nécessité pour la MINUSTAH de continuer à s’employer à patrouiller le long des frontières maritimes et terrestres à l’appui des activités menées par la Police nationale d’Haïti pour assurer la sécurité des frontières et encourage la MINUSTAH à poursuivre ses entretiens avec les autorités haïtiennes et les États Membres intéressés afin d’éval uer les risques le long des frontières terrestres et maritimes d’Haïti; 15. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à toutes les parties prenantes de compléter les mesures adoptées dans le domaine de la sécurité et du développement par le Gouvernement haïtie n avec le soutien de la MINUSTAH par des activités visant à améliorer effectivement les conditions de vie des populations intéressées et demande à la MINUSTAH de continuer à exécuter des projets à effet rapide; 16. Condamne toute attaque contre le personnel ou les installations de la MINUSTAH et exige qu’aucun acte d’intimidation ou de violence ne soit dirigé contre le personnel des Nations Unies et le personnel associé ou leurs installations, ni contre les autres acteurs occupés à de s activités humanitaires, de développement ou de maintien de la paix; 17. Se félicite des mesures prises pour réformer les institutions chargées du maintien de l’ordre, prie la MINUSTAH de continuer à fournir l’appui nécessaire à cet égard et encourage les autorités haïtiennes à tirer pleinement parti de cet appui, notamment en modernisant les textes de loi essentiels et en exécutant le plan de réforme de la justice, en créant le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, en réorganisant et en normalisant les procédur es d’inscription au rôle et de gestion du suivi des affaires et en cherchant des solutions au problème des détentions préventives prolongées; S/RES/1840 (2008) 08-54897 6 18. Encourage également la mise en œuvre du plan stratégique de la Direction de l’administration pénitentiaire et appuie le renforcement de la capacité de la Mission mentionné au paragraphe 42 du rapport du Secrétaire général (S/2008/586), notamment pour résoudre la surpopulation carcérale, et prie la MINUSTAH de continuer à appuyer l’encadrement et la formation du personnel pénitentiaire et à renforcer les capac ités institutionnelles et opérationnelles; 19. Prie la MINUSTAH de continuer à lutter contre la violence communautaire, notamment en appuyant la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réintégration et en cent rant ses efforts sur des projets à forte intensité de main-d’œuvre, l’ouverture d’un re gistre des armes, la révision des lois en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, la réforme du régime des permis de port d’armes, et de prom ouvoir l’adoption de principes directeurs pour la surveillance policière de proximité; 20. Réaffirme le mandat de la MINUSTAH dans le domaine des droits de l’homme, exhorte les autorités haïtiennes à continuer d’œuvrer à promouvoir et à défendre ces droits et invite la MINUSTAH à continuer d’assurer la formation aux droits de l’homme des membre s de la Police nationale d’Haïti et d’autres institutions concernées, y compris les services pénitentiaires; 21. Condamne fermement les violations graves commises contre les enfants victimes de la violence armée, ainsi que les viols et autres sévices sexuels généralisés commis sur la personne des filles et demande à la MINUSTAH de continuer à promouvoir et à défendre les droits des femmes et des enfants comme stipulé dans ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005) et 1820 (2008); 22. Prie le Secrétaire général de c ontinuer de prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro mise en œuvre par l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des violences sexuelles et de le tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à faire en sorte que les actes mettant en cause leur personnel fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient sanctionnés; 23. Invite la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies à mieux coordonner leur action et, de concert avec le Gouvernement haïtien et les partenaires internationaux, à contribuer à une mise en œuvre plus efficace du Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté afin de réaliser des progrès dans les domaines du développement socioéconomique, ce que le Secrétaire général a jugé essentiel pour la stabilité d’Haïti dans son plan de consolidation, et à s’attaquer aux problèmes de développement pressants, en particulier ceux causés par les récents ouragans; 24. Estime qu’il faut réunir une conférence de donateurs de haut niveau pour appuyer la mise en œuvre du Document de stra tégie nationale sur la croissance et la réduction de la pauvreté et, à cet égard, demande à la communauté internationale, en particulier aux pays donateu rs et aux partenaires d’Haïti, et aux institutions multinationales, agissant en coopération avec les autorités haïtiennes, d’élaborer et de mettre en œuvre, sous la direction des autorités haïtiennes, un nouveau système de coordination de l’aide, efficace et rapi de, fondé sur une responsabilité à double sens, qui serait axé sur les besoins immédiats à court terme, y compris les interventions en cas de catastrophe naturelle, ainsi que sur les besoins de S/RES/1840 (2008) 7 08-54897 reconstruction à moyen et à long terme, et encourage les donateurs et les partenaires d’Haïti à verser au plus vite les contributions annoncées pour faciliter le développement et l’instaurati on de la stabilité en Haïti; 25. Se félicite des progrès accomplis par la MINUSTAH en matière de communication et de relations publiques et lui demande de poursuivre ces activités; 26. Se félicite du travail accompli par le Secrét aire général en vue de définir cinq catégories de repères et d’indicateurs pour mesurer les progrès accomplis en ce qui concerne le renforcement de la stabilité à Haïti et prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Gouvernement haïtien et tenant compte, selon que de besoin, du Document de stratégie nationa le pour la croissance et la réduction de la pauvreté de continuer à mettre à jour le plan de consolidation sur la base du schéma proposé et de le tenir informé dans les rapports qu’il lui adressera; 27. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport deux fois par an sur l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à présenter son second rapport 45 jours au plus tard avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 28. Prie également le Secrétaire général d’inclure dans son rapport une évaluation globale des menaces contre la sé curité en Haïti, compte tenu de l’examen des activités et de la composition de la MINUSTAH, de sa coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et d’autres acteurs du développement et de la nécessité d’éliminer la pauvreté et d’assu rer le développement durable en Haïti, et de proposer, le cas échéant, divers moye ns de réorganiser la composition de la MINUSTAH; 29. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1841 (2008)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1841%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1841 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 15 octobre 2008 08-55191 (F) *0855191* Résolution 1841 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5996e séance, le 15 octobre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation au Soudan, en particulier les résolutions 1828 (2008) du 31 juillet 2008, 1779 (2007) du 28 septembre 2007, 1769 (2007) du 31 juillet 2007, 1713 (2006) du 29 septembre 2006, 1672 (2006) du 25 avril 2006, 1665 (2006) du 29 mars 2006, 1651 (2005) du 21 décembre 2005, 1591 (2005) du 29 mars 2005 et 1556 (2004) du 30 juillet 2004, ainsi que les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre États de la région, Soulignant à nouveau son ferme attachement à la cause de la paix dans le Soudan tout entier, à l’application intégrale de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005, à l’application intégrale du cadre géné ral dont les parties sont convenues en vue du règlement du conflit au Darfour (l’Acco rd de paix pour le Darfour) et à la cessation de la violence et des atrocités au Darfour, Réitérant qu’il est important de promouvoir un processus politique pour rétablir la paix et la stabilité au Darfour, et demandant instamment aux parties qui n’ont pas encore accepté de participer aux négociations de le faire immédiatement et à toutes les parties au conflit de participer au processus sans réserve et de façon constructive et de coopérer avec le Médiateur en chef de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, Djibril Bassolé, Réaffirmant sa conviction que l’Accord de paix pour le Darfour jette les bases d’un règlement politique viable et d’ une sécurité durable au Darfour, déplorant qu’il n’ait pas été pleinement appliqué par ses signataires et qu’il n’ait pas été signé par toutes les parties au conflit au Darfour, Notant avec une profonde préoccupation la violence et l’impunité qui continuent de régner, ainsi que la détéri oration de la situation humanitaire qui en résulte, et redisant la vive inquiétude que lui inspirent la sécurité des civils et des agents humanitaires et les conditions d’ acheminement de l’aide humanitaire aux S/RES/1841 (2008) 08-55191 2 populations sinistrées, et demandant à t outes les parties au Darfour de cesser immédiatement toutes opérations offensives et de renoncer à toute attaque violente, Exigeant qu’il n’y ait pas de bombardements aériens et qu’aucune partie au conflit n’utilise au Darfour des appare ils de couleur blanche ou portant des inscriptions ressemblant à celles des appa reils des Nations Unie s, et exigeant des parties au conflit qu’elles fa ssent preuve de modération et cessent leurs activités militaires, Saluant l’action menée par le Médiateur en chef conjoint UA/ONU, l’Union africaine, le Secrétaire général, la Ligue des États arabes et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour, et leur renouvelant son appui sans réserve, et envisageant avec satisfaction la perspective du déploiement rapide de l’opération hybride Union africaine-Organisation des Nations Unies au Darfour (MINUAD), et déclarant qu’il appuie fermement le processus politique mené avec l’Union africaine et l’Organisa tion des Nations Unies comme médiateurs, Rappelant le bilan à mi-parcours présenté le 27 mai 2008 par le Groupe d’experts nommés par le Secrétaire général en application du paragraphe 3 b) de la résolution 1591 (2005), dont il a prorogé le mandat par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006) et 1779 (2007), et prenant note du rapport final du Groupe (S/2008/647, annexe) et comptant examiner plus avant les recommandations du Groupe et réfléchir à la suite qu’il conviendrait de leur donner, Insistant sur la nécessité de respecter, en ce qu’elles s’appliquent aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, les dispositions de la Charte concernant les privilèges et immunités, ainsi que celles de la Convention sur les privilèges et immun ités des Nations Unies, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 15 octobre 2009 le mandat du Groupe d’experts actuel, créé initialement en application de la résolution 1591 (2005), mandat qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006) et 1779 (2007), et prie le Secrét aire général de prendre les mesures administratives voulues; 2. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (2005) un bilan à mi-parcours de ses travaux, le 29 mars 2009 au plus tard, et un rappor t intermédiaire, dans les 90 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, et de lui présenter, au moins 30 jours avant la fin de son mandat, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations; 3. Prie également le Groupe d’experts de coordonner ses activités, autant qu’il conviendra, avec celles de l’ opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec celles menées à l’échelon international pour promouvoir le processus politique au Darfour, et d’indi quer, dans ses rapports intermédiaire et final, dans quelle mesure on aura réussi à réduire les violations, par toutes les parties, des mesures édictées aux paragra phes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) , ainsi que dans quelle mesure on aura S/RES/1841 (2008) 3 08-55191 réussi à atténuer les obstacles au proces sus politique, les menaces à la stabilité au Darfour et dans la région et les autres violations des résolutions susmentionnées; 4. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier en leur fournissant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures résultant des résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004); 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1842 (2008)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1842%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1842 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2008 08-57502 (F) *0857502* Résolution 1842 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6004e séance, le 29 octobre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1782 (2007) et 1826 (2008), et les déclarations de son président relatives à la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Prenant acte du rapport du Secrétaire géné ral en date du 14 octobre 2008 (S/2008/645) et des rapports du Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire en date des 14 avril 2008 (S/2008/235) et 15 octobre 2008 (S/2008/598), Soulignant que les mesures imposées par les résolutions 1572 (2004) et 1643 (2005) continuent à contribuer à la stabilité de la Côte d’Ivoire, en particulier à l’approche des électi ons présidentielles, Rappelant qu’il s’est félicité, dans sa résolution 1782 (2007), des premières mesures d’application de l’Accord politique de Ouagadougou, et que, dans sa résolution 1826 (2008), il a encouragé en particulier les parties ivoiriennes à éliminer les obstacles logistiques restants qui entravaient l’identification de la population et l’enregistrement des électeurs, Se félicitant , à cet égard, du lancement officiel, le 15 septembre 2008, des opérations d’identification de s électeurs et d’enregistrement des électeurs, et demandant instamment aux parties ivoiriennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour que ces opérations soient menées à leur terme, Notant à nouveau avec préoccupation la persistance, malgré l’amélioration régulière de la situation géné rale sur le plan des droits de l’homme, de violations des droits de l’homme touchant des civ ils, dont de nombreux actes de violence sexuelle, soulignant que les auteurs de ces actes doive nt être traduits en justice, réitérant sa ferme condamnation de toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, et rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1612 (2005) sur les enfants et S/RES/1842 (2008) 08-57502 2 les conflits armés et 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, Rappelant que le Comité créé au paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) (« le Comité ») examinera les demandes de dérogation visées aux paragraphes 8, 10 et 12 de ladite résolution qui lui seront soumises conformément aux lignes directrices adoptées par lui et se prononcera à leur sujet, et exprimant la disponibilité du Comité et du Groupe d’expert s à donner les explications techniques qui pourraient être nécessaires, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2009 les mesures imposées aux paragraphes 7 à 12 de la résolution 1572 (2004) concernant les armes, d’une part, et les mesures concernant les avoi rs financiers et les restrictions de déplacement, de l’autre, ainsi que celles, imposées au paragraphe 6 de sa résolution 1643 (2005), interdisant l’importation par quelque État que ce soit de tous diamants bruts provenant de Côte d’Ivoire; 2. Décide , au terme de la période visée au paragraphe 1, de réexaminer les mesures prorogées au paragraphe 1, à la lumière du progrès accompli dans la mise en œuvre des étapes clefs du processus de paix et du processus électoral, comme il est dit dans la résolution 1826 (2008), et décide également de procéder au cours de ladite période : a) À un examen des mesures prorogées au paragraphe 1 ci-dessus, trois mois au maximum après la tenue d’élections présidentielles ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales; ou b) À un examen à mi-parcours, le 30 av ril 2009 au plus tard, si à cette date aucun examen n’a été programmé en vertu de l’alinéa a) ci-dessus; 3. Demande aux parties ivoiriennes à l’Accord politique de Ouagadougou et à tous les États, en particulier ceux de la sous-région, d’appliquer intégralement les mesures prorogées au paragraphe 1 ci-dessus, y compris, le cas échéant, en instituant les règles et règlements nécessaires, et demande en outre à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et aux forces françaises qui la soutiennent d’appuyer pleinement, en particulier, la mise en œuvre des mesures prorogées au paragraphe 1 concernant les armes, dans la limite de leurs ca pacités et de leurs mandats respectifs, tels que fixés dans la résolution 1739 (2007) et renouvelés dans la résolution 1826 (2008); 4. Exige à nouveau , en particulier, que les autorités ivoiriennes mettent fin sans délai à toute violation des mesures im posées au paragraphe 1 de la résolution 1572 (2004), y compris celles dont le Groupe d’experts a fait état dans ses rapports du 21 septembre 2007 (S/2007/611) et du 15 octobre 2008 (S/2008/598); 5. Exige à nouveau de toutes les parties ivoiriennes à l’Accord politique de Ouagadougou, et notamment des autorités ivoiriennes, qu’elles donnent libre accès, en particulier au Groupe d’experts créé en application du paragraphe 9 de la résolution 1643 (2005), aux matériels, sites et installations visés à l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1584 (2005), y compris sans préavis et à ceux qui sont S/RES/1842 (2008) 3 08-57502 sous le contrôle d’unités de la Garde républicaine, ainsi qu’à l’ONUCI et aux forces françaises qui la soutiennent, pour leur permettre d’accomplir leurs mandats respectifs définis aux paragraphes 2 et 8 de la résolution 1739 (2007) et renouvelés dans la résolution 1826 (2008); 6. Décide que toute menace contre le proce ssus électoral en Côte d’Ivoire, en particulier toute attaque contre ou toute atteinte portée à la Commission électorale indépendante chargée d’organiser les élections, ou à ses activités ou à celles des opérateurs visés aux paragraphes 1.3.3 et 2.1. 1 de l’Accord politique de Ouagadougou, constitue une menace contre le pr ocessus de paix et de réconciliation nationale aux fins des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 7. Décide également que tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que toute attaque ou entrave à l’action de l’ONUCI, des forces françaises, du Représentant spécial du Secrétaire général, du Facilitateur menti onné au paragraphe 10 de la résolution 1765 (2007) ou à son Représentant spécial, constituent une menace pour le processus de paix et de r éconciliation nationale aux fins des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 8. Demande au Secrétaire général et au Gouvernement français de lui signaler immédiatement, par l’intermédiair e du Comité, tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI ou des forces françaises qui la soutiennent, y compris le nom de ceux qui en seraient responsables, et demande également au Secrétaire général et au Facilitateur de lui signaler immédiatement, par l’intermédiaire du Comité, toute atteinte ou entrave à leur action ou à celle des représentants spéciaux visés au paragraphe 6 ci-dessus; 9. Prie tous les États concernés, en particulier ceux de la sous-région, de coopérer pleinement avec le Comité, et autorise celui-ci à demander toute information supplémentaire qu’il juge nécessaire; 10. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts, tel que défini au paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006), jusqu’au 31 octobre 2009, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 11. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un rapport de mi- mandat, au plus tard le 15 avril 2009, et de lui présenter, par l’intermédiaire du Comité et 15 jours avant la fin de son mandat, un rapport final écrit sur l’application des mesures imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) , ainsi que des recommandations à ce sujet; 12. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, le s informations recueillies pa r l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concer nant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 13. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer, en tant que de besoin, par l’intermédiaire du Co mité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; S/RES/1842 (2008) 08-57502 4 14. Prie en outre le Processus de Kimberley de lui communiquer au besoin, par l’intermédiaire du Comité, les informati ons, si possible examinées par le Groupe d’experts, concernant la production et l’exportation illicite de diamants; 15. Demande instamment à tous les États, aux organes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, y compris le Processus de Kimberley, de coopérer pl einement avec le Comité, le Groupe d’experts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et réitéré es au paragraphe 1 ci-dessus; 16. Souligne qu’il est parfaitement prêt à frapper de sanctions ciblées les personnes que le Comité aura désignées et dont il se sera avéré, entre autres choses, comme : a) Menaçant le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, notamment en entravant la mise en œuvre du processus de paix défini dans l’Accord politique de Ouagadougou; b) Portant atteinte ou faisant obstacl e à l’action de l’ONUCI, des forces françaises qui la soutiennent, du Représentant spécial du Secrétaire général, du Facilitateur ou de son Représenta nt spécial en Côte d’Ivoire; c) Responsables d’obstacles à la libe rté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent; d) Responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétrées en Côte d’Ivoire; e) Incitant publiquement à la haine et à la violence; f) Agissant en violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); 17. Décide de demeurer activemen t saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1843 (2008)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1843%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1843 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 20 novembre 2008 08-61144 (F) *0861144* Résolution 1843 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6018e séance, le 20 novembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la République démocratique du Congo, en pa rticulier les résolutions 1794 (2007) et 1756 (2007) et la déclaration de son président datée du 29 octobre 2008 (S/PRST/2008/40), Appuyant vigoureusement les efforts que la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) déploie pour rétablir la paix dans les Kivus et prenant note de la lettre datée du 31 octobre 2008 (S/2008/703) adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général, dans laquelle ce dernier demandait des re ssources supplémentaires pour la MONUC, aux fins de l’exécution effective de son mandat, Rappelant que, conformément à la résolution 1794 (2007), le mandat de la MONUC expire le 31 décembre 2008 et attendant avec intérêt le rapport et les recommandations du Secrétaire général concernant le mandat de la MONUC et sa reconfiguration, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Condamnant de nouveau la résurgence de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo et exigeant de toutes les parties qu’elles respectent immédiatement un cessez-le-feu, Se félicitant que le Secrétaire général ait no mmé l’ancien Président nigérian, Olusegun Obasanjo, Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs et priant toutes les parties au conflit de coopérer avec lui pour trouver une solution politique urgente à la crise, Exprimant l’extrême préoccupation que lui in spirent la détérioration de la situation humanitaire et en particulier les attaques ciblées contre la population civile, les violences sexuelles, le recrutement d’enfants soldats et les exécutions sommaires, considérant qu’il convient de faire face d’urgence à cette situation, Priant instamment toutes les parties de donner l’ accès sans retard, en toute liberté et sécurité à tous les agents humanitaires et de s’acquitter intégralement des S/RES/1843 (2008) 08-61144 2 obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit internati onal des droits de l’homme et le droit des réfugiés, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre datée du 31 octobre 2008 (S/2008/703) , l’augmentation temporaire des effectifs autorisés du personnel militaire et des unités de police constituées de 2 785 et de 300 éléments respectivement; 2. Autorise le déploiement immédiat de ces ressources supplémentaires jusqu’au 31 décembre 2008 et entend reconduire cette autorisation à l’occasion de la prorogation du mandat de la MONUC, soulignant que la durée du séjour des forces supplémentaires dépendra des conditions de sécurité dans les Kivus; 3. Souligne que cette augmentation temporaire des effectifs vise à permettre à la MONUC de renforcer sa capacité de protéger les civils, de reconfigurer sa structure et ses forces et de les déployer au mieux; 4. Souligne qu’il importe que la MONUC s’acquitte intégralement de son mandat, y compris au moyen de règles d’engagement robustes; 5. Insiste sur le fait qu’il réexaminera la MONUC, compte tenu des faits survenus récemment, le 31 décembre 2008 au plus tard; 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1844 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1844%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1844 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 20 novembre 2008 08-61132 (F) *0861132* Résolution 1844 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6019e séance, le 20 novembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 733 (1992), 751 (1992), 1356 (2001), 1425 (2002), 1519 (2003), 1676 (2006), 1725 (2006), 1744 (2007), 1772 (2007), 1801 (2008), 1811 (2008) et 1814 (2008), ainsi que les déclarations de son Président, en particulier celles des 13 juillet 2006 (S/PRST/2006/31), 22 décembre 2006 (S/PRST/2006/59), 30 avril 2007 (S/PRST/2007/13) et 14 juin 2007 (S/PRST/2007/19), et rappelant également sa résolution 1730 (2006) sur les questions d’ordre général relatives aux sanctions, Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Soulignant qu’il importe d’assurer et de main tenir la stabilité et la sécurité dans toute la Somalie, Réaffirmant qu’il condamne tous les actes de violence et d’incitation à la violence en Somalie, et se déclarant préoccupé par tous actes visant à empêcher ou à bloquer un processus politique pacifique, Exprimant la profonde inquiétude que lui in spire la récente multiplication des actes de piraterie et des vols à main armée commis contre des navires au large des côtes somaliennes, et notant le rôle que la piraterie peut jouer dans le financement des violations de l’embargo par des groupes armés, comme le Président du Comité du Conseil de sécurité créé par la réso lution 751 (1992) concernant la Somalie (ci- après « le Comité ») l’a indiqué dans sa déclaration en date du 9 octobre 2008, Soulignant le concours que l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992), développé et modifié par les résolutions 1356 (2001), 1425 (2002), 1725 (2006), 1744 (2007) et 1772 (2007) continue d’apporter à la paix et à la sécurité de la Somalie, et exigeant à nouveau de tous les États Membres, en particulier les États de la région, qu’ ils respectent pleinement les exigences énoncées dans ces résolutions, Rappelant son intention, exprimée au paragraphe 6 de la résolution 1814 (2008), de prendre des mesures à l’encontre de quiconque tenterait d’empêcher S/RES/1844 (2008) 08-61132 2 ou de bloquer un processus politique p acifique, menacerait par la force les Institutions fédérales de transition ou l’AM ISOM, ou agirait de manière à remettre en cause la stabilité de la Somalie ou de la région, Rappelant également son intention, exprimée au paragraphe 7 de la résolution 1814 (2008), de renforcer l’efficacité de l’embargo sur les armes imposé à la Somalie, et de prendre des mesures contre ceux qui violent cet embargo et ceux qui leur prêtent concours pour ce faire, Rappelant en outre qu’il a demandé au Comité, a ux paragraphes 6 et 7 de la résolution 1814 (2008), de lui présenter des recommandations concernant des mesures ciblées spécifi ques contre de tels individus ou entités, Prenant note de la lettre datée du 1er août 2008 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Vice-Président du Comité, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que tous les États Membres doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le pa ssage en transit sur leur territoire des individus désignés par le Comité en application du paragraphe 8 ci-dessous, étant entendu qu’aucune des dispositions du présen t paragraphe n’oblige un État à refuser à ses propres nationaux l’entrée sur son territoire; 2. Décide que les mesures imposées en vertu du paragraphe 1 ci-dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit à l’avance, au cas par cas, que le voyage se justifie par des raisons humanitair es, y compris un devoir religieux; b) Lorsque le Comité conclut, au cas par cas, qu’une dérogation favoriserait la réalisation des objectifs que sont la paix et la réconciliation nationale en Somalie et la stabilité dans la région; 3. Décide que tous les États Membres doivent geler immédiatement les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui sont en la possession ou s ous le contrôle direct ou indirect des individus ou entités que le Comité aura iden tifiés conformément au paragraphe 8 ci- dessous, ou de tout individu ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de ceux-ci, désignés par le Comité, et décide en outre que tous les États Membres doivent veiller à empêcher que leurs nati onaux ou aucune personne ou entité se trouvant sur leur territoire ne mettent à la disposition de ces individus ou entités aucuns fonds, avoirs financiers ou ressources économiques, ou n’en permettent l’utilisation à leur profit; 4. Décide que les dispositions du paragraphe 3 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres auront constaté qu’ils remplissent une des conditions suivantes : a) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments ou frais médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution, ou exclusivement pour le règlement S/RES/1844 (2008) 3 08-61132 d’honoraires d’un montant raisonnable et le remboursement de dépenses engagées par des juristes dont les services ont été employés, ou des frais ou commissions liés, conformément à la législation nationale, au maintien en dépôt de fonds, autres avoirs financiers ou ressources économique s gelés, après que lesdits États ont informé le Comité de leur intention d’auto riser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres avoirs fina nciers ou ressources économiques, et en l’absence de décision contraire du Comité dans les trois jours ouvrables qui ont suivi; b) Les États concernés ont établi qu’ils étaient nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que lesdits États ou États Membres en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; c) Les États concernés ont établi qu’ils faisaient l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressour ces économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soie nt antérieurs à la présente résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiai re de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas un individu ou une entité désigné par le Comité conformément au paragraphe 3 ci-dessus et que le privilège ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par les États ou États Membres concernés; 5. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 3 ci-dessus des intérêts et autres rémunérations acquis par ces comptes ou des paiements effectués au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements rest eront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 6. Réaffirme l’embargo général et complet sur les armes imposé à la Somalie par sa résolution 733 (1992), te l que développé et modifié par les résolutions 1356 (2001), 1425 (2002), 1725 (2006), 1744 (2007) et 1772 (2007); 7. Décide que tous les États Membres doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la ve nte ou le transfert, directs ou indirects, d’armes et de matériel militaire, et la four niture directe ou indirecte d’une assistance ou d’une formation technique, financière ou autre, y compris les services d’investissement, de courtage ou autres services financiers, en rapport avec des activités militaires ou la fourniture, la vente, le transfert, la fa brication, l’entretien ou l’utilisation d’armes ou de matériel m ilitaire, aux individus ou entités désignés par le Comité en application du paragraphe 8 ci-après; 8. Décide que les dispositions des paragraphes 1, 3 et 7 ci-dessus s’appliquent à tous individus et que celles des paragraphes 3 et 7 ci-dessus s’appliquent à toutes entités, désignés par le Comité : a) Comme se livrant ou apportant appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie, notamment des actes qui mettent en péril l’Accord de Djibouti du 18 août 2008 ou le processus politique, ou comme menaçant par la force les Institutions fédérales de transition ou l’AMISOM; S/RES/1844 (2008) 08-61132 4 b) Comme ayant agi en violation de l’embargo général et complet sur les armes réaffirmé au paragraphe 6 ci-dessus; c) Comme faisant obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée à la Somalie, à l’accès à cette aide ou à sa distribution en Somalie; 9. Décide que les mesures énoncées aux paragraphes 1, 3 et 7 ci-dessus cessent de s’appliquer à ces individus ou entité s si et dès lors que le Conseil retire leurs noms de la liste des individus et entités désignés; 10. Souligne qu’il importe que le Comité agisse en coordination avec les autres comités des sanctions et avec le Représentant spécial du Secrétaire général; 11. Décide en outre d’élargir le mandat du Comité tel qu’il est énoncé dans la résolution 751 (1992) aux tâches suivantes : a) Surveiller, avec l’appui du Groupe de contrôle créé par la résolution 1519 (2003), l’application des mesures im posées aux paragraphes 1, 3 et 7 ci- dessus, ainsi que l’embargo général et complet sur les armes réaffirmé au paragraphe 6 ci-dessus; b) Demander à tous les États Membres, en particulier ceux de la région, de lui communiquer des renseignements sur les dispositions qu’ils auront prises pour mettre en œuvre les mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 ci-dessus et toutes informations qu’il jugera it utiles à cet égard; c) Examiner les informations obtenues au sujet de violations présumées des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 ci-dessus, au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002), et prendre des mesures appropriées, si nécessaire; d) Désigner les individus et entités visé s aux paragraphes 3 et 8 ci-dessus, à la demande des États Membres comme indiqué au paragraphe 12 ci-après; e) Examiner les demandes de déroga tion prévues aux paragraphes 2 et 4 ci- dessus et se prononcer à leur sujet; f) Revoir régulièrement la liste des individus et entités désignés par le Comité en application des paragraphes 3 et 8 ci-dessus, en vue de la tenir aussi à jour et complète que possible et de s’assurer que les noms inscrits y figurent toujours à juste titre, et encourager les États Membres à communiquer toutes informations supplémentaires dès qu’elles sont disponibles; g) Adresser au Conseil, au moins tous les 120 jours, un rapport sur ses travaux et sur la mise en œuvre de la présente résolution, accompagné de ses observations et recommandations, en part iculier sur les moyens de renforcer l’efficacité des mesures imposées par le s paragraphes 1, 3 et 7 ci-dessus; h) Recenser les éventuels cas de non-conformité aux mesures visées aux paragraphes 1, 3 et 7 ci-dessus et décider pour chaque cas de la conduite à suivre et prie son Président de rendre compte des ac tivités menées par le Comité sur ce sujet dans les rapports périodiques qu’il présentera au Conseil en application du paragraphe 11 g) ci-dessus; i) Modifier ses directives en vigueur pour faciliter la mise en œuvre des mesures résultant de la présente résolution, et réexaminer ces directives activement et autant que nécessaire; S/RES/1844 (2008) 5 08-61132 Inscription sur la liste 12. Encourage les États Membres à communiquer au Comité, pour qu’il les inscrive sur sa liste, les noms des individus ou des entités répondant aux critères énoncés au paragraphe 8 ci-dessus, ainsi que les noms de toutes entités appartenant à ces individus ou entités, ou contrôlées directement ou indirectement par eux ou des individus ou entités agissant au nom ou sur les instructions de ces entités; 13. Décide que les États doivent, lorsqu’ils proposent au Comité d’inscrire des noms sur la liste, fournir un exposé détaillé des motifs, ainsi que suffisamment d’informations pour permettre aux États Membres d’identifier avec certitude les individus et entités visés, et décide en outre que les États doivent, pour chaque demande d’inscription, préciser les éléments du mémoire correspondant qui pourraient être divulgués, notamment pour pe rmettre au Comité d’établir le résumé décrit au paragraphe 14 ci-dessous ou pour aviser ou informer la personne ou l’entité dont le nom est porté sur la liste, et les éléments qui pourraient être communiqués sur demande aux États Membres intéressés; 14. Charge le Comité, lorsqu’il ajoute un nom à la liste, de publier sur son site Web, en coordination avec les État s ayant fait la demande d’inscription correspondante et avec l’aide du Groupe de contrôle, un résumé des motifs de l’inscription; 15. Décide qu’après publication, et en tout état de cause dans la semaine suivant l’inscription d’un nom sur la lis te, le Secrétariat notifiera la mission permanente du ou des pays dans le(s) quel(s) l’on est fondé à croire que l’individu ou l’entité se trouve et, dans le cas d’ un individu, le pays de nationalité de l’intéressé (pour autant qu’on le sache), et joindra à cet avis copie de la partie du mémoire pouvant être divulguée, des informations sur les motifs de l’inscription figurant sur le site Web du Comité, une desc ription des effets de l’inscription tels qu’ils résultent des résolutions pertinentes, les modalités d’examen par le Comité des demandes de retrait de la liste et les dispositions relatives aux possibilités de dérogations; 16. Exige des États Membres qui reçoiv ent la notification visée au paragraphe 15 ci-dessus qu’ils prennent t outes mesures possibles, dans le respect de leurs lois et pratiques internes, pour aviser ou informer en temps voulu l’individu ou l’entité visé de l’inscription de son nom sur la liste, et lui communiquer les informations fournies par le Secrétariat visées au paragraphe 15 ci-dessus; 17. Encourage les États Membres qui reçoivent la notification visée au paragraphe 15 à informer le Comité des di spositions qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les mesures prévues aux paragraphes 1, 3 et 7; Radiation de la liste 18. Se félicite de la création au sein du Secrétariat d’un point focal chargé, conformément à la résolution 1730 (2006), de donner la possibilité aux individus, groupes, entreprises ou entités figurant sur la liste de lui soumettre directement une demande de radiation de leur nom de la liste; 19. Prie instamment les États à l’origine de l’inscription sur la liste et les États de nationalité ou de résidence d’examiner dans les délais voulus les demandes de radiation reçues par l’in termédiaire du point focal conformément aux procédures S/RES/1844 (2008) 08-61132 6 définies dans l’annexe à la résolution 1730 (2006) et d’indiquer s’ils souscrivent ou s’opposent à telle ou telle demande afin d’en faciliter l’examen par le Comité; 20. Charge le Comité d’examiner, confor mément à ses directives, les demandes de radiation de la liste établie par le Comité au nom de celles des personnes et entités désignées qui ne remplir aient plus les critères définis dans la présente résolution; 21. Décide que, dans la semaine suivant le re trait d’un nom de la liste établie par le Comité des personnes et entités désign ées, le Secrétariat notifiera la mission permanente du ou des pays dans le(s) quel(s) on est fondé à croire que l’individu ou l’entité se trouve et, dans le cas d’un indi vidu, le pays de nationalité de l’intéressé (pour autant qu’on le sache), et exige des États qui reçoivent une telle notification qu’ils prennent des mesures, conformément à leurs lois et pratiques internes, pour aviser ou informer promptement l’individu ou l’entité concerné de la radiation de son nom de la liste; 22. Encourage le Comité à veiller à établir des procédures équitables et claires pour l’inscription de noms sur la liste des personnes et entités désignées établie par le Comité et pour leur radiati on de cette liste, ainsi que pour l’octroi de dérogations pour raisons humanitaires; 23. Décide que le mandat du Groupe de contrôle, tel que défini au paragraphe 3 de la résolution 1811 (2008), comportera les tâches énumérées ci- après : a) Aider le Comité à surveiller la mise en œuvre de la présente résolution en fournissant toutes informations nécessaires sur les violations des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 ci-dessus ainsi que de l’embargo général et complet sur les armes réaffirmé au paragraphe 6 ci-dessus; b) Insérer dans ses rapports au Comité toutes informations concernant la désignation par le Comité des individus et entités visés au paragraphe 8 ci-dessus; c) Aider le Comité à rassembler les résumés des motifs d’inscription mentionnés au paragraphe 14 ci-dessus; 24. Rappelle à tous les États Membres l’obligation à eux faite d’appliquer strictement les mesures résultant de la présen te résolution et de toutes les résolutions pertinentes; 25. Décide que tous les États Membres feront rapport au Comité dans les 120 jours suivant l’adoption de la présente résolution sur les mesures qu’ils auront prises pour donner effet aux paragraphes 1 à 7 ci-dessus; 26. Décide de revoir dans un délai de 12 mois les mesures énoncées aux paragraphes 1, 3 et 7 ci-dessus; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1845 (2008)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1845%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1845 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 20 novembre 2008 08-61250 (F) *0861250* Résolution 1845 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6021e séance, le 20 novembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007 et 1785 (2007) du 21 novembre 2007, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant qu’il appuie pleinement la poursuite de la mission du Haut- Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappe lant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoir e des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut-Représentant, au commandant et au personnel de la force multinationale de stabilisation (EUFOR), au Haut- Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des autres organisations et organismes internationaux présents en Bosnie-Herzégovine pour le concours qu’ils apportent à la mise en œuvre de l’Accord de paix, S/RES/1845 (2008) 08-61250 2 Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés de toute la région reste d’une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Conscient que l’Accord de paix n’est pas encore mis pleinement en application, tout en rendant hommage aux autorités de l’État et des entités de Bosnie-Herzégovine ainsi qu’à la communa uté internationale pour les progrès accomplis au cours des treize années écoulées depuis la signature de l’Accord, Soulignant qu’il est important que la Bosnie -Herzégovine progresse sur la voie de l’intégration euro-atlantique sur la base de l’Accord de paix, mais aussi qu’elle devienne, à la faveur de sa transition, un pays européen opérationnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut-Représentant, dont le plus récent est daté du 14 novembre 2008 (S/2008/705), Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans toutes ses opé rations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de ces opérations à la nécessité de prévenir et combattre le VIH/sida et les autres maladies contagieuses, Prenant note des conclusions dégagées par les ministres des affaires étrangères et les ministres de la défense de l’Union européenne, lors de leur réunion conjointe tenue le 14 mai 2007, conclusions dans lesquelles ceux-ci ont réaffirmé que l’Union maintiendrait une présence militaire aussi longtemps qu’il le faudrait afin de contribuer au maintien de la sécurité et de la sûreté du pays, ainsi que des conclusions issues de leur réunion conjointe du 10 novembre 2008, Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN qui lui ont été communiquées le 19 novembre 2004 concer nant la manière dont ces institutions agiront ensemble en Bosnie-Herzégovine et dans lesquelles les deux institutions reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’ Accord de paix (S/2004/916, S/2004/915), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovi ne y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant que l’OTAN reste engagée en Bo snie-Herzégovine et que l’Union européenne le soit de plus en plus, Réitérant une nouvelle fois ses appels aux autorités de Bosnie-Herzégovine afin qu’elles honorent pleinement leurs e ngagements, comme le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix l’a aussi demandé dans sa déclaration du 27 février 2008, S/RES/1845 (2008) 3 08-61250 Notant que la signature de l’ Accord de stabilisation et d’association a constitué un progrès fondamental dans les relations entre la Bosnie-Herzégovine et l’Union européenne et invitant les autorités de Bosnie-Herzégovine à assumer leurs responsabilités et à redoubler d’efforts dans ce domaine, Notant avec satisfaction l’accord conclu le 8 novembre 2008 entre les dirigeants de trois des principa ux partis de Bosnie-Herzégovine, lançant un appel pour qu’il soit rapidement donné corps à ces propositions, en coopération étroite avec le Haut-Représentant et le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix, et invitant les forces politiques de la Bosnie à s’unir autour de ce projet, Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en signant ces accords; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de continuer à assurer la mise en œuvre efficace de l’Accord de paix et que la communauté internationale et le s principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent la mise en œuvre et la reconstruction que t outes les autorités de Bosnie-Herzégovine respecteront leurs engagements et participeront activement à l’application de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal in ternational pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes qui favorisent la création d’un État pleinement autonome apte à prendre place dans les structures européennes, et à l’adoption de mesures propres à faciliter le retour des ré fugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu’elles se sont engagées, aux termes de l’Accord de paix, à coopérer pl einement avec toutes les entités participant à la mise en œuvre du règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie agissant dans l’exercice de sa compétence pour dire le droit en toute impartialité, et souligne que cette coopération sans réserve avec le Tribunal suppose notamment que les États et les entités défèrent à celui-ci toutes les personnes qu’il a inculp ées ou les arrêtent et lui fournissent des informations utiles à ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut-Représentant continue de jouer son rôle pour ce qui est d’assurer le suivi de l’application de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de pa ix, c’est en dernier ressort au Haut- Représentant qu’il appartient sur place de statuer sur l’interprétation à donner aux aspects civils de l’application de l’Accord de paix et qu’il peut, en cas de différend, donner l’interprétation, faire les recomma ndations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touc hant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; S/RES/1845 (2008) 08-61250 4 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzé govine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci -après et des recommandations qui y figureront éventuellement, et qu’il est pr êt à envisager de prendre des mesures contre toute partie qui faillirait de faço n substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine soutiennent l’EUFOR, approuvent le maintien de la présence de l’OTAN et confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de paix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil et peuvent prendre toutes décisions nécessaires, y compris celle de recourir à la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation (EUFOR) cr éée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par ses ré solutions 1639 (2005), 1722 (2006) et 1785 (2007), ainsi qu’au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en maintenant une force multinationale de stabilisation et une présence de l’OTAN; 9. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire en Bosnie-Herzégovine après novembre 2008; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer, pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une force multinationale de stabilisation (EUFOR) qui succédera juridiquement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée et qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’ agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 11. Se félicite de la décision prise par l’OTAN de maintenir une présence en Bosnie-Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR et autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, qui remplira ses missions liées à l’application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec l’EUFOR, conf ormément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’ agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; S/RES/1845 (2008) 5 08-61250 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’a ppliquent à l’EUFOR et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard et, par suite, que les mentions de l’IFOR, de la SFOR, de l’OTAN et du Conseil de l’Atlantique Nord dans l’Accord de paix, notamment dans l’annexe 1-A et ses appendices, ainsi que dans ses propres réso lutions renverront dorénavant et selon le cas à la présence de l’OTAN, à l’EUFOR, à l’Union européenne, au Comité politique et de sécurité de l’Union européen ne et au Conseil de l’Union européenne; 13. Entend envisager de proroger cette autorisation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la s ituation en Bosnie-Herzégovine l’y engagent; 14. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, souligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les mesures co ercitives que l’EUFOR et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection; 15. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toute mesure justifiée par les néce ssités de leur protection en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire pour faire respecter les règles et procédures régissant le commandement et le contrôle de toute la circulation aérie nne civile et militaire dans l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovine; 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres agissant pa r l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle de lui faire rapport, par les voies appropriées et tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR et du quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l’appui et les facilités, y compris de s facilités de transit, dont ont besoin les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Se félicite à nouveau de la présence depuis le 1er janvier 2003 de la mission de police de l’Union euro péenne en Bosnie-Herzégovine; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut-Représentant, conformé ment à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012) et des conférences ultérieures, sur l’application de l’Accord de paix et, en pa rticulier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en signant cet accord; 22. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1846 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1846%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1846 (2008)* Conseil de sécurité Distr. générale 2 décembre 2008 08-63030* (F) *0863030* Résolution 1846 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6026e séance, le 2 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concerna nt la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008) et 1838 (2008), Restant profondément préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires f ont peser sur la sécurité, la rapidité et l’efficacité de l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie, sur la navigation internationale et sur la sécu rité des routes maritimes co mmerciales, ainsi que sur les autres navires vulnérables, y compris les activités de pêche conformes au droit international, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Réaffirmant en outre que le droit international, tel qu’édicté dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, en date du 10 décembre 1982 (« la Convention »), définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, parmi d’autres activités maritimes, Tenant compte de la crise que traverse la Somalie et du fait que le Gouvernement fédéral de transition n’a les moyens ni de tenir les pirates à distance, ni de patrouiller dans les voies de circul ation maritime internationales au large des côtes du pays ou dans ses eaux territoriales et d’en assurer la sécurité, Prenant note des demandes d’aide internationale présentées par le Gouvernement fédéral de transition demandant une aide internationale pour lutter contre la piraterie au large des côtes so maliennes, notamment de la lettre que le Président de la Somalie a adressée le 1er septembre 2008 au Se crétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour lui dire que le Gouvernement fédéral de transition était reconnaissant au Conseil de l’aide qu’il apportait et était disposé à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organisations régionales pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes, de la lettre en date du 20 novembre 2008 par laquelle le Gouvernement fédéral de transition demandait que les di spositions de la résolution 1816 (2008) * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1846 (2008) 08-63030 2 soient prorogées, et de la demande formulée le 20 novembre devant le Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Somalie tendant à ce qu’elles soient prorogées pour une période additionnelle de 12 mois, Prenant note en outre des lettres adressées au Secrétaire général par le Gouvernement fédéral de transition pour lui communiquer préalablement les noms des États qui coopèrent avec lui dans la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes ainsi que des lettres adressées au Conseil de sécurité par d’autres États Membres pour l’informer des mesures qu’ils avaient prises, conformément aux paragraphes 7 et 12 de la résolution 1816 (2008), et encourageant les États coopérants dont les noms ont été préalablement communiqués par le Gouvernement fédéral de transition au Secrétaire général à poursuivre leurs actions respectives, Se déclarant à nouveau résolu à assurer la sécurité à long terme des livraisons du Programme alimentaire mondial (PAM) à la Somalie, Rappelant que, dans sa résolution 1838 (2008), il a salué la contribution apportée par certains États depuis nove mbre 2007 à la protection des convois maritimes du PAM et la création par l’Union européenne d’une cellule de coordination chargée de soutenir les actions de surveillance et de protection menées par certains États membres de l’Union au large des côtes somaliennes, ainsi que d’autres initiatives internationales et nationa les prises aux fins de la mise en œuvre des résolutions 1814 (2008) et 1816 (2008), Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le re nforcement des institutions publiques, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droi t sont nécessaires pour créer les conditions d’une éradication totale de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, Se félicitant de la signature par le Gouvernement fédéral de transition et l’Alliance pour la seconde lib ération de la Somalie d’un accord de paix et de réconciliation (« l’Accord de Djibouti »), le 19 août 2008, et d’un accord de cessez- le-feu, le 26 octobre 2008, et notant qu’il est demandé dans l’Accord de Djibouti que l’Organisation des Nations Unies autorise et déploie une force internationale de stabilisation, et prenant note en outre du rapport du Secrétaire général sur la Somalie, du 17 novembre 2008, y compri s de ses recommandations à cet égard, Se félicitant du rôle déterminant joué par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) dans l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie par le port de Mogadiscio et du concours apporté pa r l’AMISOM aux fins de l’instauration d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie et saluant notamment les contributions importantes des Gouvernemen ts ougandais et burundais en faveur de la Somalie, Se félicitant de l’organisation en décembre 2008 d’une réunion ministérielle du Conseil pour étudier les moyens d’améliorer la coordination internationale dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et veiller à ce que la communauté internati onale dispose des autorisations et des moyens nécessaires pour l’aider dans cette action, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires dans les eaux territoriales de la Somalie ou en haute mer, au large de ses S/RES/1846 (2008) 3 08-63030 côtes, enveniment la situation dans le pa ys, laquelle continue de menacer la paix internationale et la sécurité de la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis contre des navires dans les eaux territoriales de la Somalie ou en haute mer, au large de ses côtes; 2. Note avec inquiétude les conclusions du rapport du Groupe de contrôle sur la Somalie daté du 20 novembre 2008, selon lesquelles le versement de rançons de plus en plus élevées aux pirates encourage la piraterie au large des côtes somaliennes; 3. Salue les efforts déployés par l’Organisation maritime internationale (OMI) pour actualiser les directives et recommandations qu’elle a établies à l’usage des compagnies de transport maritime et des gouvernements en vue de prévenir et de réprimer les actes de piraterie et les vo ls à main armée en mer et pour fournir dès que possible ces directives à tous les États Membres et à l’ensemble des compagnies de transport maritime international opéra nt au large des côtes somaliennes; 4. Prie les États, agissant en coopération avec les compagnies de transport maritime, les compagnies d’assurance et l’OMI, de veiller à ce que les navires battant leur pavillon reçoivent les inform ations et les directives appropriées concernant les techniques d’évitement, d’ évasion et de défense et les mesures à prendre en cas d’attaque ou de menace d’attaque au large des côtes somaliennes; 5. Prie en outre les États et les organisations intéressées, y compris l’OMI, de fournir à la Somalie et aux États côti ers voisins, à leur demande, une assistance technique visant à renforcer la capacité de ces États d’assurer la sécurité côtière et maritime, y compris la lutte contre les acte s de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et des côtes des pays voisins; 6. Se félicite des initiatives prises par le Canada, le Dane mark, l’Espagne, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la Fr ance, l’Inde, les Pays-Bas et le Royaume-Uni ainsi que par les organisations régionales et internationales pour lutter contre la piraterie au large de s côtes somaliennes, conformément aux résolutions 1814 (2008), 1816 (2008) et 1838 (2008), et de la décision de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) de lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment en escortant les navires du PAM, et accueille avec une vive satisfaction tout particulièrement la décision prise par l’Union européenne, le 10 novembre 2008, de mener, pour une durée de 12 mois à compter de décembre 2008, une opération navale visant à protéger les convois maritimes du PAM qui acheminent l’aide hum anitaire en Somalie ainsi que d’autres navires vulnérables et de réprimer les acte s de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 7. Prie les États et les organisations régionales de coordonner, notamment en échangeant des informations dans un cadre bilatéral ou par l’intermédiaire de l’Organisation des Nations Unies, l’action qu’ils mènent pour décourager les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, en coopérant entre eux, ainsi qu’avec l’OMI, les compagnies de transport maritime international, les États du pavillon et le Gouvernement fédéral de transition; S/RES/1846 (2008) 08-63030 4 8. Prie le Secrétaire général de lui prés enter, dans les trois mois suivant l’adoption de la présente résolution, un rapport sur les moyens de garantir durablement la sécurité de la naviga tion internationale au large des côtes somaliennes, y compris la sécurité à long terme des convois maritimes du PAM effectuant des livraisons en Somalie, et sur le rôle de coordination et de direction que pourrait éventuellement jouer l’Organisation des Nations Unies à cet égard pour mobiliser les États Membres et les organisa tions régionales dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 9. Prie les États et les organisations régionales qui en ont les moyens de participer activement à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international applicable, en y déployant des navires de guerre ou des aéronefs militaires, et en saisissant les embarca tions, navires, armes et autre matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de suspecter qu’ils serviront à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et en en disposant; 10. Décide que, pour une période de 12 mois à compter de l’adoption de la présente résolution, les États et les orga nisations régionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition dans la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont le Gouvernement fédéral de transition aura préalablement communiqué les noms au Secrétaire général sont autorisés : a) À entrer dans les eaux territoriales de la Somalie afin de réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée en mer, d’une manière conforme à l’action autorisée en haute mer en cas de piraterie en application du droit international applicable; b) À utiliser, dans les eaux territori ales de la Somalie, d’une manière conforme à l’action autorisée en haute mer en cas de piraterie en application du droit international applicable, tous moyens nécessaires pour réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée en mer; 11. Affirme que les autorisations données dans la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particu lier que la présente résolution ne peut être regardée comme établissant un droit international coutumier, et affirme en outre que les présentes autorisations n’ont été données qu’à la suite de la réception de la lettre datée du 20 novembre 2008, par laquelle le Gouvernement fédéral de transition a fait connaître son accord; 12. Affirme que les mesures édictées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas à la fourniture d’assistance technique à la Somalie aux seules fins énoncées au paragraphe 5 ci-dessus, qui f ont l’objet d’une dérogation conformément à la procédure définie aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 13. Demande aux États coopérants de prendr e les dispositions voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément à l’autorisation accordée au paragraphe 7 de la présente résolution n’aur ont pas pour effet sur le plan pratique de refuser ou restreindre le droit de passage inoffensif des navires d’États tiers; S/RES/1846 (2008) 5 08-63030 14. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesu res voulues d’enquête et de poursuite à l’encontre des auteurs d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, conformément au droit international applicable, y compris le droit international des droits de l’homme, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de l ogistique et d’exercice des voies de droit vis-à-vis des personnes relevant de leur juri diction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes déte nues dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 15. Note qu’aux termes de la Convention de 1988 pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, le s États parties sont tenus d’ériger en infraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par violence ou menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions, et d’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes; et exhorte les États parties à ladite Convention à s’acquitter pleinement des ob ligations que celle-ci leur impose et à coopérer avec le Secrétaire général et l’OMI en vue de se donner les moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 16. Prie les États et les organisations ré gionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition de l’informer , ainsi que le Secrétaire général, dans un délai de neuf mois, de l’applica tion des mesures qu’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 10 ci-dessus; 17. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les 11 mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’ application de celle-ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée dans les eaux territoriales et en haute mer au large des côtes somaliennes; 18. Prie le Secrétaire général de l’OMI de lui faire rapport, en fonction des affaires portées à son attention sur accord de tous les États côtiers affectés et compte dûment tenu des arrangements de coopération bila térale et régionale existants, sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée; 19. Entend suivre la situation et, le cas éc héant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisati ons découlant du paragraphe 10 ci-dessus si le Gouvernement fé déral de transition lui en fait la demande; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1847 (2008)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1847%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1847 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 12 décembre 2008 08-64527 (F) *0864527* Résolution 1847 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6038e séance le 12 décembre 2008 Le Conseil de sécurité, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 28 novembre 2008 (S/2008/744) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2008, Partageant la ferme conviction du Secrétaire général que c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et qu’il existe maintenant une occasion sans précéden t de faire des progrès décisifs, et réaffirmant le rôle de premier plan que joue l’Organi sation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à trouver un règlement global et durable au conflit à Chypre et à la division de l’île, Accueillant favorablement l’ouverture, le 3 septembre 2008, de négociations véritables, les progrès accomplis jusqu’à présent et les déclarations communes des dirigeants, Soulignant à quel point il importe que toutes les parties participent pleinement, avec souplesse et de façon constructive à ces négociations afin de faire des progrès décisifs sur la voie d’un règlement global fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, co mme il est envisagé dans ses résolutions pertinentes, Encourageant le maintien de l’élan imprimé aux négociations, de la bonne volonté et de la confiance, attendant avec intérêt des progrès notables et l’exploitation pleine et entière de l’occasion qui se présente, félicitant les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs de la détermination politique dont ils ont fait preuve jusqu’à présent, et accueillant avec intérêt l’intention du Secrétaire général de le tenir informé de l’évolution de la situation et des progrès réalisés, Accueillant avec satisfaction l’annonce de mesures de confiance et l’annulation de manœuvres militaires, et attendant avec intérêt la mise en œuvre de ces mesures ainsi que l’adoption et l’app lication de nouvelles mesures de nature à renforcer la confiance entre les communautés, S/RES/1847 (2008) 08-64527 2 Réaffirmant qu’il est important que les Chypriotes continuent de traverser la Ligne verte, réaffirmant aussi qu’il accueille favorablemen t l’ouverture du point de passage de la rue Ledra, encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage et notant à cet égard l’engagement pris par les dirigeants dans des déclarations communes de maintenir le point de passage de Limnitis/Ye şilirmak, Convaincu des avantages indéniables qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, et encourageant les deux parties à les exposer clairement aux deux communautés bien avant la tenue éventuelle de référendums, en expliquant qu’il importe de faire preuve de souplesse afin de pouvoir en bénéficier, Soulignant le rôle que la communauté internationale continuera de jouer en encourageant les dirigeants chypriotes grecs et turcs à saisir véritablement l’occasion qui s’offre à eux, Notant que le Secrétaire général juge que l’état de la sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure généralement stable, se félicitant de la diminution du nombre des incidents mettant en présence les deux parties et priant instamment les deux parties d’éviter toute action susceptib le d’accroître la tension, d’aller à l’encontre des progrès encourageants réalis és jusqu’à présent ou de saper la bonne volonté sur l’île, y compris les restrictions à la liberté de mouvement de la Force, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Accueillant favorablement les progrès accomplis dans le cadre des activités de déminage, appuyant l’appel lancé par le Secrétaire général afin que les champs de mines restants soient dégagés, et notant avec préoccupation qu’il faut assurer de toute urgence le financement du Centre de lutte antimines après 2008 afin de permettre la poursuite des activité s de déminage après cette date, Se félicitant de l’évolution et de la poursuite des importantes activités du Comité des personnes disparues et exprimant l’espoir que cette entreprise favorisera la réconciliation des communautés, Reconnaissant qu’une société civile active et épanouie est essentielle pour le processus politique et saluant tous les efforts consentis, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, et exhortant les deux parties à favoriser l’intervention active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale, et à lever tous obstacles à ces contacts, Réaffirmant qu’il importe que le Secrétaire gé néral continue de suivre de près les opérations de la Force tout en continua nt de tenir compte de l’évolution de la situation sur le terrain et des avis des par ties et qu’il lui fasse, le moment venu, des recommandations sur les aménagements qu’il y aurait lieu d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et au concept des opérations, Accueillant favorablement la nomination d’Alexander Downer aux fonctions de conseiller spécial du Secrétaire général, chargé d’aider les parties à mener des négociations véritables en vue de parvenir à un règlement global, S/RES/1847 (2008) 3 08-64527 S’associant au Secrétaire général pour exprimer au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec sa gratitude pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et souscrivant à la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et autres maladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général dans lequel celui-ci analyse l’évolution de la situation sur le terrain au cours de six derniers mois, conformément à son mandat; 2. Accueille également avec satisfaction l’ouverture de négociations véritables le 3 septembre 2008 et les possi bilités de règlement global et durable qui s’ouvrent ainsi; 3. Demande instamment qu’il soit tiré pleinement parti de ces possibilités, notamment grâce à une intensification des né gociations, à la préservation du climat actuel de confiance et de bonne volonté et à la participation aux négociations dans un esprit constructif et ouvert; 4. Accueille avec satisfaction l’annonce de mesures de confiance et l’annulation de manœuvres militaires, et attend avec intérêt l’application intégrale de ces mesures ainsi que l’obtention d’un accord sur de nouvelles mesures, notamment l’ouverture éventuelle d’autr es points de passage, comme mentionné dans les déclarations communes des dirigeants; 5. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 6. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 juin 2009; 7. Demande aux deux parties d’engager, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 8. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 9. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution d’ici au 1er juin 2009 et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 10. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétai re général vis-à-vis de l’exploitation et des violences sexuelles et s’assurer que son personnel se conforme strictement au code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à ce sujet et de le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisati on avant déploiement, et de prendre des mesures S/RES/1847 (2008) 08-64527 4 disciplinaires et autres pour amener les membres de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1848 (2008)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1848%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1848 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 12 décembre 2008 08-64503 (F) *0864503* Résolution 1848 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6039e séance, le 12 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, en date du 26 novembre 2008 (S/2008/737), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitati on ou d’abus sexuels et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2009, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1849 (2008)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1849%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1849 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 12 décembre 2008 08-64852 (F) *0864852* Résolution 1849 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6040e séance, le 12 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 5 décembre 2008 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire géné ral, lui transmettant la lettre datée du 26 novembre 2008 que lui avait adressée le Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (S/2008/767), Rappelant sa résolution 1800 (2008) du 20 février 2008, aux termes de laquelle le nombre total de juges ad litem nommés aux Chambres du Tribunal pénal international peut être porté à seize jusqu’au 31 décembre 2008, Notant que le Tribunal pénal international compte actuellement au total quatorze juges ad litem affectés à des affaires, que trois d’entre eux sont saisis d’une affaire dans laquelle le prononcé du jugement est attendu le 12 février 2009 au plus tard et que la nomination d’un autre juge ad litem qui serait affecté à une nouvelle affaire devant commencer le 15 décembr e 2008 porterait le nombre total de juges ad litem à quinze jusqu’au 12 février 2009, Rappelant que, dans sa résolution 1503 (2003) du 28 août 2003, il a demandé au Tribunal pénal international de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes d’ici à la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et te rminer ses travaux en 2010 et que, dans sa résolution 1534 (2004) du 26 mars 2004, il a souligné qu’il importait que la stratégie de fin de mandat du Tribunal pénal international soit menée à bien, Convaincu qu’il est souhaitable d’élargir l’ autorisation exceptionnelle ainsi accordée au Secrétaire général dans sa résolution 1800 (2008), à titre de mesure temporaire, de sorte à permettre au Tribunal pénal international d’organiser de nouveaux procès dans les meilleurs délais et d’atteindre ainsi les objectifs fixés dans sa stratégie de fin de mandat, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le Secrétaire général pe ut nommer, dans la limite des ressources disponibles, des juges ad litem supplémentaires sur la demande du Président du Tribunal pénal international pour l’achèvement des procès en cours ou la conduite de nouveaux procès, nonobstant le fait que le nombre total de juges ad S/RES/1849 (2008) 08-64852 2 litem nommés aux Chambres pourra temporairement excéder le maximum de douze prévu à l’alinéa 1 de l’article 12 du Statut du Tribunal pénal international, sans toutefois jamais dépasser le nombre de seiz e, ce nombre devant être ramené à douze au maximum au 28 février 2009; 2. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1850 (2008)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1850%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1850 (2008)* Conseil de sécurité Distr. générale 8 janvier 2009 08-65360* (F) *0865360* Résolution 1850 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6045e séance, le 16 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, en particulier les résolutions 242, 338, 1397 et 1515, ainsi que les Principes de Madrid, Réitérant son ambition d’une région où deux Ét ats démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, Se félicitant de la déclaration faite le 9 nove mbre 2008 par le Quatuor et de l’Entente israélo-palestinienne annoncée lors de la Conférence d’Annapolis en novembre 2007, y compris en ce qui concerne l’application de la Feuille de route axée sur les résultats en vue d’un règlem ent permanent du conflit israélo-palestinien prévoyant deux États, Notant également qu’une paix durable ne peut être fondée que sur un attachement constant à la reconnaissance mutu elle, à l’élimination de la violence, de l’incitation et de la terreur, et sur la solu tion des deux États, sur la base des accords et obligations précédents, Prenant acte de l’importance de l’Initiative de paix arabe de 2002, Encourageant le Quatuor en ce qu’il entreprend pour appuyer les parties dans leurs efforts pour parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, 1. Déclare son soutien aux négociations lancées à Annapolis (Maryland), le 27 novembre 2007, et son attachement à l’irréversibilité des négociations bilatérales; 2. Appuie les principes convenus par les parties pour le processus de négociations bilatérales et leurs efforts ré solus visant à attein dre l’objectif de la conclusion d’un traité de paix qui résoudr ait toutes les questions non réglées, y compris toutes les questions essentielles, sans exception, ce qui confirmerait le caractère sérieux du processus d’Annapolis; 3. Demande aux deux parties de respecter les obligations qu’elles ont souscrites dans la Feuille de route axée su r les résultats, comme il ressort de leur * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1850 (2008) 08-65360 2 Accord conjoint d’Annapolis, et de s’abstenir de toute mesure susceptible d’entamer la confiance ou à remettre en cause l’issue des négociations; 4. Invite tous les États et toutes les organisations internationales à contribuer à une atmosphère propice aux négociations, à appuyer le Gouvernement palestinien qui est attaché aux principes défi nis par le Quatuor et dans l’Initiative de paix arabe et respecte les engagements pris par l’Organisation de libération de la Palestine, à aider au développement de l’économie palestinienne, à optimaliser les ressources mises à la disposition de l’Autorité palestinienne et à contribuer au programme de renforcement des institutions palestinienne s dans la perspective de l’accession au statut d’État; 5. Demande instamment une intensification des efforts diplomatiques en vue de promouvoir, parallèlement aux progrès réalisés dans le processus bilatéral, la reconnaissance mutuelle et la coexistence pacifique de tous les États de la région, afin de parvenir à une paix globale , juste et durable au Moyen-Orient; 6. Se félicite que le Quatuor envisage, en consultation avec les parties, d’organiser une réunion internationale à Moscou en 2009; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1851 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1851%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1851 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2008 08-65502 (F) *0865502* Résolution 1851 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6046e séance, le 16 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008), 1838 (2008), 1844 (2008) et 1846 (2008), Restant profondément préoccupé par la multiplication spectaculaire des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes au cours des six derniers mois et par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires font peser sur la sécurité, la rapidité et l’efficacité de l’acheminement de l’aide humanitaire en So malie et notant que les attaques menées par les pirates au large des côtes somaliennes sont devenues plus élaborées et plus audacieuses et que les pirates ont élargi leur champ d’opération, comme en témoignent notamment le détournement du Sirius Star à 500 miles nautiques des côtes kényanes et d’autres tentatives infructueuses effectuées par la suite loin à l’est des côtes tanzaniennes, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris aux droits de la Somalie sur ses ressources naturelles se tr ouvant au large de ses côtes, notamment les pêcheries, conformément au droit international, Réaffirmant en outre que le droit international, tel qu’édicté dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, en date du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, parmi d’autres activités maritimes, Tenant compte à nouveau de la crise que traverse la Somalie et du fait que le Gouvernement fédéral de transition n’a pa s les moyens de tenir les pirates à distance, de poursuivre en justice ceux qui sont arrêtés, ni de patrouiller dans les eaux au large des côtes du pays, y compris les voies de circulation maritimes internationales et les eaux territoriales somaliennes, et d’en assurer la sécurité, Prenant note des nombreuses demandes d’aide in ternationale présentées par le Gouvernement fédéral de transition pour lutte r contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment de la lettre da tée du 9 décembre 2008 par laquelle le Président de la Somalie a demandé à la communauté internationale d’aider le S/RES/1851 (2008) 08-65502 2 Gouvernement fédéral de transition à prendr e toutes les mesures voulues pour tenir à distance ceux qui utilisent le territoire et l’espace aérien somaliens pour planifier, favoriser ou commettre des actes de piraterie ou des vols à main armée en mer, et de la lettre que le Président de la Somalie a adressée le 1er septembre 2008 au Secrétaire général de l’Organisation de s Nations Unies pour lui dire que le Gouvernement fédéral de transition était re connaissant au Conseil de l’aide qu’il apportait et était disposé à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organisations régionales pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, Se félicitant du lancement de l’opération Atalanta de l’Union européenne visant à lutter contre la piraterie au larg e des côtes somaliennes et à protéger les bateaux vulnérables à destination de la Somalie, ainsi que de l’action menée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et d’autres États agissant individuellement, en coopération avec le Gouvernement fédéral de transition, pour réprimer la piraterie au large des côtes somaliennes, Se félicitant également des récentes initiatives pr ises par les Gouvernements égyptien et kényan, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie et l’Office des Nations Unies contre la dr ogue et le crime pour trouver une solution efficace au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, en s’attaquant aux causes du problème et aux moyens mis en œuvre, et soulignant qu’il importe de coordonner efficacement les activités menées dans le cadre des opérations en cours et futu res de lutte contre la piraterie, Notant avec préoccupation que le manque de moyens, l’absence de législation interne et les incertitudes au sujet du sort à réserver aux pirates après leur capture ont empêché de mener une action internati onale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes somaliennes et, dans certains cas, contraint à libérer les pirates sans les avoir traduits en justi ce, et réaffirmant, qu’aux termes de la Convention de 1988 pour la répression d’ac tes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d’ériger en in fraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par violence ou menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions, et d’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Accueillant avec satisfaction le rapport du Groupe de contrôle sur la Somalie, en date du 20 novembre 2008 (S/2008/769), et notant le rôle que la piraterie peut jouer dans le financement des violations de l’embargo par des groupes armés, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis dans les eaux au large des côtes somaliennes envenime nt la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sé curité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous actes de piraterie et vols à main armée commis contre des navires dans les eaux au large des côtes somaliennes; 2. Prie les États et les organisations régionales et internationales qui en ont les moyens de participer activement à la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la présente résolution, à la résolution 1846 (2008) et au droit international applicable, en y S/RES/1851 (2008) 3 08-65502 déployant des navires de guerre ou des aéro nefs militaires et en saisissant les embarcations, navires, armes et autre maté riel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de suspecter qu’ils serviront à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et en en disposant; 3. Invite tous les États et organisations régionales qui luttent contre la piraterie au large des côtes somaliennes à conclure des accords ou arrangements spéciaux avec les pays disposés à prendre livraison des pirates pour embarquer des agents des services de lutte contre la crim inalité (« shipriders ») de ces pays, en particulier au sein de la région, en vue de faciliter la conduite d’enquêtes et de poursuites à l’encontre des personnes détenues dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution pour actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, sous réserve qu’ils aient obtenu au préalable le consentement du Gouvernement fédéral de tr ansition aux fins de l’exercice de la juridiction d’État tiers dans les eaux territori ales de la Somalie et que lesdits accords ou arrangements ne préjudicient pas l’application effective de la Convention pour la répression d’actes illicite s contre la sécurité de la navigation maritime; 4. Encourage tous les États et organisations régionales qui luttent contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes à mettre en place un mécanisme de coopération internationale pour servir de point de contact commun entre les États et entre ceux-ci et les organisations régionales et internationales touchant tous les aspects de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et rappell e que des recommandations futures sur les moyens de garantir durablement la sécurité de la navigation internationale au large des côtes somaliennes, y compris la sécurité à long terme des convois maritimes du Programme alimentaire mondial effectuant de s livraisons en Somalie, et sur le rôle de coordination et de direction que pourra it éventuellement jouer l’Organisation des Nations Unies à cet égard pour mobiliser les États Membres et les organisations régionales dans la lutte contre la pirateri e et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, doivent être énoncées en détail dans un rapport que le Secrétaire général présentera dans les trois mois suivant l’adoption de la résolution 1846 (2008); 5. Encourage également tous les États et organisations régionales qui luttent contre la piraterie et les vols à ma in armée au large des côtes somaliennes à envisager de créer dans la région un cen tre chargé de coordonner les informations ayant trait à la piraterie et aux vols à main armée au large des côtes somaliennes, à renforcer les capacités régionales avec l’assistance de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime en vue de conclure des accords ou arrangements dits « shiprider », conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à appliquer la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et d’autres instruments pertinents auxquels les États de la région sont parties, afin d’enquêter efficacement sur les crimes de piraterie et les vols à main armée en mer et d’en poursuivre les auteurs; 6. En réponse à la lettre du Gouvernem ent fédéral de transition, en date du 9 décembre 2008, encourage les États Membres à continuer de coopérer avec le Gouvernement fédéral de transition dans la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ce dernier qu’il incombe au premier chef d’éradiquer la piraterie et les vols à main armée en me r, décide que, pour une période de douze S/RES/1851 (2008) 08-65502 4 mois à compter de l’adoption de la résolution 1846 (2008), les États et les organisations régionales qui coopèrent à la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et concernant lesquels le Gouvernement fédéral de transition aura donné notification au Secrétaire général sont autorisés à prendre toutes mesures nécessaires et appropriées en Somalie aux fins de réprimer ces actes de piraterie et vols à main armée en mer, conformément à la demande du Gouvernement fédéral de transition, étant toutefois entendu que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes aux normes applicables du droit interna tional humanitaire et du droit international des droits de l’homme; 7. Engage les États Membres à aider le Gouvernement fédéral de transition, sur sa demande et en avisant le Secrétaire général, à renforcer les moyens opérationnels dont il dispose pour traduire en justice ceux qui utilisent le territoire somalien pour planifier, favoriser ou commettre des actes criminels de piraterie et des vols à main armée en mer, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes au droit international des droits de l’homme applicable; 8. Accueille avec satisfaction le communiqué publié par la Conférence internationale sur la piraterie au large de la Somalie, tenue à Nairobi le 11 décembre 2008, et encourage les États Membres à s’empl oyer à renforcer la capacité des États concernés de la région de lutter contre la piraterie, y compris sur le plan juridique; 9. Note avec inquiétude les conclusions du rapport du Groupe de contrôle sur la Somalie en date du 20 novembre 2008, que le versement de rançons de plus en plus élevées aux pirates encourage la piraterie au large des côtes somaliennes et que la non-application de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 733 (1992) a permis aux pirates d’obtenir facilement les armes et munitions utilisées pour leurs opérations et a contribué en part ie à l’essor phénoménal de la piraterie; 10. Affirme que les autorisations données dans la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résu ltant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne peut être regardée comme établissant un droit international coutumier, et affirme en outre que les présentes autorisations n’ont été données qu’à la suite de la récep tion de la lettre datée du 9 décembre 2008, par laquelle le Gouvernement fédéral de transition a signifié son accord; 11. Affirme également que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et développées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas aux livrai sons d’armes et de matériel militaire réservés à l’usage exclusif des États Membres et des organisations régionales qui prennent des mesures conformément au paragraphe 6 ci-dessus; 12. Engage les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances, et l’Organisa tion maritime internationale à continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de dé fense que doivent prendre les bateaux qui sont attaqués ou qui naviguent au large des côtes somaliennes et engage également les États à mettre leurs ressortissants et ba teaux à disposition aux fins d’enquêtes de S/RES/1851 (2008) 5 08-65502 police scientifique, selon les besoins, au premier port d’escale, immédiatement après tout acte de piraterie ou vol à main armée en mer ou toute tentative de piraterie ou de vol, ou après la remise en liberté; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1852 (2008)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1852%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1852 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2008 08-65801 (F) *0865801* Résolution 1852 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6048e séance, le 17 décembre 2008 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieu res, notamment les résolutions 1595 (2005), 1636 (2005), 1644 (2005), 1664 (2006), 1686 (2006), 1748 (2007), 1757 (2007), 1815 (2008), 1373 (2001) et 1566 (2004), Condamnant à nouveau dans les termes les plus vigoureux l’attentat terroriste à l’explosif du 14 février 2005, ainsi que tous les autres attentats terroristes perpétrés au Liban depuis octobre 2004, et réaffirmant que toutes les personnes impliquées dans ces attentats doivent répondre de leurs crimes, Ayant examiné le rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante (S/2008/752) (« la Commission »), présenté en application des résolutions 1595 (2005), 1636 (2005), 1644 (2005), 1686 (2006), 1748 (2007) et 1815 (2008), Prenant note que le Secrétaire général a annon cé que le Tribunal spécial pour le Liban (« le Tribunal ») est complètement prêt pour commencer à fonctionner le 1er mars 2009, Prenant acte de la demande de la Commission tendant à voir proroger son mandat jusqu’au 28 février 2009, pour lui pe rmettre de poursuivre son enquête sans interruption et de transférer progressive ment ses activités, son personnel et ses moyens à La Haye en vue d’achever la transition au moment où le Tribunal commencera à fonctionner, Prenant note de la lettre datée du 4 décembre 2008 adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre libanai s (S/2008/764, pièce jointe) dans laquelle celui-ci exprime l’espoir que le Conseil de sécurité donnera une suite favorable à la demande de la Commission, Félicitant la Commission de ses travaux approfondis et des progrès qu’elle continue d’accomplir dans l’enquête sur tout es les affaires relevant de son mandat, et attendant avec intérêt la réalisation de nouveaux progrès à cet égard par la Commission ainsi que par le Bureau du Procureur, lorsqu’il commencera à fonctionner et se chargera de poursuivre l’enquête sur la mort de l’ex-Premier S/RES/1852 (2008) 08-65801 2 Ministre Rafiq Hariri et d’autres affaires qui pourraient être liées à l’attentat du 14 février 2005, conformément au Statut du Tribunal, Conscient de l’attachement des États Membres aux travaux de la Commission et soulignant qu’il est important qu’ils con tinuent à coopérer pleinement avec la Commission et avec le Bureau du Procureur, dès le début de son fonctionnement, en application de la résolution 1757 (2007), afin de permettre la conduite d’enquêtes et de poursuites efficaces, 1. Accueille avec satisfaction le rapport de la Commission; 2. Décide de proroger le mandat de la Commission jusqu’au 28 février 2009; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1853 (2008)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1853%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1853 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2008 08-66328 (F) *0866328* Résolution 1853 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6050e séance, le 19 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures ains i que les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992) du 23 janvier 1992, par laquelle il a décrété un embargo sur toutes les livraisons d’armes et d’équipement militaire à la Somali e (ci-après dénommé « l’embargo sur les armes »), la résolution 1519 (2003) du 16 décembre 2003, la résolution 1558 (2004) du 17 août 2004, la résolution 1587 (2005) du 15 mars 2005, la résolution 1630 (2005) du 14 octobre 2005, la résolution 1676 (2006) du 10 mai 2006, la résolution 1724 (2006) du 29 novembre 2006, la résolution 1744 (2007) du 20 février 2007, la résolution 1766 (2007) du 23 juillet 2007, la résolution 1772 (2007) du 20 août 2007, la résolution 1801 (2008) du 20 février 2008, la résolution 1811 (2008) du 29 avril 2008 et la résolution 1844 (2008) du 20 novembre 2008, Rappelant que, ainsi qu’il est dit dans ses résolutions 1744 (2007) et 1772 (2007), l’embargo sur les armes contre la Somalie ne s’applique pas a) aux armes et à l’équipement militaire ou à la formation et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), et b) aux fournitures et à l’assistance techniques offertes par des États à seule fin d’aider à la mise en place d’in stitutions de sécurité , conformément au processus politique décrit dans ces résolutions et sauf décision contraire du Comité créé en vertu de la résolution 751 (1992) (c i-après dénommé « le Comité ») dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la réception d’une notification préalable concernant ce type de fourniture s ou d’assistance, au cas par cas, Réaffirmant l’importance du respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politi que et de l’unité de la Somalie, Réaffirmant en outre que l’Accord de paix de Djibouti et le dialogue de suivi représentent la base la plus viable pour un règlement du conflit en Somalie, et redisant son attachement à un règlement global et durable de la situation en Somalie, fondé sur la Charte fédérale de transition, Rappelant qu’il est urgent que l’ensemble des dirigeants somaliens prennent des mesures concrètes en vue de poursuivre le dialogue politique, S/RES/1853 (2008) 08-66328 2 Saluant l’œuvre accomplie par le Représentant spécial du Secrétaire général, Ahmedou Ould-Abdallah, et lui réitérant son ferme soutien, Prenant note du rapport du Groupe de contrôle en date du 10 décembre 2008 (S/2008/769), présenté en application de l’a linéa i) du paragraphe 3 de la résolution 1811 (2008), et des observations et recommandations y figurant, S’indignant que des flux d’armes et de munitions arrivent en Somalie ou transitent par ce pays, en violation de l’ embargo sur les armes, menaçant gravement la paix et la stabilité dans le pays, Insistant une fois encore sur le fait que tous les États, en particulier ceux de la région, doivent s’abstenir de tout acte qui violerait l’embargo sur les armes et prendre toutes mesures nécessaires pour amener les contrevenants à répondre de leurs actes, Réaffirmant et soulignant combien il importe de re nforcer le contrôle de l’application de l’embargo sur les armes en Somalie, toutes violations devant systématiquement faire l’objet d’enquêtes poussées, sachant que la stricte application de l’embargo viendra améliorer les conditions générales de sécurité dans le pays, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États sont tenus de se conformer strictement aux mesures édictées dans la résolution 733 (1992), ainsi que dans la résolution 1844 (2008); 2. Redit qu’il entend réfléchir à ce qui pourrait être fait concrètement pour que les mesures édictées dans la résoluti on 733 (1992), ainsi que dans la résolution 1844 (2008), soient mieux appliquées et respectées; 3. Décide de proroger le mandat du Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administrati ves nécessaires pour reconstituer pour une période de douze mois le Groupe de contrôle en s’appuyant, le cas échéant, sur les compétences des membres du Groupe de cont rôle créé par la résolution 1811 (2008) et en lui adjoignant un cinquième expert pour lui permettre de s’acquitter de son mandat élargi, en consultation avec le Comité, le mandat du Groupe consistant à : a) Poursuivre les tâches visées aux alinéas a) à c) du paragraphe 3 de la résolution 1587 (2005); b) Accomplir en outre les tâches visées aux alinéas a) à c) du paragraphe 23 de la résolution 1844 (2008); c) Continuer d’enquêter, en concerta tion avec les organismes internationaux compétents, sur toutes activités, y compris dans les secteurs financier, maritime et autres, qui produisent des recettes util isées pour commettre des violations de l’embargo sur les armes; d) Continuer d’enquêter sur tous les m oyens de transport, itinéraires, ports maritimes, aéroports et autres installations utilisés à l’occasion des violations de l’embargo sur les armes; S/RES/1853 (2008) 3 08-66328 e) Continuer d’affiner et d’actualiser les renseignements concernant le projet de liste de personnes et d’entités qui violent, en Somalie ou ailleurs, les mesures mises en œuvre par les États Memb res en application de la résolution 733 (1992) et des alinéas a) à c) du paragraphe 8 de la résolution 1844 (2008), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, aux fins de la prise éventuelle de mesures par le Conseil, et soumettre ces renseignements au Comité, selon les modalités et le calendrier que celui-ci jugera opportuns; f) Continuer de formuler, sur la base de ses enquêtes, des recommandations fondées sur les rapports précédents (S/2003/223 et S/2003/1035) du Groupe d’experts nommé en application des résolutions 1425 (2002) du 22 juillet 2002 et 1474 (2003) du 8 avril 2003, et sur les rapports antérieurs (S/2004/604, S/2005/153, S/2005/625, S/2006/229, S/2006/913, S/2007/436, S/2008/274 et S/2008/769) du Groupe de contrôle nommé en application des résolutions 1519 (2003) du 16 décembre 2003, 1558 (2004) du 17 août 2004, 1587 (2005) du 15 mars 2005, 1630 (2005) du 14 octobre 2005, 1676 (2006) du 10 mai 2006, 1724 (2006) du 29 novembre 2006, 1766 (2007) du 23 juillet 2007 et 1811 (2008) du 29 avril 2008; g) Collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises touchant toutes autres mesures à prendre pour mieux faire appliquer l’embargo sur les armes, ainsi que les mesures édictées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008); h) Aider à déterminer les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter l’application de l’embargo sur les armes, ainsi que des mesures édictées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008); i) Faire rapport à mi-parcours au Cons eil, par l’intermédiaire du Comité et dans les six mois suivant sa création, et présenter au Comité des rapports d’activité mensuels; j) Présenter pour examen au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, au plus tard 15 jours avant l’expiration du mandat du Groupe de contrôle, un rapport final sur toutes les tâches énumérées ci-dessus; 4. Prie en outre le Secrétaire général de pr endre les dispositions voulues pour assurer le financement des activités du Groupe de contrôle; 5. Réaffirme les dispositions des paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 6. Prie le Comité, conformément à son mandat et de concert avec le Groupe de contrôle et les autres entités compét entes des Nations Unies, d’examiner les recommandations résultant des rapports du Groupe de contrôle en date des 5 avril 2006, 16 octobre 2006, 17 juillet 2007, 24 avril 2008 et 10 décembre 2008 et de lui recommander des moyens de faire en so rte que l’embargo sur les armes, qui continue d’être violé, soit mieux appli qué et respecté, de même que les mesures édictées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008); 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1854 (2008)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1854%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1854 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2008 08-66383 (F) *0866383* Résolution 1854 (2008) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6051e séance, le 19 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant des progrès constants que le Gouvernement libérien fait depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéri a pour tous les Libériens, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant sa décision de ne pas recondui re les mesures énoncées au paragraphe 10 de sa résolution 1521 (2003) concernant l’importation de tous bois ronds et bois d’œuvre provenant du Libéria, et insistant sur le fait que les progrès du Libéria dans la filière bois doivent se pours uivre par la mise en œuvre effective et le respect de la loi sur la réforme du secteur forestier national, promulguée le 5 octobre 2006, notamment en ce qui concerne la détermination des droits fonciers et des régimes d’occupation des terres, la conser vation et la protection de la diversité biologique, et l’attribution des marchés touchant à l’exploitation forestière commerciale, Rappelant sa décision de lever les mesures relatives aux diamants imposées au paragraphe 6 de sa résolution 1521 (2003), se félicitant de la participation du Gouvernement libérien au Système de certification du Processus de Kimberley, notant que le Libéria a mis en place les contrôles et autres prescriptions d’ordre interne nécessaires pour satisfaire aux conditions du Processus de Kimberley, et engageant le Gouvernement libérien à poursuivre avec diligence les efforts qu’il déploie pour garantir l’efficacité de ces contrôles, Rappelant la déclaration de son président en date du 25 juin 2007 (S/PRST/2007/22), dans laquelle il prend not e du rôle que jouent les initiatives volontaires visant à améliorer la transparence des recettes, telles que l’Initiative de transparence des industries extractives, et notant la résolution 62/274 de l’Assemblée générale relative au renfor cement de la transparence dans les industries, appuyant la décision du Libéria de prendre part à cette initiative et à d’autres initiatives de même nature et encourageant ce pays à continuer de progresser dans la mise en œuvre de son pl an de travail relatif à l’Initiative afin d’améliorer la transparence des recettes, S/RES/1854 (2008) 08-66383 2 Soulignant que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer un rôle important pour ce qui est d’améliorer la sécurité dans l’ensemble du Libéria et d’aider le Gouvernement à établir son autorité sur tout le pays, notamment dans les régions de production de diamants , de bois d’œuvre et d’autres ressources naturelles et dans les régions frontalières, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria, en date du 16 décembre 2008 (S/2008/785), y compris ses parties consacrées aux diamants, au bois d’œuvre, aux sanctions ciblées, aux armes et à la sécurité, Ayant examiné l’application des mesures impos ées par les paragraphes 2 et 4 de la résolution 1521 (2003) et le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que les progrès accomplis en vue de satisfaire aux conditions énoncées au paragraphe 5 de la résolution 1521 (2003), et concluant que ces progrès sont insuffisants, Soulignant sa détermination à appuyer les efforts du Gouvernement libérien pour satisfaire à ces conditions, et encourageant les donateurs à faire de même, Exhortant toutes les parties à aider le Gouvernement libérien à définir et appliquer des mesures permettant d’accomplir des progrès pour ce qui est de satisfaire aux conditions énoncées au para graphe 5 de la résolution 1521 (2003), Constatant qu’en dépit des grands progrès accomplis au Libéria, la situation dans ce pays continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , au vu de son évaluation des progrès accomplis à ce jour en vue de satisfaire aux conditions mises à la le vée des mesures imposées par sa résolution 1521 (2003) : a) De reconduire pour une nouvelle période de 12 mois, à compter de la date d’adoption de la présente résolu tion, les mesures concernant les armes imposées par le paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006) et par l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006), et celles concernant les voyages imposées par le paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003); b) D’exiger des États Membres qu’ ils informent le Comité créé en application du paragraphe 21 de la résolu tion 1521 (2003) (ci-après « le Comité ») de toute livraison d’armes et de matériel connexe effectuée conformément aux alinéas e) ou f) du paragraphe 2 de la réso lution 1521 (2003), au paragraphe 2 de la résolution 1683 (2006) ou à l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006); c) De revoir toutes mesures ci-dessus à la demande du Gouvernement libérien, dès lors que celui-ci lui aura fait savoir, éléments d’appréciation à l’appui, que les conditions mises par la résolution 1521 (2003) à la levée des mesures ont été satisfaites; 2. Rappelle que les mesures résultant du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur, prend note avec préoccupation des conclusions du Groupe d’experts sur l’absence de progrès à cet égard, et demande au Gouvernement S/RES/1854 (2008) 3 08-66383 libérien de continuer à s’efforcer par tous moyens nécessaires de s’acquitter de ses obligations; 3. Confirme à nouveau son intention de réexaminer au moins une fois par an les mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et charge le Comité, agissant en coordination avec les États ayant soumis les demandes d’inscription correspondantes et avec l’ai de du Groupe d’experts, de mettre à jour, s’il y a lieu, les informations mises à la disposition du public sur les motifs qui ont présidé aux inscriptions de noms sur les listes des personnes et entités visées par l’interdiction de voyager et le gel des avoirs, ainsi que les directives du Comité, en particulier les dispositions relatives aux pr océdures d’inscription et de radiation; 4. Décide de proroger le mandat de l’actuel Groupe d’experts, créé en application du paragraphe 1 de la ré solution 1819 (2008), pour une nouvelle période prenant fin le 20 décembre 2009, et de lui confier les tâches suivantes : a) Effectuer deux missions d’évaluation de suivi au Libéria et dans les États voisins, afin d’enquêter et d’établir un rapport à mi-parcours et un rapport final sur l’application et toutes violations des me sures imposées par la résolution 1521 (2003) et reconduites au paragraphe 1 ci-dessus, comportant notamment toutes informations utiles pour la désignation, par le Comité , des individus visés à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que des indications sur les diverses sources de financement du trafic d’armes, par exempl e les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), en particulier en ce qui concerne les avoirs de l’ancien Président Charles Taylor; c) Évaluer l’application de la législ ation forestière adoptée par le Congrès libérien le 19 septembre 2006 et promulguée par la Présidente Johnson-Sirleaf le 5 octobre 2006; d) Évaluer dans quelle mesure le Gouvernement libérien respecte les prescriptions du Système de certification du Processus de Kimberley, et coordonner ces activités d’évaluation avec le Processus de Kimberley; e) Présenter au Conseil, par l’in termédiaire du Comité, un rapport à mi- parcours, le 1 er juin 2009 au plus tard, et un rapport final, le 20 décembre 2009 au plus tard, sur toutes les questions vis ées au présent paragraphe et saisir éventuellement le Comité de bilans inform els avant ces dates, en particulier sur les progrès accomplis dans le secteur du bois d’œuvre depuis la levée, en juin 2006, des mesures édictées au paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003), ainsi que dans le secteur des diamants depuis la levée, en avril 2007, de celles résultant du paragraphe 6 de la même résolution; f) Coopérer activement avec d’autres groupes d’experts compétents, notamment le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire, qui a été rétabli en application du paragraphe 10 de la résolution 1842 (2008), ainsi qu’avec le Système de certification du Processus de Kimberley; g) Recenser les domaines où les capacités des États de la région pourraient être renforcées pour faciliter la mise en œuvre des mesures résultant du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et faire des recommandations à cet égard; S/RES/1854 (2008) 08-66383 4 h) Aider le Comité à actualiser les informations mises à la disposition du public sur les motifs qui ont présidé aux inscriptions de noms sur les listes des personnes et entités visées par l’interdic tion de voyager et le gel des avoirs; 5. Prie le Secrétaire général de recondui re les membres actuels du Groupe d’experts et de prendre les dispositions voulues sur les plans financier et de la sécurité pour épauler le Groupe dans ses travaux; 6. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts au sujet de tous les aspects de son mandat; 7. Encourage le Gouvernement libérien à continuer d’appliquer les recommandations que l’équipe d’examen du Processus de Kimberley a formulées en 2008 afin de renforcer les contrôles internes sur l’extraction et l’importation de diamants; 8. Encourage le Processus de Kimberley à coopérer pleinement avec le Groupe d’experts et à rendre compte de s progrès faits par le Libéria dans l’application des prescriptions du Système de certification du Processus de Kimberley; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1855 (2008)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1855%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1855 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2008 08-66316 (F) *0866316* Résolution 1855 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6052e séance, le 19 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002 et 1431 (2002) du 14 août 2002, Rappelant en particulier que, dans la résolution 1503 (2003) du 28 août 2003, il a demandé au Tribunal pénal interna tional pour le Rwanda (« le Tribunal international ») de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour que tous les procès en première instance soient terminés avant fin 2008 et que la totalité de ses travaux soit terminée en 2010, et que, dans la résolution 1534 (2004) du 26 mars 2004, il a insisté sur l’importance qu’il attachait à l’application intégrale de la stratégie de fin de mandat du Tribunal international, Prenant note de la lettre du 18 décembre 2008, par laquelle le Secrétaire général a transmis à son président la lettre du 10 décembre 2008 (S/2008/799) que lui avait adressée le Président du Tribunal international, et ayant examiné les propositions formulées par celui-ci, Notant que deux juges permanents actuellement en fonctions au Tribunal démissionneront à la fin de l’année 2008 et que trois autres juges permanents ont fait connaître leur intention de démissi onner lorsqu’ils auront mené à terme les affaires dont ils sont saisis, et qu’il ne se ra pas nécessaire de les remplacer si le Tribunal est autorisé à confier un plus grand nombre d’affaires à des juges ad litem , Convaincu qu’il est souhaitable d’autoriser le Secrétaire général, à titre de mesure temporaire, à nommer des juges ad litem en sus des neuf prévus dans le Statut, afin de permettre au Tribunal international d’achever les procès en cours et d’en organiser de nouveaux dans les meille urs délais de manière à atteindre les objectifs fixés dans sa stratégie de fin de mandat, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le Secrétaire général peut , dans la limite des ressources disponibles, nommer des juges ad litem supplémentaires, sur la demande du Président du Tribunal international, pour l’ achèvement des procès en cours ou la conduite de nouveaux, en dépit du fait que le nombre total de juges ad litem S/RES/1855 (2008) 08-66316 2 nommés aux Chambres pourra parfois dé passer temporairement le maximum de neuf prévu au paragraphe 1 de l’article 11 du Statut du Tribunal international, à condition toutefois qu’il ne soit jamais supérieur à douze, ce nombre devant être ramené à un maximum de neuf au 31 décembre 2009; 2. Décide de modifier le paragraphe 2 de l’article 11 du Statut du Tribunal international comme il est indiqué dans l’annexe à la présente résolution; 3. Décide de rester saisi de la question. Annexe Article 11 : Composition des Chambres 2. Chaque Chambre de première instance peut être subdivisée en sections de trois juges chacune. Les sections des Chambres de première instance ont les mêmes pouvoirs et responsabilités que ceux conférés à une Chambre de première instance par le présent statut et rendent leurs jugements suivant les mêmes règles.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1856 (2008)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1856%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1856 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2008 08-66695 (F) *0866695* Résolution 1856 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6055e séance, le 22 décembre 2008 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, en pa rticulier les résolutions 1843 (2008) et 1794 (2007) et les déclarations de son président datées du 29 octobre 2008 (S/PRST/2008/40) et du 21 octobre 2008 (S/PRST/2008/38), Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger ses civils dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Condamnant les multiples offensives militair es lancées au cours de ces derniers mois par le Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), qui ont provoqué des déplacements massifs de populations dans le Nord-Kivu et des mouvements de réfugiés à travers la frontière, et qui ont aussi impliqué les PARECO et d’autres groupes armés, et condamna nt également les attaques lancées par l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) da ns la province Orientale, ainsi que la reprise des hostilités par divers groupes armés dans l’Ituri, Soulignant qu’un obstacle majeur à l’instauration d’une paix durable dans les Kivus est la présence et les activités de groupes armés illégaux en territoire congolais, y compris celle des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) mentionnées dans sa résolution 1804 (2008), qui représentent l’une des principales causes du conflit dans la région, Prenant note de la déclaration finale du sommet organisé le 7 novembre 2008 à Nairobi par le Président Mwai Kibaki, Président par intérim de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, et le Président Jakaya Kikwete, Président en exercice de l’Union africaine, ainsi que du communiqué du sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement tenu le 9 novembre 2008 à Sandton, se félicitant de la nomination comme facilita teurs de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Gra nds Lacs et ancien Président du Nigéria Olusegun Obasanjo et de l’ancien Président de la Tanzanie Benjamin Mkapa, et S/RES/1856 (2008) 08-66695 2 encourageant les pays de la région à rester aussi fermement résolus à régler la crise dans l’est de la République démocratique du Congo et à apporter leur appui aux efforts qui sont déployés pour régler le conflit, Rappelant le communiqué conjoint signé le 9 novembre 2007 à Nairobi par les Gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda, ainsi que l’Acte d’engagement pub lié à l’issue de la Conférence pour la paix, la sécurité et le développement dans le Nord et le Sud-Kivu, qui s’est tenue à Goma du 6 au 23 janvier 2008, et réaffirmant que les processus de Goma et de Nairobi constituent le cadre approprié pour la stabilisation de la situation dans l’est de la République démocratique du Congo, Soulignant qu’il incombe au Gouvernement de la République démocratique du Congo et aux gouvernements de la région d’em pêcher l’utilisation de leur territoire à l’appui des violations de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1807 (2008) ou des activités des groupes armés présents dans la région, conformément au Pacte pour la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs, engageant lesdits gouvernements à prendre des mesures efficaces pour qu’aucun soutien ne soit apporté à travers leurs frontières à aucun groupe armé illégal dans l’est de la Ré publique démocratique du Congo, et se réjouissant des progrès accomplis dans les pourparlers bilatéraux de haut niveau entre les gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda, Rappelant également combien il importe, pour la stabilisation à long terme de la République démocratique du Congo, de me ner à bien, de façon urgente et durable, la réforme du secteur de la sécurité et de désarmer , démobiliser, réinstaller ou rapatrier, selon le cas, et réinsérer de façon permanente les membres des groupes armés congolais et étrangers, et rappelant aussi la contribution apportée par les partenaires internationaux à cet effet, Conscient du lien qui existe entre l’e xploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la pr olifération et le trafic d’armes, qui est l’un des principaux facteurs alimentant et exacerbant les conflits dans la région des Grands Lacs en Afrique et en particulier en République démocratique du Congo, Exprimant l’extrême préoccupation que lui in spire la détérioration de la situation humanitaire et de la situatio n des droits de l’homme, condamnant en particulier les attaques ciblées contre la population civile, les violences sexuelles, le recrutement d’enfants soldats et les exécutions sommaires, soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo, agissant en coopération avec la Mission de l’Organisation des Na tions Unies en République démocratique du Congo (MONUC), et les autres acteurs concernés doivent de toute urgence mettre fin à ces violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, en particulier à celles qui sont le fait des milices, des groupes armés, de certains éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), de la Police nationale congolaise (P NC) et des autres services de sécurité et de renseignement, et traduire en just ice leurs auteurs ainsi que les chefs dont ils relèvent, et demandant aux États Membres d’apporter leur concours à cette fin et de continuer de fournir aux victimes une aide de caractère médical, humanitaire ou autre, S/RES/1856 (2008) 3 08-66695 Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies, du personnel associé et du personnel humanitaire dans les zones de conflit, 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé et 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et rappelant les conclusions du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfa nts et les conflits ar més concernant les parties au conflit en République démocratique du Congo (S/2008/693), Condamnant la poursuite des mouvements d’arme s illicites tant à l’intérieur du pays qu’à destination de la République démocratique du Congo et se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentiv ement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures visées dans sa résolution 1807 (2008), Soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo et ses partenaires internationaux devront consen tir des efforts soutenus à long terme en vue de consolider la démocratie et de promouvoir l’état de droit, la bonne gouvernance, le relèvement et le développement, Exprimant son soutien sans réserve à la MONUC, condamnant toutes attaques contre des soldats de la paix et des agents humanitaires des Nations Unies, quels qu’en soient les auteurs, et soulignant que les responsables de ces attaques doivent être traduits en justice, Rappelant que l’augmentation temporaire des effectifs de la MONUC qu’il a autorisée par sa résolution 1843 (2008) vise à permettre à la Mission de se réorganiser, et en particulier de reconfigur er sa structure et ses forces et de les déployer au mieux, en la dotant d’une forc e d’intervention rapide qui lui donnera la souplesse voulue pour pouvoir se déployer en fonction des besoins, de façon à mieux contribuer à la protection des civils et à renforcer la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo, Conscient qu’il est essentiel pour l’exécution du mandat de la MONUC d’assurer une coordination effective entr e celle-ci et le Gouvernement de la République démocratique du Congo sur les questions de sécurité dans les zones de conflit et d’accélérer la constitution d’une armée congolaise crédible, solide et disciplinée, Prenant note du quatrième rapport spécial du Secrétaire général sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (S/2008/728), daté du 21 novembre 2008, et des recommandations qui y sont formulées, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le déploiement de la MONUC jusqu’au 31 décembre 2009 et autorise le maintien jusqu’à cette date d’effectifs pouvant atteindre 19 815 militaires, 760 observateurs militaires, 391 personnels de police et 1050 membres d’unités de maintien de l’ordre; 2. Demande à la MONUC d’attacher la plus haute priorité à la réponse à apporter à la crise des Kivus, en particulier en ce qui concerne la protection des S/RES/1856 (2008) 08-66695 4 civils, et de concentrer progressivement son action au cours de l’année prochaine dans l’est de la République démocratique du Congo; 3. Décide qu’à compter de la date d’adoption de la présente résolution, la MONUC, agissant en étroite collaboration avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo, aura pour mandat ce qui suit dans cet ordre de priorité : Protection des civils, du personnel humanitaire et du personnel et des installations des Nations Unies a) Assurer la protection des civils, y compris le personnel humanitaire, se trouvant sous la menace imminente de violences physiques, en particulier de violences qui seraient le fait de l’une quelconque des parties au conflit; b) Contribuer à l’amélioration des conditions de sécurité dans lesquelles est apportée l’aide humanitaire, et aider au retour volontaire des réfugiés et des personnes déplacées; c) Assurer la protection du personnel, des locaux et installations et du matériel des Nations Unies; d) Assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé; e) Mener des patrouilles conjointes avec la police et les forces de sécurité nationales pour accroître la sécurité en cas de troubles civils; Désarmement et démobilisation des gr oupes armés étrangers et congolais et surveillance des moyens dont ils disposent f) Dissuader toute tentative de recours à la force qui menacerait les processus de Goma et de Nairobi de la part de tout groupe armé, étranger ou congolais, en particulier dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris en utilisant des tactiques d’encercleme nt et de fouille et en engageant toutes actions nécessaires pour prévenir les attaque s contre les civils et désorganiser les capacités militaires des groupes armés illégaux qui continuent à faire usage de la violence dans cette région; g) Coordonner ses opérations avec les brigades intégrées des FARDC déployées dans l’est de la République démocratique du Congo et appuyer les opérations menées par celles-ci et ayant fa it l’objet d’une planification conjointe, dans le respect du droit international des droits de l’homme, du droit international humanitaire et du droit des réfugiés, en vue de : – Désarmer les groupes armés locaux récalc itrants pour assurer leur participation au processus de désarmement, de démob ilisation et de réinsertion ainsi que la libération des enfants attachés à ces groupes armés; – Désarmer les groupes armés étranger s pour assurer leur participation au processus de désarmement, de dém obilisation, de rapatriement ou de réinstallation et de réinsertion ainsi que la libération des enfants attachés à ces groupes armés; – Empêcher la fourniture d’un appui aux groupes armés illégaux, y compris par des moyens tirés d’activ ités économiques illicites; S/RES/1856 (2008) 5 08-66695 h) Faciliter la démobilisation et le rapatriement volontaires des combattants étrangers désarmés et des personnes à leur charge; i) Contribuer à la mise en œuvre du Programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des combattants congolais et des membres de leur famille, une attention particulière ét ant accordée aux enfa nts, en surveillant l’opération de désarmement et en assurant le cas échéant la sécurité dans certains secteurs sensibles, ainsi qu’en soutenant les efforts de réinsertion menés par les autorités congolaises en coopération avec l’ Équipe de pays des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et multilatéraux; j) Utiliser ses moyens de surveillance et d’inspection pour empêcher les groupes armés illégaux de bénéficier d’un appui provenant du trafic des ressources naturelles, Formation et accompagnement des F ARDC à l’appui de la réforme du secteur de la sécurité k) Dispenser une formation militaire, y compris dans le domaine des droits de l’homme, du droit international humanitaire, de la protection de l’enfance et de la prévention de la violence contre les femmes, à divers membres et unités des brigades intégrées des FARDC déployées da ns l’est de la République démocratique du Congo, dans le cadre général des actions menées par la communauté internationale pour soutenir la réforme du secteur de la sécurité; l) En coordination avec les partenaires internationaux, notamment la Mission de conseil et d’assistance de l’Un ion européenne en matière de réforme du secteur de la sécurité en République démocratique du Congo (EUSEC) et la Mission de police de l’Union européenne (EUPOL), contribuer aux efforts déployés par la communauté internationale pour aider le Gouvernement congolais à mener à bien la planification initiale de la réforme du sect eur de la sécurité, à constituer une armée congolaise crédible, solide et disciplinée et à renforcer les capacités de la Police nationale congolaise et des autres services de maintien de l’ordre; Sécurité du territoire de la République démocratique du Congo m) Observer et rendre compte dans le s plus brefs délais de la position des mouvements et groupes armés et de la présence militaire étrangère dans les principales zones d’instabilité, notamment en surveillant l’usage des aérodromes et les frontières, y compris sur les lacs; n) Surveiller l’application des mesu res visées au paragraphe 1 de la résolution 1807 (2008), en coopération, en tant que de besoin, avec les gouvernements concernés et avec le gr oupe d’experts créé par la résolution 1533 (2004), y compris en inspectant, auta nt qu’elle l’estime nécessaire et sans préavis, les cargaisons des aéronefs et de tout véhicule de transport passant par les ports, aéroports, terrains d’aviation, bases militaires et postes frontière du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri; o) Saisir ou recueillir, selon qu’il convi endra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoir e de la République démocratique du Congo contreviendrait aux mesures visées au para graphe 1 de la résolution 1807 (2008), et faire ce qu’il convient de ces armes et de ce matériel; S/RES/1856 (2008) 08-66695 6 p) Aider les autorités douanières compétentes de la République démocratique du Congo à mettre en œuvre les dispositions du paragraphe 8 de la résolution 1807 (2008); q) Aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo à accroître sa capacité de déminage; 4. Décide que la MONUC aura également pour mandat de soutenir, en étroite collaboration avec les autorités congolaises, l’Équipe de pays des Nations Unies et les donateurs, la c onsolidation des institutions démo cratiques et de l’état de droit et, à cette fin, de : a) Fournir des conseils en vue du renforcement des institutions et des processus démocratiques aux niveaux na tional, provincial, régional et local; b) Favoriser la réconc iliation nationale et le dialogue politique interne, y compris en offrant ses bons offices, aider à renforcer la société civile et la démocratie multipartite et apporter l’appui nécessaire aux processus de Goma et de Nairobi; c) Aider à promouvoir et à défendre le s droits de l’homme, en prêtant une attention particulière a ux femmes, aux enfants et aux personnes vulnérables, enquêter sur les violations des droits de l’homme et publier ses conclusions, selon qu’il conviendra, pour mettre fin à l’impunité, aider à élaborer et appliquer une stratégie de justice transitionnelle et coop érer à l’action menée aux niveaux national et international pour traduire en justice les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire; d) Agissant en étroite coordination avec les partenaires internationaux et l’Équipe de pays des Nations Unies, aider les autorités congolaises, y compris la Commission électorale indépendante, à organi ser, préparer et tenir les élections locales; e) Aider à instaurer un climat de sécurité et de paix pour la tenue d’élections locales libres et transparentes, qui devraient avoir lieu d’ici à fin juin 2009; f) Contribuer à promouvoir la bonne gouv ernance et le respect du principe de responsabilité; g) Agissant en coordination avec les partenaires interna tionaux, conseiller le Gouvernement de la République démocr atique du Congo sur le renforcement de la capacité des systèmes judiciaire et pénitentiaire, y compris le système de justice militaire; 5. Autorise la MONUC à utiliser tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans les zones de dé ploiement de ses unités, pour s’acquitter des missions énumérées aux alinéas a) à g), i), j), n) et o) du paragraphe 3 et à l’alinéa e) du paragraphe 4 ci-dessus; 6. Souligne que la protection des civils, prévue aux alinéas a) à e) du paragraphe 3, doit prendre la priorité sur tous les autres objectifs visés aux paragraphes 3 et 4 dans les décisions c oncernant l’affectation des capacités et ressources disponibles; S/RES/1856 (2008) 7 08-66695 7. Prie le Secrétaire général de présenter dans son prochain rapport trimestriel des recommandations sur le transfert progressif, de la MONUC à l’Équipe de pays des Nations Unies et a ux partenaires bilatéraux et multilatéraux, des responsabilités visées au paragraphe 4 concernant l’ouest du pays, en vue de renforcer l’action des mécanismes de consolid ation de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo et de permettre à la MONUC de concentrer ses efforts sur l’est du pays; 8. Souligne qu’il importe que la MONUC s’acquitte intégralement du mandat énoncé dans la présente résolution, y compris au moyen de règles d’engagement robustes, et prie le Secrét aire général de veiller à ce que le concept d’opérations et les règles d’engagement de la MONUC aient été mis à jour d’ici au 31 janvier 2009 et soient pleinement conformes aux dispositions de la présente résolution et de lui en rendre compte, ainsi qu’aux États contributeurs de contingents; 9. Prie le Secrétaire général de continuer à faire rapport régulièrement, au moins tous les trois mois, sur la situation en République démocratique du Congo et sur les activités de la MONUC, et de fourni r au Conseil de Sécurité, avec la même régularité, une présentation spécifi que sur la situation militaire; 10. Prie en particulier le Secrétaire généra l de l’informer, dans le prochain rapport qu’il lui présentera en appli cation du paragraphe 9 ci-dessus, sur l’élaboration d’un plan de travail straté gique assorti de points de référence qui permettent de mesurer et de suivre les progrès accomplis dans l’exécution du mandat défini aux paragraphes 3 et 4; 11. Prie le Secrétaire général de présenter dans son prochain rapport une évaluation approfondie des programmes de la MONUC en matière de désarmement, démobilisation et réinsertion, d’une part , et de désarmement, démobilisation, rapatriement ou réinstallation et réinserti on, de l’autre, et, agissant en étroite coordination avec son Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, de formuler des recommandations sur les mesures à pren dre pour améliorer l’efficacité de ces programmes, le choix des moyens qui leur sont consacrés et leur coordination avec la composante militaire de la MONUC; 12. Exige de toutes les parties qu’elles coopèrent pleinement avec les activités de la MONUC et qu’elles garantissent la sécurité, ainsi que la liberté d’accès, sans entraves et immédiat, du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans l’exécution de leur manda t, sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, exige en particulier que toutes les parties donnent libre accès aux observateurs militair es de la MONUC, y compris dans tous les ports, aéroports et terrains d’aviation, toutes les bases militaires et tous les postes frontière, et, en outre, que les observateurs des droits de l’homme de la MONUC soient autorisés à accéder aux lieux de détention et aux centres de brassage, et prie le Secrétaire général de lui si gnaler sans délai tout manquement à ces exigences; 13. Prie la MONUC, compte tenu de l’ampleur et de la gravité des violences sexuelles commises surtout par des éléments armés en République démocratique du Congo, de renforcer ses capacités de préven tion, de protection et d’intervention dans le domaine des violences sexuelles, notamment en dispensant une formation aux forces de sécurité congolaises, conformément au mandat qui est le sien, et de rendre S/RES/1856 (2008) 08-66695 8 compte régulièrement, y compris au besoin dans une annexe distincte, de l’action menée à cet égard, en présentant notamment des informations sur les cas de violences sexuelles et des analyses de tendance; 14. Souligne que les opérations menées par les Forces armées de la République démocratique du Congo contre des groupes armés étrangers et congolais illégaux doivent, conforméme nt au mandat défini à l’ alinéa g) du paragraphe 3 ci-dessus, être planifiées conjointement avec la MONUC et dans le respect du droit international humanitaire, du droit interna tional des droits de l’homme et du droit international des réfugiés et qu’elles doive nt s’accompagner de mesures appropriées visant à protéger les civils; 15. Prend note des mesures prises par la MONUC pour donner suite aux allégations d’exploitation et de violences sexuelles et de la politique de tolérance zéro, prie le Secrétaire général de co ntinuer à diligenter les enquêtes sur les allégations d’exploitation et de violences sexuelles commises par des membres du personnel civil et militaire de la MONUC et de prendre les mesures appropriées prévues dans la circulaire du Secrétaire général sur les dispositions spéciales visant à prévenir l’exploitation et les abus sexuels (ST/SGB/2003/13); 16. Encourage la MONUC à entretenir des rapports plus étroits avec la population civile, en particulier les pers onnes déplacées, afin de faire mieux connaître et comprendre son mandat et ses activités; 17. Exige que toutes les parties aux accords de Goma et de Nairobi s’acquittent de leurs engagements de manièr e effective et de bonne foi et demande à tous les groupes armés de déposer immédiat ement les armes et de se présenter sans plus tarder et sans conditions préalable s aux autorités congolaises et à la MONUC en vue de leur désarmement, de leur rapa triement ou de leur ré installation selon le cas et de leur réinsertion; 18. Prie le Secrétaire général et son Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, agissant en consultation ét roite avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République dé mocratique du Congo, d’intensifier leurs activités de bons offices pour favoriser un règlement politique qui remédierait aux causes fondamentales de la crise dans les Kivus, et demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo, au G ouvernement rwandais et aux autres gouvernements de la région, aux partenaire s internationaux et à toutes les parties régionales et congolaises de coopérer av ec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs et le Repr ésentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo; 19. Exhorte le Gouvernement de la République démocratique du Congo et celui de la République du Rwanda à prendr e des mesures concrètes pour désamorcer les tensions, notamment en réactivant le Mé canisme conjoint de vérification, et à renforcer leur coopér ation afin de s’acqu itter intégralement des engagements qu’ils ont pris dans le communiqué conjoint signé à Nairobi le 9 novembre 2007 (S/2007/679) et, en particulier, de s’ attaquer en priorité au problème du désarmement et du rapatrieme nt des Forces démocratiques de libération du Rwanda, en coopérant étroitement avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs et avec la MONUC; 20. Exhorte tous les gouvernements de la région, en particulier ceux du Burundi, de la République démocratique du Congo, du Rwanda et de l’Ouganda, à S/RES/1856 (2008) 9 08-66695 régler de manière positive leurs problèmes co mmuns de sécurité et de frontières et à mettre fin à l’utilisation de leurs territoires respectifs en soutien aux violations de l’embargo sur les armes réaffirmé par la résolution 1807 (2008) ou à l’appui des activités des groupes armés présents dans la région, et à respecter l’engagement d’instaurer des relations diplomatiques b ilatérales, qu’ils ont pris en septembre 2007, dans le cadre de la Commission mixte tripartite plus un; 21. Engage tous les États, en particulier ceux de la région, à prendre les mesures voulues pour mettre fin au commerce illicite de ressources naturelles, y compris, si nécessaire, par des moyens judiciaires, et, le cas échéant, à lui en rendre compte, et encourage en particulier le Gouvernement de la République démocratique du Congo à s’employer, avec les organisations spécialisées, les institutions financières internationales et la MONUC, ainsi que les pays de la région, à établir un plan qui leur permette d’exercer un contrôle effectif et transparent sur l’exploitation des ressources naturelles, notamment en procédant à un relevé des principaux sites exploités illégalement; 22. Prie le Gouvernement de la République démocratique du Congo d’élaborer et d’appliquer d’urgence, avec l’appui de la communauté internationale et de la MONUC, une stratégie globale de réforme du secteur de la sécurité à l’échelle nationale, qui serait notamment fondée sur le résultat de la table ronde sur le secteur de la sécurité tenue en février 2008, afin de créer dans les domaines de la défense, de la police et de l’administration de la justice des institutions qui protègent les civils, sont bien gérées et agissent en conformité avec la Constitution et dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et exhorte le Gouvernement congolais à assurer la pérennité de l’appui que lui fournissent ses partenaires dans ce domaine, notamment en faisant une priorité de la réforme de l’administration et des structures hiérarchiques des Forces armées de la République démocratique du C ongo et de toutes les autres forces de sécurité et demande à nouveau aux autorités congolaises de mettre en place un mécanisme de vérification qui prenne en compte, au moment de choisir les candidats à des postes dans les services publics, notamment à des postes importants dans les forces armées, la police nationale et les autres services de sécurité, la conduite passée des intéressés sur le plan du respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme; 23. Exige de toutes les parties qu’elles garantissent au plus vite la liberté d’accès, en temps voulu et en toute sécurité, de tous les agents des services humanitaires et s’acquittent intégralement des obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, 24. Exige également , en rappelant sa résolution 1698 (2006), de tous les groupes armés, en particulier les forces de Laurent Nkunda, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qu’ils cessent immédiatem ent de recruter des enfants et de s’en servir et libèrent tous ceux qui se trouvent dans leurs rangs; 25. Rappelle qu’il importe au plus haut point de lutter contre l’impunité, en particulier dans l’est de la République démocratique du Congo, en traduisant en justice quiconque a commis des crimes et des atrocités; S/RES/1856 (2008) 08-66695 10 26. Prie le Secrétaire général de contin uer, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, à coordonner l’ensemble des activités du système des Nations Unies dans le pays; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1857 (2008)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1857%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1857 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2008 08-66644 (F) *0866644* Résolution 1857 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6056e séance, le 22 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes, en particulier les résolutions 1804 (2008) et 1807 (2008), ainsi que les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et dans le district de l’Ituri, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, et exigeant de toutes les parties aux processus de Goma et de Na irobi qu’elles respecte nt le cessez-le-feu et honorent leurs engagements effectivement et de bonne foi, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger ses civils dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Prenant note des rapports intermédiaire et final (S/2008/772 et S/2008/773) et des recommandations du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d’experts ») créé par la résolution 1771 (2007) et reconduit par la résolution 1807 (2008), Condamnant la poursuite des mouvements d’ar mes illicites tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo et se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentivement l’app lication de l’embargo sur les armes et des autres mesures définies par ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, Soulignant l’obligation de tous les États de se conformer aux prescriptions en matière de notification du paragra phe 5 de la résolution 1807 (2008), Réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement de la République démocratique du Congo et les gouvernements de la région prennent des mesures S/RES/1857 (2008) 08-66644 2 effectives pour que les groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo ne bénéficient d’aucun appui dans le urs territoires ni à partir de ceux-ci, Appuyant la décision prise par la République démocratique du Congo de s’employer à améliorer la transparence des recettes de ses industries extractives, Conscient du lien qui existe entre l’e xploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la pr olifération et le trafic d’armes, qui est l’un des principaux facteurs alimentant et exacerbant les conflits dans la région des Grands Lacs en Afrique, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies, du personnel associé et du personnel humanitaire dans les zones de conflit, sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 30 novembre 2009 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 de ladite résolution; 2. Décide de reconduire, pour la périod e indiquée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures en matière de transport imposées par les paragraphes 6 et 8 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions du paragraphe 7 de ladite résolution; 3. Décide de reconduire, pour la périod e indiquée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures financières et les me sures en matière de déplacements imposées par les paragraphes 9 et 11 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de ladite résolution; 4. Décide que les mesures visées au paragraphe 3 ci-dessus s’appliquent aux personnes et, le cas échéant, aux entités suivantes, désignées par le Comité : a) Les personnes ou entités agissant en violation des mesures prises par les États Membres conformément au paragraphe 1 ci-dessus; b) Les responsables politiques et militaires des groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes; c) Les responsables politiques et militaires des milices congolaises recevant un soutien de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstacle à la participation de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisa tion et de réinsertion; d) Les responsables politiques et militaires opérant en République démocratique du Congo et recrutant ou employant des enfants dans les conflits armés en violation du droit international applicable; S/RES/1857 (2008) 3 08-66644 e) Les personnes opérant en République démocratique du Congo et commettant des violations graves du droit international impliquant des actes de violence dirigés contre des enfants ou des femmes dans des situations de conflit armé, y compris des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles, des enlèvements et des déplacements forcés; f) Les personnes faisant obstacle à l’accès à l’assistance humanitaire ou à sa distribution dans l’est de la République démocratique du Congo; g) Les personnes ou entités appuyant les groupes armés illégaux dans l’est de la République démocratique du Congo au moyen du commerce illicite de ressources naturelles; 5. Décide que, pour une nouvelle période prenant fin à la date indiquée au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures visées au paragraphe 3 ci-dessus continueront de s’appliquer aux personnes et entités déjà désignées en vertu des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1807 (2008), des pa ragraphes 13 et 15 de la résolution 1596 (2005), du paragraphe 2 de la résolution 1649 (2005) et du paragraphe 13 de la résolution 1698 (2006), à moins que le Comité n’en décide autrement; 6. Décide en outre d’élargir aux tâches suivantes le mandat du Comité tel qu’il est énoncé au paragraphe 8 de la résolution 1533 (2004), élargi au paragraphe 18 de la résolution 1596 (2005), au paragraphe 4 de la résolution 1649 (2005) et au paragraphe 14 de la résolution 1698 (2006) et réaffirmé au paragraphe 15 de la résolution 1807 (2008) : a) Revoir régulièrement la liste des personnes et entités désignées par le Comité en application des paragraphes 4 et 5 ci-dessus, en vue de la tenir aussi à jour et complète que possible et de s’assurer que les noms inscrits y figurent toujours à juste titre, et encourager les États Membres à communiquer toutes informations supplémentaires dès qu’elles sont disponibles; b) Promulguer des directives visant à faciliter la mise en œuvre des mesures imposées par la présente résolution, et les réexaminer activement et autant que nécessaire; 7. Engage tous les États, en particulier ceux de la région, à contribuer à l’application des mesures résultant de la pr ésente résolution, à coopérer pleinement avec le Comité dans l’exécution de son ma ndat et à lui faire rapport, dans un délai de quarante-cinq jours suivant l’adoption de la présente résolution, sur les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures découlant des paragraphes 1, 2, 3, 4 et 5 ci-dessus, et encourage tous les États à envoyer des représentants rencontrer le Comité, à la de mande de celui-ci, pour examiner plus en détail les questions qui les concernent; 8. Prie le Secrétaire général de proroge r, pour une période prenant fin le 30 novembre 2009, le mandat du Groupe d’ex perts créé en application de la résolution 1771 (2007) et prie le Groupe d’ experts de s’acquitter de son mandat tel qu’énoncé au paragraphe 18 de la résolution 1807 (2008) et de lui présenter un rapport écrit, par l’intermédiaire du Comité, d’ici au 15 mai 2009, puis de nouveau avant le 15 octobre 2009; 9. Décide que le Groupe d’experts men tionné au paragraphe 8 sera également chargé des tâches suivantes : S/RES/1857 (2008) 08-66644 4 a) Insérer dans ses rapports au Comité toutes informations concernant la désignation par le Comité des personnes et entités visées aux paragraphes 4 et 5 ci- dessus; b) Aider le Comité à mettre à jour le s informations mises à la disposition du public sur les motifs qui ont présidé à l’inscription de noms sur les listes de personnes et entités visées au paragraphe 5 ci-dessus, à actualiser les éléments d’information qui permettent de les identifier et à rassembler les résumés des motifs d’inscription mentionnés au paragraphe 18 ci-après; 10. Prie le Groupe d’experts de continuer à concentrer son activité dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu et en Ituri; 11. Prie le Gouvernement de la Républiq ue démocratique du Congo, les gouvernements d’autres pays de la région selon qu’il convient, la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et le Groupe d’experts de coopérer intensément, notamment en échangeant des informations sur les livraisons d’armes, le trafic des ressources naturelles et les activités des personnes et entités désign ées par le Comité conformément aux paragraphes 4 et 5 ci-dessus; 12. Demande en particulier à la MONUC d’échanger avec le Groupe d’experts des informations, notamment sur l’appui reçu par les groupes armés, sur le recrutement et l’utilisation d’enfants et sur le fait que des femmes et des enfants sont pris pour cible dans les combats; 13. Exige de toutes les parties et tous les États qu’ils veillent à ce que les personnes et entités relevant de leur juridi ction ou de leur contrôle coopèrent avec le Groupe d’experts; 14. Réaffirme son exigence, exprimée au paragraphe 21 de sa résolution 1807 (2008), que toutes les parties et tous les États, en particulier ceux de la région, coopèrent pleinement aux travaux du Groupe d’experts, et garantissent : – La sécurité de ses membres; – Un accès sans entrave et immédiat, notamment aux personnes, aux documents et aux sites que le Groupe d’experts es timerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 15. Encourage les États Membres à prendre les mesures qu’ils estiment appropriées pour faire en sorte que les im portateurs, les industries de transformation et les consommateurs de produits minéraux congolais relevant de leur juridiction exercent toute la précaution voulue à l’égard de leurs fournisseurs et de l’origine des minéraux qu’ils achètent; 16. Encourage les États Membres à communiquer au Comité, pour inscription sur sa liste, les noms des personnes ou entités répondant aux critères énoncés au paragraphe 4 ci-dessus, ainsi que les noms de toutes entités appartenant à ces personnes ou entités, ou contrôlées directement ou indirectement par elles, ou des personnes ou entités agissant au nom ou sur les instructions de ces entités; 17. Décide que les États doivent, lorsqu’ils proposent au Comité d’inscrire des noms sur la liste, fournir un exposé détaillé des motifs, ainsi que suffisamment d’informations pour permettre aux États Membres d’identifier avec certitude les personnes et entités visées, et décide en outre que les États doivent, pour chaque S/RES/1857 (2008) 5 08-66644 demande d’inscription, préciser les éléments du mémoire correspondant qui pourraient être divulgués, notamment pour pe rmettre au Comité d’établir le résumé décrit au paragraphe 18 ci-dessous ou pour aviser ou informer la personne ou l’entité dont le nom est porté sur la liste, et les éléments qui pourraient être communiqués sur demande aux États Membres intéressés; 18. Charge le Comité, de publier sur son site Web, lorsqu’il ajoute un nom à la liste, un résumé des motifs de l’inscription, en coordination avec les États ayant fait la demande de cette inscription et av ec l’aide du Groupe d’experts mentionné ci- dessus au paragraphe 8 et le charge en outre de mettre à jour, avec l’aide du groupe d’experts et en coordination avec les États ayant fait la demande d’inscription, les informations mises à la disposition du public sur les motifs qui ont présidé à l’inscription de noms sur les listes de personne s et entités visées au paragraphe 5 et d’actualiser les éléments d’informati on qui permettent de les identifier; 19. Décide qu’après publication, et en tout état de cause dans la semaine suivant l’inscription d’un nom sur la lis te, le Secrétariat notifiera la mission permanente du ou des pays dans le(s)quel(s) on est fondé à croire que la personne ou l’entité se trouve et, dans le cas d’une personne, le pays de nationalité de l’intéressé (pour autant qu’on le sache), et joindra à cet avis copie de la partie du mémoire pouvant être divulguée, des informations sur les motifs de l’inscription figurant sur le site Web du Comité, une desc ription des effets de l’inscription tels qu’ils résultent des résolutions pertinentes, les modalités d’examen par le Comité des demandes de retrait de la liste et les dispositions relatives aux possibilités de dérogations; 20. Exige des États Membres qui reçoiv ent la notification visée au paragraphe 19 ci-dessus qu’ils prennent t outes mesures possibles, dans le respect de leurs lois et pratiques internes, pour aviser ou informer en temps voulu la personne ou l’entité visée de l’inscription de son nom sur la liste, et lui communiquer les informations fournies par le Secrétariat visées au paragraphe 19 ci-dessus; 21. Se félicite de la création au sein du Secrétariat d’un point focal chargé, conformément à la résolution 1730 (2006), de donner la possibilité aux individus, groupes, entreprises ou entités figurant sur la liste de lui soumettre directement une demande de radiation de leur nom de la liste; 22. Prie instamment les États à l’origine de l’inscription sur la liste et les États de nationalité ou de résidence d’examiner dans les délais voulus les demandes de radiation reçues par l’in termédiaire du point focal conformément aux procédures définies dans l’annexe à la résolution 1730 (2006) et d’indiquer s’ils souscrivent ou s’opposent à telle ou telle demande afin d’en faciliter l’examen par le Comité; 23. Charge le Comité d’examiner, confor mément à ses directives, les demandes de radiation de la liste établie par le Comité au nom de celles des personnes et entités désignées qui ne remplir aient plus les critères définis dans la présente résolution; 24. Décide que, dans la semaine suivant le re trait d’un nom de la liste établie par le Comité des personnes et entités désign ées, le Secrétariat notifiera la mission permanente du ou des pays dans le(s)quel(s) on est fondé à croire que l’individu ou l’entité se trouve et, dans le cas d’une pers onne, le pays de nationalité de l’intéressé (pour autant qu’on le sache), et exige des États qui reçoivent une telle notification qu’ils prennent des mesures, conformément à leurs lois et pratiques internes, pour S/RES/1857 (2008) 08-66644 6 aviser ou informer promptement la personne ou l’entité concernée de la radiation de son nom de la liste; 25. Encourage le Comité à veiller à établir des procédures équitables et claires pour l’inscription de noms sur la liste des personnes et entités désignées établie par le Comité et pour leur radiati on de cette liste, ainsi que pour l’octroi de dérogations pour raisons humanitaires; 26. Décide de réexaminer, le moment venu, et au plus tard le 30 novembre 2009, les mesures édictées dans la présente résolution, afin de les ajuster, selon qu’il conviendra, en fonction de la consolidation de la sécurité en République démocratique du Congo, en particulier les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forces armées et la réforme de la police nationale, ainsi que dans le désarmem ent, la démobilisatio n, le rapatriement, la réinstallation et la réintégration, selon qu’il convient, des groupes armés congolais et étrangers; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1858 (2008)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1858%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1858 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2008 08-66560 (F) *0866560* Résolution 1858 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6057e séance, le 22 décembre 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi, en particulier ses résolutions 1719 (2006) et 1791 (2007), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Accueillant avec satisfaction la Déclaration adoptée lors du Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays des Gra nds Lacs consacré au processus de paix au Burundi, qui s’est tenu à Bujumbura le 4 décembre 2008, et les accords conclus entre le Gouvernement burunda is et le Palipehutu-FNL, Rendant hommage à l’Initiative de paix régi onale, à la Facilitation sud- africaine, à l’Union africaine et au Direct oire politique pour leur appui résolu aux efforts de consolidation de la paix au Burundi en vue de promouvoir la pleine application de l’Accord général de cessez- le-feu signé le 7 septembre 2006 à Dar es- Salaam entre le Gouvernement burundais et le Palipehutu-FNL, Prenant note des progrès accomplis par le Burundi dans des domaines clefs du processus de consolidation de la paix, et prenant acte des défis restants, qui consistent en particulier à mener à bien le processus de paix avec les Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL), à consolider les institutions démocratiquement élues et la bonne gouve rnance, à achever le processus de désarmement, de démobilisation et de réin sertion et à faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment en veillant à ce que les forces de sécurité et les institutions judiciaires protègent effectivem ent les droits de l’homme et l’état de droit, Se félicitant de la création de la Commission électorale indépendante permanente, rappelant qu’il convient que la nomination de ses futurs membres se fasse dans le cadre d’un processus indépendant et inclusif, et réaffirmant qu’il importe que les élections prévues en 2010 soient préparées dans l’esprit de réconciliation et de dialogue consacré par la Constitution burundaise qui a conduit au succès de la transition, S/RES/1858 (2008) 08-66560 2 Soulignant que le système des Nations Unies et la communauté internationale doivent continuer d’appuyer la consolidati on de la paix et le développement à long terme au Burundi, se félicitant de l’engagement résolu de la Commission de la consolidation de la paix au Burundi et de la récente visite de la délégation dirigée par le Président de la forma tion Burundi de la Commission et prenant note des résultats de l’examen semestriel des progrès réalisés dans la mise en œuvre du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix au Burundi de juin 2008 et de l’exposé du Président de la formation Burundi de la Commission en date du 11 décembre 2008, Conscient de l’importance de la justice trans itionnelle dans la promotion d’une réconciliation durable entre toutes les populations du Burundi et se félicitant des progrès des préparatifs des consultations nationales sur la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle, notamment de la création d’un comité technique de suivi et d’un forum de représentants de la société civile, Notant avec préoccupation la poursuite des violations des droits de l’homme et des entraves croissantes aux libertés publiques, notamment les arrestations d’opposants politiques et de représentants de la société civile, des médias et des organisations syndicales, et se félicitant de la décision prise par le Gouvernement d’annuler son ordonnance régissant la tenue de réunions et de manifestations par des partis politiques ou des associations, Se félicitant des mesures prises par les autorités burundaises pour combattre l’impunité et, notamment, traduire en justi ce et faire condamner certains des auteurs du massacre de Muyinga, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé et sa résolution 1612 (2005) sur les enfants et les conflits armés, Ayant examiné le quatrième rapport (S/2008/745) du Secrétaire général sur le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB), 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décem bre 2009 le mandat du BINUB, tel qu’il est défini dans sa résolution 1719 (2006) et renouvelé dans sa résolution 1791 (2007); 2. Engage instamment le Gouvernement burundais et le Palipehutu-FNL à n’épargner aucun effort afin de mettre en œuvre, avant le 31 décembre 2008, les accords qu’ils ont conclus le 4 décembre 2008, de façon à mener à bien cette dernière phase du processus de paix, et exhorte les deux parties de s’abstenir de toute action qui pourrait créer des tensions ou entraîner une reprise des hostilités et à régler les questions en suspens par la concertation et dans un esprit de coopération; 3. Demande instamment au Palipehutu-FNL de collaborer avec le Gouvernement, le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance et tous les partenaires internationaux en vue d’engage r tous ses combattants à se rendre sans conditions dans les zones de regroupement et de mettre pleinement en œuvre le processus de désarmement, de dé mobilisation et de réinsertion; 4. Engage les dirigeants de l’Initiative ré gionale, l’Union africaine, la Facilitation sud-africaine, le Directoire politique et les autres partenaires internationaux à renforcer leurs efforts pour aider les parties à mettre en œuvre la S/RES/1858 (2008) 3 08-66560 Déclaration du 4 décembre et à rester ac tivement mobilisés sur le terrain afin de surveiller le processus et de veiller à sa viabilité; 5. Demande à nouveau que le Secrétaire géné ral joue un rôle politique vigoureux, notamment par l’intermédiaire du BINUB, pour soutenir tous les aspects du processus de paix, en pleine coordination avec les partenaires sous-régionaux, régionaux et internationaux; 6. Engage le Gouvernement burundais à prendre toutes les dispositions nécessaires pour créer un climat propice à la tenue d’élections libres, régulières et pacifiques en 2010 et se félicite que l’ONU soit disposée à apporter son assistance à cette fin; 7. Prie le Représentant exécutif du Secrét aire général de faciliter et de promouvoir le dialogue entre les parties prenan tes, nationales et internationales, en particulier dans le contexte des prochaines élections, tout en continuant d’appuyer leurs efforts visant à renforcer la paix et la stabilité; 8. Engage le Gouvernement burundais à continuer de s’employer à régler les problèmes que pose la consolidation de la paix, s’agissant notamment de la gouvernance démocratique, de la justice, de la réforme du secteur de la sécurité et de la protection des droits de l’homme; 9. Engage également le Gouvernement burundais, la Commission de consolidation de la paix et ses partenai res nationaux et internationaux à honorer les engagements qu’ils ont pris en vertu du Ca dre stratégique pour la consolidation de la paix et prie la Commission, avec l’appui du BINUB et de l’équipe de pays des Nations Unies, de continuer à aider le Gouvernement burundais à jeter au Burundi les bases d’une paix et d’une sécurité durables et celles du développement à long terme et à mobiliser les ressources nécessair es à la réalisation de ces objectifs, notamment en vue de la tenue prochaine des élections; 10. Souligne l’importance du processus de dé sarmement, de démobilisation et de réinsertion et engage instamment tous les partenaires internationaux, en particulier le BINUB, le PNUD et la Ba nque mondiale, à faire en sorte que les ressources et les compétences ne fassent pa s défaut pendant la période de transition entre le Programme multinational de démobilisa tion et de réintégration et la mise en place du fonds d’affectation spéciale pour le Burundi; 11. Engage à cet égard le Gouvernement burundais, en collaboration avec tous les partenaires internationaux, à élaborer une stratégie de désarmement, démobilisation et réintégration et à jeter les bases de la réintégration socioéconomique durable des soldats démobilisés, des ex-combattants, des réfugiés, des personnes déplacées et des autres gro upes vulnérables touchés par le conflit, en particulier les femmes et les enfants, conformément aux résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1674 (2006) et 1820 (2008); 12. Engage également le Gouvernement burundais, avec l’appui du BINUB et d’autres partenaires, à faire en sorte que les consultations nationales sur la mise en place des mécanismes de justice trans itionnelle démarrent aussitôt que possible, sans avoir à subir de nouveaux retards; 13. Engage en outre le Gouvernement burundais à poursuivre ses efforts en vue d’améliorer le respect et la protection des droits de l’homme, grâce notamment à la création d’une Commission nationale i ndépendante des droits de l’homme, en S/RES/1858 (2008) 08-66560 4 gardant à l’esprit les Principes de Paris énoncés dans la résolution 48/134 de l’Assemblée générale, et l’ invite à mettre fin à l’impunité et à prendre toutes les mesures voulues pour faire en sorte que ses citoyens jouissent pleinement de leurs droits civiques, politiques, socioéconomiques et culturels sans se sentir menacés ou être en butte à des actes d’intimidati on, comme le prévoient la Constitution burundaise et les instruments internationa ux relatifs aux droits de l’homme, y compris ceux ratifiés par le Burundi; 14. Se déclare préoccupé en particulier par la poursuite des violences sexuelles et sexospécifiques, et demande instamment au Gouvernement de prendre les mesures nécessaires, notamment sur le plan législatif, pour empêcher de nouvelles violations et faire en sorte que le urs auteurs soient traduits en justice, conformément au dr oit international; 15. Exige que le Palipehutu-FNL et les autres groupes armés libèrent sans conditions et sans délai tous les enfants qui se trouvent dans leurs rangs et souligne qu’il faut que ceux-ci soient réintégrés et réinsérés de manière durable; 16. Engage instamment le BINUB à renforcer ses relations de coopération avec la Mission de l’Organisation des Na tions Unies en République démocratique du Congo (MONUC), dans les limites de leurs moyens respectifs et de leur mandat actuel; 17. Invite le Représentant exécutif du Secrétaire général à continuer de renforcer l’intégration et l’efficacité de l’action menée par l’ONU sur le terrain en vue d’aider à mettre en œuvre le Cadre straté gique pour la consolidation de la paix au Burundi et les priorités du Gouvernemen t et du peuple burundais en matière de relèvement et de développement; 18. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici au mois de mai 2009, un rapport sur l’exécution du mandat du BINUB , indiquant notamment les résultats de l’évaluation technique qu’il se propose de réaliser début 2009, et d’inclure dans son rapport toute recommandation susceptible de l’aider à prendr e une décision sur l’orientation future du BINUB; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2008
CôteS/RES/1859 (2008)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1859%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1859 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2008 08-66606 (F) *0866606* Résolution 1859 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6059e séance, le 22 décembre 2008 Le Conseil de sécurité, Saluant les efforts que déploie le Gouvernement d’unité nationale iraquien démocratiquement élu dans le respect de la Constitution pour mettre en œuvre son programme détaillé concernant les affaires politiques et économiques et la sécurité, ainsi que son projet de réconciliation nationale, et encourageant à cet égard la tenue d’élections provinciales pacifiques sans exclusive, Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur l’Iraq, Réaffirmant également l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq et réaffirmant aussi l’importance du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de l’Iraq, Constatant les progrès qui sont en train d’être faits en Iraq, en particulier pour ce qui est d’instaurer la sécurité et la st abilité et d’étoffer les effectifs des forces armées et des autres forces de sécurité iraquiennes, et constatant également les progrès accomplis par l’Iraq dans le s domaines politique et économique, Se félicitant que le Gouvernement iraquien continue d’œuvrer à bâtir un Iraq fédéral, démocratique, pluraliste et un ifié où les droits de l’homme soient pleinement respectés, Prenant acte des progrès accomplis par le G ouvernement iraquien en vue de favoriser la création d’un climat hostile à tout sectarisme, et soulignant l’importance du dialogue politique sans exclusive et de la réconciliation nationale, Considérant qu’un appui international à la sécurité et à la stabilité est essentiel pour assurer le bien-être du peuple iraquien et permettre à tous les intéressés, y compris l’Organisation des Nations Unies, d’accomplir leur tâche en faveur du peuple iraquien, exprimant sa gratitude aux États Membres pour les contributions qu’ils ont apportées à cet égard au titre des résolutions 1483 (2003), 1511 (2003), 1546 (2004), 1637 (2005), 1723 (2006) et 1790 (2007), . Constatant que l’Iraq a encore besoin d’un appui régional et international pour pouvoir continuer de progresser, afin que son peuple puisse s’épanouir et prospérer dans la paix, S/RES/1859 (2008) 08-66606 2 Se félicitant des progrès qui continuent d’être accomplis dans le cadre du Pacte international pour l’Iraq, initiative du Gouvernement iraquien qui a forgé un nouveau partenariat avec la communauté internationale et établit un cadre solide pour la poursuite de la transformation de l’Iraq sur les plans des affaires politiques et économiques et de la sécurité, ainsi que pour son intégration dans l’économie régionale et mondiale, comme cela a été c onfirmé dans la Déclaration de Stockholm datée du 29 mai 2008, et saluant le rôle important que joue l’ONU en assurant la coprésidence du Pacte aux côtés du Gouvernement iraquien, Rappelant la création de la Mission d’assist ance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) et affirmant que l’Organisation des Nations Unies doit continuer à jouer un rôle moteur pour ce qui est d’aider le Gouvernement et le peuple iraquiens à renforcer les institutions d’un régime re présentatif, favoriser la concertation politique et la réconciliation nationale, se concilier les pays voisins, porter assistance aux groupes vulnérables, notamment les réfugiés et déplacés, et promouvoir la défense des droits de l’homme et la réforme du système judiciaire et juridique, conformément aux résolutions 1770 (2007) et 1830 (2008), Engageant la communauté internationale, en particulier les pays de la région et les pays voisins de l’Iraq, à soutenir le peuple iraquien dans sa quête de paix, de stabilité, de sécurité, de démo cratie et de prospérité, saluant la tenue, à Charm el- Cheikh, Istanbul et Koweït, des Conférences élargies des pays voisins de l’Iraq, l’appui qu’elles ont apporté aux efforts que déploie le Gouvernement iraquien pour instaurer la sécurité et la stabilité en Iraq et les effets positifs qu’elles ont eus sur le plan de la paix et de la sécurité régionales et internationales, se réjouissant que les participants à la Conférence élargie des pays voisins de l’Iraq tenue à Koweït le 22 avril 2008 aient approuvé les règles concernant la compétence du mécanisme d’appui, et notant que l’application de la présen te résolution contribuera à la stabilité de la région, Prenant note de la lettre adressée à son président par le Premier Ministre iraquien, le 7 décembre 2008, qui est annexée à la présente résolution, se félicitant que le Premier Ministre ait affirmé que l’Iraq est résolu à vivre dans la paix avec ses voisins, de façon à contribuer à la sécu rité et la stabilité de la région, et donnant acte de l’expiration du mandat de la force multinationale, qui prendra fin le 31 décembre 2008, Constatant que la situation a évolué de façon positive en Iraq et qu’elle est considérablement différente de ce qu’e lle était lorsqu’il a adopté la résolution 661 (1990), et considérant qu’il est important pour l’Iraq de retrouver la stature internationale qui était la sienne avant l’adoption de la résolution 661 (1990), Constatant également que, dans sa lettre, le Premier Ministre iraquien réaffirme également que son gouvernement est déterminé à régler les dettes et les créances héritées du régime précédent et à garder la question à l’examen jusqu’à ce que lesdites dettes et créances aient été liquidées, et demande à la communauté internationale de continuer à aider l’Ir aq tandis que le Gouvernement s’emploie à mener à bien cette entreprise, Conscient du rôle important du Fonds de développement pour l’Iraq et du Conseil international consu ltatif et de contrôle, ainsi que des dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003), pour ce qui est d’aider le Gouvernement iraquien à veiller à ce que les ressources du pays soient utilisées de manière S/RES/1859 (2008) 3 08-66606 transparente et responsable au profit du peuple iraquien et conscient également du fait qu’en 2009 l’Iraq devra passer aux arrangements consécutifs au Fonds de développement pour l’Iraq et au Conseil in ternational consultatif et de contrôle, y compris le Comité d’experts financiers, Réaffirmant qu’il ne faut pas que les actes de terrorisme viennent remettre en cause la transition politique et économique de l’Iraq et réaffirmant également les obligations qu’imposent aux États Membres la résolution 1618 (2005) du 4 août 2005 et les autres résolutions sur la question, ainsi que les conventions internationales, en ce qui concerne, nota mment, les activités terroristes menées en Iraq et à partir de ce pays ou contre ses citoyens, Considérant que le Gouvernement iraquien continuera de jouer le rôle de premier plan dans la coordination de l’ assistance internatio nale à l’Iraq et réaffirmant l’importance de l’aide internationale, du développement de l’économie iraquienne et de la coordination de l’aide des donateurs, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2009 les dispositions arrêtées au paragraphe 20 de la résolution 1483 (2003) pour le versement au Fonds de développement pour l’Iraq du produit des ex portations de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel, ainsi que les dispositions relatives au contrôle du Fonds de développement pour l’Iraq par le Conseil international consultatif et de contrôle visées au paragraphe 12 de la résolution 1483 (2003) et au paragraphe 24 de la résolution 1546 (2004) et décide également que, sous réserve de l’exception prévue au paragraphe 27 de la résolution 1546 (2004), les dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003) continueront de s’appliquer jusqu’à cette date, notamment en ce qui concerne les fonds, avoirs financiers et ressources économiques décrits au paragraphe 23 de ladite résolution; 2. Décide en outre que les dispositions du paragraphe ci-dessus concernant le versement du produit des exportations au Fonds de développement pour l’Iraq et le rôle du Conseil international consultatif et de contrôle, ainsi que les dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 ( 2003), seront réexaminées à la demande du Gouvernement iraquien ou au plus tard le 15 juin 2009; 3. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte quatre fois par an des activités du Fonds de développement pour l’Iraq et du Conseil international consultatif et de contrôle, notamment en ce qui concerne le progrès accompli dans le renforcement du contrôle administratif et fi nancier du Fonds de développement pour l’Iraq, le premier exposé devant lui être présenté au plus tard le 31 mars 2009 et les rapports écrits devant être semestriels; 4. Encourage le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, en tant que membres du Conseil international c onsultatif et de contrôle, à lui présenter un exposé en janvier 2009; 5. Décide d’examiner les résolutions concer nant spécifiquement l’Iraq, à commencer par la résolution 661 (1990), et, à cet égard, prie le Secrétaire général de lui présenter, après avoir consulté l’Iraq, un rapport sur les faits propres à lui permettre d’envisager les mesu res à prendre pour permettre à l’Iraq de retrouver la stature internationale qui était la sien ne avant l’adoption de ces résolutions; 6. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1859 (2008) 08-66606 4 Annexe Lettre datée du 7 décembre 2008, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Premier Ministre de l’Iraq Comme suite à notre lettre datée du 31 décembre 2007, dans laquelle nous vous indiquions que la prorogation du mandat de la Force multinationale en Iraq serait la dernière, nous tenons à saluer le rôle important qu’a joué cette force et les efforts qu’elle a déploy és pour aider l’Iraq à assurer sa sécurité et sa stabilité. L’Iraq ayant signé avec les États-Unis un accord sur le retrait des forces américaines d’Iraq et leurs activités durant leur présence tem poraire en Iraq, nous nous félicitons que le mandat de la Force multinationale en Iraq prenne fin le 31 décembre 2008. À cet égard, je tiens, au nom du Gouvernement et du peuple iraquiens, à remercier les gouvernements des pays qui ont participé à la Force, ainsi que la Force elle-même, pour les services rendus tout au long de sa pr ésence sur le sol, dans les eaux et dans l’espace aérien iraquiens. L’Iraq a hérité du régime précédent des dettes et des créances, dans le règlement desquelles il a beaucoup progressé. Il reste cependant beaucoup à faire, et il faudra du temps pour que tout soit régl é. Aussi espérons-nous que la communauté internationale continuera d’apporter un a ppui temporaire à l’Iraq au cours de la prochaine étape. Nous attendons d’elle qu’elle maintienne les protections et arrangements actuels concernant le pétrole, les produits du pétrole et le gaz naturel produits par l’Iraq et le produit de leur vente jusqu’à ce que le Gouvernement iraquien puisse prendre les mesures nécessaires pour régler les dettes et créances héritées du régime précédent. Les recet tes pétrolières représentant 95 % des ressources du Gouvernement et le règlement de ces dettes pouvant avoir des répercussions sur la reconstruction et la transformation économique du pays, la question de leur règlement fait peser une grav e menace sur la stabilité et la sécurité de l’Iraq et, donc, pour la paix et la sécurité internationales. Le Gouvernement iraquien est plei nement conscient de l’importance des dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, qui garantissent que le pétrole et le gaz naturel iraquiens et les recettes issues de leur vente ainsi que les obligations y affére ntes, de même que les montants versés au Fonds de développement pour l’Iraq, serviront à financer les projets de reconstruction et d’autres projets utiles pour le peuple iraquien. Par conséquent, l’Iraq, tout en tenant compte de la dérogation visée au paragraphe 27 de la résolution 1546 (2004) du Conseil de sécurité, demande à celui-ci de continuer d’appliquer les dispositions du paragraphe 22 de la résolution 1483 (2003) jusqu’au 31 décembre 2009, y compris celles qui conc ernent les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques visés au paragraphe 23 de cette résolution. Le Gouvernement iraquien considère que les dispositions de la résolution 1546 (2004) du Conseil de sécurité relatives au versement des recettes dans le Fonds de développement pour l’Iraq contribuent à garantir que le produit de la vente des ressources naturelles de l’Iraq soit utilisé pour le bien du peuple iraquien, et que le rôle qu’a joué le Conseil international cons ultatif et de contrôle va dans le même sens. Il sait que le Fonds de développeme nt pour l’Iraq contribue dans une large mesure à convaincre les donateurs et les créanciers que les ressources et la dette de l’Iraq sont gérées de façon responsable, au service du peuple iraquien. Il importe de noter qu’après avoir été isolé pendant des a nnées sous le régime précédent, l’Iraq S/RES/1859 (2008) 5 08-66606 s’emploie aujourd’hui à établir un nouveau partenariat avec la communauté internationale afin d’intégr er son économie aux échelons régional et international à travers le Pacte international pour l’Iraq, auquel ont souscrit plus de 90 pays et organisations internationales dans la Déclaration de Stockholm, le 29 mai 2008. L’Iraq demande donc au Conseil de sécur ité de proroger de 12 mois le mandat du Fonds de développement pour l’Iraq et cel ui du Conseil international consultatif et de contrôle et de prévoir de réexaminer ces prorogations au plus tard le 15 juin 2009, à la demande du Gouvernement iraquien. Le Gouvernement iraquien affirme qu ’il s’acquitte des obligations que lui imposent les résolutions du Conseil de sécuri té et qu’il suit des politiques de paix et de coexistence pacifique avec ses voisins qui sont de nature à contribuer à la sécurité et la stabilité de la région. Il es père que le Conseil de sécurité lui donnera acte des progrès considérables accomplis en Iraq, attestera que la situation actuelle du pays est totalement différente de ce qu’ elle était lorsqu’il a adopté la résolution 661 (1990) et que le moment est venu pour l’ Iraq de recouvrer le statut juridique et la stature internationale qui étaient les si ens avant l’adoption de ladite résolution et l’imposition des sanctions en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. Le Gouvernement iraquien vous serait reconnaissant de bien vouloir joindre la présente lettre au projet de résolution relatif à l’Iraq, qui est en cours d’élaboration, et de la faire distribuer dès que possible aux membres du Conseil. Le Premier Ministre de la République d’Iraq (Signé ) Nouri Kamel al-Maliki Le 7 décembre 2008
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1795 (2008)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1795%20(2008)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1795 (2008) Conseil de sécurité Distr. générale 15 janvier 2008 08-20747 (F) *0820747* Résolution 1795 (2008) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 5820e séance, le 15 janvier 2008 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1739 (2007) et 1765 (2007), et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro à Ouagadougou le 4 mars 2007 (« l’Accord politique de Ouagadougou », S/2007/144), et qu’il a soutenu la nomination de M. Guillaume Soro aux fonctions de Premier Ministre, Rendant à nouveau hommage au Président de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso (« le Facilitateur »), pour ses efforts continus de facilitation du dialogue direct interivoirien qui ont permis en particulie r la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, félicitant et encourageant l’Union africaine et la CEDEAO pour les efforts qu’elles continuent de déployer en vue de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur renouvelant son plein soutien, Réitérant sa ferme condamnation de toute tentative de déstabiliser le processus de paix par la force, en particulier l’attentat commis le 29 juin 2007 à Bouaké contre le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, M. Guillaume Soro, qui a fait plusieurs victimes, et soulignant que les auteurs de tels actes criminels doivent être traduits en justice, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 2 janvier 2008 (S/2008/1), Condamnant à nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, S/RES/1795 (2008) 08-20747 2 Rappelant sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés et les conclusions ultérieures du Groupe de tr avail sur les enfants dans les conflits armés concernant les parties au conflit armé en Côte d’Ivoire (S/2007/93), Rappelant également sa résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité, et sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils dans les conflits armés, Accueillant avec satisfaction la création, comme convenu par les parties lors de la réunion du Comité d’évaluation et d’accompagnement (CEA) du 11 mai 2007 et par le Facilitateur, d’un organe consul tatif international chargé d’accompagner les forces politiques ivoiriennes et le Facilitate ur dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, soulignant qu’il importe que cet organe prenne part aux réunions du CEA, en qualité d’observateur, et rappelant qu’il peut être consulté à tout moment par le Facilitateur, Se félicitant du succès de la conférence des donateurs du 18 juillet 2007 et soulignant qu’il importe que le système des Nations Unies et la communauté internationale maintiennent leur ap pui au renforcement des capacités du Gouvernement de Côte d’Ivoire et des instances électorales en vue de l’organisation des élections présidentielle et législatives, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de la signature à Ouagadougou, le 28 novembre 2007, des deuxième et troisième accords complémentaires entre le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro (« les accords complémentaires »), sous les auspices du Président Blaise Compaoré du Burkina Faso; 2. Prend note des recommandations de l’Union africaine à cet égard, approuve les accords complémentaires, demande aux parties ivoiriennes de mettre en œuvre l’Accord politique de Ouagadougou et ces accords complémentaires pleinement, de bonne foi et conformément au calendrier modifié par ces accords, ce qui implique que les parties ivoirien nes devront redoubler d’efforts, et encourage la communauté internationale à poursuivre son soutien à cet effet; 3. Félicite le Facilitateur pour ses efforts c ontinus en vue de soutenir le processus de paix et encourage les parties ivoiriennes à continuer à faire des progrès concrets, en particulier dans le processus d’identification de la population de Côte d’Ivoire et d’inscription des électeurs sur le s listes électorales, le désarmement et le démantèlement des milices, le programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion, l’unification et la réforme des forces de défense et de sécurité et la restauration de l’autorité de l’Ét at sur l’ensemble du territoire; 4. Décide de proroger les mandats de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui la soutiennent, fixés par la résolution 1739 (2007), jusqu’au 30 juillet 2008, en vue d’aider à l’organisation en Côte d’Ivoire d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes dans les délais prévus par l’Accord politique de Ouaga dougou et par les accords complémentaires du 28 novembre 2007; S/RES/1795 (2008) 3 08-20747 5. Prie l’ONUCI, dans la limite de ses ressources et de son mandat, de soutenir la pleine mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, en prenant en compte notamment le calendrier prévu par le troisième accord complémentaire; 6. Appelle toutes les parties concernées à fa ire en sorte que la protection des femmes et des enfants soit prise en compte dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, ainsi que dans les phases de reconstruction et de relèvement après le conflit, y compris la poursuite de la surveillance et de la communication de l’information sur la situation des femmes et des enfants; 7. Invite en outre les parties signatai res de l’Accord politique de Ouagadougou à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles vulnérables, y compris en garantissant le retour volontaire, la réinstallation, la réintégration et la sécurité des personnes déplacées, avec l’appui du système des Nations Unies, et à remplir à cet égar d leurs engagements conformément aux dispositions de l’Accord politique de Ouagadougou et leurs obligations en vertu du droit international humanitaire; 8. Exprime son intention de réexaminer d’ici au 30 juillet 2008 les mandats de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que le niveau des effectifs de l’ONUCI, à la lumière des progrès réalisés dans la mise en œuvre des étapes-clefs du processus de paix, et prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport sur ces étapes-clefs tr ois semaines avant cette date; 9. Apporte son plein soutien aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire et rappelle que ce dernier certifiera que tous les stades du processus électoral fourniront toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielle et légi slatives ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales; 10. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé, en particulier de la préparation du processus électoral, y compris de l’inscription des électeurs sur les listes électorales, notamment en lui présentant un rapport à cet égard au plus tard le 15 avril 2008, et accueille favorablement la création au sein de l’ONUCI d’une cellule d’appui à la certification pour assister le Représentant spécial dans l’accomplissement de cette mission; 11. Prie le Secrétaire général de c ontinuer de prendre les mesures nécessaires pour assurer le respect intégr al au sein de l’ONUCI de la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles et de tenir le Conseil informé à ce sujet, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment en offrant une formation de sensibilisation avant déploiement, et d’autres mesures visant à ce que les membre s de leur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 12. Rappelle l’importance des disposition s de l’Accord politique de Ouagadougou et des accords complémentaire s, y compris le paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et les paragraphes 8 et 9 du troisième accord complémentaire, et exhorte les forces politiques ivoiriennes à s’en remettre à la médiation du Facilitateur pour toute diffic ulté majeure liée au processus électoral; 13. Encourage le Facilitateur à continuer de s outenir le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, et prie l’ONUCI de continuer de l’assister, ainsi que son S/RES/1795 (2008) 08-20747 4 représentant spécial à Abidjan, M. Boureima Badini, dans la mise en œuvre de la facilitation, y compris en aidant le Facilit ateur, en tant que de besoin et à sa demande, dans l’exécution de son rôle d’arbitrage conforméme nt aux dispositions du paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et des paragraphes 8 et 9 du troisième accord complémentaire; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1860 (2009)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1860%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1860 (2009)** Conseil de sécurité Distr. générale 8 janvier 2009 09-20433** (F) *0920433* Résolution 1860 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6063e séance, le 8 janvier 2009 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions sur la que stion, y compris les résolutions 242 (1967), 338 (1973), 1397 (2002), 1515 (2003) et 1850 (2008), Soulignant que la bande de Gaza fait partie intégrante du territoire palestinien occupé depuis 1967 et fera partie de l’État palestinien, Mettant l’accent sur l’importance de la sécurité et du bien-être de tous les civils, Se déclarant gravement préoccupé par l’escalade de la violence et la détérioration de la situation, en particulie r les lourdes pertes en vies humaines parmi la population civile depuis qu’il a été refusé de prolonger la période de calme; et soulignant que les populations civiles pale stinienne et israélienne doivent être protégées, Se déclarant également gravement préoccupé par l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, Soulignant la nécessité de faire en sorte que les biens et les personnes puissent emprunter régulièrement et durableme nt les points de passage de Gaza, Sachant le rôle essentiel que joue l’UNRWA en fournissant une assistance économique et humanitaire à Gaza, Rappelant qu’on ne pourra parvenir à un règlement durable du conflit israélo- palestinien que par des moyens pacifiques, Réaffirmant que tous les États de la région ont le droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues, 1. Souligne l’urgence et appelle à l’instauration immédiate d’un cessez-le- feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de Gaza; ** Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1860 (2009) 09-20433 2 2. Appelle à la fourniture et à la distribution sans entrave dans tout Gaza de l’aide humanitaire, y compris les vivres, le carburant et les traitements médicaux; 3. Se félicite des initiatives visant à créer et ouvrir des couloirs humanitaires et autres mécanismes permettant un acheminement ininterrompu de l’aide humanitaire; 4. Appelle tous les États Membres à soutenir les efforts internationaux déployés pour améliorer la situation human itaire et économique à Gaza, notamment en versant des contributions supplémenta ires nécessaires de toute urgence à l’UNRWA et par le biais du Comité de liaison ad hoc; 5. Condamne toutes les violences et hostilités dirigées contre des civils ainsi que tous les actes de terrorisme; 6. Appelle les États Membres à redoubler d’efforts pour fournir des arrangements et garanties à Gaza afin de maintenir un cessez-le-feu et un calme durables, et notamment de prévenir le trafic d’armes et de munitions et d’assurer la réouverture durable des points de passage sur la base de l’Accord de 2005 réglant les déplacements et le passage entre l’Autorité palestinienne et Israël; et à cet égard, se félicite de l’initiative égyptienne et des autres initiatives régionales et internationales en cours; 7. Encourage l’adoption de mesures tangibles en vue de la réconciliation entre Palestiniens, notamment à l’appui des ef forts de médiation de l’Égypte et de la Ligue des États arabes mentionnés dans la résolution du 26 novembre 2008 et conformément à sa résolution 1850 (2008) et à ses autres résolutions pertinentes; 8. Demande aux parties et à la communauté internationale de redoubler sans plus attendre d’efforts afin de parvenir à une paix globale fondée sur l’ambition d’une région où deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, en paix, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, comme il l’a envisagé dans sa résolution 1850 (2008), et rappelle également l’importance de l’Initiative de paix arabe; 9. Se félicite que le Quatuor envisage, en consultation avec les parties, de tenir une réunion internationale à Moscou en 2009; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1861 (2009)
IntituléLa situation au Tchad, en République centrafricaine et dans la sous-région
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1861%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1861 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 14 janvier 2009 09-20845 (F) *0920845* Résolution 1861 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6064e séance, le 14 janvier 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant le Tchad, la République centrafricaine et la sous-région, y compris ses résolutions 1778 (2007), 1834 (2008), et sa résolution 1769 (2007), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’unité, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique du Tchad et de la République centrafricaine, ainsi qu’à la cause de la paix dans la région, Réitérant la préoccupation que lui inspirent les répercussions de la violence qui se poursuit au Darfour sur la situation humanitaire et la sécurité dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, Se déclarant vivement préoccupé par les activités armées et le banditisme dans l’est du Tchad, le nord-est de la République centrafricaine et l’ouest du Soudan, qui font peser une menace sur la sécurité de la population civile, la conduite des opérations humanitaires dans ces régions, et la stabilité de ces pays, et donnent lieu à de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Saluant la récente reprise des relations di plomatiques entre les Gouvernements du Tchad et du Soudan et les efforts du Gouvernement de la Libye pour la promouvoir, soulignant que la poursuite de l’amélioration des relations entre le Soudan, le Tchad et la République centra fricaine contribuera à la paix et à la stabilité à long terme de la région, Soulignant également qu’un juste règlement du problème du Darfour, la pleine application des accords de Syrte et de Li breville et les efforts de dialogue politique national au Tchad et en République centrafri caine contribueront à la paix et à la stabilité à long terme de la région et au re tour volontaire, sécu risé et durable des réfugiés et des personnes déplacées internes, Renouvelant son plein appui à l’action menée par le Secrétaire général, l’Union africaine et les acteurs régiona ux pour trouver des solutions aux conflits armés dans la région, Réaffirmant le caractère inacceptable de toute tentative de déstabilisation par la violence ou de prise du pouvoir par la force, S/RES/1861 (2009) 09-20845 2 Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1502 (2003) sur la pr otection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, Réaffirmant sa résolution 1612 (2005) sur les enfants dans les conflits armés, prenant note du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Tchad (S/2008/532) et des recommandations qu’il contient, et rappelant les conclusions relatives au Tchad adoptées par son Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés (S/AC.51/2008/15), qu’il a approuvées, Considérant qu’il incombe au premier chef aux Gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine d’assurer la sécurité des populations civiles sur leur territoire, Ayant à l’esprit la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés et son protocole additionnel en date du 16 décembre 1966, ainsi que la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, Soulignant la nécessité de respecter le droit international des réfugiés, de préserver le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés et des sites de personnes déplacées et de prévenir les recrutements, notamment d’enfants, qui pourraient intervenir dans et autour de ces camps et ces sites du fait de groupes armés, Rappelant que, dans sa résolution 1778, il a autorisé la mise en place d’une présence multidimensionnelle dans les régions de l’est du Tchad et du nord-est de la République centrafricaine, énoncées au paragraphe 37 du rapport du Secrétaire général en date du 10 août 2007 (S/2007/488) (ci-après désignées par les termes « l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine »), Se félicitant que l’Union européenne ait déployé une opération (EUFOR Tchad/RCA) chargée d’appuyer la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) et rappelant que le mandat de l’opération de l’Union européenne court jusqu’au 15 mars 2009, Se félicitant que la MINURCAT procède actuellement à la sélection et à la formation des policiers et des gendarmes du Détachement intégré de sécurité (DIS), et soulignant la nécessité de déployer le DIS rapidement, Ayant examiné le rapport du Secrétaire géné ral en date du 4 décembre 2008 (S/2008/760) (ci-après « le rapport du Secrét aire général ») et les recommandations qu’il contient concernant les dispositions à prendre pour assure r la succession de l’opération de l’Union européenne lorsque le mandat de celle-ci prendra fin, Saluant la lettre du Président du Tchad en date du 6 janvier 2009 et la lettre du Président de la République centrafricaine en date du 5 décembre 2008 concernant le déploiement dans les deux pays d’une co mposante militaire de la MINURCAT, qui succédera à l’EUFOR lorsque le mandat de celle-ci prendra fin, Constatant que la situation qui prévaut dans la zone frontalière entre le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, S/RES/1861 (2009) 3 09-20845 1. Décide de proroger pour une période de 12 mois, conformément aux paragraphes 2 à 7 ci-a près, la présence multidimensionne lle au Tchad et la présence militaire en République centrafricaine de stinées à aider à créer les conditions favorables au retour volontaire, sécurisé et durable des réfugiés et des personnes déplacées, y compris en contribuant à la protection des réfugiés, des personnes déplacées et des populations civiles en da nger, en facilitant la fourniture de l’assistance humanitaire dans l’est du Tc had et le nord-est de la République centrafricaine, et en créant des conditions en faveur d’un effort de reconstruction et de développement économique et social de ces zones; 2. Décide , à cette fin, de proroger jusqu’au 15 mars 2010 le mandat de la MINURCAT, tel qu’énoncé aux paragraphes 6 et 7 ci-dessous; 3. Autorise le déploiement d’une compos ante militaire de la MINURCAT qui succédera à l’EUFOR à la fin du manda t de celle-ci, tant au Tchad qu’en République centrafricaine, prend note avec satisfaction du concept d’opérations proposé aux paragraphes 57 à 61 et dans l’ option 2 du paragraphe 62 du rapport du Secrétaire général, et décide que le transfert d’autorité entre l’EUFOR et la composante militaire de la MINURCAT aura lieu le 15 mars 2009; 4. Décide que la MINURCAT comprendra au maximum 300 policiers, 25 officiers de liaison, 5 200 militaires, ai nsi qu’un effectif appr oprié de personnel civil; 5. Rappelle qu’il a fait sien le concept de police figurant dans le rapport du Secrétaire général (S/2007/488) du 10 août 2007, y compris les dispositions relatives à la mise en place de la Police tchadienne pour la protection humanitaire (PTPH), désormais dénommée Détachement intégré de sécurité (DIS), qui a exclusivement pour rôle d’assurer le maintien de l’ordre et le respect de la loi dans les camps de réfugiés, les sites regroupant les personnes déplacées et les villes principales dans les régions avoisinantes et d’aider à assurer la sécurité des opérations humanitaires dans l’est du Tchad; 6. Décide que la MINURCAT s’acquittera du mandat suivant dans l’est du Tchad et le nord-est de la République cen trafricaine, en liaison avec l’équipe de pays des Nations Unies et, selon qu’il convient, en liaison avec le Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA) et sans préjudice du mandat du BONUCA : Sécurité et protection des civils a) Sélectionner, entraîner, conseiller et faciliter le soutien des éléments du Détachement intégré de sécurité visé au paragraphe 5 ci-dessus; b) Assurer la liaison avec l’armée nationale, les forces de gendarmerie et de police, la garde nationale no made, les autorités judiciaire s et pénitentiaires du Tchad et de la République centrafricaine afin de contribuer à créer un environnement plus sûr, en luttant en particulier contre les pr oblèmes de banditisme et de criminalité; c) Assurer la liaison avec le Gouv ernement tchadien et le Haut- Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour soutenir leurs efforts tendant à réinstaller les camps de réfugi és qui se trouvent à proximité de la frontière, et fournir au HCR un soutien logistique à cet effet, là où elle en a la possibilité et sur la base d’ un remboursement des coûts; S/RES/1861 (2009) 09-20845 4 d) Maintenir des contacts avec le Gouvernement soudanais, l’Opération hybride UA/ONU au Darfour (MINUAD), le BONUCA, la Force multinationale de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale en République centrafricaine (MICOPAX) et la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) pour échanger des informations sur les menaces pesant sur les activités humanitaires dans la région; e) Appuyer les initiatives des autorités nationales et locales du Tchad visant à apaiser les tensions locales et à promouvoir les efforts de réconciliation locale, pour améliorer le climat en vue du retour des personnes déplacées internes; Droits de l’homme et état de droit f) Contribuer à la surveillance ainsi qu’à la promotion et à la défense des droits de l’homme au Tchad, en accordant une attention particulière aux violences sexuelles et sexistes, et en recommandant aux autorités compétentes des mesures à prendre en vue de lutter contre l’impunité; g) Dans les limites de ses possibilité s, soutenir les efforts du Gouvernement tchadien et de la société civile pour renforcer leurs capacités en dispensant une formation sur les normes internationales en matière de droits de l’homme, et les efforts tendant à mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants par les groupes armés; h) Aider le Gouvernement du Tchad à promouvoir le respect de la légalité, notamment en appuyant un système judiciai re indépendant et un système juridique renforcé, en coordination étroite avec les organismes des Nations Unies; Soutien de la paix au niveau régional i) Continuer de jouer un rôle d’observateur, aux côtés de la MINUAD, dans le cadre du Groupe de contact créé en vert u de l’Accord de Dakar du 13 mars 2008 pour veiller à la mise en œuvre de celui-ci et, si nécessaire, aider les Gouvernements tchadien, soudanais et centrafricain à instaurer des relations de bon voisinage; 7. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, a) Décide en outre que la MINURCAT sera autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans sa zone d’opérations dans l’est du Tchad, pour s’acquitter des tâches suivantes, en liaison avec le Gouvernement tchadien : i) Contribuer à la protection des civils en danger, en particulier les réfugiés et les personnes déplacées internes; ii) Faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et la libre circulation du personnel humanitaire en contribuant à améliorer la sécurité dans la zone d’opérations; iii) Protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, du personnel des Nations Unies et du personnel associé; b) Décide en outre que la MINURCAT sera autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans sa zone d’opérations dans le nord-est de la République centrafricaine, pour s’acquitter des tâches S/RES/1861 (2009) 5 09-20845 suivantes, en établissant une présence militaire permanente à Birao et en liaison avec le Gouvernement de la République centrafricaine : i) Contribuer à créer un environnement plus sûr; ii) Effectuer des opérations de caractère limité en vue d’extraire des civils et des travailleurs humanitaires en danger; iii) Protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, du personnel des Nations Unies et du personnel associé; c) Prend note des accords conclus par le Secrétaire général et les Gouvernements du Tchad et de la Républi que centrafricaine sur le statut de la MINURCAT, en date du 21 mars 2008 et du 21 novembre 2008, respectivement, prie le Secrétaire général et ces deux gouve rnements de conclure avant le 15 mars 2009 des amendements à ces accords en vue d’assurer la pleine couverture de la MINURCAT, y compris sa composante militaire autorisée par la présente résolution, prenant en considération la résolution 59/47 de l’Assemblée générale sur la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, sa résolution 60/42 sur le Protocole facultatif à la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et sa résolution 63/138 sur la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection du personnel des Nations Unies, et décide qu’en attendant la conclusion de tels amendements avec l’un ou l’ autre pays, l’accord type sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/ 45/594) s’appliquera provisoirement pour compléter les accords existants; 8. Prie le Secrétaire général et les Gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine de coopérer ét roitement durant toute la période de déploiement de la MINURCAT; 9. Rappelle qu’il a autorisé l’opération de l’Union européenne à prendre, après le 15 mars 2009, toutes les mesures appropriées en vue de son désengagement ordonné, y compris en s’acquittant des tâch es précisées au sous-paragraphe a) du paragraphe 6 de la résolution 1778, dans la limite de ses capacités résiduelles; 10. Prie l’Union européenne et le Secrétaire général de continuer de coopérer étroitement tout au long de la période de déploiement de l’opération de l’Union européenne, jusqu’à son désengagement complet; 11. Souligne l’importance qui s’attache à ce que le concept d’opérations et les règles d’engagement soient pleine ment conformes aux dispositions de la présente résolution, et prie le Secrétaire général de lui en rendre compte, ainsi qu’aux États contributeurs de contingents; 12. Encourage les Gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine à continuer de coopérer avec les Nations Unies et l’Union européenne en vue de faciliter la transition entre l’EUFOR et la composante militaire des Nations Unies, y compris le transfert à la présence de suivi des Nations Unies de tous les sites et de toutes les in frastructures établis par l’EUFOR; 13. Exhorte le Gouvernement tchadien, et la MINURCAT conformément à son mandat, à accélérer et à mener à terme la sélection, la formation et le déploiement du DIS; S/RES/1861 (2009) 09-20845 6 14. Encourage les États Membres à répondre aux besoins de la MINURCAT, en lui fournissant en particulier des hélicoptères, des éléments de reconnaissance, des éléments du génie, des logisticiens et des capacités médicales; 15. Engage tous les États Membres, en particulier les États voisins du Tchad et de la République centrafricaine, à facilit er l’acheminement ve rs le Tchad et la République centrafricaine, librement, sans entr ave et sans perte de temps, de tout le personnel ainsi que du matériel, des vivres et des fournitures et autres marchandises, y compris les véhicules et pièces détachées, destinés à la MINURCAT, et à l’opération de l’Union européenne ju squ’à son désengagement complet; 16. Invite les donateurs à continuer de contribuer au fonds d’affectation spéciale de la MINURCAT, créé pour le soutien du Détachement intégré de sécurité; 17. Exhorte la communauté des donateurs à poursuivre ses efforts en vue de répondre aux besoins humanitaires et aux besoins de reconstruction et de développement au Tchad et en République centrafricaine; 18. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement au déploiement et aux opérations de la MINURCAT, et à l’ opération de l’Union européenne jusqu’à son désengagement complet, notamment en garantissant la sécurité et la liberté de mouvement de leurs personnels et des personnels associés; 19. Encourage chacun des Gouvernements du Soudan, du Tchad et de la République centrafricaine à veiller à ce que son territoire ne soit pas utilisé pour porter atteinte à la souveraineté des autr es, à coopérer activement aux fins de la mise en œuvre de l’Accord de Dakar du 13 mars 2008 et des accords antérieurs, et à coopérer également dans le but de mettre un terme aux activités des groupes armés dans la région et à leurs tentatives de prise du pouvoir par la force, et salue le rôle joué en particulier par le Groupe de cont act de Dakar, les Gouvernements de la Libye et de la République du Congo en tant que médiateurs de l’Union africaine, ainsi que l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies, y compris par l’intermédiaire du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINURCAT, pour soutenir le processus de Dakar; 20. Exige des groupes armés qu’ils mettent immédiatement fin à la violence et engage toutes les parties, au Tchad et en République centrafricaine, à respecter et à appliquer l’Accord de Syrte du 25 octobr e 2007 et l’Accord de paix global signé à Libreville le 21 juin 2008; 21. Encourage les autorités tchadiennes et centrafricaines et les acteurs politiques des deux pays à continuer de promouvoir un dialogue national dans le respect des cadres constitutionnels, se félicite de la tenue d’un dialogue politique inclusif en République centrafricaine avec l’appui du Président du dialogue, M. Pierre Buyoya, et du facilitateur régional de paix, le Président Omar Bongo Ondimba du Gabon, et de la conclusion du dialogue politique inclusif qui appelle à la mise en place d’un gouvernement réunissant les entités parties prenantes au dialogue, insiste par ailleurs sur l’importance de l’ accord politique pour le renforcement du processus démocratique signé à N’Djamena le 13 août 2007 et encourage les parties à poursuivre sa mise en œuvre en particulier en vue de la tenue prochaine d’élections; 22. Réaffirme l’obligation pour toutes les parties d’appliquer pleinement les règles et principes du droit international hum anitaire, en particulier ceux relatifs à la S/RES/1861 (2009) 7 09-20845 protection du personnel humanitaire, et demande également à toutes les parties concernées de ménager au personnel humanitaire un accès immédiat, libre et sans entrave, à toutes les personnes qui ont be soin d’assistance, conformément au droit international applicable; 23. Encourage les efforts de la MINURCAT et des organismes des Nations Unies, y compris par la nomination de conse illers pour la protection de l’enfance, en vue de prévenir le recrutement de réfugiés et d’enfants et de préserver le caractère civil des camps de réfugiés et des s ites de personnes déplacées internes, en coordination avec le DIS et la communauté humanitaire; 24. Prend note des mesures déjà prises par les autorités tchadiennes pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants au sein des groupes armés, les encourage à poursuivre leur coopération avec les organismes des Nations Unies à cet égard, en particulier le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), et appelle toutes les parties concernées à faire en sorte que la protection des enfants soit assurée; 25. Approuve les critères énoncés au paragraphe 70 du rapport du Secrétaire général concernant la stratégie de sortie de la MINURCAT, et souligne en particulier : a) Le retour et la réinstallation volontaires et dans des conditions sûres et durables d’une masse critique de personnes déplacées internes; b) La démilitarisation des camps de réfugiés et de personnes déplacées, attestée par une diminution de la présence d’ armes, de la violence et des violations des droits de l’homme; c) Le renforcement de la capacité des autorités tchadiennes dans l’est du Tchad, y compris les organes nationaux de po lice, le pouvoir judiciaire et le système pénitentiaire, d’assurer co mme il se doit la sécurité des réfugiés, des personnes déplacées internes, des civils et des trava illeurs humanitaires dans le respect des normes internationales relatives aux droits de l’homme; 26. Souligne que le renforcement de la ca pacité du Gouvernement de la République centrafricaine d’exercer son au torité dans le nord-est du pays est également essentielle à la réalisation des objectifs de la MINURCAT décrits au paragraphe 1, et appelle le Gouvernement de la République centrafricaine, les États Membres, le BONUCA, les organismes de Nations Unies et la Commission de consolidation de la paix à fournir le soutien nécessaire à la réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine; 27. Souligne qu’il est également essentiel pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’est du Tchad et le nord-est de la Républi que centrafricaine que le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine coopèrent davantage pour mettre un terme aux activités des groupes armés dans la région; 28. Prie le Secrétaire général de continue r à lui rendre compte régulièrement, et au moins tous les trois mois, de l’évol ution de la situation humanitaire et en matière de sécurité, y compris les mouvements de réfugiés et de personnes déplacées dans l’est du Tchad, le nord-est de la République centrafricaine et la région, des progrès accomplis dans la mise en œuvre des accords pertinents et dans la satisfaction des critères visés aux para graphes 25 et 26 ci-dessus, ainsi que de S/RES/1861 (2009) 09-20845 8 l’exécution du mandat de la MINURCAT, et de faire au Conseil, avec la même régularité, le point de la situation militaire; 29. Prie le Secrétaire général de le tenir informé dans ses prochains rapports de l’élaboration d’un plan de travail straté gique contenant un calendrier indicatif qui permette de mesurer et de suivre les pr ogrès accomplis dans la satisfaction des critères visés aux paragraphes 25 et 26 ci -dessus, l’objectif étant de les atteindre avant le 15 mars 2011; 30. Souligne qu’il tiendra dûment compte des progrès accomplis sur ces critères lorsqu’il examinera l’opportun ité de reconduire le mandat de la MINURCAT au-delà du 15 mars 2010; 31. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1862 (2009)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1862%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1862 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 14 janvier 2009 09-20839 (F) *0920839* Résolution 1862 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6065e séance, le 14 janvier 2009 Le Conseil de sécurité , Se déclarant fermement attaché à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de Djibouti et de l’Érythrée, et rappelant l’importance des principes de bon voisina ge, de non-ingérence et de coopération régionale, Rappelant que dans la déclaration de son président en date du 12 juin 2008 (S/PRST/2008/20), il a condamné l’action m ilitaire conduite par l’Érythrée contre Djibouti à Ras Doumeira et dans l’île de D oumeira et appelé les deux parties à faire preuve de la plus grande retenue et à retirer leurs forces pour revenir au statu quo ante, Prenant note de la lettre datée du 11 septem bre 2008 (S/2008/602) par laquelle le Secrétaire général lui a transmis le rapport de la mission d’établissement des faits qu’il avait dépêchée à l’issue de sa 5924e séance (S/PV/5924), Se déclarant gravement préoccupé par le fait que, comme il ressort du rapport de la mission d’établissement des faits pr écité, l’Érythrée n’a pas retiré ses forces pour revenir au statu quo ante comme le Conseil l’avait demandé dans la déclaration de son président en date du 12 juin 2008 (S/PRST/2008/20), Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par l’absence de dialogue entre les deux parties et par le fait que l’Érythrée refuse à ce jour de se prêter au dialogue ou d’accepter des contacts bilatéraux, une médiation ou des efforts de facilitation par les organisations sous-régionales ou ré gionales, ou de répondre positivement aux efforts déployés par le Secrétaire général, Notant que Djibouti a retiré ses forces pour revenir au statu quo ante et a pleinement coopéré avec la mission d’établi ssement des faits précitée, ainsi qu’avec d’autres missions envoyées par des organisations sous-régionales et régionales, Prenant note de la première visite à Asmara, depuis le conflit de juin 2008, du Président de la Commission de l’Union africaine, en octobre 2008, Se déclarant gravement préoccupé par la poursuite du différend frontalier tendu qui oppose Djibouti et l’Érythrée et par les incidences que la situation alarmante et instable qui règne sur le plan de la sécurité dans la région de Doumeira S/RES/1862 (2009) 09-20839 2 pourrait avoir sur la stabilité et la sécurité de la sous-région à la suite des graves incidents du 10 juin 2008, qui ont fait des dizaines de morts et de blessés, 1. Exhorte Djibouti et l’Érythrée à régler d’urgence leur différend frontalier pacifiquement et conformément au droit international, et souligne qu’il incombe au premier chef aux parties d’établir le cadr e diplomatique et juridique approprié à cette fin; 2. Exprime à nouveau sa gratitude au Secrétaire général, à l’Union africaine et à la Ligue des États arabes pour les efforts déployés afin d’encourager les deux parties, les engage à redoubler d’efforts à cet égard et engage également les organisations régionales et sous-régionales ainsi que les États Membres qui sont en mesure de le faire à apporter leur concours à cette fin; 3. Se réjouit de l’offre de bons offices faite par le Secrétaire général, déplore vivement que l’Érythr ée refuse à ce jour d’acc order des visas aux membres de la mission d’établissement des faits précitée ou de recevoir tout envoyé du Secrétaire général et se félicite que le Secrétaire général soit prêt à dépêcher une mission d’établissement des faits ou un envoyé en Érythrée; 4. Se félicite que Djibouti ait retiré ses forces afin de revenir au statu quo ante, comme l’avait demandé le Conseil dans la déclaration de son président en date du 12 juin 2008 (S/PRST/2008/20) et comme l’a constaté la mission d’établissement des faits, et condamne le refus de l’Érythrée de le faire; 5. Exige de l’Érythrée : i) Qu’elle retire ses forces et tout leur matériel sur les positions correspondant au statu quo ante et veille à ce qu’il n’y ait plus aucune présence ni activité militaire dans la région où le conflit a eu lieu à Ras Doumeira et dans l’île de Doumeira en juin 2008; ii) Qu’elle reconnaisse l’existence du différend frontalier avec Djibouti à Ras Doumeira et dans l’île de Doumeira et qu’elle se prête activement au dialogue afin d’apaiser la tension et à des efforts diplomatiques en vue d’aboutir à un règlement mutuellement acceptable de la question de la frontière; iii) Qu’elle se conforme aux obligati ons internationales que lui impose sa qualité de membre de l’Organisation des Nations Unies, qu’elle respecte les principes visés aux paragraphes 3, 4 et 5 de l’Article 2 et à l’Article 33 de la Charte et qu’elle coopère pleinement avec le Secrétaire général, notamment en ce qui concerne sa proposition de bons offices mentionnée au paragraphe 3; 6. Exige de l’Érythrée qu’elle se confor me immédiatement au paragraphe 5 ci-dessus et, en tout état de cause au plus tard cinq semaines après l’adoption de la présente résolution; 7. Prie le Secrétaire général de lui soum ettre, au plus tard six semaines après l’adoption de la présente résolution, un rapport sur l’évolution de la situation et le respect des obligations incombant a ux deux parties, ainsi que sur ses contacts avec l’une et l’autre parties, et, le cas échéant, avec l’Union africaine et d’autres organisations régionales compétentes; S/RES/1862 (2009) 3 09-20839 8. Décide de réexaminer la situation six semaines après l’adoption de la présente résolution, sur la base du rappor t mentionné au paragraphe 7, en vue de prendre, selon qu’il conviendra, une nouvelle décision; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1863 (2009)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1863%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1863 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 16 janvier 2009 09-21166 (F) *0921166* Résolution 1863 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6068e séance, le 16 janvier 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 733 (1992), 751 (1992), 1356 (2001), 1425 (2002), 1519 (2003), 1725 (2006), 1744 (2007), 1772 (2007), 1801 (2008), 1811 (2008), 1814 (2008), 1831 (2008) et 1844 (2008), ains i que les déclarations de son président, en particulier celles des 13 juillet 200 6 (S/PRST/2006/31), 22 décembre 2006 (S/PRST/2006/59), 30 avril 2007 (S/PRST/2007/13), 14 juin 2007 (S/PRST/2007/19), 19 décembre 2007 (S/PRST/2007/49) et 4 septembre 2008 (S/PRST/2008/33), Réitérant son attachement à un règlement global et durable de la situation en Somalie, Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Réaffirmant également que l’Accord de paix de D jibouti constitue la base d’un règlement du conflit en Somalie, et soulignant l’importance d’institutions largement représentatives issues d’un processus politique qui soit à terme sans exclusive, Accueillant avec satisfaction les principes directeurs convenus par les parties à l’Accord de paix de Djibouti le 25 novembre 2008, en particulier la mise en place d’un gouvernement d’unité nationale et d’un parlement pleinement représentatif, Sachant que toutes les parties doivent contribuer à un processus politique renforcé, demandant aux parties somaliennes à l’Accord de paix de Djibouti de s’acquitter des obligations qu’elles y ont souscrites et prenant note du fait que les parties ont demandé que l’ONU autorise et déploie une force internationale de stabilisation, Saluant le concours apporté par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) à l’instauration d’une paix et d’une stab ilité durables en Somalie, se félicitant de l’engagement constant des Gouvernements ougandais et burundais en Somalie, condamnant tout acte d’hostilité envers l’AMISOM et soulignant l’importance de la reconstitution, de la fo rmation et de la rétention de forces de sécurité somaliennes, S/RES/1863 (2009) 09-21166 2 Accueillant avec satisfaction la proposition du Secrétaire général tendant à l’établissement d’un partenariat entre les parties somaliennes, l’ONU, l’AMISOM et d’autres partenaires internationaux en vu e d’élaborer un programme d’assistance à la constitution d’une capacité soma lienne en matière de sécurité, Se déclarant de nouveau vivement préoccupé par l’aggravation de la situation humanitaire en Somalie et demandant à tous les États Membres de répondre aux appels humanitaires globaux en cours et à venir, Sachant que de graves crimes ont été commis contre les civils lors du conflit actuel en Somalie et réaffirmant qu’il importe de combattre l’impunité, Prenant note de la déclaration et du communiqué en cinq points de l’Union africaine en date des 10 et 22 décembre 2008, respectivement, par lesquels le Conseil de paix et de sécu rité de l’Union africaine demande l’établissement d’une force intérimaire de stabilisation dans la perspective d’une opéra tion de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie pour prendre la suite de l’AMISOM et soutenir la stabilisation et la reconstruction à long terme du pays, Considérant que la situation en Somalie constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de la décision de l’Union afri caine de maintenir l’AMISOM en Somalie jusqu’au 16 mars 2009, et prie l’Union africaine de maintenir l’AMISOM dans le pays et de la renforcer pour atteindre l’objectif initial de 8 000 hommes prévu par son mandat et de lui donner ainsi des moyens accrus de s’acquitter de son mandat et de protéger les installations essentielles de Mogadiscio, y compris l’aéroport, le port et d’au tres zones stratégiques; 2. Décide de renouveler pour une durée pouvant aller jusqu’à six mois à compter de la date de la présente résolution l’autorisation donnée aux États membres de l’Union africaine de mainte nir en Somalie une mission autorisée à prendre toutes mesures nécessaires pour s’acquitter du mandat énoncé au paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007), et souligne en particulier que l’AMISOM est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires pour assurer la sécurité des infrastructures essentielles et pour contribue r, sur demande, et dans la limite de ses moyens et du mandat actuel, à l’instauration des conditions de sécurité nécessaires à la fourniture de l’assistance humanitaire; 3. Demande aux parties somaliennes et aux autres parties prenantes de respecter les principes de l’Accord de paix de Djibouti, de mettre fin aux hostilités, de garantir sans retard le libre accès de l’assistance humanitaire à la population somalienne, de mettre fin à tous actes d’af frontement armé, de parvenir à un accord au sujet de mécanismes pour un cessez-le-feu permanent et de recourir au Comité mixte de sécurité pour régler tous différends d’ordre militaire et prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur les moyens d’améliorer l’application de l’Accord de paix de Djibouti, y compris la possibilité d’organiser une confér ence internationale pour la paix regroupant des acteurs locaux, régionaux et internationaux; 4. Entend établir une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie pour prendre la suite de l’AMISOM, sous réserv e d’une nouvelle décision du Conseil de sécurité d’ici au 1er juin 2009; S/RES/1863 (2009) 3 09-21166 5. Prie le Secrétaire général de lui soumettre au 15 avril 2009 au plus tard un rapport sur l’établissement d’une opérati on de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie, qui renseignerait notamment sur l’évolution de la situation en Somalie, les progrès réalisés dans le sens du déploiement intégral de l’AMISOM et de son renforcement en vue de porter ses effectifs au niveau prévu par son mandat dans la perspective de son remplacement par une opération de maintien de la paix des Nations Unies et les progrès réalisés en matière politique et de sécurité afin de l’informer de son évaluation de la situation avant qu’il n’adopte la décision visée au paragraphe 4 ci-dessus et de procéder au déploiement rapide de l’opération; 6. Prie également le Secrétaire général de lui faire dans son rapport des recommandations au sujet du mandat d’une te lle opération de maintien de la paix compte tenu des tâches ci-après dont elle s’acquitterait à Mogadiscio et dans ses environs : a) Faciliter l’assistance humanitaire et améliorer l’accès des organisations humanitaires à la population, y compris en assurant la sécurité des infrastructures humanitaires essentielles et en restant en contact avec l’ensemble des parties à l’Accord de paix de Djibouti et aux acco rds connexes postérieurs, et faciliter la fourniture d’une assistance humanitaire a ux déplacés, aux réfugiés, aux enfants et aux autres personnes touchées; b) Contribuer à assurer la liberté de mouvement, les déplacements en toute sécurité et la protection des personnes part icipant au processus politique, assurer la sécurité des principales infr astructures politiques, protéger les institutions d’un futur gouvernement d’unité et les aider à s’acquitter de leurs fonctions; c) Contrôler, en fonction de ses moye ns, le respect de l’arrêt des hostilités prévu par l’Accord de paix de Djibouti ains i que de tout futur mécanisme de cessez- le-feu et de sécurité convenu dans le cad re du Comité mixte de sécurité, être en liaison avec le Comité mixte de sécurité, fournir à celui-ci une assistance technique pour lui permettre de s’acquitter de sa mission, y compris enquêter sur toutes violations du cessez-le-feu, et l’aider à surv eiller le trafic d’armes en communiquant au Groupe de contrôle toutes informations à ce sujet; d) Assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies, et protéger son personnel, ses bâtime nts, ses installations, son matériel et sa mission; e) Appuyer, en liaison avec des donateurs régionaux et partenaires internationaux et d’autres parties intéressé es, la reconstitution, la formation et la rétention de forces somalienne s de sécurité – armée et police – et d’une justice sans exclusive; 7. Affirme que les dispositions des paragra phes 11 et 12 de la résolution 1772 (2007) continuent de s’appliquer; 8. Prie le Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale pour fournir un appui financier à l’AMISOM jusqu’à ce qu’une opération de maintien de la paix des Nations Unies soit déployée et d’aider au rétablissement, à la formation et à la rétention des forces de sécurité somaliennes sans exclusive comme prévu au paragraphe 4 c) de la résolution 1744 (2007), le prie également de tenir aussi tôt que possible une conférence des donateurs pour solliciter le versement de contributions à ce fonds d’affectation spéciale, invite l’Union africaine, en consultation avec le S/RES/1863 (2009) 09-21166 4 Secrétaire général, à lui soumettre des demandes de financement à ce fonds, et engage les États Membres à verser des contributions au fonds, tout en notant que l’existence de ce fonds n’empêche pas la conclusion d’accords bilatéraux directs à titre d’appui de l’AMISOM; 9. Souligne qu’il importe de créer les c onditions qui permettent au Représentant spécial du Secrétaire général de continuer à faire progresser le processus politique; 10. Accueille favorablement les recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre datée du 19 décemb re 2008 sur le renforcement de l’AMISOM (S/2008/804), rappelle que le Conseil assume la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité inte rnationales et que la coopération avec les organisations régionales et sous-régionale s peut renforcer la sécurité collective, rappelle en outre que, dans sa résolution 1772 (2007), il a demandé de continuer à développer les plans conditionnels en vue du déploiement éventuel d’une opération de maintien de la paix ayant vocation à remplacer l’AMISOM et que, dans sa résolution 1744 (2007), il a pris note du fait que l’AMISOM était chargée de concourir à la phase initiale de stabilisati on et qu’elle était appelée à devenir une opération des Nations Unies, accueille favorablement à cet égard la proposition du Secrétaire général tendant à apporter une assistance immédiate en nature pour renforcer l’AMISOM à la faveur du transfer t d’actifs par suite de la liquidation de la Mission des Nations Unies en Éthiopie et en Érythrée (MINUEE), et prie le Secrétaire général, pour permettre l’intégr ation des forces de l’AMISOM dans une opération de maintien de la paix des Nations Unies, d’offrir à l’AMISOM un dispositif d’appui logistique, notamment en matériel et en services, comme il ressort des paragraphes 7 et 8 de sa proposition (S/2008/804), à l’exclusion du versement de fonds à l’AMISOM, et ce jusqu’au 1 er juin 2009 ou jusqu’à ce qu’intervienne la décision visée au paragraphe 4 ci-dessus, si celle-ci intervient plus tôt; 11. Prie le Secrétaire général de supe rviser l’assistance évoquée au paragraphe 10 ci-dessus et le prie en outre de lui faire rapport, au plus tard le 30 janvier, sur le matériel et les services spécifiques qui auront été fournis, puis, tous les 30 jours, sur les progrès accomplis dans le déploiement de ces biens et services; 12. Prie l’AMISOM de veiller à ce que tous les matériels et services fournis par l’ONU en application de la présente résolution soient utilisés de manière transparente et efficace aux fins auxquelles ils sont destinés et prie en outre l’AMISOM de faire rapport au Secrétaire général, selon un mécanisme qui sera précisé dans un mémorandum d’accord entre l’ONU et l’Union africaine, sur l’utilisation faite de ces matériels et services en s’appuyant sur des procédures de contrôle internes appropriées; 13. Prie également le Secrétaire général d’appuyer les efforts de l’Union africaine pour constituer la force, de continuer d’appuyer les préparatifs à la planification et au déploiement de l’Union africaine grâce à l’équipe de planificateurs du Secrétariat à Addis-Abeba et de continuer, en collaboration étroite avec l’Union africaine, à planifier la c onstitution de la force et les arrangements logistiques, administratifs, financiers et autres, nécessaires à la transition de l’AMISOM à une opération de maintien de la paix des Nations Unies; S/RES/1863 (2009) 5 09-21166 14. Demande aux États Membres d’apporter leur concours à l’AMISOM sous forme de personnel, de matériel et d’autres ressources et les encourage à coopérer étroitement à cette fin avec l’Union africaine, l’Organisation des Nations Unies, les pays fournisseurs de contingents et d’autres donateurs; 15. Engage toutes les parties à coopérer pl einement au déploiement et aux opérations de l’AMISOM, notamment en garan tissant la sécurité et la liberté de circulation du personnel de l’Union africaine et des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire somalien et de respecter pleinement les obligations qui leur incombent en vertu du droit interna tional, y compris le droit international humanitaire, des droits de l’homme et des réfugiés; 16. Prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial en Somalie, de coordonner toutes les activités des organismes des Nations Unies dans le pays, d’offrir ses bons offices et un soutien politique afin d’appuyer l’action menée pour y instaurer une paix et une stabilité durables et de mobiliser des ressources, ainsi que l’appui de la communa uté internationale pour le redressement immédiat et pour le développement économique à long terme de la Somalie, décide que le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et l’équipe de pays des Nations Unies continueront de promouvoir une paix et une stabilité durables en Somalie en favorisant l’application de l’Acco rd de paix de Djibouti et de faciliter la coordination de l’assistance internationa le à l’appui de cette entreprise et prie le Secrétaire général d’établir sans tarder un plan d’action aux fins du déploiement des bureaux et organismes des Nations Unies en Somalie; 17. Exige de tous les États de la région qu’ils s’abstiennent de toute action de nature à exacerber l’instabilité en Somalie ou dans la corne de l’Afrique et réaffirme son intention de prendre des mesures à l’en contre de ceux qui cherchent à empêcher ou bloquer tout processus politique pacifique, qui menacent par la force les participants au processus politique, ou qui compromettent la stabilité en Somalie ou dans la région; 18. Engage les États Membres à répondre aux appels humanitaires globaux en cours et à venir; 19. Réaffirme ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, et 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils dans les conflits armés, et souligne la responsabilité de toutes les parties et de tous les groupes armés en Somalie pour ce qui est de prendre des mesures appropriées afin de protéger la population civile dans le pays conformément au droit international humanitaire, des droits de l’homme et des réfugiés, et notamment d’éviter tout emploi aveugle ou excessif de la force dans des zones peuplées; 20. Réaffirme ses résolutions 1539 (2004) et 1612 (2005) sur les enfants et les conflits armés et rappelle les conclusions ultérieure s du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfant s et les conflits armés en Somalie (S/AC.51/2007/14); 21. Engage les parties somaliennes à poursuivre la mise en place de forces de sécurité de transition, qui à terme seront entièrement responsables de la sécurité en Somalie; 22. Prie le Secrétaire général de l’informer promptement de l’état de mise en œuvre de ses plans tendant à aider le Gouvernement fédéral de transition et S/RES/1863 (2009) 09-21166 6 l’Alliance pour la seconde libér ation de la Somalie à élab orer et à coordonner, par l’intermédiaire de son Représentant spécia l pour la Somalie et en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement, les autres donateurs internationaux, les États Membres et l’AM ISOM, selon qu’il convient, une stratégie cohérente et des moyens de commandement et de contrôle, de formation et d’équipement en vue de constitu er les forces de sécurité et de police de transition et de les doter d’un effectif d’environ 15 00 0 personnes, comme prévu dans sa lettre du 19 décembre 2008 (S/2008/804) et en app lication des recommandations du Comité mixte de sécurité du Gouver nement fédéral de transiti on et de l’Alliance pour la seconde libération de la Somalie, et à prendre des mesures touchant l’état de droit, les établissements pénitentiaires et d’autres domaines clefs recensés par les parties somaliennes, et engage les États Membres à cont ribuer à cette initiative; 23. Engage les États Membres à appuyer, en réponse à la lettre du Secrétaire général en date du 19 décembre 2008 (S /2008/804), le renforcement et le développement des capacités du Gouverne ment somalien aux niveaux fédéral, des États et local, notamment dans les domai nes du développement des institutions, du développement des ressources humaines, de la gestion des finances publiques et des mécanismes de responsabilité et d’appuyer la fourniture de services; 24. Accueille avec satisfaction la proposition formulée par le Secrétaire général dans sa lettre du 19 décembre 2008 (S/2008/804) qui tend à la création au sein du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie d’une capacité spécifique, qui apporterait des connaissances d’expert dans les domaines de la formation des policiers et des militaires, de la planification d’activités futures de désarmement, de démobilisation et de réinté gration et de la réforme du secteur de la sécurité, ainsi que des composantes état de droit et secteur pénitentiaire; 25. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1864 (2009)
IntituléLettre datée du 22 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2006/920)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1864%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1864 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 23 janvier 2009 09-21772 (F) *0921772* Résolution 1864 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6074e séance, le 23 janvier 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1825 (2008), 1796 (2008) et 1740 (2007), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité terri toriale et l’indépendance politique du Népal, qui doit s’approprier la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs, Rappelant la signature, le 21 novembre 2006, par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais (maoïste), de l’Accord de paix global et la volonté déclarée des deux parties d’instaurer une paix permanente et viable, et se félicitant des mesures prises à ce jour pour appliquer l’Accord, Constatant le vif attachement des Népalais à la paix et au rétablissement de la démocratie et l’importance, à cet égard, de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs par les parties concernées, Se déclarant toujours disposé à soutenir le processus de paix en cours au Népal en vue de la mise en œuvre diligente et efficace des accords susmentionnés, en particulier de l’Accord du 25 juin, comme le Gouvernement népalais le lui a demandé, Se félicitant du bon déroulement de l’élection de l’Assemblée constituante le 10 avril 2008 et des progrès accomplis par les parties depuis la création de ladite assemblée en vue de parvenir à la mise en place d’un gouvernement démocratique, notamment de la décision prise lors de la première session de l’Assemblée constituante de faire du Népal une république démocratique fédérale, Accueillant avec satisfaction la mise en place d’un gouvernement et d’institutions élus démocratiquement au Népal, Accueillant également avec satisfaction la création du Comité spécial chargé de la supervision, de l’intégration et de la réadaptation du personnel de l’armée maoïste, et demandant au Gouvernement népalais et à tous les partis politiques d’œuvrer de concert pour assurer le fonc tionnement efficace du Comité et pour mener à bien l’intégration et la réadaptation dudit personnel, S/RES/1864 (2009) 09-21772 2 Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétai re général à toutes les parties népalaises pour qu’elles aillent rapidement de l’avant dans la mise en œuvre des accords conclus, prenant note de l’avis du Secrétaire général selon lequel la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP) se ra bien placée pour aider à gérer les armes et le personnel armé conformément à l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin, et constatant que la Missi on est disposée à aider les parties à cette fin, quand on le lui demandera, pour trouver une solution durable, Accueillant avec satisfaction le rapport sur la Mission des Nations Unies au Népal en date du 2 janvier 2009, que le Secr étaire général a présenté en application de son mandat, Saluant l’achèvement de deux des phases de l’opération de vérification et l’aide aux fins de la gestion des armes et du personnel armé que les deux parties n’ont cessé d’apporter conformément à la résolution 1740 (2007) et aux dispositions de l’Accord de paix global, notant qu’il importe de trouver les moyens de créer durablement les conditions nécessaires à l’achèvement des activités de la MINUNEP, notant également à cet égard la nécessité de régler les questions en suspens, en particulier la libération des mineurs qui se trouvent dans les lieux de cantonnement, accueillant avec satisfaction l’engagement pris par le Gouvernement népalais de libérer ces mi neurs sans plus tarder, demandant au Gouvernement népalais d’honorer cet engagement dès que possible, et demandant que l’établissement de rapports sur la question se poursuive, comme prévu dans la résolution 1612 (2005), Constatant avec satisfaction que, l’élection de l’Assemblée constituante s’étant tenue avec succès, certains éléments du mandat de la MINUNEP, tel qu’il est énoncé dans la résolution 1740 (2007), ont déjà été exécutés, Notant que le Gouvernement népalais, dans la lettre datée du 12 décembre 2008 (S/2008/837) qu’il a adressée au Secrétai re général, reconnaît la contribution de la MINUNEP et demande que la partie de son mandat restant à courir soit prorogée de six mois pendant lesquels elle poursuivrait ses activités avec des effectifs réduits, et prenant note du fait que le Gouvernement népalais a l’intention de mettre un terme aux responsabilités de la MINUNEP en matière de contrôle d’ici à la fin de cette période de six mois, Conscient qu’il faut prêter particulièrement attention aux besoins des femmes, des enfants et des groupes traditionnelleme nt marginalisés dans le processus de paix, comme indiqué dans l’Accord de paix global et la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité, Considérant que la société civile peut jouer un rôle important dans la transition démocratique et la prévention des conflits, Se félicitant des apports du Représentant spécial du Secrétaire général et de son équipe au sein de la MINUNEP et de ceux de l’équipe de pays des Nations Unies, notamment le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, qui veille au respect des droits de l’homme à la demande du Gouvernement, et soulignant que les efforts déployés par la Miss ion et toutes les entités des Nations Unies dans la zone de la Mission doivent être coordonnés et complémentaires, en particulier aux fins de la continuité, le mandat de la Mission touchant à sa fin, S/RES/1864 (2009) 3 09-21772 1. Décide , comme suite à la demande du Gouvernement népalais et conformément aux recommandations du Secrétai re général, de reconduire le mandat de la MINUNEP, établi aux termes de la résolution 1740 (2007), jusqu’au 23 juillet 2009, compte tenu de ce que certains éléments du mandat ont été exécutés et que se poursuivent les activités de contrôle et de gestion des armes et du personnel armé convenues dans l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin, qui doivent promouvoir la mise en œuvre du processus de paix; 2. Demande à toutes les parties de tirer pleinement parti des compétences de la MINUNEP et de sa volonté d’appuye r, dans le cadre de son mandat, le processus de paix afin de faciliter l’exécution des éléments du mandat de la Mission qui sont en suspens; 3. Convient avec le Secrétaire gé néral que le dispositif de contrôle actuel ne peut pas être maintenu indéfiniment et souligne qu’il faut que le Gouvernement népalais envisage les mesures nécessair es pour réduire les responsabilités de la MINUNEP en matière de contrôle; 4. Souscrit aux recommandations du Secrétaire général concernant la réduction et le retrait échelonnés et pr ogressifs des effectifs de la MINUNEP, y compris des responsables du contrôle des armes, comme le Secrétaire général l’a proposé aux paragraphes 62 et 63 de son rapport; 5. Prie le Secrétaire général de le teni r informé des progrès accomplis dans l’application de la présente résolution et de lui présenter, le 30 avril 2009 au plus tard, un rapport sur ces progrès et leurs conséquences pour la MINUNEP, dans la perspective d’une nouvelle réduction des effectifs de celle-ci; 6. Demande au Gouvernement népalais de continuer à prendre les décisions voulues pour créer des conditions propices à l’achèvement des activités de la MINUNEP d’ici à la fin du mandat en cours, y compris en appliquant l’Accord du 25 juin, afin de faciliter le retrait de la Mission du Népal; 7. Se félicite des progrès accomplis à ce jour, et demande à tous les partis politiques du Népal de faire avancer le processus de paix et de continuer à collaborer entre eux dans un esprit de coopération, de consensus et de compromis afin de continuer à évoluer vers un règlement durable à long terme qui permette au pays d’accéder à un avenir pacifique , démocratique et plus prospère; 8. Prie les parties népalaises de prendr e les mesures requises pour améliorer la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de la MINUNEP et du personnel qui lui est associé dans l’exécution des tâches énoncées dans le mandat de la Mission; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1865 (2009)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1865%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1865 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 27 janvier 2009 09-22202 (F) *0922202* Résolution 1865 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6076e séance, le 27 janvier 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures relatives à la situation en Côte d’Ivoire, en particulier les résolutions 1739 (2007), 1765 (2007), 1795 (2008), 1826 (2008) et 1842 (2008), ainsi que sa résolution 1836 (2008 ) concernant la situation au Libéria, Rappelant également les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, et en particulier le fait que, dans celle du 7 novembre 2008 (S/PRST/2008/42), il a noté que les retard s survenus depuis le lancement des opérations d’identification et d’enregist rement des électeurs s’avéraient plus importants que prévu et s’est déclaré vivement préoccupé par le risque de voir les élections présidentielles reta rdées pour la troisième fois de suite depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’accord signé par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro à Ouagadougou le 4 mars 2007 [« l’Accord politique de Ouagadougou » (S/2007/144)] et les trois premiers accords complémentaires, comme recommandé par l’Union africaine, Rendant hommage à nouveau au Président Blaise Compaoré du Burkina Faso (« le Facilitateur ») pour les efforts qu ’il ne cesse de déployer en faveur du processus de paix en Côte d’Ivoire, notamment dans le cadre des mécanismes de suivi de l’Accord politique de Ouagadougou, félicitant et encourageant l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour les efforts qu’elles conti nuent de déployer afin de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire et leur renouvelant son plein soutien, Soulignant à nouveau qu’il importe que l’organe consultatif international prenne part, en qualité d’observateur, aux réunions du Comité d’évaluation et d’accompagnement, Condamnant à nouveau fermement toute tentative visant à déstabiliser le processus de paix par la force et exprimant son intention d’examiner rapidement la S/RES/1865 (2009) 09-22202 2 situation après toute tentative de ce type , en s’appuyant sur un rapport du Secrétaire général, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 8 janvier 2009 (S/2009/21), Rappelant sa résolution 1674 (2006) relative à la protection des civils dans les conflits armés et condamnant toutes violations du droit international humanitaire, Notant avec préoccupation que, malgré l’amélioration régulière de la situation d’ensemble des droits de l’homme, il subsiste dans différentes régions du pays des cas de violation de ces droits touchant des civils, y compris de nombreux actes de violence sexuelle, soulignant que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice et réitérant sa ferme condamnation de toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, Rappelant sa résolution 1612 (2005) relativ e aux enfants dans les conflits armés et les conclusions ultérieures du Gr oupe de travail sur les enfants et les conflits armés concernant les parties au conflit armé en Côte d’Ivoire (S/AC.51/2008/5), et constatant avec vive inquiétude que les enfants continuent de subir diverses formes de violence, Rappelant aussi ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, condamnant toute violence sexuelle, soulignant de nouveau qu’il importe que les femmes participent sur un pied d’égalité à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécu rité et y soient pleinement associées et qu’il convient de les faire intervenir davant age dans la prise des décisions touchant la prévention et le règlement des conflits, et encourageant le Secrétaire général à adopter une démarche soucieuse de l’égalité des sexes dans la mise en œuvre du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Soulignant qu’il importe que le système des Nations Unies et la communauté internationale maintiennent leur ap pui au renforcement des capacités du Gouvernement ivoirien et des instances électorales en vue de l’organisation du processus électoral, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, (« Appui au processus politique de Ouagadougou ») 1. Se félicite des progrès des opérations d’identification de la population et d’enregistrement des électeurs et demande aux parties ivoiriennes de prendre immédiatement, à titre prioritaire, les mesures concrètes nécessaires pour que ces opérations puissent être menées à leur te rme avant la fin du mois de février 2009; 2. Note avec une profonde préoccupation que l’élection présidentielle prévue le 30 novembre 2008 a été reportée, conformément au communiqué du Cadre permanent de concertation de l’Accord politique de Ouagadougou en date du 10 novembre 2008 (S/2008/694); 3. Demande instamment aux acteurs politiques ivoiriens de trouver sans délai un accord sur un calendrier nouveau et réaliste qui permettrait d’organiser rapidement des élections libres, ouvertes, justes et transparentes, rappelle que ce S/RES/1865 (2009) 3 09-22202 calendrier devrait donner des précisions concernant certaines étapes essentielles telles que la publication des ve rsions provisoire et définitive de la liste électorale, la confection et la distribution des cartes d’identité et des cartes d’électeur et la date des élections présidentielles et demande à nouveau instamment au Président de la Commission électorale indépendante de re ndre public ce calendrier, comme il a été demandé dans la déclaration du Président du Conseil de sécurité en date du 7 novembre 2008 (S/PRST/2008/42) et conformément au communiqué du Cadre permanent de concertation visé au paragraphe 2 ci-dessus; 4. Exprime son intention , à cet égard, d’examiner dès que possible le nouveau calendrier visé au paragraphe 3 ci -dessus, qui liera les acteurs politiques ivoiriens et reflétera le degré de leur engagement politique envers la tenue d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes, et se déclare de nouveau déterminé à soutenir pleinement un processus él ectoral crédible en Côte d’Ivoire; 5. Encourage le Gouvernement ivoirien à mettre à la disposition des institutions qui jouent un rôle dans le processus électoral les ressources dont elles ont besoin et encourage la communauté internationale à continuer d’appuyer ce processus, notamment en fournissant, avec l’accord des autorités ivoiriennes, des capacités d’observation des élections et l’assistance technique qui s’y rapporte; 6. Accueille favorablement la signature le 22 décembre 2008, par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro, sous les auspices du Président du Burkina Faso, M. Blaise Compaoré, du quatrième Accord complémentaire de l’Accord politique de Ouagadougou (S/2008/834); 7. Prend note des retards survenus dans la mise en œuvre du quatrième Accord complémentaire visé au paragraphe 6 ci-dessus et demande instamment aux parties ivoiriennes de progresser, conformément à cet accord, dans le désarmement et le démantèlement des milices, le prog ramme de regroupement, de désarmement, de démobilisation et de réinse rtion, l’unification et la re structuration des forces de défense et de sécurité et le rétablissement de l’autorité de l’État dans la totalité du pays, notamment pour favoriser la tenue des élections dans un climat de sécurité; 8. Demande instamment aux parties ivoiriennes de mettre en œuvre les opérations visées au paragraphe 7 ci-dessus dans le respect des normes internationales et invite les donateurs de la communauté internationale de continuer à leur apporter leur soutien, selon que de besoin; 9. Rappelle qu’il est parfaitement prêt à imposer des sanctions ciblées en vertu du paragraphe 16 de sa résoluti on 1842 (2008), notamment à l’encontre de personnes dont il se sera avéré qu’elles menacent le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, et rappelle également qu’en application du paragraphe 6 de ladite résolution, toute me nace contre le processus électoral en Côte d’Ivoire, et en particulier toute attaque contre la Commission électorale indépendante chargée d’organiser les élections, ou ses activités ou celles des opérateurs visés aux para graphes 1.33 et 2.11 de l’Accord politique de Ouagadougou, constitue une menace contre le pr ocessus de paix et de réconciliation nationale aux fins des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 10. Invite à nouveau instamment les partis politiques à respecter pleinement le Code de bonne conduite pour les électi ons qu’ils ont signé sous les auspices du Secrétaire général et, en particulier, exhorte les autorités ivoiriennes à veiller à ce que l’accès aux médias publics soit équitable; S/RES/1865 (2009) 09-22202 4 11. Demande à toutes les parties concernées de veiller à ce que la protection des femmes et des enfants soit assurée dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, ainsi que lors des phases de reconstruction et de relèvement après conflit, moyennant notamment la poursuite de la surveillance et de la communication d’informations sur la situation des femmes et des enfants, à ce que des enquêtes soient menées sur tous les cas de violence présumés et à ce que les responsables soient traduits en justice; 12. Demande également à toutes les parties ivoiriennes de prendre les mesures voulues pour protéger les civils cont re toutes formes de violence sexuelle, notamment en imposant les sanctions disc iplinaires militaires appropriées, en observant le principe de la responsa bilité du supérieur hiérarchique et en sensibilisant les soldats à l’interdiction im pérative de toutes formes de violence sexuelle; 13. Souligne combien il importe que la société civile ivoirienne participe sans exclusive au processus électoral, que l’égalité de protection et de respect des droits fondamentaux de chaque Ivoirien soit assurée dans le cadre du système électoral, et en particulier que les obstacles et problèmes qui s’opposent à la pleine participation des femmes dans la vie publique soient éliminés; 14. Engage vivement les parties signataires de l’Accord politique de Ouagadougou à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles vulnérables, y compris en garantissant le retour volontaire, la réinstallation, la réintégration et la sécurité des déplacés, avec l’appui du système des Nations Unies, et à s’acquitter des engageme nts qu’ils ont pris en la matière en signant l’Accord politique et des obligations que leur im pose le droit international humanitaire; (« Renouvellement du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et des forces françaises qui le soutiennent ») 15. Décide de proroger les mandats de l’ONUC I et des forces françaises qui la soutiennent, fixés par la résolution 1739 (2007), jusqu’au 31 juillet 2009, notamment pour aider à l’organisation d’élections libres, ouvertes, régulières et transparentes en Côte d’Ivoire; 16. Fait siennes les recommandations qui figurent aux paragraphes 46 et 61 du rapport du Secrétaire général en date du 8 janvier 2009 (S/2009/21) et décide de ramener l’effectif militaire auto risé de 8 115 à 7 450 personnes; 17. Prie l’ONUCI d’apporter son soutien actif, dans la limite de ses ressources, à la pleine mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou et des accords complémentaires, notamment le quatr ième, et en particulier de continuer à contribuer à l’instauration de la sécurité nécessaire au processus de paix, y compris en appuyant le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion et le désarmement et le démantèlement des milices, ainsi qu’au processus électoral et à fournir un appui technique et logistique à la Commission électorale indépendante en vue de la préparation et de la tenue des élections; 18. Fait siennes à cette fin, eu égard aux progrès accomplis par les parties ivoiriennes dans la mise en œuvre du processus de paix et du processus électoral ainsi qu’aux obstacles qui subsistent, les recommandations sur la position et la configuration de l’ONUCI qui figurent aux paragraphes 48 à 54 et 61 du rapport du Secrétaire général en date du 8 janvier 2009 (S/2009/21); S/RES/1865 (2009) 5 09-22202 19. Fait également siens les critères que le Secrétaire général a proposés au paragraphe 47 de son rapport du 8 janv ier 2009 (S/2009/21) en vue d’éventuelles réductions supplémentaires d’effectifs, prie le Secrétaire général de suivre les progrès réalisés dans le sens de la satisfaction de ces critères, l’ engage à continuer d’affiner et d’actualiser lesdits critères et à lui faire rapport sur la question, et entend examiner ces critères avant le 31 juillet 2009; 20. Réaffirme son plein appui aux efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire, rappelle que celui-ci certifiera que toutes les étapes du processus électoral fournissent toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielles et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales, demande à l’ONUCI de continuer à sensibiliser activement la population ivoirienne à ce rôle et réaffirme son appui aux cinq critères-cadres établis par le Représentant spécial et visés dans le document S/2008/250; 21. Rappelle que la publication des listes électorales est une étape cruciale du processus électoral, demande à la Commission électorale indépendante, aux opérateurs techniques, aux autorités ivoiri ennes et aux partis politiques de redoubler d’efforts à cet égard et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de certifier la liste de façon explicite; 22. Félicite le Facilitateur de continuer de soutenir le processus visant à résoudre la crise ivoirienne et prie l’ONUCI de continuer à l’assister, ainsi que son Représentant spécial à Abidjan, dans la mi se en œuvre de la facilitation, notamment en l’aidant, en tant que de besoin et à sa demande, dans l’exécution de son rôle d’arbitrage conformément aux dispositions du paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et des paragraphes 8 et 9 du troisième Accord complémentaire; 23. Réaffirme son intention, indiquée dans sa résolution 1836 (2008), d’autoriser le Secrétaire général à re déployer des troupes entre la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’ONUC I, selon les besoins, à titre temporaire et conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005), comme le Secrétaire général l’a recommandé aux paragraphes 52 et 62 de son rapport du 8 janvier 2009 (S/2009/21); 24. Souligne combien il importe que le concep t d’opérations militaires et les règles d’engagement soient régulièrement actualisés et parfaitement conformes aux dispositions de la présente résolution, en particulier les paragraphes 16 et 18 ci- dessus, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte à ce sujet, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents; 25. Demande à l’ONUCI de continuer à contribuer, conformément à l’alinéa k) du paragraphe 2 de sa résolution 1739 (2008), à la promotion et à la défense des droits de l’homme en Côte d’I voire, en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les enfants et les femmes, et à soutenir les mesures que toutes les parties devraient prendre en application du paragraphe 12 ci- dessus et prie le Secrétaire général de continue r de lui rendre compte dans ses rapports au Conseil des progrès faits dans ce domaine; 26. Prie le Secrétaire général de con tinuer à adopter les dispositions nécessaires pour faire strictement respecter la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies en matière d’exploitation et de violences sexuelles à l’ONUCI et de le tenir informé et prie instamment les pays fournisseurs de S/RES/1865 (2009) 09-22202 6 contingents de prendre les mesures de prévention qui s’imposent, notamment de mener, avant déploiement, des activités de sensibilisation et d’adopter d’autres mesures, afin que les membres de leur contingent qui se rendraient coupables de tels actes en répondent pleinement; 27. Prie le Secrétaire général de le tenir régu lièrement informé, au moins une fois tous les trois mois, de la situation su r le terrain, notamment en lui faisant le point de la situation sur le plan de la sécurité, et de la préparation du processus électoral, y compris le processus d’établissement de la liste électorale; 28. Prie également le Secrétaire général de l’informer, dans ses prochains rapports, de l’élaboration d’un plan de tr avail stratégique contenant un calendrier indicatif permettant de mesurer et de suivre les progrès accomplis dans la satisfaction des critères visés au paragraphe 19 ci-dessus; 29. Exprime son intention de réexaminer, le 31 juillet 2009 au plus tard, les mandats de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, le niveau des effectifs de l’ONUCI et les critères visés au paragraphe 19 ci-dessus, à la lumière des progrès du processus électoral et de la réalisation des étapes clefs du processus de paix, et prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport à cette fin trois semaines avant cette date; 30. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1866 (2009)
IntituléLa situation en Géorgie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1866%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1866 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 13 février 2009 09-23827 (F) 0923827 Résolution 1866 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6082e séance, le 13 février 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier ses résolutions 1808 (2008) du 15 avril 2008 et 1839 (2008) du 9 octobre 2008, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 4 février 2009 (S/2009/69), Se félicitant de l’accord en six points conclu le 12 août 2008 et des dispositions d’application arrêtées par la suite, le 8 septembre 2008, Prenant note des pourparlers qui ont débuté à Genève le 15 octobre 2008 et encourageant les participants à parvenir à des résultats concrets, Soulignant l’importance du règlement pacifique des différends, 1. Rappelle les arrangements convenus en application des accords du 12 août et du 8 septembre 2008; 2. Demande que soient respectées les dispositions énoncées à l’alinéa a) du paragraphe 2 de l’Accord de cessez-le-fe u et de séparation des forces signé à Moscou le 14 mai 1994 (S/1994/583), en attendant que des consultations permettent d’aboutir à un accord sur un régime de sécurité révisé, en prenant note des recommandations sur le régime de sécurité formulées dans le rapport du Secrétaire général en date du 4 février 2009; 3. Souligne la nécessité de s’abstenir de tout recours à la force et de tout acte de discrimination ethnique co ntre des individus, des groupes de personnes ou des institutions et de garantir, sans distincti on, la sécurité des pe rsonnes, le droit de chacun à la liberté de déplacement et la protection des biens des réfugiés et déplacés; 4. Demande que l’on facilite, et se garde d’ entraver de quelque manière que ce soit, la fourniture d’aide humanitaire aux personnes touchées par le conflit, y compris les réfugiés et déplacés, dont il demande en outre que l’on facilite le retour volontaire sans entrave, dans la sécurité et la dignité; 5. Souhaite voir s’intensifier les efforts menés pour tenter de trouver une solution au problème de la sécurité et de la stabilité dans la région, ainsi qu’à celui des réfugiés et déplacés, grâce aux pourparlers en cours à Genève, et prie le S/RES/1866 (2009) 09-23827 2 Secrétaire général de continuer à appuyer pleinement ce processus par l’entremise de son Représentant spécial, et de lui rendre compte des progrès réalisés; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans un rapport, d’ici au 15 mai 2009, de la mise en œuvre de la présente résolution, de la situation sur le terrain et des activités de la Mission des Na tions Unies, y compris de lui faire des recommandations sur les activités futures; 7. Entend tracer d’ici au 15 juin 2009 les grandes lignes d’une future présence des Nations Unies dans la région , compte tenu des recommandations que le Secrétaire général lui fera dans le rappor t visé au paragraphe 6, des pourparlers de Genève et de l’évolution de la situation sur le terrain; 8. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies pour une nouvelle période prenant fin le 15 juin 2009; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1867 (2009)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1867%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1867 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2009 09-25025 (F) *0925025* Résolution 1867 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6086e séance, le 26 février 2009 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations antérieures sur la situation au Timor-Leste, en particulier ses résolutions 1599 (2005) du 28 avril 2005, 1677 (2006) du 12 mai 2006, 1690 (2006) du 20 juin 2006, 1703 (2006) du 18 août 2006, 1704 (2006) du 25 août 2006, 1745 (2007) du 22 février 2007 et 1802 (2008) du 25 février 2008, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 4 février 2009 (S/2009/72), Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nation ale du Timor-Leste, ainsi qu’à la promotion d’une stabilité durable dans ce pays, Se félicitant de l’amélioration de la situati on sur les plans politique et de la sécurité au Timor-Leste, qui s’est remis de la crise de 2006 et des événements du 11 février 2008, et notant qu’à l’heure actuelle la situation sur les plans politique et de la sécurité, bien que calme dans l’ensemble, demeure précaire, Saluant la campagne nationale de collecte d’armes de six semaines, parrainée par le Gouvernement, qui a pris fin le 31 août 2008 avec le concours de la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste (M INUT) et des forces internationales de sécurité, ainsi que la destruction des armes collectées à l’occasion de la Journée des Nations Unies la même année, Louant les autorités politiques et les institutions de l’État du Timor-Leste d’avoir rétabli et assuré la stabilité et se félicitant du retour d’un nombre considérable de personnes déplacées et du démantèlement du groupe des « pétitionnaires », tout en reconnaissant qu’il importe de prendre d’autres mesures en vue d’une réconciliation véritable et de la réinsertion de ceux-ci dans leurs communautés respectives, Appelant à nouveau les autorités timoraises et le s autres parties intéressées à poursuivre le dialogue dans la paix et à év iter de recourir à la violence pour régler les différends, S/RES/1867 (2009) 09-25025 2 Saluant les efforts déployés par les autorités politiques du Timor-Leste pour offrir à tous les partis politiques la possi bilité de contribuer à la solution de questions d’intérêt national, Réaffirmant la nécessité de respecter l’indépendance du pouvoir judiciaire et sa responsabilité, se félicitant de ce que les dirigeants du Timor-Leste sont convaincus de la nécessité de garantir la justice et déterminés à lutter contre l’impunité, conscient à cet égard de la grave pénurie de ressources dont pâtit le système judiciaire, et encourageant les autorités timoraises à continuer d’œuvrer à établir la responsabilité des infractions péna les graves commises pendant la crise de 2006, comme l’a recommandé la Commission spéciale d’enquête indépendante, Rappelant ses déclarations antérieures sur la nécessité d’appliquer dans son intégralité l’« Accord sur le rétablissement et le maintien de la sécurité publique au Timor-Leste et l’assistance à la réforme, à la restructuration et au renforcement de la Police nationale timoraise et du Ministèr e de l’intérieur », conclu entre le Gouvernement du Timor-Leste et la MINUT le 1er décembre 2006, et soulignant à cet égard la nécessité d’établir des relati ons constructives entre la police de la MINUT et la Police nationale timoraise afin de renforcer les capacités et les moyens de la police nationale, Exprimant son soutien sans réserve aux forces de sécurité internationales qui aident le Gouvernement timorai s et la MINUT à rétablir et à assurer le maintien de l’ordre et de la stabilité, ainsi que le Gouvernement du Timor-Leste en a fait la demande, Se déclarant préoccupé par l’aggravation de la pauvreté parmi la population timoraise, dont fait état le rapport du Secrét aire général, et soulignant qu’il importe de continuer à soutenir le développement social et économique du Timor-Leste, Rappelant que, si les défis auxquels le Timor-Leste est actuellement confronté sont, à première vue, de nature politique et institutionnelle, ils sont aussi dus à la pauvreté et à son cortège de privations, rendant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Timor-Leste pour leur précieuse assistan ce, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités in stitutionnelles et le développement social et économique, et reconnaissant qu’à bien des égards la gouvernance au Timor- Leste a considérablement progressé, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité et sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et se félicitant de la coopération de la MINUT avec d’autres partenaires de l’ONU pour s outenir l’effort fait par le Gouvernement pour élaborer une politique et une straté gie nationales en matière d’égalité des sexes, Mesurant l’importance des activités menées par la MINUT en faveur de la paix, de la stabilité et du développement au Timor-Leste et reconnaissant l’action menée par la Mission et l’équipe de pays des Nations Unies, sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUT jusqu’au 26 février 2010 en maintenant les effectifs actuels autorisés; 2. Demande instamment à toutes les parties du Timor-Leste, en particulier aux dirigeants politiques, de continuer à œuvr er de concert, à pratiquer le dialogue politique, à consolider la paix, la démocr atie, l’état de droit, à favoriser un S/RES/1867 (2009) 3 09-25025 développement social et économique durable, et à assurer la dé fense des droits de l’homme et la réconciliation nationale dans le pays, et réaffirme son plein appui aux efforts que continue de déployer le Représ entant spécial du Secrétaire général en vue de résoudre les problèmes cruciaux que connaît le pays dans les domaines politique et de la sécurité, notamment d’asseoir une tradition de gouvernance démocratique à travers un processus d’ouverture et de collaboration, y compris dans le cadre du Comité de coordination de haut niveau élargi et du Forum de coordination trilatérale; 3. Demande à la MINUT de fournir, dans les limites de son mandat, l’appui nécessaire en prévision des élections locales prévues pour 2009, comme suite à la demande du Gouvernement timorais, et engage la communauté internationale à apporter son concours à cette entreprise; 4. Réaffirme l’importance que continuent de revêtir l’examen et la réforme du secteur de la sécurité au Timor-Leste, en particulier la nécessité de bien délimiter les rôles et responsabilités respectifs des Falintil-Forças de Defesa de Timor-Leste (F-FDTL) et de la Police nationale timoraise , de renforcer les cadres juridiques et de mettre en place des mécanismes transparen ts permettant le contrôle des deux institutions du secteur de la sécurité par les autorités civiles, et demande à la MINUT de continuer à apporter un appui aux efforts que le Gouvernement timorais déploie à cet égard; 5. Appuie le processus de reprise progressive par la Police nationale timoraise des responsabilités en matière de police à partir de 2009, qui se déroulera en plusieurs phases, en soulignant que la Police nationale timoraise devra satisfaire aux critères arrêtés d’un commun accord entre le Gouvernement timorais et la MINUT, tel qu’il résulte du paragraphe 21 du rapport du Secrétaire général, pour être véritablement prête à reprendre ces responsabilités dans tous les districts ou unités, demande au Gouvernement timorais et à la MINUT de coopérer à la mise en œuvre du processus de repris e des responsabilités par la Police nationale timoraise et prie la MINUT de continuer de veiller, grâce à la présence de sa composante de police et à la fourniture d’un appui à la Police nationale timoraise, au maintien de la sécurité publique au Timor-Leste, en pourvoyant notamment à titre provisoire à l’application des lois et à la sécurité publique jusqu’à ce que la Police nationale timoraise soit pleinement reconstituée; 6. Souligne que le concept d’opérations et les règles d’engagement doivent être actualisés périodiquement, selon qu’il conviendra, et pleinement conformes aux dispositions de la présente résolution, et prie le Secrétaire général de faire rapport sur ce sujet au Conseil et aux pays fourni ssant des contingents et du personnel de police dans les 90 jours suivant l’adoption de la présente résolution; 7. Demande à la MINUT, en collaboration avec des partenaires, de redoubler d’efforts pour contribuer à la poursuite de la formation, de l’encadrement, du développement institutionnel et du renfor cement de la Police nationale timoraise afin de la rendre plus efficace, notamme nt pour répondre aux besoins particuliers des femmes; S/RES/1867 (2009) 09-25025 4 8. Réaffirme qu’il est essentiel de poursuivre les efforts tendant à établir les responsabilités et à réaliser la justice et souligne , à cet égard, qu’il importe que le Gouvernement timorais donne suite aux recommandations faites par la Commission spéciale d’enquête des Nations Unies dans son rapport de 2006 (S/2006/822), notamment aux paragraphes 225 à 228; 9. Souligne l’importance d’une approche coordonnée de la réforme du secteur judiciaire, fondée sur une évaluation des besoins, et la nécessité constante d’accroître le contrôle de l’appareil judici aire par les Timorais et de renforcer les capacités du personnel judiciaire national, notamment à la faveur de la formation et de la spécialisation des a vocats et des juges du pays; 10. Souligne combien il est nécessaire que la communauté internationale poursuive son appui au Timor-Leste afin de lu i permettre de développer et de renforcer ses institutions et de continuer de renforcer les capacités dans le secteur de la justice ; 11. Demande à la MINUT de continuer, en adaptant son action si nécessaire, afin d’améliorer l’efficacité du système j udiciaire, à aider le Gouvernement timorais à mener les procédures recommandées par la Commission d’enquête; 12. Demande également à la MINUT de continuer d’appuyer le Gouvernement timorais dans l’action qu’il mène pour coordonner la coopération des donateurs dans les domaines du renforcem ent des capacités institutionnelles; 13. Prend acte de la Stratégie nationale de relèvement du Timor-Leste et de la déclaration du Gouvernement proclamant 2009 Année des infrastructures, du développement rural et du renforcement des capacités humaines, et, à cet égard, demande à la MINUT de continuer de coopérer et de coordonner ses activités avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies ainsi que tous les partenaires concernés pour aider le Gouvernement timorais et les institutions compétentes à concevoir des politiques de rédu ction de la pauvreté, de promotion de moyens de subsistance viables et de croissance économique durable; 14. Engage le Gouvernement timorais à renfor cer l’aspect de consolidation de la paix dans des domaines tels que l’insertion des personnes déplacées, l’emploi et la démarginalisatio n, les efforts devant porter en particulier sur les zones rurales et les jeunes, ainsi que le développement socioéconomique au niveau local, notamment les activités agricoles; 15. Demande à la MINUT de pleinement considérer, tout au long de son mandat, la question de l’égalité des sexe s telle qu’elle ressort des résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) du Conseil comme une question transversale et demande en outre au Secrétaire général de faire état, dans les rapports qu’il adresse au Conseil, des progrès accomplis en matière d’égalité des sexes dans toute la MINUT ainsi que de tous autres aspects liés à la situation des femmes et des filles, en particulier s’agissant de la nécessité de le s protéger contre la violence sexiste, en précisant les mesures spéciale s destinées à protéger les fe mmes et les filles contre ce type de violence; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les dispositions nécessaires pour que la MINUT applique pl einement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et d’abus sexuels et d’en tenir le Conseil informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à prendre des mesures préventives et à s’assurer que les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupable s de tels actes en répondent pleinement; S/RES/1867 (2009) 5 09-25025 17. Prie en outre le Secrétaire général de tenir le Conseil régulièrement informé de l’évolution de la situation su r le terrain, notamment des faits nouveaux qui ont trait à la préparation des élections lo cales prévues, et de l’application de la présente résolution, en particulier des pr ogrès accomplis en ce qui concerne le transfert des responsabilités de police de la MINUT à la Police nationale timoraise, et de lui présenter, au plus tard le 30 septembre 2009, un rapport rendant compte notamment de la reprise des responsabilités de police par la Police nationale timoraise, et, au plus tard le 1 er février 2010, un rapport sur les modifications éventuelles à apporter au mandat et aux effectifs de la MINUT; 18. Se félicite du travail accompli par le Secrétaire général et le Gouvernement timorais pour élaborer une stratégie à moyen terme et définir des critères de nature à permettre de mesurer et suivre les progrès accomplis au Timor- Leste et d’évaluer le niveau et la forme de l’appui apporté par les Nations Unies tout en gardant ces critères activement à l’examen, et souligne combien il importe que les dirigeants et le peuple timorais s’appr oprient cette stratégie à l’occasion de cette entreprise; 19. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1868 (2009)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1868%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1868 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 23 mars 2009 09-27713 (F) *0927713* Résolution 1868 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6098e séance, le 23 mars 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1806 (2008), par laquelle il a prorogé jusqu’au 23 mars 2009 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), conformément aux modalités indiquées dans la résolution 1662 (2006), et sa résolution 1659 (2006), par laquelle il a approuvé le Pacte pour l’Afghanistan, et rappelant également le rapport de la mission que le Conseil de sécurité a dépêchée en Afghanistan du 21 au 28 novembre 2008 (S/2008/782), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Soulignant qu’il importe d’adopter une approche globale pour tenter de régler la situation en Afghanistan, et conscient qu’il n’y a pas de solution purement militaire pour assurer la st abilité de l’Afghanistan, Réaffirmant son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans qui reconstruisent leur pays, renforcent les fondements d’une paix durable et de la démocratie constitutionnelle et reprennent la place qui leur revient dans le concert des nations, Réaffirmant en outre , dans ce contexte, son appui à la mise en œuvre, sous le contrôle du peuple afghan, du Pacte pour l’Afghanistan, de la Stratégie de développement national de l’Afghanistan et de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, et notant que des efforts soutenus et coordonnés de la part de tous les intéressés sont indispensables pour conso lider les acquis de cette entreprise et surmonter les difficultés actuelles, Rappelant que le Pacte pour l’Afghanistan repose sur un partenariat entre le Gouvernement afghan et la communauté internationale, compte tenu de la volonté des parties de voir l’Afghanistan assu mer progressivement la responsabilité d’assurer son développement et sa sécurité , l’Organisation des Nations Unies devant y jouer un rôle de coordination central et impartial, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan en S/RES/1868 (2009) 09-27713 2 dirigeant les activités de la communauté internationale, notamment en coordonnant et en contrôlant, avec le Gouvernement afghan, la mise en œuvre du Pacte pour l’Afghanistan, et remerciant le Secrétaire général, son Représentant spécial pour l’Afghanistan et les hommes et femmes de la MANUA de leurs efforts, qu’il soutient fermement, Se félicitant que la communauté internationale demeure résolue à promouvoir la stabilité et le développement de l’Afghanistan, et saluant , à cet égard, les initiatives prévues à l’échelle internationale, notamment la tenue de la conférence spéciale sur l’Afghanistan sous l’égide de l’Organisation de Shanghai pour la coopération le 27 mars 2009 à Moscou, de la Conférence internationale sur l’Afghanistan le 31 mars 2009 à La Haye et de la session de sensibilisation de la Réunion ministérielle du G-8 qui se tiendra les 26 et 27 juin 2009 à Trieste, Se félicitant des efforts entrepris pour assurer un processus ordonné, ouvert, équitable et démocratique propre à préserve r la stabilité et la sécurité pendant la période électorale, soulignant les difficultés auxquelles la Commission électorale indépendante afghane fait face avec succès, et se félicitant de ce que la Commission ait annoncé que l’élection présidentielle et les élections aux conseils provinciaux se tiendraient en août 2009, Prenant acte une fois de plus du caractère inte rdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, ainsi que dans le domaine transversal de la lutte contre les stupéfiants, se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploient le Gouvernement afghan et la communauté internationale pour relever ces défis sel on une approche globale, Soulignant qu’il importe d’adopter une approche globale pour tenter de régler les problèmes qui se posent en Afghanistan et prenant note , dans ce contexte, de la complémentarité des objectifs de la MANUA et de la Force internationale d’assistance à la sécurité, et soulignant qu’il importe de renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, Soulignant qu’il faut d’urgence s’employer à résoudre la situation humanitaire en améliorant la portée, la qualité et la qua ntité de l’aide humanitaire, en assurant une coordination et un acheminement judi cieux, efficaces et rapides de l’aide humanitaire grâce à une coopération accr ue entre les organismes, fonds et programmes des Nations Unies sous l’autorité du Représentant spécial du Secrétaire général et entre l’Organisation des Nations Unies et d’autres donateurs, ainsi qu’en élargissant et en renforçant la présence humanitaire des Nations Unies dans les provinces, qui en ont le plus besoin, Condamnant la multiplication des attaques cont re le personnel humanitaire, et soulignant que toutes les parties doivent garantir un accès en toute sécurité et sans entrave aux agents humanitaires, y compris le personnel des Nations Unies et le personnel associé, et respecter pleinement le droit international humanitaire applicable, Se déclarant de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multiplication des actes de vi olence et de terrorism e qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, des groupes armés illé gaux, de criminels et de trafiquants de drogues, et par les liens de plus en plus forts entre les activités terroristes et les S/RES/1868 (2009) 3 09-27713 drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, y compris les enfants, les forces nationales de sécur ité et le personnel militaire et civil international, S’inquiétant vivement des conséquences dangereuses des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primau té du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services e ssentiels et à veiller à l’amélioration de la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales et leur protection, Conscient des menaces croissantes que font peser les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes ainsi que les difficultés rencontrées dans l’action menée pour lutter contre ces menaces, Rappelant ses résolutions 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, se déclarant préoccupé par le grand nombre de victimes civiles dont il est fait état dans le récent rapport du Secrétaire général sur la situation en Afghanistan, demandant de nouveau que toutes les mesures possibles soient prises pour assurer la protection des civils, et demandant que les dispositions pertinentes du droit international humanita ire et du droit des droits de l’homme applicables soient respectées, Se déclarant également préoccupé par la grave menace que les mines antipersonnel, restes explosifs de guerre et engins explosifs artisanaux peuvent représenter pour la population civile, et soulignant la nécessité de s’abstenir d’utiliser des armes et dispositifs inte rdits par le droit international, Se félicitant de la déclaration adressée à l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) par le Gouvernement af ghan, dans laquelle celui-ci indiquait que l’anhydride acétique n’avait pas d’utilisati on légale en Afghanistan pour le moment et que les pays producteurs et exportateurs devraient s’abstenir d’autoriser l’exportation de cette substance en Afgh anistan si le Gouvernement afghan n’en faisait pas la demande, et invitant , conformément à la résolution 1817 (2008), les États Membres à resserrer leur coopération avec l’OICS, notamment en se conformant pleinement aux dispositions de l’article 12 de la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988, Rappelant l’importance de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage (Déclaration de Kaboul), en date du 22 décembre 2002 (S/2002/1416), attendant avec intérêt la troisième Conférence régi onale de coopération économique pour l’Afghanistan qui se tiendra à Islamabad, et soulignant qu’il est crucial de favoriser la coopération régionale, moyen efficace de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement en Afghanistan, Exprimant son appui au processus de la Jirga de paix Afghanistan-Pakistan, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, et sa résolution 1612 (2005) sur les enfants et les conflits armés, et prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur les en fants et les conflits armés (S/2008/695), 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 mars 2009 (S/2009/135); S/RES/1868 (2009) 09-27713 4 2. Se félicite de l’engagement pris par l’Organisation des Nations Unies de travailler durablement avec le Gouvernement et le peuple afghans, et réaffirme son appui à l’action menée par la MANUA et le Représentant spécial du Secrétaire général; 3. Décide de proroger jusqu’au 23 mars 2010 le mandat de la MANUA, tel qu’il est énoncé dans les résolutions 1662 (2006), 1746 (2007) et 1806 (2008); 4. Décide également que la MANUA et le Représentant spécial du Secrétaire général, dans le cadre de leurs mandats respectifs et guidés par le principe du renforcement de la maîtrise et de la conduite des activités par l’Afghanistan, continueront de mener les efforts civils internationaux, conformément aux priorités qui leur ont été fixées au paragraphe 4 de sa résolution 1806 (2008), visant notamment à : a) Promouvoir, en tant que coprésidents du Conseil commun de coordination et de suivi, un appui plus cohérent de la communauté internationale au Gouvernement afghan et le respect des principes d’efficacité de l’aide énoncés dans le Pacte pour l’Afghanistan, notamment par la mobilis ation de resso urces, la coordination de l’assistance fournie par les donateurs internationaux et les organisations internationales, et l’affectation des contributions des organismes, fonds et programmes des Nations Unies, en particulier pour la lutte contre les stupéfiants, la reconstruction et le développement; b) Renforcer la coopération avec la Fo rce internationale d’assistance à la sécurité à tous les niveaux et dans tout le pays, conformément à leurs mandats, en vue d’améliorer la coor dination civilo-militaire, de faciliter l’échange d’informations en temps voulu et d’assurer la cohérence entre les activités des forces nationales et internationales de sécurité et des acteurs civils afin d’appuyer les activités de développement et de stabilisation menées par les Afghans, notamment en collaborant avec les équipes provinciales de reconstruction et les organisations non gouvernementales; c) Grâce à une présence renforcée et élargie dans tout le pays, mener une action de sensibilisation politique, promouvoir la mise en œuvre du Pacte, de la Stratégie intérimaire de développement de l’ Afghanistan et de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue au niveau lo cal et faire en sorte que les politiques gouvernementales favorisent l’ouverture et soient mieux comprises; d) Offrir leurs bons offices pour appuyer, à la demande du Gouvernement afghan, la mise en œuvre de programmes de réconciliation menés par les Afghans, dans le cadre de la Constitu tion afghane et en applicati on des mesures définies dans la résolution 1267 (1999) et d’autres résolutions pertinentes du Conseil; e) Appuyer et renforcer les efforts en trepris pour améliorer la gouvernance et l’état de droit et lutter contre la co rruption aux niveaux local et national et pour promouvoir les initiatives locales de développement, contribuant ainsi à faire bénéficier la population des dividendes de la paix et à fournir les services en temps voulu et de manière durable; f) Jouer un rôle central de coordination en vue de faciliter la fourniture de l’aide humanitaire conformément aux princi pes humanitaires et de renforcer les capacités du Gouvernement afghan, notamment en aidant efficacement les autorités nationales et locales à apporter assistance et protection aux personnes déplacées et à S/RES/1868 (2009) 5 09-27713 créer des conditions propices à un retour volont aire et durable, dans la sécurité et la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées; g) Continuer, avec l’appui du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à coopérer avec la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan, à coopérer également avec des organisations internationales et locales intéressées, à suivre la situation des civils, à coordonner l’action menée pour assurer leur protection et à aider à donner pleinement effet aux dispositions de la Constitution afghane conc ernant les libertés fondamentales et les droits de l’homme et aux traités internat ionaux auxquels l’Afghanistan est partie, en particulier ceux qui consacrent la pleine jouissance par les femmes de leurs droits humains; h) Appuyer, à la demande des autorités afghanes, les préparatifs des prochaines élections présidentielles, en particulier par l’intermédiaire de la Commission électorale indépendante afghane, en fournissant une assistance technique, en assurant la coordination av ec les autres donateurs, organismes et organisations internationaux qui fournissent une aide et en canalisant les fonds existants et additionnels dégagés pour soutenir ce processus; i) Appuyer la coopération régionale af in de promouvoir la stabilité et la prospérité de l’Afghanistan; 5. Invite toutes les parties afghanes et tous les membres de la communauté internationale à continuer de coopérer av ec la MANUA à la mise en œuvre de son mandat et pour garantir la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans tout le pays; 6. Souligne qu’il importe de renforcer et d’élargir la présence de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans les provinces, encourage le Secrétaire général à poursuivre les efforts engagés en vue de prendre les dispositions voulues pour régler les problèmes de sécurité associés au renforcement et à l’élargissement de cette présence, et met l’accent sur l’autorité du Représentant spécial du Secrétaire général dans la coordination de toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Afghanistan; 7. Souligne l’importance des prochaines élections présidentielles et provinciales pour le développement démocratique de l’Afghanistan, demande qu’aucun effort ne soit épargné pour assurer la crédibilité, la sûreté et la sécurité des élections, reconnaît le rôle essentiel que joue la MANUA, à la demande du Gouvernement afghan, afin d’appuyer le processus électoral, et demande également aux membres de la communauté internationale de fournir l’assistance nécessaire à cette fin; 8. Invite le Gouvernement afghan, ainsi que la communauté internationale et les organisations internationales, à app liquer dans son intégralité le Pacte pour l’Afghanistan et ses annexes, et souligne à cet égard qu’il importe d’atteindre les objectifs et de respecter les délais prévus dans le Pacte en vue d’aller de l’avant dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, de la primauté du droit, des droits de l’homme et du développement économ ique et social et vers la réalisation de l’objectif transver sal qu’est la lutte co ntre les stupéfiants; S/RES/1868 (2009) 09-27713 6 9. Réaffirme que le Conseil commun de coordination et de suivi joue un rôle central s’agissant de coordonner, de faciliter et de suivre la mise en œuvre du Pacte, et demande à tous les intéressés de coopérer avec le Conseil à cette fin; 10. Demande aux organisations et donateurs internationaux ainsi qu’au Gouvernement afghan d’honorer les engageme nts qu’ils ont pris à la Conférence internationale d’appui à l’Afghanistan, tenue à Paris le 12 juin 2008, et réaffirme qu’il importe de faire davantage pour amélio rer la coordination et l’efficacité de l’aide, notamment en assurant la transparence, et pour lutter contre la corruption; 11. Appelle le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale et notamment la FIAS et la coalition de l’« Opération Liberté immuable », conformément à leurs attributions évolutives respectives, à continuer à faire face à la menace que font peser sur la sécurité et la stabilité de l’Afghanistan les Taliban, les membres d’Al-Qaida, les groupes armés illégaux, les criminels et ceux qui se livrent au trafic de stupéfiants; 12. Condamne avec la plus grande fermeté tous les attentats, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats-suicides ou d’enlèvements, visant des civils et les for ces afghanes et internationales, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de r econstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamne en outre l’utilisation, par les Taliban et d’autres groupes extrémistes, de civils comme boucliers humains; 13. Se félicite des résultats obtenus à ce jour dans l’exécution du Programme de lutte antimines pour l’Afghanistan et encourage le Gouvernement afghan, avec l’appui de l’Organisation des Nations Un ies et d’autres parties intéressées, à poursuivre son action en vue de détruire les mines antipersonnel et antichars et les restes explosifs de guerre, et de réduire ai nsi les menaces qu’ils font peser sur la vie humaine et sur la paix et la sécurité dans le pays; 14. Salue l’action menée par la Force internat ionale d’assistance à la sécurité et les autres forces internationales pour réduire le plus possible les risques de pertes civiles, et leur demande de continuer à intensifier cette action, notamment en réexaminant constamment leurs tactiques et procédures, en faisant avec les autorités afghanes le bilan de toute intervention qui aurait causé des pertes civiles et en procédant à une enquête en pareil cas et lorsque le Gouvernement afghan estime qu’une investigation conjointe est nécessaire; 15. Souligne combien il importe de permettre aux organisations compétentes, le cas échéant, d’avoir accès à toutes les pr isons et à tous les lieux de détention en Afghanistan, et demande que le droit international, notamment le droit humanitaire et le droit des droits de l’ homme, soit strictement respecté; 16. Se déclare profondément préoccupé par le recrutement et l’emploi d’enfants par les forces des Taliban en Afghanistan et par le meurtre et les mutilations d’enfants du fait du conflit, condamne de nouveau fermement le recrutement et l’emploi d’enfants soldats en violation du droit international applicable, ainsi que toutes autres violati ons et tous autres sévices exercés sur la personne d’enfants en période de conflit ar mé, en particulier les attaques contre les écoles, demande que les responsables soient traduits en justice, souligne qu’il importe d’appliquer sa résolution 1612 (2005) à cet égard, et prie le Secrétaire général de renforcer la composante protection de l’enfance de la MANUA, en particulier en désignant des conseillers à la protection de l’enfance; S/RES/1868 (2009) 7 09-27713 17. Réaffirme qu’il importe de rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, da ns un cadre global, par le biais de la formation, du tutorat et de la responsabilis ation, afin d’accélérer la réalisation de l’objectif de forces de sécu rité afghanes autosuffisantes et ethniquement équilibrées vouées au maintien de la sécurité et de l’état de droit dans l’ensemble du pays; 18. Se félicite à cet égard que l’Armée nationale afghane continue de se développer et soit de plus en plus à même de planifier et de mener des opérations, et se déclare favorable aux efforts de formation qui continuent d’être faits, notamment par les équipes de tutorat et de liaison, aux conseils qui sont donnés en vue de la mise en place de processus de planificati on durables de la défense et à l’assistance aux initiatives de réfo rme de la défense; 19. Prend note avec satisfaction des efforts considérables récemment faits par les autorités afghanes pour renforcer les capacités de la Police nationale afghane, demande que les efforts soient poursuivis à cette fin, notamment dans le cadre du développement ciblé des districts, insiste sur l’importance, dans ce contexte, de l’assistance internationale sous forme d’un appui financier et d’un apport en formateurs et tuteurs, y compris de la contribution qu’apporte l’Union européenne par le biais de sa mission de police (EUPOL Afghanistan); 20. Se félicite des progrès réalisés dans l’application du programme de démantèlement des groupes armés illégaux par le Gouvernement afghan, et demande que davantage d’efforts soient faits pour que de nouveaux progrès soient enregistrés, avec l’appui de la communauté internationale; 21. Prend note des progrès faits récemment pour lutter contre la production d’opium, demeure préoccupé par les effets néfastes que continuent d’avoir la culture, la production et le trafic d’opium sur la sécurité, le développement et la gouvernance en Afghanistan et sur les plans régional et international, engage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationa le, à accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, notamment en exécutant des programmes offrant d’autres moyens de subsistance, et à institutionnaliser la lutte contre les stupéf iants dans tous les programmes nationaux, et encourage la communauté internationale à accroître son appui aux quatre priorités dégagées dans la Stratégie; 22. Demande aux États de renforcer la coopération internationale et régionale pour faire pièce à la menace que la production illicite et le trafic de drogues au départ de l’Afghanistan font peser sur la communauté internationale, notamment la coopération en matière de ges tion des frontières dans l’optique de la lutte contre le trafic de stupéfiants et la coopération dans le domaine de la lutte contre les stupéfiants et les précurseurs et contre le blanchiment d’argent lié à ce trafic, compte tenu des conclusions de la deuxième Conférence ministérielle sur les routes de la drogue au départ de l’Af ghanistan, organisée à Moscou, du 26 au 28 juin 2006 (S/2006/598), par le Gouvernement de la Fédération de Russie en coopération avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, dans le cadre du Pacte de Paris, et, à cet égard, demande que sa résolution 1817 (2008) soit pleinement appliquée; 23. Se félicite que les autorités afghanes aien t lancé le Programme national pour la justice, et souligne de nouveau qu’il importe que toutes les institutions afghanes et les autres intervenants mettent rapidement en application le Programme S/RES/1868 (2009) 09-27713 8 dans son intégralité et de façon suivie et coordonnée afin d’instituer dans les meilleurs délais une justice équitable et tran sparente, de mettre fin à l’impunité et de consolider l’état de droit dans l’ensemble du pays; 24. Souligne à cet égard combien il importe de progresser encore sur la voie de la reconstruction et de la réforme du s ecteur pénitentiaire en Afghanistan afin que la légalité et les droits de l’ homme y soient mieux respectés; 25. Note avec préoccupation que la corruption généra lisée nuit aux efforts de sécurité, de bonne gouvernance, de lutte contre les stupéfiants et de développement économique, et invite le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à prendre énergiquement la direction des opérations dans la lutte contre la corruption et à renforcer l’ac tion qu’il mène pour rendre l’administration plus efficace, plus responsable et plus transparente; 26. Encourage toutes les institutions afghanes, notamment les pouvoirs exécutif et législatif, à œuvrer dans un esprit de coopération, engage le Gouvernement afghan à poursuivre la réforme législative et la réforme de l’administration publique afin d’y asseoir les principes de bonne gouvernance, de pleine représentation et de responsabilité aux échelons tant national que local, et souligne que la communauté internationale doit continuer à prêter son concours technique à cet égard; 27. Encourage la communauté internationale à aider le Gouvernement afghan à faire du renforcement des capacités et de la mise en valeur des ressources humaines des priorités intersectorielles; 28. Lance un appel pour que soient respectés pleinement les droits de l’homme et les libertés fondamentales ains i que le droit international humanitaire sur tout le territoire afghan, constate avec préoccupation que des restrictions de plus en plus nombreuses sont imposées aux journalistes, rend hommage à la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan pour les efforts courageux qu’elle déploie afin d’assurer le respect des droits de l’homme en Afghanistan, la promotion et la défense de ces droits et l’avènement d’une société civile pluraliste, et souligne qu’il importe que tous les intéressés coopèrent sans réserve avec la Commission; 29. Constate que des progrès importants ont été accomplis ces dernières années sur la voie de l’égalité des sexes en Afghanistan, condamne avec fermeté les formes persistantes de discrimination et de violence dont sont victimes les filles et les femmes, en particulier la violence visant à empêcher les filles d’aller à l’école, souligne qu’il importe d’appliquer les résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) du Conseil, et prie le Secrétaire général de conti nuer d’insérer dans ses rapports des renseignements sur l’intégration des femmes à la vie politique, économique et sociale de l’Afghanistan; 30. Se félicite des efforts déployés par le Gouvernement afghan pour faciliter le dialogue avec les éléments de l’opposition qui sont prêts à renoncer à la violence, à dénoncer le terrorisme et à ac cepter la Constitution afghane et demande que soient renforcés les efforts visant à la mise en œuvre intégrale du Plan d’action Paix, justice et réconciliation conf ormément au Pacte pour l’Af ghanistan, sans préjudice de l’application des mesures décidées par le Conseil de sécurité dans sa résolution 1267 (1999) du 15 octobre 1999 et dans d’autres résolutions; S/RES/1868 (2009) 9 09-27713 31. Se félicite que le Gouvernement afghan et la MANUA coopèrent avec le Comité créé par la résolution 1267 (1999) du Conseil de sécurité dans la mise en œuvre de la résolution 1822 (2008), notamment en ce qui concerne l’identification des individus et des entités qui apportent une aide financière et un appui aux actes ou activités d’Al-Qaida et des Taliban, en u tilisant les revenus tirés de la culture, de la production et du trafic illé gaux de stupéfiants et de leurs précurseurs, et les encourage à poursuivre leur coopération; 32. Salue les efforts faits par le Gouvernement afghan et ses partenaires, des pays voisins et de la région, pour susciter la confiance et la coopération mutuelles, et les récentes initiatives de coopération prises par des pays concernés et des organisations régionales, y compris le deuxième Sommet trilatéral entre l’Afghanistan, le Pakistan et la Turquie tenu à Istanbul en décembre 2008 et la réunion ministérielle tenue à La Celle Sain t-Cloud (France) en décembre 2008, et souligne qu’il importe d’intensifier la coopération entre l’Afghanistan et ses partenaires pour faire front aux Taliban, à Al-Qaida et aux autres groupes extrémistes en promouvant la paix et la prospérité en Afghanistan et en encourageant la coopération dans les secteurs de l’économie et du développement en tant que moyens de parvenir à la pleine intégration de l’Afghanistan dans la dynamique régionale et dans l’économie mondiale; 33. Appelle à renforcer la coopération éco nomique régionale, notamment pour faciliter le commerce régional, accr oître les investissements étrangers et améliorer les infrastruc tures de l’Afghanistan, en notant que, de longue date, ce pays est une grande voie de passage en Asie; 34. Souligne l’importance d’un retour de plein gré, en toute sécurité et en bon ordre, des réfugiés afghans et de leur réintégration durable, aux fins de la stabilité du pays et de la région, et appelle la communauté internationale à continuer d’apporter une aide accrue à cet égard; 35. Affirme aussi l’importance d’un retour de plein gré, en toute sécurité et en bon ordre, des personnes déplacées et de leur réintégration durable; 36. Prie le Secrétaire général de lui prés enter tous les trois mois un rapport sur l’évolution de la situation en Afghanistan et d’établir dans son prochain rapport des critères pour mesurer et suivre les pr ogrès réalisés dans la mise en œuvre du mandat et des priorités de la MANUA défi nis au paragraphe 4 de la présente résolution, et demande à tous les intéressés de coopérer avec la MANUA dans cette entreprise; 37. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1869 (2009)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1869%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1869 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 25 mars 2009 09-28045 (F) *0928045* Résolution 1869 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6099e séance, le 25 mars 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures sur la question, Rappelant également l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie- Herzégovine et ses annexes, appelés collectivement « Accord de paix » (S/1995/999, annexe), et les conclusions des conférences su r la mise en œuvre de la paix tenues à Bonn les 9 et 10 décembre 1997 (S/1997/979, annexe), à Ma drid les 16 et 17 décembre 1998 (S/ 1999/139, appendice) et à Bruxelles les 23 et 24 mai 2000 (S/2000/586, annexe), ainsi que les déclarations faites par le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix les 27 février et 20 novembre 2008 et le 13 mars 2009, 1. Accueille avec satisfaction et agrée la nomination par le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix , le 13 mars 2009, de M. Valentin Inzko comme Haut-Représentant succédant à M. Miroslav Laj čák; 2. Rend hommage aux efforts déployés par M. Miroslav Laj čák dans l’exercice de ses fonctions de Haut-Représentant; 3. Réaffirme l’importance qu’il attache au rôle joué par le Haut- Représentant s’agissant d’assurer la mise en œuvre de l’Accord de paix et de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles occupées à aider les parties à mettre en œuvre l’Accord de paix, ainsi que de coordonner leurs activités; 4. Réaffirme également que c’est en dernier ressort au Haut-Représentant qu’il appartient, sur le théâtre, de statuer sur l’interprétation de l’annexe 10 relative aux aspects civils de la mise en œuvre de l’Accord de paix; 5. Prend note des déclarations faites par le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix, les 27 février et 20 novembre 2008, concernant la réalisation des cinq objectifs à atteindre et des deux conditions à remplir pour que le Bureau du Haut-Représentant puisse être remplacé par un Bureau du Représentant spécial de l’Union européenne en Bosnie-Herzégovine; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1870 (2009)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1870%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1870 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2009 09-32047 (F) *0932047* Résolution 1870 (2009) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6116e séance le 30 avril 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Soudan, Confirmant ses précédentes résolutions, 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, dans laquelle il a notamment réaffirmé les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial de 2005, 1612 (2005) sur les enfants en période de conflit armé, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur le Soudan daté du 30 janvier 2009 (S/2009/61), du rapport sur les enfants et le conflit armé au Soudan daté du 10 février 2009 (S/2009/84), y compris ses recommandations, et prenant note du rapport sur les enfants et le conflit armé au Soudan daté du 29 août 2007 (S/2007/520), et rappelant les conclusions ap prouvées par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés (S/AC.51/2008/7), Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, ainsi qu’à la cause de la paix dans l’ensemble de la région, Saluant l’œuvre accomplie par la Mission des Nations Unies au Soudan à l’appui de l’Accord de paix global et l’engagement constant des pays fournissant des effectifs militaires ou de police à la Mission, Soulignant sa ferme volonté de voir revenir la paix partout au Soudan et dans la région, notant qu’il importe d’appliquer intégralement l’Accord de paix global du 9 janvier 2005 et reconnaissant que l’ Accord est parvenu à une étape critique, Encourageant toutes les parties à continuer de prendre des mesures constructives en vue de consolider les résultats obtenus depuis 2005 et d’en tirer parti, et réaffirmant l’appui précieux que la MINUS apporte à ces efforts, Condamnant tous les actes et toutes les formes de violence qui sont le fait de toute partie, qui préviennent et entravent le rétablissement de la paix et de la S/RES/1870 (2009) 09-32047 2 stabilité au Soudan et dans la région, et dé plorant leurs effets, en particulier sur les femmes et les enfants, Soulignant qu’il importe de fournir une aide humanitaire aux populations civiles dans l’ensemble du Soudan, en particulier dans les trois zones, à la suite des événements des 4 et 5 mars 2009, et aux fins de l’application de l’Accord de paix global, et prenant note de l’évaluation conjoi nte conduite dans les trois zones et de la nécessité de poursuivre la coopérat ion entre le Gouvernement soudanais, les Nations Unies et les organisations humanitaires, Saluant l’action persistante de la Commission du bilan et de l’évaluation, Rappelant que la communauté internationa le s’est engagée à apporter son soutien à l’Accord de paix global, y compris par l’aide au développement, et appelant les donateurs à soutenir l’applica tion de l’Accord et à honorer toutes les promesses faites en matière d’appui financier et matériel, Rappelant que la tenue d’élections libres et régulières, notamment des élections nationales prévues, est un facteur important pour la réconciliation nationale, la consolidation de la démocratie et le rétablissement de la paix et de la stabilité, Notant avec une grande préoccupation l’incapacité à parvenir à un règlement sur le financement de l’Administration provisoire de l’Abyei, ce qui a empêché celle-ci de réduire l’instabilité politique et l’insécurité dans la région de l’Abyei, Se félicitant de la coopération accrue entre la MINUS, la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), l’Opération hybride Union a fricaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et la Mission des Nations Unie s en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), et attendant avec intérêt le partage de renseignements entre elles, qui contribuera à contrecarrer le s menaces régionales telles que l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Constatant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2010 le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan, dans l’intention de le renouveler par la suite selon que de besoin; 2. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport tous les trois mois sur l’exécution du mandat de la Mission, les progrès de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et le respect du cessez-le-feu, et de lui présenter, avec ses recommandations, l’analyse des mesures que la Mission pourrait prendre pour soutenir davantage le travail électoral et faire avancer le processus de paix; 3. Se félicite de l’examen des capacités militaires conduit dans le cadre du déploiement de la MINUS, souligne l’im portance d’un déploiement approprié et souple de la MINUS pour faire face aux poi nts de conflit les plus probables, en particulier dans les zones où les civils s ont menacés de violences, et demande des examens périodiques du déploiement et l’application des recommandations pour faire en sorte que la force soit placée au mieux afin d’appuyer l’application de l’Accord de paix global; 4. Souligne qu’il importe d’appliquer intégralement et rapidement tous les éléments de l’Accord de paix global, d’ appliquer la Feuille de route relative à S/RES/1870 (2009) 3 09-32047 l’Abyei, les accords sur le Darfour et l’Accord de paix pour le Soudan oriental d’octobre 2006, et demande aux parties de respecter leurs engagements sans tarder; 5. Se félicite de la volonté constante des parties d’œuvrer ensemble dans le cadre du Gouvernement d’unité nationale et invite instamment le Parti du Congrès national et le Mouvement populaire de libér ation du Soudan à continuer de coopérer à l’exécution de leurs obligations en vue de poursuivre la mise en œuvre de l’Accord de paix global; 6. Souligne l’importance du rôle que joue la Commission du bilan et de l’évaluation dans la surveillance de l’appli cation de l’Accord de paix global et invite instamment toutes les parties à coopérer sans réserve avec elle et à appliquer ses recommandations; 7. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement avec la Mission pour que celle-ci puisse procéder en toute liberté à une opération de contrôle et de vérification dans la région de l’Abyei, sans préjuger de l’accord final sur les frontières, et invite instamment la Mission, agissant conformément à son mandat actuel et dans la limite de ses moyens et capacités, à consulter les parties et à déployer, selon que de besoin, du personnel su ffisant dans la région de l’Abyei pour améliorer les efforts de prévention du conflit et apporter la sécurité à la population civile; 8. Accueille favorablement l’accord intervenu entr e les parties en vue de soumettre le différend relatif à la frontière de l’Abyei au Tribunal arbitral de l’Abyei à la Cour permanente d’arbitrage; invite les parties à respecter et à appliquer la décision du Tribunal sur le règlement final c oncernant le différend frontalier relatif à l’Abyei; demande instamment aux parties de parvenir à un accord sur le financement de l’Administration intérimaire conformément à l’Accord de paix global; et demande instamment à toutes les parties d’ éloigner leurs forces de la frontière contestée du 1er janvier 1956; 9. Se félicite de l’achèvement de la phase de dénombrement et de l’analyse technique du recensement national; se déclare préoccupé par le retard intervenu dans l’annonce des résultats; et invite instamment les parties à parvenir rapidement à un accord sur les résultats du recensement national de 2008 d’une façon qui n’ait pas pour effet d’accroître les tensions; 10. Prie instamment toutes les parties soudanaises de continuer de manifester leur pleine adhésion à la démocratisation du pays en préparant diligemment la tenue d’élections crédibles, dans la paix et la transparence, en février 2010, conformément aux recommandations de la Commission électorale nationale; 11. Prie la MINUS, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités actuelles, d’apporter son appui à la Commission électorale nationale pour préparer des élections nationales crédibles, notamment en fournissant une assistance et des conseils, selon que de besoin, c oncernant la préparation des mesures à prendre en matière de sécurité et en co ordonnant l’action d’appui aux élections de l’ONU, en étroite collaboration avec le PNUD, et en veillant à ce que les efforts de la Mission complètent ceux de la communa uté internationale et des parties à l’Accord de paix global, et exhorte la communauté internationale à fournir une assistance technique et matérielle pour appuyer des élections crédibles, dont une capacité d’observation des élections, en réponse à la demande faite par le Gouvernement d’unité nationale; S/RES/1870 (2009) 09-32047 4 12. Rappelle que l’Accord de paix global prévoit l’organisation de référendums, et évoque le fait que les partie s ont la responsabilité de s’efforcer de rendre l’unité attirante et, réaffirmant l’ appui de la Mission à ces efforts, demande que cette dernière soit prête à fournir de l’aide aux parties, à leur demande, pour appuyer la préparation d’un référendum en 2011; 13. Exprime son inquiétude au sujet de la santé et du bien-être des populations civiles au Soudan; appelle les parties à l’Accord de paix global et au communiqué signé par l’ONU et le Gouverne ment d’unité nationale à Khartoum le 28 mars 2007 à appuyer, protéger et faciliter toutes les opérations et le personnel humanitaires au Soudan; et prie instamment le Gouvernement du Soudan de continuer de collaborer avec l’ONU pour appuyer l’approche de l’action à trois volets définie par le Secrétaire général pour assurer la continuité de l’assistance humanitaire; 14. Prie la Mission d’utiliser pleinement son mandat et ses capacités actuels pour assurer la sécurité de la population civile, des acteurs des secteurs humanitaire et du développement et du personnel de l’ONU face à la menace imminente de la violence, conformément à la résolution 1590 (2005), souligne que son mandat inclut la protection des réfugiés, des déplacés et de s rapatriés, et insiste en particulier sur le fait qu’il faut que la Mission fasse tout ce que lui permettent son mandat et ses capacités, concernant les activités des mili ces et des groupes armés tels que l’Armée de résistance du Seigneur, confor mément à la résolution 1663 (2006); 15. Déplore la persistance du conflit et de la violence au niveau local, qui touchent les civils, spécialement au Sud-S oudan, et de la violence qui risque de s’intensifier, et demande à la Mission de renf orcer sa capacité de gestion des conflits en achevant dans les me illeurs délais sa stratégi e intégrée de soutien des mécanismes de règlement des conflits tribaux afin de protéger les civils le mieux possible; se félicite de la mise au point d’une stratégie globale de protection des civils et invite la Mission à poursuivre et à achever avec diligence son action concernant cette stratégie; demande de n ouveau à la Mission, dans le cadre de son mandat et de ses capacités actuels, de co ntinuer de patrouiller activement dans les zones à haut risque de conflit localisé; 16. Note que tout conflit dans telle partie du Soudan touche les conflits dans les autres parties du pays et le reste de la région, et invite donc la Mission, dans le cadre de son mandat, à coordonner étroitement son action avec celle de tous les organismes de l’ONU présents dans la région, dont l’Équipe conjointe Union africaine-ONU d’appui à la médiation et les autres parties prenantes, afin que l’exécution des mandats de ces organes appuie l’objectif d’ensemble qu’est la paix au Soudan et dans la région; 17. Prie la Mission, agissant dans les limites de son mandat, de ses capacités et de ses moyens actuels, d’apporter un concours technique et logistique au Comité technique spécial des frontières, à sa de mande, pour aider les parties à procéder d’urgence à la démarcation de la front ière nord-sud de 1956, conformément à l’Accord de paix global; 18. Souligne l’importance du rôle des unités communes intégrées pour l’application intégrale de l’Accord de pa ix global, demande au Conseil de défense conjoint d’exercer le commandement des unités communes intégrées et d’en assurer le contrôle et la gestion; prie la Mission de s’employer à appuyer les efforts du Soudan pour donner des capacités aux unités communes intégrées et prie instamment les donateurs d’apporter leur appui, au niveau matériel et de la S/RES/1870 (2009) 5 09-32047 formation, en coordination avec la Mission et en consultant le Conseil de défense conjoint, pour permettre de constituer les unités communes intégrée s militaires et de police et de les rendre opérationnelles le plus tôt possible; 19. Invite la Mission, agissant dans le resp ect de son mandat, dans la limite de ses effectifs de police civile autorisés, à continuer d’aider les parties à l’Accord global de paix à instaurer l’état de droit et à réorganiser les services de police et les services pénitentiaires soudanais, notamme nt au Sud-Soudan, et de concourir à la formation de la police civile et du personnel pénitentiaire; 20. Invite les parties à entamer une démarc he prioritaire de désarmement, démobilisation et réintégration dans tous le s États, et prie la Mission de collaborer étroitement avec les forces armées soudanaises et l’Armée populaire de libération du Soudan et d’aider au désarmement volontai re et à la destruction des armes dans le cadre de la mise en œuvre des plans de désarmement, de démobilisation et de réintégration prévus dans l’Accord de paix global; 21. Exhorte par ailleurs les donateurs à donner suite aux demandes d’assistance en faveur de l’opérati on de désarmement, démobilisation et réintégration, en particulier s’agissant de cette dernière phase, et invite les donateurs à s’acquitter de leurs obligations et à ho norer les engagements qu’ils ont pris aux Conférences des donateurs d’Oslo, de 2005 et 2008; 22. Prie la Mission, dans le respect de son mandat, en coordination avec les parties intéressées et en veillant particuliè rement à la protection, à la libération et à la réinsertion de tous les enfants servant dans les rangs des forces et groupes armés, de renforcer son appui au Conseil national de coordination du désarmement, de la démobilisation et de la réintégratio n et aux Commissions Nord et Sud de désarmement, de démobilisation et de réin tégration, en mettant particulièrement l’accent sur la réinsertion de ces enfants dans leur famille, et de surveiller la réinsertion; 23. Se félicite que les déplacés et les réfugiés continuent de revenir en bon ordre dans les trois zones et au Sud-Soudan , invite à soutenir l’action qui cherche à rendre ces retours volontaires et définitif s, notamment en fournissant au Haut- Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et aux partenaires d’exécution les ressources dont ils ont besoin, et prie en outre la Mission, dans la limite de ses capacités et dans les zones où elle est déployée, de coordonner son intervention avec celle de ses partenaires afin de facil iter les retours définitifs, notamment en concourant à créer et conserver les conditions de sécurité nécessaires; 24. Exhorte le Gouvernement d’unité nationale à coopérer pleinement avec toutes les opérations des Nations Unies pr ésentes sur son territoire à l’exécution de leur mandat; 25. Se déclare de nouveau préoccupé par les restrictions et les contraintes imposées aux déplacements du personnel et du matériel de la Mission au Soudan et par les conséquences négatives qu’elles ont sur la capacité de celle-ci d’exécuter convenablement son mandat et sur les moyens qu’ont les organismes humanitaires d’atteindre les personnes touchées, et dema nde à cet égard à toutes les parties de collaborer sans réserve avec la Mission, de faciliter l’exécution de son mandat et de respecter les obligations que leur impos e le droit international humanitaire; 26. Souligne qu’il importe de définir des objectifs réalisables et réalistes par rapport auxquels on puisse mesurer les progrès des opérations de paix des Nations Unies; prie donc le Secrétaire général de définir des étalons pour mesurer les S/RES/1870 (2009) 09-32047 6 progrès accomplis dans l’exécution du ma ndat de la Mission; prie également le Secrétaire général de faire figurer da ns son prochain rapport trimestriel une évaluation des progrès accomplis par rapport à ces étalons, et toute recommandation utile concernant la conf iguration de la Mission; 27. Souligne qu’il importe que le concept d’opér ations militaires et les règles d’engagement soient régulièrement actu alisés et parfaitement conformes aux dispositions du mandat de la Mission, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; prie le Secrétaire gé néral de lui faire rapport à ce sujet, ainsi qu’aux pays fournissant des contingents, et de lui faire le point, au rythme indiqué au paragraphe 2, de la situati on sur le plan de la sécurité; 28. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre des mesures pour faire scrupuleusement respecter par le personnel de la Mission la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de l’en tenir informé, et invite instamment les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives voulues, sous forme notamment de sensibilisation préalable au déploiement et de dispositions propr es à faire répondre pleinement de leurs actes toutes les personnes en cause; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1871 (2009)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1871%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1871 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2009 09-32017 (F) *0932017* Résolution 1871 (2009) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6117e séance, le 30 avril 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts faits par le Secrétaire général et son Envoyé personnel en vue de l’application des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007) et 1813 (2008), Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de continuer à coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Prenant note de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et se félicitant des progrès réalisés par les parties sur la voie de négociations directes, Soulignant qu’il importe de réaliser des progrès concernant la dimension humaine du conflit comme moyen de promouvoi r la transparence et la confiance mutuelle à travers un dialogue constructif et des mesures de confiance humanitaires, Se félicitant dans ce contexte de ce que les parties soient convenues, ainsi qu’il ressort du communiqué de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental en date du 18 mars 2008, d’explorer la possibilité de l’organisation par voie terrestre de visites familiales qui vi endraient compléter l’actuel programme de transport par voie aérienne, et invitant les parties à œuvrer dans ce sens en coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, S/RES/1871 (2009) 09-32017 2 Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par les parties de poursuivre le processus de négociation dans le cadre de pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Notant que, de l’avis du Secrétaire général, la consolidation du statu quo n’est pas une issue acceptable pour le processus de négociation en cours et notant en outre que tout progrès dans ces négociations aura un effet positif sur tous les aspects de la qualité de vie du peuple du Sahara occidental, Se félicitant de la désignation de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et notant avec satisfaction sa récente visite dans la région et les consultations qu’il mène actuellement avec les parties, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 13 avril 2009 (S/2009/200), 1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la Mission des Nations Unies pour l’organi sation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) doivent être pleinement respectés; 2. Se félicite de ce que les parties aient accepté la proposition de l’Envoyé personnel tendant à tenir des pourparlers informels, restreints dans la perspective d’une cinquième série de négociations et rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le précédent rapport selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour la réalisation de progrès dans les négociations; 3. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propi ce au dialogue afin d’engager plus résolument des négociations de fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007) et 1813 (2008) ainsi que le succès des négociations; et affirme son soutien sans réserve à l’engagement pris par le Secrétaire général et son Envoyé personnel d’œuvrer en vue d’une solution à la question du Sahara occidental dans ce contexte; 4. Demande également aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans cond itions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique just e, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes avec les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et prend note du rôle et des responsabilités des pa rties à cet égard; 5 Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 6. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’état des négociations tenues sous ses auspices et des progrès réalisés, et entend se réunir pour recevoir et examiner le rapport que celui-ci aura établi; 7. Prie également le Secrétaire général de lui rendre compte de la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission; 8. Engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer les mesures de confiance qui pe rmettent de multiplier les contacts entre membres séparés d’une même famille, en pa rticulier les visites familiales, ainsi que les autres mesures de confiance dont les parties conviendraient; S/RES/1871 (2009) 3 09-32017 9. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2010 le mandat de la Mission; 10. Prie le Secrétaire général de conti nuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la Mission la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies concernant l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre le s mesures préventives voulues, notamment en menant avant le déploiement des acti ons de sensibilisation à ces questions, et d’autres mesures pour faire en sorte que leurs personnels mis en cause dans de tels actes soient amenés à en répondre pleinement; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1872 (2009)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1872%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1872 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mai 2009 09-34947 (F) *0934947* Résolution 1872 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6127e séance, le 26 mai 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé et 1539 (2004) et 1612 (2005) sur les enfants et les conflits armés, Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politi que et de l’unité de la Somalie, Redisant son adhésion à la cause d’un règlement global et durable de la situation en Somalie, Réaffirmant que l’Accord de paix de Dji bouti constitue la base de tout règlement du conflit en Somalie, et soulignant l’importance que revêt l’existence d’institutions largement repr ésentatives issues d’un processus politique qui soit, à terme, sans exclusive, Se félicitant , à cet égard, de ce que le Parlement fédéral de transition a élu Cheikh Charif Cheikh Ahmed Président de la Somalie, à la suite de quoi un nouveau Conseil des ministres d’unité du Gouvernement fédéral de transition a été formé et réinstallé à Mogadiscio, Saluant le concours que la Mission d’ observation militaire de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) apporte à la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, disant sa reconnaissance aux Gouvernements ougandais et burundais, qui continuent à affecter des contingents à la Mission, et condamnant tout acte d’hostilité commis à l’encontre de celle-ci et du Gouvernement fédéral de transition, Rendant hommage au Représentant spécial du Secrétaire général, M. Ahmedou Ould-Abdallah, et réaffirmant son ferme appui aux efforts entrepris par celui-ci, Soulignant combien il importe de reconstitu er, de former, d’équiper et d’entretenir les forces de sécurité soma liennes, ce qui est vital pour la stabilité à long terme du pays, et se félicitant de ce que le Président Cheikh Charif Cheikh S/RES/1872 (2009) 09-34947 2 Ahmed privilégie l’instauration de la paix à la faveur du renforcement du secteur de la sécurité, priorité absolue de son gouvernement, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par la reprise des combats en Somalie, et réaffirmant son appui au Gouvernement fédéral de transition, Se disant à nouveau gravement préoccupé par l’aggravation de la situation humanitaire en Somalie et demandant à tous les États Membres de répondre aux appels globaux humanitaires déjà lancés et à ceux qui le seront, Constatant que le Gouvernement fédéral de tr ansition s’est engagé à faire face à la situation humanitaire en Somalie et encourageant celui-ci à continuer d’œuvrer avec l’Organisation des Nations Unies au renforcement des capacités de ses institutions à cette fin, Se déclarant préoccupé par le fait que de graves crimes, en particulier des meurtres et des mutilations, ont été commis contre des civils et le personnel humanitaire au cours du conflit qui se poursuit en Somalie, et réaffirmant combien il importe de lutter contre l’impunité, Rappelant sa résolution 1844 (2008), par laquelle il a imposé des mesures contre les personnes et les entités désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécu rité ou la stabilité de la Somalie, comme ayant agi en violation de l’embargo sur les armes ou comme faisant obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée à la Somalie, Constatant que l’instabilité qui perdure en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main ar mée au large des côtes somaliennes, soulignant la nécessité d’une action menée sur tous les fronts par la communauté internationale pour s’attaquer à la piraterie et à ses causes profondes, et se félicitant de ce que font le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, les États et les organisations internationales et régionales, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général (S/2009/210) et ses recommandations concernant la poursuite de l’action menée par le Gouvernement fédéral de transition, avec l’ appui de la communauté internationale, sur les volets politique, sé curité et relèvement, Considérant que la situation en Somalie constitu e une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande aux parties somaliennes de soutenir l’Accord de Djibouti et, à cet égard, est heureux que le Président Cheikh Charif Cheikh Ahmed ait invité tous les groupes d’opposition à le faire; 2. Prie le Secrétaire général de contin uer, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la Somalie, d’œuvrer avec la communauté internationale à faciliter la réconciliation; 3. Prie également le Secrétaire général de proposer dans son prochain rapport des recommandations sur les moyens de renforcer le processus de paix de Djibouti; 4. Souligne qu’il est d’une importance critique que toutes les parties prennent les mesures voulues pour que, sans tarder, les secours humanitaires et l’aide puissent parvenir sans entrave au peuple somalien; S/RES/1872 (2009) 3 09-34947 5. Condamne la récente recrudescence des combats, et demande que prennent fin tous les actes d’hostilité et de confrontation armée et tous les efforts visant à porter atteinte au Gouvernement fédéral de transition; 6. Insiste sur le fait que la sécurité en So malie dépend, à terme, de la mise en place effective par le Gouvernement fédéra l de transition, de la Force de sécurité nationale et de la Force de police somalienne , dans le cadre de l’Accord de Djibouti et conformément à la stratégie de sécurité nationale; 7. Prend note avec satisfaction de la tenue à Bruxelles, le 23 avril 2009, de la Conférence internationale sur la Somalie, à l’appui des institutions de sécurité somaliennes et de l’AMISOM; 8. Demande instamment aux États Membres et aux organisations internationales et régionales de contribuer généreusement au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour les institutio ns de sécurité somaliennes et d’offrir une assistance technique pour la formation et l’équipement des forces de sécurité somaliennes, conformément aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 9. Prie le Secrétaire général de continuer à aider le Gouvernement fédéral de transition à mettre sur pied les institutions de sécurité transitoires, y compris la Force de police somalienne et la Force de sécurité nationale, et le prie également d’aider le Gouvernement fédéral de transition à élaborer une stratégie de sécurité nationale, y compris des plans en matière de lutte cont re le trafic d’armes, de désarmement, démobilisation et réintégration, de justice et de capacités pénitentiaires; 10. Demande au Gouvernement fédéral de transition de définir, dans le contexte de la stratégie de sécurité nationale susmentionnée, le cadre juridique et politique qui gouvernera le fonctionnement de ses forces de sécurité, y compris des mécanismes de gouvernance, de surveillance et de contrôle favorisant le respect de l’état de droit et la défense des droits de l’homme; 11. Rappelle sa déclaration d’intention concernant l’établissement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies, tel qu’il résu lte de sa résolution 1863 (2009); 12. Note que toute décision de déployer une telle opération devrait tenir compte notamment des conditions énoncées dans le rapport du Secrétaire général (S/2009/210); 13. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures définies aux paragraphes 82 à 86 de son rapport, en te nant compte des conditions énoncées dans son rapport, et de lui rendre compte des pr ogrès réalisés d’ici au 30 septembre 2009, puis au plus tard le 31 décembre 2009, et entend réexaminer la situation; 14. Affirme que les mesures édictées au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas au matériel et à l’assi stance technique fournis au Gouvernement fédéral de transition, conformément au paragraphe 11 b) de sa résolution 1772 (2007), aux fins de l’amélioration de se s institutions du secteur de la sécurité, conformément au processus de paix de Dji bouti et sous réserve de la procédure de notification décrite au paragraphe 12 de sa résolution 1772 (2007); 15. Demande à l’Union africaine de mainte nir et de renforcer l’AMISOM déployée en Somalie afin qu’elle mène à bien son mandat, tel que défini au paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007); se félicite des efforts déployés pour protéger l’aéroport, le port et d’autres zones stratégiques à Mogadiscio; et encourage S/RES/1872 (2009) 09-34947 4 l’Union africaine à continuer d’aider le Gouvernement fédéral de transition à mettre sur pied la Force de sécurité nationale et la Force de police somalienne; 16. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir l’AMISOM jusqu’au 31 janvier 2010 pour qu’elle mène à bien son mandat actuel; 17. Prie le Secrétaire général de conti nuer à fournir un ensemble d’appui logistique à l’AMISOM comprenant du matériel et des services, mais non le transfert de fonds, jusqu’au 31 janvier 2010, comme il ressort de sa lettre (S/2009/60) adressée à l’AMISOM; et prie en outre le Secrétaire général de faire le point du déploiement de cet ensemble d’appui logistique dans les rapports demandés au paragraphe 13 ci-dessus; 18. Demande à l’AMISOM de faire en sorte que tout le matériel et les services fournis dans le cadre de cet ensemble d’appui soient utilisés en toute transparence et efficacité aux fins indiquées, et demande en outre à l’Union africaine de rendre compte au Secrétaire général de l’utilis ation de ce matériel et de ces services conformément au Mémorandum d’accord qui sera conclu entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine sur la base des procédures de contrôle interne appropriées; 19. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir des conseils techniques et spécialisés à l’Union africaine pour la planification et le déploiement de l’AMISOM, par l’intermédiaire de l’actue lle équipe de planification des Nations Unies à Addis-Abeba; 20. Prie instamment les États Membres et les organisations régionales et internationales de verser des contributi ons généreuses au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’AMISOM, tout en notant que l’existence du Fonds d’affectation spéciale ne fait pas ob stacle à la conclusion d’accords bilatéraux directs destinés à appuyer l’AMISOM; 21. Invite le Secrétaire général, agissant par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la Somalie et du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, à coordonner efficacement toutes les activités du système des Nations Unies en Somalie et à élaborer une approche intégrée à cet égard, à prêter ses bons offices et un appui politique aux efforts visant à établir une paix et une stabilité durables en Somalie et à mobiliser des ressources et l’appui de la communauté internationale, à la fois pour le relève ment immédiat et pour le développement économique à long terme de la Somalie; 22. Prie le Secrétaire géné ral, agissant par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la Somalie et du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, de prêter concours au Gouverne ment fédéral de transition pour renforcer sa capacité de traiter les questions relati ves aux droits de l’homme et pour aider le Groupe de travail sur la justice et la réconciliation à lutter contre l’impunité; 23. Prie également le Secrétaire général d’accé lérer le déploiement envisagé d’éléments du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et d’autres bureaux et organismes des Nations Unies, notamment le Bureau d’appui de l’ONU pour l’AMISOM, à Mogadiscio, compte tenu des conditions de sécurité, ainsi qu’il ressort de son rapport (S/2009/210); 24. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1873 (2009)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1873%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1873 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2009 09-35436 (F) *0935436* Résolution 1873 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6132e séance, le 29 mai 2009 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 15 mai 2009 (S/2009/248) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2009, Partageant la ferme conviction du Secrétaire général que c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premie r chef de trouver une solution, soulignant qu’il existe maintenant une rare occasion de faire des progrès décisifs et réaffirmant le rôle de premier plan que joue l’Organisa tion des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à trouver un règlement global et durable au conflit à Chypre et à la division de l’île, Rendant hommage aux dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs pour la détermination politique dont ils ont fait preuve et saluant vivement les progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables ainsi que les déclarations communes des dirigeants, Priant instamment les dirigeants d’accélérer le rythme des négociations afin de tirer pleinement parti de cette occasion pour parvenir à un règlement global fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme envisagé dans ses résolutions pertinentes, Soulignant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties s’investissent pleinement, avec soupl esse et de façon constructive dans ces négociations afin de faire des progrès décisifs dans un proche avenir, Accueillant avec intérêt l’intention du Secrétaire général de le tenir informé de l’évolution de la situation et des progrès réalisés, Accueillant avec satisfaction la mise en œuvre de certaines des mesures de confiance annoncées par les dirigeants et appelant à de nouveaux efforts non seulement pour mettre en œuvre les mesures restantes, mais encore pour adopter et appliquer de nouvelles mesures de nature à renforcer la confiance entre les communautés, S/RES/1873 (2009) 09-35436 2 Réaffirmant qu’il est important que les Chypriotes continuent de traverser la Ligne verte, encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, notant l’engagement pris par les dirigeants dans des déclarations communes de travailler à l’ouverture du point de passage de Limnitis/Yesilirmak, encourageant la mise en œuvre de l’engagement relatif à la deuxième phase du réaménagement du point de passage de la rue Ledra et exhortant à cet égard les dirigeants à tout mettre en œuvre pour appliquer ces mesures, Convaincu des avantages nombreux et importants qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, et encourageant les deux parties à les exposer clairement aux deux communautés bien avant la tenue éventuelle de tout référe ndum, en expliquant qu’il importe de faire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de compromis afin de pouvoir en bénéficier, Soulignant le rôle porteur que la communaut é internationale continuera de jouer en encourageant les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion actuelle, Notant que le Secrétaire général juge que l’état de la sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable, se félicitant de la diminution du nombre des incidents mettant en présence les deux parties et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptib le d’accroître la tension, d’aller à l’encontre des progrès encourageants réalisés jusqu’à prés ent ou de saper la bonne volonté sur l’île, y compris les restrictions à la liberté de mouvement de la Force dont le Secrétaire général a fait état dans son rapport (S/2009/248), Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Accueillant favorablement les progrès accomplis dans le cadre des activités de déminage, et attendant avec impatience le dégagement des champs de mines restants, Se félicitant de l’évolution et de la poursuite des importantes activités du Comité des personnes disparues, s’associant à l’appel lancé par le Secrétaire général pour que toutes les mesures soient prises afin d’accélérer l’opération d’exhumations, et comptant que cette opération favorise la réconciliation des communautés, Reconnaissant que la participation active des groupes de la société civile est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à asseoir la viabilité de tout règlement futur, saluant tous les efforts consentis, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, et exhortant les deux parties à favoriser l’intervention active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, Soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil poursuive une approche rigoureuse et stratégique de s déploiements au service du maintien de la paix, Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la Force, et notant qu’il importe de préparer des plans d’urgence en prévision du règlement qui incluent des S/RES/1873 (2009) 3 09-35436 recommandations sur les autres aménagements qu’il pourrait y avoir lieu d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et à son concept d’opérations, compte tenu de l’évolution de la situation sur place et des vues des parties, Se félicitant des efforts que continue de déployer Alexander Downer en sa qualité de Conseiller spécial du Secrétaire gé néral chargé d’aider les parties à mener des négociations véritables en vue de parvenir à un règlement global, S’associant au Secrétaire général pour exprimer au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec sa gratitude pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et souscrivant à la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et les autres ma ladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général dans lequel celui-ci analyse l’évolution de la situation sur le terrain au cours des six derniers mois, conformément à son mandat; 2. Accueille également avec satisfaction les progrès accomplis jusqu’à présent dans les négociations véritables et les possibilités qu’ils ouvrent à brève échéance de nouvelles avancées vers un règlement global et durable; 3. Demande instamment qu’il soit tiré pleinement parti de ces possibilités, notamment grâce à une intensification des négociations, à l’amélioration du climat actuel de confiance et de bonne volonté et à la participation aux négociations dans un esprit constructif et ouvert; 4. Demande instamment aussi que les mesures de confiance annoncées soient mises en œuvre et attend avec intérêt que de nouvelles mesures de confiance, y compris l’ouverture d’autres points de pa ssage, soient adoptées et mises en œuvre; 5. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 6. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 décembre 2009; 7. Demande aux deux parties d’engager, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 8. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 9. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris sur la question des plans d’urgence en prévision du règlement, au plus tard le 1er décembre 2009 et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 10. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétai re général vis-à-vis de l’exploitation et des violences sexuelles et pour s’assurer que son personnel se S/RES/1873 (2009) 09-35436 4 conforme strictement au code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à ce sujet et de le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1874 (2009)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1874%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1874 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juin 2009 09-36850 (F) *0936850* Résolution 1874 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6141e séance, le 12 juin 2009 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions sur la question, y compris les résolutions 825 (1993), 1540 (2004) et 1695 (2006), et, en particulier, la résolution 1718 (2006), ainsi que les déclarations faites par son président les 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41) et 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7), Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Se déclarant extrêmement préoccupé par le fait que la République populaire démocratique de Corée a procédé, en violation de la résolution 1718 (2006), à un essai nucléaire le 25 mai 2009 (heure locale), par le défi qu’un essai de ce type pose pour le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et pour les efforts exercés à l’échelon international pour renfor cer le régime de non-prolifération des armes nucléaires à travers le monde en prévision de la Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires qui se tiendra en 2010, et par le dange r qui en résulte pour la pa ix et la stabilité dans la région et au-delà, Soulignant qu’il appuie collectivement le Traité et l’engagement pris de le renforcer dans tous ses aspects, ainsi que l’action mondiale menée en faveur de la non-prolifération des armes nucléaire s et du désarmement nucléaire, et rappelant que la République populaire démocratique de Corée ne peut, quoi qu’il en soit, avoir le statut d’État doté d’armes nucléaires, conformément au Traité, Déplorant que la République populaire démocratique de Corée ait annoncé son retrait du Traité sur la no n-prolifération des armes nucléaires et sa poursuite de l’arme nucléaire, Soulignant à nouveau qu’il importe que la République populaire démocratique de Corée tienne compte des autres préoccupations sécuritaires et humanitaires de la communauté internationale, S/RES/1874 (2009) 09-36850 2 Soulignant également que les mesures imposées par la présente résolution ne visent pas à avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démocratique de Corée, Se déclarant extrêmement préoccupé par le fait que l’essai nucléaire auquel a procédé la République populaire démocrati que de Corée et les activités liées à son programme de missiles ont aggravé les tensions dans la région et au-delà et estimant que la paix et la sécurité internationales continuent d’être manifestement menacées, Réaffirmant qu’il importe que tous les États Membres défendent les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et prenant des mesures sous l’empire de son Article 41, 1. Condamne avec la plus grande fermeté l’essai nucléaire effectué par la République populaire démocratique de Co rée le 25 mai 2009 (heure locale), au mépris flagrant de ses résolutions sur la question, en particulier des résolutions 1695 (2006) et 1718 (2006), ainsi que de la déclaration faite par son président le 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7); 2. Exige de la République populaire démo cratique de Corée qu’elle ne procède à aucun nouvel essai nucléaire ou tir recourant à la technologie des missiles balistiques; 3. Décide que la République populaire démocratique de Corée doit suspendre toutes activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablir dans ce contexte les engagements qu’elle a précédemment souscrits en faveur d’un moratoire sur les tirs de missiles; 4. Exige que la République populaire démocratique de Corée respecte immédiatement et intégralement les obligations qui lui incombent en vertu des résolutions du Conseil de sécurité sur la question, en particulier de la résolution 1718 (2006); 5. Exige également que la République populaire démocratique de Corée revienne immédiatement sur l’annonce de son retrait du Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires; 6. Exige en outre que la République populaire démocratique de Corée revienne sans délai au Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires et aux garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en gardant à l’esprit les droits et les obligations qu’ont les États parties au Traité, et souligne la nécessité pour tous les États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de continuer à respecter le urs obligations en vertu du Traité; 7. Demande à tous les États Membres de s’acquitter des obligations que leur impose la résolution 1718 (2006), y compris s’agissant des désignations auxquelles le Comité créé en applica tion de la résolution 1718 (2006) (« le Comité ») a procédé, à la suite de la déclaration que son pr ésident a prononcée le 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7); 8. Décide que la République populaire démocratique de Corée doit abandonner totalement toutes armes nucl éaires et tous programmes nucléaires existants de façon vérifiable et irrévers ible, et cesser immédiatement toutes les activités qui y sont liées, et respecter strictement les obligations mises à la charge S/RES/1874 (2009) 3 09-36850 des Parties au Traité sur la non-proliférat ion des armes nucléaires et les conditions que lui impose l’Accord de garanties (A IEA INFCIRC/403) conclu avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIE A) et fournir à celle-ci des mesures de transparence allant au-delà de ces exigences, y compris l’accès aux personnes, à la documentation, au matériel et aux installations qui pourrait être requis et jugé nécessaire par l’Agence; 9. Décide que les mesures imposées à l’alin éa b) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent égalemen t à toutes armes et matériels connexes, ainsi qu’aux opérations financières, à la fo rmation, aux conseils, aux services ou à l’assistance techniques liés à la fourniture, à la fabrication, à l’entretien ou à l’utilisation de ce s armes ou de ces matériels; 10. Décide que les mesures énoncées à l’alin éa a) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent égalemen t à toutes armes et matériels connexes, ainsi qu’aux opérations financières, à la fo rmation, aux conseils, aux services ou à l’assistance techniques liés à la fourniture, à la fabrication, à l’entretien ou à l’utilisation de ces armes ou de ces matéri els, à l’exception des armes légères et de petit calibre et des matériels connexes, et prie les États de faire preuve de vigilance concernant la fourniture, la vente ou le tr ansfert directs ou indirects d’armes légères et de petit calibre à la République pop ulaire démocratique de Corée, et décide en outre que les États doivent notifier au Com ité, au moins cinq jours à l’avance, la vente, la fourniture ou le transfert d’armes légères à la République populaire démocratique de Corée; 11. Demande à tous les États, en accord avec leurs autorités nationales et conformément à leur législation nationale, da ns le respect du droit international, de faire inspecter dans leur territoire, y compri s dans leurs ports maritimes et aéroports, les chargements à destination et en provenance de la République populaire démocratique de Corée, si l’État conc erné dispose d’informations donnant des motifs raisonnables de penser que tel chargement contient des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’export ation sont interdits par les alinéas a), b) ou c) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) ou les paragraphes 9 ou 10 de la présente résolution, afin de garantir l’application stricte des dispositions; 12. Demande à tous les États Membres d’inspecter, avec le consentement de l’État du pavillon, les navires se trouvant en haute mer, s’ils disposent d’informations leur donnant des motifs raisonna bles de penser que le chargement de tel navire contient des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les alin éas a), b) ou c) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) ou les paragraphes 9 ou 10 de la présente résolution, afin de garantir l’application stricte des dispositions; 13. Demande à tous les États de coopérer avec les inspections effectuées en application des paragraphes 11 et 12 et décide que, s’il ne consent pas à l’inspection en haute mer, l’État du pavillon ordonnera au navire de se rendre dans un port approprié et commode pour les inspections requises, où les autorités locales procéderont à l’inspection conf ormément au paragraphe 11; 14. Décide d’autoriser tous les États Membre s à saisir et à détruire, d’une manière qui ne soit pas incompatible avec les obligations que leur imposent les résolutions du Conseil de sécurité su r la question, y compris la résolution 1540 (2004), ni avec les obligations faites aux Parties au Traité sur la non-S/RES/1874 (2009) 09-36850 4 prolifération des armes nucléaires, à la C onvention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction du 29 avril 1997 et à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des ar mes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction du 10 avril 1972, les articles trouvés lors des inspections effectuées en application des paragraphes 11, 12 et 13 dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les alinéas a), b) et c) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) ou les paragraphes 9 et 10 de la présente résolution, et décide également que tous les États sont tenus de procéder ainsi et de coopérer à cette entreprise; 15. Demande à chaque État Membre, quand il effectue une inspection en application des paragraphes 11, 12 ou 13 de la présente résolution, ou qu’il saisit et détruit une cargaison en application du paragraphe 14, de présenter rapidement au Comité un rapport contenant des informa tions détaillées sur ces opérations; 16. Demande à chaque État Membre, si celui-ci n’obtient pas la coopération de l’État du pavillon à l’application des paragraphes 12 et 13, de remettre rapidement au Comité un rapport contenant des informations détaillées à ce sujet; 17. Décide que les États Membres devront in terdire la fourn iture, par leurs nationaux ou à partir de leur territoire, de services de soutage, de combustibles ou autres fournitures, ou la prestation de tous autres services aux navires de la République populaire démocratique de Corée, s’ils sont en possession d’informations les amenant raisonnablement à croire que ces navires transportent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les paragraphes 8 a), b) ou c) de la résolution 1718 (2006) ou par les paragraphes 9 ou 10 de la présente résolution, sauf si ces services sont nécessaires à des fins humanitaires, ou jusqu’à ce que la cargaison ait été inspectée, saisie et au besoin détruite, et souligne que rien dans le présent paragraphe ne vise pas à compromettre des activités économiques légales; 18. Invite les États Membres, non seulement à se conformer aux obligations qui leur incombent en vertu des paragraphes 8 d) et e) de la résolution 1718 (2006), mais aussi à empêcher la fourniture de se rvices financiers sur leur territoire, le transfert par leur territoire ou depuis leur territoire, par leurs nationaux ou des entités relevant de leur juridiction (y co mpris les filiales à l’étranger), ou à des personnes ou institutions financières se trouva nt sur leur territoire, de tous fonds, autres actifs ou ressources économiques su sceptibles de contribuer aux programmes ou activités de la République populaire démocratique de Corée, en rapport avec les armes nucléaires, les missiles balistiques et autres armes de destruction massive, notamment en gelant les fonds, autres actifs et ressources économiques se trouvant sur leur territoire ou qui se trouveront plus tard sur leur territoire, ou qui sont soumis à leur juridiction ou viendraient à l’être, et seraient associés à ces programmes ou activités et en exerçant une surveillance renforcée, pour prévenir de telles transactions conformément à leur législation et à leur réglementation nationale; 19. Invite les États Membres et les institutions internationales de financement et de crédit à ne pas contr acter de nouveaux engagements en vue de dons, d’une assistance financière ou de prêts concessionnels à la République populaire démocratique de Corée, sauf à de s fins humanitaires ou de développement répondant directement aux besoins de la popul ation civile ou de la promotion de la S/RES/1874 (2009) 5 09-36850 dénucléarisation, et invite également les États à faire preuve d’une vigilance accrue de façon à réduire les engagements actuellement en vigueur; 20. Invite les États Membres à ne pas accorder à la République populaire démocratique de Corée d’aide financière publique au commerc e international (et notamment de ne pas accorder de créd its à l’exportation, de garanties ou d’assurances à leurs nationa ux ou aux entités engagés dans un tel commerce) si une telle aide financière est susceptible de contribuer aux programmes ou activités en rapport avec les armes nucléaires, les missiles balistiques et autres armes de destruction massive de la République populaire démocratique de Corée; 21. Souligne que les États Membres doivent se conformer aux dispositions des paragraphes 8 a) iii) et 8 d) de la résolution 1718 (2006) sans préjudice des activités des missions diplomatiques en République populaire démocratique de Corée qui sont conformes à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques; 22. Invite les États Membres à lui rendre co mpte 45 jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution, et par la suite à la demande du Comité, des mesures concrètes qu’ils auront prises pour appliquer effectivem ent les dispositions du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) ainsi que les paragraphes 9 et 10 de la présente résolution, ainsi que les mesures financières édictées aux paragraphes 18, 19 et 20 de la présente résolution; 23. Décide que les mesures édictées aux paragr aphes 8 a), 8 b) et 8 c) de la résolution 1718 (2006) s’appliqueront aussi aux articles dont la liste est donnée dans la circulaire INFCIRC/254/Rev.9/Part 1 et INFCIRC/254/Rev.7/Part 2; 24. Décide qu’il adaptera les mesures édictées par le paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) et par la présente résolution, notamment par la désignation des entités, des marchandises et des individus visés, et donne pour instruction au Comité de faire ce qu’il faut à cet effet, et de lui soume ttre un rapport au plus tard 30 jours après l’adoption de la présente résolution, et décide en outre que si le Comité ne l’a pas fait, le Conseil de sécurité parachèvera l’adaptation de ces mesures au plus tard sept jours après avoir reçu ledit rapport; 25. Décide que le Comité devra intensifier ses efforts pour promouvoir l’application intégrale de la résolution 1718 (2006), la déclaration du Président du Conseil en date du 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7) et la présente résolution, par un programme de travail couvrant le resp ect des dispositions de ces textes, les investigations, l’information, le dialogue, l’assistance et la coopération, qu’il lui soumettra le 15 juillet 2009 au plus tard, et qu’il recevra et étudiera les rapports que les États Membres lui auront soumis en app lication des paragraphes 10, 15, 16 et 22 de la présente résolution; 26. Prie le Secrétaire général de créer, pou r une période initiale d’un an, en consultation avec le Comité, un groupe de sept experts au maximum (« le Groupe d’experts »), qui suivra les directives du Comité pour accomplir les tâches suivantes : a) aider le Comité à s’acquitter de son mandat, tel qu’il est défini par la résolution 1718 (2006) et des fonctions spécifiées au paragraphe 25 de la présente résolution; b) réunir, examiner et analyser des informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents et d’autres parties intéressées concernant l’application des mesures édicté es dans la résolution 1718 (2006) et dans la présente résolution, en particulier les vi olations de leurs dispositions; c) faire des recommandations sur les décisions que le C onseil, le Comité ou les États Membres S/RES/1874 (2009) 09-36850 6 pourraient envisager de prendre pour amélio rer l’application des mesures édictées par la résolution 1718 (2006) et par la présente résolution; et d) remettre au Conseil un rapport d’activité, au plus tard 90 jours ap rès l’adoption de la présente résolution, ainsi qu’au plus tard 30 jours avant l’achèvement de son mandat, un rapport final au Conseil comportant ses conclusions et recommandations; 27. Engage instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies et les autres parties intéressées, à coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts, en par ticulier en leur communiquant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures édictées par la résolution 1718 (2006) et par la présente résolution; 28. Engage les États à faire preuve de vigilance pour empêcher que des ressortissants de la République populaire démocratique de Corée reçoivent un enseignement ou une formation spécialisés dispensés sur leur territoire ou par leurs propres ressortissants, dans des disciplines qui favoriseraient les activités nucléaires de la République populaire démocratique de Corée posant un risque de prolifération et la mise au point de vecteurs d’armes nucléaires; 29. Engage la République populaire démocratique de Corée à adhérer au Traité d’interdiction complète de s essais nucléaires au plus tôt; 30. Est favorable au dialogue pacifique, demande à la République populaire démocratique de Corée de reprendre le s pourparlers à six immédiatement, sans conditions préalables, et engage instamment tous les participants à ces pourparlers à intensifier les efforts qu’ils font pour a ppliquer intégralement et rapidement les déclarations communes publiées le 19 septembre 2005 et les documents communs publiés le 13 février 2007 et le 3 octobre 2007 par la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée, afin de parvenir à une dénucléarisation vérifiable de la péninsule coréenne et de préserver la paix et la stabilité dans la péninsule et dans l’Asie du Nord-Est; 31. Exprime sa volonté de parvenir à un règlement pacifique, diplomatique et politique de la situation et accueille avec satisfaction les effort s que font certains membres du Conseil ainsi que d’autres Ét ats Membres pour faciliter un règlement pacifique et global par le dialogue et pour s’ abstenir de toutes décisions susceptibles d’aggraver les tensions; 32. Affirme qu’il suivra en permanence la conduite de la République populaire démocratique de Corée et se tie ndra prêt à examiner le bien-fondé des mesures énoncées au paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) et aux paragraphes pertinents de la présente résolution, y compris de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, en fonction de ce qui serait nécessaire au vu de la manière dont la Ré publique populaire démocratique de Corée se conforme aux dispositions pertinentes de la résolution 1718 (2006) et de la présente résolution; 33. Souligne qu’il devra prendre d’autres décisions si des mesures supplémentaires s’avèrent nécessaires; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1875 (2009)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1875%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1875 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 23 juin 2009 09-37741 (F) *0937741* Résolution 1875 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6148e séance, le 23 juin 2009 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, du 8 juin 2009 (S/2009/295), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitati on ou d’abus sexuels et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2009, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1876 (2009)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1876%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1876 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juin 2009 09-38435 (F) *0938435* Résolution 1876 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6152e séance, le 26 juin 2009 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Guinée-Bissau, ainsi que la lettre du 22 décembre 2008 (S/2008/778) adressée au Secrétaire général par son président, Se déclarant profondément préoccupé par la reprise des violences politiques, en particulier par les assassinats à caract ère politique perpétrés en Guinée-Bissau, Soulignant que ces faits mettent en éviden ce la fragilité de la situation politique et compromettent les efforts dépl oyés pour rétablir en Guinée-Bissau la paix et la stabilité ainsi que le respect de la légalité, Rappelant l’importance des prochaines élections présidentielles en Guinée- Bissau, le 28 juin 2009, et le fait que des élec tions libres, justes et transparentes sont une étape cruciale et nécessaire au retour complet à l’ordre constitutionnel, la consolidation de la démocratie et la réconc iliation nationale, Soulignant que chacun doit respecter les résultats des élections, et demandant à toutes les parties prenantes de contribuer à un climat paisible pendant et après les élections, Réaffirmant que le Gouvernement bissau-guinéen et toutes les parties prenantes doivent rester attachés à la réforme du secteur de la sécurité, à la promotion de l’état de droit et à la lutte contre l’impunité et le trafic de stupéfiants, Soulignant l’importance de la réforme du secteur de la sécurité et renouvelant l’appui constant que le système des Nations Unies et la communauté internationale prêtent à la sécurité et au développement à long terme de la Guinée-Bissau, notamment dans les domaines de la réforme du se cteur de la sécurité et de la justice, ainsi qu’au Gouvernement pour qu’il se dote de la capacité de lutter contre le trafic de stupéfiants, Réaffirmant l’importance de la coopération ré gionale et sous-régionale pour remédier aux difficultés auxquelles es t confrontée la Guinée-Bissau, Rappelant l’adoption du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (PBC/3/GNB/3) le 1er octobre 2008, et encourageant le S/RES/1876 (2009) 09-38435 2 Gouvernement à continuer de collaborer étroitement avec la Commission de consolidation de la paix aux fins de sa mise en œuvre accélérée, Notant que la situation en Guinée-Bissau demeure extrêmement fragile, du fait en particulier de l’accroissement du trafic de stupéfiants et de la criminalité organisée qui pourrait menacer la stabilité régionale, et devrait être considérée comme relevant d’une responsabilité partagée, Soulignant la préoccupation que lui inspire la traite des êtres humains, en particulier d’enfants, hors du pays, Réaffirmant son attachement total à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée-Bissau, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2009 le mandat du Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BANUGBIS); 2. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur la Guinée- Bissau et les activités du BANUGBIS dans ce pays, en date du 11 juin 2009 (S/2009/302), et prend note des recomma ndations qui y sont formulées; 3. Prie le Secrétaire général de créer, pour une période initiale de douze mois à compter du 1er janvier 2010, un Bureau intégré des Nations Unies en Guinée- Bissau (BINUGBIS), comme il l’a recommandé dans son rapport (S/2009/302) qui, venant succéder au Bureau d’appui, aura pour tâches principales les suivantes : a) Aider la Commission de consolidation de la paix dans l’action qu’elle mène pour répondre aux besoins cruciaux de la Guinée-Bissau en matière de consolidation de la paix; b) Renforcer les capacités des institu tions nationales pour qu’elles puissent assurer le maintien de l’ordre constituti onnel et la sécurité publique et faire pleinement respecter la légalité; c) Aider les autorités nationales à mettre en place un système de police, d’application des lois et de justice pénale qui soit véritablement efficace; d) Appuyer un dialogue politique ou vert à tous et un processus de réconciliation nationale; e) Fournir un soutien et une assist ance stratégiques et techniques au Gouvernement bissau-guinéen en vue de la définition et de l’application coordonnée de la réforme du secteur de la sécurité; f) Aider les autorités nationales à lutter contre le trafic de stupéfiants et la criminalité organisée ainsi que la traite d’êtres humains, en particulier celle d’enfants; g) Soutenir les efforts nationaux déployés pour enrayer la prolifération des armes légères et de petit calibre; h) Entreprendre des activités de promo tion, de défense et de surveillance des droits de l’homme et aider à institutionnaliser le respect de l’état de droit; i) Intégrer systématiquement le pr incipe de l’égalité des sexes dans l’entreprise de consolidation de la paix, conformément aux résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) du Conseil de sécurité; S/RES/1876 (2009) 3 09-38435 j) Renforcer la coopération avec l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union européenne et les autres partenaires qui s’efforcent de contribuer à la stabilisation de la Guinée-Bissau; k) Contribuer à mobiliser l’aide internationale; 4. Souligne qu’il est indispensable d’assurer au BINUGBIS les compétences voulues pour qu’il puisse véritablement s’acquitter de son mandat en toute efficacité; 5. Souligne en outre combien il importe de créer un bureau pleinement intégré qui serait le lieu de coordination ef ficace des stratégies et programmes entre organismes, fonds et programmes des Nations Unies, entre l’Organisation des Nations Unies et les donateurs internationaux et entre le Bureau intégré, la CEDEAO et les autres missions des Nations Unies dans la sous-région, et prie le Secrétaire général de pre ndre de concert avec le Bureau d’appui les mesures nécessaires pour garantir une transition sans heurt entre ce dernier et le nouveau bureau intégré; 6. Prie le Secrétaire général d’élaborer un plan de travail stratégique assorti de critères permettant de mesurer et de suivre les progrès accomplis dans l’exécution du mandat décrit au paragraphe 3 ci-dessus, et de lui faire rapport à ce sujet conformément au paragraphe 14 ci-dessous; 7. Appelle le Gouvernement et tous les acteurs politiques de la Guinée- Bissau à s’employer ensemble à créer les meilleures conditions pour la réconciliation nationale et à asseoir la paix et la sécurité dans l’ensemble du pays; 8. Exhorte tous les membres des forces armées, y compris leurs dirigeants, à respecter le pouvoir civil et à s’abstenir de toute ingérence dans les questions politiques, et à garantir la sécurité des institutions, ainsi que de la population, et demande que les droits de l’homme soient pleinement défendus et respectés; 9. Engage les dirigeants politiques de la Guinée-Bissau à s’abstenir de faire intervenir l’armée dans la vie politique, et leur demande de régler leurs différends par des moyens légaux et pacifiques; 10. Invite le Gouvernement bissau-guinéen à mener des enquêtes crédibles et transparentes sur la série d’assassinats politi ques perpétrés en mars et juin 2009, et à traduire en justice les responsables de ces actes, et invite également la communauté internationale à appuyer ces enquêtes nationales; 11. Demande en particulier au Secrétaire général, en consultation avec l’Union africaine, la Communauté économi que des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), d’aider le Gouvernement bissau-guinéen à assurer le bon déroulement d’enquêtes crédibles; 12. Prend note des initiatives prises par les organisations régionales pour assurer la protection des instituti ons et des autorités nationales; 13. Prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la Guinée-Bissau et du BINUGBIS, d’aider le Gouvernement à coordonner efficacement le soutien apporté par la co mmunauté internationale à la réforme du secteur de la sécurité en Guinée-Bissau, compte tenu de l’ac tion déjà engagée par l’Union européenne et d’autres acteurs internationaux dans ce domaine; S/RES/1876 (2009) 09-38435 4 14. Prie également le Secrétaire général de le tenir informé tous les quatre mois des progrès de la mise en place du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau, le premier rapport étant dû le 31 octobre 2009, et par la suite de la mise en œuvre de la présente résolution; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1877 (2009)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1877%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1877 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 7 juillet 2009 09-39425 (F) *0939425* Résolution 1877 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6155e séance, le 7 juillet 2009 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 19 juin 2009, à laquelle étaient jointes la lettre du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (« le Tribunal pénal international ») datée du 27 mai 2009 et la lettre du Président du Tr ibunal pénal international pour le Rwanda (« le TPIR ») datée du 29 mai 2009 (S/2009/333), Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1581 (2005) du 18 janvier 2005, 1597 (2005) du 20 avril 2005, 1613 (2005) du 26 juillet 2005, 1629 (2005) du 30 septembre 2005, 1660 (2006) du 28 février 2006, 1668 (2006) du 10 avril 2006, 1800 (2008) du 20 février 2008, 1837 (2008) du 29 septembre 2008 et 1849 (2008) du 12 décembre 2008, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal pénal international de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et terminer ses travaux en 2010, Prenant note du bilan que le Tribunal pénal international a dressé dans son Rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux (S/2009/252), qui indique qu’il ne sera pas en mesure d’achever ses travaux en 2010, Ayant examiné les propositions présentées par le Président du Tribunal pénal international, Se déclarant décidé à appuyer les efforts déployés par le Tribunal pénal international pour achever les procès le plus tôt possible, Rappelant que, dans sa résolution 1837 (2008), il a prorogé jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires portées devant la Chambre d’appel si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents Liu Daqun (Chine), Theodor Meron (États-Unis d’Amérique) et Fausto Pocar (Italie), membres de la Chambre d’appel, S/RES/1877 (2009) 09-39425 2 Comptant que la prorogation du mandat des juges viendra améliorer l’efficacité des procédures et concourir à l’exécution de la Stratégie de fin de mandat du Tribunal pénal international, Notant que les juges permanents Iain Bonomy (Royaume-Uni), Mohamed Shahabuddeen (Guyana) et Christine Van den Wyngaert (Belgique) ont démissionné du Tribunal pénal international, Convaincu qu’il est souhaitable d’autoriser le Secrétaire général à nommer un juge ad litem en sus des 12 prévus dans le Statut , à titre de mesure temporaire, pour permettre au Tribunal pénal international d’affecter un juge de réserve à l’un des procès et prenant note du fait que le Président du Tribunal pénal international a donné l’assurance que cette mesure proviso ire sera financée dans la limite des ressources existantes, Convaincu également qu’il convient d’élargir la composition de la Chambre d’appel compte tenu de l’accroissement pré vu de son rôle par suite de l’achèvement des procès en première instance, Soulignant la nécessité de veiller à ce qu’auc un juge de la Chambre d’appel ne soit amené à connaître d’une affaire dont il ou elle a été saisi(e) au stade de la mise en état ou en première instance, Priant instamment le Tribunal pénal internationa l de prendre toutes mesures en son pouvoir pour achever ses travaux dans les meilleurs délais, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’examiner, le 31 décembre 2009 au plus tard, la prorogation du mandat des juges permanents du Tribunal pénal international qui sont membres de la Chambre d’appel, à la lumière des pr ogrès accomplis par le Tribunal pénal international dans la mise en œuvr e de la Stratégie de fin de mandat; 2. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribunal pénal international dont les noms figurent ci-après : – Carmel Agius (Malte) – Jean-Claude Antonetti (France) – Christoph Flügge (Allemagne) – O-Gon Kwon (Corée du Sud) – Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) – Alphons Orie (Pays-Bas) – Kevin Parker (Australie) – Patrick Robinson (Jamaïque) 3. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents qui ont été désignés pour remplacer Iain Bonomy (Royaume-Uni), Mohamed Shahabuddeen (Guyana) et Christine Van den Wyngaert (Belgique); S/RES/1877 (2009) 3 09-39425 4. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem actuellement au service du Tribunal pénal international dont les noms figurent ci-après : – Melville Baird (T rinité-et-Tobago) – Pedro David (Argentine) – Elizabeth Gwaunza (Zimbabwe) – Frederik Harhoff (Danemark) – Uldis Kinis (Lettonie) – Flavia Lattanzi (Italie) – Antoine Kesia-Mbe Mindua (République démocratique du Congo) – Michèle Picard (France) – Árpád Prandler (Hongrie) – Stefan Trechsel (Suisse) 5. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement de toutes affaires dont ils pourraient être saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem qui ne sont pas actuellement au service du Tribunal pénal international et dont les noms figurent ci-après : – Frans Bauduin (Pays-Bas) – Burton Hall (Bahamas) – Raimo Lahti (Finlande) – Jawdat Naboty (République arabe syrienne) – Chioma Egondu Nwosu-Iheme (Nigéria) – Prisca Matimba Nyambe (Zambie) – Brynmor Pollard (Guyana) – V onimbolana Rasoazanany (Madagascar) – Tan Sri Dato Lamin Haji Mohd Yunus (Malaisie) 6. Décide d’autoriser les juges ad litem Harhoff, Lattanzi, Mindua, Prandler et Trechsel à rester au service du Tribunal pénal international au-delà de la période cumulative prévue au paragraphe 2 de l’article 13 ter du Statut du Tribunal pénal international; 7. Décide que le Secrétaire général pourra nommer des juges ad litem supplémentaires à la demande du Président du Tribunal pénal international aux fins de l’achèvement des procès en cours ou de la conduite de nouveaux procès, nonobstant le fait que le nombre total de juges ad litem nommés au Tribunal pénal international pourra temporairement excéder le maximum de douze prévu au paragraphe 1 de l’article 12 du Statut du Tr ibunal pénal international, sans toutefois jamais dépasser le nombre de treize, ce nombre devant être ramené à douze au maximum au 31 décembre 2009; S/RES/1877 (2009) 09-39425 4 8. Décide de modifier les paragraphes 3 et 4 de l’article 14 du Statut du Tribunal international et de les remplace r par les dispositions énoncées à l’annexe de la présente résolution; 9. Décide de rester saisi de la question. S/RES/1877 (2009) 5 09-39425 Annexe Article 14 Constitution du Bureau et des Chambres 3. Après avoir consulté les juges permanents du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, le Président nomme quatre des juges permanents élus ou nommés conformément à l’article 13 bis du Statut à la Chambre d’appel et neuf de ces juges aux Chambres de première instance. Nonobstant les dispositions des paragraphes 1 et 3 de l’article 12, le Président peut affecter à la Chambre d’appel jusqu’à quatre autres juges permanents des Chambres de première instance à l’issue des affaires dont chaque juge est saisi. Le mandat de chaque juge réaffecté à la Chambre d’appel sera le même que celui des juges de cette chambre. 4. Le Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda nomme, en consultation avec le Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, deux des juges permanents élus ou nommés conformément à l’article 12 bis du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda membres de la Chambre d’appel et juges permanents du Tribunal pénal international. Nonobstant les dispositions des para graphes 1 et 3 de l’article 12, le Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda peut affect er à la Chambre d’appel jusqu’à quatre autres juges permanents des Chambres de première instance du Tribunal pénal international pour le Rwanda à l’issue des affaires dont chaque juge est saisi. Le mandat de chaque juge réaffecté à la Chambre d’appel sera le même que celui des juges de cette chambre.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1878 (2009)
IntituléTribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1878%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1878 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 7 juillet 2009 09-39396 (F) *0939396* Résolution 1878 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6156e séance, le 7 juillet 2009 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 19 juin 2009, à laquelle étaient jointes la lettre du Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (« le Tribunal pénal international ») datée du 29 mai 2009 et la lettre du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie datée du 27 mai 2009 (S/2009/333), et de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 26 juin 2009, à laquelle était jointe la lettre du Président du Tribunal pénal international datée du 15 juin 2009 (S/2009/334), ainsi que de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 7 juillet 2009, à laquelle était jointe la lettre du Président du Tribunal pénal international datée du 1er juillet 2009 (S/2009/336), Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1717 (2006) du 13 octobre 2006, 1824 (2008) du 18 juillet 2008 et 1855 (2008) du 19 décembre 2008, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal pénal international de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et terminer ses travaux en 2010, Prenant note du bilan que le Tribunal pénal international a dressé dans son Rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux (S/2009/247), qui indique qu’il ne sera pas en mesure d’achever ses travaux en 2010, Ayant examiné les propositions présentées par le Président du Tribunal pénal international, Se déclarant décidé à appuyer les efforts que déploie le Tribunal pénal international pour achever ses travaux le plus tôt possible, Rappelant que dans sa résolution 1824 (2008), il a prorogé jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires portées devant la Chambre d’appel si celui-ci intervenait à une date antérieure, le mandat des juges permanents S/RES/1878 (2009) 09-39396 2 Mehmet Güney (Turquie) et Andrésia Vaz (Sénégal), membres de la Chambre d’appel, Comptant que la prorogation du mandat de juges viendra améliorer l’efficacité des procédures et concourir à l’exécuti on de la stratégie de fin de mandat du Tribunal pénal international, Notant que le juge permanent Sergei Aleckseevich Egorov (Fédération de Russie) a l’intention de démissionner du Tribunal pénal international, Convaincu qu’il convient d’élargir la composition de la Chambre d’appel compte tenu de l’accroissement prévu de son rôle par suite de l’achèvement des procès en première instance, Soulignant la nécessité de veiller à ce qu’auc un juge de la Chambre d’appel ne soit amené à connaître d’une affaire dont il ou elle a été saisi(e) au stade de la mise en état ou en première instance, Notant les préoccupations exprimées par le Président du Tribunal pénal international au sujet du statut et des conditions d’emploi des juges ad litem compte tenu de la durée de leur mandat et de la part de la charge de travail du Tribunal pénal international qu’ils assument, Priant instamment le Tribunal pénal internationa l de prendre toutes mesures en son pouvoir pour achever ses travaux dans les meilleurs délais, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’examiner, avant le 31 décembre 2009 au plus tard, la prorogation du mandat des juges permanen ts du Tribunal pénal international qui sont membres de la Chambre d’appel, à la lumière des progrès accomplis par le Tribunal pénal international dans la mise en œuvre de la stratégie de fin de mandat; 2. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribunal pénal intern ational siégeant dans les Chambres de première instance dont les noms figurent ci-après : – Charles Michael Dennis Byron (Saint-Kitts-et-Nevis) – Joseph Asoka Nihal de Silva (Sri Lanka) – Khalida Rachid Khan (Pakistan) – Arlette Ramaroson (Madagascar) – William H. Sekule (République-Unie de Tanzanie); 3. Décide que le mandat du juge permanent nommé en remplacement de M. Sergei Aleckseevich Egorov (Fédération de Russie) courra jusqu’au 31 décembre 2010 ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont il sera saisi si celui-ci intervient à une date antérieure; 4. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem actuellement au service du Tribunal pénal international dont les noms figurent ci-après : – Aydin Sefa Akay (Turquie) – Florence Rita Arrey (Cameroun) S/RES/1878 (2009) 3 09-39396 – Solomy Balungi Bossa (Ouganda) – Taghrid Hikmet (Jordanie) – Vagn Joensen (Danemark) – Gberdao Gustave Kam (Burkina Faso) – Joseph Edward Chiondo Masanche (République-Unie de Tanzanie) – Lee Gacugia Muthoga (Kenya) – Seon Ki Park (République de Corée) – Mparany Mamy Richard Rajohnson (Madagascar) – Emile Francis Short (Ghana); 5. Décide d’autoriser le juge ad litem Joensen à rester au service du Tribunal pénal international au-delà de la période cumulative prévue au paragraphe 2 de l’article 12 ter du Statut du Tribunal pénal international; 6. Décide , au vu des circonstances exceptionnelles, que nonobstant les dispositions du paragraphe 3 de l’article 12 bis du Statut du Tribunal pénal international, MM. Joseph Asoka Nihal de Silva et Emile Francis Short sont autorisés à siéger à temps partiel et à exercer dans leur pays d’origine d’autres fonctions judiciaires ou d’autres fonctions revêtues d’un statut indépendant pour le restant de la durée de leur mandat, jusqu’ à la fin des affaires dont ils sont saisis; prend note de l’intention du Tribunal pénal international d’achever les procès d’ici à la mi-2010; et souligne que cette autorisation exceptionnelle ne saurait être considérée comme créant un précédent. Le Président du Tribunal pénal international est chargé de veiller à ce que cet arrangem ent soit compatible avec l’indépendance et l’impartialité des juges, qu’il ne donne pas lieu à des conflits d’intérêts et qu’il ne retarde pas le prononcé du jugement; 7. Décide que nonobstant les dispositions du paragraphe 1 de l’article 11 du Statut du Tribunal pénal international et à titre exceptionnel, le juge Egorov, une fois remplacé comme membre du Tribunal, statuera sur les affaires dont il a commencé à connaître avant sa démission et prend note de l’intention du Tribunal pénal international d’achever les procès d’ici à la fin 2009; 8. Décide de modifier le paragraphe 3 de l’article 13 du Statut du Tribunal pénal international comme indiqué à l’annexe de la présente résolution; 9. Décide de rester saisi de la question. S/RES/1878 (2009) 09-39396 4 Annexe Article 13 Constitution du Bureau et des Chambres 3. Après avoir consulté les juges permanents du Tribunal pénal international pour le Rwanda, le Président nomme deux des juges permanents élus ou nommés conformément à l’article 12 bis du présent Statut à la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et huit de ces juges aux Chambres de première instance du Tribunal pénal inte rnational pour le Rwanda. Nonobstant les dispositions des paragraphes 1 et 3 de l’article 11, le Président peut affecter à la Chambre d’appel jusqu’à quatre autres juges permanents des Chambres de première instance à l’issue des affaires dont chaque juge est saisi. Le mandat de chaque juge réaffecté à la Chambre d’appel sera le même que celui des juges de cette chambre.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1879 (2009)
IntituléLettre datée du 22 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2006/920)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1879%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1879 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 23 juillet 2009 09-42143 (F) *0942143* Résolution 1879 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6167e séance, le 23 juillet 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1864 (2009), 1825 (2008), 1796 (2008) et 1740 (2007), et la déclaration de son président du 5 mai 2009 (S/PRST/2009/12), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité terri toriale et l’indépendance politique du Népal, qui doit s’approprier la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs, Rappelant la signature, le 21 novembre 2006, par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais (maoïste), de l’Accord de paix global et la volonté déclarée des deux parties d’instaurer une paix permanente et viable, et se félicitant des mesures prises à ce jour pour appliquer l’Accord, Constatant le vif attachement des Népalais à la paix et au rétablissement de la démocratie et l’importance, à cet égard, de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs par les parties concernées, Se déclarant toujours disposé à soutenir le processus de paix en cours au Népal en vue de la mise en œuvre diligente et efficace des accords susmentionnés, en particulier de l’Accord du 25 juin 2008, comme le Gouvernement népalais le lui a demandé, Se félicitant des progrès accomplis depuis lors par l’Assemblée constituante en vue d’élaborer une nouvelle constitution dé mocratique du Népal dans les délais impartis depuis le bon déroulement de l’élection de l’Assemblée le 10 avril 2008, Notant avec préoccupation les événements récents, et encouragé par le renouvellement d’efforts soutenus en vu e d’une démarche harmonisée entre les partis politiques, notamment par la proposition de création d’un mécanisme consultatif politique de haut niveau comme instance de pourparlers sur les questions critiques du processus de paix, Demandant au Gouvernement népalais et à tous les partis politiques d’œuvrer de concert pour assurer la reconstitution rapide et le fonctio nnement efficace du Comité spécial chargé de la supervision, de l’intégrati on et de la réadaptation du personnel de l’armée maoïste, en tirant par ti de l’appui de son Comité technique, S/RES/1879 (2009) 09-42143 2 Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétai re général à toutes les parties népalaises pour qu’elles aillent rapidement de l’avant dans la mise en œuvre des accords conclus, prenant note de l’avis du Secrétaire général selon lequel la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP) se ra bien placée pour aider à gérer les armes et le personnel armé conformément à l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin 2008, et constatant que la Mission est disposée à aider les parties à cette fin, quand on le lui demandera, pour trouver une solution durable, Accueillant avec satisfaction le rapport que le Secrétaire général a présenté sur la Mission des Nations Unies au Népal en date du 14 juillet 2009, Rappelant l’achèvement de deux des phases de l’opération de vérification et saluant l’aide aux fins de la gestion des ar mes et du personnel armé que les deux parties n’ont cessé d’apporter conformé ment à la résolution 1740 (2007) et aux dispositions de l’Accord de paix global, notant qu’il importe de trouver les moyens de créer durablement les conditions nécessa ires à l’achèvement des activités de la MINUNEP, notant également à cet égard la nécessité de régler les questions en suspens sans nouveau retard, et accueillant avec satisfaction à cet égard la décision prise par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais unifié-maoïste de lancer officiellement la démobilisation et la réintégration du personnel de l’armée maoïste qui n’a pas été jugé apte, y compris les mineurs, et appelant tous les partis politiques à y procéder intégralement et rapidement, et demandant que l’établissement de rapports sur la question se poursuive, comme prévu dans la résolution 1612 (2005), Rappelant que, l’élection de l’Assemblée constituante s’étant tenue avec succès, certains éléments du mandat de la MINUNEP, tel qu’il est énoncé dans la résolution 1740 (2007), ont déjà été exécutés, Accueillant avec satisfaction le plan d’action que le Gouvernement népalais s’est engagé à élaborer, dont la mise en œuvre facilitera le retrait de la MINUNEP du Népal, Prenant note de la lettre datée du 7 juillet 2009 (S/2009/360) que le Gouvernement népalais a adressée au Secrétai re général, dans laquelle il reconnaît la contribution de la MINUNEP et demande que son mandat soit prorogé de six mois, et prenant note également du fait que le Gouvernement népalais s’est engagé à reconstituer le Comité spécial, renforcé avec la structure d’appui nécessaire au Ministère de la paix et de la reconstructi on, ainsi qu’à entamer l’intégration et la réinsertion du personne l de l’armée maoïste, Conscient qu’il faut prêter particulièrement attention aux besoins des femmes, des enfants et des groupes traditionnelleme nt marginalisés dans le processus de paix, comme indiqué dans l’Accord de pa ix global et la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité, Conscient de la nécessité de lutter contre l’impunité et de promouvoir et protéger les droits de l’homme en renforçant les capacités des institutions nationales indépendantes, Considérant que la société civile peut jouer un rôle important dans la transition démocratique et la prévention des conflits, S/RES/1879 (2009) 3 09-42143 Se félicitant des apports de la Représentante spéciale du Secrétaire général et de son équipe au sein de la MINUNEP et de ceux de l’équipe de pays des Nations Unies, notamment le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, qui veille au respect des droits de l’homme à la demande du Gouvernement, et soulignant que les efforts déployés par la Miss ion et toutes les entités des Nations Unies dans la zone de la Mission doivent être coordonnés et complémentaires, en particulier aux fins de la continuité, le mandat de la Mission touchant à sa fin, 1. Décide , comme suite à la demande du Gouvernement népalais et conformément aux recommandations du Secrétai re général, de reconduire le mandat de la MINUNEP, établi aux termes de la résolution 1740 (2007), jusqu’au 23 janvier 2010, compte tenu de ce que certains éléments du mandat ont été exécutés et que se poursuivent les activités de contrôle et de gestion des armes et du personnel armé convenues dans l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin 2008, qui doivent promouvoir la mise en œuvre du processus de paix; 2. Demande à toutes les parties de tirer pleinement parti des compétences de la MINUNEP et de sa volonté d’appuye r, dans le cadre de son mandat, le processus de paix afin de faciliter l’exécution des éléments du mandat de la Mission qui sont en suspens d’ici au 23 janvier 2010; 3. Convient avec le Secrétaire gé néral que le dispositif de contrôle actuel a été conçu comme une mesure temporaire et non comme une solution à long terme et qu’il ne peut être maintenu indéfiniment et souligne qu’il faut que le Gouvernement népalais envisage les mesures nécessaires pour réduire les responsabilités actuelles de la MINUNEP en matière de contrôle; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport avant le 30 octobre 2009 sur l’application de la présente réso lution, et des progrès accomplis pour l’instauration de conditions propices à l’ achèvement des activ ités de la MINUNEP d’ici à la fin du mandat en cours, notamme nt pour la réalisation des engagements pris par le Gouvernement népalais dans sa lettre du 7 juillet 2009; 5. Demande au Gouvernement népalais de continuer à prendre les décisions voulues pour créer des conditions propices à l’achèvement des activités de la MINUNEP d’ici à la fin du mandat en cours, y compris en appliquant l’Accord du 25 juin 2008, afin de faciliter le retrait de la Mission du Népal; 6. Se félicite des progrès accomplis à ce jour, et demande à tous les partis politiques du Népal de faire avan cer le processus de paix et de collaborer entre eux dans un esprit de coopération, de consensus et de compromis afin de continuer à évoluer vers un règlement durable à long terme qui permette au pays d’accéder à un avenir pacifique, démocratique et plus prospère; 7. Prie les parties népalaises de prendr e les mesures requises pour améliorer la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de la MINUNEP et du personnel qui lui est associé dans l’exécution des tâches énoncées dans le mandat de la Mission; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1880 (2009)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1880%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1880 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2009 09-43361 (F) *0943361* Résolution 1880 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6174e séance, le 30 juillet 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1528 (2004), 1721 (2006), 1739 (2007), 1765 (2007), 1795 (2008), 1826 (2008) et 1842 (2008), les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire et la résolution 1836 (2008) concernant la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire et rappe lant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’accord signé par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro à Ouagadougou le 4 mars 2007 [« l’Accord politique de Ouagadougou » (S/2007/144)] et qu’il a accueilli favorablement les quatre accords complémentaires ultérieurs, Rappelant en particulier sa résolution 1721 (2006), dans laquelle il a notamment souscrit à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine portant sur le mandat du Chef de l’État, et rappelant de plus que, dans la déclaration de son président datée du 28 mars 2007 (S/PRST/2007/8), il a entériné l’Accord politique de Ouagadougou, y compris le chapitre V sur le cadre institutionnel d’exécution, et que cet accord prévoyait une période de dix mois pour la tenue des élections présidentielles, Rendant hommage à nouveau au Président Blaise Compaoré du Burkina Faso (« le Facilitateur ») pour les efforts qu ’il ne cesse de déployer en faveur du processus de paix en Côte d’Ivoire, notamment dans le cadre des mécanismes de suivi de l’Accord politique de Ouagadougou, félicitant et encourageant l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour les efforts qu’elles conti nuent de déployer afin de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire et leur renouvelant son plein soutien, Soulignant à nouveau qu’il importe que l’organe consultatif international prenne part, en qualité d’observateur, aux réunions du Comité d’évaluation et d’accompagnement, Soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil poursuive une approche rigoureuse et stratégique de s déploiements au service du maintien de la paix, S/RES/1880 (2009) 09-43361 2 Condamnant à nouveau fermement toute tentative visant à déstabiliser le processus de paix par la force et exprimant son intention d’examiner rapidement la situation après toute tentative de ce type , en s’appuyant sur un rapport du Secrétaire général, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général en date du 7 juillet 2009 (S/2009/344), Rappelant sa résolution 1674 (2006) relative à la protection des civils dans les conflits armés, notant avec préoccupation , que malgré l’améliora tion régulière de la situation générale des droits de l’homme, il subsiste dans différentes régions du pays des cas de violation de ces droits touchant des civils, y compris de nombreux actes de violence sexuelle, soulignant que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice et réitérant sa ferme condamnation de toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, Rappelant sa résolution 1612 (2005) relativ e aux enfants dans les conflits armés et les conclusions ultérieures du Gr oupe de travail sur les enfants et les conflits armés concernant les parties au conflit armé en Côte d’Ivoire (S/AC.51/2008/5), et constatant avec vive inquiétude que les enfants continuent de subir diverses formes de violence, Rappelant aussi ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, condamnant toute violence sexuelle, soulignant de nouveau qu’il importe que les femmes participent sur un pied d’égalité à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité et qu’elles y soient pleinement associées, et qu’il convient de les faire intervenir davantage dans la prise de décisions touchant la prévention et le règlement des conflits et encourageant le Secrétaire général à adopter une démarche soucieuse de l’égalité des sexes dans la mise en œuvre du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, (« Appui au processus politique de Ouagadougou ») 1. Rappelle que, dans la déclaration de son président datée du 29 mai 2009 (S/PRST/2009/16), il a accueilli favorablem ent le nouveau calendrier électoral, approuvé à Ouagadougou par tous les principaux acteurs politiques ivoiriens, qui fixe le premier tour des élections présidentielles au 29 novembre 2009, et souligne que les acteurs politiques ivoiriens sont te nus de respecter ce calendrier afin de manifester leur engagement politique enve rs la tenue d’élections libres, justes, ouvertes et transparentes; 2. Se déclare à nouveau déterminé à soutenir pleinement un processus électoral crédible pour les élections présidentie lles et législatives en Côte d’Ivoire et exprime sa conviction que tout report des élections présidentielles du 29 novembre 2009 serait incompatible avec un processus crédible et avec l’Accord politique de Ouagadougou tel qu’il a été entériné par le Conseil de sécurité; 3. Se réjouit que les opérations d’enregistrement des électeurs aient été achevées avec succès; S/RES/1880 (2009) 3 09-43361 4. Rappelle qu’il avait demandé instamment dans sa résolution 1865 (2009) au Président de la Commission électorale indépendante de rendre public les détails du calendrier et prend note des dates qu’il a fournies pour les cinq étapes conduisant aux élections du 29 novembre 2009; 5. Rappelle que la publication de la liste élec torale est une étape cruciale du processus électoral, attend avec intérêt la publication de la lis te électorale provisoire d’ici à la fin du mois d’août 2009 et demande instamment aux acteurs politiques ivoiriens de tenir leurs engagements pleinement et sans délai; 6. Exprime sa détermination à suivre de près la publication de la liste provisoire et celle de la liste électorale définitive, encourage le Facilitateur et le Représentant spécial du Secrétaire général à l’informer sans délai de toute difficulté qui pourrait mettre en péril le calendrier électoral, exprime son intention d’examiner toute situation de ce type sans délai et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de certifier la liste électorale de façon explicite; 7. Réitère que le Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire certifiera que toutes les étapes du processus électoral fournissent toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’él ections présidentielle s et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales et réaffirme son plein appui au Représentant spéc ial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire dans son rôle de certification; 8. Souligne qu’il fondera son évaluation du processus électoral sur la certification qui sera préparée par le Représentant spécial du Secrétaire général, conformément aux cinq critères-cadres visés dans le document S/2008/250 et après des contacts sans exclusive avec tous les acteurs en Côte d’Ivoire, y compris la société civile; 9. Souligne combien il importe que la société civile ivoirienne participe sans exclusive au processus électoral, que l’égalité de protection et de respect des droits fondamentaux de chaque Ivoirien soit assurée dans le cadre du système électoral, en particulier la liberté d’opini on et d’expression et que les obstacles et problèmes qui s’opposent à la pleine participation des femmes dans la vie publique soient éliminés; 10. Demande instamment au Gouvernement de Côte d’Ivoire d’apporter aux opérateurs qui jouent un rôle dans le proc essus électoral le soutien qui leur est nécessaire et encourage la communauté internationale à continuer d’appuyer le processus électoral, notamment en fournissant, avec l’accord des autorités ivoiriennes, des capacités d’observation des élections et l’assistance technique qui s’y rapporte; 11. Rappelle qu’il est parfaitement prêt à imposer des sanctions ciblées en vertu du paragraphe 16 de sa résoluti on 1842 (2008), notamment à l’encontre de personnes dont il se sera avéré qu’elles menacent le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, et rappelle également qu’en application du paragraphe 6 de ladite résolution, toute me nace contre le processus électoral en Côte d’Ivoire, et en particulier toute attaqu e contre ou toute atteinte portée à la Commission électorale indépendante char gée d’organiser les élections, ou à ses activités ou à celles des opérateurs visées aux paragraphes 1.33 et 2.11 de l’Accord politique de Ouagadougou, constitue une menace contre le processus de paix et de réconciliation nationale aux fins des pa ragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); S/RES/1880 (2009) 09-43361 4 12. Invite à nouveau instamment les partis politiques à respecter pleinement le Code de bonne conduite pour les électi ons qu’ils ont signé sous les auspices du Secrétaire général et, en particulier, exhorte les autorités ivoiriennes à veiller à ce que l’accès aux médias publics soit équitable; 13. Note à nouveau que la cérémonie de passation des pouvoirs qui s’est tenue à Bouaké le 26 mai 2009 est un développement positif, demande instamment aux parties ivoiriennes de faire des progrè s supplémentaires dans les processus de réunification et de désarmement, dans le respect des normes internationales et encourage les donateurs de la communauté internationale à continuer à leur apporter leur soutien, selon que de besoin; 14. Demande à toutes les parties concernées de veiller à ce que la protection des femmes et des enfants soit assurée dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, ainsi que dans les phases de reconstruction et de relèvement après conflit, moyennant notamment la poursuite de la surveillance et de la communication de l’information sur la situation des femmes et des enfants, à ce que des enquêtes soient menées sur tous les cas de violence présumés et à ce que les responsables soient traduits en justice; 15. Demande également à toutes les parties concernées de prendre les mesures voulues pour protéger les civils cont re toutes formes de violence sexuelle, notamment en imposant les sanctions disc iplinaires militaires appropriées, en observant le principe de la responsa bilité du supérieur hiérarchique et en sensibilisant les soldats à l’interdiction im pérative de toutes formes de violence sexuelle; 16. Rappelle que son groupe de travail sur le s enfants et les conflits armés sur la Côte d’Ivoire (S/AC.51/2008/5) a recommandé l’adoption d’un plan national d’action pour traiter la question des violences sexuelles, accueille favorablement les premières mesures prises jusqu’à présent et demande instamment au Gouvernement de Côte d’Ivoire, avec le soutien de l’ONUC I et des autres acteurs pertinents, de le mener à bien et de le mettre en œuvre, accueille de plus favorablement le programme d’action pour combattre les violences sexuelles dans les zones contrôlées par les Forces nouvelles que celles-ci ont signé en janvier 2009 conformément aux recommandations men tionnées ci-dessus, ainsi que le communiqué de quatre milices indiquant leur volonté de combattre les violences sexuelles et appelle toutes les parties concernées, avec le soutien continu de l’ONUCI, à travailler ensemble pour mettre en œuvre ce à quoi elles se sont engagées; 17. Engage vivement les parties signataires de l’Accord politique de Ouagadougou à prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles vulnérables, y compris en garantissant le retour volontaire, la réinstallation, la réintégration et la sécurité des déplacés , notamment en traitant la question de la propriété de la terre, avec l’appui du syst ème des Nations Unies, et à s’acquitter des engagements qu’ils ont pris en la matiè re en signant l’Accord politique de Ouagadougou et des obligations que leur impose le droit international humanitaire; 18. Se réjouit des progrès du processus d’identification, qui est essentiel pour la stabilité à long terme de la Côte d’Ivoire et appelle les parties ivoiriennes à continuer les opérations d’identifica tion, y compris après les élections; S/RES/1880 (2009) 5 09-43361 (« Renouvellement du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire ») 19. Décide de proroger jusqu’au 31 Janvier 2010 le mandat de l’ONUCI, fixé par la résolution 1739 (2007), notamment pour aider à l’organisation d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes en Côte d’Ivoire conformément au calendrier visé au paragraphe 1 ci-dessus; 20. Prie l’ONUCI d’apporter son soutien actif, dans la limite de ses ressources et de son mandat, à la pleine mise en œuvre des tâches de l’Accord politique de Ouagadougou et des accords co mplémentaires qui restent à accomplir, en particulier celles qui sont essentielles à l’organisation d’élections présidentielles libres, justes, ouvertes et transparentes le 29 novembre 2009, et de continuer à contribuer au programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion et au désarmement et au démantèlement des mili ces, et de fournir un appui technique et logistique à la Commission électorale indépend ante en vue de la préparation et de la tenue des élections dans un environnement sûr; 21. Prie le Secrétaire général de continuer à suivre les progrès réalisés dans le sens de la satisfaction de s critères cités à l’annexe 1 de son rapport daté du 7 juillet 2009, l’engage à continuer d’affiner et d’actualiser lesdits critères et à lui faire rapport sur la question, et exprime son intention d’examiner ces critères de façon approfondie avant le 15 octobre 2009, en prenant en particulier en compte les progrès du processus électoral; 22. Réaffirme son plein appui aux efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire, et prie l’ONUCI de continuer à sensibiliser activement la population ivoirienne au rôle de certification du Représentant spécial du Secrétaire général; 23. Félicite le Facilitateur de continuer de soutenir le processus visant à résoudre la crise ivoirienne, et prie l’ONUCI de continuer à l’assister, ainsi que son Représentant spécial à Abidjan, dans la mi se en œuvre de la facilitation notamment en l’aidant, en tant que de besoin et à sa demande, dans l’exécution de son rôle d’arbitrage conformément aux dispositions du paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et des paragraphes 8 et 9 du troisième Accord complémentaire; 24. Réaffirme son intention, comme indiqué dans sa résolution 1836 (2008), d’autoriser le Secrétaire général à re déployer des troupes entre la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’ONUC I, selon les besoins, à titre temporaire et conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005), comme le Secrétaire général l’a recommandé au paragraphe 25 de son rapport daté du 7 juillet 2009 (S/2009/344) et invite les pays fournisseurs de contingents à soutenir les efforts du Secrétaire général à cet égard; 25. Souligne combien il importe que le concep t d’opérations militaires et les règles d’engagement soient actualis és d’ici au 30 septembre 2009 et prie le Secrétaire général de lui rendre compte à ce sujet, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents; 26. Demande à l’ONUCI de continuer à contribuer, conformément à l’alinéa k) du paragraphe 2 de sa résolution 1739 (2007), à la promotion et à la défense des droits de l’homme en Côte d’I voire, en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les en fants et les femmes, surveiller et aider à enquêter sur les violations des droits de l’homme pour mettre fin à l’impunité, et à S/RES/1880 (2009) 09-43361 6 soutenir les mesures que toutes les par ties devraient prendre en application des paragraphes 15 et 16 ci-dessus et prie le Secrétaire général de continuer de lui rendre compte dans ses rapports au C onseil des progrès faits dans ce domaine; 27. Demande à l’ONUCI, dans ce contexte, de continuer aussi à contribuer, conformément à l’alinéa m) du paragraphe 2 de sa résolution 1739 (2007), à aider le Gouvernement de Côte d’Ivoire à rétablir une présence policière civile partout en Côte d’Ivoire et conseiller le Gouvernemen t de Côte d’Ivoire pour la réorganisation des services de sécurité intérieure et à rétab lir l’autorité de la justice et de l’état de droit partout en Côte d’Ivoire; 28. Souligne combien il est nécessaire que l’ONUCI et les agences humanitaires continuent à travailler étro itement ensemble, relativement aux zones de tensions et de retour, d’échanger des in formations sur de possibles explosions de violence et d’autres menaces contre les civ ils afin d’y répondre en temps utile et de façon appropriée; 29. Prie le Secrétaire général de con tinuer à adopter les dispositions nécessaires pour faire strictement respecter à l’ONUCI la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies en matière d’exploitation et de violences sexuelles et de le tenir informé et prie instamment les pays fournisseurs de contingents de prendre les mesures de prévention qui s’imposent, notamment en menant, avant déploiement, des actions de sensibilisation et en prenant d’autres mesures visant à ce que les membres de le ur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 30. Décide de proroger jusqu’au 31 janvier 2010 l’autorisation qu’il a donnée aux forces françaises afin qu’elles soutie nnent l’ONUCI, dans la limite de leur déploiement et de leurs capacités; 31. Exprime son intention de réexaminer la situation ainsi que, le cas échéant, le mandat de l’ONUCI, en fonction des progrès du processus électoral et en particulier de l’établissement de la liste électorale, et dans tous les cas au plus tard le 15 octobre 2009, prie le Secrétaire général de le tenir informé début septembre de la publication de la liste électorale provisoire et prie également le Secrétaire général de produire un rapport à mi-parcours, avant la fin septembre 2009, sur la situation sur le terrain, notamment en lui faisant le point de la situation sur le plan de la sécurité, et de la préparation du processus électoral; 32. Prie également le Secrétaire général de l’informer, dans ses prochains rapports, des évolutions du plan de trava il stratégique qu’il a établi et qui contient un calendrier indicatif permettant de mesure r et de suivre les progrès accomplis dans la satisfaction des critères visés au paragraphe 21 ci-dessus; 33. Exprime son intention de réexaminer, d’ici au 31 janvier 2010, le mandat de l’ONUCI et l’autorisation donnée aux for ces françaises qui la soutiennent, le niveau des effectifs de l’ONUCI et les critères visés au paragraphe 21 ci-dessus, à la lumière des progrès du processus électoral et de la réalisation des étapes clefs du processus de paix, et prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport à cette fin trois semaines avant cette date; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1881 (2009)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1881%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1881 (2009)* Conseil de sécurité Distr. générale 6 août 2009 09-43394* (F) *0943394* Résolution 1881 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6175e séance, le 30 juillet 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation au Soudan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan et sa volonté résolue d’œuvrer aux côtés du Gouvernement soudanais, dans le strict respect de sa souveraineté, à relever les différents défis auxquels le pays fait face, Rappelant également ses résolutions 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, dans laquelle il a notamment réaffirmé les dispositions du Document final du Sommet mondial des Nations Unies, 1612 (2005) sur les enfants et les conflits armés, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, Prenant note du rapport sur les enfants et le conflit armé au Soudan en date du 10 février 2009 (S/2009/84), y compris les recommandations qui y sont formulées, et du rapport sur les enfants et le conflit armé au Soudan en date du 29 août 2007 (S/2007/520), et rappelant les conclusions ap prouvées par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et le conflit armé au Soudan (S/AC.51/2008/7), Se félicitant du rôle important de l’Union africaine, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 13 juillet 2009 (S/2009/352) sur l’Opérati on hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), Soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil adopte une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiem ent au service du maintien de la paix, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1881 (2009) 09-43394 2 Se déclarant préoccupé , deux ans après l’adoption de la résolution 1769 (2007), par la gravité persistante de l’état de sécurité et la détérioration de la situation humanitaire au Darfour, ainsi que par les attaques répétées contre la population civile, réaffirmant sa condamnation de toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire au Darfour, demandant à toutes les parties de respecter les obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit interna tional des droits de l’homme, soulignant que les auteurs de ces crimes doivent être traduits en justice et demandant instamment au Gouvernement soudanais d’honorer ses obligations à cet égard, Redisant sa crainte que la persistance de la violence au Darfour ne compromette la stabilité dans l’ensemble du Soudan et de la région, notant avec préoccupation les conséquences néfastes de la persistance des tensions entre les Gouvernements soudanais et tchadien, réaffirmant qu’il faudra réduire ces tensions ainsi que les activités des rebelles dans les deux pays si l’on veut parvenir à une paix durable au Darfour et dans la région, et encourageant le Soudan et le Tchad à entretenir des relations constructives avec le Groupe de contact de Dakar et la communauté internationale, Exprimant avec fermeté son attachement et sa détermination à promouvoir et à appuyer le processus politique au Darfour ainsi que les efforts du Médiateur en chef, et déplorant que certains groupes continuent de refuser de participer au processus politique, Constatant que la situation au Darfour menace la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAD, défini dans la résolution 1769 (2007), pour une nouvelle période de 12 mois qui prendra fin le 31 juillet 2010; 2. Souligne que la MINUAD doit faire tout ce que lui permettent son mandat et ses capacités, en particulier pour ce qui est a) de pourvoir à la protection des civils partout dans le Darfour et b) d’ assurer un accès rapide et sans entrave, en toute sécurité, aux organismes humanitaires, la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection des convois humanitaires; 3. Se félicite de la contribution des pays f ournisseurs d’effectifs militaires ou de police et des donateurs à la MINUAD, demande aux États Membres de l’Organisation des Nations Unies de s’engage r à apporter l’appui restant à fournir – hélicoptères, reconnaissance aérienne, transports terrestres, unités médicale et logistique et autres moyens de mise en œuvre, souligne qu’il importe de disposer de bataillons opérationnels effectivement en mesure de mener à bien les tâches prescrites à la MINUAD, et à cet égard prie les pays donateurs de continuer à faire en sorte que ces bataillons reçoivent l’instruction et le matériel voulus et prie en outre la MINUAD d’étudier les moyens d’optimiser l’utilisation de ses capacités au Darfour; 4. Accueille avec satisfaction l’amélioration de la coopération entre le Gouvernement soudanais et la MINUAD, se félicite de l’action crédible de la Commission tripartite, demande à toutes les parties au Da rfour d’éliminer tous les obstacles au déploiement complet et rapide de la MINUAD et à la bonne exécution de son mandat, notamment en assurant sa sécurité et sa liberté de circulation; et à cet égard demande au Gouvernement soudanais de respecter pleinement et sans S/RES/1881 (2009) 3 09-43394 retard les dispositions de l’Accord sur le statut des forces, notamment de délivrer rapidement les visas au personnel de la MINUAD ainsi que les autorisations de vol et d’importation de matériel; 5. Condamne de nouveau les attaques de groupes armés visant la MINUAD; souligne que toute attaque ou menace contre la MINUAD est inacceptable; exige que de telles attaques ne se reproduisent pas et insiste sur la nécessité d’accroître la sûreté et la sécurité du personnel de la MINUAD; 6. Insiste sur le fait qu’il importe de définir des objectifs réalisables et réalistes par rapport auxquels puissent se mesurer les progrès des opérations de paix des Nations Unies; et prie à cet égard le Secrétaire général, à la suite de consultations avec l’Union africaine, selon qu’il convient : a) De lui soumettre pour examen un pl an de travail stratégique assorti de repères permettant de mesurer et de suivre les progrès accomplis par la MINUAD dans l’exécution de son mandat; b) De faire figurer dans son prochain rapport une évaluation des progrès accomplis par rapport à ces repères, ains i que toutes recommandations utiles concernant le mandat et la configuration de la MINUAD; c) De lui faire ensuite rapport tous les 90 jours sur les progrès réalisés dans l’exécution du mandat de la MINUAD dans l’ensemble du Darfour ainsi que sur les progrès concernant le processus politique, le s conditions de sécurité et la situation humanitaire et le respect par toutes les par ties de leurs obligations internationales; 7. Exige de toutes les parties au conf lit du Darfour qu’elles mettent fin immédiatement à la violence et aux attaques contre les civils, les soldats de la paix et les personnels humanitaires et respecte nt les obligations que leur imposent le droit des droits de l’homme et le droit international humanitaire, demande un arrêt immédiat des hostilités et invite toutes les parties à s’engager à respecter un cessez- le-feu durable et permanent; prie le Secrétaire général de procéder à des consultations avec les parties afin d’établir un mécanisme plus efficace de surveillance du cessez-le-feu; et souligne que la MINUAD doit notifier tout cas grave de violence qui porte atteinte aux efforts constructifs et sans réserve des parties en vue de la paix; 8. Affirme à nouveau qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit du Darfour, que la paix ne peut être réta blie au Darfour qu’au prix d’un règlement politique associant toutes les parties et du déploiement réussi de la MINUAD; réaffirme son plein soutien au processus politi que mené par l’Union africaine et l’ONU en faveur du Darfour et aux efforts du Médiateur en chef conjoint, M. Djibrill Yipènè Bassolé; exige de toutes les parties au conflit, y compris tous les groupes rebelles, qu’elles s’engagent immé diatement, pleinement et de façon constructive dans le processus de paix sans condition préalable, notamment en participant à des pourparlers sous la médiation de M. Bassolé en vue de finaliser un accord-cadre; se félicite de l’action du Qatar et de la Libye à cet égard et de l’appui d’autres pays de la région; demande à la MINUAD d’appuyer le Médiateur en chef conjoint et l’Équipe de médiation conjointe dans leurs efforts; et souligne la nécessité de faire intervenir la société ci vile, y compris les organisations de femmes et les organisations dirigées par des femmes, les groupes locaux et les chefs coutumiers afin de créer un environnement propice à la paix et à la sécurité par le biais d’un dialogue constructif et ouvert; S/RES/1881 (2009) 09-43394 4 9. Demande au Soudan et au Tchad de respecter les obligations que leur imposent l’Accord de Doha du 3 mai 2009, l’Accord de Dakar du 13 mars 2008 et les précédents accords bilatéraux; et réaffirme que ces deux pays doivent s’associer constructivement aux efforts du Groupe de contact de Dakar tendant à les voir normaliser leurs relations, cesser d’apporter un appui à des groupes armés, renforcer leur lutte contre le trafic armé dans la région, mettre en place des mécanismes efficaces de surveillance conjointe de s frontières et coopérer par des voies diplomatiques en vue d’instaurer la paix et la stabilité au Darfour et dans l’ensemble de la région; 10. Note que le conflit dans une partie du Soudan touche les autres parties du pays et le reste de la région; et invite instamment la MINUAD à coordonner étroitement son action avec celle d’autres missions présentes dans la région, notamment la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) et la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT); 11. Prie la MINUAD, agissant dans les limites de ses capacités actuelles et dans le respect de son mandat, de soutenir et de compléter les efforts déployés par la MINUS pour préparer des élections nationales crédibles en lui fournissant les conseils et l’aide qu’elle demande; 12. Se déclare vivement préoccupé par la dégradation continue de la situation humanitaire au Darfour; demande que les termes du Communiqué commun du Gouvernement soudanais et de l’ONU sur la facilitation de l’activité humanitaire au Darfour soient intégralement appliqués; et exige du Gouvernement soudanais, de toutes les milices, des groupes armés et de toutes les autres parties prenantes qu’ils veillent à ménager aux organisations humanitair es et à leur personnel tout accès, en toute sécurité et liberté, aux populations dans le besoin afin qu’elles puissent leur apporter l’aide humanitaire nécessaire; 13. Exige de toutes les parties au conf lit du Darfour qu’elles créent des conditions propices au retour librement consen ti et définitif, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et personnes déplacées; 14. Exige des parties au conflit qu’elles prennent immédiatement des mesures appropriées pour protéger les civ ils, y compris les femmes et les enfants, contre toute forme de violence sexuelle, conformément à sa résolution 1820 (2008); et prie le Secrétaire général d’élaborer une stratégie globale de protection des femmes et des filles contre la violence sexue lle et la violence sexiste ainsi que de veiller à ce que la MINUAD applique les di spositions pertinentes des résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) et de faire figurer des informations à ce sujet dans son rapport au Conseil; 15. Prie le Secrétaire général d’assurer a) le suivi de la situation des enfants et l’établissement des rapports à ce sujet visés au paragraphe 6 ci-dessus et b) la poursuite du dialogue avec les parties au co nflit en vue de l’élaboration de plans d’action assortis d’un échéancier destiné à mettre un terme au recrutement et à l’emploi d’enfants soldats et aux autres violations du droit international humanitaire dont les enfants sont des victimes; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1882 (2009)
IntituléLes enfants et les conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1882%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1882 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 4 août 2009 09-44215 (F) *0944215* Résolution 1882 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6176e séance, le 4 août 2009 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000, 1379 (2001) du 20 novembre 2001, 1460 (2003) du 30 janvier 2003, 1539 (2004) du 22 avril 2004 et 1612 (2005) du 26 juillet 2005, et les déclarations de son président en date du 24 juillet 2006 (S/PRST/2006/33), du 28 novembre 2006 (S/PRST/2006/48), du 12 février 2008 (S/PRST/2008/6), du 17 juillet 2008 (S/PRST/2008/28) et du 29 avril 2009 (S/PRST/2009/9), qui constituent un cadre général pour la protection des enfants touchés par les conflits armés, Constatant que l’application de sa résolution 1612 (2005) a permis de réaliser des progrès, aboutissant à la libération et à la réinsertion d’enfants dans leur famille et leur collectivité et à un dialogue plus systématique entre les équipes spéciales des Nations Unies au niveau des pays et le s parties aux conflits armés concernant l’exécution de plans d’action assortis d’échéances, tout en demeurant profondément préoccupé par l’absence de progrès sur le terrain dans certaines situations préoccupantes où les belligérants continuent de violer impunément les dispositions du droit international relatives aux droits et à la protection des enfants dans les conflits armés, Soulignant que c’est aux gouvernements qu’il incombe au premier chef d’offrir à tous les enfant s touchés par les conflits ar més une protection et des secours, Réitérant que toutes les mesures prises par des entités des Nations Unies dans le cadre du mécanisme de surveillance et de communication des informations doivent viser à soutenir et compléter, le cas échéant, les prérogatives des gouvernements en matière de protection et de réadaptation, Rappelant la responsabilité qu’ont tous les États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre quiconque est responsable de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes odieux commis sur la personne d’enfants, Se félicitant que plusieurs personnes qui auraient commis des crimes à l’encontre d’enfants dans des situations de conflit armé ont été traduites en justice par les systèmes judiciaires nationaux et les mécanismes judiciaires internationaux ainsi que les cours et tribunaux pénaux mixtes, S/RES/1882 (2009) 09-44215 2 Convaincu que la protection des enfants dans les conflits armés devrait constituer un volet important de toute st ratégie d’ensemble de règlement des conflits, Demandant à toutes les parties à des conflits armés de respecter strictement les obligations qui leur incombent en vertu du droit international pour la protection des enfants dans les conflits armés, notamment celles qui figurent dans la Convention relative aux droits de l’enfant et son protoc ole facultatif concernant la participation d’enfants à des conflits armés, ainsi que da ns les Conventions de Genève du 12 août 1949 et leurs protocoles additionnels de 1977, Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, qu’il est résolu à s’attaquer à la question des répercussions considérables des conflits armés sur les enfants, Soulignant qu’il est déterminé à faire respecter ses résolutions et les autres obligations et normes applicables à la protection des enfants en période de conflit armé, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 26 mars 2009 (S/2009/158) et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet de se prononcer en droit sur le point de savoir si les situations visées dans ce rapport sont ou non des conflits armés au sens des Conve ntions de Genève et des Protocoles additionnels auxdites conventions, et qu’elle ne préjuge pas le statut juridique des parties non étatiques en présence, Profondément préoccupé par le fait que les enfants continuent à représenter un nombre considérable des victimes de meur tres et de mutilations en période de conflit armé, notamment à la suite de leur ciblage délibéré, d’un emploi inconsidéré et excessif de la force, de l’utilisation in considérée des mines terrestres, des armes à sous-munitions et d’autres armes et de l’utilisation d’enfants comme boucliers humains, et également profondément préoccupé par le grand nombre de viols et autres formes de vi olence sexuelle commis avec une extrême brutalité contre des enfants, dans le cadre de co nflits armés et liés à ceux-ci, y compris le recours au viol et autres formes de violence sexuelle ou la commission de ces actes dans certaines situations en tant que tactique de guerre, 1. Condamne fermement toutes les violations du droit international applicable concernant le recrutement et l’emploi d’enfants par des parties à un conflit armé ainsi que leur re-recrutement, le meurtre et les mutilations d’enfants, les viols et autres formes de violence sexuelle dont ils sont victimes, les enlèvements, les attaques contre des écoles ou des hôpitaux et le refus d’un accès humanitaire par les parties à un conflit armé ainsi que toutes autres violations du droit international commises sur la perso nne d’enfants en péri ode de conflit armé; 2. Réaffirme que le mécanisme de surveillance et de communication des informations continuera à être mis en plac e dans les situations énumérées dans les annexes aux rapports du Secrétaire généra l sur les enfants et les conflits armés conformément aux principes énoncés au pa ragraphe 2 de sa résolution 1612 (2005) et que son établissement et sa mise en œuvre ne préjugeront ni n’impliqueront quelque décision du Conseil de sécurité tendant à le saisir de telle ou telle situation; 3. Rappelle le paragraphe 16 de sa résolution 1379 (2001) et prie le Secrétaire général de mentionner égalemen t dans les annexes à ses rapports sur les S/RES/1882 (2009) 3 09-44215 enfants et les conflits armés les parties à un conflit armé qui, en violation du droit international applicable, commettent systém atiquement des meurtres et mutilations d’enfants et/ou des viols et autres formes de violence sexuelle contre les enfants, dans des situations de conflit armé, en ayan t présents à l’esprit les autres violations et sévices commis sur la personne d’enfants, et note que le présent paragraphe s’applique aux situations répondant aux critères énoncés au paragraphe 16 de sa résolution 1379 (2001); 4. Invite le Secrétaire général, par l’in termédiaire de sa Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, à échanger des informations appropriées et à maintenir une interactio n à la première occasion possible avec les gouvernements intéressés en ce qui concerne des violations et des sévices commis à l’égard d’enfants par des parties qui pourrai ent être mentionnées dans les annexes à son rapport périodique; 5. Tout en notant que certaines parties à un conflit armé ont répondu à son appel visant à élaborer et appliquer des plans d’action concrets et assortis d’échéances pour mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants en violation du droit international applicable : a) Réitère son appel aux parties à un confli t armé énumérées dans les listes figurant dans les annexes au rapport du S ecrétaire général sur les enfants et les conflits armés qui ne l’ont pa s encore fait à élaborer et appliquer, sans retard, des plans d’action pour mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants en violation du droit international applicable; b) Demande à toutes les parties énumérées dans les listes figurant dans les annexes au rapport du Secrétaire général su r les enfants et les conflits armés qui commettent, en violation du droit interna tional applicable, des meurtres et des mutilations d’enfants et/ou des viols et d’au tres formes de violence sexuelle contre des enfants, dans des situations de co nflit armé, d’élaborer des plans d’action concrets assortis d’échéances pour me ttre fin à ces violations et sévices; c) Prie également toutes les parties énumérées dans les listes figurant dans les annexes au rapport du S ecrétaire général sur les enfa nts et les conflits armés de lutter contre toutes les autres violations et sévices commis sur la personne d’enfants et de prendre des engagements et des mesures spécifiques à cet égard; d) Prie instamment les parties énumérées dans les listes figurant dans les annexes au rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés de mettre en œuvre les dispositions du présen t paragraphe en étroite coopération avec la Représentante spéciale du Secrétaire gé néral pour les enfants et les conflits armés et les équipes spéciales de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la communication des informations; 6. Dans ce contexte, encourage les États Membres à trouver des moyens, en étroite consultation avec les équipes spécia les de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la communication des informations et les équipes de pays des Nations Unies, afin de faciliter l’éla boration et l’application de plans d’action assortis d’échéances, et l’examen et la surveillance par l’équipe spéciale des Nations Unies au niveau des pays des obligations et engagements concernant la protection des enfants dans le s conflits armés; S/RES/1882 (2009) 09-44215 4 7. Réaffirme qu’il est déterminé à assurer le respect de ses résolutions concernant les enfants et les conflits armés et, à cet égard : a) Se félicite des activités continues que son Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés a menées et des recommandations qu’il a formulées, conformément au paragraphe 8 de sa résolution 1612 (2005), et l’ invite à continuer de soumettre régulièrement des rapports au Conseil de sécurité; b) Demande un renforcement des communications entre le Groupe de travail et les comités des sanctions concernés du Conseil de sécurité, notamment grâce à l’échange d’informations pertinentes sur le s violations et les sévices commis sur la personne d’enfants dans des conflits armés; c) Réaffirme son intention de prendre des mesures contre les auteurs persistants de violations conformément au paragraphe 9 de sa résolution 1612 (2005); 8. Souligne qu’il incombe aux équipes spéciales de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la co mmunication des informations et aux équipes de pays des Nations Unies, selon leurs mandats respectifs, de veiller à ce qu’il soit effectivement donné suite aux résolutions du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés, de suiv re les progrès accomplis et d’en rendre compte au Secrétaire général en étroite coopération avec sa Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, et de veiller à ce qu’une réponse concertée soit apportée aux questions relatives aux enfants et aux conflits armés; 9. Prie le Secrétaire général d’inclure d’une manière plus systématique dans ses rapports sur les enfants et les co nflits armés des informations spécifiques concernant l’application des reco mmandations du Groupe de travail; 10. Prie de nouveau le Secrétaire général de ve iller à ce que la question des enfants et des conflits armés soit traitée expressément dans tous ses rapports consacrés à la situation dans un pays donné et entend prêter toute l’attention voulue aux informations qui y figurent, notamment en ce qui concerne l’application des résolutions pertinentes du Conseil de s écurité et des recommandations de son Groupe de travail sur les enfants et les c onflits armés, lorsqu’il examine celles de ces situations dont il est saisi; 11. Se félicite des efforts déployés par le Département des opérations de maintien de la paix pour intégrer la pr otection des enfants dans les missions de maintien de la paix, conformément à la directive adoptée récemment par le Département sur la protection des enfants, et encourage l’affectation de spécialistes de la protection de l’enfance auprès des opé rations de maintien de la paix, ainsi que des missions de consolidation de la paix et des missions politi ques pertinentes, et décide de continuer à inclure des dispositions précises concernant la protection des enfants dans les mandats de ces missions; 12. Prie les États Membres, les missions de maintien de la paix, les missions de consolidation de la paix et les mi ssions politiques des Nations Unies et les équipes de pays des Nations Unies, dans le cadre de leurs mandats respectifs et en coopération étroite avec les gouvernements concernés, de mettre au point des stratégies appropriées et des mécanismes de coordination pour les échanges d’informations et la coopération concernant les questions de protection de l’enfance, en particulier les problèmes transfrontières, en ayant à l’esprit les conclusions S/RES/1882 (2009) 5 09-44215 pertinentes du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés et l’alinéa d) du paragraphe 2 de sa résolution 1612 (2005); 13. Souligne que des programmes effectifs de désarmement, démobilisation et réinsertion destinés aux enfants et fondés sur les me illeures pratiques identifiées par l’UNICEF et d’autres acteurs pertinents en matière de protection de l’enfance sont essentiels pour le bien-être de tous les enfants qui, en violation du droit international applicable, ont été recrutés ou employés par des forces et groupes armés, et un facteur critique pour la paix durable et la sécurité, et prie instamment les gouvernements et les donateurs de faire en sorte que ces programmes communautaires reçoivent des ressources et un financement opportuns, soutenus et suffisants; 14. Souligne également l’importance de ressources et d’un financement opportuns, soutenus et suffisants pour des programmes effectifs de bien-être destinés aux enfants touché s par des conflits armés; 15. Demande aux États Membres, aux entités des Nations Unies, notamment la Commission de consolidation de la paix , et aux autres parties concernées de veiller à ce que la protection, les droits, le bien-être et l’autonomisation des enfants touchés par des conflits armés soient intégrés dans tous les processus de paix et que la planification, les programmes et stratégi es de redressement et de reconstruction après un conflit accordent la priorité aux que stions relatives aux enfants touchés par un conflit armé; 16. Prie les États Membres concernés de prendre des mesures décisives et immédiates contre les auteurs persistants de violations et de sévices commis sur la personne d’enfants en situation de conflit armé, et les prie en outre de traduire en justice les responsables de telles violations qui sont interdites en vertu du droit international applicable, y compris en ce qui concerne le recrutement et l’emploi d’enfants, les meurtres et mutila tions et le viol et autres formes de violence sexuelle, par le biais de leur système judiciaire national et, le cas échéant, des mécanismes judiciaires internationaux et des cours et tribunaux pénaux mixtes, en vue de mettre fin à l’impunité de ceux qui commettent de s crimes à l’encontre des enfants; 17. Demande au Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires, notamment, le cas échéant, de por ter le mécanisme de surveillance et de communication des informations à sa pleine capacité, pour permettre une diffusion rapide des informations concernant toutes les violations et sévices commis sur la personne d’enfants et une réaction effective à cet égard et de faire en sorte que les informations recueillies et communiquées par le mécanisme soient précises, objectives, fiables et vérifiables; 18. Prie le Secrétaire général de fournir un appui administratif et technique au Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés en tenant compte de sa charge de travail actu elle et de la nécessité de renforcer ses capacités et sa mémoire institutionnelle; 19. Prie en outre le Secrétaire général de lu i présenter d’ici à mai 2010 un rapport sur l’application de ses résolutions et déclarations de son président concernant les enfants et les conflits armé s, y compris la présente résolution, qui comprenne notamment : S/RES/1882 (2009) 09-44215 6 a) En annexe, des listes des parties se trouvant dans des situations de conflit armé dont le Conseil de sécurité est saisi ou dans d’autres situations préoccupantes, conformément au paragraphe 3 de la présente résolution; b) Des informations sur les mesures prises par les parties énumérées dans les listes figurant dans les annexes afin de mettre fin à toutes les violations et sévices commis sur la personne d’ enfants dans des conflits armés; c) Des informations sur les progrès accomplis dans la mise en place du mécanisme de surveillance et de communication des informations créé par sa résolution 1612 (2005); d) Des informations sur les critères et procédures utilisés pour inscrire sur les listes figurant dans les annexes à ses ra pports périodiques ou en radier les parties à un conflit armé, en tenant compte des vues exprimées par tous les membres du Groupe de travail au cours des réunions informelles qui se tiendront d’ici à la fin de 2009; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1883 (2009)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1883%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1883 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 7 août 2009 09-44950 (F) *0944950* Résolution 1883 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6179e séance, le 7 août 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) du 14 août 2003, 1546 (2004) du 8 juin 2004, 1557 (2004) du 12 août 2004, 1619 (2005) du 11 août 2005, 1700 (2006) du 10 août 2006, 1770 (2007) du 10 août 2007 et 1830 (2008) du 7 août 2008, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance de la stabilité et de la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Saluant les importants efforts déployés par le Gouvernement iraquien pour affermir la démocratie et l’état de droit, renforcer la sécurité et l’ordre public et lutter contre le terrorisme et la violence sectaire dans l’ensemble du pays, et réaffirmant son appui au peuple et au Gouvernement iraquiens en ce qu’ils s’emploient à bâtir un pays sûr, stable, fédé ral, uni et démocratique, fondé sur l’état de droit et le respect des droits de l’homme, Notant avec satisfaction que les conditions de sécuri té se sont améliorées en Iraq, grâce à une action concerté e sur le plan politique et sur le plan de la sécurité, et soulignant qu’il existe cependant encore des problèmes de sécurité en Iraq et que l’amélioration constatée doit être consolidée par un dialogue politique et une unité nationale authentiques, Soulignant que toutes les communautés iraquiennes doivent participer au processus politique et à un dialogue politique ouvert à tous, s’abstenir de faire des déclarations et de commettre des actes sus ceptibles d’aggraver les tensions, parvenir à un règlement global de la question de la répartition des ressources et définir une solution juste et équitable pour les frontiè res intérieures contestées du pays, et œuvrer à l’unité de l’Iraq, Réaffirmant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, notamment la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), apporte conseils, soutien et aide au peuple et au Gouvernement iraquiens pour renforcer les institutions démocratiques, favoriser le dialogue politique sans exclusive et la S/RES/1883 (2009) 09-44950 2 réconciliation nationale, faciliter le dialogue régional, aider les groupes vulnérables, notamment les réfugiés et le s personnes déplacées, renf orcer l’égalité des sexes, promouvoir la défense des droits de l’homme et promouvoir la réforme du système judiciaire et juridique, et soulignant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, notamment la MANUI, donne la priorité aux conseils, au soutien et à l’aide à apporter au peuple et au Gouvernement iraquiens dans la poursuite de ces objectifs, Soulignant les efforts déployés par la MANUI pour aider la Haute Commission électorale indépendante et le Gouverneme nt iraquien à assurer le bon déroulement des élections provinciales iraquiennes de janvier 2009 et des élections au gouvernement régional du Kurdistan de juillet 2009, et à organiser les élections législatives iraquiennes de janvier 2010, et insistant sur l’importance de la transparence, de l’impartialité et de l’indépendance de la Haute Commission électorale indépendante, Se déclarant préoccupé par les problèmes de droits de l’homme en Iraq, soulignant qu’il importe de s’attaquer à ces problèmes et demandant instamment à cet égard au Gouvernement iraquien d’envi sager de prendre d’autres mesures pour apporter son appui à la Haute Commission indépendante des droits de l’homme, Se déclarant également préoccupé par les problèmes humanitaires que rencontre le peuple iraquien, et soulignant qu’il est indispensable de poursuivre une action coordonnée et de fournir des ressources suffisantes pour y faire face, Soulignant la souveraineté du Gouvernement iraquien, réaffirmant que toutes les parties doivent continuer de prendre t outes les mesures possibles et mettre en place les moyens voulus pour assurer la protection des civils touchés, notamment les enfants, les femmes et les membres de groupes religieux et de groupes ethniques minoritaires, et qu’elles doivent créer des conditions propices au retour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées, accueillant avec satisfaction les engagements pris par le Gouvernement iraquien de venir en aide aux personnes déplacées, appelant à poursuivre les actions engagées en faveur des personnes déplacées et des réfugiés, et notant le rôle important que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés est amené à jouer, en vertu de son mandat, en apportant conseils et appui au Gouvernement iraquien, en coordination avec la MANUI, Soulignant qu’il importe d’appliquer sa résolution 1882 (2009), notamment en désignant des conseillers à la protection de l’enfance au sein de la MANUI, Engageant instamment toutes les parties concernées à permettre au personnel humanitaire d’accéder en toute liberté à tous ceux qui ont besoin d’aide, à accorder au personnel humanitaire, auta nt que possible, toutes les facilités nécessaires à ses opérations et à favoriser la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que de leurs biens, comme le prescrit le droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève et le Règlement de La Haye, Reconnaissant au Représentant spécial du Secrétaire général sortant, Staffan de Mistura, de la manière dont il a exercé ses fonctions et de l’action énergique qu’il a menée à la tête de la MANUI, Se félicitant de la nomination par le Secrétaire général, le 7 juillet 2009, du nouveau Représentant spécial pour l’Iraq, Ad Melkert, S/RES/1883 (2009) 3 09-44950 Exprimant sa profonde reconnaissance à l’ensemble du personnel des Nations Unies en Iraq pour ses efforts courageux et inlassables, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq pour une période de douze mois à compter de la date de la présente résolution; 2. Décide également que le Représentant spécial du Secrétaire général et la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, agissant à la demande du Gouvernement iraquien et compte tenu de la lettre en date du 29 juillet 2009 adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères de l’Iraq (S/2009/395, annexe), continueront d’exécuter le mandat élargi décrit dans les résolutions 1770 (2007) et 1830 (2008); 3. Reconnaît que la sécurité du personnel des Nations Unies est essentielle pour que la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq puisse s’acquitter de son mandat au service du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien et aux autres États Membres de continuer d’apporter à la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq un appui sur les plans de la sécurité et de la logistique; 4. Sait gré aux États Membres de fournir à la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq les moyens et l’a ppui financier dont elle a besoin, sur le plan logistique et dans le domaine de la sécurité, pour s’acquitter de son mandat, et prie les États Membres de continuer à les lui fournir; 5. Entend réexaminer le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq dans douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien lui en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès accomplis par la Mission d’assistan ce des Nations Unies pour l’Iraq dans l’exécution de l’ensemb le de ses tâches; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1884 (2009)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1884%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1884 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 27 août 2009 09-49661 (F) *0949661* Résolution 1884 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6183e séance, le 27 août 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978), 426 (1978), 1559 (2004), 1680 (2006), 1701 (2006), 1773 (2007) et 1832 (2008), ainsi que les déclarations de son président touchant la situation au Liban, Répondant à la demande formulée par le G ouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 4 juillet 2009, tendant à voir proroger sans modification le mandat de la FINUL pour une nouvelle période d’un an, et accue illant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée au Présiden t du Conseil le 6 août 2009 (S/2009/407) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son attachement à la pleine application de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à garantir un cessez-le-feu permanen t et la solution à long terme du conflit comme l’envisage la résolution, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts pour appliquer toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006), Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006), en particulier le s graves violations récentes mises en évidence par le Secrétaire général dans sa lettre du 6 août 2009, et soulignant qu’il importe d’établir, entre la Ligne bleue et le Litani, une zone d’exclusion de tous personnels armés, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le Gouvernement libanais et la FINUL, et, à cette fin, encourageant la poursuite de la coordination entre la FINUL et les Forces armées libanaises, Demandant à toutes les parties concernées de respecter la Ligne bleue dans sa totalité, y compris à Ghajar, et encouragean t les parties à coopérer encore avec la FINUL, pour marquer la Ligne bleue de façon visible, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, S/RES/1884 (2009) 09-49661 2 Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, notamment de son commandant, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL et soulignant qu’il faut impérativement doter celle-ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à voir déployer une force internationale pour l’aider à exercer s on autorité sur l’ensemble du territoire et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toutes tentatives pour l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la FINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil adopte une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix, Appelant les États Membres à fournir une assistance aux Forces armées libanaises en les dotant des moyens nécessa ires pour s’acquitter de leur mission, conformément à la résolution 1701 (2006), Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2010 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’armée libanaise a contribué à créer un nouvel e nvironnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite de l’élargissement de la coordination entre la FINUL et l’armée libanaise et encourage celles-ci à renforcer encore leur coopération; 3. Demande énergiquement à toutes les parties intéressées de respecter la cessation des hostilités et la Ligne bleue dans sa totalité, de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL et de s’acquitter scrupuleusement de l’obligation à elles faite de respecter la sécurité du pers onnel de la FINUL et des autres personnels des Nations Unies, notamment en s’interdisant toute action qui mette en danger des personnels des Nations Unies et en faisan t en sorte que la FINUL jouisse d’une entière liberté de circulation dans toute sa zone d’opérations; 4. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec le Conseil et avec le Secrétaire général afin de parvenir à un cessez-le-feu permanent et à une solution à long terme, tel qu’envisagé par la résolution 1701 (2006), et insiste sur la nécessité d’aller encore de l’avant dans ce sens; 5. Se félicite de ce qu’entreprend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels décidée par le Secrétaire général et pour faire intégral ement respecter le c ode de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et d’en tenir le Conseil informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; S/RES/1884 (2009) 3 09-49661 6. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; 7. Note avec satisfaction à ce propos qu’il recev ra dès que possible les conclusions de l’examen de la capacité opérationnelle de la FINUL, y compris la structure, les avoirs et les besoins de la Fo rce, qui sera effectué au cours des mois à venir, comme il ressort de la lettre du Secrét aire général en date du 6 août 2009, le but étant d’organiser au mieux, conforméme nt aux pratiques de référence en matière de maintien de la paix, les avoirs et ressources de la Mission pour lui permettre d’exécuter les tâches relevant de son mandat; 8. Souligne combien il est important et néces saire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, en se fondant sur toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutio ns 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973 et 1515 (2003) du 19 novembre 2003; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1885 (2009)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1885%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1885 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2009 09-51402 (F) *0951402* Résolution 1885 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6188e séance, le 15 septembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1836 (2008), 1626 (2005) et 1509 (2003), Se félicitant du rapport du Secrétaire général en date du 10 août 2009 (S/2009/411) et de son rapport spécial en date du 10 juin 2009 (S/2009/299), et prenant note des recommandations contenues dans les deux rapports, Se félicitant également des efforts accomplis par le Gouvernement libérien pour promouvoir davantage la réconciliation nationale et le redressement économique, lutter contre la corruption et favoriser l’efficacité et la bonne gouvernance, notamment les mesures prises pour mieux contrôler les ressources naturelles et régler l’ importante question de la réforme foncière, Prenant note de l’achèvement des travaux de la Commission Vérité et réconciliation, qui offre au peuple libér ien une occasion importante de progresser sur la voie de la réconciliation nationale et d’entamer un dialogue constructif sur les causes profondes du conflit, Conscient que la stabilité durable au Libéria et dans la sous-région dépendra du fonctionnement correct et de la stabilité des secteurs de la sécurité et de la primauté du droit et notant les progrès continus accomplis dans le développement et la professionnalisation des Fo rces armées et de la Police nationale du Libéria, Rappelant les objectifs relatifs à la phase de retrait de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), notamment le s objectifs clefs concernant la Police nationale du Libéria et la stratégie de sécurité nationale, et notant avec préoccupation la lenteur des progrès accomplis dans ces secteurs, Conscient de l’importance des défis qui resten t à relever dans tous les secteurs, notamment la persistance des crimes violents, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la MINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil adopte une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix S/RES/1885 (2009) 09-51402 2 conformément à la déclaration de son président en date du 5 août 2009 sur les opérations de maintien de la paix des Nations Unies (S/PRST/2009/24), Remerciant la communauté internationale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) de l’aide qu’elles continuent de fournir, Notant avec préoccupation les menaces qui pèsent sur la stabilité de la sous- région, y compris celle du Libéria, en par ticulier du fait du trafic de stupéfiants, de la criminalité organisée et du trafic d’armes, Félicitant la MINUL pour le travail accompli sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, ainsi qu e pour l’importante contribution qu’elle continue d’apporter au maintien de la paix et de la stabilité au Libéria, et se félicitant de l’étroite coopération qui ex iste entre la Mission et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ainsi qu’avec les gouvernements voisins, quant à la coordination des activités relative s à la sécurité dans les zones frontalières de la sous-région, Prenant note des conclusions de la mission qui a procédé à l’évaluation des besoins de la Commission électorale nationale du Libéria en vue de la préparation et de la tenue des élections présidentielles et législatives d’octobre 2011 et soulignant que la responsabilité de la préparation et de la tenue des élections incombe aux autorités libériennes, avec l’appui de la communauté internationale, Se félicitant des progrès accomplis en ce qui concerne la réalisation des objectifs établis dans les rapports du Secrétaire général en date du 12 septembre 2006, du 9 août 2007 et du 19 mars 2008, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) sur les femmes, la paix et la sécurité, condamnant toute violence sexuelle, se félicitant des efforts que la MINUL ne cesse de déployer en collabora tion étroite avec le Gouvernement libérien pour promouvoir et protéger les droits des civils, notamment des femmes et des enfants, notant avec satisfaction la mise en place de la stratégie gouvernementale de mise en œuvre de la résolution 1325 (2000), conscient des défis qui restent à relever en ce qui concerne la question cruciale de la violence sexiste et de l’exploitation et des agressions sexuelles et appelant les Ét ats Membres à apporter un soutien accru à l’action gouvernementale, Encourageant les autorités libériennes à fair e rapidement le nécessaire pour mettre en place la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, Réaffirmant que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone a toujours besoin, pour sa sécurité, de l’aide de la MINU L, sous réserve que cette question soit examinée périodiquement à mesure que le Tribunal avance dans ses travaux, Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) jusqu’au 30 septembre 2010; 2. Autorise la Mission à assister le Gouvernement libérien dans l’organisation des élections présidentielles et législatives de 2011 en fournissant un S/RES/1885 (2009) 3 09-51402 soutien logistique, notamme nt pour faciliter l’accès aux régions reculées, en coordonnant l’assistance électorale internati onale et en aidant les institutions et les partis politiques libériens à créer un climat propice au déroulement pacifique des élections; 3. Demande aux autorités libériennes de ve iller à ce que les questions en suspens touchant le cadre juridique él ectoral, y compris la délimitation des circonscriptions et le projet de révision de la Constitution, soient définitivement réglées afin de faciliter la prise des di spositions voulues pour la préparation des élections; 4. Approuve la recommandation du Secrétaire général selon laquelle la tenue d’élections libres, régulières et paci fiques devrait être un critère déterminant pour la réduction future des effectifs de la Mission; 5. Réaffirme son intention d’autoriser le Secr étaire général à redéployer des troupes entre la MINUL et l’ONUCI, selon les besoins, à titre temporaire et conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005) et invite les pays fournisseurs de contingents à soutenir les efforts du Secrétaire général à cet égard; 6. Approuve la recommandation formulée par le Secrétaire général dans son rapport spécial du 10 juin 2009 (S/2009/299), selon laquelle la troisième phase du retrait progressif de la MI NUL démarrerait en octobre 2009 et s’achèverait en mai 2010 avec le rapatriement de 2 029 soldats, de 3 hélicoptères d’attaque et de 72 véhicules blindés de transport de troupe s, ce qui laisserait à la MINUL un effectif de 8 202 militaires, dont 7 952 au Libéria et 250 au Tribunal spécial pour la Sierra Leone et maintiendrait la composante police de la Mission au niveau actuel autorisé; 7. Prie le Secrétaire général, à la suite de consultations avec le Gouvernement libérien, d’élaborer et de présenter au Conseil un plan stratégique intégré pour coordonner l’acti on menée en vue de la réalisation des objectifs fixés, et rappelant les déclarations de son président en date des 22 juillet 2009 (S/PRST/2009/23) et 5 août 2009 (S/PRST/2009/24), dans lesquelles il soulignait la nécessité de conjuguer de manière cohérente instauration de la paix, maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin d’assurer une intervention efficace au lendemain de tout conflit, et le prie également de donner dans ses rapports des indications sur les progrès accomplis en vue d’une démarche coordonnée des Nations Unies au Libéria et, en particulier, sur les principales insuffisances qui compromettent la réalisa tion des objectifs de consolidation de la paix; 8. Souligne combien il importe que le concep t d’opérations militaires et les règles d’engagement soient régulièrement actualisés et parfaitement conformes aux dispositions de la présente résolution, et prie le Secrétaire gé néral de lui rendre compte à ce sujet, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents; 9. Prie également le Secrétaire général de continuer à mesurer les progrès accomplis par rapport aux objectifs clefs, notamment ceux qui ont trait à la préparation des élections de 2011 et au renforcement des capacités de la Police nationale libérienne, et de lui en rendre compte périodiquement; 10. Invite le Gouvernement libérien, agissant en coordination avec la MINUL, l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires internationaux, à redoubler d’efforts pour mettre en place des institutions indépendantes capables S/RES/1885 (2009) 09-51402 4 d’assurer la sécurité et la primauté du droit et, à cette fin, l’encourage à progresser de façon coordonnée dans la mise en œuvre de tous les plans de développement des secteurs de la sécurité et de la justice, y compris le plan stratégique de la Police nationale libérienne visé au paragraphe 29 du rapport du Secrétaire général en date du 10 août 2009 (S/2009/411); 11. Prie en outre le Secrétaire général de le te nir régulièrement informé de la situation sur le terrain et de lui présen ter pour le 15 août 2010 un rapport sur les questions visées aux paragraphes 2 et 9; 12. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1886 (2009)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1886%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1886 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2009 09-51408 (F) *0951408* Résolution 1886 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6189e séance, le 15 septembre 2009 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, en particulier sa résolution 1829 (2008), Saluant la précieuse contribution que le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Le one (BINUCSIL) apporte à l’entreprise de consolidation de la paix, ainsi qu’à la paix, à la sécurité et au développement dans le pays, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 1er septembre 2009 (S/2009/438) et sa reco mmandation tendant à voir proroger le mandat du BINUCSIL pour une période d’un an allant jusqu’au 30 septembre 2010 afin de permettre au Bureau de continuer à apporter au Gouvernement sierra-léonais un appui aux fins de la consolidation de la paix, Soulignant qu’il importe que le système des Nations Unies et la communauté internationale continuent d’apporter un appui intégré en faveur de la paix, de la sécurité et du développement à long terme de la Sierra Leone, en particulier en renforçant les capacités du Gouvernement sierra-léonais, Accueillant avec satisfaction le Programme du Gouvernement pour le changement, qui sera le principal document stratégique du pays pour la période allant jusqu’à la fin de 2012, et demandant à tous les partenaires internationaux d’aligner l’assistance qu’ils apportent sur les priorités arrêtées dans le Programme, Félicitant le BINUCSIL et l’Équipe de pays des Nations Unies d’avoir élaboré une stratégie nouvelle et novatrice de consolidation de la paix dans le document énonçant la Vision commune des Nations Unies, se félicitant que le mandat politique du BINUCSIL soit intégré avec les ma ndats de l’Équipe de pays touchant le développement et l’action humanitaire, et engageant tous les organismes des Nations Unies présents en Sierra Leone à continuer de mettre en œuvre la stratégie, Accueillant avec satisfaction le communiqué commun publié par les partis politiques le 2 avril 2009, se félicitant qu’il ait contribué à la cessation immédiate de la violence politique en Sierra Leone, et demandant à tous les partis politiques et S/RES/1886 (2009) 09-51408 2 aux autres parties prenantes d’en resp ecter les dispositions et de veiller à l’appliquer, Exprimant à nouveau sa gratitude à la Commission de consolidation de la paix pour l’œuvre qu’elle accomplit et se félicitant des résultats de la Session extraordinaire de haut niveau sur la Si erra Leone que la Commission a tenue le 10 juin 2009, au cours de laquelle a été élaboré un plan aligné sur le Programme pour le changement appelé à guider la Commission dans sa solidarité constante avec la Sierra Leone, Exprimant également à nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour l’œuvre qu’il accomplit, soulignant l’importance des poursuites engagées par le Tribunal contre l’ancien Président du Libéria, Charles Taylor, ainsi que de la campagne d’information concer nant le procès menée à l’échelon local, se félicitant de l’évolution des autres procès, rappelant qu’il compte que le Tribunal achèvera ses travaux le plus tôt possible et demandant aux États Membres d’apporter leur contribution au financement du Tribunal, Se félicitant du rôle joué par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et engageant les État s Membres qui font partie de l’Union du fleuve Mano et d’autres organisations régionales à continuer de promouvoir la paix et la sécurité dans la région, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 septembre 2010 le mandat du BINUCSIL, défini dans la résolution 1829 (2008); 2. Souligne qu’il importe que le BINUCSIL et l’Équipe de pays des Nations Unies atteignent ensemble les objectifs de la Vision commune relevant de leurs mandats respectifs et, en particulier, s’attachent à appuyer le Gouvernement sierra- léonais en ce qu’il entreprend pour opérer la réforme constitutionnelle, renforcer les capacités de la police, lutter contre la co rruption, le trafic de drogues et la criminalité organisée et réduire le chômage des jeunes, à concourir à préparer les élections de 2012, et à épauler la Commissi on de consolidation de la paix et le Fonds pour la consolidation de la paix; 3. Engage le Représentant exécutif du Secrétaire général à poursuivre l’action qu’il mène en vue d’accroître l’intégr ation et l’efficacité des efforts que les Nations Unies déploient sur le terrain pour favoriser la mise en œuvre de la Vision commune et des priorités arrêtées par le G ouvernement et le peuple sierra-léonais en matière de relèvement et de développement; 4. Demande au Secrétaire général de défi nir une série d’objectifs dans la perspective du remplacement du BINUCSIL par une Équipe de pays des Nations Unies, compte tenu de ceux qui ont déjà été arrêtés par le Gouvernement et les Nations Unies dans le document énonçant la Vision commune, et des problèmes particuliers liés à la préparation des élec tions de 2012, de les soumettre à un examen constant et de faire rapport régulièreme nt au Conseil sur le s progrès accomplis; 5. Souligne que c’est au Gouvernement sierra-léonais qu’incombe au premier chef la responsabilité de la consolid ation de la paix, de la sécurité et du développement à long terme du pays, engage ce gouvernement à poursuivre la mise en œuvre du Programme pour le changement, invite la Commission de consolidation de la paix à suivre activement l’évoluti on de la situation et à mobiliser l’appui S/RES/1886 (2009) 3 09-51408 international nécessaire, et encourage le s donateurs internationaux actuels et ceux qui pourraient se joindre à eux à prêter leur appui au Gouvernement; 6. Invite le Gouvernement sierra-léonais, le BINUCSIL et toutes les autres parties à l’œuvre dans le pays à redo ubler d’efforts pour promouvoir la bonne gouvernance, notamment en continuant d’œuvrer à combattre la corruption, à asseoir le principe de responsabilité, à promouvoir le développement du secteur privé pour créer de la richesse et des emplois, à renforcer la lutte contre le trafic de drogues, à consolider l’appareil judiciaire et à promouvoir les droits de l’homme, notamment en appliquant les recomma ndations de la Commission Vérité et réconciliation et en continuant d’appuyer la Commission nationale des droits de l’homme; 7. Insiste sur l’importance du rôle que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la c onsolidation de la paix, qu’il a affirmée dans ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008), souligne que la problématique hommes- femmes doit être prise en compte dans l’exécution de tous les volets du mandat du BINUCSIL et engage le Bureau à coopérer avec le Gouvernement sierra-léonais dans ce domaine; 8. Prie le Secrétaire général de l’inform er tous les six mois des progrès accomplis dans l’exécution du mandat du BINUC SIL et l’applicatio n de la présente résolution; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1887 (2009)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales: Non-prolifération et désarmement nucléaires
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1887%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1887 (2009)*** Conseil de sécurité Distr. générale 24 septembre 2009 09-52375*** (F) *0952375* Résolution 1887 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6191e séance, le 24 septembre 2009 Le Conseil de sécurité , Déterminé à œuvrer à un monde plus sûr pour tous et à créer les conditions pour un monde sans armes nucléaires, conformément aux objectifs énoncés dans le Traité sur la non-prolifération des armes nuc léaires, d’une manière qui promeuve la stabilité internationale, et sur la base du principe d’une sécurité non diminuée pour tous, Réaffirmant la déclaration de son président adoptée lors de la séance du Conseil tenue au niveau des chefs d’État et de gouvernement, le 31 janvier 1992 (S/23500), notamment la nécessité pour tous les États Membres de s’acquitter de leurs obligations en ce qui concerne la maîtrise des armements et le désarmement et d’empêcher la prolifération sous tous ses aspects de toutes les armes de destruction massive, Rappelant que la déclaration susmentionnée (S/23500) soulignait que tous les États Membres devaient régler par des voies pacifiques dans le respect de la Charte tout différend dans ce contexte qui menacerait la stabilité régionale et mondiale, Réaffirmant que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Conscient des responsabilités assignées aux autres organes de l’ONU et aux organisations internationales compétentes dans le domaine du désarmement, de la maîtrise des armements et de la non-prolif ération, ainsi qu’à la Conférence sur le désarmement, et les encourageant à continuer de jouer le rôle qui leur revient, Soulignant que le Traité sur la non-prolifér ation des armes nucléaires demeure la pierre angulaire du régime de non-pr olifération nucléaire et le fondement essentiel de la poursuite du désarmement nuc léaire et de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, Réaffirmant son ferme attachement au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et sa conviction que le régime international de non-prolifération nucléaire doit être maintenu et renforcé si l’on veut assurer sa mise en œuvre efficace, et *** Nouveau tirage pour raisons techniques (28 avril 2011). S/RES/1887 (2009) 09-52375 2 rappelant à cet égard les conclusions des précédentes conférences d’examen, notamment les documents finaux de 1995 et de 2000, Appelant à de nouveaux progrès dans tous les aspects du désarmement en vue de renforcer la sécurité dans le monde, Rappelant la déclaration de son président adoptée à l’issue de la séance du Conseil tenue le 19 novembre 2008 (S/PRST/2008/43), Saluant les décisions prises par les États non dotés d’armes nucléaires qui ont démantelé leurs programmes d’armes nucl éaires ou renoncé à l’arme nucléaire, Se félicitant des efforts de réduction des arsenaux nucléaires et de désarmement entrepris et accomplis par les États dotés d’armes nucléaires aux fins de la réduction de ces armes et du désarmement, et soulignant la nécessité de poursuivre les efforts dans le domaine du désarmement nucléaire, conformément à l’article VI du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Se félicitant à cet égard de la décision prise par les États-Unis d’Amérique et la Fédération de Russie de mener des négociations en vue de conclure un nouvel accord global juridiquement contraignant pour remplacer le Traité sur la réduction et la limitation des armements stratégiques offensifs qui vient à expiration en décembre 2009, Saluant et soutenant les mesures prises en vue de conclure des traités établissant des zones exemptes d’armes nucléaires et se déclarant convaincu que la création de zones exemptes d’armes nuclé aires internationalement reconnues en vertu d’arrangements librement conclus entr e les États de la région concernée, et conformément aux directives adoptées en 1999 par la Commission du désarmement, renforce la paix et la sécurité mondiales et régionales, consolide le régime de non- prolifération nucléaire et contribue à la réalisation des objectifs de désarmement nucléaire, Prenant note dans ce contexte de son appui à l’organisation de la deuxième Conférence des États signataires ou pa rties aux traités établissant des zones exemptes d’armes nucléaires, qui doit se tenir à New York le 30 avril 2010, Réaffirmant ses résolutions 825 (1993), 1695 (2006), 1718 (2006) et 1874 (2009), Réaffirmant ses résolutions 1696 (2006), 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008) et 1835 (2008), Réaffirmant en outre toutes les autres résolutions pertinentes qu’il a adoptées touchant la non-prolifération, Profondément préoccupé par la menace que constitue le terrorisme nucléaire, et reconnaissant qu’il est nécessaire que tous les États adoptent des mesures efficaces pour empêcher que les terroristes aient accès à des matières nucléaires ou à une assistance technique, Prenant note avec intérêt de l’initiative visant à convoquer, en coordination avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, une conférence internationale sur les utilisations pacifiqu es de l’énergie nucléaire, Se déclarant favorable à la tenue du Sommet mondial sur la sécurité nucléaire en 2010, S/RES/1887 (2009) 3 09-52375 Affirmant son appui à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et son amendement de 2005, ains i qu’à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire, Reconnaissant les progrès accomplis par l’Initia tive mondiale de lutte contre le terrorisme nucléaire et le Partenariat mondial du G-8, Notant la contribution de la société civile à la promotion de tous les objectifs du Traité sur la non-prolifér ation des armes nucléaires, Réaffirmant sa résolution 1540 (2004) et la nécessité pour tous les États d’appliquer dans leur intégralité les mesures y énoncées, et invitant tous les États Membres et les organisations internationa les et régionales à coopérer activement avec le Comité créé par ladite résoluti on, notamment à l’occasion de l’examen complet demandé dans la résolution 1810 (2008), 1. Souligne que toute situation de non-respect des obligations en matière de non-prolifération sera portée à l’attention du Conseil, qui appréciera si cette situation constitue une menace pour la paix et la sécu rité internationales, et souligne la responsabilité principale du Conse il pour lutter contre ces menaces; 2. Invite les États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires à s’acquitter pleinement de tout es leurs obligations et à honorer leurs engagements au titre du Traité; 3. Note que les avantages découlant de l’adhésion au Traité ne peuvent être garantis aux États parties que s’ils respectent les obligations y énoncées; 4. Exhorte tous les États qui ne sont pas parties au Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires à y a dhérer en tant qu’États non dotés d’armes nucléaires de manière à assurer l’universa lité de cet instrument dans les meilleurs délais, et, en attendant qu’ils y adhè rent, à en respecter les dispositions; 5. Prie les Parties au Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires à s’engager, en vertu de l’article VI du Traité, à poursuivre de bonne foi des négociations sur des mesures efficaces de réduction des armes nucléaires et de désarmement nucléaire et sur un traité de désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace, et invite tous les autres États à se joindre à cette entreprise; 6. Engage tous les États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires à coopérer de sorte que la Conférence d’examen du Traité, qui doit avoir lieu en 2010, puisse renforcer cet instrument et arrêter des objectifs réalistes et réalisables au titre de chacun des trois pilier s du Traité que sont la non-prolifération, l’utilisation de l’énergie nucléaire à de s fins pacifiques et le désarmement; 7. Invite tous les États à s’abstenir de procéder à des essais nucléaires et à signer et ratifier le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires afin qu’il entre rapidement en vigueur; 8. Prie la Conférence du désarmement de négocier dès que possible un traité interdisant la production de matièr es fissiles pour des armes nucléaires et autres engins explosifs nucléaires, se félicite que la Conférence du désarmement ait adopté à l’unanimité son programme de travail en 2009, et demande à tous les États Membres de coopérer afin que la Conféren ce puisse entamer ses travaux de fond sans tarder; S/RES/1887 (2009) 09-52375 4 9. Rappelle les déclarations faites par chacun des cinq États dotés d’armes nucléaires, dont la résolution 984 (1995) a pris acte, dans lesquelles ceux-ci ont donné aux États non dotés d’armes nucléaires qui sont Parties au Traité sur la non- prolifération des armes nucléa ires des garanties de sécur ité contre l’utilisation de telles armes, et affirme que ces garanties renforcent le régime de non-prolifération nucléaire; 10. Se déclare particulièrement préoccupé par les défis majeurs actuels auxquels est confronté le régime de non-prolifération et sur lesquels le Conseil a agi, exige des parties concernées qu’elles s’ac quittent pleinement des obligations mises à leur charge par les résolutions qu’il a adoptées sur ce sujet, et réitère l’appel qu’il leur a lancé pour qu’elles trouvent rapidement une solution négociée à ces questions; 11. Encourage les efforts tendant à assurer le développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques par les pays qui cherchent à maintenir ou à renforcer leurs capacités dans ce domaine, dans un cadre propre à réduire les risques de prolifération, qui réponde aux normes interna tionales les plus élevées en matière de garanties, de sécur ité et de sûreté; 12. Souligne que le Traité sur la non-prol ifération des armes nucléaires reconnaît en son article IV le droit inalié nable des États parties de développer la recherche, la production et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, sans discrimination et conformément aux dispositions des articles I et II, et rappelle à cet égard l’article III dudit traité et l’artic le II du Statut de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA); 13. Invite les États à adopter des mesures nationales plus strictes de contrôle des exportations de matières et de technologies sensibles du cycle du combustible nucléaire; 14. Encourage les travaux que l’AIEA mène pour définir des approches multilatérales du cycle du combustible nucléaire, y compris des garanties d’approvisionnement en combustible nucléaire et des mesures connexes, comme moyen efficace de répondre au besoin croissant de combustible nucléaire et de services dans ce domaine et de réduire au minimum le risque de prolifération, et prie le Conseil des gouverneurs de l’AIEA d’adopter dès que possible des mesures à cette fin; 15. Affirme que des garanties efficaces de l’AIEA sont indispensables pour empêcher la prolifération nucléaire et f aciliter la coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à de s fins pacifiques et, à cet égard : a) Prie tous les États non dotés d’armes nucl éaires parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires qui ne l’ont pas encore fait de conclure immédiatement un accord de garanties généralisées ou un protocole modifié sur de petites quantités de matières; b) Invite tous les États à signer, ratifier et appliquer un protocole additionnel qui, avec les accords de garanties généralisées, constitue un élément essentiel du système de garanties de l’AIEA; c) Souligne qu’il importe que tous les Ét ats Membres veillent à ce que l’AIEA continue d’être dotée des ressources et de l’autorité qui lui permettent de vérifier l’utilisation déclarée des matières et installations nucléaires ou l’absence S/RES/1887 (2009) 5 09-52375 d’activités non déclarées, et que l’AIEA lui fasse rapport à cette fin, selon que de besoin; 16. Encourage les États à apporter à l’AIEA la coopération nécessaire pour lui permettre de vérifier si tel ou tel État s’acquitte de ses obligations découlant des accords de garanties, et affirme sa détermination à appuyer les efforts déployés par l’AIEA à cette fin, en vertu de l’autorité qu’il tire de la Charte; 17. Décide de traiter sans tarder toute notif ication de retrait du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires ad ressée par tout État, y compris les événements décrits dans la notification présentée par l’État conformément aux dispositions de l’article X du Traité, tout en prenant note des discussions en cours à l’occasion de l’examen du Traité en vue d’identifier des modalités par lesquelles les États parties au Traité sur la non-pro lifération des armes nucléaires pourraient collectivement répondre à toute notification de retrait, et affirme que tout État demeure responsable au regard du droit inte rnational des violations du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires commises avant son retrait; 18. Encourage les États à poser, comme condition aux exportations de matières nucléaires, que l’État destinataire accepte que s’il met fin à l’accord de garanties conclu avec l’AIEA ou s’en retir e, ou si le Conseil des gouverneurs de l’AIEA constate son non-respect de l’accord, l’État fournisseur aurait le droit d’exiger la restitution des matières ou équipements nuc léaires fournis avant la dénonciation, la constatation du non-respect ou le retrait, ainsi que de toutes matières nucléaires spéciales produites gr âce à l’emploi de tels matières ou équipements; 19. Encourage les États à examiner si un État destinataire a signé et ratifié un protocole additionnel sur le modèle de protocole additionnel lorsqu’ils prennent des décisions concernant des exportations nucléaires; 20. Prie les États de poser, comme condition aux exportations de matières nucléaires, que l’État destinataire accepte qu’au cas où il mettrait fin à l’accord de garanties conclu avec l’AIEA, les garantie s continueraient de s’appliquer à tous matières et équipements nucléaires fourni s avant une telle dénonciation, ainsi que toutes matières nucléaires produites grâce à l’emploi de tels matières ou équipements; 21. Lance un appel à tous les États pour qu’ils adhèrent à la Convention sur la protection physique des matières nucléaires et son amendement de 2005, ainsi qu’à la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire; 22. Accueille avec satisfaction les recommandations formulées en mars 2009 par le Comité créé par la résolutio n 1540 (2004) pour faire en sorte que les mécanismes de financement existants soient utilisés plus efficacement, y compris en envisageant de créer un fonds de contributions volontaires, et affirme qu’il est déterminé à promouvoir la mise en œuvre intégrale de la résolution 1540 (2004) par les États Membres en garantissant un appui efficace et durable aux activités menées par le Comité; 23. Réaffirme que les États Membres doiv ent appliquer la résolution 1540 (2004) dans son intégralité en vue d’empêcher l’accès aux armes de destruction massive, aux matériels connexes et à leurs vecteurs, la fourniture d’une S/RES/1887 (2009) 09-52375 6 assistance ou leur financement, par des acte urs non étatiques, tels qu’ils sont définis dans la résolution, prie les États de coopérer activement avec le Comité créé par ladite résolution et l’AIEA, y compris de leur prêter assistance, à leur demande, pour leur permettre de mettre en œuvre le s dispositions de la résolution 1540 (2004), et, à cet égard, attend avec intérêt le prochain examen d’ensemble de l’application de la résolution pour en renforcer l’efficacité, et invite tous les États à participer activement à cet examen; 24. Engage les États à échanger leurs meilleures pratiques en vue d’améliorer les normes de sûreté et les pratiques en matière de sécurité nucléaire et d’élever le niveau de sécurité nucléaire afin de réduire le risque de terrorisme nucléaire, dans l’objectif de mettre toutes le s matières nucléaires vulnérables à l’abri de tels risques dans un délai de quatre ans; 25. Demande à tous les États de gérer de ma nière responsable et de réduire au minimum autant que possible au plan technique et économique l’emploi de l’uranium hautement enrichi à des fins civ iles, y compris en travaillant à convertir les réacteurs de recherche nucléaires et les processus de production de radio- isotopes aux fins de l’emploi de combustibles et de cibles d’uranium faiblement enrichi; 26. Exhorte tous les États à se donner les moyens de mieux détecter, décourager et empêcher le trafic illicite de matières nucléaires sur l’ensemble de leur territoire, et demande aux États qui sont en mesure de le faire de s’employer à renforcer les partenariats internati onaux et les capacités à cet égard; 27. Prie instamment tous les États de prendre chacun toutes les mesures appropriées en accord avec les autorités et la législation nationales, et conformément au droit inte rnational, en vue d’empêcher le financement de la prolifération et les transports proliférants , de renforcer les contrôles à l’exportation, de sécuriser les matières sensibles et de contrôler l’accès aux transferts intangibles de technologies; 28. Se déclare déterminé à surveiller de près toute situation impliquant la prolifération d’armes nucléaires, de le urs vecteurs ou de matériels connexes, notamment à destination ou par des acteurs non étatiques, tels qu’ils sont définis dans la résolution 1540 (2004), et, le cas échéant, à adopter les mesures voulues en vue d’assurer le maintien de la paix et de la sécurité internationales; 29. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1888 (2009)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1888%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1888 (2009)* Conseil de sécurité Distr. générale 30 septembre 2009 09-53447* (F) *0953447* Résolution 1888 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6195e séance, le 30 septembre 2009 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il tient à ce que ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1674 (2006), 1820 (2008) et 1882 (2009) et toutes les déclarations de son président sur la question continuent d’être app liquées et le soient intégralement, Remerciant le Secrétaire général de son rapport du 16 juillet 2009 (S/2009/362), mais demeurant profondément pr éoccupé par l’absence de progrès sur le chapitre de la violence sexuelle en période de conflit armé, en particulier à l’encontre des femmes et des enfants, et surtout des filles, et notant que, comme il ressort du rapport du Secrétai re général, les conflits armé s sont sources de violence sexuelle partout dans le monde, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé de ce que, bien qu’il ait maintes fois condamné la violence contre les femmes et les enfants, et notamment toutes les formes de violence sexuelle en période de conflit armé, et bien qu’il ait appelé toutes les parties à des conflits ar més à mettre fin immédiatement à de tels actes, ceux-ci persistent et, dans certains cas, sont devenus systématiques ou se sont généralisés, Rappelant les engagements souscrits dans la Déclaration et le Programme d’action de Beijing (A/52/231), ainsi que ceux résultant du texte adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies à l’issue de sa vingt-troisième session extraordinaire intitulée « Les femmes en l’an 2000 : égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIe siècle » (A/S-23/10/Rev.1), et en particulier ceux qui concernent les femme s et les conflits armés, Réaffirmant les obligations des États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, à son Protocole facultatif, à la Convention relative aux dr oits de l’enfant et à ses Protocoles facultatifs, et exhortant les États qui ne l’ ont pas encore fait à envisager de ratifier ces instruments ou d’y adhérer, Rappelant que le droit international human itaire assure aux femmes et aux enfants, en période de conflit armé, une pr otection générale parce qu’ils font partie * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1888 (2009) 09-53447 2 de la population civile, et une protection spéciale parce qu’ils peuvent se trouver particulièrement exposés, Rappelant également que les États ont le devoir de mettre fin à l’impunité et de poursuivre les personnes responsables de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes odie ux perpétrés contre des civils, et notant à cet égard avec inquiétude que les auteurs de violences sexuelles sont peu nombreux à être traduits en justice, tout en s achant que, durant et après les conflits, les appareils judiciaires nationaux risquent d’être très affaiblis, Réaffirmant qu’il est indispensable de mettre fi n au règne de l’impunité si l’on veut que toute société en proie à un conflit ou qui s’en relève tire les leçons des exactions commises contre des civils et empêche qu’elles ne se reproduisent, appelant l’attention sur tout l’arsenal de mécanismes de justice et de réconciliation à envisager, tels les cours et tribunaux internes, internationaux et « mixtes » et les commissions Vérité et réconciliation, et notant que ces mécanismes peuvent non seulement aider à asseoir le principe de la responsabilité individuelle des auteurs de crimes graves, mais encore promouvoir la paix, la vérité, la réconciliation et les droits des victimes, Rappelant que diverses infractions de violence sexuelle sont visées dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et dans les statuts des tribunaux pénaux internationaux ad hoc, Soulignant que tous les États ou entités non étatiques parties à un conflit doivent s’acquitter pleinement des obligations que leur impose le droit international applicable, qui proscrit notamment toutes les formes de violence sexuelle, Affirmant que, comme le veut le principe de la responsabilité du supérieur hiérarchique, les dirig eants civils et les chefs militaires doivent manifester la ferme intention et la volonté politique de prévenir les actes de violence sexuelle, ainsi que de lutter contre l’impunité des auteurs de tels actes et de les amener à en répondre, et que l’inaction peut donner à penser qu’ils tolèrent les actes de violence sexuelle en période de conflit, Soulignant qu’il importe d’affronter les problèmes de violence sexuelle dès le début des processus de paix et des effort s de médiation, afin de protéger les populations à risque et de promouvoir une stabilité complète, s’agissant en particulier des accords prévoya nt l’accès des organisations humanitaires avant tout cessez-le-feu et la protection des droits de l’homme, des cessez-le-feu et de leur surveillance, des programmes de désarmemen t, démobilisation et réintégration, des dispositifs de réforme du secteur de la sécurité , de la justice et des réparations, et du relèvement et du développement au lendemain des conflits, Préoccupé de constater que les femmes sont sous-représentées dans les processus de paix officiels, que ni les mé diateurs ni les observateurs de cessez-le- feu n’ont la formation voulue pour s’occuper du problème de la violence sexuelle et que l’on ne trouve pas de femmes à la tête des équipes de médiateurs chargés des pourparlers de paix placés sous les auspices des Nations Unies, Conscient que la promotion et l’autonomisation de la femme, ainsi que l’appui aux organisations et réseaux de femmes, s ont indispensables dans la consolidation de la paix pour promouvoir l’égale et pleine participation des femmes, et engageant les États Membres, les donateurs et la société civile, notamment les organisations non gouvernementales, à prêter leur concours à cette fin, S/RES/1888 (2009) 3 09-53447 Se félicitant que des femmes soient associées aux missions de maintien de la paix dans des fonctions civiles, militaires et de police, et considérant que les femmes et les enfants touchés par un conflit ar mé peuvent se sentir plus en sécurité si c’est à des femmes qu’ils ont affaire et rapportent les sévices dont ils ont pu être victimes, et qu’une présence féminine dans les effectifs de maintien de la paix peut encourager les femmes locales à s’enrôler dans les forces armées et les forces de sécurité nationales et à contribuer ainsi à la mise en place d’un secteur de la sécurité qui soit accessible à tous, et réponde a ux besoins de tous, surtout des femmes, Saluant ce que le Département des opérations de maintien de la paix fait pour définir des directives concernant la pr oblématique hommes-fe mmes à l’intention du personnel militaire des opérations de maintie n de la paix pour faciliter l’application des résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008), et arrêter des instructions opérationnelles pour aider les composantes civile, militaire et police des missions de maintien de la paix à appliquer effectivement la résolution 1820 (2008), Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 16 juillet 2009 (S/2009/362) et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet d’établir en droit si les situations visées dans le rapport du Secrétaire général sont ou non des conflits armés au sens des Conventions de Genève et des Protocoles additionnels auxdites conventions, et qu’elle ne préjuge pas davantage du statut juridique des parties non étatiques qui s’y trouvent engagées, Rappelant la décision qu’il a prise par sa résolution 1882 (2009) du 4 août 2009 d’étendre la liste, annexée au rappor t annuel du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, des parties à un conflit armé qui, en violation du droit international applicable, se livrent systématiquement à des meurtres et à des mutilations d’enfants ou à des viols et autres actes de violence sexuelle contre des enfants en période de conflit armé, Notant que le Bureau de la Conseillèr e spéciale pour la problématique hommes-femmes est actuellement chargé de suivre l’applicatio n de la résolution 1325 (2000) et d’encourager la transversalisation de la problématique hommes- femmes dans tout le système des Nations Unies, l’autonomisation des femmes et l’égalité des sexes, et affirmant l’importance d’une coordination efficace des activités menées dans ces domaines au sein du système, Considérant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits fondamentaux de leurs citoyens, ainsi que de toutes les personnes se trouvant sur leur territoire, comme le prescrit le droit international applicable, Réaffirmant que c’est aux parties aux conflits armés qu’il incombe au premier chef de prendre toutes les mesures voulu es pour assurer la protection des civils touchés, Rappelant que c’est à lui qu’incombe la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et qu’il est, à cet égard, fermement résolu à continuer de s’occuper de la question de l’impact étendu qu’ont les conflits armés sur les populations civiles, notamment en ce qui concerne la violence sexuelle, 1. Réaffirme que la violence sexuelle, utilisée ou commanditée comme tactique de guerre prenant délibérément pour cible des civils, ou dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique diri gée contre des populations civiles, peut S/RES/1888 (2009) 09-53447 4 considérablement exacerber les conflits armé s et compromettre le rétablissement de la paix et de la sécu rité internationales, affirme à ce propos que des mesures efficaces destinées à prévenir et réprimer ces actes de violence sexuelle peuvent beaucoup contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales et se déclare prêt à prendre le cas échéant, lorsqu’il examinera les situations dont il est saisi, des dispositions propres à comba ttre la violence sexuelle généralisée ou systématique en période de conflit armé; 2. Exige à nouveau de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fi n à tous actes de violence sexuelle; 3. Exige aussi de toutes les parties à des conflits armés qu’elles prennent immédiatement les mesures voulues pour pr otéger les civils, et notamment les femmes et les enfants, contre toutes form es de violence sexuelle, notamment en imposant des sanctions disciplinaires milita ires appropriées et en observant le principe de la responsabilité du supérieur hiérarchique, en entraînant les soldats à respecter l’interdiction forme lle de toutes formes de violence sexuelle contre des civils, en dénonçant les préjugés qui alimente nt la violence sexuelle et en veillant à ce que la composition des forces armées et des forces de sécurité soit contrôlée de manière à ce que soient exclus tous ca ndidats qui auraient commis de graves violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, y compris des actes de violence sexuelle; 4. Prie le Secrétaire général de charger un représentant spécial d’assurer une direction cohérente et stratégique, de s’employer utilement à renforcer les mécanismes de coordination des Nations Unies et de faire œuvre de sensibilisation, notamment auprès des gouvernements, y compris les représentants des forces armées et de la justice, ainsi que des pa rties aux conflits armés et de la société civile, en vue de combattre, depuis le Siège et les bureaux de pays, la violence sexuelle en période de conflit armé tout en favorisant la coopération entre tous les acteurs intéressés et la coor dination de leurs activités, en s’appuyant d’abord sur l’initiative interinstitutions intitulée « Ca mpagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit »; 5. Engage les entités qui participent à la Campagne des Nations Unies contre la violence sexue lle en temps de conflit, ai nsi que les autres entités compétentes du système, à appuyer les travaux du représentant spécial susmentionné et à poursuivre et renforcer la coopération et les échanges d’informations entre tous les acteurs intéressés, en vue de renf orcer la coordinatio n et d’éviter les chevauchements d’activités au Siège et à l’échelon des pays, ainsi que d’améliorer l’action que mène le système face à la violence sexuelle; 6. Engage les États à opérer sans attendre, en conformité avec le droit international, les réformes gl obales du droit et de la justice qui seraient nécessaires pour que ceux qui commettent des violences sexuelles au cours de conflits soient traduits en justice et que les survivants ai ent accès à la justice, soient traités avec dignité tout au long de la procédure j udiciaire, soient protégés et obtiennent réparation de leurs souffrances; 7. Engage toutes les parties aux conflits à s’ assurer que toutes informations faisant état de violences sexuelles commises par des civils ou par des personnels militaires donnent lieu à une enquête approfondie, que ceux qui sont soupçonnés d’avoir commis des actes soient traduits en justice et que, conformément au droit S/RES/1888 (2009) 5 09-53447 international humanitaire, les supérieurs hiérarchiques civils et les commandants militaires usent de leur autorité et de leurs pouvoirs pour prévenir les violences sexuelles, notamment en combattant l’impunité; 8. Demande au Secrétaire général de défini r et prendre les mesures voulues pour dépêcher rapidement sur les th éâtres d’opérations particulièrement préoccupants sous le rapport de la violence sexuelle en période de conflit armé, en faisant appel à la présence des Nations Unies sur le terrain et avec le consentement du gouvernement du pays hôte, une équipe d’ experts chargée d’aider les autorités nationales à renforcer l’ état de droit, et recommande qu’il soit fait usage des ressources humaines qui existent déjà aux Nations Unies, ainsi que de contributions volontaires, en mettant à profit comme il convient l’expertise requise en ce qui concerne l’état de droit, les appareils de la justice civile et militaire, la médiation, l’enquête pénale, la réforme du secteur de la sécurité, la protection des témoins, les critères d’un procès équitable et la sensibilisation du public, en vue, notamment : a) De travailler en étroite collaboration avec les membres des professions juridiques et judiciaires et les autres membres de l’appareil judiciaire, civil et militaire des gouvernements intéressés pour combattre l’impunité, en renforçant les capacités nationales et en appelant l’attention sur les divers mécanismes d’administration de la justice à prendre en considération; b) D’identifier les lacunes de l’action nationale et de promouvoir l’adoption d’une démarche nationale globale dans le domaine de la lutte contre la violence sexuelle en période de conflit armé, y compri s en insistant davantage sur la mise en jeu de la responsabilité pénale , les besoins des victimes et les capacités de l’appareil judiciaire; c) De recommander des moyens de coordonner les activités et les ressources intérieures et internationales pour renforcer l’aptitude du gouvernement à lutter contre la violence sexue lle en période de conflit armé; d) D’œuvrer avec la Mission des Nations Unies, l’équipe de pays et le représentant spécial du Secrétaire général, en tant que de besoin, à l’application intégrale des mesures demandées par la résolution 1820 (2008); 9. Engage les États, les entités compétentes des Nations Unies et la société civile, le cas échéant, à aider, en étroite coopération avec les autorités nationales, à renforcer les capacités nationales du système judiciaire et de l’appareil répressif dans les situations particu lièrement préoccupantes sous le rapport de la violence sexuelle en période de conflit armé; 10. Réaffirme son intention d’envisager, lorsqu’il adoptera des sanctions ciblées à l’occasion de conflits armés ou les reconduira, d’y intégrer, le cas échéant, des critères de qualification des actes de vi ol et autres formes de violence sexuelle, et demande à toutes les missions de maintien de la paix et autres missions et organes compétents des Nations Unies, et en particulier au Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés, de communiquer à ses comités des sanctions compétents, notamment par l’intermédiaire de leurs groupe s de surveillance et de leurs groupes d’experts, toutes informations utiles dont ils disposeraient au sujet de la violence sexuelle; 11. Entend insérer dans les résolutions par lesquelles il établit ou renouvelle le mandat des opérations de ma intien de la paix des dispositions appropriées sur la S/RES/1888 (2009) 09-53447 6 prévention de la violence sexuelle, la lutte contre ce phénomène et les rapports sur la question qu’il souhaite recevoir; 12. Décide d’insérer dans les mandats des opé rations de maintien de la paix des Nations Unies les dispositions spécifiques voulues pour assurer la protection des femmes et des enfants contre le viol et autres formes de violence sexuelle, y compris, au cas par cas, en désignant des conseillers pour la protection des femmes parmi les conseillers pour la probléma tique hommes-femmes et les groupes de protection des droits de l’homme, et pr ie le Secrétaire général d’évaluer systématiquement la nécessité de nommer de tels conseillers, ainsi que le nombre à prévoir et les fonctions à leur attribuer au cours de la préparation de chaque opération de maintien de la paix des Nations Unies; 13. Engage les États à élargir, avec l’appui de la communauté internationale, l’accès aux services de soins de santé, de soutien psychosocial, d’assistance juridique et de réinsertion socioéconomique des victimes de la violence sexuelle, surtout en milieu rural; 14. Exprime l’intention de tirer un meilleur parti des visites périodiques sur le terrain dans les zones de conflit, en organisant sur place, avec les femmes et les organisations de femmes, des séances de questions-réponses consacrées aux préoccupations et aux besoins des fe mmes dans les zones de conflit armé; 15. Engage les dirigeants locaux et nationaux, y compris les chefs traditionnels lorsqu’il y en a et les chefs religieux, à jouer un rôle plus actif dans la sensibilisation des communautés à la vi olence sexuelle en vue d’éviter la marginalisation et la stigmatisation des vic times, de faciliter leur réinsertion sociale et de combattre le règne de l’impunité pour ces crimes; 16. Demande instamment au Secrétaire général, aux États Membres et aux chefs des organisations régionales de pr endre des mesures pour accroître la représentation des femmes dans les proce ssus de médiation et les processus de décision pour tout ce qui a trait au règlement des conflits et à la consolidation de la paix; 17. Insiste pour que les questions de violence sexuelle soient inscrites au programme de toutes les négociations de paix placées sous l’égide des Nations Unies et insiste aussi pour que ces questions trouvent leur place dès le début des processus de paix en pareils cas, en par ticulier en ce qui concerne les accords de pré-cessez-le-feu visant l’accès humanitaire et les droits de l’homme, les cessez-le- feu et leur surveillance, les programme s de désarmement, démobilisation et réintégration et de réforme du secteur de la sécurité, la vérification des antécédents des membres des forces armées et des forces de sécurité, la justice, les réparations, ainsi que le relèvement et le développement; 18. Réaffirme que la Commission de consolidation de la paix a pour fonction de promouvoir des approches reposant sur l’égalité des sexes et ouvertes à tous pour réduire l’instabilité au lendemain des conf lits, compte tenu du rôle important que les femmes jouent dans la reconstruction de la société, et prie instamment la Commission d’encourager toutes les parties, dans les pays dont elle s’occupe, à prévoir dans leurs stratégies et à appliquer des mesures destinées à réduire la violence sexuelle au lendemain des conflits; S/RES/1888 (2009) 7 09-53447 19. Engage les États Membres à accroître le nombre de femmes parmi les militaires et les fonctionnaires de police dé ployés dans le cadr e des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et à dispenser à tous les membres des forces armées et de la police la formation voulue pour qu’ils remplissent leur devoir; 20. Prie le Secrétaire général de prêt er un appui technique aux pays fournisseurs de contingents et de forces de police pour leur permettre d’inclure dans la formation dispensée aux m ilitaires et policiers avant leur déploiement et à leur arrivée sur le terrain des directives su r les moyens de combattre la violence sexuelle; 21. Prie également le Secrétaire général de poursuivre et renforcer l’action qu’il mène en vue d’appliquer la politi que de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des sévices sexuels dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents et de forces de police de prendre les mesures préventives requises, notamment dans le cadre de la formation dispensée avant le déploiement et sur le théâtre des opérations sous forme d’actions de sensibilisation, entr e autres, afin que tout membre de leur personnel qui serait mis en cause réponde pleinement de ses actes; 22. Demande au Secrétaire général de cont inuer à donner pour instructions à toutes les entités compétentes des Nations Unies de prendre des mesures précises pour transversaliser la problématique hommes-femmes dans leurs institutions respectives, notamment en veillant à affect er des ressources fina ncières et humaines suffisantes à tous les bureaux et départements compétents et sur le terrain, ainsi qu’à renforcer, dans le cadre de leurs mandats respectifs, leur coopération et leur coordination en ce qui concerne la questi on de la violence sexuelle en période de conflit armé; 23. Prie instamment les représentants spéciaux compétents et le Coordonnateur des secours d’urgence, intervenant avec l’appui stratégique et technique du Réseau d’action des Nations Unies, de travailler avec les États Membres à l’élaboration de stratégies globales conjointes gouvernement-Nations Unies pour combattre la viol ence sexuelle, après consultation de tous les acteurs intéressés, et de présenter régulièrement de s mises à jour à ce sujet dans les rapports qu’ils adressent normalement au Siège; 24. Prie en outre le Secrétaire général de veiller à rendre plus systématiquement compte de toutes tenda nces et de tous scénarios d’agression nouveaux et indicateurs précurseurs de recour s à la violence sexuelle en période de conflit armé dans tous les rapports qu’il présente au Conseil sur ce sujet, et encourage les représentants spéciaux du Secrétaire général, le Coordonnateur des secours d’urgence, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme, le Rapporteur spécial chargé d’examiner la question de la violence à l’égard des femmes et le Président de la Campagne des Nations Un ies à présenter, en coordination avec le représentant spécial mentionné plus haut, des exposés et documents supplémentaires sur la violence sexuelle en période de conflit armé; 25. Invite le Secrétaire général à rendre compte, le cas échéant, dans ses rapports périodiques sur les différentes opé rations de maintien de la paix, des dispositions prises pour mettre en œuvre des mesures de protection des civils, et en particulier des femmes et des enfants, contre la violence sexuelle; S/RES/1888 (2009) 09-53447 8 26. Invite également le Secrétaire général à mettre au point d’urgence, de préférence dans les trois mois et en tena nt compte des propositions présentées dans son rapport ainsi que de tous autres éléments pertinents, des propositions précises sur les moyens d’assurer, avec plus d’efficacité et d’efficience au sein du système des Nations Unies, la surveillance de la protection des femmes et des enfants contre le viol et d’autres formes de violence se xuelle durant et après des conflits armés et la communication de l’information à ce sujet, en mettant à profit l’expertise dont le système dispose et les apports des gouvernements nationaux, des organisations régionales, des organisations non gouvernementales dans leur fonction consultative et de divers acteurs de la société civi le, en vue de fournir en temps utile une information objective, précise et fiable sur les lacunes que présente la réponse des entités des Nations Unies, afin qu’il en soit tenu compte pour prendre les décisions voulues; 27. Invite en outre le Secrétaire général à continuer de lui soumettre des rapports annuels sur l’application de la résolution 1820 (2008) et de lui présenter, en septembre 2010 au plus tard, son prochain rapport sur l’application de la présente résolution et de la résolution 1820 (2008), en y proposant, notamment : a) Une stratégie et un plan de coordination détaillés pour que l’information éthique soit collectée dans les règles et en temps utile; b) Des informations récentes sur les efforts que les coordonnateurs des missions des Nations Unies chargés de s’occuper du problème de la violence sexuelle font pour travailler en étroite collaboration avec le Coordonnateur résident/Coordonnateur humanitaire, l’équipe de pays des Nations Unies et, le cas échéant, le représentant spécial et/ou l’équipe d’experts; c) Des renseignements au sujet de s parties à un conflit armé qui sont soupçonnées sérieusement de se livrer systématiquement au viol ou à d’autres formes de violence sexuelle dans des situations dont le Conseil est saisi; 28. Décide d’examiner, compte tenu du processus institué par l’Assemblée générale dans sa résolution 63/311 pour la création d’une entité composite des Nations Unies chargée des questions liées à la problématique hommes-femmes, les mandats respectifs du représentant spécial de mandé au paragraphe 4 et de l’équipe d’experts évoquée au paragraphe 8, dans un délai de deux ans et, par la suite, en tant que de besoin; 29. Décide également de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1889 (2009)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1889%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1889 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 5 octobre 2009 09-54256 (F) 0954256 Résolution 1889 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6196e séance, le 5 octobre 2009 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il tient à ce que ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1674 (2006), 1820 (2008), 1882 (2009) et 1888 (2009), ainsi que toutes les déclarations de son président sur la questi on, continuent d’être appliquées et le soient intégralement, de façon synergique, Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et ayant à l’esprit que la Charte lui confère la res ponsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant que dans le document final du Sommet mondial de 2005 (A/RES/60/1), l’Assemblée générale des Nations Unies s’est dite déterminée à éliminer toutes les formes de violen ce à l’égard des fe mmes et des filles, rappelant également les obligations qu’imposent aux États parties la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et le Protocole facultatif s’y rapportant, la Conve ntion relative aux droits de l’enfant et les Protocoles facultatifs s’y rapportant, et rappelant aussi les engagements énoncés dans la Déclaration et le Programme d’ac tion de Beijing, ainsi que dans le document final de la vingt-troisième session extraord inaire de l’Assemblée générale intitulée « Les femmes en l’an 2000 : égalité entre le s sexes, développement et paix pour le XXIe siècle » (A/S-23/10/Rev.1), en particul ier ceux qui concernent les femmes et les conflits armés, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 16 septembre 2009 (S/2009/465) et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet d’établir du point de vue juridique si les situations visées dans ledit rapport sont ou ne sont pas des conflits armés au sens des Conventions de Genève et des Protocoles additionnels s’y rapportant, et ne préjuge pas du statut juridique des parties non étatiques impliquées, Saluant les efforts que déploient les États Membres pour appliquer sa résolution 1325 (2000) au niveau national, notamment l’élaboration de plans d’action nationaux, et engageant les États Membres à poursuivre ces efforts, Rappelant qu’il est nécessaire que les femmes participent pleinement, effectivement et sur un pied d’égalité à toutes les étapes des processus de paix, étant S/RES/1889 (2009) 09-54256 2 donné le rôle crucial qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conflits, ainsi que dans la consolidation de la paix, réaffirmant le rôle clef que les femmes peuvent jouer dans la répara tion du tissu social des pays qui sortent d’un conflit, et soulignant que les femmes doivent être associée s à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies d’après conflit pour que leurs perspectives et leurs besoins soient pris en compte, S’inquiétant vivement du fait que les femmes sont sous-représentées à toutes les étapes des processus de paix, en partic ulier qu’elles sont très peu nombreuses à concourir à titre officiel aux processus de médiation, et soulignant qu’il importe de veiller à ce que des femmes soient nommées en nombre suffisant à des fonctions de décision, en qualité de médiatrices de ha ut niveau et en tant que membres des équipes de médiation, Demeurant vivement préoccupé par les obstacles persistants qui empêchent les femmes de concourir pleinement à la préven tion et au règlement des conflits et de participer à la vie publique au lende main des conflits, dont la violence, l’intimidation, l’insécurité, l’absence d’état de droit, la discrimination culturelle, l’opprobre et la montée de l’extrémisme et du fanatisme sexistes, ainsi que des facteurs socioéconomiques tels que l’impossibilité de s’instruire et, à cet égard, considérant que la marginalisation des femmes ri sque de retarder ou d’entraver l’instauration d’une paix durable et de bonnes conditions de sécurité, ainsi que la réconciliation, Sachant que les femmes et les filles ont des besoins particuliers au lendemain des conflits, entre autres sur le plan de la sécurité physique, des services de santé, notamment des services de santé procréativ e et de santé mentale, des moyens de subsistance, des droits fonciers et du droit de propriété, de l’emploi, et aussi de la participation à la prise de décisions et à la planification du relèvement, en particulier aux premiers stades de la consolidation de la paix après un conflit, Notant que si des progrès ont été accomplis, il subsiste des obstacles au renforcement de la participation des femmes à la prévention et au règlement des conflits, ainsi qu’à la consolidation de la paix, s’inquiétant du fait que souvent, au lendemain des conflits, la capacité des femme s à participer à la prise des décisions publiques et au relèvement économique n’est pas suffisamment prise en compte et ne reçoit pas le soutien financier nécessaire, et soulignant qu’il est crucial de financer des activités répondant aux besoins des femmes au début de la phase de relèvement afin de renforcer leur auto nomisation, laquelle peut contribuer à une consolidation effective de la paix au lendemain des conflits, Notant que dans les situations de conflit armé ou d’après conflit, les femmes sont encore souvent considérées comme des victimes et non comme des agents capables de participer activement à la gesti on et au règlement de s conflits armés, et soulignant qu’il importe non seulement de protéger les femmes, mais aussi de leur donner les moyens de concourir à la consolidation de la paix, Considérant que bien cerner les effets que les conflits armés ont sur les femmes et les filles, notamment les réfugiées et les déplacées, adopter des mesures qui permettent de répondre rapidement à leur s besoins particuliers et mettre en place des dispositifs institutionnels propres à garan tir leur protection et leur participation pleine et entière aux processus de paix, en particulier aux premiers stades de la S/RES/1889 (2009) 3 09-54256 consolidation de la paix au lendemain des conflits, peuvent co ntribuer grandement au maintien et à la promotion de la pa ix et de la sécurité internationales, Se félicitant de l’initiative qu’a prise l’Or ganisation des Nations Unies de mettre au point un système inspiré de ce lui qu’a lancé le Programme des Nations Unies pour le développement, pour permettr e aux décideurs de suivre l’emploi qui est fait des crédits affectés à la probl ématique hommes-femmes dans les fonds d’affectation spéciale multidonateurs du Groupe des Nations Unies pour le développement, Saluant les efforts que fait le Secrétai re général pour nommer davantage de femmes à des postes de responsabilité, en pa rticulier dans les missions de terrain, grâce à quoi l’Organisation des Nations Unies donne concrètement l’exemple dans la mise en œuvre de la résolution 1325 (2000), Saluant la création prochaine d’un comité directeur des Nations Unies chargé de mieux faire connaître la résolution 1325 (2000) et de mieux coordonner la préparation du dixième anniversaire de cette résolution, Encourageant les acteurs concernés à organiser en 2009-2010, à l’échelle mondiale, régionale et nationale, des activ ités visant à mieux faire connaître la résolution 1325 (2000), notamment des ré unions au niveau des ministres, à renouveler les engagements pris dans le cadre de la question intitulée « Les femmes et la paix et la sécurité » et à trouver les moyens de surmonter les obstacles actuels et futurs à la mise en œuvre de ladite résolution, 1. Exhorte les États Membres et les organisations internationales et régionales à prendre de nouvelles mesure s pour renforcer la participation des femmes à tous les stades des processus de paix, notamment ceux du règlement des conflits, de la planification de l’après-conflit et de la cons olidation de la paix après un conflit, en encourageant les femmes à part iciper à la prise de décisions politiques et économiques dès le début des processus de relèvement, notamment en leur confiant des postes de responsabilité et en facilitant leur participation à la planification et à la gestion de l’aide, en soutenant les organisations féminines et en luttant contre les préjugés sur la capacité des femmes à participer sur un pied d’égalité à la vie sociale; 2. Renouvelle l’appel qu’il a lancé pour que toutes les parties aux conflits armés respectent pleinement le droit intern ational applicable aux droits et à la protection des femmes et des filles; 3. Condamne fermement toutes les violations du droit international commises à l’encontre des femmes et des f illes pendant et après les conflits armés, exige que toutes les parties fassent cesse r immédiatement de tels actes, et souligne la responsabilité qui incombe à tous les États de mettre un terme à l’impunité et de poursuivre en justice les auteurs d’actes de violence de toute nature commis contre des femmes et des filles dans les conflits armés, notamment le viol et les autres actes de violence sexuelle; 4. Invite le Secrétaire général à élaborer une stratégie, reposant notamment sur des actions de formation, qui lui permettrait de confier à un plus grand nombre de femmes des missions de bons offices menées en son nom, notamment en qualité de représentantes et d’envoyées spéciales, et à prendre les mesures voulues pour S/RES/1889 (2009) 09-54256 4 favoriser la participation des femmes aux missions politiques, aux missions de consolidation de la paix et aux missions de maintien de la paix des Nations Unies; 5. Prie le Secrétaire généra l de veiller à ce que fi gurent, dans tous les rapports qu’il lui soumet sur des pays, des informations sur l’impact que les situations de conflit armé ont sur les femmes et les filles, sur les besoins particuliers de celles-ci au lendemain d’un conflit et su r les difficultés qu’elles rencontrent pour les satisfaire; 6. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que les organismes compétents des Nations Unies, agissant en collaboration avec les États Membres et la société civile, réunissent, analysent et évaluent systématiquement des informations sur les besoins particuliers des femmes et des f illes dans les situations d’après conflit, notamment des informations sur leurs besoins en matière de sécurité physique et de participation à la prise de décisions et à la planification de l’après-conflit, afin d’aider le système des Nations Unies à mieux répondre à ces besoins; 7. Entend , lorsqu’il créera ou reconduira des missions des Nations Unies, inclure dans leur mandat des dispositions su r la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans les situations d’après conflit, et prie le Secrétaire général de continuer, selon qu’il conviendra, à nommer dans les missions des Nations Unies des conseillers pour l’égalité des sexes et des conseillers pour la protection des femmes, qui seront chargés de dispenser une aide technique, en coopération avec les Équipes de pays de s Nations Unies, et d’améliorer la coordination des actions pour répondre aux be soins des femmes et des filles dans les pays qui se relèvent d’un conflit; 8. Exhorte les États Membres à assurer la transversalisation de la problématique hommes-femmes dans tous les processus et les secteurs concourant à la consolidation de la paix et au relèvement après un conflit; 9. Demande instamment aux États Membres, aux organismes des Nations Unies, aux donateurs et à la société civile de faire en sorte que la question de l’autonomisation des femmes soit prise en compte à la fois dans l’évaluation des besoins et la planification après les conflits et dans l’ affectation subséquente des crédits qui auront été dégagés et dans les activités qui auront été programmées, notamment en mettant au point des dispositif s transparents d’analyse et de suivi des fonds affectés aux besoins des femmes au lendemain d’un conflit; 10. Engage les États Membres sortant d’un conflit, en consultation avec la société civile, y compris les organisations féminines, à recenser de façon détaillée les besoins et les priorités des femmes et des filles et à élaborer, pour répondre à ces besoins et priorités et conformément à leur système juridique, des stratégies concrètes qui prévoient notamment des mesu res visant à assurer aux femmes et aux filles une sécurité physique accrue et de meilleures conditions socioéconomiques, en faisant fond sur l’éducation, des activités productrices de revenus et l’accès aux services de base, en particulier les services de santé, y compris la santé sexuelle et procréative et les droits en matière de proc réation et la santé mentale, ainsi que sur des services de police et une administration de la justice sensibles à la problématique hommes-femmes et sur le renforcement de la participation des femmes et des filles à la prise de décisions à tous les niveaux; 11. Demande instamment aux États Membres, aux organismes des Nations Unies et à la société civile, y compris les organisations non gouvernementales, de S/RES/1889 (2009) 5 09-54256 prendre toutes les me sures possibles pour assurer l’ égalité d’accès des femmes et des filles à l’éducation dans les situations d’après conflit, vu le rôle essentiel que l’éducation joue dans la promotion de la participation des femmes à la prise de décisions après un conflit; 12. Exhorte toutes les parties aux conflits ar més à respecter le caractère civil et humanitaire des camps et zones d’installation de réfugiés et à assurer la protection de tous les civils qui habitent dans ces camps, en particulier les femmes et les filles, contre toutes les formes de violence, dont les viols et les autres violences sexuelles, et à assurer aux organismes humanitaires un accès complet, en toute sécurité et sans entrave à ces camps et zones d’installation; 13. Invite tous ceux qui participent à la planification des programmes de désarmement, de démobilisation et de ré insertion à prendre en considération les besoins particuliers des femmes et des f illes associées aux forces armées et aux groupes armés et de leurs enfants, et à as surer leur plein accès à ces programmes; 14. Engage la Commission de consolidation de la paix et le Bureau d’appui à la consolidation de la paix à continuer de faire en sorte que l’on prête systématiquement attention à la prom otion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et que l’on mobilise des ressources dans ce but, dont la réalisation fait partie intégrante de la consolidation de la paix après un conflit, et à faciliter la pleine participa tion des femmes à ce processus; 15. Prie le Secrétaire général, dans l’ action qu’il mène pour améliorer les efforts de consolidation de la paix de l’ONU, de prendre en compte la nécessité de renforcer la participatio n des femmes à la prise de décisions politiques et économiques dès les premières phases de la consolidation de la paix; 16. Prie le Secrétaire général d’assurer une parfaite transparence, coopération et coordination des actions resp ectives de sa Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés et de son Représentant spécial chargé de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés, dont il a demandé la nomination par sa résolution 1888 (2009); 17. Prie le Secrétaire général de lui présen ter dans un délai de six mois, pour examen, un ensemble d’indicateurs à u tiliser au niveau mondial pour suivre l’application de la résolution 1325 (2000) et qui pourrait servir de base commune pour l’établissement de rapports par les or ganismes compétents des Nations Unies, les autres organisations internationales et régionales et les États Membres sur l’application de ladite résolution en 2010 et au-delà; 18. Prie le Secrétaire général d’inclure, dans le rapport qui lui a été demandé dans le document S/PRST/2007/40, un examen des progrès accomplis dans l’application de la résolution 1325 (2000), une évaluation des procédures suivies par le Conseil pour recevoir et analyser les informations intéressant la résolution 1325 (2000) et y donner suite, des recommandations concernant les nouvelles mesures qui pourraient être prises pour am éliorer la coordination au sein du système des Nations Unies et avec les États Membres et la société civile en vue d’assurer l’application de la résolution, et des données sur la participation des femmes aux missions des Nations Unies; 19. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport dans un délai de 12 mois sur les questions de la participa tion et de l’association des femmes à la S/RES/1889 (2009) 09-54256 6 consolidation de la paix et la planification au lendemain d’un conflit, en prenant en considération les vues de la Commission de la consolidation de la paix, et d’y inclure notamment : a) Une analyse des besoins particuliers des femmes et des filles dans les situations d’après conflit; b) Les problèmes auxquels se heurtent la participation des femmes au règlement des conflits et à la consolidation de la paix et la tran sversalisation de la problématique hommes-femmes dans les premières phases des processus de planification, de financement et de relèvement après un conflit; c) Des mesures visant à appuyer les cap acités nationales de planification et de financement des réponses aux besoins des femmes et des filles dans les situations d’après conflit; d) Des recommandations visant à amé liorer les actions internationales et nationales répondant aux besoins des femmes et des filles dans les situations d’après conflit, y compris par la mise au point d’ arrangements financiers et institutionnels efficaces pour garantir la pleine particip ation des femmes, sur un pied d’égalité, aux processus de consolidation de la paix; 20. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1890 (2009)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1890%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1890 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 8 octobre 2009 09-55020 (F) *0955020* Résolution 1890 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6198e séance, le 8 octobre 2009 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001), 1510 (2003), 1833 (2008) et 1868 (2009), Réaffirmant également ses résolutions 1267 (1999), 1368 (2001), 1373 (2001) et 1822 (2008), et renouvelant son appui à l’action menée à l’échelle internationale pour extirper le terrorisme, dans le resp ect de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006) et 1738 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes et la paix et la sécurité, et ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants en période de conflit armé, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Conscient qu’il incombe aux autorités afghanes de pourvoir à la sécurité et au maintien de l’ordre dans tout le pays, soulignant le rôle que joue la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) s’agissant d’aider le Gouvernement afghan à améliorer les conditions de sécurité et se félicitant de la coopération du Gouvernement afghan avec la FIAS, Prenant acte une fois de plus du caractère inte rdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, ainsi que dans le domaine transversal de la lutte contre les stupéfiants, se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploient le Gouvernement afghan et la communauté internationale pour relever ces défis sel on une approche globale, Soulignant dans ce contexte que le Gouvernement afghan doit redoubler d’efforts pour lutter contre la corruption et asseoir la transparence et la responsabilité, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, prenant note , dans ce S/RES/1890 (2009) 09-55020 2 contexte, de la complémentarité des objectifs de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et de la FIAS, et soulignant qu’il importe de renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, Se déclarant de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multiplication des actes de vi olence et de terrorism e qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, des groupes armés illé gaux, de criminels et de trafiquants de drogues, et par les liens de plus en plus forts entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, y compris les enfants, les forces nationales de sécur ité et le personnel militaire et civil international, Invite la FIAS à apporter effectivement un appui plus poussé, dans le cadre des tâches qui lui sont assignées, à l’action sout enue engagée, sous direction afghane, en vue de contrer, en collaboration avec les acteurs internationaux et régionaux concernés, la menace que pose nt la production illicite et le trafic de stupéfiants, et saluant le rôle important que joue l’Office de s Nations Unies contre la drogue et le crime dans la lutte contre les effets pe rnicieux de la production et du trafic de stupéfiants sur la sécurité et la stabilité de la région, S’inquiétant également des incidences néfastes des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’ Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primau té du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services essentiels et à veiller au plein exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Renouvelant son appui au Gouvernement afghan en ce qu’il continue, avec l’aide de la communauté internationale, notamment la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, d’œuvrer à amé liorer la situation sur le plan de la sécurité et de faire front à la menace créée par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, et soulignant à ce propos à quel point il importe de poursuivre les efforts déployés à l’échelle internationale, notamment ceux de la FIAS et de la coalition de l’opération Liberté immuable, Condamnant avec la plus grande fermeté tous les attentats, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats-suicides ou d’enlèvements, visant des civils et les for ces afghanes et internationales, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de r econstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamnant également l’utilisation, par les Taliban et d’autres groupes extrémistes, de civils comme boucliers humains, Conscient de l’aggravation des menaces que constituent les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, ainsi que des gros problèmes que pose l’action menée pour réagir devant ces menaces, Se déclarant gravement préoccupé par le nombre élevé de victimes de cette situation parmi la population civile, et demandant que soient respectés le droit international humanitaire et des droits de l’homme et que toute mesure utile soit prise pour assurer la protection des civils, Se félicitant que la FIAS et les autres forces internationales aient pris de nouvelles initiatives pour réduire au minimum les risques de pertes civiles, saluant leur intention d’intensifier cette action et notamment de considérer plus encore la S/RES/1890 (2009) 3 09-55020 protection de la population afghane comme un élément central de leur mission, et notant qu’il importe de revoir en permanence les tactiques et procédures et de faire, avec le Gouvernement afghan, le bilan de toute intervention qui aurait causé des pertes civiles, en procédant à une enquête en pareil cas lorsque le Gouvernement estime qu’une investigation conjointe est nécessaire, Prenant acte des progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, saluant les contributions des partenaires internationaux dans ce domaine, en particulier la mise en place de la mission de formation en Afghanistan de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord , la participation envisagée de la Force de gendarmerie européenne à cette mission et l’assistance apportée à la Police nationale afghane dans le cadre notamment de la Mission de police de l’Union européenne en Afghanistan (EUPOL Afghanistan), et soulignant qu’il est nécessaire que l’Afghanistan, avec les donateurs intern ationaux, continue à renforcer l’Armée nationale afghane et la Police nationale afghane et intensifier ses efforts de démantèlement des groupes armés illéga ux et de lutte contre la drogue, Soulignant à cet égard combien il importe que le Gouvernement afghan progresse encore sur la vo ie de l’élimination de l’ impunité, du renforcement des capacités des institutions judiciaires et de l’amélioration du respec t de la légalité et des droits de l’homme en Afghanistan, y co mpris pour les femmes et les filles, ainsi que sur celle de la reconstruction et de la réforme du secteur pénitentiaire, Appelant à nouveau toutes les parties et tous les groupes afghans à concourir de manière constructive au dialogue politique pacifique dans le cadre défini par la Constitution afghane, à œuvrer avec les donateurs internationaux au développement socioéconomique du pays et à s’abstenir de recourir à la violence, y compris en utilisant des groupes armés illégaux, et encourageant l’exécution des programmes de réintégration et de réconciliation diri gés par le Gouvernement afghan dans le cadre de la Constitution afghane et dans le plein respect de l’application des mesures qu’il a préconisées dans sa résolution 1267 (1999) et dans d’autres de ses résolutions pertinentes, Notant le rôle de premier plan que les autorités afghanes ont joué dans l’organisation des élections présidentielles et des élections aux conseils de province de 2009, ainsi que l’appui apporté par l’Or ganisation des Nations Unies et la FIAS, et constatant qu’il est nécessaire de mener les prép aratifs en temps voulu et de façon méthodique pour les élections de 2010, avec l’assistance de la communauté internationale, Considérant qu’il importe que les partenaires, pays voisins et pays de la région ainsi que les organisations ré gionales contribuent à la st abilisation de l’Afghanistan, et soulignant à quel point il importe de stimuler la coopération régionale afin de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement dans ce pays, et se félicitan t des efforts déployés à l’échelon régional dans ce contexte, Se félicitant de la coordination constante entre la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, et de la coopération entre la FIAS et la présence de l’Union européenne en Afghanistan, Saluant le rôle de premier plan joué par l’OTAN et la contribution apportée par de nombreux pays à la FIAS et à la coalition de l’opération Liberté immuable, y compris sa composante d’interception maritime, qui agit dans le cadre des S/RES/1890 (2009) 09-55020 4 opérations antiterroristes en Afghanistan et conformément aux règles applicables du droit international, Considérant que la situation en Afghanistan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire en sorte que la FIAS s’acquitte pleinement de sa mission en coordination avec le Gouvernement afghan, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003), pour une période de 12 mois au-delà du 13 octobre 2009; 2. Autorise les États Membres participant à la FIAS à prendre toutes mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 3. Constate qu’il est nécessaire de renforcer encore la FIAS pour lui permettre de répondre à tous ses besoins opérationnels et, à cet égard, engage les États Membres à lui fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources; 4. Souligne qu’il importe de rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, dans un cadre global, encourage la FIAS et les autres partenaires à continuer, dans les limites des ressources disponibles, à former, conseiller et responsabiliser les for ces de sécurité nationales afghanes afin d’accélérer la réalisation de l’objectif de forces de sécurité afghanes autosuffisantes, responsables et ethniquement équilibrées vouées au maintien de la sécurité et de l’état de droit dans l’ensemble du pays, se félicite du rôle de premier plan que jouent de plus en plus les autorités afghanes pour assurer la sécurité dans l’ensemble du pays, et souligne qu’il importe d’appuyer l’expans ion prévue de l’Armée nationale afghane et de la police afghane; 5. Demande à la FIAS de continuer d’agir, dans l’exécution de son mandat, en étroite consultation avec le Gouvernement afghan et le Représentant spécial du Secrétaire général ainsi qu’avec la co alition de l’opération Liberté immuable; 6. Prie le Commandement de la FIAS de le tenir régulièrement informé, par l’intermédiaire du Secrétaire général, de l’exécution du mandat de la Force, notamment en lui présentant des rapports trimestriels; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1891 (2009)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1891%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1891 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 13 octobre 2009 09-55625 (F) *0955625* Résolution 1891 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6199e séance, le 13 octobre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Soudan, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Soulignant à nouveau son ferme attachement à la cause de la paix dans le Soudan tout entier et à l’application in tégrale de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005 et, gardant à l’esprit l’Accord de paix pour le Darfour, à l’aboutissement du processus politique et à la nécessité de mettre un terme à la violence et aux exactions au Darfour, Affirmant à nouveau qu’il est important de promouvoir un processus politique pour rétablir la paix et la stabilité au Da rfour, et demandant instamment aux parties qui n’ont pas encore accepté de participer aux négociations de le faire immédiatement et à toutes les parties au conflit de participer au processus sans réserve et de façon constructive et de coopérer avec Djibril Bassolé, Médiateur en chef de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, Réaffirmant qu’il faut un règlement politique vi able et une sécurité durable au Darfour, déplorant que l’Accord de paix pour le Darfour n’ait pas été pleinement appliqué par ses signataires et qu’il n’a it pas été signé par toutes les parties au conflit au Darfour, Notant avec une profonde préoccupation la violence et l’impunité qui continuent de régner, ainsi que la détérior ation de la situation de l’aide humanitaire et des conditions d’acheminement de l’aide humanitaire aux populations sinistrées qui en résulte, redisant la vive inquiétude que lui inspire la sécurité des civils et des agents humanitaires et demandant à toutes les parties au Darfour de cesser immédiatement toutes opérations offensives et de renoncer à toute attaque violente, Exigeant des parties au conflit qu’elles fassent preuve de modération et cessent toutes activités militaires, S/RES/1891 (2009) 09-55625 2 Exigeant de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous acte s de violence sexuelle contre des civils, conformément à la résolution 1888 (2009), au recrutement et à l’utilisation des enfants, conformément aux résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009), et aux attaques aveugles menées contre des civils, Saluant l’action menée par le Médiateur en chef conjoint Union africaine- ONU, le Secrétaire général, la Ligue des États arabes et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour, et leur renouvelant son appui sans réserve, envisageant avec satisfaction la perspective du déploiement intégral et effectif de l’opération hybride Union afri caine-Organisation des Nations Unies au Darfour (MINUAD) et déclarant qu’il appuie fermement le processus politique mené avec l’Union africaine et l’Organi sation des Nations Unies comme médiateurs, Se félicitant que le Département des opérati ons de maintien de la paix ait annoncé qu’il entendait élaborer des directiv es visant à améliorer la coopération et le partage de l’info rmation entre les missions de ma intien de la paix des Nations Unies et les groupes d’experts du Comité des sanctions du Conseil de sécurité, Rappelant le bilan à mi-parcours présenté le 30 avril 2009 par le Groupe d’experts nommés par le Secrétaire général en application du paragraphe 3 b) de la résolution 1591 (2005), dont il a prorogé le mandat par ses résolutions ultérieures, prenant note du rapport final du Groupe et comptant examiner, par l’intermédiaire du Comité, les recommandations que celui-ci y formule et réfléchir à la suite qu’il conviendrait de leur donner, Exprimant sa préoccupation face aux obstacles dressés contre les activités du Groupe d’experts au cours de son dernier ma ndat, y compris les entraves à la liberté de sa circulation, Soulignant la nécessité de respecter les dis positions de la Charte concernant les privilèges et immunités et la Conven tion sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en tant qu’elles s’applique nt aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Considérant que la situation au Soudan demeur e une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Décide de reconduire jusqu’au 15 octobre 2010 le mandat du Groupe d’experts, initialement constitué en appli cation de la résolution 1591 (2005), mandat qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006), 1779 (2007) et 1841 (2008), et prie le Secr étaire général de prendre les mesures administratives voulues; 2. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de sa résolution 1591 (2005) (ci-après « le Comité ») un bilan à mi- parcours de ses travaux le 31 mars 2010 au plus tard et un rapport d’étape, dans les 90 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution et de lui présenter, 30 jours au moins avant la fin de son mandat, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations; S/RES/1891 (2009) 3 09-55625 3. Prie également le Groupe d’experts de coordonner ses activités, autant qu’il conviendra, avec celles de l’ opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec celles menées à l’échelon international pour promouvoir le processus politique au Darfour, et d’indi quer, dans ses rapports intermédiaire et final, dans quelle mesure on aura réussi à réduire les violations, par toutes les parties, des mesures édictées aux paragra phes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et dans quelle mesure on aura réussi à atténuer les obstacles au processus politique , les risques qui menacent la stabilité au Darfour et dans la région et les autres violations des résolutions susmentionnées; 4. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier en leur fournissant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures résultant des résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004); 5. Invite tous les États, de la région en particulier, à rendre compte au Comité des dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004); 6. Réaffirme que le Comité a pour mandat d’encourager le dialogue avec les États Membres intéressés, et en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer afin d’ examiner la question de l’application des mesures; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1892 (2009)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1892%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1892 (2009)* Conseil de sécurité Distr. générale 13 octobre 2009 09-55644* (F) *0955644* Résolution 1892 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6200e séance, le 13 octobre 2009 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses précédentes résolutions su r Haïti, et en particulier ses résolutions 1840 (2008), 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, se félicitant des progrès accomplis jusqu’à présent dans des domaines critiques pour la consolidation de la stabilité d’Haïti, réaffirmant son appui au Gouvernement haïtien et se félicitant de la contribution apportée par celui-ci à la stabilité politique et à la consolidation de la démocratie en Haïti, Saluant les progrès accomplis récemme nt sur la voie d’une meilleure gouvernance, notamment grâce à l’élection de nouveaux sénateurs avec l’appui de la Mission des Nations Unies pour la stabilisa tion en Haïti (MINUSTAH) et d’autres parties prenantes, et sur la voie de l’a doption de la réforme constitutionnelle, et soulignant qu’il importe d’instaurer un m ode de gouvernance crédible, compétent, transparent et responsable et d’encourag er le Gouvernement haïtien à renforcer encore les institutions de l’État et qu’il faut poursuivre les efforts internationaux visant à renforcer les capacités du Gouve rnement haïtien et de ses institutions étatiques, Encourageant le Gouvernement haïtien et tous les autres acteurs haïtiens intéressés à renforcer le dialogue démocratique et à forger le consensus le plus large et le plus ouvert possible, l’impulsi on et la volonté politique constante du Gouvernement haïtien parmi tous les acteurs intéressés étant indispensables pour renforcer la gouvernance et les capacités nationales en vue de relever les défis prioritaires auxquels il doit faire face, Soulignant la nécessité d’efforts accrus pour appuyer la participation des femmes au processus politique, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1892 (2009) 09-55644 2 Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans le processus de stabilisation et de reconstruction en cour s en Haïti, demandant à la MINUSTAH de continuer à collaborer étroitement avec l’ Organisation des États américains (OEA) et la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et prenant note du Communiqué conjoint du Mécanisme consultatif « 2x9 » sur Haïti du 28 septembre 2009 (S/2009/509), Conscient du caractère interdépendant des défi s à relever en Haïti, réaffirmant que les progrès durables de la sécurité, de l’état de droit et de la réforme institutionnelle, de la réconciliation nationa le et du développement se renforcent mutuellement, et saluant les efforts persévérants du Gouvernement haïtien et de la communauté internationale pour relever ces défis, Réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec le développement économique et social pour permettre à Ha ïti d’instaurer durablement la stabilité (S/PRST/2009/4), Conscient que le respect des droits de l’homme et de la légalité, la lutte contre la criminalité et les efforts faits pour mettre fin à l’impunité sont des conditions essentielles de l’instauration de l’état de droit et de la sécurité en Haïti, Félicitant la MINUSTAH de ce qu’elle continue à aider le Gouvernement haïtien à assurer un environnement sûr et stable, exprimant sa gratitude aux personnels de la Mission et à leurs pays d’origine respectifs et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, Reconnaissant que la sécurité s’est quelque peu améliorée durant l’année écoulée, mais notant qu’elle demeure précaire, Reconnaissant également le soutien que l’Organisation des États américains continue d’apporter à la modernisation du fichier électoral haïtien et demandant aux autorités haïtiennes, agissant avec l’appui constant de la MINUSTAH et de la communauté internationale, de mettre en place des institutions électorales permanentes et efficaces et de tenir des élections qui répondent aux prescriptions de la Constitution et de la législation haïtiennes, Appelant le Gouvernement haïtien à continuer, en coordination avec la communauté internationale, de progresser dans la réforme du secteur de la sécurité, comme le prévoit en particu lier le Plan de réforme de la Police nationale d’Haïti (PNH) adopté par le Gouvernement haïtien, Soulignant la nécessité d’accélérer les mesure s prises en vue de renforcer le système judiciaire conformément au plan national de réforme de la justice, notamment par la modernisation de l’ins titution judiciaire et l’amélioration de l’accès à la justice, Appuyant les premières recommandations formulées par la Commission consultative sur la détention provisoire pr olongée et soulignant la nécessité de se pencher sur la situation de la majorité des prisonniers haïtiens, Conscient des dévastations que la population haïtienne a subies durant les précédentes saisons des ouragans, reconnaissant les problèmes auxquels le Gouvernement haïtien doit faire face pour répondre à ses besoins, humanitaires et autres, saluant les efforts déployés par les au torités haïtiennes et le concours de la communauté internationale à cet égard, et soulignant qu’il importe que les actions S/RES/1892 (2009) 3 09-55644 qui seront menées à l’avenir fassent l’obj et d’une étroite coordination tant entre donateurs et partenaires d’Haïti qu’avec le Gouvernement haïtien et au sein du système des Nations Unies, Considérant que des facteurs économiques extérieurs tels que les crises alimentaire, pétrolière et financière et la crise économique continuent à mettre gravement en péril le processus général de stabilisation en Haïti, Se félicitant de la nomination de William J. Clinton, ancien Président des États-Unis d’Amérique, comme Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, Insistant sur la nécessité de mettre rapidement en œuvre des projets à forte intensité de main-d’œuvre, d’une grande ef ficacité et d’une grande visibilité, qui aident à créer des emplois et à dispenser les services sociaux de base qui contribuent à assurer à la MINUSTAH un soutien accru de la population haïtienne, Conscient de l’importance d’engagements à long terme de la part des donateurs et partenaires internationaux d’Haïti et les encourageant à continuer de renforcer leur assistance de façon coor donnée, suivant les priorités nationales haïtiennes, Soulignant qu’il faut que le Gouvernement et le Parlement collaborent pour instaurer un environnement législatif et ré glementaire propre à générer de l’activité économique et à créer des emplois en vue de promouvoir la croissance et de réduire la pauvreté, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général S/2009/439 du 1er septembre 2009, Prenant note du rapport du Groupe consultatif ad hoc du Conseil économique et social sur Haïti (E/2009/105), Saluant les efforts faits par le Secrétaire général pour garder à l’étude les opérations de maintien de la paix, y compris la MINUSTAH, et soulignant qu’il se doit, pour sa part, de veiller, en partenariat avec les pays qui fournissent des effectifs militaires et des forces de police et les autres parties prenantes intéressées, à ce que les forces de maintien de la paix soient déployées de façon stratégique, conformément à la déclaration de son président, en date du 5 août 2009, sur les opérations de maintien de la paix des Nations Unies (S/PRST/2009/24), Rappelant les déclarations de son président du 22 juillet 2009 (PRST/2009/23) et du 5 août 2009 (PRST/2009/24) qui insistait sur la nécessité de conjuguer de manière cohérente instauration de la paix, ma intien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin de mener une action efficace au lendemain de tout conflit, et soulignant qu’il faut que le Secr étaire général donne dans ses rapports des indications des progrès réalisés en vue d’une démarche coordonnée des Nations Unies en Haïti et, en particulier, des prin cipales insuffisances qui compromettent la réalisation des objectifs de consolidation de la paix, Considérant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région malgré les progrès accomplis à ce jour, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la première sec tion du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), S/RES/1892 (2009) 09-55644 4 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2010 le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, défini dans ses résolutions 1542 (2004), 1608 (2005), 1702 (2006), 1743 (2007), 1780 (2007) et 1840 (2008), dans l’intention de le proroger de nouveau; 2. Fait sienne la recommandation figurant aux paragraphes 26 et 27 du rapport du Secrétaire général (S/2009/439) préconisant le maintien à leur niveau global actuel des effectifs de la Mission jusqu’à ce que l’augmentation substantielle prévue des capacités de la Police nationa le haïtienne permette de réévaluer la situation, tout en ajustant la configur ation de ses forces pour mieux répondre aux besoins actuels sur le terrain; 3. Décide , par conséquent, que la MINUST AH comportera une composante militaire, dont les effectifs pourront atteindre 6 940 soldats de tous rangs, et une composante policière de 2 211 membres; 4. Reconnaît que le Gouvernement et le pe uple haïtiens maîtrisent tous les aspects de la stabilisation du pays, qui leur incombe au premier chef, félicite la MINUSTAH du rôle qu’elle joue à l’appui des efforts du Gouvernement à cet égard et encourage celui-ci à continuer de tirer pleinement parti du soutien international dont il bénéficie pour renforcer ses capacités, en vue de réassumer finalement toutes les responsabilités; 5. Souligne la nécessité d’une coordination entre tous les acteurs internationaux sur le terrain; 6. Exprime son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général, et notamment à l’action qu’il mène pour amé liorer la stabilité et la gouvernance, en coopération étroite avec le Gouvernement haïtien, et réaffirme qu’il a qualité pour coordonner et diriger toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Haïti; 7. Exprime son plein appui à l’Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, William J. Clinton, ancien Président des Ét ats-Unis d’Amérique, en particulier dans les efforts qu’il fait pour aider le Gouver nement et le peuple haïtiens à créer des emplois, à améliorer la prestation des services de base et l’infras tructure, à renforcer la préparation aux catastrophes et le relè vement, à attirer des investissements privés et à mobiliser un soutien international plus important; 8. Demande à nouveau à la MINUSTAH d’appuyer le processus politique en cours en Haïti, y compris en usant des bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général et en coopération avec le Gouvernement haïtie n, de favoriser un dialogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale et de fournir un soutien logistique et une assistance à la s écurité dans la perspective des prochaines élections prévues en 2010, afin que les institutions politiques démocratiquement élues puissent continuer à mettre en œuvre les réformes définies dans le Document de stratégie nationale pour la croissa nce et la réduction de la pauvreté; 9. Se félicite de ce que la MINUSTAH conti nue de concourir aux mesures prises par le Gouvernement haïtien pour renforcer les capacités institutionnelles à tous les niveaux et demande à la Mission, agissant dans le cadre de son mandat, de continuer à appuyer le renforcement des institutions de l’État, en particulier à l’extérieur de Port-au-Prince, y compris en offrant les services de spécialistes aux principaux ministères et institutions; S/RES/1892 (2009) 5 09-55644 10. Demande à la MINUSTAH de continuer à prêter son concours, comme elle le jugera nécessaire, à la Police nati onale d’Haïti pour assurer la sécurité en Haïti, invite la MINUSTAH et le Gouver nement haïtien à continuer à prendre des mesures de dissuasion concertées pour fair e reculer encore la criminalité et la violence, notamment en améliorant la mise en œuvre du Plan de réforme de la Police nationale d’Haïti, et de mande à la MINUSTAH, agissa nt dans le cadre de son mandat, de continuer à aider le Gouverneme nt haïtien à réformer et réorganiser la Police nationale, notamment en appuyant la supervision, l’encadrement, la formation et l’agrément des fonctionnaires de police, ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles, conformément à sa stratégie générale de transfert progressif aux homologues haïtiens des responsabilités, par zone géographique et par fonction, afin que la Police nationale puisse s’acquitter des fonctions classiques de maintien de l’ordre, conformément au Plan de réforme de la Police nationale d’Haïti; 11. Invite les États Membres, notamment les États voisins et ceux de la région, agissant en coordination avec la MINUSTAH, à renforcer leur collaboration avec le Gouvernement haïtien pour enrayer la traite transfrontière d’êtres humains, et surtout d’enfants, et les trafics transf rontières de drogues et d’armes et autres activités illicites et à contribuer au renfor cement de la Police nationale d’Haïti dans ces domaines, notamment en mettant à profit l’expertise technique de la MINUSTAH pour aider le Gouvernement haïtien à suivre une approche intégrée de la gestion des frontières, en insistant sur le renforcement des capacités de l’État, et souligne la nécessité d’offrir un appui international coordonné aux efforts que celui-ci consent dans ce domaine; 12. Considère qu’il faut que la MINUSTAH continue à s’efforcer de patrouiller le long des frontières maritimes et terrestres pour appuyer les activités de la Police nationale d’Haïti qui visent à assurer la sécurité des frontières et encourage la Mission à poursuivre ses entretiens avec les autorités haïtiennes et les États Membres intéressés pour évaluer les menaces présentes le long des frontières terrestres et maritimes d’Haïti; 13. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à toutes les parties prenantes, de compléter les mesures adoptées dans le domaine de la sécurité et du développement par le Gouver nement haïtien, avec le soutien de la MINUSTAH, par des activités visant à améliorer véritablement les conditions de vie des populations intéressées et à protéger les droits des enfants, et demande à la MINUSTAH de continuer à réaliser des projets à effet rapide; 14. Condamne toute attaque contre le personnel ou les installations de la MINUSTAH et exige qu’aucun acte d’intimida tion ou de violence ne soit dirigé contre le personnel des Nations Unies et le personnel associé ou leurs installations, ni contre les autres acteurs occupés à de s activités humanitaires, de développement ou de maintien de la paix; 15. Se félicite des mesures prises pour réformer les institutions chargées du maintien de l’ordre, prie la MINUSTAH de continuer à fournir l’appui nécessaire à cet égard et encourage les autorités haïtiennes à tirer pleinement parti de cet appui, tout spécialement pour la modernisation des lois essentielles et l’exécution du plan de réforme de la justice, à prendre les mesures nécessaires, y compris des nominations, pour permettre le bon fonctionnement des juridictions supérieures, et à S/RES/1892 (2009) 09-55644 6 chercher des solutions au problème des déte ntions provisoires prolongées et de la surpopulation carcérale, en prêtant une atte ntion particulière au sort des enfants; 16. Se déclare favorable à la mise en œuvre du plan stratégique de la Direction de l’administration pénitentiair e et prie la MINUSTAH de continuer à appuyer l’encadrement et la formation du pe rsonnel pénitentiaire et à renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles; 17. Prie la MINUSTAH de continuer à lutter contre la violence communautaire, y compris en appuyant la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réintégration et en cent rant ses efforts sur des projets à forte intensité de main-d’œuvre, l’ouverture d’un re gistre des armes, la révision des lois en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, la réforme du régime des permis de port d’armes ainsi que l’éla boration et l’application d’une doctrine de la surveillance polic ière de proximité; 18. Réaffirme le mandat de la MINUSTAH dans le domaine des droits de l’homme, exhorte les autorités haïtiennes à continuer de s’employer à promouvoir et défendre ces droits et invite la MINUST AH à continuer d’assurer la formation aux droits de l’homme des membres de la Police nationale d’Haïti et des autres institutions intéressées, y compris les services pénitentiaires; 19. Condamne fermement les infractions graves commises contre les enfants victimes de la violence armée, ainsi que les viols et autres sévices sexuels généralisés commis sur la personne des filles, et demande à la MINUSTAH de continuer à promouvoir et à protéger les dr oits des femmes et des enfants, comme il est stipulé dans ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009) et 1889 (2009); 20. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que tout le personnel de la MINUS TAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro adoptée par l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des violences sexuelles et de le tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des effectifs militaires ou de s forces de police à faire en sorte que les actes mettant en cause leur personnel fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et que leurs auteurs soient punis; 21. Invite la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies à mieux coordonner leur action et à contribuer, de concert avec le Gouvernement haïtien et les partenaires internationaux, à une mise en œuvre plus rationnelle du Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté en vue de réaliser des progrès dans le domaine du développement socioéconomique, ce que le Secrétaire général a jugé essentiel pour la stabilité d’Haïti dans son plan de consolidation, et à s’attaquer aux problèmes de développement pressants; 22. Salue l’important travail accompli par la MINUSTAH pour aider à répondre aux besoins immédiats d’Haïti et engage la Mission, dans les limites de son mandat, à exploiter pleinement les moyens et capacités dont elle dispose actuellement, notamment ses ingénieurs, en vue de renforcer en core la stabilité du pays; 23. Se félicite des progrès accomplis par la MINUSTAH en matière de communication et de relations publiques et lui demande de poursuivre ces activités; S/RES/1892 (2009) 7 09-55644 24. Remercie le Secrétaire général du travail accompli en vue de définir cinq catégories de repères et d’indicateurs pour mesurer les progrès dans le sens de la stabilité en Haïti et le prie de continuer, en agissant en consultation avec le Gouvernement haïtien et en tenant compte, en tant que de besoin, du Document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté, à actualiser le plan de consolidation, notamment en affinant lesdits repères et indicateurs, et de le tenir informé dans les rapp orts qu’il lui adressera; 25. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport deux fois par an sur l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à présenter son second rapport 45 jours au moins avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 26. Prie également le Secrétaire général de faire figurer dans son rapport une évaluation très complète des menaces qui planent sur la sécurité en Haïti, compromettant la réforme de la justice, celle du système pénitentiaire et les capacités de lutte antidrogue, en tenant compte de l’examen des activités et de la composition de la MINUSTAH, de sa coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autres acteurs du dével oppement et de la nécessité d’éliminer la pauvreté et d’assurer un développement durable en Haïti, et de proposer, le cas échéant, divers moyens de reconfigur er la composition de la MINUSTAH; 27. Souligne combien il importe que les documents de programmation des composantes militaire et de police, tels le concept d’opératio ns et les règles d’engagement, soient régulièrement mis à jour comme il convient et toujours conformes aux dispositions de toutes ses résolutions pertinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à leur sujet, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents ou des forces de police; 28. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1893 (2009)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1893%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1893 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2009 09-58430 (F) *0958430* Résolution 1893 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6209e séance, le 29 octobre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1842 (2008) et 1880 (2009), et ses déclarations présidentielles concernant la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 29 septembre 2009 (S/2009/495) et des rapports du Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire en date des 8 avril 2009 (S/2009/188) et 9 octobre 2009 (S/2009/521), Soulignant que les mesures imposées par les résolutions 1572 (2004) et 1643 (2005) continuent à contribuer à la stab ilité de la Côte d’Ivoire, en particulier dans la perspective des élections présidentielles à venir, Notant de nouveau avec préoccupation que, malgré l’amélioration régulière de la situation générale des dr oits de l’homme, il subsiste dans différentes régions du pays des cas de violation de ces droits et du droit humanitaire touchant des civils, y compris de nombreux actes de violence sexuelle, soulignant que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice, réitérant sa ferme condamnation de toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, et rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants en période de conflit armé, et sa résolution 1674 (2006) sur la protection des civils en période de conflit armé, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 31 octobre 2010 les mesures imposées aux paragraphes 7 à 12 de la résolution 1572 (2004) concernant les armes, d’une part, et les mesures concernant les avoi rs financiers et les restrictions de déplacement, de l’autre, ainsi que celles, imposées au paragraphe 6 de sa résolution 1643 (2005), S/RES/1893 (2009) 09-58430 2 interdisant l’importation par quelque État que ce soit de tous diamants bruts provenant de Côte d’Ivoire; 2. Décide , au terme de la période visée au paragraphe 1, de réexaminer les mesures reconduites au paragraphe 1, à la lumière des progrès du processus électoral et de la réalisation des étapes clefs du processus de paix, comme il est dit dans la résolution 1880 (2009), et décide également de procéder au cours de ladite période : a) À un examen des mesures reconduites au paragraphe 1 ci-dessus, trois mois au maximum après la tenue d’élections présidentielles ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales, en vue d’une éventuelle modification du régime de sanctions; ou b) À un examen à mi-parcours, le 30 av ril 2010 au plus tard, si à cette date aucun examen n’a été programmé en vertu de l’alinéa a) ci-dessus; 3. Demande aux parties ivoiriennes à l’Accord politique de Ouagadougou et à tous les États, en particulier ceux de la sous-région, d’appliquer intégralement les mesures reconduites au paragraphe 1 ci-dessus, y compris, le cas échéant, en instituant les règles et règlements nécessaires, demande en outre à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) d’ appuyer pleinement, en particulier, la mise en œuvre des mesures reconduites au paragraphe 1 concernant les armes, dans la limite de ses capacités et de son mandat, tels que fixés dans la résolution 1739 (2007) et renouvelés dans la résolution 1880 (2009) et demande de plus aux forces françaises d’apporter leur appui à l’ONUCI à cet effet, dans les limites de leur déploiement et de leurs capacités; 4. Exige à nouveau , en particulier, que les autorités ivoiriennes mettent fin sans délai à toute violation des mesures im posées au paragraphe 11 de la résolution 1572 (2004), y compris celles dont le Groupe d’experts a fait état dans ses rapports du 21 septembre 2007 (S/2007/611), du 15 octobre 2008 (S/2008/598) et du 9 octobre 2009 (S/2009/521); 5. Exige de toutes les parties ivoiri ennes à l’Accord politique de Ouagadougou, et notamment des autorités ivoiriennes, qu’elles donnent libre accès, en particulier au Groupe d’experts initialeme nt créé en applica tion du paragraphe 7 de la résolution 1584 (2005), aux matériels, s ites et installations visés à l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1584 (2005), ainsi qu’à toutes les armes, munitions et matériels connexes où qu’ils se trouvent, y compris sans préavis et à ceux qui sont sous le contrôle d’unités de la Garde républicaine, et exige en outre qu’elles donnent accès dans les mêmes conditions à l’ONUCI pour lui permettre d’accomplir son mandat et aux forces françaises qui la soutiennent, comme il est dit dans les résolutions 1739 (2007) et 1880 (2009); 6. Réaffirme que toute menace contre le processus électoral en Côte d’Ivoire, en particulier toute attaque contre ou toute atteinte portée à la Commission électorale indépendante chargée d’organiser les élections, ou à ses activités ou à celles des opérateurs visés a ux paragraphes 1.3.3 et 2.1.1 de l’Accord politique de Ouagadougou, constitue une menace contre le pr ocessus de paix et de réconciliation nationale aux fins des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 7. Réaffirme également que tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI ou des forces françaises qui la soutiennent, ainsi que toute attaque ou entrave à l’action de l’ONUCI, des forces françaises, du Représentant spécial du Secrétaire général, du Facilitateur menti onné au paragraphe 23 de la résolution S/RES/1893 (2009) 3 09-58430 1880 (2009) ou à son Représentant spécial, constituent une menace pour le processus de paix et de r éconciliation nationale aux fins des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 8. Demande au Secrétaire général et au Gouvernement français de lui signaler immédiatement, par l’intermédiair e du Comité, tout sérieux obstacle à la liberté de circulation de l’ONUCI ou des forces françaises qui la soutiennent, y compris le nom de ceux qui en seraient responsables, et demande également au Secrétaire général et au Facilitateur de lui signaler immédiatement, par l’intermédiaire du Comité, toute atteinte ou entrave à leur action ou à celle des représentants spéciaux visés au paragraphe 7 ci-dessus; 9. Prie tous les États concernés, en particulier ceux de la sous-région, de coopérer pleinement avec le Comité, et autorise celui-ci à demander toute information supplémentaire qu’il juge nécessaire; 10. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts, tel que défini au paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006), jusqu’au 31 octobre 2010, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 11. Décide que le rapport visé à l’alinéa e) du paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006) peut contenir, selon qu’il convient, toute information ou recommandation en rapport avec la désignation éventuelle par le Comité de nouvelles personnes ou entités décrites aux para graphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), y compris des informations au sujet de personnes qui refusent au Groupe d’experts l’accès à des armes, à des munitions et à des matériels connexes; 12. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un rapport de mi- mandat, au plus tard le 15 avril 2010, et de lui présenter, par l’intermédiaire du Comité et 15 jours avant la fin de son mandat, un rapport final écrit sur l’application des mesures imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) , ainsi que des recommandations à ce sujet, et prie également le Groupe d’experts d’inclure dans son rapport des informations précises sur les personnes qui lui refusent l’accès à des armes, à des munitions et à des matériels connexes; 13. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, le s informations recueillies pa r l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concer nant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 14. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer, en tant que de besoin, par l’intermédiaire du Co mité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 15. Prie en outre le Processus de Kimberley de lui communiquer au besoin, par l’intermédiaire du Comité, les informati ons, si possible examinées par le Groupe d’experts, concernant la production et l’ exportation illicite de diamants de Côte d’Ivoire; 16. Décide que les mesures visées au pa ragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) ne s’appliquent pas aux impor tations destinées aux seules fins de recherche et d’analyse scientifiques en vue de faciliter l’établissement de données techniques précises sur la production de diamants en Côte d’Ivoire, sous réserve que ces travaux de recherche soient coordonné s par le Processus de Kimberley et autorisés au cas par cas par le Comité; S/RES/1893 (2009) 09-58430 4 17. Décide qu’une requête faite en application du paragraphe 16 sera soumise au Comité par le Processus de Kimberley et l’État Membre importateur, et décide de plus que l’État Membre importateur qui se voit accorder une dérogation en vertu du paragraphe 16 doit informer le Comité des résultats de ses travaux de recherche et les communiquer sans délai au Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire pour l’aider dans ses enquêtes; 18. Demande instamment à tous les États, aux organes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, y compris le Processus de Kimberley, de coopérer pl einement avec le Comité, le Groupe d’experts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et réitéré es au paragraphe 1 ci-dessus; 19. Demande instamment également dans ce contexte à toutes les parties ivoiriennes et à tous les États, en particulier ceux de la région, d’assurer : – La sécurité des membres du Groupe d’experts; – L’accès libre et immédiat du Gr oupe d’experts, en particulier aux personnes, documents et lieux, aux fins de l’exécution de son mandat; 20. Souligne qu’il est parfaitement prêt à frapper de sanctions ciblées les personnes que le Comité aura désignées et dont il serait établi notamment qu’elles ont : a) Menacé le processus de paix et de réconciliation na tionale en Côte d’Ivoire, notamment en entravant la mise en œuvre du processus de paix défini dans l’Accord politique de Ouagadougou; b) Porté atteinte ou fait obstacle à l’action de l’ONUCI, des forces françaises qui la soutiennent, du Représentant spécial du Secrétaire général, du Facilitateur, de son Représentant spécial en Côte d’Ivoire ou du Groupe d’experts; c) Été responsables d’obstacles à la lib erté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent; d) Été responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétrées en Côte d’Ivoire; e) Incité publiquement à la haine et à la violence; f) Agi en violation des mesures im posées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); 21. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1894 (2009)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1894%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1894 (2009)* Conseil de sécurité Distr. générale 16 novembre 2009 09-60246* (F) *0960246* Résolution 1894 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6216e séance, le 11 novembre 2009 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa volonté de voir se poursuivre l’app lication intégrale, dans toute leur complémentarité, des résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1325 (2000), 1612 (2005), 1674 (2006), 1738 (2006), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009) et 1889 (2009), ainsi que de toutes les déclar ations faites par sa présidence sur la question, Réaffirmant son attachement aux buts énoncés aux paragraphes 1 à 4 de l’Article 1 de la Charte des Nations Unies, ainsi qu’aux principes énoncés aux paragraphes 1 à 7 de l’Article 2, notamment aux principe s de l’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tous les États, et au respect de la souveraineté de tous les États, Notant que cette année marque le dixième anniversaire du moment où il a commencé à étudier progressivement la question de la protection des civils en période de conflit armé, et constatant qu’il reste nécessaire que lui-même et les États Membres renforcent encore la protecti on des civils en période de conflit armé, Notant également que cette année marque aussi le soixantième anniversaire des Conventions de Genève de 1949, qui, avec les Protocoles additionnels qui s’y rapportent, constituent le fondement du dis positif juridique de protection des civils en période de conflit armé, Considérant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits humains de leurs citoye ns et de toutes les personnes se trouvant sur leur territoire, comme le prescr it le droit interna tional applicable, Réaffirmant que c’est aux parties aux conflits ar més qu’il incombe au premier chef de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils, Réaffirmant également les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial de 2005 concernant la protection de s civils en période de conflit armé, et, notamment, ses paragraphes 138 et 139 relatifs à l’obligation de protéger les populations contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1894 (2009) 09-60246 2 Déclarant à nouveau qu’il regrette profondément qu’en période de conflit armé, l’immense majorité des victimes soient des civils, Mettant l’accent sur les effets particuliers que les conflits armés ont sur les femmes et les enfants, réfugiés et déplacés notamment, ainsi que sur les autres civils présentant des vulnérabilités particulières, tels que les personnes handicapées et les personnes âgées, et soulignant que toutes les populations civiles ont besoin de protection et d’assistance, Prenant note de l’adoption, en 2009, de la Convention de l’Union africaine sur la protection et l’assistance à apporter aux personnes déplacées en Afrique, Notant avec une profonde préoccupation qu’il est courant que de lourdes contraintes pèsent sur l’acheminement de l’ aide humanitaire, et que les attaques dirigées contre le personnel et le matériel humanitaires sont fréquentes et graves, ce qui a des incidences considérables sur le déroulement des opérations humanitaires, Constatant qu’il faut que les États qui sont en proie à un conflit armé ou qui en sortent mettent ou remettent en place des organes de sécurité responsables et des systèmes judiciaires indépendants, Rappelant que le crime de guerre, le crime contre l’humanité et le génocide sont visés par les statuts des tribunaux pé naux internationaux spéciaux et par le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, et soulignant à cet égard le principe de complémentarité, Conscient de l’importance des programmes visant à offrir réparation pour pallier les conséquences des violations gr aves du droit interna tional humanitaire et des violations flagrantes des droits de l’homme, Sachant combien il importe de donner, par le biais de l’éducation et de la formation, des moyens d’action aux civils vulnérables pour concourir à l’action visant à prévenir ou à faire cesser les exactions commises contre des civils en période de conflit armé, Conscient du rôle inestimable pour la protection des enfants en période de conflit armé joué par le Représentant spéci al du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés et par son propre Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés, notamment en ce qui concerne les conclusions et recommandations formulées par ce dernier comme suite à la résolution 1612 (2005), et rappelant sa résolution 1882 (2009), qui vise à renforcer la protection des enfants en période de conflit armé, Rappelant qu’il a décidé, dans sa résolution 1888 (2009) de lutter contre la violence dirigée contre les femmes et les enfants en période de conflit armé en priant le Secrétaire général de désigner un représentant spécial, de former une équipe d’experts et de la dépêcher rapideme nt là où la situation est particulièrement préoccupante sur le plan de la violence sexuelle en période de conflit armé, Prenant note de la pratique par laquelle le Bureau de la coordination des affaires humanitaires communique aux membres du Conseil, au nom de la communauté humanitaire des Nations Unies, des renseignements par des voies tant formelles qu’informelles, S/RES/1894 (2009) 3 09-60246 Prenant note également du rapport du Secrétaire général sur la protection des civils en date du 29 mai 2009 (S/2009/277) et de son annexe relative aux restrictions qui frappent l’acheminement de l’aide human itaire, où sont recensés les problèmes fondamentaux qui doivent être réglés pour que la protection des civils puisse être efficace, à savoir ceux liés au respect plus strict du droit international, à l’amélioration de la manière dont les groupes armés non étatiques s’acquittent des obligations que leur impose le droit interna tional, au renforcemen t de la protection grâce à l’accroissement de l’efficacité des missions de maintien de la paix et autres missions des Nations Unies et des ressources dont elles disposent, à l’amélioration des conditions d’acheminement de l’aide hum anitaire et de la responsabilisation de ceux qui se rendent coupables de violations, Accueillant avec satisfaction les propositions, conclusions et recommandations relatives à la protection des civils énonc ées dans le rapport du Comité spécial des opérations de maintien de la paix et de son groupe de travail (A/63/19), ainsi que l’important travail effectué par le Groupe de travail sur les opérations de maintien de la paix, notamment en ce qui concerne l’amélioration de l’exécution des mandats dans le domaine de la protection, Rappelant la déclaration de sa présid ence en date du 5 août 2009 (S/PRST/2009/24) et se félicitant de l’action actuellement menée pour renforcer l’efficacité des opérations de maintien de la paix de l’Organisation des Nations Unies, Notant que les missions de maintien de la paix des Nations Unies sont l’un des divers moyens dont dispose l’Organisation des Nations Unies pour protéger les civils en période de conflit armé, 1. Exige que les parties à un conflit armé se conforment strictement aux obligations que leur imposent le droit international humanitaire, les droits de l’homme et le droit des réfugiés et applique nt toutes ses décisions en la matière et, dans cet esprit, les engage instamment à prendre toutes mesures nécessaires pour respecter et protéger la population civile et répondre à ses besoins essentiels; 2. Condamne à nouveau avec la plus grande vigueur les attaques menées en période de conflit armé contre des civils en tant que tels ou d’autres personnes ou biens protégés, ainsi que les agressions aveugles ou disproportionnées ou l’utilisation de civils pour mettr e certains lieux, certains se cteurs ou cert aines forces militaires à l’abri d’opérations militaires, qui sont des violations flagrantes du droit international humanitaire, et exige que toutes les parties mettent fin immédiatement à de telles pratiques; 3. Note que le fait de prendre pour cibles des civils ou d’autres personnes protégées, ainsi que les violations systématiques, flagrantes et nombreuses du droit international humanitaire et du droit des dr oits de l’homme applicables commises en période de conflit armé peuvent constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, et réaffirme à ce propos qu’il est prêt à examiner de telles situations et, au besoin, à prendre les mesures qui s’imposent; 4. Se dit à nouveau disposé à intervenir, notamment en envisageant de prendre des mesures appropriées, comme l’y autorise la Charte des Nations Unies, en cas de conflit armé où des civils seraient pris pour cibles ou l’acheminement de secours humanitaires destinés à des civils serait délibérément entravé; S/RES/1894 (2009) 09-60246 4 5. Lance un nouvel appel aux États qui ne l’ont pas encore fait pour qu’ils envisagent de signer ou de ratifier les inst ruments pertinents du droit international humanitaire, des droits de l’homme et du droit des réfugiés, ou d’y adhérer, et de prendre les mesures législatives, judiciaires et administratives voulues pour s’acquitter des obligations que le ur imposent ces instruments; 6. Exige que tous les États et toutes les parties participant à un conflit armé appliquent intégralement toutes ses décisi ons sur la question et, dans cet esprit, qu’ils coopèrent sans réserve avec les missions de maintien de la paix et les équipes de pays des Nations Unies au suivi de ces résolutions et à leur mise en œuvre; 7. Demande à toutes les parties concernées : a) De diffuser aussi largement que possible l’information concernant le droit international humanitaire, les droits de l’homme et le droit des réfugiés; b) D’offrir une formation aux fonc tionnaires, aux membres des forces armées et des groupes armés, aux personne s qui travaillent avec les forces armées, aux membres de la police civile et au pe rsonnel de maintien de l’ordre, ainsi qu’aux magistrats et aux juristes, et de sensibiliser la société civile et la population civile au droit international humanitaire, aux droits de l’homme et au droit des réfugiés, ainsi qu’à la protection, aux besoins particuliers et aux droits fondamentaux des femmes et des enfants en période de conflit, afin que les instruments en question soient effectivement et pleinement respectés; c) De veiller à ce que les ordres et instructions donnés aux forces armées et aux autres parties concernées soient conformes au droit international applicable et à ce qu’ils soient respectés, notamment en mettant en place des procédures disciplinaires efficaces où une adhésion sans faille au principe de la responsabilité du supérieur hiérarchique tient une place cen trale, afin de promouvoir le respect du droit international humanitaire; d) De demander, le cas échéant, aux missions de maintien de la paix et autres missions des Nations Unies, ainsi qu’aux équipes de pays des Nations Unies et au Comité international de la Croix- Rouge, et, selon qu’il convient, à d’autres membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, d’apporter un appui en matière de formation et de sensibilisation dans le domaine du droit international humanitaire, des droits de l’homme et du droit des réfugiés; 8. Souligne qu’il importe que la question du respect du droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés par les parties impliquées dans un conflit armé soit abordé e dans le cadre des délibérations qu’il consacre au pays concerné, prend note de l’éventail des mécanismes utilisés cas par cas pour réunir des informations sur les allégations faisant état de violations du droit international relatif à la protection des civils, et souligne aussi à cet égard qu’il importe que ces informations lui soient fournies en temps utile et soient objectives, exactes et fiables; 9. Envisage la possibilité de faire appel à cette fin à la Commission internationale d’établissement des faits ét ablie par l’article 90 du premier Protocole additionnel aux Conventions de Genève; 10. Se déclare fermement opposé à ce que les auteurs de violations graves du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme jouissent de l’impunité et souligne , à cet égard, que les États sont tenus de se conformer aux S/RES/1894 (2009) 5 09-60246 obligations qui leur incombent en matière de lutte contre l’impunité et de prendre des mesures concrètes pour asseoir le principe de la responsabilité en menant des enquêtes approfondies et en poursuivant les auteurs de crimes de guerre, de génocides, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves du droit international humanitaire afin de prévenir les violations, d’éviter qu’elles ne se reproduisent et de promouvoir une paix du rable, la justice, la vérité et la réconciliation; 11. Rappelle que le respect du principe de la responsabilité des auteurs de ces crimes graves doit être garanti grâce à l’adoption de mesures internes et au renforcement de la coopération interna tionale ayant pour objet d’appuyer les mécanismes nationaux et appelle l’attention sur tous les mécanismes de justice et de réconciliation qui doivent être envisagé s, dont les tribunaux pénaux nationaux, internationaux et « mixtes » et les commi ssions Vérité et réconciliation, ainsi que les programmes nationaux visant à offrir réparation aux victimes et à réformer les institutions, et souligne le rôle qu’il a à jouer pour ce qui est de mettre fin à l’impunité; 12. Réaffirme qu’il lui revient de favoriser la création de conditions dans lesquelles les secours humanitaires puiss ent parvenir à ceux qui en ont besoin; 13. Souligne qu’il importe que toutes les parties soutiennent et respectent, dans le cadre de l’aide humanitaire, les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialit é et d’indépendance; 14. Souligne aussi qu’il importe que toutes le s parties à un conflit armé coopèrent avec le personnel humanitaire pour autoriser et f aciliter l’accès aux populations civiles touchées par le conflit; 15. Exprime l’intention : a) De demander aux parties à un conf lit armé de s’acqui tter de l’obligation que leur impose le droit in ternational humanitaire de tout faire pour protéger les civils et faciliter le passage sans obstacle ni contretemps des secours, du matériel et du personnel humanitaires; b) De donner pour mandat aux missions de maintien de la paix et autres missions des Nations Unies de concourir lorsqu’il y a lieu à l’instauration des conditions dans lesquelles l’aide humanitaire peut être acheminée sans risque, sans retard et sans obstacle; 16. Exprime également l’intention : a) De condamner systématiquement en demandant leur cessation immédiate tous les actes de violence et autres formes d’intimidation qui visent délibérément le personnel humanitaire; b) De demander aux parties à un conf lit armé de s’acqui tter de l’obligation que leur impose le droit in ternational humanitaire de resp ecter et de protéger le personnel ainsi que les articles destinés aux opérations de secours humanitaire; c) De prendre les mesures voulues pour lutter contre les attaques visant délibérément le personnel humanitaire; S/RES/1894 (2009) 09-60246 6 17. Invite le Secrétaire général à poursuivre le contrôle et l’analyse systématiques des facteurs qui restreignent l’accès humanitaire et à présenter, le cas échéant, des observations et des recommandations sur ce point dans les exposés et les rapports de pays qu’ il destine au Conseil; 18. Rappelle qu’il est résolu à renforcer le contrôle stratégique des opérations de maintien de la paix vu l’importance de ces opérations pour la protection des civils, réaffirme son soutien au Secrétaire général dans les efforts qu’il déploie pour procéder à l’examen des opérations de maintien de la paix et leur fournir des services renforcés de planification et de soutien, et l’encourage de nouveau à accentuer ces efforts en partenariat avec les pays qui fournissent des contingents militaires et du personnel de po lice et avec les autres parties intéressées; 19. Réaffirme sa pratique consistant à prévoir dans les mandats des opérations de maintien de la paix et autres missions des Nations Unies, lorsqu’il y a lieu et si les circonstances l’y engagent, des dispositions concernant la protection des civils, insiste sur le fait que de telles attribu tions ont la priorité dans les décisions qui organisent, aux fins de l’a ccomplissement des mandats, l’emploi des moyens et des ressources disponibles, y co mpris en matière d’information et de renseignement, et considère que la protection des civils, quand elle est nécessaire et ainsi autorisée, appelle toutes les composantes d’une mission à coordonner leur action; 20. Réaffirme qu’il importe de donner aux missions de maintien de la paix et autres missions des Nations Unies qui sont chargées de protéger les civils des attributions claires, sérieuses et réalisables, fondées sur des informations exactes et fiables sur la situation régnant sur le terrain et sur une évaluation réaliste des dangers qui menacent les civils et les missions, en consultation avec toutes les parties intéressées, réaffirme également qu’il importe que le C onseil de s écurité soit plus attentif aux conséquences qu’ont ses décisions sur le plan des ressources et de l’appui aux missions, et souligne la nécessité d’assurer l’exercice des attributions susmentionnées en matière de protec tion des civils sur le terrain; 21. Estime qu’il faut tenir compte des besoins de protection des civils en période de conflit armé, en particulier des femmes et des enfants, dès le début de l’élaboration d’un mandat et pendant toute la durée de la mission de maintien de la paix ou autre mission des Nations Unies, et souligne , à ce propos, qu’il importe de maintenir le dialogue avec les pays concerné s et une concertation étroite entre le Secrétariat, les pays qui fournissent des contingents militaires et du personnel de police et les autres intervenants; 22. Est conscient du fait que les missions de maintien de la paix ont besoin d’instructions opérationn elles détaillées pour s’acquitter des tâches et responsabilités liées à leur mandat de protection des civils, et prie le Secrétaire général d’élaborer, en étroite consultati on avec les États Membres, notamment les pays qui fournissent des contingents militair es et du personnel de police et avec les autres intervenants, un concept opérationnel pour la protection des civils, et de lui rendre compte de l’état d’avancement de ses travaux; 23. Prie le Secrétaire général d’enga ger des consultations avec les intervenants concernés en vue d’intégrer da ns les plans stratégiques de déploiement des missions de maintien de la paix dont le mandat comprend la protection des civils, la planification à l’échelle de la mission, la formation préalable au S/RES/1894 (2009) 7 09-60246 déploiement et la formation aux fonctions d’encadrement sur la protection des civils, et demande aux pays qui fourni ssent des contingents militaires et du personnel de police d’offrir à leurs personnels participant à des missions de maintien de la paix et autres missions des Nations Unies une formation appropriée en vue de les sensibiliser aux questions de protection, et notamment des informations sur le VIH/sida et sur la politique de tolérance zé ro de l’exploitation et des abus sexuels pratiquée dans les missions de mainti en de la paix des Nations Unies; 24. Prie également le Secrétaire général de veiller à ce que toutes les missions de maintien de la paix ayan t un mandat de protection intègrent des stratégies de protection détaillées dans la pl anification générale de leurs activités et des plans d’urgence qui incluent l’évaluation des risques potentiels ainsi que des mesures de gestion des crises et d’atténua tion des risques, et définissent clairement les priorités, les actions à mener et les rôle s et responsabilités, sous la conduite et la coordination du Représentant spécial du S ecrétaire général, avec la participation pleine et entière de tous les acteurs concernés et en concertation avec les équipes de pays des Nations Unies; 25. Prie le Secrétaire général de faire en sorte que les missions des Nations Unies informent comme il convient les communautés locales sur leur rôle et, dans cette optique, assure la coordination entr e les missions des Nations Unies et les organisations humanitaires compétentes; 26. Prend note des mesures concrètes prises par les missions de maintien de la paix en cours et par les équipes de pays des Nations Unies pour renforcer la protection des civils sur le terrain, et prie le Secrétaire général de recenser les meilleures pratiques dans le prochain rappor t qu’il lui présentera au sujet de la protection des civils; 27. Réaffirme sa pratique consistant à demander que soient définis, si besoin est, des critères aux fins d’évaluer le s progrès accomplis dans l’exécution des mandats de maintien de la paix et souligne la nécessité d’inclure, pour les missions concernées, des indicateurs relatifs à la protection des civils; 28. Souligne qu’il importe d’adopter une approche globale pour faciliter l’exécution du mandat de protection en promouvant la croissance économique, la bonne gouvernance, la démocratie, l’état de droit, le respect et la protection des droits de l’homme, et, à cet égard, exhorte les États Membres à coopérer et souligne que les principaux organes de l’Organisation des Nations Unies doivent engager une démarche cohérente, globale et coordonnée et collaborer les uns aves les autres dans les limites de leurs mandats respectifs; 29. Note que l’accumulation excessive et l’effet déstabilisateur des armes légères et de petit calibre constituent un obstacle considérable à l’acheminement de l’aide humanitaire et risquent d’exacerber et de prolonger les conflits, de mettre les civils en danger et de compromettre la sécurité et la confiance indispensables pour assurer le retour de la pa ix et de la stabilité et engage les parties à des conflits armés à prendre toutes les précautions possibles pour protéger les populations civiles, notamment les enfants, des effets des mines et des restes explosifs de guerre, et, à cet égard, engage la communauté internationale à appuyer les efforts que font les pays pour détruire les mines et autres rest es explosifs de guerre et à les aider à soigner les victimes et assurer leur réad aptation et leur réinsertion économique et sociale, s’agissant notamment des personnes handicapées; S/RES/1894 (2009) 09-60246 8 30. Réaffirme l’importance de l’aide-mémoire sur la protection des civils (S/PRST/2009/1), outil pratique qui doit perm ettre de mieux cerner et analyser les grandes questions relatives à la protection des civils lors de l’examen des mandats des missions de maintien de la paix, et souligne que les stratégies qui y sont définies doivent être appliquées plus régulièrement et plus systématiquement, compte tenu des circonstances particulières de chaque conflit; 31. Est conscient de l’importance du rôle joué par le Secrétaire général, qui fournit au Conseil des renseignements à jour sur la protection des civils en période de conflit armé, par le biais notamment de rapports consacrés à un thème particulier ou à un pays donné ou de séances d’information; 32. Prie le Secrétaire général d’inclure dans les rapports qu’il présente au Conseil sur la situation de tel ou tel pays des renseignements plus complets et plus détaillés sur la protection des civils en période de conflit armé, y compris sur les incidents relatifs à la protection et sur le s mesures prises par les parties à un conflit armé en vue de s’acquitter de leur oblig ation de respecter et de protéger la population civile, ainsi que sur les besoins de protection des réfugiés, des déplacés, des femmes, des enfants et des autres groupes vulnérables; 33. Prie également le Secrétaire général de mettre au point, à l’intention des missions de maintien de la paix et autres missions des Nations Unies, des instructions relatives à l’établissement des rapports sur la protection des civils en période de conflit armé en vue de les rati onaliser et de renforcer le suivi et le contrôle par le Conseil de l’exécution des mandats de protection des missions de maintien de la paix et des autr es missions des Nations Unies; 34. Souligne l’importance de la concertation et de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies, le Comité international de la Croix-Rouge et les autres organisations compétentes, y compris les organisations régionales, en vue de renforcer la protection des civ ils en période de conflit armé; 35. Prie le Secrétaire général de lui soumettre son prochain rapport sur la protection des civils en période de conflit armé d’ici à novembre 2010; 36. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1895 (2009)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1895%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1895 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 18 novembre 2009 09-61235 (F) *0961235* Résolution 1895 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6220e séance, le 18 novembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de sa présidence sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008 et 1869 (2009) du 25 mars 2009, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie, qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant qu’il appuie pleinement la poursuite de la mission du Haut- Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappe lant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoir e des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut-Représentant, au commandant et au personnel de la force multinationale de stabilisation (EUFOR), au Haut- Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) de Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des S/RES/1895 (2009) 09-61235 2 autres organisations et organismes internationaux présents en Bosnie-Herzégovine pour le concours qu’ils apportent à la mise en œuvre de l’Accord de paix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés de toute la région reste d’une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Conscient que l’Accord de paix n’est pas encore mis pleinement en application, tout en rendant hommage a ux autorités de l’État et des entités de Bosnie-Herzégovine ainsi qu’à la communa uté internationale pour les progrès accomplis au cours des quatorze années éc oulées depuis la signature de l’Accord, Soulignant qu’il est important que la Bosnie -Herzégovine progresse sur la voie de l’intégration euro-atlantique sur la base de l’Accord de paix, mais aussi qu’elle devienne, à la faveur de sa transition, un pays européen opérationnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut-Représentant, dont le plus récent est daté du 12 novembre 2009 (S/2009/588), Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de sa présidence en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans toutes ses opé rations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de ces opérations à la nécessité de prévenir et combattre le VIH/sida et les autres maladies contagieuses, Prenant note des conclusions dégagées par les ministres des affaires étrangères et les ministres de la défense de l’Union européenne, lors de leur réunion conjointe tenue le 18 mai 2009, conclusions dans lesque lles les ministres se sont félicités du concours qu’apportait l’EUFOR à l’instauration d’un environnement sûr en Bosnie- Herzégovine et ont déclaré que l’EUFOR rest ait un élément rassurant, prêt à réagir à toute menace partout dans le pays, ainsi que des conclusions issues de leur réunion conjointe du 17 novembre 2009, Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN, qui lui ont été communiquées le 19 novembre 2004, concernant la manière dont ces institutions agiront ensemble en Bosnie-Herzégovine et dans lesquelles les deux institutions reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix, s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix (S/2004/915 et 916), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovine, y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant que l’OTAN reste engagée en Bo snie-Herzégovine et que l’Union européenne le soit de plus en plus, Réitérant une nouvelle fois ses appels aux autorités de Bosnie-Herzégovine afin qu’elles honorent pleinement leurs e ngagements, comme le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix l’a aussi demandé dans sa déclaration du S/RES/1895 (2009) 3 09-61235 30 juin 2009, et conscient en particulier qu’il faut trouver une solution à la question des propriétés de l’État et propriétés militaires, Se félicitant des progrès réalisés par la Bosnie-Herzégovine quant à certaines des priorités de son partenariat avec l’Un ion européenne, à l’ex écution de l’Accord provisoire et à la réalisation du plan de ma rche devant conduire à la libéralisation du régime des visas, et demandant aux auto rités de Bosnie-Herzégovine de redoubler d’efforts pour achever les réformes ur gentes que la Commission européenne a indiquées dans son rapport d’étape du 14 octobre 2009 et qui doivent donner effet au partenariat européen, et pour se préparer à répondre aux obligations que comportent l’Accord provisoir e et, quand il y aura lieu, l’Accord de stabilisation et d’association, Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe ) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en signant ces accords; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de continuer à assurer la mise en œuvre efficace de l’Accord de paix et que la communauté internationale et le s principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent la mise en œuvre et la reconstruction que t outes les autorités de Bosnie-Herzégovine respecteront leurs engagements et participeront activement à l’application de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal in ternational pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes qui favorisent la création d’un État pleinement autonome, apte à prendre place dans les struct ures européennes, et aux initiatives propres à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu’elles se sont engagées, dans l’Accord de paix, à coopérer pleinement avec toutes les entités participant à la mise en œuvre du règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conse il de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie agissant dans l’exercice de sa compétence pour rendre justice en toute impartialité, et souligne qu’une coopération sans réserve avec le Tribunal suppose notamment que les États et les entités lui défèrent toutes les personnes qu’il a inculpées ou les arrêtent, et lui fournissent des informations utiles à ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut-Représentant continue de jouer son rôle dans le suivi de la mise en œuvr e de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de paix, c’est en dernier ressort au Haut-Représentant qu’il appartient de statuer sur place sur l’in terprétation à donner aux aspects civils de l’application de l’Accord de paix et qu’il peut, en cas de différend, donner l’interprétation, faire les recommandations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; S/RES/1895 (2009) 09-61235 4 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzé govine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci -après et des recommandations qui y figureront éventuellement, et qu’il est pr êt à envisager de prendre des mesures contre toute partie qui faillirait de faço n substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine soutiennent l’EUFOR, approuvent le maintien de la présence de l’OTAN et confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de paix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil et peuvent prendre toutes décisions nécessaires, y compris celle de recourir à la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation (EUFOR) cr éée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par ses résolutions 1639 (2005), 1722 (2006), 1785 (2007) et 1845 (2008) ainsi qu’au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en maintenant une force multinationale de stabilisation et une présence de l’OTAN; 9. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire en Bosnie-Herzégovine après novembre 2009; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer, pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une force multinationale de stabilisation (EUFOR) succéd ant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFO R jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 11. Se félicite de la décision prise par l’OTAN de maintenir une présence en Bosnie-Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR et autorise les États Membres, agissant par l’ intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR sous une structure de commandement et de contrôle unifiée, qui remplira ses missions liées à l’application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec l’EUFOR, conf ormément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’ agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’a ppliquent à l’EUFOR et à la présence de S/RES/1895 (2009) 5 09-61235 l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard et, par suite, que les mentions de l’IFOR, de la SFOR, de l’OTAN et du Conseil de l’Atlantique Nord dans l’Accord de paix, notamment dans l’annexe 1-A et ses appendices, ainsi que dans ses propres réso lutions renverront dorénavant et selon le cas à la présence de l’OTAN, à l’EUFOR, à l’Union européenne, au Comité politique et de sécurité de l’Union européen ne et au Conseil de l’Union européenne; 13. Entend envisager de proroger cette autorisation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la s ituation en Bosnie-Herzégovine l’y engagent; 14. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, toutes les mesures nécessair es pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, sou ligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les mesures coercitives que l’EUFOR et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’ application des annexes en question et leur propre protection; 15. Autorise les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toute mesure justifiée par les néce ssités de leur protection en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, conformément à l’annexe 1- A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire pour faire respecter les règl es et procédures organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovi ne pour l’aviation civile et militaire; 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres agissant pa r l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle de lui faire rapport, par les voies appropriées et tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR et du quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l’appui et les facilités, y compris de s facilités de transit, dont ont besoin les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Se félicite à nouveau de la présence, depuis le 1er janvier 2003, de la Mission de police de l’Union euro péenne en Bosnie-Herzégovine; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut-Représentant, conformé ment à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012) et de s conférences ultérieures, sur la mise en œuvre de l’Accord de paix et, en part iculier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en signant celui-ci; 22. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1896 (2009)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1896%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1896 (2009)* Conseil de sécurité Distr. générale 7 décembre 2009 09-62454* (F) *0962454* Résolution 1896 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6225e séance, le 30 novembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes, en particulier les résolutions 1804 (2008), 1807 (2008) et 1857 (2008), ainsi que les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Prenant note des rapports intermédiaire et final (S/2009/253 et S/2009/603) et des recommandations du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d’experts ») créé par la résolution 1771 (2007) et reconduit par les résolutions 1807 (2008) et 1857 (2008), Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, de l’Ituri et la province Orientale, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Exigeant de tous les groupes armés, en particulier des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qu’ils déposent immédiatement les armes et me ttent un terme à leurs attaques contre la population civile, exigeant également de toutes les parties aux Accords du 23 mars 2009 qu’elles respectent le cesse z-le-feu et honorent leurs engagements effectivement et de bonne foi, Se déclarant préoccupé par l’appui qu’apportent des réseaux régionaux et internationaux aux groupes armés opérant dans l’est de la République démocratique du Congo, Se félicitant des engagements pris par la République démocratique du Congo et les pays de la région des Grands Lacs de promouvoir conjointement la paix et la stabilité dans la région, et réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement de la République démocratique du Congo et tous les gouvernements, en particulier ceux * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1896 (2009) 09-62454 2 de la région, prennent des mesures effec tives pour que les groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo ne bénéficient d’aucun appui ni dans ni de leurs territoires, Prenant note avec une grande préoccupation de la persistance des violations des droits de l’homme et du droit humanitair e perpétrées contre des civils dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris le meurtre et le déplacement de civils en grand nombre, le recrutement et l’emploi d’enfants soldats et la violence sexuelle généralisée, soulignant que leurs auteurs doivent êt re traduits en justice, réitérant sa ferme condamnation de toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises dans le pays, et rappelant toutes ses résolutions ayant trait aux femmes et à la paix et à la sécurité, aux enfants dans les conflits armés et à la protection des civils en période de conflit armé, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger ses civils dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Soulignant la nécessité de la lutte contre l’impunité, partie intégrante de l’indispensable réforme d’ensemble du secteur de la sécurité, et encourageant vivement le Gouvernement de la République dé mocratique du Congo à appliquer au sein des forces armées sa politique de tolérance zéro à l’ égard des actes criminels ou manquements de leur part, Encourageant le Gouvernement de la République démocratique du Congo à prendre des mesures concrètes pour réformer le secteur de la justice et mettre en œuvre le plan d’action pour la réforme du système pénitentiaire, afin de mettre en place un mécanisme de lutte contre l’impunité équitable et crédible, Rappelant sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies, du personnel associé et du personnel humanitaire dans les zones de conflit, Condamnant la poursuite des mouvements d’armes illicites tant à l’intérieur qu’à destination de la République démo cratique du Congo, en violation des résolutions 1533 (2004), 1807 (2008) et 1857 (2008), se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures définies par ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, et soulignant l’obligation faite à tous les États de se conformer aux prescriptions en matière de notification du paragraphe 5 de la résolution 1807 (2008), Conscient du lien qui existe entre l’e xploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la pr olifération et le trafic d’armes, qui est l’un des principaux facteurs alimentant et exacerbant les conflits dans la région des Grands Lacs en Afrique, Se félicitant que le Département des opérati ons de maintien de la paix ait annoncé qu’il entendait élaborer des directiv es visant à améliorer la coopération et le partage de l’info rmation entre les missions de ma intien de la paix des Nations Unies et les groupes d’experts des comités des sanctions du Conseil, Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, S/RES/1896 (2009) 3 09-62454 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 30 novembre 2010 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 de ladite résolution; 2. Décide de reconduire, pour la périod e indiquée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures en matière de transport imposées par les paragraphes 6 et 8 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions du paragraphe 7 de ladite résolution; 3. Décide de reconduire, pour la périod e indiquée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures financières et les me sures en matière de déplacements imposées par les paragraphes 9 et 11 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de ladite résolution ayant trait aux personnes et entités visées au paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008); 4. Décide en outre d’élargir aux tâches suivantes le mandat du Comité tel qu’il est énoncé au paragraphe 8 de la résolution 1533 (2004), élargi au paragraphe 18 de la résolution 1596 (2005), au paragraphe 4 de la résolution 1649 (2005) et au paragraphe 14 de la résolution 1698 (2006) et réaffirmé au paragraphe 15 de la résolution 1807 (2008) et aux paragraphes 6 et 25 de la résolution 1857 (2008) : a) Compte tenu des paragraphes 17 à 24 de la résolution 1857 (2008), prendre, six mois au plus tard à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, des directives visant à facilit er la mise en œuvr e des mesures imposées par la présente résolution et les réexaminer activement et autant que nécessaire; b) Procéder régulièrement à des consultations avec les États Membres concernés de façon à assurer la pleine application des mesures énoncées dans la présente résolution; c) Préciser les informations nécessaires que les États Membres doivent fournir pour s’acquitter de l’obligation de no tification énoncée au paragraphe 5 de la résolution 1807 (2008) et les faire distribuer aux États Membres; 5. Engage tous les États, en particulier ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes et des entités désignées en application du paragraphe 3 ci-dessus, à appliquer pl einement les mesures énoncées dans la présente résolution et à coopérer pleinement avec le Comité dans l’exécution de son mandat et demande en outre aux États Membres qui ne l’ont pas encore fait de faire rapport à celui-ci, dans un délai de quarante-cinq jours suivant l’adoption de la présente résolution, sur les dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures découlant des paragraphes 1, 2 et 3 ci-dessus; 6. Prie le Secrétaire général de proroge r, pour une période prenant fin le 30 novembre 2010, le mandat du Groupe d’ex perts créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit par des résolutions ultérieures et prie le Groupe d’experts de s’acquitter de son mandat tel qu’énoncé au paragraphe 18 de la résolution 1807 (2008) et élargi aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1857 (2008) et de lui présenter un rapport éc rit, par l’intermédiaire du Comité, d’ici au 21 mai 2010, puis de nouveau avant le 20 octobre 2010; 7. Décide que le Groupe d’experts mentionné au paragraphe 6 ci-dessus sera également chargé, compte tenu de l’a linéa g) du paragraphe 4 de la résolution S/RES/1896 (2009) 09-62454 4 1857 (2008), d’adresser au Comité, en s’inspirant notamment de ses propres rapports et en exploitant les travaux réalisés dans d’autres instances, des recommandations concernant des directives propres à permettre aux importateurs, aux industries de transformation et aux consommateurs de produits minéraux d’exercer toute la précaution voulue concer nant l’achat, la source (y compris les mesures à prendre pour déterminer l’origine des produits minéraux), l’acquisition et le traitement de produits minéraux prov enant de la République démocratique du Congo; 8. Prie le Groupe d’experts de concentrer son activité dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, dans l’Ituri et dans la province Orientale, ainsi que sur les réseaux régionaux et internationaux qui fournissent une aide aux groupes armés opérant dans l’est de la République démocratique du Congo; 9. Recommande au Gouvernement de la République démocratique du Congo de renforcer en toute priorité la sécurité, la responsabilisation et la gestion en ce qui concerne les stocks d’armes et de munitions et de mettre en œuvre un programme national de marquage des armes en se conformant aux normes établies par le Protocole de Nairobi et le Ce ntre régional sur les armes légères; 10. Prie les Gouvernements de la République démocratique du Congo et de tous les États, en particulier ceux de la région, la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et le Groupe d’experts de coopérer intensément, notamme nt en échangeant des informations sur les livraisons d’armes, les itinéraires empruntés et les mines stratégiques dont on sait qu’elles sont aux mains de groupes ar més ou exploitées par eux, les vols en provenance de la région des Grands Lacs à destination de la République démocratique du Congo et les vols en provenance de la République démocratique du Congo à destination de la région des Grands Lacs, l’exploitation illégale et le trafic de ressources naturelles et les activités de s personnes et entités désignées par le Comité en application du paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008); 11. Demande en particulier à la MONUC d’échanger avec le Groupe d’experts toutes informations utiles, notamment sur le recrutement et l’emploi d’enfants et sur le fait que des femmes et des enfants sont pris pour cible dans les combats; 12. Exige en outre de toutes les parties et tous les États qu’ils veillent à ce que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou de leur contrôle coopèrent avec le Groupe d’experts et demande à cet égard à tous les États d’informer le Comité de la désignation d’un point focal en vue de renforcer la coopération et l’échange d’informations avec le Groupe d’experts; 13. Exige de nouveau, comme il l’a dit au paragraphe 21 de sa résolution 1807 (2008) et réitéré au paragraphe 14 de sa résolution 1857 (2008), que toutes les parties et tous les États, en particulier ceux de la région, coopèrent pleinement aux travaux du Groupe d’experts et garantissent la sécurité de ses membres et un accès sans entrave et immédiat, notamment aux personnes, aux documents et aux sites que le Groupe d’experts estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 14. Demande aux États Membres de prendre des mesures pour que les importateurs, les industries de transforma tion et les consommateurs de produits S/RES/1896 (2009) 5 09-62454 minéraux congolais qui relèvent de leur compétence exercent toute la précaution voulue vis-à-vis de leurs fournisseurs et de l’origine des produits qu’ils achètent; 15. Invite tous les États Membres à coopérer sans réserve en particulier en communiquant toutes informations utiles – directives, conditions d’octroi des licences ou législation – concernant le commerce des produits minéraux avec le Groupe d’experts s’agissant du mandat à lui a ssigné par le paragraphe 7 ci-dessus au sujet de l’établissement de recommandations; 16. R ecommande aux importateurs et aux industries de transformation d’adopter des politiques, des pratiques et des codes de conduite en vue d’empêcher les groupes armés en République démocrati que du Congo de bénéficier d’un soutien indirect à la faveur de l’exploitation et du trafic de re ssources naturelles; 17. Recommande également aux États Membres, en particulier ceux de la région des Grands Lacs, de publier régulière ment des statistiques complètes sur les importations et exportations d’or, de cassitérite, de co ltan et de wolframite; 18. Prie instamment la communauté des donateurs d’envisager de fournir une assistance et un soutien techniques ou autres accrus, afin de renforcer les capacités institutionnelles des organismes et institutions de la République démocratique du Congo chargés des industries extractives, du respect de la loi et du contrôle des frontières; 19. Encourage les États Membres à communiquer au Comité, pour inscription sur sa liste, le nom des personnes ou entités répondant aux critères énoncés au paragraphe 4 de la résoluti on 1857 (2008), ainsi que celui de toutes entités appartenant à ces pe rsonnes ou entités, ou contrôlées directement ou indirectement par elles, ou des person nes ou entités agissant au nom ou sur les instructions de ces entités; 20. Réaffirme les dispositions relatives à l’inscription de personnes ou d’entités par les États Membres selon les indications données aux paragraphes 17, 18, 19 et 20 de la résolution 1857 (2008), à la radiation de personnes ou d’entités selon les indications données aux paragraphe s 22, 23 et 24 de la même résolution et au rôle du point focal, tel qu’énoncé dans la résolution 1730 (2006); 21. Décide de réexaminer, le moment venu, et au plus tard le 30 novembre 2010, les mesures édictées dans la présente résolution, afin de les adapter, selon qu’il conviendra, en fonction de l’état de sécurité en République démocratique du Congo, en particulier des progrès de la réforme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forces armées et la ré forme de la police nationale, ainsi que du désarmement, de la démobilisation, du rapa triement, de la réinstallation et de la réintégration, selon qu’il conviendrait, des groupes armés congolais et étrangers; 22. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1897 (2009)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1897%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1897 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 30 novembre 2009 09-62466 (F) *0962466* Résolution 1897 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6226e séance, le 30 novembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008), 1838 (2008), 1844 (2008), 1846 (2008) et 1851 (2008), Restant profondément préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires f ont peser sur la sécurité, la rapidité et l’efficacité de l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et dans la région, sur la navigation internationale et la sécu rité des routes maritim es commerciales, et sur les autres navires vulnérables, et notamment sur les activités de pêche conduites conformément au droit international, et par le fait que les pirates ont étendu leur champ d’opération à la partie ouest de l’océan Indien, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris aux droits de la Somalie sur ses ressources naturelles se tr ouvant au large de ses côtes, notamment les pêcheries, conformément au droit international, Réaffirmant en outre que le droit international, tel qu’édicté dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en date du 10 décembre 1982 (« la Convention »), définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, parmi d’autres activités maritimes, Tenant compte à nouveau de la crise que traverse la Somalie et du fait que le Gouvernement fédéral de transition n’a pa s les moyens de tenir les pirates à distance, de poursuivre en justice ceux qui sont arrêtés, ni de patrouiller dans les eaux au large des côtes du pays, y compris les voies de circulation maritimes internationales et les eaux territoriales somaliennes, et d’en assurer la sécurité, Prenant note des multiples demandes d’aide in ternationale présentées par le Gouvernement fédéral de transition pour lutte r contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment des lettres datées des 2 et 6 novembre 2009 par lesquelles le Représentant permanent de la Somalie auprès de l’Organisation des Nations Unies a fait savoir que le Gouvernement fédéral de transition était reconnaissant au Conseil de l’aide qu’il lui apportait, se déclarait disposé à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organisations régionales pour lutter contre la piraterie S/RES/1897 (2009) 09-62466 2 et les vols à main armée au large des cô tes somaliennes, et demandait que les dispositions des résolutions 1846 (2008) et 1851 (2008) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Se félicitant des efforts déployés par l’op ération Atalanta, que l’Union européenne s’est engagée à proroger à décembre 2010, ainsi que des opérations « Protecteur allié » et « Bouclier océani que » de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, et de l’action menée pa r la Force multinationale 151 des Forces maritimes combinées et d’autr es États agissant individuell ement, en coopération avec le Gouvernement fédéral de transition et d’ autres pays, pour réprim er la piraterie et protéger les navires vulnérables qui croisent au large des côtes somaliennes, Notant avec préoccupation que le manque de moyens et l’absence de législation interne permettant de détenir et poursuivre les pirates présumés après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes somaliennes et, dans certains cas, contraint à libérer les pirates sans les avoir traduits en justice, alors même que les éléments à charge étaient suffisants pour justifier des poursuites, réaffirmant qu’aux termes de la Convention de 1988 pour la répression d’act es illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d’ériger en in fraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par violence ou menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions, et d’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, et soulignant que les États doivent ériger la piraterie en infraction dans leur droit interne et envisager favorablem ent de poursuivre s’il y a lieu les pirates présumés, dans le respect du droit international, Saluant les efforts déployés par la République du Kenya pour poursuivre les pirates présumés devant les tribunaux nationaux et notant avec satisfaction l’assistance fournie par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) et d’autres organisations et donateurs internationaux, en coordination avec le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, afin d’aider le Kenya, la Soma lie et d’autres États de la région, dont les Seychelles et le Yémen, à prendre des mesures pour poursuivre, ou incarcérer dans un pays tiers après des poursuites ailleur s, les pirates capturés, dans le respect du droit international des droits de l’homme, Notant que le Groupe de contact étudie la possibilité de créer des mécanismes supplémentaires pour que les personnes soupçonnées d’avoir commis des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes puissent faire l’objet de poursuites, Notant également avec satisfaction les efforts que continuent de déployer l’ONUDC et le Programme des Nations Unie s pour le développement pour renforcer la capacité du système pénitentiaire soma lien, notamment des autorités régionales, d’incarcérer les pirates condam nés, dans le respect du droit international des droits de l’homme, Se félicitant de l’adoption du Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée commis contre des navires dans la partie ouest de l’océan Indien et dans le golfe d’Aden et de la création du Fonds d’affectation spéciale de l’Organisa tion maritime internationale pour le Code de conduite de Djibouti (Fonds d’affectation spéciale multidonateurs créé à S/RES/1897 (2009) 3 09-62466 l’initiative du Japon), ainsi que des initia tives de soutien du Fonds international d’affectation spéciale prises par le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer les cadres réglem entaires et législatifs appropriés pour combattre la piraterie, renforcer leurs moyens de patrou ille des eaux de la région, tenir à distance les navires suspects et poursu ivre les pirates présumés, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le re nforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une éradication durable de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par le Gouvernemen t fédéral de transition, des forces de sécurité nationales et de la police somalienne, dans le cadre de l’Accord de Djibouti et d’une stratégie nationale pour la sécurité, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes enveniment la situa tion dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous actes de piraterie et vols à main armée commis contre des navires naviguant au large des côtes somaliennes; 2. Exprime de nouveau son inquiétude au sujet des observations que le Groupe de contrôle sur la Somalie a formulées dans son rapport du 20 novembre 2008 (S/2008/769, p. 58), selon lesquelles le versement de rançons de plus en plus élevées aux pirates et le non-respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 733 (1992) encouragent la piraterie au large des côtes somaliennes, et demande à tous les États de coopérer pleine ment avec le Groupe de contrôle sur la Somalie; 3. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en y déployant des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires et en saisissant les emba rcations, navires, armes et autre matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonne s raisons de soupçonner qu’ils serviront à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et en en disposant; 4. Salue les initiatives prises par le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes pour faciliter la coordination afin de décourager la commission d’actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en coopération avec l’ Organisation maritime internationale, les États du pavillon et le Gouvernement fédéral de transition, et exhorte les États et les organisations internationales à continuer de soutenir ces efforts; 5. Prend note des droits de la Somalie su r ses ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêcheries, conformément au droit international, prie les États et les organisations intéressées, y compris l’Organisation maritime internationale, de fournir une assistance technique à la Somalie, notamment aux autorités régionales, et aux États côtiers voisins, à leur demande, S/RES/1897 (2009) 09-62466 4 afin de renforcer la capacité de ces États d’assurer la sécurité côtière et maritime, y compris la lutte contre les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et des côtes des pays voisins, et souligne qu’il importe que le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes assure la coordination dans ce domaine; 6. Invite tous les États et organisations régionales qui luttent contre la piraterie au large des côtes somaliennes à conclure des accords ou arrangements spéciaux avec les pays disposés à prendre livraison des pirates pour embarquer des agents des services de lutte contre la crim inalité (« shipriders ») de ces pays, en particulier au sein de la région, en vue de faciliter la conduite d’enquêtes et de poursuites à l’encontre des personnes détenues dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution pour actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, sous réserve qu’ils aient obtenu au préalable le consentement du Gouvernement fédéral de tr ansition aux fins de l’exercice de la juridiction d’État tiers dans les eaux territori ales de la Somalie et que lesdits accords ou arrangements ne préjudicient pas l’application effective de la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime; 7. Encourage les États Membres à continuer de coopérer avec le Gouvernement fédéral de transition dans la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ce dernier qu’il incombe au premier chef d’éradiquer la piraterie et les vols à main armée en mer, et décide de reconduire, pour une période de douze mois à compter de l’ad option de la présente résolution, les autorisations visées au paragraphe 10 de la résolution 1846 (2008) et au paragraphe 6 de la résolution 1851 (2008), accordées aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec le Gouvernemen t fédéral de transition à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et concernant lesquels le Gouvernement fédéral de trans ition aura donné notification au Secrétaire général; 8. Affirme que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne peut être regardée comme établissant un droit international coutumier, et affirme en outre que les présentes autorisations n’ont été rec onduites qu’à la suite de la réception des lettres datées des 2 et 6 novembre 2009, par lesquelles le Gouvernement fédéral de transition a signifié son accord; 9. Affirme que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et développées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas aux livraisons d’armes et de matériel militaire réservés à l’usage exclusif des États Membres et des organisa tions régionales qui prennent des mesures conformément au paragraphe 7 ci-dessus ni à la fourniture d’assistance technique à la Somalie aux seules fins énoncées au paragraphe 5 ci-dessus, qui font l’objet d’une dérogation conformément à la procédure défi nie aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 10. Demande aux États coopérants de prendr e les dispositions voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément aux autorisations accordées S/RES/1897 (2009) 5 09-62466 au paragraphe 7 de la présente résolution n’auront pas pour effet sur le plan pratique de refuser ou restreindre le droit de passag e inoffensif des navires d’États tiers; 11. Engage les États Membres à aider la Somalie, sur la demande du Gouvernement fédéral de transition et en av isant le Secrétaire général, à renforcer les capacités en Somalie, notamment celles dont disposent les autorités régionales pour traduire en justice ceux qui utilisent le territoire somalien pour planifier, favoriser ou commettre des actes criminels de piraterie et des vols à main armée en mer, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes au droit international des droits de l’homme applicable; 12. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesu res voulues d’enquête et de poursuite à l’encontre des auteurs d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, conformément au droit international applicable, y compris le droit international des droits de l’homme, de veiller à ce que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis-à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes détenues dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 13. Salue à cet égard la décision du Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes de créer un fonds intern ational d’affectation spéciale pour appuyer ses initiatives et encourage les donateurs à y contribuer; 14. Exhorte les États parties à la Convention et à la Convention pour la répression d’actes illicites cont re la sécurité de la navi gation maritime à s’acquitter pleinement des obligations que leur imposent en la matière lesdites conventions et le droit international coutumier, et à coop érer avec l’UNODC, l’Organisation maritime internationale, ainsi que d’autres États et or ganisations internationa les, en vue de se donner les moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 15. Accueille avec satisfaction les révisions que l’Organisation maritime internationale a apportées à ses recommanda tions et orientations concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre des navires, engage les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances, et l’Organisation maritime internationale à continuer de mettre au point des notes d’ information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’év asion et de défense que doivent prendre les bateaux qui sont attaqués ou qui naviguent au large des côtes somaliennes et engage également les États à mettre leurs ressortissants et bateaux à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, sel on les besoins, au premier port d’escale, immédiatement après tout acte de piraterie ou vol à main armée en mer ou toute tentative de piraterie ou de vol, ou après la remise en liberté; 16. Prie les États et les organisations ré gionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition de l’informer, ainsi que le Secrétaire général, dans un délai de neuf mois, de l’application des mesures qu’ils auront prises en S/RES/1897 (2009) 09-62466 6 exécution des autorisations découlan t du paragraphe 7 ci-dessus et prie également tous les États qui participent au Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment la Somalie et les autres États de la région, de faire rapport dans les mêmes délais sur les efforts qu’ils auront menés pour établir leur compétence en matière d’enquête et de poursuite et pour coopérer dans les affaires de piraterie; 17. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’application de celle-ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 18. Prie le Secrétaire général de l’Organisa tion maritime internationale de lui faire rapport, en fonction des affaires portées à son attention sur accord de tous les États côtiers affectés et compte dûment tenu des arrangements de coopération bilatérale et régionale existants, sur la si tuation concernant la piraterie et les vols à main armée; 19. Entend suivre la situation et, le cas éc héant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraphe 7 ci-dessus si le Gouvernement fé déral de transition lui en fait la demande; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1898 (2009)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1898%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1898 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2009 09-64714 (F) *0964714* Résolution 1898 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6239e séance, le 14 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général en date du 25 novembre 2009 (S/2009/609) sur l’opération des Nations Unies à Chypre et du 30 novembre 2009 (S/2009/610) sur sa mission de bons offices à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2009, Partageant la ferme conviction du Secrétaire général que c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premie r chef de trouver une solution, soulignant qu’il existe maintenant une rare occasion de faire rapidement des progrès décisifs et réaffirmant le rôle de premier plan que joue l’Organisation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à trouver un règlement global et durable au conflit à Chypre et à la division de l’île, Rendant hommage aux dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs pour la détermination politique dont ils ont fait preuve et saluant vivement les progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables ainsi que les déclarations communes des dirigeants, Priant instamment les dirigeants d’accélérer le rythme des négociations afin de tirer pleinement parti de cette occasion pour parvenir à un règlement global fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, conformément à ses résolutions pertinentes, Soulignant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties s’investissent pleinement, avec s ouplesse et de façon constructive dans ces négociations afin de faire des progrès décisifs dans un proche avenir, Accueillant avec intérêt l’intention du Secrétaire général de le tenir informé de l’évolution de la situation et des progrès réalisés, Accueillant avec satisfaction la mise en œuvre de certaines des mesures de confiance annoncées par les dirigeants et appelant à de nouveaux efforts non seulement pour mettre en œuvre les mesures restantes, mais encore pour adopter et S/RES/1898 (2009) 09-64714 2 appliquer de nouvelles mesures de nature à renforcer la confiance entre les communautés, Réaffirmant qu’il est important que les Chypriotes continuent de traverser la Ligne verte, encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, notant avec satisfaction la décision prise par les dirigeants d’ouvrir le point de passage de Limnitis/Yesilirmak et le premier passage, à titre d’essai, d’ambulances dans les deux sens, et exhortant les parties à mettre en œuvre la deuxième phase du réaménagement du point de passage de la rue Ledra, Convaincu des avantages nombreux et importants qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, et encourageant les deux parties à les exposer clairement aux deux communautés bien avant la tenue éventuelle de tout référe ndum, en expliquant qu’il importe de faire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de compromis afin de pouvoir en bénéficier, Soulignant le rôle porteur que la communaut é internationale continuera de jouer en encourageant les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion actuelle, Notant que le Secrétaire général juge que l’état de la sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître la te nsion, d’aller à l’encontre des progrès encourageants réalisés jusqu’à présent ou de saper la bonne volonté sur l’île, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Accueillant favorablement les progrès accomplis dans le cadre des activités de déminage, attendant avec impatience le dégagement des champs de mines restants, et regrettant le décès tragique, le 28 octobre, d’ un entrepreneur civil travaillant pour le Centre de lutte antimines, Se félicitant de l’évolution et de la poursuite des importantes activités du Comité des personnes disparues et comptant que cette opération favorise la réconciliation des communautés, Reconnaissant que la participation active des groupes de la société civile est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à asseoir la viabilité de tout règlement futur, saluant tous les efforts consentis, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, et exhortant les deux parties à favoriser l’intervention active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, Soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil poursuive une approche rigoureuse et stratégique de s déploiements au service du maintien de la paix, Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la Force, et notant qu’il importe de préparer des plans d’urgence en prévision du règlement qui incluent des recommandations sur les autres aménagements qu’il pourrait y avoir lieu d’apporter S/RES/1898 (2009) 3 09-64714 au mandat de la Force, à ses effectifs et à son concept d’opérations, compte tenu de l’évolution de la situation sur place et des vues des parties, Accueillant avec satisfaction les efforts que continue de déployer Alexander Downer en sa qualité de Cons eiller spécial du Secrétaire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritabl es en vue de parvenir à un règlement global, S’associant au Secrétaire général pour exprimer au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec sa gratitude pour leurs contributions volontaires au financement de la Force et souscrivant à la requête qu’il a adressée à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et les autres ma ladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, 1. Accueille avec satisfaction les rapports du Secrétaire général rendant compte de l’évolution de la situation sur le terrain au cours des six derniers mois, conformément à son mandat; 2. Accueille également avec satisfaction les progrès accomplis jusqu’à présent dans les négociations véritables et les possibilités qu’ils ouvrent à brève échéance de nouvelles avancées vers un règlement global et durable; 3. Demande instamment qu’il soit tiré pleinement parti de ces possibilités, notamment grâce à une intensification des négociations, à l’amélioration du climat actuel de confiance et de bonne volonté et à la participation aux négociations dans un esprit constructif et ouvert; 4. Demande instamment aussi que les mesures de confiance annoncées soient mises en œuvre et attend avec intérêt que de nouvelles mesures de confiance, y compris l’ouverture d’autres points de pa ssage, soient adoptées et mises en œuvre; 5. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 6. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 juin 2010; 7. Demande aux deux parties d’engager, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 8. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 9. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris sur la question des plans d’urgence en prévision du règlement, au plus tard le 1er juin 2010 et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 10. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétai re général vis-à-vis de l’exploitation et des violences sexuelles et pour s’assurer que son personnel se S/RES/1898 (2009) 09-64714 4 conforme strictement au code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à ce sujet et de le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1899 (2009)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1899%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1899 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2009 09-65335 (F) *0965335* Résolution 1899 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6241e séance, le 16 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement, du 18 novembre 2009 (S/2009/597), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement pour appliquer la politique de to lérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitati on ou d’abus sexuels et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Conseil régulièrement informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2010, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le dégagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1900 (2009)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1900%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1900 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2009 09-65383 (F) *0965383* Résolution 1900 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6242e séance, le 16 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 28 octobre 2009 (S/2009/570), à laquelle était jointe la lettre du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (« le Tribunal pénal international ») datée du 29 septembre 2009, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1581 (2005) du 18 janvier 2005, 1597 (2005) du 20 avril 2005, 1613 (2005) du 26 juillet 2005, 1629 (2005) du 30 septembre 2005, 1660 (2006) du 28 février 2006, 1668 (2006) du 10 avril 2006, 1800 (2008) du 20 février 2008, 1837 (2008) du 29 septembre 2008, 1849 (2008) du 12 décembre 2008 et 1877 (2009) du 7 juillet 2009, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal pénal international de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et terminer ses travaux en 2010, Prenant note du bilan que le Tribunal pénal international a dressé dans son Rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux (S/2009/589), d’où il ressort qu’il ne sera pas en mesure d’ac hever ses travaux en 2010, Rappelant que dans sa résolution 1877 (2009), il a prorogé le mandat des juges permanents et des juges ad litem jusqu’au 31 décembre 2010 ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont sa isis si celui-ci intervient à une date antérieure et a décidé d’examiner, le 31 décembre 2009 au plus tard, la prorogation du mandat des juges permanents du Tribunal pénal international qui sont membres de la Chambre d’appel, à la lumière des progrès accomplis par le Tribunal dans la mise en œuvre de sa stratégie d’achèvement des travaux, Convaincu qu’il est souhaitable de permettre que le nombre total de juges ad litem siégeant au Tribunal pénal interna tional dépasse temporairement le nombre maximal fixé à 12 à l’article 12, paragraphe 1, du Statut du Tribunal, Priant instamment le Tribunal pénal international de prendre toutes les mesures possibles pour achever rapidement ses travaux, S/RES/1900 (2009) 09-65383 2 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne son intention de proroger, d’ici au 30 juin 2010, le mandat de tous les juges de première instance du Tr ibunal pénal international, sur la base des projections concernant l’audiencement des af faires ainsi que le mandat de tous les juges d’appel jusqu’au 31 décembre 20 12 ou jusqu’à l’achèvement de tous les procès dont ils sont saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, et prie le Président du Tribunal pénal international de lui soumettre un calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, en lui indiquant les juges dont il demandera la prorogation du mandat ou la réaffectation à la Chambre d’appel; 2. Décide que, malgré l’expiration de leur mandat le 31 décembre 2009, les juges Kimberley Prost (Canada) et Ole Bjørn Støle (Norvège) siégeront jusqu’à la fin de l’affaire Popović dont ils ont été saisis avant l’expiration de leur mandat; et prend acte de l’intention du Tribunal pénal in ternational de mener à terme l’affaire avant la fin mars 2010; 3. Décide , à cet égard, que le nombre total de juges ad litem siégeant au Tribunal pénal international pourra tempor airement dépasser le maximum de 12 prévu au paragraphe 1 de l’article 12 du Statut du Tribunal, sans jamais être supérieur au nombre de 13, devant être ramené à un maximum de 12 d’ici au 31 mars 2010; 4. Décide de permettre aux juges ad litem Prost et Støle de siéger au Tribunal pénal international au-delà de la dur ée totale de service prévue à l’article 13 ter, paragraphe 2, du Statut du Tribunal; 5. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1901 (2009)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1901%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1901 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2009 09-65389 (F) *0965389* Résolution 1901 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6243e séance, le 16 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Prenant note des lettres que le Secrétaire général a adressées à son président les 2 (S/2009/571) et 23 novembre 2009 (S/2009/601), auxquelles étaient jointes des lettres du Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (« le Tribunal pénal international ») datées respectivement du 15 octobre et du 6 novembre 2009, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1717 (2006) du 13 octobre 2006, 1824 (2008) du 18 juillet 2008, 1855 (2008) du 19 décembre 2008 et 1878 (2009) du 7 juillet 2009, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal pénal international de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et terminer ses travaux en 2010, Prenant note du bilan que le Tribunal pénal international a dressé dans son Rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux (S/2009/587), d’où il ressort qu’il ne sera pas en mesure d’ac hever ses travaux en 2010, Rappelant que dans sa résolution 1878 (2009), il a prorogé le mandat des juges permanents et des juges ad litem , qui sont membres des chambres de première instance, jusqu’au 31 décembre 2010 ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient à une date antérieure et a décidé d’examiner, le 31 décembre 2009 au plus tard, la proroga tion du mandat des juges permanents du Tribunal pénal international, qui sont memb res de la Chambre d’appel, à la lumière des progrès accomplis par le Tribunal dans la mise en œuvre de sa stratégie d’achèvement des travaux, Convaincu qu’il est souhaitable de proroger l’autorisation qu’il a donnée au Secrétaire général dans sa résolution 1855 (2008) de nommer des juges ad litem en sus des neuf juges ad litem autorisés par le Statut du Tribunal pénal international, et ce à titre temporaire afin de permettre au Tr ibunal d’achever les procès en cours et de mener à terme de nouveaux procès le plus rapidement possible, de façon à atteindre les objectifs de la stratégie d’achèvement des travaux, S/RES/1901 (2009) 09-65389 2 Priant instamment le Tribunal pénal international de prendre toutes les mesures possibles pour achever rapidement ses travaux, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne son intention de proroger, d’ici au 30 juin 2010, le mandat de tous les juges de première instance du Tr ibunal pénal international sur la base des projections concernant l’audiencement des affaires ainsi que le mandat de tous les juges d’appel jusqu’au 31 décembre 20 12 ou jusqu’à l’achèvement de tous les procès dont ils sont saisis si celui-ci intervient à une date antérieure, et prie le Président du Tribunal pénal international de lui soumettre un calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, en lui indiquant les juges dont il demandera la prorogation du mandat ou la réaffectation à la Chambre d’appel; 2. Décide , afin de permettre au Tribunal pénal international d’achever les procès en cours ou de mener à terme de nouveaux procès, que le nombre total de juges ad litem siégeant au tribunal pourra parfois temporairement dépasser le maximum de neuf prévu au paragraphe 1 de l’article 11 du Statut du Tribunal, sans jamais être supérieur au nombre de dou ze, devant être ramené à un maximum de neuf d’ici au 31 décembre 2010; 3. Décide que malgré l’expiration de son mandat le 31 décembre 2009, le juge Eric Møse siégera jusqu’à la fin de l’affaire Setako dont il a été saisi avant l’expiration de son mandat; et prend acte de l’intention du Tribunal pénal international de mener à terme l’affaire avant la fin février 2010; 4. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1902 (2009)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1902%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1902 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2009 09-65644 (F) *0965644* Résolution 1902 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6245e séance, le 17 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et déclarations présidentielles sur le Burundi, en particulier ses résolutions 1719 (2006), 1791 (2007) et 1858 (2008), Réaffirmant son ferme attachement à la s ouveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Réaffirmant l’importance de la Déclaration adoptée lors du Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays des Gra nds Lacs consacré au processus de paix au Burundi, qui s’est tenu à Bujumbura le 4 décembre 2008, et des accords conclus avec le Gouvernement burundais et les Fo rces nationales de libération (Palipehutu- FNL), Rendant hommage à l’Initiative de paix régionale, à la Facilitation sud- africaine, au Partenariat pour la paix au Burundi, à l’Union africaine et au Directoire politique pour la constance avec laquell e ils soutiennent l’entreprise de consolidation de la paix du Burundi, Se félicitant des progrès accomplis par le Burundi dans des domaines clefs de la consolidation de la paix, mais aussi des défis qui restent à relever, s’agissant en particulier de transformer les Forces nati onales de libération en parti politique, de donner à leurs dirigeants des postes dans la fonction publique, de renforcer la bonne gouvernance, d’assurer la durabilité du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion et de faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, Félicitant le Gouvernement burundais et les partis politiques d’avoir désigné par voie de consensus les membres de la Commission électorale nationale indépendante et adopté de la même faç on la nouvelle version du code électoral, accueillant avec plaisir la décision prise par le Gouvernement de fixer le cadre juridique du Forum permanent de dialogue des partis politiques et rappelant qu’il est important que les élections prévues pour 2010 soient préparées et tenues dans un climat de liberté, d’ équité et de paix, Soulignant que le système des Nations Unies et la communauté internationale doivent continuer d’appuyer la consolidati on de la paix et le développement à long terme du Burundi, et se félicitant à cet égard de la réunion du Groupe consultatif des S/RES/1902 (2009) 09-65644 2 donateurs qui s’est tenue à Paris en octobre 2009 et de la mise en place du mécanisme jumeau pour coordonner l’aide in ternationale consacrée aux élections, Se félicitant de l’intérêt que la Commission de consolidation de la paix ne cesse de porter au Burundi et de la récen te visite du Président de la formation Burundi de la Commission, prenant note de l’examen semestriel de juillet 2009 de l’état d’avancement du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix au Burundi et de l’exposé du Président de la formation Burundi de la Commission en date du 10 décembre 2009, Conscient de l’importance de la justice tr ansitionnelle pour la réconciliation durable de toutes les populations du Burundi et se félicitant du processus de consultations nationales engagé sur la mi se en place des mécanismes de justice transitionnelle, conformément aux Accords d’Arusha de 2000 et à sa propre résolution 1606 (2005), Constatant avec préoccupation que les violations des droits de l’homme se poursuivent et que des restrictions restent imposées aux libertés civiles, y compris la liberté de réunion et la liberté d’expression des opposants politiques et des représentants de la société civile, et exprimant son inquiétude devant les cas que l’on signale de violences commises par de s groupes de jeunes affiliés à certains partis politiques, Pressant le Gouvernement burundais de poursuivre sa lutte contre l’impunité et d’amener à une conclusion rapide les affa ires de violations des droits de l’homme, notamment de meurtre, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, Ayant examiné le sixième rapport (S/2009/611) du Secrétaire général sur le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010 le mandat du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi, tel qu’il est défini dans sa résolution 1719 (2006) et renouvelé dans ses résolutions 1791 (2007) et 1858 (2008); 2. Engage le Gouvernement burundais et les Forces nationales de libération à tout faire pour appliquer les accords du 4 décembre 2008, exhorte toutes les parties à éviter tout acte susceptible de raviver les tensions et les engage à régler les questions encore en suspens dans l’es prit de réconciliation et de dialogue que consacre la Constitution burundaise; 3. Reconnaît la valeur du concours apporté jusqu’en 2009 à l’édification de la paix au Burundi par l’Initiative région ale, la Facilitation sud-africaine, le Directoire politique et le Partenar iat pour la paix au Burundi et invite les responsables de l’Initiative régionale, l’Union africaine et les autres partenaires internationaux à rester activement mobilisés sur le terrain pour veiller à ce que la mise en application de la Déclaration du 4 décembre 2008 soit irréversible et renforcer le processus de paix; 4. Demande à nouveau que le Secrétaire géné ral joue un rôle politique vigoureux, en particulier par l’intermédiair e du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi, pour soutenir le processus de paix sous tous ses aspects, en totale coordination avec les partenaires sous-r égionaux, régionaux et internationaux; S/RES/1902 (2009) 3 09-65644 5. Décide que le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi, travaillant en collaboration étroite avec le Gouvernement burundais, accordera une attention particulière à l’appui au processus électoral, à la gouvernance démocratique, à la consolidation de la paix, à la réinsertion durable et à la problématique hommes- femmes; 6. Considère que c’est au Gouvernement burundais et à ses partenaires nationaux qu’il incombe au premier chef d’ instaurer les conditions favorables à la tenue d’élections en 2010, engage le Gouvernement à prendre des mesures pour instaurer le climat qui permettra de procéder en 2010 à une consultation libre, régulière et pacifique et l’ encourage , ainsi que les partis politiques, à maintenir ouvertes les portes du dialogue, en particulier dans le cadre du Forum permanent; 7. Invite instamment les partis politiques et le Gouvernement burundais à poursuivre leur action pour sauvegarder l’indépendance et le crédit de la Commission électorale na tionale indépendante; 8. Approuve le lancement en septembre 2009 par le Président Nkurunziza d’une campagne nationale d’éduca tion civique préélectorale et invite à en poursuivre les activités pendant toute la durée de la consultation; 9. Se félicite que l’Organisation des Nations Unies soit disposée à aider au processus électoral et prie le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi de se tenir prêt à fournir, dans la limite des re ssources dont il dispose, un appui logistique si la Commission électorale nationale indé pendante lui en fait la demande aux moments clefs du processus électoral; 10. Prie de nouveau le Représentant exécutif du Secrétaire général de faciliter et d’encourager le dialogue entr e les parties prenantes, nationales et internationales, en particulier dans le c ontexte des prochaines élections, tout en continuant de seconder leur s efforts de renforcement de la paix et de la stabilité; 11. Engage le Gouvernement burundais, la Commission de consolidation de la paix et ses partenaires nationaux et internationaux à honorer les engagements qu’ils ont pris dans le Cadre stratégique pour la consolidation de la paix et prie la Commission de continuer, avec l’appui du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi d’aider le Gouvernement burundais à jeter les bases d’une paix et d’une sécurité durables et celles du développ ement à long terme, et à mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de ces objectifs, notamment en vue de la tenue prochaine des élections; 12. Engage aussi le Gouvernement burundais à s’employer encore à régler les problèmes que pose la consolidation de la paix, en matière notamment de gouvernance démocratique, de réforme du secteur de la sécurité, de régime foncier, de justice et de protection des droits de l’homme, en prêtant une attention particulière aux droits des femmes et des enfants; 13. Engage en outre le Gouvernement burundais, avec l’appui du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi et de ses autres partenaires internationaux, à intensifier les efforts qu’il déploie pour mener les réformes structurelles susceptibles d’améliorer la gouvernance politique, économique et administrative, en continuant de se concentrer sur la corruption, et l’ invite en particulier à réaliser son Programme global de réforme de l’administration publique; 14. Souligne l’importance de la réforme du secteur de la sécurité et invite instamment tous les partenaires internationaux à soutenir avec le Bureau intégré des S/RES/1902 (2009) 09-65644 4 Nations Unies au Burundi l’action qu e mène le Gouvernement burundais pour professionnaliser les services de sécurité et la police du pays et en renforcer les moyens, en matière notamment de formation aux questions de droits de l’homme et de violences sexuelles et à motif sexiste; 15. Engage le Gouvernement burundais, agissant en collaboration avec tous ses partenaires internationaux, dont le Bure au intégré des Nations Unies au Burundi, le Programme des Nations Unies pour le dé veloppement et la Banque mondiale, à achever l’opération de désarmement et de dém obilisation et à réaliser sa stratégie de réinsertion socioéconomique durable des soldats démobilisés, des ex-combattants, des réfugiés de retour, des déplacés et de s autres groupes vulnérables touchés par le conflit, en particulier les femmes et les enfants, et prie instamment ses partenaires internationaux, en particulier la Commission de consolidation de la paix, de se tenir prêts à apporter leur soutien; 16. Se félicite des progrès réalisés par la Commission tripartite composée du Burundi, du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et de la République-Unie de Tanzanie, dans la recherch e de solutions dignes et viables, pour les réfugiés vivant en Répub lique-Unie de Tanzanie, et l’ invite à poursuivre son travail sur les dossiers des réfugiés burundais restants; 17. Engage le Gouvernement burundais, soutenu par le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi et les autres partenaires, à poursuivre les consultations nationales sur la justice tran sitionnelle afin qu’elles s’achèvent et que le rapport final soit publié en temps voulu, et à faire en sorte que leurs résultats servent de base à la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle; 18. Engage le Gouvernement burundais à s’efforcer encore de faire plus largement respecter et protéger les droits de l’homme, notamment en créant une commission nationale indépendante des droits de l’homme digne de foi, conformément aux Principes de Paris fixé s dans la résolution 48/134 de l’Assemblée générale, et l’ invite à mettre un terme à l’impunité et à prendre des dispositions pour que ses citoyens jouissent pleinement de leurs droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels à l’abri de la pe ur et des actes d’intimidation, comme le prévoient la Constitution burundaise et les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, y compris ceux que le Burundi a ratifiés; 19. Se déclare particulièrement préoccupé par la persistance des violences sexuelles et des violences à motif sexiste et demande instamment au Gouvernement de continuer à prendre des mesures pour empêcher de nouvelles violations et faire en sorte que les auteurs de tels ac tes soient traduits en justice; 20. Se félicite que les groupes armés aient libéré tous les enfants, souligne la nécessité de réinsérer et réintégrer ces enfants durablement, se félicite du programme lancé par la Banque mondiale dans ce domaine et prie instamment le Gouvernement, soutenu par le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et les autres membres de l’Équipe spéciale de surveillance et d’information sur les graves violations des droits des enfants, de lutter contre l’impunité de ceux qui violent les droits des enfants; 21. Invite instamment le Bureau intégré des Na tions Unies au Burundi à renforcer les dispositifs actuels de coopéra tion avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, dans les limites de leurs moyens respectifs et de leurs attributions actuelles, le cas échéant en coopération avec les Gouvernements du Burundi et de la République démocratique du Congo; S/RES/1902 (2009) 5 09-65644 22. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte du processus électoral en mai 2010 et de lui remettre un rapport complet sur l’exécution du mandat du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi en novembre 2010 et le prie de faire figurer dans ce rapport un examen détaillé de la mesure dans laquelle les critères définis dans l’additif daté du 14 août 2006 (S/2006/429/Add.1) de son rapport du 21 juin 2006 (S/2006/429) sont satisfaits et, après avoir consulté le Gouvernement burundais, de faire des recommandations sur ce qu’il faut changer dans la direction et la composition de la présence des Nations Unies au Burundi, y compris sur un calendrier révisé pour le passage à une présence davantage axée sur le développement; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1903 (2009)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1903%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1903 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2009 09-65656 (F) *0965656* Résolution 1903 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6246e séance, le 17 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Se félicitant des progrès constants que le Gouvernement libérien fait depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéria au profit de tous les Libériens, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant sa décision de ne pas recondui re les mesures énoncées au paragraphe 10 de sa résolution 1521 (2003) concernant l’importation de tout bois ronds et bois d’œuvre provenant du Libéria, et insistant sur le fait que les progrès du Libéria dans la filière bois doivent se pour suivre avec l’applic ation et le respect effectifs de la National Forestry Reform Law promulguée le 5 octobre 2006 et d’autres nouvelles lois relatives à la transparence des recettes (le Liberia Extractive Industries Transparency Initiative Act ) et à la détermination des droits fonciers et des régimes d’occupation des terres ( Community Rights Law with respect to Forest Lands et Lands Commission Act ), Rappelant sa décision de lever les mesures relatives aux diamants imposées au paragraphe 6 de sa résolution 1521 (2003), se félicitant de la participation du Gouvernement libérien au Processus de Kimberley et du rôle de chef de file qu’il joue à cet égard aux niveaux régional et international, prenant acte des conclusions du Groupe d’experts rétabli en applicati on de la résolution 1854 (2008) concernant les diamants, y compris celles ayant trait à l’application au niveau national du Système de certification du Processus de Kimberley, notant l’application minimale par le Libéria des contrôles internes néce ssaires et autres prescriptions du Système de certification du Processus de Kimberley, et soulignant qu’il faut que le Gouvernement libérien redouble d’efforts et de détermination pour assurer l’efficacité de ces contrôles, Rappelant la déclaration présidentielle du 25 juin 2007 (S/PRST/2007/22) qui reconnaît le rôle que jouent les initiativ es volontaires visant à améliorer la transparence des recettes, telles que l ’Initiative de transparence des industries extractives, et prenant note de la résolution 62/274 de l’Assemblée générale sur le renforcement de la transparence dans les industries, reconnaissant que le Libéria a S/RES/1903 (2009) 09-65656 2 obtenu le statut d’État en conformité av ec l’Initiative de transparence dans les industries extractives, appuyant sa décision de prendre part à d’autres initiatives de transparence dans les industries extractives, et l’encourageant à continuer d’améliorer la transparence des recettes, Soulignant l’importance que continue d’avoir le rôle que joue la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) en améliorant la sécurité dans l’ensemble du Libéria et en aidant le Gouvernement à établir son autorité sur tout le pays, en particulier dans les régions productrices de diamants, de bois d’œuvre et d’autres ressources naturelles et dans les zones frontalières, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria, en date du 11 décembre 2009 (S/2009/640) , y compris ses parties concernant les diamants, le bois d’œuvre, les sanctions ciblées, et les armes et la sécurité, Ayant examiné l’application des mesures impos ées par les paragraphes 2 et 4 de la résolution 1521 (2003) et le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que les progrès accomplis sur la voie de la satisfaction des conditions énoncées au paragraphe 5 de la résolution 1521 (2 003), prenant acte de la coopération du Gouvernement libérien avec la MINUL en matière de marquage des armes, mais jugeant insuffisants les progrès réalisés en ce qui concerne la satisfaction des conditions susmentionnées, Soulignant sa détermination à appuyer les efforts que fait le Gouvernement libérien pour satisfaire aux conditions de la résolution 1521 (2003), et encourageant toutes les parties prenantes, y compris les donateurs, à soutenir l’action du Gouvernement libérien, Accueillant avec satisfaction l’annonce du Département des opérations de maintien de la paix concernant l’élaborati on de lignes directrices provisoires sur la coopération et la mutualisation de l’informa tion entre les missions de maintien de la paix des Nations Unies et les groupes d’experts de ses comités des sanctions, Constatant qu’en dépit des grands progrès accomplis au Libéria, la situation dans ce pays continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire les mesures concer nant les voyages imposées par le paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) pour une période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 2. Rappelle que les mesures imposées par le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur, prend acte avec beaucoup de préoccupation des conclusions du Groupe d’experts sur l’absenc e de progrès concernant l’application, parmi ces mesures, des mesures financières, et exige que le Gouvernement libérien fasse tous les efforts nécessaires pour s’acquitte r de ses obligations; 3. Décide que les mesures sur les armes, précédemment imposées par le paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006) et par le paragr aphe 1 b) de la résolution 1731 (2006), sont remplacées par celles énoncées au paragr aphe 4 ci-après et ne s’appliqueront pas, pendant la période indiquée au paragrap he 4 ci-après, à la fourniture, la vente S/RES/1903 (2009) 3 09-65656 ou le transfert d’armes et de matériels co nnexes ni à la fourniture au Gouvernement libérien d’une aide, de cons eils ou d’une formation liés à des activités militaires; 4. Décide que tous les États prendront les mesures nécessaires pour empêcher, pendant une période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, la four niture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, à partir de leur territoire ou par leurs ressor tissants, ou en utilisant des navires battant leur pavillon ou des aéronefs immatriculés auprès d’eux, d’armes et de tous matériels connexes ainsi que la fourniture, à toute entité non gouvernementale ou à tout individu opérant sur le territoire du Libéria, d’une aide, de conseils ou d’une formation quelconques liés à des activités militaires, y compris sous la forme d’un financement ou d’une aide financière; 5. Décide que les mesures prescrites au paragraphe 4 ci-dessus ne s’appliqueront pas : a) Aux fournitures d’armes et de maté riels connexes ni à la formation et à l’assistance techniques destinées uniquement à appuyer la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) ou à son usage; b) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare-balles et les casques militaires, temporairement exportés au Libéria, pour leur usage personnel uniquement, par des personnels des Nations Unies, des représentants des médias et des agents humanitaires et du développement ou des personnels connexes; c) Aux autres fournitures de matéri els militaires non meurtriers destinés uniquement à un usage humanitaire ou de protection, ni à l’assistance technique et à la formation connexes notifiées à l’avance au Comité créé par le paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) (ci-après appelé « le Comité ») conformément au paragraphe 6 ci-après; 6. Décide que, pendant la période indiquée au paragraphe 4 ci-dessus, tous les États aviseront à l’avance le Comité de tout envoi d’armes et de matériels connexes au Gouvernement libérien, ou de toute fourniture pour ce dernier d’une assistance, de conseils ou d’une formation liés à des activités militaires, sauf dans les cas visés aux alinéas a) et b) du paragraphe 5 ci-dessus, et souligne qu’il importe que les notifications soient accompagnées de toutes les informations pertinentes, dont, le cas échéant, le type et la qua ntité d’armes et de munitions livrées, l’utilisateur final, la date de livraison et l’itinéraire d’acheminement prévus; et réitère que le Gouvernement libérien devra par la suite marquer les armes et les munitions, tenir un registre concernant ces armes et munitions, et informer officiellement le Comité que ces mesures ont été prises; 7. Reconfirme son intention de revoir, au moins une fois par an, les mesures imposées par le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et donne pour instruction au Comité, agissant en coordination avec les États ayant soumis les demandes d’inscription correspondantes et avec le c oncours du Groupe d’experts, d’actualiser, s’il y a lieu, les informations mises à la disposition du public sur les motifs expliquant les inscriptions sur les listes c oncernant les interdictions de voyage et le gel des avoirs, ainsi que ses directives; 8. Décide de revoir, à la demande du Gouvernement libérien, toute mesure indiquée ci-dessus, une fois que celui-ci lui aura fait savoir que les conditions S/RES/1903 (2009) 09-65656 4 énoncées dans la résolution 1521 (2003) pour la levée des mesures restrictives sont satisfaites, et lui aura f ourni des informations justifiant cette affirmation; 9. Décide de proroger à nouveau le mandat du Groupe d’experts nommé en application du paragraphe 4 de la ré solution 1854 (2008) jusqu’au 20 décembre 2010 de façon qu’il s’acquitte des tâches ci-après : a) Effectuer deux missions de suivi-évaluation au Libéria et dans les États voisins afin d’enquêter et d’établir un rapport à mi-parcours, et un rapport final sur l’application, et les éventuelles viol ations, des mesures imposées par les paragraphes 4 et 6 ci-dessus et par la ré solution 1521 (2003), telles que modifiées par les paragraphes 3 et 4 ci-dessus, en donnant toutes informations utiles pour la désignation par le Comité des personnes visées au paragraphe 4 a) de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que des indications sur les diverses sources de fi nancement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures imposées par le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), en particulier en ce qui concerne les avoirs de l’ex- Président Charles Taylor; c) Identifier, et faire à leur suje t des recommandations, les domaines dans lesquels la capacité du Libéria et des États de la région peut être renforcée de façon à faciliter la mise en œuvre des mesure s imposées par le paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et le paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004); d) Dans le contexte du cadre juridique en évolution du Libéria, évaluer la mesure dans laquelle les forêts et les au tres ressources nature lles contribuent à la paix, à la sécurité et au développement plut ôt qu’à l’instabilité et celle dans laquelle la législation pertinente ( National Forestry Reform Law , Lands Commission Act , Community Rights Law with respect to Forest Land , et Liberia Extract Industries Transparency Initiative Act ) contribue à cette transition; e) Évaluer la mesure dans laquelle le Gouvernement libérien se conforme au Système de certification du Processus de Kimberley, et se coordonner avec le Processus de Kimberley pour évaluer la conformité; f) Lui présenter, par l’entremise du Comité, un rapport à mi-parcours d’ici au 1er juin 2010 et un rapport final d’ici au 20 décembre 2010 sur toutes les questions énumérées dans le présent paragraphe, et fournir au Comité, s’il y a lieu avant ces dates, des mises à jour informelle s, en particulier sur les progrès réalisés dans le secteur du bois d’œuvre depuis la levée du paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003) en juin 2006 et dans le secteur des diamants depuis la levée du paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) en avril 2007; g) Coopérer activement avec les autr es groupes d’experts pertinents, en particulier celui concernant la Côte d’Ivoi re, qui a été rétabli par le paragraphe 10 de la résolution 1893 (2009), et avec le Système de certification du Processus de Kimberley; h) Aider le Comité à mettre à jour les informations divulguées au public concernant les raisons des inscriptions su r les listes d’interdiction de voyage et de gel des avoirs; S/RES/1903 (2009) 5 09-65656 i) Évaluer l’impact des paragraphes 3 et 4 ci-dessus, en particulier les effets sur la stabilité et la sécurité du Libéria; 10. Prie le Secrétaire général de renommer le Groupe d’experts et de prendre les dispositions financières et sécuritair es nécessaires à l’appui des travaux du Groupe; 11. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts en ce qui concerne tous les aspects du mandat de ce dernier; 12. Réitère qu’il importe que la MINUL continue d’apporter une aide au Gouvernement libérien, au Comité et au Groupe d’experts, dans les limites de ses capacités et de ses zones de déploiement, et sans préjudice de son mandat, de s’acquitter des tâches qui lui sont confiées dans de précédentes résolutions, dont la résolution 1683 (2006); 13. Prie instamment le Gouvernement libérien d’appliquer les recommandations que l’équipe d’examen du Processus de Kimberley a formulées en 2009 en vue du renforcement des contrôle s internes sur l’extraction et les exportations de diamants; 14. Invite le Processus de Kimberley à cont inuer de coopérer avec le Groupe d’experts et à rendre compte des faits nouveaux concernant l’application par le Libéria du Système de certification du Processus de Kimberley; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1904 (2009)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1904%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1904 (2009)** Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2009 09-65663** (F) *0965663* Résolution 1904 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6247e séance, le 17 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1363 (2001), 1373 (2001), 1390 (2002), 1452 (2002), 1455 (2003), 1526 (2004), 1566 (2004), 1617 (2005), 1624 (2005), 1699 (2006), 1730 (2006), 1735 (2006) et 1822 (2008), ainsi que les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus sérieuses contre la paix et la sécurité et que tous les acte s de terrorisme, quels qu’ils soient, sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, l’époque et les auteurs, et condamnant une fois de plus catégoriquement le réseau Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et les autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés pour les multiples actes de terrorisme qu’ils ne cessent de perpétrer dans le but de provoquer la mort de civils i nnocents et d’autres victimes, de détruire des biens et de porter gravement atteinte à la stabilité, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous le s moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international et notamment du droit international des droits de l’homme, du dr oit des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que le s actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et souligna nt à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette lutte, Se déclarant préoccupé par la multiplication des enlèvements et des prises d’otages auxquels se livren t les personnes, groupes, entrep rises et entités associés à Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban dans le but de lever des fonds ou d’obtenir des concessions politiques, ** Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques (26 octobre 2010). S/RES/1904 (2009) 09-65663 2 Réaffirmant son appui à l’action menée contre la production illicite et le trafic de stupéfiants au départ de l’Afghanistan et de précurseurs chimiques vers ce pays, dans les pays voisins, les pays situés le long des itinéraires empruntés par les trafiquants, les pays de destination de la drogue et les pays producteurs de précurseurs, trafiquants, les pays de destin ation de la drogue et les pays producteurs de précurseurs, Insistant sur le fait que le terrorisme ne peut être vaincu que grâce à l’adoption d’une démarche suivie et globale, fondée su r la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organi smes internationaux et régionaux et propre à contrer, affaiblir, isoler et ne utraliser la mena ce terroriste, Soulignant que les sanctions sont un instrume nt important prévu par la Charte des Nations Unies pour le maintien et le rétab lissement de la paix et de la sécurité internationales et soulignant également, à cet égard, la nécessité d’une mise en œuvre rigoureuse des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, qui constituent un bon moyen de lutte contre le terrorisme, Priant instamment tous les États Membres de pa rticiper activement à la tenue et à la mise à jour de la liste établie en application des résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) (« la Liste récapitulative ») en fournissant les informations supplémentaires pertinentes sur les personnes, groupes, entreprises et entités inscrits, en présentant des demandes de radiation le cas échéant et en identifiant et en désignant pour inscription sur la liste d’autres personnes, gr oupes, entreprises et entités qui devraient tomber sous le coup de s mesures envisagées au paragraphe 1 de la présente résolution, Prenant note des difficultés d’ordre juridique et autre auxquelles se heurte la mise en œuvre des mesures prises pa r les États Membres conformément aux dispositions du paragraphe 1 de la présente résolution, se félicitant des améliorations apportées aux procédures du Comité et de la qualité de la Liste récapitulative, et exprimant l’intention de continuer d’œuvrer à rendre ces procédures équitables et transparentes, Réaffirmant que les mesures envisagées au paragraphe 1 de la présente résolution se veulent préventives et indépendantes des règles pénales de droit interne, Rappelant l’adoption par l’Assemblée générale, le 8 septembre 2006, de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies (A/RES/60/288) et la création de l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme ayant mission d’assurer la coordination et la cohérence d’ensemble de l’action antiterro riste menée par le système des Nations Unies, Se félicitant de la poursuite de la coopérati on entre le Comité et INTERPOL, l’Office des Nations Unies contre la dr ogue et le crime, notamment en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités, et tous les autres organismes des Nations Unies, et préconise une collaboration plus étroite entre ceux-ci et l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme en vue de la coordination et de la cohérence d’ensemble de l’acti on antiterroriste menée par le système des Nations Unies, S/RES/1904 (2009) 3 09-65663 Prenant note avec préoccupation de la menace que représentent encore pour la paix et la sécurité internationales, dix ans après l’adoption de la résolution 1267 (1999), Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, et réaffirmant sa détermination à faire front à cette menace sous tous ses aspects, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, Mesures 1. Décide que tous les États doivent prendre les mesures déjà prévues à l’alinéa b) du paragraphe 4 de la ré solution 1267 (1999), à l’alinéa c) du paragraphe 8 de la résolution 1333 (2000) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1390 (2002) à l’égard d’Al-Qaida, d’Oussama ben Laden, des Taliban et des personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, tels qu’inscrits sur la liste établie en application des résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) (la « Liste récapitulative » ou « Liste »), à savoir : a) Bloquer sans délai les fonds et au tres avoirs financiers ou ressources économiques de ces personnes, groupes, entreprises et entités, y compris les fonds provenant de biens leur appartenant ou cont rôlés, directement ou indirectement, par eux ou par des personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et veiller à ce que ni ces fonds, ni d’autr es fonds, actifs ou ressources économiques ne soient mis à la disposition, directement ou indirectement, de ces personnes, groupes, entreprises et entités par leurs ressortissants ou par des personnes établies sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territoir e ou le transit par leur territoire de ces personnes, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuser à ses propres ressortissants l’entrée sur son territoire ou à exiger d’eux qu’ils quittent le territoire, le présent paragr aphe ne s’appliquant pas dans les cas où l’entrée ou le transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire ou lorsque le Comité détermine au cas par cas uniquement que l’entrée ou le transit se justifient; c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à ces personnes, groupes, entreprises et entités, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants établis hors de leur territoire, ou au moyen de navires ou d’aéronefs sous leur pavillon, d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et l’équipement militaires, l’équipement paramilitaire et les pièces de rechange pour les armes et matériels susmentionnés, ainsi que de conseils, d’une assistance ou d’une formation techniques portant sur des activités militaires; 2. Réaffirme que les actes ou activités indiquant qu’une personne, un groupe, une entreprise ou une entité est « associé » à Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban sont les suivants : a) Le fait de participer au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec Al-Qaida, Oussama ben Laden ou les Taliban, ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident, sous leur nom, pour leur compte ou en vue de les soutenir; S/RES/1904 (2009) 09-65663 4 b) Le fait de fournir, vendre ou tr ansférer des armements et matériels connexes à ceux-ci; c) Le fait de recruter p our le compte de ceux-ci; d) Le fait de soutenir, de toute autre manière, des actes commis par ceux-ci ou des activités auxquelles ils se livrent; 3. Réaffirme également que toute entreprise ou entité qui est possédée ou contrôlée directement ou indirectement par de tels groupes, personnes, entreprises ou entités associés à Al-Qaida, à Oussama ben Laden ou aux Taliban ou qui les soutient de toute autre manière peut être inscrite sur la Liste; 4. Confirme que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus visent tous les types de ressources économi ques et financières – y compris, mais pas seulement, celles qui servent à financer l’hébergement de sites Web et d’autres services connexes – utilisées pour soutenir le réseau Al-Qaida , Oussama ben Laden et les Taliban, ainsi que les personnes, groupe s, entreprises et entités qui leur sont associés; 5. Confirme également que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus visent également le paiement de rançons à des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste; 6. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 1 ci-dessus de tout paiement destiné aux personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste, pour autant que ces paiements restent assujettis aux dispositions du paragraphe 1 et soient gelés; 7. Engage les États Membres à se prévaloir des dispositions organisant des dérogations aux mesures visées à l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus, établies aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002 ), tels que modifiés par la résolution 1735 (2006), et charge le Comité de revoir les procédures de dérogation définies dans ses directives, afin que les État s Membres puissent plus aisément s’en prévaloir, et de continuer à accorder en toute célérité et transparence des dérogations pour raisons humanitaires; Inscription sur la Liste récapitulative 8. Engage tous les États Membres à communiquer au Comité, aux fins d’inscription sur la Liste récapitulative, le s noms de personnes, groupes, entreprises et entités participant, par tous moyens, au financement ou au soutien d’actes ou d’activités du réseau Al-Qaida, d’Oussama ben Laden et des Taliban et de personnes, groupes, entreprises et entités asso ciés à ces derniers, selon la définition donnée au paragraphe 2 de la résolution 1617 (2005) et réaffirmée au paragraphe 2 ci-dessus, et engage également les États Membres à désigner un point de contact national pour les inscriptions de noms sur la Liste; 9. Note que ce financement ou soutien peut se faire notamment, mais pas uniquement, au moyen des revenus tirés de la culture et de la production illégales et du trafic de stupéfiants, à partir de l’Afgha nistan en particulier, ainsi que de leurs précurseurs; S/RES/1904 (2009) 5 09-65663 10. Demande à nouveau que se poursuive la coopération entre le Comité et le Gouvernement afghan et la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan, notamment en ce qui concerne l’identifica tion des personnes et entités qui apportent une aide financière et un appui aux actes ou activités d’Al-Qaida et des Taliban, comme le prévoit le paragraphe 30 de la résolution 1806 (2008); 11. Réaffirme que les États Membres doivent, lorsqu’ils proposent au Comité d’inscrire des noms sur la Liste, se conf ormer au paragraphe 5 de la résolution 1735 (2006) et au paragraphe 12 de la résolution 1822 (2008) et fournir un exposé des motifs détaillé, et décide que l’exposé des motifs pourra être divulgué sur demande, sauf les éléments que l’État Membre jugerait confidentiels, et pourra servir à l’établissement du résumé des mo tifs d’inscription sur la Liste décrit au paragraphe 14 ci-après; 12. Engage les États Membres qui proposent un nouveau nom, ainsi que ceux qui ont proposé des noms pour inscription sur la Liste avant l’adoption de la présente résolution, à préciser si le Com ité peut divulguer, à la demande d’un État Membre, leur statut d’État auteur de demandes d’inscription; 13. Demande aux États Membres d’utiliser, lo rsqu’ils proposent des noms au Comité pour inscription sur la Liste, le nouveau formulaire type prévu à cet effet, une fois qu’il aura été adopté et affi ché sur le site Web du Comité, et les prie de fournir au Comité le plus de renseignements possible sur le nom proposé, en particulier suffisamment d’informations pour que les personnes, groupes, entités ou entreprises puissent être identifiés formellement, et charge l e C o m i t é d e m e t t r e à jour, s’il y a lieu, ledit formulaire confor mément aux dispositions de la présente résolution; 14. Charge le Comité, lorsqu’il ajoute un nom à la Liste, d’approuver pour publication sur son site Web, avec l’aide de l’Équipe de surveillance et en coordination avec l’État auteur de la demande d’inscription correspondante, un résumé des motifs de l’inscription, et charge également le Comité de continuer de s’efforcer d’afficher sur son site Web, avec l’aide de l’Équipe de surveillance et en coordination avec les États auteurs des de mandes d’inscription correspondantes, les résumés des motifs ayant présidé aux inscriptions de noms sur la Liste intervenues avant l’adoption de la résolution 1822 (2008); 15. Invite les États Membres et les organisa tions internationales compétentes à porter toute décision et procédure judiciaire pertinente à l’attention du Comité afin que celui-ci puisse en tenir compte lors de l’examen de la demande d’inscription correspondante ou de la mise à jour du résumé des motifs correspondant; 16. Demande à tous les membres du Comité et à l’Équipe de surveillance de communiquer au Comité toutes les informations qu’ils détiendraient concernant telle demande d’inscription présentée par tel État Membre, dont le Comité pourrait s’inspirer pour se prononcer sur la demande d’inscription et dont il pourrait tirer des éléments d’information supplémentaires aux fins de l’établissement du résumé des motifs décrit au paragraphe 14; 17. Charge le Comité de modifier ses directives à l’effet de ménager à ses membres plus de temps pour apprécier le bien-fondé de l’inscription de noms proposés sur la Liste et fournir suffisamment d’informations permettant d’identifier les intéressés en sorte que les mesure s arrêtées puissent être intégralement appliquées, en prévoyant des exceptions, re levant de la discrétion du Président du S/RES/1904 (2009) 09-65663 6 Comité, pour les inscriptions urgentes ou assorties d’impératifs de temps, et note que tout membre du Comité peut demander que telle ou telle demande d’inscription soit inscrite à l’ordre du jour du Comité; 18. Décide qu’après publication, et en tout état de cause dans les trois jours ouvrables suivant l’inscription d’un nom sur la Liste, le Secrétariat notifiera la Mission permanente du ou des pays dans le(s)quel(s) l’on est fondé à croire que la personne ou l’entité se trouve et, dans le cas d’une personne, le pays de nationalité de l’intéressé (pour autant qu’il soit connu), conformément aux dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1735 (2006), et demande au Secrétariat de publier sur le site Web du Comité tous les renseignements utiles pouvant être divulgués, notamment le résumé des motifs de l’insc ription, dès qu’un nom est inscrit sur la Liste récapitulative; 19. Réaffirme les dispositions du paragraphe 17 de la résolution 1822 (2008) concernant l’exigence faite aux États de prendre toutes les mesures possibles, conformes à leurs lois et pratiques internes, pour aviser ou informer en temps voulu la personne ou l’entité concernée de l’insc ription de son nom sur la Liste, en joignant à cet avis le résumé des motifs de l’inscription, une description des effets de l’inscription tels qu’ils résultent de s résolutions pertinentes, les modalités d’examen par le Comité des demandes de radiation de la Liste, y compris la possibilité de soumettre les demandes au Médiateur conformément aux dispositions des paragraphes 20 et 21 et de l’annexe II de la présente résolu tion, les dispositions de la résolution 1452 (2002) organisant les dérogations; Radiation de la Liste/Médiateur 20. Décide que, lorsqu’il examine les demandes de radiation de la liste, le Comité sera assisté par un bureau du Médi ateur, qui sera créé pour une période initiale de 18 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, prie le Secrétaire général de désigner, en consultation étroite avec le Comité, une personnalité éminente jouissant d’une haut e considération morale, connue pour son impartialité et son intégrité et possédant les hautes qualifications et l’expérience requises dans les domaines pertinents (droit, droits de l’homme, lutte antiterroriste, sanctions, etc.) pour exercer les fonctions de Médiateur, dont le mandat est défini à l’annexe II à la présente résolution, et décide également que le Médiateur exercera ses fonctions en toute indépendance et impa rtialité et ne sollicitera ni ne recevra d’instructions d’aucun gouvernement; 21. Décide qu’après la désignation du Médiateur, le Bureau du Médiateur recevra les demandes des personn es et entités qui souhaitent être radiées de la Liste, conformément aux modalités définies à l’annexe II à la présente résolution, et qu’après la désignation du Médiateur, le point focal créé par la résolution 1730 (2006) ne recevra plus de telles demandes, et note que les personnes et entités qui souhaitent être radiées des autres listes établies au titre du régime des sanctions continueront de recourir au point focal; 22. Charge le Comité de continuer d’examiner, conformément à ses directives, les demandes tendant à ce que soit radié de la Liste le nom des membres d’Al-Qaida ou des Taliban ou d’associés d’Al-Qaida, d’Oussama ben Laden ou des Taliban qui ne rempliraient plus les critères établis dans les résolutions pertinentes, demandes de radiation qui seront inscrite s à l’ordre du jour du Comité à la demande de l’un de ses membres; S/RES/1904 (2009) 7 09-65663 23. Engage les États à demander la radiation des personnes dont la mort a été officiellement constatée, spécialement dès lors qu’aucun avoir n’a été recensé, ainsi que des entités qui n’existent plus, et à prendre toutes les mesures voulues pour s’assurer que les avoirs ayant appartenu à ces personnes ou entités n’ont pas été et ne seront pas transférés ou distribués à d’autres entités ou personnes inscrites sur la Liste; 24. Engage les États Membres à garder présentes à l’esprit, lorsqu’ils dégèlent les biens d’une personne décédée ou d’une entité qui a cessé d’exister et qui a donc été radiée de la Liste, les ob ligations énoncées dans la résolution 1373 (2001) et, en particulier, à empêcher que les biens dégelés soient utilisés à des fins terroristes; 25. Engage le Comité à tenir dûment compte, lorsqu’il examine les demandes de radiation, de l’avis des États à l’origine des inscriptions et des États de résidence, de nationalité ou de constitution et demande aux membres du Comité de faire tout leur possible pour motiver toute objection auxdites demandes de radiation; 26. Demande à l’Équipe de surveillance de communiquer tous les six mois au Comité, une fois achevée la révision visée au paragraphe 25 de la résolution 1822 (2008), une liste des personnes inscrites sur la Liste récapitulative qui seraient décédées, assortie d’une évaluation des renseignements pertinents tels que la certification du décès et, autant que possible, l’état des avoirs gelés et le lieu où ils pourraient se trouver ainsi que le nom des personnes ou entités qui seraient en mesure de recevoir des avoirs dégelés, charge le Comité d’examiner ces cas afin de déterminer si l’inscription demeure justifiée, et engage le Comité à retirer le nom des personnes décédées lorsqu’il dispose d’informations crédibles concernant leur décès; 27. Décide que, dans les trois jours suivant la radiation d’un nom de la Liste, le Secrétariat notifiera la mission permanen te du ou des pays dans le(s)quel(s) on pense que la personne ou l’entité se trouve et, dans le cas d’une personne, son pays de nationalité (pour autant que l’information soit connue), et exige que les États qui reçoivent une telle notification prennent, dans le respect de leurs lois et pratiques internes, des mesures pour aviser ou informer promptement la personne ou l’entité concernée que son nom a été radié de la Liste; Révision et tenue de la Liste récapitulative 28. Engage tous les États Membres, en particulier les États qui sont à l’origine des inscriptions sur la Liste et les États de résidence ou de nationalité, à communiquer au Comité des éléments d’identification et d’autres renseignements supplémentaires, accompagnés des pièces justificatives correspondantes, sur les personnes, groupes, entreprises et entités inscrits sur la Liste, notamment des informations actualisées sur l’état opérati onnel des entités, groupes et entreprises inscrits sur la Liste, sur les déplacements , l’incarcération ou le décès éventuels des personnes inscrites sur la Liste et sur tous autres faits nouveaux importants, dès que ces informations sont disponibles; 29. Se félicite des progrès considérables réalisés par le Comité pour ce qui est de passer en revue tous les noms figurant sur la Liste conformément au paragraphe 25 de la résolution 1822 (2008), charge le Comité d’achever cette opération d’ici au 30 juin 2010 et demande à tous les États concernés de répondre, S/RES/1904 (2009) 09-65663 8 au plus tard le 1er mars 2010, aux demandes d’informations utiles à la révision que le Comité leur aura adressées; 30. Prie l’Équipe de surveillance de soumettre au Comité, d’ici au 30 juillet 2010, un rapport sur la révision prescrite au paragraphe 25 de la résolution 1822 (2008) et sur ce qu’auront fait le Com ité, les États Membres et l’Équipe de surveillance pour la réaliser; 31. Prie également l’Équipe de surveillance de communiquer chaque année au Comité, une fois achevée la révision pres crite au paragraphe 25 de la résolution 1822 (2008), une liste des personnes et entités inscrites sur la Liste concernant lesquelles on ne dispose pas d’éléments d’identification permettant de garantir que les mesures imposées à leur endroit sont effectivement appliquées, et charge le Comité d’examiner ces cas afin de déterm iner si l’inscription demeure justifiée; 32. Charge le Comité de passer en revue tous les ans, une fois achevée la révision prescrite au paragraphe 25 de la résolution 1822 (2008), tous les noms inscrits sur la Liste qui n’ont pas été exam inés depuis trois ans ou davantage, les noms à examiner étant communiqués aux États qui en ont demandé l’inscription et aux États de résidence ou de nationalité, si ceux-ci sont connus, suivant la procédure décrite dans les directives du Comité, afin que la Liste soit aussi exacte et à jour que possible et que l’on puisse confirmer que l’inscription demeure justifiée, et note que si le Comité examine une demande de radi ation après la date de l’adoption de la présente résolution et conformément aux pr océdures énoncées à l’annexe II à la présente résolution, on considérera que l’inscription en question a été examinée; Mise en œuvre des mesures 33. Réaffirme combien il importe que tous les États définissent, et au besoin adoptent, des procédures adéquates pour assure r la pleine mise en œuvre, sous tous leurs aspects, des mesures décrites au paragraphe 1 ci-dessus; 34. Engage le Comité à continuer de veiller à ce que les procédures d’inscription des personnes et des entités sur la Liste récapitulative et de radiation de la Liste, ainsi que d’octroi de dérogations pour raisons humanitaires, soient équitables et transparentes, et le charge de continuer à examiner activement ses directives afin qu’elles aillent dans le sens de ces objectifs; 35. Charge le Comité de revoir ses direc tives dans les meilleurs délais pour tenir compte des dispositions de la pr ésente résolution, en particulier des paragraphes 7, 13, 14, 17, 18, 22, 23, 34 et 41; 36. Engage les États Membres et les organisations internationales compétentes à envoyer des représentants tenir des discussions plus approfondies avec les membres du Comité sur les questi ons qui les intéressent, et remercie les États Membres qui proposeront de tenir des séances d’information sur ce qu’ils auront fait pour mettre en œuvre les mesu res énoncées au paragraphe 1 ci-dessus, ainsi que sur les facteurs qui font obstacle à la mise en œuvre complète de ces mesures; 37. Prie le Comité de lui rendre compte des informations qu’il aura recueillies sur les activités de mise en œuvre menées par les États Membres et de définir et recommander des mesures propre s à renforcer cette mise en œuvre; S/RES/1904 (2009) 9 09-65663 38. Charge le Comité de recenser tout cas de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus et de décider pour chaque cas de la conduite à suivre, et prie le Président du Comité de lui rendre co mpte des activités menées par le Comité sur cette question dans les rapports périodi ques qu’il lui présentera en application du paragraphe 46 ci-après; 39. Demande instamment à tous les États Membre s de veiller, lorsqu’ils mettront en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 1 ci-dessus, à ce que les passeports et autres documents de voyage faux, falsifiés, volés ou perdus soient dès que possible annulés et retirés de la circul ation conformément aux lois et pratiques internes, et de communiquer les informations qu’ils possèdent sur ces documents aux autres États Membres en passant par la base de données d’INTERPOL; 40. Engage les États Membres à communiquer au secteur privé, dans le respect de leurs lois et pratiques internes , les informations enregistrées dans leurs bases de données nationales concernant les pièces d’identité ou documents de voyage faux, falsifiés, volés ou perdus qui relèvent de leur compétence nationale et, s’il s’avère qu’une partie inscrite sur la Liste utilise une fausse identité, notamment en vue d’obtenir des fonds ou de faux documents de voyage, à en informer le Comité; 41. Charge le Comité de modifier ses directives de manière qu’aucune question dont il est saisi ne reste en suspens pendant plus de six mois, sauf s’il a déterminé au cas par cas qu’en raison de circonstances extraordinaires, il faut plus de temps pour examiner certaines questions, et donne pour instruction aux membres du Comité qui demandent un délai supplémentaire pour examiner telle ou telle proposition de faire le point, au bout de trois mois, des progrès accomplis dans le règlement de toutes les questions en suspens; 42. Charge le Comité de procéder à un examen complet de toutes les questions dont il est saisi et qui restent en suspens à la date d’adoption de la présente résolution, et lui demande instamment , ainsi qu’à ses membres, de régler toutes ces questions, autant que possible, avant le 31 décembre 2010; Coordination et action de proximité 43. Réaffirme que le Comité, le Comité contre le terrorisme et le Comité créé par la résolution 1540 (2004), ainsi que leurs groupes d’experts respectifs, doivent coopérer de plus près, notamment, s’il y a lieu, en partageant davantage les informations et en coordonnant les voyages qu’ils effectuent dans les pays dans le cadre de leurs mandats respectifs, la facilita tion et le suivi de l’assistance technique, les relations avec les organisations et les or ganismes internationaux et régionaux et le traitement d’autres questions intéressant les trois comités, annonce qu’il compte donner des directives aux comités dans les domaines d’intérêt commun, afin de leur permettre de mieux coordonner leurs effort s et de faciliter cette coopération, et prie le Secrétaire général de prendre les dis positions nécessaires pour que les groupes puissent partager les mêmes locaux dès que possible; 44. Engage l’Équipe de surveillance et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à poursuivre les activités qu’ils mènent en commun, en coopération avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et les experts du Comité créé par la résolution 1540 (2004), pour aider les États Membres à S/RES/1904 (2009) 09-65663 10 s’acquitter des obligations que leur imposen t les résolutions per tinentes, y compris en organisant des ateliers sous-régionaux; 45. Prie le Comité d’envisager, le cas éch éant, que son président ou certains de ses membres se rendent dans tel ou tel pays pour l’aider à mettre en œuvre effectivement et pleinement les mesures visées au paragraphe 1 ci-dessus, dans l’idée de pousser les États à se conformer pl einement aux dispositions de la présente résolution et des résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1390 (2002), 1455 (2003), 1526 (2004), 1617 (2005), 1735 (2006) et 1822 (2008); 46. Prie également le Comité de lui rendre compte oralement, par la voix de son président, de l’ensemble de ses activités et de celles de l’Équipe de surveillance, tous les 180 jours au moins et, le cas échéant, en même temps que les présidents du CCT et du Comité créé par la résolution 1540 (2004) présentent leurs propres rapports, et de tenir des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; Équipe de surveillance 47. Décide , pour aider le Comité à accomplir son mandat, et pour apporter un appui au Médiateur, de prolonger pour une nouvelle période de 18 mois le mandat de l’Équipe de surveillance créée en app lication du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004), établie à New York, qui sera placée sous la direction du Comité et aura les attributions définies à l’annexe I, et prie le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions nécessaires à cette fin; Examens 48. Décide d’examiner les mesures prescrites au paragraphe 1 ci-dessus dans 18 mois, ou plus tôt si nécessaire, en vue de les renforcer éventuellement; 49. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1904 (2009) 11 09-65663 Annexe I Conformément au paragraphe 47 de la présente résolution, l’Équipe de surveillance est placée sous la direction du Comité du Cons eil de sécurité créé par la résolution 1267 (1999), ses attributions étant les suivantes : a) Présenter au Comité, par écrit, de ux rapports détaillés et indépendants, le premier pour le 30 juillet 2010, conformément au paragraphe 30 ci-dessus, et le second pour le 22 février 2011, sur la façon dont les États auront mis en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution, ces rapports comportant des recommandations précises vi sant à améliorer la mise en œuvre des mesures et présentant d’autres mesures envisageables; b) Aider le Médiateur à s’acquitte r de son mandat, qui est défini à l’annexe II à la présente résolution; c) Aider le Comité à passer régulière ment en revue les noms figurant sur la Liste récapitulative, notamment en se rendant dans les États Membres et en entretenant des contacts avec eux en vue d’étoffer le dossier du Comité sur les faits et circonstances entourant l’inscription d’un nom sur la Liste; d) Analyser les rapports présentés en application du paragraphe 6 de la résolution 1455 (2003), les listes de contrôle présentées en application du paragraphe 10 de la résolution 1617 (2005) et les autres informations communiquées au Comité par les États Membres, selon les instructions du Comité; e) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d’information adressées aux États Membres, y compris en ce qui c oncerne la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution; f) Présenter au Comité pour examen et approbation, selon qu’il conviendra, un programme de travail détaillé dans lequel elle décrira les activ ités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de ses responsabilités, y compri s les déplacements qu’elle envisage d’entreprendre, en se coordonnant de près avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Groupe d’experts du Comité créé par la résolution 1540 (2004) afin d’éviter les chevauchements et d’accroître les synergies; g) Collaborer étroitement et échanger des informations avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Groupe d’experts du Comité créé par la résolution 1540 (2004), en vue de recenser les domaines de convergence et de recoupement et de faciliter une coordina tion concrète entre les trois Comités, y compris dans le domaine des rapports; h) Participer activement à toutes les activités menées dans le cadre de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies et soutenir ces activités, notamment au sein de l’Équipe spéciale de la lutte contre le terrorisme créée pour assurer la coordination et la cohérence d’ ensemble de l’action antiterroriste menée par le système des Nations Unies, en par ticulier par l’intermédiaire de ses groupes de travail compétents; i) Aider le Comité à analyser les ca s de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution en réunissant les informations obtenues auprès des États Membres et en présentant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu’à la demande du Comité, en vue de leur examen par celui-ci; S/RES/1904 (2009) 09-65663 12 j) Présenter au Comité des recommandations susceptibles d’aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d’inscription sur la Liste récapitulative; k) Aider le Comité à examiner les propositions d’inscription sur la Liste, notamment en compilant et en lui transmettant des informations relatives à l’inscription proposée et en établissant le projet de résumé des motifs visé au paragraphe 14; l) Porter à l’attention du Comité tout fait nouveau ou digne d’intérêt qui puisse justifier une radiation de la Liste, par exemple la publication d’informations sur une personne décédée; m) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité; n) Coordonner ses activités et coopérer avec le mécanisme national chargé de la lutte antiterroriste ou tout organe de coordination de cette nature établi dans le pays visité, selon qu’il conviendra; o) Engager les États Membres à soum ettre des noms et des renseignements d’identification complémentaires en vue de leur insertion dans la Liste, selon les instructions du Comité; p) Présenter au Comité des renseignements d’identification complémentaires et d’autres éléments d’ information pour l’aider à tenir une Liste aussi à jour et précise que possible; q) Étudier la nature évolutive de la menace que présentent Al-Qaida et les Taliban et les mesures optimales permettant d’y faire face, y compris en établissant un dialogue avec les chercheurs et les institutions académiques concernés en consultation avec le Comité, et faire rapport au Comité à ce sujet; r) Réunir, évaluer et suivre l’inform ation concernant la mise en œuvre des mesures, y compris de celle qui est visée à l’alinéa a) du paragraphe 1 de la présente résolution en ce qui concerne la prévention du détournement délictueux de l’Internet par Al-Qaida, Oussama ben Laden, les Taliban et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, en rendr e compte et formuler des recommandations à ce sujet; effectuer des études de cas, s’il y a lieu; et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité; s) Consulter les États Membres et les organisations compétentes, notamment dans le cadre d’un dialogue suiv i avec leurs représentants à New York et dans les capitales, et tenir compte de leurs observations, notamment en ce qui concerne les questions qui pourraient figurer dans les rapports visés au paragraphe a) de la présente annexe; t) Se concerter avec les services de renseignement et de sécurité des États Membres, notamment à l’occasion de réunions régionales, afin de faciliter l’échange d’informations et de renforcer la mise en œuvre des mesures; u) Se concerter avec les représentants compétents du secteur privé, y compris les institutions financières, pour s’informer des modal ités pratiques du gel des avoirs et élaborer des recommandati ons aux fins du renforcement de cette mesure; S/RES/1904 (2009) 13 09-65663 v) Collaborer avec les organisati ons internationales et régionales compétentes afin de faire mieux connaître et respecter les mesures; w) Collaborer avec INTERPOL et les États Membres en vue d’obtenir les photographies des personnes inscrites su r la Liste afin qu’elles puissent éventuellement figurer sur les Notices spéciales INTERPOL; x) Aider les autres organes subsidiair es du Conseil de sécurité et leurs groupes d’experts, à leur demande, à intensifier leur coopération avec INTERPOL, comme le prévoit la résolution 1699 (2006); y) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, en présentant des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a effectuées auprès d’États Membres et sur ses activités; z) S’acquitter de toute autre responsabilité que pourrait lui confier le Comité. S/RES/1904 (2009) 09-65663 14 Annexe II Conformément au paragraphe 20 de la présente résolution, le Bureau du Médiateur est habilité à accomplir les tâch es ci-après lorsqu’il reçoit une demande de radiation présentée par une personne, un groupe, une entreprise ou une entité inscrits sur la Liste récap itulative (le « requérant »). Collecte d’informations (deux mois) 1. Lorsqu’il reçoit une demande de radiation, le Médiateur : a) Adresse au requérant un accusé de réception; b) Informe le requérant de la procédur e générale régissant le traitement des demandes; c) Répond aux questions posées par le requérant concernant les procédures du Comité; d) Si la demande ne tient pas dûment compte des critères ayant présidé à la désignation initiale, tels qu’énon cés au paragraphe 2 de la présente résolution, en informe le requérant et lui retourne sa demande afin qu’il la réexamine; e) Vérifie s’il s’agit d’une nouvelle demande et, s’il s’agit du renouvellement d’une demande qui lui a déjà été présentée et n’apporte aucune information supplémentaire, la renvoie au requérant afin qu’il la réexamine. 2. Le Médiateur transmet immédiatement les demandes de radiation qui ne sont pas renvoyées au requérant aux membres du Comité, aux États à l’origine de l’inscription, aux États de nationalité, de résidence ou de constitution, aux organismes des Nations Unies compétents et à tous les autres États qu’il juge concernés. Il demande à ces États ou organi smes de fournir, dans un délai de deux mois, tout complément d’information utile concernant la demande de radiation. Il peut engager le dialogue avec ces États afin de déterminer : a) S’ils estiment qu’il convient d’accéder à la demande de radiation; b) Quelles informations, questions ou demandes de précisions ils souhaiteraient voir communiquées au requérant concernant la demande de radiation, notamment tout renseignement que celui-c i pourrait communiquer ou toute mesure qu’il pourrait prendre pour éclaircir la demande de radiation. 3. Le Médiateur transmet immédiatement la demande de radiation à l’Équipe de surveillance, qui lui communique, dans un délai de deux mois : a) Toutes les informations dont elle dispose qui sont utiles aux fins de la demande de radiation, notamment les décisions et procédures de justice, les articles de presse et les renseignements que des États ou des organisations internationales concernées ont déjà communiqués au Comité ou à elle-même; b) Des évaluations factuelles des informations fournies par le requérant qui présentent un intérêt pour la demande de radiation; c) Les questions ou les demandes de précisions qu’elle souhaiterait voir adressées au requérant concernant la demande de radiation. S/RES/1904 (2009) 15 09-65663 4. À la fin de cette période de deux mois , le Médiateur informe le Comité, par écrit, des progrès accomplis, notamment en précisant quels sont les États qui ont fourni des informations. Il peut demander que la période soit prolongée une fois, de deux mois maximum, s’il juge qu’il fa ut plus de temps pour recueillir les informations, compte dûment tenu des demandes présentées par les États Membres qui souhaitent disposer de plus de temps pour fournir des renseignements. Concertation (deux mois) 5. À la fin de la période de collecte d’informations, le Médiateur ouvre une période de concertation de deux mois au cours de laquelle le dialogue peut être engagé avec le requérant. Ayant dûment examiné les demandes de temps supplémentaire, il peut prolonger cette période une fois, de deux mois maximum, s’il juge qu’il faut plus de temps pour mener la concertation et pour élaborer le rapport d’ensemble décrit au paragraphe 7 ci-dessous. 6. Pendant la période de concertation, le Médiateur : a) Peut poser des questions au requérant ou lui demander de fournir des informations supplémentaires ou des préci sions susceptibles d’aider le Comité à examiner la demande de radiation, et lui adresser toutes questions ou demandes d’informations reçues des États concer nés, du Comité et de l’Équipe de surveillance; b) Transmet les réponses reçues du requérant aux États concernés, au Comité et à l’Équipe de surveillance et se met en rapport avec le requérant au sujet des réponses incomplètes que celui-ci a fournies; c) Assure la coordination avec les États concernés, le Comité et l’Équipe de surveillance pour tout complément d’info rmation demandé par le requérant ou toute réponse à lui adresser. 7. À la fin de la période de concertation visée ci-dessus, le Médiateur établit et communique au Comité, avec le concours de l’Équipe de surveillance, un rapport d’ensemble contenant exclusivement : a) Un résumé de toutes les informations dont il dispose au sujet de la demande de radiation, dans lequel il donne, le cas échéant, une indication des sources en respectant la confidentialité de certains des éléments qui lui ont été communiqués par les États Membres; b) Un exposé de ce qu’il a fait à propos de la demande de radiation, dans lequel il décrit notamment le dialogue engagé avec le requérant; c) Les principaux arguments relatifs à la demande de radiation, formulés à l’intention du Comité á partir de l’analyse de toutes les informations dont dispose il et de ses observations. Examen de la demande et décision du Comité (deux mois) 8. Lorsque le Comité a eu trente jours pour examiner le rapport d’ensemble, son président inscrit la demande de radiation à son ordre du jour. 9. Lorsque le Comité examine la demande de radiation, le Médiateur présente lui- même le rapport, au besoin avec le concour s de l’Équipe de surveillance, et répond aux questions posées par les membres du Comité au sujet de la demande. S/RES/1904 (2009) 09-65663 16 10. Le Comité décide, à l’issue de l’examen , s’il approuve la demande de radiation suivant ses procédures de décision normales. 11. Si le Comité décide d’ac céder à la demande de radiation, il en informe le Médiateur. Celui-ci informe à son tour le requérant de la décision, et le nom de l’intéressé est radié de la Liste récapitulative. 12. Si le Comité décide de rejeter la de mande de radiation, il en informe le Médiateur en lui communiquant, le cas échéant, des explications et toute autre information utile concernant sa décision , ainsi qu’un résumé actualisé des motifs ayant présidé à l’inscription de l’intéressé sur la Liste. 13. Après que le Comité l’a informé de sa décision de rejeter la demande de radiation, le Médiateur adresse au requérant , dans un délai de 15 jours, une lettre dont il a déjà communiqué le text e au Comité, dans laquelle : a) Il l’informe que le Comité a déci dé de maintenir son inscription sur la Liste; b) Il décrit, autant que possible et en s’inspirant du rapport d’ensemble, la procédure et les éléments d’in formation factuels qu’il a re cueillis et qui peuvent être divulgués; c) Il communique toutes autres informations que le Comité lui a fournies au sujet de sa décision en application du paragraphe 12 ci-dessus. 14. Dans toutes les communications avec le requérant, le Médiateur respecte le caractère confidentiel des délibérations du Comité et de ses propres communications avec les États Membres. Autres fonctions du Bureau du Médiateur 15. Outre les tâches définies ci-dessus, le Médiateur : a) Communique à toute personne qui en fait la demande des informations qui peuvent être rendues publiques concernant les procédures du Comité, y compris les directives du Comité, les fiches d’information et les autres documents établis par le Comité; b) Informe les personnes ou entités de leur inscription sur la Liste lorsque leur adresse est connue, après que le Secrét ariat a officiellement informé la Mission permanente de l’État ou des États, conformé ment au paragraphe 18 de la présente résolution; c) Présente au Conseil de sécurité des rapports semestriels sur ses activités.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1905 (2009)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1905%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1905 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2009 09-66192 (F) *0966192* Résolution 1905 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6249e séance, le 21 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre ci-annexée, adressée le 13 décembre 2009 à son président par le Premier Ministre de l’Iraq, Constatant que la situation a évolué de façon positive en Iraq et qu’elle est considérablement différente de celle qui régnait au moment de l’adoption de sa résolution 661 (1990), que les institutions iraquiennes se renforcent et qu’il est important pour l’Iraq de recouvrer la statur e internationale qui était la sienne avant l’adoption de ladite résolution, Constatant que le Premier Ministre de l’Iraq réaffirme dans sa lettre que son gouvernement est déterminé à régler les dette s et les créances héritées du régime précédent et à garder la question à l’examen jusqu’à sa solution, et qu’il demande à la communauté internationale de continue r à le seconder dans cette entreprise jusqu’à ce qu’elle soit menée à bien, Conscient de l’importance du rôle joué par le Conseil international consultatif et de contrôle et par le Fonds de développement pour l’Iraq, ainsi que des dispositions du paragraphe 22 de sa résolution 1483 (2003), pour ce qui est d’aider le Gouvernement iraquien à veiller à ce que les ressources du pays soient utilisées de façon transparente et responsable au profit du peuple iraquien, et conscient également du fait qu’en 2010 l’Iraq devra a dopter les dispositions nouvelles régissant le Fonds de développement pour l’Iraq et le Conseil international consultatif de contrôle, y compris le Comité des experts financiers, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembr e 2010 les dispositions arrêtées au paragraphe 20 de sa résolution 1483 (2003) pour le versement au Fonds de développement pour l’Iraq du produit des ex portations de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel, ainsi que les dispositions visées au paragraphe 12 de sa résolution 1483 (2003) et au paragraphe 24 de sa résolution 1546 (2004) touchant le contrôle du Fonds par le Conseil internationa l consultatif et de contrôle, et décide également que, sauf l’exception visée au paragraphe 27 de la résolution 1546 (2004), les dispositions du paragra phe 22 de la résolution 1483 (2003) resteront applicables jusqu’à cette date, notamment en ce qui concerne les fonds, S/RES/1905 (2009) 09-66192 2 avoirs financiers et ressources économiques décrits au paragraphe 23 de cette dernière résolution; 2. Décide également que les dispositions du paragraphe qui précède concernant le versement du produit des exportations au Fonds de développement pour l’Iraq et le rôle du Conseil internati onal consultatif et de contrôle, ainsi que celles du paragraphe 22 de sa résolution 1483 (2003), seront réexaminées à la demande du Gouvernement iraquien ou au plus tard le 15 juin 2010; 3. Prie le Secrétaire général de lui prés enter des rapports écrits tous les trimestres, le premier à soumettre au plus tard le 1er avril 2010, devant rendre compte des progrès du renforcement du c ontrôle financier et administratif de l’actuel Fonds de développement pour l’Iraq, des questions juridiques soulevées par la mise en œuvre des nouvelles dispositions et des solutions qui s’offrent, et évaluer l’état de préparation du Gouvernement iraquien à l’avènement des dispositions nouvelles régissant le Fonds; 4. Prie le Gouvernement iraquien de mettre en place avant le 1er avril 2010 le programme et l’échéancier nécessaires pour opérer en toute efficacité, au 31 décembre 2010, la transition au mécanisme successeur du Fonds de développement pour l’Iraq, qui tient compte des conditions dont le Fonds monétaire international assortit ses accords de confirmation, prévoit l’intervention de vérificateurs des comptes externes et permet à l’Iraq d’honorer les obligations, mises à sa charge pour le paragraphe 21 de la résolution 1483 (2003); 5. Prie le Gouvernement iraquien de lui faire rapport tous les trimestres par l’intermédiaire du Chef du Comité d’expe rts financiers, en commençant par lui présenter, le 1er avril 2010 au plus tard, un programme et un échéancier de transition aux nouvelles dispositions du Fonds de développement pour l’Iraq et des explications sur le renforcement progressif du contrôle financier et administratif du Fonds, et de lui rendre compte dans les ra pports trimestriels suivants des progrès réalisés au regard du plan d’action et du contrôle; 6. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1905 (2009) 3 09-66192 Annexe Lettre datée du 13 décembr e 2009, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Premier Ministre de l’Iraq J’ai l’honneur de rappeler à votre attention la lettre que j’ai adressée le 7 décembre 2008 au Président du Conseil de sécurité, dans laquelle j’exprimais clairement la volonté de l’Iraq de trouver une solution satisfaisante au problème des dettes et créances dont il a hérité du régime précédent. J’y exprimais également le souhait de mon gouvernement que la communauté internationale maintienne son assistance temporaire pour lui permettre d’y parvenir. J’expliquais également que le Gouvernement iraquien reconnaît l’importance du Fonds de développement pour l’Iraq, qui garantit que les recettes du pétrole et du gaz sont utilisées pour le bien du peuple iraquien, et considère que le Conseil international consultatif et de contrôle contribue à la gestion transparente et re sponsable de ces recettes. Le Gouvernement iraquien prendra dès 2010 pour le Fonds de développement pour l’Iraq et le Conseil international consultatif et de contrôle les dispositions nécessaires pour que les recettes pétrolières continue nt d’être utilisées équitablement et dans l’intérêt du peuple iraquien. Ces dispositions seront c onformes à la Constitution et aux pratiques internationales les plus recommandées en ma tière de transparence, de responsabilité et d’intégrité. Je tiens à dire à ce propos que le Gouvernement iraquien a fait en 2009 de grands progrès dans le règlement des dettes et créances dont j’ai parlé, notamment en concluant des accords de réduc tion de la dette souveraine du pays et des accords bilatéraux portant sur certaines créances. Pendant le reste de l’année 2009 et en 2010, nous nous emploierons à recouvrer la stature financière internationa le de l’Iraq tout en administrant les recettes du pétrole et du gaz dans le sens des intérêts de son peuple. Ces intentions ne pourront se réaliser sans le maintien de l’assistance de la communauté internationale, c’est-à-dire sans que le Conseil de sécurité adopte une résolution portant prorogation des dispositions et des conditions fixées dans sa résolution 1859 (2008). Celle-ci prorogeait de 12 mois le mandat du Fonds de développement pour l’Iraq et celui du Conseil international consultatif et de contrôle. Cette prorogation devait être examinée à la demande du Gouvernement iraquien au plus tard le 15 juin 2010. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer promptement la présente lettre aux membres du Conseil de sécurité et de la joindre en annexe au projet de résolution portant prorogation des mandats en question, actuellement en voie d’élaboration. Le Premier Ministre de la République d’Iraq (Signé ) Nuri Kamel al-Maliki Le 13 décembre 2009
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1906 (2009)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1906%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1906 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 23 décembre 2009 09-66549 (F) *0966549* Résolution 1906 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6253e séance, le 23 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions, en particulier ses résolutions 1896 (2009), 1856 (2008) et 1843 (2008), et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger ses civils dans le respect de l’état de droit et du droit international humanitaire et des droits de l’homme, et qu’il importe, pour la stabilisation à long terme du pays, de procéder d’urgence à la réforme complète et durable du secteur de la sécurité et de désarmer, démobiliser, réinsta ller, selon le cas, et réinsé rer de façon permanente les membres de groupes armés congolais et étrangers, et soulignant également l’importance de la contribution apportée pa r les partenaires internationaux dans ce domaine, Demandant à toutes les parties au conflit armé dans la région des Grands Lacs de s’acquitter des obligations que leur im pose le droit international humanitaire et de tout faire pour assurer la protection des civils et faciliter le passage sans obstacle ni contretemps des secours, du matériel et du personnel humanitaires, Encourageant les pays de la région des Grands Lacs à continuer de se montrer résolus à promouvoir conjointement la paix et la stabilité dans la région et se félicitant de l’amélioration récente des relations entre les Gouvernements de la République démocratique du Congo, du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi, Soulignant que les processus de Goma et de Nairobi et les Accords du 23 mars 2009 constituent le cadre approprié pour la stab ilisation de la situation dans l’est de la République démocratique du Congo et dema ndant instamment à toutes les parties de respecter et appliquer intégralement ces accords, Constatant avec une profonde préoccupation que, dans l’est de la République démocratique du Congo, des milices et des groupes armés n’ont pas encore déposé les armes et continuent de s’attaquer à la population, S/RES/1906 (2009) 09-66549 2 Exprimant l’extrême préoccupation que lui in spirent la détérioration de la situation humanitaire et des droits de l’homme et l’impunité dont continuent de jouir les auteurs de violations des droits de l’homme et d’autres atrocités, condamnant en particulier les attaques ciblées contre la population civile, les violences sexuelles généralisées, le recrutement et l’emploi d’enfants soldats et les exécutions extrajudiciaires, soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo, agissant en coopération avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et les autres acteurs concernés, doit de toute urgence mettre fin à ces violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et traduire en justice leurs auteurs, et demandant aux États Membres d’apporter leur concours à cette fin et de continuer de fournir aux victimes une aide de caractère médical, humanitaire ou autre, Demandant à toutes les parties intéressées de créer les conditions propices au retour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées, Saluant l’engagement pris par le Gouvernement de la République démocratique du Congo d’amener les auteurs des atrocités commises dans le pays à répondre de leurs actes, prenant note de la coopération du Gouvernement avec la Cour pénale internationale, et soulignant combien il importe de s’employer activement à poursuivre les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans le pays, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies, du personnel associé et du personnel humanitaire dans les zones de conflit, ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants dans les conflits armés, et rappelant également les conclusions du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés qui concernent les parties au conflit armé en République démocratique du Congo (S/AC.51/2009/3), Insistant sur le fait que le lien qui existe entre l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles et la prolifération et le tr afic des armes est l’un des principaux facteurs qui alimentent et ex acerbent les conflits dans la région des Grands Lacs, notamment en République démocratique du Congo, demandant instamment à tous les États, en particulier ceux de la région, d’appliquer intégralement les mesures édictées dans sa résolution 1896 (2009), et se disant de nouveau déterminé à continuer de suivre attentivement la mise en œuvre et le respect desdites mesures, Soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo devra consentir des efforts soutenus à long terme en vue d’arrêter le calendrier des élections locales, législatives et présid entielles, en totale conformité avec la Constitution, afin de consolider la démocratie et de promouvoir l’état de droit, la bonne gouvernance, le relèvement et le développement, avec l’appui de ses partenaires internationaux, Exprimant son soutien sans réserve à la MONUC, condamnant toutes attaques contre des soldats de la paix et des agents humanitaires des Nations Unies, quels S/RES/1906 (2009) 3 09-66549 qu’en soient les auteurs, et soulignant que les responsables de ces attaques doivent être traduits en justice, Prenant note du trentième rapport spécial du Secrétaire général sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (S/2009/623), daté du 4 décembre 2009, et des recommandations qui y sont formulées, Constatant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mai 2010 le déploiement de la MONUC, dans l’intention de le prolonger alors de douze mois, et autorise le maintien jusqu’à cette date d’effectifs pouvant atteindre 19 815 militaires, 760 observateurs militaires, 391 policiers et 1 050 membres d’unités de police constituées, et souligne qu’il compte envisager dans la résolution suivante de réexaminer et d’ajuster le mandat de la Mission et rester fermement résolu à contribuer à la stabilité à long terme de la République démocratique du Congo; 2. Prie le Secrétaire général de procéder à un examen stratégique de la situation en République démocratique du Congo et des progrès réalisés par la MONUC dans l’exécution de son mandat, compte tenu du cadre stratégique intégré pour la présence des Nations Unies dans le pays, dans le but d’affiner les objectifs existants, et de déterminer, en étroite coopération avec le Gouvernement de la République et les pays fournissant des eff ectifs militaires et de police à la MONUC, les modalités de la reconfigur ation du mandat de la Mission, en particulier les tâches essentielles dont elle doit s’acquitter avan t d’envisager un retrait progressif sans provoquer une résurgence de l’instabilité, et de lui présenter un rapport et des recommandations d’ici au 1 er avril 2010; 3. Exhorte le Gouvernement de la République démocratique du Congo à instaurer durablement la paix dans l’ est du pays, à protéger efficacement les populations civiles, à se donner dans le secteur de la sécurité des institutions viables qui garantissent pleinement l’état de droit et le respect des droits de l’homme, et à lutter contre l’impunité en renforçant le s moyens dont disposent les systèmes judiciaire et pénitentiaire; 4. Est conscient de l’interdépendance de la protection effective des civils, de l’atténuation et de l’élimination de la menace créée par les groupes armés et de la réforme complète et durable du secteur de la sécurité, et souligne que les efforts faits dans chacun de ces domaines essentie ls contribuent grandement et de façon complémentaire à la réalisation aussi bien du but d’améliorer la situation humanitaire que de l’objectif stratégique d’instaurer la paix et la stabilité en République démocratique du Congo; 5. Décide qu’à compter de la date d’adoption de la présente résolution, la MONUC, agissant en étroite collaboration avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo, aura pour mandat ce qui suit dans cet ordre de priorité : a) Assurer la protection des civils, du personnel humanitaire, et du personnel et des installations des Nations Unies, conformément aux alinéas a) à e) du paragraphe 3 de la résolution 1856 (2008) , à l’alinéa c) du paragraphe 4 de la résolution 1856 (2008) et aux paragraphes 7 à 18 ci-après; S/RES/1906 (2009) 09-66549 4 b) Mener des activités renforcées de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des groupes armés congolais et de désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallati on et réintégration (DDRRR) des groupes armés étrangers, conformément aux paragra phes 19 à 28 ci-après et aux alinéas n) à p) du paragraphe 3 de la résolution 1856 (2008); c) Appuyer la réforme du secteur de la sécurité menée par le Gouvernement de la République démocratique du Congo, y compris conformément aux paragraphes 29 à 38 ci-dessous; 6. Autorise la MONUC à utiliser tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans les zones de dé ploiement de ses unités, pour s’acquitter des missions énumérées aux alinéas a) à e) du paragraphe 3 de la résolution 1856 (2008) et aux paragraphes 9, 20, 21 et 24 ci-après; Protection des civils, notamment du personnel humanitaire, des défenseurs des droits de l’homme et du personnel et des installations des Nations Unies 7. Souligne que la protection des civils, visée plus haut à l’alinéa a) du paragraphe 5, doit prendre le pas sur les autres tâches décrites aux alinéas b) et c) du même paragraphe dans les décisions c oncernant l’emploi des capacités et des ressources disponibles; 8. Rappelle que la protection des civils es t une tâche qui requiert l’action coordonnée de toutes les composantes de la Mission et encourage la MONUC à accroître l’interaction, sous l’autorité du Représentant spécial du Secrétaire général, de ses composantes civiles et militaires à tous les niveaux et du personnel humanitaire, afin d’intégrer toutes les compétences spécialisées qu’exige la protection des civils; 9. Demande à la MONUC de s’appuyer sur les meilleures pratiques et de reproduire les mesures de protection qui ont donné de bons résultats dans le cadre des expériences menées au Nord-Kivu, notamment la création d’équipes communes de protection, de cellules d’alerte précoce et de services de liaison et de communication locales avec les villages, et le s autres initiatives prises dans d’autres régions comme le Sud-Kivu; 10. Exige de tous les groupes armés, en particulier les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et l’Ar mée de résistance du Seigneur (LRA), qu’ils cessent immédiatement toutes formes de violence et de violation des droits de l’homme dirigées contre la population civile en République démocratique du Congo, en particulier les actes de violence sexiste, dont le viol et d’autres formes d’agression sexuelle; 11. Exige du Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il prenne immédiatement en conformité avec la résolution 1888 (2009) les mesures voulues pour protéger les civils, notamment le s femmes et les enfants, des violations du droit international humanitaire et des dro its de l’homme, y compris toutes formes de violence sexuelle, l’ engage à assurer l’application inté grale de sa « politique de tolérance zéro » en ce qui concerne les ma nquements à la discipline et les violations des droits de l’homme, notamment les actes de violence sexuelle et sexiste, commis par des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), et demande en outre instamment que toutes violations ainsi dénoncées donnent lieu à une enquête approfondie, avec l’appui de la MONUC, et que tous les S/RES/1906 (2009) 5 09-66549 auteurs en soient traduits en justice dans le cadre d’une procédure solide et indépendante; 12. Prie le Secrétaire général de poursuivre jusqu’à leur terme les enquêtes sur les cas d’exploitation et de violence sexuelles qui auraient été commis par des membres du personnel civil et militaire de la MONUC, et de prendre les mesures appropriées prévues dans la circulaire du Secrétaire général sur les dispositions spéciales visant à prévenir l’exploita tion et les abus sexuels (ST/SGB/2003/13); 13. Prie également le Secrétaire général de ve iller à prêter une assistance technique aux pays fournissa nt des effectifs militaires et de police à la MONUC, avant le déploiement et sur le théâtre des opérations, pour notamment donner des directives et dispenser une formation aux personnels milita ires et de police sur la protection des civils en cas de menace immédiate et les mesures à prendre, notamment en ce qui concerne les droits f ondamentaux, la violence sexuelle et la problématique hommes-femmes; 14. Encourage la MONUC à entretenir des rapports plus étroits avec la population civile pour faire mieux connaître et comprendre son mandat et ses activités et recueillir des in formations fiables sur les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dont les civils sont victimes; 15. Exige de tous les groupes armés, en particulier les Forces démocratiques de libération du Rwanda et l’Armée de résistance du Seigneur, qu’ils cessent sans plus tarder de recruter et d’employer des enfants et libèrent tous ceux qui se trouvent dans leurs rangs, et demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo de continuer de collaborer avec la MONUC, le mécanisme de surveillance et de communication des informations et les autres parties prenantes pour mettre au point un plan d’action en vue de rendre la liberté aux enfants qui se trouvent dans les rangs des FARDC et de prévenir tout nouveau recrutement; 16. Demande aux gouvernements de la région des Grands Lacs de coordonner leurs efforts pour faire face à la menace de l’Armée de résistance du Seigneur et les encourage vivement à intensifier leurs échanges réguliers d’informations sur ce groupe avec la MONUC et les autres missions des Nations Unies présentes dans les zones où il menace la population, et prie le Secrétaire général de développer la coopération et l’ échange d’informations entre les missions des Nations Unies opérant dans la région sur toutes les questions liées aux menaces qui pèsent sur la sécurité de la région; 17. Invite les États de la région à veiller à ce que toute action militaire menée contre les groupes armés respecte le dro it international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, et à prendre des mesures pour protéger les civils et réduire les répercussions qu’ont sur eux les opérations militaires, notamment en restant régulièrement en relation avec ces populations et en les avertissant d’éventuelles attaques; 18. Prie le Représentant spécial du Secr étaire général de désigner des conseillers pour la protection des femmes pa rmi les conseillers pour la parité de la Mission et les services de protection des droits de l’homme, conformément à la stratégie générale de la MONUC de répression des violences sexuelles; S/RES/1906 (2009) 09-66549 6 Désarmement, démobilisa tion et réintégration des groupes armés congolais et désarmement, démobilisation, rapatrie ment, réinstallation et réintégration des groupes armés étrangers 19. Exige de tous les groupes armés, en particulier les Forces de libération du Rwanda, l’Armée de libération du Seigneur et les autres groupes armés étrangers, qu’ils déposent immédiatement les arme s, que les groupes armés congolais se présentent sans plus tarder et sans condi tions préalables aux autorités congolaises et à la MONUC en vue de leur désarmement, de leur démobilisation et de leur réintégration, et que les groupes armés étrange rs se présentent sans plus tarder et sans conditions préalables aux autorités c ongolaises et à la MONUC aux fins de leur désarmement, de leur démobilisation, de le ur rapatriement, de le ur réinstallation et de leur réintégration; 20. Souligne que la MONUC doit dissuader toute tentative de recours à la force par un groupe armé qui menacerait les processus de Goma et de Nairobi, en particulier dans l’est de la République démocratique du Congo, et engager toute action nécessaire pour empêcher les attaques de civils et désorganiser les capacités militaires des groupes armés qui continuent à recourir à la violence dans cette région; 21. Demande à la MONUC, agissant en étroite collaboration avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo, de continuer à coordonner ses opérations avec les brigades des Forces armées de la République démocratique du Congo déployées dans l’est du pays, étant entendu que la protection des civils doit venir au premier rang de ses priorités et que les opérations doivent faire l’objet d’une planification conjointe avec ces brigades, conformément à la déclaration de principes visée au paragraphe 23 ci-dessous, en vue : a) De désarmer les groupes armés ét rangers et congolais dans les zones ciblées pour s’assurer qu’ ils participent aux opérati ons de désarmement, de démobilisation, de rapatrie ment, de réinstallation et de réintégration ou de désarmement, de démobilisa tion et de réinsertion; b) De tenir les territoires repr is aux groupes armés pour assurer la protection des populations civiles; c) D’aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo à rétablir son autorité sur ces territoires, en particulier dans l’est du pays, dans les zones reprises aux groupes armés et dans les grandes zones minières; d) De redoubler d’efforts pour empêcher tout soutien aux groupes armés, notamment grâce à des moyens tirés d’activ ités économiques illicites et du trafic des ressources naturelles; 22. Réitère , conformément à l’alinéa g) du pa ragraphe 3 et au paragraphe 14 de la résolution 1856 (2008), que le soutien de la MONUC aux opérations menées par les Forces armées de la République démocratique du Congo contre les groupes armés étrangers et congolais doit être stri ctement conditionné par le respect de la part des Forces du droit international human itaire, du droit international des droits de l’homme et du droit international des ré fugiés, et à une planification conjointe effective, et décide que les responsables militaires de la MONUC confirmeront, avant de fournir tout appui aux opérati ons en question, qu’une planification conjointe suffisante a été assurée, no tamment en matière de protection des S/RES/1906 (2009) 7 09-66549 populations civiles, et demande à la MONUC d’intervenir auprès du commandement des Forces armées de la République démo cratique du Congo si certaines des unités appuyées par la MONUC sont soupçonnées de violations graves des droits énumérés ci-dessus et, si la situation persiste, lui demande de ne plus appuyer ces unités; 23. Prend note à cet égard de la déclaration de principes produite par la MONUC, qui fixe les conditions dans lesquelles la Mission peut appuyer les unités des Forces armées de la République démocratique du Congo et prie le Secrétaire général de mettre en place le mécanisme qui permettra de vérifier régulièrement que cette déclaration est effectivement mise en œuvre; 24. Demande à la MONUC, agissant en étroite collaboration avec ses partenaires, dont la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour le développement, de continuer à soutenir l’opération de désarmement, démobilisation et réintégration des combattants congolais et des personnes à leur charge, en accordant une attention particulière aux enfants, en surveillant l’opération de désarmement et en assurant s’il y a lieu la sécurité dans certains secteurs sensibles, ainsi qu’en soutenant les efforts de réinsertion menés par les autorités congolaises en coopération avec l’équipe de pays des Nations Unies et leurs partenaires bilatéraux et multilatéraux; 25. Demande instamment à la MONUC de renforcer son appui à la démobilisation et au rapatriement volontaire s des combattants étrangers désarmés et des personnes à leur charge, et invite les gouvernements de la République démocratique du Congo et des États voisins à rester mobilisés à cette fin; 26. Engage les Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Rwanda à travailler ensemble et à s’ente ndre sur un ensemble clairement défini d’objectifs finals en ce qui concerne les Forces de libération du Rwanda, dans le cadre d’une approche multidimensionnelle; 27. Exhorte tous les États à prendre les mesures de droit qui s’imposent contre les dirigeants des Forces de libération du Rwanda qui résident sur leur territoire, y compris l’application effect ive du régime de sanctions imposé par la résolution 1533 (2004) et reconduit par la résolution 1896 (2009); 28. Engage instamment tous les États, en particulier ceux de la région, à prendre les mesures voulues pour mettre fin au commerce illicite de richesses naturelles, au besoin par des voies judiciaires, et à lui en rendre compte le cas échéant, et encourage vivement la MONUC, agissant conformément à l’alinéa 3 j) de la résolution 1856 (2008), à renforcer et évaluer avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo le projet expérimental de création dans le Nord- Kivu et le Sud-Kivu de cinq comptoirs regr oupant tous les services d’État concernés en vue d’améliorer la traçabilité des minerais; Appui à la réforme du secteur de la sécurité 29. Réitère que la responsabilité de la réforme du secteur de la sécurité incombe au premier chef au Gouverneme nt de la République démocratique du Congo et encourage ce dernier, agissant en coopération avec la MONUC et ses autres partenaires internatio naux, à constituer une armée de base pluriethnique dont les antécédents auront été soigneusement véri fiés et dont il déterminera la taille, la composition et la structure, avec l’appui de la MONUC, en vue de renforcer la capacité, la discipline et le professionnalisme des FARDC; S/RES/1906 (2009) 09-66549 8 30. Prie la MONUC, en coopération avec les autorités congolaises, de coordonner les efforts déployés par la co mmunauté internationale, y compris tous les donateurs bilatéraux et multilatéraux œ uvrant sur le terrain à la réforme du secteur de la sécurité, et demande à tous les États Membres et organismes internationaux de coopérer pleine ment avec la MONUC à cette fin; 31. Prie également la MONUC de dispenser une formation militaire, y compris dans le domaine des droits de l’homme, du droit international humanitaire, de la protection de l’enfance et de la prév ention de la violence sexiste et sexuelle, aux FARDC, et notamment aux brigades intégrées déployées dans l’est de la République démocratique du Congo, dans le cadre général des actions menées par la communauté internationale pour soutenir la réforme du secteur de la sécurité; 32. Demande à nouveau aux autorités congolaises de mettre en place, avec l’aide de la MONUC, un mécanisme de sélection efficace, conformément aux normes internationales, pour les FARDC et les forces de sécurité nationales, de manière à exclure tous candidats qui au raient commis des violations du droit international humanitaire et des violations des droits de l’homme et à engager des poursuites judiciaires contre ces personnes, le cas échéant; 33. Encourage le Gouvernement de la Répub lique démocratique du Congo, avec l’appui de la MONUC, à veiller à ce que les groupes armés nouvellement intégrés dans les FARDC soient déployés da ns tout le pays et non pas dans leur seule région d’origine; 34. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à faire adopter au plus vite par le Parlem ent une loi sur la réforme des FARDC, le Conseil supérieur de la défense et le st atut du personnel militaire des FARDC ainsi qu’une loi sur la réforme de la police, mais aussi à veiller à leur application progressive, dans le délai proposé par la présente résolution, ainsi qu’à adopter une stratégie nationale globale pour le secteur de la sécurité de l’ensemble du territoire; 35. Prie le Gouvernement de la République démocratique du Congo, avec l’appui de la MONUC et des autres pa rtenaires internationaux, d’assurer des conditions de service correctes aux FARDC, y compris en ce qui concerne l’attribution de grades aux éléments nouve llement intégrés, le paiement des soldes, l’équipement des troupes et l’installation de casernes; 36. Demande à toutes les parties aux Acco rds du 23 mars d’honorer leurs engagements et d’accélérer l’application de ces accords sous tous leurs aspects et demande à la MONUC d’aider à cet égard à assurer l’intégration des groupes armés et à établir des mécanismes de règlement des conflits locaux, comme il est prévu dans ces accords; 37. Recommande au Gouvernement de la République démocratique du Congo, agissant notamment par l’intermédia ire des FARDC et de la Police nationale congolaise (PNC) et en coopération avec la MONUC, de continuer de tenir une base de données complète et précise renfermant toutes les informations disponibles au sujet des armes et des munitions dont il a la garde; 38. Exige de toutes les parties qu’elles coopèrent pleinement avec les activités de la MONUC et qu’elles garanti ssent la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans l’exécuti on de leur mandat, ainsi que leur accès, libre et immédiat, à l’ensemble du terr itoire de la République démocratique du S/RES/1906 (2009) 9 09-66549 Congo, et prie le Secrétaire général de lui signa ler sans délai tout manquement à ces exigences; 39. Prie la MONUC et l’Équipe de pays des Nations Unies de continuer d’appuyer l’extension de l’autorité du Gouvernement de la République démocratique du Congo, en particulier dans le cadre du plan de stabilisation et de reconstruction lancé par le Gouvernement et de la Stratégie d’appui des Nations Unies à la sécurité et à la stabilisation, en insistant plus spécialement sur le renforcement des institutions démocratiques et la création de structures efficaces dans le domaine de l’état de droit, not amment des institutions judiciaires et des établissements pénitentiaires; 40. Prie le Secrétaire général de faire un exposé à l’intention du Conseil et des pays fournissant des contingents sur la stratégie de protection à l’échelle du système et de leur faire le point sur le cadre stratégique intégré, avant le 16 février 2010; 41. Prie également le Secrétaire général de lui soumettre, avant le 1er avril 2010, un rapport détaillé sur la situation en République démocratique du Congo et les activités de la MONUC, en vue de l’examen stratégique prévu au paragraphe 2 de la présente résolution, ce rapport devant comporter : a) Des informations précises sur les défis auxquels doit faire face la MONUC pour assurer la protection des civils, une évaluation des mécanismes de protection existants, en particulier des mesu res visées plus haut aux paragraphes 8, 9, 11, 12 et 13, et une étude des mesures spéciales de protection contre la violence sexuelle; b) Une évaluation de l’application de la déclaration de principes définissant les conditions dans lesquelles la MONUC peut fournir un appui aux FARDC comme indiqué plus haut aux paragraphes 22 et 23; c) Des informations relatives au déploiement et à l’utilisation des ressources supplémentaires autorisées par la résolution 1843 (2008); d) Une évaluation des progrès réalisés dans la réforme du secteur de la sécurité, et notamment de l’efficacité de la formation évoquée plus haut au paragraphe 31; 42. Se félicite de la contribution des pays f ournisseurs d’effectifs militaires ou de police et des donateurs à la MONUC et demande aux États Membres de s’engager à apporter l’appui restant à fournir (hélicoptères, capacités aériennes, ressources en matière de renseignement et autres moyens de mise en œuvre nécessaires); 43. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le concept d’opération et les règles d’engagement de la MONUC soient régulièrement mis à jour pour être pleinement conformes aux dispositions de la présente résolution et de lui rendre compte à ce sujet, ainsi qu’aux États fournissant des contingents; 44. Prie également le Secrétaire général de con tinuer, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, à coordonner l’ensemble des activités du systèm e des Nations Unies dans le pays; 45. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2009
CôteS/RES/1907 (2009)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1907%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1907 (2009) Conseil de sécurité Distr. générale 23 décembre 2009 09-66559 (F) *0966559* Résolution 1907 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6254e séance, le 23 décembre 2009 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et déclarations présidentielles antérieures concernant la situation en Somalie et le différend frontalier entre Djibou ti et l’Érythrée, en particulier ses résolutions 751 (1992), 1844 (2008) et 1862 (2009), et ses déclarations des 18 mai 2009 (S/PRST/2009/15), 9 juillet 2009 (S/PRST/2009/19), et 12 juin 2008 (S/PRST/2008/20), Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’ intégrité territori ale, ainsi que l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, Disant l’importance qu’il y a à régler le di fférend frontalier entre Djibouti et l’Érythrée, Réaffirmant que l’Accord et le processus de paix de Djibouti constituent la base d’un règlement du conflit en Somalie, et réaffirmant également son appui au Gouvernement fédéral de transition, Notant que l’Union africaine, à sa treizième Assemblée tenue à Syrte (Libye), a décidé de lui demander d’imposer des sa nctions aux acteurs extérieurs, qu’ils soient ou non de la région, en particulie r l’Érythrée, qui fournissent un appui aux groupes armés qui mènent des activités de déstabilisation en Somalie et cherchent à saper les efforts de paix et de réconci liation ainsi que la stabilité de la région (S/2009/388), Notant également la décision adoptée par l’Union africaine à sa treizième Assemblée, tenue à Syrte (Libye), dans laqu elle celle-ci a constaté avec une vive inquiétude l’absence totale de progrès conc ernant l’application par l’Érythrée, entre autres, de la résolution 1862 (2009) qui porte sur le différend frontalier entre Djibouti et l’Érythrée (S/2009/388), Profondément préoccupé par les conclusions du Groupe de contrôle sur la Somalie rétabli en vertu de la résoluti on 1853 (2008), tel qu’il ressort du rapport du Groupe datant de décembre 2008 (S/2008/769), selon lesquelles l’Érythrée a fourni un appui politique, financier et logistique à des groupes armés qui s’emploient à saper l’effort de paix et de réconciliati on en Somalie ainsi que la stabilité de la région, S/RES/1907 (2009) 09-66559 2 Condamnant toutes les attaques armées perpétrées contre des personnalités et des institutions du Gouvernement fédéral de transition, la population civile, les agents humanitaires et le personnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), Profondément préoccupé par le rejet par l’Érythrée de l’Accord de Djibouti, comme il ressort de la lettre du 19 mai 2009 adressée au Président du Conseil par le Représentant permanent de l’Érythrée aupr ès de l’Organisation des Nations Unies (S/2009/256), Rappelant sa résolution 1844 (2008), par laquelle il a décidé d’imposer des mesures contre les personnes et les entités désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie, comme ayant agi en violation de l’embargo sur les armes ou comme faisant obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée à la Somalie, Se félicitant de la contribution de l’AMISOM à la stabilité de la Somalie et se félicitant également de l’engagement constant des Gouvernements burundais et ougandais dans le cadre de l’AMISOM, Réitérant son intention de prendre des mesures à l’encontre de quiconque tente d’empêcher ou de bloquer le processus de paix de Djibouti, Profondément préoccupé par le fait que l’Érythrée n’a pas retiré ses forces pour revenir au statu quo ante , comme le Conseil l’avait de mandé dans sa résolution 1862 (2009) et dans la déclaration présidentielle en date du 12 juin 2008 (S/PRST/2008/20), Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par le fait que l’Érythrée refuse à ce jour de dialoguer avec Djibouti ou d’accepter des contacts bilatéraux, une médiation ou des efforts de facilitati on d’organisations sous-régionales et régionales, ou de répondre favorablement aux efforts du Secrétaire général, Prenant acte de la lettre du Secrétaire général en date du 30 mars 2009 (S/2009/163), ainsi que des exposés ultérieurs du Secrétariat au sujet du conflit entre Djibouti et l’Érythrée, Notant que Djibouti a retiré ses forces sur les positions correspondant au statu quo ante et a coopéré pleinement avec toutes les parties concernées, y compris la mission d’établissement des faits des Nations Unies et les missions de bons offices du Secrétaire général, Considérant que les actes de l’Érythrée préjudiciables à la paix et à la réconciliation en Somalie ainsi que le différend entre Djibouti et l’Érythrée constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Affirme de nouveau que tous les États Membres, y compris l’Érythrée, doivent respecter pleinement les disposi tions du régime d’embargo sur les armes imposé en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992), développé et modifié par les résolutions 1356 (2001), 1425 (2002), 1725 (2006), 1744 (2007) et 1772 (2007) sur la Somalie ainsi que les dispositions de la résolution 1844 (2008); 2. Demande à tous les États Membres, dont l’Érythrée, d’appuyer le processus de paix de Djibouti et l’ef fort de réconciliation engagé par le S/RES/1907 (2009) 3 09-66559 Gouvernement fédéral de transition en Soma lie et exige de l’Érythrée qu’elle cesse toute tentative pour déstabiliser ou renverser ce gouvernement, directement ou indirectement; 3. Exige de nouveau de l’Érythrée qu’elle se conforme sans attendre aux dispositions de la résolution 1862 (2009) et : i) Retire ses forces et tout son matériel sur des positions correspondant au statu quo ante et veille à ce qu’il n’y ait plus ni présence ni activité militaire dans la région où le conflit a eu lieu à Ra s Doumeira et dans l’île de Doumeira en juin 2008; ii) Reconnaisse son différend frontalier avec Djibouti à Ras Doumeira et dans l’île de Doumeira, entreprenne activement des discussions afin d’apaiser les tensions et entreprenne également une action diplomatique pour aboutir à un règlement mutuellement acceptabl e de la question frontalière; et iii) Honore les obligations internationales qui lui incombent en sa qualité d’État Membre de l’Organisation des Nations Unies, respecte les principes énoncés aux paragraphes 3, 4 et 5 de l’Ar ticle 2 et à l’Article 33 de la Charte, et coopère pleinement avec le Secrétaire général, notamment dans le cadre de l’offre de bons offices mentionnée au paragraphe 3 de la résolution 1862 (2009); 4. Exige de l’Érythrée qu’elle communique toutes informations disponibles concernant les combattants djiboutiens portés disparus depuis les heurts des 10 au 12 juin 2008 afin que les personnes intéressées puissent constater la présence de prisonniers de guerre djiboutiens et leur état de santé; 5. Décide que tous les États Membres doivent prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher la vente ou la fourniture à l’Érythrée, par leurs nationaux ou de leur territoire ou au moye n de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériel conne xe de tous types – armes et munitions, véhicules et matériels militaires, équipe ments paramilitaires et pièces détachées correspondantes –, ainsi que toute assistance technique ou de formation, et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités m ilitaires ou la fourniture, la fabrication, l’entretien ou l’utilisation de ces articles, qu’ils proviennent ou non de leur territoire; 6. Décide que l’Érythrée ne doit fournir, vendre ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l’intermédiaire de ses nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant son pavillon, aucune arme ni aucun matériel connexe et que tous les États Membres doivent interdire l’achat à l’Érythrée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, des articles et des services d’assistance ou de formation mentionnés au paragraphe 5 ci-dessus, qu’ils proviennent ou non du territoire érythréen; 7. Demande à tous les États Membres de faire inspecter, sur leur territoire, y compris dans leurs ports maritimes et leur s aéroports, en accord avec leurs autorités nationales et conformément à leur législa tion nationale, et dans le respect du droit international, tous les chargements à dest ination ou en provenance de la Somalie ou de l’Érythrée s’ils disposent d’informations donnant des motifs raisonnables de croire que ces chargements contiennent des ar ticles dont la fournitu re, le transfert ou l’exportation sont interdits en vertu des para graphes 5 et 6 de la présente résolution S/RES/1907 (2009) 09-66559 4 ou du régime d’embargo général et complet imposé à la Somalie par le paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) tel que complété et modifié par les résolutions ultérieures afin d’assurer l’application intégrale de ces dispositions; 8. Décide d’autoriser tous les États Membres, dès qu’ils découvrent des articles interdits par les paragraphes 5 et 6 ci-dessus, à saisir et à éliminer (en les détruisant ou en les mettant hors d’usage) les articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation s ont interdits par les paragraphes 5 et 6 de la présente résolution, et décide également que tous les États Membres sont tenus de procéder ainsi et de coopérer à cette entreprise; 9. Demande à chaque État Membre, lorsqu’il découvre des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’expo rtation sont interdits par les paragraphes 5 et 6 de la présente résolution, de pr ésenter rapidement au Comité un rapport contenant des informations détaillées, nota mment sur les mesures prises pour saisir et éliminer ces articles; 10. Décide que tous les États Membres doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le pa ssage en transit sur leur territoire des individus désignés par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 751 (1992) et dont le mandat a été élargi par la résolution 1844 (2008) (ci-après appelé « le Comité »), conformément a ux critères énoncés au paragraphe 15 ci- après, étant entendu qu’aucune des dispositions du présent paragraphe n’oblige un État à refuser à ses propres nationaux l’entrée sur son territoire; 11. Décide que les mesures imposées en vert u du paragraphe 10 ci-dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, que le voyag e se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque le Comité conclut, au cas par cas, qu’une dérogation favoriserait la réalisation des objectifs de paix et de stabilité dans la région; 12. Décide que tous les États Membres doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la ve nte ou le transfert, directs ou indirects, par leurs nationaux ou depuis leur territo ire, ou en utilisant des navires ou des aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériel connexe de tous types – armes et munitions, véhicules et maté riels militaires, et pièces détachées correspondantes –, ainsi que la fourniture directe ou indirecte d’assistance ou de formation techniques, d’assistance financ ière ou autre, y compris les services d’investissement, de courtage ou autres services financiers, en rapport avec des activités militaires ou la fourniture, la vente, le transfert, la fa brication, l’entretien ou l’utilisation d’armes ou de matériel m ilitaire, aux individus ou entités désignés par le Comité en application du paragraphe 15 ci-après; 13. Décide que tous les États Membres doivent geler immédiatement les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire à la date de l’ad option de la présente résolution ou à tout moment par la suite, qui sont détenus ou contrôlés directement ou indirectement par des individus ou entités désignés par le Comité en app lication du paragraphe 15 ci-après, ou par tout individu ou entité agissant pour leur co mpte ou sur leurs ordres, décide en outre que tous les États Membres doivent s’assurer qu’aucun fonds, avoir financier ou ressource économique n’est mis à la dispositi on ou utilisé au profit de ces individus S/RES/1907 (2009) 5 09-66559 ou entités par leurs nationaux ou toute autre personne ou entité se trouvant sur leur territoire; 14. Décide que les dispositions du paragraphe 13 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financie rs ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments et frais médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution, ou exclusivement pour le règlement d’honoraires d’un montant raisonnable et le remboursement de dépenses engagées dans le cadre de services juridiques, ou des frais ou commissions liés, conformément à la législation nationale, au maintien en dépôt de fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, après que lesdits États Membres ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques, et en l’absence de décision contraire du Comité dans les trois jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que l’État ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; c) Qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolu tion, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décisi on judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas un individu ou une entité désigné par le Comité conformément au paragraphe 13 ci-dessus et que le privilèg e ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés; 15. Décide que les dispositions du paragra phe 10 ci-dessus s’appliquent à tous les individus, y compris, mais sans s’y limiter, aux hauts responsables politiques et militaires érythréens et que les dispositions des paragraphes 12 et 13 s’appliquent aux individus et aux entités, y compris, mais sans s’y limiter, aux hauts responsables politiques et militaires érythréens, aux entités gouvernementales et paraétatiques et aux entités privées appa rtenant à des nationaux érythréens vivant sur le territoire érythréen ou à l’extérieur, désignés par le Comité comme : a) Violant les mesures imposées par les paragraphes 5 et 6 ci-dessus; b) Fournissant un appui depuis l’ Érythrée à des groupes d’opposition armés qui visent à déstabiliser la région; c) Faisant obstacle à l’application de la résolution 1862 (2009) concernant Djibouti; d) Abritant, finançant, aidant, soutenant, organisant, formant ou préparant des individus ou des groupes qui visent à commettre des actes de violence ou de terrorisme contre d’autres États ou leurs citoyens dans la région; e) Faisant obstacle aux investigations ou aux travaux du Groupe de contrôle sur la Somalie; S/RES/1907 (2009) 09-66559 6 16. Exige de tous les États Membres et en particulier de l’Érythrée qu’elle cesse d’armer, d’entraîner et d’équiper le s groupes armés et leurs membres, dont Al Shabaab, qui visent à déstabiliser la ré gion ou à fomenter des violences et des désordres civils à Djibouti; 17. Exige que l’Érythrée cesse de facilit er les voyages des individus ou entités désignés par le Comité et d’autres comités des sa nctions, en particulier le Comité créé par la résolution 1267 (1999), et de leur fournir d’autres formes d’appui financier, conformément aux dispositions visées dans les résolutions pertinentes; 18. Décide d’élargir le mandat du Comité aux tâches suivantes : a) Surveiller, avec l’appui du Gr oupe de contrôle sur la Somalie, l’application des mesures imposées aux paragr aphes 5, 6, 8, 10, 12, et 13 ci-dessus; b) Désigner les individus et les entités visés par les mesures imposées aux paragraphes 10, 12 et 13 ci-dessus, c onformément aux critères énoncés au paragraphe 15 ci-dessus; c) Examiner les demandes de déroga tion prévues aux paragraphes 11 et 14 ci-dessus et se prononcer sur celles-ci; d) Mettre à jour ses directives afin qu’elles reflètent ses nouvelles tâches; 19. Décide d’élargir encore le mandat du Groupe de contrôle sur la Somalie, prorogé par la résolution 1853 (2008), le chargeant de suivre l’application des mesures imposées dans la présente résolution, de lui faire rapport sur ce sujet et d’accomplir les tâches décrites ci-après, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour mobiliser des ressources et du personnel supplémentaires afin que le Groupe de cont rôle élargi puisse continuer d’accomplir son mandat, et lui demande en outre : a) D’aider le Comité à surveiller l’application des mesures imposées aux paragraphes 5, 6, 7, 8, 10, 12 et 13 ci-dessus, notamment en lui transmettant toute information concernant des violations; b) D’examiner toute information intéressant l’application des paragraphes 16 et 17 ci-dessus qui devrait être portée à l’attention du Comité; c) D’insérer dans ses rapports au Cons eil de sécurité toutes informations utiles pour la désignation par le Comité d’ individus et d’entités conformément aux critères décrits au paragraphe 15 ci-dessus; d) De se concerter s’il y a lieu avec d’autres groupes d’experts des comités des sanctions dans l’accomp lissement de ces tâches; 20. Demande à tous les États Membres de lui rendre compte dans les 120 jours suivant l’adoption de la présente résolution des initiatives qu’ils auront prises pour appliquer les mesures énoncées aux paragraphes 5, 6, 10, 12 et 13 ci- dessus; 21. Déclare qu’il gardera à l’examen les actions de l’Érythrée et qu’il se tiendra prêt à ajuster les mesures, en les renforçant, en les modifiant ou en les levant, en fonction du degré d’application par l’Érythrée des dispositions de la présente résolution; S/RES/1907 (2009) 7 09-66559 22. Prie le Secrétaire général de lui présenter dans les 180 jours un rapport sur le respect par l’Érythrée des dispositions de la présente résolution; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1860 (2009)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1860%20(2009)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1860 (2009)** Conseil de sécurité Distr. générale 8 janvier 2009 09-20433** (F) *0920433* Résolution 1860 (2009) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6063e séance, le 8 janvier 2009 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions sur la que stion, y compris les résolutions 242 (1967), 338 (1973), 1397 (2002), 1515 (2003) et 1850 (2008), Soulignant que la bande de Gaza fait partie intégrante du territoire palestinien occupé depuis 1967 et fera partie de l’État palestinien, Mettant l’accent sur l’importance de la sécurité et du bien-être de tous les civils, Se déclarant gravement préoccupé par l’escalade de la violence et la détérioration de la situation, en particulie r les lourdes pertes en vies humaines parmi la population civile depuis qu’il a été refusé de prolonger la période de calme; et soulignant que les populations civiles pale stinienne et israélienne doivent être protégées, Se déclarant également gravement préoccupé par l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, Soulignant la nécessité de faire en sorte que les biens et les personnes puissent emprunter régulièrement et durableme nt les points de passage de Gaza, Sachant le rôle essentiel que joue l’UNRWA en fournissant une assistance économique et humanitaire à Gaza, Rappelant qu’on ne pourra parvenir à un règlement durable du conflit israélo- palestinien que par des moyens pacifiques, Réaffirmant que tous les États de la région ont le droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et internationalement reconnues, 1. Souligne l’urgence et appelle à l’instauration immédiate d’un cessez-le- feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de Gaza; ** Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1860 (2009) 09-20433 2 2. Appelle à la fourniture et à la distribution sans entrave dans tout Gaza de l’aide humanitaire, y compris les vivres, le carburant et les traitements médicaux; 3. Se félicite des initiatives visant à créer et ouvrir des couloirs humanitaires et autres mécanismes permettant un acheminement ininterrompu de l’aide humanitaire; 4. Appelle tous les États Membres à soutenir les efforts internationaux déployés pour améliorer la situation human itaire et économique à Gaza, notamment en versant des contributions supplémenta ires nécessaires de toute urgence à l’UNRWA et par le biais du Comité de liaison ad hoc; 5. Condamne toutes les violences et hostilités dirigées contre des civils ainsi que tous les actes de terrorisme; 6. Appelle les États Membres à redoubler d’efforts pour fournir des arrangements et garanties à Gaza afin de maintenir un cessez-le-feu et un calme durables, et notamment de prévenir le trafic d’armes et de munitions et d’assurer la réouverture durable des points de passage sur la base de l’Accord de 2005 réglant les déplacements et le passage entre l’Autorité palestinienne et Israël; et à cet égard, se félicite de l’initiative égyptienne et des autres initiatives régionales et internationales en cours; 7. Encourage l’adoption de mesures tangibles en vue de la réconciliation entre Palestiniens, notamment à l’appui des ef forts de médiation de l’Égypte et de la Ligue des États arabes mentionnés dans la résolution du 26 novembre 2008 et conformément à sa résolution 1850 (2008) et à ses autres résolutions pertinentes; 8. Demande aux parties et à la communauté internationale de redoubler sans plus attendre d’efforts afin de parvenir à une paix globale fondée sur l’ambition d’une région où deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, en paix, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, comme il l’a envisagé dans sa résolution 1850 (2008), et rappelle également l’importance de l’Initiative de paix arabe; 9. Se félicite que le Quatuor envisage, en consultation avec les parties, de tenir une réunion internationale à Moscou en 2009; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1908 (2010)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1908%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1908 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 19 janvier 2010 10-21265 (F) *1021265* Résolution 1908 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6261e séance, le 19 janvier 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions sur Haïti, en particulier les résolutions 1892 (2009), 1840 (2008), 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Exprimant ses condoléances les plus sincères à tous ceux qui ont été touchés par le tremblement de terre qui a ravagé Ha ïti le 12 janvier, ainsi qu’à leur famille, et leur témoignant sa solidarité, Adressant ses remerciements les plus vifs au personnel civil et militaire de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), ainsi qu’au personnel des autres organismes des Nations Unies et organisations internationales présents en Haïti, pour le travail qu’ils accomplissent, Conscient que la situation est grave et qu’il est urgent d’agir, Se félicitant de l’aide que les États Membres apportent au Gouvernement et au peuple d’Haïti et à la MINUSTAH, 1. Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que l’effectif global de la force de la MINU STAH soit augmenté aux fins de l’appui aux efforts immédiats de relèvement, de reconstruction et de stabilisation; 2. Décide , par conséquent, que la MINUSTAH comprendra une composante militaire comptant jusqu’à 8 940 militaires, tous grades confondus, et une composante de police comptant jusqu’à 3 711 policiers et qu’il réexaminera, selon que de besoin, le niveau des effectifs des contingents et des forces de police; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1909 (2010)
IntituléLettre datée du 22 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2006/920)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1909%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1909 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 21 janvier 2010 10-21539 (F) *1021539* Résolution 1909 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6262e séance, le 21 janvier 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1879 (2009), 1864 (2009), 1825 (2008), 1796 (2008) et 1740 (2007), et la déclaration de son président en date du 5 mai 2009 (S/PRST/2009/12), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité terri toriale et l’indépendance politique du Népal, qui doit s’approprier la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs, Rappelant la signature, le 21 novembre 2006, par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais-maoïste, de l’ Accord de paix global et la volonté déclarée des deux parties d’instaurer une paix permanente et viable, Considérant le souhait ardent des Népalais pour la paix et le retour de la démocratie et l’importance, à cet égard, de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs par les parties népalaises concernées, Se déclarant toujours disposé à soutenir le processus de paix en cours au Népal en vue de la mise en œuvre diligente et effica ce des accords susmentionnés, en particulier de l’Accord du 25 juin 200 8, comme le Gouvernement népalais le lui a demandé, Notant que la date butoir pour la promulgation de la nouvelle constitution démocratique du Népal est fixée au 28 mai 2010, Se félicitant qu’un mécanisme politique de haut niveau ait récemment été mis en place pour œuvrer à la promulgation de la nouvelle constitution dans les délais prévus et pour conduire le processus de paix en cours à son terme logique, Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétai re général à toutes les parties népalaises pour qu’elles aillent rapidement de l’avant dans la mise en œuvre des accords conclus, prenant note de l’avis du Secrétaire général selon lequel la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP) est bien placée pour aider à surveiller la gestion des armes et du personnel armé conformément à l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin 2008, et constatant que la Mission est disposée, sur demande, à aider les parties à trouver une solution durable à cette fin, S/RES/1909 (2010) 10-21539 2 Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 8 janvier 2010 sur la Mission des Nations Unies au Népal, Rappelant l’achèvement de deux des phases de l’opération de vérification et accueillant favorablement la poursuite de l’aide apportée aux fins de surveiller la gestion des armes et du personnel armé des deux parties conformément à la résolution 1740 (2007) et aux dispositions de l’Accord de paix global, notant qu’il importe de trouver les moyens de créer durablement les conditions nécessaires à l’achèvement des activités de la MINUNEP, notant également à cet égard la nécessité de régler sans plus tarder les questions en suspens, Se félicitant de l’accord signé le 16 décembre 2009 par le Gouvernement népalais, le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) et l’Organisation des Nations Unies, qui établit un plan d’action pour la démobilisation et la réadaptation des membres de l’armée maoïste qui ont été disqualifiés du fait de leur qualité de mineurs, appelant tous les partis po litiques à y procéder intégralement et rapidement, et demandant de continuer de faire rapport sur la question, comme prévu dans les résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009), Rappelant que l’élection de l’Assemblée constituante s’étant tenue avec succès, certains éléments du mandat de la MINUNEP résultant de la résolution 1740 (2007) ont déjà été exécutés, Prenant note de la lettre datée du 9 janvier 2010 (S/2010/25) que le Gouvernement népalais a adressée au Secrétai re général, dans laquelle il souligne l’importance de la contribution apporté e par la MINUNEP et demande que le mandat de la Mission soit prorogé jusqu’au 15 mai 2010, Conscient qu’il faut prêter particulièrement attention aux besoins et au rôle des femmes, des enfants et des groupes traditionnellement marginalisés dans le processus de paix, comme indiqué dans l’Acco rd de paix global et dans la résolution 1325 (2000), Conscient de la nécessité de lutter contre l’impunité et de promouvoir et défendre les droits de l’homme, et de renforcer, conformément aux principes internationaux, les capacités des instituti ons nationales indépe ndantes de défense des droits de l’homme, Considérant que la société civile peut jouer un rôle important dans la transition démocratique et la prévention des conflits, Se félicitant de la contribution de la Représentante spéciale du Secrétaire général et de son équipe au sein de la MINUNEP et de celle de l’équipe de pays des Nations Unies, dont le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, qui veille au respect des droits de l’homme à la demande du Gouvernement, et soulignant que les efforts déployés par la Miss ion et toutes les entités des Nations Unies dans la zone de la Mission doivent se coordonner et se co mpléter, en particulier dans l’intérêt de la continuité, le mandat de la Mission touchant à sa fin, 1. Décide , comme suite à la demande du Gouvernement népalais et conformément aux recommandations du Secrét aire général, de reconduire jusqu’au 15 mai 2010 le mandat de la MINUNEP tel qu’il résulte de la résolution 1740 (2007), sachant que certains éléments du mandat ont été exécutés et que se poursuivent les activités de contrôle de la gestion des armes et du personnel armé S/RES/1909 (2010) 3 10-21539 convenues dans l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin 2008, qui doivent promouvoir la mise en œuvre du processus de paix; 2. Demande à toutes les parties de tirer pleinement parti des compétences de la MINUNEP et de sa volonté d’appuye r, dans le cadre de son mandat, le processus de paix afin de faciliter l’ex écution, d’ici au 15 mai 2010, des éléments du mandat de la Mission qui sont en suspens; 3. Décide que la MINUNEP doit, en liaison avec les parties, prendre auprès du Gouvernement népalais les dispositions né cessaires en prévision de son retrait, notamment aux fins du transfert de toute responsabilité résiduelle en matière de contrôle au plus tard le 15 mai 2010; 4. Se félicite de l’accord récemment inte rvenu entre le Gouvernement népalais et le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) sur la mise en place d’un plan d’action assorti de délais pour mener à bien la démobilisation et la réadaptation du personnel de l’armée maoïste au plus tard le 15 mai 2010 et demande aux deux parties de veiller ensemble à ce que ce plan soit mis au point et appliqué, avec l’appui du Comité spécial chargé de la supervision, de l’intégration et de la réadaptation du personnel de l’armée maoïste et de son comité technique; 5. Demande à tous les partis politiques du Népal de faire avancer le processus de paix et d’œuvrer dans un esprit de coopération, de consensus et de compromis afin d’aller de l’avant vers un règlement véritablement durable qui ouvre au pays un avenir pacifique, démocratique et plus prospère; 6. Prie les parties népalaises de prendr e les mesures requises pour améliorer la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de la MINUNEP et du personnel associé à l’occasion de l’exécution des tâches énoncées dans le mandat de la Mission; 7. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport au plus tard le 1er mai 2010 sur l’application de la présente résolution; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1910 (2010)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1910%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1910 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2010 10-22260* (F) *1022260* Résolution 1910 (2010) Adoptée par le Conseil de sécurité à la 6266e séance, le 28 janvier 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures ainsi que les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, Rappelant également ses résolutions 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes et la paix et la sécurité, et 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Réitérant son attachement à un règlement global et durable de la situation en Somalie, Réaffirmant son soutien sans faille au Processus de paix de Djibouti, qui définit le cadre d’une solution politique durable en Somalie, exprimant son appui à la Charte fédérale de transition, considérant qu’il faut promouvoir la réconciliation et le dialogue entre Somaliens et soulignant l’importance d’institutions largement représentatives issues d’un processus politique qui soit à terme sans exclusive, Saluant le concours que la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) apporte à la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, disant sa reconnaissance aux Gouvernements ougandais et burundais, qui continuent à affecter des contingents à la Mission, et condamnant tout acte d’hostilité commis à l’encontre de celle-ci et du Gouvernement fédéral de transition, Rendant hommage au Représentant spécial du Secrétaire général, M. Ahmedou Ould-Abdallah, et réaffirmant son ferme appui aux efforts entrepris par celui-ci, Se félicitant du communiqué de la 214e réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 8 janvier 2010, qui a prorogé le mandat de l’AMISOM pour une nouvelle période de douze mois, * Nouveau tirage pour raisons techniques (22 août 2011). S/RES/1910 (2010) 10-22260 2 Soulignant combien il importe de reconstitu er, de former, d’équiper et d’entretenir les forces de sécurité soma liennes, ce qui est vital pour la stabilité à long terme du pays, et soulignant qu’il est nécessaire que la communauté internationale apporte son concours de façon coordonnée, opportune et durable, Souhaitant vivement que les fonds annoncés à la Conférence internationale sur la Somalie, tenue à Bruxelles le 23 avril 2009, pour appuyer les institutions de sécurité somaliennes et l’AMISOM so ient versés au plus vite, et considérant qu’il importe que le Gouvernement fédéral de transition et l’AMISOM disposent d’un financement opportun et prévisible, Se déclarant de nouveau gravement préoccupé par les combats qui se poursuivent en Somalie et réaffirmant son appui au Gouvernement fédéral de transition, Condamnant les attentats terroristes perpétré s contre le Gouvernement fédéral de transition, l’AMISOM et la population civile par des groupes armés et des combattants étrangers qui compromettent la paix et la stabilité en Somalie, en particulier Al Shabaab, et insistant sur la menace terroriste que les groupes armés somaliens, en particulier Al Shabaab, représentent pour la Somalie et pour la communauté internationale, Soulignant qu’il importe de mener des campagnes d’information et de communication efficaces pour appuyer le G ouvernement fédéral de transition et l’AMISOM et consolider le processus politique, et se déclarant profondément préoccupé par la poursuite des attaques contre des journalistes, Se disant de nouveau gravement préoccupé par la dé térioration de la situation humanitaire en Somalie, condamnant les attaques et les entraves qui font obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire dans certaines zones et sont le fait de groupes armés en Somalie, déplorant les attaques répétées cont re le personnel humanitaire, condamnant avec la plus grande énergie tous actes de violence ou exactions commis contre des civils et des tr availleurs humanitaires en viol ation du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et réaffirmant qu’il importe de lutter contre l’impunité, Se déclarant préoccupé par la baisse sensib le du financement de l’action humanitaire et appelant tous les États Membres à répondre aux appels humanitaires globaux en cours et futurs, Condamnant toutes violations des droits de l’homme, du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, soulignant la responsabilité qu’ont toutes les parties en Somalie de respec ter pleinement les obligations qui leur incombent dans ce domaine et de prendre les mesures voulues pour protéger les civils, dont les femmes et les enfants, et rappelant les conclusions de son groupe de travail sur les enfants et le s conflits armés conc ernant les parties au conflit armé en Somalie (S/AC.51/2008/14), Rappelant sa résolution 1897 (2009), considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, soulignant qu’il est nécessaire que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts, y compris la formation des gardes-côtes somaliens, pour s’attaquer à la piraterie et à ses causes profondes, et se S/RES/1910 (2010) 3 10-22260 félicitant de ce que font le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, les États et les organisations internationales et régionales, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 31 décembre 2009 (S/2009/684), et ses reco mmandations tendant à la poursuite de l’action menée par le Gouvernement fédéra l de transition, avec l’appui de la communauté internationale, sur les volet s politique, sécurité et relèvement, Considérant que la situation en Somalie constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir l’AMISOM jusqu’au 31 janvier 2011 et à ha biliter celle-ci à prendre toutes mesures voulues pour mener à bien le mandat défi ni au paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007); 2. Prie l’Union africaine de maintenir l’AMISOM en Somalie et de la renforcer pour atteindre l’objectif initia l de 8 000 hommes prévu par son mandat afin de lui donner des moyens accrus de s’acquitter pleinement de son mandat; 3. Prie l’AMISOM de continuer à aide r le Gouvernement fédéral de transition à mettre sur pied la Force de po lice somalienne et la Force de sécurité nationale, et de faciliter l’intégration des unités somaliennes formées par d’autres États membres ou des organisations à l’intérieur et à l’extérieur du territoire somalien; 4. Prie le Secrétaire général de contin uer à fournir un dispositif d’appui à l’AMISOM comprenant du matériel et des services, notamment un appui aux services d’information, mais non le transf ert de fonds, jusqu’au 31 janvier 2011, comme il ressort de la lettre (S/2009/60) qu’ il lui a adressée, de façon à garantir le principe de responsabilité et la transparence des dépenses engagées par l’Organisation; 5. Engage les États Membres à soutenir l’AMISOM et les institutions du secteur de la sécurité en Somalie en me ttant à sa disposition le matériel voulu; 6. Demande à l’AMISOM de faire en sorte que tout le matériel et les services fournis dans le cadre du dis positif d’appui soient utilisés en toute transparence et efficacité aux fins indiquées, et demande aussi à l’Union africaine de rendre compte au Secrétaire général de l’utilisation de ce matériel et de ces services conformément au Mémorandum d’ accord conclu entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine; 7. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir des conseils techniques et spécialisés à l’Union africaine aux fins de la planification et du déploiement de l’AMISOM, par l’intermédiaire de l’actue lle équipe de planification des Nations Unies à Addis-Abeba; 8. Prie instamment les États Membres et les organisations régionales et internationales de verser sans tarder des contributions généreuses au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’AMISOM ou de faire directement des dons bilatéraux à l’appui de l’AMISOM, et engage les donateurs à coopérer étroitement avec l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine afin de veiller à ce que les fonds et le matériel voulus deviennent disponibles rapidement, S/RES/1910 (2010) 10-22260 4 notamment en ce qui concerne la solde à verser aux membres des contingents de l’AMISOM et les dépenses afférentes au matériel appartenant aux contingents; 9. Rappelle sa déclaration d’intention concernant l’établissement d’une opération de maintien de la paix des Nati ons Unies, telle qu’elle résulte de sa résolution 1863 (2009), note que toute décision concernant le déploiement d’une opération devra tenir compte notamment des conditions définies par le Secrétaire général dans son rapport daté du 16 avril 2009 (S/2009/210) et prie le Secrétaire général de prendre les mesures décrites aux paragraphes 82 à 86 dudit rapport, en tenant compte des conditions qui y sont énoncées; 10. Insiste sur le fait que la sécurité en So malie dépend, à terme, de la mise en place effective par le Gouvernement fédéra l de transition, de la Force de sécurité nationale et de la Force de police somalienne , dans le cadre de l’Accord de Djibouti et conformément à une stratégie de sécurité nationale; 11. Prie instamment les États Membres et les organisations régionales et internationales de verser sans tarder des contributions généreuses au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unie s pour les institutions de sécurité somaliennes et d’offrir leur concours aux forces de sécurité somaliennes, notamment sous forme d’activités de formation et de matériel, en coordination avec l’AMISOM et en accord avec les paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 12. Prie le Secrétaire général de continue r à aider le Gouvernement fédéral de transition à mettre sur pied les institutions de sécurité transitoires, y compris la Force de police somalienne et la Force de sécurité nationale, et à élaborer une stratégie de sécurité nationale qui tienne compte du respect de l’état de droit et de la protection des droits de l’homme et qui comprenne des plans en matière de désarmement, de démobilisation et de ré intégration, de justice et de capacités pénitentiaires, ainsi que le cadre juridi que et politique, assorti de mécanismes de gouvernance, de surveillance et de contrôle, qui gouvernera le fonctionnement de ses forces de sécurité; 13. Affirme à nouveau que les mesures édic tées au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas au matériel et à l’assistance technique fournis au Gouvernement fédéral de transition, conformément aux paragraphes 11 b) et 12 de sa résolution 1772 (2007), aux fins de l’amélioration des institutions du secteur de la sécurité, conformément au processus de paix de Djibouti et sous réserve de la procédure de notification décrite au pa ragraphe 12 de sa résolution 1772 (2007); 14. Demande à nouveau aux parties somaliennes de soutenir l’Accord de Djibouti et demande qu’il soit mis fin à tous les actes d’hostilité et de confrontation armée et à tous les efforts visant à porter atteinte au Gouvernement fédéral de transition; 15. Se félicite des efforts de réconciliation fait s par le Gouvernement fédéral de transition, engage instamment celui-ci à les poursuivre et à les renforcer, dans le cadre de l’Accord de Djibouti, avec tous les groupes désireux de coopérer et de renoncer à la violence et prie le Secrétaire général de continuer à coopérer avec la communauté internationale, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la Somalie, afin de facilit er la réconciliation; S/RES/1910 (2010) 5 10-22260 16. Exige la cessation immédiate de tous les actes de violence et des exactions commis à l’encontre de civils et du personnel humanitaire en violation du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme; 17. Demande à toutes les parties et à tous les groupes armés de faire le nécessaire pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des secours humanitaires, et exige de toutes les parties qu’elles veillent à ce que l’aide humanitaire parvienne à tous ceux qui en ont besoin dans le pays, sans entrave ni retard et en toute sécurité; 18. Invite le Secrétaire général, agissa nt par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la Somalie et du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, à redoubler d’efforts pour coordonner efficacement toutes les activités du système des Nations Unies en Somalie et à élaborer une approche intégrée à cet égard, à prêter ses bons offices et un appui politique aux efforts visant à établir une paix et une stabilité durables en Somalie et à mobiliser des ressources et l’appui de la communauté internationale, à la fois pour le relèvement immédiat et pour le développement économique à long term e de la Somalie, compte tenu des recommandations figurant dans son rapport (S/2009/684); 19. Engage le Gouvernement fédéral de transition à prendre toutes les mesures voulues pour améliorer la sécurité en Somalie et prie le Secrétaire général d’accélérer le déploiement envisagé d’él éments du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et d’autres bure aux et organismes des Nations Unies, notamment le Bureau d’appui de l’ONU pour l’AMISOM, à Mogadiscio, compte tenu de l’état de sécurité, ainsi qu’il ressort de son rapport (S/2009/210); 20. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de tous les aspects de la présente résolution tous les quatre mois à partir du 1er janvier, et entend suivre la situation dans le contexte de l’obligation fa ite au Secrétaire général de présenter des rapports sur la situation, conformément à la déclaration de son Président en date du 31 octobre 2001 (S/PRST/2001/30) et à sa résolution 1872 (2009); 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1911 (2010)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1911%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1911 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2010 10-22266 (F) *1022266* Résolution 1911 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6267e séance, le 28 janvier 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1880 et 1893 (2009), et les déclarations présidentielles relatives à la situation en Côte d’Ivoire, ainsi que la résolution 1885 (2009) relative à la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé à Ouagadougou, le 4 mars 2007, par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro [« l’Accord politique de Ouagadougou » (S/2007/144)] et qu’il a accueilli favorablement les quatre accords complémentaires qui ont suivi, Rappelant à nouveau , en particulier, sa résolution 1721 (2006), dans laquelle il a notamment souscrit à la décision du Conse il de paix et de sécurité de l’Union africaine portant sur le mandat du Chef de l’État, et rappelant également que, dans la déclaration présidentielle du 28 mars 2007 (S/PRST/2007/8), il a entériné l’Accord politique de Ouagadougou, y compris le chapitre V sur le cadre institutionnel d’exécution, et que cet accord prévoyait une période de dix mois pour la tenue des élections présidentielles, Rendant hommage à nouveau au Président Blaise Compaoré du Burkina Faso (« le Facilitateur ») pour les efforts qu ’il ne cesse de déployer en faveur du processus de paix en Côte d’Ivoire, notamment dans le cadre des mécanismes de suivi de l’Accord politique de Ouagadougou, félicitant et encourageant l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour les efforts qu’elles conti nuent de déployer afin de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire et leur renouvelant son plein soutien, Soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil poursuive une approche rigoureuse et stratégique de s déploiements au service du maintien de la paix, Condamnant à nouveau fermement toute tentative visant à déstabiliser le processus de paix par la force et exprimant son intention d’examiner rapidement la S/RES/1911 (2010) 10-22266 2 situation après toute tentative de ce type , en s’appuyant sur un rapport du Secrétaire général, Ayant pris note des lettres du Secrétaire géné ral en date du 29 décembre 2009 (S/2009/694), et du 15 janvier 2010 (S/2010/42), et de la proposition des Présidents de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso de déployer des troupes du Burkina Faso dans le cadre de l’ONUCI pendant trois mois, Ayant également pris note du rapport du Secrétaire général en date du 7 janvier 2010 (S/2010/15), Notant à nouveau avec préoccupation que, malgré l’amélioration régulière de la situation générale des dr oits de l’homme, il subsiste dans différentes régions du pays des cas de violations de ces droits et du droit humanitaire à l’encontre de civils, y compris de nombreux actes de violence sexuelle, soulignant que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice, réitérant sa ferme condamnation de toute violation des droits de l’homme ou du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, et rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, ainsi que ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés et 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, (« Appui au processus politique de Ouagadougou et à un processus électoral crédible » ) 1. Rappelle qu’il a pris note, dans la déclaration de son président datée du 8 décembre 2009 (S/PRST/2009/33), du report du premier tour de l’élection présidentielle à la fin février ou au début mars 2010; 2. Se félicite du progrès accompli vers l’établissement de la liste électorale définitive, y compris la publication de la liste provisoire certifiée par le Représentant spécial du Secrétaire général; 3. Se déclare à nouveau déterminé à soutenir pleinement un processus électoral crédible en Côte d’Ivoire et déclare à nouveau que la publication d’une liste électorale définitive certifiée par le Représentant spécial du Secrétaire général revêt une importance déterminante pour la te nue d’élections ouvertes, libres, justes et transparentes; 4. Demande instamment aux parties prenantes ivoiriennes de faire en sorte que la liste électorale définitive soit publiée, d’annoncer officiellement la date du premier tour de l’élection présidentielle et de respecter intégralement leurs engagements; 5. Réitère que le Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire certifiera que toutes les étapes du processus électoral fournissent toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’él ections présidentielle s et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément aux normes internationales, et réaffirme son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire dans son rôle de certification; S/RES/1911 (2010) 3 10-22266 6. Souligne qu’il fondera son évaluation du processus électoral sur la certification qui sera établie par le Représentant spécial du Secrétaire général, conformément aux cinq critères-cadres visés dans le document S/2008/250 et après des contacts sans exclusive avec toutes les parties concernées en Côte d’Ivoire, y compris la société civile; 7. Souligne qu’il importe que la société civile ivoirienne participe sans exclusive au processus électoral, que l’éga lité de protection et de respect des droits fondamentaux de chaque Ivoirien soit assuré e dans le cadre du système électoral, en particulier la liberté d’opinion et d’expressi on, et que les obstacles et problèmes qui s’opposent à la pleine participation des femmes à la vie publique soient éliminés; 8. Invite à nouveau instamment les partis politiques à respecter pleinement le Code de bonne conduite pour les électi ons qu’ils ont signé sous les auspices du Secrétaire général, et, en particulier, exhorte les autorités ivoiriennes à veiller à ce que l’accès aux médias publics soit équitable; 9. Se déclare préoccupé par les retards intervenus dans le déploiement des unités mixtes du Centre de commandement intégré chargées de la sécurité du déroulement des élections et demande instamment aux parties ivoiriennes d’accroître leurs efforts à cet égard; 10. Demande instamment au Gouvernement ivoirien d’apporter aux opérateurs qui concourent au processus électo ral le soutien qui leur est nécessaire et encourage la communauté internationale à continuer d’appuyer ce processus, notamment en fournissant, avec l’accord des autorités ivoiriennes, des capacités d’observation des élections et l’assi stance technique qui s’y rapporte; 11. Rappelle qu’il est parfaitement prêt à imposer des sanctions ciblées en vertu du paragraphe 20 de sa résolution 1893 (2009), notamment à l’encontre de personnes dont il se sera avéré qu’elles menacent le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, et rappelle également qu’en application du paragraphe 6 de ladite résolution, toute me nace contre le processus électoral en Côte d’Ivoire, et en particulier toute attaque ou toute atteinte visant la Commission électorale indépendante chargée d’organiser les élections, ou à ses activités ou à celles des opérateurs visées a ux paragraphes 1.3.3 et 2.1. 1 de l’Accord politique de Ouagadougou, constitue une menace contre le pr ocessus de paix et de réconciliation nationale aux fins des paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004); 12. Demande instamment aux parties ivoiriennes de faire davantage de progrès concrets, avant et après les élections, pour aller de l’avant dans les processus de réunification et de désarmement; 13. Réaffirme les dispositions des paragraphes 14 à 17 de sa résolution 1880 (2009), demande à toutes les parties ivoiriennes, avec le soutien continu de l’ONUCI, d’assurer la protection des civils, notamment des femmes et des enfants, de donner pleinement effet aux recommandatio ns de son Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés concernant les parties au c onflit armé en Côte d’Ivoire (S/AC.51/2008/5), y compris en adoptant un plan d’action national pour traiter la question des violences sexuelles, et de veille r à ce que l’état de droit soit renforcé, à ce que des enquêtes soient menées sur tous les cas de violence présumés et à ce que les responsables soient traduits en justice, et demande en particulier à toutes les parties de prendre les mesures voulues pour pr otéger les civils contre toutes formes de violence sexuelle, s’abstenir de telles formes de violence et les prévenir; S/RES/1911 (2010) 10-22266 4 ( « Renouvellement du mandat de l’Opér ation des Nations Unies en Côte d’Ivoire » ) 14. Décide de proroger jusqu’au 31 mai 20 10 le mandat de l’ONUCI, fixé par la résolution 1739 (2007), notamment pour aider à l’organisation d’élections libres, ouvertes, justes et transparentes en Côte d’Ivoire; 15. Prie l’ONUCI d’apporter son soutien actif, dans la limite de ses ressources et de son mandat, aux parties en vue de la mise en œuvre des tâches fixées dans l’Accord politique de Ouag adougou et les accords complémentaires qui restent à accomplir, en particulier celle s qui sont essentielles à l’organisation d’élections présidentielles libres, justes, ouvertes et transparentes, de fournir un appui technique et logistique à la Commissi on électorale indépendante en vue de la préparation et de la tenue des élections dans un environnement sûr, de continuer à contribuer au programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration et au désarmement et au démantèlement des milices, et de continuer aussi à contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme, y compris la protection des femmes et des enfants conformément au paragraphe 26 de sa résolution 1880 (2009); 16. Exprime son intention, sur le principe, d’augmenter pour une période limitée le nombre actuel de 7 450 personne ls militaires autorisés comme il sera nécessaire et jusqu’à concurrence de 7 950 personnels, lorsque la liste électorale définitive sera publique, et prie le Secrétaire général à ce tte fin de le tenir informé de son analyse technique; 17. Souligne à cet égard qu’il tiendra les parties ivoiriennes pleinement responsables du respect du calendrier électoral; 18. Prie l’ONUCI de continuer à assister le Facilitateur et son Représentant spécial à Abidjan dans la mise en œuvre de la facilitation, notamment en aidant le Facilitateur, en tant que de besoin et à sa demande, à mener à bien son rôle d’arbitrage conformément aux dispositions du paragraphe 8.1 de l’Accord politique de Ouagadougou et des paragraphes 8 et 9 du troisième Accord complémentaire; 19. Prie le Secrétaire général de con tinuer à adopter les dispositions nécessaires pour faire strictement respecter à l’ONUCI la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies en matière d’exploitation et de violences sexuelles et de le tenir informé, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents de prendre les mesures de prévention qui s’imposent, notamment en menant, avant déploiement, des activités de sensibilisation et en prenant d’autres mesures visant à amener les membres de le ur contingent qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 20. Décide de proroger jusqu’au 31 mai 2010 l’autorisation qu’il a donnée aux forces françaises afin qu’elles soutie nnent l’ONUCI, dans la limite de leur déploiement et de leurs capacités; 21. Exprime son intention de réexaminer entièrement d’ici au 31 mai 2010, en vue d’y apporter d’éventuelles modifications substantielles, le mandat de l’ONUCI, l’autorisation donnée aux forces françaises qui la soutiennent, le niveau des effectifs de l’ONUCI et les critères visés dans l’annexe 1 au rapport du Secrétaire général en date du 7 janvier 2010, à la lumière des élections et de la réalisation des étapes clefs du processus de paix; S/RES/1911 (2010) 5 10-22266 22. Prie le Secrétaire général de lui présenter une mise à jour de la situation d’ici à la mi-mars 2010 et un rapport complet d’ici à la fin avril 2010, y compris des recommandations détaillées et des options co ncernant l’avenir de l’ONUCI ainsi que des critères révisés sur la base des conclusions d’une mission d’évaluation technique; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1912 (2010)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1912%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1912 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2010 10-25314 (F) *1025314* Résolution 1912 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6278e séance, le 26 février 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations sur la situation au Timor- Leste, en particulier ses résolutions 1599 (2005), 1677 (2006), 1690 (2006), 1703 (2006), 1704 (2006), 1745 (2007), 1802 (2008) et 1867 (2009), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 12 février 2010 (S/2010/85), y compris la récapitulation des conclusions et recommandations de la mission d’évaluation technique au Timor-Leste ainsi que de ses consultations élargies avec les autorités timoraises et les autres parties prenantes, Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nation ale du Timor-Leste, ainsi qu’à la promotion d’une stabilité durable dans ce pays, Prenant note de la stabilité générale découlant de l’amélioration continue de la situation sur les plans politique et de la sécurité et appelant à nouveau les autorités timoraises et les autres parties intéressées à poursuivre le dialogue dans la paix et à éviter de recourir à la violen ce pour régler les différends, Accueillant avec satisfaction l’heureuse issue des élections de villages ( sucos ) en octobre 2009, dans laquelle il voit le signe des progrès du processus politique démocratique au Timor-Leste, Saluant les efforts déployés par les responsables politiques du Timor-Leste pour offrir à tous les partis politiques la possibilité de contribuer à la solution de questions d’intérêt national, Réaffirmant la nécessité de respecter l’indépendance du pouvoir judiciaire, soulignant l’impératif de lutter contre l’impunité, conscient à cet égard de la grave pénurie de ressources dont pâtit le système judiciaire, et encourageant les autorités timoraises à continuer d’œuvrer à établir la responsabilité des infractions pénales graves, y compris celles commises pendant la crise de 2006, comme l’a recommandé la Commission spéciale d’enquête indépendante, et saluant l’adoption d’une résolution par le Parlement du Timor-Leste le 14 décembre 2009, Exprimant son plein appui à la création de la Commission anticorruption, organe indépendant qui rend compte au Parlement national, se félicitant de la S/RES/1912 (2010) 10-25314 2 nomination de son premier Président et encourageant le Timor-Leste à prendre de nouvelles mesures pour continuer de renforce r la transparence, la responsabilité et l’efficacité de l’administration publique, Constatant avec satisfaction que la Police nationale timoraise a repris à présent sa mission première de maintien de l’ordre, et rappelant ses déclarations antérieures sur la nécessité d’appliquer dans son intégralité l’« Accord sur le rétablissement et le maintien de la sécurité publique au Timor-Leste et l’assistance à la réforme, à la restructuration et au renforcement de la Police nationale timoraise et du Ministère de l’intérieur », conclu entre le Gouvernement timorais et la MINUT le 1 er décembre 2006, Prenant note de la déclaration faite par le Président José Ramos-Horta le 9 décembre 2009 sur le point de vue des au torités timoraises quant au rôle que la police de la MINUT serait appelée à jouer pendant la période 2010-2012, Exprimant son soutien sans réserve aux forces de sécurité internationales qui aident le Gouvernement timorais et la MINUT à assurer le maintien de l’ordre et de la stabilité, ainsi que le Gouvernement du Timor-Leste en a fait la demande, Se déclarant vivement préoccupé par les taux élevés de chômage et de pauvreté parmi la population timoraise dont le Secrétaire général fait état dans son rapport, se félicitant à cet égard des dispositions déjà prises par le Gouvernement timorais pour remédier à ces problèmes et notamment pour mettre la dernière main au Plan stratégique de développement, et soulignant qu’il importe que la communauté internationale continue à soutenir le développement socioéconomique du Timor-Leste, Rappelant que, si les défis auxquels le Timor-Leste fait actuellement face sont, à première vue, d’ordre politique et institu tionnel, ils sont aussi dus à la pauvreté et à son cortège de privations, rendant hommage aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Timor-Leste pour leur concours inestimable, notamment en ce qui concerne la valorisation des ressources humaines, le renforcement des capacités institutionnelles et le développement économi que et social, et constatant qu’à maints égards, la gouvernance au Timor-Leste a considérablement progressé, Accueillant avec satisfaction la fermeture de tous les camps de personnes déplacées, tout en constatant qu’il reste à tenir le pari d’assurer la réintégration complète de ces personnes et de pourvoir durablement à leur retour et à leur réintégration dans la société timoraise, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils et sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et se félicitant de la coopération de la MINUT avec d’autres partenaires de l’ONU pour soutenir le Gouvernement en ce qu’il fait pour se donner une politique et une stratégie nationales en matière d’égalité des sexes, Mesurant l’importance des activités menées par la MINUT en faveur de la paix, de la stabilité et du développement au Timor-Leste et reconnaissant de l’action menée par la Mission et l’équipe de pays des Nations Unies, sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, S/RES/1912 (2010) 3 10-25314 1. Décide de proroger jusqu’au 26 février 2011 le mandat de la MINUT en maintenant les effectifs actuels autorisés; 2. Demande instamment à toutes les parties du Timor-Leste, en particulier aux dirigeants politiques, de continuer à œu vrer main dans la main, à pratiquer le dialogue politique, à consolider la paix, la démocratie, l’état de droit, à favoriser un développement social et économique durable, et à assurer la dé fense des droits de l’homme et la réconciliation nationale, et réaffirme son plein appui aux efforts que continue de déployer le Représentant sp écial du Secrétaire général en vue de résoudre les problèmes cruciaux que conna ît le pays dans les domaines politique et de la sécurité, notamment d’asseoir un e tradition de gouvernance démocratique fondée sur l’ouverture et la concertation; 3. Demande à la MINUT de fournir, dans les limites de son mandat actuel, l’appui nécessaire en prévision des élec tions municipales si le Gouvernement timorais le demande, et engage la co mmunauté internationale à apporter son concours à cette entreprise; 4. Réaffirme l’importance que continuent de revêtir l’examen et la réforme du secteur de la sécurité au Timor-Leste, en particulier la nécessité de bien délimiter les rôles et missions respectifs des Falin til-Forças de Defesa de Timor-Leste (F-FDTL) et de la Police nationale timorai se, de renforcer les cadres juridiques et d’améliorer les mécanismes permettant le contrôle des deux institutions du secteur de la sécurité par les autorités civiles et leur responsabilisation devant ces dernières, et demande à la MINUT de continuer à apporter un appui aux efforts que le Gouvernement timorais déploie à cet égard; 5. Soutient l’action engagée en vue de la re prise par étapes de sa mission de maintien de l’ordre par la Police nationale timoraise, en sorte que cette dernière réponde aux critères arrêtés d’un commun accord entre le Gouvernement timorais et la MINUT, tels qu’énoncés au paragraphe 21 du rapport du Secrétaire général du 4 février 2009 (S/2009/72), et prie le Gouvernement timorais et la MINUT de continuer à coopérer afin de mener à bien sans retard ce travail de reprise selon les critères ainsi arrêtés; 6. Souscrit à l’intention du Secrétaire généra l de reconfigurer la composante de police de la MINUT, y compris en commençant à en diminuer les effectifs, à mesure que la Police nationale timoraise reprendra par étapes sa mission de maintien de l’ordre, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte de cette entreprise dans son prochain rapport; 7. Demande à la MINUT de continuer, par la présence de sa composante de police et l’aide apportée à la Police nati onale timoraise, d’assurer la sécurité publique au Timor-Leste, ce qui inclut à titre intérimaire le maintien de l’ordre et de la sécurité publique en attendant que la Police nationale timoraise soit entièrement reconstituée, et, en collaboration avec les partenaires, de redoubler d’efforts pour aider à poursuivre la formation, le mentorat, le développement institutionnel et le renforcement de la Police natio nale timoraise, en vue d’en améliorer l’efficacité, notamment pour la surveillance policière de proximité, ainsi que de répondre aux besoins particuliers des femmes, et consta te qu’il importe de veiller à ce que le personnel de la MINUT ait le profil et les compétences spécialisées voulues pour ces tâches, et qu’il faudra peut-être des experts civils à ces fins; S/RES/1912 (2010) 10-25314 4 8. Souligne que le concept d’opérations et les règles d’engagement doivent être actualisés périodiquement, selon qu’il conviendra, et pleinement conformes aux dispositions de la présente résolution, et pr ie le Secrétaire général de faire rapport sur ce sujet au Conseil et aux pays fourni ssant des contingents et du personnel de police dans les 90 jours suivant l’adoption de la présente résolution; 9. Réaffirme l’importance des efforts déployés à l’heure actuelle pour garantir la responsabilisation et la justice, exprime son soutien à l’appui que la MINUT apporte au Gouvernement du Timor-Leste à cet égard dans le cadre de l’exercice de son mandat, souligne co mbien il importe que le Gouvernement timorais applique les recommandations formulées par la Commission spéciale d’enquête des Nations Unies dans son rapport (S/2006/822), notamment aux paragraphes 225 à 228; 10. Souligne l’importance d’une approche coordonnée de la réforme du secteur judiciaire, qui prenne en compte les recommandations issues de l’évaluation exhaustive et indépendante des besoins et fasse fond sur le Plan stratégique du Gouvernement timorais relatif au secteur de la justice, et la nécessité constante d’accroître le contrôle de l’appareil judici aire par les Timorais et de renforcer les capacités du personnel judiciaire national, notamment à la faveur de la formation et de la spécialisation des avocats et des juges du pays, et souligne combien il est nécessaire que la communauté internationale continue d’aider le Timor-Leste à développer et fortifier ses in stitutions dans ce secteur; 11. Demande à la MINUT de poursuivre l’action qu’elle mène, en l’adaptant au besoin pour améliorer l’efficacité du secteur de la justice, en vue d’aider le Gouvernement du Timor-Leste à mettre en œuvre les procédures recommandées par la Commission d’enquête; 12. Demande à la MINUT de continuer d’ai der le Gouvernement timorais à coordonner la coopération des donateurs dans les domaines du renforcement des capacités institutionnelles; 13. Mesure l’importance de la Stratégie nationale de relèvement du Timor- Leste, en particulier de l’intérêt qu’elle porte aux infrastructures, au développement rural et au renforcement des capacités humaines, et, à cet égard, demande à la MINUT de continuer de coopérer et de c oordonner ses activités avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies ai nsi que tous les partenaires concernés pour aider le Gouvernement timorais et les institutions compétentes à concevoir des politiques de réduction de la pauvreté, d’amélioration de l’éducation, de promotion de moyens de subsistance viables et de croissance économique durable; 14. Incite le Gouvernement timorais à renforcer l’aspect de consolidation de la paix dans des domaines tels que l’emploi et la démarginalisation, les efforts devant porter en particulier sur les zone s rurales et les jeunes, ainsi que le développement socioéconomique au niveau local, en particulier les activités agricoles; 15. Demande à la MINUT d’envisager pleinement, tout au long de son mandat, la question de l’égalité des sexe s telle qu’elle ressort des résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) du Conseil comme question transversale, en mettant l’acce nt sur la nécessité de rendre le secteur de la sécurité plus sensible aux besoins spécifiques des femmes, et demande en outre au Secrétaire général de faire état, dans les rapport s qu’il adresse au Conseil, des progrès S/RES/1912 (2010) 5 10-25314 accomplis en matière d’éga lité des sexes dans toute la MINUT ainsi que de tous autres aspects liés à la situation des femmes et des filles, en particulier s’agissant de la nécessité de les protéger contre la vi olence sexiste, en précisant les mesures spéciales destinées à protéger les femmes et les filles contre ce type de violence; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les dispositions nécessaires pour que la MINUT applique pl einement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et de sévices sexuels et de l’en tenir informé, et exhorte les pays qui fourni ssent des contingents et du personnel de police à prendre des mesures préventives et à s’assurer que les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupable s de tels actes en répondent pleinement; 17. Prie également le Secrétaire général de le tenir régulièrement au courant de l’évolution de la situation sur place et d e l a m i s e e n œ u v r e d e l a p r é s e n t e résolution, et de lui présenter le 15 octobre 2010 au plus tard un rapport comprenant les éléments demandés au paragraphe 6 de la présente résolution, et le 26 janvier 2011 au plus tard un rapport comprenant le s ajustements à envisager au mandat et aux effectifs de la MINUT; 18. Réaffirme l’importance de la stratégie à moyen terme et des objectifs correspondants, pour mesurer et suivre les progrès au Timor-Leste et évaluer le niveau et la forme de l’aide apportée par les Nations Unies tout en continuant à jauger activement ces objectifs, et souli gne qu’il importe qu’à cette occasion, les dirigeants et le peuple timorai s s’approprient la stratégie; 19. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1913 (2010)
IntituléLa situation au Tchad, en République centrafricaine et dans la sous-région
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1913%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1913 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mars 2010 10-27021 (F) *1027021* Résolution 1913 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6283e séance, le 12 mars 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et déclarations pr ésidentielles concernant le Tchad, la République centrafricaine et la s ous-région, notamment les résolutions 1769 (2007), 1778 (2007) et 1834 (2008) et la résolution 1861 (2009), Ayant pris connaissance de la note verbale du Gouvernement tchadien en date du 19 janvier 2010, de sa lettre du 3 mars 2010 (S/2010/115) et de la lettre du Secrétaire général en date du 11 mars 2010, indiquant que les pourparlers sur l’avenir de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad se poursuivent, Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de prolonger jusqu’au 15 mai 2010 le mandat de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad, tel que défini dans la résolution 1861 (2009); 2. Décide également de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1914 (2010)
IntituléDate de l’élection à un siège vacant de la Cour internationale de Justice.
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1914%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1914 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 18 mars 2010 10-27818 (F) *1027818* Résolution 1914 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6285e séance, le 18 mars 2010 Le Conseil de sécurité , Prenant acte avec regret de la démission du juge Shi Jiuyong, qui prendra effet le 28 mai 2010, Notant que, de ce fait, un siège deviendra vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faudra le pourvoir pour le reste du mandat du juge Shi Jiuyong, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’Article 14 du Statut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu le 29 juin 2010 à une séance du Conseil de sécurité et à une séance de l’Assemblée générale, à sa soixante-quatrième session.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1915 (2010)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1915%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1915 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 18 mars 2010 10-27848 (F) *1027848* Résolution 1915 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6286e séance, le 18 mars 2010 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 15 mars 2010 (S/2010/133), à laquelle était jointe la lettre en date du 1er mars 2010 du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (« le Tribunal »), Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1581 (2005) du 18 janvier 2005, 1597 (2005) du 20 avril 2005, 1613 (2005) du 26 juillet 2005, 1629 (2005) du 30 septembre 2005, 1660 (2006) du 28 février 2006, 1668 (2006) du 10 avril 2006, 1800 (2008) du 20 février 2008, 1837 (2008) du 29 septembre 2008, 1849 (2008) du 12 décembre 2008, 1877 (2009) du 7 juillet 2009 et 1900 (2009) du 16 décembre 2009, Rappelant que dans sa résolution 1900 (2009), il a décidé que, même si leur mandat expirait le 31 décembre 2009, les juges Kimberley Prost (Canada) et Ole Bjørn Støle (Norvège) siégeraient jusqu’à la fin de l’affaire Popović et que le nombre total de juges ad litem siégeant au Tribunal pourrait temporairement dépasser le maximum de 12 prévu au pa ragraphe 1 de l’article 12 du Statut du Tribunal, sans jamais être supérieur à 13, avant d’être ramené à un maximum de 12 d’ici au 31 mars 2010, Notant qu’en raison de circonstances imprévues, le jugement de l’affaire Popović ne sera pas rendu avant la fin mars 2010, Convaincu qu’il est souhaitable de permettre que le nombre total de juges ad litem siégeant au Tribunal dépasse temporairement le maximum de 12 fixé au paragraphe 1 de l’article 12 du Statut du Tribunal, Priant instamment le Tribunal de prendre toutes les mesures possibles pour achever rapidement ses travaux, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le nombre total de juges ad litem siégeant au Tribunal pourra temporairement dépasser le maximum de 12 pr évu au paragraphe 1 de l’article 12 du S/RES/1915 (2010) 10-27848 2 Statut du Tribunal, sans jamais être supérieur à 13, avant d’être ramené à un maximum de 12 d’ici au 30 juin 2010, ou à la date de l’achèvement du procès Popović si elle est antérieure; 2. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1916 (2010)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1916%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1916 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 19 mars 2010 10-28194* (F) *1028194* Résolution 1916 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6289e séance, le 19 mars 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions et déclarati ons présidentielles antérieures concernant la situation en Somalie ainsi que l’Érythrée, en particulier la résolution 733 (1992), qui a imposé un embargo sur t oute livraison d’armes ou de matériel militaire à la Somalie (« l’embargo sur le s armes visant la Somalie »), et les résolutions 1519 (2003), 1558 (2004), 1587 (2005), 1630 (2005), 1676 (2006), 1724 (2006), 1744 (2007), 1766 (2007), 1772 (2007), 1801 (2008), 1811 (2008), 1844 (2008), 1853 (2008), 1862 (2009) et 1907 (2009), Rappelant que, comme le disposent les résolutions 1744 (2007) et 1772 (2007), l’embargo sur les armes ne s’a pplique ni a) aux livraisons d’armes et d’équipement militaire, à la formati on et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer la Mission de l’Uni on africaine en Somalie (AMISOM) ou destinées à son usage; ni b) aux fournitures et à l’assistance technique offertes par des États à seule fin d’aider à la mise en place d’institutions de sécurité, conformément au processus po litique visé par ces résolutions et en l’absence d’une décision négative du Comité créé en vertu de la résolution 751 (1992) (« le Comité ») dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la réception de la notification préalable, faite au cas par cas, concernant la livraison des fournitures ou de l’aide, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, Réaffirmant que l’Accord de paix de Djibouti et le processus de paix sont la base sur laquelle le conflit de Somalie peut être réglé, déclarant à nouveau son attachement au principe d’un règlement globa l et durable de la situation en Somalie fondé sur la Charte fédérale de transition et réaffirmant qu’il faut que les dirigeants de toutes les parties somaliennes prennent des mesures concrètes pour poursuivre la concertation politique, Saluant le travail accompli par le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Ahmedou Ould-Abdallah, dont il réaffirme qu’il appuie fermement l’action, * Nouveau tirage pour raisons techniques (22 août 2011). S/RES/1916 (2010) 10-28194 2 Prenant note du rapport du Groupe de contrôle en date du 12 mars 2010 (S/2010/91), présenté en application de l’alin éa j) du paragraphe 3 de la résolution 1853 (2008), et des observations et recommandations y énoncées, Exprimant sa préoccupation devant les actes d’intimidation visant le Groupe de contrôle et devant les ingérences dans les travaux du Groupe, Condamnant l’acheminement d’armes et de munitions en Somalie et en Érythrée, ou à travers ces pays, en violati on de l’embargo sur les armes visant la Somalie et de celui, imposé par la résolution 1907 (2009), visant l’Érythrée (« l’embargo sur les armes visant l’Érythrée »), qui menace gravement la paix et la stabilité de la région, Demandant aux États Membres, en partic ulier à ceux de la région, de s’abstenir de tout acte enfreignant les embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée et de prendre toutes mesure s nécessaires pour amener les auteurs de violations à en répondre, Affirmant qu’il importe de renforcer le c ontrôle des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée en faisant pr euve de persistance et de vigilance quant aux enquêtes sur les violations, sachant que si les embargos sont appliqués strictement, l’état général de la sécurité dans la région s’en trouvera amélioré, Considérant que la situation en Somalie, les actions de l’Érythrée visant à compromettre la paix et la réconciliation en Somalie et le différend opposant Djibouti et l’Érythrée continuent de menacer la paix et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne que tous les États sont tenus de se conformer pleinement aux mesures imposées par la résolution 733 (1992), telles que précisées et modifiées par les résolutions ultérieures sur la question, ainsi que par les résolutions 1844 (2008) et 1907 (2009); 2. Déclare à nouveau qu’il compte envisager de prendre des mesures précises pour améliorer la mise en œuvre et le respect des mesures résultant des résolutions 733 (1992), 1844 (2008) et 1907 (2009); 3. Décide que l’alinéa b) du paragraphe 11 et le paragraphe 12 de la résolution 1772 (2007) s’appliquent aux f ournitures et à l’assistance technique offertes par des organisations internationales, régionales et sous-régionales; 4. Insiste sur l’importance des opérations d’aide humanitaire, condamne la politisation, le mauvais usage et le dét ournement de cette aide par des groupes armés et demande aux États Membres et à l’Organisation des Nations Unies de faire tout ce qui est possible pour atténuer le s effets de ces pratiques en Somalie; 5. Décide que, pendant les douze mois qui suivront l’adoption de la présente résolution, et sans que cela por te préjudice aux programmes d’assistance humanitaire conduits ailleurs, les obligations imposées aux États Membres au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliqueront pas au versement de fonds ou à la remise d’autres biens fina nciers ou ressources économiques aux fins de la livraison, sans retard, de l’aide dont la Somalie a un besoin urgent, livraison effectuée par l’Organisation des Nations Unies, ses programmes et ses institutions spécialisées, ou par les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournissent une aide S/RES/1916 (2010) 3 10-28194 humanitaire, ou par leurs partenaires d’exécution, et décide d’examiner les effets de ce paragraphe tous les 120 jours en se fondant sur tous les éléments d’information disponibles, notamment le rapport du Coordonnateur de l’aide humanitaire des Nations Unies soumis en applica tion du paragraphe 11 ci-après; 6. Décide également de proroger le mandat du Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), et prie le Secrétaire gé néral de prendre le plus rapidement possible les mesures nécessaires sur le plan administratif pour reconstituer le Groupe pour une période de douze mois, en mettant à profit, selon qu’il conviendra, les compétences d’expert des membres du Groupe de travail créé par la résolution 1853 (2008), et en leur adjo ignant trois experts supplémentaires, en accord avec la résolution 1907 (2009), choisis en concertation avec le Comité, afin qu’il puisse s’acquitter de son mandat élargi, celui-ci étant défini comme suit : a) Poursuivre l’exécution des tâches définies aux alinéas a) à c) du paragraphe 3 de la résolution 1587 (2005) et a ux alinéas a) à c) du paragraphe 23 de la résolution 1844 (2008); b) Exécuter en plus les tâches définies aux alinéas a) à d) du paragraphe 19 de la résolution 1907 (2009); c) Enquêter, en coordination avec le s organismes internationaux concernés, sur toutes les activités, y compris celles menées dans les secteurs financier, maritime ou autre, qui permettent de dégager des recettes servant à violer les embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée; d) Enquêter sur tout moyen de transport, itinéraire, port de mer, aéroport ou autre moyen matériel utilisé lors de to ute violation des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée; e) Continuer à préciser et actualiser l’ information figurant dans le projet de liste de personnes et d’entités commetta nt en Somalie ou ailleurs des actes répondant aux définitions des alinéas a) à c) du paragraphe 8 de la résolution 1844 (2008), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, afin qu’il prenne éventuellement des mesures, et de présen ter cette information au Comité lorsque celui-ci le jugera utile; f) Dresser un projet de liste de personnes et d’entités commettant en Érythrée ou ailleurs des actes répondant aux définitions des alinéas a) à e) du paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009) , ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, afin qu’il prenne éventuellement des mesures, et de présenter cette information au Comité lorsque celui-ci le jugera utile; g) Continuer à faire des recommandations au vu de ses enquêtes, des rapports antérieurs (S/2003/223 et S/ 2003/1035) du Groupe d’experts nommé comme suite aux résolutions 1425 (2002) et 1474 (2003) et de ceux (S/2004/604, S/2005/153, S/2005/625, S/2006/229, S/2006/913, S/2007/436, S/2008/274, S/2008/769 et S/2010/91) du Groupe de contrôle nommé comme suite aux résolutions 1519 (2003), 1558 (2004), 1587 (2005), 1630 (2005), 1676 (2006), 1724 (2006), 1766 (2007), 1811 (2008) et 1853 (2008); h) Collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises concernant des mesures supplémentaires visant à faire mieux respecter, dans leur ensemble, les emba rgos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée, ainsi que les mesures imposées a ux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution S/RES/1916 (2010) 10-28194 4 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) concernant l’Érythrée; i) Aider à déterminer les domaines dans lesquels les capacités des États de la région pourraient être renforcées afin de faciliter l’application de l’embargo sur les armes, ainsi que celle des mesures résu ltant des paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et des paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) concernant l’Érythrée; j) Lui présenter, par l’intermédiaire du Comité et dans les six mois suivant sa création, un exposé de mi-mandat, et présenter tous les mois au Comité un rapport sur l’avancement de ses travaux; k) Lui soumettre pour examen, par l’intermédiaire du Comité, un rapport final portant sur toutes les tâches énumérées ci-dessus, au plus tard 15 jours avant l’expiration de son mandat; 7. Prie le Secrétaire général de pren dre les dispositions voulues pour financer les travaux du Groupe de contrôle; 8. Réaffirme les paragraphes 4, 5, 7, 8 et 10 de la résolution 1519 (2003); 9. Prie le Comité d’examiner, conformément à son mandat et en concertation avec le Groupe de contrôle et les autres entités concernées du système des Nations Unies, les recommandations form ulées par le Groupe de travail dans ses rapports en date des 5 avril et 16 octobre 2006, 17 juillet 2007, 24 avril et 10 décembre 2008 et 12 mars 2010, et de lu i recommander des moyens de renforcer la mise en œuvre et le respect des embargos sur les armes, ainsi que l’application des mesures édictées, face à la persistance des violations, aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) concernant l’Érythrée; 10. Prie tous les États, y compris l’Érythrée, les autres États de la région et le Gouvernement fédéral de transition, de veiller à ce que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou dont ils on t le contrôle coopèrent avec le Groupe de contrôle; 11. Prie le Coordonnateur de l’aide humanitaire des Nations Unies pour la Somalie de lui faire rapport tous les 120 jours sur la suite donnée aux paragraphes 4 et 5 ci-dessus et sur tout obstacle rencontré dans l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie, et prie les or ganismes des Nations Unies et les organisations humanitaires dotées du statut consultatif auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournisse nt une aide humanitaire d’aider le Coordonnateur à établir le rapport susmentionné en lui communiquant les éléments d’information visés aux paragraphes 4 et 5; 12. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États, particulièrement ceux de la région et y compris les organisations internationales, régionales et sous-régionales, de concourir sans réserve aux travaux du Groupe de contrôle, d’assurer la sécurité de ses me mbres et de leur donner toute facilité d’accès, en particulier aux personnes, documents et lieux que ledit groupe jugera utiles aux fins de l’exécution de son mandat; 13. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1916 (2010) 5 10-28194
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1917 (2010)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1917%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1917 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 22 mars 2010 10-28339 (F) *1028339* Résolution 1917 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6290e séance, le 22 mars 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1868 (2009), par laquelle il a prorogé jusqu’au 23 mars 2010 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), conformément aux modalités indiquées dans la résolution 1662 (2006), et sa résolution 1659 (2006), par laquelle il a approuvé le Pacte pour l’Afghanistan, et rappelant également le rapport de la mission que le Conseil de sécurité a dépêchée en Afghanistan du 21 au 28 novembre 2008 (S/2008/782), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Soulignant qu’il importe d’adopter une approc he globale pour tenter de régler la situation en Afghanistan, et conscient qu’il n’y a pas de solution purement militaire pour assurer la st abilité de l’Afghanistan, Réaffirmant son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans qui reconstruisent leur pays, renforcent les fondements d’une paix durable et de la démocratie constitutionnelle et reprennent la place qui leur revi ent dans le concert des nations, Prenant note avec satisfaction du Communiqué de la Conférence de Londres (S/2010/65), qui énonce un programme pr écis et des priorités convenues pour la voie à suivre en Afghanistan, étayés par une stratégie globale que le Gouvernement afghan devra promouvoir avec l’aide des pays de la région et de la communauté internationale, l’ONU étant appelée à j ouer un rôle de coordination central et impartial, Réaffirmant en outre , dans ce contexte, son appui à la mise en œuvre, sous le contrôle du peuple afghan, du Pacte pour l’Afghanistan, de la Stratégie de développement national de l’Afghanistan et de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, et notant que des efforts soutenus et coordonnés de la part de tous les intéressés sont indispensables pour conso lider les acquis de cette entreprise et surmonter les difficultés actuelles, S/RES/1917 (2010) 10-28339 2 Mettant l’accent sur le rôle central et impart ial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, notamment en coordonnant et en contrôlant, avec le Gouvernement afghan, la mise en œuvre du Pacte pour l’Afghanistan, par l’intermédiaire du Cons eil commun de coordination et de suivi à l’appui des priorités arrêtées par le Gouvernement afghan, et remerciant le Secrétaire général, son nouveau Représentant spécial pour l’Afghanistan et, en particulier, les hommes et femmes de la MANUA qui servent dans des conditions difficiles pour venir en aide au peuple afghan, de leurs efforts, qu’il soutient fermement, Se félicitant que la communauté internationale demeure résolue à promouvoir la stabilité et le développement de l’Afghanistan, et saluant , à cet égard, les initiatives prévues à l’échelle interna tionale et régionale, notamment les engagements pris lors du Sommet sur l’amitié et la coopération au cœur de l’Asie organisé à Istanbul le 26 janvier 2010, avec la participation de l’Afghanistan et des pays voisins, et lors de la Conférence de Londres sur l’Afghanistan tenue le 28 janvier 2010, et attendant avec intérêt que l’Afghanistan adopte des plans d’action et arrête des objectif s concrets en prévision d’une conférence in ternationale qui devrait être organisée à Kaboul dans le courant de l’année, Rappelant l’importance de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage (Déclaration de Kaboul), en da te du 22 décembre 2002 (S/2002/1416), de la tenue de la conférence spéciale sur l’Afghanistan sous l’égide de l’Organisation de Shanghai pour la coopération le 27 ma rs 2009 à Moscou, et de la Déclaration d’Istanbul du 26 janvier 2010 (S/2010/70), attendant avec intérêt la quatrième Conférence régionale de coopération économ ique pour l’Afghanistan qui doit se tenir en Turquie, et soulignant qu’il est crucial de favoriser la coopération régionale, moyen efficace de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement en Afghanistan, Se félicitant de l’action menée par les pays qui intensifient leurs efforts civils et humanitaires pour aider le Gouvernement et le peuple afghans et encourageant la communauté internationale à accroître enco re sa contribution de façon coordonnée avec les autorités afghanes et la MANUA, Soulignant la nécessité d’un processus transparent, crédible et démocratique qui préserve la stabilité et la sécur ité pendant la période électorale, et saluant l’engagement pris par le Gouvernement afgh an de garantir l’intégrité des élections législatives nationales de 2010 et de préven ir les irrégularités et les manquements, Prenant acte une fois de plus du caractère in terdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, des droits de l’homme, de l’état de droit et du développement, ainsi que dans le domaine transversal de la lutte contre la corruption et les stupéfiants et de la transparence, se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que déploient le G ouvernement afghan et la communauté internationale pour relever ces défis selon une approche globale, Soulignant qu’il importe d’adopter une approc he globale pour tenter de régler les problèmes qui se posent en Afghanistan et prenant note , dans ce contexte, de la complémentarité des objectifs de la MANUA et de la Force internationale d’assistance à la sécurité comme il l’a au ssi noté dans la résolution 1890 (2009), et S/RES/1917 (2010) 3 10-28339 soulignant qu’il importe de renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, Soulignant qu’il faut d’urgence s’employer à résoudre la situation humanitaire en améliorant la portée, la qualité et la qua ntité de l’aide humanitaire, en assurant une coordination et un acheminement judi cieux, efficaces et rapides de l’aide humanitaire grâce à une coopération accrue entre les organismes, fonds et programmes des Nations Unies sous l’autorité du Représentant spécial du Secrétaire général et entre l’Organisation des Nations Unies et d’autres donateurs, ainsi qu’en élargissant et en renforçant la présence humanitaire des Nations Unies dans les provinces, qui en ont le plus besoin, Condamnant les attaques contre le personnel humanitaire, qui entravent les efforts faits pour aider le peuple afghan, et soulignant que toutes les parties doivent garantir un accès en toute sécurité et sans entrave aux agents humanitaires, y compris le personnel des Nations Unies et le personnel associé, et respecter pleinement le droit international humanitaire applicable, Se déclarant de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multiplication des actes de vi olence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, des groupes armés illé gaux, de criminels et de trafiquants de drogues, et par les liens de plus en plus forts entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui font pe ser des menaces sur la popul ation locale, y compris les enfants, les forces nationa les de sécurité et le personnel militaire et civil international, S’inquiétant vivement des conséquences dangereuses des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garant ir la primauté du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services e ssentiels et à veiller à l’amélioration de la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales et leur protection, Conscient des menaces croissantes que font peser les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes ainsi que les difficultés rencontrées dans l’action menée pour lutter contre ces menaces, Rappelant ses résolutions 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, se déclarant préoccupé par le grand nombre de pertes humaines, dont la majorité ont été causées par les Taliban, Al- Qaida et d’autres groupes extrémistes, demandant de nouveau que toutes les mesures possibles soient prises pour assurer la protection des civils, et demandant que les dispositions pertinentes du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme applicables soient respectées, Se déclarant également préoccupé par la grave menace que les mines antipersonnel, restes explosifs de guerre et engins explosifs artisanaux peuvent représenter pour la population civile, et soulignant la nécessité de s’abstenir d’utiliser des armes et dispositifs inte rdits par le droit international, Saluant les résultats obtenus par le Gouver nement afghan en ce qui concerne l’interdiction du nitrate d’ammonium, et l’exhortant à prendre rapidement des mesures en vue de faire appliquer les rè glements relatifs à la lutte contre les matières explosives et les précurseurs, et à réduire ainsi la capacité des insurgés de s’en servir pour fabriquer des engins explosifs improvisés, S/RES/1917 (2010) 10-28339 4 Se félicitant de la déclaration adressée à l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) par le Gouvernement afgh an, dans laquelle celui-ci indiquait que l’anhydride acétique n’avait pas d’utilisation légale en Afghanistan pour le moment et que les pays producteurs et exportateurs devraient s’abstenir d’autoriser l’exportation de cette substance en Afghanistan si le Gouvernement afghan n’en faisait pas la demande, et invitant , conformément à la résolution 1817 (2008), les États Membres à resserrer leur coopération avec l’OICS, notamment en se conformant pleinement aux dispositions de l’article 12 de la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfian ts et de substances psychotropes de 1988, Exprimant son appui au processus de la Jirga de paix Afghanistan-Pakistan, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (200 9) sur les femmes, la paix et la sécurité, et ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, et prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés en Afghanistan (S/2008/695), 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 10 mars 2010 (S/2010/127); 2. Se félicite de l’engagement pris par l’Organisation des Nations Unies de travailler durablement avec le Gouver nement et le peuple afghans, et réaffirme son appui à l’action menée par la MANUA et le Représentant spécial du Secrétaire général; 3. Décide de proroger jusqu’au 23 mars 20 11 le mandat de la MANUA, tel qu’il est énoncé dans les résolutions 1662 (2006), 1746 (2007), 1806 (2008) et 1868 (2009) et les paragraphes 4, 5 et 6 ci-dessous; 4. Demande à l’ONU d’appuyer, avec l’aide de la communauté internationale, les priorités arrêtées par le Gouverneme nt afghan concernant la sécurité, la gouvernance et le dével oppement économique, et la coopération régionale, et de faciliter la pleine réalisation des enga gements mutuels pris sur ces questions et sur la poursuite de la Stratégie nationale de lutte contre les drogues à la Conférence de Londres, et prie la MANUA d’aider le Gouvernement afghan à assumer la transition vers un plus grand rô le des Afghans, notamment en aidant à préparer la conférence qui doit se tenir à Kaboul dans le courant de l’année; 5. Décide également que la MANUA et le Représentant spécial du Secrétaire général, dans le cadre de leurs mandats respectifs et guidés par le principe du renforcement de la maîtrise et de la conduite des activités par l’Afghanistan, continueront de mener les efforts civ ils internationaux, conformément au Communiqué de la Conférence de Londres, en mettant l’accent en particulier sur les priorités suivantes : a) Promouvoir, en tant que coprésidents du Conseil commun de coordination et de suivi, un appui plus cohérent de la communauté internationale aux priorités arrêtées par le Gouvernement afghan en matière de développement et de gouvernance, notamment par la mobilis ation de ressources, la coordination des donateurs et des organisations internationale s, et l’affectation des contributions des organismes, fonds et programmes des Nations Unies, en particulier pour la lutte contre les stupéfiants, la reconstruction et le développement; en même temps, S/RES/1917 (2010) 5 10-28339 soutenir les efforts visant à accroître la pa rt de l’aide au développement acheminée par l’intermédiaire du Gouvernement afghan, et l’action menée en vue d’accroître la transparence et l’efficacité dans l’utilisat ion de ces ressources par le Gouvernement afghan; b) Renforcer la coopération avec la Fo rce internationale d’assistance à la sécurité et le Haut-Représentant civil de l’ OTAN à tous les niveaux et dans tout le pays, conformément à leurs mandats, en vue d’améliorer la coordination civilo- militaire, de faciliter l’échange d’inform ations en temps voulu et d’assurer la cohérence entre les activités des forces nati onales et internationales de sécurité et des acteurs civils afin d’appuyer les activ ités de développement et de stabilisation menées par les Afghans, notamment en colla borant avec les équipes provinciales de reconstruction et les organisations non gouve rnementales; et soutenir le processus de transition consistant à c onférer aux Afghans la respons abilité de la sécurité dans les provinces, en tenant compte des mandat s respectifs de la MANUA et de la Force internationale d’assistance à la sécurité; c) Mener une action de sensibilisation politique et offrir leurs bons services pour appuyer, à la demande du Gouverne ment afghan, la mise en œuvre de programmes de réconciliation et de réintégr ation menés par les Afghans, notamment en proposant et en facilitant la mise en œuvre de mesures de confiance, dans le cadre de la Constitution afghane et en a pplication des mesures et des procédures définies dans les résolutions 1267 (1999), 1822 (2008) et 1904 (2009) et d’autres résolutions pertinentes du Conseil; d) Appuyer, à la demande des autorité s afghanes, et en tenant compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris à la Conférence de Londres concernant la réforme électorale, des préparatifs des prochaines élections législatives nationales, en fournissant une assistance technique, en assurant la coordination avec les autres donateurs, organismes et organisations internationaux qui fournissent une aide et en canalisant les fonds existants et additionnels dégagés pour soutenir ce processus; et promouvoir, par le biais de la société civile, la participation active du peuple afghan aux élections et au processus de réforme électorale; 6. Réaffirme aussi que la MANUA et le Représentant spécial continueront à diriger les efforts civils internationaux dans les domaines prioritaires suivants : a) Grâce à une présence renforcée et élargie dans tout le pays, promouvoir la mise en œuvre de la Stratégie intérima ire de développement de l’Afghanistan et de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue au niveau local et faire en sorte que les politiques gouvernementales favo risent l’ouverture et soient mieux comprises; b) Appuyer et renforcer les efforts entrepris pour améliorer la gouvernance et l’état de droit, notamment la justice en période de transition, et lutter contre la corruption aux niveaux local et national et pour promouvoir les initiatives locales de développement, contribuant ainsi à faire bé néficier la population des dividendes de la paix et à fournir les services en temps voulu et de manière durable; c) Jouer un rôle central de coordinati on en vue de faciliter la fourniture de l’aide humanitaire conformément aux princi pes humanitaires et de renforcer les capacités du Gouvernement afghan, notamment en aidant efficacement les autorités nationales et locales à apporter assistance et protection aux personnes déplacées et à S/RES/1917 (2010) 10-28339 6 créer des conditions propices à un retour volontai re et durable, dans la sécurité et la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées; d) Continuer, avec l’appui du Ha ut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à coopérer avec la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan, à coopérer ég alement avec des organisations non gouvernementales internationales et locales intéressées et le Gouvernement afghan, à suivre la situation des civils, à coordonner l’action menée pour assurer leur protection et à aider à donner pleinement effet aux dispositions de la Constitution afghane concernant les libertés fondamentales et les droits de l’homme et aux traités internationaux auxquels l’Af ghanistan est partie, en par ticulier ceux qui consacrent la pleine jouissance par les femmes de leurs droits humains; e) Appuyer la coopération régionale af in de promouvoir la stabilité et la prospérité de l’Afghanistan; 7. Invite toutes les parties afghanes et tous les membres de la communauté internationale à continuer de coopérer avec la MANUA à la mise en œuvre de son mandat et pour garantir la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans tout le pays; 8. Réaffirme qu’il est indispensable d’assurer la sécurité du personnel des Nations Unies et qu’il appuie les mesures dé jà prises par le Secrétaire général à ce sujet, et attend avec intérêt qu’une analyse des besoins des Nations Unies en matière de sécurité en Afghanistan soit réalisée; 9. Souligne qu’il importe de renforcer et d’élargir la présence de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans les provinces, encourage le Secrétaire général à poursuivre les efforts engagés en vue de prendre les dispositions voulues pour régler les problèmes de sécurité associés au renforcement et à l’élargissement de cette présence, et soutient fermement l’autorité du Représentant spécial du Secrétaire géné ral dans la coordination de toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Afghanistan; 10. Souligne l’importance des prochaines él ections législatives nationales pour le développement démocratique de l’Afghanistan, demande qu’aucun effort ne soit épargné pour assurer la crédibilité, la sûreté et la sécurité des élections, reconnaît les problèmes auxquels se heurtent la Commission électorale indépendante afghane et la Commission du contentieux électoral, souligne que ces deux organes doivent s’acquitte r efficacement de leurs fonctions en préparant et en surveillant les élections, et encourage le Gouvernement afghan à collaborer avec la MANUA pour veiller à ce que les deux commissi ons soient fortes et indépendantes, et qu’elles garantissent l’équilibre de s pouvoirs, comme l’exige la Constitution; 11. Se félicite que le Gouvernement afghan ait pris l’engagement de collaborer étroitement avec l’ONU pour tirer les enseignements des élections de 2009 de manière à améliorer le processus électoral en 2010 et au-delà, et, tenant compte des engagements pris à la Confér ence de Londres concernant la réforme électorale, réaffirme le rôle essentiel que joue la MANUA, à la demande du Gouvernement afghan, pour faciliter la réalisation de ces engagements, prie la MANUA de fournir une assistance technique à l’Assemblée nationale et à la société civile en vue d’appuyer un processus co nstructif de réforme électorale; et demande également aux membres de la communauté internationale de fournir une assistance selon que de besoin; S/RES/1917 (2010) 7 10-28339 12. Se félicite des efforts renouvelés du Gouvernement afghan, notamment dans le cadre de la prochaine Jirga de pa ix nationale qui doit se tenir cette année, pour faciliter le dialogue avec les éléments de l’opposition qui sont prêts à renoncer à la violence, à couper les liens avec Al-Qaida et d’autres organisations terroristes, à dénoncer le terrorisme et à acc epter la Constitution afghane, en particulier s’agissant des questions relatives à la probléma tique hommes-femmes et aux droits de l’homme, et encourage le Gouvernement afghan à se prévaloir des bons offices offerts par la MANUA pour faciliter ce proc essus le cas échéant, en application des mesures et procédures définies dans les résolutions 1267 (1999), 1822 (2008) et 1904 (2009) et d’autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 13. Salue l’engagement pris par le Gouvernement d’élaborer et de mettre en place un programme national de paix et de réintégration qui soit efficace, sans exclusive, transparent et viable, souligne le rôle que joue la MANUA pour faciliter la mise en œuvre de ce programme comme l’exige la présente résolution, et encourage la communauté internationale à appuyer les efforts déployés par le Gouvernement à cet égard, notamment en cr éant un fonds d’affectation spéciale pour la paix et la réintégration; 14. Salue les efforts faits par le Gouvernement afghan et ses partenaires, des pays voisins et de la région, pour susciter la confiance et la coopération mutuelles, et les récentes initiatives de coopérati on prises par des pays concernés et des organisations régionales, y compris le quatrième Sommet trilatéral entre l’Afghanistan, le Pakistan et la Turquie tenu à Istanbul, le Sommet d’Istanbul organisé avec la participation de l’Af ghanistan et des pays voisins et le Communiqué de la Conférence de Londres, se félicite aussi que les principes énoncés dans la Déclaration de 2002 sur les relations de bon voisinage aient été réaffirmés dans le Communiqué de la Conférence de Londres, et souligne qu’il importe d’intensifier la coopération entre l’ Afghanistan et ses partenaires pour faire front aux Taliban, à Al-Qaida et aux autres groupes extrémistes en promouvant la paix et la prospérité en Afghanistan et en encourageant la coopération dans les secteurs de l’économie et du développement en tant que moyens de parvenir à la pleine intégration de l’Afghanistan dans la dynamique régionale et dans l’économie mondiale; 15. Réaffirme que le Conseil commun de coordination et de suivi joue un rôle central s’agissant de coordonner, de fac iliter et de suivre la mise en œuvre de la Stratégie de développement national de l’Afghanistan, et demande à tous les intéressés de coopérer avec le Conseil à ce tte fin de manière à améliorer encore son efficacité; 16. Demande aux organisations et donateurs internationaux ainsi qu’au Gouvernement afghan d’honorer les engageme nts qu’ils ont pris à la Conférence internationale d’appui à l’Afghanistan, tenue à Paris le 12 juin 2008, et à la Conférence de Londres sur l’Afghanistan tenue le 28 janvier 2010, et réaffirme qu’il importe de faire davantage pour améliorer la coordination et l’efficacité de l’aide, notamment en assurant la transparence, et pour lutter contre la corruption; et pour aider le Gouvernement afghan à être mieux à même de coordonner l’aide; 17. Appelle le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale et notamment la FIAS et la coalition de l’« Opération Liberté immuable », conformément à leurs attributions évolutives respectives, à continuer à faire face à la menace que font peser sur la sécurité et la stabilité de l’Afghanistan S/RES/1917 (2010) 10-28339 8 les Taliban, les membres d’Al-Qaida, les groupes armés illégaux, les criminels et ceux qui se livrent au trafic de stupéfiants; 18. Condamne avec la plus grande fermeté tous les attentats, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins expl osifs artisanaux, d’a ttentats-suicides ou d’enlèvements, visant des civils et les forces afghanes et internationales, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de r econstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamne en outre l’utilisation, par les Taliban et d’autres groupes extrémistes, de civils comme boucliers humains; 19. Se félicite des résultats obtenus à ce jour dans l’exécution du Programme de lutte antimines pour l’Afghanistan et encourage le Gouvernement afghan, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies et d’autres parties intéressées, à poursuivre son action en vue de détruire les mines antipersonnel et antichars et les restes explosifs de guerre, et de réduire ai nsi les menaces qu’ils font peser sur la vie humaine et sur la paix et la sécurité dans le pays; et exprime la nécessité de fournir une aide en vue de soigner les victimes et d’assurer leur réadaptation et leur réinsertion économique et sociale, s’agissant notamment des personnes handicapées; 20. Salue les progrès accomplis par la Force internationale d’assistance à la sécurité et les autres forces internationa les en vue de réduire le plus possible les risques de pertes civiles, comme décrit dans le rapport de la MANUA sur la protection des civils en période de conflit armé en date de janvier 2010, et leur demande de continuer à intensifier cette action, notamment en réexaminant constamment leurs tactiques et procédures, en faisant avec les autorités afghanes le bilan de toute intervention qui aurait causé des pertes civiles et en procédant à une enquête en pareil cas et lorsque le Gouvernement afghan estime qu’une investigation conjointe est nécessaire; 21. Souligne combien il importe de permettre aux organisations compétentes, le cas échéant, d’avoir accès à toutes les pr isons et à tous les lieux de détention en Afghanistan, et demande que le droit international, notamment le droit humanitaire et le droit des droits de l’ homme, soit strictement respecté; 22. Se déclare profondément préoccupé par le recrutement et l’emploi d’enfants par les forces des Taliban en Afghanistan et par le meurtre et les mutilations d’enfants du fait du conflit, condamne de nouveau fermement le recrutement et l’emploi d’enfants soldats en violation du droit international applicable, ainsi que toutes autres violati ons et tous autres sévices exercés sur la personne d’enfants en période de conflit ar mé, en particulier les attaques contre les écoles et l’utilisation d’enfant s pour des attentats-suicides, demande que les responsables soient traduits en justice, souligne qu’il importe d’appliquer ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) à cet égard, et prie le Secrétaire général de continuer à renforcer la composante protection de l’enfance de la MANUA, en particulier en désignant des conseill ers à la protection de l’enfance; 23. Réaffirme qu’il importe de rendre le secteu r de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, dans un cadre global, par le biais de procédures d’agrément appropriées, et d’efforts de formation, de tutorat, d’équipement et de responsabilisation, à l’intention tant des femmes que des hommes, afin d’accélérer la r éalisation de l’objectif de forces de sécurité afghanes autosuffisantes et ethniquement équilibrées vouées au maintien de la sécurité et de l’état de droit dans l’ensemble du pays; S/RES/1917 (2010) 9 10-28339 24. Se félicite à cet égard que l’Armée nationale afghane continue de se développer et soit de plus en plus à même de planifier et de mener des opérations, et se déclare favorable aux efforts de formation qui continuent d’être faits, notamment par l’apport de formateurs, de ressources et d’équipes de tutorat et de liaison par l’intermédiaire de la Mission de formation de l’OTAN en Afghanistan, aux conseils qui sont donnés en vue de la mise en plac e de processus de planification durables de la défense et à l’assistance aux initi atives de réforme de la défense; 25. Prend note des efforts que continuent de faire les autorités afghanes pour renforcer les capacités de la Police nationale afghane, demande que les efforts soient poursuivis à cette fin, notamment dans le cadre du développement ciblé des districts, et insiste sur l’importance, dans ce contexte, de l’assistance inte rnationale sous forme d’un appui financier et d’un apport en formateurs et tuteurs, y compris de la contribution qu’apportent la Mission de form ation de l’OTAN en Afghanistan, la Force de gendarmerie européenne (FGE) et l’Union européenne par le biais de sa mission de police (EUPOL Afghanistan); 26. Se félicite des progrès réalisés dans l’application du programme de démantèlement des groupes armés illégaux par le Gouvernement afghan, et demande que davantage d’efforts soient faits pour que de nouveaux progrès soient enregistrés, avec l’appui de la communauté internationale; 27. Prend note des progrès faits récemment pour lutter contre la production d’opium, demeure préoccupé par les effets néfastes que continuent d’avoir la culture, la production, le trafic et la cons ommation d’opium sur la sécurité, le développement et la gouvernance en Afgh anistan et sur les plans régional et international, engage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à accélérer la mise en œuvre de la Stratégi e nationale de lutte contre la drogue, notamment en exécutant des programmes offrant d’autres moyens de subsistance, et à institutionnaliser la lutte contre les stupéfiants dans tous les programmes nationaux, et encourage la communauté interna tionale à accroître son appui aux quatre priorités dégagées dans la Stratégie; se félicite de l’appui fourni par l’Office des Nations Unies contre la dr ogue et le crime à l’In itiative triangulaire et au Centre régional d’information et de coordination d’Asie centrale dans le cadre de l’Initiative du Pacte de Paris et de la Stratégie arc-en-ciel, ainsi que de la contribution de l’Académie de police de Domodedovo (Russie); 28. Demande aux États de renforcer la coopération internationale et régionale pour faire pièce à la menace que la production, le trafic et la consommation illicites de drogue s au départ de l’Afghan istan font peser sur la communauté internationale, conformément au principe de responsabilité commune et partagée, notamment grâce au renforcement des moyens dont disposent les services de répression en matière de lutte antidrogue et à la coopération dans le domaine de la lutte contre les stupéfiants et les précurseurs et contre le blanchiment d’argent et la corruption liés à ce trafic, compte tenu des conclusions de la deuxième Conférence ministérielle sur les routes de la drogue au départ de l’Afghanistan, organisée à Moscou en 2006 (S/2006/598) pa r le Gouvernement de la Fédération de Russie en coopération avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, dans le cadre du Pacte de Paris, et, à cet égard, demande que sa résolution 1817 (2008) soit pleinement appliquée; 29. Appelle de ses vœux la poursuite de l’Initiative du Pacte de Paris pour lutter contre la production, la consommation et le trafic illicites de stupéfiants et de S/RES/1917 (2010) 10-28339 10 l’élimination des cultures de pavots, des la boratoires de fabrication de drogues et des stocks ainsi que de l’interception des convois de drogues, insiste sur l’importance de la coopération en ma tière de gestion des frontières et se félicite de l’intensification de la collaboration entre les organismes compétents des Nations Unies et l’OSCE à cet égard; 30. Souligne de nouveau qu’il importe que toutes les institutions afghanes et les autres intervenants mettent rapideme nt en application le Programme national pour la justice dans son intégralité et de façon suivie et coordonnée afin d’instituer dans les meilleurs délais une justice é quitable et transparente, de mettre fin à l’impunité et de consolider l’état de droit dans l’ensemble du pays; 31. Souligne à cet égard combien il importe de progresser encore sur la voie de la reconstruction et de la réforme du s ecteur pénitentiaire en Afghanistan afin que la légalité et les droits de l’ homme y soient mieux respectés; 32. Note avec préoccupation que la corruption généralisée nuit aux efforts de sécurité, de bonne gouvernance, de lutte contre les stupéfiants et de développement économique, et invite le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à pren dre énergiquement la direction des opérations dans la lutte contre la corruption et à renforcer l’acti on qu’il mène pour rendre l’administration plus efficace, plus responsable et plus transparente; 33. Encourage toutes les institutions afghanes, notamment les pouvoirs exécutif et législatif, à œuvrer dans un esprit de coopération, engage le Gouvernement afghan à poursuivre la réforme législative et la réforme de l’administration publique afin d’y asseoi r les principes de bonne gouvernance, y compris la pleine représentation de toutes les Afghanes et de tous les Afghans, et de responsabilité aux échelons tant national que local, et souligne que la communauté internationale doit continuer à prêter son concours technique à cet égard; 34. Lance un appel pour que soient respectés pleinement les droits de l’homme et les libertés fondamentales ains i que le droit international humanitaire sur tout le territoire afghan, constate avec préoccupation que des restrictions sont imposées aux journalistes et que ces derniers sont la cible d’attaques, rend hommage à la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan pour les efforts courageux qu’elle déploie afin d’assu rer le respect des droits de l’homme en Afghanistan, la promotion et la défense de ces droits et l’avènement d’une société civile pluraliste, et souligne qu’il importe que tous les intéressés coopèrent sans réserve avec la Commission; et encourage l’ensemble des services de l’État et de la société civile à s’investir largement en faveur du respect des engagements mutuels pris à la Conférence de Londres, notamment celui d’assurer un financement public suffisant à la Commission indépendante des droits de l’homme; 35. Constate qu’en dépit des progrès accomplis sur la voie de l’égalité des sexes, il est nécessaire de redoubler d’effort s pour garantir les droits des femmes et des filles, condamne avec fermeté les formes persistantes de discrimination et de violence dont sont victimes les filles et le s femmes, en particulier la violence visant à empêcher les filles d’aller à l’école, souligne qu’il importe d’appliquer les résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) du Conseil, appuie les efforts visant à accélérer la mise en œuvre du Plan d’action national en faveur des femmes en Afghanistan, se fé licite de l’engagement du Gouvernement afghan d’accroître la représentation des femme s dans toutes les institutions liées à la S/RES/1917 (2010) 11 10-28339 gouvernance, y compris les organes dont les membres sont élus et nommés et la fonction publique, et prie le Secrétaire général de continuer d’insérer dans ses rapports des renseignements sur l’inté gration des femmes à la vie politique, économique et sociale de l’Afghanistan; 36. Se félicite que le Gouvernement afghan et la MANUA coopèrent avec le Comité créé par la résolution 1267 (1999) du Conseil de sécurité d a ns la m i se e n œuvre de la résolution 1904 (2009), notamment en fournissant des informations utiles à la mise à jour de la Liste récapitu lative et en aidant à identifier les individus et les entités qui apportent une aide financ ière et un appui aux actes ou activités d’Al-Qaida et des Taliban, en utilisant les revenus tirés de la culture, de la production et du trafic illégaux de stupéfiants et de leurs précurseurs, et les encourage à poursuivre leur coopération; 37. Appelle à renforcer la coopération éco nomique régionale, notamment pour faciliter le co mmerce régional, accroître les investissements étrangers et améliorer les infrastructures de l’Afghanis tan, en notant que, de longue date, ce pays est une grande voie de passage en Asie; 38. Souligne l’importance d’un retour de plein gré, en toute sécurité et en bon ordre, des réfugiés afghans et de leur réintégration durable, aux fins de la stabilité du pays et de la région, et appelle la communauté internationale à continuer d’apporter une aide accrue à cet égard; 39. Affirme aussi l’importance d’un retour de plein gré, en toute sécurité et en bon ordre, des personnes déplacées et de leur réintégration durable; 40. Prie le Secrétaire général de lui prés enter tous les trois mois un rapport sur l’évolution de la situation en Afghanistan et d’inclure dans son prochain rapport une évaluation des progrès réalisés au rega rd des critères définis pour mesurer et suivre l’avancement de la mise en œuvre du mandat et des priorités de la MANUA définis dans la présente résolution, et demande à tous les intéressés de coopérer avec la MANUA dans cette entreprise; 41. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1918 (2010)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1918%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1918 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 23 avril 2010 Français Original : anglais 10-33140* (F) *1033140* Résolution 1918 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6301e séance, le 27 avril 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions concernant la situ ation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008), 1838 (2008), 1844 (2008), 1846 (2008), 1851 (2008) et 1897 (2009), Restant profondément préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer contre des navires font peser sur la situation en Somalie et dans d’autres États de la région , ainsi que sur la navigation internationale et la sécurité des routes maritimes commerciales, Réaffirmant que le droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 (« la Convention »), en particulier en ses articles 100, 101 et 105, définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, ainsi que les autres activités maritimes, Réaffirmant également que les autorisations recond uites dans la résolution 1897 (2009) s’appliquent à la seule situation en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou oblig ations résultant de la Convention, pour ce qui est de toute autre situation, et soulignant en particulier que la résolution précitée ne peut être regardée comme établi ssant un droit international coutumier, Soulignant qu’il importe de s’attaquer aux problèmes posés par le fait que les systèmes judiciaires de la Somalie et des autres États de la région n’ont pas les moyens de poursuivre comme il se doit les personnes soupçonnées de piraterie, Prenant note avec satisfaction de l’assistance fournie par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UN ODC) et d’autres organismes internationaux et donateurs, agissant en coordination avec le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somalienne s (« le Groupe de contact »), afin de renforcer les moyens dont disposent les systèm es judiciaires et pénitentiaires de la * Nouveau tirage pour raisons techniques (29 avril 2010). S/RES/1918 (2010) 10-33140 2 Somalie, du Kenya, des Seychelles et d’autres États de la région pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie et inca rcérer celles qui ont été condamnées, dans le respect du droit international des droits de l’homme applicable, Se félicitant de l’action menée par l’opération Atalante de l’Union européenne, les opérations « Protecteur allié » et « Bouclier océanique » de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, la Forc e multinationale 151 des Forces maritimes combinées, et divers États agissant individuellement en coopération avec le Gouvernement fédéral de transition et avec d’ autres États, pour réprimer la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et notamment pour traduire en justice les personnes soupçonnées de piraterie, Saluant les efforts déployés par la République du Kenya pour faire juger les personnes soupçonnées de piraterie par ses tribunaux et incarcérer celles qui ont été condamnées, et l’ encourageant à continuer sur cette voie, tout en mesurant les difficultés auxquelles elle se heurte pour ce faire, Saluant également les efforts faits à ce jour par d’autres États pour faire juger les personnes soupçonnées de piraterie par leurs tribunaux, Prenant acte de la décision des Seychelles d’engager des poursuites contre les personnes soupçonnées de piraterie et se félicitant en particulier de leur décision du 6 février 2010, aux termes de laquelle elles envisagent d’accueillir un centre régional de poursuites, Saluant la décision du Groupe de contact de créer un fonds international d’affectation spéciale pour appuyer ses initiativ es, qui sera administré par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le cr ime en vue de prendre en charge le coût des poursuites judiciaires contre les pers onnes soupçonnées de piraterie et de soutenir d’autres initiatives de lutte contre la piraterie, félicitant les États participants qui ont contribué à ce fonds et encourageant les autres donateurs potentiels à y verser des contributions, Se félicitant que le Groupe de contact ait adopté le rapport sur l’évaluation des besoins de la région en termes de capacités et exhortant les États et les organisations internationales à faire tout leur po ssible pour que les recommandations qui y figurent soient rapidement suivies d’effet, Félicitant les États qui ont révisé leur droit interne pour ériger la piraterie en infraction et permettre à leurs tribunaux de juger les personnes soupçonnées de piraterie, dans le respect du droit internat ional, notamment des droits de l’homme, et soulignant qu’il faut que les États poursuivent leurs efforts dans ce sens, Notant en même temps avec préoccupation que le droit interne de certains États n’érige pas la piraterie en infraction ou ne contient pas les dispositions de procédure nécessaires pour engager effica cement des poursuites pénales contre les personnes soupçonnées de piraterie, Appréciant les efforts déployés par le Groupe de contact pour étudier les moyens de poursuivre plus efficacement en justice les personnes soupçonnées d’avoir commis des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le re nforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits S/RES/1918 (2010) 3 10-33140 de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une éradication durable de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par le Gouvernemen t fédéral de transition, des forces de sécurité nationales et de la police somalienne, dans le cadre de l’Accord de Djibouti et d’une stratégie nationale pour la sécurité, Constatant avec préoccupation que des personnes soupçonnées de piraterie sont libérées sans avoir été jugées et se déclarant résolu à faire en sorte que les pirates aient à répondre de leurs actes, 1. Affirme que le défaut de traduction en justice des personnes responsables d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à l’action menée par la communauté in ternationale contre la piraterie; 2. Engage tous les États, y compris les États de la région, à ériger la piraterie en infraction pénale dans leur dr oit interne et à envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes et d’incarcérer celle s qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international de s droits de l’homme applicable; 3. Se félicite à cet égard des progrès accomplis dans l’application du Code de conduite de Djibouti de l’Organisation maritime internationale et demande aux États qui y ont souscrit de l’appliquer dès que possible dans son intégralité; 4. Prie le Secrétaire général de lui présen ter, dans un délai de trois mois, un rapport sur les différentes options possibles pour mieux parvenir à poursuivre et incarcérer les personnes res ponsables d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, y compris en particulier sur des options tendant à créer dans les juridictions nationales des chambres spéciales, éventuellement dotées d’éléments internationaux, ou à créer un tribunal régional ou encore à créer un tribunal international, et sur les accords correspondants en matière pénitentiaire, en tenant compte des travau x du Groupe de contact, des précédents en matière de création de tribunaux internati onaux et de tribunaux mixtes, et du temps et des moyens nécessaires pour obtenir des résultats concrets et durables; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1919 (2010)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1919%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1919 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 29 avril 2010 10-33578 (F) *1033578* Résolution 1919 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6304e séance, le 29 avril 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Soudan, Réitérant ses précédentes résolutions, 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de co nflit armé, dans lesquelles il a notamment réaffirmé les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial de 2005, 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants en période de conflit armé, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes et la paix et la sécurité, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies au Soudan daté du 5 avril 2010 (S/2010/168), et rappelant le rapport sur les enfants et le conflit armé au Soudan daté du 10 février 2009 (S/2009/84), y compris ses recommandations, prenant note du rapport sur les enfants et le conflit armé au Soudan daté du 29 août 2007 (S/2007/520), et rappelant les conclusions approuvées par le Groupe de travail du Conseil de s écurité sur les enfants dans le conflit armé au Soudan (S/AC.51/2009/5), Réaffirmant son attachement à la souveraineté , à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Souda n, ainsi qu’à la cause de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans toute la région, Soulignant l’importance de l’application intégr ale de l’Accord de paix global du 9 janvier 2005, y compris, notamment, la nécessité de poursuivre les efforts en vue de renforcer l’intérêt pour l’unité ainsi que de respecter l’exercice du droit de la population du Sud-Soudan à l’autodétermin ation par l’organisation d’un référendum pour déterminer son statut futur, Insistant sur la nécessité pour l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale d’aider à asseoi r la confiance mutuelle entre les deux parties, S/RES/1919 (2010) 10-33578 2 Prenant note des élections qui se sont tenues en avril dans tout le pays, celles- ci étant un élément de la mise en œuvre de l’Accord de paix global, et louant la population du Soudan qui œuvre à l’avènement de la démocratie, Conscient que, quelle que soit l’issue du référendum, les deux parties à l’Accord de paix global devront continuer d’examiner les questions délicates de manière pacifique et constructive et que l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et les autres organisations régi onales peuvent jouer un rôle important en soutenant et en enc ourageant ce dialogue, Saluant l’œuvre accomplie par la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) et l’engagement constant des pays fournissant des effectifs militaires ou de police à l’appui de l’Accord de paix global et de cette mission, Rendant hommage au travail accompli par l’Union africaine au Soudan, en particulier le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan et le rôle qu’il a joué en appelant l’attention sur l’interdépendance des conflits au Soudan et en aidant les parties soudanaises à traiter globalement ces questions, conjointement avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et les autres acteurs régionaux, Saluant l’action persistante de la Commission du bilan et de l’évaluation, Condamnant tous les actes et toutes les formes de violence qui sont le fait de toute partie, qui empêchent et entravent le réta blissement de la paix et de la stabilité au Soudan et dans la région, déplorant leurs effets sur la population civile, en particulier sur les femmes et les enfants, et appelant toutes les parties à respecter leurs obligations découlant du droit international humanitaire et du droit international des dr oits de l’homme, Soulignant qu’il demeure important de four nir une aide humanitaire et au développement aux populations civiles dans l’ensemble du Soudan, encourageant les efforts globaux déployés par l’Organisation des Nations Unies dans l’optique des préparatifs du prochain référendum, y co mpris la nécessité d’accroître l’aide humanitaire et au développement dans le sud pour le reste de la période de mise en œuvre de l’Accord de paix global et pa r la suite ainsi que de poursuivre la coopération entre les parties à l’Accord de paix global, l’Organisation des Nations Unies et les organisations humanitaires, et exhortant les donateurs à soutenir l’application de l’Accord de paix global et à honorer toutes les promesses faites en matière d’appui financier et matériel, Constatant que l’Accord de paix global est entré dans une phase décisive et soulignant qu’il importe d’achever toutes les tâch es relatives à la mise en œuvre de l’Accord de paix global, Se félicitant de la coopération accrue et continue entre la MINUS et toutes les autres missions des Nations Unies présentes dans la région, et insistant sur l’importance pour elles de continuer à partager des renseignements afin d’aider à faire échec aux mena ces régionales telles que les activ ités des milices et des groupes armés, y compris mais sans s’y limiter les groupes tels que l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Constatant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, S/RES/1919 (2010) 3 10-33578 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2011 le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan, dans l’intention de le renouveler par la suite selon que de besoin; 2. Prie le Secrétaire général de continue r à lui faire rapport tous les trois mois sur l’exécution du mandat de la Mission, les progrès de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et le respect du cessez-le-feu; 3. Prie en outre le Secrétaire général de lui fournir dans ses rapports trimestriels des informations comprenant 1) un plan dé taillé des mesure s prises par la MINUS pour soutenir le référendum et la consultation populaire, conformément au paragraphe 7 ci-après, notamment les enseignements tirés des élections de 2010 2) le bilan de l’engagement des Nations Un ies auprès des parties à l’Accord de paix global et les progrès accomplis par les part ies concernant les tâches décisives qui devront être accomplies après le référendum et, si nécessaire, des informations sur 3) la planification par la MINUS, en consu ltation avec les parties, de la présence de l’ONU au Soudan à l’issue de la période intérimaire; 4. Déplore la persistance du conflit et de la violence au niveau local, qui touchent les civils, spécialement au Sud-Soudan, et insiste sur l’importance pour la MINUS d’utiliser pleinement son autorité et ses capacités, conformément au paragraphe 16 de la résolution 1590 (2 005), pour prendre les mesures nécessaires afin de renforcer la sécurité de la p opulation civile, des acteurs des secteurs humanitaires et du développement ainsi que du personnel des Nations Unies face à la menace imminente de violence, et souligne que son mandat comprend la protection des réfugiés, des déplacés, des rapa triés, et autres civils s’agissant des activités des milices et des groupes armés, y compris mais sans s’y limiter les groupes tels que l’Armée de résistance du Seigneur, comme indiqué dans la résolution 1663 (2006); 5. Demande à nouveau à la MINUS de coordonner les stratégies avec les autres missions des Nations Unies dans la région pour rassembler des informations sur la protection des civils au regard des attaques lancées par l’Armée de résistance du Seigneur et prie le Secrétaire général d’inclure dans ses rapports trimestriels sur la MINUS des informations sur les activ ités de coopération entreprises par les missions des Nations Unies pour faire fa ce aux menaces posées par l’Armée de résistance du Seigneur; 6. Engage la MINUS à mettre en place une stratégie de protection des civils à l’échelle de la Mission, globalement sur l’ensemble de la zone de la Mission, y compris des mécanismes de résolution des conflits tribaux, et l’ exhorte vivement à renforcer sa présence dans les zones présentant un risque élevé de conflit localisé, y compris par des patrouilles fréquentes; 7. Rappelle que l’Accord de paix global prévoit l’organisation de référendums, et évoque le fait que les partie s ont la responsabilité de s’efforcer de renforcer l’intérêt pour l’unité, réaffirme l’appui de la Mission à ces efforts, demande que cette dernière joue un rôle de premier plan dans les efforts faits par la communauté internationale pour apporter de l’aide, en tant que de besoin, afin d’appuyer la préparation d’un référendum en 2011, y compris en consultation avec les États Membres qui souhaitent et qui sont prêts à fournir un appui, un rôle consultatif en ce qui concerne les dispos itifs de sécurité pour le référendum, et prie instamment la communauté internationale de fournir une assistance technique et S/RES/1919 (2010) 10-33578 4 matérielle, y compris des moyens d’observation des référendums, comme demandé par les autorités soudanaises concernées afin d’appuyer les référendums et les consultations populaires; 8. Souligne qu’il importe d’appliquer intégral ement et rapidement tous les éléments de l’Accord de paix global, des accords sur le Darfour et de l’Accord de paix pour le Soudan oriental d’octobre 2006, et demande à toutes les parties à ces accords de respecter et d’honorer leurs engagements sans tarder; 9. Prie la MINUS, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités actuelles, de continuer à aider les parties, comme il lui a été demandé, à mettre en œuvre tous les éléments de l’Accord de paix global, et notamment à organiser des référendums et à créer des commissions de consultation populaire, et à désigner des acteurs dans ces contextes, ai nsi qu’à appliquer la décision de la Cour permanente d’arbitrage de La Haye conc ernant l’Abyei, la démarcation de la frontière nord-sud, le partage des richesses, les arrangements en matière de sécurité et le règlement du conflit dans les États du Sud-Kordofan et du Nil Bleu; 10. Se félicite de la poursuite des examens des capacités militaires conduits dans le cadre du déploi ement de la MINUS, souligne l’importance d’un déploiement approprié et souple de la Mission, afin de décourager et de prévenir les actes de violence dans les zones où les civils sont menacés de violences, et demande des examens périodiques du déploiement de la Mission pour faire en sorte qu’elle soit placée au mieux, afin d’appuyer l’applica tion de l’Accord de paix global et de protéger les civils se trouvant sous la menace imminente de violences; 11. Se félicite de la détermination des parties à l’Accord de paix global à œuvrer ensemble, leur demande instamment de continuer à coopérer à l’exécution de leurs obligations en vue de poursuivre la mise en œuvre de l’Accord, et les invite à coopérer pleinement avec toutes les opéra tions des Nations Unies à l’exécution de leurs mandats respectifs; 12. Redit la préoccupation que lui inspirent les restrictions et obstacles imposés au personnel et au matériel de la MINUS, et les inci dences négatives que ces restrictions et obstacles ont sur la capacité de la Mission de s’acquitter efficacement de son mandat et, à ce sujet, demande à toutes les parties de coopérer pour que la Mission puisse procéder en tout e liberté et sans entrave à une opération de contrôle et de vérification dans la zo ne relevant de sa re sponsabilité en ce qui concerne en particulier le contrôle de la région de l’Abyei, et invite instamment la Mission, agissant conformément à son mandat et dans les limites de ses moyens et capacités, à consulter les parties et à déployer du personnel suffisant dans la région de l’Abyei pour améliorer les efforts de prév ention du conflit et apporter la sécurité à la population civile; 13. Exprime son inquiétude au sujet de la santé et du bien-être des populations civiles au Soudan; appelle les parties à l’Accord de paix global et au communiqué signé par l’ONU et le Gouvernement d’unité nationale à Khartoum, le 28 mars 2007, à appuyer et protéger tous les personnels humanitaires et à faciliter toutes les opérations humanitaires au Soudan; et prie instamment le Gouvernement soudanais de continuer à collaborer avec l’ONU pour assurer la continuité de l’assistance humanitaire sur tout le territoire; 14. Note que tout conflit dans une partie du Soudan touche les conflits dans les autres parties du pays et invite donc la Mission, dans le cadre de son mandat, à S/RES/1919 (2010) 5 10-33578 coordonner étroitement son action avec celle de tous les organismes des Nations Unies présents dans la région, dont l’Équipe conjointe Union africaine-ONU d’appui à la médiation et les autres parties concernées, afin que l’exécution des mandats de ces organes appuie l’objectif d’en s e m b l e q u ’ e s t l a p a i x a u S o u d a n e t dans la région; 15. Note les effets préjudiciables de la pro lifération des armes, en particulier les armes légères, sur la sécurité des ci vils, laquelle attise les conflits armés, encourage la MINUS à poursuivre ses efforts afin de fournir une assistance au Gouvernement du Sud-Soudan en ce qui conc erne le processus de désarmement civil, notamment en renforçant la capacité des auto rités locales de déco urager les conflits intercommunautaires et en surveillant les initiatives de désarmem ent civil forcé afin d’éviter que les opérations de désarmement n’exacerbent l’insécurité au Sud-Soudan; 16. Prie la MINUS, agissant dans les limit es de son mandat, de ses capacités et de ses moyens actuels, d’apporter un soutien technique et logistique au Comité technique spécial des frontières, à sa de mande, pour aider les parties à procéder d’urgence à la démarcation de la front ière nord-sud de 1956, conformément à l’Accord de paix global; 17. Invite la Mission, agissant dans le respect de son mandat et dans les limites des effectifs de police civile auto risés, à continuer d’ aider les parties à l’Accord de paix global à instaurer l’état de droit, à réorganiser les services de police et les services pénitentiaires soudanais, notamment au Sud-Soudan, et à aider à la formation de la police civile et du personnel pénitentiaire; 18. Encourage la Mission à collaborer étroitement avec les Forces armées soudanaises et l’Armée populaire de li bération du Soudan afin de relancer le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, et à contribuer au désarmement volontaire et à la collecte et à la destruction d’armes dans le cadre de la mise en œuvre des plans de désarmemen t, de démobilisation et de réintégration prévus dans l’Accord de paix global; et à assurer l’exécution, dans les délais requis, des programmes de réintégration durable, ce qui contribuera à promouvoir un appui financier continu et renforcé de la part des donateurs pour la phase de réintégration, et à coordonner son action avec les autorités locales et avec les organismes, programmes et fonds des Nations Unies, in itiatives qui renforcent le processus de désarmement, de démobilisation et de ré intégration par la création de possibilités économiques pour les personnes réintégrées, et exhorte par ailleurs les donateurs à donner suite aux demandes d’assistance en fa veur de l’opération de désarmement, de démobilisation et de réin tégration, en particulier s’ agissant de cette dernière phase, et demande aux donateurs d’honorer tous les engagements qu’ils ont pris, en matière d’assistance et les obligations qu’ils ont contractées à cet effet, et prend note dans ce contexte de la nécessité d’aider également les victimes dans les communautés touchées par les conflits; 19. Se félicite du plan d’action adopté par l’ Armée populaire de libération du Soudan pour libérer tous les enfants encore associés à ses forces d’ici à la fin de 2010 et, afin d’atteindre cet objectif, demande l’application, dans les délais voulus, des dispositions de ce plan, prie la Mission, conformément à son mandat et en coordination avec les partie s concernées, et en veillant particulièrement à la protection, à la libération et à la réinser tion dans leur famille des enfants servant dans les rangs des forces et groupes armés, de renforcer son appui au Conseil national de coordination du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration S/RES/1919 (2010) 10-33578 6 et aux Commissions Nord et Sud de dé sarmement, de démobilisation et de réintégration, et de surveiller le processus de réinsertion; 20. Se félicite que les personnes déplacées et les réfugiés continuent de revenir en bon ordre dans les trois Zones et au Sud-Soudan, et prie la Mission, dans le cadre de son mandat actuel, dans la lim ite de ses capacités et dans les zones où elle est déployée, de coordonner son action avec celle des entités des Nations Unies et de ses autres partenaires, afin de fa ciliter les retours définitifs, notamment en concourant à créer et à maintenir le s conditions de sécurité requises; 21. Souligne l’importance du rôle joué par la Commission du bilan et de l’évaluation dans la supervision et la surveillance de l’application de l’Accord de paix global, et invite instamment toutes les parties à coopérer pleinement avec elle et à appliquer ses recommandations; 22. Souligne qu’il importe de définir des obj ectifs réalisables et réalistes par rapport auxquels on puisse mesurer les progrès de la Mission, et prie à ce sujet le Secrétaire général de faire figurer, dans chacun de ses rapports trimestriels, une évaluation des progrès accomplis par rappor t à ces étalons, et toute recommandation utile concernant la configuration de la Mission; 23. Encourage l’actualisation et l’examen périodiques du concept d’opérations et des règles d’ engagement de la Mission, de façon à veiller à ce qu’ils soient pleinement conformes aux dispos itions de son mandat, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, et prie le Secrétaire général de l’informer des progrès accomplis concernant les concepts et les règles, ainsi que les pays fournissant des contingents, dans chacun de ses rapports trimestriels et de lui fournir, dans ces mêmes rapports, des données actualisées précises sur la situation en matière de sécurité dans la zone de responsabilité de la Mission; 24. Prie le Secrétaire général de continue r à prendre les mesures requises pour faire scrupuleusement respecter par le personnel de la Mission la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles, et de l’en tenir informé, et invite instamment les pays qui fournissent des contingents à prendre le s mesures préventives voulues, notamment sous forme d’actions de sensibilisation préala ble au déploiement, et de dispositions propres à amener toutes personnes mises en cause à répondre pleinement de leurs actes; 25. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1920 (2010)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1920%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1920 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2010 10-33943 (F) *1033943* Résolution 1920 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6305e séance, le 30 avril 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts faits par le Secrétaire général et son Envoyé personnel en vue de l’application des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008) et 1871 (2009), Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de coopérer plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Prenant note de la proposition marocaine présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l’Organisation des Na tions Unies et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Invitant , dans ce contexte, les parties à faire preuve d’une plus grande volonté politique d’œuvrer en vue d’une solution, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et des deux séries de pourparlers informels tenus à Dürnstein (Autriche) et dans le comté de Westchester (États-Unis) et se félicitant des progrès réalisés par les parties sur la voie de négociations directes, Soulignant qu’il importe de réaliser des progrès concernant la dimension humaine du conflit comme moyen de promouvoi r la transparence et la confiance mutuelle à la faveur d’un dialogue c onstructif et de mesures de confiance humanitaires, et notant qu’il importe que toutes les parties respectent leurs obligations, en tenant compte des rôle s et responsabilités des organismes des Nations Unies ainsi que des paragraphes pe rtinents du rapport du Secrétaire général, S/RES/1920 (2010) 10-33943 2 Se félicitant dans ce contexte de l’accord in tervenu entre les pa rties, tel qu’il ressort du communiqué de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental en date du 18 mars 2008, et attendant avec impatience le début des visites familiales par voie terrestre et la reprise du programme actuel de transport par voie aérienne, et invitant les parties à œuvrer da ns ce sens en coopération avec le Haut- Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Considérant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable à long terme et notant en outre qu’il est essentiel d’enregistrer des progrès dans ces négociations pour améliorer tous les aspects de la qualité de vie du peuple du Sahara occidental, Affirmant son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et à l’action qu’il mène pour faciliter les négociations entre les parties et notant avec satisfaction sa récente visite dans la région et les consultations qu’il mène actuellement avec les parties et les États voisins, Se félicitant de ce que Hany Abdel-Aziz ait été nommé Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara o ccidental et Chef de la MINURSO, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 6 avril 2010 (S/2010/175), 1. Réaffirme que les accords militaires de cessez-le-feu conclus avec la Mission des Nations Unies pour l’organi sation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement; 2. Se félicite de ce que les parties se soient engagées à continuer à tenir des pourparlers informels restreints dans la perspective d’une cinquième série de négociations et rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations; 3. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propi ce au dialogue afin d’engager plus résolument des négociations de fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008) et 1871 (2009) ainsi que le succès des négociations; et affirme son soutien sans réserve à l’engagement pris par le Secrétaire général et son Envoyé personnel d’œuvrer à une solution à la question du Sahara occidental dans ce contexte; 4. Demande également aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans cond itions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et princi pes énoncés dans la Charte des Nations Unies et prend note du rôle et des re sponsabilités des parties à cet égard; S/RES/1920 (2010) 3 10-33943 5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 6. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’état des négociations tenues sous ses auspices et des progrès réalisés, et entend se réunir pour recevoir et examiner le rapport que celui-ci aura établi; 7. Prie également le Secrétaire général de lui rendre compte de la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission; 8. Engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer les mesures de confiance qui pe rmettent de multiplier les contacts entre membres séparés d’une même famille, en pa rticulier les visites familiales, ainsi que les autres mesures de confiance dont les parties conviendraient; 9. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2011 le mandat actuel de la Mission; 10. Prie le Secrétaire général de conti nuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la Mission la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies concernant l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre le s mesures préventives voulues, notamment en menant avant tout déploiement des acti ons de sensibilisation à ces questions, et d’autres mesures pour faire en sorte que leurs personnels qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1921 (2010)
IntituléLettre datée du 22 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2006/920)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1921%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1921 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mai 2010 10-35999 (F) *1035999* Résolution 1921 (2010) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6311e séance, le 12 mai 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1909 (2010), 1879 (2009), 1864 (2009), 1825 (2008), 1796 (2008) et 1740 (2007), et la déclaration de son président en date du 5 mai 2009 (S/PRST/2009/12), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité terri toriale et l’indépendance politique du Népal, qui doit s’approprier la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs, Rappelant la signature, le 21 novembre 2006, par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais-maoïste, de l’ Accord de paix global et la volonté déclarée des deux parties d’instaurer une paix permanente et viable, Considérant le souhait ardent des Népalais pour la paix et le retour de la démocratie et l’importance, à cet égard, de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs par les parties népalaises concernées, Se déclarant toujours disposé à soutenir le processus de paix en cours au Népal en vue de la mise en œuvre diligente et efficace des accords susmentionnés, en particulier de l’Accord du 25 juin 2008, comme le Gouvernement népalais le lui a demandé, Notant que la date butoir pour la promulgation de la nouvelle constitution démocratique du Népal est fixée au 28 mai 2010, et préoccupé par le fait que, à ce jour, les partis politiques ne sont pas parvenus à un consensus sur la nouvelle constitution, ni sur la prorogation du mandat de l’Assemblé e constituante, Exprimant l’inquiétude que lui inspirent les récentes tensions au Népal, et exhortant toutes les parties à résoudre leur s différends par la négociation pacifique, Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétai re général à toutes les parties népalaises pour qu’elles aillent rapidement de l’avant dans la mise en œuvre des accords conclus, prenant note de l’avis du Secrétaire général selon lequel la Mission des Nations Unies au Népal (MINUNEP) est bien placée pour aider à surveiller la gestion des armes et du personnel armé conformément à l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin 2008, et constatant que la Mission est disposée, sur demande, à aider les parties à trouver une solution durable à cette fin, S/RES/1921 (2010) 10-35999 2 Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 28 avril 2010 sur la Mission des Nations Unies au Népal (S/2010/214), Rappelant l’achèvement de deux des phases de l’opération de vérification, accueillant favorablement la poursuite de l’aide apportée aux fins de surveiller la gestion des armes et du personnel armé des deux parties conformément à la résolution 1740 (2007) et aux dispositions de l’Accord de paix global, notant qu’il importe de trouver les moyens de créer durablement les conditions nécessaires à l’achèvement des activités de la MINUNEP, et notant également à cet égard la nécessité de régler sans plus tarder les questions en suspens, Se félicitant de l’achèvement du processus de démobilisation des membres du personnel de l’armée maoïste disqualifiés comme le prévoyait le plan d’action pour la démobilisation et la réadaptation des membres de l’armée maoïste qui ont été disqualifiés du fait de leur qualité de mi neurs, convenu le 16 décembre 2009 par le Gouvernement népalais, le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) et l’Organisation des Nations Unie s, et appelant toutes les parties à continuer de mettre en œuvre ce plan, en menant les activités de suivi et d’établissement de rapports indiquées, conformément aux résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009), Rappelant que l’élection de l’Assemblée constituante s’étant tenue avec succès, certains éléments du mandat de la MINUNEP résultant de la résolution 1740 (2007) ont déjà été exécutés, Prenant note de la lettre datée du 5 mai 2010 (S/2010/229) que le Gouvernement népalais a adressée au Secrétai re général, dans laquelle il souligne l’importance de la contribution apporté e par la MINUNEP et demande que le mandat de la Mission soit prorogé jusqu’au 15 septembre 2010, Conscient qu’il faut prêter particulièrement attention aux besoins et au rôle des femmes, des enfants et des groupes traditionnellement marginalisés dans le processus de paix, comme indiqué dans l’Accord de paix global et dans la résolution 1325 (2000), Conscient de la nécessité de lutter contre l’impunité et de promouvoir et défendre les droits de l’homme, et de renforcer, conformément aux principes internationaux, les capacités des instituti ons nationales indépe ndantes de défense des droits de l’homme, Considérant que la société civile peut jouer un rôle important dans la transition démocratique et la prévention des conflits, Se félicitant de la contribution de la Représentante spéciale du Secrétaire général et de son équipe au sein de la MINUNEP et de celle de l’équipe de pays des Nations Unies, dont le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, qui veille au respect des droits de l’homme à la demande du Gouvernement népalais, et soulignant que les efforts déployés par la Mission et toutes les entités des Nations Unies dans la zone de la Mission doivent se coordonner et se compléter, en particulier dans l’intérêt de la continuité, le mandat de la Mission touchant à sa fin, 1. Décide , comme suite à la demande du Gouvernement népalais et conformément aux recommandations du Secrét aire général, de reconduire jusqu’au 15 septembre 2010 le mandat de la MINUNE P tel qu’il résulte de la résolution 1740 (2007), sachant que certains éléments du mandat ont été exécutés et que se poursuivent les activités de contrôle de la gestion des armes et du personnel armé S/RES/1921 (2010) 3 10-35999 convenues dans l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin 2008, qui doivent promouvoir la mise en œuvre du processus de paix; 2. Demande à toutes les parties de tirer pleinement parti des compétences de la MINUNEP et de sa volonté d’appuye r, dans le cadre de son mandat, le processus de paix afin de faciliter l’exécution, d’ici au 15 septembre 2010, des éléments du mandat de la Mission qui sont en suspens; 3. Souligne que les arrangements actuels ont été conçus comme des mesures temporaires, plutôt que comme des solu tions à long terme, et décide que la MINUNEP devrait, en liaison avec les parties, commencer immédiatement à prendre auprès du Gouvernement népalais les dispositions nécessaires en prévision de son retrait, notamment aux fins du transfert de toute responsabilité ré siduelle en matière de contrôle au plus tard le 15 septembre 2010; 4. Engage le Gouvernement népalais et le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) à arrêter et à mettre en place un plan d’action assorti d’échéances précises pour mener à bien la démobilisation et la réadaptation du personnel de l’armée maoïste, avec l’appui du Comité spécial chargé de la supervision, de l’intégration et de la réadaptation du personnel de l’arm ée maoïste et de son comité technique; 5. Demande à tous les partis politiques du Népal de faire avancer le processus de paix et d’œuvrer dans un esprit de coopération, de consensus et de compromis à aller de l’avant vers un règl ement véritablement durable qui ouvre au pays un avenir pacifique, démocratique et plus prospère; 6. Prie les parties népalaises de prendr e les mesures requises pour améliorer la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de la MINUNEP et du personnel associé à l’occasion de l’exécution des tâches énoncées dans le mandat de la Mission; 7. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport au plus tard le 1er septembre 2010 sur l’application de la présente résolution; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1922 (2010)
IntituléLa situation au Tchad, en République centrafricaine et dans la sous-région
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1922%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1922 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mai 2010 10-35993 (F) *1035993* Résolution 1922 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6312e séance, le 12 mai 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant le Tchad, la République centrafricaine et la sous-région, dont ses résolutions 1769 (2007), 1778 (2007), 1834 (2008), 1861 (2009) et 1913 (2010), Considérant que les recommandations relatives à la révision du mandat de la Mission des Nations Unies en République ce ntrafricaine et au Tchad (MINURCAT) que le Secrétaire général a faites dans son rapport du 29 avril 2010 (S/2010/217) doivent être soigneusement examinées, Estimant que la situation qui règne dans la région demeure une menace contre la paix et la sécur ité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 26 mai 2010 le mandat de la MINURCAT, tel qu’il l’a énoncé dans sa résolution 1861 (2009) et reconduit par sa résolution 1913 (2010); 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1923 (2010)
IntituléLa situation au Tchad, en République centrafricaine et dans la sous-région
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1923%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1923 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 25 mai 2010 10-37571 (F) *1037571* Résolution 1923 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6321e séance, le 25 mai 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant le Tchad, la République centrafricaine et la sous-région, y compris ses résolutions 1769 (2007), 1778 (2007), 1834 (2008), 1861 (2009), 1913 (2010) et 1922 (2010), Réaffirmant son attachement au respect de la souveraineté, de l’unité, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique du Tchad et de la République centrafricaine, ainsi qu’à la cause de la paix dans la région, Se déclarant à nouveau préoccupé par les répercussions que la violence qui se poursuit au Darfour a sur la situation humanitaire et la sécurité dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, Préoccupé par les activités armées et le banditisme dans l’est du Tchad, le nord-est de la République centrafricaine et l’ouest du Soudan, qui compromettent la sécurité de la population civile, la condu ite des opérations humanitaires dans ces régions et la stabilité de ces pays et donnent lieu à de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Se félicitant que les gouvernements tchadien et soudanais aient signé le 15 janvier 2010 un accord de normalisation de leurs relations bilatérales et déployé une force mixte, placée sous commandement mixte, le long de leur frontière commune, pour empêcher les éléments armés de passer d’un pays à l’autre et faire cesser leurs activités criminelles, Soulignant qu’un juste règlement du problème du Darfour, y compris grâce au processus de paix de Doha, la pleine application des accords de Syrte et de Libreville et les efforts de dialogue politique national menés au Tchad et en République centrafricaine favoriseront la pa ix et la stabilité à long terme dans la région et le retour volontaire, sûr et durable des réfugiés et des déplacés, Soulignant également qu’il importe de trouver pour les réfugiés et les déplacés des solutions durables et dignes qui leur permettent notamment de rentrer chez eux volontairement, en toute sécurité et en bon ordre et de se réinsérer durablement, * Nouveau tirage pour raisons techniques (26 mai 2010). S/RES/1923 (2010) 10-37571 2 Réaffirmant qu’il appuie pleinement les effort s que déploient le Secrétaire général, l’Union africaine et d’autres acteurs internationaux et régionaux pour régler les conflits armés de la région, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils, Réaffirmant également ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, prenant note des rapports du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Tchad (S /2008/532) et en République centrafricaine (S/2009/66), ainsi que des recommand ations qu’ils contiennent, et rappelant les conclusions des groupes de travail sur le s enfants et les conflits armés au Tchad (S/AC.51/2008/15) et en République cen trafricaine (S/AC.51/2009/2), qu’il a approuvées, Soulignant que c’est aux gouvernements du Tchad et de la République centrafricaine qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité des civils sur leur territoire, dans le resp ect de la primauté du droit, du dr oit international, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Ayant à l’esprit la Convention relative au statut des réfugiés, en date du 28 juillet 1951, et son protocole additionnel, en date du 16 décembre 1966, ainsi que la Convention de l’Organisation de l’unité africaine régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, adop tée en 1969, et la Convention de l’Union africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique, en date du 29 octobre 2009, Soulignant la nécessité de respecter le droit international des réfugiés, de préserver le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés et des sites de déplacés et de prévenir les activités de recrutement, notamment de femmes et d’enfants, que pourraient mener des groupes armés dans ces camps et sites et aux alentours, Se félicitant que le Gouvernement tchadien ait, avec l’appui logistique, administratif et technique de la Mi ssion des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), créé le Détachement intégré de sécurité (DIS), qui doit contribuer à la sécurité des réfugiés et du personnel humanitaire dans les villes principales, les camps de réfugiés et les sites de déplacés, et notant que le DIS assure des services de po lice de proximité dans ces li eux et fournit des escortes au personnel des Nations Unies et des organismes humanitaires, Reconnaissant la responsabilité de l’Armée nationale tchadienne (ANT) en ce qui concerne la sécurité des frontières et les menaces extérieures et celle de la Gendarmerie et de la Garde nationale noma de en ce qui concerne la sécurité dans l’est du Tchad, Prenant note du fait que le Gouvernement tchadien a informé le Secrétaire général, par une note verbale du 15 janvier 2010, qu’il souhaitait que la MINURCAT se retire du Tchad à compter du 15 mars 2010, de la lettre du 3 mars (S/2010/115) par laquelle le Représentant permanent du Tchad a informé le Président du Conseil que son gouvernement était revenu sur sa demande antérieure S/RES/1923 (2010) 3 10-37571 et des consultations que le Gouvernement tchadien et le Secrétariat de l’ONU ont tenues entre le 15 janvier et le 23 avril 2010, Soulignant que la réduction des effectifs de la composante militaire doit se faire en bon ordre et qu’il faut continue r de consolider le DIS, les systèmes judiciaire et pénitentiaire et les mécanisme s de protection des droits de l’homme et de règlement des conflits locaux, tout en posant les fondements nécessaires pour qu’ils demeurent viables une fois le mandat de la Mission achevé, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général paru le 29 avril 2010 sous la cote S/2010/217 (ci-après « le rapport du Secrétaire général ») et les recommandations qu’il contient au sujet des modalités de la future présence de la MINURCAT, Constatant que la situation dans la zone frontalière entre le Soudan, le Tchad et la République centrafricai ne menace la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat de la MINURCAT jusqu’au 31 décembre 2010; 2. Note que le Gouvernement tchadien est, comme l’a rappelé le Représentant permanent du Tchad dans une lettre du 21 mai 2010 (S/2010/250), déterminé à assumer l’entière responsabilité de la sécurité et de la protection de la population civile de l’est du Tchad, y compris les réfugiés, les déplacés, les rapatriés et les communautés d’accueil, en accordant une attention particulière aux femmes et aux enfants, ainsi qu’au personnel et aux biens des Nations Unies et des organismes humanitaires, conformément au droit international humanitaire, aux droits de l’homme et au droit des réfugiés, et souligne qu’à cette fin, le Gouvernement tchadien s’engage à : i) Assurer la sécurité et la protection des civils en danger, en particulier les réfugiés et les déplacés; ii) Faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et la libre circulation du personnel humanitaire en améliorant la sécurité dans l’est du Tchad; iii) Assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel de la MINURCAT, du personnel des Nations Unies et du personnel associé; 3. Note également que, dans ce contexte, le Gouvernement tchadien s’engage à chercher à atteindre, conformément au droit international humanitaire, les objectifs ci-après, relatifs à la protec tion des civils et du personnel humanitaire, qui sont énoncés dans la résolution 1861 (2009) : i) Retour et réinstallation volontaires, dans des conditions sûres et durables, des personnes déplacées; ii) Démilitarisation des camp s de réfugiés et de déplacés, attestée par une diminution de la présence d’armes, de la violence et des violations des droits de l’homme; iii) Renforcement des capacités des au torités tchadiennes, y compris les organes nationaux de police, le pouvoir judiciaire et le système pénitentiaire, d’assurer comme il se doit dans l’est du Tchad la sécurité des réfugiés, des déplacés, des civils et des travailleurs humanitaires dans le respect des normes internationales relatives aux droits de l’homme; S/RES/1923 (2010) 10-37571 4 4. Prie le Gouvernement tchadien et le Secrétaire général de créer un Groupe de travail conjoint de haut niveau associant le Gouvernement tchadien et l’ONU qui évaluera chaque mois la situation sur le terrain en ce qui concerne la protection des civils, les dispositions que le Gouvernement tchadien aura prises pour s’acquitter des tâches énoncées au paragr aphe 2 ci-dessus ainsi que pour atteindre les objectifs énumérés au paragraphe 3 ci-d essus et la mesure dans laquelle le DIS assure la sécurité dans les camps de réfugiés et sites de déplacés ainsi que leurs alentours, de fournir des escortes de sécurité et d’assurer une sécurité de zone, en coordination avec la Gendarmerie et la Garde nationale nomade; 5. Note que le Gouvernement tchadien s’est engagé à lui présenter le 31 juillet 2010 au plus tard le plan qu’il est en train d’élaborer pour assurer la prise en charge du DIS après le départ de la MINURCAT, en faisant appel au Groupe de travail conjoint de haut niveau selon que de besoin; 6. Décide que l’effectif de la composante militaire de la Mission sera réduit à 2 200 soldats (1 900 au Tchad et 300 en République centrafricaine) et à 25 officiers de liaison et décide également que la Mission comptera au maximum 300 fonctionnaires de police et du personnel civil en nombre suffisant; 7. Prie le Secrétaire général de procéder à la phase initiale du retrait des soldats en excédent avant le 15 juillet 2010 et à la phase finale du retrait des soldats restants à compter du 15 octobre 2010 et le prie également d’achever avant le 31 décembre 2010 le retrait total de tout le pe rsonnel en tenue et de tout le personnel civil de la Mission, à l’exception des personnes indispensables à sa liquidation; 8. Décide que la Mission s’acquittera du manda t défini ci-dessous dans l’est du Tchad et le nord-est de la République cen trafricaine, en liaison avec l’équipe de pays des Nations Unies et, s’il y a lieu, le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République ce ntrafricaine (BINUCA), sans préjudice du mandat de celui-ci : i) Sélectionner, entraîner, contrôler, conduire et conseiller les éléments du Détachement intégré de sécurité tcha dien et concourir à leur soutien; ii) Assurer la liaison avec le Gouvernement tchadien et le Haut- Commissariat des Nations Unies pour les réf ugiés afin de les aider à réinstaller les camps de réfugiés proches de la fron tière et soutenir à cette fin le Haut- Commissariat sur le plan logistique, sous réserve de la disponibilité des moyens et sous condition de remboursement des coûts; iii) Assurer la liaison av ec l’armée, les forces de gendarmerie et de police nationales, la Garde nationale nomade, les autorités judiciaires et pénitentiaires du Tchad et de la République centrafricaine, ainsi qu’avec le Gouvernement soudanais, l’Opération hybride Union a fricaine-Nations Unies au Darfour, le Bureau d’appui des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine, la Force multinationale de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale en République centrafricaine et la Communauté des États sahélo-sahariens pour échanger des renseignements sur le banditisme, la criminalité et le s risques nouveaux qui menacent l’action humanitaire dans la région; S/RES/1923 (2010) 5 10-37571 iv) Appuyer les initiatives prises par les autorités nationales et locales du Tchad pour apaiser les tensions sociales et favoriser la réco nciliation au niveau local, afin d’instaurer un climat plus propice au retour des déplacés; v) Concourir au contrôle du respect ainsi qu’à la promotion et à la défense des droits de l’homme au Tchad, en accordant une attention particulière aux violences sexuelles et sexistes et en recommandant aux autorités compétentes les mesures à prendre contre l’impunité; vi) Seconder dans la mesure de ses moyens les efforts déployés pour renforcer les capacités du Gouvernement tchadien et de la société civile, en dispensant une formation aux normes internationales des droits de l’homme, et l’action entreprise pour mettre fin au r ecrutement et à l’utilisation d’enfants par les groupes armés; vii) Aider le Gouvernement tchadien à promouvoir l’état de droit, notamment en fournissant son appui à l’appareil judiciaire indépendant et au système juridique renforcé, en coordination étroite avec les organismes des Nations Unies; 9. Décide d’autoriser la Mission, jusqu’au début de la phase finale de retrait du personnel militaire, le 15 octobre 2010, à assumer les fonctions définies ci- dessous, dans la limite de ses capacités et dans sa zone d’opérations de l’est du Tchad, en liaison avec le Gouvernement tchadien : i) Pourvoir à la sûreté du personnel, des locaux, des installations et du matériel des Nations Unies, ainsi qu’à celle du personnel associé; ii) Maintenir une connaissance des conditions régnant aux abords des sites de la Mission; iii) Escorter le personnel militaire des Nations Unies dans ses fonctions d’appui; iv) Procéder à des opérations d’extraction de caractère limité de personnels des Nations Unies et de personnels humanitaires en danger; v) Fournir l’appui nécessaire à l’évacuation sanitaire des personnels des Nations Unies; 10. Décide également , sans préjudice des dispositions du paragraphe 2 ci- dessus, d’autoriser la Mission, agissant dans les limites de ses moyens et de ses capacités et, lorsque c’est possible, en co nsultation avec le Gouvernement tchadien, à réagir à des menaces imminentes de violence contre les civils à proximité immédiate de la Mission; 11. Décide en outre d’autoriser la Mission, jusqu’au début de la phase finale du retrait du personnel militaire, le 15 oct obre, à assumer les fonctions définies ci- dessous dans les limites de ses capacités et dans sa zone d’opérations dans le nord- est de la République centrafricaine, au trav ers de sa présence militaire à Birao et en liaison avec le Gouvernement de la République centrafricaine : i) Contribuer à créer un environnement plus sûr; ii) Procéder à des opérations d’extraction de caractère limité de personnels des Nations Unies et de personnels humanitaires en danger; S/RES/1923 (2010) 10-37571 6 iii) Protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son propre personnel, du personnel des Nations Unies et du personnel associé; 12. Prend note du fait que, selon les paragraphes 64 à 66 du rapport du Secrétaire général, la Mission continuera d e s o u t e n i r l e D é tachement intégré de sécurité et du fait que le Gouvernement tc hadien s’est engagé à prendre entièrement en charge ledit détachement; 13. Se félicite de ce que le Gouvernement tchadien et l’Organisation des Nations Unies ont l’intention d’établir un forum de dialogue et de collaboration qui leur permettra de s’entendre sur le partage des rôles et des responsabilités dans les domaines de la protection des civils, de l’accès des secours humanitaires et du dispositif de protection des personnels hum anitaires et de produire des effets bénéfiques sur l’action humanitaire et les premières initiatives de relèvement; 14. Prend note de la lettre du 21 mai 2010 (S/2010/250) dans laquelle le Représentant permanent du Tchad rappelle que son pays s’est engagé à soutenir le Détachement intégré de sécurité et, à ce propos, prie la Mission d’entreprendre la construction des ouvrages dont il est question aux paragraphes 71 et 79 du rapport du Secrétaire général (S/2010/217), étant ente ndu que le plan visé au paragraphe 5 ci-dessus garantit que les investissement s au profit du Détachement intégré de sécurité seront maintenus après la fin de la Mission; 15. Prie le Secrétaire général, le Gouver nement tchadien et le Gouvernement centrafricain de coopérer étroitement pendant toute la période de déploiement de la Mission et prie le Gouvernement de la République du Tchad de respecter l’intégralité des dispositions de l’Accord sur le statut de la Mission en date du 21 mars 2008 tel qu’amendé le 15 octobre 2009 et, plus particulièrement, de garantir la totale liberté de circulation de la Mission, de ses membres, de ses fournisseurs, de leurs véhicules et de leurs aéronefs et de le ur accorder l’exonération de toutes taxes, redevances, frais et droits divers, comme prévu dans l’Accord et l’amendement y relatif, jusqu’à l’expiration du mandat de la Mission mais aussi jusqu’à sa liquidation et le départ définitif du Tchad de tout son personnel militaire et civil; 16. Prie instamment les États Membres, notamment ceux dont le territoire jouxte le Tchad et la République centrafricaine, de faciliter pendant la période considérée le retrait de la totalité du pe rsonnel, du matériel, des fournitures, des réserves et marchandises diverses de la Mission, y compris les véhicules, les aéronefs et les pièces détachées, qui doiven t quitter sans obstacles ni retards le Tchad et la République centrafricaine; 17. Souligne combien il importe que le concept d’opérations et les règles d’engagement militaires soient actualisés et rendus parfaitement conformes aux dispositions de la présente résolution et pr ie le Secrétaire gé néral de lui rendre compte de l’opération, ainsi qu’aux États qui fournissent des contingents; 18. Invite les donateurs à poursuivre les efforts par lesquels ils cherchent à répondre aux besoins du Tchad et de la Ré publique centrafricaine dans le domaine humanitaire et dans ceux de la reconstruction et du développement; 19. Invite aussi le Gouvernement soudanais, le Gouvernement tchadien et le Gouvernement centrafricain à veiller à ce que le territoire de chacun ne soit pas S/RES/1923 (2010) 7 10-37571 utilisé pour porter atteinte à la souveraineté des autres et à collaborer dans la répression des activités des groupes armés dans la région; 20. Se félicite de l’Accord de N’Djamena du 15 janvier 2010 sur la normalisation des relations entre le Soudan et le Tchad et des accords antérieurs et invite ces pays à coopérer activement à la poursuite de leur mise en œuvre; encourage le Gouvernement tchadien à maintenir le contact avec les groupes armés; exige que les groupes armés mettent immédiatement fin aux actes de violence; et demande instamment à toutes les parties au Tchad et en République centrafricaine, respectivement, de respecter et d’appliquer l’Accord de Syrte du 25 octobre 2007 et l’accord global de paix signé à Libreville le 21 juin 2008; 21. Encourage les autorités et les acteurs politiques au Tchad et en République centrafricaine à continuer de promouvoir un dialogue national dans le respect des cadres constitutionnels et en particulier : i) S ouligne l’importance de l’accord politique pour le renforcement du processus démocratique au Tchad signé à N’Djamena le 13 août 2007, encourage les parties à continuer de l’appliquer et se félicite du calendrier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante; ii) Demande au Gouvernement et à tous les acteurs politiques de la République centrafricaine de continuer à mettre en œuvre les recommandations issues du Dialogue politique sans exclusive de décembre 2008, notamment en menant à bien l’opération de désarmement, démobilisation et réintégration, et souligne la nécessité d’un calendrier électoral précis; 22. Réaffirme l’obligation pour toutes les parties d’appliquer pleinement les règles et principes du droit international humanitaire, en particulier ceux qui concernent la protection du personnel humanitaire, et prie en outre toutes les parties concernées de ménager au personnel humanitaire un accès immédiat, libre et sans entrave à toutes les personnes qui ont besoin d’assistance, conformément au droit international applicable; 23. Encourage la MINURCAT et l’équipe de pays des Nations Unies à continuer d’aider le Gouvernement à emp êcher les groupes armés de recruter des réfugiés et des enfants et à préserver le caractère civil des camps de réfugiés et des sites de personnes déplacées, en coordination avec le DIS et la communauté humanitaire; 24. Prend note des mesures déjà prises par les autorités tchadiennes pour mettre fin au recrutement et à l’utilisati on d’enfants par les groupes armés, les encourage à poursuivre leur coopération avec les organismes des Nations Unies à cet égard, en particulier l’UNICEF, et appelle toutes les parties concernées à faire en sorte que les enfants soient protégés; 25. Prie le Secrétaire général de continue r à lui rendre compte régulièrement et le prie de présenter des rapports, d’ici au 31 juillet, au 15 octobre et au 15 décembre 2010, sur la situation sécuritaire et humanitaire, y compris les mouvements de réfugiés et de déplacés dans l’est du Tchad et le nord-est de la République centrafricaine, sur les progrè s de la mise en œuvre des accords pertinents et ceux accomplis par le Gouver nement tchadien pour la réalisation des tâches et des objectifs énoncés aux paragraphes 2 et 3 ci-dessus, y compris les mesures adoptées pour répondre aux carences éventuelles qui seraient identifiées par S/RES/1923 (2010) 10-37571 8 le Groupe de travail conjoint de haut niveau visé au paragraphe 4, et sur l’accomplissement du mandat de la MINURCAT, et souligne qu’il suivra de près la pertinence du mandat de la Mission et la réexaminera si nécessaire; 26. Prie également le Secrétaire général de fournir, dans son rapport de juillet, une évaluation des options internationales et régionales pour la République centrafricaine, sur la base de son analyse des conséquences du départ de la MINURCAT; 27. Prie en outre le Secrétaire général d’ évaluer dans son rapport de décembre les enseignements tirés da ns le contexte de la MINURCAT; 28. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1924 (2010)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1924%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1924 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mai 2010 10-37945 (F) *1037945* Résolution 1924 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6323e séance, le 27 mai 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1911 (2010) et 1893 (2009), et les déclara tions de son président relatives à la situation en Côte d’Ivoire, ainsi que la résolution 1885 (2009) relative à la situation au Libéria, Considérant que les recommandations relatives à la révision du mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’I voire (ONUCI) que le Secrétaire général a faites dans son rapport du 20 mai 2010 (S/2010/245) doivent être soigneusement examinées, Estimant que la situation en Côte d’Ivoire c ontinue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2010 le mandat de l’ONUCI, fixé par la résolution 1739 (2007); 2. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2010 l’autorisation qu’il a donnée aux forces françaises afin qu’elles soutie nnent l’ONUCI, dans la limite de leur déploiement et de leurs capacités; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1925 (2010)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1925%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1925 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mai 2010 10-38014 (F) *1038014* Résolution 1925 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6324e séance, le 28 mai 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Prenant acte des progrès réalisés en République démocratique du Congo, compte tenu des défis que le pays a eu à surmonter ces 15 dernières années, Soulignant que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les civils, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et qu’il est urgent pour la stabilisation à long terme du pays de mettre en œuvre une réforme globale du secteur de la sécurité et de parvenir selon le cas au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration (DDR) des membres des groupes armés congolais et au désarmement, à la démobilisation, au rapatriement, à la réin stallation et à la réintégration (DDRRR) des groupes armés étrangers, considérant qu’il faut instaurer les conditions sécuritaires indispensables à un développement économique durable et soulignant l’importance du concours des partenaires internationaux dans tous ces domaines, Soulignant les graves problèmes de sécurité que soulèvent, en République démocratique du Congo, plus particulièrement dans les Kivus et la Province Orientale, la présence continue de groupes armés, la nécessité d’asseoir encore l’autorité de l’État, le risque d’une ré surgence des conflits avec le retour des réfugiés et des personnes déplacées et la poursuite de l’exploitation illicite des ressources naturelles et résolu à éviter qu’un vide sécuritaire n’entraîne le retour de l’instabilité dans le pays, Encourageant les pays de la région des Grands Lacs à maintenir un haut niveau d’engagement afin de promouvoir en semble la paix et la stabilité dans la région, notamment dans le cadre des mécanismes régionaux existants, et à redoubler d’efforts en faveur du développeme nt économique de la région, S/RES/1925 (2010) 10-38014 2 Soulignant que les processus de Goma et de Nairobi et les Accords du 23 mars 2009 contribuent à la stabilisation de la situation dans l’est de la République démocratique du Congo et demandant instamment à toutes les parties de respecter et d’appliquer ces accords da ns leur intégralité, Reconnaissant l’importance de soutenir les effort s de consolidation de la paix pour raffermir et faire avancer la stabilisation du pays et insistant sur la nécessité d’un appui international continu pour a ssurer le lancement des activités de relèvement rapide et poser les bases d’un développement durable, Soulignant que la connexion entre l’exploita tion et le commerce illicites des ressources naturelles et la prolifération et le trafic des armes es t l’un des principaux facteurs qui alimentent et exacerbent le s conflits dans la région des Grands Lacs, priant instamment tous les États, en particulier ceux de la région, d’appliquer intégralement les mesures édictées dans sa résolution 1896 (2009), se disant de nouveau résolu à suivre attentivement la manière dont ces mesures sont appliquées et respectées et priant aussi tous les États de lancer une action judiciaire, lorsqu’il y a lieu, conformément auxdites mesures, contre les dirigeants des Forces démocratiques de libération du Rwanda qui se trouvent sur leur territoire, Soutenant les efforts entrepris par le Gouvernement pour dresser le calendrier définitif des élections locales, générale s et présidentielles, dans le cadre constitutionnel, en vue de consolider la démo cratie et de favoriser l’état de droit, Demeurant très préoccupé par la situation hum anitaire et la situation des droits de l’homme dans les zones touc hées par les conflits armés, condamnant en particulier les attaques ciblées contre la population civile, les violences sexuelles généralisées, le recrutement et l’emploi d’enfants soldats et les exécutions extrajudiciaires et soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo, agissant en coopération avec l’Organisation des Nations Unies et les autres acteurs concernés, doit de toute urgence mettre fin à ces violations des droits de l’homme et du droit international human itaire, lutter contre l’impunité, traduire leurs auteurs en justice et fournir aux victimes des soins médicaux, des secours humanitaires et d’autres formes d’aide, Saluant l’engagement pris par le Gouvernement de la République démocratique du Congo d’amener les auteurs des atrocités commises dans le pays à répondre de leurs actes, prenant note de la coopération du Gouvernement avec la Cour pénale internationale et soulignant combien il importe de s’employer activement à poursuivre les auteurs des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le pays et de coop érer à l’échelon régi onal à cette fin, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 1888 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1894 (2009) sur la protecti on des civils dans les conflits armés et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, ainsi que les conclusions de son groupe de travail sur les enfants et les c onflits armés qui concernent les parties au conflit armé de la République démocratique du Congo, Condamnant toutes les attaques lancées contre les soldats de la paix de l’Organisation des Nations Unies et le personnel humanitaire, quels qu’en soient les auteurs, et insistant pour que les responsables de ces attaques soient traduits en justice, S/RES/1925 (2010) 3 10-38014 Saluant le concours précieux que la Missi on de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo, la MONUC, a apporté au relèvement de la République démocratique du Congo aprè s le conflit et au renforcement de la paix et de la sécurité dans le pays, Soulignant qu’il importe que les Nations Unies et la communauté internationale continuent de concourir à la restauration de la sécurité et au développement à long terme de la République démocratique du Congo, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général daté du 1er avril 2010 et partageant l’avis selon lequel la République démocratique du Congo entre maintenant dans une nouvelle phase de sa tran sition vers la consolidation de la paix et qu’il est nécessaire d’établir un partenariat solide entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour faire face à ces défis, Conscient qu’il subsiste des défis qui em pêchent la stabilisation de la République démocratique du Congo et constatant que la situation dans le pays reste une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2010 le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC), décide également , puisque la République démocratique du Congo est entrée dans une nouvelle phase, que la Mission s’appellera à partir du 1er juillet 2010 « Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo » ou « MONUSCO »; 2. Décide que la MONUSCO sera déployée jusqu’au 30 juin 2011 et l’autorise à compter jusqu’à cette date, en sus des composantes civile, judiciaire et pénitentiaire appropriées, un effectif ma ximal de 19 815 soldats, 760 observateurs militaires, 391 fonctionnaires de police et 1 050 membres d’unités de police constituées; 3. Autorise le retrait avant le 30 juin 2010 d’un effectif maximal de 2 000 soldats de l’Organisation des Nations Unie s des zones dans lesquelles les conditions de sécurité le permettent; 4. Autorise la MONUSCO, tout en concentrant ses forces militaires dans l’est du pays, à maintenir une force de rése rve capable de se redéployer rapidement ailleurs dans le pays; 5. Souligne que le Gouvernement de la République démocratique du Congo est responsable au premier chef de la sécuri té, de la consolidation de la paix et du développement dans le pays et l’ encourage à rester fermement engagé en faveur de la protection de sa population et à se doter pour cela de fo rces de sécurité professionnelles et durables, à promouvoir les solutions non militaires comme partie intégrante de l’action générale menée pour réduire la menace que constituent les groupes armés congolais et étrangers et à rétablir pleinement l’autorité de l’État dans les zones libérées des groupes armés; 6. Décide que les reconfigurations futures de la Mission seront fonction de l’évolution de la situation sur le terrain et de la réalisation des objectifs que le S/RES/1925 (2010) 10-38014 4 Gouvernement de la République démocratique du Congo et la Mission auront à atteindre, à savoir : i) Achever les opérations militaires en cours dans les Kivus et la Province Orientale et réduire ainsi le plus possible la menace que constituent les groupes armés et rétablir la stab ilité dans les zones sensibles; ii) Améliorer les moyens dont dispose le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour protéger efficacement la population en le dotant de forces de sécurité durables qui ser ont amenées à reprendre progressivement les fonctions de la MONUSC O en matière de sécurité; iii) Renforcer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire par la mise en place dans les zones libérées des grou pes armés d’une administration civile congolaise, en particulier d’une police, d’une administration territoriale et d’organes garants de l’état de droit; 7. Souhaite que se renforcent les échanges et les partenariats entre le Gouvernement de la République démocra tique du Congo et la Mission des Nations Unies dans ce pays, décide de rester en permanence attentif aux effectifs de la Mission au regard des évaluations que fe ront le Secrétaire général et le Gouvernement de la République démocra tique du Congo telles qu’elles seront transmises au Secrétaire général sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs énumérés au paragraphe 6 ci-dessus et, à cette fin, prie le Secrétaire général de lui rendre compte régulièreme nt de ces évaluations par la voie des rapports envisagés au paragraphe 20 ci-d essous afin qu’il puisse prendre des décisions éclairées et saisir les occasions de reconfiguration qui se présentent; 8. Salue l’amélioration des relations instaurées entre la République démocratique du Congo et les pays voisins depuis 2009, demande à tous les pays, en particulier ceux de la région, d’unir leurs efforts pour consolider durablement la paix dans l’est de la République démo cratique du Congo, notamment en ce qui concerne l’alinéa i) du paragraphe 6 ci-dessus et la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, et engage vivement le Gouvernement de la République démocratique du Congo et le Gouvernement rwandais à travailler ensemble et à s’entendre sur un ensemble clairement défini d’objectifs finals à l’égard des Forces démocratiques de li bération du Rwanda, dans le cadre d’une approche multidimensionnelle; 9. Demande aux organismes des Nations Unies et aux partenaires internationaux de concentrer leurs efforts pour aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo à amélio rer les conditions nécessaires pour assurer une protection des civils efficace et un développement durable dans le pays, prie le Secrétaire général de continuer à coordonner l’ensemble des activités que mènent les organismes des Nations Unies en République démocratique du Congo dans le cadre d’une coopération permanente entre la MONUSCO et l’équipe de pays des Nations Unies, sous l’autorité de son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, et engage la communauté internationale et les donateurs à appuyer l’équipe de pays des Nations Unies dans son travail; 10. Invite l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires internationaux à soutenir le Gouvernem ent de la République démocratique du Congo dans ses efforts de consolidation de la paix et ses activités de développement afin d’assurer la stabilité à long terme du pays; S/RES/1925 (2010) 5 10-38014 11. Souligne que la protection des civils doit être la priorité lorsqu’il s’agit de décider de l’usage des capacité s et ressources disponibles et autorise la Mission à utiliser tous les moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans les zones où ses unités sont déployées, pour s’acquitter de son mandat de protection, tel qu’il est décrit aux alinéas a) à k) et t) du paragraphe 12 ci-dessous; 12. Décide que la MONUSCO aura le mandat suivant, dans cet ordre de priorité : Protection des civils a) Assurer la protection effectiv e des civils, y compris le personnel humanitaire et le personnel chargé de défe ndre les droits de l’homme, se trouvant sous la menace imminente de violences phys iques, en particulier de violences qui seraient le fait de l’une quelconque des parties au conflit; b) Assurer la protection du personnel et des locaux, des installations et du matériel des Nations Unies; c) Soutenir l’action que mène le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour protéger les ci vils contre les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, y compris toutes les formes de violence sexuelle et sexiste, pour promouvoir et protéger les droits de l’homme et pour lutter contre l’impunité, y compris en appliquant sa politique de « tolérance zéro » en ce qui concerne les manquements à la discipline et les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire commis par des éléments des forces de sécurité, en particulier les éléments qu i y sont nouvellement intégrés; d) Appuyer l’action menée aux nivea ux national et international pour que les auteurs de ces violations soient tradu its en justice, notamment en mettant en place des cellules d’appui aux poursuites judiciaires pour aider les autorités des Forces armées de la République démocr atique du Congo (FARDC) chargées de la justice militaire à poursuivre les pe rsonnes arrêtées par les FARDC; e) Collaborer étroitement avec le Gouvernement pour s’assurer de la réalisation de ses engagements pour empêcher que des sévices graves ne soient infligés à des enfants, et en particulier de la finalisation du Plan d’action visant à ce que les enfants qui se trouvent dans les ra ngs des FARDC soient libérés et qu’il n’y ait pas de nouveaux recrutements, avec l’a ppui du Mécanisme de surveillance et de communication de l’information; f) Appliquer la stratégie du système des Nations Unies pour la protection des civils en République démocratique du Congo en lui donnant effet au moyen d’une stratégie de protection de la MONU SCO reposant sur les me illeures pratiques et reproduire les mesures de protection efficaces, comme l’utilisation d’équipes conjointes de protection, d’interprè tes de proximité, d’équipes mixtes d’investigation, de centres de surveillan ce et de conseillers pour la protection des femmes; g) Appuyer les efforts que déploie le Gouvernement, de concert avec les partenaires internationaux et les pays voisins, pour créer des conditions qui permettent aux personnes déplacées et aux ré fugiés de rentrer chez eux librement, en toute sécurité et dans la dignité, ou de s’intégrer ou de se réinstaller volontairement sur place; S/RES/1925 (2010) 10-38014 6 h) Soutenir l’action que mène le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour conduire à bonne fin les opérations militaires en cours contre les FDLR, l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et d’autres groupes armés, dans le respect du droit internati onal humanitaire, du droit international des droits de l’homme et du droit international des réfugiés, ainsi que de l’obligation de protéger les civils, notamment en fourni ssant un appui aux FARDC dans le cadre d’opérations planifiées conjointement, comme indiqué aux paragraphes 21, 22, 23 et 32 de la résolution 1906 (2009); i) Appuyer, notamment par la mé diation politique, l’achèvement des activités de DDR des groupes armés congolais, ou leur intégration effective dans l’armée, dès lors qu’ils auront été formés et équipés de façon appropriée; j) Appuyer les activités de DDRRR des membres de groupes armés étrangers, y compris des FDLR et de la LRA, menées dans l’est du pays et promouvoir des stratégies propres à régler durablement le problème des FDLR, notamment le rapatriement, la réinsertion ou la réinst allation des intéressés dans d’autres régions ou leur traduction en justice le cas échéant, avec l’aide de tous les pays, en particulier ceux de la région; k) Coordonner les stratégies avec les autres missions des Nations Unies déployées dans la région pour améliorer le partage de l’information eu égard aux attaques de la LRA et, à la demande du Gouvernement de la République démocratique du Congo, fournir éventuellement un soutien logistique pour les opérations militaires régionales menées c ontre la LRA en République démocratique du Congo, dans le respect du droit interna tional humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés et comp te tenu de la nécessité de protéger les civils; Stabilisation et consolidation de la paix l) En tenant pleinement compte du rôle prépondérant du Gouvernement de la République démocratique du Congo, soutenir, en étroite coopération avec les autres partenaires internationaux, l’actio n que mènent les autorités congolaises pour renforcer et réformer les institutions de sécurité et l’appareil judiciaire; m) Conformément à la législation pertinente sur la réforme des FARDC et au plan de réforme de l’armée présenté en janvier 2010, aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo, de conc ert avec les partenaires internationaux et bilatéraux, à renforcer ses capacités militair es, y compris la justice militaire et la police militaire, notamment en harmonisant les activités menées et en facilitant l’échange d’informations et de données d’expérience et, si le Gouvernement en fait la demande, aider à former les bataillons des FARDC et de la police militaire, soutenir les institutions de justice militair e et mobiliser les donateurs afin qu’ils fournissent le matériel et les autres ressources nécessaires; n) Appuyer la réforme de la police engagée par le Gouvernement de la République démocratique du Congo, notamment en dispensant une formation aux bataillons de la Police nationale congolaise (PNC) et en mobilisant les donateurs afin qu’ils apportent des fournitures de base, en rappelant que les autorités congolaises doivent d’urgence adopter un cadre juridique approprié; o) Élaborer et exécuter, en étroite consultation avec les autorités congolaises et conformément à la stratégie congolaise de réforme de la justice, un S/RES/1925 (2010) 7 10-38014 programme pluriannuel des Nations Unies pour l’appui à la justice axé sur le développement de l’appareil de justice pénale – police, justice et prisons – dans les régions en conflit et la mise en place à Kinshasa d’une capacité centrale d’appui stratégique au programme; p) Appuyer, en étroite coopération avec d’autres partenaires internationaux, l’action que mène le Gouvernement congolais pour renforcer l’autorité de l’État sur le territoire libéré des groupes armés gr âce au déploiement d’une Police nationale congolaise formée et mettre en place des or ganes garants de l’état de droit et des administrations territoriales , dans le contexte du plan de stabilisation et de reconstruction élaboré par le Gouvernement (STAREC) et de la Stratégie internationale d’appui en matière de sécurité et de stabilisation (ISSSS); q) Apporter un soutien technique et logistique pour l’organisation d’élections nationales et locales, à la de mande expresse des autorités congolaises et dans la limite de ses capacités et de ses ressources; r) Compte tenu de la nécessité pressant e de lutter contre l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles en République démocratique du Congo, appuyer l’action que mène le Gouvernement et renforcer ses capacités, de concert avec les partenaires internationaux et le s pays voisins, pour empêcher qu’un appui ne soit apporté aux groupes armés, en particulier grâce au produit d’activités économiques illicites et du commerce illicite des ressources naturelles, et renforcer et évaluer avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo le projet expérimental de création dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu de cinq comptoirs regroupant tous les services d’État concer nés en vue d’améliorer la traçabilité des minerais; s) Aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo à accroître sa capacité de déminage; t) Suivre l’application des mesure s imposées au paragraphe 1 de la résolution 1896 (2009), en coopérant, selon qu’il conviendra, avec les gouvernements concernés et le Groupe d’experts créé par la résolution 1533 (2004), saisir et rassembler les armes et matériau x connexes dont la présence en République démocratique du Congo constitue une in fraction aux mesures imposées par le paragraphe 1 de la résolution 1896 (2009) et les éliminer comme il convient et aider les autorités douanières compétentes de la République démocratique du Congo à appliquer les dispositions du paragraphe 9 de la résolution 1896 (2009); 13. Prie instamment la communauté internationale et les donateurs d’aider la Mission à mener les activités de DDRRR visées plus haut à l’alinéa j) du paragraphe 12 et demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo et aux États voisins de continuer de se m obiliser en faveur de ces activités; 14. Demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo de poursuivre sa coopération avec la Représenta nte spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés et avec la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit armé; 15. Prie le Secrétaire général de prendr e les dispositions nécessaires pour que la MONUSCO applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par S/RES/1925 (2010) 10-38014 8 l’ONU en matière d’exploitation et de violences sexuelles et de l’avertir si de tels actes se produisent; 16. Engage la MONUSCO à entretenir des contacts réguliers avec la population civile afin que son mandat et ses activités soient mieux connus et mieux compris; 17. Demande à la MONUSCO de réunir des informations sur les menaces qui pourraient peser sur la population civile, ainsi que des données fiables sur les violations du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et de les porter à l’attention des autorités selon qu’il conviendra; 18. Exige que tous les groupes armés, en particulier les FDLR et la LRA, cessent immédiatement de commettre des actes de violence et des violations des droits de l’homme à l’égard de la popula tion civile en République démocratique du Congo, en particulier des actes de violence se xiste, y compris le viol et les autres formes de violence sexuelle; 19. Remercie les pays qui ont fourni des contingents ou des effectifs de police ou apporté d’autres contributions à la MONUC et demande aux États Membres de s’engager à fournir, et de f ournir effectivement, les moyens dont la Mission a encore besoin; 20. Prie le Secrétaire général de lui faire ra pport, au plus tard les 11 octobre 2010, 21 janvier 2011 et 13 mai 2011, sur les progrès accomplis sur le terrain, en tenant compte en particulier des échanges qui auront eu lieu avec les autorités congolaises au sujet des évaluations mentionné es au paragraphe 7 ci-dessus, et sur l’application de la présente résolution, dans la perspective d’une adaptation progressive de la présence des Nations Unies en République démocratique du Congo et, rappelant la déclaration de son prés ident en date du 5 août 2009 (PRST/2009/24), prie le Secrétaire général d’indiquer dans ces rapports ce qui aura été fait pour parvenir à une action coordonnée des Nations Unies dans le pays, et en particulier pour combler les lacunes importantes qui font que les objectifs de consolidation de la paix ne peuvent être atteints au cours de la mission; 21. Exige de toutes les parties qu’elles coopèrent pleinement avec les activités de la Mission et qu’e lles veillent à ce que le pe rsonnel des Nations Unies et le personnel associé puissent exécuter leur mandat en toute sécurité et accéder immédiatement et sans entrave à l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo et prie le Secrétaire général de lui signaler sans délai tout manquement à ces exigences; 22. Prie le Secrétaire général d’élaborer le concept d’opérations et les règles d’engagement de la MONUSCO conformément aux dispositions de la présente résolution et de lui rendre compte à ce sujet, ainsi qu’aux États qui fournissent des contingents; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1926 (2010)
IntituléDate d’une élection pour pourvoir un siège vacant à la Cour internationale de Justice (S/2010/255)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1926%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1926 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 2 juin 2010 10-38570 (F) *1038570* Résolution 1926 (2010) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6327e séance, le 2 juin 2010 Le Conseil de sécurité , Prenant acte avec regret de la démission du juge Thomas Buergenthal, qui prendra effet le 6 septembre 2010, Notant que, de ce fait, un siège deviendra vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faudra le pourvoir pour le reste du mandat du juge Thomas Buergenthal, conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’Article 14 du St atut, la date de l’élection doit être fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection pour pourvoir le siège devenu vacant aura lieu le 9 septembre 2010 à une séance du Conseil de sécurité et à une séance de l’Assemblée générale, à sa soixante-quatrième session.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1927 (2010)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1927%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1927 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 4 juin 2010 10-38965 (F) *1038965* Résolution 1927 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6330e séance, le 4 juin 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier ses résolutions 1908 (2010), 1892 (2009), 1840 (2008), 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Considérant les effets dévastateurs du trem blement de terre du 12 janvier 2010 pour le Gouvernement et le peuple haïtiens , se déclarant préoccupé par les nouveaux défis et menaces qui en sont la conséquence, et soulignant que la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) doit continuer de s’efforcer en priorité d’as surer la sécurité et la st abilité d’Haïti, comme il lui a donné mandat de le faire, Partageant l’évaluation du Secrétaire généra l selon laquelle le séisme n’a pas détruit les acquis de la stabilisation de ces dernières années mais a créé de nouveaux obstacles et ouvert de nouvelles possibilités, Conscient que la communauté internationale doit accroître son assistance au Gouvernement haïtien afin de lui permettre d’assurer la continuité des institutions nationales, de fournir des services de base et de renforcer les capacités de l’État, et prenant acte du soutien précieux que la MINUSTAH peut lui apporter à cet égard, Se félicitant que le Gouvernement haïtien ait défi ni des priorités dans le Plan d’action pour le relèvement et le dével oppement national qu’il a présenté à la Conférence internationale des donateurs pour Haïti et encourageant la communauté internationale à aligner ses ac tivités sur ce plan d’action, Se félicitant des contributions importantes faites par la communauté internationale, notamment lors de la C onférence internationale des donateurs « Un nouvel avenir pour Haïti » tenue le 31 mars 2010, et priant instamment les donateurs d’honorer sans retard les engagements qu’ils ont pris, Louant les mesures extraordinaires mises en œuvre par l’Organisation des Nations Unies face au séisme, prenant note du rôle déterminant joué par la MINUSTAH pour ce qui est d’assurer la sécur ité et la stabilité en Haïti, prenant note S/RES/1927 (2010) 10-38965 2 également de la complémentarité des rôle s qu’ont joués jusqu’à maintenant la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies pour aider Haïti dans ses efforts de relèvement et réaffirmant l’autorité confiée au Représentant spécial du Secrétaire général s’agissant de la coordination et de la conduite de toutes les activités des institutions spécialisées, fonds et pr ogrammes des Nations Unies en Haïti, Soulignant le rôle directeur qui est celui du Gouvernement haïtien dans l’effort de relèvement et de reconstruction après le séisme et insistant sur la nécessité d’une coordination et d’une complémentarité renf orcées de l’action menée par l’ensemble des organismes des Nations Unies et les autres parties prenantes concernées pour soutenir le Gouvernement dans ce contexte, Réaffirmant que les autorités haïtiennes doivent poursuivre leur action de promotion et de protection des droits de l’homme, notamment en renforçant les institutions nationales compétentes pour les droits de l’homme, en mettant un terme à l’impunité et en garantissant l’état de droit et la sécurité, Soulignant qu’il importe d’organiser rapidement les élections municipales, législatives et présidentielles, se féli citant que les autorités haïtiennes aient l’intention de le faire et encourageant tous les partis politiques et les parties prenantes concernées à œuvrer de concert à cette fin et à promouvoir la participation des femmes au processus électoral, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général (S/2010/200) en date du 22 avril 2010 et les recommandations y figurant, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la section 1 du paragraphe 7 de la résolution 1542 (2004), 1. Autorise le déploiement de 680 policiers venant s’ajouter à ceux qu’il a autorisés dans sa résolution 1908 (2010) et appelés à constituer une capacité de renfort temporaire aux objectifs clairement définis, qui s’attachera en particulier à développer les moyens d’action de la Police nationale d’Haïti; 2. Décide , par conséquent, que la MINUSTAH comprendra une composante militaire comptant jusqu’à 8 940 militaires, tous grades confondus, et une composante de police comptant jusqu’ à 4 391 policiers et qu’il réexaminera régulièrement et attentivement le niveau de s effectifs militaires et de police de la MINUSTAH, notamment pendant la période électorale et la passation subséquente des pouvoirs selon la Constitution, et prie le Secrétaire général d’inclure dans son prochain rapport au Conseil une évalua tion de l’application de la résolution 1908 (2010); 3. Réaffirme que c’est au Gouvernement et au peuple haïtiens qu’incombent au premier chef le contrôle et la responsabilité de la stabilisation et du développement, et reconnaît que la MINUSTAH joue un rôle d’appui à cet égard; 4. Reconnaît que la MINUSTAH doit aider le Gouvernement haïtien à offrir une protection adéquate à la population, en prêtant tout particulièrement attention aux besoins des déplacés et des autres catégories vulnérables, notamment les femmes et les enfants, y compris en mettant en place des dispositifs conjoints de police de proximité dans les camps et en renforçant les mécanismes de lutte contre la violence sexuelle et sexiste; et que la MINUSTAH doit aider le Gouvernement haïtien à faire face au risque de résurgence de la violence en bande, de la criminalité organisée et du trafic d’enfants; S/RES/1927 (2010) 3 10-38965 5. Prie la MINUSTAH de continuer, conformément à son mandat, à collaborer avec le Bureau de la coordination des affaires humanitaires et l’équipe de pays des Nations Unies pour soutenir le s activités d’aide humanitaire et de relèvement, et encourage en outre tous les acteurs à poursuivre leur effort de planification et de coordination conjointe aux niveaux national et local; 6. Souligne qu’il importe que les documents de programmation des composantes militaire et de police, tels que le concept d’opérat ions et les règles d’engagement, soient régulièrement mis à jour, comme il convient, et cadrent avec les dispositions de toutes ses résolutions per tinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à leur sujet, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents militaires ou des forces de police; 7. Invite la MINUSTAH à fournir au Gouvernement haïtien, à sa demande, et dans la limite des ressources disponibles, l’appui logistique et les compétences techniques voulus pour l’aider à poursuivre ses activités, à renforcer les capacités des institutions chargées de faire respecter l’état de dr oit aux niveaux national et local et à accélérer la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de réinstallation des déplacés, étant entendu que ces mesures sont temporaires et seront levées au fur et à mesure du renforcement des capacités nationales; 8. Prie la MINUSTAH de continuer à aider le Gouvernement haïtien et le Conseil électoral provisoire, à leur demande, à organiser et tenir les élections en Haïti, et de coordonner l’assistance élector ale internationale à Haïti en coopération avec les autres parties concernées, y compris l’Organisation des États américains; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1928 (2010)
IntituléNon prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1928%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1928 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 7 juin 2010 10-39148 (F) *1039148* Résolution 1928 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6333e séance, le 7 juin 2010 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures, notamment les résolutions 825 (1993), 1540 (2004), 1695 (2006), 1718 (2006), 1874 (2009) et 1887 (2009), ainsi que les déclarations de son président en date du 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41) et du 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7), Rappelant également le rapport intérimaire du 11 novembre 2009 établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, Estimant que la prolifération des armes nucl éaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 12 juin 2011 le mandat du Groupe d’experts tel qu’énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et prie le Secrétaire général de prendre les mesures admi nistratives requises à cette fin; 2. Prie le Groupe d’experts de lui présen ter un rapport à mi-parcours sur ses travaux, le 12 novembre 2010 au plus tard, et un rapport final dans les trente jours précédant l’expiration de son mandat, accompagné de ses conclusions et recommandations; 3. Engage tous les États, les organes et organismes des Nations Unies et les autres parties concernées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et le Groupe d’experts, notamment en communiquant toutes les informations dont ils pourraient disposer concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009); 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1929 (2010)
IntituléNon-prolifération
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1929%20(2010)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1930 (2010)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1930%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1930 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juin 2010 10-40587 (F) *1040587* Résolution 1930 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6339e séance, le 15 juin 2010 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général en date du 28 mai 2010 (S/2010/264) sur l’opération des Nations Unies à Chypre et du 11 mai 2010 (S/2010/238) sur sa mission de bons offices à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2010, Partageant la ferme conviction du Secrétaire général que c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premie r chef de trouver une solution, soulignant qu’il existe maintenant une rare occasion de faire rapidement des progrès décisifs et réaffirmant le rôle prépondérant qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à trouver un règlement global et durable au conflit à Chypre et à la division de l’île, Rendant hommage aux dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs pour la détermination politique dont ils ont fait preuve et saluant vivement les progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables ainsi que les déclarations communes des dirigeants, notamment celles des 23 mai et 1er juillet 2008, Priant instamment les dirigeants d’accélérer le rythme des négociations afin de tirer pleinement parti de cette occasion pour parvenir à un règlement global fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, conformément à ses résolutions pertinentes, Soulignant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties s’investissent pleinement, avec soupl esse et de façon constructive dans ces négociations, convenant avec le Secrétaire général qu’une solution est désormais à la portée des parties, et comptant que les progrès déjà accomplis permettront dans un proche avenir de nouvelles avancées d écisives, conformément à l’espoir exprimé par les deux parties, le 21 décembre 2009, que 2010 serait, si possible, l’année du règlement de la question chypriote, S/RES/1930 (2010) 10-40587 2 Se félicitant que le Secrétaire général compte le tenir informé de l’évolution de la situation et des progrès réalisés, et notant son intention de lui soumettre en novembre 2010 un rapport sur l’état d’avancement du processus, Accueillant avec satisfaction la mise en œuvre de certaines des mesures de confiance annoncées par les dirigeants et appelant à de nouveaux efforts non seulement pour mettre en œuvre les mesures restantes, mais encore pour adopter et appliquer de nouvelles mesures de nature à renforcer la confiance entre les communautés, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte, encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, notant avec satisfaction la décision prise par les dirigeants d’ouvrir le point de passage de Limnitis/Yesilirmak, et exhortant les parties à mettre en œuvre la deuxième phase du réaménagement du point de passage de la rue Ledra, Convaincu des avantages nombreux et importants qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, et encourageant les deux parties à les exposer clairement aux deux communautés bien avant la tenue éventuelle de tout référe ndum, en expliquant qu’il importe de faire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de compromis afin de pouvoir en bénéficier, Soulignant le rôle d’accompagnement que la communauté internationale continuera de jouer en encourageant les di rigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion actuelle, Notant que le Secrétaire général juge que l’état de la sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître la tension, de remettre en cause les progrès encourageants réalisés jusqu’à présent ou de saper la bonne volonté sur l’île, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Accueillant favorablement les progrès accomplis dans le cadre des activités de déminage et attendant avec impatience le dégagement des champs de mines restants, Se félicitant de l’évolution et de la poursuite des importantes activités du Comité des personnes disparues et comptant que cette opération favorise la réconciliation des communautés, Reconnaissant que la participation active des groupes de la société civile est essentielle pour le processu s politique et peut contribuer à pérenniser tout règlement futur, saluant tous les efforts consentis, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, et exhortant les deux parties à favori ser l’intervention active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous obstacles à ces contacts, Soulignant qu’il doit poursuivre une approche rigoureuse et stratégique des déploiements au service du maintien de la paix, Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la Force, et notant qu’il importe S/RES/1930 (2010) 3 10-40587 de préparer des plans d’urgence en prévision du règlement assortis de recommandations sur les autres aménagements qu’il pourrait y avoir lieu d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et à son concept d’opérations, compte tenu de l’évolution de la situation sur place et des vues des parties, Accueillant avec satisfaction les efforts que continue de déployer Alexander Downer en sa qualité de Cons eiller spécial du Secrétaire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritabl es en vue de parvenir à un règlement global, saluant l’action menée par Tayé Brook Zerihoun en sa qualité de Représentant spécial du Secrétaire général et se félicitant de la nomination de Lisa Buttenheim pour lui succéder à ce poste, S’associant au Secrétaire général pour remercier le Gouvernement chypriote et le Gouvernement grec de leurs contributions volontaires au financement de la Force et souscrivant à la requête qu’il a adress ée à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent des contributions volontaires supplémentaires, Notant avec satisfaction et encourageant les efforts faits par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix aux mesures de prévention et de lutte contre le VIH/sida et les autres ma ladies transmissibles dans toutes leurs opérations de maintien de la paix, 1. Accueille avec satisfaction les rapports du Secrétaire général rendant compte de l’évolution de la situation sur le terrain au cours des six derniers mois, conformément à son mandat; 2. Accueille avec satisfaction également les progrès accomplis jusqu’à présent dans les négociations véritables et les possibilités qu’ils ouvrent à brève échéance de nouvelles avancées vers un règlement global et durable; 3. Demande instamment qu’il soit tiré pleinement parti de ces possibilités, notamment grâce à l’intensification des négociations, à l’amélioration du climat actuel de confiance et de bonne volonté et à la participation aux négociations dans un esprit constructif et ouvert; 4. Demande instamment également que les mesures de confiance annoncées soient mises en œuvre et attend avec intérêt que de nouvelles mesures de confiance, y compris l’ouverture d’autres points de pa ssage, soient adoptées et mises en œuvre; 5. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 6. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 décembre 2010; 7. Demande aux deux parties d’engager, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 8. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 9. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris de la question des plans d’urgence en prévision du S/RES/1930 (2010) 10-40587 4 règlement, au plus tard le 1er décembre 2010, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 10. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro instituée par le Secrétai re général vis-à-vis de l’exploitation et des violences sexuelles et pour s’assurer que son personnel se conforme strictement au code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à ce sujet et de le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1931 (2010)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1931%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1931 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2010 10-43020 (F) *1043020* Résolution 1931 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6348e séance, le 29 juin 2010 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 18 juin 2010 (S/2010/330), à laquelle était jo inte la lettre du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (« le Tribunal ») en date du 31 mai 2010, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1581 (2005) du 18 janvier 2005, 1597 (2005) du 20 avril 2005, 1613 (2005) du 26 juillet 2005, 1629 (2005) du 30 septembre 2005, 1660 (2006) du 28 février 2006, 1668 (2006) du 10 avril 2006, 1800 (2008) du 20 février 2008, 1837 (2008) du 29 septembre 2008, 1849 (2008) du 12 décembre 2008, 1877 (2009) du 7 juillet 2009, 1900 (2009) du 16 décembre 2009 et 1915 (2010) du 18 mars 2010, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et terminer ses travaux en 2010, Prenant note du bilan que le Tribunal a dressé dans son rapport sur la Stratégie d’achèvement des travaux (S/2010/270), se lon lequel il ne sera pas en mesure d’achever tous ses travaux en 2010, ainsi que des obstacles auxquels se heurte le Tribunal, et se déclarant préoccupé à cet égard, Notant les préoccupations exprimées par le Pr ésident du Tribunal au sujet de la perte de personnel expérimenté et affirmant que la rétention du personnel est essentielle pour que le Tribunal ac hève ses travaux dans les délais, Rappelant qu’il a souligné, dans sa résolution 1900 (2009), son intention de proroger, d’ici au 30 juin 2010, le mandat de tous les juges de première instance du Tribunal sur la base des projections concer nant l’audiencement des affaires, ainsi que le mandat de tous les juges d’appel jusqu’au 31 décembre 2012, ou jusqu’à l’achèvement de tous les procès dont ils sont saisis, si celui-ci intervient à une date antérieure, et prié le Prés ident du Tribunal de lui soumettre un calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, en lui indiquant les juges pour lesquels il demanderait une prorogation de manda t ou une réaffectation à la Chambre d’appel, S/RES/1931 (2010) 10-43020 2 Rappelant également que, conformément au paragraphe 3 de l’article 14 du Statut du Tribunal, modifié par la résolution 1877 (2009), le mandat de chaque juge réaffecté à la Chambre d’appel est le même que celui des juges de cette chambre, Convaincu qu’il est souhaitable de permettre à neuf juges ad litem de siéger au Tribunal au-delà de la période cumulative de trois ans prévue au paragraphe 2 de l’article 13 ter de son statut, Notant qu’un juge permanent et trois des juges ad litem siégeant actuellement au Tribunal cesseront leurs fonctions avant la fin de 2010 à l’achèvement des affaires dont ils sont respectivement saisis, Prenant note du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel présenté par le Président du Tribunal, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de juger les perso nnes inculpées par le Tribunal et exhorte de nouveau tous les États, en particulier les États de l’ex-Yougoslavie, à intensifier la coopération avec le Tribunal et à lui fournir toute l’assistance nécessaire et demande en particulier que soient arrêtés Ratko Mladi ć et Goran Hadžić et tous les autres accusés mis en examen par le Tribunal; 2. Note qu’il importe que le Tribunal soit doté des effectifs qui lui permettront d’achever rapidement ses travaux et demande au Secrétariat et aux autres organes compétents des Nations Un ies de continuer de collaborer avec le Greffier du Tribunal afin de trouver des solutions pratiques pour remédier à ce problème à présent que le Tribunal est sur le point d’achever ses travaux, et demande parallèlement au Tribunal de redoubler d’efforts pour se concentrer sur ses fonctions de base; 3. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2012, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis, ou encore jusqu’à l’achèvement de leur mandat en tant que membres de la Chambre d’appel si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribunal siégeant à la Chambre d’appel, dont le nom figure ci-après : – Carmel Agius (Malte) – Liu Daqun (Chine) – Theodor Meron (États-Unis d’Amérique) – Fausto Pocar (Italie) – Patrick Robinson (Jamaïque) 4. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2011, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis, si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribunal siégeant à la Chambre de première instance, dont le nom figure ci-après : – Jean-Claude Antonetti (France) – Guy Delvoie (Belgique) – Burton Hall (Bahamas) – Christoph Flügge (Allemagne) – O-Gon Kwon (République de Corée) – Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) S/RES/1931 (2010) 3 10-43020 – Howard Morrison (Royaume-Uni) – Alphons Orie (Pays-Bas) 5. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2011 ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis, si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem du Tribunal siégeant à la Chambre de première instance, dont le nom figure ci-après : – Melville Baird (T rinité-et-Tobago) – Pedro David (Argentine) – Elizabeth Gwaunza (Zimbabwe) – Frederik Harhoff (Danemark) – Flavia Lattanzi (Italie) – Antoine Kesia-Mbe Mindua (République démocratique du Congo) – Prisca Matimba Nyambe (Zambie) – Michèle Picard (France) – Árpád Prandler (Hongrie) – Stefan Trechsel (Suisse) 6. Souligne qu’il envisage de proroger, d’ici au 30 juin 2011, les mandats des juges de première instance du Tribunal sur la base des projections concernant l’audiencement des affaires, et prie le Président du Tribunal de lui présenter le 15 mai 2011 au plus tard un calendrier actualisé des procès en première instance et en appel; 7. Décide d’autoriser les juges ad litem Baird, David, Gwaunza, Harhoff, Lattanzi, Mindua, Picard, Prandler et Trechsel à siéger au Tribunal au-delà de la période cumulative de service prévue au paragraphe 2 de l’article 13 ter de son statut; 8. Prie instamment le Tribunal d’achever rapidement ses travaux; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1932 (2010)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1932%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1932 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2010 10-42967 (F) *1042967* Résolution 1932 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6349e séance, le 29 juin 2010 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président en date du 2 juin 2010 (S/2010/289) à laquelle était jointe une lettre du Président du Tribunal pour le Rwanda (« le Tribunal ») datée du 25 mai 2010, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1717 (2006) du 13 octobre 2006, 1824 (2008) du 18 juillet 2008, 1855 (2008) du 19 décembre 2008, 1878 (2009) du 7 juillet 2009 et 1901 (2009) du 16 décembre 2009, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et terminer ses travaux en 2010, Prenant note du bilan que le Tribunal a dressé dans son rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux (S/2010/259), se lon lequel il ne sera pas en mesure d’achever tous ses travaux en 2010, ainsi que des obstacles auxquels se heurte le Tribunal, et se déclarant préoccupé à cet égard, Notant les préoccupations exprimées par le Pr ésident du Tribunal au sujet de la perte de personnel expérimenté, et affirmant que la rétention du personnel est essentielle pour que le Tribunal ac hève ses travaux dans les délais, Rappelant qu’il a souligné, dans sa résolution 1901 (2009), son intention de proroger le 30 juin 2010 au plus tard le mandat de tous les juges de première instance du Tribunal sur la base des proj ections concernant l’audiencement des affaires, ainsi que le mandat de tous les juges d’appel jusqu’au 31 décembre 2012, ou jusqu’à l’achèvement de tous les procès dont ils sont saisis, si celui-ci intervient à une date antérieure, et prié le Président du Tribunal de lui soumettre un calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, en lui indiquant les juges pour lesquels il demanderait une prorogation de mandat ou une réaffectation à la Chambre d’appel, S/RES/1932 (2010) 10-42967 2 Rappelant également que, conformément au paragraphe 3 de l’article 13 du Statut du Tribunal, modifié par la résolution 1878 (2009), le mandat de chaque juge réaffecté à la Chambre d’appel est le même que celui des juges de cette chambre, Notant qu’un juge permanent et deux des juges ad litem siégeant actuellement au Tribunal cesseront leurs fonctions avant la fin de 2010 à l’achèvement des affaires dont ils sont respectivement saisis, Prenant note du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel présenté par le Président du Tribunal, Notant que le Président du Tribunal lui a présenté un rapport du Procureur sur l’absence de coopération du Kenya dans l’affaire Félicien Kabuga , ainsi que la déclaration faite par le Kenya, qui s’est e ngagé à coopérer, au cours d’une séance du Conseil de sécurité le 18 juin 2010, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de juger les perso nnes inculpées par le Tribunal et exhorte de nouveau tous les États, en particulier les États de la région des Grands Lacs, à intensifier la coopération avec le Tr ibunal et à lui fournir toute l’assistance nécessaire et demande en particulier aux États concernés à redoubler d’efforts pour traduire en justice Félicien Kabuga, Augustin Bizimana, Protais Mpiranya et tous les autres accusés, mis en examen par le Tribunal; 2. Note qu’il importe que le Tribunal soit doté des effectifs qui lui permettront d’achever rapidement ses travaux et demande au Secrétariat et aux autres organes compétents des Nations Un ies de continuer de collaborer avec le Greffier du Tribunal afin de trouver des solutions pratiques pour remédier à ce problème à présent que le Tribunal est sur le point d’achever ses travaux, et demande parallèlement au Tribunal de redoubler d’efforts pour se concentrer sur ses fonctions de base; 3. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2012, ou jusqu’à l’achèvement de toutes les affaires dont ils sont saisis, si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribuna l siégeant à la Chambre d’appel dont le nom figure ci-après : – Mehmet Güney (Turquie) – Andrésia Vaz (Sénégal); 4. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2011, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis, si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribunal siégeant à la Chambre de première instance, dont le nom figure ci-après : – Charles Michael Dennis Byron (Saint-Kitts-et-Nevis) – Khalida Rachid Khan (Pakistan) – Arlette Ramaroson (Madagascar) S/RES/1932 (2010) 3 10-42967 – William H. Sekule (République-Unie de Tanzanie) – Bakhtiyar Tuzmukhamedov (Fédération de Russie); 5. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2011, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis, si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges ad litem du Tribunal siégeant à la Chambre de première instance, dont le nom figure ci-après : – Aydin Sefa Akay (Turquie) – Florence Rita Arrey (Cameroun) – Solomy Balungi Bossa (Ouganda) – Vagn Joensen (Danemark) – Gberdao Gustave Kam (Burkina Faso) – Lee Gacugia Muthoga (Kenya) – Seon Ki Park (République de Corée) – Mparany Mamy Richard Rajohnson (Madagascar) – Emile Francis Short (Ghana); 6. Décide de modifier l’article 12 ter du Statut du Tribunal comme il est indiqué dans l’annexe à la présente résolution; 7. Prie instamment le Tribunal d’achever rapidement ses travaux; 8. Décide de rester saisi de la question. S/RES/1932 (2010) 10-42967 4 Annexe Article 12 ter Élection et désignation des juges ad litem 3. S’il ne reste pas de juge ad litem sur la liste des personnes présélectionnées, si aucun juge figurant sur la liste n’est disponible ou s’il n’est pas possible de désigner un juge siégeant actuellement au Tribunal, et que toutes les possibilités pratiques ont été épuisées, le Secrétaire général peut, à la demande du Président du Tribunal, nommer un ancien juge ad litem du Tribunal pénal international pour le Rwanda ou du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie pour siéger, en tant que juge ad litem dans un ou plusieurs procès.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1933 (2010)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1933%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1933 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2010 10-43035* (F) *1043035* Résolution 1933 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6350e séance, le 30 juin 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1924 (2010), 1911 (2010) et 1893 (2009), et les déclarations de son président relatives à la situation en Côte d’Ivoire, ainsi que sa résolution 1885 (2009) relative à la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé à Ouagadougou le 4 mars 2007 par le Président Laurent Gbagbo et M. Guillaume Soro [« l’Accord de Ouagadougou » (S/2007/144)], et qu’il a accueilli favorablemen t les quatre accords complémentaires qui ont suivi, Rappelant une fois encore qu’il a souscrit dans sa résolution 1721 (2006), notamment, à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine portant sur le mandat du Chef de l’État, et rappelant aussi que, dans la déclaration de son président du 28 mars 2007 (S/PRST/2007/8), il a entériné l’Accord politique de Ouagadougou, y compris le chapitre V relatif au cadre institutionnel d’exécution, et que cet accord prévoyait une période de dix mois pour la tenue de l’élection présidentielle, Rendant de nouveau hommage au Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré (« le Facilitateur »), pour son rôle décisif et les efforts qu’il n’a cessé de déployer en faveur de la paix en Côte d’Ivoire, notamment dans le cadre des mécanismes de suivi de l’Accord politique de Ouagadougou, félicitant et encourageant l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest pour les efforts qu’elles continuent de déployer afin de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur renouvelant son plein soutien, Soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil poursuive une approche rigoureuse et stratégique des déploiements au service du maintien de la paix, et que son implication substantielle dans ceux-ci a d’autant plus de chances de conduire à * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/1933 (2010) 10-43035 2 une paix durable que les parties au conf lit respectent leurs engagements et leurs obligations, se félicitant que le Secrétaire général ait l’ intention de garder toutes les opérations de maintien de la paix à l’examen et constatant l’importance de la préparation de plans de précaution, Condamnant à nouveau fermement tout coup de force visant à déstabiliser le processus de paix, en particulier par la fo rce, et exprimant son intention d’examiner rapidement la situation en cas de tentative de ce genre, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général daté du 20 mai 2010 (S/2010/245), Notant de nouveau avec préoccupation que, malgré la poursuite des efforts pour améliorer la situation générale des droits de l’homme, il subsiste dans différentes régions du pays des violations de ces droits et du droit humanitaire commises à l’encontre de civils, y compris de nombreux cas de violence sexuelle, soulignant que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice, réitérant sa ferme condamnation de toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, et rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, ainsi que ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, (« Appuyer le processus politique de Ouagadougou et un processus électoral crédible ») 1. Rappelle que la dernière élection présiden tielle a eu lieu en Côte d’Ivoire le 22 octobre 2000 et se déclare profondément préoccupé par les retards que continue de subir le processus électoral et par l’absence de calendrier prévoyant la tenue d’élections ouvertes, libres, justes et transparentes en Côte d’Ivoire, et souligne que les événements de février 2010 ont montré combien la situation restait fragile et instable; 2. Demande instamment aux parties prenantes ivoiriennes de s’assurer de la publication, sans plus de retard, de la list e électorale définitive, sur la base de la liste provisoire publiée en novembre 2009 et certifiée par le Représentant spécial du Secrétaire général, d’annoncer la date officielle du premier tour de l’élection présidentielle et de respecter in tégralement leurs engagements, souligne qu’il tiendra les parties ivoiriennes pleinement responsables et prend note de la déclaration commune rendue publique le 2 mai 2010 par le Premier Ministre et le Président de la Commission électorale indépendante, et des travaux portant sur une partie de la liste électorale provisoire; 3. Se déclare à nouveau déterminé à soutenir pleinement un processus électoral crédible en Côte d’Ivoire et déclare que la publication d’une liste électorale définitive certifi ée par le Représentant spécial du Secrétaire général revêt une importance déterminante pour la tenue d’élections ouvertes, libres, justes et transparentes ainsi que pour l’achèvement des processus de désarmement et de réunification, comme le souligne le Secrét aire général dans son rapport S/2010/245; S/RES/1933 (2010) 3 10-43035 4. Réitère que le Représentant spécial du Secrétaire général certifiera que toutes les étapes du processus électoral fournissent toutes les garanties nécessaires pour la tenue d’élections présidentielle et législatives ouvertes, libres, justes et transparentes, conformément a ux normes internationales, et réaffirme son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général dans son rôle de certification; 5. Souligne qu’il fondera son évaluation du processus électoral sur la certification établie par le Représentant spécial du Secrétaire général, conformément aux cinq critères-cadres visés dans le document S/2008/250 et après des contacts sans exclusive avec toutes les parties conc ernées en Côte d’Ivoire, y compris la société civile; 6. Réaffirme qu’il importe que la société ci vile ivoirienne participe sans exclusive au processus électoral, que l’éga lité de protection et de respect des droits fondamentaux de chaque Ivoirien soit assuré e dans le cadre du système électoral, en particulier la liberté d’opinion et d’expressi on, et que les obstacles et les problèmes qui s’opposent à la pleine participation des femmes à la vie publique soient éliminés; 7. Invite à nouveau instamment les partis politiques à respecter pleinement le Code de bonne conduite pour les électi ons qu’ils ont signé sous les auspices du Secrétaire général, rappelle qu’il importe que le public, sur toute l’étendue du territoire, ait accès au travers des médias à une information pluraliste et diversifiée et demande instamment à toutes les parties prenante s ivoiriennes de permettre un accès équitable et élargi aux médias et, en particulier, demande instamment aux autorités ivoiriennes de permettre un accès équitable aux médias d’État; 8. Se déclare préoccupé par les retards de déploiement et d’entrée en opération des unités mixtes du Centre de commandement intégré chargées de la sécurité des élections et demande instamment aux parties ivoiriennes de prendre des mesures concrètes à cet égard; 9. Demande instamment au Gouvernement ivoirien d’apporter aux opérateurs qui concourent au processus électo ral le soutien qui leur est nécessaire et encourage la communauté internationale à continuer d’appuyer ce processus, notamment en fournissant, avec l’accord des autorités ivoiriennes, des capacités d’observation des élections et l’ assistance technique correspondante; 10. Demande instamment à tous les Ivoiriens de s’abstenir d’appeler à la haine, à l’intolérance et à la violence, constate avec intérêt que, dans son rapport S/2010/245, le Secrétaire général l’a encouragé à imposer des sanctions ciblées contre ceux qui, dans les médias, avivent les tensions politiques et incitent à la violence, et se dit une fois encore tout à fait prêt à imposer des mesures ciblées conformément aux paragraphes 6 et 20 de sa résolution 1893 (2009), notamment entre autres contre les personnes dont il serait établi qu’elles ont menacé le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’ Ivoire ou incité publiquement à la haine et à la violence; 11. Demande instamment aux parties ivoiriennes, avec le soutien de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) le cas échéant, de faire de nouveaux progrès, avant et après les élections, pour faire avancer les processus de réunification et le désarmement, notamment en prenant en charge les dépenses correspondantes comme indiqué dans le cadre de l’A ccord politique de Ouagadougou; S/RES/1933 (2010) 10-43035 4 12. Insiste sur le fait que le processus d’identification de la population est essentiel pour la stabilité à long terme de la Côte d’Ivoire et appelle à nouveau les parties ivoiriennes à continuer les opérati ons d’identification, y compris après les élections; 13. Condamne la persistance de violations signalées des droits de l’homme, en particulier les violences sexuelles, et demande à toutes les parties ivoiriennes, agissant avec le soutien continu de l’ONUCI, d’assurer la protection des civils, notamment des femmes, des enfants et des personnes déplacées, de donner pleinement effet aux recommandations de s on Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés en Côte d’Ivoire (S/AC.51/2008/5), y compris en adoptant et en mettant en œuvre un plan d’action national contre les violences sexuelles, et de veiller à ce que l’état de droit soit renforcé, à ce que des enquêtes soient menées sur tous les cas de violation signalés et à ce que les responsables soient traduits en justice, et demande également à toutes les parties de prendre les mesures voulues pour protéger les civils de toute forme de violence sexuelle, s’abstenir de telles violences et en prévenir l’apparition et réaffirme les paragraphes 14 à 17 de sa résolution 1880 (2009); 14. Engage vivement les signataires de l’Accord politique de Ouagadougou à travailler ensemble à une so lution durable au problème du retour librement consenti, de la réinstallation, de la réintégration et de la sécurité des déplacés, notamment en traitant la question de la propriété de la terre, avec l’appui du système des Nations Unies, et à s’acquitter des engagements qu’ils ont pris en la matière en signant l’Accord politique de Ouagadougou et des obligations que leur impose le droit international; 15. Prie l’ONUCI, lorsqu’elle appliquera le paragraphe 16 ci-dessous, de donner la priorité à la consolidation de la stabilité du pays, notamment comme déterminé au paragraphe 16 b) ci-dessous, et à l’établissement de la liste électorale définitive, qui est crucial pour le pr ocessus de paix dans son ensemble; (« Mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire ») 16. Décide , pour aider les parties à mettre en œuvre plus efficacement l’Accord politique de Ouagadougou, de donner à l’ONUCI le mandat suivant, de la date d’adoption de la présente résolution jusqu’au 31 décembre 2010 : Concourir à la consolidation de la stabilité du pays a) Surveillance des groupes armés – Observer et surveiller la mise en application de l’Accord politique de Ouagadougou de mars 2007 en ce qui concerne les groupes armés, prévenir, dans la limite de ses capacité s et de ses zones de déploiement, tout acte hostile perpétré notamment contre des civils, enquêter et faire rapport sur tout acte de violence commis par les parties ivoiriennes à l’Accord politique de Ouagadougou; – Appuyer le Centre de commandement intégré par la poursuite de ses conseils techniques, de ses activités de formation et de son soutien logistique et participer aux patrouilles des unités mixtes de celui-ci dans les secteurs sensibles; S/RES/1933 (2010) 5 10-43035 – Assurer la liaison avec les Forces ar mées nationales de Côte d’Ivoire et les éléments militaires des Forces nouvelles, en coordination avec les forces françaises, afin de favoriser le développement de relations de confiance mutuelle entre toutes les forces ivoiriennes en présence et d’apaiser les tensions; – Aider le Gouvernement ivoirien à su rveiller les frontières, en prêtant une attention particulière à tout mouvement transfrontière de combattants ou à tout transfert transfrontière d’ar mes et à la situation des réfugiés libériens, en étroite collaboration avec la Mission des Nations Unies au Libéria; – Contribuer, en coordination avec les autorités ivoiriennes, à assurer la sécurité des membres du Gouvernement ivoirien et des personnalités politiques clefs en vue de la prépara tion et du déroulement des élections; b) Protection des civils – Protéger, sans préjudice de la re sponsabilité première des autorités ivoiriennes, les civils soumis à des menaces imminentes de violence physique, dans la mesure de ses capacités et dans ses zones de déploiement, notamment dans les secteurs à haut risque qu’elle aura identifiés au regard de la stratégie globale de protection de la population civile et de l’évaluation des risques mentionnées dans le rapport du Secrétaire général (S/2010/245); – Travailler en étroite collaboratio n avec les agences humanitaires, en particulier relativement aux zones de tension et de retour des déplacés, et échanger des informations sur de possibles explosions de violences et sur d’autres risques menaçant les civils afin de réagir en temps utile et de façon appropriée; c) Surveillance de l’embargo sur les armes – Surveiller le respect des mesure s imposées au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) en coopération avec le Groupe d’experts créé par la résolution 1584 (2005), notamment en inspectant, autant qu’elle l’estime nécessaire et le cas échéant sans préavis, toutes les armes, munitions et matériels connexes où qu’ils se trouvent, conformément à la résolution 1893 (2009); – Recueillir, comme il conviendra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de Côte d’Ivoire constituerait une violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) et en disposer de manière appropriée; d) Information – Promouvoir le processus de paix découlant de l’Accord politique de Ouagadougou sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Ivoire grâce à la capacité d’information de la mission, notamment ses moyens de radiodiffusion via ONUCI FM; – Encourager les médias et les pr incipaux acteurs politiques ivoiriens à respecter pleinement le Code de bonne conduite pour les élections que les parties ivoiriennes ont signé sous les auspices du Secrétaire général, à S/RES/1933 (2010) 10-43035 6 signer le Code de bonne conduite des médias et à en respecter les prescriptions; – Surveiller tout incident public d’inci tation à la haine, à l’intolérance et à la violence, porter à la connaissan ce du Conseil le nom de toute personne identifiée comme ayant prôné la viol ence politique, et tenir le Comité créé par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé des développements à cet égard; e) Assistance dans le domaine des droits de l’homme – Aider à la promotion et à la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire en prêtant une attention particulière aux actes de violence commis contre les enfants et les femmes et à toutes les formes de violence sexuelle; surveiller, aider à enquêter et faire rapport sur les violations des droits de l’homme et du droit humanitaire pour mettre fin à l’impunité, y compris comme demandé dans les résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009), soutenir les efforts que toutes les parties ont à entreprendre selon le paragraphe 13 ci -dessus, porter à la connaissance du Conseil le nom de toute personne identifiée comme ayant commis de graves violations des droits de l’homme, et tenir le Comité créé par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé des développements à cet égard; f) Appui aux opérations humanitaires – Faciliter la libre circulation des personnes et des biens et le libre acheminement de l’aide humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires et en tenant compte des besoins spécifiques des groupes vulnérables, en particulier les femmes, les enfants, les personnes âgées, les handicapés et les déplacés; Contribuer au processus électoral et à l’identification de la population g) Soutenir l’organisation d’élections ouvertes, libres, justes et transparentes – Apporter, dans la mesure de ses capacités et dans ses zones de déploiement, un soutien technique et logistique à la Commission électorale indépendante, qui est responsable de la préparation et de la tenue des élections, y compris afin que la Commission puisse poursuivre le processus d’appels, diffuser les listes électorales provisoire et définitive, sensibiliser les médias, di stribuer les cartes d’identité et les cartes d’électeur et assurer la dist ribution et la protection du matériel électoral sensible, notamment les bulletins de vote; – Travailler avec tous les acteurs c oncernés à mettre en œuvre les plans de sécurité convenus pour les élections et , en particulier, contribuer à la protection des zones à haut ris que où le vote doit avoir lieu; – Assurer la coordination des travaux des observateurs internationaux et pourvoir à leur sécurité, dans la mesure de ses capacités et dans ses zones de déploiement; S/RES/1933 (2010) 7 10-43035 – Fournir au Représentant spécial du Secrétaire général l’assistance dont il a besoin pour remplir son rôle de certification du processus électoral, conformément au paragraphe 4 ci-dessus; – Surveiller la manière dont est app liqué le Code de bonne conduite pour les élections et les efforts des autorités ivoiriennes pour assurer un accès équitable aux médias publics, notamment dans le contexte électoral, et tenir le Comité créé par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé de la situation; – Informer régulièrement le Conseil de sécurité de tout ce qui menacerait le processus électoral, comme prévu au paragraphe 11 de la résolution 1911 (2010), et porter à sa connaissance le nom de toute personne identifiée comme étant responsable d’une telle menace; h) Opérations d’identification de la population – Contribuer, dans la mesure de ses capacités et dans ses zones de déploiement, au soutien que l’équipe de pays des Nations Unies et les autres acteurs pertinents apportent au processus d’identification de la population; Contribuer à d’autres tâches qui restent à régler dans le cadre du processus de paix i) Désarmement, démobilisation, stoc kage des armes et réintégration des ex-combattants des deux parties et des membres des milices – Apporter son soutien au Centre de commandement intégré dans les opérations : • De désarmement et de mise en lieu sûr des armes des ex- combattants des deux parties; • De démobilisation des ex-combattants des Forces nouvelles; • De désarmement, de mise en lieu sûr des armes et de démantèlement des milices; – Apporter son concours aux autorités ivoiriennes, en particulier en faisant progresser la mise en œuvre des actions de formation prévues pour former les ex-combattants des Forces nouvelles sélectionnés pour servir dans la future armée nationale, qui doivent être cantonnés à Bouaké, Korhogo, Man et Séguéla, y compris dans le domaine des droits de l’homme et du droit international humanitaire; – Contribuer à la réintégration des ex-combattants et membres des milices et encourager les donateurs à maintenir leur soutien à des initiatives dans ce domaine; j) Appui au redéploiement de l’admini stration ivoirienne d’État et de la justice dans tout le pays – Apporter son soutien, dans la mesure de ses capacités et dans ses zones de déploiement, en améliorant le s conditions de sécurité, afin de permettre au Gouvernement ivoirien et aux agences des Nations Unies de S/RES/1933 (2010) 10-43035 8 définir et de réaliser des priorités da ns le domaine de la consolidation de la paix dans tout le pays; – Aider le Gouvernement ivoirien, en concertation avec les organisations régionales compétentes, à restaurer l’autorité du pouvoir judiciaire et l’état de droit sur tout le territoire ivoirien; k) Réforme du secteur de la sécurité – Apporter au Gouvernement ivoirien, comme il conviendra, des conseils sur la réforme du secteur de la sécur ité et l’organisation de la future armée nationale, y compris sur l’établissement d’un mécanisme de contrôle, conformément aux standards internationaux; – Contribuer, comme il y aura lieu, au développement par les autorités ivoiriennes des capacités de la police et de la gendarmerie , en particulier par des formations à la gestion des foules et contribuer à leur redéploiement sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire; Tâches diverses l) Facilitation – Se coordonner avec le Facilitateur et son Représentant spécial à Abidjan, les assister dans la conduite de la facilitation, dans la mesure du nécessaire et comme il conviendra, dans les limites des moyens disponibles, y compris en apportant un soutien logistique au bureau du Représentant spécial; m) Protection du personnel des Nations Unies – Protéger le personnel, les locaux et leurs équipements, et le matériel des Nations Unies et garantir la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies; 17. Autorise l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat, dans les limites de ses capaci tés et dans ses zones de déploiement; 18. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, notamment en garantissant leur sécurité et leur liberté de circulation avec accès immédiat et sans entrave, ainsi que celles du personnel associé, sur tout le territo ire de la Côte d’Ivoire, afin de leur permettre d’accomplir pleinement leur mission; 19. Décide que l’ONUCI comptera un effectif maximum de 7 392 personnels militaires autorisés, en maintenant la for ce actuelle totale combinée de la mission à 8 650 personnels, y compris 7 200 soldats et officiers d’état-major, 192 observateurs militaires, et un effectif maximum de 1 250 personnels de police et de 8 officiers des douanes détachés; 20. Exprime l’intention de considérer pour une période de temps limitée avant et après les élections, un accroissement au total de 500 hommes au plus des effectifs militaires et de police autorisés et prie le Secrétaire général de continuer de mettre à jour son analyse technique sur ce point en temps utile à cet effet; 21. Se félicite de l’intention exprimée par le Secrétaire général aux paragraphes 97 et 99 de son rapport S/2010/245 de reconfiguration à l’ONUCI afin S/RES/1933 (2010) 9 10-43035 d’accroître sa présence dans les zones à risque identifiées et de renforcer les capacités de sa force de réserve; 22. Prie le Secrétaire général de continuer à inclure dans son rapport les informations appropriées sur les progrès de la promotion et la protection des droits de l’homme et du droit international huma nitaire ainsi que sur le renforcement de l’état de droit, en particulier sur la lutte contre l’impunité en Côte d’Ivoire, en prêtant une attention particulière aux violences commises à l’encontre des enfants et des femmes, sur les progrès de la transv ersalisation de la problématique hommes- femmes à l’ONUCI et sur tous les autres aspects de la condition des femmes et des filles, en particulier sous l’angle de la nécessité de les protéger des violences sexuelles et fondées sur le genre, conformément à ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009) et 1889 (2009); 23. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les dispositions nécessaires pour faire strictement respecter à l’ONUCI la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies en matière d’exploitation et de violences sexuelles et de l’en tenir informé, et invite instamment les pays qui fournissent des contingents à adopter les mesures de pr évention qui s’imposent, notamment en menant des activités de sensibilisation avan t déploiement et en prenant d’autres mesures pour que les membres de leur con tingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 24. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2010 l’autorisation qu’il a donnée aux forces françaises afin qu’elles soutiennent l’ONUCI, dans la limite de leur déploiement et de leurs capacités; 25. Souligne que les concepts d’opération milita ire et de police et les règles d’engagement applicables doivent être harmonisés avec les dispositions de la présente résolution, en particulier se s paragraphes 15 à 19 ci-dessus, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents militaires et du personnel de police; 26. Prie le Secrétaire général de suivre en continu les pr ogrès réalisés dans la mise en œuvre des critères de référence ex istants et de préparer un nouvel ensemble de critères en vue d’une réduction éventuelle des effectifs de la force, en prenant pleinement en compte la nécessité de co nsolider la stabilité de la situation; 27. Souligne qu’il importe, afin que les forces de sécurité ivoiriennes n’aient recours à la force pour maintenir l’ordre que de façon appropriée et proportionnée, qu’elles soient équipées d’un matériel de gestion des foules adapté, conformément à l’embargo sur les armes imposé par le paragraphe 7 de sa résolution 1572 (2004) et aux procédures d’exemption fixées au paragraphe 8, alinéas b) et e) de ladite résolution; 28. Prie le Secrétaire général de l’inform er de la publication de la liste électorale définitive et de lui présenter un rapport à mi-parcours au plus tard le 22 octobre 2010, puis un rapport final au plus tard le 30 novembre 2010, sur la situation régnant sur le terrain, sur la mise en œuvre de la présente résolution et sur les critères de référence révisés envisagés au paragraphe 26 ci-dessus, en incluant d’éventuelles modifications à apporter à la st ructure et à l’effectif de l’ONUCI, et le prie également de lui faire les recommandations qu’il jugera utiles; S/RES/1933 (2010) 10-43035 10 29. Exprime l’intention de réexaminer le mandat, la structure et l’effectif de l’ONUCI, l’autorisation donnée aux forces françaises qui la soutiennent et les critères visés au paragraphe 26 ci-d essus avant le 31 décembre 2010, et de considérer toutes les options, y compris celles mentionnées dans le rapport du Secrétaire général du 20 mai 2010 (S/2010/245), au regard de la consolidation de la stabilité de la situation, de la réalisatio n des étapes clefs du pr ocessus de paix, du statut des élections et de la volonté politique dont les parties ivoiriennes auront fait preuve; 30. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1934 (2010)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1934%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1934 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2010 10-43233* (F) *1043233* Résolution 1934 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6352e séance, le 30 juin 2010 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement, en date du 9 juin 2010 (S/2010/296), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement pour applique r la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitation ou de violence sexuelle et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire géné ral de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Cons eil informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2010, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973). * Nouveau tirage pour raisons techniques.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1935 (2010)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1935%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1935 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2010 10-46870 (F) *1046870* Résolution 1935 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6366e séance, le 30 juillet 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation au Soudan, Réaffirmant également son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territorial e du Soudan et sa volonté résolue d’œuvrer aux côtés du Gouvernement soudanais, dans le strict respect de sa souveraineté, pour l’aider à relever les différents défis auxquels le pays fait face, Rappelant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé qui ré affirment, entre autr es, les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial des Nations Unies, 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1325 (2000) et les résolutions associées sur les femme s, la paix et la sécurité, Gardant présent à l’esprit la Convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951 et son protocole additionnel du 16 décembre 1966, ainsi que la Convention de 1969 de l’Organisation de l’ unité africaine régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, et la Convention de l’Union africaine en date du 29 octobre 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique, Rappelant le rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Soudan, en date du 10 février 2009 (S/2009/84), y compris les recommandations qui y figurent, et rappelant également les conclusions sur les en fants et le conflit armé au Soudan du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants dans les conflits armés (S/AC.51/2009/5), Se déclarant fermement résolu et déterminé à promouvoir et à appuyer le processus politique au Darfour, ainsi que les efforts du Médiateur en chef conjoint, accueillant avec satisfaction sa détermination à avancer ainsi que les négociations entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement pour la libération et la justice au sujet d’un accord sous les auspices de ce dernier, et déplorant que certains groupes continuent de refuser de prendr e part au processus politique, S/RES/1935 (2010) 10-46870 2 Soulignant , sans préjudice de la responsa bilité première qui lui incombe s’agissant du maintien de la paix et de la sécurité internationa les, l’importance du partenariat entre l’Organisation des Na tions Unies et l’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Char te des Nations Unies, pour ce qui est du maintien de la paix et de la sécurité en Afrique, notamment au Soudan, Se félicitant du rôle important que l’Union africaine joue au Soudan, et notamment des efforts du Groupe de mise en œuvre de haut niveau pour le Soudan, travaillant en coopération avec le Médiateur en chef conjoint et l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) pour promouvoir la paix, la réconciliation et la responsabilité au Darf our, notamment en organisant rapidement une conférence Darfour-Darfour, afin d’enc ourager une avancée rapide du processus de paix mené par l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 14 juillet 2010 (S/2010/382) sur la MINUAD, Soulignant que le Conseil doit adopter une approche stratégique rigoureuse en matière de déploiement de missions de main tien de la paix, de façon à en renforcer l’efficacité, et soulignant à cet égard qu’il importe de répondre aux besoins de la MINUAD afin qu’elle soit en mesure de dissuader toute menace en rapport avec l’exécution de son mandat ou contre la sûreté et la sécurité du personnel chargé du maintien de la paix, conformément à la Charte des Nations Unies, Se déclarant profondément préoccupé par la détérioration de la situation en matière de sécurité au Darfour, y comp ris les violations du cessez-le-feu, les bombardements par l’aviation du Gouvernement soudanais, les attaques menées par des groupes rebelles, l’intensification des combats intertribaux et les agressions contre le personnel humanitaire et les forces de maintien de la paix, qui ont limité l’accès des agents humanitaires aux zones de conflit où se trouvent les populations civiles vulnérables, et demandant à toutes les parties de mettre fin aux hostilités et de faciliter d’urgence l’ac cès du personnel humanitaire, Condamnant à nouveau toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire au Darfour, demandant à toutes les parties de respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, soulignant la nécessité de traduire en justice les auteurs de ces crimes et exhortant le Gouvernement soudanais à s’acquitter de ses obligations à cet égard, Redisant sa crainte que la persistance de la violence au Darfour ne compromette la stabilité de l’ensemble du Soudan et de la région, se félicitant de l’amélioration des relations entre le Soudan et le Tchad à la suite de la signature, le 15 janvier 2010, par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement tchadien, d’un accord de normalisation de leurs relations bilatérales, ainsi que du déploiement par les deux pays d’une force conjointe sous commandement mixte le long de la frontière, et encourageant le Soudan et le Tchad à continuer d’appliquer cet accord et de coopérer de façon à instaurer la pa ix et la stabilité au Darfour et dans l’ensemble de la région, Considérant que la situation au Soudan constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, S/RES/1935 (2010) 3 10-46870 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAD, défini dans sa résolution 1769 (2007), pour une nouvelle période de 12 mois qui prendra fin le 31 juillet 2011; 2. Souligne que la MINUAD doit faire tout ce que lui permettent son mandat et ses capacités, en accordant la priorité aux décisions concernant l’utilisation de ses capacités et ressources pour : a) assurer la protection des civils partout au Darfour et b) assurer un accès rapide, sûr et sans entrave aux organisations humanitaires, la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection des activités humanitaires; 3. Réaffirme qu’il importe de promouvoir le processus politique mené par l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies en faveur du Darfour et, à cet égard, souligne la nécessité d’un engagement syst ématique et durable de toutes les parties prenantes au Darfour, y compris les représentants nouvellement élus, la société civile, notamment les organisations féminines ou les organisations dirigées par des femmes, les groupes communautaires et les chefs coutumiers afin de créer par un dialogue constructif et ouvert un environnement propice à la paix et à la sécurité, se félicite de la priorité accordée aux efforts menés en permanence par la MINUAD pour promouvoir un tel engagement à l’appui et en complément de l’action menée par le Médiateur en chef conjoint, Djibrill Yipènè Bassolé, et au processus politique en faveur du Darf our mené par l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies, et se félicite de l’action menée par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau pour le Soudan de l’Union africaine à cet égard; 4. Prie la MINUAD d’élaborer, en consultation avec l’équipe de pays des Nations Unies, une stratégie globale visant à atteindre les objectifs énoncés au paragraphe 2 ci-dessus et prie la MINUAD d’utiliser au mieux ses capacités au Darfour pour l’applicatio n de cette stratégie; 5. Remercie les pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police ainsi que les donateurs à la MINUAD, note que les effectifs de la MINUAD sont pratiquement au complet, souligne la nécessité de disposer d’unités capables de mener à bien les tâches confiées à la MINUAD et, à cet égard, prie les donateurs de continuer à fournir une assistance aux pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police afin que les unités soient entraînées et équipées comme il convient pour pouvoir mener durablement par elles-mêmes des opérations, et demande aux États Membres de s’engager à fourni r, et de fournir effectivement, les hélicoptères militaires de transport, moyens de reconnaissance aé rienne et autres moyens encore nécessaires; 6. Condamne énergiquement toute agression contre la MINUAD, souligne que toute attaque ou menace contre la MINUAD est inacceptable, exige que de telles attaques ne se reproduisent pas, souligne la nécessité de renforcer la sécurité et la sûreté du personnel de la MINUAD ainsi que de mettre fin à l’impunité de ceux qui attaquent les soldats de la paix et, à cet égard, exhorte le Gouvernement soudanais à tout mettre en œuvre pour traduire en justice les auteurs de ces crimes; 7. Se félicite de la crédibilité de l’action du Mécanisme tripartite, mais se dit profondément préoccupé par les restrictions qui continuent d’être imposées à la liberté de mouvement et aux opérations de la MINUAD; demande à toutes les parties au Darfour de lever tous les obst acles empêchant la MINUAD de s’acquitter intégralement et convenablement de son manda t, notamment d’assurer sa sécurité et S/RES/1935 (2010) 10-46870 4 sa liberté de mouvement; et, à cet égard, exhorte le Gouvernement soudanais à respecter intégralement et sans retard les dispositions de l’Accord sur le statut des forces, notamment en octroyant les autorisations de vol et d’importation de matériel, et en permettant à la MINUAD de faire pleinement usage des moyens aériens à sa disposition afin, entre autres et si besoin était, de répondre aux menaces armées et procéder aux évacuations médicales d’urgence; 8. Insiste sur l’importance de définir des objectifs réalisables et réalistes par rapport auxquels on puisse mesurer les progrès des opérations de paix des Nations Unies; prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport tous les 90 jours sur les progrès réalisés dans l’exécution du mandat de la MINUAD dans l’ensemble du Darfour, y compris sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie mentionnée au paragraphe 4 ci-dessus et sur les obstacles rencontrés à cet égard, notamment en évaluant ces progrès à l’aune des objectifs fixés dans l’annexe II du rapport du Secrétaire général du 16 nove mbre 2009, ainsi que sur les progrès concernant le processus politique, les conditions de sécurité et la situation humanitaire, y compris dans les sites de déplacés et les camps de réfugiés, et sur les actions de relèvement rapide et le respect par toutes les parties de leurs obligations internationales; 9. Exige de toutes les parties au conflit au Darfour qu’elles mettent fin immédiatement à la violence et aux attaque s contre les civils et les personnels humanitaires, et respectent les obligations que leur imposent le droit des droits de l’homme et le droit international humanitaire; affirme , à cet égard, qu’il est fermement opposé à toute violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme; demande un arrêt immédiat des hostilités et invite toutes les parties à s’engager à respecter un cessez-le-feu durable et permanent; prie le Secrétaire général de procéder à des consultations avec les parties afin d’établir un mécanisme plus efficace de surveillance du cessez-le-feu; et souligne que la MINUAD doit notifier tout cas grave de violence qui porte atteinte aux efforts constructifs et sans réserve des parties en vue de la paix; 10. Se déclare profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire, les menaces qui continuent de peser sur les organisations humanitaires et la restriction de la liberté de passage des secours au Darfour; demande que les termes du Communiqué commun du Gouvernement soudanais et de l’ONU sur la facilitation de l’activité humanitaire au Darf our soient intégralement appliqués; et exige du Gouvernement soudanais, de toutes les milices armées et de toutes les autres parties prenantes qu’ils veillent à ménager aux organisations humanitaires et à leur personnel tout accès, en toute sécu rité et liberté, aux populations dans le besoin afin qu’elles puissent leur apporter l’aide humanitaire nécessaire; 11. Affirme à nouveau qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit au Darfour, que la paix ne peut être rétablie au Darfour qu’au prix d’un règlement politique associant toutes les parties et du déploiement réussi de la MINUAD; réaffirme son plein soutien aux efforts du Médiateur en chef conjoint, Djibrill Yipènè Bassolé, et au processus politique mené par l’Union africaine et l’ONU en faveur du Darfour; 12. Exige de toutes les parties au conflit, y compris tous les groupes rebelles, qu’elles s’engagent immédiatement, pleine ment et de façon constructive dans le processus de paix sans condition préalable, notamment en participant à des pourparlers sous la médiation de M. Bassol é en vue de parvenir à un accord général S/RES/1935 (2010) 5 10-46870 associant toutes les parties; souligne qu’il importe de parvenir à un tel accord afin de permettre à la région de connaître une paix stable et durable; se félicite de l’action du Qatar à cet égard et de l’appui d’autres pays de la région; demande à la MINUAD de continuer à appuyer le Médiateur en chef conjoint et l’Équipe de médiation conjointe dans leurs efforts; 13. Note que le conflit dans une partie du Soudan touche les autres parties du pays et le reste de la région; et invite instamment la MINUAD à coordonner étroitement son action avec celle d’autres missions présentes dans la région, notamment la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) et la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT); 14. Prie la MINUAD, dans la mesure de ses capacités actuelles et conformément à son mandat, d’appuyer et de compléter, selon qu’il sera utile, les efforts déployés par la MINUS en vue de préparer les référendums au Sud-Soudan et dans l’Abyei, et notamment de partager, en coordination étroite avec la MINUS, l’analyse des risques dans les zones front alières, et notamment des menaces qui pèsent sur les populations civiles; 15. Souligne qu’il importe de trouver pour les réfugiés et les déplacés des solutions durables et dignes, et d’assurer le ur pleine participati on à la préparation et à la mise en œuvre de ces solutions, exige que toutes les parties au conflit au Darfour créent les conditions propices au retour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des déplacés, ou leur intégration locale; 16. Note que de bonnes conditions de sécu rité faciliteront grandement les initiatives en faveur d’un relèvement rapide et le retour à une situation normale au Darfour; souligne qu’il importe de déployer des efforts en vue d’un relèvement rapide du Darfour et, à cet égard, encourage la MINUAD à faciliter, dans les limites de son mandat actuel, les travaux de l’équipe de pays des Nations Unies et des organismes spécialisés visant au relèvement et à la reconstruction rapides du Darfour, en assurant notamment la sécurité de la zone; et appelle le Gouvernement soudanais à poursuivre ses efforts visant à éliminer les causes pr ofondes de la crise du Darfour et à accroître l’investissement consacré aux activités de relèvement rapide; 17. Se déclare vivement préoccupé par la persistance de la violence et des conflits localisés, par leur impact sur les populations civiles et par la prolifération des armes, surtout légères et, à cet égard, prie la MINUAD de maintenir son appui aux mécanismes locaux de règlement des différends et de vérifier si des armes et matériels connexes sont présents au Darfour, conformément à son mandat tel qu’il est défini au paragraphe 9 de la résolution 1769; 18. Exige que les parties au conflit prennent immédiatement les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles, notamment les femmes et les enfants, contre toutes les formes de violence sexuelle, conformément à la résolution 1820 (2008); et prie la MINUAD de rendre compte de l’application de sa stratégie globale de protection des femmes et des enfa nts contre la violence sexuelle et la violence sexiste et d’évaluer les progrès accomplis en vue de l’élimination de ces violences, prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUAD applique les dispositions pertinentes des résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) et de faire figurer des informations à ce sujet dans son rapport au Conseil; S/RES/1935 (2010) 10-46870 6 19. Prie le Secrétaire général d’assurer a) le suivi de la situation des enfants et l’établissement des rapports à ce sujet visés au paragraphe 8 ci-dessus et b) la poursuite du dialogue avec les parties au conflit en vue de l’élaboration de plans d’action assortis d’un échéancier destinés à mettre un terme au recrutement et à l’emploi d’enfants soldats et aux autres vi olations du droit international humanitaire et des droits de l’homme dont les enfants sont des victimes; 20. Prie le Secrétaire général d’examiner et de mettre à jour régulièrement le concept d’opérations et les règles d’engagement de la MINUAD, conformément au mandat de la mission défini dans les résolu tions pertinentes du Co nseil de sécurité, et d’en rendre compte, dans les rappor ts auxquels il est fait référence au paragraphe 8 ci-dessus, au Conseil et aux pays fournisseurs de contingents; 21. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1936 (2010)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1936%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1936 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 5 août 2010 10-47625 (F) *1047625* Résolution 1936 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6369e séance, le 5 août 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions concerna nt l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) du 14 août 2003, 1546 (2004) du 8 juin 2004, 1557 (2004) du 12 août 2004, 1619 (2005) du 11 août 2005, 1700 (2006) du 10 août 2006, 1770 (2007) du 10 août 2007, 1830 (2008) du 7 août 2008 et 1883 (2009) du 7 août 2009, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance de la stabilité et de la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Encourageant le Gouvernement iraquien à contin uer d’affermir la démocratie et l’état de droit, de renforcer la sécu rité et l’ordre public et de combattre le terrorisme et la violence sectaire dans tout le pays, et réaffirmant son appui au peuple et au Gouvernement iraquiens qui s’emploient à bâtir un pays sûr, stable, fédéral, uni et démocratique, fondé sur l’ét at de droit et le respect des droits de l’homme, Notant avec satisfaction que les conditions de sécuri té se sont améliorées en Iraq, grâce à une action concer tée sur le plan politique et celui de la sécurité, et soulignant qu’il y subsiste cependant des problèmes de sécurité et que l’amélioration constatée demande à être consolidée par un dialogue politique véritable et l’unité nationale, Soulignant que toutes les communautés iraquiennes doivent participer au processus politique et à un dialogue politique ouvert à tous, s’abstenir de faire des déclarations et de commettre des actes qui pourraient aggraver les tensions, parvenir à une solution globale de la question de la répartition des ress ources et mettre au point une solution juste et équitable pour les frontières intérieures contestées du pays, et œuvrer à l’unité nationale, Réaffirmant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et en particulier la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), apporte conseils, soutien et aide au peuple et au Gouvernement iraquiens pour renforcer les S/RES/1936 (2010) 10-47625 2 institutions démocratiques, favoriser un dialogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale, faciliter le dialogue régional, venir en aide aux groupes vulnérables, y compris les réfugiés et les déplacés, renforcer l’ égalité entre hommes et femmes, promouvoir la protection des droits de l’homme et promouvoir la réforme du droit et du système judiciaire, et soulignant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et tout particulièrement la MANUI, donne la priorité aux conseils, au soutien et à l’aide à apporter au peuple et au Gouvernement iraquiens dans la poursuite de ces objectifs, Félicitant le peuple et le Gouvernement iraquiens de la tenue, le 7 mars, des élections législatives et de la validatio n de leurs résultats par la Cour suprême fédérale, et appelant les dirigeants iraquiens à former le plus vite possible, à travers un processus politique ouvert et conformé ment à la Constitution iraquienne, un gouvernement qui incarne la volonté et la s ouveraineté du peuple iraquien et l’espoir qu’il nourrit d’un Iraq fort, indépendant, unifié et démocratique, Saluant ce qu’a fait la MANUI pour aider la Haute Commission électorale indépendante et le Gouvernement iraquien à assurer le bon déroulement des élections législatives nationales organisées en mars 2010, et insistant sur l’importance de la transparence, de l’impa rtialité et de l’indépendance de la Haute Commission, Demandant instamment au Gouvernement iraquien de s’attaquer aux problèmes et aux préoccupations qui sont liés aux droits de l’homme, ainsi que d’envisager de prendre des mesures suppl émentaires pour prêter son appui à la Haute Commission indépendante des droits de l’homme, Déclarant qu’il importe de remédier aux problèmes humanitaires que connaît le peuple iraquien, et insistant sur la nécessité de poursuivre une action coordonnée et de fournir des ressources suffisantes pour y faire face, Insistant sur la souveraineté du Gouvernement iraquien, réaffirmant que toutes les parties doivent continuer à prendre toutes les mesures possibles et à mettre en place les moyens voulus pour assurer la protection des civils touchés, notamment les enfants, les femmes et les membres de groupes religieux et de groupes ethniques minoritaires, et qu’elles doivent créer des conditions propices au retour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des déplacés, accueillant avec satisfaction les engagements pris par le Gouvernement iraquien de venir en aide aux déplacés et incitant celui-ci à poursuivre les efforts engagés en faveur des déplacés, des réf ugiés et des rapatriés, et notant le rôle important que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés est amené à jouer, conformément à son mandat, pour continuer à prodiguer conseils et appui au Gouvernement iraquien, en coordination avec la MANUI, Soulignant l’importance que revêt l’application de sa résolution 1882 (2009), notamment la nomination des conseillers pour la protection de l’enfance dont la MANUI pourrait avoir besoin, Engageant toutes les parties intéressées à permettre au personnel humanitaire d’accéder en toute liberté à tous ceux qui ont besoin d’aide, à lui accorder, autant que possible, toutes les f acilités nécessaires à ses opé rations, et à favoriser la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé ainsi que de leurs biens, S/RES/1936 (2010) 3 10-47625 comme le prescrit le droit international hu manitaire, notamment les Conventions de Genève et le Règlement de La Haye, Considérant qu’il importe que l’Iraq recouvre la stature internationale qui était la sienne avant l’adoption de la résolution 661 (1990), se félicitant que l’Iraq applique le Protocole additionnel à titre pr ovisoire en attendant de le ratifier et réaffirmant qu’il est important que cette ratifi cation intervienne dans les meilleurs délais, se félicitant également que le Gouvernement iraquien ait l’intention de signer le Code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques, et demandant au Gouvernement de prendre toutes les autres dispositions nécessaires pour s’acquitter des obligations qui lui incombent, notamment celle de s’employer avec toute la diligence voulue à clore le programme « pétrole contre nourriture », Remerciant le Représentant spécial du Secrétaire général, Ad Melkert, de ses efforts et de l’action énergique qu’il a menée à la tête de la MANUI, et exprimant sa profonde reconnaissance à tout le personnel des Nations Unies en Iraq pour ses efforts courageux et inlassables, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 31 juillet 2011; 2. Décide également que, comme le Gouvernement iraquien l’a demandé et compte tenu de la lettre en date du 28 juillet 2010, adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères (S/2010/404, annexe), le Représentant spécial du Secrétaire général et la MANUI continueront à exercer le mandat énoncé dans la résolution 1883 (2009); 3. Considère que la sécurité du personnel des Nations Unies est indispensable pour que la MANUI puisse me ner son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien et aux autres États Membres de continuer à appuyer la présence de l’Organi sation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique; 4. Sait gré aux États Membres de fournir à la MANUI les moyens et le soutien dont elle a besoin sur les plans fina ncier et logistique et dans le domaine de la sécurité pour s’acquitter de son mandat, et prie les États Membres de continuer à lui assurer des ressources et un appui suffisants; 5. Entend réexaminer le mandat de la MANUI dans douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui rend re compte tous les quatre mois des progrès accomplis par la MANUI dans l’a ccomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1937 (2010)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1937%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1937 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2010 10-49969 (F) *1049969* Résolution 1937 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6375e séance, le 30 août 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978), 426 (1978), 1559 (2004), 1680 (2006), 1701 (2006), 1773 (2007), 1832 (2008) et 1884 ( 2009), ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Liban, Répondant à la demande formulée par le G ouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 20 juillet 2010, de prorogation sans modification du mandat de la FINUL pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil le 11 août 2010 (S/2010/430) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son attachement à la pleine application de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à garantir un cessez-le-feu permanen t et la solution à long terme du conflit comme l’envisage la résolution, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts pour appliquer toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006), Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006), en particulier la de rnière violation grave en date du 3 août 2010 mise en évidence par le Secrétaire général dans sa lettre du 11 août 2010, et attendant avec intérêt que soit rapidement achevée l’enquête de la FINUL afin que de tels incidents soient évités à l’avenir, Soulignant qu’il importe que l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 soit strictement respectée, Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue dans sa totalité et encourageant les parties à accélérer leurs efforts, en coopération avec la FINUL, pour marquer la Ligne bleue de façon visible, S/RES/1937 (2010) 10-49969 2 Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, notamment de son commandant, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL et soulignant qu’il faut impérativement doter celle-ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à voir déployer une force internationale pour l’aider à exercer s on autorité sur l’ensemble du territoire et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toutes tentatives pour l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la FINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil adopte une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix, Appelant les États Membres à fournir au besoin une assistance à l’Armée libanaise en la dotant des moyens néce ssaires pour s’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006), Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat actuel de la FINUL jusqu’au 31 août 2011; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’Armée libanaise a contribué à créer un nouvel e nvironnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite de l’élargissement de la coordination entre la FINUL et l’Armée libanaise et demande à celles-ci de renforcer encore leur coopération; 3. Se félicite du déploiement, le 1er août 2010, d’une brigade supplémentaire de l’Armée libanaise et demande au Gouvernement libanais d’augmenter encore l’effectif des forces armées libanai ses déployées dans le sud du Liban, conformément à la résolution 1701 (2006); 4. Demande énergiquement à toutes les parties intéressées de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute viol ation de la Ligne bleue et de respecter celle-ci dans sa totalité, et de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL; 5. Déplore vivement les récents incidents ay ant impliqué des soldats de la paix de la FINUL, souligne qu’il importe de ne pas entrav er la capacité de la FINUL de s’acquitter du mandat qui lui a été confié par la résolution 1701 (2006) du Conseil et demande à toutes les parties de respecter scrupuleusement l’obligation qui leur est faite de respec ter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres personnels des Nations Unies et de veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL soit pleinement respectée, conformément à son mandat et à ses règles d’engagement; 6. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec le Conseil de sécurité et avec le Secrétaire général pour réaliser des progrès tangibles vers un S/RES/1937 (2010) 3 10-49969 cessez-le-feu permanent et une solution à long terme, tel qu’envisagé par la résolution 1701 (2006), et souligne que le s parties doivent en faire plus pour progresser vers la pleine application de la résolution 1701 (2006); 7. Engage le Gouvernement israélien à accélére r sans plus tarder le retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement pris l’attache d’Israël et du Liban pour faciliter ce retrait; 8. Demande à nouveau que soit établie, entre la Ligne bleue et le Litani, une zone d’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux déployés dans la zone par le Gouvernement libanais et la FINUL; 9. Se félicite de ce qu’entreprend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels décidée par le Secrétaire général et pour faire intégral ement respecter le c ode de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et d’en tenir le Conseil informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 10. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; 11. Accueille avec satisfaction les conclusions de l’examen technique mené conjointement par le Département des opéra tions de maintien de la paix et la FINUL, présentées dans la lettre datée du 12 février 2010 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secr étaire général (S/2010/86), et demande que ces conclusions soient rapidement mises en œuvre; 12. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, en se fondant sur toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1938 (2010)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1938%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1938 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2010 10-53508 (F) *1053508* Résolution 1938 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6383e séance, le 15 septembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1885 (2009), 1836 (2008), 1626 (2005) et 1509 (2003), Se félicitant du rapport du Secrétaire général en date du 11 août 2010 (S/2010/429) et prenant note des recomm andations qui y sont formulées, Se félicitant également des efforts faits par le Gouvernement libérien pour promouvoir la réconciliation nationale et le redressement économique, lutter contre la corruption et favoriser l’efficacité et la bonne gouvernance, notamment les mesures prises pour mieux contrôler les ressources naturelles et régler l’importante question de la réforme foncière, Prenant note du rapport final et des recommandations de la Commission Vérité et réconciliation, qui offre au peuple libér ien une occasion importante d’aller de l’avant vers la réconciliation nationale et d’entamer un dialogue constructif sur les causes profondes du conflit, Conscient que la stabilité durable au Libéria et dans la sous-région dépendra du bon fonctionnement et de la stabilité de s institutions de l’État, notamment des secteurs de la sécurité et de l’état de droit, Rappelant les objectifs de la phase de retra it de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), notamment les objectif s clefs concernant la Police nationale du Libéria et la stratégie de sécurité natio nale, se félicitant des progrès accomplis, et notant en s’en préoccupant que les progrè s restent lents dans certains secteurs, Prenant note de la recommandation du Secrét aire général tendant à déployer au Libéria après les élections une mission d’évaluation technique qui s’intéresserait spécialement aux préparatifs en cours aux fins du transfert des responsabilités en matière de sécurité de la MINUL aux au torités nationales et recommanderait le calendrier d’une nouvelle réduction de la composante militaire de la MINUL, Accueillant favorablement la demande du Gouvernement libérien, tendant à ce que la Commission de consolidation de la paix lui prête son concours dans les S/RES/1938 (2010) 10-53508 2 domaines de la réforme du secteur de la sé curité, de l’état de droit et de la réconciliation nationale, Conscient de l’ampleur des défis qui restent à relever dans tous les secteurs, notamment la persistance des crimes violents, Se félicitant de ce que fait le Secrétaire géné ral pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compri s celles de la MINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil adopte une approche stratégique rigoureuse du déploiement d’opérations au service du maintien de la paix, Remerciant la communauté internationale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) du concours qu’elles continuent d’apporter, Notant avec préoccupation les menaces qui pèsent sur la stabilité de la sous- région, y compris celle du Libéria, en par ticulier du fait du trafic de stupéfiants, de la criminalité organisée et du trafic d’armes, Félicitant la MINUL pour le travail accompli sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, ainsi qu e pour l’importante contribution qu’elle continue d’apporter au maintien de la paix et de la stabilité au Libéria, et notant avec satisfaction l’étroite coopération qui ex iste entre la Mission et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ainsi qu’avec les gouvernements voisins, s’agissant de la coordination des activités relatives à la sécurité dans les zones frontalières de la sous-région, Notant que la MINUL a mené à terme la troisième phase de son retrait comme l’avait recommandé le Secrétaire généra l dans son rapport spécial du 10 juin 2009 (S/2009/299), et se félicitant qu’elle ait entamé la planification du transfert des responsabilités en matière de sécurité de la Mission aux autorités nationales, Prenant note avec préoccupation des retards accusés dans les préparatifs des élections présidentielles et législatives d’octobre 2011, et soulignant que la préparation et la tenue des élections in combent aux autorités libériennes appuyées en cela par la communauté internationale, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, condamnant la violence sexuelle persistante, se félicitant de ce que la MINUL et le Gouvernement libérien ne cessent de faire pour promouvoir et protéger les dr oits des civils, notamment des femmes et des enfants, conscient des défis qui restent à relever en ce qui concerne la question cruciale de la violence sexiste et de l’exploitation et des atteintes sexuelles, et appelant les États Membres à apporter un soutien accru à l’action gouvernementale, Se félicitant des efforts faits pour créer la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, et notant le rôle qu’une Commission des droits de l’homme pleinement fonctionnelle pourrait jouer en ta nt qu’institution cruciale de droits de l’homme à laquelle chacun puisse avoir accès, et en tant qu’instance de contrôle et de suivi des recommandations de la Commission Vérité et réconciliation, Réaffirmant que le Tribunal spécial pour la Sierra Leone a toujours besoin, pour sa sécurité, de l’aide de la MINUL, cette question devant toutefois être examinée périodiquement au fur et à mesure de l’évolution des travaux du Tribunal, S/RES/1938 (2010) 3 10-53508 Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 septembre 2011 le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL); 2. Autorise la Mission à aider le Gouvernement libérien, sur sa demande, à préparer les élections présidentielles et législatives de 2011 en fournissant un soutien logistique, notamme nt pour faciliter l’accès aux régions reculées, en coordonnant l’assistance électorale internati onale et en aidant les institutions et les partis politiques libériens à créer un climat propice au déroulement pacifique des élections; 3. Demande aux autorités libériennes de ve iller à ce que les questions en suspens touchant le cadre électoral soient définitivement réglées afin de faciliter la prise des dispositions voulues pour la préparation des élections; 4. Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à faire de la tenue d’élections libres, régulières et pacifiques un critère déterminant pour la réduction future des effectifs de la Mission; 5. Encourage la MINUL et le Gouvernement libérien à continuer d’avancer dans la planification de la transition, not amment de permettre d’ évaluer la situation dans son ensemble, et d’identifier toutes lacunes critiques à combler pour faciliter le succès de la transition, et prie le Secrétaire général d’établir, en coordination avec le Gouvernement libérien, un plan commun de transition aux fins du transfert des responsabilités en matière de sécurité intérieure de la Mission aux autorités nationales compétentes, et de l’informer régulièrement de l’état d’avancement de ce plan et, le cas échéant, de sa réalisation; 6. Réaffirme son intention d’autoriser le Secr étaire général à redéployer des troupes entre la MINUL et l’ONUCI, selon les besoins, à titre temporaire et conformément aux dispositions de la ré solution 1609 (2005) et invite les pays fournisseurs de contingents à soutenir les efforts du Secrétaire général à cet égard; 7. Souligne la nécessité de conjuguer de manière cohérente instauration de la paix, maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin d’assurer une intervention efficace au lendema in de tout conflit, prie le Secrétaire général d’assurer coordination et collabo ration avec la Commission de consolidation de la paix et engage cet te dernière, après des consultations étroites avec le Gouvernement libérien, à rendre compte des constatations de sa récente mission et de ses recommandations sur la façon dont elle pourra au mieux hâter les progrès, avant tout en matière de réforme du secteur de la sécurité, d’état de droit et de réconciliation nationale; 8. Souligne combien il importe que le concep t d’opérations militaires et les règles d’engagement soient régulièrement actualisés et parfaitement conformes aux dispositions de la présente résolution, et prie le Secrétaire gé néral de lui rendre compte sur ce sujet, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents; 9. Prie également le Secrétaire général de continuer à mesurer les progrès accomplis par rapport aux objectifs clefs, notamment ceux qui ont trait à la préparation des élections de 2011 et au renforcement des capacités de la Police S/RES/1938 (2010) 10-53508 4 nationale libérienne, et, à cet égard, prie le Secrétaire général de veiller à doter la composante de police de la MINUL des compétences spécialisées voulues, y compris civiles, nécessitées par son mandat, et le prie en outre de réviser les objectifs actuels de manière à y inclure des objectifs de transition, et de lui en rendre compte périodiquement; 10. Invite le Gouvernement libérien, agissant en coordination avec la MINUL, l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires internationaux, à redoubler d’efforts pour mettre en place des institutions indépendantes dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit et, à cette fin, l’encourage à avancer de façon coordonnée dans la mise en œuvre de tous les plans de développement des secteurs de la sécurité et de la justice; 11. Prie en outre le Secrétaire général de le te nir régulièrement informé de la situation sur le terrain au moment où le Libéria entre dans cette phase suivante critique et de lui présenter d’ici le 15 fé vrier 2011 un rapport à mi-parcours et d’ici le 15 août 2011 un rapport sur les questions visées aux paragraphes 2, 5 et 9; 12. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1939 (2010)
IntituléLettre datée du 22 novembre 2006, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général (S/2006/920)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1939%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1939 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2010 10-53526 (F) *1053526* Résolution 1939 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6385e séance, le 15 septembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier la résolution 1921 (2010), et la déclaration de son président en date du 5 mai 2009 (S/PRST/2009/12), Réaffirmant la souveraineté, l’intégrité terri toriale et l’indépendance politique du Népal, qui doit s’approprier la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs, Rappelant la signature, le 21 novembre 2006, par le Gouvernement népalais et le Parti communiste népalais-maoïste, de l’ Accord de paix global et la volonté déclarée des deux parties d’instaurer une paix permanente et viable, Considérant l’ardente aspiration des Népalais à la paix et au retour de la démocratie et l’importance, à cet égard, de la mise en œuvre de l’Accord de paix global et des accords ultérieurs par les parties concernées, Se déclarant toujours disposé à soutenir le processus de paix en cours au Népal en vue de la mise en œuvre diligente et efficace des accords susmentionnés, en particulier de l’Accord du 25 juin 2008, comme le Gouvernement népalais le lui a demandé, Notant que la date butoir pour la promulgation de la nouvelle constitution démocratique du Népal a été reportée au 28 mai 2011, Exprimant l’inquiétude que lui inspirent les récentes tensions au Népal, Exhortant toutes les parties à régler leurs différends par la négociation pacifique et prenant note à cet égard de l’accord conclu le 13 septembre 2010 entre le Gouvernement intérimaire du Népal et le s partis politiques, se lon lequel i) les versions définitives des documents établis au sein du Comité spécial seront arrêtées sous peu en vue de faire avancer le processus de paix et les dispositions desdits documents seront appliquées; ii) les comba ttants de l’armée maoïste seront placés sous la responsabilité du Comité spécia l et la totalité des informations les concernant sera communiquée sans délai audit comité; iii) les tâches restant à accomplir dans le cadre du processus de paix seront exécutées entre le 17 septembre 2010 et le 14 janvier 2011; et iv) les parties souhaitent que le mandat de la Mission S/RES/1939 (2010) 10-53526 2 des Nations Unies au Népal (MINUNEP) soit reconduit une dernière fois pour quatre mois, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 2 septembre 2010 sur la MINUNEP (S/2010/453), Rappelant l’achèvement de deux des phases de l’opération de vérification, accueillant favorablement la poursuite de l’aide apportée aux fins de surveiller la gestion des armes et du personnel armé des deux parties conformément à la résolution 1740 (2007) et aux dispositions de l’Accord de paix global, notant qu’il importe de trouver une solution véritablement durable et qu’il est nécessaire de régler sans plus tarder les questions en suspens, notamment en convenant des moyens de mettre fin à la présence de la MINUNEP au Népal, Se félicitant de l’achèvement du processus de démobilisation des membres du personnel de l’armée maoïste disqualifiés, comme le prévoyait le plan d’action pour la démobilisation et la réadaptation des membres de l’armée maoïste disqualifiés du fait de leur qualité de mineurs, établi le 16 décembre 2009 par le Gouvernement népalais, le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) et l’Organisation des Nations Unies, et appelant toutes les partie s à continuer de mettre en œuvre ce plan, en menant les activités de suivi et d’établissement de rapports indiquées, conformément aux résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009), Rappelant que l’élection de l’Assemblée constituante s’étant tenue avec succès, certains éléments du mandat de la MINUNEP résultant de la résolution 1740 (2007) ont déjà été exécutés, Prenant note des lettres du 14 septembre 2010 adressées au Secrétaire général, par lesquelles le Gouvernement intéri maire du Népal (S/2010/474) et le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) (S/2010/475) ont demandé que le mandat de la MINUNEP soit reconduit une dernière fois, jusqu’au 15 janvier 2011, Conscient qu’il faut prêter particulièrement attention aux besoins et au rôle des femmes, des enfants et des groupes traditionnelle ment marginalisés dans le processus de paix, comme indiqué dans l’Accord de paix global et dans la résolution 1325 (2000), Conscient de la nécessité de lutter contre l’impunité et de promouvoir et défendre les droits de l’homme, et de renforcer, conformément aux principes internationaux, les capacités des instituti ons nationales indépe ndantes de défense des droits de l’homme, Considérant que la société civile peut jouer un rôle important dans la transition démocratique et la prévention des conflits, Se félicitant de la contribution de la Représentante spéciale du Secrétaire général et de son équipe au sein de la MINUNEP et de celle de l’équipe de pays des Nations Unies, dont le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, qui veille au respect des droits de l’homme à la demande du Gouvernement népalais, et soulignant que les efforts déployés par la Mission et toutes les entités des Nations Unies dans la zone de la Mission doivent se coordonner et se compléter, en particulier dans l’intérêt de la continuité, le mandat de la Mission touchant à sa fin, 1. Décide , comme suite à la demande du Gouvernement népalais, de reconduire jusqu’au 15 janvier 2011 le ma ndat de la MINUNEP tel qu’il résulte de la résolution 1740 (2007), sachant que certains éléments du mandat ont été exécutés S/RES/1939 (2010) 3 10-53526 et que se poursuivent les activités de contrôle de la gestion des armes et du personnel armé convenues dans l’Accord entre les partis politiques en date du 25 juin 2008, qui doivent promouvoir la mise en œuvre du processus de paix; 2. Décide également , comme suite à la demande du Gouvernement népalais, que le mandat de la MINUNEP prendra fin le 15 janvier 2011, date après laquelle la Mission quittera le Népal; 3. Demande à toutes les parties de tirer pleinement parti des compétences de la MINUNEP et de sa volonté d’appuye r, dans le cadre de son mandat, le processus de paix afin de f aciliter l’exécution, d’ici au 15 janvier 2011, des éléments du mandat de la Mission qui sont en suspens; 4. Demande au Gouvernement népalais et au Parti communiste unifié du Népal (maoïste) d’appliquer tant l’accord conclu le 13 septembre 2010 qu’un plan d’action assorti d’échéances précises pour mener à bien l’intégration et la réadaptation du personnel de l’armée maoïste, avec l’appui du Comité spécial chargé de la supervision, de l’intégration et de la réadaptation du personnel de l’armée maoïste et de son comité technique; 5. Demande à tous les partis politiques du Népa l de faciliter le processus de paix et de s’efforcer, dans un esprit de coopération, de consensus et de compromis, de s’acheminer vers un règlement véritablem ent durable qui ouvre au pays un avenir pacifique, démocratique et plus prospère; 6. Prie les parties népalaises de prendr e les mesures requises pour améliorer la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de la MINUNEP et du personnel associé aux fins de la bonne exécution de s tâches énoncées dans le mandat de la Mission; 7. Prie le Secrétaire général de lui faire ra pport au plus tard le 15 octobre, après des entretiens de haut niveau entre les Nations Unies et le Gouvernement intérimaire du Népal et les partis politi ques, sur l’application de l’accord du 13 septembre conclu entre le Gouverneme nt intérimaire du Népal et les partis politiques; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1940 (2010)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1940%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1940 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2010 10-55868 (F) *1055868* Résolution 1940 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6392e séance, le 29 septembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes sur la Sierra Leone, en particulier les résolutions 1132 (1997) et 1171 (1998), Rappelant en outre qu’il est prêt à lever les mesures en vigueur une fois que le Gouvernement sierra-léonais aura pleinement rétabli son contrôle sur l’ensemble de son territoire et que toutes les forces non gouvernementales auront été désarmées et démobilisées, Réaffirmant sa volonté de soutenir le relèvement de la Sierra Leone après le conflit et de promouvoir la paix, la sécuri té et le développement dans le pays, Saluant le rôle que le Bureau intégré des Nations Unies en Sierra Leone continue de jouer à cet égard, Accueillant avec satisfaction la lettre datée du 9 septembre 2010 que le Représentant permanent de la République de la Sierra Leone a adressée au Conseil pour faire le point de la situation en Sie rra Leone et demander que les mesures en vigueur soient levées, Saluant les travaux du Comité du Conseil de sécurité créé en application du paragraphe 10 de la résolution 1132 (1997) concernant la Sierra Leone, Prenant acte du rapport présenté en 2009 par le Comité créé par la résolution 1132 (1997) concernant la Sierra Leone (S/2009/690) et, en particulier, des observations formulées par son président au paragraphe 17, Invitant instamment tous les États à offrir leur coopération et leur assistance au Tribunal spécial pour la Sierra Leone ou à toute autre instance à laquelle le Tribunal spécial aurait renvoyé l’affaire Johnny Paul Koroma, afin que ce dernier puisse être traduit en justice s’il est toujours en vie, et engageant l’intéressé à se rendre, Demandant à tous les États de coopérer avec l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) en ce qu’elle fait pour appréhender et transférer Johnny Paul Koroma, s’il est toujours en vie, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/1940 (2010) 10-55868 2 1. Décide de lever, avec effet immédiat, les mesures énoncées aux paragraphes 2, 4 et 5 de la résolution 1171 (1998); 2. Décide en outre de dissoudre, avec effet immédiat, le Comité créé en application du paragraphe 10 de la résolution 1132 (1997).
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1941 (2010)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1941%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1941 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2010 10-55887 (F) *1055887* Résolution 1941 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6392e séance, le 29 septembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, en particulier sa résolution 1886 (2009), Se félicitant de la visite du Secrétaire général en Sierra Leone et saluant la précieuse contribution que le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Leone (BINUCSIL) apporte à l’entreprise de consolidation de la paix, ainsi qu’à la paix, à la sécurité et au développement dans le pays, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 17 septembre 2010 (S/2010/471) et sa reco mmandation tendant à voir proroger le mandat du BINUCSIL pour une période d’un an afin de permettre au Bureau de continuer à apporter au Gouvernement sier ra-léonais un appui aux fins de la consolidation de la paix, y compris la prép aration des élections qui doivent se tenir en 2012, Conscient des efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies pour aider le Gouvernement à remédier aux probl èmes de moyens rencontrés par les institutions électorales nationales, prenant acte du fait que les tensions pourraient s’aggraver à l’occasion de la préparation et à la veille des élections de 2012 en Sierra Leone, compte tenu de diffic ultés d’ordre politique, sécuritaire, socioéconomique et humanitaire, Invitant le Gouvernement et la communauté internationale à s’efforcer de susciter un climat propice à la tenue d’électi ons libres et régulières en renforçant les institutions qui gèrent et supervisent le pr ocessus électoral et, ce faisant, contribuent au développement institutionnel et au maintien de la stabilité du pays, Soulignant qu’il importe que le système des Nations Unies et la communauté internationale continuent d’apporter un appui intégré en faveur de la paix, de la sécurité et du développement à long terme de la Sierra Leone, en particulier en renforçant les capacités du Gouvernement sierra-léonais, Accueillant avec satisfaction les progrès soutenus accomplis par le Gouvernement dans la mise en œuvre du Programme pour le changement, comme S/RES/1941 (2010) 10-55887 2 souligné dans le Rapport intérimaire conjoint établi par le Gouvernement en collaboration étroite avec ses partenaires internationaux et la société civile, prenant note des défis qui subsistent dans la stratégie nationale de consolidation de la paix et des efforts faits pour les relever, et demandant à tous les partenaires internationaux d’aligner l’assistance sur les priorités arrê tées dans le Rapport intérimaire conjoint, Conscient du rôle que joue la Commission de consolidation de la paix à titre d’appui à l’entreprise de consolidation de la paix en Sierra Leone, se félicitant de l’Examen du document final de la session extraordinaire de haut niveau de la Commission de consolidation de la paix sur la Sierra Leone du 28 septembre 2010 (PBC/4/SLE/3), et notant la contribution apportée par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix à la cons olidation de la paix en Sierra Leone, Accueillant avec satisfaction la poursuite de l’application du communiqué commun publié par les partis politiques le 2 avril 2009 ainsi que leurs efforts tendant à faire cesser durablement la vi olence politique en Sierra Leone, et demandant à tous les partis politiques de contin uer à en respecter les dispositions et de veiller à l’appliquer pleinement, Félicitant le BINUCSIL et l’équipe de pays des Nations Unies des efforts constants qu’ils déploient pour coopérer à l’intégration des mandats de la mission dans les domaines des politiques, du développement et de l’action humanitaire énoncés dans la Vision commune des Nations Unies, engageant tous les organismes des Nations Unies présents en Sierra Leone à poursuivre la mise en œuvre de la Vision commune, et priant tous les partenaires bilaté raux et multilatéraux de la Sierra Leone de fournir les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la Vision commune, Exprimant à nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour l’œuvre qu’il accomplit, soulignant l’importance des poursuites engagées par le Tribunal contre l’ancien Président du Libéria, Charles Taylor, se félicitant de l’achèvement de tous les autres procès ainsi que de la campagne d’information concernant ceux menés à l’échelon local, rappelant qu’il compte que le Tribunal achèvera ses travaux le plus tôt possible et demandant aux États Membres de contribuer généreusement au financement du Tribunal et du Tribunal spécial chargé des fonctions résiduelles, Rappelant la résolution 1940 (2010) levant toutes les sanctions demeurant en vigueur s’agissant de la Sierra Leone et rappelant que la responsabilité du contrôle de la circulation des armes légères sur le territoire de la Sierra Leone et entre la Sierra Leone et les États voisins relève des autorités gouvernementales compétentes conformément à la Convention de 2006 de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest sur les arme s légères et de petit calibre, Se félicitant du rôle joué par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et engageant les États Membres qui font partie de l’Union du fleuve Mano et d’autres organisations régionales à poursuivre le dialogue en vue de consolider la paix et la sécurité dans la région, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 septembre 2011 le mandat du BINUCSIL, défini dans les résolutions 1829 (2008) et 1886 (2009); S/RES/1941 (2010) 3 10-55887 2. Souligne qu’il importe que le BINUCSIL et l’équipe de pays des Nations Unies atteignent ensemble les objectifs de la Vision commune relevant de leurs mandats respectifs et s’attachent notamment à : i) Apporter leur concours au Gouvern ement sierra-léonais, comme celui-ci l’a demandé, pour la préparation des élections de 2012; ii) Fournir une assistance dans le cadre des mesures prises en vue de prévenir et d’atténuer les conflits et promouvoir le dialogue entre les partis politiques, le Gouvernement et toutes les parties intéressées; iii) Aider le Gouvernement et les in stitutions nationales à s’attaquer au problème du chômage des jeunes, notamment en appuyant la formation, l’éducation et l’acquisition de compétences; iv) Aider le Gouvernement à promouvoir la bonne gouvernance, l’état de droit et les droits de l’homme, not amment à reformer les institutions; combattre le trafic de drogues et la criminalité organisée; combattre la corruption; appuyer la Commission des droits de l’homme; aider à renforcer les capacités nationales dans les domaines de l’application des lois, de la criminalistique, de la gestion des frontière s, de la lutte contre le blanchiment de l’argent et du renforcement de s institutions de justice pénale; 3. Invite le Gouvernement sierra-léonais , avec l’appui du BINUCSIL et de toutes les autres parties à l’œuvre dans le pays, à redoubler d’efforts pour combattre la corruption, asseoir le principe de responsabilité et promouvoir le développement du secteur privé afin de créer de la richesse et des emplois; 4. Invite le Gouvernement sierra-léonais , appuyé en cela par le BINUCSIL, les partenaires du développement et d’autres parties intéressées, à poursuivre la réforme de la bonne gouvernance en appuya nt la Commission de lutte contre la corruption afin d’accroître la transparence et la gestion des ressources naturelles et minérales au profit de tous les Sierra-léonais et de réduire le risque de conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles; à re doubler d’efforts dans la lutte contre le trafic de drogues grâce au renforcement du Groupe de la criminalité transnationale organisée; à promouvoir les droits de l’ho mme, notamment par la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité et réconciliation; 5. Engage le Représentant exécutif du Secrétaire général à poursuivre les progrès déjà accomplis en vue d’accroître l’intégration et l’efficacité des efforts que les Nations Unies déploient sur le terrain pour favoriser la mise en œuvre de la Vision commune et des priorités arrêtées pa r le Gouvernement et le peuple sierra- léonais en matière de relèvement et de développement; 6. Demande au Secrétaire général de continuer à rendre compte des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs fixés, y compris s’agissant de donner aux principales institutions nationales les moyens de s’attaquer aux causes de conflit et de gérer par eux-mêmes les différends politiques, dans la perspective du remplacement du BINUCSIL par une équipe de pays des Nations Unies, comme convenu par le Gouvernement et les Nations Unies dans le document énonçant la Vision commune, ainsi que les problèmes particuliers liés à la préparation des élections de 2012; 7. Souligne que c’est au Gouvernement sierra-léonais qu’incombe au premier chef la responsabilité de la consolid ation de la paix, de la sécurité et du S/RES/1941 (2010) 10-55887 4 développement à long terme du pays, et engage ce gouvernement à poursuivre la mise en œuvre du Programme pour le changement, et les donateurs internationaux à continuer de prêter leur appui au Gouvernement; 8. Engage la Commission de consolidation de la paix à aider le Gouvernement sierra-léonais à préparer les élections de 2012 comme celui-ci l’a demandé, notamment à exploiter le pote ntiel de mobilisation de l’appui des partenaires internationaux nécessaire pour la mise en œuvre du Programme pour le changement et de la stratégie de Vision commune, et, à cet égard, à donner son avis au Conseil et à le tenir régulièrement in formé, selon les besoins, notamment des progrès accomplis dans la réalisation des principaux objectifs de consolidation de la paix; 9. Demande instamment au Gouvernement d’accélérer la promotion de l’unité et de la r éconciliation nationales; 10. Félicite le Gouvernement d’avoir pris conscience de l’importance du rôle que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, qu’il a affirmée dans ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008), et d’avoir élaboré des stratégies nationales, souligne qu’il importe que le Gouvernement poursuive son action en vue de remédier au problème de la violence sexuelle et sexiste, et engage le BINUCSIL à coopérer avec le Gouvernement sierra-léonais dans ce domaine; 11. Prie le Secrétaire général de l’inform er tous les six mois des progrès accomplis dans l’exécution du mandat du BINUC SIL et l’applicatio n de la présente résolution; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1942 (2010)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1942%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1942 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2010 10-55953 (F) *1055953* Résolution 1942 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6393e séance, le 29 septembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa précédente résolution 1933 (2010) concernant la Côte d’Ivoire et, conformément aux dispositions du para graphe 20 de ladite résolution, rappelant son intention d’envisager, pour une période de temps limitée avant et après les élections, un accroissement au total de 500 hommes au pl us des effectifs militaires et de police autorisés, Rappelant la lettre en date du 14 septembre 2010 (S/2010/485), par laquelle le Secrétaire général recommande de port er provisoirement de 8 650 à 9 150 hommes les effectifs militaires et de police autori sés de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), Rappelant la lettre en date du 17 septembre 2010 (S/2010/486), par laquelle son président approuve la proposition formulée dans la lettre susmentionnée du Secrétaire général, Prenant note de l’établissement de la liste électorale définitive, qui a été approuvée par les parties ivoiriennes le 6 septembre 2010, et prenant note de la certification de cette liste électorale par le Représentant spécial du Secrétaire général le 24 septembre 2010 à Abidjan, tel qu’il ressort de la lettre du Secrétaire général en date du 23 septembre 2010 (S/2010/493), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre datée du 14 septembre 2010 (S/ 2010/485), une augmentation provisoire des effectifs militaires et de police autorisé s de l’ONUCI de 8 650 à 9 150 hommes; 2. Autorise le déploiement immédiat de ces ressources supplémentaires pour une période d’une durée maximum de six mois; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1943 (2010)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1943%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1943 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 13 octobre 2010 10-57917 (F) *1057917* Résolution 1943 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6395e séance, le 13 octobre 2010 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001), 1510 (2003), 1833 (2008), 1890 (2009) et 1917 (2010), Réaffirmant également ses résolutions 1267 (1999), 1368 (2001), 1373 (2001), 1822 (2008) et 1904 (2009), et renouvelant son appui à l’action menée à l’échelle internationale pour extirper le terrorisme, da ns le respect de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes et la paix et la sécurité, et ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants en période de conflit armé, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Conscient qu’il incombe aux autorités afghanes de pourvoir à la sécurité et au maintien de l’ordre dans tout le pays, soulignant le rôle que joue la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) s’agissant d’aider le Gouvernement afghan à améliorer les conditions de sécurité et à mettre en place ses propres capacités de sécurité, et se félicitant de la coopération du Gouvernement afghan avec la FIAS, Prenant note avec satisfaction des communiqués de la Conférence de Londres (S/2010/65) et de la Conférence de Kab oul énonçant un programme précis et des priorités convenues pour la voie à suivre en Afghanistan, Prenant acte une fois de plus du caractère inte rdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, des droits de l’homme, de l’état de droit et du développement, ainsi que dans les domaines transversaux de la lutte contre les stupéfiants et la corruption et de la transparence se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que le Gouvernement afghan et la communauté internationale déploient pour relever ces défis selon une approche globale, S/RES/1943 (2010) 10-57917 2 Soulignant dans ce contexte que le Gouvernement afghan doit redoubler d’efforts pour combattre la corruption et asse oir la transparence et la responsabilité, conformément à l’engagement qu’il a pris de renforcer les mesures de lutte contre la corruption à l’issue des Conférences de Londres et de Kaboul, Sachant que la communauté internationale a pris l’engagement d’appuyer le transfert progressif à l’Afghan istan de l’intégralité des re sponsabilités en matière de sécurité, avec notamment la mise en place du Conseil de transition Inteqal , où siègent ensemble les autorités afghanes et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), pour définir des critères mutuellement convenus en vue d’engager le processus de transition, et qu’il est im pératif que la communauté internationale continue de former, d’instruire et d’assi ster les Forces nationales de sécurité afghanes pour favoriser la réalisation de l’objectif qu’elle s’est fixé avec l’Afghanistan d’assurer la prise de co mmandement des opérations militaires et civiles par les Forces d’ici à la fin de 2014, notant que ces questions seront examinées lors du prochain sommet de l’OTAN à Lisbonne, et insistant sur l’engagement à long terme de la communauté internationale de concourir au renforcement et à la professionnalisation des Forces, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, prenant note , dans ce contexte, de la complémentarité des objectifs de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et de la FIAS, et soulignant qu’il importe de renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, Se déclarant de nouveau vivement préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la multip lication des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, d’autres groupes armés illégaux et de criminels, dont les trafiquants de drogues, et par les liens de plus en plus forts entre les activités terroriste s et les drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, y compris les enfants, ainsi que sur les forces nationales de sécurité et le personnel milita ire et civil international, Saluant les mesures prises par le Gouvernement afghan pour actualiser et renforcer la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, en privilégiant une démarche de partenariat pour en garantir l’application et la coordination conjointes et efficaces, invitant la FIAS à apporter effectivement un appui plus poussé, dans le cadre des tâches qui lui sont assignées, à l’action soutenue engagée, sous direction afghane, en vue de contrer la production et le trafic de stupéfiants, en collaboration avec les acteurs internationaux et régionaux concernés, conscient de la menace que la production et le commerce illicites et le trafic de stupéfiants posent pour la paix internationale et la stabilité des différentes régions du monde, et du rôle important que l’Office des Nations Unies contre la dr ogue et le crime (UNODC) joue dans ce domaine, S’inquiétant également des incidences néfastes des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’ Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primau té du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services essentiels et à veiller au plein exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, S/RES/1943 (2010) 3 10-57917 Renouvelant son appui au Gouvernement afghan en ce qu’il continue, avec l’aide de la communauté internationale, notamment la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, d’œuvrer à amé liorer la situation sur le plan de la sécurité et de faire front à la menace créée par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, et soulignant à ce propos à quel point il importe de poursuivre les efforts déployés à l’échelle internationale, notamment ceux de la FIAS et de la coalition de l’opération Liberté immuable, Condamnant avec la plus grande fermeté tous les attentats – qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats-suicides, d’assassinats ou d’enlèvements –, visant des civils et les forces afghanes et internationales, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de reconstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamnant également l’utilisation, par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, de civils comme boucliers humains, Se félicitant des résultats obtenus par le Gouvernement afghan en ce qui concerne l’interdiction du nitrate d’ammonium, et demandant que des mesures continuent d’être prises pour faire applique r les règlements relatifs à la lutte contre les matières explosives et les précurseurs, et réduire ainsi la capacité des insurgés de s’en servir pour la fabrication d’engins explosifs improvisés, Conscient de l’aggravation des menaces que constituent les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, ainsi que des gros problèmes que pose l’action menée pour réagir devant ces menaces, Se déclarant gravement préoccupé par le nombre encore accru des pertes civiles en Afghanistan, en particulier parm i les femmes et les enfants, dont la grande majorité sont causées par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes, réaffirmant que tous les belligérants doivent pr endre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils touchés, demandant à toutes les parties d’honorer les obligations que leur fait le droit international humanitaire et des droits de l’homme et de prendre toute mesure utile pour assurer la protection des civils, et soulignant qu’il importe en permanence de suivre la situation des populations civiles, et plus particulièrement les pertes civiles, et de l’en informer, notamment par la FIAS, Prenant acte des progrès enregistrés par la FIAS et les autres forces internationales en vue de réduire au maximum le nombre de victimes civiles, ainsi qu’il est décrit dans le rapport d’août 2010 de la MANUA sur la protection des civils dans les conflits armés, engageant la FIAS et les autres forces internationales à continuer d’intensifier cette action en vue de prévenir les pertes civiles et notamment de considérer plus encore la protection de la population afghane comme un élément central de leur mission, et notant qu’il importe de revoir en permanence les tactiques et procédures et de faire, avec le Gouvernement afghan, le bilan de toute intervention qui aurait causé des pertes civiles, en procédant à une enquête en pareil cas lorsque le Gouvernement estime qu’une investigation conjointe est nécessaire, Se déclarant profondément préoccupé par le recrutement et l’utilisation d’enfants par les forces des Taliban en Afghani stan, et par le fait que le conflit tue et mutile des enfants, et se félicitant de la création du Comité directeur interministériel sur les enfants et les conflits armés et de l’intention du Gouvernement afghan S/RES/1943 (2010) 10-57917 4 d’élaborer un plan d’action pour prévenir le recrutement d’enfants de moins de 18 ans, ainsi que de la nomination d’un coordonnateur pour les questions touchant la protection de l’enfance par le Ministère de l’intérieur, Prenant acte des progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, se félicitant de l’aide et de l’appui fournis à la Police nationale afghane par les partenaires internationaux dans ce domaine, en particulier la poursuite de la mission de formation en Afghanistan de l’OTAN, la participation de la Force de gendarmerie européenne à cette mission et l’assistance apportée à la Police nationale afghane dans le cadre notamment de la Mission de police de l’Union européenne en Afghanistan (EUPOL Afghanistan), et soulignant qu’il est nécessaire que l’Afghanistan, avec les donateurs intern ationaux, continue à renforcer l’Armée nationale afghane et la Police nationale afghane pour asseoir sa capacité d’exercer de façon accrue la responsabilité et la di rection des opérations de sécurité et de préserver l’ordre public, la primauté du droit et la sécurité à ses frontières nationales, et de protéger les droits que la Constitution garantit aux citoyens afghans, et intensifie ses efforts de dé mantèlement des groupes armés illégaux et de lutte contre la drogue, comme indiqué dans les communiqués de la Conférence de Londres et de la Conférence de Kaboul, Soulignant à cet égard combien il importe que le Gouvernement afghan progresse encore sur la vo ie de l’élimination de l’ impunité, du renforcement des capacités des institutions judiciaires, de la reconstruction et de la réforme du secteur pénitentiaire, et de l’amélio ration du respect de la légalité et des droits de l’homme en Afghanistan, y compris pour les femmes et les filles, en particulier le droit qu’ont les femmes en vertu de la Constitution de participer pleinement à la vie politique, économique et sociale de l’Afghanistan, Appelant de nouveau toutes les parties et tous les groupes afghans à concourir de manière constructive au dialogue politi que pacifique, comme l’ont demandé les participants à la Jirga consultative de paix tenue à Kaboul en juin 2010, dans le cadre défini par la Constitution afghane, à œuvrer avec les donateurs internationaux au développement socioéconomique du pays et à s’abstenir de recourir à la violence, y compris en utilisant des groupes armés illégaux, souscrivant aux objectifs du Haut Conseil pour la paix, encourageant le processus de paix dirigé par le Gouvernement afghan, en particulier l’exécution du Programme de paix et de réintégration, dans le cadre de la Constitution afghane et dans le plein respect de l’application des mesures et des procédures qu’il a exposées dans ses résolutions 1267 (1999), 1822 (2008) et 1904 (2009) ainsi que d’autres résolutions pertinentes, et s’engageant à continuer de soutenir ces travaux selon que le demandera le Gouvernement afghan, Notant le rôle de premier plan que la Commission électorale indépendante afghane et la Commission du contentieux élect oral ont joué dans l’organisation des élections parlementaires de 2010, ainsi que l’appui apporté par l’Organisation des Nations Unies et la FIAS, et l’engagement pris par le Gouvernement afghan dans le communiqué de la Conférence de Kaboul de procéder à la réforme électorale à long terme, en s’appuyant sur les enseigneme nts tirés des élections antérieures, Considérant que les partenaires, pays voisins et pays de la région ainsi que les organisations régionales, dont l’Union européenne, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’Organisati on de Shanghai pour la coopération et l’Organisation du Traité de sécurité collec tive, doivent contribu er à la stabilisation S/RES/1943 (2010) 5 10-57917 de l’Afghanistan, soulignant à quel point il importe de stimuler la coopération régionale afin de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement dans ce pays, se félicitant des efforts déployés à l’échelon régional dans ce contexte, et attendant avec intérêt que le Groupe restreint chargé d’appuyer la coopération régionale se réunisse pour la première fois, à Istanbul en novembre 2010, au moment de la Conférence de Kaboul, Saluant les efforts que la communauté internationale déploie pour renforcer la cohésion des activités militaires et civiles, y compris celles menées dans le cadre de la FIAS, Se félicitant de la coordination constante entre la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, et de la coopé ration sur le théâtre des opérations entre la FIAS et la présence de l’Union européenne en Afghanistan, Saluant le rôle de premier plan joué par l’OTAN et la contribution apportée par de nombreux pays à la FIAS et à la coalition de l’opération Liberté immuable, qui agit dans le cadre des opérations anti terroristes en Afghanistan et conformément aux règles applicables du droit international, Considérant que la situation en Afghanistan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire en sorte que la FIAS s’acquitte pleinement de sa mission en coordination avec le Gouvernement afghan, Agissant à ces fins en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003), pour une période de 12 mois jusqu’au 13 octobre 2011; 2. Autorise les États Membres participant à la FIAS à prendre toutes mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 3. Constate qu’il est nécessaire de renforcer encore la FIAS pour lui permettre de répondre à tous ses besoins opérationnels et, à cet égard, engage les États Membres à lui fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources; 4. Souligne qu’il importe de rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, dans un cadre global, encourage la FIAS et les autres partenaires à continuer, dans les limites des ressources disponibles, à former, conseiller et responsabiliser les Forc es nationales de sécurité afghanes afin d’accélérer la réalisation de l’objectif de forces de sécurité afghanes autosuffisantes, responsables et ethniquement équilibrées vouées au maintien de la sécurité et de l’état de droit dans l’ensemble du pays, se félicite du rôle de premier plan que jouent de plus en plus les autorités afghanes pour assurer la sécurité dans l’ensemble du pays, et souligne qu’il importe d’appuyer l’expansi on prévue de l’Armée nationale afghane et de la Police nationale afghane que le Conseil commun de coordination et de suivi a approuvée en janvier 2010; 5. Demande à la FIAS et au Haut-Représentant civil de l’OTAN de continuer d’agir en étroite consultati on avec le Gouvernement afghan et le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies conformément à la résolution 1917 (2010), ainsi qu’avec la coalition de l’opération Liberté immuable, dans l’exécution du mandat de la Force; S/RES/1943 (2010) 10-57917 6 6. Prie le Commandement de la FIAS de le tenir régulièrement informé, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, de l’exécution du mandat de la Force, notamment en lui communiquant dans les délais ses rapports trimestriels; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1944 (2010)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1944%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1944 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2010 10-58375 (F) *1058375* Résolution 1944 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6399e séance, le 14 octobre 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Ha ïti, en particulier ses résolutions 1927 (2010), 1908 (2010), 1892 (2009), 1840 (2008), 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Considérant les effets dévastateurs du trem blement de terre du 12 janvier 2010 pour le Gouvernement et le peuple haïtiens, se déclarant préoccupé par les nouveaux défis et menaces qui en sont la conséquence, partageant l’évaluation du Secrétaire général selon laquelle le sé isme n’a pas détruit les acqui s de la stabilisation de ces dernières années mais a créé de nouveaux obstacles et ouvert de nouvelles possibilités, et soulignant que la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) doit continuer de s’efforcer en priorité à assurer la sécurité et la stabilité d’Haïti, comme il lui a donné le mandat de le faire, y compris dans le contexte des prochaines élections présidentielles et législatives, Demandant au Gouvernement haïtien et à t outes les autres parties haïtiennes concernées d’assurer la tenue d’élections présidentielles et législatives crédibles et légitimes le 28 novembre 2010, ce qui renf orcera encore la démocratie, permettra l’achèvement de la réforme constitutionnelle et facilitera le processus de reconstruction, et soulignant qu’il faut continuer à promouvoir la participation des femmes au processus électoral, Insistant sur le fait qu’il est essentiel de réaliser des progrès en matière de relèvement et de reconstruction d’Haïti pour instaurer durableme nt la stabilité et réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec le développement social et économique, Soulignant le rôle directeur qui est celui du Gouvernement haïtien dans l’effort de relèvement et de reconstruction après le séisme et insistant sur la nécessité d’une coordination et d’une complémentarité renforcées de l’action menée par l’ensemble des organismes des Nations Unies et les au tres parties prenantes concernées pour soutenir le Gouvernement dans ce contexte, et accueillant avec satisfaction la création de la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti et le Fonds de S/RES/1944 (2010) 10-58375 2 reconstruction d’Haïti, qui jouent un rôle ce ntral dans les effort s de reconstruction à moyen et à long terme dans ce pays, Se félicitant de la création de la Commission présidentielle spéciale de réinstallation chargée de coordonner l’actio n de toutes les parties participant au transfert et à la réinstalla tion des personnes déplacées, Demandant aux donateurs d’honorer sans retard les engagements qu’ils ont pris lors de la Conférence internationale des donateurs, tenue le 31 mars 2010 sur le thème « Un nouvel avenir pour Haïti », afin que les efforts de reconstruction procurent rapidement des bienfaits tangibles et visibles, Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans le processus de stabilisation et de reconstruction en co urs en Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer de collaborer étroitement av ec les organisations régionales et sous- régionales, les institutions fi nancières internati onales et d’autres parties prenantes, en particulier l’Organisation des États américains (OEA) et la Communauté des Caraïbes (CARICOM), Reconnaissant le soutien que l’Organisation des États américains continue d’apporter à la modernisation du ficher él ectoral haïtien, et soulignant qu’il importe de mettre à jour les listes él ectorales à la suite des de structions causées par le tremblement de terre du 12 janvier 2010, Conscient du caractère interdépenda nt des défis à relever en Haïti, réaffirmant que les progrès durables de la sécurité , de l’état de droit, de la réforme institutionnelle, de la réconciliation nationa le et du développement se renforcent mutuellement, et saluant les efforts persévérants du Gouvernement haïtien et de la communauté internationale pour relever ces défis, Se déclarant préoccupé par l’augmentation du nombre d’armes en circulation, l’intensification du trafic de drogues et la situation en matière de sécurité dans les camps de personnes déplacées, et se déclarant également préoccupé par les crimes sexuels et sexistes commis en Haïti, Conscient que le renforcement des organismes nationaux de défense des droits de l’homme, le respect des droits de l’homme et de la légalité, la lutte contre la criminalité et la violence sexuelle et sexi ste et les efforts faits pour mettre fin à l’impunité sont essentiels pour garantir l’état de droit et la sécurité en Haïti, Louant les mesures extraordinaires mise s en œuvre par l’Organisation des Nations Unies face au séisme, saluant le rôle déterminant joué par la MINUSTAH pour ce qui est d’assurer la stabilité et la sécurité en Haïti et reconnaissant également la complémentarité des rôles qu’ont joué jusqu’à maintenant la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies pour aider Haïti dans ses efforts de relèvement, et réaffirmant l’autorité confiée au Représentant spécial du Secrétaire général s’agissant de la coordination et de la conduite de toutes les activités des institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies en Haïti, Félicitant la MINUSTAH de ce qu’elle continue à aider le Gouvernement haïtien à assurer un environnement sûr et stable, exprimant sa gratitude aux personnels de la Mission et à leurs pays d’origine respectifs et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, S/RES/1944 (2010) 3 10-58375 Appelant le Gouvernement haïtien à continuer, en coordination avec la communauté internationale, de progresser dans la réforme du secteur de la sécurité, comme le prévoit en particulier le Plan de réforme de la Police nationale d’Haïti adopté par le Gouvernement haïtien, Soulignant la nécessité de renforcer encore l’ appareil judiciaire et pénitentiaire haïtien, conformément au plan nationa l de réforme du système judiciaire, notamment en modernisant les institutions j udiciaires et en amél iorant l’accès à la justice, y compris en ouvrant de nouveaux bureaux d’aide judiciaire, Saluant les efforts déployés par l’ancien Président des États-Unis d’Amérique William J. Clinton, en sa qualité d’Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, pour renforcer l’action menée par l’Organi sation des Nations Unies en réponse au tremblement de terre, au niveau tant des opérations humanitaires que des activités de développement, et pour effectuer le suivi des promesses de contribution et le décaissement des fonds promis, assurer la liaison entre la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti et les institu tions financières internationales, ainsi que la cohérence des interventions des organismes des Nations Unies présents en Haïti, et améliorer la coordination entre les organisations non gouvernementales, dans le respect des priorités d’Haïti, Soulignant l’importance d’une coordination vigoureuse entre le bureau de l’Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, les autres entités des Nations Unies et les États Membres, ainsi que la nécessité d’une coordination entre tous les acteurs internationaux interven ant sur le terrain, Insistant sur la nécessité de mettre en œuvre des projets d’une grande efficacité et d’une grande visibilité exig eant une forte proportio n de travail, qui aident à créer des emplois et à dispenser les services sociaux de base, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général S/2010/446, en date du 1er septembre 2010, Constatant que la situation en Haïti demeure dangereuse pour la paix et la sécurité internationales dans la région, malgré les progrès a ccomplis jusqu’ici, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, ainsi qu’il l’exposait à la section I du paragraphe 7 de sa résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2011, dans l’intention de le renouveler encore, le mandat de la MI NUSTAH défini dans ses résolutions 1542 (2004), 1608 (2005), 1702 (2006), 1743 (2007), 1780 (2007), 1840 (2008), 1892 (2009), 1908 (2010) et 1927 (2010); 2. Décide aussi de maintenir à leur niveau global actuel les effectifs de la Mission, qui comprend une composante militaire qui pourra compter jusqu’à 8 940 soldats de tous rangs et une composante policière pouvant atteindre 4 391 membres, et demande au Secrétaire général de procéder à une évaluation très complète de la situation générale sur le plan de la sécurité après l’élection d’un nouveau gouvernement et la passation des pouvoirs à celui-ci en 2011, ainsi qu’il est dit au paragraphe 56 du rap port du Secrétaire général; 3. A conscience que c’est au Gouvernement et au peuple d’Haïti qu’appartient la maîtrise et qu’incombe au premier chef la charge de la stabilisation du pays sous tous ses aspects, se félicite des dispositions prises par la MINUSTAH S/RES/1944 (2010) 10-58375 4 pour fournir au Gouvernement haïtien, ainsi que celui-ci l’a demandé, un soutien logistique et une expertise technique, dans la limite des moyens disponibles, en vue de l’aider à poursuivre les activités de stinées à renforcer les capacités des institutions garantes de l’état de droit aux échelons national et local et pour accélérer la mise en œuvre de sa stratégi e de réinstallation des personnes déplacées, sachant que ces mesures sont temporaires et seront progressivement supprimées à mesure qu’Haïti verra ses capacités progresser, et demande à la Mission de mener avec célérité les activités y afférentes, ainsi que le Secrétaire général l’a recommandé; 4. A également conscience que la bonne tenue d’élections présidentielles et législatives libres, régulières, ouvertes à tous et transparentes, conformément au calendrier constitutionnel, est une condition dé cisive de la consolidation d’un climat politique stable, dans lequel les efforts de relèvement et de reconstruction puissent progresser, appelle de nouveau la MINUSTAH à soutenir le processus politique en cours en Haïti, notamment en faisant appel aux bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général, et encourage la Missi on à continuer de prêter son concours au Gouvernement haïtien et au Comité électora l provisoire pour préparer et tenir les élections présidentielles et législativ es haïtiennes ainsi qu e pour coordonner l’assistance internationale fournie à Haïti à cette fin, en coopération avec les autres acteurs internationaux intéressés, et notamment l’OEA et la CARICOM; 5. Appelle tous les donateurs et toutes les organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales, à coordonner leurs actions et à travailler en étroite collaboration av ec la Commission intérimaire pour le relèvement d’Haïti, en vue de renforcer la capacité du Gouvernement de mettre à exécution le Plan d’action national pour le relèvement et le développement d’Haïti; 6. Se félicite de ce que fait actuellement la MINUSTAH pour tâcher de renforcer la coordination avec la Police na tionale d’Haïti et pour accroître l’aide qu’elle apporte aux activités de gestion des frontières en vue de décourager les activités illicites et appelle les partenai res internationaux et régionaux d’Haïti à intensifier l’aide qu’ils apportent au Gouvernement haïtien à cet égard, comme celui-ci l’a demandé; 7. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à toutes les parties prenantes, de compléter les mesures adoptées dans le domaine de la sécurité et du développement par le Gouvernement haïtien, avec le soutien de la MINUSTAH, par des activités visant à améliorer véritablement les conditions de vie des populations intéressées, en particulier les femmes et les enfants; 8 . Prie la MINUSTAH de continuer à exécut er des projets à effet rapide qui renforcent encore la confiance de la population haïtie nne à son endroit; 9. Encourage les autorités haïtiennes à tirer pl einement parti de ce soutien, notamment en renforçant les capacités de la Police nationale d’Haïti, tout particulièrement pour la modernisation des lo is essentielles et l’ex écution du plan de réforme de la justice, à prendre les mesures nécessaires, y compris par des nominations, pour permettre le bon fonctionnement des juridictions supérieures, et à chercher des solutions au problème des déte ntions provisoires prolongées et de la surpopulation carcérale, en prêtant une attention particulière au sort des enfants; 10. Appelle le Gouvernement haïtien à élaborer, avec l’appui de la MINUSTAH, la prochaine version du plan de réforme de la Police nationale d’Haïti S/RES/1944 (2010) 5 10-58375 afin d’assurer la continuité à l’expiration du plan actuel et du plan stratégique de la Direction de l’administration pénitentiaire, encourage la mise en œuvre de ces plans, et prie la MINUSTAH de continuer d’appuyer l’agrément, l’encadrement et la formation des fonctionnaires de police et du personnel pénitentiaire et de renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles des services pénitentiaires; 11. Se félicite de la reprise de la formation des recrues de la Police nationale d’Haïti et souligne qu’il importe de ma intenir et d’accroître l’appui de la communauté internationale au renforcement des capacités de la Police nationale; 12. Encourage la MINUSTAH à continuer d’aider le Gouvernement haïtien à offrir une protection adéquate à la population civile, en prêtant tout particulièrement attention aux besoins des déplacés et des autres catégories vulnérables, notamment les femmes et les enfants, y compris en mettant en place des dispositifs conjoints de police de proximité dans les camps et en renforçant les mécanismes de lutte contre les violences sexuelles et sexistes; 13. Encourage également la MINUSTAH à aider le Gouvernement à faire face au risque de résurgence de la violence en bande, de la criminalité organisée et du trafic d’enfants; 14. Condamne fermement les violations graves commises contre les enfants victimes de la violence armée, ainsi que les viols et autres sévices sexuels généralisés commis sur la personne des femmes et des filles, et demande au Gouvernement haïtien de continuer, avec l’ appui de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nations Unies, à promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants, ainsi que stipulé dans ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009), et 1889 (2009); 15. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro mise en œuvre par l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des violences sexuelles et de le tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à faire en sorte que les actes mettant en cause leur perso nnel fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient sanctionnés; 16. Réaffirme le mandat de la MINUSTAH dans le domaine des droits de l’homme, exhorte les autorités haïtiennes à continuer de s’employer à promouvoir et défendre ces droits et invite la MINUST AH à continuer d’assurer la formation aux droits de l’homme des me mbres de la Police nationa le d’Haïti et des autres institutions concernées, y compri s les services pénitentiaires; 17. Salue l’important travail accompli par la MINUSTAH pour aider à répondre aux besoins immédiats d’Haïti, enga ge la Mission, dans les limites de son mandat, à continuer d’exploiter pleinement les moyens et capacités dont elle dispose actuellement, notamment ses ingénieurs, en vue de renforcer en core la stabilité du pays, et prie la Mission de planifier son action à plus long terme en vue de soutenir les initiatives prises par Haïti pour renforcer encore la stabilité du pays; 18. Prie la MINUSTAH de continuer à lutter contre la violence communautaire, en adaptant le programme aux besoins changean ts d’Haïti après le tremblement de terre, et en concentrant ses efforts sur les déplacés et les personnes qui vivent dans des quartiers en proie à la violence; S/RES/1944 (2010) 10-58375 6 19. Prie également la MINUSTAH de continuer d’appuyer les efforts déployés par les autorités ha ïtiennes en vue de contrôler les flux d’armes légères, notamment les projets à forte intensité de main-d’œuvre, l’ouverture d’un registre des armes, la révision des lois en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, la réforme du régime des permis de port d’armes ainsi que l’élaboration et l’application d’une doctrine de la surveillance policière de proximité; 20. Souligne qu’il importe que les documents de programmation des composantes militaire et de po lice, tels que le concept d’ opérations et les règles d’engagement, soient régulièrement mis à j our, selon qu’il convient, et cadrent avec les dispositions de toutes ses résolutions per tinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à leur su jet, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents militaires ou des forces de police; 21. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport deux fois par an sur l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à présenter son second rapport 45 jours au moins avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 22. Prie également le Secrétaire général de faire figurer dans son rapport une évaluation très complète des menaces qui plan ent sur la sécurité en Haïti, en prêtant une attention particulière à l’instaurati on d’un environnement protecteur pour tous, en particulier les femmes et les enfants, et sur les progrès accomplis pour ce qui est de la réinstallation durable des personnes déplacées, et de proposer, le cas échéant, divers moyens de reconfigurer la composition de la MINUSTAH; 23. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1945 (2010)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1945%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1945 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2010 10-58434 (F) *1058434* Résolution 1945 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6401e séance, le 14 octobre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la cause de la paix dans le Soudan tout entier, à la souveraineté, l’unité, l’indépendance et l’intégrité territoriale du pays et à la pleine mise en œuvre en temps voulu de la phase finale de l’Accord de paix global, avec les efforts qui visent à renforcer l’ intérêt pour l’unité et l’organisation d’un référendum pour déterminer le statut fu tur de la population du Sud-Soudan dans le cadre de l’exercice de son droit à l’autodétermination, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Se félicitant du communiqué publié à l’issue de la réunion de haut niveau sur le Soudan qui s’est tenue à New York le 24 septembre 2010 (SG/2165), Réaffirmant qu’il appuie pleinement les efforts déployés pour parvenir à une solution globale du conflit du Darfour à laquelle toutes les parties seront associées, et gardant à l’esprit l’Accord de paix pour le Darfou r et la nécessité de faire aboutir le processus politique et de mettre un terme à la violence et aux exactions dans cette région, Réaffirmant qu’il faut un règlement politique vi able et une sécurité durable au Darfour, demandant instamment à toutes les parties qui s’abstiennent toujours de prendre part au processus de paix de se rallier aux né gociations de Doha sans conditions préalables ni atermoiements supplémentaires, et engageant toutes les parties à participer à ce processus sans réserve et de façon constructive et à coopérer avec Djibril Bassolé, Médiateur en ch ef conjoint Union africaine-ONU, Se félicitant de l’accord que les Gouvernements soudanais et tchadien ont conclu le 15 janvier 2010 en vue de norma liser leurs relations et encourageant vivement le Soudan et le Tchad à continuer de l’appliquer en s’abstenant de soutenir les forces rebelles et tous les autres groupes armés, Notant avec une profonde préoccupation que la violence s’amplifie, que les combats intertribaux s’intensifient et que la violence sexuelle ou sexiste et S/RES/1945 (2010) 10-58434 2 l’impunité continuent de régner, réaffirmant la vive inquiétude que lui inspirent les agressions dirigées contre le personnel humanitaire et les forces de maintien de la paix, et la sécurité des civils, et demandant à toutes les parties au Darfour de cesser immédiatement les opérations offensives et de renoncer aux attaques violentes qui entraînent une détérioration de la situation de l’aide huma nitaire et une restriction de l’accès des agents humanitaires aux populations sinistrées, Exigeant des parties au conflit qu’elles fassent preuve de modération et cessent toutes activités militaires, y comp ris les bombardements aériens, Exigeant de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous acte s de violence sexuelle contre des civils, conformément aux résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009), au recrutement et à l’utilis ation des enfants, conformément aux résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009), et aux attaques aveugles menées contre des civils, conformément à la résolution 1894 (2009), Saluant l’action menée par l’Opération hybr ide Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), le Médiateur en chef conjoint Union africaine-ONU, le Secrétaire général, la Ligue des États arab es, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine sur le Soudan et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour , leur renouvelant son appui sans réserve et déclarant qu’il appuie fermement le processus politique mené avec la médiation de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, Saluant le renforcement de la coopération et du partage de l’information entre la MINUAD et le Groupe d’experts à la fave ur des lignes directrices adoptées par le Département des opérations de maintien de la paix et grâce à la mise en place par la MINUAD d’un coordonnateur chargé de partager avec le Groupe d’experts les informations relatives à l’embargo sur les armes, Rappelant le rapport à mi-parcours présenté le 2 juillet 2010 par le Groupe d’experts désigné par le Secrétaire géné ral en application de l’alinéa b) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) et dont le mandat a été prorogé par des résolutions ultérieures, prenant note du rapport final des experts et exprimant l’intention d’examiner, par l’interméd iaire du Comité, les recommandations du Groupe d’experts et les mesures qui s’imposent, Exprimant , malgré les progrès constatés, sa préoccupation face aux obstacles dressés contre les activités du Groupe d’experts au cours de son dernier mandat, y compris les entraves à sa liberté de circulation, Soulignant la nécessité de respecter les dis positions de la Charte concernant les privilèges et immunités et la Conven tion sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en tant qu’elles s’applique nt aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Considérant que la situation au Soudan demeur e une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, 1. Décide de reconduire jusqu’au 19 octobre 2011 le mandat du Groupe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005), mandat qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006), S/RES/1945 (2010) 3 10-58434 1779 (2007), 1841 (2008) et 1891 (2009), et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives nécessaires; 2. Rappelle le rapport du Groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/ 997) concernant les meilleures pratiques et méthodes, notamment les paragraphes 21, 22 et 23 qui traitent des moyens possibles de clarifier les normes métho dologiques applicables aux mécanismes de surveillance, y compris le Groupe d’experts; 3. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (2005) (ci-après « le Comité ») un bilan à mi- parcours de ses travaux, le 31 mars 2011 au plus tard, et un rapport d’étape, dans les 90 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, et de lui présenter, au moins 30 jours avant la fin de son mandat, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations; 4. Prie également le Groupe d’experts de coordonner ses activités, autant qu’il conviendra, avec celles de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec celles menées à l’échelon international pour promouvoir le processus politique au Darfour, et d’indiquer, dans ses rapports intermédiaire et final, dans quelle mesure on aura réussi à réduire les violations, par toutes les parties, des mesures édictées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au paragraphe 7 de la ré solution 1591 (2005), mais aussi dans quelle mesure on aura réussi à écarter les obst acles auxquels se heurte le processus politique, les menaces contre la stabilité au Da rfour et dans la région, les violations du droit international humanitaire et du dro it international des droits de l’homme et autres atrocités, y compris la violence sexuelle ou à motivation sexiste, et les autres violations des résolutions susmentionnées; 5. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier en leur fournissant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures résultant des résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004); 6. Invite tous les États, de la région en particulier, à rendre compte au Comité des dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004), y compris l’imposition de mesures ciblées; 7. Rappelle à tous les États, de la région en particulier, les obligations énoncées dans les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004), notamment les obligations relatives aux armes et matériel connexe; 8. Rappelle également le paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) qui prévoit des exceptions aux mesures édictées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) pour : a) Les approvisionnements et l’aide technique afférente mentionnés au paragraphe 9 de la résolution 1556 (2004); b) L’assistance et les approvisionnement s à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord de paix global; ou S/RES/1945 (2010) 10-58434 4 c) Les mouvements de matériel militaire et d’approvisionnements dans la région du Darfour qui sont préalablement approuvés par le Comité créé conformément à l’alinéa a) du paragra phe 3 de la résolution 1591 (2005) à la demande du Gouvernement soudanais; 9. Décide que tous les États, y compris le Soudan, devront, lorsqu’il se prévaudront de l’exception mentionnée au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005), informer le Comité à l’avance de l’assistance et des approvisionnements fournis dans la région du Darfour à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord de paix global dans les États du Darfour-Nord, du Darfour-Sud et du Darfour-Ouest; 10. Décide également que tous les États veilleront à ce que toute vente ou fourniture d’armes et de matériel co nnexe au Soudan non interdites par les résolutions 1556 (2004) et 1591 (2005) soit subordonnée à la fourniture des documents nécessaires concernant l’utilisateur final afin que les États puissent s’assurer que ces ventes ou fournitures s ont effectuées conformément aux mesures imposées par les résolutions précitées; 11. Exprime son intention, après le rapport à mi-parcours, de faire le point de l’application complète et efficace des mesures imposées par la résolution 1591 (2005), y compris les obstacles à celle-ci, afin de garantir qu’elles soient pleinement respectées; 12. Réaffirme que le Comité a pour mandat d’encourager le dialogue avec les États Membres intéressés, et en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer pour dé battre de l’application des mesures et l’encourage à poursuivre son dialogue avec la MINUAD; 13. Salue le travail accompli par le Comité, qui s’est appuyé sur les rapports du Groupe d’experts et des travaux accomplis dans d’autres instances pour appeler l’attention sur les responsabilités des acteurs du secteur privé dans les zones touchées par des conflits; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1946 (2010)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1946%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1946 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 15 octobre 2010 10-58600 (F) *1058600* Résolution 1946 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6402e séance, le 15 octobre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1880 (2009), 1893 (2009), 1911 (2010) et 1933 (2010), et les déclarations de son président relatives à la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 20 mai 2010 (S/2010/245) et des rapports du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire datés des 9 octobre 2009 (S/2009/521) et 12 avril 2010 (S/2010/179), Soulignant que les mesures imposées par les résolutions 1572 (2004) et 1643 (2005) continuent de contribuer à la stabilité en Côte d’Ivoire, en particulier dans la perspective de l’élection présidentielle à venir, et que ces mesures visent à appuyer le processus de paix en Côte d’Ivoire, Accueillant avec satisfaction les conclusions de la réunion du Cadre permanent de concertation tenue à Ouagadougou le 21 septembre 2010 sous l’égide du Facilitateur, le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, se félicitant de la consolidation et de la certifi cation de la liste électorale, prenant note de l’engagement pris par les parties prenantes ivoiriennes de tenir le premier tour de l’élection présidentielle le 31 octobre 2010 et les exhortant à veiller à ce que cette élection se tienne comme prévu et à mener à terme le processus électoral de façon ouverte, libre, régulière et transparente , selon le chronogramme arrêté par la Commission électorale indépendante, Notant avec préoccupat ion que, malgré l’amélioration constante de la situation générale des droits de l’homme, il subsiste dans différentes régions du pays des violations de ces droits et du droit human itaire commises à l’encontre de civils, y compris des cas de violence sexuelle, soulignant que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice, réitérant sa ferme condamnation de toute violation des droits de l’homme et du droit internationa l humanitaire en Côte d’Ivoire, et rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, ainsi que ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les S/RES/1946 (2010) 10-58600 2 enfants et les conflits armés et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2011 les mesures concernant les armes, les opérations financières et les voyages imposées par les paragraphes 7 à 12 de la résolution 1572 (2004) et les mesures visant à empêcher l’importation par tout État de diamants bruts de la Côte d’Ivoire imposées par le paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); 2. Décide d’examiner les mesures prorogées au paragraphe 1 ci-dessus à la lumière des progrès accomplis dans le proce ssus électoral et dans la mise en œuvre des principales étapes du processus de paix, comme indiqué dans la résolution 1933 (2010), au plus tard à la fin de la période visée au paragraphe 1, et décide également de procéder, pendant la période visé e au paragraphe 1, à l’examen des mesures prorogées au paragraphe 1 ci-dessus au plus tard trois mois après la tenue d’une élection présidentielle ouverte, libre, régulière et transparente conformément aux normes internationales, en vue de modifier, de lever ou de maintenir le régime des sanctions, en fonction des progrès qui auront été accomplis dans le processus de paix; 3. Demande aux parties ivoiriennes à l’Accord politique de Ouagadougou et à tous les États, en particulier à ceux de la sous-région, d’appliquer intégralement les mesures prorogées au paragraphe 1 ci-dessus, notamment en adoptant, le cas échéant, les règles et règlements nécessaires, demande également à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) de leur apporter son plein soutien, dans les limites de ses capacités et de son mandat, et demande en outre aux forces françaises de soutenir l’ONUCI à cette fin, dans les limites de leur déploiement et de leurs moyens; 4. Exige que les parties ivoiriennes à l’Accord politique de Ouagadougou, et en particulier les autorités ivoiriennes, donnent libre accès, en particulier au Groupe d’experts créé par le paragraphe 7 de la résolution 1584 (2005), aux matériels, sites et installations visés au paragraphe 2 a) de ladite résolution, où qu’ils se trouvent et sans préavis le cas échéant, y compris ceux placés sous le contrôle d’unités de la Garde républicaine, et exige également qu’elles donnent accès dans les mêmes conditions à l’ONUCI pour lui permettre de s’acquitter de son mandat et aux forces françaises qui la soutiennent, conformément aux dispositions des résolutions 1739 (2007), 1880 (2009) et 1933 (2010); 5. Décide , conformément au paragraphe 27 de la résolution 1933 (2010) et en sus des dispositions du paragraphe 8 de la résolution 1572 (2004), que l’embargo sur les armes ne s’appliquera pas à la fourniture de matériel non létal visant seulement à permettre aux forces de sécurité ivoiriennes de maintenir l’ordre en n’ayant recours à la force que de façon a ppropriée et proportionnée sous réserve de l’approbation préalable du Comité des sanctions; 6. Souligne qu’il est parfaitement prêt à imposer des sanctions ciblées à l’encontre de personnes qu’aura désignées le Comité en vertu des paragraphes 9, 11 et 14 de la résolution 1572 (2004) et dont on aura établi notamment qu’elles : S/RES/1946 (2010) 3 10-58600 a) Menacent le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, en particulier en mettant des obst acles à la mise en œuvre du processus de paix, comme indiqué dans l’Accord politique de Ouagadougou; b) Attaquent l’ONUCI, les forces françaises qui la soutiennent, le Représentant spécial du S ecrétaire général, le Fac ilitateur ou son Représentant spécial en Côte d’Ivoire, ou entravent leur action; c) Sont responsables d’obstacles mis à la libre circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent; d) Sont responsables de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire; e) Incitent publiquement à la haine et à la violence; f) Agissent en violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004); 7. Note avec inquiétude les rapports de suivi des médias établis par l’ONUCI, qui signalent que certains médias lancent des appels à la violence et à une reprise du conflit, et souligne qu’il reste disposé à imposer des sanctions à ceux qui chercheraient à entraver le processus électoral, notamment l’action de la Commission électorale indépendante et de tous les autres acteurs concernés, ainsi que la proclamation et la certification des résultats des élections présidentielle et législatives; 8. Prie tous les États concernés, en particulier ceux de la sous-région, de coopérer pleinement avec le Comité, et autorise celui-ci à demander toute information supplémentaire qu’il juge nécessaire; 9. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts, tel que défini au paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006), jusqu’au 30 avril 2011, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives nécessaires; 10. Décide que le rapport visé à l’alinéa e) du paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006) peut contenir, selon qu’il convient, toute information ou recommandation en rapport avec la désignation éventuelle par le Comité de nouvelles personnes ou entités décrites aux para graphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et rappelle le groupe de travail officieux du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sancti ons (S/2006/997), critères et meilleures pratiques, dont les paragraphes 21, 22 et 23 traitant des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques po ur les mécanismes de surveillance; 11. Prie le Groupe d’experts de lui présenter, 15 jours avant la fin de son mandat et par l’intermédiaire du Comité, un rapport sur l’application des mesures imposées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005), ainsi que des recommandations à ce sujet; 12. Prie le Secrétaire général de lui communiquer s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, le s informations recueillies pa r l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concer nant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 13. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par les forces S/RES/1946 (2010) 10-58600 4 françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 14. Prie en outre le Processus de Kimberley de lui communiquer s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, des inform ations, si possible examinées par le Groupe d’experts, concernant la production et l’exportation illicite de diamants de Côte d’Ivoire, et décide de renouveler les dérogations prévues aux paragraphes 16 et 17 de sa résolution 1893 (2009) concernant l’importation d’échantillons de diamants bruts à des fins de recherche scientifique, sous réserve que ces travaux de recherche soient coordonnés par le Processus de Kimberley; 15. Demande instamment à tous les États, aux organismes compétents des Nations Unies et aux autres organisati ons et parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité, le Groupe d’expe rts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures impos ées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et prorogées au paragraphe 1 ci-dessus; et demande au Groupe d’experts de coordonner s’il y a lieu ses activités avec tous les acteurs engagés pour promouvoir le processus politique en Côte d’Ivoire; 16. Demande instamment également dans ce contexte à toutes les parties ivoiriennes et à tous les États, en particulier ceux de la région, d’assurer : – La sécurité des membres du Groupe d’experts; – L’accès libre et immédiat du Groupe d’ experts, en particulier aux personnes, documents et lieux, aux fins de l’exécution de son mandat; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1947 (2010)
IntituléConsolidation de la paix après les conflits
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1947%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1947 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2010 10-61209 (F) *1061209* Résolution 1947 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6414e séance, le 29 octobre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1645 (2005), et en particulier son paragraphe 27, Réaffirmant l’importance de l’action de cons olidation de la paix menée par l’Organisation des Nations Unies et la nécessité de lui apporter un appui constant et des ressources suffisantes, Sachant le rôle joué par la Commission de consolidation de la paix en sa qualité d’organe consultatif intergouvernemen tal spécialement chargé de répondre aux besoins des pays sortant d’un conflit et aspirant à une paix durable, 1. Accueille avec satisfaction le rapport des cofacilitateurs intitulé « Examen du dispositif de c onsolidation de la paix de l’Organisation des Nations Unies » et publié sous la cote S/2010/393, qui est issu de larges consultations avec les membres de l’Organisation et d’autres parties prenantes; 2. Prie tous les acteurs concernés de l’Organisation des Nations Unies de donner suite, chacun selon son mandat et selon qu’il convient, aux recommandations formulées dans ce rapport en vue de renforcer encore l’efficacité de la Commission de consolidation de la paix; 3. Est conscient que l’action de consolidation de la paix menée par l’Organisation des Nations Unies doit pouvoir compter sur un appui constant et des ressources suffisantes pour répondre aux besoins; 4. Prie la Commission de consolidation de la paix de lui rendre compte dans ses rapports annuels de la suite donnée aux recommandations pertinentes formulées dans le rapport; 5. Décide qu’il sera procédé à un nouvel examen général cinq ans après l’adoption de la présente résolution, en suivant la procédure arrêtée au paragraphe 27 de sa résolution 1645 (2005); 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1948 (2010)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1948%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1948 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 18 novembre 2010 10-64354 (F) *1064354* Résolution 1948 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6426e séance, le 18 novembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de sa présidence sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009 et 1895 (2009) du 18 novembre 2009, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie, qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant qu’il appuie pleinement la poursuite de la mission du Haut- Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rapp elant aux Parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoir e des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut-Représentant, au commandant et au personnel de la force multinationale de stabilisation (EUFOR), au Haut- Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) de Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des S/RES/1948 (2010) 10-64354 2 autres organisations et organismes internationaux présents en Bosnie-Herzégovine pour le concours qu’ils apportent à la mise en œuvre de l’Accord de paix, Accueillant avec satisfaction le fait que les autorités de la Bosnie-Herzégovine ont adopté une stratégie de mise en œuvre de l’annexe 7 de l’Accord de paix axée sur la stratégie visant à assurer le retour des réfugiés et soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et dé placés de toute la région reste d’une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Conscient que l’Accord de paix n’est pas encore mis pleinement en application, tout en rendant hommage a ux autorités de l’État et des entités de Bosnie-Herzégovine ainsi qu’à la communa uté internationale pour les progrès accomplis au cours des quinze années écoulées depuis la signature de l’Accord, Soulignant qu’il est important que la Bosnie -Herzégovine progresse sur la voie de l’intégration euro-atlantique sur la base de l’Accord de paix, mais aussi qu’elle devienne, à la faveur de sa transition, un pays européen opérationnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut-Représentant, dont le plus récent est daté du 21 octobre 2010, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de sa présidence en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans toutes ses opé rations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de ces opérations à la nécessité de prévenir et combattre le VIH/sida et les autres maladies contagieuses, Se félicitant de la décision prise par les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne le 25 janvier 2010 de commencer à fournir un appui non exécutif en matière de renforcement des capacités et de formation dans le cadre de l’opération Althea, Prenant note avec satisfaction des conclusions dans lesquelles les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne ont confirmé le 25 octobre 2010 la volonté de l’Union européenne d’assurer la continuité du mandat exécutif de l’EUFOR afin de soutenir les efforts déployés par la Bosnie-Herzégovine pour maintenir un climat de sûreté et de sécu rité dans le cadre d’un mandat de l’ONU renouvelé ainsi que de continuer à fournir un appui non exécutif en matière de renforcement des capacités et de formation afin de contribuer à la consolidation de la prise en main et des capacités locales, Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN, qui lui ont été communiquées le 19 novembre 2004, concernant la manière dont ces institutions coopéreront en Bosnie-Herzégovine et dans lesquelles les deux institutions S/RES/1948 (2010) 3 10-64354 reconnaissent que l’EUFOR jouera le rôle pr incipal dans la stabilisation de la paix, s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix (S/2004/915 et 916), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovine, y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant que l’OTAN reste engagée en Bo snie-Herzégovine et que l’Union européenne le soit de plus en plus, Réitérant une nouvelle fois ses appels aux autorités de Bosnie-Herzégovine afin qu’elles honorent pleinement leurs e ngagements, comme le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix l’a aussi demandé dans sa déclaration du 30 juin 2010, et conscient en particulier qu’il faut trouver une solution à la question des propriétés de l’État et propriétés militaires, Se félicitant que les élections du 3 octobre, qui ont, de manière générale, été conformes aux normes internationales, aient suscité une participation accrue et se soient déroulées de façon ordonnée, et i nvitant les responsables politiques qui ont été élus à instaurer dès à présent un dialogue politique constructif et à former de nouveaux gouvernements pour traiter d’ur gence les principales questions et priorités, Saluant la décision que l’Union européenne a prise le 8 novembre 2010 d’exempter de visa les citoyens de la Bo snie-Herzégovine, avancée concrète sur la voie de l’intégration de ce pays dans l’Union européenne, Engageant tous les dirigeants politiques de la Bosnie-Herzégovine à s’abstenir de faire des déclarations qui créent des dissensions et à réaliser de nouveaux progrès concrets et appréciables vers l’intégration dans l’Union européenne, Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe ) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en signant ces accords; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de continuer à assurer la mise en œuvre efficace de l’Accord de paix et que la communauté internationale et le s principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent la mise en œuvre et la reconstruction que t outes les autorités de Bosnie-Herzégovine respecteront leurs engagements et participeront activement à l’application de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal in ternational pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes qui favorisent la création d’un État pleinement autonome, apte à prendre place dans les struct ures européennes, et aux initiatives propres à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu’elles se sont engagées, dans l’Accord de paix, à coopérer pleinement avec toutes les entités participant à la mise en œuvre du règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui S/RES/1948 (2010) 10-64354 4 sont par ailleurs autorisées par le Conse il de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie agissant dans l’exercice de sa compétence pour rendre justice en toute impartialité, et souligne qu’une coopération sans réserve avec le Tribunal suppose notamment que les États et les entités lui défèrent toutes les personnes qu’il a inculpées ou les arrêtent, et lui fournissent des informations utiles à ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut-Représentant continue de jouer son rôle dans le suivi de la mise en œuvr e de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de paix, c’est en dernier ressort au Haut-Représentant qu’il appartient de statuer sur place sur l’in terprétation à donner aux aspects civils de l’application de l’Accord de paix et qu’il peut, en cas de différend, donner l’interprétation, faire les recommandations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzé govine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci -après et des recommandations qui y figureront éventuellement, et qu’il est pr êt à envisager de prendre des mesures contre toute partie qui faillirait de faço n substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine soutiennent l’EUFOR, approuvent le maintien de la présence de l’OTAN et confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de paix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil et peuvent prendre toutes décisions nécessaires, y compris celle de recourir à la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation (EUFOR) cr éée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par ses résolutio ns 1639 (2005), 1722 (2006), 1785 (2007), 1845 (2008) et 1895 (2009) ainsi qu’au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient dispos és à aider les Parties à l’Accord de paix en maintenant une force multinationale de stabilisa tion et une présence de l’OTAN; 9. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire en Bosnie-Herzégovine après novembre 2010; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer, pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une force multinationale de stabilisation (EUFOR) su ccédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de contrôle unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions de s annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été S/RES/1948 (2010) 5 10-64354 communiqués par ces deux institutions au C onseil de sécurité da ns leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles rec onnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissa nt des aspects militaires de l’Accord de paix; 11. Se félicite de la décision prise par l’OTAN de maintenir une présence en Bosnie-Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR et autorise les États Membres, ag issant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de contrôle unifiée, qui remplira ses missions liées à l’ application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec l’EUFOR, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au C onseil de sécurité da ns leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles rec onnaissent que l’EUFOR jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissa nt des aspects militaires de l’Accord de paix; 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’appliquent à l’EUFOR et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard et, par suite, que les mentions de l’IFOR, de la SFOR, de l’OTAN et du Conseil de l’Atlantique Nord dans l’Accord de pa ix, notamment dans l’annexe 1-A et ses appendices, ainsi que dans ses propres résolu tions renverront dorénavant et selon le cas à la présence de l’OTAN, à l’EUFOR, à l’Union européenne, au Comité politique et de sécurité de l’Union européen ne et au Conseil de l’Union européenne; 13. Entend envisager de proroger cette au torisation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la s ituation en Bosnie-Herzégovine l’y engagent; 14. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, sou ligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les mesures coercitives que l’EUFOR et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’ application des annexes en question et leur propre protection; 15. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toute mesure justifiée par les nécessités de leur protection en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, conformément à l’anne xe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire pour faire respecter les règles et procédures organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosn ie-Herzégovine pour l’aviation civile et militaire; 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; S/RES/1948 (2010) 10-64354 6 18. Prie les États Membres agissant pa r l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopérati on avec elle de lui faire rapport, par les voies appropriées et tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR et du quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l’appui et les facilités, y compris des facilités de transit, dont ont besoin les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Se félicite à nouveau de la présence, depuis le 1er janvier 2003, de la Mission de police de l’Union euro péenne en Bosnie-Herzégovine; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut-Représentant, conformé ment à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012) et de s conférences ultérieures, sur la mise en œuvre de l’Accord de paix et, en part iculier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en signant celui-ci; 22. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1949 (2010)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1949%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1949 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 23 novembre 2010 10-64891 (F) *1064891* Résolution 1949 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6428e séance, le 23 novembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Guinée-Bissau, en particulier sa résolution 1876 (2009), Se déclarant profondément préoccupé par l’instabilité qui perdure en Guinée- Bissau, en particulier par l’absence de tutelle et de contrôle civils des forces armées et par le fait qu’il continue d’y être procédé à des détentions au mépris de la légalité depuis les événements du 1er avril 2010, Soulignant que ces faits mettent en éviden ce la fragilité de la situation politique et compromettent les efforts dépl oyés pour asseoir la paix, la stabilité et l’état de droit en Guinée-Bissau, Notant avec une préoccupation profonde combien l’augmentation du trafic de drogues et de la criminalité organisée en Guinée-Bissau menace la sécurité et la stabilité nationale et sous-régionale, Estimant qu’il faut s’attaquer au problème du trafic de drogues dans les pays d’origine, de transit et de destination fina le selon le principe de la responsabilité conjointe et solidaire, Réaffirmant que le Gouvernement bissau-guinéen et toutes les parties prenantes doivent restés attachés à la réconciliation nationale à la faveur d’un véritable dialogue politique sans exclusive, au respect de l’ordre constitutionnel, à la réforme du secteur de la sécurité, à la promotion de l’état de droit et des droits de l’homme et à la lutte contre l’impun ité et le trafic illicite de drogues, Soulignant l’importance de la réforme du sect eur de la sécurité et renouvelant l’appui constant que le système des Nations Unies et la communauté internationale apportent à la sécurité et au développement à long terme de la Guinée-Bissau, notamment dans les domaines de la réforme du s ecteur de la sécurité et de la justice, ainsi qu’au Gouvernement pour lui perme ttre de se donner les moyens de lutter contre le trafic de drogues, Redisant combien la coopération régionale et sous-régionale est importante pour faire face aux difficultés qui assaillent la Guinée-Bissau et se félicitant à cet S/RES/1949 (2010) 10-64891 2 égard de la nomination par la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) d’un représentant spécial ainsi que de la création et l’entrée en activité du Bureau de liaison de l’Union africaine dans le pays, Se félicitant des efforts que font la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) pour soutenir la réforme du secteur de la sécurité et de la défense en Guinée-Bissau et encourageant la communaut é internationale à continuer d’œuvrer au règlement des principaux problèmes que connaît le pays, Encourageant toutes les parties prenantes à continuer d’œuvrer au règlement des principaux problèmes de gouvernance et de consolidation de la paix que connaît le pays, Accueillant avec satisfaction la lettre datée du 20 septembre 2010 par laquelle le Président Malam Bacai Sanha sollicite l’ appui et l’aide de la CEDEAO aux fins de la réforme du secteur de la sécurité en Guinée-Bissau, Soulignant que le Gouvernement bissau-guinéen est responsable au premier chef de la sécurité, de la protection de sa population civile, de la consolidation de la paix et du développement à long terme dans le pays, Rappelant avec satisfaction l’œuvre de coordination de l’assistance fournie par les Nations Unies et ses part enaires internationaux à la Guinée-Bissau accomplie par la Commission de consolidation de la paix et le Bureau intégré des Nations Unies en Guinée-Bissau (BINUGBIS), Réaffirmant son plein attachement à la consolida tion de la paix et à la stabilité en Guinée-Bissau, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2011 le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolida tion de la paix en Guinée-Bissau créé au paragraphe 3 de la résolution 1876 (2009); 2. Prend note du rapport du Secrétaire généra l sur la Guinée-Bissau daté du 25 octobre 2010 (S/2010/550) et des recommandations qui y figurent et se félicite des activités menées par le BINUGBIS; 3. Prie le Secrétaire général d’élaborer un plan de travail stratégique assorti de critères permettant de mesurer et de suivre les progrès accomplis dans l’exécution du mandat du BINUGBIS; 4. Engage le Gouvernement et tous les acteurs politiques de la Guinée- Bissau à œuvrer ensemble à asseoir la paix et la stabilité dans le pays et à redoubler d’efforts pour instaurer un véritable di alogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale, et prie le Secrétaire général d’appuyer ces efforts, notamment par l’intermédiaire de son Représentant spécial; 5. Exhorte les membres des forces armées de la Guinée-Bissau, en particulier leurs dirigeants, à respecter l’ordre constitutionnel, la tutelle et le contrôle civils ainsi que l’état de droit et les droits de l’homme, à s’abstenir de toute ingérence dans les questions politiques, à garantir la sécurité des institutions nationales ainsi que de la population en géné ral, et à participer pleinement à la réforme du secteur de la sécurité et de la défense; S/RES/1949 (2010) 3 10-64891 6. Exhorte également les dirigeants politiques de la Guinée-Bissau à s’abstenir de faire intervenir l’armée et la justice dans la vie politique, et leur demande de régler tous différends par des moyens légaux et pacifiques; 7. Invite le Gouvernement bissau-guinéen à achever les enquêtes sur les assassinats politiques de mars et juin 2009, et à veiller à ce que les résultats de ces enquêtes et les travaux de la Commission nationale d’enquête soient crédibles, transparents et conformes aux principes internationalement reconnus, et à voir exercer des poursuites contre quiconque est responsable d’infractions en sorte qu’il réponde de ses actes; 8. Prie le Secrétaire général de prêter son concours à l’achèvement de ces enquêtes et généralement à tout ce qui est fait pour mettre fin à l’impunité et promouvoir l’état de droit et l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau; 9. Demande au Gouvernement bissau-guinéen de faire en sorte que ceux qui sont responsables d’infractions, d’assassin ats politiques ou de trafic de drogues par exemple, soient poursuivis dans le plein resp ect des droits de la défense, et demande à l’Union africaine, à la CEDEAO, à l’Union européenne (UE), à la Communauté des pays de langue portugaise et aux part enaires bilatéraux de l’épauler dans cette entreprise; 10. Appelle à nouveau les autorités bissau-guinéennes à libérer immédiatement toutes les personnes placées en détention lors des événements du 1er avril 2010 ou à les poursuivre dans le plei n respect des droits de la défense et à libérer les détenus récemment acquittés; 11. Se félicite du partenariat entre la CEDEAO et la CPLP et attend avec intérêt que la CEDEAO ait définitivement fait sienne la feuille de route élaborée par les chefs d’état-major pour, notamment, former et protéger les institutions de l’État bissau-guinéen dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité et de la stabilisation de l’environnement politique et de sécurité du pa ys, et prie le Secrétaire général de lui présenter par l’interméd iaire de son Représentant spécial des informations complètes sur les modalités, le calendrier et les moyens devant permettre de mettre en œuvre la feuille de route de la CEDEAO; 12. Prie le Secrétaire général d’œuvrer avec la CEDEAO et la CPLP à établir une évaluation commune des besoins dictés par l’appui à la mise en œuvre rapide de la feuille de route une fois celle-ci ap prouvée par la CEDEAO, y compris de la manière de procéder pour mobiliser les ressources nécessaires à cette fin en coordination avec les partenaires concernés, dont les États membres de l’UA, de l’UE, de la CEDEAO et de la CPLP; 13. Prie le Secrétaire général, agissa nt par l’intermédiaire de son Représentant spécial, de prêter son conc ours politique à la mise en œuvre de la feuille de route; 14. Exhorte le Gouvernement bissau-guinéen à continuer à lutter contre la corruption, notamment à appliquer la Convention des Nations Unies contre la corruption et à créer un environnement propi ce à la mise en œuvre de l’Initiative côte de l’Afrique de l’Ouest, et exhorte les entités nationales compétentes à créer en Guinée-Bissau une cellule de lutte contre la criminalité transnationale en empruntant les mécanismes appropriés; S/RES/1949 (2010) 10-64891 4 15. Exhorte également la communauté internationale, y compris la Commission de consolidation de la paix et des organisations régionales telles que l’Union africaine, l’Union européenne, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) ainsi que des partenaires bilatéra ux selon qu’il convient, à accroître leur soutien politique et financier à l’Initiative côte de l’Afrique de l’Ouest pour lutter contre la criminalité transna tionale organisée et le trafic de drogues qui menacent la paix et la sécurité en Guinée-Bi ssau et dans la sous-région; se félicite à cet égard de ce que la CEDEAO soit décidée à mettre en œuvre immédiatement, avec l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne et d’autres partenaires, le Plan d’action régional de la CEDEAO visant à lutter contre le traf ic de drogues et la criminalité organisée, y compris les possi bilités d’appliquer des sanctions ciblées contre les individus identifiés comme étant membres du réseau de trafic de drogues ou appuyant ce réseau, et convient de garder la situation activement à l’examen ainsi que d’envisager toutes mesures appropriées; 16. Prie le Secrétaire général de contin uer, par l’intermédiaire de son Représentant spécial en Guinée-Bissau, à aider le pays en ce qu’il fait pour coordonner efficacement l’assistance internationale et opérer une véritable réforme du secteur de la sécurité conformément au principe de la pleine subordination du pouvoir militaire au pouvoir civil, en se fondant sur une évaluation globale des menaces et compte tenu des travaux déjà entrepris par l’Union européenne et par d’autres acteurs internationaux dans ce domaine; 17. Prie la Commission de consolidation de la paix de continuer à aider la Guinée-Bissau à mettre en œuvre ses prior ités en la matière ainsi que de donner des avis au Conseil de sécurité sur la façon d’éliminer les obstacles fondamentaux à la consolidation de la paix en Guinée-Bissau, notamment la réforme du secteur de la sécurité et la lutte contre le trafic de drogues, et de le tenir informé des progrès réalisés pour ce qui est d’aider la Guinée-Bissau dans ces domaines; 18. Encourage le Représentant spécial du Secrétaire général à poursuivre ses efforts afin de renforcer l’intégration et l’efficacité de l’action de l’ONU sur le terrain à titre d’appui aux priorités du Gouvernement et du peuple bissau-guinéens en matière de stabilisation, de paix et de développement; 19. Insiste sur le rôle important des femmes en matière de prévention et de règlement des conflits comme de consolidation de la paix, ainsi qu’il l’a reconnu dans ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009), souligne que le Bureau intégré des Nations Unies en Guinée-Bissau (BINUGBIS) doit tenir compte de la situation des femmes dans tous les aspects de l’exécution de son mandat, et encourage le BINUGBIS à œuvrer avec les autorités nationales à cet égard comme avec les parties prenantes concernées à accroître la participation des femmes à l’entreprise de co nsolidation de la paix; 20. Prie le Secrétaire général de lui fair e rapport tous les quatre mois sur l’état d’avancement de l’application de la présente résolution et du mandat du BINUGBIS tel qu’il ressort de sa résoluti on 1876 (2009), et de lui rendre compte dans son premier rapport de l’état d’avan cement de l’évaluation commune visée au paragraphe 12 ci-dessus ainsi que de l’appli cation de la feuille de route, une fois que celle-ci aura été approuvée par la CEDEAO; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1950 (2010)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1950%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1950 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 23 novembre 2010 10-64903 (F) *1064903* Résolution 1950 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6429e séance, le 23 novembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008), 1838 (2008), 1844 (2008), 1846 (2008), 1851 (2008), 1897 (2009) et 1918 (2010), ainsi que la déclaration de son président (S/PRST/2010/16) en date du 25 août 2010, Restant profondément préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires f ont peser sur la sécurité, la rapidité et l’efficacité de l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et dans la région, sur la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, sur la navigation internationale et la sécurité des routes maritimes commerciales, et sur les autres navires vulnérables, et notamment sur les activité s de pêche conduites conformément au droit international, et par le fait que les pirates ont étendu leur champ d’opération à la partie ouest de l’océan Indien et ont accru leurs moyens, Se déclarant préoccupé par les informations faisan t état de la participation d’enfants à des actes de piraterie au large des côtes somaliennes, Considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et soulignant qu’il faut que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et ses causes profondes, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris aux droits de la Somalie sur ses ressources naturelles se tr ouvant au large de ses côtes, notamment les pêcheries, conformément au droit in ternational, et soulignant qu’il importe d’empêcher la pêche illégale et le déve rsement illégal de déch ets, notamment de substances toxiques, Réaffirmant en outre que le droit internationa l, tel qu’exposé dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en date du 10 décembre 1982 (« la Convention »), définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, parmi d’autres activités maritimes, S/RES/1950 (2010) 10-64903 2 Tenant compte à nouveau de la crise que traverse la Somalie et du fait que le Gouvernement fédéral de transition n’a pa s les moyens de tenir les pirates à distance, de poursuivre en justice ceux qui sont arrêtés, ni de patrouiller dans les eaux au large des côtes du pays, y compris les voies de circulation maritimes internationales et les eaux territoriales somaliennes, et d’en assurer la sécurité, Prenant note des multiples demandes d’aide in ternationale présentées par le Gouvernement fédéral de transition pour lutte r contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment la lettre daté e du 20 octobre 2010 par laquelle le Représentant permanent de la Somalie aupr ès de l’Organisation des Nations Unies a fait savoir que le Gouvernement fédéral de transition était reconnaissant au Conseil de l’aide qu’il lui apportait, se déclar ait disposé à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organisations régionales pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des cô tes somaliennes, et demandait que les dispositions de la résolution 1897 (2009) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Saluant les efforts déployés par l’opération Atalanta de l’Union européenne, ainsi que des opérations « Protecteur allié » et « Bouclier océanique » de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, et de l’action menée par la Force multinationale 151 des Forces maritimes combinées et d’autres États agissant individuellement, en coopération avec le Gouvernement fédéral de transition et d’autres pays, pour réprimer la piraterie et protéger les navires vulnérables qui croisent au large des côtes somaliennes, et se félicitant des efforts faits par certains pays, notamment l’Arabie saoudite, la Chin e, la Fédération de Russie, l’Inde, le Japon, la Malaisie, la République islamique d’Iran, la République de Corée et le Yémen, qui ont déployé des navires ou des aé ronefs dans la région pour appuyer ces efforts, comme le relève le Secrétaire général dans son rapport (S/2010/394), Se félicitant des activités de renforcement de s capacités du Fonds d’affectation spéciale de l’Organisation maritime interna tionale (OMI) pour le Code de Djibouti (un fonds d’affectation spéciale multidonateur créé à l’initiative du Japon) et du Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, et notant qu’il faut que toutes les organisations internationales et régionales concernées coopèrent pleinement, Notant avec préoccupation que le manque de moyens et l’absence de législation interne permettant de détenir et poursuivre les pirates présumés après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes somaliennes et, dans certains cas, contraint à libérer les pirates sans les avoir traduits en justice, alors même que les éléments à charge étaient suffisants pour justifier des poursuites, et réaffirmant qu’aux termes de la Convention de 1988 pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d’ériger en infraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par violence ou menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur comp étence à l’égard de ces infractions, et d’accepter la remise des personnes respon sables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant qu’il importe de continuer d’amé liorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes de preuves des actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, et se félicitant de ce que font l’OMI, INTERPOL et les transporteurs ma ritimes pour élaborer à l’intention des gens de mer des instructions quant à la manière de maintenir en l’état, après les S/RES/1950 (2010) 3 10-64903 actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu’il importe, pour que les poursuites intentées contre les aute urs d’actes de piraterie aboutissent, de permettre aux gens de mer de témoigner lors des instances pénales, Saluant les efforts déployés par la République du Kenya et la République des Seychelles pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie devant leurs tribunaux nationaux, se félicitant de l’enga gement de la République de Maurice, et notant avec satisfaction l’assistance fournie par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Fonds d’af fectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et d’autres organisations et donateurs internationaux, en coordination avec le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, afin d’aider le Kenya, les Seyche lles, la Somalie et d’autres États de la région, notamment le Yémen, à prendre de s mesures pour poursui vre, ou incarcérer dans un pays tiers après des poursuites ailleur s, les pirates capturés, dans le respect du droit international des droits de l’homme en vigueur, et soulignant qu’il faut que les États et les organisations interna tionales intensifient encore l’action internationale à cet égard, Se félicitant que les administrations régionale et nationale de Somalie soient prêtes à coopérer entre elles et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de piraterie afin que les pirates condamnés puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d’ accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect du droit international en vigueur, y compris le droit international des droits de l’homme, Accueillant avec satisfaction le rapport présenté par le Secrétaire général (S/2010/394) en application de la résolution 1918 (2010) et les travaux en cours au sein du Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et du Secrétariat de l’ONU pour étudier la possibilité d’utiliser des mécanismes additionnels en vue de pour suivre efficacement les personnes soupçonnées de piraterie et de vol à main armée au large des côtes somaliennes, Soulignant qu’il faut que les États examinent comment aider les gens de mer qui sont victimes des pirates, et se félicitant à cet égard des travaux en cours au sein du Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et de l’Organisation maritime internationale pour élaborer des directives sur les soins à apporter aux gens de mer et autres personnes qui ont été victimes d’actes de piraterie, Notant en outre avec satisfaction les efforts que continuent de déployer l’ONUDC et le PNUD pour renforcer la capacité du système pénitentiaire somalien, y compris les autorités régionales, en par ticulier avec l’appui du Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives pr ises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, d’incarcérer les pirates condamnés, dans le respect du droit internationa l des droits de l’homme, Ayant à l’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main arm ée commis contre des navires dans la partie ouest de l’océan Indien et dans le golfe d’Aden et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer des cadres réglementaires et législatifs appropriés pour combattre la piraterie, renforcer le urs moyens de patrouiller les eaux de la région, tenir à distance les navires suspec ts et poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie, S/RES/1950 (2010) 10-64903 4 Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le re nforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une éradication durable de la piraterie et des vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par le Gouvernement fédéral de transition, de forces de sécurité nationales et d’une police somalienne, dans le cadre de l’Accord de Djibouti et d’une stratégie nationale pour la sécurité, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes enveniment la situa tion dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis contre de s navires navigant au large des côtes somaliennes; 2. Considère que l’instabilité que connaît la Somalie est une des causes profondes du problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et contribue à ce problème, et souligne qu’il faut que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et à ses causes profondes; 3. Exprime de nouveau son inquiétude au sujet des observations que le Groupe de contrôle sur la Somalie a formulées dans son rapport du 20 novembre 2008 (S/2008/769, p. 58), selon lesquelles le versement de rançons de plus en plus élevées aux pirates et le non-respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 733 (1992) encouragent la piraterie au large des côtes somaliennes et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle sur la Somalie et l’Érythrée, notamment en matiè re de partage de l’information sur les violations éventuelles de l’embargo sur les armes; 4. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en y déployant des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires et en saisissant les emba rcations, navires, armes et autre matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonne s raisons de soupçonner qu’ils serviront à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et en en disposant; 5. Salue les initiatives prises par le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes pour faciliter la coordination afin de décourager la commission d’actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en coopération avec l’ Organisation maritime internationale, les États du pavillon et le Gouvernement fédéral de transition, et exhorte les États et les organisations internationales à continuer de soutenir ces efforts; 6. Prend note des droits de la Somalie sur ses ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêcheries, conformément au droit international, rappelle qu’il importe de prévenir, en application du droit international, la pêche illicite et le déversement illicite de déchets, et prie les États et les organisations intéressées, notamment l’Organisation maritime internationale, de S/RES/1950 (2010) 5 10-64903 fournir une assistance technique à la Somalie, notamment aux autorités régionales, et aux États côtiers voisins, à leur demande, afin de renforcer la capacité de ces États d’assurer la sécurité côtière et maritime, y compris la lutte contre les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et des côtes des pays voisins, et souligne qu’il importe que le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes assure la coordination dans ce domaine; 7. Encourage les États Membres à continuer de coopérer avec le Gouvernement fédéral de transition dans la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ce dernier qu’il incombe au premier chef d’éradiquer la piraterie et les vols à main armée en mer, et décide de reconduire, pour une nouvelle période de douze mois à compter de l’adoption de la présente résolution, les autorisations visées au paragraphe 10 de la résolution 1846 (2008) et au paragraphe 6 de la résolution 1851 ( 2008) et renouvelées par la résolution 1897 (2009), accordées aux États et aux orga nisations régionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition à la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et concernant lesquels le Gouvernement fédéral de transition aura donné not ification au Secrétaire général; 8. Affirme que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne peut être regardée comme établissant un droit international coutumier, et affirme en outre que les présentes autorisations n’ont été rec onduites qu’à la suite de la réception de la lettre datée du 20 octobre 2010, par laquelle le Gouvernement fédéral de transition a signifié son accord; 9. Affirme en outre que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et développées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas aux livrai sons d’armes et de matériel militaire réservés à l’usage exclusif des États Membres et des organisations régionales qui prennent des mesures conformément au para graphe 7 ci-dessus ni à la fourniture d’assistance technique à la Somalie aux se ules fins énoncées au paragraphe 6 ci- dessus, qui font l’objet d’une dérogation conformément à la procédure définie aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 10. Demande aux États coopérants de prendr e les dispositions voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément aux autorisations accordées au paragraphe 7 de la présente résolution n’ auront pas pour effet sur le plan pratique de refuser ou restreindre le droit de pass age inoffensif des navires d’États tiers; 11. Engage les États Membres à aider la Somalie, sur la demande du Gouvernement fédéral de transition et en av isant le Secrétaire général, à renforcer les capacités en Somalie, notamment celles dont disposent les autorités régionales pour traduire en justice ceux qui utilisent le territoire somalien pour planifier, favoriser ou commettre des actes criminels de piraterie et des vols à main armée en mer, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes au droit internat ional des droits de l’homme applicable; 12. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des S/RES/1950 (2010) 10-64903 6 auteurs d’actes de piraterie ou de vols à ma in armée et aux États auxquels le droit international ou leur droit interne confère compétence, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesures vo ulues d’enquête et de poursuite à l’encontre des auteurs d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, y compris quiconque incite à la commission d’un acte de piraterie ou la facilite, confor mément au droit international applicable, y compris le droit international des droits de l’homme, de veiller à ce que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une a ssistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis-à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes détenues dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 13. Demande à tous les États d’ériger la pi raterie en infraction pénale dans leur droit interne et d’envisager favo rablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhe ndées au large des côtes somaliennes et d’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international en vigueur, y compris le dr oit international des droits de l’homme; 14. Réaffirme son intérêt pour la poursuite de l’examen des sept options possibles pour poursuivre et incarcérer les personnes soupçonnées de piraterie décrites dans le rapport du Secrétaire général (S/2010/394) et qui prévoient différents niveaux de participation in ternationale, compte tenu des nouvelles informations et observations que le Secrétaire général pourra fournir au sujet des consultations que mène son Conseiller spécial pour les questions juridiques relatives à la piraterie au large des côtes somaliennes, en vue de prendre de nouvelles mesures pour que les pirates soient amenés à rendre des comptes, soulignant la nécessité de renforcer la coopérati on entre les États, les organisations internationales et régionales pour réaliser cet objectif, et encourage le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes à poursuivre ses travaux à cet égard; 15. Prie instamment tous les États de prendre les mesures voulues dans le cadre de leur droit interne en vigueur po ur empêcher le financement illicite d’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés; 16. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avant sur les réseaux criminels internationaux associés à la piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du financement illicite et de la facilitation; 17. Souligne à cet égard qu’il fa ut faciliter les enqu êtes sur ceux qui financent, planifient et organisent illicitem ent les attaques perpétrées par des pirates au large des côtes somaliennes et en tirent illicitement profit, ainsi que les poursuites à leur encontre; 18. Salue la création du Fonds d’affectation spéciale pour l’appui aux initiatives des États qui luttent contre la pi raterie au large des côtes somaliennes et du Fonds d’affectation spéciale de l’Orga nisation maritime internationale pour le Code de conduite de Djibouti (un fonds d’affectation spéciale multidonateur créé à l’initiative du Japon) et demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques affectés par la piraterie, et tout particu lièrement au secteur des transports maritimes internationaux, de verser des contributions à ces fonds; S/RES/1950 (2010) 7 10-64903 19. Exhorte les États parties à la Convention et à la Convention pour la répression d’actes illicites cont re la sécurité de la navi gation maritime à s’acquitter pleinement des obligations que leur imposent en la matière lesdites conventions et le droit international coutumier, et à coop érer avec l’UNODC, l’Organisation maritime internationale, ainsi que d’autres États et or ganisations internationa les, en vue de se donner les moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 20. Accueille avec satisfaction les révisions que l’Organisation maritime internationale a apportées à ses recommanda tions et orientations concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre des navires, souligne qu’il importe que toutes les parties prenantes, y compris le secteur des transports maritimes, appliquent les recommandations et orientations, et engage les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances, et l’Organisa tion maritime internationale à continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de dé fense que doivent prendre les bateaux qui sont attaqués ou qui naviguent au large des côtes somaliennes et engage également les États à mettre leurs ressortissants et ba teaux à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, selon les besoins, au premier port d’escale, immédiatement après tout acte de piraterie ou vol à main armée en mer ou toute tentative de piraterie ou de vol, ou après la remise en liberté; 21. Prie les États et les organisations régionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition de l’informer, ainsi que le Secrétaire général, dans un délai de neuf mois, de l’applica tion des mesures qu’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 7 ci-dessus et prie également tous les États qui participent au Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment la So malie et les autres États de la région, de faire rapport dans le même délai sur le s efforts qu’ils auront menés pour établir leur compétence en matière d’enquêtes et de poursuites et pour coopérer dans les affaires de piraterie; 22. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’application de celle-ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 23. Entend suivre la situation et, le cas éc héant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraphe 7 ci-dessus si le Gouvernement fé déral de transition lui en fait la demande; 24. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1951 (2010)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1951%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1951(2010) Conseil de sécurité Distr. générale 24 novembre 2010 10-65299 (F) *1065299* Résolution 1951 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6431e séance, le 24 novembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, Prenant note de la lettre datée du 22 novembre 2010 adressée par le Secrétaire général et concernant le deuxième tour des élections qui doit se dérouler le 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire, Rappelant les arrangements de coopération entre missions prévus aux paragraphes 4 à 6 de la résolution 1609 (2005) du Conseil de sécurité, Conscient également de la nécessité de soutenir la capacité de la MINUL pour qu’elle puisse s’acquitter de son mandat, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser le Secrétaire général à transférer à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI, et pour une période de quatre semaines au plus, un maximum de trois bataillons d’infanterie et une uni té aérienne constituée de deux hélicoptères de transport militaires; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1952 (2010)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1952%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1952 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 29 novembre 2010 10-65524 (F) *1065524* Résolution 1952 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6432e séance, le 29 novembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes, en particulier les résolutions 1807 (2008), 1857 (2008) et 1896 (2009), ainsi que les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Prenant note des rapports intermédiaire et final (S/2010/252 et S/2010/596) et des recommandations du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d’experts ») créé par la résolution 1771 (2007) et reconduit par les résolutions 1807 (2008), 1857 (2008) et 1896 (2009), et se félicitant de la collaboration entre le Groupe d’experts et le Gouvernement de la République démocratique du Congo, ainsi que d’autres gouvernements de la région et instances internationales, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par la présence de groupes armés et de milices dans l’est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et la province Orientale, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, Exigeant de tous les groupes armés, en particulier des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), qu’ils déposent immédiatement les armes et me ttent un terme à leurs attaques contre la population civile, exigeant également de toutes les parties aux Accords du 23 mars 2009 qu’elles honorent leurs engagements effectivement et de bonne foi, Se déclarant à nouveau préoccupé par l’appui qu’apportent des réseaux régionaux et internationaux aux groupes armés illégaux opérant dans l’est de la République démocratique du Congo, Condamnant la poursuite des mouvements d’ar mes illicites tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo en violation des résolutions 1533 (2004), 1807 (2008), 1857 (2008) et 1896 (2009), se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentiv ement l’application de l’embargo sur les S/RES/1952 (2010) 10-65524 2 armes et des autres mesures édictées par ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, et soulignant l’obligation faite à tous les États de se conformer aux prescriptions en matière de notification résultant du paragraphe 5 de la résolution 1807 (2008), Rappelant le lien qui existe entre l’expl oitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la pr olifération et le trafic d’armes, comme l’un des principaux facteurs qui viennent alimenter et exacerber les conflits dans la région des Grands Lacs en Afrique, Prenant note avec une grande préoccupation de la persistance des violations des droits de l’homme et du droit humanitair e perpétrées contre des civils dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris le meurtre et le déplacement de civils en grand nombre, le recrutement et l’emploi d’enfants soldats et la violence sexuelle généralisée, soulignant que leurs auteurs doivent êt re traduits en justice, réitérant sa ferme condamnation de toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises dans le pays, et rappelant toutes ses résolutions ayant trait aux femmes et à la paix et à la sécurité, aux enfants dans les conflits armés et à la protection des civils en période de conflit armé, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger ses civils dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Saluant l’action que mènent actuellement la République démocratique du Congo et les pays de la région des Grands Lacs pour promouvoir conjointement la paix et la stabilité dans la région, en pa rticulier dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, et réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement de la République démocratique du Congo et tous les gouvernements, en particulier ceux de la région, prenne nt des mesures effectives pour que les groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo ne bénéficient d’aucun appui ni dans ni de leur territoire, Appuyant l’engagement pris par le Gouvernement de la République démocratique du Congo de débarrasser le commerce de ressources naturelles des réseaux criminels et se félicitant du renforcement de la collaboration entre le Gouvernement de la République démocra tique du Congo et le Groupe d’experts dans ce domaine, Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 30 novembre 2011 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 de ladite résolution; 2. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures en matière de transport imposées par les paragraphes 6 et 8 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions du paragraphe 7 de ladite résolution; S/RES/1952 (2010) 3 10-65524 3. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures financières et les me sures en matière de déplacements imposées par les paragraphes 9 et 11 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de ladite résolution ayant trait aux personnes et entités visées au paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008); 4. Engage tous les États à appliquer plei nement les mesures énoncées dans la présente résolution et à coopérer pleineme nt avec le Comité à l’exécution de son mandat; 5. Prie le Secrétaire général de proroge r, pour une période prenant fin le 30 novembre 2011, le mandat du Groupe d’e xperts créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit par des résolutions ultérieures, en lui adjoignant un sixième spécialiste des questions liées aux ressources naturelles, et prie le Groupe d’experts de s’acquitter de son mandat tel qu’énoncé au paragraphe 18 de la résolution 1807 (2008) et élargi aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1857 (2008) et de lui présenter un rapport éc rit, par l’intermédiaire du Comité, d’ici au 18 mai 2011, puis de nouveau avant le 17 octobre 2011; 6. Prie le Groupe d’experts de concentrer son activité sur les régions où se trouvent des groupes armés illégaux, notamment le Nord-Kivu et le Sud-Kivu et la province Orientale, ainsi que sur les réseaux régionaux et internationaux qui fournissent un appui aux groupes armés illégaux, aux réseaux criminels et aux auteurs de violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme, notamment au sein des forces armé es nationales, qui opè rent dans l’est de la République démocratique du Congo, le prie en outre d’évaluer l’efficacité des lignes directrices sur le devoir de diligence visées au paragraphe 7 de la présente résolution et de poursuivre sa collaboration avec d’autres instances; 7. Invite à donner suite aux recommandations formulées par le Groupe d’experts concernant les ligne s directrices sur le devoir de diligence à l’intention des importateurs, des industries de transforma tion et des consommateurs de produits minéraux congolais, énoncées aux paragrap hes 356 à 369 de la partie IX du rapport final (S/2010/596), pour atténuer le risque d’exacerbation du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo du fait de la fourniture d’un soutien direct ou indirect : – Aux groupes armés illé gaux dans cette zone; – À ceux dont il aura déterminé qu’ils ont violé les mesures sur le gel des avoirs et l’interdiction de voyager imposées aux personnes et entités visées par les sanctions, qui ont été reconduites par le paragraphe 3 ci-dessus; – Aux réseaux criminels et auteurs de vi olations graves du droit international et des droits de l’homme, notamment au sein des forces armées nationales; 8. Demande à tous les États de prendre les mesures voulues pour faire connaître les lignes directrices sur le devoir de diligence susmentionnées, et de prier instamment les importateurs, les industrie s de transformation et les consommateurs de produits minéraux congolais d’exercer la diligence requise en appliquant lesdites lignes directrices, ou d’autres directives équivalentes, qui comportent les mesures suivantes, telles qu’exposées dans le rapport final (S/2010/596) : renforcer les systèmes de gestion des entreprises, identifier et évaluer les risques relatifs à la chaîne d’approvisionnement, concevoir et me ttre en œuvre des stratégies pour faire S/RES/1952 (2010) 10-65524 4 face aux risques identifiés, procéder à des vérifications indépendantes et rendre publiquement compte de l’application de la diligence requise tout au long de la chaîne d’approvisionnement et des conclusions à en tirer; 9. Décide que le Comité, en déterminant s’il convient de désigner telle personne ou telle entité comme appuyant les groupes armés illégaux dans l’est de la République démocratique du Congo au moye n du commerce illicite de ressources naturelles, en application de l’alinéa g) du paragr aphe 4 de la résolution 1857 (2008), devrait notamment examiner si la personne ou l’entité a exercé la diligence requise conformément aux me sures énoncées au paragraphe 8; 10. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, de prendre des mesures concrètes pour qu’aucun appui ne soit apporté, dans ou de leur territoire, aux groupes armés illégaux dans l’est de la République démocratique du Congo, en saluant les progrès constructifs accomplis su r la scène internationale pour ce qui est de faire face aux risques que représentent les dirigeants de groupes armés dans les diasporas, et demande à tous les États de prendre, le cas échéant, des mesures contre les dirigeants des FDLR et d’autres groupe s armés illégaux qui résident dans leurs pays; 11. Encourage le Gouvernement de la Répu blique démocratique du Congo à continuer de prendre les mesures voulues pour faire face à la menace des réseaux criminels au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), qui sont impliqués dans des ac tivités économiques illégales, telles que l’extraction, ce qui entrave leur capacité de protéger les civils dans l’est du pays; 12. Demande aux autorités congolaises de poursuivre la lutte contre l’impunité, en particulier contre tous les au teurs de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les violences sexuelles, notamment celles commises par des groupes armés illégaux ou des éléments des FARDC; 13. Encourage la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à continuer d’échanger avec le Groupe d’experts toutes informations utiles, notamment sur le recrutement et l’emploi d’enfants et sur les cas dans lesquels des femmes et des enfants ont été pris pour cible en période de conflit armé; 14. Recommande à nouveau au Gouvernement de la République démocratique du Congo de renforcer en toute priorité la sécurité, la responsabilisation et la gestion en ce qui concerne les stocks d’armes et de munitions, avec l’aide de partenaires internationaux au besoin, et de mettre en œuvre un programme national de marquage des armes selon les normes établies par le Protocole de Nairobi et le Centre régional sur les armes légères; 15. Prie instamment la communauté internationale d’envisager de fournir une assistance et un soutien techniques ou autres accrus afin de renforcer les institutions judiciaires congolaises et les capacités institutionnelles des organismes et institutions de la République démocratique du Congo chargés des industries extractives, du respect de la loi et du contrôle des frontières; 16. Prie instamment la MONUSCO de continuer d’appuyer les efforts que déploient les autorités congolaises pour renforcer leur système de justice, établir des comptoirs dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu et suivre l’application des mesures S/RES/1952 (2010) 5 10-65524 imposées par le paragraphe 1 ci-dessus, comme demandé aux alinéas o), r) et t) du paragraphe 12 de la résolution 1925 (2010); 17. Encourage une coopération accrue entre tous les États, en particulier ceux de la région, la MONUSCO et le Groupe d’experts, et encourage en outre toutes les parties et tous les États à faire en sorte que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou de leur cont rôle coopèrent avec le Groupe d’experts; 18. Exige de nouveau , comme il l’a dit au paragraphe 21 de sa résolution 1807 (2008) et réitéré au paragraphe 14 de sa résolution 1857 (2008) et au paragraphe 13 de sa résolution 1896 (2009), de toutes les parties et de tous les États, en particulier ceux de la région, qu’ils co opèrent pleinement aux travaux du Groupe d’experts et garantissent la sécurité de ses membres et un accès sans entrave et immédiat, notamment aux personnes, aux documents et aux sites que le Groupe d’experts estimerait susceptib les de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 19. Recommande à tous les États, en particulier ceux de la région, de publier régulièrement des statistiques complètes sur les importations et exportations de ressources naturelles, notamment l’or, la cassi térite, le coltan, la wolframite, le bois et le charbon, et de promouvoir l’échange d’informations et la conduite d’activités conjointes au niveau régional en vue d’ enquêter sur les réseaux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’exploitation illégale de ressources naturelles, et de les combattre; 20. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, et ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées en application du paragraphe 3 de la présente résolution, de rendre régulièrement compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour a ppliquer les mesures imposées par les paragraphes 1, 2 et 3 et recommandées au paragraphe 8 ci-dessus; 21. Encourage tous les États à communiquer au Comité, pour inscription sur sa liste, le nom des personnes ou entités répondant aux critères énoncés au paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008) , ainsi que celui de toutes entités appartenant à ces personnes ou entités, ou c ontrôlées directement ou indirectement par elles, ou des personnes ou entités agissant au nom ou sur les instructions de ces entités; 22. Décide de réexaminer, le moment venu, et au plus tard le 30 novembre 2011, les mesures édictées dans la présente résolution, afin de les adapter, selon qu’il conviendra, en fonction de l’état de sécurité en République démocratique du Congo, en particulier de l’évolution de la réforme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forces armées et la réforme de la police nationale, ainsi que du désarmement, de la démobilisation, du rapatriement, de la réinstallation et de la réintégration, selon qu’il conviendrait, des groupes armés congolais et étrangers; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1953 (2010)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1953%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1953 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2010 10-69181 (F) *1069181* Résolution 1953 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6445e séance, le 14 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général en date du 29 novembre 2010 (S/2010/605) sur l’opération des Nations Unies à Chypre et du 24 novembre 2010 (S/2010/603) sur sa mission de bons offices à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2010, Faisant écho à la conviction du Secrétaire gé néral selon laquelle c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan de l’Orga nisation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à amener le conflit à Chypre et la division de l’île à un règlement global et durable, Accueillant favorablement les progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables ainsi que les déclarations communes des dirigeants, notamment celles des 23 mai et 1er juillet 2008, Préoccupé par la lenteur des progrès accomplis ces derniers mois, soulignant que le statu quo n’est pas viable et qu’il ex iste maintenant une ra re occasion de faire rapidement des progrès décisifs, et priant instamment les dirigeants d’accélérer le rythme des négociations afin de tirer pleinement parti de cette occasion pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, conformément à ses résolutions pertinentes, Soulignant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties s’investissent pleinement, avec s ouplesse et de façon constructive dans les négociations, convenant avec le Secrétaire général qu’une solution est désormais à la portée des parties, et comptant que les progrès déjà accomplis permettront dans un proche avenir de nouvelles avancées décisives, Se félicitant des efforts faits par le Secrétaire général, lors de sa rencontre avec les deux dirigeants le 18 novembre 2010, pour stimuler les progrès et de son intention de s’entretenir avec eux en janvier 2011, et notant qu’il entend lui S/RES/1953 (2010) 10-69181 2 présenter en février 2011 une évaluation actualisée de l’état d’avancement du processus, Accueillant avec satisfaction la mise en œuvre de certaines des mesures de confiance annoncées par les dirigeants et appelant à de nouveaux efforts non seulement pour mettre en œuvre les mesures restantes, mais encore pour adopter et appliquer de nouvelles mesures de nature à renforcer la confiance entre les communautés, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte, notant avec satisfaction l’ouverture, en octobre 2010, du point de passage de Limnitis/Yesilirmak et encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs diri geants à contribuer à faire prévaloir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés les avantages du règlement bien avant l’organisation de toute consultation référendaire éventuelle, en exp liquant qu’il importe de faire preuve à cette fin de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Estimant que saper la crédibilité de l’ONU compromet le processus de paix, Soulignant le rôle d’accompagnement que la communauté internationale continuera de jouer en encourageant les di rigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion actuelle, Notant que le Secrétaire général juge que l’état de la sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître la te nsion, d’aller à l’encontre des progrès réalisés jusqu’à présent ou de saper la bonne volonté sur l’île, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Accueillant favorablement les progrès accomplis dans le cadre des activités de déminage, attendant avec impatience le dégagement des champs de mines restants et demandant instamment qu’il soit convenu d’étendre les opérations de déminage aux autres zones restantes, Se félicitant de l’évolution et de la poursuite des importantes activités du Comité des personnes disparues et comptant que cette opération favorisera la réconciliation des communautés, Reconnaissant que la participation active des groupes de la société civile est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à asseoir la viabilité de tout règlement futur, saluant tous les efforts consentis, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et manifestations bicommunautaires, et exhortant les deux parties à favoriser l’intervention active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, S/RES/1953 (2010) 3 10-69181 Soulignant qu’il doit adopter une approche ri goureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix, Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la Force, et notant qu’il importe de préparer des plans d’urgence en prévision du règlement assortis de recommandations sur les autres aménagements qu’il pourrait y avoir lieu d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et à son concept d’opérations, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Accueillant avec satisfaction les efforts que continue de déployer Alexander Downer en sa qualité de Cons eiller spécial du Secrétaire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritabl es en vue de parvenir à un règlement global, ainsi que ceux de Lisa Buttenheim en sa qualité de Représ entante spéciale du Secrétaire général, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec qui ont versé des contributions volontaires au financement de la Force, et à l’appel qu’il a lancé à d’autres pays et organisations pour qu’ils versent de nouvelles contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Louant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de l’action de prévention et de lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles, 1. Accueille avec satisfaction les progrès accomplis jusqu’à présent dans les négociations véritables et les possib ilités qu’ils ouvrent à brève échéance de nouvelles avancées vers un rè glement global et durable; 2. Prend note des recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport (S/2010/603) et demande aux deux dirigeants : a) D’accélérer le rythme des négociati ons et de participer au processus de manière constructive et ouverte, notamment en élaborant un plan pratique en vue de régler les grandes questions qui suscitent en core un désaccord dans la perspective de leur entretien avec le Secrét aire général en janvier 2011; b) D’améliorer le climat général dans lequel se déroulent les négociations, notamment en insistant, dans les messages publics, sur les convergences et la voie à suivre et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; et c) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il conviendra; 3. Demande instamment que les mesures de confiance annoncées soient mises en œuvre et attend avec intérêt que de nouvelles mesures de confiance, y compris l’ouverture d’autres points de passage, soient adoptées et mises en œuvre; 4. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 5. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 juin 2011; S/RES/1953 (2010) 10-69181 4 6. Demande aux deux parties de continuer de tenir, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consulta tions avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 7. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 8. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris sur la question des plans d’urgence en prévision du règlement, au plus tard le 1er juin 2011 et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 9. Se félicite des efforts déployés par la Force pour donner application à la politique de tolérance zéro adoptée par le Secrétaire général concernant l’exploitation et les abus sexuels et s’assurer que son personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, demande au Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesu res nécessaires à ce sujet et à le tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement, et de pr endre des mesures disc iplinaires et autres pour s’assurer que les membres de leur con tingent qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1954 (2010)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1954%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1954 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2010 10-69195 (F) *1069195* Résolution 1954 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6446e séance, le 14 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 23 novembre 2010 (S/2010/599), à laquelle était jointe la lettre du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (« le Tribunal ») en date du 9 novembre 2010, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1581 (2005) du 18 janvier 2005, 1597 (2005) du 20 avril 2005, 1613 (2005) du 26 juillet 2005, 1629 (2005) du 30 septembre 2005, 1660 (2006) du 28 février 2006, 1668 (2006) du 10 avril 2006, 1800 (2008) du 20 février 2008, 1837 (2008) du 29 septembre 2008, 1849 (2008) du 12 décembre 2008, 1877 (2009) du 7 juillet 2009, 1900 (2009) du 16 décembre 2009 et 1931 (2010) du 29 juin 2010, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et terminer ses travaux en 2010, Prenant note du bilan que le Tribunal a dressé dans son rapport sur la Stratégie d’achèvement des travaux (S/2010/588), se lon lequel il ne sera pas en mesure d’achever tous ses travaux en 2010, Priant instamment le Tribunal de prendre toutes les mesures possibles pour achever rapidement ses travaux, Notant les préoccupations exprimées par le Pr ésident du Tribunal au sujet de la perte de personnel expérimenté et réaffirmant que la rétention du personnel est essentielle pour que le Tribunal ac hève ses travaux dans les délais, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , malgré l’expiration de son mandat le 31 décembre 2010, d’autoriser le juge Kevin Parker à siéger jusqu’à la fin de l’affaire Đorđević dont il a été saisi avant l’expira tion de son mandat; et prend acte de l’intention du Tribunal pénal international de mener à terme l’affaire avant la fin février 2011; S/RES/1954 (2010) 10-69195 2 2. Décide , malgré l’expiration de son mandat le 31 décembre 2010, d’autoriser le juge Uldis Kinis à siéger jusqu’à la fin de l’affaire Gotovina et cons. dont il a été saisi avant l’expiration de son mandat; et prend acte de l’intention du Tribunal pénal international de mener à terme l’affaire avant la fin mars 2011; 3. Décide d’autoriser le juge Kinis à siéger au Tribunal au-delà de la période cumulative de service prévue au paragraphe 2 de l’article 13 ter de son Statut; 4. Réaffirme qu’il importe de doter le Tribunal des effectifs qui lui permettront d’achever rapidement ses travaux et demande au Secrétariat et aux autres organes compétents des Nations Unies de continuer d’œuvrer avec le Greffier du Tribunal à trouver des solutions pratiques pour remédier à ce problème à présent que le Tribunal est sur le point d’achever ses travaux, et demande parallèlement au Tribunal de redoubler d’efforts pour se c oncentrer sur ses fonctions de base; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1955 (2010)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1955%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1955 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2010 10-69207 (F) *1069207* Résolution 1955 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6447e séance, le 14 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Prenant note des lettres que le Secrétaire général a adressées à son président les 13 octobre (S/2010/513) et 23 nov embre 2010 (S/2010/598), auxquelles étaient jointes des lettres du Président du Tribunal pé nal international pour le Rwanda (« le Tribunal pénal international ») datées respectivement des 20 et 23 septembre et du 12 novembre 2010, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1165 (1998) du 30 avril 1998, 1329 (2000) du 30 novembre 2000, 1411 (2002) du 17 mai 2002, 1431 (2002) du 14 août 2002, 1717 (2006) du 13 octobre 2006, 1824 (2008) du 18 juillet 2008, 1855 (2008) du 19 décembre 2008, 1878 (2009) du 7 juillet 2009, 1901 (2009) du 16 décembre 2009 et 1932 (2010) du 29 juin 2010, Rappelant en particulier ses résolutions 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, dans lesquelles il a demandé au Tribunal de prendre toutes mesures en son pouvoir pour mener à bien les enquêtes avant la fin de 2004, achever tous les procès en première instance à la fin de 2008 au plus tard et terminer ses travaux en 2010, Prenant note du bilan que le Tribunal a dressé dans son rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux (S/2010/574), se lon lequel il ne sera pas en mesure d’achever tous ses travaux en 2010, Notant que quatre juges permanents seront réaffectés à la Chambre d’appel et qu’un juge permanent cessera ses fonctions au Tribunal pénal international, à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis, Convaincu qu’il est souhaitable de proroger l’autorisation qu’il a donnée au Secrétaire général dans sa résolution 1901 (2009) de nommer des juges ad litem en sus des neuf juges ad litem autorisés par le Statut du Tribunal pénal international, et ce à titre temporaire afin de permettre au Tr ibunal d’achever les procès en cours et de mener à terme de nouveaux procès le plus rapidement possible, de façon à atteindre les objectifs de la stratégie d’achèvement des travaux, Priant instamment le Tribunal pénal internatio nal de prendre toutes mesures possibles pour achever rapidement ses travaux, S/RES/1955 (2010) 10-69207 2 Notant les préoccupations exprimées par le Pr ésident du Tribunal au sujet de la perte de personnel expérimenté, et réaffirmant que la rétention du personnel est essentielle pour que le Tribunal ac hève ses travaux dans les délais, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , malgré l’expiration de leur mandat le 31 décembre 2010, d’autoriser le juge Joseph Asoka de Silva et le juge Taghrid Hikmet à siéger jusqu’à la fin de l’affaire Ndindiliyimana et cons. dont ils ont été saisis avant l’expiration de leur mandat; et prend acte de l’intention du Tribunal pénal international de mener à terme l’affaire avant la fin mars 2011; 2. Décide , malgré l’expiration de son mandat le 31 décembre 2010, d’autoriser le juge Joseph Masanche à siéger jusqu’à la fin de l’affaire Hategekimana dont il a été saisi avant l’expiration de son mandat; et prend acte de l’intention du Tribunal pénal international de mener à terme l’affaire avant la fin janvier 2011; 3. Décide , afin de permettre au Tribunal pénal international d’achever les procès en cours ou de mener à terme de nouveaux procès, que le nombre total de juges ad litem siégeant au Tribunal pourra parfois temporairement dépasser le maximum de neuf prévu au paragraphe 1 de l’article 11 du Statut du Tribunal, sans jamais être supérieur au nombre de dou ze, devant être ramené à un maximum de neuf d’ici au 31 décembre 2011; 4. Réaffirme qu’il importe de doter le Tribunal des effectifs qui lui permettront d’achever rapidement ses travaux et demande au Secrétariat et aux autres organes compétents des Nations Unies de continuer d’œuvrer avec le Greffier du Tribunal à trouver des solutions pratiques pour remédier à ce problème à présent que le Tribunal est sur le point d’achever ses travaux, et demande parallèlement au Tribunal de redoubler d’efforts pour se c oncentrer sur ses fonctions de base; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1956 (2010)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1956%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1956 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2010 10-69484* (F) *1069484* Résolution 1956 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6450e séance, le 15 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 8 décembr e 2010, annexée à la présente résolution, que le Premier Ministre de l’ Iraq a adressée au Président du Conseil de sécurité, Constatant que la situation a évolué de façon positive en Iraq et qu’elle est très différente de celle qui régnait au moment de l’adoption de sa résolution 661 (1990), que les institutions iraquiennes se renforcent et qu’il est e ssentiel que l’Iraq retrouve la stature internationale qui était la sien ne avant l’adoption de ladite résolution, Accueillant avec satisfaction la lettre du Premier Ministre de l’Iraq, dans laquelle il réaffirme que le Gouvernement ir aquien s’engage à ne pas demander de nouvelle prorogation des arrangements relatif s au Fonds de développement pour l’Iraq, et notant qu’il y réaffirme également que le Gouvernement s’engage à garantir que les recettes pé trolières continueront d’être utilisées de manière équitable et dans l’intérêt du peuple iraquien, et que les arrangements concernant la transition seront conformes à la C onstitution et aux meilleures pratiques internationales en matière de transpar ence, de responsabilité et d’intégrité, Conscient de l’importance du rôle joué par le Fonds de développement pour l’Iraq et le Conseil international consultati f et de contrôle, ainsi que des dispositions des paragraphes 20 et 22 de la résoluti on 1483 (2003), pour ce qui est d’aider le Gouvernement iraquien à veiller à ce que le s ressources du pays soient utilisées de façon transparente et responsable au profit du peuple iraquien, et soulignant également la nécessité pour l’Iraq de pa rachever la transition vers un dispositif succédant au Fonds de développement pour l’Iraq et au Conseil international consultatif et de contrôle, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de mettre fin, le 30 juin 2011, aux dispositions arrêtées au paragraphe 20 de sa résolution 1483 ( 2003) pour le versement au Fonds de développement pour l’Iraq des produits des ventes à l’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de ga z naturel, ainsi qu’à celles re latives au contrôle du Fonds * Nouveau tirage pour raisons techniques (23 décembre 2010). S/RES/1956 (2010) 10-69484 2 de développement pour l’Iraq par le Conseil international consultatif et de contrôle, visées au paragraphe 12 de la dite résolution et au paragraphe 24 de sa résolution 1546 (2004), et décide également que, s ous réserve de l’exception prévue au paragraphe 27 de sa résolution 1546 (2004) , les dispositions du paragraphe 22 de sa résolution 1483 (2003) continueront de s’appliquer jusqu’à cette date, y compris en ce qui concerne les fonds, avoirs financie rs et ressources économiques décrits au paragraphe 23 de ladite résolution; 2. Accueille avec satisfaction et approuve la décision du Gouvernement iraquien de ne pas demander de nouvelles prorogations des arrangements relatifs au Fonds de développement pour l’Iraq, et d écide que ces arrangements sont prorogés pour la dernière fois; 3. Décide qu’après le 30 juin 2011, la disposition du paragraphe 20 de sa résolution 1483 (2003), selon laquelle tous le s produits des ventes à l’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel provenant d’Iraq seront versés au Fonds de développement pour l’Iraq, ne s’appliquera plus, et affirme que la disposition du paragraphe 21 de sa réso lution 1483 (2003) aux termes de laquelle 5 % des produits des ventes à l’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel seront versés au Fonds d’i ndemnisation créé en application de la résolution 687 (1991) et des résolutions ultérieures, continuera de s’appliquer, et décide également que 5 % de la valeur de tout paiement non monétaire au titre du pétrole, des produits pétroliers et du gaz na turel aux prestataires de services seront versés au Fonds d’indemnisation et qu’à moins que le Gouvernement iraquien et le Conseil d’administration de la Commission d’indemnisation des Nations Unies, exerçant son autorité sur les moyens permettant de s’assurer que les montants requis sont versés au Fonds d’indemnisation, n’en décident autrement, ces conditions auront force obligatoire à l’égard du Gouvernement iraquien; 4. Demande au Gouvernement iraquien de coopérer étroitement avec le Secrétaire général afin d’opérer la transition complète et effective vers un mécanisme successeur du Fonds de développement d’ici au 30 juin 2011, tenant compte des conditions dont le Fonds monétaire international assortit ses accords de confirmation, prévoyant des dispositions en matière d’audit externe et garantissant que l’Iraq continuera de s’acquitter de ses obligations, comme il est prévu au paragraphe 21 de sa résolution 1483 (2003); et le prie de lui présenter un rapport écrit avant le 1 er mai 2011 sur les progrès accomplis dans le sens de la transition à un mécanisme successeur du Fonds de développement; 5. Décide de faire transférer tous les produits du Fonds de développement pour l’Iraq au compte ou aux comptes des mécanismes successeurs du Gouvernement iraquien et de clôturer le Fonds de développement pour l’Iraq le 30 juin 2011 au plus tard, et demande à recevoir une confirmation écrite, lorsque le transfert et la clôture auront été effectués; 6. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les six mois des rapports écrits, le premier rapport devant être présenté le 1er janvier 2012 au plus tard, en ce qui concerne le Fonds d’indemnisation de s Nations Unies, évaluant le respect continu des dispositions du paragraphe 21 de la résolution 1483 (2003); 7. Décide de demeurer activement saisi de la question. S/RES/1956 (2010) 3 10-69484 Annexe Lettre datée du 8 décembr e 2010, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représenta nt permanent de l’Iraq auprès de l’Or ganisation des Nations Unies Je me réfère à la lettre datée du 13 décembre 2009 que j’avais adressée au Président du Conseil de sécurité, dans laquelle j’avais indiqué que le Gouvernement iraquien s’emploierait en 2010 à mettre en place les dispositions nécessaires concernant le Fonds de développement pour l’Iraq et le Conseil international consultatif et de contrôle, pour que les re cettes pétrolières continuent d’être utilisées équitablement et dans l’intérêt du peupl e iraquien, de façon conforme à la Constitution et aux pratiques internationale s les plus recommandées en matière de transparence, de responsabilité et d’intégrité. En application de la résolution 190 5 (2009) du Conseil de sécurité, le Gouvernement iraquien a présenté dans son premier rapport trimestriel le programme et l’échéancier nécessaires pour opérer la transition aux dispositions du Fonds de développement pour l’Iraq et du Conseil international consultatif et de contrôle. Il a rendu compte dans les deuxième et troisième rapports trimestriels des progrès réalisés et a indiqué dans le tr oisième rapport (S/2010/563) ce qu’il avait été en mesure d’accomplir et ce qui restait encore à faire, rappelant les circonstances qu’avaient traversées l’Iraq et faisant remarquer que le retard accumulé dans la constitution du nouveau gouvernement depuis les élections législatives du 7 mars 2010 avait eu des incidences diverses sur l’aptitude des institutions gouvernementales à appliquer intégralement le programme. Au vu de ce qui précède, afin de pouvoir appliquer intégralement le programme et l’échéancier nécessaires pour opérer une transition sans heurt au mécanisme successeur du Fonds, le Gouvernement iraquien a besoin une fois encore de l’aide de la communaut é internationale et appelle de ses vœux une dernière prorogation du mandat du Fonds de dével oppement pour l’Iraq, conformément au paragraphe 20 de la résolution 1483 (2003) du Conseil de sécurité, pour une période de six mois, qui prendra fin au 30 juin 2011. Je vous serais reconnaissant de bien voul oir distribuer le texte de la présente lettre aux membres du Conseil de sécurité, da ns les meilleurs délais, et de le faire figurer en annexe au projet de résolution en cours d’élaboration sur l’Iraq. Le Premier Ministre de la République d’Iraq (Signé ) Nouri Kamal al-Maliki Bagdad le __ décembre 2010
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1957 (2010)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1957%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1957 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2010 10-69496* (F) 231210 231210 *1069496* Résolution 1957 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6450e séance, le 15 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Iraq, Rappelant la déclaration de son président en date du 26 février 2010, laquelle saluait les progrès accomplis par l’Iraq en matière de respect des engagements souscrits dans les domaines de la non-prolifération et du désarmement, Considérant qu’il importe que l’Iraq recouvre la stature internationale qui était la sienne avant l’adoption de la résolution 661 (1990), Prenant acte avec satisfaction de la lettre adressée par le Ministre iraquien des affaires étrangères le 18 janvier 2010 pour confirmer que le Gouvernement iraquien souscrit au régime international de non-p rolifération et respecte les traités sur le désarmement et les autres instruments intern ationaux applicables et qu’il est résolu à prendre d’autres mesures à cet égard pour se conformer aux normes applicables en matière de non-prolifération et de désarmemen t, et à informer le Conseil de sécurité, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les autres organes compétents des progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces mesures, et ce, dans le respect des procédures législatives et constitutionnelles iraquiennes et des normes et obligations internationales, Accueillant favorablement la lettre en date du 11 mars 2010 du Directeur général de l’AIEA, qui a noté que l’Iraq avait coopéré de manière remarquable avec l’Agence aux fins de l’application de l’ Accord de garanties généralisées, et procédant sur la base de la décision pris e par l’Iraq d’appliquer provisoirement, à compter du 17 février 2010, le Protocole additionnel à l’Accord de garanties généralisées en attendant son entrée en vigueur, Se félicitant de l’adhésion de l’Iraq à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stocka ge et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction, qui est ainsi devenu le cent quatre-vingt-sixième État partie à la Convention le 12 février 2009, Se félicitant de ce que l’Iraq ait souscrit au Code de conduite international de * Nouveau tirage pour raisons techniques (23 décembre 2010). S/RES/1957 (2010) 10-69496 2 La Haye contre la prolifération des missile s balistiques, devenant ainsi le cent trente et unième État partie au Code le 11 août 2010, Se félicitant de la signature par l’Iraq, en 2008, du Protocole additionnel à l’Accord de garanties généra lisées de l’AIEA, et de la saisine du Parlement iraquien aux fins de la ratification de ce protocole ainsi que du Traité sur l’interdiction complète des essais nucléaires, et se félicitant de ce que l’Iraq ait accepté d’appliquer le Protocole additionnel à titre provisoire, en attendant sa ratification, Réaffirmant qu’il importe que l’Iraq ratifie le Protocole additionnel dans les meilleurs délais, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de lever les restrictions con cernant les armes de destruction massive, les missiles et les activités nucléaires civiles, édictées par les paragraphes 8 à 10, 12 et 13 de sa résolution 687 (1991) et l’alinéa f) du paragraphe 3 de sa résolution 707 (1991), qu’il a réaffirmées da ns ses résolutions ultérieures pertinentes; 2. Prie instamment l’Iraq de ratifier dans les meilleurs délais le Protocole additionnel à l’Accord de ga ranties généralisées et le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires; 3. Décide d’examiner dans un an les progrès accomplis par l’Iraq dans l’application de son engagement de ratifier le Protocole additionnel à l’Accord de garanties généralisées et de s’acquitter de ses obligations au titre de la Convention sur les armes chimiques, et prie le Secrét aire général de lui présenter un rapport à cet égard; 4. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1958 (2010)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1958%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1958 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2010 10 -69502 * (F) *1069502* Résolution 1958 (2010) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6450 e séance, le 15 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes concernant la situatio n en Iraq, en particulier les résolutions 986 (1995), 1472 (2003) , 1476 (2003), 1483 (2003) et 1546 (2004), ainsi que le rapport du Secrétaire gén éral faisant suite au paragraphe 5 de la résolution 1859 (2008), Rappelant l’importance du programme Pétrole contre nourritur e (appelé ci- après « le programme ») créé par la résolution 986 (1995) pour répondre, à titre de mesure temporaire, aux besoins humanitaires du peup le iraquien, Considérant qu’il importe que l’Iraq recouvre la stature inter nationale qui était la sienne avant l’adoption de la résolution 661 (19 90), Conscient de l’importance que revêtent les activités du Bure au du Coordonnateur de haut niveau créé par la résolution 1284 (1999), Rappelant la lettre du Secrétaire général datée du 8 décembr e 2010 et la note jointe ( S/2010/619 ), le troisième rapport du Secrétaire général établ i en application du paragraphe 3 de la résolution 1905 (2009) ( S/2010/563 ) et le troisième rapport trimestriel établi par le Gouvernement iraquien en application du paragraphe 5 de la résolution 1905 (2009) ( S/2010/567 ), Prenant note de la lettre en date du 6 décembre 2010 adressée a u Président du Conseil par le Gouvernement iraquien, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prie le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour mettre fin aux activités restantes du programme, compte te nu de ce que toutes les lettres de crédit dont les déclarations de livraison sont en a ttente visées à l’annexe I de la note du Secrétaire général en date du 8 décembre 2010 ( S/2010/619 ) sont venues à échéance selon leurs termes, que le Gouvernement ir aquien ne communiquera aucune confirmation de livraison et qu’elles sont é teintes à toutes fins utiles pour le programme, y compris pour virer les fonds associés à ces lettres de crédit de la fraction du compte Iraq servant de fonds de couvert ure à l’autre fraction du même * Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques (22 janvier 2015). Comment [Start1]: ODS JOB NO N1069502F ODS JOB NO ODS DOC SYMBOL1 S/RES/1958 (2010) ODS DOC SYMBOL1 ODS DOC SYMBOL2 ODS DOC SYMBOL2 S/RES/1958 (2010) 10-69502 2 compte, sans préjudice des autres droits et demande s de paiement ou autre contrepartie que les fournisseurs ayant déclaré des livraisons pourraient avoir vis-à- vis du Gouvernement iraquien en vertu des marchés q u’ils ont passés avec celui-ci; 2. Note que le Gouvernement iraquien a communiqué les cert ificats de livraison portés sur les registres de l’Organisatio n des Nations Unies au 15 décembre 2010, pour lesquels aucun paiement n’a pu être effectué faute pour la banque notificatrice d’avoir pu en localiser les bé néficiaires ou faute pour le bénéficiaire d’avoir pu produire les justificatifs requis, comme il est dit aux paragraphes 11 et 12 et aux annexes II et III de la note du Secrétaire général datée du 8 décembre 2010, et demande au Gouvernement iraq uien d’effectuer directement et sans retard les paiements correspondants si les ayant droits ou leurs représentants venaient à se présenter; 3. Autorise le Secrétaire général à ouvrir un compte séquestre aux fins de l’exécution des dispositions des paragraphes 4 et 5 de la présente résolution, à désigner des commissaires aux comptes indépendants chargés d’en faire l’audit et à en tenir le Gouvernement iraquien pleinement inform é; 4. Autorise le Secrétaire général à faire en sorte que 20 mill ions de dollars des États-Unis provenant du compte Iraq soient cons ervés dans le compte séquestre jusqu’au 31 décembre 2016 aux seules fins de couvri r les dépenses de l’Organisation des Nations Unies correspondant à la liquidation en bon ordre des activités restantes du programme, y compris l’appui prêté par l’Organisation aux enquêtes et aux délibérations des États Membres lié es au programme, ainsi que les dépenses du Bureau du Coordonnateur de haut niveau créé par la résolution 1284 (1999), et le prie de faire virer au Gouvernem ent iraquien l’intégralité du solde de ces fonds le 31 décembre 2016 au plus tard; 5. Autorise le Secrétaire général à faire en sorte que 131 mil lions de dollars des États-Unis provenant du compte Iraq soient cons ervés dans le compte séquestre aux fins d’assurer pendant une période de six ans u ne indemnisation appropriée à l’Organisation des Nations Unies, à ses représentan ts, à ses agents et à ses contractants privés pour toutes activités menées da ns le cadre du programme depuis la création de celui-ci, et le prie de faire virer au Gouvernement iraquien l’intégralité du solde de ces fonds le 31 décembre 2016 au plus tard; 6. Autorise le Secrétaire général à faciliter aussitôt que pos sible le virement au Fonds de développement pour l’Iraq du solde du c ompte Iraq créé en application des dispositions de l’alinéa d) du paragraphe 16 de la résolution 1483 (2003), exception faite des fonds conservés aux fins de l’a pplication des paragraphes 4 à 5 ci-dessus; 7. Prie le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues pour garantir la bonne exécution de la présente résoluti on et de conclure le plus tôt possible avec le Gouvernement iraquien les accords et arrangements nécessaires pour que celui-ci : a) Assure l’indemnisation appropriée visée au para graphe 5 à l’Organisation des Nations Unies, à ses représentants, à ses agent s et à ses contractants privés pour toutes les activités menées dans le cadre du progra mme depuis sa création; b) Renonce à son droit de poursuivre ultérieuremen t l’Organisation des Nations Unies, ses représentants, ses agents et ses contractants privés pour des S/RES/1958 (2010) 3 10-69502 activités menées dans le cadre du programme depuis la création de celui-ci, comme il est dit aux paragraphes 19, 20 et 21 du rapport publié sous la cote S/2008/492 , et le prie de lui faire rapport lorsqu’il aura pris le s dispositions susvisées; 8. Prie le Secrétaire général de lui présenter chaque anné e un rapport contenant une analyse de l’emploi et des dépenses d u compte séquestre visé aux paragraphes 4 et 5 ci-dessus, étant entendu que le premier de ces rapports devra lui être remis le 31 mars 2012 au plus tard, et le dern ier trois mois après la date – à savoir le 31 décembre 2016 au plus tard – à laquell e le solde des fonds conservés aux fins de l’application desdits paragraphes 4 et 5 aura été viré au Gouvernement iraquien, sauf autorisation contraire du Conseil de sécurité; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1959 (2010)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1959%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1959 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2010 10-69775 (F) *1069775* Résolution 1959 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6451e séance, le 16 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi, en particulier ses résolutions 1719 (2 006), 1791 (2007), 1858 (2008) et 1902 (2009), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Notant avec satisfaction le bon déroulement de cinq élections consécutives entre mai et septembre 2010, qui, malgré les divisions entre les acteurs politiques, n’ont pas entraîné de violences à grande échelle et marquent une étape importante dans la consolidation de la paix et de la démocratie ainsi que dans le développement durable au Burundi, Encourageant les efforts que fait le Gouvernement burundais pour faire une place à tous les partis politiques et conti nuer d’améliorer le dialogue entre tous les acteurs, y compris la société civile, Saluant la contribution précieuse que le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) a apportée au relèvement du Burundi après le conflit ainsi qu’à la paix, à la sécurité et au développement du pays, Se félicitant des progrès réalisés par le Burundi en faveur de la paix, de la stabilité et du développement et soulignant que le système des Nations Unies et la communauté internationale, y compris les in stitutions financières internationales et les partenaires de développement du Burundi, doivent continuer d’appuyer la consolidation de la paix et le développement à long terme du Burundi, Appuyant l’engagement renouvelé du Burundi en faveur de la « tolérance zéro » en matière de corruption, Se félicitant de l’intérêt que la Commission de consolidation de la paix ne cesse de porter au Burundi et de la récente visite du Président de la formation Burundi de la Commission, prenant note de l’examen de janvier 2010 de l’état d’avancement du Cadre stratégique pour la cons olidation de la paix au Burundi et de l’exposé du Président de la formation Burundi de la Commission en date du 9 décembre 2010 et reconnaissant la contri bution du Fonds pour la consolidation de la paix à la consolidation de la paix au Burundi, S/RES/1959 (2010) 10-69775 2 Soutenant l’engagement du Burundi en fa veur de l’intégration régionale, notamment au sein de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) et de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), et les efforts qu’il fait pour assurer le succès de sa présidence de la CAE en 2011, Conscient de l’importance de la justice tr ansitionnelle pour la réconciliation durable de l’ensemble de la population du Burundi et prenant note avec satisfaction de l’achèvement des consultations nationa les engagées sur la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle, conformément à sa résolution 1606 (2005) et aux Accords d’Arusha de 2000, Notant avec une grande préoccupation les informations faisant état de la poursuite de violations des droits de l’homme, en particulier des exécutions extrajudiciaires et des cas de torture, et les restrictions imposées aux libertés civiles, y compris la liberté d’expression, d’asso ciation et de rassemblement des opposants politiques et des représentants de la société civile, Encourageant le Gouvernement burundais à protéger les libertés civiles et à combattre l’impunité, en particulier en faisant en sorte que les responsables des actes de torture, exécutions extrajudiciaires et mauvais traitements infligés aux détenus soient traduits en justice, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, Ayant examiné le septième rapport (S/2010/608) du Secrétaire général sur le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi, 1. Prie le Secrétaire général de créer pou r une période initiale de 12 mois, à compter du 1er janvier 2011 et comme il l’a recommandé dans son rapport (S/2010/608), en particulier par une prés ence des Nations Unies sensiblement réduite, le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), dont les principales missions sont décrites au paragraphe 3 ci -après, pour soutenir les progrès réalisés ces dernières années par tous les acteurs na tionaux en matière de consolidation de la paix, de la démocratie et du développement au Burundi; 2. Accueille avec satisfaction la recommandation du Secrétaire général selon laquelle le BNUB devrait être dirigé par un représentant spécial du Secrétaire général, assisté d’un représentant sp écial adjoint, qui ferait fonction de coordonnateur résident et de coordonna teur de l’action humanitaire des Nations Unies ainsi que de représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement, et souligne qu’il convient de doter le BNUB des moyens humains et matériels voulus pour qu’il puisse exécuter son mandat dans les meilleures conditions d’efficacité; 3. Demande que le BNUB concentre l’appui qu’il fournira au Gouvernement burundais sur les actions suivantes : a) Renforcer l’indépendance, les ca pacités et les cadres juridiques des institutions nationales essentielles, notamment judiciaires et parlementaires, conformément aux normes et principes internationaux; S/RES/1959 (2010) 3 10-69775 b) Promouvoir et faciliter le dialogue entre les acteurs nationaux et appuyer les mécanismes destinés à assurer une large participation à la vie politique, y compris pour l’exécution des stratégies et programmes de développement du Burundi; c) Appuyer la lutte contre l’impunité, notamment par la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle, af in de renforcer l’unité nationale, de promouvoir la justice et de favoriser la réconciliation au sein de la société burundaise, et fournir à ces mécanismes un appui opérationnel; d) Promouvoir et protéger les droits de l’homme, y compris en renforçant les capacités nationales à cet égard, ainsi que la société civile; e) S’assurer que toutes les stratégies et politiques concernant les finances publiques et le secteur économique, en partic ulier le prochain Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), me ttent l’accent sur la consolidation de la paix et la croissance économique, en répondant aux besoins spécifiques des populations les plus vulnérables, et plaider pour la mobilisation de ressources en faveur du Burundi; f) Fournir un appui au Burundi lorsqu ’il assurera la présidence de la Communauté de l’Afrique de l’Est en 2011, ainsi que des conseils, s’ils sont sollicités, au sujet de questions d’intégration régionale; 4. Souligne la nécessité d’une transition sans heurt du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi au Bureau des Nations Unies au Burundi; 5. Souligne qu’il importe de mettre en place un bureau pleinement intégré qui coordonne efficacement les stratégies et programmes des organismes, fonds et programmes des Nations Unies au Burundi, et insiste sur la nécessité pour le système des Nations Unies d’appuyer le Bur eau des Nations Unies au Burundi et de coopérer pleinement avec lui; 6. Reconnaît que le Gouvernement burundais est responsable au premier chef de la consolidation de la paix, de la sécurité et du développement à long terme dans le pays, et l’ encourage à poursuivre ses efforts face aux défis de la consolidation de la paix, en particulier la gouvernance démocratique, la lutte contre la corruption, la réforme du secteur de la sécurité, la justice et la protection des droits de l’homme, en mettant particulière ment l’accent sur les droits des femmes et des enfants et les minorités marginalisées et vulnérables; 7. Encourage le Gouvernement burundais, avec l’appui du Bureau des Nations Unies au Burundi et d’autres partenaires internationaux, à redoubler d’efforts pour mener les réformes structur elles propres à améliorer la gouvernance politique, économique et administrative, et à lutter contre la co rruption, en vue de mettre en place les moteurs puissants d’ une croissance économique et sociale soutenue et équitable; 8. Souligne l’importance de la réforme du secteur de la sécurité et demande instamment à tous les partenaires internationaux de continuer, de concert avec le Bureau des Nations Unies au Burundi, à appuyer les efforts que fait le Gouvernement burundais pour professionnaliser les services nationaux de sécurité et de police et renforcer leurs capacités, en pa rticulier dans le domaine de la formation en matière de droits de l’homme et de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, et en vue de consolider la gouvernance du secteur de la sécurité; S/RES/1959 (2010) 10-69775 4 9. Félicite le Gouvernement burundais d’avoir achevé la réinsertion des derniers groupes d’enfants qui étaient associés à des groupes armés et des ex- combattants, l’ encourage à faire en sorte que ces résultats soient durables, encourage la Commission de consolidati on de la paix à réfléchir aux mesures spécifiques qu’elle pourrait prendre pour renf orcer son appui à la réinsertion durable des populations affectées par la guerre et d’autres groupes vulnérables, et appuie les efforts que fait le Gouvernement dans le cad re de la campagne de désarmement civil volontaire et le lancement des processus d’ enregistrement et de marquage des armes de la Police nationale du Burundi (PNB); 10. Encourage le Gouvernement burundais, la Commission de consolidation de la paix et ses partenaires nationaux et internationaux à honorer les engagements qu’ils ont pris au titre du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix, prie la Commission de consolidation de la paix, avec l’appui du Bureau des Nations Unies au Burundi, de continuer d’aider le Gouver nement burundais à poser les fondements d’une paix et d’une sécurité durables, de la réintégration et du développement à long terme au Burundi, notamment en veillant à ce que des progrès soient réalisés dans l’instauration de l’état de droit et à ce que les objectifs de consolidation de la paix soient pleinement pris en considération dans les processus futurs de planification stratégique, en particulier le DSRP, et prie la Commission de consolidation de la paix de fournir des avis au Conseil sur ces questions; 11. Demande instamment au Gouvernement d’enquêter sur les rapports faisant état de violations des droits de l’homme, de prendre les mesures nécessaires pour prévenir toutes nouvelles violations et de faire en sorte que ceux qui sont responsables des violations commises soient traduits en justice; 12. Appelle le Gouvernement burundais à poursuivre ses efforts pour assurer la promotion et la protection des droits de l’homme et à mettre rapidement en place la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, conformément aux Principes de Paris énoncés dans la réso lution 48/134 de l’Assemblée générale, et l’encourage en outre à continuer à combattre l’impunité et à prendre les mesures requises pour que ses citoyens jouissent plei nement de leurs droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels, tels que consacrés dans la Constitution du Burundi et énoncés dans les instrument s internationaux relatifs aux droits de l’homme, y compris ceux ratifiés par le Burundi; 13. Se félicite de l’achèvement des consultati ons nationales sur la création de mécanismes de justice transitionnelle, félicite le Gouvernement burundais pour la publication du rapport sur ces consultations et l’encourage à faire en sorte, avec l’appui de partenaires internationaux et du Bureau des Nations Unies au Burundi, le cas échéant, que les mécanismes proposés soient créés rapidement; 14. Se félicite de l’accord tripartite intervenu récemment entre le Burundi, la République démocratique du Congo et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, ainsi que des progrès ré alisés dans la recherche de solutions durables et dignes au profit des réfugiés vivant en Tanzanie, et encourage un effort soutenu pour trouver des solutions en ce qui concerne les derniers réfugiés demeurant au Burundi, conformément au droit international applicable; 15. Prie le Secrétaire général de le te nir informé tous les six mois de l’exécution du mandat du Bureau des Nations Unies au Burundi et de l’application de la présente résolution, avec une première présentation d’ici au 31 mai 2011 et un S/RES/1959 (2010) 5 10-69775 rapport pour le 30 novembre, et lui demande d’élaborer une série de critères en vue de la transformation future du Bureau des Nations Unies au Burundi en une équipe de pays des Nations Unies et de lui rendre compte régulièrement des progrès réalisés à cet égard; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1960 (2010)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1960%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1960 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2010 10-69835 (F) *1069835* Résolution 1960 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6453e séance, le 16 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il tient à ce que ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1674 (2006), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1894 (2009) et toutes les déclarations de son président su r la question continuent d’être appliquées et le soient intégralement, da ns toute leur complémentarité, Remerciant le Secrétaire général de son rapport du 24 novembre 2010 (S/2010/604), mais demeurant profondément préoccupé par la lenteur des progrès sur le chapitre de la violence sexuelle en période de conflit armé, en particulier à l’encontre des femmes et des enfants, et notant que, comme il ressort du rapport du Secrétaire général, les conflits armés sont sources de viol ence sexuelle partout dans le monde, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé de ce que, bien qu’il ait maintes fois condamné la violence contre les femmes et les enfants en période de conflit armé, et notamment la violence sexue lle en période de conflit armé, et bien qu’il ait appelé toutes les parties à des conflits armés à mettre fin immédiatement à de tels actes, ceux-ci persistent et, dans certains cas, sont devenus systématiques ou se sont généralisés, et sont d’une brutalité effroyable, Rappelant que tous les États ou entités non étatiques parties à un conflit doivent s’acquitter pleinement des obligations que leur impose le droit international applicable, qui proscrit notamment toutes les formes de violence sexuelle, Réaffirmant que, comme le veut le principe de la responsabilité du supérieur hiérarchique, les dirig eants civils et les chefs militaires doivent manifester la ferme intention et la volonté politique de prévenir les actes de violence sexuelle, ainsi que de lutter contre l’impunité des auteurs de tels actes et de les amener à en répondre, et que l’inaction peut donner à penser qu’ils tolèrent les actes de violence sexuelle en période de conflit, Rappelant que les États ont le devoir de mettre fin à l’impunité et de poursuivre les personnes responsables de gé nocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes odieux perpétrés contre des civils, et notant à cet égard avec inquiétude que les auteurs de violences sexuelles sont peu nombreux à S/RES/1960 (2010) 10-69835 2 être traduits en justice, tout en sachant qu e, durant et après le s conflits, les appareils judiciaires nationaux risquent d’être très affaiblis, Se félicitant des progrès accomplis pour re ndre opérationnelle l’équipe d’experts chargée d’aider les autorités nationales à renforcer l’état de droit, conformément à la résolution 1888 (2009), réaffirmant qu’il importe de la dépêcher rapidement sur les théâtres d’opérations particulièrement préoccupants sous le rapport de la violence sexuelle en période de conflit armé, en faisant appel à la présence des Nations Unies sur le terrain et avec le consentement du gouvernement du pays hôte, et, à cet égard, exprimant sa gratitude pour les contributions volontaires versées pour soutenir son action, Considérant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et qui relèvent de leur juridict ion, conformément aux dispositions du droit international, Réaffirmant que c’est aux parties aux conflits armés qu’il incombe au premier chef de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils, Rappelant que le droit international human itaire assure aux femmes et aux enfants, en période de conflit armé, une pr otection générale parce qu’ils font partie de la population civile, et une protection spéciale parce qu’ils peuvent se trouver particulièrement exposés, Réaffirmant qu’il est indispensable de mettre fin au règne de l’impunité si l’on veut que toute société en proie à un conf lit ou qui s’en relève tire les leçons des exactions commises contre des civils et empêche qu’elles ne se reproduisent, appelant l’attention sur tout l’arsenal de mécanismes de justice et de réconciliation à envisager, tels les cours et tribunaux pénaux internes, internationaux et « mixtes » et les commissions Vérité et réconciliation, et notant que ces mécanismes peuvent non seulement aider à asseoir le principe de la responsabilité individuelle des auteurs de crimes graves, mais encore promouvoir la paix, la vérité, la réconciliation et les droits des victimes, Rappelant que diverses infractions de violen ce sexuelle sont visées dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et dans les statuts des tribunaux pénaux internationaux ad hoc, Réaffirmant qu’il importe que les États élargissent avec l’appui de la communauté internationale, l’accès aux services de soins de santé, de soutien psychosocial, d’assistance juridique et de réinsertion socioéconomique des victimes de la violence sexuelle, surtout en milieu rural, et tenant compte des besoins spécifiques des personnes handicapées, Accueillant avec satisfaction les propositions, conclusion s et recommandations du rapport du Comité spécial des opérations de maintien de la paix (A/64/19) sur la nécessité de doter les missions de maintien de la paix de moyens suffisants et de leur donner des directives claires et adaptées pour qu’elles puissent s’acquitter de toutes les tâches qui leur sont confiées, y compris la prévention et l’intervention en matière de violences sexuelles, soulignant qu’il importe de veiller à ce que les hauts responsables des missions s’investissent da ns la protection des civils, y compris par la prévention des actes de violence sexuelle en période de conflit armé et la lutte contre ce phénomène, l’objectif étant de faire en sorte que toutes les composantes et S/RES/1960 (2010) 3 10-69835 tous les niveaux de la structure hiérarchique soient bien informés du mandat des missions et de leurs responsabilités respectives et s’en acquittent, se félicitant des progrès accomplis par le Secrétaire géné ral dans la mise au point d’outils opérationnels aux fins de l’exécution des mandats de protection des civils et encourageant les pays fournisseurs de contingents et d’unités de police à tirer pleinement parti de ces ressour ces importantes et à donner leur avis sur ces dernières, Conscient que le Secrétaire général s’efforce de remédier à la sous- représentation des femmes dans les processus de paix officiels, que ni les médiateurs ni les observateurs de cessez-le-feu n’ont la formation voulue pour traiter le problème de la violence sexuelle et que l’on ne trouve pas de femmes à la tête des équipes de médiateurs chargés des pourparlers de paix placés sous les auspices des Nations Unies, et encourageant la poursuite de ces efforts, Se félicitant que des femmes soient associées aux missions de maintien de la paix dans des fonctions civiles, militaire s et de police, et considérant que leur présence peut encourager les femmes des communautés locales à dénoncer les actes de violence sexuelle, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 24 novembre 2010 (S/2010/604) et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet d’établir du point de vue juridique si les situations visées dans ledit rapport sont ou ne sont pas des conflits armés au sens des Conventions de Genève et des Protocoles additionnels s’y rapportant, et ne préjuge pas du statut juridique des parties non étatiques impliquées, 1. Réaffirme que la violence sexuelle, utilisée ou commanditée comme tactique de guerre ou dans le cadre d’ une attaque généralisée ou systématique dirigée contre des populations civiles, peut considérablement exacerber et prolonger les conflits armés et compromettre le rétabli ssement de la paix et de la sécurité internationales, affirme à ce propos que des mesures efficaces destinées à prévenir et réprimer ces actes de violence sexuelle peuvent beaucoup contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales et se déclare prêt à prendre le cas échéant, lorsqu’il examinera les situations dont il est saisi, des dispositions propres à combattre la violence sexu elle généralisée ou systématique en période de conflit armé; 2. Exige à nouveau de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fi n à tous actes de violence sexuelle; 3. Encourage le Secrétaire général à four nir dans ses rapports annuels présentés en application des résolutions 1820 (2008) et 1888 (2009) des informations détaillées sur les parties à un conflit armé qui, selon des indices graves et concordants, ont commis des viols ou d’autres formes de violences sexuelles, ou s’en sont rendues responsables, et d’anne xer à ces rapports la liste des parties qui selon des indices graves et concordants, se sont systématiquement livrées à des viols ou à d’autres formes de violence sexuelle, ou s’en sont rendues responsables, dans des situations de conflit armé dont le Conseil est saisi, et exprime son intention d’utiliser cette liste pour mieux cibler l’ac tion de l’Organisation à l’encontre de ces parties, y compris, au besoin, les mesures prises dans le cadre des procédures mises en place par les comités des sanctions compétents; 4. Prie le Secrétaire général d’appliquer aux parties citées dans son rapport annuel sur la violence sexuelle dans les conflits armés, conformément aux S/RES/1960 (2010) 10-69835 4 dispositions de la présente résolution et eu égard à sa spécificité, les critères d’inscription sur les listes et de radiation indiqués aux paragraphes 175, 176, 178 et 180 de son rapport publié sous la cote A/64/742-S/2010/181; 5. Demande aux parties à des conflits armé s de prendre et de tenir des engagements précis et assortis de délais de lutter contre la violence sexuelle, engagements qui doivent notamment comp rendre la diffusion par les voies hiérarchiques d’ordres clairs interdisant la violence sexuelle et l’interdiction de celle-ci dans les codes de conduite, les manue ls de campagne militaires et autres documents semblables, et demande également à ces parties de prendre et de tenir des engagements précis relatifs au lancem ent à brève échéance d’enquêtes sur les violations présumées, afin que les auteurs de forfaits aient à rendre compte de leurs actes; 6. Prie le Secrétaire général de suivre et de surveiller la tenue de tels engagements par les parties à des conflits armés dont le Conseil est saisi, pour lesquelles le viol et d’autres formes de violence sexuelle sont des formes de comportement systématiques et de l’en informer régulièrement dans ses rapports et exposés sur la question; 7. Réaffirme son intention d’envisager, lorsqu’il adoptera des sanctions ciblées à l’occasion de conflits armés ou les reconduira, d’y intégrer, le cas échéant, des critères de qualification des actes de viol et d’autres formes de violence sexuelle, et demande à toutes les missions de maintien de la paix et autres missions et entités compétentes des Nations Unies, et en particulier au Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés, à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés et à la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, de communiquer à ses comités de s sanctions compétents, notamment par l’intermédiaire de leurs groupe s de surveillance et de leur s groupes d’experts, toutes informations utiles dont ils disposeraient au sujet de la violence sexuelle; 8. Prie le Secrétaire général d’établir des arrangements de suivi, d’analyse et de communication de l’information sur la violence sexuelle liée aux conflits, notamment le viol dans les situations de conflit armé et d’après conflit ou dans d’autres situations auxquelles s’applique la résolution 1888 (2009), selon que de besoin, en tenant compte des spécificité s de chaque pays, afin d’assurer une démarche cohérente et coordonnée sur le terrain, et engage aussi le Secrétaire général à nouer des contacts avec des acteurs des Nations Unies, des institutions nationales, des organisations issues de la société civile, des prestataires de soins médicaux et des associations de femmes pour améliorer la collecte de données et l’analyse d’incidents, de tendances et de comportements systématiques relatifs au viol et à d’autres formes de violence sexuelle, afin de l’aider dans son examen des dispositions à prendre, y compris l’adoption de mesures ciblées et graduelles, étant entendu que doivent être pleinement respect ées l’intégrité et la spécificité du mécanisme de surveillance et de communication des informations sur les enfants et les conflits armés qu’il a créé par ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009); 9. Prie le Secrétaire général de continuer à veiller à ce que la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit coopèrent et coordonnent leur action en toute transparence; S/RES/1960 (2010) 5 10-69835 10. Se félicite de l’action menée par les cons eillers pour la problématique hommes-femmes, espère que davantage de conseillers pour la protection des femmes seront nommés dans les missions de maintien de la paix, conformément à sa résolution 1888 (2009), et note que les intéressés pourraient contribuer aux mécanismes de suivi, d’analyse et de communication de l’information devant être constitués en application du paragraphe 8 de la présente résolution; 11. Se félicite de la mise au point par le Secrétaire général d’outils de formation à base de scénarios sur la lutte contre la violence sexuelle destinés au personnel de maintien de la paix et engage les États Membres à s’en servir comme référence pour la préparation et le déploiement de leurs contingents participant aux opérations de maintien de la paix; 12. Souligne que, pour s’acquitter de leur mandat, les missions doivent communiquer efficacement avec les communautés locales et engage le Secrétaire général à renforcer leurs capacités dans ce domaine; 13. Exprime son intention de tenir dûment compte de la violence sexuelle lorsqu’il établira et renouvellera des mandats et prie le Secrétaire général de doter les missions d’évaluation technique, s’il y a lieu, de compétences spécialisées concernant la problématique hommes-femmes; 14. Engage les entités qui participent à la Campagne des Nations Unies contre la violence sexue lle en temps de conflit, ai nsi que les autres entités compétentes du système, à continuer d’appuyer les travaux de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et à re nforcer la coopération et les échanges d’informations entre tous les acteurs intéressés, en vue de renforcer la coordination et d’éviter les chevauchements d’activités au Siège et à l’échelon des pays, ainsi que d’améliorer l’action menée pa r l’ensemble des organismes des Nations Unies face à la violence sexuelle; 15. Engage les États Membres à accroître le nombre de femmes parmi les militaires et les fonctionnaires de police dé ployés dans le cadr e des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et à dispenser à tous les membres des forces armées et de la police la formation voulue , notamment sur la violence sexuelle et sexiste, pour qu’ils remplissent leur devoir; 16. Prie le Secrétaire général de poursuiv re et renforcer l’action qu’il mène en vue d’appliquer la politique de tolé rance zéro à l’égard de toute forme d’exploitation ou d’atteintes sexuelles imput ables au personnel de maintien de la paix et au personnel humanitaire des Nations Unies et le prie également de continuer d’insérer des directives sur les m oyens de combattre la violence sexuelle dans le cadre de la form ation dispensée aux militaire s et policiers avant leur déploiement et lorsqu’ils arrivent sur le terrain, d’aider les missions à arrêter des procédures adaptées à chaque situation pour combattre la violence sexuelle sur le terrain et de prêter un appui technique a ux pays fournisseurs de contingents et de forces de police pour leur permettre d’inclure dans la formation dispensée aux militaires et policiers avant leur déploiement et lorsqu’ils arrivent sur le terrain des orientations sur les moyens de combattre la violence sexuelle; 17. Invite la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit à continuer à lui S/RES/1960 (2010) 10-69835 6 présenter des exposés sur la violence sexuelle, conformément à la résolution 1888 (2009); 18. Prie le Secrétaire général de continue r à lui faire rapport chaque année sur l’application des résolutions 1820 (2008) et 1888 (2009) et de rendre compte également de l’application de la présente résolution dans son prochain rapport, qu’il est prié de lui soumettre en décembre 2011 au plus tard, en y incluant notamment : a) Une stratégie et un plan de coordination détaillés pour que l’information requise soit collectée dans des conditions conformes à la déontologie et en temps utile; b) Des informations sur les progrès réalisés dans l’application des arrangements de suivi, d’analyse et de communication de l’information visés au paragraphe 8 ci-dessus; c) Des renseignements détaillés au sujet des parties à un conflit armé qui sont soupçonnées sérieusement de se livrer au viol ou à d’autres formes de violence sexuelle, ou d’en être responsables, et une annexe comprenant une liste des parties soupçonnées de tels faits dans des situations de conflit armé dont le Conseil est saisi; d) Des informations récentes sur les efforts que les coordonnateurs des missions des Nations Unies chargés de s’occuper du problème de la violence sexuelle font pour travailler en étroite collaboration avec le coordonnateur résident/coordonnateur humanitaire, l’équipe de pays des Nations Unies et, le cas échéant, la Représentante spéciale du Secr étaire général pour les enfants et les conflits armés et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et/ou l’équipe d’experts; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1961 (2010)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1961%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1961 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2010 10-70002 (F) *1070002* Résolution 1961 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6454e séance, le 17 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Saluant les progrès soutenus que le Gouver nement libérien fa it depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéria, pour le bien de tous les Libériens et avec le soutien de la communauté internationale, Rappelant qu’il a décidé de ne pas remettre en vigueur les mesures arrêtées au paragraphe 10 de sa résolution 1521 (2003) à propos des bois ronds et bois d’œuvre en provenance du Libéria, et souligna nt que le Libéria doit poursuivre sa progression dans le secteur du bois avec la mise en application effective de la loi portant réforme du secteur national des forêts promulguée le 5 octobre 2006, des autres lois concernant la transparence des revenus financiers (loi intitulée Liberia Extractive Industries Transparency Initiative Act ) et le règlement des questions de droits de propriété et de biens-fonds (lois intitulées Community Rights Law with respect to Forest Lands et Lands Commission Act ), Rappelant qu’il a décidé de mettre fin aux mesu res arrêtées au paragraphe 6 de sa résolution 1521 (2003) concernant le diamant et se félicitant que le Gouvernement libérien apporte son concour s et donne son impulsion au Processus de Kimberley aux échelons régional et international, et l’incitant à redoubler d’efforts et de détermination pour rendre effectif le Système de certification du Processus de Kimberley, Insistant sur l’importance que conserve le rôle que joue la Mission des Nations Unies au Libéria en améliorant les conditions de sécurité dans l’ensemble du pays et en aidant le Gouvernement à établir son au torité sur tout le territoire, notamment dans les régions qui produisent du diamant, du bois et d’autres richesses naturelles et les régions frontalières, Prenant note du rapport final établi par le Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria en application de l’alin éa f) du paragraphe 9 de la résolution 1903 (2009), notamment concernant les questions liées au diamant, au bois, aux sanctions ciblées, aux armes et à la sécurité, S/RES/1961 (2010) 10-70002 2 Ayant examiné les mesures définies aux paragraphes 2 et 4 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la ré solution 1532 (2004), considéré les progrès faits dans la réalisation des conditions fi xées au paragraphe 5 de la résolution 1521 (2003), constaté que le Gouvernement libérien coopère avec la Mission des Nations Unies au Libéria à l’opération de marquage des armes et conclu que les progrès sur cette voie n’ont pas été suffisants, Résolu à seconder les efforts que fait le Gouvernement libérien pour répondre aux conditions fixées dans la résolution 1521 (2003), se félicitant de la participation de la Commission de consolidation de la paix et invitant toutes les parties concernées, donateurs compris, à soutenir l’action du Gouvernement libérien, Prenant note de la mise en application des directives du Département des opérations de maintien de la paix en matière de coopération et d’échange de renseignements entre missions de maintien de la paix des Nations Unies et groupes d’experts des comités des sanctions du Conseil, Considérant que, malgré des progrès appréciables, la situation régnant au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de remettre en vigueur pour 12 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution le s mesures concernant les déplacements arrêtées au paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003); 2. Rappelle que les mesures arrêtées au pa ragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur, constate avec une grave préoccupation que leur mise en œuvre n’a pas avancé et exige que le Gouvernement libérien fasse tous les efforts que réclame l’accomplissement de ses obligations; 3. Décide de remettre en vigueur pour 12 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution les mesures concernant les armes arrêtées au paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006), à l’alinéa b) du paragr aphe 1 de la résolution 1731 (2006) et aux paragraphes 3 à 6 de la résolution 1903 (2009); 4. Réaffirme son intention de reconsidérer au moins une fois par an les mesures arrêtées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et donne pour instructions au Comité, qui agira en coor dination avec le Gouvernement libérien et les États auteurs des demandes d’inscription, et avec le concours du Groupe d’experts, de mettre à jour s’il y a lieu les motifs publiquement connus des inscriptions sur les listes concernant les restrictions de mouvement et les gels d’avoirs, et d’actualiser ses propres directives; 5. Décide qu’il reconsidérera chacune des mesures arrêtées ci-dessus quand le Gouvernement libérien le lui demandera et lui aura fait savoir que les conditions fixées dans la résolution 1521 (2003) pour la levée des mesures ont été réalisées, en accompagnant sa déclaration des informations qui la justifient; 6. Décide de proroger encore jusqu’au 16 décembre 2011 le mandat du Groupe d’experts créé en vertu du paragraphe 9 de la résolution 1903 (2009) afin qu’il entreprenne les tâches suivantes : a) Procéder à deux missions d’évaluation de suivi au Libéria et dans les États voisins pour y rechercher et rassem bler les renseignements nécessaires à S/RES/1961 (2010) 3 10-70002 l’établissement d’un rapport d’étape et d’un rapport final sur la mise en œuvre et les violations éventuelles des mesures concerna nt les armes, telles qu’amendées par la résolution 1903 (2009), et les informations concernant l’inscription sur les listes par le Comité des personnes vi sées à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et les diverses sources de financement dont il s’agit, par exemple l’exploitation des richesses naturelles ou la contrebande d’armes; b) Évaluer l’impact et l’efficacité des mesures arrêtées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), en particulier en ce qui concerne les avoirs de Charles Taylor, ex-Président du Libéria; c) Déterminer les domaines dans les quels les capacités du Libéria et des États de la région peuvent être renforcées dans un sens qui faciliterait la mise en œuvre des mesures arrêtées au paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et faire des recommandations à ce sujet; d) Déterminer dans quelle mesure la forêt et les autres richesses naturelles sont un facteur de paix, de sécurité et de développement et non d’instabilité dans le contexte d’un encadrement juridique en évolution, et dans quelle mesure la législation applicable (lois intitulées National Forestry Reform Law , Lands Commission Act , Community Rights Law with respect to Forest Land , et Liberia Extractive Industries Transparency Initiative Act ) et les autres mesures de réforme favorisent une telle transition, et fair e s’il y a lieu des recommandations sur la manière de mieux mettre ces richesses au se rvice des progrès que fait le pays sur la voie d’une paix et d’une stabilité durables; e) Évaluer la mesure dans laquelle le Gouvernement libérien se conforme au Système de certification du Processus de Kimberley et coordonner ses travaux en ce sens avec ceux du Processus de Kimberley; f) Lui présenter par l’entremise du Comité, un rapport d’étape avant le 1er juin 2011 et un rapport final avant le 1er décembre 2011 sur toutes les questions énumérées dans le présent paragraphe, et mettre le Comité au courant, s’il y a lieu avant ces dates et de façon non formelle, des progrès réalisés dans le secteur du bois d’œuvre depuis la levée des dispositions prises au paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003) en juin 2006 et dans le secteur du diamant depuis la levée de celles du paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) en avril 2007; g) Coopérer activement avec les autr es groupes d’experts compétents en matière de ressources naturelles, en part iculier celui qui s’occupe de la Côte d’Ivoire, rétabli en vertu du paragraphe 9 de la résolution 1946 (2010), et celui qui s’occupe de la République démocratique du Congo, rétabli en vertu du paragraphe 5 de la résolution 1952 (2010); h) Coopérer activement avec le Système de certification du Processus de Kimberley; i) Aider le Comité à mettre à jo ur les motifs publiquement connus des inscriptions sur les listes concernant les interdictions de dépl acement et les gels d’avoirs; 7. Prie le Secrétaire général de constituer à nouveau le Groupe d’experts et de pourvoir à la sûreté de ses membres et au financement de ses travaux; S/RES/1961 (2010) 10-70002 4 8. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer sans réserve à l’accomplissement par le Groupe d’experts de tous les aspects de son mandat; 9. Rappelle que la Convention sur les armes légères et de petit calibre adoptée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2006 impartit aux autorités publiques compétente s la responsabilité du contrôle de la circulation des armes légères sur le territoire du Libéria et entre celui-ci et les États voisins; 10. Réaffirme qu’il importe que la Mission des Nations Unies au Libéria continue de prêter son concours au Gouvernement libérien, au Comité et au Groupe d’experts, dans la limite de ses moyens et dans ses zones de déploiement, et, sans préjudice de ses attributions, de s’acqu itter des tâches que lui confient les résolutions antérieures, dont la résolution 1683 (2006); 11. Prie instamment le Gouvernement libérien d’appliquer les recommandations que l’équipe d’examen du Processus de Kimberley a formulées en 2009 en vue du renforcement des contrôles inte rnes sur l’extraction et l’exportation de diamants; 12. Invite le Processus de Kimberley à cont inuer de coopérer avec le Groupe d’experts et à rendre compte des faits nouveaux concernant l’application par le Libéria du Système de certification du Processus de Kimberley; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1962 (2010)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1962%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1962 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2010 10-70218 (F) *1070218* Résolution 1962 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6458e séance, le 20 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1893 (2009), 1911 (2010), 1924 (2010), 1933 (2010), 1942 (2010), 1946 (2010) et 1951 (2010), et les déclarations de son prés ident relatives à la situation en Côte d’Ivoire, ainsi que sa résolution 1938 (2010) relative à la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ing érence et de coopération régionale, Félicitant le peuple ivoirien de la te nue des deux tours de l’élection présidentielle, les 31 octobre et 28 novemb re 2010, et de sa participation massive et pacifique à ce scrutin, Condamnant dans les termes les plus énergiques les tentatives pour usurper la volonté du peuple et remettre en cause l’inté grité de la consultation et toute avancée du processus de paix en Côte d’Ivoire, Exprimant sa vive préoccupation devant le risque d’escalade de la violence, rappelant que le maintien de la paix et la protection de la population civile en Côte d’Ivoire incombent au premier chef aux dirigeants ivoiriens et exigeant de toutes les parties prenantes, notamment des parties au conflit, qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue pour empêcher un retour de la violence et assurer la protection des civils, Se félicitant des décisions prises par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à sa session extraordinaire su r la Côte d’Ivoire tenue à Abuja le 7 décembre 2010, et des décisions prises par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à sa deux cent cinquante -deuxième réunion, le 9 décembre 2010, Prenant note de la décision prise par la CEDEAO le 7 décembre 2010 d’appliquer les dispositions de l’article 45 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance et d’im poser des sanctions à la Côte d’Ivoire, notamment de la suspendre jusqu’à nouvel ordre de toutes les instances de décision de la Communauté, S/RES/1962 (2010) 10-70218 2 Prenant note du communiqué en date du 6 décembre 2010 du Président de l’Union africaine et de la décision prise le 9 décembre 2010 par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de suspendr e la Côte d’Ivoire de toute participation à toutes les activités de l’Union tant que le Président démocratiquement élu n’exercera pas les pouvoirs de l’État, Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé à Ouagadougou le 4 mars 2007 [« l’Accord politique de Ouagadougou » (S/2007/144)] et qu’il a accueilli favorablement les quatre accords complémentaires postérieurs, Rendant hommage au Président du Burkina Faso, M. Blaise Compaoré (« le Facilitateur »), pour le rôle décisif qu’il a j oué en faveur du processus de paix et de la tenue et du bon déroulement de l’élection présidentielle, Saluant le rôle constructif du Secrétaire général en Côte d’Ivoire et réaffirmant son soutien total au Représentant spécial de celui-ci dans l’exécution de son mandat, Saluant les efforts que continuent de faire l’Union africaine et la CEDEAO pour promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur réitérant son appui total, Soulignant qu’il doit s’en tenir à une attitude stricte et stratégique en matière de déploiements au service du maintien de la paix, et que l’investissement substantiel que ceux-ci exigent a d’autant plus de chances d’aboutir à une paix durable que les parties en conflit respectent leurs engagements et leurs obligations, se félicitant que le Secrétaire général ait l’inten tion de garder tout es les opérations de maintien de la paix à l’examen et constatant l’importance de la préparation aux urgences, Remerciant les pays qui fournissent des militaires et des policiers de l’appui constant qu’ils apportent au processus de paix en Côte d’Ivoire, Ayant à l’esprit les arrangements de coopération entre missions conclus entre l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et la nécessité de conserver à la MINUL sa capacité d’accomplir son mandat, Condamnant de nouveau énergiquement toute tentative pour fragiliser le processus de paix en Côte d’Ivoire, en particulier par la force, et exprimant son intention de se saisir rapidement de la si tuation en cas de tentative de ce genre, Ayant pris note du rapport du Secrétaire général du 23 novembre 2010 (S/2010/600), Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civ ils en période de conflit armé, Constatant que la situation en Côte d’Ivoire c ontinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exhorte toutes les parties et acteurs ivoiriens à respecter la volonté du peuple et les résultats du scrutin attendu que la CEDEAO et l’Union africaine ont reconnu en M. Alassane Dramane Ouattara le Président élu de la Côte d’Ivoire et le S/RES/1962 (2010) 3 10-70218 dépositaire de la volonté librement expr imée du peuple ivoirien, ainsi que l’a proclamé la Commission électorale indépendante; 2. Prie le Secrétaire général de fac iliter s’il y a lieu, notamment par l’entremise de son Représ entant spécial, un dialogue politique entre parties ivoiriennes pour assurer la paix en Côte d’ Ivoire et faire respecter les résultats de l’élection présidentielle reconnus par la CEDEAO et l’Union africaine; 3. Décide de reconduire jusqu’au 30 juin 2011 le mandat de l’ONUCI, tel que défini dans sa résolution 1933 (2010); 4. Décide que, jusqu’au 30 juin 2011, l’ONUCI maintiendra son effectif total autorisé à 8 650 membres, y compris un effectif maximum de 7 200 soldats et officiers et 192 observateurs militaires, et un effectif maximum de 1 250 policiers et 8 agents des douanes détachés, comme l’autorise la résolution 1933 (2010); 5. Décide d’autoriser le Secrétaire général, en application de la résolution 1942 (2010), à prolonger jusqu’au 31 mars 2011 le déploiement temporaire du renfort de 500 hommes au plus; 6. Décide d’autoriser le Secrétaire général, en application de la résolution 1951 (2010), de prolonger de quatre semaines au plus le redéploiement temporaire de la MINUL à l’ONUCI d’un maximum de trois compagnies d’infanterie et d’une unité aérienne constituée de deux hélicoptères de transport militaires; 7. Confirme son intention d’envisager d’autoriser le Secrétaire général à redéployer des contingents entre la MINUL et l’ONUCI en tant que de besoin et à titre temporaire, conformément aux dispositions de la résolution 1609 (2005), et demande aux pays qui fournissent des conti ngents de soutenir le Secrétaire général dans ce domaine; 8. Souligne qu’il importe que l’ONUCI continue d’appuyer le processus de paix ivoirien conformément à son mandat, de façon que soient notamment achevés les chantiers en suspens, comme les élections législatives, la réunification du pays, la restauration de l’autorité de l’État dans l’ensemble du pays, le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-c ombattants, le démantèlement des milices, le renforcement des institutions de l’état de droit, la réform e du secteur de la sécurité et la promotion et la protecti on des droits de l’homme en accordant une attention particulière à la situa tion des enfants et des femmes; 9. Condamne la persistance des violations des droits de l’homme et du droit humanitaire contre des civils signalées dans différentes parties du pays, notamment les nombreux actes de violence sexuelle commis en toute impunité, demande à toutes les parties ivoiriennes, avec l’ appui continu de l’ON UCI, d’assurer la protection des civils, en particulier des femmes, des enfants et des personnes déplacées, souligne que les auteurs d’infractions doivent être traduits en justice et demande à toutes les parties de prendre les mesures voulues pour s’abstenir de toutes formes de violence sexuelle, les prévenir et en protéger les civils et réaffirme les paragraphes 14 à 17 de sa résolution 1880 (2009); 10. Exhorte toutes les parties à coopérer plei nement à l’action de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, notamment en assurant leurs sûreté et sécurité et leur liberté de mouvement et en leur donnant un accès sans obstacle ni retard à tout le territoire de la Côte d ’Ivoire, y compris les administrations et les organes de l’État, pour leur permettr e d’accomplir pleinement leur mandat; S/RES/1962 (2010) 10-70218 4 11. Prie l’ONUCI de contribuer à assurer, en coordination avec les autorités ivoiriennes, la sécurité des membre s du Gouvernement et des principales personnalités politiques; 12. Exhorte toutes les parties ivoiriennes concernées à rétablir sans tarder la diffusion des médias ivoiriens non publics et leur demande de donner et d’élargir un accès équitable aux médias, notamment aux médias publics, et de s’abstenir de les utiliser pour inciter la population à la hain e, à l’intolérance et à la violence; 13. Souligne que l’ONUCI doit continuer d’observer et de suivre constamment la façon dont les parties respectent l’accord de cessez-le-feu global du 3 mai 2003 afin d’éviter la reprise des hostilités; 14. Rappelle qu’il a autorisé l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat, dans la limite de ses moyens et dans ses zones de déploiement; 15. Rappelle qu’il importe que l’ONUCI remplisse sa mission de protection des civils, eu égard en particulier aux risques qui pèsent actuellement sur les droits de l’homme et les civils dans le pays; 16. Réaffirme qu’il est prêt à prendre des mesures, y compris des sanctions ciblées, à l’encontre des personnes qui, entre autres agissements, menacent le processus de paix et la réconciliation nationale, notamme nt en cherchant à remettre en cause l’issue de la consultation électorale à entraver l’action de l’ONUCI et des autres intervenants internationaux et à commettre de graves violations des droits de l’homme et du droit international human itaire, comme l’envisage la résolution 1946 (2010); 17. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2011 l’autorisation qu’il a donnée aux forces françaises de soutenir l’ONUCI da ns la limite de leur déploiement et de leurs moyens; 18. Prie le Secrétaire général de lui présente r au plus tard le 31 mars 2011 un rapport d’étape sur la situation sur le terrain, en y appréciant la nécessité de prolonger le déploiement temporaire de personnel autorisé par la résolution 1942 (2010) et, au plus tard le 31 mai 2011, un rapport complet sur la situation sur le terrain et sur l’application de la présente résolution; 19. Prie également le Secrétaire général d’envoye r en Côte d’Ivoire à l’issue des élections législatives prévues pour le début de 2011 une mission d’évaluation technique, qui étudiera les conditions de sécurité ainsi que les perspectives de stabilisation du pays quand sera achevé le cycle électoral, et le prie en outre de lui recommander dans le rapport final demandé au paragraphe 18 ci-dessus les aménagements qu’il y aurait lieu d’apporter à l’organisation et aux effectifs de l’ONUCI; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1963 (2010)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1963%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1963 (2010)* Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2010 10-70224* (F) *1070224* Résolution 1963 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6459e séance, le 20 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue une de s menaces les plus graves pou r la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de te rrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient le mobile, le moment et les auteurs, et demeurant résolu à contribuer encore à rendre plus efficace l’action d’ensemble menée contre ce fléau à l’échelle mondiale, Réaffirmant également que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à telle ou telle religion, nationalité, civ ilisation ni à tel ou tel groupe ethnique, Constatant avec préoccupation que le terrorisme reste une grave menace pour la paix et la sécurité internationales, la jouissance des droits de l’homme et le développement économique et social de tous les États Membres et porte atteinte à la stabilité et à la prospérité mondiales, que cette menace est devenue plus diffuse et marquée, dans diverses régions du monde, par la multiplication des actes de terrorisme, y compris les actes motivés par l’intoléranc e ou l’extrémisme, se déclarant déterminé à lutter contre cette menace et insistant sur la nécessité de faire en sorte que la lutte contre le terror isme reste prioritaire pour la communauté internationale, Conscient que le terrorisme ne sera pas vaincu uniquement par la force armée, la mise en application des lois, ou des opérations de renseignement, et insistant sur la nécessité d’adopter des mesures visant à éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme, comme le veut la première des cinq idées maîtresses de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies (A/RES/60/288) et notamment d’intensifier les efforts tendant à la prévention et au règlement pacifique des conflits de longue durée, ainsi que sur la nécessité de promouvoir l’état de droit, la défense des droits de l’homme et des liberté s fondamentales, la bonne gouvernance, la tolérance et l’intégration af in de proposer une solution viable à ceux que leur situation expose au recrutement à des fins te rroristes et à l’extrémisme qui mène à la violence, * Nouveau tirage pour raisons techniques (29 décembre 2010). S/RES/1963 (2010) 10-70224 2 Préoccupé par la multiplication des enlèvements et des prises d’otage dans certaines régions du monde au contexte politique particulier imputable à des groupes terroristes qui veulent obtenir des fonds ou des concessions politiques, Rappelant que les États Membres ont l’obligati on de prévenir et de réprimer le financement des actes terroristes ainsi que d’ ériger en infraction pénale le fait, par leurs ressortissants ou sur leur territoire, de procurer ou de réunir délibérément, directement ou indirectement, et par quel que moyen que ce soit, des fonds destinés à être utilisés à la commission d’actes de terrorisme, ou dont leurs ressortissants savent qu’ils seront destinés à cette fin, Réaffirmant que les États Membres ont l’oblig ation de geler sans retard les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques des personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes de terrorisme ou participent à la commission d’actes de terrorisme ou la fa cilitent; des entités détenues ou contrôlées, directement ou indirectement par ces personne s; et des personnes et entités agissant au nom ou sur instructions de ces pers onnes et entités, y compris les fonds provenant de biens détenus ou contrôlés directement ou indirectement par ces personnes et des personnes et entités associées ou générées par ces biens, Réaffirmant en outre que les États Membres ont l’ obligation d’interdire à leurs ressortissants ou à toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre tous fonds, avoirs financiers, ressources économiques, services financiers ou services connexes, directement ou indirectement, à la disposition de personnes qui commettent des actes de terrorisme, ch erchent à commettre de tels actes, les facilitent ou y participent, d’entités dé tenues ou contrôlées, directement ou indirectement par ces personnes et de personnes ou d’entités agissant en leur nom ou sur leurs instructions, Réaffirmant en outre que les États Membres ont l’obligation d’empêcher les mouvements des groupes terroristes, notamment en procédant à des contrôles efficaces aux frontières et, dans ce contexte, d’échanger rapidement des informations et de resserrer la coopération entre autorités compétentes afin d’empêcher les mouvements de terroristes et de groupes terroristes à destination ou en provenance de leur territoire, la fourn iture d’armes aux terroristes et les activités de financement en faveur de terroristes, Soulignant que les sanctuaires offerts aux terroristes restent un motif de préoccupation majeur et que tous les États Membres doivent coopérer sans réserve à la lutte contre le terrorisme de façon à identifier toute personne qui appuie ou facilite le financement, la planification, la préparation ou la commission d’actes de terrorisme, y participe ou essaie d’y partic iper, ou offre sanctuaire, à la priver de sanctuaire et à la traduire en justice, par le jeu du principe juger ou extrader, Sachant que le développement, la paix et la sécurité et les droits de l’homme sont interdépendants et se renforcent mutuellement, et soulignant l’action menée au niveau international pour éliminer la pauvreté et promouvoir une croissance économique durable, le développement durabl e et la prospérité dans le monde pour tous, Soulignant que les efforts faits au niveau international pour cultiver le dialogue et l’entente entre les civilisations et empêcher ainsi que des religions et cultures différentes ne soient prises pour cible de manière aveugle peuvent contribuer à la lutte contre les forces qui alimentent la polarisa tion et l’extrémisme, S/RES/1963 (2010) 3 10-70224 et renforceront le combat mené au niveau international contre le terrorisme, et se félicitant à cet égard du rôle positif joué par l’ Alliance des civilisations et par les initiatives du même genre, Réaffirmant que les États Membres doivent s’assurer que toute mesure prise pour lutter contre le terrorisme soit confor me à l’ensemble des obligations que leur impose le droit international, en particu lier le droit international des droits de l’homme et des réfugiés et le droit international humanitaire, Appelant à nouveau tous les États à devenir parties dès que possible aux conventions internationales de lutte contre le terrorisme et aux protocoles additionnels, qu’ils soient ou non parties à des conventions régionales adoptées à ce propos, et à s’acquitter de l’ensemble des obligations que leur imposent les conventions auxquelles ils sont parties, Appelant à nouveau en outre les États Membres à resserrer leur coopération et leur solidarité, notamment sous forme de mécanismes et d’accords bilatéraux et multilatéraux de prévention et de répression des atte ntats terroristes et les invitant à renforcer leur coopération aux ni veaux régional et sous-régional, Préoccupé par le fait que les terro ristes utilisent de plus en plus souvent, dans une société mondialisée, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, en particulier Internet, pour recruter et convaincre, ainsi que pour financer, planifier et préparer leurs actes, Sachant que les États Membres doivent coopérer pour empêcher les terroristes d’exploiter la technologie, les moyens de communication et autres ressources pour faire soutenir les actes de terrorisme, Sachant également que le soutien des collectivités locales, du secteur privé, de la société civile et des médias est important pour faire prendre mieux conscience de la menace terroriste et l’éliminer plus efficacement, Exprimant sa profonde solidarité avec les victimes du terrorisme et leur famille, insiste sur le fait qu’il est importan t de les aider et de leur apporter le soutien qui leur permette de surmonter le ur chagrin et leur douleur, reconnaît l’importance du rôle que jouent les réseaux de victimes et de survivants dans la lutte contre le terrorisme, notamment parce qu’ils dénoncent avec courage les idéologies violentes et extrémistes, et se félicitant des efforts et des activités entrepris dans ce domaine par les États Membres et le syst ème des Nations Unies, en particulier l’Équipe spéciale de lutte contre le terr orisme, qu’il encourage à les poursuivre, Rappelant sa résolution 1373 (2001) du 28 septembre 2001, par laquelle il a décidé de créer le Comité contre le terrorisme (CCT) et rappelant également sa résolution 1624 (2005) et ses autres résolutions relatives aux menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant , en particulier, ses résolutions 1535 (2004) du 26 mars 2004, 1787 (2007) du 10 décembre 2007 et 1805 (2008) du 20 décembre 2008, qui ont trait à la Direction du Comité contre le terrorisme, Se félicitant des efforts qu’a faits le Comité contre le terrorisme pour renforcer le caractère stratégique et la transparence de son action, mieux faire connaître celle- ci dans l’ensemble du système des Nations Unies et des organismes de lutte contre S/RES/1963 (2010) 10-70224 4 le terrorisme et simplifier se s méthodes de travail, efforts qui ont permis des gains d’efficacité, et exhortant le Comité à les intensifier, Notant avec satisfaction la place pré pondérante qu’accorde la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme aux principes directeurs que sont la coopération, la transparence et l’impartialité, et se félicitant de l’accent plus marqué que met la Direction exécutive sur les activité s régionales et sous-régionales et sur certains thèmes précis, nota mment l’identification et la satisfaction des besoins d’assistance technique, alors qu’il continue de développer son effort de communication, Soulignant le rôle central que joue l’Organisation des Nations Unies dans la lutte mondiale contre le terrorisme et se félicitant de l’adoption par l’Assemblée générale de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies (A/RES/60/288) le 8 septembre 2006, l’institutionnalisati on de l’Équipe spéciale de lutte antiterroriste selon les dispositions de la résolution 64/235 de l’Assemblée générale en date du 24 décembre 2009, qui facilitera les efforts de l’Équipe spéciale visant à assurer la coordination et la cohérence gé nérale de l’action antiterroriste du système des Nations Unies, y compris sur le terrain, et de l’appel lancé aux États Membres afin qu’ils participent davantage aux travaux de l’Équipe spéciale (A/64/297), 1. Souligne que le but premier du Comité contre le terrorisme est d’assurer la mise en œuvre intégrale de la résolution 1373 (2001) et rappelle le rôle décisif joué par la Direction exécutive du Comité s’agissant d’aider ce dernier à s’acquitter de son mandat; 2. Décide que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme conservera jusqu’au 31 décembre 2013 s on statut de mission politique spéciale agissant sous la direction générale du Comité contre le terrorisme, et décide aussi de procéder à un examen intérimaire le 30 juin 2012 au plus tard; 3. Accueille avec satisfaction et fait siennes les recommandations figurant dans le rapport présenté par le Comité contre le terrorisme au Conseil de sécurité aux fins de l’examen général de l’ action de sa Direction exécutive; 4. Prie instamment la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme de faciliter davantage encore l’assistance tec hnique destinée à mettre en application la résolution 1373 (2001), afin de renforcer les moyens de lutte des États Membres et des régions contre le terrorisme en répondant à leurs besoins, en étroite collaboration avec l’Équipe spéciale ainsi qu’avec des fournisseurs bilatéraux et multilatéraux d’assistance, et se félicite de l’approche régionale adoptée par la Direction exécutive et de l’accent mis sur des thèmes précis; 5. Encourage la Direction exécutive du Co mité contre le terrorisme, agissant en étroite coopération avec l’ Équipe spéciale et ses groupes de travail concernés, à faire une plus large place à la résolution 1624 (2005) dans le dialogue qu’elle mène avec les États Membres en vue de l’élaboration, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, de stratégies qui prévoient, entre autres, la lutte contre l’incitation aux actes de terrorisme motivés par l’extrémisme et l’intolérance, comme dans le cadre de ses efforts visant à faciliter la fourniture d’une assistance t echnique pour la mise en œuvre de la résolution, comme le prévoient celle-ci et la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies; S/RES/1963 (2010) 5 10-70224 6. Encourage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à organiser différents types de réunions avec les États Membres, avec leur accord, en vue notamment d’étudier la possibilité de fournir des conseils, selon qu’il convient, pour l’élaboration de stratégies nationales globales et intégrées de lutte contre le terrorisme et de mécanismes de mise en œ uvre de ces stratégies qui tiennent compte des facteurs qui conduisent au terrorisme, conformément à leurs obligations en vertu du droit international, en étroite coopérati on avec l’Équipe spéciale et ses groupes de travail de façon à assurer la cohérence et la complémentarité des efforts et à éviter tout chevauchement d’activités; 7. Encourage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à nouer des relations, selon qu’il convient et en c onsultation avec le Comité et les États Membres concernés, avec la société civile et les autres intervenants non gouvernementaux concernés dans le cadre de ses efforts visant à seconder le Comité dans le suivi de l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005); 8. Souligne qu’il importe que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, le Comité contre le terrorisme et les États Membres s’engagent dans un dialogue adapté, et encourage le Comité contre le terrorisme et sa direction exécutive à continuer d’organiser des réunions auxqu elles participent les responsables de la lutte antiterroriste des États Membres et des organisations internationales, régionales et sous-régionales compétentes, consacrée s à un thème ou à une région en rapport avec la mise en œuvre des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005); 9. Prie instamment également la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme de resserrer ses liens de coopér ation avec les organismes internationaux, régionaux et sous-régionaux compétents en vue de renforcer la capacité des États Membres de mettre en œuvre intégralement les résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) et de faciliter la prestation d’assistance technique; 10. Rappelle que l’efficacité de la lutte contre le terrorisme et le respect des droits de l’homme sont complémentaires, se renforcent mutuellement et constituent un aspect essentiel de la lutte antiterroriste, note l’importance du respect de l’état de droit pour l’efficacité de la lutte c ontre le terrorisme et, par conséquent, encourage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à renforce r ses activités dans ce domaine afin que toutes les questions liées aux droits de l’homme en rapport avec l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) soient traitées de façon cohérente et impartiale, y compris, selon qu’il convient, lors de missions dans les pays organisées avec l’accord de l’État Membre concerné; 11. Insiste sur l’importance du programme de travail du Comité contre le terrorisme et de sa direction exécutive et, dans ce contexte, se réjouit de l’organisation d’une réunion extraordinaire ouverte à l’ensemble des membres, qui marquera le dixième annivers aire de l’adoption de la résolution 1373 (2001) et de la création du Comité; 12. Demande à la Direction exécutive du Com ité contre le terrorisme de procéder, au plus tard au 30 juin 2011 et avant la réunion susmentionnée, à la mise à jour de l’étude sur la mise en œuvre au niveau mondial de la résolution 1373 (2001), afin notamment : – D’évaluer l’évolution des risques et de s menaces et leurs répercussions sur la mise en œuvre de la résolution; S/RES/1963 (2010) 10-70224 6 – D’identifier les lacunes en matière de mise en œuvre de la résolution; – De proposer de nouveaux moyens concrets de mise en œuvre de la résolution; 13. Demande également à la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme de réaliser, au plus tard au 31 décembre 2011, une étude sur la mise en œuvre au niveau mondial de la résolution 1624 (2005) qui, entre autres choses : – Évalue l’évolution des risques et des menaces, et les effets de la mise en œuvre de la résolution; – Relève les lacunes dans la mi se en œuvre de la résolution; – Propose de nouveaux moyens concrets de mise en œuvre de la résolution; 14. Prie le Comité contre le terrorisme de lui rendre compte oralement, par la voix de son président, au moins tous les 180 jours, de l’ensemble de ses activités et de celles de sa direction exécutive, s’il y a lieu en même temps que les présidents des comités créés par les résolutions 1267 (1999) et 1540 (2004), et le prie instamment de poursuivre la pratique consis tant à fournir sans formalité des informations à tous les États Membres intéressés, y compris sur telle ou telle région ou sur tel ou tel sujet; 15. Encourage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à continuer à faire rapport au Comité, péri odiquement ou à la demande de celui-ci, oralement ou par écrit, sur ses travaux, y compris ses missions dans les États Membres, l’organisation d’ate liers et autres activités; 16. Réaffirme qu’il convient de renforcer la coopération actuelle entre le Comité contre le terrorisme, le Comité créé par la résolution 1267 (1999) et le Comité créé par la résolution 1540 (2004) , ainsi qu’avec leurs groupes d’experts respectifs, notamment par un échange accru et systématique d’informations, selon qu’il convient, et la coordination des séjour s dans les pays, de la participation aux ateliers des activités d’assistance technique , des relations avec les organisations et organismes nationaux et internationaux et d’autres questions concernant les trois comités, exprime son intention de donner des directives aux comités dans les domaines d’intérêts communs afin de le ur permettre de mieux coordonner leurs efforts, et rappelle sa résolution 1904 (2009) par laquelle il a prié le Secrétaire général de prendre les dispositions né cessaires pour que les groupes puissent partager les mêmes locaux dès que possible; 17. Encourage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à continuer à mener des activités en coopérati on avec l’Équipe de surveillance de l’application de la résolution 1267 (1999), le Comité d’experts créé par la résolution 1540 (2004) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime afin d’aider les États Membres à s’acquitter des obliga tions que leur imposent les résolutions pertinentes, notamment en organisant des ateliers régionaux et sous-régionaux; 18. Se félicite de la participation active de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme aux activ ités menées dans le cadre de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, y compris dans le cadre de l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme et de ses groupes de travail créée pour assurer la coordination et la cohérence générale de l’action antiterro riste menée par le système des Nations Unies, ainsi qu’à l’appui de ces diverses activités, et l’ encourage à poursuivre dans cette voie.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1964 (2010)
IntituléLe situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1964%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1964 (2010)** Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2010 10-70603** (F) *1070603* Résolution 1964 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6461e séance, le 22 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures ainsi que les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, Rappelant également toutes ses résolutions antérieures sur la protection des civils en période de conflit armé, sur les femmes et la paix et la sécurité, et sur le sort des enfants en temps de conflit armé, Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Réitérant son attachement à un règlement global et durable de la situation en Somalie, Réaffirmant son soutien sans faille au Processus de paix de Djibouti, qui définit le cadre d’une solution politique durable en Somalie, exprimant son appui à la Charte fédérale de transition, considérant qu’il faut promouvoir la réconciliation et le dialogue entre Somaliens et soulignant l’importance d’institutions largement représentatives issues d’un processus politique qui soit à terme sans exclusive, Réaffirmant son appui au Gouvernement fédéral de transition eu égard au rôle que celui-ci joue dans le cadre du Processus de paix de Djibouti et soulignant que les Institutions fédérales de transition ont pour mission première d’œuvrer dans l’unité et la cohésion pour mener à bien les tâches restant à accomplir durant la période de transition, en particulier l’éla boration de la constitution et la prestation de services de base à la population, et encourageant les Institutions à redoubler d’efforts à cet égard, Conscient que la paix et la stabilité en So malie passent par la réconciliation et une gouvernance efficace dans l’ensemble du pays et encourageant toutes les parties somaliennes qui entendent renoncer à la violence à œuvrer de concert pour la paix et la stabilité, * Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques (22 août 2011). S/RES/1964 (2010) 10-70603 2 Saluant le concours que la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) apporte à la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, disant sa reconnaissance aux Gouvernements ougandais et burundais, qui continuent à affecter des contingents à la Mission, et condamnant tout acte d’hostilité commis à l’encontre de celle-ci et du Gouvernement fédéral de transition, Rendant hommage au Représentant spécial du Secrétaire général, M. Augustine Mahiga, et réaffirmant son ferme appui aux efforts entrepris par celui-ci, Prenant note des décisions concernant la Somalie adoptées par l’Union africaine au sommet tenu à Kampala du 25 au 27 juillet 2010 et des recommandations sur ce pays formulées par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à la réunion ministérielle tenue à Addis-Abeba le 15 octobre 2010 et se félicitant de la nomination de l’ancien Président Jerry Rawlings au poste de Haut-Représentant de l’Union africaine pour la Somalie, Réaffirmant qu’il importe de reconstituer, de fo rmer, d’équiper et d’entretenir les forces de sécurité somaliennes pour contribuer à la stabilité à long terme du pays, exprimant son appui à la mission de formation que mène l’Union européenne en Ouganda et soulignant qu’il est nécessaire que la communauté internationale apporte son concours de façon coordonnée, opportune et durable, Louant les États Membres et les organisations qui ont versé une contribution pour soutenir l’AMISOM et le Gouvernement fédéral de transition et encourageant la communauté internationale à mobiliser de nouvelles ressources afin de soutenir comme il conviendra l’AMISOM et le G ouvernement fédéral de transition et considérant qu’il importe que ceux-ci disposent d’un financement opportun et prévisible, Encourageant la communauté internationale à soutenir tout effort de stabilisation supplémentaire à l’appui des régions de la Somalie qui connaissent une relative stabilité, Se déclarant de nouveau profondément préoccupé par les combats qui se poursuivent en Somalie et par leurs effets sur la population civile, condamnant toutes les attaques, notamment les atte ntats terroristes perpétrés contre le Gouvernement fédéral de transition, l’AMISOM et la population civile par des groupes d’opposition armés et des combattants étrangers, en particulier Al Shabaab, et insistant sur la menace terroriste que les groupes d’opposition armés somaliens et les combattants étrangers, en particulier Al Shabaab, représentent pour la Somalie et pour la communauté internationale, Soulignant qu’il importe de mener des campagnes d’information et de communication efficaces pour appuyer le G ouvernement fédéral de transition et l’AMISOM et consolider le processus politique et se déclarant profondément préoccupé par la poursuite des attaques contre des journalistes, Se disant de nouveau gravement préoccupé par la dé térioration de la situation humanitaire en Somalie, condamnant avec force les attaques et les entraves qui font obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire dans certaines zones et qui sont le fait de groupes armés en Somalie et déplorant les attaques répétées contre le personnel humanitaire, Condamnant avec la plus grande énergie tous actes de violence, exactions et violations des droits de l’homme commis contre des civils, dont les femmes et les S/RES/1964 (2010) 3 10-70603 enfants, et des travailleurs humanitaires en violation du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, soulignant la responsabilité qu’ont toutes les parties en Somalie de respec ter pleinement les obligations qui leur incombent dans ce domaine, et réaffirmant qu’il importe de lutter contre l’impunité, Se déclarant préoccupé par la baisse sensib le du financement de l’action humanitaire et appelant tous les États Membres à répondre aux appels humanitaires globaux en cours et futurs, Rappelant sa résolution 1950 (2010), considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, soulignant qu’il est nécessaire que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et à ses causes profondes, et se félicitant de ce que font le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, les États et les organisations internationales et régionales, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 9 septembre 2010 (S/2010/447) et ses recommandations tendant à la poursuite de l’action menée par le Gouvernement fédéra l de transition, avec l’appui de la communauté internationale, sur les volet s politique, sécurité et relèvement, Considérant que la situation en Somalie constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir l’AMISOM jusqu’au 30 septembre 2011 et à habiliter celle-ci à prendre toutes mesures voulues pour mener à bien le mandat défini au paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007); 2. Prie l’Union africaine de maintenir l’AMISOM en Somalie et de renforcer l’effectif de 8 000 hommes pré vu par son mandat actuel en le portant à 12 000 hommes afin de lui donner des moyens accrus de s’acquitter de son mandat; 3. Prend note des recommandations sur la Somalie formulées par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine le 15 octobre 2010 et souligne son intention de suivre l’évolution de la situa tion sur le terrain et de tenir compte, dans ses futures décisions concernant l’AM ISOM, des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs suivants : a) Obtention d’avancées notables da ns l’exécution des tâches de transition que le Gouvernement fédéral de trans ition doit encore mener à bien, notamment l’élaboration d’une constitution et la fournitu re de services de base à la population; b) Adoption d’un plan national de sécurité et de stabilisation et mise en place effective, par le Gouvernement fédé ral de transition, de la Force de police somalienne et de la Force de sécurité nationale, avec des chaînes de commandement renforcées, dans le cadre de l’Accord de Djibouti et conformément à ce plan; c) Poursuite et renforcement, dans le cadre de l’Accord de Djibouti, des efforts de réconciliation et d’ouverture politi que menés par le Gouvernement fédéral de transition auprès de tous les groupes disposés à c oopérer et à renoncer à la violence; S/RES/1964 (2010) 10-70603 4 d) Consolidation, avec l’appui de l’AMISOM, de la sécurité et de la stabilité en Somalie par le Gouvernement fédé ral de transition sur la base d’objectifs militaires clairement définis et in tégrés dans une stratégie politique; 4. Prie le Secrétaire général de continuer à exercer ses bons offices par l’entremise de son Représentant spécial pour la Somalie, afin d’encourager la réconciliation entre tous les Somaliens et de faciliter le processus de paix en général avec le soutien de la communauté internationale; 5. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir à l’Union africaine, par l’intermédiaire du Bu reau des Nations Unies auprès de l’Union africaine, des conseils techniques et spécialisés aux fins de la planification et du déploiement de l’AMISOM, notamment en ce qui concerne le concept révisé des opérations pour les activités futures de la Mission; 6. Prie l’AMISOM de continuer à aider le Gouvernement fédéral de transition à mettre sur pied la Force de police somalienne et la Force de sécurité nationale et de faciliter l’intégration de s unités somaliennes formées par d’autres États membres ou des organisations à l’in térieur et à l’extérieur du territoire somalien; 7. Prie le Secrétaire général de continuer à fournir à l’AMISOM jusqu’au 30 septembre 2011, conformément à la résolution 1863 (2009) et pour un maximum de 12 000 soldats, un dispositif d’appui logistique comprenant du matériel et des services, notamment un appui aux activités d’information, mais ne comportant pas de transfert de fonds, tel que décrit dans la lettre (S/2009/60) qu’il lui a adressée, de façon à garantir le respect des principes de responsabilité et de transparence des dépenses de l’Organisation évoqués au paragraphe 6 de la résolution 1910 (2010); 8. Engage les États Membres à soutenir l’AMISOM et les institutions du secteur de la sécurité en Somalie en me ttant à leur disposition le matériel et l’assistance technique voulus; 9. Demande de nouveau aux États Membres et aux organisations régionales et internationales de verser sans tarder et sans réserve des contributions généreuses au Fonds d’affectation spéciale des Na tions Unies pour l’AMISOM ou de faire directement des dons bilatéraux à l’appui de l’AMISOM, et engage les donateurs à coopérer étroitement avec l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine afin que les fonds et le matériel voulus devi ennent disponibles rapidement, notamment en ce qui concerne la solde à verser aux membres des contingents de l’AMISOM, le soutien logistique autonome et les dépenses afférentes au matériel appartenant aux contingents, en particulier le matériel meurtrier; 10. Rappelle sa déclaration d’intention concernant l’établissement d’une opération de maintien de la paix des Nati ons Unies, énoncée dans sa résolution 1863 (2009), note que toute décision concernant le déploiement d’une opération devra tenir compte, entre autres choses, des conditions définies par le Secrétaire général dans son rapport daté du 16 avril 2009 (S/2009/210), et prie le Secrétaire général de prendre les mesures décrites aux paragraphes 82 à 86 dudit rapport, en tenant compte des conditions qui y sont énoncées; 11. Insiste sur le fait que la sécurité en So malie dépend, à terme, de la mise en place des forces de sécurité nationales dans le cadre de l’Accord de Djibouti, et demande de nouveau aux États Membres et aux organisations régionales et S/RES/1964 (2010) 5 10-70603 internationales de verser sans tarder des contributions généreuses au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unie s pour les institutions de sécurité somaliennes et d’offrir leur concours aux forces de sécurité somaliennes, notamment sous forme d’activités de formation et de matériel, en coordination avec l’AMISOM et conformément aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 12. Prie le Secrétaire général de continue r à aider le Gouvernement fédéral de transition à mettre sur pied les institutions de sécurité transitoires, y compris la Force de police somalienne et la Force de sécurité nationale, et à élaborer une stratégie de sécurité nationa le qui tienne compte des im pératifs de respect de la légalité et de protection des droits de l’homme et qui comprenne des plans de désarmement, de démobilisation, de réinté gration et de renforcement des capacités juridiques et pénitentiaires, ainsi que le cadre juridique et politique qui gouvernera le fonctionnement de ses forces de sécurité, y compris les mécanismes de gouvernance, de surveillance et de contrôle; 13. Réaffirme que, comme prévu aux paragraphes 11 b) et 12 de sa résolution 1772 (2007), les mesures édictées au para graphe 5 de sa résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas aux fournitures et à l’assistance techni que fournies au Gouvernement fédéral de transition aux fins de la mise en place de s institutions de sécurité, conformément au processus de paix de Djibouti et sous rése rve de la procédure de notification décrite au paragraphe 12 de sa résolution 1772 (2007); 14. Demande à nouveau à toutes les parties somaliennes de soutenir l’Accord de Djibouti et demande qu’il soit mis fin à tous les actes d’hostilité et de confrontation armée et à tous les efforts visant à porter atteinte au Gouvernement fédéral de transition; 15. Exige la cessation immédiate de tous les actes de violence et des exactions commis à l’encontre de civils, y compris des femmes et des enfants, et du personnel humanitaire, en violation du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et souligne qu’il incombe à toutes les parties et à tous les groupes armés en Somalie de s’acquitter de leur obligation de protéger la population civile contre les effets des hostilités, en pa rticulier en évitant tout emploi aveugle ou excessif de la force; 16. Engage toutes les parties à mettre un terme aux violations graves commises à l’encontre des enfants en Somalie, se félicite que le Gouvernement fédéral de transition se soit engagé à nommer un coordonnateur chargé de la question du recrutement d’enfants soldats, et prie le Secrétaire général de suivre en permanence la situation des enfants en Somalie et de faire rapport sur cette situation, de poursuivre ses contacts av ec le Gouvernement fédéral de transition pour qu’il prépare un plan d’action asso rti d’échéances visant à mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants soldats et à renforcer la composante protection de l’enfance du Bureau politique des Nations Unies en Somalie; 17. Demande à toutes les parties et à tous les groupes armés de faire le nécessaire pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des secours humanitaires, et exige de toutes les parties qu’elles veillent à ce que l’aide humanitaire parvienne à tous ceux qui en ont besoin dans le pays, sans entrave ni retard et en toute sécurité; S/RES/1964 (2010) 10-70603 6 18. Invite le Secrétaire général, agissant par l’entremise de son Représentant spécial pour la Somalie et du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, à redoubler d’efforts pour coordonner efficacem ent toutes les activités du système des Nations Unies en Somalie selon une approche intégrée, à prêter ses bons offices et un appui politique aux efforts visant à établir une paix et une stabilité durables en Somalie et à mobiliser les ressources et l’ appui de la communauté internationale, à la fois pour le relèvement immédiat et pour le développement économique à long terme de la Somalie, compte tenu des re commandations figurant dans son rapport (S/2009/684); 19. Se félicite des mesures prises par le Bu reau politique des Nations Unies pour la Somalie et d’autres bureaux et organismes des Nations Unies, notamment le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie, pour renforcer la présence de l’Organisation en Somalie, et encourage le déploiement d’effectifs des Nations Unies suppléme ntaires en Somalie, en particulier à Mogadiscio, compte tenu des conditions de sécurité, conformément à ce qui est indiqué dans le rapport du Secrétaire général (S/2010/447); 20. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de tous les aspects de la présente résolution tous les quatre mois à partir du 1er janvier, et entend suivre la situation dans le contexte de l’examen des rapports que le Secrétaire général doit lui présenter sur la situation, conformément à l’obligation qu’il lui a imposée par la déclaration de son président en date du 31 octobre 2001 (S/PRST/2001/30) et ses résolutions 1863 (2009), 1872 (2009) et 1910 (2010); 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1965 (2010)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1965%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1965 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2010 10-70615 (F) *1070615* Résolution 1965 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6462e séance, le 22 décembre 2010 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 1er décembre 2010 (S/2010/607), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, 1. Demande aux parties intéressées d’appliq uer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Se félicite des efforts entrepris par la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitation ou de violence sexuelle et pour faire en sorte que son personnel se conforme pleinement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire géné ral de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Conseil informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 3. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2011, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2010
CôteS/RES/1966 (2010)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991 Tribunal pénal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1966%20(2010)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1908 (2010)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1908%20(2010)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1908 (2010) Conseil de sécurité Distr. générale 19 janvier 2010 10-21265 (F) *1021265* Résolution 1908 (2010) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6261e séance, le 19 janvier 2010 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions sur Haïti, en particulier les résolutions 1892 (2009), 1840 (2008), 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Exprimant ses condoléances les plus sincères à tous ceux qui ont été touchés par le tremblement de terre qui a ravagé Ha ïti le 12 janvier, ainsi qu’à leur famille, et leur témoignant sa solidarité, Adressant ses remerciements les plus vifs au personnel civil et militaire de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), ainsi qu’au personnel des autres organismes des Nations Unies et organisations internationales présents en Haïti, pour le travail qu’ils accomplissent, Conscient que la situation est grave et qu’il est urgent d’agir, Se félicitant de l’aide que les États Membres apportent au Gouvernement et au peuple d’Haïti et à la MINUSTAH, 1. Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à ce que l’effectif global de la force de la MINU STAH soit augmenté aux fins de l’appui aux efforts immédiats de relèvement, de reconstruction et de stabilisation; 2. Décide , par conséquent, que la MINUSTAH comprendra une composante militaire comptant jusqu’à 8 940 militaires, tous grades confondus, et une composante de police comptant jusqu’à 3 711 policiers et qu’il réexaminera, selon que de besoin, le niveau des effectifs des contingents et des forces de police; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1967 (2011)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1967(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1967 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 19 janvier 2011 11-21086 (F) *1121086* Résolution 1967 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6469e séance, le 19 janvier 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en pa rticulier les résolutions 1962 (2010), 1951 (2010), 1946 (2010), 1942 (2010) et 1933 (2010), et les déclarations de son président relatives à la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, Rappelant la lettre datée du 7 janvier 2011 (S/2011/5), dans laquelle le Secrétaire général recommande le déploiem ent temporaire à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), jusqu’au 30 juin 2011, de 2 000 militaires supplémentaires venant s’ajouter aux cap acités militaires et policières temporaires autorisées par la résolution 1942 (2010), Rappelant les arrangements de coopération entre missions prévus aux paragraphes 4 à 6 de sa résolution 1609 (2005) et au paragraphe 6 de sa résolution 1938 (2010), et rappelant le paragraphe 7 de sa résolution 1962 (2010) et son intention d’envisager d’autori ser le Secrétaire général à redéployer à titre temporaire d’autres effectifs, selon que de besoin, entre la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’ONUCI, Louant les initiatives prises par le Secrétaire général et réaffirmant son appui sans réserve à son Représentant spécial en Côte d’Ivoire dans l’exercice de son mandat en vue de régler pacifiquement la situation dans le pays, Se déclarant profondément préoccupé par la poursuite de la violence et des violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, y compris contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies et les civils, et soulignant que les responsables de crimes contre le personnel des Nations Unies et les civils doivent répondre de leurs actes, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5), le déploiement de 2 000 militaires supplémentaires à l’ONUCI jusqu’au 30 juin 2011; 2. Décide d’autoriser, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5), la prorogation jusqu’au 30 juin 2011 des S/RES/1967 (2011) 11-21086 2 capacités militaires et policières supplémen taires temporaires autorisées par la résolution 1942 (2010); 3. Décide d’autoriser le Secrétaire géné ral, comme suite à la résolution 1951 (2010) et au paragraphe 6 de la résolution 1962 (2010), à prolonger de quatre semaines au plus le redéploiement, à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI de trois compagnies d’infanterie et d’une unité aérienne constituée de deux hélicoptères de transport militaires; 4. Décide d’autoriser le redéploiement, à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI, en application des paragraphes 4 et 6 de sa résolution 1609 (2005), de trois hélicoptères armés et de leurs équi pages, pour une période de quatre semaines, comme l’a recommandé le Secrétaire géné ral dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5) et prie le Secrétaire général de le tenir informé des efforts entrepris à cet égard; 5. Décide d’autoriser, en remplacement de 60 policiers des Nations Unies, le déploiement de 60 membres d’unités de pol ice constituées afin de faire face aux menaces que constituent les foules non armées; 6. Prie le Secrétaire général de faire le point, dans son examen à mi- parcours prévu le 31 mars 2011 au plus tard, sur les déploiements temporaires de personnel envisagés aux paragraphes 1, 2 et 5 ci-dessus; 7. Décide d’autoriser le déploiement immédiat des capacités supplémentaires visées aux paragr aphes 1, 4 et 5 ci-dessus et sollicite l’appui des pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à cette fin; 8. Réaffirme qu’il a autorisé le Représentant spécial du Secrétaire général, en lui apportant son plein appui, à utilis er tous les moyens nécessaires pour que l’ONUCI s’acquitte de son mandat, notamment pour assurer la protection des civils et sa liberté de circulation, dans les li mites de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités; 9. Exige de toutes les parties qu’elles s’acquittent scrupuleusement de l’obligation à elles faite de respecter la sécurité de l’ ONUCI et des autres membres du personnel des Nations Unies et fassent en sorte que la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui l’a ppuient soit pleinement respectée, avec accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire ivoirien, y compris à tous les organes administratifs et gouvernementaux, et demande instamment la levée immédiate du blocus de l’Hôtel du Golf; 10. Exige , sans préjudice de la liberté d’expression, l’arrêt immédiat de l’utilisation qui est faite des médias, no tamment de la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (RTI), pour diffuser de fausses informations incitant à la haine et à la violence, notamment contre les Nations Unies et en particulier l’ONUCI; 11. Réaffirme qu’il est prêt à prendre des mesures, y compris des sanctions ciblées, à l’encontre de ceux qui entr avent l’action de l’ONUCI, comme il l’a souligné dans ses résolutions 1946 (2010) et 1962 (2010); 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1968 (2011)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1968(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1968 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 16 février 2011 11-23652 (F) *1123652* Résolution 1968 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6482e séance, le 16 février 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1967 (2011), 1962 (2010), 1951 (2010), 1946 (2010), 1942 (2010) et 1933 (2010), et les déclarations de son président relatives à la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, Rappelant les arrangements de coopération entre missions prévus aux paragraphes 4 à 6 de sa résolution 1609 (2005) et au paragraphe 6 de sa résolution 1938 (2010), et rappelant en outre les paragraphes 3 et 4 de sa résolution 1967 (2011) et le paragraphe 7 de sa résolution 1962 (2010), Rappelant son intention d’envisager d’autorise r le Secrétaire général à redéployer à titre temporaire d’autres effectifs, selon que de besoin, entre la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et la Mission des Nations Unie s en Côte d’Ivoire (ONUCI) et conscient de la nécessité d’aider la MINUL à s’acquitter de son mandat, Rappelant la lettre datée du 7 janvier 2011 (S/2011/5), dans laquelle le Secrétaire général souligne le rôle essentie l joué par les ressources transférées de la MINUL à l’ONUCI dans les circonstances difficiles actuelles en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général en Côte d’Ivoire dans l’accomplissement de son mandat, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser le Secrétaire général, en application des paragraphes 3 et 4 de sa résolution 1967 (2011), du paragra phe 6 de sa résolution 1962 (2010), de sa résolution 1951 (2010) et des paragraphes 4 et 6 de sa résolution 1609 (2005), à prolonger de trois mois au plus le transf ert à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI, de trois compagnies d’infanterie, d’une un ité aérienne constituée de deux hélicoptères de transport militaires ainsi que de trois hélicoptères armés et de leur équipage; 2. Sollicite l’aide des pays qui fournissent des effectifs militaires ou de police à cet égard; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1969 (2011)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1969(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1969 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 24 février 2011 11-24287* (F) *1124287* Résolution 1969 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6487e séance, le 24 février 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations sur la situation au Timor- Leste, en particulier ses résolutions 1599 (2005), 1677 (2006), 1690 (2006), 1703 (2006), 1704 (2006), 1745 (2007), 1802 (2008), 1867 (2009) et 1912 (2010), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 25 janvier 2011 (S/2011/32), Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nation ale du Timor-Leste, ainsi qu’à la promotion d’une stabilité durable dans ce pays, Prenant note de la stabilité générale découlant de l’amélioration continue de la situation sur les plans politique et de la sécurité et saluant la ferme volonté des autorités timoraises et des autres parties intéressées d’encourager le dialogue national et la participation pacifique de t ous aux mécanismes démocratiques, et les mesures qu’elles continuent de prendre p our promouvoir le maintien de la paix, de la stabilité et de l’unité, Se félicitant des mesures prises par le Gouvernement pour promouvoir la coopération et le dialogue entre les autorités locales et nationales, y compris dans le cadre des consultations de décembre 2010 consacrées aux plans de développement du Gouvernement pour 2011, et encourageant à la poursuite des efforts à cet égard, Saluant les efforts faits par les responsables politiques du Timor-Leste pour offrir à tous les partis politiques la possi bilité de contribuer à la solution de questions d’intérêt national, ainsi que l’ill ustre la conférence de clôture du dialogue pour le consensus national sur la vérité, la justice et la réconciliation tenue en octobre 2010, Réaffirmant qu’il faut respecter l’indépendance du pouvoir judiciaire, soulignant qu’il est impératif de lutter contre l’impunité, notant à cet égard la grave pénurie de ressources dont continue de pâtir le système judiciaire, et encourageant les autorités timoraises à redoubler d’efforts pour établir la responsabilité des * Nouveau tirage pour raisons techniques (28 février 2011). S/RES/1969 (2011) 11-24287 2 infractions pénales graves, y compris celles commises pendant la crise de 2006, comme l’a recommandé la Commission spéciale indépendante d’enquête, Se félicitant du fait que le Parlement national ait commencé à examiner en septembre 2010 les projets de loi portan t réparations et création d’institutions appelées à prendre le relais de la Commi ssion Accueil, vérité et réconciliation et de la Commission Vérité et amitié, en appli cation de la résolution adoptée par le Parlement timorais le 14 décembre 2009, et l’encourageant à aller de l’avant en vue de l’adoption de ces projets de loi, Saluant les progrès accomplis pour renf orcer les moyens des secteurs judiciaire et pénitentiaire, ce qui a perm is de ménager un meilleur accès au système judiciaire, de réduire le nombre d’affaires pénales en souffrance et de moderniser l’infrastructure pénitentiaire, ainsi que l’a doption de textes de loi majeurs, tels que le Code pénal et la loi réprimant la violence conjugale, Prenant note des mesures prises par le Gouvernement timorais afin de renforcer encore les capacités institutionne lles et l’efficacité de la Commission de lutte contre la corruption et de la Comm ission de la fonction publique et d’obtenir un large appui en faveur des mesures de lutte contre la corruption, et soulignant l’importance de lois, institutions, mécan ismes et normes propres à assurer la transparence, la responsabilisation et l’efficience de l’administration publique aux fins de la stabilité et du développement du pays à long terme, Se félicitant de la mise en place d’un mécanisme conjoint de planification et de mise en œuvre de la transition, notamment de la première réunion du Comité de haut niveau sur la transition, et de l’accord sur l’institution de sept groupes de travail technique communs, et soulignant qu’il importe que la mise en œuvre de ce processus permette de répondre aux pr iorités et préoccupations nationales, Saluant les nouveaux progrès faits pour amener la Police nationale timoraise (PNTL) à assumer de nouveau pleinement la responsabilité principale du maintien de l’ordre, Soulignant à nouveau qu’il faut appliquer dans son intégralité l’« Accord sur le rétablissement et le maintien de la sécurité publique au Timor-Leste et l’assistance à la réforme, à la restructuration et au renforcement de la Police nationale timoraise et du Ministère de l’intérieur », conclu entre le Gouvernement du Timor-Leste et la MINUT le 1 er décembre 2006, et exprimant sa préoccupation quant à la décision du Gouvernement d’assermenter 52 agents de la PNTL qui doivent répondre de graves accusations disciplinaires et pénales, Notant qu’à la suite de la reprise de sa mission de maintien de l’ordre dans tous les districts et services, la PNTL continuera d’avoir besoin d’être aidée à renforcer ses institutions et ses capacités, notamment au moyen d’un transfert de savoir-faire qui lui permette de faire face aux be soins existants, Exprimant son soutien sans réserve aux forces de sécurité internationales qui aident le Gouvernement timorais et la MINUT à assurer le maintien de l’ordre et de la stabilité, ainsi que le Gouvernement du Timor-Leste en a fait la demande, Se félicitant de ce que le Gouvernement du Timor-Leste a fait pour réaliser une croissance économique soutenue et le développement socioéconomique, notamment réduire le pourcentage de la population viva nt dans la pauvreté et améliorer les indicateurs du développement humain, tout en étant conscient des problèmes qui S/RES/1969 (2011) 3 11-24287 restent à surmonter afin de parvenir à une croissance durable bénéficiant à tous, notamment dans le cadre de la promotion du développement rural, du secteur privé et de la création d’emplois, en particulie r pour les jeunes, ainsi qu’au moyen de la régulation des régimes et titres de propriété, notamment foncière, Saluant également l’engagement et l’action du Gouvernement timorais pour ce qui est de promouvoir les objectifs énoncés par le Conseil dans sa résolution 1325 (2000), en particulier les mesures pris es pour mettre les femmes et les filles à l’abri de la violence fondée sur le sexe, et notamment celles relatives à l’application de la nouvelle loi réprimant la violence c onjugale, et le travail des unités de la PNTL chargées des personnes vulnérables ainsi que des autres mesures relatives à la situation des femmes et des filles, Prenant note des efforts faits par le Gouvernement timorais pour mettre au point le plan stratégique de développemen t pour la période allant de 2011 à 2030, et soulignant qu’il faut poursuivre ces efforts, Rappelant que, si le Timor-Leste a connu des progrès dans plusieurs aspects de son développement politique, économique et social, ainsi qu’au niveau du renforcement des ressources humaines et des institutions, le pays doit toujours faire face à de nombreux défis dans des domaine s liés aux facteurs sous-jacents de la crise de 2006 et continue d’avoir besoin de l’aide des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour pouvoir réaliser pleinement son potentiel de croissance équitable et durable, Reconnaissant la contribution que le Timor-Leste a apportée en mettant en évidence l’importance critique du renforcement des institu tions dans la phase de consolidation de la paix après un conflit, Soulignant qu’il importe, aux fins d’assurer la stabilité à long terme du Timor- Leste, de veiller au déroulement d’un processus électoral pacifique, crédible et transparent en 2012, Soulignant en outre qu’il importe de promouvoir la bonne compréhension et le respect continus de l’équilibre des pouvoi rs entre les principales institutions de l’État, Saluant l’action que le Gouvernement timorais continue de mener pour assurer la pleine réinsertion des personnes déplacées au sein de leur communauté et de la société timoraise, Mesurant l’importance du rôle que continue de jouer la MINUT en faveur de la paix, de la stabilité et du développ ement au Timor-Leste et exprimant sa satisfaction devant l’action menée par la Mission et l’équipe de pays des Nations Unies, sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, 1. Décide de proroger jusqu’au 26 février 2012 le mandat de la MINUT en maintenant les effectifs actuels autorisés; 2. Demande instamment à toutes les parties au Timor-Leste, en particulier aux dirigeants politiques, de continuer à œu vrer main dans la main, à pratiquer le dialogue politique, à consolider la paix, la démocratie, l’état de droit, à favoriser un développement social et économique durable et à assurer la protection des droits de l’homme et la réconciliation nationale, et réaffirme son plein appui aux efforts que continue de déployer le Représentant sp écial du Secrétaire général en vue de S/RES/1969 (2011) 11-24287 4 résoudre les problèmes critiques que conna ît le pays dans les domaines politique et de la sécurité, notamment en vue d’asseoir une culture de gouvernance démocratique fondée sur l’inclusion et la collaboration; 3. Demande à la MINUT de fournir, dans le cadre de son mandat actuel, l’appui nécessaire en prévision des électi ons parlementaires et présidentielles de 2012, comme le Gouvernement timorais l’a sollicité, et conformément aux recommandations que formulera la future mission d’évaluation électorale, et engage la communauté internationale à apporter son concours à cette entreprise; 4. Réaffirme l’importance que continuent de revêtir l’examen et la réforme par le Gouvernement timorais du secteur de la sécurité au Timor-Leste, en particulier la nécessité de bien délimiter les rôles et missions respectifs des Falintil- Forças de Defesa de Timor-Leste (F-FDTL) et de la Police nationale, de renforcer les cadres juridiques et d’améliorer le cont rôle exercé par les autorités civiles sur ces deux institutions ainsi que leur responsabilisation, et demande à la MINUT de continuer d’appuyer les efforts que le Gouvernement timorais déploie à cet égard; 5. Souligne qu’il importe de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la crédibilité et l’intégrité de la Police nationale, y compris pour régler toutes les affaires disciplinaires et crimine lles en suspens intentées contre des agents de police; 6. Encourage la poursuite de l’action entreprise en vue de mener à bien la reprise par la Police nationale de sa missi on première de maintien de l’ordre dans tous les districts et services, conforméme nt aux critères mutuellement convenus par le Gouvernement timorais et la MINUT, notamment grâce à la mise en place de mesures arrêtées d’un commun accord afin de renforcer les moyens institutionnels de la Police nationale dans les districts et services restants; 7. Approuve la reconfiguration de la composante de police de la MINUT pour tenir compte de l’évolution de son rôle et de sa fonction au Timor-Leste et de son plan de réduction de ses effectifs, conformément aux souhaits du Gouvernement timorais, à la situation sur le terrain et suivant le bon déroulement des opérations électorales en 2012, comme il est recomma ndé au paragraphe 61 du rapport du Secrétaire général (S/2011/32); 8. Demande à la MINUT de continuer à pourvoir à titre provisoire au maintien de l’ordre et à la sécurité publique dans les districts et les services où la Police nationale doit encore re prendre sa mission première de maintien de l’ordre, et dès lors que celle-ci assumera à nouveau la responsabilité principale de ces activités, à lui fournir un appui opérationnel, dans le cadre de son mandat actuel, comme convenu entre le Gouvernement timorais et la MINUT; 9. Demande à la MINUT de continuer à appuyer le développement institutionnel et le renforcement des capacités de la Police nationale à la suite de la reprise par celle-ci de la responsabilité principale des activités de police dans tous les districts et services, notamment le recrutement rapide de 19 experts civils supplémentaires pour la composante de police comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général, exprime son soutien au groupe de travail commun de la police de la MINUT et de la Police nationale pour ses efforts visant à élaborer un plan d’appui supplémentaire au renforcement des capacités de la Police nationale axé sur les cinq grands domaines de développement défi nis dans le Plan de développement stratégique de la Police nationale pour la période 2011-2012, et souligne le rôle S/RES/1969 (2011) 5 11-24287 déterminant que sont appelés à jouer les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux dans ce cadre et l’importance que revêt la promoti on de l’exercice de l’autorité par les Timorais; 10. Souligne que le concept d’opérations et les règles d’engagement doivent être régulièrement actualisés, selon qu’il c onvient, et s’inscrire pleinement dans le cadre des dispositions de la présente résolution; 11. Réaffirme l’importance des efforts en cours pour garantir la responsabilisation et la justice, exprime son soutien à l’appui que la MINUT apporte au Gouvernement timorais à cet égard dans le cadre de l’exercice de son mandat, ainsi qu’aux initiatives visant à renforcer le Bureau du Médiateur pour les droits de l’homme et la justice, et souligne qu’il importe que le Gouvernement timorais mette en œuvre les recommandations figurant dans le rapport de la Commission spéciale d’enquête pour le Timor-Leste de 2006 (S/2006/822), notamment aux paragraphes 225 à 228; 12. Souligne l’importance d’une approche coordonnée de la réforme du secteur judiciaire, qui prenne en compte les recommandations issues de l’évaluation exhaustive et indépendante des besoins et la mise en œuvre du Plan stratégique du Gouvernement timorais relatif au secteur de la justice, et la nécessité constante d’accroître l’appropriation timoraise et de renforcer les capacités du personnel judiciaire national, notamment à la faveur de la formation et de la spécialisation des avocats et des juges du pays, et soulig ne qu’il est nécessaire que la communauté internationale continue d’aider le Timor-Leste à développer et consolider ses institutions dans ce secteur, en se f ondant sur les progrès accomplis récemment, notamment l’élaboration et la promulgation de textes majeurs tels que le Code pénal et la loi réprimant la violence conjugale; 13. Demande à la MINUT de poursuivre l’action qu’elle mène, en l’adaptant au besoin, pour améliorer l’efficacité du secteur de la justice, en vue d’aider le Gouvernement timorais à mettre en œuvre les procédures recommandées par la Commission d’enquête; 14. Demande à la MINUT de continuer d’ai der le Gouvernement timorais à coordonner la coopération des donateurs dans les domaines du renforcement des capacités institutionnelles; 15. Mesure l’importance des plans de développement élaborés par le Gouvernement timorais, en particulier de l’intérêt porté aux infrastructures, au développement rural et au renforcement des capacités humaines, et, à cet égard, demande à la MINUT de continuer de coopére r et de coordonner ses activités avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies ainsi que tous les partenaires concernés pour aider le Gouvernement timorais et les institutions compétentes à concevoir des politiques de ré duction de la pauvre té, d’amélioration de l’éducation, de promotion de moyens de subsistance viables et de croissance économique durable; 16. Invite le Gouvernement timorais à renfor cer le volet consolidation de la paix dans des domaines tels que l’emploi et la démarginalisation, les efforts devant porter en particulier sur les zones rurales et les jeunes, ainsi que le développement socioéconomique au niveau local, en particulier les activités agricoles; S/RES/1969 (2011) 11-24287 6 17. Demande à la MINUT de tenir compte pleinement, tout au long de son mandat, de la question de l’ égalité des sexes telle qu’e lle ressort des résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) du Conseil comme question transversale, en soulignant qu’il importe de renforcer la capacité de prise en considération des besoins spécifiques des fe mmes par le secteur de la sécurité, et réaffirme ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils et 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies; 18. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les dispositions nécessaires pour que la MINUT applique pl einement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et de sévices sexuels et de l’en tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à prendre des mesures préventives et à s’assurer que les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupable s de tels actes en répondent pleinement; 19. Prie également le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation sur place et de lui faire rapport, au plus tard les 15 octobre 2011 et 26 janvier 2012, notamment sur le Comité de haut niveau sur la transition et les progrès réalisés concernant les tâches essentielles à accomplir après les élections, et sur la planification concernant la présence des Nations Unies au Timor-Leste après les élections de 2012; 20. Réaffirme l’importance de la stratégie à moyen terme et des indicateurs de résultat, pour mesurer et suivre les progrès au Timor-Leste et évaluer le niveau et la forme de l’aide fournie par l’Organisa tion des Nations Unies et de la coopération avec le Gouvernement timorais tout en continuant à examiner activement ces indicateurs, et souligne qu’il importe que les dirigeants et le peuple timorais s’approprient cette stratégie; 21. Invite le Gouvernement timorais, la MINUT, l’équipe de pays des Nations Unies et les autres parties prenantes, notamment dans le cadre du Comité de haut niveau sur la transition, à poursuivre le s discussions en cours sur la stratégie et les modalités de la transition et les activités préparatoires à la modification future de la nature et de la portée de la présence de s Nations Unies sur place après le retrait de la MINUT; 22. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1970 (2011)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1970(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1970 (2011)*** Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2011 11-24559*** (F) *1124559* Résolution 1970 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6491e séance, le 26 février 2011 Le Conseil de sécurité , Se déclarant gravement préoccupé par la situation en Jamahiriya arabe libyenne, et condamnant la violence et l’ usage de la force contre des civils, Regrettant vivement les violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme, notamment la répression exercée contre des manifestants pacifiques, exprimant la profonde préoccupation que lui inspire la mort de civils et dénonçant sans équivoque l’incitation à l’hostilité et à la violence émanant du plus haut niveau du Gouvernement libyen et dirigée contre la population civile, Accueillant avec satisfaction la condamnation, par la Ligue arabe, l’Union africaine et le Secrétaire général de l’Or ganisation de la Conférence islamique, des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui sont commises en Jamahiriya arabe libyenne, Prenant note de la lettre datée du 26 février 2011 adressée à son Président par le Représentant permanent de la Jamahiri ya arabe libyenne auprès de l’Organisation des Nations Unies, Accueillant avec satisfaction la résolution A/HRC/RES/S-15/1 du Conseil des droits de l’homme en date du 25 février 2011, notamment la décision d’envoyer d’urgence une commission internationale indépendante pour enquêter sur toutes les violations présumées du droit international des droits de l’homme commises en Jamahiriya arabe libyenne établir les faits et les circonstances de ces violations ainsi que des crimes perpétrés et, dans la mesure du possible, en identifier les responsables, Considérant que les attaques systématiques et généralisées actuellement commises en Jamahiriya arabe libyenne c ontre la population civile pourraient constituer des crimes contre l’humanité, Se déclarant préoccupé par le sort tragique des réfugiés forcés de fuir la violence en Jamahiriya arabe libyenne, *** Troisième nouveau tirage pour raisons techniques (30 août 2011). S/RES/1970 (2011) 11-24559 2 Se déclarant préoccupé également par les informations faisant état de pénuries de fournitures médicales pour soigner les blessés, Rappelant que les autorités libyennes ont la responsabilité de protéger le peuple libyen, Soulignant la nécessité de respecter la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression, y compris la liberté de la presse, Soulignant également que les auteurs des attaques perpétrées contre des civils, y compris les attaques menées par des forces placées sous leur contrôle, doivent être amenés à répondre de leurs actes, Rappelant l’article 16 du Statut de Rome, selon lequel aucune enquête ni aucune poursuite ne peuvent être engagé es ni menées par la Cour pénale internationale pendant les 12 mois qui su ivent la date à laquelle le Conseil de sécurité a fait une demande en ce sens, Se déclarant inquiet pour la sécurité des étrangers et leurs droits en Jamahiriya arabe libyenne, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nati onale de la Jamahiriya arabe libyenne, Conscient de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales qui lui est assi gnée par la Charte des Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et prenant des mesures au titre de son article 41, 1. Exige qu’il soit immédiatement mis fin à la violence et demande que des mesures soient prises pour satisfaire les revendications légitimes de la population; 2. Exhorte les autorités libyennes : a) À faire preuve de la plus grande retenue, à respecter les droits de l’homme et le droit international humanitaire, et à donner aux observateurs internationaux des droits de l’homme un accès immédiat au pays; b) À garantir la sécurité de tous les étrangers et de leurs biens et à faciliter le départ de ceux qui souhaitent quitter le pays; c) À veiller à ce que les fournitures médicales et humanitaires et les organismes et travailleurs humanitaires pui ssent entrer dans le pays en toute sécurité; et d) À lever immédiatement les restri ctions imposées aux médias de tous types; 3. Prie tous les États Membres, dans la mesure du possible, de coopérer à l’évacuation des étrangers qui souhaitent quitter le pays; Saisine de la Cour pénale internationale 4. Décide de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale de la situation qui règne en Jamahiriya ar abe libyenne depuis le 15 février 2011; 5. Décide que les autorités libyennes doivent coopérer pleinement avec la Cour et le Procureur et leur apporter tout e l’assistance voulue, en application de la S/RES/1970 (2011) 3 11-24559 présente résolution et, tout en reconnaissant que le Statut de Rome n’impose aucune obligation aux États qui n’y sont pas parties, demande instamment à tous les États et à toutes les organisations régionales et internationales conc ernées de coopérer pleinement avec la Cour et le Procureur; 6. Décide que les ressortissants, responsables ou personnels en activité ou anciens responsables ou personnels, d’un État autre que la Jamahiriya arabe libyenne qui n’est pas partie au Statut de Ro me de la Cour pénale internationale sont soumis à la compétence exclusive dud it État pour toute allégation d’actes ou d’omissions découlant des opérations en Jamahiriya arabe libyenne établies ou autorisées par le Conseil ou s’y rattachan t, à moins d’une dérogation formelle de l’État; 7. Invite le Procureur à l’informer, dans les deux mois suivant la date de l’adoption de la présente résolution, puis tous les six mois, de la suite donnée à celle-ci; 8. Convient qu’aucun des coûts afférents à la saisine de la Cour, y compris ceux occasionnés par les enquêtes et poursuites menées comme suite à cette saisine, ne sera pris en charge par l’Organisation des Nations Unies et que ces coûts seront supportés par les Parties au Statut de Rome et les États qui voudraient contribuer à leur financement à titre facultatif; Embargo sur les armes 9. Décide que tous les États Membres doivent prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher la fourn iture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la Jamahiriya arabe libyenne, à pa rtir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs nationaux, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériel conne xe de tous types – armes et munitions, véhicules et matériels militaires, équipe ments paramilitaires et pièces détachées correspondantes –, ainsi que toute assistance technique ou formation, et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériel connexe, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que cette mesure ne s’appliquera pas : a) Aux fournitures de matériel milita ire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l’assistance technique ou la formation connexes qui auront été approuvées à l’avan ce par le Comité créé en application du paragraphe 24 ci-après; b) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare-balles et les casques militaires, temporairement exportés en Jamahiriya arabe libyenne, pour leur usage personnel uniquement, par des personnels de s Nations Unies, des représentants des médias et des agents humanitaires et du développement ou des personnels connexes; c) Aux autres ventes ou fournitures d’armements et de matériel connexe, ou à la fourniture d’une assistance ou de personnel, qui auront été approuvées à l’avance par le Comité; 10. Décide que la Jamahiriya arabe libyenne doit cesser d’exporter tous armements et matériel connexe et que tous les États Membres devront interdire l’acquisition de ces articles auprès de la Jamahiriya arabe libyenne par leurs S/RES/1970 (2011) 11-24559 4 ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces articles aient ou non leur origine dans le territoire libyen; 11. Demande à tous les États, en particulier aux États voisins de la Jamahiriya arabe libyenne, en accord avec leurs autorités nationales et conformément à leur législation nationale, da ns le respect du droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l’aviation civile internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans leurs ports maritimes et aéroports, tous les chargement s à destination et en provenance de la Jamahiriya arabe libyenne, si l’État con cerné dispose d’informations donnant des motifs raisonnables de penser que tel chargement contient des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’expo rtation sont interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la présente résolution afin de garantir une stricte application de ces dispositions; 12. Décide d’autoriser tous les États Membres qui découvrent des articles dont la fourniture, la vente, le transfer t ou l’exportation sont interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la présente résolution, à les saisir et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de des tination aux fins d’élimination), et décide également que tous les États sont tenus de coopérer à cet égard; 13. Demande à tout État Membre effectuant une inspection en application du paragraphe 11 ci-dessus de présenter au Co mité, par écrit et sans délai, un rapport initial exposant en particulier les motifs de l’ inspection et les résultats de celle-ci et faisant savoir s’il y a eu coopération ou non, et, si des articles dont le transfert est interdit ont été découverts, demande égalem ent audit État Membre de présenter par écrit au Comité, à une étape ultérieure, un rapport écrit donnant des précisions sur l’inspection, la saisie et la neutralisation, ainsi que des précisions sur le transfert, notamment une description des articles en que stion, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne fi gurent pas dans le rapport initial; 14. Engage les États Membres à prendre des mesures en vue de dissuader fermement leurs nationaux de se rendre en Jamahiriya arabe libyenne pour participer, pour le compte des autorités libyennes, à des activités susceptibles de contribuer à la violation des droits de l’homme; Interdiction de voyager 15. Décide que tous les États Membres doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le pa ssage en transit sur leur territoire des individus désignés dans l’annexe I à la présente résolution ou désignés par le Comité créé en application du paragraphe 24 ci-après, étant entendu qu’aucune des dispositions du présent paragraphe n’oblig e un État à refuser à ses propres nationaux l’entrée sur son territoire; 16. Décide que les mesures imposées en vert u du paragraphe 15 ci-dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, que le voyag e se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l’entrée ou le passage en transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire; S/RES/1970 (2011) 5 11-24559 c) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, qu’une dérogation favoriserait la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation nationale en Jamahiriya arabe libyenne et de stabilité dans la région; d) Lorsqu’un État détermine au cas par cas que l’entrée ou le passage en transit sont indispensables à la promotion de la paix et de la stabilité en Jamahiriya arabe libyenne et qu’il en avise en conséquence le Comité dans un délai de quarante-huit heures après avoir établi un tel constat; Gel des avoirs 17. Décide que tous les États Membres doivent geler immédiatement tous les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui sont en la possession ou s ous le contrôle direct ou indirect des individus ou entités désignés dans l’annexe II à la présente résolution ou désignés par le Comité créé en application du para graphe 24 ci-après, ou de tout individu ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de ceux-ci, ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide en outre que tous les États Membres doivent veiller à empêcher que leurs nati onaux ou aucune personne ou entité se trouvant sur leur territoire ne mettent à la disposition des individus ou entités désignés dans l’annexe II à la présente résolution ou aux individus désignés par le Comité aucuns fonds, avoirs financiers ou ressources économiques; 18. Fait part de son intention de veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 soient à un stade ultérieur mis à disposition pour le peuple libyen et dans son intérêt; 19. Décide que les mesures prévues au paragraphe 17 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments et soins médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution, ou exclusivement pour le règlement d’honoraires d’un montant raisonnable et le remboursement de dépenses engagées dans le cadre de services juridiques, conformément à la législat ion nationale, ou des frais ou commissions liés, conformément à la législation nationa le, au maintien en dépôt de fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, après que lesdits États Membres ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres a voirs financiers ou ressources économiques, et en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que l’État ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; c) Qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolu tion, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décisi on judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas un individu ou une entité désigné par le Comité conformément au S/RES/1970 (2011) 11-24559 6 paragraphe 17 ci-dessus et que le privilèg e ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés; 20. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 17 ci-dessus des intérêts et autres rémunérations acquis par ces comptes ou des paiements effectués au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements rest eront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 21. Décide que les mesures prévues au paragraphe 17 ci-dessus n’interdisent pas à toute personne ou entité désignée d’ effectuer des paiements au titre d’un contrat passé avant l’inscription de cette personne ou entité sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visé e au paragraphe 17 ci-dessus, et que ces États ont signifié au Comité leur inte ntion d’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendr ait, le déblocage à cette fin de fonds, avoirs financiers et ressources écono miques, dix jours ouvrables avant cette autorisation; Critères de désignation 22. Décide que les mesures prévues aux paragraphes 15 et 17 s’appliquent aux individus et entités désignés par le Com ité, conformément aux alinéas b) et c) du paragraphe 24, respectivement : a) Qui ordonnent, contrôlent ou diri gent de toute autre manière la commission de violations graves des droits de l’homme contre des personnes se trouvant en Jamahiriya arabe libyenne ou sont complices en la matière, y compris en préparant, commandant, ordonnant ou conduisant des attaques, en violation du droit international, notamment des bombardements aériens, contre des populations ou des installations civiles, ou en étant complices en la matière; b) Qui agissent pour des individus ou entités identifiés à l’alinéa a) ou en leur nom ou sur leurs instructions; 23. Encourage vivement les États Membres à communiquer au Comité les noms des individus qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 22 ci-dessus; Nouveau comité des sanctions 24. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécur ité composé de tous ses membres (ci-après « le Comité »), qui s’acquittera des tâches ci-après : a) Suivre l’application des mesures prévues aux paragraphes 9, 10, 15 et 17 ci-dessus; b) Désigner les personnes passibles de s mesures prévues au paragraphe 15 et examiner les demandes de dérogati on prévues au paragraphe 16 ci-dessus; S/RES/1970 (2011) 7 11-24559 c) Désigner les personnes passibles de s mesures prévues au paragraphe 17 ci-dessus et examiner les demandes de dérogation prévues aux paragraphes 19 et 20 ci-dessus; d) Arrêter les directives qui pourraient être nécessair es pour faciliter la mise en œuvre des mesures imposées ci-dessus; e) Adresser au Conseil dans un délai de trente jours un premier rapport sur ses travaux et faire ensuite rapport au Conseil lorsque le Comité l’estimera nécessaire; f) Entretenir un dialogue avec les Ét ats Membres intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer afin d’examiner la question de l’application des mesures; g) Solliciter de tous les États tout es informations qu ’il jugerait utiles concernant les actions que ceux-ci ont enga gées pour appliquer les mesures de façon effective; h) Examiner les informations faisant état de violations ou du non-respect des mesures imposées par la présente résolution et y donner la suite qui convient; 25. Demande à tous les États Membres de fa ire rapport au Comité dans les cent vingt jours suivant l’adoption de la présente résolution sur les mesures qu’ils auront prises pour donner effet aux paragraphes 9, 10, 15 et 17 ci-dessus; Assistance humanitaire 26. Demande à tous les États Membres, agissant de concert et en coopération avec le Secrétaire généra l, de faciliter et d’appu yer le retour des agences humanitaires et de rendre accessible en Jamahiriya arabe libyenne une aide humanitaire et une aide connexe, prie les Ét ats concernés de le tenir régulièrement informé des progrès accomplis quant aux mesures prises en application du présent paragraphe et se déclare prêt à envisager de prendre d’autres mesures pertinentes, si nécessaire, pour y parvenir; Volonté d’examiner la situation 27. Affirme qu’il suivra en permanence la conduite des autorités libyennes et se tiendra prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, selon ce que dicterait la manière dont les autorités libyennes se conforment aux dispositions pertinen tes de la présente résolution; 28. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1970 (2011) 11-24559 8 Annexe I Interdiction de voyager 1. AL-BAGHDADI, Abdulqader Mohammed Numéro de passeport : B010574. Date de naissance : 1er juillet 1950. Chef du Bureau de liaison des comités révolutionnaires. Les Comités révolutionnaires sont impliqués dans la violence contre les manifestants. 2. DIBRI, Abdulqader Yusef Date de naissance : 1946. Lieu de naissance : Houn (Libye). Chef de la sécurité personnelle de Muammar QADHAFI. Responsable de la sécurité du régime. A, par le passé, orchestré la violence contre les dissidents. 3. DORDA, Abu Zayd Umar Directeur de l’Organisation de la sécurité extérieure. Fidèle du régime. Chef de l’organisme de renseignement extérieur. 4. JABIR, général de division Abu Bakr Yunis Date de naissance : 1952. Lieu de naissance : Jalo (Libye). Ministre de la défense. Responsable de l’ensemble des actions des forces armées. 5. MATUQ, Matuq Mohammed Date de naissance : 1956. Lieu de naissance : Khoms. Secrétaire chargé des services publics. Membre influent du régime. Impliqué dans les Comités révolutionnaires. A, par le passé, été chargé de mettre fin à la dissidence et à la violence. 6. QADHAF AL-DAM, Sayyid Mohammed Date de naissance : 1948. Lieu de naissance : Syrte (Libye). Cousin de Muammar QADHAFI. Dans les années 80, Sayyid a été impliqué dans une campagne d’assassinats de di ssidents et aurait été responsable de plusieurs morts en Europe. On pense qu’il aurait été impliqué aussi dans l’achat d’armements. 7. QADHAFI, Aisha Muammar Date de naissance : 1978. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Fille de Muammar QADHAFI. Associ ation étroite avec le régime. 8. QADHAFI, Hannibal Muammar Numéro de passeport : B/002210. Date de naissance : 20 septembre 1975. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. S/RES/1970 (2011) 9 11-24559 9. QADHAFI, Khamis Muammar Date de naissance : 1978. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. Commandement d’unités militaires imp liquées dans la répression des manifestations. 10. QADHAFI, Mohammed Muammar Date de naissance : 1970. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. 11. QADHAFI, Muammar Mohammed Abu Minyar Date de naissance : 1942. Lieu de naissance : Syrte (Libye). Guide de la Révolution, Commandant suprême des forces armées. Responsable d’avoir ordonné la répression des manife stations, violations des droits de l’homme. 12. QADHAFI, Mutassim Date de naissance : 1976. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Conseiller pour la sécurité nationale. Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. 13. QADHAFI, Saadi Numéro de passeport : 014797. Date de naissance : 25 mai 1973. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Commandant des Forces spéciales. Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. Commandement d’unités militaires impliquées dans la répression des manifestations. 14. QADHAFI, Saif al-Arab Date de naissance : 1982. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. 15. QADHAFI, Saif al-Islam Numéro de passeport : B014995. Date de naissance : 25 juin 1972. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Directeur de la Fondation Qadhafi. F ils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. Déclarations publiques incendiaires incitant à la violence envers les manifestants. 16. AL-SENUSSI, Colonel Abdullah Date de naissance : 1949. Lieu de naissance : Soudan. Directeur du renseignement militaire. Participation du renseignement militaire à la répression des manifestations. Soupç onné d’avoir, dans le passé, participé au massacre de la prison d’Abou Salim. Condamné par contumace pour le bombardement du vol UTA. Beau-frère de Muammar QADHAFI. S/RES/1970 (2011) 11-24559 10 Annexe II Gel des avoirs 1. QADHAFI, Aisha Muammar Date de naissance : 1978. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Fille de Muammar QADHAFI. Associ ation étroite avec le régime. 2. QADHAFI, Hannibal Muammar Numéro de passeport : B/002210. Date de naissance : 20 septembre 1975. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. 3. QADHAFI, Khamis Muammar Date de naissance : 1978. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. Commandement d’unités militaires imp liquées dans la répression des manifestations. 4. QADHAFI, Muammar Mohammed Abu Minyar Date de naissance : 1942. Lieu de naissance : Syrte (Libye). Guide de la Révolution, Commandant suprême des forces armées. Responsable d’avoir ordonné la répression des manife stations, violations des droits de l’homme. 5. QADHAFI, Mutassim Date de naissance : 1976. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Conseiller pour la sécurité nationale. Fils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. 6. QADHAFI, Saif al-Islam Numéro de passeport : B014995. Date de naissance : 25 juin 1972. Lieu de naissance : Tripoli (Libye). Directeur de la Fondation Qadhafi. F ils de Muammar QADHAFI. Association étroite avec le régime. Déclarations publiques incendiaires incitant à la violence envers les manifestants.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1971 (2011)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1971(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1971 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 3 mars 2011 11-25115 (F) *1125115* Résolution 1971 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6493e séance, le 3 mars 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et déclarations présidentielles antérieures sur la situation au Libéria et en Sierra Leone, en particulier sa résolution 1626 (2005), par laquelle il a autorisé la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à déployer des militaires en Sierra Leone en vue d’assu rer la sécurité du Tr ibunal spécial pour la Sierra Leone, Accueillant avec satisfaction la lettre du Secrétaire général en date du 11 février 2011 (S/2011/74), Remerciant le personnel militaire de la MINUL, et en particulier le contingent mongol, d’avoir concouru à assurer la sécu rité du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, Notant que, par une lettre datée du 13 octobre 2010, le Greffier du Tribunal spécial a informé le Secrétariat que la ga rde militaire de la MINUL ne serait plus nécessaire après février 2011, et que le Gouvernement sierra-léonais a demandé que le retrait de la garde soit reporté jusqu’ à la fin de février ou au début de mars, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’annuler l’autorisation donnée au paragraphe 5 de la résolution 1626 (2025) et prie la MINUL de retirer , au plus ta rd le 7 mars 2011, le personnel militaire qui assure la sécurité du Tr ibunal spécial pour la Sierra Leone; 2. Décide également d’annuler l’autorisation qu’il a donnée à la MINUL, au paragraphe 7 de la résolution 1626 (2005), d’évacuer les fonctionnaires du Tribunal spécial pour la Sierra Leone en cas de crise grave menaçant la sécurité de ce personnel et du Tribunal; 3. Compte que la sécurité du Tribunal sera efficacement assurée par un personnel local de sécurité et prie le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Le one (BINUCSIL) d’inclure dans ses plans d’évacuation d’urgence les fonctionnaires conc ernés du Tribunal spécial de la Sierra Leone.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1972 (2011)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1972(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1972 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mars 2011 11-26684 (F) *1126684* Résolution 1972 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6496e séance, le 17 mars 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations présidentielles antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 733 (1992), qui a imposé un embargo sur toute livraison d’armes ou de matériel militaire à la Somalie (« l’embargo sur les armes visant la Soma lie »), telles que explicitées et modifiées par les résolutions ultérieures sur la ques tion, ainsi que les résolutions 1844 (2008) et 1916 (2010), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Condamnant l’acheminement d’armes et de munitions en Somalie ou à travers ce pays ainsi que l’assistance financière et technique fournie en rapport avec ces armes et munitions en violation de l’embargo sur les armes, qui menacent gravement la paix et la stabilité en Somalie, Insistant une fois encore sur le fait que tous les États Membres, en particulier ceux de la région, doivent s’abstenir de tout acte qui violerait l’embargo sur les armes visant la Somalie et prendre tout es mesures nécessaires pour amener les contrevenants à répondre de leurs actes, Demandant à tous les États d’appliquer ef fectivement les mesures ciblées imposées dans la résolution 1844 (2008), Soulignant l’importance du respec t des principes de neut ralité, d’impartialité, d’humanité et d’indépendance dans la fourniture d’aide humanitaire, Prenant note des examens effectués par le Conseil de sécurité sur les effets des mesures énoncées au paragraphe 5 de la résolution 1916 et des rapports du Coordonnateur de l’aide humanitaire des Nations Unies à la Somalie datés des 12 juillet et 23 novembre 2010 et 2 mars 2011, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/1972 (2011) 11-26684 2 1. Souligne que tous les États sont tenus de se conformer pleinement aux mesures imposées par la résolution 733 ( 1992), telles que explicitées et modifiées par les résolutions ultérieures sur la question, ainsi qu’aux mesures imposées par la résolution 1844 (2008); 2. Réaffirme l’obligation faite à toutes les parties de promouvoir et de veiller au respect du droit international hu manitaire en Somalie; 3. Réaffirme l’importance des opérations d’aide humanitaire, condamne la politisation, le mauvais usage et le détourne ment de cette aide et demande aux États Membres et à l’Organisation des Nations Unie s de faire tout ce qui est possible pour atténuer les effets de ces pratiques en Somalie; 4. Décide que pendant les 16 mois qui suivront l’adoption de la présente résolution, et sans préjudice des programmes d’assistance humanitaire conduits ailleurs, les obligations imposées aux Ét ats Membres au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliqueront pa s au versement de fonds ou à la remise d’autres biens financiers ou ressources économiques aux fins de la livraison, sans retard, par l’Organisation des Nations Un ies, ses programmes et ses institutions spécialisées, ou par les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournissent une aide humanitaire ou par leurs partenaires d’exécution, de l’aide humanitaire dont la Somalie a un besoin urgent; 5. Prie le Coordonnateur des secours d’ur gence de lui faire rapport le 15 novembre 2011 et de nouveau le 15 juillet 2012 sur la suite donnée aux paragraphes 3 et 4 ci-dessus et sur tout obstacle rencontré dans l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie, et prie le s organismes des Nations Unies et les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournisse nt une aide humanitaire d’aider le Coordonnateur de l’aide humanitaire des Na tions Unies à la Somalie à établir le rapport susmentionné en lui communiquant les éléments d’information visés aux paragraphes 3 et 4; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1973 (2011)
IntituléLa situation en Jamahiriya arabe libyenne
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1973(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1973 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 17 mars 2011 11-26840* (F) *1126840* Résolution 1973 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6498e séance, le 17 mars 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) du 26 février 2011, Déplorant que les autorités libyennes ne respectent pas la résolution 1970 (2011), Se déclarant vivement préoccupé par la détérioration de la situation, l’escalade de la violence et les l ourdes pertes civiles, Rappelant la responsabilité qui incombe aux autorités libyennes de protéger la population libyenne et réaffirmant qu’il incombe au premier chef aux parties à tout conflit armé de prendre toutes les mesu res voulues pour assurer la protection des civils, Condamnant la violation flagrante et systématique des droits de l’homme, y compris les détentions arbitraires, dispar itions forcées, tortures et exécutions sommaires, Condamnant également les actes de violence et d’intimidation que les autorités libyennes commettent contre les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé et engageant vivement celles-ci à respecter les obligations mises à leur charge par le droit in ternational humanitaire, comme indiqué dans la résolution 1738 (2006), Considérant que les attaques généralisées et systématiques actuellement commises en Jamahiriya arabe libyenne contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l’humanité, Rappelant le paragraphe 26 de la résolution 1970 (2011) dans lequel il s’est déclaré prêt à envisager de prendre d’autres mesures pertinentes, si nécessaire, pour faciliter et appuyer le retour des organismes d’aide humanitaire et rendre accessible en Jamahiriya arabe libyenne une aide humanitaire et une aide connexe, * Nouveau tirage pour raisons techniques (22 mars 2011). S/RES/1973 (2011) 11-26840 2 Se déclarant résolu à assurer la protection des populations et zones civiles, et à assurer l’acheminement sans obstacle ni contretemps de l’aide humanitaire et la sécurité du personnel humanitaire, Rappelant que la Ligue des États arabes, l’Union africaine et le Secrétaire général de l’Organisation de la Conféren ce islamique ont condamné les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui ont été et continuent d’être commises en Jamahiriya arabe libyenne, Prenant note du communiqué final de l’Organisation de la Conférence islamique en date du 8 mars 2011 et du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 10 mars 2011 portant création d’un comité ad hoc de haut niveau sur la Libye, Prenant note également de la décision du Conseil de la Ligue des États arabes, en date du 12 mars 2011, de demander l’ imposition d’une zone d’exclusion aérienne contre l’armée de l’air libyenne et de cr éer des zones protégées dans les secteurs exposés aux bombardements à titre de précaution pour assurer la protection du peuple libyen et des étrangers résidant en Jamahiriya arabe libyenne, Prenant note en outre de l’appel à un cessez-le-feu immédiat lancé par le Secrétaire général le 16 mars 2011, Rappelant sa décision de saisir le Procureu r de la Cour pénale internationale de la situation en Jamahiriya arabe libyenne depuis le 15 février 2011 et soulignant que les auteurs d’attaques, y compris aériennes et navales, dirigées contre la population civile, ou leurs complices doivent répondre de leurs actes, Se déclarant à nouveau préoccupé par le sort tragique des réfugiés et des travailleurs étrangers forcés de fuir la violence en Jamahiriya arabe libyenne, se félicitant que les États voisins, en particulier la Tunisie et l’Égypte, aient répondu aux besoins de ces réfugiés et travailleurs étrangers, et demandant à la communauté internationale d’appuyer ces efforts, Déplorant que les autorités libyennes continuent d’employer des mercenaires, Considérant que l’interdiction de tous vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne est importante pour assurer la protection des civils et la sécurité des opérations d’assistance human itaire et décisive pour faire cesser les hostilités en Jamahiriya arabe libyenne, Inquiet également pour la sécurité des étrangers en Jamahiriya arabe libyenne et pour leurs droits, Se félicitant que le Secrétaire général ait nommé M. Abdel-Elah Mohamed Al- Khatib Envoyé spécial en Libye et soutenant ses efforts pour apporter une solution durable et pacifique à la crise en Jamahiriya arabe libyenne, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nati onale de la Jamahiriya arabe libyenne, Constatant que la situation en Jamahiriya arabe libyenne reste une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/1973 (2011) 3 11-26840 1. Exige un cessez-le-feu immédiat et la cessation totale des violences et de toutes les attaques et exactions contre la population civile; 2. Souligne qu’il faut redoubler d’efforts pour apporter une solution à la crise, qui satisfasse le s revendications légitimes du peuple libyen, et note que le Secrétaire général a demandé à son Envoyé spécial de se rendre en Jamahiriya arabe libyenne et que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a décidé d’envoyer son Comité ad hoc de haut niv eau sur la Libye sur place pour faciliter un dialogue qui débouche sur les réformes politiques nécessaires à un règlement pacifique et durable; 3. Exige des autorités libyennes qu’elles respectent les obligations qui leur incombent en vertu du droit internationa l, y compris le droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, et prennent toutes les mesures pour protéger les civils et satisfaire leurs besoins élémentaires, et pour garantir l’acheminement sans obstacl e ni contretemps de l’aide humanitaire; Protection des civils 4. Autorise les États Membres qui ont adressé au Secrétaire général une notification à cet effet et agissent à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’accords régionaux et en coopération avec le Secrétaire général, à prendre toutes mesures nécessaires, nonobstant le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011), pour protéger les populations et zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant le déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen, et prie les États Membres concernés d’informer immédiatement le Secrétaire général des mesures qu’ils auront prises en vertu des pouvoirs qu’ils tirent du présent paragraphe et qui sero nt immédiatement portées à l’attention du Conseil de sécurité; 5. Mesure l’importance du rôle que joue la Ligue des États arabes dans le maintien de la paix et de la sécurité régi onales et, gardant à l’esprit le Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, prie les États Membres qui appartiennent à la Ligue de coopérer avec les autres États Memb res à l’application du paragraphe 4; Zone d’exclusion aérienne 6. Décide d’interdire tous vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne afin d’aider à protéger les civils; 7. Décide également que l’interdiction imposée au paragraphe 6 ne s’appliquera pas aux vols dont le seul objectif est d’ordre humanitaire, comme l’acheminement d’une assistance, notamment de fournitures médicales, de denrées alimentaires, de travailleurs humanitaires et d’aide connexe, ou la facilitation de cet acheminement, ou encore l’évacuation d’étrangers de la Jamahiriya arabe libyenne, qu’elle ne s’appliquera pas non plus a ux vols autorisés par les paragraphes 4 ci-dessus ou 8 ci-dessous ni à d’autres vols que les États agissant en vertu de l’autorisation accordée au paragraphe 8 estim ent nécessaires dans l’intérêt du peuple libyen et que ces vols seront assurés en coordination avec tout mécanisme établi en application du paragraphe 8; 8. Autorise les États Membres qui ont adre ssé aux Secrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue des États arabes une notification à S/RES/1973 (2011) 11-26840 4 cet effet, agissant à titre national ou da ns le cadre d’orga nismes ou d’accords régionaux, à prendre au besoin toutes mesures nécessaires pour faire respecter l’interdiction de vol imposée au paragraphe 6 ci-dessus et demande aux États concernés, en coopération avec la Ligue des États arabes, de procéder en étroite coordination avec le Secrétaire général s’ag issant des mesures qu’ils prennent pour appliquer cette interdiction, notamment en créant un mécanisme approprié de mise en œuvre des dispositions des paragraphes 6 et 7 ci-dessus; 9. Appelle tous les États Membres agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’accords régionaux à fo urnir une assistance, notamment pour toute autorisation de survol nécessaire, en vue de l’application des paragraphes 4, 6, 7 et 8 ci-dessus; 10. Prie les États Membres concernés de coordonner étroitement leur action entre eux et avec le Secrétaire général s’agissant des mesures qu’ils prennent pour mettre en œuvre les paragraphes 4, 6, 7 et 8 ci-dessus, notamment les mesures pratiques de suivi et d’approbation de vols humanitaires ou d’évacuation autorisés; 11. Décide que les États Membres concernés devront informer immédiatement le Secrétaire général et le Secrétaire général de la Ligue des États arabes des mesures prises en vertu des pouvoirs qu’ils tirent du paragraphe 8 ci-dessus et notamment soumettre un concept d’opérations; 12. Prie le Secrétaire général de l’inform er immédiatement de toute mesure prise par les États Membres concernés en vertu des pouvoirs qu’ils tirent du paragraphe 8 ci-dessus et de lui faire rapport dans les sept jours et puis tous les mois sur la mise en œuvre de la présente résolution, notamment pour ce qui est de toute violation de l’interdiction de vol imposée au paragraphe 6 ci-dessus; Application de l’embargo sur les armes 13. Décide que le paragraphe 11 de la ré solution 1970 (2011) sera remplacé par le paragraphe suivant : « Demande à tous les États Membres, en particulier aux États de la région, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’ accords régionaux, afin de garantir la stricte application de l’embargo sur les armes établi par les paragraphes 9 et 10 de la résolution 19 70 (2011), de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans leurs ports mar itimes et aéroports et en haute mer, les navires et aéronefs en provenance ou à destination de la Jamahiriya arabe libyenne, si l’État concerné dispose d’informations autorisant raisonnablement à penser qu’il y a à bord des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la résolution 1970 (2011), telle que modifiée par la présente résolution, y compris des mercenaires armés, prie tous les États de pavillon ou d’immatriculation de ces navires et aéronefs de coopérer à toutes inspections et autorise les États Membres à prendre toutes mesures dictées par la situation existante pour procéder à ces inspections »; 14. Prie les États Membres qui prennent des mesures en haute mer par application du paragraphe 13 ci-dessus de coordonner étroitement leur action entre eux et avec le Secrétaire général et prie également les États concernés d’informer immédiatement le Secrétaire général et le Comité créé conformément au paragraphe S/RES/1973 (2011) 5 11-26840 24 de la résolution 1970 (2011) (« le Comité ») des mesures prises en vertu des pouvoirs conférés par le paragraphe 13 ci-dessus; 15. Demande à tout État Membre qui procède à titre natio nal ou dans le cadre d’organismes ou d’accords régionaux à une inspection, en application du paragraphe 13 ci-dessus, de présenter au Comité, pa r écrit et sans délai, un rapport initial exposant en particulier les motifs de l’inspection et les résultats de celle-ci et indiquant s’il y a eu coopération ou non et, si des articles dont le transfert est interdit ont été découverts, demande également audit État Membre de présenter par écrit au Comité, à une étape ultérieure, un rapport écrit donnant des précisions sur l’inspection, la saisie et la neutralisation, ainsi que des précisions sur le transfert, notamment une description des articles en que stion, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne fi gurent pas dans le rapport initial; 16. Déplore les flux continus de mercenaires qui arrivent en Jamahiriya arabe libyenne et appelle tous les États Membre s à respecter strictement les obligations mises à leur charge par le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) afin d’empêcher la fourniture de mercenaire s armés à la Jamahiriya arabe libyenne; Interdiction des vols 17. Décide que tous les États interdiront à tout aéronef enregistré en Jamahiriya arabe libyenne, appartenant à toute personne ou compagnie libyenne ou exploité par elle, de décoller de leur territoi re, de le survoler ou d’y atterrir, à moins que le vol ait été approuvé par avance par le Comité ou en cas d’atterrissage d’urgence; 18. Décide que tous les États interdiront à tout aéronef de décoller de leur territoire, d’y atterrir ou de le survoler s’ils disposent d’informations autorisant raisonnablement à penser qu’il y a à bord des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la résolution 1970 (2011), telle que modifiée par la présente résolution, y compris des mercenaires armés, sauf en cas d’atterrissage d’urgence; Gel des avoirs 19. Décide que le gel des avoirs imposé aux paragraphes 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) s’appliquera aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques se trouvant sur le territoire des États Membres, qui sont détenus ou contrôlés, directement ou indi rectement, par les autorités libyennes, désignées comme telles par le Comité, ou par des personnes ou entités agissant pour leur compte ou sous leurs ordres, ou par des entités détenues ou contrôlées par elles et désignées comme telles par le Comité, et décide également que tous les États devront veiller à empêcher leurs nationa ux ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre des fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques à la disposition des autorités libyennes, désignées comme telles par le Comité, des personnes ou entités agissant pour leur compte ou sous leurs ordres, ou des entités détenues ou contrôlées par elles et désignées comme telles par le Comité, ou d’en permettre l’utilisation à leur profit et demande au Comité de désigner ces autorités, personnes et entités dans un délai de 30 jours à dater de l’adoption de la présente résolution et ensuite selon qu’il y aura lieu; S/RES/1973 (2011) 11-26840 6 20. Se déclare résolu à veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient à une étape ultérieure, dès que possible, mis à la disposition du peuple de la Jamahiriya arabe libyenne et utilisés à son profit; 21. Décide que tous les États exigeront de leurs nationaux, des personnes relevant de leur juridiction et des sociétés créées sur leur territoire ou relevant de leur juridiction de faire preuve de vigi lance dans leurs échanges avec des entités créées en Jamahiriya arabe libyenne ou relevant de la juridiction de ce pays, ou avec toute personne ou entité agissant pour son co mpte ou sous ses ordres, et avec des entités détenues ou contrôlées par elle si ces États ont des raisons de penser que de tels échanges peuvent contribuer à la violen ce ou à l’emploi de la force contre les civils; Désignation 22. Décide que les personnes désignées à l’annexe I tombent sous le coup de l’interdiction de voyager imposée aux para graphes 15 et 16 de la résolution 1970 (2011) et décide également que les personnes et entités désignées à l’annexe II sont visées par le gel des avoirs imposé aux paragraphes 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011); 23. Décide que les mesures prévues aux paragraphes 15, 16, 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) s’appliqueront aussi à toutes personnes et entités dont le Conseil ou le Comité ont établi qu’elles ont violé les dispositions de la résolution 1970 (2011), en particulier ses paragraphes 9 et 10, ou qu’elles ont aidé d’autres à les violer; Groupe d’experts 24. Prie le Secrétaire général de créer, pour une période initia le d’un an, en consultation avec le Comité, un groupe de huit experts au maximum (le « Groupe d’experts ») qui sera placé sous la dir ection du Comité et s’acquittera des tâches suivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) et de la présente résolution; b) Réunir, examiner et analyser tout es informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées concernant l’application des mesures édictées dans la résolution 1970 (2011) et dans la présente résolution, en particulier les violations de leurs dispositions; c) Faire des recommandations sur les décisions que le Conseil, le Comité ou les États pourraient envisager de prendr e pour améliorer l’application des mesures pertinentes; d) Remettre au Conseil un rapport d’activ ité au plus tard 90 jours après sa création, et lui remettre un rapport final comportant ses conclusions et recommandations au plus tard 30 jours avant la fin de son mandat; 25. Engage instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, notamment en leur communiquant toutes informations qu’ils S/RES/1973 (2011) 7 11-26840 détiendraient sur l’application des mesures édictées par la résolution 1970 (2011) et par la présente résolution, en particulier sur les violations de leurs dispositions; 26. Décide que le mandat du Comité, tel que défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011), s’étendra aux mesure s prévues par la présente résolution; 27. Décide que tous les États, y compris la Jamahiriya arabe libyenne, prendront les mesures nécessaires pour s’assu rer qu’aucune action ne soit introduite à l’initiative des autorités libyennes ou de t oute personne ou entité de la Jamahiriya arabe libyenne ou de toute personne déclarant agir par leur intermédiaire ou pour leur compte en relation avec tout contrat ou autre transaction dont la réalisation aura été affectée par suite des mesures impos ées par sa résolution 1970 (2011), par la présente résolution ou par des résolutions connexes; 28. Réaffirme qu’il entend continuer de suivre les agissements des autorités libyennes et souligne qu’il est disposé à revoir à tout moment les mesures imposées par la présente résolution et par la résolution 1970 (2011), y compris à les renforcer, les suspendre ou les lever, selon que les autorités libyennes respecteront les dispositions de la présente résolution et de la résolution 1970 (2011); 29. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1973 (2011) 8 11-26840Jamahiriya arabe libyenne : désignations proposées par le Conseil de sécurité de l’ONU Nom Motifs Éléments d’id entification Annexe I : interdiction de voyager 1 Quren Salih Quren Al Qadhafi Ambassadeur libyen au Tchad. A quitté le Tchad pour Sabha. Participe directement au recrutement et à la coordination des mercenaires pour le régime. 2 Colonel Amid Husain Al Kuni Gouverneur de Ghat (sud de la Libye). Participe directement au recrutement des mercenaires. Annexe II : gel des avoirs 1 Dorda, Abu Zayd Umar Poste : Directeur de l’Organisation de la sécurité extérieure 2 Jabir, général de division Abu Bakr Yunis Poste : Ministre de la défense Titre : Général de division Date de naissance : --/--/1952 Lieu de naissance : Jalo (Libye) 3 Matuq, Matuq Mohammed Poste : Secrétaire chargé des services publics Date de naissance : --/--/1956 Lieu de naissance : Khoms (Libye) 4 Qadhafi, Mohammed Muammar Fils de Mouammar Kadhafi. Association étroite avec le régime Date de naissance : --/--/1970 Lieu de naissance : Tripoli (Libye) 5 Qadhafi, Saadi Commandant des Forces spéciales. Fils de Mouammar Kadhafi. Association étroite avec le régime. Commandement d’unités militaires impliquées dans la répression des manifestations Date de naissance : 25/05/1973 Lieu de naissance : Tripoli (Libye) 6 Qadhafi, Saif al-Arab Fils de Mouammar Kadhafi. Association étroite avec le régime Date de naissance : --/--/1982 Lieu de naissance : Tripoli (Libye) 7 Al-Senussi, colonel Abdullah Poste : Directeur du renseignement militaire Titre : Colonel Date de naissance : --/--/1949 Lieu de naissance : Soudan S/RES/1973 (2011) 11-26840 9 Nom Motifs Éléments d’id entification Entités 1 Banque centrale de Libye Sous le contrôle de Mouammar Kadhafi et de sa famille, et source potentielle de financement de son régime 2 Libyan Investment Authority (Autorité libyenne d’investissement) Sous le contrôle de Mouammar Kadhafi et de sa famille; constituerait une source de financement de son régime Autre appellation : Libyan Arab Foreign Investment Company (LAFICO) Adresse : Tour Fateh, Tour 1, 22e étage, bureau 99, rue Borgaida, Tripoli, 1103, Libye 3 Libyan Foreign Bank Sous le contrôle de Mouammar Kadhafi et de sa famille; constituerait une source de financement de son régime 4 Libyan African Investment Portfolio Sous le contrôle de Mouammar Kadhafi et de sa famille; constituerait une source de financement de son régime Adresse : Rue Jamahiriya, Bâtiment du LAP, B.P. 91330, Tripoli, Libye 5 Libyan National Oil Company (Compagnie pétrolière nationale libyenne) Sous le contrôle de Mouammar Kadhafi et de sa famille; constituerait une source de financement de son régime Adresse : Rue Bashir Saadwi, Tripoli, Tarabulus, Libye
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1974 (2011)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1974(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1974 (2011)** Conseil de sécurité Distr. générale 22 mars 2011 11-27369** (F) 101111 101111 *1127369* Résolution 1974 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6500e séance, le 22 mars 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 1917 (2010), par laquelle il a prorogé jusqu’au 23 mars 2011 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), conformément aux modalités indiquées dans la résolution 1662 (2006), et rappelant également le rapport de la mission que le Conseil de sécurité a dépêchée en Afghanistan du 21 au 24 juin 2010 (S/2010/564), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Soulignant qu’il importe d’adopter une approche globale pour régler la situation en Afghanistan et conscient qu’il n’y a pas de solu tion purement militaire pour assurer la stabilité de l’Afghanistan, Réaffirmant son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans qui reconstruisent leur pays, renforcent les fondements d’une paix durable et de la démocratie constitutionnelle et reprennent la place qui leur revient dans le concert des nations, Se félicitant de l’issue de la Conférence intern ationale sur l’Afghanistan, tenue à Kaboul le 20 juillet 2010, qui a marqué une étape dans le Processus de Kaboul visant à hâter l’appropriation et la conduite des activités par l’Afghanistan, à consolider les partenariats internationaux et la coopération régionale, à améliorer la gouvernance en Afghanistan, à renforcer le s capacités des forces de sécurité afghanes et à favoriser la croissance économi que et la protection des droits de tous les citoyens afghans, notamment les femmes, et se félicitant particulièrement des engagements pris par le Gouvernement afgh an, y compris de l’établissement d’un cadre, de calendriers et de critères de référence pour les nouveaux programmes prioritaires nationaux, des progrès dans le sens de la prise en main de la sécurité par les Afghans, de l’amélioration de la gouverna nce et de la lutte contre la corruption, ** Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques (10 novembre 2011). S/RES/1974 (2011) 11-27369 2 Réaffirmant les engagements pris à la Conférence de Londres (S/2010/65), à laquelle ont été arrêtés un programme précis et des priorités convenues pour la voie à suivre en Afghanistan, étayés par une stratégie globale que le Gouvernement afghan devra promouvoir avec l’aide des pa ys de la région et de la communauté internationale, l’ONU étant appelée à jouer un rôle de coordination central et impartial, Attendant avec intérêt la Conférence internationale sur l’Afghanistan, qui se tiendra à Bonn en décembre 2011, sous la conduite du Gouvernement afghan, Réaffirmant , dans ce contexte, son appui à la mise en œuvre, sous le contrôle du peuple afghan, des engagements énoncés dans les communiqués des Conférences de Londres et de Kaboul, de la Stra tégie nationale de développement de l’Afghanistan et de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, conscient de la menace que la production et le commerce illicites et le trafic de stupéfiants représentent pour la paix internationale et la stabilité des différentes régions du monde, et du rôle important que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime joue dans ce domaine, et notant que des efforts soutenus et coordonnés de la part de tous les intéressés sont indispen sables pour consolider les acquis de cette entreprise et surmonter les difficultés actuelles, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer pour promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, notamment en coordonnant et en contrôlant, avec le Gouvernement afghan, la mise en œuvre du Processus de Kaboul par l’intermédiaire du Conseil commun de coordination et de suivi à l’appui des priorités arrêtées par le Gouvernement afghan, et remerciant le Secrétaire général, son Représentant spécial pour l’Afghanistan et, en particulier, les femmes et les hommes de la MANUA qui servent dans des conditions difficiles pour venir en aide au peuple afghan, de leurs efforts, qu’il soutient fermement, Rappelant les conclusions de la Jirga consulta tive de paix et saluant la création du Haut Conseil pour la paix et les efforts de sensibilisation qu’il mène en Afghanistan et à l’étranger, Saluant le courage et le dévouement des millions de femmes et d’hommes qui ont exercé leur droit de vote lors des él ections législatives de 2010, malgré les graves menaces qui pesaient sur la sécurité, saluant également le rôle joué par les autorités afghanes lors de ces élections, notamment les travaux de la Commission électorale indépendante et de la Commission des plaintes électorales, saluant en outre l’inauguration d’une nouvelle Wolesi Jirga, rappelant les engagements pris par le Gouvernement afghan à la Conférence de Kaboul en faveur d’une réforme électorale à long terme, soulignant qu’il faut mener à bien les réformes électorales pour que les prochaines élections soient tran sparentes, crédibles et démocratiques, et réaffirmant que l’avenir pacifique de l’Afghanistan repose sur la construction d’un État stable, sûr et autosuffisant sur le plan économique, à l’abri du terrorisme et des stupéfiants, et fondé sur des institution s démocratiques solid es, le respect du principe de la séparation des pouvoirs, le renforcement de l’équilibre entre les pouvoirs constitutionnels, ainsi que la garantie et le respect des droits et des obligations du citoyen, S/RES/1974 (2011) 3 11-27369 Saluant la contribution du Groupe de contact international aux efforts des Nations Unies pour coordonner et mobiliser le soutien de la communauté internationale en faveur de l’Afghanistan , en particulier les conclusions de la dernière réunion du Groupe de contact qui s’es t tenue à Djedda sous les auspices de l’Organisation de la Conférence islami que, dont il est ressorti une mobilisation renforcée des pays de la région et d’ailleurs en faveur de la paix, de la stabilité et du développement de l’Afghanistan, Soulignant qu’il est crucial de favoriser la coopération régionale, moyen efficace de promouvoir la sécurité, la stabilité et le développement social et économique en Afghanistan, rappelant l’importance de la Déclaration de Kaboul sur les relations de bon voisinage (Déclarati on de Kaboul), en date du 22 décembre 2002 (S/2002/1416), se félicitant que la communauté internationale demeure résolue à promouvoir la stabilité et le développement de l’Afghanistan, prenant note des initiatives prévues à l’échelle internationa le et régionale, notamment le Sommet « Au cœur de l’Asie » qui s’est tenu à Istanbul, le sommet quadrilatéral entre l’Afghanistan, le Pakistan, le Tadjikistan et la Fédération de Russie, ainsi que la conférence organisée par l’Organisation de Shanghai pour la coopération, et attendant avec intérêt la cinquième Conférence sur la coopération économique régionale concernant l’Afghanistan, qui se tiendra au Tadjikistan à l’automne, Se félicitant de l’action menée par les pays qui intensifient leurs efforts civils et humanitaires pour aider le Gouvernement et le peuple afghans et encourageant la communauté internationale à accroître enco re sa contribution de façon coordonnée avec les autorités afghanes et la MANUA, Se félicitant en outre de l’accord conclu entre le Gouvernement afghan et les pays qui fournissent des effectifs à la Force internationale d’assistance à la sécurité, lors du Sommet de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) tenu à Lisbonne en 2010, en vue de transférer pr ogressivement la responsabilité première de la sécurité en Afghanistan aux for ces de sécurité nationales afghanes dans l’ensemble du pays d’ici à la fin de 2014, prenant note de la Déclaration de l’OTAN et du Gouvernement de la République is lamique d’Afghanistan sur un partenariat durable signée à Lisbonne le 20 novembre 2010, prenant note des efforts conjoints déployés dans le cadre du processus Inteqal (transition), saluant les progrès accomplis jusqu’ici pour préparer la trans ition dans une première série de provinces et de municipalités, et espérant que la mise en œuvre du processus de transition se poursuivra, Prenant acte une fois de plus du caractère inte rdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, des droits de l’homme, de l’état de droit et du développement, ainsi que dans les domaines transversaux de la lutte contre la corruption et les stupéfiants et de la transparence se renforcent mutuellement, et se félicitant des efforts soutenus que le Gouvernement afghan et la communauté internationale déploient pour relever ces défis dans le cadre d’une approche globale, Soulignant qu’il importe d’adopter une approche globale en vue de régler les problèmes qui se posent en Afghanistan pour parvenir à transférer la responsabilité première de la sécurité aux forces afghanes au début de 2011, conscient que les avancées dans le secteur de la sécurité doivent s’accompagner de progrès dans les domaines de la gouvernance et du renf orcement des capacités afghanes, prenant note, dans ce contexte, de la complémentarité des objectifs de la MANUA et de la S/RES/1974 (2011) 11-27369 4 Force internationale d’assistance à la sécurité, comme indiqué également dans la résolution 1943 (2010), et soulignant qu’il faut renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches assignées à l’une et à l’autre, Réaffirmant que tous les organismes, fonds et programmes des Nations Unies doivent, dans le cadre du mécanisme offert par l’équipe de pays et de l’initiative Unis dans l’action, et sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, redoubler d’efforts en vue d’amé liorer la cohérence, la coordination et l’efficacité des activités et de les aligner étroitement sur les programmes prioritaires nationaux définis par le Gouvernement afghan, Soulignant qu’il faut continuer à améliorer la portée, la qualité et la quantité de l’aide humanitaire, en assurant une coordination et un acheminement judicieux, efficaces et rapides de l’aide humanitaire grâce à une coordination accrue entre les organismes, fonds et programmes des Nations Unies sous l’autorité du Représentant spécial du Secrétaire général et entre l’Organisation des Nations Unies et d’autres donateurs, notamment dans les endroits qui en ont le plus besoin, et mettant l’accent à cet égard sur la nécessité pour tous, dans le contexte de l’aide humanitaire, de défendre et de respecter les principes huma nitaires et les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialit é et d’indépendance, Se déclarant de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par les actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, d’autres groupes extrémistes violents, de groupes armés illégaux, de criminels et de ceux qui se livrent à la production, au trafic ou au commerce de drogues illicites, et par les liens étroits en tre activités terroristes et drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, y compris les enfants, les forces nationales de sécurité et le personnel militaire et civil international, Conscient des menaces alarmantes que font continuellement peser les Taliban, Al-Qaida, d’autres groupes extrémistes violents et des groupes armés illégaux, ainsi que des difficultés rencontrées pour lutter contre ces menaces, et s’inquiétant vivement des conséquences dangereuses des actes de violence et de terrorisme qui sont le fait des Taliban, d’Al-Qaida, d’autr es groupes extrémistes violents et de groupes armés illégaux sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primauté du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services essentiels et à veiller à l’amélioration de la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales et à leur protection, Rappelant ses résolutions 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, se déclarant vivement préoccupé par le nombre encore accru des pertes civ iles en Afghanistan, en particulier parmi les femmes et les enfants, dont la grande majorité sont causées par les Taliban, Al- Qaida, d’autres groupes extrémistes vi olents et des groupes armés illégaux, réaffirmant que tous les belligérants doivent pr endre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils touchés, demandant à toutes les parties d’honorer les obligations que leur impose le droit international humanitaire et des droits de l’homme et de prendre toute me sure utile pour assurer la protection des civils, et soulignant qu’il importe de suivre en permanence la situation des populations civiles, et plus particulièrement les pertes civiles, et de l’en informer, notamment par la FIAS, prenant acte des progrès enregistrés par les forces afghanes S/RES/1974 (2011) 5 11-27369 et les autres forces internationales en vue de réduire autant que possible le nombre de victimes civiles, Se déclarant également préoccupé par la grave menace que les mines antipersonnel, restes de guerre et engins explosifs artisanaux peuvent représenter pour la population civile, et soulignant qu’il faut s’abstenir d’utiliser des armes et dispositifs interdits par le droit international, Soutenant la poursuite de l’interdiction par le Gouvernement afghan de l’engrais à base de nitrate d’ammonium, et l’ exhortant à prendre rapidement des mesures en vue de faire appliquer les règlem ents relatifs à la lutte contre toutes les matières explosives et les précurseurs et à réduire ainsi la capacité des insurgés de s’en servir pour fabriquer des engins explosifs improvisés, Rappelant la déclaration adressée à l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) par le Gouvernement af ghan, dans laquelle celui-ci indiquait que l’anhydride acétique n’avait pas d’utilisati on légale en Afghanistan pour le moment et que les pays producteurs et exportateurs devraient s’abstenir d’autoriser l’exportation de cette substance en Afgh anistan si le Gouvernement afghan n’en faisait pas la demande, et invitant , conformément à la résolution 1817 (2008), les États Membres à resserrer leur coopération avec l’OICS, notamment en se conformant pleinement aux dispositions de l’article 12 de la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité et ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, et prenant note du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés en Afghanistan (S/2011/55), 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 11 mars 2011 (S/2011/120); 2. Est heureux de constater que l’Organisation des Nations Unies est déterminée à collaborer durablement avec le Gouvernement et le peuple afghans et réaffirme son soutien sans réserve aux activités de la MANUA et du Représentant spécial du Secrétaire général; 3. Décide de proroger jusqu’au 23 mars 2012 le mandat de la MANUA, tel que défini dans ses résolutions 1662 (2006), 1746 (2007), 1806 (2008), 1868 (2009) et 1917 (2010) et aux paragraphes 4, 5 et 6 ci-après; 4. Demande à l’Organisation des Nations Unies, agissant avec le soutien de la communauté internationale, d’apporte r un appui aux programmes prioritaires nationaux du Gouvernement afghan dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, de la justice et du développement économique et social et d’apporter son concours pour que soient intégralement tenus les engagements communs pris sur ces questions aux Conférences de Kaboul et de Londres, et que soit poursuivie la mise en œuvre de la Stratégie nationa le de lutte contre la drogue, et prie la MANUA d’apporter son concours au Gouvernement afghan pour qu’il prenne les rênes du pays comme prévu dans le Processus de Kaboul; S/RES/1974 (2011) 11-27369 6 5. Décide que la MANUA et le Représentant spécial du Secrétaire général, agissant dans la limite de leur mandat et guidés par l’idée de renforcer la souveraineté et la prise en main et la dir ection du pays par les Afghans, continueront à piloter les activités civiles internati onales, conformément aux communiqués des Conférences de Londres et de Kaboul et en s’attachant particulièrement à réaliser les priorités suivantes : a) Promouvoir, en tant que coprésident du Conseil commun de coordination et de suivi, une plus grande cohéren ce au niveau de l’appui offert par la communauté internationale à la poursuite des priorités du Gouvernement afghan en matière de développement et de gouvernanc e, notamment en apportant un soutien à l’élaboration actuellement en cours des nouveaux programmes prioritaires nationaux, en mobilisant des moyens, en coordonnant l’action des donateurs et organismes internationaux et en orientant les contributions des organismes, fonds et programmes des Nations Unies, en particulie r pour ce qui est de la lutte contre les stupéfiants et des activités de reconstruc tion et de développement; en même temps, appuyer les efforts déployés pour accroître la part de l’aide au développement qui est fournie par l’intermédiaire du Gouvernement afghan, ainsi que ceux déployés pour accroître la transparence et l’efficaci té de l’utilisation par le Gouvernement afghan des ressources en question; b) Renforcer la coopération avec la Fo rce internationale d’assistance à la sécurité et le Haut-Représentant civil de l’ OTAN, à tous les niveaux et dans tout le pays, à l’appui de la transition vers la prise des rênes du pays par les Afghans convenue aux Conférences de Kaboul et de Londres et au Sommet de Lisbonne, et le faire d’une manière durable qui assure la protection et la promotion des droits de tous les Afghans, conformément à leur mandat actuel, afin de renforcer la coopération entre civils et militaires, de f aciliter l’échange rapide d’informations et d’assurer la cohérence entre les activités menées par les forces de sécurité nationales et internationales et les intervenants civils à l’appui d’un processus de développement et de stabilisation mené par les Afghans, notamment en nouant des rapports avec les équipes de reconstruction de province et avec les organisations non gouvernementales, en particulier en particip ant en qualité d’observateur aux travaux du Conseil de transition Inteqal; c) Apporter une aide sous forme de communication aussi bien que de bons offices, si le Gouvernement afghan le demande, au processus de paix et de réconciliation dirigé par les Afghans, nota mment pour ce qui est de la mise en œuvre du Programme afghan pour la paix et la réintégration, et en proposant et en facilitant la mise en œuvre de mesures de confiance, dans le cadre posé par la Constitution afghane et dans le respect total de l’application des mesures et procédures définies dans ses résoluti ons 1267 (1999), 1822 (2008) et 1904 (2009) et toute autre résolution qu’il a adoptée sur la question; d) Apporter un appui, à la demande de s autorités afghanes, à l’organisation des élections à venir en Afghanistan, ainsi qu’ au travail sur la pére nnité et l’intégrité du processus électoral, comme convenu aux Conférences de Londres et de Kaboul; et offrir aux institutions afghanes participan t au processus une aide en matière de renforcement des capacités et une assistance technique; S/RES/1974 (2011) 7 11-27369 6. Réaffirme que la MANUA et le Représen tant spécial continueront de piloter les efforts civils internationaux dans les domaines prioritaires suivants : a) Appui à la coopération régionale vi sant à progresser, en s’appuyant sur ce qui a déjà été réalisé, vers un Afghanistan stable et prospère; b) Moyennant une présen ce accrue de la Mission, promotion, à l’appui de l’action menée par le Gouvernement afghan, de la mise en œuvre du Processus de Kaboul dans tout le pays, notamment grâ ce au renforcement de la coopération avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, et action visant à ce que les politiques gouvernementales favorisent l’ouverture et soient mieux comprises; c) Appui à l’action menée par le Gouvernement afghan pour améliorer la gouvernance et renforcer l’état de droit, y compris la justice transitionnelle, l’exécution du budget et la lutte contre la corruption, dans tout le pays conformément au Processus de Kaboul, le but étant d’apporter les bienfaits de la paix et d’assurer des services de façon opportune et durable; d) Poursuite, avec l’appui du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, de la coopération avec la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan et avec le Gouvernement afghan et les organisations non gouvernementales étrangères et afghanes concernées dans les domaines du suivi de la situation des civils, de la coordi nation de l’action menée pour assurer la protection de ces civils, pour promouvoir l’a pplication du principe de responsabilité et pour aider à réaliser intégralement les libertés fondamentales et les dispositions relatives aux droits de l’homme figurant dans la Constitution afghane et dans les traités internationaux auxquels l’Afghanistan est partie, en particulier ceux qui concernent le plein exercice des droits fondamentaux des femmes; e) Coordination et facilitation de l’ acheminement de l’aide humanitaire, à l’appui du Gouvernement afghan et dans le respect des principes humanitaires, dans le but de donner au Gouvernement les ca pacités nécessaires pour pouvoir assumer à l’avenir son rôle central et de coordination, notamment en offrant un appui efficace aux autorités nationales et locales en matière d’assistance et de protection des déplacés et dans le but également de créer des conditions propices au retour volontaire et durable, dans la sécurité et la dignité, des réfugiés et des déplacés; 7. Demande à toutes les parties afghanes et autres de se coordonner avec la MANUA dans l’exécution de son mandat et dans l’action qu’elle mène pour promouvoir dans tout le pays la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé; 8. Réaffirme qu’il faut assurer la sécurité du personnel des Nations Unies et son adhésion aux mesures que le Secrétaire général a déjà prises à cet égard; 9. Souligne qu’il importe de pouvoir compter sur une présence forte de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans les provinces, encourage le Secrétaire général à poursuivre les efforts engagés en vue de prendre les dispositions voulues pour régler les problèmes de sécurité associés à cette présence et soutient fermement l’autorité du Représentant spécial du Secrétaire général dans la coordination de toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Afghanistan; S/RES/1974 (2011) 11-27369 8 10. Souligne l’importance qu’il attache à un développement démocratique durable de l’Afghanistan dans le cadr e duquel toutes les institutions afghanes fonctionneraient dans les limites clairement définies de leurs domaines de compétence respectifs, conformément a ux lois applicables et à la Constitution afghane, et se félicite à cet égard que le Gouvernement afghan ait pris l’engagement de collaborer étroitement avec l’ONU pour tirer les enseignements des élections de 2009 et 2010 de manière à améliorer encore le processus électoral, y compris en assurant sa viabilité à long terme, et, tenant compte des engagements pris aux Conférences de Londres et de Kaboul, réaffirme le rôle essentiel que joue la MANUA, à la demande du Gouvernement afgh an, pour faciliter la réalisation de ces engagements, prie cette dernière de fournir, à la demande du Gouvernement afghan, une assistance technique aux institutions afghanes compétentes en vue d’appuyer un processus constructif de réforme électorale et demande également aux membres de la communauté internationale de fourni r une assistance selon que de besoin; 11. Se félicite des efforts renouvelés du Gouvernement afghan, dont témoignent notamment la tenue de la Jirg a nationale consultative de paix en juin 2010, la création du Haut Cons eil de la paix et la mise en œuvre du Programme afghan pour la paix et la réintégration, pour faciliter le dialogue avec les éléments de l’opposition qui sont prêts à renoncer à la violence, à ro mpre leurs liens avec Al- Qaida et d’autres organisations terroristes, à dénoncer le terrorisme et à accepter la Constitution afghane, en particulier s’agissant des questions relatives à l’égalité des sexes et aux droits de l’homme, et encourage le Gouvernement afghan à se prévaloir des bons offices offerts par la MANUA pour fa ciliter ce processus le cas échéant, en pleine application des mesures et pro cédures définies dans ses résolutions 1267 (1999), 1822 (2008) et 1904 (2009) et les autres résolutions qu’il a adoptées sur la question, se félicite également des mesures prises par le Gouvernement afghan et l’encourage à continuer d’accroître la particip ation des femmes, des minorités et de la société civile aux processus de sensibilisation et de consultation, et rappelle que les femmes peuvent jouer un rôle cruc ial dans le processus de paix, comme l’affirment sa résolution 1325 (2000) et ses autres résolutions sur la question; 12. Souligne le rôle que doit jouer la Mission dans l’appui au processus de paix et de réconciliation, y compris au Programme afghan pour la paix et la réintégration, en application de la pr ésente résolution, engage la communauté internationale à soutenir les efforts que le Gouvernement afghan déploie dans ce domaine, notamment en continuant d’alimente r le Fonds d’affectation spéciale pour la paix et la réintégration et, dans ce contexte, note que le Gouvernement afghan accueillera à Kaboul, au printemps de 2011 , une conférence sur la réintégration; 13. Salue les efforts que font le Gouvernement afghan, ses partenaires des pays voisins et de la région et les organi sations internationales, dont l’Organisation de la Conférence islamique, pour susciter la confiance et la coopération mutuelles, ainsi que les récentes initiatives de coopéra tion prises par des pa ys concernés et des organisations régionales, y compris le cinquième Sommet trilatéral entre l’Afghanistan, le Pakistan et la Turquie tenu à Istanbul et les conclusions de la Conférence d’Istanbul du 3 novembre 2010, note que la Turquie se propose d’organiser une conférence régionale sur l’Afghanistan et attend avec intérêt la cinquième Conférence sur la coopération économique régionale concernant l’Afghanistan qui doit se tenir au Tadjikistan à l’automne de 2011; se félicite aussi que les principes énoncés dans la Déclar ation de 2002 sur les relations de bon voisinage aient été réaffirmés dans le Co mmuniqué de la Conférence de Kaboul; et S/RES/1974 (2011) 9 11-27369 souligne qu’il importe d’intensifier la coopération entre l’Afghanistan et ses partenaires pour faire front aux Taliban, à Al-Qaida, aux autres groupes extrémistes violents et aux groupes armés illégaux en promouvant la paix et la prospérité en Afghanistan et en encourageant la coopérati on dans les secteurs de l’économie et du développement en tant que moyens de parvenir à la pleine intégration de l’Afghanistan dans la dynamique régionale et dans l’économie mondiale; 14. Réaffirme que le Conseil commun de coordination et de suivi joue un rôle central s’agissant de coordonner, de facilit er et de suivre la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement de l’Afghanistan et les programmes prioritaires nationaux, et demande à tous les intéressés de renforcer leur coopération avec le Conseil à cette fin de manière à améliorer encore son efficacité; 15. Demande aux organisations et donateurs internationaux ainsi qu’au Gouvernement afghan d’honorer les engagement s qu’ils ont pris à la Conférence de Kaboul et aux conférences inte rnationales précédentes et réaffirme qu’il importe de faire davantage pour améliorer la coordinati on et l’efficacité de l’aide, notamment en assurant la transparence et en luttant contre la corruption, et pour aider le Gouvernement afghan à être mieux à même de coordonner l’aide; 16. Appelle le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale et notamment la Force internationale d’assistance à la sécurité et la coalition de l’opération Liberté immuable , conformément à leurs attributions évolutives respectives, à continuer à faire face à la menace que font peser sur la sécurité et la stabilité de l’Afghanista n les Taliban, les membres d’Al-Qaida, les autres groupes extrémistes violents, les gr oupes armés illégaux, les criminels et ceux qui se livrent à la production ou au trafic de stupéfiants; 17. Condamne avec la plus grande fermeté tous les attentats visant des civils et les forces afghanes et internationales, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats- suicides, d’assassinats ou d’enlèvements, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de reconstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamne en outre l’utilisation, par les Taliban et d’autres groupes extrémistes, de civils comme boucliers humains; 18. Condamne également les attaques contre le personnel humanitaire, qui entravent les efforts faits pour aider le peuple afghan, et souligne que toutes les parties doivent garantir un accès en toute sécurité et sans entrave aux agents humanitaires, y compris le personnel des Nations Unies et le personnel associé, et respecter pleinement le droit in ternational humanitaire applicable; 19. Se félicite des résultats obtenus à ce jour dans l’exécution du Programme de lutte antimines pour l’Afghanistan et encourage le Gouvernement afghan, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies et toutes les parties intéressées, à poursuivre son action en vue de détruire les mines antipersonnel et antichars et les restes explosifs de guerre, et de réduire ai nsi les menaces qu’ils font peser sur la vie humaine et sur la paix et la sécurité dans le pays; et estime qu’il faut fournir une aide en vue de soigner les victimes, y compris celles qui sont handicapées, et d’assurer leur réadaptation et leur réinsertion économique et sociale; 20. Salue les progrès accomplis par la Force internationale d’assistance à la sécurité et les autres forces internationa les en vue de réduire le plus possible les risques de pertes civiles, comme décrit dans le rapport de la MANUA sur la protection des civils en période de conflit armé en date du 9 mars 2011, et leur S/RES/1974 (2011) 11-27369 10 demande de continuer à intensifier cette action, notamment en réexaminant constamment leurs tactiques et procédures, en faisant avec les autorités afghanes le bilan de toute intervention qui aurait causé des pertes civiles et en procédant à une enquête en pareil cas et lorsque le Gouvernement afghan estime qu’une enquête conjointe est nécessaire; 21. Souligne qu’il importe de permettre aux organisations compétentes, le cas échéant, d’avoir accès à toutes les prisons et à tous les lieux de détention en Afghanistan et demande que le droit intern ational, notamment le droit humanitaire et celui des droits de l’homme, soit strictement respecté; 22. Se déclare profondément préoccupé par le recrutement et l’emploi d’enfants par les forces des Taliban en Afghanistan et par le meurtre et les mutilations d’enfants du fait du conflit, condamne de nouveau fermement le recrutement et l’emploi d’enfants soldats en violation du droit international applicable, ainsi que toutes autres violati ons et tous autres sévices exercés sur la personne d’enfants en période de conflit ar mé, en particulier les attaques contre les écoles et les établissements d’enseignement et de santé, et l’utilisation d’enfants pour des attentats-suicides, demande que les responsables soient traduits en justice, souligne qu’il importe d’appliquer ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) à cet égard, et prie le Secrétaire général de continuer à renforcer la composante protection de l’enfance de la MANUA, en particul ier en désignant des conseillers à la protection de l’enfance; 23. Se félicite de la signature récente par le Gouvernement afghan et l’Organisation des Nations Unies d’un plan d’action global, vérifiable et à échéance définie en vue de mettre un terme à l’emploi et au recrutement d’enfants dans les Forces nationales de sécurité afghanes; 24. Réaffirme qu’il importe de rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, dans un cadre global, par le biais de procédures d’agrément appropriées et d’ efforts de formation, d’encadrement, d’équipement et de responsabilisation, à l’intention tant des femmes que des hommes, afin d’accélérer la réalisation de l’objectif consistant à constituer des forces de sécurité afghanes autosuffisante s et ethniquement équ ilibrées qui assurent le maintien de la sécurité et l’ét at de droit dans tout le pays; 25. Se félicite à cet égard que l’armée nationale afghane continue de se développer et soit de plus en plus à même de planifier et de mener des opérations, et se déclare favorable aux efforts de format ion qui continuent d’être faits, notamment par l’apport de formateurs, de ressources et d’équipes opérationnelles d’encadrement et de liaison par l’interm édiaire de la Mission de formation de l’OTAN en Afghanistan, aux conseils qui sont donnés en vue d’une planification durable de la défense et à l’assistance au x initiatives de réforme de la défense; 26. Prend note des efforts que font les autorités afghanes pour renforcer les capacités de la Police nationale afghane, demande que ces efforts soient poursuivis et insiste sur l’importance, dans ce contexte, de l’assistance internationale fournie sous forme d’un appui financier et d’un apport en personnel de formation et d’encadrement, y compris de la contribution qu’apportent la Mission de formation de l’OTAN en Afghanistan, la Force de gendarmerie européenne (FGE) et l’Union européenne par le biais de sa mission de police (EUPOL Afghanistan); S/RES/1974 (2011) 11 11-27369 27. Se félicite des progrès réalisés dans l’application du programme de démantèlement des groupes armés illégaux par le Gouvernement afghan et de son intégration au Programme afghan pour la paix et la réintégration et demande que les efforts soient accélérés et coordonnés pour que de nouveaux progrès soient enregistrés, avec l’appui de la communauté internationale; 28. Prend note des progrès faits récemment pour lutter contre la production d’opium et de l’effondrement de la production, demeure préoccupé par les conséquences néfastes de la culture, de la production, du trafic et de la consommation d’opium pour la sécurité, le développement et la gouvernance en Afghanistan et pour la région et le monde, engage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, nota mment en exécutant des programmes offrant d’autres moyens de subsistance, et à faire une place à la lutte contre les stupéfiants dans tous les programmes nationaux, et encourage la communauté internationale à appuyer davantage les quatre priorité s dégagées dans la Stratégie; se félicite de l’appui fourni par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à l’Initiative triangulaire et au Centre régi onal d’information et de coordination pour l’Asie centrale dans le cadre de l’Initiative du Pacte de Paris et de la Stratégie Arc- en-ciel, ainsi que de la contribution de l’Académie de police de Domodedovo (Russie); 29. Demande aux États de renforcer la coopération internationale et régionale pour faire pièce à la menace que la production, le trafic et la consommation de drogues illicites au départ de l’Afghanistan font peser sur la communauté internationale, conformément au principe de responsabilité commune et partagée de la résolution du problème de la drogue en Afghanistan, notamment grâce au renforcement des moyens dont dispos ent les services de répression et de la coopération dans le domaine de la lutte cont re les stupéfiants et les précurseurs et contre le blanchiment d’argent et la corruption liés à ce trafic, constate qu’il a été proposé d’organiser en 2011 la troisième Conf érence ministérielle sur les routes de la drogue au départ de l’Afghanistan dans le cadre de l’Initiative du Pacte de Paris et de son processus dit « Paris-Moscou », et, à cet égard, demande que sa résolution 1817 (2008) soit pleinement appliquée; 30. Appelle de ses vœux la poursuite de l’Initiative du Pacte de Paris pour lutter contre la production, la consommati on et le trafic d’opium et d’héroïne en Afghanistan et l’élimination des cultures de pavots, des laboratoires de fabrication de drogues et des stocks ainsi que l’interception des convois de drogues, insiste sur l’importance de la coopération en ma tière de gestion des frontières et se félicite que les organismes compétents des Nations Unie s aient intensifié leur collaboration avec l’Organisation pour la sécurité et la c oopération en Europe et l’Organisation du Traité de sécurité collective à cet égard; 31. Souligne de nouveau qu’il importe que toutes le s institutions afghanes et tous les autres intervenants mettent ra pidement en application le programme prioritaire national « Droit et justice pour tous » dans son intégralité et de façon suivie et coordonnée afin d’instituer dans les meilleurs délais une justice équitable et transparente, de mettre fin à l’impunité et de consolider l’état de droit dans l’ensemble du pays; S/RES/1974 (2011) 11-27369 12 32. Souligne à cet égard qu’il importe de progresser encore sur la voie de la reconstruction et de la réforme du secteur pénitentiaire en Afgh anistan afin que la légalité et les droits de l’homme y soient mieux respectés; 33. Note avec une forte préoccupation que la corruption généralisée nuit à la sécurité, à la bonne gouvernance, à la lutte contre les stupéfiants et au développement économique, et invite instamment le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à prendre énergiquement la direction des opérations anticorruption et à renfor cer l’action qu’il mène pour rendre l’administration plus efficace, plus responsable et plus transparente; 34. Encourage toutes les institutions afghanes, notamment les pouvoirs exécutif et législatif, à œuvrer dans un esprit de coopération, engage le Gouvernement afghan à poursuivre la réforme législative et la réforme de l’administration publique afin d’y asseoir les principes de bonne gouvernance, y compris la pleine représentation de toutes les Afghanes et de tous les Afghans, et de responsabilité aux échelons tant national que local, et souligne que la communauté internationale doit continuer à prêter son concours technique à cet égard; 35. Lance un appel pour que soient pleinement respectés les droits de l’homme et les libertés fondamentales ains i que le droit international humanitaire sur tout le territoire afghan, se félicite que les médias libres afghans se développent, mais constate avec préoccupation que la liberté des médias continue de faire l’objet de restrictions et les journalis tes d’être la cible d’attaques, rend hommage à la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan pour les efforts courageux qu’elle déploie afin de surveiller le respect des droits de l’homme dans le pays, d’assurer la promotion et la prot ection de ces droits et de favoriser l’avènement d’une société civile pluraliste et souligne qu’il importe que tous les intéressés coopèrent sans réserve avec la Commission; et encourage l’ensemble des services de l’État et de la société civile à s’investir largement en faveur du respect des engagements mutuels qu’ils ont pris, notamment celui d’assurer un financement public suffisant à la Commission; 36. Constate qu’en dépit des progrès accomplis sur la voie de l’égalité des sexes, il est nécessaire de redoubler d’effort s pour garantir les droits des femmes et des filles, condamne avec fermeté les formes persistantes de discrimination et de violence dont sont victimes les filles et le s femmes, en particulier la violence visant à empêcher les filles d’aller à l’école, souligne qu’il importe d’appliquer ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) et de s’assurer que les femmes qui fuient le s violences conjugales puissent trouver un refuge sûr; 37. Se félicite de l’engagement du Gouvernement afghan d’accroître la représentation des femmes dans toutes les institutions liées à la gouvernance, y compris les organes dont les membres sont élus et nommés et la fonction publique, appuie les efforts visant à accélérer la mise en œuvre du Plan d’action national en faveur des femmes en Afghanistan, à intégrer ses objectifs dans les programmes prioritaires nationaux et à élaborer une stratégie destinée à faire appliquer la loi sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, notamment à mettre en place des services d’aide aux victimes, rappelle que la promotion et la protection des droits de la femme font partie intégrante du progr amme de paix, de réintégration et de réconciliation et prie le Secrétaire général de continuer de donner dans ses rapports S/RES/1974 (2011) 13 11-27369 des renseignements sur l’intégration des femmes à la vie politique, économique et sociale de l’Afghanistan; 38. Se félicite que le Gouvernement afghan et la MANUA coopèrent avec le Comité créé par sa résolution 1267 (1999) à la mise en œuvre de la résolution 1904 (2009), notamment en fournissant des informations utiles à la mise à jour de la Liste récapitulative et en donnant le sign alement des individus et des entités qui apportent une aide financière et un appui aux actes ou activités d’Al-Qaida et des Taliban en utilisant les revenus tirés de la culture, de la production et du commerce illicites de stupéfiants et de leurs précurseurs, et les encourage à poursuivre leur coopération; 39. Appelle à renforcer la coopération éco nomique régionale, notamment pour faciliter le commerce régional, accr oître les investissements étrangers et développer les infrastructures de l’Afghanistan, en notant que, de longue date, ce pays est une grande voie de passage en Asie; 40. Souligne qu’il importe que les derniers réfugiés afghans rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et en bon ordre et s’y réintègrent pour de bon, aux fins de la stabilité du pays et de la région, et demande à cet égard à la communauté internationale d’apporter une aide régulière et accrue; 41. Affirme aussi qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de plein gré, en toute sécurité et en bon ordre, et s’y réintègrent pour de bon; 42. Prie le Secrétaire général de lui prés enter tous les trois mois un rapport sur l’évolution de la situation en Afghanist an dans lequel seront évalués les progrès réalisés au regard des critères définis pour mesurer et suivre l’avancement de la mise en œuvre du mandat et des priorités de la MANUA définis dans la présente résolution; 43. Prie également le Secrétaire général de procéder, en concertation avec le Gouvernement afghan et les intervenants internationaux concernés, d’ici à la fin 2011, à un examen approfondi des activités prescrites par le mandat de la MANUA et de l’appui que les organismes des Nations Unies apportent à l’Afghanistan, notamment du déploiement de la Mission dans l’ensemble du pays, afin de renforcer la prise en main et la direction du pa ys par les Afghans comme prévu dans le Processus de Kaboul, compte tenu de l’évolu tion de la présence internationale et du rôle de la Force internatio nale d’assistance à la sécurité, ainsi que des premiers résultats donnés par la transition (Inteqal), afin que le Conseil puisse effectuer un examen éclairé du mandat de la MANUA en mars 2012; et demande à tous les intéressés de coopérer avec la MANUA dans cette entreprise; 44. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1975 (2011)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1975(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1975 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2011 11-28477 (F) *1128477* Résolution 1975 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6508e séance, le 30 mars 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1572 (2004), 1893 (2009), 1911 (2010), 1924 (2010), 1933 (2010), 1942 (2010), 1946 (2010), 1951 (2010), 1962 (2010), 1967 (2011), 1968 (2011) et les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, ainsi que la résolution 1938 (2010) relative à la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Réaffirmant qu’il souhaite vivement que la crise postélectorale en Côte d’Ivoire soit réglée de manière pacifique, et qu’elle exige une solution politique globale qui préserve la démocratie et la pa ix et favorise la réconciliation durable de tous les Ivoiriens, Saluant les efforts constructifs du Groupe de haut niveau de l’Union africaine pour le règlement de la crise en Côte d’Ivoire et réaffirmant son soutien à l’Union africaine et à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour leur volonté de ré gler la crise en Côte d’Ivoire, Se félicitant de la décision que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a adoptée à sa 265e séance tenue au niveau des chefs d’État et de gouvernement, le 10 mars 2011, à Addis-Abeba, réaffirmant toutes ses décisions antérieures sur la crise postélectorale en Côte d’Ivoire qui s’aggrave rapidement depuis le deuxième tour de l’élection prés identielle, le 28 novembre 2010, lesquelles reconnaissent l’élection de M. Alassane Dr amane Ouattara à la présidence de la République de Côte d’Ivoire, Saluant les initiatives politiques de l’Auto rité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO et prenant note du communiqué et de la résolution sur la Côte d’Ivoire qu’elle a adoptés le 24 mars 2011, Se déclarant profondément préoccupé par la récente escalade de violence en Côte d’Ivoire et le risque de retour de la guerre civile et exhortant toutes les parties S/RES/1975 (2011) 11-28477 2 à faire preuve de la plus grande retenue afin d’empêcher une telle issue, et à régler leurs différends de manière pacifique, Condamnant sans ambiguïté tous les actes et propos provocateurs de toute partie qui constituent des incitations à la di scrimination, à l’hostilité, à la haine et à la violence, Condamnant les graves exactions et autres violations du droit international, notamment le droit internati onal humanitaire, le droit in ternational des droits de l’homme et le droit intern ational des réfugiés, perpétrées en Côte d’Ivoire, réaffirmant la responsabilité qui incombe au premier chef à chaque État de protéger les civils et réitérant qu’il incombe avant tout aux parties à tout conflit armé de prendre toutes mesures possibles pour assurer la protection des civils et faciliter l’acheminement rapide et sans entrave de l’aide humanitaire et la sûreté du personnel humanitaire, rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, Accueillant avec satisfaction la résolution A/HRC/16/25, adoptée par le Conseil des droits de l’homme le 25 mars 2011, notamment la décision de dépêcher une commission d’enquête internationale indépendante chargée d’enquêter sur les faits et circonstances entourant les allégations de graves violations des droits de l’homme perpétrées en Côte d’Ivoire à la suite de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, Soulignant que les personnes responsables de ces graves exactions et violations, y compris celles perpétrées par des forces placées sous leur contrôle, doivent répondre de leurs actes, Réaffirmant qu’il est de la responsabilité de la Côte d’Ivoire de promouvoir et protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés fondamentales, d’enquêter sur les violations présumées de droits de l’homme et du droit international et de traduire en justice les responsables de tels actes, Considérant que les attaques qui se perpètrent actuellement en Côte d’Ivoire contre la population civile pourraient cons tituer des crimes contre l’humanité et que leurs auteurs doivent être tenus responsabl es au regard du droit international, et notant que la Cour pénale internationale pe ut, en se fondant sur le paragraphe 3 de l’article 12 du Statut de Rome, décider de sa compétence concernant la situation en Côte d’Ivoire, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exhorte toutes les parties et tous acteurs ivoiriens à respecter la volonté du peuple et l’élection d’Alassane Dramane Ouattara à la présidence de la Côte d’Ivoire, qu’ont reconnue la CEDEAO, l’ Union africaine et le reste de la communauté internationale, se déclare profondément préoccupé par la récente escalade de violence et exige qu’il soit immédiatement mis fin à la violence à l’encontre des civils, dont les femmes, les enfants et les déplacés; S/RES/1975 (2011) 3 11-28477 2. Demande à toutes les parties d’œuvrer à la solution politique d’ensemble de l’Union africaine et, à cet égard, se félicite de la décision prise le 10 mars par le Sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de nommer un haut- représentant chargé de la mise en œuvr e de la solution politique d’ensemble et engage toutes les parties à coopérer pleinement avec lui; 3. Condamne la décision de M. Laurent Gbagbo de ne pas accepter la solution politique globale proposée par le Groupe de haut niveau créé par l’Union africaine, et l’exhorte à se retirer immédiatement; 4. Demande instamment à toutes les institutions d’État ivoiriennes, notamment les Forces de défense et de sécur ité de la Côte d’Ivoire (FDS-CI), de se soumettre à l’autorité que le peuple ivoirien a conférée au Président Alassane Dramane Ouattara, condamne les attaques, les menaces, les actes d’obstruction et de violence perpétrés par les FDS-CI, les milices et les mercenaires contre le personnel des Nations Unies, qu’ils empêchent de protéger les civils, de constater les exactions et les violations des droits de l’homme et d’aider à mener les enquêtes à ce sujet, souligne que les personnes responsables de ces crimes au regard du droit international doivent répondre de leurs actes et engage toutes les parties, en particulier les partisans et les forces de M. Gbagbo, à coopérer pleinement avec l’Opération des Nations Unies en Côte d’I voire (ONUCI) et à cesser d’entraver les activités que l’ONUCI mène en exécution de son mandat; 5. Redit qu’il condamne fermement tous les actes de violence perpétrés à l’encontre de civils, notamment les femmes, les enfants, les déplacés et les ressortissants étrangers, ainsi que les autres violations des droits de l’homme, en particulier les disparitions forcées, les exécu tions extrajudiciaires, le meurtre et les mutilations d’enfants et les viols et au tres formes de violence sexuelle; 6. Rappelle , tout en soulignant qu’il l’a assurée de son plein appui à cet égard, qu’il a autorisé l’ONUCI, dans le cadre de l’exécution impartiale de son mandat, à utiliser tous les moyens nécessair es pour s’acquitter de la tâche qui lui incombe de protéger les civils menacés d’actes de violence physique imminente, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, y compris pour empêcher l’utilisation d’armes lourde s contre la population civile, et prie le Secrétaire général de le tenir informé de manière urgente des mesures prises et des efforts faits à cet égard; 7. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, notamment en garantissant leur sécurité et leur liberté de circulation avec accès immédiat et sans entrave sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire afin de le ur permettre d’accomplir pleinement leur mission; 8. Engage toutes les parties à coopérer pleinement avec la commission d’enquête internationale indépendante chargée par le Conseil des droits de l’homme le 25 mars 2011 d’enquêter sur les faits et circonstances entourant les allégations de graves violations des droits de l’homme perpétrées en Côte d’Ivoire à la suite de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, et prie le Secrétaire général de lui communiquer ce rapport, ainsi qu’à d’autres organismes internationaux compétents; 9. Condamne l’utilisation de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) et d’autres médias pour inciter à la discrimination, à l’hostilité, à la haine et à la violence, y compris contre l’ONUCI, ainsi que les actes d’intimidation et de S/RES/1975 (2011) 11-28477 4 violence à l’encontre de journalistes, et demande la levée de toutes les restrictions imposées à l’exercice du droit à la liberté d’expression en Côte d’Ivoire; 10. Se déclare vivement préoccupé par le nombre croissant de déplacés et de réfugiés ivoiriens, en particulier au Libéria, du fait de la crise en Côte d’Ivoire, et exhorte toutes les parties ivoiriennes à coopére r pleinement avec les organismes des Nations Unies et les autres acteurs qui s’emploient à améliorer l’acheminement de l’aide humanitaire destinée aux réfugiés et aux déplacés; 11. Réaffirme son exigence formulée de longue date tendant à voir M. Laurent Gbagbo lever le siège du Golf Hotel sans délai; 12. Décide d’adopter des sanctions ciblées à l’encontre des personnes qui répondent aux critères établis dans la résolution 1572 (2004) et les résolutions postérieures, notamment les personnes qui font obstacle à la paix et à la réconciliation en Côte d’Ivoire et aux activités de l’ONUCI et des autres acteurs internationaux en Côte d’Ivoire et qui comme ttent de graves violations des droits de l’homme et du droit inte rnational humanitaire, décide en conséquence que les personnes figurant sur la liste à l’annexe I de la présente résolution seront soumises aux mesures concernant les opérations financières et les voyages imposées aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), et réaffirme son intention d’envisager d’autres mesures, selon qu’il conviendra, y compris des sanctions ciblées contre les membres des médias qui répondent aux critères établis pour ces sanctions, notamment en incitant publiquement à la haine et à la violence; 13. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/1975 (2011) 5 11-28477 Annexe I Sanctions ciblées 1. Laurent Gbagbo Date de naissance : 31 mai 1945 Lieu de naissance : Gagnoa (Côte d’Ivoire) Ancien Président de la Côte d’Ivoire : obstruction au processus de paix et de réconciliation, rejet des résulta ts de l’élection présidentielle 2. Simone Gbagbo Date de naissance : 20 juin 1949 Lieu de naissance : Moossou, Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) Présidente du Groupe parlementaire du Front populaire ivoirien (FPI) : obstruction au processus de paix et de r éconciliation, incitation publique à la haine et à la violence 3. Désiré Tagro Numéro de passeport : PD – AE 065FH08 Date de naissance : 27 janvier 1959 Lieu de naissance : Issia (Côte d’Ivoire) Secrétaire général du soi-disant « Cabinet présidentiel » de M. Gbagbo : participation au gouvernement illégitime de M. Gbagbo, obstruction au processus de paix et de réconciliation, re jet des résultats de l’électio n présidentielle, implication dans la répression violente de mouvements populaires 4. Pascal Affi N’Guessan Numéro de passeport : PD-AE 09DD00013 Date de naissance : 1 er janvier 1953 Lieu de naissance : Bo uadriko (Côte d’Ivoire) Président du Front populaire ivoirien (FPI) : obstruction au processus de paix et de réconciliation, incitation à la haine et à la violence 5. Alcide Djédjé Date de naissance : 20 octobre 1956 Lieu de naissance : Abidjan (Côte d’Ivoire) Proche conseiller de M. Gbagbo : participation au gouvernement illégitime de M. Gbagbo, obstruction au processus de paix et de réconciliation, incitation publique à la haine et à la violence
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1976 (2011)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1976(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1976 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 11 avril 2011 11-29545 (F) *1129545* Résolution 1976 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6512e séance, le 11 avril 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1918 (2010) et 1950 (2010), Restant profondément préoccupé par la menace grandi ssante que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer contre des navires font peser sur la situation en Somalie et dans d’autres États de la région, ainsi que sur la navigation internationale, la sécurité de s routes maritimes commerciale s et la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, et profondément préoccupé également par le fait que les pirates et les personnes impliquées dans les vols à main armée commis en mer au large des côtes somaliennes sont de plus en plus violents, Condamnant fermement la pratique de plus en plus courante de la prise d’otages par des pirates opérant au large des côtes somaliennes, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions sur la vie de leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages, et constatant l’importance de la coopération entre États Membres concernant la question de la prise d’otages, Soulignant qu’il importe de trouver une soluti on globale au problème de la piraterie et des vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes, Mettant l’accent sur le fait qu’il faut exploiter le potentiel de croissance économique durable de la Somalie pour s’ attaquer aux causes profondes de la piraterie, y compris à la pauvreté, et contribuer ainsi à l’élimination permanente des actes de piraterie et des vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes ainsi que des activités illégales qui y sont associées, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris aux droits de la Somalie sur ses ressources naturelles se tr ouvant au large de ses côtes, notamment les pêcheries, conformément au droit international, rappelant qu’il importe, conformément au droit intern ational, d’empêcher la pêch e illégale et le rejet illégal de déchets, notamment de substances toxiques, et soulignant qu’il faut enquêter sur les allégations faisant état de telles pratiques, S/RES/1976 (2011) 11-29545 2 Préoccupé en même temps par le fait que ces allégations servent de prétexte aux pirates pour justifier le urs activités criminelles, Réaffirmant que le droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 (« la Convention »), en particulier en ses articles 100, 101 et 105, définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, ainsi que les autres activités maritimes, Réaffirmant également que les dispositions de la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, Demandant à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes en particulier, conformément à la résolution 1950 (2010) et au droit international applicable, y compri s le droit des droits de l’homme, en y déployant des navires de guerr e, des armes et des aéronefs militaires, en saisissant les embarcations, navires, armes et autre matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils serv ent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et en en disposant, Soulignant qu’il importe d’intensifier l’action menée pour s’attaquer aux problèmes posés par le fait que les systèmes judiciaires de la Somalie et des autres États de la région n’ont pas les moyens de poursuivre comme il se doit les personnes soupçonnées de piraterie, Prenant note avec satisfaction de l’assistance fournie par l’Organisation des Nations Unies, notamment par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, et d’autres organismes internationaux et donateurs, agissant en coordination avec le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, afin de renforcer les moyens dont disposent les systèmes judiciaires et pénitentiaires de la Somalie, du Kenya, des Se ychelles et d’autres États de la région pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie et incarcérer celles qui ont été condamnées, dans le respect du droit international des droits de l’homme applicable, Félicitant les États qui ont révisé leur droit interne pour ériger la piraterie en infraction et permettre à leurs tribunaux de juger les personnes soupçonnées de piraterie, dans le respect du droit international, notamment du droit des droits de l’homme, et soulignant qu’il faut que les États poursuivent leurs efforts dans ce sens, Notant en même temps avec préoccupation que le droit interne de certains États n’érige pas la piraterie en infraction ou ne contient pas les dispositions de procédure nécessaires pour engager effica cement des poursuites pénales contre les personnes soupçonnées de piraterie, Se déclarant inquiet que de nombreuses personnes soupçonnées de piraterie soient libérées sans avoir été jugées, réaffirmant que le fait de ne pas traduire en justice des personnes responsables d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte menée par la communauté internationale contre la piraterie, et se déclarant résolu à faire en sorte que les pirates aient à répondre de leurs actes, S/RES/1976 (2011) 3 11-29545 Conscient qu’il faut prendre d’urgence d’autres mesures décisives pour intensifier la lutte contre la piraterie, Remerciant le Conseiller spécial du Secrétaire général pour les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes somaliennes, M. Jack Lang, du travail qu’il a accompli en vue de trouver de nouvelles solutions pour lutter plus efficacement contre la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes somaliennes, notamment celles qui consistent à engager des poursuites efficaces contre les suspects et à incarcérer ceux qui ont été condamnés, et prenant note avec satisfaction des conclusions et propositions énoncées dans le rapport qu’il a présenté au Conseil de sécurité et qui est joint en annexe au document S/2011/30, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes enveniment la situa tion dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Conseiller spécial du Secrétaire général pour les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes somaliennes; 2. Considère que l’instabilité que connaît la Somalie est une des causes profondes du problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et contribue à ce problème, et souligne qu’il faut que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et à ses causes profondes; 3. Demande aux États de coopérer, selon qu’il convient, en ce qui concerne la question de la prise d’otages; 4. Demande aux États, à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, au Programme des Nations Unies pour le développement, au Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et a ux organisations régionales d’aider le Gouvernement fédéral de transition et les au torités régionales en Somalie à créer un système de gouvernance et à instaurer l’état de droit et des contrôles de police dans les secteurs infestés par la criminalité où sont menées des activités terrestres liées à la piraterie, et demande également au Gouvernement fédéral de transition et aux autorités régionales en Somalie d’intensifier les efforts qu’ils font dans ce domaine; 5. Prie les États et les organisations régionales d’appuyer la croissance économique durable de la Somalie et de contribuer ainsi à l’élimination permanente des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, ainsi que des autres activités illégales qui y sont associées, en particulier dans les domaines auxquels la Conférence d’Istanbul sur la piraterie en Somalie a recommandé de s’intére sser en priorité; 6. Invite les États et les organisations ré gionales à continuer d’appuyer et d’aider la Somalie à développer la pêche et les activités portuaires nationales, conformément au Plan d’action régional et, à ce sujet, souligne qu’il importe de délimiter dans les plus brefs délais les espaces maritimes de la Somalie, conformément à la Convention; 7. Rappelle les sixième et septième alinéas du préambule ci-dessus et le paragraphe 2 de la résolution 1950 (2010), et prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans les six mois à venir de la protection des ressources naturelles et des eaux somaliennes, et des allé gations faisant état d’activ ités de pêche illégales et de S/RES/1976 (2011) 11-29545 4 rejet illégal de déchets, not amment de substances toxi ques, au large des côtes somaliennes, compte tenu des études que le Programme des Nations Unies pour l’environnement et d’autres organisations et organismes compétents ont menées sur la question, et se dit prêt à garder la question à l’étude; 8. Prie instamment les États, agissant à titre individuel ou dans le cadre des organisations internationales compétentes, d’envisager activement d’enquêter sur les allégations faisant état d’activités de pêch e illégales et de rejet illégal de déchets, notamment de substances toxiques, en vue de poursuivre les auteurs de ces infractions qui relèvent de leur juridiction; 9. Demande aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition dans la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes de mieux coordonner encore leur action, notamment dans le cadre du Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes (« le Groupe de contact »), pour décourager et prévenir les attaques commises par des pirates, et pour y répondre; 10. Encourage les États et les organisations régionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition à aider la Somalie à renforcer les capacités de ses gardes-côtes, en particulier en apportant son concours à la mise en place de moyens de surveillance terrestre des côtes et en coopérant plus étroitement, le cas échéant, avec les autorités régionales somaliennes à cette fin après avoir reçu l’approbation nécessaire du Comité du C onseil de sécurité faisant suite aux résolutions 751 (1992) et 1907 (2009); 11. Prie les États, les organisations régionales, l’Organisation des Nations Unies, l’Organisation maritime internationale et les autres partenaires compétents de fournir tout l’appui technique et financ ier nécessaire à l’application du Code de conduite de Djibouti, du Plan d’action régi onal pour la sécurité maritime en Afrique de l’Est et en Afrique australe et dans l’océan Indien, adopté par les ministres à Maurice en octobre 2010, et du rapport d’évaluation des besoins régionaux établi par le Groupe de contact, co mpte tenu de la volonté politique de lutter contre la piraterie par tous les moyens, y compris en traduisant leurs auteurs en justice et en les incarcérant, que les pays de la ré gion ont exprimée dans ces documents; 12. Salue les efforts que déploient les comp agnies de transport maritime, en coopération avec le Groupe de contact et l’Organisation maritime internationale, en vue d’établir et de diffuser la version ac tualisée des meilleures pratiques de gestion pour décourager la piraterie au large des cô tes somaliennes et dans la région de la mer d’Arabie, et souligne l’importance cruciale que revêt pour ces compagnies de transport maritime l’application des meille ures pratiques recommandées dans la région de la mer d’Arabie; 13. Exhorte tous les États, y compris les États de la région, à ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne, en soulignant qu’il importe d’ériger en infraction pénale l’incitation à commettre des actes de piraterie, la facilitation de ces infractions, l’entente en vue de les perpétrer et les tentatives dans ce sens; 14. Considère que la piraterie est un crime relevant de la compétence universelle et, à cet égard, demande de nouveau aux États d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes et d’incarcérer celles qui ont été S/RES/1976 (2011) 5 11-29545 reconnues coupables, dans le respect du droit international des droits de l’homme applicable; 15. Souligne qu’il faut enquêter sur ceux qui financent, planifient et organisent les attaques perpétrées par des pirates au large des côtes somaliennes ou en tirent illicitement profit et engager des poursuites à leur encontre, sachant que les individus et entités qui incitent à commettre des actes de piraterie ou les facilitent à dessein s’en rendent eux-mêmes coupables au regard du droit international, et déclare qu’il a l’intention de garder à l’étude la possibilité d’imposer des sanctions ciblées contre de tels individus et entités s’ils remplissent les critères d’inscription sur la liste, qui sont définis au para graphe 8 de la résolution 1844 (2008); 16. Invite les États, individuellement ou en coopération avec des organisations régionales, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), à examiner leur cadre juridique interne de rétention en mer des pirates pour s’assurer que leurs lois prévoient des procédures raisonnables, conf ormes au droit international des droits de l’homme applicable, invite également les États à examiner les procédures internes de sauvegarde des él éments de preuve qui pourraie nt être utilisés en matière pénale pour assurer l’admissibilité de ces éléments de preuve et encourage le Groupe de contact à contribuer à ce travail; 17. Invite en outre les États et les organisations régionales, individuellement ou en coopération avec notamment l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et INTERPOL, à aider la Somalie et d’autres États de la région à renforcer leurs moyens de répression de la pirateri e, notamment par l’application de lois en matière de lutte contre le blanchiment d’ argent, la création de cellules d’enquête financière et le renforcement des moye ns criminalistiques, qui sont autant d’éléments de lutte contre les réseaux cr iminels internationaux se livrant à la piraterie, et souligne à cet égard qu’il faut facilit er les enquêtes sur ceux qui financent, planifient et organisent illicitem ent les attaques perpétrées par des pirates au large des côtes somaliennes ou en tirent illicitement profit, ainsi que les poursuites à leur encontre; 18. Souligne qu’il importe de continuer d’ améliorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes de preuves des actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, se félicite de ce que l’Organisation maritime internati onale, INTERPOL et les transporteurs maritimes continuent de faire pour éla borer à l’intention des gens de mer des instructions quant à la manière de maintenir en l’état, après les actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et note qu’il importe, pour que les poursuites intentées contre les auteurs d’actes de pi raterie aboutissent, de permettre aux gens de mer de témoigner dans des instances pénales; 19. Engage vivement les États et les organisations internationales à mettre en commun les éléments de preuve et d’information en leur possession aux fins de la répression des actes de piraterie en vue de veiller à ce que les personnes soupçonnées de ces actes soient effectivemen t traduites en justice et celles qui sont jugées coupables incarcérées; 20. Demande aux États, à l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime et aux organisations régionales d’envisager d’adopter des mesures conformes aux règles du droit international des droits de l’homme applicable pour S/RES/1976 (2011) 11-29545 6 faciliter le transfèrement de pirates présumés en vue de leur jugement et celui de pirates condamnés en vue de leur emprisonnement, notamment dans le cadre d’accords de transfèrement ou d’arrangements prévus à cet effet, et salue les efforts déployés jusqu’ici par le Groupe de contact à cet égard; 21. Se félicite que les administrations nationale et régionales de Somalie soient prêtes à coopérer entre elles et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de pi raterie afin que les pirates condamnés puissent être rapatriés en Somalie da ns le cadre d’accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le resp ect du droit international applicable, y compris le droit internatio nal des droits de l’homme, constate à cet égard que les discussions entre le Gouvernement seychello is et les administrations nationale et régionales de la Somalie ont abouti à un accord de principe sur un cadre juridique régissant le transfèrement en Somalie de pirates condamnés, après leur procès et leur condamnation aux Seychelles, et encourage les États à poursuivre leurs efforts dans ce sens; 22. Demande instamment aux États, à l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime, avec le soutien des donateurs, et aux organisations régionales, de consolider le soutien inte rnational au renforcement des capacités pénitentiaires en Somalie, notamment en construisant à court terme des prisons supplémentaires dans le Puntland et dans le Somaliland, et invite l’Organisation des Nations Unies contre la drogue et le cr ime à continuer d’assurer la formation du personnel pénitentiaire selon les normes in ternationales relativ es aux droits de l’homme en vigueur et à continuer de veiller au respect de ces normes; 23. Prie le Gouvernement fédéral de transition, avec l’assistance de l’Organisation internationale des Nations Unies contre la drogue et le crime, d’élaborer et d’adopter une série complète de lois pour lutter contre la piraterie, et, à cet égard, se félicite des mesures positives prises dans le Puntland et des progrès accomplis dans le Somaliland; 24. Souligne que les efforts de lutte contre la piraterie doivent être coordonnés de manière effective et, à cet égard, prie le Secrétaire général de renforcer le Bureau politique des Nations Un ies pour la Somalie en tant qu’organe de coordination des Nations Unies en matière de lutte contre la piraterie, y compris le processus de Kampala; 25. Appuie l’action que mènent les États de la région pour mettre en place dans celle-ci des cours et des chambres juridictionnelles chargées de juger les actes de piraterie, se félicite de l’appui fourni à cette fin par les États et les organisations internationales, en consultation avec le Groupe de contact, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures voulue s pour les aider dans cette action; 26. Décide d’étudier d’urgence la possib ilité de créer des juridictions spécialisées somaliennes pour juger les personnes soupçonnées de piraterie, aussi bien en Somalie que dans la région, y compris une cour spécialisée somalienne extraterritoriale, comme il ressort des re commandations contenues dans le rapport du Conseiller spécial du Secrétaire général pour les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes somaliennes (annexe au document S/2011/30), dans le respect du droit applicable en ma tière de droits de l’homme, et prie le Secrétaire général de lui présenter, dans un délai de deux mois, un rapport sur les modalités de ces mécanismes de poursuites, y compris sur la participation de personnel S/RES/1976 (2011) 7 11-29545 international et sur d’autres types de soutien et d’assistance apportés par la communauté internationale, en tenant compte des travaux du Groupe de contact et en consultation avec les États concernés de la région, et annonce qu’il compte prendre de nouvelles décisions à ce sujet; 27. Demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques affectés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des transports maritimes internationaux, d’apporter leur appui a ux projets juridictionnels susmentionnés et aux projets de rétention qui s’y rapportent par l’intermédiaire du Fonds d’affectation spéciale pour l’appui aux initiatives des États qui luttent contre la piraterie au large des côtes somaliennes; 28. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1977 (2011)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1977(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1977 (2011) Conseil de sécurité Distr. : générale 20 avril 2011 11-30680** (F) 1130680 Résolution 1977 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6518e séance, le 20 avril 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1540 (2004), du 28 avril 2004, 1673 (2006), du 27 avril 2006, et 1810 (2008), du 25 avril 2008; Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant que tous les États Membres doivent s’acquitter pleinement de leurs obligations et honorer intégralement le urs engagements en matière de maîtrise des armements et de désarmement et en ce qui concerne la non-prolifération, sous tous ses aspects, de toutes les armes de destruction massive et de leurs vecteurs, Réaffirmant que la prévention de la prolif ération des armes nucléaires, chimiques et biologiques ne doit pas entraver la coopération internationale à des fins pacifiques touchant les matières, les équipe ments et les technologies, les objectifs de l’utilisation à des fins pacifiques ne deva nt toutefois pas être détournés à des fins de prolifération, Demeurant gravement préoccupé par la menace du terrorisme et le risque de voir des acteurs non étatiques se procurer ou mettre au point des armes nucléaires, chimiques ou biologiques et leurs vecteu rs, ou en faire le trafic illicite, S’affirmant de nouveau déterminé à prendre des mesures efficaces et appropriées, comme la responsabilité principa le lui en est confiée par la Charte des Nations Unies, face à toute menace que fe rait peser sur la paix et la sécurité internationales la prolifération des arme s nucléaires, chimiques ou biologiques ou de leurs vecteurs, Réaffirmant sa décision qu’aucune des obligations résultant de la résolution 1540 (2004) ne doit être interprétée d’une ma nière qui la mettrait en contradiction avec les droits et obligations des États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, à la Convention sur l’in terdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction ** Nouveau tirage pour raisons techniques (26 avril 2011). S/RES/1977 (2011) 11-30680 2 et à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes biologiques ou à toxines et sur leur destruction, ou d’une manière qui modifierait ces droits et obligations ou qui modifierait les responsabilités de l’Agence internati onale de l’énergie atomique ou de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, Notant que le droit international établit que la coopération inte rnationale entre États est nécessaire pour lutter contre le trafic illicite des armes nucléaires, chimiques et biologiques, de leurs vecteurs et d’éléments conne xes effectué par les acteurs non étatiques, Considérant qu’il faut renforcer la coordi nation de l’action menée, aux niveaux national, régional, sous-régional et international, selon qu’il conviendra, de sorte que le monde puisse faire face plus vigoureusement à ce grave défi et à la menace que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs fait peser sur la sécurité internationale, Soulignant que tous les États doivent prendre au niveau national, en accord avec leur autorités et leur lé gislation et dans le respect du droit international, toutes les mesures voulues pour renforcer les cont rôles aux exportations, contrôler l’accès aux transferts intangibles de technologie et à l’information, susceptibles d’être utilisés à des fins touchant aux armes de destruction massive et à leurs vecteurs, empêcher le financement de la proliféra tion et les transports proliférants, et sécuriser les matières sensibles, Approuvant le travail déjà accompli par le Comité créé par la résolution 1540 (2004), ci-après dénommé le Comité 1540, conformément à ses programmes de travail, y compris la création de groupes de travail chargés de faciliter l’exécution du Programme de travail, Saluant le progrès accompli par les États dans l’application de la résolution 1540 (2004), tout en notant que les mesures prises par les États sont moins nombreuses dans certains domaines, Approuvant les activités fort utiles menées par le Comité 1540 avec les organisations internationales régionales et sous-régionales concernées, Prenant note des efforts déployés par la communauté internationale en vue de favoriser la pleine application de la résolution 1540 (2004), notamment en vue d’empêcher le financement d’activités liées à la prolifération, et prenant en considération les directives du Groupe d’action financière (GAFI), Constatant que les États n’ont pas tous présenté au Comité 1540 leur rapport sur la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), Constatant également que l’application intégrale de la résolution 1540 (2004) par tous les États, notamment sous la forme de textes de loi internes et de mesures d’application de ces textes, est une œuvre de longue haleine qui exigera des efforts continus aux niveaux national, régional et international, Constatant à cet égard l’importance du dialogue entre le Comité 1540 et les États Membres, et soulignant qu’un éch ange direct est un moyen efficace d’entretenir ce dialogue, Considérant que nombre d’États ont encore besoin d’assistance pour appliquer la résolution 1540 (2004), soulignant qu’il importe de fournir aux États, à leur S/RES/1977 (2011) 3 11-30680 demande, une assistance efficace qui réponde à leurs besoins, et se félicitant du rôle de coordonnateur et de facilitateur assumé par le Comité 1540 à cet égard, Soulignant à cet égard la nécessité de renforcer l’assistance et la collaboration entre États, entre le Comité 1540 et les États et entre le Comité 1540 et les organisations internationales, régionales et sous-régionales compétentes, s’agissant d’aider les États à appliquer la résolution 1540 (2004), Reconnaissant l’importance de progresser en vue d’atteindre les buts et objectifs du Sommet de 2010 sur la sécurité nucléaire, comme moyen de contribuer à la mise en œuvre effective de la résolution 1540 (2004), Demandant aux États de collaborer d’urgence pour prévenir et réprimer les actes de terrorisme nucléaire, notamment par une coopération accrue et l’application intégrale des conventions in ternationales pertinentes, et en prenant des mesures appropriées pour renforcer l’arsenal juri dique actuel afin de garantir que les responsables d’actes de terrorisme nucléaire seront effectivement amenés à en répondre, Approuvant l’examen complet, effectué en 2009, de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), et prenant note des constatations et recommandations présentées dans le document final publié à l’issue dudit examen, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réitère les décisions et prescriptions résultant de sa résolution 1540 (2004) et souligne de nouveau l’importance que revêt l’application intégrale de cette résolution par tous les États; 2. Décide de proroger le mandat du Comité 1540 pour une durée de 10 ans, jusqu’au 25 avril 2021; 3. Décide que le Comité 1540 procédera, d’abord dans cinq ans et ensuite avant le renouvellement de son mandat, à un examen approfondi de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), présentera, s’il y a lieu, des recommandations quant aux ajuste ments à apporter audit mandat, et lui soumettra un rapport sur ses conclusions, et décide que le premier de ces examens sera effectué avant décembre 2016; 4. Décide à nouveau que le Comité 1540 lui présentera son programme de travail tous les ans, avant la fin du mois de mai, et décide que le prochain Programme de travail sera établi avant le 31 mai 2011; 5. Décide de continuer à assurer au Com ité 1540 le concours d’experts et, à cette fin : a) Prie le Secrétaire général de créer, en consultation avec le Comité 1540, un groupe réunissant jusqu’à huit experts (le « groupe d’experts »), agissant sous la supervision du Comité et composé de personnes justifiant de l’expérience et des connaissances voulues pour lui apporter des compétences spécialisées, chargé de l’aider à s’acquitter de son mandat, tel qu’il résulte des résolutions 1540 (2004), 1673 (2006) et 1810 (2008) et de la présente résolution, y compris pour ce qui est de faciliter l’aide fournie pour améliorer la mi se en œuvre de la résolution 1540 (2004); b) Prie le Comité 1540, dans cette perspective, d’élaborer et de lui présenter, le 31 août 2011 au plus tard, des recommandations le concernant, ainsi S/RES/1977 (2011) 11-30680 4 que le groupe d’experts, et portant sur les compétences nécessaires, la large représentation géographique, les mét hodes de travail, les modalités de fonctionnement et la structure, y compris l’étude de la faisabilité d’un rôle de coordination et de direction du groupe d’experts; Mise en œuvre 6. Demande une nouvelle fois aux États Membres qui n’ont pas encore présenté leur premier rapport sur les mesu res qu’ils ont prises ou qu’ils comptent prendre pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) de soumettre sans tarder ce rapport au Comité; 7. Engage une fois de plus tous les États qui ont présenté leur rapport à donner, le cas échéant ou à la demande du Comité 1540, un complément d’information sur ce qu’ils font pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004), y compris, à titre volontaire, sur celles de le urs pratiques qui se révèlent efficaces; 8. Engage tous les États à établir, à titre vol ontaire et, au besoin, avec l’aide du Comité 1540, un plan d’action national de mise en œuvre, dressant la liste de leurs priorités et leurs projets pour app liquer les principales dispositions de la résolution 1540 (2004), et à présenter ce plan d’action au Comité; 9. Décide que le Comité 1540 continuera d’ œuvrer à favoriser l’application intégrale de la résolution 1540 (2004) par tous les États, en exécutant son programme de travail, qui comprend la compilation et l’analyse générale des informations sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) par les États ainsi que leurs ac tions d’information, de dialogue, d’aide et de coopération et qui traite en particulie r de tous les aspects des paragraphes 1, 2 et 3 de la résolution, qui couvrent à la fois a) l’application du principe de responsabilité, b) la protection physique, c) les contrôles aux frontières et les activités de police et d) les mécanismes nationaux de contrôle des exportations et des transbordements, y compris la fourniture de fonds ou de services, tels que le financement de ces exportations et tran sbordements; et qui fixe des priorités précises à son travail, selon les besoins, compte tenu de son examen annuel de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), établi chaque année avant la fin du mois de décembre avec le concours du groupe d’experts; 10. Engage le Comité 1540 à continuer de coopérer activement avec les États et les organisations internationales, régional es et sous-régionales concernées, afin de promouvoir le partage d’expérience, d’ensei gnements et des pratiques efficaces dans les domaines visés par la résolution 1540 (2004), en exploitant en particulier l’information fournie par les États ainsi que les exemples d’assistance réussie, et à entretenir des échanges sur la disponibilité de programmes susceptibles de faciliter la mise en œuvre de la résolution 1540 ( 2004), gardant à l’esprit qu’une assistance spécialement adaptée est utile pour garan tir une mise en œuvre efficace de la résolution 1540 (2004) à l’échelon national; 11. Engage , dans cet esprit, le Comité 1540, avec l’aide de toute expertise appropriée, à entretenir activement un dialogue avec les États sur la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), y compris par des visites dans les pays concernés, à leur invitation; 12. Prie le Comité 1540, avec l’aide du groupe d’experts, de dégager des pratiques efficaces, des modèles et des directives, dans le but d’en créer un recueil, S/RES/1977 (2011) 5 11-30680 ainsi que d’envisager d’établir un guide de référence technique sur la résolution 1540 (2004), à l’usage des États, à titre volontai re, pour la mise en œuvre de ladite résolution, et, dans cette perspective, engage le Comité 1540 à tirer aussi parti, selon qu’il jugera bon, de toute expertise utile, offerte notamment par la société civile et le secteur privé, avec, le cas échéant, l’assentiment de l’État concerné; Assistance 13. Encourage les États qui veulent solliciter une assistance à présenter une demande au Comité 1540, et les encourage à cet effet à se servir du modèle de demande d’assistance établi par le Comité; 14. Demande instamment aux États et aux organisations internationales, régionales et sous-régionales concernées d’informer le Comité, selon qu’il conviendra, des domaines dans lesquels ils sont en mesure d’offrir une assistance; demande aux États et organisations qui ne l’au raient pas encore fait d’indiquer au Comité 1540, d’ici au 31 août 2011, un point de contact pour les questions d’assistance; 15. Prie instamment le Comité 1540 de continuer à renforcer son rôle de facilitation de la fourniture d’une assistan ce technique à la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), en particulier en rapprochant activement, avec l’appui du groupe d’experts, les offres et les dema ndes d’assistance, au moyen notamment de visites dans les pays, à leur invitation, de modèles, de plans d’action et de toute autre information soumise au Comité; 16. Appuie les efforts continus du Comité 1540 pour assurer l’existence d’une procédure d’assistance coordonnée et transparente, permettant d’offrir aux États qui demandent une assistance et à ceux qui sont disposés à en offrir une information disponible au bon moment et sans difficulté; 17. Encourage la tenue de réunions sur les questions d’assistance, avec la participation du Comité 1540, réunissant des États disposés à offrir une assistance, des États qui en demandent, les autres États intéressés et les organisations internationales, régionales et sous-régionales concernées; Coopération avec les organisations internationales, régionales et sous-régionales 18. Demande aux organisations internationale s, régionales et sous-régionales concernées de désigner et d’indiquer au Com ité 1540, d’ici au 31 août 2011, un point de contact ou coordonnateur aux fins de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), et les engage à renforcer leur coopération avec le Comité 1540 et à intensifier le partage d’information avec lui sur l’assistance techni que, ainsi que sur toutes autres questions pertinentes pour la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004); 19. Réaffirme qu’il convient de renforcer la coopération actuelle entre le Comité 1540, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1267 (1999) concernant Al-Qaida et les Taliban et le Comité du C onseil de sécurité créé par la résolution 1373 (2001) concernant la lutte antiterroriste, notamment en partageant davantage les informations, s’il y a lieu, en coordonnant les visites dans les pays, dans le cadre de leurs mandats respectifs, l’assi stance technique et d’autres questions les intéressant tous les trois, et déclare qu’il compte leur donner des directives dans les domaines d’intérêt commun afin de mieux coordonner leurs efforts; S/RES/1977 (2011) 11-30680 6 Transparence et communication 20. Prie le Comité 1540 de continuer de mettre en place des mesures de transparence et des activités en faveur de la transparence, notamment en exploitant au maximum son site Internet, et l’ engage à organiser régulièrement, avec la participation du groupe d’experts, des ré unions ouvertes à tous les États Membres sur les activités que le groupe d’experts et lui-même consacrent à la poursuite des objectifs susmentionnés; 21. Prie le Comité 1540 de continuer de multiplier, aux niveaux international, régional, sous-régional et , le cas échéant, national, les actions d’information au sujet de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004), d’y participer et d’orienter ces efforts sur des questions thématiques ou régionales spécifiques liées à la mise en œuvre; Administration et ressources 22. Reconnaît que le Comité 1540 a besoin, pour exécuter son mandat, de pouvoir compter sur un appui constant et des ressources appropriées, et, à cet effet : a) Approuve l’appui administratif et logistique offert au Comité 1540 par le Bureau des affaires de désarmement, et décide que le Comité devra faire rapport au Conseil, en janvier 2012 au plus tard, sur la possibilité d’accroître cet appui, notamment en renforçant la capacité régionale du Bureau pour ce qui est de concourir à la mise en œuvre de la résolu tion aux niveaux régional, sous-régional et national; b) Demande au Secrétariat de fournir et maintenir une expertise suffisante pour appuyer les activités du Comité 1540, telles que prévues par la présente résolution; c) Engage les États Membres qui sont en mesure de le faire à fournir des ressources au Bureau des affaires de désarmement, pour lui permettre d’aider les États à s’acquitter des obligations mises à leur charge par la résolution 1540 (2004), et à faire des contributions en nature ou offrir gratuitement des stages de formation ou de l’expertise au Comité 1540, afin d’aider le groupe d’experts à répondre promptement et efficacement à toutes demandes d’assistance; d) Invite le Comité 1540 à envisager de mettre au point, en étroite coopération avec les organisations internationales, régionales et sous-régionales concernées et avec d’autres organes des Nations Unies, des moyens d’exploiter et d’entretenir des compétences d’experts, y compris en particulier celles des anciens experts du groupe, qui pourraient être mi ses à disposition aux fins de missions spécifiques et de besoins d’assistance concernant la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004); e) Prie instamment le Comité 1540 de continuer de susciter et de tirer pleinement profit des contributions financiè res volontaires en vue d’aider les États à déterminer leurs besoins aux fins de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) et à y répondre, et prie le Comité de promouvoir, selon qu’il le juge bon, une utilisation efficace et efficiente des mécanis mes de financement qui existent dans le système des Nations Unies; 23. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1978 (2011)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1978(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1978 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2011 11-31313 (F) *1131313* Résolution 1978 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6522e séance, le 27 avril 2011 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation au Soudan, Considérant les résultats du référendum du S ud-Soudan, annoncés le 7 février 2011 par la Commission du référendum du Sud-Soudan, ainsi que le fait que le Gouvernement du Sud-Soudan souhaite voir l’ONU maintenir sa présence au Sud-Soudan, Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 9 juillet 2011 le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) tel qu ’il résulte de sa résolution 1590 (2005); 2. Entend établir une mission qui viendra succéder à la MINUS; 3. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations sur la question avec les parties à l’Accord de paix global et de lui présenter un rapport sur ce sujet d’ici au 16 mai; 4. Autorise la MINUS à utiliser son matériel pour préparer la mise en place de la mission susmentionnée qui viendra lui succéder; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1979 (2011)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1979(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1979 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2011 11-31325* (F) *1131325* Résolution 1979 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6523e séance, le 27 avril 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts faits par le Secrétaire général et son Envoyé personnel en vue de l’application des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010), Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de coopérer plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara o ccidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche ri goureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix, Se déclarant gravement préoccupé par les violations croissantes des accords en vigueur et engageant les parties à se confor mer à leurs obligations, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, * Nouveau tirage pour raisons techniques (3 mai 2011). S/RES/1979 (2011) 11-31325 2 Invitant , dans ce contexte, les parties à faire preuve d’une plus grande volonté politique d’œuvrer en vue d’une solution, notamment en discutant de façon plus approfondie de leurs propositions respectives, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et des séries de pourparlers informels en cours à Manhasset (États-Unis) et Mellieha (Malte) et se félicitant des progrès réalisés par les parties sur la voie de négociations directes, Se félicitant que les parties soient convenues d’explorer de nouvelles voies de négociation et d’examiner des questions ponctuelles, Soulignant qu’il importe d’améliorer la situ ation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf et engageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour me ttre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international, Se félicitant de la création d’un Conseil national des droits de l’homme au Maroc et de sa composante envisagée pour le Sahara occidental, ainsi que de l’engagement qu’a pris le Maroc d’accorder un accès sans réserves ni restrictions à tous les titulaires de mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, Se félicitant également de la mise en œuvre du programme de protection renforcée des réfugiés mis au point par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en coordination avec le Front Polisario, qui comprendra des actions de sensibilisation et de formation aux droits de l’homme, Priant le Haut-Commissariat des Nations Un ies pour les réfugiés de continuer à maintenir à l’examen l’enregistrement des réfugiés des camps de réfugiés de Tindouf, Se félicitant de l’accord intervenu entre le s parties, tel qu’il ressort du communiqué de l’Envoyé personnel du Secrétai re général pour le Sahara occidental en date du 18 mars 2008, et attendant avec impatience le début des visites familiales par voie terrestre et la reprise du programme actuel de transport par voie aérienne, et invitant les parties à œuvrer dans ce sens en coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Considérant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable à long terme et notant en outre qu’il est essentiel d’enregistrer des progrès dans ces négociations pour améliorer tous les aspects de la qualité de vie du peuple du Sahara occidental, Affirmant son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et à l’action qu’il mène pour faciliter les négociations entre les parties et se félicitant des consultations qu’il mène actuellement avec les parties et les États voisins, Affirmant son soutien au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Hany Abdel-Aziz, S/RES/1979 (2011) 3 11-31325 Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 15 avril 2011 (S/2011/249), 1. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez-le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement; 2. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO et de garantir la sécurité, ainsi qu’un accès sans entrave et immédiat, au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants; 3. Se félicite que les parties se soient engagées à continuer à tenir des pourparlers informels restreints dans la perspective d’une cinquième série de négociations et rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations; 4. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propi ce au dialogue afin d’engager plus résolument des négociations de fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010), ainsi que le succès des négociations, entre autres, en prêtant attention aux idées énoncées par le Secrétaire général au pa ragraphe 120 de son rapport (S/2011/249); 5. Affirme son soutien sans réserve à la détermination avec laquelle le Secrétaire général et son Envoyé personne l cherchent une solution à la question du Sahara occidental dans ce contexte et se félicite que le rythme des réunions et des contacts se soit accéléré; 6. Demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalable s et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilité s des parties à cet égard; 7. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 8. Prie le Secrétaire général de le tenir informé, régulièrement et au moins deux fois par an, de l’état des négociations tenues sous ses auspices et des progrès réalisés, et entend se réunir pour recevoir et examiner le rapport que celui-ci aura établi; 9. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission; 10. Se félicite que les parties et les États voisi ns se soient engagés à tenir des réunions périodiques avec le Haut-Commissari at des Nations Unies pour les réfugiés afin d’examiner et, autant que faire se peut, de renforcer les mesures de confiance; S/RES/1979 (2011) 11-31325 4 11. Engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer les mesures de confiance qui pe rmettent de multiplier les contacts entre membres séparés d’une même famille, en pa rticulier les visites familiales, ainsi que les autres mesures de confiance dont les parties conviendraient; 12. Prie le Secrétaire général d’examiner dans son prochain rapport les difficultés auxquelles se heurtent les opéra tions de la MINURSO, compte tenu de la situation sur le terrain; 13. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2012 le mandat de la MINURSO; 14. Prie le Secrétaire général de conti nuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la Mission la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies concernant l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre le s mesures préventives voulues, notamment en menant avant tout déploiement des acti ons de sensibilisation à ces questions, et d’autres mesures pour faire en sorte que leurs personnels qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; 15. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1980 (2011)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1980(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1980 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2011 11-31512 (F) *1131512* Résolution 1980 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6525e séance, le 28 avril 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire , en particulier les résolutions 1880 (2009), 1893 (2009), 1911 (2010), 1933 (2010), 1946 (2010), 1962 (2010) et 1975 (2011), Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 30 mars 2011 (S/2011/211), du rapport de 2010 (S/2011/272) et du rapport final de 2010 (S/2011/271) du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, Soulignant que les mesures imposées par les résolutions 1572 (2004), 1643 (2005) et 1975 (2011) continuent de cont ribuer à la stabilité en Côte d’Ivoire et qu’elles viennent acco mpagner le processus de paix dans ce pays, Se félicitant de ce que le Président de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, est désormais en mesure d’assumer la plénitude de sa charge de Chef de l’État, conformément à la volonté exprimée par la population ivoirienne lors des élections présidentielles du 28 novembre 2010, ainsi que l’a reconnu la communauté internationale, Soulignant que tous les Ivoiriens doivent impérativement consentir des efforts soutenus pour promouvoir la réconciliation natio nale et la consolidation de la paix par le dialogue et la concertation et saluant le concours apporté à cet égard par l’Union africaine et la Communauté économi que des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1960 (2010) concernant les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009), concernant les enfants et les conflits armés, et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009), concernant la protection des civils en période de conflit armé, S/RES/1980 (2011) 11-31512 2 Condamnant fermement une fois de plus toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire et condamnant toutes violences contre les populations civiles, y compris les femmes, les enfants, les personnes déplacées et les étrangers, ains i que toutes autres exactions ou atteintes aux droits de l’homme, en particulier les disparitions forcées, les exécutions extrajudiciaires, les meurtres ou mutilations d’ enfants et les viols et autres violences sexuelles et soulignant que les auteurs de te ls actes doivent être traduits en justice, Soulignant qu’il importe de doter le Groupe d’experts créé initialement par le paragraphe 7 de la résolution 1584 (2004) de ressources suffisantes pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire c ontinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 30 avril 2012 les mesures concernant les armes, les opérations financières et les voyages imposées aux paragraphes 7 à 12 de sa résolution 1572 (2004), au paragraphe 5 de sa résolution 1946 (2010) et au paragraphe 12 de sa résolution 1975 (2011), et décide également de reconduire jusqu’à la même date les mesures interdis ant l’importation par quelque État que ce soit de tous diamants bruts provenant de Cô te d’Ivoire imposées au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); 2. Décide d’examiner les mesures reconduites au paragraphe 1 ci-dessus au regard des progrès de la stabilisation de la situation sur l’ensemble du territoire, de la tenue d’élections législatives et de la mise en œuvre des principales étapes du processus de paix, comme indiqué dans la résolution 1933 (2010), au plus tard à la fin de la période visée au paragraphe 1, et décide également de faire le bilan à mi- parcours des mesures reconduites au paragraphe 1 au plus tard le 31 octobre 2011, en vue éventuellement de modifier, de lever ou de maintenir, avant l’échéance du 30 avril 2012, en partie ou dans sa totalité, le régime des sanctions, en fonction des progrès qui auront été accomplis dans le pr ocessus de paix, ainsi que de l’évolution de la situation concernant les violations des droits de l’homme et les élections législatives; 3. Demande à tous les États Membres, en particulier à ceux de la sous- région, d’appliquer intégralement les mesures reconduites au paragraphe 1, y compris en se donnant, le cas échéant, les textes nécessaires, demande également à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) de leur apporter son plein soutien, dans les limites de ses capacités et de son mandat, et demande en outre aux forces françaises de soutenir l’ONUCI à cette fin, dans les limites de leur déploiement et de leurs moyens; 4. Invite instamment tous les combattants ar més illégaux à déposer les armes immédiatement, encourage l’ONUCI, dans les limites de son mandat, de ses capacités et des secteurs dans lesquels elle est déployée, de continuer à aider le Gouvernement ivoirien à récupére r et entreposer ces armes et demande aux autorités ivoiriennes, y compris la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes de petit calibre et de s armes légères, de veiller à ce que ces armes soient neutralisées ou ne soient pas distribuées illégalement, conformément à la Convention de la CEDEAO sur les armes légè res, leurs munitions et autres matériels connexes; S/RES/1980 (2011) 3 11-31512 5. Rappelle que l’ONUCI a pour mandat, au titre du contrôle de l’embargo sur les armes, de recueillir, comme il convie ndra, les armes et tout matériel connexe dont la présence sur le territoire de Côte d’Ivoire constituerait une violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), et d’en disposer selon qu’il conviendrait; 6. Se déclare profondément inquiet de la présence en Côte d’Ivoire de mercenaires, venant notamment de pays voisins, invite les autorités de ce pays et du Libéria à coordonner leur action pour régler ce problème et encourage l’ONUCI et la Mission des Nations Unies au Libéri a (MINUL), dans les limites de leurs mandats, capacités et zones de déploiemen t respectifs, à aider les Gouvernements ivoirien et libérien à surveille r leur frontière et en par ticulier les déplacements de combattants ou les transferts d’armes à travers cette frontière; 7. Redit qu’il est nécessaire que les autorités ivoiriennes assurent le libre accès du Groupe d’experts, ainsi que de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, aux matériels, sites et instal lations visés à l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1584 (2005), et à toutes les armes, munitions et tout matériel connexe de toutes les forces de sécurité armées, y compris les armes provenant de la collecte mentionnée plus haut au paragraphe 4, où qu’ils se trouvent et sans préavis le cas échéant, ainsi qu’il est dit dans les résolutions 1739 (2007), 1880 (2009), 1933 (2010) et 1962 (2010); 8. Décide que les mesures imposées au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) s’appliqueront aux véhicules four nis aux forces de sécurité ivoiriennes; 9. Décide également que la procédure d’exempti on prévue à l’alinéa e) du paragraphe 8 de la résolution 1572 (2004) ne s’appliquera qu’aux armes et matériel connexe et aux véhicules et à la forma tion et l’assistance visant à appuyer la réforme ivoirienne du secteur de la sécurité , sur demande officielle présentée par le Gouvernement ivoirien avec l’accord préalable du Comité des sanctions; 10. Souligne qu’il est tout a fait prêt à imposer des sanctions ciblées à l’encontre de personnes que le Comité aura désignées en vertu des paragraphes 9, 11 et 14 de la résolution 1572 (2004) et dont on aura établi notamment qu’elles : a) Menacent le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, notamment en entravant la mise en œuvre du processus de paix résultant de l’Accord politique de Ouagadougou; b) S’attaquent à l’ONUCI, aux forces françaises qui la soutiennent, au Représentant spécial du Secrétaire général ou à son Représentant spécial en Côte d’Ivoire ou font obstacle à leur action; c) Sont responsables d’obstacles à la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent; d) Sont responsables de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétrées en Côte d’Ivoire; e) Incitent publiquement à la haine et à la violence; f) Agissent en violation des mesures imposées au paragraphe 1; 11. Redit qu’il est prêt à imposer des sanctions à ceux qui chercheraient à entraver le processus électoral, notamment l’action de la Commission électorale S/RES/1980 (2011) 11-31512 4 indépendante et de tous les autres acteurs concernés, ainsi que la proclamation et la certification des résultats des élections législatives; 12. Prie tous les États concernés, en particulier ceux de la sous-région, de coopérer pleinement avec le Comité des sanctions, et autorise celui-ci à demander toutes informations supplémentaires qu’il jugerait nécessaires; 13. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2012 le mandat du Groupe d’experts défini au paragraphe 7 de sa résolution 1727 (2006), et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour soutenir le Groupe dans son action; 14. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un rapport de mi- mandat pour le 15 octobre 2011 et de lui présenter, par l’intermédiaire du Comité et 15 jours avant la fin de son mandat, un rapport final et des recommandations sur l’application des mesures imposées aux para graphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011); 15. Décide que le rapport du Groupe d’experts visé à l’alinéa e) du paragraphe 7 de la résolution 1727 ( 2006) peut comprendre, selon qu’il conviendrait, toutes informations ou recommandations en rapport avec la désignation éventuelle par le Comité de nouvelles personnes ou entités décrites aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et rappelle le rapport du groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997), concernant les critères et meilleures pratiques, dont les paragraphes 21, 22 et 23 traitant des mesures susceptibles de définir les normes méthodologiques à l’intention des mécanismes de surveillance; 16. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, le s informations recueillies pa r l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concer nant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 17. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer, en tant que de besoin, par l’intermédiaire du Co mité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts, concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 18. Prie en outre le Système de certification du Processus de Kimberley de lui communiquer s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, des informations, si possible examinées par le Groupe d’experts, concernant la production et l’exportation illicite de diaman ts de Côte d’Ivoire, et décide de renouveler les dérogations prévues aux paragraphes 16 et 17 de sa résolution 1893 (2009) concernant l’importation d’échantillons de di amants bruts à des fins de recherche scientifique, sous réserve que ces trava ux de recherche soient coordonnés par le Processus de Kimberley; 19. Engage les autorités ivoiriennes à collaborer avec le Système de certification du Processus de Kimberley à l’examen et à l’évaluation du système ivoirien de contrôles internes du commerce des diamants bruts et à la réalisation d’une étude géologique approfondie des ressources en diamants et de la capacité de production de la Côte d’Ivoire en vue de modifier ou de lever éventuellement, selon qu’il conviendra, les mesures imposées au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); S/RES/1980 (2011) 5 11-31512 20. Engage les autorités ivoiriennes à déployer des agents de douane et de police des frontières dans tout le pays, su rtout dans le nord et dans l’ouest, et encourage l’ONUCI à aider les autorités ivoiriennes, dans les limites de son mandat, à rétablir les activités normales de contrôle douanier et de police des frontières; 21. Demande instamment à tous les États, aux organismes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité, le Groupe d’expe rts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures impos ées aux paragraphes 7, 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011) qui sont réitérées au paragraphe 1 de la présente résolution, et prie le Groupe d’experts de coordonner ses activités, selon qu’il conviendra, avec tous les acteurs politiques; 22. Rappelle le paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et l’alinéa b) du paragraphe 7 de la résolution 1882 (2009), c oncernant la violence sexuelle et sexiste et le sort des enfants en temps de conflit armé, et se félicite que le Comité et le Représentant spécial du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et le Représenta nt spécial du Secrétaire géné ral chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit échangent des informations, conformément à leur mandat et en tant que de besoin; 23. Demande instamment dans ce contexte à toutes les parties ivoiriennes et à tous les États, en particulier ceux de la région, de garantir : – La sécurité des membres du Groupe d’experts; – L’accès libre et immédiat du Gro upe d’experts, en particulier aux personnes, documents et lieux, aux fins de l’exécution de son mandat; 24. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1981 (2011)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1981(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1981 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 13 mai 2011 11-33800 (F) *1133800* Résolution 1981 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6535e séance, le 13 mai 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1980 (2011), 1975 (2011), 1968 (2011), 1967 (2011), 1962 (2010), 1951 (2010), 1942 (2010) et 1933 (2010), et les déclarations de son président relatives à la situation régnant en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, Rappelant les dispositions de coopération intermissions envisagées aux paragraphes 4 à 6 de sa résolution 1609 (2005) et au paragraphe 6 de sa résolution 1938 (2010), et rappelant également le paragraphe 1 de sa résolution 1968 (2011), les paragraphes 3 et 4 de sa résolution 1967 (2011) et le paragraphe 7 de sa résolution 1962 (2010), Rappelant qu’il a l’intention d’envisager d’ autoriser le Secrétaire général à transférer encore, temporairement et dans la mesure des besoins, des soldats de la Mission des Nations Unies au Libéria à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire, et n’oubliant pas que la Mission des Nations Unies au Libéria doit avoir les moyens d’exécuter son mandat, Rappelant la lettre du 11 mai 2011 (S/2011/297) dans laquelle le Secrétaire général a souligné le rôle essentiel que j ouent les moyens transférés de la Mission des Nations Unies au Libéria à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire dans les conditions difficiles qui règnent actuellement en Côte d’Ivoire, Rappelant la lettre du 9 mai 2011 (S/2011/295) dans laquelle le Secrétaire général a expliqué qu’il fa llait reporter du 31 mai au 30 juin la parution de son rapport final et, par voie de conséquence, proroger techniquement au 31 juillet 2011 le mandat de la Mission, en raison du retard de déploiement de la mission d’évaluation en Côte d’Ivoire, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger au 31 juillet 2011 le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire fixé dans ses résolutions 1975 (2011), 1962 (2010) et 1933 (2010); 2. Prie le Secrétaire général de lui pr ésenter le rapport final visé aux paragraphes 18 et 19 de la résolution 1962 (2010) au plus tard le 30 juin 2011, et d’y S/RES/1981 (2011) 11-33800 2 faire figurer les constatations et recomma ndations issues de la mission d’évaluation déployée en Côte d’Ivoire qui concernent le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire; 3. Décide d’autoriser le Secrétaire généra l, compte tenu du paragraphe 1 de la résolution 1968 (2011), des paragraphes 3 et 4 de la résolution 1967 (2011), du paragraphe 6 de la résolution 1962 (2010), de la résolution 1951 (2010) et des paragraphes 4 et 6 de la résolution 1609 (2005), à proroger jusqu’au 30 juin le redéploiement temporaire de trois compa gnies d’infanterie, d’une unité aérienne composée de deux hélicoptères militaires de transport et de trois hélicoptères armés avec leurs équipages de la MINUL à l’ONUCI et prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 15 juin 2011 une analyse actualisée des dispositions de coopération intermissions et des recommandations à ce sujet; 4. Demande à cette fin le soutien des pays qui fournissent des contingents militaires et du personnel de police; 5. Prie le Secrétaire général, comme suite au paragraphe 6 de la résolution 1980 (2011), de l’informer avant le 30 juin 2011, dans le rapport final visé au paragraphe 2 ci-dessus puis dans ses rappor ts ultérieurs sur l’ Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et la Mission des Nations Unies au Libéria, de l’évolution des événements, des mesures prises et des efforts réalisés dans le cadre de la coordination entre l’Opération des Nations Un ies en Côte d’Ivoire et la Mission des Nations Unies au Libéria pour aider le G ouvernement ivoirien et le Gouvernement libérien à surveiller leur fron tière et les régions voisines et de la façon dont les moyens transférés contribuent à ces activités en s’intéressant en particulier à tout mouvement transfrontière de combattants ou d’armes et, à cet égard, invite l’Opération des Nations Unies en Côte d’I voire et la Mission des Nations Unies au Libéria, agissant chacune dans la limite de ses attributions, de ses capacités et de sa zone de déploiement, à aider respectiv ement le Gouvernement ivoirien et le Gouvernement libérien à désarmer ensemble les personnes qui mettent en péril la réconciliation nationale et la consolidation de la paix; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1982 (2011)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1982(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1982 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 17 mai 2011 11-34204* (F) *1134204* Résolution 1982 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6537e séance, le 17 mai 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant le Soudan, ainsi que les déclarations de son président, Rappelant le rapport intermédiaire, en date du 30 mars 2011, du Groupe d’experts nommés par le Secrétaire gé néral comme suite à l’alinéa b) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , dont le mandat a été renouvelé par des résolutions ultérieures, Considérant que la situation qui règne au Soudan continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité de la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme l’importance des mesures énoncées dans ses résolutions antérieures, y compris la résolution 1945 (2010); 2. Décide de proroger jusqu’au 19 février 2012 le mandat du Groupe d’experts initialement créé comme suite à la résolution 1591 (2005), mandat qu’il a précédemment prorogé par les résoluti ons 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006), 1779 (2007), 1841 (2008), 1891 (2009) et 1945 (2010), et prie le Secrétaire général de prendre aussi rapidement que possible les mesures voulues sur le plan administratif; 3. Prie le Groupe d’experts de lui présenter ses conclusions et recommandations dans un rapport final, au pl us tard 30 jours avant l’expiration de son mandat; 4. Décide de demeurer sais i de la question. * Nouveau tirage pour raisons techniques (31 janvier 2012).
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1983 (2011)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1983(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1983 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 7 juin 2011 11-36567 (F) *1136567* Résolution 1983 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6547e séance, le 7 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Gravement préoccupé par le fait que depuis le début de l’épidémie de VIH, il y a 30 ans, plus de 60 millions de personnes ont été infectées, plus de 25 millions sont mortes et plus de 16 millions d’enfant s ont été rendus orphelins par le sida, Rappelant la réunion qu’il a tenue le 10 janvier 2000 sur « la situation en Afrique : les conséquences du sida sur la paix et la sécurité en Afrique » et ses réunions ultérieures sur « le VIH/sida et les opérations internationales de maintien de la paix », et réaffirmant qu’il tient à ce que toutes ses résolutions sur la question, notamment les résolutions 1308 (2000), 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1894 (2009), 1960 (2010) et toutes les décl arations de son président y relatives continuent d’être appliquées et le soient intégralement, de façon complémentaire , Réaffirmant la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de 2001 (A/RES/S-26/2) et la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2006 (A/RES/60/262), y compris l’engagement pris en faveur de l’accès universel à la prévention, au traitement, au soin et au soutien, qui appelle des efforts renouvelés aux niveaux local, national, régional et international, Rappelant le document adopté à l’issue du Sommet consacré aux objectifs du Millénaire pour le développement (A/RES/65/1) , et le rapport du Comité spécial des opérations de maintien de la paix (A/65/19), Prenant note du rapport du Secrétaire général sur l’application de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de 2001 et de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2006 (A/65/797), Reconnaissant que le VIH/sida pose l’un des obstacles les plus redoutables au développement, au progrès et à la stab ilité des sociétés et appelle une réponse mondiale exceptionnelle et globale, et prenant note avec satisfaction de la réponse sans précédent des États Membres, des part enariats public-privé, des organisations non gouvernementales ainsi que du rôle impor tant joué par la société civile, les communautés et les personnes qui vivent et sont touchées par le VIH dans l’élaboration de cette réponse, Soulignant le rôle important joué par l’A ssemblée générale et le Conseil économique et social dans la lutte contre le VIH et le sida, et le fait que l’ensemble S/RES/1983 (2011) 11-36567 2 des entités compétentes des Nations Unies doivent continuer à coordonner leurs efforts, dans le cadre de leurs mandats respectifs, à l’appui de l’action menée à l’échelle mondiale contre l’épidémie, Se félicitant de ce que le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) fait pour coordonner et intensifier les mesures prises aux niveaux mondial, régional, national et local dans les diverses instances concernées pour lutter contre le VIH et le sida, ainsi que du rôle clef joué par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludi sme pour mobiliser et fournir une assistance internationale, y compris des ressources, pour lutter contre le VIH et le sida, Reconnaissant que la diffusion du VIH peut avoir des conséquences singulièrement dévastatrices sur tous les secteu rs et à tous les niveaux de la société, conséquences qui peuvent être ressenties avec encore plus d’acuité en période ou au lendemain de conflits, Reconnaissant de plus que la violence et l’instabilit é qui règnent en période et au lendemain de conflit peuvent exacerber l’épidémie de VIH en raison, notamment, de vastes mouvements de population, de l’ état d’incertitude généralisée, de la violence sexuelle liée au conflit et de la rareté des soins de santé, Reconnaissant que les femmes et les filles sont particulièrement touchées par le VIH, Soulignant qu’il importe de mener des efforts systématiques pour mettre fin à la violence sexuelle liée aux conflits et à la vi olence sexiste, de donner aux femmes les moyens de limiter leur risque d’exposition au VIH/sida et de réduire la transmission verticale du VIH de la mère à l’enfant en période et au lendemain de conflits, Notant que la protection des civils par les opérations de maintien de la paix, conformément à leur mandat, peut contribuer à une réponse intégrée face au VIH et au sida, notamment par le biais de la préventio n de la violence sexuelle liée aux conflits, Soulignant que le VIH continue d’avoir des conséquences négatives sur la santé et l’état physique du personnel des missions des Nations Unies, et préoccupée par le fait que les statistiques disponibles montrent que les problèmes de santé sont devenus l’une des principales causes de décès sur le terrain depuis 2000, Se félicitant des efforts déployés dans les domaines de la prévention, du traitement, des soins et du soutien en matière de VIH, y compris les mesures de dépistage et de conseil volontaires et confidentiels, des programmes mis en œuvre par de nombreux États Membres pour leur personnel en uniforme et par l’ONU pour son personnel civil en prévision de leur déploiement pour des missions des Nations Unies, Rappelant que la responsabilité du maintien de la paix et de la sécurité internationales lui inco mbe au premier chef, 1. Souligne qu’une action internationale urgente et coordonnée continue de s’imposer pour enrayer l’impact de l’épid émie de VIH durant et après les conflits; 2. Note dans ce contexte la nécessité de mener une action efficace et coordonnée aux niveaux local, national, région al et international pour lutter contre l’épidémie et en atténuer les effets, et la nécessité d’une inte rvention cohérente des Nations Unies pour aider les États Membres à faire face à ce problème; 3. Note que le fardeau disproportionné que le VIH et le sida imposent aux femmes constitue un des obstacles et défis persistants à l’égalité des sexes et S/RES/1983 (2011) 3 11-36567 l’autonomisation des femmes, et demande instamment aux États Membres, aux entités des Nations Unies, aux institutions financières inte rnationales et aux autres parties prenantes d’aider à mettre en place des moyens et à renforcer les capacités des systèmes nationaux de santé et des réseaux de la société civile pour leur permettre de fournir une assistance du rable aux femmes vivant avec le VIH ou affectées par le virus durant et après les conflits; 4. Constate que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies peuvent apporter une contribution import ante à une intervention intégrée face au VIH et au sida, se félicite que la sensib ilisation au VIH soit incorporée dans les activités confiées aux missions et dans les projets de proximité destinés aux communautés vulnérables, et encourage à poursuivre ces activités; 5. Souligne qu’il importe que les dirigeants civils et militaires des missions des Nations Unies appuient vigoureusement le s actions de prévention, de traitement, de prestation de soins et de soutien liées au VIH et au sida, ce qui contribuerait à atténuer l’opprobre et la discrimination suscitées par le VIH et le sida; 6. Prie le Secrétaire général d’envisager de prendre en compte les besoins des populations vivant avec le VIH, affectées par le virus et exposées au virus, y compris les femmes et les filles, dans ses activités de prévention et de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité internationale s, de prévention et d’intervention en présence de violences sexuelles liées à un conflit, ainsi que de consolidation de la paix au lendemain de conflits; 7. Encourage à faire une place, selon qu’il c onviendrait, à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien en matière de VIH, y compris les programmes volontaires et confidentiels de conseils et de tests dans l’exécution des tâches confiées aux opérations de maintien de la paix, y compris l’assistance aux institutions nationales, à la réforme du sect eur de la sécurité et aux processus de désarmement, de démobilisation et de réinté gration; et la nécessaire poursuite de la prévention, du traitement, des soins et du soutien de ce genre durant et après le passage à d’autres configurations de la présence des Nations Unies; 8. Souligne la nécessité d’intensifier les actions de prévention du VIH au sein des missions des Nations Unies; prend note de la directive du Département des opérations de maintien de la paix et du Dé partement de l’appui aux missions sur le rôle et les fonctions des services char gés du VIH/sida dans les opérations de maintien de la paix des Nati ons Unies, et prie le Secrétaire général de veiller à mettre en œuvre des programmes de préventi on du VIH/sida et de sensibilisation en la matière à l’intention des missions des Nations Unies; 9. Prie le Secrétaire général de poursuiv re en la renforçant l’action qu’il mène en vue d’appliquer la politique de tolérance zéro de toutes formes d’exploitation ou d’atteinte sexuelles dans les missions des Nations Unies; 10. Salue et encourage la poursuite de la c oopération entre les États Membres, par l’intermédiaire de leurs organes nationaux compétents, le but étant de développer et d’appliquer durablement des activités de prévention, de traitement, de soins et de soutien en matière de VIH et de sida, de renforcer les capacités et d’élaborer des programmes et des politique s à l’intention du personnel civil et en uniforme devant être déployé dans les missions des Nations Unies; 11. Invite le Secrétaire général à lui four nir, selon qu’il conviendra, des informations complémentaires.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1984 (2011)
IntituléNon-prolifération
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1984(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1984 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 9 juin 2011 11-36967 (F) *1136967* Résolution 1984 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6552e séance, le 9 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 1696 (2006), 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008), 1835 (2008), 1887 (2009) et 1929 (2010), ainsi que la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 (S/PRST/2006/15), et réaffirmant leurs dispositions, Rappelant la création, en application du paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010), d’un Groupe d’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accomplir les tâches énoncées dans ledit paragraphe, Rappelant que le Groupe d’experts constitué par le Secrétaire général en application du paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010) a publié un rapport d’étape le 9 février 2011 et un rapport final le 7 mai 2011, Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, contenues dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997), Notant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts produise en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, Considérant que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chap itre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 9 juin 2012 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010) et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives voulues à cet effet; 2. Demande au Groupe d’experts de présen ter au Comité, le 9 novembre 2011 au plus tard, un rapport de mi-mandat sur ses travaux, et lui demande de lui présenter ce rapport, après en avoir disc uté avec le Comité, le 9 décembre 2011 au plus tard; lui demande en outre de présenter au Comité, trente jours au moins avant S/RES/1984 (2011) 11-36967 2 l’expiration de son mandat, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, à l’expiration de son mandat; 3. Prie le Groupe d’experts de soume ttre un programme de travail au Comité trente jours au plus après sa reconduction, invite le Comité à échanger régulièrement des vues au sujet de ce progr amme de travail, et demande au Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Engage vivement tous les États, organismes des Nations Unies et autres intéressés à apporter leur entière coopéra tion au Comité créé par la résolution 1737 (2006) et au Groupe d’experts, en particulier à leur communiquer toute information dont ils disposeraient au su jet de l’application des mesures imposées par les résolutions 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008) et 1929 (2010); 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1985 (2011)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1985(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1985 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 10 juin 2011 11-37033* (F) 1137033 Résolution 1985 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6553e séance, le 10 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures su r la question, notamment les résolutions 825 (1993), 1540 (2004), 1695 (2006), 1718 (2006), 1874 (2009), 1887 (2009) et 1928 (2010), ainsi que les déclarations de son président en date du 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41) et du 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7), Rappelant la création, en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) d’un groupe d’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accomplir les tâches prévues par ce paragraphe, Rappelant le rapport intérimaire du 12 novembre 2010 établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire généra l en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe en date du 12 mai 2011, Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, contenues dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997), Notant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts produise en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, Considérant que la prolifération des ar mes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 12 juin 2012 le mandat du Groupe d’experts, tel qu’énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009), et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives requises à cette fin; * Nouveau tirage pour raisons techniques (18 octobre 2011). S/RES/1985 (2011) 11-37033 2 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 12 novembre 2011 au plus tard, un rapport de mi-mandat sur ses travaux, puis, après discussion avec le Comité, au Conseil le 12 décembre 2011 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, trente jours au moins avant l’expiration de son mandat, un rapport final accompagné de conclusions et recommandations, ce rapport final devant être soumis au Conseil, après discussion avec le Comité, à l’expiration du mandat du Groupe d’experts; 3. Prie le Groupe d’experts de soume ttre un programme de travail au Comité trente jours au plus après sa reconduction, invite le Comité à échanger régulièrement des vues concernant ce programme de travail et prie le Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Engage vivement tous les États, les organes des Nations Unies compétents et les autres parties concernées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et le Groupe d’experts, notamment en communiquant toutes les informations dont ils pourraient disposer concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009); 5. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1986 (2011)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1986(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1986 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juin 2011 11-37250 (F) *1137250* Résolution 1986 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6554e séance, le 13 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général en date du 31 mai 2011 (S/2011/332) sur l’opération des Nations Unies à Chypre et du 4 mars 2011 (S/2011/112) sur sa mission de bons offices à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 juin 2011, Faisant écho à la conviction du Secrétaire gé néral selon laquelle c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan de l’Orga nisation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la division de l’île, Accueillant favorablement les progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables ainsi que les déclarations communes des dirigeants, notamment celles des 23 mai et 1er juillet 2008, Préoccupé par la lenteur persistante des progrès, soulignant que le statu quo n’est pas viable et priant instamment les dirigeants d’accé lérer le rythme des négociations, notamment s’agissant des questions de base, pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, confor mément à ses résolutions pertinentes, Soulignant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties s’engagent pleinement, en fais ant preuve de souplesse et de façon constructive, dans les négociations, conve nant avec le Secrétaire général qu’une solution est à la portée des parties, espérant que les progrès déjà accomplis permettront dans un avenir proche, notamme nt en prévision de la rencontre qu’aura le Secrétaire général avec les dirigeants en juillet 2011, de réaliser de nouvelles avancées décisives, Se félicitant des efforts faits par le Secrétaire général, lors de sa rencontre avec les deux dirigeants le 26 janvier 2011, pour favoriser les progrès et de son intention S/RES/1986 (2011) 11-37250 2 de s’entretenir à nouveau avec eux en juillet 2011, et notant qu’il entend lui présenter en juillet 2011 une évaluation actualisée de l’état d’avancement du processus, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen des mesures de confiance militaires et les discussions à ce sujet et appelant à de nouveaux efforts pour mettre en œuvre l’ensemble des mesures de confiance restantes ainsi que pour parvenir à un accord au sujet de nouvelles mesures de nature à renforcer la confiance entre les communautés et les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte, et encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à contribuer à faire prévaloir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum éventuel, les avantages d’un règlement en expliquant qu’il importe de faire preuve à cette fin de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Estimant que porter atteinte à la crédibilité de l’ONU compromet le processus de paix, Soulignant le rôle d’accompagnement que la communauté internationale continuera de jouer en encourageant les di rigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasio n qui s’offre actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que la situation en matière de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’ accroître les tensions , de remettre en question les progrès réalisés ou de porter atteinte à la bonne volonté sur l’île, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Constatant avec regret que les parties bloquent l’accès aux champs de mines encore existants dans la zone tampon et que le déminage de Chypre est, de ce fait, interrompu, notant le danger que continuent de poser les mines à Chypre, et appelant fortement à parvenir rapidement à un accord concernant la facilitation de la reprise des opérations de déminage des champs de mines restants, Se félicitant des progrès accomplis par le Comité des personnes disparues et de la poursuite de ses importantes activités, et comptant qu’ils favoriseront la réconciliation des communautés, Reconnaissant que la participation active des groupes de la société civile est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, se félicitant des efforts réalisés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacl es à ces contacts, S/RES/1986 (2011) 3 11-37250 Soulignant la nécessité pour le Conseil d’a dopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la Force, et notant qu’il importe, en prévision du règlement, de préparer des plans, si nécessaire assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements à apporter au mandat de la Force, à ses effectifs et à son concept d’opérati on, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Accueillant avec satisfaction les efforts que continue de déployer Alexander Downer, en sa qualité de Conseiller spécial du Secrétaire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritabl es en vue de parvenir à un règlement global, ainsi que ceux de Lisa Buttenheim , en sa qualité de Représentante spéciale du Secrétaire général, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec qui ont versé des contributions volontaires au financement de la Force, et à l’appel qu’il a lancé afin que d’autres pays et organisations versent de nouvelles contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Se félicitant des efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et de la lutte contre ces maladies, et les encourageant , 1. Accueille avec satisfaction les progrès accomplis jusqu’à présent dans les négociations véritables et les possib ilités qu’ils ouvrent à brève échéance de nouvelles avancées vers un rè glement global et durable; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général (S/2011/112); 3. Rappelle sa résolution 1953 (2010), et demande aux deux dirigeants : a) D’intensifier la dynamique des négociations, de participer au processus de manière constructive et ouverte et de chercher à parvenir à des convergences de points de vue au sujet des questions de base restantes en prévision de leurs entretiens avec le Secrétai re général en juillet 2011; b) D’améliorer le climat général dans lequel se déroulent les négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les convergences et la voie à suivre, et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; c) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il conviendra; 4. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures seront convenues et mi ses en œuvre, y compris des mesures de confiance militaires et l’ouverture de nouveaux points de passage; 5. Exhorte toutes les parties à faire preuve de plus d’empressement s’agissant de répondre aux demandes d’exhumation dans toute l’île, y compris les zones militaires du nord, présentées par le Comité des personnes disparues; 6. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; S/RES/1986 (2011) 11-37250 4 7. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 15 décembre 2011; 8. Demande aux deux parties de tenir, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire de l’Organi sation des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter la destruction des mines qui y sont encore présentes, et prie instamment les deux parties d’étendre les opérations de déminage au-delà de la zone tampon; 11. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’application de la présente résolution, y compris sur les plans établis en prévision du règlement, au plus tard le 1er décembre 2011, et de le tenir si nécessaire informé de l’évolution de la situation; 12. Se félicite des efforts déployés par la Fo rce pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général conc ernant l’exploitation et la violence sexuelles et pour s’assurer que son personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires et de l’en tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de se nsibiliser les contingents avant leur déploiement, ainsi que de prendre des mesure s disciplinaires et autres pour s’assurer que les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1987 (2011)
IntituléRecommandation sur la nomination du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1987(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1987 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 17 juin 2011 11-37832 (F) *1137832* Résolution 1987 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6556e séance, tenue le 17 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la question de la recommandation relative à la nomination du Secrétaire général, Recommande à l’Assemblée générale de no mmer M. Ban Ki-moon Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour un second mandat courant du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2016.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1988 (2011)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1988(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1988 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 17 juin 2011 11-37902* (F) *1137902* Résolution 1988 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6557e séance, le 17 juin 2011 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures sur le terrorisme intern ational et la menace qu’il constitue pour l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1363 (2001), 1373 (2001), 1390 (2002), 1452 (2002), 1455 (2003), 1526 (2004), 1566 (2004), 1617 (2005), 1624 (2005), 1699 (2006), 1730 (2006), 1735 (2006), 1822 (2008), 1904 (2009), ainsi que les déclarations de son président sur la question, Rappelant ses résolutions prorogeant au 22 mars 2012 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan défini dans sa résolution 1974 (2011), Réaffirmant que la situation en Afghanistan con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales et se déclarant vivement préoccupé par l’état de sécurité dans le pays, en particulier les violences terroristes que commettent les Taliban, Al- Qaida, les groupes armés illégaux, les crimin els et les trafiquants de stupéfiants, ainsi que par les liens étroits entre activ ités terroristes et dr ogues illégales, qui menacent la population locale, notamment les enfants, les forces de sécurité et le personnel militaire et civil international, Se réaffirmant fermement attaché à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité nationale de l’Afghanistan, Soulignant qu’il est important qu’un processus politique sans exclusive vienne soutenir en Afghanistan l’entreprise de réconciliation de tous les citoyens et reconnaissant qu’il n’y a pas de solution puremen t militaire susceptible de garantir la stabilité du pays, Rappelant que le Gouvernement afghan est animé du désir ardent de réaliser la réconciliation nationale, envisagée par l’A ccord de Bonn de 2001, la Conférence de Londres de 2010 et la Conférence de Kaboul de 2010, * Nouveau tirage pour raisons techniques (1er juillet 2011). S/RES/1988 (2011) 11-37902 2 Reconnaissant que l’état de sécurité a évolué en Afghanistan et que certains membres des Taliban ont rallié le Gouvernement afghan et rejeté l’idéologie terroriste d’Al-Qaida et de ses partisans et soutiennent la recherche d’une solution pacifique du conflit qui se poursuit en Afghanistan, Reconnaissant que, malgré l’évolution de la situation et les progrès de la réconciliation, la situation en Afghanistan reste une menace contre la paix et la sécurité internationales, réaffirmant qu’il faut repousser ce tte menace par tous moyens dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, y compris les droits de l’homme, le droit de s réfugiés et le droit humanitaire, et insistant sur l’importance du rôle que les Nations Unies jouent dans cette entreprise, Rappelant que les conditions de la réconciliation offert e à tous les Afghans résultant du communiqué de Kaboul du 20 juillet 2010 et approuvées par le Gouvernement afghan et la communauté internationale sont la renonciation à la violence, l’absence de tout lien avec les orga nisations terroristes internationales et le respect de la Constitution af ghane, dont le droit des femmes et des membres des minorités, Soulignant qu’il est important que toutes les personnes, tous les groupes, toutes les entreprises et entités qui par ticipent d’une manière ou d’une autre au financement ou au soutien d’actes ou d’ activités de personnes antérieurement désignées comme Taliban, et toutes les personnes, tous les groupes, toutes les entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, acceptent l’offre de réconciliation du Gouvernement afghan, Notant que le Gouvernement afghan lui a demandé de soutenir la réconciliation nationale en radiant de s listes des régimes de sanctions de l’Organisation des Nations Unies le nom de personnes qui respectent les conditions de réconciliation et ont donc cessé d’exécuter ou de soutenir des activités qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, Se félicitant des résultats de la Jirga consultative de paix du 6 juin 2010, à laquelle 1 600 délégués afghans représentant largement tous les groupes ethniques et religieux afghans, hauts fonctionnaires, religieux, chefs tribaux, représentants de la société civile et réfugiés afghans résidant en Iran et au Pakistan, ont débattu des moyens de mettre fin à l’insécurité et dressé un plan d’instauration d’une paix durable dans les pays, Se félicitant aussi de la création du Haut Conseil pour la paix et des efforts de sensibilisation qu’il fait à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afghanistan, Insistant sur le rôle central que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer en toute impartialité dans la promoti on de la paix, de la stabilité et de la sécurité en Afghanistan et exprimant sa gratitude et son ferme soutien au Secrétaire général, à son Représentant spécial pour l’ Afghanistan et au Groupe Salaam d’appui à la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan, en ce qu’ils font pour accompagner les efforts de paix et de réconciliation du Haut Conseil pour la paix, Réaffirmant qu’il soutient la lutte contre la production illicite et le trafic de stupéfiants en provenance d’Afghanistan et de précurseurs chimiques à destination de ce pays dans les pays vo isins, les pays situés sur le s itinéraires de contrebande, les pays de destination et les pays qui fabriquent les précurseurs, S/RES/1988 (2011) 3 11-37902 Exprimant son inquiétude devant la multiplication des enlèvements et des prises d’otages ayant pour but d’obtenir de l’argent ou des avantages politiques et affirmant la nécessité de régler le problème, Réaffirmant la nécessité de faire en sorte que le régime de sanctions actuel concoure effectivement à la lutte contre l’insurrection et soutienne l’effort de promotion de la réconciliation que fait le Gouvernement afghan pour rétablir la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays, et gardant à l’esprit la teneur des débats du Comité créé par la résolution 1267 (1999) sur la recommandation que lui présentait l’Équipe de surveillance compét ente dans son onzième rapport, à savoir que les États Membres devaient traiter différ emment les Taliban inscrits sur la Liste et les individus et les entités d’Al-Qaïda et de ses affiliés inscrits sur la Liste lorsqu’ils font la promotion de la pa ix et de la stabilité en Afghanistan, Réaffirmant l’appui de la communauté internationale aux efforts de réconciliation menés par les Afghans et expr imant son intention d’envisager de lever comme il se doit les sanctions fr appant ceux qui se rallient, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies , Mesures 1. Décide que tous les États prendront les mesures ci-après à l’encontre des personnes et entités qui avant la date de la présente résolution étaient désignées comme Taliban, et des personnes, groupes, entreprises et entités réputés associés aux Taliban selon la section A (« Individus associés aux Taliban ») et la section B (« entités et autres groupes et entreprises associés aux Taliban ») de la Liste récapitulative du Comité créé par les résolutions 1267 (1999) et 1333 (2000) à la date de l’adoption de la présente résolution, ainsi qu’à l’encontre des personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, que désignera le Comité visé au paragraphe 30 ci-après (ci-après « la Liste ») : a) Bloquer sans retard les fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques des personnes, groupes, entreprises et entités en question, y compris les fonds provenant de biens leur a ppartenant ou contrôlés directement ou indirectement par eux ou par les personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et veiller à ce que ni ces fonds, ni d’autres fonds, actifs ou ressources économiques ne soient mis à la disposition, directement ou indirectement, de ces personnes, groupes, entreprises et entités par leurs ressortissants ou par des personnes établies sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territo ire ou le transit par leur territoire des personnes en question, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuser à son propre ressortissant l’entrée ou le séjour sur son territoire et que le présent paragraphe ne s’applique pas dans les cas où l’entrée ou le transit sont nécessaires à une procédure judiciaire ni lorsque le Comité détermine que l’entrée ou le transit se justifient dans tel ou tel cas, notamment quand il concourt directement aux efforts de réconciliation du Gouvernement afghan; c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects aux personnes, groupes, entreprises et entités en question, à partir de leur territoire, du fait de leurs ressortissants établis hors de celui-ci, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armement s et de matériels connexes de tout type, S/RES/1988 (2011) 11-37902 4 y compris les armes et les munitions, le s véhicules et le matériel militaires, l’équipement paramilitaire et les pièces de rechange des armes et des matériels susmentionnés, ainsi que la fourniture de conseils techniques, d’aide ou de formation en matière d’arts militaires; 2. Décide que les personnes antérieurement désignées comme Taliban et les autres personnes, groupes, au tres entreprises et entités qui leur sont associés, dont les noms figuraient à la date de la présente résolution dans les sections A (« Personnes associées aux Taliban ») et B (« Entités et autres groupes et entreprises associés aux Taliban ») de la Liste récap itulative tenue par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1267 (1999) c oncernant Al-Qaida et les Taliban et les personnes et les entités associées, ne seront plus inscrits sur cette Liste récapitulative et qu’ils le seront dorénavant sur la Liste visée au paragraphe 1; décide aussi que tous les États continueront de prendre les mesures visées au paragraphe 1 à l’encontre des personnes, gr oupes, entreprises et entités inscrits sur la Liste; 3. Décide que les actes et activités indiquant que telle personne, tel groupe, telle entreprise ou telle entité méritent d’être inscrits co mme le prévoit le paragraphe 1 ci-dessus sont les suivants : a) Le fait de concourir à financer, or ganiser, faciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités sous le nom, pour le compte et à l’appui de ceux qui étaient précédemment désignés comme Taliban, ou de concert avec eux; b) Le fait de fournir, vendre ou tr ansférer des armements ou matériels connexes à ces personnes; c) Le fait de recruter pour le compte de ces personnes; d) Le fait de soutenir de toute autr e manière les actes ou les activités des personnes précédemment désignées et autr es personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la me nace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan; 4. Affirme que toute entreprise ou entité qui est possédée ou contrôlée directement ou indirectement par toute pers onne, tout groupe, toute entreprise ou entité inscrits sur la Liste ou qui les sou tiennent de quelque manière mérite d’être inscrite sur la Liste; 5. Constate que les moyens de financement ou d’assistance dont il s’agit comprennent sans s’y limiter le produit de la culture, de la production et du trafic de stupéfiants et de leurs précurseurs en provenance d’Afghanistan ou en transit dans le pays; 6. Confirme que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus visent tous les types de ressources économi ques et financières – y compris mais sans s’y limiter celles qui servent à financer l’hébergement de sites Web et d’autres services connexes – utilisées pour soutenir les Taliban inscrits sur la Liste et les personnes, groupes, entreprises et sociétés qui leur sont associés, ainsi que les autres personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et l’in sécurité de l’Afghanistan et des autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés; S/RES/1988 (2011) 5 11-37902 7. Confirme également que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus visent aussi le paiement de rançons à des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste; 8. Décide que les États Membres autoriseront s’ils le souhaitent le versement sur un compte bloqué en vertu des dispositions du paragraphe 1 ci-dessus de tout paiement destiné à toute personne , tout groupe, toute entreprise ou entité inscrits sur la Liste pourvu que ce paiement reste assujetti aux dispositions du paragraphe 1 et soit à ce titre bloqué; 9. Décide que tous les États Membres pourront se prévaloir des dispositions organisant des dérogations aux mesures vi sées à l’alinéa a) du paragraphe 1 ci- dessus, établies aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002), tels que modifiés par la résolution 1735 (2006), et encourage les États à les invoquer; Inscriptions sur la Liste 10. Engage tous les États Membres à communiquer au comité visé au paragraphe 30 ci-dessous (« le Comité »), pour inscription sur la Liste, le nom des personnes, groupes, entreprises ou entités qui concourent d’une manière ou d’une autre à financer ou à soutenir des actes et des activités visés au paragraphe 3 ci-dessus; 11. Décide que les États Membres qui proposent l’inscription de tout nom sur la Liste au Comité fourniront à celui-c i autant de renseignements que possible à son sujet, en particulier de s informations permettant d’identifier précisément et formellement les personnes, groupes, entrep rises et entités considérés et, dans la mesure du possible, les renseignements dont l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) a besoin pour faire paraître une notice spéciale; 12. Décide que les États Membres qui proposent l’inscription de tout nom sur la Liste au Comité présenteront à celui- ci un exposé détaillé de l’affaire, que cet exposé pourra être distribué sur demande, sauf les passages que l’État auteur qualifie de confidentiels, et qu’il pourra servir à rédiger l’exposé des motifs de l’inscription envisagé au paragraphe 13 ci-après; 13. Charge le Comité, lorsqu’il ajoute un nom à la Liste, de rendre accessible sur son site Web, avec l’aide de l’Équipe de surveillance et en coordination avec l’État auteur de la demande, un exposé des motifs de l’inscription; 14. Invite tous les membres du Comité et l’Équipe de surveillance à communiquer au Comité toutes les informations qu’ils détiendraient concernant toute demande d’inscription présentée par un État Membre, qui pourraient éclairer la décision du Comité sur la demande d’in scription et dont il pourrait tirer des éléments d’information supplémentaires aux fins de l’établissement de l’exposé des motifs envisagé au paragraphe 13 ci-dessus; 15. Prie le Secrétariat d’afficher sur le site Web du Comité toutes informations utiles pouvant être rendues publiques, y compris l’exposé des motifs d’inscription, dès que tel ou tel nom est ajouté à la Liste, et insiste sur le fait que cet exposé des motifs doit être disponible en temps utile dans toutes les langues officielles de l’Organisation des Nations Unies; 16. Demande aux États Membres qui envisagent de proposer l’inscription de tout nouveau nom sur la Liste de consulter s’il y a lieu le Gouvernement afghan S/RES/1988 (2011) 11-37902 6 avant de s’adresser au Comité et les invite à prendre au besoin l’avis de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan; 17. Décide qu’après publication, et en tout état de cause dans les trois jours ouvrables suivant l’inscription de tout nom sur la Liste, le Comité en avisera le Gouvernement afghan, la Mission permanente de l’Afghanistan et la mission permanente de l’État ou des États où la personne ou l’entité est censée se trouver et, s’il s’agit d’une personne ou d’une entité non afghane, l’État ou les États dont elle est réputée avoir la nationalité; Radiation de la Liste 18. Charge le Comité de radier promptement de la Liste, en procédant au cas par cas, le nom des personnes et des ent ités qui ne remplissent plus les conditions d’inscription fixées au paragraphe 3 ci-dessus et lui demande de prendre dûment en considération les demandes de radiation de personnes répondant aux conditions de réconciliation convenues par le Gouve rnement afghan et la communauté internationale – à savoir la renonciation à la violence, l’absence de tout lien avec les organisations terroristes internationales –, dont Al-Qaida et ses cellules, filiales, groupes dissidents et émanations, et le respect de la Constitution afghane, y compris les droits des femmes et des membres des minorités; 19. Demande aux États Membres de coordonner s’il y a lieu avec le Gouvernement afghan leurs demandes de radiation de la Liste, afin de les harmoniser avec l’effort de paix et de réconciliation qu’a entrepris celui-ci; 20. Décide que les personnes et entités cherchan t à se faire radier de la Liste sans être patronnées par un État Membre pr ésenteront leurs demandes au point focal institué par la résolution 1730 (2006); 21. Invite la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan à soutenir et faciliter la coopération entre le Gouvernement afghan et le Comité, afin que celui-ci dispose de renseignements suffisants pour se prononcer sur les demandes de radiation et charge le Comité visé au paragraphe 30 ci-après d’examiner les demandes de radiation au regard des principes suivants, quand ils sont pertinents : a) Les demandes de radiation concer nant toute personne ralliée devraient si possible contenir une communication du Haut Conseil pour la paix transmise par l’intermédiaire du Gouvernement afghan, conf irmant que l’intéressé a le statut de personne ralliée selon les directives applicables ou, s’il s’agit d’une personne ralliée dans le cadre du Programme de renforcement de la paix, des pièces justifiant son ralliement à ce titre, et indi quer son adresse actuelle et les moyens de la joindre; b) Les demandes de radiation concernant toute personne qui occupait avant 2002 certaines charges dans le régime Taliban et ne répond plus aux conditions d’inscription sur la Liste visée au paragraphe 3 ci-dessus devraient, dans la mesure possible, contenir une communication du Gouvernement afghan confirmant que l’intéressé n’apporte ni son soutien ni sa participation active à des actes qui menacent la paix, la stabilité et la sécuri té du pays, et indiquer son adresse actuelle et les moyens de le joindre; S/RES/1988 (2011) 7 11-37902 c) Les demandes de radiation de la Liste de toute personne dont on a annoncé le décès doivent comprendre un cer tificat de décès officiel émanant de l’État de nationalité, de l’État de résidence ou de l’État compétent; 22. Prie tous les États Membres, mais plus particulièrement le Gouvernement afghan, de communiquer au Comité toute information nouvelle dont ils auraient connaissance et selon laquelle le cas de telle personne, tel groupe, telle entreprise ou entité rayé de la Liste devrait être examiné a ux fins d’inscription sur la Liste en vertu des dispositions du paragr aphe 1 de la présente résolution et prie également le Gouvernement afghan de communiquer chaque année au Comité un rapport sur la situation des personnes qui se seraient ralliés, et qui ont été radiées de la Liste par le Comité au cours de l’année précédente; 23. Charge le Comité d’examiner rapide ment toute information selon laquelle telle personne radiée de la Liste aurait repris les activités visées au paragraphe 3, et notamment mené des act es incompatibles avec les conditions de réconciliation décrites au paragraphe 18 de la présente résolution, et prie le Gouvernement afghan ou d’autres États Membres, s’il y a lieu, de soumettre une demande d’inscription du nom de la personne considérée sur la Liste; 24. Décide que le Secrétariat transmettra, dès que possible après que le Comité a pris la décision de radier tel ou tel nom de la Liste, ladite décision au Gouvernement afghan et à la Mission permanente d’Afghanistan pour information et qu’il devrait également notifier, dès que po ssible, la mission permanente de l’État ou des États dans lesquels on est fondé à croire que la personne ou l’entité se trouve et, dans le cas de toute personne ou en tité non afghane, le ou les État(s) de nationalité, et décide en outre que les États ayant ainsi reçu notification prennent les mesures nécessaires, conformément à leur législation et à leurs pratiques internes, pour notifier promptement à la personne ou l’entité concernée le fait qu’elle a été radiée de la Liste, ou l’en informer; Révision et tenue à jour de la Liste 25. Est conscient du fait que le conflit actuel en Afghanistan, et l’urgence que le Gouvernement afghan et la communauté internationale attachent à une solution politique pacifique du conflit, supposent de procéder rapidement et en temps voulu à des modifications de la Liste, y compris l’ajout ou la radiation de noms de personnes et d’entités, exhorte le Comité à se prononcer rapidement sur les demandes de radiation, prie le Comité de revoir périodiquement chacune des entrées de la Liste, y compris, selon qu’il convient, d’étudier la situation des personnes considérées comme ralliées, des personnes pour lesquelles on manque d’identifiants, des personnes qui seraient décédées et des entités qui n’existeraient plus ou dont la disparition a été confirmée, charge le Comité de définir les directives applicables à ces révisions en conséquence, et prie l’Équipe de surveillance de communiquer au Comité, tous les six mois : a) La liste des personnes inscrites sur la Liste que le Gouvernement afghan considère ralliées, accompagnée des documents pertinents comme indiqué au paragraphe 21 a); b) La liste des personnes et entités figurant sur la Liste et pour lesquelles celle-ci ne comporte pas les identifiants nécessaires à l’application effective des mesures imposées à leur encontre; S/RES/1988 (2011) 11-37902 8 c) La liste des personnes figurant sur la Liste qui seraient décédées et des entités qui n’existeraient plus ou dont la disparition est confirmée, accompagnée des documents prévus, comme indiqué au paragraphe 21 c); 26. Exhorte le Comité à veiller à appliquer des procédures équitables et transparentes, et charge le Comité d’élaborer dès que possible, des directives en conséquence, en particulier s’agissant des activités visées aux paragraphes 9, 10, 11, 12, 17, 20, 21, 24, 25 et 27; 27. Engage les États Membres et les organisations internationales concernées à envoyer des représentants rencontrer les me mbres du Comité afin de partager avec eux des informations et de débattre de toute question pertinente, et se félicite de l’organisation périodique par le Gouvernement afghan de réunions d’information au sujet de l’impact des sanctions ciblées pour ce qui est de dissuader les menaces contre la paix, la stabilité et la sécur ité de l’Afghanistan et d’accompagner le processus de réconciliation mené sous la direction de l’Afghanistan; Coopération avec le Gouvernement afghan 28. Encourage la poursuite de la coopération entre le Comité, le Gouvernement afghan et la MANUA, notamment l’identification et la communication d’informations détaillées au sujet d’individus et d’entités qui concourent à financer des actes ou activités énoncés au paragraphe 3 de la présente résolution ou qui appuient de tels actes ou activités, et les invitations faites à des représentants de la MANUA de pren dre la parole devant le Comité; 29. Se félicite de la volonté du Gouvernement afghan d’aider le Comité à coordonner les demandes d’inscription sur la lis te et de radiation de la liste ainsi que la communication de toutes informations utiles au Comité; Nouveau Comité des sanctions 30. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un Comité du Conseil de sécurité composé de tous les membres du Conseil (ci-après « le Comité ») , chargé des tâches suivantes : a) Examiner les demandes d’inscription sur la Liste et les demandes de radiation de la Liste ainsi que les propositions de mises à jour des informations utiles pour la Liste visées au paragraphe 1; b) Examiner les demandes d’inscriptio n sur la Liste et de radiation de la Liste ainsi que les mises à jour proposées des informations concernant la section A (« personnes associées aux Taliban ») et la section B (« entités, groupes et entreprises associés aux Taliban ») de la Liste récapitulative dont était saisi, à la date d’adoption de la présente résoluti on, le Comité créé par la résolution 1267 (1999) concernant Al-Qaida et les Taliban et les personnes et entités associées; c) Mettre régulièrement à jour la Liste visée au paragraphe 1; d) Afficher sur le site Web du Com ité les résumés des motifs d’inscription pour toutes les entrées figurant sur la Liste; e) Examiner les noms figurant sur la Liste; S/RES/1988 (2011) 9 11-37902 f) Faire périodiquement rapport au Conseil au sujet des informations qui lui ont été communiquées concernant l’application de la résolution, y compris le non-respect des mesures imposées par celle-ci; g) Veiller à instituer des procédures é quitables et transparentes d’inscription des personnes et entités sur la Liste ou de ra diation de la Liste ainsi que d’octroi de dérogations pour raisons humanitaires; h) Examiner les rapports présenté s par l’Équipe de surveillance; i) Suivre l’application des mesures visées au paragraphe 1; j) Examiner les demandes de dérogation au regard des paragraphes 1 et 9; k) Arrêter les directives nécessaires pour faciliter l’application des mesures susmentionnées; l) Encourager le dialogue avec les États Membres intéressés, notamment de la région, et notamment inviter des représentants de ces États à le rencontrer afin d’examiner l’application des mesures; m) Solliciter auprès de tous les États toutes informations qu’il jugerait utiles concernant les dispositions qu’ils ont prises pour appliquer efficacement les mesures susmentionnées; n) Examiner les informations concernant des violations présumées des mesures arrêtées dans la présente résolution ou le non-respect desdites mesures, et y donner la suite qu’il convient; o) Faciliter, par le biais de l’Équipe de surveillance et des institutions spécialisées des Nations Unies, la fourniture, sur demande des États Membres, d’une assistance au développement des capac ités en vue de renforcer l’application des mesures; p) Coopérer avec d’autres comités des sanctions compétents créés par le Conseil de sécurité, notamment le Comité créé par la résolution 1267 (1999); Équipe de surveillance 31. Décide que pour aider le Comité à s’acqu itter de son mandat, l’Équipe de surveillance de l’application de la ré solution 1267 (1999), créée en application du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004), secondera le Comité pendant une période de 18 mois, conformément au mandat contenu à l’annexe A de la présente résolution, et prie le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions nécessaires à cet effet; Coordination et information 32. Est conscient de la nécessité de mainteni r le contact avec les comités du Conseil, les organisations internationales et les groupes d’experts compétents, y compris le Comité créé par la résolution 1267 (1999), le Comité contre le terrorisme (CCT), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Comité créé par la résolution 1540 (2004), en particulier compte tenu de la présence permanente dans la région d’Al-Qaida et de tout groupe affilié, cellule, groupe dissident ou groupe dérivé d’Al-Qaida et de l’influence négative qu’ ils exercent sur le conflit afghan; S/RES/1988 (2011) 11-37902 10 33. Encourage la MANUA à fournir au Haut Conseil pour la paix, à sa demande, une assistance pour ce qui est d’ encourager les individus inscrits sur la Liste à se rallier; Examen de la question 34. Décide d’examiner l’application des mesures édictées dans la présente résolution dans 18 mois et d’y apporter, si nécessaire, des ajustements afin d’appuyer la paix et la stabilité en Afghanistan; 35. Décide de demeurer activement saisi de la question. S/RES/1988 (2011) 11 11-37902 Annexe I Conformément au paragraphe 31 de la présente résolution, l’Équipe de surveillance est placée sous la direction du Comité, ses attributions étant les suivantes : a) Présenter au Comité, par écrit, de ux rapports détaillés et indépendants, le premier d’ici au 31 mars 2012 et le second d’ici au 31 octobre 2012, sur la façon dont les États Membres auront mis en œuvr e les mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution, ces rapports devant comporter des recommandations précises visant à améliorer la mise en œuvre des mesures et présenter d’autres mesures envisageables; b) Aider le Comité à passer régulièreme nt en revue les noms inscrits sur la Liste, notamment en se rendant dans les États Membres et en étant en contact avec eux en vue d’étoffer le dossier du Comité sur les faits et circonstances entourant l’inscription de tout nom sur ladite liste; c) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d’information adressées aux États Membres, y compris s’agissant de la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution; d) Présenter au Comité pour examen et approbation, selon qu’il convient, un programme de travail détaillé dans lequel l’Équipe de surveillance décrira les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de sa mission, y compris les déplacements qu’elle e nvisage d’effectuer; e) Aider le Comité à analyser les ca s de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution en réunissant les informations obtenues auprès des États Membres et en présentant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu’à la demande du Comité, en vue de leur examen par celui-ci; f) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visé es au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d’inscription sur la Liste; g) Aider le Comité à examiner les propositions d’inscription sur la Liste, notamment en compilant et en lui transmettant les informations relatives à l’inscription envisagée et en établissant le projet de résumé des motifs visé au paragraphe 13; h) Porter à l’attention du Comité tout fait nouveau ou digne d’intérêt de nature à justifier une radiation de la Liste, par exemple la publication d’informations sur telle ou telle personne décédée; i) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité; j) Encourager les États Membres à soumettre des noms et des renseignements complémentaires d’identifica tion en vue de leur insertion dans la Liste, selon les instructions du Comité; k) Présenter au Comité des renseignements complémentaires d’identification et autres renseignements afin de l’aider à tenir une liste aussi actualisée et précise que possible; S/RES/1988 (2011) 11-37902 12 l) Réunir, évaluer et suivre l’inform ation concernant la mise en œuvre des mesures, en rendre compte et formuler des recommandations sur ce sujet, effectuer des études de cas, s’il y a lieu, et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité; m) Consulter les États Membres et d’autres organisations et organes compétents, y compris la MANUA, et mener un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans les capitales, en tenant compte de leurs observations, notamment en ce qui concer ne les questions qui pourraient être évoquées dans les rapports de l’Équipe de su rveillance visés au paragraphe a) de la présente annexe; n) Se concerter avec les services de renseignement et de sécurité des États Membres, notamment à l’occasion de réunions régionales, afin de faciliter l’échange d’informations et de renforcer la mise en œuvre des mesures; o) Se concerter avec les représentants compétents du secteur privé, y compris les institutions financières, pour s’in former de la mise en œuvre pratique du gel des avoirs et élaborer des recommanda tions aux fins du renforcement de cette mesure; p) Collaborer avec les organisati ons internationales et régionales compétentes afin de faire mieux connaître et respecter les mesures; q) Collaborer avec INTERPOL et les États Membres en vue d’obtenir les photographies des personnes inscrites sur la Liste éventuellement pour insertion dans les Notices spéciales INTERPOL; r) Aider les autres organes subsidiair es du Conseil de sécurité et leurs groupes d’experts, à leur demande, à intensifier leur coopération avec INTERPOL, comme le prévoit la résolution 1699 (2006); s) Aider le Comité à fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement de s capacités pour leur permettre de mieux mettre en œuvre les mesures; t) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, par des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a effectuées auprès d’États Membres et sur ses activités; u) Présenter au Comité dans les 90 jours un rapport écrit et des recommandations sur les liens existant entre les personnes, groupes, entreprises et entités pouvant être inscrits sur la Liste en vertu du paragraphe 1 de la présente résolution et Al-Qaida, l’accent devant êt re spécialement mis sur les noms figurant tant sur la Liste relative aux sanctions contre Al-Qaida que sur la Liste mentionnée au paragraphe 1 de la présente résolution, puis présenter régulièrement ce type de rapport et recommandations; v) S’acquitter de toute autre res ponsabilité que le Comité pourrait lui confier.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1989 (2011)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1989(2011)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1990 (2011)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1990(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1990 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2011 11-38951 (F) *1138951* Résolution 1990 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6567e séance, le 27 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la situation au Soudan et notant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre de l’Accord de paix global, Réaffirmant son attachement aux principes de souveraineté et d’intégrité territoriale, ainsi qu’à la paix, à la stab ilité et à la sécurité dans la région, Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 ( 2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, Se félicitant de l’Accord entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan concerna nt les arrangements temporaires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, conclu le 20 juin 2011 à Addis-Abeba, Saluant l’assistance fournie aux parties par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et son président, Thabo Mbeki, le Premier Ministre éthiopien, Meles Zenawi, et le Représentant spécial du Secrétaire général, Haile Menkerios, Notant que le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan ont sollicité l’assistance du Gouvernement éthiopien concernant cette question, Notant également que l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale sont disposées à aider les parties à établir et à mettre en œuvre un dispositif de sécurité mutuelle en appui aux objectifs de l’Accord de paix global, Ayant à l’esprit qu’il importe que les Nations Unies apportent une assistance dans la cohérence à la région, Profondément préoccupé par la situation qui règne dans la zone d’Abyei et par tous les actes de violence commis contre les civils en violation du droit international * Nouveau tirage pour raisons techniques (29 juin 2011). S/RES/1990 (2011) 11-38951 2 humanitaire et du droit des droits de l’homme, y compris le meurtre et le déplacement de civils en grand nombre, Réaffirmant qu’il est urgent que l’Accord de paix global soit intégralement mis en œuvre par les deux parties, Appelant toutes les parties intéressées à ménager au personnel humanitaire un plein accès en toute liberté aux civils qui ont besoin d’une assistance, ainsi que tous les moyens nécessaires à leurs activités , conformément au droit international humanitaire, Exhortant toutes les parties à faciliter le prompt retour des déplacés, Prenant note de l’intention des parties de constituer une unité spéciale du Service de police d’Abyei chargée de traite r les questions relatives à la migration des populations nomades, Se félicitant en les encourageant des efforts déployés par les Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à l’action préventive et à la lutte contre le VIH/sida et d’autres ma ladies transmissibles dans toutes les opérations de maintien de la paix, Appelant toutes les parties à participer de façon constructive à des négociations en vue de parvenir à un accord final sur le statut d’Abyei, Considérant que la situation actuelle à Abyei appelle une intervention d’urgence et constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de créer, pour une période de si x mois, la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), compte tenu de l’Accord entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrangements temporaires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, et décide en outre que la Force sera dotée d’un effectif maximum comprenant 4 200 militaires, 50 policie rs et un personnel civil d’appui correspondant; 2. Décide que la FISNUA aura le mandat suivant, outre les tâches visées au paragraphe 3 : a) Contrôler et vérifier le redéploiement de toutes les forces armées soudanaises, de l’Armée populaire de libération du Soudan ou de l’entité qui lui succédera, à l’extérieur de la zone d’Abyei telle que définie par la Cour permanente d’arbitrage; dorénavant, cette zone sera démilitarisée, seules les forces de la FISNUA et du Service de police d’Abyei devant y être présentes; b) Siéger aux organes compétents de la zone d’Abyei tels que définis par l’Accord; c) Fournir, en coopération avec les autres partenaires internationaux dans le secteur de l’action antimines, une aide et des conseils techniques en matière de déminage; d) Faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et la libre circulation du personnel humanitaire en coordination avec les organes compétents de la zone d’Abyei tels que définis par l’Accord; e) Renforcer les capacités du Service de police d’Abyei en lui fournissant un appui, notamment en matière de formation de personnel, et assurer la S/RES/1990 (2011) 3 11-38951 coordination avec le Service de police d’Abyei dans le domaine du maintien de l’ordre; f) En cas de nécessité, et en coopéra tion avec le Service de police d’Abyei, assurer la sécurité de l’ infrastructure pétrolière dans la zone d’Abyei; 3. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, autorise la FISNUA, dans la limite de ses capacités et de ses zones de déploiement, à employer tous les moyens nécessaires pour : a) Protéger le personnel, les locaux, le s installations et le matériel de la FISNUA; b) Protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies; c) Veiller à la sécurité et à la lib re circulation du personnel des Nations Unies, des agents humanitaires et des membres du Comité mixte des observateurs militaires et des équipes mixt es d’observateurs militaires; d) Sans préjudice des responsabilités des autorités compétentes, protéger les civils dans la zone d’Abyei contre toute menace imminente de violences physiques; e) Protéger la zone d’Abyei contre toutes incursions d’éléments non autorisés tels que définis dans l’Accord; f) Assurer la sécurité dans la zone d’Abyei. 4. Demande au Secrétaire général et au Gouvernement soudanais, en consultation avec le Gouvernement du Sud-Soudan ou celui qui lui succédera, de conclure un accord sur le statut des forces immédiatement après l’adoption de la présente résolution, compte tenu de la résolution 64/77 de l’Assemblée générale sur la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection du personnel des Nations Unies, et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide qu’en attendant la conclusion d’un tel accord, l’accord sur le statut des forces de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) s’appliquera mutatis mutandis à la FISNUA; 5. Demande à tous les États Membres d’assu rer la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei, de l’ensemble du personnel, du matériel, des vivres et des fournitures et autres biens, y compris les véhicules et pièces détachées, destinés à l’usage officiel exclusif de la FISNUA; 6. Souligne qu’il est impératif de déployer rapidement la FISNUA et demande instamment au Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour y pourvoir rapidement et efficacement; 7. Demande instamment au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Sud-Soudan ou à celui qui lui succédera de coopérer pleinement l’un avec l’autre et d’accorder leur plein appui à la FI SNUA pour lui permettre de s’acquitter intégralement de son mandat; 8. Souligne que l’amélioration de la coopé ration entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Sud-Soudan ou celui qui lui succédera est également indispensable pour la paix, la sécurité et la stabilité ainsi que pour les relations futures entre eux; 9. Demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Sud-Soudan ou à celui qui lui succédera de s’acquitter d’urgence de l’engagement S/RES/1990 (2011) 11-38951 4 qu’ils ont pris en vertu de l’Accord de paix global de régler par des voies pacifiques la question du statut final d’Abyei, et d’examiner de bonne foi les propositions que le Groupe de mise en œuvre de haut nive au de l’Union africaine fera dans ce sens; 10. Prie le Secrétaire général de veiller effectivement à surveiller le respect des droits de l’homme et de lui en rendre compte dans les rapports qu’il lui présente; 11. Prie le Secrétaire général de l’informer périodiquement de l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’Accord et de lui faire rapport au plus tard trente jours après l’adoption de la présente résolution et tous les 60 jours par la suite; 12. Décide d’examiner le rôle de la FISN UA dans la mise en œuvre de l’Accord trois mois au plus tard après l’adoption de la présente résolution; 13. Prie le Secrétaire général de prendr e les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et de violences sexuelles et de l’avertir si de tels actes se produisent; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1991 (2011)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1991(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1991 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juin 2011 11-39120 (F) *1139120* Résolution 1991 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6568e séance, le 28 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Soulignant que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les civils, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Conscient que, dans l’ensemble, la situation sur les plans de la paix et de la sécurité en République démocratique du Congo s’est améliorée ces dernières années, Soulignant que de graves problèmes de sécurité continuent de se poser en République démocratique du Congo, notamment la présence continue de groupes armés dans les Kivus et la Province Orientale, les graves atteintes et violations des droits de l’homme et actes de violence cont re les civils, le peu de progrès accomplis dans la mise en place d’ins titutions de sécurité nationale garantes de l’état de droit professionnelles et responsables, et l’expl oitation illicite des ressources naturelles, Se félicitant du renforcement de la coopération dans la région des Grands Lacs et engageant les pays à redoubler d’efforts pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région, notamment dans le cadr e des mécanismes régionaux existants, et œuvrer au développement économique de la région, Soulignant que la tenue en temps voulu d’élections pacifiques, crédibles et transparentes ouvertes à tous, conformément à la constitution et aux normes internationales, est une condition sine qua non de la consolidation de la démocratie, de la réconciliation nationale et de la re stauration d’un climat stable, pacifique et sécurisé dans lequel la stabilisation et le développement socioéconomique peuvent progresser en République démocratique du Congo, et insistant sur la nécessité de promouvoir la participation des femmes au processus électoral, S/RES/1991 (2011) 11-39120 2 Conscient qu’il importe de soutenir l’entrep rise de consolidation de la paix pour faire avancer la stabilisation du pays, soulignant l’importance du développement économique pour assurer la stabilisation et la consolidation de la paix à long terme, et insistant sur la nécessité d’un appui international continu pour assurer le lancement des activités de re lèvement rapide et poser les bases d’un développement durable, Demeurant très préoccupé par la situation humanitaire et le niveau constamment élevé des violences et des violations des droits de l’homme commises à l’encontre des civils, condamnant en particulier les attaques dirigées contre la population civile, les violences sexuelles et sexistes généralisées, le recrutement et l’emploi d’enfants par les parties au conflit, les déplacements forcés de population et les exécutions extrajudiciaires et réaffirmant qu’il faut poursuivre rapidement tous les auteurs des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, priant instamment le Gouvernement de la République démocratique du Congo, agissant en coopération avec l’Organisation des Nations Unies et les autres acteurs concernés, de prendre des mesures appropriées pour faire face à ces problèmes, y compris dans Walikale, et assurer la sécurité des victimes et leur fournir une assistance médicale, juridique et humanitaire, ainsi que d’autres formes d’assistance, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et 1882 (2009) sur les enfants et les conflits armés, ainsi que les conclusions de son groupe de travail sur les enfants et les conflits armés qui concernent les par ties au conflit armé de la République démocratique du Congo, notamment en ce qui concerne l’adoption de plans d’action en vue de mettre un terme au recrutement et à l’emploi d’enfants, Condamnant toutes les attaques lancées contre les soldats de la paix de l’Organisation des Nations Unies et le personnel humanitaire, quels qu’en soient les auteurs, et insistant pour que les responsables de ces attaques soient traduits en justice, Conscient des sacrifices considérables que la MONUSCO a consentis, et la remerciant pour ce qu’elle fait pour asseoir la paix et la stabilité en République démocratique du Congo, Soulignant qu’il importe que les Nations Unies et la communauté internationale continuent de concourir à la restauration de la sécurité et au développement à long terme de la République démocratique du Congo, Engageant les acteurs internationaux compétents à soutenir l’action menée et à apporter leur concours en vue d’assurer la restauration des services de base, en particulier dans les zones de la Républi que démocratique du Congo touchées par le conflit, Appelant l’Union africaine et toutes les organisations sous-régionales compétentes à s’employer davantage à s outenir les efforts de stabilisation en République démocratique du Congo, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, daté du 12 mai 2001, et de ses recommandations , S/RES/1991 (2011) 3 11-39120 Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2012 le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la paix en République démocratique du Congo (MONUSCO), tel qu’il résulte des paragraphes 2, 11 et 12 a) à p) et r) à t) de sa résolution 1925 (2010), réaffirme que la protection des civils doit être la priorité lorsqu’il s’ag it de décider de l’usage des capacités et ressources disponibles et encourage en outre la MONUSCO à continuer d’appliquer les mesures novatrices qu’elle a mises en œuvre pour assurer la protection des civils; 2. Réaffirme que le Gouvernement de la République démocratique du Congo est responsable au premier chef de la sécurité, de la consolidation de la paix et du développement dans le pays, et l’ encourage à rester fermement décidé à pourvoir à la protection de la population civile et à se doter à cette fin de forces de sécurité professionnelles et durables, et à a ssurer l’état de droit et le respect des droits de l’homme, à promouvoir les solutions non militaires comme partie intégrante de l’action générale tendant à réduire la menace que constituent les groupes armés congolais et étrangers et à rétablir pleinement l’autorité de l’État dans les zones libérées des groupes armés; 3. Se félicite du renforcement des échanges avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo, réaffirme que les graves problèmes que rencontre le pays au moment où il entr e dans une phase de stabilisation et de consolidation de la paix exigent un partenariat stratégique avec les Nations Unies, y compris la MONUSCO, se félicite de l’optique constructive que les autorités congolaises ont adoptée à cet égard, en particulier dans le cadre du processus d’évaluation conjointe, et encourage la poursuite des discussions menées à cette occasion en vue de donner au Conseil les moyens de continuer à prendre des décisions éclairées en ce qui concerne toute reconfiguration de la Mission conformément au paragraphe 7 de la résolution 1925 (2010); 4. Réaffirme que toutes reconfigurations futures de la Mission seront fonction de l’évolution de la situation sur le terrain et de la réalisation des objectifs que le Gouvernement de la République dé mocratique du Congo et la Mission auront à atteindre, à savoir : a) Achever les opérations militaires en cours dans les Kivus et la Province Orientale et réduire ainsi autant que possible la menace que constituent les groupes armés et rétablir la stabilit é dans les zones sensibles; b) Améliorer les moyens dont dispose le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour protéger efficacement la population en le dotant de forces de sécurité professionnelles, responsables et durables appelées à reprendre progressivement les fonctions de la MONUSCO en matière de sécurité; c) Asseoir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire en créant dans les zones libérées des groupes armés une admini stration civile congolaise, en particulier une police, une administration territoriale et des institutions garantes de l’état de droit; S/RES/1991 (2011) 11-39120 4 5. Estime que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo et à ses partenaires nationaux qu’il incombe au premier chef de créer des conditions propices à la tenue des prochaines élections, prie instamment le Gouvernement, ainsi que toutes les parties concernées, de s’employer à instaurer un climat favorable à la tenue, en temps voulu, d’élections libres et régulières, crédibles et transparentes, pacifiques et ouvertes à tous, dans le cadre d’un processus comprenant un débat politique cons tructif, les libertés d’expression et de réunion étant respectées, et l’égalité d’ accès aux médias, y compris les médias publics, ainsi que la sécurité de tous les candidats et celle des observateurs et témoins électoraux, des journalistes, des dé fenseurs des droits de l’homme et des acteurs de la société civile, y compris les femmes, étant garanties, demande aux autorités congolaises de veiller à créer les conditions de sécurité nécessaires au bon déroulement du scrutin et à assurer l’accès sans restriction aux bureaux de vote, notamment en coopérant avec la MONUSCO, conformément au rôle assigné à celle- ci en matière de protection des civils, et demande à toutes les partie s de respecter les résultats du scrutin; 6. Demande à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), aux partis politiques et aux autorités congolaises compétentes d’adopter et de mettre en œuvre sans tarder des codes de conduite , et de veiller à ce que les observateurs nationaux et internationaux soient rapidement accrédités; 7. Décide que la MONUSCO prêtera son concours pour l’organisation et la tenue d’élections nationales, provinciales et locales, sous forme d’un appui technique et logistique, à la demande des autorités congolaises, en facilitant des échanges élargis et réguliers avec la CENI, notamment par l’intermédiaire du Comité d’accompagnement pour les électi ons, et aidera la CENI à promouvoir le dialogue entre les diverses forces vives c ongolaises et à constater et dénoncer les violations des droits de l’homme dans le contexte des élections et à y donner suite, et en usant des bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo, selon les besoins; 8. Demande à la MONUSCO et à l’équipe de pays des Nations Unies de réunir des informations sur les menaces qui pourraient peser sur la population civile, ainsi que des données fiables sur toutes violations du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et de les porter à l’attention des autorités congolaises selon qu’il conviendra et de prendre les mesures qui s’imposent conformément à la stratégie du système des Nations Unies pour la protection des civils mise en harmonie avec la stratégie de protection de la MONUSCO, dans le respect de son mandat et les limites de ses moyens actuels, pour fournir une assistance et des conseils aux autorités congolaises à l’occasion des préparatifs électoraux; 9. Demande à la communauté internationale de demeurer constante dans le concours qu’elle apporte à l’organisation des élections en République démocratique du Congo et prie instamment les donateurs de fournir rapidement du matériel et des ressources financières pour la formation de la Police nationale congolaise, l’objectif étant de renforcer l’action des auto rités congolaises dans ce domaine; 10. Demande à la MONUSCO, ainsi qu’il lui en donne l’autorisation dans la résolution 1925 (2010), de maintenir une force de réserve capable de se redéployer rapidement dans le pays, dans les limites des effectifs autorisés; S/RES/1991 (2011) 5 11-39120 11. Réaffirme que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef de pourvoir à la professionnalisation de son secteur de la sécurité et prie instamment les autorités congolaises d’élaborer et de mettre en œuvre, avec l’appui de la MO NUSCO, une stratégie nationale globale de développement du secteur de la sécurité, de manière à se donner des organes de sécurité nationale démocratiques, responsables et professionnels, prie instamment le Gouvernement d’adopter rapidement les lois nécessaires et de coordonner, avec l’aide de la MONUSCO, l’action que mène la communauté internationale, y compris tous les acteurs bilatéraux et multilaté raux qui s’occupent des questions de développement du secteur de la sécurité, et demande à tous les États Membres et à toutes les organisations internationales de coopérer pleinement avec les autorités congolaises à cet égard; 12. Engage le Gouvernement à se pencher sur la question fondamentale de la cohésion de l’armée nationale, et notamme nt à redoubler d’efforts pour faire en sorte que les anciens groupes armés, en particulier le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), soient régulièrement intégrés dans les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC ), après que leurs antécédents ont été dûment vérifiés, et se dit préoccupé par le fait que des responsables notoires de graves violations des droits de l’homme ont été promus au sein des forces de sécurité congolaises; 13. Exige de tous les groupes armés, en particulier les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et l’Ar mée de résistance du Seigneur (LRA), qu’ils cessent immédiatement de commettre de s actes de violence et des violations des droits de l’homme contre la populati on civile en République démocratique du Congo, en particulier sur la personne de fe mmes et d’enfants, y compris le viol et les autres formes de violen ce sexuelle, et se démobilisent; 14. Prend note des initiatives prises respect ivement par l’Organisation des Nations Unies et l’Union afri caine pour faciliter l’action régionale contre la LRA et pour protéger les civils, réaffirme qu’il importe de promouvoir la coopération entre toutes les parties concernées pour aider à faire face à la menace que la LRA constitue pour les civils, se félicite des mesures prises par la MONUSCO pour favoriser l’échange d’information et la coordination avec ceux qui mènent des opérations militaires contre la LRA et encourage la MONUSCO à continuer de rester étroitement en contact avec les communautés touchées par les opérations de la LRA et à garder à l’examen le déploiement des ressources dont elle dispose pour en assurer l’efficacité maximale; 15. Prend acte des résultats de l’action menée pour faire face à la menace que posent les groupes armés étrangers et nationaux, en particulier des progrès accomplis contre les FDLR, notamment à la faveur des activités de désarmement, démobilisation, réintégration et ré installation ou rapatriement (DDRRR), prie instamment la communauté internationale et les donateurs d’appuyer le Gouvernement de la République démocrati que du Congo et la MONUSCO dans les activités de DDRRR, demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo et aux États voisins de continuer à se mobiliser en faveur de ces activités et exhorte le Gouvernement à avancer dans l’exécution du programme national de désarmement, démobilisation et réintégra tion (DDR) des dernie rs éléments armés congolais dans l’est de la République dé mocratique du Congo, avec l’appui de la MONUSCO; S/RES/1991 (2011) 11-39120 6 16. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à poursuivre sa coopération avec la Représenta nte spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés et avec la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit armé, et à honorer sans tarder l’engagement qu’il a pris d’adopter et de mettre en œuvre un plan d’action visant à mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants dans les FARDC, en étroite collaboration avec la MONUSCO; 17. Se félicite des premières mesures prises par les autorités minières en République démocratique du Congo et dans l’ensemble de la région pour assurer la traçabilité et la certification des minerais, encourage à poursuivre la démilitarisation des zones minières en République démocr atique du Congo et la professionnalisation de la police minière congolaise et son dé ploiement dans les zones en question, et demande à la MONUSCO d’aider les autorités congolaises compétentes à empêcher que tout appui soit apporté aux groupes armés, en particulier grâce au produit d’activités économiques illicites et du comme rce illicite des ressources naturelles, notamment en effectuant des contrôles i nopinés et des visites périodiques sur les sites miniers, les itinéraires commerciaux et les marchés, dans le voisinage des cinq comptoirs pilotes; 18. Prie instamment le Gouvernement congolais d’approuver le programme pluriannuel des Nations Unies pour l’appui à la justice et de le mettre en œuvre, avec l’appui des partenaires internationaux, se félicite des mesures positives que les autorités congolaises ont prises en vue de poursuivre les responsables de violations des droits de l’homme, y compris de viols dans le Sud-Kivu, et invite les autorités congolaises à promouvoir une réconciliation durable en République démocratique du Congo en poursuivant la lutte contre l’impunité pour tous ceux qui se sont rendus coupables de violations des droits de l’ homme et du droit international humanitaire, y compris celles commises par des groupes armés illégaux ou par des éléments des forces de sécurité congolaises; 19. Félicite le Gouvernement congolais d’avoir appréhendé Bernard Munyagishari, qui avait tenté de se soustraire à la justice pénale internationale, et de l’avoir transféré au Tribunal pénal international pour le Rwanda, souligne à nouveau qu’il importe que le Gouvernement congolais s’emploie activement à poursuivre les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le pays et que la coopération à l’échelon régional s’impose dans ce domaine, notamment la coopération avec la Cour pénale internationale, et demande à la MONUSCO d’user de ses pouvoirs actuels pour aider le Gouvernement à cette fin; 20. Demande à la MONUSCO de continuer d’œuvrer, de concert avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autorités congolaises, à voir adopter et mettre en œuvre le programme de consolid ation de la paix dans les provinces non touchées par le conflit et de continuer d’aider à mettre en œuvre le plan de stabilisation et de reconstruction élabor é par le Gouvernement, notamment par l’application de la Stratégie internationale d’appui en matière de sécurité et de stabilisation, et demande aux donateurs d’appuyer ces initiatives; 21. Exige de toutes les parties qu’elles coopèrent pleinement avec les activités de la Mission et qu’e lles veillent à ce que le pe rsonnel des Nations Unies et le personnel associé puissent exécuter leur mandat en toute sécurité et accéder immédiatement et sans entrave à l’ensemble du territoire de la République S/RES/1991 (2011) 7 11-39120 démocratique du Congo, et prie le Secrétaire général de lu i signaler sans délai tout manquement à ces exigences; 22. Remercie les pays qui ont fourni des contingents ou des effectifs de police ou apporté d’autres contributions à la MONUSCO et demande aux États Membres de s’engager à fournir, et de fournir effectivement, à la Mission les moyens dont elle a encore besoin; 23. Prie le Secrétaire général de lui fair e rapport, au plus tard en octobre 2011, en janvier 2012 et le 23 mai 2012, sur les progrès accomplis sur le terrain, prie également le Secrétaire général de l’info rmer régulièrement des faits nouveaux importants concernant le processus él ectoral, notamment du concours que la MONUSCO y apporte, et de lui présenter une évaluation globale de la situation politique et humanitaire et de la situation en matière de sécurité et des droits de l’homme au lendemain des élections, et prie en outre le Secrétaire général d’indiquer dans ces rapports ce qui aura été fait pour parvenir à une action coordonnée des Nations Unies dans le pays, et en particulier pour combler les lacunes importantes qui font que les objectifs de consolidation de la paix ne peuvent être atteints au cours de la mission; 24. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1992 (2011)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1992(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1992 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2011 11-39375 (F) *1139375* Résolution 1992 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6570e séance, le 29 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1981 (2011), 1980 (2011), 1975 (2011), 1968 (2011), 1967 (2011), 1962 (2010), 1951 (2010), 1942 (2010) et 1933 (2010), et les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, Rappelant également les dispositions de coopération intermissions envisagées aux paragraphes 4 et 6 de sa résolution 1609 (2005) et au paragraphe 6 de sa résolution 1938 (2010) et rappelant en outre le paragraphe 1 de sa résolution 1968 (2011), les paragraphes 3 et 4 de sa résolution 1967 (2011) et le paragraphe 7 de sa résolution 1962 (2010), Rappelant la lettre datée du 10 juin (S/2011/ 351) dans laquelle le Secrétaire général évoquait l’état de sécu rité précaire en Côte d’Ivoi re et à la frontière entre ce pays et le Libéria, le rôle essentiel joué par les moyens redéployés de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) étant donné la situation délicate qui règne dans le pays, ainsi que la nécessité de seconder la MINUL dans l’ exercice de son mandat dans le contexte des élections, Se félicitant que l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire et la Mission des Nations Unies au Libéria procèdent conjointement à la planification des opérations à mener aux alentours de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria, prenant note de l’accord conclu entre les de ux missions pour maintenir à l’ONUCI les trois hélicoptères armés et leurs é quipages redéployés de la MINUL à titre temporaire, et prenant note également des dispositions prises par l’ONUCI pour affecter ces moyens essentiellement dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, Rappelant le paragraphe 1 de sa résoluti on 1981 (2011), portant prorogation au 31 juillet 2011 du mandat confié à l’ONUCI par ses résolutions 1975 (2011), 1962 (2010) et 1933 (2010), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser le Secrétaire généra l, conformément au paragraphe 1 de la résolution 1968 (2011), aux paragraphe s 3 et 4 de la résolution 1967 (2011), au S/RES/1992 (2011) 11-39375 2 paragraphe 6 de la résolution 1962 (2010) , au paragraphe 1 de la résolution 1951 (2010) et aux paragraphes 4 et 6 de la résolution 1609 (2005), à proroger au 30 septembre 2011 le redéploiement de la MINUL à l’ONUCI de trois hélicoptères armés, avec leurs équipages; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter avant le 15 septembre 2011 une analyse actualisée des dispositions de coopération intermissions et des recommandations à ce sujet; 3. Décide de proroger au 31 juillet 2011 le déploiement à l’ONUCI de 2 000 militaires de plus, comme prévu dans sa résolution 1967 (2011), ainsi que des capacités militaires et policières supplémenta ires temporaires qu’il a autorisées dans sa résolution 1942 (2010); 4. Demande à cette fin le soutien des pays qui fournissent des contingents militaires et du personnel de police; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1993 (2011)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex- Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1993(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1993 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2011 11-39412 (F) *1139412* Résolution 1993 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6571e séance, le 29 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 27 juin 2011 (S/2011/392), à laquelle était jointe la lettre du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (« le Tribunal ») en date du 8 juin 2011, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et ses résolutions antérieures concernant le Tribunal, Rappelant en particulier sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, portant création du Mécanisme internati onal chargé d’exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux internationa ux (« le Mécanisme ») et demandant au Tribunal de tout faire pour achever le travail rapidement et au plus tard le 31 décembre 2004, préparer sa fermeture et opérer une transition sans heurt avec le Mécanisme, Prenant note du bilan que le Tribunal a présenté dans son rapport sur sa stratégie d’achèvement des travaux (S/2011/316), Rappelant qu’il a dit dans sa résolution 1931 (2010) du 29 juin 2010 son intention de proroger, avant le 30 juin 2011, le mandat de tous les juges de première instance du Tribunal sur la base des proj ections concernant l’audiencement des affaires, et qu’il a prié le Président du Tribunal de lui soumettre un calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, et prenant note du calendrier qui lui a été présenté en réponse, Prenant note des préoccupations que le Président du Tribunal a exprimées à propos des questions de personnel et réaffirmant qu’il est indispensable de retenir le personnel pour que le tribunal puisse achever ses travaux à temps, Constatant avec préoccupation que les moyens de pourvoir à l’exécution des peines prononcées par le Tribunal risquent de faire défaut, Invitant instamment le Tribunal à faire tout son possible pour achever ses travaux rapidement, comme il en a été prié dans la résolution 1966 (2010), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/1993 (2011) 11-39412 2 1. Décide de proroger au 31 décembre 2012, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient avant, le mandat des juges permanents du Tribunal qui siègent aux ch ambres de première instance et dont les noms suivent : – Jean-Claude Antonetti (France) – Guy Delvoie (Belgique) – Burton Hall (Bahamas) – Christoph Flügge (Allemagne) – O-Gon Kwon (République de Corée) – Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) – Howard Morrison (Royaume-Uni de Gr ande-Bretagne et d’Irlande du Nord) – Alphons Orie (Pays-Bas) 2. Décide de proroger au 31 décembre 2012, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient avant, le mandat des juges ad litem du Tribunal siégeant aux chambres de première instance et dont les noms suivent : – Melville Baird (T rinité-et-Tobago) – Elizabeth Gwaunza (Zimbabwe) – Frederik Harhoff (Danemark) – Flavia Lattanzi (Italie) – Antoine Kesia-Mbe Mindua (République démocratique du Congo) – Prisca Matimba Nyambe (Zambie) – Michèle Picard (France) – Árpád Prandler (Hongrie) – Stefan Trechsel (Suisse) 3. Réaffirme qu’il est nécessaire de juger les personnes mises en accusation par le Tribunal et demande à nouveau à tous les États, en particulier ceux de l’ex- Yougoslavie, d’intensifier leur coopération avec le Tribunal et de lui prêter toute l’assistance nécessaire, et demande en particulier que Goran Hadzic soit arrêté; 4. Réaffirme que le Tribunal doit être doté d’un personnel suffisant pour achever rapidement ses travaux et demande aux organes compétents de l’Organisation des Nations Unies de renforce r leur coopération avec le Secrétariat et le Greffier du Tribunal et de se montrer accommodants pour apporter une solution pratique à ce problème, le Tribunal étant sur le point d’achever ses travaux, et demande parallèlement au Tribunal de s’efforcer encore de se concentrer sur ses fonctions principales; 5. Remercie les États qui ont conclu un accord aux fins de l’exécution des peines des personnes condamnées par le Tr ibunal ou ont de quelque autre manière accepté que les intéressés purgent le ur peine sur leur territoire, et demande à tous les États de redire leur volonté de pourvoir à l’exécution des peines prononcées et de S/RES/1993 (2011) 3 11-39412 réserver une suite favorable aux demandes en ce sens que pourrait leur adresser le Tribunal; 6. Demande en outre aux États qui n’ont pas encore conclu d’accord aux fins de l’exécution des peines des person nes condamnées par le Tribunal ou accepté de quelque autre manière que les intéressés purgent leur peine sur leur territoire, et qui sont en mesure de le faire, d’envisage r de conclure cet accord ou d’accepter ces personnes; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1994 (2011)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1994(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1994 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2011 11-39654 (F) *1139654* Résolution 1994 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6572e séance, le 30 juin 2011 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen-Orient est tendue et semble devoir le rester tant qu’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen-Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 13 juin 2011 (S/2011/359), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Se déclarant gravement préoccupé par les faits graves survenus dans la zone d’opérations de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement les 15 mai et 5 juin, qui sont venus remettre en cause le cessez-le-feu observé de longue date, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Demande également à toutes les parties de c oopérer pleinement avec les opérations de la Force et d’a ssurer la sécurité ainsi que l’accès plein et immédiat du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, en app lication des accords existants; 3. Rappelle que les deux parties ont l’obligation de respecter pleinement les termes de l’Accord sur le désengagement des forces de 1974 et appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cessez-le- feu et incursion dans la zone de séparation; 4. Se félicite de ce que la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement fait pour appliquer la politi que de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitati on ou de violence sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à tenir le Conseil informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures pr éventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; S/RES/1994 (2011) 11-39654 2 5. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2011, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement; 6. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973), et notamment une évaluation, accompagnée éventuellement de recommandations, de la capacité opérationne lle de la Force afin de faire en sorte que celle-ci soit configurée pour pouvoir s’acquitter des tâches qui lui ont été confiées.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1995 (2011)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1995(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1995 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 6 juillet 2011 11-40231 (F) *1140231* Résolution 1995 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6573e séance, le 6 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 20 mai 2011 (S/2011/329), à laquelle était jointe la lettre du Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (« le Tribunal ») en date du 5 mai 2011, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et ses résolutions antérieures concernant le Tribunal, Rappelant également sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, portant création du Mécanisme international chargé d’exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (« le Mécanisme ») et dema ndant au Tribunal de tout faire pour achever le travail restant rapidement et au plus tard le 31 décembre 2014, préparer sa fermeture et opérer une transition sans heurt avec le Mécanisme, Rappelant en outre que la Division du Mécanisme correspondant au Tribunal pénal international pour le Rwanda entrera en fonctions le 1er juillet 2012, Prenant note du bilan que le Tribunal présente dans son rapport sur sa stratégie d’achèvement des travaux (S/2011/317), Notant qu’à l’issue des affaires dont ils sont saisis, quatre juges permanents seront réaffectés des Chambres de première instance à la Chambre d’appel et que deux juges permanents quitteront le Tribunal, Prenant note des préoccupations exprimées par le Président et le Procureur du Tribunal à propos des questions de personnel, et réaffirmant qu’il est indispensable de retenir le personnel pour permettre au Tribunal d’achever ses travaux à temps, Invitant instamment le Tribunal à tout faire pour achever rapidement ses travaux, comme il en a été prié dans la résolution 1966 (2010), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, nonobstant le paragraphe 1 de l’article 13 et l’alinéa a) du paragraphe 2 de l’article 12 quater du Statut du Tribunal, les juges ad litem peuvent élire et être élus aux fonctions de président du Tribunal; S/RES/1995 (2011) 11-40231 2 2. Décide à cet égard que, nonobstant le paragraphe 2 de l’article 12 quater du Statut du Tribunal, tout juge ad litem élu à la présidence du Tribunal peut avoir les mêmes pouvoirs qu’un juge permanent, ce qui aura pour effet ni de modifier son statut de juge ad litem , ni d’ouvrir droit à des indemnités additionnelles ou prestations autres que celles qui existent déjà, ni encore de changer les conditions d’emploi actuelles; 3. Décide que, nonobstant le paragraphe 2 de l’article 12 quater du Statut du Tribunal, tout juge ad litem élu vice-président du Tribunal peut faire office de président lorsqu’il y est tenu par le Statut ou le Règlement de procédure et de preuve, ce qui aura pour effet ni de modifier son statut de juge ad litem , ni d’ouvrir droit à des indemnités additionnelles ou prestations autres que celles qui existent déjà, ni encore de changer les conditions d’emploi actuelles; 4. Décide en raison de circonstances exceptionnelles et nonobstant le paragraphe 3 de l’article 12 bis du Statut du Tribunal que Dennis Byron, juge au Tribunal, pourra siéger à temps partiel et assumer en même temps toute autre charge judiciaire à partir du 1er septembre 2011, et ce jusqu’à la fin de l’affaire dont il est saisi; prend note de l’intention qu’a le Tribunal de clore l’affaire en question avant décembre 2011; souligne que la présente autorisation exceptionnelle ne doit pas être considérée comme faisant précédent, le Président du Tribunal devant s’assurer que cet arrangement est compatible avec les principes d’indépendance et d’impartialité des juges, qu’il ne suscite pas de conflit d’in térêts et qu’il ne retarde pas le prononcé du jugement; 5. Réaffirme la nécessité de juger les perso nnes inculpées par le Tribunal et exhorte de nouveau tous les États, en particulier les États de la région des Grands Lacs, à intensifier la coopération avec le Tr ibunal et à lui fournir toute l’assistance nécessaire, et demande en particulier a ux États concernés de redoubler d’efforts pour traduire en justice Félicien Kabuga, Augustin Bizimana, Protais Mpiranya et tous les autres accusés, mis en examen par le Tribunal; 6. Réaffirme que le Tribunal doit être doté d’un personnel suffisant pour achever rapidement ses travaux et demande aux organes compétents de l’Organisation des Nations Unies de renforce r leur coopération avec le Secrétariat et le Greffier du Tribunal et de se montrer accommodants pour apporter une solution pratique à ce problème, le Tribunal étant sur le point d’achever ses travaux, et demande parallèlement au Tribunal d’entrepre ndre encore de se concentrer sur ses fonctions de fond; 7. Remercie les États qui ont accepté d’ac cueillir sur leur territoire les personnes acquittées et les condamnés ayant purgé leur peine, et demande aux autres États qui sont en mesure de le faire de coopérer avec le Tribunal dans ce domaine et de lui prêter tout le concours dont il a besoin pour pourvoir à la réinstallation des personnes en question; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1996 (2011)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1996(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1996 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 8 juillet 2011 11-40584 (F) *1140584* Résolution 1996 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6576e séance, le 8 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Se félicitant de la création de la République du Soudan du Sud, le 9 juillet 2011, jour de la proclamation de son indépendance, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la République du Soudan du Sud, Rappelant que, dans sa déclaration du 11 février 2011, sa présidente a affirmé que la prise en main de leurs intérêts et l’exercice de leurs responsabilités par les États étaient une condition essentielle de l’instauration d’une paix durable, et que c’était avant tout aux autorités nationales qu’il incombait de définir les priorités et la stratégie de consolidation de la paix au lendemain de tout conflit, Soulignant que, pour consolider la paix, il faut adopter une démarche globale et intégrée qui vienne renforcer dans leur convergence les activités intéressant les domaines politique et de la sécurité, du développement, des droits de l’homme et de l’état de droit, et s’attaquer aux causes profondes du conflit, et soulignant que, étroitement liés et interdépendants, la sécurité et le développement sont essentiels pour asseoir durablement la paix, Déplorant la persistance du conflit et des violences, ainsi que leurs répercussions sur les civils, y compris le meurtre et le déplacement de civils en grand nombre, et notant qu’il importe d’entretenir une coopération et un dialogue suivis avec la société civile pour renforcer la sécurité et assurer la protection des civils, Soulignant qu’il est nécessaire de veiller à la cohérence des activités des Nations Unies en République du Soudan du Sud, les rôle s, les responsabilités et les modalités de la collaboration entre la MI NUSS et l’équipe de pays des Nations Unies devant être clairement définis à cette fin, et notant qu’il est nécessaire de coopérer avec les autres acteurs compéten ts présents dans la région, notamment l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), la Force intérimaire de sécurité de s Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), S/RES/1996 (2011) 11-40584 2 Rappelant ses déclarations précédentes sur la consolidation de la paix au lendemain de conflits, soulignant qu’il importe de bâtir des institutions, élément critique de la consolid ation de la paix, et mettant l’accent sur la nécessité d’une réponse nationale et internationale plus ef ficace et plus cohérente qui permettrait à tout pays sortant d’un conflit de s’acquitter des missions essentielles de l’État, dont celles de gérer pacifiquement les différ ends politiques et de mieux utiliser les moyens et capacités du pays, en sorte de lui permettre de s’approprier cette entreprise, Soulignant le rôle vital que joue l’Organisation des Nations Unies s’agissant d’aider les autorités nationa les, en étroite consultation avec les partenaires internationaux, à asseoir la paix et empêcher le retour de la violence et, pour ce faire, d’arrêter dès le départ une stra tégie d’appui aux priorités nationales de consolidation de la paix, dont celles de définir les missions essentielles de l’État, de pourvoir à la prestation de services publics de base, à l’avènement de l’état de droit, au respect des droits de l’homme, à la gestion des ressources naturelles, au renforcement du secteur de la sécurité, à la lutte contre le chômage des jeunes et à la relance de l’économie, Conscient de la nécessité de soutenir l’entrep rise de consolidation de la paix pour jeter les bases d’un développement durable, Soulignant qu’il est nécessaire de nouer des partenariats plus solides et bien définis entre les Nations Unies, les organi smes de développement, les partenaires bilatéraux, et les autres acteurs compéten ts, les organisations régionales et sous- régionales et les institutions financières internationales, pour mettre en œuvre des stratégies nationales visant à doter le pays d’institutions solides, l’entreprise devant reposer sur les principes d’appropriation na tionale, de résultats et de responsabilité mutuelle, Conscient qu’il lui faudra faire preuve de souplesse pour apporter aux priorités de la Mission tous ajustements que dicteraient les progrès accomplis, les enseignements tirés ou l’évolution de la situation sur le terrain, Estimant qu’il est nécessaire d’élargir et d’étoffer la réserve d’experts civils, en particulier originaires de pays en développement et de sexe féminin, pour aider à développer les capacités nationales et encourageant les États Membres, l’Organisation des Nations Unies et les autres partenaires à coopérer et à se concerter plus étroitement entre eux en vue de mobiliser les compétences requises pour accompagner le Gouvernement et le peuple de la République du Soudan du Sud dans leur entreprise de consolidation de la paix, Rappelant ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) et les déclarations de son président datées des 29 avril 2009 (S/PRST/2009/9) et 6 juin 2010 (S/PRST/2010/10) sur les enfants et les conflits armés, et prenant note des rapports du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Soudan datés des 10 février 2009 (S/2009/84) et 29 août 2007 (S/2007/520), et des conclusions approuvées par le Groupe de travail du Conse il sur les enfants et le conflit armé au Soudan (S/AC.51/2009/5), Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, et 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, S/RES/1996 (2011) 3 11-40584 Réaffirmant également ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité et redisant qu’il est nécessaire que les femmes par ticipent pleinement, effec tivement et sur un pied d’égalité à toutes les étapes des processu s de paix, étant donné le rôle crucial qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conflits, ainsi que dans la consolidation de la paix, réaffirmant le rôle clef que les femmes peuvent jouer s’agissant de reconstituer le tissu social des pays au lendemain de tout conflit, et soulignant que les femmes doivent être associées à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies de lendemain de conf lit, leur optique et leurs besoins devant être pris en compte, Considérant qu’il importe de s’inspirer des pratiques optimales, de l’expérience et des enseignements tirés d’autres missions, notamment par les pays fournisseurs de contingents, dans le droit fil des initiative s de réforme des opérations de maintien de la paix en cours, notamment le rapport « Horizons nouveaux », la stratégie mondiale d’appui aux missions et l’examen des capacités civiles, Ayant à l’esprit l’accord conclu le 20 juin 2011 entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrangements temporaires pour l’administratio n et la sécurité de la zone d’Abyei; l’accord-cadre conclu le 28 juin 2011 entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan (Nord) sur le partenariat politique et les arrangements sécuritaires dans les Ét ats du Kordofan méridional et du Nil Bleu; et l’accord conclu le 29 juin 2011 entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement du Soudan du Sud sur la sécurité des frontières et le mécanisme politique et de sécurité conjoint, Considérant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de créer, avec effet au 9 juillet 2011, la Mission des Nations Unies en République du Soudan du Sud (MINUSS) pour une période initiale d’un an, dans l’intention d’en proroger le mand at pour de nouvelles périodes selon ce qui sera nécessaire; décide également que l’effectif de la MINUSS comportera au maximum 7 000 militaires, dont des officiers de liaison militaire et des officiers d’état-major, jusqu’à 900 membres de la police civile, dont des unités constituées si nécessaire, ainsi qu’une composante civile appropriée comprenant des spécialistes des enquêtes dans le domaine des droits de l’homme; et décide en outre d’examiner dans trois mois, et à nouveau dans six mois, si la situation sur le terrain permet de ramener l’effectif militaire à 6 000 hommes; 2. Se félicite que le Secrétaire général ait nommé son Représentant spécial pour la République du Soudan du Sud et prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant sp écial, de diriger les opérations d’une MINUSS intégrée, de coordonner toutes le s activités du système des Nations Unies en République du Soudan du Sud, et de promouvoir une démarche internationale cohérente en faveur de l’instauration d’une paix stable en République du Soudan du Sud; 3. Décide de confier à la MINUSS pour mandat de consolider la paix et la sécurité et d’aider à créer les conditions du développement de la République du Soudan du Sud, l’idée étant de donner au Gouvernement de la République du S/RES/1996 (2011) 11-40584 4 Soudan du Sud les moyens de gouverner efficacement et démocratiquement le pays et d’établir de bonnes relations avec ses voisins, et autorise en conséquence la MINUSS à s’acquitter des tâches suivantes : a) Concourir à la consolidation de la paix, et ainsi à bâtir l’État et à favoriser le développement économique à long terme : i) En prêtant bons offices, conseils et concours au Gouvernement dans les domaines de la transition politique, de la gouvernance et de l’instauration de l’autorité de l’État, y compris s’agissant de définir la politique nationale en ces matières; ii) En encourageant la population à participer à la vie politique, notamment en aidant, par des conseils et un appui, le Gouvernement de la République du Soudan du Sud à instituer un ordre constitutionnel ouvert à tous; à tenir des élections dans le respect de la constitution; à favoriser l’avènement d’une presse indépendante; et ouvrir aux femmes les portes de toutes les instances de prise de décisions; b) Aider le Gouvernement à s’acquitter de ses missions de prévention, d’atténuation et de règlement des conflits et de protection des civils : i) En usant de ses bons offices, de mesures de confiance et, dans la limite des moyens disponibles, de facilitation aux niveaux local, central et des comtés pour prévoir, prévenir, a tténuer et régler tous conflits; ii) En créant et en mettant en place à l’échelle de la Mission une capacité d’alerte rapide qui intégrerait la collec te, le contrôle, la vérification et la diffusion de l’information, l’alerte rapide et les mécanismes de suivi; iii) En procédant régulièrement à toutes activités de surveillance, d’investigations, d’enquêtes et de consta tations sur la situation des droits de l’homme et les menaces qui pèsent sur la population civile, ainsi que les violations potentielles ou réelles du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et en établissant des rapports périodiques sur la question, si nécessaire en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, et en informant promptement le Conseil de toute violation flagrante des droits de l’homme; iv) En aidant, par des avis et conseils, le Gouvernement, y compris l’armée et la police aux échelons national et loca l selon qu’il convient, à s’acquitter de sa mission de protection des civils, da ns le respect du droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés; v) En pourvoyant à la dissuasion de la violence, y compris en déployant des troupes à titre préventif et en organisant des patrouilles dans les zones à haut risque, dans la limite des moyens disponibles, en assurant la protection des civils sous la menace imminente d’actes de violence physique dans les zones de déploiement, en particulier lorsque le Gouvernement n’assure pas une telle protection; vi) En pourvoyant à la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, ainsi que des inst allations et du matériel nécessaires à l’exécution de leurs tâches, en ayant à l’ esprit l’importance de la mobilité de la S/RES/1996 (2011) 5 11-40584 Mission, et en aidant à créer les conditi ons de nature à permettre d’acheminer l’aide humanitaire en toute s écurité, célérité et liberté; c) Aider le Gouvernement, conforméme nt aux principes de l’appropriation nationale et en coopération avec l’équipe de pays des Nations Unies et d’autres partenaires internationaux, à se donner les moyens d’assurer la sécurité, d’instaurer l’état de droit et de renforcer les secteu rs de la sécurité et de la justice : i) En aidant à élaborer des stratégies propres à permettre de réformer le secteur de la sécurité, d’instaurer l’état de droit et d’établir un système judiciaire, dont des capacités et institu tions dans le domaine des droits de l’homme; ii) En aidant le Gouvernement à élaborer et à mettre en œuvre une stratégie nationale de désarmement, de démob ilisation et de réintégration, en coopération avec des partenaires intern ationaux, l’attention devant porter spécialement sur les besoins spécifiques des femmes et des enfants combattants; iii) En aidant les services de police de la République du Soudan du Sud à renforcer ses capacités en lui donnant de s conseils en matière de choix de principe de planification et de réglementation, ainsi que de formation et d’encadrement dans les disciplines fondamentales; iv) En aidant le Gouvernement de la République du Soudan du Sud à instituer un système de justice militaire complémentaire du système de justice de droit commun; v) En favorisant l’instauration d’un environnement protecteur pour les enfants touchés par le conflit armé, par le biais d’un mécanisme de suivi et de constatation; vi) En aidant le Gouvernement de la République du Soudan du Sud à conduire des actions de déminage, dans la limite des ressourc es disponibles, et à doter le Service de déminage de la République du Soudan du Sud des moyens d’appliquer les normes internationa les en matière de lutte antimines; 4. Autorise la MINUSS à employer tous les moyens nécessaires, dans la limite de sa capacité et dans les zones de déploiement de ses unités, pour exécuter son mandat de protection énoncé aux sous-alinéas iv), v) et vi) de l’alinéa b) du paragraphe 3; 5. Demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement de la République du Soudan du Sud de proposer, au plus tard le 20 juillet, les modalités d’application de l’accord du 29 juin relatif à la surveillance de s frontières et, dans l’hypothèse où ils ne l’auraient pas fait, demande à la MINUSS d’observer tout mouvement de personnes, d’armes et de maté riel connexe à travers la frontière avec le Soudan et d’en faire rapport; 6. Exige du Gouvernement de la République du Soudan du Sud et de toutes les parties concernées qu’ils prêtent leur pleine coopération au déploiement et aux opérations de la MINUSS, ainsi qu’à ses missions de surveillance, de vérification et de constatation, notamment en garantissant la sécurité et l’entière liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du Sud; S/RES/1996 (2011) 11-40584 6 7. Demande à tous les États Membres de faciliter l’acheminement en République du Soudan du Sud et de ce pays, en toute liberté et sécurité, de tout le personnel de la MINUSS, ainsi que du matériel, des vivres, fournitures et autres biens, y compris les véhicules et pièces détachées destinés à l’usage exclusif et officiel de la Mission; 8. Demande également à toutes les parties de ménager, conformément au droit international applicable, aux agents humanitaires plein accès, en toute sécurité et liberté, à toutes les personnes qui se trouvent dans le besoin et de permettre que l’aide humanitaire soit distribuée, en particulier aux personnes déplacées et aux réfugiés; 9. Exige de toutes les parties, en par ticulier des milices rebelles et de l’Armée de résistance du Seigneur, qu’elles mettent immédiatement fin à toutes formes de violence et d’atteinte aux droits de l’homme commises contre la population civile au Soudan du Sud, en particulier les actes de violence sexiste, y compris le viol et autres atteintes sexuelles, ainsi que les atteintes et actes de violence commis sur la personne d’enfants en violation du droit international applicable, tels que le r ecrutement, l’utilisation, le meurtre, la mutilation et l’enlèvement d’enfants, conformément aux engagements précis et assortis de délais pris en vertu de la résolution 1960 en vue de combattre la violence sexuelle, ainsi que les actes de violence et atteintes commis sur la personne d’enfants; 10. Demande au Gouvernement de la République du Soudan du Sud et à l’Armée populaire de libération du Soudan de renouveler le plan d’action que cette dernière a signé avec l’Organisation des Nations Unies le 20 novembre 2009 pour mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants soldats, et qui a expiré en novembre 2010, prie la MINUSS de conseiller et d’aider le Gouvernement de la République du Soudan du Sud dans ce domaine et prie le Secrétaire général de renforcer la protection des enfants à l’oc casion des activités du système des Nations Unies en République du Soudan du Sud et de veiller à suivre en permanence la situation des enfants et à établir réguliè rement des rapports sur la question; 11. Engage le Gouvernement de la République du Soudan du Sud à ratifier et à appliquer les principaux traités et conventi ons internationaux relatifs aux droits de l’homme, notamment ceux consac rés aux femmes et à l’enfance, aux réfugiés et aux apatrides, et prie la MINUSS de conseiller et d’ aider le Gouvernement de la République du Soudan du Sud dans ce domaine; 12. Demande au Gouvernement de la République du Soudan du Sud de prendre des mesures pour élargir la par ticipation des femmes à l’application des dispositions en suspens de l’Accord de paix global et aux arrangements d’après indépendance, et de renforcer la partic ipation des femmes du Soudan du Sud à la prise de décisions de l’État à tous les éch elons, notamment en facilitant leur accès à des postes de responsabilité, en soutenant les organisations féminines et en luttant contre les préjugés concernant l’aptitude des femmes à participer à la vie publique sur un pied d’égalité avec les hommes; 13. Demande aux autorités de la République du Soudan du Sud de combattre l’impunité et d’amener à répondre de leurs act es tous les auteurs de violations des droits de l’homme et du droit internatio nal humanitaire, y compris celles commises par des groupes armés illégaux ou des éléments des Forces de sécurité de la République du Soudan du Sud; S/RES/1996 (2011) 7 11-40584 14. Demande au Gouvernement de la République du Soudan du Sud de mettre fin à toutes détentions prolongées ou arbitrai res, et de mettre en place, en coopération avec des partenaires internationaux, un système pénitentiaire sûr et humain en s’appuyant sur des conseils et une assistance technique, et prie la MINUSS de conseiller et d’aider le Gouvernement dans ce domaine; 15. Demande à la MINUSS de coordonner son action avec le Gouvernement de la République du Soudan du Sud et de participer aux mécanismes régionaux de coordination et d’information afin d’am éliorer la protection des civils et d’accompagner les activités de désarmement, de démobilisation et de réintégration compte tenu des attaques perpétrées par l’Armée de résistance du Seigneur en République du Soudan du Sud, et prie le Secrétaire général d’inclure, dans ses rapports trimestriels sur la MINUSS, un résumé des activités de coopération et d’échange d’informations visant à combattre la menace que constitue l’Armée de résistance du Seigneur, entre la MINUSS, l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO), ainsi que les partenaires régionaux et internationaux; 16. Prie le Secrétaire général de transférer à la MINUSS, au moment de sa création, les fonctions relevant de son ma ndat qui sont actuellement exercées par la MINUS, ainsi que le personnel et les moyens logistiques nécessai res à l’exécution du nouveau faisceau de fonctions, et de comm encer à liquider normalement la MINUS; 17. Autorise le Secrétaire général à pren dre les mesures nécessaires pour assurer la coopération avec d’autres missions et autorise , à hauteur du plafond des effectifs fixé au para graphe 1 ci-dessus, des transfer ts appropriés d’hommes d’autres missions, sous réserve de l’accord des pays fournisseurs de contingents et sans remettre en cause l’exécution des manda ts de ces missions des Nations Unies; 18. Prie le Représentant spécial du Secrét aire général pour la MINUSS de collaborer avec le Gouvernement de la République du Soudan du Sud, l’équipe de pays des Nations Unies, ainsi qu’avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, y compris la Banque mondiale, et de lui faire rapport dans un délai de quatre mois à établir un plan d’appui du système des Nations Unies à des activités spécifiques de consolidation de la paix, notamment dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité, du renforcement institutionnel de la police, de l’appui à l’état de droit et au secteur de la justice, de la promotion des capacités en matière de droits de l’homme, du relèvement rapide, de l’éla boration de politiques nationales touchant les principaux aspects de l’édification et du développement de l’État, de l’instauration de conditions propices au développement dans le respect des priorités nationales, l’idée étant d’aider le pays à se doter d’un cadre commun de suivi des progrès dans ces domaines; 19. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport sur le délai prévu pour le déploiement de tous les éléments de la Mission, y compris sur l’état d’avancement des consultations avec les pa ys fournisseurs d’effectifs militaires ou de police et le déploiement des principaux acteurs; et soulignant l’importance de définir des objectifs réalisables et réalis tes qui permettent de mesurer les progrès accomplis par la MINUSS, prie le Secrétaire général, à l’issue de consultations avec le Gouvernement de la République du Soudan du Sud, de proposer au Conseil des critères pour la Mission dans un délai de quatre mois, et de le tenir ensuite régulièrement informé des progrès accomplis tous les quatre mois; S/RES/1996 (2011) 11-40584 8 20. Souligne qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, les institutions financières internationales et les partenaires bilatéraux et multilatéraux coopèrent étroitement avec le Gouvernement de la République du Soudan du Sud pour garantir que l’aide internationale cadre avec les priorités nationales, y compris le plan de développement du Soudan du Sud, et vienne apporter l’appui prioritaire dicté par les impératifs et priorités de la consolidation de la paix en République du Soudan du Sud; et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de représenter le système des Nations Unies auprès des mécanismes et instances d’assistance internationale; 21. Encourage le Secrétaire général à analys er les idées exposées dans le rapport indépendant du Groupe consultatif de haut niveau sur les moyens civils à mobiliser au lendemain de conflit et qui pour raient être appliquées en République du Soudan du Sud; 22. Prie notamment le Secrétaire général d’exploiter, autant que faire se peut, toutes possibilités de regrouper des composantes de mission avec des entités comparables de la République du Soudan du Sud en vue de renforcer les capacités nationales; et d’explorer toutes possibil ités d’engranger rapidement les dividendes de la paix en achetant sur place et en augm entant par ailleurs, dans toute la mesure possible, la contribution de la MINUSS à l’économie; 23. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que la MINUSS applique strictement la politique de tolérance zéro de l’ONU concernant les actes d’exploitation et d’atte inte sexuels et de le tenir pleinement informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives appropriées, notamme nt à pourvoir à la sensibilisation des personnels avant leur déploiement, et à toutes autres mesures pour amener tous membres de leur personnel qui seraient mis en cause à répondre pleinement de leurs actes; 24. Réaffirme l’importance de connaissances et d’une formation appropriées aux questions liées aux différences entre le s sexes dans le cadre des missions qu’il a décidées conformément à ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008), rappelle la nécessité de lutter contre la violence contre les femmes et les filles comme arme de guerre, se réjouit de la nomination de conseillers pour la protection des femmes conformément à ses résolutions 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010), prie le Secrétaire général de mettre en place des mécanismes de suivi, d’analyse et de communication de l’information au sujet de la violence sexuelle liée aux conflits, notamment des viols en période et au lende main de conflit armé et en d’autres circonstances auxquelles s’applique la résolution 1988 (2009), selon qu’il convient, et encourage la MINUSS ainsi que le Gouvernement de la République du Soudan du Sud à traiter activement ces questions; 25. Prie le Secrétaire général de tenir co mpte des besoins particuliers des personnes touchées par le VIH et vulnérabl es au VIH, notamment des femmes et des filles, en s’acquittant des tâches à lui confiées et, dans ce contexte, l’ encourage à faire une place dans la Mission, selo n qu’il convient, à des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien, y compris de conseils et de dépistage volontaires et confidentiels; 26. Prie le Secrétaire général et le Gouvernement de la République du Soudan du Sud de conclure, dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, un accord sur le statut des forces tenant compte de la résolution 58/82 de S/RES/1996 (2011) 9 11-40584 l’Assemblée générale relative à la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et décide qu’en attendant la conclusion d’un te l accord, l’accord type en date du 9 octobre 2010 (A/45/594) s’appliquera; 27. Décide que la présente résolution prendra effet le 9 juillet 2011; 28. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1997 (2011)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1997(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1997 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juillet 2011 11-40989 (F) *1140989* Résolution 1997 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6579e séance, le 11 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant le Soudan, notamment les résolutions 1590 (2005), 1627 (2005), 1663 (2006), 1706 (2006), 1709 (2006), 1714 (2006), 1755 (2007), 1812 (2008), 1870 (2009), 1919 (2010) et 1978 (2011), Prenant note de la lettre datée du 27 mai 2011 adressée au Secrétaire général par le Ministre des affaires étrangères du Soudan et transmise au Conseil de sécurité le 31 mai (S/2011/333), informant le Président du Conseil du souhait de son gouvernement que la MINUS prenne fin le 9 juillet, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’à la cause de la paix dans la région, Soulignant la nécessité d’assurer le retrait sans heurt de la MINUS une fois achevé le mandat de la Mission le 9 juillet 2011, Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l (S/2011/314) du 17 mai 2011, 1. Décide du retrait de la MINUS avec effet au 11 juillet 2011; 2. Invite le Secrétaire général à retirer tous les effectifs militaires et civils de la MINUS, autres que ceux nécessaires à la liquidation de la Mission, d’ici au 31 août 2011; 3. Demande au Secrétaire général de transférer les personnel, matériel, fournitures et autres biens appropriés de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) à la Mission des Nations Unies en République du Soudan du Sud (MINUSS) et à la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), avec le personnel et la logistique nécessaires à l’exécution des nouvelles fonctions; 4. Prie le Gouvernement du Soudan de respecter pleinement toutes les dispositions de l’Accord sur le statut des forces du 28 décembre 2005 et, en particulier, de garantir l’accès en tout e liberté des Nations Unies aux locaux de l’Organisation, qui resteront sous le contrôle exclusif et l’autorité des Nations S/RES/1997 (2011) 11-40989 2 Unies, d’assurer la pleine liberté de mouve ment de la MINUS, de ses membres et de ses sous-traitants ainsi que de leurs véhicules et aéronefs, en autorisant le redéploiement à l’intérieur du Soudan et l’ exportation sans entrave par les Nations Unies de leurs matériel, fournitures et autres biens, et d’accorder l’exemption de toutes les taxes, redevances, charges et au tres droits, comme prévu dans l’Accord et son Amendement, jusqu’au départ définitif de son personnel mil itaire et civil du Soudan; 5. Souligne la nécessité d’une transition sans heurt de la Mission des Nations Unies au Soudan à la Force intéri maire de sécurité des Nations Unies pour Abyei et à la Mission des Nations Unies en République du Soudan du Sud; 6. Prie le Secrétaire général de consulter les parties, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et les autres partenaires et de présenter au Conseil de sécurité des options concerna nt l’appui des Nations Unies aux nouveaux arrangements sécuritaires dans les États du Nil Bleu et du Kordofan méridional, conformément à l’Accord-cadre du 28 juin entre le Gouvernement du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan (Nord) sur le partenariat politique et les arrangements sécuritaires dans les État s du Nil Bleu et du Kordofan méridional et se déclare prêt à poursuivre les opérations des Nations Unies dans ces États avec le consentement des parties en attendant l’application de ces nouvelles mesures de sécurité; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1998 (2011)
IntituléLes enfants et les conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1998(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1998 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juillet 2011 11-41119 (F) *1141119* Résolution 1998 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6581e séance, le 12 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000, 1379 (2001) du 20 novembre 2001, 1460 (2003) du 30 janvier 2003, 1539 (2004) du 22 avril 2004, 1612 (2005) du 26 juillet 2005 et 1882 (2009) du 4 août 2009, et toutes les déclarations de son président sur la question, qui constituent le cadre général de la protection des enfants touchés par les conflits armés, Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, qu’il est résolu à s’attaquer à la question des répercussions considérables des conflits armés sur les enfants, Demandant à toutes les parties à des conflits armés de respecter strictement les obligations qui leur incombent en vertu du droit international pour la protection des enfants dans les conflits armés, notammen t celles qui résultent de la Convention relative aux droits de l’enfant et de son protocole facultatif concernant la participation d’enfants à des conflits armé s, ainsi que des Conventions de Genève du 12 août 1949 et de leurs Protocoles additionnels de 1977, Constatant que l’application de sa résolution 1612 (2005) a permis de réaliser des progrès, aboutissant à la libération et à la réinsertion d’enfants dans leur famille et leur collectivité et à un dialogue plus systématique entre les équipes spéciales des Nations Unies au niveau des pays et le s parties aux conflits armés concernant l’exécution de plans d’action assortis d’échéances, tout en demeurant profondément préoccupé par l’absence de progrès sur le terrain dans certaines situations préoccupantes où les belligérants continuent de violer impunément les dispositions du droit international relatives aux droits et à la protection des enfants dans les conflits armés, Soulignant que c’est aux gouvernements qu’il incombe au premier chef d’offrir secours et protection à tous les enfants touchés par les conflits armés et réitérant que toutes les mesures prises par des entités des Nations Unies dans le cadre du mécanisme de surve illance et de communication des informations doivent viser à soutenir et compléter, le cas éché ant, les prérogatives des gouvernements en matière de protection et de réadaptation, S/RES/1998 (2011) 11-41119 2 Convaincu que la protection des enfants da ns les conflits armés devrait constituer un volet important de toute stratégie d’ensemble de règlement des conflits, Rappelant la responsabilité qu’ont tous les États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre quiconque est responsable de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes odieux commis sur la personne d’enfants, Soulignant qu’il convient de traduire en justice les personnes qui auraient commis des crimes sur la pe rsonne d’enfants en période de conflit armé, en faisant appel aux appareils judiciaires nationaux et, le cas échéant, aux mécanismes de justice internationale et aux juridictions mixtes, l’objectif étant de mettre un terme à l’impunité, Notant par ailleurs les dispositions pertinentes du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 11 mai 2011 (A/65/820-S/2011/250) et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet de se prononcer en droit sur le point de savoir si les situations visées dans ce rapport sont ou non des conflits armés au sens des Conventions de Genève et des Protocoles additionnels auxdites conventions, et qu’elle ne préjuge pas le statut juridique des parties non étatiques en présence, Se déclarant profondément préoccupé par les attaques et les menaces d’attaques qui, en violation du droit international applicable, visent des écoles et/ou des hôpitaux et les personnes protégées qui le ur sont liées, ainsi que par la fermeture des écoles et des hôpitaux en temps de conflit armé du fait d’attaques et de menaces d’attaques, et demandant à toutes les parties à des conflits armés de mettre immédiatement fin à ces attaques et menaces, Rappelant les dispositions de la résolution de l’Assemblée générale intitulée « Le droit à l’éducation dans les situations d’urgence » (A/RES/64/290) concernant les enfants en temps de conflit armé, Notant que l’article 28 de la Convention relative aux droits de l’enfant consacre le droit de l’enfant à l’éducation et définit les obligations des États parties à la Convention à cet égard, l’objectif étant d’assurer la réalisation progressive de ce droit sur la base de l’égalité des chances, 1. Condamne fermement toutes les violations du droit international applicable concernant le recrutement et l’emploi d’enfants par des parties à un conflit armé ainsi que leur re-recrutement, le meurtre et les mutilations d’enfants, les viols et autres formes de violence sexuelle dont ils sont victimes, les enlèvements, les attaques contre des écol es et/ou des hôpitaux et le refus d’accès humanitaire par les parties à un conflit armé ainsi que toutes autres violations du droit international commises sur la perso nne d’enfants en péri ode de conflit armé; 2. Réaffirme que le mécanisme de surveillance et de communication des informations continuera à être mis en pl ace dans les situations énumérées dans l’annexe I et l’annexe II (les « annexes ») aux rapports du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, conformément aux principes énoncés au paragraphe 2 de sa résolution 1612 (2005), et que son établissement et sa mise en œuvre ne préjugeront ni n’impliqueront une quel conque décision du Conseil de sécurité tendant à le saisir de telle ou telle situation; S/RES/1998 (2011) 3 11-41119 3. Rappelle le paragraphe 16 de sa résolution 1379 (2001) et prie le Secrétaire général de mentionner égalemen t dans les annexes à ses rapports sur les enfants et les conflits armés les parties à un conflit armé qui, en violation du droit international applicable, a) Se livrent à des attaques répétées contre des écoles et/ou des hôpitaux, b) Se livrent à des attaques ou à des menaces d’attaques répétées contre des personnes protégées liées aux écoles et/ou aux hôpitaux, en période de conflit armé, en ayant présen ts à l’esprit les autres violations et sévices commis sur la personne d’enfant s, et note que le présent paragraphe s’applique aux situations répondant aux critères énoncés au paragraphe 16 de sa résolution 1379 (2001); 4. Exhorte les parties aux conflits armés à ne pas priver les enfants d’accès à l’éducation et aux services de santé et prie le Secrétaire général de continuer à surveiller la situation en ce qui concer ne, notamment, l’utilisation d’écoles et/ou d’hôpitaux à des fins militaires en violation du droit international humanitaire et les attaques et/ou enlèvements d’enseignants et de personnel médical, et à en rendre compte; 5. Invite le Secrétaire général, par l’intermédiaire de sa Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, à échanger des informations appropriées et à nouer contact à la première occasion possible avec les gouvernements concernés au sujet des viol ations et des sévices commis sur la personne d’enfants par des parties qui pourra ient être mentionnées dans les annexes à son rapport périodique; 6. Tout en notant que certaines parties à un conflit armé ont répondu à son appel tendant à les voir élaborer et applique r des plans d’action concrets et assortis d’échéances pour mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants en violation du droit international applicable : a) Réitère son appel aux parties à un confli t armé énumérées dans les listes figurant dans les annexes au rapport du S ecrétaire général sur les enfants et les conflits armés qui ne l’ont pa s encore fait à élaborer et appliquer, sans retard, des plans d’action pour mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants et aux meurtres et mutilations d’enfants en vi olation du droit internationa l applicable, ainsi qu’aux viols et autres violences sexuelles commis sur la personne d’enfants; b) Demande aux parties qui, s’étant donné un plan d’action, ont depuis été inscrites sur les listes en raison de multiples violations d’élaborer et d’appliquer des plans d’action distincts, s’il y a lieu, pour mettre fin aux meurtres et mutilations d’enfants, aux attaques répétées contre des écoles et/ou des hôpitaux, aux attaques ou menaces d’attaque répétées contre des pe rsonnes protégées liées aux écoles et/ou aux hôpitaux, en violation du droit international applicable, ainsi qu’aux viols et autres violences sexuelles commis sur la personne d’enfants; c) Demande à toutes les parties énumérées dans les listes figurant dans les annexes au rapport du Secrétaire général su r les enfants et les conflits armés qui commettent, en violation du droit interna tional applicable, des attaques répétées contre des écoles et/ou des hôpitaux, des attaques ou menaces d’attaque répétées contre des personnes protégées liées aux écoles et/ou aux hôpitaux, en période de S/RES/1998 (2011) 11-41119 4 conflit armé, d’élaborer sans délai des pl ans d’action concrets assortis d’échéances pour mettre fin à ces violations et sévices; d) Prie toutes les parties énumérées dans les listes figurant dans les annexes au rapport du Secrétai re général sur les enfants et les conflits armés de lutter contre tous les autres sévices et violations commis sur la personne d’enfants et de prendre des engagements et des mesures spécifiques à cet égard; e) Prie instamment les parties énumérées dans les listes figurant dans les annexes au rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés de mettre en œuvre les dispositions du présen t paragraphe en étroite coopération avec la Représentante spéciale du Secrétaire gé néral pour les enfants et les conflits armés et les équipes spéciales de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la communication des informations; 7. Dans ce contexte, encourage les États Membres à trouver des moyens, en étroite consultation avec les équipes spécia les de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la communication des informations et les équipes de pays des Nations Unies, de faciliter l’élabora tion et l’application de plans d’action assortis d’échéances, et l’examen et la surveillance par l’équipe spéciale des Nations Unies au niveau des pays des obligations et engagements concernant la protection des enfants dans le s conflits armés; 8. Invite les équipes spéciales de pays de s Nations Unies chargées de la surveillance et de la communication des informations à envisager d’insérer dans leurs rapports toutes informations utiles communiquées par les gouvernements concernés et à faire en sorte que les info rmations recueillies et communiquées par le mécanisme soient précises, objectives, fiables et vérifiables; 9. Réaffirme qu’il est déterminé à assurer le respect de ses résolutions concernant les enfants et les conflits armés et, à cet égard : a) Se félicite des activités que son Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés continue de mener et des recommandations qu’il a formulées, conformément au paragraphe 8 de sa ré solution 1612 (2005), et l’invite à continuer de soumettre régulièrement des rapports au Conseil; b) Se déclare profondément préoccupé que certaines parties persistent à commettre des violations et des sévices sur la personne d’enfants et se dit disposé à adopter des mesures ciblées et graduelles contre quiconque persiste dans ces actes, en tenant compte des dispositions pertinentes de ses résolutions 1539 (2004), 1612 (2005) et 1882 (2009); c) Demande au Groupe de travail et aux co mités des sanctions concernés du Conseil de sécurité de renforcer l’intera ction entre eux, notamment en échangeant toutes informations utiles sur les violations et les sévices commis sur la personne d’enfants dans de s conflits armés; d) Encourage ses comités des sanctions concernés à continuer d’inviter la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés à leur faire un exposé des informations spécifiques ayant trait à son mandat qui pourraient intéresser leurs travaux, et en courage tous les comités des sanctions à garder à l’esprit les recommandations pe rtinentes figurant dans le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, et encourage la Représentante spéciale du Secrétaire général à communiquer des informations spécifiques figurant S/RES/1998 (2011) 5 11-41119 dans les rapports du Secrétaire général aux groupes d’experts des comités des sanctions compétents; e) Entend examiner, lorsqu’il établira, modifiera ou renouvellera le mandat des régimes de sanctions pertinents, l’opportunité d’y inclure des dispositions consacrées aux droits et à la protection des enfants en temps de conflit armé à l’encontre des parties à un conflit armé qui contreviennent au droit international applicable; 10. Encourage les États Membres qui le souhaitent à continuer de communiquer au Conseil toutes informations utiles sur la mise en œuvre de ses résolutions relatives aux enfa nts dans les conflits armés; 11. Prie les États Membres concernés de prendre des mesures décisives et immédiates contre les auteurs de violations et de sévices persistants sur la personne d’enfants en temps de conflit armé et les pr ie en outre de traduire en justice les responsables de telles violations interdites en vertu du droit international applicable, y compris en ce qui concerne le recrutement et l’emploi d’enfants, les meurtres et mutilations, le viol et autres formes de violence sexuelle, les attaques contre des écoles et/ou des hôpitaux, les attaques ou menaces d’attaque contre des personnes protégées liées aux écoles et/ou aux hôpitaux, en ayant recours à leur système judiciaire national et, le cas échéant, à des mécanismes de justice internationale et des juridictions pénales mixtes, l’objectif étant de mettre fin à l’impunité de ceux qui commettent des crimes à l’encontre des enfants; 12. Souligne qu’il incombe aux équipes spéciales de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la co mmunication des informations et aux équipes de pays des Nations Unies, selon leurs mandats respectifs, de veiller à ce qu’il soit effectivement donné suite aux résolutions du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés, de suiv re les progrès accomplis et d’en rendre compte au Secrétaire général en étroite coopération avec sa Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, et de veiller à ce qu’une réponse concertée soit apportée aux questions relatives aux enfants et aux conflits armés; 13. Prie de nouveau le Secrétaire général de ve iller à traiter spécialement de la question des enfants et des conflits armés dans tous ses rapports sur la situation dans tel ou tel pays et entend prêter tout e l’attention voulue aux informations qui y figurent, notamment en ce qui concerne l’ application des résolutions pertinentes du Conseil et des recommandations du Groupe de travail du Conseil sur les enfants et les conflits armés, lorsqu’il examine celles de ces situations dont il est saisi; 14. Réaffirme sa décision de continuer à insérer des dispositions spécifiques pour la protection des enfants dans les manda ts de toutes les opérations de maintien de la paix, missions de consolidation de la paix et missions politiques des Nations Unies, encourage l’affectation de spécialistes de la protection de l’enfance auprès de ces missions et demande au Secrétaire général de faire en sorte que ces spécialistes soient recrutés et affectés conformément aux résolutions du Conseil visant tel ou tel pays et à la Directive relative à la protection, aux droits et au bien-être des enfants touchés par les conflits armés du Départemen t des opérations de maintien de la paix; 15. Prie les États Membres, les missions de maintien de la paix, les missions de consolidation de la paix et les mi ssions politiques des Nations Unies et les équipes de pays des Nations Unies, dans le cadre de leurs mandats respectifs et en coopération étroite avec les gouvernements concernés, de mettre au point des S/RES/1998 (2011) 11-41119 6 stratégies appropriées et des mécanismes de coordination pour les échanges d’informations et la coopération concernant les questions de protection de l’enfance, en particulier les problèmes transfrontières, en ayant à l’esprit les conclusions du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés sur la question et l’alinéa d) du paragraphe 2 de sa résolution 1612 (2005); 16. Se félicite des progrès accomplis par les équipes spéciales de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la communication des informations et souligne qu’un mécanisme renforcé de surveillance et de communication des informations est nécessaire pour donner la suite qui convient aux recommandations du Secrétaire général et aux conclusions du Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés conformément à ses résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009); 17. Demande au Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires, notamment, le cas échéant, de por ter le mécanisme de surveillance et de communication des informations à sa pleine capacité, pour permettre la diffusion rapide des informations concernant tous les sévices et violations commis sur la personne d’enfants et une réaction effective à cet égard et de faire en sorte que les informations recueillies et communiquées par le mécanisme soient précises, objectives, fiables et vérifiables; 18. Souligne que des programmes effectifs de désarmement, démobilisation et réinsertion en faveur des enfants et fondés sur les meilleures pratiques dégagées par l’UNICEF et d’autres acteurs compétents en matière de protection de l’enfance, y compris l’Organisation internationale du Travail, sont essentiels pour le bien-être de tous les enfants qui, en violation du droit international applicable, ont été recrutés ou employés par des forces et groupes armés, et un facteur critique pour la paix durable et la sécurité, et prie insta mment les gouvernements et les donateurs de veiller à doter ces programmes communautai res de ressources et d’un financement opportuns, soutenus et suffisants; 19. Demande aux États Membres, aux entités des Nations Unies, notamment la Commission de consolidation de la paix , et aux autres parties concernées de veiller à ce qu’une place soit faite à la pr otection, aux droits, au bien-être et à l’autonomisation des enfants touchés par des conflits armés dans tous les processus de paix et à voir accorder la priorité au x questions relatives aux enfants touchés par le conflit armé à l’occasion de la planific ation, des programmes et stratégies de redressement et de reconstructi on au lendemain de tout conflit; 20. Invite la Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés à lui présenter un exposé sur les modalités d’inscription des parties dans les annexes du rapport périodique du Secrétai re général sur les enfants et les conflits armés, afin de permettre un échange de vues sur la question; 21. Charge son groupe de travail sur les enfants et les conflits armés, avec le concours de la Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, d’envisager, dans un délai d’un an, un large éventail de mesures visant à accroître la pression sur ceux qui persistent à commettr e des violations et des sévices sur la personne d’enfants en période de conflit armé; 22. Prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici à juin 2012 un rapport sur l’application de ses résolutions et déclar ations de son président concernant les enfants et les conflits armés, y compris la présente résolution, qui comprenne notamment : S/RES/1998 (2011) 7 11-41119 a) En annexe, des listes des parties se trouvant dans des situations de conflit armé dont le Conseil de sécurité est saisi ou dans d’autres situations, conformément à l’alinéa a) du paragraphe 19 de la réso lution 1882 (2009) et au paragraphe 3 de la présente résolution; b) Des informations sur les mesures prises par les parties énumérées dans les listes figurant dans les annexes afin de mettre fin à toutes les violations et atteintes commises sur la personne d’ enfants dans des conflits armés; c) Des informations sur les progrès accomplis dans la mise en place du mécanisme de surveillance et de communication des informations créé par sa résolution 1612 (2005); d) Des informations sur les critères et procédures utilisés pour inscrire sur les listes figurant dans les annexes à ses ra pports périodiques ou en radier les parties à un conflit armé, conformément au paragra phe 3 de la présente résolution, en tenant compte des vues exprimées par t ous les membres du Groupe de travail au cours des réunions informelles qui se tiendront d’ici à la fin de 2011; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/1999 (2011)
IntituléAdmission de nouveaux Membres
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1999(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1999 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juillet 2011 11-41325 (F) *1141325* Résolution 1999 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6582e séance, le 13 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la demande d’admission à l’Organisation des Nations Unies présentée par la République du Soudan du Sud (S/2011/418), Recommande à l’Assemblée générale d’admettre la République du Soudan du Sud à l’Organisation des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2000 (2011)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2000(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2000 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 27 juillet 2011 11-43340* (F) *1143340* Résolution 2000 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6591e séance, le 27 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1933 (2010), 1942 (2010), 1951 (2010), 1962 (2010), 1967 (2011), 1968 (2011), 1975 (2011), 1980 (2011), 1981 (2011) et 1992 (2011), et les déclarations de son président concernant la situation en Cô te d’Ivoire, ainsi que la résolution 1938 (2010) sur la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité de la Cô te d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Saluant le rapport du Secrétaire général daté du 24 juin 2011 (S/2011/387) et prenant note de ses recommandations, not amment s’agissant de la mission d’évaluation dépêchée en Côte d’Ivoire du 1er au 14 mai 2011, Se félicitant des progrès accomplis sur la voie du rétablissement de la stabilité et de la paix en Côte d’Ivoire depuis la prise de fonctions du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, le 21 mai 2011, Saluant la volonté du Président Ouattara de promouvoir le dialogue, la justice et la réconciliation, et les mesures qu’il a prises dans ce sens, notamment la création de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation, et demandant à tous les acteurs ivoiriens d’unir leurs efforts en vue de stabiliser et de reconstruire le pays, Notant que le Procureur de la Cour pénale internationale a demandé à la Chambre préliminaire l’autorisation d’ouvrir une enquête sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010, sur la base de la déclaration par laquelle la Côte d’Ivoire a reconnu la compétence de la Cour conformément au paragraphe 3 de l’article 12 du Statut de Rome de la Cour, Notant également que le Président Ouattara a demandé que le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré (le « Facilitateur »), continue d’aider le Gouvernement ivoirien à mettre en œuvre les derniers volets du processus de paix et les Accords de Ouagadougou, * Nouveau tirage pour raisons techniques (23 avril 2013). S/RES/2000 (2011) 11-43340 2 Constatant avec inquiétude que les conditions de sécurité restent précaires et rappelant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement ivoirien d’assurer la paix et la stabilité et de protéger la population civile en Côte d’Ivoire, Prenant note de la création, sur décret du Président Ouattara en date du 17 mars, des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), qui remplacent les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (FDSCI), et soulignant que le processus de réforme du secteur de la sécurité doit être ouvert à tous, Notant que les risques de repris e du conflit armé et des attaques contre la population civile restent importants, en par ticulier sous l’impulsion de l’ex-Garde républicaine, des milices, des mercenaires, des prisonniers évadés et d’autres éléments armés hors la loi mentionnés dans le rapport du Secrétaire général (S/2011/387), Rappelant que les dernières élections législativ es se sont tenues le 10 décembre 2000 et soulignant que le rétablissement complet de l’ordre constitutionnel en Côte d’Ivoire, la réconciliation na tionale et la participation de tous à la gouvernance passent par la tenue d’élections législatives crédibles, libres et régulières, Soulignant qu’il importe de faire participer l’ensemble de la société civile ivoirienne – les femmes comme les hommes – au processus électoral, et de protéger et faire respecter les droits fondamentaux de toutes les parties prenantes ivoiriennes, sur un pied d’égalité, dans le domaine électoral, et en pa rticulier de faire respecter leur liberté d’opinion et d’expression, Condamnant fermement les atrocités et les graves violations des droits de l’homme et du droit internati onal humanitaire perpétrées tout au long de la crise qui a suivi les élections, notamment les exécutions extrajudiciaires, les mutilations, les arrestations arbitraires, le s enlèvements de civils, le s disparitions forcées, les vengeances, les violences à caractère sexuel ou sexiste – y compris à l’encontre des enfants – et le recrutement présumé d’enfants soldats dans tout le pays, en particulier à Abidjan et dans l’ouest du pays, Condamnant fermement également les attaques et le harcèlement dirigés contre le personnel des Nations Unies pendant la crise qui a suivi les élections et rappelant que ces actes constituent des viola tions du droit international, Soulignant qu’il importe d’enquêter sur les violations présumées des droits de l’homme et sur les exactions commises par toutes les parties, réaffirmant que leurs auteurs devront en répondre, quelle que soit leur appartenance politique, et saluant à cet égard la détermination du Président Ouattara, Prenant note du rapport (A/HRC/17/48) et des recommandations de la commission d’enquête internationale créée par la résolution 16/25 (2011) du Conseil des droits de l’homme, Félicitant l’Union africaine et la Commu nauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) des mesures qu’elles ont prises pendant la crise qui a suivi les élections, et les engageant à continuer de contribuer à stabiliser la situation en Côte d’Ivoire et à mener à bien les dernières étapes du processus de paix, Saluant la contribution des pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police et des donateurs à l’Opération des Na tions Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), S/RES/2000 (2011) 3 11-43340 Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur le sort des enfants en temps de conflit armé et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils dans les conflits armés, et réaffirmant le rôle vital des femmes dans le règlement des conflits et la consolidation de la paix, et la part essentielle qu’elles pr ennent à la reconstruction du tissu social dans les pays sortant d’un conflit, Constatant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de l’ ONUCI jusqu’au 31 juillet 2012; 2. Décide que l’effectif autorisé de la composante militaire de l’ONUCI restera de 9 792 membres, dont 9 600 militaires du rang et officiers – parmi lesquels 2 400 hommes supplémentaires autorisés par les résolutions 1942 (2010) et 1967 (2011) – et 192 observateurs militaires; 3. Décide que l’effectif autorisé de la composante de police de l’ONUCI restera de 1 350 agents, et décide en outre de maintenir les 8 agents des douanes précédemment autorisés; 4. Décide d’autoriser une augmentation du personnel de police à hauteur de 205 conseillers supplémentaires dotés des qualifications requises et spécialisés dans les domaines identifiés par le Secrétaire général dans son rapport, augmentation qui sera compensée par un ajustement des effectifs militaires et policiers de la Mission, dans les limites autorisées pour l’ONUCI; 5. Décide que les 2 000 militaires suppl émentaires autorisés par la résolution 1967 (2011) et les 400 militaires et 100 policiers supplémentaires autorisés par la résolution 1942 (2010) sont nécessaires pour stabiliser la situation en Côte d’Ivoire, et instaurer un climat de sécurité propice à la tenue des élections législatives; 6. Réaffirme que, en application du paragraphe 4 de la résolution 1933 (2010) et des résolutions antérieures, le Représentant spécial du Secrétaire général devra garantir que toutes les cond itions nécessaires à la tenue d’élections ouvertes, libres, régulières et transparentes sont réunies à toutes les étapes des élections législatives à venir, conformé ment aux normes internationales et aux critères arrêtés d’un commun accord; 7. Décide que l’ONUCI s’acquittera du mandat suivant : Protection et sécurité a) Protection des civils – Protéger la population civile du risque imminent de violence physique, sans préjudice de la responsabilité principale des autorités ivoiriennes, et dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement; – Réviser la stratégie globale de protec tion des civils et la coordonner avec la stratégie de protection des civils de l’ONU, en liaison avec l’équipe de pays des Nations Unies, afin de prendre en compte les réalités nouvelles sur le S/RES/2000 (2011) 11-43340 4 terrain et les besoins particuliers de s groupes vulnérables, et y inclure des mesures de prévention de la violence sexiste, conformément aux résolutions 1960 (2010) et 1882 (2009); – Travailler en étroite collaborati on avec les organismes humanitaires, en particulier dans les zones de tension et de retour des personnes déplacées, afin d’identifier d’éventuelles menaces contre la population civile et de rassembler des informations à ce sujet, ainsi que des renseignements fiables sur les violations du droit international humanit aire et du droit relatif aux droits de l’homme, de les porter à l’attention des autorités ivoiriennes s’il y a lieu, et prendre les mesures nécessaires conformément à la stratégie de protection établie à l’échelle du système des Nations Unies et en harmonie avec la stratégie de protection de l’ONUCI; – Suivre et signaler les violations et les exactions visant les populations vulnérables, les enfants notamment, conformément aux résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011), et contribuer aux efforts faits en vue de prévenir ces violations et exactions; b) Menaces subsistant en matière de sécurité et problèmes d’ordre frontalier – Continuer d’aider, dans la limite de ses compétences, de ses capacités et de ses zones de déploiement, les autorités na tionales à stabiliser la situation en matière de sécurité dans le pays; – Continuer de surveiller et de décourager les activités des milices, mercenaires et autres groupes armés illégaux, co nformément à son mandat de protection des civils, et tenir régulièrement le Conseil informé de l’évolution de la situation à cet égard; – Aider le Gouvernement à veiller à la sé curité aux frontières et dans les zones frontalières, notamment avec le Libéria, en accordant une attention particulière aux mouvements transfrontaliers d’éléments armés et d’armements et, à cette fin, établir une coordination étroite avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) en vue d’approfondi r la coopération entre missions, par exemple en établissant conjointement de s patrouilles et des plans d’urgence, selon qu’il convient et en fonction de leurs mandats et moyens; – Assurer la liaison avec les FRCI en vue de favoriser la confiance mutuelle entre tous les éléments qui composent ces forces; – Aider, en coordination avec le Gouvernement, à assurer la sécurité des membres du Gouvernement ivoirien et des principales parties prenantes politiques, notamment en vue de la prépar ation et de la tenue des prochaines élections législatives; c) Surveillance de l’embargo sur les armes – Surveiller l’application des mesures im posées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), en coopération avec le groupe d’experts créé par la résolution 1584 (2005), notamment en inspectant, s’ils le jugent nécessaire et le cas échéant sans préavis, toutes les armes et munitions et tout matériel connexe, où qu’ils se trouvent, conformément à la résolution 1980 (2011); S/RES/2000 (2011) 5 11-43340 – Recueillir, selon qu’il convient, les ar mes et tout matériel connexe introduits en Côte d’Ivoire en violation des mesu res imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), et de les éliminer le cas échéant; d) Collecte des armes – Continuer d’aider les autorités nationales, notamment la Commission nationale de lutte contre la prolifération et le tr afic illicite d’armes lé gères, à rassembler, enregistrer, mettre en lieu sûr et éliminer ces armes de manière appropriée, et à détruire les restes explosifs de guerre, le cas échéant, conformément à la résolution 1980 (2011); – Aider le Gouvernement, en coordination avec d’autres partenaires, à élaborer et mettre en œuvre des programmes communautaires de collecte d’armes, qui doivent établir un lien entre la réduction de la violence et la réconciliation des communautés; – Veiller, en coordination avec le Gouvernement, à ce que les armes rassemblées ne soient pas dispersées ou réutilisée s dans un cadre autre que la stratégie globale de sécurité nationale visée au point f) ci-dessous; e) Programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration – Aider le Gouvernement, en étroite coordination avec d’autres partenaires internationaux et bilatéraux, à élaborer et mettre en œuvre sans tarder un nouveau programme national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des combattants et de démantèlement des milices et groupes d’autodéfense, comportant des critères individuels clairs et adaptés au nouveau contexte, compte tenu des droits et des besoins des différentes catégories de personnes à désarmer, démobiliser et ré intégrer, notamment les enfants et les femmes; – Continuer d’aider à l’enregistrement et à la sélection des ex-combattants; – Concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers, selon qu’il convient en coopération avec la MINUL et les équipes de pays des Nations Unies dans la région; f) Reconstitution et réforme des in stitutions garantes de la sécurité et de l’état de droit – Aider le Gouvernement à mener à bien, sans tarder et en étroite coordination avec les autres partenaires internationa ux, un examen de toutes les institutions du secteur de la sécurité et à élaborer une stratégie globale de sécurité nationale et des plans de réforme de ses institutions, en tenant également compte du programme national de désa rmement, de démobilisation et de réintégration; – Sous la direction du Gouvernement ivoirien et en étroite coopération avec les parties prenantes internationales, conc ourir à la coordination efficace, la transparence et l’harmonisation des effort s, ainsi qu’à une ré partition claire des tâches et des responsabilités, de tous les partenaires internationaux appuyant la réforme du secteur de la sécurité, et faire rapport au Conseil, en temps opportun, sur l’état d’avancement de la réforme du secteur de la sécurité; S/RES/2000 (2011) 11-43340 6 – Conseiller le Gouvernement ivoirien, selon qu’il convient, sur la réforme du secteur de la sécurité et l’organisation de la future armée nationale, faciliter, dans les limites de ses ressources actuel les, à la demande du Gouvernement et en étroite coopération avec les autres partenaires internationaux, la formation aux droits de l’homme, à la protection de l’enfance et à la protection contre la violence sexuelle et sexiste à l’intention des institutions chargées de la sécurité et de l’application des lois, ainsi que le renforcement des capacités par des programmes d’assistance technique, de co localisation et de mentorat destinés aux agents de police, aux gendarmes et au personnel judiciaire et pénitentiaire, contribuer au rétablissement de leur prés ence sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire et leur apporter un appui à l’élaboration d’un mécanisme viable de sélection du personnel appelé à intégrer les institutions chargées du secteur de la sécurité; – Aider le Gouvernement à élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale pour le secteur de la justice ainsi qu’à élaborer et mettre en œuvre un programme pluriannuel d’appui conjoi nt des Nations Unies à la justice permettant d’améliorer l’état de la polic e, de la magistrature et des prisons, ainsi que l’accès à la justice en Côte d’ Ivoire, ainsi que de procéder d’urgence à la remise en état initiale des infrastruc tures et de fournir du matériel, dans les limites des ressources existantes et en coordination avec les partenaires internationaux; – Soutenir, dans les limites des resso urces actuelles et en collaboration avec l’ensemble du système des Nations Un ies, la réconciliation, notamment la création et la mise en œuvre de mécanismes propres à prévenir, atténuer et résoudre les conflits, en particulier au niveau local, ainsi qu’à favoriser la cohésion sociale; g) Appui à la promotion et à la protection des droits de l’homme – Contribuer à la promotion et la prot ection des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, en prêtant une atte ntion particulière aux violations et sévices graves commis contre des enfants et des femmes, notamment la violence sexuelle et sexiste, en étroite coordination avec l’Expert indépendant nommé en application de la résolution 17/27 du Conseil des droits de l’homme; – Suivre la situation des droits de l’homme et du droit humanitaire, aider à enquêter et faire rapport, tant publiqueme nt qu’au Conseil, sur les violations en la matière, afin de les prévenir, d’instaurer un environnement protecteur et de mettre un terme à l’impunité et, à cette fin, renforcer ses moyens de surveillance, d’enquête et d’inform ation sur les droits de l’homme; – Communiquer au Conseil les noms de toutes les personnes connues pour avoir commis de graves violations des droits de l’homme et tenir le Comité créé par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé de tout fait nouveau à cet égard; – Soutenir les efforts du Gouvernement ivoirien pour combattre la violence sexuelle et sexiste, notamment en cont ribuant à l’élaboration d’une stratégie multisectorielle prise en charge par la Côte d’Ivoire en coopération avec les entités associées à la Campagne des Nati ons Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit, nommer des conseill ers pour la protection des femmes et garantir l’existence de compétences et l’organisation d’une formation S/RES/2000 (2011) 7 11-43340 concernant la problématique hommes-femmes, le cas échéant et dans les limites des ressources disponibles, conformément aux résolutions 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010); h) Appui à l’aide humanitaire – Continuer de faciliter la liberté d’ac cès des organismes humanitaires et aider ceux-ci à apporter leur assistance aux populations vulnérables touchées par le conflit, notamment en créant des cond itions de sécurité plus propices à l’apport de cette assistance; – Aider les autorités ivoiriennes à prépar er le rapatriement librement consenti, sûr et durable des réfugiés et des déplacés, en coopération avec les organisations humanitaires compétentes, et créer des conditions de sécurité qui favorisent ce retour; Paix et élections i) Soutien à l’organisation et à la tenue rapide d’élections législatives ouvertes, libres, régulières et transparentes – Promouvoir un processus politique sans exclusive et aider à l’instauration d’un environnement politique favorable à la tenue des prochaines élections, y compris en coordination avec les efforts déployés par la CEDEAO et l’Union africaine; – Aider à l’organisation et la tenue d’élections législatives ouvertes, libres, régulières et transparentes, fournir l’aide logistique et technique voulue et aider le Gouvernement à prendre des mesure s efficaces pour assurer la sécurité; – Apporter un appui technique et lo gistique à la Commission électorale indépendante pour l’aider à mener à bien les tâches qui restent à accomplir avant la tenue des élections législatives et faciliter, en cas de besoin, les consultations entre toutes les partie s prenantes politiques ainsi qu’avec la Commission électorale indé pendante à cette fin; – Assumer la coordination des observateurs internationaux et contribuer à leur sécurité, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement; – Fournir au Représentant spécial du Secr étaire général l’assistance nécessaire à l’accomplissement de son rôle de cer tification des élections législatives, conformément au paragraphe 6 ci-dessus, en tenant compte de la spécificité des élections législatives; j) Information – Continuer de suivre de près les médias ivoiriens et de faciliter la fourniture d’une assistance, selon qu’il convient, à ces médias et aux organismes de réglementation, conformément à son mandat; – Continuer d’utiliser les moyens de radiodiffusion de l’ONUCI, par l’intermédiaire d’ONUCI-FM, pour contri buer à l’effort général d’instauration d’un climat de paix, notamment en prévision des élections législatives; – Encourager les médias ivoiriens et le s principaux acteurs politiques à appliquer pleinement le Code de bonne conduite relatif aux élections que les partis S/RES/2000 (2011) 11-43340 8 ivoiriens ont signé sous l’égide du Secrétaire général, ainsi qu’à signer et à respecter le Code de bonne conduite applicable aux médias; – Surveiller tous les faits publics d’incita tion à la haine, à l’intolérance et à la violence et communiquer au Conseil les noms de toutes les personnes connues pour être à l’origine de violences politi ques et tenir le Comité créé par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé de tout fait nouveau à cet égard; k) Redéploiement par l’État de son administration et extension de son autorité à l’ensemble du territoire – Aider les autorités ivoiriennes à étendre et rétablir le pouvoir effectif de l’État et à renforcer l’administration publique dans les domaines essentiels sur l’ensemble du territoire, aux échelons national et local, ainsi qu’à mettre en œuvre les derniers volets des Accord s de Ouagadougou qui concernent la réunification du pays; l) Médiation – En coordination avec le Facilitateur et so n Représentant spécial à Abidjan, aider le Gouvernement à mener à bien les étapes restantes du processus de paix, en fonction des besoins et dans les limites des moyens disponibles, y compris en apportant un soutien logistique au Bureau du Représentant spécial, le cas échéant ; m) Protection du personnel des Nations Unies – Protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies et veiller à la sécurité et à la liberté de circ ulation du personnel des Nations Unies; 8. Décide de continuer à autoriser l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement, conf ormément aux résolutions 1933 (2010) et 1962 (2010); 9. Accueille avec satisfaction la création de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation sur décret du Président Ouattara en date du 13 mai 2011, engage le Gouvernement à faire en sorte que la Commission devienne pleinement opérationnelle le plus rapidement possible, et demande au système des Nations Unies d’appuyer l’action de la Commission, afin de s’assurer de sa conformité avec les obligations internationa les de la Côte d’Ivoire; 10. Engage le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires afin de restaurer et de renforcer les institutions compétentes, notamment l’appareil judiciaire, les services de police et les services pénitentiaires, ainsi qu’à garantir la protection des droits de l’homme et à veiller à ce que tous les auteurs d’exactions et de violations des droits de l’homme en Cô te d’Ivoire aient à répondre de leurs actes; 11. Demande au Gouvernement de s’assurer que les conditions de protection et de détention de l’ancien Président Gbagbo, de son épouse, des anciens responsables et de tous autres détenus sont conformes aux obligations internationales, et notamment que les organisations ayant pour mission de su rveiller les centres de détention puissent avoir des contacts avec les détenus, et de conduire les poursuites et les procédures à l’encontre de ces personnes dans le respect des obligations internationales relatives aux garanties d’un procès équitable et d’une procédure régulière ; S/RES/2000 (2011) 9 11-43340 12. Demande à l’ONUCI, dans la mesure où cela est compatible avec ses attributions et responsabilités, d’appuyer les efforts déployés aux niveaux national et international pour traduire en justice les au teurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire; 13. Exhorte toutes les parties à concourir pleinement à l’action de l’ONUCI et des forces françaises qu i la soutiennent, notamment en assurant leurs sûreté, sécurité et liberté de mouvement et en le ur donnant un accès libre et immédiat à tout le territoire de la Côte d ’Ivoire, pour leur permettre d’accomplir pleinement leur mandat; 14. Demande à l’équipe de pays des Nations Unies de participer à la planification et à la mise en œuvre de microprojets, en concertation avec le Gouvernement et en étroite collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et les partenaires internationaux intéressés, en vue de donner de nouveaux moyens de subsistance durables à certains ex-combattants, dans le cadre du volet de réinsertion socioéconomique du programme national de désarmement, de démobilisa tion et de réintégration; 15. Engage la CEDEAO à concevoir, avec l’appui du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA), une stratégie sous-régionale pour faire face à la menace que constituent les mouvements transfrontaliers de groupes armés et d’armes ainsi que le trafic, avec l’aide de l’ONUCI et de la MINUL, si nécessaire; 16. Engage le Gouvernement et tous les partenaires internationaux, y compris les entreprises privées, qui l’assistent dans la réforme du secteur de la sécurité, à se conformer aux dispositions de la résolution 1980 (2011) et à coordonner leur action, afin de promouvoir la transparen ce et une répartition claire des tâches entre tous les partenaires internationaux; 17. Décide de proroger jusqu’au 31 juillet 2012 l’autorisation qu’il a donnée aux forces françaises de soutenir l’ONUCI da ns la limite de leur déploiement et de leurs moyens; 18. Prie le Secrétaire général de lui présen ter au plus tard le 31 décembre 2011 un rapport d’étape et, au plus tard le 30 juin 2012, un rapport final sur la situation sur le terrain et sur l’appli cation de la présente résolution, et prie également le Secrétaire général de l’inform er régulièrement des faits nouveaux importants concernant le processus électoral, notamment le concours que l’ONUCI y apporte; 19. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, dans le rapport d’étape mentionné au paragraphe 18 ci-dessus ou da ns un rapport spécial, au plus tard le 31 mars 2012, compte tenu des élections légi slatives à venir ainsi que des problèmes de sécurité existants et des progrès acco mplis dans la reconstitution des capacités nationales, des recommandations quant aux ajustements à apporter à la structure et aux effectifs de l’ONUCI; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2001 (2011)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2001(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2001 (2011) Conseil de sécurité Distr. : générale 28 juillet 2011 11-43571 (F) *1143571* Résolution 2001 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6594e séance, le 28 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions concerna nt l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) du 14 août 2003, 1546 (2004) du 8 juin 2004, 1557 (2004) du 12 août 2004, 1619 (2005) du 11 août 2005, 1700 (2006) du 10 août 2006, 1770 (2007) du 10 août 2007, 1830 (2008) du 7 août 2008, 1883 (2009) du 7 août 2009 et 1936 (2010) du 5 août 2010, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance que revêtent la stabilité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Encourageant le Gouvernement iraquien à con tinuer d’affermir la démocratie et l’état de droit, de renforcer la sécu rité et l’ordre public et de combattre le terrorisme et la violence sectaire dans tout le pays, et réaffirmant son appui au peuple et au Gouvernement iraquiens qui s’emploient à construire une nation sûre, stable, fédérale, unie et démocratique, fond ée sur l’état de droit et le respect des droits de l’homme, Notant avec satisfaction que les conditions de sécuri té se sont améliorées en Iraq, grâce à une action concer tée sur le plan politique et celui de la sécurité, et soulignant qu’il y subsiste cependant des problèmes de sécurité et que l’amélioration constatée demande à être consolidée par un dialogue politique véritable et l’unité nationale, Soulignant que toutes les communautés iraquiennes doivent participer au processus politique et à un dialogue politique ouvert à tous, s’abstenir de faire des déclarations et de commettre des actes qui pourraient aggraver les tensions, parvenir à une solution globale de la question de la répartition des re ssources, veiller à la stabilité et mettre au point une solution juste et équitable pour les frontières intérieures contestées du pays, et œuvrer à l’unité nationale, Réaffirmant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et en particulier la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), apporte conseils, soutien et aide au peuple et au Gouvernement iraquiens pour renforcer les S/RES/2001 (2011) 11-43571 2 institutions démocratiques, favoriser un dialogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale, faciliter le di alogue régional, élaborer des processus acceptables pour le Gouvernement iraquien aux fins du règlement de la question des frontières intérieures contestées, venir en aide aux groupes vulnérables, y compris les réfugiés et les déplacés , renforcer l’égalité entre ho mmes et femmes, encourager la protection des droits de l’homme et promouvoir la réforme du droit et du système judiciaire, et soulignant qu’il importe que l’Organisati on des Nations Unies, et tout particulièrement la MANUI, donne la priorité aux conseils, au soutien et à l’aide à apporter au peuple et au Gouvernement iraquiens dans la poursuite de ces objectifs, Engageant le Gouvernement iraquien à continuer de promouvoir et protéger les droits de l’homme ainsi qu’à envisage r de prendre des mesures supplémentaires pour prêter son appui à la Haute Commission indépendante des droits de l’homme, Saluant les efforts que déploie le Gouvernement iraquien pour promouvoir et protéger les droits fondamentaux des femmes et réaffirmant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, et rappelant la nécessité d’une participation pleine, effective et équitable des femmes; réaffirmant le rôle clef que les femmes peuvent jouer dans la reconstitution du tissu social des pays et soulignant que les femmes doivent être associées à l’élaboration des stratégies nationales pour que leurs perspectives soient prises en compte, Déclarant qu’il importe de remédier aux problèmes humanitaires que connaît le peuple iraquien, et soulignant qu’il faut qu’une action coordonnée continue d’être menée et que des ressources suffisantes y soient consacrées, Insistant sur la souveraineté du Gouvernement iraquien, réaffirmant que toutes les parties devraient continuer à prendre toutes les mesures possibles et à mettre en œuvre les moyens voulus pour assurer la protection des civils touchés, notamment les enfants, les femmes et les membres de minorités religieuses et ethniques, et qu’elles devraient créer des conditions pr opices au retour librement consenti, durable, sûr et digne des réfugiés et de s déplacés, ou à l’intégration locale des déplacés, accueillant avec satisfaction les engagements pris par le Gouvernement iraquien pour venir en aide aux déplacés, aux réfugiés et aux rapatriés, incitant celui-ci à poursuivre les efforts engagés dans ce sens et notant le rôle important que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés joue, conformément à son mandat, en continuant de prodiguer conseils et appui en la matière au Gouvernement iraquien, en coordination avec la MANUI, Engageant toutes les parties intéressées comme le prévoit le droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève et le Règlement de La Haye à permettre au personnel humanitaire d’atte indre en toute liberté tous ceux qui ont besoin d’aide, à lui accorder , autant que possible, toutes les facilités nécessaires à ses opérations, et à favoriser la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, Saluant les progrès importants accomplis par l’Iraq pour retrouver le rang qui était le sien sur le plan international avant l’adoption de la résolution 661 (1990), appelant le Gouvernement iraquien à poursuivre la coopération engagée avec le Gouvernement koweïtien afin de régler les questions en suspens et à s’acquitter des obligations qu’il lui reste à remplir en a pplication des résolutions relatives à la S/RES/2001 (2011) 3 11-43571 situation entre l’Iraq et le Koweït adoptées par le Conseil au titre du Chapitre VII de la Charte, et soulignant l’importance de la ratification du Protocole additionnel à l’Accord de garan ties généralisées, Exprimant sa profonde reconnaissance à tout le personnel des Nations Unies en Iraq pour ses efforts courageux et inlassables, 1. Décide de proroger le mandat de la Mi ssion d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) pour une période de douze mois; 2. Décide également que, comme le Gouvernement iraquien l’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères (S/2011/464, annexe), le Représentant sp écial du Secrétaire général et la MANUI continueront à exer cer le mandat énoncé dans la résolution 1936 (2010); 3. Considère qu’il est indispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la MANUI puisse mener son action en faveur du peuple iraquien et demande au Gouvern ement iraquien et aux autres États Membres de continuer à appuyer la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécur ité et sur le plan logistique; 4. Sait gré aux États Membres de fournir à la MANUI les moyens et le soutien dont elle a besoin sur les plans fina ncier et logistique et dans le domaine de la sécurité pour s’acquitter de son mandat, et prie les États Membres de continuer à lui assurer des ressources et un appui suffisants; 5. Entend réexaminer le mandat de la MANUI dans douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les quatre mois des progrès accomplis par la MANUI dans l’a ccomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2002 (2011)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2002(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2002 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2011 11-43904 (F) *1143904* Résolution 2002 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6596e séance, le 29 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, ainsi que l’Érythrée, en particulier la résolution 733 (1992), par laquelle il a imposé un embargo sur toute livraison d’armes ou de matériel militaire à la Somalie (« l’embargo sur le s armes visant la Somalie »), et les résolutions 1519 (2003), 1558 (2004), 1587 (2005), 1630 (2005), 1676 (2006), 1724 (2006), 1744 (2007), 1766 (2007), 1772 (2007), 1801 (2008), 1811 (2008), 1844 (2008), 1853 (2008), 1862 (2009), 1907 (2009), 1916 (2010) et 1972 (2011), Rappelant que, comme le disposent les résolutions 1744 (2007) et 1772 (2007), l’embargo sur les armes ne s’applique ni a) aux livraisons d’ar mes et d’équipement militaire, à la formation et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer la Mission d’observation militaire de l’Un ion africaine en Somalie (AMISOM) ou destinées à son usage; ni b) aux fournitures et à l’assist ance technique offertes par des États à seule fin d’aider à la mise en place d’institutions de sécurité, conformément au processus politique visé par ces résolutions et en l’absence de décision contraire du Comité créé par la ré solution 751 (1992) (« le Comité ») dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la date de réception de la notification préalable, faite au cas par cas, concernant la livraison des fournitures ou de l’aide, Rappelant ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, et ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1325 (2000), 1612 (2005), 1674 (2006), 1738 (2006), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur la protection des civils dans les conflits armés, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, Réaffirmant que c’est sur la base de l’Accord de paix et du processus de paix de Djibouti que le conflit en Somalie peut être réglé, déclarant à nouveau son attachement à un règlement global et durable de la situation en Somalie fondé sur la Charte fédérale de transition, et réaffirman t qu’il faut que les dirigeants de toutes les S/RES/2002 (2011) 11-43904 2 parties somaliennes prennent d’urgence des mesures concrètes pour poursuivre la concertation politique, Prenant note du rapport du Groupe de contrôle (S/2011/433) présenté le 18 juillet 2011 en application de l’alinéa k) du paragraphe 6 de la résolution 1916 (2010), ainsi que des observations et recommandations y énoncées, Condamnant les mouvements d’armes et de munitions en Somalie et en Érythrée, ou à travers ces pays, en violati on de l’embargo sur les armes visant la Somalie et de l’embargo sur les armes visant l’Érythrée, imposé par la résolution 1907 (2009), qui menacent gravement la paix et la stabilité de la région, Demandant à tous les États Membres, en particulier à ceux de la région, de s’abstenir de tout acte enfreignant les embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée et de prendre toutes mesure s nécessaires pour amener les auteurs de violations à en répondre, Réaffirmant qu’il importe de renforcer le c ontrôle des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée en enquêtant sur les violations avec persistance et vigilance, sachant que, si les embargos sont appliqués strictement, l’état général de la sécurité dans la région s’en trouvera amélioré, Préoccupé par les actes d’intimidation visant le Groupe de contrôle et par les ingérences dans les travaux du Groupe, Se disant de nouveau gravement préoccupé par la détérioratio n de la situation humanitaire en Somalie et par les répercussi ons de la sécheresse et de la famine, condamnant avec force les attaques contre les convois humanitaires et les obstacles mis à leur passage par des groupes armés en Somalie qui empêchent l’aide humanitaire d’atteindre certaines zones et déplorant les attaques répétées contre le personnel humanitaire, Condamnant de nouveau avec la plus grande énergie toutes les violences, exactions et violations, y compris les actes de violence sexuelle ou sexiste, commis contre des civils, dont des enfants, en violation du droit international applicable, soulignant que les auteurs de ces actes doiven t être traduits en justice, rappelant ses résolutions sur les femmes et la paix et la sécurité, sur le sort des enfants en temps de conflit armé et sur la protection des civils en période de conflit armé, et considérant par conséquent qu’il faut que les critères de désignation pour les mesures ciblées prises en application de la résolution 1844 (2008) soient réaffirmés et encore renforcés, Réaffirmant que les institutions fédérales de transition et les donateurs doivent se rendre compte les uns aux autres et faire preuve de transparence dans l’allocation des ressources financières, Demandant qu’il soit mis un terme au détournement des ressources financières, qui empêche les autorités locales de fo urnir les services voulus en Somalie, Considérant que la situation en Somalie, les actions de l’Érythrée qui compromettent la paix et la réconciliation en Somalie et le différend opposant Djibouti et l’Érythrée continuent de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2002 (2011) 3 11-43904 1. Décide que les mesures énoncées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) s’applique nt à toutes personnes que le Comité aura désignées, et les dispositions de s paragraphes 3 et 7 de ladite ré solution à toutes entités que le Comité aura désignées : a) Comme se livrant ou apportant appui à des actes qui compromettent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie, notamment des actes qui mettent en péril l’Accord de Djibouti du 18 août 2 008 ou le processus politique, ou menacent les Institutions fédérales de transition ou l’AM ISOM moyennant le recours à la force; b) Comme ayant agi en violation de l’embargo général et complet sur les armes réaffirmé au paragraphe 6 de la résolution 1844 (2008); c) Comme faisant obstacle à l’apport de l’aide humanitaire destinée à la Somalie, à l’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays; d) Comme étant responsables, en tant que dirigeants politiques ou militaires, du recrutement ou de l’utilisati on d’enfants dans les conflits armés en Somalie, en violation du dro it international applicable; e) Comme étant responsables de violations du droit international applicable en Somalie commises contre des civils, y compris des enfants ou des femmes touchés par le conflit armé, telles que me urtres et mutilations, violences sexuelles ou sexistes, attaques d’écoles ou d’hôpitaux, enlèvements et déplacements forcés; 2. Considère que les actes énoncés à l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus peuvent comprendre, entre autres, le dét ournement de ressources financières, qui empêche les Institutions fédérales de transition de fournir les services correspondant aux obligations qu’elles ont contractées aux termes de l’Accord de Djibouti; 3. Estime que tout commerce non local passant par des ports contrôlés par Al-Chabab qui constitue un appui financier à une entité désignée menace la paix, la stabilité et la sécurité en Somalie, et qu’en conséquence les personnes ou entités qui se livrent à ce commerce peuvent être dé signées par le Comité et s’exposer aux mesures ciblées imposées par la résolution 1844 (2008); 4. Demande au Gouvernement fédéral de transition d’envisager d’interdire totalement aux grands navires marchands de commercer avec les ports contrôlés par Al-Chabab; 5. Exige de toutes les parties qu’elles ve illent à ce que l’aide humanitaire parvienne à tous ceux qui en ont besoin dans toute la Somalie, sans entrave ni retard et en toute sécurité, insiste sur la profon de inquiétude que lui inspire l’aggravation de la situation humanitaire en Somalie, demande instamment à toutes les parties et à tous les groupes armés de faire le nécessaire pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des secours humanitaires et se déclare prêt à imposer des sanctions ciblées contre ces personnes ou entités si elles répondent aux critères de désignation énoncés plus haut à l’alinéa c) du paragraphe 1; 6. Décide de proroger le mandat du Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004) et prorogé au paragraphe 6 de la résolution 1916 (2010), et prie le Secrétaire général de prendre le plus rapidement possible les mesures administratives nécessaires en vue de rec onstituer, pour une période de douze mois à compter de la date de la présente résoluti on, le Groupe de contrôle, qui sera composé de huit experts, en mettant à profit, se lon qu’il conviendra, les compétences des S/RES/2002 (2011) 11-43904 4 experts du Groupe de travail créé par la résolution 1916 (2010), en accord avec la résolution 1907 (2009), afin qu’il puisse s’ acquitter de son mandat élargi, celui-ci étant défini comme suit : a) Aider le Comité à surveiller l’ application des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1 844 (2008), notamment en lui transmettant toute information concernant les violations; inclure dans ses rapports au Comité toute information pouvant servir à désigner éventuellement les personnes et entités visées plus haut au paragraphe 1; b) Aider le Comité à établir les ré sumés des motifs d’inscription mentionnés au paragraphe 14 de la résolution 1844 ( 2008) concernant les personnes et entités désignées au paragraphe 1 ci-dessus; c) Enquêter sur toutes les opérations portuaires effectuées en Somalie qui sont de nature à produire de s recettes pour Al-Chabab, entité désignée par le Comité comme répondant aux critères énoncés dans la résolution 1844 (2008); d) Poursuivre l’exécution des tâches définies aux alinéas a) à c) du paragraphe 3 de la résolution 1587 (2005), a ux alinéas a) à c) du paragraphe 23 de la résolution 1844 (2008) et aux alinéas a) à d) du paragraphe 19 de la résolution 1907 (2009); e) Enquêter, en coordination avec le s organismes internationaux concernés, sur toutes les activités, y compris celles menées dans les secteurs financier, maritime ou autre, qui permettent de dégager des recettes servant à mener des activités contrevenant aux embargos sur les arme s visant la Somalie et l’Érythrée; f) Enquêter sur tout moyen de transport, itinéraire, port de mer, aéroport ou autre installation utilisée lors de violati ons des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée; g) Continuer à préciser et actualiser l’ information figurant dans le projet de liste de personnes et d’entités qui comme ttent en Somalie ou ailleurs des actes définis plus haut au paragraphe 1, ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, afin que le Conseil prenne éventuellement des mesures, et présenter cette information au Comité lorsque celui-ci le jugera utile; h) Dresser un projet de liste des personnes et entités qui commettent en Érythrée ou ailleurs des actes définis aux a linéas a) à e) du paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, afin que le Conseil prenne éventuellement des mesures, et présenter cette information au Comité lorsque celui-ci le jugera utile; i) Continuer à faire des recommandations au vu de ses enquêtes, des rapports antérieurs du Groupe d’experts nommé comme suite aux résolutions 1425 (2002) et 1474 (2003) (S/2003/223 et S/2003/1035) et de ceux du Groupe de contrôle nommé comme suite aux résolutions 1519 (2003), 1558 (2004), 1587 (2005), 1630 (2005), 1676 (2006), 1724 (2006), 1766 (2007), 1811 (2008), 1853 (2008) et 1916 (2010) (S/2004/604, S/2005/153, S/2005/625, S/2006/229, S/2006/913, S/2007/436, S/2008/274, S/2008/769 et S/2010/91); j) Collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises concernant des mesures supplémentaires visant à faire mieux respecter, dans leur ensemble, les emba rgos sur les armes visant la Somalie et S/RES/2002 (2011) 5 11-43904 l’Érythrée, ainsi que les mesures imposées au x paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) concernant l’Érythrée; k) Aider à déterminer les domaines dans lesquels les capacités des États de la région pourraient être renfor cées afin de faciliter l’application de l’embargo sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée et des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et des pa ragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) concernant l’Érythrée; l) Présenter au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, dans les six mois suivant sa création, un exposé de mi-manda t, et présenter tous les mois au Comité un rapport d’étape; m) Soumettre au Conseil pour examen, par l’intermédiaire du Comité, deux rapports finals portant l’un sur la Somalie, l’autre sur l’Érythrée, et rendant compte de toutes les tâches énumérées ci-dessus, au plus tard 15 jours avant l’expiration de son mandat; 7. Prie en outre le Secrétaire général de pr endre les dispositions voulues pour assurer le financement des travaux du Groupe de contrôle; 8. Prie le Comité d’examiner, conformément à son mandat et en concertation avec le Groupe de contrôle et les autres entités concernées du système des Nations Unies, les recommandations que le Groupe de travail a formulées dans ses rapports, et de lui recommander des moyens de renforcer la mise en œuvre et le respect des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée, ainsi que l’application des mesures ciblées énoncées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009), compte tenu de la persistance des violations; 9. Décide que, pendant les douze mois qui su ivront l’adoption de la présente résolution, et sans préjudice des programmes d’assistance humanitaire exécutés ailleurs, les obligations imposées aux États Membres au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliqueront pa s au versement de fonds ou à la remise d’autres biens financiers ou ressourc es économiques devant permettre à l’Organisation des Na tions Unies, ses programmes et ses institutions spécialisées, ou aux organisations humanitaires dotées du st atut d’observateur au près de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournisse nt une aide humanitaire et à leurs partenaires d’exécution, do nt les organisations non gouvernementales bénéficiant d’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent à l’appel global des Nations Unies pour la Somalie, de livrer sans retard l’aide humanitaire dont la Somalie a un besoin urgent; 10. Prie instamment toutes les parties et tous les États, y compris l’Érythrée, les autres États de la région et le Gouve rnement fédéral de transition, ainsi que les organisations internationales, régionales et sous-régionales, de veiller à la coopération avec le Groupe de contrôle et à la sécurité de ses membres et de leur donner toute facilité d’accès, en particulier aux personnes, documents et lieux dont ledit groupe jugera qu’ils présentent un intérêt pour l’exécution de son mandat; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2003 (2011)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2003(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2003 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2011 11-43886* (F) *1143886* Résolution 2003 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6597e séance, le 29 juillet 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président concernant la situation au Soudan et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Réaffirmant également son attachement résolu à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territorial e du Soudan et sa détermination d’œuvrer avec le Gouvernement soudanais, en respectant pleinement sa souveraineté, pour l’aider à s’attaquer aux divers défis qui se posent au Soudan, Rappelant ses précédentes résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009), relatives à la protection des civils dans les conflits armés, qui réaffirment, entre autres, les dispositions sur la question qui figurent dans le Document final du Sommet mondial des Nations Unies; 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011), sur les enfants et les conflits armés; 1502 (2003) sur la protection du personnel des organismes humanitaires et des Nations Unies; et 1325 (2000) et les résolutions sur les questions voisines que sont les femmes et la pa ix et la sécurité, et le sort des enfants en temps de conflit armé, Rappelant ses résolutions réaffirmant qu’il ne peut y avoir de paix sans justice, et rappelant combien il lui importe que cesse l’impunité et que les auteurs des crimes commis au Darfour soient traduits en justice, Ayant à l’esprit la Convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951 et son protocole additionnel du 16 décembre 1966, ainsi que la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine ré gissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique, et la Convention de l’Union africaine du 29 octobre 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique, Rappelant le rapport sur les enfants et le conflit armé au Soudan, en date du 10 février 2009 (S/2009/84), notamment les recommandations qui y figurent, ainsi que les conclusions du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants dans les conflits armés au Soudan (S/AC.51/2009/5), et rappelant aussi le rapport du Secrétaire général sur le sort des enfant s touchés par le conflit armé au Soudan en * Nouveau tirage pour raisons techniques (2 août 2011). S/RES/2003 (2011) 11-43886 2 date du 5 juillet 2011 (S/2011/413), Exprimant sa volonté et sa détermination résolues de soutenir le processus de paix ONU-UA au Darfour, accueilli par l’État du Qatar, déplorant que certains groupes refusent toujours de se joindre à ce processus et leur demandant très instamment de le faire sans pl us tarder et sans préalables, Se félicitant des résultats de la Conférence de toutes les parties prenantes au Darfour du 31 mai 2011 et saluant la signat ure, le 14 juillet, du Document de Doha pour la paix au Darfour par le Gouvernement soudanais et le Mouvement pour la libération et la justice (MLJ), qui marque un pas important dans le processus de paix et servira de base aux consultations sur un processus politique au Darfour mené de façon impartiale et dans les c onditions favorables requises, et demandant au Gouvernement soudanais et à tous les mouve ments armés de tout faire pour parvenir à un règlement de paix global sur la base du Document de Doha pour la paix au Darfour et de s’accorder sans tarder sur un cessez-le-feu permanent, Se félicitant également de la création du Comité de suivi pour le Darfour, présidé par l’État du Qatar, et de l’e ngagement continu du Qatar avec l’Union africaine et l’ONU en faveur d’un processus de paix au Darfour facilité sur le plan international, incluant le Gouvernement soudanais et tous les mouvements armés, et encourageant l’Union africaine et l’ONU à poursuivre activement leurs efforts, Soulignant , sans préjudice de la responsab ilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales qui incombe au Conseil de sécurité, l’importance du partenariat entre l’ONU et l’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique, en pa rticulier au Soudan, et se félicitant en particulier des efforts déployés par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau pour le Soudan sous la conduite du Présiden t Mbeki agissant en coopération avec l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) pour relever, de manière globale et sans exclusive, les défis à la paix, la justice et la réconciliation au Darfour, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 8 juillet 2011 (S/2011/422) sur la MINUAD, Soulignant qu’il faut que le Conseil procède au déploiement des opérations de maintien de la paix de manière stratégi que et rigoureuse en vue d’améliorer l’efficacité des missions de ce type, se félicitant de la mise en œuvre de plus en plus complète par la MINUAD de son mandat au titre du Chapitre VII de la Charte, et l’encourageant à poursuivre dans cette voie, et soulignant qu’il importe que la MINUAD soit en mesure de contrer les menaces à la mise en œuvre de son mandat et d’assurer la sécurité et la sûreté de son personnel de maintien de la paix, conformément à la Charte des Nations Unies, Exprimant sa profonde préoccupation devant l’insécurité grandissante dans certaines parties du Darfour, notamment le s violations du cessez-le-feu, les attaques par des groupes rebelles, le bombardement par le Gouvernement soudanais, les affrontements intertribaux, les attaques cont re le personnel humanitaire et les Casques bleus, qui ont restreint l’accès humanitaire à des zones de conflit où se trouvent des populations civiles vulnérables, comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général, et le déplacement de dizaines de milliers de civils, et exhortant toutes les parties à S/RES/2003 (2011) 3 11-43886 cesser les hostilités, y compris toutes les vi olences contre des civils, et à faciliter d’urgence le libre accès du personnel humanitaire, Exprimant aussi sa préoccupation devant la résurgence des hostilités entre le Gouvernement soudanais et l’Armée de li bération du Soudan, faction Minni Minawi (ALS-MM), et les hostilités qui se poursuive nt entre le Gouvernement soudanais et l’Armée de libération du Soudan, faction Abdul Wahid (ALS/AW), et le Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE), et réitérant qu’il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit du Darfour et qu’un règlement politique sans exclusive est essentiel au rétablissement de la paix, Réitérant sa condamnation de toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises au Darfour et en rapport avec le Darfour, exhortant toutes les parties à se conformer à leurs obligations au regard du droit des droits de l’homme et du dr oit international humanitaire, soulignant qu’il faut poursuivre les auteurs de tels crimes, et demandant instamment au Gouvernement soudanais de se conformer à ses obligations à cet égard, Réaffirmant sa préoccupation devant les répercussions négatives qu’a la poursuite de la violence au Darfour sur la stabilité de l’ensemble du Soudan ainsi que de la région, se félicitant de l’amélioration des relations entre le Soudan et le Tchad, ainsi que du déploiement d’une force mixte, comprenant des forces de la République centrafricaine sous commandemen t conjoint le long de la frontière, et encourageant le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine à continuer de coopérer en vue de parvenir à la paix et la stabilité au Darfour et dans toute la région, Exprimant sa préoccupation devant les liens présumés entre des mouvements armés au Darfour et des groupes extérieurs au Darfour, Constatant que la situation au Soudan constitu e une menace à la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat confié à la MINUAD dans la résolution 1769 (2007) pour une nouvelle période de 12 mois s’achevant le 31 juillet 2012; 2. Se félicite que le Secrétaire général ait l’intention de s’intéresser, en consultation avec l’Union africaine, aux effectifs en tenue dont la MINUAD a besoin pour s’acquitter de son mandat de la manière la plus ef ficace et rationnelle possible, et prie le Secrétaire général de présen ter un rapport sur cette question, dans le cadre énoncé au paragraphe 13 et 180 jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution; 3. Souligne que la MINUAD doit faire tout ce que lui permettent son mandat et ses capacités, en accordant la priorité aux décisions concernant l’utilisation de ses capacités et ressources pour a) assurer la protection des civils partout au Darfour, y compris en déploya nt des troupes à titre préventif et en organisant des patrouilles dans les zones à haut risque, en sécurisant les camps de déplacés et les zones adjacentes, et en mettant en œuvre une stratégie et un dispositif d’alerte rapide à l’échelle de la mission et b) assurer un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave, la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection des activités human itaires, de façon à faciliter la libre distribution de l’aide humanitaire dans l’ensemble du Darfour; et prie la MINUAD d’utiliser au mieux ses capacités, en coopération avec l’ équipe de pays des Nations Unies et les S/RES/2003 (2011) 11-43886 4 autres acteurs internationaux et non gouve rnementaux, pour mettre en œuvre sa stratégie globale et intégrée et atteindre ces objectifs; 4. Réaffirme qu’il importe de promouvoir le processus de paix et le processus politique pour le Darfour mené pa r l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies, se félicite de la priorité accordée aux efforts constants faits par la MINUAD pour soutenir et compléter cette action conformément aux paragraphes 6, 7 et 8 ci-après, et applaudit le travail accompli par le Groupe de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan à cet égard; 5. Insiste sur le mandat de la MINUAD, au titre du Chapitre VII, qui consiste avant tout, aux termes de la résolution 1769 (2007), à protéger les civils, sans préjudice de la responsabilité prin cipale du Gouvernement soudanais en la matière, et à assurer la libre circulation et la sécurité de son personnel et des agents humanitaires; 6. Exige de toutes les parties au conflit, y compris tous les mouvements armés, qu’elles s’engagent immédiatement et sans condition préalable à faire tout leur possible pour parvenir à un cessez-le-feu permanent et à un règlement de paix global, sur le fondement du Document de D oha pour la paix au Darfour, afin que la région puisse connaître une paix stable et durable; 7. Est conscient , à cet égard, du rôle complémentaire que pourrait jouer un processus politique interne au Darfour, mené par l’Union africaine et l’ONU; prie le Gouvernement soudanais et les mouvements armés de contribuer à la création de conditions propices à l’établissement d’un processus politique au Darfour qui permette à toutes les parties prenantes darfouriennes de participer systématiquement et durablement à un dialogue constructif et ouvert; note qu’en dépit des avancées du processus de paix, certains aspects importants des conditions préalables à l’établissement d’un processus politique inte rne au Darfour ne sont toujours pas en place, notamment le respect des droits civils et politiques des participants garantissant qu’ils puissent exprimer leur opinion sans crainte de représailles, la liberté d’expression et de réunion pour que les consultations soient ouvertes, la libre circulation des participants et des membres de la MINUAD, la participation proportionnelle de tous les Darfouriens, le droit de ne pas être victime du harcèlement, des arrestations arbitraires et de l’intimidation, et de ne pas subir de pressions de la part du Gouvernement ou des mouvements armés; 8. Prie le Secrétaire général de faire figurer dans ses rapports périodiques mentionnés au paragraphe 13 ci-après une évaluation des éléments énoncés au paragraphe 7 ci-dessus, pour lui permettre de définir, en tenant compte des avis de l’Union africaine, l’appui que la MINUAD doit continuer d’apporter au processus politique au Darfour; 9. Salue l’intention du Secrétaire général d’établir une feuille de route pour le processus de paix au Darfour, et le prie , pour ce faire, de travailler en étroite concertation avec l’Union africaine, et de co nsulter, selon qu’il co nviendra, toutes les parties prenantes soudanaises ainsi que le Comité de suivi pour le Darfour, compte tenu des paragraphes 6, 7 et 8 ci-dessus, et prie également le Secrétaire général de lui rendre compte de la feuille de route dans son prochain rapport trimestriel ; 10. Remercie les pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police à la MINUAD ainsi que les donateurs; condamne énergiquement toute agression contre la Mission; souligne que toute attaque ou menace contre la Mission S/RES/2003 (2011) 5 11-43886 est inacceptable; exige que de telles attaques ne se reproduisent pas, souligne qu’il faut renforcer la sécurité et la sûreté du personnel de la Mission ainsi que mettre fin à l’impunité de ceux qui s’en prennent aux soldats de la paix et, à cet égard, exhorte le Gouvernement soudanais à tout mettre en œuvre pour traduire en justice les auteurs de ces crimes; 11. Se félicite du travail notable du Mécanisme tripartite, mais se dit profondément préoccupé par les restrictions qui continuent d’être imposées à la liberté de mouvement et aux opérations de la MINUAD, en particulier dans les zones qui ont connu des affrontements récemment; demande à toutes les parties au Darfour de lever tous les obstacles empêchant la MINUAD de s’acquitter intégralement et correctement de son mandat, notamment d’assurer sa sécurité et sa liberté de mouvement; et, à cet égard, exige du Gouvernement soudanais qu’il respecte intégralement et sans retard les dispositions de l’Accord sur le statut des forces, notamment celles concernant les au torisations de vol et d’importation de matériel, en permettant à la MINUAD de faire pleinement usage des moyens aériens à sa disposition, et en délivrant rapidement les visas destinés au personnel de la MINUAD; déplore les retards qui persistent dans la délivrance de ces visas, ce qui risque de mettre sérieusement en péril la capacité de la Mission de s’acquitter de son mandat; et prie instamment le Gouvernement soudanais d’honorer l’engagement positif qu’il a pris de rattraper le retard accumulé dans l’examen des demandes de visa; et exprime sa vive inquiétude suite à la détention par le Gouvernement soudanais, en violation de l’Accord sur le statut des forces, d’agents de la MINUAD recrutés sur le plan national, et exige du Gouvernement soudanais qu’il respecte les droits dont bénéficie le personnel de la MINUAD aux termes dudit accord; 12. Exige qu’un permis soit délivré à la MINUAD, comme prévu dans l’Accord sur le statut des forces, pour qu ’elle dispose de son propre émetteur radio et puisse ainsi communiquer librement avec toutes les parties prenantes darfouriennes; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport tous les 90 jours sur les progrès réalisés dans l’exécuti on du mandat de la MINUAD dans l’ensemble du Darfour, y compris sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie mentionnée au paragraphe 3 ci-de ssus, notamment en évaluant ces progrès à l’aune des objectifs et des indicateurs énoncés dans l’annexe II du rapport du Secrétaire général du 16 novembre 2009, ai nsi que sur les progrès concernant les conditions de sécurité et la situation humanitaire, y compris dans les camps de déplacés et de réfugiés, les droits de l’homme, les violations du droit international humanitaire et du droit des droits de l’ho mme, et sur les actions de relèvement rapide et le respect par toutes les par ties de leurs obligations internationales; 14. Exige de toutes les parties au conflit au Darfour qu’elles mettent fin immédiatement à la violence et aux attaques contre les civils, les Casques bleus et le personnel humanitaire, et respectent les ob ligations que leur imposent le droit des droits de l’homme et le dr oit international humanitaire; affirme , à cet égard, qu’il condamne toute violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme; demande un arrêt immédiat des hostilités et invite toutes les parties à s’engager à respecter un cessez-le-feu durable et permanent; prie le Secrétaire général de procéder à des consultations avec les parties afin d’établir un mécanisme plus efficace de surveillance du cessez-le-feu; et souligne que la MINUAD doit S/RES/2003 (2011) 11-43886 6 notifier toute violence majeure qui porte atteinte aux efforts énergiques et constructifs des parties en vue de la paix; 15. Se déclare profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire dans certaines parties du Darf our, par les menaces qui continuent de peser sur les organisations humanitaires et par les restrictions à l’accès des organismes humanitaires au Darfour, conséquences de l’insécurité accrue, des agressions contre le personnel humanitaire et de l’interdiction d’accès imposée par les parties au conflit; demande que le Communiqué commun du Gouvernement soudanais et de l’ONU sur la facilitation des activités humanitaires au Darfour soit intégralement appliqué, y compris en ce qui concerne la délivrance rapide de visas et de permis de travail au personnel des organisations humanitaires; et exige du Gouvernement soudanais, de toutes les milices, des groupes armés et de toutes les autres parties prenantes qu’ils veillent à ménager aux organisations humanitaires et à leur personnel tout accès, en toute sécurité et liberté, aux zones où se trouvent les populations dans le besoin afin qu’elles puissent leur apporter l’aide humanitaire nécessaire et souligne l’importance du respect des principes de neutralité, d’impartialité et d’indépendance dans la fourniture de l’aide humanitaire; 16. Condamne les violations des droits de l’homme commises au Darfour ou liées au Darfour, notamment les arrest ations et détentions arbitraires, se déclare vivement préoccupé par la situation de ces détenus, parmi lesquels se trouvent des membres de la société civile et des déplacés, et souligne qu’il importe de s’assurer que la MINUAD, dans le cadre de son mandat actuel, et d’autres organisations compétentes sont en mesure de s’intéresser au sort de ces personnes; demande au Gouvernement soudanais de s’acquitter pleinement de ses obligations, y compris d’honorer l’engagement qu’il a pris de leve r l’état d’urgence au Darfour, de libérer tous les prisonniers politiques, de permettre la liberté d’expression et de s’efforcer effectivement de demander des comptes aux auteurs de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, quels qu’ils soient, et souligne qu’il importe que la MINUAD œuvre à la promotion des droits de l’homme, porte les atteintes aux droits de l’homme à l’atte ntion des autorités et lui rende compte des violations massives de ces droits; 17. Note que le conflit dans une partie du Soudan touche les autres parties du pays et le reste de la région; et préconise une coordination étroite entre les missions présentes dans la région, notamment la MINUAD, la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), et prie le Secrétaire général d’assurer une coopération efficace entre ces missions; 18. Souligne qu’il importe de trouver pour les réfugiés et les déplacés des solutions durables et dignes, et d’assurer le ur pleine participation à la préparation et à la mise en œuvre de ces solutions, exige que toutes les parties au conflit au Darfour créent les conditions propices au re tour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réf ugiés et des déplacés, ou à leur intégration locale; prend note des informations porteuses d’espoir, qu’a relayées le Secrétaire général dans son rapport, selon lesque lles des déplacés seraient rentrés volontairement dans leurs villa ges ou leurs lieux d’origine; souligne le rôle essentiel du mécanisme conjoint de vérification en veillant à ce que les retours soient effectivement volontaires et se déclare vivement préoccupé que des obstacles bureaucratiques en réduisent l’efficac ité et en sapent l’indépendance; S/RES/2003 (2011) 7 11-43886 19. Note que, si la sécurité et la liberté de circulation sont garanties, les initiatives en faveur d’un relè vement rapide et d’un retour à la normale au Darfour s’en trouveront grandement facilitées; souligne qu’il importe de déployer des efforts en vue d’un relèvement rapide du Darfour, lo rsque de tels efforts gagneraient à être faits et, à cet égard, encourage la MINUAD à faciliter, dans les limites de son mandat actuel, le travail de l’équipe de pays des Nations Unies et des organismes spécialisés en faveur du relèvement et de la reconstruction rapides du Darfour, en assurant notamment la sécu rité dans la zone; et appelle toutes les parties à accorder une entière liberté d’accès et le Gouvernement soudanais à lever toutes les restrictions d’accès, à s’employer à élim iner les causes profondes de la crise du Darfour et à accroître l’investissement consacré aux activités de relèvement rapide; 20. Se félicite des résultats de la conférence internationale du Darfour sur l’eau, tenue à Khartoum les 27 et 28 juin 2011, qui sont un pas en avant vers une paix durable, et appelle la MINUAD, dans l’exercice de son mandat, et tous les autres organismes des Nations Unies, en pa rticulier le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, le Programme des Nations Unie s pour le développement et le Programme des Nations Unies pour l’environnement, ainsi que les acteurs et donateurs internationaux, à honorer les engagements qu’ils ont pris à cette conférence; 21. Se déclare vivement préoccupé par la persistance de la violence et des conflits localisés et par leurs répercussions sur les populations civiles mais, dans ce contexte, note que le nombre des affrontements intertribaux diminue, et appelle toutes les parties à faire cesser ces affrontements et à s’engager sur la voie de la réconciliation; se déclare vivement préoccupé également par la prolifération des armes, en particulier des armes légères et de petit calibre et, à cet égard, prie la MINUAD de continuer d’appuyer les m écanismes locaux de règlement des différends, de vérifier si de s armes et matériels connexes sont présents au Darfour, conformément à son mandat tel qu’il est défini au paragraphe 9 de la résolution 1769 (2007) et, dans ce contexte, de cont inuer à coopérer avec le Groupe d’experts sur le Soudan créé par la résolution 15 91 (2005) afin de faciliter son action; 22. Exige que les parties au conflit prennent immédiatement les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles, notamment les femmes et les enfants, contre toutes les formes de viol ence sexuelle, conformément à la résolution 1820 (2008); demande à la MINUAD de signaler les cas de violence sexuelle et sexiste et d’évaluer les progrès accomplis dans l’élimination de ces violences, et souligne à nouveau qu’il faut inclure la protection des femmes et des enfants contre les violences sexuelles et sexistes dans la stratégie de protection des civils à l’échelle de la mission mentionnée plus haut au paragraphe 3, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUAD applique les dispositions pertinentes des résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010), notamment celles qui visent à promouvoir la participation des femmes grâce à la nomination de conseillers pour la protecti on des femmes, et de faire figurer des informations à ce sujet dans le rapport qu’il lui présentera; 23. Prie le Secrétaire général d’assurer a) le suivi constant de la situation des enfants et l’établissement des rapports à ce sujet visés au paragraphe 13 ci-dessus, et b) la poursuite du dialogue avec les parties au conflit en vue de l’élaboration de plans d’action assortis d’un échéancier destinés à mettre un terme au recrutement et à l’emploi d’enfants soldats et aux autr es violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme dont les enfants sont des victimes; S/RES/2003 (2011) 11-43886 8 24. Prie le Secrétaire général d’examiner et de mettre à jour régulièrement le concept d’opérations et les règles d’engagement de la MINUAD, conformément au mandat qu’il a confié à celle-ci dans ses réso lutions sur la question, et de lui rendre compte ainsi qu’aux pays fournisseurs de c ontingents dans les rapports mentionnés au paragraphe 13 ci-dessus; 25. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2004 (2011)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2004(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2004 (2011)* Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2011 11-48442* (F) *1148442* Résolution 2004 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6605e séance, le 30 août 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978), 426 (1978), 1559 (2004), 1680 (2006), 1701 (2006), 1773 (2007), 1832 (2008), 1884 (2009) et 1937 (2010), ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Liban, Répondant à la demande formulée par le G ouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 22 juillet 2011 tendant à voir proroger sans le modifier le mandat de la FINUL pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée au Présiden t du Conseil le 3 août 2011 (S/2011/488) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant son attachement à la pleine application de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez-le-feu pe rmanent et à une solution à long terme du conflit comme l’envisage la résolution, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts pour appliquer sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006), Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006), en particulier les dernières violations graves en date des 15 mai et 1er août 2011, et attendant avec intérêt que soit rapidement achevée l’enquête de la FINUL afin de prév enir de tels incidents à l’avenir, Félicitant les forces armées libanaises et la FINUL pour les mesures prises en vue de prévenir une escalade de la violence lors des manifestations du 5 juin 2011, * Nouveau tirage pour raisons techniques (1er septembre 2011). S/RES/2004 (2011) 11-48442 2 Soulignant qu’il importe que l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée, Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue dans sa totalité et encourageant les parties à accélérer leurs efforts, en coopération avec la FINUL, pour marquer la totalité de la Ligne bleue de façon visible, Condamnant dans les termes les plus vifs les attentats terroristes des 27 mai et 26 juillet visant les Casques bleus de la FINUL, ainsi que toutes les tentatives d’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, réaffirmant sa détermination à veiller à ce que de tels actes d’intimi dation n’empêchent pas la FINUL de s’acquitter de son mandat conformément à la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité et se félicitant de l’enquête ouverte par le Liban et de la volonté de ce pays de traduire en justice les auteurs de ces attentats et de protéger les déplacements de la FINUL comme l’a déclaré le Conseil supérieur de défense libanais le 12 août 2011, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL et soulignant qu’il faut impérativement doter celle-ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à voir déployer une force internationale pour l’aider à exercer s on autorité sur l’ensemble du territoire et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toutes tentatives pour l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la FINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que le Conseil adopte une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix, Appelant les États Membres à fournir au besoin une assistance à l’armée libanaise en la dotant des moyens néce ssaires pour s’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006), Considérant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2012 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’armée libanaise a contribué à créer un nouvel e nvironnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite de l’élargissement de la coordination entre la FINUL et l’armée libanaise et demande à celles-ci de renforcer encore leur coopération; 3. Se félicite à cet égard de ce que la FINUL et les forces armées libanaises aient engagé un dialogue stratégique ayant pour but de procéder à une analyse des S/RES/2004 (2011) 3 11-48442 forces terrestres et des moyens maritimes et de définir une série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL au regard des capacités et responsabilités des forces armées libanaises afin d’identifier ce dont ces dernières ont besoin pour mener à bien les tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006), demande une accélération du rythme de ce dialogue et prie à cet égard le Secrétaire général de faire, avant la fi n de l’année, le bilan stratégique de la FINUL pour faire en sorte que, outre les bonne s pratiques en matière de maintien de la paix, la configuration de la Mission so it appropriée à l’exécution des tâches qui lui sont confiées; 4. Demande énergiquement à toutes les parties intéressées de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute viol ation de la Ligne bleue et de respecter celle-ci dans sa totalité, et de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL; 5. Condamne dans les termes les plus vifs tous les attentats terroristes visant la FINUL et demande instamment à toutes les parties d’honorer scrupuleusement l’obligation qui leur est fa ite de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres personnels des Nations Unies et de veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL soit pleinement respectée et exempte d’entraves, conformément à son mandat et à ses règl es d’engagement, notamment en évitant tout comportement qui mette en danger le personnel des Nations Unies, et, à cet égard, appelle à la poursuite de la coopération entre la FINUL et les forces armées libanaises en ce qui concerne plus partic ulièrement les patrouilles coordonnées et adjacentes et l’achèvement rapide de l’enquê te ouverte par le Liban sur les attentats des 27 mai et 26 juillet afin que les auteurs de ces attentats soient traduits en justice; 6. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec le Conseil de sécurité et avec le Secrétaire général pour réaliser des progrès tangibles vers un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme, tel qu’envisagé par la résolution 1701 (2006), et souligne que le s parties doivent en faire plus pour progresser vers la pleine application de la résolution 1701 (2006); 7. Engage le Gouvernement israélien à accélé rer sans plus tarder le retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement pris l’attache d’Israël et du Liban pour faciliter ce retrait; 8. Réaffirme son appel demandant à tous le s États d’appuyer et respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autr es que ceux déployés dans la zone par le Gouvernement libanais et la FINUL; 9. Se félicite de ce qu’entreprend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecte r le Code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et d’en tenir le Conseil informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que le ur personnel serait en cause; 10. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; S/RES/2004 (2011) 11-48442 4 11. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, en se fondant sur toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2005 (2011)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2005(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2005 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2011 11-49701 (F) *1149701* Résolution 2005 (2011) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6611e séance, le 14 septembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, en particulier sa résolution 1941 (2010), Se félicitant du rapport du Secrétaire général en date du 2 septembre 2011 (S/2011/554) et notant qu’il y est recommandé de proroger pour une période d’un an le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Leone (BINUCSIL) en vue de continuer à apporter au Gouvernement sierra-léonais un appui soutenu aux fins de la consolidation de la paix, y compris la préparation des élections en 2012, Se félicitant des préparatifs en cours des élections nationales et locales qui doivent se tenir en 2012 et soulignant qu’il importe que le Gouvernement et la communauté internationale continuent d’œ uvrer à susciter un climat propice à la tenue d’élections pacifiques, transparentes, libres et régulières en renforçant les institutions électorales et démocratiques na tionales, en assurant la sécurité, en garantissant l’accès politique des candidats à toutes les régions du pays, en mettant en place des instances de médiation et de dialogue et en assurant la crédibilité du processus électoral, et à contribuer ainsi au développement institutionnel et au maintien de la stabilité du pays, Conscient de ce que l’Organisation des Na tions Unies fait pour aider le Gouvernement à remédier aux problèmes de moyens rencontrés par les institutions électorales nationales, prenant note de ce que les tensions pourraient s’aggraver à l’occasion de la préparation et à la veille des élections de 2012 en Sierra Leone, compte tenu de difficultés d’ordre politique, sécuritaire, socioéconomique et humanitaire, Accueillant avec satisfaction la mise en œuvre en cours du communiqué commun publié par les partis politiques le 2 avril 2009, y compris ce qui est fait pour prévenir la violence politique au sein de la jeunesse et renforcer la participation politique des femmes, et soulignant que les partis politiques doivent hâter l’application intégrale de ses dispositions et faire en sorte que leurs partisans respectent le code de conduite des partis politiques et continuent de s’employer à faire cesser durablement la violence politique en Sierra Leone, S/RES/2005 (2011) 11-49701 2 Se félicitant des progrès soutenus accomplis par le Gouvernement dans l’application du Programme pour le changeme nt, en particulier des mesures prises en vue de renforcer le contrôle du Gouver nement sur les ressources naturelles et de lutter contre la corruption, et prenant note des difficultés que continue de connaître la stratégie nationale de consolidation de la paix du Gouvernement et des efforts faits pour les résoudre, Conscient des difficultés créées par le traf ic de drogue, la corruption et le chômage des jeunes, se félicitant des progrès réalisés au titre de l’Initiative de la Côte de l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour ce qui est d’établir le Groupe de la criminalité transnationale organisée afin de s’attaquer aux problèmes croissants du trafic de drogue, de la crim inalité organisée et de la toxicomanie en Sierra Leone, et se félicitant des efforts concertés déployés par les partenaires de développement internationaux pour faire face aux problèmes du chômage des jeunes, Soulignant qu’il importe que le système des Nations Unies et la communauté internationale continuent d’apporter un appui intégré en faveur de la paix, de la sécurité et du développement à long terme de la Sierra Leone, Se félicitant de la contribution utile que le BINUCSIL a apportée à l’entreprise de consolidation de la paix en Sierra Leone et de ce qu’il continue d’aller de l’avant avec l’équipe de pays des Nations Unies en vue d’intégrer les mandats concernant les politiques, le développement et l’acti on humanitaire énoncées dans la Vision commune des Nations Unies, engageant tous les organismes des Nations Unies présents en Sierra Leone à poursuivre la mise en œuvre de la Vision commune et demandant à tous les partenai res bilatéraux et multilatéra ux de la Sierra Leone de fournir les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la Vision commune, Soulignant que les élections de 2012 et la large adhésion à leurs résultats constitueront un jalon important de la consolid ation de la paix et de la sécurité en Sierra Leone qui devrait contribuer à dé terminer la transition du BINUCSIL à une équipe de pays des Nations Unies, Se félicitant du rôle que la Commission de consolidation de la paix et le Fonds pour la consolidation de la paix jouent à l’ appui de l’entreprise de consolidation de la paix en Si erra Leone, Exprimant à nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour l’œuvre qu’il accomplit, soulignant l’importance du procès de l’ancien Président du Libéria, Charles Taylor, devant le Tribunal, se félicitant de l’achèvement de tous les autres procès ainsi que de la campagne d’information concernant ceux menés à l’échelon local, redisant qu’il compte que le Tribunal achèvera ses travaux le plus tôt possible, y compris toutes procédures pour outrage à l’autorité de la justice, et demandant aux États Membres de contribuer généreusement au financement du Tribunal et du Tribunal spécial chargé des fonctions résiduelles, Rappelant que la responsabilité du contrôle de la circulation des armes légères sur le territoire de la Sierra Leone et entre la Sierra Leone et les États voisins relève des autorités gouvernementales compétentes conformément à la Convention de 2006 de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest sur les armes légères et de petit calibre, et se félicitant du lancement du plan d’action national sur les armes de petit calibre, S/RES/2005 (2011) 3 11-49701 Se félicitant du rôle joué par l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et engageant les États membres de l’Union du fleuve Mano et d’autres organisations régionales à poursuivre le dialogue en vue d’asseoir la paix et la sécurité dans la région, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 septembre 2012 le mandat du BINUCSIL, défini dans la résolution 1941 (2010); 2. Souligne qu’il importe que le BINUCSIL et l’équipe de pays des Nations Unies atteignent ensemble les objectifs de la Vision commune relevant de leurs mandats respectifs et s’attachent notamment à : a) Apporter leur concours au Gouv ernement sierra-léonais et à ses institutions électorales et démocratiques, co mme celui-ci l’a demandé, aux fins de la préparation des élections de 2012, et fourni r une assistance technique à toutes les parties intéressées afin qu’elles concourent véritablement, dans le respect de la législation nationale en la matière, à la tenue d’élections pacifiques, crédibles et démocratiques; b) Fournir une assistance dans le cadre des mesures prises en vue de prévenir et d’atténuer les conflits et promouvoir le dialogue entre les partis politiques, le Gouvernement et toutes les parties intéressées; c) Aider le Gouvernement et les in stitutions nationales à s’attaquer au problème du chômage des jeunes, notamment en appuyant la formation, l’éducation et l’acquisition de compétences; d) Aider le Gouvernement et les organismes nationaux à appliquer le Plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité, notamment en facilitant la mise en œuvre de la démarche en quatre points en faveur des femmes adoptée par le BINUCSIL et l’équipe de pays des Nations Unies; e) Aider le Gouvernement à promouvoir la bonne gouvernance, l’état de droit et les droits de l’homme, notamment à réformer les institutions; combattre le trafic de drogues et la crim inalité organisée; lutter contre la corruption; appuyer la Commission des droits de l’homme; aider à renforcer les capacités nationales dans les domaines de l’application des lois, de la criminalistique, de la gestion des frontières, de la lutte contre le blanchiment d’argent et du renforcement des institutions de justice pénale; 3. Invite le Gouvernement sierra-léonais, to us les partis politiques et toutes les autres parties intéressées, en particulier la société civile du pays, à concourir à créer un climat de tolérance politique et de coexistence pacifiqu e et à manifester leur pleine adhésion à la démocratisat ion du pays, pour faire en sorte que les élections de 2012 se déroulent dans la paix et soient transparentes, libres et régulières; 4. Demande aux autorités sierra-léonaises de régler toutes les questions en suspens concernant le cadre juridique électoral; 5. Prie instamment le Gouvernement d’intensifier ses efforts en vue de tenir un dialogue régulier, ouvert et constructif avec les par tis politiques sur tous les principaux problèmes nationaux d’ordre politique, social et économique, qui appellent à l’évidence la définition des priorités et objectifs nécessaires pour instaurer la paix et favoriser le développement en Sierra Leone dans l’avenir; S/RES/2005 (2011) 11-49701 4 6. Engage le Représentant exécutif du Secrét aire général à faire fond sur les progrès déjà accomplis en vue d’accroître l’intégration et l’efficacité des efforts que les Nations Unies déploient sur le terrain pour faciliter la mise en œuvre de la Vision commune en Sierra Leone et des priorités arrêtées par le Gouvernement et le peuple sierra-léonais en matière de relèvement et de développement; 7. Demande au Secrétaire général de cont inuer de lui faire rapport sur les progrès accomplis vers la réalisation des objectifs fixés, y compris s’agissant de donner aux principales institutions nationales les moyens de s’attaquer aux causes du conflit et de gérer par elles-mêmes les différends politiques, comme convenu par le Gouvernement et les Nations Unies dans le document énonçant la Vision commune pour la Sierra Leone dans la perspective du remplacement du BINUCSIL par une équipe de pays des Nations Unies; 8. Souligne que c’est au Gouvernement sierra-léonais qu’incombe au premier chef la responsabilité de la consolid ation de la paix, de la sécurité et du développement à long terme du pays, et engage ce gouvernement à poursuivre la mise en œuvre du Programme pour le changement, et les donateurs internationaux à continuer de l’accompagner dans cette entreprise; 9. Invite le Gouvernement sierra-léonais, avec l’appui du BINUCSIL, des partenaires de développement et de toutes le s autres parties qui interviennent dans le pays, à redoubler d’efforts pour combattre la corruption, asseoir le principe de responsabilité et promouvoir le développement du secteur privé afin de créer de la richesse et des emplois; à poursuivre la réforme de la gouvernance en appuyant la Commission de lutte contre la corruption af in d’améliorer la transparence et la gestion des ressources naturelles et minérales au profit de tous les Sierra-léonais et de réduire le risque de conflits liés à l’exploitation des ress ources naturelles; à redoubler d’efforts dans la lutte contre le trafic de drogues grâce au renforcement du Groupe de la criminalité transnationale or ganisée; et à promouvoir les droits de l’homme, notamment par la mise en œuvr e des recommandations formulées par la Commission Vérité et réconciliation et à l’i ssue de l’examen périodique universel de la Sierra Leone; 10. Engage la Commission de consolidation de la paix à aider le Gouvernement sierra-léonais et le BINUCS IL à préparer les élections de 2012, notamment à exploiter le potentiel de mobilisation de l’appui des partenaires internationaux, et à mettre en œuvre le Programme pour le changement du Gouvernement et la stratégie de Vision commune des Nations Unies, et, à cet égard, à donner son avis au Conseil et à le tenir régulièrement informé, selon les besoins, notamment des progrès accomplis dans le sens de la réalisation des principaux objectifs de consolidation de la paix; 11. Félicite le Gouvernement d’avoir pris conscience de l’importance du rôle que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, réaffirme l’importance de connaissances et d’une formation appropriées aux questions liées aux différ ences entre les sexes dans le cadre des missions qu’il a décidées conformément à ses résolutions 1325 (2000) et 1889 (2009), souligne que le Gouvernement devrait c ontinuer d’œuvrer à remédier au problème de la violence sexuelle et sexiste en application de ses résolutions 1820 (2008), 1888 (2009) et 1960 (2010), et engage le BINUCSIL à coopérer avec le Gouvernement sierra-léonais dans ce domaine; S/RES/2005 (2011) 5 11-49701 12. Prie le Secrétaire général de l’inform er tous les six mois de l’état d’avancement de l’exécution du mandat du BINUCSIL et de l’application de la présente résolution; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2006 (2011)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire  commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2006(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2006 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2011 11-49707 (F) *1149707* Résolution 2006 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6612e séance, le 14 septembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant la résolution 1774 (2007) qu’il a adoptée le 14 septembre 2007, Ayant à l’esprit l’article 15 du Statut du Tribunal pénal international pour le Rwanda, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général tendant à voir reconduire M. Hassan Bubacar Jallow dans ses fonctions de Procureur du Tribunal pénal international (S/2011/561), Rappelant que par sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, il a prié le Tribunal pénal international de tout fa ire pour achever rapidement ses travaux comme le prévoit ladite résolution et au plus tard le 31 décembre 2014, Décide de reconduire M. Hassan Bubacar Jallow dans ses fonctions de Procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda, nonobstant les dispositions du paragraphe 4 de l’article 15 du Statut du Tribunal concernant la durée du mandat du procureur, pour un mandat prenant effet le 15 septembre 2011 et expirant le 31 décembre 2014, en se ré servant le droit d’y mettre fin lorsque le Tribunal international ac hèvera ses travaux.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2007 (2011)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2007(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2007 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2011 11-49713 (F) *1149713* Résolution 2007 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6613e séance, le 14 septembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant la résolution 1786 (2007) qu’il a adoptée le 28 septembre 2007, Ayant à l’esprit l’Article 16 du Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général tendant à voir reconduire M. Serge Brammertz dans ses fonctions de Procureur du Tribunal international (S/2011/566), Rappelant que par sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, il a prié le Tribunal international de tout faire pour achever rapidement ses travaux comme le prévoit ladite résolution et au plus tard le 31 décembre 2014, Décide de reconduire M. Serge Brammertz da ns ses fonctions de Procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, nonobstant les dispositions du paragraphe 4 de l’Article 16 du Statut du Tr ibunal concernant la durée du mandat du procureur, pour un mandat prenant effet le 1er janvier 2012 et expirant le 31 décembre 2014, en se réservant le droit d’y mettre fin avant cette date dès lors que le Tribunal international aurait achevé ses travaux.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2008 (2011)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2008(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2008 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 16 septembre 2011 11-50233 (F) *1150233* Résolution 2008 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6619e séance, le 16 septembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations antérieures de son président concernant la situation au Libéria et da ns la sous-région, en particulier ses résolutions 1971 (2011), 1938 (2010), 1885 (2009), 1836 (2008), et 1509 (2003), Se félicitant du rapport du Secrétaire général en date du 5 août 2011 (S/2011/497) et prenant note des recommandations qui y sont formulées, Se félicitant également des efforts faits par le Gouvernement libérien pour promouvoir la réconciliation nationale et le redressement économique, lutter contre la corruption et favoriser l’efficacité et la bonne gouvernance, notamment les mesures prises pour mieux contrôler les ressources naturelles, et constatant avec préoccupation la lenteur des progrès s’agissant de régler l’importante question de la réforme foncière, engageant à intensifier les efforts pour faire avancer le transfert aux autorités nationales des responsabilités en matière de sécurité de la MINUL, particulièrement pour ce qui est de renforce r les capacités et les compétences de la Police nationale libérienne et d’asseoir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire, Conscient que la stabilité durable au Libéria et dans la sous-région dépendra du bon fonctionnement et de la stabilité de s institutions de l’État, notamment des secteurs de la sécurité et de l’état de droit, Saluant l’assistance fournie par le Gouvernement et le peuple libériens aux réfugiés temporairement installés dans l’est du Libéria, Notant que, de par son mandat, la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) est censée notamment aider le Gouvernement libérien à consolider la paix et la stabilité en se dotant d’institutions na tionales capables de maintenir la sécurité et la stabilité indépendamment de toute mi ssion de maintien de la paix et d’assurer la stabilité du Libéria dans l’avenir, rappelant les objectif s de transition de la phase de retrait de la MINUL, notamment les obj ectifs clefs concernant la Police nationale du Libéria et la stratégie de sécurité natio nale, se félicitant des progrès accomplis, et notant qu’il faut aller plus rapidement de l’avant dans la planification de la transition en matière de sécurité, qui est censée commencer au milieu de 2012, S/RES/2008 (2011) 11-50233 2 Soulignant que la tenue d’élections crédibles, pacifiques et sans exclusive, dans le respect des échéances, de la constitution et des normes internationales applicables, est une condition essentielle de la consolidation de la démocratie, de la réconciliation nationale et du rétablissement d’un environnement stable, pacifique et sûr qui permette à la stabilisation et au développement socioéconomiques d’aller de l’avant au Libéria, et insistant sur la nécessité d’encourager une forte participation électorale et la particip ation des femmes au scrutin, Prenant note de la recommandation du Secrét aire général tendant à voir déployer au Libéria, après l’investiture du Gouvernement élu en 2012, une mission d’évaluation technique chargée de form uler des propositions détaillées pour les phases suivantes de retrait de la MINUL et le transfert aux autorités nationales des responsabilités en matière de sécurité de la MINUL, Saluant la contribution qu’apporte la Commissi on de consolidation de la paix à la réforme du secteur de la sécurité, à l’instauration de l’état de droit et à la réconciliation nationale, et notant que des difficultés subsistent dans ces domaines clefs, Conscient des difficultés considérables qui subsistent dans tous les secteurs, y compris des problèmes de criminalité viol ente, qui continuent de se poser, et constatant que l’instabilité qui règne en Côte d’Ivoire continue de poser des problèmes de sécurité transfrontières à ce pays et au Libéria, Notant avec préoccupation les menaces que le trafic de drogue, la criminalité organisée et les armes illicites, en particulier, font peser sur la stabilité de la sous- région, notamment du Libéria, Saluant le travail qu’accomplit la MINUL, s ous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, et la contribution non négligeable qu’elle continue d’apporter au maintien de la paix et de la stabilité au Libéria, et prenant note avec satisfaction de la coopération étroite qu’e ntretient la MINUL avec l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ainsi qu’avec les gouvernements des pays voisins, pour la coordination des activités de sécurité menées dans les zones frontières de la sous-région, Se félicitant que le Secrétaire général s’efforce de suivre de près la MINUL et réaffirmant qu’il faut qu’il adopte lui-même une démarche rigoureuse et stratégique en ce qui concerne le déploiement d’opérations de maintien de la paix, Remerciant la communauté internationale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine (UA) de l’appui qu’elles continuent d’apporter, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) relatives à la question des fe mmes, de la paix et de la sécurité, s’inquiétant de l’incidence élevée des ca s de violence sexuelle et sexiste, se félicitant que la MINUL et le Gouver nement libérien continuent d’œuvrer à promouvoir et à protéger les droits des civils, en particulier des femmes et des enfants, et réaffirmant qu’il importe que les missions créées par le Conseil de sécurité disposent de compétences techniques suffisantes et dispensent une formation appropriée en ce qui concerne la problématique hommes-femmes, Se déclarant favorable aux dispositions prises pour doter la MINUL de moyens, de capacités et de compétences suffisants pour lui permettre de mener, dans S/RES/2008 (2011) 3 11-50233 le domaine des droits de l’homme, des activités de promotion, de protection et de surveillance, Remerciant le personnel militaire de la MI NUL d’avoir concouru à assurer la sécurité du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, concours qui a pris fin le 7 mars 2011, comme le prévoyait sa résolution 1971 (2011), Considérant que la situation qui règne au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 septembre 2012 le mandat de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL); 2. Autorise à nouveau la MINUL à aider le Gouvernement libérien, sur sa demande, à préparer les élections présidentielle et législatives de 2011 en lui fournissant un soutien logistique, nota mment pour faciliter l’accès aux régions reculées, en coordonnant l’assistance électorale internationale et en aidant les institutions et les partis politiques libériens à créer un climat propice au déroulement pacifique des élections; 3. Affirmant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement libérien et aux autres acteurs nationaux de créer des conditions propices aux élections et, à cet égard, engage vivement le Gouvernement, le s partis politiques et leurs partisans, et le peuple libérien, à concourir à créer les conditions nécessaires pour que le processus électoral se déroule, de façon crédib le, sans exclusive et dans la paix, et le respect des échéances, ce qui suppose un débat politique libre et constructif, demande à tous les acteurs libériens de régler définitivement les questions en suspens touchant le cadre électoral et de créer les conditions de sécurité nécessaires au bon déroulement du scrutin et au libre accès aux urnes, nota mment en coopérant avec la MINUL, compte tenu du rôle que la Mission est appelée à jouer en ce qui concerne la protection des civils, et dema nde à toutes les parties de respecter le résultat des élections; 4. Rappelle qu’il a approuvé la recomma ndation du Secrétaire général tendant à faire de la tenue d’élections libres, régulières et pacifiques un critère déterminant pour la réduction future des effectifs de la Mission; 5. Encourage le Gouvernement libérien et la MINUL à continuer d’avancer dans la planification de la transition et dans sa mise en œuvre en temps voulu, notamment d’identifier toutes lacunes criti ques à combler pour fac iliter le succès de la transition, et prie le Secrétaire gé néral de déployer, ap rès l’investiture du Gouvernement élu en 2012, une mission d’évaluation technique au Libéria sur la transition en matière de sécurité, et de formuler également des propositions détaillées pour les prochaines étapes du retrait de la MINUL à l’issue d’un examen complet des progrès accomplis par rapport aux objectifs de la transition, en vue d’arrêter un calendrier et des recommanda tions pour poursuivre la réduction de la composante militaire de la MINUL; 6. Réaffirme les dispositions de sa résolution 1609 (2005) concernant la coopération, selon les besoins et à titre te mporaire, entre la MINUL et l’ONUCI, et invite les pays fournisseurs de continge nts à soutenir les efforts du Secrétaire général à cet égard; S/RES/2008 (2011) 11-50233 4 7. Souligne qu’il est nécessaire que la MINUL et l’ONUCI coordonnent régulièrement leurs stratégies et leurs opérations dans les zones proches de la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoi re afin de concourir à la sécurité sous- régionale et d’empêcher les groupes armé s d’exploiter la zone de jointure des frontières politiques, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte sur ce sujet, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents; 8. Souligne également que la communauté des donateurs doit aider le Gouvernement libérien, ainsi que le personne l humanitaire des Nations Unies et les autres acteurs humanitaires, selon qu’il y a lieu, à faire face à l’afflux actuel de réfugiés ivoiriens; 9. Souligne en outre la nécessité de conjuguer de manière cohérente maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin d’assurer une intervention efficace au le ndemain de tout conflit, pr ie le Secrétaire général d’assurer coordination et coopération avec la Commission de consolidation de la paix, et engage cette dernière, après des consultations étroites avec le Gouvernement libérien, à rendre compte des constatations de sa récente mission et de ses recommandations sur la façon dont elle pourra au mieux hâter les progrès, avant tout en matière de réforme de la sécurité, d’ét at de droit et de réconciliation nationale; 10. Souligne combien il importe que le concep t d’opérations militaires et les règles d’engagement soient régulièrement actualisés et parfaitement conformes aux dispositions de la présente résolution, et prie le Secrétaire gé néral de lui rendre compte sur ce sujet, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents; 11. Invite le Gouvernement libérien, agissant en coordination avec la MINUL, l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires internationaux, à continuer de se doter d’institutions plei nement opérationnelle s et indépendantes dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit et, à cette fin, l’encourage à avancer de façon coordonnée dans la mise en œuvre de tous les plans de développement des secteurs de la sécurité et de la justice; 12. Encourage la CEDEAO à élaborer, avec l’appui du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, une straté gie sous-régionale pour lutter contre la menace constituée par les mouvements tran sfrontières de groupes armés et d’armes ainsi que par le trafic, et ce avec l’assistance de la MINUL et de l’ONUCI selon qu’il y a lieu; 13. Se félicite des efforts faits par le Gouvernement libérien pour lutter contre la violence sexuelle et sexiste et l’encourage en outre, agissant en coordination avec la MINUL, à continuer de lutter contre l’impunité des auteurs de ces crimes et à fournir aux victimes réparation, appui et protection; 14. Prie la MINUL de continuer à appuyer la participation des femmes à la prévention des conflits, au règlement des conf lits et à la consolidation de la paix, notamment à la prise des décisions dans les institutions de gouvernance au lendemain de tout conflit, nommées et élues au Libéria dans les limites des ressources existantes; 15. Prie également le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation sur le terrain au moment où le Libéria entre dans cette phase suivante critique et de lui présenter d’ici au 30 avril 2012 un rapport sur les questions visées aux paragraphes 2, 5 et 7 de la prés ente résolution contenant notamment des S/RES/2008 (2011) 5 11-50233 recommandations pour lui permettre de prendre en temps voulu toutes mesures appropriées, et entend examiner ces recommandations en temps opportun; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2009 (2011)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2009(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2009 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 16 septembre 2011 11-50245 (F) *1150245* Résolution 2009 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6620e séance, le 16 septembre 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’ unité nationale de la Libye, Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2006), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur les enfants et les conflits armés, et 1325 ( 2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité, Rappelant sa décision de saisir le Procureu r de la Cour pénale internationale de la situation en Libye et l’importance de la coopération pour que les auteurs de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et les complices d’attaques dirigées contre la p opulation civile, soient amenés à répondre de leur actes, Condamnant fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en vigueur, notamment celles qui prennent la forme d’exécutions sommaires et de recours à la violence contre des civils, ou d’arrestations et de détentions arbitraires, en particulier des migrants africains et des membres des communautés minoritaires, Condamnant fermement aussi la violence sexuelle, en particulier à l’égard des femmes et des filles, et le r ecrutement et l’emploi d’enfants dans les conflits armés, en violation du droit international applicable, Considérant que le retour volontaire et durable des réfugiés et des personnes déplacées sera un facteur déterminant pour la consolidation de la paix en Libye, Soulignant que la prise en main nationale et la responsabilité nationale sont cruciales pour l’instauration d’ une paix durable, et que c’est aux autorités nationales qu’il incombe au premier chef d’arrêter leurs propres priorités et stratégies de consolidation de la paix au lendemain de tout conflit, Rappelant la lettre du Secrétaire général du 7 septembre 2011 (S/2011/542) et se félicitant de son intention de déployer pour une période initiale, à la demande des autorités libyennes, du personnel placé sous la direction d’un Représentant spécial, S/RES/2009 (2011) 11-50245 2 Prenant note de la lettre adressée au Secrétaire général par M. Mahmoud Jibril, Premier Ministre du Conseil na tional de transition de la Libye, Exprimant sa reconnaissance à l’Envoyé spécial du Secrétaire général en Libye, M. Abdel-Elah Mohamed Al-Khatib, pour les efforts qu’il fait afin de trouver une solution durable et pacifique en Libye, Réaffirmant que l’Organisation des Nations Un ies devrait prendre la direction de l’action de la communauté internati onale pour appuyer la transition et la reconstruction conduites par les Libyens, le but étant de créer une Libye démocratique, indépendante et unie, et saluant le concours apporté en ce sens par la réunion de haut niveau des organisations régionales organisée le 26 août par le Secrétaire général, et de la Conférence de Paris du 1 er septembre, et saluant aussi l’action de l’Union africaine, de la Ligue des États arabes, de l’Union européenne et de l’Organisation de coopération islamique, Inquiet de la prolifération des armes en Li bye et des conséquences possibles sur la paix et la sécurité régionales, Rappelant ses résolutions 1970 (2011) du 26 février 2011 et 1973 (2011) du 17 mars 2011, Redisant sa volonté de faire en sorte que les avoirs gelés en application des résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) soient mis aussitôt que possible à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit, accueillant avec satisfaction les mesures prises par le Comité créé par la résolution 1970 (2011) et par les États Membres à cet égard, et soulignant qu’il importe de débloquer ces avoirs de façon transparente et responsable conformément aux besoins et aux désirs du peuple libyen, Conscient de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales qui lui est assi gnée par la Charte de s Nations Unies, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et prenant des mesures au titre de son Article 41, 1. Prend note des événements survenus en Libye, se félicite de l’amélioration de la situ ation dans le pays et attend avec espoir que la stabilité s’y instaure; 2. Attend avec intérêt la mise en place d’un gouvernement intérimaire libyen représentatif et sans exclusive, et fait valoir que la période de transition doit être ancrée dans l’attachement à la démocratie, à la bonne gouvernance, à l’état de droit et au respect des droits de l’homme; 3. Souligne qu’il importe de favoriser la pa rticipation égale et entière des femmes et des minorités à la concertation sur le processus politique au lendemain du conflit; 4. Se félicite des déclarations du Conseil national de transition libyen appelant à l’unité, à la réconciliation nati onale et à la justice et demandant aux Libyens de toutes croyances et origines de s’abstenir de représailles, y compris de détentions arbitraires; S/RES/2009 (2011) 3 11-50245 5. Encourage le Conseil national de transition à réaliser ses projets visant à : a) Protéger la population libyenne, réta blir les services publics et allouer les fonds libyens de façon ouverte et transparente; b) Prévenir de nouveaux abus et violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et mettre fin à l’impunité; c) Garantir un processus politique sans exclusive fondé sur la concertation en vue de parvenir à un acco rd sur une constitution et à la tenue d’élections libres et honnêtes; d) Assurer la sécurité des étrangers en Libye, en particulier ceux qui ont été menacés, maltraités ou placés en détention; e) Prévenir la prolifération de missiles sol-air portables et d’armes légères, et honorer les obligations d’assurer le contrô le et la non-prolifération des armements qui reviennent à la Libye en vertu du droit international; 6. Prend acte des appels lancés par le Cons eil national de transition à éviter les actes de représailles, notamment contre les travailleurs migrants; 7. Engage les autorités libyennes à défendre et protéger les droits de l’homme, y compris ceux des personnes appartenant à des groupes vulnérables, à s’acquitter de leurs obligati ons en vertu du droit international, y compris du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et appelle à faire rendre des comptes conformément aux normes internationales à quiconque est responsable de violations, y compris de violences sexuelles; 8. Exhorte les autorités libyennes à garantir la protection du personnel et des locaux des représentations diplomati ques conformément à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961; 9. Se dit résolu à aider le peuple libyen à réaliser ces objectifs et engage tous les États Membres à porter assistance au peuple libyen selon qu’il convient; 10. Exhorte tous les États Membres à coopérer étroitement à ce que font les autorités libyennes pour mettre fin à l’impunité en vertu des obligations internationales de la Libye; 11. Engage les autorités libyennes à respecte r les obligations internationales de la Libye, y compris celles qui sont inscrites dans la Charte des Nations Unies, conformément au droit international, et engage également les autorités libyennes à honorer les contrats et les obligations existants, conformément à la présente résolution et aux autres résolutions pertin entes, ainsi qu’aux lois applicables à ces contrats et obligations; Mandat des Nations Unies 12. Décide de créer pour une période initiale de trois mois une Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), dirigée par un Représentant spécial du Secrétaire général, et décide en outre que la MANUL sera mandatée pour épauler et soutenir les efforts faits par la Libye afin de : a) Rétablir l’ordre et la sécurité publics et promouvoir l’état de droit; S/RES/2009 (2011) 11-50245 4 b) Entamer une concertation politique sans exclusive, encourager la réconciliation nationale, et la ncer la rédaction de la constitution et le processus électoral; c) Étendre l’autorité de l’État, not amment en renforçant les institutions responsabilisées qui commencent à se constituer et en rétablissant les services publics; d) Défendre et protéger les dro its de l’homme, notamment ceux des personnes appartenant à des groupes vulnérables, et soutenir la justice transitionnelle; e) Prendre les mesures immédiates voulues pour relancer l’économie; f) Coordonner l’appui qui pourrait le cas échéant être demandé à d’autres intervenants multilatéraux et bilatéraux; Embargo sur les armes 13. Décide que la mesure imposée par le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) ne s’appliquera pas non plus à la fourniture, à la vente ou au transfert à la Libye : a) D’armements et de matériel connexe de tous types, y compris de toute assistance technique ou formation, et toute aide financière ou autre, ayant pour but exclusif l’aide aux autorités libyennes pour la sécurité ou le désarmement, avec notification préalable au Comité, s’il n’y a pas de décision négative de ce dernier dans les cinq jours ouvrés suivant la notification; b) D’armes de petit calib re, d’armes légères et d’équipements connexes, exportés temporairement en Libye et destinés à l’usage exclusif du personnel des Nations Unies, des représentants des médias, et du personnel humanitaire et de développement, avec notification préalable au Comité, s’il n’y a pas de décision négative de ce dernier dans les cinq jours ouvrés suivant la notification; Gel des avoirs 14. Décide que la Libyan National Oil Company (Compagnie pétrolière nationale libyenne) et la Zueitina Oil Compa ny ne seront plus soumises au gel des avoirs et autres mesures imposées aux para graphes 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) et au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011); 15. Décide de modifier comme indiqué ci-après les mesures imposées aux paragraphes 17, 19, 20 et 21 de la résoluti on 1970 (2011) et au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) en ce qui concerne la Banque centrale de Libye, la Libyan Foreign Bank, la Libyan Investment Authority (Autorité libyenne d’investissement), et le Libyan African Investment Portfolio : a) Les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques des entités mentionnées plus haut dans le présent paragraphe qui se trouvent hors de Libye et sont gelés à la date de la présente résolution en application des mesures imposées au paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) ou au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011 ) resteront gelés par les États sauf s’ils font l’objet d’une dérogation aux termes des paragraphes 19, 20 ou 21 de la dite résolution ou du paragraphe 16 ci-après; S/RES/2009 (2011) 5 11-50245 b) À l’exception des dispositions de l’alinéa a) ci-dessus, la Banque centrale de Libye, la Libyan Foreign Bank, la Libyan Investment Authority (Autorité libyenne d’investissement), et le Libyan Afri can Investment Portfolio ne seront plus soumis aux mesures imposées au paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011), et les États Membres ne seront plus tenus, no tamment, de veiller à empêcher que leurs nationaux ou aucune personne ou entité se tr ouvant sur leur territoire ne mettent à la disposition de ces entités aucuns fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou ne les utilisent à leur profit; 16. Décide qu’outre les dispositions du paragraphe 19 de la résolution 1970 (2011), les mesures imposées par le paragraphe 17 de cette résolution, telles que modifiées par le paragraphe 15 ci-dessu s et le paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011), ne sont pas applicables aux fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques de la Banque centrale de Libye, de la Libyan Foreign Bank, de la Libyan Investment Authority (Autor ité libyenne d’investissement), et du Libyan African Investment Portfolio sous réserve : a) Qu’un État Membre ait notifié au Comité son intention d’autoriser l’accès aux fonds, autres avoirs financ iers et ressources économiques pour un ou plusieurs des usages ci-après, et qu’il n’y ait pas eu de décision négative du Comité dans les cinq jours ouvrés suivant la notification : i) Besoins humanitaires; ii) Carburant, électricité et eau exclusivement à usage civil; iii) Reprise de la production et de la vente libyennes d’hydrocarbures; iv) Création, fonctionnement ou renforcement d’institutions du gouvernement civil et d’infrastructures publiques civiles; ou v) Facilitation de la reprise des opé rations du secteur bancaire, y compris afin de soutenir ou faciliter les échange s internationaux avec la Libye; b) Qu’un État Membre ait notifié au Comité que ces fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques ne seront pas mis à la disposition des personnes faisant l’objet des mesures imposées au paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) ou au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) ni utilisés à leur profit; c) Que l’État Membre ait consulté par avance les auto rités libyennes sur l’usage de ces fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques; d) Que l’État Membre ait informé le s autorités libyennes de la notification soumise en application du présent paragraphe et que, dans les cinq jours ouvrés, les autorités libyennes n’aient pas soulevé d’objections au déblocage de ces fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques; 17. Engage les États à faire preuve de vigi lance lorsqu’ils agissent en vertu du paragraphe 16 ci-dessus et à prendre dûment en considération le recours aux mécanismes financiers internationaux servant à promouvoir la transparence et à empêcher les détournements de fonds, comp te tenu des difficultés que connaissent encore les autorités libyennes; 18. Prie le Fonds monétaire international et la Banque mondiale de travailler avec les autorités libyennes à une évalua tion du dispositif de gestion des finances S/RES/2009 (2011) 11-50245 6 publiques du pays, qui aboutirait à des re commandations de mesures à y prendre pour garantir un système de transparence et de responsabilisation s’agissant des fonds détenus par les institutions gouvernementales libyennes, dont la Libyan Investment Authority (Autorité libyenne d’ investissement), la Libyan National Oil Company (Compagnie pétrolière nationale libyenne), la Libyan Foreign Bank, le Libyan African Investment Portfolio et la Banque centrale libyenne, et les prie également d’informer le Comité des résultats de cette évaluation; 19. Donne pour instructions au Comité, en consulta tion avec les autorités libyennes, de revoir continuellement les au tres mesures imposées par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) s’agissant de la Banque centrale libyenne, de la Libyan Foreign Bank, de la Libyan Invest ment Authority (Autorité libyenne d’investissement), et du Libyan African Investment Portfolio, et décide que le Comité, en consultation avec les autorités libyennes, lèvera la désignation de ces entités dès que ce sera réalisable, afin qu e les avoirs soient mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit; Zone d’exclusion aérienne et interdiction de vol 20. Prend note de l’amélioration de la situation en Libye, souligne qu’il compte garder continuellement à l’examen les mesures imposées par les paragraphes 6 à 12 de la résolution 1973 (2011) et fait valoir qu’il est disposé à lever ces mesures, le cas échéant et lorsque les circonstances le permettront, et à mettre fin à l’autorisation donnée aux États Membres au paragraphe 4 de la résolution 1973 (2011) en consultation avec les autorités libyennes; 21. Décide que les mesures énoncées au pa ragraphe 17 de la résolution 1973 (2011) cesseront d’avoir effet à compter de la date de la présente résolution; Coopération et rapports 22. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de la mise en œuvre de la présente résolution 14 jours après son adop tion, puis tous les mois ou plus souvent s’il le juge utile; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2010 (2011)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2010(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2010 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 30 septembre 2011 11-52578 (F) *1152578* Résolution 2010 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6626e séance, le 30 septembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s et les déclarations de son président sur la situation en Somalie, sur la protection des civils en période de conflit armé, sur les femmes et la paix et la sécurité, et sur le sort des enfants en temps de conflit armé, Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’in tégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Réitérant son attachement à un règlement global et durable de la situation en Somalie, Réaffirmant son soutien sans faille au Processu s de paix de Djibouti et à la Charte fédérale de transi tion, qui définissent le cadre d’une solution politique durable en Somalie, considérant qu’il faut promouvoir la réconciliation et le dialogue entre Somaliens, et soulignant l’importance d’institutions largement représentatives issues d’un processus politique qui soit à terme sans exclusive, Réaffirmant son appui au Gouvernement fédéral de transition eu égard au rôle que celui-ci joue dans le cadre du Processus de paix de Djibouti, soulignant que les institutions fédérales de transition ont pour mission première d’œuvrer dans l’unité et la cohésion et de redoubler d’effort s pour mener à bien les tâches à accomplir durant la période de transition, tel qu’il ré sulte de l’Accord de Djibouti et de la Charte de transition, et invitant les institutions fédérales de transition à coordonner leur action étroitement avec les autr es parties somaliennes, notamment les administrations locales et régionales, Soulignant à nouveau qu’il faut une stratégie d’ensemble pour favoriser l’instauration de la paix et de la sécurité en Somalie grâce à l’action concertée de toutes les parties prenantes, Rendant hommage au Représentant spécial du Secrétaire général, M. Augustine Mahiga, ainsi qu’au Représentant spécial du Président de la Commission de l’Union africaine pour la Somalie, l’Ambassadeur Boubacar Gaoussou Diarra, et réaffirmant son ferme appui aux efforts entrepris par ceux-ci, S/RES/2010 (2011) 11-52578 2 Saluant l’action de l’ancien Président Jerr y Rawlings en sa qualité de Haut- Représentant de l’Union africaine pour la Somalie, Rappelant la signature de l’Accord de Kampala le 9 juin 2011, prenant note de la décision de reporter de 12 mois, jusqu’au 20 août 2012, l’élection du Président du pays et celle du Président du Parlement et de ses suppléants, comme le prévoit l’Accord, et engageant vivement les signataires à honorer leurs obligations, Saluant l’adoption, lors de la réunion consultative qui s’est tenue à Mogadiscio le 6 septembre et grâce aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général, M. Mahiga, d’une feuille de route qui définit les principales tâches et priorités assorties d’échéances claires et de dispos itifs de mise en œuvre que les institutions fédérales de transition de vront mener à bien dans les 12 prochains mois, exhortant les institutions fédérales de transition, a uxquelles il incombe au premier chef de mettre en œuvre la feuille de route, et les autres signataires à respecter les engagements résultant de cette feuille de route, et notant que l’appui dont bénéficieront les institutions fédérales de transition à l’avenir dépendra de l’exécution de ces tâches, Conscient que la paix et la stabilité en Soma lie passent par la réconciliation et une gouvernance efficace dans l’ensemble du pays et exhortant toutes les parties somaliennes à renoncer à la violence et à œuvr er de concert en faveur de la paix et de la stabilité, Priant instamment les institutions fédérales de transition de favoriser la transparence et de lutter contre la co rruption pour gagner en légitimité et en crédibilité et pour s’assurer l’appui à long terme de la communauté internationale, Se disant gravement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire déjà catastrophique en Somalie et par les répercussions de la sécheresse et de la famine sur la population somalienne, en pa rticulier les femmes et les enfants, invitant toutes les parties à se conformer au droit international humanitaire et à ménager aux organismes humanitaires un accès en toute liberté et sécurité en ces temps critiques, et soulignant qu’il importe de respecter le s principes de neutralité, d’impartialité, d’humanité et d’indépendance dans la fourniture de l’aide humanitaire, Condamnant avec force les attaques contre les convois humanitaires, les obstacles mis à leur passage et toute mesure prise par quelque partie que ce soit, en particulier les groupes armés, en vue d’ empêcher l’acheminement de l’aide humanitaire sur le territoire somalien, et déplorant toute attaque menée contre le personnel humanitaire, Constatant avec vive inquiétude que l’Appel global des Nations Unies pour la Somalie n’a pas été financé à 100 %, soulignant la nécessité de mobiliser d’urgence des ressources en faveur des populations en détresse et invitant tous les États Membres à répondre aux appels humanitaires globaux en cours et à venir, Saluant le concours que la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) apporte à la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, conscient des sacrifices considérables que celle-ci a consentis, disant sa reconnaissance aux Gouvernements ougandais et burundais, qui continuent à fournir des contingents et du matériel à la Mission, et appelant les autres États membres de l’Union africaine à envisager de four nir des contingents à la Mission, S/RES/2010 (2011) 3 11-52578 Se déclarant de nouveau profondément préoccupé par les combats qui se poursuivent en Somalie et par leurs effets sur la population civile, condamnant toutes attaques, notamment les attent ats terroristes perpétrés contre le Gouvernement fédéral de transition, l’AMISOM et la population civile par des groupes d’opposition armés et des combattants étrangers, en particulier Al Shabaab, et soulignant la menace terroriste que les groupes d’opposition armés somaliens et les combattants étrangers, en particulier Al Shabaab, représentent pour la Somalie et pour la communauté internationale, Se félicitant de la récente amélioration de l’état de sécurité à Mogadiscio, saluant les efforts déployés par l’AMISOM et les Forces somaliennes de sécurité, invitant celles-ci à consolider leurs acquis, et exhortant les institutions fédérales de transition à tirer parti de l’am élioration de l’état de sécu rité pour concourir à arrêter rapidement un plan de stabilisation pour Moga discio et à le mettre en œuvre et pour favoriser la prestation de services de base et assurer une bonne gouvernance à l’ensemble de ses citoyens, Exhortant le Gouvernement fédéral de transition à rester uni et à redoubler d’efforts pour mener à bien les tâches prior itaires et réaliser les objectifs convenus dans la feuille de route afin d’offrir aux Somaliens de meilleures perspectives d’avenir, notamment sur le plan du déve loppement économique et social et de l’exercice de leurs droits fondamentaux, tout en convenant que la communauté internationale doit apporter sa coopération et son soutien au Gouvernement fédéral de transition et aux administrations locales et régionales à cet égard, Réaffirmant qu’il importe de reconstituer, de former, d’équiper et d’entretenir les forces de sécurité somaliennes pour contribuer à la stabilité à long terme du pays, exprimant son appui à la mission de formation que mène l’Union européenne pour la Somalie, soulignant qu’il est nécessaire que la communauté internationale apporte son concours de façon coor donnée, opportune et durable, et encourageant les Forces somaliennes de sécurité à montrer leur efficacité en collaborant avec l’AMISOM à renforcer la sécurité dans Mogadiscio, Louant les États Membres et les organisations qui ont versé une contribution pour soutenir l’AMISOM et la Somalie, encourageant la communauté internationale à mobiliser de nouvelles ressources selon que de besoin, conscient qu’il importe de disposer d’un financement opportun et prévisible, et soulignant la nécessité d’une véritable coordination entre les donat eurs, l’ONU et l’Union africaine, Rappelant ses résolutions 1950 (2010) et 1976 (2011), se disant extrêmement préoccupé par la menace que représentent les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie vient contribuer au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, ainsi qu’aux prises d’otages, soulignant qu’il est nécessaire que la communauté internationa le et les institutions fédérales de transition mènent une action sur tous les fronts pour faire reculer la piraterie et s’attaquer à ses causes profondes, notamment en enquêtant sur ceux qui financent, planifient et organisent les attaques perpétrées par des pirates ou en tirent illicitement profit et en engageant de s poursuites à leur encontre, et saluant les efforts du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, des États et des organisatio ns internationales et régionales, S/RES/2010 (2011) 11-52578 4 Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 août 2011 (S/2011/549) et ses recommanda tions tendant à la poursuite de l’action menée par les institutions fédérales de tr ansition, avec l’appui de la communauté internationale, sur les volets politique, sécurité et relèvement, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir l’AMISOM jusqu’au 31 octobre 2012 et à ha biliter celle-ci à pren dre toutes mesures voulues pour mener à bien le mandat résu ltant du paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007), et prie l’Union africaine de renforcer d’urgence l’effectif de la Mission en le portant à 12 000 agents en tenue, afin de lui donner des moyens accrus de s’acquitter de son mandat; 2. Engage les institutions fédérales de tr ansition à respecter les modalités arrêtées dans la feuille de route sur les principales tâches et priorités assorties d’échéances claires et de dispositifs de mi se en œuvre qu’elles doivent mener à bien au cours des 12 prochains mois, fait observer que le soutien qu’il accordera aux institutions fédérales de transition dépendr a des résultats qu’ell es auront obtenus dans l’exécution de ces tâches, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les rapports qu’il lui présente, de s progrès accomplis par les institutions fédérales de transition par rapport à la feuille de route; 3. Prend note des recommandations sur la Somalie que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a formulées le 13 septembre 2011 et redit son intention de suivre l’évolution de la situa tion sur le terrain et de tenir compte, dans ses futures décisions concernant l’AMISOM, des progrès accomplis par les institutions fédérales de transition dans l’ex écution des tâches résultant de la feuille de route visée au paragraphe 2 ci-dessus; 4. Se félicite des mesures prises par le Bu reau politique des Nations Unies pour la Somalie et d’autres bureaux et organismes des Nations Unies, notamment le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie, pour renforcer leur présence en Somalie, comme élément important de la bonne exécution de leur mandat, et demande instamment l’établissement d’une présence renforcée et plus permanente des organismes des Nations Unies en Somalie, en particulier à Mogadiscio, compte tenu de l’état de sécurité, tel qu’il ressort des rapports du Secrétaire général (S/2009/210) et (S/2010/447); 5. Rappelant le rapport du Président de l’Union africaine en date du 13 septembre 2011 et le rapport du Secrétaire général en date du 30 août 2011 (S/2011/549), estime que la présence accrue d’organismes des Nations Unies et de leurs fonctionnaires à Mogadiscio ainsi que les visites officielles de personnalités internationales exercent une pression supplémentaire sur l’AMISOM, qui est appelée à fournir des services de sécurité, de garde et de protection, invite l’ONU à collaborer avec l’Union africaine à constituer, dans les limites de l’effectif autorisé de l’AMISOM, une garde de taille appropriée pour assurer la sécurité, la garde et la protection du personnel international, notamment les fonctionnaires des Nations Unies, et entend revoir et examiner de près l’opportunité de modifier l’effectif prescrit de l’AMISOM lorsque celle-ci aura atteint l’effectif autorisé de 12 000 hommes; S/RES/2010 (2011) 5 11-52578 6. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir à l’Union africaine, par l’intermédiaire du Bu reau des Nations Unies auprès de l’Union africaine, des conseils techniques et spécialisés aux fins de la planification et du déploiement de l’AMISOM, notamment en ce qui concerne le concept d’opérations de l’AMISOM; 7. Se félicite des progrès réalisés par l’AMIS OM, qui a réussi à réduire le nombre de pertes civiles pendant ses opérations, et exhorte l’AMISOM à continuer de s’employer à prévenir les pertes civiles et à élaborer une stratégie efficace pour protéger les civils, comme l’a demandé le C onseil de paix et de sécurité de l’Union africaine; 8. Demande à l’AMISOM de continuer d’ai der le Gouvernement fédéral de transition à mettre en place la Force de pol ice somalienne et la Force de sécurité nationale, en particulier à instituer une chaîne de commandement et de contrôle efficace des forces de sécurité somalienne s, et de contribuer à l’intégration des unités somaliennes formées par d’autres Ét ats membres ou organisations en Somalie et à l’extérieur; 9. Notant le rôle important que la présence d’une police efficace peut jouer dans la stabilisation de Mogadiscio, souligne la nécessité de continuer à mettre en place une force de police somalienne efficace, se félicite que l’Union africaine ait exprimé le désir de créer une composan te de police au sein de l’AMISOM; 10. Prie le Secrétaire général de continuer à fournir à l’AMISOM, comme il est demandé dans la résolution 1863 (2009), un dispositif d’appui pour un maximum de 12 000 éléments en tenue, y compris la garde mentionnée au paragraphe 5 ci-dessus, comprenant du matériel et des services, notamment un appui aux services d’information, mais non le transfert de fonds, jusqu’au 31 octobre 2012, comme il ressort de la lettre (S/2009/60) qu’il lui a adre ssée, de façon à garantir le principe de responsabilité et la transparence des dépenses engagées par l’Organisation, comme il ressort du paragraphe 6 de la résolution 1910 (2010); 11. Décide , à titre exceptionnel et en raison du caractère unique de cette mission, d’élargir le dispositif d’appui à l’AMISOM pour un maximum de 12 000 militaires, tel qu’il ressort de l’échange de le ttres entre le Secrétaire général et le Président du Conseil de sécurité datées du 21 septembre 2011 (S/2011/591) et du 29 septembre 2011 (S/2011/602), tout en continuant de veiller à ce que l’appui bilatéral voulu soit poursuivi avec le maximum d’efficacité; 12. Considère que des moyens de neutralisation des engins explosifs improvisés et d’enlèvement et de destruc tion des engins explosifs, comme il ressort de la lettre (S/2009/60) que le Secrétaire gé néral lui a adressée, peuvent être fournis dans le cadre du dispositif d’appui l ogistique, l’appui bilatéral voulu devant continuer de l’être avec le maximum d’efficacité; 13. Rappelle que dans sa résolution 1863 (2009) il a exprimé l’intention d’établir une opération de maintien de la paix des Nations Unies, note que toute décision de déployer une telle opération tiendrait compte notamment des conditions que le Secrétaire général a définies da ns ses rapports datés du 16 avril 2009 (S/2009/210) et du 30 décembre 2010 (S/2010/675) et prie le Secrétaire général de prendre les mesures énoncées aux paragra phes 82 à 86 de son rapport (S/2009/210), sous réserve des conditions définies dans ce rapport; S/RES/2010 (2011) 11-52578 6 14. Demande de nouveau aux États Membres et aux organisations régionales et internationales d’apporter leur appui à l’AMISOM en lui fournissant du matériel et une assistance technique et en versant des contributions sans condition au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’AMISOM ou en faisant des dons directs par la voie bilatérale à titre d’ap pui à l’AMISOM, notamment pour répondre aux besoins urgents de remboursement du matériel appartenant aux contingents, des moyens de mise en œuvre et des amplificateurs de puissance et pour assurer des vols de bienveillance aux soldats de l’AMISOM, et encourage les donateurs à collaborer étroitement avec l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine pour faire en sorte que les fonds et le matériel voulus soient rapidement fournis; 15. Soulignant que la sécurité à long terme de la Somalie passe par la mise en place effective des forces de sécurité somaliennes et demande de nouveau aux États Membres et aux organisations régiona les et internationales de contribuer généreusement et rapidement au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour les institutions de sécurité somalie nnes et d’offrir une aide aux forces de sécurité somaliennes, notamment sous forme de formation, d’assistance technique et de matériel, en coordination avec l’AMIS OM, conformément aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 16. Prie le Secrétaire général de continuer d’aider le Gouvernement fédéral de transition à mettre en place les institu tions de sécurité de la transition, notamment la Force de police somalienne et la Force de sécurité nationale, et à élaborer une stratégie de sécurité nationale conçue par les Somaliens, qui repose sur le respect de l’état de droit et la protec tion des droits de l’homme, ainsi que le cadre juridique et d’orientation du fonctionnement de ses forces de sécurité, y compris des mécanismes de gouvernance, de sélection et de contrôle; 17. Réaffirme que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et précisées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas aux fournitures et à l’assistance technique offertes au Gouvernement fédéral de transition conformément aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007) à seule fin de l’aide r à mettre en place ses institutions de sécurité, conformément au processus de paix de Djibouti et sous réserve de la procédure de notification prévue au para graphe 12 de la résolution 1772 (2007); 18. Demande de nouveau à toutes les parties somaliennes d’appuyer l’Accord de Djibouti et appe lle à la fin des hostilités, des actes d’affrontement armé et des initiatives visant à compromettre la stabilité en Somalie et à porter préjudice au Gouvernement fédéral de transition; 19. Prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial, de continuer d’offrir ses bons offices pour concourir à la réconciliation entre tous les Somaliens et au processus de paix en général, avec l’appui de la communauté internationale, notamment, selon qu’il conviendra, en appuyant les initiatives de réconciliation et de paix au niveau local; 20. Note le rôle important que les administrations régionales et la société civile peuvent jouer dans le processus politique et encourage les institutions fédérales de transition à intensifier la concertation avec ces groupes et l’ouverture politique en leur faveur; 21. Invite la communauté internationale, dans le cadre de l’aide qu’elle continue d’apporter à la Somalie, à s outenir davantage les initiatives de S/RES/2010 (2011) 7 11-52578 consolidation de la paix, de renforceme nt des capacités et de bonne gouvernance dans les zones de relative stabilité en Somalie, notamment en Somaliland et dans le Puntland; 22. Condamne toutes attaques contre les civils en Somalie, demande qu’il soit mis immédiatement fin à tous actes de violence, dont la violence sexuelle et sexiste, ou aux exactions commises contre des civils, notamment les femmes et les enfants, ainsi que le personnel humanitaire, en violation du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et souligne la responsabilité qui incombe à toutes les parties en Somalie de s’acquitter de l’obligation à elles faite de protéger la population civile contre les effets des hostilités, en particulier en évitant toutes attaques sans discernement ou l’emploi excessif de la force; 23. Se déclare gravement préoccupé par les informations faisant état de violations persistantes des droits de l’homme en Somalie et souligne qu’il importe d’enquêter sur ces violations présumées des droits de l’homme et d’en traduire les responsables en justice; 24. Rappelle les conclusions approuvées par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les c onflits armés en Somalie (S/AC.51/2011/2), demande à toutes les parties de mettre fin aux violations graves et aux exactions commises contre les enfants en Somalie, engage le Gouvernement fédéral de transition à élaborer et à mettre en œuvre un plan d’action concret assorti d’un calendrier pour mettre un terme au recrutement et à l’emploi d’enfants, prie le Secrétaire général de poursuivre le di alogue avec le Gouvernement fédéral de transition à cet égard, et prie de nouveau le Secrétaire général de renforcer la composante protection de l’enfance du Bu reau politique des Nations Unies pour la Somalie et de continuer à suivre la situation des enfants en Somalie et à en rendre compte; 25. Se déclare gravement préoccupé par la multiplication d’informations faisant état d’actes de violence sexuelle liée au conflit en Somalie, demande à toutes les parties d’y mettre fin, ainsi qu’aux exactions, et prie le Secrétaire général de mettre en œuvre les dispositions pertinentes des résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010), notamment en renforçant la composante protection des femmes du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie; 26. Exige de toutes les parties et de tous les groupes armés qu’ils prennent les mesures voulues pour assurer la sécu rité du personnel et des fournitures humanitaires et exige en outre de toutes les parties qu’elles fassent en sorte que l’aide humanitaire parvienne sans retard, intégralement, en toute sécurité et liberté à ceux qui en ont besoin en Somalie; 27. Prie le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial et du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, de redoubler d’efforts pour assurer efficacement la coordination et dégager une approche intégrée de l’exécution de toutes les activités du syst ème des Nations Unies en Somalie, pour offrir ses bons offices et un appui politique aux efforts visant à instaurer durablement la paix et la stabilité en Soma lie et pour mobiliser des ressources et le soutien de la communauté internationale en vue du relèvement immédiat et du développement économique à long term e de la Somalie, compte tenu des S/RES/2010 (2011) 11-52578 8 recommandations figurant dans son rapport (S/2009/684), et souligne combien il importe que le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et les autres bureaux et organismes des Nations Unies travaillent dans la transparence et coordonnent leurs activités avec la communauté internationale; 28. Demande à l’Autorité intergouvernementale pour le développement, à l’Union africaine et à l’Organisation des Nations Unies de renforcer leur coopération pour permettre une division appr opriée des responsabilités en Somalie, le but étant de réduire les doubles emplois et de veiller à la bonne utilisation des ressources, et de faire le point de la question dans les rapports périodiques du Secrétaire général sur la Somalie; 29. Prie le Secrétaire général de faire rapport sur tous les aspects de la présente résolution tous les quatre mois et entend examiner la situation, dans le cadre des obligations qui lui incombent, comme il ressort de la déclaration de son président en date du 31 octobre 2001 (S/PRST/2001/30) et de ses résolutions 1863 (2009), 1872 (2009), 1910 (2010) et 1964 (2010); 30. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2011 (2011)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2011(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2011 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 12 octobre 2011 11-54219 (F) *1154219* Résolution 2011 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6629e séance, le 12 octobre 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001), 1510 (2003), 1943 (2010) et 1974 (2011), Réaffirmant également ses résolutions 1267 (1999), 1368 (2001), 1373 (2001), 1822 (2008), 1904 (2009), 1988 et 1989 (2011), et renouvelant son appui à l’action menée à l’échelle internationale pour extirpe r le terrorisme, dans le respect de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité, et ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur les enfants et les conflits armés, et pren ant note également du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits ar més en Afghanistan (S/2011/55) et les conclusions ultérieures de son groupe de tr avail sur les enfants et les conflits armés (S/AC.51/2011/3), Réaffirmant la fermeté de son attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de l’Afghanistan, Conscient qu’il incombe aux autorités afghanes d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre dans tout le pays, soulignant le rôle que joue la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS), qui aide le Gouvernement afghan à améliorer les conditions de sécurité et à mettre en place ses propres capacités en matière de sécurité, et se félicitant de la coopération du Gouvernement afghan avec la FIAS, Prenant note avec satisfaction des communiqués de la Conférence de Londres (S/2010/65) et de la Conférence de Kab oul énonçant un programme précis et des priorités convenues pour la voie à suivre en Afghanistan, et soulignant qu’il est extrêmement important de renforcer l’appr opriation et la direction de l’action par l’Afghanistan, comme le prévoit le Proce ssus de Kaboul, dans tous les domaines de la gouvernance, S/RES/2011 (2011) 11-54219 2 Prenant acte une fois de plus du caractère inte rdépendant des défis à relever en Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables accomplis dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, des droits de l’homme, de l’état de droit et du développement, ainsi que dans les domaines transversaux de la lutte contre les stupéfiants et la corruption et de l’application du principe de responsabilité, se renforcent mutuellement, du fait que le s programmes de gouvernance et de développement devant être mis en œuvre à titre prioritaire dans le cadre de la transition doivent être conformes aux objectif s énoncés dans le Processus de Kaboul et aux programmes prior itaires nationaux, et se félicitant des efforts soutenus que le Gouvernement afghan et la communauté inte rnationale déploient pour s’attaquer à ces problèmes en appliquant une démarche globale, Soulignant à ce propos que le Gouvernement afghan doit redoubler d’efforts pour combattre la corruption et asseoir la transparence et l’application du principe de responsabilité, conformément à l’engage ment de renforcer les mesures de lutte contre la corruption qu’il a pris à l’issue des Conférences de Londres et de Kaboul, Soulignant l’importance de l’accord conclu entre le Gouvernement afghan et les pays qui fournissent des effectifs à la FIAS lors du Sommet de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) tenu à Lisbonne, qui prévoit le transfert progressif au Gouvernement afghan, d’ici à la fin de 2014, de la responsabilité première de la sécurité dans tout le pays, se félicitant que la première phase de transition soit en cours de mise en œuvre et attendant avec impatience que ce processus s’étende progressivement au reste du pays, soulignant le rôle que la FIAS continue de jouer à l’appui du Gouvernement afghan, dans la promotion d’une transition responsable ainsi que l’importance du renforcement des capacités des forces nationales de sécurité afghanes, insistant sur le fait que la communauté internationale s’est engagée à long terme, au-delà de 2014, à concourir au renforcement et à la professionnalisation, y compris par la formation, des Forces nationales de sécurité afghanes et qu’elle a les moyens de répondre aux menaces qui continuent de peser sur la sécurité du pays , dans la perspective de l’accession à une paix, une sécurité et un e stabilité durables, et notant que ces questions seront examinées au prochain sommet de l’OTAN, à Chicago, Se félicitant de l’engagement à long terme pris par les partenaires internationaux de l’Afghanistan, y compris l’OTAN, l’Union européenne (UE), les États voisins et les partenaires régionaux, de continuer à soutenir le pays après la transition, soulignant l’importance de la complémentarité des engagements pris, y compris par rapport aux partenariats bila téraux que le Gouvernement afghan sera amené à conclure à l’avenir, Attendant avec intérêt la Conférence internationale sur l’Afghanistan, qui se tiendra à Bonn le 5 décembre 2011 sur le thème « De la transition à la transformation » et qui sera l’occasion de préciser les aspe cts civils de la transition, l’engagement à long terme de la communauté internationale en Afghanistan au sein de la région et l’appui dont bénéficie le processus politique, Attendant avec intérêt la Conférence d’Istanbul pour l’Afghanistan, qui se tiendra le 2 novembre 2011 sur le thème « Coopération et sécurité au cœur de l’Asie », Prenant note des initiatives régionales telles que celles actuellement mises en œuvre dans le cadre de l’Organisation de Shanghai pour la coopération, de S/RES/2011 (2011) 3 11-54219 l’Organisation du Traité de sécurité coll ective (OTSC) de l’Union européenne, de l’Organisation pour la sécurité et la co opération en Europe, de l’Association sud- asiatique de coopération régionale et des autres initiatives tendant au renforcement de la coopération économique régionale av ec l’Afghanistan telles que le projet « nouvelle Route de la soie », et attendant avec intérêt la cinquième Conférence sur la coopération économique régionale concer nant l’Afghanistan, qui doit se tenir au Tadjikistan les 26 et 27 mars 2012, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer dans la promo tion de la paix et de la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, prenant note, à ce propos, de la complémentarité des objectifs de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et de la FIAS, et soulignant qu’il faut renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches qui seront assignées à l’une et à l’autre et du caractère évolutif de la présence de la communauté internationale, Se déclarant gravement préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la poursuite des actes de violence et de terrorisme perpétrés par les Taliban, Al-Qaida, d’autres groupes armés illégaux et des criminels, dont les trafiquants de drogues tels que le Secrétaire général les a décrits dans ses rapports depuis l’adoption de sa résolution 1943 (2010), et par les liens étroits qui existent entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui font peser des menaces sur la population locale, y compris les enfants, ai nsi que sur les forces nationales de sécurité et le personnel militaire et civil international, Saluant les mesures prises par le Gouvernement afghan pour actualiser et renforcer la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, en privilégiant une démarche de partenariat pour que l’app lication et la coordination en soient conjointes et efficaces, engageant la FIAS à continuer d’apporter un appui efficace, dans le cadre des tâches qui lui sont assignées, à l’action soutenue menée sous direction afghane pour contrer la producti on et le trafic de stupéfiants, en collaboration avec les acteurs inte rnationaux et régionaux concernés, conscient de la menace que la production et le commerce illic ites et le trafic de stupéfiants posent pour la paix internationale et la stabilité des différentes régions du monde, ainsi que du rôle important que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) joue dans ce domaine, S’inquiétant des incidences néfastes des actes de violence et de terrorisme perpétrés par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents et extrémistes sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primauté du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services essentiels et à veiller au plein exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Renouvelant son appui à l’action que continue de mener le Gouvernement afghan, avec l’aide de la communauté inte rnationale, notamment la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, pour améliorer la situation sur le plan de la sécurité et faire front à la menace créée par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents et extrémistes, et soulignant à ce propos la nécessité de poursuivre l’action menée à l’échelle internationale, not amment par la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, S/RES/2011 (2011) 11-54219 4 Condamnant avec la plus grande fermeté tous les attentats – qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats-suicides, d’assassinats ou d’enlèvements, d’attentat s aveugles dirigés contre des civils, d’attaques menées contre des humanitaires ou d’attentats contre les forces afghanes et internationales – qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de reconstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamnant également l’utilisation des civils comme boucliers humains par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents et extrémistes, Condamnant en particulier les attentats terr oristes perpétrés récemment contre l’hôtel Inter Continental, le British Counc il, le quartier général de la FIAS et l’ambassade des États-Unis à Kaboul, et déplorant les pertes en vies humaines qui en ont résulté, notamment parmi les civils et les forces de police et de sécurité afghans, Se félicitant des résultats obtenus par le Gouvernement afghan en ce qui concerne l’interdiction du nitrate d’ammonium comme engrais, et demandant que l’action menée pour faire appliquer les règl ements relatifs à la lutte contre les matières explosives et les précurseurs soit poursuivie, et réduire ainsi la capacité qu’ont les insurgés de s’en servir pour la fabrication d’engins explosifs improvisés, Notant que l’Afghanistan a ratifié la Convention sur les armes à sous- munitions, Conscient des menaces que continuent de co nstituer les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents et extrémistes, ainsi que des gros problèmes que pose l’action menée pour fair e face à ces menaces, Se déclarant gravement préoccupé par le nombre élevé et encore accru des pertes civiles en Afghanistan, en particulier parmi les femmes et les enfants, dont la majorité de plus en plus forte sont causées par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents extrémistes, réaffirmant que toutes les parties à un conflit armé doivent prendre toutes les mesures possibl es pour assurer la protection des civils touchés, en particulier les femmes, les enfants et les déplacés, demandant à toutes les parties d’honorer les obligations que leur font le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme et que t oute mesure utile soit prise pour assurer la protection des civils, constatant qu’il importe que la situation des populations civiles et plus particulièrement les pertes civiles soient suivies en permanence, notamment par la FIAS, et qu’il en soit informé, et prenant note à ce propos de l’action menée par l’unité de la FIAS chargée de recenser les victimes civiles, Prenant acte des nouveaux progrès enregistrés pa r la FIAS et les autres forces internationales pour ce qui est de réduire au minimum le nombre de victimes civiles, comme il est constaté dans le rapport de mi-2011 de la MANUA sur la protection des civils dans les conflits armés, engageant ardemment la FIAS et les autres forces internationales à continuer de se donner de plus en plus de mal pour prévenir les pertes civiles, notamment en s’attachant plus encore à protéger la population afghane, cette protection étant considérée comme un élément central de leur mission, et notant qu’il importe de faire le point en perman ence des tactiques et procédures et de dresser, avec le Gouvernement afghan, aprè s enquête, le bilan de toute intervention ayant causé des pertes civiles, ou dont le Gouvernement estime qu’elle appelle une investigation conjointe, S/RES/2011 (2011) 5 11-54219 Se déclarant profondément préoccupé par le recrutement et l’emploi d’enfants par les forces des Taliban en Afghanistan et par le fait que le conflit tue et mutile des enfants, appuyant le décret du Ministre de l’intérieur en date du 6 juillet 2011, réaffirmant que le Gouvernement tient résolument à empêcher les violations des droits de l’enfant, se félicitant de la créat ion du Comité directeur interministériel sur les enfants et le conflit armé et de la signa ture ultérieure par le Gouvernement afghan du plan d’action, et de son annexe, sur les enfants dont le sort est lié aux Forces de sécurité nationales en Afghanistan, et demandant que toutes les dispositions de ce plan soient mises en œuvre, en étroite collaboration avec la MANUA, Prenant acte des progrès accomplis et des obst acles restant à surmonter dans la réforme du secteur de la sécurité et de la gouvernance, se félicitant de l’aide et de l’appui fournis à la Police nationale afgh ane par les partenaires internationaux dans ce domaine, en particulier la poursuite de la mission de formation en Afghanistan de l’OTAN, la participation de la Force de gendarmerie européenne à cette mission et l’assistance apportée à la Police nationale afghane, notamment dans le cadre de la Mission de police de l’Union européenne en Afghanistan (EUPOL Afghanistan), et, dans le cadre de la transition, se félicitant du renforcement des moyens et capacités des Forces de sécurité nationales afghanes, soulignant qu’il faut que l’Afghanistan continue, avec les donateurs internationa ux, à renforcer son armée et sa Police nationales, demandant notamment que se poursuivent les mesures de formation professionnelle visant à asseoir la capacité du pays d’exercer de manière durable des responsabilités croissantes et d’assumer la direction des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre, l’application de la lo i et la sécurité de ses frontières, et à protéger les droits que la Constitution garantit aux citoyens afghans, et que soit intensifiée l’action menée pour démanteler les groupes armés illégaux et lutter contre la drogue, comme indiqué dans les communiqués de la Conférence de Londres et de la Conférence de Kaboul, Soulignant à cet égard combien il importe que le Gouvernement afghan progresse encore sur la vo ie de l’élimination de l’ impunité, du renforcement des capacités des institutions judiciaires, de la reconstruction et de la réforme du secteur pénitentiaire, et de l’amélio ration du respect de la légalité et des droits de l’homme en Afghanistan, y compris pour les femmes et les filles, en particulier le droit qu’ont les femmes en vertu de la Constitution de participer pleinement à la vie politique, économique et sociale du pays, Appelant de nouveau toutes les parties et tous les groupes afghans à concourir de manière constructive au dialogue politique pacifique dans le cadre défini par la Constitution afghane, à œuvrer avec les donateurs internationaux au développement socioéconomique du pays et à s’abstenir de recourir à la violence, y compris en utilisant des groupes armés illégaux, et souscrivant aux objectifs du Haut Conseil pour la paix, Condamnant vivement l’assassinat de M. Burhanuddin Rabbani, Président du Haut Conseil afghan pour la paix, soulignant qu’il importe que tous les États détenteurs d’information utile offrent aux autorités afghanes l’assistance dont elles peuvent avoir besoin et leur communique nt toutes les informations utiles qui peuvent être en leur possession au sujet de cette attaque terroriste, soulignant que l’Afghanistan a actuellement besoin de calme et de solidarité et qu’il faut que toutes les parties apaisent les tensions, réaffirmant qu’il est fermement résolu à soutenir le Gouvernement afghan dans l’action qu’il mène conformément au Communiqué de S/RES/2011 (2011) 11-54219 6 Kaboul et dans le cadre de la Constitution afghane et des procédures qu’il a énoncées dans sa résolution 1988 (2011) et ses autres résolutions pertinentes pour faire avancer le processus de paix et de réconciliation, Soulignant qu’il est important qu’un processus politique sans exclusive vienne soutenir en Afghanistan l’entreprise de r éconciliation de tous ceux qui sont disposés à se soumettre aux conditions de la réconciliation énoncé es dans le Communiqué de Kaboul du 20 juillet 2010 et approuvées par le Gouvernement afghan et la communauté internationale, dans le respect total de l’application des mesures et procédures définies dans ses résolutions 1267 (1999) et 1988 (2011) et toute autre résolution qu’il a adoptée sur la question, exhortant tous les États concernés à continuer de participer au processus de paix, et conscient des effets que les attaques terroristes ont sur le peuple afghan et de s conséquences qu’elles risquent d’avoir sur les perspectives de règlement pacifique, Constatant qu’un nombre accru de Taliban ont rallié le Gouvernement afghan et rejeté l’idéologie terroriste d’Al-Qaida et de ses partisans et soutiennent la recherche d’un règlement pacifique du conflit qui se poursuit en Afghanistan, constatant également que, malgré l’évolution de la situation dans le pays et les progrès de la réconciliation, la sécurité c ontinue de poser de graves problèmes en Afghanistan et dans la région, Constatant également l’augmentation du nombre de personnes qui ont rejoint le Programme afghan pour la paix et la réintégration, saluant les résultats de la Conférence d’examen du Programme qui s’est tenue en mai et les efforts récemment déployés pour assurer sa mise en œuvre, et encourageant la poursuite de l’action menée pour remédier aux problèmes opérati onnels qui subsistent, notamment par la mise en place d’un mécanisme de vérification approprié, et encourageant à nouveau la communauté internationale à appuyer ce tte initiative pilotée par l’Afghanistan, Accueillant avec satisfaction la sortie de l’impasse institutionnelle, qui a fait suite à la décision de laisser la Commi ssion électorale indépendante statuer en dernier ressort sur les questions électorales, réaffirmant l’engagement pris par le Gouvernement afghan dans le communiqué de la Conférence de Kaboul de procéder à la réforme électorale à long terme, en s’appuyant sur les enseignements tirés des élections antérieures, y compris les élections parlementaires de 2010, et réaffirmant que l’avenir pacifique de l’Afghanistan repose sur la construction d’un État stable, sûr et autosuffisant sur le plan économique, à l’abri du terrorisme et débarrassé de stupéfiants, fondé sur des institutions démocratiques solides, le respect du principe de la séparation des pouvoirs, le renforcement de l’équilibre constitutionnel entre les pouvoirs, et la garantie et le respect des droits et des obligations du citoyen, Considérant que les partenaires, pays voisins et pays de la région ainsi que les organisations régionales, dont l’Union européenne, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’Organisa tion de Shanghai pour la coopération, l’Organisation du Traité de sécurité collective et l’Association sud-asiatique de coopération régionale, doivent contribuer à la stabilisation de l’Afghanistan, soulignant à quel point il importe de stimuler la coopération régionale afin de promouvoir la sécurité, la bonne gouvernance et le développement dans ce pays, se félicitant des efforts accrus déployés à l’échelon régional à cette fin et appuyant l’intensification de l’action menée à l’échelon régional pour la poursuite de l’application des déclarations antérieure s sur les relations de bon voisinage, S/RES/2011 (2011) 7 11-54219 Saluant les efforts que la communauté internationale déploie pour renforcer la cohérence des activités militaires et civile s, y compris celles menées dans le cadre de la FIAS, Se félicitant du maintien de la coordination entre la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, ainsi que de la coopération sur le théâtre des opérations entre la FIAS et la présence de l’Union européenne en Afghanistan, Saluant le rôle de chef de file joué pa r l’OTAN et la cont ribution apportée par de nombreux pays à la FIAS et à la coal ition de l’opération Liberté immuable, qui agit dans le cadre des opérations antite rroristes menées en Afghanistan et conformément aux règles applicables du droit international, Considérant que la situation en Afghanistan continue de cons tituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire en sorte que la FIAS s’ac quitte pleinement de sa mission, en coordination avec le Gouvernement afghan, Agissant donc en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003), pour une période de 12 mois jusqu’au 13 octobre 2012; 2. Autorise les États Membres participant à la FIAS à prendre toutes mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 3. Constate que la FIAS doit pouvoir satisfaire tous ses besoins opérationnels, se félicite de l’accord conclu entre le Gouvernement afghan et les pays qui fournissent des effectifs à la FIAS en vue de transférer progressivement la responsabilité première de la sécurité da ns tout l’Afghanistan au Gouvernement afghan d’ici à la fin de 2014 et du démarrage, en juillet 2011, du processus de transition, et engage les États Membres à fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources à la FIAS et à poursuivre les efforts qu’ils déploient en faveur de la sécurité et de la stabilité en Afghanistan; 4. Salue la Déclaration du Gouvernement afghan et de l’OTAN sur un partenariat durable faite en novembre 2010 au Sommet de Lisbonne, et en particulier l’intention qui y est exprimée d’apporter, dans le cadre du partenariat durable, un soutien pratique visant à mainteni r et améliorer la capacité et l’aptitude de l’Afghanistan à lutter efficacement contre les menaces pesant sur sa sécurité, sa stabilité et son intégrité, et à contribue r à la sécurité régionale grâce à la stabilisation de la situ ation dans le pays; 5. Souligne qu’il importe de rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, s’insérant dans un dispositif global, encourage la FIAS et les autres partenaires à continuer, dans les limites des ressources disponibles, à former, conseiller et responsabiliser les Forces nationales de sécurité afghanes afin d’accélérer la réalisation de l’objectif que constitue l’existence de forces de sécurité afghanes autosuffisantes, viables, responsables et ethniquement équilibrées, vouées au maintien de la sécurité et de l’état de droit dans la totalité du pays, se félicite du rôle de premier plan que jouent de plus en plus les autorités afghanes dans le maintien de la sécurité dans tout le pays, et souligne qu’il S/RES/2011 (2011) 11-54219 8 importe d’appuyer la croissance prévue de l’Armée nationale afghane et de la Police nationale afghane; 6. Demande à la FIAS et au Haut-Représentant civil de l’OTAN de continuer d’agir en étroite consultati on avec le Gouvernement afghan et le Représentant spécial du Secrétaire généra l de l’Organisation des Nations Unies, conformément à sa résolution 1974 (2011), ainsi qu’avec la coalition de l’opération Liberté immuable, dans l’exécution du mandat de la Force; 7. Prie le Commandement de la FIAS de le tenir régulièrement informé, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, de l’exécution du mandat de la Force, notamme nt en lui présentant régulièrement ses rapports trimestriels; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2012 (2011)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2012(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2012 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2011 11-54601 (F) *1154601* Résolution 2012 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6631e séance, le 14 octobre 2011 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier ses résolutions 1944 (2010), 1927 (2010), 1908 (2010), 1892 (2009), 1840 (2008) 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Constatant qu’Haïti a fait d’énormes progrès depuis le tragique séisme du 12 janvier 2010, et en particulier que, pour la première fois de son histoire, on y a vu une passation pacifique des pouvoirs entr e un président démocratiquement élu et un autre issu de l’opposition, Constatant également , comme le Gouvernement haïtien, que si elle demeure précaire, la situation d’ensemble en matière de sécurité s’est améliorée depuis qu’il a adopté ses résolutions 1908 (2010), 1927 (2010) et 1944 (2010), ce qui a permis de procéder à une réducti on partielle des moyens militaires et de police de la MINUSTAH comme première étape vers le retrait des renforts qu’il avait autorisés à titre temporaire au lendemain du séisme, tout en continuant d’adapter les effectifs de la Mission sans compromettre la sécurité et la stabilité d’Haïti, et conscient que les décisions concernant l’avenir de la MINU STAH doivent être prises en fonction des circonstances et des impératifs de sécurité, Se félicitant de la nomination d’un premier ministre et d’un président de la Cour suprême et appelant tous les ac teurs politiques concernés, notamment les pouvoirs exécutif et législatif, à engager un dialogue constructif en vue d’un accord politique qui permettrait de cimenter un pr ogramme d’actions concrètes portant sur des domaines clefs tels que la sécurité, le budget, les priorités en matière de relèvement et de développement, les électi ons et la réforme électorale, y compris la participation des femmes au processus élec toral, et l’achèveme nt de la réforme constitutionnelle, Constatant qu’Haïti demeure confronté à d’impor tantes difficultés sur le plan humanitaire, avec plus de 600 000 personnes déplacées encore tributaires de l’aide pour leur survie, une épidémie de c holéra et une extrême vulnérabilité aux catastrophes naturelles, S/RES/2012 (2011) 11-54601 2 Insistant sur le fait qu’il est essentiel, pour instaurer durablement la stabilité d’Haïti, que des progrès soient réalisés en matière de relèvement et de reconstruction, ainsi que sur le plan du développement social et économique, notamment grâce à une aide internationale au développement ef ficace et en augmentant la capacité des institutions haïtiennes de tirer parti de cette aide, et réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec le développement social et économique, Soulignant le rôle directeur qui est celui du Gouvernement haïtien dans l’effort de relèvement et de reconstruction après le séisme, notamment dans les activités de réduction des risques et de préparation aux catastrophes, et insistant sur la nécessité d’une coordination et d’une complémentar ité renforcées de l’action menée par l’ensemble des organismes des Nations Unies et les autres parties prenantes concernées pour soutenir le Gouvernemen t dans ce contexte, ainsi que de l’appui général au développement social et économique d’Haïti, Saluant le travail accompli jusqu’à présen t par la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti, à laquelle l’Organisation des Nations Unies continue de dispenser des conseils en matière de politi que et un appui technique réguliers, ainsi que par le Fonds pour la reconstruction d’Ha ïti, qui tous deux jouent un rôle central dans les efforts de reconstruction à moyen et à long terme du pays, Saluant les diverses initiatives de re lèvement menées par les organismes des Nations Unies en Haïti, en particulie r les programmes de déblaiement des décombres et de logement bénéficiant de l’ appui de l’ONU, et l’utilisation qui a été faite avec succès des unités de génie militaire de la MINUSTAH pour répondre aux besoins urgents immédiatement après le séisme de janvier 2010, soulignant qu’il importe d’accroître la participation de s autorités haïtiennes et des acteurs internationaux et de la société civile à ces efforts, Priant instamment les donateurs d’honorer sans retard les engagements qu’ils ont pris lors de la Conférence internatio nale des donateurs tenue le 31 mars 2010 sur le thème « Un nouvel avenir pour Haïti », afin que les efforts de reconstruction continuent de procurer des bienfaits tangi bles et visibles, et soulignant qu’il incombe au pays de donner des orientations et des priorités claires, Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans le processus de stabilisation et de reconstruction en cour s en Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer de collaborer étroitement avec les organisations régionales et sous- régionales, les institutions fi nancières internationales et d’autres parties prenantes, en particulier l’Organisation des États américains (OEA) et la Communauté des Caraïbes (CARICOM), Conscient du caractère interdépendant des défis à relever en Haïti, réaffirmant que les progrès durables de la sécurité, de l’état de droit, de la réforme institutionnelle, de la réconciliation nationa le et du développement se renforcent mutuellement, et saluant les efforts persévérants du Gouvernement haïtien et de la communauté internationale pour relever ces défis, Se déclarant préoccupé de la menace que les bandes organisées continuent de représenter pour la stabilité d’Haïti, Reconnaissant que l’état général de la sécurité s’est amélioré mais se déclarant préoccupé par le fait que, depuis le tremblem ent de terre, la grande criminalité, notamment les meurtres, les viols et les en lèvements, ait eu tendance à s’aggraver à Port-au-Prince et dans le Département de l’Ouest, S/RES/2012 (2011) 3 11-54601 Constatant que la violence sexuelle et sexiste demeure préoccupante, en particulier dans les quartiers marginalisés de Port-au-Prince, dans les camps de personnes déplacées et dans les zones reculées du pays, Saluant les efforts faits par la Police nationale d’Haïti pour multiplier ses patrouilles et accroître sa présence sur le terrain et ses contacts avec la population, ce qui peut avoir contribué à l’augmenta tion du nombre des infractions constatées, Conscient que le renforcement des organism es nationaux de défense des droits de l’homme, le respect des droits de l’homme et de la légalité, la lutte contre la criminalité et la violence sexuelle et sexiste et les efforts faits pour mettre fin à l’impunité sont essentiels p our garantir l’état de dro it et la sécurité en Haïti, Saluant le rôle déterminant joué par la MINUSTAH pour ce qui est d’assurer la stabilité et la sécurité en Haïti, reconn aissant la complémentarité des rôles qu’ont joués jusqu’à maintenant la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies pour aider Haïti dans ses efforts de relèveme nt, réaffirmant l’autorité confiée au Représentant spécial du Secrétaire général s’agissant de la coordination et de la conduite de toutes les activités des inst itutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies en Haïti et soulignant l’importance qui s’attache à ce que le Représentant spécial resserre encore la coordination entre la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies dans les volets de leurs mandats respectifs qui se recoupent, et ceci en prêtant une attention particulière au renforcement des capacités des institutions haïtiennes, notamment dans les domaines de la reconstruction et du développement, Félicitant la MINUSTAH de ce qu’elle continue à aider le Gouvernement haïtien à assurer un environnement sûr et stable, exprimant sa gratitude aux personnels de la Mission et à leurs pays d’origine respectifs et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, Saluant l’engagement pris par le Gouvernement haïtien de renforcer l’état de droit, appelant le Gouvernement haïtien à continuer, en coordination avec la communauté internationale, de progresser dans la réforme du secteur de la sécurité, et notamment dans la mise au point et l’exécution du prochain plan quinquennal de développement de la Police nationale d’Haïti qui doit prendre effet après décembre 2011, soulignant qu’il importe que le Gouvern ement haïtien, agissant avec l’aide de la communauté internationale fournie à sa demande, prenne des mesures pour garantir la réalisation par la Police nationale d’Haïti de s objectifs de la réforme fixés par ce plan, et encourageant le Gouvernement, avec l’appui de la MINUSTAH, à informer régulièrement la population haïtienne des progrès accomplis vers ces objectifs, Soulignant qu’il importe que la Police nati onale d’Haïti puisse compter sur un budget suffisant et invitant le Gouvernement haïtien à tirer parti du soutien apporté par la communauté internationale pour garantir à la population haïtienne des conditions de sécurité satisfaisantes, Soulignant la nécessité de renforcer encore l’ appareil judiciaire et pénitentiaire haïtien pour favoriser une meilleure intégra tion et une plus grande cohérence du secteur de la sécurité, se félicitant de s progrès accomplis vers la mise à la disposition du système judiciaire de moyens humains et matériels suffisants, et conscient que les problèmes de droits de l’homme qui continuent d’affecter le système pénitentiaire, comme les dé tentions provisoires prolongées, la surpopulation carcérale et l’insuffisance des services sanitaires, constituent des obstacles importants à la consolidation des réformes administratives, S/RES/2012 (2011) 11-54601 4 Saluant les efforts déployés par l’ancien Président des États-Unis d’Amérique William J. Clinton, en sa qualité d’Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, pour renforcer l’action de relèvement menée par l’Organisation des Nations Unies, au niveau tant des opérations humanitaires que des activités de développement, et pour effectuer le suivi des promesses de contri bution et le décaissement des fonds promis, assurer la liaison entre la Commission intérima ire pour la reconstruction d’Haïti et les institutions financières internationales, ai nsi que la cohérence des interventions des organismes des Nations Unies présents en Haïti, et notant l’importance qu’il attache à la communication régulière d’informations sur ces activités, Soulignant l’importance d’une coordination vigoureuse entre le Bureau de l’Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, les autres entités des Nations Unies et les États Membres, ainsi que la nécessité d’une coordination entre tous les acteurs internationaux interven ant sur le terrain, Insistant sur la nécessité de mettre en œ uvre des projets à forte intensité de main-d’œuvre d’une grande efficacité et d’ une grande visibilité, qui aident à créer des emplois et à dispenser le s services sociaux de base, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général S/2011/540, en date du 25 août 2011, Constatant que la situation en Haïti demeure une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, malgré les progrès accomplis jusqu’ici, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, ainsi qu’il l’exposait à la section I du paragr aphe 7 de sa résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2012, dans l’intention de le renouveler encore, le mandat de la MI NUSTAH défini dans ses résolutions 1542 (2004), 1608 (2005), 1702 (2006), 1743 (2007), 1780 (2007), 1840 (2008), 1892 (2009), 1908 (2010), 1927 (2010) et 1944 (2010); 2. Décide que l’effectif de la MINUSTAH pourra s’établir à 7 340 soldats de touts rangs et que la composante policière de la Mission pourra atteindre 3 241 membres, ainsi qu’il est préconisé au paragraphe 50 du rapport du Secrétaire général; 3. Affirme qu’à l’avenir tout aménagement de la configuration de la force devrait reposer sur l’état général de la sécurité sur le terrain, compte tenu de l’incidence des réalités sociales et politique s sur la stabilité et la sécurité en Haïti, du développement continu des capacités des autorités publiques, notamment le renforcement de la Police nationale d’Haïti qui se poursuit, et de l’exercice de plus en plus effectif par les autorités nationale s de la responsabilité de l’État en matière de maintien de la stabilité et de la sécurité dans le pays; 4. A conscience que c’est au Gouvernement et au peuple d’Haïti qu’appartient la maîtrise et qu’incombe au pr emier chef la charge de la stabilisation du pays sous tous ses aspects, se félicit e des dispositions prises par la MINUSTAH pour fournir au Gouvernement haïtien, ai nsi que celui-ci l’a demandé, un soutien logistique et une expertise technique, dans la limite des moyens disponibles, en vue de l’aider à poursuivre les activités destinées à renforcer les capacités des institutions garantes de l’état de droit aux échelons nati onal et local et pour accélérer la mise en œuvre de sa stratégie de réinstallation des personnes déplacées, sachant que ces mesures sont temporaires et seront prog ressivement supprimées à mesure qu’Haïti S/RES/2012 (2011) 5 11-54601 verra ses capacités progresser, et demande à la Mission de mener avec célérité les activités y afférentes, ainsi que le Secrétaire général l’a recommandé; 5. Se félicite de l’action menée par le Gouv ernement haïtien pour renforcer les capacités des institutions char gées d’assurer la sécurité et de garantir l’état de droit à tous les niveaux, y compris grâce à la décentralisation, et demande à la MINUSTAH, agissant dans le cadre de son mandat, et à d’autres acteurs compétents, de continuer à apporter leur concours pour consolider l’action d’institutions publiques autonomes dans le secteur de la sécurité, surtout à l’extérieur de Port-au-Prince, afin de renforcer davantage la capacité de l’État haïtien d’élargir son autorité et d’assurer sa présence sur l’ensemble du pays, et de favoriser la bonne gouvernance à tous les niveaux; 6. Considère qu’à la suite de la tenue des élections présidentielle et législatives, la stabilisation du climat politi que et institutionnel est essentielle à la stabilité du pays et aux efforts de relève ment et de reconstruction, appelle de nouveau la MINUSTAH à soutenir le pr ocessus politique en cours en Haïti, notamment en faisant appel aux bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général, et encourage la Mission à continuer de prêter son concours pour les prochaines élections locales et législatives partielles, et à coordonner l’assistance internationale fournie à Haïti à cette fin, en coopération avec les autres acteurs internationaux intéressés, nota mment l’OEA et la CARICOM; 7. Se félicite de ce que fait actuellement la MINUSTAH pour améliorer la coordination avec la Police nationale d’Ha ïti et renforcer les capacités de celle-ci afin qu’elle puisse assumer l’entière responsabilité des mesures à prendre pour répondre aux besoins du pays en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne les activités de gestion des frontières et les mesures de sécurité visant à évaluer les menaces et à décourager les activités illicites, et appelle les partenaires internationaux et régionaux d’Haïti à in tensifier l’aide qu’ils apportent au Gouvernement haïtien à cet égard, comme celui-ci l’a demandé; 8. Encourage les autorités haïtiennes à tirer pl einement parti de ce soutien, notamment en renforçant les capacités de la Police nationale d’Haïti, tout particulièrement pour la modernisation des lois essentielles et l’exécution du plan de réforme de la justice, à prendre les mesures nécessaires, y compris par des nominations, pour permettre le bon fonctionnement des juridictions supérieures, et à chercher des solutions au problème des déte ntions provisoires prolongées et de la surpopulation carcérale, en pr êtant une attention particulière au sort des femmes et des enfants; 9. Engage le Gouvernement haïtien à accorder la priorité, avec le soutien de la MINUSTAH, à l’élaboration et à la mise en œuvre du prochain plan quinquennal de développement de la Police nationale d’ Haïti qui fera suite au plan de réforme actuel venant à expiration en décembre 2011, et prie la MINUSTAH de continuer, s’il le faut avec l’aide supplémentaire, dans la limite des moyens disponibles, d’interprètes recrutés sur le plan local, à appuyer l’agrément, l’encadrement et la formation des fonctionnaires de police et du personnel pénitentiaire et à renforcer les capacités institutionnelles et opérationne lles des services pénitentiaires, et de continuer également à apporter, sur demande, un concours technique aux projets financés par les donateurs pour remettre en état et construire des locaux pour la police ainsi que des installations pénitentiaires; S/RES/2012 (2011) 11-54601 6 10. Se félicite de la reprise de la formation des recrues de la Police nationale d’Haïti, insiste sur la nécessité d’appliquer le principe de responsabilité et d’avoir un processus d’agrément solide, et souligne qu’il importe de maintenir et d’accroître l’appui de la communauté internationale au renforcement des capacités de la Police nationale, notamment grâce à un renforcement de l’encadrement et de la formation d’unités spécialisées; 11. Encourage également la MINUSTAH à aider le Gouvernement, en coopération avec les acteurs internationaux compétents, à faire face au risque de résurgence de la violence en bande, de la criminalité organisée, du trafic de stupéfiants et de la traite d’enfants; 12. Invite tous les donateurs et toutes les organisations intergouvernementales et non gouvernementales, notamment internationales, à coordonner leurs actions et à travailler en étroite collaboration avec la Commission intérimaire pour le relèvement d’Haïti, ou l’institution qui lui succédera, en vue de renforcer la capacité du Gouvernement de mettre à exécution le Plan d’action national pour le relèvement et le développement d’Haïti; 13. Prie l’équipe de pays des Nations Unie s, et demande à toutes les parties prenantes, de compléter les mesures adoptées dans le domaine de la sécurité et du développement par le Gouver nement haïtien, avec le soutien de la MINUSTAH, par des activités visant à améliorer véritablement les conditions de vie des populations intéressées, en particulier les femmes et les enfants; 14. Prie la MINUSTAH de continuer à exécuter des projets à effet rapide qui renforcent encore la confiance de la population haïtienne à son endroit; 15. Encourage la MINUSTAH à continuer d’aider le Gouvernement haïtien à offrir une protection adéquate à la population civile, en prêtant tout particulièrement attention aux besoins des déplacés et des autres catégories vulnérables, notamment les femmes et les enfants, y compris en me ttant en place des dispositifs conjoints de police de proximité dans les camps et en renforçant les mécanismes de lutte contre les violences sexuelles et sexistes et, rappe lant sa résolution 1894 (2009), prie le Secrétaire général d’élaborer, en étroite consultation avec le Gouvernement haïtien, avec les pays qui fournissen t des contingents militaires et du personnel de police et avec les autres intervenants, un plan global pour la protection des civils; 16. Condamne fermement les violations graves commises contre les enfants victimes de la violence armée, ainsi que les viols et autres sévices sexuels qui frappent fréquemment les femmes et le s filles, et demande au Gouvernement haïtien de continuer, avec l’ appui de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nations Unies, à promouvoir et protéger les droits des femmes et des enfants, ainsi que stipulé dans ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009) et 1889 (2009); 17. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro mise en œuvr e par l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des violences sexuelles et de le tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à faire en sorte que les actes mettant en cause leur perso nnel fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient sanctionnés; S/RES/2012 (2011) 7 11-54601 18. Réaffirme le mandat de la MINUSTAH dans le domaine des droits de l’homme, déclare que le respect des droits de l’homme, qui consiste notamment à veiller à ce que les auteurs de graves violations sous de précédents gouvernements répondent individuellement de leurs actes, est essentiel pour la stabilité d’Haïti, invite instamment le Gouvernement à s’a ssurer que la Police na tionale d’Haïti et la magistrature respectent et protègent les droits de l’homme, et demande à la MINUSTAH de fournir un suivi et un appui en ce sens; 19. Salue le travail important effectué par la MINUSTAH pour répondre à des besoins urgents en Haïti et encour age la Mission à continuer à utiliser pleinement, dans les limites fixées par son mandat, les moyens et capacités dont elle dispose, y compris en matière de génie, aux fins de renfor cer encore la stabilité dans le pays, et la prie de se doter d’une plan ification à plus long terme, et demande au Secrétaire général de faire figurer dans s on prochain rapport des informations sur les plans de la MINUSTAH visant à encour ager une appropriation accrue par les Haïtiens des activités de reconstruction en Haïti; 20. Prie la MINUSTAH de continue r à lutter contre la violence de voisinage, en adaptant le programme aux besoins ch angeants d’Haïti après le tremblement de terre et en concentrant ses efforts sur les déplacés et les personnes qui vivent dans des quartiers en proie à la violence; 21. Prie également la MINUSTAH de continuer d’appuyer les efforts déployés par les autorités haïtiennes en vue de contrôler les fl ux d’armes légères, notamment les projets à forte intensité de main-d’œuvre, l’ouverture d’un registre des armes, la révision des lois en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, la réforme du régime des permis de port d’armes ainsi que l’élaboration et l’application d’une doctrine de la su rveillance policière de proximité; 22. Souligne qu’il importe que les documents de programmation des composantes militaire et de police de la MINUSTAH, tels que le concept d’opérations et les règles d’engagement, so ient régulièrement mis à jour, selon qu’il convient, et cadrent avec les dispositions de toutes ses résolutions pertinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à leur sujet, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents milita ires ou des forces de police; 23. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport deux fois par an sur l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à présenter son second rapport 45 jours au moins avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 24. Prie également le Secrétaire général de faire figurer dans son rapport une évaluation très complète des menaces qui plan ent sur la sécurité en Haïti, en prêtant une attention particulière à l’instauratio n d’un environnement protecteur pour tous, en particulier les femmes et les enfants, et sur les progrès accomplis pour ce qui est de la réinstallation durable des personnes déplacées, et de proposer, le cas échéant, divers moyens de reconfigurer la composition de la MINUSTAH; 25. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2013 (2011)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2013(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2013 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2011 11-54595 (F) *1154595* Résolution 2013 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6632e séance, le 14 octobre 2011 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre en date du 30 se ptembre 2011 que le Secrétaire général a adressée à son président (S/2011/609), à laquelle était jointe une lettre du Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (« le Tribunal ») en date du 26 septembre 2011, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et ses résolutions antérieures concernant le Tribunal, Rappelant également sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010 portant création du Mécanisme international chargé d’exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (« le Mécanisme »), dans laquelle il a demandé au Tribunal de tout faire pour achever rapidement ses trav aux au plus tard le 31 décembre 2014, de préparer sa fermeture et d’opérer une transition sans heurt avec le Mécanisme, Notant qu’à l’issue des affaires dont ils sont saisis, quatre juges permanents seront réaffectés des Chambres de première instance à la Chambre d’appel et que deux juges permanents quitteront le Tribunal, Invitant instamment le Tribunal à tout faire pour achever rapidement ses travaux, comme il en a été prié dans la résolution 1966 (2010), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , vu les circonstances exceptionnelles et nonobstant le paragraphe 3 de l’article 12 bis du Statut du Tribunal, que Bakhtiyar Tuzmukhamedov, juge au Tribunal, pourra siéger à temps partiel et assumer en même temps toute autre charge judiciaire jusqu’au 31 décembre 2011, et prend note de l’intention du juge Tuzmukhamedov de rendre en temps opportun le jugement attendu dans les deux affaires dont il est saisi; 2. Souligne que la présente autorisation exceptionnelle ne doit pas être considérée comme faisant précédent, le Président du Tribunal devant s’assurer que cet arrangement est compatible avec les principes d’indépendance et d’impartialité des juges, qu’il ne suscite pas de conflit d’in térêts et qu’il ne retarde pas le prononcé du jugement; S/RES/2013 (2011) 11-54595 2 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2014 (2011)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2014(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2014 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 21 octobre 2011 11-55962 (F) *1155962* Résolution 2014 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6634e séance, le 21 octobre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses déclarations à la presse en date des 24 septembre, 9 août et 24 juin 2011, Se déclarant vivement préoccupé par la situation au Yémen, Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Yémen, Se félicitant de la déclaration qu’a faite le Se crétaire général le 23 septembre 2011, engageant toutes les parties à nouer un dialogue constructif pour parvenir à un règlement pacifique de la crise actuelle, Saluant la contribution du Conseil de coopération du Golfe et réaffirmant qu’il approuve les efforts que celui-ci déploie pour résoudre la crise politique au Yémen, Se félicitant de ce que le Secrétaire général continue d’user de ses bons offices, notamment des déplacements au Yémen de son Conseiller spécial, Prenant acte de la résolution du Conseil des droits de l’homme sur le Yémen (A/HRC/RES/18/19), et soulignant la nécessité de mene r sur les violations présumées des droits de l’homme une enquête approfondie, indépendante et impartiale dans le respect de s normes internationa les, afin de prévenir l’impunité de ces actes et d’amener leurs aute urs à en répondre pleinement, et notant à cet égard les inquiétudes exprimées par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Saluant la déclaration du 23 septembre 2011 par laquelle le Conseil des ministres du Conseil de coopération du Go lfe a demandé au Président Saleh de signer et d’appliquer sans délai son initiativ e, dénoncé l’emploi de la force contre des manifestants non armés et lancé un appel à la retenue, à un cessez-le-feu complet et immédiat et à la constitution d’une commission d’enquête sur les faits à l’origine du meurtre de Yéménites innocents, Se déclarant vivement préoccupé par la dégradation de l’état de sécurité, notamment par les affrontements armés, et la détérioration de la situation S/RES/2014 (2011) 11-55962 2 économique et humanitaire faute de progrès sur la voie d’un règlement politique, ainsi que par le risque d’une nouvelle escalade de la violence, Réaffirmant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, et réitérant qu’il faut que les femmes participent pleinement et effectivem ent, sur un pied d’égalité, à toutes les étapes des processus de paix, vu le rôle vital qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, réaffirmant le rôle essentiel qu’elles jouent dans la reconstitu tion du tissu social et insistant sur la nécessité de leur particip ation au règlement des conflits, leur optique et leurs besoins pouvant être ainsi pris en compte, Se déclarant vivement préoccupé également par le nombre croissant des personnes déplacées et des réfugiés au Yémen, les taux alarmants de malnutrition due à la sécheresse et à la flambée des prix des produits énergétiques et alimentaires, l’interruption de plus en plus fréquente de la distribution de fournitures de base et des services sociaux, et l’accès de plus en plus difficile à l’eau potable et aux soins de santé, Se déclarant vivement préoccupé en outre par la menace de plus en plus grande que présente Al-Qaida dans la péni nsule arabique et le risque de nouveaux attentats terroriste s dans certaines parties du Yémen, et réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes se s manifestations constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécuri té internationales et que tous les actes de terrorisme, quels qu’ils soient, sont crimin els et injustifiables, quelles qu’en soient les motivations, Condamnant toutes les attaques, terroristes et autres, dirigées contre les civils et les autorités, y compris celles qui vise nt à ébranler le processus politique au Yémen, comme l’attaque menée contre le complexe présidentiel à Sanaa le 3 juin 2011, Rappelant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement yéménite de protéger sa population, Soulignant que la meilleure solution à la cris e actuelle passe par un processus politique de transition sans exclusive, piloté par les Yéménites, qui réponde aux revendications et aspirations légitimes au changement du peuple yéménite, Réaffirmant son adhésion au décret présidentiel du 12 septembre 2011, tendant à la recherche d’un accord politique acceptab le pour toutes les parties et à opérer une passation de pouvoir pacifique et démocratique, y compris la tenue d’élections présidentielles anticipées, Soulignant l’importance de la stabilité et de la sécurité du Yéme n, eu égard en particulier à l’ensemble des efforts déployé s par la communauté internationale pour lutter contre le terrorisme, Conscient de la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales à lui assignée par la Charte des Nations Unies, et soulignant les menaces que la dégradation de la situa tion au Yémen fait peser sur la sécurité et la stabilité de la région en l’absence de règlement politique durable, 1. Déplore profondément la mort de centaines de personnes, pour la plupart des civils, dont des femmes et des enfants; S/RES/2014 (2011) 3 11-55962 2. Condamne énergiquement les violations persistantes des droits de l’homme commises par les autorités yéménites, dont l’emploi excessif de la force contre des manifestants pacifiques ainsi que les actes de violence, le recours à la force, et les violations des droits de l’ homme perpétrées par d’autres protagonistes, et insiste pour que tous les responsables des violences et violations des droits de l’homme répondent de leurs actes; 3. Exige de toutes les parties qu’elles renoncent immédiatement à employer la force pour atteindre le urs objectifs politiques; 4. Réaffirme qu’à son sens la signature et l’application dans les meilleurs délais d’un accord de paix reposant sur l’initiative du Conseil de coopération du Golfe sont essentielles à tout processus de transition politique sans exclusive ni heurt, piloté par les Yéménites, prend note de la signature de l’initiative du Conseil par certains partis d’opposition et le Congrès général du peuple, appelle toutes les parties au Yémen à s’engager à mettre en œuvre un accord politique fondé sur l’initiative, relève l’engagement qu’a pris le Président du Yémen de signer immédiatement l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et l’engage, lui ou les personnes autorisées à agir en son nom, à le faire et à mettre en œuvre un règlement politique qui s’en inspire, et demande la concrétisation de cet engagement, en sorte d’opérer sans plus tarder une transition pacifique, telle qu’envisagée dans l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et dans le décret présidentiel du 12 septembre; 5. Exige des autorités yémé nites qu’elles veillent immédiatement à s’acquitter de leurs obligations dans le respect des normes applicables du droit international humanitaire et du droit interna tional des droits de l’homme, permettent aux Yéménites d’exercer leurs droits humai ns et libertés fondamentales, dont le droit de se rassembler pacifiquement pour exig er le règlement de leurs griefs et celui de s’exprimer librement, y compris pour le s membres des médias, et prennent les mesures voulues pour que cessent les attaques contre des civils et la prise pour cible de civils par les forces de sécurité; 6. Demande à toutes les parties concernées d’assurer la protection des femmes et des enfants et de renforcer la participation des femmes au règlement du conflit, et engage toutes les parties à fac iliter la pleine et égale participation des femmes aux niveaux des décideurs; 7. Exhorte tous les groupes d’opposition à s’engager à contribuer pleinement et de façon constructive à l’accord et à l’application d’un règlement politique fondé sur l’initiative du Conseil de coopération du Golfe, et exige d’eux qu’ils s’abstiennent de recourir à la violen ce et cessent d’employer la force à des fins politiques; 8. Exige de l’ensemble des groupes armés qu’ils retirent toutes les armes des zones de manifestation pacifique et s’abstiennent de recourir à la violence et à la provocation et de recruter des enfants, et engage toutes les parties à ne pas prendre pour cibles des équipements vitaux; 9. Se dit préoccupé par la présence d’Al-Qaida dans la péninsule arabique et déterminé à écarter cette menace en agissant conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international, y compris les instruments applicables concernant les droits de l’homme, le s réfugiés et l’action humanitaire; S/RES/2014 (2011) 11-55962 4 10. Invite la communauté internationale à apporter une aide humanitaire au Yémen et, à ce propos, demande à toutes les parties yéménites de faciliter l’action des organismes des Nations Unies et des autr es organisations compétentes et de faire en sorte que l’aide humanitaire puisse êt re acheminée en faveur des personnes qui en ont besoin dans tout le Yémen en toute sécurité et liberté et sans entrave aucune; 11. Prie le Secrétaire général de conti nuer à user de ses bons offices, y compris dans le cadre des visites de son Conseiller spécial, et à engager toutes les parties yéménites intéressées à appliquer les dispositions de la présente résolution, et d’encourager l’ensemble des États et des organisations régionales à contribuer à cet objectif; 12. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution dans les 30 jours qui en suivront l’adoption et tous les 60 jours par la suite; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2015 (2011)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2015(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2015 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 24 octobre 2011 11-56104 (F) *1156104* Résolution 2015 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6635e séance, le 24 octobre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions concernant la situ ation en Somalie, en particulier les résolutions 1918 (2010) et 1976 (2011), Restant profondément préoccupé par la menace grandi ssante que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires au large des côtes somaliennes font peser sur la situation en Somalie, les États de la région et d’autres États, ainsi que sur la navigation internationale, la sécurité des routes maritimes commerciales et la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, et profondément préoccupé également par le fait que les pirates et les personnes impliquées dans les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes sont de plus en plus violents, Soulignant qu’il importe de trouver une soluti on globale au problème de la piraterie et des vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes, Mettant l’accent sur le fait qu’il faut exploiter le potentiel de croissance économique durable de la Somalie pour s’ attaquer aux causes profondes de la piraterie, y compris à la pauvreté, et contribuer ainsi à l’élimination permanente des actes de piraterie et des vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes ainsi que des activités illégales qui y sont associées, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Réaffirmant que le droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, en particulier en ses articles 100, 101 et 105, définit le cadre juridi que de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, ainsi que des autres activités maritimes, Réaffirmant également que les dispositions de la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, Ayant à l’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre des navires dans l’océan Indien occidental et le golfe d’Aden, et saluant l’engagement qu’ont pris les États S/RES/2015 (2011) 11-56104 2 signataires de revoir leur législation nationa le pour qu’y soient érigés en délits la piraterie et les vols à main armée contre des navires et pour qu’y figurent des directives appropriées pour l’exercice de leur compétence et la conduite d’enquêtes et de poursuites visant les coupables présumés, Félicitant les États qui ont révisé leur droit interne pour ériger la piraterie en infraction et permettre à leurs tribunaux de juger les personnes soupçonnées de piraterie, dans le respect du droit interna tional, y compris le droit international des droits de l’homme, et soulignant qu’il faut que les États poursuivent leurs efforts dans ce sens, Notant en même temps avec préoccupation que le droit interne de certains États n’érige pas la piraterie en infraction ou ne contient pas les dispositions de procédure nécessaires pour engager effica cement des poursuites pénales contre les personnes soupçonnées de piraterie, Réaffirmant qu’il importe, pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, que les personnes soupçonnées de tels actes soient poursuivies au niveau national, Condamnant fermement la poursuite de la pratique de la prise d’otages par des pirates présumés opérant au large des côtes somaliennes, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions sur la vie de leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages, et constatant l’importance de la coopération entre États Membres concernant la question de la prise d’otages ainsi que la nécessité de poursuivre les pirates présumés pour prise d’otages, Constatant qu’en dépit des efforts déployés jusqu’à présent par les États pour engager des poursuites contre les pirates pr ésumés au niveau national, le travail accompli à cet égard reste insuffisant, et que davantage doit être fait pour s’assurer que les personnes soupçonnées de piraterie sont effectivement traduites en justice, Se déclarant une nouvelle fois inquiet que de nombreuses personnes soupçonnées de piraterie soient libérées sans avoir été jugées, réaffirmant que le fait de ne pas traduire en justice des personne s responsables d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte menée par la communauté internationale contre la piraterie, et se déclarant résolu à faire en sorte que les pirates aient à répondre de leurs actes, Prenant note avec intérêt de la conclusion du rapport du Secrétaire général sur les modalités de la création de juridicti ons somaliennes spécia lisées pour juger les personnes soupçonnées de piraterie (S/2011/360) selon laquelle, avec suffisamment d’aide internationale, les procès pour piraterie qu’instruisent les tribunaux du Somaliland et du Puntland devraient répondre aux normes internationales dans les trois prochaines années, et exprimant l’espoir , comme le Secrétaire général dans le rapport précité, que ce calendrier pourrait être accéléré au cas où des experts compétents, provenant notamment de la diaspora somalienne, pourraient être identifiés et recrutés, Se félicitant des consultations qui ont lieu entre l’ONU et les États de la région, notamment les Seychelles, Maurice et la Tanzanie, ainsi que du fait que la Tanzanie se soit dite prête à apporter son concours à la communauté internationale, S/RES/2015 (2011) 3 11-56104 dans des conditions appropriées, pour poursuivre les pirates présumés sur son territoire, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes enveniment la situa tion dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, 1. Réaffirme , comme l’a souligné le Conseiller spécial du Secrétaire général pour les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes somaliennes dans son rapport transmis au Conseil de sécurité le 19 janvier 2011 (S/2011/30), que l’objectif ultime consistant à renforcer la responsabilité de la Somalie et sa participation aux efforts déployés pour poursuivre les pirates présumés demeure d’une très grande importance dans le contexte général de la lutte co ntre la piraterie; 2. Reconnaît le rôle de premier plan que le Gouvernement fédéral de transition et les autorités régionales so maliennes compétentes jouent s’agissant d’éliminer la piraterie au large des côtes somaliennes; 3. Se félicite à cet égard que la feuille de route pour achever la transition en Somalie, adoptée le 6 septembre 2011, prévoie parmi les tâches essentielles dévolues aux institutions fédé rales de transition l’élabor ation d’une stratégie et d’une législation pour lutter contre la piraterie, en concertation avec les entités régionales, et note qu’il a lui-même subordonné son appui futur à ces institutions à l’achèvement des tâches énoncée s dans la feuille de route; 4. Prend note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général sur les modalités de la création de juridictions somaliennes spécialisées pour juger les personnes soupçonnées de piraterie (S/2011/360), établi en application du paragraphe 26 de sa résolution 1976 (2011); 5. Demande à nouveau à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vol s à main armée et aux États auxquels le droit international ou leur droit interne c onfère compétence, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesures vo ulues d’enquête et de poursuite à l’encontre des auteurs d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, y compris quiconque incite à la commission d’un acte de piraterie ou la facilite, confor mément au droit international applicable, y compris le droit internatio nal des droits de l’homme; 6. Demande aux États de coopérer égalemen t, selon qu’il conviendra, à la poursuite des pirates présumés pour prise d’otages; 7. Prie à nouveau le Gouvernement fédéral de transition et les autorités régionales somaliennes compétentes d’élaborer d’urgence, avec l’assistance de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et du Programme des Nations Unies pour le développement, et d’adopter une série complète de lois pour lutter contre la piraterie, notamment des lois prévoyant des poursuites contre ceux qui financent, planifient, organisent ou facilitent les attaques perpétrées par des pirates ou en tirent profit illicitement, en vue d’exercer, dans les meilleurs délais, des poursuites efficaces contre les pirates présumés et les personnes associées aux attaques perpétrées par des pirates en Somalie, le transfèrement vers la Somalie des pirates poursuivis et condamnés ailleurs et l’incarcération des personnes reconnues coupables en Somalie, prie instamment le Gouvernement fédéral de transition et les S/RES/2015 (2011) 11-56104 4 autorités régionales somaliennes de lever rapidement tout autre obstacle empêchant de progresser dans ces domaines, et demande au Gouvernement fédéral de transition et aux autorités régionales compétentes somaliennes de lui faire rapport, au plus tard le 31 décembre 2011, sur les mesures prises dans chacun des domaines ci-dessus; 8. Engage l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, le Programme des Nations Unies pour le dé veloppement et les autres partenaires internationaux à intensifier leur travail d’ appui à l’élaboration de lois nationales, d’accords et de mécanismes qui permettront de poursuivre efficacement en justice les personnes soupçonnées de piraterie et de transférer et d’inca rcérer les personnes reconnues coupables de tels actes; 9. Engage vivement les États qui ne l’ont pas enco re fait à ériger la piraterie en infraction dans leur droit interne, et demande à nouveau aux États d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes et d’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international, y compris du droit international des droits de l’homme; 10. Engage vivement les États et les organisations internationales à mettre en commun les éléments de preuve et d’information en leur possession aux fins de la répression des actes de piraterie en vue de veiller à ce que les personnes soupçonnées de ces actes soient effectivemen t traduites en justice et celles qui sont jugées coupables incarcérées; 11. Invite tous les États Membres à faire rapport, au plus tard le 31 décembre 2011, au Secrétaire général sur les mesu res qu’ils auront prises pour ériger la piraterie en infraction dans leur droit interne et pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie au large des côte s somaliennes ou faciliter les poursuites contre elles et incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, et prie le Secrétaire général de rassembler ces informations dans un document et de le faire distribuer comme document du Conseil de sécurité; 12. Salue l’action, décrite par le Secrétai re général dans son rapport, que mènent l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et le Programme des Nations Unies pour le développement pour faciliter la tenue de procès de piraterie et aider à renforcer les capacités péniten tiaires en Somalie, conformément à la recommandation du Conseiller spécial du Se crétaire général pour les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes somaliennes; 13. Réaffirme qu’il y a lieu de poursuivre et d’intensifier l’action visant à appuyer la mise en place de mécanismes judiciaires efficaces pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie; 14. Se félicite que le Secrétaire général, à l’occasion de son rapport (S/2011/360), ait pris l’engagement de c ontinuer d’apporter son aide de façon anticipée, à la demande du Conseil, à la prise des prochaines mesures concrètes destinées à renforcer encore le travail de poursuite des auteurs d’actes de piraterie; 15. Demande aux États et aux organisations régionales d’envisager par quels moyens on pourrait demander et permettre à la diaspora somalienne de contribuer efficacement à la lutte contre la piraterie, en particulier dans le domaine des poursuites judiciaires, ainsi que le Secrét aire général l’a recommandé dans son rapport (S/2011/360); S/RES/2015 (2011) 5 11-56104 16. Décide de continuer d’étudier d’urgence, sans préjuger de toutes autres mesures qu’il pourrait prendre pour veiller à ce que les pirates répondent de leurs actes, la possibilité de créer des juridic tions spécialisées pour juger les personnes soupçonnées de piraterie en Somalie et dans d’autres États de la région, avec la participation et/ou l’assistance solides de la communauté internationale, et prie le Secrétaire général, en conc ertation avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et le Programme des Na tions Unies pour le développement, de poursuivre les consultations engagées avec la Somalie et les autres États de la région désireux de créer de telles juridictions su r la nature de l’ai de internationale, y compris les ressources humaines, qui serait nécessaire pour aider à rendre ces tribunaux prêts à fonctionner; les procédur es nécessaires au transfert des pirates capturés et les éléments de preuve; le nom bre d’affaires que ces tribunaux devraient être en mesure de connaître; et le calendrier et les coûts prévus, et de lui présenter, au vu de ces consultations, dans un délai de 90 jours des propositions de mise en œuvre détaillées, en vue de la création de ces juridictions, le cas échéant; 17. Souligne qu’il importe que ces juridictions aient compétence pour juger non seulement les pirates présumés capturés en mer, mais aussi quiconque incite à la commission d’un acte de piraterie ou la facilite intentionnellement, y compris les cerveaux des réseaux criminel s de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent les attaques perpétrées par des pirates ou en tirent profit illicitement; 18. Est conscient que toute augmentation des capacités en matière de poursuites doit impérativement s’accompagne r d’un accroissement des capacités pénitentiaires, et engage à la fois les autorités so maliennes, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, le Programme des Nations Unies pour le développement et les autres partenaires in ternationaux à appuyer la construction de prisons en Somalie et leur fonctionnement responsable, dans le respect du droit international; 19. Engage les États Membres, les organisations régionales et les autres partenaires compétents à appuyer la créati on de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie dans la région en prenant ou en facilitant des arrangements en vue de la mise à disposition d’experts internationaux, issus notamment de la diaspora somalienne, par détachement ou selon d’autres modalités, et à appuyer par d’autres moyens l’action menée par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, le Programme des Nations Unies pour le développement et d’autres partenaires internationaux à cet égard en c ontribuant au fonds d’affectation spéciale; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2016 (2011)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2016(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2016 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 27 octobre 2011 11-56711 (F) *1156711* Résolution 2016 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6640e séance, le 27 octobre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1970 (2011) du 26 février 2011, 1973 (2011) du 17 mars 2011 et 2009 (2011) du 16 septembre 2011, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’ unité nationale de la Libye, Prenant note de la « Déclaration de libération » faite par le Conseil national de transition le 23 octobre 2011 en Libye, Espérant bien que l’avenir de la Libye reposera sur la réconciliation nationale, la justice, le respect des droits de l’homme et de l’état de droit, Réitérant qu’il importe de favoriser la part icipation pleine et effective des membres de tous les groupes sociaux et et hniques, y compris la participation égale des femmes et des groupes minoritaires, dans les débats autour de la période d’après conflit, Rappelant sa décision de saisir le Procureu r de la Cour pénale internationale de la situation en Libye et l’importance de la coopération pour amener les responsables de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et les complices d’attaques dirigées contre la population civile, à répondre de leur actes, Réitérant que le retour volontaire et durable des réfugiés et des personnes déplacées sera un facteur important de consolidation de la paix en Libye, Inquiet de la prolifération des armes en Libye et des conséquences possibles pour la paix et la sécurité régionales et exprimant son intention d’examiner cette question plus à fond rapidement, Exprimant sa grave préoccupation devant les informations qui font toujours état de représailles, de détentions ar bitraires, d’incarcérations illégales et d’exécutions extrajudiciaires en Libye, Engageant de nouveau les autorités libyennes à défendre et à protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales, y compris ceux des personnes appartenant à des groupes vulnérables, et à s’acquitter des obligations qui leur S/RES/2016 (2011) 11-56711 2 incombent en vertu du droit internationa l, y compris le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme, et les exhortant à respecter les droits fondamentaux de tous en Libye, y compris les anciens responsables et les détenus, pendant et après la période de transition, Rappelant les décisions qu’il a prises dans sa résolution 2009 (2011) de : a) Modifier les dispositions de l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 9 de la résolution 1970 afin de prévoir des dérogations supplémentaires, b) Lever le gel des avoirs imposé aux paragraphes 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) et au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) en ce qui concerne la Libyan National Oil Corpor ation (Compagnie pétrolière nationale libyenne) et la Zueitina Oil Company, et de modifier le gel des avoirs imposé aux paragraphes 17, 19, 20 et 21 de la résoluti on 1970 (2011) et au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) en ce qui concerne la Banque centrale de Libye, la Libyan Arab Foreign Bank, la Libyan Invest ment Authority (Autorité libyenne d’investissement) et le Libyan Africa Investment Portfolio, et c) Lever les mesures imposées au paragraphe 17 de la résolution 1973 (2011), Rappelant également qu’il comptait maintenir en permanence à l’examen les mesures imposées aux paragraphes 6 à 12 de la résolution 1973 (2011) et lever ces mesures selon qu’il conviendrait et lorsque les circonstances le permettraient, et comptait également annuler, en consultation avec les autorités libyennes, l’autorisation donnée aux États Membres au paragraphe 4 de ladite résolution, Sachant que la Charte des Nations Un ies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de la tournure prise par les événements en Libye, qui améliore les perspectives pour un avenir démocratique, pacifique et prospère dans le pays; 2. Attend avec espoir qu’un gouvernement de transition libyen sans exclusive et représentatif soit mis en place, et affirme de nouveau qu’il faut que la période de transition se déroule sous le si gne de l’attachement à la démocratie, à la bonne gouvernance, à l’état de droit, à la ré conciliation nationale et au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales de tous en Libye; 3. Engage vivement les autorités libyennes à s’ab stenir de représailles, y compris sous forme d’arrestations arbitraires, leur demande de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les actes de représailles, d’incarcération illégale et d’exécution extrajudiciaire, et insiste sur la responsabilité qui incombe aux autorités libyennes de protéger leur population, y compris les étrangers et les migrants africains; 4. Demande instamment à tous les États Membres de coopérer étroitement avec les autorités libyennes dans l’ac tion qu’elles mènent pour mettre fin à l’impunité des auteurs de violations du dro it international des droits de l’homme et du droit international humanitaire; S/RES/2016 (2011) 3 11-56711 Protection des civils 5. Décide que les dispositions des paragraphes 4 et 5 de la résolution 1973 (2011) deviendront caduques le 31 octobre 2011 à 23 h 59, heure libyenne; Zone d’interdiction de vol 6. Décide également que les dispositions des paragraphes 6 à 12 de la résolution 1973 (2011) deviendront caduques le 31 octobre 2011 à 23 h 59, heure libyenne; 7. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2017 (2011)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2017(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2017 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2011 11-57334 (F) *1157334* Résolution 2017 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6644e séance, le 31 octobre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1373 (2001), 1526 (2004), 1540 (2004), 1970 (2011), 1973 (2011), 1977 (2011), 1989 (2011), 2009 (2011) et 2016 (2011), ainsi que les déclarations de ses présidents S/PRST/2005/7 et S/PRST/2010/6, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’ unité nationale de la Libye, Soulignant que l’appropriation et la responsabilité nationales revêtent une importance cruciale pour l’instauration d’une paix durable en Libye, Soulignant l’importance de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, qui a pour mandat, en application de la résolu tion 2009 (2011), d’appuyer et de soutenir la Libye dans ses efforts, notamment pour rétablir l’ordre et la sécurité publics, Rappelant que, aux termes du paragraphe 10 de la résolution 1970 (2011), les États Membres sont tenus d’interdire l’ac quisition de toutes armes et de tout matériel connexe auprès de la Libye par leurs ressortissants ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces articles proviennent ou non du territoire libyen, Inquiet de la prolifération, dans la région, de tous types d’armes et de matériel connexe, en particulier de missiles sol-air portables, en provenance de la Libye, et des conséquences qu’elle peut avoir pour la paix et la sécurité régionales et internationales, Soulignant le risque de déstabilisation que pose la dissémination d’armes légères et de petit calibre illic ites dans la région du Sahel, et rappelant à cet égard le rapport du Secrétaire général sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (S/2011/388), qui a ppelle notamment au renforcement de la coopération dans la région du Sahel, ai nsi que l’action du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, Estimant qu’il faut déployer d’urgence des efforts supplémentaires aux niveaux national, régional et international, afin d’empêcher la prolifération, dans la région, de tous types d’armes et de matériel connexe, en particulier de missiles sol-air portables, S/RES/2017 (2011) 11-57334 2 Considérant également qu’il faut sécuriser et détruire d’urgence les stocks d’armes chimiques présents en Libye, conf ormément aux obligatio ns internationales qui sont les siennes, Soulignant que la prolifération, dans la région, de tous types d’armes et de matériel connexe, en particulier de missiles sol-air portables, pourrait alimenter des activités terroristes, y compris celle s d’Al-Qaida au Maghreb islamique, Réaffirmant , à cet égard, que le terrorisme est une des plus graves menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant que les États Membres ont l’obligation de coopérer pour empêcher les mouvements de groupes terroristes et la prolifération d’armes à l’appui d’activités terroristes, notamment par l’instauration de contrôles efficaces aux frontières, Sachant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, 1. Engage les autorités libyennes à prendre toutes les mesures voulues pour empêcher la prolifération de tous types d’armes et de matériel connexe, en particulier de missiles sol-air portables, assurer leur bonne garde, et honorer les obligations qui incombent à la Libye en ve rtu du droit internatio nal en matière de maîtrise des armements, de désarmement et de non-prolifération, en appliquant dans leur intégralité les plans qu’elles ont élaborés à cet égard; 2. Engage également les autorités libyennes à continuer de coopérer étroitement avec l’Organisation pour l’inte rdiction des armes chimiques, en vue de la destruction de leurs stocks d’armes ch imiques, conformément à leurs obligations internationales; 3. Engage les États de la région à envisager les moyens appropriés d’empêcher la prolifération dans la régi on de tous types d’armes et de matériel connexe, en particulier des missiles sol-air portables; 4. Invite les États Membres et les organisations et organismes internationaux et régionaux, notamment les organismes des Nations Unies compétents, à fournir aux autorités libyennes et aux États de la région l’assistance nécessaire à la réalisation de cet objectif; 5. Prie le Comité créé par la résolution 1970 (2011), aidé de son groupe d’experts, agissant en coopération avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, ainsi que d’autres organismes compétents des Nations Unies, dont l’Organisation de l’aviation civile inte rnationale, et en consultation avec les organisations et organismes internationaux et régionaux, d’évaluer les menaces et les problèmes, liés en particulier au terrorisme, que pose la prolifération dans la région de tous types d’armes et de matériel connexe, en particulier des missiles sol- air portables, en provenance de la Libye, et de lui soumettre un rapport sur les moyens de contrer cette menace et d’empêch er la prolifération des armes et de leur matériel connexe, incluant, notamment, des mesures visant à sécuriser les armes et leur matériel connexe, à veiller à ce que les stocks soient gérés en toute sécurité et sûreté, à renforcer le contrôle des frontières et à améliorer la sécurité des transports; 6. Prie le Secrétaire général de faire le poi nt sur l’application de la présente résolution dans les rapports qu’il établit en application de sa résolution 2009 (2011); 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2018 (2011)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2018(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2018 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2011 11-57322 (F) *1157322* Résolution 2018 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6645e séance, le 31 octobre 2011 Le Conseil de sécurité , Vivement préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée font peser sur la navigation internationale, la sécurité et le dével oppement économique des États de la région, Rappelant sa déclaration du 30 août 2011 sur les actes de piraterie et les vols à main armée dans le golfe de Guinée, Préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer font peser sur la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, notamment lorsqu’elles sont retenues en otage, et vivement préoccupé par la violence exercée par les pirates et les personnes impliquées dans les actes de piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, Affirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale des États du golfe de Guinée et de leurs voisins, Affirmant également que les dispositions de la présente résolution s’appliquent à la seule situation dans le golfe de Guinée, Affirmant en outre que le droit international, te l que codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, en particulier en ses articles 100, 101 et 105, définit le cadre juridi que de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, ainsi que celui des autres activités maritimes, Notant que les instruments juridiques internationaux applicables prescrivent aux parties d’ériger en infraction le fait de s’emparer de tout navire ou de toute plate-forme fixe ou d’en exercer le cont rôle par la force ou sous la menace de l’emploi de la force ou de toute autr e forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions, et de poursuivre ou d’extrader aux fins de poursuite les responsables ou les personnes soupçonnées d’avoir commis ces infractions, Soulignant qu’il importe de trouver une soluti on globale au problème de la piraterie et des vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, S/RES/2018 (2011) 11-57322 2 Notant l’action menée par les États du golfe de Guinée pour trouver une solution à ce problème, notamment l’in stauration de patrouilles maritimes communes et les activités dirigées par le Nigéria et le Bénin au large des côtes béninoises, Notant également la nécessité d’une aide intern ationale s’inscrivant dans le cadre d’une stratégie globale visant à soutenir les efforts nationaux et régionaux, afin d’aider les États de la région à lutter contre les actes de piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, Saluant la contribution apportée par plusie urs États Membres et organisations internationales en faveur du secteur maritime, notamme nt pour la sécurité, le renforcement des capacités et les opérations communes menées par les États du golfe de Guinée, Soulignant qu’il convient de coordonner l’action menée au niveau régional pour élaborer une stratégie globale visant à lutter contre la menace que posent les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée, Notant que les États de la région doivent jouer un rôle moteur à cet égard, avec le soutien des organisations régionales, 1. Condamne tous les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes des États du golfe de Guinée; 2. Se félicite qu’il soit prévu de convoquer un sommet des chefs d’État du golfe de Guinée afin de réfléchir à une riposte globale dans la région, et encourage les États membres de la Communauté économi que des États de l’Afrique de l’Ouest, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et de la Commission du golfe de Guinée à définir une stratégie globale, comprenant notamment : a) L’élaboration de législations et de réglementations nationales, là où il n’en existe pas, pour ériger en infraction les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer; b) La mise au point d’un cadre régional de lutte contre les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer, prévoyant notamment la mise en commun d’informations et des mécanismes de co ordination des opérations dans la région; c) L’élaboration de législations et réglementations nationales ou leur renforcement, selon que de besoin, pour me ttre en œuvre les ac cords internationaux relatifs à la sécurité de la navigation, conformément au droit international; 3. Engage les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et de la Commission du golfe de Guinée à lutter contre les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée, par une action concertée, notamment l’instauration de patrouilles maritimes bilatéra les ou régionales, conformément au droit inte rnational applicable, et prie les États concernés de prendre les mesures qui conviennent pour faire en sorte que les activités qu’ils mèneront en application de la présente résolution n’aient pas pour conséquence de priver des navires d’États tiers de la liberté de navigation en haute mer ni du droit de passage innocent dans les eaux territoriales, ou d’en entraver l’exercice; 4. Prie les États, agissant en coopération avec les compagnies de transport maritime, les compagnies d’assurance et l’Organisation maritime internationale, de S/RES/2018 (2011) 3 11-57322 veiller à ce que les navires battant leur pa villon reçoivent les informations et les directives appropriées dans le contex te du golfe de Guinée concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de défense à adopter et les mesures à prendre en cas d’attaque ou de menace d’attaque dans les eaux du golfe de Guinée; 5. Prie les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et de la Commission du golfe de Guinée, avec les États du pavillon et les États de nationalité des victimes et des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée en mer, à coopérer pour poursuivre les auteurs présumés, notamment les personnes qui facilitent et financent les actes de pi raterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes du golfe de Guinée, conformément au droit international applicable, y compris le droit inte rnational des dro its de l’homme; 6. Engage la communauté internationale à aider, à leur demande, les États concernés de la région, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et la Commission du golfe de Guinée et les autres organisations et organismes compétents à renforcer l’action qu’ils mènent pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée; 7. Se félicite que le Secrétaire général ait l’intention de déployer une mission d’évaluation des Nations Unies qui serait chargée d’examiner la menace que représentent les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée et de chercher le me illeur moyen de s’attaquer au problème, et attend avec intérêt de recevoir le rapport de cette mission et ses recommandations sur la question; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2019 (2011)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2019(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2019 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 16 novembre 2011 11-59567 (F) *1159567* Résolution 2019 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6661e séance, le 16 novembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009 et 1948 (2010) du 18 novembre 2010, Réaffirmant son attachement au règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie, qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant qu’il appuie pleinement la poursuite de la mission du Haut- Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rapp elant aux Parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoir e des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut-Représentant, au commandant et au personnel de la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA), au Haut- Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) de Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des S/RES/2019 (2011) 11-59567 2 autres organisations et organismes intern ationaux présents en Bosnie-Herzégovine, pour le concours qu’ils apportent à la mise en œuvre de l’Accord de paix, Se félicitant que les autorités de Bosnie-Herzégovine aient adopté une stratégie de mise en œuvre de l’annexe 7 de l’Accord de paix axée sur la stratégie visant à assurer le retour des réfugiés et souligna nt que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés de toute la régi on reste d’une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Conscient que l’Accord de paix n’est pas encore mis pleinement en application, tout en rendant hommage a ux autorités de l’État et des entités de Bosnie-Herzégovine ainsi qu’à la communa uté internationale pour les progrès accomplis au cours des seize années écoulées depuis la signature de l’Accord, Constatant que la situation générale de la sécurité reste depuis plusieurs années calme et stable en Bosnie-Herzégovine, Soulignant qu’il est important que la Bosnie -Herzégovine progresse sur la voie de l’intégration euro-atlantique sur la base de l’Accord de paix, mais aussi qu’elle devienne à la faveur de sa transition un pays européen opérationnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut-Représentant, dont le plus récent est daté du 4 novembre 2011, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de sa présidence en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans toutes ses opé rations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de ces opérations à la nécessité de prévenir et combattre le VIH/sida et les autres maladies contagieuses, Se félicitant que les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne aient décidé le 25 janvier 2010 de commencer à fournir un appui non exécutif en matière de renforcement des capacités et de formation dans le cadre de l’EUFOR ALTHEA, Prenant note avec satisfaction des conclusions des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne qui ont co nfirmé le 10 octobre 2010 la volonté de l’Union d’assurer à ce stade la continui té du mandat exécutif de l’EUFOR ALTHEA sous une forme aménagée afin de souten ir les efforts déployés par la Bosnie- Herzégovine pour maintenir un climat de sûre té et de sécurité et les capacités de diffusion de ses activités dans le ca dre d’un mandat de l’ONU renouvelé tout en centrant le gros de son action sur l’appui non exécutif à fournir en matière de renforcement des capacités et de formation afin de contribuer à la consolidation de la prise en main et des capacités locales, S/RES/2019 (2011) 3 11-59567 Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN, qui lui ont été communiquées le 19 novembre 2004, concernant la manière dont ces institutions coopéreront en Bosnie-Herzégovine et da ns lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle princi pal dans la stabilisation de la paix, s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix (S/2004/915 et 916), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovine, y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR ALTH EA et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant que l’OTAN reste engagée en Bo snie-Herzégovine et que l’Union européenne le soit de plus en plus en renforçant son rôle, Réitérant une nouvelle fois ses appels aux autorités de Bosnie-Herzégovine afin qu’elles honorent pleinement leurs e ngagements, comme le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix l’a aussi demandé dans sa déclaration du 7 juillet 2011, et conscient en particulier qu’ il faut trouver une solution à la question des propriétés de l’État et propriétés militaires, Invitant les responsables politiques, après les élections du 3 octobre 2010, à assumer leur responsabilité démocratique et à former un nouveau Conseil des ministres de Bosnie-Herzégovine pour traite r d’urgence les principales questions et priorités, Engageant tous les dirigeants politiques de la Bosnie-Herzégovine à s’abstenir de faire des déclarations qui créent des dissensions et à réaliser de nouveaux progrès concrets et appréciables vers l’intégration dans l’Union européenne, Constatant que la situation de la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe ) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en signant ces accords; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de continuer à assurer la mise en œuvre efficace de l’Accord de paix et que la communauté internationale et le s principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent la mise en œuvre et la reconstruction que t outes les autorités de Bosnie-Herzégovine respecteront leurs engagements et participeront activement à l’application de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal in ternational pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes qui favorisent la création d’un État pleinement autonome, apte à prendre place dans les struct ures européennes, et aux initiatives propres à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle aux parties qu’elles se sont engagées dans l’Accord de paix à coopérer pleinement avec toutes les entité s participant à la mise en œuvre du règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y co mpris le Tribunal pénal international pour S/RES/2019 (2011) 11-59567 4 l’ex-Yougoslavie agissant dans l’exercice de sa compétence pour rendre justice en toute impartialité, et souligne qu’une c oopération sans réserve avec le Tribunal suppose notamment que les États et les entité s lui défèrent toutes les personnes qu’il a inculpées ou les arrêtent, et lui fourniss ent des informations utiles à ses enquêtes; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut-Représentant continue de jouer son rôle dans le suivi de la mise en œuvr e de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de paix, c’est en dernier ressort au Haut-Représentant qu’il appartient de statuer sur place sur l’in terprétation à donner aux aspects civils de l’application de l’Accord de paix et qu’il peut, en cas de différend, donner l’interprétation, faire les recommandations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzé govine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci -après et des recommandations qui y figureront éventuellement, et qu’il est pr êt à envisager de prendre des mesures contre toute partie qui faillirait de faço n substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine soutiennent l’EUFOR ALTHEA, approuvent le maintien de la prés ence de l’OTAN et confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de paix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil et peuvent prendr e toutes décisions nécessaires, y compris celle de recourir à la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et le s résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) créée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par ses résolutions 1639 (2005), 1722 (2006), 1785 (2007), 1845 (2008), 1895 (2009) et 1948 (2010) ainsi qu’au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient disposés à aider les Parties à l’Accord de paix en maintenant la fo rce multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) et la présence de l’OTAN; 9. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie-Herzégovine après novembre 2011; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopératio n avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union S/RES/2019 (2011) 5 11-59567 européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle prin cipal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 11. Se félicite que l’OTAN ait décidé de rester présente en Bosnie- Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR ALTHEA, et autorise les États Membres, ag issant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à l’application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de pa ix en coopération avec l’EUFOR ALTHEA, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux ins titutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans les quelles elles reconnaissent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’ appliquent à l’EUFOR ALTHEA et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard et, par suite, que les mentions de l’IFOR, de la SFOR, de l’OTAN et du Conseil de l’Atlantique Nord dans l’Accord de paix, notamment dans l’annexe 1-A et ses appendices, ainsi que dans ses propres résolutions renverront dorénavant et selon le cas à la présence de l’OTAN, à l’EUFOR ALTHEA, à l’Union européenne, au Comité politique et de sécurité de l’Un ion européenne et au Conseil de l’Union européenne; 13. Entend envisager de proroger cette au torisation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la s ituation en Bosnie-Herzégovine l’y engagent; 14. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, sou ligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les mesures coercitives que l’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection; 15. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ALTHEA ou la présen ce de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR ALTHEA comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre t oute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, conformément à l’anne xe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire pour faire respecter les règles et procédures organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosn ie-Herzégovine pour l’aviation civile et militaire; S/RES/2019 (2011) 11-59567 6 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR ALTHEA, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres agissant pa r l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopérati on avec elle de lui faire rapport, par les voies appropriées et tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR ALTHEA et du quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l’appui et les facilités, y compris des facilités de transit, dont ont besoin les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Se félicite à nouveau de la présence, depuis le 1er janvier 2003, de la Mission de police de l’Union euro péenne en Bosnie-Herzégovine; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut-Représentant, conformé ment à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012) et de s conférences ultérieures, sur la mise en œuvre de l’Accord de paix et, en part iculier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en signant celui-ci; 22. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2020 (2011)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2020(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2020 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 22 novembre 2011 11-60422 (F) *1160422* Résolution 2020 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6663e séance, le 22 novembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concerna nt la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008), 1838 (2008), 1844 (2008), 1846 (2008), 1851 (2008), 1897 (2009), 1918 (2010), 1950 (2010), 1976 (2011) et 2015 (2011), ainsi que la déclaration de son pr ésident (S/PRST/2010/16) en date du 25 août 2010 , Restant profondément préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires f ont peser sur la sécurité, la célérité et l’efficacité de l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et dans la région, sur la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, sur la navigation internationale et la sécurité des routes maritimes commerciales, et sur les autres navires vulnérables, et notamment sur les activité s de pêche conduites conformément au droit international, et par le fait que les pirates menacent désormais la partie occidentale de l’océan Indien et les zone s maritimes adjacentes et ont accru leurs moyens d’action, Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de la participation d’enfants à des actes de piraterie au large des côtes somaliennes, Considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et soulignant qu’il faut que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et ses causes profondes, Considérant qu’il faut prendre des mesures d’enquête et de poursuite non seulement contre les pirates présumés captur és en mer, mais aussi contre quiconque incite à la commission d’un acte de pira terie ou la facilite intentionnellement, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent les attaques perpétrées par des pirates ou en tirent profit illicitement, se déclarant une nouvelle fois inquiet que de nombreuses personnes soupçonnées de piraterie soient libérées sans avoir été jugées, réaffirmant que le fait de ne pas traduire en justice toute personne responsable d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte menée par S/RES/2020 (2011) 11-60422 2 la communauté internationale contre la piraterie, et se déclarant résolu à faire en sorte que les pirates soient amenés à répondre de leurs actes, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris aux droits de la Somalie sur les ressources naturelles se tr ouvant au large de ses côtes, notamment les pêcheries, conformément au droit international, et rappelant qu’il importe d’empêcher la pêche illégale et le rejet illégal de déchets, notamment de substances toxiques, soulignant l’importance qui s’attache à ouvrir des enquêtes sur les allégations de pêche illégale et de rejet illégal de déchets et prenant note avec satisfaction à cet égard du rapport du Secrétaire général sur la protection des ressources naturelles et des eaux somaliennes (S/2011/661), établi en application du paragraphe 7 de sa résolution 1976 (2011), Réaffirmant en outre que le droit international, tel qu’exposé dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en date du 10 décembre 1982 (« la Convention »), définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, parmi d’autres activités maritimes, Tenant compte à nouveau de la crise que traverse la Somalie et du fait que le Gouvernement fédéral de transition n’a pa s les moyens de tenir les pirates à distance, de poursuivre en justice ceux qui sont arrêtés, ni de patrouiller dans les eaux au large des côtes du pays, y compris les voies de circulation maritimes internationales et les eaux territoriales somaliennes, et d’en assurer la sécurité, Prenant note des multiples demandes d’aide in ternationale présentées par le Gouvernement fédéral de transition pour lutte r contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment la lettre datée du 10 novembre 2011 par laquelle le Représentant permanent de la Somalie aupr ès de l’Organisation des Nations Unies a fait savoir que le Gouvernement fédéral de transition était reconnaissant au Conseil de l’aide qu’il lui apportait, se déclar ait disposé à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organisations régionales pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des cô tes somaliennes, et demandait que les dispositions de la résolution 1897 (2009) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois , Saluant les efforts déployés par l’opération Atalante de l’Union européenne, les opérations « Protecteur allié » et « Bouclier océanique » de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, la Forc e multinationale 151 des Forces maritimes combinées et d’autres États agissant individuellement, en coopération avec le Gouvernement fédéral de transition et d’autres pays, pour réprimer la piraterie et protéger les navires vulnérables qui croisent au large des côtes somaliennes, et se félicitant des efforts faits par certains pays, notamment l’Arabie saoudite, la Chine, la Fédération de Russie, l’Inde, le Japon, la Malaisie, la République de Corée, la République islamique d’Iran et le Yéme n, qui ont déployé des navires ou des aéronefs dans la région pour appuyer ces ef forts, comme le relève le Secrétaire général dans son rapport (S/2011/662), Se félicitant des activités de renforcement des capacités menées dans le cadre du Code de conduite de Djibouti, du Fonds d’affectation spéciale de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour le Code de conduite de Djibouti et du Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter S/RES/2020 (2011) 3 11-60422 contre la piraterie au large des côtes soma liennes, et notant qu’il faut que toutes les organisations internationales et régional es concernées y coopèrent pleinement, Prenant note avec satisfaction des efforts faits par l’OMI et le secteur du transport maritime pour élaborer et actua liser des principes directeurs, des bonnes pratiques et des recommandations visant à aider les navires à prévenir et réprimer les attaques lancées par des pirates au la rge des côtes somaliennes, y compris dans le golfe d’Aden et l’océan Indien, et conscient de l’action menée par l’OMI et le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes en ce qui concerne l’embarquement de pers onnel de sécurité armé privé à bord des navires dans les zones à haut risque , Notant avec préoccupation que le manque de moyens et l’absence de législation interne permettant de détenir et poursuivre les pirates présumés après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes somaliennes et, dans certains cas, contraint à libérer des pirates sans les avoir traduits en justice, alors même que les éléments à charge étaient suffisants pour justifier des poursuites, et réaffirmant qu’aux termes de la Convention de 1988 pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d’ériger en in fraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par violence ou menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions et d’accepter la remi se des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant qu’il importe de continuer d’amé liorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes de preuves des actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, et se félicitant de ce que font l’OMI, INTERPOL et les transporteurs ma ritimes pour élaborer à l’intention des gens de mer des instructions quant à la manière de maintenir en l’état, après les actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu’il importe, pour que les poursuites intentées contre les aute urs d’actes de piraterie aboutissent, de permettre aux gens de mer de témoigner lors des instances pénales, Prenant note du consensus réalisé à la neuvième session plénière du Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes tenue le 14 juillet 2011 au sujet de la création d’ un Groupe de travail 5 sur « les flux financiers illicites associés à la pirate rie au large des côtes de la Somalie », Constatant que les pirates se tournent de plus en plus vers les enlèvements et la prise d’otages et que ces activités les aident à se procurer des fonds pour acheter des armes, attirer de nouvelles recrues et poursuivre leurs opérations, mettant ainsi en danger la sûreté et la sécurité de civils innocents et portant atteinte à la liberté du commerce, Réaffirmant la condamnation que suscitent dans la communauté internationale les enlèvements et les prises d’otages, y compris ceux qui sont réprimés par la Convention internationale contre la prise d’otages, condamnant fermement la pratique persistante de la prise d’otages par des pirates présumés opérant au large des côtes somaliennes, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions sur la vie de leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages et constatant l’importance de la coopér ation entre États Membres S/RES/2020 (2011) 11-60422 4 concernant la question de la prise d’otages , ainsi que la nécessité de poursuivre les pirates présumés pour prise d’otages, Saluant les efforts déployés par la République du Kenya et la République des Seychelles pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie devant leurs tribunaux nationaux, se félicitant de l’en gagement de la République de Maurice et de la République-Unie de Tanzanie, et notant avec satisfaction l’assistance fournie par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et d’autres organisations et donateurs internationaux, en coordination avec le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, afin d’aider le Kenya, les Seychelles, la Somalie et d’autres État s de la région, notamment le Yémen, à prendre, dans le respect du droit internati onal des droits de l’homme en vigueur, des mesures pour poursuivre, ou incarcérer da ns un État tiers après des poursuites ailleurs, les pirates appréhendés, y comp ris ceux qui facilitent ou financent leurs actes, et soulignant qu’il faut que les États et les organisations internationales redoublent d’efforts à cet égard, Se félicitant que les administrations nationale et régionales de Somalie soient prêtes à coopérer entre elles et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de piraterie afin que les pirates condamnés puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d’ accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect du droit international en vigueur, y compris le droit international des droits de l’homme, Accueillant avec satisfaction le rapport présenté par le Secrétaire général (S/2011/662), en application de la résolution 1950 (2011) sur l’application de cette résolution et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur les modalités de la création de juridictions somaliennes spécialisées pour juger les personnes soupçonnées de piraterie (S/2011/360), présen té en application du paragraphe 26 de la résolution 1976 (2011), ainsi que les travaux menés par le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et le Secrétariat de l’ONU pour étudier la possibilité d’utiliser de s mécanismes additionnels en vue de poursuivre efficacement les personnes soupçonnées de piraterie et de vols à main armée au large des côtes somaliennes, y compris celles qui sont à terre et incitent à la commission d’un acte de piraterie ou la facilitent intentionnellement , Soulignant qu’il faut que les États examinent comment aider les gens de mer qui sont victimes des pirates, et se félicitant à cet égard des travaux en cours au sein du Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et de l’Organisation maritime internationale pour élaborer des directives sur l’aide à apporter aux gens de mer et autres pers onnes qui ont été victimes d’actes de piraterie, Notant avec satisfaction les efforts que continuent de déployer l’UNODC et le Programme des Nations Unies pour le développement pour renforcer la capacité du système pénitentiaire somalien, y compris les autorités régionales, en particulier avec l’appui du Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, S/RES/2020 (2011) 5 11-60422 d’incarcérer les pirates condam nés, dans le respect du droit international des droits de l’homme, Ayant à l’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre des navires dans l’océan Indien occidental et le golfe d’Aden et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer des cadres réglem entaires et législatifs appropriés pour combattre la piraterie, renforcer leurs m oyens de patrouiller les eaux de la région, intercepter les navires suspects et poursuivre en justice les personnes soupçonnées de piraterie, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le re nforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une éradication durable de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par le Gouvernement fédéral de transition, de forces de sécurité nationales et d’une police somalienne, dans le cadre de l’Accord de Djibouti et d’une stratégie nationale pour la sécurité, Se félicitant à cet égard que la feuille de route pour achever la transition en Somalie, adoptée le 6 septembre 2011, demande au Gouvernement fédéral de transition, en tant que tâches essentielles dévolues aux institutions fédérales de transition, d’élaborer une stratégie et une légi slation pour lutter cont re la piraterie, en concertation avec les entités régionales , et de déclarer une Zone économique exclusive, et notant qu’il a lui-même subordonné à l’achèvement des tâches énoncées dans la feuille de route son appui futur aux institutions fédérales de transition, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes aggravent la situati on dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis contre de s navires naviguant au large des côtes somaliennes; 2. Considère que l’instabilité que connaît la Somalie est une des causes profondes du problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et contribue à ce problème; 3. Souligne qu’il faut que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts pour réprimer la pirate rie et remédier à ses causes profondes; 4. Considère qu’il faut prendre des mesures d’enquête et de poursuite non seulement contre les pirates présumés captur és en mer, mais aussi contre quiconque incite à la commission d’un acte de pira terie ou la facilite intentionnellement, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent les attaques perpétrées par des pirates ou en tirent profit illicitement; 5. Demande aux États de coopérer égalemen t, selon qu’il conviendra, à la poursuite des pirates présumés pour prise d’otages; 6. Exprime de nouveau son inquiétude au sujet des observations que le Groupe de contrôle sur la Somalie a formulées dans son rapport du 20 novembre S/RES/2020 (2011) 11-60422 6 2008 (S/2008/769, p. 58), selon lesquelles le versement de rançons de plus en plus élevées aux pirates et le non-respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 733 (1992) encouragent la piraterie au large des côtes somaliennes, et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle sur la Somalie et l’Érythrée, notamment en matiè re de partage de l’information sur les violations éventuelles de l’embargo sur les armes; 7. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en y déployant des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en saisissant les embarc ations, navires, armes et autre matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et en en disposant; 8. Salue les initiatives prises par le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes pour faciliter la coordination afin de décourager la commission d’actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en coopération avec l’ Organisation maritime internationale, les États du pavillon et le Gouvernement fédéral de transition, et exhorte les États et les organisations internationales à continuer de soutenir ces efforts; 9. Encourage les États Membres à continuer de coopérer avec le Gouvernement fédéral de transition dans la lu tte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ce dernier qu’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer, et décide de reconduire, pour une nouvelle période de douze mois à compter de l’adoption de la présente résolution, les autorisations visées au paragraphe 10 de la résolution 1846 (2008) et au paragraphe 6 de la résolution 1851 (2008) et renouvelées au paragraphe 7 de la résolution 1897 (2009) et au paragraphe 7 de la résolution 1950 (2010), accordées aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont le Gouvernement fédéral de transition aura préalablement communiqué les noms au Secrétaire général; 10. Affirme que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en partic ulier que la présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumier, et affirme en outre que les présentes autorisations n’ont été rec onduites qu’à la suite de la réception de la lettre datée du 10 novembre 2011 par laquelle le Gouvernement fédéral de transition a signifié son accord; 11. Affirme également que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et développées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas aux livrai sons d’armes et de matériel militaire réservés à l’usage exclusif des États Membres et des organisations régionales qui prennent des mesures conformément au para graphe 9 ci-dessus ni à la fourniture d’assistance technique à la Somalie aux seul es fins énoncées au paragraphe 6 de la S/RES/2020 (2011) 7 11-60422 résolution 1950 (2010), qui font l’objet d’une dérogation conformément à la procédure définie aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 12. Demande aux États coopérants de prendr e les dispositions voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément aux autorisations accordées au paragraphe 9 de la présente résolution n’auront pas pour effet sur le plan pratique de refuser ou restreindre le droit de passag e inoffensif des navires d’États tiers; 13. Engage les États Membres à aider la Somalie, sur la demande du Gouvernement fédéral de transition et en av isant le Secrétaire général, à renforcer les capacités en Somalie, notamment celles dont disposent les autorités régionales, pour traduire en justice ceux qui utilisent le territoire somalien pour planifier, favoriser ou commettre des actes criminels de piraterie et des vols à main armée en mer, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes au droit internat ional des droits de l’homme applicable; 14. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesu res voulues d’enquête et de poursuite à l’encontre des auteurs d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, y compris quiconque incite à la commission d’un acte de piraterie ou la facilite, dans le respect du droit international applicable, y compris le droit international des droits de l’homme, de veiller à ce que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis-à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes détenues dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 15. Demande à tous les États d’ériger la piraterie en infraction dans leur droit interne et d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au la rge des côtes somaliennes ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes et d’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit internati onal, y compris du droit international des droits de l’homme; 16. Réaffirme sa décision de continuer d’étudier d’urgence la possibilité de créer, en Somalie et dans d’autres États de la région, des juridictions spécialisées pour juger les personnes soupçonnées de piraterie, avec une participation et/ou une assistance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011), souligne qu’il importe que ces juridictions aient compétence pour juger non seulement les prévenus appr éhendés en mer, mais aussi quiconque incite à la commission d’un acte de pira terie ou la facilite intentionnellement, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent les attaques perpétrées par des pirates ou en tirent profit illicitement, souligne la nécessité de renforcer la coopération entre les États, les organisations internationales et les organisations régionales en vue de traduire les individus concernés en justice, et encourage le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes à poursuivre ses travaux à cet égard; S/RES/2020 (2011) 11-60422 8 17. Prie instamment tous les États de prendre les mesures voulues dans le cadre de leur droit interne en vigueur po ur empêcher le financement illicite d’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés; 18. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avant sur les réseaux criminels internationaux associés à la piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du financement illicite et de la facilitation; 19. Félicite INTERPOL d’avoir créé une base de données mondiale sur la piraterie visant à regrouper les informations sur la piraterie au large des côtes somaliennes et à faciliter leur analyse dans la perspective d’une ac tion judiciaire, et prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans cette base de données; 20. Souligne à cet égard qu’il fa ut faciliter les enqu êtes sur ceux qui financent, planifient et organisent illicitem ent les attaques perpétrées par des pirates au large des côtes somaliennes ou en tirent illicitement profit, ainsi que les poursuites à leur encontre; 21. Engage vivement les États et les organisations internationales à mettre en commun les éléments de preuve et d’information en leur possession aux fins de la répression des actes de piraterie en vue de veiller à ce que les personnes soupçonnées de ces actes soient effectivemen t traduites en justice et celles qui sont jugées coupables incarcérées; 22. Salue la création du Fonds d’affectation spéciale pour l’appui aux initiatives des États qui luttent contre la pi raterie au large des côtes somaliennes et du Fonds d’affectation spéciale de l’Orga nisation maritime internationale pour le Code de conduite de Djibouti et demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques affectés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des transports maritimes internationaux, de verser des contributions à ces fonds; 23. Exhorte les États parties à la Conventio n des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répre ssion d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime à s’acquitter pleineme nt des obligations que leur imposent en la matière lesdites conventions et le droit international coutumier, et à coopérer avec l’UNODC, l’Organisation maritime internationale, ainsi que d’autres États et organisations internationales, en vue de se donner les moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 24. Prie instamment les États, agissant à titre individuel ou dans le cadre des organisations internationales compétentes, d’envisager activement d’enquêter sur les allégations faisant état d’activités de pêch e illégales et de rejet illégal de déchets, notamment de substances toxiques, en vue de poursuivre les auteurs de ces infractions qui relèvent de leur juridiction; et prend note de l’intention déclarée par le Secrétaire général d’inclure des info rmations sur ce sujet dans ses prochains rapports sur la piraterie au large des côtes somaliennes; 25. Accueille avec satisfaction les recommandations et les principes directeurs de l’Organisation maritime internationale concer nant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre de navires, souligne qu’il importe que toutes les parties prenantes, y compris le secteur des S/RES/2020 (2011) 9 11-60422 transports maritimes, appliquent ces re commandations et principes directeurs, engage les États, en collaboration avec les s ecteurs des transports maritimes et des assurances, et l’Organisation maritime intern ationale à continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de défense qu e doivent appliquer les bateaux qui sont attaqués ou qui naviguent au large des côtes somaliennes, et engage également les États à mettre leurs ressortissants et ba teaux à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, selon les besoins, au premier port d’escale, immédiatement après tout acte de piraterie ou vol à main armée en mer ou toute tentative de piraterie ou de vol, ou après leur mise en liberté; 26. Invite l’Organisation maritime internationa le à continuer à concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre de navires, en coordination notamment, avec l’UNODC, le Programme alimentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties prenantes concernées, et constate le rôle joué par l’Organisation maritime internationale en ce qui concerne l’emba rquement de personnel de sécurité privé armé à bord des navires dans les zones à haut risque; 27. Note l’importance qui s’attache à garantir l’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l’aide f ournie par le PAM et se félicite de l’action menée par le PAM, l’opération Atalante de l’Union européenne et les États du pavillon en ce qui concerne les détach ements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM; 28. Prie les États et les organisations ré gionales qui coopèrent avec le Gouvernement fédéral de transition de l’informer, ainsi que le Secrétaire général, dans un délai de neuf mois, de l’applica tion des mesures qu’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 9 ci-dessus et prie également tous les États qui participent au Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment la So malie et les autres États de la région, de faire rapport dans les mêmes délais sur les efforts qu’ils auront menés pour établir leur compétence en matière d’enquête et de poursuite et pour coopérer dans les affaires de piraterie; 29. Prie le Secrétaire général de lui re ndre compte, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’application de celle-ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 30. Entend suivre la situation et, le cas éc héant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraphe 9 ci-dessus si le Gouvernement fé déral de transition lui en fait la demande; 31. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2021 (2011)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2021(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2021 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 29 novembre 2011 11-61152 (F) *1161152* Résolution 2021 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6671e séance, le 29 novembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, Soulignant que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les civils, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Prenant note des rapports intermédiaire et final (S/2011/345 et S/2011/738) et des recommandations du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d’experts ») créé par la résolution 1771 (2007) et reconduit par les résolutions 1807 (2008), 1857 (2008), 1896 (2009) et 1952 (2010), et se félicitant de la collaboration entre le Groupe d’experts et le Gouvernement de la République démocratique du Congo, ainsi que d’autres gouvernements de la région et instances internationales, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par la présence de groupes armés en République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et la province Orientale, qui perpétuent un climat d’insécurité dans l’ensemble de la région, et se déclarant toujours préoccupé également par l’appui que des réseaux régionaux et internationaux apportent à ces groupes armés, Condamnant la poursuite des mouvements d’ar mes illicites tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo en violation des résolutions 1533 (2004), 1807 (2008), 1857 (2008), 1896 (2009) et 1952 (2010), se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures édictées par ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, et soulignant l’obligation faite à tous les États de se conformer aux prescrip tions en matière de notification résultant du paragraphe 5 de la résolution 1807 (2008), S/RES/2021 (2011) 11-61152 2 Rappelant le lien qui existe entre l’e xploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la pr olifération et le trafic d’armes, comme l’un des principaux facteurs qui viennent alimenter et exacerber les conflits dans la région des Grands Lacs en Afrique, Soulignant que la stabilisation à long terme et la consolidation de la paix passent par le dével oppement économique, se déclarant préoccupé à cet égard par la nouvelle hausse du chômage et l’aggravation de la pauvreté observées dans certaines zones minières et notant en même temps qu’il existe un lien entre l’exercice du devoir de diligence par certains compto irs, l’amélio ration de la gouvernance du secteur minier et l’accroisseme nt de la production et des exportations de minerais dans d’autres zones minières, comme l’a indiqué le Groupe d’experts, Se félicitant de l’action que mènent les pays de la région des Grands Lacs dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs pour lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, notant que ces pays sont résolus à créer une Initiative régionale c ontre l’exploitation illégale des ressources naturelles et qu’ils ont entériné les ligne s directrices sur le devoir de diligence définies par l’Organisation de coopérati on et de développement économiques, et encourageant ces États à mettre en œuvre les volets de l’Initiative régionale, Constatant avec préoccupation que les groupes armés s’orientent de plus en plus vers de nouvelles sources de fina ncement en se livrant à des activités criminelles de nature diverse, notamment le trafic illicite de stupéfiants, le prélèvement de taxes illégales et la vente de produits agricoles, Prenant note avec une grande préoccupation de la persistance des violations des droits de l’homme et du droit humanitair e perpétrées contre des civils dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris le meurtre et le déplacement de civils en grand nombre, le recrutement et l’emploi d’enfants soldats et la violence sexuelle généralisée, soulignant que leurs auteurs doivent êt re traduits en justice, réitérant sa ferme condamnation de toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises dans le pays, et rappelant toutes ses résolutions ayant trait aux femmes et à la paix et à la sécurité, aux enfants dans les conflits armés et à la protection des civils en période de conflit armé, Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 30 novembre 2012 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 de ladite résolution; 2. Décide de reconduire, pour la périod e indiquée au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures en matière de trans port imposées par les paragraphes 6 et 8 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions du paragraphe 7 de ladite résolution; 3. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures financières et les mesures en matière de déplacements imposées par les paragraphes 9 et 11 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de la dite résolution ayant trait aux personnes et entités visées au paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008); S/RES/2021 (2011) 3 11-61152 4. Prie le Secrétaire général de proroge r, pour une période prenant fin le 30 novembre 2012, le mandat du Groupe d’ex perts créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit par des résolutions ultérieures et prie le Groupe d’experts de s’acquitter de son mandat tel qu’énoncé au paragraphe 18 de la résolution 1807 (2008) et élargi aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1857 (2008) et de lui présenter un rapport éc rit, par l’intermédiaire du Comité, d’ici au 18 mai 2012, puis de nouveau avant le 19 octobre 2012; 5. Réaffirme les dispositions des paragraphes 6 à 13 de la résolution 1952 (2010) et prie le Groupe d’experts de procéder dans son évaluation de l’efficacité des lignes directrices sur le devoir de diligence à une analyse complète du développement économique et social des régions minières concernées en République démocratique du Congo; 6. Se félicite que la République démocratique du Congo appuie les lignes directrices sur le devoir de diligence défi nies par le Groupe d’experts des Nations Unies et l’Organisation de coopératio n et de développement économiques, se félicite également que le Gouvernement congolais ait pris des mesures pour les mettre en œuvre et invite tous les États à aider la République démocratique du Congo et les pays de la région des Grands Lacs à les appliquer; 7. Engage tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de faire connaître les lignes directrices sur le devoir de diligence établies par le Groupe d’experts des Nations Unies, notamment dans le secteur de l’or, dans le cadre des efforts plus larges engagés pour atténuer le risque de continuer à financer les groupes armés et les réseaux criminels qui opèrent au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en République démocratique du Congo; 8. Engage la République démocratique du Congo et les États de la région des Grands Lacs à exiger de leurs auto rités douanières qu’elles renforcent le contrôle des exportations et des importati ons de minerais en provenance de la République démocratique du Congo et demande à la communauté internationale d’aider la République démocratique du Congo et les autres États de la région des Grands Lacs à renforcer leurs capacités dans ce domaine, selon que de besoin et à la demande des États intéressés; 9. Recommande à tous les États, en particulier ceux de la région, de publier régulièrement des statistiques complètes sur les importations et exportations de ressources naturelles, notamment l’or, la cassi térite, le coltan, la wolframite, le bois et le charbon, et de promouvoir l’échange d’informations et la conduite d’activités conjointes au niveau régional en vue d’ enquêter sur les réseaux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’expl oitation illégale de ressources naturelles, et de les combattre; 10. Rappelle que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a pour mandat d’aider les autorités congolaises compétentes à empêcher que tout appui soit apporté aux groupes armés, en particulier grâ ce au produit d’activités économiques illicites et du commerce illicite des re ssources naturelles, notamme nt en effectuant des contrôles inopinés et des visites périodi ques sur les sites miniers, les itinéraires commerciaux et les marchés, dans le voisinage des cinq comptoirs pilotes; 11. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à renforcer, avec l’aide des partenaires internationaux au besoin et si le Gouvernement S/RES/2021 (2011) 11-61152 4 le demande, la sécurité, le contrôle compta ble et la gestion des stocks d’armes et de munitions et à mettre en œuvre d’urgence un programme national de marquage des armes, en particulier des armes à feu appa rtenant à l’État, en se conformant aux normes établies par le Protocole de Nairobi et le Centre régional sur les armes légères; 12. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à continuer de se pencher sur la question fondamentale de la cohésion de l’armée nationale, et notamment à continuer de fair e en sorte que les anciens groupes armés, en particulier le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), soient correctement intégrés dans les FARDC ap rès que leurs antécédents ont été dûment vérifiés, à veiller à ce que les membres de l’armée nationale reço ivent leur solde en temps voulu, agissent conformément aux règles établies en matière de commandement et de contrôle et soie nt soumis aux mesures disciplinaires appropriées en cas de violation de ces règles , et à s’assurer que les forces de sécurité congolaises sont redéployées de manière à réduire les risques résultant des vides sécuritaires, notamment de ceux occasionnés par la restructuration des FARDC; 13. Exige de tous les groupes armés, en particulier les FDLR, la LRA, les Maï Maï Yakutumba, les Forces nationale s de libération (FNL) et l’Alliance des forces démocratiques (AFD) qu’ils déposent leurs armes, mettent immédiatement fin à toutes formes de violence, violations des droits de l’homme et violations du droit international humanitaire contre la populati on civile en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs, en particulier les violences commises contre des femmes et des enfants, y compris le viol et les autres formes de violence sexuelle, et se démobilisent; 14. Salue les efforts que déploient actuellement les autorités congolaises pour lutter contre l’impunité de ceux qui se sont rendus coupables de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment de violences sexuelles, ou qui exploitent illégalement des ressources naturelles, y compris lorsque les auteurs sont des groupes armés illégaux ou des éléments des FARDC, et encourage la poursuite de ces efforts; 15. Souligne combien il importe que le Gouvernement congolais s’emploie activement à poursuivre les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le pays et combien la coopération à l’échelon régional s’impose dans ce domaine, notamment celle que le Gouvernement congolais entretient avec la Cour pénale internationale, et encourage la MONUSCO à user de ses pouvoirs actuels pour aider le Gouvernement à cette fin; 16. Encourage une coopération accrue entre tous les États, en particulier ceux de la région, la MONUSCO et le Groupe d’experts, et encourage en outre toutes les parties et tous les États à faire en sorte que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou de leur co ntrôle coopèrent avec le Groupe d’experts, et exige de nouveau de toutes les parties et de tous les États qu’ils garantissent la sécurité de ses membres et un accès sans entrave et immédiat, notamment aux personnes, aux documents et aux site s que le Groupe d’experts estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 17. Demande au Groupe d’experts de coopérer activement avec les autres groupes d’experts compétents, en particulier celui qui s’occupe de la Côte d’Ivoire, rétabli en vertu du paragraphe 13 de la ré solution 1980 (2011), et celui qui s’occupe S/RES/2021 (2011) 5 11-61152 du Libéria, rétabli en vertu du paragraphe 6 de la résolution 1961 (2010), pour ce qui est des ressources naturelles; 18. Engage la MONUSCO à prendre en considération les conclusions du Groupe d’experts concernant les groupes ar més et les obstacles à leur intégration dans les plans d’urgence qu’elle établira pour les six mois suivant les élections; 19. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, et ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées en application du paragraphe 3 de la présente résolution, de rendre régulièrement compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour a ppliquer les mesures imposées par les paragraphes 1, 2 et 3 et recommandées au paragraphe 8 de la résolution 1952 (2010); 20. Encourage tous les États à communiquer au Comité, pour inscription sur sa liste, les noms des personnes ou entités répondant aux critères énoncés au paragraphe 4 de la résolution 1857 ( 2008), ainsi que ceux de toutes entités appartenant à ces personnes ou entités, ou c ontrôlées directement ou indirectement par elles, ou des personnes ou entités agissant au nom ou sur les instructions de ces entités; 21. Décide de réexaminer, le moment venu, et au plus tard le 30 novembre 2012, les mesures édictées dans la présente résolution, afin de les adapter, selon qu’il conviendra, en fonction de l’état de sécurité en République démocratique du Congo, en particulier des progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forc es armées et la réforme de la police nationale, ainsi que dans le désarmement, la démobilisation, le rapatriement, la réinstallation et la réintégration, selon qu’il conviendra, des groupes armés congolais et étrangers; 22. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2022 (2011)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2022(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2022 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 2 décembre 2011 11-62029 (F) *1162029* Résolution 2022 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6673e séance, le 2 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1970 (2011) du 26 février 2011, 1973 (2011) du 17 mars 2011, 2009 (2011) du 16 septembre 2011, 2016 (2011) du 27 octobre 2011 et 2017 (2011) du 31 octobre 2011, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’ unité nationale de la Libye, Rappelant qu’il a décidé d’établir une Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) pour une période initiale de trois mois allant jusqu’au 16 décembre 2011, aux fins d’accompagner et de soutenir la Libye dans les efforts qu’elle fait au lendemain du conflit, Accueillant avec satisfaction la mise en place du Go uvernement de transition libyen le 22 novembre 2011, et soulignant que celui-ci a un rôle clef à jouer s’agissant de créer les conditions de la pleine exécution du mandat de la MANUL, Se félicitant de l’engagement pris par le Secrétaire général et le Président de l’Assemblée générale, notamment à l’occasion de leur récente visite en Libye, par lequel ils ont affirmé que l’ONU avait un rôle essentiel à jouer s’agissant d’accompagner la Libye dans les efforts qu’elle fait au lendemain du conflit, Attendant avec intérêt l’évaluation des besoins que la MANUL et le Gouvernement de transition libyen, en coopération avec tous les partenaires internationaux intéressés, notamment les institutions fi nancières internationales, doivent présenter d’ici au 16 mars 2012, l’idée étant de permettre à l’ONU de continuer d’assurer la coordination de l’ aide internationale au Gouvernement de transition libyen compte tenu de ses besoins, Soulignant combien il importe que l’ONU, y compris la MANUL, continue d’aider le Gouvernement de transition libyen à faire face à ses priorités immédiates telles qu’énoncées au paragraphe 12 de la résolution 2009 (2011), Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (S/2011/727), y compris sa recommandation tendant à voir proroger le mandat de la MANUL pour trois mois, S/RES/2022 (2011) 11-62029 2 1. Décide de proroger jusqu’au 16 mars 2012 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye créée en vertu du paragraphe 12 de sa résolution 2009 (2011) et attend avec in térêt le rapport du Secrétaire général, notamment ses recommandations concernant la prochaine phase de l’appui de la MANUL à la Libye; 2. Décide de confier également pour mandat à la MANUL, en coordination et en consultation avec le Gouvernement de transition libyen, d’accompagner et de soutenir la Libye en ce qu’elle fait pour prévenir la prolifération d’armements et de matériel connexe de tous types, notamment de missiles sol-air portables, compte tenu, notamment, du rapport mentionné au paragraphe 5 de la résolution 2017 (2011); 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2023 (2011)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2023(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2023 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 5 décembre 2011 11-62279 (F) *1162279* Résolution 2023 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6674e séance, le 5 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les d éclarations de son président sur la situation en Somalie et le différend fr ontalier entre Djibouti et l’Érythrée, en particulier ses résolutions 751 (1992), 1844 (2008), 1862 (2009), 1907 (2009), 1916 (2009), 1998 (2011) et 2002 (2011), et ses déclarations des 18 mai 2009 (S/PRST/2009/15), 9 juillet 2009 (S/PRST/2009/19) et 12 juin 2008 (S/PRST/2008/20), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, respectivement, ainsi que de tous les autres États de la région, Réaffirmant son soutien sans faille au Proce ssus de paix de Djibouti et à la Charte fédérale de transi tion, qui définissent le cadre d’une solution politique durable en Somalie, et saluant l’Accord de Kampala en date du 9 juin 2011 et la feuille de route adoptée le 6 septembre 2011, Invitant tous les États de la région à régler leurs différends de manière pacifique et à normaliser leurs relations en vue d’ouvrir la voie à une paix et une sécurité durables dans la corne de l’Afrique, et encourageant ces États à offrir la coopération nécessaire à l’Union africaine dans le cadre de l’action qu’elle mène en vue de régler ces différends, Réaffirmant qu’il est gravement préoccupé pa r le différend frontalier entre l’Érythrée et Djibouti et qu’il importe de le régler, demandant à l’Érythrée de continuer de collaborer de bonne foi avec Djibouti à l’application rigoureuse de l’Accord du 6 juin 2010, conclu sous les auspices du Qatar, pour régler leur différend frontalier et consolider la normalisation de leurs relations, et se félicitant des démarches de médiation entreprises par le Qatar et de la participation soutenue des acteurs régionaux, de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, Prenant note de la lettre du Représentant permanent de Djibouti auprès de l’Organisation des Nations Unies datée du 6 octobre 2011 (S/2011/617), informant le Secrétaire général de l’évasion de deux prisonniers de guerre djiboutiens d’une prison érythréenne, tout en constatant que le Gouvernement érythréen a jusqu’à présent nié détenir des prisonniers de guerre djiboutiens, S/RES/2023 (2011) 11-62279 2 Exprimant la vive inquiétude que lui inspirent les conclusions du rapport du Groupe de contrôle sur la Somalie et l’Éryt hrée daté du 18 juillet 2011 (S/2011/433), indiquant que l’Érythrée a continué de fournir un soutien politique et financier, un entraînement et un appui logistique à des groupes d’opposition armés, notamment Al-Chabab, qui s’emploient à saper la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie et dans la région, Condamnant l’attentat terroriste planifié en janvier 2011 en vue de saboter le sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, ainsi qu’il ressort des conclusions du rapport du Groupe de contrôle sur la Somalie et l’Érythrée, Prenant note de la décision prise par l’Union africaine lors de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement, tenue en janvier 2010, et du Communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Unio n africaine, tenu le 8 janvier 2010, saluant l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU, le 23 décembre 2009, de la résolution 1907 (2009), qui impose des sanctions à l’Érythrée au motif qu’elle fournit notamment un appui politique, financ ier et logistique à des groupes armés qui s’emploient à saper l’effort de paix et de réconciliation en Somalie ainsi que la stabilité de la région; soulignant qu’il faut s’employer énergiquement à appliquer efficacement la résolution 1907 (2009); et déclarant son intention d’imposer des sanctions ciblées contre certaines personne s et entités qui correspondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009) et au paragraphe 8 de la résolution 1844 (2008), Notant la décision prise à l’issue de la dix-huitième session extraordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvern ement de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, lui demandant de prendre des mesures pour veiller à ce que l’Érythrée cesse ses activités de déstabil isation dans la corne de l’Afrique, Prenant note de la lettre de l’Érythrée (S /2011/652), contenant une réponse au rapport du Groupe de contrôle sur la Somalie et l’Érythrée, Condamnant fermement tous les actes de l’Érythrée qui mettent en péril la paix, la sécurité et la stabilité dans la région et demandant à tous les États Membres de respecter pleinement les dispositions du régime d’embargo sur les armes imposé en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) du Conseil, tel que développé et modifié par ses résolutions ultérieures, Considérant que le refus de l’Érythrée de respecter pleinement les résolutions 1844 (2008), 1862 (2009) et 1907 (2009) et ses actions qui sapent l’effort de paix et de réconciliation en Somalie et dans la région de la corne de l’Afrique, ainsi que le différend opposant Djibouti et l’Érythrée, c onstituent une menace à la paix et à la sécurité internationales, Sachant que la Charte des Nations Un ies lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne les violations des résolutions 1907 (2009), 1862 (2009) et 1844 (2008) du Conseil de sécurité commises par l’Érythrée, qui continue de fournir un soutien à des groupes d’opposition armés, notamment Al-Chabab, s’employant à saper l’effort de paix et de réconc iliation en Somalie et dans la région; S/RES/2023 (2011) 3 11-62279 2. Souscrit à l’appel que l’Union africaine a adressé à l’Érythrée afin qu’elle règle ses différends frontaliers avec ses voisins, engage les parties à régler pacifiquement leurs différends, à normaliser leurs relations et à promouvoir la paix et la sécurité durables dans la corne de l’Afrique, et les encourage à apporter à l’Union africaine le concours dont elle a besoin dans l’action qu’elle a entreprise pour régler les différends; 3. Réaffirme que tous les États Membres, y compris l’Érythrée, doivent respecter pleinement les dispositions du régime d’embargo sur les armes imposé en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992), tel que développé et modifié par les résolutions ultérieures; 4. Réaffirme que l’Érythrée doit se conf ormer sans plus tarder aux dispositions de la résolution 1907 (2009) et souligne que tous les États ont l’obligation de se conformer aux mesures prescrites par la résolution 1907 (2009); 5. Note que l’Érythrée a retiré ses forces à la suite du déploiement d’observateurs qatariens dans les zones cont estées situées le long de la frontière avec Djibouti, demande à l’Érythrée d’entamer des pourparlers constructifs avec Djibouti en vue de résoudre le différend frontalier, et réaffirme son intention de prendre de nouvelles mesures ciblées contre ceux qui font obstacle à la mise en œuvre de la résolution 1862 (2009); 6. Exige de l’Érythrée qu’elle communique toutes informations disponibles concernant les combattants djiboutiens por tés disparus depuis les accrochages qui ont eu lieu du 10 au 12 juin 2008 afin que les personnes intéressées puissent constater la présence de prisonniers de guerre djiboutiens et leur état de santé; 7. Exige de l’Érythrée qu’elle cesse de chercher, directement ou indirectement, à déstabiliser des États, notamment en fourni ssant à des groupes armés un soutien financier, militaire, ou en matière de renseignement, ou une assistance autre que militaire, telle que l’accès à des centres et camps d’entraînement et installations similaires, la délivrance de pass eports, la prise en charge de frais de subsistance ou des facilités de voyage; 8. Demande à tous les États, en particulier les États de la région, afin d’assurer le strict respect de l’embargo sur les armes décrété aux paragraphes 5 et 6 de la résolution 1907 (2009), de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans leurs ports maritimes et aéroports, en acco rd avec leurs autorités compétentes et conformément à leur législation et dans le respect du droit international, tous les chargements à destination ou en provena nce de l’Érythrée s’ils disposent d’informations donnant des motifs raisonn ables de croire que ces chargements contiennent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits en vertu des paragraphes 5 ou 6 de la résolution 1907 (2009 ), et rappelle les obligations énoncées aux paragraphes 8 et 9 de ladite résolution concernant la découverte d’articles interdits par les paragraphes 5 et 6 de celle-ci et le paragraphe 5 de la résolution 733 (1992), tel que dé veloppé et modifié par les résolutions ultérieures; 9. Déclare son intention d’imposer des sanctions ciblées contre les individus et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009) et au paragraphe 1 de la résolution 2002 (2011) et prie le Comité d’examiner d’urgence les propositions d’inscription sur la liste présentées par les États Membres; S/RES/2023 (2011) 11-62279 4 10. Condamne le recours à la « taxe de la diaspora », imposée à la diaspora érythréenne par le Gouvernement érythrée n en vue de déstabiliser la corne de l’Afrique ou de violer les résolutions pe rtinentes, dont les résolutions 1844 (2008), 1862 (2009) et 1907 (2009), notamment son utilisation pour financer des achats d’armes et du matériel connexe destinés à des groupes d’opposition armés ou pour fournir des services et transférer des fonds, directement ou indirectement, à ces groupes, comme l’a indiqué le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée dans les conclusions de son rapport en date du 18 juillet 2011 (S/2011/433), et décide que l’Érythrée doit mettre un terme à ces pratiques; 11. Décide que l’Érythrée doit cesser d’avoir recours à l’extorsion, à la violence, à des procédés frauduleux et à d’autres moyens illicites de lever des impôts en dehors de l’Érythrée auprès de ses nationaux ou d’autres individus d’origine érythréenne, décide également que les États doivent prendre les mesures appropriées, conformément au droit international, pour que les individus qui se trouvent sur leur territoire et agissent, officiellement ou non, au nom du Gouvernement érythréen ou du Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ) en violation des interdictions énoncées dans le présent paragraphe et de leur législation soient tenus d’en rendre compte, et engage les États à prendre toutes les dispositions voulues conformes à leur droit in terne et aux instruments pertinents de droit international, notamment la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques et la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires, pour empêcher ces individus de cont ribuer à d’autres violations; 12. Se déclare préoccupé par le fait que le secteu r minier érythréen peut servir de source de financement pour déstabilis er la région de la corne de l’Afrique, ainsi qu’il ressort du rapport final du Groupe de contrôle (S/2011/433), et engage l’Érythrée à faire preuve de transparence en ce qui concerne ses finances publiques, notamment en coopérant avec le Groupe de contrôle afin de montrer que le produit des activités minières n’est pas utilisé pou r violer les résolutions pertinentes, notamment les résolutions 1844 (2008), 1862 (2009), 1907 (2009) ainsi que la présente résolution; 13. Décide que les États, afin d’empêcher que les fonds provenant du secteur minier érythréen contribuent aux violations des résolutions 1844 (2008), 1862 (2009), 1907 (2009) ou de la présente résolution, devront prendre des mesures appropriées pour que leurs nationaux, les pe rsonnes relevant de leur juridiction et les sociétés créées sur leur territoire ou re levant de leur juridiction qui commercent dans ce secteur en Érythrée fassent preuve de vigilance, notamment en publiant des lignes directrices sur le devoir de diligence, et prie, à cet égard, le Comité de mettre au point, avec l’aide du Groupe de contrôle, des lignes directrices dont pourront se servir les États Membres; 14. Demande instamment à tous les États d’instituer des principes de prudence raisonnable afin de prévenir la prestation de services financiers, notamment d’assurance ou de réassurance, ou le transf ert vers, par ou depuis leur territoire, à ou par des nationaux ou entités relevant de le ur juridiction (y compris les filiales à l’étranger) ou des personnes ou institutions financières se trouvant sur leur territoire, de tous fonds, autres actifs ou ressources économiques si ces services, actifs ou ressources, notamm ent les nouveaux invest issements dans le se cteur minier, peuvent contribuer à la violation par l’Érythrée des résolutions pertinentes, notamment les résolutions 1844 (2008), 1862 (2009), 19 07 (2009) et la présente résolution; S/RES/2023 (2011) 5 11-62279 15. Demande à tous les États de rendre compte au Conseil de sécurité dans les 120 jours des mesures qu’ils auront prises pour mettre en œuvre la présente résolution; 16. Décide d’étendre le mandat du Groupe de contrôle reconstitué par la résolution 2002 (2011) au suivi de la mi se en œuvre des mesures prévues par la présente résolution, à l’établissement de ra pports à ce sujet et aux tâches définies ci-dessous : a) Aider le Comité à surveiller l’ application des mesures prévues aux paragraphes 10, 11, 12, 13 et 14 ci-dessus, notamment en lui transmettant toute information relative aux violations; b) Examiner toute information ayant trait au paragraphe 6 ci-dessus qui devrait être portée à l’attention du Comité; 17. Demande instamment à tous les États, aux organismes des Nations Unies compétents et aux autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe de contrôle, notamment en fournissant toute information à leur disposition sur la mise en œuvre des mesures édictées dans la résolution 1844 (2008), la résolution 1907 (2009) et la présente résolution, en particulier les violations de leurs dispositions; 18. Affirme qu’il gardera à l’examen les actions de l’Érythrée et se tient prêt à ajuster les mesures qu’il a prises, en les renforçant, les modifiant ou les levant en fonction du respect par l’Érythrée des dispositions des résolutions 1844 (2008), 1862 (2009) et 1907 (2009) et de celles de la présente résolution; 19. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les 180 jours sur le respect par l’Érythrée des dispositions des résolutions 1844 (2008), 1862 (2009) et 1907 (2009) et de celles de la présente résolution; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2024 (2011)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2024(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2024 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2011 11-63788 (F) *1163788* Résolution 2024 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6683e séance, le 14 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment la résolution 1990 (2011) portant création de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Réaffirmant son attachement aux principes de souveraineté et d’intégrité territoriale, ainsi qu’à la paix, à la stabilit é et à la sécurité dans toute la région, Saluant l’assistance fournie aux parties par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et son président, Thabo Mbeki, le Premier Ministre de l’Éthiopie, Meles Zenawi, le Représentant spécial du Secrétaire général, Haïle Menkerios et le Chef de mission de la Fo rce intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei, le général de corps d’armée Tadesse Werede Tesfay, Se félicitant de la conclusion le 29 juin d’un accord entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais relatif à la sécurité des frontières et au Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, prenant note de l’engagement résultant du paragraphe 2 dudit accord tendant à la création d’une zone frontalière démilitarisée de sécurité, et prenant note également de la demande tendant à voir l’Organisation des Nations Unies prêter un concours extérieur au contrôle et à la surveillance de ladite zone, Saluant l’accord relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière, conclu le 30 juillet par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais, qui développe le principe d’un Mécanisme conjoi nt de vérification et de surveillance de la frontière, dont le ressort coïncidera av ec la Zone, et d’un Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, et gardant à l’esprit que les parties ont demandé à l’Organisation des Nations Unies de seconder le Mécanisme conjoint de surveillance et de contrôle de la fr ontière dans ses activ ités opérationnelles, Soulignant qu’il est important que s’instaurent la confiance mutuelle, le crédit réciproque et un climat propice à la stabilité et au développement économique à long terme, S/RES/2024 (2011) 11-63788 2 Considérant qu’il est urgent que le Soudan et le Soudan du Sud entament le processus de normalisation de leur frontière et considérant aussi que la situation qui règne sur cette frontière constitue une me nace pour la paix et la sécurité internationales, 1. Décide que, outre les tâches prévues au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011), la FISNUA exécutera les tâches supplémentaires ci-après à l’appui du Mécanisme conjoint de vérification et de su rveillance de la frontière; elle exécutera ces tâches dans les limites de ses capacités autorisées et dans une zone d’opérations élargie à la Zone frontalière démilitari sée de sécurité, au siège du Mécanisme conjoint de vérification et de surve illance de la frontiè re, aux postes de commandement de secteur et aux lieux d’implantation des équipes : a) Aider les parties à honorer, dans la Zone frontalière démilitarisée de sécurité, les engagements de sécurité qu’elles ont pris dans les accords susmentionnés des 29 juin et 30 juillet; b) Appuyer les activités opérati onnelles du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, y compris ses secteurs et équipes, en matière de vérification, d’enquête, de surve illance, d’arbitrage, de coordination de la liaison, d’établissement de rapports, d’écha nge d’informations et de patrouilles, et en en assurant la sécur ité selon que de besoin; c) Aider et conseiller le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière dans l’ex ercice de sa fonction de coordination d’ensemble de la planification, de la supervision et de la vérification de la mise en œuvre du Document directif conjoint sur la sécurité de la frontière en date du 30 mai 2011; d) Aider le Mécanisme conjoint de vé rification et de surveillance de la frontière à disposer des cartes et des données géographiques et cartographiques nécessaires pour surveiller l’application du paragraphe 2 de l’Accord du 29 juin 2011 sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité; e) Faciliter la liaison entre les parties; f) Aider les parties, à leur demande, à mettre en place le long de la frontière des mécanismes bilatéraux de gestion efficaces; g) Concourir à instaurer la confiance mutuelle; 2. Prie les Gouvernements du Soudan du Sud et du Soudan d’honorer intégralement les engagements qu’ils ont s ouscrits dans les accords des 29 juin et 30 juillet susvisés; 3. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de faire en sorte que tout le personnel, ainsi que le matériel, les denrées alimentaires, les fournitures et les autres marchandises, y compris les véhicules, aéronefs et pièces de rechange, de stinés à l’usage exclusif et officiel de la FISNUA puissent circuler en toute liberté et célérité, à destination et en provenance d’Abyei et dans l’ensemble de la Zone frontalière démilita risée de sécurité; 4. Prie instamment le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud de coopérer pleinement entre eux et d’appuyer pleinement la FISNUA pour lui permettre d’ex écuter intégralement son mandat; S/RES/2024 (2011) 3 11-63788 5. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de l’état d’avancement de l’exécution des tâches supplémentaires énumérées au paragraphe 1 de la présente résolution dans les rapports qu’il lui présente régulièrement sur l’exécution du mandat de la FISNUA, de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susvisés et de rechercher et mettre en œuvre des moyens de renforcer la coopération entre les missions dans la région; 6. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2025 (2011)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2025(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2025 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2011 11-63800 (F) *1163800* Résolution 2025 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6684e séance, le 14 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Saluant les progrès constants que le Gouver nement libérien fait depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéria, pour le bien de tous les Libériens, soutenu en cela par la communauté internationale, Soulignant que les progrès accomplis par le Libéria dans la filière du bois doivent se poursuivre par la mise en œuvr e et l’application effectives de la loi portant réforme du domaine national forestier promulguée le 5 octobre 2006, des autres lois concernant la transparence des revenus financiers (loi intitulée Liberia Extractive Industries Transparency Initiative Act ) et le règlement des questions de droits de propriété et de biens-fonds (lois intitulées Community Rights Law with respect to Forest Lands et Lands Commission Act ), Incitant le Gouvernement libérien à réaffirm er sa détermination et à redoubler d’efforts pour donner véritablement effet au Système de certification du Processus de Kimberley au Libéria et à tout faire pour lutter contre la contrebande de diamants bruts, Invitant le Gouvernement libérien à exercer un contrôle plus efficace sur le secteur de la production aurifère et à se donner les textes nécessaires à cette fin, et à entreprendre en particulier d’institu er une bonne gouvernance dudit secteur, Soulignant le rôle important que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer en contribuant à renforcer la sécurité dans l’ensemble du pays et en aidant le Gouvernement à asseoir son autorité sur tout le territoire, notamment dans les régions productrices de diamants, d’or, de bois et d’autres richesses naturelles et dans les régions frontalières, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria (S/2011/757), Résolu à accompagner le Gouvernement libérien en ce qu’il fait pour satisfaire aux conditions fixées dans la résolution 1521 (2003), se félicitant de la solidarité de S/RES/2025 (2011) 11-63800 2 la Commission de consolidation de la paix et invitant toutes les parties concernées, donateurs compris, à accompagner le Gouve rnement libérien dans cette entreprise, Prenant note de la mise en application des directives du Département des opérations de maintien de la paix en matière de coopération et d’échange de renseignements entre missions de maintien de la paix des Nations Unies et groupes d’experts des comités des sanctions du Conseil, Félicitant le peuple libérien de la tenue, le 8 novembre, de l’élection présidentielle, qui s’est déroulée dans le respect des principes de liberté, de régularité et de transparence, et félicitant également la Commission électorale nationale d’avoir mené à bien le processus él ectoral dans le respect du droit libérien, Se déclarant préoccupé par les violences survenues le 7 novembre 2011 et se félicitant de la création par le Gouvernement libérien d’une commission indépendante spéciale chargée d’enquêter sur ces incidents et d’établir les faits et circonstances dans le cadre d’une procédur e indépendante et impartiale respectant les normes internationales, le but étant d’amener quiconque est responsable à répondre de ses actes, Invitant tous les dirigeants libériens à œuvrer en faveur d’une véritable réconciliation et d’un dialogue sans exclus ive en vue d’asseoir la paix et de favoriser la marche vers la démocratie du Libéria, Considérant que, malgré des progrès notables, la situation au Libéria continue de menacer la paix internationale et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que les mesures découlant du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur, constate avec grave préoccupation que leur mise en œuvre n’a pas avancé et exige du Gouvernement libérien qu’il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour honorer ses obligations; 2. Décide , pour une période de 12 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution : a) De reconduire les mesures concernant les voyages découlant du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003); b) De reconduire les mesures concerna nt les armes, précédemment édictées au paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006), à l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006), aux paragraphes 3, 4, 5 et 6 de la résolution 1903 (2009) et au paragraphe 3 de la résolution 1961 (2010); c) D’examiner les mesures recondu ites au présent paragraphe et au paragraphe 1 à la lumière des progrès de la stabilisation dans l’ensemble du territoire et de la tenue des élections présid entielle et législatives, le but étant de modifier ou de lever éventuellement, en tout ou en partie, le régime des sanctions, et de procéder à cet examen à la fin de la période de 12 mois susmentionnée, un examen à mi-parcours devant intervenir au plus tard le 30 avril 2012; 3. Décide également de réexaminer chacune des mesures susmentionnées dès lors que le Gouverneme nt libérien le lui demandera et lui aura fait savoir, S/RES/2025 (2011) 3 11-63800 éléments d’appréciation à l’appui, que les conditions mises par la résolution 1521 (2003) à la levée des mesures sont réunies; 4. Charge le Comité, agissant en coordination avec le Gouvernement libérien et les États auteurs des demandes d’inscription, et avec le concours du Groupe d’experts, de mettre à jour sans tarder, s’il y a lieu, les motifs publiquement connus des inscriptions de noms sur les listes des personnes et entités visées par l’interdiction de voyager et le gel des avoirs, et d’actualiser ses propres directives; 5. Décide de proroger, encore pour 12 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, le mandat du Groupe d’experts nommé en application du paragraphe 9 de la résoluti on 1903 (2009) et de lui confier les tâches suivantes : a) Effectuer deux missions d’évaluation et de suivi au Libéria et dans les États voisins afin d’enquêter et d’établir un rapport d’étape et un rapport final sur l’application des mesures et sur toute vi olation des dispositions concernant les armes, telles que modifiées par la résolution 1903 (2009), comportant notamment toutes informations utiles pour la désignation, par le Comité, des personnes visées à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolu tion 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que des indications sur les diverses sources de financement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact, l’efficacité et l’importance du maintien des mesures découlant du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), en particulier en ce qui concerne les avoirs de l’ancien Président Charles Taylor; c) Recenser les domaines où les capacités du Libéria et des États de la région gagneraient à être renforcées pour faciliter la mise en œuvre des mesures découlant du paragraphe 4 de la résolu tion 1521 (2003) et du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et faire des recommandations à ce sujet; d) Déterminer dans quelle mesure le s forêts et autres richesses naturelles sont un facteur de paix, de sécurité et de développement et non d’instabilité dans le contexte d’un cadre juridique en évolution, et dans quelle mesure les textes applicables ( National Forestry Reform Law , Lands Commission Act , Community Rights Law with respect to Forest Land et Liberia Extract Industries Transparency Initiative Act ) et les autres réformes favorise nt cette transition, et faire des recommandations touchant la manière de mie ux mettre ces richesses au service de la marche du pays vers une paix et une stabilité durables; e) Coopérer activement avec le Système de certification du Processus de Kimberley et évaluer la mesure dans laquelle le Gouvernement libérien s’y conforme; f) Présenter au Conseil, par l’entremise du Comité, un rapport d’étape avant le 1er juin 2012 et un rapport final avant le 1er décembre 2012 sur toutes les questions énumérées dans le présent paragrap he, et rendre compte au Comité, s’il y a lieu avant ces dates à titre officieux, des pr ogrès réalisés dans le secteur forestier depuis la levée des mesures découlant du paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003) en juin 2006 et dans le secteur du diamant depuis la levée de celles découlant du paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) en avril 2007; g) Coopérer activement avec les autr es groupes d’experts compétents en matière de ressources naturell es, en particulier celui chargé de la Côte d’Ivoire, S/RES/2025 (2011) 11-63800 4 reconstitué en vertu du paragraphe 13 de la résolution 1980 (2011), et celui chargé de la République démocratique du Congo, re constitué en vertu du paragraphe 4 de la résolution 2021 (2011); h) Aider le Comité à mettre à jour la liste publique des motifs d’inscription sur les listes d’interd iction de voyager et de gel des avoirs; 6. Prie le Secrétaire général de constituer à nouveau le Groupe d’experts et de pourvoir à la sécurité de ses membres et au financement de ses travaux; 7. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts en ce qui concerne tous les aspects de son mandat; 8. Rappelle que la Convention sur les armes légères et de petit calibre adoptée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2006 confie aux autorités publiques compétentes la responsabilité du contrôle de la circulation des armes légères sur le territoire du Libéria et entre celui-ci et les États voisins; 9. Réaffirme qu’il est nécessaire que la MINUL et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) coordonnent régulièrement leurs stratégies et leurs opérations dans les zones proches de la frontiè re entre le Libéria et la Côte d’Ivoire afin de concourir à la sécurité sous-régionale; 10. Réaffirme qu’il importe que la Mission des Nations Unies au Libéria continue de prêter son concours au Gouvernement libérien, au Comité et au Groupe d’experts, dans la limite de ses moyens et dans ses zones de déploiement et, sans préjudice de ses attributions, de s’acquitte r des tâches à elle assignées par des résolutions antérieures, dont la résolution 1683 (2006); 11. Prie instamment le Gouvernement libérien d’appliquer intégralement les recommandations formulées par l’équipe d’examen du Processus de Kimberley en 2009 tendant au renforcement des contrôles in ternes sur l’extraction et l’exportation de diamants; 12. Invite le Processus de Kimberley à cont inuer de coopérer avec le Groupe d’experts et à rendre compte de tous fait s nouveaux concernant l’application par le Libéria du Système de certification du Processus de Kimberley; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2026 (2011)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2026(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2026 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2011 11-63806 (F) *1163806* Résolution 2026 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6685e séance, le 14 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 30 novembre 2011 (S/2011/746) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 15 décembre 2011, Faisant écho à la conviction du Secrétaire gé néral selon laquelle c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan de l’Orga nisation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la division de l’île, Accueillant favorablement les progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables ainsi que les déclarations communes des dirigeants, notamment celles des 23 mai et 1er juillet 2008, Notant avec satisfaction que les négociations sont entrées dans une phase plus active, soulignant que le statu quo n’est pas viable et priant instamment les dirigeants d’accélérer le rythme des négociations, notamment s’agissant des questions de base, pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, conformément à ses résolutions pertinentes, Soulignant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties s’engagent pleinement, en fais ant preuve de souplesse et de façon constructive, dans les négociations, convenant avec le Secrétaire général qu’il est possible de parvenir à un règlement global, espérant que des progrès décisifs seront accomplis dans un proche avenir, en prévision de l’entretien que le Secrétaire général aura avec les dirigeants en janvier 2012, et partageant avec le Secrétaire général l’attente que « tous les aspects internes d’un règlement auront été aplanis d’ici là de façon à pouvoir organiser une conférence mu ltilatérale peu après » avec l’assentiment des deux parties, S/RES/2026 (2011) 11-63806 2 Se félicitant des efforts faits par le Secrétaire général, lors de sa rencontre avec les deux dirigeants le 31 octobre 2011, pour favoriser les progrès et de son intention de s’entretenir à nouveau avec eux en janvier 2012, et notant qu’il entend lui présenter en janvier 2012 une évaluation actualisée de l’état d’avancement du processus, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen des mesures de confiance militaires et les discussions à ce sujet et appelant à de nouveaux efforts pour mettre en œuvre l’ensemble des mesures de confiance restantes ainsi que pour parvenir à un accord au sujet de nouvelles mesures de nature à renforcer la confiance entre les communautés et les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte, et encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigean ts à contribuer à faire prévaloir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum éventuel, les avantages d’un règlement en expliquant qu’il importe de faire preuve à cette fin de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Estimant que porter atteinte à la crédibilité de l’ONU compromet le processus de paix, Soulignant l’importance du rôle d’accompagnement que la communauté internationale, et en particu lier les parties intéressées, j ouent en prenant des mesures concrètes en vue d’encourager les dirigean ts chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion qui s’offre actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que l’ét at de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître les tens ions, de remettre en question les progrès réalisés ou de porter atteinte à la bonne volonté sur l’île, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Constatant avec regret que les parties bloquent l’accès aux champs de mines encore existants dans la zone tampon et que le déminage de Chypre est, de ce fait, interrompu, notant le danger que continuent de poser les mines à Chypre, et appelant fortement à parvenir rapidement à un accord concernant la facilitation de la reprise des opérations de déminage des champs de mines restants, Soulignant l’importance des activités du Com ité des personnes disparues, préconisant vivement l’ouverture d’accè s à toutes les zones pour permettre au Comité d’accomplir ses tâches et convaincu que cela favorisera la réconciliation des communautés, Reconnaissant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les groupes de femmes, est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes S/RES/2026 (2011) 3 11-63806 jouent un rôle important dans les processus de paix, se félicitant des efforts réalisés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les mani festations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation éc onomique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, Soulignant la nécessité pour le Conseil d’a dopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la Force, et notant qu’il importe, en prévision du règlement, de préparer des plans, si nécessaire assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements à apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Accueillant avec satisfaction les efforts que continue de déployer Alexander Downer, en sa qualité de Conseiller spécial du Secrétaire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritabl es en vue de parvenir à un règlement global, ainsi que ceux de Lisa Buttenheim , en sa qualité de Représentante spéciale du Secrétaire général, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec qui ont versé des contributions volontaires au financement de la Force, et à l’appel qu’il a lancé afin que d’autres pays et organisations versent de nouvelles contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Se félicitant des efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et de la lutte contre ces maladies, et les encourageant , 1. Accueille avec satisfaction les progrès encourageants accomplis jusqu’à présent dans les négociations véritables et les possibilités qu’ils ouvrent de nouvelles avancées décisives vers un règlement gl obal et durable dans les mois à venir; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général (S/2011/498); 3. Rappelle sa résolution 1986 (2011), et demande aux deux dirigeants : a) D’intensifier la dynamique des négociations, de participer au processus de manière constructive et ouverte et de chercher à parvenir à des convergences de points de vue au sujet des questions de base restantes en prévision de leurs entretiens avec le Secrétaire général en janvier 2012 et pour la poursuite des travaux qui seront consacrés à la recherche d’un règlement les mois suivants; b) D’améliorer le climat général dans lequel se déroulent les négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les convergences et la voie à suivre, et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; et c) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il conviendra; S/RES/2026 (2011) 11-63806 4 4. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures seront convenues et mi ses en œuvre, y compris des mesures de confiance militaires et l’ouverture de nouveaux points de passage; 5. Exhorte toutes les parties à faire preuve de plus d’empressement s’agissant de répondre aux demandes d’exhumation dans toute l’île, y compris les zones militaires du nord, présentées par le Comité des personnes disparues; 6. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 7. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 19 juillet 2012; 8. Demande aux deux parties de tenir, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire de l’Organi sation des Nations Unies de 1989, afin de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter la destruction des mines qui y sont encore présentes, et prie instamment les deux parties d’étendre les opérations de déminage au-delà de la zone tampon; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris sur la question des plans d’urgence en prévision du règlement, au plus tard le 1er juillet 2012 et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts déployés par la Fo rce pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général conc ernant l’exploitation et les atteintes sexuelles et veiller à ce que son personnel re specte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire géné ral de continuer à prendre toutes mesures nécessaires et de l’en tenir informé, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de se nsibiliser les contingents avan t leur déploiement, ainsi que de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2027 (2011)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2027(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2027 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2011 11-64525 (F) *1164525* Résolution 2027 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6691e séance, le 20 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Se félicitant des progrès réalisés par le Burundi en faveur de la paix, de la stabilité et du développement et soulignant que le système des Nations Unies et la communauté internationale, y compris les in stitutions financières internationales et les partenaires de développement du Burundi, doivent continuer d’appuyer la consolidation de la paix et le développement à long terme du Burundi, Prenant acte de la transition sans heurt entre le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) et le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) et saluant la contribution soutenue que les Nations Unies ont apportée à la paix, à la sécurité et au développement du pays, Encourageant les efforts que le Gouvernement burundais déploie pour faire une place à tous les partis politiques et continuer d’améliorer le dialogue entre tous les acteurs, y compris la société civile, Appuyant l’engagement renouvelé du Burundi en faveur de la « tolérance zéro » en matière de corruption, Se félicitant de l’intérêt que la Commission de consolidation de la paix ne cesse de porter au Burundi et de la récente visite du Président de la formation Burundi de la Commission, prenant note des conclusions du cinquième examen de l’état d’avancement du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix au Burundi publiées en avril 2011 et de l’exposé du Président de la formation Burundi de la Commission en date du 7 décembre 2011 et reconnaissant la contribution du Fonds pour la consolidation de la paix à la consolidation de la paix au Burundi, Soutenant l’engagement du Burundi en fa veur de l’intégration régionale, notamment dans le cadre de la Communaut é économique des pays des Grands Lacs (CEPGL), de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, S/RES/2027 (2011) 11-64525 2 Conscient de l’importance de la justice tr ansitionnelle pour la réconciliation durable de l’ensemble de la population du Burundi et prenant note avec satisfaction de l’achèvement des travaux du Comité tec hnique et de l’engagement pris par le Gouvernement burundais de mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle, conformément aux résultat s des consultations na tionales de 2009, à sa résolution 1606 (2005) et aux Accords d’Arusha de 2000, Se félicitant de la création du Bureau du Médiateur et de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, Notant avec une profonde inquiétude la poursuite des violations des droits de l’homme, en particulier des exécutions politiques extrajudiciaires et des cas de torture, et les restrictions imposées aux libertés civiles, y compris des actes de harcèlement et d’intimidation, et à la liberté d’expression, d’association et de rassemblement des opposants politiques et des représentants des médias et des organisations de la société civile, Notant avec une grande inquiétude que des attaques ont été lancées contre des civils et les forces de sécurité et de défe nse en divers points du pays, et qu’il est fait état d’activités paramilitaires dans certains pays voisins, et demandant à tous ceux qui sont impliqués de mettre fin à ces actes, Invitant le Gouvernement burundais à protéger les libertés civiles et à combattre l’impunité, en particulier en faisant en sorte que les responsables des actes de torture, exécutions extrajudiciaires et mauvais traitements infligés aux détenus soient traduits en justice, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur les enfants et les conflits armés, Ayant examiné le premier rapport du Secrétaire général sur le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) (S/2011/751), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 février 2013 le mandat du BNUB, tel qu’énoncé aux alinéas a) à d) du paragraphe 3 de la résolution 1959 (2010); 2. Décide qu’outre ce qui est mentionné au paragraphe 1 ci-dessus, le BNUB continuera aussi de prêter son concours au Gouvernement burundais dans les domaines suivants : a) Fourniture d’un appui au Gouvernement et à la communauté internationale dans l’action qu’ils mènent pour axer les efforts sur le développement socioéconomique des femmes et des jeunes et la réintégration socioéconomique des populations touchées par le conflit en partic ulier, et activités de plaidoyer visant à mobiliser des ressources en faveur du Burundi; b) Fourniture d’un appui à l’approf ondissement de l’intégration régionale du Burundi, comme il a été prié de le faire; 3. Considère que le Gouvernement burundais es t responsable au premier chef de la consolidation de la paix, de la sécurité et du développement à long terme dans le pays, et l’ encourage à poursuivre ses efforts face aux défis de la consolidation de la paix, en particulier la gouvernance démocratique, la lutte contre la corruption, la réforme du secteur de la sécurité, la protecti on des civils, la justice, et la promotion et S/RES/2027 (2011) 3 11-64525 la protection des droits de l’homme, en metta nt particulièrement l’accent sur les droits des femmes et des enfants et les minorités marginalisées et vulnérables; 4. Encourage le Gouvernement burundais à redoubler d’efforts pour mener des réformes structurelles, avec l’appui du BNUB et d’autres partenaires internationaux, en vue d’améliorer la gouvernance politique, économique et administrative, et à lutter cont re la corruption, en vue de mettre en place les moteurs puissants d’une croissance économique et sociale soutenue et équitable; 5. Invite le Gouvernement burundais à poursuivre ses efforts de consolidation de la paix et de reconstr uction dans une perspective régionale, en particulier en mettant en œuvre des pr ojets visant à promouvoir la paix, la réconciliation et les échanges dans le ca dre de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), de la Communauté économique des pa ys des Grands Lacs (CEPGL) et de la Conférence internationale su r la région des Grands Lacs; 6. Souligne l’importance de la réforme du secteur de la sécurité et demande instamment à tous les partenaires internationaux de continuer, de concert avec le BNUB, à appuyer les efforts que fait le Gouvernement burundais pour professionnaliser les services nationaux de sécurité et de police et renforcer leurs capacités, en particulier dans le domaine de la formation en matière de droits de l’homme et de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, et en vue de consolider la gouvernance du secteur de la sécurité; 7. Invite le Gouvernement burundais à mettre au point, avec l’aide du BNUB et de ses partenaires nationaux et internationaux, le nouveau Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté, assorti de priorités claires en matière de consolidation de la paix et d’un plan d’exécution; 8. Encourage le Gouvernement burundais, la Commission de consolidation de la paix et ses partenaires nationaux et internationaux à honorer les engagements découlant des conclusions du cinquième examen de l’état d’avancement du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix au Burundi et à les examiner lorsque le deuxième Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté sera mis au point afin de déterminer comment la Commissi on de consolidation de la paix peut contribuer au mieux à la réalisation des pr iorités définies par le Burundi en matière de consolidation de la paix; 9. Prie le Gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations des droits de l’homme et faire en sorte que les auteurs de ces violations soient traduits en justice sans délai; 10. Souligne la nécessité de mener des e nquêtes approfondies, crédibles, impartiales et transparentes sur ces crimes graves, en particulier les exécutions extrajudiciaires, et demande aux autorités burundaises de mettre fin à ces actes criminels et de veiller à ce que leurs auteurs soient traduits en justice; 11. Demande au Gouvernement burundais de poursuivre ses efforts pour assurer la promotion et la protection des droits de l’homme et, de concert avec ses partenaires internationaux, d’appuyer la Commission nationale indépendante des droits de l’homme et le Bureau du Médiateur récemment créés, l’ encourage à continuer de combattre l’impunité et à prendre les mesures requises pour que ses citoyens jouissent pleinement de leur s droits civils, politiques, sociaux, S/RES/2027 (2011) 11-64525 4 économiques et culturels, tels que consacrés dans la Constitution du Burundi et énoncés dans les instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme; 12. Invite le Gouvernement burundais à mettre en place, avec l’aide de ses partenaires internationaux et du BNUB, selon qu’il conviendra, des mécanismes de justice transitionnelle, notamment une commission vérité et réconciliation, conformément aux résultats des travaux du Comité technique, aux consultations nationales de 2009, à sa résolution 1606 (2005) et aux Accords d’Arusha de 2000; 13. Prend note des progrès indiqués par le S ecrétaire général concernant l’élaboration de critères en vue de la tr ansformation future du BNUB en une équipe de pays des Nations Unies et demande qu’il lui en soit rendu compte d’ici au 31 mai 2012; 14. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de la mise en œuvre du mandat du BNUB et de la présente résolution, et de lui présenter un exposé avant la fin de juillet 2012 et un rapport d’ici au 18 janvier 2013; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2028 (2011)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2028(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2028 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2011 11-64726 (F) *1164726* Résolution 2028 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6693e séance, le 21 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen-Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen-Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 30 novembre 2011 (S/2011/748), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Se déclarant gravement préoccupé par les faits graves survenus dans la zone d’opérations de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement les 15 mai et 5 juin, qui sont venus remettre en cause le cessez-le-feu observé de longue date, Notant que l’évolution de la situatio n dans la région pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de la Force, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Demande également à toutes les parties de c oopérer pleinement avec les opérations de la Force et d’a ssurer la sécurité ainsi que l’accès plein et immédiat du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, en app lication des accords existants; 3. Rappelle que les deux parties ont l’obligation de respecter pleinement les termes de l’Accord sur le désengagement des forces de 1974 et appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cessez-le- feu et incursions dans la zone de séparation; 4. Se félicite de ce que la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement fait pour appliquer la politi que de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitati on ou de violence sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes S/RES/2028 (2011) 11-64726 2 fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 5. Prend acte avec intérêt de l’évaluation de la capacité opérationnelle de la Force faite par le Secrétaire général et demande à celui-ci de faire le nécessaire pour donner suite sans délai aux recommandations formulées au paragraphe 12 du rapport S/2011/748; 6. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2012, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2029 (2011)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2029(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2029 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2011 11-64739 (F) *1164739* Résolution 2029 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6694e séance, le 21 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Prenant note des lettres en date des 16 et 20 décembre 2011 que le Secrétaire général a adressées à son président (S/ 2011/780 et S/2011/781) et auxquelles étaient jointes des lettres du Président du Tribunal pé nal international pour le Rwanda (« le Tribunal ») datées des 26 novembre et 13 décembre 2011, respectivement, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et ses résolutions antérieures concernant le Tribunal, Rappelant également sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010 portant création du Mécanisme international chargé d’exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (« le Mécanisme »), dans laquelle il a demandé au Tribunal de tout faire pour achever rapidement ses trav aux, au plus tard le 31 décembre 2014, de préparer sa fermeture et d’opérer une transition sans heurt avec le Mécanisme, Rappelant en outre que la Division du Mécanisme correspondant au Tribunal pénal international pour le Rwanda entrera en fonctions le 1er juillet 2012, Prenant note du bilan que le Tribunal présente dans son rapport sur sa Stratégie d’achèvement des travaux et du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, Notant qu’à l’issue des affaires dont ils sont saisis, trois juges permanents seront réaffectés des Chambres de première instance à la Chambre d’appel et que deux juges ad litem quitteront le Tribunal, Prenant note des préoccupations exprimées par le Président et le Procureur du Tribunal à propos du personnel, et réaffirmant qu’il est indispensable de retenir le personnel pour permettre au Tribunal d’achever ses travaux à temps, Notant avec préoccupation que le Tribunal a encore du mal à pourvoir à la réinstallation des personnes acquittées et des condamnés ayant purgé leur peine, Invitant instamment le Tribunal à faire tout son possible pour achever ses travaux rapidement, comme il l’en a déjà prié dans sa résolution 1966 (2010), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2029 (2011) 11-64739 2 1. Décide de proroger au 30 juin 2012, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient avant, le mandat des juges permanents du Tribunal qui siègent aux Chambres de première instance et dont les noms suivent : – Charles Michael Dennis Byron (Saint-Kitts-et-Nevis); – Khalida Rachid Khan (Pakistan); – William H. Sekule (République-Unie de Tanzanie); – Bakhtiyar Tuzmukhamedov (Fédération de Russie); 2. Décide de proroger au 30 juin 2012, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient avant, le mandat des juges ad litem du Tribunal siégeant aux Chambres de première instance et dont les noms suivent : – Florence Rita Arrey (Cameroun); – Solomy Balungi Bossa (Ouganda); – Robert Fremr (République tchèque); – Vagn Joensen (Danemark); – Gberdao Gustave Kam (Burkina Faso); – Lee Gacugia Muthoga (Kenya); – Seon Ki Park (République de Corée); – Mparany Mamy Richard Rajohnson (Madagascar); 3. Réaffirme que le Tribunal doit être doté d’un personnel suffisant pour achever rapidement ses travaux et demande aux organes compétents de l’Organisation des Nations Unies de renforce r leur coopération avec le Secrétariat et avec le Greffier du Tribunal et de se montrer accommodants pour apporter une solution pratique à ce problème, le Tribunal étant sur le point d’achever ses travaux, et demande parallèlement au Tribunal de s’efforcer plus encore de se concentrer sur ses fonctions principales; 4. Prie instamment tous les États, en partic ulier ceux sur le territoire desquels des fugitifs sont soupçonnés d’être en liberté, de renforcer encore leur coopération avec le Tribunal et de lui fournir toute l’assistance dont il a besoin, notamment pour appréhender et lui remettr e le plus rapidement possible tous les fugitifs restants; 5. Remercie les États qui ont accepté d’ac cueillir sur leur territoire les personnes acquittées et les condamnés ayant purgé leur peine, et demande de nouveau aux autres États qui sont en mesure de le faire de coopérer avec le Tribunal dans ce domaine et de lui prêter tout le concours dont il a besoin pour pourvoir à la réinstallation des personnes en question; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2030 (2011)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2030(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2030 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2011 11-64770 (F) *1164770* Résolution 2030 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6695e séance, le 21 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation en Guinée-Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009) et 1949 (2010), Saluant les efforts faits par le Gouvernement bissau-guinéen pour préserver la stabilité du pays et l’ordre constitutionne l, y compris l’œuvre de réconciliation accomplie par l’As semblée nationale, Prenant note des mesures encourageantes de réforme économique prises par le Gouvernement bissau-guinéen, y compris de la réforme de l’administration et des finances publiques, se réjouissant de l’adoption par les autorités bissau-guinéennes du deuxième document stratégique de rédu ction de la pauvreté et du document national stratégique d’action sur les détermin ants sociaux de la santé, et prenant note de l’appui des partenaires bilatéraux au développement dans le domaine de la santé, Soulignant l’importance des prochaines élec tions législatives en Guinée- Bissau et le fait qu’un scrutin libre, juste et transparent est une étape cruciale nécessaire à la consolidation de la démocr atie et à la réconciliation nationale et demandant à toutes les parties prenantes de contribuer au calme pendant et après les élections, Réaffirmant que le Gouvernement bissau-guinéen et toutes les parties prenantes doivent continuer à œuvrer à la réconciliation nationale à la faveur d’un véritable dialogue politique sans exclusive, au respect de l’ordre constitutionnel, à la réforme de la défense, de la sécurité et de la justice, à la défense de l’état de droit et des droits de l’homme, à la promotion du développement socioéconomique et à la lutte contre l’impunité et le trafic de drogues, Soulignant l’importance que revêt la réforme du secteur de la sécurité pour la consolidation de la paix en Guinée-Bi ssau et le fait que les autorités bissau- guinéennes doivent redoubler d’efforts pour créer un climat propice au renforcement de l’autorité du pouvoir civil sur les forces de sécurité bissau-guinéennes, notamment les forces armées, S/RES/2030 (2011) 11-64770 2 Profondément préoccupé par la menace que l’augmentation du trafic de drogues et de la criminalité organisée en Gu inée-Bissau fait peser sur la sécurité et la stabilité nationales et sous-régionales, saluant l’approbation par le Gouvernement du plan national opérationnel de lutte contre le trafic de drogues et le crime organisé (2011-2014) et la création d’une cellule de lu tte contre la criminalité transnationale en Guinée-Bissau, dans le cadre de l’initiative Côtes de l’Afrique de l’Ouest, et soulignant une fois encore qu’il faut s’attaquer au problè me du trafic de stupéfiants dans les pays d’origine, de transit et de de stination finale, et ce, dans l’optique de la responsabilité commune et partagée, Redisant combien l’appui constant du système des Nations Unies et de la communauté internationale à la sécurité et au développement à long terme de la Guinée-Bissau est important, notamment pour la réforme du secteur de la sécurité, la justice, la lutte contre le trafic de drogues, la création d’un climat propice à la lutte contre l’impunité et au renforcem ent des institutions bissau-guinéennes, Saluant le soutien que la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) apportent à la réforme de la défense et de la sécurité en Guinée-Bissau, estimant que des efforts redoublés doivent être faits pour mettre en œuvre la feuille de route CEDEAO/CPLP à l’appui de ces réformes et encourageant la communauté internationale à continuer d’œuvrer au règlement des principaux problèmes que connaît le pays, Redisant combien la coopération régionale et sous-régionale est importante pour faire face aux difficultés que rencontre la Guinée-Bissau, Encourageant toutes les parties prenantes à continuer d’œuvrer au règlement des principaux problèmes de gouvernance et de consolidation de la paix que connaît le pays, Soulignant une fois encore que le Gouvernement bissau-guinéen est responsable au premier chef de la sécurité , de la protection de sa population civile, de la consolidation de la paix et du développement à long terme dans le pays, Rappelant avec satisfaction l’œuvre de coordination de l’assistance à la Guinée-Bissau fournie par les Nations Un ies et ses partenaires internationaux accomplie par le Bureau intégré des Nati ons Unies en Guinée-Bissau (BINUGBIS), Se félicitant de l’intérêt que la Commission de consolidation de la paix ne cesse de porter à la Guinée-Bissau et de la récente visite de la Présidente de la formation Guinée-Bissau de la Commission, prenant note de l’exposé que celle-ci a fait le 3 novembre 2011 et appréciant la contribution du Fonds pour la consolidation de la paix à la consolidation de la paix en Guinée-Bissau, Réaffirmant son plein attachement à la consolida tion de la paix et à la stabilité en Guinée-Bissau, 1. Décide de proroger jusqu’au 28 février 2013 le mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau créé au paragraphe 3 de la résolution 1876 (2009); 2. Prend note du rapport du Secrétaire généra l sur la Guinée-Bissau daté du 21 octobre 2011 (S/2011/655) et des recommandations qui y figurent et se félicite des activités menées par le BINUGBIS; S/RES/2030 (2011) 3 11-64770 3. Prend note du plan de travail stratégique élaboré en réponse à sa résolution 1949 (2010), souligne que la réforme de la défense et de la sécurité et la lutte contre l’impunité et le trafic de dr ogues demeurent des objectifs à atteindre en priorité pour assurer la consolidation de la paix en Guinée-Bissau et prie en outre le Secrétaire général, dans ses prochains rappor ts, de mesurer et de suivre, sur la base de critères adaptés, les progrès accomplis par le BINUGBIS dans son travail d’appui aux autorités compétentes de la Guinée-Bissau dans ces secteurs et de formuler des recommandations pour combler au besoin les lacunes existantes, sans remettre en cause l’exécution des autres tâch es relevant du mandat du Bureau; 4. Engage le Gouvernement et tous les acteurs politiques en Guinée-Bissau à œuvrer de concert à consolider la paix et la stabilité dans le pays, à régler les différends par des moyens légaux et p acifiques, et à redoubler d’efforts pour instaurer un véritable dialogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale, y compris la Conférence nationale sur la réconciliation, et prie le Secrétaire général d’appuyer ces efforts, y compris par l’intermédiaire de son Représentant spécial; 5. Exhorte les membres des forces armées de la Guinée-Bissau, en particulier leurs dirigeants, à respecter l’ordre constitutionnel, la tutelle et le contrôle civils ainsi que l’état de droit et les droits de l’homme, à s’abstenir de toute ingérence dans les questions politiques, à garantir la sécurité des institutions nationales ainsi que de la population en géné ral, et à participer pleinement à la réforme du secteur de la sécurité et de la défense; exhorte également les dirigeants politiques de la Guinée-Bissau à s’abstenir de faire intervenir l’armée et la justice dans la vie politique; 6. Prie le Secrétaire général de cont inuer, par l’entremise de son Représentant spécial en Guinée-Bissau, d’aider le Gouvernement à renforcer la coordination de l’assistance internationale aux fins d’une véritable réforme du secteur de la sécurité conformément au principe de l’appropriation nationale et de la pleine subordination du pouvoir militaire au pouvoir civil; 7. Se félicite du partenariat noué entre la CEDEAO et la CPLP en vue d’appuyer la réforme du secteur de la sécurité en Guinée-Bissau, demande à la CEDEAO, à la CPLP et au Gouvernement bissau-guinéen de continuer d’honorer les engagements qu’ils ont souscrits dans le cadre de la feuille de route de la CEDEAO/CPLP, en particulier la mise en place d’un régime des pensions pour les membres des forces armées et des services de sécurité, y compris leurs dirigeants, ainsi que le rajeunissement et la profe ssionnalisation des structures militaires et sécuritaires, considère qu’il importe de contribuer au régime des pensions pour faire avancer la réforme du secteur de la sécurité et, dans cette optique accueille avec satisfaction la contribution du Gouvernement bissau-guinéen au régime des pensions et engage en outre les autorités bissa u-guinéennes à achever l’adoption des textes et du cadre de base de la réforme des secteurs de la défense et de la sécurité, y compris le régime des pensions; 8. Appelle à achever dans les meilleurs délais les enquêtes sur les assassinats politiques de mars et juin 2009, invite le Gouvernement bissau-guinéen à créer un climat qui permette à la Commi ssion nationale d’enquête de mener ses travaux en toute crédibilité et transparence et dans le respect des principes internationalement reconnus, prie le Secrétaire général de prêter son concours à la conduite de ces enquêtes et demande en outre à l’Union africaine, à la CEDEAO, à S/RES/2030 (2011) 11-64770 4 la CPLP, à l’Union européenne (UE) et aux autres partenaires d’appuyer, si nécessaire, ces efforts et autres déployés par les autorités pour mettre fin à l’impunité; 9. Demande aux autorités bissau-guinéennes de veiller à poursuivre quiconque est responsable d’infractions pénale s, y compris le trafic de drogues, dans le plein respect des droits de la défense; 10. Exhorte le Gouvernement bissau-guinéen à continuer de lutter contre la corruption, notamment en donnant application à la Convention des Nations Unies contre la corruption; 11. Encourage le Gouvernement bissau-guinéen à poursuivre la mise en œuvre de l’Initiative côte de l’Afrique de l’Ouest dans le pays; 12. Exhorte également la communauté internationale, y compris la Commission de consolidation de la paix et les organisations régionales comme l’Union africaine, la CEDEAO, la CPLP et l’Union européenne, ainsi que des partenaires bilatéraux selon qu’il convient, à accroître leur soutien à l’Initiative côte de l’Afrique de l’Ouest pour lutter contre la criminalité transnationale organisée et le trafic de drogues qui menacent la sécurité et la stabilité en Guinée-Bissau et dans la sous-région; se félicite à cet égard que le Gouvernement bissau-guinéen soit décidé à lutter contre cette menace et à mettre en œuvre son plan opérationnel 2011-2014, lui demande d’allouer les ressources nécessaires à la mise en œuvre du plan et demande aux partenaires internationaux d’aider les autorités nationales dans ce sens; 13. Prie la Commission de consolidation de la paix de continuer à aider la Guinée-Bissau à mettre en œuvre ses prior ités en la matière ainsi que de donner des avis au Conseil de sécurité sur la façon d’éliminer les obstacles fondamentaux à la consolidation de la paix en Guinée-Bissau, notamment la réforme du secteur de la sécurité et la lutte contre le trafic de drogues, et de le tenir informé des progrès réalisés pour ce qui est d’aider la Guinée-Bissau dans ces domaines; 14. Engage tous les acteurs nationaux, y compris politiques, militaires et de la société civile, à participer pleinement à la Conférence nationale sur la réconciliation et à veiller à la mise en place d’un mécanisme de suivi de l’application des recommandations de la Conférence nationale; 15. Encourage le Représentant spécial du Secrétaire général à continuer d’œuvrer à renforcer l’intégra tion et l’efficacité de l’action de l’ONU sur le terrain à titre d’appui aux priorités du Gouvernement et du peuple bissau-guinéens en matière de stabilisation, de paix et de développe ment, et à s’efforcer de multiplier les échanges avec les autorités bissau-guinéennes afin de renforcer les capacités institutionnelles du pays; 16. Insiste sur le rôle important des femmes en matière de prévention et de règlement des conflits comme de consolidation de la paix, ainsi qu’il l’a reconnu dans ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010), souligne que le BINUGBIS doit tenir compte de la situation des femmes dans tous les aspects de l’exécution de son mandat et encourage le BINUGBIS à œuvrer avec les autorités nationales dans ce sens et les parties prenantes concernées à accroître la participation des femmes à l’entreprise de consolidation de la paix; S/RES/2030 (2011) 5 11-64770 17. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’état d’avancement de l’application de la présente résolution et du mandat du BINUGBIS tel qu’il ressort de sa résolution 1876 (2009), lors d’une réunion d’information en mars 2012, dans un rapport en juillet 2012 et tous les six mois par la suite; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2031 (2011)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2031(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2031 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2011 11-64782 (F) *1164782* Résolution 2031 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6696e séance, le 21 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations de son président sur la situation en République centrafricaine, notamment les déclar ations S/PRST/2010/29, S/PRST/2010/26, S/PRST/2009/35, S/PRST/2009/13 et S/PRST/2009/5, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de bon voisin age et de coopération régionale, Se félicitant des efforts déployés en faveur de la réconciliation nationale en République centrafricaine sur la base de l’Accord de paix global de Libreville (2008), invitant ses signataires à continuer d’en respecter les termes et exhortant tous les autres groupes armés à le signer sans tarder, Prenant note du rôle important joué par le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Répu blique centrafricaine (BINUCA) au titre de l’appui aux efforts de médiation du Gouve rnement centrafricain et du Médiateur national, Saluant les efforts faits par les autorités de la République centrafricaine, la Commission électorale indépendante et toutes les forces vives centrafricaines pour que les élections présidentielle et législatives de 2011 se déroulent dans le calme, et se félicitant de la création par le Gouvernement centrafricain, le 14 juillet 2011, d’un Comité de transition chargé des élections, Notant avec préoccupation que l’absence quasi totale d’opposition politique au sein des institutions démocratiques de la République centrafricaine peut constituer un sérieux obstacle à la réconciliation nationa le et à l’édification de la nation, Prenant note avec satisfaction de l’intention du Gouvernement centrafricain d’œuvrer en faveur d’une démarche politique inclusive pour la réforme du code électoral et l’établissement d’un organe électoral permanent, et se félicitant à cet égard de l’organisation par le Gouvernement, du 28 au 30 novembre 2011 et avec le soutien du BINUCA, d’un atelier sur la réforme électorale, qui a réuni l’ensemble des parties prenantes du pays, S/RES/2031 (2011) 11-64782 2 Se déclarant vivement préoccupé par la précarité de la sécurité en République centrafricaine du fait du maintien de la présence et de la poursuite des activités de groupes armés nationaux ou étrangers, dont l’Armée de résistance du Seigneur (ARS) et le Front populaire pour le redresse ment (FPR), qui menacent la paix et la sécurité dans le pays et la sous-région, Inquiet du manque d’autorité de l’État qui a laissé s’installer un grave vide sécuritaire dans nombre de régions de la République centrafricaine en dehors de la capitale, Se félicitant de l’accord de cessez-le-feu signé entre le Gouvernement et la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) ainsi que de l’accord de cessez-le-feu signé entre la CPJP et l’ Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) sous les auspices du Gouvernement et du Médiateur national et avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Mission de consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX) et du Gouvernement tchadien, Saluant l’initiative de coopération régional e lancée par l’Union africaine pour éliminer l’ARS, la nomination en novembre d’un Envoyé spécial sur l’ARS, et les efforts qu’elle déploie pour mettre en pl ace une force d’intervention régionale, un centre d’opérations conjoint et un mécanisme de coordination conjoint, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité et ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur les enfants en période de conflit armé, et rappelant également les conclusions du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé, notamment pour ce qui est de l’adoption de plans d’action en vue de mettre un terme au recrut ement et à l’utilisation d’enfants par les groupes armés, y compris par les milices d’autodéfense, et rappelant en outre ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1325 (2000), 1612 (2005), 1674 (2006), 1738 (2006), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur la protection des civils dans les conflits armés, Prenant note avec une vive inquiétude des informations faisant état de violations persistantes des droits de l’homme, en particulier de cas d’exécutions extrajudiciaires et d’entraves aux libertés publiques, Conscient de l’importance du dialogue entamé entre le Gouvernement centrafricain et le Fonds monétaire intern ational sur l’évolution de la situation économique et financière en République centrafricaine, Se félicitant de l’action que la Commission de consolidation de la paix continue de mener en République centrafricai ne ainsi que de la récente visite d’une délégation de la formatio n République centrafricaine de la Commission, et prenant note de la contribution du Fonds pour la consolidation de la paix à la consolidation de la paix en République centrafricaine, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine et sur les activités du BINUCA (S/2011/739), 1. Décide de proroger jusqu’au 31 janvier 2013 le mandat du BINUCA, comme le recommande le Secrétaire général dans son rapport (S/2011/739); S/RES/2031 (2011) 3 11-64782 2. Souligne l’importance d’un bureau pleinement intégré assurant la coordination efficace des stratégies et programmes des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en République centrafricaine, et insiste sur le rôle du Représentant spécial du Secrétaire généra l s’agissant d’assurer la coordination de l’équipe de pays; 3. Se réjouit à la perspective de voir le Gouvernement aller de l’avant dans la création d’un organe électoral permanen t et indépendant chargé d’organiser les prochaines élections et la révision du code électoral, en tenant compte des enseignements tirés des élections tenues plus tôt dans l’année, et demande au Gouvernement d’organiser des élections municipales dans les meilleurs délais; 4. Engage le Gouvernement à poursuivre ses consultations avec l’opposition de manière consensuelle et inclusive, notamment sur la réforme électorale; 5. Prie instamment le Gouvernement centrafricain de garantir le respect de la liberté d’expression et de réunion, y compris pour les partis d’opposition, ainsi que de l’état de droit, lesquels sont indispensables à la démocratie; et exhorte les partis d’opposition et le Gouvernement à ouvr ir un dialogue constructif pour créer un environnement propice à l’égal ité des chances à la veille du prochain cycle électoral; 6. Engage le Gouvernement centrafricain et tous les groupes armés à continuer de soutenir la réconciliation nationale en respectant strictement les recommandations du dialogue politique incl usif qui a pris fin en 2008, et demande à tous les groupes armés de coopérer avec le Gouvernement dans le cadre du processus de désarmement, de dém obilisation et de réintégration; 7. Accueille avec satisfaction les progrès accomplis par la République centrafricaine en matière de désarmement et de démobilisation des ex-combattants dans le nord-ouest, à la suite du lancement par le Président Bozizé, le 25 juin 2011, des activités liées à cette question, et engage le Gouvernement centrafricain à poursuivre le désarmement et la démobili sation des ex-combattants, notamment des membres de l’UFDR et de la CPJP; 8. Se réjouit de la finalisation, le 8 juillet 2011, de la stratégie nationale de réintégration des ex-combattants élaborée avec le soutien du BINUCA, et prie instamment le Gouvernement centrafricain de redoubler d’efforts pour s’approprier et mettre pleinement en œuvre la straté gie à l’échelle nationale, dans le cadre général de la réforme du secteur de la sécu rité, d’arrêter un calendrier et de mettre au point des programmes spécifiques de réin tégration afin de pouvoir solliciter le concours de partenaires bilatéraux et multilatéraux; 9. Souligne l’importance que revêt la réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine, note avec préoccupation l’absence de stratégie nationale crédible et viable en la matière et, à cet égard, demande au Gouvernement centrafricain de renouer véritablement le dialogue avec le BINUCA sur cette question, notamment en tenant compte de la feuille de route de la réforme du secteur de la sécurité élaborée par le Bureau en réponse à la demande d’aide à la relance de la réforme de ce secteur présentée par le Gouvernement; 10. Se déclare préoccupé par la sécurité en République centrafricaine, qui reste précaire, se félicite des efforts constants déployés à cet égard par la MICOPAX dans la quête d’une paix et d’une sécurité durables en République centrafricaine, et invite tous les pays de la sous-région et les organisations régionales et sous-régionales S/RES/2031 (2011) 11-64782 4 à envisager, si la République centrafricaine en fait la demande, de proroger le mandat de la MICOPAX et de prendre toute autre mesure qui s’imposerait pour améliorer la sécurité en République centrafricaine et dans la sous-région ; 11. Souligne que c’est au Gouvernement centrafricain qu’il incombe au premier chef d’améliorer la sécurité et de protéger ses civils, dans le plein respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, insiste sur l’importance de l’action des partenaires bilatéraux pour le renforcement des capacités des forces armées centrafricaines et fait observer que cette assistance doit contribuer à la réforme du secteur de la sécurité; 12. Souligne qu’il est nécessaire que le Tchad, le Soudan et la République centrafricaine appliquent l’accord tripartite signé le 23 mai 2011 à Khartoum afin de renforcer la sécurité dans leurs zones frontalières communes en organisant des patrouilles conjointes, et qu’il importe que le Tchad, la République centrafricaine et le Cameroun poursuivent l’Initiative trip artite signée en décembre 2005, afin de renforcer la sécurité à leurs frontières; 13. Se déclare vivement préoccupé par les recrutements massifs et les achats d’armes par le FPR, qui menacent la paix et la sécurité en République centrafricaine et dans la région et violent les engagements pris par le FPR, dans le Communiqué final signé le 13 juin 2011 par son chef, Baba Laddé, et les Médiateurs nationaux du Tchad et de la République centrafricaine, de déposer les armes et d’entamer des pourparlers de paix, condamne les violations des droits de l’homme commises par le FPR et engage le Gouvernement centrafricain à rester en contact avec le Gouvernement tchadien pour parvenir à une solution; 14. Condamne fermement les violations du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, notamment l’ enrôlement et l’emploi d’enfants, les meurtres, les mutilations, les viols et autres violences sexuelles et les enlèvements perpétrés par des groupes armés, en partic ulier l’ARS, qui menacent la population ainsi que la paix et la stabilité en Républi que centrafricaine et dans la sous-région, et demande au BINUCA de lui faire rapport sur les violations des droits de l’homme commises par des groupes armés, notamment celles qui sont perpétrées contre des enfants ou des femmes; 15. Salue les efforts faits par le Gouvernement centrafricain pour combattre l’ARS sur son territoire, se réjouit de l’Initiative de coopéra tion régionale lancée par l’Union africaine pour éliminer l’ARS et de la nomination d’un Envoyé spécial de l’Union africaine pour coordonner cette activité, et félicite les États de la région de leur coopération et de leurs efforts accrus pour faire face à cette menace; 16. Accueille avec satisfaction la désignation par le BINUCA d’un coordonnateur chargé des activités relati ves à l’ARS et la création d’un groupe de travail qui comprend les parties nationales et internationales concernées, notamment l’Union africaine, l’Union européenne, les États-Unis d’Amérique, la France et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, et engage le BINUCA à accroître les échanges d’informations sur l’ARS, notamment avec le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, le Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et l’Envoyé spécial de l’Union africaine sur l’ARS qui vient d’être nommé, et à aider le Gouvernement S/RES/2031 (2011) 5 11-64782 centrafricain à mettre au point une stratégie et à soutenir les activités visant à encourager les défections au sein de l’AR S, à désarmer et démobiliser ceux qui ont fui l’ARS ou qui ont fait défection, ainsi qu’à contribuer à leur réinstallation ou rapatriement vers leur pays d’origine, dans les limites des ressources disponibles; 17. Exhorte toutes les parties concernées à faire en sorte que les secours humanitaires puissent parvenir sans entrave à toutes les populations qui en ont besoin; 18. Prend acte avec satisfaction de la récente signatur e par l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et la CPJP de plans d’action visant à faire cesser l’enrôlement et l’emploi d’enfants, exhorte toutes les autres parties qui ont été inscrites sur les listes du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés à faire de même dans les plus brefs délais, salue l’action que mène la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés en République centrafricaine et engage les parties à continuer de collaborer avec elle dans ce domaine, demande à la communauté internationale de soutenir les efforts faits pour réintégrer les enfants, et exhorte le Gouvernement centrafricain à continuer de renforcer la protection des enfants, y compris en donnant application à la législation en la matière et à l’occasion d’opérations militaires ; 19. S’inquiète de la persistance de la viol ence sexuelle et sexiste et engage le BINUCA à continuer d’œuvrer aux côtés du Gouvernement centrafricain et des autres parties concernées, y compris la Représentante spéciale du Secrétaire générale, à y mettre un terme; 20. Prie instamment le Gouvernement centrafricain d’enquêter sur les informations faisant état de violations des droits de l’homme dans le pays, de veiller à voir traduire en justice les auteurs présumés de ces violations, et de prendre toutes mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations; 21. Engage le Gouvernement centrafricain à davantage dialoguer avec les institutions de Bretton Woods, en particulie r avec le Fonds monétaire international, leur assistance étant essentielle à la relance de l’économie et au développement du pays; 22. Engage le Gouvernement centrafricain, la Commission de consolidation de la paix et ses partenaires nationaux et internationaux à honorer leurs engagements découlant du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix, prie la Commission de consolidation de la paix, avec l’ap pui du BINUCA, de continuer d’aider le Gouvernement à jeter les bases d’une paix et d’un développement durables en République centrafricaine, notamment en en treprenant d’aller de l’avant dans la consécration de l’état de droit, et en prenant pleinement en compte les objectifs de consolidation de la paix à l’occasion des futurs processus de planification stratégique, et prie la Commission de consolidation de la paix de conseiller le Conseil de sécurité sur ces questions; 23. Félicite le Gouvernement centrafricain d’avoir lancé son deuxième document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DRSP II) et l’ invite à hiérarchiser ses objectifs, notamment en ce qui concerne l’accès aux services de base et aux soins de santé, la sécurité alimentaire, les infrastructures et le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration ainsi que la réforme du secteur de la sécurité, à lutter contre la corruption et à améliorer la transparence des finances publiques; 24. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2011
CôteS/RES/2032 (2011)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2032(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2032 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2011 11-65046 (F) *1165046* Résolution 2032 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6699e séance, le 22 décembre 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président sur la situation au Soudan et au Soudan du Sud, et notamment ses résolutions 1990 (2011) et 2024 (2011), Réaffirmant son attachement aux principes de souveraineté et d’intégrité territoriale, ainsi qu’à la paix, à la stabilit é et à la sécurité dans toute la région, Affirmant le caractère prioritaire d’un règlemen t urgent et définitif de toutes les questions en suspens de l’Accord de paix global, Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur les enfants et les conflits armés, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) sur les femmes, la paix et la sécurité, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais dans l’Ac cord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécuri té de la zone d’Abyei, conclu le 20 juin entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, conclu le 29 juin entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais , et dans l’Accord relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière, co nclu le 30 juillet entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais, Se félicitant que les Présidents du Soudan et du Soudan du Sud se soient rencontrés le 9 octobre et qu’ils aient exprimé leur intention de régler leurs différends par des moyens pacifiques, Soulignant que les deux pays gagneront beauc oup à faire preuve de retenue et à emprunter la voie du dialogue au lieu de recourir à la violence et aux provocations, Saluant l’assistance que continuent de fourni r aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et son Président, Thabo Mbeki, le S/RES/2032 (2011) 11-65046 2 Premier Ministre éthiopien, Meles Zenawi, le Représentant spécial du Secrétaire général, Haïle Menkerios, et le Chef de mi ssion de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), le général de corps d’armée Tadesse Werede Tesfay, Notant que l’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale restent disposées à aider les parties à établir et à mettre en œuvre un dispositif de sécurité mutuelle en appui aux objectifs de l’Accord de paix global, Saluant la rapidité avec laquelle la FIS NUA s’est déployée dans la zone d’Abyei et l’action menée à cette fin par l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement éthiopien, Demandant instamment au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais de négocier rapidement avec l’Organisation des Nations Unies un accord sur le statut des forces, Ayant à l’esprit qu’il importe que l’assistance fournie à la région par l’Organisation des Nations Unies soit cohérente, Saluant , en les encourageant , les efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personne l de maintien de la paix à l’action préventive et à la lutte contre le VIH/sida et d’autres maladies transmissibles dans toutes les opérations de maintien de la paix, Profondément préoccupé par tous les actes de violence commis dans la zone d’Abyei contre les civils en violation du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, notamme nt le meurtre et les déplacements de civils en grand nombre, Soulignant qu’il faut veiller effectivement à su rveiller le respec t des droits de l’homme, Se félicitant de la réunion, le 13 décembre, du Comité mixte de contrôle d’Abyei, qui a réaffirmé qu’il était urgent de faciliter la four niture de l’aide humanitaire à toutes les communautés touchées de la zone d’Abyei, Profondément préoccupé par la présence continue, dans la zone d’Abyei, de policiers et de militaires du Soudan et du Soudan du Sud, en violation de l’Accord du 20 juin, ce qui fait peser une menace sur la migration en toute sécurité des nomades Misseriya et sur le retour chez eux des réfugiés Ngok Dinka et empêche la FISNUA de s’acquitter pleinement de son mandat, Préoccupé par les retards accusés dans la cr éation de l’Administration de la zone d’Abyei, Notant le manque de progrès dans la mise en place du Service de police d’Abyei, notamment de l’unité spéciale chargée des questions relatives à la migration des populations nomades, Préoccupé par les retards des opérations de déminage dans la région d’Abyei, qui font obstacle au retour, en toute sécurité, des personnes déplacées, Se déclarant résolu à ce que le statut futur d’Abyei soit déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l’Accord de paix global, et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre partie, et appelant toutes les parties à S/RES/2032 (2011) 3 11-65046 participer de façon constructive à des négoc iations en vue de parvenir à un accord final sur le statut d’Abyei, Vivement préoccupé par les informations faisant état d’une concentration de troupes soudanaises et sud-soudanaises de part et d’autre de la frontière commune et les propos incendiaires tenus par l’une et l’ autre partie, de nature à aggraver le risque d’affrontements directs, Constatant que la situation qui règne actuellement à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud menace la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger pour cinq mois le ma ndat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), tel qu’il résulte du paragraphe 2 de sa résolution 1990 (2011), modifié par sa résolution 2024 (2011) et, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, étendu aux attributions spécifiées au paragraphe 3 de sa résolution 1990 (2011); 2. A conscience que la FISNUA ne peut s’ac quitter effectivement de son mandat que si les Gouvernements soudanais et sud-soudanais honorent les engagements qu’ils ont pris l’un vis-à-vis de l’autre et envers l’Organisation des Nations Unies; 3. Exige des Gouvernements soudanais et sud-soudanais qu’ils retirent immédiatement et sans conditions tous les militaires et le personnel de police se trouvant encore dans la zone d’Abyei, et achèvent dans les plus brefs délais de mettre sur pied l’Administration de la zone d’Abyei et le Servic e de police d’Abyei, conformément aux engagements qu’ils on t souscrits dans l’Accord du 20 juin; 4. Demande instamment au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais d’utiliser le Mécanisme politique et de sécurité conjoint pour régler les questions en suspens concernant la cr éation de la zone frontalière démilitarisée de sécurité, les parties contestées de la zone frontalière, la démarcation de la frontière et l’établissement de cartes de la zone frontalière; 5. Demande à tous les États Membres, en particulier le Soudan et le Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sa ns entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée de sécurité, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres et des fournitures et autres biens, y compris les véhicules, matériel de transport aérien et pièces de rechange destinés à l’usage officiel exclusif de la FISNUA; 6. Demande instamment au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais de coopérer entre eux sans réserve et de soutenir pleinement la FISNUA, lui permettant ainsi de s’acquitter de l’intégralité de son mandat; 7. Demande au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais de faciliter le déploiement du personnel du Service d’action antimines des Nations Unies, ainsi que la détection et l’enlèvement des mines se trouvant dans la zone d’Abyei; 8. Demande également au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais d’honorer dans les plus brefs délais l’engagement qu’ils ont pris, en vertu de l’Accord de paix global, de ré gler pacifiquement la question du statut S/RES/2032 (2011) 11-65046 4 définitif d’Abyei, et les engage à examiner de bonne foi les propositions avancées dans ce sens par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine; 9. Prie instamment toutes les parties intéressées de ménager au personnel humanitaire un plein accès, en toute liberté, à ceux qui ont besoin d’une assistance, ainsi que toutes facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international humanitaire; 10. Prie le Secrétaire général de pourvoi r à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et de lui en rendre compte dans les rapports qu’il lui présente, et demande au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin; 11. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et de violences sexuelles et de l’avertir si de tels actes se produisent; 12. Souligne que l’amélioration de la coopération entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 13. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer tous les 60 jours des progrès de la mise en œuvre du mandat de la FISNUA et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés, ainsi que de rechercher et exploiter les moyens d’améliorer la coopération entre les missions présentes dans la région; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/1967 (2011)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/1967(2011)
Texte intégral Nations Unies S/RES/1967 (2011) Conseil de sécurité Distr. générale 19 janvier 2011 11-21086 (F) *1121086* Résolution 1967 (2011) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6469e séance, le 19 janvier 2011 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en pa rticulier les résolutions 1962 (2010), 1951 (2010), 1946 (2010), 1942 (2010) et 1933 (2010), et les déclarations de son président relatives à la situation en Côte d’Ivoire et dans la sous-région, Rappelant la lettre datée du 7 janvier 2011 (S/2011/5), dans laquelle le Secrétaire général recommande le déploiem ent temporaire à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), jusqu’au 30 juin 2011, de 2 000 militaires supplémentaires venant s’ajouter aux cap acités militaires et policières temporaires autorisées par la résolution 1942 (2010), Rappelant les arrangements de coopération entre missions prévus aux paragraphes 4 à 6 de sa résolution 1609 (2005) et au paragraphe 6 de sa résolution 1938 (2010), et rappelant le paragraphe 7 de sa résolution 1962 (2010) et son intention d’envisager d’autori ser le Secrétaire général à redéployer à titre temporaire d’autres effectifs, selon que de besoin, entre la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’ONUCI, Louant les initiatives prises par le Secrétaire général et réaffirmant son appui sans réserve à son Représentant spécial en Côte d’Ivoire dans l’exercice de son mandat en vue de régler pacifiquement la situation dans le pays, Se déclarant profondément préoccupé par la poursuite de la violence et des violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, y compris contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies et les civils, et soulignant que les responsables de crimes contre le personnel des Nations Unies et les civils doivent répondre de leurs actes, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5), le déploiement de 2 000 militaires supplémentaires à l’ONUCI jusqu’au 30 juin 2011; 2. Décide d’autoriser, comme l’a recommandé le Secrétaire général dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5), la prorogation jusqu’au 30 juin 2011 des S/RES/1967 (2011) 11-21086 2 capacités militaires et policières supplémen taires temporaires autorisées par la résolution 1942 (2010); 3. Décide d’autoriser le Secrétaire géné ral, comme suite à la résolution 1951 (2010) et au paragraphe 6 de la résolution 1962 (2010), à prolonger de quatre semaines au plus le redéploiement, à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI de trois compagnies d’infanterie et d’une unité aérienne constituée de deux hélicoptères de transport militaires; 4. Décide d’autoriser le redéploiement, à titre temporaire, de la MINUL à l’ONUCI, en application des paragraphes 4 et 6 de sa résolution 1609 (2005), de trois hélicoptères armés et de leurs équi pages, pour une période de quatre semaines, comme l’a recommandé le Secrétaire géné ral dans sa lettre du 7 janvier 2011 (S/2011/5) et prie le Secrétaire général de le tenir informé des efforts entrepris à cet égard; 5. Décide d’autoriser, en remplacement de 60 policiers des Nations Unies, le déploiement de 60 membres d’unités de pol ice constituées afin de faire face aux menaces que constituent les foules non armées; 6. Prie le Secrétaire général de faire le point, dans son examen à mi- parcours prévu le 31 mars 2011 au plus tard, sur les déploiements temporaires de personnel envisagés aux paragraphes 1, 2 et 5 ci-dessus; 7. Décide d’autoriser le déploiement immédiat des capacités supplémentaires visées aux paragr aphes 1, 4 et 5 ci-dessus et sollicite l’appui des pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à cette fin; 8. Réaffirme qu’il a autorisé le Représentant spécial du Secrétaire général, en lui apportant son plein appui, à utilis er tous les moyens nécessaires pour que l’ONUCI s’acquitte de son mandat, notamment pour assurer la protection des civils et sa liberté de circulation, dans les li mites de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités; 9. Exige de toutes les parties qu’elles s’acquittent scrupuleusement de l’obligation à elles faite de respecter la sécurité de l’ ONUCI et des autres membres du personnel des Nations Unies et fassent en sorte que la liberté de circulation de l’ONUCI et des forces françaises qui l’a ppuient soit pleinement respectée, avec accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire ivoirien, y compris à tous les organes administratifs et gouvernementaux, et demande instamment la levée immédiate du blocus de l’Hôtel du Golf; 10. Exige , sans préjudice de la liberté d’expression, l’arrêt immédiat de l’utilisation qui est faite des médias, no tamment de la Radiodiffusion-Télévision ivoirienne (RTI), pour diffuser de fausses informations incitant à la haine et à la violence, notamment contre les Nations Unies et en particulier l’ONUCI; 11. Réaffirme qu’il est prêt à prendre des mesures, y compris des sanctions ciblées, à l’encontre de ceux qui entr avent l’action de l’ONUCI, comme il l’a souligné dans ses résolutions 1946 (2010) et 1962 (2010); 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2033 (2012)
IntituléCoopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2033(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2033 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 janvier 2012 12-20624 (F) *1220624* Résolution 2033 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6702e séance, le 12 janvier 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieu res et les déclarations de son président qui soulignent combien il importe d’établir des partenariats efficaces entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, conformément à la Charte des Nations Unies et aux textes pertinents des organisations régionales et sous-régionales, Réaffirmant la responsabilité principale qui lui incombe en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que la coopération avec les organisations régionales et sous- régionales pour ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité, et conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, peut améliorer la sécurité collective, Considérant que les organisations régionales sont bien placées pour appréhender les causes des conflits armés du fait de leur connaissance de la région qui peut être utile à la préventi on ou au règlement de ces conflits, Soulignant l’intérêt qu’il y aurait à nouer des partenariats efficaces avec les organisations régionales et sous-régionales, afin de pouvoir intervenir dès le début des différends ou dès qu’apparaissent de nouve lles crises, et à renforcer le rôle de l’Organisation des Nations Unies dans la prévention des conflits, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1894 (2009) et 1960 (2010) et le fait qu’ il tient à ce qu’elle s soient appliquées intégralement et effectivement, réaffirmant le rôle important que jouent les femmes en matière de médiation, de prévention et de règlement pacifique des conflits et de consolidation de la paix, ainsi qu’il ressort de la déclaration 2011/20 de son président en date du 28 octobre 2011, et réaffirmant également l’importance de la prévention de la violence sexuelle et de la protection contre ce type de violence, Réaffirmant ses résolutions 1379 (2001), 1612 (2006), 1882 (2009) et 1998 (2011) relatives à la protection des enfants dans les conflits armés et encourageant les initiatives prises dans le cadre des organisations et des mécanismes régionaux et sous-régionaux pour assurer la protection des enfants touchés par les S/RES/2033 (2012) 12-20624 2 conflits armés, et encourageant également l’ intégration continue de la question de la protection des enfants dans leurs activ ités de sensibilisation, politiques et programmes, Se félicitant de la contribution croissante de l’Union africaine aux initiatives tendant à régler les conflits sur le continent africain, exprimant son soutien aux initiatives de paix conduites par l’Union africaine, et par l’intermédiaire des organisations sous-régionales africaines, et soulignant , conformément à l’Article 54 de la Charte des Nations Unies, que les organisations régionales et sous-régionales doivent, en tout temps, le tenir pleinement au courant de ces initiatives de manière globale et coordonnée, Rappelant l’Acte constitutif de l’Union afri caine et son protocole portant création du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, et exprimant son soutien à l’architecture de paix et de s écurité de l’Union africaine qui se met actuellement en place, Constatant les progrès accomplis en matière de coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine et soulignant qu’il importe de renforcer encore la coopération et de noue r, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, un partenariat ef ficace avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour concourir à rendre celui-ci à même de faire face aux défis communs de la sécurité collective en Afrique, Considérant qu’il importe de renforcer les moyens des organisations régionales et sous-régionales en matière de prévention des conflits, de gestion des crises et de stabilisation au lendemain de conflits, Considérant également que l’un des principaux obstacles que rencontrent les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, s’agissant de s’acquitter efficacement de leurs mandats en matière de maintien de la paix et de la sécurité régionales, est celui de la mobilisation de re ssources prévisibles, durables et souples, Notant avec satisfaction la collaboration entre le mécanisme des bons offices du Secrétaire général, notamment ses Repr ésentants spéciaux, et l’Union africaine dans le domaine de la prévention des conflits, Se félicitant de la contribution du Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine au renforcement de la coordination et de la coopération entre l’Organisation des Nations Unie s et l’Union africaine, Prenant note avec satisfaction de l’action entreprise par le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine pour élaborer des lignes directrices communes en vue de définir un cadre pour la médiation en Afrique, le but étant de rendre le partenariat entre l’Organisation et l’Union africaine plus cohérent lorsque celles-ci mènent des initiatives de médiation communes, Se félicitant de l’appui que l’Organisation des Nations Unies fournit à l’Union africaine dans le domaine du maintien de la paix, notamment aux efforts faits par l’Union africaine pour formuler des politique s, définir une orientation et élaborer des programmes de formation en particulie r dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité, de la reconstructi on après les conflits et de la protection des civils, y compris le problème de la viol ence sexuelle en péri ode de conflit armé, S/RES/2033 (2012) 3 12-20624 Notant qu’il est nécessaire de procéd er à une analyse détaillée des enseignements tirés de la coopération c oncrète entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, en particulie r en ce qui concerne l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour et la Mission de l’Union africaine en Somalie, conscient qu’il faut tirer parti de ces enseignements, et conscient aussi qu’il est utile qu’il coordonne avec le Cons eil de paix et de sécurité de l’Union africaine les politiques et stratégies en la matière, Prenant note également du rapport du Président de la Commission de l’Union africaine sur le partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique pour une plus grande cohérence stratégique et politique en la matière, Se félicitant du rapport du Secrétaire général sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine dans le domaine de la paix et de la sécurité (S/2011/805), 1. Se déclare résolu à prendre des mesures efficaces pour resserrer encore les relations entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales, en particulier l’Union afri caine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies; 2. Encourage l’intervention continue des organisations régionales et sous- régionales dans le règlement pacifique des différends, notamment grâce à la prévention des conflits, à l’instauration de la confiance et aux efforts de médiation; 3. Encourage également les organisations régionales et sous-régionales à renforcer et accroître leur coopération, notamment pour renforcer leurs capacités respectives, en vue du maintie n de la paix et de la sécurité internationales; 4. Réaffirme qu’il importe d’établir des rela tions plus efficaces entre le Conseil de paix et de sécurité de l’Unio n africaine et lui-même, notamment dans les domaines de la prévention, du règlement et de la gestion des conflits, et des bureaux régionaux de prévention des conflits; 5. Prend note des conceptions stratégiques respectives du partenariat entre l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies telles qu’elles figurent dans le rapport du Secrétaire général de l’Organi sation (S/2011/805) et du Président de la Commission de l’Union africaine, et souligne que l’action commune et concertée qu’il mène avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en matière de paix et de sécurité devrait reposer sur leurs pouvoirs, leurs compétences et leurs capacités respectives; 6. Encourage l’amélioration de l’interaction, de la consultation et de la coordination régulières, selon que de besoin, entre le Conseil de pa ix et de sécurité de l’Union africaine et lui sur des questions d’intérêt commun; 7. Souligne qu’il importe de mener une action internationale concertée face aux causes des conflits, est conscient de la nécessité de mettre au point des stratégies efficaces à long terme et souligne que tous les organes et institutions des Nations Unies doivent appliquer des straté gies préventives et prendre des mesures dans leurs domaines de compétence respectifs pour aider les États Membres et les organisations régionales à éradiquer la pauvr eté, renforcer la coopération et l’aide au développement et promouvoir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales; S/RES/2033 (2012) 12-20624 4 8. Réaffirme qu’il incombe à tous les États Me mbres de régler les différends et les conflits par des moyens pacifiques , conformément à la Charte des Nations Unies, et demande à la communauté internationale d’appuyer les efforts engagés par l’Union africaine et des organisations sous -régionales en vue d’assurer le règlement pacifique des différends et de régler le s conflits conformément à la Charte des Nations Unies; 9. Prie le Secrétaire général de tenir des consultations étroites avec l’Union africaine et les communautés économiques régionales, ainsi qu’avec des partenaires internationaux, sur les questions liées à la paix et à la sécurité en Afrique, en particulier dans le cadre de la prévention et du règlement des conflits; 10. Est conscient de l’importance du rôle des bons offices du Secrétaire général en Afrique et engage le Secrétaire général à continuer de recourir à la médiation aussi souvent que possible pour aider à régler les conflits de manière pacifique, en travaillant en étroite coordination avec l’Union africaine et les organisations sous-régionales à cet égard, selon que de besoin; 11. Demande au Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine de poursuivre ses efforts visant à renforcer la coopération entre le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Co mmission de l’Union africaine, y compris dans le domaine de la médiation, et souligne qu’il importe d’accélérer la mise en œuvre, en étroite consultation avec les autres partenaires internationaux, du Programme décennal ONU-Union africaine de renforcement des cap acités de l’Union africaine de 2006 qui est principalement axé su r la paix et la sécu rité, en particulier la mise en place de l’architect ure de paix et de sécurité de l’Union africaine, à titre de contribution importante à la prévention des conflits sur le continent africain; 12. Réaffirme le rôle crucial joué par les femmes dans la prévention et le règlement des conflits, les négociations de paix, la consolidatio n de la paix, le maintien de la paix, l’action humanitaire et la reconstruction après les conflits, et souligne que l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine doivent veiller à ce que les questions liées à la participation des femmes et à la prise en compte de la problématique hommes-femmes soient pleinement intégrées dans tous les efforts menés par les deux organisations pour assu rer la paix et la sécurité, notamment grâce à la création des capacités nécessaires; 13. Prie instamment le Secrétaire général de c ontinuer à veiller à ce que le Bureau des Nations Unies auprès de l’ Union africaine, la Commission économique pour l’Afrique et les organismes des Na tions Unies qui travaillent avec le Mécanisme de coordination régionale pour l’Afrique apportent un appui coordonné à l’Union africaine; 14. Se félicite des contacts réguliers entre le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine, dans le cadre de l’Équipe spéciale conjointe Organisation des Nati ons Unies-Union africaine chargée des questions de paix et de sécurité, encourage l’Équipe spéciale à continuer de mettre l’accent sur les questions stratégiques et les problèmes propres à divers pays du continent africain qui présentent un intérêt pour les deux organisations et demande à l’Équipe spéciale d’examiner les moye ns de renforcer la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine en ce qui concerne la prévention des conflits en Afri que et de fournir au Conseil de sécurité, après ses réunions, des informations actualisées; S/RES/2033 (2012) 5 12-20624 15. Appuie la poursuite de l’interaction entr e le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine pour promouvoir l’échange d’information et, si besoin est, la coordination de la préparation de recommandations, notamment par le biais d’év aluations conjointes, le cas échéant, afin d’aider le Conseil de paix et de sécu rité de l’Union africaine et lui-même à élaborer des positions et des stratégies cohérentes; 16. Appuie également la tenue de réunions d’information régulières par des hauts fonctionnaires de l’Organisation des Nations Unies à l’intention du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et par l’Union africaine à son intention, qui constituent une contribution importante au renforcement des consultations, des échanges d’information et de la communication entre les deux organes sur des questions d’intérêt commun; 17. Décide , en consultation avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, de mettre au point de nouveaux moye ns de renforcer les relations entre les deux Conseils, notamment en accroissant l’efficacité des réunions consultatives annuelles, en tenant des consultations en temps opportun et en organisant des missions sur le terrain conduites en collaboration par les deux Conseils, selon qu’il conviendra, en vue d’élaborer des cadres et des stratégies cohérentes, au cas par cas, pour faire face à des situations de conflit en Afrique; 18. Décide également d’assurer le suivi des communiqués des réunions consultatives annuelles des deux Conseils , notamment dans le cadre du Groupe de travail spécial sur la prév ention et le règlement des conflits en Afrique; 19. Souligne la nécessité de rendre plus pr évisible, durable et souple le financement des organisations régionales lo rsqu’elles entreprennent des missions de maintien de la paix sous mandat des Nations Unies; 20. Réaffirme qu’il appartient aux organisati ons régionales de mobiliser les ressources humaines, financières, logis tiques et autres dont elles ont besoin, notamment grâce aux contributions versées par leurs membres et à l’appui de leurs partenaires, et se félicite de l’appui financier précieux fourni par les partenaires de l’Union africaine à ses opérations de maintien de la paix, y compris par le biais de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique, et invite tous les partenaires à maintenir leur appui; 21. Prie le Secrétaire général, en consultation avec l’Union africaine, de procéder à une analyse détaillé e des enseignements tirés de la coopération pratique entre l’Organisation des Nations Unies et l’ Union africaine, en particulier en ce qui concerne l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour ainsi que la Mission de l’Union africaine en Somalie afin d’améliorer la coordination selon qu’il conviendra; 22. Prie également le Secrétaire général de lui faire, selon que de besoin, dans les rapports qu’il lui présente périodi quement, le bilan de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales concernées; 23. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2034 (2012)
IntituléDate de l’élection à un siège vacant de la Cour internationale de Justice
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2034(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2034 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 19 janvier 2012 12-21017 (F) *1221017* Résolution 2034 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6704e séance, le 19 janvier 2012 Le Conseil de sécurité , Prenant note avec regret de la démission du juge Awn Shawkat Al-Khasawneh, qui a pris effet le 31 décembre 2011, Prenant note de la vacance qui en résulte à la Cour internationale de Justice pour la durée restant à courir du mandat du juge Awn Shawkat Al-Khasawneh qui doit donc être remplacé conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l’article 14 dud it statut, la date d’élection au siège vacant est fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l’élection aura lieu le 27 avril 2012 à une séance du Conseil de sécurité et à une séance de l’Assemblée générale, à sa soixante-sixième session.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2035 (2012)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2035(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2035 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 17 février 2012 12-23588 (F) *1223588* Résolution 2035 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6716e séance, le 17 février 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la cause de la paix dans le Soudan tout entier, à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale du pays et au règlement intégral et rapide des questions en suspens relatives à l’Accord de paix global, accueillant avec satisfaction le Document de Doha pour la paix au Darfour, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Conscient que le conflit du Darfour ne peut être résolu par des moyens militaires et qu’une solution durable ne pour ra être trouvée qu’à la faveur d’un processus politique sans exclusive, Réaffirmant son appui sans réserve aux efforts déployés pour parvenir à une solution globale et sans exclusive du conflit du Darfour, tout en se félicitant que le Document de Doha pour la paix au Darfour puisse servir de base à ces efforts, et la nécessité de mener à terme le processus po litique et de mettre fin à la violence et aux exactions dans cette région, Exhortant le Gouvernement soudanais et le Mouvement pour la libération et la justice à respecter les engagements qu’ils ont pris dans le Document de Doha pour la paix au Darfour et engageant toutes les parties, en particulier les autres mouvements armés qui n’ont pas signé le Document de Doha, à montrer qu’elles sont disposées à mener des négociations, sans conditions préalables et sans plus tarder, sur la base du Document de Doha et à participer pleinement à la médiation conjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, Se félicitant de la création de l’Autorité régionale pour le Darfour, qui constitue une étape importante dans la mise en œuvre du Document de Doha pour la paix au Darfour, Exigeant des parties au conflit qu’elles fass ent preuve de retenue et cessent toutes activités militaires, y comp ris les bombardements aériens, S/RES/2035 (2012) 12-23588 2 Exigeant de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous les actes de violence sexuelle contre des civils, conformément aux résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009), au recrutement et à l’utilisation d’enfants, conformément aux résolutions 1998 (2011), 1612 (2005) et 1882 (2009), et aux attaques aveugles contre des civils, conformément à la résolution 1894 (2009), Saluant l’action menée par l’Opération hybr ide Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), la médiation c onjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, le Secr étaire général de l’ONU, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour, leur renouvelant son appui sans réserve et déclarant qu’il appuie fermement le processus politique mené avec la médiation de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, Encourageant la MINUAD et le Groupe d’expe rts à renforcer leur coopération et les échanges d’informations, conforméme nt aux lignes directrices du Département des opérations de maintien de la paix et avec l’aide du coordonnateur de la MINUAD, Rappelant le rapport à mi-parcours présenté le 28 juin 2011 par le Groupe d’experts désigné par le Secrétaire général en application du paragraphe 3 b) de la résolution 1591 (2005) et reconduit par des résolutions ultérieures, prenant note du rapport final du Groupe d’experts et exprimant l’intention d’examiner, par l’intermédiaire du Comité, les recommanda tions du Groupe d’experts et les mesures qui s’imposent, Se déclarant préoccupé par les obstacles dressés contre les activités du Groupe d’experts au cours de son dernier mandat, notamment les retards dans la délivrance des visas et des autorisations de voyage et le s entraves à la liberté de circulation des experts du Groupe et du personnel de la MINUAD, Soulignant la nécessité de respecter les dis positions de la Charte concernant les privilèges et immunités et la Conven tion sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en tant qu’elles s’applique nt aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Rappelant à tous les États, en particulier à ceux de la région, les obligations énoncées dans les résolutions 1556 (2004), 1591 (2005) et 1945 (2010), en particulier celles qui ont trait aux armes et au matériel connexe, Insistant sur le fait que le Document de Doha pour la paix au Darfour prescrit à toutes les parties au conflit armé au Da rfour d’accepter sans restriction et sans condition les obligations que leur imposent le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, Exhortant le Gouvernement soudanais à honorer tous ses engagements, y compris celui de lever l’état d’urgence au Darfour, de respecter la liberté d’expression et de faire le nécessaire pour amener les auteurs de violations graves du droit international des droits de l’ho mme et du droit international humanitaire, quels qu’ils soient, à répondre de leurs actes, Rappelant l’obligation, énoncée dans le Document de Doha pour la paix au Darfour, de s’abstenir de tout acte de violence contre des civils, en particulier des S/RES/2035 (2012) 3 12-23588 groupes vulnérables, comme les femmes et les enfants, et de toute violation des droits de l’homme et du dro it international humanitaire, et la nécessité de résoudre d’urgence la crise humanitaire que vit la population du Darfour, notamment en garantissant aux organisations humanitaires un accès sans restriction à toutes les zones, Notant que les actes d’hostilité, de violence ou d’intimidation dirigés contre la population civile du Darfour, y compris les personnes déplacées, et les autres activités qui risqueraient de remettre en cause l’engagement des parties en faveur d’une cessation complète et durable des hos tilités seraient contra ires au Document de Doha pour la paix au Darfour, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 17 février 2013 le mandat du Groupe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005), mandat qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006), 1779 (2007), 1841 (2008), 1891 (2009), 1945 (2010) et 1982 (2011), et prie le Secrétaire général de pr endre dès que possible les mesures administratives nécessaires, y compris des dispositions générales; 2. Prend note de la création, le 11 janvier 2012, de deux nouveaux États au Darfour, et confirme que toutes les précédentes références au Darfour-Nord, au Darfour-Sud et au Darfour-Ouest s’appliquent à l’ensemble du territoire du Darfour, y compris aux nouveaux États du Darfour-Est et du Darfour central; 3. Décide que les critères de désignation é noncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005) s’appliquent aussi à des entités; 4. Décide que les dérogations commandées par la mise en œuvre de l’Accord de paix global mentionnées au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et précisées au paragraphe 8 b) de la résolution 1945 (2010) cessent de s’appliquer; 5. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (2005) (ci-après « le Comité ») un bilan à mi- parcours de ses travaux, le 31 juillet 2012 au plus tard, et un rapport d’étape, dans les 90 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, et de lui présenter, au moins 30 jours avant la fin de son mandat, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations; 6. Prie également le Groupe d’experts de soumettre tous les mois au Comité des rapports actualisés sur ses activités, notamment ses visites, tous obstacles à l’exécution de son mandat et les violations des sanctions; 7. Prie en outre le Groupe d’experts de rendre compte, dans les délais fixés au paragraphe 5, de l’application et de l’ efficacité du paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010); 8. Prie aussi le Groupe d’experts de coordonner ses activités, selon qu’il conviendra, avec celles de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec celles menées à l’échelon international pour promouvoir le processus politique au Darfour, et d’indiquer, dans ses rapports intermédiaire et final, dans quelle mesure on aura réussi à réduire les violations, par S/RES/2035 (2012) 12-23588 4 toutes les parties, des mesures édictées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004), au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010), mais aussi dans quelle mesure on aura réussi à éliminer les obstacles au processus politique, les menaces contre la stabilité au Darfour et dans la région, les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme ou autres atrocités, notamment les violences sexuelles ou à motivation sexiste, et les autres violations des résolutions susmentionnées, et de fournir au Comité des renseignements sur les personnes et entités répondant aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005); 9. Déplore que certains individus ayant des liens avec le Gouvernement soudanais et des groupes armés au Darfour continuent de commettre des actes de violence contre des civils, d’entraver le processus de paix et d’ignorer ses exigences, exprime son intention d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et entités qui répondent aux critères de désign ation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005), et encourage le Groupe d’experts, agissant en coordination avec la médiation conjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, à communiquer au Comité, s’il l’esti me nécessaire, les noms des personnes, groupes ou entités répondant aux critères de désignation; 10. Prie le Comité d’experts de continuer à enquêter sur le rôle joué par les groupes armés, militaires et politiques dans les attaques visant le personnel de la MINUAD au Darfour, et constate que les individus et entités qui planifient ou facilitent ces attaques ou qui y participent menacent la stabilité au Darfour et peuvent de ce fait répondre aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005); 11. Craint que certains articles soient convertis à des fins militaires et transférés, et recommande fortement à tous les États de tenir compte de ce risque au vu des mesures édictées par la résolution 1591 (2005); 12. Engage vivement tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres pa rties concernées à coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en pa rticulier en leur communiquant toutes les informations dont ils pourraient disposer concernant l’application des mesures édictées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004), et demande à tous les États d’éliminer tous les obstacles entravant les travaux du Groupe d’experts, y compris sa liberté de circulation, notamment en délivrant en temps voulu des visas et des permis de voyage; 13. Invite tous les États, de la région en particulier, à rendre compte au Comité des dispositions qu’ils auront prises pou r appliquer les mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004), y compris l’imposition de mesures ciblées; 14. S’inquiète de ce que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs visant des individus désignés ne sont pas appliqués par tous les États, et prie le Comité de réagir efficacement en cas d’information fa isant état du non-respect par des États du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) et de la résolution 1672 (2006), notamment en se concertant avec toutes les parties concernées; 15. Exprime son intention, après la présen tation du rapport à mi-parcours, de faire le point de l’application complète et efficace des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1945 (2010), y compris les obstacles à celle-ci, afin de garantir qu’elles soient pleinement respectées; S/RES/2035 (2012) 5 12-23588 16. Réaffirme que le Comité a pour mandat d’encourager le dialogue avec les États Membres intéressés, et en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer pour dé battre de l’application des mesures, et l’encourage à poursuivre son dialogue avec la MINUAD; 17. Salue le travail accompli par le Comité, qui s’est appuyé sur les rapports du Groupe d’experts et des travaux accomplis dans d’autres instances, pour appeler l’attention sur les responsabilités des acteurs du secteur privé dans les zones touchées par des conflits; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2036 (2012)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2036(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2036 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 22 février 2012 12-23848 (F) *1223848* Résolution 2036 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6718e séance, le 22 février 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s sur la situation en Somalie, en particulier la résolution 2010 (2011), ainsi que les déclarations de son président et les autres résolutions pertin entes sur la protection des civils en période de conflit armé, sur les femmes et la paix et la sécur ité, et sur le sort des enfants en temps de conflit armé, Réaffirmant qu’il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’ unité de la Somalie, et qu’il est attaché à un règlement global et durable de la situation en Somalie, Réaffirmant son soutien sans faille au Proce ssus de paix de Djibouti et à la Charte fédérale de transi tion, qui définissent le cadre d’une solution politique durable en Somalie, réaffirmant son appui à l’Accord de Kampala et à la Feuille de route pour l’achèvement de la tran sition (la Feuille de route) et soulignant qu’il faut assurer la réconciliation et le dialogue et mettre en place des institutions somaliennes largement représentatives ouvertes à tous, Soulignant qu’il incombe au premier chef aux institutions fédérales de transition de mettre en œuvre la Feuille de route, se félicitant des progrès accomplis à ce jour, notamment de l’engagement expr imé dans les Principes de Garowe, mais se déclarant préoccupé que plusieurs échéances pour l’exécution des tâches fixées dans la Feuille de route n’aient pas été respectées, ce qui risque d’en retarder la mise en œuvre intégrale, Demandant instamment aux institutions fédérales de transition et à tous les signataires de la Feuille de route de redoubler d’efforts pour que celle-ci soit mise en œuvre intégralement avec l’appui du Bure au politique des Na tions Unies pour la Somalie et de la communauté internationale, et notant que l’appui dont bénéficieront les institutions fédérales de transition pour le reste de la période de transition dépendra des progrès accomplis dans l’exécution des tâches prévues dans la Feuille de route, Soulignant qu’il faut que le Gouvernement fédéral de transition, avec l’appui de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), établisse d’urgence un niveau renforcé de sécurité dans les zones sécurisées par l’AMISOM et les Forces S/RES/2036 (2012) 12-23848 2 somaliennes de sécurité et y mette en place sans tarder des structures administratives viables, Notant que la période de transition prendra fin le 20 août 2012, soulignant que toute prorogation de la période de transition serait intenable et demandant aux parties somaliennes de s’entendre sur les dispositions à prendre à l’issue de la période de transition, conformément à l’Accord de Djibouti, Soulignant qu’il faut redoubler d’efforts pour lutter contre la corruption, promouvoir la transparence et renforcer la re sponsabilité mutuelle en Somalie et, à cet égard, se félicitant des initiatives visant à assurer une gestion plus transparente et plus responsable des avoirs et des ressources financières internes et externes de la Somalie de manière à maximiser les recettes publiques dans l’intérêt du peuple somalien, Soulignant qu’il faut une stratégie d’ensemble en Somalie pour résoudre les problèmes politiques, économiques et humanitair es en Somalie et le problème de la sécurité et celui de la piraterie, notamment des prises d’otages, au large des côtes somaliennes, grâce à la collaboration de toutes les parties prenantes, réaffirmant à cet égard son appui sans réserve au Secrétaire général et à son Représentant spécial, Augustine P. Mahiga, pour l’action qu’ils mènent avec l’Union africaine et les partenaires internationaux et régionaux, Conscient que la paix et la stabilité en So malie passent par la réconciliation et une gouvernance efficace dans l’ensemble du pays et exhortant toutes les parties somaliennes à renoncer à la violence et à œuvr er de concert en faveur de la paix et de la stabilité, Se félicitant de la Conférence de Londres su r la Somalie qui se tiendra le 23 février 2012, au cours de laquelle sera renforcée davantage l’action concertée menée par la communauté internationale en vue de régler les problèmes concernant la politique, la sécurité, la justice, la stab ilité et la piraterie en Somalie, ainsi que les questions humanitaires dans ce pays, et attendant avec intérêt la prochaine conférence d’Istanbul sur la Somalie, Se disant gravement préoccupé par la situation humanitaire catastrophique en Somalie et par ses répercussions sur la population somalienne, en particulier les femmes et les enfants, et invitant toutes les parties à faire en sorte que l’aide humanitaire parvienne, sans entrave ni retard et dans son intégralité, à ceux qui en ont besoin dans toute la Somalie, conformément au droit humanitaire et au droit relatif aux droits de l’homme et aux réfugiés, Condamnant toutes les attaques menées contre le Gouvernement fédéral de transition, l’AMISOM, le personnel et le s installations des Nations Unies et la population civile par des groupes d’opposition armés et des combattants étrangers, en particulier Al-Chabab, et soulignant que les groupes d’opposition armés somaliens et les combattants étrangers, en particulier Al-Chabab, représentent une menace terroriste pour la Somalie et pour la communaut é internationale, Notant qu’Al-Chabab a annoncé avoir rejoint Al-Qaida, soulignant qu’il ne saurait y avoir de place pour le terroris me ou l’extrémisme violent en Somalie et réitérant l’appel à déposer les armes qu’il a lancé à tous les groupes d’opposition, Saluant le concours que l’AMISOM apporte à la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie et l’ action qu’elle mène pour stabiliser et sécuriser Mogadiscio, disant sa reconnaissance aux Gouvernements burundais et S/RES/2036 (2012) 3 12-23848 ougandais, qui continuent à fournir des conti ngents et du matériel à la Mission, et au Gouvernement de Djibouti, qui vient d’y déployer des contingents, et conscient des sacrifices considérables que ces forces ont consentis, Se félicitant que le Gouvernement kenyan soit disposé à fournir des forces à l’AMISOM et à contribuer ainsi à l’exécution du mandat de la Mission, énoncé au paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007) et dans la présente résolution, soulignant qu’il importe de déployer rapidement de nouvelles forces afin que l’effectif de l’AMISOM atteigne le niveau prescrit, et invitant les autres États membres de l’Union africaine à fournir des continge nts et à prêter appui à la Mission, Saluant les travaux menés par la Mission d’évaluation technique conjointe Union africaine-ONU sur l’AMISOM, notant que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a approuvé, le 5 janvi er 2012, le concept stratégique de la Mission, et accueillant avec satisfaction le rapport spécial du Secrétaire général sur la Somalie (S/2012/74), Rappelant qu’il a autorisé, au paragraphe 1 de sa résolution 2010 (2011), les États membres de l’Union africaine à maintenir l’AMISOM jusqu’au 31 octobre 2012 et a habilité celle-ci à prendre toutes mesures voulues pour mener à bien le mandat résultant du paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007), Rappelant le paragraphe 5 de sa résolution 2010 (2011) et notant qu’il entendait revoir l’effectif de l’AMISOM lorsque celui-ci aurait atteint le niveau autorisé de 12 000 hommes, Se déclarant préoccupé par le fait que les exportations de charbon de bois par la Somalie constituent une importante s ource de revenus pour Al-Chabab et contribuent à exacerber la crise humanitaire, Rappelant ses résolutions 1950 (2010), 1976 (2011) et 2020 (2011), se disant extrêmement préoccupé par la menace que représentent les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, soulignant qu’il est nécessaire que la communauté internationale et les institutions fédérale s de transition mènent une action sur tous les fronts pour faire reculer la piraterie et les prises d’otages et s’attaquer à leurs causes profondes, et saluant les efforts du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, des États et des organisations internationales et régionales, Soulignant qu’il faut enquêter sur les pirates et sur ceux qui financent, planifient et organisent les attaques perpétrées par des pirates ou en tirent illicitement profit, engager des poursuites à leur encontre et les in carcérer lorsqu’ils sont reconnus coupables, Se félicitant du transfert à Mogadiscio du Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie et d’une partie du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie, et engageant l’ONU à continuer de prendre les dispositions nécessaires pour parachever ce transfert en Somalie, en particulier à Mogadiscio, si les conditions de sécurité le permettent, co mme indiqué dans les rapports S/2010/447 et S/2009/210 du Secrétaire général, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, S/RES/2036 (2012) 12-23848 4 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide qu’outre les tâches énoncées au paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007), le mandat de l’AMISOM pré voit que la Mission s’établira dans les quatre secteurs définis dans le concept st ratégique du 5 janvier et y prendra, en coordination avec les Forces somaliennes de sécurité, toutes les mesures nécessaires pour faire reculer la menace que représente nt Al-Chabab et les autres groupes armés de l’opposition, afin d’instaurer dans toute la Somalie des conditions propices à une gouvernance efficace et légitime, décide en outre que, pour exécuter le présent mandat, l’AMISOM devra agir en conformité avec le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme applicables et dans le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendan ce politique et de l’unité de la Somalie; 2. Prie l’Union africaine de porter l’effectif de l’AMISOM, composé de contingents et d’unités de police constituées, de 12 000 à un maximum de 17 731 agents en tenue; 3. Rappelle qu’il incombe aux organisations régionales de mobiliser les ressources humaines, financières, logistiques et autres nécessaires à leur fonctionnement, y compris par les contributions de leurs membres et l’appui de leurs partenaires, se félicite du précieux soutien financier que les partenaires de l’Union africaine apportent à l’AMISOM, notamment dans le cadre de programmes bilatéraux et de la facilité de soutien à la paix pour l’Afrique mise en place par l’Union européenne, et demande à tous les partenaires, en particulier aux nouveaux bailleurs de fonds, de prêter leur concours à l’AMISOM en lui fournissant du matériel, une assistance technique et des fonds destinés à rémunérer les soldats, et en versant une contribution non préaffectée au Fonds d’ affectation spéciale pour l’AMISOM; 4. Décide de renforcer le dispositif d’ appui à l’AMISOM mentionné aux paragraphes 10 et 11 de la résolution 2010 (2011) et décrit dans les lettres que le Secrétaire général a adressées au Président du Conseil de sécurité (S/2009/60 et S/2011/591), l’effectif ayant été porté de 12 000 à 17 731 agents en tenue (au maximum), jusqu’au 31 octobre 2012, les principes de responsabilité et de transparence en matière de dépense des fonds de l’Organisation devant être observés, comme indiqué au paragraphe 4 de la résolution 1910 (2010); 5. Rappelle qu’il a prié le Secrétaire généra l, aux paragraphes 10 et 12 de sa résolution 1863 (2009), de veiller à la tr ansparence et à la responsabilité de la gestion des ressources fournies à l’AMISOM, et demande que les nouvelles mesures que l’ONU a été autorisée à prendre, aux termes de la présente résolution et de son annexe, pour prêter appui à l’AMISOM et aux pays qui lui fournissent des contingents, soient également mises en œuvre dans un esprit de transparence et de responsabilité et fassent l’objet de contrôles internes; 6. Décide , à titre exceptionnel et en raison du caractère inédit de cette mission, de renforcer le dis positif d’appui à l’AMISOM afin qu’il prenne en compte le remboursement du matériel appartenant aux contingents, notamment des éléments habilitants et des multiplicateurs de forc e, comme indiqué aux paragraphes 28 à 36 et 43 du rapport spécial du Secrétaire général sur la Somalie (S/2012/74) et dans l’annexe de la présente résolution; 7. Souligne qu’il importe de stabiliser les zones sécurisées par l’AMISOM et les Forces somaliennes de sécurité, et invite toutes les parties prenantes somaliennes à œuvrer, avec l’appui de l’ ONU, de l’Union africaine et de la S/RES/2036 (2012) 5 12-23848 communauté internationale, en faveur de la réconciliation, de l’ordre public, de la prestation de services de base et du renf orcement de la gouvernance à l’échelle des districts, des régions, des États et de la fédération, notamment en contribuant à mener à bien les plans de stabilisation élaborés par l’Autorité intergouvernementale pour le développement et le Gouvernement fédéral de transition; 8. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir à l’Union africaine, par l’intermédiaire du Bu reau des Nations Unies auprès de l’Union, des conseils techniques et spécialisés aux fins de la planification, du déploiement et de la gestion de l’AMISOM, notamment en ce qui concerne le concept stratégique et le concept d’opérations de la Mission; 9. Prie une nouvelle fois l’Organisation de collaborer avec l’Union africaine afin de constituer, dans les limites de l’ef fectif autorisé de l’AMISOM, une garde de taille appropriée pour assurer la sécurité , la garde et la protection du personnel international, notamment les fonctionnaires des Nations Unies, selon qu’il convient et sans plus tarder; 10. Se félicite de ce que de nouveaux pays comptent fournir des contingents à l’AMISOM et insiste pour que tous ces nouveaux effectifs soient pleinement intégrés dans les structures de commande ment et de contrôle de la Mission et opèrent conformément au mandat donné à cell e-ci au paragraphe 9 de sa résolution 1772 (2007) et dans la présente résolution; 11. Souligne qu’il est essentiel que tous les pays fournisseurs de contingents coordonnent leur action pour assurer la paix, la sécurité et la stabilité de la Somalie et de la région et demande aux autres États membres de l’Union africaine d’envisager de fournir des contingents à l’AMISOM en vue d’aider à mettre en place les conditions voulues pour que la Somalie puisse assumer la responsabilité de sa propre sécurité; 12. Considère qu’il importe de renforcer les capacités de prévention des conflits, de gestion des crises et de stabi lisation après les conflits dont disposent les organisations régionales et sous-régionales, et engage l’Union africaine et les donateurs à continuer d’œuvrer ensemble pour renforcer encore l’efficacité des opérations africaines de maintien de la paix; 13. Rappelle le paragraphe 13 de sa résolution 2010 (2011); 14. Souligne que le renforcement des Forces somaliennes de sécurité est indispensable pour assurer la sécurité et la stabilité à long terme de la Somalie, prie l’AMISOM de continuer à éten dre ses efforts pour contribuer à accroître la capacité et l’efficacité des Forces somaliennes de sécurité, invite instamment les États Membres et les organisations régionales et internationales à travailler en coordination avec l’AMISOM pour assurer une assistance, une formation et un soutien coordonnés et se félicite à ce propos de la formation des Forces somaliennes de sécurité se déroulant dans le cadre des programmes d’appui bilatéraux des États Membres et de la Mission de formation de l’Union européenne en Somalie (EUTM); 15. Considère qu’une présence de police effi cace peut contribuer de façon importante à la stabilisation de Mogadiscio, souligne qu’il faut continuer de mettre en place une force de police somalienne efficace et se félicite du souhait que l’Union africaine a exprimé de constituer une for ce de police opérationn elle au sein de l’AMISOM; S/RES/2036 (2012) 12-23848 6 16. Exige de toutes les parties et de t ous les groupes armés qu’ils prennent les mesures voulues pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des fournitures humanitaires, et exige également de toutes les parties qu’elles fassent en sorte que l’aide humanitaire parvienne, sans entrave ni retard et dans son intégralité, à ceux qui en ont besoin dans toute la So malie, conformément au droit humanitaire et au droit relatif aux droits de l’homme et aux réfugiés; 17. Rappelant ses résolutions 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils da ns les conflits armés, se félicite des progrès accomplis par l’AMISOM pour réduire le nombre des victimes civiles lors de ses opérations, engage l’AMISOM à continuer d’accroître ses efforts dans ce domaine et loue sa détermination de créer une ce llule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles, comme indiqué dans le rapport du Secrétaire général sur la Somalie en date du 9 décembre 2011 (S/2011/759), et demande aux donateurs et partenaires internationaux de continuer à c ontribuer à la mise en place de la Cellule; 18. Se félicite de l’adoption par l’AMISOM en 2011 des directives concernant les tirs indirects et encourage l’AMISOM à adapter et appliquer ces directives à tous se s nouveaux effectifs et moyens militaires; 19. Rappelle la décision prise dans sa résolution 1844 (2008) et se félicite de la détermination de la communauté inte rnationale, dont l’Union africaine, de prendre des mesures à l’encontre des acteurs de l’intérieur et de l’extérieur qui participent à des activités visant à saper le processus de paix et de réconciliation en Somalie, y compris l’application de la Feu ille de route, ainsi que les efforts de l’AMISOM et des Forces somaliennes de sécurité; 20. Souligne qu’il entend garder à l’examen la situation sur le terrain et prendre en considération dans ses futures décisions les progrès accomplis par l’AMISOM dans la réalisati on des objectifs suivants : a) Consolidation de la sécurité et de la stabilité dans le centre-sud de la Somalie, y compris les principales agglomér ations, par les Forc es somaliennes de sécurité et l’AMISOM, sur la base d’obj ectifs militaires clairement définis et intégrés dans une stratégie politique; b) Contribution efficace de l’AMISOM à la coordination et à la coopération régionales sur les questions de sécurité; c) Aide à la mise en place de Forces somaliennes de sécurité efficaces, dont les unités seront intégrées dans une structure de commandement et de contrôle clairement définie, en coopération avec la communauté internationale; 21. Prie l’Union africaine de le tenir régulièrement informé, par l’entremise du Secrétaire général, de la mise en œuvre du mandat de l’AMISOM, y compris l’application des paragraphes 1 et 2 de la pr ésente résolution, la mise en place de la nouvelle structure de commandement et de c ontrôle et l’intégration des forces dans cette structure, et de lui en rendre compte, par écrit, dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution et tous les 60 jours par la suite; 22. Décide que les autorités somaliennes prendront les mesures voulues pour empêcher l’exportation de charbon de bois de Somalie et que tous les États Membres feront le nécessaire pour prévenir l’importation directe ou indirecte de charbon de bois de Somalie, que celui-ci provienne ou non de ce pays, décide en outre que tous les États Membres rendront compte des mesures qu’ils auront prises S/RES/2036 (2012) 7 12-23848 pour donner suite aux dispositions du présent paragraphe au Comité créé en application de ses résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) concernant la Somalie et l’Érythrée (ci-après dénommé le « Comité ») dans les 120 jours suivant l’adoption de la présente résolution, et prie le Groupe de contrôle reconstitué en vertu de la résolution 2002 (2011) d’évaluer les effets de l’interdiction visant le charbon de bois dans son rapport final; 23. Décide que le mandat du Comité s’étendra à l’application des mesures énoncées au paragraphe 22, décide que le mandat du Groupe de contrôle sera élargi de la même façon, considère qu’étant donné la menace que le commerce du charbon de bois peut présenter pour la paix, la s écurité ou la stabilité de la Somalie, le Comité pourra désigner des personnes et entités participant à ce commerce aux fins de l’application des mesures ciblées définies dans la résolution 1844 (2008); 24. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2036 (2012) 12-23848 8 Annexe Conformément au paragraphe 6 de la présente résolution, à titre exceptionnel et du fait du caractère unique de l’AMISOM, le dispositif de soutien logistique de l’ONU pourra comporter jusqu’ à 17 731 agents en tenue et 20 fonctionnaires civils au maximum au quartier général de l’AMISOM jusqu’au 31 octobre 2012, conformément aux recommandations faites pa r le Secrétaire général aux paragraphes 29 et 43 de son rapport spécial sur la So malie (S/2012/74), comprendre notamment des capacités de gestion des risques d’expl osion et des installations médicales de niveau II, et prévoir le remboursement du matériel appartenant aux contingents. Le matériel visé par cette mesure comprendra les éléments habilitants et multiplicateurs de force de la composante terrestre et une flotte aérienne composée de 9 hélicoptères de transport et de 3 hélicoptères d’attaque. Le remboursement du matériel apparten ant aux contingents se fera aux taux standard et conformément aux pratique s de l’Organisation, y compris par le virement direct de fonds aux pays fourni sseurs de contingents le cas échéant, des examens périodiques visant à faire en sorte que l’AMISOM soit dotée de toutes ses capacités opérationnelles étant effectués. Des lettres d’attribution devront être négociées avec les pays fournisseurs de c ontingents pour le matériel non prévu dans les accords sur le matériel appartenant a ux contingents conclus entre l’ONU et ces pays, y compris les aéronefs susmentionnés. Comme indiqué au paragraphe 29 du rapport spécial du Secrétaire général sur la Somalie (S/2012/74), seul sera rembour sé le matériel déployé par les pays fournisseurs de contingents et considéré comme leur appartenant. Le matériel donné aux pays fournisseurs de contingents, à l’AMISOM et à l’Union africaine ou qui reste la propriété du donateur ne sera pas remboursé.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2037 (2012)
IntituléLa situation au Timor-Leste
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2037(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2037 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 23 février 2012 12-24002 (F) *1224002* Résolution 2037 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6721e séance, le 23 février 2012 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et déclarations sur la situation au Timor- Leste, en particulier ses résolutions 1599 (2005), 1677 (2006), 1690 (2006), 1703 (2006), 1704 (2006), 1745 (2007), 1802 (2008), 1867 (2009), 1912 (2010), et 1969 (2011), Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 18 janvier 2012 (S/2012/43), Réaffirmant son attachement sans réserve à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nation ale du Timor-Leste, ainsi qu’à la promotion d’une stabilité durable dans ce pays, Prenant note de la stabilité générale découlant de l’amélioration continue de la situation sur les plans politique et de la sécurité et saluant la ferme volonté des autorités timoraises et des autres parties intéressées d’encourager le dialogue national et la participation pacifique de t ous aux mécanismes démocratiques, et les mesures qu’elles continuent de prendre p our promouvoir le maintien de la paix, de la stabilité et de l’unité, Soulignant qu’il importe, aux fins d’assurer la stabilité à long terme du Timor- Leste, de veiller au déroulement d’un processus électoral pacifique, crédible et transparent en 2012, et encouragé par les progrès soutenus réalisés dans la préparation des élections présidentielles et parlementaires, notamment par l’attachement des dirigeants politiques à la pa ix et à la stabilité pendant le processus électoral et les efforts en cours déploy és par les organes d’administration des élections pour accroître la participation des femmes et des jeunes au processus électoral, Prenant note avec satisfaction des travaux accomplis par le Comité de haut niveau sur la transition, se félicitant du Plan commun de transition du 19 septembre 2011 signé entre le Gouvernement du Timor-Leste et la Mission intégrée des Nations Unies au Timor-Leste (MINUT) et attendant avec intérêt son application effective, S/RES/2037 (2012) 12-24002 2 Réaffirmant qu’il faut respecter l’indépendance du pouvoir judiciaire, soulignant qu’il est impératif de lutter contre l’impunité, notant à cet égard la grave pénurie de ressources dont continue de pâtir le système judiciaire et l’action entreprise par le Gouvernement pour régler ces problèmes et encourageant les autorités timoraises à redoubler d’efforts pour établir la responsabilité des infractions pénales graves, y compris celles commises pendant la crise de 2006, comme l’a recommandé la Commission spéciale d’enquête indépendante, Adressant ses encouragements pour que de nouveaux progrès soient accomplis en vue de l’adoption des projets de loi por tant réparations et création d’institutions appelées à prendre le relais de la Commissi on Acceptation, vérité et réconciliation et de la Commission Vérité et amitié, en app lication de la résolution adoptée par le Parlement timorais le 14 décembre 2009, Saluant les progrès accomplis pour renfor cer les moyens des secteurs judiciaire et pénitentiaire, ce qui a perm is de ménager un meilleur accès au système judiciaire, de réduire le nombre d’affaires pénales en souffrance et de moderniser l’infrastructure pénitentiaire, Prenant note des mesures prises par le Gouvernement timorais afin de renforcer encore les capacités institutionne lles et l’efficacité de la Commission de lutte contre la corruption et de la Comm ission de la fonction publique et d’obtenir un large appui en faveur des mesures de lutte contre la corruption, notant avec satisfaction l’adoption de la loi visant à prévenir et combattre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et soulignant l’importance de lois, institutions, mécanismes et normes propres à assurer la transparence, la responsabilisation et l’efficacité de l’admini stration publique aux fins de la stabilité et du développement du pays à long terme et encourageant à cet égard l’application de la loi portant création de la cham bre des comptes de la Haute Cour du contentieux administratif et fiscal et des comptes, Constatant que la Police nationale du Timor-Leste assume de nouveau pleinement la responsabilité principale du maintien de l’ordre, que le Plan de développement conjoint de la Police nationale du Timor-Leste et de la Police des Nations Unies est en cours d’application et que la Police nationale s’emploie à renforcer ses capacités opérationnelles, avec les conseils techniques de la police de la MINUT, en prévision des prochaines élections, et à obtenir l’homologation définitive des effectifs de police reconstitués et notant que la Police nationale continuera d’avoir besoin d’ être aidée à renforcer ses in stitutions et ses capacités, Exprimant son soutien sans réserve aux forces de sécurité internationales qui aident le Gouvernement timorais et la MINUT à assurer le maintien de l’ordre et de la stabilité, ainsi que le Gouvernemen t timorais en a fait la demande, Se félicitant du renforcement des capacités de s Falintil-Forces armées de défense du Timor-Leste, notamment du déploiement de personnel dans les missions de maintien de la paix des Nations Unies telles que la Force intérimaire des Nations Unies au Liban et la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, Se félicitant de ce que le Gouvernement tim orais a fait pour réaliser une croissance économique soutenue et le développement socioéconomique, notamment réduire le pourcentage de la population viva nt dans la pauvreté et améliorer les indicateurs du développement humain, tout en étant conscient des problèmes qui restent à surmonter afin de parvenir à une croissance durable bénéficiant à tous, y S/RES/2037 (2012) 3 12-24002 compris dans le cadre de la promotion du développement rural, du secteur privé et de la création d’emplois, en particulier pour les jeunes, ainsi qu’au moyen de la régulation des régimes et titres de propriété, notamment foncière, Se félicitant également de l’adoption par le Gouvernement timorais du plan stratégique de développement pour la période allant de 2011 à 2030, Rappelant que, si le Timor-Leste a connu des progrès dans plusieurs aspects de son développement politique, économique et social, ainsi qu’au niveau du renforcement des ressources humaines et des institutions, le pays doit toujours faire face à de nombreux défis et continue d’ avoir besoin de l’aide des partenaires bilatéraux et multilatéraux pour pouvoir r éaliser pleinement son potentiel de croissance équitable et durable bénéficiant à tous, Reconnaissant la contribution que le Timor-Leste a apportée en mettant en évidence l’importance critique du renforcement des institutions et de l’efficacité de l’aide dans la phase de consolidation de la paix après un conflit, y compris par ses travaux au sein du Groupe G-7+, Saluant l’engagement et l’action du Gouvernement timorais pour ce qui est de promouvoir les objectifs énoncés par le Conseil dans sa résolution 1325 (2000), notamment les mesures prises pour mettre les femmes et les filles à l’abri de la violence sexiste, en particulier celles relativ es à l’application de la loi réprimant la violence conjugale, et les activités des groupes d’intervention pour les personnes vulnérables de la Police nationale, ainsi que la volonté du Gouvernement de voir les femmes participer à la vie politique au cour s des prochaines élections et d’autres mesures relatives à la situati on des femmes et des filles, Se félicitant de l’engagement positif et de la réaction constructive du Gouvernement timorais à la suite de l’examen de son rapport national dans le cadre du mécanisme d’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme, Reconnaissant l’importante contribution de la MINUT à la paix, à la stabilité et au développement au Timor-Leste et exprimant sa satisfaction devant l’action menée par la Mission et l’équipe de pays de s Nations Unies, sous la direction de la Représentante spéciale du Secrétaire général, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2012 le mandat de la MINUT en maintenant les effectifs actuels autorisés et fait sien le plan de réduction progressive de ses effectifs, conforméme nt aux souhaits du Gouvernement timorais et à la situation sur le terrain et suivant le bon déroulement des opérations électorales en 2012, comme le recommande le Secrétaire général au paragraphe 65 de son rapport (S/2012/43) et ainsi que pr évu dans le Plan commun de transition; 2. Demande instamment à toutes les parties au Timor-Leste, en particulier aux dirigeants politiques, de continuer à œu vrer main dans la main, à pratiquer le dialogue politique, à consolider la paix, la démocratie et l’état de droit, à favoriser un développement social et économique durable et à assurer la protection des droits de l’homme et la réconciliation nationale, et réaffirme son plein appui aux efforts que continue de déployer la Représentant e spéciale du Secrétaire général en vue d’asseoir une culture de gouvernance démocratique fondée sur l’inclusion et la collaboration; 3. Demande à la MINUT de continuer de fournir, dans le cadre de son mandat actuel, l’appui nécessaire en prévision des élections parlementaires et S/RES/2037 (2012) 12-24002 4 présidentielles, comme le Gouvernement timorais l’a sollicité, et engage la communauté internationale à apporter son c oncours à cette entreprise, notamment en envoyant des observateurs et des volontaires pour les élections comme le Gouvernement timorais l’a sollicité; 4. Réaffirme l’importance que continuent de revêtir l’examen et la réforme par le Gouvernement timorais du secteur de la sécurité au Timor-Leste, en particulier la nécessité de bien délimiter les rôles et missions respectifs des Falintil- Forces armées de défense du Timor-Leste et de la Police nationale, de renforcer les cadres juridiques et d’améliorer le contrôle exercé par les autorités civiles sur ces deux institutions ainsi que leur responsabilisation, appuie l’action menée par la Représentante spéciale du Secrétaire général pour promouvoir la professionnalisation du secteur de la sécurité et demande à la MINUT de continuer d’appuyer les efforts que le Gouvernement timorais déploie à cet égard; 5. Souligne qu’il importe de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la crédibilité et l’in tégrité de la Police nationale et note les efforts entrepris par le Gouvernement pour régler les affair es disciplinaires et criminelles en suspens intentées contre des agents de police; 6. Encourage la poursuite de l’action menée en vue de la reconstitution totale de la Police nationale comme su ite à l’échange de lettres entre le Gouvernement timorais et la MINUT, nota mment grâce à la mise en place de mesures arrêtées d’un commun accord afin de renforcer les moyens institutionnels de la Police nationale; 7. Demande à la MINUT de fournir un appui opérationnel à la Police nationale, en particulier pour les opérations électorales, dans le cadre de son mandat actuel, comme convenu entre le Gouvernement timorais et la MINUT; 8. Demande également à la MINUT de continuer à appuyer le développement institutionnel et le renfor cement des capacités de la Police nationale à la suite de l’élaboration du Plan de dé veloppement conjoint de la Police nationale et de la MINUT, lance un appel à tous les pays concernés pour qu’ils approuvent les demandes de prolongation du déploiement d’agents de police occupant des postes clefs à la MINUT, et souligne le rôle déterminant que sont appelés à jouer les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux da ns ce cadre et l’impo rtance que revêt la promotion de l’exercice de l’autorité par les Timorais; 9. Souligne que le concept d’opérations et les règles d’engagement doivent être régulièrement actualisés, selon qu’il c onvient, et s’inscrire pleinement dans le cadre des dispositions de la présente résolution; 10. Réaffirme l’importance des efforts en cours pour garantir la responsabilisation et la justice, exprime son soutien à l’appui que la MINUT apporte au Gouvernement timorais à cet égard dans le cadre de son mandat, ainsi qu’aux initiatives visant à renforcer le Bureau du Médiateur pour les droits de l’homme et la justice, et souligne qu’il importe que le Gouvernement timorais mette en œuvre les recommandations figurant dans le rap port de la Commission spéciale d’enquête pour le Timor-Leste de 2006 (S/2006/822), notamment aux paragraphes 225 à 228; 11. Souligne l’importance d’une approche coordonnée de la réforme du secteur judiciaire, qui prenne en compte les recommandations issues de l’évaluation exhaustive et indépendante des besoins et la mise en œuvre du Plan stratégique du S/RES/2037 (2012) 5 12-24002 Gouvernement timorais relatif au secteur de la justice, et la nécessité constante d’accroître l’appropriation timoraise et de renforcer les capacités du personnel judiciaire national, notamment à la faveur de la formation et de la spécialisation des avocats et des juges du pays, et soulig ne qu’il est nécessaire que la communauté internationale continue d’aider le Timor-Leste à développer et consolider ses institutions dans ce secteur; 12. Demande à la MINUT de poursuivre l’action qu’elle mène, en l’adaptant au besoin, pour améliorer l’efficacité du secteur de la justice, en vue d’aider le Gouvernement timorais à mettre en œuvre les procédures recommandées par la Commission d’enquête; 13. Demande à la MINUT de continuer d’ai der le Gouvernement timorais à coordonner la coopération des donateurs dans les domaines du renforcement des capacités institutionnelles; 14. Mesure l’importance des plans de développement élaborés par le Gouvernement timorais, notamment du Plan stratégique de développement national, en particulier de l’intérêt porté aux infrastructures, au développement rural et au renforcement des capacités humaines, et, à cet égard, se félicite du Pacte de développement de Dili conclu entre le Gouvernement timorais et les donateurs en juillet 2011 et demande à la MINUT de continuer de coopérer et de coordonner ses activités avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies ainsi que tous les partenaires concernés pour aider le Gouvernement timorais et les institutions compétentes à concevoir des politiques de ré duction de la pauvre té, d’amélioration de l’éducation, de promotion de moyens de subsistance viables et de croissance économique durable; 15. Encourage la poursuite des efforts en vue de la mise en œuvre effective du Plan commun de transition, notamment par la collaboration entre la MINUT, le Gouvernement timorais et les partenaires b ilatéraux et multilatéraux concernant le transfert des fonctions assurées actue llement par la MINUT qui demeureront nécessaires après le retrait de la Mission; 16. Invite le Gouvernement timorais à continuer de renforcer le volet consolidation de la paix dans des domaines te ls que l’emploi et la démarginalisation, les efforts devant porter en particulier sur les zones rurales, les femmes et les jeunes, ainsi que le développement socioéconomique au niveau local, en particulier les activités agricoles; 17. Demande à la MINUT de tenir pleinement compte, tout au long de son mandat, de la question de l’ égalité des sexes telle qu’e lle ressort des résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009) du Conseil comme question transversale, en soulignant qu’il importe de renforcer la capacité du secteur de la sécurité de prendre en considération les besoins spécifiques des femmes, et réaffirme ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils et 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies; 18. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les dispositions nécessaires pour que la MINUT applique pl einement la politique de tolérance zéro adoptée par l’Organisation des Nations Unies en matière d’exploitation et de sévices sexuels et de l’en tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à prendre des mesures préventives et à s’assurer que les S/RES/2037 (2012) 12-24002 6 membres de leurs contingents qui se sera ient rendus coupables de tels actes en répondent pleinement; 19. Réaffirme l’importance de la stratégie à moyen terme et des indicateurs de résultat pour mesurer et suivre les progrès au Timor-Leste, et évaluer le niveau et la forme de l’aide fournie par l’Organisa tion des Nations Unies et de la coopération avec le Gouvernement timorais tout en continuant à examiner activement ces indicateurs, et souligne qu’il importe que les dirigeants et le peuple timorais s’approprient cette stratégie; 20. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation sur place et de lui présenter, dans un délai de 60 jours après la formation du nouveau gouvernement et au plus tard le 15 octobre 2012, un rapport contenant une évaluation de la situation politi que et en matière de sécurité ainsi que des recommandations relatives à l’achèveme nt de la Mission et au transfert des responsabilités afin de permettre au Gouvernement timorais et à la MINUT d’achever les préparatifs du retrait de la MINUT compte tenu de la situation sur place et des vues du Gouvernement timorais concernant le rôle des Nations Unies au Timor-Leste après le retrait de la MINUT; 21. Encourage le Gouvernement timorais à se prononcer en temps voulu, en coordination avec la MINUT, l’équipe de pays des Nations Unies et les autres parties prenantes, sur la nature et la portée du rôle des Nations Unies après le retrait de la MINUT et sur les activités y afférentes; 22. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2038 (2012)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991 Tribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2038(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2038 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 29 février 2012 12-24753 (F) *1224753* Résolution 2038 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6726e séance, le 29 février 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, Ayant à l’esprit le paragraphe 4 de l’article 14 du Statut du Mécanisme international chargé d’exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le « Mécanisme ») figurant en annexe à la résolution 1966 (2010), Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de nommer M. Hassan Bubacar Jallow au poste de procureur du Mécanisme (S/2012/112), Notant qu’aux termes du paragraphe a) de l’article 7 des dispositions transitoires figurant en annexe à la résolution 1966 (2010), le Procureur du Mécanisme peut également exercer les fonctions de procureur du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), Rappelant qu’en application de la résolution 1966 (2010), la division du Mécanisme chargée des fonctions résiduelles du TPIR doit entrer en fonctions le 1er juillet 2012, Décide de nommer M. Hassan Bubacar Jallow Procureur du Mécanisme international chargé d’exercer les foncti ons résiduelles des Tribunaux pénaux, pour un mandat de quatre ans à compter du 1er mars 2012.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2039 (2012)
IntituléConsolidation de la paix en Afrique de l’Ouest
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2039(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2039 (2012)** Conseil de sécurité Distr. générale 29 février 2012 12-24772** (F) *1224772* Résolution 2039 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6727e séance, le 29 février 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa déclaration du 30 août 2011 et sa résolution 2018 (2011) du 31 octobre 2011 sur les actes de piraterie et les vols à main armée dans le golfe de Guinée, Vivement préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée font peser sur la navigation internationale, la sécurité et le dével oppement économique des États de la région, Conscient du fait que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée affectent les pays riverains, y compris leur arrière-pays, et les pays sans littoral de la région, Préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer font peser sur la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, notamment lorsqu’elles sont retenues en otage, et vivement préoccupé par la violence exercée par les pirates et les personnes impliquées dans les actes de piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, Réaffirmant que le droit international, tel que consacré dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, en particulier ses articles 100, 101 et 105, définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et le vol à main armée en mer, parmi d’autres activités maritimes, Affirmant son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale des États du golfe de Guinée et de leurs voisins, Affirmant également que les dispositions de la présente résolution s’appliquent à la seule situation dans le golfe de Guinée, Conscient qu’il est urgent de mettre au point et d’adopter des mesures efficaces et concrètes pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, ** Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques (19 mars 2012). S/RES/2039 (2012) 12-24772 2 Soulignant qu’il importe de faire fond sur le s initiatives nationales, régionales et extrarégionales existantes pour renforcer la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée, Se félicitant des initiatives déjà prises par des États de la région et les organisations régionales, à savoir la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Commission du golfe de Guinée (CGG) et l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Cent re (OMAOC), pour renforcer la sûreté et la sécurité dans le golfe de Guinée, Notant le mécanisme d’ensemble conjoint pour la sécurité maritime de la CEEAC visant à lutter contre la pirateri e dans la sous-région centrafricaine, y compris la stratégie adoptée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale en février 2008, la création du Centre régional pour la sécurité maritime en Afrique centrale (CRESMAC) à Pointe-Noire (Congo), ainsi que les centres de coordination multinationaux, Notant également les mesures préparatoires prises par la CEDEAO en vue d’élaborer une politique de s écurité maritime à la faveur d’une stratégie de sécurité maritime intégrée et d’un plan maritime intégré, Notant qu’il importe d’adopter une approche globale conduite par les pays de la région pour lutter contre la menace que re présentent les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans le golfe de Guinée et leurs causes sous- jacentes, Notant également la nécessité d’une aide intern ationale s’inscrivant dans une stratégie d’ensemble d’appui aux efforts nationaux et régionaux visant à aider les États de la région qui s’efforcent de lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, Soulignant que la coordination des efforts déployés au plan régional est nécessaire pour élaborer une stratégie d’ensemble visant à éliminer la menace que constituent la piraterie et les vols à main ar mée en mer dans le golfe de Guinée afin de parvenir à interdire et à prévenir ces activités criminelles et à faire en sorte que les personnes qui se livrent à la piraterie et aux vols à main armée en mer soient poursuivies et, en cas de condamnation, punies en tenant dûment compte des règles et principes généralement reconnus du droit international, Redisant que les États de la région doivent jouer un rôle moteur pour lutter contre la menace de la piraterie et des vo ls à main armée en mer dans le golfe de Guinée et s’attaquer à leurs causes sous-jacentes, en étroite coopération avec les organisations dans la région, ainsi que leurs partenaires, Saluant le concours apporté par des États Membres et organisations internationales aux efforts nationaux et régionaux en cours visant à sécuriser les zones côtières du golfe de Guinée et à conduire des opérations navales, y compris les patrouilles conjointes effectuées par la République fédérale du Nigéria et la République du Bénin au large des côtes béninoises, et souhaitant que d’autres apportent leur concours, sur demande, Se déclarant préoccupé par les graves menace s que la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic des armes et des stupéfiants, la piraterie et les vols à main armée en mer, fait peser sur la paix et la stabilité S/RES/2039 (2012) 3 12-24772 internationales dans différentes régions du monde, en particulier en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel, Affirmant son attachement sans réserve à la promotion du maintien de la paix et de la stabilité dans la région du golfe de Guinée, 1. Se félicite du rapport de la mission d’évaluation du Secrétaire général sur la piraterie dans le golfe de Guinée, qui a été dépêchée dans la région du 7 au 24 novembre 2011; 2. Encourage les autorités nationales ainsi que leurs partenaires régionaux et internationaux à envisager d’appliquer les recommandations de la mission d’évaluation, comme il convient; 3. Souligne que c’est au premier chef aux États du golfe de Guinée qu’il incombe de lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée et dans ce contexte les exhorte à œuvrer, par l’intermédiaire de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG, à la convocation du Sommet conjoint des États du golfe de Guinée qui doit se tenir pour élabor er une stratégie régionale de lutte contre la piraterie, en coopération avec l’Union africaine; 4. Prie le Secrétaire général, par l’in termédiaire du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, d’aider les États et les organisations sous-régionales à convoquer le Sommet conjoint, comme prévu dans la résolution 2018 (2011), dans la mesure du possible; 5. Prie instamment les États de la région du golfe de Guinée d’agir sans tarder, à l’échelle nationale et région ale, avec le concours de la communauté internationale lorsque cela est possible, sur la base d’un accord mutuel, en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des stra tégies nationales de sécurité maritime, notamment pour ce qui est de mettre en plac e un cadre juridique visant à prévenir et réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée en mer, ainsi que de poursuivre les auteurs de ces crimes et de punir quiconque en est reconnu coupable, et encourage la coopération régionale en la matière; 6. Encourage le Bénin et le Nigéria à poursuivre leurs patrouilles conjointes le long des côtes béninoises au-delà de mars 2012, les pays du golfe de Guinée devant continuer d’œuvrer à se donner le s moyens de sécuriser indépendamment leur littoral et encourage également les pa rtenaires internationaux à envisager de fournir un appui, selon que de besoin, à cette fin, dans la mesure du possible; 7. Encourage les États du golfe de Guinée, la CEDEAO, la CEEAC et la CGG à créer et à mettre en œuvre des centres de coordination pour la sécurité maritime nationale et transrég ionale dans la région du gol fe de Guinée en faisant fond sur les initiatives existantes, notamment celles prises sous les auspices de l’Organisation maritime internationale; 8. Encourage les partenaires internationaux à fournir un appui aux États et aux organisations de la région pour leur pe rmettre de renforcer leur capacité de lutter contre la piraterie et les actes de vol à main armée en mer dans le golfe de Guinée, y compris de mener des patrouilles régionales, d’établir et d’animer des centres de coordination et d’échange d’ information conjoints, et d’appliquer efficacement la stratégie régionale, une fois qu’elle aura été adoptée; S/RES/2039 (2012) 12-24772 4 9. Prie le Secrétaire général d’appuyer les efforts visant à mobiliser des ressources à la suite de l’élaboration de la stratégie régionale pour aider au renforcement des capacités nationales et régionales, en consultation étroite avec les États et les organisations régionales et extrarégionales; 10. Prie également le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé, par le biais du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique cent rale, de la situation de la piraterie et des vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, y compris des progrès faits concernant le Sommet, ainsi que ceux acco mplis par la CEDEAO, la CEEAC et la CGG, en vue de l’élaboration d’une stratégi e globale de lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2040 (2012)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2040(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2040 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mars 2012 Français Original : anglais 12-26031 (F) *1226031* Résolution 2040 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6733e séance, le 12 mars 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1970 (2011) du 26 février 2011, 1973 (2011) du 17 mars 2011, 2009 (2011) du 16 septembre 2011, 2016 (2011) du 27 octobre 2011, 2017 (2011) du 31 octobre 2011 et 2022 (2011) du 2 décembre 2011, Réitérant son attachement indéfectible à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’ unité nationale de la Libye, Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur le sort des enfants en temps de conflit armé et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, Espérant bien que l’avenir de la Libye reposera sur la réconciliation nationale, la justice, le respect des droits de l’homme et l’état de droit, Soulignant l’importance de favoriser la pleine et égale participation de toutes les composantes de la société libyenne, y compris les femmes, les jeunes et les minorités, au processus poli tique de l’après-conflit, Rappelant sa décision de saisir le Procureu r de la Cour pénale internationale de la situation en Libye et l’importance de la coopération pour amener les responsables de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les auteurs d’attaques dirigées contre la population civile, à répondre de leur actes, Se disant profondément préoccupé par les informations faisant état de violences sexuelles commises durant le c onflit en Libye contre des femmes, des hommes et des enfants, y compris dans les établissements pénitentiaires et les centres de détention, et pa r le recrutement et l’emploi d’enfants dans les conflits armés, en violation du droit international applicable, Réaffirmant que le retour volontaire et durable, en toute sécurité, des réfugiés et des personnes déplacées sera un facteur im portant de la consolidation de la paix en Libye, S/RES/2040 (2012) 12-26031 2 Se déclarant préoccupé par la prolifération illicite d’armes et de matériel connexe de tout type provenant de Libye, en particulier de missiles sol-air portables, dans la région et des répercussions qu’elle pourrait avoir sur la paix et la sécurité régionales et internationales, Soulignant qu’il est indispensable que les États prennent en main leurs intérêts et assument leurs responsabilités pour permettre l’instauration d’une paix durable, et qu’il incombe au premier chef aux autor ités nationales d’arrêter leurs propres priorités et stratégies en matière de conso lidation de la paix au lendemain du conflit, Insistant pour que l’ONU collabore activem ent avec les autorités libyennes pour dégager les priorités et les stratégies de consolidation de la paix au lendemain du conflit et en faciliter la réalisation, Réaffirmant que l’ONU devrait coordonner le s efforts déployés par la communauté internationale pour accompagne r le processus de transition et de reconstruction dirigé par les Libyens eux- mêmes, le but étant de bâtir une Libye démocratique, indépendante et unie, et saluant la récente initiative prise par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye d’organiser des réunions de travail avec le Gouvernement libyen pour recenser les besoins et les priorités du pays, Considérant que la tenue d’élections crédible s est essentielle à une transition pacifique en Libye, demandant que toutes les mesures nécessaires soient prises à cet effet et se félicitant que les autorités libyennes aient adopté une loi électorale, le 28 janvier 2012, et institué une commission électorale, le 12 février 2012, Soutenant la Libye dans sa volonté de renf orcer la sécurité régionale et prenant acte de son offre d’accueillir une conférence sur ce sujet, Félicitant les autorités libyennes pour avoir concouru à l’évaluation du mécanisme de gestion des finances publiques du pays menée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, et demandant de nouveau au Comité créé par la résolution 1970 (2011) de l’informer des résultats de cette évaluation, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (S/2012/129), y compris les recommandations tendant à modifier et proroger de 12 mois le mandat de la Mission, et rappelant la lettre datée du 6 mars 2012 adressée au Secrétaire géné ral par M. Abdurraheem Al-Kib, Premier Ministre de la Libye (S/2012/139), Prenant acte du rapport final du Groupe d’experts présenté en application du paragraphe 24 d) de la résolution 1973 (2011) et des conclusions et recommandations qui y sont formulées, Prenant note de l’exposé que lui a fait la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, le 25 janvier 2012, et du rapport que la Commission internationale d’enquête sur la Libye a prés enté au Conseil des droits de l’homme, le 2 mars 2012 (A/HRC/19/68), Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de l’amélioration récente de la situation en Libye, qui laisse présager un avenir démocratique, pacifique et prospère pour les Libyens; S/RES/2040 (2012) 3 12-26031 2. Attend avec espoir la tenue d’élections libres, régulières et crédibles, en juin 2012, qui permettra de mettre en place une assemblée constituante, et réaffirme qu’il importe que la période de transition soit placée sous le signe de l’attachement à la démocratie, à la bonne gouvernance, à l’état de droit, à la réconciliation nationale et au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales de tous en Libye; 3. Demande aux autorités libyennes de promouvoir et de protéger les droits de l’homme, surtout en ce qui concerne les femmes et les personnes appartenant à des groupes vulnérables, conformément a ux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme, et exige que les auteurs de violations graves de ces droits, y compris sous la forme de violences sexuelles, soient amenés à répondre de leurs actes en application des normes internationales, et exhorte tous les États Membres à coopérer étroitement avec les autorités libyennes pour les aider à mettre fin à l’impunité dont jouissent ces auteurs; 4. Se dit profondément préoccupé par les informations faisant état de représailles, de détentions arbitraires sans accès à une procédure régulière, d’emprisonnements illégaux, de mauvais traite ments, de tortures et d’exécutions extrajudiciaires qui ne cessent de lui parvenir, engage les autorités libyennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher les violations des droits de l’homme, insiste sur le fait que ce sont les autorités libyennes qui sont responsables au premier chef de la protection de la population libyenne et des ressortissants étrangers, y compris les migrants africains, et exige la libération immédiate de tous les ressortissants étrangers dé tenus illégalement en Libye; 5. Engage la Libye et les États voisins à nouer des contacts en vue d’instaurer une coopération régionale propre à stabiliser la situation de la Libye et d’empêcher des éléments de l’ancien ré gime libyen d’utiliser leur territoire pour planifier, financer ou commettre des actes de violence, ou d’autres actes illégaux, visant à déstabiliser la Libye et les États de la région, et note qu’une telle coopération serait bénéfique pour la stabilité dans la région du Sahel; Mandat de l’ONU 6. Décide, étant entendu qu’il réexaminera la question dans un délai de six mois, de proroger le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) pour une nouvelle période de 12 mois, sous la conduite du Représentant spécial du Secrétaire général, et décide également que les principes de l’appropriation nationale étant scrupuleusement respectés, le mandat modifié de la Mission consistera à aider les autorités libyennes à déterminer le s besoins et les priorités dans tout le pays, à y répondre en donnant des conseils stratégiques et techniques, selon qu’il conviendra, et à appuyer l’action que mène la Libye en vue de : a) Gérer la transition démocratique, notamment en offrant des conseils et une assistance techniques lors du processus électoral libyen et lors de la rédaction de la nouvelle constitution, comme prévu da ns la feuille de route constitutionnelle du Conseil national de transition, ainsi que l’aide nécessaire pour accroître la capacité, la transparence et la responsabilité des institutions, promouvoir l’autonomisation des femmes et des minorités et leur participation à la vie politique et contribuer à l’essor de la société civile libyenne; S/RES/2040 (2012) 12-26031 4 b) Promouvoir l’état de droit et veiller au respect et à la défense des droits de l’homme, conformément aux obligations juridiques interna tionales faites à la Libye, surtout en ce qui concerne les femmes et les personnes appartenant à des groupes vulnérables, comme les enfants, les minorités et les migrants, y compris en aidant les autorités libyennes à réformer le s institutions judiciaires et pénitentiaires et à les rendre transparentes et responsable s, en les aidant à arrêter et mettre en œuvre une stratégie globale de justice transitionnelle, à œuvrer à la réconciliation nationale, à veiller à ce que les détenus soient bien traités et à démobiliser tous les enfants pouvant encore être associés à des brigades révolutionnaires; c) Rétablir la sécurité publique, notamment en donnant des conseils et une assistance stratégiques et techniques aux autorités libyennes pour leur permettre de se donner des institutions compétentes et d’appliquer une stratégie nationale cohérente en vue de l’intégration des ex-c ombattants dans les forces nationales de sécurité libyennes, ou de leur démobilisation et réintégration dans la vie civile, notamment dans le système éducatif et dans des débouchés professionnels, et de mettre en place des institutions de police et de sécurité compétentes, responsables et respectueuses des droits de l’homme, qui soient accessibles aux femmes et aux groupes vulnérables; d) Lutter contre la prolifération illic ite de toutes armes et de matériel connexe de tout type, en particulier des missiles sol-air portables, éliminer les restes explosifs de guerre, exécuter des progra mmes de déminage, sécuriser et contrôler les frontières de la Libye et mettre en œu vre les conventions internationales sur les armes et les matières chimiques, biologiques et nucléaires, en coordination avec les organismes compétents des Nations Unies, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et les partenaire s internationaux et régionaux; e) Coordonner l’aide internationale et mettre en place des organismes publics dans tous les secteurs énoncés aux a linéas a) à d) du paragraphe 6, y compris en appuyant le mécanisme de coordination du Gouvernement libyen annoncé le 31 janvier 2012, en conseillant le Gouver nement pour l’aider à déterminer les besoins prioritaires en matière d’aide in ternationale, en fais ant participer les partenaires internationaux selon qu’il conviendra, en offrant une aide internationale au Gouvernement libyen, en procédant à une répartition nette des tâches entre tous ceux qui fournissent une aide à la Libye et en établissant entre eux des voies de communication régulières et fréquentes; 7. Engage la MANUL à continuer d’appuyer les efforts tendant à promouvoir la réconciliation nationale, un dialogue po litique ouvert à tous et des processus politiques visant à promouvoir la tenue d’élec tions libres, régulières et crédibles, la justice transitionnelle et le respect des droits de l’homme dans toute la Libye; Embargo sur les armes 8. Décide de mettre fin à l’autorisation accordée aux États Membres au paragraphe 13 de la résolution 1973 (2011) de prendre toutes mesures dictées par la situation existante pour procéder à des inspections, décide également de révoquer les dispositions du paragraphe 14 de ladite résolution et souligne qu’il importe de mettre en œuvre intégralement l’embargo sur les armes imposé aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1970 (2011), modifi ées par la résolution 2009 (2011); S/RES/2040 (2012) 5 12-26031 Gel des avoirs 9. Donne pour instructions au Comité, en consultation avec les autorités libyennes, de revoir continuellement les autres mesures imposées par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) , modifiées par la résolution 2009 (2011), s’agissant de la Libyan Investment Authority (Autorité libyenne d’investissement) et du Libyan Africa Investment Portfolio, et décide que le Comité, en consultation avec les autorités libyennes, lèvera la désignation de ces entités dès que ce sera réalisable, afin que les avoirs soient mis à la dispositi on du peuple libyen et utilisés à son profit; Groupe d’experts 10. Décide de proroger et de modifier le mandat du Groupe d’experts créé au paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et décide également de revoir ce mandat en vue de créer, pour une période d’un an, en consultation avec le Comité et compte tenu des domaines d’activité actuels, un groupe de cinq experts au maximum (le » Groupe ») qui sera placé sous la dir ection du Comité et s’acquittera des tâches suivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011); b) Réunir, examiner et analyser tout es informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées concernant l’application des mesures éd ictées dans les résolutions 1970 (2011), 1973 (2011) et 2009 (2011), en particulier les violations de leurs dispositions; c) Faire des recommandations sur les dé cisions que le Conseil, le Comité, les autorités libyennes ou d’autres État s pourraient envisager de prendre pour améliorer l’application de s mesures pertinentes; d) Remettre au Conseil un rapport d’activité au plus tard 90 jours après la création du Groupe, et lui remettre un rappor t final comportant ses conclusions et recommandations au plus tard 30 jours avant la fin de son mandat; 11. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la MANUL, et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe, en particulier en leur communiquant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), et modifiées par la résolution 2009 (2011), en particulier les violations des dispositions de celles-ci; 12. Engage le Groupe, tout en gardant à l’esprit que la MANUL est chargée d’aider les autorités libyennes à lutter cont re la prolifération illicite de toutes armes et de matériel connexe de tout type, en particulier des missiles sol-air portables, et à sécuriser et à contrôler les frontières de la Libye, à pour suivre les enquêtes qu’il mène sur les violations des sanctions, nota mment sur les transferts illicites d’armes et de matériel connexe à destination et en provenance de la Libye et sur les avoirs des personnes visées par le gel des avoirs prévu par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), modifiées par la résolution 2009 (2011), et invite la MANUL et les autorités libyennes à aider le Groupe à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en facilita nt ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, selon qu’il conviendra; S/RES/2040 (2012) 12-26031 6 Présentation de rapports et réexamen 13. Exprime son intention de revoir le mandat du Comité dans le cas où les mesures imposées dans les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), et modifiées dans la résolution 2009 (2011) et dans la pr ésente résolution, seraient levées par une décision qu’il prendrait à l’avenir; 14. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 60 jours sur la mise en œuvre de la présente résolution, y compris sur tous les éléments qui composent le mandat de la MANUL; 15. Prie également le Secrétaire général de lu i faire rapport, à l’issue de l’élection d’une assemblée constituante, des mesures prises par la MANUL pour collaborer avec le nouveau Gouvernement libye n afin de s’assurer qu’elle continue effectivement d’apporter son aide à la Libye pour répondre à ses besoins précis, et éventuellement d’en réexaminer et modifier le mandat; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2041 (2012)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2041(2012)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2042 (2012)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2042(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2042 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 14 avril 2012 12-29529 (F) *1229529* Résolution 2042 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6751e séance, le 14 avril 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations de son président en date des 3 août 2011, 21 mars 2012 et 5 avril 2012, et rappelant également toutes les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale, Réaffirmant son soutien à l’Envoyé spécial conjoint de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue des États arabes, Kofi Annan, et au travail qu’il accomplit, suivant la résolution 66/253 de l’Assemblée générale, en date du 16 février 2012, et les résolutions pertinentes de la Ligue des États arabes, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte, Condamnant les violations généralisées des droits de l’homme commises par les autorités syriennes, ainsi que toute at teinte aux droits de l’homme commise par les groupes armés, rappelant que les auteurs de ces actes devront en rendre compte, et déplorant vivement la mort de milliers de personnes dans le pays, Notant que le Gouvernement syrien s’est engagé le 25 mars 2012 à appliquer la proposition en six points de l’Envoyé spécial conjoint de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue des États arabes et à honorer d’urgence et de manière visible, comme il est convenu de le faire dans la communication qu’il a adressée à l’Envoyé le 1 er avril 2012, les engagements qu’il a pris a) de mettre fin aux mouvements de troupes en direction d’aggl omérations, b) de cesser d’utiliser des armes lourdes dans des agglomérations, et c) de commencer à retirer les troupes concentrées dans des agglomérations et aux alentours, et de s’acquitter intégralement de ces engagements le 10 avril 2012 au plus tard, et notant aussi que l’opposition syrienne s’est engagée à respecter la cessation de la violence à condition que le Gouverne ment fasse de même, Notant que l’Envoyé a jugé que, depuis le 12 avril 2012, les parties semblaient respecter un cessez-le-feu et que le Gouv ernement syrien avait commencé à honorer ses engagements, et s’associant à l’appel que l’Envoyé a lancé pour demander au Gouvernement syrien d’honorer immédiatement et de manière visible tous les S/RES/2042 (2012) 12-29529 2 éléments de la proposition en six points de l’Envoyé, afin que toutes les parties cessent durablement de recourir à la violence armée, sous toutes ses formes, 1. Réaffirme qu’il souscrit pleinement à tous les éléments de la proposition en six points de l’Envoyé (annexe), qui vise à mettre fin immédiatement à toute violence et à toute violation des droits de l’homme, à garantir l’accès des organismes humanitaires et à faciliter une transition politique dirigée par les Syriens devant mener à l’instauration d’un régime politique démocratique et pluraliste, fondé sur l’égalité des citoyens quelles que soient le ur appartenance politique ou ethnique ou leurs convictions, à la faveur notammen t de l’ouverture d’un dialogue politique général entre le Gouverne ment syrien et l’ensemb le des forces d’opposition syriennes, et demande que tous les volets de la proposition en six points de l’Envoyé soient intégralement appliqués, immédiatement et de toute urgence; 2. Demande au Gouvernement syrien d’honorer de manière visible et dans leur intégralité, comme il est convenu de le faire dans la communication qu’il a adressée à l’Envoyé le 1er avril 2012, les engagements qu’il a pris a) de mettre fin aux mouvements de troupes en direction d’ agglomérations, b) de cesser d’utiliser des armes lourdes dans des agglomérations et c) de commencer à retirer les troupes concentrées dans des agglomérations et aux alentours; 3. Souligne qu’il importe à l’Envoyé que toutes les forces gouvernementales syriennes se retirent des agglomérations où elles se trouvent, avec leurs armes lourdes, et retournent dans leurs casernes, afin de faciliter la cessation durable de la violence; 4. Demande à toutes les parties syriennes, y compris l’opposition, de mettre fin immédiatement à la violence armée sous toutes ses formes; 5. Entend , sous réserve que toutes les parties cessent durablement de se livrer à la violence armée sous toutes ses formes , mettre en place immédiatement, à l’issue de consultations entre le Secrétaire généra l et le Gouvernement syrien, une mission des Nations Unies en Syrie chargée de vérifier que toutes les parties cessent de se livrer à la violence armée sous toutes ses formes et que les points correspondants de la proposition de l’Envoyé sont appliqués, sur la base d’une proposition officielle du Secrétaire général, qu’il souhaite recevoir le 18 avril 2012 au plus tard; 6. Demande que le Gouvernement syrien veille au bon fonctionnement de la mission, notamment de la mission préparatoire , en facilitant le dé ploiement rapide et sans entrave de son personnel et des moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, en assurant immédiatement la liberté de circulation et d’accès totale et sans entrave nécessaire à l’exécution de son mandat, en autorisant des communications sans entrave et en lui garantissant la liberté de communiquer de manière confidentielle avec des personnes dans toute la Syrie, sans que ceux qui auront des contacts avec la mission ne fa ssent l’objet de représailles; 7. Décide d’autoriser la mise en place d’une mission préparatoire comprenant jusqu’à 30 observateurs militair es non armés qui assureront la liaison avec les parties et commenceront à rendre compte des progrès accomplis sur la voie de la cessation de la violence armée sous tout es ses formes par toutes les parties, en attendant le déploiement de la mission visée au paragraphe 5, et demande au Gouvernement syrien et à toutes les autres parties de faire en sorte que la mission préparatoire puisse s’acquitte r de ses fonctions conformé ment aux dispositions du paragraphe 6; S/RES/2042 (2012) 3 12-29529 8. Demande que les parties garantissent la sécurité de la mission préparatoire, sans préjudice de sa liberté de circulation et d’accès, et souligne que la responsabilité à cet égard incombe au premier chef aux autorités syriennes; 9. Prie le Secrétaire général de lui signaler immédiatement tout acte de quelque partie que ce soit qui ferait obstacle au bon fonctionnement de la mission préparatoire; 10. Demande à nouveau aux autorités syriennes de donner immédiatement au personnel des organisations humanitaires un acc ès libre et sans entrave à toutes les populations qui ont besoin d’assistance, conf ormément au droit international et aux principes régissant l’assistance humanitaire, et engage toutes les parties syriennes, en particulier les autorités, à coopérer pl einement avec l’ONU et les organisations humanitaires concernées pour faciliter la fourniture de l’aide humanitaire; 11. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’application de la présente résolution d’ici au 19 avril 2012; 12. Exprime son intention d’évaluer l’état d’avancement de l’application de la présente résolution et d’envisage r de nouvelles mesures, si nécessaire; 13. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2042 (2012) 12-29529 4 Annexe Proposition en six points de l’Envoyé sp écial conjoint de l’Organisation des Nati ons Unies et de la Ligue des États arabes 1) S’engager à collaborer avec l’Envoyé dans le cadre d’un processus politique ouvert, dirigé par les Syriens, de façon à répondre aux aspirations et préoccupations légitimes de la population et, à cet effet, s’engager à désigner un interlocuteur disposant des pouvoirs néce ssaires lorsque l’Envoyé en fera la demande; 2) S’engager à cesser les combats et à assurer de toute urgence, sous la supervision de l’Organisation des Nations Unies, un arrêt effectif de toutes les formes de violence armée par toutes les pa rties afin de protéger les civils et de stabiliser le pays; À cet effet, le Gouvernement syrien devrait immédiatement mettre fin aux mouvements de troupes en direction d’aggl omérations, cesser d’utiliser des armes lourdes dans des agglomérations et commen cer à retirer les troupes concentrées dans des agglomérations et aux alentours; Pendant que ces mesures sont appliquées sur le terrain, le Gouvernement syrien devrait collaborer avec l’Envoyé pour faire cesser durablement toutes les formes de violence armée par toutes les parties, dans le ca dre d’un mécanisme de supervision efficace placé sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. L’Envoyé s’emploiera à amener l’oppositi on et tous les éléments concernés à s’engager de même à arrêter les combats et à collaborer avec lui pour faire cesser durablement toutes les formes de violence par toutes les parties dans le cadre d’un mécanisme de supervision efficace placé sous l’égide de l’ONU; 3) Faire en sorte que l’aide humanitaire parvienne en temps voulu dans toutes les zones touchées par les combats et, à cet effet, approuver et observer, à titre immédiat, une pause humanitaire quotid ienne de deux heures et coordonner l’heure et les modalités ex actes de cette pause dans le cadre d’un mécanisme efficace, y compris au niveau local; 4) Accélérer et multiplier les mesu res d’élargissement des personnes arbitrairement détenues, notamment de celles qui appartiennent à des catégories particulièrement vulnérables ou qui ont pris part à des activités politiques pacifiques, communiquer sans tarder par les voies appropriées une liste de tous les lieux où ces personnes sont détenues, prendre immédiatement des dispositions en vue d’assurer l’accès à ces lieux et répondr e rapidement, par les voies appropriées, à toutes les demandes écrites d’information, d’accès et d’élargissement concernant lesdites personnes; 5) Assurer la liberté de circulation des journalistes dans tout le pays et appliquer une politique de visas non discriminatoire à leur égard; 6) Respecter la liberté d’association et le droit de manifester pacifiquement dans les conditions prévues par la loi.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2043 (2012)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2043(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2043 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 21 avril 2012 12-30592 (F) *1230592* Résolution 2043 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6756e séance, le 21 avril 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 2042 (2012) et les déclarations de son président en date des 3 août 2011, 21 mars 2012 et 5 avril 2012, et rappelant également toutes les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale, Réaffirmant son soutien à l’Envoyé spécial conjoint de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue des États arabes, Kofi Annan, et au travail qu’il accomplit, suivant la résolution 66/253 de l’Assemblée générale, en date du 16 février 2012, et les résolutions pertinentes de la Ligue des États arabes, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte, Condamnant les violations généralisées des droits de l’homme commises par les autorités syriennes, ainsi que toute at teinte aux droits de l’homme commise par les groupes armés, rappelant que les auteurs de ces actes devront en répondre, et déplorant vivement la mort de milliers de personnes dans le pays, Remerciant les États voisins de la Syrie des efforts importants qu’ils ont déployés pour venir en aide aux Syriens ayant fui le pays à la suite des violences, et demandant au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés de fournir une assistance aux États d’accueil qui en font la demande, Remerciant aussi les autres États qui ont fourni une aide humanitaire à la Syrie, Notant que le Gouvernement syrien s’est engagé le 25 mars 2012 à appliquer la proposition en six points de l’Envoyé spécial conjoint de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue des États arabes et à honorer d’urgence et de manière visible, comme il est convenu de le faire dans la communication qu’il a adressée à l’Envoyé le 1 er avril 2012, les engagements qu’il a pris a) de mettre fin aux mouvements de troupes en direction d’aggl omérations, b) de cesser d’utiliser des armes lourdes dans des agglomérations, et c) de commencer à retirer les troupes concentrées dans des agglomérations et aux alentours, et de s’acquitter intégralement de ces engagements le 10 avril 2012 au plus tard, et notant aussi que S/RES/2043 (2012) 12-30592 2 l’opposition syrienne s’est engagée à respecter la cessation de la violence à condition que le Gouverne ment fasse de même, Préoccupé par le fait que les cas de violence et le nombre de victimes signalées ont à nouveau augmenté ces derniers jours, après que l’Envoyé eut estimé le 12 avril 2012 que les parties semblaient respecter un cessez-le-feu et que le Gouvernement syrien avait commencé à honorer ses engagements, et constatant que la violence armée sous toutes ses formes n’a donc manifestement pas complètement cessé, S’associant à l’appel que l’Envoyé a lancé pour demander au Gouvernement syrien d’honorer immédiatement et de manière visible tous les éléments de la proposition en six points de l’Envoyé, afin que toutes les parties cessent durablement de recourir à la violence armée, sous toutes ses formes, Notant que, de l’avis du Secrétaire général, le déploiement rapide, lorsque les conditions s’y prêteront, d’une mission de surveillance des Nations Unies dotée d’un mandat précis, des capacités requises et de conditions de fonctionnement adéquates, serait extrêmement utile pour ce qui est d’observer la situation et de faire respecter l’engagement pris par les partie s de mettre fin à la violence armée sous toutes ses formes et pour ce qui est d’appuyer l’application du plan en six points, Notant que la République arabe syrienne et l’Organisation des Nations Unies ont signé, le 19 avril 2012, un accord pré liminaire (S/2012/250) devant servir de point de départ à un protocole régissant les activités de la mission préparatoire puis du mécanisme de supervision des Nations Unies une fois que celui-ci aura été mis en place, Ayant examiné la lettre que le Secrétaire général a adressée à la Présidente du Conseil de sécurité (S/2012/238), 1. Réaffirme qu’il souscrit pleinement à tous les éléments de la proposition en six points de l’Envoyé, annexée à la résolution 2042 (2012), qui vise à mettre fin immédiatement à toute violence et à toute violation des droits de l’homme, à garantir l’accès des organismes humanitai res et à faciliter un e transition politique dirigée par les Syriens devant mener à l’instauration d’un régime politique démocratique et pluraliste, fondé sur l’éga lité des citoyens quelles que soient leur appartenance politique ou ethnique ou leur s convictions, à la faveur notamment de l’ouverture d’un dialogue politique généra l entre le Gouvernement syrien et l’ensemble des forces d’opposition syriennes; 2. Demande au Gouvernement syrien d’honorer de manière visible et dans leur intégralité, comme il est convenu de le faire dans l’accord préliminaire et comme le prévoit la résolution 2042 (2012) , les engagements qu’il a pris a) de mettre fin aux mouvements de troupes en direction d’agglomérations, b) de cesser d’utiliser des armes l ourdes dans des agglomérations, et c) d’achever le retrait des troupes concentrées dans des agglomérations et aux alentours et de faire en sorte que les troupes se retirent, avec leurs arme s lourdes, des agglomérations où elles se trouvent et retournent dans leurs casern es ou soient déployées dans des zones temporaires, afin de faciliter la cessation durable de la violence; 3. Demande à toutes les parties syriennes, y compris l’opposition, de mettre fin immédiatement à la violence armée sous toutes ses formes; S/RES/2043 (2012) 3 12-30592 4. Demande aux groupes d’opposition armés syriens et aux autres éléments concernés de respecter les dispositions pertinentes de l’accord préliminaire; 5. Décide de créer, pour une période initiale de 90 jours, une Mission de supervision des Nations Unies en Syrie (MISNUS) placée sous le commandement d’un observateur militaire en chef et composée, dans un premier temps, de 300 observateurs militaires non armés et d’une composante civile appropriée qui permette à la Mission d’exécuter son mandat, et décide également de procéder au déploiement rapide de la Mission, sous rése rve de l’évaluation que fera le Secrétaire général de l’évolution de la situation sur le terrain, notamment la cessation durable de la violence; 6. Décide également que la Mission aura pour mandat de contrôler le respect par toutes les parties de la cessation de la violence armée sous toutes ses formes, et de surveiller et d’appuyer l’application intégrale de la proposition en six points de l’Envoyé; 7. Prie le Secrétaire général et le Gouv ernement syrien de conclure sans délai un accord sur le statut de la Mission, en tenant compte de la résolution 58/82 de l’Assemblée générale relative à la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et note que le Gouvernement syrien et l’ONU sont convenus qu’en attendant la conclusion d’un tel accord, le modèle d’accord sur le statut des forces en date du 9 octobre 1990 (A/45/594) s’appliquera; 8. Demande au Gouvernement syrien de veiller au bon fonctionnement de la Mission de supervision en facilitant le déploiement rapide et sans entrave de son personnel et des moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, en assurant immédiatement la liberté de circulation et d’accès totale et sans entrave nécessaire à l’exécution de son mandat, étant entendu que le Gouvernement syrien et l’ONU doivent s’entendre rapidement sur les moyens aériens de la MISNUS, en lui permettant de communiquer sans entrave et en lui garantissant la liberté de s’entretenir de manière confidentielle avec des personnes se trouvant dans toute la Syrie, sans que ceux qui auront des contacts avec elle ne fassent l’objet de représailles; 9. Demande que les parties garantissent la sécurité du personnel de la Mission de supervision, sans préjudice de sa liberté de circulation et d’accès, et souligne que la responsabilité à cet égar d incombe au premier chef aux autorités syriennes; 10. Prie le Secrétaire général de lui signaler immédiatement tout acte de quelque partie que ce soit qui ferait obstacl e au bon fonctionnement de la Mission de supervision; 11. Demande à nouveau aux autorités syriennes de donner immédiatement au personnel des organisations humanitaires un acc ès libre et sans entrave à toutes les populations qui ont besoin d’assistance, conf ormément au droit international et aux principes régissant l’assistance humanitaire, et engage toutes les parties syriennes, en particulier les autorités, à coopérer pl einement avec l’ONU et les organisations humanitaires concernées pour faciliter la fourniture de l’aide humanitaire; 12. Invite tous les États Membres à envisa ger d’apporter des contributions appropriées à la Mission, comme le Secrétaire général l’a demandé; S/RES/2043 (2012) 12-30592 4 13. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’application de la présente résolution dans les 15 jours suivant son adoption, puis tous les 15 jours, et de lui présenter, si nécessaire, des pr opositions de modification du mandat de la MISNUS; 14. Exprime son intention d’évaluer l’état d’avancement de l’application de la présente résolution et d’envisage r de nouvelles mesures si nécessaire; 15. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2044 (2012)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2044(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2044 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 24 avril 2012 12-31272 (F) *1231272* Résolution 2044 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6758e séance, le 24 avril 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions an térieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel en vue de l’application des résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010) et 1979 (2011), Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement accepta ble qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cad re d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États de la région de coopérer plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle et avancer vers une solution politique, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara o ccidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche ri goureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur et demandant aux parties de se conformer à leurs obligations, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles que fait le Maroc pour avancer vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives, S/RES/2044 (2012) 12-31272 2 Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et des séries de pourparlers informels en cours, et se félicitant des progrès accomplis par les parties sur la voie de négociations directes, Se félicitant des progrès accomplis par les parties dans l’examen de nouveaux modes de négociation et de questions ponctuelles, de l’engagement qu’elles ont pris d’approfondir l’examen de ces questions et d’autres, de la réunion sur les ressources naturelles, qu’elles ont tenue le 9 novembre 2011, et des progrès réalisés en ce qui concerne le déminage, Se félicitant du succès du séminaire sur la cu lture hassaniya, qui s’est tenu du 12 au 16 septembre 2011 sous le parrainage du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, de l’accord des parties concernant l’organisation de deux autres séminaires en 2012, et de la tenue, les 24 et 25 janvier 2012, d’une réunion de haut niveau sur les mesures de confiance pour le Sahara occidental, facilitée par le Haut-Commissariat pour les réfugiés, Soulignant qu’il importe d’améliorer la situ ation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, et engageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui ga rantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit les obligations que leur impose le droit international, Se félicitant de l’installation à Dakhla et Laayoune de commissions régionales du Conseil national des droits de l’homme, et des mesures que le Maroc a prises pour remplir l’engagement qu’il a pris d’assurer un accès sans réserves ni restrictions à tous les titulaires de manda ts relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies, Se félicitant également de l’application du programme renforcé de protection des réfugiés que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a élaboré en coordination avec le Front Polisario et qui comprend des activités de formation et de sensibilisation aux droits des ré fugiés et aux droits de l’homme, Demandant à nouveau que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés continue à envisager d’enregistrer les réfugiés des camps de Tindouf, Attendant avec intérêt l’application du plan d’action actualisé sur les mesures de confiance adopté à Genève les 24 et 25 janvier 2012, notamment le début des visites familiales effectuées par la route, l’utilisation des nouvelles technologies de l’information afin de faciliter la communica tion entre les familles, et la poursuite et l’expansion du programme actuel de transport par voie aérienne, et engageant les parties à œuvrer en coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à l’application de ce plan, Se félicitant que les parties se soient engagées à poursuivre les négociations dans le cadre de pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Considérant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable et notant en outre qu’il est essentiel que ces négociations progressent pour que tous les aspects de la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s’améliorent, Affirmant son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et à l’action qu’il mène pour faciliter les S/RES/2044 (2012) 3 12-31272 négociations entre les parties, se félicitant des consultations qu’il mène actuellement avec les parties et les États voisins et attendant avec intérêt la visite qu’il doit faire prochainement dans la région, y compris au Sahara occidental, selon le communiqué publié à l’issue de la réunion informelle sur le Sahara occidental des 11 au 13 mars 2012, Affirmant son soutien au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Hany Abdel-Aziz, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 11 avril 2012 (S/2012/197), 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2013 le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO); 2. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez-le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement; 3. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interaction avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat, au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants; 4. Se félicite que les parties se soient engagées à continuer à tenir des pourparlers informels restreints dans la perspective d’une cinquième série de négociations et rappelle qu’il a fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour faire avancer les négociations; 5. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère pr opice au dialogue afin d’engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010) et 1979 (2011), ainsi que le succès des négociations, entre autres, en continuant d’examiner les idées que le Secrétaire général a présentées au paragraphe 120 du rapport paru sous la cote S/2011/249; 6. Affirme son soutien sans réserve aux efforts déterminés que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour qu’une solution soit trouvée à la question du Sahara occidental dans ce c ontexte et demande que le rythme des réunions soit accéléré et que les contacts soient renforcés; 7. Demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalable s et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsab ilités des parties à cet égard; S/RES/2044 (2012) 12-31272 4 8. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 9. Prie le Secrétaire général de lui fa ire régulièrement, et au moins deux fois par an, des exposés sur l’état et l’ avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner, et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lu i présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien av ant la fin du mandat de la Mission; 10. Se félicite que les parties et les États voisins se soient engagés à tenir des réunions périodiques avec le Haut-Commissari at des Nations Unies pour les réfugiés afin d’examiner et, autant que faire se peut, renforcer les mesures de confiance; 11. Engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance qui permettent aux membres séparés d’une même famille de se rendre visite, ainsi que les autres mesures de confiance dont les parties conviendraient; 12. Prie le Secrétaire général de conti nuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la MINURSO la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unie s en ce qui concerne l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre le s mesures préventives voulues, notamment de mener avant tout déploiement des activ ités de sensibilisation à ces questions, et d’adopter d’autres mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2045 (2012)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2045(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2045 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 26 avril 2012 12-32112 (F) *1232112* Résolution 2045 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6761e séance, le 26 avril 2012 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire , en particulier les résolutions 1880 (2009), 1893 (2009), 1911 (2010), 1933 (2010), 1946 (2010), 1962 (2010), 1975 (2011), 1980 (2011) et 2000 (2011), Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Prenant note du rapport spécial du Secrétaire général daté du 29 mars 2012 (S/2012/186), du rapport de mi-mandat de 201 1 (S/2011/642) et du rapport final de 2012 (S/2012/196) du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, Constatant que les mesures imposées par les résolutions 1572 (2004), 1643 (2005), 1975 (2011) et 1980 (2011) continuent de contribuer à la stabilité en Côte d’Ivoire et qu’elles vi ennent accompagner le processus de paix dans ce pays, Se félicitant des progrès accomplis et des succès obtenus par la Côte d’Ivoire au cours des derniers mois sur la voie du ret our à la stabilité, notamment en tenant des élections législatives qui ont été certifiées par le Représentant spécial du Secrétaire général, en faisant face aux problèmes de s écurité les plus urgents, en soutenant sa reprise économique et en renforçant la coopération internationale et régionale, Saluant les efforts consentis par tous les Ivoiriens pour soutenir la réconciliation nationale et la consolida tion de la paix par le dialogue et la concertation, engageant la Commission Dialogue, vérité et réconciliation à poursuivre ses avancées en ce sens et se félicitant de l’aide apportée par l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans ce contexte, Demeurant préoccupé par l’inachèvement de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) et du programme de désa rmement, démobilisation et réinsertion (DDR), ainsi que par la circulation des arme s, qui font peser une lourde menace sur la stabilité du pays, et accueillant avec satisfaction la création au sein du S/RES/2045 (2012) 12-32112 2 Gouvernement d’un groupe de travail sur la RSS et le DDR ainsi que les autres actions menées pour faire résolument face à ces problèmes, Se félicitant de l’amélioration de la coopération que le Gouvernement ivoirien a accordée au Groupe d’e xperts créé initialement par le paragraphe 7 de la résolution 1584 (2004) depuis la dernière prorogation du mandat de celui-ci effectuée par la résolution 1980 (2011), Sachant le pressant besoin dans lequel se trouve le Gouvernement ivoirien d’entraîner et d’équiper ses forces de sécur ité, et notamment de doter sa police et sa gendarmerie des armes et munitions n écessaires au maintien de l’ordre, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement ivoirien soit en mesure d’apporter une réponse proportionnée aux mena ces contre la sécurité de l’ensemble des citoyens de la Côte d’Ivoire et demandant au Gouvernement de veiller à ce que ses forces de sécurité honorent leur engage ment de respecter les droits de l’homme et le droit international applicable, Engageant le Gouvernement ivoirien à ratifier et appliquer la Convention de la CEDEAO sur les armes légère s et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes, Se déclarant préoccupé par les constations du Groupe d’experts concernant la mise en place d’un système de taxations illéga les, l’aggravation de la criminalité sur l’ensemble du territoire et l’insuffisance des moyens humains et matériels affectés au contrôle des frontières, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) concernant les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) conc ernant les enfants et les conflits armés, et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) concernant la protection des civils en période de conflit armé, Condamnant fermement une fois de plus toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire et condamnant toutes violences contre les populations civiles, y compris les femmes, les enfants, les personnes déplacées et les étrangers, ains i que toutes autres exactions ou atteintes aux droits de l’homme, soulignant que les auteurs de tels actes doivent être traduits en justice, que ce soit devant des tribunaux internes ou des tribunaux internationaux, et se félicitant de l’étroite coopération du Gouvernement ivoirien avec la Cour pénale internationale dans ce contexte, Soulignant qu’il importe de doter le Groupe d’experts de ressources suffisantes pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les mesures concernant les armes et le matériel connexe visées aux paragraphes 7 et 8 de sa ré solution 1572 (2004) sont remplacées par les mesures visées aux paragraphes 2, 3 et 4 ci-a près et ne s’appliqueront plus ni à la fourniture de services de formation, de conseils et de compétences spécialisées en rapport avec les fonctions de sécurité et militaires, ni à la fourniture de véhicules civils aux forces de sécurité ivoiriennes; S/RES/2045 (2012) 3 12-32112 2. Décide que, jusqu’au 30 avril 2013, tous les États devront prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourni ture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, d’armes et de matériel connexe à la Côte d’Ivoire, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces armes et ce matériel aient ou non leur origine sur leur territoire; 3. Décide que les mesures imposées en vertu du paragraphe 2 ci-dessus ne s’appliquent pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui la soutiennent, ou à l’utilisation par celles-ci; b) Au matériel militaire non léta l destiné exclusiv ement à un usage humanitaire ou à des fins de protection, sur notification préalable au Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004); c) Aux vêtements protecteurs, y compris les gilets pare-balles et les casques militaires, importés temporairement en Côte d’Ivoire par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et le s agents humanitaires et du développement et le personnel associé, pour leur seul usage personnel; d) Aux fournitures exportées temporairement en Côte d’Ivoire et destinées aux forces d’un État qui agit, conformément au droit international, exclusivement et directement pour faciliter l’évacuation de se s ressortissants et des personnes envers lesquelles il a des responsa bilités consulaires en Côte d’Ivoire, sur notification préalable au Comité créé par le paragr aphe 14 de la résolution 1572 (2004); e) Au matériel de police non létal des tiné à permettre aux forces de sécurité ivoiriennes d’utiliser une force appropri ée et proportionnée afin de maintenir l’ordre, sur notification préalable au Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004); f) Aux armes et autres matériels létaux destinés aux forces de sécurité ivoiriennes dans le seul but d’appuyer le processus de réforme du secteur de la sécurité ou d’être utilisés dans le cadre de ce processus, après accord préalable du Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004); 4. Décide que, pendant la période visée au paragraphe 2 ci-dessus, les autorités ivoiriennes notifieront au préalabl e au Comité tout envoi de matériel visé au paragraphe 3 e) ci-dessus ou solliciteront l’accord préalable du Comité pour tout envoi de matériel visé au paragraphe 3 f) ci-dessus, souligne qu’il importe que ces notifications ou demandes préalables soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destiné et l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et le nombre d’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisagée de livraison, le mode de transport et l’itinéraire de transport; 5. Exhorte le Gouvernement ivoirien à perm ettre au Groupe d’experts et à l’ONUCI d’avoir accès aux équipements faisant l’objet de dérogations au moment de l’importation de ces équipements et avan t qu’ils ne soient livrés aux utilisateurs finals, souligne que le Gouvernement ivoirien devra marquer les armes et les matériels connexes à leur entrée sur le territoire de la Côte d’Ivoire et en tenir un registre, et se déclare prêt à envisager une extension de la procédure de notification à toutes les dérogations à l’embargo lors du bilan à mi-parcours auquel il est fait S/RES/2045 (2012) 12-32112 4 référence au paragraphe 7 ci-dessous, en f onction des progrès réalisés en matière de démobilisation, de désarmement et de réinse rtion ainsi que de réforme du secteur de la sécurité; 6. Décide de reconduire jusqu’au 30 avril 2013 les mesures concernant les opérations financières et les voyages imposées aux paragraphes 9 à 12 de sa résolution 1572 (2004) et au paragraphe 12 de sa résolution 1975 (2011) et décide également de reconduire jusqu’à la même date les mesures interdisant l’importation par quelque État que ce soit de diamants bruts en provenance de Côte d’Ivoire imposées au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); 7. Décide de procéder à un examen des mesures visées aux paragraphes 2, 3 et 4 ci-dessus au regard des progrès réalisés en matière de stabilisation dans tout le pays à la fin de la période visée au paragraphe 2, et décide également de procéder, au plus tard au 31 octobre 2012, à un bilan à mi-parcours des mesures visées aux paragraphes 2, 3 et 4 ci-dessus, en vue éventuellement de modifier à nouveau tout ou partie des autres mesures prévues par le régime des sanctions, en fonction des progrès accomplis en matière de démobilisa tion, de désarmement et de réinsertion ainsi que de la réforme du secteur de la sécurité, de réconcilia tion nationale et de lutte contre l’impunité; 8. Demande à tous les États Membres, et en particulier à ceux de la sous- région, d’appliquer intégralement les mesures énoncées aux paragraphes 2 et 6 ci- dessus, demande à l’ONUCI de leur apporter son plein soutien, dans les limites de ses capacités et de son mandat, et demande en outre aux forces françaises d’appuyer l’ONUCI à cette fin, dans les limites de leur déploiement et de leurs moyens; 9. Exhorte tous les combattants armés illégaux ivoiriens, y compris ceux se trouvant dans des pays voisins, à déposer immédiatement les armes, encourage l’ONUCI, dans les limites de son mandat, de ses capacités et des secteurs dans lesquels elle est déployée, à continuer d’aider le Gouvernement ivoirien à collecter et à entreposer ces armes et à enregistrer toute information pertinente les concernant, et demande au Gouvernement ivoirien, y compris à la Commission nationale de lutte contre la prolifération et le trafic illicite de s armes de petit calibre et des armes légères, de veiller à ce que ces armes soient neutralisées ou ne soient pas distribuées illégalement, conformément à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères, leurs munitions et autres matériels connexes; 10. Rappelle que, dans le cadre du respect de l’embargo sur les armes, l’ONUCI a pour mandat de collecter, selon qu’il convient, les armes et tout matériel connexe introduits en Côte d’Ivoire en violation des mesures imposées en vertu du paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) telle que modifiée par les paragraphes 1 et 2 ci-dessus, et d’en disposer selon qu’il convient; 11. Se déclare profondément préoccupé par la présence en Côte d’Ivoire de mercenaires, venant notamment de pays voisins, et invite les autorités ivoiriennes et libériennes à coordonner leur action pour régler ce problème, encourage l’ONUCI et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à continuer, dans les limites de leurs mandats, capacités et zones de déploiement respectifs, à coordonner étroitement l’assistance fournie aux Gouvernements ivoirien et libérien, respectivement, pour la surveillance de leur frontière, en accordant une attention particulière aux mouvements de combatta nts et aux transfer ts d’armes, et se félicite du développement de la coopération entre le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire S/RES/2045 (2012) 5 12-32112 et du Groupe d’experts sur le Libéria créé en application du paragraphe 4 de la résolution 1854 (2008); 12. Redit qu’il est nécessaire que les autorités ivoiriennes assurent le libre accès du Groupe d’experts, ainsi que de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, aux matériels, sites et instal lations visés à l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1584 (2005), et à toutes les armes et munitions et tout matériel connexe de toutes les forces de sécurité armées, y compris les armes provenant de la collecte mentionnée plus haut au paragraphe 9, où qu’ils se trouvent et sans préavis le cas échéant, ainsi qu’il est dit dans les résolutions 1739 (2007), 1880 (2009), 1933 (2010), 1962 (2010) et 1980 (2011); 13. Réaffirme qu’il est déterminé à imposer des sanctions ciblées comme indiqué au paragraphe 10 de la résolution 1980 (2011); 14. Demande à tous les États concernés, en particulier ceux de la sous- région, de coopérer pleinement avec le Comité, et autorise celui-ci à solliciter tout complément d’informati on qu’il juge nécessaire; 15. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2013 le mandat du Groupe d’experts défini au paragraphe 7 de sa résolution 1727 (2006), et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour soutenir le Groupe dans son action; 16. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un rapport de mi-mandat pour le 15 octobre 2012 et de lui présenter, par l’intermédiaire du Comité et 15 jours avant la fin de son mandat, un rapport final et des recommandations sur l’application des mesures imposées au paragraphe 2 ci-dessus, aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005), au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011) et au paragraphe 10 de la résolution 1980 (2011); 17. Décide que le rapport du Groupe d’experts visé à l’alinéa e) du paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006) peut comprendre, selon qu’il conviendra, toutes informations ou recommandations susceptibles d’aider le Comité à désigner de nouvelles personnes ou entités répondant aux critères énoncés aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au pa ragraphe 10 de la résolution 1980 (2011), et rappelle les conclusions du rapport du Groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997) concernant les meilleures pratiques et méthodes, dont les paragraphes 21, 22 et 23 du rapport, qui traitent des mesures susceptibles de clar ifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance; 18. Prie le Secrétaire général de lu i communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par l’ONUC I et, si possible, examinées par le Groupe d’experts concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 19. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 20. Prie en outre le Système de certification du Processus de Kimberley de lui communiquer s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, des informations, si possible examinées par le Groupe d’experts, concernant la production et l’exportation illicite de diaman ts de Côte d’Ivoire, et décide de renouveler les dérogations prévues aux paragraphes 16 et 17 de sa résolution 1893 (2009) S/RES/2045 (2012) 12-32112 6 concernant l’importation d’échantillons de di amants bruts à des fins de recherche scientifique, sous réserve que ces trava ux de recherche soient coordonnés par le Processus de Kimberley; 21. Demande instamment aux autorités ivoiriennes d’élaborer et d’appliquer un plan d’action visant à faire respecter les règles du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire et les engage à procéder, en étroite colla boration avec le Système de certification du Processus de Kimberley, à un examen et une évaluation du système ivoirien de contrôles internes du commerc e des diamants bruts et à la réalisation d’une étude géologique approfondie des ressources en diamants et de la capacité de production de la Côte d’Ivoire, en vue de modifier ou de lever éventuellement, selon qu’il conviendra, les mesures imposées au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005); 22. Demande aux autorités ivoiriennes de lutter contre les systèmes de taxation illégaux qui perdurent, de prendre les mesures nécessaires pour rétablir et renforcer les institutions c oncernées, et de continuer à déployer des agents de douane et de police des frontières dans tout le pays, dans le nord, l’ouest et l’est, demande au Groupe d’experts d’évaluer l’efficacité des mesures prises et du contrôle des frontières dans la région, engage tous les États voisins à prendre conscience des efforts faits par la Côte d’Ivoire à cet égard et encourage l’ONUCI à aider les autorités ivoiriennes, dans les lim ites de son mandat, à rétablir les activités normales de contrôle douanier et de police des frontières; 23. Demande instamment à tous les États, aux organismes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité, le Groupe d’experts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures impos ées aux paragraphes 2 et 5 ci-dessus, aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011), et demande au Groupe d’experts de coordonner ses activités, selon qu’il conviendra, avec tous les acteurs politiques; 24. Rappelle le paragraphe 7 de la résolu tion 1960 (2010) et le paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) concernant la violence sexuelle et sexiste et le sort des enfants en temps de conflit armé, et se félicite que le Comité et la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit échangent des informations, conformément à leur mandat et en tant que de besoin; 25. Décide que le Comité devra mettre à jour ses directives en tenant compte des paragraphes 1, 2, 3, 4 et 5 ci-dessus da ns un délai de trois mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, afin de faciliter l’application des mesures qu’elle prévoit, et en poursuivre activement l’examen en tant que de besoin; 26. Demande instamment dans ce contexte à toutes les parties ivoiriennes et à tous les États, en particulier ceux de la région, de garantir : – La sécurité des membres du Groupe d’experts; – L’accès libre et immédiat du Groupe d’ experts, en particulier aux personnes, documents et lieux, aux fins de l’exécution de son mandat; 27. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2046 (2012)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2046(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2046 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 2 mai 2012 12-32778 (F) *1232778* Résolution 2046 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6764e séance, le 2 mai 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et déclarations antérieures sur la situation au Soudan et au Soudan du Sud, en particulier se s résolutions 1990 (2011), 2024 (2011) et 2032 (2011) et les déclarations de son président en date des 6 mars et 12 avril 2012, et rappelant également la priorité qu’il accorde au règlement complet et de façon urgente de toutes les questions en suspens de l’Accord de paix global, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Prenant note du paragraphe 7 de la décision du 24 avril 2012 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, lors de sa trois cent dix-neuvième réunion, et déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différ ends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, Rappelant l’importance des principes de rè glement pacifique des différends internationaux, de bon voisinage, de non-i ngérence et de coopération régionale, Fermement attaché à l’idée de voir le Soudan et le Soudan du Sud devenir deux États économiquement prospères vivant côte à côte dans la paix, la sécurité et la stabilité, et soulignant l’importance de créer un climat de confiance mutuelle et un environnement propice à la stabilité de long terme et au développement économique, Condamnant les incidents répétés de violence transfrontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, notamment les mouvements de troupes, la prise et l’occupation de Heglig, le soutien à des forces supplétiv es et les bombardements aériens effectués par les forces armées soudanaises, Condamnant les actes de tout groupe armé vi sant à renverser par la force le Gouvernement du Soudan ou celui du Soudan du Sud, Se déclarant profondément préoccupé par la situation humanitaire créée par les combats entre le Soudan et le Soudan du Sud, ainsi que par la poursuite des combats dans les États du Kordofan méridional et du Nil Bleu au Soudan, S/RES/2046 (2012) 12-32778 2 Condamnant fermement tous les actes de violence commis contre des civils en violation du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, Se félicitant du retrait de l’armée du Soudan du Sud de Heglig et demandant l’arrêt immédiat des bombardements aé riens du Soudan du Sud par les forces armées soudanaises, Condamnant fermement les violations des droits fondamentaux des non- combattants dans la zone touchée, les dommages causés aux infrastructures économiques, en particulier aux installations pétrolières, ainsi que toutes déclarations incendiaires, qui sont source de diabolisation réciproque et peuvent entraîner des actes hostiles de la part d’élém ents extrémistes, y compris des attentats xénophobes, Demandant qu’un effort soit fait en toute impartialité pour évaluer les pertes et les dommages économiques et humanitaires, y compris les dégâts causés aux installations pétrolières et d’autres infrastr uctures clefs, à Heglig et aux alentours, Se disant profondément préoccupé par le sort des ressortissants des deux pays résidant sur le territoire de l’autre, après la fin de la période de transition, le 8 avril 2012, Rappelant l’Accord du 29 juin 2011 entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, prenant note de l’engagement pris en son paragraphe 2 de créer une Z one frontalière démilitarisée et sécurisée, ainsi que l’Accord du 30 juillet 2011 sur la Mission d’appui au contrôle de la frontière entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud, qui prévoit la création d’un Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, dont la zone de responsabilité correspondrait à la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et d’un Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, Reconnaissant qu’il est urgent que le Soudan et le Soudan du Sud commencent le processus de démilitar isation de la frontière, Déplorant que les forces de sécurité du Soudan et du Soudan du Sud ne se soient pas redéployées hors de la zone d’A byei comme le prévoyaient leur accord du 20 juin 2011 et la résolution 1990 (2011), Convaincu qu’il ne saurait y avoir de soluti on militaire au conflit au Kordofan méridional et au Nil Bleu, et soulignant la nécessité et l’urgence d’un règlement politique négocié, fondé sur le resp ect de la diversité dans l’unité, Réaffirmant ses résolutions antérieures 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur les enfants dans les conflits armés, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, S/RES/2046 (2012) 3 12-32778 Se félicitant que l’Union africaine continue de s’efforcer d’aider le Soudan et le Soudan du Sud à surmonter les conf lits et l’amertume hérités du passé, notamment grâce à la conclusion de l’Acco rd de paix global de janvier 2005, à sa mise en œuvre, en particulier la tenue du référendum d’autodétermination du Soudan du Sud, et aux négociations sur les relations après la sécession, Rendant hommage à l’action menée par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, notamment s on président, le Président Thabo Mbeki, les anciens Présidents Abdulsalami Abubakar et Pierre Buyoya, le Président de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Meles Zenawi, Premier Ministre de l’Éthiopie, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, Haile Menkerios, et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Exprimant son appui sans réserve à la décision adoptée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à sa trois cent dix-neuvième réunion sur la situation entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud, en vue de réduire la tension actue lle et de faciliter la repris e des négociations sur les questions postsécession et la normalisati on de leurs relations, y compris, en particulier, la feuille de route décrite dans cette décision, Constatant que la situation actuelle le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud constitue une grave menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que le Soudan et le Soudan du Sud prendront les mesures suivantes avec effet immédiat, sauf stipulation contraire énoncée ci-après : i) Cesser immédiatement toutes les hostilités, y compris les bombardements aériens, les parties devant formellement exprimer leur engagement à cet égard au Président de la Commission de l’Union africaine et au Président du Conseil de sécurité, dans un délai de 48 heures à compter de l’adoption de la présente résolution; ii) Retirer sans condition toutes leurs forces armées de leur côté de la frontière, conformément aux accords conclus précédemment, y compris l’Accord du 30 juillet 2011 sur la Mission d’appui au contrôle de la frontière; iii) Activer, dans un délai d’une sema ine à compter de l’adoption de la présente résolution, les mécanismes néce ssaires de sécurisation de la frontière, à savoir le Mécanisme conjoint de vérifica tion et de surveillance de la frontière et la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, conformément à la carte administrative et sécuritaire présentée aux parties par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine en novembre 2011, étant entendu que cette carte ne préjuge en rien de l’issue des négociations en cours sur les zones contestées et la démarcation de la frontière; iv) Cesser d’accueillir sur leur territo ire ou de soutenir des groupes rebelles actifs contre l’autre État; v) Activer le Comité ad hoc prévu dans le cadre du Mécanisme conjoint pour les questions de politique et la sécurité, afin de recevoir et d’enquêter sur les plaintes et les allégations formulées par l’une des parties contre l’autre; S/RES/2046 (2012) 12-32778 4 vi) Mettre immédiatement fin à toute propagande hostile et aux déclarations incendiaires dans les médias, ainsi qu’à toutes les attaques dirigées dans l’un des États contre les biens et les symboles religieux et culturels des ressortissants de l’autre État, étant entendu que les deux Gouvernements assumeront pleinement la responsabi lité de protéger leurs ressortissants respectifs, conformément aux principes internationaux, et comme ils en sont convenus dans l’Accord-cadre sur le statut des ressortissants de l’autre État et les questions connexes qu’ils ont paraphé en mars 2012; vii) Mettre en œuvre les dispositions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011 sur les arrangements administratifs et sécuritaires temporaires pour la zone d’Abyei, en particulier le redéploiement hors de la zone d’Abyei, dans un délai de deux semaines à compter de l’adoption de la présente résolution, de toutes les forces du Soudan et du Soudan du Sud; 2. Décide que le Soudan et le Soudan du Sud doivent reprendre les négociations sans condition, sous les auspi ces du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et avec le soutien du Président de l’IGAD, à une date qui sera fixée par le Groupe de haut niveau en consultation avec les partenaires internationaux concernés, mais dans un délai maximal de deux semaines à compter de l’adoption de la présente résolution, afin de parvenir à un accord sur les questions cruciales suivantes : i) Les arrangements concernant le pétrole et les paiements y relatifs; ii) Le statut des ressortissants résida nt dans l’autre pays, conformément à l’Accord-cadre sur le statut des ressortissants de l’autre État et les questions connexes paraphé en mars 2012; iii) Le règlement du statut des zones frontalières contestées et revendiquées et la démarcation de la frontière; iv) Le statut final de la zone d’Abyei; 3. Décide que le Gouvernement du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord (SPLM-N) doivent apporter leur entière coopération au Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et au Président de l’IGAD, le but étant de parvenir à un règl ement négocié sur la base de l’Accord- cadre du 28 juin 2011 sur le partenariat politique entre le Parti du Congrès national (NCP) et le SPLM-N et des arrangements po litiques et de sécurité dans les États du Nil Bleu et du Kordofan méridional; 4. Exhorte fermement le Soudan et le SPLM-N à accepter la proposition tripartite présentée par l’Union africaine, l’Organisation des Nations Unies et la Ligue des États arabes, consistant à ouvr ir aux agents humanitaires l’accès aux populations touchées dans les deux zones, en garantissant au personnel humanitaire de l’ONU et aux autres agents humanitaires, un accès immédiat et sans entrave aux populations touchées par le conflit afin qu’ils puissent leur venir en aide et en autorisant l’acheminement de fournitures et de matériel, en application du droit international, y compris les dispositions applicables du droit humanitaire, et dans le respect des principes régissant l’assistance humanitaire d’urgence; S/RES/2046 (2012) 5 12-32778 5. Décide que les négociations visées au paragraphe 2 ci-dessus doivent être conclues dans les trois mois suivant l’adoption de la présente résolution et, si elles n’aboutissent pas à un accord sur tout ou partie des points en question dans ce délai, prie le Secrétaire général, agissant en cons ultation avec le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, le Président de l’IGAD et le Président de la Commission de l’Union africaine, de lui soumettre dans un délai de quatre mois à compter de l’adoption de la présente résolu tion, un rapport sur l’état des négociations, y compris des propositions détaillées sur toutes les questions en suspens; 6. Prie le Secrétaire général de consulter l’Union africaine sur l’application de la présente résolution et des décisions du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, de collaborer étroitem ent à l’action de facilitation menée par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, et de l’informer dans un délai de 15 jours, et par la suite tout es les deux semaines, de la façon dont le Soudan, le Soudan du Sud et le SPLM-N se conformeront aux dispositions de la présente résolution, et exprime son intention de prendre des mesures supplémentaires sous l’empire de l’Article 41 de la Charte faute par l’une ou l’autre des parties ou toutes les parties de se conformer aux décisions énoncées dans la présente résolution; 7. Appelle toutes les parties à défendre et promouvoir les droits de l’homme, y compris ceux des femmes et de s membres de groupes vulnérables, à respecter leurs obligations de droit international, y comp ris le droit international humanitaire et le droit internati onal des droits de l’homme, et demande que les personnes responsables de graves violations de ces droits, notamment de violences sexuelles, soient tenues d’en répondre; 8. Salue les efforts déployés par la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei pour s’acquitter de son mandat, exprime sa profonde gratitude au commandant de la Force et aux pays qui lui fournissent des contingents pour leur travail, et entend examiner le mandat de la FISNUA en tenant compte de la manière dont le Soudan et le Soudan du Sud auront respecté les décisions énoncées dans la présente résolution et tenu les engagements qu’ils ont pris dans les accords du 29 juin et du 30 juillet 2011; 9. Souligne l’importance et la nécessité de restaurer une paix globale, juste et durable entre le Soudan et le Soudan du Sud; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2047 (2012)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2047(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2047 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mai 2012 12-34410 (F) *1234410* Résolution 2047 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6773e séance, le 17 mai 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, et notamment ses résolutions 1990 (2011), 2024 (2011), 2032 (2011) et 2046 (2012), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant également que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les di fférends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, Affirmant que la mise en œuvre intégrale et immédiate de toutes les questions de l’Accord de paix global encore en suspens est pour lui une priorité, Réaffirmant ses précédentes résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009), relatives à la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011), relatives au sort des enfants en temps de conflit armé, 1502 (2003), relative à la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), et 1889 (2009) et 1960 (2010), portant sur les femmes, la paix et la sécurité, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais dans l’Ac cord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécuri té de la zone d’Abyei, conclu le 20 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, co nclu le 29 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais , et dans l’Accord relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière, c onclu le 30 juillet 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais, Exprimant sa pleine adhésion à la décision que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a adoptée le 24 avril 2012, à sa trois cent dix-neuvième réunion, au sujet de la situation entre la République du Soudan et la République du S/RES/2047 (2012) 12-34410 2 Soudan du Sud, en vue d’apaiser les tensions et de favoriser la reprise des négociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, et en particulier à la Feuille de route présen tée dans le texte de ladite décision, Soulignant que les deux pays gagneront beauc oup à faire preuve de retenue et à emprunter la voie du dialogue au lieu de reco urir à la violence et à la provocation, Saluant l’assistance continue fournie aux parties par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et son président, Thabo Mbeki, les anciens Présidents Abdulsalami Abubakar et Pierre Buyoya, le Premier Ministre éthiopien, Meles Zenawi, qui assure la présidence de l’Autorité intergouvernementale pour le développ ement, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, Haïie Menkerios, et la Force intérimaire de sécurité des Nations Un ies pour Abyei (FISNUA ), dirigée par le général de corps d’armée Tadesse Werede Tesfay, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat et exprimant sa profonde reconnaissance aux pays qui fournissent des contingents, Sachant qu’il importe que l’assistance fournie par les Nations Unies dans la région soit cohérente, Saluant et appuyant les efforts que déploie l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la prévention et à la maîtrise du VIH/sida et d’autres maladies transm issibles dans toutes les opérations de maintien de la paix, Profondément préoccupé par tous les actes de violence commis contre des civils dans la zone d’Abyei, en violation du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme , notamment par le fait que de nombreux civils ont été tués ou déplacés, Soulignant que le respect des droits de l’homme doit faire l’objet d’une surveillance efficace, et s’inquiétant du manque de coopération des parties avec le Secrétaire général à cette fin, Soulignant qu’il est urgent de faciliter la livraison de l’aide humanitaire à toutes les communautés de la zone d’Abyei qui sont dans le besoin, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentre nt chez eux de plein gré, en toute sécurité et en bon ordre, et se réintègren t pour de bon, et que la sécurité règne pendant la saison des migrations, qui doit êt re placée sous le signe de la coopération, Soulignant que la présence de pol iciers et de militaires dans la zone d’Abyei, en violation de l’Accord du 20 juin et de la résolution 2046 (2012), fait peser une menace sur la migration en toute sécurité des nomades Misseriya et sur le retour chez eux des déplacés Ngok Dinka, et empêche la FISNUA de s’acquitter pleinement de son mandat, Profondément préoccupé par les retards accusés dans la création de l’Administration de la zone d’Abyei, Notant le manque de progrès dans la mise en place du Service de police d’Abyei, notamment de l’unité spéciale chargée des questions relatives à la migration des populations nomades, S/RES/2047 (2012) 3 12-34410 Profondément préoccupé par la persistance des mines dans la région d’Abyei, qui font obstacle au retour, en toute sécurité, des personnes déplacées chez elles et à une migration en toute sécurité, Résolu à ce que le statut futur d’Abyei soit déterminé par voie de négociations entre les parties, dans le respect de l’Acco rd de paix global, et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre partie, et appelant toutes les parties à participer de façon constructive à des négociations en vue de parvenir à un accord final sur le statut d’Abyei, Constatant que la situation qui règne actuellement à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud menace gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger pour six mois le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), tel qu’il résulte du paragraphe 2 de sa résolution 1990 (2011), modifié par sa résolution 2024 (2011) et, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, étendu aux attributions spécifiées au paragraphe 3 de sa résolution 1990 (2011); 2. Se félicite du retrait des militaires et du personnel de police du Soudan du Sud de la zone d’Abyei, conforméme nt à la résolution 2046 (2012), exige du Gouvernement soudanais qu’il retire immédiatement et sans conditions tous les militaires et le personnel de police se trouva nt encore dans la zone d’Abyei, et réaffirme que, conformément aux résolu tions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 et 2046, la zone d’Abyei doit être démilitarisée, seules les forces de la FISNUA et du Service de polic e d’Abyei devant y être présentes; 3. Exige du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils achèvent dans les plus brefs délais de mettre sur pied l’Administrati on de la zone d’Abyei, notamment en dépassant l’impasse en ce qui concerne les nominations aux postes élevés, et de créer le Service de police d’Abyei, co nformément aux engagements qu’ils ont souscrits dans l’Accord du 20 juin 2011; 4. Engage le Soudan et le Soudan du Sud à faire régulièrement usage du Comité mixte de contrôle d’Abyei afin de pouvoir aller de l’avant dans la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011. 5. Réaffirme les décisions qu’il a arrêtées dans sa résolution 2046 selon lesquelles le Soudan et le Soudan du Sud doi vent retirer sans condition toutes leurs forces armées de leur côté de la frontière, conformément aux accords conclus précédemment, et activer les mécanismes nécessaires de sécurisation de la frontière, à savoir le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, conformément à la carte administrative et sécuritaire présentée aux parties par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine en novembre 2011, ét ant entendu que cette carte ne préjuge en rien de l’issue des négociations en cours sur les zones contestées et la démarcation de la frontière, et activer le Comité ad hoc prévu dans le cadre du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité; 6. Se félicite de l’action que mène le Secrétaire général pour aider les parties à mettre en place immédiatemen t un quartier général temporaire du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière; S/RES/2047 (2012) 12-34410 4 7. Entend réexaminer le mandat de la FISNUA après une période de quatre mois aux fins d’une restructuration éventuelle de la mission au regard de l’application par le Soudan et le Soudan du Sud des décisions résultant de la résolution 2046 (2012) et des engagements qu’ils ont souscrits dans les Accords du 20 juin, du 29 juin et du 30 juillet 2011, notamme nt le retrait de toutes les forces de la Zone frontalière démilitarisée et s écurisée, l’opérationnalisation complète du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et le parachèvement de la démilitari sation de la zone d’Abyei; 8. Demande à tous les États Membres, en particulier le Soudan et le Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sa ns entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres et des fournitures et autres biens, y compris les véhicules, matériel de transport aérien et pièces de rechange destinés à l’usage officiel exclusif de la FISNUA; 9. Note que l’accord sur le statut des forces, mentionné au paragraphe 4 de la résolution 1990 (2011), continue de s’appliquer mutatis mutandis à la FISNUA, et exige du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils concluent immédiatement un accord sur le statut des forces avec le Secrétaire général et soutiennent pleinement l’Organisation des Nations Unies, notamment en délivrant des visas au personnel militaire et civil des Nations Unies quelle que soit leur nationalité, en facilitant l’installation de bases et la délivrance d’autorisations de vol, et en fournissant un appui logistique; 10. Exige du Gouvernement soudanais et du Gouvernement sud-soudanais qu’ils facilitent le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines des Nations Unies, ainsi que la détection et l’enlèvement des mines se trouvant dans la zone d’Abyei; 11. Exige de toutes les parties intéressées qu’elles ménagent au personnel humanitaire plein accès, en toute liberté, à ceux qui ont besoin d’assistance, ainsi que toutes facilités nécessaires à leurs activ ités, conformément au droit international humanitaire; 12. Prie le Secrétaire général de pourvoi r à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et de lui en rendre compte dans les rapports qu’il lui présente, et demande au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud- soudanais d’apporter au Secrétaire géné ral leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies; 13. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et de violences sexuelles et de l’avertir si de tels actes se produisent; 14. Souligne que l’amélioration de la coopération entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 15. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer tous les 60 jours des progrès de la mise en œuvre du mandat de la FISNUA et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; S/RES/2047 (2012) 5 12-34410 16. Prend note de l’action que mène le Secrét aire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Na tions Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud et l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2048 (2012)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2048(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2048 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 18 mai 2012 12-34648 (F) *1234648* Résolution 2048 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6774e séance, le 18 mai 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration de son président en date du 21 avril 2012 (S/PRST/2012/15) et les déclarations à la pr esse sur la situation en Guinée-Bissau des 12 avril et 8 mai, Réitérant sa ferme condamnation du coup d’Ét at militaire perpétré le 12 avril 2012 par la hiérarchie militaire, qui a remis en cause le processus électoral démocratique en Guinée-Bissau, ainsi que de la constitution d’un « commandement militaire » par les auteurs du coup d’État, Rappelant la condamnation unanime du coup d’État militaire par la communauté internationale, y compris l’Union africaine (UA), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), l’Union européenne (UE) et la Commission de consolidation de la paix, Prenant note des efforts entrepris par l’UA, la CEDEAO, la CPLP et l’UE face à la crise actuelle et des efforts de médiation menés par la CEDEAO en réaction au récent coup d’État militaire, Soulignant qu’une coordination active et étroite doit s’instaurer entre les partenaires internationaux pour permettr e de rétablir l’ordre constitutionnel et d’arrêter une stratégie globale de stab ilisation pour aider la Guinée-Bissau à surmonter ses difficultés dans les domaines politique, de la sécurité et du développement, Prenant note des appels que lui a lancés le Gouvernement de la Guinée-Bissau en faveur d’une réaction face à la crise actuelle, Prenant note également de la libération du Président par intérim, Raimundo Pereira, du Premier Ministre, Carlos Gomes Júnior, et d’autres responsables qui étaient détenus, Déplorant que le « Commandement militaire » continue de refuser de se plier à ses exigences, tendant à voir rétablir immédiatement l’ordre constitutionnel, rétablir le Gouvernement démocratique de la Guinée-Bissau et reprendre le processus électoral interrompu pa r le coup d’État militaire, S/RES/2048 (2012) 12-34648 2 Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de pillages, y compris le pillage de biens publics, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, de mauvais traitements infligés aux détenus, de la répression de manifestations pacifiques et de restrictions à la liberté de circulation imposées par le « Commandement militaire » à un certain nom bre de personnes, comme il ressort du rapport spécial du Secrétaire général sur la situation en Guinée-Bissau (S/2012/280), et soulignant que les responsables de te lles violations et atteintes doivent en répondre, Condamnant tous les actes de violence, not amment ceux commis à l’encontre de femmes et d’enfants, et soulignant la nécessité de prévenir les violences, Notant avec une profonde préoccupation l’inquiétante situation humanitaire engendrée par le coup d’État et ses conséquences négatives sur l’activité économique du pays, Soulignant l’importance de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, y compris l’exercice d’un contrôle civil efficace et responsable sur les forces de sécurité, en tant qu’élément crucial pour la stabilité à long terme en Guinée-Bissau, comme cela est envisagé da ns la feuille de route établie par la Guinée-Bissau, la CEDEAO et la CPLP, et soulignant aussi la responsabilité qui incombe aux forces de police en Guinée -Bissau de protéger les institutions publiques et la population civile, Déplorant l’ingérence illégale des dirigean ts militaires dans le processus politique en Guinée-Bissau et s’inquiétant du fait que l’ingérence des militaires dans la vie politique et les conséquences du trafic de drogues et de la criminalité organisée en Guinée-Bissau ont gravement entravé les efforts déployés pour instaurer l’état de droit et la bonne gouver nance et pour mettre fin à l’impunité et à la corruption, Se déclarant gravement préoccupé par les incidences négatives du trafic de drogues et de la criminalité organisée sur la Guinée-Bissau et la sous-région, Se disant profondément préoccupé par la possible intensification du trafic de drogues en conséquence du coup d’État militaire, Soulignant que, pour être durable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée-Bissau devrait comporte r des mesures concrètes de lutte contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats à motivation politique et d’autres crimes graves, tels que les activités liées au traf ic de drogues et les atteintes à l’ordre constitutionnel, soient traduits en justice, Soulignant également l’importance de la stabilité et de la bonne gouvernance pour le développement social et économique durable de la Guinée-Bissau, Réaffirmant qu’il faut défendre et respecter la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Guinée-Bissau, Sachant que la Charte des Nations Un ies lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2048 (2012) 3 12-34648 1. Exige du « Commandement militaire » qu’il prenne des mesures immédiates pour rétablir et respecter l’ ordre constitutionnel, y compris un processus électoral démocratique, en veillant à ce que tous le s soldats regagnent leurs casernes, et que les membres du « Co mmandement militaire » renoncent à leurs fonctions d’autorité; 2. Souligne que toutes les parties prenantes nationales et les partenaires bilatéraux et multilatéraux internationaux de la Guinée-Bissau doivent rester déterminés à rétablir l’ordre constitutionnel , comme cela est affirmé au paragraphe 1 ci-dessus, et, dans ce contexte, engage la CEDEAO à poursuivre ses efforts de médiation aux fins du rétablissement de l’ordre constitutionnel, en étroite coordination avec l’ONU, l’UA et la CPLP; 3. Prie le Secrétaire général de participer activement à ce processus, de manière à harmoniser les positions respec tives des partenaire s bilatéraux et multilatéraux internationaux, en particulier l’ UA, la CEDEAO, la CPLP et l’UE, et à garantir la coordination et la complémentarité maximales des initiatives internationales, aux fins de l’élaboration d’une stratégie globale et intégrée assortie de mesures concrètes visant à mettre en œuvre la réforme du secteur de la sécurité et les réformes politiques et économiques, à réprimer le trafic de drogues et à lutter contre l’impunité; Interdiction de voyager 4. Décide que tous les États Membres prendront les mesures nécessaires pour empêcher les personnes dont le nom figure à l’annexe de la présente résolution ou qui ont été désignées par le Comité créé par le paragraphe 9 ci-dessous d’entrer sur leur territoire ou d’y passer en trans it, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuse r à ses propres ressortissants l’entrée sur son territoire; 5. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 4 ci-dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, que le voyag e se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l’entrée ou le passage en transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, qu’une dérogation serait dans l’intérêt de la paix et de la réconciliation nationale en Guinée-Bissau et la stabilité régionale; Critères de désignation 6. Décide que les mesures prévues au pa ragraphe 4 s’appliquent aux personnes désignées par le Comité, confor mément à l’alinéa b) du paragraphe 9 : a) Qui cherchent à empêcher le retour à l’ordre constitutionnel, ou prennent des mesures qui compromettent la stabilité de la Guinée-Bissau, en particulier celles qui ont joué un rôle de premier plan dans le coup d’État du 12 avril 2012 et qui visent, par leurs actes, à porter atteinte à l’état de droit, à contester la primauté du pouvoir civil et à aggraver l’impunité et l’instabilité dans le pays; S/RES/2048 (2012) 12-34648 4 b) Qui agissent pour le compte des personnes identifiées à l’alinéa a) ou en leur nom ou sur leurs instructions, ou qui leur fournissent soutien ou financement; 7. Note que ce soutien ou financement peut consister notamment, mais sans s’y limiter, à utiliser le produit de la cr iminalité organisée, dont la culture, la production et le commerce illicites de stupé fiants et de leurs précurseurs en provenance de la Guinée-Bissau ou en transit dans le pays; 8. Engage vivement les États Membres à communiquer au Comité les noms des personnes qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 6 ci-dessus; Nouveau comité des sanctions 9. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécur ité composé de tous ses membres (ci-après « le Comité »), qui s’acquitt era des tâches suivantes : a) Suivre l’application des mesures imposées au paragraphe 4; b) Désigner les personnes passibles des mesures imposées au paragraphe 4 et examiner les demandes de dérogati on prévues au paragraphe 5 ci-dessus; c) Arrêter les directives qui pourraient être nécessair es pour faciliter la mise en œuvre des mesures imposées ci-dessus; d) Adresser au Conseil dans un délai de trente jours un premier rapport sur ses travaux et faire ensuite rapport au Conseil lorsque le Comité l’estimera nécessaire; e) Entretenir un dialogue avec les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous-régiona les intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représen tants à le rencontrer afin d’examiner la question de l’application des mesures; f) Solliciter de tous les États et orga nisations internationales, régionales et sous-régionales toutes informations qu’il jugerait utiles concernant les actions qu’ils auront engagées pour appliquer les mesures de façon effective; g) Examiner les informations faisant état de violations ou du non-respect des mesures imposées par la présente résolution et y donner la suite qui convient; 10. Demande à tous les États Membres de fa ire rapport au Comité dans les cent vingts jours suivant l’adoption de la présente résolution sur les mesures qu’ils auront prises pour donner effet au paragraphe 4; 11. Prie le Secrétaire général de lu i présenter un rapport initial sur l’application du paragraphe 1 ci-dessus quinze jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution et de lui rendre co mpte régulièrement par la suite, tous les quatre-vingt-dix jours, de la mise en œuvre de tous les éléments de ladite résolution, ainsi que de la situation hu manitaire en Guinée-Bissau; Volonté d’examiner la situation 12. Affirme qu’il suivra en permanence l’évol ution de la situation en Guinée- Bissau et se tiendra prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement par des mesures additionnelles telles qu’un embargo sur les armes et des me sures financières, de leur modification, S/RES/2048 (2012) 5 12-34648 de leur suspension ou de leur levée, en fonction des progrès accomplis en ce qui concerne la stabilisation du pays, et le retour à l’or dre constitutionnel, conformément à la présente résolution; 13. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2048 (2012) 12-34648 6 Annexe Interdiction de voyager 1. Général António INJAI (également connu sous le nom d’António INDJAI) Nationalité : Bissau-guinéenne Date de naissance : 20 janvier 1955 Lieu de naissance : Encheia, secteur de Bissorá, région de l’Oio (Guinée-Bissau) Parents : Wasna Injai et Quiritche Cofte Fonction officielle : Général de corps d’armée – chef d’état-major des forces armées Passeport : Passeport diplomatique n o AAID00435 Date de délivrance : 18 février 2010 Lieu de délivrance : Guinée-Bissau Date d’expiration : 18 février 2013 António Injai a pris part personnellement à la planification et à la conduite de la mutinerie du 1er avril 2010, qui a abouti à l’arrestation illégale de Carlos Gomes Júnior, Premier Ministre, et de José Zamora Induta, alors chef d’état-major des forces armées; au cours de la période élect orale de 2012, en tant que chef d’état- major des forces armées, Injai a menacé de re nverser les autorités élues et de mettre un terme au processus électoral; Antóni o Injai a de nouveau participé à la planification opérationnelle du coup d’État du 12 avril 2012. Au lendemain de ce coup d’État, le premier communiqué du « Commandement militaire » a été diffusé par l’état-major des forces armées , dirigé par le général Injai. 2. Général de division Mamadu TURE (également connu sous le nom de N’KRUMAH) Nationalité : Bissau-guinéenne Date de naissance : 26 avril 1947 Fonction officielle : Chef d’état-major adjoint des forces armées Passeport : Passeport diplomatique n o DA0002186 Date de délivrance : 30 mars 2007 Lieu de délivrance : Guinée-Bissau Date d’expiration : 26 août 2013 Membre du « Commandement militaire » qui a assumé la responsabilité du coup d’État du 12 avril 2012. S/RES/2048 (2012) 7 12-34648 3. Général Estêvão NA MENA Nationalité : Bissau-guinéenne Date de naissance : 7 mars 1956 Fonction officielle : Inspecteur général des forces armées Membre du « Commandement militaire » qui a assumé la responsabilité du coup d’État du 12 avril 2012. 4. Général de brigade Ibraima CAM ARÁ (également connu sous le nom de « Papa Camará ») Nationalité : Bissau-guinéenne Date de naissance : 11 mai 1964 Parents : Suareba Camará et Sale Queita Fonction officielle : Chef d’état-major des forces aériennes Passeport : Passeport diplomatique n o AAID00437 Date de délivrance : 18 février 2010 Lieu de délivrance : Guinée-Bissau Date d’expiration : 18 février 2013 Membre du « Commandement militaire » qui a assumé la responsabilité du coup d’État du 12 avril 2012 5. Lieutenant-colonel Daba NAUALNA (également connu sous le nom de Daba Na Walna) Nationalité : Bissau-guinéenne Date de naissance : 6 juin 1966 Parents : Samba Naualna et In-Uasne Nanfafe Fonction officielle : Porte-parole du « Commandement militaire » Passeport : Passeport SA000417 Date de délivrance : 29 octobre 2003 Lieu de délivrance : Guinée-Bissau Date d’expiration : 10 mars 2013 Porte-parole du « Commandement militaire » qui a assumé la responsabilité du coup d’État du 12 avril 2012.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2049 (2012)
IntituléNon-prolifération
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2049(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2049 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 7 juin 2012 12-36342 (F) *1236342* Résolution 2049 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6781e séance, le 7 juin 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 1696 (2006), 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008), 1835 (2008), 1887 (2009), 1929 (2010) et 1984 (2011), ainsi que la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 (S/PRST/2006/15), et en réaffirmant les dispositions, Rappelant la création, en application du paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010), d’un Groupe d’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accomplir les tâches défini es dans ledit paragraphe, Rappelant que le Groupe d’experts constitué par le Secrétaire général en application du paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010) a publié son rapport d’étape le 9 novembre 2011 et son rapport final le 9 mai 2012 (S/2012/395), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, contenues dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997), Soulignant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analys es et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, comme il est précisé au paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010), Considérant que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chap itre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 9 juillet 2013 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010), entend réexaminer le mandat du Groupe d’experts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 9 juin 2013 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives voulues à cet effet; S/RES/2049 (2012) 12-36342 2 2. Demande au Groupe d’experts de présen ter au Comité, le 9 novembre 2012 au plus tard, un rapport de mi-mandat sur ses travaux, et lui demande de lui présenter ce rapport, après en avoir discut é avec le Comité, le 9 décembre 2012 au plus tard; lui demande en outre de présenter au Comité, trente jours au moins avant l’expiration de son mandat, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, à l’expiration de son mandat; 3. Prie le Groupe d’experts de soume ttre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à échanger régulièrement des vues au sujet de ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur les travaux menés par celui-ci, et demande au Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Entend continuer à suivre le s travaux du Comité; 5. Exhorte tous les États, organismes des Nations Unies et autres intéressés à apporter leur entière coopération au Comité créé par la résolution 1737 (2006) et au Groupe d’experts, en particulier à leur communiquer toutes informations dont ils disposeraient au sujet de l’application des mesures imposées par les résolutions 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008) et 1929 (2010); 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2050 (2012)
IntituléNon-prolifération / République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2050(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2050 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juin 2012 12-37065 (F) *1237065* Résolution 2050 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6783e séance, le 12 juin 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures su r la question, notamment les résolutions 825 (1993), 1540 (2004), 1695 (2006), 1718 (2006), 1874 (2009), 1887 (2009), 1928 (2010) et 1985 (2011) ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41), 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7) et 16 avril 2012 (S/PRST/2012/13), Rappelant la création, en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009), d’un groupe d’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accomplir les tâches prévues par ce paragraphe, Rappelant le rapport intérimaire du 12 novembre 2011 établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire généra l en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe en date du 12 mai 2012 (S/2012/422), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, contenues dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997), Soulignant , à cet égard, l’importance d’évaluations, d’analyses et de recommandations crédibles, factuelles et indépendantes, conformément au mandat du Groupe d’experts, tel que défini au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009), Considérant que la prolifération des ar mes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 12 juillet 2013 le mandat du Groupe d’experts, tel que défini au paragr aphe 26 de la résolution 1874 (2009), exprime son intention de revoir ce mandat et d’adopter des dispositions appropriées concernant une nouvelle prorogation au plus tard le 12 juin 2013, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives requises à cette fin; S/RES/2050 (2012) 12-37065 2 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 12 novembre 2012 au plus tard, un rapport de mi-mandat sur ses travaux, puis, après discussion avec le Comité, au Conseil le 12 décembre 2012, au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, trente jours au moins avant l’expiration de son mandat, un rapport final accompagné de conclusions et recommandations, ce rapport final devant être soumis au Conseil, après discussion avec le Comité, à l’expiration du mandat du Groupe d’experts; 3. Prie le Groupe d’experts de soume ttre un programme de travail au Comité trente jours au plus après sa reconduction, invite le Comité à échanger régulièrement des vues concernant ce progra mme de travail et à être régulièrement en contact avec le Groupe sur ses travaux, et prie le Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Exprime son intention de continuer à suivre les travaux du Groupe; 5. Engage vivement tous les États, les organes des Nations Unies compétents et les autres parties concernées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et le Groupe d’experts, notamment en communiquant toutes les informations dont ils pourraient disposer concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009); 6. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2051 (2012)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2051(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2051 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juin 2012 12-37083 (F) *1237083* Résolution 2051 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6784e séance, le 12 juin 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 2014 (2011) et la déclaration de son Président en date du 29 mars 2012, Se déclarant gravement préoccupé par la situation politique, économique, humanitaire et l’état de la sécurité au Yémen, Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance politique et à l’intégrité territoriale du Yémen, Accueillant avec satisfaction la déclaration du Secrétaire général en date du 21 mai 2012 encourageant toutes les parties à jouer pleinement un rôle constructif en vue de l’application de l’Accord sur la transition politique, conformément à sa résolution 2014 (2011), Prenant acte de la déclaration des coprésidents à l’issue de la réunion ministérielle des Amis du Yémen tenue à Riyad le 23 mai 2012 et de l’appui exprimé en faveur de l’Accord sur la tr ansition politique conformément à l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et au mécanisme de mise en œuvre, y compris de la proposition du Royaume d’Arabie sa oudite d’accueillir une réunion de donateurs fin juin 2012, Se déclarant gravement préoccupé par l’état de la sécurité et la persistance des attentats terroristes au Yémen, commis not amment par Al-Qaida dans la péninsule arabique, et réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales, et que tous les ac tes de terrorisme, quels qu’ils soient, sont criminels et injustifiables, quelle s qu’en soient les motivations, Condamnant tous attentats terroristes et autres agressions contre les civils, les infrastructures pétrolières, gazières et électriques et les autorités légitimes, y compris celles visant à remettre en cause le processus politique au Yémen, notamment l’attentat perpétré à Sanaa le 21 mai 2012, Constatant que le Yémen fait face à de re doutables problèmes économiques et sociaux du fait desquels de nombreux Yémén ites ont cruellement besoin d’une aide humanitaire, S/RES/2051 (2012) 12-37083 2 Se félicitant que le Gouvernement d’unité nationale s’attache à stabiliser rapidement l’économie en mettant en œuvr e le programme appuyé par la Facilité de crédit rapide du Fonds monétaire international, Soulignant que la meilleure solution à la situ ation qui règne au Yémen consiste en un processus de transition politique pacifique, ordonné et sans exclusive, piloté par les Yéménites, répondant aux exigences et aspirations légitimes du peuple yéménite, qui réclame un changement pacifiqu e et de véritables réformes politiques, économiques et sociales, conformément à l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre ainsi qu’à sa résolution 2014 (2011), Rappelant que la transition nécessite la par ticipation et la coopération de toutes les parties au Yémen, y compris les groupes qui n’étaient pas parties à l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et à son mécanisme de mise en œuvre, Se déclarant préoccupé par la détérioration récent e de la coopération entre certains acteurs politiques et pa r des agissements de nature à perturber ou retarder la transition politique, Rappelant que les violations des droits de l’homme qui auraient été commises doivent faire l’objet d’enquêtes approfondies menées en toute indépendance et impartialité, dans le respect des normes internationales, afin que leurs auteurs répondent pleinement de leurs actes, Se félicitant que le Secrétaire général continue à user de ses bons offices, notamment en dépêchant au Yémen son Conseiller spécial, Jamal Benomar, Conscient que la Charte des Nations Unies lui a assigné la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, et soulignant qu’il faut que l’application de l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre progresse pour éviter que la situation humanitaire et de la sécurité au Yémen qui menace la paix et la sécurité dans la région continue de se détériorer, 1. Réaffirme la nécessité d’appliquer intégralement et rapidement l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre, conformément à sa résolution 2014 (2011); 2. Demande à toutes les parties au Yémen de rejeter immédiatement le recours à la violence pour atte indre des objectifs politiques; 3. Note que, conformément au mécanisme de mise en œuvre, la deuxième étape de la transition devrait être axée sur : a) La tenue d’une conférence de dialogue nationale sans exclusive; b) La restructuration des forces de sé curité et des forces armées regroupées dans le cadre d’une structure nationale unif iée professionnelle, et la fin de tous les conflits armés; c) L’adoption de mesures en matière de justice transitionnelle et de soutien à la réconciliation nationale; d) L’engagement d’une réforme constitutionnelle et électorale et la tenue d’élections générales au plus tard en février 2014; 4. Appuie les efforts du Président Abd Rabbuh Mansour Hadi et du Gouvernement d’unité nationale pour fair e avancer la transition, y compris la S/RES/2051 (2012) 3 12-37083 réforme du secteur de la sécurité et la nomination de nouveaux titulaires aux postes de direction des forces de sécurité et des forces armées ainsi que le lancement du processus préparatoire à la tenue de la conférence nationale de dialogue; 5. Souligne qu’il importe que la conférence nationale de dialogue se déroule sans exclusive et en toute transparence avec la participation de toutes les parties, y compris les groupes de jeunes et de femmes, et demande à toutes les parties prenantes au Yémen d’y participer de manière active et constructive; 6. Exige la cessation de tous les actes visant à porter atteinte au Gouvernement d’unité nationale et à perturber la transition politique, y compris les attentats contre les infrastructures pétrolières, gazières et électriques, ainsi que de l’ingérence dans les décisions concernant la restructuration des forces armées et de sécurité, qui font obstacle à l’application du décret présidentiel en date du 6 avril 2012 relatif aux nominations militaires et civiles, et se déclare prêt à envisager de nouvelles mesures, y compris en vertu de l’Article 41 de la Charte, au cas où de tels actes persisteraient; 7. Affirme que tous les auteurs de violations des droits de l’homme doivent répondre de leurs actes, et souligne que les violations des droits de l’homme qui auraient été commises doivent faire l’ob jet d’une enquête approfondie menée en toute indépendance et impartialité, dans le respect des normes in ternationales, afin qu’elles ne restent pas impunies et que leurs auteurs répondent de leurs actes; 8. Note avec préoccupation que des enfants continuent d’être recrutés et utilisés par des groupes armés et certains éléments de l’armée, et appelle les autorités à continuer à tout faire pour d écourager l’utilisation et le recrutement d’enfants soldats; 9. Rappelle au Gouvernement yéménite et aux autres acteurs concernés qu’ils doivent remettre immédiatement en liberté les manifestants qui ont été illégalement arrêtés durant la crise; 10. Engage instamment le Gouvernement yéménite à adopter une législation sur la justice transitionnelle afin de concourir sans nouveaux retards à la réconciliation; 11. Engage toutes les parties à se conformer au droit international applicable, notamment au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme; 12. Appelle la communauté internationale, notamment les Nations Unies et le Conseil de coopération du Golfe, en part iculier par l’intermédiaire des Amis du Yémen, à fournir un appui actif et grandissant au Gouvernement yéménite pour l’aider à faire face aux problèmes politique s, économiques, humanitaires et de sécurité qu’il devra résoudre; 13. Encourage la communauté internationale à apporter une assistance humanitaire au Yémen, demande un financement intégral du plan d’intervention humanitaire de 2012 et, à ce propos, prie tout es les parties concernées au Yémen de faciliter l’accès sans entrave et en tout e sécurité du personnel humanitaire aux populations ayant besoin d’assistance; 14. Souligne qu’il importe que le Gouvernement d’unité nationale arrête définitivement et adopte son plan de développement de deux ans, qui doit définir les domaines d’intervention prioritaires et les modalités de financement et recenser les principaux domaines où des réformes doivent être entreprises, et prie tous les S/RES/2051 (2012) 12-37083 4 donateurs d’appuyer le plan de développ ement par les modalités de financement établies et d’annoncer leur contribution à la prochaine conférence des donateurs; 15. Exprime sa préoccupation face au nombre grandissant d’attaques menées ou commanditées par Al-Qaida dans la péninsule arabique et sa détermination à écarter cette menace conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international applicable, notamment au dr oit des droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit humanitaire; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à exercer ses bons offices, notamment par l’intermédiaire de son Cons eiller spécial, Jamal Benomar, souligne qu’il importe qu’ils coordonnent leur action avec celle des partenaires internationaux afin de contribuer au succès de la transition au Yémen et, à ce sujet, se félicite que l’ONU contribue au processus politique grâce à la présence au Yémen d’une petite équipe d’experts chargée d’ai der à mettre en œuvre le processus de transition et de donner des conseils aux parties, en conjonction avec le Gouvernement du Yémen, en particulier à l’appui du processus de dialogue national; 17. Prie le Secrétaire général de continuer à coordonner l’assistance apportée par la communauté internationale au dialogue national et à la transition, comme le prévoit le mécanisme de mise en œuvre de l’initiative du Conseil de coordination du Golfe; 18. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui rendre compte tous les 60 jours de la situation au Yémen; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2052 (2012)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2052(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2052 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2012 12-39290 (F) *1239290* Résolution 2052 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6791e séance, le 27 juin 2012 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen-Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen-Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 30 juin 2012 (S/2012/403), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Se déclarant gravement préoccupé par toutes les violations de l’Accord sur le désengagement des forces, en particulier celles perpétrées le 1er mars par les Forces armées arabes syriennes, lesquelles ont pénétré dans la zone de séparation, Déplorant vivement les événements des 5 et 12 mars, au cours desquels des coups de feu ont été tirés sur les équipes du Groupe d’observateurs au Golan, notamment le 12 mars, où un soldat se trouvant dans le secteur Bravo a tiré des coups de feu dans la zone de limitation, Se déclarant préoccupé par ce qui s’est passé le 26 février, lorsque des soldats se trouvant dans le secteur Alpha ont tiré de s coups de feu en direction de la zone de séparation, Convenant avec le Secrétaire général que ce qui se passe ailleurs en République arabe syrienne a commencé à avoir des répercussions dans la zone de responsabilité de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Demande également à toutes les parties de c oopérer pleinement avec les opérations de la Force et d’assurer la sécurité ainsi que l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’ac quittant de son mandat, en application des accords existants; 3. Souligne que les deux parties ont l’obligation de respecter pleinement et scrupuleusement les termes de l’Accord su r le désengagement des forces de 1974 et S/RES/2052 (2012) 12-39290 2 appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cessez-le-feu et incursions dans la zone de séparation; 4. Se félicite de ce que la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement fait pour appliquer la politi que de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitati on ou de violence sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 5. Note les progrès considérables qui ont ét é réalisés dans la mise en œuvre des recommandations issues de l’évaluati on de la capacité opérationnelle de la Force, comme le prévoit la résolution 2028 ( 2011), pour ce qui est d’entretenir et de moderniser l’équipement et les infrastructures de la Force; 6. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2012, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à la fin de cette période, un rapport sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2053 (2012)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2053(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2053 (2012)* Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2012 12-39314* (F) *1239314* Résolution 2053 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6792e séance, le 27 juin 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de la République démocratique du Congo, Soulignant que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les civils, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Prenant note des progrès intervenus en République démocratique du Congo pour ce qui est de la consolidation de la paix et de la stabilisation, tout en soulignant que de graves problèmes subsistent, en particulier dans les provinces de l’est du pays, notamment la présence continue de groupes armés dans les Kivus et la province Orientale, les graves violations de s droits de l’homme et actes de violence contre les civils, le peu de progrès accomplis dans la mise en place d’institutions de sécurité nationale garantes de l’état de droit professionnelles et responsables, et l’exploitation illicite de s ressources naturelles, Se déclarant vivement préoccupé par la dégradation des conditions de sécurité dans les provinces de l’est de la République démocratique du Congo, qui s’est manifestée notamment par des attaques de groupes armés et des agressions contre les soldats de la paix et le personnel humanitaire et qui a eu pour effet d’entraver l’accès des agents humanitaires aux zone s de conflit où vivent des populations civiles vulnérables, ainsi que par le déplacement de dizaines de milliers de civils, et exhortant tous les groupes armés à mettre fi n aux hostilités, y compris à tous les actes de violence commis contre des ci vils, et à faciliter d’urgence le libre acheminement de l’aide humanitaire, Soulignant que les autorités de la Républi que démocratique du Congo doivent remédier aux irrégularités et aux problèmes relevés par les observateurs nationaux et internationaux lors de l’ élection présidentielle et des élections générales du * Nouveau tirage pour raisons techniques (27 septembre 2012). S/RES/2053 (2012) 12-39314 2 28 novembre 2011, et qu’il est nécessaire de tenir en temps voulu des élections provinciales et locales pacifiques, créd ibles et transparentes ouvertes à tous, Encourageant le renforcement de la coopération régionale dans la région des Grands Lacs et la poursuite de l’action en faveur de la paix, de la stabilité et du développement économique dans la région, au moyen notamment des mécanismes régionaux existants, Conscient qu’il importe de soutenir l’entrep rise de consolidation de la paix pour faire avancer la stabilisation du pays, soulignant l’importance du développement économique pour assurer la stabilisation et la consolidation de la paix à long terme, et insistant sur la nécessité d’un appui international continu pour assurer le lancement des activités de re lèvement rapide et poser les bases d’un développement durable, Soulignant que la connexion entre l’explo itation et le comme rce illicites des ressources naturelles et la prolifération et le trafic des armes es t l’un des principaux facteurs qui alimentent et exacerbent le s conflits dans la région des Grands Lacs, priant instamment tous les États, en particulier ceux de la région, d’appliquer intégralement les mesures édictées dans sa résolution 1896 (2009), se disant de nouveau résolu à suivre attentivement la manière dont ces mesures et celles prévues au paragraphe 5 de sa résolution 1807 (2008) sont appliquées et respectées, et exhortant tous les États à lancer une action judiciaire, lorsqu’il y a lieu, conformément auxdites mesures, contre les dirigeants des Forces démocratiques de libération du Rwanda qui se tr ouvent sur leur territoire, Demeurant très préoccupé par la situation humanitaire et le niveau constamment élevé des violences et des violations des droits de l’homme commises à l’encontre des civils, condamnant en particulier les attaques dirigées contre la population civile, les violences sexuelles et sexistes généralisées, le recrutement et l’emploi d’enfants par les parties au c onflit, en particulier les mutins de l’ex- Congrès national pour la défense du peuple (ex-CNDP) et du Mouvement du 23 mars (M23), les déplacements forcés de nombreux civils, les exécutions extrajudiciaires et les arrestations arbitraires, qui sapent les actions menées en faveur de la stabilisation, de la reconstr uction et du développement de la République démocratique du Congo, réaffirmant qu’il faut poursuivre rapidement tous les auteurs des violations des droits de l’ho mme et du droit international humanitaire, priant instamment le Gouvernement de la République démocratique du Congo, agissant en coopération avec l’Organisati on des Nations Unies, la Cour pénale internationale et les autres acteurs concernés, de prendre des mesures appropriées pour faire face à ces problèmes, d’assurer la sécurité des victimes et de leur fournir une assistance médicale, juridique et humanitaire, ainsi que d’autres formes d’assistance, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité, 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et 1882 (2009) et 1998 (2011) sur les enfants et les conflits armés, ainsi que les conclusions de son groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé qui conc ernent les parties au conflit armé de la République démocratique du Congo, notamment pour ce qui touche à l’adoption d’un plan d’action en vue de mettre un term e au recrutement et à l’emploi d’enfants, S/RES/2053 (2012) 3 12-39314 Saluant les initiatives prises par la Mi ssion de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et les partenaires internationaux pour organiser des formations à l’intention des forces de sécurité congolaises dans les domaines des droits de l’homme, de la protection de l’enfance et de la protection contre la violence sexuelle et sexiste et soulignant l’importance de ces actions, Condamnant toutes les attaques lancées contre les soldats de la paix de l’Organisation des Nations Unies et le personnel humanitaire, quels qu’en soient les auteurs, et insistant pour que les responsables de ces attaques soient traduits en justice, Conscient des sacrifices considérables que la MONUSCO a consentis, et la remerciant de ce qu’elle fait pour asseoir la paix et la stabilité en République démocratique du Congo, Soulignant qu’il importe que les Nations Unies et la communauté internationale continuent de concourir à la restauration de la sécurité et au développement à long terme de la République démocratique du Congo, Engageant les acteurs internationaux compétents à soutenir l’action menée et à apporter leur concours en vue d’assurer le rétablissement des services de base, en particulier dans les zones de la Républi que démocratique du Congo touchées par le conflit, Demandant à nouveau à l’Union africaine et à to utes les organisations sous- régionales compétentes de s’employer davantage à soutenir les efforts de stabilisation en République démocratique du Congo, notamment dans les domaines de la sécurité et de la lutte contre l’exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles, Saluant les efforts déployés par l’Union a fricaine pour lutter contre la menace que représente l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), se félicitant que la MONUSCO ait l’intention de fournir un soutien logistique pour l’installation à Dungu de l’état-major de secteur de la Force régionale d’intervention de l’Union africaine et engageant l’Union africaine à lui communiquer davantage d’informations sur la mise en œuvre de cette initiative en République démocratique du Congo, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, daté du 23 mai 2012, et de ses recommandations, Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2013 le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation de la paix en République démocratique du Congo (MONUSCO), tel qu’il résulte des paragraphes 2, 11 et 12 a) à p) et r) à t) de sa résolution 1925 (2010), réaffirme que la protection des civils doit être la priorité lorsqu’il s’ag it de décider de l’usage des capacités et ressources disponibles et encourage en outre la MONUSCO à continuer d’appliquer S/RES/2053 (2012) 12-39314 4 les mesures novatrices qu’elle a mises en œuvre pour assurer la protection des civils; 2. Demande de nouveau à la MONUSCO, ainsi qu’il lui en donne l’autorisation dans la résolution 1925 ( 2010), de maintenir une force de réserve capable de se redéployer rapidement dans le pays, dans les limites des effectifs autorisés; 3. Réaffirme que le Gouvernement de la République démocratique du Congo est responsable au premier chef de la sécurité, de la réconciliation nationale, de la consolidation de la paix et du développement dans le pays, et l’ encourage à rester fermement déterminé à pourvoir à la protection de la population civile en se dotant de forces de sécurité professionnelle s, responsables et durables, en mettant en place une administration civile congolaise, en particulier dans les secteurs de la police, de la justice et de l’administration territoriale, et en faisant prévaloir l’état de droit et le respect des droits de l’homme, et l’ encourage à promouvoir les solutions non militaires comme partie intégrante de l’action générale tendant à réduire la menace que constituent les groupes armés congolais et étrangers, à rétablir pleinement l’autorité de l’État dans les zones libérées des groupes armés et à renforcer cette autorité sur l’ensemble du territoire; 4. Réaffirme que toutes reconfigurations futures de la MONUSCO seront fonction de l’évolution de la situation sur le terrain et de la réalisation des objectifs ci-après, que le Gouvernement de la Rép ublique démocratique du Congo s’efforcera d’atteindre avec l’appui de la Mission de l’Organisation des Nations Unies : a) Achever les opérations militaires en cours dans les Kivus et la province Orientale et réduire ainsi autant que possible la menace que constituent les groupes armés et rétablir la stabilit é dans les zones sensibles; b) Améliorer les moyens dont dispose le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour protéger efficacement la population en le dotant de forces de sécurité professionnelles, responsables et durables appelées à reprendre progressivement les fonctions de la MONUSCO en matière de sécurité; c) Consolider, grâce à l’action du Gouvernement de la République démocratique du Congo, l’autorité de l’État sur l’ensemble du te rritoire en créant dans les zones libérées des groupes armés une administration civile congolaise, en particulier une police, une administration territoriale et des institutions garantes de l’état de droit; 5. Soutient le partenariat stratégique qui s’est établi entre le Gouvernement congolais et la MONUSCO, en particulier dans le cadre du processus d’évaluation conjointe, et est favorable à la poursuite des discussions menées à cette occasion en vue de lui donner la possibilité de prendre en considération les rapports d’évaluation conjointe lorsqu’il prend des décisions relativ es à la reconfiguration de la Mission conformément aux dispositions du paragra phe 7 de la résolution 1925 (2010); 6. Souligne que la protection des civils deme ure certes la priorité de la MONUSCO, mais que la réforme du secteur de la sécurité doit être au centre du mandat de stabilisation et de consolidation de la paix de la Mission comme défini aux alinéas l) à p), r) et s) du paragraphe 12 de la résolution 1925 (2010), car elle est cruciale si l’on veut atteindre les objectifs définis au paragraphe 4 ci-dessus; S/RES/2053 (2012) 5 12-39314 7. Prie la MONUSCO d’entreprendre un examen stratégique de la mise en œuvre de la Stratégie internationale d’appui en matière de sécurité et de stabilisation, de définir clairement les ob jectifs de stabilisation en ce qui concerne l’est de la République démocratique du Congo et d’établir une stratégie et un calendrier pour atteindre ces objectifs, l’idée étant pour la Mission de renforcer son action et de coopérer étroitement avec le Gouvernement congolais afin de veiller à ce que son action cadre étroitement avec le pl an de stabilisation et de reconstruction (STAREC) du Gouvernement et l’appuie efficacement, prie le Secrétaire général de présenter les constatations de cet examen dans une annexe à son rapport de février 2013 et encourage les donateurs à aider les autorités congolaises à mettre intégralement en œuvre le plan de stabilisation et de reconstruction; 8. Prie instamment le Gouvernement congolais, à qui la réforme du secteur de la sécurité incombe au premier chef, d’élaborer et de mettre en œuvre de grandes orientations et une stratégie globales relatives aux secteurs de la sécurité et de la justice, y compris en ce qui concerne la justice transitionnelle, de manière à se donner des organes chargés de la sécurité nationale et des institutions judiciaires démocratiques, responsables et professionnels; 9. Souligne qu’il importe pour la République démocratique du Congo de se doter d’une stratégie globale de réforme du secteur de la sécurité qui mette l’accent sur la professionnalisation des organes chargés du secteur de la sécurité, y compris les organes de contrôle, et qui aide à garantir la cohérence et l’efficacité et à éviter les chevauchements et les lacunes, engage parallèlement le Gouvernement congolais à nouer un nouveau partenariat stratégique avec la MONUSCO en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité pour recenser les priorités de chaque composante du secteur et trouver de nouvelles façons pour la Mission d’aider les autorités congolaises à renforcer les capacités de l’armée, de la police, de l’appareil judiciaire et d’autres institutions charg ées de la sécurité afin de mieux asseoir l’autorité de l’État, et prie le Secrétaire général de rendre compte de ces priorités et moyens dans une annexe à son rapport de novembre; 10. Engage les autorités congolaises à faire part régulièrement de leurs priorités et stratégies aux partenaires internationaux, prie la MONUSCO de soutenir efficacement la coordination, la transparence et l’harmonisation des activités et de veiller à une répartition claire des tâches et responsabilités entre tous les partenaires internationaux qui apportent leur concours à la réforme du secteur de la sécurité, engage à cet égard le Gouvernement, avec le concours de la MONUSCO, à utiliser judicieusement les données sur les projets de réforme du secteur de la sécurité bénéficiant d’un appui international qui s ont recueillies par le Ministère de la planification, et demande à tous les États Membres et aux organisations internationales de renforcer la mise en commun de l’information et, à cet égard, de coopérer sans réserve avec les au torités congolaises et la Mission; 11. Demande à nouveau au Gouvernement de se pencher, avec l’appui consultatif de la MONUSCO, sur la question fondamentale de la cohésion de l’armée nationale, y compris en se dotant d’un mécanisme efficace de vérification des antécédents et en redoublant d’effort s pour veiller à la bonne intégration des anciens groupes armés, en particulier le Congrès national pour la défense du peuple, dans les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), invite le Gouvernement à veiller à ce que les membres de l’armée nationale reçoivent leur solde en temps voulu, agissent conformément aux règles établies en matière de S/RES/2053 (2012) 12-39314 6 commandement et de contrôle et soie nt soumis aux mesures disciplinaires appropriées en cas de violation de ces règles et de la loi et se dit à nouveau préoccupé par le fait que des responsables notoires de graves violations des droits de l’homme ont été promus au sein des forces de sécurité congolaises; 12. Prie instamment le Gouvernement congolais de mettre en œuvre le programme pluriannuel des Nations Unies pour l’appui à la justice avec le concours des partenaires internationaux, rappelle qu’il importe que tous les crimes, notamment ceux commis contre des femmes ou des enfants, fassent rapidement l’objet d’une enquête et qu’il faut que les responsables de ces crimes, en particulier Bosco Ntaganda, soient arrêtés et jugés, et invite les autorités congolaises à lutter contre l’impunité de tous ceux qui se sont rendus coupables de violations des droits de l’homme et du droit international human itaire, y compris celles commises par des groupes armés illégaux ou par des éléments des forces de sécurité congolaises; 13. Souligne à nouveau combien il importe que le Gouvernement congolais s’emploie activement à poursuivre les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le pa ys et combien la coopération à l’échelon régional s’impose dans ce domaine, notamment celle que le Gouvernement congolais entretient avec la Cour pénale internationale, demande à la MONUSCO d’apporter son concours aux autorités congolaises dans ce contexte et prend note des mesures prises par celles-ci pour appréhender Bosco Ntaganda; 14. Demande à la MONUSCO de continuer d’œuvrer, de concert avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autorités congolaises, à voir adopter et mettre en œuvre le programme de consolid ation de la paix dans les provinces non touchées par le conflit et la prie de continuer à transférer à l’équipe de pays, lorsque cela est possible, certaines des fonctions dont elle s’acquitte dans ces provinces; 15. Exhorte les autorités congolaises à veiller à ce que les élections provinciales et locales se déroulent dans les délais requis et de façon crédible, pacifique et transparente, ce qui signifie ve iller au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, garantir la part icipation pleine et entière des femmes au processus électoral, renforcer les échanges et la coopération avec la société civile, ménager un accès équitable aux médias, nota mment aux médias contrôlés par l’État, assurer la sécurité de tous les candidats et celle des observateurs électoraux et des témoins, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des intervenants de la société civile, y compris les femmes; 16. Décide que la MONUSCO prêtera son concours à l’organisation et à la tenue d’élections provinciales et locales, sous forme d’un appui technique et logistique, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1991 (2011), décide également que cet appui sera évalué à l’aune des progrès accomplis par les autorités congolaises pour renforcer la crédibilité de la Commission électorale nationale indépendante, se doter de plans opérationnels viables de nature à mobiliser un soutien international, adopter un calendrier él ectoral réaliste et continuer à garantir le plein accès des observateurs et des représentants des partis politiques à tous les bureaux de vote et à toutes les activités électorales, rappelle qu’il importe que le Représentant spécial du Secrétaire gé néral encourage et facilite un dialogue politique ouvert à tous et transparent entre toutes les parties prenantes congolaises, y compris les associations de femmes, appuie la création de la Cour constitutionnelle par les autorités congolaises, engage le Comité d’accompagnement pour les élections à se réunir plus régulièrement af in de mieux suivre et d’adapter l’aide S/RES/2053 (2012) 7 12-39314 internationale au processus électoral et prie le Secrétaire général de lui rendre compte des progrès accomplis dans son rapport de novembre; 17. Se félicite des mesures que le Gouvernement de la République démocratique du Congo a prises en vue d’enqu êter sur les violations des droits de l’homme qui auraient été commises à Kinshasa dans le cadre des élections du 28 novembre 2011, exhorte le Gouvernement de la République démocratique du Congo de poursuivre les auteurs de ces violations, demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo de protéger et de promouvoir les droits de l’homme de chacun dans tout le pays et de veiller au respect des libertés et droits fondamentaux, y compris la liberté d’expre ssion et la liberté de réunion pacifique, dans la perspective des prochaines électi ons provinciales et locales prévues pour 2013, et décide que la MONUSCO continuera de constater et dénoncer les violations des droits de l’homme et à y donner suite, notamment en usant des bons offices du Représentant spécial du S ecrétaire général pour la République démocratique du Congo, selon les besoins; 18. Exige de tous les groupes armés, en particulier les mutins de l’ex-CNDP et du mouvement M23, les FDLR, la LRA et l’Alliance des forces démocratiques/ Armée nationale de libération de l’Ouganda (ADF/NALU), qu’ils cessent immédiatement de commettre des actes de vi olence et des violations des droits de l’homme contre la population civile en République démocratique du Congo, en particulier sur la personne de femmes et d’en fants, y compris le viol et les autres formes de violence sexuelle ainsi que le r ecrutement d’enfants, et se démobilisent; 19. Condamne la mutinerie récemment menée par Bosco Ntaganda et le soutien extérieur apporté à tous les groupes armés, et exige que toutes les formes d’appui qu’ils reçoivent cessent immédiatement; 20. Demande instamment au Gouvernement de la République démocratique du Congo, avec l’appui de la MONUSCO, de poursuivre son action contre les groupes armés, en particulier les mutins de l’ex-CNDP et du mouvement M23, de rétablir l’ordre et de traduire les auteurs de violations en justice, tout en assurant la protection de la population civile, et de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité, en particulier les effets que peut avoir le retour des personnes déplacées et des réfugiés et les éventuelles tensi ons sociales découlan t de litiges fonciers; 21. Réaffirme son soutien aux initiatives pr ises par l’Organisation des Nations Unies et l’Union afri caine pour faciliter l’action régionale contre la LRA et pour protéger les civils, engage les partie s concernées à renforcer la coopération pour aider à faire face à la menace que la LRA constitue pour les civils, se félicite des mesures prises par la MONUSCO pour fa voriser l’échange d’informations et la coordination avec ceux qui mè nent des opérations militaires contre la LRA et pour promouvoir et faciliter les défections au sein de la LRA, engage la MONUSCO, s’il y a lieu et dans la limite de ses capacités, à se coordonner étroitement avec les missions des Nations Unies déployées dans toute la région où sévit la LRA et à leur fournir des conseils techniques, en vue de concourir à la stratégie régionale mise en œuvre par les Nations Unies pour régler le problème posé par la LRA, en particulier dans le domaine du désarmement, de la démobilisation, du rapatriement, de la réinstallation et de la réintégration (DDRRR), et encourage la MONUSCO à approfondir ses relations avec les communautés touchées par les opérations de la LRA et avec les partenaires humanitaires et à garder à l’examen la coordination et le déploiement des ressources dont elle dispos e pour en assurer l’efficacité maximale; S/RES/2053 (2012) 12-39314 8 22. Souligne qu’il faut de toute urgence faire des progrès dans l’action menée pour faire face à la menace que posent les groupes armés étrangers et nationaux, notamment en favorisant l’avance ment de la procédure de DDRRR, prie instamment la communauté internationale et les dona teurs d’appuyer le Gouvernement de la République démocratique du Congo et la MONUSCO dans les activités de DDRRR, demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo et aux États voisins de continuer à se mobiliser en faveur de ces activités et exhorte le Gouvernement à avancer dans l’exécution du programme national de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) des derniers éléments armés congolais dans l’est de la République démocratique du Congo, avec l’appui de la MONUSCO; 23. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à continuer de coopérer avec la Représentant e spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et avec la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, et à honorer sans tarder l’engagement qu’il a pris d’adopter et de mettre en œuvre un plan d’action visant à mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants dans les FARDC, en étroite collaboration avec la MONUSCO; 24. Engage la MONUSCO à entretenir des rapports plus étroits avec la population civile pour faire mieux connaître et comprendre son mandat et ses activités et pour recueillir des informations fiables concernant les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commises contre des civils; 25. Se félicite des mesures prises par les autorités de la République démocratique du Congo pour assurer la traç abilité et la certification des minerais, invite à plus de coopération dans la régi on, demande la dém ilitarisation des zones minières de République démocratique du Congo et la professionnalisation de la police minière congolaise et son déploi ement dans les zones en question, demande à la MONUSCO d’aider les autorités congolaises compétentes à empêcher que tout appui soit apporté aux groupes armés, en particulier grâce au produit d’activités économiques illicites et du commerce illicite des ressources naturelles, notamment en effectuant des contrôles inopinés et des visites périodiques sur les sites miniers, les itinéraires commerciaux et les marchés, dans le voisinage des cinq comptoirs pilotes, et engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à améliorer encore la transparence de l’administration des contrats afférents aux droits miniers ainsi que les systèmes de recouvrement des impôts et de comptabilité fiscale; 26. Exige de toutes les parties qu’elles coopèrent pleinement avec les activités de la MONUSCO et qu’elles veillent, conformément aux dispositions applicables du droit international, à ce que le personnel des Nations Unies et le personnel associé puissent exécuter leur mandat et accéder pleinement, immédiatement, en toute sécurité et sans entrave à tous ceux qui ont besoin d’aide et à ce que l’aide humanitaire puisse être ache minée, en particulier pour les personnes déplacées, sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, y compris les zones où sévit la LRA, et prie le Secrétaire général de lui signaler sans délai tout manquement à ces exigences; 27. Remercie les pays qui ont fourni des contingents ou des effectifs de police ou apporté d’autres contributions à la MONUSCO, demande aux États Membres de s’engager à fournir, et de fournir effectivement, à la Mission les moyens dont elle a encore besoin, en particulier des moyens aériens militaires, et S/RES/2053 (2012) 9 12-39314 rappelle qu’il importe de mener d’étroites consultations avec les pays fournissant des contingents ou des effectifs de police; 28. Prie le Secrétaire généra l de lui faire rapport, au plus tard le 14 novembre 2012, le 14 février 2013 et le 24 mai 2013, sur les progrès accomplis sur le terrain, y compris sur les progrès ac complis sur la voie de la réalisation des objectifs énoncés au paragraphe 4 ci-dessus, les critères qu’il est recommandé d’utiliser pour mesurer les progrès et les répercussi ons du programme de DDRRR sur les effectifs des groupes armés étrangers, et prie également le Secrétaire général de joindre des annexes thématiques au rapport qu’il présentera en novembre concernant l’évaluation du processus électora l, tel que visé au paragraphe 15, et les nouvelles méthodes qui pourraient être mises en œuvre dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, tel que visé au paragraphe 9 ci-dessus, et au rapport qu’il présentera en février pour faire le point sur la mise en œuvre de la Stratégie internationale d’appui en matière de sécur ité et de stabilisation, tel que visé au paragraphe 7 ci-dessus, et sur la stra tégie et l’action engagées afin que la responsabilité de certaines tâches actuellement accomplies par la MONUSCO soit effectivement transférée à des membres de l’équipe de pays des Nations Unies; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2054 (2012)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2054(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2054 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2012 12-39762 (F) *1239762* Résolution 2054 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6794e séance, le 29 juin 2012 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre en date du 1er juin 2012 que le Secrétaire général a adressée à son président (S/2012/392), à laquelle était jointe une lettre du Président du Tribunal pénal international pour le Rwa nda (« le Tribunal ») en date du 21 mai 2012, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et ses résolutions antérieures concernant le Tribunal, Rappelant également sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010 portant création du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux (« le Mécanisme »), dans laquelle il a demandé au Tribunal de tout faire pour achever rapidement ses travaux au plus tard le 31 décembre 2014, de préparer sa fermeture et d’opérer une transition sans heurt avec le Mécanisme, Rappelant en outre que la Division du Mécanisme correspondant au Tribunal pénal international pour le Rwanda entrera en fonctions le 1er juillet 2012, et se félicitant des mesures préparatoires prises à cet égard, Prenant note du bilan que le Tribunal présente dans son rapport sur sa stratégie d’achèvement des travaux (S/2012/349), et du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, Notant que certaines affaires ont pu être renvoyées au Rwanda pour y être jugées, et soulignant que les affaires renvoyées doivent être suivies comme il convient et que les droits des accusés transfér és doivent être respectés en tout temps, Notant qu’à l’issue des affaires dont ils sont saisis, un juge permanent sera réaffecté des Chambres de première instance à la Chambre d’appel et que cinq juges ad litem quitteront le Tribunal avant le 30 juin 2012, Prenant note des préoccupations exprimées par le Président et le Procureur du Tribunal à propos du personnel, et réaffirmant qu’il est indispensable de retenir le personnel pour permettre au Tribunal d’ achever ses travaux dans les délais, S/RES/2054 (2012) 12-39762 2 Notant avec préoccupation que le Tribunal a encore du mal à pourvoir à la réinstallation des personnes acquittées et de s condamnés ayant purgé leur peine, et soulignant qu’il importe de mener à bien la réinstallation de ces personnes, Invitant instamment le Tribunal à tout faire pour achever rapidement ses travaux, comme il en a été prié dans la résolution 1966 (2010), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide , malgré l’expiration de leur ma ndat le 30 juin 2012, d’autoriser les juges William H. Sekule (République-Unie de Tanzanie), Solomy Balungi Bossa (Ouganda) et Mparany Mamy Richard Raj ohnson (Madagascar) à continuer, à titre exceptionnel, de siéger au Tribunal jusqu’au 31 décembre 2012 ou jusqu’à la fin de l’affaire Ngirabatware dont ils ont été saisis avant l’expiration de leur mandat, et prend acte de l’inten tion du Tribunal de mener à terme ladite affaire le 31 décembre 2012 au plus tard; 2. Prend note de l’intention du Tribunal d’ach ever son activité judiciaire le 31 décembre 2014 au plus tard et décide , à titre exceptionnel, de proroger jusqu’au 31 décembre 2014 le mandat du juge Vagn Jo ensen (Danemark), qui aurait dû se terminer le 30 juin 2012, de sorte qu’il puisse continuer à exercer les fonctions qui lui incombent en sa qualité de juge de première instance et de Président du Tribunal, l’objectif étant d’achever le s travaux du Tribunal, et compte réexaminer cette décision en juin 2013; 3. Prie le Tribunal de lui communiquer, dans le cadre du rapport qu’il doit lui présenter sur la stratégie d’achèvement des travaux en application de la résolution 1534 (2004) du 26 mars 2004, le calendrier prévu pour assurer le transfert coordonné des fonctions entre le Tribunal et le Mécanisme conformément aux articles 5 et 6 des dispositions transitoires annexées à la résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, assorti de dates probables concrètes, compte tenu du fait que la Division du Mécanisme correspondant au Tribunal pénal in ternational pour le Rwanda entrera en fonctions le 1 er juillet 2012, l’objectif étant d’achever tous les travaux du Tribunal et de le fermer dès que possible, au plus tard le 31 décembre 2014 ; 4. Réaffirme que le Tribunal doit être doté d’un personnel suffisant pour achever rapidement ses travaux et demande aux organes compétents de l’Organisation des Nations Unies de renforcer leur coopération avec le Secrétariat et avec le Greffier du Tribunal et d’agir en toute souplesse pour apporter une solution pratique à ce problème, le Tribunal étant sur le point d’achever ses travaux, et demande parallèlement au Tribunal de s’efforcer plus encore de se concentrer sur ses fonctions principales; 5. Prie instamment tous les États, en particulier ceux sur le territoire desquels des fugitifs sont soupçonnés d’être en liberté, de renforcer encore leur coopération avec le Tribunal et de lui fournir toute l’assistance dont il a besoin, notamment pour appréhender et lui remettre le plus rapidement possible tous les fugitifs restants; 6. Remercie les États qui ont accepté d’accu eillir sur leur territoire les personnes acquittées et les condamnés ayant purgé leur peine, et demande de nouveau aux autres États qui sont en mesure de le faire de coopérer avec le Tribunal dans ce domaine et de lui prêter tout le concours dont il a besoin pour pourvoir à la réinstallation des personnes en question; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2055 (2012)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2055(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2055 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2012 12-39768 (F) *1239768* Résolution 2055 (2012) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6795e séance, le 29 juin 2012 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1540 (2004) du 28 avril 2004, 1673 (2006) du 27 avril 2006, 1810 (2008) du 25 avril 2008 et 1977 (2011) du 20 avril 2011, Rappelant la décision qu’il a prise dans la résolution 1977 (2011) de proroger le mandat du Comité créé par la résolution 1540 (2004), ci-après dénommé le Comité 1540, jusqu’au 25 avril 2021, Soulignant l’augmentation importante de la charge de travail du Comité 1540 durant la période couverte par son mandat, Rappelant à cet égard la décision qu’il a prise au paragraphe 5 de la résolution 1977 (2011) de continuer à assurer au Comité 1540 le concours d’experts, Prie le Secrétaire général de porter à neuf le nombre des membres du groupe d’experts visé à l’alinéa a) du paragraphe 5 de la résolution 1977 (2011).
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2056 (2012)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2056(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2056 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 5 juillet 2012 12-40614 (F) *1240614* Résolution 2056 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6798e séance, le 5 juillet 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations de son président en date des 26 mars (S/PRST/2012/7) et 4 avril 2012 (S/PRST/2012/ 9), ainsi que ses déclarations à la presse sur le Mali en date des 22 mars, 9 avril et 18 juin 2012, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, Condamnant la prise par la force, le 22 mars 2012, par certains éléments des forces armées maliennes, du pouvoir déte nu par le Gouvernement malien démocratiquement élu et saluant les efforts faits par la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Uni on africaine et la coopération des pays voisins et d’autres pays de la région, pour aider à rétablir l’ordre constitutionnel au Mali, Prenant acte des mesures encourageantes prises par le Mali en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel, y compris la signature, le 6 avril 2012, de l’Accord-cadre pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel sous les auspices du Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, médiateur de la CEDEAO, Réaffirmant son plein appui à la médiation entreprise par la CEDEAO, et l’Union africaine et se félicitant de ce que le Secrétaire général continue d’user de ses bons offices, notamment par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, Insistant sur la nécessité d’une concertation étroite et permanente entre les autorités de transition, les acteurs politiques et la société civile au Mali autour des différents défis auxquels le pays doit faire face, Soulignant la nécessité de renfor cer l’autorité du pouvoir civil sur les forces armées maliennes, Réaffirmant sa ferme condamnation des attaques lancées par les groupes rebelles contre les forces ar mées et les civils maliens, Réaffirmant son rejet catégorique des déclarations du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) re latives à une prétendue « indépendance » S/RES/2056 (2012) 12-40614 2 du nord du Mali et réaffirmant en outre qu’il considère de telles annonces comme étant nulles et non avenues, Se disant vivement préoccupé par l’insécurité et la détérioration rapide de la situation humanitaire dans la région du Sahe l, que viennent compliquer la présence de groupes armés et de groupes terroris tes et leurs activités, ainsi que la prolifération d’armes en prove nance de la région et d’aille urs, qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité des États de la région, Se déclarant gravement préoccupé par la menace terroris te croissante dans le nord du Mali et la région, due à la prés ence de membres d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations c onstitue l’une des menaces les pl us graves contre la paix et la sécurité et que tous les actes de terrorisme, quels qu’ils soient, sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment ou les auteurs, Se déclarant préoccupé par la multiplication des enlèvements et des prises d’otages auxquels se livrent des groupes terroristes dans le but de lever des fonds ou d’obtenir des concessions politiques et affirm ant la nécessité de régler ce problème, Se déclarant profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire au Mali et par le flux croissant de déplacés et de réfugiés, prenant acte de l’appui humanitaire fourni au Mali et aux pays voisins par les pays de la région et les partenaires internationaux et renouvelant les appels qu’il adresse à la communauté internationale afin qu’elle se mobilise davantage pour appuyer l’action humanitaire et à toutes les parties maliennes afin qu’elles permettent un acheminement impartial, neutre, intégral et sans entrave de l’aide humanitaire, Condamnant fermement la profanation, la dégradatio n et la destruction de sites de caractère sacré, historique ou culturel, particulièrement mais pas seulement ceux désignés comme étant des sites du patrimoi ne mondial de l’UNESCO, dont la cité de Tombouctou, Prenant note des conclusions de la réunion du Groupe d’appui et de suivi sur la situation au Mali, tenue le 7 juin 2012 à Abidjan, du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 12 juin 2012 et des communiqués de la CEDEAO en date des 3 mai et 29 juin 2012, Constatant que la situation au Mali mena ce la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Rétablissement de l’ordre constitutionnel 1. Exprime son plein soutien aux efforts que déploient la CEDEAO et l’Union africaine au Mali, avec l’appui de l’ONU, et les encourage à continuer d’œuvrer au rétablissement de l’ordre constitutionnel en coordination étroite avec les autorités de transition du Mali; 2. Invite toutes les parties prenantes du pays à créer les conditions de nature à permettre aux autorités de transition d’exercer pleinement leurs missions premières, à pourvoir au rétablissement intégral et à sauvegarder l’ordre constitutionnel; S/RES/2056 (2012) 3 12-40614 3. Constate que la CEDEAO n’a pas reconnu le Comité national pour le redressement de la démocra tie et la restauration de l’État (CNRDRE) comme entité légale de la transition, décide de la dissolution dudit CNRDRE et exige, par ailleurs, de ses membres qu’ils s’abstiennent de toute ingérence dans les affaires politiques et dans l’action des autorités de transition; 4. Exhorte tous les membres des forces armées maliennes à respecter l’ordre constitutionnel, la tutelle civile et les droits de l’homme; 5. Condamne dans les termes les plus én ergiques l’agression perpétrée le 21 mai contre le Président par intérim du Mali, M. Dioncounda Traoré, demande que les auteurs de cette agression soient traduits en justice, appuie, à cet égard, la mise en place annoncée d’une commission d’enquête malienne et invite toutes les parties prenantes maliennes à renoncer à tous agisse ments contraires à la loi et actes de harcèlement et de violence et à appuyer l’action des autorités de transition; 6. Prend note de la décision de la CEDEAO et de l’Union africaine d’appliquer des sanctions ciblées au Mali et se réserve le droit d’envisager des mesures appropriées, s’il y a lieu; 7. Appelle au retour à Bamako en toute sécurité et le plus tôt possible du Président par intérim, M. Dioncounda Traoré, et à la garantie de sa sécurité; 8. Exprime son appui aux autorités de transition du Mali, dirigées par le Président par intérim et le Premier Ministre de la transition, et décide que les autorités de transition élaboreront, dans le cadre d’une concerta tion sans exclusive associant les forces politiques et la société civile, y compris les représentants légitimes des régions du nord, et avec l’a ppui de la CEDEAO et d’autres partenaires internationaux, une feuille de route défi nissant les actions à mener pacifiquement durant la transition pour assurer la consolidation des institutions de la République du Mali, et notamment la réorganisation et la restructuration des forces de défense et de sécurité maliennes, le réta blissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national et l’organisation d’une él ection présidentielle libre, transparente et juste dans un délai de 12 mois à compter de la signature de l’Accord-cadre pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel; Intégrité territoriale du Mali 9. Exige des groupes rebelles présents dans le nord du Mali qu’ils mettent complètement et immédiatement fin aux hostilités sans conditions; 10. Appelle tous les groupes présents dans le nord du Mali, y compris le MNLA et Ansar Dine, et les combattants étrangers présents sur le sol malien, à renoncer à toutes affiliations incompatibles avec la paix, la sécurité, l’état de droit et l’intégrité territoriale du Mali; 11. Exprime son appui aux efforts que déploient les autorités de transition du Mali avec l’appui de la CEDEAO, de l’Uni on africaine, des pays voisins, d’autres pays de la région et de l’ONU, dans le but de trouver une solution pacifique à la situation du nord du Mali, dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale du pays, et appelle les groupes rebelles maliens à engager, à cette fin, le dialogue politique voulu av ec les autorités de transition du Mali; S/RES/2056 (2012) 12-40614 4 12. Prie le Secrétaire général de fournir un appui aux initiatives de médiation en cours, notamment en ayant recours aux bons offices de son Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest; 13. Appelle toutes les parties présentes da ns le nord du Mali à mettre un terme à toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, condamne en particulier les attaques ciblées contre la population civile, les violences sexuelles, le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats et les déplacements forcés, rappelle , à cet égard, toutes ses résolutions ayant trait aux femmes et à la paix et à la sécurité, au x enfants dans les conflits armés et à la protection des civils en pé riode de conflit armé et souligne que les auteurs de violations seront traduits en justice; 14. Exige de toutes les parties au Mali qu ’elles veillent à ce que l’aide humanitaire parvienne intégralement aux pe rsonnes qui en ont besoin, en toute célérité et sécurité et exige en outre de toutes les parties et de tous les groupes armés qu’ils prennent les dispositions nécessaires pou r garantir la sûreté et la sécurité du personnel, du matériel et des fournitures humanitaires, en application du droit international, y compris les dispositions applicables du droit humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés; 15. Prend acte de la politique de c oopération que pratiquent les États voisins, dont l’Algérie, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Niger, en ouvrant leurs frontières aux réfugiés et en facilitant l’achemi nement du personnel, du matériel et des fournitures humanitaires, et encourage ces États à maintenir cette politique et à contribuer, dans la mesure du possible, à la stabilisation de la situation; 16. Souligne que les attaques contre des bâtiments à caractère religieux ou des monuments historiques peuvent constituer une violation du droit international au regard du Protocole additionnel II aux Conventions de Genève de 1949 et du Statut de Rome de la Cour pénale internationale auquel le Mali est partie et exhorte toutes les parties au Mali à prendre immédiatement les mesures voulues pour assurer la protection des sites maliens insc rits au patrimoine mondial; Appui à la CEDEAO en matière de sécurité 17. Prend note de la demande que lui ont adressée la CEDEAO et l’Union africaine afin qu’il autorise le déploiem ent d’une force de stabilisation de la CEDEAO pour accompagner le processus politique au Mali, aider à sauvegarder l’intégrité territoriale du pays et cont ribuer à lutter contre le terrorisme; 18. Se déclare prêt à examiner plus avant la demande de la CEDEAO dès qu’il aura obtenu davantage de précisions sur les objectifs, les moyens et les modalités du déploiement envisagé et sur d’autres mesures possibles, encourage à cet égard les autorités de transition maliennes, la Commission de la CEDEAO, la Commission de l’Union africaine et les pays de la région à coopérer étroitement pour dégager des options détaillées et demande au Secrétaire général d’aider la Commission de la CEDEAO et la Commission de l’Union africaine à arrêter ces options détaillées; Lutte contre le terrorisme 19. Réaffirme qu’il condamne catégoriquement Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui y sont associés pour les actes d’enlèvement et les S/RES/2056 (2012) 5 12-40614 multiples actes terroristes qu’ils ne cessent de perpétrer dans le but de provoquer la mort de civils innocents et d’autres vic times, de détruire des biens et de porter gravement atteinte à la stabilité, notamment dans le nord du Mali et dans la région du Sahel; 20. Demande instamment à tous les groupes rebelle s présents au Mali de ne pas s’associer, sous quelque forme que ce soit, avec AQMI et de combattre la menace que représentent les groupes terroristes au Mali, rappelle à cet égard que le fait de concourir à financer, organiser, f aciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités du réseau Al-Qaida, en association avec celui-ci, sous son nom ou pour son compte, ou le fait de les soutenir; le fa it de fournir, vendre ou transférer des armements et matériels connexes à Al-Qaida; et le fait de recruter pour le compte d’Al-Qaida, ou de soutenir, de toute autre manière, des actes ou activités du réseau Al-Qaida ou de toute cellule, filiale ou éman ation ou tout groupe dissident de celui- ci sont des actes ou activités qui indiquent qu’une telle personne, tel groupe, telle entreprise ou entité est associé à Al-Qaida, et demande à tous les États Membres de s’acquitter strictement des obligations mi ses à leur charge par la résolution 1989 (2011); 21. Demande aux États Membres d’envisager et de prendre des mesures pour empêcher la prolifération d’armes et de matériels connexes de tout type dans la région du Sahel, en particulier des systèm es portatifs de défense antiaérienne, conformément à sa résolution 2017 (2011); 22. Engage les États Membres à soutenir l’entreprise de réforme des forces de sécurité maliennes et en renforcer les capacités, en vue d’améliorer la tutelle démocratique sur les forces armées, de ré tablir l’autorité de l’État malien sur l’ensemble du territoire nationa l, de sauvegarder l’unité et l’intégrité territoriale du Mali et d’éloigner la menace que représ entent AQMI et les groupes qui y sont affiliés; 23. Engage également les États du Sahel et du Maghreb à intensifier la coopération et la coordination interrégionales en vue de prendre toutes dispositions nécessaires pour arrêter des stratégies qui permettent de lutter contre les activités d’AQMI et d’endiguer la progression de s éléments d’AQMI et des groupes qui y sont affiliés dans les régions du Sahel et du Maghreb, y compris par la répression de la contrebande d’armes, de véhicules, de carburant et d’autres biens servant à approvisionner AQMI et les groupes qui y sont affiliés; 24. Souligne que les sanctions constituent un outil important prévu par la Charte des Nations Unies pour maintenir et rétablir la paix et la sécurité internationales, insiste à cet égard sur la nécessité d’une stricte mise en œuvre des mesures prévues au paragraphe 1 de la résolution 1989 (2011), en tant qu’outil essentiel de la lutte contre le terrorisme, et demande à tous les États Membres de communiquer au Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) les noms des personnes, groupes, entreprises et entités qui sont associés à Al-Qaida, notamment dans la région du Sahel et pl us particulièrement dans le nord du Mali; Appui de l’ONU aux efforts de médiation 25. Prie le Secrétaire général d’appuyer les efforts déployés par les acteurs régionaux et internationaux au Mali, en ayant recours, le cas échéant, aux bons offices de son Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, notamment en S/RES/2056 (2012) 12-40614 6 apportant son concours aux travaux du Groupe d’appui et de suivi sur la situation au Mali; 26. Reconnaît l’importante contribution que les femmes peuvent apporter à la prévention des conflits, à la consolidation de la pa ix et à la médiation, exhorte tous les acteurs de la crise au Mali à prendre des mesures pour accroître le nombre de femmes associées à la médiation et souligne l’importance que re vêt la création de conditions propices à la participation et à l’autonomisation des femmes, à toutes les étapes du processus de médiation; Présentation d’un rapport 27. Demande au Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 31 juillet 2012, un rapport sur la situation au Mali et la mise en œuvre de la présente résolution, sur les mesures qui pourraient être prises pour rétablir pleinement et effectivement l’ordre constitutionnel et l’intégrité territoriale du Mali, y compris les options détaillées mentionnées au paragraphe 18 ci -dessus, qui auront été dégagées de concert par la Commission de la CEDEAO, la Commission de l’Union africaine et les pays de la région, avec l’appui de l’ONU, et sur les moyens d’améliorer la coordination internationale; Stratégie intégrée de l’ONU pour le Sahel 28. Prie le Secrétaire général d’arrêter et de mettre en œuvre, en consultation avec les organisations régionales, une st ratégie intégrée de l’ONU pour la région du Sahel touchant les questions de sécurité, de gouvernance, de développement et de droits de l’homme et les questions huma nitaires, notamment en y associant le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, et lui demande de le tenir informé, d’ici au 15 septembre 2012, des progrès qui auront été accomplis; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2057 (2012)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2057(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2057 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 5 juillet 2012 12-40683 (F) *1240683* Résolution 2057 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6800e séance, le 5 juillet 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011) et 2046 (2012), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationa le de la République du Soudan du Sud, Se félicitant de l’établissement par le Gouvernement de la République du Soudan du Sud d’institutions gouvernementales et d’une assemblée législative nationale, et se félicitant en outre de l’adoption de textes de loi internes, dont la loi sur les partis politiques, Prenant note de la loi sur la gestion fi nancière ainsi que du programme législatif de lutte contre la corruption du Président Salva Kiir, et soulignant la nécessité pour le Gouvernement sud-soudanai s de prendre d’autres mesures de lutte contre la corruption, Fermement attaché à l’idée de voir le Soudan du Sud devenir un État économiquement prospère et vivant côte à côte avec le Soudan dans la paix, la sécurité et la stabilité, Soulignant qu’il est nécessaire de veiller à la cohérence des activités des Nations Unies en République du Soudan du Sud, les rôle s, les responsabilités et les modalités de la collaboration entre la MI NUSS et l’équipe de pays des Nations Unies devant être clairement définis à cette fin sur la base des avantages comparatifs l’une de l’autre, et notant qu’il importe de coopérer avec les autres acteurs compétents présents dans la région, nota mment l’Opération hybride Union africaine- Nations Unies au Darfour (MINUAD), la Fo rce intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Soulignant qu’il est nécessaire de nouer des partenariats plus solides et bien définis entre les Nations Unies, les organi smes de développement, les partenaires bilatéraux et les autres acteurs compéten ts, les organisations régionales et sous- régionales et les institutions financière s internationales pour mettre en œuvre des stratégies nationales visant à doter le pa ys d’institutions efficaces, l’entreprise S/RES/2057 (2012) 12-40683 2 devant reposer sur les principes d’appropriation nationale, de résultats et de responsabilité mutuelle, Déplorant la persistance du conflit et des violences ainsi que leurs répercussions sur les civils, y compris le meurtre et le déplacement de civils en grand nombre et notant qu’il importe d’entretenir une coopération et un dialogue suivis avec la société civile pour stabiliser l’ état de sécurité et assurer la protection des civils, Rappelant que dans sa déclaration du 11 février 2011, la Présidente du Conseil a affirmé que la prise en main de leurs intérêts et l’exercice de leurs responsabilités par les États sont une condition essentielle de l’instauration d’une paix durable et que c’est aux autorités nationales qu’il incombe au premier chef de définir les priorités et la stratégie de consolidation de la paix au lendemain de tout conflit, Soulignant que pour consolider la paix, il faut adopter une démarche globale, intégrée et ordonnée en priorités qui vienne renforcer dans leur convergence les activités intéressant les domaines politique et de la sécurité, du développement, des droits de l’homme et de l’état de dro it et s’attaquer aux causes profondes du conflit, et soulignant que, étroitement liés et interdépendants, la sécurité et le développement sont essentiels pour asseoir durablement la paix, Se déclarant profondément préoccupé par la situation humanitaire née de l’insécurité croissante dans la région fron talière entre le Soudan et le Soudan du Sud et du conflit dans les États du Kordofan mé ridional et du Nil Bleu, ainsi que de l’insécurité alimentaire généralisée, et se déclarant préoccupé par les restrictions imposées aux déplacements de la MINUSS dans certaines zones, Rappelant ses déclarations précédentes sur la consolidation de la paix au lendemain de conflits, soulignant qu’il importe de bâtir des institutions, élément critique de la consolid ation de la paix, et mettant l’accent sur la nécessité d’une réponse nationale et internationale plus ef ficace et plus cohérente qui permettrait à tout pays sortant d’un conflit de s’acquitter des missions essentielles de l’État, dont celle de gérer pacifiquement les différends politiques et de mieux utiliser les moyens et capacités du pays, l’idée étant de lui permettre de s’approprier cette entreprise, Soulignant le rôle vital que joue l’Organisation des Nations Unies s’agissant d’aider les autorités nationa les, en étroite consultation avec les partenaires internationaux, à asseoir la paix et empêcher le retour de la violence et, pour ce faire, d’arrêter dès le départ une stra tégie d’appui aux priorités nationales de consolidation de la paix, dont celles de définir les missions essentielles de l’État, de pourvoir à la prestation de services publics de base, à l’avènement de l’état de droit, au respect des droits de l’homme, à la gestion des ressources naturelles, au renforcement du secteur de la sécurité, à la lutte contre le chômage des jeunes et à la relance de l’économie, Conscient de la nécessité de soutenir l’entrep rise de consolidation de la paix pour jeter les bases d’un développement durable, et, dans ce contexte, notant avec vive préoccupation les conséquences potentielles du budget d’austérité sur cette entreprise, tout en prenant note des mesures prises par le Gouvernement sud- soudanais pour équilibrer les recettes et les dépenses, et soulignant le rôle important que les recettes pétrolières pourraient jouer dans l’économie du Soudan du Sud, S/RES/2057 (2012) 3 12-40683 Estimant qu’il est nécessaire d’élargir et d’étoffer la réserve d’experts civils, en particulier originaires de pays en développement et de sexe féminin, pour aider à développer les capacités nationales, et encourageant les États Membres de l’Organisation des Nations Unies et les autres partenaires à coopérer et à se concerter plus étroitement en vue de mobiliser les compét ences requises pour accompagner le Gouvernement et le peuple sud-soudanais dans leur entreprise de consolidation de la paix, Rappelant ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) et les déclarations de son président en date des 29 avril 2009 (S/PRST/2009/9) et 16 juin 2010 (S/PRST/2010/10) sur les enfants et les conflits armés, et prenant note des rapports du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Soudan datés des 10 février 2009 (S/2009/84), 29 août 2007 (S/2007/520) et 5 juillet 2011 (S/2011/413) et des conclusions approuvées par le Groupe de travail du Conseil sur les enfants et le conflit armé au Soudan (S/AC.51/2009/5), Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, Réaffirmant également ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité et réaffirmant qu’il est nécessaire que les femmes participent pleinement, effectivement et sur un pied d’égalité à toutes les étapes des processu s de paix, étant donné le rôle crucial qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conflits ainsi que dans la consolidation de la paix, réaffirmant le rôle clef que les femmes peuvent jouer s’agissant de reconstituer le tissu social des pays au lendemain de tout conflit et soulignant que les femmes doivent être associée s à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies de lendemain de conf lit, leur optique et leurs besoins devant être pris en compte, Considérant qu’il importe de s’inspirer des pratiques optimales, de l’expérience et des enseignements tirés d’autres missions, notamment par les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police, dans le droit fil des initiatives de réforme des opérations de maintien de la paix en cours, notamment le rapport « Horizons nouveaux », la stratégie mondi ale d’appui aux missions et l’examen des capacités civiles, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement du Soudan et celui du Soudan du Sud dans l’accord conclu le 20 juin 2011 entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrangements temporaires pour l’administrati on et la sécurité de la Zone d’Abyei, l’accord du 29 juin 2011 entre les Gouvernements soudanais et sud-soudanais sur la sécurité des frontières et le mécanisme politi que et de sécurité conjoint, l’accord du 30 juillet 2011 relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière conclu entre les Gouvernements soudanais et sud-soudanais et le Mémorandum d’accord sur la non-agression et la coopération du 10 février 2012, Condamnant les violences répétées qui ont éclaté à la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et conscient que la situation de tensions et d’instabilité qui règne dans cette zone et les questions en suspens de l’Accord de paix global ont eu des incidences négatives sur les conditions de sécurité, tout en observant que la S/RES/2057 (2012) 12-40683 4 violence s’est récemment apaisée dans la région frontalière après l’adoption de la résolution 2046 (2012), Considérant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en République du Soudan du Sud (MINUSS), te l qu’il résulte du paragraphe 3 de la résolution 1996 (2011), jusqu’au 15 juillet 2013; 2. Prie le Secrétaire général, par le biai s de son Représentant spécial, de continuer à diriger les opérations d’une MINUSS intégrée, de coordonner toutes les activités menées par le système des Nations Unies en République du Soudan du Sud et d’aider la communauté internationale à agir dans la cohésion en vue d’instaurer une paix stable en République du Soudan du Sud; 3. Note l’ordre de priorité des tâches d ont doit s’acquitter la MINUSS en application de la résolution 1996 (2011) pour protéger les civils et améliorer l’état de sécurité, demande instamment à la MINUSS de déployer ses moyens en conséquence, souligne qu’il importe que la MINUSS accorde toute l’attention voulue aux mesures de renforcement des capacités prises dans ce domaine et se félicite de l’élaboration d’une stratégie de protection des civils et d’une stratégie d’alerte et d’intervention rapides, encourage la MINUSS à mettre en œuvre ces stratégies et prie le Secrétaire général de rendre compte dans les rapports qu’il lui présente de l’état d’avancement de leur exécution; 4. Appelle le Gouvernement sud-soudanais, conformément à ses obligations internationales, à répondre davantage de la protection de ses civils, et l’encourage à cet égard à coopérer avec la MINUSS; 5. Autorise la MINUSS à employer tous les moyens nécessaires, dans la limite de sa capacité et dans les zones de déploiement de ses unités, pour exécuter son mandat de protection tel qu’il résulte des sous -alinéas iv), v) et vi) de l’alinéa b) du paragraphe 3 de sa résolution 1996 (2011); 6. En attendant la mise en œuvre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la fron tière et l’entrée en fonctions du Comité ad hoc du Mécanisme conjoint pour les questions po litiques et la sécurité prévus par la résolution 2046 (2012), prie la MINUSS d’observer tout passage de personnel, d’armes et de matériel connexe par la frontière avec le Soudan et de faire rapport à ce sujet; 7. Exige du Gouvernement sud-soudanais et de toutes les parties concernées qu’ils coopèrent sans réserve au déploiement et aux opérations de la MINUSS, ainsi qu’à ses missions de surveilla nce, de vérification et de constatation, notamment en garantissant la sécurité et l’entière liber té de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du Sud et, à cet égard, condamne fermement les attaques perpétrées contre le personnel militaire et civil de la MINUSS et exige qu’elles ne se reproduisent plus; 8. Demande à tous les États Membres d’assu rer la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance de la République du Soudan du Sud, de tout le personnel de la MINU SS, ainsi que du matériel, des vivres, des S/RES/2057 (2012) 5 12-40683 fournitures et autres biens, y compris des véhicules et pièces détachées, destinés à l’usage exclusif et officiel de la Mission; 9. Demande également à toutes les parties d’assurer, conformément au droit international applicable, le plein accès du pe rsonnel humanitaire, en toute sécurité et liberté, à tous ceux qui ont besoin de secours et l’acheminement de l’aide humanitaire, destinée en particulier aux déplacés et aux réfugiés; 10. Exige de toutes les parties qu’elles mettent immédiatement fin à toutes les formes de violence et d’atteinte au x droits de l’homme commises contre la population civile au Soudan du Sud, en particulier aux actes de violence sexiste (viol et autres atteintes sexuelles), ainsi qu’à toutes les violations et exactions commises à l’encontre d’enfants en viola tion du droit international applicable (recrutement, utilisation, meurtre et mutila tion volontaires, enlèvement et attaques contre des écoles et des hôpitaux), et de mande que soient pris des engagements précis et assortis d’échéances conf ormément à la résolution 1960 (2010); 11. Se félicite de l’initiative prise par la MINU SS de lancer une campagne de sensibilisation dans tout le pays et encourage la Mission, dans la limite des ressources existantes, à se rapprocher encore des collectivités locales pour faire mieux comprendre son mandat; 12. Se félicite aussi de la signature, le 12 mars 2012, d’un nouveau plan d’action visant à mettre fin au recrutement d’enfants par le Gouvernement sud- soudanais, dans lequel est réaffirmé l’engagement à libérer tous les enfants enrôlés dans l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLA), prend note des mesures adoptées par le Gouvernement sud-soudanais pour mettre en œuvre ce nouveau plan d’action, engage à en poursuivre la mise en œuvre, prie la MINUSS de conseiller et d’aider le Gouvernement sud-soudanais dans ce domaine, prie également le Secrétaire général de renforcer la protec tion des enfants dans le cadre des activités menées par le système des Nations Unies en République du Soudan du Sud et de veiller à suivre en permanence la situation des enfants et à établir régulièrement des rapports sur la question, et se félicite de la création en septembre 2011 de l’équipe de pays des Nations Unies chargée du mécanisme de suivi et d’établissement de rapports; 13. Engage le Gouvernement sud-soudanais à ratifier et à appliquer les principaux traités et conventions interna tionaux relatifs aux droits de l’homme, notamment ceux consacrés aux femmes et aux en fants, aux réfugiés et aux apatrides, et prie la MINUSS, avec d’autres acteurs du système des Nations Unies, de conseiller et d’aider le Gouvernement dans ce domaine; 14. Se dit vivement préoccupé par les violences intercommunautaires survenues dans l’État de Jongleï le 18 août 2011 et entre le 23 décembre 2011 et le 4 février 2012 et par les centaines de morts, les enlèvements de femmes et d’enfants et les déplacements massifs de civils qui en ont résulté, reconnaît les efforts faits par le Gouvernement sud-soudanais pour réagir face à ces incidents et pour protéger ses civils et souligne à cet égard qu’il faut donner suite aux recommandations issues de la Conférence pour la paix dans tout le Jongleï et au rapport sur les droits de l’homme établi par la MINUSS au sujet de ces attaques, en par ticulier l’ouverture des travaux de la Commission d’enquête indépendante et impartiale; 15. Demande au Gouvernement sud-soudanais de prendre des mesures pour faire davantage participer les femmes à la mise en œuvre des dispositions de S/RES/2057 (2012) 12-40683 6 l’Accord de paix global qui n’ont pas encore été appliquées et des accords conclus après l’indépendance et d’associer dava ntage les femmes du Soudan du Sud à la prise de décisions dans les instances publiques à tous les niveaux, notamment en facilitant leur accès à des postes de responsabilité, en leur permettant de prendre dûment part à la révision de la Constitution du Soudan du Sud, en soutenant les organisations féminines et en luttant contre les préjugés concernant l’aptitude des femmes à participer à la vie publique su r un pied d’égalité avec les hommes; 16. Demande aux autorités sud-soudanaise s de combattre l’impunité et d’amener à répondre de leurs actes tous le s auteurs de violations des droits de l’homme et du droit international human itaire, y compris celles commises par des groupes armés illégaux ou des éléments des Forces de sécurité de la République du Soudan du Sud; 17. Demande au Gouvernement sud-soudanais de mettre fin aux détentions prolongées ou arbitraires et de mettre en place, en coopération avec des partenaires internationaux et en s’appuyant sur leurs conseils et leur assistance technique, un système pénitentiaire sûr et humain, et prie la MINUSS, avec d’autres acteurs du système des Nations Unies, de conseiller et d’aider le Gouvernement dans ce domaine; 18. Demande également au Gouvernement sud-soudanais d’exécuter pleinement la stratégie nationale de désarm ement, démobilisation et réintégration et d’accélérer de manière cohérente la mise en œuvre du programme de désarmement, démobilisation et réinté gration en cours, et prie la MINUSS de travailler en étroite coopération avec le Gouvernement sud-soudana is et en coordination avec tous les acteurs pertinents des Nations Unies et autres partenaires internationaux pour appuyer le processus de désarmement, démobilisation et réintégration; 19. Demande à la MINUSS de coordonner son action avec le Gouvernement sud-soudanais et de participer aux mé canismes régionaux de coordination et d’information afin d’améliorer la protection des civils et d’accompagner les activités de désarmement, de démobilisati on et de réintégration, compte tenu des attaques perpétrées par l’Armée de résist ance du Seigneur en République du Soudan du Sud, et prie le Secrétaire général d’inclure, da ns ses rapports trimestriels sur la MINUSS, un résumé des activités de coopération et d’échange d’informations menées par la MINUSS, l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et les partenaires régionaux et internationaux afin de combattre la mena ce que constitue l’Armée de résistance du Seigneur; 20. Autorise le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour que les missions coopèrent entre elles et autorise , à hauteur du plafond des effectifs fixé au paragraphe 1 de la résolution 1996 (2011) , le transfert d’éléments habilitants et de multiplicateurs de force d’autres missi ons, sous réserve de l’accord des pays fournisseurs de contingents et sans remett re en cause l’exécution des mandats de ces missions des Nations Unies; 21. Souligne l’importance de l’exécution des activités de consolidation de la paix prescrites par le mandat de la MINUSS et demande de nouveau que celle-ci lui fasse rapport au sujet d’un plan qui perm ette au système des Nations Unies de fournir un appui à cet égard et qu’elle le tienne informé à l’occasion des rapports S/RES/2057 (2012) 7 12-40683 que le Secrétaire général lui présente régu lièrement quant aux progrès réalisés dans la contribution du système à certaines activités de consolidation de la paix, notamment dans les domaines de la réfo rme du secteur de la sécurité, du renforcement institutionnel de la police, de l’ appui à l’état de droit et au secteur de la justice, de l’améliora tion des capacités en matière de droits de l’homme, du relèvement rapide, de l’éla boration de politiques nationale s portant sur les questions essentielles de l’édification et du développement de l’État, et qui mette en place des conditions propices au développement dans le respect des priorités nationales, l’idée étant d’aider le pays à se doter d’un cadre commun de suivi des progrès dans ces domaines, et insiste sur l’intérêt d’une coopération étroite et sans réserve entre la Mission et le Gouvernement sud-soudanais, l’équipe de pays et la communauté des donateurs pour éviter le chevauchement des activités; 22. Prie le Secrétaire général de continuer à l’informer du délai prévu pour le déploiement de tous les éléments de la Mission, y compris de l’état d’avancement des consultations avec les pays fournisseurs d’effectifs militaires ou de police et du déploiement des principaux éléments hab ilitants et, soulignant combien il importe de recruter rapidement des spécialistes compétents pour pourvoir les postes vacants au sein de la composante civile, le prie également de l’informer du délai prévu pour que l’effectif civil soit au complet; 23. Prend note des objectifs que le Secrétaire général a présentés dans son rapport (S/2012/486) à la suite de consultations avec le Gouvernement sud- soudanais et prie le Secrétaire général de le tenir informé régulièrement, dans le cadre de ses rapports périodiques, des progrès accomplis; 24. Constate avec préoccupation que la MINUSS a grand besoin d’hélicoptères militaires, demande aux États Membres de redoubler d’efforts pour fournir des unités de transport aérien à la Mission et prie le Secrétaire général de l’informer régulièrement, dans ses rappor ts, des mesures qu’il prend pour mettre une force sur pied; 25. Souligne qu’il importe que l’Organisa tion des Nations Unies, les institutions financières internationales et les partenaires bilatéraux et multilatéraux coopèrent étroitement avec le Gouvernemen t sud-soudanais pour garantir que l’aide internationale cadre avec le s priorités nationales, notamment avec le plan de développement du Soudan du Sud, et qu’ils soient en mesure de fournir à la République du Soudan du Sud un appui qui corresponde à ses besoins et priorités en matière de consolid ation de la paix, insiste sur les avantages d’une coopération étroite et sans réserve entre les parties pour éviter les doubles emplois des activités et pour veiller à ce que celles qui ont un avantage comparatif se voient confier des tâches correspondant à cet avantage; et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de continuer à représenter le système des Nations Unies au sein des mécanismes et instances d’aide internationale; 26. Encourage le Secrétaire général à étudier plus avant les idées que le Groupe consultatif de haut niveau sur les moyens civils nécessaires au lendemain d’un conflit a présentées dans son rapport indépendant et qui pourraient être appliquées en République du Soudan du Sud; 27. Prie le Secrétaire général, en particulie r, d’exploiter, autant que faire se peut, toutes les possibilités de regrou per des composantes de mission avec des entités comparables de la République du Soudan du Sud en vue de renforcer les S/RES/2057 (2012) 12-40683 8 capacités nationales et d’explorer toutes les possibilités d’engranger rapidement les dividendes de la paix en achetant sur place et en augmentant par ailleurs, dans toute la mesure possible, la contribution de la MINUSS à l’économie; 28. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que la MINUSS applique strictement la politique de tolérance zéro de l’ONU concernant les actes d’exploitation et d’atte inte sexuels et de le tenir pleinement informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives appropriées, notamment de sensibilisation des personnels avant leur déploiement, et toutes autres mesure s nécessaires pour amener tous membres de leur personnel qui seraient mis en cause à répondre pleinement de leurs actes; 29. Réaffirme qu’il importe que le personnel des missions qu’il a créées conformément à ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) connaisse bien les questions liées à la problématique hommes-femmes et y soit dûment formé, rappelle qu’il faut lutter contre le recours à la violence à l’égard des femmes et des filles comme une arme de guerre, attend avec intérêt la nomination de conseillères pour la protection des femmes prévue par ses résolutions 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010), prie le Secrétaire général de mettre en place des mécanismes de suivi, d’analyse et de communication de l’information relative aux violences sexuelles liées aux conflits, notamment aux viols commi s pendant et après les conflits et dans d’autres circonstances auxquelles s’applique la résolution 1888 (2009), selon qu’il convient, et encourage la MINUSS ainsi que le Gouvernement de la République du Soudan du Sud à traiter activement ces questions; 30. Prie le Secrétaire général de tenir co mpte des besoins particuliers des personnes touchées par le VIH et vulnérabl es au VIH, notamment des femmes et des filles, lorsqu’il s’acquitte de s tâches qui lui ont été conf iées et, dans ce contexte, l’encourage à introduire dans la Mission, selon qu’il convient, des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien, y compris de conseil et de dépistage volontaires et confidentiels; 31. Salue l’accord sur le statut des forces conclu avec le Gouvernement de la République du Soudan du Sud et invite le gouvernement hôte à s’acquitter des obligations qui lui incombent en vertu de ce texte; 32. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2058 (2012)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2058(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2058 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 19 juillet 2012 12-43017 (F) *1243017* Résolution 2058 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6809e séance, le 19 juillet 2012 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 29 juin 2012 (S/2012/507) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 19 juillet 2012, Faisant écho à la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan de l’Orga nisation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Se félicitant des progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables ainsi que des déclarations communes des di rigeants, notamment celles des 23 mai et 1er juillet 2008, Rappelant combien il importe à la communaut é internationale que toutes les parties s’engagent pleinement dans les né gociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que le passage à une phase plus active des négociations n’a pas encore permis un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizona le et sur l’égalité politique, comme y appellent ses résolu tions pertinentes, engageant les parties à poursuivre les négociations de fond sur les questions essentielles et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Se félicitant des efforts faits par le Secrétaire général, lors de sa rencontre avec les deux dirigeants le 31 octobre 2011 et le 23 janvier 2012, pour favoriser les progrès, et lui exprimant son soutien sans faille, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen des mesures de confiance militaires et les discussions à ce sujet, et appelant à de nouveaux efforts pour mettre en œuvre l’ensemble des mesures de confiance restantes ainsi que pour parvenir à un accord au sujet de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, S/RES/2058 (2012) 12-43017 2 Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment des avantages économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à contribuer à faire prévaloir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum éventuel, les avantages d’un règlement en expliquant qu’il importe de faire preuve à cette fin de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Estimant que porter atteinte à la crédibilité de l’ONU compromet le processus de paix lui-même, Soulignant l’importance du rôle d’accompagnement que jouent la communauté internationale, et en particulier les pa rties intéressées, en prenant des mesures concrètes en vue d’encourager les dirigean ts chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion qui s’offre actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que l’ét at de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître les tens ions, de remettre en question les progrès réalisés ou de porter atteinte à la bonne volonté sur l’île, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines encore existants dans la zone tampon, et estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que continuent de poser les mines à Chypre, et plaidant pour un accord rapide concernant la fac ilitation de la reprise des opérations de déminage des champs de mines restants, Soulignant l’importance des activités du Com ité des personnes disparues, préconisant vivement l’ouverture d’accès à toutes les zones pour permettre au Comité d’accomplir ses tâches et convaincu que cela favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les groupes de femmes, est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle important dans les processus de paix, se félicitant des efforts réalisés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opéra tions de maintien de la paix, Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité et l’efficience, S/RES/2058 (2012) 3 12-43017 notamment les activités de la Force, au besoin, et notant qu’il importe, en prévision du règlement, de préparer des plans d’urgence, si nécessaire assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements à apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Se félicitant aussi des efforts que continuent de déployer Alexander Downer, en sa qualité de Conseiller spécial du Secrét aire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritables en vue de parvenir à un règlement global, ainsi que Lisa Buttenheim, en sa qualité de Repr ésentante spéciale du Secrétaire général, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires au financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations versent de nouvelles contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et de la lutte contre ces maladies, 1. Prend acte des progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables, mais relève qu’ils ne suffis ent pas et qu’ils n’ont pas encore débouché sur un règlement global et durable, et exhorte les parties à poursuivre les discussions pour réaliser des progrès décisifs co ncernant les questions essentielles; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général (S/2012/507); 3. Rappelle sa résolution 2026 (2011) et demande aux deux dirigeants : a) De s’employer davantage à faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général dans lequel se déroulent les négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les convergences et la voie à suivre, et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il conviendra; 4. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures seront convenues et mi ses en œuvre, y compris des mesures de confiance militaires et l’ouverture de nouveaux points de passage; 5. Exhorte toutes les parties à faire preuve de plus d’empressement s’agissant de répondre aux demandes d’e xhumation présentées par le Comité des personnes disparues, en lui assurant une liberté d’accès totale dans toute l’île, y compris les zones militaires du nord; 6. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; S/RES/2058 (2012) 12-43017 4 7. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2013; 8. Demande aux deux parties de continuer à tenir, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consulta tions avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter la destruc tion des mines qui s’y trouvent encore, et prie instamment les deux parties d’étendre les opérations de déminage au-delà de la zone tampon; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris sur la question des plans d’urgence en prévision du règlement, au plus tard le 10 janvier 2013, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts déployés par la Fo rce pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général conc ernant l’exploitation et les atteintes sexuelles et veiller à ce que son personnel re specte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire géné ral de continuer à prendre toutes mesures nécessaires et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingent s d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de se nsibiliser les contingents avan t leur déploiement, ainsi que de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2059 (2012)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2059(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2059 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 20 juillet 2012 12-43203 (F) *1243203* Résolution 2059 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6812e séance, le 20 juillet 2012 Le Conseil de sécurité , Saluant les efforts de la Mission de supervision des Nations Unies en République arabe syrienne (MISNUS), 1. Décide de proroger le mandat de la MI SNUS pour une dernière période de 30 jours, compte tenu des recommandations du Secrétaire général tendant à reconfigurer la Mission et des incidences opérationnelles des conditions de sécurité de plus en plus dangereuses en Syrie; 2. Demande aux parties d’assurer la sécuri té du personnel de la MISNUS, sans préjudice de sa liberté de circula tion et d’accès, et souligne que la responsabilité à cet égard incombe au premier chef aux autorités syriennes; 3. Déclare qu’il ne sera disposé à proroger le mandat de la MISNUS par la suite que si le Secrétaire général indique et lui-même confirme qu’il n’est plus fait usage d’armes lourdes et que le niveau de vi olence de la part de toutes les parties a suffisamment diminué pour permettre à la Mission de s’acquitter de son mandat; 4. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution dans les 15 jours; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2060 (2012)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2060(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2060 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juillet 2012 12-43898 (F) *1243898* Résolution 2060 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6814e séance, le 25 juillet 2012 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures et le s déclarations de son président concernant la situation en Somalie ainsi que l’Érythrée, en particulier la résolution 733 (1992), par laquelle il a imposé un embargo sur toute livraison d’armes ou de matériel militaire à la Somalie (l’« embargo sur les armes visant la Somalie »), et la résolution 2036 (2012), Prenant note des rapports finals du Groupe de contrôle (S/2012/544 et S/2012/545) datés du 27 juin 2012 et présentés en application de l’alinéa m) du paragraphe 6 de la résolution 2002 ( 2011), ainsi que des observations et recommandations qui y sont formulées, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, respectivement, Demandant instamment aux institutions fédérales de transition somaliennes et à tous les signataires de la feuille de route de redoubler d’efforts pour que celle-ci soit mise en œuvre intégralement avec l’appui du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et de la communauté internationale, et réaffirmant que la période de transition ne sera pas prolon gée au-delà du 20 août 2012, conformément à la Charte fédérale de transition, à l’Acco rd de Djibouti, à l’Accord de Kampala et aux conclusions des réunions consultatives ultérieures, Préoccupé par le fait que les délais prévus pour la transition politique continuent de ne pas être tenus, constata nt l’importance primordiale du processus de transition et réaffirmant qu’il importe d’éliminer tout nouvel obstacle à ce processus, Condamnant les mouvements d’armes et de munitions en Somalie et en Érythrée, ou à travers ces pays, en violati on de l’embargo sur les armes visant la Somalie et de l’embargo sur les armes visant l’Érythrée, imposé par la résolution 1907 (2009), qui menacent gravement la paix et la stabilité de la région, Déplorant toutes les violences, exactions et violations, y compris les actes de violence sexuelle ou sexiste, commises contre des civils, dont des enfants, en S/RES/2060 (2012) 12-43898 2 violation du droit international applicable, condamnant fermement le recrutement d’enfants soldats, exhortant avec insistance le Gouvernement fédéral de transition et les entités qui lui succéderont après la transition à mettre à exécution le Plan d’action sur le recrutement et l’emploi d’enfants soldats et soulignant que les auteurs de ces actes doivent être traduits en justice, Rappelant le rapport du Groupe de travail of ficieux du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997) exposant les pratiques et méthodes optimales, notamment les paragraphes 21, 22 et 23 où sont examinées les mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques concernant les mécanismes de surveillance, Réaffirmant que les autorités somaliennes et les donateurs doivent se rendre mutuellement compte et faire preuve de transparence da ns l’allocation des ressources financières, en encourageant l’ application des normes internationales de transparence budgétaire, notamment dans le cadre du conseil conjoint de gestion financière qu’il est proposé de créer, et exprimant à cet égard son inquiétude face aux rapports préoccupants concernant la transparence financière, Considérant que la situation en Somalie, l’influence de l’Érythrée en Somalie et le différend opposant Djibouti et l’Érythrée continuent de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle la résolution 1844 (2008), imposant des sanctions ciblées, et la résolution 2002 (2011), qui étend les critères de désignation, et note qu’un des critères de désignation énoncés dans la résolution 1844 est le fait de se livrer ou d’apporter appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie, notamment à des actes qui mettent en péril l’Accord de Djibouti du 18 août 2008 ou le processus politique ou qui menacent par la force les institutions fédérales de transition et celles qui sont appelées à leur succéder après la transition ou la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM); 2. Rappelle que le fait de perpétrer ou d’ appuyer des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stab ilité de la Somalie peut consister notamment, sans s’y limiter, à : a) Participer à l’importation ou à l’exportation, directes ou indirectes, de charbon de bois de Somalie, conformément aux paragraphes 22 et 23 de la résolution 2036 (2012); b) Participer à tout commerce non local passant par des ports contrôlés par les Chabab, ce qui revient à aider financièrement une entité désignée; c) Détourner des ressources financ ières et empêcher, de ce fait, les institutions fédérales de transition et celles qui sont appelées à leur succéder après la transition de fournir les services correspondant aux obligations qu’elles ont contractées aux termes de l’Accord de Djibouti; 3. Considère que les activités en question peuvent également consister, sans s’y limiter, à perpétrer ou à appuyer des actes qui entravent ou minent le processus de transition en Somalie; 4. Accueille favorablement la recommandation du Gr oupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée tendant à créer un conseil conjoint de gestion financière en S/RES/2060 (2012) 3 12-43898 vue d’améliorer la gestion financière, la tr ansparence et l’utilisation responsable des ressources publiques de la Somalie, lance à nouveau un appel afin qu’il soit mis fin au détournement des ressources financières et afin qu’une coopération réelle soit engagée en vue de la mise en place rapi de du conseil et de son bon fonctionnement et note l’importance que revêt le renforcem ent des capacités des institutions somaliennes compétentes; 5. Réaffirme l’importance des opérations d’aide humanitaire, condamne la politisation, le mauvais usage et le détourne ment de cette aide et demande aux États Membres et à l’Organisation des Nations Unie s de faire tout ce qui est possible pour atténuer les effets de ces pratiques en Somalie; 6. Exige de toutes les parties qu’elles ve illent à ce que l’aide humanitaire parvienne à tous ceux qui en ont besoin dans toute la Somalie, sans entrave ni retard et en toute sécurité, conf ormément aux principes humanitaires d’impartialité, de neutralité, d’humanité et d’indépendance, insiste sur la profonde inquiétude que lui inspire l’aggravation de la situation humanitaire en Somalie, demande instamment à toutes les parties et à tous les groupes ar més de faire le néces saire pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des secours humanitaires et se déclare prêt à imposer des sanctions ciblées contre ces personnes ou entités si elles répondent aux critères de désignation énoncés dans les résolutions 1844 (2008) et 2002 (2011); 7. Décide que, pendant les douze mois qui suivront l’adoption de la présente résolution, et sans préjudice des programmes d’assistance humanitaire conduits ailleurs, les obligations imposées au x États Membres au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliqueront pa s au versement de fonds ou à la remise d’autres biens financiers ou ressources économiques aux fins de la livraison, sans retard, par l’Organisation des Nations Un ies, ses programmes et ses institutions spécialisées ou par les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournissent une aide humanitaire ou par leurs partenaires d’exécution, notamment les organisations non gouvernementales financées de manière bila térale ou multilatérale qui participent à l’Appel global des Nations Unies pour la So malie, de l’aide dont la Somalie a un besoin pressant; 8. Prie le Coordonnateur des secours d’ur gence de lui faire rapport le 20 novembre 2012 et de nouveau le 20 juillet 2013 sur la suite donnée aux paragraphes 5, 6 et 7 ci-dessus et sur t out obstacle rencontré dans l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie, et prie les organismes des Nations Unies, les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires d’exécution d’aider le Coordonnateur de l’aide humanitaire des Nations Unies à la Somalie à établir le rapport susmentionné en lui communiquant les éléments d’information visés aux paragraphes 5, 6 et 7 afin d’améliorer la transparence et la responsabilité; 9. Demande au Groupe de contrôle et aux organisations humanitaires intervenant en Somalie et dans les pays voi sins de renforcer leur coopération, leur coordination et leurs échanges d’information; 10. Décide que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et explicitées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliqueront pas aux livraisons d’armes et d’équipement militaire ni à l’assistance S/RES/2060 (2012) 12-43898 4 visant uniquement à appuyer le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie ou destinées à son usage, que le Comité créé par la résolution 751 (1992) aura approuvées à l’avance; 11. Décide que l’embargo sur les armes visant l’Érythrée, imposé au paragraphe 5 de la résolution 1907 (2009) , ne s’applique pas aux vêtements de protection, dont les gilets pare-balle s et les casques militaires, exportés temporairement en Érythrée, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants de s médias, le personnel humanitaire, le personnel d’aide au développement et le personnel associé; 12. Décide également que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 1907 (2009) ne s’appliquent pa s aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire et de protection qui auront été approuvées à l’avance par le Comité; 13. Décide de proroger jusqu’au 25 août 2013 le mandat du Groupe de contrôle visé au paragraphe 3 de la résolution 1558 (2004), et reconduit par ses résolutions ultérieures, notamment le s résolutions 2002 (2011), 2023 (2011) et 2036 (2012), exprime son intention de revoir ce mandat et d’adopter des dispositions appropriées concernant une nouvelle prorogation au plus tard le 25 juillet 2013 et prie le Secrétaire général de prendre le plus rapidement possible les mesures administratives nécessaires en vue de reconstituer le Groupe de contrôle, pour une période de 13 mois à compte r de la date de la présente résolution, en mettant à profit, selon qu’il conviendr a, les compétences des membres du Groupe de contrôle créé par les résolutions antérieures, notamment la résolution 2002 (2011), en accord avec les résolutions 1907 (2009), 2023 (2011) et 2036 (2012), le mandat du Groupe consistant à : a) Aider le Comité à surveiller l’ application des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1 844 (2008), notamment en lui transmettant toute information concernant les violations; inclure dans ses rapports au Comité toute information pouvant servir à désigner éventuellement les personnes et entités visées plus haut au paragraphe 1; b) Aider le Comité à établir les ré sumés des motifs d’inscription mentionnés au paragraphe 14 de la résolution 1844 ( 2008) concernant les personnes et entités désignées au paragraphe 1 ci-dessus; c) Enquêter sur toutes les opérations portuaires effectuées en Somalie qui sont de nature à produire de s recettes pour Al-Chabab, entité désignée par le Comité comme répondant aux critères énoncés dans la résolution 1844 (2008); d) Poursuivre l’exécution des tâches définies aux alinéas a) à c) du paragraphe 3 de la résolution 1587 (2005), a ux alinéas a) à c) du paragraphe 23 de la résolution 1844 (2008) et aux alinéas a) à d) du paragraphe 19 de la résolution 1907 (2009); e) Enquêter, en coordination avec le s organismes internationaux concernés, sur toutes les activités, y compris celles menées dans les secteurs financier, maritime ou autres, qui permettent de dégager des recettes servant à mener des activités contrevenant aux embargos sur les arme s visant la Somalie et l’Érythrée; S/RES/2060 (2012) 5 12-43898 f) Enquêter sur tout moyen de transport, itinéraire, port de mer, aéroport ou autre installation utilisé pour violer les emba rgos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée; g) Continuer à préciser et actualiser l’ information figurant dans le projet de liste de personnes et d’entités qui comme ttent en Somalie ou ailleurs des actes définis plus haut au paragraphe 1, ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, afin que le Conseil prenne éventuellement des mesures, et présenter cette information au Comité lorsque ce dernier le jugera utile; h) Dresser un projet de liste des personnes et entités qui commettent en Érythrée ou ailleurs des actes définis aux alinéas a) à e) du paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009), ainsi que de ceux qui les soutiennent activement, afin que le Conseil prenne éventuellement des mesures, et présenter cette information au Comité lorsque ce dernier le jugera utile; i) Continuer à faire des recommandations au vu de ses enquêtes, des rapports antérieurs du Groupe d’experts nommé comme suite aux résolutions 1425 (2002) et 1474 (2003) (S/2003/223 et S/2003/1035) et de ceux du Groupe de contrôle nommé comme suite aux résolutions 1519 (2003), 1558 (2004), 1587 (2005), 1630 (2005), 1676 (2006), 1724 (2006), 1766 (2007), 1811 (2008), 1853 (2008), 1916 (2010) et 2002 (2011) (S/2004/604, S/2005/153, S/2005/625, S/2006/229, S/2006/913, S/2007/436, S/2008/274, S/2008/769, S/2010/91 et S/2011/433); j) Collaborer étroitement avec le Comité à l’élaboration de recommandations précises concernant des mesures supplémentaires visant à faire mieux respecter, dans leur ensemble, les emba rgos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée, ainsi que les mesures imposées a ux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) concernant l’Érythrée; k) Aider à déterminer les domaines da ns lesquels les capacités des États de la région pourraient être re nforcées afin de faciliter l’ application des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée, ainsi que des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) concernant l’Érythrée; l) Présenter au Conseil, par l’intermédiaire du Comité, dans les six mois suivant sa création, un exposé de mi-manda t, et présenter tous les mois au Comité un rapport d’étape; m) Soumettre au Conseil pour examen, par l’intermédiaire du Comité, deux rapports finals portant l’un sur la Somalie, l’autre sur l’Érythrée, et rendant compte de l’exécution de toutes les tâches énumérées ci-dessus, au plus tard 30 jours avant l’expiration de son mandat; 14. Prie en outre le Secrétaire général de pr endre les dispositions voulues pour assurer le financement des travaux du Groupe de contrôle; 15. Prie le Comité d’examiner, conformément à son mandat et en concertation avec le Groupe de contrôle et les autres entités concernées du système des Nations Unies, les recommandations que le Groupe de contrôle a formulées dans ses rapports, et de lui recommander des moyens de renforcer la mise en œuvre et le respect des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée, des mesures S/RES/2060 (2012) 12-43898 6 relatives à l’importation et à l’exportation de charbon de bois en provenance de Somalie, ainsi que des mesures ciblées énonc ées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) (en tenant compte du paragraphe 1 ci-dessus), étant donné la persistance des violations; 16. Prie instamment toutes les parties et tous les États, y compris l’Érythrée, les autres États de la région, le Gouvernement fédéral de transition et le gouvernement appelé à lui succéder après la transition, ainsi que les organisations internationales, régionales et sous-régionale s, de veiller à la coopération avec le Groupe de contrôle et à la sécurité de se s membres et de leur donner toute facilité d’accès, en particulier aux personnes, documents et lieux dont ledit groupe jugera qu’ils présentent un intérêt pour l’exécution de son mandat; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2061 (2012)
IntituléLa situation concernant l'Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2061(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2061 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juillet 2012 12-43916 (F) *1243916* Résolution 2061 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6815e séance, le 25 juillet 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions concerna nt l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003), 1546 (2004), 1557 (2004), 1619 (2005), 1700 (2006), 1770 (2007), 1830 (2008), 1883 (2009), 1936 (2010) et 2001 (2011), Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance que revêtent la stabilité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Encourageant le Gouvernement iraquien à con tinuer d’affermir la démocratie et l’état de droit, de renforcer la sécu rité et l’ordre public et de combattre le terrorisme et la violence sectaire dans tout le pays, et réaffirmant son appui au peuple et au Gouvernement iraquiens qui s’emploient à construire une nation sûre, stable, fédérale, unie et démocratique, fond ée sur l’état de droit et le respect des droits de l’homme, Notant avec satisfaction que les conditions de sécuri té se sont améliorées en Iraq, grâce à une action concer tée sur le plan politique et celui de la sécurité, et soulignant qu’il y subsiste cependant des problèmes de sécurité et que l’amélioration constatée demande à être consolidée par un dialogue politique véritable et l’unité nationale, Soulignant que toutes les communautés iraquiennes doivent participer au processus politique et à un dialogue politique ouvert à tous, s’abstenir de faire des déclarations et de commettre des actes qui pourraient aggraver les tensions, parvenir à une solution globale de la question de la répartition des re ssources, veiller à la stabilité et mettre au point une solution juste et équitable pour les frontières intérieures contestées du pays, et œuvrer à l’unité nationale, Réaffirmant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et en particulier la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), apporte conseils, soutien et aide au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquiens pour renforcer les institutions démocratiques, favoriser un dialogue politique ouvert à tous et la réconciliation nationale dans le respect de la S/RES/2061 (2012) 12-43916 2 Constitution, faciliter la conc ertation régiona le, élaborer des processus acceptables pour le Gouvernement iraquien aux fins du règlement de la question des frontières intérieures contestées, venir en aide aux jeunes et aux groupes vulnérables, y compris les réfugiés et les déplacés, encourager la protection des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, des jeunes et des groupes vulnérables et promouvoir la réforme du droit et du système judiciaire, et soulignant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et tout particulièrement la MANUI, donne la priorité aux conseils, au soutien et à l’aide à apporter au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquiens dans la poursuite de ces objectifs, Engageant le Gouvernement iraquien à continuer de promouvoir et protéger les droits de l’homme ainsi qu’à envisage r de prendre des mesures supplémentaires pour prêter son appui à la Haute Commission indépendante des droits de l’homme dans l’exercice de son mandat, Saluant les efforts que déploie le Gouvernement iraquien pour promouvoir et protéger les droits fondamentaux des femmes et réaffirmant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, et rappelant qu’il faut assurer la participation pleine, effective et équitable des femmes; réaffirmant le rôle clef que ces dernières peuvent jouer dans la reconstitution du tissu social des pays et soulignant qu’elles doivent participer pleinement à la vie politique et notamment à l’élaboration des stratégies nationales pour que leurs perspectives soient prises en compte, Déclarant qu’il importe de remédier aux problèmes humanitaires que connaît le peuple iraquien, et soulignant qu’il faut qu’une action coordonnée continue d’être menée et que des ressources suffisantes y soient consacrées, Insistant sur la souveraineté du Gouvernement iraquien, réaffirmant que toutes les parties devraient continuer à prendre toutes les mesures possibles et à mettre en œuvre les moyens voulus pour assurer la pr otection des civils touchés, y compris les enfants, les femmes et les membres de minor ités religieuses et ethniques, et qu’elles devraient créer des conditions propices au retour librement consenti, durable, sûr et digne des réfugiés et des déplacés, ou à l’intégration locale des déplacés, accueillant avec satisfaction les engagements pris par le Gouvernement iraquien pour venir en aide aux déplacés, aux réfugiés et aux rapa triés, et l’encourageant à poursuivre ses efforts en la matière, et notant le rôle important que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés joue, conformément à son mandat, en continuant de prodiguer conseils et appui pour ce faire au Gouvernement iraquien, en coordination avec la MANUI, Engageant instamment toutes les parties intéressées comme le prévoit le droit international humanitaire, notamment les C onventions de Genève et le Règlement de La Haye, à permettre au personnel humanitaire d’atteindre en toute liberté tous ceux qui ont besoin d’aide, à lui accorder, autant que possi ble, toutes les facilités nécessaires à ses opérations, et à favoriser la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, Saluant les progrès importants accomplis pa r l’Iraq pour retrouver la stature internationale qui était la sienne avant l’adoption de la résolution 661 (1990), appelant le Gouvernement iraquien à poursuivre la coopération engagée avec le Gouvernement koweïtien afin de régler les questions en suspens et à s’acquitter des S/RES/2061 (2012) 3 12-43916 obligations qu’il lui reste à remplir en a pplication des résolutions relatives à la situation entre l’Iraq et le Koweït adoptées par le Conseil au titre du Chapitre VII de la Charte, et soulignant qu’il importe que la ratification du Protocole additionnel à l’Accord de garanties géné ralisées soit menée à terme, Conscient de l’évolution positive récente des relations bilatérales entre l’Iraq et le Koweït, à la lumière notamment de la visite du Premier Ministre Nouri al- Maliki au Koweït et de la venue de l’Émir cheik Sabah Al Ahmad Al-Jaber Al-Sabah à Bagdad à l’occasion du sommet de la Ligue des États arabes, ainsi que des bons résultats de la deuxième session de la Commission ministérielle conjointe Iraq- Koweït, engageant les deux États à continuer d’agir dans le souci de renforcer la confiance et la coopération, renforçant pa r là même leurs relations de bon voisinage et la stabilité régionale, Exprimant sa profonde reconnaissance à tout le personnel des Nations Unies en Iraq pour ses efforts courageux et inlassables et saluant l’autorité dont le Représentant spécial pour l’Iraq, Martin Kobler, a fait preuve, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) pour une période de douze mois; 2. Décide également que, comme le Gouvernement iraquien l’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères (S/2012/520, annexe), le Représentant spécial du Secrétaire général et la MANUI continueront d’exerce r le mandat énoncé dans la résolution 2001 (2011); 3. Considère qu’il est indispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la MANUI puisse mener son action en faveur du peuple iraquien et demande au Gouvernem ent iraquien de continuer à appuyer la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique; 4. Sait gré aux États Membres de fournir à la MANUI les moyens et le soutien dont elle a besoin sur les plans fina ncier et logistique et dans le domaine de la sécurité pour s’acquitter de son mandat, et prie les États Membres de continuer à lui assurer des ressources et un appui suffisants; 5. Entend réexaminer le mandat de la MANUI dans douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui rend re compte tous les quatre mois des progrès accomplis par la MANUI dans l’a ccomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2062 (2012)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2062(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2062 (2012)* Conseil de sécurité Distr. générale 26 juillet 2012 12-44122* (F) *1244122* Résolution 2062 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6817e séance, le 26 juillet 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1933 (2010), 1942 (2010), 1951 (2010), 1962 (2010), 1967 (2011), 1968 (2011), 1975 (2011), 1980 (2011), 1981 (2011), 1992 (2011) et 2000 (2011), les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, et les résolutions 2008 (2011) et 2025 (2011) relatives à la situation au Libéria, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Accueillant avec satisfaction le rapport final du Secrétaire général du 29 juin 2012 (S/2012/506) et son rapport spécial du 29 mars 2012 (S/2012/186), notamment les recommandations de la mission d’évalua tion dépêchée en Côte d’Ivoire du 6 au 17 février 2012 qui y figurent, Se félicitant des progrès accomplis sur la voie du rétablissement de la sécurité, de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire, particulièrement à Abidjan, saluant les initiatives menées par le Président Ala ssane Ouattara en vue de promouvoir la stabilité, la réconciliation et le relèvement économique en Côte d’Ivoire, et demandant aux acteurs nationaux d’œuvrer ensemble à la stabilisation et à la reconstruction du pays, Accueillant avec satisfaction la tenue des élections législatives et l’inauguration, le 25 avril 2012, de l’Assemblée nationale élue, et soulignant que cette étape est importante pour le rétablisse ment intégral de l’ordre constitutionnel et le processus de démocratisation de la Côte d’Ivoire, Se déclarant une nouvelle fois préoccupé par les problèmes fondamentaux qui restent à régler concernant les activités de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) et la réforme du secteur de la sécurité, et par le fait que les armes continuent de circuler, ce qui menace grav ement la sécurité en Côte d’Ivoire, en * Nouveau tirage pour raisons techniques (31 juillet 2012). S/RES/2062 (2012) 12-44122 2 particulier dans l’ouest du pays, et notant avec intérêt la création du groupe de travail interministériel sur les activités de DDR et la réforme du secteur de la sécurité, Se réjouissant que la majorité des personnes déplacées en raison de la crise postélectorale soient de retour dans leur lieu d’origine en Côte d’Ivoire et que le Président Alassane Ouattara ait engagé les réfugiés à revenir dans le pays, et condamnant fermement tout acte d’intimidation, toute menace et toute attaque visant des réfugiés et déplacés en Côte d’Ivoire, dont l’attaque du 20 juillet 2012 qui a visé un camp de déplacés à Duekoue, S’inquiétant qu’il soit encore fait état de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, commises notamment contre des femmes et des enfants, y compris une multiplication des vi olences sexuelles, en particulier celles attribuées à des hommes armés, soulignant qu’il importe d’enquêter sur ces violations et ces exactions qui auraient été commises par toutes les parties, quels que soient leur statut ou leur apparten ance politique, y compris durant la crise postélectorale, notamment les exécutions extrajudiciaires, les mutilations, les arrestations arbitraires et les enlèvements de civils, les disparitions forcées, les actes de vengeance, les violences sexuelles et sexistes, qui touchent aussi les enfants, et le recrutement et l’utilisation présumés d’enfa nts durant le conflit dans l’ensemble du pays et en particulier à Abidjan et dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, réaffirmant que les auteurs de telles violations doivent en répondre et notant les engagements pris dans ce sens par le Prés ident Alassane Ouattara, S’inquiétant que les conditions de sécurité restent précaires, en particulier dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et le long des frontières, notamment avec le Libéria, et rappelant que le Gouvernement ivoirien est le premier garant de la paix, de la stabilité et de la protection de la population civile en Côte d’Ivoire, Condamnant à nouveau fermement l’attaque perpétrée par des éléments armés contre une patrouille de l’ Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) dans le sud-ouest du pays le 8 juin 2012, au cours de laquelle sept Casques bleus et plusieurs autres personnes ont trouvé la mort, soulignant que le fait de diriger intentionnellement des attaques contre des so ldats de la paix des Nations Unies peut constituer un crime de guerre en droit international, demandant en outre au Gouvernement ivoirien de coopérer avec t outes les parties concernées en vue d’identifier les auteurs et de les traduire en justice, et se félicitant des mesures immédiates prises par le Gouvernemen t ivoirien en coordination avec le Gouvernement libérien pour enquêter sur ces attaques, Saluant la contribution des donateurs et des pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à l’ONUCI, soulignant qu’il importe de fournir du personnel de police qualifié, disposant de compétences spécialisées et linguistiques appropriées, louant les efforts que l’ONUCI a continué de déployer, sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, pour concourir au maintien de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire, et notant avec satisfaction l’intensification de la coopération entr e la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’ONUCI, de même qu’entre les Gouvernements ivoirien et libérien et d’autres pays de la sous-région, dans la coordination des activités relatives à la sécurité dans les zones frontalières de la sous-région, Félicitant l’Union africaine et la Comm unauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) des effort s qu’elles ont déployés pour consolider la S/RES/2062 (2012) 3 12-44122 paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et les encourageant à continuer d’aider les autorités à remédier aux principaux problèmes, en particulier les causes profondes du conflit, les problèmes de sécurité da ns la zone frontalière, y compris les mouvements d’armes et d’éléments armés, et à promouvoir la justice et la réconciliation nationale, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur le sort des enfants en temps de conflit armé et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils dans les conflits armés, réaffirmant le rôle fondamental des femmes dans le règlement des conflits et la consolidation de la paix, l’importance de leur participation pleine et égale à tous les efforts déployés pour assurer et promouvoir la paix et la sécurité et la part essentielle qu’elles prennent à la reconstruction du tissu social dans les pays se relevant d’un conflit, et soulignant à nouveau qu’il importe de mettre en œuvre le Plan d’action national sur la résolution 1325 (2000), Prenant note que, sur la base de la déclaration présentée par la Côte d’Ivoire acceptant la juridiction de la Cour pénale internationale, la Ch ambre préliminaire a autorisé le Procureur de la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur les crimes relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010, y compris les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, et que la Chambre préliminaire a décidé par la suite d’étendre l’enquête en Côte d’Ivoire aux crimes qui auraient été commis depuis le 19 septembre 2002, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 juillet 2013 le mandat de l’ONUCI défini aux alinéas a), b), c), d), e), f), g), h), j), k) et m) du paragraphe 7 de la résolution 2000 (2011); 2. Décide que la protection des civils doit re ster la priorité de l’ONUCI et décide également que l’ONUCI doit se concentrer da vantage sur l’appui à fournir au Gouvernement pour les activités de DDR et la réforme du secteur de la sécurité, en application des alinéas e) et f) du paragraphe 7 de la résolution 2000 (2011); 3. Souscrit à la recommandation du Secrétaire général qui devra être mise en œuvre dès que possible consistant à réduire de l’équivalent d’un bataillon l’effectif de la composante militaire de l’ONUCI et décide par conséquent que l’effectif autorisé de la composante mi litaire sera ramené à 8 837 militaires, dont 8 645 soldats et officiers d’état-major et 192 observateurs militaires; 4. Décide que l’effectif autorisé de la composante de police de l’ONUCI restera de 1 555 agents et décide en outre de maintenir les huit agents des douanes précédemment autorisés; 5. Renouvelle l’autorisation qu’il a donnée à l’ONUCI d’utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son manda t, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement, conformément aux résolutions 1933 (2010), 1962 (2010) et 2000 (2011); S/RES/2062 (2012) 12-44122 4 6. Engage l’ONUCI et l’équipe de pays des Nations Unies à reconfigurer, dans la limite des moyens dont elles disposent, et à affermir leur présence sur le terrain, afin de renforcer l’appui qu’elles apportent ensemble aux autorités locales dans toute la Côte d’Ivoire, dans des zones où les civils courent le plus de risques, en particulier dans l’ouest du pays mais sans s’y limiter; 7. Exhorte le Gouvernement ivoirien à con cevoir et à exécuter rapidement un programme national de DDR, à définir des critères d’admission clairs et rigoureux, à créer une nouvelle base de d onnées sécurisée et transparente, à mettre en place une autorité centrale chargée de superviser tous les éléments du programme de DDR et à trouver des solutions propices à l’intégration socioéconomique durable des ex-combattants, et engage l’équipe de pays des Na tions Unies à faciliter la planification et l’exécution des programmes d’appui à ce processus, en consultation avec le Gouvernement ivoirien et en étroite collaboration avec tous les partenaires internationaux; 8. Prend note que le Président Alassane Ouattara a décidé de superviser directement la réforme du secteur de la sécurité et prie instamment le Gouvernement ivoirien d’accélérer la mise au point et l’exécution d’une stratégie globale de réforme du secteur de la sécurité, pour que soient mises sur pied des forces de sécurité sans exclusive et comptables de leurs actes, avec l’appui de l’ONUCI, cet aspect de son mandat étant défini à l’a linéa f) du paragraphe 7 de la résolution 2000 (2011), et d’autres partenaires intern ationaux concernés, d’adopter d’autres mesures propres à inspirer une confiance accrue au sein des différents services chargés d’assurer la sécurité et de faire resp ecter la loi et entre eux, et de rétablir l’autorité de l’État dans tout le pays; 9. Demande à nouveau au Gouvernement ivoirien et à tous les partenaires internationaux, y compris les entreprises priv ées, qui l’assistent dans la réforme du secteur de la sécurité, de se conformer aux dispositions de la résolution 2045 (2012) et de coordonner leur action, afin de promouvoir la transparence et une répartition claire des tâches entre tous les partenaires internationaux; 10. Souligne qu’il faut d’urgence prendr e des mesures concrètes pour promouvoir la justice et la réconciliation à tous les niveaux et de tous les côtés, notamment en faisant participer activem ent les groupes de la société civile, l’objectif étant de remédier aux causes profondes des crises que connaît la Côte d’Ivoire, préconise d’appuyer les mécanismes de justice transitionnelle, notamment la Commission Dialogue, vérité et réconc iliation, qui devrait adopter un programme global et de grande envergure et intensif ier les activités qu’e lle mène à l’échelle locale dans tout le pays, souligne l’importance que revêtent l’obligation de rendre compte et l’impartialité de la justice, y compris grâce aux travaux de la Commission nationale d’enquête, pour une réconciliation durable en Côte d’Ivoire, se félicite de l’adoption par le Gouvernement ivoirien d’une stratégie nationale pour le secteur de la justice, et exhorte le Gouvernement ivoirien à prendre des mesures concrètes pour prévenir les violences intercommunautaires et y réagir en essayant de dégager un large consensus national sur la façon de régler les questions d’identité et de propriété foncière; 11. Se félicite que le Gouvernement ait entrepris d’intensifier le dialogue politique avec l’opposition, y compris avec les partis politiques non représentés à l’Assemblée nationale, demande au Gouvernement ivoirien de continuer de prendre rapidement des mesures conc rètes à cette fin et de mé nager un espace politique à S/RES/2062 (2012) 5 12-44122 l’opposition, demande également à tous les partis d’opposition de jouer un rôle constructif et de concourir à la réconciliation et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de continuer à exercer ses bons offices pour faciliter le dialogue entre tous les acteurs politiques; 12. Prie instamment le Gouvernement ivoirien de veiller le plus rapidement possible à ce que, quels que so ient leur statut ou leur appartenance politique, tous les auteurs de violations graves des droits de l’homme ou d’atteintes au droit international humanitaire, en particu lier celles commises pendant la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, soient tra duits en justice, comme le lui imposent ses obligations internationales, et à ce que tous les détenus soient informés de leur statut en toute transparence et engage le Gouvernement ivoirien à continuer de coopérer avec la Cour pénale internationale; 13. Demande à l’ONUCI, dans la mesure où cela est compatible avec ses attributions et responsabilités, de continuer à appuyer les efforts déployés aux niveaux national et international pour traduire en justice les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique; 14. Décide de proroger jusqu’au 31 juillet 2013 l’autorisation qu’il a donnée aux forces françaises de sout enir l’ONUCI dans la limite de leurs moyens et dans leurs zones de déploiement; 15. Exhorte toutes les parties à concourir pleinement à l’action de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, notamment en assurant leur sûreté, leur sécurité et leur liberté de mouvement et en leur donnant un accès libre et immédiat à tout le territoire de la Côte d’Ivoire, p our leur permettre d’accomplir pleinement leur mandat; 16. Demande au Gouvernement ivoirien et à tous les acteurs politiques de veiller à ce que les prochaines élections local es soient ouvertes, transparentes, libres et régulières et se déroulent dans le calme, et à ce qu’elles favorisent la représentativité politique et la réconciliation, en choisissant une date opportune, en assurant la sécurité et en procéd ant aux réformes électorales utiles, souligne qu’il incombe au premier chef au Gouvernement ivoirien d’organiser les élections locales et, à cet égard, prend note de la dema nde adressée à l’Organisation des Nations Unies par le Gouvernement ivoirien et autorise l’ONUCI à apporter au Gouvernement ivoirien, si nécessaire et à sa demande, une assistance appropriée pour la tenue de ces élections, en fonction des ressources et des capacités dont elle dispose et dans les zones où elle est dépl oyée, sans préjudice des grandes priorités de son mandat, énoncées au paragraphe 2 ci-dessus; 17. Se félicite que l’ONUCI et les Forces ré publicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) continuent de coopérer et mè nent des activités conjointes et demande aux FRCI de respecter pleinement le dro it international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés; et, dans ce contexte, rappelle qu’il impor te d’assurer aux organismes chargés de la sécurité et du respect de la loi une formation aux droits de l’homme, à la protection de l’enfance et aux violences sexuelles et sexistes; 18. Demande aux Gouvernements ivoirien et libérien de continuer à resserrer leurs liens de coopération, en particulier concernant la région frontalière, notamment en intensifiant les contrôles et le partage de l’information, en S/RES/2062 (2012) 12-44122 6 coordonnant leur action et en élaborant et exécutant une stratégie commune concernant la frontière, entre autres pour concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers des deux côtés de la frontière et au rapatriement des réfugiés; 19. Demande à tous les organes de l’ONU présents en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris toutes les composante s de l’ONUCI et de la MINUL, dans la limite de leur mandat, de leurs capacités et des zones dans lesquelles ils sont déployés, de renforcer l’appui qu’ils apport ent pour stabiliser la région frontalière, notamment en resserrant leur coopération et en définissant une vision et un plan stratégiques communs pour épauler les autorités ivoiriennes et libériennes; 20. Engage la CEDEAO et l’Union du fleuve Mano à continuer d’élaborer, avec l’appui du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, une stratégie sous-régionale pour faire face à la menace que constituent les mouvements transfrontières de groupes armés et d’armes ainsi que le trafic, avec l’assistance de l’ONUCI et de la MINUL, si nécessaire, et à faire le point régulièrement, dans les prochains rapports du Secrétaire général su r les progrès réalisés dans l’élaboration de cette stratégi e sous-régionale; 21. Approuve , avec prise d’effet immédiat, la recommandation du Secrétaire général tendant à transférer à l’ONUCI les trois hélicoptères armés actuellement attribués à la MINUL, qui seront utilisés en Côte d’Ivoire et au Libéria le long de la frontière qui sépare les deux pays et au-delà; 22. Prie le Secrétaire général de procéder à une évaluation de la situation en Côte d’Ivoire de façon à lui présenter, le 31 mars 2013 au plus tard, un rapport spécial précisant : i) les critères à l’aune desquels il convient de suivre et mesurer les progrès accomplis sur la voie de la st abilité à long terme de la Côte d’Ivoire, ainsi que les jalons permettant de planif ier la transition; ii) des recommandations concernant les éventuelles modifications de la structure et des effectifs de l’ONUCI, en particulier de ses composantes militaire et de police, compte tenu de la situation sur le terrain et des menaces pesant sur la paix et la stabilité durables en Côte d’Ivoire et de la capacité des institutions ivoiriennes de remédier à ces problèmes; iii) les moyens de renforcer les mécanis mes de coopération entre l’ONUCI et la MINUL, notamment pour la conduite d’opérati ons conjointes et coordonnées le long de la frontière et au-delà, qui seront déterminés en étroite concertation avec les parties prenantes concernées, y compris les Gouvernements ivoirien et libérien, la MINUL et les pays fournisseurs de continge nts et de personnel de police; iv) l’état de la mise en œuvre de la stratégie de l’ONUCI en matière de protection des civils; 23. Prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport d’étape avant le 31 décembre 2012 et un rapport final avant le 30 juin 2013 concernant la situation sur le terrain et l’appli cation de la présente résolution; 24. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2063 (2012)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2063(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2063 (2012)* Conseil de sécurité Distr. générale 31 juillet 2012 12-44744* (F) *1244744* Résolution 2063 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6819e séance, le 31 juillet 2012 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président concernant la situation au Soudan et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Réaffirmant également son attachement résolu à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territorial e du Soudan et sa détermination à œuvrer avec le Gouvernement soudanais, en respectant pleinement sa souveraineté, pour l’aider à s’attaquer aux divers défis qui se posent au Soudan, Rappelant l’importance des principes de règlement pacifique des différends internationaux, de bon voisinage, de non-i ngérence et de coopération régionale, Rappelant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009), relatives à la protection des civils dans les conflits armés, qui réaffirment, entre autres, les dispositions sur la question qui figurent dans le Document final du Sommet mondial des Nations Unies; 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011), sur les enfants et les conflits armés; 1502 (2003) sur la protection du personnel des organismes humanitaires et des Nations Unies; et 1325 (2000) et les résolutions connexes sur les femmes et la paix et la sécurité et sur le s enfants et les conflits armés, Rappelant également ses résolutions réaffirmant qu’il ne peut y avoir de paix sans justice, rappelant combien il lui impor te que cesse l’impunité et que les auteurs des crimes commis au Darfour soient traduits en justice, exprimant sa préoccupation face à l’absence de progrès à ce jour dans que l’action menée par le Procureur spécial pour le Darfour nommé par le Gouvernement soudanais et notant la nomination d’un nouveau procureur spécial, Ayant à l’esprit la Convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951 et son protocole additionnel du 16 décembre 1966, ainsi que la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine ré gissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique et la Convention de l’Union africaine du 29 octobre 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique, * Nouveau tirage pour raisons techniques (3 août 2012). S/RES/2063 (2012) 12-44744 2 Rappelant le rapport sur le sort des enfants touchés par le conflit armé au Soudan en date du 5 juillet 2011 (S/201 1/413), notamment les recommandations qui y figurent, Se félicitant de l’adoption du Document de Doha pour la paix au Darfour, qui marque un pas important dans le processus de paix Union africaine-ONU au Darfour; se déclarant fermement résolu et déterminé à soutenir le processus de paix, se félicitant des premiers progrès accomplis, mais déplorant les retards considérables pris dans la mise en œuvre du Document de Doha et exhortant le Gouvernement soudanais et le Mouvement pour la libération et la justice à en accélérer l’application pour en faire réellement bénéficier le peuple darfourien, et engageant la communauté internationale à aider les signataires dans ce sens; déplorant également que plusieurs groupes armés aient refusé de s’associer au processus et entravent la mise en œuvre du Document de Doha, leur demandant instamment de soutenir le processus, condamnant les actes de tout groupe armé visant à renverser par la force le Gouvernement soudanais et exhortant le Gouvernement soudanais et tous les groupes armés, notamment l’Armée de libération du Soudan-faction Abdul Wahi d (ALS-AW), l’Armée de libération du Soudan-faction Minni Minawi (ALS-MM) et le Mouvement pour la justice et l’égalité, à tout mettre en œ uvre pour parvenir à un règlement de paix global sur la base du Document de Doha et à s’accorder sur un cessez-le-feu permanent sans plus tarder et sans conditions préalables, Soulignant , sans préjudice de la responsab ilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales qui incombe au Conseil de sécurité, l’importance du partenariat entre l’ONU et l’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique, en pa rticulier au Soudan, et se félicitant en particulier des efforts déployés par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan, sous la conduite du Président Mbeki en coopération avec l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), pour relever de manière globale et sans exclusive les défis de la paix, de la justice et de la réconciliation au Darfour, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 16 juillet (S/2012/548) sur la MINUAD, Soulignant qu’il faut que le Conseil procède au déploiement des opérations de maintien de la paix de manière stratégi que et rigoureuse en vue d’améliorer l’efficacité des missions de ce type, encourageant la MINUAD à mettre pleinement en œuvre son mandat au titre du Chapitre VII de la Charte, soulignant à cet égard qu’il importe que la MINUAD décourage tout e menace à la mise en œuvre de son mandat et assure la sécurité et la sûreté de son personnel de maintien de la paix, conformément à la Charte des Nations Unies, et notant qu’il convient de porter les capacités opérationnelles et l’autonomie logi stique des contingents militaires et des contingents de police aux niveaux convenus, Profondément préoccupé par l’aggravation de la violence et de l’insécurité dans certaines parties du Darfour ces de rniers mois et par les affrontements opposant le Gouvernement soudanais et les groupes armés, déplorant vivement que ces heurts, notamment les attaques lancées par les groupes rebelles, les bombardements aériens effectués par le Gouvernement soudanais, les affrontements intertribaux, le banditisme et la criminalité continuent de menacer les civils et que S/RES/2063 (2012) 3 12-44744 les attaques menées contre le personnel humanitaire et les Casques bleus continuent de restreindre l’accès hu manitaire aux zones de conflit où se trouvent des populations civiles vulnérables, tout en notant que, selon le Secrétaire général, la sécurité s’est améliorée au Darfour depuis le déploiement de la MINUAD, et exhortant toutes les parties à cesser les hostilités, y compris tous les actes de violence dirigés contre des civils, et à fa ciliter d’urgence le lib re accès du personnel humanitaire, en application du droit inte rnational, y compris les dispositions applicables du droit international humanita ire, et dans le respect des principes régissant l’assistance humanitaire, Rappelant que, dans le Document de Doha, le Gouvernement soudanais et le Mouvement pour la libération et la justi ce se sont engagés à assurer l’accès sans entrave de l’assistance humanitaire à la popul ation qui en a besoin et la protection du personnel humanitaire et de ses opérati ons dans les zones placées sous leur contrôle et à garantir à la MINUAD, dans l’exercice de son mandat, une liberté de circulation sans entrave dans toutes les zones et en tout temps dans le Darfour, Se félicitant de la tendance, porteuse d’espoir, aux rapatriements volontaires de déplacés et de réfugiés dans leurs village s et lieux d’origine, et du fait que leur nombre soit, d’après les chiffres dont dispose le Secrétaire général, supérieur à celui des nouveaux déplacements survenus ces derniers mois, mais se déclarant profondément préoccupé par le fait que de nouveaux déplacements continuent de se produire et qu’environ deux millions de déplacés et de réfugiés restent en situation de déplacement, conscient que certains dépla cés s’installeront définitivement dans les zones urbaines, mais soulignant qu’il convient d’assurer la sécurité dans les zones de retour, Se déclarant préoccupé par les hostilités qui opp osent le Gouvernement soudanais et l’Armée de libération du Soudan-faction Abdul Wahid (ALS-AW), l’Armée de libération du Soudan-factio n Minni Minawi (ALS-MM) et le Mouvement pour la justice et l’égalité et réitérant qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit du Darfour et qu’un règlement politique sans exclusive est essentiel au rétablissement de la paix, Se déclarant également préoccupé par les liens signalés entre des groupes armés non signataires au Darfour et des groupes extérieurs au Darfour et exigeant la cessation de tout appui extérieur di rect ou indirect à ces groupes, Réitérant sa condamnation de toutes les viol ations du droit international des droits de l’homme et du droit internatio nal humanitaire commises au Darfour et en rapport avec le Darfour, exhortant toutes les parties à se conformer à leurs obligations au regard du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, soulignant qu’il faut poursuivre les auteurs de tels crimes et demandant instamment au Gouvernement soudanais de se conformer à ses obligations à cet égard, Réaffirmant sa préoccupation devant les répercussions négatives de la poursuite de la violence au Darfour sur la stabilité de l’ensemble du Soudan ainsi que de la région, se félicitant de l’amélioration des relations entre le Soudan et le Tchad ainsi que du déploiement d’une for ce mixte comprenant des forces de la République centrafricaine sous commandemen t conjoint le long de la frontière et encourageant le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine à continuer de S/RES/2063 (2012) 12-44744 4 coopérer en vue de parvenir à la paix et à la stabilité au Darfour et dans toute la région, Constatant que la situation au Soudan constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAD défini dans la résolution 1769 (2007) pour une nouvelle période de 12 mois qui prendra fin le 31 juillet 2013; 2. Prend note de la conclusion de l’évaluation menée par le Secrétaire général en consultation avec l’Union africai ne, selon laquelle il faut revoir la configuration des effectifs en tenue de la MINUAD et les déployer en priorité dans les zones du Darfour où la sécurité est la plus menacée, demande au Secrétaire général de mettre en œuvre les recommandati ons issues de l’évaluation, figurant aux paragraphes 69 à 81 de son rapport du 17 av ril (S/2012/231) et au paragraphe 80 de son rapport du 16 juillet (S/2012/548) et décide en conséquence que, pendant 12 à 18 mois, la configuration des effectifs en tenue de la MINUAD sera revue, de sorte que la Mission sera composée au maximum de 16 200 soldats, de 2 310 policiers et de 17 unités de police constituées comprenant au maximum 140 hommes chacune; 3. Souligne que la MINUAD doit faire pleinement usage de son mandat et de ses capacités, en accordant la priorité aux décisions concernant l’utilisation de ses capacités et de ses ressources, pour : a) assurer la protection des civils dans l’ensemble du Darfour, notamment en mettant en œuvre une stratégie d’alerte rapide à l’échelle de la mission, en déployant des troupes à titre préventif et en augmentant le nombre de patrouilles dans les zones à haut risque, en sécurisant, par des patrouilles de police supplémentaires, les cam ps de déplacés, les zones adjacentes et les zones de retour et en favorisant la mise en place et la formation d’une police de proximité dans les camps de déplacés et dans les zones de retour; b) assurer un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave, ainsi que la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection des activités humanitaires, de façon à faciliter la libre distribution de l’aide hum anitaire dans l’ensemble du Darfour; prie la MINUAD d’utiliser au mieux ses capacités, en coopération avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autres acteurs internationaux et non gouvernementaux, pour mettre en œuvre sa stratégie globale et intégrée et atteindre ces objectifs; 4. Insiste sur le mandat de la MINUAD, au titre du Chapitre VII, qui consiste avant tout, aux termes de la résolution 1769 (2007), à protéger les civils, sans préjudice de la responsabilité prin cipale du Gouvernement soudanais en la matière, et à assurer la libre circulation et la sécurité de son personnel et des agents humanitaires; exhorte la MINUAD à décourager toute menace contre elle-même ou son mandat; note l’observation faite dans le rapport du Secrétaire général, selon laquelle il importe de faire en sorte que les contingents bénéficient de la préparation requise et disposent du matériel adéquat pour être en mesure d’exécuter le mandat de la MINUAD; 5. Accueille avec satisfaction le Cadre régissant la facilitation du processus de paix au Darfour par l’Union africaine et l’ONU et la priorité donnée aux efforts de la MINUAD, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies, pour appuyer ce cadre conformément aux pa ragraphes 6, 7 et 8 ci-après et salue le travail accompli par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine à cet égard; S/RES/2063 (2012) 5 12-44744 6. Prie instamment le Gouvernement soudanais et le Mouvement pour la libération et la justice de mettre en œuvre toutes les dispositions du Document de Doha pour la paix au Darfour, notamment en s’assurant que l’Autorité régionale pour le Darfour, la Commission nationale des droits de l’homme et le Bureau du Procureur spécial pour le Darfour – dont il c onvient de se féliciter de la création par les parties signataires, conformément au Document de Doha –, disposent des ressources et de l’autonomie nécessair es pour s’acquitter de leurs mandats respectifs; exige que les groupes armés non signataires s’abstiennent de faire obstacle à la mise en œuvre du Document de Doha; demande à la MINUAD d’aider à mettre en œuvre le Document de Doha en travaillant étroitement avec l’équipe de pays des Nations Unies aux activités de désarmement, de démobilisation et de réintégration et en renforçant les capacités de la police, de la justice et de l’administration pénitentiaire; demande à la MINUAD et à l’équipe de pays des Nations Unies d’élaborer un cadre straté gique intégré pour le concours que le système des Nations Unies apporte à la mise en œuvre du Document de Doha, sur la base d’une répartition claire des tâches et en tenant compte des conclusions de la Mission d’évaluation conjointe au Darfour, et prie le Secrétaire général de présenter ce cadre au Conseil dans son prochain rapport trimestriel; 7. Exige de toutes les parties au conflit – en particulier de tous les groupes armés non signataires – qu’elles s’engagent immédiatement et sans condition préalable à tout mettre en œuvre pour parvenir à un cessez-le-feu permanent et à un règlement de paix global, sur le fondement du Document de Doha pour la paix au Darfour, afin que la région puisse conna ître une paix stable et durable; 8. Réaffirme son appui à un dialogue politique interne au Darfour, qui se déroule dans le respec t des droits civils et politiques des participants, y compris les femmes, dans des conditions telles qu’ils puissent exprimer leur opinion sans crainte de représailles et garantissant la liberté d’expression et de réunion pour que les consultations soient ouvertes, la libre circ ulation des participants et des membres de la MINUAD, la participation proportionnelle de tous les Darfouriens, le droit de ne pas être victime de harcèlement, d’arrestations arbitraires et d’intimidation et le droit de ne pas subir de pressions de la part du Gouvernement ou des groupes armés; prie le Gouvernement soudanais et les groupes armés de créer les conditions propices à un tel dialogue; demande à la MINUAD de favoriser et de suivre l’évolution de ce dialogue; prie le Secrétaire général de rendre compte, dans les rapports qu’il doit régulièrement présenter en application des dispositions du paragraphe 12 ci-après, de l’ensemble des incidents de sécurité, menaces, violations des droits des participants ou interférences qui auraient été portés à sa connaissance; demande aux signataires du Document de Doha pour la paix au Darfour de tenir dûment compte des résultats du dialogue interne et de faire en sorte que la mise en œuvre du Document de Doha réponde aux a ttentes et aux besoins exprimés par la population dans le cadre de ce dialogue; 9. Remercie les pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police à la MINUAD; condamne fermement toute agression contre la Mission; souligne que toute attaque ou menace contre la Mission est inacceptable; exige que de telles attaques ne se reproduisent pas; souligne qu’il faut renforcer la sécurité et la sûreté du personnel de la Mission ainsi que mettre fin à l’impunité de ceux qui s’en prennent aux soldats de la paix et, à cet égard, exhorte le Gouvernement soudanais à tout mettre en œuvre pour traduire en justice les auteurs de ces crimes; S/RES/2063 (2012) 12-44744 6 10. Se félicite du travail crédible du Mécanisme tripartite, mais se dit profondément préoccupé par la multiplication des restrictions et des obstacles bureaucratiques que le Gouvernement soudanais impose à la liberté de mouvement et aux opérations de la MINUAD, en particulier dans les zones qui ont récemment été le théâtre d’affrontements; demande à toutes les parties au Darfour de lever tous les obstacles empêchant la MINUAD de s’ acquitter intégralement et correctement de son mandat, notamment d’assurer sa sécuri té et sa liberté de circulation; à cet égard, exige du Gouvernement soudanais qu’il resp ecte intégralement et sans délai les dispositions de l’Accord sur le statut des forces, notamment celles qui concernent les mouvements des patrouilles et les autorisations de vol et d’importation de matériel, en permettant à la MINUAD de faire pleinement usage des moyens aériens à sa disposition, et en délivrant rapidement les visas destinés au personnel de la MINUAD; déplore les retards qui persistent dans la délivrance de ces visas, ce qui risque de mettre sérieusement en péril la capacité de la Mission de s’acquitter de son mandat; exige du Gouvernement soudanais qu’il respecte les droits dont bénéficie le personnel de la MINUAD aux termes dudit accord; 11. Exige à nouveau qu’un permis soit délivré à la MINUAD, comme prévu dans l’Accord sur le statut des forces, p our qu’elle dispose de son propre émetteur radio et puisse ainsi communiquer librement avec toutes les parties prenantes darfouriennes; 12. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport tous les 90 jours sur les progrès réalisés dans l’exécution du mandat de la MINUAD, y compris sur les moyens opérationnels et les capacité s de soutien autonome des contingents militaires et des forces de police, ainsi que sur les progrès concernant le volet politique, les conditions de sécurité et la situation humanitaire, notamment dans les camps de déplacés et de réfugiés, les mesu res prises par toutes les parties pour faire appliquer les dispositions de cette résoluti on, les droits de l’homme, les violations du droit international humanitaire et du dr oit international des droits de l’homme, les actions de relèvement rapide et l’ensemble des restrictions et obstacles bureaucratiques imposés à la liberté de mouvement de la MINUAD; prie le Secrétaire général de présenter dans s on prochain rapport trimestriel, après consultation avec l’Union africaine, des objectifs et indicateurs actualisés pour la MINUAD et d’inclure ensuite dans les rapports qu’il lui soumettra tous les 90 jours une évaluation des progrès accomplis et des obstacles rencontrés dans la réalisation de ces objectifs, de sorte que le Conseil pui sse mesurer les avancées enregistrées par la MINUAD dans l’exécution de son mandat, ainsi que la coopération du Gouvernement soudanais et des mouvements armés avec la Mission et le respect par toutes les parties de leurs obligations internationales; 13. Exige de toutes les parties au conflit au Darfour qu’elles mettent fin immédiatement à la violence et aux attaques contre les civils, les Casques bleus et le personnel humanitaire et respectent les ob ligations que leur im posent le droit des droits de l’homme et le dr oit international humanitaire; affirme , à cet égard, qu’il condamne toute violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme; demande un arrêt immédiat des hostilités, invite toutes les parties à s’engager à respecter un cessez-le-feu durable et permanent, et souligne que la MINUAD doit signaler toute violence majeure qui porte atteinte aux efforts énergiques et constructifs déployés par les parties en faveur de la paix; S/RES/2063 (2012) 7 12-44744 14. Tout en notant que, dans l’ensemble, la situation humanitaire au Darfour ne s’est pas détériorée, se déclare profondément préoccupé par l’absence d’amélioration, les menaces qui continuent de peser sur les organisations humanitaires et les restrictions plus nombreuses à l’accès des organismes humanitaires au Darfour, conséquences de l’insécurité accrue, des agressions contre le personnel humanitaire, de l’interdictio n d’accès imposée par les parties au conflit et des contraintes bureaucratiques im posées par le Gouvernement soudanais, demande que le Communiqué commun du Gouvernement soudanais et de l’ONU sur la facilitation des activités humanitaires au Darfour soit intégralement appliqué, y compris en ce qui concerne la délivrance rapi de de visas et de permis de travail au personnel des organisations humanitaires; exige du Gouvernement soudanais, de toutes les milices, des groupes armés et de toutes les autres parties prenantes qu’ils veillent à ménager aux organisa tions humanitaires et à leur personnel tout accès, en toute sécurité et liberté, aux zones où se trouvent les populations dans le besoin afin qu’elles puissent leur apporter l’aide humanitaire nécessaire et souligne l’importance du respect des principes d’human ité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance dans la fourniture de l’aide humanitaire; 15. Condamne les violations des droits de l’homme et les exactions commises au Darfour ou liées au Darfour, notamment les arrestations et détentions arbitraires, se déclare vivement préoccupé par la s ituation de ces détenus, parmi lesquels se trouvent des membres de la société civile et des déplacés, et souligne qu’il importe de s’assurer que la MINUAD, dans le cadre de son mandat actuel, et d’autres organisations compétentes sont en mesure de surveiller la situation de ces personnes; demande au Gouvernement soudanais de s’acquitter pleinement de ses obligations, y compris d’honorer l’engagement qu’il a pris de lever l’état d’urgence au Darfour, de libérer tous les prisonniers politiques, de permettre la liberté d’expression et de s’efforcer effectivement de demander des comptes aux auteurs de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, quels qu’ils soient, souligne qu’il importe que la MINUAD œuvre à la promotion des droits de l’homme et porte les exactions et les atteintes aux droits de l’homme à l’attention des autorités, et prie le Secrétaire général de faire état de tous les problèmes concernant les droits de l’homme signalés dans la présente résolution dans les rapports qu’il lui présente périodi quement et de lui rendre compte sans délai des exactions et violations massives de ces droits; 16. Note que le conflit dans une partie du Soudan touche les autres parties du pays et le reste de la région; préconise une coordination étroite entre les missions de l’ONU présentes dans la région, notamment la MINUAD, la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), et prie le Secrétaire général d’assurer une coopération efficace entre ces missions; 17. Note la requête formulée au paragra phe 19 de la résolution 2057 (2012) concernant la menace que fait peser l’Arm ée de résistance du Seigneur (LRA) dans la région et encourage la MINUAD, agissant dans la limite des ressources existantes et conformément à son mandat, à coopérer et à partager les informations relatives à cette menace; 18. Souligne qu’il importe de trouver pour le s réfugiés et les déplacés des solutions durables et dignes et d’assurer le ur pleine participation à la préparation et à la mise en œuvre de ces solutions, exige que toutes les parties au conflit au S/RES/2063 (2012) 12-44744 8 Darfour créent les conditions propices au re tour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réf ugiés et des déplacés, ou à leur intégration locale, constate avec satisfaction la tendance, porteuse d’espoir, aux rapatriements volontaires de déplacés et de réfugiés dans leurs villages et leurs lieux d’origine et le fait que leur nombre, d’après les chiffr es dont dispose le Secrétaire général, a dépassé celui des déplacés réce nts ces derniers mois, mais se déclare profondément préoccupé par les nouveaux déplacements de popul ation et le fait que près de deux millions de personnes et de ré fugiés sont toujours déplacés, souligne le rôle essentiel du mécanisme conjoint de vérification qui permet d’évaluer dans quelle mesure ces retours sont effectivement vol ontaires et réalisés en toute connaissance de cause et déplore vivement les obstacles bureaucratiques qui en réduisent l’efficacité et en sapent l’indépendance; 19. Note que, si la sécurité et la liberté de circulation sont garanties, les initiatives en faveur d’un relè vement rapide et d’un retour à la normale au Darfour s’en trouveront grandement facilitées; souligne qu’il importe de déployer des efforts en vue d’un relèvement rapide du Darfour, lo rsque de tels efforts gagneraient à être faits et, à cet égard, encourage la MINUAD à faciliter, dans les limites de son mandat actuel, le travail de l’équipe de pays des Nations Unies et des organismes spécialisés en faveur du relèvement et de la reconstruction rapides du Darfour, en assurant notamment la s écurité dans la zone; appelle toutes les parties à accorder une entière liberté d’accès et le Gouvernement soudanais à lever toutes les restrictions d’accès, à s’employer à élim iner les causes profondes de la crise du Darfour et à accroître l’investissement consacré aux activités de relèvement rapide; 20. Se déclare vivement préoccupé par la persistance de la violence et des conflits localisés et par leurs répercussions sur les populations civiles mais, dans ce contexte, note que le nombre des affrontements intertribaux diminue et appelle toutes les parties à faire cesser ces affrontements et à s’engager sur la voie de la réconciliation; se déclare vivement préoccupé également par la prolifération des armes, en particulier des armes légère s et de petit calibre, et, à cet égard, prie la MINUAD de continuer d’appuyer les mécanismes locaux de règlement des différends, et autorise le Médiateur en chef conjoint à mener des activités de médiation à l’échelon local susceptibles de faciliter la réconciliation entre les communautés et les groupes armés au Darfour; prie en outre la MINUAD de vérifier si des armes et matériels connexes sont présents au Darfour, conformément à son mandat tel qu’il est défini au paragraphe 9 de la résolution 1769 (2007) et, dans ce contexte, de continuer à coopérer avec le Groupe d’experts sur le Soudan créé par la résolution 1591 (2005) afin de faciliter son action; 21. Exige que les parties au conflit prennent immédiatement les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles, notamment les femmes et les enfants, contre toutes les formes de viol ence sexuelle, conformément à la résolution 1820 (2008), demande à la MINUAD de signaler les cas de violence sexuelle et sexiste et d’évaluer les progrès accomplis dans l’élimination de ces violences, souligne à nouveau qu’il faut inclure la protection des femmes et des enfants contre les violences sexuelles et sexistes dans la stratégie de protection des civils à l’échelle de la mission mentionnée plus haut au paragraphe 3 et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUAD applique les dispositions pertinentes des résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010), notamment celles qui visent à promouvoir la participation des femmes grâce à la S/RES/2063 (2012) 9 12-44744 nomination de conseillers pour la protecti on des femmes, et de faire figurer des informations à ce sujet dans le rapport qu’il lui présentera; 22. Prie le Secrétaire général d’assurer a) le suivi continu de la situation des enfants et l’établissement des rapports à ce sujet, dans le cadre des rapports mentionnés au paragraphe 12 ci-dessus, en étroite coopération avec les organismes de protection de l’enfance et b) la poursuite du dialogue avec les parties au conflit en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de plans d’action assortis d’un échéancier destinés à mettre un terme au re crutement et à l’emploi d’enfants soldats et aux autres violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme dont les enfants sont victimes; 23. Prie le Secrétaire général d’examiner et de mettre à jour régulièrement le concept d’opérations et les règles d’engagement de la MINUAD, conformément au mandat qu’il a confié à celle-ci dans ses réso lutions sur la question, et de lui rendre compte ainsi qu’aux pays fournisseurs de c ontingents dans les rapports mentionnés au paragraphe 12 ci-dessus; 24. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2064 (2012)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2064(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2064 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2012 12-47638 (F) *1247638* Résolution 2064 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6825e séance, le 30 août 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978), 426 (1978), 1559 (2004), 1680 (2006), 1701 (2006), 1773 (2007), 1832 (2008), 1884 (2009), 1937 (2010) et 2004 (2011), ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Liban, Répondant à la demande formulée par le G ouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 21 juillet 2012, tendant à ce que le manda t de la FINUL soit prorogé, sans modification, pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil le 14 août 2012 (S/2012/632) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant son attachement à l’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez-le-feu pe rmanent et à une solution à long terme du conflit, comme l’envisage ladite résolution, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006), Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006), et comptant que l’enquête de la FINUL sera rapidement achevée afin que de telles violations n’aient plus lieu à l’avenir, Saluant le rôle constructif que joue le mécanisme tripartite pour désamorcer les tensions et témoignant son soutien à la FINUL dans l’action qu’elle mène pour inciter les deux parties à continuer de mettr e en place des dispositifs de liaison et de coordination, Soulignant qu’il importe que l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée, S/RES/2064 (2012) 12-47638 2 Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue dans sa totalité, saluant les progrès accomplis dans le marquage de la Ligne bleue et encourageant les parties à redoubler d’efforts, en coopération avec la FINUL, pour marquer la totalité de la Ligne bleue de façon visible, et pour progresser dans la maté rialisation des points litigieux, comme le recommande le bilan stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs l’attentat terroriste du 9 décembre 2011 dirigé contre les Casques bleus de la FINUL, ainsi que toutes les tentatives d’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban et réaffirmant qu’il est déterminé à ce que de tels actes d’intimidation n’emp êchent pas la FINUL de s’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006), Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL et soulignant qu’il faut impérativement doter celle-ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelq ue nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l’ empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la FINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que lui-même adopte une approche rigoureuse et stratégique en ce qui concerne le déploiement des missions de maintien de la paix, Exprimant son soutien sans réserve aux priorités stratégiques et aux recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 (S/2012/151) à l’issue du bilan stratégique de la FINUL, et priant le Secrétaire général de continuer à le tenir informé de la suite donnée à ce bilan, Demandant aux États Membres de fournir au besoin une assistance à l’armée libanaise pour qu’elle puisse s’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006), Considérant que la situation qui règne au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2013 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’armée libanaise a contribué à créer un nouvel e nvironnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l’armée libanaise coordonnent davantage leurs activités et demande à celles-ci de coopérer encore plus; 3. Se félicite à cet égard que la FINUL et l’armée libanaise participent au dialogue stratégique ayant pour but d’analyser les forces terrestr es et les moyens maritimes et de définir une série de cr itères reflétant la corrélation entre les S/RES/2064 (2012) 3 12-47638 capacités et responsabilités de la FINUL par rapport à celles de l’armée libanaise afin de déterminer ce dont ces dernières ont besoin pour mener à bien les tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) et demande que ce dialogue s’intensifie, conformément aux recommandations issues du bilan stratégique, notamment grâce à une coordination accrue entre les donateurs, qui aident l’armée libanaise à exécuter le mandat qui lui a été confié par la résolution 1701 (2006); 4. Demande instamment à toutes les parties inté ressées de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute viol ation de la Ligne bleue et de respecter celle-ci dans sa totalité, et de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL; 5. Condamne dans les termes les plus vifs tous les attentats terroristes visant la FINUL et demande instamment à toutes les parties d’honorer scrupuleusement l’obligation qu’elles ont de re specter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies et de veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL soit pleinement respectée et exempte d’entraves, conformément à son mandat et à ses règles d’engagement, notamment en évitant toute conduite qui mette en danger le personnel des Nations Unies, et, à cet égard, demande que la FINUL et l’armée libanaise continuent de coopérer, surtout en menant des patrouilles c oordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à poursuivre les auteurs des attentats des 27 mai, 26 juillet et 9 décembre 2011 et à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplacements, et demande de nouveau que l’enquête ouverte par le Liban sur ces attentats soit rapidement menée à bien afin que les auteurs soient traduits en justice; 6. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général pour réaliser des progrès tangibles vers un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006), et souligne que les parties doivent en faire plus pour progresser vers la pleine application de la résolution 1701 (2006); 7. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait; 8. Demande à nouveau à tous les États d’appuyer et respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL; 9. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le Code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’ enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 10. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; S/RES/2064 (2012) 12-47638 4 11. Souligne combien il est important et néces saire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, su r le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutio ns 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2065 (2012)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2065(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2065 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 septembre 2012 12-50626 (F) *1250626* Résolution 2065 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6831e séance, le 12 septembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, en particulier la résolution 2005 (2011) et la déclaration 2012/11, Remerciant le Secrétaire général de son neuvi ème rapport, daté du 4 septembre 2012 (S/2012/679), et prenant note des recommandations qu’il y formule, Saluant les progrès constants accomplis par le Gouvernement et le peuple sierra-léonais sur la voie de la paix et de la stabilité ainsi que du développement à long terme du pays, Se félicitant des efforts déployés pour préparer les élections présidentielle, législatives et locales du 17 novembre 2012, en particulier de la signature de la Déclaration sur les élections de 2012 par les principales parties prenantes du pays, du bon déroulement de l’opération d’inscription sur les listes électorales, de l’amélioration de la mobilité et de l’ef ficacité de la poli ce, de l’ouverture des tribunaux du contentieux électoral, de l’adoption de la loi sur les élections publiques ainsi que pour promouvoir la participation à la vie politique et la tolérance au sein de la société civile, Soulignant à quel point ces élections et l’acce ptation de leurs résultats par le plus grand nombre sont une étape décisive de la consolidation de la paix en Sierra Leone, soulignant également que tous les acteurs nationaux et internationaux doivent continuer d’œuvrer à créer un climat propice à la tenue d’élections pacifiques et crédibles ouvertes à tous, insistant sur l’importance pour les autorités nationales de continuer à promouvoir un dialogue politique sans exclusive et à faire le nécessaire pour que les élections se dé roulent dans un climat de sécurité, et insistant également sur le rôle important et positif que les médias peuvent jouer en assurant une couverture fidèle et équilibrée des événements, Mesurant l’importance de ce que le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Leone (BINUCSIL), l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et internationaux font pour aider la Sierra Leone à préparer les élections, prenant note en particulier des efforts déployés pour améliorer la capacité et l’ef ficacité des institutions de promotion de la démocratie, S/RES/2065 (2012) 12-50626 2 des institutions électorales et des instituti ons de sécurité du pays, pour faciliter le dialogue politique entre l’ensemble des forces vives du pays, pour promouvoir une tradition de non-violence et pour garantir la participation pleine et entière, sur un pied d’égalité et en toute sécurité de tout es les couches de la société au processus électoral et en particulier des femmes, insistant sur le fait que les partenaires de la Sierra Leone doivent continuer à fournir un appui technique, financier et politique audit processus, y compris en envoyant des observateurs électoraux, Se déclarant satisfait des progrès accomplis par le Gouvernement dans la mise en œuvre du Programme pour le changement, en particulier des mesures qu’il a prises pour maintenir la stabilité macroé conomique, promouvoir l’égalité des sexes, favoriser la participation des jeunes, amélio rer l’accès à la justice et le respect des droits de l’homme, et renforcer sa ge stion des industries d’extraction, et saluant le concours précieux que le BINUCSIL, l’équi pe de pays des Nations Unies et la communauté internationale apportent à la ré alisation des objectifs prioritaires de la Sierra Leone en matière de consolidati on de la paix et de développement, en particulier dans le cadre de la Vision commune des Nations Unies pour la Sierra Leone et de la Vision commune des Nations Unies pour la transition, Ayant conscience des problèmes que continuent de poser la criminalité transnationale organisée, pr enant la forme d’activités illicites comme le blanchiment d’argent, le trafic de drogues et la corruption, constatant avec satisfaction les progrès accomplis par la Commission de lutte contre la corruption et la Cellule de lutte contre la criminalité tr ansnationale organisée dans le cadre de l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest, et soulignant la nécessité pour les acteurs nationaux et internationaux de continuer à soutenir la Cellule pour que son action s’inscrive dans la durée, Se félicitant que le Gouvernement mesure l’importance du rôle des femmes en matière de prévention et de règlement des conflits ainsi que de consolidation de la paix, et s’efforce de mettre en œuvre ses résolutions sur les femmes, la paix et la sécurité, et la violence sexuelle et sexiste, et jugeant encourageants le lancement d’un plan stratégique national en faveur de l’égalité des sexes, la création de la Commission nationale sur la violence sexi ste et l’adoption de la loi sur les infractions sexuelles, Appréciant les efforts actuellement faits aux fins de l’élaboration du Programme pour la prospérité de la Sie rra Leone, y compris en procédant à une évaluation de la fragilité dans le cadre du New Deal pour l’engagement dans les États fragiles, soulignant la nécessité de maintenir le lien entre paix, sécurité et développement dans la planification future afin de pérenniser les progrès accomplis à ce jour, et soulignant également l’importance pour le système des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et internationa ux de continuer à apporter un appui intégré au Programme pour la prospérité afin d’a ssurer la coordination et l’efficacité de l’assistance internationale, Exprimant de nouveau sa gratitude au Tribunal spécial pour la Sierra Leone pour l’œuvre qu’il accomplit, saluant le verdict rendu dans le procès de Charles Taylor et prenant acte des appels interjetés, demandant aux États Membres de contribuer généreusement au Tribunal et à la mise en œuvre de l’Accord sur la création du mécanisme appelé à exercer les fonctions résiduelles du Tribunal spécial pour la Sierra Leone, S/RES/2065 (2012) 3 12-50626 Rappelant que, conformément à la Convention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDE AO) de 2006 sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres ma tériels connexes, il incombe aux autorités nationales compétentes de contrôler la circul ation de ces armes sur le territoire de la Sierra Leone, et entre cette dernière et les États voisins, prenant note de l’adoption de la loi sur les armes et les munitions, et rappelant la nécessité de poursuivre la mise en œuvre du plan d’action national relatif aux armes légères, Saluant le rôle joué par l’Union africaine, la CEDEAO et l’Union du fleuve Mano dans la réalisation des objectifs de consolidation de la paix et de développement de la Sierra Leone, et encourageant ces organisations et d’autres organisations régionales à poursuivre le dialogue dans le sens de la consolidation de la paix et de la sécurité régionales, Se félicitant du rôle joué par la Commission de consolidation de la paix et du Fonds pour la consolidation de la paix à l’appui de la consolidation de la paix en Sierra Leone, l. Décide de proroger jusqu’au 31 mars 2013 le mandat du BINUCSIL défini dans la résolution 2005 (2011); 2. Demande au Gouvernement sierra-léonais, à tous les partis politiques et à leurs sympathisants, ainsi qu’au peuple sier ra-léonais et aux médias, de continuer d’aider à créer un climat propice à la tenue d’élections pacifiques et crédibles ouvertes à tous, notamment en aplanissant le urs éventuelles divergences à la faveur d’un dialogue ouvert, sincère et sans exclus ive, et de respecter le résultat des élections; 3. Engage le Gouvernement sierra-léonais à s’assurer que ses forces de l’ordre, en particulier la Police nationale, répondent de façon impartiale, proportionnée et efficace aux menaces contre la sécurité pendant et après les élections, et respectent en toute circonsta nce les normes des droits de l’homme et du droit international applicables, et exhorte le Gouvernement à accélérer la mise en place de la Commission indépendante d’examen des plaintes contre la police et à donner suite aux recommandations issues du rapport de la Commission d’enquête Shears-Moses; 4. Invite tous les partis politiques à prom ouvoir la non-violence, notamment en veillant à appliquer pleinement les dispositions du communiqué commun du 2 avril 2009, à voir leurs sympathisants respecter le code de conduite des partis politiques, à honorer les engagements résultant de la Déclaration sur les élections de 2012 en date du 18 mai 2012, à s’abstenir de toute manipulation visant à pousser des enfants à participer aux processus électoraux et à poursuivre le dialogue au sein de la Commission d’enregistrement des partis politiques, ou d’autres instances appropriées; 5. Demande aux institutions électorales de la Sierra Leone, en particulier à la Commission électorale nationale et à la Commission d’enregistrement des partis politiques, de veiller à ce que la préparation et la tenue des élections se déroulent dans le calme, de manière crédible et sa ns exclusive, les femmes devant notamment y participer pleinement comme électri ces et candidates, d’intensifier les programmes d’information et d’éducation de l’électorat, et de promouvoir la résolution des conflits par le dialogue, la tolérance politique et la non-violence, exhorte la Commission indépendante des médias à faire respecter le code de S/RES/2065 (2012) 12-50626 4 conduite des médias et insiste sur la nécessité pour les représentants des médias de s’engager à fournir une couverture professi onnelle, indépendante et factuelle des événements et à promouvoir l’instruction civique et le dialogue pendant la période électorale; 6. Prie le BINUCSIL, conjointement avec l’équipe de pays des Nations Unies et la communauté internationale, de continuer à aider le Gouvernement ainsi que les institutions électorales, les institutio ns de promotion de la démocratie et les institutions de sécurité, lorsque la demande lu i en est faite, à préparer et organiser les élections, et de continuer à fournir des conseils et une assistance à toutes les parties prenantes concernées, y compris la société civ ile et les médias, pour leur permettre de concourir au bon déroulement du processus électoral, prie également le BINUCSIL de soutenir les efforts de prévention et d’atténuation des conflits, y compris en promouvant la participation des femmes à la prévention des conflits et en favorisant le dialogue sincère entre l’ensemble des partis politiques, le Gouvernement et les parties prenantes intéressées, et prie en outre le Secrétaire général de lui rendre compte du déroulement et de l’issue des élections dès la clôture des bureaux de vote; 7. Souligne qu’il incombe au premier chef au Gouvernement sierra-léonais de pourvoir à la consolidation de la paix et au développement à long terme du pays, et engage vivement les autorités nationales à mener à terme le Programme pour le changement; 8. Invite le Gouvernement à entretenir un dialogue sincère avec l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux conc ernant la réalisati on des objectifs de la Sierra Leone en matière de consolidation de la paix et de développement, et l’ invite également à veiller à ce que le Programme pour la prospérité en cours d’élaboration s’inspire des acquis du renforcement de s institutions politiques ainsi que des institutions de sécurité, de justice et de défense des droits de l’homme du pays, spécialement en mettant en œuvre les recommandations de la Commission Vérité et réconciliation et celles issues de l’examen périodique universel concernant la Sierra Leone; 9. Demande au Gouvernement sierra-léonais de continuer à renforcer l’efficacité de la Cellule de lutte contre la criminalité transn ationale organisée, notamment en levant tout doute quant à sa pérennisation, et de resserrer la coordination avec les pays de la région au sein de l’In itiative côtes de l’Afrique de l’Ouest et demande en outre au Gouvernement de continuer de s’employer à renforcer la Commission de lutte contre la corruption et d’amélio rer la gestion des industries extractives; 10. Encourage le Gouvernement sierra-léonais à poursuivre la mise en œuvre de son plan stratégique en faveur de l’ égalité des sexes et de son plan d’action visant à mettre un terme fin à la violence se xiste et à poursuivre son action en faveur de l’emploi et de l’autonomisation des jeunes, ainsi que de la réduction des inégalités socioéconomiques; 11. Demande au BINUCSIL, de concert avec l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et inte rnationaux, de continuer à fournir un appui intégré à la Sierra Leone pour l’aider à atteindre ses objectifs prioritaires en matière de consolidation de la paix et de dévelo ppement, tels qu’ils résultent du Programme pour le changement, notamment en renforçant les moyens des institutions politiques, des institutions de sécurité, des institutions de défense des droits de l’homme et des S/RES/2065 (2012) 5 12-50626 institutions garantes de l’état de droit, en œuvrant à asseoir la bonne gouvernance et le respect du principe de responsabilité, en promouvant l’égalité des sexes et l’égalité sociale, en renforçant la protection des droits de l’homme, en accompagnant les mesures d’autonomisation des jeunes et en intensifiant la lutte contre la criminalité transn ationale organisée, y compri s les activités illicites telles que le blanchiment d’argent et le trafic de drogues; 12. Prie le BINUCSIL, en coopération avec l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et in ternationaux, d’apporter sa solidarité constructive aux autorités sierra-léonaises pour lui permettre de formuler le Programme pour la prospérité et de coordonner l’action intégrée des acteurs internationaux, de manière à assurer la cohé rence et la coordination de l’action de terrain menée par l’ONU et les parten aires bilatéraux et internationaux; 13. Encourage la Commission de consolidation de la paix à continuer d’aider le Gouvernement sierra-léonais, le BINUCSIL et l’équipe de pays des Nations Unies à préparer et à conduire les élections de 2012 et à encourager à mener à terme le Programme pour le changement, à con cevoir un Programme équilibré pour la prospérité et le renforcement des mécanis mes visant à assurer le versement ponctuel et prévisible des fonds nationaux et interna tionaux destinés à financer la réalisation des objectifs prioritaires de la consolidation de la paix et du développement, y compris en œuvrant à resserrer la coopération Sud-Sud, et demande à la Commission de consolidation de la paix de le tenir régulièrement informé des progrès accomplis et de revoi r les modalités de sa coopéra tion avec la Sierra Leone une fois les élections terminées et compte tenu du retrait progressif du BINUCSIL; 14. Demande au BINUCSIL, en collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies, le Gouverneme nt sierra-léonais et les partenaires bilatéraux et internationaux, de continuer à prép arer la relève du BINUCSIL, et prie à cet égard le Secrétaire général de dépêcher une missi on d’évaluation techniqu e interinstitutions en Sierra Leone pour faire le bilan de la mise en œuvre du mandat du BINUCSIL et de lui soumettre d’ici au 15 février 2013 un rapport contenant des propositions détaillées et un calendrier p our la relève, le retrait et la stratégie de désengagement du BINUCSIL; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2066 (2012)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2066(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2066 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 17 septembre 2012 12-51137 (F) *1251137* Résolution 2066 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6834e séance, le 17 septembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1509 (2003), 1836 (2008), 1885 (2009), 1938 (2010), 1971 (2011) et 2008 (2011), Saluant le rapport du Secrétaire général en date du 16 avril 2012 (S/2012/230), prenant note des recommandations qui y sont formulées et saluant également le rapport du Secrétaire général en date du 15 août 2012 (S/2012/641), Félicitant le peuple et le Gouvernement libériens d’avoir tenu en 2011 un référendum national, une élection présidentie lle et des élections législatives, et appréciant l’appui fourni par la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à cette fin, Félicitant le Gouvernement libérien d’avoir signé la Déclaration de Table Mountain et l’encourageant à promouvoir la liberté de la presse et la liberté d’expression, Sachant gré au Gouvernement et au peuple libériens d’être venus en aide aux réfugiés ivoiriens installés temporairement dans l’est du Libéria, Remerciant la Commission de consolidation de la paix de son concours dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité, de l’état de droit et de la réconciliation nationale, et notant que des difficultés subsistent dans des domaines clefs, Conscient que la stabilité durable au Libéria et dans la sous-région dépendra du bon fonctionnement, de la responsabilisati on et de la stabilité des institutions de l’État, notamment des secteurs de la sécurité et de l’état de droit, Invitant le Gouvernement libérien à poursuivre ses efforts en vue de promouvoir la réconciliation nationale et le redressement économique, lutter contre la corruption et favoriser l’efficacité et la bonne gouvernance, notamment en continuant de faire en sorte que les ressources naturelles soient effectivement gérées de façon plus transparente et responsable par les pouvoirs publics, et notant avec préoccupation que l’importante question de la propriété foncière évolue avec une lenteur persistante, S/RES/2066 (2012) 12-51137 2 Se déclarant favorable aux dispositions pris es pour doter la MINUL de moyens, de capacités et de compétences suffisants pour lui permettre de mener, dans le domaine des droits de l’homme, des activités de promotion, de protection et de surveillance, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) relatives à la question des fe mmes, de la paix et de la sécurité, s’inquiétant de l’incidence toujours élevée de s cas de violence sexuelle et sexiste, se félicitant de ce que le Gouvernement libérien redouble d’efforts, en coordination avec la MINUL, pour promouvoir et protéger les droits des civils, en particulier des femmes et des enfants et réaffirmant qu’il importe que les missions créées par le Conseil de sécurité soient dotées des compétences techniques et de la formation appropriées en matière d’égalité de s sexes, Notant que la MINUL a notamment pour mission d’aider le Gouvernement libérien à consolider la paix et la stabilité, le but étant que les institutions nationales soient à même de maintenir la sécur ité indépendamment de toute mission de maintien de la paix pour assurer la stabilité du pays dans l’avenir; rappelant les objectifs de transition de la phase de re trait de la MINUL, parmi lesquels la réalisation des principaux objectifs concerna nt la Police nationale libérienne et la concrétisation de la stratégie de sécurité nationale, Exhortant le Gouvernement libérien à intensifier ses efforts en faveur de la rétrocession, par la MINUL, des compétences en matière de sécurité aux autorités nationales, notamment pour ce qui est d’arrê ter des priorités, de combler les lacunes les plus graves et d’améliorer les moyens de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’immigration et de la naturalisation, Notant que c’est au Gouvernement libérien qu’il incombe au premier chef de réformer le secteur de la sécurité et l’encourageant à coopérer pleinement et à collaborer avec la MINUL pour faire la preu ve concrètement des progrès accomplis quant à la réforme et à la restructuration du secteur de la justice, Conscient des difficultés considérables qui subsistent dans tous les secteurs, y compris des problèmes de criminalité viol ente qui continuent de se poser, et constatant que l’instabilité qui règne en Côte d’Ivoire continue de poser des problèmes de sécurité transfrontières à ce pays et au Libéria, Saluant le travail qu’accomplit la MI NUL, sous la direction de la Représentante spéciale du Secrétaire général, et la contribution substantielle que la Mission continue d’apporter au maintien de la paix et de la stab ilité au Libéria, et prenant note avec satisfaction du renforceme nt de la coopération de la MINUL avec l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), ainsi qu’avec les gouvernements des pays voisins, en ce qui concerne la coordination des activités menées dans les domaines de la sécurité et de la justice dans les zones frontalières de la sous-région, Notant avec préoccupation les menaces transfrontières que la criminalité transnationale organisée, y compris les ac tivités illicites telles que le trafic de drogues et d’armes, en particulier, font peser sur la stabilité de la sous-région, notamment du Libéria, Remerciant la communauté internationale, y compris la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine, S/RES/2066 (2012) 3 12-51137 l’Union du fleuve Mano et le Bureau de s Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest pour leur soutien constant au processus de c onsolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria et dans la région, Se félicitant de ce que fait le Secrétaire géné ral pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la MINUL, et réaffirmant qu’il faut qu’il adopte lui-même une démarche rigoureuse et stratégique en ce qui concerne le déploiement d’opérations de maintien de la paix, Considérant que la situation qui règne au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUL jusqu’au 30 septembre 2013; 2. Souligne que la responsabilité première et ultime de la sécurité incombe au Gouvernement libérien et, conscient que celui-ci doit hiérarchiser ses priorités pour tirer le meilleur parti de s ressources dont il dispose, décide que la MINUL doit avant tout continuer de l’aider à consolider la paix et la stabilité et à protéger les civils, mais aussi appuyer, en tant que de be soin, ses efforts en faveur de la réussite du transfert à la Police nationale libérienne de toutes les compétences liées à la sécurité, ce qui suppose un renforcement des capacités de gestion du personnel de cette dernière, l’amélioration des progra mmes de formation qui lui permettront d’assumer rapidement ses fonctions en matière de sécurité et la coordination de ces activités avec tous les partenaires, notamment le Gouvernement lib érien, la direction de la police nationale et les donateurs; 3. Encourage le Gouvernement libérien et la MINUL à continuer d’avancer dans la planification de la transition et de remédier aux lacunes graves qu’il convient de combler pour faciliter le succès de la transition, notamment en hiérarchisant les priorités, de manière à fa ire une place à la promotion des droits de l’homme et la réconciliation, évaluer les problèmes de sécurité qui se posent, y compris aux frontières, renfor cer les institutions démocra tiques et étendre l’autorité de l’État et les services pub lics à l’ensemble du territoire; 4. Approuve la recommandation formulée par le Secrétaire général dans le rapport S/2012/230 et rappelée dans le ra pport S/2012/641, qui propose de rapatrier quatre bataillons d’infanterie et les unités de soutien qui s’y rattachent, soit au total quelque 4 200 hommes, sur les sept bataill ons que compte la fo rce militaire de la MINUL, en trois phases qui s’étaleraient d’août 2012 à juillet 2015, en tenant compte des conditions régnant dans la zo ne d’opérations, ce qui ramènerait le personnel militaire de la MINUL, en juillet 2015, à trois bataillons d’infanterie et aux unités de soutien qui s’y rattachent, soit en tout quelque 3 750 hommes, et autorise à cet égard le Secrétaire général à mettre en œuvre la première phase allant d’octobre 2012 à septembre 2013, durant la quelle la composante militaire sera réduite de 1 990 hommes; 5. Décide d’ajouter trois unités de police constituées supplémentaires, soit 420 policiers, aux sept unités autorisées dont est actuellement composée la force de la MINUL, qui comptent 1 375 policiers, portant les effectifs maximums autorisés à 1 795 policiers, et décide également que ces unités supplémentaires seront déployées au Libéria dès que possible, la première unité devant être déployée au plus tard en janvier 2013; S/RES/2066 (2012) 12-51137 4 6. Souligne que toutes reconfigurations futures de la MINUL seront décidées en fonction de l’évolution de la s ituation sur le terrain et de la capacité du Gouvernement libérien de mieux protéger la population grâce à des forces de sécurité viables et efficaces créées en vue de reprendre progressivement les fonctions de la MINUL en matière de sécurité; 7. Est conscient qu’il faudra, aux fins de la transition, que des conseillers spécialisés qualifiés apportent aide et concours à la Représentante spéciale du Secrétaire général dans le cadre de sa collaboration avec le Go uvernement libérien pour atteindre les objectifs de transition, prie le Secrétaire général de s’assurer que la MINUL est dotée de conseillers spécialisés dont les compétences et l’expérience professionnelles conviennent afin de re nforcer l’encadrement dans les domaines prioritaires, comme l’a proposé le Secrét aire général dans son rapport S/2012/230, et demande que ces conseillers spécialisés soient mis à la disposition de la Représentante spéciale pour combler les éventuelles lacunes qui compromettraient le renforcement des moyens dont dispose le Gouvernement libérien, en particulier la Police nationale libérienne, pour mettre en œuvre des programmes durables en ce qui concerne l’état de droit, la justice, la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité, y compris les mécanismes permettant de juger les auteurs de violences sexuelles et sexistes; 8. Souligne que pour donner des résultats durables, le processus de planification de la transition doit tenir compte de la variété des défis, notamment ceux ayant trait à la gouvernance et à l’état de droit, et de la situation politique, et demande à la MINUL de procéder aux ajustements internes nécessaires et, à la demande du Gouvernement libérien et conf ormément à son mandat, d’aider le peuple et le Gouvernement libériens à accomplir des progrès dans les domaines jugés prioritaires, notamment la ré conciliation nationale, la réforme constitutionnelle et la décent ralisation, tout en appuyant davantage les réformes du secteur de la sécurité et des mécanisme s permettant d’assurer l’état de droit; 9. Demande à nouveau au Gouvernement libérien de continuer à lutter contre la violence sexuelle et sexiste et, en coordination avec la MINUL, de continuer à lutter contre l’impunité des au teurs de ces crimes et de fournir aux victimes réparation, appui et protectio n, y compris grâce au renforcement des capacités de la police dans ce domaine et de la sensibilisation à la législation nationale existante sur la violence sexuelle; 10. Engage la MINUL à entretenir des contacts réguliers avec la population civile afin que son mandat et ses activités soient mieux connus et mieux compris, dans la limite des ressources dont elle dispose; 11. Prie la MINUL de continuer à appuyer dans les limites des ressources existantes la participation des femmes à la prévention des conflits, au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, notamment en tant que décideuses nommées ou élues dans les organes de gouvernan ce créés au lendemain du conflit; 12. Demande aux Gouvernements ivoirien et libérien de continuer à resserrer leur coopération, en particulier s’agissa nt de la zone frontalière, y compris en renforçant le contrôle et l’échange d’informations et en menant des activités coordonnées, et en définissant et en a ppliquant une stratégie concernant leur frontière commune visant à favoriser le dé sarmement et le rapatriement d’éléments S/RES/2066 (2012) 5 12-51137 armés étrangers se trouvant des deux côté s de la frontière, ai nsi que le retour volontaire des réfugiés; 13. Réaffirme les dispositions de sa résolution 1609 (2005) concernant la coopération et exhorte les entités des Nations Unies présentes en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris toutes les composante s de l’ONUCI et de la MINUL, dans la limite de leur mandat, de leurs moyens et des zones où elles sont déployées, à renforcer l’appui qu’elles a pportent aux fins de la stabilisation de la zone frontalière, notamment en renforçant leur c oopération et en définissant un projet et un plan stratégiques communs pour aider les autorités ivoiriennes et libériennes; 14. Rappelle qu’il a approuvé, dans sa résolution 2062 (2012), la recommandation du Secrétaire général tenda nt à transférer à l’ONUCI les trois hélicoptères armés actuellement attribués à la MINUL, qui devaient être utilisés en Côte d’Ivoire et au Libéria le long de la frontière qui sépare les deux pays et au- delà; 15. Demande à la communauté des donateurs d’aider le Gouvernement libérien, ainsi que les entités des Nations Unies et les organismes humanitaires, selon qu’il y a lieu, à mettre en œuvre des mesures concernant les réfugiés ivoiriens qui se trouvent toujours au Libéria; 16. Souligne la nécessité de conjuguer de manière cohérente maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin d’assurer une intervention efficace au lendemain de tout conflit, prie le Secrétaire général, en concertation avec l’équipe de pays des Nations Unie s et les partenaires internationaux, de continuer à coordonner son action et à coopérer avec la Commission de consolidation de la paix, demande que les centres pour la justice et la sécurité soient rapidement créés et dotés du personnel nécessaire pour être pleinement opérationnels afin que l’accès aux services de justice et de sécurité s’améliore dans tout le Libéria, et engage la Commission de consolidation de la paix, après des consultations étroites avec le Gouverneme nt libérien, à continuer de rendre compte des conclusions de ses missions et de se s recommandations sur la façon dont elle pourra hâter les progrès en matière de réform e de la sécurité, d’état de droit et de réconciliation nationale; 17. Souligne combien il importe que le concep t d’opérations militaires et les règles d’engagement soient régulièrement actualisés et qu’ils soient parfaitement conformes aux dispositions de la présente résolution, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte sur ce sujet, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents; 18. Souligne également combien il importe que le Gouvernement libérien, agissant en coordination avec la MINUL, l’ équipe de pays des Nations Unies et les partenaires internationaux, continue de se doter d’institutions pleinement opérationnelles et indépendantes dans les dom aines de la sécurité et de l’état de droit et, à cette fin, préconise une nouve lle fois les plans de développement des secteurs de la sécurité et de la justice et le plan d’action nationa l pour les droits de l’homme soient mis en œuvre dans la concertation; 19. Encourage la CEDEAO et l’Union du fleuve Mano à élaborer, avec l’appui du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, une stratégie sous- régionale pour lutter contre la menace co nstituée par les mouvements transfrontières de groupes armés et d’armes ainsi que par le trafic, et ce, avec l’assistance de S/RES/2066 (2012) 12-51137 6 l’ONUCI et de la MINUL, selon qu’il y a lieu, et prie le Secrétaire général de faire régulièrement le point des progrès accomplis dans l’élaboration de cette stratégie; 20. Prie le Secrétaire général de l’informer régulièrement de la situation sur le terrain au fil de la reconfiguration de la MINUL, des progrès accomplis par rapport aux jalons de la transition, et de l’état d’avancement du plan de transition qui doit être établi en concertation avec le Gouvernement libérien, y compris des avancées réalisées dans les domaines prioritaires visés aux paragraphes 4, 5, 6, 7 et 8, et de lui présenter un rapport à mi-parcour s, au plus tard le 28 février 2013, et un rapport final, au plus tard le 15 août 2013, concernant la mise en œuvre de la présente résolution; 21. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2067 (2012)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2067(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2067 (2012)* Conseil de sécurité Distr. générale 18 septembre 2012 12-51301* (F) *1251301* Résolution 2067 (2012) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6837e séance, le 18 septembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, ainsi que les déclarations de son président, sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie et redisant son adhésion à la cause d’un règlement global et durable de la situation en Somalie, Considérant qu’une plus grande stabilité de la Somalie revêt une importance vitale pour garantir la sécurité dans la région, Se félicitant des progrès notables qui ont été accomplis ces 12 derniers mois par suite de la convocation de l’Assemblée constituante nationale et de l’adoption par celle-ci de la Constitution provisoire somalienne, Notant avec satisfaction le travail important qu ’ont accompli les chefs traditionnels et le Comité technique de sé lection aux fins d’agréer les membres du Parlement, se félicitant de la création du nouveau Pa rlement fédéral de Somalie mais exprimant sa préoccupation devant les actes d’intimidation et de corruption qui auraient entaché la procédure de sélection, Se félicitant de la sélection de son présiden t par le nouveau Parlement fédéral ainsi que d’un nouveau président, et considérant qu’elle vient parachever la transition en Somalie et marquer pour le pays une étape importante sur la voie d’une gouvernance plus stable et plus responsable, Exprimant sa préoccupation devant les cas présumés de malversation financière, et encourageant les nouvelles autorités somaliennes à faire respecter des normes strictes en matière de gestion financière, Se félicitant du rôle joué par les organes régionaux, notamment l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développement, dans le processus de transition, * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/2067 (2012) 12-51301 2 Louant les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général, Augustine Mahiga, pour apporter la paix et la stabilité à la Somalie, Saluant le concours que la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) apporte à la réalisation d’une pa ix et d’une stabilité durables en Somalie et notant le rôle essentiel qu’elle joue en améliorant la sécurité à Mogadiscio et dans d’autres parties du centre-sud de la Somalie, disant sa reconnaissance aux Gouvernements burundais, ougandais, djiboutien, kényan et sierra-léonais qui continuent à fournir des contingents, des forces de police et du matériel à l’AMISOM et appréciant les sacrifices notables faits par les forces de l’AMISOM, Réaffirmant sa vive condamnation de toutes le s attaques visant les institutions somaliennes, l’AMISOM, le personnel et le s installations des Nations Unies ou la population civile perpétrées par des gro upes d’opposition armés et des combattants étrangers, en particulier d’Al-Chabab , soulignant que les groupes d’opposition armés somaliens et les combattants étrangers, en particulier d’Al-Chabab, constituent une menace terroriste pour la Somalie et pour la communauté internationale, soulignant également que ni le terrorisme ni l’extrémisme violent n’ont leur place en Somalie et demandant à nouveau à tous les groupes d’opposition de déposer les armes, Engageant les nouvelles autorités somaliennes à établir, avec l’appui de l’AMISOM et des partenaires internationaux, une sécurité renforcée dans les zones sécurisées par l’AMISOM et par les Forces de sécurité nationales somaliennes et soulignant qu’il importe de mettre en place, dans les zones reprises à Al-Chabab, des structures locales de gouvernance et de sécurité viables, légitimes et représentatives, Rappelant ses résolutions 1950 (2010), 1976 (2011), 2020 (2011) et 2036 (2012), saluant les efforts déjà entrepris par la communauté internationale, dont les opérations navales et les acti ons de renforcement des capacités, se félicitant de la récente réduction du nombre d’attaques de pirates ayant abouti, sachant que ces gains sont potentiellement réversibles, exprimant sa vive préoccupation face à la menace que posent la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et conscient du fait que la poursuite de l’instabilité en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes, Se félicitant de la représentation accrue des femmes au Parlement, saluant l’action menée à cette fin par les autorités somaliennes et soulignant la nécessité que les femmes soient davantage associées à la prise des décisions qui intéressent la prévention et le règlement des conflits, Exprimant sa préoccupation devant la persistance de la crise humanitaire en Somalie et ses conséquences pour le peuple somalien, condamnant tout détournement de l’aide humanitaire et soulignant l’importance de l’appui humanitaire international, Réaffirmant qu’il importe de respecter les obligations découlant du droit international, notamment de la Charte de s Nations Unies, du droit international des droits de l’homme et du dro it international humanitaire, Notant qu’il importe d’enquêter sur les violations du droit international humanitaire et d’amener les auteurs de ces violations à répondre de leurs actes, S/RES/2067 (2012) 3 12-51301 Appréciant l’importance que revêtent les processus de justice transitionnelle pour bâtir durablement la paix et la réco nciliation, ainsi que de solides institutions en Somalie, et soulignant le rôle que tous les Somalien s, y compris les femmes, les acteurs de la société civile et les membres du Gouvernement, joueront dans l’entreprise de réconciliation grâce à un dialogue sans exclusive et consultatif, notant la prorogation, pour une durée d’un an, du mandat de l’Expert indépendant sur la situation des droits de l’homme en Somalie, Attendant avec intérêt la prochaine réunion de haut niveau organisée par le Secrétaire général sur la Somalie, qui se tiendra le 26 septembre 2012 et sera l’occasion pour les nouveaux dirigeants somalie ns de renforcer le partenariat avec la communauté internationale, notamment en ce qui concerne les prochaines mesures à prendre pour améliorer la sécurité et la stabilité ainsi que pour asseoir une gouvernance transparente et responsable en Somalie, 1. Exprime sa détermination à travailler en étroite collaboration avec les nouvelles institutions et les nouveaux services des autorités somaliennes et encourage le nouveau Président somalien à nommer rapidement un gouvernement d’ouverture obéissant au principe de resp onsabilité, en particulier un premier ministre, lequel sera chargé de constituer un cabinet capa ble d’entamer l’entreprise de consolidation de la paix dans le pays, et demande instamment aux acteurs somaliens et à la communauté internationa le de manifester leur appui continu; 2. Souligne le rôle décisif qui revient aux nouvelles autorités somaliennes s’agissant de réaliser la réconciliation, la paix durable et la stabilité en Somalie, demande aux autorités somaliennes de mener à bien toutes les tâches différées résultant de la feuille de route du 6 septembre 2011, ainsi que de conduire les affaires publiques d’une manière responsab le et non exclusive et de gérer les finances publiques en toute transparence, en coopérant de façon constructive avec la communauté internationale; 3. Redit sa préoccupation devant les irrégularités et les actes d’intimidation qui auraient entaché la procédure de sélection des membres du Parlement et prie instamment les autorités somaliennes d’enquêter sur ces faits et de prendre les mesures qui s’imposent; 4. Insiste sur le fait qu’il importe que les nouvelles autorités somaliennes mettent au point, en consultation avec le urs partenaires, un programme qui viendrait définir les priorités de l’ap rès-transition et renforcent les relations de la Somalie avec les organismes régionaux, prie le Secrétaire général et les entités compétentes des Nations Unies de leur prêter assistance à cet égard et souligne qu’un référendum national sur la Constitution provisoire ainsi que des élections géné rales devraient se tenir dans le courant de l’actuelle législature; 5. Souligne qu’il incombe aux autorités somaliennes d’œuvrer à la réconciliation et de doter le peuple somalien d’administrations locales et de services publics efficaces et ouverts à tous et souligne que ces initiatives doivent être complétées par l’établissement des institutions garantes de l’état de droit dans les zones reprises à Al-Chabab; 6. Réaffirme sa volonté de prendre des mesures contre quiconque menacerait la paix, la stabilité ou la sécurité de la Somalie; S/RES/2067 (2012) 12-51301 4 7. Exprime sa préoccupation devant les actes présumés de malversation financière, demande de nouveau qu’il y soit mis fin, demande instamment que s’instaure une coopération sans réserve, le but étant de mettre rapidement en place le Conseil conjoint de gestion financière et de le voir exercer efficacement ses fonctions, demande aux autorités somaliennes de mettre au point un code réglementaire efficace pour promouvoir le développement économique, prie tous les partenaires qui concourent à la reconstruc tion économique de la Somalie de mieux coordonner leurs actions, et note l’importance du renforcement des capacités des institutions somaliennes concernées; 8. Réaffirme l’importance du rôle des femmes dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, souligne l’importance de leur participation entière et sur un pied d’égalité à toutes entreprises de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, et demande instamment aux autorités somaliennes de continuer de favoriser une meilleure représentation des femmes à tous les niveaux de prise de décisions dans les institutions somaliennes; 9. Rappelle ses résolutions 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils da ns les conflits armés, réitère son appui à l’AMISOM, se félicite des progrès qu’elle a accomplis dans le sens de l’amélioration de la sécurité à Mogadiscio et ailleurs, souligne que la Mission et les Forces de sécurité nationales somaliennes doivent continuer à s’efforcer, avec l’appui de partenaires, de réduire la menace que représentent Al-Chabab et les autres groupes d’opposition armés conformément au mandat de l’AMISOM te l qu’il résulte du paragraphe 1 de sa résolution 2036 (2012) et du paragraphe 9 de sa résolution 1772 (2007), et, à cet égard, demande instamment aux autorités somaliennes d’achever la restructuration des Forces de sécurité nationales somaliennes, notamment en mettant en place une structure complète de commandement et de contrôle de tous les personnels réintégrés; 10. Se félicite de l’appui que les partenaires de l’Union africaine apportent à l’AMISOM, notamment par l’intermédiaire de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique de l’Union européenne et demande à tous les partenaires, en particulier aux nouveaux bailleurs de fonds, de prêter leur concours à l’AMISOM en lui fournissant du matériel, une assistance t echnique et des fonds pour la solde des troupes, et en versant une contribution non préaffectée au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour l’AMISOM; 11. Se réjouit de la signature du Plan national de sécurité et de stabilisation, réaffirme qu’il importe que les autorités soma liennes assument la responsabilité de l’instauration de la bonne gouvernance, de l’état de droit et de services de sécurité et de justice, souligne qu’il importe aussi de créer pr omptement le Comité national de sécurité envisagé dans la Constitution provi soire afin de garan tir entre Somaliens un dialogue sans exclusive sur le futur appareil de sécurité et de justice, engage vivement la communauté internationale à redoubl er d’efforts pour aider à renforcer les institutions de sécurité somaliennes et, à cet égard, se félicite du soutien que la Mission de formation de l’Union européenne apporte aux Forces de sécurité nationales somaliennes; 12. Exhorte la communauté internationale à continuer d’accompagner le renforcement des institutions judiciaires somaliennes, réaffirme qu’il est fondamental d’améliorer encore la coordina tion de l’assistance internationale dans ce domaine et souligne qu’il importe de tenir les engagements souscrits dans le S/RES/2067 (2012) 5 12-51301 cadre des initiatives convenues lors des conférences de Londres et d’Istanbul en 2012; 13. Encourage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes et les uns avec les autres dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, demande aux États de coopérer, selon qu’il conviendra, sur la question des prises d’otages, souligne que c’est aux autorités somaliennes qu’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, co nformément aux dispositions de la feuille de route du 6 septembre 2011, et prie les autorités somaliennes, avec le concours du Secrétaire général et des organismes compétents des Nations Unies, de se donner sans plus tarder un arsenal de lois pour lutter contre la piraterie, notamment des lois prévoyant l’exercice de poursuites contre quiconque fi nance, planifie, organise ou facilite les attaques perpétrées par des pirates ou en tire profit, en vue de garantir, dans les meilleurs délais, l’exercice de poursuites effi caces contre les pirates présumés et les personnes associées aux attaques perpétrées par des pirates au large des côtes somaliennes, le transfèrement vers la So malie des pirates poursuivis et condamnés ailleurs et l’incarcération des personne s reconnues coupables en Somalie, et demande en outre instamment aux autorités somaliennes de déclarer, conformément aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, la création d’une zone économique exclusive qui favorisera la police efficace des eaux au large des côtes somaliennes; 14. Note que les nouvelles autorités somalie nnes assument les fonctions qui incombaient précédemment au Gouvernemen t fédéral de transition aux fins de l’application des dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1846 (2008) et du paragraphe 6 de la résolution 1851 (2008), te lles que reconduites pa r le paragraphe 7 de la résolution 1897 (2009), le paragraphe 7 de la résolution 1950 (2010) et le paragraphe 9 de la résolution 2020 (2011); 15. Souligne qu’il sera indispensable de défe ndre et promouvoir les droits de l’homme, d’enquêter sur les violations du droit international humanitaire et d’amener les auteurs de ces violations à en répondre pour asseoir la légitimité des nouvelles autorités somaliennes et engage la Somalie à s’acqu itter des obligations que lui imposent le droit intern ational des droits de l’homme et le droit international humanitaire; 16. Se félicite de la signature, le 11 mai 2012, d’un mémorandum d’accord sur les droits de l’homme entre les auto rités somaliennes et l’Organisation des Nations Unies et demande instamment aux États Membres d’aider tous les organes compétents à mieux veiller au respect des droits de l’homme en Somalie; 17. Se félicite également de la signature, le 6 août 2012, par les autorités somaliennes et l’Organisation des Nations Unies, d’un plan d’action pour mettre fin aux meurtres et mutilations d’enfants, premier du genre à être signé, et engage les autorités somaliennes à mettre résolument en œuvre ce plan d’action, de même que celui du 3 juillet 2012 sur le recrutement et l’emploi d’enfants soldats, et souligne que quiconque commet de tels actes doit être traduit en justice; 18. Condamne fermement les violations des droits et atteintes aux droits de l’homme graves et systématiques commises par de nombreuses parties, et en particulier par Al-Chabab et ses affiliés, contre la population civile, y compris les actes de violence perpétrés sur la personne d’enfants, de journalistes et de S/RES/2067 (2012) 12-51301 6 défenseurs des droits de l’homme et le s violences sexuelles dont les femmes et les enfants sont victimes, exige qu’il soit immédiatement mis fin à ces actes et souligne que les auteurs de toutes ces violations et atteintes doivent en répondre; 19. Exige de nouveau de toutes les parties qu’elles veillent à ce que l’aide humanitaire parvienne en toute liberté, célérité et sécurité à tous ceux qui en ont besoin partout en Somalie; 20. Note l’importance cruciale qu’il y a à pourvoir à la cohérence et à la coordination de l’appui apporté par la co mmunauté internationale à la Somalie et invite l’Organisation des Nations Unies à coor donner les initiatives internationales tendant à la fourniture d’assistance à ce pays et au renforcement de ses capacités, approuve le transfert progressif d’une ante nne du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie à Mogadiscio et demande instamment à toutes les entités des Nations Unies de continuer à prendre les dispositions nécessaires pour parachever dans les meilleurs délais ce transfert en Somalie, en partic ulier à Mogadiscio et dans les régions reprises à Al-Chabab; 21. Attend avec intérêt les résultats de l’examen interinstitutions de la présence des Nations Unies coordonné par le Secrétaire général, souligne la nécessité de définir une approche stratégi que intégrée de toutes les activités des organismes des Nations Unies en Somalie, dans le cadre d’un étroit partenariat avec les autorités somaliennes et l’Union africain e, et en consultation avec les partenaires régionaux et internationaux, et prie le Secrétaire général de lui faire des recommandations au plus tard le 31 décembre 2012; 22. Réaffirme son appui à la cause d’un règlement global et durable de la situation en Somalie; 23. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2068 (2012)
IntituléLes enfants et les conflits armés
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2068(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2068 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 19 septembre 2012 12-51562 (F) *1251562* Résolution 2068 (2012) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6838e séance, le 19 septembre 2012 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000, 1379 (2001) du 20 novembre 2001, 1460 (2003) du 30 janvier 2003, 1539 (2004) du 22 avril 2004, 1612 (2005) du 26 juillet 2005, 1882 (2009) du 4 août 2009 et 1998 (2011) du 12 juillet 2011, et toutes les déclarations pertinentes de son président, qui constituent un cadre général pour la protec tion des enfant s touchés par les conflits armés, Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, qu’il est résolu à s’attaquer à la question des répercussions considérables des co nflits armés sur les enfants, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 26 avril 2012 (A/66/782-S/2012/261) et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet de se prononcer en droit sur le point de savoir si les situations visées dans ce rapport sont ou non des conflits armés au sens des Conventions de Genève et des Protocoles additionnels auxdites conventions, et qu’elle ne préjuge pas le statut juridique des parties non étatiques en présence, Soulignant que c’est aux gouvernements qu’il incombe au premier chef d’offrir secours et protection à tous les enfants touchés par les conflits armés et réitérant que toutes les mesures prises par des entités des Nations Unies dans le cadre du mécanisme de surve illance et de communication des informations doivent viser à soutenir et compléter, le cas éché ant, les prérogatives des gouvernements en matière de protection et de réadaptation, Soulignant qu’il importe d’assurer la protec tion générale des enfants dans toutes les situations de conflit armé, Constatant que l’application des résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) a permis de réaliser des progrès, aboutissant en particulier à la démobilisation de milliers d’enfants, à la signature de plans d’action entre les parties à des conflits armés et les Nations Unies et à la radiation de parties à des conflits des listes figurant dans les annexe s au rapport annuel du Secrétaire général, S/RES/2068 (2012) 12-51562 2 Demeurant profondément préoccupé par l’absence de progrès sur le terrain dans certaines situations préoccupantes où les belligérants continuent de violer impunément les dispositions du droit intern ational relatives aux droits et à la protection des enfants da ns les conflits armés, Conscient qu’il importe de renforcer les cap acités nationales en matière de protection, de réintégration et de réadap tation des enfants touchés par les conflits armés, en gardant à l’esprit le pr incipe de l’appropriation nationale, Rappelant qu’il incombe à tous les États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre quiconque est responsable de génoc ide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes odieux commis sur la personne d’enfants, Soulignant qu’il convient de traduire en justice les personnes qui auraient commis des crimes contre des enfants en période de conflit armé , en ayant recours aux systèmes judiciaires nationaux et, le cas échéant, aux mécanismes de justice internationale et aux juridictions pénale s mixtes, l’objectif étant de mettre un terme à l’impunité, Notant par ailleurs les dispositions pertinentes du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, 1. Accueille avec satisfaction la nomination de la nouvelle Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfa nts et les conflits armés, et souligne l’importance de ses travaux dans l’exécution du mandat qui lui a été confié de protéger les enfants en période de conf lit armé, conformément à ses résolutions pertinentes; 2. Condamne fermement toutes les violations du droit international applicable concernant le recrutement et l’emploi d’enfants par des parties à un conflit armé ainsi que leur re-recrutement, le s meurtres et les mu tilations d’enfants, les viols et autres formes de violences sexuelles dont ils sont victimes, les enlèvements, les attaques contre des écol es et/ou des hôpitaux et le refus d’accès humanitaire par les parties à un conflit armé, et exige que toutes les parties concernées mettent immédiatement un terme à de telles pratiques et prennent des mesures spéciales pour protéger les enfants; 3. Constate avec une profonde inquiétude que certaines parties persistent à commettre des violations et des sévices su r la personne d’enfants en période de conflit armé, au mépris flagrant de ses réso lutions portant sur la question, et à cet égard : a) Demande aux États Membres concernés de traduire en justice les responsables de telles violations en ayant recours à leur système judiciaire national et, le cas échéant, aux mécanism es de justice internationale; b) Réaffirme qu’il est disposé à adopter des mesures ciblées et graduelles contre quiconque persiste dans ces acte s, en tenant compte des dispositions pertinentes de ses résolutions 1539 (2004), 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011); 4. Invite la Représentante spéciale du Secrétaire général à lui présenter un exposé sur les questions concernant le processus de radiation et les progrès accomplis, afin de permettre un échange de vues sur la question; S/RES/2068 (2012) 3 12-51562 5. Demande à nouveau au Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés, avec le concours de la Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, d’envisager, dans un délai d’un an, un large éventail de mesures visant à accroître la pression sur ceux qui persis tent à commettre des violations et des sévices sur la personne d’enfant s en période de conflit armé; 6. Prie le Secrétaire général de continuer à lui présenter, tous les ans, des rapports sur l’application de ses résolutions et des déclarations de son président concernant les enfants et les conflits armés, et de lui présenter son prochain rapport d’ici à juin 2013; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2069 (2012)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2069(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2069 (2012)* Conseil de sécurité Distr. générale 9 octobre 2012 12-54005* (F) *1254005* Résolution 2069 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6843e séance, le 9 octobre 2012 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001), 1510 (2003), 2011 (2011) et 2041 (2012), Réaffirmant également ses résolutions 1267 (1999), 1368 (2001), 1373 (2001), 1822 (2008), 1904 (2009), 1988 (2011) et 1989 (2011), et exprimant à nouveau son soutien en faveur des efforts engagés au plan international pour éradiquer le terrorisme conformément à la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, et ses ré solutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et prenant note du rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants et le conflit armé en Afghanistan (S/2012/261) ainsi que des conclusions de son groupe de travail sur les enfants et les conflits armés (S/AC.51/2011/3), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité nationale de l’Afghanistan, Considérant qu’il incombe aux autorités afghanes d’assurer la sécurité et de faire respecter l’état de droit dans l’ensemble du pays, soulignant le rôle que la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) joue en aidant le Gouvernement afghan à améliorer la sécurité et à se doter des capacités nécessaires à cet effet et se félicitant de la coopération entre le Gouvernement afghan et la FIAS, Soulignant qu’il est essentiel que l’Afghanistan exerce un contrôle et joue un rôle directeur plus importants dans tous les domaines de la gouvernance, conformément au processus de Kaboul, Accueillant avec satisfaction les conclusions de la Conférence internationale sur l’Afghanistan tenue à Bonn (S/2011/762), qui prévoient que le processus de * Nouveau tirage pour raisons techniques (11 octobre 2012). S/RES/2069 (2012) 12-54005 2 transition, qui doit s’achever fin 2014, soit suivi d’une Décennie de la transition (2015-2024) au cours de laquelle l’Afghanistan consolidera sa souveraineté en assurant durablement le bon fonctionnement d’un État au service du peuple, se félicitant du consensus stratégique qui s’est établi entre le Gouvernement afghan et la communauté internationale au sujet d’un partenariat renouvelé et durable, fondé sur des engagements mutuels fermes, en faveur de la Décennie de la transition et accueillant également avec satisfaction les conclusions de la Conférence de Tokyo sur l’Afghanistan (S/2012/532) ainsi que l’adoption de l’Accord-cadre de responsabilité mutuelle de Tokyo destiné à favoriser une croissance économique et un développement durables de l’Afghanistan, par lequel le Gouvernement afghan et la communauté internationale ont ré affirmé leurs engagements mutuels, Reconnaissant à nouveau l’interdépendance des défis auxquels est confronté l’Afghanistan, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, des droits de l’homme, de l’état de droit et du développement ainsi que dans les domaines transversaux de la lutte contre les stupéfiants, de la lutte contre la corrupti on et de la responsabilisation se renforcent mutuellement et que les programmes de gouvernance et de développement considérés comme devant être prioritaires pendant la période de transition devront être conformes aux objectifs énoncés dans la Déclaration de Tokyo et aux programmes prioritaires nationaux, et se félicitant que le Gouvernement afghan et la communauté internationale continuent de s’efforcer d’aborder ces défis dans une perspective globale, Soulignant dans ce contexte que le Gouvernement afghan doit lutter plus énergiquement contre la corruption, promouvoir davantage la transparence et assumer davantage ses responsabilités, conf ormément à l’engagement qu’il a pris d’intensifier la lutte contre la corruption et qu’il a renouvelé avec une vigueur accrue dans les conclusions de la C onférence de Tokyo et l’Accord-cadre de responsabilité mutuelle de Tokyo, Se félicitant que les partenaires internationaux de l’Afghanistan, notamment l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), l’Union européenne (UE), les États voisins et les partenaires régionaux se soient engagés à long terme à continuer d’appuyer l’Afghanistan après la période de transition, y compris au cours de la Décennie de la transformation, et soulignant qu’il importe que ces engagements se complètent mutuellement et soient également complémentaires des futurs partenariats bilatéraux que le Gouv ernement afghan déciderait de conclure, Soulignant l’importance de l’accord conclu entre le Gouvernement afghan et les pays qui contribuent à la FIAS lors du Sommet de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord tenu à Lisbonne, visant à ce que la pleine responsabilité de la sécurité dans l’ensemble du pays soit pr ogressivement transférée au Gouvernement afghan d’ici à la fin de 2014, se félicitant de la poursuite de la mise en œuvre des trois premières phases de la transition et attendant avec intérêt l’étape importante de la mi-2013, date à laquelle le processus de transition aura été progressivement étendu à toutes les régions du pays et les forces afghanes assumeront le rôle principal pour ce qui est d’assurer la sécurité sur tout le territoire, soulignant le rôle que continue de jouer la FIAS à l’appui du Gouvernement afghan pour promouvoir une transition responsable ainsi que l’importance d’un renforcement des capacités des forces nationales de sécurité afghanes, S/RES/2069 (2012) 3 12-54005 Constatant les progrès réalisés et les défis qui restent à relever en matière de réforme du secteur de la sécurité et de gouvernance, se félicitant de l’appui et de l’assistance fournis par les partenaires inte rnationaux à la Police nationale afghane à cet égard, et notamment de l’engagement de la Mission de formation de l’OTAN en Afghanistan, de la mission de police de l’Union européenne (EUPOL Afghanistan) et de la Force européenne de gendarmerie et, dans le contexte de la transition, se félicitant du renforcement des capacités et de s moyens des forces nationales de sécurité afghanes, soulignant que l’Afghanistan doit renforcer davantage, avec les donateurs internationaux, l’armée et la Police nationale, demandant instamment, entre autres, que soient poursuivies les ac tivités de formation afin que l’Afghanistan dispose des moyens nécessaires pour assu mer durablement des responsabilités et un rôle directeur accrus en ce qui concerne les opérations visant à assurer la sécurité et à maintenir l’ordre public, à assurer le respect de la loi, à sécuriser les frontières du pays et à préserver les droits constituti onnels des citoyens afghans ainsi qu’à intensifier ses efforts visant à démantel er les groupes armés illégaux et à lutter contre le trafic de stupéfiants, comme ra ppelé dernièrement dans la Déclaration du Sommet de Chicago et dans la Déclaration de Tokyo, Accueillant avec satisfaction la Déclaration du Sommet de Chicago concernant l’Afghanistan, qui insiste sur l’engagement à long terme, après 2014, en faveur de l’instauration durable de la paix, de la s écurité et de la stabilité en Afghanistan, prenant acte de la responsabilité du Gouvernemen t afghan pour ce qui est d’assurer la pérennité des forces nationales afghanes capables et en nombre suffisant, appuyées par la communauté internationale, se félicitant , dans ce contexte, de la décision de la communauté internationale, lo rs de la Conférence internationale sur l’Afghanistan tenue à Bonn le 5 décembre 2011, de participer à la formation, à l’équipement, au financement et au renforcement des capacités des forces armées nationales afghanes après la période de transition, se félicitant , comme réaffirmé dans la Déclaration du Sommet de Chicago, du soutien financier en faveur des forces nationales afghanes avec comme objectif clair qu’en 2024 au plus tard, le Gouvernement afghan assumera intégralemen t la responsabilité financière de ses forces de sécurité, se félicitant de l’affirmation du Gouvernement afghan selon laquelle l’OTAN a un rôle à jouer pour ce qui est de former, de conseiller et d’aider les forces de sécurité nationales afghanes après 2014, Prenant note des initiatives régionales concernant l’Afghanistan, telles que le Processus d’Istanbul sur la sécurité et la coopération régionales pour la paix et la stabilité en Afghanistan, dont la Conférence ministérielle la plus récente s’est tenue à Kaboul le 14 juin 2012, la Conférence sur la coopération économique régionale concernant l’Afghanistan, qui a tenu sa cinquième session à Douchanbé les 26 et 27 mars 2012, le Sommet de Delhi pour les investissements tenu le 28 juin 2012, ainsi que des initiatives comme celles mises en œuvre dans le cadre de l’Association sud-asiatique de coopération régionale, de l’Organisation de Shanghai pour la coopération, de l’Organisation du Traité de sécurité collective, de l’Union européenne, de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et d’autres initiatives ayant pour but de renforcer la coopération économique régionale avec l’Afghanistan, notamment en ce qui concerne le développement des échanges et des infrastructu res le long des routes commerciales traditionnelles, l’offre énergétique, les transports et la gestion intégrée des frontières, et se félicitant , dans ce contexte, de la Conférence d’Istanbul pour l’Afghanistan : sécurité et coopération au Cœur de l’Asie du 2 novembre 2011 et de la conférence S/RES/2069 (2012) 12-54005 4 ministérielle de Kaboul sur la sécurité et la coopération régionale dans le « Cœur de l’Asie » tenue le 14 juin 2012, lors desq uelles a été lancé et développé le Processus d’Istanbul dans le cadre duquel l’Afghanistan et ses partenaires régionaux ont affirmé leur engagement à promouvoi r, avec l’appui de la communauté internationale, la sécurité et la coopération régionales aux fins d’instaurer la paix et la stabilité en Afghanistan en renforçant le dialogue et les mesures de confiance au niveau régional, attendant avec intérêt les prochaines conférences et notant que le Processus d’Istanbul est censé compléter et faciliter les efforts déployés par les organisations régionales, en particulier en ce qui concerne l’Afghanistan, et non s’y substituer, Reconnaissant l’importance de la contribution des voisins et des partenaires régionaux ainsi que des organisations régionales, y compris l’Union européenne, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’Organisation de Shanghai pour la coopération, l’Organisati on du Traité de sécurité collective et l’Association sud-asiatique de coopéra tion régionale pour la stabilisation de l’Afghanistan, soulignant qu’il est essentiel de dévelo pper la coopération régionale en tant que moyen efficace de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement en Afghanistan, se félicitant de l’intensification des efforts menés au plan régional en faveur de la poursuite de la mise en œuvre des déclarations antérieures sur les relations de bon voisinage et appuyant ces efforts, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer dans la promo tion de la paix et de la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté internationale, prenant note, à ce propos, de la complémentarité des objectifs de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) et de la FIAS, et soulignant qu’il faut renforcer la coopération, la coordination et l’appui mutuel, compte dûment tenu des tâches qui seront assignées à l’une et à l’autre ainsi que du caractère évolutif et de la taille réaménagée de la présence de la communauté internationale, Se déclarant gravement préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par la poursuite des actes de viol ence et de terrorisme perpétrés par les Taliban, Al-Qaida et autres groupes violents et extrémistes, des groupes armés illégaux et des criminels, notamment ceux qui sont impliqués dans la production, le trafic ou le commerce des drogues illicites comme le Secrétaire général les a décrits dans ses rapports depuis l’adoption de sa résolution 2011 (2011), et par les liens étroits qui existent entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui mettent en péril la population locale, y compris les enfants, ainsi que sur les forces nationales de sécurité et le personnel militaire et civil international, Saluant les mesures qu’a prises le Gouve rnement afghan pour actualiser et renforcer la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, en privilégiant une démarche de partenariat pour que l’application et la coordination en soient conjointes et efficaces, engageant la FIAS à continuer d’apporte r un appui efficace, dans le cadre des tâches qui lui sont assignées, à l’action sout enue menée sous direction afghane, notamment par les Forces nationa les de sécurité afghane, pour contrer la production et le trafic de stupéfiants, en collaboration avec les acteurs internationaux et régionaux concernés, conscient de la menace que la production et le commerce illicites et le trafic de stupéfiants posent pour la paix internationale et la stabilité des différentes régions du monde, ainsi que du rôle important que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) joue dans ce domaine, et demeurant S/RES/2069 (2012) 5 12-54005 préoccupé par les conséquences néfastes de la cu lture, de la production, du trafic et de la consommation d’opium pour la sécurité , le développement et la gouvernance en Afghanistan, ainsi que pour la région et au-delà, et saluant l’Initiative du Pacte de Paris qui constitue un des cadres les plus im portants dans la lutte contre les opiacées en provenance d’Afghanistan, S’inquiétant des incidences néfastes des actes de violence et de terrorisme perpétrés par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents et extrémistes et groupes armés illégaux sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primauté du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services essentiels et à veiller au plein exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Réaffirmant son appui à l’action que continue de mener le Gouvernement afghan, avec l’aide de la communauté inte rnationale, notamment la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, pour améliorer la situation sur le plan de la sécurité et faire front à la menace créée par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents et extrémistes et groupes armés illégaux, et soulignant à ce propos la nécessité de poursuivre l’action menée à l’échelle internationale, notamment par la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, Condamnant avec la plus grande fermeté tous les attentats – qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs artisanaux, d’attentats-suicides, d’assassinats ou d’enlèvements, d’attentat s aveugles dirigés contre des civils, d’attaques menées contre des agents human itaires ou d’attentats contre les forces afghanes et internationale s – qui nuisent à l’entrepri se de stabilisation, de reconstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamnant également l’utilisation des civils comme boucliers humains par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents et extr émistes et groupes armés illégaux, Se félicitant des résultats obtenus par le Gouvernement afghan en ce qui concerne l’interdiction du nitrate d’ammonium comme engrais, et demandant que l’action menée pour faire appliquer les règl ements relatifs à la lutte contre les matières explosives et les précurseurs se pour suive, de sorte que les insurgés soient moins à même de s’en servir pour fabriquer des engins explosifs improvisés, Conscient des menaces que continuent de co nstituer les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents et extrémistes et groupes armés illégaux, ainsi que des gros problèmes que pose l’action mené e pour faire face à ces menaces, Se déclarant gravement préoccupé par le nombre élevé et encore accru des pertes civiles en Afghanistan, en particulier parmi les femmes et les enfants, dont la majorité de plus en plus forte est causée par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes violents extrémistes et groupes armés illégaux, condamnant avec la plus grande fermeté les nombreuses attaques dirigées contre des écoles, y compris le fait qu’elles soient incendiées et contraintes de fermer, leur utilisa tion par des groupes armés ainsi que les actes d’intimidation, le s enlèvements et les assassinats dont fait l’objet le personnel éducatif, en particulier les attaques menées par les groupes armés, y compris les Taliban, c ontre l’éducation des filles et se félicitant , à cet égard, que les Taliban aient été inscrits sur la liste figurant dans l’annexe du rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé en Afghanistan (S/2012/261) conformément à sa résolution 1998 (2011), et réaffirmant que toutes les parties à un conflit armé doivent prendre toutes les me sures possibles pour assurer la protection des civils touchés, en particulier le s femmes, les enfants et les déplacés, demandant S/RES/2069 (2012) 12-54005 6 à toutes les parties d’honorer les obligati ons que leur font le droit international humanitaire et le droit des dr oits de l’homme et que t oute mesure utile soit prise pour assurer la protection des civils, constatant qu’il importe que la situation des populations civiles et plus particulièrement les pertes civiles soient suivies en permanence, notamment par la FIAS, et qu’il en soit informé, et prenant note à ce propos de l’action menée par l’unité de la FIAS chargée de recenser les victimes civiles, Prenant acte des nouveaux progrès enregistrés par la FIAS et les autres forces internationales pour réduire au minimum le nombre de victimes civiles, comme il est constaté dans le rapport de mi-2012 de la MANUA sur la protection des civils dans les conflits armés, engageant ardemment la FIAS et les autres forces internationales à continuer de redoubler d’ef forts pour prévenir les pertes civiles, notamment en s’attachant plus encore à protéger la population afghane, cette protection étant considérée comme un él ément central de leur mission, et notant qu’il importe de faire le point en perman ence des tactiques et procédures et de dresser, avec le Gouvernement afghan, après enquête, le bilan de toute intervention ayant causé des pertes civiles, ou dont le Gouvernement estime qu’elle appelle une investigation conjointe, ainsi que de continuer de coopérer avec les Forces nationales de sécurité afghanes pour améliorer la protection des civils, Se déclarant profondément préoccupé par le recrutement et l’emploi d’enfants par les forces des Taliban en Afghanistan et par le fait que le conflit tue et mutile des enfants, appuyant le décret du Ministre de l’intérieur en date du 6 juillet 2011, réaffirmant que le Gouvernement tient résolument à empêcher les violations des droits de l’enfant, se félicitant de la création du Comité directeur interministériel sur les enfants et le conflit armé et des progrès accomplis dans la mise en œuvre du plan d’action, et demandant que toutes les dispositions de ce plan soient mises en œuvre, en étroite collaboration avec la MANUA, Soulignant à cet égard combien il importe que le Gouvernement afghan progresse encore sur la vo ie de l’élimination de l’ impunité, du renforcement des capacités des institutions judiciaires, de la reconstruction et de la réforme du secteur pénitentiaire, et de l’amélio ration du respect de la légalité et des droits de l’homme en Afghanistan, y compris pour les femmes et les filles, en particulier le droit qu’ont les femmes en vertu de la Constitution de participer pleinement à la vie politique, économique et sociale du pays, et se félicitant , à cet égard, du plan de la Police nationale et des objectifs qui y sont énoncés pour renforcer la formation en matière de droits de l’homme, notamment ce qui concerne la problématique hommes- femmes, et pour recruter davantage de femmes, Appelant de nouveau toutes les parties et tous les groupes afghans à concourir de manière constructive au dialogue politique pacifique dans le cadre défini par la Constitution afghane, à œuvrer avec les donateurs internationaux au développement socioéconomique du pays et à s’abstenir de recourir à la violence, y compris en utilisant des groupes armés illégaux, et souscrivant aux objectifs du Haut Conseil pour la paix, Réaffirmant qu’il est fermement résolu à soutenir le Gouvernement afghan dans l’action qu’il mène, conformément au Communiqué de Kaboul et aux conclusions de la Conférence de Bonn et dans le cadre de la Constitution afghane et des procédures qu’il a énoncées dans sa résolution 1988 (2011) et ses autres résolutions pertinentes, pour faire avancer le processus de paix et de réconciliation, S/RES/2069 (2012) 7 12-54005 Se félicitant des efforts renouvelés du Gouvernement afghan visant à faire avancer le processus de paix et de réconciliation, comme en témoignent notamment la création du Haut Conseil de la paix et la mise en œuvre du Programme afghan pour la paix et la réintégration, pour faciliter un dialogue sans exclusive mené par les Afghans sur la réconciliation et la pa rticipation politique ainsi qu’il ressort du communiqué de la Conférence de Kaboul du 20 juillet 2010 consacré au dialogue avec ceux qui renoncent à la violence, n’ont pas de lien avec des organisations terroristes internationales, dont Al-Qaida , respectent la Constitution afghane, en particulier ses dispositions relatives aux droits humains, notamment les droits de la femme, et souhaitent participer à l’édification d’un Afghanistan pacifique, ainsi que des principes et des résultats détaillés d écoulant des conclusions de la Conférence de Bonn du 5 décembre 2011, approuvé par le Gouvernement afghan et la communauté internationale, dans le respect total de l’application des mesures et procédures définies dans ses résolutions 1267 (1999) et 1988 (2011) et toute autre résolution qu’il a adoptée sur la question, exhortant tous les États concernés à continuer de participer au processus de paix, et conscient des effets que les attaques terroristes ont sur le peuple afghan et de s conséquences qu’elles risquent d’avoir sur les perspectives de règlement pacifique, Constatant qu’un nombre accru de Taliban se sont réconciliés avec le Gouvernement afghan, ont rejeté l’idéologie te rroriste d’Al-Qaida et de ses partisans et soutiennent la recherche d’un règlement pacifique du conflit qui se poursuit en Afghanistan, constatant également que, malgré l’évolution de la situation dans le pays et les progrès de la réconciliation, la sécurité continue de poser de graves problèmes en Afghanistan et dans la région, Constatant également l’augmentation du nombre de personnes qui ont rejoint le Programme afghan pour la paix et la réintégration , saluant les résultats de la Conférence d’examen du Programme qui s’est tenue en mai 2011 et les efforts récemment déployés pour assurer sa mise en œuvre, et encourageant la poursuite de l’action menée pour remédier aux pr oblèmes opérationnels qui subsistent, notamment par la mise en place d’un m écanisme de vérification approprié, et encourageant à nouveau la communauté internationale à appuyer cette initiative pilotée par l’Afghanistan, Rappelant les engagements qu’a pris le Gouvernement afghan, le plus récemment à la Conférence de Tokyo, de renforcer et d’améliorer le processus électoral, et d’entreprendre une réform e électorale à long terme pour veiller à ce que les prochaines élections soient transpar entes, crédibles et démocratiques, et réaffirmant que l’avenir pacifique de l’Afghanistan repose sur la construction d’un État stable, sûr et viable sur le plan économique, à l’abri du terrorisme et des stupéfiants, et fondé sur la primauté du droit, des institutions démocratiques solides, le respect du principe de la séparation des pouvoirs, le renforcement de l’équilibre entre les pouvoirs constitutionnels, ainsi que la garantie et le respect des droits et des obligations du citoyen, Saluant les efforts que la communauté internationale déploie pour renforcer la cohérence des activités militaires et civile s, y compris celles menées dans le cadre de la FIAS, Se félicitant du maintien de la coordination entre la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, ainsi que de la coopération sur le théâtre des opérations entre la FIAS et la présence de l’Union européenne en Afghanistan, S/RES/2069 (2012) 12-54005 8 Saluant le rôle de chef de file joué pa r l’OTAN et la cont ribution apportée par de nombreux pays à la FIAS et à la coal ition de l’opération Liberté immuable, qui agit dans le cadre des opérations antite rroristes menées en Afghanistan et conformément aux règles applicables du droit international, Considérant que la situation en Afghanistan continue de cons tituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à faire en sorte que la Force intern ationale s’acquitte pleinement de sa mission, en coordination avec le Gouvernement afghan, Agissant donc en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité, telle que définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003), pour une période de 12 mois jusqu’au 13 octobre 2013; 2. Autorise les États Membres participant à la FIAS à prendre toutes mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 3. Constate que la FIAS doit pouvoir satisfaire tous ses besoins opérationnels, se félicite de l’accord conclu entre le Gouvernement afghan et les pays qui fournissent des effectifs à la FIAS en vue de transférer progressivement la responsabilité intégrale de la sécurité da ns tout l’Afghanistan au Gouvernement afghan d’ici à la fin de 2014 et de la mi se en œuvre continue, depuis juillet 2011, du processus de transition, et engage les États Membres à fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources à la FIAS et à poursuivre les efforts qu’ils déploient en faveur de la sécurité, la stabilité et la transition en Afghanistan; 4. Se félicite de l’engagement ferme du Gouvernement afghan à poursuivre le développement, avec le soutien des pays de la FIAS, de Forces nationales de sécurité afghanes soumises à la Constitution afghane, aptes à assurer la paix, la sécurité et la stabilité pour tous les Af ghans, placées sous une direction civile efficace et agissant dans le respect de l’état de droit et des droits de l’homme, et capables de contribuer à la sécurité de la région en stabilisant la situation en Afghanistan; 5. Salue la volonté affichée par l’OTAN et le Gouvernement afghan de développer encore toutes les dimensions du partenariat durable auquel ils se sont engagés en novembre 2010 au Sommet de Lisbonne, jusqu’en 2014 et au-delà, et en particulier l’intention qui y est exprimée d’apporter, dans le cadre du partenariat durable, un soutien pratique visant à mainteni r et améliorer la capacité et l’aptitude de l’Afghanistan à lutter efficacement contre les menaces pesant sur sa sécurité, sa stabilité et son intégrité, et à contribuer à la sécurité régionale en stabilisant la situation dans le pays; 6. Souligne qu’il importe de prendre, dans le cadre d’un dispositif global, des mesures tendant à rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, professionnel et responsable, encourage la FIAS et les autres partenaires à continuer, dans les limites des ressources disponibles, à former, conseiller et responsabiliser les Forces nationales de sé curité afghanes afin d’accélérer la réalisation de l’objectif que constitue l’ex istence de forces de sécurité afghanes autosuffisantes, viables, responsables et ethniquement équilibrées, vouées au maintien de la sécurité et de l’état de droit dans la totalité du pays, se félicite du rôle de premier plan que jouent de plus en plus les autorités afghanes dans le maintien de S/RES/2069 (2012) 9 12-54005 la sécurité dans tout le pays, ainsi que des progrès notables réalisés dans la croissance de l’Armée nationale afghane et de la Police nationale afghane, et souligne qu’il importe d’appuyer la professionnalis ation continue de ces institutions; 7. Demande à la FIAS et au Haut Représentant civil de l’OTAN de continuer d’agir en étroite consultati on avec le Gouvernement afghan et le Représentant spécial du Secrétaire généra l de l’Organisation des Nations Unies, conformément à sa résolution 2041 (2012), ainsi qu’avec la coalition de l’opération Liberté immuable, dans l’exécution du mandat de la Force; 8. Prie le Commandement de la FIAS de le tenir régulièrement informé, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, de l’exécution du mandat de la Force, notamme nt en lui présentant régulièrement ses rapports trimestriels; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2070 (2012)
IntituléLa situation en Haiti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2070(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2070 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 octobre 2012 12-54661 (F) *1254661* Résolution 2070 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6845e séance, le 12 octobre 2012 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier ses résolutions 2012 (2011), 1944 (2010), 1927 (2010), 1908 (2010), 1892 (2009), 1840 (2008), 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (2006), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Constatant qu’Haïti a continué à faire d’énor mes progrès depuis le tragique séisme du 12 janvier 2010 et a franchi, au cours de l’année écoulée, un certain nombre d’étapes politiques majeures – si gne qu’il progresse sur la voie de la stabilisation –, en particulier l’approbati on par le Parlement de la nomination d’un nouveau premier ministre, l’institution du C onseil supérieur du pouvoir judiciaire et la publication d’amendements à la Constitution, Notant qu’il est essentiel d’organiser des élections législatives partielles, municipales et locales, et notant à cet égard l’importance de la mise en place du Conseil électoral permanent conformément aux amendements constitutionnels, Constatant que dans l’ensemble, la sécurité, quoique fragile, s’est améliorée depuis l’adoption de ses résolutions 1908 (2010), 1927 (2010) et 1944 (2010) et qu’il règne une relative stabilité depuis l’ adoption de sa résolution 2012 (2011), ce qui permet à la MINUSTAH de continuer à réduire progressivement les effectifs qu’elle a déployés depuis le séisme et de revoir sa configuration sans compromettre la sécurité et la stabilité dans le pays , et conscient que les décisions d’intérêt sécuritaire touchant l’avenir de la Mission doivent obéir aux circonstances, Notant avec préoccupation la multiplication des cas d’homicides, surtout dans les grandes villes, et la menace persistante des bandes armées, Conscient du rôle essentiel que joue la MINUS TAH pour garantir la stabilité et la sécurité en Haïti, féli citant la Mission de ce qu’e lle continue d’aider le Gouvernement haïtien à créer un environnement sûr et stable, exprimant sa gratitude aux personnels de la Mission et à leur s pays d’origine respectifs et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, S/RES/2070 (2012) 12-54661 2 Saluant la détermination sans faille du Gouvernement haïtien à asseoir l’état de droit et à aller encore de l’avant dans la réforme du secteur de la sécurité, Se félicitant du plan de développement de la Police nationale haïtienne pour 2012-2016 présenté par la MINUSTAH et la Police nationale haïtienne, soulignant la nécessité pour le Gouvernement haïtien, aidé en cela par la communauté internationale, à sa demande, d’entreprendre de renforcer et réformer la Police nationale conformément aux critères définis dans ce plan et engageant le Gouvernement à s’employer, avec le concours de la MINUSTAH, à informer régulièrement la population haïtienne et les pr incipales parties concernées de l’état d’avancement dudit plan, Soulignant que le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ayant été mis en place, il faut continuer de renforcer l’appare il judiciaire et pénitentiaire haïtien dans l’intérêt d’une intégration et d’une cohérence meilleures du secteur de la sécurité, avec l’appui du PNUD, se félicitant de l’évaluation des capacités du Ministère de la justice et de la sécurité publique qui a accouché d’un plan de réforme de cette institution, et conscient que la persista nce des atteintes aux droits de l’homme constatées dans le système pénitentiaire, comme les détentions provisoires prolongées, la surpopulation carcérale, le s conditions sanitaires et le manque d’accès aux services de santé, y compris les problèmes d’hygiène, compromet sérieusement l’avenir des réformes administratives, Constatant que malgré les progrès non néglig eables accomplis, Haïti reste en proie à de sérieux problèmes humanitaires, car plus de 390 000 déplacés restent tributaires de l’aide pour leur survie, le choléra continue de sévir, les conditions de vie dans les camps restant encore précaires, Félicitant les organismes des Nations Unies présents en Haïti de toutes les mesures qu’ils ont prises en faveur du relè vement au lendement du séisme de janvier 2010, en particulier d’avoir soutenu des programmes d’hébergement et de déblaiement et mobilisé des unité s du génie de la MINUSTAH, Reconnaissant que le pays est extrêmement vulnérable aux catastrophes naturelles, soulignant le rôle directeur qui est celui du Gouvernement haïtien dans l’entreprise de relèvement et de recons truction consécutive au séisme, notamment dans les activités de réduction des risque s et de préparation aux catastrophes, et insistant sur la nécessité d’une coordinati on et d’une complémentarité renforcées de l’action menée par l’ensemble des organismes des Nations Unies et les autres parties prenantes concernées pour soutenir le G ouvernement dans ce contexte, ainsi que de l’appui général au développement social et économique d’Haïti, Soulignant que pour asseoir durablement la stabilité en Haïti il est essentiel que le relèvement, la reconstruction et le développement social et économique du pays aillent de l’avant, notamment qu’ il reçoive une aide internationale au développement efficace et donne à ses institutions les moyens d’en tirer parti, et réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec le développement économique et social, Saluant la création du Mécanisme de coordination de l’aide, qui succède à la Commission intérimaire pour la reconstructi on d’Haïti, et la solidarité constante du Fonds pour la reconstruction d’Haïti, Se félicitant que la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies en Haïti aient arrêté, en étroite concertation av ec le Gouvernement haïtien, le cadre stratégique intégré pour 2013-2016, qui défin it les priorités de l’ONU et rejoint le S/RES/2070 (2012) 3 12-54661 Plan de développement stratégique du G ouvernement haïtien et le futur plan de consolidation conditionnel de la MINUSTAH, Prenant note des efforts que le Gouvernement haïtien continue de faire pour tenter de juguler et d’éradiquer l’épidémie de choléra, engageant instamment les organismes des Nations Unies à continuer d’aider le Gouvernement, en coordination avec les autres parties concernées, à surmonter les faiblesses structurelles du pays, en particulier celles des systèmes d’appr ovisionnement en eau et d’assainissement, soulignant qu’il importe de renforcer les moyens des institutions nationales de santé publique et conscient de l’action que mène nt les organismes des Nations Unies pour lutter contre le choléra, Invitant instamment les bailleurs de fonds à honorer les engagements qu’ils ont pris lors de la Conférence qui s’est tenue à New York en 2010, afin, notamment, d’aider les plus vulnérables à accéder aux se rvices et à l’emploi, et soulignant qu’il incombe au pays de tracer des orientations et priorités claires dans ce sens, Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans l’entreprise de stabilisation et de reconstruction en cour s en Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer de collaborer étroite ment avec les institutions fi nancières internationales, les organisations régionales et sous-régi onales et d’autres parties prenantes, en particulier l’Organisation des États amér icains (OEA), l’Union des nations de l’Amérique du Sud (UNASUR) et la Communauté des Caraïbes (CARICOM), Conscient de l’interdépendance des défis à re lever en Haïti, réaffirmant que les progrès durables accomplis dans les domaines de la sécurité, de l’état de droit et de la réforme institutionnelle, de la réconc iliation nationale et du développement, notamment dans la lutte contre le chômage et la pauvreté, sont complémentaires, et saluant la persévérance dont font preuve le Gouvernement haïtien et la communauté internationale pour relever ces défis, Insistant sur la nécessité de mettre en œuvre des projets à forte intensité de main-d’œuvre très efficaces et bien médiatisés, de nature à aider à créer des emplois et à dispenser les services sociaux de base, Saluant les efforts faits par la Police na tionale haïtienne pour multiplier ses patrouilles et accroître sa présence sur le terrain et ses contacts avec la population, ce qui a pu contribuer à l’augmentation du nombre des infractions qui lui sont signalées, Sachant que la violence sexuelle et sexiste continue de faire sérieusement problème, surtout dans les quartiers margin alisés de Port-au-Pr ince, les camps de déplacés et les régions reculées du pays, Conscient du rôle de police de proximité que continue de jouer la MINUSTAH, en étroite coordination avec les comités des camps, dans les camps de déplacés, et saluant l’action qu’elle mène auprès de la population pour l’inciter à dénoncer toutes infractions, Conscient que le renforcement des organismes nationaux de défense des droits de l’homme, le respect des dro its de l’homme et de la légalité, la lutte contre la criminalité, la violence sexuelle et sexist e et l’impunité sont essentiels pour asseoir l’état de droit et la sécurité en Haïti, Réaffirmant qu’il incombe au Représentant spécial du Secrétaire général de coordonner et de diriger toutes les activ ités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies présents en Haïti, et réaffirmant également son soutien au S/RES/2070 (2012) 12-54661 4 Représentant spécial qui s’emploie à coordonner au mieux les activités de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Na tions Unies et à susciter entre elles une collaboration sur les volets communs de le urs mandats respectifs, notamment dans le cadre du plan de consolidation conditionnel en cours d’élaboration, Soulignant l’importance qu’il y a à doter la Police nationale haïtienne de moyens financiers qui lui permettent de renforcer ses capacités logistiques et administratives, invitant le Gouvernement haïtien à tirer parti du soutien de la communauté internationale pour garantir à la population haïtienne des conditions de sécurité satisfaisantes et demandant à tous les partenaires étrangers de mieux coordonner leurs actions dans ce sens, Se félicitant de la nomination d’un nouveau Directeur général de la Police nationale haïtienne, preuve de continuité sur le plan institutionnel, Rendant hommage à l’ancien Président des États-Unis d’Amérique William J. Clinton en ce qu’il fait, en sa qualité d’Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, pour renforcer l’entr eprise de relèvement me née par l’Organisation des Nations Unies, en matière humanitaire et de développement, et pour assurer le suivi des promesses de contributions et le décaissement des fonds promis, assurer la liaison avec les organismes des Nations Unies et les institutions financières internationales, veiller à la cohérence des interventions des organismes des Nations Unies présents en Haïti, et notant qu’il im porte de rendre régulièrement compte de ces activités, Soulignant qu’il importe que le Bureau de l’Envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti, les autres entités des Nations Un ies et les États Membres travaillent en étroite coordination, et qu’il est nécessai re que tous les inte rvenants extérieurs présents sur le terrain en fassent autant, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 31 août 2012 (S/2012/678), Sachant que la Charte des Nations Un ies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, ainsi qu’il ressort de la section I du paragraphe 7 de sa résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2013, dans l’intention de le renouveler, le mandat de la MINUSTAH tel qu’il résulte de ses résolutions 1542 (2004), 1608 (2005), 1702 (2006), 1743 (2007), 1780 (2007), 1840 (2008), 1892 (2009), 1908 (2010), 1927 (2010), 1944 (2010) et 2012 (2011); 2. Décide que l’effectif global de la MINUSTAH comprendra une composante militaire qui comptera jusqu’à 6 270 soldats de tous rangs à l’issue du retrait d’un nombre équilibré de militaires de l’infanterie et du génie, et une composante policière dont l’ effectif pourra atteindre 2 601 membres, ainsi qu’il est préconisé au paragraphe 50 du rapport du Secrétaire général; 3. Affirme qu’à l’avenir, tout aménagement de la configuration de la force devrait reposer sur l’état général de sécu rité sur le terrain, tenant compte de l’incidence des réalités sociales et politique s sur la stabilité et la sécurité en Haïti, du développement croissant des capacités des pouvoirs publics, en particulier du renforcement en cours de la Police nationale haïtienne, et de l’exercice de plus en plus effectif par les autorités nationales de la responsabilité de l’État en matière de maintien de la stabilité et de la sécurité dans le pays; S/RES/2070 (2012) 5 12-54661 4. Prend note du plan de consolidation conditionnel de la MINUSTAH, en cours d’élaboration sous la conduite du Représentant spécial du Secrétaire général, en collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies et en consultation avec le Gouvernement haïtien et les partenaires internationaux; reconnaît, conformément aux paragraphes 47 et 48 du rapport du Secrét aire général, l’inté rêt qu’il y a à axer les activités de la Mission su r quelques tâches prescrites réalisables dans un délai raisonnable tel qu’il ressort dudit plan, et à conclure avec le Gouvernement haïtien un plan de transition définissant quelques indicateurs clefs qui permettront de mesurer l’évolution de l’ entreprise de stabilisation, tout en rappelant l’interdépendance des problèmes de stabilité en Haïti, qui ressort clairement du mandat de la Mission; 5. Considère que c’est au Gouvernement et au peuple d’Haïti qu’appartient la maîtrise et qu’incombe au premier chef la charge de la stabilisation du pays sous tous ses aspects, se félicite des dispositions prises par la MINUSTAH pour fournir au Gouvernement haïtien, ainsi que celui- ci l’a demandé, un soutien logistique et une expertise technique, dans la limite des moyens disponibles, pour lui permettre de continuer à renforcer les capacités des institutions garantes de l’état de droit aux échelons national et local et d’accélérer la mise en œuvre de sa stratégie de réinstallation des personnes déplacées, s achant qu’étant temporaires ces mesures prendront progressivement fin à mesure qu’Ha ïti verra ses capacités se renforcer, et demande à la Mission de mener en toute célérité les activités y relatives, ainsi que le Secrétaire général l’a recommandé, au besoin en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et ceux qui concourent ég alement à l’entreprise de stabilisation; 6. Encourage la MINUSTAH à continuer d’aider le Gouvernement haïtien à offrir une protection adéquate à la population civile, en prêtant tout particulièrement attention aux besoins des déplacés et des autres catégories vulnérables, notamment les femmes et les enfants, y compris en me ttant en place des dispositifs conjoints de police de proximité dans les camps, conformément à sa résolution 1894 (2009); 7. Se félicite de ce que le Gouvernement haïtien fait pour renforcer les capacités des institutions chargées de garantir la sécurité et l’état de droit à tous les niveaux, y compris à la faveur de la décentralisation, et demande à la MINUSTAH, agissant dans les limites de son mandat, et à d’autres acteurs compétents, de continuer à appuyer les priorités du Gouvern ement en matière de décentralisation aux niveaux central et départemental et à apporter leur concours à l’action d’institutions publiques autonomes dans le secteur de la sécurité, surtout à l’extérieur de Port-au-Prince, afin de donner à l’État haïtien les moyens d’étendre son autorité et sa présence à l’ensemb le du pays, et de favoriser la bonne gouvernance à tous les niveaux; 8. Considère que la stabilisation du climat politique et institutionnel est essentielle à la stabilité du pays et à l’entrep rise de relèvement et de reconstruction, demande à nouveau à la MINUS TAH de soutenir le processus politique en cours en Haïti, notamment en faisant appel aux bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général; demande à tous les acteurs politiques concernés en Haïti de coopérer à la mise en place du Conseil électoral permanent conformément aux amendements constitutionnels, et à l’or ganisation d’élections législatives, municipales et locales partielles différ ées de trop longue date, et encourage la Mission à continuer de prêter son concours à cet égard et à coordonner l’assistance internationale fournie à cette fin, en coopération avec les autres acteurs S/RES/2070 (2012) 12-54661 6 internationaux intéressés, notamment l’ OEA, l’UNASUR et la CARICOM, le cas échéant; 9. Réaffirme que, dans le contexte de l’amélioration de l’état de droit en Haïti, il est impératif de renforcer les moyens de la Police nationale haïtienne pour permettre au Gouvernement haïtien d’assu mer pleinement et opportunément la responsabilité des impératifs de sécurité nationale, qui conditionnent la stabilité générale et le développement futur du pays; 10. Considère que le renforcement des cap acités de la Police nationale haïtienne est une tâche des plus cruciales pour la MINUSTAH et demande aux partenaires internationaux et régionaux d’ accorder leur assistance au Gouvernement haïtien à cette fin, dans le respect de ses pr iorités, notamment en offrant le concours de formateurs et de conseillers techniques qualifiés, tout en insistant sur la nécessité d’une coopération étroite entre les donate urs et le Gouvernement haïtien pour accroître la viabilité de ces initiatives ; encourage par ailleurs la MINUSTAH à affecter au mieux ces experts en foncti on de leurs qualifications et de leurs domaines de compétence; 11. Encourage les autorités haïtiennes à poursu ivre l’exécution du plan de réforme de la justice en prenant les mesures nécessaires, notamment en prêtant un appui constant au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et ce, en vue d’assurer l’indépendance et l’efficacité des institutions judiciaires, et de régler la question de la détention provisoire prolongée et des conditions de vie dans les prisons surpeuplées, en s’intéressant spécialement au sort des femmes et des enfants placés en détention; 12. Souscrit aux objectifs et engagements résultant du projet commun de plan de développement de la Police nationale haïtienne pour 2012-2016, dont il encourage la mise en œuvre, et souligne la nécessité pour le Gouvernement haïtien et les donateurs de prêter le concours b udgétaire requis pour faire en sorte que la police dispose d’un effectif minimum de 15 000 agents pleinement opérationnels d’ici à 2016 et de moyens logistiques et administratifs suffisants, consacrer le principe de responsabilité, faire respecter les droits de l’homme et l’état de droit, et instituer une stricte procédur e d’agrément, de meilleures procédures de recrutement et de formation, spécialement dans les unités spécialisées, et une police et une gestion renforcées des frontières qui pe rmettent d’évaluer les menaces et de décourager les activités tr ansnationales illicites; 13. Prie la MINUSTAH de continuer d’œ uvrer à renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles de la Po lice nationale haïtienne, en particulier en redoublant d’efforts pour encadrer et former les agents de la police et de l’administration pénitentiaire; lui demande d’adapter les compétences du personnel de la Police des Nations Unies en fonction de ces objectifs; la prie aussi de faciliter la coordination entre les actions bilaté rales et multilatérales et de continuer également à apporter un concours technique aux projets financés par les donateurs pour remettre en état et construire des locaux pour la police ainsi que des établissements pénitentiaires, et aux fins d’autres projets tendant à renforcer la capacité institutionnelle de la Police nati onale haïtienne, selon qu’il conviendra; 14. Encourage la MINUSTAH, en coopération avec les acteurs internationaux compétents, à aider le Gouvernement à contrer efficacement la S/RES/2070 (2012) 7 12-54661 violence en bande, la crimina lité organisée, le trafic de stupéfiants et la traite des enfants; 15. Invite tous les donateurs et partenaires, y compris les organisations internationales et les organisations non gouvernementales, à mieux coordonner leurs actions et à travailler en étroite collabor ation avec le Gouvernement haïtien dans le cadre du Mécanisme de coordination de l’aide censé aider le Gouvernement à accroître la transparence, l’appropriation nationale et la coordination de l’aide étrangère, et à se donner les moyens de gérer l’aide extérieure; 16. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à toutes les parties prenantes, de compléter les mesures adoptées dans le domaine de la sécurité et du développement par le Gouver nement haïtien, avec le soutien de la MINUSTAH, par des activités visant à améliorer véritablement les conditions de vie des populations concernées, en particulier les femmes et les enfants; 17. Prie la MINUSTAH de continuer, en coordination avec l’équipe des Nations Unies, à exécuter des projets à effet rapide propres à accroître encore son crédit auprès de la population haïtienne, en particulier dans les domaines prioritaires recensés par les responsables de la Mission et conformément aux priorités du Gouvernement haïtien, selon qu’il conviendra; 18. Condamne fermement les atteintes graves commises sur la personne d’enfants particulièrement touchés par la vi olence criminelle en bande, ainsi que les viols et autres agressions sexuelles dont sont fréquemment victimes les femmes et les filles, demande au Gouvernement haïtien de continuer, avec l’appui de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nati ons Unies, à promouvoir et défendre les droits des femmes et des enfants, tel que prescrit dans ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009) et 1889 (2009), et encourage tous les acteurs du Gouvernement haïtien, de la communauté internationale et de la société civile à redoubler d’efforts pour élimin er la violence sexuelle et sexiste en Haïti; ainsi que pour mieux donner suite aux plai ntes pour viol et améliorer l’accès à la justice des victimes de viol et d’autres crimes sexuels; 19. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro de l’exploitation et des agressions sexuelles mise en œuvre par l’Organisation de s Nations Unies et de le tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des c ontingents et du personnel de police à faire en sorte que tous actes mettant en cause leurs personnels fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient sanctionnés; 20. Réaffirme que les droits de l’homme sont une composante essentielle du mandat de la MINUSTAH et déclare que le respect des droits de l’homme, qui consiste notamment à veiller à ce que les auteurs d’atteintes graves sous de précédents gouvernements répondent indi viduellement de leurs actes, est crucial pour la stabilité d’Haïti, invite instamment le Gouvernement à s’assurer, avec le concours de la communauté internationale, le cas échéant, que la Police nationale haïtienne et la magistrature respectent et défendent le s droits de l’homme, et demande à la MINUSTAH de fournir un suivi et un appui en ce sens; 21. Encourage la Mission à continuer d’utilise r pleinement, dans les limites de son mandat, les moyens et capacités dont elle dispose, y compris en matière de génie, aux fins de renforcer la st abilité en Haïti, tout en encourageant S/RES/2070 (2012) 12-54661 8 l’appropriation accrue par les Haïtiens dans le contexte du plan de consolidation conditionnel; 22. Prie la MINUSTAH de continuer à lutter contre la violence de voisinage, en étroite collaboration avec le Gouvernement haïtien, en adaptant le programme aux besoins changeants d’Haïti au lende main du séisme et en s’intéressant spécialement aux jeunes en situation de risque, aux femmes, aux déplacés et aux habitants de quartiers en proie à la violence, et de coordonner ses efforts avec ceux de l’équipe des Nations Unies dans le sens de la complémentarité et du renforcement des capacités locales dans ce domaine; 23. Prie également la MINUSTAH de continue r d’épauler les autorités haïtiennes en ce qu’elles font pour cont rôler les flux d’armes légères, ouvrir un registre des armes, revoir la législation en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, réformer le régime de s permis de port d’armes et définir et mettre en œuvre une doctrine de police de proximité; 24. Souligne qu’il importe de mettre régulière ment à jour les documents de programmation des composantes militaire et de police de la MINUSTAH, tels que le concept d’opérations et les règles d’enga gement, selon qu’il conviendrait, et de les aligner sur les dispositions de toutes ses réso lutions pertinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur ce suje t, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents militaires ou de s forces de police; 25. Prie le Secrétaire général de le teni r régulièrement informé et de lui rendre compte deux fois par an de l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à lui présenter son second rapport 45 jours au moins avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 26. Prie également le Secrétaire général de lu i faire dans son rapport une évaluation exhaustive des menaces qui plan ent sur la sécurité en Haïti, de lui proposer, le cas échéant, diverses formules de reconfiguration des effectifs et de la composition de la MINUSTAH et d’affiner encore, d’évaluer et de joindre en annexe à son prochain rapport le plan de consolidation conditionnel présenté à la section VI de son rapport (S/2012/678); 27. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2071 (2012)
IntituléLa situation en Mali
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2071(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2071 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 octobre 2012 12-54680 (F) *1254680* Résolution 2071 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6846e séance, le 12 octobre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 2056 (2012), les déclarations de son président en date des 26 mars (S/PRST/2012/7) et 4 avril 2012 (S/PRST/2012/9), ainsi que ses déclarations à la presse sur le Mali et le Sahel en date des 22 mars, 9 avril, 18 juin, 10 août et 21 septembre 2012, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, Se déclarant de nouveau vivement préoccupé par l’insécurité et la détérioration rapide de la situation humanitaire dans la région du Sahel, que viennent aggraver la présence de groupes armés et de groupes te rroristes et leurs activités, ainsi que la prolifération d’armes en provenanc e de la région et d’ailleurs, exprimant sa profonde inquiétude quant aux conséquences de l’in stabilité dans le nord du Mali pour la région et au-delà, et soulignant la nécessité de réagir rapidement pour préserver la stabilité dans le Sahel, Réitérant la vive préoccupation que lui inspirent la dégr adation continue de la sécurité et de la situation humanitaire dans le nord du Mali, la présence de plus en plus solidement établie d’éléments terror istes, notamment d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), de groupes qui lui sont af filiés et d’autres groupes extrémistes, et leurs conséquences pour les pays du Sahel et au-delà, Soulignant qu’il incombe aux autorités malienn es au premier chef de garantir la sécurité et l’unité du territoire malien et d’en protéger la population civile dans le respect du droit international humanitaire, de l’état de droit et des droits de l’homme, et insistant sur le fait que, pour être durable, toute solution à la crise malienne doit être inspirée par les Maliens eux-mêmes, Se déclarant gravement préoccupé par les activités de s groupes criminels opérant dans le nord du Mali et considérant qu’il faut renforcer d’urgence la coopération et la coordination entre les auto rités maliennes, les pays voisins et les États de la région, en collaboration avec les entités compétentes des Nations Unies, les organisations régionales et internati onales et les partenaires bilatéraux, pour contrer la criminalité transnationale orga nisée, et notamment les activités illicites comme le trafic de stupéfiants, S/RES/2071 (2012) 12-54680 2 Encourageant la communauté internationale à accompagner le règlement de la crise au Mali en prenant des mesures coordonnées pour répondre aux besoins immédiats et de long terme sur les plans de la sécurité, du développement et humanitaire, Prenant note de la lettre datée du 1er septembre 2012 adressée par les autorités de transition maliennes à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour lui demander une ai de militaire afin de réorganiser les forces armées maliennes, de rétablir l’intégrité territoriale du pays, dont le nord est occupé par des groupes terroristes, et de lutter contre le terrorisme, Prenant note de la lettre datée du 23 septembre 2012 adressée à la CEDEAO par les autorités de transition maliennes concernant les conditions du déploiement de forces de la CEDEAO au Mali, et soulignant qu’il importe d’examiner les mesures qui y sont envisagées, Prenant note de la lettre datée du 18 septem bre 2012 adressée au Secrétaire général par les autorités de transition maliennes pour lui demander d’autoriser, dans le cadre d’une résolution du Conseil de sécurité prise sous l’empire du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le dépl oiement d’une force militaire internationale qui viendrait aider les forces armées maliennes à reprendre les régions occupées du nord du Mali, Prenant note de la lettre datée du 28 septem bre 2012 adressée au Secrétaire général par la CEDEAO pour demander l’adoption, par le Conseil de sécurité, d’une résolution autorisant le déploiement d’ une force de stabilis ation au Mali sous l’empire du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et prenant également note de la lettre datée du 28 septembre 2012, adressée à l’Union africaine par la CEDEAO pour l’inviter à préciser avec elle le principe, les moyens et les modalités de déploiement d’une force de stabilisation au Mali, Conscient des efforts et de l’énergie que déploie la CEDEAO, en coordination avec l’Union africaine, pour régler la crise au Mali, ainsi que du rôle important joué par l’Organisation des Nations Unies, d’autres organisations régionales et internationales, les États vois ins, les pays de la région et les partenaires bilatéraux dans la solution de la crise, et les engageant à cet égard à poursuivre la coordination de leur action, Attendant avec intérêt la réunion du Groupe d’appui et de suivi sur la situation au Mali qui doit se tenir à Bamako le 19 octobre 2012, à l’initiative de l’Union africaine et en consultation avec l’Organisation des Nations Unies et la CEDEAO, dont l’objectif est de préciser les modalités de l’aide internationale aux autorités de transition du Mali pour régler la crise dans le nord du Mali, Condamnant fermement les violations des droits de l’homme commises dans le nord du Mali par des rebelles armés, des groupes terroristes et d’autres groupes extrémistes, notamment les violences contre les civils, en particulier les femmes et les enfants, les assassinats, prises d’otag es, pillages, vols, destructions de sites culturels et religieux et le recrutement d’enfants soldats, soulignant que certains de ces actes constitueraient des crimes au regard du Statut de Rome et que leurs auteurs doivent en répondre, et notant que, le 18 juillet 2012, les autorités de transition maliennes ont saisi la Cour pé nale internationale de la situation dans le nord du Mali depuis janvier 2012, S/RES/2071 (2012) 3 12-54680 Prenant acte des mesures prises par le Mali, notamment la signature, le 6 avril 2012, sous les auspices de la CEDEAO, d’ un Accord-cadre pré voyant l’élaboration d’une feuille de route en vue du rétab lissement de l’ordre constitutionnel, le dialogue national sans exclusive et l’organi sation d’une élection présidentielle libre, transparente et régulière dans un délai de 12 mois à compter de la signature de l’Accord-cadre, Considérant que la situation au Mali constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de la formation d’un gouvernement d’unité nationale au Mali, exprime son appui au Président par intérim du Mali, M. Dioncounda Traoré, dans son action et engage les autorités de tran sition maliennes à présenter, aux fins de la transition, une feuille de route détaillée , comportant des mesures concrètes et un calendrier précis, et à redoubler d’ef forts pour renforcer les institutions démocratiques et rétablir l’ordre constit utionnel dans la République du Mali, en organisant en temps utile, au terme de la transition, des élections pacifiques et crédibles ouvertes à tous; 2. Exige à nouveau qu’aucun membre des forces armées maliennes ne fasse obstacle à l’action des autorités de transition, prend note des décisions et de la recommandation de la CEDEAO tendant à l’ imposition de sanctions ciblées au Mali et se déclare prêt à envisager des mesures appropriées s’il y a lieu; 3. Invite les groupes rebelles maliens à rompre tout lien avec les organisations terroristes, notamment AQMI et les groupes qui leur sont affiliés, se déclare prêt à adopter des sanctions ciblées à l’en contre de tous groupes rebelles qui ne se conformeraient pas à cette disposition, rappelle les paragraphes 20 et 24 de la résolution 2056 (2012) et décide par ailleurs que le Comité 1267/1989 se prononcera si des États Membres demandent l’inscription sur la Liste des sanctions contre Al-Qaida des noms de personnes, gr oupes, entreprises ou entités associées au Mali avec Al-Qaida, conformément aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011); 4. Exhorte les autorités de transition maliennes, les groupes rebelles maliens et les représentants légitimes de la population locale du nord du Mali à entamer, dès que possible, un processus de négociations crédible en vue d’une solution politique viable, dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale du pays, et prie le Secrétaire général, les pays voisins, les pays de la région, les organisations internat ionales et régionales et les partenaires bilatéraux d’accomp agner le processus politique malien; 5. Exige de tous les groupes présents dans le nord du Mali qu’ils mettent un terme à toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les attaques ciblées contre la population civile, les violences sexuelles, les recrutements d’enfants soldats et les déplacements forcés, et rappelle , à cet égard, toutes ses résolu tions pertinentes sur les femmes, la paix et la sécurité, sur les enfants dans les conflits armés et su r la protection des civils en période de conflit armé; 6. Se déclare prêt , dès qu’il recevra le rapport du Secrétaire général visé au paragraphe 7 ci-après, à donner suite à la demande des autorités de transition S/RES/2071 (2012) 12-54680 4 maliennes qu’une force militaire interna tionale prête son concours aux forces armées maliennes en vue de la reconquête des régions occupées du nord du Mali; 7. Prie le Secrétaire général de mettr e immédiatement à disposition des spécialistes de la planification militaire et des questions de sécurité pour aider la CEDEAO et l’Union africaine, en consultation étroite avec le Mali, les pays voisins du Mali, les pays de la région et tous les partenaires bilatéraux et organisations internationales intéressés à procéder à la planification conjointe permettant à cette force militaire internationale demandée par les autorités de transition maliennes de voir le jour; et le prie par ailleurs de se concerter avec les partenaires susmentionnés en vue de lui soumettre un rapport écrit sur l’application de la présente résolution quarante-cinq jours au plus tard après so n adoption, en donnant des précisions sur l’appui visé au paragraphe 4 et au pr ésent paragraphe et des recommandations détaillées et applicables pour donner suite à la demande des autorités de transition maliennes concernant une force militaire internationale, notamment les moyens et modalités du déploiement envisagé et, en particulier, le concept d’opérations, les capacités de constitution de la force, ses effectifs et les coûts financiers de soutien; 8. Invite les autorités de transition malie nnes à prendre immédiatement les dispositions nécessaires pour faciliter les pr éparatifs régionaux et internationaux en rapport avec l’objectif visé au paragraphe 6 ci-dessus, appelle les États Membres et les organisations régionales et internationales à fournir un appui coordonné à ces préparatifs, notamment sous la forme de formation milita ire et de fourniture de matériel et d’autres types d’appui à la lutte contre les groupes terroristes et les groupes extrémistes qui leur sont affiliés, et invite par ailleurs les États Membres et les organisations concernées à informer le Secrétaire général de leurs contributions; 9. Invite à cet égard les États Membres et les organisations régionales et internationales, y compris l’Union africaine et l’Union européenne, à prêter, dès que possible et de manière coordonnée, aux forc es armées et aux forces de sécurité maliennes leur concours et leur savoir-faire, ainsi que leur appui en matière de formation et de renforcement des capacités, conformément aux exigences nationales, dans le but de rétablir l’autor ité de l’État sur tout le territoire, de défendre l’unité et l’intégr ité territoriale du Mali et de réduire la menace que représentent AQMI et les groupes qui lui sont affiliés; 10. Se félicite de la désignation, par le Secrétaire général, d’un Envoyé spécial pour le Sahel, chargé de mobiliser la communauté internationale en faveur du Sahel, de coordonner la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel et de définir concrètement les paramètres d’une solution globale à la crise malienne; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2072 (2012)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2072(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2072 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2012 12-57076 (F) *1257076* Résolution 2072 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6853e séance, le 31 octobre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1772 (2007), 2010 (2011) et 2036 (2012), Notant les circonstances exceptionnelles qui résultent, à New York, du passage de l’ouragan Sandy, Constatant , dans ces circonstances exceptionnelles, la nécessité de proroger pour une courte période le mandat de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), Considérant que la situation en Somalie demeure une menace pour la paix et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 7 novembre 2012 le déploiement de l’AMISOM, qui est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 9 de la résolution 1772 (2007) et au paragraphe 1 de la résolution 2036 (2012).
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2073 (2012)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2073(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2073 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 7 novembre 2012 12-57714 (F) *1257714* Résolution 2073 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6854e séance, le 7 novembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions su r la situation en Somalie, en particulier la résolution 1772 (2007), Réaffirmant son respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie et redisant qu’il tient à un règlement global et durable de la situation en Somalie, Rappelant que, dans sa résolution 2036 (2012), il a décidé de renforcer le dispositif d’appui logistique à l’AMISOM en y intégrant le remboursement de certains éléments du matériel appartenant aux contingents, notamment les éléments habilitants et les multip licateurs de force, Considérant que la situation en Somalie continue de représenter une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 7 mars 2013 le déploiement de l’AMISOM, qui est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, en confor mité avec les dispositions applicables du droit international humanitaire et du dro it international des dr oits de l’homme et dans le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, af in de s’acquitter des tâches ci-après : a) Maintenir une présence dans les quatre secteurs définis dans le concept stratégique du 5 janvier 2012 et, en coordination avec les Forces somaliennes de sécurité, faire reculer la menace que représentent Al-Chabab et les autres groupes d’opposition armés, afin d’instaurer dans t oute la Somalie des conditions propices à une gouvernance effective et légitime; b) Favoriser le dialogue et la réconc iliation en Somalie en contribuant à la libre circulation, à la sécurité de passage et à la protection de tous ceux qui participent au processus de paix et de réconciliation en Somalie; S/RES/2073 (2012) 12-57714 2 c) Fournir la protection nécessaire a ux autorités somaliennes pour les aider à exercer leurs fonctions de gouvernement, et sécuriser les infrastructures essentielles; d) Contribuer, dans les limites de ses capacités et en coordination avec d’autres parties, à l’applica tion du Plan national de sécur ité et de stabilisation, en particulier au rétablissement effectif et à la formation de Forces somaliennes de sécurité ouvertes à tous; e) Contribuer, selon la demande et dans les limites de ses moyens, à l’instauration des conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire; f) Protéger son personnel, ses installations, son matériel et sa mission, et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, ainsi que du personnel des Nations Unies qui exerce des fo nctions que le Conseil de sécurité lui a confiées; 2. Décide , à titre exceptionnel et en raison du caractère inédit de la Mission, de renforcer le dispositif d’appui logistique au personnel civil de l’AMISOM en déployant 50 agents civils supplémentaires , sur une base temporaire devant être réexaminée à la lumière des examens stratégiques de l’ONU et de l’Union africaine, et souligne qu’il importe que ces agents civils soient déployés rapidement dans les zones récemment libérées de la présence d’ Al-Chabab, conformément à la lettre du 18 octobre adressée au Secrétaire général de l’ONU par le Président de la Commission de l’Union africaine; 3. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir à l’Union africaine, par l’intermédiaire du Bu reau des Nations Unies auprès de l’Union africaine, des conseils techniques et spécialisés et de s conseils de gestion concernant la planification et le déploiement de l’AMISOM, notamment la mise en œuvre du concept stratégique et du concept d’opérations de la Mission; 4. Prie le Secrétaire général de maintenir le dispositif d’appui logistique à l’AMISOM mentionné aux paragraphes 10 et 11 de la résolution 2010 (2011) et aux paragraphes 4 et 6 de la résolution 2036 (2012), avec un effectif maximum de 17 731 agents en tenue, jusqu’au 7 mars 2013, et de veiller à ce que l’utilisation des fonds de l’ONU soit régie par les principes de responsabilité et de transparence, comme il est indiqué au paragraphe 4 de la résolution 1910 (2010); 5. Prie l’Union africaine de lui communiquer régulièrement, par l’entremise du Secrétaire général, des informations sur l’exécution du mandat de l’AMISOM, et de lui présenter des rapports écrits 60 jours après la date d’adoption de la présente résolution; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2074 (2012)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2074(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2074 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 14 novembre 2012 12-59075 (F) *1259075* Résolution 2074 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6861e séance, le 14 novembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010 et 2019 (2011) du 16 novembre 2011, Réaffirmant son attachement au règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie, qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant qu’il appuie pleinement la poursuite de la mission du Haut Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix (S/1995/999, annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rapp elant aux Parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoir e des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut Représentant, au commandant et au personnel de la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA), au Haut Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) de Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des S/RES/2074 (2012) 12-59075 2 autres organisations et organismes intern ationaux présents en Bosnie-Herzégovine, pour le concours qu’ils apportent à la mise en œuvre de l’Accord de paix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés de toute la région reste d’une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Conscient que l’Accord de paix n’est pas encore mis pleinement en application, tout en rendant hommage a ux autorités de l’État et des entités de Bosnie-Herzégovine ainsi qu’à la communa uté internationale pour les progrès accomplis au cours des dix-sept années écoulées depuis la signature de l’Accord, Constatant que la situation générale de la sécurité reste depuis plusieurs années calme et stable en Bosnie-Herzégovine, et notant que les autorités de Bosnie-Herzégovine se sont jusqu’ici mont rées capables de faire face aux menaces contre le climat de sûreté et de sécurité, Soulignant qu’il est important que la Bosnie -Herzégovine progresse sur la voie de l’intégration euro-atlantique sur la base de l’Accord de paix, mais aussi qu’elle devienne à la faveur de sa transition un pays européen opérationnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut Représentant, dont le plus récent est daté du 6 novembre 2012, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de sa présidence en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans toutes ses opé rations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de ces opérations à la nécessité de prévenir et combattre le VIH/sida et les autres maladies contagieuses, Se félicitant de la reconfiguration de l’EU FOR ALTHEA, achevé en septembre 2012, avec des effectifs réduits basés en Bosnie-Herzégovine, centrés sur le renforcement des capacités et la formation mais gardant les moyens nécessaires pour contribuer à la capacité de dissuasion de s autorités de Bosnie-Herzégovine si la situation l’exige, ainsi que de la volonté de l’Union européenne, confirmée dans les conclusions des ministres des affaires étrangères de l’Union le 15 octobre 2012, d’assurer à ce stade la continuité du mand at exécutif de l’EUFOR ALTHEA afin de soutenir les efforts déployés par la Bosnie-Herzégovine pour maintenir un climat de sûreté et de sécurité dans le cadre d’un mandat de l’ONU renouvelé, et se félicitant également de la volonté de l’Union de poursuivre les discussions avec la communauté internationale concernant la reconfiguration de la présence internationale dans le cadre approprié, Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN, qui lui ont été communiquées le 19 novembre 2004, concernant la manière dont ces institutions coopéreront en Bosnie-Herzégovine et da ns lesquelles elles reconnaissent que S/RES/2074 (2012) 3 12-59075 l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle princi pal dans la stabilisation de la paix, s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix (S/2004/915 et 916), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovine, y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR ALTH EA et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917), Se félicitant que l’OTAN reste engagée en Bo snie-Herzégovine et que l’Union européenne le soit de plus en plus en renforçant son rôle, Se félicitant des résultats de la réunion du Co mité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix tenue à Sarajevo les 22 et 23 mai 2012, notamment l’approbation de la décision de fermer le Bureau chargé de l’application de la décision finale en ce qui concerne la zone de Brcko, tout en réitérant une nouvelle fois ses appels aux autorités de Bosnie-H erzégovine afin qu’elles mènent à terme l’agenda dit 5 + 2, qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut Représentant, y compris la question des propr iétés de l’État et propriétés militaires, comme l’a également confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans son communiqué du 23 mai 2012, Engageant tous les dirigeants politiques de la Bosnie-Herzégovine à s’abstenir de faire des déclarations qui créent des dissensions et à réaliser de nouveaux progrès concrets et appréciables vers l’intégration dans l’Union européenne, Constatant que la situation de la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine en date du 10 novembre 1995 (S/1995/1021, annexe ) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en signant ces accords; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de continuer à assurer la mise en œuvre efficace de l’Accord de paix et que la communauté internationale et le s principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent la mise en œuvre et la reconstruction que t outes les autorités de Bosnie-Herzégovine respecteront leurs engagements et participeront activement à l’application de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en étroite coopération avec le Tribunal pénal in ternational pour l’ex-Yougoslavie, au renforcement des institutions conjointes qui favorisent la création d’un État pleinement autonome, apte à prendre place dans les struct ures européennes, et aux initiatives propres à faciliter le reto ur des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu’elles se sont engagées dans l’Accord de paix à coopérer pl einement avec toutes les entités participant à la mise en œuvre du règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conse il de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie agissant dans l’exercice de sa compétence pour rendre justice en toute impartialité, et so uligne à cet égard que les États et entités doivent coopérer sans réserve avec le Tri bunal pénal international, notamment en lui S/RES/2074 (2012) 12-59075 4 fournissant des informations utiles à ses trav aux, et avec le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut Représentant continue de jouer son rôle dans le suivi de la mise en œuvr e de l’Accord de paix, de fournir des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de paix, c’est en dernier ressort au Haut Représentant qu’il appartient de statuer sur place sur l’in terprétation à donner aux aspects civils de l’application de l’Accord de paix et qu’il peut, en cas de différend, donner l’interprétation, faire les recommandations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzé govine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci -après et des recommandations qui y figureront éventuellement, et qu’il est pr êt à envisager de prendre des mesures contre toute partie qui faillirait de faço n substantielle aux obligations mises à sa charge par l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine soutiennent l’EUFOR ALTHEA, approuvent le maintien de la prés ence de l’OTAN et confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de paix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil et peuvent prendr e toutes décisions nécessaires, y compris celle de recourir à la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) créée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par ses résolutions 1639 (2005), 1722 (2006), 1785 (2007), 1845 (2008), 1895 (2009), 1948 (2010) et 2019 (2011), ainsi qu’au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient disposés à aider les Parties à l’Accord de paix en maintenant la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) et la présence de l’OTAN; 9. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie-Herzégovine après novembre 2012; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopératio n avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans lesquelles elles reconnaissent S/RES/2074 (2012) 5 12-59075 que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle prin cipal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militai res de l’Accord de paix; 11. Se félicite que l’OTAN ait décidé de rester présente en Bosnie- Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR ALTHEA, et autorise les États Membres, ag issant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à l’application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de pa ix en coopération avec l’EUFOR ALTHEA, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux ins titutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, dans les quelles elles reconnaissent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’ appliquent à l’EUFOR ALTHEA et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard et, par suite, que les mentions de l’IFOR, de la SFOR, de l’OTAN et du Conseil de l’Atlantique Nord dans l’Accord de paix, notamment dans l’annexe 1-A et ses appendices, ainsi que dans ses propres résolutions renverront dorénavant et selon le cas à la présence de l’OTAN, à l’EUFOR ALTHEA, à l’Union européenne, au Comité politique et de sécurité de l’Un ion européenne et au Conseil de l’Union européenne; 13. Entend envisager de proroger cette au torisation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la s ituation en Bosnie-Herzégovine l’y engagent; 14. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, sou ligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les mesures coercitives que l’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection; 15. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ALTHEA ou la présen ce de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR ALTHEA comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre t oute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, conformément à l’anne xe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire pour faire respecter les règles et procédures organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosn ie-Herzégovine pour l’aviation civile et militaire; 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR ALTHEA, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; S/RES/2074 (2012) 12-59075 6 18. Prie les États Membres agissant pa r l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopérati on avec elle de lui faire rapport, par les voies appropriées et tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR ALTHEA et du quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l’appui et les facilités, y compris des facilités de transit, dont ont besoin les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Se félicite que la Mission de police de l’Union européenne, qui s’est achevée le 30 juin 2012, ait contribué à renforcer l’état de droit en Bosnie- Herzégovine; 21. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut Représentant, conforméme nt à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mi se en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 (S/1996/1012) et de s conférences ultérieures, sur la mise en œuvre de l’Accord de paix et, en part iculier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en signant celui-ci; 22. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2075 (2012)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2075(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2075 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 16 novembre 2012 12-59531 (F) *1259531* Résolution 2075 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6864e séance, le 16 novembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011), 2024 (2011), 2032 (2011), 2046 (2012) et 2047 (2012), la déclaration de son président parue sous la cote S/PRST/2012/19 ainsi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 septembre et 28 septembre 2012, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Réaffirmant que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territori aux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, Affirmant que la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens est pour lui une priorité, Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009), relatives à la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011), relatives au sort des enfants en temps de conflit armé, 1502 (2003), relative à la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1989 (2009) et 1960 (2010), portant sur les femmes et la paix et la sécurité, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais dans l’Ac cord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécuri té de la zone d’Abyei, conclu le 20 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, conclus le 29 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement du Sud-Soudan, dans l’Accord relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière, c onclu le 30 juillet 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanai s, et dans les Accords concernant les mécanismes de coopération et de sécurité signés à Addis-Abeba, le 27 septembre S/RES/2075 (2012) 12-59531 2 2012, par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine concernant la situation entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud en vue d’apaiser les tensions et de favoriser la reprise des négociations sur les relations postséc ession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine des 24 avril et 24 octobre 2012, exprimant sa détermination à ce que le futur statut d’Abyei soit le résultat de négociations menées entre les parties, de manière conforme à l’Accord global de pa ix, et non d’actions unilatérales de l’une ou l’autre partie, et appelant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, conduit sous la médiation du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord final sur le statut d’Abyei, Se félicitant que le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud- soudanais se soient engagés à instaurer un mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, mais se déclarant préoccupé par le fait que les par ties ne sont pas encore parvenues à un accord au sujet des modalités de fonctionnement, Soulignant que les deux pays auront beaucoup à gagner s’ils font preuve de retenue et empruntent la voie du dialogue au lieu de recourir à la violence et à la provocation, Saluant l’assistance que continuent de fourni r aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, ainsi que son président, Thabo Mbeki, les anciens Présidents Abdulsalami Abubakar et Pierre Buyoya, le Premier Ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, qui assure la présidence de l’Autorité intergouvernementale pour le développ ement, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, Haile Menkerios, et la Force intérimaire de sécurité des Nations Un ies pour Abyei (FISNUA ), dirigée par le général de corps d’armée Tadesse Werede Tesfay, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, notamment les activités qu’elle mène pour faciliter des migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, et exprimant sa profonde reconnaissance aux pays qui fournissent des contingents, Constatant avec satisfaction que la sécurité et la st abilité se sont améliorées dans la région d’Abyei depuis le déploiement de la FISNUA, et déterminé à prévenir la résurgence des actes de violence dirigés contre des civils et des déplacements de civils ainsi qu’à éviter les conflits intercommunautaires, Gravement préoccupé par les retards dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, Constatant le manque de progrès dans la mise en place du Service de police d’Abyei, notamment de l’unité spéciale deva nt s’occuper des questions relatives à la migration des populations nomades, S/RES/2075 (2012) 3 12-59531 Rendant hommage à la mémoire et aux remarquables contributions à la paix et à la sécurité de la région, et notamment à la paix entre le Soudan et le Soudan du Sud et au règlement pacifique de la questi on d’Abyei, de l’ancien Premier Ministre éthiopien et Président de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, Meles Zenawi, Sachant qu’il importe que l’assistance fournie par les Nations Unies dans la région soit cohérente, Saluant et appuyant les efforts que déploie l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention et de la maîtrise du VIH/sida et d’autres ma ladies transmissibles dans toutes les opérations de maintien de la paix, Soulignant que le respect des droits de l’homme doit faire l’objet d’une surveillance efficace, et se disant à nouveau préoccupé par le manque de coopération des parties avec le Se crétaire général dans ce domaine, Soulignant qu’il est urgent de faciliter la liv raison de l’aide humanitaire à tous les groupes de population de la zone d’Abyei qui en ont besoin, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentre nt chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et en bon ordre et se réintègren t véritablement, et que la sécurité et la coopération règnent pendant la saison des migrations, et exhortant la FISNUA à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei conformément à son mandat, Préoccupé par la présence de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui crée des risques pour le retour des déplacés et pour les migrations, Constatant que la situation qui règne actuellement à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud fait peser une lourde menace sur la paix et la sécurité internationales, Se félicitant des mesures qu’a prises la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei pour s’acquitter efficacement de son mandat, notamment par la prévention des conflits, la médiation et la dissuasion, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mai 2013 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Un ies pour Abyei (FISNUA), tel qu’énoncé au paragraphe 2 de sa résolution 1990 (2011) et modifié par sa résolution 2024 (2011) et, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, les attributions énoncées au paragraphe 3 de sa résolution 1990 (2011), et décide qu’aux fins de l’application du paragraphe 1 de sa réso lution 2024 (2011), la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée est définie c onformément à l’Acco rd concernant les arrangements pour la sécurité conclu le 27 septembre 2012 entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud; 2. Se félicite que les militaires soudanais et les militaires et policiers sud- soudanais aient été retirés de la zone d’Abyei, conformément à sa résolution 2046 (2012), exige du Gouvernement soudanais qu’il transfère immédiatement et sans condition préalable, la police du pétrole de Diffra hors de la zone d’Abyei, et réaffirme que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les S/RES/2075 (2012) 12-59531 4 résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012), la zone d’Abyei doit être démilitarisée, seules les forces de la FISNUA et du Se rvice de police d’Abyei devant y demeurer; 3. Exige du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils mènent à terme la constitution de l’Administration et du Cons eil de la zone d’Abyei, notamment en débloquant la situation relativ e à la présidence du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, qui sera chargé d’assumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, y compris de protéger les infras tructures pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont pris dans l’Accord du 20 juin 2011; 4. Engage instamment le Soudan et le Soudan du Sud à faire régulièrement appel au Comité mixte de contrôle d’Abye i afin d’avancer régulièrement dans la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011 et des décisions du Comité mixte de contrôle d’Abyei; 5. Réaffirme les décisions qu’il a arrêtées dans sa résolution 2046 (2011), selon lesquelles le Soudan et le Soudan du Sud doivent retirer sans condition toutes leurs forces armées de leur côté de la frontière, conformément aux accords conclus précédemment, activer les mécanismes nécessaires de sécurisation de la frontière, à savoir le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, conformément à la carte administrative et sécuritaire présentée aux parties par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine en novembre 2011 et modifiée par les accords conclus entre les deux parties le 27 septembre 2012 à Addis-Abeba, étant entendu que cette carte ne préjuge en rien de l’issue des négociations sur les zones contestées et la démarcation de la frontière, et activer le Comité ad hoc prévu dans le cadre du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité; 6. Exhorte les parties à activer d’urgence le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, à mettre en place la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée et à arrêter un calendrier pour le redéploiement de toutes les forces armées de leur côté de la fron tière, et appelle les deux parties à se réunir dès que possible et à parvenir sans délai à un accord; 7. Se félicite de l’action que mène le Secrétaire général pour aider les parties à installer à Asosa (Éthiopie) le quartier général temporaire du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et se félicite également de la présence à Asosa d’observateurs nationaux et internationaux appelés à participer aux travaux du Mécanisme, ainsi que du fa it que la FISNUA soit prête à appuyer le déploiement intégral du Mécanisme; 8. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de restructurer éventuellement la mission en fonction de la façon dont le Soudan et le Soudan du Sud appliqueront les décisions énoncées dans la résolution 2046 (2012) et s’acquitteront des engagement s qu’ils ont souscrits dans les accords des 20 juin, 29 juin, 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, notamment ceux qui portent sur le retrait de toutes les forces de la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, l’opérationnalisation complète du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontiè re et l’achèvement de la démilitarisation de la zone d’Abyei; 9. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sa ns entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de S/RES/2075 (2012) 5 12-59531 tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, y compris les véhicules, les appareils de transport aérien et les pièces de rechange, destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 10. Demande à nouveau au Soudan et au Soudan du Sud d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris le personnel humanitaire , sans considérati on de nationalité, de faciliter l’installation de bases et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, se félicite à cet égard de la signature par le Soudan le 1er octobre 2012 de l’Accord sur le statut des forces et, sachant que la proposition révisée a été communiquée au Soudan du Sud le 5 octobre 2012, s’attend à ce que ce dernier le signe également; 11. Est conscient de l’importance des conditions de vie difficiles du personnel chargé du maintien de la paix de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei, prend note des mesures prises à cet égard et exhorte le Secrétaire général à continuer de prendre les mesures à sa disposition pour remédier à la situation et permettre ainsi à la FIS NUA d’être mieux en mesure de s’acquitter de son mandat; 12. Exige du Gouvernement soudanais et du Gouvernement sud-soudanais qu’ils facilitent le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines des Nations Unies afin que le personnel du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la Z one frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées; 13. Exige de toutes les parties intéressées qu’elles permettent au personnel humanitaire d’avoir accès, sans entrave et en toute sécurité, aux populations civiles qui ont besoin d’aide et leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit interna tional, y compris au droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l’assistance humanitaire; 14. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le respect des droits de l’homme fasse l’objet d’une surveillance ef ficace donnant lieu à des rapports et demande au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 15. Prie le Secrétaire général de prendr e les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et de violence sexuelles et de l’avertir si de tels actes se produisent; 16. Souligne que l’amélioration de la coopération entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 17. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer tous les 60 jours des progrès de la mise en œuvre du mandat de la FISNUA et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; S/RES/2075 (2012) 12-59531 6 18. Prend note de l’action que mène le Secr étaire général pour assurer une coopération étroite entre les entités des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, l’Opération hybride Union africaine-Na tions Unies au Darfour, et son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et le prie de continuer d’assurer une telle coopération; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2076 (2012)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2076(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2076 (2012)* Conseil de sécurité Distr. générale 20 novembre 2012 12-60116* (F) *1260116* Résolution 2076 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6866e séance, le 20 novembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, en particulier la déclaration présidentielle publiée sous la cote S/PRST/2012/22, en date du 19 octobre 2012, et les déclarations à la presse en date des 2 août et 17 novembre 2012, sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et soulignant que les principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par la détérioration de la sécurité et la crise humanitaire dans l’ est de la République démocratique du Congo du fait des activités militaires menées par le Mouvement du 23 mars (M23), Exprimant sa vive inquiétude concernant la reprise de s attaques menées par le M23 et son entrée dans la ville de Goma le 20 novembre 2012, ainsi que la poursuite des graves violations du droit international humanitaire et des atteintes aux droits de l’homme commises par ce mouvement et d’autres groupes armés, Demandant que tous les auteurs de ces actes, notamment les personnes responsables de violences contre les enfant s et d’actes de violence sexuelle, soient appréhendés et traduits en justice et qu’ils répondent des violations du droit international applicable qu’ils ont commises, Renouvelant sa ferme condamnation de tout appui extérieur au M23, notamment la fourniture de re nforts de personnels militaires , de conseils tactiques et de matériel, et se disant vivement préocc upé par les informations et les allégations faisant état de la poursuite d’un tel appui au M23, * Nouveau tirage pour raisons techniques (23 novembre 2012). S/RES/2076 (2012) 12-60116 2 Se déclarant préoccupé par les effets négatifs que pourrait avoir la situation qui règne au Nord-Kivu sur la sécurité et la situation humanitaire au Sud-Kivu, Se déclarant profondément préoccupé par le nombre croissant de déplacés et de réfugiés dans l’est de la République dé mocratique du Congo à cause de la reprise des attaques menées par le M23, Saluant les efforts déployés par le Secrétaire général, ainsi que par la Conférence internationale sur la régi on des Grands Lacs, la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’Uni on africaine, pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo, Saluant également l’initiative prise par la présidence de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs de convoquer les sommets extraordinaires, tenus les 15 juillet, 7 et 8 août, 8 septembre et 8 octobre 2012, sur la situation dans l’est de la République démocratique du Congo, Soulignant que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les civils, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Demandant à toutes les parties de coopérer pleinement avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et réaffirmant sa condamnation de toutes les attaques contre les soldats de la paix, Constatant que la situation en République démocratique du Congo constitue une menace contre la paix et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne fermement la reprise des attaques du M23 au Nord-Kivu et son entrée dans la ville de Goma le 20 novembre 2012; 2. Exige du M23 qu’il se retire immédiatement de Goma, qu’il cesse ses avancées sur le terr ain et que ses membres soient démobilisés immédiatement et de façon permanente et déposent les armes, et exige également que l’autorité du Gouvernement de la République démocra tique du Congo soit rétablie à Goma et dans le Nord-Kivu; 3. Condamne fermement le M23 et toutes les attaques qu’il a menées contre la population civile, les soldats de la paix de la MONUSCO et le personnel humanitaire, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qu’il a commises, notamment les exécutions sommaires, les vi olences sexuelles et fondées sur le sexe et le recrutement et l’emploi à grande échelle d’enfants soldats, condamne également les efforts faits par le M23 pour mettre en place une administration parallèle illégale et saper l’autorité de l’État du Gouvernement de la République démocratique du Congo, et réaffirme que les personnes responsables de crimes et d’atteintes aux droits de l’homme devront répondre de leurs actes; 4. Se déclare vivement préoccupé par les informations indiquant qu’un appui extérieur continue d’être fourni au M23, notamment sous forme de la fourniture de renforts de personnels militaire s, de conseils tactiques et de matériel, ce qui accroît considérablement le s capacités militaires du M23, et exige que tout appui extérieur au M23 cesse immédiatement; S/RES/2076 (2012) 3 12-60116 5. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les prochains jours, en coordination avec la Conférence internati onale sur la région des Grands Lacs et l’Union africaine, sur les allégations selon lesquelles un appui extérieur serait fourni au M23 et se déclare disposé à prendre d’autres mesures appropriées sur la base de ce rapport; 6. Demande à la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs de procéder, notamment en ayant activement recours au Mécanisme conjoint de vérification élargi, à des analyses et des recherches sur les rapports et les allégations selon lesquels un appui et du matériel sont fournis depuis l’extérieur au M23, et encourage la MONUSCO, en coordination avec les membres de la Conférence, à participer, selon qu’il convient et dans le s limites de ses moyens et de son mandat, aux activités du Mécanisme; 7. Se déclare préoccupé par le fait que les commandants Innocent Kaina et Baudouin Ngaruye mènent des activités pour le squelles ils pourraient être désignés par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) au titre du paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008), et charge le Comité d’examiner d’urgence les activités de ces deux indivi dus ainsi que de tout autre individu qui satisfait aux critère s de désignation; 8. Exprime son intention d’envisager, conformément aux critères définis dans la résolution 1857 (2008), d’autres sanctions ciblées contre les dirigeants du M23, contre les personnes qui fournissent un appui au M23 depuis l’extérieur et contre celles qui agissent en violation du régime des sanctions et de l’embargo sur les armes, et demande à tous les États Membres de présenter d’urgence des propositions d’inscription sur la liste au Comité 1533; 9. Prie le Secrétaire général de lui prés enter dans les prochains jours un rapport, indiquant les options, et leurs im plications, concernant les possibilités de redéploiement des contingents de la MONUS CO, en consultation avec les pays qui fournissent du personnel militaire et du pe rsonnel de police, et de déploiement de multiplicateurs de puissance, de cap acités d’observation et d’effectifs supplémentaires, dans les limites de l’actue l plafond autorisé, qui, au vu de la crise actuelle, pourraient rendre la Mission mie ux à même de s’acquitter de son mandat, notamment de protéger les civils et de communiquer des informations sur les mouvements d’armes et de matériel connexe à travers les frontières orientales de la République démocratique du Congo, et, dans ce contexte, se déclare décidé à garder à l’examen le mandat de la MONUSCO; 10. Demande aux acteurs concernés d’user de leur influence sur le M23 pour l’amener à mettre fin aux attaques; 11. Demande à toutes les parties, en particulier au M23, de permettre l’accès en toute sécurité, en temps voulu et sans entrave de l’aide humanitaire aux personnes qui en ont besoin, conformément au droit international, notamment aux dispositions applicables du droit international humanitaire et aux principes régissant l’aide humanitaire, et de s’abstenir de tout acte de violence contre les civils; 12. Demande à toutes les parties de respecter le caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés et de déplacés et souligne la nécessité d’empêcher tout recrutement forcé, notamment d’en fants, par les parties au conflit; S/RES/2076 (2012) 12-60116 4 13. Salue les mesures actives prises par la MONUSCO pour s’acquitter de son mandat, en particulier en ma tière de protection des civils, salue également à cet égard les efforts déployés sans relâche par les contingents de la MONUSCO, en particulier à Goma et aux alentours, et les encourage à poursuivre dans cette voie; 14. Souligne qu’aucune action visant à entraver l’aptitude de la MONUSCO à s’acquitter de son mandat ne sera tolérée, et condamne toutes les personnes et entités, qui planifient et commanditent le s attaques contre la MONUSCO ou qui y participent; 15. Constate et souligne l’importance des efforts que continuent de déployer la Conférence internationale sur la ré gion des Grands Lacs, la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’ Union africaine pour régler le conflit et trouver une solution politique durable, et demande à ces organisations et aux États de la région de coordonner leurs efforts en vue de mettre fin aux attaques, de stabiliser la situation et de faciliter le dialogue entre les parties concernées; 16. Se félicite de la nomination de Boubacar Gaoussou Diarra comme Représentant spécial de l’Union afri caine pour la région des Grands Lacs, prie le Secrétaire général de lui rendre compte d’options permettant un dialogue de haut niveau entre les parties concernées devant permettre de traiter des causes à court et à long terme à l’origine des crises politique, sécuritaire et humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris la possibilité de nommer un envoyé spécial, et prie également le Secrétaire général de lui faire rapport dans les prochains jours sur l’évolution de la crise et sur les efforts diplomatiques entrepris, y compris ceux qu’il aura lui-même menés; 17. Souligne que le renforcement de l’autorité de l’État et de la gouvernance dans l’est de la République démocratique du Congo incombe au premier chef au Gouvernement congolais, qui doit notamment mettre en œuvre une véritable réforme du secteur de la sécurité qui permette une réforme de l’armée et de la police et mettre fin à l’impunité des auteurs de viol ations des droits de l’homme et de violations du droit international humanitaire, et exhorte le Gouvernement congolais à redoubler d’efforts pour assure r la sécurité, la réforme du secteur de la sécurité, la protection des civils et le respect des droits de l’homme; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2077 (2012)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2077(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2077 (2012)* Conseil de sécurité Distr. générale 21 novembre 2012 12-60085* (F) *1260085* Résolution 2077 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6867e séance, le 21 novembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008), 1838 (2008), 1844 (2008), 1846 (2008), 1851 (2008), 1897 (2009), 1918 (2010), 1950 (2010), 1976 (2011), 2015 (2011) et 2020 (2011), ainsi que la déclaration de son président (S/PRST/ 2010/16) en date du 25 août 2010, Restant profondément préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis contre des navires continuent de faire peser sur la sécurité, la célérité et l’efficacité de l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et dans la région, sur la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, sur la navigation internationale et la sécurité des routes maritimes commerciales, et sur les autres navires vulnérables, notamme nt sur les activités de pêche conduites conformément au droit international, et par le fait que les pirates menacent désormais la partie occidentale de l’océan Indien et les zones maritimes adjacentes et ont accru leurs moyens d’action, Se déclarant préoccupé par les informations faisan t état de la participation d’enfants à des actes de piraterie au large des côtes somaliennes, Considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et soulignant qu’il faut que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et aux vols à main armée en mer et à leurs causes profondes, Considérant également qu’il faut prendre des mesures d’enquête et de poursuite non seulement contre les suspect s capturés en mer, mais aussi contre quiconque incite à la commission d’un acte de piraterie ou la facilite intentionnellement, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financen t illégalement les attaques et en tirent un profit illicite, se déclarant une nouvelle fois inquiet que des personnes soupçonnées de piraterie soient libérées sans avoir été jugées, réaffirmant que le fait de ne pas traduire en justice toute personne responsa ble d’actes de piraterie ou de vols à main * Nouveau tirage pour raisons techniques (15 janvier 2013). S/RES/2077 (2012) 12-60085 2 armée commis au large des côtes soma liennes nuit à la lutte menée par la communauté internationale contre la piraterie, et se déclarant résolu à faire en sorte que les pirates soient amenés à répondre de leurs actes, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris aux droits de la Somalie sur les ressources naturelles se tr ouvant au large de ses côtes, notamment les pêcheries, conformément au droit international, rappelant qu’il importe d’empêcher la pêche illégale et le rejet illégal de déchets, notamment de substances toxiques, et soulignant qu’il convient d’ouvrir des enquêtes sur toute nouvelle allégation de pêche illégale et de rejet illégal de déchets, prenant note du rapport du Secrétaire général (S/2012/783) dans lequel ce lui-ci indique qu’il est difficile, sans systèmes de contrôle et de communication adaptés, de fournir des informations détaillées sur les activités de pêche illégale, non déclarée et non réglementée et de déversement de déchets au large des côtes somaliennes et constate que l’ONU n’a guère pu établir le bien-fondé des affirm ations selon lesquelles le déversement illégal de déchets toxiques et la pêche illég ale font partie des facteurs qui poussent les jeunes somaliens à se livrer à la pirateri e, et que rien n’indique aujourd’hui qu’il y ait des rejets de déchets toxiques à terre ou en mer, soulignant que la protection des ressources marines et du milieu marin ne peut être invoquée pour dissimuler la véritable nature de la piraterie au large des côtes somaliennes, qui n’est autre qu’une entreprise criminelle transnationale moti vée principalement par l’appât du gain, et se déclarant satisfait , à cet égard, du rapport du Secrétaire général sur la protection des ressources naturelles et des eaux somalie nnes (S/2011/661) établi en application du paragraphe 7 de sa résolution 1976 (2011), Réaffirmant également que le droit international, tel qu’exposé dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer en date du 10 décembre 1982 (« la Convention »), définit le cadre juridique de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, parmi d’autres activités maritimes, Soulignant que la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes incombe au premier chef aux autorités somaliennes, et prenant note des multiples demandes d’aide inte rnationale présentées par les autorités somaliennes pour combattre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment de la lettre datée du 5 novem bre 2012 par laquelle le Représentant permanent de la Somalie auprès de l’Or ganisation des Nations Unies a fait savoir que les autorités somaliennes étaient reconnaissantes au Conseil de l’aide qu’il lui apportait, se déclaraient disposées à envisa ger de collaborer avec d’autres États et avec les organisations régionales pour combattre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et demandaient que les dispositions de la résolution 1897 (2009) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Saluant les efforts déployés par l’opération Atalante de l’Union européenne, les opérations « Protecteur allié » et « Bouclier océanique » de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, la Forc e multinationale 151 des Forces maritimes combinées, commandée par le Danemark, le s États-Unis d’Amérique, la Nouvelle- Zélande, le Pakistan, la République de Coré e, Singapour, la Thaïlande et la Turquie, et par d’autres États agissant individu ellement, en coopération avec les autorités somaliennes et d’autres pays, pour réprimer la piraterie et protéger les navires vulnérables qui croisent au large des côtes somaliennes, et se félicitant des efforts faits par certains pays, notamment la Chin e, la Fédération de Russie, l’Inde, le S/RES/2077 (2012) 3 12-60085 Japon, la Malaisie et la République de Corée, qui ont déployé des navires ou des aéronefs dans la région pour appuyer ces ef forts, comme le relève le Secrétaire général dans son rapport (S/2012/783), Se félicitant que les États du pavillon aient pris les mesures voulues pour autoriser les navires battant leur pavillon et traversant la zone de haut risque à déployer des détachements de protection embarqués et à recruter du personnel de sécurité armé sous contrat privé, et engageant les États à réglementer ces activités, conformément au droit international applicable, et à autoriser les navires affrétés à privilégier les dispositifs fais ant appel à de tels moyens, Prenant note de la demande de certains États Membres selon laquelle il conviendrait de revoir, de façon objective et transparente, les limites de la zone de haut risque en tenant compte des faits de piraterie effectifs, notant que la zone de haut risque est établie et définie par les secteurs des assurances et du transport maritime, Se félicitant des activités de renforcement des capacités menées dans le cadre du Fonds d’affectation spéciale de l’Or ganisation maritime internationale (OMI) pour le Code de conduite de Djibouti et du Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, ainsi que des activités prévues par l’Union européenne au titre du programme EUCAP NESTOR, et notant qu’il faut que toutes les organisations internationales et régionales c oncernées y coopèrent pleinement, Prenant note avec satisfaction des efforts faits par l’OMI et le secteur du transport maritime pour élaborer et actua liser des principes directeurs, des bonnes pratiques de gestion et des recommandations visant à aider les navires à prévenir et réprimer les attaques lancées par des pi rates au large des côtes somaliennes, y compris dans le golfe d’Aden et l’océan Indien, et saluant l’action menée par l’OMI et le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes; prenant acte, à ce sujet, de l’initiative prise par l’Organisation internationale de normalisation, qui a mis au point des normes en matière de formation et de certificatio n applicables aux sociétés de sécurité maritimes privées qui mettent du personnel de sécurité armé à la disposition des navires dans les zones à haut risque, Notant avec préoccupation que le manque de moyens et l’absence de législation interne permettant de détenir et poursuivre les pirates présumés après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes somaliennes et, trop souvent, contraint à libérer des pirates sans les avoir traduits en justice alors même que les éléments à charge étaient suffisants pour justifier des poursuites, et réaffirmant qu’aux termes de la Convention de 1988 pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d’ériger en in fraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par la violence ou la menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions et d’accepter la remi se des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant qu’il importe de continuer d’amé liorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes d’éléments de preuve relatifs aux actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, et se S/RES/2077 (2012) 12-60085 4 félicitant de ce que font l’OMI, INTERPOL et les transporteur s maritimes pour élaborer à l’intention des gens de mer des instructions quant à la manière de maintenir en l’état, après la commission d’actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu’il importe, pour que les poursuites intentées contre les auteurs de tels actes aboutissent, de perme ttre aux gens de mer de témoigner lors des instances pénales, Constatant que les réseaux de pirates continue nt de se livrer à des enlèvements et à des prises d’otages et que ces activités les aident à se procurer des fonds pour acheter des armes, attirer de nouvelles re crues et poursuivre leurs opérations, mettant ainsi en danger la sûreté et la sécur ité de civils innocents et portant atteinte à la liberté du commerce, se félicitant des mesures prises par la communauté internationale en matière de collecte et d’échange d’informations aux fins d’entraver les opérations de piraterie, telles que la Base de données mondiale d’INTERPOL sur la piraterie maritime, et prenant acte de l’ initiative en cours visant à mettre en place un centre régional de coordination du renseigne ment et des poursuites en matière de lutte contre la piraterie, qui sera installé aux Seychelles, Réaffirmant la condamnation que suscitent dans la communauté internationale les enlèvements et les prises d’otages, y compris les infractions figurant dans la Convention internationale contre la prise d’otages, condamnant fermement la pratique persistante de la prise d’otages par des pirates opérant au large des côtes somaliennes, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions sur la vie de leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages et constatant l’importance de la coopération entre État s Membres concernant la question de la prise d’otages et les poursuites contre les pirates auteurs présumés de prises d’otages, Saluant les efforts déployés par le Kenya et les Seychelles pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie devant le urs tribunaux nationaux, se félicitant de l’engagement pris par Maurice et la République-Unie de Tanzanie à cet égard et souhaitant qu’il se renforce, et notant avec satisfaction l’assistance fournie par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et d’autres organisations et donateurs internationaux, en coordination avec le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, afin d’aider le Kenya, les Seychelles, la Somalie et d’autres États de la région à prendre, dans le respect du droit international des droits de l’homme en vigueur, des mesures pour poursuivre, ou faire incarcérer dans un État tiers aprè s des poursuites, les pirates appréhendés, y compris ceux qui facilitent ou financent les actes de pirate rie à terre, et soulignant qu’il faut que les États et les organisation s internationales redoublent d’efforts à cet égard, Se félicitant que les administrations nationales et régionales somaliennes soient prêtes à coopérer entre elles et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de pi raterie afin que les pirates condamnés puissent être rapatriés en Somalie da ns le cadre d’accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect du droit international en vigueur, y compris le droit internatio nal des droits de l’homme, S/RES/2077 (2012) 5 12-60085 Accueillant avec satisfaction le rapport présenté par le Secrétaire général (S/2012/783), en application de la résolution 2020 (2011) sur l’application de cette résolution et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général sur les modalités de la création de juridictions somaliennes spécialisées pour juger les personnes soupçonnées de piraterie (S /2011/360 et S/2012/50), présentés en application du paragraphe 26 de la résolu tion 1976 (2011) et du paragraphe 16 de la résolution 2015 (2011), ainsi que les travaux menés par le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et le Secrétariat de l’ONU pour étudier la possibilité d’utiliser de s mécanismes additionnels en vue de poursuivre efficacement les personnes soupçonnées de piraterie et de vols à main armée au large des côtes somaliennes, y compris celles qui sont à terre et incitent à la commission d’actes de piraterie ou fac ilitent intentionnellement de tels actes, Soulignant qu’il faut que les États examinent les moyens d’aider les gens de mer qui sont victimes des pirates, et se félicitant à cet égard des travaux en cours au sein du Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et de l’OMI pour élaborer des directives sur l’aide à apporter aux gens de mer et autres personnes qui ont été victimes d’actes de piraterie, Saluant les progrès réalisés par le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, l’ONUDC et le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie en ce qui concerne les outils d’information utilisés pour sensibiliser aux dangers de la pirateri e, faire connaître les bonnes pratiques et éliminer ces agissements criminels, et po ur informer le public des dangers que pose la piraterie, Notant avec satisfaction les efforts que continuent de déployer l’ONUDC et le Programme des Nations Unies pour le développement pour renforcer la capacité du système pénitentiaire somalien, y compris les autorités régionales, en particulier avec l’appui du Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, d’incarcérer les pirates condam nés, dans le respect du droit international des droits de l’homme, Ayant à l’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main arm ée contre des navires dans l’océan Indien occidental et le golfe d’Aden, prenant acte des activités des centres d’échange d’informations nouvellement créés au Yémen, au Kenya et en République-Unie de Tanzanie et des travaux menés pour créer un centre régional de formation maritime à Djibouti, et conscient des efforts que font les États signataires, y compris les derniers en date que sont l’Afrique du Sud et le Mozambique, pour élaborer des cadres réglementaires et législatifs appropriés visant à combattre la piraterie, renforcer leurs moyens de patrouiller les eaux de la région, intercepter les navires suspects et poursuivre en justice les personnes soupçonnées de piraterie, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le re nforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie S/RES/2077 (2012) 12-60085 6 repose sur la mise en place effective, pa r les autorités somalie nnes, des Forces de sécurité nationales somaliennes, Se félicitant à cet égard de l’élection, le 10 septembre 2012, du Président, suivie de la nomination d’un premier ministre et d’un cabinet, considérant que cet épisode vient parachever la transition en Somalie et marque pour le pays une étape importante sur la voie d’une gouvernance plus stable et plus responsable, Notant que les efforts déployés par la communauté internationale et le secteur privé pour combattre la piraterie ont permis de réduire sensiblement le nombre d’attaques et de détournements de navires perpétrés par des pirates depuis 2011, et soulignant que, si de nouvelles mesures ne sont pas prises, les progrès enregistrés sur le plan de la diminution du nombre d’ attaques menées avec succès par des pirates sont réversibles, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes aggravent la situati on dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis contre de s navires naviguant au large des côtes somaliennes; 2. Considère que l’instabilité que connaît la Somalie est une des causes profondes du problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et contribue à ce problème; 3. Souligne qu’il faut que la communauté internationale mène une action sur tous les fronts pour réprimer la pirate rie et remédier à ses causes profondes; 4. Souligne que c’est aux autorités somaliennes qu’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes de la Somalie, et prie les autorités somaliennes, avec l’aide du Secrétaire général et des entités compétentes des Nations Unies, d’adopter sans plus attendre un ensemble complet de textes législatifs visant à combattre la piraterie, et de déclarer une zone économique exclusive conformé ment à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer; 5. Considère qu’il faut continuer le travail d’enquête sur tous les pirates présumés et les poursuites à leur encontre et engage les États Membres à œuvrer en collaboration avec les organisations interna tionales compétentes en vue d’intensifier les efforts en matière d’enquête et de poursuite menés contre les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie et en tirent un profit illicite; 6. Exhorte les autorités somaliennes à capturer les pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes, à mener des enquêtes sur ceux qui ont été appréhendés et à les poursuivre en justice, ainsi qu’à patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin d’empêcher la commission d’actes de piraterie et de vols à main armée en mer, notant qu’il importe de re nforcer les capacités maritimes de la Somalie, et accueille avec satisfaction l’appui de la communauté internationale visant à renforcer les capacités de la Somalie dans ce domaine; 7. Demande aux États de coopérer égalemen t, selon qu’il conviendra, à la poursuite des pirates auteurs présumés de prises d’otages; S/RES/2077 (2012) 7 12-60085 8. Exprime de nouveau son inquiétude au sujet des observations formulées par le Groupe de contrôle dans son rapport du 13 juillet 2012 (S/2012/544) et dans la résolution 2020 (2011), selon lesquelles le versement de rançons de plus en plus élevées aux pirates et le non-respect de l’embargo sur les armes imposé par la résolution 733 (1992) encouragent la piraterie au large des côtes somaliennes, et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle sur la Somalie et l’Érythrée, notamment en matiè re de partage de l’information sur les violations éventuelles de l’embargo sur les armes; 9. Est conscient qu’il faut que les États, les organisations régionales et les autres partenaires concernés puissent partager des éléments de preuve et d’information pour être en mesure d’arrête r et de poursuivre en justice les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui plan ifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie et en tirent un profit illicite, et continue d’examiner la possibilité d’appliquer des sanctions contre les personnes et entités qui répondent aux critères énoncés au para graphe 8 de la résolution 1844 (2008); 10. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la pr ésente résolution et au droit international, en y déployant des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en saisissant les embarc ations, navires, armes et autre matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et en en disposant; 11. Salue les initiatives prises par le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes en vue de faciliter la coordination afin de décourager la commission d’actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en coopération avec l’OMI, les États du pavillon et les autorités somaliennes, et exhorte les États et les organisations internationales à continuer de soutenir ces efforts; 12. Engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes dans la lutte cont re la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ces autorités qu’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer, et décide de reconduire, pour une nouvelle période de douze mois à compter de l’adoption de la présente résolution, les autorisations visées au paragraphe 10 de la résolution 1846 (2008) et au paragraphe 6 de la résolution 1851 (2008) et renouvelées au pa ragraphe 7 de la résolution 1897 (2009), au paragraphe 7 de la résolution 1950 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 2020 (2011), accordées aux États et aux orga nisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire général; 13. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en partic ulier que la présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumier, et affirme en outre que les présentes autorisations n’ont été rec onduites qu’à la suite de la réception de S/RES/2077 (2012) 12-60085 8 la lettre datée du 5 novembre 2012 par laque lle les autorités somaliennes ont signifié leur accord; 14. Déclare également que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et développées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliquent pas aux livrai sons d’armes et de matériel militaire réservés à l’usage exclusif des États Membres et des organisations régionales qui prennent des mesures conformément au para graphe 12 ci-dessus ni à la fourniture d’assistance technique à la Somalie aux seul es fins énoncées au paragraphe 6 de la résolution 1950 (2010), qui font l’objet d’une dérogation conformément à la procédure définie aux paragraphes 11 b) et 12 de la résolution 1772 (2007); 15. Demande aux États coopérants de prendr e les dispositions voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément aux autorisations accordées au paragraphe 12 de la présente résolution n’auront pas pour effet dans la pratique de refuser ou de restreindre le droit de pa ssage inoffensif des navires d’États tiers; 16. Exhorte les autorités somaliennes à ne ménager aucun effort pour traduire en justice ceux qui utilisent le te rritoire somalien pour pl anifier, favoriser ou commettre des actes criminels de piraterie et des vols à main armée en mer et engage les États Membres à aider la Somalie, sur la demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renforcer les capacités en Somalie, notamment celles dont disposent les autorités régionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent pa ragraphe devront être conformes au droit international des droits de l’homme applicable; 17. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesu res voulues d’enquête et de poursuite à l’encontre des auteurs d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, y compris quiconque incite à la commission d’un acte de piraterie ou la facilite, dans le respect du droit international applicable, y compris le droit international des droits de l’homme, de veiller à ce que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis-à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes détenues dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 18. Demande également à tous les États d’ériger la piraterie en infraction dans leur droit interne et d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes et d’inca rcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international, y compris du droit international des droits de l’homme; 19. Réaffirme sa décision de continuer d’étudier d’urgence la possibilité de créer, en Somalie et dans d’autres États de la région, des juridictions spécialisées pour juger les personnes soupçonnées de piraterie, avec une participation et/ou une assistance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011), souligne qu’il importe que ces juridictions aient compétence S/RES/2077 (2012) 9 12-60085 pour juger non seulement les prévenus appr éhendés en mer, mais aussi quiconque incite à la commission d’un acte de pira terie ou la facilite intentionnellement, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie et en tirent un profit illicite, souligne la nécessité de renforcer la coopération entre les États, les organisations internationales et les organisations régionales en vue de traduire les individus concernés en justice, et encourage le Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes à poursuivre ses travaux à cet égard; 20. Se félicite , dans ce contexte, que le rappor t présenté par le Secrétaire général en application de la résolutio n 2015 (2011) contienne des propositions de mise en œuvre détaillées visant à faire en sorte que les pirates présumés répondent de leurs actes, selon une procédure ré gulière dans le respect des normes internationales, et encourage l’adoption de mesures dans ce domaine à l’échelon fédéral en Somalie; 21. Engage instamment tous les États à prendre les mesures voulues dans le cadre de leur droit interne en vigueur po ur empêcher le financement illicite d’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés; 22. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avant sur les réseaux criminels internationaux associés à la piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du financement et de la facilitation illicites; 23. Félicite INTERPOL d’avoir créé une base de données mondiale sur la piraterie visant à regrouper les informations sur la piraterie au large des côtes somaliennes et à faciliter leur analyse dans la perspective d’une ac tion judiciaire, et prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans cette base de données; 24. Souligne à cet égard qu’il fa ut faciliter les enqu êtes sur ceux qui financent, planifient et organisent illé galement les attaques perpétrées par des pirates au large des côtes somaliennes et en tirent un profit illicite, ainsi que les poursuites à leur encontre; 25. Engage vivement les États et les organisations internationales à mettre en commun les éléments de preuve et d’information en leur possession aux fins de la répression des actes de piraterie en vue de faire en sorte que les personnes soupçonnées de ces actes soient effectivemen t traduites en justice et celles qui sont jugées coupables incarcérées; 26. Salue la création du Fonds d’affectation spéciale pour l’appui aux initiatives des États qui luttent contre la pi raterie au large des côtes somaliennes et du Fonds d’affectation spéciale de l’OMI pour le Code de conduite de Djibouti et demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques affectés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des tran sports maritimes internationaux, de verser des contributions à ces fonds; 27. Exhorte les États parties à la Conventio n des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répre ssion d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime à s’acquitter pleineme nt des obligations que leur imposent en la matière lesdites conventions et le droit international coutumier, et à coopérer avec S/RES/2077 (2012) 12-60085 10 l’ONUDC, l’OMI, ainsi que d’autres États et organisations internationales, en vue de se donner les moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 28. Prie instamment les États, agissant à titre individuel ou dans le cadre des organisations internationales compétentes, d’envisager sérieusement d’enquêter sur toute nouvelle allégation faisant état d’activ ités de pêche illégales et de rejet illégal de déchets, notamment de substances toxiques, en vue de poursuivre les auteurs de ces infractions qui relèvent de leur juridiction, encourage le renforcement des efforts de suivi et de communication de l’information concernant ces allégations, prend note du rapport du Secrétaire général (S/2012/783) dans lequel celui-ci indique qu’il est difficile, sans systèmes de contrôle et de communication adaptés, de fournir des informations détaillées sur les activités de pêche illégale, non déclarée et non réglementée et de déversement de déchets au large des côtes somaliennes, et constate que l’ONU n’a guère pu établir le bien-fondé des affirmations selon lesquelles le déversement illégal de déchets toxiques et la pêche illégale font partie des facteurs qui pousse nt les jeunes somaliens à se livrer à la piraterie et que rien n’indique aujourd’hui qu’il y ait des rejets de déchets toxiques à terre ou en mer, souligne que la protection des ressources marines et du milieu marin ne peut être invoquée pour dissimuler la véritable nature de la piraterie au large des côtes somaliennes, qui n’est autre qu’une entreprise criminelle transnationale motivée principalement par l’appât du gain, et prend note de l’intention déclarée par le Secrétaire généra l d’inclure des informations sur ce sujet dans ses rapports sur la pirateri e au large des côtes somaliennes; 29. Accueille avec satisfaction les recommandations et les principes directeurs de l’OMI concernant la préventi on et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre de navires, souligne qu’il importe que toutes les parties prenantes, en particulier le secteur des transports maritimes et les États du pavillon, fassent en sorte que ces recommandations et principes directeurs soient appliqués selon qu’il convient, engage les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances , et l’OMI à continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de défense qu e doivent appliquer les bateaux qui sont attaqués ou qui naviguent au large des côtes somaliennes, et engage également les États à mettre leurs ressortissants et ba teaux à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, selon les besoins, au premier port d’escale adéquat, immédiatement après tout acte de piraterie ou vol à main armée en mer ou toute tentative de piraterie ou de vol, ou après leur mise en liberté; 30. Engage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, y compris, s’il y a lieu, l’établissement de règles applicables au déploiement de personnel de sécurité armé sous contrat privé à bord des navires, dans le cadre d’un processus consultatif faisant intervenir, notamment, l’ OMI et l’Association internationale de normalisation; 31. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre de navires, en coordination, notamment, avec l’ONUDC , le Programme alimentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et S/RES/2077 (2012) 11 12-60085 constate le rôle joué par l’OMI en ce qui concerne l’embarquement de personnel de sécurité privé armé à bord des navires dans les zones à haut risque; 32. Note qu’il importe de garantir l’achemin ement en toute sécurité par la voie maritime de l’aide fournie par le PAM et se félicite de l’action menée par le PAM, l’opération Atalante de l’Union eur opéenne et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM; 33. Prie les États et les organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes de l’informer, ainsi que le Secrétaire général, dans un délai de neuf mois, de l’applicatio n des mesures qu’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 12 ci -dessus et prie également tous les États qui participent au Groupe de contact pour la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment la Somalie et les autres États de la région, de faire rapport dans les mêmes délais sur les efforts qu’ils auront menés pour établir leur compétence en matière d’enquê te et de poursuite et pour coopérer dans les affaires de piraterie; 34. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’application de celle-ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 35. Entend suivre la situation et, le cas éc héant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisa tions découlant du paragraphe 12 ci-dessus si les autorités somaliennes lui en font la demande; 36. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2078 (2012)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2078(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2078 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 28 novembre 2012 12-61344 (F) *1261344* Résolution 2078 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6873e séance, le 28 novembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Soulignant que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les civils, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Prenant note du rapport intermédiaire (S/2012/348), de son additif (S/2012/348/Add.1), du rapport final (S /2012/843) et des recommandations du Groupe d’experts sur la République démo cratique du Congo (ci-après dénommé le « Groupe d’experts ») créé par la ré solution 1771 (2007) et reconduit par les résolutions 1807 (2008), 1857 (2008), 1896 (2009), 1952 (2010) et 2021 (2011), Se déclarant de nouveau profondément préoccupé par la rapide détérioration de la sécurité et la crise humanitaire da ns l’est de la République démocratique du Congo du fait des activités militaires menées par le Mouvement du 23 mars (M23), Renouvelant sa ferme condamnation de tout appui extérieur au M23, notamment la fourniture de re nforts de personnels militaires , de conseils tactiques et de matériel, et se disant vivement préocc upé par les informations et les allégations faisant état de la poursuite d’un tel appui au M23, Condamnant la poursuite des mouvements d’ar mes illicites tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocratique du Congo en violation des résolutions 1533 (2004), 1807 (2008), 1857 (2008), 1896 (2009), 1952 (2010) et 2021 (2011), et se déclarant déterminé à continuer à surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures édictées par ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, S/RES/2078 (2012) 12-61344 2 Rappelant le lien qui existe entre l’e xploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la pr olifération et le trafic d’armes, comme étant l’un des principaux facteurs qui viennent alimenter et exacerber les conflits dans la région des Gr ands Lacs en Afrique, et encourageant la poursuite de l’action menée à l’échelle régi onale dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs pour lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, Prenant note avec une grande préoccupation de la persistance des violations graves des droits de l’homme et du droit humanitaire perpétrées contre des civils dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris les exécutions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi généralisés d’enfants soldats auxquels se sont livrés le M23 et d’autres groupes armés, Demandant que tous les auteurs de ces actes, notamment les personnes responsables de violences contre des enfants et d’actes de violence sexuelle, soient appréhendés et traduits en justice et qu’ils répondent des violations du droit international applicable qu’ils ont commises, Saluant les efforts déployés par le Secrétaire général, ainsi que par la Conférence internationale sur la régi on des Grands Lacs, la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’Uni on africaine, pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo, Saluant également l’initiative prise par la présidence de la Conférence internationale sur la région des Gr ands Lacs, de convoquer les sommets extraordinaires tenus les 15 juillet, 7 et 8 août, 8 septembre, 8 octobre et 24 novembre 2012 pour traiter de la situ ation dans l’est de la République démocratique du Congo, Rappelant toutes ses résolutions ayant trait aux femmes et à la paix et à la sécurité, aux enfants dans les conflits armés et à la protection des civils en période de conflit armé, Demandant à toutes les parties de coopérer pleinement avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), condamnant de nouveau toutes attaques perpétrées contre les soldats de la paix et soulignant que leurs auteurs doivent être traduits en justice, Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 1er février 2014 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 de ladite résolution; 2. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures concernant les transports imposées par les paragraphes 6 et 8 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions du paragraphe 7 de ladite résolution; 3. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures financières et les mesures conc ernant les déplacements imposées par les S/RES/2078 (2012) 3 12-61344 paragraphes 9 et 11 de la résolution 1807 (2008), réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de ladite résolution ayant trait aux personnes et entités visées au paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de la résolution 1 807 (2008) ayant trait auxdites mesures; 4. Décide que les mesures visées au paragraphe 3 ci-dessus s’appliquent aux personnes et, le cas échéant, aux entités suivantes, désignées par le Comité : a) Les personnes ou entités agissant en violation des mesures prises par les États Membres conformément au paragraphe 1 ci-dessus; b) Les responsables politiques et m ilitaires des groupes armés étrangers opérant en République démocratique du C ongo qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réin stallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes; c) Les responsables politiques et milita ires des milices congolaises recevant un soutien de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstacle à la participation de leur s combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réinsertion; d) Les responsables politiques et militaires opérant en République démocratique du Congo qui recrutent ou emploient des enfants dans les conflits armés, contrevenant ainsi au droit international applicable; e) Les personnes ou entités opérant en République démocratique du Congo qui commettent des actes de violence graves dirigés contre des enfants ou des femmes dans des contextes de conflit armé, y compris le s meurtres et mutilations, violences sexuelles, enlèvements et déplacements forcés; f) Les personnes ou entités qui font obstacle à l’accès à l’assistance humanitaire ou à sa distribution dans l’est de la République démocratique du Congo; g) Les personnes ou entités qui appuient les groupes armés illégaux dans l’est de la République démocratique du Congo à la faveur du commerce illicite de ressources naturelles, dont l’or; h) Les personnes ou entités agissant au nom ou sur instruction de toute personne désignée ou de toute entité appartenant à toute personne désignée ou sous son contrôle; i) Les personnes ou entités qui planifient des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO, les facilitent ou y participent; 5. Prie le Secrétaire général de proroge r, pour une période prenant fin le 1er février 2014, le mandat du Groupe d’experts créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit par des résolutions ultérieures, prie le Groupe d’experts de s’acquitter de son mandat tel qu’énoncé au paragraphe 18 de la résolution 1807 (2008) et élargi aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1857 (2008) et de lui présenter par écrit, par l’intermédiaire du Comité, un rapport à mi-parcours d’ici au 28 juin 2013 et un rapport final avant le 13 décembre 2013, salue la pratique consistant, pour le Groupe d’experts, à lui adresser au besoin de nouvelles mises à jour, et prie en outre le Groupe d’experts de lui présenter, après discussion avec le Comité, son rapport final à l’expiration de son mandat; S/RES/2078 (2012) 12-61344 4 6. Condamne fermement le M23 et toutes les attaques qu’il a perpétrées contre la population civile, les soldats de la paix de la MONUSCO et le personnel humanitaire, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qu’il a commises, notamment les exécutions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi généralisés d’enfants soldats, condamne en outre les tentatives faites par le M23 pour mettre en place une administration parallèle illégale et saper l’autorité du Gouvernement de la République démocratique du Congo, et redit que les auteurs de crimes et de violations des droits de l’homme devront en répondre; 7. Exige du M23 et des autres groupes armés, y compris les Forces démocratiques pour la libération du Rwa nda (FDLR), l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), les milices maï maï, les Forces nationales de libération (FNL) et l’Alliance des forces démo cratiques (FDA), qu’ils mettent immédiatement fin à toutes formes de violence et autres activités déstabilisatrices et libèrent immédiatement tous les enfants soldats et qu’ils déposent les armes de façon permanente; 8. Se déclare vivement préoccupé par les informations indiquant qu’un appui extérieur continue d’être fourni au M23, notamment sous forme de la fourniture de renforts de personnels militaire s, de conseils tactiques et de matériel, ce qui accroît considérablement le s capacités militaires du M23, et exige de nouveau que tout appui extérieur au M23 cesse immédiatement; 9. Exprime son intention d’envisager de nouvelles sanctions ciblées, conformément aux critères énoncés au paragr aphe 4 de la présente résolution, contre les dirigeants du M23, contre les personnes qui fournissent un appui au M23 depuis l’extérieur et contre celles qui agissent en violation du régime des sanctions et de l’embargo sur les armes, et demande à tous les États Membres de présenter d’urgence des propositions d’inscription sur la liste au Comité 1533; 10. Décide que les mesures imposées au paragraphe 9 de la résolution 1807 (2008) ne s’appliqueront pas : a) Lorsque le Comité établit à l’avan ce et au cas par cas que tel ou tel voyage se justifie pour des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque le Comité conclut qu’une dérogation favoriserait la réalisation des objectifs des résolutions du Conseil, à savoir la paix et la réconciliation nationale en République démocratique du Congo et la stabilité dans la région; c) Lorsque le Comité autorise, préalablement et au cas par cas, le passage en transit de personnes qui rentrent dans le territoire de l’État dont elles sont ressortissantes ou concourent aux efforts tendant à faire traduire en justice les auteurs de violations graves des droi ts de l’homme ou du droit international humanitaire; d) Lorsque l’entrée ou le transit est nécessaire aux fins d’une procédure judiciaire; 11. Demande de nouveau à la Conférence interna tionale sur la région des Grands Lacs de suivre les informations et allégations faisant état de fourniture d’appui extérieur et de matériel au M23 et de mener des enquêtes à ce sujet, notamment en faisant activement appel au Mécanisme conjoint de vérification élargi, et encourage la MONUSCO à participer, en coordination avec les États S/RES/2078 (2012) 5 12-61344 membres de la Conférence, en tant que de besoin et dans les limites de ses moyens et de son mandat, aux activités du Mécanisme; 12. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à renforcer, avec l’aide des partenaires internationaux au besoin et à sa demande, la sécurité, le contrôle comptable et la gestion des stocks d’armes et de munitions et à mettre en œuvre d’urgence un programme national de marquage des armes, en particulier des armes à feu de l’État, en se conformant aux normes établies par le Protocole de Nairobi et le Centre régional sur les armes légères; 13. Souligne que le renforcement de l’autorité de l’État et de la gouvernance dans l’est de la République démocratique du Congo incombe au premier chef au Gouvernement congolais, qui doit notamment mettre en œuvre une véritable réforme du secteur de la sécurité qui permette une réforme de l’armée, de la police et de la justice et mettre fin à l’impunité des auteur s de violations des droits de l’homme et de violations du droit international humanita ire, exhorte le Gouvernement congolais à redoubler d’efforts à cette fin, se félicite des efforts entrepris par le Gouvernement congolais pour remédier à l’exploitation illéga le et à la contrebande des ressources naturelles et l’exhorte à persévérer dans cet effort; 14. Se félicite à cet égard des mesures prises par le Gouvernement congolais pour mettre en œuvre les lignes directrices su r le devoir de diligence concernant la chaîne d’approvisionnement de minéraux, définies par le Groupe d’experts et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et invite tous les États à aider la République démocratique du Congo, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les pays de la région à mettre en œuvre ces lignes directrices; 15. Engage tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de faire connaître les lignes dire ctrices sur le principe de précaution établies par le Groupe d’experts, notamment dans le secteur de l’or, dans le cadre de l’action tendant à enrayer toute poursuite du financement des groupes armés et des réseaux criminels opérant au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en République démocratique du Congo; 16. Réaffirme les dispositions des paragraphes 6 à 13 de sa résolution 1952 (2010) et prie le Groupe d’experts de continuer à étudier l’impact du principe de précaution; 17. Réaffirme également les dispositions des paragraphes 7 à 9 de sa résolution 2021 (2011) et engage à nouveau la République démocratique du Congo et les États de la région des Grands Lacs à exiger de leurs autorités douanières qu’elles renforcent le contrôle à l’export ation et à l’importation de minerais en provenance de la République démocratique du Congo et à coopérer au niveau régional en vue d’enquêter sur les résea ux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’exploitation illégale de ressources naturell es et de les combattre; 18. Rappelle que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a pour mandat d’aider les autorités congolaises compétentes à empêcher que tout appui soit apporté à des groupes armés, en particulier grâ ce au produit d’activités économiques illicites et du commerce illicite des re ssources naturelles, notamme nt en effectuant des contrôles inopinés et des visites périodi ques sur les sites miniers, les itinéraires commerciaux et les marchés, dans le voisinage des cinq comptoirs pilotes; S/RES/2078 (2012) 12-61344 6 19. Souligne combien il importe que le Gouvernement congolais s’emploie activement à poursuivre les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le pays et combien la coopération à l’échelon régional s’impose dans ce domaine, notamment celle que le Gouvernement congolais entretient avec la Cour pénale internationale, et encourage la MONUSCO à user de ses pouvoirs actuels pour aider le Gouvernement à cette fin; 20. Exprime son plein appui au Groupe d’experts du Comité 1533, encourage une coopération accrue entre tous les État s, en particulier ceux de la région, la MONUSCO et le Groupe d’experts, encourage en outre toutes les parties et tous les États à faire en sorte que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou de leur contrôle coopèrent avec le Groupe d’experts, et exige de nouveau de toutes les parties et de tous les États qu’ils garantisse nt la sécurité de ses membres et de son personnel d’appui et un accès sans entrav e et immédiat, notamment aux personnes, aux documents et aux lieux que le Groupe d’experts estimerait susceptibles de présenter quelque intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 21. Demande au Groupe d’experts de coopérer activement avec les autres groupes d’experts compétents, en particulier celui de la Côte d’Ivoire, reconduit en vertu du paragraphe 13 de sa résolution 1980 (2011), et celui du Libéria, reconduit en vertu du paragraphe 6 de sa résolution 1961 (2010), pour ce qui est des ressources naturelles; 22. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entité s désignées en application du paragraphe 3 de la présente résolution, de rendre ré gulièrement compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour appliquer les mesures résultant des paragraphes 1, 2 et 3 et recommandées au paragraphe 8 de la résolution 1952 (2010); 23. Décide de réexaminer, le moment venu, et au plus tard le 1er février 2014, les mesures édictées dans la présente réso lution, afin de les adapter, selon qu’il conviendra, en fonction de l’état de sécu rité en République démocratique du Congo, en particulier de l’avancement de la ré forme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forces armées et la ré forme de la Police nationale, ainsi que du désarmement, de la démobilisation, du rapa triement, de la réinstallation et de la réintégration, selon qu’il conviendra, de s groupes armés congolais et étrangers, l’accent étant mis en particulier sur les enfants soldats; 24. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2079 (2012)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2079(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2079 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 décembre 2012 12-64618 (F) *1264618* Résolution 2079 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6884e séance, le 12 décembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Saluant les progrès constants que le Gouver nement libérien fait depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéria, pour le bien de tous les Libériens, soutenu en cela par la communauté internationale, Soulignant que les progrès accomplis par le Libéria dans la filière du bois doivent se poursuivre par la mise en œuvr e et l’application effectives de la loi portant réforme du domaine national forestier promulguée le 5 octobre 2006 et d’autres lois récentes concernant la tr ansparence des recettes financières (loi intitulée Liberia Extractive Industries Transparency Initiative Act ) et le règlement des questions de droits de propriété et de bien s-fonds (lois intitulées Community Rights Law with respect to Forest Lands et Lands Commission Act ), Incitant le Gouvernement libérien à réaffirm er sa détermination et à redoubler d’efforts pour donner véritablement effet au Système de certification du Processus de Kimberley au Libéria, et à tout fair e pour lutter contre la contrebande de diamants bruts, Invitant le Gouvernement libérien à exercer un contrôle plus efficace sur le secteur de la production aurifère et à se donne r les textes nécessaires à cette fin, en particulier au niveau des offices régionaux, et à entreprendre en particulier d’instituer une bonne gouvernance dudit secteur, Soulignant le rôle important que la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) continue de jouer en contribuant à renforcer la sécurité dans l’ensemble du pays et en aidant le Gouvernement à asseoir son autorité sur tout le territoire, notamment dans les agglomérations, le s régions frontalières et les régions productrices de diamants, d’or, de bois et d’autres richesses naturelles, Prenant note du rapport du Groupe d’experts sur le Libéria (S/2012/901), S/RES/2079 (2012) 12-64618 2 Résolu à accompagner le Gouvernement libér ien en ce qu’il fait pour satisfaire aux conditions fixées dans la résolution 1521 ( 2003), se félicitant de la solidarité de la Commission de consolidation de la paix, et invitant toutes les parties concernées, donateurs compris, à accompagner le Gouve rnement libérien dans cette entreprise, Prenant note de la mise en application des directives du Département des opérations de maintien de la paix en matière de coopération et d’échange de renseignements entre missions de maintien de la paix des Nations Unies et groupes d’experts des comités des sanctions du Conseil, Invitant tous les dirigeants libériens à œuvrer en faveur d’une véritable réconciliation et d’un dialogue sans exclus ive en vue d’asseoir la paix et de favoriser la marche du Libéria vers la démocratie, Considérant que, malgré des progrès notables, la situation au Libéria continue de menacer la paix internationale et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que les mesures financières d écoulant du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur, constate avec une grave préoccupation que leur mise en œuvre n’a pas avancé, et exige du Gouvernement libérien qu’il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour honorer ses obligations; 2. Décide , pour une période de 12 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution : a) De reconduire les mesures concernant les voyages découlant du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003); b) De reconduire les mesures concerna nt les armes, précédemment édictées au paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006), à l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006), aux paragraphes 3, 4, 5 et 6 de la résolution 1903 (2009) et au paragraphe 3 de la résolution 1961 (2010); c) D’examiner les mesures recondu ites au présent paragraphe et au paragraphe 1 à la lumière des progrès de la stabilisation dans l’ensemble du territoire, le but étant de modifier ou de lever éventuellement, en tout ou en partie, le régime des sanctions, et de procéder à cet examen à la fin de la période de 12 mois susmentionnée, un examen à mi-parcours devant intervenir au plus tard le 30 mai 2013; 3. Décide également de réexaminer chacune des mesures susmentionnées dès lors que le Gouverneme nt libérien le lui demandera et lui aura fait savoir, éléments d’appréciation à l’appui, que les conditions mises par la résolution 1521 (2003) à la levée des mesures sont réunies; 4. Demande instamment au Gouvernement libérien et aux États dont émanent les demandes d’inscription de lu i communiquer sans tarder, s’il y a lieu avec le concours du Groupe d’experts, la liste publique à jour des motifs d’inscription sur les listes des personnes et entités visées par l’interdiction de voyager et le gel des avoirs; 5. Décide de proroger, pour 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, le mandat du Gro upe d’experts nommé en application du S/RES/2079 (2012) 3 12-64618 paragraphe 9 de la résolution 1903 (2009), et de lui confier les tâches ci-après, dont il s’acquittera en étroite collaboration avec le Gouvernement libérien et le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire : a) Effectuer deux missions d’évaluation et de suivi au Libéria et dans les États voisins afin d’enquêter et d’établir un rapport d’étape et un rapport final sur l’application des mesures et sur toute vi olation des dispositions concernant les armes, telles que modifiées par la résolution 1903 (2009), comportant notamment toutes informations utiles pour la désignation, par le Comité, des personnes visées à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolu tion 1521 (2003) et au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), ainsi que des indications sur les diverses sources de financement du trafic d’armes, par exemple les ressources naturelles; b) Évaluer l’impact, l’efficacité et l’opportunité des mesures découlant du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), en particulier en ce qui concerne les avoirs de l’ancien Président Charles Taylor; c) Recenser les domaines où les capacités du Libéria et des États de la région gagneraient à être renforcées pour faciliter la mise en œuvre des mesures découlant du paragraphe 4 de la résolu tion 1521 (2003) et du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004), et faire des recommandations à ce sujet; d) Déterminer dans quelle mesure le s forêts et autres richesses naturelles sont un facteur de paix, de sécurité et de développement et non d’instabilité dans le contexte d’un cadre juridique interne en évolution, et dans quelle mesure les textes applicables ( National Forestry Reform Law , Lands Commission Act , Community Rights Law with respect to Forest Land et Liberia Extract Industries Transparency Initiative Act ) et les autres réformes favorise nt cette transition, et faire des recommandations sur la manière de mieux mettre ces richesses au service de la marche du pays vers une paix et une stabilité durables; e) Coopérer activement avec le Systèm e de certification du Processus de Kimberley, à l’occasion notamment de la mi ssion prévue en 2013 dans le cadre du Processus, et évaluer dans quelle mesure le Gouvernement libérien s’y conforme; f) Présenter au Conseil, par l’entremise du Comité, un rapport d’étape avant le 1 er juin 2013 et un rapport final avant le 1er décembre 2013 sur toutes les questions énumérées dans le présent paragrap he, et saisir éventuellement le Comité de bilans informels avant ces dates, en particulier sur les progrès réalisés dans le secteur forestier depuis la levée des me sures découlant du paragraphe 10 de la résolution 1521 (2003) en juin 2006 et dans le secteur du diamant depuis la levée de celles découlant du paragraphe 6 de la résolution 1521 (2003) en avril 2007; g) Coopérer activement avec les autr es groupes d’experts compétents, en particulier celui chargé de la Côte d’Ivoi re, reconstitué en vertu du paragraphe 13 de la résolution 1980 (2011); h) Aider le Comité à mettre à jour la liste publique des motifs d’inscription sur les listes d’interd iction de voyager et de gel des avoirs; 6. Prie le Secrétaire général de constituer à nouveau le Groupe d’experts et de pourvoir à la sécurité de ses membres et au financement de ses travaux; 7. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts sur tous les aspects de son mandat; S/RES/2079 (2012) 12-64618 4 8. Rappelle que la Convention sur les armes légères et de petit calibre adoptée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2006 confie aux autorités publiques compétentes la responsabilité du contrôle de la circulation des armes légères sur le territoire du Libéria et entre celui-ci et les États voisins; 9. Réaffirme qu’il est nécessaire que la MINUL et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire coordonnent régulièrement leurs stratégies et leurs opérations dans les zones proches de la frontiè re entre le Libéria et la Côte d’Ivoire afin de concourir à la sécurité sous-régionale; 10. Déclare qu’il importe que la MINUL continue d’apporter son assistance au Gouvernement libérien, au Comité et au Groupe d’experts, dans la limite de ses moyens et de ses zones de déploiement, et, sans préjudice de ses attributions, continue de s’acquitter des tâches qui lu i ont été confiées par des résolutions antérieures, dont la résolution 1683 (2006); 11. Demande au Gouvernement libérien d’appliquer intégralement les recommandations formulées par l’équipe d’examen du Processus de Kimberley en 2009 tendant au renforcement des contrôles in ternes sur l’extraction et l’exportation de diamants, en particulier ceux qui relèvent des offices régionaux, et de s’efforcer d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles pour qu’elle soit plus responsable et plus transparente; 12. Invite le Processus de Kimberley à cont inuer de coopérer avec le Groupe d’experts et à rendre compte de tous fait s nouveaux concernant l’application par le Libéria du Système de certification du Processus de Kimberley; 13. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2080 (2012)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2080(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2080 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 décembre 2012 12-64605 (F) *1264605* Résolution 2080 (2012) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6885e séance, le 12 décembre 2012 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre en date du 27 novembre 2012 que le Secrétaire général a adressée à son président (S/2012/ 893), à laquelle était jointe une lettre du Président du Tribunal pénal international pour le Rwanda (« le Tribunal ») datée du 31 octobre 2012, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et ses résolutions antérieures concernant le Tribunal, Rappelant également sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010 portant création du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux (« le Mécanisme »), dans laquelle il a demandé au Tribunal de tout faire pour achever rapidement ses travaux au plus tard le 31 décembre 2014, de préparer sa fermeture et d’opérer une transition sans heurt avec le Mécanisme, Se félicitant de l’entrée en fonctions, le 1er juillet 2012, de la Division du Mécanisme correspondant au Tribunal pénal international pour le Rwanda, et prenant note du bilan présenté par le Mécanisme (S/2012/849), Prenant note du bilan que le Tribunal présente dans son rapport sur sa stratégie d’achèvement des travaux (S/2012/836) et du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, Notant que certaines affaires ont pu être renvoyées devant des juridictions rwandaises, et soulignant que les affaires renvoyées doivent être suivies comme il convient, les droits des accusés transférés devant être respectés en tout temps, Notant également que le dernier procès en première instance devant le Tribunal sera achevé le 31 décembre 2012 et que le dernier appel sera tranché le 31 décembre 2014, et en félicitant le Tribunal, Notant avec préoccupation que le Tribunal a encore du mal à pourvoir à la réinstallation des personnes acquittées et des condamnés ayant purgé leur peine, et soulignant qu’il importe de mener à bien la réinstallation de ces personnes, Notant également les préoccupations exprimées par le Président du Tribunal au sujet du niveau des effectifs et réaffirmant que le Tribunal doit impérativement conserver du personnel pour achever ses travaux en temps voulu, S/RES/2080 (2012) 12-64605 2 Invitant instamment le Tribunal à tout faire pour achever rapidement ses travaux, comme le prescrit la résolution 1966 (2010), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2014 ou jusqu’à l’achèvement de toutes les affaires dont ils sont saisis, si celui-ci intervient à une date antérieure, le mandat des juges permanents du Tribuna l siégeant à la Chambre d’appel dont le nom figure ci-après : – Mehmet Güney (Turquie) – Khalida Rachid Khan (Pakistan) – Arlette Ramaroson (Madagascar) – Bakhtiyar Tuzmukhamedov (Fédération de Russie) – Andrésia Vaz (Sénégal) 2. Prie le Tribunal de lui communiquer, dans le rapport qu’il doit lui présenter sur sa stratégie d’achèvement de s travaux en application de la résolution 1534 (2004) du 26 mars 2004, le calendrier prévu de la dévolution coordonnée des fonctions entre le Tribunal et le Mécanisme prévue aux articles 5 et 6 des dispositions transitoires annexées à la résolution 1966 (2010), assorti de dates probables concrètes, l’objectif étant que le Tribunal achève tous ses travaux et qu’il ferme dès que possible, au plus tard le 31 décembre 2014; 3. Prie instamment tous les États, en partic ulier ceux sur le territoire desquels des fugitifs sont soupçonnés d’être en liberté, de renforcer encore leur coopération avec le Tribunal et de lui fournir toute l’assistance dont il a besoin, notamment pour appréhender et lui remettr e le plus rapidement possible tous les fugitifs restants; 4. Remercie les États qui ont accepté d’ac cueillir sur leur territoire les personnes acquittées et les condamnés ayant purgé leur peine, et demande de nouveau aux autres États qui sont en mesure de le faire de coopérer avec le Tribunal dans ce domaine et de lui prêter tout le concours dont il a besoin pour pourvoir à la réinstallation des personnes en question; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2081 (2012)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2081(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2081 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2012 12-65270 (F) *1265270* Résolution 2081 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6889e séance, le 17 décembre 2012 Le Conseil de sécurité , Prenant note de la lettre datée du 14 novembre 2012 adressée à son président par le Secrétaire général (S/2012/845), tr ansmettant une lettre du Président du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (« le Tribunal ») datée du 29 octobre 2012, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et ses résolutions antérieures concernant le Tribunal, Rappelant également sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, portant création du Mécanisme international chargé d’exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (« le Mécanisme »), dans laquelle il a prié le Tribunal de tout faire pour achever rapidement ses travaux au plus tard le 31 décembre 2014, de préparer sa fermeture et d’opérer une transition sans heurt avec le Mécanisme, Rappelant en outre ses résolutions antérieures portant prorogation du mandat des juges permanents et des juges ad litem du Tribunal siégeant aux chambres de première instance et à la Chambre d’appel, Rappelant que la Division du Mécanisme correspondant au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie entrera en fonctions le 1er juillet 2013 et se félicitant des préparatifs faits à cet égard, Tenant compte du bilan dressé par le Tribunal international dans son rapport sur la stratégie d’achèvement des travau x (S/2012/847) et du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, Prenant note des préoccupations exprimées par le Président du Tribunal à propos du personnel et réaffirmant qu’il est indispensable de maintenir le personnel en fonctions pour permettre au Tribunal d’achever ses travaux à temps, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2081 (2012) 12-65270 2 1. Prie le Tribunal de tout faire pour ache ver rapidement ses travaux afin de faciliter sa fermeture, compte tenu de la résolution 1966 (2010), dans laquelle il l’a prié d’achever ses procès en première instance et en appel au plus tard le 31 décembre 2014, et est conscient de la crainte exprimée de voir les procès en première instance et en appel aller au-delà du 31 décembre 2014, au vu du calendrier actuel; 2. Prie le Tribunal de lui présenter, au plus tard le 15 avril 2013, un plan d’ensemble sur la stratégie d’achèvement de ses travaux, sa fermeture et la transition au Mécanisme, comme l’a recommandé le Comité des commissaires aux comptes, et un calendrier actualisé et détaillé de chaque dossier, assorti d’un échéancier des différentes étapes de la procédure dans chaque affaire; 3. Décide d’examiner le plan d’ensemble visé au paragraphe 2 de la présente résolution avant le 30 juin 2013 en vue de déterminer les recommandations supplémentaires qu’il y aurait lieu de faire pour permettre au Tribunal d’aller de l’avant vers l’achèvement de ses travaux, sa fermeture et la transition au Mécanisme dès que possible, comme il l’en a prié dans sa résolution 1966 (2010), éventuellement des recommandations conc ernant toutes mesures de nature à permettre d’examiner de près les travaux et le fonctionnement du Tribunal, l’objectif étant de veiller à ce que le Tribunal u tilise ses ressources le plus efficacement possible et qu’il mène à terme son mandat; 4. Souligne que les États doivent coopérer pleinement avec le Tribunal, notamment en lui fournissant des informations susceptibles de l’aider dans ses travaux, ainsi qu’avec le Mécanisme; 5. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2013, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient avant, le mandat des juges permanents du Tribunal siégeant à la Chambre d’appel dont les noms suivent : Carmel Agius (Malte) Liu Daqun (Chine) Theodor Meron (États-Unis d’Amérique) Fausto Pocar (Italie) Patrick Robinson (Jamaïque) 6. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2013, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient avant, le mandat des juges permanents du Tribunal siégeant aux chambres de première instance dont les noms suivent : Jean-Claude Antonetti (France) Guy Delvoie (Belgique) Burton Hall (Bahamas) Christoph Flügge (Allemagne) O-Gon Kwon (Corée du Sud) Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) Howard Morrison (Royaume-Uni) Alphons Orie (Pays-Bas) S/RES/2081 (2012) 3 12-65270 7. Décide de proroger jusqu’au 1er juin 2013, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui-ci intervient avant, le mandat des juges ad litem du Tribunal siégeant aux chambres de première instance dont les noms suivent : Elizabeth Gwaunza (Zimbabwe) Michèle Picard (France) Árpád Prandler (Hongrie) Stefan Trechsel (Suisse) 8. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2013, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont il est saisi si celui-c i intervient avant, le mandat du juge ad litem Frederick Harhoff (Danemark), qui siège aux chambres de première instance; 9. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2013, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges ad litem du Tribunal siégeant aux chambres de première instance dont les noms suivent : Melville Baird (T rinité-et-Tobago) Flavia Lattanzi (Italie) Antoine Kesia-Mbe Mindua (République démocratique du Congo) 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2082 (2012)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2082(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2082 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2012 12-65277 (F) *1265277* Résolution 2082 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6890e séance, le 17 décembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur le terrorisme international et la menace qu’il constitue pour l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1267 (1999), 1333 (2000), 1363 (2001), 1373 (2001), 1390 (2002), 1452 (2002), 1455 (2003), 1526 (2004), 1566 (2004), 1617 (2005), 1624 (2005), 1699 (2006), 1730 (2006), 1735 (2006), 1822 (2008), 1904 (2009), 1988 (2011) et 1989 (2011), ainsi que les déclarations de son président sur la question, Rappelant ses résolutions prorogeant au 23 mars 2013 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) défini dans sa résolution 2041 (2012), Rappelant ses résolutions sur le recrutement et l’emploi d’enfants dans les conflits armés, Se déclarant vivement préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier les violences terroristes qu e commettent les Taliban, Al-Qaida, les groupes armés illégaux, les criminels et les trafiquants de stupéfiants, ainsi que par les liens étroits entre activités terroriste s et drogues illégales, qui menacent la population locale, notamment les enfants, les forces de sécurité et le personnel militaire et civil international, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité nationale de l’Afghanistan, Soulignant qu’il est important qu’un processus politique sans exclusive vienne soutenir en Afghanistan l’ entreprise de réconciliatio n de tous les citoyens, Reconnaissant que l’état de sécurité a évolué en Afghanistan et que certains membres des Taliban ont rallié le Gouvernement afghan et rejeté l’idéologie terroriste d’Al-Qaida et de ses partisans et soutiennent la recherche d’une solution pacifique du conflit qui pe rdure en Afghanistan, Reconnaissant que, malgré l’évolution de la situation et les progrès de la réconciliation, la situation en Afghanistan reste une menace contre la paix et la sécurité internationales, réaffirmant qu’il faut repousser cette menace par tous les moyens dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, S/RES/2082 (2012) 12-65277 2 y compris les droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit humanitaire, et insistant sur l’importance du rôle que les Nations Unies jouent dans cette entreprise, Réaffirmant sa ferme volonté de soutenir le Gouvernement afghan dans l’action qu’il mène, conformément au Co mmuniqué de Kaboul et aux Conclusions de la Conférence de Bonn et dans le cadre de la Constitution afghane et des procédures qu’il a énoncées dans sa résoluti on 1988 (2011) et ses autres résolutions sur la question, pour faire avancer le pr ocessus de paix et de réconciliation, Se félicitant de la décision prise par certains membres des Taliban de se réconcilier avec le Gouvernement afghan, de rejeter l’idéologie terroriste d’Al- Qaida et de ses partisans et de soutenir la recherche d’une solution pacifique du conflit qui perdure en Afghanistan, et exhortant toutes les personnes, tous les groupes et toutes les entreprises et entités réputés associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan à accepter l’offre de réconcilia tion du Gouvernement afghan, Réaffirmant la nécessité de faire en sorte que le régime de sanctions actuel concoure effectivement à la lutte contre l’insurrection et soutienne l’effort de promotion de la réconciliation que fait le Gouvernement afghan pour rétablir la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays, Notant que le Gouvernement afghan lui a demandé de soutenir la réconciliation nationale en radiant de s listes des régimes de sanctions de l’Organisation des Nations Unies le nom de personnes qui se rallient et ont donc cessé de mener ou de soutenir des activités qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, Exprimant son intention d’envisager de lever le moment venu les sanctions frappant ceux qui se rallient, Se félicitant de la nomination, en avril 2012, du nouveau président du Haut Conseil pour la paix, venue marquer une étape importante dans le processus de paix et de réconciliation dirigé et pris en main par les Afghans, Insistant sur le rôle central que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer en toute impartialité dans la promoti on de la paix, de la stabilité et de la sécurité en Afghanistan et exprimant sa gratitude et son ferme soutien au Secrétaire général et à son Représentant spécial pour l’Afghanistan en ce qu’ils font pour accompagner les efforts de paix et de réconciliation du Haut Conseil pour la paix, Renouvelant son soutien à la lutte contre la production illicite et le trafic de stupéfiants en provenance d’Afghanistan et de précurseurs chimiques à destination de ce pays dans les pays vo isins, les pays situés sur le s itinéraires de contrebande, les pays de destination et les pays qui fabriquent les précurseurs, Condamnant les enlèvements et les prises d’otages ayant pour but d’obtenir de l’argent ou des avantages politiques et affirmant la nécessité de régler ce problème, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Mesures 1. Décide que tous les États prendront les mesures ci-après à l’encontre des personnes et entités qui, avant la date d’adoption de la résolution 1988 (2011), étaient désignées comme Taliban, ainsi que des autres personnes, groupes, S/RES/2082 (2012) 3 12-65277 entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Af ghanistan, désignés par le Comité visé au paragraphe 30 de la résolution 1988 (ci-après « le Comité ») : a) Bloquer sans retard les fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques des personnes, groupes, entreprises et entités en question, y compris les fonds provenant de biens leur a ppartenant ou contrôlés directement ou indirectement par eux ou par les personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et veiller à ce que ni ces fonds, ni d’autres fonds, actifs ou ressources économiques ne soient mis à la disposition, directement ou indirectement, de ces personnes, groupes, entreprises et entités par leurs ressortissants ou par des personnes établies sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territo ire ou le transit par leur territoire des personnes en question, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuser à son propre ressortissant l’entrée ou le séjour sur son territoire et que le présent paragraphe ne s’applique pas dans les cas où l’entrée ou le transit sont nécessaires à une procédure judiciaire ni lorsque le Comité détermine que l’entrée ou le transit se justifient dans tel ou tel cas, notamment quand il concourt directement à l’entreprise de réconciliation du Gouvernement afghan; c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects aux personnes, groupes, entreprises et entités en question, de leur territoire, du fait de leurs ressortissants établis hors de celui-ci, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériels connexes de tous les types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et le matériel militaires, l’équipement paramilitaire et les pièces de rechange des armes et matériels susmentionnés, ainsi que la fourniture de conseils techniques, d’assistance ou de formation en matière d’arts militaires; 2. Décide que les actes et activités indiquant que telle personne, tel groupe, telle entreprise ou telle entité méritent d’êt re inscrits sur la Liste comme il est dit au paragraphe 1 ci-dessus sont les suivants : a) Le fait de concourir à financer, or ganiser, faciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités sous le nom, pour le compte et à l’appui de ceux qui étaient précédemment désignés comme Taliban, ou de concert avec eux; b) Le fait de fournir, vendre ou tr ansférer des armements ou matériels connexes à ces personnes; c) Le fait de recruter pour le compte de ces personnes; d) Le fait de soutenir de toute au tre manière les actes ou activités des personnes précédemment désignées et autr es personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la me nace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan; 3. Affirme que toute entreprise ou entité qui est possédée ou contrôlée directement ou indirectement par toute pers onne, tout groupe, toute entreprise ou entité inscrits sur la Liste ou qui les sou tiennent de quelque manière mérite d’être inscrite sur la Liste; 4. Constate que les moyens de financement ou d’assistance dont il s’agit comprennent sans s’y limiter le produit de la culture, de la production et du trafic de S/RES/2082 (2012) 12-65277 4 stupéfiants et de leurs précurseurs en provenance d’Afghanistan ou en transit dans le pays; 5. Confirme que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus visent tous les types de ressources économiques et financières – y compris, mais sans s’y limiter, celles qui servent à financer l’hébergement de sites Web et d’autres services connexes – utilisée s pour soutenir les personne s, groupes, entreprises et entités inscrits sur la Liste ainsi que les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan; 6. Confirme également que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus visent aussi le paiement de rançons à des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste; 7. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement à des comptes bloqués en vertu des dispositions du paragraphe 1 ci-dessus de tout paiement destiné à toute personne, tout groupe , toute entreprise ou entité inscrits sur la Liste étant entendu que tous les paiements resteront assujettis aux dispositions du paragraphe 1 et resteront à ce titre bloqués; Dérogations 8. Rappelle qu’il a décidé que tous les États Membres pourront se prévaloir des dispositions organisant des dérogations aux mesures visées à l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus, établies aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002), tels que modifiés par la résolution 1735 (2006), et encourage les États à les invoquer; 9 . Souligne l’importance d’un processus politique global en Afghanistan qui vienne promouvoir la paix et la réconciliation de tous les Afghans, invite le Gouvernement afghan, en étroite coopération avec le Haut Conseil pour la paix, à soumettre pour examen au Comité les noms des personnes inscrites sur la Liste dont il estime qu’elles doivent voyager pour participer à des réunions organisées à l’appui de la paix et la réconciliation, et demande que, pour autant que possible, ces informations soient assorties des mentions suivantes : a) Le numéro du passeport ou du do cument de voyage de la personne concernée; b) Le nom du ou des lieux où cette personne doit se rendre et la liste des points de transit éventuels; c) La durée prévue du voyage, qui ne dépassera pas neuf mois; 10 . Décide que l’interdiction de voyager imposée à l’alinéa b) du paragraphe 1 ne s’appliquera pas aux personnes visées par les dispositions de l’alinéa 9 ci-dessus dont le Comité aura déterminé, au cas par cas , que l’entrée ou le transit se justifient, décide également que toute dérogation accordée par le Comité n’excédera pas la durée requise et concernera uniquement la ou les destinations prévues, charge le Comité de se prononcer sur toutes nouvelles demandes de dérogation ainsi que sur les demandes tendant à renouveler des dérogations déjà accordées ou à en modifier les termes et sur les demandes des États Membres tendant à la révocation de dérogations accordées, dans les dix jours de leur réception, et affirme que, nonobstant toute dérogation à l’interdiction de voyager, les personnes inscrites sur la Liste restent soumises aux autres mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution; S/RES/2082 (2012) 5 12-65277 11. Prie le Gouvernement afghan, par l’intermédiaire de l’Équipe de surveillance, de communiquer au Comité, pour examen et évaluation, un rapport sur chaque voyage effectué dans le cadre d’une dérogation accordée, sans tarder à l’expiration de ladite dérogation, et engage les États Membres concernés à rendre compte au Comité, s’il y a lieu, des cas de non-respect; Inscriptions sur la Liste 12. Engage tous les États Membres, en particulier le Gouvernement afghan, à communiquer au Comité, pour inscription sur la Liste, le nom des personnes, groupes, entreprises ou entités qui concourent d’une manière ou d’une autre à financer ou à soutenir des actes et activités visés au paragraphe 2 ci-dessus; 13. Rappelle qu’il a décidé que les États Membres qui proposent l’inscription de tout nom sur la Liste au Comité fournira ient à celui-ci autant de renseignements que possible à son sujet, en particulier des informations permettant d’identifier précisément et formellement les personnes, groupes, entreprises et entités considérés et, dans la mesure du possible, les renseignements dont INTERPOL a besoin pour émettre une notice spéciale; et charge l’Équipe de surveillan ce d’indiquer au Comité les mesures supplémentaires qui pourraie nt être prises pour améliorer ces informations et pour s’assure r que chaque personne, groupe, entreprise et entité fasse l’objet d’une notice spéciale ONU-INTERPOL; 14. Rappelle qu’il a décidé que les États Membres qui proposent l’inscription de tout nom sur la Liste au Comité prés enteraient à celui-ci un exposé détaillé de l’affaire, que cet exposé pourrait être distribué sur demande, sauf les passages que l’État auteur qualifierait de confidentiels, et qu’il pourrait servir à rédiger l’exposé des motifs de l’inscription envisagé au paragraphe 15 ci-après; 15. Charge le Comité, lorsqu’il ajoute un nom à la Liste, d’afficher sur son site Web, avec l’aide de l’Équipe de surveillance et en coordination avec l’État auteur de la demande, l’exposé des motifs de l’inscription; 16. Invite tous les membres du Comité et de l’Équipe de surveillance à communiquer au Comité toutes les in formations utiles qu’ils détiendraient concernant toute demande d’inscription présentée par un État Membre, qui pourraient éclairer la décision du Comité su r la demande d’inscription et dont il pourrait tirer des éléments d’information supplémentaires aux fins de l’établissement de l’exposé des mo tifs envisagé au paragraphe 15; 17. Prie le Secrétariat d’afficher sur le site Web du Comité toutes les informations utiles pouvant être rendues publiques, y compris l’exposé des motifs d’inscription, dès que tel ou tel nom est ajouté à la Liste, et insiste sur le fait que cet exposé des motifs doit être disponible en temps utile dans toutes les langues officielles de l’Organisation des Nations Unies; 18. Demande instamment aux États Membres qui envisagent de proposer l’inscription d’un nouveau nom sur la Liste de consulter le Gouvernement afghan avant de saisir le Comité afin de s’assurer que leur démarche va dans le sens de ses efforts de paix et de réconciliation, et les invite à prendre au besoin l’avis de la MANUA; 19. Décide qu’après publication, et en tout état de cause dans les trois jours ouvrables suivant l’inscription de tout nom sur la Liste, le Comité en avisera le S/RES/2082 (2012) 12-65277 6 Gouvernement afghan, la Mission permanen te de l’Afghanistan et la mission permanente de l’État ou des États où la personne ou l’entité est censée se trouver et, s’il s’agit d’une personne ou d’une entité non afghane, l’État ou les États dont elle est réputée avoir la nationalité; Radiation de la Liste 20. Charge le Comité de radier promptement de la Liste, en procédant au cas par cas, le nom des personnes et des ent ités qui ne remplissent plus les conditions d’inscription fixées au paragraphe 2 ci-dessus, et lui demande de prendre dûment en considération les demandes de radiati on de personnes qui se sont ralliées, conformément au Communiqué de la Conf érence de Kaboul du 20 juillet 2010 consacré au dialogue avec ceux qui renoncen t à la violence, n’ont pas de lien avec des organisations terroristes internati onales, dont Al-Qaida, respectent la Constitution afghane, en particulier ses di spositions relatives aux droits humains, notamment les droits de la femme, et s ouhaitent participer à l’édification d’un Afghanistan pacifique, ainsi qu’aux principe s et résultats détaillés découlant des conclusions de la Conférence de Bonn du 5 décembre 2011, approuvé par le Gouvernement afghan et la communauté internationale; 21. Prie instamment les États Membres de consulter le Gouvernement afghan avant de présenter toute demande de radiation de la Liste, l’idée étant qu’elle doit cadrer avec l’effort de paix et de réconciliation qu’a entrepris celui-ci; 22. Rappelle qu’il a décidé que les personnes et entités sollicitant leur radiation de la Liste sans être patronnées par un État Membre présenteraient leurs demandes au point focal institué par la résolution 1730 (2006); 23. Invite la MANUA à soutenir et faciliter la coopération entre le Gouvernement afghan et le Comité afin que celui-ci dispose de renseignements suffisants pour se prononcer sur les demandes de radiation, et charge le Comité d’examiner les demandes de radiation au regard des principes suivants, toutes les fois qu’il y aurait lieu : a) La demande de radiation concer nant toute personne ralliée devrait si possible contenir une communication du Haut Conseil pour la paix transmise par l’intermédiaire du Gouvernement afghan, conf irmant que l’intéressé a le statut de personne ralliée selon les directives applicables ou, s’il s’agit d’une personne ralliée dans le cadre du Programme de renforcement de la paix, des pièces justifiant son ralliement à ce titre, et indi quer son adresse actuelle et les moyens de la joindre; b) La demande de radiation concernant toute personne investie de certaines charges dans le régime Taliban avant 2002 et qui ne répond plus aux conditions d’inscription sur la Liste visée au paragrap he 2 de la présente résolution devrait, dans la mesure possible, contenir une communication du Gouvernement afghan confirmant que l’intéressé n’apporte ni s on soutien ni sa participation active à des agissements qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du pays, et indiquer son adresse actuelle et les moyens de le joindre; c) La demande de radiation de la Liste de toute personne dont on a annoncé le décès doit comprendre un certificat de décès officiel émanant de l’État de nationalité, de l’État de résidence ou de l’État compétent; S/RES/2082 (2012) 7 12-65277 24 . Demande instamment au Comité, lorsqu’il y a lieu, d’inviter un représentant du Gouvernement afghan à venir débattre avec lui des motifs de l’inscription ou de la radiation de personn es, groupes, entrepri ses ou entités donnés, notamment lorsqu’une demande présentée pa r le Gouvernement afghan a été mise en attente ou rejetée par le Comité; 25. Prie tous les États Membres, mais en particulier le Gouvernement afghan, de communiquer au Comité toute nouvelle information dont ils auraient connaissance et selon laquelle le cas de te lle personne, tel groupe, telle entreprise ou entité radiés de la Liste devrait être exam iné aux fins d’inscription sur la Liste en vertu des dispositions du paragraphe 1 de la présente résolution, et prie également le Gouvernement afghan de communiquer chaque année au Comité un rapport sur la situation des personnes qui se seraient ralli ées, et qui ont été radiées de la Liste par le Comité au cours de l’année précédente; 26. Charge le Comité d’examiner rapide ment toute information selon laquelle telle personne radiée de la Liste aurait repris les activités visées au paragraphe 2, notamment en se livrant à des actes incompatible s avec les conditions de réconciliation décrites au paragraphe 20 de la pr ésente résolution, et prie le Gouvernement afghan ou d’autres États Membres, s’il y a lieu, de soumettre une demande de réinscription de la personne considérée sur la Liste; 27. Confirme que le Secrétariat transmettra, dès que possible après que le Comité a pris la décision de radier tel ou tel nom de la Liste, ladite décision au Gouvernement afghan et à la Mission permanente d’Afghanistan pour information et qu’il devrait également notifier, dès que po ssible, la mission permanente de l’État ou des États dans lesquels on est fondé à croire que la personne ou l’entité se trouve et, dans le cas de toute personne ou en tité non afghane, le ou les État(s) de nationalité, et rappelle qu’il a décidé que les États ayant ainsi reçu notification prendraient les mesures nécessaires, confor mément à leur législation et à leurs pratiques internes, pour notifier promptement à la personne ou l’entité concernée le fait qu’elle a été radiée de la Liste, ou l’en informer; Révision et tenue à jour de la Liste 28. Est conscient du fait que le conflit actuel en Afghanistan et l’urgence que le Gouvernement afghan et la communauté internationale attachent à une solution politique pacifique du conflit supposent de pr océder rapidement et en temps voulu à toutes les modifications de la Liste, y compris l’ajout ou la radiation de noms de personnes et d’entités, exhorte le Comité à se prononcer rapidement sur toutes les demandes d’inscription et de radiation, prie le Comité de revoir périodiquement chacune des entrées de la Liste, y compris, selon qu’il convient, d’étudier la situation des personnes considérées comme ralliées, des personnes pour lesquelles on manque d’identifiants, des personnes qui seraient décédées et des entités qui n’existeraient plus ou dont la disparition a été confirmée, charge le Comité de revoir et modifier les directives applicables à ces révisions s’il y a lieu, et prie l’Équipe de surveillance de communiquer au Comité, tous les douze mois : a) La liste des personnes inscrites sur la Liste que le Gouvernement afghan considère ralliées, accompagnée de tous les documents utiles comme indiqué à l’alinéa a) du paragraphe 23; S/RES/2082 (2012) 12-65277 8 b) La liste des personnes et entités figurant sur la Liste et pour lesquelles celle-ci ne comporte pas les identifiants nécessaires à l’application effective des mesures imposées à leur encontre; c) La liste des personnes figurant sur la Liste qui seraient décédées et des entités qui n’existeraient plus ou dont la disparition est confirmée, accompagnée des documents prévus, comme indiqué à l’alinéa c) du paragraphe 23; 29 . Confirme qu’à l’exception des décisions prises en application du paragraphe 10 de la présente résolution, aucune question dont le Comité est saisi ne doit rester en suspens pendant plus de six mois, engage les membres du Comité à se prononcer dans les trois mois, et charge le Comité d’actualiser ses directives en conséquence; 30. Exhorte le Comité à veiller à appliquer des procédures équitables et transparentes, et charge le Comité d’actualiser ses directives dès que possible, en particulier s’agissant des activités visées aux paragraphes 8, 9, 10, 11, 13, 14, 17, 24, 28, 29 et 32; 31. Engage les États Membres et les organisations internationales concernées à envoyer des représentants rencontrer les me mbres du Comité afin de partager avec eux des informations et de débattre de toute question pertinente; Coopération avec le Gouvernement afghan 32 . Se félicite de l’organisation périodique par le Gouvernement afghan de réunions d’information au sujet de l’impact des sanctions ciblées pour ce qui est de dissuader les menaces contre la paix, la st abilité et la sécurité de l’Afghanistan et d’accompagner le processus de réconc iliation mené sous la direction de l’Afghanistan; 33. Encourage la poursuite de la coopération entre le Comité, le Gouvernement afghan et la MANUA, notamment l’identification des individus et entités qui concourent à financer des actes ou activités énoncés au paragraphe 2 de la présente résolution ou qui appuient de tels actes ou activités, la communication d’informations détaillées à leur sujet ainsi que les invitations faites à des représentants de la MANUA de pren dre la parole devant le Comité; 34. Se félicite de la volonté du Gouvernement afghan d’aider le Comité à coordonner les demandes d’inscription sur la liste et de radiation de la Liste ainsi que la communication de toutes le s informations utiles au Comité; Équipe de surveillance 35. Décid e que, pour aider le Comité à s’acquitter de son mandat, l’Équipe de surveillance de l’application de la réso lution 1267 (1999), créée en application du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004), secondera le Comité pendant une période de 30 mois, conformément au mandat contenu à l’annexe de la présente résolution, et prie le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions nécessaires à cet effet; 36. Charge l’Équipe de surveillance de réunir des informations indépendantes sur les cas de non-respect des mesures imposées dans la présente résolution, dont il tiendra le Comité inform é, et de fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matiè re de renforcement des capacités, encourage les membres du Comité à chercher à remédier aux manquements à ces mesures et à S/RES/2082 (2012) 9 12-65277 les porter à l’attention de l’Équipe de surveillance ou du Comité, et charge l’Équipe de surveillance d’adresser au Comité de s recommandations sur les mesures propres à les corriger; Coordination et information 37. Est conscient de la nécessité de mainteni r le contact avec les comités du Conseil, les organisations internationales et les groupes d’experts compétents, y compris le Comité créé par la résolution 1267 (1999), le Comité contre le terrorisme (CCT), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Comité créé par la résolution 1540 (2004), en particulier compte tenu de la présence permanente dans la région d’Al-Qaida et de tout groupe affilié, cellule, groupe dissident ou groupe dérivé d’Al-Qaida et de l’influence négative qu’ils exercent sur le conflit afghan; 38. Encourage la MANUA à fournir au Haut Conseil pour la paix, à sa demande, une assistance pour ce qui est d’ encourager les individus inscrits sur la Liste à se rallier; Examen de la question 39. Décide d’examiner l’application des mesures édictées dans la présente résolution dans 18 mois et d’y apporter, si nécessaire, des ajustements afin d’appuyer la paix et la stabilité en Afghanistan; 40. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2082 (2012) 12-65277 10 Annexe Conformément au paragraphe 35 de la présente résolution, l’Équipe de surveillance est placée sous la direction du Comité, ses attributions étant les suivantes : a) Présenter au Comité, par écrit, de ux rapports détaillés et indépendants, le premier d’ici au 30 septembre 2013 et le second d’ici au 30 avril 2014, sur la façon dont les États Membres auront mis en œuvr e les mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution, ces rapports devant comporter des recommandations précises visant à améliorer la mise en œuvre des mesures et présenter d’autres mesures envisageables; b) Aider le Comité à passer régulièreme nt en revue les noms inscrits sur la Liste, notamment en se rendant dans les États Membres et en étant en contact avec eux en vue d’étoffer le dossier du Comité sur les faits et circonstances entourant l’inscription de tout nom sur ladite liste; c) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d’information adressées aux États Membres, y compris s’agissant de la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution; d) Présenter au Comité pour examen et approbation, selon qu’il convient, un programme de travail détaillé dans lequel l’Équipe de surveillance décrira les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de sa mission, y compris les déplacements qu’elle e nvisage d’effectuer; e) Réunir, pour le compte du Comité, des informations indépendantes sur les cas signalés de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, notamment en compilant les informations obtenues auprès des États Membres, en prenant contact avec les parties soupçonnées de non-respect et en présentant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu’à la demande du Comité, en vue de leur examen par ce dernier; f) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visé es au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d’inscription sur la Liste; g) Aider le Comité à examiner les propositions d’inscription sur la Liste, notamment en recueillant et en lui transmettant les informations relatives à l’inscription envisagée et en établissant le projet de résumé des motifs visé au paragraphe 15; h) Porter à l’attention du Comité tout fait nouveau ou digne d’intérêt de nature à justifier une radiation de la Liste, par exemple la publication d’informations sur telle ou telle personne décédée; i) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité; j) Encourager les États Membres à soumettre des noms et des renseignements complémentaires d’identifica tion en vue de leur insertion dans la Liste, selon les instructions du Comité; S/RES/2082 (2012) 11 12-65277 k) Présenter au Comité des renseignemen ts complémentaires d’identification et autres renseignements afin de l’aider à tenir une Liste aussi actualisée et précise que possible; l) Réunir, évaluer et suivre l’inform ation concernant la mise en œuvre des mesures, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet, effectuer des études de cas, s’il y a lieu; et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité; m) Consulter les États Membres et d’autres organisations et organes compétents, y compris la MANUA, et mener un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans les capitales, en tenant compte de leurs observations, notamment en ce qui concer ne les questions qui pourraient être évoquées dans les rapports de l’Équipe de su rveillance visés au paragraphe a) de la présente annexe; n) Se concerter avec les services de renseignement et de sécurité des États Membres, notamment à l’occasion de réunions régionales, afin de faciliter l’échange d’informations et de renforcer l’application des mesures; o) Se concerter avec les représentants co mpétents du secteur privé, y compris les institutions financières, pour s’informer de la mise en œuvre pratique du gel des avoirs et élaborer des recommandations a ux fins du renforcement de cette mesure; p) Collaborer avec les organisati ons internationales et régionales compétentes afin de faire mieux connaître et respecter les mesures; q) Collaborer avec INTERPOL et les États Membres en vue d’obtenir les photographies des personnes inscrites sur la Liste pour insertion éventuelle dans les notices spéciales INTERPOL; r) Aider les autres organes subsidiair es du Conseil de sécurité et leurs groupes d’experts, à leur demande, à intensifier leur coopération avec INTERPOL, comme le prévoit la résolution 1699 (2006); s) Aider le Comité à fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement de s capacités pour leur permettre de mieux mettre en œuvre les mesures; t) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, par des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a effectuées auprès d’États Membres et sur ses activités; u) Rendre périodiquement compte au Comité, selon qu’il convient, des liens existant entre Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités pouvant être inscrits sur la Liste conformément au paragraphe 1 de la présente résolution ou aux autres résolutions imposant des sanctions pertinentes; v) Réunir des informations, notamment auprès du Gouvernement afghan et d’autres États Membres, sur les voyages ef fectués dans le cadre des dérogations accordées, conformément aux paragraphes 9 et 10, et faire rapport au Comité, selon qu’il conviendra; w) S’acquitter de toute autre res ponsabilité que le Comité pourrait lui confier.
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2083 (2012)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2083(2012)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2084 (2012)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2084(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2084 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2012 12-65624 (F) *1265624* Résolution 2084 (2012) Adoptée par le conseil de sécurité à sa 6893e séance, le 19 décembre 2012 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen-Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen-Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 27 novembre 2012 (S/2012/897) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Se déclarant gravement préoccupé par toutes les violations de l’Accord sur le dégagement des forces, notamment la présence des Forces armées arabes syriennes et de matériel militaire non autorisé dans la zone de séparation, Convenant avec le Secrétaire général que les opérations militair es menées par les Forces armées arabes syriennes nuisent aux efforts déployés par la FNUOD pour s’acquitter efficacement de sa mission, Se déclarant vivement préoccupé par la présence de membres armés de l’opposition dans la zone de séparation, Soulignant que les récents incidents de part et d’autre de la ligne de cessez-le-feu montrent qu’il existe un risque d’escalade des tensions entre Israël et la République arabe syrienne, et mettent en danger le cessez-le-feu entre les deux pays, Condamnant l’incident du 29 novembre au cours duquel cinq soldats de la paix ont été blessés, Exprimant de nouveau sa gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD qui exerce ses fonctions dans des c onditions de plus en plus difficiles, 1. Appelle les parties concernées à mettre immédiatement en œuvre sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Appelle également les parties à pleinement coopérer avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à assurer sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies S/RES/2084 (2012) 12-65624 2 s’acquittant de son mandat, en appl ication des accords existants et souligne la nécessité de renforcer la sécurité et la sûreté du personnel de la FNUOD; 3. Souligne l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les termes de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces, appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cessez-le-feu et incursions dans la zone de séparation et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 4. Se félicite des efforts déployés par la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement pour mettre en œuvre la politique de tolérance zéro du Secrétaire général de tous actes d’exploitati on et de violence sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au Code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les dispositions nécessaires à cet égard et à le tenir informé et demand e instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 5. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2013, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement et prie le Secrétaire général de veiller à donner à la Force les moyens de s’acquitter de son mandat; 6. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les me sures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2012
CôteS/RES/2085 (2012)
IntituléLa situation en Mali
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2085(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2085 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2012 12-66068 (F) *1266068* Résolution 2085 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6898e séance, le 20 décembre 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2056 (2012) et 2071 (2012) et ses déclarations présidentielles des 26 mars 2012 (S/PRST/2012/7) et 4 avril 2012 (S/PRST/2012/9), ainsi que ses déclarations à la presse des 22 mars, 9 avril, 18 juin, 10 août, 21 septembre et 11 décembre 2012, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, Soulignant que la situation dans le nord du Mali et le fait que des groupes terroristes et des réseaux de criminels y sont solidement implantés continuent de faire peser une grave menace, pour laquelle le temps presse, sur la population du Mali tout entier et la stabilité du Sahel, de l’Afrique en général et de la communauté internationale dans son ensemble, Condamnant vigoureusement l’ingérence persistante de membres des Forces de défense et de sécurité maliennes dans le s activités des autorités de transition du pays, soulignant la nécessité de s’employer en tout e diligence à rétablir au Mali le système de gouvernance démocratique et l’ordre constitutionnel et prenant note de l’action que mène le Secrétaire général, y compris par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour l’Afrique de l’Oues t, pour aider les autorités de transition maliennes à élaborer une feuille de route pour le processus électoral et pour la concertation nationale, Toujours aussi gravement préoccupé par l’insécurité qui règne au Sahel et la sérieuse crise humanitaire qui continue d’y sévir, qui sont encore compliquées par la présence de groupes armés, y compris de s mouvements séparatistes et des réseaux terroristes et criminels, et par la multiplica tion de leurs activités, ainsi que par le fait que les armes en provenance de la région ou d’ailleurs continuent de proliférer, menaçant la paix, la sécurité et la stabilité des États de la région, Condamnant fortement toutes les atteintes aux droits de l’homme commises dans le nord du Mali par des rebelles armés, des terroristes et d’autres groupes extrémistes, notamment celles qui prennent la forme de violences infligées à des civils et particulièrement à des femmes et à des enfants, de meurtres, de prise d’otages, de pillage, de vol, de destruction de sites culturels et religieux et de S/RES/2085 (2012) 12-66068 2 recrutement d’enfants soldats, réaffirmant que certains de ces actes peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome et que ceux qui s’en rendent coupables doivent absolument en répondre, et notant que les autorités provisoires du pays ont saisi la Cour pénale internatio nale, le 13 juillet 2012, de la situation que connaît le Mali depuis janvier 2012, Rappelant la lettre que les autorités de tr ansition du Mali ont adressée au Secrétaire général le 18 septembre 2012, demandant que soit autorisée, selon les dispositions du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, une force militaire internationale chargée d’aider les Forces armées maliennes à reprendre les régions occupées du nord du pays, et rappelant également la lettre que lesdites autorités ont adressée au Secrétaire général le 12 octobre 2012, insistant sur la nécessité d’offrir un appui, y compris sous la forme d’une telle force militaire internationale, à l’action menée aux niveaux national et inte rnational pour traduire en justice les auteurs de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité commis dans le nord du Mali, Notant que le concept stratégique pour le rè glement de la crise malienne a été approuvé à la deuxième réunion du Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, tenue à Bamako, le 19 octobre 2012, avec la participation des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, de pays de la région et d’autres partenaires internationaux, et que ce concept stratégique a été adopté, le 24 octobre 2012, par le Conse il de paix et de sécurité de l’Union africaine, Prenant note du communiqué final publié le 11 novembre 2012 à l’issue de la Session extraordinaire de la Conférence de s chefs d’État ou de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, et du communiqué publié par la suite, le 13 novembre 2012, pa r le C o ns e i l d e pa i x et d e s é cu r i té d e l’Union africaine, approuvant le concept stratégique opérationnel conjoint pour la Force militaire internationale et les For ces maliennes de défense et de sécurité, Accueillant avec satisfaction la nomination de Romano Prodi comme Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Sahe l, ainsi que celle de Pierre Buyoya comme Haut-Représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, et les engageant à travailler en étroite coordina tion avec le Représentant sp écial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le médiateu r de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, Se félicitant de l’action menée dans le cadre de la médiation conduite par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest avec l’appui du Représentant spécial du Secrétaire gé néral pour l’Afrique de l’Ouest, de l’Organisation de la coopération islamique et les pays voisins du Mali, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur le Mali en date du 28 novembre 2012 (S/2012/894) pour la poursuite de l’action menée sur le plan politique et sur celui de la sécurité en vue d’un règlement global de la crise qui frappe le pays, Insistant sur le fait que c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de régler les crises interdépendantes auxquelles le pays doit faire face, et qu’un règlement durable de la crise malienne ne peut être trouvé que sous la prééminence du Mali, S/RES/2085 (2012) 3 12-66068 Engageant la communauté internationale à apporter son concours au règlement de la crise malienne en agissant de façon coordonnée pour répondre aux besoins immédiats et à long terme, y compris en ce qui concerne les problèmes de sécurité et de développement et les problèmes humanitaires, Considérant que la situation qui règne au Mali constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, I Processus politique 1. Engage instamment les autorités maliennes à finaliser, comme le veut l’Accord-cadre signé le 6 avril 2012 sous les auspices de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, à la faveur d’un dialogue politique large et ouvert une feuille de route pour la transition visant à rétablir pleinement l’ordre constitutionnel et l’unité nationale , notamment par l’organisation d’élections présidentielle et législatives pacifiques, crédibles et sans exclusive, conformément à l’accord susmentionné, qui prévoit la tenue d’élections d’ici à avril 2013 ou, à défaut, dès qu’elles seront techniquement possibles, prie le Secrétaire général, agissant en étroite coordination avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Union africaine, de continuer d’aider les autorités de transition maliennes à établir cette feuille de route, y compris en ce qui concerne le déroulement d’un processus électoral selon des règles du jeu fixées consensuellement, et engage également instamment les autorités maliennes à faire en sorte que la feuille de route soit appliquée selon le calendrier prévu; 2. Exige des groupes rebelles maliens qu’ ils rompent tout lien avec les organisations terroristes, en particulier avec Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et les groupes qui lui sont affilié s, et prennent à cet effet des mesures concrètes et constatables, prend note de l’inscription du Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) sur la liste des personnes et entités visées par les sanctions contre Al-Qaida créée et tenue pa r le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) concernant Al-Qaida et les personnes et entités qui lui sont associées, et se déclare à nouveau disposé à continuer d’adopter encore des sanctions ciblées, au titre du régime des sanctions susmentionné, contre les groupes rebelles et les individus qui ne rompraient pas tout lien avec Al-Qaida et les groupes qui lui sont affiliés, y compris AQMI et le MUJAO; 3. Demande instamment aux autorités de trans ition maliennes de mettre en place rapidement un cadre de référence crédible pour les négociations avec toutes les parties se trouvant dans le nord du pays qui ont rompu tout lien avec les organisations terroristes, tout particulière ment avec AQMI et avec les groupes qui lui sont affiliés, dont le MUJAO, et qui acceptent sans conditions l’unité et l’intégrité territoriale de l’État malien, dans le but de répondre aux préoccupations de longue date des populations du nord du pays, et prie le Secrétaire général, agissant par l’intermédiaire de son Représen tant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et en coordination avec le Médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et du Haut-Représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, ainsi qu’avec l’Organisation de la coopération islamique, de prendre les S/RES/2085 (2012) 12-66068 4 mesures voulues pour aider les autorités de transition maliennes à renforcer leurs capacités de médiation et pour faciliter et intensifier ce dialogue; 4. Condamne les circonstances qui ont conduit à la démission du Premier Ministre et à la dissolution du Gouvernement, le 11 décembre 2012, exige à nouveau qu’aucun membre des Forces armées maliennes ne s’immisce dans les activités des autorités de transition et se déclare disposé à étudier, le cas échéant, les mesures qu’il pourrait convenir de prendre à l’encontre de ceux dont les agissements compromettent la paix, la stabilité et la sécurité, y compris ceux qui empêchent la mise en œuvre de l’ordre constitutionnel au Mali; 5. Demande à tous les États Membres d’honorer les obligations que leur impose les résolutions 1989 (2011) et 2083 (2012) et condamne vigoureusement les enlèvements et les prises d’otage perpétré s par Al-Qaida au Mali et dans toute la région du Sahel comme moyen de recueillir des fonds ou d’obtenir des concessions politiques; II Dispositif de sécurité Formation des forces maliennes 6. Souligne que la consolidation et le redéploiement des Forces de défense et de sécurité maliennes dans tout le territoire du pays revêtent une importance vitale si l’on veut assurer à longue éch éance la sécurité et la stabilité du Mali et protéger le peuple malien; 7. Demande instamment aux États Membres et aux organisations régionales et internationales de fourni r aux Forces de défense et de sécurité maliennes un soutien coordonné sous forme d’aide, de compétences spécialisées, de formation, y compris en matière de droits de l’homme et de droit international humanitaire, et de renforcement des capacités, en concordance avec les impératifs intérieurs, afin de rétablir l’autorité de l’État malien sur la totalité du territoire na tional, de préserver l’unité et l’intégrité territoriale du Mali et d’atténuer la menace que représentent les organisations terroristes et les gr oupes qui y sont affiliés, et les prie d’informer régulièrement le Secrétariat de ce qu’ils auront fait dans ce sens; 8. Prend note de l’attachement des États Membres et des organisations internationales à la reconstitution des capaci tés des Forces de défense et de sécurité maliennes, y compris le déploiement au Mali d’une mission militaire de l’Union européenne chargée de disp enser auxdites forc es une formation militaire et des conseils; Déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine 9. Décide d’autoriser le déploiement au Mali, pour une durée initiale d’une année, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), qui prendra toute mesure utile, dans le resp ect du droit international humanitaire et des droits de l’homme applicable et dans le respect le plus total de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Mali, pour accomplir les tâches suivantes : S/RES/2085 (2012) 5 12-66068 a) Aider à reconstituer la capacité de s Forces de défense et de sécurité maliennes, en étroite coordination avec le s autres partenaires internationaux participant au processus, y compris l’Union européenne et d’autres États Membres; b) Aider les autorités maliennes à reprendre les zones du nord de son territoire qui sont contrôlées par des groupe s armés terroristes et extrémistes et à réduire la menace posée par des organisations terroristes, y compris AQMI et le MUJAO et les groupes extrémistes y affiliés, en prenant en même temps des mesures susceptibles de réduire les effets des opérations militaires sur la population civile; c) Passer progressivement à des activ ités de stabilisation afin d’aider les autorités maliennes à assurer la sécurité et à renforcer l’autorité de l’État au moyen de capacités appropriées; d) Aider les autorités maliennes à s’acquitter de leur responsabilité première, qui est de protéger la population; e) Aider les autorités maliennes à créer de bonnes conditions de sécurité pour l’acheminement de l’assistance humanita ire sous la direction de civils et le rapatriement librement consenti des déplacés et des réfugiés, agissant sur demande, dans les limites de ses capacités et en étroite coordination avec les acteurs du secteur humanitaire; f) Protéger son personnel, ses installations, ses locaux, son matériel et sa mission et assurer la sécurité et les mouvements de son personnel; 10. Prie l’Union africaine, agissant en étroite coordination avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, le Secrétaire général et les autres organisations internationales et partenaires bilatéraux intervenant dans la crise malienne, de lui faire rapport tous les 60 jours sur le déploiement et les activités de la MISMA, y compris avant le lancement de l’offensive dans le nord du pays, en couvrant les points suivants : i) progrès accompli dans le déroulement du processus politique au Mali, en particulier dans l’élaboration de la feuille de route pour le rétablissement de l’ordre constitu tionnel et dans les négociations entre les autorités maliennes et l’ensemble des parties dans le nord du Mali qui ont rompu tout lien avec les organisations terrorist es; ii) formation effective des unités militaires et de police, tant celles de la MISMA que celles des Forces de défense et de sécurité maliennes, sur les obligations que leur imposent le droit international humanitaire, des droits de l’homme et de s réfugiés; iii) l’état de préparation opérationnelle de la MISMA, y compris le niveau de ses effectifs, sa direction et l’équipement de ses unités, leur adaptati on opérationnelle au climat et au terrain d’opérations, la capacité de réaliser des opérations armées conjointes avec un soutien logistique et un appui-feu aérien et terrestre; iv) l’efficacité de la chaîne de commandement de la MISMA, notamment en ce qui concerne ses rapports avec les Forces de défense et de sécurité maliennes, et se déclare à nouveau disposé à suivre ces paramètres de près avant le lancem ent d’offensives dans le nord du Mali; 11. Souligne que la planification militaire devra continuer d’être affinée avant le lancement des offensives et prie le Secrétaire général, agissant en étroite coordination avec le Mali, la Communaut é économique des États de l’Afrique de l’Ouest, l’Union africaine, les pays voisins du Mali, les autres pays de la région, tous les autres partenaires bilatéraux intéressés et toutes les organisations internationales concernées, de continuer d’apporter son concours à l’établissement S/RES/2085 (2012) 12-66068 6 des plans et aux préparatifs autour du dé ploiement de la MISMA et de le tenir régulièrement informé du déroulement du processus, et le prie également de confirmer à l’avance que l’offens ive prévue satisfait le Conseil; 12. Prie le Secrétaire général de fournir, à mesure que les autorités maliennes en feront la demande, l’appui dans le s domaines d’importance critique qui sera nécessaire pour accompagner ou prendre la suite d’un e opération militaire menée dans le nord du Mali, aux fins de l’extension de l’autorité de l’État malien, y compris sur les plans de l’État de droit et des institutions du secteur de la sécurité, des actions de déminage, de la promoti on de la concertation nationale, de la coopération régionale, de la réforme du secteu r de la sécurité, des droits de l’homme et du début de la démobilisation, du désarmement et de la réintégration des ex- combattants; Appui international 13. Demande aux États Membres, y compris ceux de la région du Sahel, de fournir des contingents à la MISMA pour lui donner les moyens de s’acquitter de son mandat, remercie les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest qui ont déjà pris des engagements dans ce sens et invite les États Membres à coopérer étroitement à cet effet avec l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Oues t, l’Organisation des Nations Unies, les pays fournissant des contingents et les autres donateurs; 14. Demande instamment aux États Membres et aux organisations régionales et internationales de fournir un appui coordonné à la MISMA, en étroite coordination avec celle-ci et avec les auto rités maliennes, notamment sous la forme de formations militaires, de fourniture de matériel, de renseignement, d’appui logistique et de tout type d’aide nécess aire pour réduire la menace posée par des organisations terroristes, y compris AQMI, le MUJAO et les groupes extrémistes qui leur sont affiliés, conformément au paragraphe 9 b); 15. Invite les autorités de transition malienn es et toutes les autres parties maliennes à apporter un concours plein et en tier au déploiement et aux opérations de la MISMA, notamment en assurant la sûreté et la sécurité de celle-ci et sa liberté de mouvement, avec accès immédiat et sans entrave à tout le territoire malien, pour lui permettre de s’acquitter de l’in tégralité de son mandat, et invite également les pays voisins du Mali à prendre les mesures voul ues pour aider la Mission à accomplir son mandat; 16. Exige de toutes les parties au Mali qu’ elles fassent le nécessaire pour assurer la sûreté et la sé curité du personnel et des fournitures humanitaires, et exige également qu’elles veillent à ce que l’aide human itaire parvienne sans entrave et en toute sécurité aux personnes qui en ont besoin, où qu’elles se trouvent dans le pays, dans le respect du droit international human itaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, ainsi que des principes directeurs de l’aide humanitaire; Droits de l’homme 17. Souligne que la protection des civils au Mali incombe au premier chef aux autorités maliennes, rappelle ses résolutions 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011) sur le sort des enfants en temps de conflit S/RES/2085 (2012) 7 12-66068 armé et ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, et demande à toutes les forces militaires présentes au Ma li d’en tenir compte; 18. Souligne également que tout appui fourni par l’Organisation des Nations Unies, les organisations régionales et sous-régionales et les États Membres dans le contexte des opérations militaires menées au Mali doit l’être dans le respect du droit international humanitaire, du droit des dro its de l’homme et du droit des réfugiés, prie le Secrétaire général de veiller à ce que la présence des Nations Unies visée au paragraphe 23 ci-après dispose des capaci tés nécessaires pour surveiller le respect du droit international humanitaire et du dro it des droits de l’homme dans le cadre des opérations militaires menées dans le nord du Mali, de rendre compte, dans les rapports périodiques qu’il lui soumettra en application du paragraphe 24 ci-après, de la situation des civils dans le nord du Mali et de toute violation du droit international humanitaire, du droit des dro its de l’homme ou du droit des réfugiés commise dans le nord du Mali et de re commander des moyens de préserver la population civile, en particulier les femmes et les enfants, des répercussions des opérations militaires; 19. Invite la MISMA à apporter son concours, dans les limites de son mandat, à l’action menée sur le plan national et international, y compris par la Cour pénale internationale, pour traduire en ju stice les auteurs d’atteintes graves aux droits de l’homme et au droit international humanitaire au Mali; Financement 20. Engage les États Membres et les organisations internationales à fournir à la MISMA les moyens financiers et les contributions en nature dont elle a besoin pour son déploiement et pour l’exécution de son mandat, et se félicite que l’Union européenne soit disposée à lui apporter un tel soutien financier par l’intermédiaire de sa Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique; 21. Déclare qu’il compte envisager la fourniture, p our une durée initiale d’un an, de dispositifs de soutien logistique à l’appui de la MISMA, qui seraient financés par l’Organisation des Nations Unies de manière volontaire et comprendraient du matériel et des services, prend note de la lettre du Secrétaire général (S/2012/926) sur l’éventuel déploiement de tels dispositifs et sur les coûts financiers de soutien, et prie à cet effet le Secrétaire général, agissant en coordination avec l’Union africaine, la Communauté économique des Ét ats de l’Afrique de l’Ouest et les autorités maliennes, de continuer à élaborer et affiner, dans les 30 jours qui suivent l’adoption de la présente résolution, des options assorties de recommandations détaillées pour une mise en œ uvre rapide, transparente et efficace de ces dispositifs; 22. Prie le Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale auquel les États Membres pourront verser des c ontributions financières fléchées ou non fléchées à la MISMA ou à la formation et à l’équipement des Forces de défense et de sécurité maliennes, lui demande également d’apporter son concours, en coordination avec l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, à la tenue, dans les meilleurs délais, d’ une conférence des donateurs pour solliciter le versement de contributions au fonds, en appelle aux États Membres pour qu’ils versent sans ta rder des contributions généreuses au fonds, tout en précisant que l’existence de celui-ci n’empêche pas la conclusion d’accords bilatéraux directs, et invite l’Union africaine, agissant en consultation S/RES/2085 (2012) 12-66068 8 avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et le Secrétaire général, à adresser à ce fonds ses demandes de financement budgétaire; Présence des Nations Unies et rapports 23. Prie le Secrétaire général de créer, en consultation avec les autorités maliennes, une présence multid isciplinaire des Nations Unies au Mali chargée de fournir un appui coordonné et cohérent : i) au processus politique en cours; et ii) au dispositif de sécurité, compte tenu du para graphe 12 ci-dessus, ainsi qu’un appui à l’établissement des plans de la MISMA, à son déploiement et à ses opérations, et lui demande donc de lui soumettre au plus tôt pour examen des propositions concrètes et détaillées; 24. Prie également le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation au Mali et de lui rendre compte par écrit, tous les 90 jours, de la mise en œuvre de la présente résolution, y compris l’appui fourni par l’Organisation des Nations Unies à l’action menée sur les plans politique et de la sécurité pour régler la crise au Mali, le déploiement et la préparation de la MISMA, en lui présentant des informations à jour et des recommandations concernant les dispositifs de soutien logistique à la Missi on qui seraient volontaires et financés par l’Organisation; 25. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2033 (2012)
IntituléCoopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2033(2012)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2033 (2012) Conseil de sécurité Distr. générale 12 janvier 2012 12-20624 (F) *1220624* Résolution 2033 (2012) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6702e séance, le 12 janvier 2012 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieu res et les déclarations de son président qui soulignent combien il importe d’établir des partenariats efficaces entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, conformément à la Charte des Nations Unies et aux textes pertinents des organisations régionales et sous-régionales, Réaffirmant la responsabilité principale qui lui incombe en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que la coopération avec les organisations régionales et sous- régionales pour ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité, et conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, peut améliorer la sécurité collective, Considérant que les organisations régionales sont bien placées pour appréhender les causes des conflits armés du fait de leur connaissance de la région qui peut être utile à la préventi on ou au règlement de ces conflits, Soulignant l’intérêt qu’il y aurait à nouer des partenariats efficaces avec les organisations régionales et sous-régionales, afin de pouvoir intervenir dès le début des différends ou dès qu’apparaissent de nouve lles crises, et à renforcer le rôle de l’Organisation des Nations Unies dans la prévention des conflits, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1894 (2009) et 1960 (2010) et le fait qu’ il tient à ce qu’elle s soient appliquées intégralement et effectivement, réaffirmant le rôle important que jouent les femmes en matière de médiation, de prévention et de règlement pacifique des conflits et de consolidation de la paix, ainsi qu’il ressort de la déclaration 2011/20 de son président en date du 28 octobre 2011, et réaffirmant également l’importance de la prévention de la violence sexuelle et de la protection contre ce type de violence, Réaffirmant ses résolutions 1379 (2001), 1612 (2006), 1882 (2009) et 1998 (2011) relatives à la protection des enfants dans les conflits armés et encourageant les initiatives prises dans le cadre des organisations et des mécanismes régionaux et sous-régionaux pour assurer la protection des enfants touchés par les S/RES/2033 (2012) 12-20624 2 conflits armés, et encourageant également l’ intégration continue de la question de la protection des enfants dans leurs activ ités de sensibilisation, politiques et programmes, Se félicitant de la contribution croissante de l’Union africaine aux initiatives tendant à régler les conflits sur le continent africain, exprimant son soutien aux initiatives de paix conduites par l’Union africaine, et par l’intermédiaire des organisations sous-régionales africaines, et soulignant , conformément à l’Article 54 de la Charte des Nations Unies, que les organisations régionales et sous-régionales doivent, en tout temps, le tenir pleinement au courant de ces initiatives de manière globale et coordonnée, Rappelant l’Acte constitutif de l’Union afri caine et son protocole portant création du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, et exprimant son soutien à l’architecture de paix et de s écurité de l’Union africaine qui se met actuellement en place, Constatant les progrès accomplis en matière de coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine et soulignant qu’il importe de renforcer encore la coopération et de noue r, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, un partenariat ef ficace avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour concourir à rendre celui-ci à même de faire face aux défis communs de la sécurité collective en Afrique, Considérant qu’il importe de renforcer les moyens des organisations régionales et sous-régionales en matière de prévention des conflits, de gestion des crises et de stabilisation au lendemain de conflits, Considérant également que l’un des principaux obstacles que rencontrent les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, s’agissant de s’acquitter efficacement de leurs mandats en matière de maintien de la paix et de la sécurité régionales, est celui de la mobilisation de re ssources prévisibles, durables et souples, Notant avec satisfaction la collaboration entre le mécanisme des bons offices du Secrétaire général, notamment ses Repr ésentants spéciaux, et l’Union africaine dans le domaine de la prévention des conflits, Se félicitant de la contribution du Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine au renforcement de la coordination et de la coopération entre l’Organisation des Nations Unie s et l’Union africaine, Prenant note avec satisfaction de l’action entreprise par le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine pour élaborer des lignes directrices communes en vue de définir un cadre pour la médiation en Afrique, le but étant de rendre le partenariat entre l’Organisation et l’Union africaine plus cohérent lorsque celles-ci mènent des initiatives de médiation communes, Se félicitant de l’appui que l’Organisation des Nations Unies fournit à l’Union africaine dans le domaine du maintien de la paix, notamment aux efforts faits par l’Union africaine pour formuler des politique s, définir une orientation et élaborer des programmes de formation en particulie r dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité, de la reconstructi on après les conflits et de la protection des civils, y compris le problème de la viol ence sexuelle en péri ode de conflit armé, S/RES/2033 (2012) 3 12-20624 Notant qu’il est nécessaire de procéd er à une analyse détaillée des enseignements tirés de la coopération c oncrète entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, en particulie r en ce qui concerne l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour et la Mission de l’Union africaine en Somalie, conscient qu’il faut tirer parti de ces enseignements, et conscient aussi qu’il est utile qu’il coordonne avec le Cons eil de paix et de sécurité de l’Union africaine les politiques et stratégies en la matière, Prenant note également du rapport du Président de la Commission de l’Union africaine sur le partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine dans le domaine de la paix et de la sécurité en Afrique pour une plus grande cohérence stratégique et politique en la matière, Se félicitant du rapport du Secrétaire général sur la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine dans le domaine de la paix et de la sécurité (S/2011/805), 1. Se déclare résolu à prendre des mesures efficaces pour resserrer encore les relations entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales, en particulier l’Union afri caine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies; 2. Encourage l’intervention continue des organisations régionales et sous- régionales dans le règlement pacifique des différends, notamment grâce à la prévention des conflits, à l’instauration de la confiance et aux efforts de médiation; 3. Encourage également les organisations régionales et sous-régionales à renforcer et accroître leur coopération, notamment pour renforcer leurs capacités respectives, en vue du maintie n de la paix et de la sécurité internationales; 4. Réaffirme qu’il importe d’établir des rela tions plus efficaces entre le Conseil de paix et de sécurité de l’Unio n africaine et lui-même, notamment dans les domaines de la prévention, du règlement et de la gestion des conflits, et des bureaux régionaux de prévention des conflits; 5. Prend note des conceptions stratégiques respectives du partenariat entre l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies telles qu’elles figurent dans le rapport du Secrétaire général de l’Organi sation (S/2011/805) et du Président de la Commission de l’Union africaine, et souligne que l’action commune et concertée qu’il mène avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en matière de paix et de sécurité devrait reposer sur leurs pouvoirs, leurs compétences et leurs capacités respectives; 6. Encourage l’amélioration de l’interaction, de la consultation et de la coordination régulières, selon que de besoin, entre le Conseil de pa ix et de sécurité de l’Union africaine et lui sur des questions d’intérêt commun; 7. Souligne qu’il importe de mener une action internationale concertée face aux causes des conflits, est conscient de la nécessité de mettre au point des stratégies efficaces à long terme et souligne que tous les organes et institutions des Nations Unies doivent appliquer des straté gies préventives et prendre des mesures dans leurs domaines de compétence respectifs pour aider les États Membres et les organisations régionales à éradiquer la pauvr eté, renforcer la coopération et l’aide au développement et promouvoir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales; S/RES/2033 (2012) 12-20624 4 8. Réaffirme qu’il incombe à tous les États Me mbres de régler les différends et les conflits par des moyens pacifiques , conformément à la Charte des Nations Unies, et demande à la communauté internationale d’appuyer les efforts engagés par l’Union africaine et des organisations sous -régionales en vue d’assurer le règlement pacifique des différends et de régler le s conflits conformément à la Charte des Nations Unies; 9. Prie le Secrétaire général de tenir des consultations étroites avec l’Union africaine et les communautés économiques régionales, ainsi qu’avec des partenaires internationaux, sur les questions liées à la paix et à la sécurité en Afrique, en particulier dans le cadre de la prévention et du règlement des conflits; 10. Est conscient de l’importance du rôle des bons offices du Secrétaire général en Afrique et engage le Secrétaire général à continuer de recourir à la médiation aussi souvent que possible pour aider à régler les conflits de manière pacifique, en travaillant en étroite coordination avec l’Union africaine et les organisations sous-régionales à cet égard, selon que de besoin; 11. Demande au Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine de poursuivre ses efforts visant à renforcer la coopération entre le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Co mmission de l’Union africaine, y compris dans le domaine de la médiation, et souligne qu’il importe d’accélérer la mise en œuvre, en étroite consultation avec les autres partenaires internationaux, du Programme décennal ONU-Union africaine de renforcement des cap acités de l’Union africaine de 2006 qui est principalement axé su r la paix et la sécu rité, en particulier la mise en place de l’architect ure de paix et de sécurité de l’Union africaine, à titre de contribution importante à la prévention des conflits sur le continent africain; 12. Réaffirme le rôle crucial joué par les femmes dans la prévention et le règlement des conflits, les négociations de paix, la consolidatio n de la paix, le maintien de la paix, l’action humanitaire et la reconstruction après les conflits, et souligne que l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine doivent veiller à ce que les questions liées à la participation des femmes et à la prise en compte de la problématique hommes-femmes soient pleinement intégrées dans tous les efforts menés par les deux organisations pour assu rer la paix et la sécurité, notamment grâce à la création des capacités nécessaires; 13. Prie instamment le Secrétaire général de c ontinuer à veiller à ce que le Bureau des Nations Unies auprès de l’ Union africaine, la Commission économique pour l’Afrique et les organismes des Na tions Unies qui travaillent avec le Mécanisme de coordination régionale pour l’Afrique apportent un appui coordonné à l’Union africaine; 14. Se félicite des contacts réguliers entre le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine, dans le cadre de l’Équipe spéciale conjointe Organisation des Nati ons Unies-Union africaine chargée des questions de paix et de sécurité, encourage l’Équipe spéciale à continuer de mettre l’accent sur les questions stratégiques et les problèmes propres à divers pays du continent africain qui présentent un intérêt pour les deux organisations et demande à l’Équipe spéciale d’examiner les moye ns de renforcer la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine en ce qui concerne la prévention des conflits en Afri que et de fournir au Conseil de sécurité, après ses réunions, des informations actualisées; S/RES/2033 (2012) 5 12-20624 15. Appuie la poursuite de l’interaction entr e le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine pour promouvoir l’échange d’information et, si besoin est, la coordination de la préparation de recommandations, notamment par le biais d’év aluations conjointes, le cas échéant, afin d’aider le Conseil de paix et de sécu rité de l’Union africaine et lui-même à élaborer des positions et des stratégies cohérentes; 16. Appuie également la tenue de réunions d’information régulières par des hauts fonctionnaires de l’Organisation des Nations Unies à l’intention du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et par l’Union africaine à son intention, qui constituent une contribution importante au renforcement des consultations, des échanges d’information et de la communication entre les deux organes sur des questions d’intérêt commun; 17. Décide , en consultation avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, de mettre au point de nouveaux moye ns de renforcer les relations entre les deux Conseils, notamment en accroissant l’efficacité des réunions consultatives annuelles, en tenant des consultations en temps opportun et en organisant des missions sur le terrain conduites en collaboration par les deux Conseils, selon qu’il conviendra, en vue d’élaborer des cadres et des stratégies cohérentes, au cas par cas, pour faire face à des situations de conflit en Afrique; 18. Décide également d’assurer le suivi des communiqués des réunions consultatives annuelles des deux Conseils , notamment dans le cadre du Groupe de travail spécial sur la prév ention et le règlement des conflits en Afrique; 19. Souligne la nécessité de rendre plus pr évisible, durable et souple le financement des organisations régionales lo rsqu’elles entreprennent des missions de maintien de la paix sous mandat des Nations Unies; 20. Réaffirme qu’il appartient aux organisati ons régionales de mobiliser les ressources humaines, financières, logis tiques et autres dont elles ont besoin, notamment grâce aux contributions versées par leurs membres et à l’appui de leurs partenaires, et se félicite de l’appui financier précieux fourni par les partenaires de l’Union africaine à ses opérations de maintien de la paix, y compris par le biais de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique, et invite tous les partenaires à maintenir leur appui; 21. Prie le Secrétaire général, en consultation avec l’Union africaine, de procéder à une analyse détaillé e des enseignements tirés de la coopération pratique entre l’Organisation des Nations Unies et l’ Union africaine, en particulier en ce qui concerne l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour ainsi que la Mission de l’Union africaine en Somalie afin d’améliorer la coordination selon qu’il conviendra; 22. Prie également le Secrétaire général de lui faire, selon que de besoin, dans les rapports qu’il lui présente périodi quement, le bilan de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales concernées; 23. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2086 (2013)
IntituléOpération de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2086(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2086 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 21 janvier 2013 13-21161 (F) *1321161* Résolution 2086 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6903e séance, le 21 janvier 2013 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que la Charte des Nations Unies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internati onales et qu’il entend œuvrer à l’instauration d’une paix durable pour toutes les situations dont il est saisi, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que les buts et principes consacrés dans la Charte, y compris les principes de l’indé pendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tous les États, qu’il respecte et auxquels il est attaché, soient observés dans toutes les activités de maintien et de consolidation de la paix, et que les États doivent s’acquitter des obliga tions que leur fait le droit international, Saluant le rôle décisif que jouent les opérations de maintien de la paix des Nations Unies pour ce qui est de maintenir la paix et la sécurité internationales, de prévenir et de maîtriser le s conflits, de faire respecter les normes internationales et appliquer ses décisions et de cons olider la paix après les conflits, Résolu à renforcer le rôle central de l’Organisation des Nations Unies en matière de maintien de la paix et à veiller au fonctionnement efficace du système de sécurité collective mis en place par la Charte des Nations Unies, Notant que le maintien de la paix va des missions traditionnelles, axées surtout sur la surveillance de cessez-le-feu, à des opérations multidimensionnelles complexes, chargées de mener des activité s de consolidation de la paix et de remédier aux causes profondes des conflits, Réaffirmant qu’une opération de maintien de la paix ne peut aboutir que dans le respect des principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris ceux qui concernent le consentement des parties, l’ impartialité et le non-recours à la force sauf en cas de légitime défe nse ou de défense du mandat, Réaffirmant l’engagement pris d’améliorer l’efficacité de l’action que mène l’Organisation des Nations Unie s à toutes les étapes des c onflits, de la prévention au règlement puis à la consolidation de la paix, Souhaitant que des progrès continuent d’être faits vers l’adoption d’une approche globale, cohérente et intégrée du maintien de la paix et de la sécurité internationales fondée sur la préventi on des conflits ou de leur reprise et S/RES/2086 (2013) 13-21161 2 l’instauration d’une paix durable grâce à des stratégies efficaces de diplomatie préventive, de rétablissement de la paix, de maintien de la paix et de consolidation de la paix, Rappelant à cet égard qu’il s’est engagé à évaluer périodiquement, en consultation avec les parties concernées, les effectifs, le mandat et la composition des opérations de maintien de la paix afin d’y apporter, le cas échéant, les ajustements voulus, en fonction des progrès accomplis ou de l’évolution de la situation sur le terrain, notamment des conditi ons de sécurité, et de décider, selon le cas, d’une reconfiguration, d’une transition ou d’un retrait, Réaffirmant que c’est aux autorités nationales qu’il incombe au premier chef de définir leurs priorités et stratégies de consolidation de la paix au lendemain d’un conflit, et rappelant , à cet égard, que l’appropriation et la responsabilité nationales, la volonté politique des pays concernés et les efforts concertés des gouvernements et de la communauté internationale sont indispensables à l’instauration d’une paix durable, Soulignant le rôle vital qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les autorités nationales, en consultation avec ses partenaires internationaux, à asseoir la paix et à arrête r des stratégies d’appui à la concrétisation des priorités de consolida tion de la paix, et de veiller à ce que ces stratégies aboutissent à une cohérence accrue des ac tivités intéressant les questions politiques, la sécurité, les droits de l’homme et l’état de droit, Réaffirmant sa volonté de chercher à remédier aux effets qu’ont les conflits armés pour les femmes et les enfants, rappelant sa résolution 1325 (2000) et toutes ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité, à l’effet de réitérer que les femmes doivent participer pleinement et effectivement, sur un pied d’égalité, à toutes les étapes des processus de paix, vu le rôle vital qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conf lits et dans la consolidation de la paix, ainsi que sa résolution 1261 (1999) et ses résolutions ultérieures concernant le sort des enfants en temps de conflit armé, Rendant hommage à la mémoire des Casques bleus des Nations Unies qui ont donné leur vie pour la paix et, à cet égard, soulignant l’importance de la sécurité des soldats de la paix, se déclarant profondément préoccupé par les menaces et les attentats dirigés contre les forces de nombreuses missions de maintien de la paix, qui constituent un grave problème pour ces opérations, condamnant dans les termes les plus forts les assassinats et tous les actes de violence dirigés contre le personnel de maintien de la paix des Nations Unies, notamment la destruction en vol d’un hélicoptère des Nations Unies au Soudan du Sud et les actes qui ont récemment fait des victimes parmi le personnel des missions des Nations Unies en République démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire et au Darfour, et soulignant que les auteurs de ces attaques doivent être traduits en justice, 1. Se félicite du rôle que jouent les opérations de maintien de la paix dans la mise en œuvre d’une stratégie globale visant à instaurer durablement la paix et la sécurité et prend note avec satisfaction de la contribution que les soldats de la paix et les missions de maintien de la paix apportent aux premiers efforts de consolidation de la paix; S/RES/2086 (2013) 3 13-21161 2. Souligne que les activités de maintien de la paix des Nations Unies doivent être menées de manière à favoriser la consolidation de la paix au sortir des conflits, à empêcher la reprise de ces conflits et à promouvoir le progrès vers une paix et un développement durables; 3. Réaffirme sa volonté de continuer à approfondir ses débats et sa réflexion sur les premières tâches de consolidation de la paix lorsqu’il définit le mandat et la composition des opérations de maintien de la paix et, à cet égard, souligne qu’il faut que le Secrétariat planifie une exécution échelonnée de ces tâches, en fixant des objectifs précis, compte tenu des conditions locales et des enseignements tirés de l’expérience, de sorte à favoriser la réalisation des objectifs de consolidation de la paix à long terme, pour que les opérations de maintien de la paix puissent passer d’une phase à l’autre et se retirer sans problème; 4. Souligne qu’il importe d’appréhender les difficultés que présentera la consolidation de la paix dès la création de s missions de maintien de la paix, grâce à des opérations intégrées d’évaluation et de planification stratégiques, de manière à conjuguer de manière cohérente rétablisseme nt de la paix, maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin que l’action menée au sortir du conflit soit immédiatement efficace; 5. Estime que les missions de maintien de la paix multidimensionnelles jouent un rôle important : a) en aidant les pays hôtes à définir les grandes priorités et stratégies de consolidation de la paix; b) en contribuant à créer les conditions voulues pour que les intervenants nationaux et internationaux puissent œuvrer à la consolidation de la paix; et c) en partic ipant elles-mêmes aux premières activités de consolidation de la paix; 6. Réaffirme que les compétences et l’expérience des missions doivent être prises en compte lors de l’élaboration de s stratégies de consolidation de la paix; 7. Considère que le mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné; 8. Note à cet égard qu’il peut notamment confier les responsabilités suivantes aux missions de maintien de la paix multidimensionnelles : a) Contribuer à instaurer les aspects essentiels de la sécurité en aidant les pays à élaborer des programmes de réforme du secteur de la sécurité, en leur apportant un appui stratégique pour l’élaboration de plans d’organisation du secteur de la sécurité et en renforçant les capacités de l’armée, de la police et des autres institutions chargées du maintien de l’or dre dans les domaines clefs, tout en respectant les principes d’une complète appropriation par les pays et de l’instauration de réels partenariats, afin que se mettent en place des organes de sécurité légitimes, responsables et viables qui répondent aux besoins de la population; b) Donner aux gouvernements les moyens de concevoir et d’élaborer, au terme de processus politique s ouverts à tous, des progr ammes de désarmement, démobilisation et réintégration qui a ssurent une transition sans heurt du désarmement et de la démobilisation à la réintégration, compte tenu des besoins de tous les groupes de population touchés et de s impératifs propres à chaque situation; c) Contribuer au renforcement des institutions chargées de faire régner l’état de droit dans le pays hôte, en coordination avec d’autres entités des Nations S/RES/2086 (2013) 13-21161 4 Unies agissant chacune dans le respect de son mandat, en aidant les autorités nationales à définir, en matière d’état de dr oit, les grandes priorités et les stratégies qui permettront de répondre aux besoins de la police, des institutions judiciaires et du système pénitentiaire, compte tenu des liens qui existent entre ces éléments, pour que l’État soit mieux à même d’assumer les fonctions critiques dans ces domaines, apportant ainsi une contribution essentielle à la consolidation de la paix et à l’élimination de l’impunité; d) Mettre en place des moyens d’intervention rapide dans le domaine de lutte contre les mines et offrir aux autori tés nationales qui le demandent des services consultatifs et des activités de formation adaptés à leurs besoins pour les aider à réduire les risques, à prêter assistance aux victimes, à déminer et à gérer et détruire les stocks; e) Appuyer la consolidation de la paix et favoriser des processus politiques sans exclusive en prodiguant bons offices, conseils et soutien, et en parant aux menaces qui pèsent sur les processus de paix, faciliter les consultations au sein des populations locales et de la société civile pour qu’elles puissent participer aux processus et débats nationaux et fournir aux États qui en font la demande, dans la limite de leurs capacités et de leurs ressour ces, une assistance technique, logistique et administrative et une aide à la sécurité en vue de la tenue d’élections représentatives; f) Aider à créer les conditions de sécurité nécessaires pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, en tenant compte des besoins particuliers des réfugiés, des déplacés, des femmes, de s enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, et pour que les réfugiés et les déplacés puissent rentrer chez eux volontairement dans la sécurité et la dignité et pour le long terme; g) Contribuer à l’action concertée de la communauté internationale visant à défendre les droits de l’homme, en mena nt des activités de surveillance et de prévention et appuyer les efforts que déploi e l’État pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, dans la limite de leurs ca pacités et de leurs ressources et dans le respect de leur mandat, pendant toute la durée de leur déploiement; h) Protéger les civils, en particulier en cas de menace imminente d’atteinte à leur intégrité physique, conformément au paragraphe 16 de sa résolution 1674 (2006), dans les limites de leur zone d’opérations et compte tenu des capacités et ressources disponibles, et aider les autorités locales à pr otéger les civils de la violence physique, y compris toutes les formes de violence sexuelle ou sexiste et, à cet égard, contribuer au développement et à la réforme des institutions chargées de la sécurité dans le pays hôte, de sorte qu’elles soient en mesure de protéger les civils durablement et systématiquement, sachant que cette tâche incombe au premier chef du pays hôte; i) Coopérer et se coordonner avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies, ainsi qu’avec tous les partenaires concernés, notamment les institutions financières internationales et les donateurs, pour aider le gouvernement et les organismes publics compétents du pays hôte à élaborer des politiques, plans et stratégies de réduction de la pauvreté et de développement économique, compte tenu des particularités de chaque situation; j) Promouvoir la participation des femmes à la prévention et au règlement des conflits et à la consolidation de la paix et appuyer les efforts que déploie le S/RES/2086 (2013) 5 13-21161 gouvernement du pays hôte pour que les femmes occupent des postes de décision dans les organes de gouvernance créés au lendemain des conflits; 9. Constate que, si la consolidation de la paix dépend avant tout des gouvernements et des acteurs nationaux conc ernés, les missions de maintien de la paix multidimensionnelles ont des avantages comparatifs aux premiers stades de la consolidation de la paix : a) elles tirent leur force de leur légitimité internationale et du poids politique que leur confère le mandat établi par le Conseil de sécurité; b) elles s’appuient sur un ensemble de m oyens civils, militaires et policiers placés sous une direction unique; c) elles s ont bien implantées sur le terrain; 10. Réaffirme qu’il est résolu à confier aux opérations de maintien de la paix des mandats clairs, crédibles et réalistes, et de doter ces opérations de ressources suffisantes; 11. Souligne qu’il importe de déployer des soldats de la paix compétents, qualifiés et expérimentés, qui répondent a ux plus hautes normes et respectent la politique de tolérance zéro de l’Organisa tion à l’égard des écarts de conduite, et engage les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police, dans un esprit de partenariat, à continuer de fournir du personnel militaire et des policiers professionnels dotés des compétences et de l’expérience nécessaires pour exécuter des mandats de maintien de la paix multidimensionnels, et notamment des compétences linguistiques voulues si leur rang l’exige; 12. Rappelle qu’il importe, lors de l’établissement et du renouvellement des mandats des missions des Nations Unies, d’y inclure des dispositions relatives à la promotion de l’égalité des sexes et à l’ autonomisation des femmes au lendemain des conflits, ainsi que sur le sort des enfants t ouchés par les conflits armés et de prévoir notamment la nomination de conseillers pour les questions touchant les femmes, de conseillers et d’experts en matière de prot ection de la femme et de conseillers en matière de protection de l’enfance, selon le cas, et se félicite que le Secrétaire général ait demandé que les femmes participent davantage et soient associées de plus près aux activités de prévention et de règlement des conflits armés et de consolidation de la paix, et y soient mieu x représentées, et qu’une action plus ferme soit menée pour écarter les obstacles qui empêchent les femmes de participer à tous les niveaux; 13. Engage les gouvernements, l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales à continuer de mettre à profit les compétences civiles disponibles et à élargir et étoffer la réserve de civils spécialisés dans la consolidation de la paix au le ndemain de conflits, notamment en faisant appel à des experts de pays ayant fait l’e xpérience de la consolidation de la paix après un conflit ou de la transition démocra tique, en particulier des personnes des pays en développement et des femmes, et, à cet égard, souligne qu’il est impératif que ces experts soient mandatés et déployé s dans le respect des résolutions et des règles et procédures de l’Organisation, et de manière à limiter les doubles emplois et à assurer la cohérence et la complémentarité des activités; 14. Souligne qu’il importe de préciser le rôle et les attributions qui reviennent aux opérations de maintien de la paix, aux équipes de pays des Nations Unies et aux autres intervenants, not amment les entités qui concourent à la consolidation de la paix et les organismes, fonds et programmes des Nations Unies, en ce qui concerne l’apport au pays hôte d’un appui ciblé qui réponde aux besoins et S/RES/2086 (2013) 13-21161 6 priorités de maintien de la paix de ce pays , tels qu’ils ont été définis par les autorités nationales, et repose sur une réelle intégration des efforts; 15. Souligne que pour qu’une action intégrée puisse être menée sur le terrain dans les domaines de la sécurité et du dé veloppement, il faut que les intervenants coordonnent leurs activités avec celles du gouvernement du pays hôte afin de stabiliser et d’améliorer les conditions de sécurité et de contribuer au redressement économique et souligne que toutes les entités des Nations Unies présentes sur le terrain doivent œuvrer de concert en vue d’améliorer la cohérence de l’action menée par le système des Nations Unie s pendant et après les conflits; 16. Engage le Secrétariat, agissant da ns l’optique d’une évaluation stratégique intégrée et d’un dispositif stra tégique intégré, à lui présenter, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents et de personnel de police et aux autres principaux intéressés , une évaluation préc oce des problèmes que les missions de maintien de la paix pourraient rencontrer en ce qui concerne la consolidation de la paix, portant notamment sur les moyens nécessaires, les forces et le personnel à déployer et les besoins logistiques, afin que les activités de maintien de la paix et de consolidation de la paix puissent être co ordonnées et hiérarchisées dans les mandats des missions; 17. Constate que la collaboration et les consultations avec les pays qui fournissent des contingents et du personne l de police doit encore être renforcée, notamment au moyen d’échanges triangulai res entre lui-même, les fournisseurs de contingents et de personnel de police et le Secrétariat concernant les zones où les contingents militaires et les unités de po lice participent aux premiers efforts de consolidation de la paix, et engage toutes les parties prenantes à participer activement à des consultations ouvertes et plus fréquentes visant à améliorer l’exécution des tâches de consolida tion de la paix sur le terrain; 18. Souligne qu’il importe de forger des partenariats et de coopérer avec les organisations et les accords régionaux et s ous-régionaux visés au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, afin qu’ils appuien t les activités de maintien de la paix et de consolidation de la paix et de sorte à favoriser l’appropriation régionale et nationale; 19. Rappelle sa résolution 1645 (2005) et déclare qu’il demeure prêt à faire appel aux services de la Commission de c onsolidation de la paix en matière de conseil, de sensibilisation et de mobilisati on des ressources aux fins des activités de consolidation de la paix, se félicite des progrès accomplis par la Commission, et souligne qu’il faut tirer davantage parti de ses compétences pour promouvoir et favoriser une démarche intégrée et cohére nte en ce qui concerne les opérations de maintien de la paix multidimensionnelles menées dans les pays figurant à son ordre du jour; 20. Condamne fermement toute attaque dirigée contre le personnel de maintien de la paix des Nations Unies par qu elque partie que ce soit et, à cet égard, prie le Secrétaire général de prendre tout es les mesures qu’il juge nécessaires pour renforcer les dispositifs de sécurité des Nations Unies sur le terrain et pour améliorer la sécurité de tous les cont ingents militaires, policiers, observateurs militaires et, en particulier, membres du personnel non armé; S/RES/2086 (2013) 7 13-21161 21. Prie le Secrétaire général de tenir compte des dispositions de la présente résolution lorsqu’il établit ses rapports sur le maintien de la paix et la consolidation de la paix; 22. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2087 (2013)
IntituléNon-prolifération / République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2087(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2087 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 22 janvier 2013 13-21397 (F) *1321397* Résolution 2087 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6904e séance, le 22 janvier 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant les résolutions qu’il a adoptées sur la question, y compris les résolutions 825 (1993), 1540 (2004), 1695 (2006), 1718 (2006), 1874 (2009) et 1887 (2009), ainsi que les déclarations que son président a faites les 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41), 13 avril 2009 (S/PRST/ 2009/7) et 16 avril 2012 (S/PRST/ 2012/13), Conscient que tous les États sont libres d’expl orer et d’utiliser l’espace en se conformant au droit international, et en tenant compte des restrictions qu’il a imposées par ses résolutions sur la question, 1. Condamne le tir auquel a procédé la République populaire démocratique de Corée, le 12 décembre 2012, en re courant à la technologie des missiles balistiques, en violation des résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009); 2. Exige de la République populaire démo cratique de Corée qu’elle ne procède à aucun autre tir recourant à la technologie des missiles balistiques et respecte les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009) en suspendant toutes activités liées à son programme de missiles balistiques, et qu’elle rétablisse dans ce contexte les engagements qu’elle ava it souscrits en faveur d’un moratoire sur les tirs de missiles; 3. Exige que la République populaire démocratique de Corée respecte immédiatement et intégralement les oblig ations que lui imposent les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009), et notamment qu’elle abandonne totalement toutes armes nucléaires et tous programmes nucléai res existants de façon vérifiable et irréversible, qu’elle cesse immédiatement toutes les activités qui y sont liées et qu’elle ne procède plus à aucun autre tir recourant à la technologie des missiles balistiques, essai nucléaire ou acte de provocation; 4. Réaffirme la validité des sanctions imposées par ses résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009); 5. Rappelle les mesures imposées au paragraphe 8 de sa résolution 1718 (2006), tel que modifié par sa résolution 1874 (2009), et décide que : S/RES/2087 (2013) 13-21397 2 a) Les mesures imposées à l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent aux personnes et entités dont la liste figure aux annexes I et II et celles imposées à l’alinéa e) du même paragraphe s’appliquent à toutes les personnes dont la liste figure à l’annexe I; et b) Les mesures imposées aux alinéas a), b) et c) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent aux articles dont la liste est donnée dans la circulaire INFCIRC/254/Rev.11/Part 1 et INFCIRC/254/Rev.8/Part 2 et dans le document S/2012/947; 6. Rappelle le paragraphe 18 de sa résolution 1874 (2009) et invite les États Membres à exercer une vigila nce renforcée à cet égard, notamment à surveiller les activités de leurs nationaux, des personnes se trouvant sur leur territoire, et des institutions financières et autres entités rele vant de leur juridic tion (y compris leurs filiales à l’étranger) avec ou pour des in stitutions financières de la République populaire démocratique de Corée ou des personnes agissant au nom ou sous les ordres d’institutions financières de la Ré publique populaire démocratique de Corée, y compris leurs filiales, représentants, agents et succursales à l’étranger; 7. Demande au Comité créé en application de la résolution 1718 (2006) de diffuser une notice d’aide à l’application des résolutions concernant les cas où un navire a refusé une inspection autorisée par l’État du pavillon ou un navire battant pavillon de la République populaire démocrati que de Corée a refusé de se soumettre à une inspection requise par le paragraphe 12 de la résolution 1874 (2009); 8. Rappelle le paragraphe 14 de sa résolution 1874 (2009), rappelle également que les États peuvent saisir et neutraliser les articles visés par les dispositions des résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009) et de la présente résolution; et précise que, pour les neutraliser, les États peuvent, entre autres méthodes, les détruire, les mettre hors d’usage, les entreposer ou les remettre à un État autre que l’État d’origine ou de destina tion pour qu’il les neutralise; 9. Précise que les dispositions des résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009) interdisent le transfert de to ut article si un État intére ssé par une transaction dispose d’informations donnant à penser qu’une personne ou une entité désignée est à l’origine du transfert, en est le destinat aire présumé ou a servi d’intermédiaire à cette fin; 10. Demande aux États Membres qui ne l’ont pas encore fait de faire rapport sur les mesures qu’ils ont prises pour appliquer les dispositions des résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009), encourage les autres États Membres à communiquer le cas échéant toute information complémentaire concernant l’application de ces dispositions; 11. Encourage les organisations internationa les à faire le nécessaire pour s’assurer que toutes leurs activités concerna nt la République populaire démocratique de Corée respectent les dispositions des résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009), et encourage également les institutions concernées à sign aler au Comité leurs activités concernant la République populaire démocra tique de Corée qui pourraient avoir un lien avec les dispositions des résolutions précitées; 12. Déplore les violations des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009), y compris l’utilisation d’argent en espèces pour contourner les sanctions, insiste sur l’inquiétude que lui inspirent la fourniture, la S/RES/2087 (2013) 3 13-21397 vente et le transfert à destination ou en provenance de la République populaire démocratique de Corée ou par le territoire d’autres États de tout article susceptible de servir aux activités interdites par les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009) et souligne qu’il importe que les États prennent les mesures qui s’imposent en la matière, demande aux États de faire preuve de vigilance et de retenue pour empêcher l’entrée sur leur te rritoire, ou le passage par le ur territoire, de personnes agissant pour le compte ou sous les ordr es d’une personne ou d’une entité désignée, demande au Comité de se pencher sur les violations qui lui sont signalées et de prendre les dispositions voulues, notamment en désignant les entités et les personnes qui ont contribué au contournement des sanctions ou aux violations des résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009); 13. Souligne qu’il importe que tous les États, y compris la République populaire démocratique de Corée, prennent les mesures nécessaires pour qu’il ne puisse être fait droit à aucune réclamation présentée à l’initiative du Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée, ou par toute personne ou entité dans la République, ou par des personnes ou entités désignées en vertu des résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009), ou par toute personne agissant par son intermédiaire ou pour son compte à l’occasi on de tout contrat ou autre opération dont l’exécution aurait été empêchée pa r le jeu des mesures imposées par ces résolutions; 14. Exprime à nouveau sa volonté de parvenir à un règlement pacifique, diplomatique et politique de la situation, accueille avec satisfaction les efforts que font les membres du Conseil ainsi que d’autres États pour faciliter un règlement pacifique et global par le dialogue, et souligne qu’il faut s’abstenir de toute décision susceptible d’aggraver les tensions; 15. Réaffirme son soutien aux pourparlers à six, souhaite qu’ils reprennent, prie instamment tous les participants à ces pourparlers de redoubler d’efforts pour appliquer intégralement et rapidement la déclaration commune publiée le 19 septembre 2005 par la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Coré e et la République populaire démocratique de Corée, afin de parvenir à une dénucléaris ation vérifiable de la péninsule coréenne et de préserver la paix et la stabilité dans la péninsule et dans l’Asie du Nord-Est; 16. Invite tous les États Membres à s’acqu itter pleinement des obligations que leur imposent les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009); 17. Souligne une fois encore que tous les États Membres doivent se conformer aux dispositions des paragraphes 8 a), alinéa iii), et 8 d) de la résolution 1718 (2006) sans préjudice des activités des missions diplomatiques en République populaire démocratique de Corée qui sont conformes à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques; 18. Souligne que les mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) et 1874 (2009) ne visent pas à avoir des cons équences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démocratique de Corée; 19. Affirme qu’il surveillera en permanence les agissements de la République populaire démocratique de Corée et se tiendr a prêt à renforcer, modifier, suspendre ou lever au besoin les mesures prises à son encontre, au vu de la manière dont elle s’y conforme, et à cet égard se déclare résolu à prendre des mesures importantes si S/RES/2087 (2013) 13-21397 4 la République populaire démocratique de Corée procède à un autre tir ou essai nucléaire; 20. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2087 (2013) 5 13-21397 Annexe I Interdiction de voyager/gel des avoirs 1. PAEK CHANG-HO a. Description : Haut responsable et directeur du centre de contrôle des satellites du Comité coréen pour la technologie spatiale (Korean Committee for Space Technology). b. Autres noms connus : Pak Chang-Ho; Paek Ch’ang-Ho. c. Éléments d’identification : Numéro de passeport : 381420754; date de délivrance du passeport : 7 décembre 2011; date d’expiration du passeport : 7 décembre 2016; date de naissance : 18 juin 1964; lieu de naissance : Kaesong, République populaire démocratique de Corée. 2. CHANG MYONG-CHIN a. Description : Directeur général du site de lancement de satellites Sohae et responsable du centre d’où ont été effectués les lancements des 13 avril et 12 décembre 2012. b. Autres noms connus : Jang Myong-Jin. c. Éléments d’identification : Date de naissance : 1966; autre date de naissance possible : 1965. 3. RA KY’ONG-SU a. Description : Ra Ky’ong-Su est un responsable de la Tanchon Commercial Bank (TCB). En cette qu alité, il a facilité des opérations effectuées pour le compte de la banque. Tanchon a été désignée par le Comité en avril 2009 en tant que principale entité financière de la République populaire démocratique de Corée responsable de la vente d’armes classiques, de missiles balistiq ues et d’éléments entrant dans le montage et la fabrication de ces armes. 4. KIM KWANG-IL a. Description : Kim Kwang-il est un responsable de la Tanchon Commercial Bank (TCB). En cette qu alité, il a facilité des opérations effectuées pour le compte de la banque et de la Korea Mining Development Trading Corporation (KOMID). Tanchon a été désignée par le Comité en avril 2009 en tant que principale entité financière de la République populaire démocratique de Corée responsable de la vente d’armes classiques, de missiles balistiq ues et d’éléments entrant dans le montage et la fabrication de ces armes. KOMID, désignée par le Comité en avril 2009, est le principal courtier en armements de la République populaire démocratique de Corée et son principal exportateur de biens et matériels associés aux missiles balistiques et aux armes classiques. S/RES/2087 (2013) 13-21397 6 Annexe II Gel des avoirs 1. KOREAN COMMITTEE FOR SPACE TECHNOLOGY a. Description : Le Comité coréen pour la technologie spatiale (Korean Committee for Space Technology) (KCS T) a orchestré les lancements effectués par la République populaire démocratique de Corée les 12 avril et 12 décembre 2012 par l’intermédiaire du centre de contrôle des satellites et du site de lancement de Sohae. b. Autres noms connus : DPRK Committee for Space Technology; Department of Space Technology of the DPRK; Committee for Space Technology; KCST. c. Adresse : Pyongyang, République populaire démocratique de Corée. 2. BANK OF EAST LAND a. Description : L’institution financière de la République populaire démocratique de Corée Bank of East La nd facilite des transactions liées aux armes pour le compte du fabricant et exportateur d’armes Green Pine Associated Corporation (Green Pine), auquel elle procure d’autres formes d’appui. Bank of East Land s’emploie activement avec Green Pine à transférer des fonds d’une manière qui contourne les sanctions. En 2007 et 2008, Bank of East Land a facilité des tr ansactions impliquant Green Pine et des institutions financières iraniennes, dont Bank Melli et Bank Sepah. Le Conseil de sécurité a désigné Bank Sepah dans sa résolution 1747 (2007) en raison du soutien apporté au programme de missiles balistiques de l’Iran. Green Pine a été désignée par le Comité en avril 2012. b. Autres noms connus : Dongbang BANK; TONGBANG U’NHAENG; TONGBANG BANK. c. Adresse : PO Box 32, BEL Building, Jonseung-Dung, Moranbong District, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée. 3. KOREA KUMRYONG TRADING CORPORATION a. Description : Utilisée comme prête-nom par la Korea Mining Development Trading Corporation (KOMID) aux fins d’activités liées aux achats. KOMID, désignée par le Comité en avril 2009, est le principal courtier en armements de la République populaire démocratique de Corée et son principal exportateur de biens et matériels associés aux missiles balistiques et aux armes classiques. 4. TOSONG TECHNOLOGY TRADING CORPORATION a. Description : Korea Mining Development Corporation (KOMID) est la société mère de Tosong Technology Trading Corporation. KOMID, désignée par le Comité en avril 2009, es t le principal courtier en armes et le principal exportateur de biens et d’équipement liés aux missiles balistiques et aux armes conventionne lles de la République populaire démocratique de Corée. b. Adresse : Pyongyang, République populaire démocratique de Corée. S/RES/2087 (2013) 7 13-21397 5. KOREA RYONHA MACHINERY JOINT VENTURE CORPORATION a. Description : Korea Ryonbong General Corporation est la société mère de Korea Ryonha Machinery Joint Venture Corporation. Korea Ryonbong General Corporation, désignée par le Comité en avril 2009, est un conglomérat spécialisé dans l’acquisition pour les industries de la défense de la République populaire démocratique de Corée et l’appui aux ventes du pays liées au secteur militaire. b. Autres noms connus : CHOSUN YUNHA MACHINERY JOINT OPERATION COMPANY; KOREA RYENHA MACHINERY J/V CORPORATION; RYONHA MACHINERY JOINT VENTURE CORPORATION. c. Adresse : Central District, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée; Mangungdae-gu, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée; Mangyongdae District, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée. 6. LEADER (HONG KONG) INTERNATIONAL a. Description : Facilite les expéditions pour le compte de Korea Mining Development Trading Corporation (KOMID). KOMID, désignée par le Comité en avril 2009, est le principal courtier en armes et le principal exportateur de biens et d’équipement liés aux missiles balistiques et aux armes conventionnelles de la Républ ique populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : Leader Internatio nal Trading Limited. c. Adresse : Room 1610 Nan Fung Tower, 173 Des V oeux Road, Hong Kong.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2088 (2013)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2088(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2088 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 24 janvier 2013 13-21629 (F) *1321629* Résolution 2088 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6907e séance, le 24 janvier 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la République centrafricaine, notamment la résolution 2031, et ses déclarations à la presse en date des 19 et 27 décembre 2012 ainsi que des 4 et 11 janvier 2013, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de bon voisin age et de coopération régionale, Prenant acte de la signature par la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) de l’Accord de paix gl obal de Libreville (2008), le 25 août 2012, Condamnant les attaques militaires perpétrées par des groupes armés et les tentatives de remise en cause de l’entr eprise de consolidation de la paix en République centrafricaine, Inquiet du manque d’autorité de l’État en dehors de la capitale, qui a laissé s’installer un grave vide sécuritaire dans nombre de régions de la République centrafricaine, et favorisé l’émergence et l’implantation de groupes armés nationaux et étrangers dans le pays, y compris l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Saluant l’action rapide menée par la Co mmunauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), l’Union africaine et les pays de la région pour apporter une solution à la crise politi que et sécuritaire, et se félicitant des négociations tenues à Libreville, du 8 au 11 janvier 2013, sous les auspices de la CEEAC, Accueillant avec satisfaction la signature à Libreville de la déclaration de principe, de l’accord de cesse z-le-feu et de l’accord politi que sur le règlement de la crise le 11 janvier 2013, Conscient du rôle joué par le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République cen trafricaine (BINUCA), sous la direction de la Représentante spéciale du Secrétaire général, Margaret Aderinsola V ogt, et par l’équipe de pays des Nations Unies, et les remerciant du dévouement qu’ils ont spécialement mis à prêter à la CEEAC le c oncours sollicité lors des négociations à Libreville, S/RES/2088 (2013) 13-21629 2 Constatant qu’il s’est dégagé un consensus sur la nouvelle version du code électoral et attendant avec intérêt son entrée en vigueur et son application intégrale, Attendant avec intérêt le démarrage des activ ités de désarmement, démobilisation et réintégrati on dans le nord-est du pays, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité et ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur les enfants en période de conflit armé, rappelant également les conclusions du Groupe de tr avail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit ar mé, notamment pour ce qui est de l’adoption de plans d’action en vue de mettre un terme au recrutement et à l’utilisation d’enfants par les groupes armés, y compris les milices d’autodéfense, exhortant les parties concernées en République centrafricaine à collaborer avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et rappelant en outre ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protecti on des civils en temps de conflit armé, Soulignant que le dialogue politique inclusif, le respect de l’état de droit, la gouvernance démocratique, la participation des femmes à la consolidation de la paix, le respect des droits de l’homme, la justice, la tr ansparence et le développement économique sont des éléments indispensables pour assurer une paix durable en République centrafricaine, Encourageant les parties prenantes, y compris la Commission de consolidation de la paix, à aider à surmonter les difficulté s liées à la consolidation de la paix dans le pays et attendant avec intérêt la nomination dans les plus brefs délais d’un nouveau président pour la formation Répub lique centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix, Prenant note de la contribution utile du Fonds pour la consolidation de la paix à la consolidation de la paix en République centrafricaine, Se réjouissant de la première visite en République centrafricaine de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit en vue d’appuyer les efforts déployés au niveau national pour y mettre un terme, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine et sur les activités du BINUCA (S/2012/956), 1. Décide de proroger jusqu’au 31 janvier 2014 le mandat du BINUCA; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter, le 31 mars 2013 au plus tard, un rapport sur la situation sur le terrain et d’évaluer les moyens dont dispose le BINUCA pour renforcer la mise en œuvre de ses activités prioritaires à la lumière des récents événements; dit son intention d’examiner cette évaluation dans les semaines qui suivront; 3. Prie également le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 30 juin 2013 un rapport actualisé sur la situation sur le terrain et tous les six mois par la suite; 4. Demande au Gouvernement, à la coalition « Séléka », aux groupes armés et à l’opposition démocratique de s’acqu itter de bonne foi de leurs obligations découlant de la Déclaration de principe signée à Libreville le 11 janvier 2013; S/RES/2088 (2013) 3 13-21629 5. Appelle à la mise en œuvre prompte et intégrale de l’Accord de cessez-le- feu signé entre le Gouvernement et la co alition « Séléka », ainsi que de l’accord politique sur le règlement de la crise si gné entre la majorité présidentielle, l’opposition démocratique, les groupes armés, la coalition « Séléka », le Président du Comité de suivi et la CEEAC et, à cet égard, se félicite de la nomination d’un représentant de l’opposition au poste de premier ministre du gouvernement d’unité nationale; 6. Demande au BINUCA de continuer d’accompagner l’entreprise de consolidation de la paix en République centrafricaine, ainsi que le prévoit son mandat, y compris les proce ssus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et de réforme du secteur de la sécurité, d’appuyer les efforts déployés par la CEEAC à cet effet et d’user de ses bons offices pour collaborer avec toutes les parties en vue de faciliter l’application in tégrale des accords signés à Libreville le 11 janvier 2013; et invite la communauté internationale à intensifier son action en faveur de la consolidation de la paix en République centrafricaine; 7. Souligne le rôle important joué par les organismes chargés de suivre l’application de ces accords; 8. Se déclare vivement préoccupé par l’état de sécurité dans le pays, qui demeure extrêmement précaire, se félicite des efforts constants déployés à cet égard par la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) dans la quête d’une paix et d’une sécurité dura bles en République centrafricaine, et invite tous les pays de la sous-région et les organisations régionales et sous-régionales à envisager, si la République centrafricain e en fait la demande, de prendre toute mesure qui s’imposerait pour améliorer la sécurité dans le pays et dans la sous- région; 9. Demande à toutes les parties, en particulier à la « Séléka », d’autoriser l’acheminement de l’aide humanitaire à ce ux qui en ont besoin en toute liberté, sécurité et célérité et de protéger les civils contre toute forme de violence; 10. Souligne que c’est au Gouvernement centrafricain qu’il incombe au premier chef de maintenir l’ordre, d’améliorer la sécurité et de protéger la population civile, y compris les ressortissant s étrangers, dans le plein respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire applicable, insiste sur l’importance de l’action des partenaires bilatéraux pour le renforcement des capacités des forces armées centrafricaines et fait observer que cette assistance doit contribuer à la réforme du secteur de la sécurité; 11. Prie instamment le Gouvernement centrafricain de garantir le respect de la liberté d’expression et de réunion, y compris pour les partis d’opposition, ainsi que de l’état de droit; demande à l’ensemble des parties de se garder de toute incitation à la haine et à la violence; et exhorte les partis d’opposition, les autres groupes et le Gouvernement à ouvrir un dialogue cons tructif pour créer un environnement propice à l’égalité des chances à la veille des prochaines échéances électorales; 12. Souligne que le retard considérable accusé dans la mise en œuvre de stratégies crédibles de désarmement, de dé mobilisation et de réintégration ainsi que de réforme du secteur de la sécurité explique en partie la crise actuelle, demande au Gouvernement centrafricain d’adopter et de mettre en œuvre une stratégie crédible et viable de réforme du secteur de la sécurité, et exige de tous les groupes armés S/RES/2088 (2013) 13-21629 4 qu’ils coopèrent avec le Gouvernement dans le cadre du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration; 13. Condamne fermement les violations persistantes du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, notamment l’enrôlement et l’emploi d’enfants, les meurtres et mutilations de civils, y compris d’enfants, les viols, l’asservissement sexuel et autres formes de violence sexuelle et sexiste, les enlèvements et le ciblage des minorités ethniques par des groupes armés, en particulier la LRA, qui menacent la popula tion ainsi que la paix et la stabilité en République centrafricaine et dans la sous-région, et demande au BINUCA de lui faire rapport sur les violations des droi ts de l’homme commises par des groupes armés, notamment sur la personne d’enfants ou de femmes; 14. Exige de tous les groupes armés, notam ment de la coalition « Séléka » (UFDR, CPJP, CPSK, UFR), qu’ils empêchent l’enrôlement et l’emploi d’enfants, demande aux groupes armés concernés, en particulier la CPJP et l’APRD, d’appliquer immédiatement les dispositions des plans d’action signés avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé en novembre 2011, et exige en outre de toutes les parties qu’elles protègent et traitent comme des victimes les enfants qui ont été libérés ou séparés des forces armées et des groupes armés; et souligne la nécessité d’accorder une attention particulière à la protection, à la libération et à la réintégration de tous les enfants associés à des groupes armés; 15. Demande à toutes les parties d’identifier et de libérer de leurs rangs sans tarder les personnes enrôlées de force, en particulier les enfants, et de donner des instructions précises au sujet de la violen ce sexuelle, conformément à sa résolution 1960 (2010), engage les parties au conflit à favoriser l’accès immédiat des victimes de violence sexuelle aux services disponibles et encourage les donateurs à aider à accroître les services destinés à répondre à leurs besoins, et se félicite des engagements pris pour prévenir et comba ttre la violence sexuelle, notamment des communiqués conjoints du 12 décembre 2012 entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement centrafricain ainsi que d’autres parties au conflit; 16. Prie instamment le Gouvernement centrafricain d’enquêter sur les informations faisant état de violations des droits de l’homme dans le pays, notamment à Bangui, de veiller à ce que les responsables soient traduits en justice et de prendre toutes mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles violations; 17. Salue les efforts que déploie le BINUCA, en collaboration avec le Gouvernement centrafricain et d’autres acteurs des Nations Unies dans la région, pour encourager les combattants et les enrôlés par enlèvement de la LRA à faire défection et pour assurer le rapatriement et la réintégration de ceux qui quittent ses rangs et souligne l’importance cruciale que revêt l’adoption d’une approche globale dans la recherche d’une solution durable à la mena ce que constitue la LRA; 18. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2089 (2013)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2089(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2089 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 24 janvier 2013 13-21641 (F) *1321641* Résolution 2089 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6908e séance, le 24 janvier 2013 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 7 janvier 2013 (S/2013/7) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 31 janvier 2013, Notant également que le Secrétaire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport sur la question, faisant écho à la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan de l’Organisation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Se félicitant des progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables ainsi que des déclarations communes des di rigeants, notamment celles des 23 mai et 1er juillet 2008, Rappelant combien il importe à la communaut é internationale que toutes les parties s’engagent pleinement dans les né gociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que le passage à une phase plus active des négociations n’a pas encore permis un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizona le et sur l’égalité politique, comme y appellent ses résolu tions pertinentes, engageant les parties à reprendre les négociations de fond sur les questions essentielles et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Se félicitant des efforts faits par le Secrétaire général, lors de sa rencontre avec les deux dirigeants le 31 octobre 2011 et le 23 janvier 2012, pour favoriser les progrès, et lui exprimant son soutien sans faille, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen des mesures de confiance militaires et les discussions à ce sujet, et appelant à de nouveaux efforts pour mettre en œuvre l’ensemble des mesures de confiance restantes ainsi que pour parvenir à S/RES/2089 (2013) 13-21641 2 un accord au sujet de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment des avantages économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à contribuer à faire prévaloir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum éventuel, les avantages d’un règlement en expliquant qu’il importe de faire preuve à cette fin de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Estimant que porter atteinte à la crédibilité de l’ONU compromet le processus de paix lui-même, Soulignant l’importance du rôle d’accompagnement que jouent la communauté internationale et, en particulier, les pa rties intéressées en prenant des mesures concrètes en vue d’encourager les dirigean ts chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion qui s’offre actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que l’ét at de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître les tens ions, de remettre en question les progrès réalisés ou de porter atteinte à la bonne volonté sur l’île, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines encore existants dans la zone tampon, et estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que continuent de poser les mines à Chypre, et plaidant pour un accord rapide concernant la fac ilitation de la reprise des opérations de déminage des champs de mines restants, Soulignant l’importance des activités du Com ité des personnes disparues, préconisant vivement l’ouverture d’accès à toutes les zones pour permettre au Comité d’accomplir ses tâches et convaincu que cela favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les groupes de femmes, est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle important dans les processus de paix, se félicitant des efforts réalisés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opéra tions de maintien de la paix, S/RES/2089 (2013) 3 13-21641 Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité et l’efficience, notamment les activités de la Force, au besoin, et notant qu’il importe, en prévision du règlement, de préparer des plans d’action, si nécessaire assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements à apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Se félicitant aussi des efforts que continuent de déployer Alexander Downer, en sa qualité de Conseiller spécial du Secrét aire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritables en vue de parvenir à un règlement global, ainsi que Lisa Buttenheim, en sa qualité de Repr ésentante spéciale du Secrétaire général, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires au financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations versent de nouvelles contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et de la lutte contre ces maladies, 1. Prend acte des progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables, mais relève qu’ils ne suffis ent pas et qu’ils n’ont pas encore débouché sur un règlement global et durable, et exhorte les parties à poursuivre les discussions pour réaliser des progrès décisifs co ncernant les questions essentielles; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général (S/2013/7); 3. Rappelle sa résolution 2026 (2011) et demande aux deux dirigeants : a) De s’employer davantage à faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général de s négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les convergences et la voie à suivre, et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il conviendra; 4. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures seront arrêtées d’ un commun accord et mises en œuvre, y compris des mesures de confiance militair es et l’ouverture de nouveaux points de passage; 5. Exhorte toutes les parties à faire preuve de plus d’empressement s’agissant de répondre aux demandes d’e xhumation présentées par le Comité des personnes disparues, en lui assurant une liberté d’accès totale dans toute l’île, y compris les zones militaires du nord; S/RES/2089 (2013) 13-21641 4 6. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 7. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 juillet 2013; 8. Demande aux deux parties de continuer à tenir, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consulta tions avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter la destruct ion des mines qui s’y trouvent encore, et prie instamment les deux parties d’étendre les opérati ons de déminage au-delà de la zone tampon; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris sur la que stion des plans d’action à élaborer en prévision du règlement, au plus tard le 10 juillet 2013, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts déployés par la Fo rce pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général conc ernant l’exploitation et les atteintes sexuelles et veiller à ce que son personnel re specte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire géné ral de continuer à prendre toutes mesures nécessaires et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingent s d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de se nsibiliser les contingents avan t leur déploiement, ainsi que de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2090 (2013)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2090(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2090 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 13 février 2013 13-23239 (F) *1323239* Résolution 2090 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6918e séance, le 13 février 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Se félicitant des progrès que ne cesse de réaliser le Burundi sur la voie de la paix, de la stabilité et du développement, soulignant que le système des Nations Unies et la communauté internationale, y compris les institutions financières internationales et les partenaires de développement du Burundi, doivent continuer d’appuyer la consolidation de la paix au Burundi et le développement à long terme de ce pays et, à cet égard, félicitant le Gouvernement burundais d’avoir mis au point le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté de la deuxième génération (DSRP II) et l’accord conclu avec l’Organisation des Nations Unies concernant un nouveau plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD), saluant aussi les initiatives que prend le Burundi pour mobiliser des recettes à travers l’Office burundais des recettes et réaffirmant son soutien à l’action menée par cette institution, Se félicitant également de la réussite de la Conférence des partenaires au développement du Burundi, tenue à Genève les 29 et 30 octobre 2012, qui témoigne de la volonté des partenaires internationaux d’accompagner le Burundi dans la mise en œuvre du DSRP II et de celle du Gouvernement burundais d’opérer des réformes structurelles en vue d’améliorer la gouvernance politique, économique et administrative, dans le cadre de sa stratégie nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, Saluant la contribution que le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) et le système des Nations Unies continuent d’ apporter à la paix, à la sécurité et au développement du pays, Encourageant le Gouvernement burundais à s’employer davantage à faire une place à tous les partis politiques, dont ceux de l’opposition extraparlementaire, et à continuer d’améliorer le dialogue entre tous les acteurs, y compris la société civile, S/RES/2090 (2013) 13-23239 2 Prenant note de la formation d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI) et exhortant la CENI à œuvrer étroitement avec tous les acteurs politiques à préparer les élections de 2015, dans un esprit de dialogue constant et de recherche du consensus, Se félicitant de l’intention du BNUB et du système des Nations Unies d’organiser, en 2013, une rencontre à la rge participation consacrée à tirer des enseignements des élections de 2010 dans la perspective des élections de 2015, Prenant note des efforts réalisés par le Gouvernement burundais pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays et demeurant préoccupé par la persistance des violations des droits de l’homme, en particulier les exécutions extrajudiciaires, y compris les exécuti ons politiques, les mauvais traitements infligés aux détenus et la torture, et les atteintes aux libertés publiques, y compris les actes de harcèlement et d’intimi dation, perpétrés notamment par des organisations de jeunesse, et les restrictions à la liberté de la presse et à la liberté d’expression, d’association et de réunion des partis politiques d’opposition et des représentants des médias et des organisations de la société civile, Restant préoccupé par la persistance des attaques perpétrées contre les civils et les forces de sécurité et de défense en divers points du pays et par les informations faisant état d’activités paramilitair es dans certains pays voisins et exigeant que tous ceux qui sont impliqués dans ces actes y mettent fin, Soulignant l’importance que revêt la justice transitionnelle dans la réconciliation durable de l’ensemble de la population du Burundi, prenant note du projet de loi portant Commission Vér ité et réconciliation, proposé par le Gouvernement au Parlement le 12 décembre 2012, et rappelant , à cet égard, l’engagement pris par le Gouvernement burundais de mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle, conformément aux résultats des consultations nationales de 2009, à sa résolution 1606 (2005) et à l’Accord d’Arusha du 28 août 2000, Rappelant que le Burundi est un État partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale depuis 2004 et qu’il s’ est engagé à lutter contre l’impunité des crimes relevant de la compétence de la Cour, et soulignant que la Cour pénale internationale est complémentaire de s juridictions pénales nationales, Appuyant l’adhésion renouvelée du Burundi à la politique de « tolérance zéro » de la corruption, Saluant le soutien continu de la Commissi on de consolidation de la paix au Burundi, y compris la contribution de la présidence de la formation Burundi de la Commission, et se félicitant que le Fonds pour la consolidation de la paix soit disposé à apporter un appui supplémentaire aux efforts de consolidation de la paix au Burundi, Soutenant l’attachement du Burundi à l’intégration régionale et à la coopération avec les États voisins, notamment dans le cadre de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (C EPGL), de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et de la Conférence intern ationale sur la région des Grands Lacs, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et ses S/RES/2090 (2013) 3 13-23239 résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, Ayant examiné le dernier rapport du Secrétaire général sur le Bureau des Nations Unies au Burundi (S/2013/36) et, en particulier, l’analyse qui y est faite des progrès accomplis et des difficultés restant à surmonter au regard des critères que le Secrétaire général a proposés au Conseil de sécurité en application des résolutions 1959 (2010) et 2027 (2011), critères qui devr aient présider à la transformation du BNUB en équipe de pays des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 février 2014 le mandat du BNUB, en lui demandant de s’employer prioritairement, conformément aux paragraphes 3 a) à d) de la résolution 1959 (2010) et 2 a) et b) de la résolution 2027 (2011), à appuyer le Gouvernement burundais dans les domaines suivants : a) Promouvoir et faciliter le dialogue entre les acteurs nationaux et appuyer les mécanismes destinés à assurer une large participation à la vie politique, y compris pour l’exécution des stratégies et programmes de développement du Burundi et pour l’instauration d’un climat propice, de liberté et d’ouverture en prévision des élections de 2015; b) Renforcer l’indépendance, les capacités et le cadre juridique des institutions nationales essentielles, notamment judiciaires et parlementaires, conformément aux normes et principes internationaux; c) Appuyer la lutte contre l’impunité, notamment par la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle, af in de renforcer l’unité nationale, de promouvoir la justice et de favoriser la réconciliation au sein de la société burundaise, et fournir à ces mécanismes un appui opérationnel; d) Promouvoir et protéger les droits de l’homme, y compris en renforçant les capacités nationales à cet égard, ainsi que la société civile; e) Accompagner le Gouvernement et la communauté internationale en ce qu’ils font pour privilégier le développement socioéconomique des femmes et des jeunes et la réintégration socioéconomique des populations touchées par le conflit, y compris les réfugiés et les personnes dé placées qui ont récemment regagné leurs foyers, et mener des activités de plaidoyer en vue de m obiliser des ressources pour asseoir la paix, améliorer la gouvernance et relancer le développement durable dans le cadre du DSRP II; f) Fournir un appui à l’approfondiss ement de l’intégration régionale du Burundi, comme il a été prié de le faire; 2. Considère que le Gouvernement burundais est responsable au premier chef de la consolidation de la paix, de la sécurité, de la protection de sa population et du développement à long terme dans le pays, et l’ encourage à poursuivre ses efforts face aux défis de la consolidation de la paix, en particulier la gouvernance démocratique, la lutte contre la corruption, la réforme du secteur de la sécurité, la protection des civils, la justice, et la promotion et la protection des droits de l’homme, en mettant particulièrement l’ac cent sur les droits des femmes et des enfants et les minorités marginalisées et vulnérables; 3. Encourage le Gouvernement burundais à redoubler d’efforts pour mener des réformes structurelles, avec l’appui du BNUB et d’autres partenaires S/RES/2090 (2013) 13-23239 4 internationaux, en vue d’améliorer la gouvernance politique, économique et administrative et de lutter contre la corr uption, afin de mettre en place les moteurs puissants d’une croissance économique et sociale soutenue et équitable; 4. Invite le Gouvernement burundais à promouvoir des élections ouvertes à tous en 2015, en continuant d’améliorer le dialogue entre tous les acteurs nationaux, y compris la société civile, et à garantir une place à tous les pa rtis politiques, dont ceux de l’opposition extraparlementaire, afin qu’ils puissent exercer leur droit de s’organiser et se préparer pour les élections de 2015; 5. Demande au Gouvernement burundais de poursuivre ses efforts pour assurer la promotion et la protection des droits de l’homme et, de concert avec ses partenaires internationaux, d’appuyer la Commission nationale indépendante des droits de l’homme et le Bureau du Médi ateur et de renforcer leurs capacités, conformément à la résolution 48/134 de l’A ssemblée générale concernant le statut des institutions nationales de promotion et de protection des droits de l’homme, l’encourage à continuer de combattre l’impunité et à prendre les mesures requises en vue de la pleine jouissance des droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels, tels que consacrés par la Const itution du Burundi et le droit international des droits de l’homme; 6. Demande au Gouvernement burundais de prendre les mesures supplémentaires nécessaires pour prévenir les violations des droits de l’homme, en particulier les exécutions extrajudiciaires, y compris les exécutions politiques, les mauvais traitements infligés aux détenus et la torture, et les atteintes aux libertés publiques, y compris les actes de harcèlement et d’intimidation, perpétrés notamment par des organisations de jeunesse, les restrictions à la liberté de la presse et à la liberté d’expression, d’associ ation et de réunion des part is politiques d’opposition et des représentants des médias et des organisations de la société civile; 7. Invite le Gouvernement burundais à prendre des mesures pour combattre l’impunité et appuyer des enquêtes approfondies, crédibles, impartiales et transparentes, y compris en renforçant la protection des victimes, de leurs proches et des témoins, et à veiller davantage à ce que les personnes responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes aux libertés publiques soient rapidement arrêtées et traduites en justice; 8. Demande au Gouvernement burundais de collaborer avec les partenaires internationaux et le BNUB à la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle, y compris une Commission Vérité et réconciliation crédible et consensuelle, qui aidera à promouvoir une réconciliation effective de tous les Burundais et la paix durable au Burundi, conformément aux résultats des travaux du Comité technique, aux consultations nationa les de 2009, à sa résolution 1606 (2005) et à l’Accord d’Arusha du 28 août 2000; 9. Encourage le Gouvernement burundais à poursuivre l’entreprise de consolidation de la paix et de reconstr uction dans une perspective régionale, en particulier en mettant en œuvre des pr ojets visant à promouvoir la paix, la réconciliation et les échanges dans le ca dre de la Communauté d’Afrique de l’Est, de la Communauté économique des pays de s Grands Lacs et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs; S/RES/2090 (2013) 5 13-23239 10. Encourage en outre le Gouvernement burundais à assurer, le cas échéant avec l’appui des partenaires internationaux, le retour volontaire au Burundi, en toute sécurité et en bon ordre, et la réintégration durable des réfugiés; 11. Souligne l’importance de la réforme du secteur de la sécurité et demande instamment à tous les partenaires internationaux de continuer, de concert avec le BNUB, à aider le Gouvernement burundais à professionnaliser les services nationaux de sécurité et de police et renforcer leurs capacités, en particulier dans les domaines du suivi des violations des droits de l’homme, de la formation en matière de droits de l’homme et de lutte contre le s violences sexuelles et sexistes et de la promotion d’un contrôle et d’un suivi civils, en vue de consolider la gouvernance du secteur de la sécurité; 12. Demande au Gouvernement burundais de s’attacher, avec l’appui de la Commission de consolidation de la paix , à honorer ses engagements en ce qui concerne les priorités en matiè re de consolidation de la pa ix, tels qu’ils résultent du document de stratégie pour la réduction de la pauvreté de la deuxième génération (DSRP II), et souligne qu’il importe que les partenaires internationaux, agissant en collaboration avec le Gouvernement burundais et avec l’appui du BNUB, du système des Nations Unies au Burundi et de la Commission de consolidation de la paix, continuent d’apporter leur soutien aux initiatives de développement du Burundi et assurent le suivi effectif de s engagements pris à la Conférence des partenaires au développement du Burundi, tenue à Genève, afin de favoriser la mise en œuvre du DSRP II et de soutenir l’app lication du nouveau plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD); 13. Prend note des progrès accomplis dans l’exécution du mandat du BNUB et dans la consolidation de la paix au Burundi, tels qu’évalués au regard des critères retenus pour la future transformation du BNUB en équipe de pays des Nations Unies et tels que décrits par le Secrétaire général, et prie le Secrétaire général de le tenir informé des critères, de la mise en œuvre du mandat du BNUB et de la présente résolution, ainsi que des facteurs qui agissent sur cette mise en œuvre, de lui présenter un exposé, au plus tard fin juillet 2013, et un rapport, au plus tard le 17 janvier 2014, notamment sur les résultats de la Mission d’évaluation stratégique dont le Secrétaire général prévoit le déploiement en 2013; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2091 (2013)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2091(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2091 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 14 février 2013 13-23395 (F) *1323395* Résolution 2091 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6920e séance, le 14 février 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures ainsi que les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la cause de la paix dans le Soudan tout entier, à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale du pays et à la pleine mise en œuvre en temps voulu de la résolution 1591 (2005) et rappelant l’importance des principes de bon voisina ge, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Conscient que le conflit du Darfour ne peut être résolu par des moyens militaires et qu’une solution durable ne pour ra être trouvée qu’à la faveur d’un processus politique sans exclusive, Réaffirmant son appui sans réserve aux efforts déployés pour parvenir à une solution globale et sans exclusive du conflit du Darfour, tout en se félicitant que le Document de Doha pour la paix au Darfour puisse servir de base à ces efforts, ainsi que la nécessité de mener à terme le processus politique et de mettre fin à la violence et aux exactions dans cette région, Exhortant le Gouvernement soudanais et le M ouvement pour la libération et la justice à respecter les engagements qu’ils ont pris dans le Document de Doha pour la paix au Darfour et exhortan t toutes les parties, en particulier les autres mouvements armés qui ne l’ont pas signé, à s’engager immédiatement et sans conditions préalables, à tout mettre en œuvre pour parvenir à un règlement de paix global sur la base de ce document et à convenir d’un cessez-le-feu permanent dans les plus brefs délais, Se déclarant préoccupé par les liens politiques et militaires entre des groupes armés non signataires au Darfour et des groupes extérieurs au Darfour, exigeant la cessation de tout appui extérieur di rect ou indirect à ces groupes, et condamnant les actes de tout groupe armé visant à re nverser par la force le Gouvernement soudanais, Exigeant des parties au conflit qu’elles fass ent preuve de retenue et cessent toutes activités militaires, y comp ris les bombardements aériens, S/RES/2091 (2013) 13-23395 2 Exigeant de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous les actes de violence sexuelle contre des civils, conformément aux résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009), au recrutement et à l’utilisation d’enfants ainsi qu’aux autres violations graves et sévices commis sur leur personne, conformément aux résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) et aux attaques aveugles perpétrées contre des civils, conformément à la résolution 1894 (2009), Saluant l’action menée par l’Opération hybr ide Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), la médiation c onjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, le Secr étaire général de l’ONU, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour, leur renouvelant son appui sans réserve et déclarant qu’il soutie nt fermement le processus politique mené avec la médiation de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, Déplorant les obstacles que le Gouvernement soudanais n’a cessé de mettre aux activités du Groupe d’experts au cour s de son dernier mandat, notamment les retards dans la délivrance des visas, les entraves à la liberté de circulation des experts du Groupe et du personnel de la MI NUAD et les restrictions à l’accès des experts du Groupe aux zones de conflit armé et aux zones où il est fait état de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, tout en prenant acte de l’amélioration des rapports entre le coordonnateur du Gouvernement soudanais et le Groupe d’experts, Déplorant en outre les trois incidents d’ingérence du Gouvernement soudanais dans les travaux du Groupe d’experts, décrits aux paragraphes 20 à 24 du rapport final de ce groupe (S/2013/79), Se félicitant du renforcement de la coopération et des échanges d’informations entre la MINUAD et le Groupe d’experts, conformément aux lignes directrices du Département des opérations de maintien de la paix et avec l’aide du coordonnateur de la MINUAD, Rappelant le rapport final présenté le 24 janvier 2013 par le Groupe d’experts désigné par le Secrétai re général en application du pa ragraphe 3 b) de la résolution 1591 (2005) et reconduit par des résolutions ultérieures, et exprimant l’intention d’examiner plus en détail, par l’intermédiaire du Comité, les recommandations du Groupe d’experts et les mesures qui s’imposent, Soulignant la nécessité de respecter les dis positions de la Charte concernant les privilèges et immunités et la Conven tion sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en tant qu’elles s’applique nt aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Rappelant à tous les États, en particulier à ceux de la région, les obligations énoncées dans les résolutions 1556 (2004), 1591 (2005) et 1945 (2010), en particulier celles qui ont trait aux armes et au matériel connexe, Insistant sur le fait que le Document de Doha pour la paix au Darfour prescrit à toutes les parties au conflit armé au Da rfour d’accepter sans restriction et sans condition les obligations que leur imposent le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, S/RES/2091 (2013) 3 13-23395 Exhortant le Gouvernement soudanais à honorer tous ses engagements, y compris celui de lever l’état d’urgence au Darfour, de respecter la liberté d’expression et de faire le nécessaire pour amener les auteurs de violations graves du droit international des droits de l’ho mme et du droit international humanitaire, quels qu’ils soient, à répondre de leurs actes, Rappelant l’obligation faite à tous les acteurs armés, énoncée dans le Document de Doha pour la paix au Darfour, de s’abstenir de tout acte de violence contre des civils, en particulier des gr oupes vulnérables, comme les femmes et les enfants, et de toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ainsi que la nécessité de résoudre d’urgence la crise humanitaire que vit la population du Darfour, notamment en garantissant aux organisations humanitaires et à leur personnel la s écurité d’accès en temps voulu et sans restriction à toutes les zones, Notant que les actes d’hostilité, de violence ou d’intimidation dirigés contre la population civile du Darfour, y compris les personnes déplacées, et les autres activités qui risqueraient de remettre en cause l’engagement des parties en faveur d’une cessation complète et durable des hos tilités seraient contra ires au Document de Doha pour la paix au Darfour, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 17 février 2014 le mandat du Groupe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005), mandat qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006), 1779 (2007), 1841 (2008), 1891 (2009), 1945 (2010), 1982 (2011) et 2035 (2012) et prie le Secrétaire général de prendre aussi rapidement que possible les mesures administratives nécessaires, y compris des dispositions générales; 2. Se déclare préoccupé par le fait que la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects au Soudan d’une assist ance et d’un appui techniques, notamment de services de formation, financiers ou autres ainsi que la fourniture de pièces détachées, de systèmes d’armement et de matériel connexe, pourraient être mis à profit par le Gouvernement soudanais pour appuyer les moyens aériens utilisés en violation des résolutions 1556 (2005) et 1591 (2005), notamment les aéronefs identifiés par le Groupe, et prie instamme nt tous les États de tenir compte de ce risque à la lumière des mesures prévues par la résolution 1591 (2005); 3. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (2005) (ci-après « le Comité ») un bilan à mi- parcours de ses travaux, le 31 juillet 2013 au plus tard, et un rapport d’étape, dans les 90 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, et de lui présenter, au moins 30 jours avant la fin de son mandat, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations; 4. Prie également le Groupe d’experts de soumettre tous les mois au Comité des rapports actualisés sur ses activités, notamment ses visites, tous obstacles à l’exécution de son mandat et les violations des sanctions; S/RES/2091 (2013) 13-23395 4 5. Prie en outre le Groupe d’experts de rendre compte, dans les délais fixés au paragraphe 3, de l’application et de l’ef ficacité du paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010); 6. Prie aussi le Groupe d’experts de continuer de coordonner ses activités, selon qu’il conviendra, avec celles de l’ Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec celles menées à l’échelon international pour promouvoir le processus politique au Da rfour, et d’indiquer, dans ses rapports intermédiaire et final, dans quelle mesure on aura réussi à réduire les violations, par toutes les parties, des mesures édictées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2005), au paragraphe 7 de la résolu tion 1591 (2005) et au paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010), mais aussi dans quelle mesure on aura réussi à éliminer les obstacles au processus politique, les menaces contre la stabilité au Darfour et dans la région, les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme ou autres atrocités, notamment les violences sexuelles ou à motivation sexiste ainsi que les graves violations et les sévices commis sur la personne des enfants, et les autres violations des résolutions susmentionnées, et de fournir au Comité des renseignements sur les personnes et entités répondant aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005); 7. Déplore que certains individus ayant des liens avec le Gouvernement soudanais et des groupes armés au Darfour continuent de commettre des actes de violence contre des civils, d’entraver le processus de paix et d’ignorer ses exigences, exprime son intention d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005), et encourage le Groupe d’experts, agissant en coordination avec la médiati on conjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, à co mmuniquer au Comité, s’il l’estime nécessaire, les noms des personnes, groupes ou entités répondant aux critères de désignation; 8. Prie le Comité d’experts de continuer à enquêter sur le rôle joué par les groupes armés, militaires et politiques dans les attaques visant le personnel de la MINUAD au Darfour, et constate que les individus et entités qui planifient ou facilitent ces attaques ou qui y participent menacent la stabilité au Darfour et peuvent de ce fait répondre aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005); 9. Se déclare préoccupé par le fait que certains articles soient convertis à des fins militaires et transf érés au Darfour, et recommande fortement à tous les États de tenir compte de ce risque au vu des mesures édictées par la résolution 1591 (2005); 10. Engage instamment le Gouvernement soudanais à lever toutes les restrictions, limitations et obstacles burea ucratiques entravant les travaux du Groupe d’experts, notamment en délivrant en temps voulu des visas à entrées multiples à tous ses membres pour la durée de son ma ndat et en les exemptant de permis de voyage pour se rendre au Darfour; 11. Prie instamment le Gouvernement soudanais de répondre aux demandes du Comité s’agissant des mesures mises en place pour protéger les civils dans diverses régions du Darfour, y compris celles qui sont le théâtre de nouveaux déplacements; des enquêtes menées et des mesures prises pour que les auteurs de S/RES/2091 (2013) 5 13-23395 massacres de civils ainsi que de violations des droits de l’homme et du droit humanitaire international, y compris notamment les meurtres de civils commis à Abu Zereiga en juin 2011, à Hashaba en août 2012 et à Sigili en novembre 2012, aient à répondre de leurs actes; des enquête s menées et des mesures prises suite aux attaques contre des membres du personnel de maintien de la paix et d’organisations humanitaires; et de la situation des popula tions civiles dans des régions telles que l’est du Djebel Marra, dont l’accès a été re fusé aux membres du Groupe d’experts, à la MINUAD ainsi qu’au personnel des organisations humanitaires et des mesures prises pour permettre régulièrement aux s ecours humanitaires d’accéder librement à ces zones; 12. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres parties concernées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toutes les informations dont ils pourraient dispos er concernant l’application des mesures édictées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004); 13. Prie instamment tous les États, ceux de la région en particulier, de rendre compte au Comité des dispositions qu’ils auront prises pour appliquer les mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004), y compris l’imposition de mesures ciblées; 14. S’inquiète de ce que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs visant des individus désignés ne sont pas appliqués pa r tous les États, et prie le Comité de réagir efficacement en cas d’information fa isant état du non-respect par des États du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) et de la résolution 1672 (2006), notamment en se concertant avec toutes les parties concernées; 15. Exprime son intention, après la présenta tion du rapport à mi-parcours, de faire le point de l’application complète et efficace des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1945 (2010), y compris les obstacles à celle-ci, afin de garantir qu’elles soient pleinement respectées; 16. Réaffirme que le Comité a pour mandat d’encourager le dialogue avec les États Membres intéressés, et en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer pour dé battre de l’application des mesures, et l’encourage à poursuivre son dialogue avec la MINUAD; 17. Salue le travail accompli par le Comité, qui s’est appuyé sur les rapports du Groupe d’experts et des travaux accomplis dans d’autres instances, pour appeler l’attention sur les responsabilités des acteurs du secteur privé dans les zones touchées par des conflits; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2092 (2013)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2092(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2092 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 22 février 2013 13-24110 (F) *1324110* Résolution 2092 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6924e séance, le 22 février 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de son président et les déclarations à la presse concernant la situ ation en Guinée-Bissau, en particulier ses résolutions 2030 (2011) et 2048 (2012), Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guinée-Bissau en date du 11 janvier 2013 (S/2013/26) et des recommandations qui y sont formulées, et saluant les activités entreprises par le Bu reau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bi ssau (BINUGBIS) malgré les difficultés d’ordre politique et sécuritaire rencontrées sur le terrain, Demeurant gravement préoccupé par la situation en Guinée-Bissau depuis le coup d’État militaire du 12 avril 2012, qui a remis en cause le processus électoral démocratique dans ce pays, Soulignant que la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau passe nécessairement par une transition consensuelle et sans exclusive menée par les Bissau-guinéens, le rétablissement et le re spect de l’ordre constitutionnel, la réforme d e l a d é f e n s e , d e l a s é c u r i t é e t d e l a j u stice, la promotion de l’état de droit, la défense des droits de l’homme, la promot ion du développement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le trafic de drogues, Prenant note de l’évolution positive récente de la situation politique en Guinée-Bissau et de l’intention exprimée par les principales parties prenantes de réviser le pacte de transition politique , et notamment de fixer un calendrier techniquement réalisable pour la tenue d’élections présidentielle et législatives libres, justes et transparentes conformément à la législation nationale et aux normes internationales applicables, Déplorant le fait que le pouvoir civil n’exerce toujours ni autorité ni tutelle effectives sur les forces de défense et de sécurité, ce qui entrave le processus politique et le bon fonctionnement des institutions de l’État, Soulignant l’importance de la réforme du secteur de la sécurité, facteur déterminant de la stabilité à long terme de la Guinée-Bissau, se félicitant des efforts déployés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest S/RES/2092 (2013) 13-24110 2 (CEDEAO) au service de cette réforme en Guinée-Bissau et, à cet égard, prenant note de la signature, le 7 novembre 2012, du Mémorandum d’accord aux fins de la mise en œuvre de la feuille de route de ce tte réforme, tout en redisant la nécessité pour tous les partenaires régionaux et internationaux compétents de la Guinée-Bissau de coordonner leur action en la matière, Se déclarant gravement préoccupé par les informations faisant état de la persistance des violations graves des dr oits de l’homme, notamment politiques et civils, ainsi que par le climat de tension qui règne en Guinée-Bissau, Redisant la vive préoccupation que lui inspirent les informations indiquant que le trafic de drogues a augmenté en Guinée -Bissau depuis le coup d’État militaire du 12 avril 2012 et engageant les dirigeants civils et militaires du pays et les partenaires internationaux à faire preuve d’une plus grande détermination à lutter contre le trafic de drogues, Redisant combien l’appui constant du système des Nations Unies et des partenaires régionaux et bilatéraux à la sécu rité et au développement à long terme de la Guinée-Bissau est important, notamme nt pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, la mise en œuvr e de la réforme du secteur de la sécurité et de la justice, la lutte contre le traf ic de drogues, la criminalité organisée et la traite d’êtres humains, ainsi que pour la création d’un climat propice à la bonne gouvernance et au développement économique et social sans exclusive, Réaffirmant que les partenaires de la Guinée-Bissau doivent activement et étroitement coordonner leur action pour apporter des solutions aux problèmes d’ordre politique, sécuritaire et de développe ment et saluant à cet égard la mission conjointe que l’Union africaine, la CEDE AO, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies ont dépêchée à Bissau du 16 au 21 décembre 2012 pour évaluer la situation politique et sécuritaire dans le pays en vue de formuler des recommandations, Soulignant que la situation complexe que connaît la Guinée-Bissau a compromis la bonne exécution du mandat qu’il a confié au Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la pa ix en Guinée-Bissau, en application de la résolution 2030 (2011), ainsi que les activités de la Commission de consolidation de la paix et considérant, à cet égard, que le Secrétaire général a indiqué qu’il fallait réaligner les activités du système des Nations Unies dans les domaines de l’édification de l’État et de la consolidation de la paix, Saluant la nomination de M. José Ramos-Horta comme nouveau Représentant spécial du Secrétaire général en Guinée-Bissau et exprimant de nouveau sa gratitude au précédent Représentant spécial du Secr étaire général, Joseph Mutaboba, pour le travail accompli au cours de s quatre dernières années, Réaffirmant son plein attachement à la consolida tion de la paix et à la stabilité en Guinée-Bissau, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mai 2013 le mandat du BINUGBIS; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 30 avril 2013, un rapport contenant une évaluation de la situation en Guinée-Bissau et des recommandations concernant le mandat de la Mission et un réaménagement éventuel de l’appui fourni par les Nations Unies, compte tenu de l’ampleur des difficultés S/RES/2092 (2013) 3 13-24110 rencontrées et des recommandations de la mission internationale conjointe (Union africaine, CEDEAO, CPLP, Union européenne et ONU); 3. Prie également le Secrétaire général de continuer d’œuvrer, par l’intermédiaire du BINUGBIS et en coordination avec d’autres partenaires, notamment la CEDEAO et la CPLP, à la poursuite du dialogue entre les partis politiques et de concourir à la conclusion rapide d’un large accord politique en vue du rétablissement de l’ordre c onstitutionnel et de la tenue d’ élections libres, justes et transparentes; 4. Demande aux parties prenantes bissau-gui néennes de continuer d’œuvrer à approfondir le dialogue politique interne de façon à créer un climat propice à la tenue d’élections libres, justes et transparentes, acceptables pour tous, en vue du rétablissement rapide de l’ ordre constitutionnel et de la stabilisation à long terme de la Guinée-Bissau; 5. Exige à nouveau des forces armées qu’elles se soumettent pleinement à la tutelle du pouvoir civil; 6. Condamne les violations des droits de l’homme, notamment politiques et civils, et demande instamment aux auto rités bissau-guinéennes de prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits de l’homme et mettre fin à l’impunité et pour diligenter des enquêtes en vue d’identifier les auteurs de ces actes et de les traduire en justice; 7. Se déclare prêt à envisager, sur la base d’informations complémentaires, d’adopter de nouvelles mesures contre ceux qui se livrent au trafic de drogues et à la criminalité organisée en Guinée-Bissau, ainsi qu’il est dit aux paragraphes 6 et 7 de sa résolution 2048 (2012); 8. Demande instamment aux responsables civils et militaires bissau- guinéens de faire preuve d’une plus ferme volonté de lutter effectivement contre le trafic de drogues, notamment en veillan t au bon fonctionnement des institutions publiques chargées de la police des frontière s et de la lutte contre le trafic de drogues, et les encourage à soutenir davantage l’action de la communauté internationale à cette fin; 9. Réaffirme combien il importe que les principaux partenaires de la Guinée-Bissau coordonnent leur action, pa rtagent les mêmes objectifs et parlent d’une seule voix; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2093 (2013)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2093(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2093 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 6 mars 2013 13-25097 (F) *1325097* Résolution 2093 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6929e séance, le 6 mars 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, ainsi que les déclarations de son président sur la situation en Somalie, en particulier les résolutions 733 (1992), 1425 (2002), 1772 (2007), 2036 (2012) et 2073 (2012), Réaffirmant son appui sans réserve au Secrétaire général et à son Représentant spécial, pour l’action qu’ils mènent avec l’ Union africaine, notamment la Présidente de la Commission de l’Union africaine et son représentant spécial, et leurs autres partenaires internationaux et régionaux, Réaffirmant son respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, reconnaissant les progrès importants qui ont été accomplis en Somalie depuis l’année écoulée et redisant son attachement à un règlement global et durable de la situation en Somalie, Saluant la contribution que la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) apporte à la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, notant le rôle essentiel qu’elle joue en am éliorant la sécurité à Mogadiscio (particulièrement par les fonctions militaires et polic ières qu’elle assume) et dans d’autres parties du centre-sud de la Somalie, notamment Kismayo, exprimant sa reconnaissance aux Gouvernements burundais, djiboutien, kényan, nigérian, ougandais et sierra-léonais pour les contingent s, le personnel de police et le matériel qu’ils continuent de fournir à l’AMISOM, et appréciant les sacrifices notables faits par les forces de l’AMISOM, Engageant le Gouvernement fédéral somalien à établir, avec l’appui de l’AMISOM et de partenaires internationaux, une sécurité renforcée et à instaurer l’état de droit dans les zones sécurisées par l’AMISOM et par les Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, soulignant qu’il importe de mettre en place, tant à Mogadiscio que dans les zones reprises à Al-Chabab, des structures locales de gouvernance et de sécurité viables, légitimes et représentatives, encourageant toutes les autorités compétentes à veiller au respect de normes strictes en matière de gestion des ressources et réaffirmant que l’Organisation des Nations Unies doit rapidement apporter un soutien accru au Gouvernement fédéral dans ces domaines, S/RES/2093 (2013) 13-25097 2 Soulignant l’importance de renforcer les capacités des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien et réaffirmant à cet égard qu’il importe de reconstituer, de former, d’équiper et d’entret enir les forces de sécurité somaliennes pour contribuer à la stabilité et la sécurité à long terme du pays, exprimant son soutien à la Mission de formation de l’Union européenne en cours et aux autres programmes de renforceme nt des capacités et soulignant qu’il importe que la communauté internationale apporte un soutien coordonné, opportun et durable, Réaffirmant sa vive condamnation de toutes le s attaques visant les institutions somaliennes, l’AMISOM, le personnel et le s installations des Nations Unies, les journalistes ou la population civile perpétrées par des groupes d’opposition armés et des combattants étrangers, en particulier d’Al-Chabab, soulignant que ces groupes, y compris les combattants étrangers qui s’emploient à déstabiliser la Somalie, constituent une menace terroriste permanen te pour la Somalie, la région et la communauté internationale, soulignant également que ni le terrorisme ni l’extrémisme violent n’ont leur place en Somalie et demandant à nouveau à tous les groupes d’opposition de déposer les armes, Exprimant sa préoccupation devant la persis tance de la crise humanitaire en Somalie et ses conséquences pour le peuple somalien, saluant les efforts déployés par les organismes d’aide humanitaire des Nations Unies et les autres agents humanitaires pour apporter une assistance vitale aux populations vulnérables, condamnant tout détournement de l’aide humanitaire et toutes actions y faisant obstacle, soulignant qu’il importe de donner aux agents humanitaires accès en toute liberté, sécurité, indépendance et célérité et sans entrave aucune à tous ceux qui en ont besoin, et soulignant également qu’il importe de teni r une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie pa r la communauté internationale, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes, la paix et la sécurité, sa résolution 1738 (2006) sur la protection des journalistes en période de conflit armé, et ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et prenant note du rapport du Secrétaire général sur le sort de s enfants en temps de conflit armé, et de ses conclusions, telles qu’elles ont été approuvées par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort de s enfants en temps de conflit armé, Saluant les examens stratégiques de leur mode de présence et d’engagement en Somalie auxquels se sont livrées l’Or ganisation des Nations Unies et l’Union africaine, et la décision prise par l’une et l’autre organisation d’intensifier la collaboration en tenant compte de leurs avantages comparatifs et selon une répartition claire des tâches, et soulignant qu’il importe que les deux organisations coordonnent davantage leurs activités entre elles, ainsi qu’avec le Gouvernement somalien, les autres organisations régionales et les États Membres, Saluant l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale en matière de sécurité par le Gouvernement fédéral somalien, engageant ce dernier à en accélérer la mise en œuvre compte tenu de la menace qu’Al-Chabab et d’autres agents déstabilisateurs continue nt de représenter, soulignant qu’il faut mieux définir la composition des Forces de sécurité nationales somaliennes, cerner les lacunes en termes de capacités afin d’établir les priorités de l’AMISOM et des donateurs concernant l’appui au secteur de la sécu rité et définir les domaines de coopération S/RES/2093 (2013) 3 13-25097 avec la communauté internationale des donateurs, et notant l’intention de la communauté internationale d’aider le G ouvernement fédéral somalien à mener la réforme du secteur de la sécurité, Conscient qu’il incombe au Gouvernement fédéral somalien de protéger ses propres citoyens et de se doter de ses propres forces de sécurité nationales, notant que ces forces doivent être ouvertes à tous et représentatives de la société somalienne et agir dans le plein respec t de leurs obligations au titre du droit international humanitaire et du droit inte rnational des droits de l’homme, et réaffirmant la volonté des partenaires internationaux d’aider le Gouvernement fédéral à s’acquitter de sa mission, Considérant qu’une plus grande stabilité de la Somalie revêt une importance vitale pour la sécurité dans la région, Saluant l’engagement du Gouvernement fédéral somalien en faveur de la paix, de la stabilité et de la réconciliation en Somalie, y compris à l’échelon régional, Saluant aussi l’engagement du Gouvernement fédéral somalien en faveur d’un plus grand respect des droits de l’homme dans le pays, exprimant sa préoccupation face aux allégations de violations des droits de l’homme, notamment d’exécutions extrajudiciaires, de violences contre les fe mmes, les enfants et les journalistes, de détentions arbitraires et de violences sexuelles fréquentes dans les camps de déplacés, et soulignant qu’il faut mettre un terme à l’impunité, faire respecter les droits de l’homme et amener ceux qui commettent ces crimes à répondre de leurs actes, Préoccupé par les informations selon lesquelles l’interdiction des exportations de charbon de bois imposées par l’ONU et la Somalie continuerait d’être violée, saluant la constitution, par le Président somalien, d’une équipe spéciale sur la question, et reconnaissant la nécessité de prendre rapidement la mesure du problème et de faire des recommandations pour y remédier, Soulignant son entier soutien au Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée, et rappelant que tous les États Membres et les organismes compétents des Nations Unies doivent concourir pleineme nt à lui permettre de s’acquitter de son mandat, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, AMISOM 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 28 février 2014 le déploiement de l’AMISOM, qui est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires, en pleine c onformité avec les obligations que lui imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme et dans le strict respect de la s ouveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, afin de s’acquitter des tâches ci-après : a) Maintenir une présence dans les quatre secteurs définis dans le concept stratégique du 5 janvier 2012 et, dans ces secteurs, en coordination avec les Forces S/RES/2093 (2013) 13-25097 4 de sécurité du Gouvernement fédéral so malien, faire reculer la menace que représentent Al-Chabab et les autres groupes d’opposition armés, notamment en réservant un traitement approprié aux repen tis, à titre provisoire et en coordination avec l’ONU, afin de créer dans toute la Somalie des conditions propices à une gouvernance effective et légitime; b) Favoriser le dialogue et la réconc iliation en Somalie en contribuant à la libre circulation, à la sécurité de passage et à la protection de tous ceux qui participent au processus de paix et de réconciliation en Somalie; c) Assurer comme il se doit la protec tion des autorités so maliennes pour les aider à exercer leurs fonctions gouvernementales, et sécuriser les infrastructures essentielles; d) Aider, dans les limites de ses capacités et en coordination avec d’autres parties, à l’application des plans nationa ux de sécurité, grâce à la formation et l’encadrement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, notamment dans le cadre d’opérations conjointes; e) Contribuer, selon la demande et dans les limites de ses moyens, à créer les conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire; f) Aider, dans la limite de ses moyens civils actuels, le Gouvernement fédéral de la Somalie, en collaboration avec l’ONU, à étendre l’autorité de l’État dans les zones reprises à Al-Chabab; g) Protéger son personnel, ses installations, son matériel et sa mission, et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, ainsi que du personnel des Nations Unies exerçant des fonctions prescrites par le Conseil de sécurité; 2. Renouvelle la demande qu’il a faite au paragraphe 9 de sa résolution 2036 (2012) de voir constituer sans plus tarder, dans les limites de l’effectif autorisé de l’AMISOM, une garde de taille appropriée pour assurer la sécurité, l’escorte et la protection du personnel international, notamment les fonctionnaires des Nations Unies, et prie l’Union africaine de lui fournir, da ns le prochain rapport qu’elle lui soumettra, des précisions sur les progrès réa lisés et sur le calendrier fixé en vue de sa constitution; 3. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir à l’Union africaine, par l’intermédiaire du Bu reau des Nations Unies auprès de l’Union africaine, des conseils techniques et spécialisés et de s conseils de gestion concernant la planification et le déploiement de l’AMISOM, notamment la mise en œuvre du concept stratégique et du concept d’opérations de la Mission; 4. Prie le Secrétaire général de maintenir le dispositif d’appui logistique à l’AMISOM mentionné aux paragraphes 10, 11 et 12 de la résolution 2010 (2011), aux paragraphes 4 et 6 de la résolution 2036 (2012) et au paragraphe 2 de la résolution 2073 (2012), avec un effectif maximum de 17 731 agents en tenue, jusqu’au 28 février 2014, et de veiller à ce que l’utilisation des fonds de l’ONU soit régie par les principes de responsabilité et de transparence, comme il est dit au paragraphe 4 de la résolution 1910 (2010), conformément à la politique d’obligation de diligence en matière de droits de l’homme du Secrétaire général; S/RES/2093 (2013) 5 13-25097 5. Rappelle les dispositions du paragraphe 6 de sa résolution 2036 (2012) et du paragraphe 2 de sa résolution 2073 (2012) c oncernant le soutien logistique fourni à l’AMISOM; 6. Rappelle qu’il a demandé, au paragraphe 5 de sa résolution 2036, que les ressources fournies à l’AMISOM , en particulier les contingents, le personnel civil et le matériel, soient gérées en tout e transparence et responsabilité et demande au Bureau d’appui de l’ONU pour la Missi on de l’Union africaine en Somalie de vérifier, en coopération avec l’Union africaine, les effectifs militaires et civils et le matériel déployés dans le cadre de l’AMISOM; 7. Appelle de nouveaux donateurs et les donateurs actuels à prêter leur concours à l’AMISOM en contribuant au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies à l’appui de l’AMISOM au titre de la solde des troupes ou du matériel ou sans préaffectation, et engage l’Union africaine à envisa ger de fournir des fonds à l’AMISOM au terme de sa propre procédur e d’évaluation des coûts comme elle l’a récemment fait dans le cas de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine; 8. Prie l’Union africaine de l’informer ré gulièrement de l’état d’application du mandat de l’AMISOM, en soumettant des rapports écrits au Secrétaire général tous les 90 jours après l’adopti on de la présente résolution; 9. Se félicite que l’AMISOM ait réduit le nombre de pertes civiles occasionnées par ses opérations, et l’ exhorte à continuer de s’employer à prévenir les pertes civiles; 10. Encourage l’AMISOM à élaborer plus avant une stratégie efficace de protection des civils, comme l’a demandé le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine; 11. Rappelle l’engagement pris par l’AMISOM de créer une cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles, souligne l’importance d’une telle mesure, prie l’AMISOM de lui faire rappor t sur les progrès accomplis en ce sens et demande aux donateurs et partenaires internationaux d’appuyer la création d’une telle cellule; 12. Prie l’AMISOM de veiller à traiter tous les détenus sous sa garde dans le strict respect des obligations qui lui in combent en vertu du droit international humanitaire et du droit interna tional des droits de l’homme; 13. Prie l’AMISOM de mieux protéger les enfants et les femmes dans le cadre de ses activités et de ses opérations, notamment en déployant un conseiller pour la protection des enfants et un conse iller pour la protection des femmes au sein de sa composante civile existante pour faire en sorte que la question de la protection des enfants et des femmes soit systématique prise en compte au sein de l’AMISOM; 14. Prie l’AMISOM de prendre les mesures voulues pour empêcher la violence et l’exploitation et les atteinte s sexuelles conformément à la politique de tolérance zéro des Nations Unies dans ce domaine dans le contexte des opérations de maintien de la paix; 15. Prie l’Union africaine de mettre en place un dispositif d’enquête sur toutes allégations de faute, assorti de procédures claires de dépôt et de constatation d’allégations, ainsi que de suivi des résultats de toutes enquêtes et mesures S/RES/2093 (2013) 13-25097 6 disciplinaires prises le cas échéant par les pays fournisseurs de contingents, et prie l’Organisation des Nations Unies de conse iller l’Union africaine et de lui donner des orientations dans cette entreprise; 16. Salue l’élaboration du Programme national du Gouvernement somalien pour le traitement des combattants désengagés en Somalie, prend note de la nécessité de définir des garanties approprié es en termes de droits de l’homme, et encourage les États Membres à appuyer ce plan en y allouant des fonds; Examen stratégique de l’ONU 17. Accueille avec satisfaction l’examen fait par le Secrétaire général de la présence et des activités des Nations Unies en Somalie; 18. Convient avec le Secrétaire général qu e le Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie s’est acquitté de son mandat et devrait maintenant être dissous, et convient également qu’il devrait être remplacé dès que possible par une nouvelle Mission Politique Spéciale élargie; 19. Convient en outre avec le Secrétaire général que les conditions de déploiement d’une opération de maintien de la paix par les Nations Unies ne sont pas encore réunies en Somalie, et le prie de suivre l’évolution de la situation, notamment en définissant les critères qui permettraient d’apprécier l’opportunité de déployer une opération de maintien de la paix et attend avec intérêt qu’il lui présente ces informations à l’occasion de ses rapports périodiques; 20. Décide que le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie sera intégré dans la nouvelle mission des Nations Unies, et que son chef continuera de rendre compte au Département de l’appui aux missions de la mise en œuvre du dispositif d’appui logi stique à l’AMISOM, et fera rapport au Représentant spécial du Secrétaire général su r l’appui logistique fourni à la nouvelle mission de l’ONU et sur la politique ou les questions politiques découlant des fonctions du Bureau qui intéressent le mandat de la nouvelle mission de l’ONU; 21. Demande qu’au 1er janvier 2014, le poste de Représentant spécial adjoint du Secrétaire général/Coordonnateur ré sident et Coordonnateur de l’action humanitaire ait été créé et intégré à la nouvelle mission des Nations Unies, qui travaillera aux côtés de l’AMISOM, demande également au Secrétaire général de veiller dans l’intervalle sans plus tarder à ce que toutes les activités pertinentes de l’Équipe de pays des Nations Unies soient pleinement coordonnées avec la nouvelle mission des Nations Unies, notamment dans le cadre d’équipes et de stratégies conjointes, tout en garantissant l’hu manité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance de l’assistance humanitaire, et prie le Secrétaire général de l’informer régulièrement des mesures qu’il pr end pour intégrer l’action de l’Équipe de pays des Nations Unies et de la nouvelle mission des Nations Unies, en lui soumettant des rapports écrits tous les 90 jours; 22. Prie le Secrétaire général d’effectue r une mission d’évaluation technique de la mise en œuvre de la nouvelle mission des Nations Unies, en étroite coopération avec le Gouvernement fédéral somalien, l’Union africaine, les organismes régionaux et les États Membres, sur la base des principes directeurs ci-après : S/RES/2093 (2013) 7 13-25097 a) Renforcement des moyens dont dispose la Somalie pour s’approprier le programme d’édification de l’État et de consolidation de la paix; b) Offre de bons offices et d’appui classiques de l’ONU au Gouvernement, notamment en ce qui concerne la réconciliation, les élections et la mise en place effective d’un système fédéral; c) Offre de conseils stratégiques et politiques sur la sécurité, la stabilisation, la consolidation de la paix et l’édifi cation de l’État, notamment en renforçant sensiblement la capacité de la mission dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit; d) Suivi de la situation des droits de l’homme, établissement de rapports et contribution au renforcement des capacités dans ce domaine, notamment en ce qui concerne les violences sexuelles et sexistes, dont celles qui sont liées au conflit, et les violations sur la personne d’enfants, et appui à la mise en œuvre des deux plans d’action relatifs aux enfants en temps de conflit armé signés par le Gouvernement fédéral somalien; e) Appui aux efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour gérer et coordonner spécifiquement l’assistan ce internationale, en particulier en matière de réforme du se cteur de la sécurité; f) Fourniture de conseils et d’appui intégrés au Gouvernement fédéral somalien, en coopération avec l’Équipe de pays des Nations Unies et selon les modalités décrites au paragraphe 21; 23. Souligne que la nouvelle mission devrait établir son siège à Mogadiscio et se déployer sur l’ensemble du territoire somalien au fur et à mesure que les conditions de sécurité le permettront, et prie le Secrétaire général de lui donner son avis sur les moyens de protéger la Mission; 24. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport le 19 avril 2013 au plus tard sur les résultats de sa mission d’évaluati on technique, notamment la répartition des tâches entre l’ONU et l’Union africain e, afin de lui permettre d’autoriser officiellement une nouvelle mission politique spéciale, et souligne que la nouvelle mission des Nations Unies devrait être déployée le 3 juin 2013 au plus tard; Droits de l’homme et protection des civils 25. Rappelle ses résolutions antérieures 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009), ainsi que toutes ses résolutions sur les femmes, la paix et la sécurité, les enfants en temps de conflit armé et le maintien de la paix, et toutes les déclarati ons pertinentes de son président; 26. Condamne toutes attaques contre les civils en Somalie, demande qu’il soit immédiatement mis fin à tous actes de violence, dont la violence sexuelle et sexiste, ou aux exactions contre des civils , notamment les femmes et les enfants, ainsi que le personnel humanitaire, en violation du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et souligne la responsabilité qui incombe à toutes les parties en Somalie de s’acquitter de l’obligation à elles faite de protéger la population civile contre les effe ts des hostilités, en particulier en évitant toutes attaques sans discernement ou l’emploi excessif de la force, et insiste sur la nécessité de mettre fin à l’impunité, de défendre les droits de l’homme et de poursuivre en justice ceux qui commettent des crimes; S/RES/2093 (2013) 13-25097 8 27. Se félicite que le Président somalien se soit engagé à amener les membres des Forces de sécurité nationales somaliennes accusés à répondre de toutes allégations de violence sexuelle, exhorte le Gouvernement fédéral somalien, en coopération avec l’ONU, à constituer une équipe spéciale sur la violence sexuelle et à élaborer et à mettre en œuvre une straté gie détaillée pour prévenir et combattre la violence sexuelle, et souligne que le Gouvernement fédéral somalien doit prendre toutes les mesures appropriées pour traduire en justice quiconque se livre à de telles menées; 28. Exprime sa préoccupation face à l’insécur ité dans les camps de déplacés et les établissements humains, condamne toutes violations des droits de l’homme et exactions commises contre des déplacés par toutes les parties, y compris les groupes armés et milices, notamment les violences sexuelles, et demande que soit renforcée la protection des déplacés dans les camps; 29. Rappelle que les déplacements forcés de civils en temps de conflit armé sont prohibés, et souligne à cet égard qu’il importe de respecter pleinement le droit international humanitaire et les autres dis positions du droit international applicables; 30. Rappelle que le Gouvernement fédéral somalien a pour obligation de protéger les journalistes, de prévenir les actes de violence à leur encontre et de mettre fin à l’impunité des auteurs de tels actes; 31. Réaffirme l’importance du rôle des femmes dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, souligne qu’il est fondamental qu’elles participent à toutes entreprises de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, et engage le Gouvernement fédéral somalien à continuer de promouvoir une meilleure représentation des femmes dans toutes les instances de prise de décisions au sein des in stitutions somaliennes; 32. Condamne fermement les graves violations perpétrées sur la personne contre des enfants, exhorte le Gouvernement somalien à appliquer d’urgence le plan d’action signé le 6 août 2012 pour mettre fi n aux meurtres et mutilations d’enfants et le plan d’action du 3 juillet 2012 visa nt à mettre un terme au recrutement et à l’utilisation d’enfants soldats, et souligne que le Gouvernement fédéral somalien doit prendre des mesures appropriées pour que quiconque commet de tels actes soit traduit en justice; Embargo sur les armes 33. Décide que pour une période de 12 mois à compter de la date de la présente résolution, les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et précisées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliqueront pas aux livra isons d’armes ou de matériel militaire ou à l’offre de conseils, d’assistance ou de formation aux fins exclusives du développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéra l somalien et de la sécurité du peuple somalien, sauf en ce qui concerne la livr aison des articles visés à l’annexe à la présente résolution; 34. Décide que les armes ou le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien ne sauraient être revendus, tran sférés ou utilisés par aucun individu ou entité n’étant pas au service des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien; S/RES/2093 (2013) 9 13-25097 35. Prie les États de faire preuve de vigilance en ce qui concerne la livraison, la vente ou le transfert directs ou indirects à la Somalie d’articles ne tombant pas sous le coup des mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et précisées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002); 36. Décide que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et précisées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliqueront pas aux livrais ons d’armes ou de matériel militaire ou à l’offre d’une assistance aux partenaires stratégiques de l’ AMISOM menant des opérations dans le cadre du concept stratégique de l’Union africaine du 5 janvier 2012, et en coopération et coordination avec l’AMISOM; 37. Décide que les mesures imposées au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et précisées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ne s’appliqueront pas aux livr aisons d’armes ou de matériel militaire ou à l’offre d’assistance au personnel des Nations Unies, y compris le personnel du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie et celui de la mission qui lui succédera; 38. Décide que le Gouvernement fédéral somalien devra notifier au moins cinq jours à l’avance le Comité créé en application de ses résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) pour l’informer de toute livraison d’armes ou de matériel militaire et de toute assistance aux Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien en application du paragraphe 29 de la présente résolution, en donnant toutes précisions utiles, et en indiquant le lieu de livraison en Somalie, décide en outre que tout État Membre apportant une assistance peut, s ubsidiairement, notifier le Comité après avoir informé le Gouvernement fédéral soma lien de son intention de le faire, et souligne qu’il importe que ces notifications contiennent toutes les informations pertinentes, y compris, le cas échéant, conc ernant le type et la quantité d’armes, de munitions, d’équipement et de matériel m ilitaires à livrer, et les dates prévues de livraison; 39. Prie le Gouvernement fédé ral somalien de faire rapport au Conseil de sécurité un mois au plus tard après l’adoption de la présente résolution, puis tous les six mois, sur : a) La structure des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien; b) L’infrastructure de stockage, d’enregistrement, d’entretien et de distribution de matériel militaire aux Forc es de sécurité du Gouvernement fédéral somalien dans des conditions de sécurité adéquates; c) Les procédures et codes de conduite gouvernant la distribution, l’enregistrement, l’utilisation et le stockage des armes par les Fo rces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, et les besoins en matière de formation à cet égard; 40. Engage les États et les organisations régionales qui en ont les moyens d’aider le Gouvernement fédéral somalien à faire des progrès dans les domaines visés aux alinéas b) et c) du paragraphe 39 de la présente résolution, en étroite coordination avec le Gouvernement fédéral somalien; 41. Prie le Groupe de contrôle pour la So malie et l’Érythrée d’insérer, dans son rapport au Comité, un bilan de la situation dans les domaines visés aux alinéas b) et c) du paragraphe 39, et un constat de tous détournements ou ventes à d’autres groupes, notamment des milices, pour aider le Conseil à apprécier l’opportunité des dispositions énoncées au paragraphe 33 de la présente résolution, aux fins du S/RES/2093 (2013) 13-25097 10 renforcement des capacités des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, et pour assurer la sécurité du peuple somalien, et prie également le Groupe de contrôle de faire rapport sur sa propre capacité de contrôler les livraisons d’armes et d’équipement militaire et la fourniture d’assist ance à la Somalie; 42. Décide d’examiner l’impact des paragraphes 33 à 41 de la présente résolution dans les 12 mois suivant la date de son adoption; 43. Décide que les mesures édictées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) s’appliquent à toutes personnes que le Comité aura désignées, les dispositions des paragraphes 3 et 7 de ladite résolution s’appliquant à toutes entités que le Comité aura désignées : a) Comme se livrant ou apportant appui à des actes qui compromettent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie, notamment des actes qui hypothèquent le processus de paix et de réconciliatio n en Somalie ou menacent le Gouvernement fédéral somalien ou l’AMISOM moyennant le recours à la force; b) Comme ayant agi en violation de l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) et précisé aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002), tel que modifié aux paragraphes 33 à 38 de la présente résolution, ou comme ayant agi en violation des restrictions imposées à la revente d’armes au paragraphe 34 de la présente résolution; c) Comme faisant obstacle à l’apport de l’aide humanitaire destinée à la Somalie, à l’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays; d) Comme étant responsables, en tant que dirigeants politiques ou militaires, du recrutement ou de l’utilisati on d’enfants dans les conflits armés en Somalie, en violation du dro it international applicable; e) Comme étant responsables de violations du droit international applicable en Somalie commises contre des civils, y compris des enfants ou des femmes touchés par le conflit armé, telles que me urtres et mutilations, violences sexuelles ou sexistes, attaques d’écoles ou d’hôpitaux, enlèvements et déplacements forcés; 44. Affirme son soutien à l’équipe spéciale du Président somalien chargée de régler le problème du charbon en Somalie, exige de tous les acte urs concernés qu’ils lui prêtent leur entière coopération, et attend avec intérêt de recevoir les recommandations et propositions du Gouvernement fédéral somalien sur la question; 45. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2093 (2013) 11 13-25097 Annexe 1. Missiles sol-air, y compris les systèmes portables de défense antiaérienne (MANPADS) 2. Armes, obusiers et canons d’un calibre supérieur à 12,7 mm, et leurs munitions et composantes (à l’exclusion des lance-roquettes antichars portables, comme les roquettes ou les armes lé gères antichars, des grenades à fusil ou des lance- grenades) 3. Mortiers d’un calibre supérieur à 82 mm 4. Armes antichars guidées, notamment les missiles antichars guidés, et leurs munitions et composantes 5. Charges et dispositifs à usage militaire contenant des matériaux énergétiques; mines et matériel connexe 6. Dispositif de tirs de nuit
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2094 (2013)
IntituléNon-prolifération / République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2094(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2094 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 7 mars 2013 13-25307 (F) *1325307* Résolution 2094 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6932e séance, le 7 mars 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant les résolutions qu’il a adoptées sur la question, y compris les résolutions 825 (1993), 1540 (2004), 1695 (2006), 1718 (2006), 1874 (2009), 1887 (2009) et 2087 (2013), ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41), 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7) et 16 avril 2012 (S/PRST/2012/13), Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Soulignant à nouveau qu’il importe que la République populaire démocratique de Corée réponde aux autres préoccupations sécuritaires et humanitaires de la communauté internationale, Se déclarant extrêmement préoccupé par le fait que la République populaire démocratique de Corée a procédé, en violation des résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), à un essai nucléaire le 12 février 2013 (heure locale), par le défi qu’un essai de ce type pose pour le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et pour les efforts faits à l’échelon international pour renforcer le régime de non-prolifération des armes nucléa ires dans le monde, et par le danger qui en résulte pour la paix et la st abilité dans la région et au-delà, Préoccupé par le fait que la République populaire démocratique de Corée abuse des privilèges et immunités résultan t de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, Accueillant avec satisfaction la nouvelle Recommandation 7 du Groupe d’action financière sur les sanctions financ ières ciblées liées à la prolifération et exhortant les États Membres à appliquer la Note interprétative de la Recommandation 7 et les documents d’orientation connexes aux fins de l’application efficace de ces sanctions, Se déclarant extrêmement préoccupé par le fait que les activités relatives aux programmes nucléaire ou de missiles ba listiques de la République populaire S/RES/2094 (2013) 13-25307 2 démocratique de Corée ont aggravé les tensions dans la région et au-delà, et considérant q u e l a p a i x e t l a s é c u r i t é i n ternationales continuent d’être manifestement menacées, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et prenant des mesures en vertu de son Article 41, 1. Condamne avec la plus grande fermeté l’essai nucléaire effectué par la République populaire démocratique de Cor ée le 12 février 2013 (heure locale), en violation et au mépris flagrant de ses résolutions sur la question; 2. Décide que la République populaire démo cratique de Corée ne procédera à aucun nouveau tir recourant à la te chnologie des missiles balistiques ou essai nucléaire, et s’abstiendra de toute autre provocation; 3. Exige de la République populaire dé mocratique de Corée qu’elle revienne immédiatement sur l’annonce de son retrait du Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires; 4. Exige également de la République populaire démocratique de Corée qu’elle revienne sans délai au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et aux garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en gardant à l’esprit les droits et obligations qu’ont les États parties au Traité, et souligne la nécessité pour tous les États parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de continuer à respecter le urs obligations en vertu du Traité; 5. Condamne toutes les activités nucléaires que mène actuellement la République populaire démocratique de Corée, y compris son programme d’enrichissement de l’uranium, note que toutes ces activités constituent une violation des résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), réaffirme sa décision selon laquelle la République populaire démocratique de Corée doit abandonner toutes armes nucléaires et t ous programmes nucléaires existants de façon complète, vérifiable et irréversible, et cesser immédiatement toutes les activités qui y sont liées, et respecter strictement les obligations mises à la charge des Parties au Traité sur la non-proliférat ion des armes nucléaires et les conditions que lui impose l’Accord de garanties (A IEA INFCIRC/403) conclu avec l’Agence internationale de l’énergie atomique; 6. Réaffirme sa décision selon laquelle la République populaire démocratique de Corée doit abandonner tous autres programmes existants d’armes de destruction massive et de missiles balis tiques, de façon complète, vérifiable et irréversible; 7. Réaffirme que les mesures imposées à l’alinéa c) paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent aux articles interdits aux alinéas a) i) et a) ii) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) et aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1874 (2009), décide que les mesures imposées à l’alinéa c) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux paragraphes 20 et 22 de la présente résolution, et note que ces mesures s’appliquent également aux services de courtage et autres services d’intermédiaires, y compris ceux consistant à assurer la fourniture des articles interdits à d’autres États, ainsi que l’entretien ou l’utilisation de ces articles dans d’autres États, ou la fourniture, la vente ou le transfert de ces articles à d’autres États ou leur importation d’autres États; S/RES/2094 (2013) 3 13-25307 8. Décide que les mesures énoncées à l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux personnes et entités dont la liste figure dans les annexes I et II de la prés ente résolution, ainsi qu’à toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et aux entités qui sont leur propriété ou sont sous leur contrôle, y compris par des moyens illicites, et décide également que les mesures énoncées à l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent à toute personne ou entité agissant pour le compte de personnes ou entités ayant dé jà été désignées, ou sur leurs instructions, et aux entités qui sont leur propriété ou sont sous leur contrôle, y compris par des moyens illicites; 9. Décide que les mesures énoncées à l’alinéa e) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux personnes dont la liste figure dans l’annexe II de la prés ente résolution, ainsi qu’aux personnes ou entités agissant pour leur compte ou sur leurs instructions; 10. Décide que les mesures énoncées à l’alinéa e) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) et les dérogations envisagées au paragraphe 10 de la même résolution s’appliquent également à quiconque, de l’avis d’un État, agit pour le compte d’une personne ou d’une entité désignée ou sur ses instructions, ou de personnes ou entités qui ont contribué au contournement des sanctions ou à la violation des résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), et de la présente résolution, et décide également que si cette personne est un national de la République populaire démocratique de Coré e, les États doivent l’expulser de leur territoire aux fins de son rapatriement en République populaire démocratique de Corée, conformément au droit interne et international applicable, à moins que la présence de cette personne ne soit néces saire pour une procédure judiciaire ou justifiée exclusivement par des raisons médicales, de protection ou autres raisons humanitaires, étant entendu qu’aucune dis position du présent paragraphe n’empêche le passage en transit de représentants du Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée se rendant au Siège de l’Organisation des Nations Unies pour y mener des activités officielles; 11. Décide que les États Membres doivent, non seulement se conformer aux obligations à eux faites par le s alinéas d) et e) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006), mais aussi empêcher la fourniture de services financiers sur leur territoire, le transfert par leur territoire ou depuis leur territoire, par leurs nationaux ou des entités relevant de leur juridiction (y compris les succursales à l’étranger), ou à des personnes ou institutions financières se trouvant sur leur territoire, de tous fonds, autres actifs ou ressources économiques, y compris de l’argent en espèces, susceptibles de contribuer aux programmes nuc léaire ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée, ou à toute autre activité interdite par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution, ou au contournement des mesures imposées par ces résolutions, notamment en gelant les fonds, autres actifs et ressources économiques se trouvant sur leur territoire ou qui viendraient à s’y trouver, ou qui sont soumis à leur juridiction ou viendraient à l’être, et seraient associés à ces programmes ou activités et en exerçant une surveillance renforcée, pour prévenir de te lles transactions conformément à leurs législation et réglementation internes; 12. Invite les États à prendre les mesures voulues pour interdire l’ouverture, sur leur territoire, de nouveaux bureaux de représentation, succursales ou filiales de S/RES/2094 (2013) 13-25307 4 banques de la République populaire démocratique de Corée, et prie également les États d’interdire aux banques de la Répub lique populaire démocratique de Corée d’établir de nouvelles coentreprises, de prendre une part de capital dans des banques relevant de leur juridiction ou d’établir ou entretenir des relations d’établissement de correspondance avec celles-ci afin de prévenir la prestation de services financiers, s’ils sont en possession d’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser que ces activités pourraient contribuer aux programmes nucléaire ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée, ou à toute autre activité interdite par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), et par la présente résolution, ou au contournement des mesures imposées par ces résolutions; 13. Prie les États de prendre les mesures qui s’imposent pour interdire aux institutions financières présentes sur leur territoire ou relevant de leur juridiction d’ouvrir des bureaux de représentation, des filiales ou des comptes en banque en République populaire démocratique de Corée, s’ils sont en possession d’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser que ces services financiers pourraient contribuer a ux programmes nucléaire ou de missiles balistiques de la République populaire démo cratique de Corée, ou à toute autre activité interdite par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), et par la présente résolution; 14. Constate avec préoccupation que les transferts d’argent en espèces à la République populaire démocratique de Corée peuvent servir à contourner les mesures imposées par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009), 2087 (2013) et la présente résolution, et précise que tous les États doivent appliquer les mesures énoncées au paragraphe 11 de la présente résolution aux transferts d’argent en espèces, y compris par des convoyeurs de fonds, en transit à destination ou en provenance de la République populaire démocr atique de Corée de manière à éviter que ces transferts d’argent en espèces ne contribuent aux programmes de missiles balistiques ou nucléaires de la République populaire démocratique de Corée, ou à toute autre activité interdite par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution ou au contournement des mesures imposées par ces résolutions; 15. Décide que tous les États Membres doivent s’abstenir d’accorder à la République populaire démocratique de Corée une aide financière publique au commerce international (notamment des créd its à l’exportation, des garanties ou des assurances à leurs nationaux ou aux entités se livrant à un tel commerce) si une telle aide financière est susceptible de contribuer aux programmes de missiles balistiques ou nucléaires de la République populaire dé mocratique de Corée, ou à toute autre activité interdite par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution, ou au contournement des mesures imposées par ces résolutions; 16. Décide que tous les États doivent faire inspecter toutes les cargaisons se trouvant sur leur territoire ou transitant par celui-ci qui sont en provenance ou à destination de la République populaire démocratique de Corée, ou pour lesquels la République populaire démocratique de Corée, des nationaux de ce pays ou des personnes ou entités agissant pour leur compte ont servi d’intermédiaires, si l’État concerné est en possession d’informations fiables lui donnant des motifs raisonnables de penser que les cargaisons en question contiennent des articles dont S/RES/2094 (2013) 5 13-25307 la fourniture, la vente, le transfert ou l’ exportation sont interdits par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution, de manière à garantir la stricte application de ces dispositions; 17. Décide que si un navire a refusé de se soumettre à une inspection autorisée par l’État du pavillon, ou si un navire battant pavillon de la République populaire démocratique de Corée a refusé de se soumettre à une inspection prescrite par le paragraphe 12 de la résolution 1874 (2009), tous les États lui interdiront l’entrée dans leurs ports, à moins que cette entrée ne soit aux fins d’inspection, pour des raisons d’urgence ou en cas de retour à son port d’origine, et décide que l’État auquel le refus d’inspection a été opposé en informe promptement le Comité; 18. Invite tous les États à interdire à tout aéronef de décoller de leur territoire, d’y atterrir ou de le survoler s’ ils sont en possession d’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser qu’il y a à bord des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’ex portation sont interdits par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution, sauf le cas d’atterrissage d’urgence; 19. Demande à tous les États de communiquer au Comité toutes informations disponibles sur les transferts à d’autres compagnies d’aéronefs ou de navires de la République populaire démocratique de Corée, qui auraient pu être réalisés dans le but de contourner les sanctions résultan t des résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution, ou d’en enfreindre les dispositions, notamment le changement de nom ou d’i mmatriculation d’un aéronef, navire ou bâtiment, et prie le Comité de diffuser largement ces informations; 20. Décide que les mesures imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux articles, matériaux, équipements, biens et technologies dont la liste figure à l’annexe III de la présente résolution; 21. Charge le Comité d’examiner et d’actualiser les informations concernant les articles figurant sur les listes visées à l’alinéa b) du paragraphe 5 de la résolution 2087 (2013), douze mois au plus tard après l’adoption de la présente résolution et tous les ans par la suite, et décide que, faute par le Comité d’avoir actualisé lesdites informations à cette date, le Conseil pour voira à l’actualisation des listes dans les trente jours qui suivent; 22. Invite et autorise tous les États à empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République populaire démocratique de Corée ou à ses nationaux, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs nationaux ou des personnes relevant de leur juridiction, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, qu’ils aient ou non leur origine dans leur territoire, de tout article si l’État détermine que cet article pourrait contribuer aux programmes de missiles balistiques ou nucléaires de la République populaire démocratique de Corée, ou à toute autre activité interdite par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution, ou au contournement des mesures imposées par ces résolutions, et charge le Comité de diffuser une notice d’aide à l’application des résolutions aux fins de la bonne application de cette disposition; 23. Réaffirme les mesures imposées à l’alinéa a) iii) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) concernant les articles de luxe et précise que les termes S/RES/2094 (2013) 13-25307 6 « articles de luxe » englobent, sans s’y lim iter, les articles visés à l’annexe IV de la présente résolution; 24. Invite les États à exercer une vigilance accrue à l’égard du personnel diplomatique de la République populaire démocratique de Corée de façon à empêcher ses membres de contribuer aux programmes nucléaire ou de missiles balistiques de ce pays ou à toute autre activité interdite par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), et par la présente résolution, ou de contourner les mesures impo sées par ces résolutions; 25. Invite tous les États à lui faire rapport dans les 90 jours suivant l’adoption de la présente résolution, et par la suite à la demande du Comité, sur les mesures concrètes qu’ils auront prises pour appliquer effectivement ses dispositions, et prie le Groupe d’experts créé par la résolution 1874 (2009) de continuer, en collaboration avec les autres groupes de surv eillance de l’application des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, d’aider les États à établir et présenter leur rapport en temps voulu; 26. Demande à tous les États de communiquer toutes informations en leur possession concernant le non-respect des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution; 27. Charge le Comité de donner la suite qui s’impose aux violations des mesures prises dans les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), et la présente résolution; charge également le Comité de désigner les autres personnes ou entités visées par les mesures imposées par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), et par la présente résolution, et décide que le Comité pourra désigner toutes les personnes auxquelles s’appliquent les alinéas d) et e) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) et les entités tombant sous le coup de l’alinéa d) du même paragraphe du fait qu’elles ont contribué aux programmes de missiles balistiques ou nucléaires de la République populaire démocratique de Corée ou à d’autres activités interdites par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013), ou par la présente résolution, ou encore au contournement des mesures imposées par ces résolutions; 28. Décide que le mandat du Comité, tel qu’il résulte du paragraphe 12 de la résolution 1718 (2006), s’appliquera aux mesures imposées par la résolution 1874 (2009) et par la présente résolution; 29. Rappelle qu’il est créé, en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009), un groupe d’experts chargé d’ac complir, sous la direction du Comité, les tâches décrites dans ce même paragraphe, décide de proroger jusqu’au 7 avril 2014 le mandat du Groupe, tel que reconduit par la résolution 2050 (2012), décide également que ce mandat s’étend aux mesures imposées par la présente résolution, entend réexaminer le mandat en question et prendre les dispositions voulues pour le proroger à nouveau d’ici à la fin de la période de douze mois suivant l’adoption de la présente résolution, prie le Secrétaire général de cr éer un groupe comprenant au maximum huit experts et de prendre les dispositions administratives nécessaires pour ce faire; et prie le Comité, agissant en consultation avec le Groupe, de revoir en conséquence le calendrier de présentation des rapports de ce dernier; 30. Insiste sur le fait qu’il importe que tous les États, y compris la République populaire démocratique de Corée, prennent les mesures nécessaires pour qu’il ne puisse être accueilli aucun recours introduit à la demande du Gouvernement S/RES/2094 (2013) 7 13-25307 de la République populaire démocratique de Corée, ou de toute personne ou entité dans la République, ou de personnes ou entités désignées en vertu des résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) ou 2087 (2013) ou de la présente résolution, ou par toute personne agissant par son intermédiaire ou pour son compte à l’occasion de tout contrat ou autre opération dont l’exécution aurait été empêchée à raison des mesures imposées par ces résolutions; 31. Souligne que les mesures imposées par les résolutions 1718 (2006), 1874 (2009) et 2087 (2013) et par la présente résolution sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démocratique de Corée; 32. Souligne que tous les États Membres doivent se conformer aux dispositions des alinéas a) iii) et d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) sans préjudice des activités des missions diplomatiques en République populaire démocratique de Corée qui sont conformes à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques; 33. Exprime son attachement à un règlement pacifique, diplomatique et politique de la situation, et accueille av ec satisfaction les efforts que font les membres du Conseil ainsi que d’autres État s pour faciliter un règlement pacifique et global par le dialogue et pour s’abstenir de toute décision susceptible d’aggraver les tensions; 34. Réaffirme son soutien aux Pourparlers à Six, souhaite qu’ils reprennent, prie instamment tous les participants à ces pourparlers de redoubler d’efforts pour appliquer intégralement et rapidement la déclaration commune publiée le 19 septembre 2005 par la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Coré e et la République populaire démocratique de Corée, afin de parvenir à une dénucléaris ation vérifiable de la péninsule coréenne par des moyens pacifiques et de préserver la paix et la stabilité dans la péninsule et en Asie du Nord-Est; 35. Redit qu’il importe de préserver la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et dans l’ensemble de l’Asie du Nord-Est; 36. Affirme qu’il surveillera en permanence les agissements de la République populaire démocratique de Corée et est prêt à renforcer, modifier, suspendre ou lever au besoin les mesures prises à son en contre, au vu de la manière dont elle s’y conforme, et à cet égard se déclare résolu à prendre d’autres mesures importantes si la République populaire démocratique de Corée procède à tout autre tir ou essai nucléaire; 37. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2094 (2013) 13-25307 8 Annexe I Interdiction de voyager/gel des avoirs 1. Yo’n Cho’ng Nam a) Description : Représentant en chef de la Korea Mining Development Trading Corporation (KOMID). La KOMID, qui a été désignée par le Comité en avril 2009, est le plus gros courtier en armements de la République populaire démocratique de Corée et son principal exportateur de biens et matériels associés aux missiles balistiques et aux armes classiques. 2. Ko Ch’o’l-Chae a) Description : Représentant adjoint en chef de la Korea Mining Development Trading Corporation (KOMID). La KOMID, qui a été désignée par le Comité en avril 2009, est le plus gros courtier en armements de la République populaire démocratique de Corée et son prin cipal exportateur de biens et matériels associés aux missiles balistiques et aux armes classiques. 3. Mun Cho’ng-Ch’o’l a) Description : Mun Cho’ng-Ch’o’l est un responsable de la Tanchon Commercial Bank (TCB). En cette qualité, il a facilité des opérations effectuées pour le compte de la banque. La Tancho n Commercial Bank, qui a été désignée par le Comité en avril 2009, est la principa le entité financière de la République populaire démocratique de Corée chargée de vendre des armes classiques, des missiles balistiques et des produits entrant da ns le montage et la fabrication de ces armes. S/RES/2094 (2013) 9 13-25307 Annexe II Gel des avoirs 1. Second Academy of Natural Sciences a) Description : La Second Academy of Natural Sciences est une organisation de la République populaire démocratique de Corée qui est responsable de la recherche-développement nationale sur les systèmes d’armements de pointe, dont les missiles et probablement les armes nucléaires. Elle utilise différentes entités subordonnées, dont la Tangun Trading Corporati on, en vue de l’achat à l’étranger de technologies, de matériel et d’informations à l’appui des programmes de missiles et probablement d’armement nucléaire de la République. La Tangun Trading Corporation, qui a été désignée par le Comité en juillet 2009, est responsable au premier chef de l’achat de produits de base et de technologies à l’appui des programmes de recherche-développement du pa ys pour la défense, y compris (mais pas exclusivement) des programmes et des achats concernant les armes de destruction massive et leurs vecteurs, no tamment les matières qui sont soumises à contrôle ou interdites en vertu des régime s multilatéraux de cont rôle applicables. b) Autres noms : 2nd Academy of Natural Sciences; Che 2 Chayon Kwahakwon; Academy of Natural Scie nces; Chayon Kwahak-Won; National Defense Academy; Kukpang Kwahak-Won; Second Academy of Natural Sciences Research Institute; Sansri. c) Implantation : Pyongyang, République populaire démocratique de Corée. 2. Korea Complex Equipment Import Corporation a) Description : La Korea Complex Equipment Import Corporation est une filiale de la Korea Ryonbong General Corpora tion. Cette dernière, qui a été désignée par le Comité en avril 2009, est un cong lomérat spécialisé dans l’acquisition pour les industries de la défense de la Répub lique populaire démocratique de Corée et l’appui aux ventes du pays liées au secteur militaire. b) Implantation : Rakwon-dong, district de Pothonggang, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée. S/RES/2094 (2013) 13-25307 10 Annexe III Articles, matières, matériel, marchandises et technologies Articles nucléaires 1. Lubrifiants perfluorés Pouvant servir à lubrifier les pompes à vide et les roulements de compresseur. Ils ont une faible pression de vapeur, résistent à la corrosion à l’hexafluorure d’uranium (UF6), le composé gazeux d’ uranium utilisé dans la centrifugation gazeuse, et servent au pompage du fluor. 2. Vannes à soufflet résistant à la corrosion par l’UF6 Pouvant être utilisées dans des installations d’enrichissement de l’uranium (par centrifugation ou par diffusion gazeuse), de production d’hexafluorure d’uranium (UF6) et de combustible et dans des installations se servant de tritium. Éléments de missiles 1. Aciers spéciaux résistant à la corrosi on, plus précisément aciers résistant à l’acide nitrique fumant rouge inhibé (ANFRI) ou acide nitrique comme l’acier inoxydable duplex stabilisé à l’azote (N-DSS). 2. Matériaux composites à matrice céramique résistant aux très hautes températures, se présentant sous forme so lide (blocs, cylindres, tubes, lingots, etc.) et possédant une des caractéristiques suivantes : a) Cylindres d’un diamètre égal ou supérieur à 120 mm et d’une longueur égale ou supérieure à 50 mm; b) Tubes ayant un diamètre interne égal ou supérieur à 65 mm, une paroi d’une épaisseur égale ou supérieure à 25 mm et une longueur égale ou supérieure à 50 mm; ou c) Blocs d’une taille égale ou supérieure à 120 mm x 120 mm x 50 mm. 3. Vannes pyrotechniques. 4. Appareils de mesure et de contrôle pour soufflante (équilibrage, mesure du flux thermique, régulation du débit). 5. Perchlorate de sodium. Liste des armes chimiques 1. Pompes à vide ayant un débit maximal nominal supérieur à 1 mètre cube par heure (à température et sous pression normales), carters (corps de pompe), revêtements préformés de corps de pompe, roues de compresseur, rotors et buses d’injection conçus pour ces pompes, dont t outes les surfaces en contact direct avec les substances chimiques traitées sont fa briquées à partir de matériaux soumis à contrôle. S/RES/2094 (2013) 11 13-25307 Annexe IV Articles de luxe 1. Bijoux a) Bijoux en perles b) Gemmes c) Pierres précieuses et semi-précieuses (diamants, saphirs, rubis et émeraudes, etc.) d) Bijoux en métal précieux ou métal recouvert de métal précieux 2. Moyens de transport suivants a) Yachts b) V oitures (et autres véhicules automobiles) de luxe : voitures et autres véhicules automobiles servant au transport des pe rsonnes (autres que les transports en commun), y compris les breaks c) V oitures de course
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2095 (2013)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2095(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2095 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 14 mars 2013 13-25939 (F) *1325939* Résolution 2095 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6934e séance, le 14 mars 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1970 (2011) du 26 février 2011, 1973 (2011) du 17 mars 2011, 2009 (2011) du 16 septembre 2011, 2016 (2011) du 27 octobre 2011, 2017 (2011) du 31 octobre 2011, 2022 (2011) du 2 décembre 2011 et 2040 (2012) du 12 mars 2012, Réitérant son attachement indéfectible à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’ unité nationale de la Libye, Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en temps de conflit armé et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, Exprimant l’espoir que l’avenir de la Libye reposera sur la réconciliation nationale, la justice, le respect des dr oits de l’homme et l’état de droit, Soulignant l’importance de favoriser la pleine et égale participation de toutes les composantes de la société libyenne, y compris les femmes, les jeunes et les minorités, au processus poli tique de l’après-conflit, Rappelant la décision qu’il a prise dans sa résolution 1970 (2011) de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale de la situation en Li bye et l’importance de la coopération pour amener à répondr e de leurs actes les responsables de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les auteurs d’attaques dirigées contre la population civile, Se disant vivement préoccupé par les informations faisant état de violences sexuelles commises durant le conflit en Li bye contre des femmes, des hommes et des enfants, y compris dans les établisse ments pénitentiaires et les centres de détention, et par le recrutement et l’empl oi d’enfants dans les conflits armés, en violation du droit inte rnational applicable, Se disant préoccupé par le fait qu’il n’est pas orga nisé de procédure judiciaire pour les personnes détenues pour des raisons liées au conflit, dont beaucoup dans des conditions échappant toujour s à l’autorité de l’État, se disant vivement S/RES/2095 (2013) 13-25939 2 préoccupé par les informations faisant état de violations des droits de l’homme et de violences dans les centres de détention, et prenant note des mesures prises récemment par le Ministère de la justice pour régler ces questions, Réaffirmant que le retour volontaire et durable, en toute sécurité, des réfugiés et des personnes déplacées sera un facteur im portant de la consolidation de la paix en Libye, Se déclarant préoccupé par la prolifération illicite da ns la région d’armes et de matériel connexe de tout type provenant de Libye, en particulier d’armes lourdes et légères, d’armes de petit calibre et de mi ssiles sol-air portables, et des répercussions négatives qu’elle a sur la paix et la s écurité régionales et internationales, Rappelant à tous les États Membres les obliga tions résultant de ses résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), modifiées par ses résolutions ultérieures, en particulier les obligations portant sur les armes et le matériel connexe de tout type, Se déclarant préoccupé par la multiplication des at teintes à la sécurité, en particulier dans l’est de la Libye et le long de ses frontières méridionales, Rappelant la création, le 16 septembre 2011, de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et réaffirmant que l’ONU devrait coordonner les efforts déployés par la communauté inte rnationale pour accompagner, dans le respect du principe de l’appropriation nationale, le processus de transition et de renforcement des institutions dirigé par les Libyens eux-mêmes, le but étant de bâtir une Libye pacifique, démocratique, indépendante et unie, Considérant que la tenue d’élections crédibles et la participation sans exclusive aux travau x de rédaction de la Constitution sont essentielles à une transition pacifique en Libye, et réaffirmant que la MANUL est prête à apporter son assistance à cette entreprise à la demande du Gouvernement libyen, Soutenant le Gouvernement libyen dans sa volonté de renforcer la sécurité régionale et saluant à ce propos l’accord conclu par la Libye, le Niger, le Soudan et le Tchad en vue de prendre des mesures aux fins de la création d’une commission mixte de la sécurité des frontières, ains i que la rencontre le 12 janvier 2013 à Ghadamès des Premiers Ministres libyen, tunisien et algérien, qui a débouché sur l’adoption de mesures communes pour lutter c ontre la criminalité organisée et les mouvements illicites, Prenant note des priorités du Gouvernement libyen en matière d’assistance internationale dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité, l’état de droit et la justice transitionnelle, et saluant le concours apporté par la MANUL à cet égard, notamment lors des rencontres tenues à l’initiative du Gouvernement libyen avec ses partenaires internationaux à Londr es le 17 décembre (2012) et à Paris le 12 février (2013), Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (S/2013/104), y co mpris la recommandation tendant au renouvellement du mandat de la MANUL pour une période de 12 mois, Prenant note du rapport final du Groupe d’experts présenté en application de l’alinéa b) du paragraphe 10 de la résolution 2040 (2012) et des conclusions et recommandations qui y sont formulées, S/RES/2095 (2013) 3 13-25939 Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de l’évolution favorable de la situation en Libye, notamment de la tenue le 7 juillet 2012 d’élections nati onales, de la création du Congrès général national et du transfert pacifique du pouvoir entre le Conseil national de transition et le premier gouvernement d’union nationale démocratique, ce qui laisse présager un avenir démocratique, pacifique et prospère pour les Libyens; 2. Compte que les travaux de rédaction de la constitution se dérouleront sans exclusive et redit qu’il importe que la période de transition soit placée sous le signe de l’attachement à la démocratie, à la bonne gouvernance, à l’état de droit, à la réconciliation nationale et au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales de tous en Libye; 3. Demande au Gouvernement libyen de promouvoir et de protéger les droits de l’homme, surtout en ce qui concerne les femmes, les enfants et les personnes appartenant à des groupes vulnérables, conformément aux obligations à lui faites par le droit inte rnational, y compris le dro it des droits de l’homme, et demande que les auteurs de violations graves du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, y compris les violences sexuelles et atteintes et violences sur la personne d’enfants, soie nt amenés à répondre de leurs actes en application des normes internationales, et exhorte tous les États Membres à coopérer étroitement avec le Gouvernement libyen pour l’aider à mettre fin à l’impunité de ces violations; 4. Demande au Gouvernement libyen de continuer à coopérer pleinement avec la Cour pénale internationale et le Pr ocureur de la Cour, et à leur apporter toute l’aide voulue, comme le prescrit la résolution 1970 (2011); 5. Se dit profondément préoccupé par les informations faisant état de représailles, de détentions arbitrai res en méconnaissance de la légalité, d’emprisonnements illégaux, de mauvais traite ments, de tortures et d’exécutions extrajudiciaires qui ne cessent de lui parvenir, demande au Gouvernement libyen de prendre toutes les mesures nécessaires pour accélérer le cours de la justice, faire en sorte que les détenus soient placés sous l’autorité de l’État et empêcher les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits, demande la libération immédiate de tous les ressortissants étra ngers détenus illégalement en Libye, et insiste sur le fait que c’est le Gouvernement libyen qui est responsable au premier chef de la protection de la population en Libye, ainsi que des ressortissants étrangers, y compris les migrants africains; 6. Engage la Libye et les États voisins à poursuivre l’action qu’ils mènent en vue d’instaurer une coopéra tion régionale propre à stabiliser la situation de la Libye et d’empêcher des éléments de l’ancien régime libyen et des groupes extrémistes violents d’utiliser leur territo ire pour planifier, financer ou commettre des actes de violence, ou d’autres actes illéga ux, dans le but de déstabiliser la Libye et les États de la région, et note qu’une telle coopération serait bénéfique pour la stabilité dans la région du Sahel; S/RES/2095 (2013) 13-25939 4 Mandat des Nations Unies 7. Décide de proroger le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour une nouvelle période de 12 mois, sous la conduite du Représentant spécial du Secrétaire général, et décide également que, les principes de l’appropriation nationale étant scrupuleusement respectés, le mandat de la Mission en tant que mission politique spéciale intégrée consistera à aider le Gouvernement libyen à déterminer les besoins et les prio rités dans tout le pays, à y répondre en donnant des conseils stratégiques et techni ques, selon qu’il conviendra, et à appuyer l’action que mène la Libye en vue de : a) Gérer la transition démocratique, notamment en offrant des conseils et une assistance techniques lors du processus él ectoral libyen et lors de l’élaboration, de la rédaction et de l’adoption de la nouvelle constitution de la Libye, ainsi que l’aide nécessaire pour accroîtr e la capacité, la transparence et la responsabilité des institutions, donner des moyens d’action à toutes les composantes de la société libyenne, en particulier aux femmes et aux mi norités, et favoriser leur participation à la vie politique, notamment aux trava ux de rédaction de la constitution, et contribuer à l’essor de la société civile libyenne; b) Promouvoir l’état de droit et veille r au respect et à la protection des droits de l’homme, conformément aux obliga tions juridiques internationales faites à la Libye, surtout en ce qui concerne les femmes et les personnes appartenant à des groupes vulnérables, comme les enfants, les minorités et les migrants, y compris en aidant le Gouvernement libyen à veiller à ce que les détenus soient traités avec humanité, dans le respect de la légalité, à réformer les institutions judiciaires et pénitentiaires et à les rendre transparentes et responsables, en l’aidant à arrêter et mettre en œuvre une stratégie globale de justice transitionnelle, à œuvrer à la réconciliation nationale et à assurer la pour suite des activités d’identification, de séparation et de réintégration des enfants touchés par le conflit armé; c) Rétablir la sécurité publique, notamment en donnant des conseils et une assistance stratégiques et techniques au Gouvernement libyen pour lui permettre de se doter d’institutions compétentes et de bien coordonner l’action de l’État en matière de sécurité, et d’ appliquer une politique nationa le cohérente en vue de l’intégration des ex-combattant s dans les forces nationales de sécurité libyennes, ou de leur démobilisation et réin tégration dans la vie civile , notamment dans le système éducatif et dans la vie professionnelle, et de mettre en place des institutions de défense, de police et de sécurité compétentes, responsables et respectueuses des droits de l’homme, qui soient accessibles aux femmes et aux groupes vulnérables; d) Lutter contre la prolifération illic ite de toutes armes et de matériel connexe de tout type, en particulier d’ar mes lourdes et légère s, d’armes de petit calibre et de missiles sol-air portables, notamment en élaborant une stratégie coordonnée à cette fin, éliminer les re stes explosifs de guerre, exécuter des programmes de déminage et de destructi on des munitions classiques, sécuriser et contrôler les frontières de la Libye et mettre en œuvre les conventions internationales sur les armes et les matière s chimiques, biologiques et nucléaires, en coordination avec les organismes compétents des Nations Unies, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et les partenaires internationaux et régionaux; S/RES/2095 (2013) 5 13-25939 e) Coordonner l’aide internationale et mettre en place des organismes publics dans tous les secteurs énoncés aux a linéas a) à d) du paragraphe 6, y compris en appuyant le mécanisme de coordination correspondant du Gouvernement libyen, en conseillant le Gouvernement pour l’aider à déterminer les besoins prioritaires en matière d’aide intern ationale, en faisant participer les partenaires internationaux selon qu’il conviendra, en offrant une aide internationale au Gouvernement libyen, en procédant à une répartition nette des tâches entre tous ceux qui fournissent une aide à la Libye et en établissant entre eux des voies de communication régulières et fréquentes; 8. Engage la MANUL à continuer d’appuyer les efforts tendant à promouvoir la réconciliation nationale, un dialogue politique ouvert à tous et des processus politiques visant à promouvoir la tenue d’élections libres, régulières et crédibles, la justice transitionnelle et le re spect des droits de l’homme dans toute la Libye; Embargo sur les armes 9. Décide que les fournitures de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, de même que l’assistance technique ou la formation connexes, ne né cessiteront plus l’approbation du Comité, contrairement à ce que prévoyait l’alinéa a) du paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011); 10. Décide que les fournitures de matériel militaire non létal et toute assistance technique, formation ou aide financière ayant pour but exclusif l’aide au Gouvernement libyen pour la sécurité ou le désarmement ne nécessiteront plus de notification préalable au Comité ni l’ab sence de décision négative de ce dernier, contrairement à ce prévoyait l’alinéa a) du paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011); 11. Exhorte le Gouvernement libyen à continuer d’améliorer le contrôle des armes et du matériel connexe qui sont fournis, vendus ou transférés à la Libye conformément à l’alinéa c) du paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) ou à l’alinéa a) du paragraphe 13 de la réso lution 2009 (2011), y compris en utilisant des certificats d’utilisateur final, et exhorte les États Membres et les organisations régionales à apporter une aide au Gouvernement libyen pour renforcer l’infrastructure et les mécanismes en place à l’heure actuelle à cette fin; 12. Condamne les violations des mesures visées par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), et modifiées par ses résolutions ultérieures, qui, selon certaines informations, continueraient de se produire, et rappelle le mandat du Comité, défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011), qui est d’examiner les informations faisant état de violations ou du non-respect de ces mesures et d’y donner la suite qui convient; Gel des avoirs 13. Donne pour instruction au Comité, en consultation avec le Gouvernement libyen, de revoir continuellement les autres mesures imposées par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), modifiées par la résolution 2009 (2011), s’agissant de la Libyan Investment Authority (Autorité libyenne d’investissement) et du Libyan Africa Investment Portfolio, et décide que le Comité, en consultation S/RES/2095 (2013) 13-25939 6 avec le Gouvernement libyen, lèvera la désignation de ces entités dès que ce sera réalisable, afin que les avoirs soient mi s à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit; Groupe d’experts 14. Décide de proroger pour une période de 13 mois le mandat du Groupe d’experts créé au paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par la résolution 2040 (2012), entend revoir le mandat du Groupe d’experts et prendre les mesures qui s’imposent concernant une éventuelle prorogation de ce mandat au plus tard 12 mois après l’adoption de la présente résolution, et décide que le Groupe d’experts sera chargé de faire ce qui suit : a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011); b) Réunir, examiner et analyser tout es informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées concernant l’application des mesures éd ictées dans les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), et modifiées par les résolutions 2009 (2011) et 2040 (2012) ainsi que par la présente résoluti on, en particulier les violations de leurs dispositions; c) Faire des recommandations sur les déci sions que le Conseil, le Comité, le Gouvernement libyen ou d’autres États pour raient envisager de prendre pour améliorer l’application de s mesures pertinentes; d) Remettre au Conseil un rapport d’activité au plus tard 90 jours après la nomination du Groupe d’experts, et lui remettre un rapport final comportant ses conclusions et recommandations au plus tard 60 jours avant la fin de son mandat; 15. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la MANUL, et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), et modifiées par les résolutions 2009 (2011) et 2040 (2012) ainsi que par la présente résolution, en particulier les violations des dispositions de celles-ci; 16. Engage le Groupe d’experts, tout en ga rdant à l’esprit que la MANUL est chargée d’aider le Gouvernement libyen à lu tter contre la prolifération illicite de toutes armes et de matériel connexe de t out type, en particulier d’armes lourdes et légères, d’armes de petit calib re et de missiles sol-air por tables, et à sécuriser et à contrôler les frontières de la Libye, à pour suivre et à mener à bien rapidement les enquêtes qu’il mène sur les violations de s sanctions, notamment sur les transferts illicites d’armes et de matériel connexe à destination et en provenance de la Libye et sur les avoirs des personnes visées par le gel des avoirs prévu par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), modifiées par les résolutions 2009 (2011) et 2040 (2012) ainsi que par la présente résolution, et invite la MANUL et le Gouvernement libyen à aider le Groupe à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en facilita nt ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, selon qu’il conviendra; S/RES/2095 (2013) 7 13-25939 Présentation de rapports et réexamen 17. Exprime son intention de revoir le mand at du Comité dans le cas où les mesures imposées par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011), et modifiées par les résolutions 2009 (2011) et 2040 (2012) ainsi que par la présente résolution, seraient levées par une déci sion qu’il prendrait à l’avenir; 18. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur la mise en œuvre de la présente résolution, y compris sur tous les éléments qui composent le mandat de la MANUL; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2096 (2013)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2096(2013)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2097 (2013)
IntituléLa situation en Sierra Leone
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2097(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2097 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mars 2013 13-27107 (F) *1327107* Résolution 2097 (2013) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 6942e séance, le 26 mars 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Sierra Leone, en particulier les résolutions 2005 (2011) et 2065 (2012) et la déclaration du 30 novembre 2012, Remerciant le Secrétaire général de son di xième rapport, daté du 27 février 2013 (S/2013/118), et prenant note des recommandations qu’il y formule, Saluant les progrès notables accomplis par le Gouvernement et le peuple sierra-léonais sur la voie de la paix et de la stabilité ainsi que du développement à long terme du pays, Rendant hommage à la Sierra Leone pour avoir organisé et mené à bien les élections présidentielle, législatives, locales et de district en novembre 2012, prenant note en particulier du rôle important joué par les institutions électorales, les partis politiques, les organisati ons de la société civile, le s partenaires internationaux, ainsi que les observateurs nationaux et internationaux, et félicitant le peuple sierra- léonais de s’être rendu en masse aux urnes, ce qui montre à quel point il est attaché à la démocratie, Mesurant l’importance de ce que le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Sierra Leone (BINUCSIL), l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et in ternationaux ont fait pour aider la Sierra Leone à préparer les élections, prenant note en particulier des efforts déployés pour améliorer la capacité et l’ef ficacité des institutions de promotion de la démocratie, des institutions électorales et des instituti ons de sécurité du pays, pour faciliter le dialogue politique entre l’ensemble des forces vives du pays, promouvoir une tradition de non-violence et garantir la pleine et entière participation de toutes les couches de la société, et en particulier des femmes, au processus électoral, sur un pied d’égalité et en toute sécurité, Se déclarant satisfait des progrès que le Gouvernement continue de réaliser dans la mise en œuvre du Programme pour le changement, en particulier des mesures qu’il a prises pour maintenir la stabilité macroéconomique, promouvoir l’égalité des sexes, favorise r la participation des jeunes, améliorer l’accès à la justice et le respect des droits de l’homme , et renforcer sa gestion des industries S/RES/2097 (2013) 13-27107 2 extractives, et saluant le concours précieux que le BI NUCSIL, l’équipe de pays des Nations Unies et la communauté interna tionale apportent à la réalisation des objectifs prioritaires de la Sierra Leone en matière de consolidation de la paix et de développement, en particulier dans le cadre de la Vision commune des Nations Unies pour la Sierra Leone et de la Vision commune des Nations Unies pour la transition, Appréciant les efforts faits pour mettre au point le Programme pour la prospérité de la Sierra Leon e, y compris en procédant à une évaluation de la fragilité dans le cadre du New Deal de la solidarité avec les États fragiles, soulignant la nécessité de maintenir le lien entre paix , sécurité et développement dans la planification future afin de pérenniser les progrès accomplis à ce jour, et soulignant également l’importance pour le système des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et internationaux de continue r à apporter un appui intégré au Programme pour la prospérité afin d’assurer la coor dination et l’efficacité de l’assistance internationale, Réaffirmant son ferme appui au Tribunal spécial pour la Sierra Leone et le remerciant de nouveau de l’œuvre qu’il accomplit, saluant la clôture des débats du procès en appel de Charles Taylor, priant le Tribunal de tout faire pour achever ses travaux le 30 septembre 2013 au plus tard, prenant acte de la subvention spéciale imputée sur le budget ordinaire de l’Organisation des Nations Unies qui lui a été octroyée à titre exceptionnel pour la période allant du 8 décembre 2012 au 31 décembre 2013, demandant aux États Membres de contribuer généreusement au financement du Tribunal et de la mise en œuvre de l’Accord portant création d’un Tribunal spécial résiduel pour la Sierra Leone, Saluant le rôle joué par l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et l’Union du fleuve Mano dans la réalisation des objectifs de consolidation de la paix et de développement de la Sierra Leone, et engageant ces organisations et d’autres orga nisations régionales à poursuivre le dialogue dans le sens de la consolidation de la paix et de la sécurité régionales, Ayant conscience des problèmes persistants posés par la criminalité transnationale organisée et la corruption, et soulignant la nécessité pour les acteurs nationaux et internationaux de continuer à soutenir la Cellule de lutte contre la criminalité transnationale organisée pour que son action s’inscrive dans la durée, Se félicitant du rôle joué par la formation Sierra Leone de la Commission de consolidation de la paix et du Fonds pour la consolidation de la paix à l’appui de la consolidation de la paix en Sierra Leone, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mars 2014 le mandat du BINUCSIL; 2. Décide que, compte tenu des vues du Gouvernement sierra-léonais et de l’évolution de la situation sur le terrain au lendemain des élections qui se sont déroulées avec succès en 2012, et conformément aux recommandations formulées par le Secrétaire général dans son ra pport (S/2013/118), le retrait du BINUCSIL devrait être complètement achevé le 31 mars 2014 au plus tard; 3. Prie le Secrétaire général de l’inform er régulièrement de l’évolution de la situation sur le terrain et de lui présenter, le 15 septembre 2013 au plus tard, un rapport faisant le point sur la stratégie de fin de mandat du BINUCSIL et le transfert des responsabilités à une équipe de pays des Nations Unies; S/RES/2097 (2013) 3 13-27107 4. Engage le BINUCSIL, le Gouvernement si erra-léonais et les partenaires bilatéraux et multilatéraux à créer un groupe directeur de la transition chargé de définir les contours du soutien de la communauté internationale à la Sierra Leone, en particulier en ce qui concerne le transf ert de toutes fonctions résiduelles confiées au BINUCSIL, et dont la nécessité s’im poserait après le retrait de celui-ci, demande au Représentant exécutif du Secrétaire général d’établir un plan de transition pour le 30 mai 2013 au plus tard, et prie le Secrétaire général de lui faire le point de ces activités de planification dans son prochain rapport; 5. Encourage le Gouvernement sierra-léonais à réfléchir, en coordination avec le BINUCSIL, l’équipe de pays des Nations Unies, les partenaires multilatéraux et bilatéraux, la Commission de c onsolidation de la paix et les autres acteurs concernés, à la nature et à l’étendue des activités ainsi qu’au rôle susceptibles d’être confiés aux Nations Unies une fois que le Bureau aura achevé son mandat; 6. Prie le BINUCSIL d’axer ses activités pendant la période considérée sur la facilitation du dialogue politique, notamment en apportant un appui au Gouvernement, surtout en ce qui concerne le projet de révision de la Constitution, le secteur de la sécurité ainsi que la conso lidation et la pérenni sation des institutions des droits de l’homme; 7. Engage l’équipe de pays des Nations Unies et les organismes des Nations Unies qui la composent à intensifier leurs activités et leur programmation pendant la phase de transition et après la liquidatio n du BINUCSIL et à prendre en compte ces activités dans la planification d’un nouv eau plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement, et prie instamment le Secrétaire généra l de veiller à voir s’opérer en bon ordre la transition entre le BINUCSIL et le nouveau Coordonnateur résident et la direction de l’équipe de pays des Nations Unies; 8. Prie le Secrétaire général d’affecter un conseiller pour la paix et le développement pour épauler le Coordonnateur résident dans son action, et demande au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest d’exercer ses bons offices pour apporter, selon que de besoin, un concours au Gouvernement sierra-léonais et au prochain Coordonnateur résident; 9. Accueille favorablement le projet de révision de la Constitution de 1991, qui sera notamment l’occasion de réfléchi r aux mesures à prendre pour cimenter la cohésion nationale, et demande à toutes les parties de participer de manière constructive à cette entreprise, dans un esprit d’ouverture et de transparence, afin d’aider à bâtir un système de gouvernance ouvert à tous; 10. Demande aux institutions électorales de la Sierra Leone, en particulier à la Commission électorale nationale et la Commission d’enregistrement des partis politiques, de continuer à susciter un c limat d’ouverture politique au cours des prochaines années dans la perspective des élections locales et nationales prochaines et futures, en veillant à ce que les préparatif s et la tenue du scrutin se déroulent dans le calme, de manière crédib le et sans exclusive, en multipliant les actions d’information et d’éducation à l’intenti on de l’électorat, et en favorisant le règlement des différends par le dialogue, la tolérance politique et la non-violence; 11. Engage instamment à adopter le projet de loi sur l’égalité des sexes, toutes modifications utiles devant être envisa gées, le but étant de renforcer les droits S/RES/2097 (2013) 13-27107 4 des femmes et d’élargir leur participat ion à la vie politique, à la fois comme électrices et candidates; 12. Encourage le Gouvernement sierra-léonais à poursuivre la mise en œuvre de son plan stratégique en faveur de l’ égalité des sexes et de son plan d’action contre la violence sexiste et à poursuivre son action en faveur de l’emploi et de l’autonomisation des jeunes, ainsi que de la réduction des inégalités socioéconomiques; 13. Salue l’œuvre accomplie par la Commissi on des droits de l’homme de la Sierra Leone, réaffirme l’importance de son impartialité et de son indépendance, et encourage les partenaires internationaux à continuer d’apporter un concours financier et technique à ses tr avaux afin de la pérenniser; 14. Exhorte la Commission indépendante des médias à veiller au strict respect du code de bonne pratique des médias en vigueur et encourage la révision du code de conduite des médias, l’objectif étant de renforcer les rouages de la démocratie en Sierra Leone; 15. Demande au Gouvernement sierra-léonais de veiller à ce que ses forces de l’ordre, en particulier la Police nati onale, continuent de faire face de façon impartiale, proportionnée et efficace aux mena ces contre la sécurité et s’attachent à respecter en toute circonstance les norme s des droits de l’homme et du droit international applicables, salue l’action menée par la Commission de lutte contre la corruption, et exhorte le Gouvernement à accélérer la mise en place de la Commission indépendante d’examen des plaintes contre la police; 16. Demande au Gouvernement sierra-léonais de continuer à renforcer l’efficacité de la Cellule de lutte contre la criminalité transn ationale organisée, notamment en levant tout doute quant à sa pérennisation, et de resserrer la coordination avec les pays de la région au sein de l’In itiative côtes de l’Afrique de l’Ouest; 17. Réaffirme que les industries extractives peuvent jouer un rôle important dans le développement économique de la Sierra Leone, encourage le Gouvernement sierra-léonais et les partenaires internationaux à mieux protéger les droits des travailleurs et à renforcer les capacités nationales néce ssaires à l’établissement d’une réglementation transparente et au contrôle de ces industries ainsi qu’à la perception des recettes correspondantes, et à régler les questions relatives à la propriété foncière afin de trouver des arra ngements mutuellement avantageux pour les collectivités locales et le secteur privé, et demande au Gouvernement de s’attaquer à la corruption; 18. Souligne que c’est au Gouvernement sierra-léonais qu’incombe au premier chef la responsabilité de la consolid ation de la paix, de la sécurité et du développement à long terme du pays, et invite instamment les autorités nationales à poursuivre les activités de mise en œuvre dans le respect des stratégies prioritaires du Programme pour le changement, à mettre au point le Programme pour la prospérité et à commencer à le mettre en œuvre; 19. Demande aux partenaires internationaux de continuer à apporter un appui financier et technique à la Sierra Leone pendant la période de retrait du BINUCSIL et au-delà, conformément au Programme pour le changement et au Programme pour la prospérité qui sera mis en place par la suite, notamment en renforçant les moyens S/RES/2097 (2013) 5 13-27107 des institutions politiques, des institutions de sécurité, des institutions des droits de l’homme et des institutions garantes de l’état de droit, en œuvrant à asseoir la bonne gouvernance et le respect du principe de responsabilité, en favorisant l’égalité des sexes et l’égalité sociale, en renforçant la protection des droits de l’homme, en accompagnant les mesures d’autonomisation des jeunes et en intensifiant la lutte contre la criminalité transn ationale organisée, y compri s les activités illicites telles que le blanchiment d’argent et le trafic de drogues; 20. Demande à la Commission de consolidation de la paix de continuer à apporter son appui au Gouvernement sierra-léonais, en collaboration avec le BINUCSIL et l’équipe de pays des Nations Unies, en particulier en s’efforçant de mobiliser des ressources en faveur du Programme p our la prospérité, et notant la demande qu’il a faite dans sa résolutio n 2065 (2012), à savoir que la Commission revoie les modalités de sa coopération av ec la Sierra Leone au lendemain des élections et compte tenu du retrait progressif du BINUCSIL, demande à la Commission de revoir ces modalités en vue de réduire ses activités; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2098 (2013)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2098(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2098 (2013)* Conseil de sécurité Distr. générale 28 mars 2013 13-27382* (F) *1327382* Résolution 2098 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6943e séance, le 28 mars 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les dé clarations de son président sur la République démocratique du Congo, en particulier ses résolutions 2078 (2012), 2076 (2012), 2053 (2012) 1991 (2011) et 1925 (2010), Rappelant également sa résolution 2086 (2013) et réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris le consentement des parties, l’impartialité et le non-recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, et conscient que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est déterminé en fonction des besoins et de la situation du pays concerné, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo, et soulignant que les principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Constatant que l’est de la République démocratique du Congo continue d’être le théâtre de conflits récurrents et de violences persistantes perpétrées par des groupes armés tant nationaux qu’étrangers, et in sistant sur la nécessité de s’attaquer aux causes profondes du conflit afin de mettre fin à ces cycles récurrents de violence, Se félicitant des efforts faits par le Secrétai re général de l’Organisation des Nations Unies, la Conférence internationa le sur la région des Grands Lacs, la Communauté du développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union africaine pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo, Se félicitant également de la signature à Addis-Abeba, le 24 février 2013, de l’Accord-cadre pour la paix, la sécu rité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région (« l’Accord-cadre »), sous les auspices de ses garants, à savoir le Secrétaire généra l de l’Organisation de s Nations Unies, la Présidente de la Commission de l’Union afri caine, le Président de la SADC et le Président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), * Nouveau tirage pour raisons techniques (19 avril 2013). S/RES/2098 (2013) 13-27382 2 Se félicitant en outre de la nomination par le Secrétaire général de Mme Mary Robinson en tant qu’Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs, Réitérant sa profonde préoccupation en ce qui concerne la sécurité et la crise humanitaire dans le Nord-Kivu du fait de s actions de dést abilisation menées actuellement par le Mouvement du 23 ma rs (M23) et d’autres groupes armés congolais et étrangers, et se déclarant inquiet des conséquences négatives en termes de détérioration de la sécur ité et de la situation human itaire dans le Sud-Kivu et au Katanga, Faisant part de sa vive inquiétude s’agissant de la menace posée par la présence du M23 à proximité immédiate de la ville de Goma en violation de la résolution 2076 (2012), ainsi que de la poursuite des violations graves du droit humanitaire international et des atteintes aux droits de l’homme par le M23 et d’autres groupes armés, Prenant note du rapport du Secrétaire général (S/2013/149) dans lequel figure une liste de parties qui se sont systématiquement livrées à des viols ou à d’autres formes de violence sexuelle dans des situations de conflit armé, Prenant également note du rapport du Secrétaire général (S/2013/96) et condamnant à nouveau fermement tout appui extérieur au M23, notamment la fourniture de renforts de personnels militaire s, de conseils tactiques et de matériel, Se déclarant profondément préoccupé par le nombre croissant de déplacés et de réfugiés dans l’est de la République démocratique du Congo causé par les activités du M23, des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et des autres groupes armés congolais et étrangers, Se disant inquiet de l’instabilité croissante dans tout l’est de la République démocratique du Congo résultant également en partie de l’augmentation des actions menées par d’autres groupes armés, y compris l’Alliance des Patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et les Forces démocratiques alliées (ADF) au Nord-Kivu, les Maï-Maï Gédéon et les Ma ï-Maï Kata-Katanga dans la province du Katanga, l’Armée de résistance du Seigne ur (LRA) dans la province Orientale et manifestant également son inquiétude au sujet des informa tions émanant du Rwanda concernant des attaques perpétrées par les FDLR en territoire rwandais, Rappelant les déclarations de son président sur la région de l’Afrique centrale et la LRA, notamment S/PRST/2012/28, S/PRST/2012/18 et S/PRST/2011/21, se félicitant de l’action importante que continue de mener la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour lutter contre la LRA, encourageant la Force régionale d’intervention de l’Union africa ine à poursuivre ses efforts et préconisant vivement une collaboration et un partage d’inform ations accrus entre les organismes concernés des Nations Unies, la Force d’in tervention régionale de l’Union africaine, les forces régionales et les organisatio ns non gouvernementales pour conjurer la menace que pose la LRA, Demandant à toutes les parties au conflit de respecter l’impartialité, l’indépendance et la neutralité des intervenants humanitaires, Demeurant très préoccupé par la situation humanitaire qui continue de toucher durement la population civile, notamment da ns l’est de la République démocratique du Congo, ainsi que par le niveau constamment élevé des violences et des violations S/RES/2098 (2013) 3 13-27382 du droit international, condamnant en particulier les attaques dirigées contre la population civile, les violences sexuelles et sexistes généralisées, le recrutement et l’emploi systématiques d’enfants par certai nes parties au conflit, les déplacements massifs de population, les exécutions et les arrestations extrajudiciaires et conscient de leur effet néfaste sur la stabilisati on, la reconstruction et les efforts de développement en République démocratique du Congo, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) concernant les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en période de conflit armé, Saluant les efforts déployés par la MONUSCO et par les partenaires internationaux pour dispenser une formati on aux droits de l’homme, à la protection des enfants ainsi qu’à la protection contre les violences sexuelles et sexistes à l’intention des organismes congolais chargés de la sécurité et soulignant son importance, Condamnant les viols massifs qui auraient été commis par des soldats des Forces armées de la République démocr atique du Congo (FARDC) à Minova et dans les villages environnants, en novembre 2012, et prenant note des enquêtes et arrestations effectuées en conséque nce par les autorités congolaises et exigeant que les responsables de violations du droit hum anitaire international ou d’atteintes aux droits de l’homme, selon le cas, y compris celles qui prennent la forme de violences et de sévices à l’égard d’enfants ainsi que les actes de violence sexuelle et sexiste, soient rapidement appréhendés et traduits en justice et répondent de leurs actes, Se félicitant de l’engagement pris par le Gouvernement de la République démocratique du Congo d’amener les auteurs des atrocités commises dans le pays à répondre de leurs actes, prenant note de la coopération du Gouvernement avec la Cour pénale internationale (CPI) et soulignant combien il importe de s’employer activement à poursuivre les auteurs des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le pays et de coopérer à l’échelon international et régional à cette fin, Accueillant avec satisfaction la remise de Bosco Ntaganda à la CPI le 22 mars 2013, laquelle marque une avancée positive pour la justice pénale internationale ainsi que pour le rétablissement de la pa ix et de la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo et remerciant tous les gouvernements concernés ainsi que la CPI pour leur coopération, décisive pour que Bosco Ntaganda puisse être traduit en justice, Notant que des centaines de combattants du M23, dont des personnes désignées par le Conseil de sécurité, ont fui la République démocratique du Congo pour le Rwanda le 18 mars 2013, invitant le Gouvernement rwandais à continuer, avec le concours des organismes des Nations Unies et organisations internationales concernés, à veiller à ce que ces comb attants soient démobilisés de façon permanente et traités conformément au dro it international, une at tention particulière étant accordée aux enfants et aux femmes dans leurs rangs, et rappelant les obligations des États Membres au titre du régime des sanctions, réaffirmées par la résolution 2078 (2012), S/RES/2098 (2013) 13-27382 4 Notant également qu’en janvier 2012, le Secrétaire général a invité le Conseil à refuser d’approuver l’octroi de toute amni stie aux auteurs présumés de crimes de génocide, crimes de guerre, crimes contre l’humanité ou de violations flagrantes des droits de l’homme et du dro it international humanitaire, Soulignant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo est responsable au premier chef de la sécuri té, de la protection des civils, de la réconciliation nationale, de la consolidation de la paix et du développement dans le pays, et l’ engageant instamment à demeurer pleinement attaché à la mise en œuvre de l’Accord-cadre et à la protection des civils en se dotant de forces de sécurité professionnelles, responsables et durables, en mettant en place une administration civile congolaise, en particulier dans les sect eurs de la police, de la justice et de l’administration territoriale et en faisant pr évaloir l’état de droit et le respect des droits de l’homme, Prenant acte à cet égard des déclarations du Président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, les 15 et 31 décembre 2012 dans lesquelles il souligne que la réforme de l’armée c onstitue une priorité essentielle de son gouvernement pour 2013, et exhortant le Gouvernement de la RDC à respecter son engagement de réformer le secteur de la sécurité, y compris la création d’une Force de réaction rapide et l’appui à celle-ci, l’élaboration d’un plan de désarmement complet, de démobilisation et de réinté gration (DDR) ainsi que de désarmement, démobilisation, réintégration, et réinstal lation ou rapatriement (DDRRR) et la mise au point d’une feuille de route pour les secteu rs de la sécurité et de la justice, qui nécessitera l’allocation de ressources su ffisantes et un engagement continu du Gouvernement pour faire de la réforme une priorité, Demandant à nouveau à toutes les parties de c oopérer pleinement avec la MONUSCO et réaffirmant sa condamnation de toutes les attaques contre les soldats de la paix tout en soulignant que les auteurs de ces attaques doivent répondre de leurs actes, et rappelant sa décision d’étendre les sanctions visées au paragraphe 3 de la résolution 2078 (2012) aux personnes et entités qui planifient des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO, les facilitent ou y participent, Priant à nouveau le Secrétaire général de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer les dispositifs de sécurité de l’ONU sur le terrain et améliorer la sûreté et la sécurité de tous les contingents militaires, des policiers et des observateurs militaires, notamment des observateurs non armés, Prenant note du rapport spécial du Secrétaire général sur la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs (S/2013/119) et des recommandations qui y figurent, notamment en ce qui concerne la mise en place d’une « brigade d’intervention » au sein de la MONUSCO, sur la base de l’idée initialement proposée par la CIRGL et appuyée par la SADC, Rappelant la lettre datée du 27 décembre 2012 adressée par le Secrétaire général (S/2013/43) concernant des propositions devant permettre à la MONUSCO de mieux s’acquitter de son mandat ainsi que la réponse de son Président datée du 22 janvier 2013 (S/2013/44), Conscient des sacrifices importants consentis par la MONUSCO et lui exprimant sa gratitude pour les efforts qu’elle déploie afin de renforcer la paix et la stabilité en République démocratique du Congo, S/RES/2098 (2013) 5 13-27382 Soulignant qu’il importe que la MONUSCO décourage toute menace à la mise en œuvre de son mandat, Se félicitant du rôle joué par la MONUSCO dans la mise en œuvre d’une stratégie globale visant à instaurer durablement la paix et la sécurité, notant avec satisfaction que la MONUSCO participe aux prem ières phases de la consolidation de la paix et soulignant que les activités de la MONUSCO doivent être menées de manière à favoriser la consolidation de la paix au sortir du conflit, à empêcher la reprise du conflit armé et à promouvoir le progrès vers une paix et un développement durables, Soulignant l’importance de la mise en œuvre intégrale et sans délai de l’Accord-cadre afin d’atténuer les menaces qui pèsent à long terme sur les civils, constatant la nécessité pour la MONUSCO de renforcer l’appui fourni au Gouvernement de la République démocrati que du Congo pour lui permettre de faire face aux problèmes de sécurité et d’étendr e l’autorité de l’État comme indiqué au paragraphe 5 de l’Accord-cadre, et reconnaissant la nécessité d’un processus de paix global pour mettre un terme aux sources de conflit dans la région, Considérant que la situation en République démocratique du Congo constitue encore une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de la signature le 24 février 2013 de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région et souligne l’importance de cet accord pour la stabilité à long terme de l’est de la République démocratique du Congo et de la région; 2. Exige des États signataires de l’Accord-cadre qu’ils mettent pleinement en œuvre leurs engagements de bonne foi; 3. Encourage à cet égard la mise en place rapide i) d’un mécanisme de suivi régional « 11+4 » impliquant les dirigeants de la région sous les bons offices des garants de l’Accord-cadre, qui se réuniront régulièrement pour examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements régionaux pris au titre de l’Accord-cadre; et ii) d’un mécanisme natio nal de contrôle afin d’accompagner et de superviser la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de la réforme de la République démocratique du Congo; 4. Invite l’Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs, nouvellement nommée, en coordination avec le Représentant spécial pour la République démocratique du Congo et avec le concours voulu de celui-ci, à diriger, coordonner et évaluer la mise en œuvre des engagements nationaux et régionaux pris dans l’Accord-cadre, tels qu’énoncés dans l’anne xe A, y compris l’établissement dans les meilleurs délais de critères et de mesure s de suivi appropriés et, se fondant sur l’Accord-cadre, invite l’Envoyée spéciale à conduire un processus politique global ouvert à toutes les parties prenantes en vue de remédier aux causes profondes du conflit; 5. Demande au Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, en collaboration avec l’Envoyée spéci ale pour la région des Grands Lacs, de soutenir, coordonner et évaluer l’applicat ion en République démocratique du Congo, des engagements nationaux pris dans l’Acco rd-cadre, comme énoncés dans l’annexe B; S/RES/2098 (2013) 13-27382 6 6. Manifeste son intention d’examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre dans la région par rapport aux critères correspondants et aux mesures de suivi appropriées, à l’issu e de la première visite de l’Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs dans la région et régulièrement par la suite, ainsi que sur la base des rapports du Secr étaire général dont il est fait mention au paragraphe 34 ci-après, et entend également , au cas où l’une ou l’ensemble des parties n’auraient pas satisfait aux engagements énoncés dans l’Accord-cadre, prendre toutes les mesures appropriées en tant que de besoin; 7. Condamne fermement la présence persistante du M23 dans les environs immédiats de Goma et les efforts qu’il fait pour mettre en place une administration parallèle illégale da ns le Nord-Kivu, exige du M23 qu’il mette fin immédiatement à toutes les formes de violence et activités déstabilisatrices et que ses membres soient démobilisés immédiatement et de façon permanente et déposent les armes, et demande que l’autorité du Gouvernement de la République démocratique du Congo soit rétablie à Goma et dans le Nord-Kivu; 8. Condamne fermement également le M23, les FDLR, les Forces démocratiques alliées, l’APCLS, la LRA, le s Forces nationales de libération (FNL), les divers groupes maï-maï et les autres groupes armés ainsi que les violences et les atteintes aux droits de l’homme qu’ils continuent de commettre, notamment les exécutions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi à grande échelle d’enfants, exige de tous les groupes armés qu’ils mettent fin immédiatement à toutes les formes de violence et activités déstabilisatrices et que leurs membres soient démobilisés immé diatement et de façon permanente et déposent les armes, et réaffirme que les personnes responsables d’atteintes aux droits de l’homme et de violations du droit international humanitaire devront répondre de leurs actes et ne devraient pas pouvoir prétendre à une intégration dans les FARDC ou d’autres forces de sécurité de l’État; 9. Décide de proroger jusqu’au 31 mars 2014 le mandat de la MONUSCO en République démocratique du Congo, prend note des recommandations formulées dans le rapport spécial du Secrétaire général sur la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs concernant la MONUSCO, et décide que la MONUSCO disposera, pour une période initiale d’un an et dans les limites de l’effectif maximum autorisé de 19 815 hommes, à titre exceptionnel et sans créer de précédent ni sans préjudice des principes convenus du maintien de la paix, d’une « brigade d’intervention », comprenant no tamment trois bataillons d’infanterie, une compagnie d’artillerie, une force spéciale et une compagnie de reconnaissance, ayant son quartier général à Goma et pl acée sous le commandement direct du commandant de la force de la MONUSCO, qui aura pour responsabilité de neutraliser les groupes armés, comme pré vu à l’alinéa b) du paragraphe 12 ci- dessous, et pour objectif de contribuer à réduire la menace que représentent les groupes armés pour l’autorité de l’État et la sécurité des civils dans l’est de la République démocratique du Congo et de prép arer le terrain pour les activités de stabilisation; 10. Décide que la brigade d’intervention aura une stratégie de retrait clairement définie et qu’il se prononcera su r le maintien de la pr ésence de la brigade d’intervention compte tenu des résultats qu’elle aura obtenus et des progrès que la République démocratique du Congo, qui a la responsabilité principale de garantir sa souveraineté et son intégrité territoriale, aura accomplis dans la mise en œuvre des S/RES/2098 (2013) 7 13-27382 engagements qu’elle a pris au titre de l’Accord-cadre et l’élaboration et l’application d’une feuille de route nati onale pour la réforme du secteur de la sécurité en vue de la création d’une « fo rce de réaction rapide » congolaise capable de prendre le relais de la brigade d’intervention; 11. Décide que les reconfigurations futures de la MONUSCO et de son mandat seront fonction de l’évolution de la situation sur le terrain et, dans le contexte de la mise en œuvre par le Gouvernement de la République démocratique du Congo et tous les autres signataires de l’Accord-cadre, des progrès vers la réalisation des objectifs suivants : a) La réduction de la menace que f ont peser les groupes armés congolais et étrangers, notamment grâce a ux opérations de la brigade d’intervention, et les violences contre les civils, notamment les violences sexuelles et sexistes et les violences dont sont victimes les enfants, à un niveau que les institutions congolaises chargées de la justice et de la sécurité peuvent effectivement gérer; b) La stabilisation de la situation gr âce à la mise en place d’institutions publiques de sécurité opérationnelles dans les zones touchées par le conflit et au renforcement de la démocratie de façon à réduire les risques d’instabilité, notamment en offrant l’espace politique voulu, en veillant au respect des droits de l’homme et en mettant en œuvre un processus électoral crédible; 12. Autorise la MONUSCO, à travers sa composante militaire, en vue d’atteindre les objectifs énoncés au paragra phe 11 ci-dessus, à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’ac quitter des tâches suivante s en ayant recours à ses forces régulières ou à sa brigade d’intervention, selon qu’il conviendra : a) Protection des civils i) Assurer, dans ses zones d’opérati ons, une protection efficace des civils sous la menace imminente de violen ces physiques, notamment des civils regroupés dans des camps de déplacés et de réfugiés, du personnel humanitaire et des défenseurs des droits de l’homme, en cas de violences commises par l’une des parties au conflit, et atténuer les risques auxquels sont exposés les civils avant, pendant et après toute opération militaire; ii) Assurer la protection des personnels, dispositifs, installations et matériels des Nations Unies; iii) De concert avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo, déceler les menaces qui pèsent su r les civils et a ppliquer les plans d’intervention existants pour protéger les civils contre les atteintes aux droits de l’homme et les violations du droit international humanitaire, y compris toutes les formes de violences sexuelles et sexistes et les violations graves des droits des enfants, et demande à la MONUSCO de ve iller à ce qu’il soit tenu compte de la protection des enfants dans toutes ses opé rations et tous les aspects stratégiques de son action et d’accélérer la mise en œuvre des arrangements de suivi, d’analyse et de communication de l’information sur les violences sexuelles liées aux conflits, comme il est demandé dans la résolution 1960 (2010), et d’employer des conseillers pour la protect ion des femmes qui seraient en contact avec les parties au conflit pour les amen er à prendre des engagements en vue de la prévention des violences liées au conflit et de l’adoption de mesures pour y faire face; S/RES/2098 (2013) 13-27382 8 b) Neutralisation des groupes armés par la brigade d’intervention En appui aux autorités de la République démocratique du Congo, sur la base des informations recueillies et an alysées et compte dûment tenu de la nécessité de protéger les civils et de réduire les risques avant, pendant et après toute opération militaire, mener, par la brigade d’intervention men tionnée aux paragraphes 9 et 10 ci-dessus, seule ou avec les FARDC, des offensives ciblées et robustes, en faisant preuve d’une grande mobilité et adaptabilité et dans le strict respect du droit international, y compris le droit international humanitaire, et de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, en vue d’empêcher l’expansion de tous les groupes armés, de les neutraliser et de les désarmer de façon à contribuer à réduire la menace que constituent les groupes armés pour l’autorité de l’État et la sécurité des civils dans l’est de la République démocratique du Congo et à préparer le terrain pour les activités de stabilisation; c) Surveillance de la mise en œuvre de l’embargo sur les armes Surveiller la mise en œuvre de l’embargo sur les armes décrit au paragraphe 1 de la résolution 2078 (2012), en coopération avec le Groupe d’experts créé par la résolution 1533 (2004), et en particulier observer et signaler les mouvements de personnel militaire, d’armes ou de matériel c onnexe à travers la frontière orientale de la République démocratique du Congo, notamment en utilisant, ainsi qu’il est indiqué dans la lettre du Président du Conse il en date du 22 janvier 2013 (S/2013/44), des moyens de surveillance tels que des systèmes aériens sans pilote, saisir, collecter et détruire les armes ou le matériel connexe dont la présence en République démocratique du Congo est contraire aux mesu res imposées par le pa ragraphe 1 de la résolution 2078 (2012), et communiquer les renseignements pertinents au Groupe d’experts; d) Appui aux procédures judiciaires nationales et internationales Appuyer et travailler avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour arrêter et traduire en justice les personnes responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis dans le pays, y compris en coopération avec les États de la région et la Cour pénale internationale; 13. Demande à la composante civile de la MONUSCO d’appuyer en particulier, selon qu’il conviendra, la réalisat ion des tâches définies aux alinéas a), c) et d) du paragraphe 12; 14. Demande au Représentant spécial pour la République démocratique du Congo de s’acquitter, au moyen de ses bons offices, des tâches suivantes : a) Encourager les autorités nationa les de la République démocratique du Congo à s’approprier davantage et avec diligence la réforme du secteur de la sécurité, notamment en élaborant et en appliquant en toute urgence une stratégie nationale pour la mise en place d’institutions judiciaires et de sécurité efficaces, ouvertes à tous et responsables, et jouer un rôle directeur dans la coordination de l’appui à la réforme du secteur de sécurité fourni par les partenaires internationaux et bilatéraux et par le système des Nations Unies; b) Promouvoir un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la S/RES/2098 (2013) 9 13-27382 démocratisation et encourager l’organisa tion d’élections provinciales et locales crédibles et tr ansparentes; c) Encourager la mise en place rapide et la consolidation d’une structure civile nationale efficace pour contrôler les pr incipales activités minières et pour gérer équitablement l’extraction et le commerce des ressources naturelles dans l’est de la République démocratique du Congo; 15. Autorise la MONUSCO, à travers sa compos ante civile, à contribuer, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et en appui aux mécanismes nationaux chargés d’appliquer l’Accord-cadre, à la réalisation des tâches suivantes : a) Constater et dénoncer les violations des droits de l’homme et y donner suite, et aider les organismes des Nations Unie s présents dans le pays à faire en sorte que l’appui fourni par le système des Na tions Unies dans l’est de la République démocratique du Congo soit conforme au droit international humanitaire, au droit international des droits de l’homme et au droit des réfugiés selon qu’il convient; b) Prêter bons offices, conseils et concours au Gouvernement en vue de l’élaboration d’une feuille de route claire et globale pour la réforme du secteur de la sécurité, comprenant notamment des critères de référence et des échéanciers pour la mise en place d’institutions de s écurité efficaces et responsables; c) Prêter bons offices, conseils et concours au Gouvernement en vue de la réforme de l’armée, dont la première étap e consistera à mettre en place au sein des FARDC une force de réaction rapide bien équipée, bien formée et dont les éléments ont été agréés et qui constituerait le noyau d’une force de défense nationale professionnelle, responsable, bien entretenue et efficace, et appuyer, selon qu’il conviendra et en coordination avec les parten aires internationaux, la formation de la force de réaction rapide, qui devrait, eu égar d aux critères et calendrier définis dans la feuille de route pour la réforme du secteu r de la sécurité, développer la capacité d’assumer dès que possible les responsabilités en matière de sécurité dévolues à la brigade d’intervention de la MONUSCO; d) Prêter bons offices, conseils et concours au Gouvernement en vue de l’élaboration d’un plan unique global de désa rmement, démobilisation et réintégration et de désarmement, démobilisation, réinté gration et réinsertion ou rapatriement pour les combattants étrangers et congolais qui ne sont pas soupçonné s de génocide, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de violations flagrantes des droits de l’homme, y compris les membres des FARDC, et appuyer, selon qu’il conviendra, la mise en œuvre de ce plan; e) Prêter bons offices, conseils et concours au Gouvernement, en coopération étroite avec d’autres partenaires internati onaux, en vue de tirer parti du plan de stabilisation et de reconstruc tion pour les zones sortant du conflit armé élaboré par le Gouvernement et de la Stratégie internationa le d’appui en matière de sécurité et de stabilisation pour contribuer à instaurer durablement un niveau minimum d’autorité et de contrôle de l’État dans les zones touchées par le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo, notamment grâce à des initiatives locales visant à renforcer la sécurité, à rétablir l’autorité de l’État et à permettre un relèvement socioéconomique durable; f) Prêter bons offices, conseils et concours au Gouvernement pour la réforme de la police, notamment en contribuant, c onformément à la politique de diligence S/RES/2098 (2013) 13-27382 10 voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, à la formation de bataillons de la Police nationale congolaise; g) Prêter bons offices, conseils et concours au Gouvernement pour l’élaboration et l’exécution, conformément à la stratégie congolaise pour la réforme de la justice, d’un programme pluriannuel conjoint d’appui à la justice des Nations Unies en vue de développer les institutions et mé canismes de justice pénale, la police, le système judiciaire et l’administration pén itentiaire dans les zones touchées par le conflit; h) Prêter bons offices, conseils et concours au Gouvernement en vue de promouvoir les droits de l’homme et la lutte contre l’impunité, notamment grâce à l’application de la « politique de toléra nce zéro » du Gouvernement en ce qui concerne la discipline et les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par les éléments des fo rces de sécurité, en particulier ceux qui ont été nouvellement intégrés; i) Poursuivre la collaboration avec le Gouvernement en vue de faire appliquer rapidement et rigoureusement le plan d’action pour prévenir et mettre fin au recrutement et à l’emploi d’enfants et aux violences sexuelles commises sur la personne des enfants par les FARDC et poursu ivre le dialogue avec toutes les parties afin d’obtenir qu’elles s’engagent et œuvren t davantage à élaborer et mettre en œuvre des plans d’action assortis d’un échéancier de stinés à mettre un terme au recrutement et à l’emploi d’enfants et aux autres violations du droit international humanitaire; 16. Demande à la composante militaire de la MONUSCO d’appuyer en particulier, selon qu’il conviendra, la réalisat ion des tâches définies aux alinéas a), b), c), d) et i) du paragraphe 15; 17. Prie le Secrétaire général d’établir un rapport détaillé, assorti d’un tableau indiquant la division actuelle du travail entre la MONUS CO et l’équipe de pays des Nations Unies, sur les tâches partagées par la Mission, l’équipe de pays des Nations Unies et le Gouvernement de la Républi que démocratique du Congo, dans lequel seront clairement dé finis une feuille de route et un calendrier pour le transfert à l’équipe de pays des Nations Unies, dans la mesure des possibilités, des tâches pour lesquelles l’équipe de pays a un avantage comparatif, ou qui se déroulent dans des zones non touchées par le conflit, ou au Gouvernement, de façon à rationaliser les tâches assignées aux composantes militaire et civile de la MONUSCO, et se propose de garder à l’examen le mandat de la MONUSCO sur la base de ce rapport; 18. Décide que la MONUSCO, en coordinati on avec l’équipe de pays des Nations Unies, transférera dès que possible à celle-ci les tâches appropriées qui ne sont pas mentionnées aux paragraphes 11, 12 et 13 ci-dessus, dont l’appui technique aux élections et l’appui au déminage, demande à la MONUSCO de poursuivre la collaboration avec l’équipe de pays des Na tions Unies et les autorités congolaises en vue de l’adoption et de la mise en œuvre du Programme de consolidation de la paix pour les provinces qui ne sont pa s touchées par le conflit, et prie la MONUSCO, selon qu’il conviendra, de continuer à transférer le s tâches à l’équipe de pays des Nations Unies dans ces provinces; 19. Décide que la MONUSCO renforcera la présence de ses composantes militaire, civile et de police dans l’est de la République démocratique du Congo et réduira, dans toute la mesure possible pour la mise en œuvre de son mandat, sa S/RES/2098 (2013) 11 13-27382 présence dans les zones qui ne sont pas touchées par le conflit, en particulier Kinshasa et l’ouest du pays, notamment en mettant en œuvre le mécanisme des coordonnateurs de zone des Nations Unies et le concep t de bureau modèle ainsi qu’en nommant d’autres coordonnateurs de zone des Nations Unies et en créant d’autres bureaux conjoints des Nations Unies; 20. Demande instamment à la communauté internationale et aux donateurs d’apporter leur appui à la MONUSCO et à l’ équipe de pays des Nations Unies pour ce qui est des activités de désarmement, démobilisation et réintégration et de désarmement, démobilisation, réinstalla tion ou rapatriement et réintégration mentionnées à l’alinéa d) du paragraphe 15 et des activités relatives à la Stratégie internationale d’appui en matière de sécurité et de stabilisation décrites à l’alinéa e) du paragraphe 15 et appelle le Gouvernement de la République démocratique du Congo et celui des États voisins à demeurer impliqués dans ce processus; 21. Prie le Gouvernement de la République démocratique du Congo d’appréhender ceux qui sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis dans le pays, notamment Sylvestre Mudacumura, et de veiller à ce qu’ils en répondent, et souligne l’importan ce à cette fin de la coopération régionale, notamment avec la Cour pénale internationale; 22. Engage le Gouvernement de la République démocratique du Congo à faire fond sur sa coopération avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et le Représentant spécial du Secrétaire général chargé de la question des violences sexuel les commises en période de conflit et à pleinement mettre en œuvre, avec l’appui de la MONUSCO le cas échéant, le plan d’action visant à prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants par les FARDC ainsi que les violences sexuelles dont elles se rendent coupables et à y mettre fin; 23. Engage également la MONUSCO, en coordination avec les membres de la CIRGL, à participer comme il convient, et da ns le cadre de ses capacités et de son mandat, aux activités menées au titre du Mécanisme conjoint de vérification des frontières élargi (MCVFE) en tant que mécanisme régional de renforcement de la confiance, conformément à l’a linéa c) du paragraphe 12; 24. Appelle la MONUSCO à coordonner ses stratégies avec les autres missions des Nations Unies dans la région afin d’améliorer la mise en commun des informations, compte tenu des attaques de la LRA et réitère son appui aux initiatives prises tant par l’ONU que pa r l’Union africaine pour faci liter une action régionale contre la LRA, conformément à l’alinéa a) du paragraphe 12; 25. Engage la MONUSCO à renforcer le di alogue avec la population civile afin de mieux faire connaître et comprendre son mandat et ses ac tivités par le biais d’un programme d’information global et à recueillir des informations fiables sur les violations du droit international humanitair e et les atteintes aux droits de l’homme commises contre des civils, conformément aux paragraphes 12, 13, 13, 15 et 16; 26. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour que la MONUSCO se conforme pleinement à la polit ique de tolérance zér o des Nations Unies sur l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir éventuellement informé de tels cas; 27. Enjoint toutes les parties à coopérer plei nement avec les opérations de la MONUSCO et à autoriser le libre passage, dans de bonnes conditions de sécurité et S/RES/2098 (2013) 13-27382 12 sans délai, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, afin de lui permettre de s’acquitter de son mandat et de fournir une assistance hu manitaire, en part iculier aux personnes déplacées réparties sur l’ensemble du territoire du pays; 28. Exhorte tous les États Membres à répondre généreusement à l’appel humanitaire lancé par l’ONU en faveur de la République démo cratique du Congo pour faire en sorte que les organismes humanitaires des Nations Unies et autres organisations internationales disposent du fi nancement dont ils ont besoin et puissent répondre aux besoins des personnes déplacées, de s victimes de viol ences sexuelles et autres groupes de population vulnérables en matière de protection et d’assistance; 29. Note qu’il importe que tous les contingents de la MONUSCO, y compris ceux de la brigade d’intervention, soient dûment préparés et équipés pour s’acquitter de leurs tâches respectives; 30. Demande à la MONUSCO de tenir l’Union africaine, la CIRGL et la SADC informées de la situation opérationnelle dans l’est de la République démocratique du Congo; 31. Remercie les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police et les donateurs ayant apporté des contributions à la MONUSCO, demande aux États Membres de s’engager à fournir, et à fournir effectivement, les moyens de mise en œuvre encore nécessaires, en particulier les moyens aériens militaires dont a besoin la Mission, et rappelle qu’il importe de cons ulter étroitement les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police; 32. Exprime son plein appui au Groupe d’experts des Nations Unies créé par la résolution 1533 (2004) et appelle au renforcement de la coopération entre tous les États, en particulier ceux de la région, la MONUSCO et le Groupe d’experts, engage en outre toutes les parties et tous les États à veiller à ce que les individus et entités relevant de leur juridictio n ou placés sous leur contrô le coopèrent avec le Groupe d’experts, et demande de nouveau que toutes les parties et tous les États assurent la sécurité de ses membres et de son personnel d’appui et autorisent ces derniers à accéder librement et sans dé lai aux personnes, documents et sites que le Groupe d’experts estime nécessaires à l’exécution de son mandat; 33. Prie le Secrétaire général, conforméme nt au paragraphe 31, de revoir et mettre à jour le concept stratégique, la c onception générale des opérations, les règles d’engagement et autres documents de pr ogrammation pertinents des Nations Unies pour tenir compte des tâches assignées à la composante militaire de la MONUSCO, qui comprend ses forces régulières et la br igade d’intervention, pour garantir que les objectifs de la MONUSCO soient atteints de façon cohérente et coordonnée, conformément au mandat de la Mission; 34. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les trois mois : a) En coordination avec son Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs et son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo, sur la mise en œuvre des engagements pris au titre de l’Accord-cadre et sur toute violation de ces engagements, notamment sur la base des cr itères et des mesures de suivi appropriés mentionnés aux paragraphes 4 et 5; b) En coordination avec son Représentant spécial pour la République démocratique du Congo sur : S/RES/2098 (2013) 13 13-27382 i) La situation sur le terrain, notamment les violences sexuelles et les incidences du conflit sur les femmes et les enfants, y compris à la lumière des objectifs énoncés au paragraphe 11 et sur la base du processus d’évaluation commun rendu possible par le partenariat stratégique établi entre le Gouvernement congolais et la MONUSCO; ii) Les progrès réalisés par la République démocratique du Congo pour s’acquitter de ses engagements au titre de l’Accord-cadre, notamment l’établissement et la mise en œuvre d’une feuille de route pour la réforme du secteur de la sécurité nationale et la création d’une force de réaction rapide congolaise, et la conception et l’applic ation du plan général de désarmement, démobilisation et réintégration et de désarmement, démobilisation, réinstallation ou rapatriement et réintégration; iii) L’exécution par la MONUSCO de s on mandat, notamment le déploiement, la disponibilité opérationnelle et les activit és de la brigade d’intervention et de toutes les autres forces de la M ONUSCO, toutes les violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire susceptibles d’avoir lieu et les efforts menés pour épargner les populations civiles; iv) La reconfiguration de la MONUS CO pour qu’elle puisse s’acquitter des tâches définies aux paragraphes 12 et 13, contribuer aux tâches décrites aux paragraphes 14 et 15 et transférer certaines de ses activités à l’équipe de pays des Nations Unies conformément au paragr aphe 18, notamment sur la base du tableau de répartition des tâches menti onné au paragraphe 17 qui devrait être présenté dans un délai de trois mois et mi s à jour régulièrement par la suite, et le renforcement de la présence de la MONUSCO dans l’est de la République démocratique du Congo; v) L’examen et la mise à jour ultérieure du concept stratégique, de la conception générale des opérations, des règles d’engagement et de tous les autres documents de programmation pertinents des Nations Unies; vi) Les risques existants et les implicat ions pour la sécurité du personnel et des installations des Nations Unies des opérations que pourra mener la brigade d’intervention ainsi que les mesures prises pour renforcer leur sécurité et pour réduire les risques; 35. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2098 (2013) 13-27382 14 Annexe A Engagements pr is par les pays de la région au titre de l’Accord-cadre po ur la paix, la sécurité et la coopération en Républi que démocratique du Congo et dans la région • Ne pas s’ingérer dans les affair es intérieures des pays voisins; • Ne tolérer aucun type de groupe armé ni fournir d’aide ou d’appui à ces groupes; • Respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des pays voisins; • Renforcer la coopération régionale, notamment en promouvant l’intégration économique compte dûment tenu de l’e xploitation des ressources naturelles; • Respecter les préoccupations et les intérêts légitimes des pays voisins, en particulier pour ce qui est des questions de sécurité; • Ne pas offrir de refuge ou de protec tion de quelque type que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression ou a ux personnes relevant du régime des sanctions des Nations Unies; et • Faciliter l’administration de la justice pa r le biais de la coopération judiciaire au sein de la région. S/RES/2098 (2013) 15 13-27382 Annexe B Engagements pris par le Go uvernement de la République démocratique du Congo au titre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécuri té et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région • Poursuivre et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier s’agissant de l’armée et de la police; • Consolider l’autorité de l’État, en particulier dans l’est de la République démocratique du Congo, notamment pour empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins; • Progresser sur la voie de la décentralisation; • Aller de l’avant en matière de déve loppement économique, s’agissant notamment du développement des infrastructures et de la prestation de services sociaux de base; • Poursuivre la réforme structurelle des institutions de l’État, notamment la réforme financière; et • Promouvoir la réconciliation, la tolérance et la démocratisation.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2099 (2013)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2099(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2099 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 25 avril 2013 13-31442 (F) *1331442* Résolution 2099 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6951e séance, le 25 avril 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions an térieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en a pplication ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011) et 2044 (2012), Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptab le qui permette l’au todétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadr e d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Reconnaissant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche ri goureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la pa ix et de gestion efficace des ressources, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur et demandant aux parties de se conformer à leurs obligations, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007, et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant ve rs un règlement; prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, S/RES/2099 (2013) 13-31442 2 Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examin ant de façon plus approfondie leurs propositions respectives, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et se félicitant de la volonté des parties de poursuivre les négociations, Engageant les parties à continuer de coopérer avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à la mise en œuvre du plan d’action actualisé sur les mesures de confiance adopté en janvier 2012, Soulignant qu’il importe d’améliorer la situ ation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui gara ntissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obliga tions découlant du droit international, Encourageant les parties à poursuivre les efforts qu’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, Reconnaissant en s’en félicitant les mesures que le Maroc a prises à cet égard pour renforcer les commissions du Conseil na tional des droits de l’homme à Dakhla et Laayoune et l’interaction en cours du Maroc avec les Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies, y compris celles qui sont prévues pour 2013, Se félicitant également de l’application du progra mme renforcé de protection des réfugiés que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a élaboré en coordination avec le Front Polisario et qui comprend des activités de formation et de sensibilisation aux droits des ré fugiés et aux droits de l’homme, Demandant à nouveau que soit envisagé l’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf, et encourageant le déploiement d’efforts à cet égard, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Considérant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que ces négociations progressent pour que tous les aspects de la qualité de vie des habita nts du Sahara occidental s’améliorent, Affirmant son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et à l’action qu’il mène pour faciliter les négociations entre les parties, et se félicitant à cet égard des initiatives qu’il a prises récemment et des consultations qu’il mène ac tuellement avec les parties et les États voisins, Affirmant son soutien au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Wolfgang Weisbrod-Weber, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 avril 2013 (S/2013/220), 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2014 le mandat de la MINURSO; S/RES/2099 (2013) 3 13-31442 2. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez-le-feu doivent être pleinement respectés, et exhorte les parties à y adhérer pleinement; 3. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interaction avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat, au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants; 4. Se félicite que les parties se soient engagées à continuer à préparer une cinquième série de négociations, et rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251) selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations; 5. Demande aux parties de continuer de fa ire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère pr opice au dialogue afin d’engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011) et 2044 (2012), ainsi que le succès des négociations; 6. Affirme son ferme soutien aux efforts déterminés que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour qu’une solution soit trouvée à la question du Sahara occidental da ns ce contexte, et demande que les réunions reprennent et que les contacts soient renforcés; 7. Demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalabl es et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occi dental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilité s des parties à cet égard; 8. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 9. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, et au moins deux fois par an, des exposés sur l’état et l’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner, et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien av ant la fin du mandat de la Mission; 10. Se félicite que les parties et les États vois ins se soient engagés à tenir des réunions périodiques avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin d’examiner et, autant que faire se peut, de renforcer les mesures de confiance, et approuve à cet égard la demande du Secrétaire général tendant à l’envoi de six policiers des Nations Unies supplémentaires dans le cadre de la mise en œuvre du programme de visites familiales élargi; S/RES/2099 (2013) 13-31442 4 11. Engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance qui pe rmettent aux membres séparés d’une même famille de se rendre visite, ainsi que les autres mesures de confiance dont les parties conviendraient; 12. Prie le Secrétaire général de conti nuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la MINURSO la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unie s en ce qui concerne l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre le s mesures préventives voulues, notamment de mener avant tout déploiement des activ ités de sensibilisation à ces questions, et d’adopter d’autres mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2100 (2013)
IntituléLa situation en Mali
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2100(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2100 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 25 avril 2013 13-31418 (F) *1331418* Résolution 2100 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6952e séance, le 25 avril 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2056 (2012), 2071 (2012) et 2085 (2012), les déclarations de son président en date des 26 mars (S/PRST/2012/7) et 4 avril 2012 (S/PRST/2012/9), ainsi que ses déclarations à la presse sur le Mali en date des 22 mars, 9 avril, 18 juin, 10 août, 21 septembre, 11 décembre 2012 et 10 janvier 2013, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, Réaffirmant également les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris ceux du consentement des parties, d’impartialité et de non-recours à la force sauf le cas de légitime défe nse ou de défense de mandat, et considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la pa ix doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné, Condamnant fermement l’offensive lancée dans le sud du Mali le 10 janvier 2013 par des groupes armés terroristes et extrémistes et insistant sur le fait que le terrorisme ne peut être vaincu qu’à la faveur d’une démarche suivie et globale, fondée sur la participation et la collabora tion actives de l’ensemble des États et organismes régionaux et internationaux, pour c ontrer, affaiblir, et isoler la menace terroriste, et réaffirmant que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation, Saluant la célérité avec laquelle les forces françaises sont intervenues, à la demande des autorités de transition malie nnes, pour arrêter l’offensive de groupes armés terroristes et extrémistes dans le sud du Mali et saluant l’action que les Forces de défense et de sécurité mali ennes ont menée avec l’appui des forces françaises et des hommes de la Mission in ternationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA) pour rétablir l’intégrité territoriale du pays, Mettant l’accent sur la nécessité d’œuvrer rapidement à rétablir la gouvernance démocratique et l’ordre constitutionnel, notamment en tenant des élections présidentielle et législatives libre s, régulières, transparentes et ouvertes à tous, et soulignant qu’il importe que les autorités de transition maliennes engagent promptement un dialogue ouvert et une véritable concertation avec les groupes S/RES/2100 (2013) 13-31418 2 politiques maliens, y compris ceux qui ont précédemment prôn é l’indépendance, sont prêts à mettre fin aux hostilités, ont rompu tous liens avec des organisations terroristes et reconnaissent sans condition l’ unité et l’intégrité territoriale de l’État malien, Restant gravement préoccupé par l’ampleur de la crise alimentaire et humanitaire qui sévit dans la région du Sahel et par l’insécurité qui entrave l’accès humanitaire, que viennent aggraver la présence de groupes armés et de réseaux terroristes et criminels, et leurs activités, la présence de mines terrestres, ainsi que la prolifération d’armes en provenance de la ré gion et d’ailleurs, qui menace la paix, la sécurité et la stabilité des États de la région, Soulignant la nécessité pour toutes les parties de défendre et de respecter les principes humanitaires d’humanité, de neut ralité, d’impartialité et d’indépendance afin que l’aide humanitaire puisse continue r d’être fournie et en vue d’assurer la sécurité des civils qui la reçoivent et celle du personnel humanitaire travaillant au Mali, et insistant sur le fait qu’il import e que l’aide humanitaire soit fournie en fonction des besoins, Condamnant fermement toutes atteintes aux droits de l’homme et violations du droit international humanitaire, y compris les exécutions extrajudiciaires, les arrestations et détentions arbitraires, et la violence sexuelle ou sexiste, les amputations punitives, ainsi que le meurtre, la mutilation, le recrutement et l’utilisation d’enfants, les attaques c ontre des écoles et des hôpitaux, les déplacements forcés, et la destruction du patrimoine culturel et historique, commis au Mali par tout groupe ou toute personne, prenant note en particulie r des atteintes généralisées aux droits de l’homme commises par des groupes armés, terroristes et extrémistes dans le nord du pays, condamnant énergiquement les représailles dont il est fait état, y compris celles d’inspiration ethnique et celles auxquelles se seraient livrés des membres des Forces de défense et de sécurité maliennes sur la personne de civils, et engageant les parties à mettre fin à ces violations et atteintes et à s’acquitter des obligations mises à leur char ge par le droit inte rnational applicable, Rappelant , à ce sujet, que tous les auteurs de ces actes doivent en répondre et que certains des actes mentionnés au para graphe précédent peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome, et notant que le 13 juillet 2012, les autorités de transition maliennes ont saisi la Cour pénale internationale de la situation au Mali depuis janvier 2012 et que le 16 janvier 2013, le Procureur a ouvert une enquête sur les crimes commis sur le territoire du Mali depuis janvier 2012, Prenant note de l’inscription sur la Liste de Ansar Eddine et son dirigeant Iyad Ag Ghali, rappelant que le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) sont inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al-Qaida créée par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et se déclarant à nouveau disposé à sanctionner, au titre du régime susmentionné et, conformément aux critères arrêtés pour l’inscription su r la Liste, d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui ne rompraient pas tout lien avec Al-Qaida et les groupes qui lui sont affiliés, y compris AQMI, le MUJAO et Ansar Eddine, Se déclarant toujours préoccupé par les graves menaces que représentent la criminalité transnationale orga nisée dans la région du Sahel, et ses liens accrus, dans certains cas, avec le terrorisme, condamnant fermement les enlèvements et prises S/RES/2100 (2013) 3 13-31418 d’otages ayant pour but de lever des fonds ou d’obtenir des concessions politiques, notant que ces actes se multiplient dans la région du Sahel et soulignant qu’il faut régler d’urgence ces problèmes, Se déclarant résolu à lutter contre les enlèvements et prises d’otages dans la région du Sahel, dans le respect du droit in ternational applicable et, à ce propos, prenant note de la publication du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, Félicitant l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union européenne, ainsi que le Secrétaire général, de s’être employés sans relâche à régler la crise malienne, accueillant avec satisfaction le fait que l’Union africaine, la CEDEAO, l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies aient créé à Addis-Abeba une équipe spéciale conjointe pour le Mali, les encourageant à continuer de se coordonner pour accompagner la stabilisation de la situation au Mali, y compris le dialogue politique et les élections nationales, notant que les rapports demandés au paragraphe 10 de la résolution 2085 (2012) n’ont pas été présentés et attendant la future publication de ces rapports, Félicitant les pays d’Afrique d’avoir fourni des contingents à la MISMA, autorisée par la résolution 2085 (2012), accueillant avec satisfaction le déploiement de la Mission au Mali et félicitant également les États Membres et les organisations régionales et internationales qui s outiennent ce déploiement au Mali, Se félicitant des contributions annoncées à la Conférence des donateurs organisée par l’Union africaine à Addis-Abeb a le 29 janvier 2013 à titre d’appui à la MISMA et aux Forces de défense et de sécurité maliennes, accueillant avec satisfaction les contributions déjà reçues et l’ engagement pris par l’Union africaine d’utiliser à cet effet les contributions statutaires à son budget, engageant tous les donateurs à verser effectivement les contributions annoncées et demandant à d’autres États Membres et organisations régionales et internationales de verser également des contributions généreuses, Encourageant la communauté internationale à coordonner ses efforts pour consolider les acquis sur les plans politique et sécuritaire au Mali, invitant dans ce contexte le Groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali créé par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africa ine le 20 mars 2012 et coprésidé par l’Union africaine, la CEDEAO, l’Union européenne et l’ONU, et auquel participent également d’autres partenaires internationaux, à se réunir périodiquement, et accueillant avec satisfaction les conclusions arrêtées par ce groupe à ses réunions des 5 février et 19 avril 2013, Prenant note de la lettre datée du 25 mars 2013, adressée au Secrétaire général, dans laquelle les autorités de transition maliennes ont demandé le déploiement d’une opération des Nations Unies en vue de stabiliser la situation et de restaurer l’autorité et la souveraineté de l’État malien sur l’ensemble du territoire, Prenant note de la lettre datée du 26 mars 2013, adressée au Secrétaire général, dans laquelle le Président de la Commission de la CEDEAO a demandé que la MISMA soit transformée en mission des Nations Unies pour la stabilisation et prenant note du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine S/RES/2100 (2013) 13-31418 4 daté du 7 mars 2013 et de la lettre qui y était jointe, également datée du 7 mars 2013, adressée au Secrétaire général, dans laquelle le Commissaire à la paix et à la sécurité a déclaré que l’Union africaine était favorable à la transformation de la MISMA en opération des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la situation au Mali (S/2013/189), daté du 26 mars 2013, notamment des recommandations et propositions tendant à la création d’une opération de stabilisation au Mali qui y sont faites, Insistant sur le fait que c’est aux autor ités de transition maliennes qu’il incombe au premier chef de régler les pr oblèmes interdépendants auxquels le pays fait face et de protéger tous les citoye ns, et qu’un règlement durable de la crise malienne, y compris une solution politique, ne peut être trouvé que sous la prééminence du Mali, et insistant également sur le fait que la coopération entre pays de la région sera cruciale pour l’instaura tion d’une paix et d’ une stabilité durables au Mali, Encourageant la communauté internationale à apporter un vaste soutien au règlement de la crise malienne en coor donnant son action pour répondre aux besoins immédiats et à long terme, dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement et de l’action humanitaire, attendant avec intérêt la conférence internationale de haut niveau des donate urs qui se tiendra à Bruxelles le 15 mai 2013 en vue d’accompagner le Mali dans son développement, se félicitant des contributions déjà versées au titre de l’appel global pour le Mali (2013) et engageant les États Membres et autres donateurs à contribuer généreusement aux opérations humanitaires, Considérant que la situation au Mali constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite des premières mesures pris es pour rétablir l’ordre constitutionnel et l’unité nationale au Ma li, y compris l’adoption le 29 janvier 2013 par l’Assemblée nationale du Mali d’une feuille de route pour la transition, accueille avec satisfaction la création le 6 mars 2013 de la Commission dialogue et réconciliation et de la nomination de ses membres, demande à la Commission de commencer ses travaux dans les plus brefs délais, et invite les autorités de transition à continuer sans tarder de prendre des me sures tangibles en vue de renforcer la stabilité, d’asseoir une culture de la gouvern ance démocratique et de susciter un dialogue politique inclusif devant permettre de réaliser la réconciliation nationale et de cimenter la cohésion sociale, ce qui devrait déboucher sur des progrès politiques le plus rapidement possible; 2. Prie le Secrétaire général, agissant en étroite coordination avec l’Union africaine et la CEDEAO, d’appuyer dans t outes ses dimensions la feuille de route pour la transition afin qu’elle soit mise en œuvre rapidement, y compris de soutenir la Commission de dialogue et de réconciliation dans ses travaux; 3. Engage instamment les autorités de trans ition maliennes à tenir des élections présidentielle et législatives libres, régulières, transparentes et inclusives, dès que ce sera techniquement possible, se félicite qu’elles se soient engagées à organiser l’élection présidentielle le 7 juillet 2013 et des élections législatives le S/RES/2100 (2013) 5 13-31418 21 juillet 2013, souligne qu’il importe de réunir les conditions propices à la tenue d’élections, en particulier de créer un climat de sécurité avant, pendant et après la période électorale, d’assurer un accès équitable aux médias officiels, et d’organiser la participation aux élections de toutes les personnes remplissant les conditions requises, y compris les déplacés internes et les réfugiés, et demande aux États Membres et aux organisations régionales et internationales, comme l’ont demandé les autorités de transition, d’accompagne r le processus électoral, notamment en fournissant des moyens financiers, des obs ervateurs électoraux et une assistance technique; 4. Exige de tous les groupes rebelles armés au Mali qu’ils déposent les armes et mettent fin aux hostilités immédiatement et exhorte toutes les parties maliennes qui ont rompu tout lien avec des organisations terroristes comme AQMI, le MUJAO et Ansar Eddine et les groupe s terroristes qui y sont affiliés et qui reconnaissent sans condition l’unité et l’intégrité territoriales du Mali, et les autorités de transition maliennes à s’enga ger dans les meilleurs délais dans un processus de négociation ouvert à tous, s ous l’égide du Secrétaire général, en particulier celle de son Représentant sp écial pour le Mali dès lors qu’il aura été nommé en application du paragraphe 11, et en collaboration étroite avec l’Union africaine, la CEDEAO et le Représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel; 5. Demande à la communauté internationale de tenir périodiquement, par l’intermédiaire du Gr oupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, des réunions dans ce pays, et ailleurs selon qu’ il conviendra pour aider les autorités de transition à mettre en œuvre la feuille de route pour la transition et suivre les progrès accomplis à cet égard et de con tinuer de contribuer à promouvoir une paix durable, la stabilité et la réconciliation au Mali, prie le Secrétaire général de favoriser la tenue des réunions du Groupe de soutien et de suivi et souligne qu’il importe que l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO continuent à coordonner leur action en faveur d’une paix durable, de la sécurité, de la stabilité et de la réconciliation dans ce pays; 6. Entend qu’aucun membre des Forces de défense et de sécurité maliennes ne remette en cause ni n’entrave la mise en œuvre de la feuille de route pour la transition ni l’action que mène la communauté internationale pour que la situation progresse sur le plan politique et celui de la sécurité au Mali, souligne l’importance de la tutelle et du contrôle civils sur les Forces de défense et de sécurité maliennes et se déclare disposé à étudier, le cas échéant, les mesures qu’il y aurait lieu de prendre à l’encontre de ceux dont les agisse ments compromettent la paix, la stabilité et la sécurité, notamment ceux qui font obstacle à l’avènement de l’ordre constitutionnel dans le pays; 7. Décide de créer la Mission multidimen sionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), prie le Secrétaire général d’intégrer le Bureau des Nations Unie s au Mali (BNUM) à la MINUSMA, celle-ci devant assumer la responsabilité de l’exécution du mandat du Bureau à compter de la date d’adoption de la présente résolution, décide également que l’autorité de la MISMA sera transférée à la MINUSMA à compter du 1er juillet 2013, date à laquelle la MINUSMA commencera à s’acquitter du mandat qui lui est confié, aux paragraphes 16 et 17 ci-après, pour une période initiale de 12 mois, et prie le Secrétaire général d’intégrer dans la MINUSMA, en étroite coordination avec S/RES/2100 (2013) 13-31418 6 l’Union africaine et la CEDEAO, les effectif s militaires et le personnel de police de la MISMA correspondant aux normes de l’ONU; 8. Décide que la date visée au précédent paragraphe et le déploiement échelonné de la MINUSMA devront être réexaminés 60 jours après l’adoption de la présente résolution en fonction de l’état de la sécurité dans la zone de responsabilité de la Mission, en tenant compte spécifi quement de la fin des principaux combats menés par les forces militaires internationa les aux abords immédiats ou à l’intérieur de la zone de responsabilité envisag ée pour la MINUSMA et de la réduction significative de la capacité des terroristes de présenter une grave menace pour la population civile et le personnel international aux abords immédiats ou à l’intérieur de la zone de responsabilité envisagée pour la MINUSMA, et décide également de modifier en conséquence le calendrier de déploiement de la Mission s’il estime que la situation ne satisfait pas à ces critères avant le 1er juillet 2013; 9. Demande que des progrès politiques tangibles aient été enregistrés au Mali en ce qu’ils sont essentiels pour le déploiement et les activités de la MINUSMA; 10. Rappelle que les États Membres et les organisations régionales et internationales sont instamment invités à c ontinuer de fournir, en application de la résolution 2085 (2012), un appui coordonné à la MISMA jusqu’au transfert d’autorité de la MISMA à la MINUSMA, notamment sous la forme de formations militaires, de fourniture de matériel, de renseignement et d’appui logistique, prie le Secrétaire général d’accélérer le décaissement des ressources du fonds d’affectation spéciale créé par la résolution 2085 (2012) pour l’appui à la MISMA, et décide que le matériel octroyé ou offert à cette dern ière, ou dont le donateur reste propriétaire, ne sera pas considéré comme du maté riel appartenant aux contingents; 11. Prie le Secrétaire général de nommer sans tarder un Représentant spécial pour le Mali et chef de mission de la MINUSMA, sous l’autorité générale duquel seront placées, dès la date de sa nominati on, la coordination sur le terrain de toutes les activités de l’Organisation et de ses institutions, fonds et programmes au Mali, qui fera usage de ses bons offices et coordonnera l’action de la communauté internationale pour voir traduire les éléments prioritaires énoncés aux paragraphes 1, 2, 3 et 4 dans les faits et qui, à partir du transfert d’autorité de la MISMA à la MINUSMA, dirigera toutes les activités rele vant du mandat de cette dernière, défini au paragraphe 16 ci-après, et coordonnera l’ensemble de l’appui apporté par la communauté internationale au Mali, y compris dans les domaines du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration et de la réforme du secteur de la sécurité, et insiste également sur le fait que le Représentant spécial veillera à optimiser la coordination entre la MINUSMA et l’équi pe de pays des Nations Unies au Mali dans tous les domaines relevant de leurs manda ts respectifs; 12. Décide que la MINUSMA comprendra jusqu’à 11 200 membres du personnel militaire, y compris des bataillons de réserve pouvant être déployés rapidement à l’intérieur du pays selon qu’il conviendra, et 1 440 membres du personnel de police, demande aux États Membres de fournir des contingents et du personnel de police ayant les capacités et l’équipement nécessaires pour aider la MINUSMA à bien fonctionner et à bien s’acquitter de ses responsabilités et prie le Secrétaire général de recruter du personnel qualifié justifiant de l’expérience et des compétences professionnelles requises pour s’acquitter des tâches décrites aux paragraphes 16 et 17; S/RES/2100 (2013) 7 13-31418 13. Se réjouit que le Secrétaire général se soit engagé, comme il ressort du paragraphe 81 de son rapport (S/2013/189), à prendre toutes les mesures possibles, notamment en usant pleinement des pouvoirs ex istants, et à sa discrétion, pour hâter le déploiement des moyens civils et militaires de manière à répondre au mieux aux attentes du Conseil et aux besoins des Maliens et le prie de prendre les mesures nécessaires, conformément aux paragra phes 7 et 12 ci-dessus, pour rendre la MINUSMA prête à commencer ses activités; 14. Autorise le Secrétaire général à pren dre les mesures nécessaires pour veiller à la coopération entre missions, no tamment entre la MINUSMA, la MINUL et l’ONUCI, et à faire en sorte que des contingents et des biens soient transférés d’autres missions à la MINUSMA sous réserve i) que le Conseil soit informé de ces transferts et en approuve, notamment, la composition et la durée, ii) que les pays fournisseurs de contingents donnent leur assentiment, et iii) que l’état de sécurité le permette sans préjudice de l’exécution du mandat de ces missions; 15. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que les autres missions des Nations Unies dans la région, notamment la MINUL et l’ONUCI, partagent avec la MINUSMA leurs moyens logistiques et administratifs, dans la mesure du possible, sans préjudice de leur capacité opéra tionnelle d’exécution de leurs mandats respectifs, en vue d’accroître l’efficacité et de réduire le coût des missions de la région d’Afrique de l’Ouest; 16. Décide de confier à la MINUSMA le mandat suivant : a) Stabilisation des principales agglomérations et contribution au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays i) En appui aux autorités de transition maliennes, stabiliser les principales agglomérations, en particulier dans le nord du pays, et, dans ce contexte, écarter les menaces et prendre activement des dispositions afin d’empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones; ii) Aider les autorités de transiti on maliennes à étendre et rétablir l’administration de l’État dans tout le pays; iii) Accompagner les efforts nationaux et internationaux visant à rebâtir le secteur de la sécurité malien, en particulier la police et la gendarmerie, grâce à une aide technique, au renforcement des capacités et à des programmes de partage de locaux et de mentorat, ainsi que les secteurs de l’état de droit et de la justice, dans les limites de ses capacités et en étroite coordination avec les autres partenaires bilatéraux, donateurs et organismes internationaux menant des activités dans ces domaines, y compris l’Union européenne; iv) Aider les autorités de transition ma liennes, par des activités de formation et d’autres formes d’appui, à mener la lutte antimines et à gérer les armes et munitions; v) Aider les autorités de transiti on maliennes à arrêter et exécuter des programmes de désarmement, de démob ilisation et de réintégration des ex- combattants et de démantèlement des milices et des groupes d’autodéfense, conformément aux objectifs de réconc iliation et compte tenu des besoins propres aux enfants démobilisés; S/RES/2100 (2013) 13-31418 8 b) Contribution à la mise en œuvre de la feuille de route pour la transition, y compris le dialogue national et le processus électoral i) Aider les autorités de transiti on maliennes à appliquer rapidement le feuille de route pour la transition en vue du plein rétablissement au Mali de l’ordre constitutionnel, de la démocratie et de l’unité nationale; ii) User de ses bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement aux niveaux national et local, y compris par l’entremise de partenaires locaux, selon qu’il conviendra, pour prévoir, pr évenir, atténuer et régler tout conflit; iii) Aider les autorités de transition maliennes et les populations du nord du pays à faciliter tous progrès dans le se ns d’un dialogue national inclusif et de la réconciliation, en particulier le proc essus de négociation visé au paragraphe 4, y compris en renforçant les capacités de négociation et en favorisant la participation de la société civile, dont les associations féminines; iv) Concourir à l’organisation et à la conduite d’élections présidentielle et législatives transparentes, régulières, libres et ouvertes à tous, en apportant notamment l’aide logistique et techni que voulue et en mettant en place des mesures de sécurité efficaces; c) Protection des civils et du personnel des Nations Unies i) Assurer, sans préjudice de la responsabilité des autorités de transition maliennes, la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques, dans la limite de ses moyens et dans ses zones de déploiement; ii) Assurer une protection particuliè re aux femmes et aux enfants touchés par le conflit armé, notamment en déployant des conseillers pour la protection des enfants et des conseillers pour la protection des femmes, et répondre aux besoins des victimes de violences sexuelles et sexistes liés au conflit; iii) Protéger le personnel, les installati ons et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de ci rculation du personnel des Nations Unies et des agents qui y sont associés; d) Promotion et défense des droits de l’homme i) Surveiller toutes atteintes ou viola tions concernant les droits de l’homme ou violations du droit international hu manitaire commises sur toute l’étendue du pays, concourir aux enquêtes et faire rapport à ce sujet, et contribuer aux actions de prévention de ces atteintes et violations; ii) Soutenir, en particulier, le dé ploiement intégral des observateurs des droits de l’homme de la MINUSMA dans tout le pays; iii) Surveiller particulièrement les vi olations des droits de l’homme et atteintes à ces droits commises contre des enfants ainsi que les violations visant des femmes, y compris toutes formes de violences sexuelles liées au conflit armé, aider à enquêter à leur sujet, et lui en rendre compte; iv) Aider les autorités de transition maliennes dans leur entreprise de promotion et de défense des droits de l’homme; S/RES/2100 (2013) 9 13-31418 e) Soutien de l’action humanitaire En appui aux autorités de transition ma liennes, contribuer à mettre en place les conditions de sécurité indispensables à l’ acheminement sûr de l’aide humanitaire sous la direction de civils, conformément aux principes humanitaires, et au retour librement consenti des déplacés et des réfugiés, en coordination étroite avec les acteurs humanitaires; f) Appui à la sauvegarde du patrimoine culturel Aider les autorités de transition malie nnes, en tant que de besoin et, si possible, à protéger les sites culturels et hi storiques du pays contre toutes attaques, en collaboration avec l’UNESCO; g) Action en faveur de la justice nationale et internationale Concourir, en tant que de besoin, si possible, et sans préjudice des responsabilités des autorités de transition maliennes, à l’action que celles-ci mènent en vue de traduire en justice les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis au Mali, en tenant compte du fait que ces autorités ont saisi la Cour pénale internationale de la situa tion dans leur pays depuis janvier 2012; 17. Autorise la MINUSMA à user de tous moyens nécessaires, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de dépl oiement, pour s’acquitter du mandat défini aux sous-alinéas i) et ii) de l’alinéa a), a ux alinéas i) et iii) de l’alinéa c) et aux alinéas e), f) et g) du paragraphe 16, et prie les composantes civile et militaire de la Mission de coordonner leurs activités en vue d’appuyer l’exécution des tâches énoncées au paragraphe 16; 18. Autorise l’armée française dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, à user de tous moyens nécessaires, à partir du commencement des activités de la MINUSMA jusqu’à la fin du mandat autorisé par la présente résolution, d’intervenir en soutien d’éléments de la Mission en cas de danger grave et imminent à la demande du Secrétaire général, prie la France de lui rendre compte de l’application au Mali du présent mandat et de coordonner la présentation de cette information avec l’établissement du rapport du Secrétaire général visé ci-après, au paragraphe 34, et décide de revoir ce mandat dans les six mois qui suivront le début de sa mise en œuvre; 19. Exhorte toutes les parties au Mali à coopérer pleinement au déploiement et aux activités de la MINUSMA, en assurant en particulier la sû reté et la sécurité de celle-ci ainsi que sa liberté de circula tion, en lui assurant un accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire ma lien, afin que la Mission puisse s’acquitter intégralement de son mandat; 20. Demande aux États Membres, en particulier à ceux de la région, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance du Mali, de l’ensemble du personnel, du matériel, des vivres et fournitures et autres biens, véhicules et les pièces détachées y compris, destinés à l’usage exclusif et officiel de la MINUSMA; 21. Réaffirme qu’il est essentiel d’assurer la fo rmation, la consolidation et le redéploiement des Forces de défense et de sécurité maliennes pour garantir la sécurité et la stabilité à long terme du pays et protéger le peuple malien, et souligne S/RES/2100 (2013) 13-31418 10 qu’il importe que les Forces de défense et de sécurité maliennes soient entièrement responsables de la sécurité sur l’ensemble du territoire malien; 22. Se félicite du déploiement de la Mission de formation de l’Union européenne (EUTM) au Mali, qui dispense une formation et des conseils aux Forces de défense et de sécurité maliennes en vue d’aider à asseoir l’autorité civile et le respect des droits de l’homme, et invite l’Union européenne, en particulier son Représentant spécial pour le Sahel, à coordonner étroitement son action avec celle de la MINUSMA, et des autres parten aires bilatéraux du Mali qui aident les autorités de transition maliennes à ré former le secteur de la sécurité; 23. Demande instamment aux États Membres et aux organisations régionales et internationales de coordonner leurs actions pour fournir aux Forces de défense et de sécurité maliennes assistance, services spécialisés, formation, notamment en matière de droits de l’homme et de droit international humanitaire, et en particulier sur la protection des femmes et des enfants, et appui en matière de renforcement des capacités, y compris à la faveur du fonds d’affectation spéciale créé en application de la résolution 2085 (2012) pour la paix et la sécurité au Mali, et en coordination étroite avec les initiatives en cours, dont l’ EUTM, d’aider à rétablir l’autorité de l’État malien sur l’ensemble du territo ire national, à sauvegarder l’unité et l’intégrité territoriale du Mali et à écart er la menace que représentent les organisations terroristes et les groupes qui y sont affiliés; 24. Réaffirme que c’est aux autorités de tr ansition maliennes qu’il incombe au premier chef de protéger les civils au Mali, rappelle ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) sur les femmes et la paix et la sécurité, demande à la MINUSMA et à toutes les forces militaires présentes au Mali d’en tenir compte, et de se conformer aux dispositions du droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, et rappelle l’importance que revêt la formation à cet égard; 25. Prie la MINUSMA d’envisager pleinement, dans tous les aspects de son mandat, la question de l’égalité des sexes comme une question transversale et d’aider les autorités de transition malie nnes à garantir la contribution, la participation et la représentation des fe mmes à tous les niveaux et à un stade précoce de la phase de stabilisation, y comp ris à la réforme du secteur de la sécurité et aux opérations de désarmement, de démob ilisation et de réintégration, ainsi qu’au dialogue politique national et aux consultations électorales; 26. Demande à la MINUSMA de tenir pleinement compte, en s’acquittant du mandat défini aux paragraphes 16 et 17, de l’ impératif de protéger les civils et de limiter les risques, tout particulièrement ceux auxquels sont exposés les femmes, les enfants et les personnes déplacées ainsi que les installations civiles, lorsqu’elle mène ces activités conjointement avec les Forces de défense et de sécurité maliennes, et d’observer strictement la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes (S/2013/110); 27. Exhorte les autorités de transition maliennes à amener à répondre de leurs actes tous les auteurs de graves viola tions des droits de l’homme et atteintes à S/RES/2100 (2013) 11 13-31418 ces droits et de violations graves du droi t international humanitaire et à continuer de coopérer avec la Cour pénale interna tionale, conformément aux obligations souscrites par le Mali au regard du Statut de Rome; 28. Demande aux autorités de transition ma liennes, aidées en cela par la MINUSMA conformément au paragraphe 16, et les partenaires internationaux, de résoudre le problème de la proliférati on et du trafic illicite d’armes légères conformément à la Convention de la CE DEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes et au Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, de sorte à assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’armes légères et la collecte ou la destruction des stocks excédentaires et des armes saisie s, non marquées ou détenues illicitement, et souligne une nouvelle fois , qu’il importe d’appliquer in tégralement la résolution 2017 (2011); 29. Exhorte les États du Sahel et du Maghreb à renforcer la coopération et la coordination interrégionales en vue d’élabor er des stratégies de lutte non sélectives et efficaces pour combattre de manière gl obale et intégrée le s activités des groupes terroristes, à savoir nommément AQMI, le MUJAO et Ansar Eddine, et prévenir leur expansion, ainsi que pour contenir la pro lifération de toutes armes et formes de criminalité organisée transnationale et, à ce propos, prend note du texte adopté à la conférence sur la coopération pour le c ontrôle des frontières au Sahel et au Maghreb, organisée à Rabat par la Dire ction exécutive du Comité contre le terrorisme et l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme; 30. Prie le Secrétaire général de ve iller à ce que la MINUSMA respecte intégralement la politique de tolérance zéro de l’Organisation à l’égard de l’exploitation et des atteinte s sexuelles, et de le tenir informé de tous cas de conduite répréhensible à cet égard; 31. Prie la MINUSMA, dans les limites de ses capacités, dans ses zones de déploiement et sans préjudice de son mandat, d’aider le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée en application de la résolution 1526 (2004), notamment en leur communiquant tous éléments d’information sur la mise en œuvre des mesures visées au pa ragraphe 1 de la résolution 2083 (2012); 32 Prie le Secrétaire général d’étudier les effets sur l’environnement des activités menées par la MINUSMA en exécution des tâches qui lui sont prescrites et, à ce sujet, invite cette dernière à maîtriser ces effets, selon qu’il convient et conformément aux résolutions de l’Assemblée générale et règles et règlements de l’Organisation applicables, et de conduire précautionneusement ses opérations dans le voisinage de sites cu lturels et historiques; 33. Prie le Secrétaire général et les au torités de transition maliennes de conclure, dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, un accord sur le statut des forces relatif à la MI NUSMA en tenant compte de la résolution 58/82 de l’Assemblée générale sur la portée de la protection juridique offerte par la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et décide que l’accord type sur le statut des forces pour les opérations de maintien de la paix en date du 9 octobre 1990 (A /45/594) s’appliquera provisoirement en attendant la conclusion de cet accord; S/RES/2100 (2013) 13-31418 12 34. Prie le Secrétaire général de le te nir régulièrement informé de la situation au Mali et de l’exécution du mandat de la MINUSMA, de lui rendre compte dans les 45 jours suivant l’adoption de la présente résolution, au sujet des paragraphes 8 et 9 en particulier, pui s tous les trois mois à compter du 1er juillet 2013, et de lui faire dans les rapports qu’il lui soumettra le point de l’état de sécurité, de la suite donnée aux questi ons politiques prioritaires définies aux paragraphes 1, 2, 3 et 4 en ce qui concerne l’exécution de la feuille de route pour la transition, et de l’évolution de la situ ation des droits de l’homme et du droit international humanitaire, de leur protection et de leur promotion, ainsi que le bilan des effectifs militaires, de la constitution de s forces et du déploiement de tous les éléments constitutifs de la Mission; 35. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2101 (2013)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2101(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2101 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 25 avril 2013 13-31436 (F) *1331436* Résolution 2101 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6953e séance, le 25 avril 2013 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire , en particulier les résolutions 1880 (2009), 1893 (2009), 1911 (2010), 1933 (2010), 1946 (2010), 1962 (2010), 1975 (2011), 1980 (2011), 2000 (2011), 2045 (2012) et 2062 (2012), Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Prenant note du rapport spécial du Secrétaire général daté du 29 mars 2012 (S/2012/186), du rapport de mi-mandat de 2012 (S/2012/766) et du rapport final de 2013 (S/2013/228) du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, Constatant que les mesures imposées par les résolutions 1572 (2004), 1643 (2005), 1975 (2011) et 1980 (2011) continuent de contribuer à la stabilité en Côte d’Ivoire et soulignant que ces mesures ayant pour but d’accompagner le processus de paix dans ce pays, il pourrait éventuellement modifier à nouveau ou lever tout ou partie de celles qui subsistent, en fonction des progrès accomplis en matière de démobilisation, de désarmement et de réinsertion ainsi que de réforme du secteur de la sécurité, de réconciliation nationale et de lutte contre l’impunité, Se félicitant des progrès accomplis et des succès obtenus par la Côte d’Ivoire ces derniers mois dans le se ns du retour à la stabilité, en faisant face aux problèmes de sécurité les plus urgents, en soutenan t sa reprise économique et en renforçant la coopération internationale et régionale , notamment avec les Gouvernements ghanéen et libérien, Saluant l’achèvement du cycle électoral enclenché par les accords de Ouagadougou, y compris les récentes élections législatives tenues dans six districts et les élections municipales organisées sur toute l’étendue du territoire, et encourageant le Gouvernement et l’opposition à s’acheminer résolument et d’un même pas vers la réconciliation politique et la réforme électorale pour garantir l’ouverture et la transparence du jeu politique, S/RES/2101 (2013) 13-31436 2 Soulignant sa préoccupation quant à la lenteur du pro cessus de réconciliation, tout en constatant les efforts consentis par tous les Ivoiriens pour soutenir la réconciliation nationale et la consolida tion de la paix par le dialogue et la concertation, engageant la Commission Dialogue, vérité et réconciliation à achever ses travaux et à produire des résultats c oncrets d’ici au 30 septembre 2013, date d’expiration de son mandat, Demeurant préoccupé par l’inachèvement de la réforme du secteur de la sécurité et du programme de désarmemen t, démobilisation et réinsertion (DDR), ainsi que par la circulation des armes, qui continuent de faire peser une lourde menace sur la stabilité du pays, et accueillant avec satisfaction les mesures positives prises dans le sens de la stabilité, notamme nt l’adoption de la stratégie nationale de réforme du secteur de la sécurité par le Conseil de sécurité national et la création d’une autorité unique chargée du programme de DDR, Réaffirmant qu’il est urgent que le Gouvernement ivoirien entraîne et équipe ses forces de sécurité et, notamment, dote sa police et sa gendarmerie des armes et munitions nécessaires au maintien de l’ordre, Soulignant de nouveau qu’il importe que le Gouvernement ivoirien soit en mesure d’apporter une réponse proportionné e aux menaces contre la sécurité de l’ensemble des c itoyens de la Côte d’Ivoire et demandant au Gouvernement de veiller à ce que ses forces de sécurité de meurent fidèles à l’obligation de respecter les droits de l’homme et le droit international applicable, Se félicitant de ce que le Gouvernement ivoirien ait continué de coopérer avec le Groupe d’experts créé initialement pa r le paragraphe 7 de la résolution 1584 (2004) à l’occasion de son mandat re conduit dernièrement par la résolution 2045 (2012), et l’ encourageant à coopérer plus étroitement avec ce dernier, Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997, Se déclarant préoccupé par les constatations du Groupe d’experts concernant l’expansion d’un système d’imposition illé gal, la multiplication des postes de contrôle et de cas d’extorsion de fonds et l’insuffisance des moyens matériels et humains de police des frontières, Se déclarant préoccupé également par la vaste contrebande de ressources naturelles, en particulier de cacao, de noix de cajou, de coton, de bois, d’or et de diamants exportés de Côte d’Ivoire ou importés dans ce pays en toute illégalité, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010) concernant les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) concernant les enfants et les conflits armés, et ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) concernant la protection des civils en période de conflit armé, Condamnant fermement une fois de plus toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire et condamnant toutes violences contre les civils, y compris les femmes, les enfants, les personnes déplacées et les étrangers, ainsi que toutes autres exactions ou atteintes aux droits de l’homme, soulignant que les auteurs de tels actes doivent être traduits en justice, S/RES/2101 (2013) 3 13-31436 devant des tribunaux internes ou internationaux, et engageant le Gouvernement ivoirien à continuer de coopérer étroitement avec la Cour pénale internationale, Soulignant qu’il importe de doter le Groupe d’experts de ressources suffisantes pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, jusqu’au 30 avril 2014, tous les États devront prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fournitu re, la vente ou le transfert, directs ou indirects, d’armes et de matériel connexe à la Côte d’Ivoire, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces armes et ce matériel aient ou non leur origine sur leur territoire; 2. Rappelle que les mesures concernant les armes et le matériel connexe visées aux paragraphes 7 et 8 de sa ré solution 1572 (2004) sont remplacées par les mesures visées aux paragraphes 2, 3 et 4 de la résolution 2045 (2012) et ne s’appliqueront plus ni à la fourniture de services de formation, de conseils et de compétences spécialisées en rapport avec les fonctions de sécurité et militaires, ni à la fourniture de véhicules civils a ux forces de sécurité ivoiriennes; 3. Décide que les mesures imposées en vertu du paragraphe 1 ci-dessus ne s’appliquent pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et des forces françaises qui la soutiennent, ou à l’utilisation par celles-ci; b) Au matériel militaire non léta l destiné exclusiv ement à un usage humanitaire ou à des fins de protection, sur notification préalable au Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004); c) Aux vêtements protecteurs, y compris les gilets pare-balles et les casques militaires, importés temporairement en Côte d’Ivoire par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et le s agents humanitaires et du développement et le personnel associé, pour leur seul usage personnel; d) Aux fournitures exportées temporairement en Côte d’Ivoire et destinées aux forces d’un État qui agit, conformément au droit international, exclusivement et directement pour faciliter l’évacuation de se s ressortissants et des personnes envers lesquelles il a des responsa bilités consulaires en Côte d’Ivoire, sur notification préalable au Comité créé par le paragr aphe 14 de la résolution 1572 (2004); e) Au matériel de police non létal des tiné à permettre aux forces de sécurité ivoiriennes d’utiliser une force appropri ée et proportionnée afin de maintenir l’ordre, sur notification préalable au Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004); f) Aux armes et autres matériels létaux destinés aux forces de sécurité ivoiriennes dans le seul but d’appuyer le processus de réforme du secteur de la sécurité ou d’être utilisés dans le cadre de ce processus, après accord préalable du Comité créé par le paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004); S/RES/2101 (2013) 13-31436 4 4. Décide que, pendant la période visée au paragraphe 1 ci-dessus, les autorités ivoiriennes notifieront au préalabl e au Comité tout envoi de matériel visé au paragraphe 3 e) ci-dessus ou solliciteront l’accord préalable du Comité pour tout envoi de matériel visé au paragraphe 3 f) ci-dessus, décide en outre que tout État Membre apportant une assistance peut, subs idiairement, notifier le Comité pour ce qui concerne le paragraphe 3 e) après a voir informé le Gouvernement ivoirien de son intention de le faire, et souligne qu’il importe que ces notifications ou demandes préalables soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destin é et l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et le nombre d’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisag ée de livraison, le mode de transport et l’itinéraire de transport; 5. Exhorte le Gouvernement ivoirien à perm ettre au Groupe d’experts et à l’ONUCI d’avoir accès aux équipements faisant l’objet de dérogations au moment de l’importation de ces équipements et avan t qu’ils ne soient livrés aux utilisateurs finals, souligne que le Gouvernement ivoirien devra marquer les armes et les matériels connexes à leur entrée sur le territoire de la Côte d’Ivoire et en tenir un registre, et se déclare prêt à envisager une extension de la procédure de notification à toutes les dérogations à l’embargo, en f onction des progrès réalisés en matière de démobilisation, de désarmement et de réinse rtion ainsi que de réforme du secteur de la sécurité; 6. Décide de reconduire jusqu’au 30 avril 2014 les mesures concernant les opérations financières et les voyages im posées aux paragraphes 9 à 12 de sa résolution 1572 (2004) et au paragraphe 12 de sa résolution 1975 (2011) et décide également de reconduire jusqu’à la même date les mesures interdisant l’importation par quelque État que ce soit de diamants bruts en provenance de Côte d’Ivoire imposées au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005), tout en se déclarant prêt à les réexaminer en fonction des progrès acco mplis dans la voie de la mise en œuvre du Processus de Kimberley; 7. Décide de poursuivre l’examen des mesu res visées aux paragraphes 1, 3 et 4 ci-dessus au regard des progrès réalisés en matière de stabilisation dans tout le pays à la fin de la période visée au paragr aphe 1, en vue éventuellement de modifier à nouveau ou de lever tout ou partie des au tres mesures prévues, en fonction des progrès accomplis en matière de démobilisa tion, de désarmement et de réinsertion ainsi que de la réforme du secteur de la sécurité, de réconciliation nationale et de lutte contre l’impunité; 8. Engage vivement le Gouvernement ivoirien à prendre les dispositions nécessaires en vue d’appliquer les mesure s imposées au paragraphe 1 ci-dessus, notamment en en intégrant les dispositions pertinentes dans sa législation nationale; 9. Demande à tous les États Membres, et en particulier à ceux de la sous- région, d’appliquer intégralement les mesu res énoncées aux paragraphes 1 et 6 ci- dessus; 10. Exprime sa profonde préoccupation deva nt l’instabilité qui règne à l’ouest de la Côte d’Ivoire, salue l’action coordonnée que mènent les autorités des pays voisins pour remédier à cette situation, en particulier s’agissant de la zone frontalière, et les encourage à poursuivre les efforts qu’elles déploient dans ce sens, y compris en renforçant le contrôle et l’échange d’informations et en menant des S/RES/2101 (2013) 5 13-31436 activités coordonnées, et en définissant et en appliquant une stratégie concernant leur frontière commune visant à favoriser le désarmement et le rapatriement d’éléments armés étrangers se trouvant des deux côtés de la frontière, ainsi que le retour volontaire des réfugiés; 11. Encourage l’ONUCI et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à continuer, dans les limites de leurs mandats, capa cités et zones de déploiement respectifs, à coordonner étroitement l’assistance fournie aux Gouvernements ivoirien et libérien, respectivement, pour la surveillance de leur frontière, et se félicite du développement de la coopération entre le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire et du Gr oupe d’experts sur le Libéria créé en application du paragraphe 4 de la résolution 1854 (2008); 12. Exhorte tous les combattants armés illégaux ivoiriens, y compris ceux se trouvant dans des pays voisins, à déposer immédiatement les armes, encourage l’ONUCI, dans les limites de son mandat, de ses capacités et des secteurs dans lesquels elle est déployée, à continuer d’aider le Gouvernement ivoirien à collecter et à entreposer ces armes et à enregistrer toute information pertinente les concernant, et demande au Gouvernement ivoirien, y compris à la Commission nationale de lutte contre la prolifération et le trafic il licite des armes légères et de petit calibre, de veiller à ce que ces armes soient neutra lisées ou ne soient pas distribuées illégalement, conformément à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes; 13. Se félicite de la décision prise par le Gouvernement ivoirien de ratifier la Convention de la CEDEAO sur les armes lé gères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes et encourage les acteurs concernés à apporter à ce dernier une assistance technique en vue de son application; 14. Rappelle que, dans le cadre du respect de l’embargo sur les armes, l’ONUCI a pour mandat de collecter, selon qu’il convient, les armes et tout matériel connexe introduits en Côte d’Ivoire en violation des mesures imposées en vertu du paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) telle que modifiée par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 2045 (2012), et d’en disposer selon qu’il convient; 15. Redit qu’il est nécessaire que les autorités ivoiriennes assurent le libre accès du Groupe d’experts, ainsi que de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, aux matériels, sites et instal lations visés à l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1584 (2005), et à toutes les armes et munitions et tout matériel connexe de toutes les forces de sécurité armées, y compris les armes provenant de la collecte mentionnée plus haut aux paragraphes 11 ou 12, où qu’ils se trouvent et sans préavis le cas échéant, ainsi qu’il est dit dans les résolutions 1739 (2007), 1880 (2009), 1933 (2010), 1962 (2010), 1980 (2011) et 2062 (2012); 16. Réaffirme qu’il est déterminé à imposer des sanctions ciblées comme indiqué au paragraphe 10 de la résolution 1980 (2011); 17. Demande à tous les États concernés, en particulier ceux de la sous- région, de coopérer pleinement avec le Comité, et autorise celui-ci à solliciter tout complément d’informati on qu’il juge nécessaire; 18. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2014 le mandat du Groupe d’experts défini au paragraphe 7 de sa résolution 1727 (2006), et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour soutenir le Groupe dans son action; S/RES/2101 (2013) 13-31436 6 19. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un rapport de mi- mandat pour le 15 octobre 2013 et de lui prés enter, par l’intermédiaire du Comité et 30 jours avant la fin de son mandat, un rapport final et des recommandations sur l’application des mesures imposées au paragr aphe 1 ci-dessus, aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005), au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011) et au paragraphe 10 de la résolution 1980 (2011); 20. Décide que le rapport du Groupe d’experts visé à l’alinéa e) du paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006) peut comprendre, selon qu’il conviendra, toutes informations ou recommandations susceptibles d’aider le Comité à désigner de nouvelles personnes ou entités répondant aux critères énoncés aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 10 de la résolution 1980 (2011), et rappelle les conclusions du rapport du Groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997) concernant les meilleures pratiques et méthodes, dont les paragraphe s 21, 22 et 23 du rapport, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les no rmes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance; 21. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, le s informations recueillies pa r l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts concerna nt la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 22. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées pa r le Groupe d’experts concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 23. Prie en outre le Processus de Kimberley et d’autres organismes nationaux et internationaux compétents de coopérer étroitement avec le Groupe d’experts et ses enquêtes concernant les individus et réseaux impliqués dans la production, le commerce et l’exportation illic ite de diamants de Côte d’Ivoire, d’échanger régulièrement des informations à cet égard et de lui communiquer s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, des in formations, concernant ces questions, et décide de renouveler les dérogations prévues aux paragraphes 16 et 17 de sa résolution 1893 (2009) concernant l’importation d’échantillons de diamants bruts à des fins de recherche scientifique, sous réserve que ces travaux de recherche soient coordonnés par le Processus de Kimberley; 24. Demande instamment aux autorités ivoiriennes d’élaborer et d’appliquer un plan d’action visant à faire respecter les conditions minima du Processus de Kimberley en Côte d’Ivoire et les engage à procéder, en étroite collaboration avec le Système de certification du Processus de Kimberley, à un examen et une évaluation du système ivoirien de contrôles internes du commerce des diamants bruts et à la réalisation d’une étude géologique approfondie des ressources en diamants et de la capacité de production de la Côte d’Ivoire, en vue de modifier ou de lever éventuellement, selon qu’il conviendra, les mesures imposées au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) conformément au paragraphe 6 visé plus haut; 25. Encourage les autorités ivoiriennes à partic iper au programme de mise en œuvre accueilli par l’OCDE sur le de voir de diligence pour une chaîne d’approvisionnement responsa ble en minerais provenant de zones de conflit ou à S/RES/2101 (2013) 7 13-31436 haut risque et à prendre contact avec des organisations internationales en vue de profiter des enseignements tirés d’autres initiatives et pays qui se sont heurtés ou se heurtent à des problèmes similaires d’exploitation minière artisanale; 26. Demande aux autorités ivoiriennes de démanteler les réseaux de taxation illégaux, notamment en procédant à des e nquêtes pertinentes et approfondies, de réduire le nombre de postes de contrôle et d’enrayer les cas d’extorsion de fonds sur toute l’étendue du territoire et leur demande également de prendre les mesures nécessaires pour continuer à rétablir et à renforcer les institutions concernées, et pour accélérer le déploiement d’agents de dou ane et de police des frontières, dans le nord, l’ouest et l’est du pays; 27. Demande au Groupe d’experts d’évaluer l’efficacité des mesures prises en vue du contrôle des frontières dans la région, engage tous les États voisins à prendre conscience des efforts faits par la Côte d’Ivoire à cet égard et encourage l’ONUCI à aider les autorités ivoiriennes, dans les limites de son mandat, à rétablir les activités normales de contrôle douanier et de police des frontières; 28. Demande instamment à tous les États, aux organismes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité, le Groupe d’expe rts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées aux paragraphes 1, 2 et 3 ci-dessus, aux paragraphes 9 et 11 de la résolu tion 1572 (2004), au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011), et demande au Groupe d’experts de coordonner ses activit és, selon qu’il conviendra, avec tous les acteurs politiques; 29. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des informations sur ces questions conformément au paragraphe 7 de la réso lution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); 30. Demande instamment dans ce contexte à toutes les parties ivoiriennes et à tous les États, en particulier ceux de la région, de garantir : – La sécurité des membres du Groupe d’experts; – L’accès libre et immédiat du Groupe d’ experts, en particulier aux personnes, documents et lieux, aux fins de l’exécution de son mandat; 31. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2102 (2013)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2102(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2102 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 2 mai 2013 13-32118 (F) *1332118* Résolution 2102 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6959e séance, le 2 mai 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation en Somalie, en particulier sa résolution 2093 (2013), Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Saluant les progrès considérables qui ont été accomplis en Somalie au cours de l’année écoulée, et estimant qu’il importe que le Gouve rnement fédéral somalien, agissant avec l’appui de la Mission de l’ Union africaine en Somalie (AMISOM), de l’Organisation des Nations Unies et des partenaires internationaux, renforce la sécurité et instaure l’état de droit dans les zones sécurisées par l’AMISOM et les Forces de sécurité du Gouv ernement fédéral somalien, Soulignant qu’il importe de soutenir les efforts du Gouvernement fédéral somalien en faveur de la paix et de la r éconciliation en Somalie, y compris à la faveur d’une coopération régionale efficace, et saluant à cet égard le rôle essentiel que jouent l’Union africaine (y compris l’AMISOM), l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et les autres partenaires internationaux pour rétablir la paix et la stabilité en Somalie, Se félicitant des progrès qui ont été accomplis récemment et du dialogue constructif qui s’est instauré entre le Gouvernement fédéral somalien et les administrations régionales, et soulignant combien il importe que ces administrations coopèrent avec le Gouvernement fédéral au service de la paix, de la fourniture des services de base, de la réconc iliation, de l’état de droit et de la solution de la crise humanitaire qui sévit dans le pays, Insistant sur l’importance qu’il y a à fournir un appui international aux institutions de sécurité et de justice so maliennes, et à renforcer les capacités en matière de sécurité maritime et de gestion des finances publiques, et attendant avec intérêt la Conférence sur la Somalie qui se tiendra à Londres, le 7 mai 2013, dans l’objectif d’aider à aller de l’avant sur ces questions, Exprimant sa préoccupation devant la persis tance de la crise humanitaire en Somalie et ses conséquences pour le peuple somalien, saluant les efforts déployés S/RES/2102 (2013) 13-32118 2 par les organismes d’aide humanitaire des Nations Unies et les autres agents humanitaires pour apporter une assistance vitale aux populations vulnérables, condamnant tout détournement de l’aide humanitaire et toutes actions y faisant obstacle, soulignant qu’il importe de donner aux agents humanitaires accès en toute liberté, sécurité, indépendance et célérité et sans entrave aucune à tous ceux qui en ont besoin, et soulignant également qu’il importe de teni r une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie pa r la communauté internationale, Condamnant les récents attentats te rroristes qui sont venus remettre en cause la paix et la sécurité en Somalie, et réaffirmant sa volonté de prendre des mesures contre ceux qui, par leurs agissements, menacent la paix, la stabilité et la sécurité du pays, Saluant la volonté du Gouvernement fédéral somalien de voir mieux respecter les droits de l’homme dans le pays, exprimant sa préoccupation face aux allégations de violations des droits de l’homme, notamment d’exécutions extrajudiciaires, de violences sur la personne de femmes, d’enfa nts et de journalistes, de détentions arbitraires et de violences sexuelles et sexistes fréquentes, en particulier dans les camps de déplacés, et soulignant qu’il faut mettre un terme à l’impunité, faire respecter les droits de l’homme et amener ceux qui commettent ces crimes à répondre de leurs actes, Soulignant qu’il importe de coordonner efficacement l’appui international au Gouvernement fédéral somalien dans le respect des priorités du Programme en six volets du Président, et attendant avec intérêt à cet égard la Conférence sur la Somalie qui se tiendra à Bruxelles en septembre 2013, Prenant note que le Gouvernement fédéral so malien a l’intention de mettre en œuvre le New Deal de la solidarité avec les États fragiles en Somalie, Saluant la nomination de M. Nicholas Kay Représentant spécial du Secrétaire général en Somalie, et remerciant M. Augustine Mahiga, Représentant spécial sortant, pour tout ce qu’il a fait en faveur de la paix et de la stabilité en Somalie, Ayant à l’esprit les recommandations que le Secrétaire général lui a adressées dans sa lettre du 19 avril 2013, 1. Décide de créer, d’ici au 3 juin 2013, la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) pour une période initiale de douze mois, qu’il compte proroger par périodes successives selon qu’il conviendra et selon la recommandation du Secrétaire général, et d’en confier la direction à un représentant spécial du Secrétaire général; 2. Décide d’assigner à la Mission le mandat suivant : a) Offrir les bons offices de l’ONU à l’appui du processus de paix et de réconciliation mené par le G ouvernement fédéral somalien; b) Fournir un appui au Gouvernement fédéral somalien et, le cas échéant, à l’AMISOM sous forme d’orientations et de conseils stratégiques en matière de consolidation de la paix et d’édification de l’État, notamment en ce qui concerne : i) La gouvernance; ii) La réforme du secteur de la sécurité, l’état de droit (y compris dans le cadre du Centre de coordination mondial des Nations Unies pour les activités policières, judiciaires et pénitentiaires), le désengagement de s combattants, le S/RES/2102 (2013) 3 13-32118 désarmement, la démobilisation et la réin tégration, la sécurité maritime et la lutte antimines; iii) La mise en place d’un système fédéra l, la révision de la Constitution et la tenue d’un référendum sur la Constitution, et la préparation des élections de 2016; c) Aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’action des donateurs internationaux, en particulier l’assistance au secteur de la sécurité et l’appui à la sécurité maritime, en collabo ration avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux et dans le plein respect de la souveraineté de la Somalie; d) Concourir à donner au Gouvernement fédéral somalien les moyens de : i) Promouvoir le respect des droits de l’homme et l’autonomisation des femmes, notamment en mettant à sa disposition des conseillers pour la problématique hommes-femmes et pour les droits de l’homme; ii) Promouvoir la protection de l’en fance et mettre en œuvre ses plans d’action en faveur des enfants en temps de conflit armé, notamment en mettant à sa disposition des conseillers po ur la protection de l’enfance; iii) Prévenir les violences sexuelles et sexistes liées aux conflits, notamment en mettant à sa disposition des conseillers pour la protection des femmes; iv) Renforcer les institutions judiciai res somaliennes et amener les auteurs de crimes, en particulier ceux commis sur la personne de femmes et d’enfants, à répondre de leurs actes; e) Surveiller et concourir à toutes enquêtes et mesures de prévention, et signaler au Conseil : i) Toutes exactions ou violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire commises en Somalie, y compris en déployant des observateurs des droits de l’homme; ii) Toutes violences ou exactions commises sur la personne d’enfants somaliens; iii) Toutes violences ou exactions commises sur la personne de femmes, y compris toutes formes de violences sexuelles ou sexistes commises en temps de conflit armé; 3. Souligne l’importance de l’appropriation de l’entreprise par la Somalie dans le contexte de l’appui fourni par l’ONU, et prie à cet égard le Représentant spécial du Secrétaire général d’aligner étroitement les activités de l’équipe de pays des Nations Unies en Somalie sur les priorités de la MANUSOM et de coordonner les activités des organismes des Nations Unies avec le Gouvernement fédéral somalien, ainsi que l’Union africaine (y compris l’AMISOM), l’IGAD, l’Union européenne et les autres partenaires régionaux, bilatéra ux et multilatéraux présents en Somalie; 4. Décide que la MANUSOM aura son siège à Mogadiscio et se déploiera dans le pays à la demande du Gouverne ment fédéral somalien et selon que les conditions le permettront, et ce, dans le respect des modalités définies par le Secrétaire général dans sa lettre du 19 avril 2013; 5. Rappelle les paragraphes 20 et 21 de sa résolution 2093 (2013) tendant à faire de la MANUSOM une mission des Nations Unies structurellement intégrée, et S/RES/2102 (2013) 13-32118 4 accueille favorablement les structures de direction et de coordination, ainsi que la répartition précise des tâches proposées par le Secrétaire général dans sa lettre du 19 avril 2013; 6. Insiste en particulier sur la nécessité de veiller à ce que les organismes des Nations Unies mènent une action inté grée sous la direction stratégique du Représentant spécial du Secr étaire général et trava illent en coordination avec l’AMISOM; 7. Redit que toutes les activités pertinente s de l’équipe de pays des Nations Unies doivent être, avec effet immédiat, pleinement coordonnées avec le Représentant spécial du Secrétaire général, notamment dans le cadre d’équipes et de stratégies conjointes, tout en garantissant l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance de l’assistance humanitaire; 8. Souligne que le Gouvernement fédéral somalien doit faire le nécessaire pour amener tous les auteurs d’exactions et de violations graves des droits de l’homme et du droit international huma nitaire à répondre de leurs actes, et insiste sur le fait que l’AMISOM doit aider le G ouvernement fédéral somalien à élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale de prévention et de répression des violences sexuelles et sexistes; 9. Encourage à mettre en œuvre la Stratégie somalienne de sécurité maritime élaborée au sein du processus de Kampala, qu i permettra à la communauté internationale de coordonner plus facilement son action avec les autorités somaliennes pour les aider à surmonter les difficultés qu’elles rencontrent dans le domaine maritime, y compris en matièr e de renforcement des capacités et de développement, pour le bien du peuple somalien et dans le plein respect de la souveraineté somalienne; 10. Est conscient des contraintes de sécurité évoquées par le Secrétaire général, souligne qu’il importe d’assurer la sécurité du personnel des Nations Unies, et salue à cet égard l’engagement pris par l’AMISOM de constituer une garde de 311 hommes, comme il est demandé au paragraphe 2 de la résolution 2093 (2013); 11. Souligne combien il importe que la MANUSOM se conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme du Secrétaire général et à la politique de tolérance zéro de l’ Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles; 12. Souligne également combien il importe que la MANUSOM coopère avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’ Érythrée dans les domaines pertinents de leurs mandats respectifs; 13. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’exécution du mandat de la MANUSOM, notamment en lui indiquant les mesures qu’il prend dans le sens de l’intégration structurelle de la mission d’ici au 1er janvier 2014, et de lui présenter une étude des in cidences politiques et sécuritaires d’un déploiement plus large de la Mission dans le territoire somalien, le premier rapport devant lui être présenté le 2 septembre 2013 au plus tard et les autres tous les 90 jours par la suite; 14. Décide d’examiner le mandat de la MANUSOM le 30 avril 2014 au plus tard; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2103 (2013)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2103(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2103 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 22 mai 2013 13-34354 (F) *1334354* Résolution 2103 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6968e séance, le 22 mai 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de son président et les déclarations à la presse concernant la situ ation en Guinée-Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009), 2030 (2011), 2048 (2012) et 2092 (2013), Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guinée-Bissau en date du 6 mai 2013 (S/2013/262) et des recommandations qui y sont formulées, et saluant les activités entreprises par le Bure au intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bi ssau (BINUGBIS) malgré les difficultés d’ordre politique et sécuritaire rencontrées sur le terrain, Demeurant gravement préoccupé par la situation en Guinée-Bissau depuis le coup d’État militaire du 12 avril 2012 et par le fait que, malgré les progrès accomplis grâce aux efforts que n’ont cessé de déployer le BINUGBIS et les partenaires sous-régionaux, régionaux et internationaux pour aider à dénouer la crise, l’ordre constitutionnel n’est touj ours pas rétabli en Guinée-Bissau, Soulignant que la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau passe nécessairement par une transition consensuelle et sans exclusive conduite par les Bissau-guinéens, le rétablissement et le respect de l’ordre constitutionnel, la réforme de la défense, de la sécurité et de la justice, la promotion de l’état de droit, la défense des droits de l’homme, la pr omotion du développement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le trafic de drogues, Prenant note des importants faits politiques inte rvenus récemment en Guinée- Bissau et de l’intention exprimée par les pr incipales parties prenantes de réviser le pacte de transition politique, et notamment de fixer un calendrier techniquement réalisable pour la tenue d’élections présid entielle et législatives libres, justes et transparentes dans le respect de la législat ion nationale et des no rmes internationales applicables; prenant note également de l’accord de principe pour le retour à la normalité constitutionnelle signé le 30 avril 2013 par tous les partis politiques, les militaires, les groupes de la société civile et les chefs religieux, par lequel les parties ont décidé de proroger la période de tr ansition jusqu’au 31 décembre 2013, les élections devant se tenir en novembre 2013, de former un gouvernement de S/RES/2103 (2013) 13-34354 2 transition sans exclusive et d’élire le Président de la Commission électorale nationale sur proposition du Conseil des juges de la Cour suprême, Soulignant que toutes les parties prenantes bissau-guinéennes devraient œuvrer à garantir la stabilité du pays à court, à moyen et à long terme en manifestant clairement leur volonté d’engager un véritabl e dialogue politique sans exclusive, le but étant de créer des conditions propices au rétablissement et au respect de l’ordre constitutionnel à l’issue d’élections crédib les acceptables pour tous, et de trouver des solutions viables et durables aux problèmes sociaux, économiques, politiques et militaires du pays de manière à faciliter la mise en œuvre de réformes clefs et le renforcement des institutions de l’État , Déplorant le fait que le pouvoir civil n’exerce toujours ni autorité ni tutelle effectives sur les forces de défense et de sécurité, ce qui entrave le processus politique et le bon fonctionnement des institutions de l’État, du fait de la collusion entre certains acteurs politique s et les chefs de l’armée, Saluant les efforts déployés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au service de l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité en Guinée-Bissau à travers les activités de sa mission dans ce pays, Se déclarant de nouveau gravement préoccupé par les informations faisant état de la persistance de violations graves des droits de l’homme, ainsi que par le climat de tension politique qui règne en Guinée-Bissau, et condamnant les atteintes à la liberté d’expression et de réunion et à la liberté de la presse, Redisant la vive préoccupation que lui inspiren t les informations faisant état de l’augmentation du trafic de drogues en Guinée-Bissau depuis le coup d’État militaire du 12 avril 2012, et la menace que ce trafic représente pour la stabilité du pays, et insistant de nouveau sur la nécessité de s’attaqu er au problème du trafic de drogues dans les pays d’origine, de tran sit et de destination finale selon une démarche de responsabilité commune partagée, Soulignant que, pour être durable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée-Bissau devrait comporte r des mesures concrètes de lutte contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats à motivation politique et d’autres crimes graves, tels que les activités liées au traf ic de drogues et les atteintes à l’ordre constitutionnel, soient traduits en justice, et prévoir notamment des mécanismes de justice transitionnelle, Redisant combien l’appui constant du système des Nations Unies et des partenaires internationaux, régionaux, sous-r égionaux et bilatéraux à la sécurité et au développement à long terme de la Guinée-Bissau est important, notamment pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel, la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité et de la justice, la lutte contre le trafic de drogues, la criminalité organisée et la traite d’être s humains, ainsi que pour la création d’un climat propice à la bonne gouvernance et au développement économique et social sans exclusive, Saluant l’œuvre importante accomplie par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en collabora tion avec les entités compétentes des Nations Unies au service de la lutte contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée en Guinée-Bissau et dans la sous-région, regrettant la fermeture du Bureau de l’ONUDC en Guinée-Bissau faute de financement, S/RES/2103 (2013) 3 13-34354 comptant sur la réouverture de ce bureau le moment venu et encourageant à renforcer la coopération entr e l’ONUDC et le BINUGBIS, Soulignant l’urgente nécessité de conserver une capacité d’évaluation continue en Guinée-Bissau et de continuer d’appuyer les institutions nationales, sous-régionales, régionales et internationales char gées de combattre le trafic de drogues, Soulignant la nécessité d’accroître la cohérence, la coordination et l’efficacité de l’action des partenaires concernés afin de démultiplier leur effort collectif de lutte contre le trafic de drogues en Gu inée-Bissau, notamment par des échanges d’information, Insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, comme le reconnaissent les résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009) et 1889 (2009), se félicitant de l’œuvre accomplie par la Mission à cet égard et soulignant que la perspective d’égalité entre les sexes doit enrichir la mi se en œuvre de tous les aspects du mandat du BINUGBIS, Condamnant les activités de pêche illégale et non autorisée dans les eaux territoriales et la zone économique excl usive de la Guinée-Bissau, qui hypothèquent les perspectives de développement économique du pays, Réaffirmant que les partenaires de la Guinée-Bissau doivent activement et étroitement coordonner leur action pour aider à apporter des solutions aux défis d’ordre politique, sécuritaire et de développement; saluant à cet égard les efforts que fait le Représentant spécial du Secrét aire général pour la Guinée-Bissau pour amener tous les acteurs internationaux qui concourent à la recherche d’une solution pour la Guinée-Bissau à parler d’une même voix; attendant avec intérêt de recevoir les conclusions et recommandations formulées par la mission conjointe que l’Union africaine, la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies ont dépêchée à Bissau du 16 au 21 décembre 2012 pour évaluer la situation politique et sécuritaire dans le pays; prenant note également du fait que tous les partenaires internationaux sont convenus de la nécessité de former un go uvernement de transition sans exclusive et d’adopter une feuille de route consensuelle comportant l’engagement de tenir des élections d’ici à la fin de l’année en cours, Soulignant que la situation complexe que v it la Guinée-Bissa u a compromis la bonne exécution du mandat qu’il a confié au BINUGBIS, en application de la résolution 2030 (2011), ainsi que les activ ités de la Commission de consolidation de la paix et insistant à cet égard sur la nécessité de mieux aligner les activités du système des Nations Unies dans les domaines du renforcement de l’État et de la consolidation de la paix et la contribution du Fonds pour la consolidation de la paix à cette entreprise en Guinée-Bissau, Prenant note de la déclaration par laquelle la Présidente de la formation Guinée-Bissau de la Commission de conso lidation de la paix le 9 mai 2013 a signifié que la Commission est résolue à reprendre le dialogue avec la Guinée-Bissau dans le futur, Prenant note également des conclusions de la Mission d’évaluation technique interinstitutions des Nations Unies contenue s dans le rapport du Secrétaire général, ainsi que des recommandations relatives au mandat du BINUGBIS, S/RES/2103 (2013) 13-34354 4 Réaffirmant son attachement sans faille à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée-Bissau, 1. Décide de prolonger le mandat du BINUGBIS pour une période de 12 mois allant du 1er juin 2013 au 31 mai 2014 et de le réajuster ainsi que recommandé par le Secrétaire général afin qu’il puisse accomplir les tâches ci-après : a) Accompagner la concertation politique sans exclusive et la réconciliation nationale pour favoriser le re tour à l’ordre constitutionnel; b) Aider à créer les conditions propi ces à la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles; c) Appuyer le renforcement des ins titutions démocratiques et donner aux organes de l’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles; d) Fournir des conseils et un appui st ratégiques et techniques en vue de la mise en place de systèmes efficaces et rationnels de maintien de l’ordre, de justice pénale et d’administration pénitentiaire qui puissent maintenir la sécurité publique et combattre l’impunité, dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales; e) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques aux autorités nationales et aux parties concernées, do nt la CEDEAO et sa mission en Guinée - Bissau, s’agissant de mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit et de mettre en place des systèmes de justice de droit commun et militaire conformes aux normes internationales; f) Aider les autorités nationales à lutte r contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée; g) Mener des activités de promotion, de défense et de surveillance des droits de l’homme, et en rendre compte; h) Prendre systématiquement en compte le principe de l’égalité des sexes dans l’entreprise de consolidation de la paix, conformément aux résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) du Conseil de sécurité; i) Œuvrer avec la Commission de consolidation de la paix à la mise en œuvre des priorités de la Guinée-Bissau en matière de consolidation de la paix; et j) Contribuer à mobiliser, harmoni ser et coordonner l’assistance internationale, y compris pour mettre en œuvre les straté gies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit, et renforcer la coopération avec l’Union africaine, la CEDEAO, la CPLP, l’Union européenne et d’autres partenaires, pour concourir au rétablissement et au maintien de l’ordre constitutionnel et à la stabilisation du pays; 2. Appuie pleinement les recommandations formulées dans le rapport du Secrétaire général au sujet des ajustements à apporter à l’approche intégrée en Guinée-Bissau, à la Commission et au Fonds de la consolidation de la paix, et aux activités de l’équipe de pays des Nations Unies; 3. Prend note des consultations engagées entre les parties prenantes bissau- guinéennes pour sortir de la crise actuelle et exhorte les parties à redoubler d’efforts S/RES/2103 (2013) 5 13-34354 pour faciliter la formation d’un gouverneme nt sans exclusive, l’adoption d’une feuille de route de transitio n consensuelle, y compris dans la perspective d’élections en 2013, et l’adoption d’un pacte de transition révisé; 4. Souligne l’importance que revêt la tenue d’élections libres, justes et transparentes pour garantir le rétablissement de l’ordre constitutionnel d’ici à la fin de 2013 et prie le Secrétaire général d’offrir une assistance électorale à cet effet par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour la Guinée-Bissau et du BINUGBIS; 5. Exige à nouveau des forces armées qu’elles se soumettent pleinement à la tutelle du pouvoir civil; 6. Condamne les cas de violation et de non -respect des droits de l’homme, notamment politiques et civils, demande instamment aux autorités bissau- guinéennes de prendre les mesures nécessair es pour protéger les droits de l’homme, mettre fin à l’impunité, diligenter des enquête s en vue d’identifier les auteurs de ces actes et de les traduire en justice, d’agir pour protéger les témoins afin de faire prévaloir la justice, et de prendre des mesures pour atténuer le climat de peur résultant des atteintes à la li berté d’opinion et de réunion; 7. Se félicite de l’action menée conjointement par les partenaires internationaux, en particulier l’Union africaine, la CPLP, la CEDEAO, l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies pour accroître leur coopération au service du rétablissement de l’ordre constitutionnel en Guinée-Bissau et les encourage à continuer d’œuvrer ensemb le à la stabilisation du pays; 8. Prie le Secrétaire général de continuer d’œuvrer, par l’intermédiaire du BINUGBIS et en coordination avec d’autres partenaires, notamment la CEDEAO et la CPLP, à la poursuite du dialogue entre les partis politiques et de concourir à la réalisation des objectifs mentionnés plus haut au paragraphe 3 en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel; 9. Encourage à déployer des efforts pour appuye r la réforme du secteur de la sécurité, facteur déterminant de la stab ilité à long terme de la Guinée-Bissau, et encourage tous les partenaires sous-régionaux, régionaux et internationaux compétents de la Guinée-Bissau à agir de manière coordonnée dans ce domaine pour obtenir rapidement des résultats positifs; 10. Demande aux autorités bissau-guinéennes d’évaluer, adopter et appliquer des textes législatifs et des mécanismes nationaux pour combattre efficacement la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogues et le blanchiment d’argent et, dans ce contexte, de fournir un appui supplémentaire à la cellule de lutte contre la criminalité transn ationale mise en place dans le cadre de l’Initiative côtes de l’ Afrique de l’Ouest et engage les dirigeants civils et militaires du pays et les partenaires internationaux à faire preuve d’une plus grande détermination à lutter cont re le trafic de drogues; 11. Encourage les membres de la communauté internationale à intensifier leur coopération internationale avec la Guinée-Bissau, de manière à permettre au pays de contrôler son trafic aérien et de surv eiller sa sécurité maritime dans la zone relevant de sa juridiction, notamment pour lutter contre le trafic de drogues et la criminalité organisée ainsi que contre les activités de pêche illégale dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive; S/RES/2103 (2013) 13-34354 6 12. Prie le Représentant spécial du Secrétaire général de redoubler d’efforts pour gagner en cohérence, coordination et ef ficacité dans les institutions, fonds et programmes des Nations Unies interven ant en Guinée-Bissau de manière à permettre à ces différentes entités de maximi ser leur efficacité collective au service de la lutte contre le trafic de drogues, notamment en communiquant au Représentant spécial tous renseignements utiles sur les individus, groupes, entreprises et entités liés au trafic de drogues qui contribuent à mena cer la paix, la stabilité et la sécurité en Guinée-Bissau et dans la sous-région; 13. Invite le Représentant spécial du Secrétaire général à partager tous renseignements utiles avec le Comité créé par sa résolution 2048 (2012), notamment les noms des individus répondant aux critères énumérés au paragraphe 6 et précisés au paragraphe 7 de ladite résolution; 14. Souligne les problèmes que pose le trafic de drogues dans la recherche de solutions à la crise politique et économique globale en Guinée-Bissau et prie le Secrétaire général de donner au BINUGBIS les moyens nécessaires, en le dotant d’une composante antidrogue assortie du personnel spécialisé requis; 15. Encourage les partenaires internationa ux bilatéraux et multilatéraux à continuer, par leur soutien technique, d’aider la Guinée-Bissau à combattre plus vigoureusement la criminalité transnationa le organisée et notamment les activités illégales telles que le blanchiment d’ar gent et le trafic de drogues, les engage à accroitre leur soutien à l’In itiative côtes de l’Afrique de l’Ouest et à la cellule de lutte contre la criminalité transnationale af in de combattre le crime organisé et le trafic de drogues, qui sont autant de me naces pour la sécurité et la stabilité en Guinée-Bissau et dans la sous-région, et les encourage par ailleurs à verser des contributions pour soutenir la présence de l’ONUDC en Guinée-Bissau ainsi qu’au Fonds d’affectation spéciale du BINUGB IS afin de répondre aux priorités immédiates et à moyen et long termes, not amment les élections et les réformes postélectorales; 16. Souligne la nécessité d’organiser une conférence internationale des donateurs pour le relèvement de la Guinée -Bissau au lendemain d’élections libres, justes et transparentes; 17. Prie le Secrétaire général de lui rendre périodiquement compte, soit tous les 180 jours, de l’application de la pr ésente résolution et de continuer à lui présenter parallèlement un rapport sur l’ application de la résolution 2048 (2012) tous les 90 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2104 (2013)
IntituléLa situation au Soudan et au Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2104(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2104 (2013)* Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2013 13-34910* (F) *1334910* Résolution 2104 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6970e séance, le 29 mai 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011), 2024 (2011), 2032 (2011), 2046 (2012), 2047 (2012) et 2075 (2012), sa déclaration présidentielle (S/PRST/2012/ 19) ainsi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 septembre et 28 septembre 2012 et 6 mai 2013, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Na tions Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingé rence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, Affirmant que la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens est pour lui une priorité, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009), relatives à la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) relatives au sort des enfants en temps de conflit armé, 1502 (2003), relative à la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009) et 1960 (2010), portant sur les femmes et la paix et la sécurité, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais dans l’Ac cord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécuri té de la zone d’Abyei, conclu le 20 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, co nclu le 29 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudan ais, dans l’Accord relatif à la Mission * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/2104 (2013) 13-34910 2 d’appui au contrôle de la frontière, c onclu le 30 juillet 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais , ainsi que dans les Accords concernant les mécanismes de coopération et de sécu rité signés à Addis-Abeba le 27 septembre 2012, dans la décision prise le 8 mars par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et dans le tableau récapitulatif des accords adopté le 12 mars 2013, auxquels ont souscrit le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud- soudanais sous les auspices du Groupe de mi se en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, Soulignant qu’il importe que les femmes partic ipent pleinement à la mise en œuvre d’accords et, plus généralement, à la prévention et au règlement du conflit et à la consolidation de la paix, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts de l’Union africaine concernant la situation entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud en vue d’apaiser les tensions et de favoriser la reprise des négociations sur les relations postsécession et la norm alisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine des 24 avril 2012, 24 octobre 2012, 25 janvier 2013 et 7 mai 2013, se déclarant résolu à faire en sorte que le futur statut d’Abyei soit le résultat de négociations menées entre les parties, conformément à l’Accord global de paix, et non d’actions unilatérales de l’une ou l’autre partie, et appelant toutes les parties à concourir de façon constructive au processus conduit sous la médiation du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine en vue de parvenir à un accord final sur le statut d’Abyei, Se félicitant des efforts que le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais déploient pour démilitariser la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris la zone dite des 14 miles, et mettre en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillan ce de la frontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, en date du 24 avril 2012, Soulignant qu’il importe d’établir et de ma intenir une surveillance dans le cadre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière dans la zone frontalière démilitarisée et sécuri sée, y compris dans la zone dite des 14 miles, Insistant sur le fait que les deux pays aur ont beaucoup à gagner à faire preuve de retenue et à emprunter la voie du dialogue et non à recourir à la violence et à la provocation, Accueillant avec satisfaction les entretiens tenus entre le Président el-Béshir et le Président Kiir à Addis-Abeba les 5 et 25 janvier 2013 et à Djouba, le 12 avril 2013, Saluant l’assistance que continuent de fourni r aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine ainsi que son président, Thabo Mbeki, les anciens Présidents Abdulsalami Abubakar et Pierre Buyoya, le Premier Ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, qui assure la présidence de l’Autorité intergouvernementale pour le développ ement, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, Haile Menkerios, et la Force intérimaire de sécurité des Nations Un ies pour Abyei (FISNUA ), dirigée par le général de division Yohannes Tesfamariam, S/RES/2104 (2013) 3 13-34910 Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, notamment les activités qu’elle mène pour faciliter des migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, et exprimant sa profonde reconnaissance aux pays qui fournissent des contingents, Constatant avec satisfaction que la sécurité et la st abilité se sont améliorées dans la zone d’Abyei depuis le déploiement de la FISNUA, et déterminé à prévenir la résurgence d’actes de violence contre des civils et de déplacements de civils et les conflits intercommunautaires, Notant avec préoccupation la montée de la violence intercommunautaire dans la zone d’Abyei, Soulignant qu’il importe que toutes les parties s’abstiennent de toute mesure unilatérale d’inspiration politique qui envenimerait les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei, Gravement préoccupé par les retards accusés dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la Police de la zone d’Abyei, qui sont essentiels pour maintenir l’ordre et prévenir les conf lits intercommunautaires dans cette zone, Constatant le manque de progrès dans la mise en place du Service de police d’Abyei, notamment de l’unité spéciale appe lée à traiter des questions relatives à la migration des populations nomades, Sachant qu’il importe que l’assistance f ournie par l’Organisation des Nations Unies dans la région le soit dans la cohérence, Saluant et appuyant les efforts que déploie l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention et de la maîtrise du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles à l’occasion de toutes les opérations de maintien de la paix, Soulignant l’impératif d’une surveillance ef ficace du respect des droits de l’homme, y compris la constatation de toute forme de violence sexuelle ou sexiste, ou de violations et atteintes commises sur la personne d’enfants, et se disant à nouveau préoccupé par le défaut par les parties de coopérer avec le Secrétaire général dans ce domaine, Soulignant qu’il est urgent de faciliter la liv raison de l’aide humanitaire à tous les groupes de population de la zone d’Abyei qui en ont besoin, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentre nt chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et en bon ordre et se réintègrent véritablement, et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des mi grations dans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Sud du Soudan à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei conformément à son mandat, Conscient des effets néfastes que la prolif ération des armes a sur la sécurité des civils, Préoccupé par la présence de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui crée des risques pour le retour des déplacés et pour les migrations, S/RES/2104 (2013) 13-34910 4 Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de mena cer gravement la paix et la sécurité internationales, Se félicitant des mesures prises par la FIS NUA pour s’acquitter efficacement de son mandat, notamment par la préven tion des conflits, la médiation et la dissuasion, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 novembre 2013 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) résultant du paragraphe 2 de la résolution 1990 (201 1), tel que modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012), et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de proroger jusqu’au 30 novembre 2013 le mandat de la Force résultant du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 (2011), l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière sera étendu aux comités spéciaux, au besoin et si demande en est faite par consensus au sein des mécanismes concernés, dans les limites des moyens existants de la FISNUA et au sein de sa zone d’opérations; 2. Décide également , comme les parties au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la fron tière l’ont demandé dans leur décision du 8 mars et ainsi que le Secrétaire géné ral l’a recommandé dans son rapport du 28 mars 2013 (S/2013/198), de porter à 5 326 hommes le plafond des effectifs autorisés de la FISNUA pour lui donner les moyens d’apporter au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière tout l’appui dont il a besoin; 3. Accueille avec satisfaction la création du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et se félicite qu’il soit entré en service, et invite le Gouvernement soudanais et le G ouvernement sud-soudanais à tirer le meilleur parti dudit mécanisme, du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres mécanismes conjoints convenus en y ayant recours en temps utile pour ga rantir la sécurité et la transparence de la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris la zone dite des 14 miles; 4. Précise que pour s’acquitter de son mandat de protection des civils résultant du paragraphe 3 de la résolu tion 1990 (2011), la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d’actes de violence physique, quels qu’en soient les auteurs; 5. Se félicite que les militaires soudanais et les militaires et policiers sud- soudanais aient été retirés de la zone d’Abyei, conformément à sa résolution 2046 (2012), exige du Gouvernement soudanais qu’il transfère immédiatement et sans condition préalable la police du pétrole de Diffra hors de la zone d’Abyei, et réaffirme que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012), la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces, autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei, ainsi que les éléments armés des populations locales, devant s’en retirer; 6. Exige de nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils parachèvent la constitution de l’Administration et du Cons eil de la zone d’Abyei, notamment en débloquant l’impasse autour de la compositi on du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, S/RES/2104 (2013) 5 13-34910 y compris protéger les infrastructures pé trolières, conformément aux engagements qu’ils ont souscrits dans l’Accord du 20 juin 2011; 7. Invite instamment le Soudan et le Soudan du Sud à faire régulièrement appel au Comité mixte de contrôle d’Abye i afin d’aller progressivement de l’avant dans la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011 et des décisions du Comité mixte de contrôle d’Abyei; 8. Se félicite que, dans sa décision du 3 mai, le Comité mixte de contrôle d’Abyei ait réaffirmé qu’Abyei a le statut de zone exempte d’armes, relève que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de population vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes de l’Accord du 20 juin 2011 entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouvement populaire de libération du S oudan concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécu rité de la zone d’Abyei, celle-ci devrait être une zone exempte d’armes où seule la FISNUA serait autorisée à porter des armes, et demande donc aux deux gouvernements de prendre toutes mesures nécessaires pour procéder à la démilitar isation effective d’Abyei, y compris en mettant en place des programmes de désarmement si besoin est; 9. Demande instamment aux deux gouvernements d’entreprendre immédiatement de mettre en œuvre des mesures de confiance entre les différentes communautés concernées de la zone d’Abye i, notamment à la faveur d’entreprises de réconciliation à l’échelon local, et de mande instamment aussi à toutes les communautés d’Abyei de faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et de s’abstenir de tout acte ou discours provocateur de nature à entraîner des affrontements violents; 10. Demande à la FISNUA de poursuivre les négociations avec le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les tribus misseriya et ngok dinka en vue de la mise en place de stratégies et de mécanismes de c ontrôle propres à garantir le respect plein et entier du statut d’Abyei comme zone exempte d’armes par l’ensemble des parties concernées, tout en accordant la priorité à l’élimination sans délai des armes lourdes ou collectives, ainsi que des grenades à tube, et engage le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais, le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les tribus misseriya et ngok dinka à collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 11. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de restructurer éventuellement la mission en fonction de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux décisions résultant de la résolution 2046 (2012) et s’acquitteront des engagements qu’ils ont s ouscrits dans les accords des 20 juin, 29 juin, 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, notamment ceux touchant le retrait de toutes les forces de la Zone front alière démilitaris ée et sécurisée, l’opérationnalisation complète du Mécani sme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et des com ités spéciaux ainsi que l’achèvement de la démilitarisation de la zone d’Abyei; 12. Prie le Secrétaire général de réexaminer la configuration de la FISNUA et d’analyser les risques et les menaces auxque ls elle fait face et le dispositif et le plafond des troupes dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat, et le prie également de présenter ses conclusions sous forme d’annexe au rapport qu’il soumettra 120 jours après l’adoption de la présente résolution; S/RES/2104 (2013) 13-34910 6 13. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circula tion, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble des matériel, vivres, fournitures et autres biens, y compris les véhicules, les aéronefs et les pièces de rechange, destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 14. Demande à nouveau au Soudan et au Soudan du Sud d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris le personnel humanitaire , sans considérati on de nationalité, de faciliter l’installation de bases et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, et se félicite à cet égard de la signature par le Soudan, le 1er octobre 2012, et par le Soudan du Sud, le 20 novembre 2012, de l’Accord sur le statut des forces; 15. Est conscient des conditions de vie difficile s du personnel de maintien de la paix de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei, prend note des mesures prises pour y remédier et exhorte le Secrétaire général à continuer de prendre les mesures à sa disposition pour régler la situation et permettre ainsi à la FISNUA d’être mieux en mesure de s’acquitter de son mandat; 16. Exige du Gouvernement soudanais et du Gouvernement sud-soudanais qu’ils continuent de faciliter le déploi ement du personnel du Service de la lutte antimines des Nations Unies afin de perm ettre au personnel du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la fron tière de se déplacer librement et en sorte de permettre de détecter et neutraliser les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée; 17. Exige de toutes les parties concernées qu’elles permettent au personnel humanitaire d’avoir accès, en toute liberté et sécurité, aux populations civiles qui ont besoin d’aide et leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l’assistance humanitaire; 18. Prie le Secrétaire général de pourvoi r à la surveillance effective du respect des droits de l’homme, d’en rendre compte et demande de nouveau au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cet te fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 19. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et d’atteintes sexuelles et de l’informer de tous actes de cette nature; 20. Souligne que l’amélioration de la coopération entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 21. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer tous les 60 jours des progrès de la mise en œuvre du mandat de la FISNUA et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; S/RES/2104 (2013) 7 13-34910 22. Prend note de l’action que mène le Secr étaire général pour assurer une coopération étroite entre les entités des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour, et son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et le prie de continuer d’assurer une telle coopération; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2105 (2013)
IntituléNon-prolifération/Iran
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2105(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2105 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 5 juin 2013 13-35488 (F) *1335488* Résolution 2105 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6973e séance, le 5 juin 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 1696 (2006), 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008), 1835 (2008), 1887 (2009), 1929 (2010), 1984 (2011) et 2049 (2012), ainsi que la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 (S/PRST/2006/15), et en réaffirmant les dispositions, Rappelant la création, en application du paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010), d’un groupe d’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accomplir les tâches défini es dans ledit paragraphe, Rappelant que le groupe d’experts constitué par le Secrétaire général en application du paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010) a publié son rapport d’étape le 9 novembre 2012 et son rapport final le 3 juin 2013 (S/2013/331), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, contenues dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997, Soulignant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analys es et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, comme il est précisé au paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010), Considérant que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 9 juillet 2014 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010), entend réexaminer le mandat du Groupe d’experts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le S/RES/2105 (2013) 13-35488 2 9 juin 2014 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives voulues à cet effet; 2. Demande au Groupe d’experts de présen ter au Comité, le 9 novembre 2013 au plus tard, un rapport de mi-mandat sur ses travaux, et lui demande de lui présenter ce rapport, après en avoir discut é avec le Comité, le 9 décembre 2013 au plus tard; lui demande en outre de présenter au Comité, le 9 mai 2014 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 9 juin 2014 au plus tard; 3. Prie le Groupe d’experts de soume ttre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à échanger régulièrement des vues au sujet de ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur les travaux menés par celui-ci, et demande au Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Entend continuer à suivre le s travaux du Comité; 5. Exhorte tous les États, organismes des Nations Unies et autres intéressés à apporter leur entière coopération au Comité créé par la résolution 1737 (2006) et au Groupe d’experts, en particulier à leur communiquer toutes informations dont ils disposeraient au sujet de l’application des mesures imposées par les résolutions 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008) et 1929 (2010); 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2106 (2013)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2106(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2106 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 24 juin 2013 13-37216 (F) *1337216* Résolution 2106 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6984e séance, le 24 juin 2013 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il tient à ce que ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1325 (2000), 1612 (2005) 1674 (2006), 1738 (2006), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009), 1889 (2009), 1894 (2009), 1960 (2010), 1998 (2011) et 2068 (2012) et toutes les déclarations correspondantes de son président continuent d’être appliquées et le soient intégralemen t, dans toute leur complémentarité, Remerciant le Secrétaire général de son rapport en date du 12 mars 2013 (S/2013/149) et prenant note de l’analys e et des recommandations qui y figurent, mais demeurant profondément préoccupé par la lenteur des progrès réalisés dans l’application d’importants aspects de la résolution 1960 (2010) pour prévenir les violences sexuelles en période de conflit armé et d’ap rès conflit, et notant que, comme le montre le rapport du Secrétaire général, des violences sexuelles sont commises dans de telles circonstances partout dans le monde, Saluant la déclaration sur la prévention de s violences sexuelles en période de conflit, que les ministres des affaires étrangères du Groupe des Huit ont adoptée à Londres le 11 avril 2013 et les engagements qui y sont pris en la matière, Considérant que, pour décourager et prévenir les violences sexuelles, il est indispensable que ceux qui en commettent soient régulièrement et sévèrement poursuivis et que les pays assument le urs responsabilités et entreprennent de s’attaquer aux causes profondes des violences sexuelles commises en période de conflit armé, de même qu’il faut lutter cont re les idées fausses selon lesquelles ces violences sexuelles sont un phénomène cultu rel, une conséquence inévitable de la guerre ou un délit mineur, Affirmant que l’autonomisation politique, sociale et économique des femmes, l’égalité des sexes et la mo bilisation des hommes et des garçons dans l’action menée pour combattre toutes les formes de violen ce contre les femmes sont au cœur des efforts à long terme visant à prévenir les violences sexuelles en période de conflit armé et d’après conflit; et soulignant qu’il importe d’appliquer intégralement la résolution 1325 (2000), tout en prenant not e de l’élaboration en cours d’une série d’indicateurs visant à mesurer l’applicat ion donnée à cette résolution et aux autres S/RES/2106 (2013) 13-37216 2 résolutions concernant les femme s et la paix et la sécurité et saluant les efforts faits par ONU-Femmes dans ce domaine, Notant avec préoccupation que les violences sexuelles commises en période de conflit armé et d’après conf lit s’exercent de façon disp roportionnée sur les femmes et les filles, ainsi que sur les groupes particulièrement vulnérables ou plus spécialement visés, sans qu’en soient épargnés les hommes et les garçons, ni ceux qui ont été traumatisés du fait qu’ils ont été des témoins forcés de violences sexuelles commises contre des proches; et soulignant que les actes de violence sexuelle en période de conflit non seulement empêchent sérieusement les femmes d’apporter une contribution essentielle à la société mais entravent aussi l’instauration de la paix et de la sécuri té à long terme ainsi que le développement durable, Considérant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et qui relèvent de leur juridict ion, conformément aux dispositions du droit international; et réaffirmant que c’est aux parties aux c onflits armés que revient la responsabilité première d’assurer la protection des civils, Réaffirmant son respect pour la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous le s États conformément à la Charte, Rappelant que diverses infractions de violen ce sexuelle sont visées dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et dans les statuts des tribunaux pénaux internationaux spéciaux, Prenant note de la disposition énoncée dans le Traité sur le commerce des armes aux termes de laquelle les États parties exportateurs doivent tenir compte du risque que des armes classiques ou des biens visés dans le Traité puissent servir à commettre des actes graves de violence f ondée sur le sexe ou des actes graves de violence contre les femmes et les enfants ou à en faciliter la commission, Rappelant une fois encore que le droit international huma nitaire interdit le viol et les autres formes de violence sexuelle, Rappelant que la politique de diligence voul ue en matière de droits de l’homme qui régit l’appui fourni par l’ONU aux forces autres que celles des Nations Unies permet de renforcer le respect du droit international humanitaire, du droit international des droits de l’homme et du droit international des réfugiés, et notamment de lutter contre les violences sexuelles commises en période de conflit armé et d’après conflit, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet de se prononcer en droit sur le point de savoir si les situations visées dans ce rapport sont ou non des conflits armés au sens des Conventions de Genève et des protocoles additionnels s’y rapportant, et qu’elle ne préjuge pas le statut juridique des parties non étatiques en présence, 1. Affirme que la violence sexuelle , utilisée ou commanditée comme méthode ou tactique de guerre ou dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre des populations civiles, peut considérablement exacerber et prolonger les conflits armés et compromettre le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales; souligne à ce propos que des mesures efficaces destinées à prévenir et réprimer ces actes contribuent de manière importante au S/RES/2106 (2013) 3 13-37216 maintien de la paix et de la sécurité internationales; insiste sur le fait qu’il est essentiel d’associer les femmes à toutes les mesures de prévention et de protection; 2. Note que la violence sexuelle peut cons tituer un crime contre l’humanité ou un élément constitutif du crime de génocide, rappelle une fois encore que le viol et les autres violences sexuelles graves commises en période de conflit armé sont des crimes de guerre; demande aux États Membres de s’ac quitter des obligations qui leur incombent en la matière et de conti nuer à lutter contre l’impunité, en menant des enquêtes et en engageant des poursuites contre les personnes relevant de leur juridiction qui sont responsables de tels crimes; encourage les États Membres à inclure l’ensemble des crimes de violence se xuelle dans leur législation pénale afin que les auteurs de tels crimes puissent être poursuivis; considère que la réalisation d’enquêtes efficaces et l’établissement de preuves documentaires dans les cas de violences sexuelles commises en période de conflit armé sont déterminants pour traduire en justice les auteurs de tels ac tes et assurer l’accès aux tribunaux de ceux qui ont subi de telles violences; 3. Note que la lutte contre l’impunité pou r les crimes les plus graves, au regard du droit international, qui ont été commis contre des femmes et des filles a été renforcée grâce aux travaux de la C our pénale internationale, des tribunaux spéciaux et mixtes, ainsi que des chambres spécialisées des tribunaux nationaux et se redit résolu à poursuivre cette lutte avec énergie et à exiger des comptes en la matière par les moyens voulus; 4. Appelle l’attention sur l’importance que revêt l’adoption d’une démarche envisageant la justice transitionnelle sous tous ses aspects en période de conflit ou d’après conflit et faisant appel à l’ensemble des mécanismes judiciaires ou non judiciaires, selon le cas; 5. Considère qu’il doit examiner et suivre plus systématiquement, dans le cadre de ses propres travaux, les engage ments concernant les violences sexuelles commises en période de conflit armé ou d’après conflit et ceux concernant les femmes et la paix et la sécurité et, à cet ég ard, fait part de son intention d’user, selon qu’il conviendra, de tous les moyens dont il dispose pour assurer la participation des femmes à tous les aspects de la médiation, du relèvement au lendemain de conflits et de la consolidation de la paix et pour lutter contre les violences sexuelles commises en période de conflit, y compris mais pas seulement dans le cadre de l’élaboration et de la révision des mandats de maintien de la paix et des mandats politiques, des déclarations publiques, des visites dans les pays, des missions d’établissement des faits, des commissions internationales d’enquête, des consultations avec les organismes régionaux et des travaux des comités des sanctions concernés; 6. Estime qu’il est nécessaire de communiquer plus rapidement des informations plus objectives, exactes et fiables pour pouvoir prendre des mesures de prévention et de répression, et prie le Secrétaire général et les entités compétentes des Nations Unies d’accé lérer l’établissement et la mise en œuvre des procédures de suivi, d’analyse et de communication de l’information concernant la violence sexuelle commise dans le cadre des conflits, notamment les viols commis en période de conflit armé ou d’après conflit et en d’au tres circonstances au xquelles s’applique la résolution 1888 (2009), selon qu’il convien t et compte tenu des spécificités de chaque pays; S/RES/2106 (2013) 13-37216 4 7. Demande que des conseillers pour la pr otection des femmes continuent d’être déployés, en application de sa résolution 1888 (2009), pour faciliter la mise en œuvre de ses résolutions relatives aux femmes et à la paix et la sécurité, et prie le Secrétaire général d’évaluer systématiquement la nécessité de prévoir de tels conseillers, mais aussi leur nombre et leurs a ttributions, lors de la planification et de l’examen de chacune des missions de maintie n de la paix et des missions politiques des Nations Unies et de veiller à ce que ce s experts soient convenablement formés et rapidement déployés; considère que la Campagne des Nations Unies contre les violences sexuelles commises en période de conflit facilite l’adoption de mesures concertées par les entités chargées du maintien de la paix, de l’aide humanitaire, des droits de l’homme, des affair es politiques et de la sécurité; et souligne qu’il faut améliorer la coordination, le partage d’informations, l’analyse, la planification et la mise en œuvre des interventions dans tous ces secteurs; 8. Considère que les conseillers pour la problématique hommes-femmes jouent un rôle particulier s’agissant de faire en sorte que les questions touchant l’égalité des sexes soient dûment prises en co mpte lors de la planification et de la mise en œuvre des politiques par tous les éléments des missions; demande au Secrétaire général de continuer de dépl oyer ces conseillers dans les missions de maintien de la paix, les missions politi ques et les opérations humanitaires des Nations Unies, et à faire dispenser à tout le personnel de maintien de la paix, militaire et civil, une formation approfon die sur la probléma tique hommes-femmes; 9. Salue les efforts faits par les Nations Unies pour que leurs commissions d’enquête en période de conflit armé et d’après conflit aient, lorsqu’il le faut, les compétences nécessaires pour rassembler des données exactes sur les crimes à motivation sexuelle et sexiste, et encourage tous les États Membres à soutenir ces efforts; 10. Exige à nouveau de toutes les parties à des conflits qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous actes de violence sexuelle, et leur demande de prendre et de tenir des engagements précis et assortis de délais pour lutter contre la violence sexuelle, engagements qui doiv ent comprendre notamment la publication par les voies hiérarchiques d’instructions claires interdisant la violence sexuelle et définissant les sanctions encourues en cas d’ infractions, l’interdiction de la violence sexuelle dans les codes de conduite, les manuels de campagnes à l’intention du personnel militaire et des effectifs de police et autres documents semblables, et de prendre et de tenir des engagements précis pour qu’il soit enquêté au plus vite sur les violations qui auraient été commises; demande en outre à toutes les parties à des conflits armés de coopérer av ec le personnel concerné des Nations Unies pour qu’il puisse s’assurer du respect des engagements pr is, et de désigner, le cas échéant, un représentant de haut niveau chargé de veiller à leur mise en œuvre; 11. Souligne que les femmes et la société civile, notamment les organisations féminines et les personnalités locales, officielles et officieuses, peuvent jouer un rôle important en usant de leur influence auprès des parties à un conflit armé afin de lutter contre la violence sexuelle; 12. Réaffirme qu’il importe de s’attaquer à la question des violences sexuelles en période de conflit armé, le ca s échéant, dans le cadre des efforts de médiation, des accords de cessez-le-feu et de paix, invite le Secrétaire général, les États Membres et les organisations régiona les, lorsque cette violence est utilisée comme méthode ou tactique de guerre ou dans le cadre d’une attaque généralisée ou S/RES/2106 (2013) 5 13-37216 systématique dirigée contre des populations civiles, à veiller, le cas échéant, à ce que les médiateurs et les envoyés engagent un dialogue sur la question des violences sexuelles, notamment avec la participation des femmes et de la société civile, y compris les organisations féminines et les personnes qui ont connu de telles violences, pour que cette question fasse l’objet de dispositions précises dans les accords de paix, notamment dans ceux ayant trait aux dispositifs de sécurité et de justice transitionnelle; demande instamment que les violences sexuelles figurent parmi les actes interdits dans les accords de cessez-le-feu et dans les dispositions relatives à la surveillan ce des cessez-le-feu, et souligne qu’il faut exclure les crimes de violence sexuelle du bénéfice des mesures d’amnistie prises dans le cadre de processus de règlement de conflits; 13. Prie instamment les comités des sanctions, se fondant sur les critères de qualification pertinents et se conformant aux dispositions de la résolution 1960 (2010), d’imposer des sanctions ci blées contre quiconque commet ou fait commettre des violences sexuelles en période de conflit; et réaffirme son intention d’envisager, lorsqu’il adoptera des sanctions ciblées dans des situations de conflit armé ou les reconduira, d’y intégrer, le cas échéant, des critères de qualification des viols et autres violences sexuelles graves; 14. Considère que les forces de maintien de la paix des Nations Unies peuvent aider à prévenir la violence sexuelle et, à cet égard, demande que toutes les formations dispensées avant le déploiement et sur le théâtre des opérations aux contingents des pays qui fournissent du personn el militaire ou des effectifs de police comportent un volet consacré à la violence sexuelle et sexiste, qui tienne également compte des besoins particuliers des enfants; et engage les pays fournisseurs de personnel militaire et d’effectifs de poli ce à recruter et à déployer un plus grand nombre de femmes dans les opérations de paix; 15. Prie le Secrétaire général de poursuiv re et renforcer les efforts qu’il mène en vue d’appliquer la politique de tolé rance zéro à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles imputables au personnel des Nations Unies; invite instamment les États Membres concernés à veille r à ce que leurs ressortissants qui se seraient rendus coupables de tels acte s comparaissent devant leurs tribunaux pour en répondre pleinement; 16. Prie le Secrétaire général et les entités compétentes des Nations Unies d’aider les autorités nationa les, avec la participation effective des femmes, à s’attaquer de front au problème de la violence sexuelle : a) Dans le cadre des processus de démobilisation, désarmement et réintégration, y compris, notamment en mettant en place des mécanismes de protection des femmes et des enfants dans le s sites de cantonnement et des civils à proximité de ces sites ainsi que dans les communautés qu’ils réintègrent, et en offrant des services psychologiques et un soutien à la réintégration aux femmes et aux enfants qui étaient associés à des groupes armés ainsi qu’aux ex-combattants; b) Dans le cadre des processus et dispositifs de réforme du secteur de la sécurité, notamment en offrant une formation appropriée au personnel de sécurité, en encourageant l’intégration d’un plus grand nombre de femmes dans ce secteur et en veillant, par des mesures de vérification efficaces, à ce que ceux qui ont commis des actes de violence sexuelle ou en sont responsables en soient exclus; S/RES/2106 (2013) 13-37216 6 c) Dans le cadre des réformes judiciaires, notamment en procédant à une réforme des lois et politiques relatives à la violence sexuelle; en assurant la formation de professionnels de la justice et de la sécurité dans le domaine de la violence sexuelle et liée au sexe et l’inté gration d’un plus grand nombre de femmes cadres dans ces secteurs et en instituan t des procédures judiciaires qui tiennent compte des besoins particuliers, notamment de protection, des témoins et des personnes ayant subi des violences sexuelle s en période de conflit armé et d’après conflit, et de leurs proches; 17. Considère que les femmes et les enfants qui ont été illégalement enrôlés dans des groupes et forces armés sont particulièrement exposés aux violences sexuelles commises en période de co nflit armé et d’après conflit, et exige donc que les parties à des conflits armés recensent et libèrent immédiatement les femmes et les enfants présents dans leurs rangs; 18. Engage les États Membres concernés à faire appel aux compétences de l’Équipe d’experts des Nations Unies créée en application de la résolution 1888 (2009) dont ils pourraient avoir besoin af in de renforcer l’état de droit et la capacité des systèmes de justice civile et militaire de lutter contre les violences sexuelles en période de conflit armé et d’après conflit dans le cadre des actions menées pour renforcer les garanties institutionnelles contre l’impunité; 19. Estime qu’il importe de venir rapidement en aide aux personnes ayant subi des violences sexuelles; invite instamment les entités des Nations Unies et les donateurs à offrir à celles-ci, sans aucune discrimination, une gamme complète de soins de santé, notamment sexuelle et proc réative, un soutien psychosocial, une aide juridictionnelle et des moyens de subsistance, ainsi que d’autres services multisectoriels, compte tenu des besoins particuliers des pe rsonnes handicapées; demande qu’un appui soit apporté aux institutions nationales et aux réseaux de la société civile locale afin d’accroître les ressources et de renforcer les capacités dont ils disposent pour offrir de tels services; engage les États Membres et les donateurs à appuyer les programmes nationaux et in ternationaux d’aide aux victimes de violences sexuelles tels que le Fonds au profit des victimes créé par le Statut de Rome et ses partenaires d’exécution; prie les entités compétentes des Nations Unies d’allouer des ressources accrues à la coor dination des interventions menées pour lutter contre la violence sexiste et à la prestation de services; 20. Constate qu’il existe un lien entre les violences sexuelles commises en période de conflit armé et d’après conflit et l’infection au VIH, et que le fardeau disproportionné que le VIH et le sida imposent aux femmes et aux filles constitue toujours un obstacle à l’égalité des sexes; et invite instamment les Nations Unies, les États Membres et les donateurs à appuyer le développement et le renforcement des capacités de systèmes de santé nationaux et de réseaux de la société civile afin qu’ils puissent fournir durablement une assistance aux femmes et aux filles vivant avec le VIH et le sida ou infectées par le virus en période de conflit armé ou d’après conflit; 21. Souligne que les organisations et réseaux de la société civile, notamment les organisations de femmes, peuvent jouer un rôle important dans l’amélioration de la protection à l’éche lle locale contre les violences sexuelles en période de conflit armé ou d’après conflit et en aidant les pe rsonnes qui ont subi de telles violences à accéder à la justice et à obtenir réparation; S/RES/2106 (2013) 7 13-37216 22. Prie le Secrétaire général de continuer à lui présenter, tous les ans, des rapports sur la mise en œuvre de ses résolutions sur les femmes et la paix et la sécurité et de la présente résolution, et de présenter son prochain rapport d’ici au mois de mars 2014; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2107 (2013)
IntituléLa situation entre l’Iraq et le Koweït
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2107(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2107 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2013 13-37664 (F) *1337664* Résolution 2107 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6990e séance, le 27 juin 2013 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions sur la situation entre l’Iraq et le Koweït, en particulier les résolutions 686 (1991), 687 (1991), 833 (1993) et 1284 (1999), et les rapports présentés par le Secrétaire général en application du paragraphe 14 de la résolution 1284 (1999), Reconnaissant qu’aujourd’hui la situation en Iraq est sensiblement différente de ce qu’elle était au moment de l’ adoption de la résolution 661 (1990), et reconnaissant en outre qu’il importe que ce pays retrouve la stature internationale qui était la sienne avant l’adoption de ladite résolution, Se félicitant que l’Iraq reste déterminé à s’acquitter de toutes les obligations qui lui incombent encore au regard des résolutions adoptées sous l’empire du Chapitre VII de la Charte des Nations Unie s, notamment celle de continuer à régler le solde des réparations administrées par la Commission d’indemnisation des Nations Unies, et que l’Iraq et le Ko weït œuvrent l’un et l’autre à promouvoir la stabilité régionale, et se félicitant également de toutes les mesures constructives que le Gouvernement iraquien a prises en application de la résolution 833 (1993), Se félicitant en outre que l’Iraq et le Koweït continuent de coopérer, dans le cadre de la Commission tripartite et de son sous-comité technique et sous l’égide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), à la recherche des nationaux du Koweït et d’États tiers portés disparus, et que le Gouvernement iraquien s’emploie activement à faciliter le retour de tous le s nationaux du Koweït et d’États tiers ou de leurs dépouilles et la res titution des biens koweïtiens, Redisant la nécessité de poursuivre le s efforts menés pour retrouver et rapatrier les biens koweïtiens disparus, not amment les archives nationales, avec l’aide du comité interministériel iraquien créé à cette fin, Remerciant vivement feu l’Ambassadeur Youli V orontsov et l’Ambassadeur Gennady Tarasov qui, en leur qualité de C oordonnateur de haut niveau, ont consacré leur temps et leurs compétences à l’exécution du mandat résultant du paragraphe 14 de la résolution 1284 (1999) et, ce faisant, au rétablissement de la confiance entre l’Iraq et le Koweït, et contribué à la no rmalisation des relations entre ces deux pays, S/RES/2107 (2013) 13-37664 2 Notant que la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) a pour mandat notamment d’apporter conseil, soutien et aide au Gouvernement iraquien pour faciliter le dialogue régional, Ayant à l’esprit les dispositions du Chapitre VI de la Charte des Nations Unies sur le règlement pacifique des différends, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 17 juin 2013 (S/2013/357) et les lettres adress ées au Secrétaire général par le Vice- Premier Ministre et le Ministre des affaires étrangères de l’État du Koweït1 et par le Ministre des affaires étrangères de la République d’Iraq2; 2. Demande au Gouvernement iraquien de continuer de coopérer avec le CICR, en exécution de l’engagement qu’il a pr is de faciliter le ra patriement de tous les nationaux du Koweït et d’États tiers, tel qu’il résulte du paragraphe 30 de la résolution 687 (1991), en communiquant au Comité toutes informations dont il disposerait sur ces personnes, en lui perme ttant de se mettre en rapport avec elles, où qu’elles se trouvent, et en l’aidant à retrouver les nationaux du Koweït et d’États tiers portés disparus ou leurs dépouilles, et le prie de continuer à rechercher les biens koweïtiens disparus, notamment les archives nationales, avec l’aide de son comité interministériel; 3. Décide, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de rapporter les mesures résultant des paragrap hes 2 c), 2 d) et 3 c) de la résolution 686 (1991) et du paragraphe 30 de la résolution 687 (1991), ainsi que les dispositions énoncées au paragraphe 14 de la résolution 1284 (1999), et réaffirmées dans ses résolutions postérieures sur la question; 4. Demande au Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MANUI d’encourager, de soutenir et de faciliter l’action menée pour faire rapatrier tous les nationaux du Koweït et d’États tiers ou leurs dépouilles et restituer les biens koweïtiens, notamment les archives nationales, saisis par l’Iraq, demande au Secrétaire général de lui rendre compte séparément de l’état d’avancement de ces dossiers dans ses rapports sur les progrès accomplis par la MANUI dans l’exécution de sa mission, et demande également au Secrétaire général d’envisager de désigner un représentant spécial adjoint de la MANUI chargé des questions politiques, qui aurait pour mission de superviser ces dossiers et de dégager des ressources suffisantes à cette fin; 5. Entend revoir les modalités de la présen tation de rapports prescrite au paragraphe 4 de la présente résolution dans l’hypothèse du non-renouvellement du mandat de la MANUI, le but étant d’envisager de conserver à l’ONU un rôle dans ces domaines, si nécessaire; 6. Décide de rester saisi de la question. __________________ 1 S/2013/323, annexe, et S/2013/324, annexe. 2 S/2013/357, annexes II et III.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2108 (2013)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2108(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2108 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2013 13-37670 (F) *1337670* Résolution 2108 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6991e séance, le 27 juin 2013 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen-Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen-Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 12 juin 2013 (S/2013/345) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forc es israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez-le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que le s activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez-le-feu entre les deux pays et de menacer la population locale comme le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violations de l’Accord sur le dégagement des forces, Rappelant qu’à l’exception de la FNUOD il ne doit y avoir aucune force militaire dans la z one de séparation, Demandant à toutes les parties au conflit interne syrien de cesser leurs opérations militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies ces derniers mois, en particulier la détention, le 6 mars, de 21 soldats de la paix de la FNUOD da ns la zone de limitation par des éléments armés de l’opposition syrienne, la détention, le 7 mai, de quatre soldats de la paix de la FNUOD dans la zone de limitation, à proximité de Jamlé, par des éléments armés de l’opposition syrienne, et la détention, le 15 mai, de trois observateurs de l’ONUST par un groupe d’éléments armés hostiles au gouvernement, S/RES/2108 (2013) 13-37670 2 Condamnant fermement les récents violents combats dans la zone de séparation, en particulier l’attaque du 6 juin durant laquelle deux soldats de la paix de la FNUOD ont été blessés, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, Exprimant sa profonde reconnaissance au personnel militaire et civil de la FNUOD, y compris celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour son service et la contribution qu’il continue d’apporter dans des conditions de plus en plus difficiles, et précise que le maintien de la présence de la FNUOD contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient, 1. Appelle les parties concernées à mettre immédiatement en œuvre sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Souligne l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Acco rd de 1974 sur le dégagement des forces, appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cessez-le-feu et incursions dans la zone de séparation et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 3. Souligne également qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et prie instamment les États Membres de signifier clairement aux gr oupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’opérations de la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 4. Appelle les parties à pleinement coopérer avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à assurer sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du pers onnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris en envisageant l’utilisa tion, le cas échéant et à titre provisoire, d’un autre point d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents en toute sécurité, en application des accords existants, et demande au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’a ux pays fournisseurs de contingents, tous actes entravant l’aptitude de la FNUOD à s’acquitter de sa mission; 5. Insiste sur la nécessité de re nforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la FNUOD, y compris celui du Groupe d’observateurs au Golan, et, à cet égard, fait sienne la recommandation du Secrétaire général tendant à poursuivre le réaménagement du dispositif et des opérations de la mission et à mettre en œuvre des mesures supplémentaires d’atténuation des risques en vue de renforcer les capacités de défense de la Force, notamment , en augmentant autant que possible ses effectifs et en améliorant son matériel de défense, dans le respect des critères définis par le Protocole à l’Accord sur le dégagement; 6. Se félicite des efforts déployés par la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement pour mettre en œuvre la politique de tolérance zéro du Secrétaire général de tous actes d’exploitati on et de violence sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au Code de conduite des Nations Unies, S/RES/2108 (2013) 3 13-37670 prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les dispositions nécessaires à cet égard et à le tenir informé et demand e instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 7. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2013, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement et prie le Secrétaire général de ve iller à donner à la Force les moyens de s’acquitter de son mandat et à améliorer sa capacité à le faire en toute sécurité; 8. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les me sures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2109 (2013)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2109(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2109 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juillet 2013 13-39117 (F) *1339117* Résolution 2109 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6998e séance, le 11 juillet 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011), 2046 (2012) et 2057 (2012), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la République du Soudan du Sud, Se félicitant de l’établissement par le Gouvernement de la République du Soudan du Sud d’institutions gouvernementales et d’une assemblée législative nationale, et se félicitant en outre de l’adoption de textes de loi internes, dont la loi sur les élections nationales, la loi sur les pa rtis politiques et la loi sur l’énergie et l’exploitation minière, Prenant note de la loi sur la gestion des finances publiques et la responsabilité financière, de la loi sur le pétrole et de la loi sur le système bancaire, ainsi que du programme de lutte contre la corr uption du Président Salva Kiir, et soulignant la nécessité pour le Gouvernement sud-soudanai s de prendre d’autres mesures afin de lutter contre la corruption, Fermement attaché à l’idée de voir le Soudan du Sud devenir un État économiquement prospère et vivant côte à côte avec le Soudan dans la paix, la sécurité et la stabilité, Soulignant qu’il est nécessaire de veiller à la cohérence des activités des Nations Unies en République du Soudan du Sud, les rôles, les responsabilités et les modalités de la collaboration entre la MI NUSS et l’équipe de pays des Nations Unies devant être clairement définis à cette fin sur la base de leurs avantages comparatifs, et notant qu’il importe de coopérer avec les autres acteurs compétents présents dans la région, notamment l’Op ération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), la Force inté rimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Soulignant qu’il est nécessaire d’établir des partenariats plus solides et bien définis entre les Nations Unies, les organismes de développement, les partenaires bilatéraux et les autres acteurs compéten ts, les organisations régionales et sous- régionales et les institutions financière s internationales pour mettre en œuvre des S/RES/2109 (2013) 13-39117 2 stratégies nationales visant à doter le pa ys d’institutions efficaces, l’entreprise devant reposer sur les principes d’appropriation nationale, de résultats et de responsabilité mutuelle, Déplorant l’augmentation du nombre des conflits et des actes de violence, ainsi que leurs répercussions sur les civils, en particulier la détérioration marquée de la situation humanitaire et en matière de sécurité dans certaines parties du Jongleï, y compris le meurtre et le déplacement de civils en grand nombre et notant qu’il importe d’entretenir une coopération et un dialogue suivis avec la société civile pour stabiliser la situation sécuritaire et assu rer la protection des populations civiles, Se déclarant gravement préoccupé par la persistance des violations des droits de l’homme, notamment par les arrestations et détentions arbitraires, les actes de torture et les incidences des exécutions extrajudiciaires, ainsi que par les pillages de biens par des groupes armés et par les institutions de sécurité nationales, en particulier dans certains sect eurs de l’État du Jongleï, de même que par l’incapacité des autorités de contraindre les responsables à répondre de leurs actes, Rappelant que, dans leurs déclarations des 11 février 2011 et 20 décembre 2012, les Présidents du Conseil ont affirmé que l’appropriation et la responsabilité nationales étaient cruciales pour l’instaurati on d’une paix durable et que c’était aux autorités nationales qu’il incombait au prem ier chef d’arrêter le urs propres priorités et stratégies de consolidation de la paix au lendemain de tout conflit, Rappelant que, dans sa déclaration du 12 février 2013, le Président a considéré qu’il incombait au premier chef aux États de protéger les civils, ainsi que de respecter et de garantir les droits de toutes les personnes se trouvant sur leur territoire et relevant de leur juridiction, comme le prescrit le droit international applicable, réaffirmé que c’ était aux parties à tout co nflit armé qu’il incombait au premier chef de prendre toutes les mesure s possibles pour assurer la protection des populations civiles, demandé instamment à toute partie à un conflit armé de pourvoir aux besoins essentiels de ces populations et condamné toutes les violations du droit international commises contre des ci vils, en particulier le fait de prendre délibérément pour cible des civils, les attaques aveugles ou disproportionnées et les actes de violence sexuelle et sexiste, Soulignant que, pour consolider la paix, il faut adopter une démarche globale, intégrée et ordonnée en priorités qui vienne renforcer dans leur convergence les activités intéressant les domaines politique et de la sécurité, du développement, des droits de l’homme et de l’état de droit, et s’attaquer aux causes profondes du conflit, et soulignant également que, étroitement liés et interdépendants, la sécurité et le développement sont essentiels pour asseoir durablement la paix, Se déclarant profondément préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire, notamment par les déplacements massifs de population et l’insécurité alimentaire généralisée prévalant au Soudan du Sud, causés par le conflit interne et les violences intercommunautaires, le conf lit dans les États du Kordofan méridional et du Nil Bleu au Soudan, de même que pa r l’insécurité prévalant dans la région frontalière séparant le Soudan du Soudan du Sud et par les obstacles entravant l’accès à l’aide humanitaire, Se déclarant profondément préoccupé par les restrictions imposées aux déplacements de la MINUSS dans certaines zones et condamnant toutes les attaques visant le personnel et les installations des Nations Unies, lesquelles ont fait 17 morts S/RES/2109 (2013) 3 13-39117 et un certain nombre de blessés, y comp ris l’abattage, en décembre 2012, d’un hélicoptère des Nations Unies par la SPLA et l’attaque d’avril 2013 contre un convoi, et demandant au Gouvernement sud-soudanais d’achever en toute célérité les enquêtes qu’il aura menées de manière approfondie, et de poursuivre les auteurs de ces actes en justice, Rappelant ses déclarations sur la consolidation de la paix au lendemain de conflits, soulignant qu’il importe de bâtir des instit utions, élément critique de la consolidation de la paix, et mettant l’accent sur la nécessité d’une réponse nationale et internationale plus efficace et plus c ohérente qui permettrait à tout pays sortant d’un conflit de s’acquitter des missions essen tielles de l’État, dont celle de gérer pacifiquement les différends politiques et d’utiliser au mieux les moyens et capacités du pays, l’idée étant de lui permettre de s’approprier cette entreprise, Rappelant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement sud-soudanais de consolider la paix et de prévenir un retour à la violence et soulignant le rôle crucial que joue l’Organisation des Nations Unies s’ agissant d’aider les autorités nationales, en étroite consultation avec les partenaires in ternationaux et, à cette fin, de renforcer sa collaboration avec ces dernières sur la mise en œuvre d’une stratégie d’appui effective aux priorités et plans nationaux de consolidation de la paix, visant notamment à définir les missions essentielle s de l’État, assurer la prestation de services publics de base, instaurer l’état de droit, garantir le re spect des droits de l’homme, gérer les ressources naturelles, renf orcer le secteur de la sécurité, lutter contre le chômage des jeunes et relancer l’économie, Conscient de la nécessité de soutenir les efforts de consolidation de la paix pour jeter les bases d’un développement et d’une paix durables et, dans ce contexte, notant avec une vive préoccupation les conséquences effectives du budget d’austérité sur cette entreprise, tout en notant des mesures prises par le Gouvernement sud-soudanais pour équilibrer les recettes et les dépenses, et soulignant le rôle important que les re cettes pétrolières pou rraient jouer dans l’économie du Soudan du Sud, Estimant qu’il est nécessaire d’élargir et d’étoffer la réserve d’experts civils, en particulier originaires de pays en déve loppement et de sexe féminin, pour aider à développer les capacités nationales, et encourageant les États Membres, l’Organisation des Nations Unies et les autres partenaires à coopérer et à se concerter plus étroitement en vue de mobiliser les compétences requises pour accompagner le Gouvernement et le peuple sud-soudanais dans leur entreprise de consolidation de la paix, Rappelant ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012), ainsi que les déclarations de ses Présidents en date des 29 avril 2009 (S/PRST/2009/9), 16 juin 2010 (S/PRST/2010/ 10) et 17 juin 2013 (S/PRST/2013/8) sur les enfants et les conflits armés, et prenant note des rapports du Secrétaire général sur les enfants et le conflit armé au Soudan, en date du 29 août 2007 (S/2007/520), du 10 février 2009 (S/2009/84) et du 5 juillet 2011 (S/2011/413), et des conclusions approuvées par le Groupe de travail du Conseil sur les enfants et le conflit armé au Soudan (S/AC.51/2008/7 et S/AC.51/2009/5) et par son groupe de travail sur les enfants et le conflit armé au Soudan du Sud (S/AC.51/2012/2), S/RES/2109 (2013) 13-39117 4 Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006) et 1984 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, Réaffirmant également ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010) et 2106 (2013) sur les femmes, la paix et la sécurité et réaffirmant aussi qu’il est nécessaire que le s femmes participent pleinement, effectivement et sur un pied d’égalité à toutes les étapes des processus de paix, étant donné le rôle crucial qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conflits, ainsi que dans la consolidation de la paix, réaffirmant le rôle clef que les femmes peuvent jouer s’agissant de reconstituer le ti ssu social des pays au lendemain de tout conflit et soulignant qu’elles doivent être associées à l’élaboration et à la mise en œuvre des stratégies de lende main de conflit, leur optique et leurs besoins devant être pris en compte, Considérant qu’il importe de s’inspirer des pratiques optimales, de l’expérience et des enseignements tirés d’ autres missions, notamment par les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police, dans le dro it fil des initiatives de réforme des opérations de maintien de la paix des Nations Unies en cours, notamment le rapport « Horizons nouveaux », la stratégie mondiale d’appui aux missions et l’examen des capacités civiles, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement du Soudan et celui du Soudan du Sud dans l’accord conclu le 20 juin 2011 entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrangements temporaires pour l’administrati on et la sécurité de la zone d’Abyei, l’accord du 29 juin 2011 entre les Gouvernements soudanais et sud-soudanais sur la sécurité de la frontière et le Mécanisme politique et de sécurité conjoint, l’Accord du 30 juillet 2011 relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière conclu entre les Gouvernements soudanais et sud-soudanais, le Mémorandum d’accord sur la non-agression du 10 février 2012, les accords d’Addis-Abeba du 27 septembre 2012 conclus entre la République du Soudan et celle du Soudan du Sud, les décisions du Mécanisme politique et de sécurité conjoint du 8 mars 2013 et la Matrice de mise en œuvre du 12 mars 2013, Condamnant les violences répétées qui ont éclaté à la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et conscient que la situation de tension et d’instabilité qui règne dans cette zone et les questions en suspens de l’Accord de paix global ont eu des incidences négatives sur les conditions de sécurité, tout en observant que la violence s’est récemment apaisée dans la région frontalière après l’adoption de la résolution 2046 (2012), Considérant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en République du Soudan du Sud (MINUSS), te l qu’il résulte du paragraphe 3 de la résolution 1996 (2011), jusqu’au 15 juillet 2014; 2. Prie le Secrétaire général, par le biai s de son Représentant spécial, de continuer à diriger les opérations d’une MINUSS intégrée, à coordonner toutes les activités menées par le système des Nations Unies en République du Soudan du Sud S/RES/2109 (2013) 5 13-39117 et à aider la communauté internationale à agir dans la cohésion en vue d’instaurer une paix stable en République du Soudan du Sud, tout en respectant les principes directeurs des Nations Unie s relatifs à l’aide humanitaire, y compris l’humanité, l’impartialité, la neutra lité et l’indépendance; 3. Note l’ordre de priorité des tâches dont doit s’acquitter la MINUSS en application de la résolution 1996 (2011) pour protéger les civils et améliorer les conditions de sécurité, demande instamment à la Mission de déployer ses moyens en conséquence, souligne qu’il importe qu’elle accorde toute l’attention voulue aux mesures de renforcement des capacités prises dans ce domaine et se félicite de l’élaboration d’une stratégie de protection de s civils et d’une stratégie d’alerte et d’intervention rapides, encourage la MINUSS à mette en œuvre ces stratégies et prie le Secrétaire général de rendre comp te dans les rapports qu’il lui présente de l’état d’avancement de leur exécution; 4 . Souligne que le mandat de la MINUSS relatif à la protection des civils, énoncé au sous-alinéa v) de l’alinéa b) du paragraphe 3 de la résolution 1996 (2011), comprend l’adoption des mesures requises pour protéger les civils se trouvant sous la menace imminente de violence physique, quelle que soit la source de cette violence; 5 . Se félicite de l’intention du Secrétaire général de faire en sorte que la MINUSS reconfigure géographiquement le déploiement de ses effectifs et des moyens correspondants, afin de se concentrer sur les secteurs instables à haut risque et les besoins de protection qui en découlen t et encourage la Mission à accélérer ses efforts en ce sens, se déclare à ce sujet préoccupé par la détérioration de la situation en matière de sécurité dans ce rtaines parties du Jongleï et prie le Secrétaire général de lui rendre compte de ces efforts dans les rapports qu’il lui présente; 6. Souligne l’importance des efforts déployés par la Mission à l’appui du règlement pacifique des conflits dans le cadre de son mandat, parallèlement aux activités qu’elle mène en ce qui concerne la gestion des crises; 7. Appelle à nouveau le Gouvernement sud-soudanais à prendre ses responsabilités pour mieux s’acquitter de sa mission de protection de ses civils, et l’encourage à cet égard à coopérer plus activement avec la MINUSS; 8. Autorise la MINUSS à employer tous les moyens nécessaires, dans la limite de sa capacité et dans les zones de déploiement de ses unités, pour exécuter son mandat de protection, tel qu’il résulte des sous-alinéas iv), v) et vi) de l’alinéa b) du paragraphe 3 de sa résolution 1996 (2011); 9. Rappelle les rôles incombant à la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et à la Mission conjointe de vérification et de surveillance de la frontière définis dans la résolution 2024, et note que leurs fonctions ont été mises en œuvre par le s parties, conformément à la demande figurant au paragraphe 6 de la résolution 2057; 10. Exige du Gouvernement sud-soudanais et de toutes les parties concernées qu’ils coopèrent sans réserve au déploiement et aux opérations de la MINUSS, ainsi qu’à ses missions de surveilla nce, de vérification et de constatation, notamment en garantissant la sécurité et l’entière liber té de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du Sud, exige en outre que le Gouvernement s’abstienne de restreindre les déplacements de la MINUSS et, à cet égard, condamne fermement toutes les S/RES/2109 (2013) 13-39117 6 attaques perpétrées contre le personnel militaire et civil de la Mission, y compris l’abattage, en décembre 2012, d’un hélicoptère des Nations Unies par la SPLA, demande à ce que ces attaques fassent sans dé lai l’objet d’enquêtes sérieuses, et exige qu’elles ne se reproduisent plus et que leurs auteurs ne restent pas impunis; 11. Se félicite de l’initiative prise par la MI NUSS de mener une campagne de sensibilisation dans tout le pays et encourage la Mission à mettre au point une véritable stratégie de communication, dans la limite des moyens existants, et à se rapprocher encore des collectivités locales pour faire mieux comprendre son mandat, notamment avec l’aide d’assistants chargés de la liaison avec la population locale et de traducteurs; 12. Demande à tous les États Membres d’assu rer la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance de la République du Soudan du Sud, de tout le personnel de la MINU SS, ainsi que du matériel, des vivres, des fournitures et autres biens, y compris des véhicules et pièces détachées, destinés à l’usage exclusif et officiel de la Mission; 13. Demande également à toutes les parties d’assurer, conformément au droit international applicable, le plein accès du pe rsonnel humanitaire, en toute sécurité et liberté, à tous ceux qui ont besoin de secours, et l’acheminement de l’aide humanitaire, destinée en particulier aux déplacés et aux réfugiés; 14. Exige de toutes les parties qu’elles mettent immédiatement fin à toutes les formes de violence et d’atteinte au x droits de l’homme commises contre la population civile au Soudan du Sud, en particulier aux actes de violence sexiste (viols et autres atteintes sexuelles), ains i qu’à toutes les violations et exactions commises à l’encontre d’enfants en viola tion du droit international applicable (recrutement, utilisation, meurtre et mutila tion, enlèvement et attaques contre des écoles et des hôpitaux), et demande que soient pris des engagements précis et assortis d’échéances conformément à la résolution 1960 (2010); 15. Se félicite que le Gouvernement sud-soudanais ait créé une commission chargée d’enquêter sur les allégations de violations des droits de l’homme et demande au Gouvernement de mener ces enquêtes dans le cadre d’une procédure transparente et d’amener les auteurs de ces violations à répondre de leurs actes; 16. Prend note de l’élaboration de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, encourage la MINUSS à continuer de l’appliquer dans son intégralité et prie le Secrétaire général de rendre compte des progrès accomplis en ce sens dans les rapports qu’il présentera au Conseil; 17. Se félicite des progrès accomplis dans la démobilisation des enfants soldats et de la signature, le 12 mars 2012 , d’un plan d’action visant à mettre fin au recrutement d’enfants, dans lequel le Gouvernement sud-soudanais réaffirme qu’il s’engage à faire libérer tous le s enfants enrôlés dans la SPLA, prend note des mesures adoptées par le Gouvernement sud-soudanais pour mettre en œuvre ce plan d’action, l’ engage à en poursuivre la mise en œuvre, prie la MINUSS de conseiller et d’aider le Gouvernement sud-soudanais dans ce domaine, prie également le Secrétaire général de renforcer la protec tion des enfants dans le cadre des activités menées par le système des Nations Unies en République du Soudan du Sud, notamment en continuant à déployer au se in de la MINUSS des conseillers pour la protection de l’enfance, et de veiller à suivre en permanence la situation des enfants et à établir régulièrement des rapports sur la question, et se félicite des travaux de S/RES/2109 (2013) 7 13-39117 l’équipe spéciale de pays des Nations Unies chargée du mécanisme de suivi et d’établissement de rapports créée en septembre 2011; 18. Note que le Conseil national des ministres a approuvé l’adhésion du pays à neuf instruments internationaux fondamenta ux et protocoles facultatifs relatifs aux droits de l’homme, encourage le Gouvernement sud-soudanais à ratifier et mettre en œuvre d’autres conventions et traités inte rnationaux relatifs aux droits de l’homme, notamment aux femmes, aux enfants, aux réfugiés et aux apatrides, et prie la MINUSS, le HCR et les autres acteurs des Nations Unies concernés de conseiller et d’aider le Gouvernement sud-soudanais dans cette tâche; 19. Constate avec une profonde préoccup ation que le Gouvernement a renvoyé un des membres du personnel de la MINUSS chargé des droits de l’homme, exhorte le Gouvernement à revenir sur sa décision et à s’employer, comme il s’y est engagé récemment, à renforcer sa coopéra tion avec la MINUSS sur les questions de promotion et de protection des droits de l’homme et à assurer la sécurité du personnel de la Mission; 20. Se déclare profondément préoccupé par la montée de la violence, en particulier dans la zone englobant les trois États des Lacs, de l’Unité et du Ouarab et dans les États du Jongleï et du Bahr el-Gha zal occidental, qui a fait des centaines de morts, par les enlèvements de femmes et d’ enfants et par le déplacement de dizaines de milliers de civils, et souligne à cet égard qu’il faut s’attaquer aux causes profondes de la violence qui déchire les communautés du Soudan du Sud; 21. Demande au Gouvernement sud-soudanais de prendre des mesures pour faire davantage participer les femmes à la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de paix global qui n’ont pas encore été appliquées et des accords conclus après l’indépendance, et d’associer da vantage les femmes du Soudan du Sud à la prise de décisions dans les instances publiques à tous les niveaux, notamment en facilitant leur accès à des postes de responsabilité, en leur permettant de prendre dûment part à la révision de la Constitution du Soudan du Sud, en soutenant les organisations féminines et en luttant contre les préjugés concernant l’aptitude des femmes à participer à la vie publique su r un pied d’égalité avec les hommes; 22. Demande aux autorités sud-soudanaise s de combattre l’impunité et d’amener à répondre de leurs actes tous le s auteurs de violations des droits de l’homme et du droit international humanita ire, y compris les groupes armés illégaux ou les éléments des Forces de sécurité de la République du Soudan du Sud, et de veiller à ce que toutes les victimes de viol ences sexuelles, en particulier les femmes et les filles, soient protégées au regard du droit et aient accès à la justice, au même titre que les hommes; 23. Demand e au Gouvernement sud-soudanais de mettre fin aux détentions prolongées ou arbitraires et de mettre en place, en coopération avec ses partenaires internationaux et en s’appuyant sur leurs conseils et leur assistance technique, un système pénitentiaire sûr et humain, l’exhorte à coopérer davantage avec la MINUSS pour y parvenir, et prie la MINUSS de conseiller et d’aider le Gouvernement dans ce domaine, avec d’autres acteurs du système des Nations Unies; 24. Demande également au Gouvernement sud-soudanais d’affiner et d’exécuter pleinement la stratégie nationale de désarmement, de démobilisation et de réintégration, notamment pour les femmes et les enfants soldats, et d’accélérer de manière cohérente la mise en œuvre d’un programme de désarmement, de S/RES/2109 (2013) 13-39117 8 démobilisation et de réintégration efficace, et prie la MINUSS de continuer à travailler en étroite coopération avec le Gouvernement sud-soudanais et en coordination avec tous les acteurs concernés des Nations Unies et autres partenaires internationaux pour appuyer le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration; 25. Demande à la MINUSS de coordonner son action avec le Gouvernement sud-soudanais et de participer aux mé canismes régionaux de coordination et d’information afin d’améliorer la protection des civils et d’accompagner les activités de désarmement, de démobilisati on et de réintégration, compte tenu des attaques perpétrées par l’Armée de résist ance du Seigneur en République du Soudan du Sud, et prie le Secrétaire général d’inclure, da ns ses rapports trimestriels sur la MINUSS, un résumé des activités de coopération et d’échange d’informations menées par la MINUSS, la MINUAD, la MONUSCO et leurs partenaires régionaux et internationaux afin de combattre la menace que constitue l’Armée de résistance du Seigneur; 26. Autorise le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour que les missions coopèrent entre elles et autorise , à hauteur du plafond des effectifs fixé au paragraphe 1 de la résolution 1996 (2011) , le transfert de contingents, d’éléments habilitants et de multiplicateurs de force d’ autres missions, sous réserve de l’accord des pays fournisseurs de contingents et sans remettre en cause l’exécution des mandats de ces missions des Nations Unies; 27. Note qu’il faut redoubler d’efforts pour porter la capacité opérationnelle des contingents et des forces de police aux niveaux convenus; 28. Reconnaît que la difficulté des conditions de vie du personnel chargé du maintien de la paix de la MINUSS a son importance, prend note des mesures prises pour y remédier et exhorte le Secrétaire général à continuer de faire ce qui est en son pouvoir pour y parvenir et permettre ai nsi à la Mission d’être mieux à même de s’acquitter de son mandat; 29. Souligne qu’il importe d’exécuter les activ ités de consolidation de la paix prescrites par le mandat de la MINUSS, pr end note des objectifs prioritaires énoncés en la matière dans les derniers rapports du Secrétaire général et du soutien apporté par le Fonds pour la consolidation de la paix dans ces domaines, et prie le Secrétaire général de continuer à tenir le Conseil informé, dans les rapports qu’il lui présente régulièrement, des progrès réalisés par le système dans sa contribution à certaines activités de consolidation de la paix, notamment la réform e du secteur de la sécurité, le renforcement institutionnel de la police, l’a ppui à l’état de droit et au secteur de la justice, le développement des capacités en matière de droits de l’homme, le relèvement rapide, l’élaboration de polit iques nationales portant sur les questions essentielles de l’édification et du développeme nt de l’État, et la mise en place des conditions propices au développement dans le respect des priorités nationales, l’idée étant d’aider le pays à se doter d’un cadre commun de suivi des progrès dans ces domaines, et insiste sur l’intérêt d’une coopération étroite et sans réserve entre la Mission et le Gouvernement sud-soudanais, l’équipe de pays des Nations Unies et la communauté des donateurs pour éviter le chevauchement des activités; 30. Se félicite de l’intention du Secrétaire général d’entreprendre un examen conjoint des avantages comparatifs respectif s de la MINUSS et de l’équipe de pays des Nations Unies, le but étant de concourir à étendre l’autorité de l’État, prie le S/RES/2109 (2013) 9 13-39117 Secrétaire général de lui rendre compte des conclusions de cet examen dans le rapport périodique qu’il doit lui présenter en mars 2014, et attend avec intérêt de les examiner afin de permettre à la Missi on de s’acquitter de son mandat avec une efficacité et une efficience maximales; 31. Prie le Secrétaire général de continuer à l’informer du délai prévu pour le déploiement de tous les éléments de la Mission, y compris de l’état d’avancement des consultations avec les pays fournisseurs d’effectifs militaires ou de police, du déploiement des principaux éléments habilitants, de la construction des infrastructures physiques de la Mission et de ses conséquences sur le déploiement de la Mission, et le prie également de l’informer du délai prévu po ur que l’effectif soit au complet; 32. Note que la MINUSS poursuit ses éch anges avec la République du Soudan du Sud en vue de réviser et de me ttre à jour les objectifs que le Secrétaire général a présentés dans son rapport (S/2012/486), et prie le Secrétaire général de le tenir informé régulièrement, dans le cadre de ses rapports périodiques, des progrès accomplis; 33. Prend note avec préoccupation des lacunes stratégiques de la Mission en termes de mobilité, constate qu’elle continue d’avoir grand besoin de moyens aériens et autres, notamment d’hélicoptères militaires et de moyens de transport fluvial, demande aux États Membres de redoubler d’efforts pour fournir des unités de transport aérien à la Mission et prie le Secrétaire géné ral de l’informer régulièrement, dans ses rapports, des mesu res qu’il prend pour mettre une force sur pied et des autres stratégies qui pourraient permettre de compenser ce manque criant de moyens militaires; 34. Souligne qu’il est préoccupé par la sécurité du personnel de la MINUSS, salue la détermination des dirigeants de la Mission à élaborer, mettre en œuvre et continuer d’affiner les procédures de sécurité, souligne qu’il importe de les appliquer de manière cohérente et efficace, notamment les procédures de sécurité aérienne concernant les hélicoptères civils, souligne également qu’il faut que la Mission dispose de tous les moyens et les ressources dont elle a besoin pour exécuter son mandat, et souligne en outre que les moyens de mobili té, de reconnaissance, de surveillance, d’alerte rapide et de réaction rapide, ainsi que le libre accès à toutes les zones touchées par le conflit, sont d’un e importance vitale pour que la Mission puisse s’acquitter des tâches de protection des civils qui lui ont été confiées; 35. Salue l’accord sur le statut des forces conclu avec le Gouvernement de la République du Soudan du Sud, déplore les violations graves dont il a fait l’objet et que le Secrétaire général a si gnalées dans ses rapports, et invite le gouvernement hôte à s’acquitter des obligations qui lui incombent en vertu de ce texte; 36. Souligne qu’il importe que l’Organisa tion des Nations Unies, les institutions financières internationales et les partenaires bilatéraux et multilatéraux coopèrent étroitement avec le Gouvernemen t sud-soudanais pour garantir que l’aide internationale cadre avec le s priorités nationales, notamment avec le plan de développement du Soudan du Sud, et qu’ils soient en mesure de fournir à la République du Soudan du Sud un appui qui corresponde à ses besoins et priorités en matière de consolid ation de la paix, insiste sur les avantages d’une coopération étroite et sans réserve entre les parties pour éviter le chevauchement des activités et pour veiller à ce que celles qui ont un avantage comparatif se voient confier des tâches correspondant à cet avantage, et prie le Représentant spécial du Secrétaire S/RES/2109 (2013) 13-39117 10 général de continuer à représenter le système des Nations Unies au sein des mécanismes et instances d’aide internationale; 37. Encourage le Secrétaire général à étudier plus avant les idées que le Groupe consultatif de haut niveau sur les moyens civils nécessaires au lendemain d’un conflit a présentées dans son rapport indépendant et qui pourraient être appliquées en République du Soudan du Sud; 38. Prie le Secrétaire général, en particulie r, d’exploiter, autant que faire se peut, toutes les possibilités de regrouper des composantes de la Mission avec des entités comparables de la République du Soudan du Sud en vue de renforcer les capacités nationales, et d’expl orer toutes les possibilités d’engranger rapidement les dividendes de la paix en achetant sur place et en augmentant par ailleurs, dans toute la mesure possible, la contribution de la MINUSS à l’économie; 39. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que la MINUSS applique strictement la politique de tolérance zéro de l’ONU concernant les actes d’exploitation et d’atte inte sexuelles et de le tenir pleinement informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à prendre les mesures préventives appropriées, notamment de sensibilisation des personnels avant leur déploiement, et toutes autres mesures nécessaires pour amener les membres de leur personnel qui seraient mis en cause à répondre pleinement de leurs actes; 40. Réaffirme qu’il importe que le perso nnel des missions qu’il a créées conformément à ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008) et 2106 (2013) connaisse bien les questions liées à la problématique hommes-femmes et y soit dûment formé, rappelle qu’il faut lutter contre le recours à la violence à l’égard des femmes et des filles comme à une arme de guerre, se réjouit que des conseillères pour la protection des femmes aient été nommées, conformément à ses résolutions 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010) et 2106 (2013), prie le Secrétaire général de mettre en place des mécanismes de suivi, d’analyse et de communication de l’information relatifs aux violences sexuelles liées aux conflits, notamment aux viols commis pendant et après les conflits et dans d’autr es circonstances auxquelles s’applique la résolution 1888 (2009), selon qu’il convient, et encourage la MINUSS ainsi que le Gouvernement de la République du Soudan du Sud à traiter activement ces questions; 41. Prie le Secrétaire général de tenir co mpte des besoins particuliers des personnes touchées par le VIH et vulnérabl es au VIH, notamment des femmes et des filles, lorsqu’il s’acquitte de s tâches qui lui ont été conf iées et, dans ce contexte, l’encourage à introduire dans la Mission, selon qu’il convient, des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien, y compris de conseil et de dépistage volontaires et confidentiels; 42. Demande à la MINUSS de se préparer à j ouer un rôle, dans les limites de son mandat et de ses moyens actuels, da ns la coordination des mesures prises à l’échelle internationale pour aider à prépar er des élections nationales crédibles en 2015, en organisant notamment des consultations avec le Gouvernement sud- soudanais et les États Membres qui ont la volonté et les moyens de prêter leur appui, et exhorte les autorités nationales, la MINUSS, l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires internationaux concernés à s’atteler à cette tâche sans plus tarder; 43. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2110 (2013)
IntituléLa situation entre l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2110(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2110 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 24 juillet 2013 13-40627 (F) *1340627* Résolution 2110 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7008e séance, le 24 juillet 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003), 1546 (2004), 1557 (2004), 1619 (2005), 1700 (2006), 1770 (2007), 1830 (2008), 1883 (2009), 1936 (2010), 2001 (2011) et 2061 (2012), et la résolution 2107 (2013) sur la situation entre l’Iraq et le Koweït, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance que revêtent la stabilité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Encourageant le Gouvernement iraquien à con tinuer d’affermir la démocratie et l’état de droit, de renforcer la sécu rité et l’ordre public et de combattre le terrorisme et la violence sectaire dans tout le pays, et réaffirmant son appui au peuple et au Gouvernement iraquiens, qui s’emploient à construire une nation sûre, stable, fédérale, unie et démocratique, fond ée sur l’état de droit et le respect des droits de l’homme, Notant avec satisfaction que la situation s’est améliorée en Iraq, grâce à une action concertée sur le plan politique et celui de la sécurité, et soulignant qu’il y subsiste cependant des problèmes de s écurité et que l’amélioration constatée demande à être consolidée par un dialogue politique constructif et par l’unité nationale, Soulignant que toutes les communautés iraquiennes doivent participer au processus politique et à un dialogue politique ouvert à tous, s’abstenir de faire des déclarations et de commettre des actes qui pourraient aggraver les tensions, trouver une solution globale à la question de la répartition des ressources, veiller à la stabilité, mettre au point une solution juste et équitable pour régler la question des frontières intérieures contestées du pays, et œuvrer à l’unité nationale, Réaffirmant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et en particulier la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), apporte conseils, soutien et aide au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement S/RES/2110 (2013) 13-40627 2 iraquiens pour renforcer les institutions démocratiques, favoriser un dialogue politique ouvert à tous et la réconciliation nationale dans le respect de la Constitution, faciliter la conc ertation régiona le, élaborer des processus acceptables pour le Gouvernement iraquien aux fins du règlement de la question des frontières intérieures contestées, venir en aide aux jeunes et aux groupes vulnérables, y compris les réfugiés et les déplacés, encourager la protection des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, des jeunes et des groupes vulnérables et promouvoir la réforme du droit et du système judiciaire, et soulignant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et tout particulièrement la MANUI, donne la priorité aux conseils, au soutien et à l’aide à apporter au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquiens dans la poursuite de ces objectifs, Engageant instamment le Gouvernement iraquien à continuer de promouvoir et protéger les droits de l’homme ainsi qu’à envisager de prendre des mesures supplémentaires pour prêter son appui à la Haute Commission indépendante des droits de l’homme dans l’exercice de son mandat, Saluant les efforts que déploie le Gouvernement iraquien pour promouvoir et protéger les droits fondamentaux des femmes et réaffirmant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010) et 2106 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, et rappelant qu’il faut assurer la participation pleine, effective et équitable des femmes; réaffirmant le rôle clef que ces dernières peuvent jouer dans la reconstitution du tissu social et soulignant qu’elles doivent participer pleinement à la vie politique, notamment à l’élaboration de stratégies nationales, pour que leurs po ints de vue soient pris en compte, Déclarant qu’il importe de remédier aux pr oblèmes humanitaires auxquels est confronté le peuple iraquien, et soulignant qu’il faut continuer de mener une action coordonnée et d’y consacrer des ressources suffisantes, Insistant sur la souveraineté du Gouvernement iraquien, réaffirmant que toutes les parties devraient continuer à prendre toutes les mesures possibles et à mettre en œuvre les moyens voulus pour assurer la protection des civils touchés, notamment les enfants, les femmes et les membres de minorités religieuses et ethniques, et qu’elles devraient créer des conditions pr opices au retour librement consenti, durable, sûr et digne des réfugiés et de s déplacés, ou à l’intégration locale des déplacés, accueillant avec satisfaction les engagements pris par le Gouvernement iraquien pour venir en aide aux déplacés , aux réfugiés et aux rapatriés, et l’encourageant à poursuivre les efforts engagés dans ce sens, et notant le rôle important que joue le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, conformément à son mandat, en continuant de prodiguer au Gouvernement iraquien conseils et appui en la matière, en coordination avec la MANUI, Engageant instamment toutes les parties intéressées , comme le prévoit le droit international humanitaire, notamment les C onventions de Genève et le Règlement de La Haye, à permettre au personnel humanitaire d’atteindre en toute liberté tous ceux qui ont besoin d’aide, à lui accorder, autant que possi ble, toutes les facilités nécessaires à ses opérations, et à favoriser la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, Reconnaissant qu’aujourd’hui la situation en Iraq est sensiblement différente de ce qu’elle était au moment de l’ adoption de la résolution 661 (1990), et S/RES/2110 (2013) 3 13-40627 reconnaissant en outre qu’il importe que ce pays retrouve la stature internationale qui était la sienne avant l’adoption de ladite résolution, Saluant la ratification du Protocole add itionnel à l’Accord de garanties généralisées, Exprimant sa profonde reconnaissance à tout le personnel des Nations Unies en Iraq pour l’action courageuse qu’il mène sans relâche, et saluant l’autorité dont le Représentant spécial pour l’Ir aq, Martin Kobler, a fait preuve, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 31 juillet 2014; 2. Décide également que, comme le Gouvernement iraquien l’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères (S/2013/430, annexe), le Représentant spécial du Secrétaire général et la MANUI continueront d’exerce r le mandat énoncé dans la résolution 2061 (2012); et rappelle les dispositions de la résolution 2107 (2013); 3. Considère qu’il est indispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la MANUI puisse mener son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à appuyer la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique; 4. Sait gré aux États Membres de fournir à la MANUI les moyens et le soutien dont elle a besoin sur les plans fina ncier et logistique et dans le domaine de la sécurité pour s’acquitter de son mandat, et prie les États Membres de continuer à lui assurer des ressources et un appui suffisants; 5. Entend réexaminer le mandat de la MANUI dans douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui rend re compte tous les quatre mois des progrès accomplis par la MANUI dans l’a ccomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2111 (2013)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2111(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2111 (2013)* Conseil de sécurité Distr. générale 24 juillet 2013 13-40645* (F) 1340645 Résolution 2111 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7009e séance, le 24 juillet 2013 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures et le s déclarations de son président concernant la situation en Somalie et en Érythrée, en partic ulier ses résolutions 733 (1992), 1844 (2008), 1907 (2009), 2036 (2012), 2060 (2012) et 2093 (2013), Prenant note des rapports finals du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée (le Groupe de contrôle) sur la Somalie (S/2013/413) et sur l’Érythrée, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, Constatant avec préoccupation que l’interdiction d’exporter du charbon de bois ne cesse d’être violée, et particulièrement inquiet de la situation qui règne à Kismayo et des conséquences de ces violations sur les conditions de sécurité dans la région de Djouba, Condamnant les mouvements d’armes et de munitions vers la Somalie et l’Érythrée et le transit de ces marc handises par ces pays, qui constituent une violation des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée et une grave menace pour la paix et la stabilité de la région, Exprimant sa préoccupation face aux allégations de violations des droits de l’homme, notamment d’exécutions extrajudiciaires, de violences commises contre les femmes, les enfants et les journalistes, de détentions arbitraires et de violences sexuelles fréquentes perpétrées en Somali e, notamment dans les camps de déplacés, et soulignant qu’il faut mettre un terme à l’impunité, faire respec ter les droits de l’homme et amener ceux qui commettent ces crimes à répondre de leurs actes, Soulignant qu’il importe que le Gouvern ement fédéral somalien et les donateurs se rendent des comptes et fassent preuve de transparence dans l’allocation des ressources financières, Saluant les grands progrès accomplis par la Somalie depuis un an et l’action menée par le Gouvernement fédéral somalien pour sécuriser et stabiliser le pays, et l’encourageant à définir clairement un processus politique qui ouvre la voie à la * Nouveau tirage pour raisons techniques (1er août 2013). S/RES/2111 (2013) 13-40645 2 mise en place d’une structure fédérale, comme le prévoit la constitution provisoire de la Somalie, Encourageant le Gouvernement fédéral somalien à participer au recensement des personnes et entités à inscrire sur la liste, au motif qu’elles se livrent à des actes susceptibles de compromettre la paix, la sé curité ou la stabilité de la Somalie ou pour d’autres motifs, Se félicitant que le Groupe de contrôle entende continuer de nouer une relation constructive avec le Gouver nement fédéral somalien, Constatant avec préoccupation le manque de communication entre les organismes humanitaires et le Groupe de contrôle, et les invitant instamment à partager davantage l’information et à dialoguer, Exprimant le vœu de regrouper et de réaffirmer les dérogations à l’embargo sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée afin de faciliter sa mise en application, et d’ajouter des dérogations au paragraphe 10 de la présente résolution, Attendant avec intérêt la conférence organisée conjointement par l’Union européenne et la Somalie, qui doit se tenir le 16 septembre à Bruxelles et, dans cette optique, invitant instamment la communauté internationa le à se mobiliser pour financer les priorités du Gouvernement somalien, Soulignant qu’il importe que la communauté internationale aide le Gouvernement fédéral somalien à respecter les engagements qu’il a pris en contrepartie de la suspension de l’embargo sur les armes, Saluant les efforts déployés par le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service du secrétariat des organes subsidiaires du Conseil de sécurité, compte tenu des instructions fournies par le Président du Conseil dans sa note S/2006/997, Rappelant le rapport du Groupe de travail of ficieux du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sa nctions (S/2006/997), dans lequel sont présentées des pratiques et méthodes de référence, notamment les paragraphes 21, 22 et 23, où sont examinées des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques que les mécanismes de surveillance sont appelés à suivre, Considérant que la situation en Somalie, l’influence de l’Érythrée en Somalie et le différend opposant Djibouti et l’Érythrée continuent de menacer la paix et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle sa résolution 1844 (2008), par laquelle il a imposé des sanctions ciblées à la Somalie, et ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013), par lesquelles il a complété les critères d’inscription sur la liste, et note que l’un des critères énoncés dans la résolution 1844 (2008) est de particip er à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stab ilité de la Somalie; 2. Réaffirme sa détermination à adopter de s mesures ciblées contre les personnes et les entités répondant aux critères susmentionnés; 3. Rappelle que le fait de faire obstacle aux investigations ou aux travaux du Groupe de contrôle sur la Somalie constitue un motif d’inscription sur la lis te, aux termes de l’alinéa e) du paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009); S/RES/2111 (2013) 3 13-40645 Embargo sur les armes 4. Réaffirme l’embargo sur les armes visant la Somalie énoncé au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992), précisé aux para graphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013) (« l’embargo sur les armes visant la Somalie »); 5. Réaffirme également l’embargo sur les armes visant l’Érythrée énoncé aux paragraphes 5 et 6 de la résolution 1907 (2009) (« l’embargo sur les armes visant l’Érythrée »); 6. Décide que, jusqu’au 6 mars 2014, l’embargo sur les armes visant la Somalie ne s’appliquera pas aux livraisons d’armes ou de matériel militaire ni aux activités de conseil, d’assistance ou de formation destinées exclusivement au développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien ou à la sécurité du peuple somalien, sauf s’il s’agit d’articles ré pertoriés à l’annexe de la présente résolution; 7. Décide que, pour livrer au Gouvernemen t fédéral somalien des articles répertoriés à l’annexe de la présente résolution, les États Membres ou les organisations internationales, régionales et sous-régionales doivent recevoir, dans chaque cas, l’accord préalable du Comité; 8. Décide que les armes ou le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien ne sauraient être revendus, tran sférés ou utilisés par aucun individu ou entité n’étant pas au service des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien; 9. Rappelle au Gouvernement fédéral somalien qu’il est tenu de faire rapport au Conseil de sécurité au plus tard le 6 octobre 2013, puis le 6 février 2014, puis tous les six mois, sur les points suivants : a) La structure des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien; b) L’infrastructure mise en place pour permettre aux Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien de stocker, d’enregistrer, d’entretenir et de distribuer le matériel milit aire en tout e sécurité; c) Les procédures et codes de conduite que doivent respecter les Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien pour enregistrer, distribuer, utiliser et stocker les armes, et la formation dont elles ont besoin en la matière; 10. Décide que l’embargo sur les armes visant la Somalie ne s’applique pas : a) Aux livraisons d’armes ou de matériel militaire ou aux activités d’assistance destinées exclusivement au personnel des Nations Unies, notamment de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie; b) Aux livraisons d’armes et de ma tériel militaire et aux activités de formation et d’assistance techniques destinées exclusivement à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM); c) Aux livraisons d’armes ou de matériel militaire ou aux activités d’assistance destinées exclusivement aux partenaires stratégiques de l’AMISOM menant des opérations dans le cadre du concept stratégique de l’Union africaine S/RES/2111 (2013) 13-40645 4 défini le 5 janvier 2012 (ou de ceux qui ont été définis par la suite), en coopération et en concertation avec l’AMISOM; d) Aux livraisons d’armes et de ma tériel militaire et aux activités de formation et d’assistance techniques de stinées exclusivement à la mission de formation de l’Union européenne en Somalie; e) Aux livraisons d’armes et de maté riel militaire destinés exclusivement aux États Membres ou aux organisations internationales, régionales et sous- régionales prenant des mesures pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée commis en mer, à condition que le Gouvernement fédéral somalien en ait fait la demande et informé le Secrétaire général, et que toute mesure prise respecte le droit international humanitaire et le droi t international des droits de l’homme; f) Aux livraisons de vêtements de prot ection, dont les gilets pare-balles et les casques militaires, exportés temporaire ment en Érythrée, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel de s Nations Unies, les représentants des médias, le personnel humanitaire, le pe rsonnel d’aide au développement et le personnel associé; g) Aux livraisons de matériel militair e non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire et de protection, à condition que l’État ou l’organisation internationale, régionale ou sous-régionale qui l’exporte en ait notifié le Comité, pour son information, cinq jours à l’avance; 11. Décide également que l’embargo sur les armes visant la Somalie ne s’applique pas : a) Aux livraisons d’armes ou de matériel militaire et aux activités d’assistance ou de formation technique entreprises par les États Membres ou les organisations internationales, régionales et sous-régionales et destinées exclusivement au développement des ins titutions somaliennes du secteur de la sécurité, à condition que le Comité n’en a it pas décidé autrement dans les cinq jours ouvrables après que l’État ou l’organisation internationale, régionale ou sous-régionale l’en eut informé; 12. Décide également que l’embargo sur les armes visant l’Érythrée ne s’applique pas aux livraisons de matériel militaire non létal des tiné exclusivement à un usage humanitaire et de protection qui auront été approuvées à l’avance par le Comité; 13. Décide que l’embargo sur les armes visant l’Érythrée ne s’applique pas aux vêtements de protection, dont les gile ts pare-balles et les casques militaires, exportés temporairement en Érythrée, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représenta nts des médias, le personnel humanitaire, le personnel d’aide au développe ment et le personnel associé; Notification au Comité 14. Décide qu’il incombe au premier chef au Gouvernement fédéral somalien de notifier au Comité, pour son informati on, au moins cinq jours à l’avance, toute livraison d’armes ou de matériel militaire, ou la fourniture d’une assistance destinée uniquement aux Forces de sécurité du Gouvernement fédéral, comme l’autorise le paragraphe 6 de la présente résolution, et excluant les articles énumérés à l’annexe de la résolution; S/RES/2111 (2013) 5 13-40645 15. Décide également que l’État Membre ou l’organisation internationale, régionale ou sous-régionale qui fournit une assistance peut aussi faire cette notification en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien; 16. Souligne qu’il est important que les notifications soumises au Comité en application des paragraphes 14 et 15 ci-dessus, contiennent toutes les informations pertinentes, y compris, s’il y a lieu, le t ype et la quantité d’armes, de munitions, et d’équipements et de matériel militaires à fourni r, la date proposée et le lieu précis de la livraison en Somalie; 17. Demande au Gouvernement fédéral somalien de s’acquitter des obligations qui lui incombent aux termes de la suspension de l’embargo sur les armes, en particulier de la procédure de notification énonc ée au paragraphe 14 de la présente résolution; Interdiction des exportations de charbon de bois 18. Réaffirme que les autorités somaliennes doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir l’exportation de charbon de bois de Somalie et demande à l’AMISOM de les appuyer et de les aider à cette fin, dans l’exercice de son mandat, tel qu’énoncé au paragraphe 1 de la résolution 2093, et réaffirme également que tous les États Membres doivent prendre les mesures requises pour prévenir l’importation directe ou indirecte de charbon de bois de Somalie, que celui- ci provienne ou non de ce pays; 19. Se déclare profondément préoccupé par les informations faisant état de violations persistantes de l’interdiction des exportations de charbon de bois par les États Membres, demande au Groupe de contrôle de lui communiquer des informations plus détaillées sur la possi bilité de procéder à une destruction du charbon somalien sans risque pour l’environnement, et réaffirme son appui à l’équipe spéciale du Présid ent de la Somalie chargée de régler le problème du charbon et souligne qu’il est prêt à prendre des mesures à l’encontre des personnes qui violent l’interdiction des exportations de charbon; 20. Rappelle à tous les États Membres, y compris à ceux qui fournissent des contingents et des forces de police à l’AM ISOM, qu’ils ont l’obligation de respecter l’interdiction des exportations de charbon de bois, comme énoncé dans la résolution 2036 (2012); Questions d’ordre humanitaire 21. Souligne l’importance des opérations d’aide humanitaire, condamne toute politisation, utilisation abusive ou dé tournement de cette aide et demande aux États Membres et à l’Organisation des Nations Unies de prendre toutes les mesures possibles pour lutter contre de telles pratiques en Somalie; 22. Décide que, jusqu’au 25 octobre 2014, et sans préjudice des programmes d’aide humanitaire exécutés dans d’au tres pays, les mesures imposées au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaires pour assurer la livraison dans les délais prévus de l’aide humanitai re dont la Somalie a besoin d’urgence par l’Organisation des Nations Unies, ses ins titutions spécialisées ou programmes, les organisations humanitaires ayant le statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires S/RES/2111 (2013) 13-40645 6 d’exécution, y compris les organisations non gouvernementales financées aux niveaux bilatéral ou multilatéral participant à l’appel global des Nations Unies pour la Somalie; 23. Prie le Coordonnateur des secours d’urgence de lui faire rapport d’ici au 20 mars 2014 et de nouveau d’ici au 20 septembre 2014 sur la fourniture de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui entraverait cette opération, et demande aux organismes des Nations Unies concernés, ainsi qu’aux organisations humanitaires dotées du statut consultatif auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournissent une aide humanitaire en Somalie, et à leurs partenaires d’exécution, d’ai der le Coordonnateur de l’aide humanitaire des Nations Unies à la Somalie à établir les rapports susmentionnés en lui communiquant des éléments d’information afin d’améliore r la transparence et la responsabilité; 24. Demande au Groupe de contrôle et aux organisations humanitaires intervenant en Somalie et dans les pays voi sins, de renforcer leur coopération, leur coordination et leurs échanges d’informations; Gestion des finances publiques 25. Prend acte de l’engagement du Président de la Somalie d’améliorer la gestion des finances publiques et se déclare gravement préoccupé par les informations faisant état de détournements des fonds public en Somalie, souligne qu’il est essentiel que la gestion des financ es publiques soit transparente et efficace, encourage toutes les entités du Gouvernement fédéral somalien à faire des efforts plus énergiques afin de lutter contre la corruption et de contraindre les auteurs à rendre compte de leurs acte s, d’améliorer la gestion des finances publiques et les responsabilités en la matière, et réaffirme qu’il est prêt à prendre des mesures contre toute personne impliquée dans le détournement des ressources publiques; Secteur du pétrole 26. Encourage le Gouvernement fédéral somalien à prendre les mesures appropriées afin de réduire le risque que le secteur pétrolier en Somalie ne devienne une source de tension accrue dans le pays; Mandat du Groupe de contrôle 27. Décide de proroger jusqu’au 25 novembre 2014 le mandat du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée énoncé au paragraphe 13 de la résolution 2060 (2012) et actualisé au paragraphe 41 de la résolution 2093 (2013), exprime l’intention de le réexaminer et de prendre les mesures appropriées concernant une nouvelle prorogation le 25 octobre 2014 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures administratives requises dès que possible afin de rétablir le Groupe de contrôle, en consultation avec le Comité, pour une période de 16 mois à compter de la date de la présente résolution, en s’appuyant, s’il y a lieu, sur les compétences des membres du Groupe cr éé conformément aux résolutions antérieures; 28. Prie le Groupe de contrôle de soumettre à l’examen du Conseil, par l’intermédiaire du Comité, deux rapports finals , l’un consacré à la Somalie et l’autre à l’Érythrée, portant sur toutes les tâches d écrites au paragraphe 13 de la résolution S/RES/2111 (2013) 7 13-40645 2060 (2012) et actualisées au paragraphe 41 de la résolution 2093 (2013), 30 jours au plus tard avant l’expiration du mandat du Groupe de contrôle; 29. Prie le Comité, conformément à son mandat et en consultation avec le Groupe de contrôle et d’autres entités de s Nations Unies concernées, d’examiner les recommandations figurant dans les rapports du Groupe de contrôle et de lui recommander les moyens d’améliorer l’applic ation et le respect des embargos sur les armes contre la Somalie et l’Érythrée, les mesures concernant les importations et les exportations de charbon de bois de So malie, de même que la mise en œuvre des mesures ciblées imposées par les paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) et les paragraphes 5, 6, 8, 10, 12, et 13 de la résolution 1907 (2009), compte tenu du paragraphe 1 ci-dessus, en réponse, à la persistance des violations; 30. Décide que le Groupe de contrôle n’aura plus l’obligation de soumettre des rapports mensuels au Comité les mois où il présente son exposé à mi-parcours et soumet ses rapports finals; 31. Souligne l’importance d’échanges entre le Gouvernement érythréen et le Groupe de contrôle et souligne qu’il attend du Gouvernement érythréen qu’il facilite l’entrée du Groupe en Érythrée sans plus de retard; 32. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous-régionales, y compris à l’AMISOM, de coopérer avec le Groupe de contrôle et de garantir la sécurité de ses membres, et de lui assurer un accès sans entrave, en pa rticulier aux personnes, documents et sites qu’il juge pertinents pour l’exécution de son mandat; AMISOM 33. Attend avec intérêt les résultats du prochain examen conjoint de l’AMISOM par le Secrétariat et l’Union africaine, demande que des options et des recommandations lui soient présentées d’ici au 10 octobre 2013 et se félicite de l’intention de l’Union africaine de trav ailler en étroite collaboration avec le Secrétariat sur l’examen; 34. Décide de demeurer activement saisi de la question. S/RES/2111 (2013) 13-40645 8 Annexe 1. Missiles surface-air, y compris les systèmes antiaériens portables (MANPADS) 2. Fusils, obusiers et canons de calibre supérieur à 12,7 mm et munitions et composants spécialement conçus pour ces armes (sont exclus les lance- roquettes antichar portatifs, comme les grenades à tube ou LAWs, grenades à fusil ou lance-grenades) 3. Mortiers de calibre supérieur à 82 mm 4. Armes antichar guidées, y compris missiles antichar guidés (ATGMs), munitions et composants spécialement conçus pour ces articles 5. Charges et dispositifs à usage militai re contenant des ma tières énergétiques; mines et matériel connexe 6. Matériels de vision nocturne
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2112 (2013)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2112(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2112 (2013)* Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2013 13-41237* (F) *1341237* Résolution 2112 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7012e séance, le 30 juillet 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1933 (2010) , 1942 (2010) , 1951 (2010) , 1962 (2010) , 1967 (2011) , 1968 (2011) , 1975 (2011) , 1980 (2011) , 1981 (2011) , 1992 (2011) , 2000 (2011) , 2062 (2012) et 2101 (2013) , les déclarations de son président su r la situation en Côte d’Ivoire, la résolution 2066 (2012) sur la situation au Libéria et la résolution 2100 (2013) sur la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’ intégrité territoriale et de l’un ité de la Côte d’Ivoire et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Prenant note du rapport final du Secrétaire général du 26 juin 2013 (S/2013/377 ) et de son rapport spécial du 28 mars 2013 ( S/2013/197 ), Se félicitant des progrès d’ensemble accomplis sur la voie du rétablissement de la sécurité, de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire, saluant les efforts qu’a continué de déployer le Président Alassane Ouattara en vue de stabiliser l’état de sécurité, d’accélérer le relèvement éc onomique du pays et de renforcer la coopération internationale et régionale, notamment avec la coopération renforcée avec les Gouvernements ghanéen et libérien, et demandant à toutes les parties prenantes nationales d’œuvrer ensemble à consolider les acquis à ce jour et de s’attaquer aux causes profondes des tensions et du conflit, Se félicitant de la réussite des élections régionales et municipales le 21 avril 2013, tout en déplorant que l’ancien par ti au pouvoir et d’autres partis d’opposition aient décidé de les boycotter, et soulignant que ces consultations ont démontré que les autorités nationales, y compris les forces de sécurité, étaient de plus en plus à même d’assumer la responsa bilité de l’organisation et de la sécurité du scrutin, Se réjouissant que la majorité des personnes déplacées par suite de la crise postélectorale aient regagné leurs localités d’origine en Côte d’Ivoire et que le Président Alassane Ouattara ait lancé aux réfugiés un appel pour qu’ils regagnent le * Nouveau tirage pour raisons techniques (26 août 2013). S/RES/2112 (2013) 13-41237 2/10 pays, affirmant que le retour doit être volontaire et s’effectuer dans la sécurité et la dignité, condamnant fermement tous actes d’intimidation, menaces et attaques contre des réfugiés, rapatriés ou déplacés en Côte d’Ivoire, et condamnant en outre les attaques transfrontières qui, en mars 2 013, ont provoqué le déplacement temporaire de 8 000 personnes, selon les estimations, dont 500 se seraient réfugiées au Libéria, Rappelant que le Gouvernement ivoirien est responsable au premier chef du maintien de la paix, de la stabilité et de la protection de la population civile en Côte d’Ivoire, Notant l’amélioration de la sécurité en Côte d’Ivoire, tout en restant préoccupé qu’elle demeure précaire, en particulier le long de la frontière avec le Libéria, Se déclarant une fois de plus préoccupé par les problèmes fondamentaux qui restent à régler en ce qui co ncerne l’entreprise de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) et la réforme du sect eur de la sécurité, et par la circulation continue des armes, qui continue de mettre en danger la sécurité et la stabilité en Côte d’Ivoire, en particulier dans l’ouest du pays, Soulignant qu’il est urgent que le Gouvernement ivoirien accélère la formation et l’équipement de ses forces de sécu rité et, notamment, dote sa police et sa gendarmerie des armes et munitions standard nécessaires au maintien de l’ordre, S’inquiétant qu’il soit encore fait état, notamment dans le rapport du Secrétaire général daté du 26 juin 2013 ( S/2013/377 ), de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y co mpris sur la personne de femmes et d’enfants, et de la multiplication des violences sexuelles, en particulier d’actes attribués à des hommes armés, soulignant qu’il importe d’enquêter sur ces violations et ces exactions qui seraient le fait de toutes les parties, quel que soit le statut ou l’appartenance politique des auteurs, y compris pendant la crise postélectorale, réaffirmant que les auteurs de telles violations doivent en répondre et être traduits en justice, peu importe leur appartenance politique, les droits des détenus étant respectés et étant noté que le Président Alassane Ouattara a pris des engagements en ce sens, demandant instamment au Gouvernement de multiplier et d’accélérer ses efforts au servic e de la lutte contre l’impunité, Réaffirmant le rôle fondamental des femmes dans le règlement des conflits et la consolidation de la paix, l’importance de leur participation pleine et égale à toutes entreprises de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité et la part essentielle qu’elles prennent à la reconstruction du tissu social dans les pays se relevant d’un conflit, et soulignant à nouveau qu’il importe de mettre en œuvre le Plan d’action national ivoirien pour l’application de la résolution 1325 (2000) , adopté en 2008, Prenant note que, sur la base de la déclaration de la Côte d’Ivoire portant acceptation de la juridiction de la Cour péna le internationale, la Chambre préliminaire a autorisé le Procureur de la Cour pénale internationale à ouvrir une enquête sur les crimes relevant de la compétence de la Cour qui auraient été commis en Côte d’Ivoire depuis le 28 novembre 2010, y compris les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, et que la Chambre préliminaire a par la suite décidé d’étendre l’enquête en Côte d’Ivoire aux crimes qui auraient été commis depuis le 19 septembre 2002, Prenant note de la ratification par la Côte d’Ivoire, le 15 février 2013, du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, S/RES/2112 (2013) 3/10 13-41237 Saluant la contribution des donateurs et des pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), soulignant qu’il importe de fournir du personnel de police qualifié, justifiant des compétences spécialisées et linguistiques voulues, louant les efforts que l’ONUCI continue de déployer, sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, pour conc ourir au maintien de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire, et notant avec satisfaction la poursuite et l’intensification de la coopération entre la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’ONUCI, de même qu’entre les Gouvernements ivoirien et libérien et d’autres pays de la sous- région, dans la coordination des activités relatives à la sécur ité dans les zones frontalières de la sous-région, Saluant le travail accompli par M. Albert Gerard Koenders en sa qualité de Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d’Ivoire et de Chef de l’ONUCI, et se félicitant de la nomination de son successeur, Mme Aichatou Mindaoudou Souleymane, Félicitant l’Union africaine et la Commu nauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) des efforts qu’elles déploient pour asseoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et les encourageant à continuer d’aider les autorités à remédier aux principaux problèmes, en partic ulier les causes profondes du conflit et de l’insécurité dans la zone frontalière, y compris la circulation d’armes et d’éléments armés, et à promouvoir la ju stice et la réconciliation nationale, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2014 le mandat de l’ONUCI; 2. Décide que la configuration des effectifs en tenue de l’ONUCI sera modifiée, de sorte qu’au 30 juin 2014, l’effectif de l’Opération soit constitué au maximum de 7 137 militaires, dont 6 945 so ldats et officiers d’état-major et 192 observateurs militaires; 3. Entend envisager de réduire encore d’ici au 30 juin 2015 l’effectif militaire de l’ONUCI, pour le ramener à 5 437 membres, en fonction de l’évolution de la sécurité sur le terrain et de l’ap titude du Gouvernement ivoirien à se substituer progressivement à l’ONUCI dans sa mission de sécurité; 4. Décide de maintenir à 1 555 agents l’effectif autorisé de la composante de police de l’ONUCI et décide en outre de maintenir les huit agents des douanes précédemment autorisés; 5. Décide que l’ONUCI reverra la configura tion de sa présence militaire en sorte de concentrer ses ressources dans les zones à haut risque afin de s’acquitter efficacement du mandat à elle assigné d’aider le Gouvernement à protéger les civils et à stabiliser la sécurité dans le pays , notamment en augmentant les ressources déployées dans l’ouest de la Côte d’Ivoire et dans d’autres zones sensibles et en les réduisant ailleurs, si possible; S/RES/2112 (2013) 13-41237 4/10 6. Décide de confier à l’ONUCI le mandat suivant : a ) Protection des civils – Protéger la population civile du risq ue imminent d’atteinte à l’intégrité physique des personnes, sans préjudice de la responsabilité principale des autorités ivoiriennes, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement; – Appliquer la stratégie globale de protection des civils en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies; – Collaborer étroitement avec les or ganismes humanitaires, en particulier dans les zones de tension et aux fins du rapatriement des personnes déplacées, à recenser toutes menace s contre la population civile et à rassembler des informations à ce sujet, à porter à l’attention des autorités ivoiriennes s’il y a lieu; b ) Menaces sécuritaires résiduelles et problèmes frontaliers – Aider, dans la limite de ses compétences, de ses capacités et de ses zones de déploiement, les autorités nationales à stabiliser la sécurité dans le pays; – Surveiller et décourager les activité s des milices, mercenaires et autres groupes armés illégaux et, en exécuti on de son mandat de protection des civils, aider le Gouvernement à faire face aux problèmes de sécurité aux frontières, notamment transfrontières et autres problèmes dans les zones frontalières, en particulier dans les zones limitrophes du Libéria et, à cette fin, établir une coordination étroite avec la MINUL en vue d’approfondir la coopération entre missions, par exemple en organisant conjointement des patrouilles et des plans d’urgence, selon qu’il convient et en fonction de leurs mandats et moyens; – Assurer la liaison avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) en vue de favoriser la confiance mu tuelle entre tous les éléments qui composent ces forces; – Aider les autorités ivoiriennes, selon qu’il convient, à assurer la sécurité des membres du Gouvernement ivoirien et des principales parties prenantes politiques et ce, jusqu’au 31 décembre 2013, après quoi cette fonction sera intégralement transférée aux Forces de sécurité ivoiriennes; c ) Programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) et collecte des armes – Aider le Gouvernement, en étroite coordination avec d’autres partenaires bilatéraux et internationaux, à élaborer et mettre en œuvre sans plus tarder le nouveau programme national de désarmement, de démobilisation et de réintégra tion des ex-combattants et de démantèlement des milices et groupes d’autodéfense, compte tenu des droits et des besoins des différentes catégories de personnes à désarmer, démobiliser et réintégrer, notamme nt les enfants et les femmes; – Aider à l’enregistrement et à la sélection des ex-combattants et contribuer à évaluer et vérifier la fiabilité des listes d’ex-combattants; S/RES/2112 (2013) 5/10 13-41237 – Concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers, selon qu’il convient en coopération avec la MINUL et les équipes de pays des Nations Unies dans la région; – Aider les autorités nationales, notamment la Commission nationale de lutte contre la prolifération et le trafic illicite d’armes légères, à rassembler, enregistrer, sécuriser et éliminer ces armes de manière appropriée, et à détruire les restes explosifs de guerre, le cas échéant, conformément à la résolution 2101 (2013) ; – Veiller, en coordination avec le Gouvernement, à ce que les armes rassemblées ne soient pas dispersées ou réutilisées dans un cadre autre que la stratégie globale de sécurité nationale visée au point d) ci-après; d ) Reconstitution et réforme des institutions garantes de la sécurité – Aider le Gouvernement à mettre en œuvre, sans tarder et en étroite coordination avec les autres partenaires internationaux, sa stratégie globale de sécur ité nationale; – Aider le Gouvernement à pourvoir, en veillant notamment à la claire répartition des tâches et des responsabilités, à la coordination efficace, à la transparence et à l’harmonisation des efforts de tous les partenaires internationaux concourant à la réforme du secteur de la sécurité; – Conseiller le Gouvernement ivoirien, selon qu’il convient, sur la réforme du secteur de la sécurité et l’organisation de la future armée nationale, faciliter, dans les limites de ses re ssources actuelles, à la demande du Gouvernement et en étroite coopération avec les autres partenaires internationaux, la formation aux droi ts de l’homme, à la protection de l’enfance et à la protection contre la violence sexuelle et sexiste à l’intention des institutions chargées de la sécurité et de l’application des lois, ainsi que le renforcement des capacités par des programmes d’assistance technique, de colocalisation et de mentorat destinés aux agents de police, aux gendarmes et au personnel judiciaire et pénitentiaire, contribuer au rétablissement de leur présence sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire et les aider à se doter d’un mécanisme viable de sélection du personnel a ppelé à intégrer les institutions chargées du secteur de la sécurité; e ) Surveillance de l’embargo sur les armes – Surveiller l’application des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) , en coopération avec le groupe d’experts créé par la résolution 1584 (2005) , notamment en inspectant, s’ils le jugent nécessaire et le cas échéant sans préa vis, toutes armes et munitions et tout matériel connexe, où qu’ils se trouvent, conformément à la résolution 2101 (2013) ; – Recueillir, selon qu’il convient, le s armes et tout matériel connexe introduits en Côte d’Ivoire en violation des mesures imposées par le paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) , et les éliminer le cas échéant; S/RES/2112 (2013) 13-41237 6/10 f ) Appui au respect du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme – Concourir à la promotion et à la protection des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, en prêtant une attention particulière aux violations et atteintes graves commises sur la personne d’enfants et de femmes, notamment la violence sexuelle et sexiste, en étroite coordination avec l’Expert indépendant nommé en application de la résolution 17/26 du Conseil des droits de l’homme; – Suivre la situation des droits de l’homme et du droit humanitaire, aider à enquêter et faire rapport au Conseil sur les atteintes et violations en la matière, notamment celles commise s sur la personne d’enfants, conformément aux résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2068 (2012) , afin de les prévenir et de mettre fin à l’impunité; – Communiquer au Conseil le nom de tous auteurs avérés de violations graves des droits de l’homme et tenir le Comité créé par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé de tout fait nouveau à cet égard; – Soutenir le Gouvernement en ce qu’il fait pour combattre la violence sexuelle et sexiste, notamment en aidant à arrêter une stratégie multisectorielle sous appropriation i voirienne en coopération avec les entités parties à la Campagne des Na tions Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit; – Assurer une protection particulière aux femmes touchées par le conflit armé, notamment en déployant des conseillers pour la protection des femmes, le but étant de mettre en place des compétences spécialisées et d’organiser une formation en matièr e de problématique hommes-femmes, selon qu’il convient et dans les limites des ressources disponibles, conformément aux résolutions 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) et 2160 (2013) ; g ) Appui à l’aide humanitaire – Faciliter, selon que de besoin, la liberté d’accès des organismes humanitaires et aider ceux-ci à apporter leur assistance aux populations vulnérables touchées par le conflit, notamment en créant des conditions de sécurité propices à la livraison de cette assistance; – Aider les autorités ivoiriennes à organiser le rapatriement librement consenti, sûr et durable des réfugiés et des déplacés, en coopération avec les organisations humanitaires compét entes, et créer les conditions de sécurité de ce retour; h ) Information – Continuer d’utiliser les moyens de radiodiffusion de l’ONUCI, par l’intermédiaire d’ONUCI-FM, pour conc ourir à l’entreprise générale d’instauration d’un climat de paix, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2015; – Surveiller tous faits publics d’incitation à la haine, à l’intolérance et à la violence, communiquer au Conseil les noms de toutes personnes connues pour être à l’origine de violences politiques et tenir le Comité créé par la S/RES/2112 (2013) 7/10 13-41237 résolution 1572 (2004) régulièrement informé de tout fait nouveau à cet égard; i ) Redéploiement de l’administration publique et extension de l’autorité de l’État à l’ensemble du territoire – Aider les autorités ivoiriennes à étendre le pouvoir effectif de l’État et à renforcer l’administration publique dans les domaines essentiels sur l’ensemble du territoire, au x échelons national et local; j ) Protection du personnel des Nations Unies – Protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies et veiller à la sécurité et à la liberté de circulation du personnel des Nations Unies; 7. Autorise l’ONUCI à utiliser tous moyens nécessaires pour accomplir son mandat, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement; 8. Décide que la protection des civils doit rester la priorité de l’ONUCI, conformément à l’alinéa a) du paragra phe 6 de la présente résolution, et décide également que l’ONUCI doit privilégier davantage la fourniture d’appui au Gouvernement en matière de DDR, de collecte d’armes et de réforme du secteur de la sécurité, en application des alinéas c) et d) du paragraphe 6 de la présente résolution, l’objectif étant de transférer progressivement au Gouvernement ivoirien la mission de sécurité de l’ONUCI; 9. Encourage l’ONUCI et l’équipe de pays des Nations Unies à continuer de redéployer leur présence sur le terrain af in de renforcer l’appui qu’elles apportent ensemble aux autorités locales dans toute la Côte d’Ivoire, dans les zones où les civils courent le plus de risques, en par ticulier dans l’ouest du pays et les autres zones sensibles; 10. Prie le Secrétaire général de réexaminer le mandat de l’ONUCI en analysant les avantages compar atifs respectifs de celle-ci et de l’équipe des Nations Unies, et le prie également de lui rendre compte, dans son rapport à mi-parcours, de ses constatations, en y faisant notamment figurer un compte rendu détaillé assorti d’un tableau renseignant sur la division act uelle des tâches entre l’ONUCI et l’équipe de pays, et des recommandations issues de cet examen, y compris celles formulées à l’intention d’ONUCI-FM, en vue de transférer à l’équipe de pays les tâches dont celle-ci est mieux à même de s’acquitter ou , le cas échéant, au Gouvernement, et entend garder à l’examen le mandat de l’ONUCI sur la base de ce rapport; 11. Note avec préoccupation que le Gouvernement n’a guère avancé dans la mise en œuvre du programme national de DDR, tout en saluant les mesures prises initialement après la mise en place de l’Autorité pour le DDR, demande instamment au Gouvernement de lancer sans tard er l’opération de désarmement et de démobilisation de 30 000 ex-combattants d’ic i à la fin de 2013 et, conformément à l’objectif annoncé par le Président Alassa ne Ouattara, de 65 000 ex-combattants d’ici à 2015 et, à cet égard, souligne la nécessité de trouver des solutions propices à l’intégration socioéconomique durable des ex-combattants, notamment des combattantes, et encourage en outre l’équipe de pays des Na tions Unies à faciliter la planification et l’exécution de progr ammes d’appui à cette opération, en consultation avec l’ONUCI et le Gouvernement et en étroite collaboration avec tous les partenaires internationaux; S/RES/2112 (2013) 13-41237 8/10 12. Prend note de l’approbation par le Gouvernement d’une stratégie nationale de réforme du secteur de la sécurité en septembre 2012, et prie instamment le Gouvernement d’accélérer la mise en œ uvre de cette stratégie pour se doter de forces de sécurité sans exclusive et co mptables de leurs actes, avec l’appui de l’ONUCI, cet aspect de son mandat étant défini à l’alinéa d) au paragraphe 6 de la présente résolution, et d’autres parten aires internationaux concernés, d’adopter d’autres mesures propres à renforcer la confiance au sein des différents services chargés de la sécurité et du respect de la loi et entre eux, et de rétablir l’autorité de l’État dans tout le pays; 13. Demande à nouveau au Gouvernement et à tous les partenaires internationaux, y compris les entreprises privées, qui l’accompagnent dans la réforme du secteur de la sécurité à se conformer aux dispositions de la résolution 2101 (2013) et à coordonner leur action dans le sens de la transparence et de la claire répartition des tâches entre t ous les partenaires internationaux; 14. Se déclare préoccupé par l’absence de progrès dans la mise en œuvre d’une stratégie de réconciliation nationale, souligne que des mesures concrètes s’imposent d’urgence pour promouvoir la justice et la réconciliation à tous les niveaux et de tous bords, notamment en associant activement les femmes, les groupes de la société civile et la Commission Dialo gue, vérité et réconciliation, l’objectif étant de remédier aux causes profondes de la crise ivoirienne; 15 . Prie instamment le Gouvernement de veiller le plus rapidement possible à traduire en justice, en exécution de ses obligations internationa les, tous les auteurs de violations graves des droits de l’ho mme ou d’atteintes au droit international humanitaire, en particulier celles commises pendant la crise postélectorale ivoirienne, quels que soient leur stat ut ou leur appartenance politique, et à déterminer en toute transparence le statut de tous les détenus, et engage vivement le Gouvernement à continuer de coopérer av ec la Cour pénale internationale; 16. Souligne , à cet égard, l’importance des travaux de la Commission nationale d’enquête pour une réconc iliation durable en Côte d’Ivoire , se félicite que la Commission ait déposé ses conclusions publiques le 8 août 2012, l’ invite à mener toutes investigations à bonne fin, prie le Gouvernement de créer un climat propre à permettre au système judiciaire ivoirien de s’acquitter de sa mission en toute impartialité, crédibilité et transparence, da ns le respect des no rmes internationales et, à cet égard, encourage le Gouvernement à continuer de concourir à l’efficacité des opérations de la Cellule spéciale d’enquête; 17. Demande aux auteurs de violences sexuelles et sexistes de mettre immédiatement fin à leurs agissements et demande également à l’ONUCI, dans la mesure compatible avec ses attributions et responsabilités, de continuer à appuyer les efforts déployés aux niveaux national et international pour traduire en justice les auteurs de violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique; 18. Exhorte le Gouvernement à prendre des mesures concrètes et tangibles pour prévenir les violences intercommunautaires et en atténuer les conséquences en essayant de dégager un large consensus national sur la manière de régler les questions d’identité et de propriété foncière; S/RES/2112 (2013) 9/10 13-41237 19. Se félicite que le Gouvernement ait entrepris d’intensifier le dialogue politique avec l’opposition, y compris avec les partis politiques non représentés à l’Assemblée nationale, demande au Gouvernement de continuer de prendre rapidement des mesures conc rètes à cette fin et de mé nager un espace politique à l’opposition, demande également à tous les partis d’opposition de jouer un rôle constructif et de concouri r à la réconciliation et prie la Représentante spéciale du Secrétaire général de continuer à exerce r ses bons offices, notamment pour faciliter le dialogue entre tous les acteurs politiques; 20. Encourage les autorités ivoiriennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour préparer l’élection prés identielle de 2015, et en particulier à entreprendre la réforme du système électoral; 21. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2014 l’autorisation qu’il a donnée aux Forces françaises de soutenir l’ONUCI dans la limite de leurs moyens et dans leurs zones de déploiement; 22. Exhorte toutes les parties à concourir pleinement à l’action de l’ONUCI et des Forces françaises qui la soutiennent, notamment en assurant leur sûreté, leur sécurité et leur liberté de mouvement et en leur donnant un accès libre et immédiat à l’ensemble du territoire ivoirien, pour le ur permettre d’accomplir pleinement leur mandat; 23. Prend note de l’élaboration de la polit ique de diligence des Nations Unies en matière de droits de l’homme, engage l’ONUCI à l’appliquer intégralement et prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les rapports qu’il lui présente, des progrès accomplis à cet égard; 24. Se félicite que l’ONUCI et les FRCI continuent de coopérer et mènent des activités conjointes et demande aux FRCI de respecter pleinement le droit international humanitaire, le droit interna tional des droits de l’homme et le droit international des réfugiés et, dans ce contexte, rappelle qu’il importe d’assurer aux organismes chargés de la sécurité et du respect de la loi une formation aux droits de l’homme, à la protection de l’enfance et à la constatation des violences sexuelles et sexistes; 25. Demande aux Gouvernements ivoirien et libérien de continuer à resserrer leurs liens de coopération, en particulier concernant la région frontalière, notamment en intensifiant les contrôles et le partage de l’information, en coordonnant leur action et en élaborant et exécutant une stratégie commune concernant la frontière, notamment pour concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers de part et d’autre de la frontière et au rapatriement des réfugiés ; 26. Demande à toutes les entités des Nations Unies présentes en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris toutes les composantes de l’ONUCI et de la MINUL, dans les limites de leur mandat, de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, de renforcer l’appui qu’ils apportent pour stabiliser la région frontalière, notamment en resserrant leur c oopération et en définissant une vision et un plan stratégiques communs pour épauler les autorités ivoiriennes et libériennes; 27. Se félicite de la coopération entre l’ONUCI et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali S/RES/2112 (2013) 13-41237 10/10 (MINUSMA), et encourage ces deux missions à continuer dans cette voie, comme l’autorise le paragraphe 14 de la résolution 2100 (2013) ; 28. Prend note des critères de suivi généraux que le Secrétaire général a présentés aux paragraphes 69 et 70 de son rapport du 26 juin 2013 ( S/2013/377 ), le prie d’affiner ces critères stratégiques en proposant des objectifs précis et opérationnels à l’aune desquels se mesureront les progrès accomplis sur la voie de la stabilité à long terme et des jalons perme ttant de planifier la transition, et le prie également de les insérer dans son rapport à mi-parcours; 29. Prie le Secrétaire général de le te nir régulièrement informé de la situation en Côte d’Ivoire et de l’exécution du mandat de l’ONUCI et de lui présenter un rapport à mi-parcours, au plus tard le 31 décembre 2013, et un rapport final, au plus tard le 15 mai 2014, concernant la situation sur le terrain et l’application de la présente résolution; 30. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2113 (2013)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2113(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2113 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2013 13-41281 (F) *1341281* Résolution 2113 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7013e séance, le 30 juillet 2013 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président concernant la situation au Soudan et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territorial e du Soudan et sa détermination à aider le Gouvernement soudanais, dans le plein respect de sa souveraineté, à s’attaquer aux divers défis qui se posent au Soudan, Rappelant l’importance des principes de règlement pacifique des différends internationaux, de bon voisinage, de non-i ngérence et de coopération régionale, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009), sur la protection des civils en période de conflit armé, qui réaffirment, entre autres, les dispositions sur la question qui figurent dans le Document final du Sommet mondial des Nations Unies; 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012), sur les enfants et les conflits armés; 1502 (2003) sur la protection du personnel des organismes humanitaires et des Nations Unies; et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010) et 2106 (2013), sur les femmes, la paix et la sécurité, Rappelant également ses résolutions réaffirmant qu’il ne peut y avoir de paix sans justice, rappelant combien il lui importe que cesse l’impunité et que les auteurs des crimes commis au Darfour soient traduits en justice, jugeant encourageantes les enquêtes actuellement diligentées par le Procureur spécial pour le Darfour nommé par le Gouvernement soudanais et engageant ce dernier à poursuivre dans cette voie, Ayant à l’esprit la Convention relative au statut des réfugiés du 28 juillet 1951 et son protocole additionnel du 16 décembre 1966, la Convention de 1969 de l’Organisation de l’unité africaine régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique et la Convention de l’Union africaine du 29 octobre 2009 sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique, S/RES/2113 (2013) 13-41281 2 Rappelant le rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants touchés par le conflit armé au Soudan (S/2011/413), en date du 5 juillet 2011, y compris les recommandations qui y sont formulées, et rappelant également les conclusions que le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé (S/AC.51/2012/1) a adoptées le 11 octobre 2012, Réaffirmant son appui au Document de Doha pour la paix au Darfour, qui est une base solide sur laquelle le processus de paix au Darfour pourra s’appuyer; se déclarant fermement résolu et déterminé à soutenir le processus de paix, se félicitant des progrès accomplis à ce jour, mais déplorant les retards considérables pris dans la mise en œuvre du Document de Doha et exhortant le Gouvernement soudanais et le Mouvement pour la libér ation et la justice à en accélérer l’application pour en faire réellement bénéficier le peuple darfourien, se félicitant que le Mouvement pour la justice et l’égalité-faction Bachar ait signé le Document de Doha et pris de nouveau l’engagement de le mettre en œuvre, tout en l’exhortant à rapidement traduire ses engagements dans les faits, et engageant la communauté internationale à aider les signataires dans ce sens; déplorant également que certains groupes armés aient refusé de s’associer au processus et entravent la mise en œuvre du Document de Doha, leur demandant instamment de soutenir le processus, condamnant les actes de tout groupe armé visant à renverser par la force le Gouvernement soudanais et exhortant le Gouvernement soudanais et tous les groupes armés, notamment l’Armée de libération du Soudan-faction Abdul Wahid (ALS-AW), l’Armée de libération du Soudan-faction Minni Minawi (ALS-MM) et le Mouvement po ur la justice et l’égalité-faction Gibril Ibrahim, à tout mettre en œuvre pour parvenir à un règlement de paix global sur la base du Document de Doha et à s’accorder sur un cessez-le-feu permanent sans plus tarder et sans conditions préalables, Soulignant , sans préjudice de la responsab ilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales qui incombe au Conseil de sécurité, l’importance du partenariat entre l’ONU et l’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité en Afrique, en pa rticulier au Soudan, et se félicitant en particulier des efforts déployés par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan, sous la conduite du Président Mbeki en coopération avec l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), pour relever de manière globale et sans exclusive les défis de la paix, de la justice et de la réconciliation au Darfour, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 12 juillet (S/2013/420) sur la MINUAD, Saluant les efforts déployés par la MINUAD pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour et lui renouvelant son soutien sans réserve, Condamnant fermement les attaques dirigées contre la MINUAD, dont la plus récente survenue le 13 juillet qui a fait sept morts chez les soldats de la paix et dix- sept blessés parmi les soldats de la paix et les policiers, adressant ses sincères condoléances aux gouvernements et aux familles des victimes, demandant au Gouvernement soudanais d’enquêter sans tard er sur ces attaques afin d’en traduire les auteurs en justice et saluant l’engagement qu’il a pris publiquement en ce sens au sujet des attaques du 13 juillet, et demandant à toutes les parties au Darfour de coopérer pleinement avec la Mission, S/RES/2113 (2013) 3 13-41281 Soulignant la nécessité pour le Conseil d’envisager le déploiement des opérations de maintien de la paix de ma nière stratégique et rigoureuse en vue d’améliorer l’efficacité des missions de ce type, encourageant la MINUAD à mettre pleinement en œuvre son mandat sous l’empire du Chapitre VII de la Charte, soulignant à cet égard qu’il impo rte que la MINUAD décourag e toute menace à la mise en œuvre de son mandat et assure la sécurité et la sûreté de son personnel de maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations Unies, et insistant sur l’urgence qu’il y a à porter aux niveaux convenus les capacités opérationnelles et l’autonomie logistique des contingents militaires et des contingents de police pour lesquels ce n’est pas encore le cas, Profondément préoccupé par l’aggravation de la violence et de l’insécurité dans certaines parties du Darfour ces dern iers mois, notamment par l’escalade des heurts intertribaux, et par les affrontements opposant le Gouvernement soudanais et les groupes armés, déplorant vivement que ces heurts, notamment les attaques lancées par les groupes rebelles, les bombardements aériens effectués par le Gouvernement soudanais, les affrontements intertribaux, le banditisme et la criminalité continuent de me nacer les civils et que les attaques menées contre le personnel humanitaire et les Casques bl eus continuent de restreindre l’accès humanitaire aux zones de conflit où se trouve nt des populations civiles vulnérables, saluant les efforts déployés par les autorités soudanaises pour mettre fin aux affrontements intertribaux par la médiation et les encourageant à poursuivre dans cette voie, exhortant toutes les parties à cesser les hostilités, y compris tous les actes de violence dirigés contre des civils, et à faciliter d’urgence le libre accès du personnel humanitaire, en application du droit international, y compris les dispositions applicables du droit interna tional humanitaire, et des principes directeurs dans le domaine de l’aide humanita ire, tout en continuant de noter que la sécurité s’est améliorée au Darfour depuis le déploiement de la MINUAD, Rappelant que, dans le Document de Doha, le Gouvernement soudanais et les autres signataires se sont engagés à assurer l’accès sans entrave des secours humanitaires aux populations dans le besoin et la protection du personnel humanitaire et de ses opérations dans les zones placées sous leur contrôle et à garantir à la MINUAD, dans l’exercice de son mandat, une liberté de circulation sans entrave dans toutes les zones et en tout temps dans le Darfour, Se déclarant profondément préoccupé par les obstacles que la MINUAD rencontre pour s’acquitter de son mandat, y compris les restrictions imposées à sa liberté d’accès et de circulation, S’inquiétant vivement de la multiplication notable des déplacements de population au cours de l’année, de l’augmentation correspondante des besoins en matière d’assistance humanitaire et de protection, et du fait qu’environ deux millions de déplacés et de réfugiés restent en situation de déplacement, et s’inquiétant également vivement de la détérioration de la situation des déplacés au Darfour, des nouveaux réfugiés dans les pays voisins et des Tchadiens qui ont fui le Darfour, et de la situation des réfugiés et des déplacés qui n’arrivent pas à rejoindre les camps et qui sont ainsi exposés aux violences incessantes ou hors d’atteinte des secours humanitaires, tout en soulignant l’importance que l’action internationale en faveur de ces populations se poursuive, ayant conscience que certains déplacés s’établiront de manière définitive dans les zones urbaines, mais insistant sur la nécessité de veiller à assurer la sé curité dans les zones de retour, S/RES/2113 (2013) 13-41281 4 Se déclarant préoccupé par les hostilités qui opp osent le Gouvernement soudanais et l’Armée de libération du Soudan-faction Abdul Wahid (ALS-AW), l’Armée de libération du Soudan-factio n Minni Minawi (ALS-MM) et le Mouvement pour la justice et l’ égalité-faction Gibril Ibrahim et réitérant qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conf lit du Darfour et qu’un règlement politique sans exclusive est essentiel au rétablissement de la paix, Se déclarant également préoccupé par les liens qui unissent des groupes armés non signataires au Darfour et des groupes extérieurs au Darfour et exigeant la cessation de tout appui extérieur di rect ou indirect à ces groupes, Remerciant M. Ibrahim Gambari, Représentant spécial conjoint Union africaine- ONU pour le Darfour et Chef de la MINU AD, pour le travail qu’il a accompli et accueillant avec satisfaction la nomination de M. Mohamed Ibn Chambas, Réitérant sa condamnation de toutes les viol ations du droit international des droits de l’homme et du droit internatio nal humanitaire commises au Darfour et en rapport avec le Darfour, exhortant toutes les parties à se conformer à leurs obligations au regard du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, soulignant qu’il faut poursuivre en justice les auteurs de tels crimes et demandant instamment au Gouvernement soudanais de se conformer à ses obligations à cet égard, Se félicitant que la MINUAD ait entrepris de réviser ses stratégies de protection des civils et d’alerte rapide, et la prie instamment de mener à bien ses travaux et de mettre en œuvre les stratégies, Soulignant l’importance, aux fins de la mise en œuvre du mandat de la Mission, de poursuivre les efforts déployés pour renforcer la collaboration entre les composantes militaire, civile et policière de la MINUAD et entre la MINUAD et les organisations humanitaires présentes au Darfour, Redisant sa préoccupation devant les répercussions négatives de la poursuite de la violence au Darfour sur la stabilité de l’ensemble du Soudan ainsi que de la région, se félicitant des bonnes relations entre le Soudan et le Tchad ainsi que du déploiement d’une force mixte sous commande ment conjoint le long de la frontière et encourageant le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine à continuer de coopérer en vue de parvenir à la paix et à la stabilité au Darfour et dans toute la région, Accueillant avec satisfaction la Conférence des donateurs pour le Darfour, tenue à Doha les 7 et 8 avril, prenant acte de l’adoption de la Stratégie de développement du Darfour à cette occasion et engageant les donateurs à respecter leurs engagements et à remplir leurs obligations dans les meilleurs délais, et affirmant que le développement peut contribuer à l’instauration d’une paix durable au Darfour, Considérant que la situation au Soudan constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAD défini dans la résolution 1769 (2007) pour une nouvelle période de 13 mois qui prendra fin le 31 août 2014; 2. Rappelle sa décision selon laquelle la conf iguration des effectifs en tenue de la MINUAD sera revue, de sorte que la Mission soit composée au maximum de 16 200 soldats, de 2 310 policiers et de 17 unités de police constituées comprenant S/RES/2113 (2013) 5 13-41281 au maximum 140 hommes chacune; se félicite des mesures prises par la MINUAD pour appliquer cette décision; et demande instamment qu’elle soit entièrement mise en œuvre dans le délai prescrit, et que la Mission poursuive ses efforts en vue de déployer les effectifs en tenue en priorité dans les zones du Darfour où la sécurité est la plus menacée; 3. Prie le Secrétaire général, en étroite consultation avec l’Union africaine et en recueillant le point de vue de toutes les parties prenantes, de procéder à un examen détaillé et prospectif des progrès accomplis par la MINUAD dans l’exécution de son mandat, notamment au vu des changements et des faits nouveaux intervenus au Darfour depuis sa création, les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs fixés et leurs consé quences pour la Mission; et le prie également de lui présenter des options et des recommandations, d’ici au 28 février 2014, sur les moyens d’améliorer l’efficacité de la Mission; 4. Souligne que la MINUAD doit continuer de faire pleinement usage de son mandat et de ses capacités, en accordan t la priorité aux décisions concernant l’utilisation de ses capacités et de ses ress ources, pour : a) assurer la protection des civils dans l’ensemble du Darfour, notamment en mettant en œuvre à l’échelle de la Mission une stratégie d’alerte rapide assor tie d’indicateurs d’al erte précoce, en déployant des troupes à titre préventif et en augmentant le nombre de patrouilles dans les zones à haut risque, en redoublant d’efforts pour intervenir rapidement et efficacement en cas de menaces de violence contre des civils, en sécurisant, par des patrouilles de police supplémentaires, les cam ps de déplacés, les zones adjacentes et les zones de retour, et en favorisant la mise en place et la formation d’une police de proximité dans les camps de déplacés et da ns les zones de retour; et b) assurer un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave, ainsi que la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire et la protection des activités humanitaires, de façon à faciliter la libre distribution de l’aide humanitaire dans l’ensemble du Darfour; et prie la MINUAD d’utiliser au mieux ses capacités, en coopération avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autres acteurs internationaux et non gouvernementaux, pour mettre en œuvre sa stratégie globale et intégrée et atteindre ces objectifs; 5. Insiste sur le mandat de la MINUAD, sous l’empire du Chapitre VII, qui consiste avant tout, aux termes de la résolution 1769 (2007), à protéger les civils, sans préjudice de la responsabilité prin cipale du Gouvernement soudanais en la matière, et à assurer la libre circulation et la sécurité de son personnel et des agents humanitaires; exhorte la MINUAD à parer à toute menace contre elle-même ou son mandat; réaffirme qu’il importe de faire en sorte que les contingents bénéficient de la préparation requise et disposent du matériel adéquat pour être en mesure d’exécuter le mandat de la MINUAD; et demande instamment que des efforts continuent d’être consacrés aux contingent s pour lesquels des améliorations dans ce domaine sont nécessaires; 6. Accueille avec satisfaction le Cadre régissant la facilitation du processus de paix au Darfour par l’Union africaine et l’ONU et la priorité donnée aux efforts de la MINUAD, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies, pour appuyer ce cadre conformément aux paragraphes 7, 8 et 10 ci-après, et salue le travail accompli par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine à cet égard; 7. Prie instamment les parties signataires de mettre en œuvre toutes les dispositions du Document de Doha pour la paix au Darfour, notamment en S/RES/2113 (2013) 13-41281 6 s’assurant que l’Autorité régionale pour le Darfour, la Commission nationale des droits de l’homme et le Bureau du Procur eur spécial pour le Darfour, ainsi que le Comité régional pour la sécurité au Darfour, dont il salue la création, disposent des ressources et de l’autonomie nécessair es pour s’acquitter de leurs mandats respectifs; exige que les groupes armés non signataires s’abstiennent de faire obstacle à la mise en œuvre du Document de Doha; à cet égard, condamne le meurtre de Mohamed Bachar et d’autres membres de son mouvement ainsi que la prise en otage de plusieurs autres par les forces du Mouvement pour la justice et l’égalité-faction Gibril, et demande leur libération immédiate; prie la MINUAD d’aider à mettre en œuvre le Document de Doha en travaillant étroitement avec l’équipe de pays des Nations Unies aux ac tivités de désarmement, de démobilisation et de réintégration et en renforçant les capacités de la police, de la justice et de l’administration pénitentiaire; et se félicite de l’élaboration par la MINUAD et l’équipe de pays des Nations Unies du cadre stratégique intégré pour l’appui du système des Nations Unies à la mise en œuvre du Document de Doha; 8. Exige de toutes les parties au conflit, en particulier de tous les groupes armés non signataires, qu’elles s’engagent immédiatement et sans condition préalable à tout mettre en œuvre pour parvenir à un cessez-le-feu permanent et à un règlement de paix global, sur le fondement du Document de Doha pour la paix au Darfour; et demande également que toutes les parties au conflit et tous les autres groupes fassent immédiatement cesser tout ac te de violence, afin que la région puisse connaître une paix stable et durable; 9. Se félicite de l’initiative prise par le Médiateur en chef conjoint pour relacer le processus de paix, y compris par une nouvelle tentative pour ouvrir le dialogue avec les mouvements non signataires; 10. Réaffirme son appui à un dialogue politique interne au Darfour, qui se déroule dans le respect des dr oits civils et politiques des participants, y compris les femmes, dans des conditions telles qu’ils puissent exprimer leur opinion sans crainte de représailles et garantissant la libert é d’expression et de réunion pour que les consultations soient ouvertes, la libre circulation des participants et des membres de la MINUAD, la participation pr oportionnelle de to us les Darfouriens, le droit de ne pas être en proie au harcèlement, aux arrestations arbitraires et à l’intimidation, et le droit de ne pas subir de pressions de la part du Gouvernement ou des groupes armés; se félicite des mesures prises à cet égard, en particulier de la mise au point de la stratégie relative au processus interne de consultation et de dialogue au Darfour, approuvée par les facilitateurs, la MINUAD, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et l’État du Qatar; prie le Gouvernement soudanais et les groupes armés de créer les conditions pr opices à la tenue sans délai d’un tel dialogue; demande à la MINUAD de favoriser et de suivre l’évolution de ce dialogue; prie le Secrétaire général de rendre compte, dans les rapports qu’il doit régulièrement présenter en application des dispositions du paragraphe 14 ci-après, de l’ensemble des incidents de sécurité, menaces, violations des droits des participants ou interférences qui auraient été portés à sa connaissance ainsi que du contexte général dans lequel se tiendra le dialogue; et demande aux signataires du Document de Doha pour la paix au Darfour de te nir dûment compte des résultats du dialogue interne et de faire en sorte que la mise en œuvre du Document de Doha réponde aux attentes et aux besoins exprimés par la population dans le ca dre de ce dialogue; S/RES/2113 (2013) 7 13-41281 11. Remercie les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police et les donateurs qui ont apporté des contributions à la MINUAD, engage les États Membres à s’engager à fournir, et à fournir effectivement, les moyens de mise en œuvre encore nécessaires, en particulier le s moyens de mobilité aérienne dont la Mission a besoin, et rappelle l’importance de continuer à travailler en étroite consultation avec les pays fournisseurs d’effectifs militaires ou de police; condamne fermement toutes les attaques perpétrées contre la Mission, notamment l’attentat du 13 juillet qui a causé la mort de sept Cas ques bleus et les autres attaques dans lesquelles d’autres ont trouvé la mort ou ont été blessés; souligne que toute attaque ou menace contre la Mission est inacceptable et constate que les individus et entités qui planifient ou facilitent ces attaques, ou qui y participent, menacent la stabilité du Darfour et peuvent de ce fait répondre a ux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 e) de la résolution 1591 (2005); exige que de telles attaques ne se reproduisent pas et que leurs auteurs rendent compte de leurs actes à la suite d’une enquête diligente et approfondie; souligne qu’il faut renforcer la sécurité et la sûreté du personnel de la Mission, demande instamment à celle-ci de prendre toutes les mesures nécessaires, dans le cadre de ses règles d’engagement, pour protéger le personnel et le matériel des Nations Unies; condamne l’impunité dont jouissent actuellement ceux qui s’en prennent aux soldats de la paix, et, à cet égard, exhorte le Gouvernement soudanais à tout mettre en œuvre pour traduire en justice les auteurs de ces crimes et à coopérer avec la MINUAD dans ce domaine, et exhorte également les parties compétentes à coopérer avec le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire général conformément au paragr aphe 3 b) de sa résolution 1591 (2005) et prorogé par des résolutions ultérieures; 12. Se félicite du travail crédible du Mécanisme tripartite, mais se dit profondément préoccupé par la multiplication des restrictions et des obstacles bureaucratiques que le Gouvernement soudana is impose à la liberté de mouvement et aux opérations de la MINUAD, en particulier da ns les zones qui ont récemm ent été le théâtre d’affrontements; demande à toutes les parties au Darfour de lever tous les obstacles empêchant la MINUAD de s’acqui tter intégralement et correctement de son mandat, notamment d’assurer sa sécurité et sa liberté de circulation; à cet égard, exige du Gouvernement soudanais qu’il respect e intégralement et sans délai les dispositions de l’Accord sur le statut des forces, notammen t celles qui concernent les mouvements des patrouilles et les autorisati ons de vol et d’importation de matériel, en permettant à la MINUAD de faire plei nement usage des moyens aériens à sa disposition, en déliv rant rapideme nt les visas destinés au personnel de la MINUAD et en accélérant le dédouanement de son matériel au point d’entrée au Soudan; se félicite que, lors du dernier cycle de relève, le matériel ait été dédouané plus rapidement, mais se déclare préoccupé par le fait que d’autres retards persistent; se félicite des progrès accomplis dans la délivrance des visas mais déplore les retards persistants, qui mettent sérieusement en péril la capacité de la Mission de s’acquitter de son mandat; exige du Gouvernement soudanais qu’il respecte les droits dont bénéficie le personnel de la MINUAD aux termes dudit accord; 13. Exige à nouveau qu’un permis soit délivré à la MINUAD, comme prévu dans l’Accord sur le statut des forces, p our qu’elle dispose de son propre émetteur radio et puisse ainsi communiquer librement avec toutes les parties prenantes darfouriennes; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport tous les 90 jours sur les progrès réalisés dans l’exécution du mandat de la MINUAD, y compris sur S/RES/2113 (2013) 13-41281 8 les moyens opérationnels et les capacité s de soutien autonome des contingents militaires et des forces de police, ainsi que sur les progrès concernant le volet politique, les conditions de sécurité et la situation humanitaire, notamment dans les camps de déplacés et de réfugiés, les mesu res prises par toutes les parties pour faire appliquer les dispositions de cette résoluti on, les droits de l’homme, les violations du droit international humanitaire et du dr oit international des droits de l’homme, les actions de relèvement rapide et l’ensemble des restrictions et obstacles bureaucratiques imposés à la liberté de mouvement de la MINUAD; accueille avec satisfaction les objectifs et indicateurs actualisés pour la MINUAD présentés par le Secrétaire général, après consultation avec l’Union africaine, dans son rapport du 16 octobre 2012, et l’inclusion dans les rapports qu’il lui soumet tous les 90 jours d’une évaluation des progrès accomplis et des obstacles rencontrés dans la réalisation de ces objectifs, ce qui permet au Conseil de mesurer les avancées enregistrées par la MINUAD dans l’exécution de son mandat ainsi que la coopération du Gouvernement soudanais et des mouvements armés avec la Mission et le respect par toutes les parties de leurs obligations internationales; 15. Exige de toutes les parties au conflit au Darfour qu’elles mettent fin immédiatement à la violence, y compris aux attaques contre les civils, les forces de maintien de la paix et le personnel humanitair e, et respectent les obligations que leur imposent le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire; affirme , à cet égard, qu’il condamne toute violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme; demande un arrêt immédiat des hostilités, invite toutes les parties à s’engager à respecter un cessez-le-feu durable et permanent, et souligne que la MINUAD doit signaler toute violence majeure qui porte atteinte aux efforts énergiques et constructifs déployés par les parties en faveur de la paix; 16. Exprime sa grave préoccupation au sujet de la détérioration de la situation humanitaire au Darfour et des menaces qui continuent de peser sur les organisations humanitaires, se félicite que ces dernières soient en mesure d’acheminer une aide à la plupart des pers onnes dans le besoin au Darfour mais se déclare vivement préoccupé par le fait que l’accès aux populations dans les zones touchées par le conflit deme ure difficile, déplore les re strictions plus sévères entravant l’accès des organisations human itaires au Darfour, en conséquence de l’insécurité accrue, des agressions contre le personnel humanitaire, de l’interdiction d’accès imposée par les parties au c onflit et des contrain tes bureaucratiques imposées par les autorités soudanaises, prend note de la publication par le Gouvernement des directives pour le travail des organisations humanitaires 2013 concernant la coopération avec la comm unauté humanitaire sur la facilitation de l’accès du personnel humanitaire au Darfour et demande leur pleine application, soulignant qu’il est nécessaire que des visas et des autorisations de voyage soient délivrés rapidement au personnel des organisations humanitaires; et exige que le Gouvernement soudanais, toutes les milices, les groupes armés et toutes les autres parties concernées veillent à ménager a ux organisations humanitaires et à leur personnel tout accès, en toute sécurité et liberté, aux zones où se trouvent les populations dans le besoin, afin qu’elles puissent leur apporter l’aide humanitaire nécessaire, tout en respectant les principes directeurs des Nations Unies dans le domaine de l’aide humanitaire, y compris les principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance; S/RES/2113 (2013) 9 13-41281 17. Condamne la recrudescence des violations des droits de l’homme et des exactions commises au Darfour ou liées au Darfour, y compris les exécutions extrajudiciaires, le recours excessif à la force, les enlèvements de civils, les actes de violence sexuelle et sexiste, et les ar restations et détentions arbitraires, se déclare vivement préoccupé par la situation de ces détenus, parmi lesquels se trouvent des membres de la société civile et des déplacés, et souligne qu’il importe de s’assurer que la MINUAD, dans le cadre de son mandat actuel, et d’autres organisations compétentes sont en mesure de surveiller la situation de ces personnes et, à ce sujet, demande instamment au Gouvernement soudanais de coopérer plus activement avec la Mission à cette fin; lui demande de s’ acquitter pleinement de ses obligations, y compris d’honorer l’engagement qu’il a pris de lever l’état d’urgence au Darfour, de libérer tous les prisonniers politiques, d’autoriser la liberté d’expression et de s’efforcer effectivement de prendre des mesures afin d’amener les auteurs de graves violations du droit international des dro its de l’homme et du droit international humanitaire, quels qu’ils soient, à répondre de leurs actes, souligne qu’il importe que la MINUAD œuvre à la promotion des droits de l’homme et porte les exactions et les atteintes aux droits de l’ho mme à l’attention des autorités, et prie le Secrétaire général de faire état de tous les problèmes concernant les droits de l’homme signalés dans la présente résolution dans les rapports qu’il lui présente périodiquement et de lui rendre compte sans déla i des exactions et violations massives de ces droits; 18. Prend acte de l’élaboration de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, encourage la MINUAD à la mettre pleinement en œuvre et prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’état d’avancement des mesures prises à ce titre dans les ra pports qu’il lui présentera; 19. Note que le conflit dans une partie du Soudan touche les autres parties du pays et le reste de la région; préconise une coordination étroite entre les missions de l’ONU présentes dans la région, notamment la MINUAD, la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), et prie le Secrétaire général d’assurer une coopération efficace entre ces missions; 20. Note la requête formulée au paragraphe 25 de la résolution 2109 (2013) concernant la menace que fait peser l’Armé e de résistance du Seigneur dans la région et encourage la MINUAD, agissant dans la limite des ressources existantes et conformément à son mandat, à coopérer et à partager les informations relatives à cette menace; 21. Souligne qu’il importe de trouver pour le s réfugiés et les déplacés des solutions durables et dignes et d’assurer le ur pleine participation à la préparation et à la mise en œuvre de ces solutions, exige que toutes les parties au conflit au Darfour créent les conditions propices au re tour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité, des réf ugiés et des personnes déplacées, ou à leur intégration locale, se déclare profondément préoccupé par la forte aggravation de l’insécurité et les déplacements de popula tion plus importants cette année et par les besoins de protection et d’aide humanitaire en résultant, ainsi que par le fait qu’environ deux millions de personnes et de réfugiés sont toujours déplacés, souligne le rôle essentiel du Mécanisme conjoint de vérification qui permet d’évaluer dans quelle mesure ces retours sont effectivement volontaires et réalisés en connaissance de cause, et déplore vivement les obstacles bureaucratiques qui en réduisent l’efficacité et en sapent l’indépendance; S/RES/2113 (2013) 13-41281 10 22. Note que, si la sécurité et la liberté de circulation sont garanties, les initiatives en faveur d’un relè vement rapide et d’un retour à la normale au Darfour s’en trouveront grandement facilitées; souligne qu’il importe de déployer des efforts en vue d’un relèvement rapide du Darfour, lo rsque de tels efforts gagneraient à être faits et, à cet égard, encourage la MINUAD à faciliter, dans les limites de son mandat actuel, le travail de l’équipe de pays des Nations Unies et des organismes spécialisés en faveur du relèvement et de la reconstruction rapides du Darfour, en assurant notamment la s écurité dans la zone; appelle toutes les parties à accorder une entière liberté d’accès et le Gouvernement soudanais à lever toutes les restrictions d’accès, à s’employer à élim iner les causes profondes de la crise du Darfour et à accroître l’investissement consacré aux activités de relèvement rapide; 23. Se déclare vivement préoccupé par la recrudescence des conflits localisés et par l’accroissement de la criminalité et de la violence, ainsi que par leurs répercussions sur les populations civiles, et en particulier par la forte augmentation du nombre des affrontements intertribaux, et appelle toutes les parties à faire cesser d’urgence ces affrontements et à s’engager sur la voie de la réconciliation et du dialogue; se déclare profondément préoccupé également par la prolifération des armes, en particulier des armes légère s et de petit calibre, et, à cet égard, demande à la MINUAD de continuer d’appuyer les mécanismes locaux de règlement des différends, y compris avec les organisations de la société civile, et autorise le Médiateur en chef conjoint à mener des ac tivités de médiation et de réconciliation, en associant les groupes armés darfouriens; prie en outre la Mission de vérifier si des armes et matériels connexes sont pr ésents au Darfour, conformément à son mandat tel qu’il est défini au paragraphe 9 de la résolution 1769 (2007) et, dans ce contexte, de continuer à coopérer avec le Groupe d’experts créé par la résolution 1591 (2005) afin de faciliter son action; 24. Encourage le Médiateur en chef conjoint, dans la promotion du processus de paix et dans le cadre des efforts qu’ il déploie en matière de médiation et de réconciliation, à garder à l’esprit les autres processus de paix pertinents; 25. Exige que les parties au conflit mettent fin immédiatement à tous les actes de violence sexuelle et leur demand e de prendre et de tenir des engagements précis et assortis de délais pour lutter contre cette violence, conformément à la résolution 2106 (2013); et demande à la MINUAD de signaler les cas de violence sexuelle et sexiste et d’évaluer les progrès accomplis dans l’élimination de ces violences, y compris par la nomination de conseillers pour la protection des femmes dans des délais appropriés; et note l’incl usion de la protection des femmes et des enfants contre les violences sexuelles et se xistes dans la stratégie de protection des civils à l’échelle de la mission mentio nnée plus haut au paragraphe 4, et prie le Secrétaire général de veiller à ce qu e la MINUAD applique les dispositions pertinentes de la résolution 1325 (2000) et des résolutions connexes sur les femmes, la paix et la sécurité, y compris celles qui visent à promouvoir la participation des femmes à tous les stades des processus de paix, en particulier au règlement des conflits, à la planification du relèvement et à la consolid ation de la paix après un conflit, notamment les organisations féminine s de la société civile, et grâce à la nomination de conseillers pour l’égalité des sexes, et de faire figurer des informations à ce sujet dans le rapport qu’il lui présentera; S/RES/2113 (2013) 11 13-41281 26. Exige également que les parties au conflit cessent immédiatement toutes les violations et les sévices sur la personne d’enfants et prie le Secrétaire général d’assurer a) le suivi continu de la situation des enfants et l’établissement des rapports à ce sujet, notamment dans le cadre des rapports mentionnés au paragraphe 14 ci-dessus, en renforçant la coopération avec les organismes de protection de l’enfance et b) la poursuite du dialogue avec les parties au conflit en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de plans d’action assortis d’un échéancier destinés à mettre un terme au recrutement et à l’emploi d’enfants et aux autres violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme dont les enfants sont victimes; 27. Prend note de l’examen en cours de la composante civile de la MINUAD et s’attend à ce qu’il permette à la Mission d’exécuter son mandat et de répondre effectivement et efficacement aux évolutions sur le terrain et aux nouveaux besoins prioritaires; 28. Salue les efforts déployés par la MINUAD pour gérer les impacts de ses opérations sur l’environnement en s’acquittant des tâches qui lui ont été prescrites, selon qu’il convient et conformément aux résolutions applicables et pertinentes de l’Assemblée générale et aux règles et règlements de l’Organisation des Nations Unies, et encourage la Mission à poursuivre ces efforts; 29. Prie le Secrétaire général d’examiner et de mettre à jour régulièrement le concept d’opérations et les règles d’engagement de la MINUAD, conformément au mandat qu’il a confié à celle-ci dans ses réso lutions sur la question, et de lui rendre compte, ainsi qu’aux pays fournisseurs de c ontingents, dans les rapports mentionnés au paragraphe 14 ci-dessus; 30. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2114 (2013)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2114(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2114 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2013 13-41305 (F) *1341305* Résolution 2114 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7014e séance, le 30 juillet 2013 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 5 juillet 2013 (S/2013/392) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 31 juillet 2013, Notant également que le Secrétaire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport sur la question, faisant écho à la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’est aux Chypriotes eux-mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan de l’Organisation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Se félicitant des progrès accomplis à ce jour et des efforts déployés par les parties pour que les négociations reprenne nt de manière fructueuse en octobre, Rappelant combien il importe à la communaut é internationale que toutes les parties s’engagent pleinement dans les né gociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que le passage à une phase plus active des négociations n’a pas encore permis un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizona le et sur l’égalité politique, comme y appellent ses résolu tions pertinentes, engageant les parties à reprendre les négociations de fond sur les questions esse ntielles et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Se félicitant des efforts faits par le Secrétaire général, lors de sa rencontre avec les deux dirigeants le 31 octobre 2011 et le 23 janvier 2012, pour favoriser les progrès, et lui exprimant son soutien sans faille, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen des mesures de confiance militaires et les discussions à ce sujet, et appelant à de nouveaux efforts pour mettre en œuvre l’ensemble des mesures de confiance restantes ainsi que pour parvenir à S/RES/2114 (2013) 13-41305 2 un accord au sujet de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et encourageant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment des avantages économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à contribuer à faire prévaloir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum éventuel, les avantages d’un règlement en expliquant qu’il importe de faire preuve à cette fin de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Estimant que porter atteinte à la crédibilité de l’ONU compromet le processus de paix lui-même, Soulignant l’importance du rôle d’accompagnement que jouent la communauté internationale et, en particulier, les pa rties intéressées en prenant des mesures concrètes en vue d’encourager les dirigean ts chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion qui s’offre actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que l’ét at de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître les tens ions, de remettre en question les progrès réalisés ou de porter atteinte à la bonne volonté sur l’île, Rappelant la ferme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines encore existants dans la zone tampon, et estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que continuent de poser les mines à Chypre, et plaidant pour un accord rapide concernant la fac ilitation de la reprise des opérations de déminage des champs de mines restants, Soulignant l’importance des activités du Com ité des personnes disparues, préconisant vivement l’ouverture d’accès à toutes les zones pour permettre au Comité d’accomplir ses tâches et convaincu que cela favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les groupes de femmes, est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle important dans les processus de paix, se félicitant des efforts réalisés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opéra tions de maintien de la paix, S/RES/2114 (2013) 3 13-41305 Se félicitant de l’intention du Secrétaire généra l de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité et l’efficience, notamment les activités de la Force, au besoin, et notant qu’il importe, en prévision du règlement, de préparer des plans d’action, si nécessaire assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements à apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Se félicitant aussi des efforts que continuent de déployer Alexander Downer, en sa qualité de Conseiller spécial du Secrét aire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritables en vue de parvenir à un règlement global, ainsi que Lisa Buttenheim, en sa qualité de Repr ésentante spéciale du Secrétaire général, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires au financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations versent de nouvelles contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et de la lutte contre ces maladies, 1. Prend acte des progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables, mais relève qu’ils ne suffis ent pas et qu’ils n’ont pas encore débouché sur un règlement global et durable, et exhorte les parties à poursuivre les discussions pour réaliser des progrès décisifs co ncernant les questions essentielles; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général (S/2013/392); 3. Rappelle sa résolution 2026 (2011) et demande aux deux dirigeants : a) De s’employer davantage à faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général de s négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les convergences et la voie à suivre, et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il conviendra; 4. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures seront arrêtées d’ un commun accord et mises en œuvre, y compris des mesures de confiance militair es et l’ouverture de nouveaux points de passage; 5. Se félicite de tous les efforts consentis pour donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues et engage toutes les parties à assurer au Comité une liberté d’accès totale; 6. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; S/RES/2114 (2013) 13-41305 4 7. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2014; 8. Demande aux deux parties de continuer à tenir, d’urgence et dans le respect du mandat de la Force, des consulta tions avec celle-ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter la destruc tion des mines qui s’y trouvent encore, et prie instamment les deux parties d’étendre les opérations de déminage au-delà de la zone tampon; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris sur la que stion des plans d’action à élaborer en prévision du règlement, au plus tard le 10 janvier 2014, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts déployés par la Forc e pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général concernant l’exploitation et les atteintes sexuelles et veiller à ce que son personnel re specte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des continge nts d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de sensibiliser les contingent s avant leur déploiem ent, ainsi que de prendre des mesures disciplinaires et au tres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2115 (2013)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2115(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2115 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 29 août 2013 13-46161 (F) *1346161* Résolution 2115 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7025e séance, le 29 août 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) et 2064 (2012) ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Liban, Répondant à la demande formulée par le G ouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 12 juillet 2013, tendant à ce que le manda t de la FINUL soit prorogé, sans modification, pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée à la Présidente du Conseil le 31 juillet 2013 ( S/2013/457) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant son attachement à l’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez-le-feu pe rmanent et à une solution à long terme du conflit, comme l’envisage ladite résolution, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006) , et comptant que l’enquête de la FINUL sera rapidement achevée afin que de telles violations n’aient plus lieu à l’avenir, Saluant le rôle constructif que joue le mécanisme tripartite pour désamorcer les tensions et témoignant son soutien à la FINUL dans l’action qu’elle mène pour inciter les deux parties à continuer de mettr e en place des dispositifs de liaison et de coordination, S/RES/2115 (2013) 13-46161 2/4 Soulignant qu’il importe que l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée, Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue dans sa totalité, se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquage de la Ligne bleue , et encourageant les parties à redoubler d’efforts, en coopération avec la FINUL, pour marquer la totalité de la Ligne bleue de façon visible, et pour progresser dans la matéria lisation des points litigieux, comme le recommande le bilan stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives d’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, réaffirmant qu’il est déterminé à ce que de tels actes d’intimidation n’empêchent pas la FINUL de s’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , et rappelant à toutes les parties qu’elles sont tenues de garantir la sécurité des soldats de la paix et de faire en sorte que la FINUL jouisse d’une liberté de circulation complète et sans entrave, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL, et soulignant qu’il faut impérativement doter celle-ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelq ue nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l’ empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la FINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que lui-même adopte une approche rigoureuse et stratégique en ce qui concerne le déploiem ent des missions de maintien de la paix, Exprimant son soutien sans réserve aux priorités stratégiques et aux recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 ( S/2012/151 ) à l’issue du bilan stratégique de la FINUL, et priant le Secrétaire général de continuer à le tenir informé de la suite donnée à ce bilan, Appelant les États membres à fournir au besoin une assistance à l’armée libanaise en la dotant des moyens néce ssaires pour s’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006) , Constatant que la situation qui règne au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2014 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’armée libanaise a contribué à créer un nouvel e nvironnement stratégique dans le sud du S/RES/2115 (2013) 3/4 13-46161 Liban, se félicite que la FINUL et l’armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande à celles-ci de coopérer encore plus; 3. Se félicite à cet égard que la FINUL et l’armée libanaise participent au dialogue stratégique ayant pour but d’analyser les forces terrestr es et les moyens maritimes et de définir une série de cr itères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL par rapport à celles de l’armée libanaise afin de déterminer ce dont cette dernière a besoin pour mener à bien les tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) , et juge encourageants à cet égard les progrès accomplis en vue de donner un caract ère officiel au méca nisme de dialogue stratégique entre l’armée libanaise et la FINUL; 4. Félicite , dans ce contexte, l’armée libanaise pour les efforts qu’elle a consentis en vue de mettre sur pied son plan de développement des capacités, dont le plan de dialogue stratégique fait partie intégrante, conformément aux recommandations issues du bilan stratégique, et demande donc aux donateurs de coopérer davantage afin d’aider l’armée liba naise, un des piliers fondamentaux de la stabilité du pays, à renforcer ses capacités, notamment en menant des activités de formation; 5. Demande instamment à toutes les parties inté ressées de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute viol ation de la Ligne bleue et de respecter celle-ci dans sa totalité, et de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL; 6. Demande instamment à toutes les parties d’honorer scrupuleusement l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unie s et de veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL soit pleinement respectée et exempte d’entrave, conformément à son mandat et à ses règl es d’engagement, notamment en évitant toute conduite qui mette en danger le personnel des Nations Unies, demande à cet égard que la FINUL et l’armée libanaise c ontinuent de coopérer, surtout en menant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplacements, et demande à nouveau que l’enquête ouverte par le Liban sur les attentats du 27 mai, du 26 juillet et du 9 décembre 2011 soit rapideme nt menée à bien afin que les auteurs soient traduits en justice; 7. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général pour réaliser des progrès tangibles vers un cessez-le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , et souligne que les parties doivent en faire plus pour progresser vers la pleine application de la résolution 1701 (2006) ; 8. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait; 9. Demande à nouveau à tous les États d’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL; 10. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles S/RES/2115 (2013) 13-46161 4/4 décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le Code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’ enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 11. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; 12. Souligne combien il est important et néces saire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient, su r le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamme nt ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2116 (2013)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2116(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2116 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 18 septembre 2013 13-47970 (F) *1347970* Résolution 2116 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7033e séance, le 18 septembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et dans la sous-région, en particulier ses résolutions 1509 (2003), 1836 (2008) , 1885 (2009) , 1938 (2010) , 1971 (2011) , 2008 (2011) et 2066 (2012) , la résolution 2100 (2013) sur la situation au Mali et la résolution 2112 (2013) sur la situation en Côte d’Ivoire, Saluant les rapports du Secrétaire général en date du 28 février 2013 (S/2013/124) et du 12 août 2013 ( S/2013/479) et prenant note des recommandations qui y sont formulées, Se félicitant des progrès d’ensemble accomplis sur la voie du rétablissement de la sécurité, de la paix et de la stabilité au Libéria, saluant , à l’occasion du dixième anniversaire de l’Accord général de pa ix, la volonté inentamée du peuple et du Gouvernement libérien de bâtir la paix et des mécanismes et institutions démocratiques et d’opérer d’importantes réformes et saluant en outre les efforts que le Gouvernement ne cesse de déployer pour renforcer la coopération en matière de sécurité dans la sous-région, notamment avec les Gouvernements guinéen, sierra- léonais et ivoirien, Conscient que la stabilité durable au Libéria et dans la sous-région dépendra d’institutions publiques viables comptables de leur action, notamment des secteurs de la sécurité et de l’état de droit, Encourageant le Gouvernement libérien à accélérer ses efforts en vue de promouvoir la réconciliation nationale et le redressement économique, lutter contre la corruption et favoriser l’efficacité et la bonne gouvernance, notamment en continuant de faire en sorte que les ressources naturelles soient effectivement gérées de façon plus transparente et responsable par les pouvoirs publics, et notant avec préoccupation qu’il existe un risque de conflit auto ur des ressources naturelles et de différends s’agissant de la propriété foncière et constatant que les problèmes de corruption menacent de déstab iliser le pays et de saper des institutions de l’État, Prenant note de la prorogation du mandat du Comité de révision de la Constitution accordée par le Gouvernement libérien, attendant avec intérêt de voir un processus de révision constitutionnelle global et ouvert à tous ainsi que S/RES/2116 (2013) 13-47970 2/7 l’élaboration d’un plan d’action national pour les droits de l’homme et d’une feuille de route de promotion de la réconciliation nationale, demandant instamment que des efforts soient faits pour renforcer la Co mmission nationale indépendante des droits de l’homme et engageant toutes les forces vives libériennes à intensifier leurs efforts afin de parvenir à une plus grande cohésion sociale, Se félicitant de la contribution apportée par la Commission de consolidation de la paix à la réforme du secteu r de la justice, à l’état de droit et à la réconciliation nationale, prenant acte avec satisfaction de la mise en place à Gbarnga du premier centre pour la justice et la sécurité avec l’appui de la Commission de consolidation de la paix et encourageant le Gouvernement libérie n à tirer les leçons de l’expérience acquise en décidant de l’ordre de priorité des centres supplémentaires qui devront être mis sur pied afin d’élargir la fourniture de serv ices de sécurité et autres à l’ensemble du pays, Exprimant sa reconnaissance au Gouvernement et au peuple libérien pour l’assistance qu’ils ne cessent de fournir aux réfugiés ivoiriens dans l’est du Libéria et prenant note des progrès accomplis en vue du rapatriement volontaire de ces derniers en Côte d’Ivoire, Se félicitant du lancement de l’initiative « National Vision 2030 » en décembre 2012, et espérant qu’elle permettra de doter les Libériens d’un vaste processus participatif pour surmonter les difficulté s politiques, économiques et sociales dont le pays souffre de longue date, Prenant note de l’efficacité de l’Opération « Restore Hope » à la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire di rigée conjointement par la Police nationale libérienne, le Bureau de l’immigration et de la naturalisation et les forces armées libériennes et conscient que l’instabilité dans l’ouest de la Côte d’Ivoire menace toujours la sécurité transfrontalière du Libéria et de la Côte d’Ivoire, Saluant le travail qu’accomplit la Missi on des Nations Unies au Libéria (MINUL), sous la direction de la Représentante spéciale du Secrétaire général, et la contribution substantielle que la Mission continue d’apporter au maintien de la paix et de la stabilité au Libéria, et prenant note avec satisfaction du renforcement de la coopération de la MINUL avec l’Opérati on des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), notant avec préoccupation les risques que l’insécurité, notamment la criminalité transnationale organisée, y co mpris les activités illicites telles que le trafic d’armes font peser sur la stabilité, se félicitant de la mise au point par la MINUL d’une stratégie globale de protection des civils et encourageant les efforts faits pour doter la MINUL de compétences et moyens qui lui permettent de mener à bien ses activités de promotion, de prot ection et de surveillance des droits de l’homme, Affirmant que c’est au Gouvernement libérien qu’il incombe au premier chef de réformer le secteur de la sécurité et l’ encourageant , avec le soutien de la MINUL, à progresser concrètement dans la réforme et la restructuration du secteur de la justice, Se félicitant de la coopération entre le Gouvernement libérien et la MINUL ainsi que des efforts importants qu’ils dépl oient pour planifier, organiser et mettre en œuvre la première phase du retrait des effectifs militaires de la MINUL, conformément à sa résolution 2066 (2012) , constatant avec préoccupation que le Gouvernement éprouve toujours des difficul tés à financer les coûts persistants S/RES/2116 (2013) 3/7 13-47970 associés au déploiement du personnel de sécurité et les moyens nécessaires au fonctionnement et à l’entretien des sites évacués, exhortant le Gouvernement libérien à intensifier ses efforts en faveur de la rétrocession, par la MINUL, des compétences en matière de sécurité aux autorités nationales, notamment pour ce qui est d’arrêter des priorités, de combler les lacunes les plus graves et d’améliorer les moyens de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’immigration et de la naturalisation ainsi que du secteur de la justice et demandant instamment au Gouvernement de redoubler d’efforts pour en registrer et dépister les armes et le matériel connexe utilisés et importés par ses forces de sécurité, Conscient de l’ampleur des défis qui restent à relever dans tous les secteurs, y compris la persistance des crimes violents, notamment l’incidence élevée des cas de violence sexuelle et sexiste, en particulier sur la personne d’enfants, rappelant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) et 2106 (2013) relatives à la question des femmes, de la paix et de la sécurité, se félicitant de ce que le Gouvernement libérien redouble d’efforts, en coordination avec la MINUL, pour promouvoir et protéger les droits des civils, en particulier des femmes et des enfants et, à cet égard, appréciant la signature par le Gouvernement de l’initiative COMMIT la ncée par ONU-Femmes et réaffirmant qu’il importe de doter les missions créées par le Conseil de sécurité des compétences techniques et de la formation appropriées en matière d’égalité des sexes, Accueillant avec satisfaction les efforts déployés par le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de ma intien de la paix, y compris celles de la MINUL, et réaffirmant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique du déploiement d’opérations de maintien de la paix, Remerciant la communauté internationale, y compris la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA), l’Union du fleuve Mano (UFM) et le Bure au des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest (BRSAO) de leur soutien constant à l’entreprise de consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria et dans la région, et prenant note de la Réunion de haut niveau qui s’est tenue le 29 juin 2013, coprésidée par le Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, le Président de la Commission de la CEDEAO et le Secrétaire général de l’Un ion du Fleuve Mano, afin de lancer le processus d’élaboration d’une stratégie sous -régionale pour la région de l’Union du Fleuve Mano, Considérant que la situation qui règne au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUL jusqu’au 30 septembre 2014; 2. Souligne qu’il incombe en premier et dernier ressort au Gouvernement libérien de pourvoir à la sécurité et à la protection de sa population et lui demande instamment de hiérarchiser ses priorités pour se doter d’organismes de sécurité en toute célérité et efficacité, notamment en fournissant des ressources financières et tout autre appui en temps utile; 3. Réaffirme sa décision que la MINUL doit avant tout continuer d’aider le Gouvernement à consolider la paix et la st abilité au Libéria et à protéger les civils, mais aussi appuyer, en tant que de besoin, ses efforts en faveur de la réussite du S/RES/2116 (2013) 13-47970 4/7 transfert à la Police nationale libérienne de toutes les compétences liées à la sécurité, ce qui suppose un renforcement des capacités de gestion du personnel de cette dernière, l’amélioration des progra mmes de formation qui lui permettront d’assumer rapidement ses fonctions en matière de sécurité et la coordination de ces activités avec tous les partenaires, notamment le Gouvernement lib érien, la direction de la police nationale et les donateurs; 4. Rappelle qu’il a approuvé, dans sa résolution 2066 (2012) , la recommandation formulée par le Secrétaire général de réduire le personnel militaire de la MINUL en rapatriant quatre bataillons d’infanterie et les unités de soutien qui s’y rattachent, en trois phases qui s’ét aleraient d’août 2012 à juillet 2015, ce qui ramènerait les effectifs militaires, en juillet 2015, à quelque 3 750 hommes, en tenant compte des conditions régnant dans la zone d’opérations, et autorise à cet égard le Secrétaire général à mettre en œ uvre la deuxième phase allant d’octobre 2013 à septembre 2014, durant laquelle la co mposante militaire sera réduite de 1 129 hommes; 5. Décide de maintenir les effectifs de police autorisés de la MINUL à leur niveau actuel, soit 1 795 policiers, dont 10 unités de police constituées; 6. Souligne que toutes reconfigurations futures de la MINUL seront décidées en fonction de l’évolution de la s ituation sur le terrain et de la capacité du Gouvernement libérien de mieux protéger la population grâce à des forces de sécurité viables et efficaces et à la réforme du secteur de la justice, y compris des tribunaux et de l’administration pénitentia ire, en vue de reprendre progressivement les fonctions de la MINUL en matière de sécurité; 7. Encourage le Gouvernement libérien et la MINUL à accélérer la planification de la transition et à identi fier les lacunes graves qu’il convient de combler pour faciliter le succès de la tr ansition, notamment en hiérarchisant les priorités, de manière à faire une place à la promotion des droits de l’homme et la réconciliation, évaluer les problèmes de sécurité qui se posent, y compris aux frontières, renforcer les institutions démocra tiques et étendre l’auto rité de l’État et les services publics à l’ensemble du territoire et prie le Secrétaire général de réaliser une étude pour identifier les avantages comparatifs de la MINUL et de l’équipe de pays des Nations Unies et de lui présenter ses conclusions dans son rapport final et dit son intention de déployer une mission d’évaluation technique au Libéria d’ici à la fin de 2014, peu après les élections sénatoriales d’octobre 2014, laquelle serait axée sur la transition en matière de sécurité , y compris les modalités et le calendrier détaillés de la transition future de la MI NUL dès l’achèvement de sa reconfiguration en cours en juillet 2015 et de lui faire rapport sur ses conclusions au plus tard en mars 2015; 8. Prie le Secrétaire général de doter la MINUL de conseillers spécialisés qualifiés dont les compétences et l’expé rience professionnelles conviennent pour cette phase de transition afin de renforcer l’encadrement, le but étant d’accroître les capacités du Gouvernement libérien, en partic ulier la Police nationale libérienne, et d’accélérer la mise en œuvre de programmes durables dans les domaines de l’état de droit, de la justice, de la gouvernance et de la réforme du secteur de la sécurité, y compris des mécanismes permettant de juger les auteurs de violences sexuelles et sexistes; S/RES/2116 (2013) 5/7 13-47970 9. Souligne que, pour asseoir durablement la stabilité, le Gouvernement libérien devra se doter d’un secteur de la sécurité suffisamment autonome, capable et compétent pour renforcer la confiance de tous les Libériens et, à cet égard, engage la MINUL, conformément à son mandat, à continuer de procéder aux ajustements internes nécessaires et, à la demande du Gouvernement libérien, à aider le peuple et le Gouvernement à aller de l’avant dans les domaines jugés prioritaires, notamment la réconciliation nationale, la réforme constitutionnelle et la décentralisation, tout en continuant d’a ccompagner les réformes dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit et encourage le Gouvernement libérien à rendre le secteur de la sécurité plus respectueux des droits de l’homme, plus professionnel et plus responsable et à exercer une tutelle efficace sur ce secteur ainsi qu’à redoubler d’efforts pour accélérer la réconciliation nationale; 10. Se dit préoccupé par l’incidence toujours élevée des cas de violence sexuelle et sexiste sur la personne de femmes et de filles au Libéria, demande à nouveau au Gouvernement libérien de continuer à lutter contre la violence sexuelle, en particulier sur la personne d’enfants, ainsi que contre la violence sexiste et, en coordination avec la MINUL, de continuer à lutter contre l’impunité des auteurs de ces crimes et de fournir aux victimes réparation, appui et protection, y compris grâce à des campagnes d’information tout en continuant de renforcer les capacités de la Police nationale dans ce domaine ai nsi que de faire connaître la législation nationale en vigueur sur la violence sexuelle et encourage le Gouvernement libérien à raffermir ses engagements à cet égard, y compris en finançant la mise en œuvre de son plan national d’action sur la violence se xuelle et sexiste et en améliorant l’accès des femmes et des filles à la justice; 11. Engage la MINUL à continuer d’entretenir le dialogue avec la population civile pour lui faire mieux connaître et comprendre son mandat et ses activités, dans la limite des moyens dont elle dispose; 12. Demande au Gouvernement libérien de continuer à appuyer, dans les limites des moyens existants, avec l’assist ance de la MINUL, de l’équipe de pays des Nations Unies et des partenaires intern ationaux, la particip ation des femmes à la prévention des conflits, au règlement des conf lits et à la consolidation de la paix, notamment en tant que décideuses dans le s organes de gouvernance créés au sortir du conflit, ainsi qu’aux diverses entreprises de réforme; 13. Demande aux Gouvernements ivoirien et libérien de continuer à resserrer leur coopération, y compris avec le soutien de l’ONUCI et de la MINUL ainsi que des équipes de pays des Nations Unies, en particulier s’agissant de la zone frontalière, notamment en renforçant la surv eillance et l’échange d’informations, en menant des activités coordonnées et en définissant et appliquant une stratégie pour leur frontière commune dans le but de favor iser le désarmement et le rapatriement d’éléments armés étrangers se trouvant de part et d’autre de la frontière, ainsi que le retour volontaire des réfugiés en toute sécurité et dignité; 14. Réaffirme les dispositions de ses résolutions 1609 (2005) et 2100 (2013) concernant la coopération, conformément aux conditions énoncées dans la présente résolution, et exhorte les entités des Nations Unies prés entes en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris toutes les composante s de l’ONUCI et de la MINUL, dans la limite de leur mandat, de leurs moyens et des zones où elles sont déployées, à renforcer l’appui qu’elles a pportent aux fins de la stabilisation de la zone S/RES/2116 (2013) 13-47970 6/7 frontalière, notamment en resserrant leur c oopération et en définissant un projet et un plan stratégiques communs pour aider les autorités ivoiriennes et libériennes; 15. Prend note du transfert de la MINUL à l’ONUCI de trois hélicoptères devant être utilisés en Côte d’Ivoire et au Libéria, le long de la frontière entre les deux pays et au-delà, et du transfert de quatre véhicules blindés de transport de troupes et affirme l’importance des mécanismes de coopération entre la MINUL et l’ONUCI dans le cadre de la réduction de leurs effectifs; 16. Demande à la communauté des donateurs de continuer d’aider le Gouvernement libérien, ainsi que les entités des Nations Unies et les organismes humanitaires, selon qu’il y a lieu, à mettre en œuvre des mesures concernant les réfugiés ivoiriens qui se trouvent toujours au Libéria; 17. Souligne la nécessité de conjuguer de manière cohérente maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin d’assurer une intervention efficace au lendemain de tout conflit, prie le Secrétaire général, en concertation avec l’équipe de pays des Nations Unie s et les partenaires internationaux, de continuer à coordonner son action et à coopérer avec la Commission de consolidation de la paix, demande que les centres pour la justice et la sécurité soient rapidement créés, en tenant compte des en seignements tirés de l’expérience acquise, et dotés du personnel nécessaire pour être pleinement opérationnels afin que l’accès aux services de justice et de sécurité s’améliore dans tout le Libéria, et engage la Commission de consolidation de la paix, après des consultations étroites avec le Gouvernement libérien, à continuer de re ndre compte des conclusions de ses missions et de ses recommandations sur la façon dont elle pourra hâter les progrès en matière de réforme de la sécurité, d’ét at de droit et de réconciliation nationale; 18. Souligne combien il importe que le concep t d’opérations militaires et les règles d’engagement soient régulièrement actualisés et qu’ils soient parfaitement conformes aux dispositions de la présente résolution, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte sur ce sujet, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents; 19. Souligne également combien il importe que le Gouvernement libérien, agissant en coordination avec la MINUL, l’ équipe de pays des Nations Unies et les partenaires internationaux, continue de se doter d’institutions pleinement opérationnelles et indépendantes dans les dom aines de la sécurité et de l’état de droit et, à cette fin, préconise que les plans de développement des secteurs de la sécurité et de la justice et le plan d’ac tion national pour les droits de l’homme soient mis en œuvre et appliqués dans la concertation et encourage la rationalisation de la gestion des activités d’assistance, y compris de la part des partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin de soutenir les effort s faits par le Gouvernement pour réformer les secteurs de la justice et de la sécurité; 20. Encourage la CEDEAO et l’Union du fleuve Mano à élaborer, avec l’appui du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et avec l’assistance de l’ONUCI et de la MINUL, selon qu’il y a lieu, une stratégie sous-régionale pour lutter contre la menace constituée par les mouvements transfrontières de groupes armés et d’armes ainsi que par le trafic, et prie le Secrétaire général de faire régulièrement le point des progrès accomplis dans l’élaboration de cette stratégie; 21. Prie le Secrétaire général de l’informer régulièrement de la situation sur le terrain au fil de la reconfiguration de la MINUL, des progrès accomplis par rapport aux jalons de la transition, et de l’état d’avancement du plan de transition S/RES/2116 (2013) 7/7 13-47970 qui doit être établi en concertation avec le Gouvernement libérien, y compris des avancées réalisées dans les domaines priorita ires visés aux paragraphes 3, 7, 8 et 9 ci-dessus, et de lui présenter un rapport à mi-parcours, au plus tard le 28 février 2014, et un rapport final, au plus tard le 15 août 2014, concernant la mise en œuvre de la présente résolution; 22. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2117 (2013)
IntituléArmes légères et de petit calibre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2117(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2117 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 26 septembre 2013 13-48742 (F) *1348742* Résolution 2117 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7036e séance, le 26 septembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant qu’en vertu de la Charte des Nations Unies il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécu rité internationales et notant l’importance des armes légères et de pe tit calibre, armes les plus fréquemment utilisées dans la plupart des conflits armés récents, Rappelant les déclarations de son président en date des 19 mars 2010 (S/PRST/2010/6 ), 14 janvier 2009 ( S/PRST/2009/1 ), 29 juin 2007 ( S/PRST/2007/24 ), 17 février 2005 ( S/PRST/2005/7 ), 19 janvier 2004 ( S/PRST/2004/1 ), 31 octobre 2002 (S/PRST/2002/30 ), 31 août 2001 ( S/PRST/2001/21 ) et 24 septembre 1999 (S/PRST/1999/28 ), et les autres résolutions qu’il a adoptées sur la question, notamment celle datée du 16 septembre 1998 ( S/RES/1196 (1998) ), ainsi que les déclarations de son président concernant les armes légères et de petit calibre, Soulignant que le droit de légitime défe nse, individuelle ou collective, consacré par l’Article 51 de la Charte de s Nations Unies, et les exigences légitimes des pays en matière de sécurité doivent être pleinement pris en compte, et conscient que les armes légères et de petit calibre sont vendues, fabr iquées et conservées par les États pour des raisons légitimes liées à la sécurité, à des activités sportives ou au commerce, Vivement préoccupé par le fait que le tran sfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’arme s légères et de petit calibre dans de nombreuses régions du monde continuent de menacer la paix et la sécurité internationales, causent d’importantes pertes en vie humaines, contribuent à l’instabilité et à l’insécurité , et continuent de compro mettre l’aptitude du Conseil à s’acquitter efficacement de sa responsabilité principale, qui est de maintenir la paix et la sécurité internationales, Sachant que les risques découlant du tr ansfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détourne ment d’armes légères et de petit calibre peuvent varier selon les circonstances nationales, régionales et sous-régionales, et préconisant l’adoption de mesures qui répondent aux besoins et problèmes existants, Constatant l’importance du renforcement des capacités pour la lutte contre les menaces découlant du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du S/RES/2117 (2013) 13-48742 2/7 détournement d’armes légères et de petit calibre, notamment en Afrique, saluant les efforts que les États et les organisations internationales, régionales et sous- régionales ont faits pour s’attaquer à ce fléau, et préconisant instamment que ces efforts soient soutenus, Soulignant qu’il importe d’aider les États Me mbres, ainsi que les organisations intergouvernementales, régionales et sous-régionales, à renforcer les capacités dont elles disposent pour prévenir et comba ttre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’ armes légères et de petit calibre, Rappelant avec préoccupation les rapports étroits qui existent entre le terrorisme international, la criminalité transnationale orga nisée, le trafic de drogues, le blanchiment de l’argent, d’autres tran sactions financières illicites, le courtage illicite d’armes légères et de petit calibre et le trafic d’armes, et le lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et le trafic d’armes, qui alimentent et exacerbent de nombreux conflits, Préoccupé par les menaces que le tr ansfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détourne ment d’armes légères et de petit calibre continuent de faire peser sur la sécu rité des soldats de la paix des Nations Unies et leur aptitude à exécuter les mandats de maintien de la paix, et sur la sûreté et la sécurité des agents humanitaires et leur aptitude à fournir efficacement une aide humanitaire, Rappelant avec une vive inquiétude que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre alimentent les conflits armés, ont toute une série de co nséquences néfastes sur les droits de l’homme, la situation humanitaire, le développement et la situation socioéconomique, plus particulièrement sur la sécurité des civils dans les conflits armés, notamment des femmes et des filles , qui subissent plus que leur part de violence, et exacerbent les viol ences sexuelles et sexistes, ainsi que le recrutement et l’utilisation d’enfants par les parties a ux conflits armés, en violation du droit international applicable, Notant que la présente résolution porte su r le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, y compris en ce qui concerne les embargos sur les armes décrétés par le Conseil, Constatant que les embargos sur les armes décrétés par le Conseil contribuent grandement à combattre le transfert illicite d’armes lé gères et de petit calibre, atténuer l’intensité des conflits et cr éer des conditions propices à un règlement pacifique des situations qui menacent la pa ix et la sécurité internationales ou y portent atteinte, et constatant aussi le rôle de ces embargos dans la prévention des conflits, la consolidation de la paix après les conflits, le désarmement, la démobilisation et la réintégration, et la réforme du secteur de la sécurité, Conscient qu’assurer de façon efficace la sécurité physique et la gestion des stocks d’armes légères et de petit calibre et de munitions contribue largement à prévenir le transfert illicite, l’accumula tion déstabilisante et le détournement d’armes légères et de pe tit calibre, conformément a ux normes régionales et internationales, notamment par l’applicati on de directives volontaires telles que les directives techniques internationales sur les munitions établies dans le cadre du programme SaferGuard de l’ONU et les normes internationales sur le contrôle des S/RES/2117 (2013) 3/7 13-48742 armes légères, qui régissent les pratique s de gestion des stocks d’armes et de munitions, Soulignant qu’il importe de lutter contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre dans le cadre de la prévention des conflits et de la consolida tion de la paix après les conflits et, à cet égard, soulignant également qu’il importe d’établir des stratégies globales internationales, régionales et nationales de désarmement, de démobilisation et de réintégration qui tiennent compte des aspe cts politiques, socia ux et économiques, du développement et de la sécurité, ainsi que des besoins particuliers des enfants et des femmes, et prévoient la participation plei ne et entière des femmes à toutes les activités de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, conformément à sa résolution 1325 (2000) , Soulignant également qu’il incombe aux États de prévenir les menaces que font peser sur la paix et la sécurité internationa les, le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détourne ment d’armes légères et de petit calibre et les effets dévastateurs qu’ont ceux-ci sur les civils dans les conflits armés, Constatant que le détournement d’armes légè res et de petit calibre a entraîné des crimes graves et réaffirmant donc les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial de 2005 concernant la protection des civils en période de conflit armé, plus particulièrement les pa ragraphes 138 et 139, qui portent sur la responsabilité de protéger les populations cont re le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, Notant avec satisfaction les efforts faits par les États Membres et les organisations intergouvernementales, régiona les et sous-régionales pour faire face aux menaces pesant sur la paix et la s écurité internationales du fait du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’ar mes légères et de petit calibre, et notant le rôle important que joue la société civile pour ce qui est d’appuyer ces efforts, Soulignant à cet égard l’importance de la coopération, de la coordination et du partage de l’information entre ceux qui s’occupent de la lutte contre les menaces pesant sur la paix et la sécurité internationales du fait du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détourneme nt d’armes légères et de petit calibre, Considérant le rôle important et central de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de ses protocoles, dont le Protocole contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions, du Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects et de l’Instrument international visant à permettre aux États de procéder à l’identification et au traçage rapides et fiables des armes légères et de petit calibre illicites, instruments essentiels pour la lutte contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, Saluant l’adoption du Traité sur le commerce des armes, prenant note de la signature et de la ratification de ce traité par quelques États et se réjouissant de l’importante contribution qu’il peut apporter sur les plans de la paix, de la sécurité et de la stabilité internationales et ré gionales, de la réduction des souffrances humaines et de la coopération, S/RES/2117 (2013) 13-48742 4/7 Accueillant avec satisfaction la coopération accrue entre l’ONU et INTERPOL, notamment l’accord complémentaire de 2009 entre INTERPOL et le Département des opérations de maintien de la paix du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que les accords individuels entre INTERPOL et les comités des sanctions du Conseil, qui mettent à la disposition de l’Organisation et des États Membres, aux fins d’une mise en œuvre plus efficace des embargos sur les armes qu’il décrète, de meilleurs outils facultatifs, notamment des outils d’identification des armes et de partage de l’information, Accueillant avec satisfaction le rapport intitulé « Armes légères » que le Secrétaire général lui a présenté le 22 août 2013 ( S/2013/503 ), Déterminé à continuer de prendre des mesures concrètes pour empêcher le transfert illicite, l’accumulation déstabilisant e et le détournement d’armes légères et de petit calibre, notamment pour appuyer d’autres efforts et processus en cours, 1. Se félicite des efforts que font les États Membres et les organisations régionales et sous-régionale s pour lutter contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’ armes légères et de petit calibre, et préconise la mise en place ou le renforcement, le cas échéant, de mécanismes sous-régionaux et régionaux de coopération, de coordinati on et de partage de l’information, en particulier la coopération douanière trans frontalière et les réseaux d’échange d’informations, en vue de prévenir, de comb attre et d’éliminer le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détourne ment d’armes légères et de petit calibre; 2. Rappelle aux États Membres qu’ils ont l’obligation d’appliquer intégralement et efficacement les embargos sur les armes qu’il décrète et de prendre les mesures qui s’imposent, y compris sur les plans juridique et administratif, contre toute activité constituant une violation de sdits embargos, y compris, comme le prévoient ses résolutions pertinentes, en coopérant avec toutes les entités compétentes des Nations Unies; en communiquant aux comités des sanctions concernés toutes les informations pertinentes concernant des allégations de violations des embargos sur les armes; en donnant suite aux informations crédibles pour prévenir la livraison, la vente, le transfert ou l’exportation d’armes légères et de petit calibre contrevenant aux embargos sur les armes qu’ il décrète; en facilitant le plein accès du personnel qu’il désigne a ux fins de l’exécution des mandats qu’il définit; et en appliquant les normes in ternationales pertinentes, telles que l’Instrument international de traçage; 3. Demande aux États Membres soumis à un embargo sur les armes décrété par lui d’appliquer et de faire respecter cet embargo, notamment en empêchant le détournement d’armes qu’ils possèdent ou contrôlent grâce à une amélioration de la sécurité, de la transparence et de la ge stion des stocks d’arme s légères et de petit calibre; en renforçant la surv eillance des armes légères et de petit calibre qui sont livrées dans le cadre de dérogations aux em bargos sur les armes; en s’assurant que les armes légères et de petit calibre et le s munitions saisies, confisquées ou remises sont enregistrées et détruites comme il convient; et en mettant en œuvre des programmes nationaux de marquage des ar mes conformément aux dispositions de l’Instrument international de traçage; 4. Réaffirme que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et des autres entités compétentes désignées par lui qui se trouvent sur le territoire d’un État Membre ou dans une région soumis à un embargo sur les armes qu’il a décrété S/RES/2117 (2013) 5/7 13-48742 peuvent, s’il le juge nécessaire, fournir au gouvernement hôte, au comité des sanctions et au groupe d’experts compétents les conseils techniques voulus pour les aider à appliquer l’embargo et à en surveiller le respect; 5. Réaffirme que ces opérations de main tien de la paix et entités compétentes qu’il désigne peuvent, s’il le juge nécessaire, aider les gouvernements hôtes qui en font la demande à renforcer les capacités dont ils disposent pour s’acquitter des obligations imposées par les instruments mondiaux et régionaux existants et pour lutter contre le trafic d’ armes légères et de petit calibre, notamment en mettant en place des programmes de collecte d’armes, de désarmement, de démobilisation et de réintégration, en am éliorant la protection physique et les pratiques de gestion des stocks, ainsi que les capacités d’enregistrement et de traçage, en créant des di spositifs nationaux de contrôle des exportations et des importations, en améliorant la sécurité des frontières et en renforçant les institutions judiciaires et les organes chargés de veiller au respect de la loi; 6. Réaffirme qu’il est responsable de la su rveillance de l’application des embargos sur les armes qu’il décrète, et réaffirme également son intention de prendre les mesures qui s’imposent, sel on qu’il conviendra, pour renforcer les mécanismes de surveillance de ces embargos, notamment en affectant auprès des missions des Nations Unies concernées du personnel ou des équipes chargés exclusivement de surveiller efficacement les embargos sur les armes; 7. Engage les groupes d’experts et les missions de maintien de la paix, dans le cadre de leur mandat, et les autres entités compétentes des Nations Unies à échanger des informations sur les violations des embargos sur les armes qui pourraient avoir été commises, y compris sur les transferts illicites d’armes, le courtage illicite d’armes légères et de pe tit calibre, les activités financières illicites, les personnes soupçonnées de trafic et les filières que suit le trafic; 8. Prie le Secrétaire général d’ordonner que tous les organismes compétents des Nations Unies exerçant des activités dans un État ou une région soumis à un embargo sur les armes apportent toute l’assistance possible au comité des sanctions, au groupe d’experts et à l’opération de maintien de la paix concernés et aux autres entités compétentes des Nations Unies aux fins de l’application et de la surveillance du respect de cet embargo; 9. Réaffirme sa décision selon laquelle les États doivent mettre fin à l’approvisionnement en armes des terroristes, y compris en armes légères et de petit calibre, et demande à nouveau aux États de chercher les moyens d’intensifier et d’accélérer l’échange de données opérationne lles concernant le trafic d’armes, et d’améliorer la coordination des activités menées aux niveaux national, sous-régional, régional et international; 10. Invite instamment les États Membres, les entités compétentes des Nations Unies et les organisations intergouvernemen tales, régionales et sous-régionales en mesure de le faire à coopérer et à échang er, selon qu’il conviendra, des informations sur les personnes soupçonnées de trafic et les filières que suit le trafic, les transactions financières et les activités de courtage suspectes portant sur des armes légères ou de petit calibre et le détournement de telles armes, ainsi que d’autres informations ayant trait au transfert illi cite, à l’accumulation déstabilisante ou au détournement d’armes légères et de petit calibre, avec les États qui pourraient être concernés et les entités compétentes des Nations Unies, y co mpris les groupes S/RES/2117 (2013) 13-48742 6/7 d’experts apportant leur assistance aux comités des sanctions et les opérations de maintien de la paix; 11. Demande aux États Membres d’apporter leur appui aux activités de collecte d’armes et de désarmement, de dé mobilisation et de réintégration des ex- combattants, ainsi qu’aux programmes de protection physique et de gestion des stocks exécutés par des opérations de maintien de la paix des Nations Unies en application de leur mandat; 12. Demande instamment aux États Membres, à toutes les entités des Nations Unies et aux organisations intergouvernementales, régionales et sous-régionales de prendre d’autres mesures pour faciliter la participation pleine et véritable des femmes à tous les processus d’ élaboration, des politiques de planification et de mise en œuvre visant à combattre et élimin er le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes lé gères et de petit calibre sous tous leurs aspects et, à cet égard, demande à tous ceux qui participent à la planification des programmes de désarmement, de démobilisati on et de réintégrati on et de réforme du secteur de la sécurité et de la justice de prendre en considération les besoins particuliers des femmes et des enfants associés à des forces armées ou à des groupes armés, avec la participation des femmes, et d’assurer notamment leur plein accès à ces programmes, grâce à des consultations avec la société civile, y compris les organisations de femmes, selon qu’il conviendra; 13. Conscient que le transfert illicite, l’accu mulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre alimentent les conflits armés et compromettent la protection des civils, demande à nouveau que toutes les parties aux conflits armés respectent strictement le s obligations que leur imposent le droit international humanitaire, le droit interna tional des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, et souligne qu’il faut que les parties fassent tout pour éviter de faire des victimes parmi les civils et respectent et protègent la population civile; 14. Demande à cet égard à toutes les partie s aux conflits armés à s’acquitter de l’obligation que leur impose le droit inte rnational humanitaire de respecter et de protéger le personnel, les installations et les secours humanitaires et de prendre des mesures pour éliminer les conséquences néfastes que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre ont pour les agents humanitaires, ainsi que de prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter le passage sûr, rapide et libre des secours, du personnel et du matériel humanitaires; 15. Engage les États Membres et les organisations intergouvernementales, régionales et sous-régionales en mesure de le faire d’offrir sur demande une aide à la sécurisation des stocks d’armes légères et de petit calibre des États, notamment sous la forme d’activités de formation dans les domaines de la protection physique et de la gestion des stocks, de la destruction selon des modalités appropriées des armes légères ou de petit calibre illicites ou mal sé curisées, compte tenu du rôle important que peut jouer l’assistance intern ationale pour ce qui est d’appuyer et de faciliter les initiatives menées aux niveaux local, national, régional et mondial en vue de prévenir et de combattre le transf ert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes lé gères et de petit calibre; S/RES/2117 (2013) 7/7 13-48742 16. Engage le Secrétaire général et les responsables des organisations intergouvernementales, régionales et sous -régionales à continuer de s’efforcer d’intensifier la coopération dans la lutte contre les menaces que posent les armes légères et de petit calibre pour la pa ix et la sécurité internationales; 17. Engage tous les États Membres qui ne l’ont pas encore fait à adhérer à la Convention des Nations Unies contre la crim inalité transnationale organisée et à ses protocoles, notamment celui qui concerne la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces, éléments et m unitions, et à applique r ces instruments; 18. Souligne qu’il faut que les États a ppliquent intégralement et efficacement, aux niveaux national, régional et international, le Programme d’action en vue de prévenir, combattre et élimin er le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects et l’Instrument inte rnational visant à permettre aux États de procéder à l’identification et au traçage rapides et fiables des armes légères et de petit calibre illicites, en s’a ttachant tout particulièreme nt à appliquer les mesures qu’ils prévoient en ce qui concerne la prévention du détournement de ces armes, afin de faire des progrès tangibles dans la prévention du trafic illicite d’armes légères et de petit calibre, la lutte c ontre ce trafic et son élimination; 19. Exhorte les États à envisager de signer et de ratifier dans les meilleurs délais le Traité sur le commerce des armes et engage les États et les organisations intergouvernementales, régionales et sous-régi onales en mesure de le faire à fournir une aide au renforcement des capacités pour permettre aux États parties d’honorer et de mettre en œuvre les obligations que leur fait le Traité; 20. Prie le Secrétaire général de continuer de lui soumettre, tous les deux ans, un rapport sur les armes légères et de petit calibre, notamment sur l’application de la présente résolution, et affirme son inte ntion d’examiner promptement ce rapport; 21. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2118 (2013)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2118(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2118 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 27 septembre 2013 13-48924 (F) *1348924* Résolution 2118 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7038e séance, le 27 septembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations de son président en date des 3 août 2011, 21 mars 2012 et 5 avril 2012, et ses résolutions 1540 (2004) , 2042 (2012) et 2043 (2012) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, Réaffirmant que la prolifération des armes chimiques et de leurs vecteurs constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Rappelant que la République arabe syrienne a adhéré le 22 novembre 1968 au Protocole concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques, signé à Genève le 17 juin 1925, Notant que le 14 septembre 2013, la République arabe syrienne a déposé auprès du Secrétaire général son instru ment d’adhésion à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction (« la Convention ») et déclaré qu’elle se conformerait à ses dispositions et les observe rait fidèlement et de bonn e foi, et appliquerait la Convention à titre provisoire en attend ant son entrée en vi gueur à son égard, Se félicitant de la création par le Secrétaire général de la Mission d’enquête des Nations Unies concernant les allé gations d’emploi d’armes chimiques en République arabe syrienne (la Mission), conformément à la résolution 42/37 C (1987) de l’Assemblée générale, du 30 nov embre 1987, réaffirmée par la résolution 620 (1988) du 26 août 1988, et se félicitant du travail accompli par la Mission, Prenant acte du rapport de la Mission en date du 16 septembre 2013 (S/2013/553 ), soulignant qu’il faut que la Mission s’ acquitte de son mandat et soulignant également que les allégations crédibles relatives à l’emploi d’armes chimiques en République arabe syrienne qui seraient faites à l’avenir devront donner lieu à une enquête, Profondément indigné que des armes chimiques aient été utilisées le 21 août 2013 à Rif-Damas, comme l’a constaté la Mission dans son rapport, condamnant le fait que des civils ont été tués à cette occasion, affirmant que l’emploi d’armes S/RES/2118 (2013) 13-48924 2/14 chimiques constitue une violation grave du droit international et soulignant que ceux qui y ont recouru doivent répondre de leurs actes, Rappelant l’obligation qui incombe à tous les Ét ats, aux termes de sa résolution 1540 (2004) , de s’abstenir d’apporter un appui, quelle qu’en soit la forme, à des acteurs non étatiques qui tenterai ent de mettre au point, de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transfér er ou d’utiliser des armes de destruction massive, y compris des armes chimiques, ou les vecteurs d’armes de ce type, Accueillant avec satisfaction le Cadre de référence pour l’élimination des armes chimiques syriennes adopté le 14 septembre 2013, à Genève, par les États- Unis d’Amérique et la Fédération de Russie ( S/2013/565 ), pour veiller à ce que le programme d’armes chimiques de la République arabe syrienne soit détruit dans les meilleurs délais et de la façon la plus sûre qui soit, et se disant déterminé à ce que les armes chimiques et leurs composantes qui se trouvent en République arabe syrienne soient immédiatement placées sous contrôle international, Se félicitant de la décision par laquelle le Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) du 27 septembre 2013 a mis en place des procédures spéciales pour la destruction rapide du programme d’armes chimiques de la République arabe syrienne, sous vérification rigoureuse et se disant déterminé à assurer la destruction du programme d’armes chimiques de la République arabe syrienne selon le calendrier prévu dans la décision du Conseil exécutif de l’OIAC en date du 27 septembre 2013, Insistant sur le fait que la seule solution à la crise syrienne est un processus politique sans exclusive, dirigé par le s Syriens, fondé sur le Communiqué de Genève du 30 juin 2012, et soulignant que la conférence internationale sur la Syrie doit être convoquée dès que possible, Considérant que l’emploi d’armes chimiques en République arabe syrienne constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Considère que l’emploi d’armes chimiques, où que ce soit, constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales; 2. Condamne avec la plus grande fermeté l’emploi d’armes chimiques en République arabe syrienne, qui constitue une violation du droit international, et en particulier l’attaque du 21 août 2013; 3. Souscrit à la décision du Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, en date du 27 septembre 2013, qui prévoit des procédures spéciales pour la destruction rapide du programme d’armes chimiques de la République arabe syrienne, sous vérifi cation rigoureuse, et demande qu’elle soit intégralement appliquée, de la manière la plus rapide et la plus sûre qui soit; 4. Décide que la République arabe syrienne doit s’abstenir d’employer, de mettre au point, de fabriquer, d’acquérir d’au cune manière, de st ocker et de détenir des armes chimiques ou d’en transférer, directement ou indirectement, à d’autres États ou à des acteurs non étatiques; 5. Souligne qu’aucune des parties syriennes ne doit employer, mettre au point, fabriquer, acquérir, stocker, déte nir ou transférer des armes chimiques; S/RES/2118 (2013) 3/14 13-48924 6. Décide que la République arabe syrienne se conformera à tous les éléments de la décision du Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques en date du 27 septembre 2013 (annexe I); 7. Décide que la République arabe syrienne coopérera pleinement avec l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques et l’Organisation des Nations Unies, notamment en se conformant à leurs recommandations, en acceptant le personnel désigné par l’une ou l’autre de ces organisations, en prenant les dispositions nécessaires pour assurer la s écurité des activités de ce personnel et en donnant à ce personnel un accès immédiat et sans entrave à tous sites et le droit de les inspecter dans l’exercice de ses fonctions, et en donnant un accès immédiat et sans entrave aux personnes dont l’OIAC a des motifs de croire qu’elles sont importantes pour l’exécution de son mandat, et décide que toutes les parties syriennes coopéreront pleinement à cet égard; 8. Décide d’autoriser une mission préparatoi re composée de personnel des Nations Unies à fournir rapidement un a ppui aux activités de l’OIAC en Syrie, prie le Directeur général de l’OIAC et le Secrétaire général de l’ONU de coopérer étroitement aux fins de l’application de la décision du Conseil exécutif en date du 27 septembre 2013 et de la présente résolution, y compris dans le cadre de leurs activités opérationnelles sur le terrain, et demande au Secrétaire général, agissant en consultation avec le Directeur général de l’OIAC et, selon qu’il conviendra, avec le Directeur général de l’Organisa tion mondiale de la Santé, de lui présenter, dans les 10 jours qui suivront l’adoption de la présente résolution, des recommandations sur le rôle de l’ONU dans l’élimination du programme d’armes chimiques de la République arabe syrienne; 9. Note que la République arabe syrienne est partie à la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, décide que le personnel désigné par l’OIAC qui mène les activités visées dans la présente résolution ou dans la décision du Conseil exécutif de l’OIAC en date du 27 septembre 2013 jouira des privilèges et des immunités visés à la partie II (B) de l’annexe sur la vérification de la Convention sur les armes chimiques, et demande à la République arabe syrienne de conclure avec l’ONU et l’OIAC des accords sur les modali tés d’application de ces dispositions; 10. Engage les États Membres à fournir un appui, y compris du personnel, des experts techniques, des renseignements, du matériel et des ressources et une assistance financières et autres, en coordination avec le Directeur général de l’OIAC et le Secrétaire général de l’ONU, afin de permettre à l’OIAC et à l’ONU de procéder à l’élimination du programme d’ armes chimiques de la République arabe syrienne, et décide d’autoriser les États Membres à acquérir, contrôler, transporter, transférer et détruire les armes chimiques recensées par le Directeur général de l’OIAC, conformément à l’objectif de la Convention sur les armes chimiques, pour garantir l’élimination du programme d’ar mes chimiques de la République arabe syrienne dans les meilleurs délais et de la façon la plus sûre possible; 11. Exhorte toutes les parties syriennes et tous les États Membres intéressés qui disposent des capacités nécessaires à collaborer étroitement entre eux et avec l’OIAC et l’ONU pour assurer la sécurité de la mission de surveillance et de destruction, considérant qu’à cet égard, la responsabilité première incombe au Gouvernement syrien; S/RES/2118 (2013) 13-48924 4/14 12. Décide d’examiner régulièrement l’application en République arabe syrienne de la décision du Conseil exécutif de l’OIAC en date du 27 septembre 2013 et de la présente résolution, prie le Directeur général de l’OIAC de lui présenter un rapport, par l’entremise du Secrétaire général, qui y inclura des informations pertinentes sur les activités de l’ONU ayan t trait à l’applicatio n de la présente résolution, 30 jours après l’adoption de cette résolution puis tous les mois, et prie également le Directeur général de l’OIAC et le Secrétaire général de l’ONU de l’informer en se coordonnant, selon que de besoin, en cas de non-respect de la présente résolution ou de la décision du Conseil exécutif de l’OIAC en date du 27 septembre 2013; 13. Réaffirme qu’il est prêt à examiner promptement tout rapport présenté par l’OIAC en application de l’articl e VIII de la Convention sur les armes chimiques, qui prévoit la saisine du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies en cas de non-respect; 14. Décide que les États Membres l’informeront immédiatement de toute violation de sa résolution 1540 (2004) , y compris de l’acquisition par des acteurs non étatiques d’armes chimiques, de leurs vecteurs et d’éléments connexes, afin qu’il puisse prendre les mesures nécessaires à cet égard; 15. Se déclare fermement convaincu que les personnes responsables de l’emploi d’armes chimiques en République arabe syrienne doivent répondre de leurs actes; 16. Souscrit pleinement au Communiqué de Genève du 30 juin 2012 (annexe II), qui énonce des mesures clefs, à commencer par la mise en place d’une autorité dotée des pleins pouvoirs exécu tifs qui pourrait comprendre des membres de l’actuel Gouvernement, de l’opposition ou d’ autres groupes et sera formé sur la base du consentement mutuel; 17. Demande qu’une conférence internationale sur la Syrie soit organisée dans les meilleurs délais aux fins de la mise en œuvre du Communiqué de Genève, engage toutes les parties syriennes à participer avec sérieux et de manière constructive à cette conférence et souligne qu’elles doivent être pleinement représentatives du peuple syrien et résolues à mettre en œuvre le Communiqué de Genève et à instaurer la st abilité et la réconciliation; 18. Réaffirme que tous les États Membres doivent s’abstenir d’apporter un appui, quelle qu’en soit la forme, à des acteurs non étatiques qui tenteraient de mettre au point, de se procurer, de fabr iquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucl éaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs et demande à tous les États Membres, en particulier ceux qui sont voisins de la République arabe syrienne, de lui signaler immédiatement toute violation du présent paragraphe; 19. Exige que les acteurs non étatiques s’abstiennent de mettre au point, de se procurer, de fabriq uer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs, et demande à tous les États Membres, en particulier les voisins de la République arabe syrienne, de lui signaler immédiatement tout acte incompatible avec le présent paragraphe; 20. Décide que tous les États Membres interdiront l’acquisition d’armes chimiques et de matériel, d’articles, de technologies et d’assistance connexes auprès S/RES/2118 (2013) 5/14 13-48924 de la République arabe syrienne par leur s ressortissants ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, qu’ils proviennent ou non du territoire de la République arabe syrienne; 21. Décide , qu’en cas de non-respect de la présente résolution, y compris de transfert non autorisé ou d’emploi d’armes chimiques par quiconque en République arabe syrienne, il imposera des mesures en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies; 22. Décide de demeurer activement saisi de la question. S/RES/2118 (2013) 13-48924 6/14 Annexe I Décision du Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques Décision sur la destruction des armes chimiques syriennes Le Conseil exécutif , Rappelant que suite à sa trente-deuxième réunion, le 27 mars 2013, la Présidente du Conseil exécutif (ci-aprè s dénommé « le Conseil ») a publié une déclaration ( EC-M-32/2/Rev.1 du 27 mars 2013) dans laquelle le Conseil « s’[était] déclaré profondément préoccupé du fait que des armes chimiques aient pu être employées dans la République arabe syrienne » et a souligné que « l’emploi d’armes chimiques, par qui que ce soit et quelles qu’en soient les circonstances, serait répréhensible et absolument contraire aux règles et normes juridiques qui prévalent dans la communauté internationale », Rappelant également que la troisième Conférence d’examen (RC-3/3* du 19 avril 2013) a réitéré sa « profonde préocc upation devant l’emploi qui a pu être fait d’armes chimiques en République arabe syrienne et [a] souligné que l’emploi d’armes chimiques par quiconque et dans quelques circonstances que ce soit, est répréhensible et contraire aux normes et principes juridiques de la communauté internationale », Notant le « Rapport sur l’utilisation qui aurait été faite d’armes chimiques dans la Ghouta, faubourg de Damas, le 21 août 2013 » ( S/2013/553 , en date du 16 septembre 2013), préparé par la Mission d’ enquête des Nations Unies concernant les allégations d’emploi d’armes chimique s en République arabe syrienne, en date du 16 septembre 2013, qui conclut que « des armes chimiques ont été utilisées à relativement grande échelle dans le cadre du conflit qui continue d’opposer les parties syriennes, y compris contre des civils, dont des enfants », Condamnant avec la plus grande fermeté l’emploi d’armes chimiques, Se félicitant du Cadre prévu pour l’élimination des armes chimiques syriennes, convenu par les États-Unis et la Fé dération de Russie le 14 septembre 2013 (EC-M-33/NAT.1 du 17 septembre 2013), Notant que le 12 septembre 2013, dans sa communication au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Un ies, la République arabe syrienne a annoncé son intention d’appliquer provisoire ment la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction (« la Convention »), Notant également que le 14 septembre 2013, la République arabe syrienne a déposé auprès du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies son instrument d’adhésion à la Convention et a déclaré qu’elle s’engageait à se conformer aux dispositions de la Conventi on et à les observer fidèlement et de bonne foi, et qu’elle appliquerait provisoirem ent la Convention en attendant l’entrée en vigueur de la Convention à son égard, démarche qui a été notifiée à tous les États parties à la même date par le dépositaire ( C.N.592.2013.TREATIES-XXVI.3 ), et S/RES/2118 (2013) 7/14 13-48924 tenant compte que le dépositaire n’a reçu des États parties aucune communication opposée au sujet de cette déclaration, Notant en outre que la Convention entrera en vigueur à l’égard de la République arabe syrienne le 14 octobre 2013, Reconnaissant le caractère exceptionnel de la situation que créent les armes chimiques syriennes et déterminé à veiller à ce que les activités requises au titre du programme de destruction des armes chim iques syriennes démarrent immédiatement dans l’attente de l’entrée en vigueur offi cielle de la Convention à l’égard de la République arabe syrienne, et à s’assurer qu’elles soient menées le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions de sécurité, Reconnaissant également que le Gouvernement syrien a invité l’OIAC à envoyer immédiatement une délégation tec hnique et qu’il s’est déclaré prêt à coopérer avec l’OIAC dans le cadre de l’application provisoire de la Convention avant l’entrée en vigueur de la Conventi on à son égard et notant que la République arabe syrienne a désigné son autorité nationale et l’a fait savoir au Secrétariat technique (ci-après dénommé « le Secrétariat »), Soulignant que l’application provisoire de la Convention fait immédiatement entrer en vigueur ses dispositions à l’égard de la République arabe syrienne, Notant que, le 19 septembre 2013, la République arabe syrienne a présenté des informations détaillées, en précisant nota mment les noms, types et quantités de ses agents d’armes chimiques, les types de munitions, ainsi que l’emplacement et le type d’installations de stockage, de fa brication et de recherche-développement, Notant également que conformément au paragraphe 36 de l’article VIII de la Convention, lorsqu’il examine des doutes ou des préoccupations quant au respect de la Convention et des cas de non-respect, si la situation est particulièrement grave et urgente, le Conseil porte directement le problème ou la question, y compris les informations et les conclusions pertinente s, à l’attention de l’Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité de l’ONU, Considérant l’Accord régissant les relations entre l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques du 17 octobre 2000, Engageant vivement tous les États qui ne sont pas encore parties à la Convention à la ratifier ou à y adhérer d’urgence et sans conditions préalables, par souci de renforcer leur propre sécurité nationa le et de contribuer à la paix et à la sécurité internationales, Rappelant que, conformément au paragraphe 8 de l’article IV et au paragraphe 10 de l’article V de la Convention, un État qui adhère à la Convention après 2007 doit détruire ses armes chimiques et se s installations de fabrication d’armes chimiques dès que possible, et que le Conseil établit l’» ordre de destruction des armes et les procédures à suivre pour véri fier rigoureusement leur destruction », 1. Décide que la République arabe syrienne : a) Au plus tard 7 jours après l’adoption de la présente décision, soumettra au Secrétariat de plus amples informati ons venant compléter celles fournies le 19 septembre 2013 sur les armes chimiques, te lles que définies au paragraphe 1 de l’article II de la Convention, dont la République arabe syrienne est propriétaire ou S/RES/2118 (2013) 13-48924 8/14 détentrice, ou qui se trouvent en des lieux placés sous sa juridiction ou son contrôle, en indiquant notamment : i) Le nom chimique et la nomen clature militaire de chaque produit chimique contenu dans son stock d’armes chimiques, y compris les précurseurs et les toxines, ainsi que leurs quantités; ii) Le type spécifique de munitions, sous-munitions et dispositifs contenus dans son stock d’armes chimiques, y compris les quantités spécifiques de chaque type, que ces éléments soient remplis ou non; et iii) L’emplacement de toutes ses armes chimiques, installations de stockage d’armes chimiques, installations de fabrication d’armes chimiques, y compris les installations de mélange et de remp lissage, ainsi que les installations de recherche-développement d’armes chimiques, en fournissant des coordonnées géographiques spécifiques; b) Au plus tard 30 jours après l’adopti on de la présente décision, présentera au Secrétariat la déclaration requise au titre de l’article III de la Convention; c) Achèvera l’élimination de tous les équipements et matières liés aux armes chimiques au cours du premier semestre de 2014, en tenant compte des conditions détaillées, y compri s des échéances de destruc tion intermédiaires que le Conseil arrêtera au plus tard le 15 novembre 2013; d) Achèvera dès que possible, et en tout état de cause avant le 1 er novembre 2013, la destruction de l’équipement de fabrication et de mélange/remplissage d’armes chimiques; e) Apportera sa pleine coopération à t ous les aspects de la mise en œuvre de la présente décision, notamment en accor dant au personnel de l’OIAC le droit immédiat et sans restriction d’inspecter tout site en République arabe syrienne; f) Désignera un responsable qui sera l’interlocuteur principal du Secrétariat et lui accordera les pouvoirs nécessaires pour veiller à ce que la présente décision soit intégralement appliquée; 2. Décide également que le Secrétariat : a) Mettra à la disposition de tous les États parties, dans les cinq jours suivant sa réception, toute information ou déclaration à laquelle il est fait référence dans la présente décision, qui sera traitée conformément à l’annexe de la Convention sur la protection de l’information confidentielle; b) Dès que possible et en tout état de cause avant le 1 er octobre 2013, déclenchera des inspections en République arabe syrienne conformément à la présente décision; c) Inspectera au plus tard 30 jours après l’adoption de la présente décision toutes les installations figurant sur la liste à laquelle il est fait référence à l’alinéa a) du paragraphe 1 ci-dessus; d) Inspectera dès que possible tout autre site recensé par un État partie comme ayant été concerné par le programme syrien d’armes chimiques, à moins que le Directeur général n’estime que cela n’est pas justifié, ou à moins que cette question n’ait été résolue grâce au proces sus de consultations et de coopération; S/RES/2118 (2013) 9/14 13-48924 e) Sera autorisé à recruter, dans le cadre de contrats à court terme, des inspecteurs qualifiés et d’autres experts t echniques et à recruter de nouveau, dans le cadre de contrats à court terme, des inspecteurs, d’autres experts techniques ainsi que tout autre fonctionnaire qui pourrait être requis et dont le contrat a récemment expiré, afin de garantir une application effi cace et effective de la présente décision conformément au paragraphe 44 de l’ article VIII de la Convention; et f) Fera mensuellement rapport au Cons eil sur l’application de la présente décision en évoquant notamment les progr ès accomplis par la République arabe syrienne pour satisfaire aux dispositions de la présente décision et de la Convention, sur les activités menées par le Secrétariat vis-à-vis de la République arabe syrienne, ainsi que sur ses besoins en ressources supplémentaires, notamment en ressources techniques et humaines; 3. Décide en outre : a) D’examiner les mécanismes de financement des activités menées par le Secrétariat vis-à-vis de la République arabe syrienne et d’appeler tous les États parties qui sont en mesure de le faire à verser des contributions volontaires au bénéfice d’activités qui seront menées en application de la présente décision; b) De se réunir dans les 24 heures si le Directeur général signale que la République arabe syrienne tarde à satisfaire aux obligations de la présente décision ou de la Convention, en ce qui concerne not amment les cas visés au paragraphe 7 de la deuxième partie de l’annexe sur l’appli cation de la Convention et la vérification, ou s’il constate un manque de coopérati on de la part de la République arabe syrienne ou un autre problème lié à l’application de la présente décision, et, lors de cette réunion, de déterminer s’il est nécessaire de porter la question, y compris les informations et les conclusions pertinentes, à l’attention du Conseil de sécurité de l’ONU conformément au paragraphe 36 de l’article VIII de la Convention; c) De rester saisi de la question; et d) De considérer que la présente décision est prise en raison du caractère extraordinaire de la situation posée par les armes chimiques syriennes et ne crée aucun précédent pour l’avenir. S/RES/2118 (2013) 13-48924 10/14 Annexe II Communiqué final du Groupe d’action pour la Syrie 30 juin 2012 1. Le 30 juin 2012, les Secrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue des États arabes, les Ministre s des affaires étrangères de la Chine, des États-Unis d’Amérique, de la Fédération de Russie, de la France, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, de la Tur quie, de l’Iraq (Président du Sommet de la Ligue des États arabes), du Koweït (Président du Conseil des ministres des affaires étrangères de la Ligue des État s arabes) et du Qatar (Président du Comité arabe de suivi de la situation en Syrie de la Ligue des États arabes), et la Haute- Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité se sont réunis à l’Office des Na tions Unies à Genève, co nstitués en Groupe d’action pour la Syrie, sous la prés idence de l’Envoyé spécial conjoint de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue des États arabes en Syrie. 2. Les membres du Groupe d’action ont tenu ce tte réunion en raison de leur vive inquiétude devant la situation en République arabe syrienne. Ils condamnent fermement la poursuite et la multiplication des meurtres, des actes de destruction et des atteintes aux droits de l’homme. Ils sont profondément préoccupés par l’absence de protection des civils, l’intensification de la violence, le risque d’une nouvelle aggravation du conflit dans le pays et les dimensions régionales du problème. Du fait de son caractère inacceptable et de son ampleur, la crise exige une position commune et une action internationale conjointe. 3. Les membres du Groupe d’action sont attachés à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité nationale et à l’in tégrité territoriale de la République arabe syrienne. Ils sont résolus à s’employer d’urgence et sans relâche à mettre fin aux violences et aux violations des droits de l’homme et à mettre en train un processus politique mené par les Syriens, condui sant à une transition qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien et lu i permette de déterminer lui-même son avenir en toute indépendance et de façon démocratique. 4. Afin de parvenir à ces objectifs co mmuns, les membres du Groupe d’action : a) ont défini les dispositions et les mesu res que doivent prendre les parties pour garantir l’application intégrale du plan en six points et des résolutions 2042 (2012) et 2043 (2012) du Conseil de sécurité, notamment un arrêt immédiat de toutes les formes de violence; b) sont convenus de li gnes directrices et de principes pour une transition politique qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien; et c) sont convenus des mesures qu’ils prendraient pour atteindre ces objectifs de façon à appuyer les efforts entrepris par l’Envoyé spécial conjoint en vue de faciliter un processus politique conduit par les Syriens. Ils sont convaincus que cela pourra favoriser et étayer les progrè s sur le terrain et contribuer a à faciliter et à soutenir une transition conduite par les Syriens. S/RES/2118 (2013) 11/14 13-48924 Dispositions et mesures devant être prises par les parties pour garantir l’application intégrale du plan en six points et des résolutions 2042 (2012) et 2043 (2012) du Conseil de sécurité, y compris l’arrêt immédiat de toutes les formes de violence 5. Les parties doivent intégralement appliquer le plan en six points et les résolutions 2042 (2012) et 2043 (2012) du Conseil de sécurité. À cette fin : a) Toutes les parties doivent s’enga ger à nouveau à faire cesser durablement la violence armée sous toutes ses formes et à mettre en œuvre le plan en six points, immédiatement et sans attendre que d’autres agissent. Le Gouvernement et les groupes armés d’opposition doivent coopérer avec la Mission de supervision des Nations Unies en République arabe syrienne (MISNUS) en vue d’assurer l’application du plan conformément au mandat de celle-ci; b) L’arrêt de la violence doit être durable et assorti de mesures immédiates, crédibles et visibles du Gouvernement syrien visant à mettre en œuvre les autres éléments du plan en six points, à savoir : i) Accélérer et multiplier les mesu res d’élargissement des personnes arbitrairement détenues, notamment de celles qui appa rtiennent à des catégories particulièrement vulnérables ou qui ont pris part à des activités politiques pacifiques, communiquer sans ta rder par les voies appropriées la liste de tous les lieux où ces personnes sont détenues, prendre immédiatement des dispositions en vue d’assurer l’ac cès à ces lieux et répondre rapidement, par les voies appropriées, à toutes les demandes écrites d’information, d’accès et d’élargissement concernant lesdites personnes; ii) Assurer la liberté de circulation des journalistes dans tout le pays et appliquer une politique de visas non discriminatoire à leur égard; iii) Respecter la liberté d’association et le droit de manifester pacifiquement dans les conditions prévues par la loi; c) Les parties doivent toutes, en toutes circonstances, montrer un respect absolu pour la sécurité et la sûreté de la MISNUS, pleinement coopérer avec la Mission et lui faciliter la tâche à tous égards; d) En toutes circonstances, le Gouvernement doit donner immédiatement et pleinement accès à des fins humanitaires aux organisations humanitaires dans l’ensemble des zones touchées par les combats. Le Gouvernement et toutes les parties doivent permettre l’évacuation des bl essés et autoriser tous les civils qui souhaitent partir à le faire. Toutes les parties doivent adhérer sans réserve aux obligations que leur impose le droit intern ational, notamment en ce qui concerne la protection des civils. Lignes directrices et principes convenus pour une transition conduite par les Syriens 6. Les membres du Groupe d’action sont convenus des principes et lignes directrices énumérés ci-après pour une transition conduite par les Syriens. 7. Tout règlement politique doit assurer au peuple syrien une transition qui : S/RES/2118 (2013) 13-48924 12/14 a) Offre pour l’avenir une perspective susceptible d’être partagée par tous les Syriens; b) Fixe des étapes clairement défini es assorties d’un calendrier rigoureux en vue de la réalisation de cette perspective; c) Puisse être mise en œuvre dans un climat de sécurité pour tous, de stabilité et de calme; d) Se concrétise rapidement sans nouvelles effusions de sang ni violences et soit crédible. 8. Perspective pour l’avenir . Les aspirations du peuple syrien ont été clairement exprimées par le large éventa il des Syriens consultés. Dans leur immense majorité, ils souhaitent un État qui : a) Soit véritablement démocratique et pluraliste et donne aux acteurs politiques existants et nouveaux la possibilité de participer à des élections de façon équitable et dans des conditions d’égalité. Cela signifie aussi que l’attachement à une démocratie multipartite doit être dura ble et persister au-delà des premières élections; b) Se conforme aux normes internationales relatives aux droits de l’homme, à l’indépendance de l’appareil judiciaire et aux principes de la responsabilité des dirigeants et de la primauté du droit. Il ne suffit pas d’énoncer un tel engagement. Des mécanismes doivent être mis à la disposition de la population pour qu’elle puisse faire en sorte que les détenteurs du pouvoir s’y tiennent; c) Offre des possibilités et des chances égales à tous. Ni le sectarisme, ni la discrimination fondée sur l’origine ethnique, la religion, la langue ou quelque autre caractéristique que ce soit ne sont acceptables. Les communautés les moins nombreuses doivent recevoir l’assurance que leurs droits seront respectés. 9. Des mesures claires pendant la transition . Le conflit syrien ne prendra fin que lorsque toutes les parties auront l’assu rance qu’il existe une voie pacifique vers un avenir commun pour tous dans le pays. Il est donc essentiel que tout règlement prévoie des mesures claires et irréversibles devant être prises pendant la transition selon un calendrier précis. Dans tout proce ssus de transition, les mesures clefs sont les suivantes : a) La mise en place d’une autorité transitoire dotée des pleins pouvoirs exécutifs, capable d’instaurer un climat de neutralité dans lequel la transition pourra se faire, pouvant comprendre des membres de l’actuel Gouvernement, de l’opposition et d’autres groupes, et formée sur la base du consentement mutuel; b) C’est au peuple syrien qu’il appartient de décider de l’avenir du pays. Tous les groupes et tous les segments de la société syrienne doivent avoir les moyens de participer à un dialogue national qui doit non seulement être ouvert mais aussi avoir réellement du sens, ses principa ux résultats devant être suivis d’effet; c) Sur cette base, l’ordre constitutionnel et le système juridique peuvent faire l’objet d’une révision. Le résultat du processus de rédaction de la constitution serait soumis à l’a pprobation du peuple; d) Dès que le nouvel ordre constituti onnel sera établi, il faudra préparer l’organisation d’élections multipartites libres et équitables, en vu e de la mise en S/RES/2118 (2013) 13/14 13-48924 place des nouvelles institutions et des nouveaux bureaux qui au ront été créés, et tenir ces élections; e) Les femmes doivent être pleinement représentées dans tous les aspects du processus de transition. 10. Sécurité, stabilité et calme . Toute transition implique des changements. Il est toutefois essentiel que la transition soit menée de manière à garantir la sécurité de tous dans un climat de calme et de stabilité. Cela requiert : a) L’instauration d’un environnement parfaitement calme et stable. Toutes les parties doivent coopérer avec l’autorité transitoire pour que la violence cesse définitivement, notamment que tous les re traits soient menés à bien et que la question du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des groupes armés soit réglée; b) Des mesures concrètes pour que les groupes vulnérables soient protégés et une action immédiate visant à régler les problèmes humanitaires dans les zones où la population est dans le besoin. Il est également nécessaire d’assurer la libération rapide des détenus; c) Le maintien en place des instituti ons de l’État et du personnel qualifié. Les services publics doivent être préservés ou rétablis, y compris les forces armées et les services de sécurité. Toutes les in stitutions de l’État, dont les services de renseignement, doivent respecter les droits de l’homme et les normes déontologiques et être placées sous une direction qui inspire confiance à la population, ainsi que sous le contrôle de l’autorité transitoire; d) L’attachement aux principes de responsabilité et de réconciliation nationale. La question de la responsabil ité pour les actes commis pendant l’actuel conflit doit être réglée. Il faut égalem ent que soit élaboré un train de mesures relatives à la justice transitionnelle, nota mment des mesures d’indemnisation et de réadaptation pour les victimes du conflit et des mesures favorisant la réconciliation nationale et le pardon. 11. Mesures visant à parvenir rapidement à un accord politique crédible . C’est au peuple syrien qu’ il appartient de conclure un accord politique, mais le temps presse. Il est clair que : a) La souveraineté, l’indépendance, l’ unité et l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne doivent être respectées; b) Le conflit ne doit être réglé que par un dialogue pacifique et des négociations. Des conditions favorables à un règlement politique doivent à présent être mises en place; c) Les effusions de sang doivent cesser. Toutes les parties doivent s’engager à nouveau de manière crédible à respecter le plan en six points, notamment à mettre un terme à la violence armée sous toutes ses formes et à faire des efforts immédiats, crédibles et visibles pour appliquer les points 2 à 6 du plan en six points; d) Toutes les parties doivent collabo rer réellement avec l’Envoyé spécial conjoint. Elles doivent être prêtes à présen ter des interlocuteurs valables chargés de travailler promptement à l’élaboration d’un règlement conduit par les Syriens qui réponde aux aspirations légitimes du peuple. Le processus doit être entièrement S/RES/2118 (2013) 13-48924 14/14 ouvert afin que tous les segments de la so ciété syrienne puissent exprimer leur avis pendant l’élaboration du règlemen t politique pour la transition; e) La communauté internationale organisée, qui comprend les membres du Groupe d’action, est prête à appuyer vi goureusement l’application d’un accord conclu par les parties, éventuelleme nt en mettant en place une présence internationale à des fins d’assistance, sur la base d’un mandat de l’Organisation des Nations Unies, si la demande en est faite. Des fonds importants seront dégagés pour appuyer la reconstruction et le relèvement. Actions concertées 12. Les mesures que les membres du Groupe prendront, en application de ce qui précède, à l’appui des efforts de l’E nvoyé spécial conjoint pour faciliter un processus politique conduit par les Syriens sont les suivantes : a) Les membres du Groupe d’action interviendront selon que de besoin et exerceront conjointement une pression soutenue sur les parties syriennes pour qu’elles prennent les mesures définies au paragraphe 5 ci-dessus; b) Les membres du Groupe d’action sont opposés à la militarisation accrue du conflit; c) Les membres du Groupe d’action a ppellent l’attention du Gouvernement syrien sur l’importance de la désigna tion d’un interlocuteur valable doté des pouvoirs nécessaires lorsque l’Envoyé spécial conjoint en fera la demande, en vue d’une action fondée sur le plan en six points et le présent communiqué; d) Les membres du Groupe d’action demandent instamment à l’opposition de renforcer sa cohésion et de faire en sorte de pouvoir désigner des interlocuteurs valables et représentatifs en vue d’une ac tion fondée sur le plan en six points et le présent communiqué; e) Les membres du Groupe d’action apporteront leur plein appui à l’Envoyé spécial conjoint et à son équipe dans les contacts immédiats qu’ils auront avec le Gouvernement et l’opposition et procéderont à de vastes consultations avec la société syrienne ainsi qu’avec d’autres acteurs internationaux afin de continuer de préparer l’avenir; f) Les membres du Groupe d’action sera ient favorables à ce que l’Envoyé spécial conjoint convoque une réunion du Groupe d’action, s’il le juge nécessaire, en vue d’examiner les progrès concrets ac complis sur tous les points convenus dans le présent communiqué et de déterminer si d’autres mesures doivent être prises par le Groupe d’action pour régler la crise. En outre, l’Envoyé spécial conjoint tiendra informées l’Organisation des Nations Unies et la Ligue des États arabes.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2119 (2013)
IntituléLa situation en Haiti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2119(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2119 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 10 octobre 2013 13-50821 (F) *1350821* Résolution 2119 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7040e séance, le 10 octobre 2013 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier ses résolutions 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1576 (2004) et 1542 (2004) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Constatant qu’au cours de l’année écoulée, Haïti a fait des progrès sur la voie de la stabilisation, y compris en mettant en place le Collège transitoire du Conseil électoral permanent et en présentant à l’Assemblée nationale un projet de loi électorale, qui sont indispensa bles à la tenue d’élections sénatoriales, municipales et locales partielles différées depuis trop longtemps, Notant avec préoccupation que les préparatifs des élections connaissent encore des retards qui risquent de remettre en cause la tenue des élections annoncées pour 2013 par le Gouvernement haïtien; demandant à ce dernier et à tous les acteurs concernés d’organiser d’urgence des élec tions libres, régulières, ouvertes et crédibles, conformément à la Constitution d’Haïti, en vue de favoriser la stabilité politique et de créer un environnement pr opice au développement socioéconomique, Constatant que la situation sur le plan de la sécurité est restée relativement stable dans l’ensemble et s’est un peu am éliorée depuis l’adoption de sa résolution 2070 (2012) , ce qui permet à la MINUSTAH de continuer à réduire progressivement ses effectifs et de revoir sa configuration sans compromettre la sécurité et la stabilité dans le pays, et conscient qu’il importe que les décisions concernant l’avenir de la Mission tiennent compte des conditions de sécurité, Conscient du rôle essentiel que joue la MINUS TAH pour garantir la stabilité et la sécurité en Haïti, féli citant la Mission de ce qu’e lle continue d’aider le Gouvernement haïtien à créer un environnement sûr et stable, exprimant sa gratitude aux membres du personnel de la Mission et aux pays dont ils viennent et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions; se félicitant aussi des activités de toutes sortes menées pour assurer la reconstruction d’Haïti et du travail accompli par le s unités du génie de la MINUSTAH, S/RES/2119 (2013) 13-50821 2/8 Soulignant qu’il faut continuer de renforcer le système judiciaire et pénitentiaire haïtien pour améliorer l’intégr ation et la cohérence du secteur de la sécurité, saluant la détermination du Gouve rnement haïtien à asseoir l’état de droit et à continuer d’aller de l’avant dans la réforme du secteur de la sécurité, et encourageant les autorités haïtiennes à persévérer dans ce sens, Rappelant le rôle essentiel que joue la Police nationale d’Haïti dans le maintien de la sécurité et de la stabilité dans le pays; soulignant qu’il importe de continuer de la renforcer, professionnalis er et réformer pour qu’elle soit à même d’assurer pleinement la sécurité du pays; sa luant les progrès faits dans la mise en œuvre du plan quinquennal de développement de la Po lice nationale d’Haïti pour 2012-2016; et réaffirmant qu’il est essentiel de continuer à appuyer ce plan, en particulier dans le domaine du recrutement et de la rétention du personnel, Appréciant les mesures prises par le Cons eil supérieur du pouvoir judiciaire pour s’acquitter de son mandat et promouvoir le renforcement de l’indépendance de la justice, et indiquant qu’il faut continuer de répondre aux préoccupations que suscitent encore les droits de l’homme da ns le système pénitentiaire, comme les détentions provisoires prolongées, la su rpopulation carcérale et les conditions sanitaires, Constatant qu’en dépit des progrès importants accomplis, Haïti reste en proie à de sérieux problèmes humanitaires, alor s que quelque 279 000 déplacés restent tributaires de l’aide pour leur survie, que l’épidémie de choléra persiste et que les conditions de vie dans les camps laissent encore à désirer, Soulignant que, pour asseoir durablement la stabilité en Haïti, il est essentiel de progresser dans la reconstruction et le développement social et économique du pays, notamment de lui apporter une aide internationale au développement efficace et louable, et de renforcer les moyens dont disposent ses institutions pour tirer parti de cette aide, et réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec le développement économique et social, y compris avec la réduction des risques et la préparation aux catastrophes dans ce pays extrêmement vul nérable face aux catastrophes naturelles, et que le Gouvernement haïtien a un rôle de premier plan à jouer dans ces domaines, Saluant la poursuite de l’élaboration du Cadre de coordination de l’aide externe au développement par le Gouvernem ent haïtien, mécanisme de coordination privilégié des donateurs et moyen de sout enir les priorités de développement du Gouvernement, se félicitant du renforcemen t de la programmation commune assurée par l’équipe de pays des Nations Unies, conformément au Cadre stratégique intégré approuvé par le Gouvernement, et se réjouissant de l’engagement qui a été pris de faire en sorte que l’assistance interna tionale réponde davantage aux priorités nationales, d’accroître la transparence et de renforcer la responsabilité mutuelle et la coordination, Prenant note des efforts que fait le Gouvernement haïtien pour tenter de maîtriser et de stopper l’épidémie de chol éra, engageant instamment les organismes des Nations Unies à continuer de l’aider, en coordination avec les autres parties concernées, à remédier aux faiblesses structurelles du pays, en particulier celles des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, insistant sur l’importance que revêt le renforcement de s institutions nationales de santé publique et conscient de l’action que mènent les organismes des Nations Unies pour lutter contre le choléra, y compris dans le cadre de l’initia tive lancée par le Secrétaire général pour S/RES/2119 (2013) 3/8 13-50821 appuyer le Plan national d’élimination du chol éra; et soulignant qu’il faut apporter un appui durable et approprié, en particulier aux interventions médicales visant à lutter rapidement contre les épidémies afin de réduire cette menace, Invitant instamment les bailleurs de fonds à honorer les engagements qu’ils ont pris lors de la Conférence qui s’est tenue à New York en 2010 afin, notamment, d’aider les plus vulnérables à accéder aux se rvices et à l’emploi, et soulignant qu’il incombe au Gouvernement de leur indiquer clairement quelles sont ses priorités et de veiller à ce que l’assistance aille à ceux qui en ont le plus besoin, Soulignant le rôle que jouent les organisati ons régionales dans la stabilisation et la reconstruction en cours en Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer de collaborer étroitement avec les institutions financières internatio nales, organisations régionales et sous-régionales et autres parties prenantes, en particulier l’Organisation des États américains, l’Union des nations de l’Amérique du Sud et la Communauté des Caraïbes, Conscient de l’interdépendance des défis à re lever en Haïti, réaffirmant que les progrès durables accomplis dans les domaines de la sécurité, de l’état de droit et de la réforme institutionnelle, de la réconc iliation nationale et du développement, notamment dans la lutte contre le chômag e et la pauvreté, contribuent les uns aux autres, et saluant la persévérance dont font preuve le Gouvernement haïtien et la communauté internationale pour relever ces défis, conformément aux priorités définies par celui-ci dans son programme des « cinq E » (emploi, éducation, environnement, énergie et état de droit), Saluant les efforts soutenus faits par la Police nationale d’Haïti pour effectuer des patrouilles et accroître sa présence sur le terrain et ses contacts avec la population; conscient du rôle de police de proximité que continue de jouer la MINUSTAH, en étroite coordination avec les comités de camps, dans les camps de déplacés, et saluant l’action qu’elle mène auprès de la population, Sachant que la violence sexuelle et sexiste continue de poser de sérieux problèmes, surtout dans les quartiers défavorisés de Port-au-Prince, les camps de déplacés et les régions reculées du pays, Conscient que le renforcement des organismes nationaux de défense des droits de l’homme, le respect des droits de l’ho mme et du droit à une procédure régulière, et la lutte contre la criminalité, la viol ence sexuelle et sexiste et l’impunité sont essentiels pour assurer l’état de droit et la sécurité en Haïti; se félicitant à cet égard de l’établissement de la commission interm inistérielle des droits de l’homme, Réaffirmant l’autorité donnée à la Représentant e spéciale du Secrétaire général pour coordonner et diriger toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies présents en Haïti, et réaffirmant également son soutien à la Représentante spéciale qui s’emploie à optimiser la coordination et la collaboration entre la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies sur les volets de leurs mandats respectifs qui se recoupent, not amment dans le cadre du plan de consolidation conditionnel de la Mission, Soulignant qu’il importe de donner à la Police nationale d’Haïti les moyens financiers voulus pour renforcer ses cap acités logistiques, administratives et opérationnelles, invitant le Gouvernement haïtien à tirer parti du soutien de la communauté internationale pour garantir à sa population des conditions de sécurité S/RES/2119 (2013) 13-50821 4/8 satisfaisantes et demandant à tous les partenaires internationaux de mieux coordonner leurs actions dans ce sens, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 19 août 2013 ( S/2013/493 ), Sachant que la Charte des Nations Un ies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, ainsi qu’il ressort de la section 1 du paragraphe 7 de sa résolution 1542 (2004) , 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2014, dans l’intention de le renouveler encore, le mandat de la MINUST AH, tel qu’il résulte de ses résolutions 1542 (2004) , 1608 (2005) , 1702 (2006) , 1743 (2007) , 1780 (2007) , 1840 (2008) , 1892 (2009) , 1908 (2010) , 1927 (2010) , 1944 (2010) , 2012 (2011) et 2070 (2012) ; 2. Décide que l’effectif global de la MINUSTAH comprendra une composante militaire qui pourra atteindre 5 021 soldats à l’issue du retrait d’un nombre équilibré de militaires de l’infanter ie et du génie, ainsi qu’il est prévu au paragraphe 54 du rapport du Secrétaire gé néral, et une composante de police qui pourra compter 2 601 personnes; 3. Affirme que tout aménagement de la c onfiguration de la force devrait dépendre des conditions de sécurité sur le terrain, sachant qu’il importe d’assurer un environnement sûr et stable et que les réalités sociales et politiques influent sur la stabilité et la sécurité en Haïti; ainsi qu e du développement croissant des capacités de l’État haïtien, en particulier du renf orcement en cours de la Police nationale d’Haïti; et de l’exercice de pl us en plus effectif par le s autorités nationales de la responsabilité qui leur incombe d’assurer le ma intien de la stabilité et de la sécurité dans le pays; appelle la MINUSTAH à conser ver sa capacité de déploiement rapide de troupes dans les zones où ses forces militaires ne sont pas présentes; 4. Prend note de la mise en œuvre en cours du plan de consolidation conditionnel de la MINUSTAH; réaffirme s on intention d’axer les activités de la Mission sur un ensemble de tâches déterminées réalisables dans des délais raisonnables comme convenu avec le Gouve rnement haïtien; prend également note du paragraphe 64 du rapport du Secrétaire général et attend avec intérêt les propositions qui figureront dans le prochain rapport qu’il lui présentera après avoir consulté le Gouvernement haïtien et les États Membres; 5. Considère que c’est au Gouvernement et au peuple d’Haïti qu’appartiennent la maîtrise et la responsabilité première de la stabilisation du pays sous tous ses aspects; encourage la MINUSTAH à redoubler d’efforts pour fournir un soutien logistique et une assistance technique, dans la limite des moyens disponibles et conformément à son mandat, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autres entités cont ribuant à la stabilisation, pour aider le Gouvernement haïtien, lorsqu’il en fait la demande, à continuer d’appliquer les mesures de décentralisation qui ont été pris es et de renforcer les capacités de ses institutions aux niveaux national et local, et à lui donner ainsi les moyens d’étendre son autorité sur l’ensemble de son territoire et de promouvoir la bonne gouvernance et l’état de droit à tous les niveaux; S/RES/2119 (2013) 5/8 13-50821 6. Demande instamment aux acteurs politiques haïtiens de collaborer pour accomplir toutes les tâches prévues, notamment l’adoption d’une loi électorale, afin d’organiser et de tenir, conformément à la Constitution d’Haïti, des élections sénatoriales, municipales et locales libres, régulières et transparentes, qui n’ont été que trop longtemps différées, de façon à assurer la continuité du fonctionnement de l’Assemblée nationale et des autres organes électifs; 7. Se félicite des mesures que la Représentante spéciale du Secrétaire général prend pour appuyer le processus politique engagé en Haïti; demande à nouveau à la MINUSTAH de continuer de soutenir ce processus; lui demande de mener et de coordonner, s’il y a lieu , les activités d’assistance électorale internationale destinée à Haïti, en coopération avec le Gouvernement haïtien et les autres acteurs internationaux intéressés, dont l’Organisation des États américains, l’Union des nations de l’Amérique du Sud et la Communauté des Caraïbes, le cas échéant; 8. Rappelle sa résolution 1325 (2000) et invite le Gouvernement haïtien, avec le concours des acteurs intéressés , à promouvoir le renforcement de la participation des femmes à la vie po litique haïtienne, c onformément à la Constitution nationale; 9. Réaffirme que, dans le contexte de l’amélioration de l’état de droit en Haïti, il est primordial de renforcer les m oyens de la Police nationale d’Haïti pour permettre au Gouvernement haïtien d’assumer pleinement et rapidement la responsabilité de la sécurité nationale, qui conditionne la stabilité générale et le développement futur du pays; 10. Réaffirme que le renforcement des capacités de la Police nationale d’Haïti est une tâche des plus cruciales de la MINUSTAH; prie cette dernière de continuer de renforcer les capacités in stitutionnelles et opérationnelles de la première, en particulier en redoublant d’effo rts pour encadrer et former les agents de la police et de l’administration pénitentiair e, notamment ceux de rang intermédiaire; demande à la Mission d’adapter les compétences du personnel de la Police des Nations Unies aux objectifs à atteindre et d’ offrir le concours de formateurs et de conseillers techniques spécialement formés; 11. Souligne qu’il faut veiller à ce que le Gouvernement haïtien et ses partenaires internationaux et nationaux appuient comme il se doit le plan de développement de la Police nationale d’Haïti pour 2012-2016 pour que soit atteint d’ici à 2016 l’objectif consistant à la doter d’un effectif minimum de 15 000 agents pleinement opérationnels et de moyens logistiques et administratifs suffisants, à consacrer le principe de responsabilité, à fa ire respecter les droits de l’homme et l’état de droit, à instituer une strict e procédure d’agréme nt, à améliorer les procédures de recrutement et de formation, à renforcer les contrôles aux frontières terrestres et maritimes et à décourager plus ef ficacement la criminalité transnationale organisée; 12. Souligne qu’il faut une coordination étroite entre la MINUSTAH, les donateurs et le Gouvernement haïtien pour accroître l’efficacité et la viabilité des initiatives de renforcement des capacités de la Police nationale d’Haïti; prie la Mission de favoriser cette coordination et de continuer d’apporter, sur demande, son concours technique aux projets financés par les donateurs pour remettre en état les locaux de la police et les établissements pén itentiaires ou en construire de nouveaux, S/RES/2119 (2013) 13-50821 6/8 et à d’autres projets visant à renforcer la capacité institutionnelle de la Police nationale d’Haïti, selon qu’il conviendra; 13. Encourage la MINUSTAH, en coopération avec les acteurs internationaux compétents, à aider le Gouvernement à contrer efficacement la violence en bande, la criminalité organisée, le trafic de stupéfiants et la traite d’êtres humains, en particulier d’enfants; 14. Encourage les autorités haïtiennes à poursu ivre l’exécution du plan de réforme de la justice en prenant les mesures nécessaires, notamment en prêtant un appui constant au Conseil supérieu r du pouvoir judiciaire afin d’assurer l’indépendance et l’efficac ité des institutions judiciaires, et à s’attaquer aux problèmes que posent la détention provisoire prolongée, les conditions de détention et la surpopulation carcérale, en s’intére ssant spécialement au sort des femmes et des enfants placés en détention; 15. Invite tous les donateurs et partenaires, y compris les organisations internationales et les organisations non gouvernementales, à mieux coordonner leurs actions et à travailler en étroite collabor ation avec le Gouvernement haïtien, dans le contexte du Cadre de coordination de l’aide externe au développement, pour aider ce dernier à accroître la transparence, l’a ppropriation nationale et la coordination de l’aide étrangère, et renforcer les moyens dont il dispose pour gérer l’aide extérieure; 16. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à toutes les parties prenantes, de compléter les mesures prises par le Gouvernement haïtien, avec le soutien de la MINUSTAH, dans les domaines de la sécurité et du développement par des activités visant à améliorer véritablement les conditions de vie des populations concernées, en particulier des femmes et des enfants; 17. Prie la MINUSTAH de continuer, en c oordination avec l’équipe de pays des Nations Unies, à exécuter des projets à effet rapide qui contribuent à créer un climat de sécurité et de st abilité et renforcent l’appropri ation nationale ainsi que la confiance de la population haïtienne envers la MINUSTAH, en particulier dans les domaines prioritaires recensés par ses res ponsables et conformément aux priorités du Gouvernement haïtien, selon qu’il conviendra; 18. Condamne fermement les graves exactions commises contre des enfants particulièrement touchés par la violence cr iminelle en bande, ainsi que les viols et autres atteintes sexuelles dont sont trop souvent victimes les femmes et les filles, demande au Gouvernement haïtien de conti nuer, avec l’appui de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nations Unies, à promouvoir et défendre les droits des femmes et des enfants, comme le prévoient ses résolutions 1325 (2000) , 1612 (2005) , 1820 (2008) , 1882 (2009) , 1888 (2009) et 1889 (2009) , encourage tous les acteurs du Gouvernement haïtien, de la communauté internationale et de la société civile à redoubler d’efforts pour mettre fin à la violence sexuelle et sexiste en Haïti, à mieux donner suite aux plaintes pour viol et à améliorer l’accès à la justice des victimes de viol et d’autres crimes sexuels, et encourage les autorités du pays à promouvoir la législation nationale dans ce domaine; 19. Encourage la MINUSTAH à continuer d’aider le Gouvernement haïtien à protéger comme il se doit la population ci vile, en prêtant tout particulièrement attention aux besoins des déplacés et d’autres groupes de population vulnérables, notamment les femmes et les enfants, y comp ris en mettant en place des dispositifs S/RES/2119 (2013) 7/8 13-50821 conjoints de police de proximité dans les camps, conformément à sa résolution 1894 (2009) ; 20. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro de l’Organi sation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de le tenir informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à redoubler d’efforts pour prévenir les comportements ré préhensibles et à ve iller à ce que tous les actes mettant en cause leur personnel soient dûment constatés et sanctionnés; 21. Réaffirme que les droits de l’homme sont une composante essentielle du mandat de la MINUSTAH et déclare que le respect de ces droits, et notamment l’engagement de la responsabilité indivi duelle des auteurs de graves violations commises sous de précédents régimes, es t crucial pour la stabilité d’Haïti, invite instamment le Gouvernement à veiller, au besoin avec le concours de la communauté internationale, à ce que la Police nationale d’Haïti et le système judiciaire respectent et défendent les droits de l’homme, et demande à la MINUSTAH d’assurer un suivi et de fournir un appui en la matière; 22. Encourage la Mission à continuer d’utilise r pleinement, dans les limites de son mandat, les moyens et capacités dont elle dispose, y compris en matière de génie, aux fins de renforcer la stabilité en Haïti, tout en encourageant une plus grande implication des Haïtie ns dans le contexte de son plan de consolidation conditionnel; 23. Prie la MINUSTAH de continuer à lutter contre la violence de voisinage, en étroite collaboration avec le Gouvernement haïtien, en s’intéressant spécialement aux jeunes en situation de risque, aux fe mmes, aux déplacés et aux habitants des quartiers où règne la violence, et de coor donner ses efforts avec ceux de l’équipe de pays des Nations Unies pour aider cette dern ière à renforcer les capacités locales en la matière; 24. Prie également la MINUSTAH de continue r d’aider les autorités haïtiennes à maîtriser la circ ulation des armes de petit ca libre, à créer un registre des armes, à revoir la législation en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, à réformer le régime des permis de port d’armes et à définir et mettre en œuvre une doctrine nationale de police de proximité; 25. Souligne qu’il importe de mettre régulière ment à jour les documents de programmation des composantes militaire et de police de la MINUSTAH, tels que le concept d’opérations et les règles d’engagement, selon qu’il conviendra, et de les aligner sur les dispositions de toutes ses résolutions pertinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents ou des forces de police; 26. Prie le Secrétaire général de le teni r régulièrement informé et de lui rendre compte deux fois par an de l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à lui présenter son second rapport quarante cinq jours au moins avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 27. Prie également le Secrétaire général de continuer à inclure dans son rapport une évaluation exhaustive des menaces qui planent sur la sécurité en Haïti, de lui proposer, le cas échéant, diverses solutions pour poursuivre la consolidation et S/RES/2119 (2013) 13-50821 8/8 la reconfiguration des effectifs de la MI NUSTAH et de joindre à nouveau en annexe à son prochain rapport un rapport d’étape sur l’exécution du plan de consolidation conditionnel; 28. Décide de demeurer sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2120 (2013)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2120(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2120 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 10 octobre 2013 13-50833 (F) *1350833* Résolution 2120 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7041e séance, le 10 octobre 2013 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur l’ Afghanistan, en particulier ses résolutions 1386 (2001), 1510 (2003), 2011 (2011), 2041 (2012), 2069 (2012) et 2096 (2013), Réaffirmant également ses résolutions 1267 (1999), 1368 (2001), 1373 (2001), 1822 (2008), 1904 (2009), 1988 (2011), 1989 (2011), 2082 (2012) et 2083 (2012), et renouvelant son appui à l’action menée à l’échelle internationale pour extirper le terrorisme, dans le respect de la Charte des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010) et 2106 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, et ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et prenant note du rapport du Secrétaire général su r les violences sexuelles commises en période de conflit ( S/2013/149) et sur le sort des enfants en temps de conflit armé (S/2013/245), et des conclusions de son groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé ( S/AC.51/2011/3), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’un ité nationale de l’Afghanistan, Considérant qu’il incombe aux autorités afghanes d’assurer la sécurité et de faire respecter l’état de droit dans l’ensemble du pays, soulignant le rôle que la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) joue en aidant le Gouvernement afghan à améliorer la sécurité et à se doter des capacités nécessaires à cet effet et se félicitant de la coopération entre le Gouvernement afghan et la FIAS, Soulignant qu’il est essentiel que l’Afghanistan exerce un contrôle et joue un rôle directeur plus importants dans tous les domaines de la gouvernance, conformément au Processus de Kaboul, Accueillant avec satisfaction les conclusions de la Conférence internationale sur l’Afghanistan tenue à Bonn ( S/2011/762), qui prévoient que le processus de S/RES/2120 (2013) 13-50833 2/10 transition, qui doit s’achever fin 2014, soit suivi d’une Décennie de la transformation (2015-2024) au cours de laquelle l’Afghanistan consolidera sa souveraineté en assurant durablement le bon fonctionnement d’un État au service du peuple, se félicitant du consensus stratégique qui s’est établi entre le Gouvernement afghan et la communauté internationale au sujet d’un partenariat renouvelé et durable, fondé sur des engagements mutuels fe rmes, en faveur de la Décennie de la transformation, et accueillant également avec satisfaction les conclusions de la Conférence de Tokyo sur l’Afghanistan ( S/2012/532) et l’adoption du Cadre de responsabilité mutuelle de Tokyo destiné à favoriser une croissance économique et un développement durables de l’Afghanistan, par lequel le Gouvernement afghan et la communauté internatio nale ont réaffirmé leurs engagements mutuels, ainsi que l’issue de la réunion de hauts responsable s consacrée au Cadre de responsabilité mutuelle de Tokyo, tenue à Kaboul le 3 juillet 2013, Constatant à nouveau que les défis que l’Afghanistan doit relever sont interdépendants, réaffirmant que des progrès durables dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance, des droits de l’homme, de l’état de droit et du développement, ainsi que dans les domaines transversaux de la lutte contre les stupéfiants, de la lutte contre la corruption et de la responsabilisation, se renforcent mutuellement et que les programmes de gouvernance et de développement considérés comme devant être prioritaires pendant la période de transition devront être conformes aux objectifs énoncés dans la Déclaration de Tokyo et aux programmes prioritaires nationaux, et se félicitant que le Gouvernement afghan et la communauté internationale continuent de s’efforcer à aborder ces défis dans une perspective globale, Soulignant dans ce contexte que le Gouvernement afghan doit lutter plus énergiquement contre la corruption, prom ouvoir davantage la transparence et mieux assumer ses responsabilités, conformément à son engagement d’intensifier la lutte contre la corruption, qu’il a renouvelé avec une vigueur accrue dans les conclusions de la Conférence de Tokyo et le Cadre de responsabilité mutuelle de Tokyo, Se félicitant que les partenaires internationaux de l’Afghanistan, notamment l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), l’Union européenne (UE), les États voisins et les partenaires régionaux se soient engagés à long terme à continuer d’appuyer l’Afghanistan après la période de transition, y compris au cours de la Décennie de la transformation, saluant le processus par lequel l’Afghanistan et ses partenaires régionaux et internationaux concluent des partenariats stratégiques à long terme et d’autres accords en vue de fa ire de l’Afghanistan un pays pacifique, stable et prospère, et soulignant qu’il importe que ces engagements se complètent mutuellement et soient également compléme ntaires des futurs partenariats bilatéraux que le Gouvernement afghan déciderait de conclure, Soulignant l’importance de l’accord conclu entre le Gouvernement afghan et les pays qui contribuent à la FIAS lors du Sommet de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord tenu à Lisbonne, visant à ce que la pleine responsabilité de la sécurité dans l’ensemble du pays soit progressivement transférée au Gouvernement afghan d’ici à la fin de 2014, se félicitant que des progrès continuent d’être accomplis sur la voie de la transition en matière de sécurité, notamment qu’un tournant ait été amorcé le 18 juin 2013, date à laquelle le processus de transition a été étendu à toutes les régions du pays et les forces afghanes ont assumé le rôle principal pour ce qui est d’assurer la sécurité sur tout le territoire, soulignant le rôle S/RES/2120 (2013) 3/10 13-50833 que la FIAS continue de jouer, à l’appui du Gouvernement afghan, en faveur de la promotion d’une transition responsable, ai nsi que l’importance du renforcement des capacités des Forces nationales de sécurité afghanes, Constatant les progrès réalisés et les défis qui restent à relever en matière de réforme du secteur de la sécurité et de gouvernance, se félicitant que les partenaires internationaux, dont l’OTAN et l’Union euro péenne, continuent d’aider les Forces nationales de sécurité afghanes et le secteur de la sécurité, accueillant avec satisfaction l’appui et l’assistance que la Mission de formation de l’OTAN en Afghanistan, la Mission de police de l’Union européenne (EUPOL Afghanistan) et la Force de gendarmerie européenne (F GE) fournissent à la Police nationale afghane, et, dans le contexte de la transition, se félicitant du renforcement des capacités et des moyens des Forces nationales de sécurité afghanes, soulignant que l’Afghanistan doit renforcer davantage, avec l’aide des donateurs internationaux, l’armée et la Police nationale, demandant instamment , entre autres, que soient poursuivies les activités de formation afin que l’Afghanistan dispose des moyens nécessaires pour assumer durablement des re sponsabilités et un rôle directeur accrus en ce qui concerne les opérations visant à assurer la sécurité et à maintenir l’ordre public, à assurer le respect de la loi, à sécuriser les frontières du pays, à préserver les droits constitutionnels des citoyens afghans et à protéger les droits des femmes et des filles afghanes ainsi qu’à intensif ier ses efforts visant à démanteler les groupes armés illégaux et à lutter contre le trafic de stupéfiants, comme rappelé dernièrement dans la Déclaration du Sommet de Chicago et dans la Déclaration de Tokyo, Accueillant avec satisfaction la Déclaration du Sommet de Chicago concernant l’Afghanistan, qui insiste sur l’engagement à long terme, après 2014, en faveur de l’instauration durable de la paix, de la s écurité et de la stabilité en Afghanistan, notant que le Gouvernement afghan a la responsabilité de maintenir des Forces nationales afghanes capables et suffisantes, appuyées par la communauté internationale, se félicitant , dans ce contexte, que, lors de la Conférence internationale sur l’Afghanistan tenue à Bonn le 5 décembre 2011, la communauté internationale ait décidé de participer à la formation, à l’équipement, au financement et au renforcement des capacités des Forces nationales de sécurité afghanes après la période de transition, se félicitant que, comme réaffirmé dans la Déclaration du Sommet de Chicago, un soutien financier soit accordé aux Forces nationales de sécurité afghanes, étant bien entendu qu’en 2024 au plus tard, le Gouvernement afghan assumera intégralement la responsab ilité financière de ses forces de sécurité, se félicitant que le Gouvernement afghan et l’OTAN aient décidé que celle-ci continuerait de s’employer à former, à conseiller et à ai der les Forces nationales de sécurité afghanes après 2014, et notant que toute nouvelle mission devra reposer sur une base juridique solide, comme il est indiqué au paragraphe 14 de la Déclaration du Sommet de Chicago concernant l’Afghanistan, Se félicitant de l’engagement pris par l’Afghanistan et ses partenaires régionaux, avec le concours de la comm unauté internationale, de promouvoir la sécurité et la coopération ré gionales aux fins d’instaurer la paix et la stabilité de l’Afghanistan, se réjouissant des initiatives régionales concernant l’Afghanistan, telles que le Processus sur la sécurité et la coopération régionales au cœur de l’Asie pour la paix et la stabilité en Afghanist an et la Conférence sur la coopération économique régionale concernant l’Afghan istan, des initiatives comme celles mises en œuvre dans le cadre de l’Association sud-asiatique de coopération régionale, de S/RES/2120 (2013) 13-50833 4/10 l’Organisation de Shanghai pour la coopé ration, de l’Organisation du Traité de sécurité collective, de l’Union européenne et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et d’autres initiatives ayant pour but de renforcer la coopération économique régionale avec l’Afghanistan, notamment en ce qui concerne le développement des échanges et l’amélioration des infrastructures et des réseaux de transport locaux et région aux le long des routes commerciales traditionnelles, l’offre én ergétique et la gestion intégrée des frontières, se félicitant de l’issue de la Conférence d’Istanbul pour l’Afghanistan sur la sécurité et la coopération au cœur de l’Asie, du 2 novembr e 2011, de la Conférence ministérielle « Au cœur de l’Asie », tenue à Kaboul le 14 juin 2012, de la Conférence ministérielle « Au cœur de l’Asie » tenue à Almaty le 26 avril 2013, à laquelle des plans de mise en œuvre de toutes les mesu res de confiance prises dans les domaines de la gestion des catastrophes, de la lutte antit erroriste, de la lutte contre le trafic de stupéfiants, de l’infrastructure, des échange s, du commerce et de l’investissement dans la région et de l’éducation ont ét é adoptés, ainsi que de la réunion de hauts responsables qui s’est tenue à New York le 23 septembre 2013, attendant avec intérêt la quatrième Conférence ministérielle « Au cœur de l’Asie », qui se tiendra à Tianjin (Chine) en 2014, et notant que le processus « Au cœur de l’Asie » a pour vocation de compléter et d’accompagner l’action des organisations régionales, en particulier en ce qui concerne l’Afghanistan, et non de la supplanter, Reconnaissant l’importance de la contribution des voisins et des partenaires régionaux ainsi que des organisations régionales, y compris l’Union européenne, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’Organisation de Shanghai pour la coopération, l’Organisati on du Traité de sécurité collective et l’Association sud-asiatique de coopéra tion régionale, pour la stabilisation de l’Afghanistan, soulignant qu’il est essentiel de développer la coopération régionale, moyen efficace de promouvoir la sécurité, la gouvernance et le développement en Afghanistan, se félicitant de l’intensification des efforts menés au plan régional en faveur de la poursuite de la mise en œuvre des déclarations antérieures sur les relations de bon voisinage et appuyant ces efforts, Mettant l’accent sur le rôle central et impartial que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer dans la promo tion de la paix et de la stabilité en Afghanistan en dirigeant les activités de la communauté interna tionale, prenant note, à ce propos, du rôle que la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) joue à mesure que la transition avance, et soulignant qu’il faut renforcer la coordination et l’appui mutuel entre la FIAS et la MANUA, compte dûment tenu des tâches qui sont assignées à l’une et à l’autre ainsi que du caractère évolutif et de la taille réaménagée de la présence de la communauté internationale, Se déclarant gravement préoccupé par l’état de la sécur ité en Afghanistan, en particulier par la poursuite des actes de viol ence et de terrorisme perpétrés par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes vi olents et extrémistes, des groupes armés illégaux et des criminels, notamment ceux qui sont impliqués dans la production, le trafic ou le commerce des drogues illicites, co mme le Secrétaire général les a décrits dans ses rapports depuis l’adoption de sa résolution 2011 (2011), et par les liens étroits qui existent entre les activités terroristes et les drogues illicites, qui mettent en péril la population locale, y compris les enfants, ainsi que sur les forces nationales de sécurité et le personnel militaire et civil international, S/RES/2120 (2013) 5/10 13-50833 Saluant les mesures qu’a prises le Gouvernement afghan pour actualiser et renforcer la Stratégie nationale de lutte contre la drogue, en privilégiant une démarche de partenariat pour que l’app lication et la coordination en soient conjointes et efficaces, engageant la FIAS à continuer d’apporter un appui efficace, dans le cadre des tâches qui lui sont assignées, à l’action soutenue menée sous direction afghane, y compris à celle que mènent les Forces nationales de sécurité afghanes, pour contrer la production et le traf ic de stupéfiants, en collaboration avec les acteurs internationaux et régionaux concernés, conscient de la menace que la production et le commerce illicites et le traf ic de stupéfiants posent pour la paix internationale et la stabilité des différ entes régions du monde, ainsi que du rôle important que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) joue dans ce domaine, et demeurant préoccupé par les conséquences néfastes de la culture, de la production, du trafic et de la consommation d’opium pour la sécurité, le développement et la gouvernance en Afghanistan, ainsi que pour la région et au-delà, et saluant l’Initiative du Pacte de Paris, qui constitue un des cadres les plus importants de la lutte contre les opiacés en provenance d’Afghanistan, S’inquiétant des incidences néfastes des actes de violence et de terrorisme perpétrés par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes violents et groupes armés illégaux sur l’aptitude du Gouvernement afghan à garantir la primauté du droit, à assurer au peuple afghan la sécurité et les services essentiels et à veiller au plein exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales, Réaffirmant son appui à l’action que continue de mener le Gouvernement afghan, avec l’aide de la communauté inte rnationale, notamment la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, pou r améliorer la situation qui règne sur le plan de la sécurité et faire face à la menace créée par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes violents et groupes armés illégaux, et soulignant à ce propos la nécessité de poursuivre l’action qui est menée à l’échelle internationale, notamment par la FIAS et la coa lition de l’opération Liberté immuable, Condamnant avec la plus grande fermeté tous les attentats, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins expl osifs improvisés, d’attentats-suicides, d’assassinats ou d’enlèvements, d’attentats aveugles, d’attentats visant des agents humanitaires ou d’attentats dirigés contre les forces afghanes et internationales, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de reconstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamnant également l’utilisation de civils comme boucliers humains par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes violents et groupes armés illégaux, Se félicitant des résultats obtenus par le Gouvernement afghan en ce qui concerne l’interdiction du nitr ate d’ammonium comme engrais, demandant instamment que l’action menée pour faire appliquer les règlements relatifs au contrôle de toutes les matières explosives et de tous les précurseurs se poursuive, de sorte que les insurgés soient moins à même de s’en servir pour fabriquer des engins explosifs improvisés, et engageant la communauté internationale à appuyer les efforts que le Gouvernement afghan déploie à cet égard, Sachant que les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes violents et groupes armés illégaux demeurent une menace , conscient des difficultés auxquelles se heurte l’action menée pour y faire face, et constatant que les mesures qu’il a prises dans ses résolutions 1267 (1999), 1988 (2011), 1989 (2011), 2082 (2012) et S/RES/2120 (2013) 13-50833 6/10 2083 (2012) ont aidé à combattre ces menaces et à soutenir le processus de paix et de réconciliation mené par l’Afghanistan, Se déclarant gravement préoccupé par le nombre élevé de pertes civiles enregistré en Afghanistan, en particulier parmi les femmes et les enfants, qui, pour une part de plus en plus grande, sont cau sées par les Taliban, Al-Qaida et d’autres groupes extrémistes violents et groupes armés illégaux, condamnant avec la plus grande fermeté les nombreux attentats diri gés contre des écoles, y compris le fait qu’elles sont incendiées et contraintes de fermer, leur utilisation par des groupes armés, les enlèvements et assassinats de membres du personnel éducatif et les actes d’intimidation dirigés contre eux, en pa rticulier les attentats perpétrés par des groupes armés, y compris les Taliban, qui visent à faire obstacle à la scolarisation des filles, et se félicitant , à cet égard, que les Taliban aient été inscrits sur la liste figurant dans l’annexe du rapport sur le so rt des enfants en temps de conflit armé (S/2013/245) que le Secrétaire général lui a présenté en application de sa résolution 1998 (2011), condamnant également l’accroissement du nombre d’assassinats de femmes et de filles, en par ticulier de femmes occupant de s postes de haut niveau, réaffirmant que toutes les parties aux conflits armés doivent prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils touchés, en particulier des femmes, des enfants et des déplacés, notamment contre les violences sexuelles et toutes les autres formes de violence sexiste, demandant à toutes les parties d’honorer les obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme et de prendre toute mesure utile pour assurer la protection des civils, et considérant qu’il importe que la situation des populations civiles et, plus particulièrement , les pertes civiles soient suivies en permanence, notamment par la FIAS, et qu’il en soit informé, et prenant note à ce propos de l’action menée par l’équipe de la FIAS chargée de réduire le nombre de victimes civiles, Rappelant que les femmes jouent un rôle crucial dans le processus de paix, comme il l’a affirmé dans sa résolution 1325 (2000) et ses autres résolutions sur la question, et se félicitant de l’engagement pris par le Gouvernement afghan d’élaborer et d’exécuter le Plan d’ action national visé dans sa résolution 1325 (2000) et de recenser de nouveaux m oyens de promouvoir la participation des femmes au processus de paix et de réc onciliation mené par l’Afghanistan, de la présentation par l’Afghanistan de son premier rapport d’étape sur l’application de la Convention sur l’élimination de toutes le s formes de discrimination à l’égard des femmes, et de l’action menée pour accélér er la pleine mise en œuvre du Plan d’action national en faveur des femmes en Afghanistan, intégrer ses objectifs dans les programmes prioritaires nationaux et élaborer une stratégie visant à faire appliquer intégralement la loi sur l’élimina tion de la violence à l’égard des femmes, Prenant acte des nouveaux progrès enregistrés par la FIAS et les autres forces internationales pour ce qui est de rédu ire au maximum le nombre de victimes civiles, comme il ressort du rapport semestriel de la MANUA pour 2013 sur la protection des civils dans les conflits armés, engageant vivement l a F I A S e t l e s autres forces internationales à continuer de redoubler d’efforts pour prévenir les pertes civiles, notamment en s’attachan t plus encore à protéger la population afghane, cette protection étant considérée comme un élément central de leur mission, et notant qu’il importe de faire continuelle ment le point des tactiques et procédures et de dresser, avec le Gouvern ement afghan, après enquête, le bilan de toute intervention ayant causé des pertes ci viles, ou dont le Gouvernement estime S/RES/2120 (2013) 7/10 13-50833 qu’elle appelle une investigation conjointe, ainsi que de continuer de coopérer avec les Forces nationales de sécurité afghane s pour poursuivre l’institutionnalisation de la protection des civils, en particulier des femmes et des filles, Se déclarant profondément inquiet que les forces des Taliban opérant en Afghanistan recrutent et emploient des enfa nts, que le conflit fasse des tués et des blessés parmi les enfants, et que des attent ats soient perpétrés contre des écoles et des hôpitaux, en violation du droit international applicable, appuyant le décret du Ministre de l’intérieur en date du 6 juillet 2011, dans lequel le Gouvernement réaffirme qu’il est résolu à empêcher les violations des droits de l’enfant, se félicitant des progrès réalisés dans l’application du Plan d’action relatif aux enfants associés aux Forces de sécurité nationales en Afghanistan, conclu en janvier 2011, ainsi que de son annexe, en particulier de la création du Comité directeur interministériel sur les enfants et le conf lit armé, de la désignation d’un responsable de la protection des enfants, et de l’approbation par le Gouvernement afghan d’une feuille de route visant à accélérer l’application du Plan d’action, demandant que les dispositions du plan soient pleinement app liquées, en étroite coopération avec la MANUA, notant à cet égard que l’OTAN a pris des engagements au plus haut niveau concernant le sort des enfants en temps de conflit armé et a accepté, comme le lui demandait la Représentante spécial e du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé, de fac iliter la pleine application du Plan d’action et de son annexe, et encourageant la FIAS à aider le Gouvernement afghan à appliquer intégralement cet instrument, Soulignant dans ce contexte combien il importe que le Gouvernement afghan progresse encore dans l’action qu’il mène pour éliminer l’impunité, renforcer les institutions judiciaires, reconstruire et réfo rmer le secteur pénitentiaire, et améliorer le respect de la légalité et des droits de l’homme en Afghanistan, y compris à l’égard des femmes et des filles, en particulier le droit constitutionnel des femmes de participer pleinement à la vie politi que, économique et sociale du pays, et se félicitant , à cet égard, du plan de la Police nationale et des objectifs qui y sont énoncés au sujet du renforcement des activ ités de formation relatives aux droits de l’homme, notamment à la problématique hommes-femmes, et du recrutement d’un nombre accru de femmes, ainsi que de l’a ppui que la FIAS continue d’apporter aux Forces de sécurité nationales afghanes afin que celles-ci recrutent, forment et gardent à leur service un plus grand nombre de femmes, Demandant de nouveau à toutes les parties et tous les groupes afghans de prendre une part constructive au dialogue politique pacifique dans le cadre défini par la Constitution afghane, d’œuvrer avec les donateurs internationaux au développement socioéconomique du pays et de s’abstenir de recourir à la violence, y compris en utilisant des groupes armés illégaux, souscrivant aux objectifs du Haut Conseil pour la paix, et considérant qu’il importe de mobiliser un appui régional en faveur du processus de paix et de réconc iliation mené et pris en charge par les Afghans, Réaffirmant qu’il est fermement résolu à soutenir le Gouvernement afghan dans l’action qu’il mène pour faire avancer le processus de paix et de réconciliation, conformément au communiqué de la Confér ence de Kaboul et aux conclusions de la Conférence de Bonn et dans le cadre de la Constitution afghane et des procédures qu’il a énoncées dans ses résolutions 1988 (2011) et 2082 (2012), ainsi que d’autres résolutions sur la question, S/RES/2120 (2013) 13-50833 8/10 Se félicitant des efforts que continue de déployer le Gouvernement afghan pour faire avancer le processus de paix et de réconciliation, notamment par l’intermédiaire du Haut Conseil pour la paix et dans le cadre de la mise en œuvre du Programme afghan pour la paix et la réc onciliation, pour faciliter un dialogue sans exclusive mené par les Afghans sur la ré conciliation et la participation politique, comme le prévoit le communiqué de la Conf érence de Kaboul, en date du 20 juillet 2010, consacré au dialogue avec ceux qui re noncent à la violence, n’ont pas de liens avec des organisations terroristes interna tionales, dont Al-Qaida, respectent la Constitution afghane, y compri s ses dispositions relatives aux droits de l’homme, notamment leur exercice par les femmes, et souhaitent participer à l’édification d’un Afghanistan pacifique, ainsi que les prin cipes et décisions énoncés dans les conclusions de la Conférence de Bonn, tenue le 5 décembre 2011, approuvés par le Gouvernement afghan et la communauté internationale, dans le respect total de l’application des mesures et procédures définies dans ses résolutions 1267 (1999), 1988 (2011) et 2082 (2012) et dans d’autres résolutions sur la question, demandant à tous les États concernés de continuer de participer au processus de paix, et conscient des effets que les attentats terroristes ont sur le peuple afghan et des conséquences qu’ils risquent d’avoir sur les perspectives de règlement pacifique du conflit, Constatant qu’un nombre accru de Taliban se sont réconciliés avec le Gouvernement afghan, ont rejeté l’idéologie te rroriste d’Al-Qaida et de ses partisans et soutiennent la recherche d’un règlement pacifique du conflit qui se poursuit en Afghanistan, constatant également que, malgré l’évolution de la situation qui règne dans le pays et les progrès de la réconcil iation, les conditions de sécurité continuent de poser de graves problèmes en Afghanistan et dans la région, Constatant également l’augmentation du nombre de personnes qui participent au Programme afghan pour la paix et la réintégration, et préconisant la poursuite de l’action visant à remédier aux problèmes opérationnels qui subsistent, notamment par la mise en place d’un mécanisme de vérification approprié, et engageant la communauté internationale à appuyer ce tte initiative menée par l’Afghanistan, Rappelant les engagements qu’a pris le Gouvernement afghan, en dernier lieu à la Conférence de Tokyo, de renforcer et d’améliorer le processus électoral, notamment en entreprenant une réforme électorale à long terme pour que les prochaines élections soient transparentes, crédibles, ouvertes à tous et démocratiques, se félicitant , à cet égard, de l’adoption d’un cadre juridique régissant les élections, de la nomination de nouvea ux membres et de l’élection de nouveaux présidents de la Commission électorale indépendante et de la Commission du contentieux électoral, et réaffirmant que l’avenir pacifique de l’Afghanistan repose sur l’édification d’un État stable, sûr et viable sur le plan économique, à l’abri du terrorisme et des stupéfiants et fondé su r la primauté du droit, des institutions démocratiques solides, le respect du prin cipe de la séparation des pouvoirs, le renforcement du système constitutionnel d’équilibre des pouvoirs et la bonne gouvernance économique, y compris la lutte contre la corruption et la garantie des droits des citoyens, Saluant les efforts que la communauté internationale déploie pour renforcer la cohérence des activités m ilitaires et civiles, y compris celles qui sont menées dans le cadre de la FIAS, S/RES/2120 (2013) 9/10 13-50833 Se félicitant de la poursuite de la coordination entre la FIAS et la coalition de l’opération Liberté immuable, ainsi que de la coopération, sur le théâtre des opérations, entre la FIAS et la présence de l’Union européenne en Afghanistan, Saluant le rôle de chef de file joué par l’OTAN et la contribution que de nombreux pays apportent à la FIAS et à la coalition de l’opération Liberté immuable, qui agit dans le cadre des opérations antiterroristes menées en Afghanistan et conformément aux règles applicables du droit international, Considérant que la situation en Afghanistan continue de cons tituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Résolu à ce que la FIAS s’acquitte pleineme nt de sa mission, en coordination avec le Gouvernement afghan, Agissant pour ces motifs en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2014 l’autorisation de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS), telle que définie dans les résolutions 1386 (2001) et 1510 (2003); 2. Autorise les États Membres participant à la FIAS à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de son mandat; 3. Considère que la FIAS doit pouvoir sa tisfaire tous ses besoins opérationnels, se félicite de l’accord conclu entre le Gouvernement afghan et les pays qui contribuent à la FIAS en vue du transfert au Gouvernement afghan, d’ici à la fin de 2014, de toutes les responsabilités relatives à la sécurité pour l’ensemble du pays, et de la mise en œuvre contin ue, depuis juillet 2011, du processus de transition, et demande aux États Membres de fournir du personnel, du matériel et d’autres ressources à la FIAS et de poursuiv re leurs efforts en faveur de la sécurité, de la stabilité et de la transition en Afghanistan; 4. Se félicite que le Gouvernement afghan se soit fermement engagé à continuer de constituer, avec le soutien de s pays qui contribuent à la FIAS, des Forces nationales de sécurité afghanes régies par la Constitu tion afghane, aptes à assurer la paix, la sécurité et la stab ilité pour tous les Afghans, placées sous une direction civile efficace, agissant dans le respect de la primauté du droit, respectant et promouvant les droits de l’homme, y compris pour les femmes, et capables de contribuer à la sécurité de la région en stabilisant la situation en Afghanistan; 5. Salue la volonté de l’OTAN et du Gouvernement afghan de renforcer encore tous les aspects du partenariat durable au sujet duquel ils ont conclu un accord à Lisbonne en 2010, jusqu’en 2014 et au-delà, et en particulier l’intention exprimée dans cet accord d’apporter, dans le cadre du partenariat, un appui pratique durable visant à maintenir et améliore r les moyens et capacités dont dispose l’Afghanistan pour faire face aux menaces qui continuent de peser sur sa sécurité, sa stabilité et son intégrité, et pour contribuer à la sécurité régionale en stabilisant la situation dans le pays; 6. Souligne qu’il importe de poursuivre la coopération visant à renforcer les capacités des Forces nationales de sécurité afghanes, notamment à rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, pl us professionnel et plus responsable, dans le cadre d’un dispositif global, engage la FIAS et les autres partenaires à continuer, S/RES/2120 (2013) 13-50833 10/10 dans les limites des ressources disponibles, à former, encadrer et responsabiliser les Forces nationales de sécurité afghanes afin qu’elles puissent plus rapidement devenir autosuffisantes, viables, responsable s et ethniquement équilibrées, et assurer la sécurité et la primauté du droit dans tout le pays, se félicite que les autorités afghanes jouent un rôle de plus en plus pré pondérant dans tout le pays sur le plan de la sécurité, se réjouit des progrès notables réalisés dans l’expansion de l’armée nationale afghane et de la Police nationale afghane et dans le renforcement de leurs capacités, et souligne qu’il importe d’appuyer la pour suite de la professionnalisation de ces institutions; 7. Demande à la FIAS et au Haut-Représentant civil de l’OTAN de continuer d’agir en étroite consultati on avec le Gouvernement afghan et le Représentant spécial du Secrétaire généra l de l’Organisation des Nations Unies, conformément à sa résolution 2096 (2013), ainsi qu’avec la coalition de l’opération Liberté immuable, aux fins de l’exécution du mandat de la FIAS; 8. Prie l e c o m m a n d e m e n t d e l a F I A S de lui communiquer régulièrement, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, des informations sur l’exécution du mandat de la Force, notamment en lui présentant en temps utile des rapports trimestriels, le ra pport final qui sera présenté en décembre 2014 devant être un rapport complet; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2121 (2013)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2121(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2121 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 10 octobre 2013 13-50839 (F) *1350839* Résolution 2121 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurités à sa 7042e séance, le 10 octobre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 2088 (2013) et les déclarations à la presse faites par son président les 14 août 2013, 29 avril 2013, 25 mars 2013, 22 mars 2013, 20 mars 2013, 11 janvier 2013, 4 janvier 2013, 27 décembre 2012 et 19 décembre 2012, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de bon voisin age et de coopération régionale, Se déclarant vivement préoccupé par la situation qui règne en République centrafricaine sur le plan de la sécurité, qui se caractérise par un effondrement total de l’ordre public et par l’absence de l’état de droit, et se déclarant en outre profondément préoccupé par les incidences de l’instabilité de ce pays sur la région de l’Afrique centrale et au-delà, et s oulignant à cet égard la nécessité d’une intervention rapide, Demeurant gravement préoccupé par les violations du droit international humanitaire et les nombreuses violations des droits de l’homme qui sont commises, notamment par des éléments de la Séléka, notamment les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées, les arrestations et détentions arbitraires, les actes de torture, les violences sexuelles à l’encontre de femmes et d’enfants, les viols, le recrutement et l’emploi d’enfants et les attaques contre des civils, Réaffirmant que tous les auteurs de tels actes doivent en répondre et que certains de ces actes pourraient constituer de s crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, auquel la République centrafric aine est partie, et rappelant à cet égard la déclaration faite pa r le Procureur de la Cour le 7 août 2013, Notant avec satisfaction que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté le 25 septembre une résolution par la quelle il a décidé de nommer un expert indépendant des Nations Unies chargé de suivre la situation des droits de l’homme en République centrafricaine et de faire des recommandations en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités da ns le domaine des droits de l’homme, Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration considérable de la situation humanitaire et par l’insécurité qui entrave l’accès humanitaire, ainsi que S/RES/2121 (2013) 13-50839 2/7 par les violations du droit international humanitaire qui ont transformé la crise humanitaire de plus en plus grave que connaît le pays en une situation d’urgence complexe, Soulignant qu’il est particulièrement préoccupé par les informations faisant état de violences ciblant les représentant s de groupes ethniques et religieux et d’une aggravation des tensions intercommunautaires, Constatant avec inquiétude que l’Armée de résistance du Seigneur poursuit ses activités en République centrafricaine, à la faveur notamment de l’insécurité qui règne dans le pays, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se disant gravement préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité en République centrafricaine, le transfert illicite, l’accumulation déstabilisatrice et le détournement d’armes légères et de petit calibre, Condamnant fermement les attaques ciblées visant le personnel des Nations Unies et les agents humanitaires et soulignant que toutes les parties doivent faire le nécessaire pour garantir la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel a ssocié, et respecter et faire respecter l’inviolabilité des locaux des Nations Unies, Rappelant ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) , sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) et 2106 (2013) , sur les femmes et la paix et la sécurité, et ses résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2068 (2012) , sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et demandant aux parties en République centrafricaine de collaborer avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spécial e chargée de la que stion des violences sexuelles commises en période de conflit, Comptant qu’un nouveau président sera nommé rapidement pour la formation République centrafricaine de la Commi ssion de consolidation de la paix, Condamnant à nouveau le fait que la coalition Séléka a pris le pouvoir par la force le 24 mars 2013, ainsi que les violences et pillages que cela a occasionnés, Condamnant la destruction du patrimoine na turel et notant que le braconnage et le trafic dont fait l’objet la faune sauvage comptent parmi les facteurs qui alimentent la crise en République centrafricaine, Prenant note de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, en date du 25 mars 2013, de susp endre la participation de la République centrafricaine à l’ensemble des activités de l’Union et de la décision qu’a prise cette organisation à l’encontre des dirigeants de la coalition Séléka qui, par leurs actes, ont violé l’accord de Libreville et mis en péril la stabilité précaire de la République centrafricaine, Saluant les efforts que continuent de déployer la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et son médiat eur, ainsi que l’Union africaine, pour résoudre la crise en République centrafri caine, et l’action menée par le Groupe de contact international pour la République centrafricaine, S/RES/2121 (2013) 3/7 13-50839 Se félicitant de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, en date du 19 juillet 2013, d’autoriser le déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), ainsi que des conclusions auxquelles sont parvenues l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale concernant les modalités de la transition entre la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) et la MISCA, à l’issue de la réunion consultativ e qui s’est tenue à Addis-Abeba les 2 et 3 septembre 2013, Prenant note de la Déclaration de Kigali faite par les ministres des affaires étrangères des pays membres du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale, Prenant note également du rapport du Secrétaire général en date du 5 août 2013 ( S/2013/470 ) et de ses recommandations sur le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine, Prenant note en outre de la lettre du Secrétai re général en date du 16 septembre ( S/2013/557 ), sur la situation en République centrafricaine et les activités du Bureau intégré, Réaffirmant que le conflit armé et la crise que traverse la République centrafricaine constituent une grave menace pour la stabilité de ce pays et celle de la région de l’Afrique ce ntrale et au-delà, Transition politique 1. Exprime son appui à l’Accord de Libreville du 11 janvier 2013, à la Déclaration de N’Djamena du 18 avril 2013 et à la feuille de route adoptée au Sommet de N’Djamena, qui constituent le fondement d’un règlement politique pacifique de la crise en République centrafricaine; 2. Réaffirme que, selon l’accord politique conclu à Libreville, le Premier Ministre est le Chef du Gouvernement d’union nationale, chargé de concrétiser les priorités définies à l’article 5 dudit accord et exhorte toutes les parties à respecter cet accord; 3. Exige l’application immédiate des dispos itions transitoires visées au paragraphe 1 ci-dessus, qui doivent aboutir à l’organisation d’élections présidentielle et législatives libres, justes et transparentes 18 mois après le début de la période de la transition défi nie à l’article 102 de la Charte de la transition, qui est entrée en vigueur le 18 août 2013, comme le prévoit la Déclaration de N’Djamena; 4. Prie le Secrétaire général d’ appuyer les actuelles initiatives de médiation de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, y compris en usant des bons offices de son Représentant spécial en République centrafricaine, en vue d’appuyer la mise en œuvre des accords de Libreville et de la feuille de route de N’Djamena; 5. Se déclare prêt à envisager les mesures appropriées qui s’imposent contre ceux dont les agissements compromettent la paix, la stabilité et la sécurité, y compris ceux qui violent les accords de tr ansition, font obstacle au processus de transition et attisent la violence; S/RES/2121 (2013) 13-50839 4/7 6. Souligne qu’il incombe au premier chef aux autorités centrafricaines de protéger la population et de garantir la sécur ité et l’unité du territoire, et insiste sur le fait qu’elles sont tenues de faire respecter le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés; 7. Exprime son plein appui à l’action que mène l’Organisation des Nations Unies en République centrafricaine, notamme nt par l’intermédiaire du Représentant spécial du Secrétaire général, le général de corps d’armée (à la retraite) Babacar Gaye, et demande de nouveau à la communauté internationale d’appuyer ces efforts; 8. Exige que tous les éléments de la Séléka et tous les autres groupes armés déposent immédiatement les armes, et les prie instamment de participer aux programmes de désarmement, démobilisati on et réintégration, ou aux programmes de désarmement, démobilisation, réinstal lation ou rapatriement et réintégration; Mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine 9. Prend note avec satisfaction des recommandations visant à renforcer le BINUCA que le Secrétaire général a formulées dans sa lettre du 16 septembre 2013 (S/2013/557 ); 10. Décide que le mandat du BINUCA sera renforcé et actualisé comme suit : a) Appui à la mise en œuvre du processus de transition : – Aider à rétablir l’ordre constitutionnel en appuyant le processus politique en cours, les institutions de transition et les mécanismes d’application, et soutenir la mise en œuvre des accords de Libr eville et de la feuille de route de N’Djamena; – Faciliter la mise en œuvre du proces sus électoral, en vue de la tenue des élections visées au paragraphe 3 ci-dessus; b) Appui à la prévention des conflits et à l’assistance humanitaire : – User de bons offices et instaurer des mesures de confiance et de facilitation pour anticiper, prévenir, atténuer et régler le s conflits et faciliter l’acheminement sûr de l’aide humanitaire sous la direction de civils, conformément aux principes directeurs des Nations Unies régissant l’aide humanitaire; c) Appui à la stabilisation des conditions de sécurité : – Concourir à la stabilisation des conditions de sécurité en fournissant des conseils sur la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité, l’état de droit (y compris la police, la justice et le système pénitentiaire), les programmes de désarmement, démobi lisation et réintégration ou de désarmement, démobilisation, réinstallati on ou rapatriement et réintégration des combattants, y compris tous les enfants associés à des forces et groupes armés, et la lutte antimines, notamment la neutra lisation des restes explosifs de guerre; d) Promotion et protection des droits de l’homme : – Surveiller les violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire commises sur l’ensemble du territoire centrafricain, y compris par l’Armée de résistance du Seigneur, concourir aux enquêtes et faire rapport au Conseil, et contribuer aux efforts de prévention de ces violations; S/RES/2121 (2013) 5/7 13-50839 – Surveiller en particulier les violati ons commises contre des enfants et des femmes, y compris toutes les formes de violence sexuelle commise en période de conflit armé, aider à mener des enquê tes et faire rapport au Conseil, notamment en déployant des conseillers pour la protection des femmes et des enfants; – Aider à renforcer les capacités de l’appareil judiciaire, y compris les mécanismes de justice transitionnelle, et des institutions nationales de défense des droits de l’homme, et contribuer a ux efforts de réconciliation nationale; e) Coordination des acteurs internationaux : – Assurer la coordination des acteurs in ternationaux participant à l’exécution des tâches susmentionnées; 11. Prend note de la recommandation formulée par le Secrétaire général selon laquelle le BINUCA devrait renforcer sa présence sur le terrain dès que les conditions de sécurité le permettront et, à cet égard, entend examiner rapidement les propositions du Secrétaire général concernant la protection du personnel et des installations des Nations Unies, notamment celle qui porte sur la création d’une unité de gardes, et prie le Secrétaire général de lui donner des précisions à ce sujet; Armée de résistance du Seigneur 12. Demande à tous les pays et organisations sous-régionales et régionales concernés de redoubler d’efforts et de mieux se coordonner, notamment dans le cadre de la Force régionale d’intervention de l’Union africaine et de la stratégie régionale des Nations Unies, pour faire face à la menace que pose l’Armée de résistance du Seigneur; Droits de l’homme et accès humanitaire 13. Condamne fermement la poursuite des violations du droit international humanitaire et les violations généralisées de s droits de l’homme perpétrées par des groupes armés, en particulier les éléments de la Séléka et l’Armée de résistance du Seigneur, qui mettent en péril la populati on, et souligne que les auteurs de ces violations doivent être traduits en justice; 14. Exige de toutes les parties au conflit en République centrafricaine, en particulier la Séléka, qu’elle s permettent un accès sûr et sans entrave pour que l’aide humanitaire puisse être acheminée en toute célérité à ceux qui en ont besoin, conformément aux principes directeurs des Nations Unies régissant l’aide humanitaire; 15. Exige également de tous les groupes armés, en particulier les éléments de la Séléka, qu’ils empêchent le recrutement et l’emploi d’enfants, exige en outre de toutes les parties qu’elles protègent et tr aitent comme des victimes les enfants qui ont été libérés ou séparés des forces armées et des groupes armés, et souligne qu’une attention particulière doit être apporté e à la protection, à la libération et à la réintégration de tous les enfants associés à des groupes armés; 16. Demande à toutes les parties au conflit armé qui sévit en République centrafricaine, y compris les éléments de la Séléka, d’interdire expressément la violence sexuelle, et demande également à ces parties de prendre des engagements précis, et de les respecter, pour que, lorsqu’il est fait état d’exactions, des enquêtes S/RES/2121 (2013) 13-50839 6/7 soient ouvertes dans les meilleurs délais afin que les auteurs soient amenés à répondre de leurs actes, conformément à sa résolution 1960 (2010) , et de permettre aux victimes de violences sexuelles d’accéder immédiatement aux services disponibles; Désarmement, démobilisation et réintégration, et réforme du secteur de la sécurité 17. Souligne qu’il importe d’élaborer et de mettre en œuvre des programmes de désarmement, démobilisation et ré intégration ou rapa triement (ou des programmes de désarmement, démobilisati on, réinstallation ou rapatriement et réintégration), y compris pour les éléments de la Séléka qui ne seront pas intégrés dans les forces de sécurité, ainsi que de s programmes de réforme du secteur de la sécurité, assortis notamment de procédures de vérification appropriées, souligne qu’il faut que les forces de sécurité de la République centrafricaine soient professionnelles, équilibrées et représentatives, et prie le Secrétaire général de donner, dans le rapport qu’il doit présenter le 31 décembre, des précisions concernant ces programmes et des propos itions concernant l’aide que pourrait éventuellement apporter le Bureau intégré aux fins de leur mise en œuvre; 18. Souligne qu’il importe de lutter contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisatrice et le détournement d’arme s légères et de petit calibre en République centrafricaine, et se dit disposé à envisager des mesures appropriées allant dans ce sens; Appui à la Mission international e de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) 19. Compte sur la mise en place rapide de la MISCA, qui contribuera de façon considérable à la création des cond itions propices à l’établissement d’une République centrafricaine stable et démocratique exerçant son autorité sur l’ensemble du territoire national et assu mant sa responsabilité de protéger la population civile; 20. Engage les pays de la région et les autr es pays d’Afrique à participer à la m i s e e n p l a c e d e l a M I S C A , engage également les États Membres à appuyer rapidement et efficacement la MISCA et engage en outre l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale à faire fond sur leurs précédentes consultations et à redoubler d’efforts pour assurer une transition efficace entre la MICOPAX et la MISCA, et prie à cet égard le Secrétaire général et le BINUCA de mettre en place des mécanismes appropriés de coopération avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et l’Union africaine afin de faciliter ce processus; 21. Prend note de la lettre de l’Union africaine, datée du 26 juillet 2013, qui souligne l’importance d’un partenariat solid e avec l’Organisation des Nations Unies; 22. Se dit prêt à envisager différentes options pour l’appui à la MISCA, prie le Secrétaire général de fournir immédiatement des spécialistes de la planification chargés d’aider la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et l’Union africaine, en étroite consultation avec tous les partenaires bilatéraux et organisations internationales intéressés, à préparer ensemble le déploiement de la MISCA, et prie également le Secrétaire général de lui présenter, en étroite coopération avec l’Union africaine, la Communauté économique des États de S/RES/2121 (2013) 7/7 13-50839 l’Afrique centrale et les partenaires susmentionnés, 30 jours au plus tard après l’adoption de la présente résolution, un rapport écrit sur la planification de la MISCA exposant en détail des options possibles pour l’appui que fournira la communauté internationale à la MISCA, y compris la possibilité de transformer celle-ci en une opération de maintien de la paix des Nations Unies, sous réserve que les conditions sur le terrain le permettent; Rapport 23. Demande à nouveau au Secrétaire général de lui présenter, d’ici au 31 décembre 2013, conformément à sa résolution 2088 (2013) , un rapport comprenant une évaluation dé taillée des résultats et de l’efficacité du BINUCA; 24. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2122 (2013)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2122(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2122 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 18 octobre 2013 13-52345 (F) *1352345* Résolution 2122 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7044e séance, le 18 octobre 2013 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant qu’il tient à ce que ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) et 2106 (2013) et toutes les déclarations correspondantes de son président continuent d’être appliquées et le soient intégralement, dans toute leur complémentarité, Rappelant les engagements souscrits dans la Déclaration et le Programme d’action de Beijing, réaffirmant les obligations des États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et à son protocole facultatif et exhortant les États qui ne l’ont pas encore fait à envisager de ratifier ces instruments ou d’y adhérer, Ayant à l’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et le fait que la Charte lui confère la re sponsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et notant à cet égard que la présente résolution a pour objet de concrétiser les priorités adopt ées en ce qui concerne les femmes et la paix et la sécurité, Réaffirmant que l’autonomisation des femmes et des filles et l’égalité des sexes sont déterminants pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, et soulignant que les obstacles qui continuent d’en traver l’applicatio n intégrale de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que de l’exercice des droits de l’homme par les femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, de s mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général daté du 4 septembre 2013 et de l’adoption progressive de bonnes pratiques dans plusieurs domaines, dont la prévention et la protecti on, ainsi que de la place nettement accrue faite, dans les politiques et les activités opérationnelles, à la surveillance, à la prévention et à la répression des violences infligées aux femmes en période de conflit armé et au lendemain des conflits , mais demeurant profondément préoccupé par les lacunes qui subsistent dans la concrétisation des priorités relatives aux femmes et à la paix et la sécurité, y compris en ce qui concerne la protection contre S/RES/2122 (2013) 13-52345 2/7 les violations des droits fondamentaux, les possibilités offertes aux femmes d’exercer des fonctions de direction, le s ressources nécessaires pour répondre aux besoins des femmes et les aider à exercer leurs droits, et les capacités et l’engagement de tous ceux qui doivent concourir à l’application de la résolution 1325 (2000) et des résolutions ultérieures en fa veur de la participation et de la protection des femmes, Se déclarant préoccupé par la vulnérabilité accr ue des femmes dans les situations de conflit armé et d’après conflit, et partic ulièrement de déplacement forcé, qui résulte de l’inégalité des droits en matière de nationa lité, de l’application différente des lois régissant l’asile et des obstacles qui, dans de nombreux cas, entravent l’enregistrement et l’obtention de pièces d’identité, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que, dans les situations de conflit armé et d’après conflit, les femmes s ont exposées à toutes sortes de menaces et de violations des droits de l’homme, constatant que les femmes et les filles particulièrement vulnérables ou défavorisées risquent d’être particulièrement visées et davantage exposées à la violence et considérant à cet égard que des efforts plus énergiques s’imposent pour que la justice tran sitionnelle couvre toutes les violations des droits de l’homme dont les femmes s ont victimes et tienne compte des effets différents que ces violations ont pour les femmes et les filles, de même que les déplacements forcés, les disparitions forcées et la destruction des infrastructures civiles, Considérant qu’il importe que les États Membres et les entités des Nations Unies cherchent à s’assurer que l’aide et le financement humanitaires couvrent tout l’éventail des services médicaux, juridiques et psychosociaux, ainsi que l’aide à la subsistance, dont les femmes ont besoin dans les situations de conflit armé ou d’après conflit, et notant la nécessité de ménager un accès sans discrimination à l’ensemble des services de santé sexuelle et procréative, y compris en cas de grossesse résultant d’un viol, Réaffirmant sa ferme condamnation de toutes les violations du droit international commises dans les situations de conflit ar mé ou d’après conflit contre des civils, dont des femmes et des filles, ou les touchant directement, notamment les viols et autres formes de violence sexuelle ou fondée sur le sexe, les meurtres et mutilations, les entraves à l’aide humanitaire et les déplacements forcés de masse, Considérant qu’il incombe au premier chef aux États de respecter et de faire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et relevant de leur juridiction, conformément aux dispositions du droit international, et réaffirmant que c’est aux parties aux conflits armés que revient la responsabilité première d’assurer la protection des civils, Réaffirmant que l’instauration d’une paix durable exige une approche intégrée qui se fonde sur la cohérenc e des activités menées dans les domaines de la politique, de la sécurité, du développement, des dro its de l’homme, y compris en ce qu’ils ont trait à l’égalité entre les sexes, de l’ état de droit et de la justice, et soulignant à cet égard l’importance de l’état de droit, élém ent clef de la prévention des conflits, du maintien de la paix, du règl ement des conflits et de la consolidation de la paix, Conscient qu’il faut qu’il accorde une attention plus systématique au respect des engagements pris en ce qui concerne les femmes et la paix et la sécurité dans son propre travail, notamment afin de re nforcer la participation des femmes à la S/RES/2122 (2013) 3/7 13-52345 prévention et au règlement des conflits et à la consolidation de la paix , et notant à cet égard qu’il importe que des rapports sur les femmes et la paix et la sécurité soient présentés systématiquement et en temps voulu, Prenant acte des contributions capitales de la société civile, dont les organisations de femmes, à la prévention et au règlement des conflits et à la consolidation de la paix et soulignant à cet égard l’importance de la concertation et du dialogue entre les femmes et les décideurs nationaux et internationaux, Constatant la nécessité de remédier aux lacunes des activités que mène le système des Nations Unies dans les domaines de la paix et de la sécurité, des droits de l’homme et du développement, et de resserrer les liens entre ces activités, afin de remédier, dans le cadre de l’entreprise de paix et de sécurité internationales, aux causes profondes des conflits armés et des menaces qui pèsent sur la sécurité des femmes et des filles, Considérant que l’autonomisation économique des femmes contribue considérablement à la stabilisation des sociétés sortant d’ un conflit armé et se félicitant de la déclaration de la Commission de consolidation de la paix sur l’autonomisation économique des femmes aux fins de la consolidation de la paix, en date du 26 septembre 2013 ( PBC/7/OC/L.1 ), Prenant acte de l’adoption du Traité sur le commerce des armes et notant que, selon les dispositions du paragraphe 4 de l’article 7 de cet instrument, les États parties exportateurs doivent tenir compte du risque que des armes classiques ou des biens visés puissent servir à commettre de s actes graves de violence fondés sur le sexe ou des actes graves de violence contre les femmes et les enfants, ou à en faciliter la commission, Se félicitant d’avance de la réduction des violences faites aux femmes et aux filles dans les situations de conflit armé et d’après conf lit qui peut être attendue de l’application du Traité sur le commerce des armes, Saluant les efforts des États Membres et constatant les mesures prises par les organisations régionales et sous-régionales pour appliquer la résolution 1325 (2000) et les résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité aux niveaux régional, national et local et notamment pour élaborer des plans d’action et des dispositifs de mise en œuvre, et engageant les États Membres à poursuivre dans cette voie en intensifiant le suivi, l’évaluation et la coordination, 1 . Déclare que la résolution 1325 (2000) doit être appliquée uniformément dans le cadre de ses propres travaux et entend prêter une attention accrue aux initiatives et à la participation des femmes dans le cadre du règlement des conflits et de la consolidation de la paix, notamment en suivant les progrès et en s’attaquant aux problèmes résultant de l’insuff isance quantitative et qualitative des renseignements et des travaux d’analyse conc ernant les effets des conflits armés sur les femmes et les filles, le rôle des femmes dans la consolidation de la paix et la place de la problématique hommes-femmes dans les processus de paix et le règlement des conflits; 2. Déclare également qu’il doit disposer en temps voulu de renseignements et de travaux d’analyse concernant les effets des conflits armés sur les femmes et les filles, le rôle des femmes dans la conso lidation de la paix et la place de la S/RES/2122 (2013) 13-52345 4/7 problématique hommes-femmes, le processus de paix et le règlement des conflits pour les situations dont il est saisi et, par conséquent : a) Se félicite que la Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive d’ONU-Femmes et le Secrétaire général adjoint et Représentant spécial du Secrétaire général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit lui fassent davantage d’exposés périodiques sur les questions concernant les femmes et la paix et la sécurité; b) Prie le Département des opérations de maintien de la paix, le Département des affaires politiques et les hauts fonctionnaires compétents de lui présenter, à l’occasion de leurs exposés périodiques, des informations actualisées sur les questions concernant les femmes et la paix et la sécurité, notamment les questions d’application; c) Prie le Secrétaire général, ses envoyés spéciaux et ses représentants spéciaux auprès des missions des Nations Unies de lui communiquer, à l’occasion de leurs exposés périodiques, des renseignements actualisés sur les progrès accomplis en ce qui concerne la participa tion des femmes, notamment dans le cadre de consultations avec la société civile, en particulier les organisations féminines, aux débats consacrés à la prévention et au règlement des conflits, au maintien de la paix et de la sécurité et à la cons olidation de la paix après les conflits; d) Prie le Département des opérations de maintien de la paix et le Département des affaires politiques de fa ire figurer systématiquement dans les rapports qu’ils lui adressent des informations et des recommandations sur les femmes et la paix et la sécurité; e) Invite toutes les commissions des Nations Unies chargées d’enquêter sur les situations dont il est saisi à lui communiquer dans leurs exposés des informations relatives aux effets différents des conflits armés sur les femmes et les filles et notamment à recommander des dispositions prop res à faire prévaloir le principe de responsabilité et à promouvoir la justice et la protection des victimes durant et après les conflits armés et dans les situations de transition; 3. Entend mettre davantage l’accent sur les questions relatives aux femmes et à la paix et à la sécurité dans le cadre des travaux qu’il mène dans tous les domaines thématiques pertinents inscrits à son programme de travail, notamment la protection des civils en période de conflit armé, la consolidation de la paix après les conflits, la promotion et le renforcement de l’état de droit dans le contexte des activités de maintien de la paix et de la sécu rité internationales, la paix et la sécurité en Afrique, les menaces contre la paix et la sécurité internati onales résultant d’actes de terrorisme, et le mainti en de la paix et de la sécurité internationales; 4. Réaffirme qu’il entend , lorsqu’il créera ou reconduira des missions des Nations Unies, inclure dans leur mandat des dispositions sur la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans les situa tions de conflit ou d’après conflit et, éventuellement, de prévoir la nomination de conseillers pour les questions touchant les femmes, et déclare également son intention de prévoir des dispositions visant à favoriser la protection des femmes et leur participation pleine et entière aux préparatifs électoraux, au x processus politiques, aux programmes de désarmement, de démobilisation et de réin tégration, aux réform es du secteur de la sécurité et de la justice et aux dispositifs de relèvement après les conflits lorsque ces tâches font partie du mandat de la mission; S/RES/2122 (2013) 5/7 13-52345 5. Prie les responsables des missions de maintien de la paix des Nations Unies d’évaluer les violations des droits de l’homme dont les femmes sont victimes en période de conflit armé ou au lendemain des conflits, et prie les missions de maintien de la paix, agissant dans les limites de leur mandat, de parer aux problèmes de sécurité et de protection que rencontre nt les femmes et les filles en période de conflit armé et au lendemain des conflits; 6. Déclare qu’il importe que ses membres aient des échanges, au Siège et sur le terrain, avec la société civile, notamment les organisations féminines, et s’engage à prévoir des séances de dialogue avec les femmes et les organisations féminines locales lors de ses visites périodiques dans les zones de conflit; 7. Sait qu’il faut que les femmes participen t plus encore à tous les débats portant sur la prévention et le règlement des c onflits armés, le maintien de la paix et de la sécurité et la consolidation de la paix après les conflits, et que ces débats fassent une place plus grande encore a ux questions relatives à la problématique hommes-femmes, et, à cet égard : a) Prie les envoyés spéciaux et les représentants spéciaux du Secrétaire général dans les missions des Nations Unies d’organiser, le plus tôt possible après leur déploiement, des consultations périodiques avec des organisations de femmes, des dirigeantes et des groupes de femmes marginalisées sur les plans social ou économique; b) Engage les États Membres concernés à mettre au point des mécanismes de financement spécialisés en vue d’appuyer l’action et d’étoffer les moyens des organisations qui soutiennent le renforceme nt des capacités de direction des femmes et leur participation pleine et entière, à tous les niveaux, à la prise de décisions concernant la mise en œuvre de la résolution 1325 (2000) , notamment d’augmenter les contributions apportées aux organisations de la société civile locales; c) Prie le Secrétaire général de renfor cer, chez les membres des délégations prenant part aux pourparlers de paix et ce ux des équipes d’appui à la médiation, la connaissance des incidences de la problématique hommes-femmes sur la consolidation de la paix, en dotant toutes les équipes d’appui à la médiation de compétences relatives à la problématique hommes-femmes ou en mettant des spécialistes de la question à leur disposition, le prie également d’appuyer la nomination de femmes aux postes de médiateu r des Nations Unies et à des postes de haut niveau dans les équipes de médiation des Nations Unies, et engage toutes les parties aux pourparlers de paix à faciliter la participation pleine et égale des femmes à la prise de décisions; 8. Souligne qu’il importe que les États Membres qui organisent des élections et mènent des réformes c onstitutionnelles à l’issue d’un conflit poursuivent leurs efforts, avec l’appui des entités des Nations Unies, pour que les femmes puissent participer pleinement, sur un pied d’égalité, à toutes les étapes des processus électoraux et note qu’une attention particulière doit être accordée à la sécurité des femmes avant et durant les élections; 9. Engage les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police à accroître le pourcentage de femm es militaires ou policières déployées dans les opérations de maintien de la paix de s Nations Unies et à fournir à tous les membres des contingents et du personnel de police une formation qui les aidera à s’acquitter de leurs fonctions, et engage les entités des Nations Unies à élaborer des S/RES/2122 (2013) 13-52345 6/7 directives et des modules de formation adaptés, notamment des modules sur la prévention de la violence sexuelle et fondée sur le sexe s’appuyant sur l’analyse de situations concrètes et devant servir à la formation préalable au déploiement; 10. Souligne qu’il importe de poursuivre l’ action menée pour éliminer les obstacles qui empêchent les femmes d’accéder à la justice dans les situations de conflit et d’après conflit, notamme nt de réformer le droit, la justice et le secteur de la sécurité et d’adopter d’autres mécanismes en tenant compte de la problématique hommes-femmes; 11. Exhorte toutes les parties concernées, y compris les États Membres, les entités des Nations Unies et les institutions financières, à appuye r le développement et le renforcement des ca pacités des institutions nati onales, en particulier de l’appareil judiciaire et du système de santé, ainsi que des réseaux locaux de la société civile, afin que les femmes et les f illes puissent bénéficier d’une aide durable pendant et après les conflits armés; 12 . Engage les États Membres à s’acquitter des obligations qui leur incombent dans la lutte contre l’impunité, à procéder à des enquêtes approfondies et à poursuivre les auteurs de crimes de guerre, d’actes de génocide, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves du droit international humanitaire et note que la lutte contre l’impunité pour les crim es les plus graves au regard du droit international qui ont été commis contre des femmes et des filles a été renforcée grâce aux travaux de la Cour pénale in ternationale, des tribunaux spéciaux et mixtes, et des chambres spécialisées des tribunaux nationaux; 13. Rappelle les dispositions applicables du droit international concernant le droit à réparation à raison de violations des droits individuels; 14. Demande instamment aux États Membres et aux entités des Nations Unies de faire en sorte que les femme s puissent participer pleinement et véritablement aux initiatives visant à combattr e et éliminer le transfert illicite et le détournement d’armes légères et de petit calibre; 15. Déclare à nouveau qu’il compte organiser en 2015 un examen de haut niveau visant à faire le bilan des progrès accomplis aux niveaux mondial, régional et national dans l’application de la résolution 1325 (2000) , à renouveler les engagements et à surmonter les obstacles et les difficultés qui sont apparus dans la mise en œuvre de ladite résolution, souligne avec préoccupation qu’à moins d’un changement radical, les femmes et la perspective des femmes resteront sous- représentées dans la préven tion et le règlement des conflits, la protection et la consolidation de la paix, engage les États Membres, les organisations régionales concernées et les entités des Nations Unies qui ont adopté des dispositifs et des plans d’appui à l’application de la résolution à commencer à examiner leurs plans et objectifs de mise en œuvre et invite les États Membres à évaluer les progrès accomplis, à accélérer la mise en œuvre et à se préparer à arrêter de nouveaux objectifs avant la tenue de l’examen de haut niveau prévu pour 2015; 16. Invit e le Secrétaire général à faire réaliser, en prélude à l’examen de haut niveau, une étude mondiale sur l’application de la résolution 1325 (2000) , qui mette en évidence les bonnes pratiques, les défauts et difficultés de mise en œuvre, les nouvelles tendances et les axes d’intervention prioritaires, et l’ invite également à lui rendre compte des résultats de l’étude dans son rapport annuel de 2015 et à les mettre à la disposition de tous les États Membre s de l’Organisation des Nations Unies; S/RES/2122 (2013) 7/7 13-52345 17. Entend faire de l’exécution du mandat rela tif aux femmes, à la paix et à la sécurité l’objectif de l’une de ses visi tes périodiques sur le terrain, en prélude à l’examen de haut niveau de 2015; 18. Prie le Secrétaire général de con tinuer à lui présenter des rapports annuels faisant le bilan des progrès accomp lis dans l’application de la résolution 1325 (2000) , de lui soumettre son prochain rapport d’ici à octobre 2014 et d’y présenter des renseignements sur les progr ès accomplis par rapport à toutes les priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité, en mettant en évidence les défauts et difficultés de mise en œuvre; 19. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2123 (2013)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2123(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2123 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 12 novembre 2013 13-56014 (F) *1356014* Résolution 2123 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7055e séance, le 12 novembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieure s relatives aux conflits dans l’ex- Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010, 2019 (2011) du 16 novembre 2011 et 2074 (2012) du 14 novembre 2012, Réaffirmant son attachement au règlement politique des conflits dans l’ex- Yougoslavie, qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant qu’il appuie pleinement la poursuite de la mission du Haut- Représentant en Bosnie-Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine et de ses a nnexes [appelés collectivement Accord de paix ( S/1995/999 , annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix et rappe lant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoir e des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1-A de l’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut-Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA), au Haut- Représentant militaire et au personnel du quartier général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Sara jevo, à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à l’Un ion européenne ainsi qu’au personnel des S/RES/2123 (2013) 13-56014 2/6 autres organisations et organismes intern ationaux présents en Bosnie-Herzégovine, pour le concours qu’ils apportent à la mise en œuvre de l’Accord de paix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés de toute la région reste d’une importance décisive pour l’instauration d’une paix durable, Encourageant les autorités de la Bosnie-Herzé govine à intensifier, avec l’aide de la communauté internationale, les efforts qu’elles accomplissent en vue de l’élimination des munitions excédentaires, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Conscient que l’Accord de paix n’est pas encore mis pleinement en application, tout en rendant hommage a ux autorités de l’État et des entités de Bosnie-Herzégovine ainsi qu’à la communa uté internationale pour les progrès accomplis au cours des dix-huit années écoulées depuis la signature de l’Accord, Constatant que la situation générale de la sécurité est restée calme et stable et notant que les autorités de Bosnie-Herzégovine se sont jusqu’ici montrées capables de faire face aux menaces qui pèsent su r la sûreté et la sécurité du pays, Soulignant qu’il importe que la Bosnie-Herzégovine progresse sur la voie de l’intégration euro-atlantique sur la base de l’Accord de paix, mais aussi qu’elle devienne à la faveur de sa transition un pays européen opérationnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note des rapports du Haut-Représentant, dont le plus récent est daté du 5 novembre 2013, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son président en date du 10 février 2000 ( S/PRST/2000/4 ), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies fait dans toutes ses opé rations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de ces opérations à la nécessité de prévenir et combattre le VIH/sida et les autres maladies transmissibles, Se félicitant du maintien de la présence de la Force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA), qui cen tre avec succès son action sur le renforcement des capacités et la formation, tout en gardant les moyens nécessaires pour contribuer à la capacité de dissuasion des autorités de Bosnie-Herzégovine si la situation l’exige, Se félicitant également de la volonté de l’Union européenne, confirmée dans les conclusions des ministres des affaires étrangères de l’Union le 21 octobre 2013, de continuer à ce stade à jouer un rôle militair e exécutif afin de soutenir les efforts déployés par les autorités de Bosnie-Herzé govine pour maintenir un climat de sûreté et de sécurité, dans le cadre d’un mandat de l’ONU renouvelé, et se félicitant en outre que l’Union européenne ait décidé que l’opération ferait l’objet d’une évaluation régulière, notamment sur la base de la situation sur le terrain, l’objectif étant de créer les conditions devant lu i permettre d’accomplir son mandat, S/RES/2123 (2013) 3/6 13-56014 Rappelant les lettres échangées par l’Union européenne et l’OTAN, qui lui ont été communiquées le 19 novembre 2004, concernant la manière dont ces institutions coopéreront en Bosnie-Herzégovine et da ns lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle princi pal dans la stabilisation de la paix, s’agissant des aspects militai res de l’Accord de paix ( S/2004/916; S/2004/915 ), Rappelant également que la présidence de Bosnie-Herzégovine, agissant au nom de la Bosnie-Herzégovine, y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l’EUFOR ALTH EA et le quartier général de l’OTAN (S/2004/917 ), Se félicitant que l’OTAN reste engagée en Bo snie-Herzégovine et que l’Union européenne le soit davantage et ait renforcé son rôle, Demandant une nouvelle fois aux autorités compétentes de Bosnie- Herzégovine de prendre les mesures néces saires pour mener à bien le programme « 5 + 2 », qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut- Représentant, comme l’a confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans ses communiqués, et cons tatant que le pays ne progresse toujours pas sur ce point, Engageant tous les dirigeants politiques de la Bosnie-Herzégovine à s’abstenir de tenir un discours clivant et à réaliser de nouveaux progrès concrets et appréciables vers l’intégration dans l’Un ion européenne, notamment en appliquant l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme dans l’affaire Sejdic-Finci , Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l’Accord de paix ainsi qu’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie-Herzégovine en date du 10 novembre 1995 ( S/1995/1021 , annexe) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu’elles ont souscrites en signant ces accords; 2. Réaffirme que c’est aux autorités de Bo snie-Herzégovine qu’il incombe au premier chef de continuer à assurer la mise en œuvre efficace de l’Accord de paix et que la communauté internationale et le s principaux donateurs seront d’autant plus disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent la mise en place et la reconstruction si toutes les autorités de Bosnie-Herzégovine respectent leurs engagements et participent activement à l’application de l’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en coopérant pleinement avec le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et le Mécanisme international appelé à exercer les fonc tions résiduelles des tribunaux pénaux conformément à leurs obligations re spectives découlant des résolutions 827 (1993) , 955 (1994) et 1966 (2010) , au renforcement des institutions conjointes qui favorisent la création d’un État auto nome pleinement opérationnel capable de s’intégrer dans les structures européennes, et aux initia tives propres à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu’elles se sont engagées dans l’Accord de paix à coopérer pleinement avec toutes les entités participant à la mise en œuvre du règlement de paix, comme le prévoit l’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité , y compris le Tribunal pénal international S/RES/2123 (2013) 13-56014 4/6 pour l’ex-Yougoslavie et le Mécanisme inte rnational appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, confor mément à leurs obligations respectives découlant des résolutions 827 (1993) , 955 (1994) et 1966 (2010) , et rappelle que les États ont l’obligation de coopérer avec le Tribunal et avec le Mécanisme, et en particulier de satisfaire sans retard indu aux demandes d’assistance; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut-Représentant continue de jouer son rôle dans le suivi de la mise en œuvre de l’Accord de paix, d’indiquer des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu’en vertu de l’annexe 10 de l’Accord de paix, c’est en dernier ressort au Haut-Représentant qu’il appartient de statuer sur place sur l’in terprétation à donner aux aspects civils de l’application de l’Accord de paix et qu’il peut, en cas de différend, donner l’interprétation, faire les recommandations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu’il juge nécessaires touchant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il entend suivre de près la mise en œuvre de l’Accord de paix et la situation en Bosnie-Herzé govine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci -après et des recommandations qui y figureront éventuellement, et qu’il est pr êt à envisager de prendre des mesures contre toute partie qui faillirait de façon substantielle à ses obligations aux termes de l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie-Herzégovine soutiennent l’EUFOR ALTHEA, approuvent le maintien de la prés ence de l’OTAN et confirment que l’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l’accomplissement de leur mission aux fins de l’Accord de paix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil de sécurité et peuvent prendre toutes décisions nécessaires, y compris celle de recourir à la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix et les résolutions du Conseil; 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la Force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) créée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par ses résolutions 1639 (2005) , 1722 (2006) , 1785 (2007) , 1845 (2008) , 1895 (2009) , 1948 (2010) , 2019 (2011) et 2074 (2012) , ainsi qu’au maintien d’une présence de l’OTAN, et se félicite qu’ils soient disposés à aider les parties à l’Accord de paix en maintenant le déploiement de la Force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) et la prés ence de l’OTAN; 9. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie-Herzégovine après novembre 2013; 10. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopératio n avec le quartier général de l’OTAN sur S/RES/2123 (2013) 5/6 13-56014 place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle prin cipal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militai res de l’Accord de paix; 11. Se félicite que l’OTAN ait décidé de rester présente en Bosnie- Herzégovine sous la forme d’un quartier général de l’OTAN afin de continuer à concourir à l’application de l’Accord de paix en conjonction avec l’EUFOR ALTHEA, et autorise les États Membres, ag issant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l’OTAN succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à l’application des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de pa ix en coopération avec l’EUFOR ALTHEA, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux ins titutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 12. Réaffirme que l’Accord de paix et le s dispositions de ses propres résolutions antérieures sur la question s’ appliquent à l’EUFOR ALTHEA et à la présence de l’OTAN et à leur égard comme elles s’appliquaient à la SFOR et à son égard et, par suite, que les mentions de la Force militaire multina tionale de mise en œuvre (IFOR), de la SFOR, de l’OTAN et du Conseil de l’Atlantique Nord dans l’Accord de paix, notamment dans l’annexe 1-A et ses appendices, ainsi que dans ses propres résolutions, renverront dorénava nt et selon le cas à la présence de l’OTAN, à l’EUFOR ALTHEA, à l’Union eu ropéenne, au Comité politique et de sécurité de l’Union européenne et au Conseil de l’Union européenne; 13. Entend envisager de proroger cette au torisation si l’application de l’Accord de paix et l’évolution de la s ituation en Bosnie-Herzégovine l’y engagent; 14. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, sou ligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les mesures coercitives que l’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection; 15. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ALTHEA ou la présen ce de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR ALTHEA comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre t oute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus et conformément à l’annexe 1-A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire pour faire respecter les règles et procédures organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosnie-Herzégovi ne pour l’aviation civile et militaire; S/RES/2123 (2013) 13-56014 6/6 17. Exige des parties qu’elles respectent la sécu rité et la liberté de circulation de l’EUFOR ALTHEA, de la présence de l’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres agissant pa r l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l’OTAN ou en coopérati on avec elle de lui faire rapport, par les voies appropriées et tous les trois mois au moins, sur l’activité de l’EUFOR ALTHEA et du quartier général de l’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l’appui et les facilités, y compris des facilités de transit, dont ont besoin les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus; 20. Prie le Secrétaire général de contin uer à lui transmettre les rapports établis par le Haut-Représentant, conformé ment à l’annexe 10 de l’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 ( S/1996/1012 ) et des conférences ultérieures, sur la mise en œuvre de l’Accord de paix et, en part iculier, sur le respect par les parties des engagements qu’elles ont souscrits en le signant; 21. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2124 (2013)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2124(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2124 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 12 novembre 2013 13-56020 (F) *1356020* Résolution 2124 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7056e séance, le 12 novembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur la situation en Somalie, en particulier les résolutions 2036 (2012), 2093 (2013) et 2111 (2013), et les déclarations de son président sur la question, Réaffirmant son respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, et redisant son attachement à un règlement global et durable de la situation en Somalie, Prenant note des conclusions de la mission conjointe Union africaine-ONU chargée de définir les critères de déploi ement d’une mission de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie et de procéder à l’évaluation de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et des forces nationales de sécurité somaliennes, et soulignant combien il importe d’asseoir la paix, la prospérité et la stabilité dans ce pays, Prenant note du Communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 10 octobre sur l’examen de l’AMISOM et l’établissement de critères réalisés conjointement par l’Union africaine et l’ONU et accueillant avec une satisfaction particulière l’invitation à participer au financement de l’AMISOM adressée à tous les États membres de l’Union africaine, Se félicitant de l’esprit constructif dans le quel le Secrétariat et l’Union africaine ont procédé à l’examen conjoint, Rendant hommage à l’AMISOM pour son travail et, en particulier, à ses forces et à son personnel qui font montre d’un dévouement hors du commun au service de la paix en Somalie, Rendant hommage à la communauté internationale pour son appui en faveur de la paix et de la stabilité en Somalie, en particulier à l’Union européenne qui a apporté une contribution cons idérable à la Mission, et soulignant qu’il importe que de nouveaux bailleurs viennent concourir au financement de l’AMISOM, Prenant acte avec satisfaction des manifestations de haut niveau consacrées récemment à la Somalie, qui ont donné lieu à d’importantes annonces de S/RES/2124 (2013) 13-56020 2/6 contributions, et soulignant qu’il importe que toute promesse d’appui faite à de telles occasions soit tenue, Condamnant les récentes attaques des Chabab en Somalie et ailleurs, qui viennent remettre en cause le processus de paix et de réconciliation en Somalie, et exprimant sa solidarité avec les populations et les gouvernements de la Somalie et des autres pays de la région, Se déclarant gravement préoccupé par le constat fait par le Secrétaire général dans la lettre qu’il a adress ée au Conseil le 14 octobr e, selon lequel les récents acquis de sécurité aux dépens des Chabab risquent sérieusement d’être remis en cause, et notant que l’armée nationale somalienne et l’AMISOM ont désormais adopté une posture plus défensive, Notant que, d’après l’évaluation du Secrétaire général, il convient de relancer et de renforcer de toute urgence la camp agne militaire contre Al-Chabab, ce qui exige un renforcement de l’appui apport é par la communauté internationale aux forces de sécurité nationales somaliennes et à l’AMISOM, Notant que, d’après l’évaluation du Secrétai re général, il faut se donner une stratégie d’ensemble à dimensions politique, économique et militaire pour éliminer la menace asymétrique venant des Chabab, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, AMISOM 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à proroger jusqu’au 31 octobre 2014 le déploiement de l’AMISOM, conformément aux dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2093 (2013), la Mission étant autorisée à prendre toutes mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations résultant du droit international humanitaire et du dro it international des droits de l’homme et dans le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie , pour s’acquitter de son mandat; 2. Convient avec le Secrétaire général que les conditions nécessaires au déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies ne sont pas encore réunies en Somalie, prend note de s critères de déploiement d’une telle opération énoncés dans sa lettre datée du 14 oc tobre, et entérinés dans la lettre de la Présidente de la Commission de l’Union africaine, et le prie de rendre régulièrement compte de l’évolution de la situation au regard de ces critères, en concertation avec l’Union africaine, dans la pe rspective de la mise en place de conditions propices au déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies et du transfert des responsabilités en matière de sécurité aux autorités nationales; 3. Prie l’Union africaine de porter les effectifs de l’AMISOM de 17 731 à 22 126 agents en tenue, comme indiqué dans la lettre du Secrétaire général en date du 14 octobre; 4. Décide d’amplifier le dispositif d’ appui logistique à l’AMISOM mentionné au paragraphe 4 de la résolution 2093 (2013) pour soutenir un effectif maximum de 22 126 agents en tenue jusqu’au 31 octobre 2014, en veillant à ce que l’utilisation des fonds de l’ONU obéisse a ux principes de responsabilité et de transparence rappelés au paragraphe 6 de la résolution 1910 (2010) et en appliquant S/RES/2124 (2013) 3/6 13-56020 la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; 5. Souligne que, comme l’a préconisé la mission conjointe Union africaine- ONU à l’issue de l’examen de l’AMISOM, l’augmentation des effectifs décidée dans la présente résolution a pour obje t d’accroître les capacités militaires de l’AMISOM à court terme, pour une durée de 18 à 24 mois, et dans le cadre d’une stratégie globale de désengagement, après quoi une contraction des effectifs sera envisagée; 6. Convient avec le Secrétaire général qu’il faut impérativement obtenir du matériel pour contingents, y compris les éléments habilitants et multiplicateurs de force, comme indiqué au paragraphe 6 de la résolution 2036 (2012), auprès des pays qui fournissent déjà des contingents à l’AMISOM ou d’autres États Membres, souligne en particulier qu’une flotte aérienne de douze hélicoptères militaires est indispensable et engage les États Membres à répondre aux demandes de matériel de l’Union africaine; 7. Réaffirme le paragraphe 5 de la résolution 2093 (2013) concernant le soutien logistique fourni à l’AMISOM; 8. Réaffirme également le paragraphe 13 de la résolution 2093 (2013) relatif au renforcement de la protection des fe mmes et des enfants dans le cadre des activités et des opérations de l’AMISOM; 9. Prie le Secrétaire général de colla borer étroitement avec l’Union africaine à l’application de la présente résolution, notamment en assurant une planification et une gestion stratégique pl us efficaces des activités de l’AMISOM, y compris en renforçant ses structures de commandement et de contrôle, la coordination opérationnelle des contingents, les opérations conjointes avec l’armée nationale somalienne et la gestion de l’information, selon un nouveau concept des opérations à arrêter d’ici au 1er janvier 2014 pour permettre à l’AMISOM de faire pièce à la tactique toujours plus asymétrique d’Al-Chabab, par le biais d’une relance effective de la campagne militaire contre Al-Chabab, qui réduirait rapidement sa capacité à tenir des positions stratégiques, et le prie également de continuer à fournir à l’Union africaine, par l’intermédiaire du Bureau des Nations Unies auprès de celle-ci, des conseils techniques et une expertise aux fins de la planification, du déploiement et de la gestion de l’AMISOM, et le prie à nouveau , compte tenu de l’accroissement considérable des capacités de l’AMISOM et de l’appui apporté à l’armée nationale somalienne, de donner davantage de conseils techniques à l’Union africaine en recourant aux mécanismes de l’ONU; 10. Exhorte l’Union africaine à aller de l’avant dans la mise en place d’un dispositif d’enquête sur toutes allégations de faute, assorti de procédures claires de dépôt et de constatation d’allégations, ainsi que de suivi des résultats de toutes enquêtes et mesures disciplinaires prises le cas échéant par les pays fournisseurs de contingents, et prie l’ONU de s’employer plus activement à la conseiller et à la guider dans cette entreprise; 11. Demande à nouveau , de concert avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, que l’AMISOM élabore plus avant une stratégie efficace de protection des civils, et souligne que l’AMISOM doit créer, d’urgence, une cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles, en application de la résolution 2093 (2013); S/RES/2124 (2013) 13-56020 4/6 12. Souligne qu’il importe que l’AMISOM re specte toutes les prescriptions qui lui sont applicables en vertu du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire et, en partic ulier, traite tous les détenus sous sa garde, y compris les combattants désengagés, dans le strict respect des prescriptions du droit international humanitaire et du dr oit international des droits de l’homme, notamment en les traitant avec humanité, et demande en outre à l’AMISOM de permettre l’accès aux détenus par un organe neutre et de mettre en place des instructions permanentes relatives au tran sfert des détenus, y compris des enfants, dont il est venu à assumer la gard e durant une opération militaire; 13. Demande à nouveau que de nouveaux donateurs appuient l’AMISOM en versant au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies à l’appui de l’AMISOM des contributions destinées à financer la solde des troupes, du matériel ou des activités d’assistance technique, ou des contributions sans préaffectation, et souligne que l’Union africaine a exhorté ses États membres à apporter leur appui financier à l’AMISOM; Institutions fédérales de sécurité somaliennes 14. Prend note de la recommandation du Secrétaire général tendant à apporter un appui ciblé aux unités de l’armée nationale somalienne déployées sur le front, prie le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie (UNSOA) d’appuyer l’armée nationa le somalienne en lui fournissant des rations alimentaires et de l’eau, du carburan t, des moyens de transport, des tentes et des moyens d’évacuation sanitaire intrathéâtre, décide que cet appui exceptionnel se limitera aux opérations menées conjointemen t par l’armée nationale somalienne et l’AMISOM dans le cadre du concept straté gique d’ensemble de la Mission, et qu’il doit être financé par un fonds d’affectation spéciale des Nations Unies, et engage les États membres à verser des contributions à ce fonds; 15. Souligne que l’appui mentionné au paragraphe 14 ci-dessus doit être apporté dans le strict respect de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, souligne également qu’il compte que le Secrétaire général rendra compte de toutes les activités menées par l’UNSOA à l’appui de l’armée nationale somalienne en précisant dans quelle mesu re cette politique est appliquée, et prie l’AMISOM de mettre sur pied sa cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles et d’insé rer les constatations de celle-ci dans ses rapports sur les opérations qu’elle mène conjointement avec l’armée nationale somalienne; 16. Souligne que toutes les forces appuyées par l’UNSOA doivent agir dans le respect de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, souligne que, dans ce contexte, il compte que le Gouvernement somalien assurera le Conseil de sécurité, y compris par écrit, que toute force appuyée par l’UNSOA dans des opérations conjointes avec l’AMISOM ag ira dans le respect de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, et rappelle , à cet égard, l’importance de la formation; 17. Demande que, pour aider la Mission d’assi stance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), le Chef de l’UN SOA tienne le Représentant spécial du Secrétaire général informé de la mise en œuvre du dispositif d’appui à l’AMISOM, et demande en outre au Secrétaire général de faire figurer ces informations dans les rapports qu’il soumet régulièrement au Conseil de sécurité; S/RES/2124 (2013) 5/6 13-56020 18. Invite le Gouvernement somalien à poursuivre son action, avec l’appui de la MANUSOM, de l’AMISOM (conformément à leurs mandats respectifs) et d’autres partenaires internationaux, en vu e de renforcer les Forces nationales de sécurité somaliennes, y compris en recensant ces forces, en établissant des systèmes clairs de commandement et de contrôle, en appliquant des procédures, des codes de conduite et une formation appropriés, notamment pour assurer le stockage, l’enregistrement, l’entretien et la distribu tion du matériel militaire en toute sécurité, en mettant au point et en appliquant un programme national de prise en charge des combattants désengagés et en assurant la promotion des droits de l’homme, y compris par le biais de la mise en œuvre des plans d’action pertinents du Gouvernement somalien relatifs aux en fants dans les conflits armés; 19. Prie en outre la MANUSOM, agissant dans le cadre de s on mandat, de continuer d’aider à la reconstitution des institutions de sécurité somaliennes et souligne en particulier le rôle que doit joue r la MANUSOM dans la fourniture de conseils stratégiques sur la réforme du secteur de la sécurité et l’aide au Gouvernement somalien en vue de la coordination de l’aide internationale dans ce secteur; 20. Demande à la MANUSOM, agissant en coll aboration étroite avec l’Union africaine, d’aider le Gouvernement somalien à élaborer les grands principes qui doivent encadrer l’action de la police en Somalie, en vue de dégager de nouvelles options pour la mise en place d’une force de police efficace en Somalie; 21. Prie le Gouvernement somalien d’assurer la protection et le bien-être de toutes les personnes déplacées, y compris contre la violence et l’exploitation sexuelles, en veillant en particulier à ce que les droits fondamen taux des personnes déplacées en Somalie soient respectés en ma tière de réinstallation, et de mettre en œuvre un processus pleinement consultatif, en donnant des préavis et en proposant de nouveaux sites sûrs, sains et dotés des services de base et en faisant en sorte que les organisations humanitaires aient pleinement accès à ces populations, en toute sécurité et sans entrave; Sécurité du perso nnel des Nations Unies 22. Prend note de l’intention du Secrétaire général de mettre sur pied une unité de garde stationnaire des Nations Un ies pour mieux protéger les installations de la MANUSOM, attend avec intérêt de recevoir, aussitôt que possible, des précisions sur son déploiement évoqué dans la lettre du Secrétaire général du 14 octobre et souligne avec force qu’il importe que l’AMISOM assure la protection du complexe de l’aéroport international de Mogadiscio dans la limite des effectifs autorisés par la présente résolution; Processus politique 23. Prie instamment l’Union africaine, l’ONU et le Gouvernement fédéral somalien de collaborer plus étroitement, notamment à la faveur d’une stratégie opérationnelle d’ensemble prévoyant des activités qui portent sur la situation politique, la sécurité, la conso lidation de la paix et le dé veloppement, aucune de ces activités ne pouvant porter ses fruits isolément; 24. Rappelle sa déclaration à la presse du 13 septembre 2013, dans laquelle il s’est félicité de l’accord conclu entr e le Gouvernement fédéral somalien et S/RES/2124 (2013) 13-56020 6/6 l’administration provisoire de Djouba, souligne qu’il importe que toutes les parties veillent au respect du calendrie r indiqué dans l’accord et souligne en outre qu’il importe que le Gouvernement fédéral soma lien entreprenne de créer les conditions politiques de la pacification et de la stabilisation de la Somalie; 25. Salue à cet égard ce que le Gouvern ement fédéral somalien fait pour asseoir la sécurité et l’état de droit dans les zones désormais sous le contrôle de l’AMISOM et des forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, et encourage ce dernier à continuer de mener, avec l’appui de la MANUSOM, de l’Autorité intergouvernementale pour le développement et de l’Union africaine, un dialogue national ouvert à tous, en vue de défi nir et de préciser les relations entre le Gouvernement fédéral somalien et les administrations locales existantes ou naissantes et d’entamer des processus de réconciliation nationale , afin de hâter la création de structures de gouvernance locales viables, légitimes et représentatives dans tout le pays, à commencer par les secteurs repris aux Chabab; 26. Encourage le Gouvernement fédéral somalien à parachever la Constitution fédérale et à l’adopter d’ici à décembre 2015, à prép arer des élections crédibles et à les tenir en 2016, et à veiller à associer équitablement les femmes, les jeunes et les groupes minoritaires et autres groupes marginalisés à la vie politique du pays; 27. Encourage en outre le Gouvernement fédéral somalien à mettre en œuvre son programme « Vision 2016 », qui souligne l’importance du relèvement économique et d’un processus politique pris en main par les Somaliens, ouvert à tous et transparent, qui soit respectueux de la Constitution provisoire, consacre un régime fédéral efficace et englobe un larg e processus de réconciliation favorisant la cohésion et l’intégration nationales; Sanctions 28. Constate avec préoccupation que l’interdiction d’exporter du charbon de bois ne cesse d’être enfreinte et prie le Secrétaire général et son Représentant spécial de sensibiliser les États Membres c oncernés à l’obligation qui leur est faite de respecter ladite interdiction, telle qu’énoncée dans la résolution 2036 (2012); 29. Souligne qu’il importe que le Gouverneme nt fédéral somalien et les États Membres respectent tous les volets de l’embargo sur les armes, y compris l’obligation de notification énoncée dans la résolution 2111 (2013); Rapports 30. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de tous les aspects de la présente résolution da ns les rapports qu’il lui fait périodiquement sur la situation en Somalie; 31. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2125 (2013)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2125(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2125 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 18 novembre 2013 13-56845 (F) *1356845* Résolution 2125 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7061e séance, le 18 novembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concer nant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008) , 1816 (2008) , 1838 (2008) , 1844 (2008) , 1846 (2008) , 1851 (2008) , 1897 (2009) , 1918 (2010) , 1950 (2010) , 1976 (2011) , 2015 (2011) , 2020 (2011) et 2077 (2012) , ainsi que les déclarations de son président S/PRST/2010/16 en date du 25 août 2010 et S/PRST/2012/24 en date du 19 novembre 2012, Accueillant avec satisfaction le rapport présenté par le Secrétaire général (S/2013/623 ), comme suite à la résolution 2077 (2012) , sur l’application de cette résolution et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, Réaffirmant son attachement à la souverainet é, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris les droits de la Somalie sur les ressources naturelles se tr ouvant au large de ses côtes, notamment celles des zones de pêche, conformément au droit international, Tout en se félicitant du net recul des actes de piraterie signalés au large des côtes somaliennes, qui sont à leur plus bas niveau depuis 2006, restant profondément préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer continuent de faire peser sur la sécurité, la célérité et l’efficacité de l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et dans la région, sur la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, sur la navigation internationale et la sécurité des routes maritimes comme rciales et sur les navires vulnérables, y compris les activités de pêche, menées confor mément au droit international, et par le fait que les pirates menacent désormais l’ ouest de l’océan Indien et les zones maritimes adjacentes et ont accru leurs moyens d’action, Se déclarant préoccupé par les informations faisan t état de la participation d’enfants à des actes de piraterie au large des côtes somaliennes, Considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie contribue au problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, soulignant que la communauté internationale doit continue r à mener une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et aux vols à main armée en mer et à leurs causes S/RES/2125 (2013) 13-56845 2/11 profondes, et considérant qu’il est nécessaire de mene r une action durable à long terme pour réprimer la piraterie et qu’il fa ut offrir des perspectives économiques à la population somalienne, Considérant également qu’il faut poursuivre les suspects capturés en mer, mais aussi rechercher et poursuivre quiconque in cite à la commission de tout acte de piraterie ou la facilite intentionnelleme nt, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, orga nisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, se déclarant une nouvelle fois inquiet que des personnes soupçonnées de piraterie soient libérées sans avoir été jugées, réaffirmant que la non-poursuite des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte menée contre la piraterie, Prenant note du rapport du Secrétaire général ( S/2013/623 ), en particulier la partie IX sur les allégations de pêche illég ale et de déversement illégal de déchets, notamment de substances toxiques, au large des côtes somaliennes, Réaffirmant que le droit international, tel que consacré dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, régit les activités maritimes, y compris la lutte contre la pira terie et les vols à main armée en mer, Soulignant que la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer au large des côtes somaliennes incombe au premier chef aux autorités somaliennes et prenant note des multiples demandes d’aide inte rnationale présentées par les autorités somaliennes pour combattre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment de la lettre datée du 12 nove mbre 2013, par laquelle le Représentant permanent de la Somalie auprès de l’Or ganisation des Nations Unies a fait savoir que les autorités somaliennes étaient reconnaissantes au Conseil de sécurité de l’aide qu’il lui apportait, se déclaraient disposées à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organisations ré gionales pour combattre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et demandaient que les dispositions de la résolution 2077 (2012) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Encourageant la mise en œuvre de la Stratégie concernant la sécurité et les ressources maritimes de la Somalie, entérinée par le Président du Gouvernement fédéral de la Somalie et par les États ayant participé à la quatorzième session plénière du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes (« le Groupe de contact »), tenue à New York le 1 er mai 2013, à la Conférence internationale sur la Somalie tenue à Londres le 7 mai 2013, et à la conférence sur le New Deal pour la Soma lie tenue à Bruxelles le 16 septembre 2013 sous l’égide de l’Union européenne, Saluant l’action que mène le Groupe de contact pour que les personnes soupçonnées de piraterie soient traduites en justice et, conformément au droit international, créer un réseau et un mécanisme permanents d’échange d’informations et d’éléments de pr euve entre enquêteurs et procureurs, se félicitant de la mise en place du Groupe de coordi nation pour le renforcement des capacités, qui relève du Groupe de travail 1 du Groupe de contact, et saluant l’action que mène le Groupe de travail 5 du Groupe de contact en vue de bloquer les flux financiers illicites liés à la piraterie, Accueillant favorablement le financement fourni par le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives pr ises par les États pour lutter contre la S/RES/2125 (2013) 3/11 13-56845 piraterie au large des côtes somaliennes en vue de renforcer les capacités régionales permettant de poursuivre les personnes s oupçonnées de piraterie et d’emprisonner celles reconnues coupables dans le respect du droit international des droits de l’homme en vigueur, notant avec appréciation l’assistance fournie par le Programme de lutte contre la piraterie de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et déterminé à continuer de veiller à ce que les pirates répondent de leurs actes, Saluant les efforts déployés par l’opération Atalante de l’Union européenne, l’opération Ocean Shield de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), la Force opérationnelle multinationale 151 des Forces maritimes combinées, commandée par le Pakistan et le Royaume- Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, ainsi que par les navires des États- Unis d’Amérique affectés à la Force opérationnelle multinationale 151 et à la Force opérationnelle 508 de l’OTAN, les activités de lutte contre la piraterie menées par l’Union africaine sur le sol somalien, les activités navales de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et l’action menée par d’autres États agissant individuellement, en coopération avec les autorités somalienne s et d’autres pays, pour réprimer la piraterie et protéger les navires vulnérables qui passent au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l’action menée par le groupe SHADE et par certains pays, notamment la Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, la République de Corée, la Malaisie, le Pakistan et la Fédération de Russie, qui ont déployé des missions dans la région pour combattre la piraterie, comme le relève le Secrétaire général dans son rapport ( S/2013/623 ), Notant les efforts déployés par les États du pavillon pour pren dre des mesures permettant aux navires battant leur pavill on et traversant la zone à haut risque d’embarquer des détachements de protection et de recruter du personnel de sécurité armé sous contrat privé, et engageant les États à réglementer ces activités, conformément au droit international applicable, et à autoriser les navires affrétés à privilégier les dispositifs faisan t appel à de tels moyens, Prenant note de la demande de certains États Membres selon laquelle il conviendrait de revoir, de façon objective et transparente, les limites de la zone à haut risque en tenant compte des faits de piraterie effectifs, et notant que ladite zone est établie et définie par les secteurs de s assurances et du transport maritime, Se félicitant des activités de renforcement des capacités menées dans la région grâce au Fonds d’affectation spéciale de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour le Code de conduite de Djib outi et au Fonds d’ affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, ainsi que des activités menées par la mission de l’Union européenne EUCAP Nestor, qui aide le Gouvernement fédéral somalien à renforcer son système de justice pénale, et notant qu’il faut que tout es les organisations internationales et régionales concernées se coordonnent et coopèrent pleinement, Appuyant la mise en place d’une force de police côtière, prenant note avec satisfaction de l’action menée par l’OMI et le secteur du transport maritime pour élaborer et actualiser des principes direct eurs, de bonnes pratiques de gestion et des recommandations visant à aider les navires à prévenir et à réprimer les attaques lancées par des pirates au large des côtes somaliennes, y compris dans le golfe d’Aden et l’océan Indien, saluant l’action menée par l’OMI et le Groupe de contact, prenant acte , à ce sujet, de l’initiative prise pa r l’Organisation internationale de S/RES/2125 (2013) 13-56845 4/11 normalisation, qui a mis au point des nor mes en matière de formation et de certification applicables aux sociétés de sécurité maritimes privées qui fournissent du personnel de sécurité armé embarqué su r des navires traversant les zones à haut risque, et saluant le travail de la mission de l’Un ion européenne EUCAP Nestor, qui œuvre au renforcement des capacités maritimes de la Somalie, de Djibouti, du Kenya, des Seychelles et de la République-Unie de Tanzanie, Notant avec préoccupation que le manque de moyens et l’absence de législation interne permettant de détenir et poursuivre les pirates présumés après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes so maliennes et ont trop souvent eu pour effet de rendre des pirates à la liberté sans qu’ils aient été traduits en justice, et ce, que les éléments à charge aient été suffisants ou non pour justifier des poursuites, et réaffirmant qu’en application de la Convention de 1988 pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, le s États parties sont tenus d’ériger en infraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par la violence ou la menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions et d’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant qu’il importe de continuer d’amé liorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes d’éléments de preuve relatifs aux actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, et se félicitant de ce que font l’OMI, INTERPOL et les entreprises du secteur maritime pour élaborer à l’intention des gens de me r des instructions quant à la manière de maintenir en l’état, après la commission d’actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu’il importe, pour que les poursuites intentées contre les auteurs de tels actes aboutissent, de perme ttre aux gens de mer de témoigner lors des instances pénales, Constatant que les réseaux de pirates continue nt de se livrer à des enlèvements et à des prises d’otages et que ces activités les aident à se procurer des fonds pour acheter des armes, attirer de nouvelles re crues et poursuivre leurs opérations, compromettant ainsi la sûreté et la sécurité de civils et por tant atteinte à la liberté du commerce, se félicitant des mesures prises par la communauté internationale en matière de collecte et d’échange d’informa tions pour mettre à bas la piraterie, telle que la mise en place de la Base de données mondiale d’INTERPOL sur la piraterie maritime, et prenant acte de l’action menée par le Centre régional de coordination du renseignement et de la répression pour la sécurité en mer (anciennement Centre régional de coordination du renseignement et des poursuites en matière de lutte contre la piraterie), installé aux Seychelles, Réaffirmant la condamnation que suscitent dans la communauté internationale les enlèvements et les prises d’otages, y compris les infractions visées par la Convention internationale contre la prise d’otages, condamnant fermement la pratique persistante de la prise d’otages par des pirates opérant au large des côtes somaliennes, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions préjudiciables sur la vie de leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages et constatant l’importance de la coopér ation entre États Membres concernant la question de la prise d’otages et les poursuites contre les pirates auteurs présumés de prises d’otages, S/RES/2125 (2013) 5/11 13-56845 Saluant les efforts faits par le Kenya, Maurice, les Seychelles et la République-Unie de Tanzanie pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie devant leurs tribunaux nationaux et notant avec satisfaction l’assistance fournie par le Programme de lutte cont re la piraterie de l’ONUDC, le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et d’autres organisations et donateurs internationaux, en coordination avec le Groupe de contact, afin d’aider le Kenya, Maurice, les Seychelles, la Répub lique-Unie de Tanzanie, la Somalie et d’autres pays de la région à poursuivre des pirates ou à les faire incarcérer dans un État tiers à l’issue des poursuites, y compris les personnes qui facilitent ou financent les actes de piraterie depuis la terre ferme, en respectant le dr oit international des droits de l’homme en vigueur, et soulignant qu’il faut que les États et les organisations internationales redoublent d’efforts à cet égard, Se félicitant que les administrations nationales et régionales somaliennes soient prêtes à coopérer entre elles et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de pi raterie afin que les pirates condamnés puissent être rapatriés en Somalie da ns le cadre d’accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect du droit international en vigueur, y compris le droit internationa l des droits de l’homme, et prenant acte du retour en Somalie de personnes condamnées et inca rcérées aux Seychelles qui souhaitaient purger leur peine en Somalie et y avaient été autorisées, Rappelant les rapports du Secrétaire général sur les modalités de la création de juridictions somaliennes spécialisées pour juger les personnes soupçonnées de piraterie ( S/2011/360 et S/2012/50 ), présentés en application du paragraphe 26 de la résolution 1976 (2011) et du paragraphe 16 de la résolution 2015 (2011) , Soulignant qu’il faut que les États examinent les moyens d’aider les gens de mer qui sont victimes des pirates et se félicitant , à cet égard, que le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes soma liennes ait établi, en novembre 2012, le Programme d’aide aux otages en vue d’apporter aux otages un appui au moment de leur libération et de leur retour chez e ux, ainsi qu’à leur famille durant toute la période de captivité, Saluant les progrès faits par le Groupe de contact et l’ONUDC en ce qui concerne les outils d’information utilis és pour sensibiliser le grand public aux dangers de la piraterie, faire connaître les meilleures pratiques et éliminer ces agissements criminels, et pour informer le public des dangers que pose la piraterie, Notant avec satisfaction les efforts que continue de faire l’ONUDC pour renforcer les capacités de la Somalie en ma tière de sécurité et de police maritimes, et notant également ceux de l’ONUDC et du Programme des Nations Unies pour le développement et le financement fourni pa r le Fonds d’affectation spéciale, l’Union européenne, le Royaume-Uni, les États-Unis et d’autres donateurs pour renforcer à l’échelon régional, dans les domaines de la justice et de la police, les capacités permettant d’enquêter, d’arrêter et de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie, ainsi que d’incarcérer les pirates condamnés, dans le respect du droit international des droits de l’homme en vigueur, Ayant à l’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre des navires dans l’océan S/RES/2125 (2013) 13-56845 6/11 Indien occidental et dans le golfe d’Aden, prenant acte des activités des centres d’échange d’informations situés au Yémen, au Kenya et en République-Unie de Tanzanie et du Centre régional de formation maritime de Djibouti, et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer des cadres réglementaires et législatifs appropriés visant à combattre la piraterie, à renforcer leurs capacités de patrouille dans les eaux de la région, à intercepter les navires suspects et à poursuivre en justice les pirates présumés, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le re nforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, pa r les autorités somalie nnes, des Forces de sécurité nationales somaliennes, Notant avec satisfaction les manifestations de haut niveau concernant la Somalie, qui ont donné lieu à d’import antes annonces de contributions, et soulignant qu’il importe de donner suite aux promesse s de contributions faites lors de ces manifestations, Prenant acte avec satisfaction de l’intention exprimée par l’Association des États riverains de l’océan Indien, à la trei zième réunion du Conseil des ministres, de renforcer la sécurité et la sûreté mar itimes, notamment à l’occasion du prochain Dialogue de l’océan Indien en Inde, qui porte ra sur les moyens concrets de renforcer la coopération en matière de lutte contre la piraterie, notamment l’amélioration des dispositifs de partage d’information maritime et le renforcement des législations et capacités juridiques nationales, et encourageant l’Association des États riverains de l’océan Indien à poursuivre ses efforts de manière complémentaire et coordonnée avec le Groupe de contact, Notant que les efforts faits par la communauté internationale et le secteur privé pour combattre la piraterie ont permis de réduire sensiblement le nombre d’attaques et d’enlèvements perpétrés par des pirates depuis 2011, et soulignant que, si de nouvelles mesures ne sont pas prises, les progrès enregistrés dans la diminution du nombre d’attaques menées avec succès par des pirates pourraient s’inverser, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes concourent pour une larg e part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 2. Considère que l’instabilité que connaît la Somalie est une des causes profondes du problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et de sa perpétuation, et qu’à son tour, la piraterie aggrave l’instabilité en faisant entrer en Somalie une quantité considérable de liquidités qui viennent financer de nouvelles activités crimin elles et alimenter la corruption; 3. Souligne que la communauté internatio nale doit mener une action sur tous les fronts pour réprimer la pirateri e et remédier à ses causes profondes; S/RES/2125 (2013) 7/11 13-56845 4. Souligne que c’est aux autorités somaliennes qu’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes de la Somalie, prie les autorités somalie nnes, avec l’aide du Secrétaire général et des entités compétentes des Nations Unies, d’adopter sans plus attendre un ensemble complet de textes législatifs visant à combattre la piraterie, et engage la Somalie à poursuivre, avec le concours de la communauté internationale, ses efforts en vue de déclarer une zone économique exclusive conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer; 5. Considère qu’il faut continuer de rechercher et poursuivre ceux qui planifient, organisent ou financent illéga lement des actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie, et engage les États Membres à coopérer avec les organisations internationales compétentes en vue d’adopter une législation facilitant les poursuites contre les pirates qui sont présumés agir au large des côtes somaliennes; 6. Exhorte les autorités somaliennes à capturer les pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes, à mener des enquêtes sur ceux qui ont été appréhendés et à les poursuivre en justice, ainsi qu’à patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin d’empêcher la commission d’actes de piraterie et de vols à main armée en mer; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour traduire en justice quiconque se sert du territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre des actes de piraterie et des vols à main armée en mer, engage les États Membres à aider la Somalie, sur la demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renforcer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités régionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes au droit international applicable, en particulier le droit international des droits de l’homme; 8. Demande aux États de coopérer égalemen t, selon qu’il conviendra, à la poursuite des pirates auteurs présumés de prises d’otages; 9. Est conscient qu’il faut que les États, les or ganisations internationales et régionales et les autres partenaires concernés puissent partager des éléments de preuve et d’information utiles aux services de répression afin que les personnes soupçonnées et reconnues coupables de pirate rie soient effectivement poursuivies et incarcérées et que les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégal ement les attaques ou en tirent un profit illicite soient appréhendés et poursuivis, continue d’examiner la possibilité d’appliquer des sanctions contre les personne s et entités qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement des opérati ons de piraterie ou en tirent un profit illicite et qui répondent aux critères énon cés au paragraphe 8 de la résolution 1844 (2008) , et demande à tous les États de coopérer pl einement avec le Groupe de contrôle sur la Somalie et l’Érythrée , notamment en matière de partage de l’information sur les violations éventue lles de l’embargo sur les armes ou de l’interdiction d’exporter du charbon de bois; 10. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la pr ésente résolution et S/RES/2125 (2013) 13-56845 8/11 au droit international, en y déployant des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en offrant des base s et un appui logistique aux forces antipiraterie, en saisissant les embarca tions, navires, armes et autre matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et en en disposant; 11. Salue les initiatives prises par le Groupe de contact en vue de faciliter la coordination des activités visant à décourag er la commission d’actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en coopération avec l’OMI, les États du pavillon et les autorités somaliennes, et exhorte les États et les organisations internationales à continuer de soutenir ces efforts; 12. Engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes dans la lutte c ontre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ces autorités qu’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et décide de reconduire, pour une nouvelle période de douze mois à compter de l’adoption de la présente résolution, les autorisations visées au paragraphe 10 de la résolution 1846 (2008) et au paragraphe 6 de la résolution 1851 (2008) et renouvelées au paragraphe 7 de la résolution 1897 (2009) , au paragraphe 7 de la résolution 1950 (2010) , au paragraphe 9 de la résolution 2020 (2011) et au paragraphe 12 de la résolution 2077 (2012) , accordées aux États et aux organisa tions régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire général; 13. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situa tion en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations ou responsabilités dérivant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résu ltant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumier, et affirme en outre que les présentes autorisations n’ont été reconduites qu’à la suite de la réception de la lettre datée du 12 novembre 2013 par laquelle les autorités somaliennes ont signifié leur accord; 14. Décide que l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 5 de la résolution 733 (1992), précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013) , ne s’applique pas aux livraisons d’armes et de matériel militaire ni à l’assistance exclusivement destinées à appuyer les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous-rég ionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 12 ci-dessus; 15. Demande aux États coopérants de prendr e les dispositions voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément aux autorisations accordées au paragraphe 12 de la présente résolution n’auront pas pour effet dans la pratique de refuser ou de restreindre le droit de pa ssage inoffensif des navires d’États tiers; 16. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du S/RES/2125 (2013) 9/11 13-56845 droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesu res voulues d’enquête et de poursuite à l’encontre de tous les auteurs d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, y compris quiconque incite à la commission d’un acte de piraterie ou la facilite, da ns le respect du droit international applicable, y compris le droit international des dr oits de l’homme, afin que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis-à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention à la suite d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 17. Demande également à tous les États d’ériger la piraterie en infraction dans leur droit interne et d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes et d’inca rcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international, y compris du droit international des droits de l’homme; 18. Réaffirme sa décision de continuer d’étudi er la possibilité de créer des juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie et dans les autres États de la région avec une participation ou une assistance substantielles de la communauté internationale, co mme prévu par la résolution 2015 (2011) , souligne qu’il importe que ces juridictions aient compétence pour juger non seulement les prévenus appréhendés en mer mais aussi quiconque incite à la commission d’un acte de piraterie ou la facilite intentionne llement, y compris les cerveaux de réseaux criminels de piraterie qui planifient, orga nisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, et encourage le Groupe de contact à poursuivre ses travaux à cet égard; 19. Salue , à cet égard, l’action de l’ONUDC qui continue, dans le cadre de son Programme de lutte contre la piraterie, à collaborer avec les autorités de la Somalie et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées soient poursuivies, et les personnes recon nues coupables incarcérées, conformément au droit international, not amment au droit internatio nal des droits de l’homme; 20. Engage instamment tous les États à prendre les mesures voulues dans le cadre de leur droit interne en vigueur po ur empêcher le financement illicite d’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés; 21. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avant sur les réseaux criminels internationaux associés à la piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du financement et de la facilitation illicites; 22. Félicite INTERPOL d’avoir mis sur pied une base de données mondiale sur la piraterie regroupant les informations sur la piraterie au large des côtes somaliennes et facilitant leur analyse dans la perspective d’une action judiciaire, et prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans cette base de données; 23. Prend note avec satisfaction des contributions au Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives pr ises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et au Fonds d’affectation spéciale de l’OMI S/RES/2125 (2013) 13-56845 10/11 pour le Code de conduite de Djibouti et demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques affectés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des transports maritimes internationaux, de verser des contributions à ces fonds; 24. Exhorte les États parties à la Conventio n des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répre ssion d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime à s’acquitter pleineme nt des obligations que leur imposent en la matière lesdites conventions et le droit international coutumier, et à coopérer avec l’ONUDC, l’OMI, ainsi que d’autres États et organisations internationales, en vue de se donner les moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 25. Prend acte des recommandations et des orientations de l’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer, engage les États, en collaboration avec les s ecteurs des transports maritimes et des assurances, et l’OMI à continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les technique s d’évitement, d’évasion et de défense que doivent appliquer les navires qui sont attaqués ou qui naviguent au large des côtes somaliennes, et engage également les États à mettre leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, selon les besoins, au premier port d’escale adéquat, immédiatement après tout acte de piraterie ou vol à main armée en mer ou toute tentative de piraterie ou de vol, ou après une libération; 26. Engage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, y compris, s’il y a lieu, l’établissement de règles applicables au déploiement de personnel de sécurité armé sous contrat privé à bord des navires, en vue de prévenir et de réprimer la piraterie au large de la Soma lie, dans le cadre de consultations faisant intervenir, notamment, l’OMI et l’Organisa tion internationale de normalisation; 27. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l’ONUDC, le Programme a limentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué par l’OMI en ce qui concerne l’emba rquement de personnel de sécurité privé armé à bord des navires dans les zones à haut risque; 28. Note qu’il importe de garantir l’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l’aide fournie par le PAM et se félicite de l’action menée par celui-ci, l’opération Atalante de l’Union européenne et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM; 29. Prie les États et les organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes de l’informer, ainsi que le Secrétaire général, au bout de neuf mois, de l’application des mesures qu’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 12 ci-dessus et prie tous les États qui participent au Groupe de contact, notamment la Somalie et les autres États de la région, de faire rapport à la même échéance sur les mesures qu’ils auront prises pour établir leur compétence en matière d’enquête et de poursuite et pour coopérer dans les affaires de piraterie; 30. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’ application de celle-ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; S/RES/2125 (2013) 11/11 13-56845 31. Entend suivre la situation et, le cas éc héant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisati ons découlant du paragraphe 12 ci-dessus si les autorités somaliennes lui en font la demande; 32. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2126 (2013)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2126(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2126 (2013)* Conseil de sécurité Distr. générale 25 novembre 2013 13-58073* (F) *1358073* Résolution 2126 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7067e séance, le 25 novembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , ses déclarations présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 septembre et 28 septembre 2012 et des 6 mai et 14 juin 2013, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non- ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, Affirmant que la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens est pour lui une priorité, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) , relatives à la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2068 (2012) relatives au sort des enfants en temps de conflit armé, 1502 (2003), relative à la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) et 2122 (2013) portant sur les femmes et la paix et la sécurité, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais dans l’Ac cord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécuri té de la zone d’Abyei, conclu le 20 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, conclu le 29 juin 2011 par le Gouvernement * Nouveau tirage pour raisons techniques. S/RES/2126 (2013) 13-58073 2/8 soudanais et le Gouvernement sud-soudan ais, dans l’Accord relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière, conc lu le 30 juillet 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais , ainsi que dans les Accords concernant les mécanismes de coopération et de sécu rité signés à Addis-Abeba le 27 septembre 2012, dans la décision prise le 8 mars par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et dans le tableau récapitulatif des accords adopté le 12 mars 2013, souscrits par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais sous les auspices du Groupe de mise en œ uvre de haut niveau de l’Union africaine, Soulignant qu’il importe que les femmes participent pleinement à la mise en œuvre de tous accords et, plus générale ment, à la prévention et au règlement du conflit et à la consolidation de la paix, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts que déploie l’Union africaine concernant la situation entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud en vue d’apaiser les tensions et de favoriser la reprise des négociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine des 24 avril et 24 octobre 2012, ainsi que des 25 janvier, 7 mai, 29 juillet, 23 septembre et 26 octobre 2013, la déclaration à la pres se du 6 novembre 2013 et la déclaration de la Présidente de la Commission de l’Union africaine en date du 28 octobre 2013, Se félicitant de la mission que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a effectuée à Abyei les 5 et 6 novembre et de son engagement constant dans la recherche d’une solution durable, de nature à permettre aux communautés d’Abyei de coexister dans la paix, remerciant le Gouvernement soudanais, le Gouvernement sud-soudanais et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) d’avoir facilité cette mission, déplorant vivement la manifestation violente du 5 novembre et le fait que des membres de la tribu ngok dinka aient tenté de pénétrer par la force dans les locaux du siège de la Force, et se félicitant qu’une réunion avec la délégation du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ait permis de trouver une issue pacifique au mouvement de contestation, Se félicitant des efforts que le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais déploient pour démilitarise r la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris la zone dite des 14 miles et mettre en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillan ce de la frontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, Soulignant qu’il importe d’établir et de ma intenir une surve illance effective dans le cadre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière dans la Zone frontalière démilitar isée et sécurisé e, y compris dans la zone dite des 14 miles, Insistant sur le fait que les deux pays aur ont beaucoup à gagner à faire preuve de retenue et à emprunter la voie du dialogue et non à recourir à la violence et à la provocation, Reconnaissant l’importance des récents entretiens entre le Président al-Bashir et le Président Kiir pour la poursuite du dialogue, rappelant sa résolution 2046 (2012) dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre immédiatement les négociations, sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de S/RES/2126 (2013) 3/8 13-58073 haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord sur le statut final d’Abyei, appelant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, conduit sous la médiation du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord fina l sur le statut de la zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent mettre en œuvre immédiatement les dispositions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler le différend portant sur le Conseil de la zone d’Abye i et créer immédiatement l’Administration de la zone d’Abyei et le Service de police d’Abyei, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, y compris son président, Thabo Mbeki, les anciens Présidents Abdulsalami Abubakar et Pierre Buyoya, le Premier Ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, qui assure la présidence de l’Autorité intergouvernementale pour le développ ement, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, Haile Menkerios, et la FISNUA, dirigée par le général de corps d’armée Yohannes Tesfamariam, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, notamment les activités qu’elle mène pour faciliter des migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, et exprimant sa profonde reconnaissance aux pays qui fournissent des contingents, Constatant avec satisfaction que la sécurité et la st abilité se sont améliorées dans la zone d’Abyei depuis le déploiement de la FISNUA, et déterminé à prévenir la résurgence d’actes de violence contre des civils et de déplacements de civils et les conflits intercommunautaires, Se déclarant résolu à faire en sorte que le futur statut d’Abyei soit le résultat de négociations menées entre les parties, conformément à l’Accord global de paix, et non d’actions unilatérales de l’une ou l’autre partie, Gravement préoccupé par l’absence d’administration publique et d’état de droit dans la zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la Police de la zone d’Abyei, y compris d’une unité spéciale chargée de traiter les que stions relatives à la migration des populations nomades, entités essentielles pour le maintien de l’ordre et la prévention des conflits intercommunaut aires dans cette zone, Notant avec préoccupation la persistance du danger de violences intercommunautaires dans la zone d’Abyei, y compris les tensions qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organismes de retourner à Abyei, Notant que le report systématique de la mise en place des institutions temporaires et de la détermination du statut définitif d’Abyei contribue aux tensions dans la région, soulignant qu’il importe que toutes les parties s’abstiennent de toute mesure unilatérale qui envenimerait les rela tions intercommunautaires dans la zone d’Abyei, et s’inquiétant de ce que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a appelé, dans sa déclaration de presse du 6 novembre, « la décision de la tribu ngok dinka d’organiser un référendum unilatéral », en violation des accords signés entre les deux parties, et malgré le s appels à la modération lancés par la communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité, le Conseil de paix et de sécurité, le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais, S/RES/2126 (2013) 13-58073 4/8 Sachant qu’il importe que l’assistance f ournie par l’Organisation des Nations Unies dans la région le soit dans la cohérence, Saluant et appuyant les efforts que déploie l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention et de la maîtrise du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles à l’occasion de toutes les opérations de maintien de la paix, Soulignant l’impératif d’une surveillance effe ctive du respect des droits de l’homme, y compris la constatation de toute forme de violence sexuelle ou sexiste et de violations et atteintes commises sur la personne d’enfants, constatant qu’aucun fait nouveau n’est à signaler quant à la conc rétisation de la surveillance du respect des droits de l’homme dans la zone d’Abyei, et se disant à nouveau préoccupé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine, Soulignant qu’il est urgent de faciliter la liv raison de l’aide humanitaire à tous les groupes de population de la zone d’Abyei qui en ont besoin, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et en bon ordre et se réintègrent véritablement et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, dans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat, Conscient des effets néfastes de la prolifér ation des armes pour la sécurité des civils, Préoccupé par la présence de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui crée des risques pour le retour des déplacés et pour les migrations, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de mena cer gravement la paix et la sécurité internationales, Se félicitant des mesures prises par la FIS NUA pour s’acquitter efficacement de son mandat, notamment par la préven tion des conflits, la médiation et la dissuasion, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mai 2014 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) résultant du paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) , tel que modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) , et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Un ies, de proroger jusqu’au 31 mai 2014 le mandat de la Force résultant du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 (2011) , l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière sera étendu aux comités spéciaux, au besoin et si demande en est faite par consensus au sein des mécanismes concernés, dans les limites des moyens existants de la FISNUA et au sein de sa zone d’opérations; 2. Prend note du déploiement, en octobre, du premier groupe de 117 membres des contingents autorisés par la résolution 2104 (2013) et demande instamment qu’il soit procédé au déploiement, dans les meilleurs délais, du restant S/RES/2126 (2013) 5/8 13-58073 des forces autorisées, afin de permettre à la FISNUA d’assurer la protection voulue au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la front ière et d’apporter au Mécanisme tout l’appui dont il a besoin pour mener, sans retard, de vastes opérations dans la Zone frontalière démilitari sée et sécurisée, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’état d’avancement du déploiement à l’occasion de ses rapports périodiques; 3. Salue les efforts sérieux et soutenus faits pour rendre pleinement opérationnel le Mécanisme conjoint de vérifi cation et de surveilla nce de la frontière et invite le Gouvernement soudanais et le G ouvernement sud-soudanais à tirer le meilleur parti dudit mécanisme, du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres mécanismes conjoints convenus en y ayant recours en temps utile pour ga rantir la sécurité et la transparence de la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris la zone dite des 14 miles; 4. Se réjouit de la création de l’Équipe technique du Programme frontière de l’Union africaine chargée de déterminer définitivement sur le terrain la ligne médiane de la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rapp elle que cette ligne ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, des négociations en cours sur le statut des zones frontaliè res contestées et revendiquées et de la démarcation de la frontière, et se félicite de la volonté manifestée par les deux gouvernements d’accepter les conclusions de l’Équipe technique; 5. Précise que, pour s’acquitter de son mandat de protection des civils résultant du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d’actes de violence physique, quels qu’en soient les auteurs; 6. Se félicite que les militaires soudanais et les militaires et policiers sud- soudanais aient été retirés de la zone d’Abyei, conformément à sa résolution 2046 (2012) , exige à nouveau du Gouvernement soudanais qu’il transfère immédiatement et sans condition préalable la police du pétrole de Diffra hors de la zone d’Abyei, et réaffirme que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forc es, autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei, ainsi que les éléments armés des populations locales, devant s’en retirer; 7. Exige de nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans délai la mise en place de l’Administration et du Conseil de la zone d’Abyei, notamment en débloquant l’impasse autour de la composition du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, y compris protéger les infra structures pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont souscrits dans l’Accord du 20 juin 2011; 8. Invite instamment le Soudan et le Soudan du Sud à relancer immédiatement les travaux du Comité mixte de contrôle d’Abyei afin d’aller progressivement de l’avant dans la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011 et des décisions du Comité mixte de contrôle d’Abyei; 9. Appuie la décision du Comité mixte de contrôle d’Abyei en date du 3 mai relative au statut d’Abyei en tant que zone exempte d’armes, relève que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de S/RES/2126 (2013) 13-58073 6/8 population vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes de l’Accord du 20 juin 2011 entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouvement populaire de libération du S oudan concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécu rité de la zone d’Abyei, celle-ci devrait être une zone exempte d’armes où seule la FISNUA serait autorisée à porter des armes, et demande donc instamment aux deux gouvernements de prendre toutes mesures nécessaires pour procéder à la dé militarisation effective d’Abyei, y compris en mettant en place des programmes de désarmement si besoin est; 10. Demande à la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, de mener des enquêtes, rassembler des informations et rendre compte des mouvements d’armes à destination d’Abyei et la présence d’armes à Abyei, et prie le Secrétaire général de l’en tenir inform é à l’occasion de ses rapports périodiques; 11. Demande instamment aux deux gouvernements d’entreprendre immédiatement de mettre en œuvre des mesures de confiance entre les différentes communautés concernées de la zone d’Abyei, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l’échelon local, et exhorte toutes les communautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou discours provocateur de nature à entraîner des affrontements violents, ou de toute nouvelle activité unilatérale; 12. Demande à la FISNUA de poursuivre les négociations avec le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les tribus misseriya et ngok dinka en vue de la mise en place de stratégies et de mécanismes de c ontrôle propres à garantir le respect plein et entier du statut d’Abyei comme zone exempte d’armes par l’ensemble des parties concernées, tout en accordant la priorité à l’élimination sans délai des armes lourdes ou collectives, ainsi que des grenades à tube, et engage le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais, le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les tribus misseriya et ngok dinka à collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 13. Invite toutes les parties à donner pleinement suite aux conclusions et recommandations issues de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat d e l a p a i x d e l a F I S N U A e t d u C h e f suprême de la communauté ngok dinka; 14. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de restructurer éventuellement la mission en fonction de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux décisions résultant de la résolution 2046 (2012) et s’acquitteront des engagements qu’ils ont s ouscrits dans les accords des 20 juin, 29 juin, et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, notamment ceux touchant le retrait de toutes les forces de la Zone fr ontalière démilitarisée et sécurisée, l’opérationnalisation complète du Mécani sme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et des com ités spéciaux ainsi que l’achèvement de la démilitarisation de la zone d’Abyei; 15. Prend note du texte dans lequel le Secr étaire général a réexaminé la configuration de la FISNUA au regard de la résolution 2104 (2013) et analysé les risques et les menaces auxquels elle faisa it face et le dispositif et le plafond des troupes dont elle avait besoin pour s’acquitter de son mandat; 16. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circula tion, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée, S/RES/2126 (2013) 7/8 13-58073 de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble des matériel, vivres, fournitures et autres biens, y compris les véhicules, les aéronefs et les pièces de rechange, destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 17. Demande à nouveau au Soudan et au Soudan du Sud d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris le personnel humanitaire , sans considérati on de nationalité, de faciliter l’installation de bases et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, et invite toutes les parties à s’acqu itter des obligations qui leur incombent en vertu de l’Accord sur le statut des forces; 18. Est conscient du manque d’infrastructures essentielles dont souffre le personnel de maintien de la paix de la FISNUA, prend note des mesures prises pour y remédier et exhorte le Secrétaire général à conti nuer de prendre les mesures à sa disposition pour régler la situation et permettre ainsi à la FISNUA d’être mieux en mesure de s’acquitter de son mandat; 19. Exige du Gouvernement soudanais et du Gouvernement sud-soudanais qu’ils continuent de faciliter le déploi ement du personnel du Service de la lutte antimines des Nations Unies afin de perm ettre au personnel du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la fron tière de se déplacer librement et en sorte de permettre de détecter et neutraliser les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la Zone frontalière démilitarisée et sécurisée; 20. Exige de toutes les parties concernées qu’elles permettent aux agents humanitaires d’avoir un accès complet, libre et sans entrave aux populations civiles qui ont besoin d’aide et leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit interna tional, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’assistance humanitaire; 21. Prie le Secrétaire général de pourvoi r à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et d’en rendre compte dans ses rapports au Conseil, et demande de nouveau au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud- soudanais d’apporter au Secrétaire géné ral leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 22. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et d’atteintes sexuelles et de l’informer de tous actes de cette nature; 23. Souligne que la coopération constante entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 24. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer tous les 90 jours des progrès de la mise en œuvre du mandat de la FISNUA et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; 25. Prend note de l’action que mène le Secr étaire général pour assurer une coopération étroite entre les entités des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), et son S/RES/2126 (2013) 13-58073 8/8 Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et le prie de continuer d’assurer une telle coopération; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2127 (2013)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2127(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2127 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 5 décembre 2013 13-59444 (F) *1359444* Résolution 2127 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7072e séance, le 5 décembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier sa résolution 2121 (2013), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de bon vois inage et de coopération régionale, Se déclarant vivement préoccupé par l’état de la sécurité qui continue de se détériorer en République centrafricaine et se caractérise par l’effondrement total de l’ordre public, l’absence de l’état de dro it et des tensions interconfessionnelles, se déclarant en outre profondément préoccupé pa r les incidences de l’instabilité de ce pays sur la région de l’Afrique centrale et au-delà, et soulignant à cet égard la nécessité d’une interven tion rapide de la communauté internationale, Demeurant gravement préoccupé par la multiplication et l’intensification des violations du droit international humanitaire et les violations généralisées des droits de l’homme et exactions qui sont commises, en particulier par d’anciens éléments de la Séléka et des milices, en particulier celles connues sous le nom de « antibalaka », notamment les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées, les arrestations et détentions arbitraires, les actes de torture, les violences sexuelles sur la personne de femmes et d’enfants, les viols, le recrutement et l’emploi d’enfants et les attaques contre des civils, Soulignant qu’il est particulièrement préoccupé par l’apparition d’une nouvelle logique de violences et de représaill es et par le risque qu’elle dégénère en fracture religieuse et ethnique à l’échelle nationale, de nature à se muer en situation incontrôlable et s’accompagner de crimes grav es au regard du droit international, en particulier des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ce qui aurait des répercussions graves sur le plan régional, Préoccupé par le fait que les institutions policiè res, judiciaires et pénitentiaires n’ont pas les moyens d’amener les auteurs de ces violations et exactions à répondre de leurs actes, S/RES/2127 (2013) 13-59444 2/14 Condamnant toutes violences qui ciblent les membres de groupes ethniques et religieux ainsi que leurs dirigeants, et engageant toutes les parties et les parties prenantes en République centrafricaine à soutenir, avec l’aide de la communauté internationale, le dialogue intercommuna utaire et interconfessionnel, et à y concourir, afin d’atténuer les tensions actuelles sur le terrain, Réaffirmant que tous les auteurs de tels actes doivent en répondre et que certains de ces actes pourraient constituer de s crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, auquel la République centrafric aine est partie, et rappelant la déclaration faite par le Procureur de la Cour le 7 août 2013, Condamnant de nouveau la destruction du patrimoine naturel et notant que le braconnage et le trafic dont fait l’objet la faune sauvage sont au nombre des facteurs qui alimentent la crise en République centrafricaine, Notant la décision prise par le Processus de Kimberley de suspendre la République centrafricaine, Saluant le rapport du Secrétaire général, en date du 15 novembre 2013, sur la situation en République centrafricaine et sur la planification de la Mission internationale de soutien à la Centrafr ique sous conduite africaine (MISCA) et prenant note des propositions détaillées concernant le soutien que la communauté internationale pourrait apporter à la Mission, Rappelant qu’il incombe au premier chef aux autorités de transition de protéger la population civile, Rappelant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013), sur les femmes et la paix et la sécurité, et demandant aux parties en République centrafricaine de collaborer avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentant e spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Soulignant qu’il importe que les autorités de transition assurent la pleine participation des femmes, sur un pied d’éga lité, à toutes les discussions portant sur le règlement du conflit et à toutes les phases du processus électoral, Soulignant également que la situation en République centrafricaine risque de créer un climat propice au développement d’activités criminelles transnationales, impliquant notamment le trafic d’armes et l’utilisation de mercenaires, et de constituer un terrain fertile pour les réseaux extrémistes, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se disant gravement préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité en République centrafricaine le transfert illicite, l’accumulation déstabilisat rice et le détourneme nt d’armes légères et de petit calibre, Constatant toujours avec inquiétude que l’Armée de résistance du Seigneur poursuit ses activités en République centr africaine, en raison notamment de l’insécurité qui règne dans le pays, S/RES/2127 (2013) 3/14 13-59444 Se disant de nouveau gravement préoccupé par la détérioratio n de la situation humanitaire en République centrafricaine et condamnant fermement les attaques répétées dirigées contre le personnel des Nations Unies et le personnel humanitaire, leurs biens, avoirs et locaux, et le pilla ge des stocks d’aide humanitaire ay ant pour effet d’entraver l’acheminement de cette aide, Soulignant qu’il importe de respecter les principes directeurs des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, dont la neutralité, l’impartialité, l’humanité et l’indépendance dans la fourniture de l’aide humanitaire, Engageant instamment toutes les parties à prendre les mesures nécessaires afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, Rappelant la lettre de son président datée du 29 octobre, approuvant le déploiement d’une unité de gardes en République centrafricaine, laquelle ferait partie du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), et prenant note de la lettre du Secrétaire général datée du 26 novembre 2013, dans laquell e il souligne les progrès réalisés en vue du déploiement d’une unité de gardes au sein du BINUCA, ainsi que le consentement exprimé le 5 novembre par les autorités de transition à ce déploiement, et saluant à cet égard la contribution du Royaume du Maroc à cette unité, Se félicitant de la décision prise par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, le 19 juillet 2013, d’auto riser le déploiement de la MISCA, ainsi que l’adoption, le 10 octobre 2013, d’un nouveau concept d’opérations, Exprimant de nouveau sa gratitude à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et à son médi ateur pour les efforts qu’ils déploient concernant la crise en République cent rafricaine, à l’Union africaine pour l’action qu’elle mène en vue de régler la crise, et au Groupe de contact international pour la République centrafricaine pour ses efforts, Se félicitant du ferme engagement de l’Union européenne en faveur de la République centrafricaine, en particulier de s conclusions que le Conseil des affaires étrangères a formulées le 21 octobre 2013 et de l’engagement pris par l’Union européenne de contribuer financièrement au déploiement de la MISCA dans le cadre de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique, et accueillant favorablement les pourparlers en cours au sein de l’Union européenne sur la possibilité d’apporter un soutien supplémentaire, Saluant les efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997, Prenant note de la déclaration que le Groupe de contact international pour la République centrafricaine a adoptée à sa troisième réunion, tenue à Bangui le 8 novembre 2013, Prenant note également du communiqué que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a publié le 13 novembre 2013, dans lequel celui-ci exhorte le Conseil de sécurité à adopter rapidement une résolution consacrant et autorisant le déploiement de la MISCA, S/RES/2127 (2013) 13-59444 4/14 Prenant note en outre de la lettre du Président de la Commission de consolidation de la paix, datée du 22 novemb re 2013, dans laquelle il souligne à quel point il importe de répondre aux besoin s de la République centrafricaine en matière de consolidation de la paix dès que la situation humanitaire et sur le plan de la sécurité aura été stabilisée, et insiste sur l’importance de ce que la Commission fait pour mobiliser et mainteni r l’attention des partenaires et des acteurs à l’appui des efforts correspondants des Nations Unies et des acteurs régionaux, et pour pérenniser leur engagement, Prenant note de la lettre des autorités centrafricaines datée du 20 novembre 2013, dans laquelle celles-ci demandent que la MISCA soit appuyée par les forces françaises, Soulignant qu’il importe que toutes les organisations internationales, régionales et sous-régionales présente s en République centrafricaine coordonnent davantage leurs activités, Considérant que la situation en Républi que centrafricaine constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Processus politique 1. Affirme son appui à l’Accord de Libreville du 11 janvier 2013, à la Déclaration de N’Djamena du 18 avril 2013, à l’Appel de Brazzaville du 3 mai 2013 et à la déclaration que le Groupe de contact international pour la République centrafricaine a adoptée à sa troisième réunion, tenue à Bangui le 8 novembre 2013; 2. Réaffirme que, selon l’accord politique conclu à Libreville, le Premier Ministre est le Chef du Gouvernement d’union nationale chargé de concrétiser les priorités définies à l’article 5 dudit accord et exhorte toutes les parties à respecter cet accord; 3. Réaffirme également que, conformément à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gou vernance, aux Accord s de Libreville, aux décisions de la CEEAC sur la question et à la Charte constitutionnelle de la transition, le Chef de la transition, le Premier Ministre, le Président du Conseil national de transition et les membres du bur eau du Conseil national de transition ne peuvent pas participer aux élections organisées en vue de rétablir l’ordre constitutionnel; 4. Exhorte les autorités de transition à prendre toutes les mesures appropriées pour désarmer, cantonner et dé manteler immédiatement tous les groupes armés, sur l’ensemble du te rritoire, dans le respect des normes internationales; 5. Exige l’application immédiate des dispos itions transitoires visées au paragraphe 1 ci-dessus, qui doivent aboutir à l’organisation d’élections présidentielle et législatives libres, justes et transparentes 18 mois après le début de la période de la transition défi nie à l’article 102 de la Charte de la transition, qui est entrée en vigueur le 18 août 2013, comme le prévoit la Déclaration de N’Djamena; 6. Déplore que les autorités de transition n’aient guère fait de progrès dans la mise en œuvre des éléments clefs du dispositif établi pour la transition, notamment en ce qui concerne l’organisa tion d’élections en février 2015 au plus S/RES/2127 (2013) 5/14 13-59444 tard, et demande à cet égard aux autorités de tr ansition de créer rapidement une autorité nationale électorale, ce qui perm ettra à l’Organisation des Nations Unies de recenser les besoins qui existent sur le plan technique afin que l’organisation des élections se déroule bien; 7. Demande instamment aux autorités de transition d’appliquer le « Pacte républicain », signé par le gouvernement de transition le 7 novembre 2013 sous l’égide de la Communauté de Sant’Egidi o, cadre crédible devant favoriser un dialogue national sans exclusive entre toutes les forces du pays, politiques, sociales et religieuses, et prie le Secrétaire géné ral de prendre les mesu res appropriées, par l’intermédiaire de son Représentant spécia l pour la République centrafricaine, pour aider les autorités de transition à améliorer leurs capacités de médiation et pour faciliter et renforcer ce dialogue; 8. Entend suivre de près la gestion de la transition et salue le rôle que jouent le Représentant spécial du Secrétaire général et le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale; 9. Soutient le BINUCA dans l’action essen tielle qu’il mène pour aider à rétablir l’ordre constitutionnel et accompagner le processu s politique en cours, dans le cadre de la mise en œuvr e de l’Accord de Libreville et de la feuille de route de N’Djamena, et soutenir le processus électoral; 10. Décide que toute tentative visant à retarder, entraver ou violer les dispositions transitoires auxquelles il est fa it référence au paragraphe 1 ci-dessus sera interprétée comme un obstacle au pr ocessus de paix et pourrait entraîner l’imposition des mesures prévues au paragraphe 56 ci-après; Désarmement, démobilisation et réintégration, et réforme du secteur de la sécurité 11. Exhorte les autorités de transition à élaborer et à mettre en œuvre des programmes de désarmement, démobilis ation et réintégration (DDR) ou des programmes de désarmement, démobilisation, réintégration, et réinstallation ou rapatriement (DDRRR), y compris pour les an ciens éléments de la Séléka qui ne seront pas intégrés dans les forces de sécurité et les enfants associés à des forces et groupes armés; 12. Exhorte également les autorités de transition à élaborer et à mettre en œuvre un programme national et global de réforme du secteur de la sécurité, assorti notamment de procédures de vérification a ppropriées pour reconstituer des forces de sécurité centrafricaines qui soient professi onnelles, équilibrées et représentatives, et dont les membres seront sélectionnés sur la base de leur respect des droits de l’homme et de leur nationalité, et demande aux autorités de transition de coopérer avec le BINUCA et la MISCA à ces fins; 13. Demande aux États Membres, et aux organisations régionales et internationales, y compris l’Union africa ine, l’Organisation des Nations Unies et l’Union européenne, de coordonner l’assi stance qu’ils prêtent aux autorités de transition en vue de la réform e du secteur de la sécurité; S/RES/2127 (2013) 13-59444 6/14 État de droit 14. Souligne qu’il importe de donner aux institutions policières, judiciaires et pénitentiaires les moyens de faire respecte r la primauté du droit et de traduire en justice les auteurs de violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme et d’atteintes aux droits de l’homme; 15. Souligne également qu’il importe de renforcer le concours apporté aux autorités de transition pour qu’elles puissent faire face aux enjeux sur le plan de la sécurité et étendre l’autorité de l’État; Protection des ressources naturelles 16. Condamne l’exploitation illégale des ressources naturelles en République centrafricaine, laquelle contribue à la perpétuation du conflit, et souligne qu’il importe de mettre fin à ces activités illégales, y compris en exerçant les pressions nécessaires sur les groupes armés, les traf iquants et tous les autres protagonistes; Promotion et protection des droits de l’homme 17. Condamne fermement la poursuite des violations du droit international humanitaire et les exactions et violations généralisées des droits de l’homme perpétrées par des groupes armés, en particulier les anciens éléments de la Séléka, les éléments « antibalaka » et l’Armée de résistance du Seigneur, qui mettent en péril la population, et souligne que les auteurs de ces violations doivent être traduits en justice; 18. Demande instamment aux autorités de transition de veiller à ce que tous les auteurs d’exactions et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire répondent de leurs actes; 19. Dit sa vive préoccupation face à l’escalade des violences interreligieuses et intercommunautaires, et face aux viol ences qui visent les membres de groupes ethniques et religieux, ainsi que leurs dirigeants, et exhorte tous les protagonistes et toutes les parties prenantes en République centrafricaine à unir leurs efforts, avec l’aide de la communauté internat ionale, pour renforcer les dialogues intercommunautaire et interconfessionnel af in d’empêcher que la situation sur le terrain ne se détériore davantage; 20. Exige de nouveau de tous les groupes armés, en particulier les anciens éléments de la Séléka et les éléments « antibalaka », qu’ils empêchent le recrutement et l’emploi d’enfants et y mettent fin, et de toutes les parties qu’elles protègent et traitent comme des victimes les enfants qui ont été libérés ou séparés des forces armées et des groupes armés, et souligne qu’une attention particulière doit être apportée à la protection, à la lib ération et à la réintégration de tous les enfants associés à des groupes armés; 21. Souligne qu’il incombe au premier chef aux autorités de transition de protéger la population et de garantir la sécurité et l’unité du territoire, et insiste sur le fait qu’elles sont tenues de faire respect er le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés; 22. Demande à toutes les parties au conflit armé qui sévit en République centrafricaine, y compris les anciens éléments de la Séléka et les éléments « antibalaka », d’interdire expressément toutes violations et exactions à l’encontre S/RES/2127 (2013) 7/14 13-59444 d’enfants en contravention du droit intern ational applicable (recrutement, emploi, meurtre et mutilation, enlèvement et attaque s contre des écoles et des hôpitaux), et demande également aux autorités de transition de prendre des engagements précis, et de les respecter, pour que, lorsqu’il es t fait état d’exactions, des enquêtes soient ouvertes dans les meilleurs délais afin que les auteurs soient amenés à répondre de leurs actes, et de veiller à ce que les responsables de ces violations et exactions ne puissent pas travailler dans le secteur de la sécurité; 23. Demande à toutes les parties au conflit armé qui sévit en République centrafricaine, y compris les anciens éléments de la Séléka, d’interdire expressément la violence sexuelle, et demande également aux autorités de transition de prendre des engagements précis, et de les respecter, pour que, lorsqu’il est fait état de violences, des enquêtes soient ouvertes dans les meilleurs délais afin que les auteurs soient amenés à répondre de leurs actes, conformément aux résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013), et de permettre aux victim es de violences sexuelles d’accéder immédiatement aux services disponibles; 24. Prie le Secrétaire général de créer rapidement une commission d’enquête internationale pour une période initiale d’un an, composée notamment d’experts du droit international humanitaire et du droit international des droi ts de l’homme, pour enquêter immédiatement sur les informations faisant état de violations du droit international humanitaire et du droit inte rnational des droits de l’homme et d’atteintes aux droits de l’homme qui auraient été perpétrées en République centrafricaine par quelque part ie que ce soit depuis le 1er janvier 2013, de réunir des informations, d’aider à identifier les auteurs de ces violations et atteintes, de mettre en lumière leur éventuelle responsabilité pé nale et d’aider à faire en sorte que les responsables répondent de leurs actes, et demande à toutes les parties de coopérer pleinement avec cette commission; 25. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport sur les conclusions de la Commission d’enquête six mois, puis un an, après l’adoption de la présente résolution; 26. Prie en outre le Secrétaire général de prendre, en concertation avec la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, les mesures qui s’imposent pour augmenter le nombre d’obs ervateurs des droits de l’homme en République centrafricaine; 27. Engage les États Membres à prendre des mesures en vue de dissuader fermement leurs ressortissants de se re ndre en République centrafricaine pour participer à des activités contribuant à comp romettre la paix, à menacer le processus politique ou à concourir à la violation des droits de l’homme; Déploiement de la MISCA 28. Autorise le déploiement de la MISCA pour une période initiale de 12 mois après l’adoption de la présente résolution, décision qui sera examinée six mois après l’adoption de la présente résolution, prévoyant toutes les mesures nécessaires, conformément au concept d’ opérations adopté le 19 juillet 2013 et revu le 10 octobre 2013, pour contribuer à : i) Protéger les civils et rétablir la sécurité et l’ordre public, en ayant recours aux mesures appropriées; S/RES/2127 (2013) 13-59444 8/14 ii) Stabiliser le pays et restaurer l’ autorité de l’État sur l’ensemble du territoire; iii) Créer les conditions propices à la fourniture d’une aide humanitaire aux populations qui en ont besoin; iv) Soutenir les initiatives de désarm ement, démobilisation et réintégration ou désarmement, démobilisation, réintégr ation et réinstallation ou rapatriement menées par les autorités de transition et coordonnées par le BINUCA; v) Accompagner les efforts nationaux et internationaux, menés par les autorités de transition et coordonnés pa r le BINUCA, visant à réformer et restructurer les secteurs de la défense et de la sécurité; 29. Se félicite des consultations tenues entre la Commission de l’Union africaine et les pays de la région de l’Afrique centrale et du concours apporté par l’Organisation des Nations Unies et les Ét ats Membres pour arrêter les modalités de la transition entre la Mission de conso lidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) et la MISCA, notamment les résultats des réunions tenues à Addis- Abeba du 7 au 10 octobre 2013; 30. Prie l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale de veiller à ce que la pa ssation des pouvoirs entre la MICOPAX et la MISCA ait lieu le 19 décembre 2013, note à ce propos que le Conseil de paix et de sécurité a demandé à la Commission de l’Union africaine de prendre d’urgence les mesures voulues afin que la passation des pouvoirs entre la MICOPAX et la MISCA soit réussie, et se félicite de la nomination du nouveau commandement de la MISCA; 31. Souligne qu’il faut que le BINUCA, la Force régionale d’intervention de l’Union africaine (AU-RTF) et la MISCA coordonnent bien leurs activités concernant la protection des civils et leur s opérations de lutte contre l’Armée de résistance du Seigneur, et mettent en co mmun les informations dont ils disposent; 32. Invite l’Union africaine à lui rendre comp te tous les 60 jours, en étroite coordination avec le Secrétaire général et les autres organisations internationales et avec les partenaires bilatéraux concernés par la crise, concernant le déploiement et les activités de la MISCA; 33. Souligne que la MISCA et toutes les forces militaires présentes en République centrafricaine doivent agir, dans l’exécution de leur mandat, en respectant pleinement la souveraineté, l’ intégrité territoriale et l’unité de la République centrafricaine ainsi que les dispositions applicables du droit international humanitaire, du droit interna tional des droits de l’homme et du droit international des réfugiés, et rappelle que la formation est importante à cet égard; Soutien international 34. Remercie les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale qui ont d’ores et déjà déployé des contingents, demande aux pays d’Afrique de contribuer à la MISCA afin de lui donner les moyens de s’acquitter de son mandat, et invite les États Membres et les organisations régionales à coopérer étroitement à cet effet avec l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, l’Organisation des Na tions Unies, les pays qui fournissent des contingents et les autres organisations et donateurs; S/RES/2127 (2013) 9/14 13-59444 35. Insiste pour que tous les nouveaux contingents africains soient pleinement intégrés dans les structures de commandement et de contrôle de la MISCA, et opèrent conformément au manda t donné à celle-ci au paragraphe 28 de la présente résolution; 36. Invite les autorités de transition et toutes les autres parties en République centrafricaine à apporter un concours plein et entier au déploiement et aux opérations de la MISCA, notamment en assurant la sûreté et la sécurité de celle-ci et sa liberté de mouvement, avec accès immédiat et sans entrave à tout le territoire de la République centrafricaine, pour lui permettr e de s’acquitter de l’ intégralité de son mandat, et invite également les pays voisins à prendre les mesures voulues pour aider la Mission à accomplir son mandat; Soutien de l’Organisation des Nations Unies 37. Prie le Secrétaire général de continuer de renforcer la prestation à l’Union africaine de conseils techniques et spécialisés aux fins de la planification et du déploiement de la MISCA, ainsi que pour la mise en œuvre du concept d’opérations et l’établissement du quartier général de la Mission, en vue de consolider ses structures de commandement et de contrôle ainsi que son administration, d’améliorer l’infrastructure informatique et télématiqu e et de fournir la formation nécessaire; 38. Prie également le Secrétaire général d’ apporter un appui à la MISCA pour qu’elle puisse lutter contre la pro lifération illicite de tous armements et matériels connexes de tous types, en partic ulier d’armes légères, sécuriser les stocks d’engins explosifs, éliminer les restes explosifs de guerre et s’occuper de la destruction des munitions classiques; 39. Souligne qu’il faut mettre en place les mécanismes de coordination nécessaires entre le BINUCA et la MISCA; 40. Souligne également que l’appui envisagé aux paragraphes 37 et 43 de la présente résolution doit être apporté dans le respect in tégral de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; Financement 41. Souligne qu’il incombe aux organisations régionales de mobiliser les ressources humaines, financières, logistiques et autres qui sont nécessaires à leur fonctionnement, y compris par les contributions de leurs membres et l’appui de leurs partenaires; 42. Engage les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous-régionales à fournir à la MISCA les moyens financiers et les contributions en nature dont elle a besoin pour son déploiemen t et pour l’exécution de son mandat, et se félicite que l’Union européenne soit disposée à lui apporter un tel soutien financier par l’intermédiaire de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique; 43. Prie le Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale auquel les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous-régionales pourront verser des contributions financières à la MISCA et le prie également d’apporter son concours, en coordination av ec l’Union européenne, à la tenue d’une conférence des donateurs, réunissant les États Membres et les organisations S/RES/2127 (2013) 13-59444 10/14 internationales, régionales et sous-régi onales concernées, qui sera organisée par l’Union africaine pour solliciter le versement, dans les meilleurs délais, de contributions, en particulier à ce fonds; 44. En appelle aux États Membres pour qu’ils versent sans tarder des contributions généreuses au nouveau fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour la MISCA, tout en précisant que l’existence de celui-ci n’empêche pas la conclusion d’accords bi latéraux directs, et invite l’Union africaine, agissant en consultation avec le Secrétaire général, à adresser à ce fonds ses demandes de financement budgétaire; 45. Note que dans son communiqué du 13 novembre 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a exprimé sa gratitude aux partenaires bilatéraux et multilatéraux de l’Union africaine qui se sont engagés à apporter un appui au déploiement et au fonctionnement de la MISCA; Opération de maintien de la paix 46. Prend note de la position exprimée par l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, selon laquelle la MISCA pourrait devoir être transformée, à terme, en une opération de maintien de la paix des Nations Unies et, à cet égard, accueille favorablement l’intention exprimée par le Secrétaire général d’engager les préparatifs nécessaires en vue de la transformation éventuelle de la MISCA en une opération de maintien de la paix des Nations Unies; 47. Prie le Secrétaire général d’entreprend re sans tarder les activités de préparation et de planification nécessaires en vue de la transformation éventuelle de la MISCA en une opération de maintien de la paix des Nations Unies, tout en soulignant qu’une décision de sa part sera nécessaire pour que cette mission soit établie; 48. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec l’Union africaine, de lui faire rapport au plus tard trois mois après l’adoption de la présente résolution et de lui faire des recommandations sur la transformation éventuelle de la MISCA en une opération de maintien de la paix de s Nations Unies, y compris une évaluation des progrès réalisés en vue de réunir les condition s sur le terrain, dont il est question au paragraphe 45 du rapport du Secrétai re général daté du 15 novembre 2013; Forces françaises 49. Note que dans son communiqué du 13 novembre 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est réjoui du renforcement envisagé du contingent français pour mieux appuyer la MISCA et a encouragé la Commission à travailler à une coordination opérationnelle effective entr e la MISCA et les forces françaises; 50. Autorise les forces françaises en Répu blique centrafricaine à prendre toutes mesures nécessaires, temporairement et dans la limite de leurs capacités et dans les zones où elles sont déployées, p our appuyer la MISCA dans l’exécution de son mandat, énoncé au paragraphe 28 ci-dessus, prie la France de lui faire rapport sur l’exécution de ce mandat en République centrafricaine et de coordonner les modalités d’établissement de son rapport av ec celles énoncées au paragraphe 32 ci- dessus s’appliquant à l’Union africaine, décide de revoir ce mandat six mois au plus tard après qu’il aura débuté, demande aux autorités de tran sition d’apporter leur S/RES/2127 (2013) 11/14 13-59444 entière coopération au déploiement et aux opérations des forces françaises, notamment en assurant la sûreté, la sécurité et la liberté de mouvement de celles-ci, avec accès immédiat et sans entrave à tout le territoire de la République centrafricaine, et invite les pays voisins à prendre les mesures voulues pour soutenir l’action des forces françaises; Action humanitaire : prin cipes, accès et financement 51. Se déclare profondément préoccupé par la détériorati on de la situation humanitaire en République centrafricaine et par le fait que l’accès aux organismes humanitaires soit réduit, en conséquence de l’insécurité accrue et des agressions contre le personnel humanitaire; 52. Exige de toutes les parties au conflit, en particulier les anciens éléments de la Séléka, qu’elles ménagent aux organisations humanitaires et à leur personnel l’accès sans délai, sûr et sans entrave aux zones où se trouvent les populations dans le besoin, afin qu’ils puissent leur apporter rapidement l’aide humanitaire nécessaire, dans le respect des principes directeurs des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, dont la neutralité, l’im partialité, l’humanité et l’indépendance dans la fourniture de l’aide humanitaire; 53. Demande aux États Membres de répondre rapidement aux appels humanitaires des Nations Unies destinés à faire face aux besoins croissants des populations qui se trouvent en République cen trafricaine et à ceux des réfugiés qui se sont enfuis vers les pays voisins, et encourage à cet égard l’exécution sans délai des projets humanitaires des Nations Unies et des organisations humanitaires; Régime de sanctions Embargo sur les armes 54. Décide que, pour une période initiale d’un an à compter de la date d’adoption de la présente résolution, tous les États Membres devront prendre immédiatement les mesures nécessaires pour em pêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs re ssortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon , d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation, et toute aide financière ou autre en rapport avec les arts militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériels connexes, y compris la mise à di sposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que cette mesure ne s’applique pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de la MICOPAX, de la MISCA, du BINUCA, et de son unité de gardes, de la Force régionale d’intervention de l’Union africaine et des forces françaises déployées en République centrafricaine, ou à l’utilisation par ceux-ci; b) Aux livraisons de matériel militair e non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l’assistance technique ou la formation connexes, qui auront été approuvées à l’avan ce par le Comité créé en application du paragraphe 57 ci-après; S/RES/2127 (2013) 13-59444 12/14 c) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare-balles et les casques militaires, temporairement exportés en Ré publique centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, des représentants des médias et des agents humanitaires et du développement ou des personnels connexes; d) Aux livraisons d’armes légères et d’autres matériels connexes destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles internationales qui assurent la sécurité dans l’aire protégée du Trinational de la Sangha afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d’ivoi re et d’armes, et d’autres activités contraires au droit interne de la Républi que centrafricaine ou aux obligations que lui impose le droit international; e) Aux livraisons d’armes et autres matéri els létaux destinés aux forces de sécurité centrafricaines dans le seul but d’appuyer la réforme du secteur de la sécurité ou d’être utilisés dans ce cadre , qui auront été approuvées à l’avance par le Comité; f) Aux autres ventes ou livraisons d’ar mes et de matériels connexes, ou à la fourniture d’une assistance ou de personne l, qui auront été approuvées à l’avance par le Comité; 55. Décide d’autoriser tous les États Membres qui découvrent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par le paragraphe 54 de la présente résolution à les saisir, à le s enregistrer et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins d’élimination), et décide également que tous les États sont tenus de coopérer à cet égard; Mesures que le Conseil pourra prendre 56. Exprime sa ferme intention d’envisa ger rapidement l’imposition de mesures ciblées, dont une interdiction de voyager et un gel des avoirs, aux personnes qui, par leurs agissements, comp romettent la paix, la stabilité et la sécurité, notamment en se livrant à des ac tes qui menacent ou violent les accords de transition, en menant des actions qui me nacent ou entravent le processus politique ou attisent la violence, en apportant leur soutien à ces actions, y compris en commettant des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, en recrutant et en employant des enfants dans le conflit armé en violation du droit international applicable, en se livrant à des violences sexuelles, ou en soutenant des groupes armés illégaux ou des réseaux criminels par le biais de l’exploitation illicite des ressources naturell es de la République centrafricaine, y compris les diamants, ou encore en violant l’embargo sur les armes visé au paragraphe 54; Comité des sanctions 57. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécur ité composé de tous ses membres (ci-après « le Comité »), qui s’acquitt era des tâches suivantes : a) Suivre l’application des mesures prévues aux paragraphes 54 et 55 ci- dessus en vue de renforcer, de faciliter et d’améliorer la mise en œuvre des mesures par les États Membres; S/RES/2127 (2013) 13/14 13-59444 b) Passer en revue les informations concernant les personnes qui se livreraient à des actes décrits au paragraphe 54; c) Arrêter les directives qui pourraient être nécessair es pour faciliter la mise en œuvre des mesures imposées ci-dessus; d) Adresser au Conseil dans un délai de 60 jours un rapport sur ses travaux et faire ensuite rapport au Conseil lorsque le Comité l’estimera nécessaire; e) Favoriser le dialogue entre le Comité et les États Membres intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer afin d’examiner la question de l’application des mesures; f) Solliciter de tous les États tout es informations qu ’il jugerait utiles concernant les actions que ceux-ci ont enga gées pour appliquer les mesures de façon effective; g) Examiner les informations faisant état de violations ou du non-respect des mesures imposées par les paragraphes 54 et 55 et y donner la suite qui convient; 58. Demande à tous les États Membres de faire rapport au Comité dans un délai de 90 jours après l’adoption de la présente résolution sur les mesures qu’ils auront prises pour donner effet au paragraphe 54; 59. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de créer pour une période initiale de 13 mois, un groupe composé au maximum de cinq experts (le « Groupe d’experts ») et de prendre les dispositions voulues sur le plan financier et en matière de sécurité pour épauler le Groupe d’experts dans ses activités, lequel sera placé sous la direction du Comité et s’acquittera des tâches suivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant des informations pouvant servir à désigner éventuellement par la suite des personnes qui se livreraient aux activités décrites au paragraphe 54 ci-dessus; b) Réunir, examiner et analyser tout es informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées concernant l’applicati on des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions; c) Faire à l’intention du Conseil, aprè s concertation avec le Comité, le point sur la situation le 5 mars 2014 au plus tard, et remettre au Conseil un rapport d’activité le 5 juillet 2014 au plus tard et un rapport final le 5 novembre 2014 au plus tard; d) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des personnes qui enfreignent les me sures visées au paragraphe 54 de la présente résolution, notamment en fourni ssant des renseignements concernant leur identité et des renseignements supplémentaires pouvant servir au résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, résumé qui est accessible au grand public; 60. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous-régionales de coopérer avec le Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Gr oupe et de leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour que le Groupe puisse s’acquitter de son mandat; S/RES/2127 (2013) 13-59444 14/14 Suivi de la situation 61. Affirme qu’il suivra en permanence l’ évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement par des mesures additionnelles, en particulier un gel de s avoirs, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, en fonction des progrès accomplis en ce qui concerne la stabilisation du pays et le respect de la présente résolution; 62. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2128 (2013)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2128(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2128 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 10 décembre 2013 13-61115 (F) *1361115* Résolution 2128 (2013) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7077e séance, le 10 décembre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et en Afrique de l’Ouest, Saluant les progrès constants que le Gouver nement libérien fait depuis janvier 2006 dans la reconstruction du Libéria, pour le bien de tous les Libériens, soutenu en cela par la communauté internationale, Notant que, le 26 septembre 2013, le Tribunal spécial pour la Sierra Leone a confirmé la condamnation de Charles Taylor pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité et que le Royaume-Uni est dis posé à accueillir M. Taylor aux fins de l’exécution de sa peine, Soulignant que la réforme du secteur de la sécurité doit encore progresser au Libéria, le but étant que l’armée, la police et les forces de sécurité aux frontières libériennes soient autonomes, capables, compétentes et bien préparées pour protéger les Libériens au moment où la Mission de s Nations Unies au Libéria (MINUL) se retire, Insistant sur le fait que la gestion transparente et efficace des ressources naturelles est capitale pour la paix et la sécurité à long terme du Libéria, Constatant que le Gouvernement libérien a pris d’importantes mesures pour mieux gérer et mieux protéger les forêts et autres ressources naturelles du pays, soulignant que celui-ci doit prendre d’autres mesures pour protéger et bien gérer les ressources naturelles libériennes en toute transparence et efficacité et de manière à ce que la population en tire le plus d’avantages sociaux et économiques possibles et que les droits des Libériens soient protégés, Engageant le Gouvernement libérien à continuer de faire des progrès en mettant en œuvre et en faisant applique r effectivement la loi portant réforme du domaine national forestier et d’autres nouve lles lois concernant la transparence des revenus financiers (loi intitulée Liberia Extractive Industries Transparency Initiative Act) et le règlement des questions de droits de propriété et de biens-fonds (lois dites Community Rights Law with respect to Forest Lands et Lands Commission Act ), S/RES/2128 (2013) 13-61115 2/5 Prenant note de la contribution de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et du rôle important qu’elle conti nue de jouer pour renforcer la sécurité dans l’ensemble du pays et aider le Gouvernement à asseoir son autorité sur tout le territoire, notamment dans les agglomérati ons, les régions frontalières et les régions productrices de diamants, d’or, de bois et d’autres richesses naturelles, Engageant le Gouvernement libérien à collabor er avec la MINUL pour donner à la Police nationale libérienne et aux autorités douanières les moyens institutionnels de contrôler efficacement le s frontières et les points d’entrée et de mener des enquêtes, et soulignant à cet ég ard qu’il importe d’adopter et d’appliquer la loi sur la police, Prenant note du rapport du Groupe d’experts des Nations Unies sur le Libéria (S/2013/683 ), Se félicitant que le Secrétariat s’emploie à étoffer et à améliorer le fichier d’experts du Service du secrétariat des organes subsidiaires du Conseil de sécurité, en ayant à l’esprit les orientations fournies dans la note du Président S/2006/997 , Invitant tous les dirigeants libériens à œuvrer en faveur d’une véritable réconciliation et d’un dialogue sans exclus ive en vue d’asseoir la paix et de favoriser la marche du Libéria vers la démocratie, Résolu à accompagner le Gouvernement libérien en ce qu’il fait pour satisfaire aux conditions fixées dans la résolution 1521 (2003) , se félicitant du travail de la Commission de consolidation de la paix et invitant toutes les parties concernées, donateurs compris, à accompagner le Gouve rnement libérien dans cette entreprise, Soulignant qu’il importe que le Gouvernemen t libérien et les pays voisins coopèrent étroitement afin de bien surveiller et contrôler les frontières, Considérant que, malgré des progrès notables, la situation au Libéria reste fragile et continue de menacer la paix internationale et la sécurité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que les mesures découlant du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur; 2. Décide , pour une période de 12 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution : a) De reconduire les mesures co ncernant les voyages imposées au paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) ; b) De reconduire les mesures concerna nt les armes, précédemment édictées au paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006) , à l’alinéa b) du paragr aphe 1 de la résolution 1731 (2006) , aux paragraphes 3, 4, 5 et 6 de la résolution 1903 (2009) et au paragraphe 3 de la résolution 1961 (2010) , et de modifier comme suit les obligations de notification; i) Il n’est plus nécessaire d’adresser notification concernant le matériel non létal et les activités de form ation qui y sont associées; ii) Il incombe au premier chef aux autorités libériennes de notifier au Comité au moins cinq jours à l’avance l’envoi de toute cargaison d’armes S/RES/2128 (2013) 3/5 13-61115 létales et de matériel connexe ou la fourniture au Gouvernement libérien d’assistance ou de services de conseil ou de formation ayant quelque rapport avec la conduite d’activités militaires ou d’autres activités du secteur de la sécurité dont il est question au paragraphe 2 b) ci-dessus; iii) Les États Membres fournissant une assistance peuvent, à défaut, procéder à cette notification en application du paragraphe 2 b), en consultation avec le Gouvernement libérien; iv) Ces notifications doivent être accompagnées de toutes informations nécessaires, y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destiné et l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et le nombre d’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisagée de livraison, le mode de transport et l’itinéraire de transport; 3. Charge le Comité d’examiner dans le s 90 jours toute personne ou entité visée par les mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) et au paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et de retirer, au cas par cas, celles qui ne répondent plus aux critères d’inscription sur la liste énoncés dans ces mesures, en tenant dûment compte des vues du Gouvernement libérien ; 4. Décide d’examiner six mois après l’adop tion de la présente résolution toutes les mesures énoncées ci-dessus afin de modifier ou de lever, en tout ou en partie, les dispositions du régime de sa nctions subordonnées à l’accomplissement par le Libéria de progrès dans le sens de la satisfaction des conditions énoncées dans la résolution 1521 (2003) pour décider de l’opportunité d’y mettre un terme; 5. Décide de proroger, pour 12 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, le mandat du Gro upe d’experts nommé en application du paragraphe 9 de la résolution 1903 (2009) et de lui confier les tâches suivantes, dont il devra s’acquitter en étroite collaboration avec le Gouvernement libérien et le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire : a) Effectuer deux missions d’évaluation et de suivi au Libéria et dans les États voisins afin d’enquêter et d’établir un rapport d’étape et un rapport final sur l’application des mesures et sur toute vi olation des dispositions concernant les armes, telles que modifiées par la résolution 1903 (2009) , comportant des indications sur les diverses sources de fina ncement du trafic d’armes, sur les progrès accomplis dans les secteurs de la sécurité et du droit en ce qui concerne l’aptitude du Gouvernement libérien à surveiller et contrôler les questions liées aux armes et aux frontières, et sur les progrès faits par le Gouvernement libérien en ce qui concerne le respect des obligations de notification qui lui incombent; b) Lui présenter, après en avoir discuté avec le Comité, un rapport à mi- parcours, le 1er juin 2014 au plus tard, et un rapport final, le 1er décembre 2014 au plus tard, sur toutes les questions énumérée s dans le présent paragraphe, et fournir au Comité, s’il y a lieu avant ces dates, des mises à jour informelles; c) Coopérer activement avec d’autres groupes d’experts compétents, notamment le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire dont le mandat a été prorogé par le paragraphe 13 de sa résolution 1980 (2011) ; 6. Prie le Secrétaire général de désigner les membres du Groupe d’experts, désormais au nombre de deux, compte dûment tenu du fait que le mandat de celui-ci S/RES/2128 (2013) 13-61115 4/5 a été allégé, et de prendre les dispositions voulues sur le plan financier et sur le plan de la sécurité pour épauler le Groupe dans ses travaux; 7. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts en ce qui concerne tous les aspects de son mandat; 8. Rappelle que la Convention sur les armes légères et de petit calibre adoptée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2006 confie aux autorités publiques compétentes la responsabilité du contrôle de la circulation des armes légères sur le territoire du Libéria et entre celui-ci et les États voisins; 9. Prie le Gouvernement libérien de mener, avec l’aide de la MINUL et de tous autres acteurs concernés, une évaluation des besoins en vue de tout achat futur d’armes et de s’assurer que les armes achet ées sont strictement nécessaires pour les opérations de sécurité de s services de l’État; 10. Encourage les Gouvernements du Libéria, de la Sierra Leone, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée à renforcer, dans le cadre de l’Union du fleuve Mano, aux niveaux politique et opérationnel, la coordina tion et l’échange d’informations relatives aux menaces transfrontières contre la paix et la sécurité et au trafic d’armes; 11 . Exhorte le Gouvernement libérien à adopter et appliquer sans tarder la législation nécessaire et à prendre toutes autres mesures en vue d’établir le cadre juridique requis pour lutter contre le trafic d’armes et de munitions; 12. Encourage la communauté internationale , y compris les entités des Nations Unies compétentes, à soutenir les réformes engagées par le Gouvernement libérien pour faire en sorte que les ressources naturelles contribuent à la paix, à la sécurité et au développement; 13. Encourage le Gouvernement libérien à coopérer activement avec le Processus de Kimberley, à satisfaire aux conditions minima du Système de certification du Processus de Kimberley et à appliquer les recommandations formulées lors de l’examen par les pairs conduit en 2013 par le Processus et encourage également les Gouvernements du Li béria, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Sierra Leone à continuer d’œuvrer, dans le cadre du Processus de Kimberley, à la mise au point d’une stratégie régionale d’amélioration du contrôle des diamants dans le bassin du fleuve Mano; 14. Réaffirme qu’il est nécessaire que la MINUL et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) coordonnent régulièrement leurs stratégies et leurs opérations dans les zones proches de la frontiè re entre le Libéria et la Côte d’Ivoire afin de concourir à la sécurité sous-régionale; 15. Réaffirme qu’il est nécessaire que le Département des opérations de maintien de la paix et la MINUL coopèrent étroitement et échangent des informations avec les groupes d’experts de ses comités des sanctions; 16. Réitère qu’il importe que la MINUL continue d’apporter une aide au Gouvernement libérien, au Comité et au Groupe d’experts, dans les limites de ses capacités et de ses zones de déploiement, et sans préjudice de son mandat, de S/RES/2128 (2013) 5/5 13-61115 s’acquitter des tâches à elle assignées da ns de précédentes résolutions, dont la résolution 1683 (2006) ; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2129 (2013)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2129(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2129 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2013 13-62438 (F) *1362438* Résolution 2129 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7086e séance, le 17 décembre 2013 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de te rrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment et les auteurs, et demeurant résolu à contribuer encore à améliorer l’efficacité de l’action d’ensemble menée contre ce fléau à l’échelle mondiale, Constatant avec préoccupation que le terrorisme reste une grave menace pour la paix et la sécurité internationales, la jouissance des droits de l’homme et le développement économique et social de tous les États Membres et compromet la stabilité et la prospérité dans le monde, que cette menace est devenue plus diffuse, les actes de terrorisme, y compris ceux inspirés par l’intolérance ou l’extrémisme, se multipliant dans diverses régions du monde, se déclarant déterminé à combattre cette menace, et soulignant qu’il faut veiller à ce que la lutte contre le terrorisme demeure une priorité à l’échelon international, Conscient que les interventions militaires, les mesures répressives et les activités de renseignement ne suffiront pas à elles seules à vaincre le terrorisme, et insistant sur la nécessité d’adopter des mesures pour remédier aux conditions qui favorisent la propagation du terrorisme, co mme le veut la première des cinq idées maîtresses de la Stratégie antiterro riste mondiale des Nations Unies ( A/RES/60/288 ), notamment de développer l’action menée en vue de prévenir les conflits de longue durée ou de les régler par des moyens pacifiques, et sur la nécessité de promouvoir l’état de droit, la défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la bonne gouvernance, la tolérance et l’ouverture afin de proposer une solution viable à ceux que leur situation expose au recrutement à des fins terroristes et à l’extrém isme qui mène à la violence, Estimant que le développement, la sécuri té et les droits de l’homme se renforcent mutuellement et doivent impérati vement être pris en compte pour lutter efficacement contre le terrorisme sous tous ses aspects, et soulignant qu’un objectif premier de toute stratégie an titerroriste doit être d’instaure r durablement la paix et la sécurité, S/RES/2129 (2013) 13-62438 2/10 Réaffirmant que les États Membres doivent veiller à ce que les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme soient conformes aux obligations à eux faites par le droit international, en partic ulier le droit international des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit international humanitaire, soulignant que les mesures antiterroristes efficaces et le respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de l’état de droit s ont complémentaires et se renforcent mutuellement, et sont indispensables au succ ès de la lutte contre le terrorisme, et notant qu’il importe de respecter l’état de droit pour prévenir et combattre efficacement le terrorisme, Réaffirmant également que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité, civ ilisation ni à aucun groupe, Soulignant que la poursuite des efforts internationaux visant à favoriser le dialogue et l’entente entre les civilisations pour éviter que telle ou telle religion ou culture soit systématiquement attaquée , ainsi que le règlement des conflits régionaux persistants et de l’ensemble des problèmes mondiaux, notamment ceux de développement, contribueront à renforcer la lu tte internationale contre le terrorisme, Constatant avec une vive préoccupation que l’incitation au terrorisme inspirée par l’extrémisme et l’intolérance est un obstacle de plus en plus sérieux à la jouissance des droits de l’homme, entrave le développement social et économique de tous les États et compromet la stabilité et la prospérité mondiales, Condamnant fermement les enlèvements et les prises d’otage commis par des groupes terroristes quelle qu’en soit la finalité, y compris pour obtenir des fonds ou des concessions politiques, vivement préoccupé par le fait que les enlèvements se multiplient, et soulignant qu’il faut d’urgence régler ce problème, Rappelant sa résolution 2122 (2013) , et réaffirmant qu’il entend mettre davantage l’accent sur les questions relatives aux femmes et à la paix et à la sécurité dans le cadre des travaux qu’il mène dans tous les domaines th ématiques pertinents inscrits à son programme de travail, y co mpris les menaces contre la paix et la sécurité internationales résu ltant d’actes de terrorisme, Se déclarant préoccupé par le lien qui existe, dans certains cas, entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et les activités illicites, telles que le trafic de drogues et d’armes et la traite d’êtres humains, et le blanchiment d’argent, et soulignant qu’il faut renforcer la coor dination de l’action menée aux niveaux national, sous-régional, régional et international pour apporter une réponse mondiale plus énergique à ce grave problème et à la menace qu’il constitue pour la paix et la sécurité internationales, Rappelant que les États Membres ont l’obligati on de prévenir et de réprimer le financement des actes terroristes ainsi que d’ériger en infraction le fait, pour leurs ressortissants ou sur leur territoire, de procurer ou de réunir délibérément, directement ou indirectement, et par quel que moyen que ce soit, des fonds que l’on prévoit d’utiliser, ou dont on sait qu’ils seront utilisés, pour perpétrer des actes de terrorisme, Réaffirmant que les États Membres ont l’oblig ation de geler sans attendre les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques des personnes qui commettent ou tentent de commettre des act es de terrorisme, y participent ou les facilitent, des entités détenues ou contrôl ées directement ou i ndirectement par ces S/RES/2129 (2013) 3/10 13-62438 personnes, et des personnes et entités agissant au nom ou sur instruction de ces personnes et entités, y compris les fonds provenant de biens détenus ou contrôlés directement ou indirectement par ces personne s et des personnes et entités associées et les fonds générés par ces biens, Réaffirmant également que les États Membres ont l’obligation d’interdire à leurs ressortissants ou à toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre tous fonds, avoirs financiers, ressources économiques, services financiers ou services connexes, directement ou indirectement, à la disposition de personnes qui commettent des actes de terrorisme, ch erchent à commettre de tels actes, les facilitent ou y participent, d’entités déte nues ou contrôlées directement ou indirectement par ces personnes et de personnes ou d’entités agissant en leur nom ou sur leurs instructions, Considérant que les sanctions sont un outil important de lutte contre le terrorisme, soulignant que les résolutions sur la question doivent être mises en œuvre rapidement et efficacement, en particulier ses résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) , qui sont des instruments essentiels da ns la lutte contre le terrorisme, et réaffirmant qu’il reste résolu à faire en sorte que soient instituées des procédures régulières et claires pour l’inscription de personnes et d’entités sur les listes des comités des sanctions et pour leur radiation, ainsi que pour l’octroi de dérogations pour raison humanitaire, Prenant note des efforts considérables déployés pour lutter contre le financement du terrorisme par les entités de s Nations Unies et d’autres organes et forums multilatéraux, notamment le Groupe d’action financière, et engageant la Direction exécutive du Comité contre le te rrorisme à coopérer étroitement avec ces entités, Rappelant que les États Membres ont l’obligation d’empêcher les mouvements des groupes terroristes, notamment en pr océdant à des contrôles efficaces aux frontières et, dans ce contexte, d’échange r rapidement des informations et de resserrer la coopération entre autorités compétentes afin d’empêcher les mouvements de terroristes et de groupes terroristes à destination ou en provenance de leur territoire, la fourni ture d’armes aux terroristes et les activités de financement en faveur de terroristes, Soulignant que les sanctuaires offerts aux terroristes restent un motif de préoccupation majeur et que tous les États Membres doivent coopérer sans réserve à la lutte contre le terrorisme de façon à identifier toute personne qui appuie ou facilite le financement, la planification, la préparation ou la commission d’actes de terrorisme, y participe ou essaie d’y partic iper, ou offre sanctuaire, à la priver de sanctuaire et à la traduire en justice, par le jeu du principe juger ou extrader, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, pour leurs activités de recrutement et d’incitation à commettre des actes de terrorisme, ainsi que pour le financement, la planification et la préparation de leurs actes, et soulignant qu’il faut que les États Membres coopèrent pour empêcher les terroristes d’exploiter la technologie, les moyens de communication et d’autres ressources pour inciter à l’appui au terrorisme, tout en agissant dans le respect des droits de l’homme et libertés fondamentales et des autres obligations que leur impose le droit international, S/RES/2129 (2013) 13-62438 4/10 Rappelant qu’il a décidé que les États devaient faire en sorte que les terroristes ne soient plus approvisionnés en armes, y compris en armes légères et de petit calibre, et qu’il a demandé aux États de trouver des moyens de développer et d’accélérer l’échange de données opérationne lles concernant le trafic d’armes et de coordonner davantage l’action menée aux nive aux national, sous-régional, régional et international, Estimant qu’il importe que les institutions pé nales soient capabl es de prévenir et de combattre efficacement le terrorisme dans le respect de l’état de droit et soulignant qu’il faut que les États Membres coopèrent davantage entre eux et avec les entités et organes subsidiaires des Na tions Unies en vue de renforcer leurs capacités, y compris en appuyant les efforts déployés pour concevoir et mettre en œuvre des pratiques de lutte contre le te rrorisme fondées sur l’état de droit, Sachant que les États Membres rencontrent de s difficultés en ce qui concerne la prise en charge des terroristes en détention et les engageant à collaborer et à mettre en commun les bonnes pratiques pour ce qui est de la prise en charge des terroristes dans des lieux de détention sûrs, correctement administrés et dûment réglementés, où les droits de l’homme sont respectés, et de la conception de programmes de réhabilitation et de ré insertion des terroristes condamnés, prenant note de l’assistance technique apportée dans ces domaines aux États Membres intéressés par l’Institut in terrégional de recherche des Nations Un ies sur la criminalité et la justice, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et d’autres organismes compétents des Nations Unies, et invitant les États Membres intéressés à solliciter l’aide de ces organismes, Prenant acte du travail accompli par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, en particulier la publication de plusieurs documents-cadres et de bonnes pratiques, y compris dans les domaines de la lutte contre l’extrémisme violent, de la justice pénale, des enlèvements contre rançon, de l’aide aux victimes du terrorisme et de la police de proximité, qui vient compléter les activités menées dans ces domaines par les entités des Nations Unies qui luttent contre le terrorisme, et engageant la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à continuer de collaborer avec le Forum mondial de lutte contre le terrorisme dans le cadre des activités qu’elle mène avec les États Membres en vue d’assurer la pleine application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , Considérant que les États Membres doivent em pêcher les terroristes d’utiliser à des fins illégales les organisations non gouvernementales, les organisations à but non lucratif et les organisations caritatives, et demandant à ces organisations de prévenir et de contrecarrer, selon qu’il convi endra, toute exploitation de leur statut par des terroristes, rappelant cependant qu’ il importe de respecter pleinement les droits à la liberté d’expression et d’association des membres de la société civile et la liberté de religion ou de conviction, et prenant acte des documents dans lesquels le Groupe d’action financière formule des r ecommandations et des orientations, Exprimant sa profonde solidarité avec les victimes du terrorisme et leur famille, soulignant qu’il importe de venir en aide à ces victimes et de leur apporter, ainsi qu’à leur famille, le soutien dont elles ont besoin pour surmonter leur chagrin et leur douleur, conscient que les réseaux de victimes et de survivants jouent un rôle important dans la lutte contre le terror isme, notamment parce qu’ils dénoncent avec courage les idéologies violentes et extrémistes, et saluant et encourageant à cet égard les efforts déployés et les activités menées dans ce domaine par les États S/RES/2129 (2013) 5/10 13-62438 Membres et le système des Nations Unies, notamment l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme, Demandant à nouveau aux États Membres de coopérer davantage et de faire preuve de plus de solidarité, notamment da ns le cadre de mécanismes et d’accords bilatéraux et multilatéraux de prévention et de répression des attentats terroristes, les invitant à renforcer la coopération aux niveaux régional et sous-régional, constatant également que la collaborati on et les activités interrégionales de formation, s’adressant, notamment, aux prof essionnels des services de maintien de l’ordre et des secteurs judiciaire et pénitentiaire et à leurs collaborateurs, selon qu’il convient, présentent des avantages certai ns, et constatant qu’il importe qu’une collaboration étroite soit établie au sein de toutes les administrations publiques et entre ces administrations, ainsi qu’entre elle s et les organisations internationales, aux fins de la lutte contre le terr orisme et l’incitation au terrorisme, Demandant à nouveau à tous les États de devenir parties dès que possible aux conventions internationales de lutte contre le terrorisme et aux protocoles additionnels, qu’ils soient ou non partie s à des conventions régionales sur la question, et de s’acquitter intégralement des obligations que leur font les conventions auxquelles ils sont parties, Sachant que le soutien des collectivités locales, du secteur privé, de la société civile et des médias est important pour se nsibiliser l’opinion à la menace terroriste et y faire face plus efficacement, Rappelant sa résolution 1373 (2001) , du 28 septembre 2001, par laquelle il a décidé de créer le Comité contre le terrorisme, et rappelant également sa résolution 1624 (2005) et ses autres résolutions relatives aux menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Rappelant , en particulier, ses résolutions 1535 (2004) , du 26 mars 2004, 1787 (2007) , du 10 décembre 2007, 1805 (2008) , du 20 décembre 2008, et 1963 (2010) , du 20 décembre 2010, qui ont trait à la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, rappelant également le rôle crucial que jouent le Comité contre le terrorisme et sa direction exécutive pour ce qui est de veiller à l’application intégrale de ses résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , et soulignant qu’il importe de mener des activités de renforcement des capacités et d’assistance technique afin que les États Membres et les organisations régionales et sous-régionales soient mieux à même de donner effet à ces résolutions, Soulignant le rôle central que joue l’Organisation des Nations Unies dans la lutte mondiale contre le terrorisme et se félicitant que l’Assemblée générale ait adopté la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies ( A/RES/60/288 ) le 8 septembre 2006, et accueillant favorablement les activités menées par l’Équipe spéciale de lutte antiterroriste sel on les dispositions de la résolution 64/235 de l’Assemblée générale, en date du 24 décembre 2009, pour assurer la coordination et la cohérence générales de l’action antiterror iste du système des Nations Unies, ainsi que le rôle crucial qu’elle joue pour ce qui est de promouvoir la Stratégie antiterroriste et de faire en sorte que les organes subsidiaires compétents du Conseil de sécurité participent pleinement, dans la limite de leur mandat, à ses travaux et à ceux de ses groupes de travail, Prenant note des travaux que mène le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, qui fait partie du Bureau de l’Équipe spéciale de lutte contre le S/RES/2129 (2013) 13-62438 6/10 terrorisme, conforméme nt à la résolution 66/10 de l’Assemblée générale, et de son rôle dans le renforcement des moyens dont disposent les États Membres, 1. Souligne que le but premier du Comité contre le terrorisme est d’assurer la mise en œuvre intégrale de la résolution 1373 (2001) et rappelle le rôle décisif joué par la Direction exécutive du Comité s’agissant d’aider ce dernier à s’acquitter de son mandat; 2. Décide que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme conservera jusqu’au 31 décembre 2017 s on statut de mission politique spéciale agissant sous la Direction générale du Com ité contre le terrorisme, et décide aussi de procéder à un examen à mi-parcours le 31 décembre 2015; 3. Accueille avec satisfaction l’adoption du rapport que lui a présenté le Comité contre le terrorisme aux fins de l’ examen général de l’action de sa direction exécutive de 2011 à 2013, et se félicite de sa qualité; 4. Souligne le rôle essentiel de la Direc tion exécutive du Comité contre le terrorisme au sein du syst ème des Nations Unies, s’agissant d’évaluer les problèmes et les tendances dans le contexte de l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , et de partager l’information, selon qu’il convient, avec les organismes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme et les organisations internationales, régionales et sous-régionales compétentes, se félicite de l’approche thématique et régionale adoptée par la Di rection exécutive en vue de répondre aux besoins de chaque État Membre et de chaque région en la matière et, à cet égard, engage la Direction exécutive à promouvoir la coopération internationale et l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) ; 5. Demande à la Direction exécutive du Com ité contre le terrorisme de recenser, en consultation avec les partenaires concernés, les problèmes, tendances et faits nouveaux en rapport avec les résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , en tenant compte de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, selon qu’il convient, à tous les niveaux, et de cons eiller le Comité sur les mesures concrètes que les États Membres pourraient prendre pour appliquer les résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) ; 6. Rappelle que, conformément à la résolution 1963 (2010) , la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme a présenté à celui-ci des études sur la mise en œuvre au niveau mondial des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , et lui demande d’établir, d’ici au 31 décembre 2015, des versions actualisées de ces rapports; 7. Engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à coopérer avec les États Membres et les organisations régionales et sous-régionales, à leur demande, en vue d’évaluer l’état de mise en œuvre des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) et de les aider à formuler des straté gies nationales et régionales de lutte contre le terrorisme visant à renforcer l’application de ces résolutions, et de communiquer le résultat de ses évaluations et toute autre information, selon qu’il convient, aux entités compétentes de l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme; 8. Souligne qu’il importe que la Direction du Comité contre le terrorisme présente au Comité les rapports de pays en temps voulu, engage le Comité et sa direction exécutive à dialoguer avec les États Membres, selon qu’il convient, après avoir adopté les rapports de pays pertinents, et invite la Direction exécutive à S/RES/2129 (2013) 7/10 13-62438 organiser des activités de suivi régulières avec les États Membres concernés, selon qu’il convient; 9. Demande à la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme de faire rapport au Comité ponctuellement, périodiquement ou à la demande de celui-ci, oralement ou par écrit, sur ses travaux, notamment sur ses missions dans les États Membres, ses évaluations, sa participation à des réunions internationales et régionales au nom du Comité, et sur ses autres activités, y compris au stade de la planification, et à effectuer une étude annuelle et des projections concernant les activités visant à promouvoir l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) et la coopération dans ce domaine; 10. Demande à la Direction exécutive du Com ité contre le terrorisme de divulguer, avec l’accord des États Membre s concernés, les informations figurant dans les études et évaluations nationales re latives à la lutte antiterroriste, et lui demande également de divulguer, sous réserve de l’approbation du Comité, des renseignements sur les capacités régionales de lutte contre le terrorisme, selon qu’il convient; 11. Engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, agissant en étroite coopération avec les donateurs et les fournisseurs d’assistance technique bilatéraux et multilatéraux, notamment les organismes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme, à continuer de collaborer avec les États Membres et les organisations régionales et sous-régionales, à leur demande et conformément aux résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , pour faciliter la fourni ture d’une assistance technique, notamment en encourageant le di alogue entre prestataires et bénéficiaires de l’aide au renforcement des capacités, et engage la Direction exécutive, selon qu’il convient, à évaluer l’incidence de ses activités liées au renforcement des capacités et à la coopération au titre de projets financés par des donateurs; 12. Engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, agissant en étroite coopération avec l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme et ses groupes de travail concernés, de continuer à faire une large place à la résolution 1624 (2005) dans le dialogue qu’elle mène avec les États Membres, et à s’employer avec eux à élaborer, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, des stratégies qui pr évoient, entre autres, la lutte contre l’incitation aux actes de terrorisme motivés par l’extrémisme et l’intolérance, et à faciliter la fourniture d’une assistance t echnique pour la mise en œuvre de la résolution, comme le prévoient celle-ci et la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies; 13. Réaffirme que les États Membres doivent s’abstenir d’apporter quelque forme d’appui que ce soit, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorisme, no tamment en réprimant le re crutement de membres de groupes terroristes et en mettant fin à l’ approvisionnement en armes des terroristes, et engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à continuer de tenir pleinement compte de cette obligation dans toutes ses activités; 14. Prend acte de l’évolution du lien qui existe entre le terrorisme et les technologies de l’information et des communi cations, en particulier Internet, et de l’usage qui est fait de ces technologies pour commettre des actes de terrorisme ou faciliter leur commission, notamment pour re cruter, inciter à commettre, financer et planifier de tels actes, et demande à la Direction exécutive du Comité contre le S/RES/2129 (2013) 13-62438 8/10 terrorisme, agissant en consultation av ec les États Membres, les organisations internationales, régionales et sous-régionales, le secteur public et les organisations de la société civile, de continuer à s’occ uper de cette question et de conseiller le Comité sur les nouvelles mesures qui pourraient être prises; 15. Rappelle l’adoption par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pra tiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroris tes et d’élimination des avantages qui en découlent (le Mémorandum), et engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à tenir compte de ce texte, selon qu’il convient, conformément à son mandat, notamment dans le cadre de ses ac tivités de renforcement des capacités des États Membres; 16. Exprime sa profonde solidarité avec les victimes du terrorisme et leur famille, et engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, en étroite coopération avec l’Équipe spéciale de lutte c ontre le terrorisme et ses groupes de travail compétents, à tenir compte du rôle important que peuvent jouer les réseaux de victimes et de survivants dans la lutte contre le terrorisme; 17. Prend acte des normes internationales détaillées énoncées dans les 40 recommandations révisées du Groupe d’action financière (GAFI) sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération, et engage la Direction exécutive du Co mité contre le terrorisme à travailler en étroite collaboration avec le GAFI, notamment dans le cadre du processus d’évaluations mutuelles du Groupe, en s’employant à promouvoir une application effective des recommandations rela tives à la lutte contre le financement du terrorisme; 18. Engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à poursuivre le dialogue avec les États Membre s, avec leur accord, sous différentes formes, notamment aux fins d’envisager la prestation de conseils appropriés concernant l’élaboration de stratégies nationales globales et intégrées de lutte contre le terrorisme et de mécanismes de mise en œuvre de ces stratégies s’intéressant aux facteurs qui sous-tendent les activités terroristes, conformément à leurs obligations en vertu du droit international, et en étroite coopération avec l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme et ses groupes de travail, en vue d’assurer la cohérence et la complémentarité des efforts et d’éviter les doubles emplois; 19. Est conscient des avantages que présente une approche globale de la prévention de la propagation du terroris me et de l’extrémisme violent, conformément aux résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) et, à cet égard, invite la Direction exécutive du Comité contre le te rrorisme, selon qu’il convient et agissant en consultation avec les États Membres concernés, à approfondir le dialogue et à renforcer les partenariats avec les organisa tions internationales, régionales et sous- régionales, la société civile, les milieux universitaires et d’autres entités en vue de mener des travaux de recherche, de recue illir des informations et de recenser les pratiques optimales et, dans ce contexte , à appuyer les efforts déployés par le Comité pour promouvoir l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , et souligne l’importance du dialogue avec les organismes de développement; 20. Souligne qu’il importe que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, le Comité lui-même et les États Membres s’engagent dans un dialogue adapté, et encourage le Comité et sa direction exécutive à continuer d’organiser des S/RES/2129 (2013) 9/10 13-62438 réunions auxquelles participent les responsab les de la lutte antiterroriste des États Membres et des organisations internationales, régionales et sous-régionales compétentes, consacrées à un thème ou à une région en rapport avec la mise en œuvre des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) ; 21. Rappelle aux États Membres que l’efficacité de la lutte contre le terrorisme et le respect des droits de l’homme sont complémentaires, se renforcent mutuellement et constituent un aspect esse ntiel de la lutte antiterroriste, note l’importance du respect de l’état de droit pour l’efficacité de la lutte contre le terrorisme et encourage la Direction exécutive du Com ité contre le terrorisme à renforcer ses activités dans ce domaine afin que toutes les questions liées aux droits de l’homme en rapport avec l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) soient traitées de façon cohérente et impartiale, y compris, selon qu’il convient, lors de missions dans les pays or ganisées avec l’accord de l’État Membre concerné et dans le cadre de la presta tion de services d’assistance technique; 22. Prie le Comité contre le terrorisme de lui rendre compte oralement, par la voix de son président, au moins une fois par an, de l’ensemble de ses activités et de celles de sa direction exécutive, s’il y a lieu en même temps que les présidents du Comité créé par les résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et du Comité créé par la résolution 1540 (2004) , annonce qu’elle compte tenir des consultations au moins une fois pas an sur les travaux du Comité, et prie par ailleurs le Co mité de tenir des réunions périodiques, consacrées à une région ou à un thème donné, pour tous les États Membres; 23. Réaffirme qu’il convient de renforcer la coopération actuelle entre le Comité contre le terrorisme, le Comité créé par les résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et le Comité créé par la résolution 1540 (2004) , ainsi qu’avec leurs groupes d’experts respectifs, notamment par un échange accru et systématique d’informations, selon qu’il convient, et la coordination des séjours dans les pays, de la participation aux ateliers , des activités d’assistance technique, des relations avec les organisations et organismes internationaux, régionaux et sous-régionaux grâce notamment au partage des mêmes bureaux de liaison régionaux, selon qu’il convient et conformément à leurs mandats respectifs, et d’autres questions concernant les trois comités, exprime son intention de donner des directives aux comités dans les domaines d’intérêt commun afin de leur permettre de mieux coordonner leurs efforts dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, et souligne qu’il importe que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme partagent les mêmes lo caux et prennent les mesures nécessaires pour réaliser cet objectif; 24. Demande à la Direction exécutive du Com ité contre le terrorisme de renforcer sa coopération avec les comités créés par les résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) , 1988 (2011) , 1373 (2001) et 1540 (2004) et leurs groupes d’experts respectifs; 25. Engage la Direction exécutive du Comité c ontre le terrorisme à renforcer le dialogue et les échanges d’informa tions avec les envo yés spéciaux, le Département des affaires politiques et le Dé partement des opérations de maintien de la paix, y compris au stade de la planification des missions, selon qu’il convient, pour ce qui a trait à l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) ; S/RES/2129 (2013) 13-62438 10/10 26. Se félicite de la participation active de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme aux activ ités menées dans le cadre de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, y compris dans le cadre de l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme et de ses groupes de travail créée pour assurer la coordination et la cohérence générale de l’action antiterro riste menée par le système des Nations Unies et l’ engage à poursuivre dans cette voie; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2130 (2013)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2130(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2130 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2013 13-62533 (F) *1362533* Résolution 2130 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7088e séance, le 18 décembre 2013 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il est déterminé à combattre l’impunité des auteurs de crimes graves de droit internationa l et que toutes les personnes mises en accusation par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie doivent être traduites en justice, Prenant note de la lettre datée du 21 novembre 2013 adressée à son président par le Secrétaire général ( S/2013/685 ), transmettant des le ttres du Président du Tribunal datées du 30 octobre 2013 et du 19 novembre 2013, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et ses résolutions antérieures concernant le Tribunal, Se félicitant de l’entrée en fonctions, le 1er juillet 2013, de la division du Mécanisme correspondant au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, et prenant note du bilan présenté par le Mécanisme ( S/2013/679 ), Rappelant ses résolutions antérieures porta nt prorogation du mandat des juges permanents et des juges ad litem du Tribunal siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d’appel, Tenant compte du bilan dressé par le Tribunal dans son rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux ( S/2013/678 ) et du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prie le Tribunal de tout faire pour ac hever aussi rapidement que possible ses travaux afin de faciliter sa ferm eture, compte tenu de la résolution 1966 (2010) , aux termes de laquelle le Tribunal est prié d’achever ses procès en première instance et en appel au plus tard le 31 décembre 2014, et exprime son inquiétude à l’idée qu’afin d’achever les travaux du Tribunal, les procès en première instance et en appel continueront au-delà de 2014; 2. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2014, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges ad S/RES/2130 (2013) 13-62533 2/2 litem du Tribunal siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d’appel dont les noms suivent : – Koffi Kumelio A. Afande (Togo) – Carmel Agius (Malte) – Liu Daqun (Chine) – Theodor Meron (États-Unis d’Amérique) – Fausto Pocar (Italie) − Patrick Robinson (Jamaïque) – Jean-Claude Antonetti (France) – O-Gon Kwon (République de Corée) – Burton Hall (Bahamas) – Howard Morrison (Royaume-Uni) – Guy Delvoie (Belgique) – Christoph Flügge (Allemagne) – Alphons Orie (Pays-Bas) – Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) – Melville Baird (T rinité-et-Tobago) – Flavia Lattanzi (Italie) – Antoine Kesia-Mbe Mindua (République démocratique du Congo); 3. Souligne que les États doivent coopérer pleinement avec le Tribunal, notamment en lui fournissant des informations susceptibles de l’aider dans ses travaux, ainsi qu’avec le Mécanisme; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2131 (2013)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2131(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2131 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2013 13-62545 (F) *1362545* Résolution 2131 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7089e séance, le 18 décembre 2013 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen-Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen-Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire généra l sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengageme nt en date du 3 décembre 2013 ( S/2013/716 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forc es israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez-le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que le s activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent toujours d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez-le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale comme le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violations de l’Accord sur le dégagement des forces, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement les violents combats survenus récemment dans la zone de séparation et demandant à toutes les pa rties au conflit interne syrien de cesser leurs opérations militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD, prenant note en particulier des sérieux affrontements qui se sont produits les 12 et 16 septembre et du 1er au 4 octobre et du recours de plus en plus fréquent à des engins explosifs improvisés par des éléments de l’opposition syrienne et d’autres groupes dans la zone d’opérations de la FNUOD, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies ces derniers mois, en particulier les combats survenus le 1er octobre à proximité de Khan Arnabé, au cours desquels un membre du personnel de la FNUOD a été blessé, les tirs dirigés par les forces armées arabes S/RES/2131 (2013) 13-62545 2/3 syriennes contre des véhicules de la FNUOD transportant du personnel les 15 octobre et 5 novembre dans le village de Samdaniya et aux abords de Jaba, dans la zone de limitation, les tirs dirigés c ontre quatre membres du personnel de la FNUOD et la détention de ceux-ci par des éléments armés de l’opposition syrienne le 1 er novembre à proximité du village de Moughr el-Mir, dans la zone de limitation, et les tirs dirigés contre un convoi de la FNUOD par des éléments armés de l’opposition syrienne le 28 novembre aux alentours de Roueihinah, dans la zone de limitation, qui ont blessé un agent des Nations Unies, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acqu itter de son mandat en toute sécurité, et rappelant que le vol d’armes, de muniti ons, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installatio ns des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde reconnaissance au personnel militaire et civil de la FNUOD, y compris celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour son service et la contribution qu’il continue d’apporter dans des conditions de plus en plus difficiles, précisant que le maintien de la présence de la FNUOD contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la FNUOD, y compris celui du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, 1. Appelle les parties concernées à mettre immédiatement en œuvre sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Souligne l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Acco rd de 1974 sur le dégagement des forces, appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cessez-le-feu et incursions dans la zone de séparation, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des forces armées arab es syriennes, da ns la zone de séparation; 3. Souligne également qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et prie instamment les États Membres de signifier clairement aux gr oupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’opérations de la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 4. Appelle les parties à pleinement coopérer avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à assurer sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du pers onnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris en envisageant l’utilisa tion, le cas échéant et à titre provisoire, d’un autre point d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents en toute sécurité, en application des accords existants, et demande au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’a ux pays fournisseurs de contingents, tous actes entravant l’aptitude de la FNUOD à s’acquitter de sa mission; 5. Se félicite des efforts déployés par la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement pour mettre en œuvre la politique de tolérance zéro du S/RES/2131 (2013) 3/3 13-62545 Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitation et de violence sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au Code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire géné ral de continuer à prendre toutes les dispositions nécessaires à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 6. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2014, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement et prie le Secrétaire général de veiller à donner à la Force les m oyens de s’acquitter de son mandat et à améliorer sa capacité de le faire en toute sécurité; 7. Prie le Secrétaire général de lui fa ire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les me sures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2013
CôteS/RES/2132 (2013)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2132(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2132 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 24 décembre 2013 Français Original : anglais 13-63244 (F) 261213 261213 *1363244* Résolution 2132 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7091e séance, le 24 décembre 2013 Le Conseil de sécurité, Se disant profondément alarmé et préoccupé pa r la détérioration rapide de la sécurité et de la crise humanitaire au Soudan du Sud du fait du différend politique opposant les dirigeants politiques du pays et des violences qui en ont résulté, imputables à ces derniers, Rappelant ses déclarations à la presse des 17 et 20 décembre 2013 et ses précédentes résolutions 1996 (2011) , 2046 (2012) , 2057 (2012) et 2109 (2013) , et prenant note de la lettre du Secrétaire gé néral datée du 23 décembre 2013 (S/2013/758 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République du Soudan du Sud , Condamnant les combats et les violences ciblées dirigées contre les populations civiles et certains groupes ethniques et autres communautés dans l’ensemble du pays qui ont fait des centaine s de morts et de blessés et provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes, Condamnant également les violations des droits de l’homme et les exactions qui auraient été commises par toutes les parties, dont des groupes armés ou les forces de sécurité nationales, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme doit en répondre, Se félicitant du renforcement de moyens d’enquête de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) en matière de droits de l’homme avec l’appui du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Se félicitant de l’initiative prise par le Groupe ministériel de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies et de l’ Union africaine, en vue d’engager le dialogue et de servir de médiateur entre les principaux dirigeants, et exhortant toutes les parties à s’associer à cette initiative, S/RES/2132 (2013) 13-63244 2/2 Félicitant la MINUSS des mesures diligentes qu’elle a prises en exécution de son mandat pour donner refuge dans ses loca ux et porter autrement assistance aux civils pris dans les combats, Condamnant avec la plus grande fermeté le s attaques et menaces contre le personnel de la MINUSS et les in stallations des Nations Unies, exigeant de toutes les parties qu’elles respectent l’invi olabilité des locaux des Nations Unies et s’abstiennent de toute violence contre les civ ils qui y sont rassemblés et, à cet égard, condamnant à nouveau l’attaque perpétrée le 19 décembre contre le camp de la MINUSS à Akobo, qui a provoqué la mort de deux soldats de la paix indiens, la blessure d’un autre et la mort d’au moin s 20 personnes recherchant la protection de la Mission, Estimant que la situation au Soudan du Sud c ontinue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande l’arrêt immédiat des hostilités et l’ouverture immédiate d’un dialogue; 2. Exige de toutes les parties qu’elle s coopèrent pleinement avec la MINUSS à l’exécution de son mandat, en particulier en ce qui concerne la protection des civils, et souligne qu’aucune entrave à l’aptitude de la Mission à s’acquitter de son mandat et aucune attaque contre le personnel des Nations Unies ne seront tolérées; 3. Approuve la recommandation du Secrétaire général tendant à voir temporairement accroître l’effectif global de la MINUSS aux fins de la protection des populations civiles et de la fourniture d’aide humanitaire; 4. Décide en conséquence, vu l’urgence de la situation, que la MINUSS comprendra une composante militaire et un e composante de police, unités de police constituées y compris, comptant respectivemen t jusqu’à 12 500 militaires, tous grades confondus, et 1 323 policiers, et prie le Secrétaire général de garder en permanence à l’examen le nouveau niveau des effectifs m ilitaires et de police de la Mission, de lui rendre compte des mesures prises pour donner suite à la présente résolution dans un délai de 15 jours et, ensuite, de lui faire rapport au moins tous les 30 jours; 5. Autorise le Secrétaire général à pren dre les mesures nécessaires pour favoriser la coopération entre missions et, en cas de besoin et après que le Conseil aura de nouveau examiné la question, pour procéder à la constitution de forces et de matériel complémentaires, et autorise , à hauteur du plafond des effectifs fixés au paragraphe 4 et à titre provisoi re, le transfert de continge nts, d’éléments habilitants et de multiplicateurs de force d’autres mi ssions, en particulier de la MONUSCO, de la MINUAD, de la FISNUA, de l’ONUCI et de la MINUL, sous réserve de l’accord des pays fournisseurs de contingents et sa ns préjudice de l’exécution des mandats de ces missions des Nations Unies; 6. Exhorte les États Membres concernés à faciliter le déploiement et le redéploiement de moyens depuis et vers la MINUSS et engage tous les États Membres à participer à la mobilisation de contingents et de ressources menée par les Nations Unies; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2086 (2013)
IntituléOpération de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2086(2013)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2086 (2013) Conseil de sécurité Distr. générale 21 janvier 2013 13-21161 (F) *1321161* Résolution 2086 (2013) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 6903e séance, le 21 janvier 2013 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que la Charte des Nations Unies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internati onales et qu’il entend œuvrer à l’instauration d’une paix durable pour toutes les situations dont il est saisi, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que les buts et principes consacrés dans la Charte, y compris les principes de l’indé pendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tous les États, qu’il respecte et auxquels il est attaché, soient observés dans toutes les activités de maintien et de consolidation de la paix, et que les États doivent s’acquitter des obliga tions que leur fait le droit international, Saluant le rôle décisif que jouent les opérations de maintien de la paix des Nations Unies pour ce qui est de maintenir la paix et la sécurité internationales, de prévenir et de maîtriser le s conflits, de faire respecter les normes internationales et appliquer ses décisions et de cons olider la paix après les conflits, Résolu à renforcer le rôle central de l’Organisation des Nations Unies en matière de maintien de la paix et à veiller au fonctionnement efficace du système de sécurité collective mis en place par la Charte des Nations Unies, Notant que le maintien de la paix va des missions traditionnelles, axées surtout sur la surveillance de cessez-le-feu, à des opérations multidimensionnelles complexes, chargées de mener des activité s de consolidation de la paix et de remédier aux causes profondes des conflits, Réaffirmant qu’une opération de maintien de la paix ne peut aboutir que dans le respect des principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris ceux qui concernent le consentement des parties, l’ impartialité et le non-recours à la force sauf en cas de légitime défe nse ou de défense du mandat, Réaffirmant l’engagement pris d’améliorer l’efficacité de l’action que mène l’Organisation des Nations Unie s à toutes les étapes des c onflits, de la prévention au règlement puis à la consolidation de la paix, Souhaitant que des progrès continuent d’être faits vers l’adoption d’une approche globale, cohérente et intégrée du maintien de la paix et de la sécurité internationales fondée sur la préventi on des conflits ou de leur reprise et S/RES/2086 (2013) 13-21161 2 l’instauration d’une paix durable grâce à des stratégies efficaces de diplomatie préventive, de rétablissement de la paix, de maintien de la paix et de consolidation de la paix, Rappelant à cet égard qu’il s’est engagé à évaluer périodiquement, en consultation avec les parties concernées, les effectifs, le mandat et la composition des opérations de maintien de la paix afin d’y apporter, le cas échéant, les ajustements voulus, en fonction des progrès accomplis ou de l’évolution de la situation sur le terrain, notamment des conditi ons de sécurité, et de décider, selon le cas, d’une reconfiguration, d’une transition ou d’un retrait, Réaffirmant que c’est aux autorités nationales qu’il incombe au premier chef de définir leurs priorités et stratégies de consolidation de la paix au lendemain d’un conflit, et rappelant , à cet égard, que l’appropriation et la responsabilité nationales, la volonté politique des pays concernés et les efforts concertés des gouvernements et de la communauté internationale sont indispensables à l’instauration d’une paix durable, Soulignant le rôle vital qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les autorités nationales, en consultation avec ses partenaires internationaux, à asseoir la paix et à arrête r des stratégies d’appui à la concrétisation des priorités de consolida tion de la paix, et de veiller à ce que ces stratégies aboutissent à une cohérence accrue des ac tivités intéressant les questions politiques, la sécurité, les droits de l’homme et l’état de droit, Réaffirmant sa volonté de chercher à remédier aux effets qu’ont les conflits armés pour les femmes et les enfants, rappelant sa résolution 1325 (2000) et toutes ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité, à l’effet de réitérer que les femmes doivent participer pleinement et effectivement, sur un pied d’égalité, à toutes les étapes des processus de paix, vu le rôle vital qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conf lits et dans la consolidation de la paix, ainsi que sa résolution 1261 (1999) et ses résolutions ultérieures concernant le sort des enfants en temps de conflit armé, Rendant hommage à la mémoire des Casques bleus des Nations Unies qui ont donné leur vie pour la paix et, à cet égard, soulignant l’importance de la sécurité des soldats de la paix, se déclarant profondément préoccupé par les menaces et les attentats dirigés contre les forces de nombreuses missions de maintien de la paix, qui constituent un grave problème pour ces opérations, condamnant dans les termes les plus forts les assassinats et tous les actes de violence dirigés contre le personnel de maintien de la paix des Nations Unies, notamment la destruction en vol d’un hélicoptère des Nations Unies au Soudan du Sud et les actes qui ont récemment fait des victimes parmi le personnel des missions des Nations Unies en République démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire et au Darfour, et soulignant que les auteurs de ces attaques doivent être traduits en justice, 1. Se félicite du rôle que jouent les opérations de maintien de la paix dans la mise en œuvre d’une stratégie globale visant à instaurer durablement la paix et la sécurité et prend note avec satisfaction de la contribution que les soldats de la paix et les missions de maintien de la paix apportent aux premiers efforts de consolidation de la paix; S/RES/2086 (2013) 3 13-21161 2. Souligne que les activités de maintien de la paix des Nations Unies doivent être menées de manière à favoriser la consolidation de la paix au sortir des conflits, à empêcher la reprise de ces conflits et à promouvoir le progrès vers une paix et un développement durables; 3. Réaffirme sa volonté de continuer à approfondir ses débats et sa réflexion sur les premières tâches de consolidation de la paix lorsqu’il définit le mandat et la composition des opérations de maintien de la paix et, à cet égard, souligne qu’il faut que le Secrétariat planifie une exécution échelonnée de ces tâches, en fixant des objectifs précis, compte tenu des conditions locales et des enseignements tirés de l’expérience, de sorte à favoriser la réalisation des objectifs de consolidation de la paix à long terme, pour que les opérations de maintien de la paix puissent passer d’une phase à l’autre et se retirer sans problème; 4. Souligne qu’il importe d’appréhender les difficultés que présentera la consolidation de la paix dès la création de s missions de maintien de la paix, grâce à des opérations intégrées d’évaluation et de planification stratégiques, de manière à conjuguer de manière cohérente rétablisseme nt de la paix, maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin que l’action menée au sortir du conflit soit immédiatement efficace; 5. Estime que les missions de maintien de la paix multidimensionnelles jouent un rôle important : a) en aidant les pays hôtes à définir les grandes priorités et stratégies de consolidation de la paix; b) en contribuant à créer les conditions voulues pour que les intervenants nationaux et internationaux puissent œuvrer à la consolidation de la paix; et c) en partic ipant elles-mêmes aux premières activités de consolidation de la paix; 6. Réaffirme que les compétences et l’expérience des missions doivent être prises en compte lors de l’élaboration de s stratégies de consolidation de la paix; 7. Considère que le mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné; 8. Note à cet égard qu’il peut notamment confier les responsabilités suivantes aux missions de maintien de la paix multidimensionnelles : a) Contribuer à instaurer les aspects essentiels de la sécurité en aidant les pays à élaborer des programmes de réforme du secteur de la sécurité, en leur apportant un appui stratégique pour l’élaboration de plans d’organisation du secteur de la sécurité et en renforçant les capacités de l’armée, de la police et des autres institutions chargées du maintien de l’or dre dans les domaines clefs, tout en respectant les principes d’une complète appropriation par les pays et de l’instauration de réels partenariats, afin que se mettent en place des organes de sécurité légitimes, responsables et viables qui répondent aux besoins de la population; b) Donner aux gouvernements les moyens de concevoir et d’élaborer, au terme de processus politique s ouverts à tous, des progr ammes de désarmement, démobilisation et réintégration qui a ssurent une transition sans heurt du désarmement et de la démobilisation à la réintégration, compte tenu des besoins de tous les groupes de population touchés et de s impératifs propres à chaque situation; c) Contribuer au renforcement des institutions chargées de faire régner l’état de droit dans le pays hôte, en coordination avec d’autres entités des Nations S/RES/2086 (2013) 13-21161 4 Unies agissant chacune dans le respect de son mandat, en aidant les autorités nationales à définir, en matière d’état de dr oit, les grandes priorités et les stratégies qui permettront de répondre aux besoins de la police, des institutions judiciaires et du système pénitentiaire, compte tenu des liens qui existent entre ces éléments, pour que l’État soit mieux à même d’assumer les fonctions critiques dans ces domaines, apportant ainsi une contribution essentielle à la consolidation de la paix et à l’élimination de l’impunité; d) Mettre en place des moyens d’intervention rapide dans le domaine de lutte contre les mines et offrir aux autori tés nationales qui le demandent des services consultatifs et des activités de formation adaptés à leurs besoins pour les aider à réduire les risques, à prêter assistance aux victimes, à déminer et à gérer et détruire les stocks; e) Appuyer la consolidation de la paix et favoriser des processus politiques sans exclusive en prodiguant bons offices, conseils et soutien, et en parant aux menaces qui pèsent sur les processus de paix, faciliter les consultations au sein des populations locales et de la société civile pour qu’elles puissent participer aux processus et débats nationaux et fournir aux États qui en font la demande, dans la limite de leurs capacités et de leurs ressour ces, une assistance technique, logistique et administrative et une aide à la sécurité en vue de la tenue d’élections représentatives; f) Aider à créer les conditions de sécurité nécessaires pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, en tenant compte des besoins particuliers des réfugiés, des déplacés, des femmes, de s enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, et pour que les réfugiés et les déplacés puissent rentrer chez eux volontairement dans la sécurité et la dignité et pour le long terme; g) Contribuer à l’action concertée de la communauté internationale visant à défendre les droits de l’homme, en mena nt des activités de surveillance et de prévention et appuyer les efforts que déploi e l’État pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, dans la limite de leurs ca pacités et de leurs ressources et dans le respect de leur mandat, pendant toute la durée de leur déploiement; h) Protéger les civils, en particulier en cas de menace imminente d’atteinte à leur intégrité physique, conformément au paragraphe 16 de sa résolution 1674 (2006), dans les limites de leur zone d’opérations et compte tenu des capacités et ressources disponibles, et aider les autorités locales à pr otéger les civils de la violence physique, y compris toutes les formes de violence sexuelle ou sexiste et, à cet égard, contribuer au développement et à la réforme des institutions chargées de la sécurité dans le pays hôte, de sorte qu’elles soient en mesure de protéger les civils durablement et systématiquement, sachant que cette tâche incombe au premier chef du pays hôte; i) Coopérer et se coordonner avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies, ainsi qu’avec tous les partenaires concernés, notamment les institutions financières internationales et les donateurs, pour aider le gouvernement et les organismes publics compétents du pays hôte à élaborer des politiques, plans et stratégies de réduction de la pauvreté et de développement économique, compte tenu des particularités de chaque situation; j) Promouvoir la participation des femmes à la prévention et au règlement des conflits et à la consolidation de la paix et appuyer les efforts que déploie le S/RES/2086 (2013) 5 13-21161 gouvernement du pays hôte pour que les femmes occupent des postes de décision dans les organes de gouvernance créés au lendemain des conflits; 9. Constate que, si la consolidation de la paix dépend avant tout des gouvernements et des acteurs nationaux conc ernés, les missions de maintien de la paix multidimensionnelles ont des avantages comparatifs aux premiers stades de la consolidation de la paix : a) elles tirent leur force de leur légitimité internationale et du poids politique que leur confère le mandat établi par le Conseil de sécurité; b) elles s’appuient sur un ensemble de m oyens civils, militaires et policiers placés sous une direction unique; c) elles s ont bien implantées sur le terrain; 10. Réaffirme qu’il est résolu à confier aux opérations de maintien de la paix des mandats clairs, crédibles et réalistes, et de doter ces opérations de ressources suffisantes; 11. Souligne qu’il importe de déployer des soldats de la paix compétents, qualifiés et expérimentés, qui répondent a ux plus hautes normes et respectent la politique de tolérance zéro de l’Organisa tion à l’égard des écarts de conduite, et engage les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police, dans un esprit de partenariat, à continuer de fournir du personnel militaire et des policiers professionnels dotés des compétences et de l’expérience nécessaires pour exécuter des mandats de maintien de la paix multidimensionnels, et notamment des compétences linguistiques voulues si leur rang l’exige; 12. Rappelle qu’il importe, lors de l’établissement et du renouvellement des mandats des missions des Nations Unies, d’y inclure des dispositions relatives à la promotion de l’égalité des sexes et à l’ autonomisation des femmes au lendemain des conflits, ainsi que sur le sort des enfants t ouchés par les conflits armés et de prévoir notamment la nomination de conseillers pour les questions touchant les femmes, de conseillers et d’experts en matière de prot ection de la femme et de conseillers en matière de protection de l’enfance, selon le cas, et se félicite que le Secrétaire général ait demandé que les femmes participent davantage et soient associées de plus près aux activités de prévention et de règlement des conflits armés et de consolidation de la paix, et y soient mieu x représentées, et qu’une action plus ferme soit menée pour écarter les obstacles qui empêchent les femmes de participer à tous les niveaux; 13. Engage les gouvernements, l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales à continuer de mettre à profit les compétences civiles disponibles et à élargir et étoffer la réserve de civils spécialisés dans la consolidation de la paix au le ndemain de conflits, notamment en faisant appel à des experts de pays ayant fait l’e xpérience de la consolidation de la paix après un conflit ou de la transition démocra tique, en particulier des personnes des pays en développement et des femmes, et, à cet égard, souligne qu’il est impératif que ces experts soient mandatés et déployé s dans le respect des résolutions et des règles et procédures de l’Organisation, et de manière à limiter les doubles emplois et à assurer la cohérence et la complémentarité des activités; 14. Souligne qu’il importe de préciser le rôle et les attributions qui reviennent aux opérations de maintien de la paix, aux équipes de pays des Nations Unies et aux autres intervenants, not amment les entités qui concourent à la consolidation de la paix et les organismes, fonds et programmes des Nations Unies, en ce qui concerne l’apport au pays hôte d’un appui ciblé qui réponde aux besoins et S/RES/2086 (2013) 13-21161 6 priorités de maintien de la paix de ce pays , tels qu’ils ont été définis par les autorités nationales, et repose sur une réelle intégration des efforts; 15. Souligne que pour qu’une action intégrée puisse être menée sur le terrain dans les domaines de la sécurité et du dé veloppement, il faut que les intervenants coordonnent leurs activités avec celles du gouvernement du pays hôte afin de stabiliser et d’améliorer les conditions de sécurité et de contribuer au redressement économique et souligne que toutes les entités des Nations Unies présentes sur le terrain doivent œuvrer de concert en vue d’améliorer la cohérence de l’action menée par le système des Nations Unie s pendant et après les conflits; 16. Engage le Secrétariat, agissant da ns l’optique d’une évaluation stratégique intégrée et d’un dispositif stra tégique intégré, à lui présenter, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents et de personnel de police et aux autres principaux intéressés , une évaluation préc oce des problèmes que les missions de maintien de la paix pourraient rencontrer en ce qui concerne la consolidation de la paix, portant notamment sur les moyens nécessaires, les forces et le personnel à déployer et les besoins logistiques, afin que les activités de maintien de la paix et de consolidation de la paix puissent être co ordonnées et hiérarchisées dans les mandats des missions; 17. Constate que la collaboration et les consultations avec les pays qui fournissent des contingents et du personne l de police doit encore être renforcée, notamment au moyen d’échanges triangulai res entre lui-même, les fournisseurs de contingents et de personnel de police et le Secrétariat concernant les zones où les contingents militaires et les unités de po lice participent aux premiers efforts de consolidation de la paix, et engage toutes les parties prenantes à participer activement à des consultations ouvertes et plus fréquentes visant à améliorer l’exécution des tâches de consolida tion de la paix sur le terrain; 18. Souligne qu’il importe de forger des partenariats et de coopérer avec les organisations et les accords régionaux et s ous-régionaux visés au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, afin qu’ils appuien t les activités de maintien de la paix et de consolidation de la paix et de sorte à favoriser l’appropriation régionale et nationale; 19. Rappelle sa résolution 1645 (2005) et déclare qu’il demeure prêt à faire appel aux services de la Commission de c onsolidation de la paix en matière de conseil, de sensibilisation et de mobilisati on des ressources aux fins des activités de consolidation de la paix, se félicite des progrès accomplis par la Commission, et souligne qu’il faut tirer davantage parti de ses compétences pour promouvoir et favoriser une démarche intégrée et cohére nte en ce qui concerne les opérations de maintien de la paix multidimensionnelles menées dans les pays figurant à son ordre du jour; 20. Condamne fermement toute attaque dirigée contre le personnel de maintien de la paix des Nations Unies par qu elque partie que ce soit et, à cet égard, prie le Secrétaire général de prendre tout es les mesures qu’il juge nécessaires pour renforcer les dispositifs de sécurité des Nations Unies sur le terrain et pour améliorer la sécurité de tous les cont ingents militaires, policiers, observateurs militaires et, en particulier, membres du personnel non armé; S/RES/2086 (2013) 7 13-21161 21. Prie le Secrétaire général de tenir compte des dispositions de la présente résolution lorsqu’il établit ses rapports sur le maintien de la paix et la consolidation de la paix; 22. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2133 (2014)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2133(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2133 (2014) * Conseil de sécurité Distr. générale 27 janvier 2014 14-00625* (F) *1400625* Résolution 2133 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7101e séance, le 27 janvier 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient le m obile, le moment et les auteurs et réaffirmant aussi qu’il est impératif de combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Rappe lant toutes ses résolutions et déclarations présidentielles concernant les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant l’obligation faite aux États Membres de prévenir et de réprimer le financemen t des actes terroristes, Rappelant les instruments internationaux de lutte contre le terrorisme, notamment la Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme et la Convention internationale contre la prise d’otages, Condamnant f ermement les enlèvements et les prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes quel qu’en soit le but, y compris celui d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, Préoccupé par la multiplication des enlèvements et des prises d’otages imputa bles à des groupes terroristes agissant dans le dessein d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, en particulier celle des enlèvements commis par Al - Qaida et les groupes qui lui sont associés, et soulignant que les rançons versées à des terroriste s financent de futurs enlèvements et prises d’otages, multipliant ainsi le nombre des victimes et perpétuant le problème, Déterminé à prévenir les enlèvement s et prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes et à faire en sorte que les otages soi ent libérés sains et saufs sans qu’il soit versé de rançon ou accordé quelque concession politique, et ce , dans le * Nouveau tirage pour raisons techniques (16 juin 2015). S/RE S/2133 (2014) 14-00625 2/4 respect du droit international applicable, et prenant acte à cet égard de l’œuvre accomplie par le Forum mondial de lutte contre le terrorism e, en particulier la publication par celui -ci de plusieurs documents -cadres et de bonnes pratiques, y compris en ce qui concerne les enlèvements contre rançon, qui vient compléter les activités menées dans ce domaine par les entités des Nations Unies qui l uttent contre le terrorisme, Considérant qu’il faut redoubler d’efforts pour soutenir les victimes et ceux qui sont touchés par les enlèvements contre rançon et prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes et se soucier spécialement de protéger la vie des otages et des personnes victimes d’enlèvement, et réaffirmant que les États doivent veiller à ce que toutes mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, en part iculier le droit international des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit international humanitaire, selon qu’il convient, Prenant note de la décision issue du Sommet du Groupe des Huit, tenu à Lough Erne, de s’attaquer à la menace que sont les enlèvements contre rançon perpétrés par des terroristes, d’envisager les mesures de prévention que la communauté internationale pourrait adopter d ans ce sens et d’encourager la poursuite de la réflexion par les experts, y compris dans le cadre du Groupe Lyon - Rome, le but étant de mieux cerner le problème, et prenant note également du paragraphe 225.6 du document final de la seizième Conférence au so mmet des chefs d’État et de gouvernement des pays non alignés, dans lequel ceux -ci ont condamné les actes criminels que sont les prises d’otages accompagnées de la demande, par des groupes terroristes, de rançon et/ou de concessions politiques, Déterminé à soutenir les efforts tendant à empêcher les terroristes d’avoir accès à des fonds et à des services financiers, notamment les travaux que mènent les organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme et le Groupe d’action financière pour renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux et les circuits de financement du terrorisme à l’échelle mondiale, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, aux fins de recrutement et d’incitation à commettre des actes de terrorisme, ainsi que de financement, de planification et de préparation de leurs activités , Rappelant ses résolutions 1904 (2009) , 1989 (2011) et 2083 (2012) , venues confirmer notamment que les prescriptions de l’alinéa a) du paragr aphe 1 visent également le paiement de rançons à des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida, Réaffirmant que les actes de terrorisme et les méthodes et pratiques terroristes sont contraires aux buts et principes des Nations Unies, de même que le fait de sciemment financer et de planifier des actes de terrorisme ou d’inciter à des actes de terrorisme, 1. Réaffirme sa résolution 1373 (2001) , dan s laquelle il a décidé en particulier que tous les États doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et s’abstenir d’apporter quelque forme d’appui, actif ou passif que ce soit, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorisme, notamment S/RES/2133 (2014) 3/4 14-00625 en réprimant le recrutement de membres de groupes terroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes; 2. Réaffirme également la décision qu’il a prise dans sa résolution 1373 (2001) , à savoir que tous les États doivent interdire à leurs nationaux ou à toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou services financiers ou autres servic es connexes, directement ou indirectement, à la disposition de personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes de terrorisme, les facilitent ou y participent, d’entités appartenant à ces personnes ou contrôlées, directement ou indirectement, par elles et de personnes et entités agissant pour le compte ou sur instruction de ces personnes; 3. Demande à tous les États Membres d’empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques, et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs; 4. Demande également à tous les États Membres d’œuvrer en étroite coopération en présence d’enlèvements ou de prises d’otages commis par des groupes terroristes; 5. Réaffirme la décision qu’il a prise dans sa résolution 1373 (2001) , à savoir que tous les États doivent se prêter mutuellement la plus grande assistance à l’occasion d’enquêtes criminelles ou de poursuites pénales re latives au financement d’actes de terrorisme ou à l’appui à de tels actes; 6. Considère qu’il est nécessaire pour les experts d’approfondir la réflexion sur les enlèvements contre rançon perpétrés par des terroristes et demande aux États Membres de poursu ivre les débats d’experts au sein de l’Organisation des Nations Unies et d’autres organisations internationales ou régionales compétentes, notamment le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, le but étant de dégager les mesures complémentaires que la communauté internationale pourrait prendre pour prévenir les enlèvements et empêcher les terroristes d’en profiter directement ou indirectement ou d’avoir recours aux enlèvements pour obtenir des fonds ou des concessions politiques; 7. Note que les ranço ns versées à des groupes terroristes constituent l’une des sources de revenus qui viennent soutenir l’effort de recrutement mené par ces groupes, renforcer leur capacité opérationnelle d’organiser et de perpétrer des attentats terroristes, et encourager la pratique des enlèvements contre rançon; 8. Engage le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1373 (2001) concernant la lutte antiterroriste à tenir, avec l’aide de spécialistes de la question, une réunion extraordinaire à laquelle participeraient les États Membres et les organisations internationales et régionales compétentes afin de débattre des mesures vis ant à empêcher les groupes terroristes de perpétrer des enlèvements et des prises d’otages dans le but d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, et demande au Comité contre le terrorisme de faire rapport au Conseil sur les résultats de cette réuni on; 9. Rappelle que le Forum mondial de lutte contre le terrorisme a adopté le Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent et engag e la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à en tenir S/RE S/2133 (2014) 14-00625 4/4 compte, selon qu’il conviendra, dans le respect de son mandat, y compris pour ce qui est de faciliter le renforcement d es capacités des États Membres; 10. Demande à tous les États Membres d’encourager les partenaires du secteur privé à adopter et à respecter les lignes directrices et bonnes pratiques applicables pour prévenir les enlèvements terroristes ou y fa ire face sans verser de rançon; 11. Demande également à tous les États Membres d e coopérer et d’engager un dialogue avec tous les organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme, selon qu’il conviendra, l’objectif étant de leur donner les moyens de lutter contre le financement du terrorisme, notamment lorsque les fo nds proviennent de rançons; 12. Encourage l’équipe de surveillance associée au Comité des sanctions contre Al -Qaida, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1988 (2011) et les autres organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme d’œuvrer en étroite coopération pour renseigner sur les mesures prises par les États Membres sur la question ainsi que sur les tendances et l’évolution dans ce domaine; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2134 (2014)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2134(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2134 (2014)* Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2014 14-21895* (F) *1421895* Résolution 2134 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7103e séance, le 28 janvier 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013) et 2127 (2013) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de non-ingérenc e, de bon voisinage et de coopération régionale, Se déclarant vivement préoccupé par l’état de la sécurité qui continue de se détériorer en République centrafricaine et se caractérise par l’effondrement total de l’ordre public, l’absence de l’état de droit et les meurtres et les incendies volontaires à motivation religieuse, se déclarant en outre profondément préoccupé par les conséquences de l’instabilité de ce pays su r la région de l’Afrique centrale et au- delà, et soulignant à cet égard la nécessité d’une intervention rapide de la communauté internationale, Condamnant les attaques survenues en République centrafricaine et en particulier celles qui se sont produites à Bangui depuis le 5 décembre 2013, qui ont fait plus de 1 000 morts, provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes et déclenché des violences généralisées entre chrétiens et musulmans dans l’ensemble du pays, Demeurant gravement préoccupé par la multiplication et l’intensification des violations du droit international humanitaire et les violations généralisées des droits de l’homme et exactions, notamment les exéc utions extrajudiciaires, les disparitions forcées, les arrestations et détentions arbitraires, les actes de torture, les violences sexuelles sur la personne de femmes et d’ enfants, les viols, le recrutement et l’emploi d’enfants et les attaques contre de s civils et des lieux de culte, qui sont commises par d’anciens éléments de la Séléka et des milices, en particulier celles connues sous le nom d’« antibalaka », Alarmé par l’accélération de la spirale de la violence et des représailles et par le fait qu’elle dégénère en fracture religieuse et ethnique à l’échelle nationale, de * Nouveau tirage pour raisons techniques (4 mars 2014). S/RES/2134 (2014) 14-21895 2/12 nature à se muer en situation incontrôlable et s’accompagner de crimes graves au regard du droit intern ational, en particulier des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, avec des répercussions graves sur le plan régional, Prenant acte de la suspension temporaire de la République centrafricaine du Système de certification des diamants brut s du Processus de Kimberley, s’inquiétant que la contrebande de diamants et les autres formes d’exploitation illicite des ressources naturelles, y compris le braconnage d’espèces sauvages, soient autant de facteurs de déstabilisation en République centrafricaine, et engageant les autorités de transition et les autorités étatiques à envisager toutes solutions possibles à ces questions, Se félicitant de l’élection du Royaume du Maroc à la présidence de la formation République centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix et rappelant ce que la Commission fait pour mobiliser et maintenir l’attention des partenaires et des acteurs à l’appui des ef forts correspondants des Nations Unies et des acteurs régionaux, et pour pérenniser leur engagement, Rappelant que la responsabilité de protéger la population civile de la République centrafricaine incombe au prem ier chef aux autorités de transition, Saluant l’initiative prise par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale de réunir les 9 et 10 janvier 2014 à N’Djamena responsables gouvernementaux, membres du Conseil national de transition et représentants de la société civile de la République centra fricaine pour tenir des pourparlers sur la transition politique en République centrafricaine, qui se sont déroulés sous les auspices du Gouvernement tchadien, et encourageant la poursuite des efforts à cet égard, Prenant note de la Déclaration issue du So mmet des chefs d’État et de gouvernement de la Conférence internat ionale sur la région des Grands Lacs concernant la promotion de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement dans la région des Grands Lacs, qui s’est tenu à Luanda le 15 janvier 2014, Exprimant sa profonde reconnaissance à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (M ISCA), aux pays qui lui fournissent des contingents et aux forces françaises, qui s’emploient, depuis l’adoption de la résolution 2127 (2013) , à protéger les civils et à stabiliser la situation sur le plan de la sécurité, et remerciant les partenaires qui ont four ni des moyens aériens pour hâter le déploiement des hommes, Saluant le rôle que jouent les autorités religieuses du pays au niveau national pour tenter d’apaiser les relations et de prévenir les violences entre communautés religieuses et estimant que leur message doit être relayé avec force au niveau local, Soulignant la nécessité de donner d’urgence au Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), des moyens et compétences accrus pour lui permettre de s’acquitter pleinement de sa mission, Rappelant qu’il est nécessaire de mettre en place de véritables programmes de désarmement, démobilisation et réintégra tion ouverts à tous, assortis d’un volet rapatriement en ce qui concerne les co mbattants étrangers, sans méconnaître l’impératif de lutter contre l’impunité, S/RES/2134 (2014) 3/12 14-21895 Soulignant qu’il faut mettre fin à l’impunité en République centrafricaine et traduire en justice les auteurs de violati ons du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme et d’exac tions, et renforcer, dans ce contexte, les mécanismes nationaux d’établissement des responsabilités, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se disant gravement préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité en République centrafricaine le transfert illicite, l’accumulation déstabilisat rice et le détourneme nt d’armes légères et de petit calibre, Rappelant la lettre de son président, en date du 29 octobre 2013, évoquant l’intention du Secrétaire général de déployer une unité de gardes en République centrafricaine, laquelle ferait partie du BINUCA, Se félicitant du ferme engagement de l’Union européenne en faveur de la République centrafricaine, en particulier de s conclusions que le Conseil des affaires étrangères a formulées le 20 octobre 2013 et le 16 décembre 2013 et de la décision prise par l’Union européenne de contribue r financièrement au déploiement de la MISCA dans le cadre de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique, Saluant la tenue d’une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme et prenant note avec satisfaction de la nomination d’une Experte indépendante sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Se félicitant des engagements pris à la réunion de haut niveau sur l’action humanitaire en République centrafricaine, qui s’est tenue à Bruxelles le 20 janvier 2014, et encourageant la communauté internationale à donner suite rapidement à ces engagements visant à continuer de fourni r un appui face à la situation humanitaire en République centrafricaine, Se réjouissant que l’Union européenne ait exprimé sa volonté, à la réunion du Conseil de l’Union européenne tenue le 20 janvier 2014, d’envisager l’établissement d’une opération temporaire de soutien à la MISCA en République centrafricaine, et prenant note de la lettre de la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères en date du 21 janvier 2014, Prenant note de la lettre des autorités centrafricaines de transition, datée du 22 janvier 2014, approuvant le déploiement d’une opération par l’Union européenne, Considérant que la situation en Républi que centrafricaine constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Mandat du BINUCA 1. Décide de proroger jusqu’au 31 janvier 2015 le mandat du BINUCA; 2. Décide que le mandat du BINUCA sera renforcé et actualisé comme suit : a) Appui à la mise en œuvre de la transition : – Hâter le rétablissement de l’ordre c onstitutionnel et l’application de l’Accord de Libreville en faisant en sorte, notam ment au moyen d’acti ons de facilitation et de coordination, que tous les prot agonistes centrafricains, régionaux et internationaux compétents communiquent régulièrement, et en donnant des conseils stratégiques, en apportant une assistance technique et en soutenant le S/RES/2134 (2014) 14-21895 4/12 processus politique en cours, les instituti ons et autorités de transition ainsi que les mécanismes d’application connexes; – Jouer un rôle moteur, en collaboration avec les autorités de transition, les parties prenantes, les acteurs régionaux et la communauté internationale, dans la conception de la transition politique, en accompagner la mise en œuvre et apporter une assistance technique pour soutenir la transition; – Concourir aux efforts de réconciliatio n, tant aux niveaux national que local, notamment à la faveur du dialogue interc onfessionnel et de mécanismes vérité et réconciliation, de concert avec les autorités de transition et les organes régionaux compétents; – Procéder à tous les préparatifs utiles, à titre d’appui aux autorités de transition et en collaborant d’urgence avec l’Auto rité nationale des élections, en vue de la tenue dans les meilleurs délais, au plus tard en février 2015 et, si possible, dans le courant du deuxième semestre de 2014, d’élections libres et régulières, auxquelles les femmes participeront vér itablement, notamment en évaluant d’urgence les besoins financiers, techniques et logistiques dans cette perspective; b) Appui à la prévention des conflits et à l’assistance humanitaire : – User de bons offices et instaurer des mesures de confiance et de facilitation pour anticiper, prévenir, atténuer et régler les conflits et faciliter l’acheminement en toute sécurité de l’ aide humanitaire sous la direction de civils, conformément aux principes directeurs des Nations Unies régissant l’aide humanitaire; – Concourir à la coordination de l’aide humanitaire; c) Extension de l’autorité de l’État : – Favoriser et soutenir le rétablisseme nt rapide de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territo ire centrafricain; – Aider les institutions publiques centra fricaines, notamment au moyen d’une assistance technique, à se donner les m oyens de leur mission administrative première et d’assurer des servic es de base à la population; d) Appui à la stabilisation de la sécurité : – Concourir à la stabilisation de la sécu rité en fournissant des conseils et une assistance technique en matière de gouver nance et de réforme du secteur de la sécurité, d’état de droit (y compris la police, la justice et le système pénitentiaire), de programmes de désarm ement, démobilisation et réintégration des combattants, y compris tous les enfants associés à des forces et groupes armés – programmes assortis d’un volet rapatriement en ce qui concerne les combattants étrangers – et la lutte an timines, notamment la neutralisation des restes explosifs de guerre; – Arrêter, en collaboration avec les autorités de transitio n et en consultation avec la MISCA et les forces françaises, une stratégie générale de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatrieme nt, et concourir à sa mise en œuvre, y compris en apportant une assistance technique et en coordonnant l’appui prêté par les acteurs régionaux et internationaux; S/RES/2134 (2014) 5/12 14-21895 e) Promotion et protection des droits de l’homme : – Constater les violations du droit inte rnational humanitaire et les atteintes et violations des droits de l’homme co mmises sur l’ensemble du territoire centrafricain, y compris celles qui seraient le fait de l’Armée de résistance du Seigneur, concourir aux enquêtes et faire rapport au Conseil, et aider à en identifier les auteurs et à empêcher la commission de ces violations et d’atteintes; – Constater en particulier les atteintes et violations sur la personne d’enfants et de femmes, y compris toutes les formes de violence sexuelle commises en période de conflit armé, concourir aux enquêtes et faire rapport au Conseil, notamment en déployant des conseillers pour la protection des enfants et des femmes; – Concourir à renforcer, notamment grâce à une assistance technique, les capacités de l’appareil judiciaire du pays, y compris les mécanismes de justice transitionnelle, et des institutions natio nales de défense des droits de l’homme, et contribuer aux efforts de réconciliation nationale, en se coordonnant avec la Commission d’enquête internationale et l’Experte indépendante, selon qu’il conviendra; f) Coopération avec le Comité et le Groupe d’experts créés en application des paragraphes 57 et 59 de la résolution 2127 (2013) : – Aider, dans la limite de ses capacités, le Comité créé par le paragraphe 57 de la résolution 2127 (2013) et le Groupe d’experts créé par la même résolution, notamment en communiquant les renseignements utiles à l’exécution du mandat du Comité et du Groupe d’experts; g) Coordination de l’action des acteurs internationaux : – Assurer la coordination de l’action de s acteurs internationaux qui concourent à l’exécution des tâches susmentionnées; 3. Prie le Secrétaire général de re nforcer d’urgence le BINUCA et d’accroître considérablement les ressources et l’expertise dont il est doté, afin de lui permettre de s’acquitter pleinement et rapide ment de tous les aspects de son mandat, tel qu’il résulte du paragraphe 2 de la prés ente résolution, et lui donner les moyens de coordonner l’action des acteurs internati onaux dans les domaines relevant de son mandat, et à cet égard prie également le Secrétaire général de présenter aux organes compétents, dans les meilleurs délais, des propositions et prévisions de dépenses; 4. Rappelle que les autorités de transition doivent rétablir l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire centrafricain et souligne dans ce contexte qu’il importe que le BINUCA élargisse sa présence dans les provinces; 5. Souligne combien il importe que le BINUCA travaille en étroite collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies et la Commission de consolidation de la paix; 6. Se félicite du déploiement, le 1er janvier 2014, d’un premier contingent de l’unité de gardes en provenance du Royaume du Maroc et prie instamment le Secrétaire général d’accélérer les préparatifs afin que l’unité de gardes puisse se déployer dans son intégralité dans les meilleurs délais; S/RES/2134 (2014) 14-21895 6/12 7. Souligne qu’il importe que le BINUCA s’emploie d’urgence à préparer comme il se doit la tenue des élections avec les autorités de transition et l’Autorité nationale des élections; 8. Souligne combien il importe que les autorités de transition arrêtent, avec le concours du BINUCA, une stratégie géné rale de désarmement, démobilisation et réintégration des combattants, y compris tous les enfants associés à des forces et groupes armés, assortie d’un volet rapatrieme nt en faveur des combattants étrangers, en consultation avec la MISCA et les forces françaises, et prie de nouveau le Secrétaire général de lui faire, dans le ra pport qu’il doit lui présenter le 5 mars 2014 au plus tard, des propositions détaillée s concernant l’appui que l’ONU pourrait apporter; 9. Prie les autorités de transition, aidé es en cela par le BINUCA et les partenaires internationaux, de s’attaquer au transfer t illicite, à l’accumulation déstabilisante et au détournement d’armes légères et de petit calibre en République centrafricaine, et d’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’ar mes légères et de petit calibre, ainsi que la collecte ou la destruction des stocks excédentaires et des armes et munitions saisies, non marquées ou détenues illicitement, et souligne à quel poi nt il importe d’intégrer ces éléments à la réforme du secteur de la sécurité et aux programmes de désarmement, démobilisation et réintégration, et rapatriement; 10. Souligne qu’il faut déployer d’urgence, en plus grand nombre dans le pays tout entier, des spécialistes des droits de l’homme relevant du BINUCA afin de permettre à celui-ci de s’acquitter pleine ment du mandat qui lui a été confié de constater les violations du droit interna tional humanitaire et les atteintes et violations des droits de l’homme commises sur l’ensemble du territoire centrafricain, concourir aux enquêtes et fa ire rapport au Conseil, ainsi qu’un nombre adéquat de conseillers pour la protection des enfants et des femmes, comme prescrit au paragraphe 10 de la résolution 2121 (2013) ; 11. Rappelle que le BINUCA doit faciliter l’ acheminement en toute sécurité de l’aide humanitaire sous la directi on de civils, conformément aux principes directeurs des Nations Unies régissant l’ai de humanitaire, et ce, en coordination avec tous les acteurs de l’aide humanitaire; 12. Souligne qu’il faut mettre sur pied immédiatement les mécanismes de coordination nécessaires entre le BINUCA , la MISCA et l’opération de l’Union européenne en République centrafricaine; 13. Entend suivre de près l’application des dispositions ci-dessus et prie le Secrétaire général de le tenir informé; Processus politique 14. Souligne son soutien à l’Accord de Libreville du 11 janvier 2013, à la Déclaration de N’Djamena du 18 avril 2013, à l’Appel de Brazzaville du 3 mai 2013, à la Charte de la transition et à la déclaration adoptée par le Groupe de contact international pour la République centrafricaine à sa troisième réunion, tenue à Bangui le 8 novembre 2013; 15. Se félicite de la nomination par le Cons eil national de transition, le 20 janvier 2014, de Catherine Samba-Panza aux fonctions de Chef de l’État de S/RES/2134 (2014) 7/12 14-21895 transition et de la nomination d’André N zapayeke à celles de Pr emier Ministre de transition, ainsi que de la formation d’un gouvernement de transition; 16. Exhorte les autorités de transition à continuer d’œuvrer en faveur de la stabilisation, de la réconcilia tion nationale et de l’unité; 17. Se réjouit de la mise en place de l’Auto rité nationale des élections le 16 décembre 2013, et souligne combien il im porte que les autorités de transition, avec le concours du BINUCA, organisent des élections libres et régulières, en pourvoyant notamment à la participation des femmes, dès que possible et au plus tard en février 2015 et, si possible, dans le courant du deuxième semestre de 2014; 18. Rappelle que les autorités de transitio n se sont engagées à prendre rapidement des mesures concrètes, not amment à mettre en place un cadre de conciliation avant le 24 février 2014, pour organiser un dialogue national pacifique et sans exclusive, le but étant de promou voir la réconciliation, et les exhorte à agir rapidement en ce sens, en étro ite coordination avec le BINUCA; Droits de l’homme et accès de l’aide humanitaire 19. Se félicite de la création le 22 janvier 2014 de la Commission d’enquête internationale, qui a pour mission d’enquêter sans délai sur les violations du droit international humanitaire et du droit intern ational des droits de l’homme et les atteintes aux droits de l’homme qui auraient été commises en République centrafricaine par les parties depuis le 1 er janvier 2013, demande à toutes les parties de prêter toute leur coopération à cette commission, et engage le BINUCA à coopérer selon qu’il convient avec l’Experte indépendante du Conseil des droits de l’homme et la Commission d’ enquête internationale; 20. Demande au BINUCA d’apporter son concours aux autorités de transition, en coordination avec la MISCA, pour préserver l’état des lieux où les faits ont été commis et conserver tous él éments de preuve dans la perspective d’enquêtes futures; 21. Réaffirme que tous les auteurs de ces violations et atteintes doivent être traduits en justice et que certains des ac tes commis sont de na ture à constituer des crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, auquel la République centrafricaine est partie, et rappelle les déclarations faites par la Procureure de la Cour les 7 août et 9 décembre 2013; 22. Demande à toutes les parties au conflit armé qui sévit en République centrafricaine, y compris les anciens éléments de la Séléka et les éléments « antibalaka », d’interdire expressément toutes violations et exactions sur la personne d’enfants, en contravention du droit international (r ecrutement, emploi, viol et violence sexuelle, meurtre et mutila tion, enlèvements et attaques contre des écoles et des hôpitaux), et demande également aux autorités de transition de prendre des engagements précis, et de les resp ecter, pour que, lorsqu’il est fait état d’exactions, des enquêtes soient ouvertes dans les meilleurs délais afin d’amener les auteurs à répondre de leurs actes, et de veiller à ce que les responsables de ces violations et exactions ne puissent pas tr availler dans le secteur de la sécurité; 23. Exige de nouveau de toutes les parties qu’e lles protègent et traitent comme des victimes les enfants qui ont été libérés ou séparés des forces armées et des groupes armés, et souligne qu’une atten tion particulière doit être apportée à la S/RES/2134 (2014) 14-21895 8/12 protection, à la libération et à la réintégr ation de tous les enfants associés à des forces et des groupes armés; 24. Demande à toutes les parties au conflit armé qui sévit en République centrafricaine, y compris les anciens éléments de la Séléka et les éléments « antibalaka », d’interdire expressément toute violence sexuelle et sexiste, et demande également aux autorités de transition de prendre des engagements précis, et de les respecter, pour que, lorsqu’il est fa it état de violences, des enquêtes soient ouvertes dans les meilleurs délais afin que les auteurs soient amenés à répondre de leurs actes, conformément aux résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013) , et de permettre aux victimes de violences sexuelles d’accéder immédiatement aux services disponibles; 25. Demande de nouveau à toutes les parties au conflit armé qui sévit en République centrafricaine de collaborer avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit; 26. Exige des autorités de transition ainsi que de toutes les milices et parties au conflit, en particulier les anciens él éments de la Séléka et les éléments « antibalaka », qu’elles ménagent aux organisations humanitaires et à leur personnel l’accès sans délai, sûr et sans entrave aux zones où se trouvent les populations dans le besoin, afin qu’ils puissent leur apporter rapidement l’aide humanitaire nécessaire, dans le respect des principes directeurs des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire que sont notamment la neutralité, l’impartialité, l’humanité et l’indépendance; 27. Se déclare vivement préoccupé par l’augmentation du nombre des personnes déplacées par les violences, souligne qu’il est nécessaire de pourvoir aux besoins essentiels de ces populations, et notamment de leur fournir de l’eau, des vivres et des abris, et salue l’action menée par les organi smes humanitaires et les partenaires des Nations Unies pour apporter un appui urgent et coordonné aux populations dans le besoin en République centrafricaine, tout en étant conscient qu’il est nécessaire de renforcer l’assist ance pour faire face à l’accroissement des besoins; 28. Demande aux États Membres de répondre rapidement aux appels humanitaires des Nations Unies destinés à faire face aux besoins urgents et croissants des populations qui se trouvent en République centrafricaine et à ceux des réfugiés qui se sont enfuis dans les pays voisins, et encourage à cet égard les organisations humanitaires et les partenaires des Nations Unies à mettre en œuvre sans délai leurs projets humanitaires; 29. Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide ce qui suit : Sanctions 30. Décide que tous les États Membres do ivent, pour une période initiale d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le pa ssage en transit sur leur territoire des individus désignés par le Comité créé au paragraphe 57 de sa résolution S/RES/2134 (2014) 9/12 14-21895 2127 (2013) , étant entendu que rien dans les dispositions du présent paragraphe n’oblige un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux; 31. Décide également que les mesures imposées par le paragraphe 30 ci-dessus ne s’appliquent pa s dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, que le voyag e se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l’entrée ou le passage en transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, qu’une dérogation serait dans l’intérêt de la paix et de la réconciliatio n nationale en République centrafricaine et de la stabilité régionale; 32. Décide en outre que tous les États Membres doivent, pour une période initiale d’un an à compter de l’adopti on de la présente résolution, geler immédiatement les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui sont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des individus ou entités désignés pa r le Comité créé au paragraphe 57 de la résolution 2127 (2013) , ou de tout individu ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de ceux-ci, ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide en outre que tous les États Membres doive nt veiller à empêcher que leurs nationaux ou aucune personne ou entité se tr ouvant sur leur territoire ne mettent à la disposition de ces individus ou entités auc uns fonds, avoirs financiers ou ressources économiques, ou n’en permettent l’utilisation à leur profit; 33. Décide que les mesures prévues au paragraphe 32 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments et soins médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution, ou exclusivement pour le règlement d’honoraires d’un montant raisonnable et le remboursement de dépenses engagées dans le cadre de services juridiques, conformément à la législat ion nationale, ou des frais ou commissions liés, conformément à la législation nationa le, au maintien en dépôt de fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, après que lesdits États Membres ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres a voirs financiers ou ressources économiques, et en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que l’État ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; c) Qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolu tion, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décisi on judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas un individu ou une entité désigné par le Comité et que le privilège ou la S/RES/2134 (2014) 14-21895 10/12 décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés; 34. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 32 ci-dessus des intérêts et autres rémunérations acquis par ces comptes ou des paiements effectués au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements rest eront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 35. Décide que les mesures prévues au paragraphe 32 ci-dessus n’interdisent pas à toute personne ou entité désignée d’ effectuer des paiements au titre d’un contrat passé avant l’inscription de cette personne ou entité sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visé e au paragraphe 32 ci-dessus, et que ces États ont signifié au Comité leur inte ntion d’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendr ait, le déblocage à cette fin de fonds, avoirs financiers et ressources écono miques, dix jours ouvrables avant cette autorisation; 36. Décide également que les mesures prévues aux paragraphes 30 et 32 s’appliquent aux individus et entités que le Comité aura désignés comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République ce ntrafricaine, notamment à des actes qui mettent en péril ou violent les accords de transition, qui menacent ou entravent la transition politique, y compris la transition vers des élections démocratiques libres et régulières, ou qui alimentent les violences; 37. Décide en outre , à cet égard, que les mesures prévues aux paragraphes 30 et 32 s’appliquent également aux individus et entités que le Comité aura désignés comme : a) Agissant en violation de l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) , ont directement ou indirectement fourni, vendu ou transféré à des groupes armés ou à des ré seaux criminels opérant en République centrafricaine des armes ou du matériel connexe, ou des conseils techniques, une formation ou une assistance, y compris un financement ou une assistance financière, en lien avec les activités violentes, ou en ont été les destinataires; b) Préparant, donnant l’ordre de commettre ou commettant, en République centrafricaine, des actes qui violent le dro it international des dr oits de l’homme ou le droit international humanitaire, ou qui constituent des atrocités ou des atteintes aux droits de l’homme ou des violations (violences sexuelles ou sexistes, attaques dirigées contre les civils, attentats à mo tivation ethnique ou religieuse, attentats contre les écoles et les hôpitaux, enlèvements, déplacements forcés); c) Recrutant ou utilisant des enfant s dans le conflit armé en République centrafricaine, en violation du droit international; d) Apportant un appui aux groupes armés ou aux réseaux criminels par l’exploitation illégale des re ssources naturelles (diamants, faune et produits provenant des espèces sauvages) de la République centrafricaine; S/RES/2134 (2014) 11/12 14-21895 e) Faisant obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée à la République centrafricaine, à l’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays; f) Préparant, donnant l’ordre de commettre, finançant ou commettant des attaques contre les missions de l’ONU ou les présences internationales de sécurité, notamment le BINUCA, la MISCA, l’opération de l’Union européenne et les autres forces qui les soutiennent; g) Dirigeant une entité désignée par le Comité en application du présent paragraphe ou du paragraphe 36 de la prés ente résolution, lui apportant un soutien ou agissant en son nom, pour son compte ou sur ses instructions; 38. Se déclare gravement préoccupé par les informations selon lesquelles certaines personnalités politiques de la Ré publique centrafricaine ont prêté leur appui et donné des instructions aux groupes antibakala et Séléka se préparant à commettre des violences et de graves viola tions des droits de l’homme contre la population civile de la République centrafricaine, exige que ces personnalités, ainsi que toutes les autres concernées, mettent immédiatement fin à de telles activités et charge le Comité d’envisager de désigner d’urgence ces personnalités pour qu’elles fassent l’objet de sanctions ciblées si e lles se livrent à toute activité visée aux paragraphes 36 et 37 de la présente résolution; 39. Prie instamment les personnalités politiques de la République centrafricaine – y compris les hauts res ponsables des administrations Bozizé et Djotodia précédentes, notamment Francois Bozizé et Noureddine Adam – de demander à leurs partisans de mettre fin à toute attaque contre des civils; 40. Décide de reconduire, pour une période d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) ainsi que les mesures prévues au paragraphe 55 et décide également que les mesures mises en place par le paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) ne s’appliqueront pas aux fournitures destinées exclusivement à être utilisées par l’opération de l’Union européenne ou à l’appuyer; 41. Décide également que le mandat du Comité s’étend aux mesures imposées par la présente résolution et que le Groupe d’experts créé en application du paragraphe 59 de la résolution 2127 (2013), dont le mandat est prorogé pour une période d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, devra s’acquitter de la tâche supplémentaire consistant à aider le Comité en lui fournissant des renseignements sur les individus et entités désignés ainsi que sur les individus et entités susceptibles de remplir les critères de désignati on énoncés aux paragraphes 36 et 37 ci-dessus, notamment en communiquant au Comité ces renseignements à mesure qu’ils deviennent disponibles, et à inclure dans ses rapports écrits les noms des individus et entités à inscrire, les inform ations permettant de les identifier et tous les éléments tendant à montrer que les critères de désignation susmentionnés sont réunis; 42. Demande à tous les États Membres de faire rapport au Comité, dans les quatre-vingt-dix jours de l’adoption de la pr ésente résolution, sur les mesures qu’ils auront prises en vue de donner suite efficacement au paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la présente résolution; S/RES/2134 (2014) 14-21895 12/12 Mandat de l’opération de l’Union européenne en République centrafricaine 43. Autorise l’Union européenne à déployer une opération en République centrafricaine, selon les termes de la lettre de la Haute Représentante de l’Union européenne datée du 21 janvier 2014 ( S/2014/45 , annexe); 44. Autorise l’opération de l’Union europée nne à prendre toutes les mesures nécessaires, dans la limite de ses capacité s et dans ses zones de déploiement, dès son déploiement initial et pendant une période de six mois à compter de la date à laquelle elle aura déclaré être pleinement opérationnelle; 45. Prie l’Union européenne de faire rapport au Conseil sur l’exécution de ce mandat en République centrafricaine et de coordonner ses rapports avec ceux de l’Union africaine, visés au paragraphe 32 de la résolution 2127 (2013) ; 46. Prie les États Membres, notamment les pays voisins de la République centrafricaine, de prendre les mesures qui s’imposent pour appuyer l’action de l’Union européenne, notamment en facilitant le transfert sans obstacle ni retard vers la République centrafricaine de la totalité du personnel, du matériel, des fournitures, des réserves et des biens divers, y compris les véhicules et les pièces détachées, destinés à l’opération de l’Union européenne; 47. Invite les autorités de transition de la République centrafricaine à conclure dès que possible un accord sur le statut des forces en vue de l’établissement de l’opération de l’Union européenne; 48. Souligne que toutes les forces milita ires présentes en République centrafricaine doivent agir, dans l’exécution de leur mandat, en respectant pleinement la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité de la République centrafricaine ainsi que les dispositions applicables du droit international humanitaire, du droit international des dro its de l’homme et du droit international des réfugiés, et rappelle que la formation est importante à cet égard; 49. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de la mise en œuvre du mandat du BINUCA tous les quatre-vingt-dix jours après l’adoption de la présente résolution; 50. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2135 (2014)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2135(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2135 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2014 14-22175 (F) *1422175* Résolution 2135 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7106e séance, le 30 janvier 2014 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l’opération des Nations Unies à Chypre en date du 30 décembre 2013 ( S/2013/781 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Forc e des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au-delà du 31 janvier 2014, Notant également que le Secrétaire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport sur la question, se faisant l’écho de la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’est aux Chypriotes eux- mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Saluant tout ce qui a été fait à ce jour pour relancer les pourparlers, déplorant que les négociations officielles n’aient touj ours pas repris et engageant les parties à se mettre d’accord dès que possible sur la marche à suivre pour aller concrètement de l’avant, Rappelant combien il importe à la communaut é internationale que toutes les parties participent pleinement aux négocia tions, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que le passage à une phase plus active des négociations n’a pas encore abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, engageant les parties à reprendre les négociations de fond sur les questions essentielles et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Se félicitant des efforts qu’a faits le Secrétai re général lors de ses rencontres avec les deux dirigeants, le 31 octobre 20 11 et le 23 janvier 2012, pour favoriser les progrès, et lui exprimant son soutien sans faille, Notant qu’il importe de progresser dans l’ examen de mesures de confiance militaires et dans les écha nges s’y rapportant, et demandant que davantage soit fait S/RES/2135 (2014) 14-22175 2/4 pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parvenir à un accord sur de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à contribuer à nourrir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement les avantages d’un règlement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum éventuel, en leur expliquant qu’il importe de faire preuve à cette fin de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Estimant que porter atteinte à la crédibilité de l’ONU compromet le processus de paix lui-même, Soulignant l’importance du rôle d’accompagnement que jouent la communauté internationale et, en particulier, les pa rties intéressées, en prenant des mesures concrètes en vue d’encourager les dirigean ts chypriotes grecs et chypriotes turcs à tirer pleinement parti des possibilités qui s’offrent actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que l’ét at de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître les tens ions, de remettre en question les progrès accomplis ou d’entamer la bonne volonté sur l’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide-mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le démi nage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de poser à Chypre, et plaidant pour qu’un accord soit rapidement trouvé pour faciliter la reprise des opérations de déminage des champs de mines restants, Soulignant l’importance des activités du Com ité des personnes disparues, préconisant vivement qu’accès lui soit donné à toutes les zones pour qu’il puisse accomplir ses tâches et convaincu que cela favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les associations de femmes, est e ssentielle au processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle décisif dans les processus de paix, se félicitant des efforts déployés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, S/RES/2135 (2014) 3/4 14-22175 Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérati ons de maintien de la paix, Se félicitant que le Secrétaire général entende suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité et l’efficience, notamment d’examiner au besoin celle de la Force, et notant qu’il importe, en prévision du règlement, de préparer des plans d’acti on assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements qu’il pourrait être opportun d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Se félicitant aussi des efforts que continuent de déployer Alexander Downer, Conseiller spécial du Secrétaire général chargé d’aider les parties à mener des négociations véritables en vue de parv enir à un règlement global, et Lisa Buttenheim, Représentante spéciale du Secrétaire général, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Prend acte des progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables, mais note qu’ils ne suffisent pas et n’ont pas encore débouché sur un règlement global et durable, et exhorte les parties à poursuivre leurs échanges pour avancer de façon décisive sur les questions essentielles; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général ( S/2013/781 ); 3. Rappelle sa résolution 2026 (2011) et demande aux deux dirigeants : a) De redoubler d’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général de s négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les convergences et sur la voie à suivre, et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il conviendra; 4. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures seront arrêtées d’ un commun accord et mises en œuvre, y compris des mesures de confiance militair es et l’ouverture de nouveaux points de passage; 5. Se félicite de tous les efforts consentis pour donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues et demande à toutes les parties d’assurer au Comité une liberté d’accès totale; S/RES/2135 (2014) 14-22175 4/4 6. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 7. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’ en proroger le mandat jusqu’au 31 juillet 2014; 8. Demande aux deux parties de continuer à tenir d’urgence, dans le respect du mandat de la Force, des consultations av ec celle-ci sur la déma rcation de la zone tampon et sur l’aide-mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter la destruct ion des mines qui s’y trouvent encore, et exhorte les deux parties à étendre les opérations de déminage au-delà de la zone tampon; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris de l’état d’ avancement des plans d’action devant être élaborés en prévision du règlement, au plus tard le 10 juillet 2014, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts que déploie la Force pour donner effet à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et pour veiller à ce que son pers onnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cette fin et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, not amment d’organiser des séances de sensibilisation préalables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leur s contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2136 (2014)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2136(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2136 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2014 14-22187 (F) *1422187* Résolution 2136 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7107e séance, le 30 janvier 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et le s déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Républiq ue démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non-ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Soulignant que c’est au Gouvernement de la République démocratique du Congo qu’il incombe au premier chef d’assure r la sécurité sur son territoire et de protéger les civils, dans le respect de l’ét at de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Prenant note du rapport intermédiaire ( S/2013/433 ) et du rapport final (S/2014/42 ) du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo (ci-après dénommé le « Groupe d’ex perts ») créé par la résolution 1771 (2007) et reconduit par les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) et 2078 (2012) , ainsi que des recommandations qui y figurent, Saluant la déclaration constatant la fin du Mouvement du 23 mars (M23), la déclaration correspondante du Gouvernement de la République démocratique du Congo, et la signature à Nairobi le 12 décembre 2013 des documents mettant fin aux pourparlers de Kampala, facilités par l’ Ouganda exerçant la présidence de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, et soulignant qu’il importe de s’assurer que le M23 ne se reforme pas et ne reprenne pas ses activités militaires, conformément aux déclarations de Nairobi et à ses propres résolutions sur la question, Se déclarant de nouveau profondément préoccupé par l’insécurité et la crise humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo résultant des activités militaires de groupe s armés nationaux et étrangers, soulignant combien il importe de neutraliser tous les groupes ar més, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces démocratiques alliées (ADF), l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), et dive rs groupes maï-maï, conformément à la résolution 2098 (2013) , S/RES/2136 (2014) 14-22187 2/8 Renouvelant sa ferme condamnation de tout appui intérieur ou extérieur apporté aux groupes armés opérant dans la région, en particulier l’appui militaire, logistique et financier, Condamnant les mouvements illicites d’armes tant à l’intérieur qu’à destination de la République démocrati que du Congo en violation des résolutions 1533 (2004) , 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) et 2078 (2012) , et se déclarant déterminé à continuer de surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures édictées par ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, Sachant à cet égard que l’embargo sur les ar mes qu’il a lui-même imposé joue un rôle déterminant dans la lutte contre le tr ansfert illicite d’armes légères et de petit calibre en République démocratique du Congo et concourt de façon non négligeable à la consolidation de la paix au sortir du conflit, au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des combattants, et à la réforme du secteur de la sécurité, Rappelant le lien entre l’exploitation illéga le des ressources naturelles, y compris le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et le trafic d’armes, qui est l’un des principaux facteurs venant alimenter et exacerber les conflits dans la région des Grands Lacs en Afrique, et préconisant la poursuite de l’action mené e à l’échelle régional e par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les gouvernements intéressés pour lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, et soulignant à cet égard l’importance que revêtent la coopér ation régionale et un approfondissement de l’intégration économique tenant tout partic ulièrement compte de l’exploitation des ressources naturelles, Constatant avec une vive inquiétude la persistance des atteintes graves aux droits de l’homme et des violations du droit international humanitaire commises à l’encontre de civils dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris les exécutions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi généralisés d’enfants auxquels se livrent des groupes armés, Notant en s’en préoccupant vivement les informations et allégations faisant état de la persistance des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par le s Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), dont certaines restent impunies, Prenant acte avec une profonde préoccupation des informations faisant état d’une collaboration entre les FARDC et les FDLR au niveau local, rappelant que les FDLR sont un groupe soumis à des sanctions imposées par l’ONU dont les dirigeants et les membres comprennent de s auteurs du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi au Rwanda, au cours duquel des Hutu et d’autres personnes qui se sont opposées au génocide ont également été tués, et qui continuent de promouvoir et de commettre des tueries fondées sur de s facteurs ethniques et d’autres massacres au Rwanda et en République démocratique du Congo, et soulignant combien il importe de mettre fin une fois pour toutes à cette menace, Demandant que toutes les personnes responsables de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits, y compris d’actes de violence ou de sévices sur la personne d’enfants et d’actes de violence sexuelle et sexiste, so ient appréhendées rapidement, traduites en justice et répondent de ces actes, S/RES/2136 (2014) 3/8 14-22187 Se félicitant des efforts déployés par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, la Communauté du développement de l’Afrique australe (SADC) et l’Union africaine pour rétablir la paix et la s écurité dans l’est de la République démocratique du Congo, Se félicitant également de la signature à Addis-Abeba, le 24 février 2013, de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région (« l’Accord-cadre »), et de la nomination de l’Envoyée spéciale Mary Robinson, et réaffirmant que tous les signataires doivent honorer promptement, intégralement et de bonne foi les engagements qu’ils ont souscrits, Prenant acte de la déclaration publiée à l’issue du sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Conférence interna tionale sur la région des Grands Lacs relative à la promotion de la paix, de la s écurité, de la stabilité et du développement dans la région, tenue à Luanda le 15 janvier 2014, Rappelant toutes ses résolutions ayant trait aux femmes et à la paix et à la sécurité, au sort des enfants en temps de co nflit armé et à la protection des civils en période de conflit armé, Demandant à toutes les parties de coopérer pleinement avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), condamnant de nouveau toutes les attaques dirigées contre les soldats de la paix et soulignant que les auteurs de ces attaques doivent être traduits en justice, Considérant que la situation en République démocratique du Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 1er février 2015 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) , réaffirme les dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 de ladite résolution, et décide également que les mesures relatives aux ar mes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) ne s’appliquent ni à la fourniture d’armes et de matériel connexe, ni à la prestation de services d’assistance, de conseil ou de formation à l’usage ou à l’appui exclusifs de la Force régional e d’intervention de l’Union africaine; 2. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures concernant les transpor ts imposées par les paragraphes 6 et 8 de la résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions du paragraphe 7 de ladite résolution; 3. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci- dessus, les mesures financières et les me sures concernant les déplacements imposées par les paragraphes 9 et 11 de la résolution 1807 (2008) , réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de ladite résolution ayant trait aux personnes et entités visées au paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de la résolution 1807 (2008) ayant trait auxdites mesures; 4. Décide que les mesures visées au paragraphe 3 ci-dessus s’appliquent aux personnes et, le cas échéant, aux entités suivantes, désignées par le Comité : a) Les personnes ou entités agissant en violation des mesures prises par les États Membres conformément au paragraphe 1 ci-dessus; S/RES/2136 (2014) 14-22187 4/8 b) Les responsables politiques et m ilitaires des groupes armés étrangers opérant en République démocratique du C ongo qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réin stallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes; c) Les responsables politiques et militaires des milices congolaises, dont celles qui reçoivent un soutien de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstacle à la participati on de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisa tion et de réinsertion; d) Les responsables politiques et militaires opérant en République démocratique du Congo qui recrutent ou emploient des enfants dans les conflits armés en violation du droit international applicable; e) Les personnes ou entités opérant en République démocratique du Congo qui contribuent – en les planifiant, en en donnant l’ordre ou en y participant, aux actes de violence graves dirigés contre des enfants ou des femmes en période de conflit armé, y compris les meurtres et mu tilations, les viols et autres violences sexuelles, enlèvements et déplacements forc és, et les attaques contre des écoles ou des hôpitaux; f) Les personnes ou entités qui font obstacle à l’accès à l’assistance humanitaire ou à sa distribution dans l’est de la République démocratique du Congo; g) Les personnes ou entités qui appuient les groupes armés illégaux dans l’est de la République démocratique du Congo à la faveur du commerce illicite de ressources naturelles, dont l’or, les espèces sauvages et les produits en provenant; h) Les personnes ou entités agissant au nom ou sur instruction d’une personne ou d’une entité désignée ou agissant au nom ou sur instruction d’une entité appartenant à une personne désignée ou sous son contrôle; i) Les personnes ou entités qui planifie nt, dirigent ou facilitent des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO ou participent à de telles attaques; j) Les personnes ou entités qui fournissent à toute personne ou entité désignée, directement ou pour la soutenir, un quelconque appui financier, matériel ou technologique ou des biens ou services; 5. Prie le Secrétaire général de proroge r, pour une période prenant fin le 1er février 2015, le mandat du Groupe d’experts créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit par des résolutions ultérieures, prie le Groupe d’experts de s’acquitter de son mandat tel qu’énoncé au paragraphe 18 de la résolution 1807 (2008) et élargi aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1857 (2008) et de lui présenter par écrit, par l’intermédiaire du Comité, un rapport à mi-parcours d’ici au 28 juin 2014 et un rapport final avant le 16 janvier 2015, salue la pratique consistant, pour le Groupe d’experts, à lui adresser au besoin de nouvelles mises à jour, et prie en outre celui-ci de lui présenter, aprè s discussion avec le Comité, son rapport final à l’expiration de son mandat; 6. Condamne fermement tous les groupes armés opérant dans la région et les violations du droit international human itaire et d’autres normes applicables du droit international, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qu’ils commettent, notamment les attaques contre la population civile, les soldats de la paix de la MONUSCO et le personnel humanitaire, les exécutions sommaires, les violences S/RES/2136 (2014) 5/8 14-22187 sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi généralisés d’enfants, et réaffirme que les auteurs de tels actes devront en répondre; 7. Exige que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces alliées démocratiques (ADF), l’Ar mée de résistance du Seigneur (LRA) et divers groupes maï-maï mettent immédiatemen t fin à toutes formes de violence et autres activités déstabilisatrices et que leurs membres soient démobilisés immédiatement et de faço n permanente, déposent les armes et démobilisent les enfants enrôlés dans leurs rangs; 8. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, de prendre des mesures concrètes pour qu’aucun appui ne soit apporté sur leur territoire ou à partir de leur territoire, aux groupes armés dans l’est de la République démocratique du Congo, en saluant les progrès constructifs accomplis sur la scène internationale pour ce qui est de faire face aux risques que re présentent les dirigeants de groupes armés dans les diasporas, et demande à tous les États de prendre, le cas échéant, des mesures contre les dirigeants des FDLR et d’autres groupes armés qui résident dans leurs pays; 9. Exige que le Gouvernement congolais, comme il s’y est engagé dans les déclarations de Nairobi du 12 décembre 2013, accélère la mise en œuvre de son programme de désarmement, de démobilisati on et de réintégration, en coordination avec l’Organisation des Nations Unies, les organisations interna tionales et les pays voisins où des ex-combattants du M23 ont trouvé refuge, prie, à cet égard, l’Organisation des Nations Unies et les orga nisations internationales, conformément aux déclarations de Nairobi et aux engageme nts pris au titre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la c oopération, d’œuvrer de concert avec les États voisins pour remédier d’urgence au problème des ex-combattants du M23 implantés sur leur territoire, et souligne qu’il importe de veiller à ce qu e le M23 ne se reforme pas et ne reprenne pas ses activités militaires, c onformément aux déclarations de Nairobi et à ses propres résolutions sur la question; 10. Se félicite des progrès accomplis à ce jour par le Gouvernement congolais pour mettre fin à l’emploi d’en fants en temps de conflit armé et l’engage vivement à honorer les engagements qu’il a pris dans le plan d’ action, signé av ec l’ONU, qui énonce les mesures concrètes et assorties de délais à prendre pour relâcher et réintégrer les enfants associ és aux forces armées congolaises et prévenir de nouveaux recrutements et pour protéger les filles et les garçons de la violence sexuelle; 11. Souligne qu’il importe que le Gouvernement congolais s’emploie activement à poursuivre les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le pays et que la coopération à l’échelon régional s’impose dans ce domaine, notamment celle que le Gouvernement entretient avec la Cour pénale internationale, engage la MONUSCO à user de ses pouvoirs actuels pour aider le Gouvernement à cette fin et demande à tous les signataires de l’Accord- cadre de continuer à tenir leurs engagements et à coopérer pleinement les uns avec les autres et avec le Gouvernement congolais et la MONUSCO pour ce faire; 12. Rappelle qu’il ne saurait y avoir d’impunité pour les responsables de violations du droit international humanitaire, d’exactions et d’atteintes aux droits de l’homme commises en République démocratique du Congo et dans la région et, à ce propos, engage vivement la République démocratique du Congo, tous les pays de la S/RES/2136 (2014) 14-22187 6/8 région et les autres États Membres de l’ONU concernés à traduire en justice les auteurs de ces actes et à exiger d’eux qu’ils rendent des comptes; 13. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 9 de la résolution 1807 (2008) ne s’appliquent pas dès lors qu’il es t satisfait aux critères énoncés au paragraphe 10 de la résolution 2078 (2012) ; 14. Réaffirme son appui au Mécanisme conjoint de vérification élargi et se félicite de la décision prise par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs d’accorder à la MONUSCO une représentation permanente au sein du Mécanisme; 15. Demande au Gouvernement congolais de renforcer, avec l’aide des partenaires internationaux au besoin et à sa demande, la sécurité, le contrôle comptable et la gestion des stocks d’armes et de munitions, de se pencher d’urgence sur les détournements au profit de groupes ar més qui lui ont été signalés et de mettre en œuvre d’urgence un programme national de marquage des armes, en particulier des armes à feu de l’État, dans le respec t des normes établies par le Protocole de Nairobi et le Centre régional sur les armes légères; 16. Rappelle que la MONUSCO a pour mandat de surveiller la mise en œuvre de l’embargo sur les armes, en coopération avec le Groupe d’experts, et en particulier d’observer et de signaler les mouvements de personnel militaire, d’armes ou de matériel connexe à travers la frontière orientale de la République démocratique du Congo, notamment en utilisant des moyens de surveillance tels que des systèmes aériens sans pilote, de saisir , collecter et détruire les armes ou le matériel connexe dont la présence en République démocratique du Congo est contraire aux mesures imposées par le paragraphe 1 de la résolution 2078 (2012) , conformément au paragraphe 12 c) de la résolution 2098 (2013) ; 17. Prie la MONUSCO d’aider le Comité cr éé par le paragraphe 8 de sa résolution 1533 (2004) et le Groupe d’experts créé par la même résolution, dans la limite de ses capacités, notamment en leur communiquant tout renseignement utile aux fins de l’application du régime de sanctions; 18. Souligne que le renforcement de l’autorité de l’État et de la gouvernance dans l’est de la République démocratique du Congo incombe au premier chef au Gouvernement congolais, qui doit notamment mettre en œuvre une véritable réforme du secteur de la sécurité qui permette une réforme de l’armée, de la police et de la justice et mettre fin à l’impunité des auteur s de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, exhorte le Gouvernement congolais à redoubler d’efforts à cette fin, conformément aux engagements qu’il a pris en vertu de l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération, et l’ encourage à continuer d’œuvrer à remé dier à l’exploitation illégale et à la contrebande des ressources naturelles; 19. Se félicite à cet égard des mesures prises par le Gouvernement congolais pour mettre en œuvre les lignes directrices su r le devoir de diligence concernant la chaîne d’approvisionnement de minerais, définies par le Groupe d’experts et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et invite tous les États à aider la République démocratique du Congo, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les pays de la région à mettre en œuvre ces lignes directrices; S/RES/2136 (2014) 7/8 14-22187 20. Se félicite des mesures prises par les gouvernements de pays de la région, en particulier ceux du Rwanda et de la République démocratique du Congo, pour mettre en œuvre les lignes directrices su r le devoir de diligence, y compris la transposition dans son droit interne du mécanisme de certification régional établi par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, conformément au Guide de l’OCDE sur le devoir de diligence et à la pratique internationale, et demande que le mécanisme de certification soit étendu à d’autres États de la région, conformément aux recommandations figurant dans la Déclaration de Luanda, en date du 15 janvier 2014; 21. Encourage la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à agir au plus vite pour déployer les moyens techniques nécessaires afin d’aider les États Membres à lutter contre l’exploitati on illégale des ressour ces naturelles, et l’engage aussi à prendre des mesures immédiates pour appliquer toutes les dispositions du processus de certification des minerais; 22. Engage tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de faire connaître les lignes dire ctrices sur le principe de précaution établies par le Groupe d’experts, et de poursuivre leurs efforts pour mettre fin au trafic de minerais, en particulier d’or, dans le cadr e plus global de l’action tendant à enrayer la poursuite du financement des groupes armés et des réseaux criminels opérant au sein des forces armées de la République démocratique du Congo; 23. Réaffirme les dispositions des paragraphes 6 à 13 de sa résolution 1952 (2010) et prie le Groupe d’experts de continuer à étudier l’impact du principe de précaution; 24. Réaffirme également les dispositions des paragraphes 7 à 9 de sa résolution 2021 (2011) et engage à nouveau la République démocratique du Congo et les États de la région des Grands Lacs à exiger de leurs autorités douanières qu’elles renforcent le contrôle à l’export ation et à l’importation de minerais en provenance de la République démocratique du Congo et à coopérer au niveau régional en vue d’enquêter sur les résea ux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’exploitation illégale de ressources naturelles, notamment le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, et de les combattre; 25. Rappelle que la MONUSCO a pour mand at d’aider les autorités congolaises à s’acquitter des engagements qu ’elles ont souscrits dans l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération, conformément à la résolution 2098 (2013) , et note que la MONUSCO a un rôle à j ouer pour empêcher que tout appui soit apporté à des groupes armés, en particulier grâce à des activités illicites dont l’exploitation et le commerce de ressources naturelles, no tamment en effectuant des contrôles inopinés et des visites périodiques sur les sites miniers, les itinéraires commerciaux et les marchés, dans le voisinage des cinq comptoirs pilotes; 26. Exprime son plein appui au Groupe d’experts du Comité 1533, préconise une coopération accrue entre tous les État s, en particulier ceux de la région, la MONUSCO et le Groupe d’experts, encourage en outre toutes les parties et tous les États à faire en sorte que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou de leur contrôle coopèrent avec le Groupe d’experts, et exige de nouveau de toutes les parties et de tous les États qu’ils garantisse nt la sécurité de ses membres et de son personnel d’appui, et de toutes les parties et de tous les États, notamment de la République démocratique du Congo et des pays de la région, qu’ils donnent S/RES/2136 (2014) 14-22187 8/8 immédiatement au Groupe d’experts accès en toute liberté, en particulier à tels personnes, documents et lieux qu’il estimer ait susceptibles de présenter quelque intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 27. Demande au Groupe d’experts de coopérer activement avec les autres groupes d’experts compétents, en particulier celui de la Côte d’Ivoire, reconduit en vertu du paragraphe 13 de sa résolution 1980 (2011) , pour ce qui est des ressources naturelles, ainsi que celui de la Somalie, reconduit en vertu du paragraphe 27 de sa résolution 2111 (2013) en ce qui concerne les activités des Forces démocratiques alliées (ADF) et des Chabab; 28. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées en application du paragraphe 3 de la présente résolution, de rendre régulièrement compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour applique r les mesures résultant des paragraphes 1, 2 et 3 et recommandées au paragraphe 8 de la résolution 1952 (2010) ; 29. Décide de réexaminer, le moment venu, et au plus tard le 1er février 2015, les mesures édictées dans la présente réso lution, afin de les adapter, selon qu’il conviendra, en fonction de l’état de sécu rité en République démocratique du Congo, en particulier de l’avancement de la ré forme du secteur de la sécurité, y compris l’intégration des forces armées et la ré forme de la Police nationale, ainsi que du désarmement, de la démobilisation, du rapa triement, de la réinstallation et de la réintégration, selon qu’il conviendra, de s groupes armés congolais et étrangers, l’accent étant mis en particulier sur les enfants qui en font partie; 30. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2137 (2014)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2137(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2137 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 13 février 2014 14-23559 (F) *1423559* Résolution 2137 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7110e séance, le 13 février 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur le Burundi, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Se félicitant des progrès que ne cesse de réaliser le Burundi sur la voie de la paix, de la stabilité et du développement et soulignant que le système des Nations Unies et la communauté internationale, y compris les institutions financières internationales et les partenaires de développement du Burundi, doivent continuer d’appuyer la consolidation de la paix au Burundi et le développement à long terme de ce pays, Saluant la contribution que le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) et le système des Nations Unies continuent d’ apporter à la paix, à la sécurité et au développement du pays, Se félicitant de l’organisation par le BNUB et le système des Nations Unies, en étroite concertation avec le Gouvernement burundais, de plusieurs ateliers en 2013 dans le but de tirer des enseignements de s élections, et qu’une feuille de route électorale ait été adoptée en mars 2013, et priant le Gouvernement burundais et tous les partis politiques de mettre pleinement en œuvre cette feuille de route et ses recommandations, Encourageant le Gouvernement burundais à s’employer davantage à faire une place à tous les partis politiques, dont ceux de l’opposition extraparlementaire, et à continuer d’améliorer le dialogue entre tous les acteurs, y compris la société civile, afin d’instaurer un climat propice de liberté et d’ouverture dans la perspective des élections de 2015, Rappelant qu’il est nécessaire d’organiser de vastes consultations, ouvertes à tous, dans l’esprit de l’Accord d’Arusha de 2000, et saluant à cet égard la tenue, les 19 et 20 décembre 2013 à Kigobe, de consultations constructives et largement représentatives sur des ques tions relatives à la révi sion de la Constitution, Exprimant sa préoccupation face aux restrictions à la liberté de la presse et à la liberté d’expression, d’association et de réunion des partis politiques d’opposition S/RES/2137 (2014) 14-23559 2/6 et des représentants des médias et des organisations de la société civile, en particulier dans la perspective des élections de 2015, Prenant note des efforts que le Gouvernement burundais déploie pour améliorer la situation des dro its de l’homme dans le pays, demeurant préoccupé par la persistance des violations des droits de l’homme et des atteintes à ces droits, en particulier par les exécutions extrajudiciaires signalées, les mauvais traitements infligés aux détenus et les actes de torture, ainsi que les atteintes aux libertés publiques, notamment les actes d’intimidation, de harcèlement et de violence perpétrés par des organisations de jeunes, et rappelant qu’il ne saurait y avoir d’impunité pour les auteurs de ces violations et atteintes, Soulignant l’importance de la justice transitionnelle pour la réconciliation durable de l’ensemble de la population du Burundi, notant qu’aucun progrès véritable n’a été fait en vue de la créatio n d’une commission Vérité et réconciliation depuis que le Parlement a été saisi d’un projet de loi en ce sens en décembre 2012, comme il ressort du rapport du Secrétaire général, et rappelant , à cet égard, l’engagement pris par le Gouverneme nt burundais de mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle, confor mément aux résultats des consultations nationales de 2009, à la résolution 1606 (2005) et à l’Accord d’Arusha du 28 août 2000, Rappelant que le Burundi est un État partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale depuis 2004 et qu’il s’ est engagé à lutter contre l’impunité des crimes relevant de la compétence de la Cour, et soulignant que la Cour pénale internationale est complémentaire de s juridictions pénales nationales, Soulignant qu’il importe de régler les questions foncières pour asseoir durablement la paix et la sécurité au Burundi, prenant note de la détermination du Gouvernement à remédier à ce problème complexe, et encourageant le Gouvernement burundais et la Commission nationale des terres et autres biens (CNTB) à traiter les plaintes et les litiges en toute impartialité et à envisager le régime foncier dans le cadre plus larg e du développement socioéconomique, sans perdre de vue la nécessité de favoriser la réconciliation et la cohésion nationale, en particulier à l’approche des élections de 2015, Appuyant l’adhésion renouvelée du Burundi à la politique de « tolérance zéro » de la corruption, Saluant la mobilisation constante de la formation Burundi de la Commission de consolidation de la paix, encourageant la poursuite de la coopération constructive établie entre le Gouvernement burundais et la Commission de consolidation de la paix, et se félicitant de la contribution du Fonds pour la consolidation de la paix aux efforts de consolidation de la paix au Burundi, Saluant l’attachement constant du Burundi à l’intégration régionale et à la coopération avec les États voisins, notamment dans le cadre de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (C EPGL), de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et de la Confér ence internationale sur la région des Grands Lacs, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en S/RES/2137 (2014) 3/6 14-23559 période de conflit armé et ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, Ayant examiné le dernier rapport du Secrétaire général sur le Bureau des Nations Unies au Burundi ( S/2014/36) et, en particulier, les conclusions de la Mission d’évaluation stratégique et l’analyse qui y est faite des progrès accomplis et des difficultés restant à surmonter au regard des critères que le Secrétaire général a proposés au Conseil de sécurité en application des résolutions 1959 (2010), 2027 (2011) et 2090 (2013), Ayant également examiné la demande du Gouvernement burundais, en particulier la déclaration que son Minist re des affaires étrangères et de la coopération internationale a faite au Conseil de sécurité le 28 janvier 2014, concernant la transition du BNUB vers une équipe de pa ys des Nations Unies d’ici au 31 décembre 2014, et notant en outre qu’il a demandé qu’une mission d’observation électorale des Nations Unies soit organisée avant, pendant et après les élections de 2015 au Burundi, 1. Proroge jusqu’au 31 décembre 2014 le mandat du BNUB, en lui demandant, conformément aux alinéas a) à d) du paragraphe 3 de la résolution 1959 (2010) et a) et b) du paragraphe 2 de la résolution 2027 (2011) de s’employer en priorité, à appuyer le Gouvernement burundais dans les domaines visés aux alinéas a) à e) du paragraphe 1 de la résolution 2090 (2013); 2. Prie le Secrétaire général de prépar er la transition du BNUB et le transfert des responsabilités appropriées à l’ équipe de pays des Nations Unies d’ici au 31 décembre 2014, et de le tenir informé de l’état d’avancement de ce processus dans le rapport d’étape qu’il lui présentera; 3. Engage le BNUB, le Gouvernement burundais, la Commission de consolidation de la paix et les partenai res bilatéraux et multilatéraux à créer un groupe de direction de la transition chargé de définir les contours du soutien de la communauté internationale au Burundi, en part iculier en ce qui c oncerne le transfert des fonctions actuellement exercées par le Bureau dont la nécessité s’imposerait après son retrait, et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de mettre au point un plan de transition d’ici au 15 mai 2014; 4. Encourage le Gouvernement burundais à engager des discussions, en concertation avec le BNUB, l’équipe de pays des Nations Unies, les partenaires multilatéraux et bilatéraux, la Commission de c onsolidation de la paix et les autres acteurs concernés, sur la nature et l’étendue des activités et du rôle susceptibles d’être confiés aux Nations Unies une fois le mandat du Bureau achevé; 5. Engage l’équipe de pays des Nations Unies et les organismes des Nations Unies qui la composent à intensifier leurs activités et leurs programmes pendant la transformation du Bureau et après l’achèvement de son mandat et à prendre en compte ces activités dans le plan-cad re des Nations Unies pour l’aide au développement, et exhorte le Secrétaire général à faire en sorte que lors du retrait du Bureau, la transition vers le modèle de gestion du Coordonnateur résident et de l’équipe de pays des Nations Unies se fasse en douceur; 6. Note que le Gouvernement burundais a demandé qu’une mission d’observation électorale soit organisée avant, pendant et après les élections de 2015 au Burundi, prie le Secrétaire général de créer, dès le terme du mandat du BNUB, S/RES/2137 (2014) 14-23559 4/6 une mission chargée de suivre le processu s électoral au Burundi et d’en rendre compte, et demande à cette mission de rendre compte de ses travaux au Secrétaire général, à charge pour celui-ci d’en rendr e compte au Conseil, avant, pendant et après les élections de 2015; 7. Engage le Gouvernement burundais à coopérer pleinement avec l’équipe de pays des Nations Unies et la future mission électorale des Nations Unies; 8. Considère qu’il incombe au premier chef au Gouvernement burundais de pourvoir à la consolidation de la paix, à la sécurité, à la protection de sa population et au développement à long terme dans le pays, et l’ encourage à poursuivre ses efforts face aux défis de la consolidation de la paix, en particulier la gouvernance démocratique, la lutte contre la corruption, la réforme du secteur de la sécurité, la protection des civils, la justice, et la promotion et la protection des droits de l’homme, en mettant spécialement l’accent sur les droits des femmes et des enfants et les personnes appartenant à des minorités ethniques; 9. Encourage le Gouvernement burundais, avec l’appui du BNUB et d’autres partenaires internationaux, à re doubler d’efforts pour opérer des réformes structurelles, en vue d’améliorer la gouvernance politique, économique et administrative et de lutter contre la corr uption, afin de mettre en place les moteurs puissants d’une croissance économique et sociale soutenue et équitable; 10. Encourage également le Gouvernement burundais, avec l’appui du BNUB et d’autres partenaires internationaux, à faire en sorte que toute réforme constitutionnelle se déroule de manière constr uctive et dans un c limat d’ouverture et associe les partis politiques et les acteurs c oncernés, selon la lettre et l’esprit de l’Accord d’Arusha du 28 août 2000, tout en reconnaissant que l’adaptation de la loi organique est une prérogative du Burundi; 11. Invite le Gouvernement burundais à promouvoir la tenue d’élections ouvertes à tous en 2015, en continuant d’am éliorer le dialogue entre tous les acteurs nationaux, y compris la société civile, et à garantir une place à tous les partis politiques, dont ceux de l’opposition extrapar lementaire, afin qu’ils puissent exercer leur droit de s’organiser et se préparer pour les élections de 2015, et l’ encourage également à garantir la pleine et effective participation des femmes à tous les stades du scrutin; 12. Demande au Gouvernement burundais de continuer d’œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’homme et de concert avec ses partenaires internationaux, d’appuyer la Commission na tionale indépendante des droits de l’homme et le Bureau du Médiateur et de renforcer leurs capacités, conformément à la résolution 48/134 de l’Assemblée générale sur les institutions nationales de promotion et de protection des droits de l’homme, et lui demande également de continuer à combattre l’impunité et de prendre les mesures qui s’imposent pour garantir la pleine jouissance des droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels consacrés par la Constitution burundaise et le droit international des droits de l’homme; 13. Demande au Gouvernement burundais de prendre les mesures supplémentaires nécessaires pour prévenir le s violations des droits de l’homme, en particulier les exécutions extrajudiciaires signalées, les mauvais traitements infligés aux détenus et les actes de torture qui lui sont signalés, et les atteintes aux libertés publiques, ainsi que les actes de harcèlement, d’intimidation et de violence perpétrés S/RES/2137 (2014) 5/6 14-23559 par des organisations de jeunes et les restrictions à la liberté de la presse et à la liberté d’expression, d’association et de réunion des partis politiques d’opposition et des représentants des médias et des organisati ons de la société civile, et de veiller à mettre un terme à ces atteintes aux droits de l’homme et aux libertés publiques; 14. Invite le Gouvernement burundais à prendre des mesures pour combattre l’impunité et à appuyer la conduite d’enquê tes approfondies, crédibles, impartiales et transparentes, y compris en renforçant la protection des victimes, de leurs proches et des témoins, et à redoubler d’efforts pour amener les personnes responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes aux libertés publiques à en répondre; 15. Demande au Gouvernement burundais d’œuvrer avec les partenaires internationaux et le BNUB à mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle, notamment d’une commission Vérité et réconciliation crédible et consensuelle qui viendrait favoriser la vé ritable réconciliation de tous les Burundais et une paix durable au Burundi, conformé ment aux résultats des travaux du Comité technique, aux consultations nationales de 2009, à sa résolution 1606 (2005) et à l’Accord d’Arusha du 28 août 2000; 16. Encourage le Gouvernement burundais à continuer d’œuvrer à la consolidation de la paix et à la recons truction selon une perspective régionale, en particulier en mettant en œuvre des pr ojets visant à promouvoir la paix, la réconciliation et les échanges dans le ca dre de la Communauté d’Afrique de l’Est, de la Communauté économique des pays de s Grands Lacs et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs; 17. Encourage en outre le Gouvernement burundais à pourvoir, avec le concours des partenaires internationaux, le cas échéant, au retour volontaire des réfugiés au Burundi, en toute sécurité et en bon ordre, et à leur réintégration durable; 18. Souligne l’importance de la réforme du secteur de la sécurité, salue la contribution et la participation active du Burundi aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies et de l’Union africaine, et demande instamment à tous les partenaires internationaux de continuer, de concert avec le BNUB, à aider le Burundi à professionnaliser les services nati onaux de sécurité et de police et à leur donner les moyens de leur mission, en particulier dans les domaines de la vérification des antécédents de violation de s droits de l’homme, de la formation aux droits de l’homme et à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et de la promotion de la tutelle et du contrôle civils de ces services, en vue de consolider la gouvernance du secteur de la sécurité; 19. Demande au Gouvernement burundais d’honorer, avec l’appui de la Commission de consolidation de la paix et des partenaires internationaux, ses engagements en ce qui concerne les priorités en matière de consolidation de la paix tels que définis dans le document de st ratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP II), et souligne qu’il importe que les partenaires internationaux, agissant en collaboration avec le Gouvernement burundais et avec l’appui du BNUB, du système des Nations Unies au Burundi et de la Commission de consolidation de la paix, continuent d’apporter leur soutien aux initiatives de développement du Burundi et assurent le suivi effectif de s engagements mutuels pris à la Conférence des partenaires de développement du Burundi, tenue à Genève, et aux conférences de suivi qui lui ont succédé, afin de permettre la mise en œuvre du DSRP II et S/RES/2137 (2014) 14-23559 6/6 d’accompagner la mise en œuvre du nouv eau plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD); 20. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, tous les 90 jours, des informations sur les critères arrêtés, l’exécution du mandat du BNUB et la mise en œuvre de la présente résoluti on, et ce qui y fait obstacle, ainsi que sur la transition du BNUB vers une équipe de pays des Nations Unies, en lui présentant un rapport d’étape d’ici à la fin de juillet 2014 et un rapport final d’ici au 16 janvier 2015, et prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport tous les six mois jusqu’après les élections de 2015; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2138 (2014)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2138(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2138 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 13 février 2014 14-23547 (F) *1423547* Résolution 2138 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7111e séance, le 13 février 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures ainsi que les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la cause de la paix dans le Soudan tout entier, à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale du pays et à la pleine mise en œuvre en temps voulu de la résolution 1591 (2005) et rappelant l’importance des principes de bon voisina ge, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, Réaffirmant également qu’il est nécessaire de mettre un terme à la violence et aux exactions qui perdurent au Darfour, et conscient que le conflit du Darfour ne peut être résolu par des moyens militaires et qu’une solution durable ne pourra être trouvée qu’à la faveur d’un processus politique sans exclusive et notant à ce propos l’importance de mettre en œuvre le Docu ment de Doha pour la paix au Darfour, Constatant les efforts déployés par le Gouvernement soudanais et toutes les parties au conflit pour parvenir à une solution globale et sans exclusive et, dans ce contexte, condamnant l’assassinat de Mohammed Bachar et des autres membres de son mouvement par la faction MJE-Gibril, ai nsi que tout acte de violence visant à saper les efforts de paix au Darfour, Exhortant le Gouvernement soudanais, le Mouvement pour la libération et la justice et le Mouvement pour la justic e et l’égalité-Mohammed Bachar (MJE-faction Bachar) à respecter les engagements qu’ils ont pris dans le Document de Doha pour la paix au Darfour et exhortant également toutes les parties, en particulier les autres mouvements armés qui ne l’ont pas signé, à s’engager immédiatement et sans conditions préalables, à tout mettre en œuvre pour parvenir à un règlement de paix global sur la base de ce document et à convenir d’un cessez-le-feu permanent dans les plus brefs délais, Rappelant l’obligation faite à tous les acteur s armés de s’abstenir de tout acte de violence contre des civils, en par ticulier des groupes vulnérables, comme les femmes et les enfants, de toute violation des droits de l’homme et atteinte à ces droits et de toute violation du droit intern ational humanitaire, ainsi que la nécessité de résoudre d’urgence la crise human itaire que vit la population du Darfour, S/RES/2138 (2014) 14-23547 2/6 notamment en garantissant aux organisations humanitaires et à leur personnel l’accès en toute sécurité, en temps opportun et sans entrave à toutes les zones, dans le respect des principes directeurs des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire et des dispositions pertinentes du droit international humanitaire, Se déclarant préoccupé par les liens extérieurs, notamment militaires, entre des groupes armés non signataires au Darfour et des groupes extérieurs au Darfour, exigeant la cessation de tout appui milita ire direct ou indirect à ces groupes, et condamnant les actes de tout groupe armé vi sant à renverser par la force le Gouvernement soudanais, notant qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit au Soudan, Profondément préoccupé par l’aggravation de la violence et de l’insécurité dans certaines parties du Darfour ces dern iers mois, notamment par l’escalade des heurts intertribaux, déplorant vivement que ces heurts continuent de restreindre l’accès humanitaire aux zones de conflit où se trouvent des populations civiles vulnérables, constatant les efforts faits par les autorités soudanaises pour mettre fin aux affrontements intertribaux par la médiation, Exigeant des parties au conflit qu’elles fass ent preuve de retenue et cessent toutes activités militaires, y comp ris les bombardements aériens, Exigeant également de toutes les parties au conflit armé qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous les actes de violence sexuelle contre des civils, conformément aux résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013), au recrutement et à l’utilisation d’enfants en violation du droit international applicable ainsi qu’aux autres graves violations et sévices commis sur la personne d’enfants, conformément aux résolutions 1261 (1999), 1379 (2001), 1539 (2004), 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) et 2068 (2012) et aux attaques aveugles perpétrées contre des civils, conformément aux résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009), Saluant l’action menée par l’Opération hybr ide Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), la Médiation c onjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, le Secr étaire général de l’ONU, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour, leur renouvelant son appui sans réserve et déclarant qu’il soutie nt fermement le processus politique mené avec la médiation de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, Réitérant sa condamnation ferme des attaques dirigées contre la MINUAD et la demande qu’il a faite au Gouvernement soudanais d’enquêter sans tarder sur celles-ci afin d’en traduire les auteurs en justice, demandant une fois encore à toutes les parties au Darfour de coopérer plei nement avec la Mission et renouvelant ses sincères condoléances aux gouvernements et aux familles des victimes, Réitérant également sa préoccupation face aux répercussions négatives de la poursuite de la violence au Darfour sur la stabilité de l’ensemble du Soudan ainsi que de la région, se félicitant des bonnes relations entre le Soudan et le Tchad, et encourageant le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine à continuer de coopérer en vue de parvenir à la paix et à la stabilité au Darfour et dans toute la région, S/RES/2138 (2014) 3/6 14-23547 Se déclarant inquiet des risques que font peser sur la paix et la sécurité le transfert illicite, l’accumulation déstabilisant e et le détournement d’armes légères et de petit calibre, Déplorant les obstacles que le Gouvernement soudanais n’a cessé de mettre aux activités du Groupe d’experts au cour s de son dernier mandat, notamment les entraves à la liberté de circulation de s experts du Groupe et du personnel de la MINUAD et les restrictions à l’accès des experts du Groupe aux zones de conflit armé et aux zones où il est fait état de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, tout en prenant acte de l’amélioration des rapports entre le Gouvernement soudanais et le Groupe d’experts, Déplorant en outre les incidents d’ingérence du Gouvernement soudanais dans les travaux du Groupe d’experts, y comp ris le refus d’entrée opposé à l’expert financier, décrits aux paragraphes 2, 18 et 21 du rapport final du Groupe d’experts (S/2014/87), Se félicitant du renforcement de la coopération et des échanges d’informations entre la MINUAD et le Groupe d’experts, conformément aux lignes directrices du Département des opérations de maintien de la paix et avec l’aide du coordonnateur de la MINUAD, Saluant les efforts déployés par le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997, Rappelant le rapport présenté le 22 janvier 2014 ( S/2014/87) par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire géné ral en application de l’alinéa b) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , et reconduit par des résolutions ultérieures et exprimant l’intention d’examiner plus en déta il, par l’intermédiaire du Comité, les recommandations du Groupe d’experts et les mesures qui s’imposent, Soulignant la nécessité de respecter les dis positions de la Charte concernant les privilèges et immunités et la Conven tion sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en tant qu’elles s’applique nt aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Rappelant à tous les États, en particulier à ceux de la région, les obligations énoncées dans les résolutions 1556 (2004) , 1591 (2005) et 1945 (2010), en particulier celles qui ont trait aux armes et au matériel connexe, Exhortant le Gouvernement soudanais à honorer tous ses engagements, y compris celui de lever l’état d’urgence au Darfour, de respecter la liberté d’expression et de faire le nécessaire pour amener les auteurs de violations des droits de l’homme et d’attein tes à ces droits et de viol ations du droit international humanitaire, quels qu’ils soient, à répondre de leurs actes, Notant que les actes d’hostilité, de violence ou d’intimidation dirigés contre la population civile du Darfour, y compris les personnes déplacées, et les autres activités qui risqueraient de mettre en da nger ou de remettre en cause l’engagement des parties en faveur d’une cessation co mplète et durable des hostilités seraient contraires au Document de Doha pour la paix au Darfour, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, S/RES/2138 (2014) 14-23547 4/6 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire le mandat du Groupe d’experts initialement constitué en applicati on de la résolution 1591 (2005), qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006), 1779 (2007), 1841 (2008), 1891 (2009), 1945 (2010), 1982 (2011), 2035 (2012) et 2091 (2013) pour une période de treize mois, entend revoir ce mandat et prendre les mesures qui s’imposent concernant une éventuelle prorogation au plus tard douze mois après l’adoption de la présente résolution, et prie le Secrétaire général de prendre aussi rapidement que possible les mesures administratives nécessaires, y compris des dispositions générales; 2. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (2005) (ci-après « le Comité ») un bilan à mi- parcours de ses travaux, le 31 juillet 2014 au plus tard, ainsi qu’un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, le 17 janvier 2015 au plus tard; 3. Prie également le Groupe d’experts de soum ettre tous les trois mois au Comité des rapports actualisés sur ses activités, notamment ses visites, tous obstacles à l’exécution de son mandat et les violations des sanctions; 4. Prie en outre le Groupe d’experts de rendre compte, dans les délais fixés au paragraphe 3, de l’application et de l’ef ficacité du paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010); Embargo sur les armes 5. Se déclare préoccupé par le fait que la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects au Soudan d’une assist ance et d’un appui techniques, notamment de services de formation, financiers ou autres, ainsi que la fourniture de pièces détachées, de systèmes d’armement et de matériel connexe, pourraient être mis à profit par le Gouvernement soudanais pour appuyer les moyens aériens utilisés en violation des résolutions 1556 (2004) et 1591 (2005), notamment les aéronefs identifiés par le Groupe, et prie instamme nt tous les États de tenir compte de ce risque à la lumière des mesures prévues par la résolution 1591 (2005); 6. Demande au Gouvernement soudanais de traiter la question du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’ar mes légères et de petit calibre au Darfour, d’assurer de façon sûre et ef ficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de ses stocks d’armes légères et de petit ca libre et de collecter ou de détruire les armes et munitions excédent aires, saisies, non marquées ou détenues illicitement; 7. Se déclare préoccupé par le fait que certains articles continuent d’être modifiés à des fins militaires et transférés au Darfour, et exhorte tous les États à tenir compte de ce risque compte tenu des mesures énoncées dans la résolution 1591 (2005); Application 8. Condamne la persistance des violations des mesures visées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005), actualisées au paragraphe 9 de la résolution 1945 (2010) et au S/RES/2138 (2014) 5/6 14-23547 paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) et donne pour instruction au Comité de prendre, conformément à son mandat, des mesures efficaces face à ces violations; 9. S’inquiète de ce que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs visant des individus désignés ne sont pas appliqués par tous les États Membres, et prie le Comité d’intervenir efficacement en cas d’information faisant état de non-respect par les États Membres des dispositions du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) et de la résolution 1672 (2006), y compris en se concertant avec toutes les parties concernées; 10. Réaffirme que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée sur leur territoire ou le passage en transit par leur territoire de toutes personnes désignées par le Comité, et demande au Gouvernement soudanais de renforcer la coopération et les échanges d’informations avec d’autres États à cet égard; 11. Exhorte tous les États, notamment ceux de la région, à faire part au Comité des mesures qu’ils ont prises pour appliquer les dispositions imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004), y compris l’adoption de mesures ciblées; 12. Exprime son intention , après la présentation du rapport à mi-parcours, de faire le point de l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1945 (2010), y compris des obstacles à leur application pleine et effective, de façon à en assurer pleinement le respect; 13. Déplore que certains individus ayant des liens avec le Gouvernement soudanais et des groupes armés au Darfour continuent de commettre des actes de violence contre des civils, d’entraver le processus de paix et d’ignorer ses exigences, exprime son intention d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et entités qui répondent aux critères de désign ation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005), et encourage le Groupe d’experts, agissant en coordination avec la médiation conjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, à communiquer au Comité, s’il l’esti me nécessaire, les noms des personnes, groupes ou entités répondant aux critères de désignation; 14. Prie le Comité d’experts de continuer à enquêter sur le fi nancement et le rôle joué par les groupes armés, militaires et politiques, dans les attaques visant le personnel de la MINUAD au Darfour, et constate que les individus et entités qui planifient ou facilitent ces attaques, ou qui y participent, menacent la stabilité au Darfour et peuvent de ce fait répondre a ux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005); 15. Salue le travail accompli par le Comité, qui s’est appuyé sur les rapports du Groupe d’experts et des travaux accomplis dans d’autres instances, pour appeler l’attention sur les responsabilités des acteurs privés dans les zones touchées par les conflits; Coopération 16. Demande au Gouvernement soudanais de lever toutes les restrictions et limitations et tous les obstacles bureaucratiques entravant les travaux du Groupe d’experts, et notamment de délivrer en temps voulu des visas à entrées multiples à tous ses membres pour la durée de son mandat et de les exempter de permis de voyager pour se rendre au Darfour, et exhorte le Gouvernement soudanais à S/RES/2138 (2014) 14-23547 6/6 renforcer la coopération et l’échange d’ informations avec le Groupe, et à lui permettre d’avoir accès librement et sans entrave à l’ensemble du Darfour; 17. Prie instamment le Gouvernement soudanais de répondre aux demandes du Comité s’agissant des mesures mises en place pour protéger les civils dans diverses régions du Darfour, y compris celles qui sont le théâtre de nouveaux déplacements; des enquêtes menées et des mesures prises pour que les auteurs de massacres de civils ainsi que de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, ainsi que de violations du droit inte rnational humanitaire, répondent de leurs actes; des enquêtes menées et des mesure s prises suite aux attaques contre des membres du personnel de maintien de la paix et d’organisations humanitaires; et de la situation des populations civiles dans de s régions telles que l’est du Djebel Marra, dont l’accès a été refusé aux membres du Groupe d’experts, à la MINUAD ainsi qu’au personnel des organisations humanitaires et des mesures prises pour permettre aux secours humanitaires d’avoir accès en temps opportun, en toute sécurité et sans entrave à ces régions, tout en respectant les principes directeurs des Nations Unies régissant l’aide humanitaire et les dis positions pertinentes du droit international humanitaire; 18. Prie instamment tous les États, les organes compétents des Nations Unies, l’Union africaine et les autres parties concernées de coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toutes les informations dont ils pourraient dispos er concernant l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004) et de répondre rapidement aux demandes d’information; 19. Prie le Groupe d’experts de continuer à coordonner, selon qu’il y a lieu, ses activités avec les opérations de l’ Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) et les effort s menés au plan international pour favoriser un processus politique au Darfour, et d’évaluer dans son rapport à mi- parcours et son rapport final les progrès réal isés en vue de réduire les violations par toutes les parties des mesures imposées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2005), au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 10 de la résolution 1945 (2006), ainsi que les progrès réalis és en vue d’éliminer les obstacles au processus politique et les menaces à la st abilité au Darfour et dans la région; les violations du droit international humanitaire, les violations des dr oits de l’homme et les atteintes aux droits de l’homme, y co mpris les attaques contre les populations civiles, la violence sexuelle et sexiste et les graves violations et sévices commis contre des enfants, ainsi que d’autres vi olations des résolutions susmentionnées, et de fournir au Comité des informations au sujet des personnes et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005); 20. Réaffirme que le Comité a pour mandat d’encourager le dialogue avec les États Membres intéressés, et en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer pour dé battre de l’application des mesures, et l’encourage à poursuivre son dialogue avec la MINUAD; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2139 (2014)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2139(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2139 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 22 février 2014 14-24340 (F) *1424340* Résolution 2139 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7116e séance, le 22 février 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) et 2118 (2013) , et les déclarations de son président des 3 août 2011, 21 mars 2012, 5 avril 2012 et 2 octobre 2013, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Consterné par le niveau inacceptable de la violence qui s’intensifie en Syrie et par les bien plus de 100 000 morts, dont plus de 10 000 enfants, dont ont fait état le Secrétaire général de l’Organisation des Na tions Unies et son Représentant spécial pour le sort des enfants en temps de conflit armé, Se déclarant vivement alarmé par la nette et rapide dé térioration de la situation humanitaire en Syrie, en particulier la situ ation désastreuse dans laquelle se trouvent des centaines de milliers de ci vils piégés dans les zones assiégées en majorité par les forces armées syriennes, mais aussi, pour certaines, par des groupes d’opposition, et la situation tout aussi désast reuse de plus de 3 millions de personnes vivant dans des zones difficiles d’accès, et déplorant les difficultés qu’il y a à faire parvenir l’assistance humanitaire à tous les civils qui sont dans le besoin en Syrie, et l’échec de cette entreprise, Soulignant qu’il faut respecter les principes directeurs des Nations Unies en matière d’aide humanitaire d’urgence et qu’ il importe que cette aide soit fournie en fonction des besoins, sans préj ugés ou motivations politiques, saluant l’action de l’Organisation des Nations Unies et de l’ensemble du personnel humanitaire et médical en Syrie et dans les pays voisins, et condamnant tous les actes et toutes les menaces de violence visant le pers onnel des Nations Unies et les acteurs humanitaires, dont beaucoup ont déjà été tués, blessés ou détenus, Se déclarant gravement préoccupé par l’augmentation du nombre de réfugiés et de déplacés résultant du conflit en Syrie, qui a un effet déstabilisant sur toute la région, et soulignant qu’il apprécie les efforts remarquables et admirables que font les pays de la région, notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie, l’Iraq et l’Égypte, pour accueillir plus de 2,4 millions de réfugiés ayant fui la Syrie sous l’effet du S/RES/2139 (2014) 14-24340 2/5 déchaînement de violence, tout en étant conscient de l’ampleur considérable des conséquences politiques, socioéconomiques et fina ncières de la présence d’importants groupes de population dans ces pays, et soulignant que toutes les parties doivent respecter le caractère civil de s camps de réfugiés et de déplacés et y préserver la sécurité, Se félicitant des promesses d’un montant total de 2,5 milliards de dollars des États-Unis faites à la deuxième Confér ence internationale d’annonce de contributions humanitaires pour la Syrie, tenue au Koweït le 15 janvier 2014, remerciant les États Membres et les organisations régionales et sous-régionales qui se sont engagées à fournir leur assistance humanitaire aux personnes qui en ont besoin partout en Syrie, y compris aux déplacés, ainsi qu’à celles qui ont trouvé refuge dans les pays voisins, et appelant tous les États Membres à veiller à verser en temps utile les sommes promises et à con tinuer d’apporter un soutien à la hauteur des besoins humanitaires croissants, Appelant toutes les parties à mettre immédiatement fin à toutes formes de violence qui ont infligé des souffrances aux habitants de la Syrie, à préserver la diversité de la société syrienne qui fait sa richesse et le patrimoine culturel du pays, et à prendre les mesures nécessaires pour protéger les sites du patrimoine mondial qui se trouvent en Syrie, Condamnant fermement la multiplication des attentat s terroristes perpétrés par des organisations et des personnes associées à Al-Qaida, aux entités qui lui sont affiliées et à d’autres groupes terroristes, qui ont fait de nombreuses victimes et d’importants dégâts, et appelant de nouveau toutes les parties à s’engager à mettre un terme aux attentats perpétrés par ces organisations et ces personnes, tout en réaffirmant que le terrorisme constitu e, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales, et que tous les actes de terrorisme sont des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs, Regrettant que la déclaration de son président du 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15) n’ait pas eu l’effet escomp té et n’ait pas encore donné lieu à des progrès significatifs sur le terrain, et que l’action humanitaire reste entravée partout en Syrie, tout en condamnant tous les cas de refus d’accès aux populations et rappelant que les refus arbitraires d’accès humanitaire et la privation des civils de biens indispensables à leur survie, notamment en entravant intentionnellement l’acheminement des secours, peuvent cons tituer une violation du droit international humanitaire, Soulignant également que la situation humanitaire continuera de se détériorer tant que la crise n’aura pas trouvé de règlement politique, réaffirmant qu’il approuve le Communiqué de Genève du 30 juin 2012 [annexe II de la résolution 2118 (2113) ] et exigeant que toutes les parties s’emploient à appliquer immédiatement et intégralement le Communiqué, qui vise à mettre fin sans tarder à tous les actes de violence et à toutes les violations des droits de l’homme et du droit international, et à faciliter le processu s politique dirigé par les Syriens lancé le 22 janvier 2014 à Montreux en vue d’une transition qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien et lui permette de décider en toute indépendance et de manière démocratique de son propre avenir, S/RES/2139 (2014) 3/5 14-24340 1. Condamne fermement les violations généralisées des droits de l’homme et du droit international humanitaire perpétr ées par les autorités syriennes, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme et les violations du droit international humanitaire commises par des groupes armés, y compris toutes les formes de violence sexuelle et sexiste, ainsi que t outes les violations et exactions graves commises contre des enfants, en contrave ntion du droit international applicable, telles que l’enrôlement et l’emploi d’enfants, le meurtre et la mutilation, le viol, les attaques perpétrées contre des écoles ou de s hôpitaux, l’arrestation arbitraire, la détention, la torture, les mauvais tr aitements et l’utilisation comme boucliers humains, comme décrit dans le rapport du S ecrétaire général sur les enfants et le conflit armé en Syrie ( S/2014/31 ); 2. Exige que toutes les parties mettent fin immédiatement à toutes formes de violence, quels qu’en soient les auteurs, s’abstiennent de toute violation du droit international humanitaire et de toute violation des droits de l’homme et atteinte à ces droits, réaffirme les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire et du droit inte rnational des droits de l’homme, et appelle l’attention sur le fait que certaines de ces violations pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité; 3. Exige également que toutes les parties mettent immédiatement fin à toutes attaques contre les civils, ainsi qu’à l’emploi sans discrimination d’armes dans des zones peuplées, tels que les tirs d’obus et les bombardements aériens, tels que l’emploi de barils d’explosifs, et de méthodes de guerre qui sont de nature à causer des maux superflus ou des souffrances inutiles, rappelle à cet égard l’obligation de respecter et de faire respecter le droit international humanitaire en toutes circonstances, et rappelle également , en particulier, l’obligation de faire la distinction entre populations civiles et combattants et l’interdiction de mener des attaques sans discrimination ou des attaques contre les populations ou les installations civiles; 4. Exige en outre que toutes les parties, en particulier les autorités syriennes, mettent intégralement en œuvre les dispositions de la déclaration de son président en date du 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15), notamment en facilitant l’expansion des activités de secours humanitaires, conformément aux dispositions applicables du droit international human itaire et aux principes directeurs des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence; 5. Demande à toutes les parties de lever immédiatement le siège des zones peuplées, notamment dans la vieille ville de Homs (Homs), à Noubl et Zahra (Alep), à Madamiyet Elsham (périphérie rurale de Damas), à Yarmouk (Damas), dans la Ghouta orientale (périphérie rurale de Damas), Darayya (périphérie rurale de Damas), exige que toutes les parties autorisent l’acheminement de l’aide humanitaire, y compris l’aide médicale, ce ssent de priver les civils de denrées alimentaires et de médicaments indispen sables à leur survie, et permettent l’évacuation rapide, en toute sécurité et sans entrave, de tous les civils qui souhaitent partir, et souligne que les parties doivent se mettre d’accord sur des pauses humanitaires, des jours de tranqu illité, des cessez-le-feu localisés et des trêves afin que les organismes humanitaires puissent avoir un accès sûr et sans entrave à toutes les zones touchées en Syri e, rappelant qu’utiliser la famine contre les civils comme méthode de combat est interdite par le droit international humanitaire; S/RES/2139 (2014) 14-24340 4/5 6. Exige que toutes les parties, en par ticulier les autor ités syriennes, autorisent immédiatement un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave aux organismes humanitaires des Nations Unies et à leurs partenaires d’exécution, y compris à travers les lignes de conflit et à travers les frontières des pays voisins, afin de veiller à ce que l’aide humanitaire pa rvienne par les routes les plus directes aux personnes qui en ont besoin; 7. Demande instamment à toutes les parties, en particulier aux autorités syriennes, de prendre toutes les mesures appropriées pour faciliter les efforts déployés par l’Organisation des Nations Unie s, ses institutions sp écialisées et tous les acteurs humanitaires engagés dans des activités de secours, de fournir une assistance humanitaire immédiate aux personnes touchées en Syrie, notamment en facilitant immédiatement un accès humanitaire sûr et sans entrave aux populations ayant besoin d’aide dans toutes les zones sous leur contrôle, et encourage la poursuite de la coopération entre l’Organi sation des Nations Unies, ses institutions spécialisées et toutes les parties concernées, y compris les organisations de la société civile syrienne, en vue de faciliter l’accès et l’acheminement de l’aide sur tout le territoire syrien; 8. Exige que toutes les parties respectent le principe de neutralité du corps médical et facilitent le libre passage, dans toutes les zones, du personnel médical, du matériel, des transports et des fournitures connexes, y compris des articles chirurgicaux, rappelle qu’en vertu du droit international humanitaire, les blessés et les malades doivent recevoir, dans toute la mesure possible et dans les plus brefs délais, des soins médicaux et l’attention qu’ exige leur condition, et que le personnel médical et humanitaire, ainsi que les installations et les transports connexes, doivent être respectés et protégés, et se dit profondément préoccupé , à ce propos, par le retrait des fournitures médicales des convois humanitaires; 9. Exige également de toutes les parties qu’elle s prennent toutes les mesures appropriées pour protéger les civils, y compris les membres des communautés ethniques, religieuses et confessionnelles, et souligne à cet égard que c’est aux autorités syriennes qu’incombe au premier chef la responsabilité de protéger la population du pays; 10. Exige en outre de toutes les parties qu ’elles démilitarisent les installations médicales, les écoles et les autres établissements civils, évitent d’établir des positions militaires dans des zones hab itées et s’abstiennent de lancer des attaques dirigées contre des installations civiles; 11. Condamne fermement la détention arbitraire et la torture de civils en Syrie, notamment dans les prisons et autres lieux de détention, ainsi que les enlèvements, les rapts et les disparitions forcées, et exige l’arrêt immédiat de ces pratiques et la libération de toutes les personnes arbitrairement détenues, prioritairement les femmes et les enfants, de même que les malades, les blessés et les personnes âgées, et y compris le personnel des Nations Unies et les journalistes; 12. Demande instamment à toutes les parties de prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la sûreté et la sécurité des membres du personnel de l’Organisation des Nations Unie s, de ses institutions spécialisées, et de tout autre organisme participant à l’ac tion humanitaire, sans comp romettre leur liberté de circulation et d’accès, souligne que c’est aux autorités syriennes qu’incombe au premier chef la responsabilité à cet égard et met également l’accent sur la nécessité de ne pas entraver cette action; S/RES/2139 (2014) 5/5 14-24340 13. Souligne qu’il faut mettre fin à l’impunité des auteurs de violations du droit international humanitaire et des viola tions des droits de l’ homme et atteintes à ces droits et réaffirme que ceux qui ont commis de telles violations ou atteintes en Syrie ou en sont responsables de quelque ma nière que ce soit doivent être traduits en justice; 14. Condamne fermement l’augmentation du nombre d’attaques perpétrées par des organisations et des personnes associées à Al-Qaida, des entités affiliées à ce réseau et d’autres groupes terroristes, qui font de nombreuses victimes et des dégâts considérables, exhorte les groupes d’opposition à continuer de rejeter ces organisations et les personnes responsables de graves violations du droit international humanitaire commises dans les secteurs tenus par l’opposition, demande aux autorités syriennes et aux groupes d’opposition de s’engager à combattre et neutraliser les organisations et les personnes associées à Al-Qaida, les entités affiliées à ce réseau et les autres groupes terroristes, exige que tous les combattants étrangers se retirent immédiatement de Syrie et réaffirme que le terrorisme constitue, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales, et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le lieu, l’époque et les auteurs; 15. Souligne que la situation humanitaire con tinuera de se détériorer en l’absence d’une solution politique, se félicite à cet égard de la Conférence de Genève sur la Syrie qui s’est ouverte à Montreux le 22 janvier 2014 et exige que toutes les parties œuvrent en faveur de l’application intégrale des dispositions du Communiqué de Genève en date du 30 juin 2012 pour parvenir à organiser une véritable transition politique qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrien et lui permette de décider en toute indépe ndance et de manière démocratique de son propre avenir, et souligne également que, pour progresser rapidement sur la voie d’une solution politique, il faudrait assurer la pleine participation de tous les groupes et segments de la société syrienne, y compris les femmes, et que c’est le seul moyen viable qui peut être envisagé pour régler pacifiquement la situation en Syrie, et que l’application de la présen te résolution revêt une importance capitale pour ce qui est de répondre aux besoins humanitaires de la population syrienne; 16. Engage vivement tous les États Membres à apporter ou à accroître leur soutien aux appels humanitaires lancés pa r l’Organisation des Nations Unies pour répondre aux besoins grandissants des personnes touchées par la crise, à fournir ce soutien en coordination avec les organismes compétents des Nations Unies en veillant à ce que toutes les contribu tions annoncées soient versées, et engage aussi vivement tous les États Membres à épauler les pa ys d’accueil voisins, sur la base du principe du partage des charges, pour leur permettre de faire face aux besoins humanitaires croissants, y compris en leur apportant un appui direct; 17. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’application de la présente résolution par toutes les parties en Syrie, et plus particulièrement sur l’application des paragraphes 2 à 12, dans les 30 jours suivant son adoption et tous les 30 jours par la suite, et exprime son intention de prendre des mesures supplémentaires au vu du rapport du Secrétaire général en cas de non-respect de la présente résolution; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2140 (2014)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2140(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2140 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2014 14-24708 (F) *1424708* Résolution 2140 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7119e séance le 26 février 2014 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 2014 (2011) et 2051 (2012) et la déclaration de son président en date du 15 février 2013, Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Yémen, Saluant l’engagement pris par le Conseil de coopération du Golfe d’accompagner la trans ition politique au Yémen, Se félicitant des résultats de la Conférence de dialogue national sans exclusive, entérinés par tous les partis politiques, dont les décisions viennent baliser le chemin pour la poursuite de la transition démocratique dirigée par les Yéménites, sous le signe de l’adhésion à la démocratie, à la bonne gouvernance, à l’état de droit, à la réconciliation nationale et au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales de tous au Yémen, Rendant hommage à ceux qui ont facilité l’issue de la Conférence de dialogue national sans exclusive et en particulier le Président Abed Rabbo Mansour Hadi, pour son esprit d’initiative, Constatant avec inquiétude les problèmes d’ordre politique, économique, humanitaire et de sécurité, y compris la violence que continue de connaître le Yémen, Rappelant l’inscription d’Al-Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui y sont associées sur la Liste relative a ux sanctions contre Al-Qaida créée par le Comité du Conseil de sécurité en application des résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et soulignant à ce propos la nécessité d’une vigoureuse application des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 2083 (2012) , comme outil majeur de lutte contre le terrorisme, Condamnant tous attentats terroristes et autres agressions contre les civils, les infrastructures pétrolières, gazières et électriques et les autorités légitimes, y compris celles visant à remettre en ca use le processus politique au Yémen, S/RES/2140 (2014) 14-24708 2/9 Condamnant également les attaques contre les installations militaires et de sécurité et en particulier celle du 5 décemb re 2013 contre le Ministère de la défense et celle du 13 février contre la prison du Ministère de l’intérieur et soulignant combien il importe pour le Gouvernement yéménite de poursuivre efficacement la réforme de l’armée et des services de sécurité, Réaffirmant sa résolution 2133 (2014) et demandant à tous les États Membres d’empêcher les terroristes de profiter di rectement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs, Constatant que le Yémen fait face à de redoutables problèmes économiques, sociaux et de sécurité, du fait desquels de nombreux Yéménites ont cruellement besoin d’une aide humanitaire, réaffirmant son appui au Gouvernement yéménite en ce qu’il fait pour préserver la sécurité , promouvoir le développement économique et social et proposer des réformes dans les domaines politique, économique et de la sécurité et se félicitant des travaux du Bureau exécutif du Cadre de responsabilité mutuelle, de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international visant à accompagner le Gouvernement yéménite dans son entreprise de réforme économique, Soulignant que la meilleure solution à la s ituation qui règne au Yémen passe par une transition politique pacifique, ordonnée et sans exclusive, dirigée par les Yéménites, répondant aux exigences et aspi rations légitimes du peuple yéménite qui réclame un changement pacifique et de véritables réformes politiques, économiques et sociales, comme il découle de l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre et de l’issue de la Conférence de dialogue national sans exclusive, se félicitant des mesures prises par le Yémen pour renforcer la participation des femmes à la vie politique et publique et veiller notamment à ce que 30 % des candidats aux élections nationales lé gislatives et aux conseils élus soient des femmes, Rappelant ses résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2068 (2012) sur le sort des enfants en temps de conflit armé et ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, Reconnaissant que la transition exige de tourner la page de la présidence d’Ali Abdallah Saleh et se félicitant de la participation et de la coopération de toutes les parties prenantes yéménites, y compris les groupes qui n’étaient pas partie à l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et à son mécanisme de mise en œuvre, Rappelant que les violations des droits de l’homme qui auraient été commises doivent faire l’objet d’enquêtes approfondies menées en toute indépendance et impartialité dans le respect des normes in ternationales, tel qu’envisagé par la Conférence de dialogue national et l’initiative du Conseil de coopération du Golfe, afin que leurs auteurs répondent pleinement de leurs actes, Estimant qu’il importe d’opérer des réformes en matière de gouvernance à l’occasion de la transition politique au Yémen et notant à ce propos les propositions figurant dans le rapport du Groupe de travail sur la bonne gouvernance de la Conférence de dialogue national, y compris celles relatives aux conditions requises des candidats à des postes de responsabilité au Yémen et à la déclaration de leurs avoirs financiers, S/RES/2140 (2014) 3/9 14-24708 Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se préoccupant vivement de la menace contre la paix et la sécurité au Yémen qui découle du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisatrice et du détournement d’ar mes légères et de petit calibre, Soulignant la nécessité d’aller de l’avant dans la mise en œuvre de l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et de son mécanisme de mise en œuvre pour éviter toute nouvelle dégradation de la situation humanitaire et de la sécurité au Yémen, Prenant note avec satisfaction de l’œuvre accomplie par l’ équipe de pays et les organismes des Nations Unies au Yémen, Se félicitant des mesures prises par le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications résultant de la note du Président du Conseil ( S/2006/997 ), Considérant que la situation au Yémen constitu e une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de procéder rapi dement et intégralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue national sans exclusive, comme le prévoient l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre, en application des résolutions 2014 (2011) et 2051 (2012) , au vu des attentes du peuple yéménite; Déroulement de la transition politique 2. Se félicite des récentes avancées de la tr ansition politique au Yémen et se dit ferme partisan de voir franchir les proc haines étapes de la transition, dans le respect du mécanisme de mise en œuvre, y compris : a) La rédaction d’une nouvelle constitution; b) L’élaboration et l’adoption d’une nouv elle loi dans le cadre de la réforme électorale, conformément à la nouvelle Constitution; c) La tenue d’un référendum sur le pr ojet de constitution, qui sera précédé d’une campagne d’information appropriée; d) La réforme de l’appareil d’État dans la perspective de la transition d’un État unitaire à un État fédéral; e) La tenue rapide d’élections généra les, à l’issue desquelles le Président Hadi achèverait son mandat actuel et le Président élu prendrait ses fonctions, conformément à la nouvelle Constitution; 3. Encourage toutes les parties prenantes, y compris les mouvements de jeunes et les associations de femmes, dans toutes les régions du pays, à continuer de participer de manière active et constr uctive à la transition politique et de s’employer, dans un esprit de consensus, à mettre en œuvre les prochaines étapes de la transition et les recommandations de la Conférence de dialogue national et demande au Mouvement sudiste Hirak, au Mouvement houthiste et à d’autres d’y concourir de manière constructive et de reje ter le recours à la violence à des fins politiques; S/RES/2140 (2014) 14-24708 4/9 4. Se félicite de l’intention du Gouvernement yéménite de se donner une loi sur le recouvrement des avoirs et appuie la coopération internationale à cet effet, y compris à la faveur du Partenariat de Dea uville avec les pays arabes en transition; 5. Se dit inquiet du recours aux médias pour inciter à la violence et contrarier les aspirations légitimes du pe uple yéménite au changement pacifique; 6. Attend avec intérêt les mesures que le Gouvernement yéménite prendra en application du décret présidentiel no 140 de 2012, portant création d’une commission chargée d’enquêter, en toute transparence et indépendance et dans le respect des normes internationales, sur les allégations de violations des droits de l’homme commises en 2011, en application de la résolution 19/29 du Conseil des droits de l’homme, et invite le Gouverne ment yéménite à arrêter sans tarder un calendrier en vue de la désignation rapide des membres de ladite commission; 7. Note avec préoccupation que les enfants continuent d’être recrutés et utilisés par les groupes armés et par les forces gouvernementales yéménites en violation du droit international applicable et appelle les autorités à continuer de tout faire pour décourager l’emploi et le recr utement d’enfants soldats, le Gouvernement yéménite devant notamment adopter et mettre en œuvre le plan d’action visant à faire cesser et empêcher le recrutement et l’ emploi d’enfants au sein des forces gouvernementales yéménites, conformément aux résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) et 1998 (2011) du Conseil de sécurité, et exhorte les groupes armés à donner au personnel des Nations Unies accès en toute sécurité et liberté aux territoires sous leur contrôle, à des fins de suivi et d’établissement de rapports ; 8. Attend avec intérêt de voir adopter rapidement une loi sur la justice transitionnelle et sur la réconciliation na tionale qui, tout en tenant compte des recommandations issues de la Conférence de dialogue national, sera conforme aux obligations et engagements internationaux souscrits par le Yémen et aux pratiques optimales en la matière, selon qu’il conviendra; 9. Exhorte toutes les parties à s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, y compris le droit intern ational humanitaire et le droit des droits de l’homme applicables; Mesures supplémentaires 10. Souligne que la transition dont sont conve nues les parties à l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et à l’Accord relatif au mécanisme de mise en œuvre n’a pas encore été pleinement achevée et demande à tous les Yéménites de respecter pleinement le déroulement de la transition politique et d’adhérer aux valeurs consacrées par ledit accord; 11. Décide que tous les États Membres do ivent, pour une période initiale d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, geler immédiatement les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui sont en la possession ou s ous le contrôle direct ou indirect des personnes ou entités désignées par le Comité créé au paragraphe 19 ci-après ou de toute personne ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de celles-ci, ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide en outre que tous les États Membres doivent veiller à empêcher que leurs nationaux ou aucune personne ou entité se trouvant sur leur territoire ne mettent à la disposition de ces personnes S/RES/2140 (2014) 5/9 14-24708 ou entités aucuns fonds, avoirs financiers ou ressources économiques, ou n’en permettent l’utilisation à leur profit; 12. Décide que les mesures prévues au paragraphe 11 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires, notamment pour payer des vivres, loyers ou mensualités de prêts hypothécaires, médicaments et soins médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution, ou exclusivement pour le règlement d’honoraires d’un montant raisonnable et le remboursement de dépenses engagées dans le cadre de services juridiques, conformément à la législat ion nationale, ou des frais ou commissions liés, conformément à la législation nationa le, au maintien en dépôt de fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, après que lesdits États Membres ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds, autres a voirs financiers ou ressources économiques, et en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que l’État ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui-ci ait donné son accord; c) Qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas les fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolu tion, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décisi on judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou une entité désignée pa r le Comité et que le privilège ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés; 13. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement aux comptes gelés en vertu des dispositions du pa ragraphe 11 ci-dessus des intérêts et autres rémunérations acquis par ces comptes ou des paiements effectués au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements rest eront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 14. Décide que les mesures prévues au paragraphe 11 ci-dessus n’interdisent pas à toute personne ou entité désignée d’ef fectuer des paiements au titre d’un contrat passé avant l’inscription de cette personne ou entité sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 11 ci-dessus, et que ces États ont signifié au Comité leur intention d’effect uer ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendrait, le déblocage à cette fin de fonds, avoirs financiers et ressources économiques, 10 jours ouvrables avant cette autorisation; Interdiction de voyager 15. Décide que tous les États Membres do ivent, pour une période initiale d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, prendre les mesures S/RES/2140 (2014) 14-24708 6/9 nécessaires pour empêcher l’entrée ou le pa ssage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité créé au paragraphe 19 ci-dessous, étant entendu que rien dans les dispositions du présen t paragraphe n’oblige un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux; 16. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 15 ci-dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, que le voyag e se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l’entrée ou le passage en transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité conclut, au cas par cas, qu’une dérogation favoriserait la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation nationale au Yémen; d) Lorsqu’un État détermine au cas par cas que l’entrée ou le passage en transit sont indispensables à la promotion de la paix et de la stabilité au Yémen et qu’il en avise en conséquence le Comité dans un délai de quarante-huit heures après avoir établi un tel constat; Critères de désignation 17 . Décide que les dispositions prévues aux paragraphes 11 et 15 s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen; 18. Souligne que les actes décrits au paragraphe 17 ci-dessous peuvent comprendre, sans s’y limiter : a) Le fait d’entraver ou de comprome ttre la réussite de la transition politique prévue dans l’Initia tive du Conseil de coopérati on du Golfe et l’Accord sur le mécanisme de mise en œuvre; b) Le fait d’empêcher la mise en œuvre des décisions énoncées dans le rapport final issu de la Conférence de dialogue national sans exclusive en se livrant à la violence ou en s’attaquant aux infrastructures essentielles; c) Le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre ou de commettre des actes qui violent le droit international des droits de l’homme ou le droit international humanitaire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme au Yémen; Comité des sanctions 19 . Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécur ité composé de tous ses membres (ci-après « le Comité »), qui s’acquitt era des tâches suivantes : a) Suivre l’application des mesures prévues aux paragraphes 11 et 15 ci- dessus en vue de renforcer, de faciliter et d’améliorer la mise en œuvre des mesures par les États Membres; b) Chercher à obtenir des informati ons concernant les personnes et entités qui se livreraient aux actes décrits aux para graphes 17 et 18 ci-dessus et les passer en revue; S/RES/2140 (2014) 7/9 14-24708 c) Désigner les personnes et entités visées par les mesures imposées aux paragraphes 11 et 15 ci-dessus; d) Arrêter les directives qui pourraient être nécessair es pour faciliter la mise en œuvre des mesures imposées ci-dessus; e) Adresser au Conseil dans un délai de 60 jours un rapport sur ses travaux et faire ensuite rapport au Conseil lorsque le Comité l’estimera nécessaire; f) Favoriser le dialogue entre le Comité et les États Membres intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer afin d’examiner la question de l’application des mesures; g) Solliciter de tous les États tout es informations qu ’il jugerait utiles concernant les actions que ceux-ci ont enga gées pour appliquer les mesures de façon effective; h) Examiner les informations faisant état de violations ou du non-respect des mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 et y donner la suite qui convient; 20. Charge le Comité de coopérer avec les autres comités des sanctions du Conseil de sécurité, notamment le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) concernant Al-Qaida et les personnes et entités qui lui sont associées; Présentation de rapports 21. Prie le Secrétaire général, agissant en consultation avec le Comité, de créer pour une période initiale de 13 mois, un groupe composé au maximum de quatre experts (le « Groupe d’experts ») et de prendre les dispositions voulues sur le plan financier et en matière de sécurité pour épauler le Groupe d’experts dans ses activités, lequel sera placé sous la dir ection du Comité et s’acquittera des tâches suivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant à tout moment des informations pouvant servir à désigner éventuelle ment par la suite des personnes et entités qui se livreraient aux activités décrites aux paragraphes 17 et 18 ci-dessus; b) Réunir, examiner et analyser tout es informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées concernant l’applicati on des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier celles qui port ent sur des faits entravant la transition politique; c) Faire à l’intention du Conseil, aprè s concertation avec le Comité, le point sur la situation le 25 juin 2014 au plus tard, et remettre au Conseil un rapport d’activité le 25 septembre 2014 au plus tard et un rapport final le 25 février 2015 au plus tard; d) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des personnes visées par les mesures éd ictées aux paragraphes 11 et 15 de la présente résolution, notamment en fourni ssant des renseignements concernant leur identité et d’autres rensei gnements pouvant servir à ét ablir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste , qui est mis à la disposition du public; S/RES/2140 (2014) 14-24708 8/9 22. Charge le Groupe de coopérer avec les au tres groupes d’experts créés par le Conseil de sécurité pour épauler ses comités des sanctions, notamment l’équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par la résolution 1526 (2004) ; 23. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous-régionales de coopérer avec le Groupe d’experts, et prie inst amment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour permettre au Groupe de s’acquitter de son mandat; Suivi de la situation 24. Affirme qu’il suivra en permanence la situation au Yémen et se tiendra prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement, de leur modi fication, de leur suspension ou de leur levée, selon ce que dicterait l’actualité; Réforme économique et aide au développement à l’appui de la transition 25. Invite les donateurs et les organisations régionales à verser l’intégralité des contributions annoncées à la Conférence des donateurs tenue à Riyad en septembre 2012 afin de financer les priorités énoncées dans le Cadre de responsabilité mutuelle arrêté à Riyad et encourage les donateurs qui n’ont pas encore versé leurs contributions à collaborer étroitement avec le Bureau exécutif afin de déterminer les projets à financer en priorité, compte tenu de l’état de sécurité sur le terrain; 26. Souligne combien il importe que le Gouvernement d’unité nationale entreprenne d’urgence d’opér er la réforme des politiques énoncée dans le Cadre de responsabilité mutuelle et encourage le s donateurs à apporter leur concours technique à l’exécution de ces réformes, notamment par l’intermédiaire du Bureau exécutif; 27. Se dit préoccupé par les atteintes graves aux dr oits de l’homme et par les violences contre les civils dans les provinces du nord et du sud, y compris dans celle de Dali, engage toutes les parties à me ttre fin aux conflits et à respecter les obligations à elles faites par le dro it international humanitaire et le droit international des droits de l’homme et souligne que les parties doivent prendre toutes mesures nécessaires pour prévenir toutes pertes civiles et respecter et protéger la population civile; 28. Encourage la communauté internationale à continuer d’apporter une assistance humanitaire au Yémen et demande que le Plan d’inte rvention stratégique de 2014 pour le Yémen soit financé dans son intégralité et, à ce propos, prie toutes les parties au Yémen de fa ciliter l’accès sans entrave et en toute sécurité du personnel humanitaire aux populations ayant besoin d’assistance et demande à toutes les parties de faire le nécessaire pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens; 29. Condamne les attaques de plus en plus nombreuses menées ou commanditées par Al-Qaida dans la péninsul e arabique et se dit résolu à écarter S/RES/2140 (2014) 9/9 14-24708 cette menace conformément à la Charte de s Nations Unies et au droit international applicable, notamment au droit des droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit humanitaire, et dans le cadre du régime de sanctions administré par le Comité comme suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et se déclare à nouveau prêt à sanctionner, au titre du régime susmentionné, tous autres personnes, groupes, entreprises et entités qui ne rompraient pas tout lien avec Al-Qaida et les groupes qui lui sont affiliés; 30. Demande que se poursuivent les efforts nationaux entrepris pour contrer la menace que toutes les armes, y compris les engins explosifs et les armes légères et de petit calibre, constituent pour la stab ilité et la sécurité au Yémen, notamment ceux tendant à organiser en toute sûreté et ef ficacité la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks et la collecte ou la destruction des restes explosifs et des stocks excédentaires et des armes et munitions saisies, non marquées ou détenues illicitement, et souligne à nouveau qu’il importe d’englober ces éléments dans la réforme du secteur de la sécurité; 31. Constate que les réfugiés et déplacés qui souhaitent regagner leurs foyers après des années de conflit se heurtent à de sérieuses difficultés d’ordre économique, politique et de sécurité et encourage le Gouvernement yéménite et la communauté internationale à faciliter leur retour; Participation de l’ONU 32. Prie le Secrétaire général de continuer à exercer ses bons offices, prend note avec satisfaction du travail accompli par le C onseiller spécial, Jamal Benomar, souligne combien il importe que le Secrétaire général et son Conseiller spécial coordonnent leur action avec celle des pa rtenaires internationaux, notamment le Conseil de coopération du Golfe, le Groupe des ambassadeurs et d’autres parties prenantes, afin de concourir à la réussite de la transition et, à ce propos, prie le Secrétaire général de continuer à co ordonner l’assistance que la communauté internationale apporte à la transition; 33. Prie le Secrétaire général de conti nuer de lui rendre compte tous les 60 jours de l’évolution de la situation au Yémen, notamment de la mise en œuvre des décisions issues de la Conférence de dialogue national sans exclusive; 34. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2141 (2014)
IntituléNon-prolifération / République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2141(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2141 (2014)* Conseil de sécurité Distr. générale 5 mars 2014 14-25364* (F) *1425364* Résolution 2141 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7126e séance, le 5 mars 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions sur la question, dont les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7 ) et 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ), Rappelant la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accomplir les tâches défi nies audit paragraphe, Rappelant le rapport intérimaire établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 3 mars 2014 ( S/2014/147 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, contenues dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par la Note du Président publiée sous la cote S/2006/997 , Soulignant , à cet égard, l’importance d’évaluations, d’analyses et de recommandations crédibles, factuelles et i ndépendantes, établies conformément au mandant du Groupe d’experts, tel que défini au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , Considérant que la prolifération des ar mes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, * Nouveau tirage pour raisons techniques (6 mars 2014). S/RES/2141 (2014) 14-25364 2/2 1. Décide de proroger jusqu’au 5 avril 2015 le mandat du Groupe d’experts, tel que défini au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , et modifié au paragraphe 29 de la résolution 2094 (2013) , exprime son intention de revoir ce mandat et d’adopter des dispositions appropriées concernant une nouvelle prorogation au plus tard le 5 mars 2015, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin; 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 5 août 2014 au plus tard, un rapport de mi-mandat sur ses travaux, demande également au Groupe d’experts de lui remettre ce rapport, aprè s en avoir débattu av ec le Comité, le 5 septembre 2014 au plus tard, demande en outre au Groupe d’experts de remettre au Comité, le 5 février 2015 au plus tard, un rapport final comportant ses conclusions et recommandations, et demande enfin au Groupe d’experts de lui présenter ce rapport, après en avoir débattu avec le Comité, le 5 mars 2015 au plus tard; 3. Prie le Groupe d’experts de soumettr e un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à échanger régulièrement des vues concernant ce progr amme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur ses travaux, et prie le Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Exprime son intention de continuer à suivre les travaux du Groupe d’experts; 5. Exhorte tous les États, les organes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement av ec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toutes informations dont ils pourraient dis poser concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) et 2094 (2013) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2142 (2014)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2142(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2142 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 5 mars 2014 14-25377 (F) *1425377* Résolution 2142 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7127e séance, le 5 mars 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses déclarations présidentielles et résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier ses résolutions 2036 (2012) , 2093 (2013) et 2111 (2013) , Réaffirmant son attachement à la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Prenant note de la lettre du 6 février 2014 que le Gouvernement fédéral somalien lui a adressée, se félicitant des nouveaux éléments d’information qui y figurent tout en en constatant les lacunes, prenant note également de la lettre du 20 février que le Conseiller pour les questions de sécurité nationale du Gouvernement fédéral a adressée au Président du Comité créé en application de ses résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) , et invitant le Gouvernement fédéral à continuer de le saisir d’informations suffisamment détaillées, Se félicitant des mesures que le Gouvernemen t fédéral somalien a prises pour améliorer la gestion de ses armes et munitions et attendant avec intérêt les nouvelles mesures qu’il continuera à prendre à cet effet, Soulignant qu’il est impératif que le Gouvernement fédéral s’acquitte mieux des obligations mises à sa charge au titre de la suspension partielle de l’embargo sur les armes, Prenant note du rapport du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée en date du 6 février 2014 concernant l’exécu tion par le Gouvernement fédéral de ses obligations résultant de la suspension partielle de l’embargo sur les armes, Condamnant les flux d’armes et de munitions qui arrivent en Somalie ou transitent par celle-ci en violation de l’embargo sur les armes, ainsi que de l’accumulation déstabilisatrice et le dét ournement de ces armes, qui menacent gravement la paix et la stabilité dans la région, Constatant avec une vive inquiétude que les conditions mises à la suspension de l’embargo sur les armes, tel qu’il résulte de ses résolutions 2093 (2013) et 2111 (2013) , n’ont pas été entièrement satisfaites, S/RES/2142 (2014) 14-25377 2/4 Notant avec préoccupation que le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée fait état de détournements d’ar mes et de munitions, notamment au profit des Chabab qui sont cités au nombre des bénéficiaires potentiels de ces détournements, et notant également que le paragraphe 7 de la résolution 1844 (2008) prescrit à tous les États Membres de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, d’armes et de matériel militaire aux individus ou entités désignés, dont les Chabab, Soulignant que toute décision de maintenir ou de lever la suspension partielle de l’embargo sur les armes visant le G ouvernement fédéral somalien sera fonction de l’exhaustivité des mesures prises par le Gouvernement pour satisfaire aux prescriptions résultant de la présente et d’autres résolutions du Conseil sur la question, Notant que le Gouvernement fédéral somalien sollicite une aide en matière de gestion des armes et invitant les acteurs internationaux concernés, dont l’ONU, à aider le Gouvernement à gérer efficace ment ses armes et matériel militaire, Rappelant que tous les États Membres doivent, conformément aux résolutions pertinentes, respecter et honorer l’obliga tion à eux faite d’empêcher les livraisons non autorisées d’armes et de matériel militaire à la Somalie et de prévenir l’importation directe ou indirecte de charbon de bois à partir de la Somalie en violation de ses résolutions pertinentes, Rappelant le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), proposant des pratiques et méthodes de référence, not amment les paragraphes 21, 22 et 23 consacrés à l’examen de mesures susceptibles de permettre d’arrêter des normes méthodologiques à l’intention des mécanismes de surveillance, Considérant que la situation en Somalie con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme l’embargo sur les armes contre la Somalie imposé par le paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992) , précisé aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de sa résolution 2093 (2013) et les paragraphes 4 à 17 de sa résolution 2111 (2013) ; 2. Décide que, jusqu’au 25 octobre 2014, l’embargo sur les armes contre la Somalie ne s’appliquera pas aux livraisons d’armes, de munitions ou de matériel militaire ni aux activités de conseil, d’assistance ou de formation destinées exclusivement au développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, sauf s’il s’agit d’articles répertoriés dans l’an nexe à la résolution 2111 (2013) ; 3. Décide qu’il incombe au premier chef au Gouvernement fédéral somalien de notifier au moins cinq jours à l’avance au Comité créé en application de ses résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) (ci-après dénommé le « Comité »), pour information, toutes livraisons d’armes, de munitions ou de matériel militaire, ou les activités de conseil, d’assistance ou de formation destinées à ses forces de sécurité, comme l’autorise le paragraphe 2 de la présente résolution, et excluant les articles énumérés à l’annexe de la résolution 2111 (2013) , selon les conditions prévues au paragraphe 7 de cette dernière; S/RES/2142 (2014) 3/4 14-25377 4. Décide que l’État Membre ou l’organisation internationale, régionale ou sous-régionale qui fournit une assistance peut aussi faire la notification visée ci-dessus au paragraphe 3 en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien; 5. Décide que toutes les notifications de livraison d’armes ou de matériel militaire ainsi faites au Comité comprendront : les coordonnées du fabricant et du fournisseur des armes et munitions, une description des armes et munitions (dont le type, le calibre et la quantité ), la date et le lieu de livraison envisagés, et toute information utile concernant l’unité destin ataire des forces de sécurité nationale somaliennes, ou le lieu d’entreposage prévu; 6. Décide également que, 30 jours au plus tard après la livraison des armes ou munitions, le Gouvernement fédéral somalie n confirmera par écrit au Comité que la livraison a été effectuée, en communiquant le numéro de série des armes et munitions livrées, les données relative s à l’expédition, le connaissement, le manifeste de cargaison ou la liste de colisage, et le lieu précis d’entreposage, et considère qu’il serait utile que les fournisseurs – États Membres ou organisations internationales, régionales ou sous-régiona les – en fassent autant, en coopération avec le Gouvernement fédéral somalien; 7. Décide en outre que, dans les cinq jours suivant la distribution des armes et munitions importées, le Gouvernement fédéral somalien informera par écrit le Comité de l’unité destinataire des fo rces de sécurité nationale ou du lieu d’entreposage; 8. Réaffirme que les armes ou le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien ne sauraient être revendus, tran sférés ou utilisés par aucun individu ou entité n’étant pas au service des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral, et souligne qu’il incombe à ce dernier de pourvoir en toute sûreté et efficacité à la gestion, l’entreposage et la sécurité de cet arsenal; 9. Prie le Gouvernement fédéral somalien de lui faire rapport au plus tard le 13 juin 2014, puis de nouveau le 13 septembre 2014, sur les points suivants : a) La structure, les effectifs et la composition (y compris le statut des milices alliées) de ses forces de sé curité nationale, ainsi que le nom des commandants actuels, l’emplacement des pos tes de commandement et la situation concernant les milices; b) L’infrastructure mise en place pour que ses Forces de sécurité puissent en toute sécurité stocker, enregistrer, entret enir et distribuer le matériel militaire, y compris des renseignements détaillés sur tous arsenaux et magasins disponibles, leur emplacement, les capacités d’entreposage, les effectifs, les systèmes de gestion des armes et des munitions et l’ utilisation qui en est faite; c) Les procédures et codes de conduite que les forces de sécurité nationale doivent appliquer pour enregistrer, distribuer, utiliser et entreposer les armes, et les besoins de formation en la matière, ainsi que les procédures à suivre pour réceptionner, vérifier et enregistrer les importations d’armes à travers tout point d’entrée contrôlé par le Gouvernement fédéral somalien, les modalités de transport des armes et munitions par les Forces de sécurité nationale et les systèmes d’enregistrement et d’audit actuellement utilisés dans les Forces de sécurité nationale; S/RES/2142 (2014) 14-25377 4/4 10. Prie le Secrétaire général de lui proposer, dans les 30 jours, des options et des recommandations d’assistance te chnique, notamment, que l’Organisation – y compris la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) – pourrait fournir au Gouvernement fédéral somalien pour lui permettre de : a) Satisfaire aux prescriptions des paragraphes 3 à 7 et aux demandes résultant du paragraphe 9 de la présente résolution; b) Se donner les moyens de pourvoir en toute sûreté et transparence à l’entreposage, à la distribution et à la ge stion des armes et du matériel militaire, y compris d’exercer toutes activités de contrôle et de vérification; 11. Exhorte le Gouvernement fédéral somalien, toutes les autres parties et tous les États, ainsi que les organisations internationales, régionales et sous- régionales, et l’AMISOM, à coopérer avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée et à assurer la sécurité de ses membres, et à lui ménager, en particulier, accès en toute liberté aux personnes, docume nts et lieux qu’il jugerait utiles aux fins de l’exécution de son mandat; 12. Prie le Groupe de contrôle de faire part au Gouvernement fédéral de ses observations sur les rapports présentés au Comité, et de tenir le Conseil régulièrement informé de l’application par le Gouvernement fédéral somalien de la présente résolution et de ses au tres résolutions pertinentes; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2143 (2014)
IntituléLe sort des enfants en temps de conflit armé
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2143(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2143 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 7 mars 2014 14-25632 (F) *1425632* Résolution 2143 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7129e séance, le 7 mars 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000, 1379 (2001) du 20 novembre 2001, 1460 (2003) du 30 janvier 2003, 1539 (2004) du 22 avril 2004, 1612 (2005) du 26 juillet 2005, 1882 (2009) du 4 août 2009, 1998 (2011) du 12 juillet 2011 et 2068 (2012) du 19 septembre 2012, ainsi que les déclarations de son président en date des 24 juillet 2006 ( S/PRST/2006/33 ), 28 novembre 2006 ( S/PRST/2006/48 ), 12 février 2008 ( S/PRST/2008/6), 17 juillet 2008 (S/PRST/2008/28 ), 29 avril 2009 ( S/PRST/2009/9 ), 16 juin 2010 ( S/PRST/2010/10 ) et 17 juin 2013 ( S/PRST/2013/8 ), qui participent à la constitution d’un cadre général pour traiter la question de la protection des enfants en période de conflit armé, Constatant que ses résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2068 (2012) ainsi que les déclarations de son président sur le sort des enfants en temps de conflit armé ont permis de réalis er des progrès en matière de prévention des violations et violences sur la personne d’enfants et d’adoption de mesures pour faire face à ces violations et violences , en particulier la démobilisation, la réadaptation et la réintégration de milliers d’enfants, la signature de plans d’action entre les parties à des conflits armés et les Nations Unies et la radiation de parties à des conflits des listes figurant dans les annexes au rapport annuel du Secrétaire général, Demeurant toutefois profondément préoccupé par l’absence de progrès sur le terrain dans certaines situations préocc upantes où les belligérants continuent de violer impunément les dispositions du droit in ternational relatives aux droits et à la protection des enfants en temps de conflit armé, Rappelant que toutes les parties des conflits armés sont tenu es de respecter strictement les obligations mises à leur char ge par le droit intern ational aux fins de la protection des enfants en temps de conf lit armé, notamment celles résultant de la Convention relative aux droits de l’enfant et de son protocole facultatif concernant la participation d’enfants à des conflits armés, ainsi que des Conventions de Genève du 12 août 1949 et des Protocoles additionnels auxdites conventions de 1977, Notant que l’article 28 de la Convention relative aux droits de l’enfant consacre le droit de l’enfant à l’éducation et définit les obligations des États parties S/RES/2143 (2014) 14-25632 2/7 à la Convention à cet égard, l’objectif étant d’assurer la réalisation progressive de ce droit sur la base de l’égalité des chances, Se déclarant profondément préoccupé par l’utilisation par le s forces armées et les groupes armés non étatiques d’école s en violation du droit international applicable, en particulier leur utili sation comme baraquements militaires, installations d’entreposage d’armes, centres de commandement, lieux de détention et d’interrogatoire et postes de tirs et d’observation, Préoccupé également par le nombre élevé d’enfant s tués ou mutilés en période ou au lendemain de conflit par des mines te rrestres, restes explosifs de guerre, engins explosifs improvisés et autres munitions non explosées, Convaincu que la protection de l’enfance en temps de conflit armé doit être un aspect important de toute stratégie gl obale de règlement des conflits et de consolidation de la paix, Rappelant que tous les États Membres doiven t respecter l’obligation qui leur incombe de mettre fin à l’impunité, d’enquêter sur les cas de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autres crimes odieux commis sur la personne d’enfants et d’en poursuivre les auteurs; et notant que la lutte contre l’impunité des crimes internationaux les plus graves, commis sur la personne d’enfants a été renforcée grâce à l’action et aux poursuites engagées contre les auteurs de ces crimes par la Cour pénale internationale, les tr ibunaux spéciaux et mixtes et les chambres spécialisées de juridictions nationales, Prenant acte de l’adoption du Traité sur le commerce des armes et notant qu’aux termes du paragraphe 4 de l’arti cle 7 dudit traité, les États parties exportateurs doivent tenir compte du risque que des armes classiques ou des biens visés puissent servir à commettre des actes graves de violence à l’encontre des enfants, ou à en faciliter la commission, Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, qu’il est résolu à s’attaquer à la question des répercussions considérables des conflits armés sur les enfants, Soulignant que c’est aux gouvernements qu’il incombe au premier chef d’offrir secours et protection à tous le s enfants touchés par les conflits armés, conscient qu’il importe de renforcer les ca pacités nationales à cet égard et réaffirmant que toutes les mesures prises par des entités des Nations Unies dans le cadre du mécanisme de surveillance et de communication de l’information doivent viser à soutenir et, s’il y a lieu, accompagne r l’État dans sa mission de protection et de réadaptation, Sachant que le renforcement des capacité de protection des enfants touchés par les conflits armés est une entreprise qui doit s’amorcer dès les premiers jours de l’engagement de la communauté internationale, Soulignant le rôle vital que joue l’Organisation des Nations Unies en aidant, en consultation avec ses partenaires internationa ux, les autorités nationales à asseoir la paix et à arrêter des stratégies d’appui aux priorités de consolidation de la paix, en veillant à ce que ces stratégies viennent renforcer la cohérenc e des interventions dans les domaines de la politique, de la sécurité, des droits de l’homme, du développement et de l’état de droit, S/RES/2143 (2014) 3/7 14-25632 Reconnaissant le rôle crucial joué par les conseillers pour la protection de l’enfance s’agissant d’institutionnaliser la protection de l’enfance et de prendre la direction des activités de su rveillance, de prév ention et de notification dans les missions de maintien de la paix, les missions politiques et les bureaux pour la consolidation de la paix concernés des Nations Unies, dans le respect de leur mandat respectif, y compris la fourniture de c onseils ainsi que la coopération et la coordination entre ces missions, le F onds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et les organisations non gouvernementales spécialisées s’agissant de la démobilisation et de l’intégration des enfants et de la prévention de leur recrutement, Soulignant qu’il importe d’assurer au personnel militaire, de police et civil de maintien de la paix, avant le déploiem ent et sur le théâtre d’opérations, une formation appropriée aux questions de pr otection de l’enfance spécifique à la mission ainsi qu’à l’adoption de mesures globales adaptées de prévention et de protection, Prenant acte de la précieuse contribution des organisations et mécanismes régionaux et sous-régionaux compétents à la protection des enfants touchés par des conflits armés et se félicitant à cet égard de la déclaration conjointe, en date du 17 septembre 2013, du Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conf lit armé et du Département pour la paix et la sécurité de la Commission de l’Union africaine tendant à voir institutionnaliser des mécanismes de protection dans toutes les activités de l’Union africaine dans le domaine de la paix et de la sécurité, en partenariat étroit avec l’UNICEF, ainsi que des Orientations de l’Union européenne su r les enfants face aux conflits armés, y compris la liste récapitulative en vue de la prise en compte, dans la politique européenne de sécurité et de défense, de la protection des enfants touchés par les conflits armés et de l’élaboration par l’Or ganisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), en étroite collaboration avec le Département des opérations de maintien de la paix et le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général, de stages de formation et de directives militaires su r les enfants en temps de conflit armé, 1. Condamne fermement toutes violations du droit international applicables concernant le recrutement et l’emploi d’enfants par des parties à un conflit armé ainsi que leur re-recrutement, le meurtre et les mutilations d’enfants, les viols et autres formes de violence sexuelle dont ils sont victimes, les enlèvements, les attaques contre écoles ou hôpitaux et le refus d’un accès humanitaire par les parties à un conflit armé ainsi que toutes autres vi olations du droit international, y compris le droit international humanita ire, des droits de l’homme et des réfugiés, commises sur la personne d’enfants en temps de conflit armé; 2. Demande aux États Membres de trouver des moyens, en étroite consultation avec les équipes spéciales de pays des Nations Unies chargées de la surveillance et de la communication des informations et les équipes de pays des Nations Unies, de faciliter l’élaboration et l’application de plans d’action assortis d’échéances, et l’examen et la surveillance par l’équipe spéciale des Nations Unies au niveau des pays des obligations et engagements concernant la protection des enfants en temps de conflit armé; 3. Réaffirme l’importance des comités interministériels en tant que cadres de partenariat avec les gouvernements pour examiner les engagements à tenir en matière de protection de l’enfance et y donner suite, et encourage les S/RES/2143 (2014) 14-25632 4/7 gouvernements à utiliser ces comités, avec l’appui des Nations Unies, pour promouvoir la mise en œuvre des plans d’action; 4. Souligne qu’il importe d’examiner périodiquement et rapidement les cas de violations et d’atteintes sur la pers onne d’enfants en temps de conflit armé, et notamment d’insérer, lorsqu’il y a lieu, la question du sort des enfants en temps de conflit armé dans le mandat des visites eff ectuées par le Conseil de sécurité sur le terrain, et invite le groupe de travail du Conseil sur les enfants et les conflits armés à mettre pleinement en œuvre ses différen tes possibilités d’action à la lumière des débats en cours sur les moyens d’accroître le respect de ces prescriptions et à continuer à cet égard d’examiner la question des récidivistes notoires et celle de la mise en œuvre de tout plan d’action; 5. Rappelle que le fait d’enrôler ou d’engager des enfants de moins de 15 ans ou de les faire participer activemen t aux hostilités en temps de conflit armé tant international que non in ternational constitue un crim e de guerre au sens du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, et note que le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant la participation des enfants aux conflits armés prescrit aux États part ies de fixer à 18 ans l’âge minimal de recrutement obligatoire et de participatio n aux hostilités et de hausser l’âge minimal du recrutement volontaire fixé au paragraphe 3 de l’article 38 de la Convention relative aux droits de l’enfant et de prendre toutes mesures possibles pour que les membres de leurs forces armées âgés de moins de 18 ans ne prennent pas directement part aux hostilités; 6. Se félicite , dans ce contexte, de la campagne « Des enfants, pas des soldats » lancée par la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et l’ UNICEF, en collabora tion avec d’autres partenaires des Nations Unies, en vue de prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants en temps de conflit par les forces armées gouvernementales et d’y mettre fin d’ici à 2016; 7. Exhorte à cet égard les gouvernements concernés à faire tout leur possible pour qu’aucun enfant ne figure da ns les rangs de l’armée en temps de conflit, et notamment à élaborer et mettre en œuvre à cet effet des plans d’action assortis d’échéances; et demande aux États Membres, aux entités concernées des Nations Unies, aux organisations non gouvernementales et à la communauté des donateurs d’appuyer, dans leurs domaines de compétence respectifs, la campagne « Des enfants, pas des soldats », sachant que l’objectif de cette campagne ne pourra être atteint qu’à la faveur d’un partenaria t et de la participation active de tous; 8. Invite la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé à tenir le Conseil informé de la campagne « Des enfants, pas des soldats », notamment du proc essus et des progrès réalisés s’agissant de la radiation de parties concernées; 9. Exhorte les États Membres, les entités de s Nations Unies et les autres parties concernées à veiller à faire une pl ace dans toutes négociations et tous les accords de paix à des dispositions de prot ection des enfants, envisageant notamment la libération et la réintégration d’enfants précédemment associés à des forces armées ou groupes armés; 10. Se déclare à nouveau disposé à adopter des mesures ciblées et graduelles contre quiconque persisterait à commettre des violations et sévices sur la personne S/RES/2143 (2014) 5/7 14-25632 d’enfants, en tenant compte des dispositions de ses résolutions 1539 (2004) , 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2068 (2012) , et à envisager de consacrer, à l’encontre des parties à un conflit armé qui contreviendraient au droit international applicable, des dispositions aux droits et à la protection des enfants en temps de conflit armé dans tout régime de sanctions qu’il viendrait à établir, modifier ou renouveler; 11. Souligne la nécessité d’exclure le génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et autres crimes od ieux perpétrés sur la personne d’enfants de toute loi d’amnistie et autre disposition similaire, et encourage vivement les États concernés à mettre en place un mécanisme de contrôle afin que les auteurs de tels crimes ne soient pas intégrés dans les rangs de l’armée ou d’autres forces de sécurité; 12. Insiste qu’il incombe à tous les États de mettre fin à l’impunité, d’enquêter sur les cas de génocide, de crim es contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres crimes odieux perpétrés sur la personne d’enfants et d’en poursuivre les auteurs, et souligne à cet égard la contribution de la Cour pénale internationale, conformément au principe de complémentarité avec les juridictions pénales nationales tel qu’énoncé dans le Statut de Rome; 13. Exhorte les États Membres concernés à institutionnaliser la protection de l’enfance à l’occasion de toute réforme du secteur de la sécurité, et par exemple à créer des groupes chargés de la question dans les forces nationale s de sécurité et à mettre en place des mécanismes efficaces de détermination de l’âge afin de prévenir tout recrutement de mineurs et souligne à cet égard l’importance d’enregistrer toutes les naissances, mê me tardivement; 14. Exhorte toutes les parties concernées, y compris les États Membres, les entités des Nations Unies et les institutions financières, à a ppuyer, selon qu’il conviendra, et en respectant l’appropri ation nationale, le développement et le renforcement des capacités des institutions nationales et des réseaux locaux de la société civile en matière de plaidoyer, de protection et de réadaptation des enfants touchés par les conflits armés ainsi que de mécanismes nationaux d’établissement des responsabilités, et notamment le renf orcement des capacités d’enquête et de poursuite et l’adoption de textes incriminant les violations et atteintes commises sur la personne d’enfants en période de conflit armé; 15. Demande à nouveau à la Représentante spéciale du Secrétaire général de continuer d’œuvrer à mobiliser la communa uté des donateurs de façon à répondre aux besoins de financement, et encourage les partenaires bilatéraux, régionaux et internationaux à fournir un appui financier et aux fins de renforcement des capacités, notamment en faveur de l’éducation en période et au lendemain de conflits; 16. Rappelle l’importance de veiller à ce que les enfants continuent d’avoir accès à des services de base en période et au lendemain de conflits, notamment à l’éducation et aux soins de santé; 17. Se déclare à nouveau profondément préoccupé par les attaques et menaces d’attaque contrevenant au droit inte rnational applicable et visant des écoles et/ou des hôpitaux, et les personnes protégées qui leur sont liées, ainsi que par la fermeture d’écoles et d’hôpitaux en temps de conflit armé du fait d’attaques et de menaces d’attaque, et demande instamment à toutes les parties à des conflits armés de s’abstenir de toute action qui entraverait l’accès des enfants à l’éducation et aux services de santé; S/RES/2143 (2014) 14-25632 6/7 18. Se déclare profondément préoccupé par l’utilisation d’écoles à des fins militaires en violation du droit internati onal applicable et reconnaît qu’une telle utilisation peut en faire des objectifs légitim es d’attaque, mettant ainsi en danger la sécurité des enfants et des enseignants et empêchant les enfants d’avoir accès à l’éducation et, à cet égard : a) Exhorte toutes les parties à tout conflit ar mé à respecter le caractère civil des écoles, conformément au droit international humanitaire; b) Encourage les États Membres à envisa ger de prendre des mesures concrètes pour dissuader les forces ar mées et les groupes armés non étatiques d’utiliser les écoles en violation du droit international applicable; c) Exhorte les États Membres à veiller à ce que toutes attaques menées contre des écoles en violation du droit international humanitaire fassent l’objet d’enquêtes et que les responsables soient poursuivis comme il convient; d) Demande aux équipes spéciales de pays des Nations Unies de suivre de plus près l’utilisation d’écoles à des fi ns militaires et de développer la communication d’information à ce sujet; 19. Rappelle l’obligation faite à toutes les parties à un conflit armé, par le droit international humanitaire, de veiller à ce que les blessés et les malades, y compris les enfants, reçoivent, dans toute la mesure possible et avec le moins de retard possible, les soins médicaux et l’ attention qu’exige leur état, et que le personnel et les installations médicales et sanitaires, les moyens de transport et les activités connexes soient respectés et protégés conformément au droit international humanitaire; 20. Recommande aux États Membres d’inclure la protection de l’enfance dans les programmes de formation et les consignes militaires ainsi que dans les directives militaires, selon qu’il conviendra; recommande également aux entités des Nations Unies et aux pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police aux opérations de maintien de la paix des Na tions Unies de dispenser des formations ciblées et opérationnelles afin de prépar er leurs personnels à toutes missions des Nations Unies, y compris les effectifs militaire et de police, à contribuer à la prévention des violations sur la personne d’en fants, le but étant que tout le personnel des missions soit capable de reconnaître de telles violations et atteintes, de les signaler et d’y faire face, ainsi que d’app uyer les activités de protection de l’enfance et de permettre ainsi aux missions de mieux s’acquitter de leurs mandats respectifs; 21. Exhorte toutes les entités des Nations Unies, y compris les missions de maintien de la paix, les missions politiques, les bureaux pour la consolidation de la paix et les bureaux, institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies, à accorder toute l’attention voulue aux violations sur la personne d’enfants en vertu de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui pa r l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; 22. Exhorte également les États Membres, les entités des Nations Unies, y compris la Commission de consolidation de la paix et d’autres parties concernées, à faire en sorte que les plans, programmes et stratégies de redressement et de reconstruction au lendemain de conflits ac cordent la priorité qu’il convient aux questions concernant les enfants touchés par des conflits armés; S/RES/2143 (2014) 7/7 14-25632 23. Exhorte en outre les entités concernées des Nations Unies à continuer à prendre des mesures concrètes pour réduire les conséquences de la présence de mines, de munitions non explosées et de munitions en grappes ainsi que de restes explosifs de guerre sur les enfants en érigean t en priorité la destruction des mines, l’éducation aux risques et la réduction des risques; 24. Décide de continuer d’insérer des dispositions consacrées spécialement à la protection de l’enfance dans les mandat s de toutes les opérations de maintien de la paix et missions politiques concernées des Nations Unies, encourage le déploiement de conseillers en matière de protection de l’enfance auprès de ces missions, et demande au Secrétaire général de veiller à évaluer systématiquement les besoins en conseillers en matière de protection de l’enfance, ainsi que le nombre et la mission de ces conseillers, à l’occa sion de la préparation et du renouvellement de chaque opération du maintien de la paix et mission politique des Nations Unies, et encourage le Département des opérations de maintien de la paix et le Département des affaires politiques à rendre compte de la protection de l’enfance lors de leurs exposés devant le Conseil au sujet de la situation dans tel ou tel pays; 25. Encourage les organisations et mécanismes régionaux et sous-régionaux compétents à aider à résoudre la question des répercussions considérables des conflits armés sur les enfants, les invite à continuer à faire une place à la protection de l’enfance dans leurs ac tivités de sensibilisation, politiques, programmes et activités de planification des missions, à élaborer et à développer des directives de protection des enfants touchés par des c onflits armés ainsi qu’à former leur personnel et à affecter à leurs opérations de maintien de la paix et à leurs opérations sur le terrain des spécialistes de la protection de l’enfance, et leur demande à nouveau de créer, au sein de leur secrétariat, des mécanismes de protection de l’enfance, notamment de désigner des coordonnateurs chargés de cette question; 26. Prie de nouveau le Secrétaire général de continuer à traiter expressément de la question des enfants en temps de conflit armé dans tous ses rapports sur la situation dans tel ou tel pays; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2144 (2014)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2144(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2144 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 14 mars 2014 14-26592 (F) *1426592* Résolution 2144 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7136e séance, le 14 mars 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1970 (2011) du 26 février 2011, 1973 (2011) du 17 mars 2011, 2009 (2011) du 16 septembre 2011, 2016 (2011) du 27 octobre 2011, 2017 (2011) du 31 octobre 2011, 2022 (2011) du 2 décembre 2011, 2040 (2012) du 12 mars 2012 et 2095 (2013) du 14 mars 2013, ainsi que la déclaration de son président en date du 16 décembre 2013 ( S/PRST/2013/21 ), Réaffirmant son attachement indéfectible à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’ unité nationale de la Libye, Réaffirmant ses résolutions 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) sur le sort des enfants en temps de conflit armé et 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, Exprimant l’espoir que l’avenir de la Libye reposera sur la réconciliation nationale, la justice, le respect des dr oits de l’homme et l’état de droit, Soulignant qu’il importe de favoriser la pleine et égale participation de toutes les composantes de la soci été libyenne, y compris les femmes, les jeunes et les minorités, au processus politique, Soulignant l’importance de s’entendre sur les prochaines étapes urgentes de la transition démocratique en Libye et réaffirmant , à ce propos, le caractère essentiel de la tenue d’élections crédibles, de la participation de tous en toute transparence à la rédaction de la constitution, et de l’ instauration d’un dialogue national unique, transparent et sans exclusive, Saluant l’action menée par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et le Représentant spécial du Secrétaire général pour favoriser un véritable dialogue national dirigé par les Libyens eux-mêmes et souhaitant ardemment voir ce dialogue aller de l’avant, et réaffirmant que l’ONU devrait coordonner les efforts déployés par la communauté internationale pour accompagner, dans le respect des prin cipes d’appropriation nationale et de responsabilité nationale, le processus de transition et de renforcement des S/RES/2144 (2014) 14-26592 (F) 2/7 institutions dirigé par les Libyens eux-mê mes, le but étant de bâtir une Libye pacifique, démocratique, indépendante et unie, Se félicitant de l’élection, le 20 février 2014, de l’Assemblée de rédaction de la constitution et invitant instamment les dirigeants politiques à achever la formation de cette assemblée et à collaborer avec les minorités afin de garantir une véritable participation de celles-ci aux travaux de rédacti on de la constitution, Constatant avec une vive inquiétude la détérioration de la sécurité et l’exacerbation des dissensions politiques, et leur cortège d’enlèvements et d’assassinats, ainsi que les heurts violents opposant des groupes armés, en particulier dans l’est de la Libye et le long de ses frontières méridionales, ce qui menace de compromettre la réalisation d’ une transition démocratique qui réponde aux aspirations du peuple libyen, Exprimant son soutien à l’action menée par le Gouvernement libyen pour régler pacifiquement la question de l’interruption des exportations énergétiques et déclarant de nouveau que le contrôle de toutes les installations devrait revenir aux autorités compétentes, Rappelant la décision qu’il a prise dans sa résolution 1970 (2011) de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale de la situation en Libye et l’importance de la coopération pour amener à répondr e de leurs actes les responsables de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, y compris les auteurs d’attaques dirigées contre la population civile, Se disant vivement préoccupé par le fait qu’il n’est pas organisé de procédure judiciaire pour les personnes détenues p our des raisons liées au conflit, y compris des enfants, dont beaucoup dans des conditions échappant toujours à l’autorité de l’État, et par les informations faisant état de violations des droits de l’homme et de violences dans les centres de détention, y compris de cas de torture et de violences sexuelles et sexistes, et soulignant , à ce propos, que toutes les parties en Libye doivent coopérer sans réserve avec la MANUL sur toutes les questions ayant trait à la promotion et à la protection des droits de l’homme, Saluant les mesures prises par le Gouvernement libyen concernant les droits de l’homme, y compris l’adoption d’une loi du 8 décembre 2013 sur la justice transitionnelle, d’une loi du 9 avril 2013 contre la tortur e et la discrimination et d’un décret du 19 février 2014 relatif au sort des victimes de viols et de violences, Réaffirmant que le retour volontaire et durable, en toute sécurité, des réfugiés et des personnes déplacées sera un facteur im portant de consolidation de la paix en Libye, Se déclarant préoccupé par la menace que font peser sur la stabilité du pays et de la région la présence d’armes et de m unitions non sécurisées en Libye et leur prolifération, notamment leur transfert à des groupes terroristes et extrémistes violents, et soulignant qu’il importe de coordonner le soutien international apporté à la Libye et à la région face à cette menace, Sachant à cet égard que l’embargo sur les armes qu’il a lui-même imposé peut grandement aider la Libye à lutter contre le transfert illicite d’ armes légères et de petit calibre, et concourir de façon non néglig eable à la consolidation de la paix au sortir du conflit, au désarmement, à l’ entreprise de démobilisation et de réintégration, et à la réforme du secteur de la sécurité, 3/7 3/7 14-26592 (F) Rappelant à tous les États Membres les obligations résultant de ses résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) , modifiées par ses résolutions ultérieures, en particulier les obligations portant sur les armes et le matériel connexe de tout type, Soutenant le Gouvernement libyen dans sa volonté de renforcer la sécurité régionale, saluant à ce propos le dialogue constant noué avec les pays de la région, ainsi que la tenue, le 14 novembre 2013, de la Conférence de Rabat et les recommandations qui en sont issues sur les mesures à prendre en matière de sécurité des frontières, notamment la mise en œuvre du Plan d’action de Tripoli, et appuyant les nouveaux efforts menés dans le cadre de la Mission de l’Union européenne d’assistance aux frontières en Libye en vue de renforcer les capacités des autorités libyennes à gérer les frontières, Se félicitant de l’action coordonnée que la communauté internationale a menée à l’appui de la transition en Lybie lors de la Conférence tenue à Rome le 6 mars 2014 dans le prolongement de celle tenue à Paris le 12 février 2013, souscrivant aux priorités et recommandations arrêtées à ces réunions et appuyant leur mise en œuvre rapide, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye ( S/2014/131 ), et notamment de la recommandation tendant à voir proroger de 12 mois le mandat de la Mission, Prenant note également du rapport final du Groupe d’experts présenté en application du paragraphe 14 d) de la résolution 2095 (2013) et des conclusions et recommandations qui y sont formulées, Se félicitant des mesures prises par le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires compte tenu des indications résultant de la note du Président du Conseil ( S/2006/997 ), Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Soutient l’instauration rapide d’un dialogue unique, transparent et sans exclusive en Libye et d’une procédure de rédaction de la Constitution transparente et ouverte à tous, et redit la nécessité de placer la transition sous le signe de l’adhésion aux processus et institutions démocratiques, à la bonne gouvernance, à l’état de droit, à la réconciliation national e et au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales de tous en Libye; 2. Demande au Gouvernement libyen de promouvoir et de protéger les droits de l’homme, dont ceux des femmes, le s enfants et les personnes appartenant à des groupes vulnérables, et de respecter les obligations qui lui sont faites par le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, demande d’amener les auteurs de violations graves du droit internationa l humanitaire et du droit international des droits de l’homme, y compris les violences sexuelles et les sévices et violences commis sur la personne d’enfants, à en répondre, conformément aux normes internationales, et exhorte tous les États Membres à coopérer étroitement avec le Gouvernement libyen pour l’aider à mettre fin à l’impunité de ces violations; S/RES/2144 (2014) 14-26592 (F) 4/7 3. Demande au Gouvernement libyen de c ontinuer à coopérer pleinement avec la Cour pénale internationale et so n procureur et à leur apporter toute l’aide voulue, comme le prescrit la résolution 1970 (2011) ; 4. Condamne les mauvais traitements et les cas de torture, et actes de torture causant la mort d’homme, commis dans des centres de détention en Libye, et demande au Gouvernement libyen de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour accélérer le cours de la justice, placer les détenus s ous l’autorité de l’État et prévenir les violations des droits de l’ho mme et atteintes à ces droits et mener des enquêtes s’il y a lieu, engage toutes les parties libyennes à coopérer avec le Gouvernement en ce qu’il fait à cet égard, demande la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées ou détenues arbitrairement en Libye, y compris les étrangers, et insiste sur le fait que c’est au Gouver nement libyen qu’il incombe au premier chef de promouvoir et de protéger l’exercice des droits de l’homme par toutes personnes qui se trouvent en territoire libyen, en particulier les migrants africains et les autres étrangers; 5. Encourage la Libye et les États voisins à continuer d’œuvrer à promouvoir la coopération régionale en vue de stabiliser la situation en Libye et d’empêcher des éléments de l’ancien régime libyen et des groupes extrémistes violents d’utiliser leur territoire pour pl anifier, financer ou commettre des actes de violence ou d’autres actes illégaux dans le but de déstabiliser la Libye et les États de la région, et note qu’une telle coopération contribuerait à la stabilité dans la région; Mandat des Nations Unies 6. Décide de proroger jusqu’au 13 mars 2015 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, qui restera placée sous la conduite du Représentant spécial du Secrétaire général, et décide également que, les principes de l’appropriation nationale étant scrupuleuseme nt respectés, le mandat de la Mission en tant que mission politique spéciale in tégrée consistera à accompagner le Gouvernement libyen en ce qu’il fait en vue : a) De réaliser comme première priori té, la transition vers la démocratie, notamment en favorisant et en facilitant l’instauration d’un dialogue unique, transparent et ouvert à tous, la conduite de consultations électorales et l’élaboration, la rédaction et l’adoption de la nouvelle constitution libyenne et en offrant des conseils et une assistance technique en ce sens, en donnant à toutes les composantes de la société libyenne, en particulier aux femmes, aux jeunes et aux minorités les moyens de leur autonomie et en favorisant leur participation à la vie politique, et en usant de ses bons offices pour promouvoir le règlement politique sans exclusive du conflit en Libye et instaurer un climat politique propice à l’intégration des ex- combattants dans les forces de sécurité libyennes ou à leur démobilisation et leur réintégration dans la vie civile; b) De promouvoir l’état de droit et d’ assurer le respect et la protection des droits de l’homme, conformément aux oblig ations juridiques inte rnationales mises à la charge de la Libye, en particulier ceux des femmes, des enfants et des personnes appartenant à des groupes vulnérables, dont les minorités et les migrants, notamment en aidant le Gouvernement libye n à garantir à tous détenus, y compris les enfants, un traitement humain et respectueux de la légalité, à donner pleinement application à sa loi de justice transitionne lle et à opérer des réformes et à bâtir une 5/7 5/7 14-26592 (F) justice indépendante et des institutions polic ières et pénitentiaires transparentes et responsables; c) De sécuriser les armes et le matériel connexe présents en Libye et d’empêcher leur proliférati on en s’efforçant d’y avoir ac cès, en veillant à ce qu’ils soient gérés de manière appropriée et entreposés en toute sécurité et, s’il y a lieu, en les éliminant, d’appuyer les efforts cohére nts déployés par les partenaires en ce sens, y compris en ce qui concerne la co ordination et la facilitation d’une assistance internationale, et de renforcer les efforts déployés en vue d’assurer la sécurité aux frontières, d’établir des institutions li byennes compétentes et de coordonner efficacement l’action menée en matière de sécurité nationale; d) De renforcer les capacités de gouv ernance, dans le cadre d’un effort international coordonné et en tirant parti des compétences spécifiques de l’équipe de pays des Nations Unies, en apportant un appui aux différents ministères, au Parlement national et aux autorités locales en vue d’améliorer les services fournis par le Gouvernement et de renforcer la transparence et la coordination au sein de celui-ci; Embargo sur les armes 7. Souligne que les États Membres qui informen t le Comité de la fourniture, de la vente ou du transfert à la Libye d’armes et de matériel connexe, y compris les munitions et pièces détachées corresponda ntes, conformément aux dispositions de l’alinéa a) du paragra phe 13 de la résolution 2009 (2011) modifiées par le paragraphe 10 de la résolution 2095 (2013) , doivent veiller à ce que leur notification comprenne toutes les informations utiles; 8. Souligne également que les armes et le matériel connexe, y compris les munitions et pièces détachées corresponda ntes, qui sont fournis, vendus ou transférés au Gouvernement libyen dans le ca dre de l’assistance qui lui est prêtée en matière de sécurité ou de désarmement conf ormément aux dispositions de l’alinéa a) du paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011) modifiées par le paragraphe 10 de la résolution 2095 (2013) ne doivent pas être revendus ou transférés à des parties autres que l’utilisateu r final ou mis à la disposition de celles-ci; 9. Exhorte le Gouvernement libyen à continuer d’améliorer le contrôle des armes et du matériel connexe qui sont fournis, vendus ou transférés à la Libye conformément à l’alinéa c) du paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) ou à l’alinéa a) du paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011) modifié par le paragraphe 10 de la résolution 2095 (2013) , y compris en utilisant des certificats d’utilisateur final, et exhorte les États Membres et les organisations régionales à aider le Gouvernement libyen à renforcer l’infrastructure et les mécanismes en place à l’heure actuelle à cette fin; 10. Condamne les violations des mesures visées par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) , et modifiées par ses résolutions ultérieures, qui, selon certaines informations, continueraient de se produire, et rappelle le mandat du Comité, défini au paragr aphe 24 de la résolution 1970 (2011) , qui est d’examiner les informations faisant état de violations ou du non-respect de ces mesures et d’y donner la suite qui convient; S/RES/2144 (2014) 14-26592 (F) 6/7 Gel des avoirs 11. Donne pour instruction au Comité, en consultation avec le Gouvernement libyen, de revoir continuellement les autres mesures imposées par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) , modifiées par la résolution 2009 (2011) , s’agissant de la Libyan Investment Authority (Autorité libyenne d’investissement) et du Libyan Africa Investment Portfolio, et réaffirme sa décision selon laquelle le Comité doit, en consultation avec le Gouvernement libyen, lever la désignation de ces entités dès que possible afin que les avoirs soient mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit; 12. Soutient l’action menée par les autorité s libyennes pour récupérer les fonds détournés sous le régime Kadhafi et, à cet égard, les engage , ainsi que les États Membres ayant gelé des avoirs en application des dispositions des résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) modifiées par la résolution 2009 (2011) , à se consulter au sujet des demandes de restitution de fonds détournés et autres questions touchant aux droits de propriété; Groupe d’experts 13. Décide de proroger jusqu’au 13 avril 2015 le mandat du Groupe d’experts créé au paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par la résolution 2040 (2012) , entend revoir ce mandat et prendre les mesures qui s’imposent concernant son éventuelle pr orogation au plus tard 12 mois après l’adoption de la présente résolution, et décide que le Groupe sera chargé de faire ce qui suit : a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) ; b) Réunir, examiner et analyser tout es informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées concernant l’appli cation des mesures édictées dans les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) , et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) et 2095 (2013) ainsi que par la présente résolution, en particulier les violations de leurs dispositions; c) Faire des recommandations sur les décisions que le Conseil, le Comité, le Gouvernement libyen ou d’autres États pourraient envisager de prendre pour améliorer l’application de s mesures pertinentes; d) Remettre au Conseil un rapport d’activité au plus tard 180 jours après sa nomination et lui remettre, après concerta tion avec le Comité, un rapport final comportant ses conclusions et recommandations au plus tard le 10 mars 2015; 14. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la MANUL, et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’expe rts, en particulier en leur communiquant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) , et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) et 2095 (2013) ainsi que par la présente résolution, en particulier les violations de s dispositions de celles-ci; 15. Engage le Groupe d’experts à poursuivre et à mener à bien rapidement les enquêtes qu’il mène sur les violations des sanctions, notamment sur les transferts 7/7 7/7 14-26592 (F) illicites d’armes et de matériel connexe à des tination et en provenance de la Libye et sur les avoirs des personnes visées par le gel des avoirs prévu par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) , modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) et 2095 (2013) ainsi que par la présente résolution, et invite l a M A N U L e t l e Gouvernement libyen à aider le Groupe à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en facilita nt ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage de s armements, selon qu’il conviendra; 16. Invite le Groupe d’experts à communiqu er régulièrement au Comité des informations, y compris des éléments d’identification, accompagnées des pièces justificatives correspondantes, sur les pe rsonnes et entités visées par les mesures édictées aux paragraphes 15 ou 17 de la résolution 1970 (2011) ou au paragraphe 19 de la résolution 1973 (2011) , notamment, le cas échéant, sur leurs activités, leurs déplacements et l’endroit où elles se tr ouvent, ainsi que tout renseignement selon lequel l’une de ces personnes pourr ait être incarcérée ou décédée; Présentation de rapports et réexamen 17. Exprime son intention de revoir le mandat du Comité dans le cas où les mesures imposées par les résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) , et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) et 2095 (2013) ainsi que par la présente résolution, seraient levées par une décision qu’il prendrait à l’avenir; 18. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur la mise en œuvre de la présente résolution, y compris sur tous les éléments qui composent le mandat de la MANUL; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2145 (2014)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2145(2014)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2146 (2014)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2146(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2146 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 19 mars 2014 14 -00546 (F) *1400546* Résolution 2146 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7142 e séance, le 19 mars 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1970 (2011) du 26 février 2011, 1973 (2011) du 17 mars 2011, 2009 (2011) du 16 septembre 2011, 2016 (2011) du 27 octobre 2011, 2017 (2011) du 31 octobre 2011, 2022 (2011) du 2 décembre 2011, 2040 (2012) du 12 mars 2012, 2095 (2013) du 14 mars 2013 et 2144 (2014) du 14 mars 2014, ainsi que la déclaration de son président en date du 16 d écembre 2013 ( S/PRST/2013/21 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indép endance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Rappelant que les activités maritimes sont régies par le dro it international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Un ies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Soulignant qu’il incombe au premier chef aux autorités libyen nes de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’exportation illicite de pétrole brut depuis la Libye et réaffirmant l’importance de fournir un app ui international à cette dernière pour qu’elle puisse maintenir sa souveraineté sur s on territoire et ses ressources, Prenant note de la lettre du 10 mars 2014 que le Gouvernement l ibyen a adressée à la Présidente du Conseil de sécurité et s’inquiétant de ce que l’exportation illicite de pétrole brut depuis la Li bye affaiblit le Gouvernement libyen et menace la paix, la sécurité et la stabilité du p ays, Appuyant l’action menée par le Gouvernement libyen pour lev er, par des moyens pacifiques, les obstacles qui perturbent les exportations énergétiques du pays et réaffirmant que le contrôle de toutes les i nstallations doit être retransféré aux autorités compétentes, se félicitant que le Gouvernement libyen ait décidé de remédier aux problèmes de sécurité aux frontières, notamment par la mise en œuvre du Plan d’action de Tripoli, et notant l’importance de la Mission de l’Union européenne d’assistance aux frontières pour ce qui est de renforcer la gestion des frontières du pays, Considérant que la situation en Libye continue de menacer la p aix et la sécurité internationales, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2146 (2014) 14-00546 (F) 2/3 1. Condamne les tentatives d’exportation illicite de pétrole b rut depuis la Libye; 2. Demande au Gouvernement libyen, agissant sur la base de to ute information relative à ces exportations ou tentativ es d’exportation, de commencer par rapidement entrer en contact avec l’État du pav illon du navire concerné en vue de régler la question; 3. Prie le Gouvernement libyen de nommer un référent qui s era chargé de faire la liaison avec le Comité du Conseil de sécur ité créé par la résolution 1970 (2011) au sujet de l’application des mesures prévues dans la présente résolution, et d’en aviser ce dernier, et prie ledit référent de signaler au Comité tout navire transportant du pétrole brut illicitement exporté d e Libye, en lui communiquant toute information pertinente dont il dispose, et de l’informer de toute mesure prise au titre du paragraphe 2; 4. Charge le Comité d’immédiatement porter à la connaissance des États Membres concernés les notifications qu’il recevra d u référent désigné par le Gouvernement libyen; 5. Autorise les États Membres à inspecter en haute mer les nav ires qui auraient été désignés par le Comité dans les condit ions prévues au paragraphe 11, et les autorise également à prendre toutes les mesures dictées par les circonstances, dans le respect scrupuleux du droit international h umanitaire et du droit international des droits de l’homme, selon qu’il co nviendra, pour procéder auxdites inspections et amener le navire à prendre les mesur es voulues pour rendre le pétrole brut à la Libye, avec le consentement du Gouverneme nt libyen et en coordination avec lui; 6. Demande que les États Membres cherchent à obtenir le conse ntement préalable de l’État du pavillon avant de prendre le s mesures autorisées au paragraphe 5; 7. Décide que tout État Membre qui procède à une inspection e n application du paragraphe 5 devra présenter dans les meilleurs délais au Comité un rapport où il donnera toutes les précisions utiles sur l’inspecti on et indiquera notamment ce qu’il a fait pour obtenir le consentement de l’État du pa villon du navire; 8. Affirme que l’autorisation donnée au paragraphe 5 de la pré sente résolution ne s’applique qu’aux inspections effectu ées par des navires de guerre et des navires appartenant à un État ou exploités par cet État et utilisés exclusivement à des fins gouvernementales et non commerciales; 9. Affirme en outre que l’autorisation donnée au paragraphe 5 de la pr ésente résolution ne s’applique qu’aux navires désignés pa r le Comité conformément au paragraphe 8 et n’a pas d’incidence sur les droits, obligations et responsabilités découlant pour les États Membres du droit internati onal, notamment les droits et obligations résultant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, y compris le principe général de la juridiction exclu sive de l’État du pavillon sur ses navires en haute mer, pour ce qui est de tout autre navire et de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résoluti on ne peut être considérée comme établissant une norme de droit international coutum ier; S/RES/2146 (2014) 3/3 14-00546 (F) 10. Décide d’imposer les mesures ci-après aux navires désignés conformément au paragraphe 11 : a) L’État du pavillon d’un navire désigné par le C omité conformément au paragraphe 11 prendra les mesures nécessaires pour enjoindre au navire de ne charger, transporter, ou décharger du pétrole brut libyen que sur instruction du référent du Gouvernement libyen; b) Tous les États Membres prendront les mesures né cessaires pour interdire aux navires désignés par le Comité conformément au paragraphe 11 d’entrer dans leurs ports, à moins que cette entrée ne soit néces saire pour les besoins d’une inspection, en cas d’urgence ou en cas de retour en Libye; c) Tous les États Membres prendront les mesures né cessaires pour interdire la fourniture, par leurs nationaux ou à partir de l eur territoire, de services de soutage, notamment l’approvisionnement en carburant ou en autres produits, et la prestation de tous autres services, aux navires dés ignés par le Comité conformément au paragraphe 11, sauf si ces services sont nécessa ires à des fins humanitaires ou en cas de retour en Libye, auquel cas l’État Membre no tifiera le Comité; d) Tous les États Membres veilleront à ce que leur s nationaux et les entités et les particuliers se trouvant sur leur territoire qu’ils ne se livrent à aucune transaction financière afférente au pétrole brut li byen à bord des navires désignés par le Comité conformément au paragraphe 11; 11. Décide que le Comité pourra choisir d’imposer tout ou part ie des mesures visées au paragraphe 10 aux navires désigné s, au cas par cas, pour une période de 90 jours renouvelable; 12. Décide que le Comité pourra mettre un terme à la désignat ion d’un navire à tout moment et déroger à tout ou partie des mesur es imposées au paragraphe 10 s’il y a lieu; 13. Rappelle la création, en vertu des dispositions du paragrap he 24 de la résolution 1973 (2011) , d’un groupe d’experts, placé sous la direction du Comité et chargé d’accomplir les tâches définies dans ledit p aragraphe, décide que ce mandat s’appliquera aux mesures imposées par la présente r ésolution et charge le Groupe d’experts de suivre l’application des mesures édict ées dans la présente résolution; 14. Prie le Secrétaire général, au vu de l’expansion du man dat du Groupe d’experts, de porter le nombre de ses membres à six , et de prendre les dispositions nécessaires, sur le plan financier et en matière de sécurité, pour en appuyer les travaux; 15. Décide que les autorisations prévues et les mesures imposé es par la présente résolution prendront fin un an après la da te de son adoption, à moins qu’il ne décide de les proroger; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2147 (2014)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2147(2014)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2148 (2014)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2148(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2148 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 3 avril 2014 14-28955 (F) *1428955* Résolution 2148 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7152e séance, le 3 avril 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de son président concernant la situation au Soudan et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territorial e du Soudan et sa détermination à aider le Gouvernement soudanais, dans le plein respect de sa souveraineté, à relever les différents défis auxquels le pays fait face, Rappelant l’importance des principes de règlement pacifique des différends internationaux, de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération dans les relations entre États de la région, Rappelant sa résolution 2086 (2013) et réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris le consen tement des parties, l’impartialité et le non-recours à la force sauf en cas de lé gitime défense ou pour la défense du mandat, et conscient que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est fonction des besoins et de la situation du pays concerné, Saluant les efforts que fait l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour, et lui renouvelant son soutien sans réserve, Profondément préoccupé par la grave détérioration des conditions de sécurité au Darfour en 2013, avec la poursuite des affrontements entre le Gouvernement soudanais et les groupes rebelles armés et l’intensification de la violence intercommunautaire, notamment l’implicati on d’éléments d’unités paramilitaires et de milices tribales, qui est désormais la principale source de violence contre les civils et la première cause de déplacements de la population, Se disant préoccupé par le grand nombre d’armes en circulation au Darfour et les risques que les munitions non explosées continuent de faire courir aux civils, Prenant note avec une vive inquiétude des conséquences de la détérioration de la sécurité pour la population civile, notamment de la multiplication des déplacements de population en 2013 et de l’augmentation correspondante des S/RES/2148 (2014) 14-28955 (F) 2/5 besoins en matière d’assistance humanitaire et de protection, y compris ceux liés aux violences sexuelles et sexistes et aux violences commises sur la personne d’enfants; constatant que les acteurs humanitaires ont pu atteindre la majorité des personnes ayant besoin d’aide au Darfour en 2013, à l’exception notable des populations vulnérables se trouvant dans les zones de combat, comme dans la partie orientale du djebel Mara; juge particulièrement préoccupantes à cet égard les informations faisant état d’une escalade de la violence au Darfour depuis février 2014, ce qui a provoqué le déplacement d’un grand nombre de civils, ainsi que le refus par les autorités soudanaises d’autoriser la MINUAD et les acteurs humanitaires à se rendre dans les régions touchées; et déplorant en outre l’insuffisance des fonds dont disposent les organismes humanitaires, Réitérant sa ferme condamnation des attaques dirigées contre la MINUAD et son appel au Gouvernement soudanais pour qu’il enquête rapidement sur ces attaques afin d’en traduire les auteurs en justice, et à toutes les parties au Darfour pour qu’elles coopèrent pleinement avec la Mission, Rappelant qu’il ne peut y avoir de soluti on militaire au conflit du Darfour et qu’un règlement politique ouvert à tous est essentiel au rétablissement de la paix, soulignant qu’il importe de s’attaquer à toutes les causes profondes du conflit dans la recherche d’une paix durable dont le peuple darfourien devrait tirer rapidement des bénéfices réels, et réaffirmant à cet égard son appui au Document de Doha pour la paix au Darfour, qui constitue une base solide pour le proc essus de paix au Darfour, et à sa mise en œuvre accélérée, Notant que la capacité qu’a la MINUAD de faciliter les progrès dans la mise en œuvre du Document de Doha pour la paix au Darfour est entamée par les retards pris par les parties signataires et par l’absence d’un règlement politique sans exclusive entre le Gouvernement et les mouvements non signataires, s’inquiétant de ce que la situation humanitaire et les conditions de sécurité, ainsi que le manque de moyens dont dispose l’Autorité régionale pour le Darfour, empêchent de passer de la phase des secours à celle de la stabilisation et du développement, invitant instamment les donateurs à honorer leurs prom esses et à s’acquitter de leurs obligations dans les meilleurs délais, notamment à respecter les engagements pris à la conférence tenue à Doha en avril 2013, et affirmant que le développement peut favoriser une paix durable au Darfour, Se félicitant des efforts que fait le Représentant spécial conjoint, Mohamed Ibn Chambas, pour relancer le processus de paix, y compris en sollicitant à nouveau les mouvements non signataires, et demandant instamment que toutes les parties mettent fin immédiatement à toutes les violences et participent au processus de paix sans poser de condition préalable, en se f ondant sur le Document de Doha pour la paix au Darfour, afin que la région puisse connaître une paix durable et stable, Encourageant le Représentant spécial conjoint à poursuivre ses efforts en vue d’ouvrir davantage le processus politique, en s’inspirant du Cadre régissant la facilitation du processus de paix au Darfour par l’Union africaine et l’ONU, et à coordonner son action avec celles du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud afin que tous trois harmonisent leur médiation tout en tenant compte de l’évolution de la situ ation au niveau national, saluant à cet égard l’annonce faite le 27 janvier par le Président Bashir concernant un dialogue national, soulignant que les modalités de ce dialogue devraient permettre de se pencher sur les S/RES/2148 (2014) 3/5 14-28955 (F) revendications légitimes du peuple du Darfour, espérant que de nouveaux progrès seront accomplis vers l’instauration d’un dialogue ouvert à tous, et soulignant qu’il importe que les femmes participent réelleme nt à ce processus ainsi qu’à l’action en faveur de la paix au Darfour, Constatant que les dispositifs locaux de règl ement des différends jouent un rôle important dans la prév ention et la résolution des conflits intercommunautaires, en particulier ceux qui portent sur les ressources naturelles, demandant que s’intensifient les efforts visant véritablement à prévenir les différends d’ordre local qui sont à l’origine de la violence, et les conséquences qu’ils ont pour les populations civiles locales, saluant les efforts déployés par les autorités soudanaises et les médiateurs locaux pour mettre fin aux affrontements intertribaux par la médiation, avec l’aide de la MINUAD et de l’équipe de pays des Nations Unies, et les engageant vivement à poursuivre dans cette voie, Se félicitant qu’au cours de l’année écoulée, la coopération entre la MINUAD et le Gouvernement soudanais ait permis à la Mission de mieux exécuter son mandat, notamment grâce à l’octroi plus rapide de visas, mais déplorant vivement que les restrictions d’accès qui continuent d’être imposées et les retards pris pour dédouaner le matériel appartenant aux contingents entament considérablement l’efficacité de la Mission, et, de même, déplorant vivement que l’acheminement de l’aide humanitaire soit entravé et retardé par les restrictions visant particulièrement les acteurs humanitaires, et que le manque de coopération du Gouvernement, notamment pour faciliter les déplacemen ts, fait sérieusement obstacle aux opérations de la Mission, Constatant avec une profonde préoccupation que le manque de moyens opérationnels de certaines composante s militaires et unités de police nuit considérablement à la mobilité de la force, ainsi qu’à son efficacité et à son aptitude à prévenir les attaques et à y répondre avec fermeté, Considérant qu’il faut mettre en place des structures de coordination et d’intégration efficaces au sein de la MINUAD, et entre la Mission et l’équipe de pays des Nations Unies, et souhaitant que soient élaborés rapidement et mis en œuvre une vision stratégique plus claire, de s priorités et un système de planification stratégique et opérationnelle au niveau de la MINUAD, et que soient améliorés le mécanisme d’alerte et d’intervention rapi des et la coordination des activités de protection des civils avec l’équipe de pays des Nations Unies, Rappelant le communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 24 mars 2014, 1. Accueille avec satisfaction et approuve le Rapport spécial du Secrétaire général sur l’examen de l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour, en date du 25 février 2014 ( S/2014/138 ), et les recommandations qui y figurent conformément à sa résolution 2113 (2013) ; 2. Prend note des ajustements aux critères et indicateurs concernant la MINUAD que le Secrétaire général a proposés dans son rapport, et demande à celui- ci de continuer à affiner ces critères et indicateurs compte tenu des priorités stratégiques révisées de la Mission, et de les présenter dans son prochain rapport trimestriel; S/RES/2148 (2014) 14-28955 (F) 4/5 3. Souligne que l’Union africaine joue un rôle important à l’appui de l’application des conclusions de l’examen de la MINUAD, et salue l’action que continue de mener le Mécanisme conjoi nt d’appui et de coordination pour s’acquitter de tâches importantes comme la coordination, l’appui et la liaison; 4. Approuve les priorités stratégiques révisées de la MINUAD qui portent sur : la protection des civils, la facilitatio n de l’acheminement de l’aide humanitaire et la sécurité et la sûreté du perso nnel humanitaire; la médiation entre le Gouvernement et les mouvements armés non signa taires sur la base du Document de Doha pour la paix au Darfour, compte tenu de la démocratisation en cours du pays; l’appui au règlement des conflits communaut aires par la médiation, y compris grâce à l’adoption de mesures visant à s’attaquer aux causes profondes de ces conflits, en collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies; 5. Prie la MINUAD de cibler et de rationaliser ses activités, au niveau de ses composantes militaire, civile et de poli ce, afin de progresser sur ces trois volets stratégiques prioritaires, constate que l’exécution de ces volets amènera à revoir le rang de priorité de certaines tâches, et prie le Secrétaire général d’évoquer ces tâches dans son prochain rapport périodique sur la Mission; 6. Note que le Secrétaire général compte réduire rapidement les effectifs de la composante de police de la MINUAD en vue d’améliorer son efficacité, demande à celui-ci de fournir, dans son prochain rapport, des informations détaillées et actualisées sur la mise en œuvre de cette réduction, et souligne qu’il importe que cette composante soit dûment déployée, formée et dotée des moyens opérationnels voulus; 7. Constate que, compte tenu de l’évolution de la situation politique et des conditions de sécurité, la MINUAD fait face à trois co ntraintes majeures dans l’accomplissement de son mandat, à savoir : la coopération et la collaboration avec le Gouvernement; le grave manque de moyens op érationnels de plusie urs contingents et unités de police; les structures de coordinati on et d’intégration à améliorer au sein de la Mission et entre celle-ci et l’équipe de pays des Nations Unies; 8. Prie la MINUAD de définir, compte te nu de ces contraintes, les mesures à prendre pour mettre en œuvre plus efficac ement ses priorités stratégiques révisées, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet dans les rapports périodiques sur la Mission qu’il lui présentera; 9. Se félicite que l’ONU et les pays fournisseurs de contingents et d’unités de police prévoient de remédier au manque de moyens opérationnels de certains contingents et, notamment, que l’Union africaine et le Secrétariat de l’ONU s’engagent davantage auprès de ces pays, et encourage la MINUAD à adopter un dispositif davantage axé sur la prévention et l’anticipa tion dans l’exécution de ses tâches prioritaires et la défense active de son mandat, en s’appuyant sur les mesures positives déjà prises, sans préjudice des pr incipes fondamentaux du maintien de la paix; 10. Souligne qu’il faut combler les lacunes de la structure opérationnelle et stratégique intégrée de la MINUAD, invite la Mission et l’équipe de pays des Nations Unies à mettre pleinement en œuvre la politique de l’ONU en matière d’évaluation et de planification intégrées, notamment à mettre en place des mécanismes intégrés d’analyse, de planification, de coordination, d’évaluation et de décision communes, en particulier pour la planification des opérations conjointes (militaire et de police) visant à assurer la protection des civils, invite le Secrétaire S/RES/2148 (2014) 5/5 14-28955 (F) général à aider la Mission dans ces tâches, et prie celui-ci d’indiquer les mesures prises à cet égard dans son prochain rapport périodique sur la MINUAD; 11. Prend note avec préoccupation des lacunes stratégiques de la Mission sur le plan de la mobilité, constate qu’elle continue d’avoir grand besoin de moyens aériens et autres, notamment d’hélicoptères de transport militaire, demande aux États Membres de redoubler d’efforts pour four nir des unités de transport aérien à la Mission, et au Gouvernement soudanais de f aciliter le déploiement du matériel déjà promis, et prie le Secrétaire général de l’inform er régulièrement, dans ses rapports périodiques, des mesures qu’il prend pour mettre une force sur pied et des autres stratégies qui pourraient permettre de compenser ce manque critique de moyens militaires; 12. Demande instamment à tous les acteurs concernés d’appliquer rapidement et pleinement les conclusions de l’examen de la MINUAD, prie le Secrétaire général de faire figurer, dans son prochain rapport périodique, des informations précises et des recommanda tions opérationnelles, selon le cas, sur l’efficacité par rapport au c oût et la réduction des composantes militaire, civile et de police de la Mission pour aider celle-ci à mettre en œuvre avec une efficacité optimale les priorités stratégiques révisées, et exprime son intention de procéder comme il se doit aux aj ustements nécessaires; 13. Demande à toutes les parties au Darfour d’éliminer tous les obstacles que rencontre la MINUAD pour s’acquitter plei nement et dûment de son mandat, et prie le Gouvernement soudanais de respecter sa ns réserve et sans délai les dispositions de l’Accord sur le statut des forces, et de renforcer sa coopération avec la Mission pour l’aider à s’acquitter de son mandat; 14. Souligne qu’il importe de suivre et d’évaluer comme il se doit les résultats de la MINUAD afin d’améliorer son efficacité, et attend avec intérêt de voir les progrès accomplis dans la mise en œuvre des conclusions de l’examen tels qu’ils ressortent des rapports périodiques du Secrétaire général; 15. Compte évaluer les premiers résultats donnés par la mise en œuvre des conclusions de l’examen avant de reno uveler le mandat de la MINUAD en août 2014, et entend veiller à ce que le mandat de la Mission reflète les priorités stratégiques révisées énoncées dans le rapport spécial du Secrétaire général; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2149 (2014)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2149(2014)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2150 (2014)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2150(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2150 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 16 avril 2014 14-30252 (F) *1430252* Résolution 2150 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7155e séance, le 16 avril 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, Réaffirmant également l’importance de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide comme outil international efficace de prévention et de répression du crime de génocide, et s oulignant que la Convention qualifie le crime de génocide de fléau odieux qui a infligé de grandes pertes à l’humanité, et qu’il est nécessaire de renforcer la coopéra tion internationale pour faciliter la prévention et la répression promptes du crime de génocide, Considérant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits de l’homme de le urs citoyens et de toutes personnes se trouvant sur leur territoire, comme le prescrit le droit international applicable, Reconnaissant le rôle important joué par les accords régionaux et sous- régionaux pour ce qui est de prévenir toutes situations de nature à donner lieu à un génocide, à des crimes de guerre ou à des crimes contre l’humanité, et d’y faire face, et notant en particulier l’article 4 h) de l’Acte constitutif de l’Union africaine, Rappelant le rôle important joué par les c onseillers spéciaux du Secrétaire général pour la prévention du génocide et la responsabilité de protéger, qui accomplissent notamment une mission d’ alerte rapide pour prévenir toutes situations susceptibles de déboucher sur un génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ou un nettoyage ethnique, Rappelant que le Tribunal pénal internati onal pour le Rwanda (TPIR), créé par sa résolution 955 (1994) , a pour seule compétence de juger les personnes présumées responsables d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais présumés responsables de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994, et rappelant également que le génocide suppose l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux comme tel, S/RES/2150 (2014) 14-30252 2/3 Rappelant les conclusions du rapport final ( S/1994/1405 ) de la Commission d’experts constituée confor mément à sa résolution 935 (1994) , notamment celle selon laquelle « il existe des preuves acca blantes que des actes de génocide ont été commis à l’encontre du groupe tutsi » et constatant que des Hutus et d’autres personnes opposées au génocide ont aussi été tués pendant le génocide, Rappelant que la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a, le 16 juin 2006, dressé le constat judiciaire [ICTR-98-44- AR73(C)] concluant qu’il était « un fait de not oriété publique » qu’« entre le 6 avril et le 17 juillet 1994, un génocide a été co mmis au Rwanda contre le groupe ethnique tutsi », rappelant également que plus d’un million de personnes ont été tuées dans ce génocide, y compris des Hutus et d’autr es personnes opposées au génocide, et prenant note en s’en inquiétant de toute forme de négation de ce génocide, Constatant avec préoccupation que nombre de personnes soupçonnées de génocide continuent d’échapper à la justice, notamment les neuf fugitifs restants mis en accusation par le TPIR, Réaffirmant sa ferme opposition à l’impunité des violations graves du droit international humanitaire et du droit inte rnational des droits de l’homme, et soulignant à cet égard que les États sont tenus de s’acquitter de l’obligation à eux faite de lutter contre l’impunité et, à cett e fin, de mener des enquêtes complètes et de poursuivre quiconque est responsable de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre, et d’autres violations graves du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’ho mme, afin d’en prévenir la répétition et d’œuvrer à asseoir durablement la paix, la justice, la vérité et la réconciliation, Soulignant que les actions et poursuites engagées devant les juridictions pénales internationales, les tribunaux spécia ux, les tribunaux mixtes et les chambres spécialisées des juridictions nationales s ont venues renforcer la lutte contre l’impunité du génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et d’autres crimes odieux, et permettre d’en amener les auteurs à répondre de leurs actes; prenant note à cet égard de la c ontribution apportée par la Cour pénale internationale, conformément au principe de complémentarité avec les juridictions pénales nationales, tel que consacré par le Statut de Rome, pour amener les responsables de ces crimes à en répondre, et redisant qu’il importe que les États coopèrent avec ces juridictions conformé ment aux obligations qu’ils ont souscrites en la matière, Prenant acte de la contribution du TPIR à la lutte contre l’impunité et à l’évolution de la justice pénale internati onale, s’agissant en particulier du crime de génocide, Constatant que la poursuite des personnes responsables de génocide ou d’autres crimes internationaux graves devant les juridictions internes, y compris les tribunaux Gacaca du Rwanda, et le TPIR, a c ontribué à l’entreprise de réconciliation nationale ainsi qu’au rétablissement et au maintien de la paix dans ce pays, Rappelant que des dirigeants et des membres des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) sont au nombr e des auteurs du génocide perpétré en 1994 contre les Tutsis au Rwanda, au cours duquel des Hutus et d’autres personnes opposées au génocide ont également été tués, rappelant également que les FDLR sont un groupe soumis à des sanctions im posées par l’ONU, opérant en République démocratique du Congo, qui continuent de promouvoir et de commettre des tueries S/RES/2150 (2014) 3/3 14-30252 fondées sur des facteurs ethniques et d’ autres massacres au Rwanda et en République démocratique du Congo, et soulignant combien il importe de neutraliser ce groupe, comme le pr évoit la résolution 2098 (2013) , Rappelant que, le 23 décembre 2003, l’Asse mblée générale a proclamé le 7 avril « Journée internationale de réflexi on sur le génocide de 1994 au Rwanda », Soulignant que toutes formes d’éducation sont particulièrement importantes pour prévenir d’autres génocides à l’avenir, 1. Demande aux États de s’engager à nouveau à prévenir et à combattre le génocide et les autres crimes gr aves de droit international, réaffirme les paragraphes 138 et 139 du Document final du Sommet mondial de 2005 ( A/60/L.1 ) relatifs à la responsabilité de protéger les populations c ontre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, et souligne qu’il importe de tirer les leçons du génocide perpétré en 1994 contre les Tutsis au Rwanda, au cours duquel des Hutus et d’autres personnes opposées au génocide ont également été tués; 2. Condamne sans réserve toute négation de ce génocide et invite instamment les États Membres à se donner de s programmes éducatifs pour graver dans l’esprit des générations futures les leçons du génocide, le but étant d’en prévenir d’autres dans l’avenir; 3. Salue les efforts déployés par les États Membres pour mener des enquêtes et poursuivre toutes personnes accusées de ce génocide, demande à tous les États de coopérer avec le TPIR, le M écanisme international chargé d’exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux et le Gouvernement rwandais afin d’arrêter et de traduire en justice les neuf fugitifs restants mis en accusation par le TPIR, et demande également aux États d’enquêter sur les faits, d’arrêter, de poursuivre ou d’extrader, en exécution de leurs obligations internationales en la matière, tous autres fugitifs accusés de gé nocide qui résident sur leur territoire, y compris les dirigeants des FDLR; 4. Prie le Secrétaire général d’assurer une meilleure coordination entre les mécanismes existants d’alerte rapide pour la prévention du génocide et d’autres crimes internationaux graves afin d’aider à déceler les sources de tension et facteurs de risque, de les évaluer et d’agir en leur présence, ou d’identifier les populations vulnérables; 5. Demande aux États qui ne l’ont pas en core fait d’envisager, à titre hautement prioritaire, de ratifier la Conv ention pour la prévention et la répression du crime de génocide ou d’y adhérer et, au besoin, de se donner chacun des lois en exécution des obligations découlant de ladite convention.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2151 (2014)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales - Réforme du secteur de la sécurité : obstacles et possibilités
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2151(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2151 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2014 14-31392 (F) *1431392* Résolution 2151 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7161e séance, le 28 avril 2014 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant que la Charte des Nations Unies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Soulignant que la réforme du secteur de la sécurité au lendemain des conflits est cruciale du point de vue de la consolida tion de la paix et de la stabilité, de la réduction de la pauvreté, de la promoti on de l’état de droit et de la bonne gouvernance, de l’extension de l’autorité lég itime de l’État et de la prévention de la reprise des conflits et soulignant également à cet égard que des institutions de sécurité qui soient professionnelles, efficaces et responsables et des institutions chargées de faire respecter la loi et de rendre la justice qui soient accessibles et impartiales sont tout aussi nécessaires pour jeter les bases de la paix et du développement durable, Rappelant que le pays concerné a le dr oit souverain et la responsabilité première d’arrêter les modalité s et les priorités nationales de la réforme du secteur de la sécurité, ledit pays devant s’appropr ier cette entreprise, qui doit répondre à ses besoins et à sa situation particulière, et préconisant le développement des compétences des pays en matière de réforme du secteur de la sécurité, Considérant que la direction et la volonté politiques des auto rités nationales sont critiques pour le progrès de la réforme de la sécurité et réaffirmant que les autorités nationales doivent jouer un rôle moteur dans l’élaboration d’un projet national inclusif de réforme du secteur de la sécurité et dans la coordination de l’exécution de ce projet et pour ce qui est de dégager des ressources nationales pour les institutions de sécurité nationales et de suivre les retombées de la réforme du secteur de la sécurité, Rappelant les déclarations de son Président en date des 21 février 2007 (S/PRST/2007/3 ), 12 mai 2008 ( S/PRST/2008/14 ) et 12 octobre 2011 (S/PRST/2011/19 ), et prenant note avec satisfaction du rapport du Secrétaire général intitulé « Sécurité des États et des sociétés : renforcer l’appui global apporté par l’Organisation des Nations Unies à la réforme du secteur de la sécurité », en date du 13 août 2013 ( S/2013/480 ), S/RES/2151 (2014) 14-31392 2/7 Rappelant les rapports du Comité spécial des opérations de maintien de la paix créé par l’Assemblée générale, qui donne au Secrétariat des directives concernant la réforme du secteur de la sécu rité et l’élaboration d’une politique de l’Organisation en la matière, Se déclarant préoccupé par l’éventail de difficulté s que posent des institutions de sécurité faibles et dysfo nctionnelles, qui empêchent notamment l’État d’assurer la sécurité publique et d’asseoir l’état de droit sur tout le territoire, notant qu’il est important d’assurer une gouvernance et une tutelle appropriées du secteur de la sécurité pour veiller à ce que les institutions ch argées de la sécurité soient capables de protéger la population, et notant également que s’il n’est pas remédié aux carences qui existent sur le plan opérationne l et sur le plan de la responsabilité, les résultats obtenus grâce aux activités de main tien de la paix peuvent être compromis et les missions de maintien de la paix et missions politiques spéciales risquent de devoir revenir dans leurs anciennes zones d’opérations, et considérant que dans des pays sortant de conflits, des réformes ef ficaces du secteur de la sécurité ont grandement contribué à la stab ilisation et la reconstruction, Réaffirmant qu’un secteur de la sécurité effi cace, professionnel et responsable, fonctionnant sans discrimination et dans le plein respect des droits de l’homme et de l’état de droit, est la clef de voûte de la paix et du développement durable, et est important pour la prévention des conflits, Rappelant que l’essentiel de l’aide apportée par les Nations Unies dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité en application de mandats du Conseil de sécurité est fournie et destinée à des pays d’Afrique et que certains pays d’Afrique deviennent d’importants fournisseurs d’assistance de ce type, Notant l’appui fourni par des acteurs bila téraux, ainsi que par des acteurs régionaux, dont l’Union européenne, aux fi ns de l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité et d’autres initiatives me nées dans ce domaine, en particulier en Afrique, soulignant qu’il importe que les différents acteurs qui appuient les réformes du secteur de la sécurité au moyen de contributions bilatérales se coordonnent selon qu’il convient et soulignant le rôle essentiel que peuvent jouer les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies dans le renforcement de cette coordination, Considérant la réforme du secteur de la sécurité comme primordiale, en tant qu’élément clef des mandats des missions de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, notant l’augmentation du nombre et de la complexité des mandats relatifs à la réforme du secteur de la sécurité qui sont confiés aux missions, soulignant qu’il importe que l’Organisatio n des Nations Unies aide les gouvernements qui en font la demande, selon qu’il convient, y compris au moyen de ses opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales, à mettre en place des institutions de sécurité accessibles et capables de s’adapter aux besoins de la population, et soulignant également le rôle important qui revient à la Commission de consolidation de la paix et au Fonds pour la consolidation de la paix pour ce qui est d’appuyer la réforme du secteur de la sécurité, Rappelant le rôle important qu’a joué l’ONU en soutenant les pays dans les efforts qu’ils déploient pour se doter d’institutions de sécurité durables, et saluant les efforts que déploie l’Organisation, en particulier le Département des opérations de maintien de la paix, dont le Groupe de la réforme du secteur de la sécurité et l’Équipe spéciale interinstitutions pour la réforme du secteur de la sécurité, en vue S/RES/2151 (2014) 3/7 14-31392 de se doter d’une politique globale encore plus robuste dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité, moyenn ant l’élaboration de directives et le développement des capacités civiles, la mise en place de mécanismes de coordination, et la collaboration avec des organisations régionales et sous- régionales, en particulier l’Union africaine, Soulignant l’importance d’une coordination étroite des différentes activités relatives à la réforme du secteur de la sécurité menées par l’ONU, au Siège et sur le terrain, en particulier entre les missions ét ablies par le Conseil de sécurité et les équipes de pays des Nations Unies, selon qu’il convient, et engageant les diverses entités des Nations Unies dont le mandat s’ étend à la réforme du secteur de la sécurité à faire usage des mécanismes de coordination existants, lorsqu’il y a lieu, Jugeant nécessaire que l’ONU équilibre le s activités qu’elle mène pour appuyer la réforme de certaines composantes du secteur de la sécurité, parmi lesquelles peuvent figurer la défense, la police, le système pénitentiaire, et les services des frontières et de l’immigra tion, et d’autres initiatives concernant l’ensemble du secteur et portant sur la gouvernance stratégique, la gestion et la tutelle, le but étant de les inscrire dans la durée compte tenu de la situation et des besoins particuliers du pays considéré, Réaffirmant l’importance de l’état de droit, élément clef de la prévention des conflits, du maintien de la paix, du règlement des conflits et de la consolidation de la paix, rappelant la déclaration de sa Présiden te en date du 21 février 2014 (S/PRST/2014/5 ), redisant que la réforme du secteur de la sécurité doit s’inscrire dans le cadre de l’état de droit, et notant à cet égard la contribution importante que des services de police efficaces, professionnels et responsables, qui assurent la sécurité de la population, peuvent apporter à l’instauration de la confiance entre les autorités publiques et les collectivités et dans le rétab lissement de l’état de droit dans les pays sortant de conflits, Réaffirmant sa volonté de remédier aux ef fets des conflits armés sur les femmes et les enfants et rappelant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) , sur les femmes et la paix et la sécurité, ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) , sur la protection des civils en temp s de conflit armé, et ses résolutions 1261 (1999) , 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) , sur le sort des enfants en temps de conflit armé, Considérant que la réforme du secteur de la sécurité est un élément essentiel des processus politiques des États sortant de conflits et du renforcement des institutions chargées de faire respecter l’état de droit, Conscient des liens qui existent entre la réforme du secteur de la sécurité et d’autres éléments importants pour la stabilisation et la reconstruction, entre autres la justice transitionnelle, le désarmement, la démobilisation, la réinsertion et la réadaptation à long terme des ex-combattants, en particulier des femmes et des enfants, la gestion nationale des armes lé gères et de petit calibre, l’application des embargos sur les armes, la réduction de la violence armée et de la criminalité organisée et les mesures de lutte contre la corruption, la protection des civils, en particulier des femmes et des enfants, l’ég alité des sexes et le s questions relatives aux droits de l’homme, 1. Réaffirme l’importance de la réforme du secteur de la sécurité pour la stabilité et la reconstruction des États qui sortent d’un conflit et décide de continuer, S/RES/2151 (2014) 14-31392 4/7 selon qu’il conviendra, d’inscrire, dans le s mandats des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies, des éléments de réforme du secteur de la sécurité et d’accorder à ces éléments le degré de priorité voulu; 2. Réaffirme l’importance cardinale de l’appropriation nationale des mécanismes de réforme du secteur de la sécurité, réaffirme également qu’il appartient au pays concerné de déterminer, le cas échéant, l’assistance à la réforme du secteur de la sécurité dont il a besoin, et considère qu’il importe de tenir compte du point de vue des pays hôtes dans l’élaboration des mandats des opérations de maintien de la paix et missions politique s spéciales des Nati ons Unies dans ce domaine; 3. Encourage les États Membres qui entreprenn ent de réformer le secteur de la sécurité à prendre l’initiative de définir un projet national associant toutes les parties et prenant en compte les besoins et les aspirations de la population, et note le rôle important qui revient à l’ONU, notamm ent à la Commission de consolidation de la paix, aux États Membres et aux organisations régionales et sous-régionales pour ce qui est d’assister les États à cet égard; 4. Estime que la réforme du secteur de la sécurité doit être complémentaire et adossée à des processus politiques nati onaux d’envergure ouverts à toutes les composantes de la société, y compris à la participation de la société civile, venant jeter les fondements de la stabilité et de la paix à la faveur du dialogue national et de la réconciliation, et décide de lier la réforme du secteur de la sécurité à ces entreprises; 5. Souligne que la réforme du secteur de la sécurité est essentielle pour lutter contre l’impunité des violations des dr oits de l’homme et atteintes à ces droits et des violations du droit international humanitaire, le cas échéant, et concourt à l’état de droit; 6. Engage les États Membres qui entreprennent de réformer le secteur de la sécurité à institutionnaliser la protection de l’enfance, notamment en l’incluant dans l’instruction militaire et de s consignes, ainsi que des directives militaires, si nécessaire, et en mettant en place des groupe s de la protection de l’enfance au sein des forces nationales de sécurité, des mécanismes efficaces de détermination de l’âge permettant de pr évenir tout recrutement de mine urs, des dispositifs de contrôle permettant d’exclure des rangs des forces nationales de sécurité quiconque a exercé des sévices sur la personne d’enfants, et de s mesures destinées à protéger les écoles et les hôpitaux contre toute attaque et à empêcher que les écol es soient utilisées à des fins militaires en violation du droit international applicable; 7. Souligne qu’il importe que la réforme du secteur de la sécurité prenne davantage en compte, entre autres activités, celles de maintien de l’ordre, de défense, de gestion des frontières et de ma intien de leur sécurité , de maintien de la sûreté maritime et de protection civile, not amment en mettant en place des forces de police professionnelles, accessibles et res ponsables qui contribuent à renforcer la capacité d’adaptation de la population, ainsi que les institutions de tutelle et d’administration, et insiste pour que les activités d’appui menées par les Nations Unies sur le terrain et au Siège soient intégrées à l’échelle du secteur et au niveau des différentes composantes; 8. Souligne qu’il importe que les organes compétents des Nations Unies qui entreprennent de planifier les activités prescrites aux missions en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité attachen t toute l’importance voulue à l’appui aux S/RES/2151 (2014) 5/7 14-31392 mesures nationales de réforme du secteur de la sécurité en tenant compte des besoins particuliers du pays hôte et en collaborant avec les autres acteurs internationaux et régionaux compétents qui fournissent une assistance aux autorités nationales en la matière; 9. Souligne qu’il importe de contribuer plus activement aux initiatives globales visant à améliorer la gouvernance et l’efficacité générale du secteur de la sécurité et à consolider les fondements des institutions chargées de la sécurité dans chaque composante, notamment en favorisa nt la concertation sur la sécurité nationale, l’examen régulier du secteur de la sécurité nationale et l’évaluation de ses besoins, l’adoption d’une politique et d’une stratégie de sécurité nationale, d’une législation sur la sécurité nationale et de plans relatifs au secteur de la sécurité nationale, le contrôle des dépenses publiques consacrées au secteur de la sécurité et le contrôle, la gestion et la coordination des activités relatives à la sécurité nationale; 10. Souligne que, pour gérer la transition d’une mission de maintien de la paix ou mission politique spéciale en ce qui concerne les activités relatives à la réforme du secteur de la sécu rité, il faut d’abord évaluer, en temps utile et en concertation avec le pays hôte, l’assistance dont celui-ci aura besoin après l’expiration du mandat de la mission, afin de permettre aux acteurs de la consolidation de la paix et du dével oppement de procéder à la planification stratégique nécessaire et de lever des f onds en conséquence, dans le cadre d’un partenariat étroit avec les autorités nationale s, et de transférer au plus vite des compétences techniques aux responsables et experts du pays hôte, de sorte à assurer le succès durable de la transition; 11. Note que l’ONU est particulièrement bien placée pour faciliter et coordonner des réformes prenant en compte l’ensemble du secteur, comme l’exigent certaines situations, et qu’elle a une vaste expérience et des avantages comparatifs en la matière, puisqu’elle travaille en étroite collaboration avec les acteurs internationaux et régionaux compétents, et engage les États Membres à rester mobilisés et à faciliter les débats sur le s moyens de renforce r la stratégie de l’Organisation dans ce domaine crucial, y compris par l’intermédiaire du Comité spécial des opérations de maintien de la paix de l’Assemblée générale et de la Commission de consolidation de la paix; 12. Note que la Police des Nations Unies peut contribuer grandement, y compris en coordonnant l’assistance internationale, à faciliter la réforme des institutions nationales de police et à re nforcer leurs capac ités dans tous les domaines, en insistant sur l’action de proxim ité et en mettant notamment en place de puissants mécanismes de gouvernance, de tutelle et de responsabilisation dans le cadre d’un système judiciaire et pénitentiaire qui fonctionne; 13. Est conscient que les opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales des Nati ons Unies pour ce mandatées et l’Équipe spéciale interinstitutions pour la réforme du secteur de la sécurité doivent contrôler et évaluer encore plus activement les initia tives de l’ONU en matière de réforme du secteur de la sécurité afin d’assurer l’efficacité, la coordination et la cohérence de l’appui que l’Organisation apporte aux autorités nationales; 14. Encourage les États Membres à apporter une contribution volontaire aux mesures de réforme du secteur de la sécurité, notamment celles qui portent sur l’ensemble du secteur, compte tenu des prio rités fixées par les autorités nationales; S/RES/2151 (2014) 14-31392 6/7 15. Décide de continuer de renforcer le rôle du Secrétariat de l’Organisation en matière de réforme du secteur de la sécurité et prie à cet égard le Secrétaire général d’envisager les mesures ci-après compte tenu des mandats propres à chaque pays : a) Consolider l’approche globale de l’ONU en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité; b) Élaborer des directives supplém entaires à l’intention de certains fonctionnaires des Nations Unies, notamment les représentants et envoyés spéciaux du Secrétaire général, et aider les hauts responsables de l’Organisation concernés à comprendre comment mener à bien les activités prescrites en matière de réforme du secteur de la sécurité; c) Inciter les représentants et e nvoyés spéciaux du Secrétaire général à prendre en compte pleinement la portée st ratégique de la réforme du secteur de la sécurité, notamment à l’occasion des missions de bons offices, s’il y a lieu; d) Inclure, dans les rapports qu’il lui fait périodiquement au sujet de telle ou telle opération établie par le Conseil, un poi nt de l’état d’avancement de la réforme du secteur de la sécurité, selon qu’il convient, afin de lui permettre de mieux contrôler les activité s relatives à la réforme du secteur de la sécurité; e) Continuer à élaborer des notes d’or ientation techniques intégrées et les modules de formation correspondants, ainsi que d’autres outils, si nécessaire, afin de permettre aux organismes des Nations Unies de contribuer de manière cohérente et coordonnée à la réforme du secteur de la sécurité, et définir les modalités de l’assistance apportée collectivement aux autorités nationales aux fins de la mise en œuvre de la réforme; f) Veiller à ce que l’assist ance liée à la réforme du s ecteur de la sécurité soit fournie compte tenu, le cas échéant, de s embargos sur les armes décidés par le Conseil, y compris des dérogations qui pour raient avoir été accordées expressément pour soutenir la réforme du secteur de la sécurité; 16. Souligne qu’il importe de nouer des partenariats et de coopérer avec les organisations et les accords régionaux et sous-régionaux visés au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies pour contribuer à la réforme du secteur de la sécurité et inciter les régions à s’investir davantage dans cette entreprise; 17. Engage le Secrétaire général à continuer de promouvoir la coopération entre l’ONU et l’Union africaine conformément à l’accord-cadre relatif au programme décennal de renforcement des capa cités de l’Union africaine, qui vise à aider celle-ci à renforcer sur l’ensemble du continent des orientations en matière de réforme du secteur de la sécurité qui soient adossées à l’Architecture africaine de paix et de sécurité et viennent l’étayer, et encourage tous les partenaires à continuer d’aider l’Union africaine à se dote r de moyens accrus à cette fin; 18. Rappelle qu’il importe que les États Membres et les organisations régionales et sous-régionales partagent leurs expériences et leurs compétences en matière de réforme du secteur de la sécurité et, à cet égard, les encourage à approfondir les échanges et la coopération Sud-Sud; 19. Souligne qu’il importe que les femmes so ient pleinement mobilisées et participent à part entière, sur un pied d’égalité avec les hommes, à toutes les étapes de la réforme du secteur de la sécurité, comp te tenu du rôle esse ntiel qu’elles jouent S/RES/2151 (2014) 7/7 14-31392 dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, et qu’il importe de renforcer les mesures de protection des civils, notamment en formant le personnel de sécurité comme il se doit, en recrutant plus de femmes dans le secteur de la sécurité et en mettant en place des procédures de contrôle efficaces permettant d’exclure les auteurs de violences sexuelles du secteur de la sécurité; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2152 (2014)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2152(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2152 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 29 avril 2014 14-31482 (F) *1431482* Résolution 2152 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7162e séance, le 29 avril 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) et 2099 (2013) , Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le ca dre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Ch arte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des pa rties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle et aller de l’avant vers une solution politique, Reconnaissant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MI NURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche ri goureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la pa ix et de gestion efficace des ressources, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur et demandant aux parties de se conformer à leurs obligations, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007, et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, S/RES/2152 (2014) 14-31482 2/4 Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et se félicitant de la volonté des parties de poursuivre les négociations, Engageant les parties à continuer de coopérer avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à la mise en œuvre du plan d’action actualisé sur les mesures de confiance adopté en janvier 2012, Soulignant qu’il importe d’améliorer la situ ation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui gara ntissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à poursuivre les efforts qu’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d’expression et d’association, Reconnaissant en s’en félicitant les récentes mesures et initiatives prises par le Maroc à cet égard pour renforcer les commi ssions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et Laayoune et l’interaction en cours du Maroc avec les Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies, y compris celles qui sont prévues pour 2014, ainsi que la visite annoncée du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en 2014, Se félicitant également de l’application du programme renforcé de protection des réfugiés que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a élaboré en coordination avec le Front Polisario et qui comprend des activités de formation et de sensibilisation aux droits des ré fugiés et aux droits de l’homme, Demandant à nouveau que soit envisagé l’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf, et invitant à déployer des efforts à cet égard, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Considérant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que ces négoc iations progressent pour que tous les aspects de la qualité de vie des habitant s du Sahara occidental s’améliorent, Affirmant son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et à l’action qu’il mène pour faciliter les négociations entre les parties, et se félicit ant à cet égard des in itiatives qu’il a prises récemment et des consultations qu’il mène actuellement avec les parties et les États voisins, Affirmant s on soutien au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Wolfgang Weisbrod-Weber, S/RES/2152 (2014) 3/4 14-31482 Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 avril 2014 (S/2014/258 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 avril 2015; 2. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez-le-feu doivent être pleinement respectés, et exhorte les parties à y adhérer pleinement; 3. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interaction avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants; 4. Se félicite que les parties se soient enga gées à continuer à préparer une cinquième série de négociations, et rappe lle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 ( S/2008/251 ) selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations; 5. Demande aux parties de continuer de fair e preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère pr opice au dialogue afin d’engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) et 2099 (2013) , ainsi que le succès des négociations; 6. Affirme son ferme soutien aux efforts déte rminés que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour qu’une solution soit trouvée à la question du Sahara occidental dans ce contexte, et demande que les réunions reprennent et que les contacts soient renforcés; 7. Demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités des parties à cet égard; 8. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 9. Prie le Secrétaire général de lui fair e régulièrement, et au moins deux fois par an, des exposés sur l’état et l’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente ré solution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner, et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lu i présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien av ant la fin du mandat de la Mission; 10. Se félicite que les parties et les États voisins se soient engagés à tenir des réunions périodiques avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les S/RES/2152 (2014) 14-31482 4/4 réfugiés afin d’examiner et, autant que fa ire se peut, de renforcer les mesures de confiance; 11. Engage les États Membres à verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance conve nues par les parties, y compris celles permettant aux membres séparés d’une mê me famille de se rendre visite; 12. Prend note de la demande du Secrétaire général tendant à l’envoi de 15 observateurs militaires des Nations Unies supplémentaires et souscrit à cette demande, dans la limite des ressources existantes; 13. Prie le Secrétaire général de conti nuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la MINURSO la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unie s en ce qui concerne l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre le s mesures préventives voulues, notamment de mener avant tout déploiement des activ ités de sensibilisation à ces questions, et d’adopter d’autres mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2153 (2014)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2153(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2153 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 29 avril 2014 14-31494 (F) *1431494* Résolution 2153 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7163e séance, le 29 avril 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1880 (2009), 1893 (2009) , 1911 (2010) , 1933 (2010) , 1946 (2010) , 1962 (2010) , 1975 (2011) , 1980 (2011) , 2000 (2011) , 2045 (2012) , 2062 (2012) , 2101 (2013) , et 2112 (2013) , et les déclarations de son présiden t sur la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Saluant le rapport spécial du Secrétaire gé néral daté du 24 décembre 2013 (S/2013/761 ) et prenant note du rapport de mi-mandat ( S/2013/605 ) et du rapport final pour 2014 du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire (S/2013/266 ), Se félicitant des progrès accomplis dans le sens du rétablissement de la sécurité, de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire, saluant les efforts que le Président et le Gouvernement ivoiriens c ontinuent de déployer pour stabiliser la situation sur le plan de la sécurité, accélérer le relèvement économique du pays et renforcer la coopération internationale et régionale, notamment en resserrant la coopération avec les Gouvernements ghanéen et libérien, et demandant à toutes les forces vives du pays d’œuvrer ensemble à consolider les acquis et de s’attaquer aux causes profondes de tensions et de conflit, Constatant que les mesures imposées par les résolutions 1572 (2004) , 1643 (2005) , 1975 (2011) et 1980 (2011) , telles que modifiées par les résolutions ultérieures, continuent de contribuer à la stabilité en Côte d’Ivoire, notamment en faisant obstacle au transfert illicite d’armes légères et de petit calibre dans le pays, ainsi qu’en favorisant la consolidation de la paix au lendemain du conflit, le processus de désarment, démobilisation, et réintégration, et la réforme de l’appareil de sécurité, et soulignant que, ces mesures ayant pour but d’accompagner le processus de paix dans le pays, il pourra it éventuellement modifier encore ou lever en tout ou en partie celles qui subsistent, au vue de l’évolution du processus de S/RES/2153 (2014) 14-31494 2/9 démobilisation, désarmement et réintégra tion et de réforme de l’appareil de la sécurité, de la réconciliation nationale et de la lutte contre l’impunité, Saluant l’achèvement du cycle électoral résultant des Accords de Ouagadougou, et l’annonce de la tenue d’ élections présidentielles en 2015, et engageant le Gouvernement et l’opposition à s’acheminer résolument et d’un même pas vers la réconciliation politique et la ré forme électorale pour garantir l’ouverture et la transparence du jeu politique, Se félicitant des efforts déployés pour exécuter le programme de réforme du secteur de la sécurité et, notamment, de la coopération croissante entre le Conseil national de sécurité et les autorités locales, tout en s’inquiétant des retards survenus dans l’application de la stratégie nationale de réforme de l’appareil de sécurité, en particulier en dehors d’Abidjan, et souhaitant vivement voir hâter ces efforts, avec notamment l’institution d’une véritable stru cture hiérarchique et d’une juridiction militaire ainsi que l’ouverture des crédits budgétaires voulus, Se félicitant aussi de l’amélioration générale de la situation en matière de sécurité et des efforts entrepris pour régler les problèmes d’insécurité, tout en déplorant les retards survenus dans la réforme du secteur de la sécurité et dans le désarmement, la démobilisation et la ré intégration des ex-combattants, saluant l’action menée pour mieux contrôler et gérer les armements dans le cadre de la Commission nationale de lutte contre la pro lifération et la circ ulation illicite des armes légères et de petit calibre, avec l’a ppui de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), et soulignant qu’il importe de poursuivre les efforts dans ce domaine, rappelant la nécessité pour le G ouvernement ivoirien de veiller à allouer des ressources financières suffisantes et à offrir aux ex-combattants des perspectives viables de réintégration afin que le processus de désa rmement, démobilisation et réintégration soit mené à bien en juin 2015 au plus tard, Réaffirmant qu’il est urgent que le Gouvernement ivoirien forme et équipe ses forces de sécurité, et, notamment, dote sa police et sa gendarmerie des armes et munitions nécessaires au maintien de l’ordre, Soulignant de nouveau qu’il importe que le Gouvernement ivoirien soit en mesure d’apporter une réponse proportionné e aux menaces contre la sécurité de l’ensemble des c itoyens de la Côte d’Ivoire et demandant au Gouvernement de veiller à ce que ses forces de sécurité de meurent fidèles à l’obligation de respecter les droits de l’homme et le droit international applicable, Engageant le Gouvernement ivoirien et le Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, initialement créé en application du paragraphe 7 de sa résolution 1584 (2005) , à coopérer plus étroitement, Se félicitant des efforts que le Secrétariat continue de déployer pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , Saluant les progrès accomplis par les autorités ivoiriennes dans la lutte contre les systèmes d’imposition illégale et pren ant acte de la diminution du nombre de postes de contrôle illégaux et des cas d’extorsion de fonds, en notant toutefois que les moyens et ressources sont insuffisants pour assurer le contrôle des frontières, en particulier dans l’ouest du pays, S/RES/2153 (2014) 3/9 14-31494 Notant que, dans son communiqué final du 22 novembre 2013, le Processus de Kimberley a reconnu que la Côte d’Ivoire avait satisfait aux exigences minimales de son système de certification, l’ encouragean t à appliquer intégralement le plan d’action qu’elle a établi pour mettre en vale ur son secteur du diamant conformément aux normes du Processus de Kimberly, no tamment en participant à l’initiative de ce dernier concernant le bassin du fleuve Mano, et se félicitant que la Côte d’Ivoire ait invité le Processus à effectuer une mission d’inspection six mois après la reprise des exportations licites de diamants bruts, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) concernant les femmes, la paix et la sécurité, ses résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) concernant les enfants et les conflits armés, et ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) concernant la protection des civils en période de conflit armé, Condamnant de nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international hu manitaire en Côte d’Ivoire et condamnant toutes les violences contre les civils, y compris les femmes, les enfants, les personnes déplacées et les étrangers, ainsi que toutes autres exactions ou atteintes aux droits de l’homme, soulignant que les auteurs de tels actes doivent être traduits en justice, devant des tribunaux internes ou internationaux, et engageant le Gouvernement ivoirien à continuer de coopé rer étroitement avec la Cour pénale internationale, Se félicitant à ce sujet du transfert à la Cour pénale internationale de l’ancien dirigeant des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, et se félicitant aussi de l’action menée aux plans national et international pour traduire en justice les auteurs présumés de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, Soulignant qu’il importe de doter le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire de ressources suffisantes p our lui permettre de s’ acquitter de son mandat, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, jusqu’au 30 avril 2015, tous les États devront prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourn iture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, d’armes et de matériel connexe à la Côte d’Ivoire, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces armes et ce matériel aient ou non leur origine sur leur territoire; 2. Décide que les fournitures de matériel non létal ainsi que toute assistance technique, formation ou aide financière destinées à permettre aux forces de sécurité ivoiriennes d’utiliser une force appropriée et proportionnée afin de maintenir l’ordre public ne nécessiteront plus de notification préalable au Comité; 3. Note que les mesures concernant les armes et le matériel létal connexe visées au paragraphe 1 ne s’appliquent plus ni à la fourniture de services de formation, de conseils, d’assistance technique ou financière et de compétences spécialisées en rapport avec les fonctions de sécurité et militaires, ni à la fourniture S/RES/2153 (2014) 14-31494 4/9 de matériel non létal, notamment de véhicules civils, aux forces de sécurité ivoiriennes; 4. Décide que les mesures imposées en vertu du paragraphe 1 ci-dessus ne s’appliquent pas : a) Aux fournitures destinées excl usivement à appuyer l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les forces françaises qui la soutiennent, ou à être utilisées par celles-ci, et aux fourn itures transitant par la Côte d’Ivoire qui sont destinées à appuyer des opérations de maintien de la paix des Nations Unies ou à être utilisées par celles-ci; b) Aux fournitures exportées temporaire ment en Côte d’Ivoire et destinées aux forces d’un État qui agit, conformément au droit international, exclusivement et directement pour faciliter l’évacuation de se s ressortissants et des personnes envers lesquelles il a des responsa bilités consulaires en Côte d’Ivoire, sur notification préalable au Comité créé en application du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) ; c) À la fourniture aux forces de sécurité ivoiriennes d’armes et de matériel létal exclusivement destinés à appuyer le processus ivoirien de réforme du secteur de la sécurité ou à être utilisés dans le cadre de ce processus, sur notification préalable au Comité créé en application du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) , à l’exception des armes et du matéri el létal connexe qui sont énumérés dans l’annexe à la présente résolution et qui devront être approuvés au préalable par ledit comité; 5. Décide que le Comité ajoutera des articles à la liste des armes et du matériel létal connexe énumérés dans l’ annexe à la présente résolution, en supprimera ou apportera des précisions, selon qu’il convient; 6. Décide que, pendant la période visée au paragraphe ci-dessus, les autorités ivoiriennes notifieront au préalable au Comité tout envoi des articles visés à l’alinéa c) du paragraphe 3 ou solliciter ont l’accord préalable du Comité, selon qu’il convient, décide également que tout État Membre apportant une assistance peut, subsidiairement, faire cette notifi cation ou cette demande au Comité après avoir informé le Gouvernement ivoirien de son intention de le faire; 7. Demande au Gouvernement ivoirien de veiller à ce que les notifications et les demandes d’approbation adressées au Comité des sanctions soient accompagnées de toutes le s informations nécessaires , y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destiné et l’utilisat eur final, notamment l’unité destinataire prévue des forces de sécurité ivoiriennes ou le lieu d’entreposage prévu, les caractéristiques techniques, le nombre d’ar ticles à expédier, les coordonnées du fabricant et du fournisseur, et la date de liv raison, le mode de tr ansport et l’itinéraire de transport envisagés; souligne qu’il importe d’insister sur des explications détaillées concernant la manière dont le ma tériel demandé appuiera le processus de réforme du secteur de la sécurité; et souligne aussi que ces notifications et demandes d’approbation doivent être acco mpagnées d’information concernant tout projet de transformation de matéri el non létal en matériel létal; 8. Décide que les autorités ivoiriennes présenteront au Comité le 30 septembre 2014 et le 30 mars 2015 au plus tard des rapports semestriels sur les S/RES/2153 (2014) 5/9 14-31494 progrès accomplis qua nt aux processus de désarm ement, démobilisation et réintégration et de réforme du secteur de la sécurité; 9. Encourage les autorités ivoiriennes à cons ulter l’ONUCI, dans les limites de son mandat et de ses ressources, pour s’ assurer que les notifications et demandes d’autorisation contiennent les informations requises; 10. Engage vivement le Gouvernement ivoirien à autoriser le Groupe d’experts et l’ONUCI à avoir accès aux armes faisant l’objet de dérogations et au matériel létal au moment de l’importati on de ces équipements et avant qu’ils ne soient livrés aux utilisateurs finaux, souligne que le Gouvernement ivoirien devra marquer les armes et les matériels connexes à leur entrée sur le territoire ivoirien et en tenir un registre, en portant une atten tion particulière aux armes légères et de petit calibre, en vue de renfor cer le suivi et le contrôle de leur circulation; 11. Décide d’examiner des mesures visées aux paragraphes ci-dessus au regard des progrès réal isés en matière de stabilisation dans l’ensemble du pays, à la fin de la période visée au paragraphe 1, en fonction des progrès accomplis en matière de démobilisation, de désarmement et de réinsertion ainsi que de réforme du secteur de la sécurité, de réconciliation na tionale et de lutte contre l’impunité; 12. Décide de reconduire jusqu’au 30 avril 2015 les mesures concernant les opérations financières et les voyages imposées aux paragraphes 9 à 12 de sa résolution 1572 (2004) et au paragraphe 12 de sa résolution 1975 (2011) et souligne qu’il compte examiner l’utilité de mainteni r sur la liste des pe rsonnes soumises à ces mesures le nom de celles qui s’emploient concrètement à promouvoir l’objectif de réconciliation nationale; 13. Décide de mettre fin à compter de la date de l’adoption de la présente résolution aux mesures interdisant l’importation par tout État de tous diamants bruts provenant de la Côte d’Ivoire imposées au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) , compte tenu des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Système de certification du Processus de Kimberley et dans la gouvernance de ce secteur; 14. Demande à la Côte d’Ivoire de le teni r informé, par l’intermédiaire du Comité, de l’état d’avancement de l’ex écution de son Plan d’action relatif aux diamants, y compris en ce qui concerne la répression de la contrebande, la mise en place du régime douanier et la déclara tion des recettes financières tirées des diamants; encourage la Côte d’Ivoire à accueillir da ns les neuf mois qui suivront l’adoption de la présente résolution une mission d’évaluation du Processus de Kimberley qui comptera parmi ses membres un représentant du Groupe d’experts; et l’ encourage aussi à continuer de participer aux activités régionales de coopération et de renforcement du système légal, telles que l’initiative du bassin du fleuve Mano; 15. Invite le Système de certification du Processus de Kimberley, en particulier son Groupe de travail chargé du suivi et son Groupe de travail sur les statistiques, à lui transmettre selon qu’il conviendrait, par l’intermédiaire du Comité et aux fins d’examen par le Groupe d’experts, si possible, toutes informations relatives au respect pa r la Côte d’Ivoire de ses obligations découlant du Système de certification; et encourage les donateurs à accompagner la Côte d’Ivoire dans son action en lui communiquant toutes informations utiles et en lui prêtant leur concours technique; S/RES/2153 (2014) 14-31494 6/9 16. Engage vivement le Gouvernement ivoirien à prendre les dispositions nécessaires en vue d’appliquer les mesure s imposées au paragraphe 1 ci-dessus, notamment en en transposant les dispositions pertinentes dans sa législation nationale; 17. Engage vivement tous les États Membres, et en particulier ceux de la sous-région, à appliquer intégralement les mesures énoncées aux paragraphes 1 et 6 ci-dessus; 18. Reste préoccupé par l’instabilité qui règne dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, salue l’action coordonnée que mènent les autorités des pays voisins pour remédier à cette situation, en particulier s’agissant de la zone frontalière, et les encourage à poursuivre les efforts qu’elles déploient dans ce sens, y compris en renforçant le contrôle et l’échange d’informations et en menant des activités coordonnées, et en définissant et en appliquant une stratégie concernant leur frontière commune en vue de favoriser le désarmement et le rapatriement d’éléments armés étrangers se trouvant des deux côtés de la frontière; 19. Encourage l’ONUCI et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à continuer, dans les limites de leurs mandats, capacités et zones de déploiement respectifs, à coordonner étroitement l’assistance fournie aux Gouvernements ivoirien et libérien, resp ectivement, pour la surveillance de leur frontière, et se félicite du développement de la coopération entre le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire et du Groupe d’experts sur le Libéria créé en application du paragraphe 4 de la résolution 1854 (2008) ; 20. Exhorte tous les combattants armés illégaux ivoiriens, y compris ceux se trouvant dans des pays voisins, à déposer immédiatement les armes, encourage l’ONUCI, dans les limites de son mandat, de ses capacités et des zones dans lesquelles elle est déployée, à continuer d’aider le Gouvernement ivoirien à collecter et à entreposer ces armes et à enregistrer toute information pertinente les concernant, et demande au Gouvernement ivoirien, y compris à la Commission nationale de lutte contre la prolifération et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre, de veiller à ce que ces armes soient neutralisées ou ne soient pas distribuées illégalement, conformément à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes; 21. Rappelle que, dans le cadre du respect de l’embargo sur les armes, l’ONUCI a pour mandat de collecter, selon qu’il convient, les armes et tout matériel connexe introduits en Côte d’Ivoire en violation des mesures imposées en vertu du paragraphe 1 de la présente résolution, et d’en disposer selon qu’il convient; 22. Redit qu’il est nécessaire que les autorités ivoiriennes assurent le libre accès du Groupe d’experts, ainsi que de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, aux matériels, sites et installa tions visés à l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1584 (2005) , et à toutes les armes et munitions et tout matériel connexe de toutes les forces de sécurité armées, y compris les armes provenant de la collecte mentionnée plus haut aux paragraphes 10 ou 11, où qu’ils se trouvent et sans préavis le cas échéant, ainsi qu’il est dit dans les résolutions 1739 (2007) , 1880 (2009) , 1933 (2010) , 1962 (2010) , 1980 (2011) , 2062 (2012) et 2112 (2013) ; 23. Demande à tous les États concernés, en particulier ceux de la sous- région, de coopérer pleinement avec le Comité, et autorise celui-ci à solliciter tout complément d’informatio n qu’il juge nécessaire; S/RES/2153 (2014) 7/9 14-31494 24. Décide de proroger le mandat du Groupe d’experts défini au paragraphe 7 de sa résolution 1727 (2006) pour une période de 13 mois jusqu’au 30 mai 2015, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour soutenir le Groupe dans son action; 25. Réaffirme que l’alinéa b) du paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006) donne notamment pour mandat au Groupe d’experts de recueillir et analyser toutes informations pertinentes sur les sources de financement, y compris celles tirées de l’exploitation des ressources naturelles en Côte d’Ivoire, consacrées à l’acquisition d’armes et de matériels connexes ou se ra pportant à des activités apparentées, et note qu’en application de l’alinéa a) du paragraphe 12 de la résolution 1727 (2006) , les personnes dont il se sera avéré qu’elle s menacent le processus de paix et de réconciliation nationale en Cô te d’Ivoire en se livrant au trafic de ressources naturelles, notamment de diamants et d’or, pourront être désignées par le Comité; 26. Décide que le Groupe d’experts rendra compte des activités des individus visés par les sanctions et de toutes autres menaces persistantes à la paix et à la sécurité en Côte d’Ivoire, et demande en outre au Groupe d’experts d’évaluer les effets des modifications dont il est décidé da ns la présente résolu tion et de lui faire rapport à ce sujet; 27. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un rapport de mi- mandat pour le 15 octobre 2014 et de lui présenter pour le 15 avril 2015, après concertation avec le Comité, un rapport final sur l’application des mesures imposées au paragraphe 1 ci-dessus, aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) , au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011) et au paragraphe 10 de la résolution 1980 (2011) ; 28. Décide que le rapport du Groupe d’e xperts visé à l’alinéa e) du paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006) peut comprendre, selon qu’il conviendra, toutes informations ou recommandations su sceptibles d’aider le Comité à désigner de nouvelles personnes ou entités répondant aux critères énoncés aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 10 de la résolution 1980 (2011) , et rappelle les conclusions du rapport du Groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997) concernant les meilleures pratiques et méthodes, dont les paragraphe s 21, 22 et 23 du rapport, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les no rmes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance; 29. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts concerna nt la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 30. Prie également le Gouvernement français de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées pa r le Groupe d’experts concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 31. Encourage les autorités ivoiriennes à partic iper au programme de mise en œuvre accueilli par l’OCDE sur le devoir de diligence pour une chaîne d’approvisionnement responsable en mine rais provenant de zones de conflit ou à haut risque et à prendre contact avec des organisations interna tionales en vue de S/RES/2153 (2014) 14-31494 8/9 profiter des enseignements tirés d’autres initiatives et pays qui se sont heurtés ou se heurtent à des problèmes similaires d’exploitation minière artisanale; 32. Demande aux autorités ivoiriennes de démanteler les réseaux de taxation illégaux, notamment en procédant à des e nquêtes pertinentes et approfondies, de réduire le nombre de postes de contrôle et d’enrayer les cas d’extorsion de fonds sur toute l’étendue du territoire et leur demande également de prendre les mesures nécessaires pour continuer à rétablir et à renforcer les institutions concernées, et pour accélérer le déploiement d’agents de dou ane et de police des frontières, dans le nord, l’ouest et l’est du pays; 33. Demande au Groupe d’experts d’évaluer l’efficacité des mesures prises en vue du contrôle des frontières dans la région, engage tous les États voisins à prendre conscience des efforts faits par la Côte d’Ivoire à cet égard et encourage l’ONUCI à continuer d’aider les autorités ivoiriennes, dans les limites de son mandat, à rétablir les activités normales de contrôle douanier et de police des frontières; 34. Demande instamment à tous les États, aux organismes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées, de coopérer pleinement avec le Comité, le Groupe d’experts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant tous renseignements dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures impos ées aux paragraphes 1, 2 et 3 ci-dessus, aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) , au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011) , et demande au Groupe d’experts de coordonner ses activités, selon qu’il conviendra, avec tous les acteurs politiques et de s’acquitter de son mandat conformément au rapport du Groupe de travail officieux du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions (S/2006/997) ; 35. Prie la Représentante spéciale du Secr étaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Re présentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des informations sur ces questions conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) ; 36. Demande instamment dans ce contexte à toutes les parties ivoiriennes et à tous les États, en particulier ceu x de la région, de garantir : – La sécurité des membres du Groupe d’experts; – L’accès libre et immédiat du Groupe d’ experts, en particulier aux personnes, documents et lieux, aux fins de l’exécution de son mandat; 37. Décide de demeurer activement saisi de la question. S/RES/2153 (2014) 9/9 14-31494 Annexe 1. Armes, armes d’artillerie à tir direct et indirect et canons de calibre supérieur à 12,7 mm, leurs munitions et composants. 2. Grenades propulsées par fusée, roquettes, armes légères antichars, grenades à fusil et lance-grenades. 3. Missiles surface-air, y compris les systèmes antiaériens portables (MANPADS); missiles surface-surface; et missiles air-surface. 4. Mortiers de calibre supérieur à 82 mm. 5. Armes antichars guidées, en particulier les missiles antichars guidés, leurs munitions et composants. 6. Aéronefs armés, y compris à voilure tournante ou fixe. 7. Véhicules militaires armés ou véhicule s militaires équipés de point de montage d’armement 8. Charges explosives ou dispositifs conten ant des matières explosives, conçus à des fins militaires; mines et matériel connexe. 9. Dispositifs de vision noct urne et de tir nocturne.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2154 (2014)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2154(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2154 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 8 mai 2014 14-32859 (F) *1432859* Résolution 2154 (2014) Adoptée par le Consei l de sécurité à sa 7170e séance, le 8 mai 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’Article 24 de la Charte des Natio ns Unies, qui confie au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Considérant que l’Organisation des Nations Unies a décerné des médailles à des hommes et à des femmes en tenue qui ont servi dans des opérations de l’Organisation sur le terrain, et rappelant sa résolution 1121 (1997) instituant la médaille Dag Hammarskjöld afin d’honorer le s personnes qui ont fait le sacrifice de leur vie dans des opérations de maintien de la paix sous le contrôle opérationnel et l’autorité des Nations Unies, Rappelant les principes fondamentaux gouvernant les missions de maintien de la paix des Nations Unies ainsi que les autr es principes applicables qui régissent les activités de l’ONU sur le terrain, Notant avec une profonde reconnaissance l’action du capitaine Mbaye Diagne (Sénégal) de la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR), qui a sauvé, sans arme et face à un danger extrême, la vie de centaines, voire d’un millier, de Rwandais lors du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsis au Rwanda et au cours duquel des Hutus et d’autres personnes opposées au génocide ont également été tués, Reconnaissant avec les plus profonds regrets qu’après le décès du capitaine Diagne, la famille de celui-ci n’ait jamais reçu de remercieme nts de la part du Secrétariat de l’ONU pour les sacrifices qu e leur valeureux parent avait consentis, Rappelant les nombreux actes de bravoure d ont ont fait montre les militaires, les membres de la Police et du personnel civil des Nations Unies et du personnel associé en s’acquittant de leur mission ou de leurs fonctions, au péril de leur vie, 1. Décide d’instituer la « médaille capitai ne Mbaye Diagne pour acte de courage exceptionnel » afin d’honorer les militaires, les membres de la Police et du personnel civil des Nations Unies et du personnel associé qui ont fait montre d’un courage exceptionnel et ont bravé des dange rs extrêmes en s’acquittant de leur mission ou de leurs fonctions, au service de l’humanité et de l’ONU; S/RES/2154 (2014) 14-32859 2/2 2. Prie le Secrétaire général de faire établir, dans les six mois suivant l’adoption de la présente résolution, le dessin de la médaille, et de soumettre en temps voulu au Conseil de sécurité, les m odalités de nomination et de sélection des récipiendaires, selon les critères énoncés au paragraphe précédent; 3. Demande que la médaille soit présentée par le Secrétaire général au récipiendaire, ou à son parent le plus proche, à l’occasion d’une cérémonie à laquelle tous les États Membres de l’ONU seront invités; 4. Décide que la première médaille pourra être décernée six mois après que les modalités de son attribution auront été ar rêtées et que le Secrétariat sera chargé de la gestion administrative de la distinction.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2155 (2014)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2155(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2155 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mai 2014 14-54105 (F) *1454105* Résolution 2155 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7182e séance, le 27 mai 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011) , 2046 (2012) , 2057 (2012) , 2109 (2013) et 2132 (2013) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la République du Soudan du Sud et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Rappelant sa résolution 2086 (2013) et réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris le consentement des parties, l’impartialité et le non-recours à la force, sauf le cas de légitime défense ou pour la défense du m andat, et conscient que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est déterminé en fonction des besoins et de la situation du pays concerné, Se disant profondément alarmé et préoccupé par la détérioration rapide de la crise politique, sécuritaire et humanitaire au Soudan du Sud, découlant du différend politique au sein du Mouvement populaire de libération du Soudan et des violences qui en résultent du fait des dirigeants politiques et militaires du pays, Condamnant fermement toutes les atteintes et violations des droits de l’homme, les violations du droit international humanitaire, notamment les exécutions extrajudiciaires, les violences ethniques, les actes de violence sexuelle ou sexiste, le viol, le recrutement et l’emploi d’enfants, les dispar itions forcées, les arrestations et détentions arbitraires, la violence visant à semer la terreur parmi la population civile et les attaques contre des écoles et des hôpitaux et contre des membres du personnel des missions de maintien de la paix, qui ont é té signalé es et qui continuent d’être commises par toutes les parties, dont des groupes armés et les forces de sécurité nationales, ainsi que les actes d’encouragement à commettre de telles violations et atteintes, et soulignant que quiconque est responsab le de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits doit répondre de ses actes et qu’il incombe au premier chef au Gouvernement sud -soudanais de protéger les civils se trouvant sur son territ oire et sous sa juridiction, y compris contre d’éventuels crimes contre l’humanité et crimes de guerre, S/RES/2155 (2014) 14-54105 2/9 Se déclarant profondément préoccupé par les déplacements massifs de population et l’aggravation de la crise humanitaire, soulignant que toutes les part ies au conflit sont responsables des souffrances du peuple sud -soudanais et qu’il est nécessaire de répondre aux besoins fondamentaux de la population, saluant les efforts déployés par les organismes des Nations Unies à vocation humanitaire et les partenai res pour apporter un appui immédiat et coordonné à la population, demandant à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter pleinement l’accès du personnel, du matériel et des fournitures humanitaires en toute sécurité et sans entrave à tous ce ux qui en ont besoin, en particulier les déplacés et les réfugiés, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies régissant l’aide humanitaire, condamnant toutes attaques contre le personnel e t les installations humanitaires, et rappelant que mener des attaques contre le personnel humanitaire et priver des civils de biens indispensables à leur survie peuvent constituer des violations du droit international humanitaire, Se félicitant de l’initi ative prise par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine, de créer un cadre de dialogue sur la politique et la sécurité, et exhortant toutes les parties à s’as socier à cette initiative et à respecter les décisions prises par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Autorité le 13 mars 2014, Saluant la conclusion des Accords du 23 janvier 2014 de cessation des hostilités, et sur le statut des détenus , sous l’égide de l’IGAD, l’adoption par consensus de la Déclaration de principes entre les parties, la création du mécanisme de surveillance et de vérification du cessez -le-feu, et la conclusion, le 9 mai, de l’Accord sur la résolution de la crise au Soud an du Sud, tout en condamnant les violations répétées de l’Accord de cessation des hostilités, qui sapent les efforts de paix, Exprimant sa profonde reconnaissance aux Casques bleus de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et aux pays con tributeurs de contingents et de personnel de police pour les efforts qu’ils déploient en vue de protéger les civils sous la menace de violences physiques, y compris les ressortissants étrangers, et de stabiliser la situation sécuritaire, et remerciant les États Membres qui ont entrepris d’accélérer le déploiement de militaires et de policiers dès l’adoption de la résolution 2132 (2013) , Prenant note avec intérêt du rapport intermédiaire du 21 février 2014 e t du rapport final de la MINUSS du 8 mai 2014 sur la situation des droits de l’homme, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que, d’après le rapport de la MINUSS sur la situation des droits de l’homme en date du 8 mai 2014, il existe des motifs r aisonnables de croire que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, y compris des exécutions extrajudiciaires, viols et autres actes de violence sexuelle, disparitions forcées et arrestations arbitraires, ont été commis au Soudan du Sud par tou tes les parties au conflit, Soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre fin à l’impunité au Soudan du Sud et de traduire en justice les auteurs de tels crimes, Saluant la tenue, le 12 mars 2014, de la réunion inaugurale de la Commission d’enquête de l’Union africaine et l’ouverture de ses travaux, comme étapes S/RES/2155 (2014) 3/9 14-54105 décisives pour la conduite d’activités indépendantes et publiques de surveillance , d’enquête et d’établissement de rapports en matière de droits de l’homme, Condamnant fermement la radiodiff usion de discours de haine et de messages incitant à commettre des violences sexuelles contre un groupe ethnique donné, qui pourrait amener à des violences massives et à exacerber le conflit, et demandant au Gouvernement de prendre les mesures qui s’impose nt pour prévenir de telles pratiques, engageant toutes les parties à s’abstenir d’y recourir et à œuvrer plutôt pour la promotion de la paix et de la réconciliation entre les communautés, Soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver l’applicatio n complète de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que de l’exercice des droits de l’homme par le femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Exprimant sa vive préoccupation face aux restrictions qui continuent d’entraver les mouvements et les activités de la MINUSS, condamnant fermement les attaques commises contre le personnel et les installations des Nations Unies par les forces gouvernementales, les forces de l’opposition et d ’autres groupes, notamment la destruction, en décembre 2012, d’un hélicoptère des Nations Unies par l’Armée populaire de libération du Soudan, l’attaque d’avril 2013 contre un convoi des Nations Unies, l’attaque de décembre 2013 contre le camp de la MINUSS à Akobo et les attaques de 2014 contre le camp de la Mission à Bor, et demandant au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence les enquêtes qu’il a ouvertes sur ces attaques et d’en poursuivre les responsables en justice, Se déclarant profondément préoccupé par les menaces contre des installations et des sociétés pétrolières et leurs employés, et engageant vivement toutes les parties à garantir la sécurité de l’infrastructure économique, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et exprimant sa vive préoccupation face à la menace que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, Prenant note avec une vive inquiétude des informations données par le Service de la lutte antimines de l’ONU dans l’État du Jongleï en février 2014, selon lesquelles les parties au conflit font un usage aveugle d’armes à sous -munitions, et demandant in stamment à toutes les parties de s’abstenir d’utiliser de telles armes à l’avenir, Saluant l’initiative prise par l’IGAD de déployer le mécanisme de surveillance et de vérification du cessez -le-feu, demandant le redéploiement et/ou le retrait progressif d es groupes armés et des forces alliées aux deux parties, conformément à l’Accord de cessation des hostilités du 23 janvier 2014, et mettant en garde contre les graves conséquences que la régionalisation du conflit pourrait entraîner, Réaffirmant ses réso lutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006 ) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel S/RES/2155 (2014) 14-54105 4/9 humanitaire, ses résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, sa résolution 2150 (2014) sur la prévention et la lutte contre le gén ocide et sa résolution 2151 (2014) sur la réforme du secteur de la sécurité, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 6 mars 2014 (S/2014/15 8), et des recommandations qui y figurent, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve l’Accord de cessation des hostilités accepté et signé par le Gouvernement et le mouvement de l’opposition SPLM/A le 23 janvier 2014 et se félicite de la conclusion de l’Accord sur la résolution de la crise au Soudan du Sud signé par la République du Soudan du Sud e t le SPLM/A le 9 mai 2014, demande aux deux parties d’appliquer immédiatement et intégralement les accords, et se déclare prêt à envisager de prendre les mesures appropriées contre ceux dont les agissements remettent en cause la paix, la stabilité et la sé curité au Soudan du Sud, y compris ceux qui font obstacle à l’application de ces accords; 2. Demande instamment Aux parties de s’engager en faveur d’un dialogue national inclusif et ouvert à tous dans le but d’asseoir une paix durable, la réconciliation e t la bonne gouvernance, en y assurant notamment la participation pleine et active de représentants des jeunes, des femmes, des diverses communautés et groupes confessionnels, de la société civile et des dirigeants du MPLS précédemment détenus, encourage l’IGAD et l’Organisation des Nati ons Unies à continuer d’œuvrer à la conclusion d’un accord de paix entre les parties, et prie instamment ces parties à faire une place dans toutes négociations et tous accords de paix à des dispositions de protection de l’enf ance; 3. Décide de proroger le mandat de la MINUSS jusqu’au 30 novembre 2014 et décide en outre que la MINUSS disposera, dans les limites de l’effectif maximum autorisé de 12 500 hommes prévu au paragraphe 8, d’une composante comprenant notamment trois ba taillons, qui aura pour responsabilité supplémentaire de protéger le mécanisme de surveillance et de vérification de l’IGAD, comme prévu à l’alinéa d) du paragraphe 4, outre l’exécution du mandat général de la Mission défini aux alinéas a), b) et c) du par agraphe 4 ci-dessous, conformément au paragraphe 5; 4. Décide d’assigner à la MINUSS le mandat suivant, et l’ autorise à user de tous moyens nécessaires pour s’acquitter des tâches suivantes : a) Protection des civils : i) Protéger les civils sous la mena ce de violence physique, quelle qu’en soit la source, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, et particulièrement les femmes et les enfants, notamment en utilisant continuellement ses conseillers pour la protection de l’enfance et se s conseillers pour la protection des femmes et des enfants ; ii) Dissuader de toute violence contre les civils, y compris les étrangers, en particulier en procédant à des déploiements préventifs et en patrouillant S/RES/2155 (2014) 5/9 14-54105 activement, en accordant une attention pa rticulière aux civils déplacés, notamment ceux se trouvant dans des sites de protection et des camps de réfugiés, au personnel humanitaire et aux défenseurs des droits de l’homme, et en identifiant les menaces et attaques contre la population civile, notam ment en consultant régulièrement la population civile et en œuvrant en étroite collaboration avec les organisations humanitaires, de défense des droits de l’homme et de développement, dans les zones à risque de conflit élevé, notamment, le cas échéant, les écoles, lieux de culte, hôpitaux et installations pétrolières, en particulier là où le Gouvernement sud -soudanais est incapable d’assurer une telle sécurité ou ne le fait pas; iii) Mettre en œuvre à l’échelle de la Mission une stratégie d’alerte rapide coordonnant la collecte, le contrôle, la vérification et la diffusion des informations, l’alerte rapide et les mécanismes de réaction, pour notamment parer à l’éventualité d’attaques futures contre le personnel et les installations des Nations Unies; iv) Préserver la sûreté et la sécurité publiques des sites de protection des civils de la MINUSS et à l’intérieur desdits sites; v) User de bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement pour appuyer la stratégie de protection de la Mission, en partic ulier en ce qui concerne les femmes et les enfants, notamment en aidant à la réconciliation intercommunautaire dans les zones à haut risque de conflit, élément essentiel de l’édification de l’État à long terme; vi) Créer les conditions de sécurité propice s à terme au retour volontaire en toute sécurité des personnes déplacées et des réfugiés, notamment, dans le strict respect de la Politique de diligence voulue des Nations Unies en matière de droits de l’homme, en surveillant les services de police, en vei llant à ce qu’ils appliquent les normes internationales relatives aux droits de l’homme et en procédant avec eux à une coordination opérationnelle ciblée en matière de protection, le but étant de renforcer la protection des civils; b) Surveillance et enqu êtes en matière de droits de l’homme : i) Surveiller les atteintes et violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, enquêter sur toutes atteintes et violations, les constater et en rendre compte publiquement et régulièrement, not amment lorsqu’elles sont susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre; ii) Suivre particulièrement les atteintes et violations commises contre des enfants et des femmes, y compris toutes formes de violence sexuelle et sex iste en période de conflit armé, enquêter sur celles -ci, les vérifier et en rendre compte spécifiquement et publiquement en accélérant la mise en œuvre des dispositifs de suivi, d’analyse et de communication de l’information sur la violence sexuelle liée a ux conflits et en renforçant le mécanisme de surveillance et de communication de l’information concernant les violations graves commises contre les enfants; iii) Agir en coordination avec la Commission d’enquête de l’Union africaine pour le Soudan du Sud e t lui apporter un concours technique, le cas échéant; S/RES/2155 (2014) 14-54105 6/9 c) Instauration d es conditions nécessaires à l ’acheminement de l’aide humanitaire : i) Contribuer à créer les conditions propices à l’acheminement de l’aide humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires et en usant de bons offices et de mesures de confiance et de facilitation, afin de permettre, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, l’accès complet en toute sécurité et sans entrave du personnel de secours à tous ceux se trouvant dans le besoin au Soudan du Sud et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux personnes déplacées et au réfugiés; ii) Garantir la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé, le cas échéant, et la sécurité des installations et du matériel nécessaire à l’exécution des tâches prescrites; d) Appui à la mise en œuvre de l’Accord de cessation des hostilités : i) Assurer la coordination voulue avec le Comité technique mixte, le mécanisme de surveillance et de vérification et les équipes de surveillance et de vérification, selon qu’il conviendra; ii) Fournir au Mécanisme de surveilla nce et de vérification de l’IGAD des services de sécurité mobile et de sécurité des sites, conformément aux décisions prises par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’IGAD à ses réunions des 31 janvier et 13 mars; iii) Appuyer le mécanisme de surveillance et de vérification dans l’exercice des fonctions qui lui sont assignées par l’Accord de cessation des hostilités; 5. Souligne que la protection des civils visée au paragraphe 4 a) doit être la priorité dans les décisions concernant l’utili sation des capacités et ressources disponibles de la Mission; 6. Prie le Secrétaire général de continuer, par l’intermédiaire de son Représentant spécial, à diriger les opérations d’une MINUSS intégrée, à coordonner toutes les activités du système des Nat ions Unies en République du Soudan du Sud et à appuyer une action internationale cohérente en vue d’instaurer la paix en République du Soudan du Sud; 7. Approuve la recommandation faite par le Secrétaire général dans son rapport du 6 mars 2014 d’accroître l’effectif global de la MINUSS à l’appui de son mandat révisé, énoncé au paragraphe 4 de la présente résolution; 8. Décide que la MINUSS sera constituée d’une composante militaire comptant jusqu’à 12 500 hommes, tous grades confondus, et d’une composante de police comprenant un nombre approprié d’unités de police constituées et comptant jusqu’à 1 323 hommes, et que la composante civile sera réduite conformément aux tâches décrites au paragraphe 4; prie le Secrétaire général de lui fournir, notamment dans ses rapports périodiques, des informations détaillées sur la constitution des forces, la restructuration de la force de la MINUSS, l’appui logistique et les éléments habilitants; et prie le Secrétaire général d’examiner les besoins sur le terrain et d’étab lir, 120 jours après l’adoption de la présente résolution, une évaluation actualisée des opérations, du déploiement et des besoins futurs de la force; S/RES/2155 (2014) 7/9 14-54105 9. Prie la MINUSS de concentrer et de rationaliser les activités de ses composantes militaire, de police et civile afin d’aller de l’avant dans l’exécution des tâches décrites au paragraphe 4, reconnaît qu’il devra donc être mis fin à certaines tâches de la Mission et, à cet égard, prie le Secrétaire général de procéder à un examen complet des effectifs en j uin 2014 et d’en rendre compte dans son prochain rapport périodique sur la MINUSS; 10. Exprime l’intention de continuer à examiner activement les besoins des composantes de la MINUSS et leur composition, d’examiner le présent mandat et d’y apporter tout a justement nécessaire à un stade approprié de la mise en œuvre par les parties d’un accord de paix crédible; 11. Autorise le Secrétaire général à prendre, conformément au paragraphe 8, les mesures nécessaires pour procéder rapidement à la constitution de f orces et de matériel et, si cela s’avère nécessaire, de mettre fin à la coopération entre missions déjà autorisée par la résolution 2132 (2013) ; 12. Prie la MINUSS d’intensifier sa présence et de patr ouiller plus activement dans les zones à risque de conflit élevé et à forte concentration de personnes déplacées, notamment dans le cadre de l’exécution de sa stratégie d’alerte rapide, et sur les principaux itinéraires de mouvements de population, et d’e xaminer périodiquement son déploiement géographique de manière à disposer ses forces au mieux pour protéger les civils, et prie le Secrétaire général de lui fournir dans ses rapports périodiques des informations actualisées sur ces examens; 13. Prie égale ment la MINUSS de continuer de veiller au plein respect de la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de tenir le Conseil pleinement informé des progrès de la Mission à cet égard et prie instamment les pays fournisseurs de contingents de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement et d’amener les membres de leurs contingents qui se rendraient coupabl es de tels actes à en répondre pleinement; 14. Engage la MINUSS à appliquer pleinement la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme et prie le Secrétaire général de lui rendre compte des progrès accomplis en ce sens dans ses rapports a u Conseil; 15. Condamne avec la plus grande fermeté toutes attaques et menaces contre le personnel de la MINUSS et les installations des Nations Unies, notamment les violations de l’Accord sur le statut des forces, souligne que de telles attaques peuvent constituer des crimes de guerre, exige de toutes les parties qu’elles respectent l’inviolabilité des locaux des Nations Unies et s’abstiennent immédiatement de toute violence contre les personnes qui y sont rassemblées, et souligne qu’aucune atteinte à la capacité de la MINUSS de mener à bien son mandat ni aucune attaque contre le personnel des Nations Unies ne seront tolérées; 16. Exige du Gouvernement de la République du Soudan du Sud et de toutes les parties concernées qu’elles coopèrent pleinement au d éploiement et aux opérations de la MINUSS ainsi qu’à ses missions de surveillance, de vérification et d’établissement de rapports, notamment en garantissant la sûreté, la sécurité et l’entière liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du per sonnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du Sud, et demande en outre au Gouvernement sud -soudanais d’assurer la liberté de circulation des S/RES/2155 (2014) 14-54105 8/9 personnes déplacées, notamment celles qui quittent des sites de protection des civils ou y en trent, et de continuer d’appuyer la MINUSS en lui attribuant des terrains pour ces sites; 17. Exige de toutes les parties qu’elles permettent, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies c oncernant l’aide humanitaire, le plein accès en toute sécurité et liberté du personnel de secours, du matériel et des fournitures à tous ceux se trouvant dans le besoin , et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux personnes déplacées et aux réfugiés, et souligne que tout retour de personnes déplacées ou de réfugiés doit se faire volontairement, en connaissance de cause et dans la dignité et la sécurité; 18. Exige en outre de toutes les parties qu’elles mettent immédiatement fin à toutes formes de violence et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment à la violence sexiste, aux viols et aux autres formes de violence sexuelle, et aux atteintes et violations commises sur la personne d’enfants en violation du droit international applicable, tels que le recrutement et l’emploi, le meurtre et la mutilation, l’enlèvement d’enfants et les attaques contre les écoles et les hôpitaux, prie instamment le Gouvernement d’appliquer pleinement et immédiatement son plan d’action destiné à faire cesser et prévenir le recrutement d’enfants, signé le 12 mars 2012, et les forces d’opposition d’honorer pleinement et immédiatement l’engagement pris de mettre un terme aux violations graves commises sur la personne d’en fants, signé le 10 mai 2014, et demande aux parties de souscrire expressément à l’engagement de combattre la violence sexuelle, dans des délais précis, conformément aux résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013) ; 19. Demande au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence et transparence les enquêtes sur les allégations de violations des droits de l’homme dans le respect des normes internat ionales, d’amener tous les responsables de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire à répondre de leurs actes, de garantir à toutes les victimes de violences sexuelles l’égale protection de la loi et l’égal accès à la justice, et de garantir l’égal respect des droits des femmes et des filles à l’occasion de ces procédures; 20. Souligne qu’il importe que les femmes participent pleinement et effectivement, à tous les niveaux, à la mise en œuvre des accords et à la prévention et au règlement des conflits ainsi qu’à la consolidation de la paix plus généralement, engage les parties à prendre des mesures pour assurer un rôle de premier plan et la participation pleine et effective des femmes dans les efforts de règlement des conflits et de consolidation de la paix, notamment en soutenant les organisations de femmes et en associant des spécialistes de l’égalité des sexes à toutes les négociations de paix, encourage les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police à entrepr endre d’augmenter la proportion de femmes dans les composantes militaire, civile et de police de la Mission, et réaffirme qu’il importe de procurer à toutes les missions établies par le Conseil de sécurité les compétences techniques et la formation appropr iées en ce qui concerne l’égalité des sexes ; 21. Condamne les attaques contre les installations pétrolières, les compagnies pétrolières et leurs employés, ainsi que la poursuite des combats autour de ces installations, et prie instamment toutes les partie s d’assurer la sécurité de leur infrastructure économique; S/RES/2155 (2014) 9/9 14-54105 22. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’exécution du mandat de la MINUSS tous les 60 jours après l’adoption de la présente résolution; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2156 (2014)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2156(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2156 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2014 14-54244 (F) *1454244* Résolution 2156 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7186e séance, le 29 mai 2014 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, not amment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , ses déclarations présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 et 28 septembre 2012, des 6 mai et 14 juin 2013 et des 14 février et 17 mars 2014, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être mod ifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, Affirmant que la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspen s est pour lui une pr iorité, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) , relatives à la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) relatives au sort des enfants en temps de conflit armé , 1502 (2003) , relative à la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) portant sur les femmes et la paix et la sécurité, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais dans l’Accord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei , conclu le 20 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Mo uvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité , conclu le 29 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais, dans l’Acc ord relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière, conclu le 30 juillet 2011 par le Gouvernement S/RES/2156 (2014) 14-54244 2/8 soudanais et le Gouvernement sud -soudanais, ainsi que dans les accords concernant les mécanismes de coopération et de sécurité signés à Addis -Abeba le 27 septembre 2012, dans la décision prise le 8 mars 2013 par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et dans le tableau récapitulatif des accords souscrits par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais sous le s auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine adopté le 12 mars 2013, Soulignant qu’il importe que les femmes participent pleinement à la mise en œuvre de tous accords et, plus généralement, à la prévention et au règlement du conflit et à la consolidation de la paix, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts que déploie l’Union africaine concernant la situation entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud en vue d’apaiser les tensions et de favoriser la repris e des négociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine des 24 avril et 24 octobre 2012, ainsi que des 25 janvier, 7 mai, 29 juillet, 23 septembre, 26 octobre et 12 novembre 2013, la déclaration à la presse du Conseil du 6 novembre 2013 et la déclaration de la Présidente de la Commission de l’Union africaine en date du 28 octobre 2013 , Prend note avec préoccupation de l’enlisement des efforts menés par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais pour démilitariser la zone frontalière démilitarisée et sécurisée , y compris la zone dite des 14 miles, et mettre en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière , conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, du fait du désaccord continu du Soud an du Sud avec l’emplacement de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée et de la décision qu’il a prise le 22 novembre 2013 de suspendre temporairement sa participation au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, Soulignant qu’il importe d’établir et de maintenir une surveillance effective dans le cadre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris dans la zone dite des 14 miles , Insistant sur le fait que les deux pays auront beaucoup à gagner à faire preuve de retenue et à emprunter la voie du dialogue et non à recourir à la violence et à la provocation , Reconnaissant l’importance des récents entretiens entre le Président al -Bashir et le Président Salva Kiir pour la poursuite du dialogue, rappelant sa résolution 2046 (2012) dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre immédiatement les négociations, sous les auspices du Groupe de mise en œuvre d e haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord sur le statut final d’Abyei, appelant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, conduit sous la médiation du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine , en vue de parvenir à un accord final sur le statut de la zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent mettre en œuvre immédiatement les dispositions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler le différend S/RES/2156 (2014) 3/8 14-54244 portant sur l e Conseil de la zone d’Abyei et créer immédiatement l’Administration de la zone d’Abyei et le Service de police d’Abyei , Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, y compris son président, Thabo Mbeki, les anciens Présidents Abdulsalami Abubakar et Pierre Buyoya, le Premier Ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, qui assure la présidence de l’Autorité intergouvernementale pour le développement , l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, Haile Menkerios, et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), dirigée par le général de corps d’armée Yohannes Tesfamariam , Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter d e son mandat, notamment les activités qu’elle mène pour faciliter des migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, et exprimant sa profonde reconnaissance aux pays qui fournissent des contingents , Notant avec préoccupation la précarité actuelle de la situation sécuritaire dans la zone d’Abyei, reconnaissant que la FISNUA a contribué à asseoir la paix et la stabilité depuis son déploiement, et déterminé à prévenir la résurgence d’actes de violence contre des civils et de déplacements de civils et les c onflits intercommunautaires , Se déclarant résolu à faire en sorte que le futur statut d’Abyei soit le résultat de négociations menées entre les parties, conformément à l’Accord global de paix, et non d’actions unilatérales de l’une ou l’autre partie , Gravement préoccupé par l’absence d’administration publique et d’état de droit dans la zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, y compris d’une unité spéciale chargée de tr aiter les questions relatives à la migration des populations nomades, entités essentielles pour le maintien de l’ordre et la prévention des conflits intercommunautaires dans cette zone , Notant avec préoccupation la persistance du danger de violences inter communautaires dans la zone d’Abyei, y compris les tensions qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organismes de retourner à Abyei , Notant que le report systématique de la mise en place des institutions temporaires et de la détermi nation du statut définitif d’Abyei contribue aux tensions dans la région, soulignant qu’il importe que toutes les parties s’abstiennent de toute mesure unilatérale qui envenimerait les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei et se déclarant préo ccupé par les répercussions durables qu’aura ce que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine présente dans sa déclaration à la presse du 6 novembre 2013 comme « la décision des Ngok Dinka d’organiser un référendum unilatéral », Sachant qu’il importe que l’assistance fournie par l’Organisation des Nations Unies dans la région le soit dans la cohérence, Saluant et appuyant les efforts que déploie l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la questi on de la prévention et de la maîtrise du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles à l’occasion de toutes les opérations de maintien de la paix, S/RES/2156 (2014) 14-54244 4/8 Soulignant l’impératif d’une surveillance effective du respect des droits de l’homme, y compris la constata tion de toute forme de violence sexuelle ou sexiste et de violations et atteintes commises sur la personne d’enfants, constatant qu’aucun fait nouveau n’est à signaler quant à la concrétisation de la surveillance du respect des droits de l’homme dans la zo ne d’Abyei, et se disant à nouveau préoccupé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine , Soulignant qu’il est urgent de faciliter la livraison de l’aide humanitaire à tous les groupes de population de la zone d ’Abyei qui en ont besoin , Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et en bon ordre et se réintègrent durablement et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, dans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat , Rappelant sa résolution 2117 (2013) , et vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécurité à Abyei, Préoccupé par la présence de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui crée des risques pour le retour des déplacés et pour les migrations , Se félicitant des mesures prises par la FISNUA pour s’acquitter efficacement de son mandat, notamment par la prévention des conflits, la médiation et la dissuasion , Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 13 mai 2014 (S/2014/336 ), notamment de l’analyse selon laquelle la situation politiqu e et sécuritaire sur le terrain s’est gravement détériorée et pourrait devenir intenable pendant la prochaine saison sèche et le cycle des migrations de 2014 -2015, ainsi que des recommandations qu’il contient, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2014 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) résultant du paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) , tel que modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolutio n 2075 (2012) , et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de proroger jusqu’au 15 octobre 2014 le mandat de la Force résultant du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 (2011) , l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérification et de survei llance de la frontière sera étendu aux comités spéciaux, au besoin et si demande en est faite par consensus au sein des mécanismes concernés, dans les limites des moyens existants de la FISNUA et au sein de sa zone d’opérations; 2. Accueille avec satisfac tion l’examen stratégique de la FISNUA réalisé par l’ONU et les recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport du 13 mai, qui y préconise la reprise du dialogue entre les communautés et l’administration par les communautés , sous la su pervision du Comité mixte de S/RES/2156 (2014) 5/8 14-54244 contrôle d’Abyei, demande , à cet égard, aux communautés et aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de collaborer avec l’ONU à cette fin, et souligne combien il importe que l’Union africaine prête son concours à ces efforts ; 3. Exige à nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils relancent immédiatement les travaux du Comité mixte de contrôle d’Abyei afin d’aller progressivement de l’avant dans la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011 et des décisions du Comité; 4. Exige à nouveau également du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans délai de mettre en place l’Administration et le Conseil de la zone d’Abyei, notamment en débloquant l’impasse autour de la composition du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, y compris protéger les infrastructures pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont souscrits dans l’Accord du 20 juin 2011; 5. Décide de maintenir les effectifs autori sés par la résolution 2014 (2013) déjà déployés et que le restant des forces autorisées ne sera déployé qu’une fois que le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière sera réa ctivé et dès lors que le Secrétaire général le jugera opportun, afin de permettre à la FISNUA d’assurer la protection voulue au Mécanisme et d’apporter au Mécanisme tout l’appui dont il a besoin pour mener, sans retard, de vastes opérations dans la zone fr ontalière démilitarisée et sécurisée, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’état d’avancement du déploiement à l’occasion de ses rapports périodiques; 6. Déplore de voir piétiner les efforts menés pour que le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière soit pleinement opérationnel du fait du désaccord continu du Soudan du Sud avec l’emplacement de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée et de la décision qu’il a prise le 22 novembre 2013 de suspendre temporairement sa participation au Mécanisme, et invite le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais à tirer le meilleur parti du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, du Mécanisme con joint pour les questions politiques et la sécurité et des autres mécanismes conjoints convenus en y ayant recours en temps utile pour garantir la sécurité et la transparence de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compr is la zone dite des 14 m iles; 7. Invite instamment à redoubler d’efforts en vue de déterminer définitivement sur le terrain la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que cette ligne ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de l a frontière, des négociations en cours sur le statut des zones frontalières contestées et revendiquées et de la démarcation de la frontière; 8. Souligne que pour s’acquitter de son mandat de protection des civils résultant du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d’actes de violence physique, quels qu’en soient les auteurs; 9. Condamne la présence de perso nnel armé de l’Armée populaire de libération du Soudan et de la Police nationale sud -soudanaise et des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d’Abyei et le fait que les milices misseriya soient entrées à plusieurs reprises sur le territoire, exige à nouveau du Gouvernement sud -soudanais qu’il retire immédiatement et sans condition préalable S/RES/2156 (2014) 14-54244 6/8 tous les membres de ses services de sécurité de la zone d’Abyei et du Gouvernement soudanais qu’il retire aussi la police du pétrole de Diffra de la zone d’Abyei, et réaffirme que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces, autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei, ainsi que les éléments armés des populatio ns locales devant s’en retirer; 10. Appuie la décision du Comité mixte de contrôle d’Abyei en date du 3 m ai 2013 relative au statut d’Abyei en tant que zone exempte d’armes, relève que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de popula tion vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes de l’Accord du 20 juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, celle -ci devrait être une zone exempte d’armes, la FISNUA éta nt seule autorisée à y porter des armes, et, à cet égard, demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d’Abyei, y compris en mettant en place des programmes de désarmement, si besoin est; 11. Demande à la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses moyens, de mener des enquêtes, de constater et de rendre compte des mouvements d’armes à destination d’Abyei et de la présence d’armes à Abyei, et prie le Secrétaire g énéral d’en tenir le Conseil informé à l’occasion de ses rapports périodiques; 12. Demande instamment aux deux g ouvernements d’entreprendre immédiatement de mettre en œuvre des mesures de confiance entre les différentes communautés concernées de la zone d ’Abyei, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l’échelon local et en prêtant appui à la FISNUA pour la tenue d’une conférence pour la paix réunissant les chefs traditionnels des Ngok Dinka et des Misseriya, et exhorte toutes les communautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou discours provocateur de nature à entraîner des affrontements violents, ou de toute nouvelle activité unilatérale; 13. Demande à la FISNUA de poursui vre les négociations avec le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les tribus misseriya et ngok dinka, le but étant de mettre en place des stratégies et mécanismes de contrôle propres à garantir le respect plein et entier du statut d’Abyei comme zone exempte d’armes par l’ensemble des parties concernées, la priorité étant accordée à l’élimination sans délai des armes lourdes ou collectives, ainsi que des grenades à tube, et engage le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais, le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les tribus misseriya et ngok dinka à collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 14. Invite toutes les parties à donner pleinement suite aux conclusions et recommandations issues de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême de la communauté ngok dinka; 15. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de restructurer éventuellement la mission en fonction de la sui te que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux prescriptions de la résolution 2046 (2012) et S/RES/2156 (2014) 7/8 14-54244 s’acquitteront des engagements qu’ils ont souscrits dans les accords des 20 juin, 29 juin, et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, notamment ceux touchant le retrait de toutes les forces de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, l’opérationnalisation complète du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et des comités sp éciaux ainsi que l’achèvement de la démilitarisation de la zone d’Abyei; 16. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei e t dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble des matériel, vivres, fournitures et autres biens, y compris les véhicules, aéronefs et pièces de rechange destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 17. Demande à nouveau au Soudan et au Soudan du Sud d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil d es Nations Unies, y compris le personnel humanitaire, sans considération de nationalité, de faciliter l’installation de bases et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, et invite toutes les parties à s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de l’Accord sur le statut des forces; 18. Est conscient du manque d’infrastructures essentielles dont souffre le personnel de maintien de la paix de la FISNUA, prend note des mesures prises pour y remédier et exhorte le Secrét aire général à continuer de prendre les mesures à sa disposition pour régler la situation et donner ainsi à la FISNUA les moyens de s’acquitter de son mandat; 19. Exige du Gouvernement soudanais et du Gouvernement sud -soudanais qu’ils continuent de facili ter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines des Nations Unies afin de permettre au personnel du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière de se déplacer librement et en sorte de permettre de détecter et neut raliser les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée; 20. Exige de toutes les parties concernées qu’elles ménagent pleinement aux agents humanitaires accès, en toute sécurité et liberté aux populations c iviles qui ont besoin d’aide et leur accordent toutes facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’assistan ce humanitaire; 21. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et d’en rendre compte dans ses rapports au Conseil, et demande de nouveau au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud - soudanais d’ apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 22. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour voir la FISNUA appliquer pleine ment la politique de tolérance zéro adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et d’atteintes sexuelles et de l’informer de tous actes de cette nature; S/RES/2156 (2014) 14-54244 8/8 23. Souligne que la coopération constante entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -souda nais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 24. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer de l’état d’avancement de la mise en œuvre du mandat de la FISNUA en lui présentant deux rapports, au plus tard le 30 juillet et le 30 septembre, respectivement, et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; 25. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les entités des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), et son Envoyé spécial pou r le Soudan et le Soudan du Sud, et le prie de continuer de pourvoir à cette coopération; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2157 (2014)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2157(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2157 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2014 14-54246 (F) *1454246* Résolution 2157 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7187e séance, le 29 mai 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de son président et les déclarations à la presse concernant la situation en Guinée -Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009 ), 2030 (2011) , 2048 (2012) , 2092 (2013) et 2103 (2013) , Prenant note des rapports du Secrétaire général sur la Guinée -Bissau en date du 12 mai 2014 ( S/2014/332 et S/2014/333 ) et des recommandations qui y sont formulées, et se félicitant de l’action menée par le Représentant sp écial du Secrétaire général et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée -Bissau (BINUGBIS), Saluant le bon déroulement des élections présidentielle et législatives en Guinée -Bissau et félicitant le peuple bissau -guinéen de s’être rendu en masse aux urnes, ce qui montre à quel point il est attaché à la démocratie, Soulignant que les principes démocratiques doivent être respectés et qu’il importe d’assurer une gouvernance sans exclusive, laquelle est essentielle pou r parvenir à une paix durable en Guinée -Bissau, Soulignant que la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée -Bissau passe nécessairement par une transition consensuelle et sans exclusive conduite par les Bissau -Guinéens, le rétablissement et le respect de l’ordre constitutionnel, la réforme de la défense, de la sécurité et de la justice, la promotion de l’état de droit, la défense des droits de l’homme, la promotion du développement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le trafic de d rogues, Soulignant que toutes les parties prenantes bissau -guinéennes devraient œuvrer à garantir la stabilité à court, à moyen et à long terme en manifestant clairement leur volonté d’engager un véritable dialogue politique sans exclusive, le but étant d e créer des conditions propices à trouver des solutions viables et durables aux problèmes sociaux, économiques, politiques et militaires du pays de manière à faciliter la mise en œuvre de réformes clefs et le renforcement des institutions de l’État, Se dé clarant préoccupé par le fait que le pouvoir civil n’exerce ni autorité ni tutelle effectives sur les forces de défense et de sécurité, ce qui entrave le processus S/RES/2157 (2014) 14-54246 2/5 politique et le bon fonctionnement des institutions de l’État, du fait de la collusion entre certains acteurs politiques et les chefs militaires, Saluant les efforts déployés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour créer les conditions d’élections libres et régulières et d’un processus démocratique et appuyer l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité en Guinée -Bissau à travers les activités de sa mission (ECOMIB) dans ce pays, Se déclarant de nouveau gravement préoccupé par les informations faisant état de la persistance de violations graves des droit s de l’homme, ainsi que par la tension politique résiduelle en Guinée -Bissau, et condamnant les atteintes à la liberté d’expression et de réunion et à la liberté de la presse, Redisant sa vive préoccupation face à la menace que le trafic de drogues représ ente pour la stabilité et insistant de nouveau sur la nécessité de s’attaquer au problème du trafic de drogues dans les pays d’origine, de transit et de destination finale selon une démarche de responsabilité commune partagée, Soulignant que, pour être du rable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée -Bissau devrait comporter des mesures concrètes de lutte contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats à motivation politique et d’autres crimes graves tels que les activités liées au trafic de drogues et les atteintes à l’ordre constitutionnel seront traduits en justice, et prévoir notamment des mécanismes de justice transitionnelle, Redisant combien l’appui constant du système des Nations Unies et des partenaires internationaux, régionaux, sous -régionaux et bilatéraux à la sécurité et au développement à long terme de la Guinée -Bissau est important, notamment pour la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité et de la justice, la lutte contre le trafic de drogues, la cri minalité organisée et la traite d’êtres humains, ainsi que pour la création d’un climat propice à la bonne gouvernance et au développement économique et social durable et sans exclusive, Saluant l’œuvre importante accomplie par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en collaboration avec les entités compétentes des Nations Unies au service de la lutte contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée en Guinée -Bissau et dans la sous -région et encourageant à renforcer la coopération entre l’ONUDC et le BINUGBIS, Soulignant l’urgente nécessité de conserver une capacité d’évaluation continue en Guinée -Bissau et de continuer d’appuyer les institutions nationales, sous - régionales, régionales et internationales charg ées de combattre le trafic de drogues, Soulignant la nécessité d’accroître la cohérence, la coordination et l’efficacité de l’action des partenaires concernés afin de démultiplier leur effort collectif de lutte contre le trafic de drogues en Guinée -Bissau , notamment par des échanges d’information s, Insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, comme le reconnaissent les résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) et 1889 (2009) , se félicitant de l’œuvre accomplie par la Mission à cet égard et soulignant que la perspective d’égalité entre les sexes doit enrichir la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du BINUGBIS, S/RES/2157 (2014) 3/5 14-54246 Condamnant les activités de pêche illégale et non autorisée dans les eaux territoriales et la zone économique exclusive de la Guinée -Bissau ainsi que l’exploitation illicite des ressources naturelles, qui hypothèquent les perspectives de développement économique du pays, Réaffirmant que les partenaires de la Guinée -Bissau doivent a ctivement et étroitement coordonner leur action pour aider à apporter des solutions aux défis d’ordre politique, sécuritaire et de développement; saluant à cet égard les efforts que fait le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Guinée -Bissau p our organiser une conférence de donateurs, en étroite coopération avec les partenaires de développement internationaux, régionaux et sous -régionaux, afin de mobiliser des ressources pour les priorités de développement du pays, notamment la mise en œuvre du programme de renforcement de l’efficacité de la gouvernance, Prenant note de la déclaration faite le 19 mai 2014 par le Président de la formation Guinée -Bissau de la Commission de consolidation de la paix, par laquelle il a signifié que la Commission éta it résolue à reprendre le dialogue avec la Guinée - Bissau, Conscient que le BINUGBIS doit soutenir les efforts déployés par les autorités du pays pour rétablir complètement et maintenir l’ordre constitutionnel et favoriser un dialogue national à plusieurs niveaux pendant la période postélectorale, Réaffirmant son attachement sans faille à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée -Bissau, 1. Décide de prolonger le mandat du BINUGBIS pour une période de six mois allant du 1er juin 2014 au 30 novembre 2014 afin qu’il puisse accomplir les tâches ci -après : a) Accompagner la concertation politique sans exclusive et la réconciliation nationale pour faciliter la gouvernance démocratique; b) Aider à renforcer les institutions démocratiques et donne r aux organes de l’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles; c) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques en vue de la mise en place de systèmes efficaces et rationnels de maintien de l ’ordre, de justice pénale et d’administration pénitentiaire qui puissent maintenir la sécurité publique et combattre l’impunité, dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales; d) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techn iques aux autorités nationales et aux parties concernées, dont la CEDEAO et sa mission en Guinée - Bissau, s’agissant de mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit et de mettre en plac e des systèmes de justice de droit commun et militaire conformes aux normes internationales; e) Aider les autorités nationales à lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, en étroite collaboration avec l’ONUDC; f) Aide r les autorités nationales à promouvoir et protéger les droits de l’homme, de même que mener des activités de surveillance des droits de l’homme et en rendre compte; S/RES/2157 (2014) 14-54246 4/5 g) Prendre systématiquement en compte le principe de l’égalité des sexes dans l’entrepris e de consolidation de la paix, conformément aux résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008) du Conseil de sécurité; h) Œuvrer avec la Commission de consoli dation de la paix à la mise en œuvre des priorités de la Guinée -Bissau en matière de consolidation de la paix; et i) Contribuer à mobiliser, harmoniser et coordonner l’assistance internationale, y compris pour mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit, et renforcer la coopération avec l’Union africaine (UA), la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), l’Union européenne (UE) et d’autres partenaires, pour concourir au rétablissement et au maintien de l’ordre constitutionnel et à la stabilisation du pays; 2. Exige de nouveau des forces de sécurité et de défense qu’elles se soumettent pleinement à la tutelle du pouvoir civil; 3. Condamne les cas de violation et de n on-respect des droits de l’homme, notamment politiques et civils, demande instamment aux autorités bissau -guinéennes de prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits de l’homme, mettre fin à l’impunité, diligenter des enquêtes en vue d’identifie r les auteurs de ces actes et de les traduire en justice, d’agir pour protéger les témoins afin de faire prévaloir la justice; et lui demande instamment également de prendre des mesures pour atténuer le climat de peur résultant des atteintes à la liberté d ’opinion et de réunion; 4. Se félicite de l’action menée conjointement par les partenaires internationaux, en particulier l’Organisation des Nations Unies, l’UA, la CPLP, la CEDEAO et l’UE pour accroître leur coopération à l’appui du nouveau Gouvernement élu en Guinée -Bissau et les encourage à continuer d’œuvrer ensemble à la stabilisation du pays; 5. Encourage à déployer des efforts pour appuyer la réforme du secteur de la sécurité, facteur déterminant de la stabilité à long terme de la Guinée -Bissau, et encourage tous les partenaires sous -régionaux, régionaux et internationaux compétents de la Guinée -Bissau à agir de manière coordonnée dans ce domaine pour obtenir rapidement des résultats positifs; 6. Demande aux autorités bissau -guinéennes d’évaluer, a dopter et appliquer des textes législatifs et des mécanismes nationaux pour combattre efficacement la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogues et le blanchiment d’argent et, dans ce contexte, de fournir un appui supplémentaire à la cellule de lutte contre la criminalité transnationale mise en place dans le cadre de l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest; les engage ainsi que les services de sécurité et de défense à faire preuve d’une pleine détermination à lutter contre le trafic de drogues; et demande aux partenaires internationaux d’appuyer leur action; 7. Encourage les membres de la communauté internationale à intensifier leur coopération avec la Guinée -Bissau, de manière à permettre au pays de contrôler son trafic aérien et de surveiller sa sécurité maritime dans la zone relevant de sa juridiction, notamment pour lutter contre le trafic de drogues et la criminalité organisée ainsi que contre les activités de pêche illégale dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive et les autres formes d’exploitation illicite de ressources naturelles; S/RES/2157 (2014) 5/5 14-54246 8. Prie le Représentant spécial du Secrétaire général de redoubler d’efforts pour gagner en cohérence, coordination et efficacité dans les institutions, fonds et programmes d es Nations Unies intervenant en Guinée -Bissau de manière à permettre à ces différentes entités de maximiser leur efficacité collective au service de la lutte contre le trafic de drogues, notamment en communiquant au Représentant spécial tous renseignements utiles sur les individus, groupes, entreprises et entités liés au trafic de drogues qui contribuent à menacer la paix, la stabilité et la sécurité en Guinée -Bissau et dans la sous -région; 9. Invite le Représentant spécial du Secrétaire général à partager tous renseignements utiles avec le Comité créé par sa résolution 2048 (2012) , notamment les noms des individus répondant aux critères énumérés au paragraphe 6 et précisés au paragraphe 7 de ladite rés olution; 10. Souligne les problèmes que pose le trafic de drogues dans la recherche de solutions à la crise politique et économique globale en Guinée -Bissau et prie le Secrétaire général de donner au BINUGBIS les moyens nécessaires, en continuant de le do ter d’une composante antidrogue assortie du personnel spécialisé requis; 11. Encourage les partenaires internationaux bilatéraux et multilatéraux à continuer, par leur soutien technique, d’aider la Guinée -Bissau à combattre plus vigoureusement la criminal ité transnationale organisée et notamment les activités illégales telles que le blanchiment d’argent et le trafic de drogues, les engage à accroître leur soutien à l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest et à la cellule de lutte contre la criminalité tr ansnationale afin de combattre le crime organisé et le trafic de drogues, qui sont autant de menaces pour la sécurité et la stabilité en Guinée -Bissau et dans la sous -région, et les encourage par ailleurs à verser des contributions pour soutenir la présenc e de l’ONUDC en Guinée -Bissau ainsi qu’au Fonds d’affectation spéciale du BINUGBIS afin de répondre aux priorités immédiates et à moyen et à long terme, notamment les réformes postélectorales; 12. Souligne avec force la nécessité d’organiser une conférenc e internationale des donateurs pour le relèvement de la Guinée -Bissau; 13. Prie le Secrétaire général de procéder à un examen approfondi du mandat du BINUGBIS pour veiller à ce qu’il concorde avec les priorités définies par le gouvernement démocratique et de rendre compte des conclusions de cet examen le 30 octobre 2014 au plus tard; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2158 (2014)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2158(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2158 (2 014) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2014 14-54248 (F) *1454248* Résolution 2158 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7188e séance, le 29 mai 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et déclarations présidentielles antérieures sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attac hement à la souveraineté, à l’indépendance politique, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Somalie, Saluant l’action menée par la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) au cours de sa première année de fonctionnement, et se félicitant du concours que la Mission a apporté au Gouvernement fédéral somalien dans le cadre du processus de paix et de réconciliation, Soulignant la nécessité d’aller d’urgence de l’avant dans la mise en place d’un système fédéral, la révision et la mis e en œuvre de la Constitution fédérale provisoire somalienne, ainsi que dans la préparation des élections de 2016, S’inquiétant de la montée des tensions à Baidoa et du risque de confrontation entre le Puntland et le « Somaliland », et encourageant à cet égard le Gouvernement fédéral somalien à renforcer le dialogue avec le Puntland et à reprendre les pourparlers avec le « Somaliland » en vue de trouver des solutions pacifiques dans le respect de la Constitution fédérale provisoire, Considérant qu’il inco mbe au premier chef au Gouvernement fédéral somalien, soutenu en cela par la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), la MANUSOM et les partenaires internationaux, d’asseoir la sécurité, d’instaurer une gouvernance élémentaire, et d’établir l’état de droit, ainsi que de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et de fournir des services sociaux de base, dans les zones sécurisées par l’AMISOM et les forces de sécurité somaliennes, Rappelant que toutes les parties sont tenues de respecter les dispositions applicables du droit international humanitaire et les principes directeurs des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, Se réjouissant des relations positives qu’entretiennent la MANUSOM et l’AMISOM, soulignant qu’il est fondamental que les deux Missions coopèrent étroitement conformément aux mandats que le Conseil de sécurité leur a confiés S/RES/2158 (2014) 14-54248 2/5 l’une et l’autre, et notant la nécessité de poursuivre la collaboration avec le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somal ie, Soulignant qu’il importe que la MANUSOM collabore étroitement avec le Gouvernement fédéral somalien, et se félicitant dans ce contexte que la MANUSOM prévoie de s’installer à l’extérieur de l’aéroport international de Mogadiscio et d’étendre sa présen ce et ses activités dans les régions dès que les conditions de sécurité le permettront, Se réjouissant du succès des opérations conjointes que mènent actuellement l’armée nationale somalienne et l’AMISOM, soulignant qu’il compte voir ces opérations se pou rsuivre, et saluant le personnel de l’AMISOM et de l’armée nationale somalienne pour l’extraordinaire courage dont il fait preuve et les sacrifices qu’il a consentis dans l’intérêt de la paix et de la stabilité en Somalie, Déplorant que l’AMISOM ne se soi t pas encore dotée d’une cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles, mesure dont il a souligné l’importance dans ses résolutions 2124 (2013) et 2093 (2013) , Exprimant sa préoccupation face aux allégations de violations des droits de l’homme, notamment d’exécutions extrajudiciaires, de violences contre les femmes, les enfants et les journalistes, de détentions arbi traires et de violences sexuelles fréquentes perpétrées en Somalie, y compris dans les camps de déplacés, et soulignant qu’il faut mettre un terme à l’impunité, faire respecter les droits de l’homme et amener ceux qui commettent ces crimes à répondre de le urs actes, 1. Décide de proroger pour une période de 12 mois le mandat de la MANUSOM, dont les tâches seront les suivantes : a) Offrir les bons offices de l’ONU à l’appui du processus de paix et de réconciliation mené par le Gouvernement fédéral somalien ; b) Fournir un appui au Gouvernement fédéral somalien et, s’il y a lieu, à l’AMISOM, sous forme d’orientations et de conseils stratégiques en matière de consolidation de la paix et d’édification de l’État, notamment en ce qui concerne : i) La gouvernanc e, et notamment la gestion des finances publiques; ii) La réforme du secteur de la sécurité, l’état de droit (y compris dans le cadre de la Cellule mondiale de coordination des activités policières, judiciaires et pénitentiaires), le désengagement des com battants, le désarmement, la démobilisation et la réintégration, la sécurité maritime et la lutte antimines; iii) La mise en place d’un système fédéral, la révision de la Constitution et la tenue d’un référendum sur la Constitution, et la préparation des élections de 2016; c) Aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’appui des donateurs internationaux, en collaboration avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux et ce dans le plein respect de la souveraineté de la Somalie, en particulier en ce qui concerne : i) Le secteur de la sécurité, y compris au regard du respect des engagements qu’il a pris en contrepartie de la suspension partielle de l’embargo sur les armes; S/RES/2158 (2014) 3/5 14-54248 ii) La sécurité maritime; d) Concourir à donner au Gouvernement fédéra l somalien les moyens de : i) Promouvoir et défendre les droits de l’homme et l’autonomisation des femmes, notamment en mettant à sa disposition des conseillers pour la problématique hommes -femmes et pour les droits de l’homme; ii) Promouvoir la protecti on de l’enfance et mettre en œuvre ses plans d’action en faveur des enfants en temps de conflit armé, notamment en mettant à sa disposition des conseillers pour la protection de l’enfance; iii) Prévenir les violences sexuelles et sexistes liées aux confli ts, notamment en mettant à sa disposition des conseillers pour la protection des femmes; iv) Renforcer les institutions judiciaires somaliennes et amener les auteurs de crimes, en particulier ceux commis sur la personne de femmes et d’enfants, à répondre de leurs actes; e) Surveiller et concourir à toutes enquêtes et mesures de prévention, et signaler au Conseil : i) Toutes exactions ou violations du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire commises en Somalie, y compris en déployant des observateurs des droits de l’homme; ii) Toutes violences ou exactions commises sur la personne d’enfants en Somalie; iii) Toutes violences ou exactions commises sur la personne de femmes, y compris toutes formes de violences sexuel les ou sexistes commises en temps de conflit armé; 2. Se félicite de la création sous forme intégrée de la MANUSOM sous la direction stratégique du Représentant spécial du Secrétaire général, se réjouit de la réouverture du complexe des Nations Unies à Mo gadiscio le 24 avril 2014, encourage l’équipe de pays des Nations Unies à poursuivre sa réinstallation à Mogadiscio dès que les conditions de sécurité le permettront, et réaffirme le paragraphe 5 de sa résolution 2102 (2013) et le paragraphe 17 de sa résolution 2124 (2013) concernant la structure et l’organisation hiérarchique de la MANUSOM; 3. Souligne combien il importe que la MANUSOM collabore a vec le Gouvernement fédéral somalien à l’occasion de l’entreprise de stabilisation et à la coordination de l’assistance internationale, en particulier dans les zones reprises aux Chabab; 4. Engage la MANUSOM, l’AMISOM et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) à continuer, dans les limites de leurs mandats respectifs, d’élaborer et de mettre en œuvre des activités conjointes de consolidation de la paix et d’édification de l’État, et prie à cet égard le Représentant spécial du Secrétair e général d’aligner étroitement les activités de l’équipe de pays des Nations Unies en Somalie sur les priorités de la MANUSOM et de coordonner les activités des organismes des Nations Unies avec le Gouvernement fédéral somalien ainsi qu’avec l’Union afric aine (notamment l’AMISOM), l’IGAD, l’Union européenne et les autres partenaires régionaux, bilatéraux et multilatéraux; S/RES/2158 (2014) 14-54248 4/5 5. Souligne que la sécurité à long terme de la Somalie passe par le renforcement de l’armée nationale somalienne, insiste sur le fait q ue la communauté internationale doit continuer à apporter, de manière coordonnée et transparente, son concours au renforcement de l’armée nationale somalienne, souligne que le Gouvernement fédéral somalien a un rôle moteur à jouer dans ce domaine, et engag e les États Membres, comme il l’a demandé au paragraphe 14 de sa résolution 2124 (2013) , à appuyer l’armée nationale somalienne, notamment en versant des contributions au fonds d’affectation spéciale d estiné à financer l’appui logistique non létal à lui apporter lors des opérations menées conjointement avec l’AMISOM dans le cadre du concept stratégique d’ensemble de la Mission; 6. Réaffirme combien il importe que la MANUSOM se conforme à la politique d e diligence voulue en matière de droits de l’homme établie par le Secrétaire général et à la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles; 7. Condamne dans les termes les plus fort s les récents attentats terroristes perpétrés par les Chabab en Somalie et dans la région, note avec préoccupation le nombre d’attaques dont Mogadiscio a été la cible, s’inquiète de ce que les Chabab continuent de commettre des actes terroristes en Somalie , souligne qu’il importe d’en amener les auteurs à répondre de leurs actes (dans le plein respect du droit international), et réaffirme que les attentats terroristes n’entameront pas sa détermination à accompagner le processus de paix et de réconciliation en Somalie; 8. Se félicite du récent déploiement d’une unité de gardes des Nations Unies en vue de renforcer la sécurité des complexes de la MANUSOM; 9. Demande au Gouvernement fédéral somalien d’élaborer un plan clair dans la perspective des élections d e 2016, notamment pour ce qui est de la réalisation d’objectifs clefs comme la tenue d’un référendum sur la constitution et la création d’administrations étatiques de transition, se déclare disposé à appuyer un tel plan et, à cet égard, engage le Gouvernem ent fédéral somalien et les administrations régionales concernées à entretenir un dialogue étroit; 10. Se déclare gravement préoccupé par la situation humanitaire en Somalie, souligne, en particulier, que 2,9 millions de Somaliens ont besoin d’une aide humanitaire, souligne également que la situation risque de se détériorer encore, insiste sur le fait qu’il est urgent de verser des contributions en réponse à l’appel global pour la Somalie, le financement atteignant seulement 19 % du montant total demandé, et prie à nouveau toutes les parties d’autoriser et de faciliter pleinement la fourniture en toute sécurité et liberté de l’aide aux personnes qui en ont besoin dans toute la Somalie; 11. Souligne que le Gouvernement fédéral somalien doit veiller à amener tous les auteurs de violations graves du droit international humanitaire à répondre de leurs actes, et insiste sur le fait que la MANUSOM doit aider le Gouvernement fédéral somalien à arrêter et à mettre en œuvre une stratégie nationale de prévention et de répression des violences sexuelles et sexistes; 12. Demande à la MANUSOM de s’acquitter de son mandat dans le respect de la résolution 1325 (2000) , notamment, déplore la fréquence actuelle des viole nces sexuelles en Somalie, se félicite de l’élaboration par le Gouvernement fédéral somalien d’un plan d’action national de lutte contre la violence sexuelle ainsi que du Plan de mise en œuvre du communiqué conjoint du Gouvernement S/RES/2158 (2014) 5/5 14-54248 fédéral somalien et de l ’ONU sur la prévention des violences sexuelles, et encourage l’ONU, les États Membres ainsi que les organisations régionales et internationales à en appuyer l’exécution; 13. Condamne fermement les violations graves commises sur la personne d’enfants dont il est fait état, se réjouit de la signature par le Gouvernement fédéral somalien d’instructions permanentes relatives à la prise en charge et à la remise des enfants rescapés des groupes armés, et demande instamment au Gouvernement fédéral somalien de co ntinuer à mettre en œuvre les plans d’action relatifs aux enfants et aux conflits armés, et notamment de traduire en justice les auteurs de telles violations; 14. Se déclare préoccupé par les violations des droits de l’homme signalées à la MANUSOM et à se s partenaires, dont certaines auraient été commises dans le contexte de la campagne militaire en cours, et par les expulsions forcées de personnes déplacées, souligne que le Gouvernement fédéral somalien doit veiller à ce que tous les auteurs de ce type de violations répondent de leurs actes, et demande au Gouvernement fédéral somalien de promouvoir le respect des droits de l’homme et de protéger activement ces droits, y compris ceux des personnes dans des centres de détention; 15. Prie le Secrétaire génér al de le tenir régulièrement informé de l’exécution du mandat de la MANUSOM, en lui en rendant compte oralement ainsi que par écrit au moyen de trois rapports au moins, le premier devant lui être présenté le 25 septembre au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2159 (2014)
IntituléNon-prolifération/Iran
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2159(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2159 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 9 juin 2014 14-54979 (F) *1454979* Résolution 2159 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7193e séance, le 9 juin 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 1696 (2006) , 1737 (2006) , 1747 (2007) , 1803 (2008) , 1835 (2008) , 1887 (2009) , 1929 (2010) , 1984 (2011) , 2049 (2012) et 2105 (2013) , ainsi que la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 ( S/PRST/2006/15 ), et en réaffirmant les dispositions, Rappelant la création, en application du paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010) , d’un groupe d’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accompli r les tâches définies dans ledit paragraphe, Rappelant que le Groupe d’experts constitué par le Secrétaire général en application du paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010) a publié son rapport d’étape le 8 novembre 2013 et son rapport final le 5 juin 2014 ( S/2014/394 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, conten ues dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , Soulignant , à cet égard, qu’il imp orte que le Groupe d’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, comme il est précisé au paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010) , Considérant que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nat ions Unies , S/RES/2159 (2014) 14-54979 2/2 1. Décide de proroger jusqu’au 9 juillet 2015 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010) , entend réexaminer le mandat du Groupe d’experts e t faire le nécessaire concernant sa reconduction le 9 juin 2015 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives voulues à cet effet; 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 9 novembre 2014 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses travaux, et lui demande de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 9 décembre 2014 au plus tard, lui demande en outre de présenter au Comité, le 9 mai 2015 au plus tard, un rapport final co ntenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 9 juin 2015 au plus tard; 3. Prie le Groupe d’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au pl us tard après sa reconduction, invite le Comité à échanger régulièrement des vues au sujet de ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur les travaux menés par celui -ci, et demande au Groupe d’experts d’infor mer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Entend continuer à suivre les travaux du Comité; 5. Exhorte tous les États, organismes des Nations Unies et autres intéressés à apporter leur entière coopération au Comité créé par la résolution 1737 (2006) et au Groupe d’experts, en particulier à leur communiquer toutes informations dont ils disposeraient au sujet de l’application des mesures imposées par les résolutions 1737 (2006) , 1747 (2007) , 1803 (2008) et 1929 (2010) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2160 (2014)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2160(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2160 (2014) * * Conseil de sécurité Distr. Générale 17 juin 2014 14-55589* (F) *1455589* 3 Résolution 2160 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7198e séance, le 17 juin 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur le terrorisme international e t la menace qu’il constitue pour l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1267 (1999) , 1333 (2000) , 1363 (2001) , 1373 (2001) , 1390 (2002) , 1452 (2002) , 1455 (2003) , 1526 (2004) , 1566 (2004) , 1617 (2005) , 1624 (2005) , 1699 (2006) , 1730 (2006) , 1735 (2 006) , 1822 (2008) , 1904 (2009) , 1988 (2011) , 1989 (2011) , 2082 (2012) , 2083 (2012) et 2133 (2014) , ainsi que les déclarations de son président sur la question, Rappelant ses résolutions prorogeant au 17 mars 2015 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) défini dans sa résolution 2145 (2014 ), Rappelant ses résolutions sur le recrutement et l’emploi d’enfants dans les conflits armés, et se déclarant vivement préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier les violences terroristes que commettent les Taliban, Al-Qaida et a utres groupes extrémistes violents, les groupes armés illégaux, les criminels et les trafiquants de stupéfiants, ainsi que par les liens étroits entre activités terroristes et insurrectionnelles et drogues illégales, qui menacent la population locale, nota mment les enfants, les forces de sécurité nationales et le personnel militaire et civil international, Saluant le processus par lequel l’Afghanistan et ses partenaires régionaux et internationaux concluent des partenariats stratégiques à long terme et d’a utres accords visant à assurer l’avènement d’un Afghanistan pacifique, stable et prospère, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Soulignant qu’il est imp ortant qu’un processus politique sans exclusive vienne soutenir en Afghanistan l’entreprise de réconciliation de tous les citoyens, Reconnaissant que l’état de sécurité a évolué en Afghanistan e t que certains membres des Taliban ont rallié le Gouvernement afghan et rejeté l’idéologie * Nouveau tirage pour raisons techniques (16 juin 2015). S/RES/2160 (2014) 14-55589 2/14 terroriste d’Al -Qaida et de ses partisans et soutiennent la recherche d’une solution pacifique au conflit qui perdure en Afghanistan, Reconnaissant que, malgré l’év olution de la situation et les progrès de la réconciliation, la situation en Afghanistan reste une menace contre la paix et la sécurité internationales, réaffirmant qu’il faut repousser cette menace par tous les moyens dans le respect de la Charte des Nati ons Unies et du droit international, y compris les droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit humanitaire, et insistant sur l’importance du rôle que les Nations Unies jouent dans cette entreprise, Réaffirmant sa ferme volonté de soutenir le Gouv ernement afghan dans l’action qu’il mène pour faire avancer le processus de paix et de réconciliation, notamment à travers le Haut Conseil pour la paix et la mise en œuvre du Programme de paix et de réconciliation en Afghanistan, conformément au Communiqué de Kaboul et aux Conclusions de la Conférence de Bonn et dans le cadre de la Constitution afghane et des procédures qu’il a énoncées dans ses résolutions 1988 (2011) et 2082 (2012) et ses autres résolutions sur la question, Se félicitant de la décision prise par certains membres des Taliban de se réconcilier avec le Gouvernement afghan, de n’entretenir aucun lien avec les organisations terroristes inte rnationales, y compris Al -Qaida, de respecter la constitution, y compris ses dispositions relatives aux droits de l’homme, et notamment les droits de la femme, et de soutenir la recherche d’une solution pacifique au conflit qui perdure en Afghanistan, et exhortant toutes les personnes, tous les groupes et toutes les entreprises et entités réputés associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan à accepter l’offre de réconciliation du Gouvernem ent afghan, Se déclarant à nouveau vivement préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier les violences terroristes que continuent de commettre les Taliban, Al -Qaida et autres groupes extrémistes violents, les groupes armés illégaux, les criminels, les terroristes et ceux qui se livrent au courtage illicite en armes et en matériel connexe et au trafic d’armes en vue de la production, du trafic et du commerce de drogues illégales, ainsi que par les liens étroits entre activités terroris tes et insurrectionnelles et drogues illégales, qui menacent la population locale, notamment les femmes, les enfants, les forces de sécurité nationales et le personnel militaire et civil international, y compris le personnel des organisations humanitaires et de développement, Soulignant l’importance des opérations d’aide humanitaire et condamnant tous les actes et toutes les menaces de violence visant le personnel des Nations Unies et les acteurs humanitaires et toute politisation de l’aide humanitaire par les Taliban et les groupes ou personnes qui leur sont associés, Réaffirmant la nécessité de faire en sorte que le régime de sanctions actuel concoure effectivement à la lutte contre l’insurrection et soutienne l’effort de promotion de la réconciliation que fait le Gouvernement afghan pour rétablir la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays, Notant que le Gouvernement afghan lui a demandé de soutenir la réconciliation, notamment en radiant des listes des régimes de sanctions de l’Organisation des Nations Unies le nom de personnes qui se rallient et ont cessé de mener ou de soutenir des activités qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, S/RES/2160 (2014) 3/14 14-55589 Exprimant son intention d’envisager de lever le moment venu les sanctions frappant ceu x qui se rallient, Se félicitant des exposés que le Président du Haut Conseil pour la paix a présentés au Comité en décembre 2012 et 2013, signe de la coopération étroite entre le Conseil de sécurité et les Afghans qui œuvrent pour la paix et la réconcili ation nationale en Afghanistan, Insistant sur le rôle central que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer en toute impartialité dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la sécurité en Afghanistan et exprimant sa gratitude et son fer me soutien au Secrétaire général et à son Représentant spécial pour l’Afghanistan en ce qu’ils font pour accompagner les efforts de paix et de réconciliation du Haut Conseil pour la paix, Renouvelant son soutien à la lutte contre la production illicite et le trafic de stupéfiants en provenance d’Afghanistan et de précurseurs chimiques à destination de ce pays dans les pays voisins, les pays situés sur les itinéraires de contrebande, les pays de destination et les pays qui fabriquent les précurseurs, Rappe lant sa résolution 2133 (2014) et la publication par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent, condamnant fermement les enlèvements et les prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes quel qu’en soit le but, y compris celui d’obtenir des fonds ou des concessions politique s, déterminé à prévenir les enlèvements et prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes et à faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs sans qu’il soit versé de rançon ou accordé quelque concession politique, et ce, dans le respec t du droit international applicable, demandant à tous les États Membres d’empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques, et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs, et réaff irmant qu’il faut que les États Membres œuvrent en étroite coopération en cas d’enlèvements ou de prises d’otages commis par des groupes terroristes, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en p lus les nouvelles technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, pour faciliter la commission d’actes de terrorisme ou pour recruter et inciter à commettre, financer et planifier de tels actes, Estimant qu’il importe de publ ier la liste des personnes et des entités visées par les sanctions imposées en Afghanistan et contre les Taliban en dari et en pachto, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Mesures 1. Décide que tous les États prendront le s mesures ci -après à l’encontre des personnes et entités qui, avant la date d’adoption de la résolution 1988 (2011) , étaient désignées comme Taliban, ainsi que des autres personnes, groupes, entreprise s et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, désignés par le Comité visé au paragraphe 35 de la résolution 1988 (ci -après « le Comité ») : a) Bloquer sans retard les fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques des personnes, groupes, entreprises et entités en question, y compris S/RES/2160 (2014) 14-55589 4/14 les fonds provenant de biens leur appartenant ou contrôlés directement ou indirectement par eux ou par les personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et veiller à ce que ni ces fonds, ni d’autres fonds, actifs ou ressources économiques ne soient mis à la disposition, directement ou indirectement, de ces personnes, groupes, entreprises et entités par leurs ressortis sants ou par des personnes établies sur leur territoire; b) Empêcher l’entrée sur leur territoire ou le transit par leur territoire des personnes en question, étant entendu qu’aucune disposition du présent paragraphe n’oblige un État à refuser à son propr e ressortissant l’entrée ou le séjour sur son territoire et que le présent paragraphe ne s’applique pas dans les cas où l’entrée ou le transit sont nécessaires à une procédure judiciaire ni lorsque le Comité détermine que l’entrée ou le transit se justifie nt dans tel ou tel cas, notamment quand il concourt directement à l’entreprise de réconciliation du Gouvernement afghan; c) Empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects aux personnes, groupes, entreprises et entités en question, d e leur territoire, du fait de leurs ressortissants établis hors de celui -ci, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériels connexes de tous les types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et le matér iel militaires, l’équipement paramilitaire et les pièces de rechange des armes et matériels susmentionnés, ainsi que la fourniture de conseils techniques, d’assistance ou de formation en matière d’arts militaires; 2. Décide que les actes et activités indi quant qu’il y a lieu d’inscrire telle personne, tel groupe, telle entreprise ou telle entité sur la Liste en application du paragraphe 1 ci -dessus sont les suivants : a) Le fait de concourir à financer, organiser, faciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités sous le nom, pour le compte et à l’appui de ceux qui étaient précédemment désignés comme Taliban, ou de concert avec eux; b) Le fait de fournir, vendre ou transférer des armements ou matériels connexes à ces personnes; c) Le fait de recrute r pour le compte de ces personnes; d) Le fait de soutenir de toute autre manière les actes ou activités des personnes précédemment désignées et autres personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour l a paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan; 3. Confirme qu’il y a lieu d’inscrire sur la Liste toute personne ou tout groupe, toute entreprise ou entité qui est possédée ou contrôlée directement ou indirectement par toute personne, tout groupe, toute entreprise ou entité inscrits sur la Liste ou qui les soutiennent de quelque manière; 4. Constate que les moyens de financement ou d’assistance dont il s’agit comprennent sans s’y limiter le produit de crimes, dont la culture, la production et le trafic de stupéfiants en provenance d’Afghanistan ou ayant transité par le pays et le trafic de leurs précurseurs à destination de l’Afghanistan, et insiste sur la nécessité d’empêcher les personnes ou entités qui sont associées aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan de bénéficier directement ou indirectement d’activités interdites par la présente résolution, ainsi que de l’exploitation illégale des ressources naturelles du pays; S/RES/2160 (2014) 5/14 14-55589 5. Confirme que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci -dessus visent tous les emplois de fonds ou autres avoirs financiers ou ressources économiques aux fins du voyage de toute personne inscrite sur la Liste, notamment pour financer les dépenses relatives au transport et au logement, et que ces fonds ou autres avoirs financiers ou ressources économiques liés au voyage ne peuvent être fournis qu’en application des procédures de déro gation définies aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002) , tels que modifiés par la résolution 1735 (2006) , et au paragraphe 12 ci -dessous; 6. Confirme également que les prescriptions de l’alinéa a) du paragrap he 1 ci-dessus visent tous les types de ressources économiques et financières – y compris, mais sans s’y limiter, celles qui servent à financer l’hébergement de sites Web et d’autres services connexes – utilisées pour soutenir les personnes, groupes, entre prises et entités inscrits sur la Liste ainsi que les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan; 7. Confirme en outre que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 ci - dessus visent aussi le paiement – direct ou indirect – de rançons à des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste, ou pour leur compte, quel que soit le mode de paiement de la rançon ou l’auteur du p aiement; 8. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement à des comptes bloqués en vertu des dispositions du paragraphe 1 ci -dessus de tout paiement destiné à toute personne, tout groupe, toute entreprise ou toute entité inscrits sur la Lis te étant entendu que tous les paiements resteront assujettis aux dispositions du paragraphe 1 et resteront à ce titre bloqués; 9. Décide que les États, afin d’empêcher que ceux qui sont associés aux Taliban et autres personnes, groupes, entreprises et ent ités obtiennent, manipulent, stockent, utilisent ou cherchent à acquérir tous les types d’explosifs – militaires, civils ou improvisés – mais aussi les matières premières et les composants pouvant servir à la fabrication d’engins explosifs improvisés ou d’ armes non conventionnelles, y compris (mais pas seulement) les substances chimiques, cordeaux détonants et poisons, devront prendre des mesures appropriées pour que leurs nationaux, les personnes relevant de leur juridiction et les sociétés créées sur leur territoire ou relevant de leur juridiction qui se livrent à la production, à la vente, à la fourniture, à l’achat, au transfert et au stockage de ces matières fassent preuve de vigilance, notamment en édictant de bonnes pratiques, et encourage les États Membres à échanger les informations, à forger des partenariats et à mettre en place des stratégies et capacités nationales pour lutter contre les engins explosifs improvisés; 10. Encourage les États Membres à consulter la Liste lors de l’examen des demande s de visa; 11. Encourage également les États Membres à communiquer rapidement l’information aux autres États, en particulier au Gouvernement afghan, lorsqu’ils détectent tout voyage qu’effectuent des personnes inscrites sur la Liste; Dérogations 12. Rappelle qu’il a décidé que tous les États Membres pourront se prévaloir des dispositions organisant des dérogations aux mesures visées à l’alinéa a) du S/RES/2160 (2014) 14-55589 6/14 paragraphe 1 ci -dessus, établies aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1452 (2002) , tels que modifiés par la résolution 1735 (2006) , et encourage les États à les invoquer; 13. Souligne l’importance d’un processus politique global en Afghanistan q ui vienne promouvoir la paix et la réconciliation de tous les Afghans, invite le Gouvernement afghan, en étroite coopération avec le Haut Conseil pour la paix, à soumettre pour examen au Comité les noms des personnes inscrites sur la Liste dont il estime q u’elles doivent voyager pour participer à des réunions organisées à l’appui de la paix et la réconciliation, et demande que, pour autant que possible, ces informations soient assorties des mentions suivantes : a) Le numéro du passeport ou du document de v oyage de la personne concernée; b) Le nom du ou des lieux où cette personne doit se rendre et la liste des points de transit éventuels; c) La durée prévue du voyage, qui ne dépassera pas neuf mois; 14. Décide que l’interdiction de voyager imposée à l’al inéa b) du paragraphe 1 ne s’appliquera pas aux personnes visées par les dispositions de l’alinéa 13 ci - dessus dont le Comité aura déterminé, au cas par cas, que l’entrée ou le transit se justifient, décide également que toute dérogation accordée par le Co mité n’excédera pas la durée requise et concernera uniquement la ou les destinations prévues, charge le Comité de se prononcer sur toutes nouvelles demandes de dérogation ainsi que sur les demandes tendant à renouveler des dérogations déjà accordées ou à e n modifier les termes et sur les demandes des États Membres tendant à la révocation de dérogations accordées, dans les 10 jours de leur réception, et affirme que, nonobstant toute dérogation à l’interdiction de voyager, les personnes inscrites sur la Liste restent soumises aux autres mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution; 15. Prie le Gouvernement afghan, par l’intermédiaire de l’Équipe de surveillance, de communiquer au Comité, pour examen et évaluation, un rapport sur chaque voyage ef fectué dans le cadre d’une dérogation accordée, sans tarder à l’expiration de ladite dérogation, et engage les États Membres concernés à rendre compte au Comité, s’il y a lieu, des cas de non -respect; Inscriptions sur la Liste 16. Engage tous les État s Membres, et en particulier le Gouvernement afghan, à communiquer au Comité, pour inscription sur la Liste, le nom des personnes, groupes, entreprises ou entités qui concourent d’une manière ou d’une autre à financer ou à soutenir des actes et activités v isés au paragraphe 2 ci -dessus; 17. Réaffirme que, lorsqu’ils proposent l’inscription de tout nom sur la Liste au Comité, les États Membres utiliseront la formule type et présenteront un exposé détaillé de l’affaire, comportant notamment les motifs justif iant l’inscription, et autant de renseignements que possible à son sujet, en particulier des informations permettant d’identifier précisément et formellement les personnes, groupes, entreprises et entités considérés et, dans la mesure du possible, les rens eignements dont INTERPOL a besoin pour émettre une notice spéciale publiée avec lui, et décide que l’exposé détaillé de l’affaire pourrait être distribué sur demande, sauf les S/RES/2160 (2014) 7/14 14-55589 passages qu’un État Membre qualifierait de confidentiels, et qu’il pourrait serv ir à rédiger l’exposé des motifs de l’ins cription envisagé au paragraphe 20 ci -dessous; 18. Invite les États Membres, conformément à leur législation nationale, à communiquer à INTERPOL, lorsqu’elles sont disponibles, les photographies et autres données b iométriques des personnes concernées, afin qu’elles soient portées sur les notices spéciales, et charge l’Équipe de surveillance de faire rapport au Comité sur les mesures supplémentaires qui pourraient être prises pour améliorer la qualité de la liste des sanctions établie en application de la résolution 1988 (2011) , notamment des informations d’identification, ainsi que sur les mesures à prendre pour faire en sorte que des notices spéciales soient émi ses pour toutes les personnes, tous les groupes, toutes les entreprises et toutes les entités inscrits sur la Liste; 19. Charge le Comité de mettre à jour, le cas échéant, la formule d’inscription type conformément aux dispositions de la présente résolut ion; 20. Charge également le Comité, lorsqu’il ajoute un nom à la Liste, d’afficher sur son site Web, avec l’aide de l’Équipe de surveillance et en coordination avec l’État auteur de la demande, l’exposé des motifs de l’inscription; 21. Invite tous les m embres du Comité et de l’Équipe de surveillance à communiquer au Comité toutes les informations utiles qu’ils détiendraient concernant toute demande d’inscription présentée par un État Membre, qui pourraient éclairer la décision du Comité sur la demande d’ inscription et dont il pourrait tirer des éléments d’information supplémentaires aux fins de l’établissement de l’exposé des motifs envisagé au paragraphe 20; 22. Prie le Secrétariat de mettre en ligne sur le site Web du Comité toutes les informations uti les pouvant être rendues publiques, y compris l’exposé des motifs d’inscription, dès que tel ou tel nom est ajouté à la Liste, et prie le Secrétaire général de faire traduire dans toutes les langues officielles de l’Organisation des Nations Unies, en temps voulu et avec exactitude, la liste de toutes les personnes et entités inscrites et les exposés des motifs d’inscription, et prend note du caractère exceptionnel de cette demande, qui vise à harmoniser les procédures de traduction mises en place par le Com ité en vue de la publication des listes et des exposés des motifs d’inscription avec celles de ses autres comités des sanctions; 23. Demande instamment aux États Membres qui envisagent de proposer l’inscription d’un nouveau nom sur la Liste de consulter l e Gouvernement afghan avant de saisir le Comité afin de s’assurer que leur démarche va dans le sens de ses efforts de paix et de réconciliation, et les invite à prendre au besoin l’avis de la MANUA; 24. Décide qu’après publication, et en tout état de caus e dans les trois jours ouvrables suivant l’inscription de tout nom sur la Liste, le Comité en avisera le Gouvernement afghan, la Mission permanente de l’Afghanistan et la mission permanente de l’État ou des États où la personne ou l’entité est censée se tr ouver et, s’il s’agit d’une personne ou d’une entité non afghane, l’État ou les États dont elle est réputée avoir la nationalité, et décide également que l’État ou les États concernés prendront toutes les mesures possibles, conformément à leur législation et à leurs pratiques internes, pour notifier promptement à la personne ou l’entité concernée son inscription sur la Liste, ou l’en informer, et pour inclure dans la notification un résumé des motifs de l’inscription, un exposé des effets de l’inscription, ainsi qu’il ressort des résolutions pertinentes, les procédures du Comité concernant l’examen des demandes S/RES/2160 (2014) 14-55589 8/14 de retrait de la liste et les dispositions de la résolution 1452 (2002) , telles que modifiées par la résolution 1735 (2006) , concernant les dérogations éventuelles; Radiation de la Liste 25. Charge le Comité de radier promptement de la Liste, en procédant au cas par cas, le nom des personn es et des entités qui ne remplissent plus les conditions d’inscription fixées au paragraphe 2 ci -dessus, et lui demande de prendre dûment en considération les demandes de radiation de personnes qui se sont ralliées, conformément au Communiqué de la Confére nce de Kaboul du 20 juillet 2010 consacré au dialogue avec ceux qui renoncent à la violence, n’ont pas de lien avec des organisations terroristes internationales, dont Al -Qaida, respectent la Constitution afghane, en particulier ses dispositions relatives aux droits humains, notamment les droits de la femme, et souhaitent participer à l’édification d’un Afghanistan pacifique, ainsi qu’aux principes et résultats détaillés découlant des conclusions de la Conférence de Bonn du 5 décembre 2011, approuvé par le Gouvernement afghan et la communauté internationale; 26. Prie instamment les États Membres de consulter le Gouvernement afghan avant de présenter toute demande de radiation de la Liste, l’idée étant qu’elle doit cadrer avec l’effort de paix et de réconcil iation qu’a entrepris celui -ci; 27. Rappelle qu’il a décidé que les personnes et entités sollicitant leur radiation de la Liste sans être patronnées par un État Membre présenteraient leurs demandes au point focal institué par la résolution 1730 (2006) ; 28. Invite la MANUA à soutenir et faciliter la coopération entre le Gouvernement afghan et le Comité afin que celui -ci dispose de renseignements suffisants pour se prononcer sur les demandes de radiatio n, et charge le Comité d’examiner les demandes de radiation au regard des principes suivants, toutes les fois qu’il y aurait lieu : a) La demande de radiation concernant toute personne ralliée devrait si possible contenir une communication du Haut Conseil pour la paix transmise par l’intermédiaire du Gouvernement afghan, confirmant que l’intéressé a le statut de personne ralliée selon les directives applicables ou, s’il s’agit d’une personne ralliée dans le cadre du Programme de renforcement de la paix, de s pièces justifiant son ralliement à ce titre, et indiquer son adresse actuelle et les moyens de la joindre; b) La demande de radiation concernant toute personne investie de certaines charges dans le régime Taliban avant 2002 et qui ne répond plus aux con ditions d’inscription sur la Liste visée au paragraphe 2 de la présente résolution devrait, dans la mesure possible, contenir une communication du Gouvernement afghan confirmant que l’intéressé n’apporte ni son soutien ni sa participation active à des agissements qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité du pays, et indiquer son adresse actuelle et les moyens de le joindre; c) La demande de radiation de la Liste de toute personne dont on a annoncé le décès doit comprendre un certificat de décès off iciel émanant de l’État de nationalité, de l’État de résidence ou de l’État compétent; 29. Demande instamment au Comité, lorsqu’il y a lieu, d’inviter un représentant du Gouvernement afghan à venir débattre avec lui des motifs de l’inscription ou de la ra diation de personnes, groupes, entreprises ou entités donnés, S/RES/2160 (2014) 9/14 14-55589 notamment lorsqu’une demande présentée par le Gouvernement afghan a été mise en attente ou rejetée par le Comité; 30. Prie tous les États Membres, mais en particulier le Gouvernement afghan, de communiquer au Comité toute nouvelle information dont ils auraient connaissance et selon laquelle le cas de telle personne, tel groupe, telle entreprise ou entité radiés de la Liste devrait être examiné aux fins d’inscription sur la Liste en vertu des dis positions du paragraphe 1 de la présente résolution, et prie également le Gouvernement afghan de communiquer chaque année au Comité un rapport sur la situation des personnes qui se seraient ralliées, et qui ont été radiées de la Liste par le Comité au cour s de l’année précédente; 31. Charge le Comité d’examiner rapidement toute information selon laquelle telle personne radiée de la Liste aurait repris les activités visées au paragraphe 2, notamment en se livrant à des actes incompatibles avec les condition s de réconciliation décrites au paragraphe 25 de la présente résolution, et prie le Gouvernement afghan ou d’autres États Membres, s’il y a lieu, de soumettre une demande de réinscription de la personne considérée sur la Liste; 32. Confirme que le Secréta riat transmettra, dès que possible après que le Comité a pris la décision de radier tel ou tel nom de la Liste, ladite décision au Gouvernement afghan et à la Mission permanente d’Afghanistan pour information et qu’il devrait également notifier, dès que po ssible, la mission permanente de l’État ou des États dans lesquels on est fondé à croire que la personne ou l’entité se trouve et, dans le cas de toute personne ou entité non afghane, le ou les État(s) de nationalité, et rappelle qu’il a décidé que les Éta ts ayant ainsi reçu notification prendraient les mesures nécessaires, conformément à leur législation et à leurs pratiques internes, pour notifier promptement à la personne ou l’entité concernée le fait qu’elle a été radiée de la Liste, ou l’en informer; Révision et tenue à jour de la Liste 33. Est conscient du fait que le conflit actuel en Afghanistan et l’urgence que le Gouvernement afghan et la communauté internationale attachent à une solution politique pacifique du conflit supposent de procéder ra pidement et en temps voulu à toutes les modifications de la Liste, y compris l’ajout ou la radiation de noms de personnes et d’entités, exhorte le Comité à se prononcer rapidement sur toutes les demandes d’inscription et de radiation, prie le Comité de rev oir périodiquement chacune des entrées de la Liste, y compris, selon qu’il convient, d’étudier la situation des personnes considérées comme ralliées, des personnes pour lesquelles les éléments d’identification sont insuffisants, des personnes présumées déc édées et des entités qui n’existeraient plus ou dont la disparition a été confirmée, charge le Comité de revoir et modifier les directives applicables à ces révisions s’il y a lieu, et prie l’Équipe de surveillance de communiquer au Comité, tous les douze mois une liste établie en concertation avec les États à l’origine des inscriptions, les États de résidence, en particulier le Gouvernement afghan, et les États de nationalité, d’établissement ou de constitution qui sont connus, regroupant : a) La liste d es personnes inscrites sur la Liste que le Gouvernement afghan considère ralliées, accompagnée de tous les documents utiles comme indi qué à l’alinéa a) du paragraphe 28; S/RES/2160 (2014) 14-55589 10/14 b) La liste des personnes et entités figurant sur la Liste et pour lesquelles celle -ci ne comporte pas les éléments d’identification nécessaires à l’application effective des mesures imposées; c) La liste des personnes inscrites sur la Liste qui seraient décédées, assortie d’une évaluation des renseignements communiqués en application de l’alinéa c) du paragraphe 28 et, dans la mesure du possible, d’informations sur les avoirs gelés, le lieu où ceux -ci pourraient se trouver et les noms des personnes ou entités qui pourraient recevoir des avoirs dégelés; 34. Charge le Comité d’examiner si ces listes demeurent valides et d’en radier les personnes et entités dont l’inscription n’a plus de raison d’être; 35. Demande à l’Équipe de surveillance de faire aussi régulièrement que nécessaire le point des renseignements figurant dans les notices spé ciales qu’il publie avec INTERPOL; 36. Confirme qu’à l’exception des décisions prises en application du paragraphe 14 de la présente résolution, aucune question dont le Comité est saisi ne doit rester en suspens pendant plus de six mois, engage les membre s du Comité à se prononcer dans un délai de trois mois, et charge le Comité d’actualiser ses directives en conséquence; 37. Exhorte le Comité à veiller à appliquer des procédures équitables et transparentes, et le charge d’actualiser ses directives dès qu e possible, en particulier s’agissant des activités visées aux paragraphes 18, 22, 33, 34, 35 et 36; 38. Engage les États Membres et les organisations internationales concernées à envoyer des représentants rencontrer les membres du Comité afin d’échanger avec eux des informations et de débattre de toute question les intéressant; 39. Engage tous les États Membres, en particulier les États qui sont à l’origine des inscriptions sur la Liste et les États de résidence, de nationalité, d’établissement ou de co nstitution, à communiquer au Comité des éléments d’identification et autres renseignements supplémentaires sur les personnes, groupes, entreprises et entités inscrits sur la Liste, y compris des photographies et des données biométriques, s’ils disposent de telles informations et que leur droit interne le leur permet, et les pièces justificatives correspondantes, notamment des informations actualisées sur l’état opérationnel des entités, groupes et entreprises inscrits sur la Liste, sur les déplacements, l’i ncarcération ou le décès des personnes inscrites sur la Liste et sur tous autres faits nouveaux importants, dès que ces informations sont disponibles; Coopération avec le Gouvernement afghan 40. Se félicite que le Gouvernement afghan organise périodiq uement des réunions d’information sur le contenu de la Liste et l’efficacité des sanctions ciblées pour ce qui est d’écarter les menaces contre la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan et de soutenir le processus de réconciliation conduit par les Afghans; 41. Encourage la poursuite de la coopération entre le Comité, le Gouvernement afghan et la MANUA, au moyen notamment de l’identification des personnes et entités qui participent au financement des actes ou activités énoncés au paragraphe 2 de la présente résolution ou qui appuient de tels actes ou activités, et de la communication d’informations détaillées à leur sujet, et souhaite que les S/RES/2160 (2014) 11/14 14-55589 représentants de la MANUA continuent d’avoir la possibilité de prendre la parole devant le Comité; 42. Se félicite que le Gouvernement afghan aspire à aider le Comité à coordonner les demandes d’inscription sur la Liste et les demandes de radiation et à lui communiquer toutes les informations dont il a besoin; Équipe de surveillance 43. Décide que, pour aider le Comité à s’acquitter de son mandat, l’Équipe de surveillance de l’application des résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) , cré ée en appli cation du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004) , le secondera pendant une période de trente mois à compter de la date d’expiration de son mandat actuel en juin 2015, dans le cadre du mandat ci -anne xé, et prie le Secrétaire général de continuer de veiller à ce que l’Équipe de surveillance reçoive le soutien administratif et l’appui de fond dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat de façon effective, sûre et ponctuelle, compte tenu notamment des précautions à observer dans les situations à haut risque, sous la direction de son organe subsidiaire, le Comité; 44. Charge l’Équipe de surveillance de réunir des informations sur les cas de non-respect des mesures imposées dans la présente résolutio n, dont elle tiendra le Comité informé, et de fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement des capacités, encourage les membres du Comité à chercher à remédier aux manquements à ces mesures et à porter ceux -ci à l’ attention de l’Équipe de surveillance ou du Comité, et charge l’Équipe de surveillance d’adresser au Comité des recommandations sur les mesures à prendre pour faire respecter lesdites mesures; Coordination et information 45. Est conscient de la néces sité de rester en relation avec ses différents comités, les organisations internationales et les groupes d’experts compétents, dont le Comité créé par la résolution 1267 (1999) , le Comité contre le ter rorisme, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, le Comité créé par la résolution 1540 (2004) et le Groupe d’action financière, c ompte tenu notamment de la présence permanente dans la région d’Al -Qaida et de ses divers groupes affiliés, cellules, groupes dissidents ou groupes dérivés et de l’influence négative qu’ils exercent sur le conflit afghan; 46. Encourage la MANUA à aider l e Haut Conseil pour la paix, à sa demande, à encourager les individus inscrits sur la Liste à se rallier; Examen de la question 47. Décide d’examiner l’application des mesures édictées dans la présente résolution dans dix -huit mois et, le cas échéant, d’y apporter des ajustements afin d’appuyer la paix et la stabilité en Afghanistan; 48. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2160 (2014) 14-55589 12/14 Annexe Conformément au paragraphe 41 de la présente résolution, l’Équipe de surveillance est placée sous la di rection du Comité, ses attributions étant les suivantes : a) Présenter au Comité, par écrit, deux rapports détaillés et indépendants, le premier d’ici au 1er novembre 2014 et le second d’ici au 1er juin 2015, sur la façon dont les États Membres auront mis en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution, ces rapports devant comporter des recommandations précises visant à améliorer la mise en œuvre des mesures et présenter d’autres mesures envisageables; b) Aider le Comité à passer r égulièrement en revue les noms inscrits sur la Liste, notamment en se rendant dans les États Membres au nom de l’organe subsidiaire du Conseil qu’est le Comité, et en maintenant le contact avec eux en vue d’étoffer le dossier du Comité sur les faits et cir constances entourant l’inscription de tout nom sur ladite liste; c) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d’information adressées aux États Membres, y compris s’agissant de la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résol ution; d) Présenter au Comité pour examen et approbation, selon qu’il convient, un programme de travail détaillé dans lequel l’Équipe de surveillance décrira les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de sa mission, y compris les déplacements qu’elle envisage d’effectuer au nom du Comité; e) Réunir, pour le compte du Comité, des informations sur les cas signalés de non-respect d es mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, notamment, mais pas uniquement, en compilant les inform ations obtenues auprès des États Membres, en prenant contact avec les parties concernées et en réalisant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu’à la demande du Comité, et formuler des recommandations sur les cas de non -respect étudiés en vue de leur examen par le Comité; f) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d’inscription sur la Liste; g) Aider le Comité à examiner les propositions d’inscription sur la Liste, notamment en compilant et en lui transmettant des informations relatives à l’inscription proposée et en établissant le projet d’exposé des motifs visé au paragraphe 20 de la présente résolution; h) Porter à l’attention du Comité tout fait nouveau ou digne d’intérêt qui puisse justifier une radiation de la Liste, par exemple la publication d’informations sur une personne décédée; i) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité; j) Engager les États Membres à communiquer des noms et des éléments d’identification supplémentaires à faire figurer dans la Liste, conformément aux instructions du Co mité; S/RES/2160 (2014) 13/14 14-55589 k) Consulter, selon que de besoin, le Comité, le Gouvernement afghan ou tout État Membre concerné aux fins de l’identification de personnes ou d’entités susceptibles d’être ajoutées à la Liste ou d’en être radiées; l) Présenter au Comité des éléme nts d’identification et autres renseignements complémentaires afin de l’aider à tenir la Liste à jour et à veiller à ce que les informations y figurant soient aussi exactes que possible; m) Réunir, évaluer et suivre l’information concernant la mise en œuv re des mesures, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet, effectuer des études de cas, s’il y a lieu; et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité; n) Consulter les États Membres et d’autres organis ations et organes compétents, y compris la MANUA et d’autres organismes des Nations Unies, et mener un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans les capitales, en tenant compte de leurs observations, notamment en ce qui concerne les questi ons qui pourraient être évoquées dans les rapports de l’Équipe de surveillance visés au paragraphe a) de la présente annexe; o) Coopérer étroitement avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et engager un dialogue régulier avec les États Membres sur les liens entre le trafic de stupéfiants et les personnes, groupes, entreprises et entités qu’il y a lieu d’inscrire sur la Liste en application du paragraphe 1 de la présente résolution, et établir les rapports demandés par le Comité ; p) Présenter au Comité, le 1er décembre 2014, un rapport écrit spécial établi selon que de besoin en concertation avec le Gouvernement afghan, l’ONUDC et les groupes d’experts des comités des sanctions où seront présentés des exemples de coopération ent re des organisations criminelles, notamment les groupes qui pratiquent l’enlèvement contre rançon, les producteurs et vendeurs de stupéfiants, ainsi que celles d’entre elles qui exploitent illégalement des ressources naturelles en Afghanistan, y compris le s pierres précieuses et semi -précieuses, et les personnes, groupes, entreprises et entités qu’il y a lieu d’inscrire sur la Liste en application du paragraphe 1 de la présente résolution; q) Consulter les services de renseignement et de sécurité des États Membres, y compris dans le cadre régional, afin de faciliter les échanges de renseignements et de faire mieux appliquer les mesures; r) Se concerter avec les représentants du secteur privé concernés, y compris les institutions financières, pour s’informe r des modalités pratiques du gel des avoirs et élaborer des recommandations aux fins du renforcement de cette mesure; s) Coopérer étroitement avec le Comité des sanctions contre Al -Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et les autres organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme pour fournir des informations sur les mesures prises par les États Membres e n ce qui concerne les enlèvements et prises d’otage contre rançon et sur les tendances et l’évolution dans ce domaine; t) Consulter le Gouvernement afghan, les États Membres, les représentants du secteur privé concernés, y compris ceux des institutions fi nancières et ceux des professions et entreprises non financières intéressées, et les organisations internationales compétentes, dont le Groupe d’action financière (GAFI) et ses organes régionaux, afin de faire connaître et de mieux comprendre les modalités S/RES/2160 (2014) 14-55589 14/14 pratiques du gel des avoirs et d’élaborer des recommandations aux fins du renforcement de cette mesure conformément à la recommandation 6 du GAFI sur le gel des avoirs et aux directives connexes; u) Consulter le Gouvernement afghan, les État Membres, les représentants du secteur privé concernés et les autres organisations internationales, dont l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’Association du transport aérien international et l’Organisation mondiale des douanes, en vue de faire connaîtr e et de mieux comprendre les modalités pratiques de l’interdiction de voyager et du gel des avoirs et d’élaborer des recommandations aux fins du renforcement de ces mesures; v) Consulter le Gouvernement afghan, les État Membres, les organisations internat ionales et régionales et les représentants du secteur privé concernés au sujet de la menace que les engins explosifs improvisés font peser sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afghanistan, en vue de faire connaître cette menace et de préconiser des mesures propres à la dissiper; w) Collaborer avec les organisations internationales et régionales compétentes afin de faire mieux connaître et respecter les mesures; x) Coopérer avec INTERPOL et les États Membres afin de se procurer des photographies et une description physique des personnes inscrites sur la Liste et, si la législation nationale le permet, d’autres données biométriques et des éléments biographiques à inclure dans les notices spéciales, et afin également d’échanger des informations sur les nouvelles menaces; y) Aider les autres organes subsidiaires du Conseil de sécurité et leurs groupes d’experts, à leur demande, à intensifier leur coopération avec INTERPOL, comme le prévoit la résolution 1699 (2006) ; z) Aider le Comité à fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement des capacités pour leur permettre de mieux mettre en œuvre les mesures; aa) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, en présentant des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a effectuées auprès d’États Membres et sur ses activités; bb) Étudier la nature de la menace que les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban font peser sur la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan et les meilleurs moyens d’y faire face, notamment en instaurant des échanges avec des chercheurs, des établissements universitaires et des spécialistes, compte t enu des priorités établies par le Comité, et rendre compte à celui -ci de ses travaux; cc) Réunir des informations, notamment auprès du Gouvernement afghan et d’autres États Membres, sur les voyages effectués dans le cadre des dérogations accordées, confor mément aux paragraphes 13 et 14, et faire rapport au Comité, selon qu’il conviendra; dd) S’acquitter de toute autre responsabilité que le Comité pourrait lui confier.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2161 (2014)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2161(2014)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2162 (2014)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2162(2014)
Texte intégral Nations Unie s S/RES/2162 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juin 2014 14-56257 (F) *1456257* Résolution 2162 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7207e séance, le 25 juin 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2112 (2013) et 2153 (2014) , et les déclarations de son président sur la situation en Côte d ’Ivoire, les résolutions 2116 (2013) et 2128 (2013) sur la situation au Libéria et la résolution 2100 (2013) sur la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, d e l’indépendance, de l ’intégrité territoriale et de l ’unité de la Côte d ’Ivoire, et rappelant les principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Rappelant que le Gouvernement ivoirien est responsable au premier chef du maintien de la paix, de la stabilité et de la protection de la population civile en Côte d’Ivoire, Se félicitant que la Côte d ’Ivoire ait ratifié les conventions sur l ’apatridie de 1954 et 1961 et prenne actuellement des mesures en vue de réviser sa législation relative à la nationalité, rappelant la décision du Secrétaire général concernant la recherche de solutions durables et se déclarant favorable à la mise en œuvre de la stratégie nationale visant à trouver une solution durable au problème des personnes déplac ées, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 15 mai 2014 (S/2014/342) , Se félicitant des progrès accomplis en Côte d ’Ivoire sur la voie de la réconciliation, de la stabilité et de la repri se économique et rendant hommage au Président de la Côte d ’Ivoire pour son rôle à cet égard, Se félicitant également des améliorations notables de la situation en matière de sécurité en Côte d ’Ivoire, notamment dans l ’ouest du pays et le long de la fronti ère avec le Libéria, tout en condamnant les attaques lancées les 23 février et 15 mai 2014, conscient qu’il faut surmonter les difficultés qui subsistent et notant que la coopération se poursuit et s ’intensifie entre l ’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), et entre les Gouvernements ivoirien et libérien et d ’autres pays de la sous -région, pour ce qui S/RES/2162 (2014) 14-56257 2/12 est de coordonner les activités, notamment celles liées à la sécurité, dans les zones fronta lières de la sous -région, Demandant à toutes les parties prenantes nationales, y compris les partis politiques, la société civile et les médias, d ’œuvrer ensemble pour la consolidation des acquis enregistrés à ce jour et de s ’attaquer aux causes profondes des tensions et du conflit, liées notamment aux terres et à la nationalité, engageant le Gouvernement ivoirien à renforcer l ’état de droit, ainsi que les réformes du cadre juridique établi pour les élections, dans la perspective de l ’élection présidentiel le qui doit se tenir en octobre 2015, prenant note à cet égard de l ’adoption de la loi portant réforme de la Commission électorale indépendante, et se félicitant des premières mesures prises par le Gouvernement ivoirien pour faciliter le déroulement d’élections justes, crédibles et transparentes, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts dans ce domaine, Prenant note de la lettre adressée au Secrétaire général le 18 juin 2014 par le Gouvernement ivoirien pour solliciter une assistance év entuelle lors des élections, Se félicitant de l’amélioration constante de la situation humanitaire, et en particulier du fait que les réfugiés et la majorité des personnes déplacées par la crise qui a suivi les élections continuent de retourner de leur pl ein gré, en toute sécurité et de manière durable, sur leurs lieux d ’origine en Côte d ’Ivoire, Prenant note du cadre de désarmement, de démobilisation et de réintégration adopté par l ’Autorité nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintég ration et de ce que plus de 30 000 ex -combattants ont pu être désarmés et démobilisés, tout en se déclarant préoccupé par le faible taux d ’ex-combattants associés au gouvernement précédent ayant participé au programme de désarmement, démobilisation et réin tégration et par le fait que 43 000 ex -combattants sont toujours armés et au chômage, Se félicitant des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie de réforme du secteur de la sécurité et soulignant qu’il importe que l ’État prenne en charge ce tte question prioritaire tout comme les mesures visant à rétablir la confiance entre les forces de sécurité et en leur sein, ainsi qu ’avec la population, avant l ’élection présidentielle, Soulignant qu’il importe de mettre en œuvre une stratégie de réconci liation nationale et de cohésion sociale, se félicitant à cet égard de la prorogation du mandat de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et insistant sur la nécessité d ’inclure tous les Ivoiriens dans le processus de réconciliation aux niveaux national et local, Réaffirmant le rôle crucial des femmes dans le règlement des conflits et la consolidation de la paix, l ’importance de leur pleine participation, dans des conditions d ’égalité, à toutes les initiatives de maintien et de promotion de la pa ix et de la sécurité et la part essentielle qu ’elles prennent à la réparation du tissu social dans les pays se relevant d ’un conflit, et soulignant à nouveau qu ’il importe de mettre en œuvre le Plan d ’action national ivoirien pour l ’application de la résol ution 1325 (2000) , adopté en 2008, S’inquiétant qu’il soit encore fait état, notamment dans le rapport du Secrétaire général, en date du 15 mai 2014 (S/2014/342) , de violations des droits de l ’homme et d’atteintes à ces droits ainsi que de violations du droit international humanitaire, S/RES/2162 (2014) 3/12 14-56257 y compris sur la personne de femmes et d ’enfants, en particulier des cas de violence sexuelle, soulignant qu ’il importe d’enquêter sur ces violations et atteintes présumées, y compris celles qui ont été commises pendant la crise postélectorale et sont le fait de toutes les parties, et d ’en poursuivre les auteurs quels que soient leur statut ou leur appartenance politique, Se félicitant du transfert à la Cour pénale internationale (CPI) de l ’ancien dirigeant des Jeunes patriotes, Charles Blé Goudé, et se félicitant aussi de l’action menée aux plans national et international pour traduire en justice les auteurs présumés de v iolations des droits de l ’homme et d ’atteintes à ces droits ainsi que de violations du droit international humanitaire, demandant instamment au Gouvernement d ’intensifier et d ’accélérer les efforts qu ’il déploie pour lutter contre l’impunité et d ’assurer u ne justice équitable et indépendante sans discrimination, et engageant à cet égard le Gouvernement ivoirien à continuer de coopérer avec la CPI, Se félicitant que le Gouvernement ivoirien ait entrepris de renforcer le dialogue politique avec l ’opposition, notamment avec les partis politiques non représentés à l ’Assemblée nationale, saluant la mission de bons offices menée par la Représentante spéciale du Secrétaire général, notamment pour faciliter le dialogue entre le Gouvernement et les partis politiques d’opposition, et remerciant l’ONUCI pour l ’action qu ’elle mène et pour sa contribution à tous les niveaux au maintien de la paix et de la sécurité en Côte d ’Ivoire, Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations des droits de l ’homme et d ’atteinte à ces droits dans les centres de détention, invitant le Gouvernement à veiller à ce que les conditions de détention soient conformes aux obligations contractées à l ’échelon international et à prendre toutes les mesures nécessaires pour pr évenir les violations des droits de l ’homme des détenus et les atteintes à ces droits et pour enquêter à leur sujet, et se félicitant du soutien apporté à cet égard par l ’Union européenne et la France, Saluant la contribution des pays fournisseurs de cont ingents et d ’effectifs de police et des donateurs à l ’ONUCI, soulignant qu ’il importe de fournir des contingents militaires et du personnel de police qualifiés possédant les compétences spécialisées et linguistiques voulues, Rappelant qu’il entend envisag er, comme indiqué dans sa résolution 2112 (2013) , de réduire encore de deux bataillons l ’effectif militaire en fonction de l’évolution des conditions de sécurité sur le terrain et de l ’aptitude du Gouv ernement ivoirien à se substituer progressivement à l ’ONUCI dans sa mission de sécurité, Estimant que l ’embargo sur les armes, tel que défini dans la résolution 2153 (2014) , continue de contribuer à l a stabilité en Côte d ’Ivoire, notamment en faisant obstacle au transfert illicite, à l ’accumulation déstabilisatrice et au détournement d ’armes légères et de petit calibre, Félicitant l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) des efforts qu ’elles déploient pour consolider la paix et la stabilité en Côte d ’Ivoire, et les engageant à continuer d ’aider les autorités ivoiriennes à surmonter les principales difficultés, en particulier les causes profondes du confli t et de l ’insécurité dans la zone frontalière, y compris la circulation d ’armes et d’éléments armés, et à promouvoir la justice et la réconciliation nationale, S/RES/2162 (2014) 14-56257 4/12 Considérant que la situation en Côte d ’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurit é internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Réconciliation nationale et cohésion sociale 1. Se félicite de la reprise du dialogue entre le Gouvernement ivoirien et l’opposition politique le 22 mai 2014, et demande à tous les partis politiques de jouer un rôle constructif et de concourir à la réconciliation; 2. Félicite la Représentante spéciale du Secrétaire général pour sa mission de bons offices et son soutien politique, et demande à ce que ce tte mission et ce soutien importants soient maintenus, dans la perspective en particulier de l ’élection présidentielle qui aura lieu en octobre 2015, conformément au paragraphe 19 b) de la présente résolution; 3. Souligne qu’il importe de mettre en œuvre une stratégie de réconciliation nationale et de cohésion sociale, en particulier dans la perspective de l ’élection présidentielle d ’octobre 2015, grâce à l ’adoption de mesures concrètes propres à promouvoir la justice et la réconciliation à tous les niveau x et associant toutes les parties prenantes, et lance un appel en faveur d ’un dialogue direct, ouvert et constructif entre le Gouvernement ivoirien et tous les partis politiques, y compris l’opposition, afin de faire progresser plus vite encore les réforme s fondamentales concernant la nationalité et les terres, ainsi que le plan -cadre pour les élections; 4. Demande instamment au Gouvernement ivoirien de prendre rapidement toutes les mesures requises pour établir, conformément au calendrier actuel, le cadre juridique de l ’élection présidentielle d ’octobre 2015, notamment la création de la Commission électorale indépendante, la mise à jour des listes électorales, l’établissement du cadre électoral et l ’allocation de ressources budgétaires suffisantes, invite toutes les parties prenantes nationales à faciliter la création de conditions propices à la tenue d ’une élection présidentielle libre, régulière, transparente et ouverte à tous, et à s ’abstenir de tout acte susceptible d ’inciter à la violence, y compris de tout propos haineux; 5. Affirme son intention de revoir la liste des personnes visées par les mesures frappant les opérations financières et les voyages imposées aux paragraphes 9 à 12 de sa résolution 1572 (2004) et au paragraphe 12 de sa résolution 1975 (2011) à condition que les intéressés s ’emploient concrètement à promouvoir l’objectif de la réconciliation nationale; Désarmement, démobilis ation et réintégration 6. Demande au Gouvernement ivoirien de mener à son terme le processus de désarmement, démobilisation et réintégration avant l ’élection présidentielle de 2015, conformément à l ’objectif annoncé par le Président ivoirien consistant à enregistrer 74 000 ex -combattants, prie l’ONUCI de faciliter la mise en œuvre de ce processus, y compris en renforçant l ’appui technique qu ’elle apporte à l ’Autorité nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration et en versant sans t arder des fonds au programme ivoirien de d ésarmement, démobilisation et réintégration , et invite les États Membres et les organisations régionales et internationales à fournir des contributions financières pour répondre aux besoins du programme de désarmem ent, démobilisation et réintégration ; S/RES/2162 (2014) 5/12 14-56257 7. Engage l’équipe de pays des Nations Unies à faciliter la planification et l’exécution des programmes d ’appui à ce processus, en consultation avec l ’ONUCI et les partenaires internationaux; 8. Demande instamment au Gouvernement ivoirien de mettre en place un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration transparent et ouvert à tous qui inclut les ex -combattants associés au gouvernement précédent, engage l’Autorité nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration à poursuivre ses efforts pour améliorer la collecte et l ’élimination des armes et des munitions dans le cadre du processus de désarmement, démobilisation et réintégration, et réaffirme que le Gouvernement doit trouver des solutions propres à assurer durablement l ’intégration socioéconomique des ex -combattants, y compris les ex -combattantes; Réforme du secteur de la sécurité 9. Demande au Gouvernement ivoirien de hâter la mise en œuvre de la stratégie de réforme du sec teur de la sécurité nationale adoptée en septembre 2012 et actualisée en 2014 pour mettre en place des forces de sécurité inclusives et comptables de leurs actes, notamment en instituant une véritable structure hiérarchique et une juridiction militaire et en allouant des ressources budgétaires suffisantes et durables; 10. Souligne à cet égard qu ’il importe d ’accélérer le déploiement de la police et de la gendarmerie pour qu ’elles prennent en charge les activités de maintien de l’ordre public actuellement a ssumées par les Forces républicaines de Côte d ’Ivoire et par d ’autres groupes, notamment en dotant la police et la gendarmerie des armes et munitions standard nécessaires au maintien de l ’ordre comme suite à la levée partielle de l ’embargo sur les armes en application de la résolution 2153 (2014) ; 11. Demande à nouveau au Gouvernement et à tous les partenaires internationaux, y compris aux entreprises privées qui lui apportent une assistance dans la ré forme du secteur de la sécurité de se conformer aux dispositions de la résolution 2153 (2014) et de coordonner leur action en vue d ’assurer la transparence et une claire répartition des tâches entre to us les partenaires internationaux; Droits de l ’homme 12. Prie instamment le Gouvernement ivoirien de faire en sorte le plus rapidement possible, en exécution de ses obligations internationales, que tous les auteurs d ’atteintes graves aux droits de l ’homme ou de violations du droit international humanitaire, en particulier celles commises pendant la crise postélectorale ivoirienne et par la suite, soient traduits en justice, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique, et que tous les dé tenus soient informés de leur statut de manière claire et transparente, et l ’engage vivement à continuer de coopérer avec la Cour pénale internationale; 13. Souligne , à cet égard, l ’importance des travaux de la Commission nationale d ’enquête et de la Comm ission Dialogue, Vérité et Réconciliation pour une réconciliation durable en Côte d ’Ivoire, demande que toutes les investigations soient menées à bonne fin, invite le Gouvernement à créer des conditions permettant au système judiciaire ivoirien de s ’acquit ter de sa mission en toute impartialité, crédibilité et transparence, dans le respect des normes internationales et, à cet égard, S/RES/2162 (2014) 14-56257 6/12 se félicite du renouvellement du mandat de la Cellule spéciale d ’enquête et engage le Gouvernement à continuer de concourir à l’efficacité des opérations de cette dernière; 14. Exhorte le Gouvernement à prendre des mesures concrètes et tangibles pour prévenir et atténuer la violence intercommunautaire en cherchant à dégager un vaste consensus national sur la manière de régler le s questions d ’identité et de propriété foncière; 15. Se félicite de la création d ’une commission nationale des droits de l’homme, souligne l’importance de son indépendance et de sa conformité aux Principes de Paris relatifs aux travaux des institutions na tionales des droits de l’homme, et demande à l’ONUCI de continuer d ’aider les autorités et institutions ivoiriennes à garantir les droits de l ’homme à tous; 16. Demande aux auteurs de violences sexuelles et sexistes de mettre immédiatement fin à leurs agi ssements et demande également à l’ONUCI, dans la mesure compatible avec ses attributions et responsabilités, de continuer à appuyer les efforts déployés aux niveaux national et international pour traduire en justice les auteurs d ’atteintes graves aux droit s de l ’homme et de violations du droit international humanitaire commises en Côte d ’Ivoire, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique; 17. Se félicite que l ’ONUCI et les Forces républicaines de Côte d ’Ivoire continuent de coopérer et mèn ent des activités conjointes, demande à ces forces de respecter strictement le droit international humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés et, dans ce contexte, rappelle qu’il importe d ’assurer aux o rganismes chargés de la sécurité et du respect de la loi une formation aux droits de l ’homme, à la protection de l ’enfance et au problème des violences sexuelles et sexistes; Mandat de l ’ONUCI 18. Décide de proroger jusqu ’au 30 juin 2015 le mandat de l’ONUCI; 19. Décide de confier à l ’ONUCI le mandat suivant : a) Protection des civils – Protéger la population civile du risque imminent d ’atteinte à l ’intégrité physique des personnes sans préjudice de la responsabilité principale des autorités ivoirie nnes, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, et engager l ’ONUCI à adopter une position plus préventive et préemptive dans la mise en œuvre de ses priorités et dans la défense active de son mandat en s ’appuyant sur les mesures positi ves prises jusqu ’ici, sans préjudice des principes fondamentaux du maintien de la paix arrêtés d ’un commun accord; – Appliquer la stratégie globale de protection des civils en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies; – Collaborer étroitement avec les organismes humanitaires, en particulier dans les zones de tension et aux fins du rapatriement des personnes déplacées, pour recenser toute menace contre la population civile et rassembler des informations à ce sujet, et les porter à l ’attention d es autorités ivoiriennes s ’il y a lieu; S/RES/2162 (2014) 7/12 14-56257 b) Appui politique – Offrir ses bons offices et un appui politique aux autorités ivoiriennes dans l’action qu ’elles mènent pour s ’attaquer aux causes profondes du conflit et instaurer durablement la paix et la sécu rité en Côte d ’Ivoire, notamment dans les domaines prioritaires que sont la réforme du secteur de la sécurité, l’opération de désarmement, de démobilisation et de réintégration et la réconciliation aux niveaux national et local; – Offrir ses bons offices aux autorités ivoiriennes pour les aider à préparer l’élection présidentielle prévue en 2015, notamment en facilitant le dialogue entre les acteurs politiques, y compris les représentants de la société civile et les partis politiques; c) Menaces sécuritai res résiduelles et problèmes frontaliers – Aider, dans la limite de ses compétences, de ses capacités et de ses zones de déploiement, les autorités nationales à stabiliser la sécurité dans le pays, en veillant tout particulièrement à prêter son appui pour assurer la sécurité en prélude à l ’élection présidentielle d ’octobre 2015; – Surveiller et décourager les activités des milices, mercenaires et autres groupes armés illégaux et, en exécution de son mandat de protection des civils, aider le Gouvernement à faire face aux problèmes de sécurité aux frontières, notamment transfrontières et autres problèmes dans les zones frontalières, en particulier dans les zones limitrophes du Libéria et, à cette fin, établir une coordination étroite avec la MINUL en vue d ’approfondir la coopération entre missions, par exemple en organisant conjointement des patrouilles et des plans d’urgence, selon qu ’il convient et en fonction de leurs mandats et moyens; – Assurer la liaison avec les Forces républicaines de Côte d ’Ivoire ( FRCI) en vue de favoriser la confiance mutuelle entre tous les éléments qui composent ces forces; d) Programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration et collecte des armes – Aider le Gouvernement, en étroite coordination avec d ’autres part enaires bilatéraux et internationaux, à mettre en œuvre sans plus tarder le programme national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex - combattants et de démantèlement des milices et groupes d ’autodéfense, compte tenu des droits et des besoins des différentes catégories de personnes à désarmer, démobiliser et réintégrer, notamment les enfants et les femmes; – Aider à l ’enregistrement et à la sélection des ex -combattants et contribuer à évaluer et vérifier la fiabilité des listes d ’ex-combattants; – Concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers, selon qu ’il convient en coopération avec la MINUL et les équipes de pays des Nations Unies dans la région; – Aider les autorités nationales, notamment la Commission na tionale de lutte contre la prolifération et le trafic illicite d ’armes légères et de petit calibre, à rassembler, enregistrer, sécuriser et éliminer ces armes, et à détruire les restes explosifs de guerre, le cas échéant, conformément à la résolution 2153 (2014) ; S/RES/2162 (2014) 14-56257 8/12 – Veiller, en coordination avec le Gouvernement, à ce que les armes rassemblées ne soient pas dispersées ou réutilisées dans un cadre autre que la stratégie globale de sécurité nationale visée au point e) ci -après; e) Reconstitution et réforme des institutions garantes de la sécurité – Aider le Gouvernement à mettre en œuvre, sans tarder et en étroite coordination avec les autres partenaires internationaux, sa stratégie globale de sécurité na tionale; – Aider le Gouvernement à pourvoir, en veillant notamment à la claire répartition des tâches et des responsabilités, à la coordination efficace, à la transparence et à l ’harmonisation des efforts de tous les partenaires internationaux concourant à la réforme du secteur de la sécurité; – Conseiller le Gouvernement, selon qu ’il convient, sur la réforme du secteur de la sécurité et l ’organisation de la future armée nationale, faciliter, dans les limites de ses ressources actuelles, à la demande du Gouvernement et en étroite concertation avec les autres partenaires internationaux, la formation aux droits de l ’homme, à la protection de l ’enfance et à la protection contre la violence sexuelle et sexiste à l ’intention des institutions garantes de la séc urité et de l ’application des lois, ainsi que le renforcement des capacités par des programmes d ’assistance technique, de colocalisation et de mentorat destinés aux agents de police et aux gendarmes, favoriser la confiance au sein des institutions chargées de la sécurité et de l ’application des lois et entre celles -ci, contribuer au rétablissement de leur présence sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire et les aider à se doter d ’un mécanisme viable de sélection du personnel appelé à intégrer les institut ions chargées du secteur de la sécurité; f) Surveillance de l ’embargo sur les armes – Surveiller l ’application des mesures imposées au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) , en coopération avec l e groupe d ’experts créé par la résolution 1584 (2005) , notamment en inspectant, s ’ils le jugent nécessaire et le cas échéant sans préavis, toutes armes et munitions et tout matériel connexe, où qu’ils se trouvent, conformément à la résolution 2153 (2014) ; – Recueillir, selon qu ’il convient, les armes et tout matériel connexe introduits en Côte d ’Ivoire en violation des mesures imposées au paragraph e 7 de la résolution 1572 (2004) , et les éliminer le cas échéant; – Aider le Gouvernement, à sa demande et dans la limite de ses ressources, à faire en sorte que les notifications et les demandes d ’approbation que celui -ci présente contiennent les informations requises visées au paragraphe 7 de la résolution 2153 (2014) , conformément au paragraphe 9 de ladite résolution; g) Appui au respect du dro it international humanitaire et du droit international des droits de l ’homme – Concourir à la promotion et à la protection des droits de l ’homme en Côte d’Ivoire, en prêtant une attention particulière aux violations et atteintes graves commises sur la per sonne d ’enfants et de femmes, notamment des cas de violence sexuelle et sexiste, en étroite coordination avec l ’Expert indépendant nommé en application de la résolution 17/26 du Conseil des droits de l’homm e; S/RES/2162 (2014) 9/12 14-56257 – Suivre la situation des droits de l ’homme et du droit humanitaire, aider à enquêter et faire rapport au Conseil sur les atteintes et violations en la matière, notamment celles commises sur la personne d ’enfants, conformément aux résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 ( 2012) et 2143 (2014) , afin de les prévenir et de mettre fin à l ’impunité; – Communiquer au Conseil le nom de tous les auteurs avérés de violations graves des droits de l ’homme et tenir le Comité cré é par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé de tout fait nouveau à cet égard; – Soutenir le Gouvernement en ce qu ’il fait pour combattre la violence sexuelle et sexiste, notamment en aidant à arrêter une stratégie multisectorielle sous appropriation ivoirienne en coopération avec les entités parties à la Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit; – Assurer une protection particulière aux femmes touchées par le conflit armé, le but étant de mettre en place des compétences spécialisées et d ’organiser une formation en matière de problématique hommes -femmes, selon qu ’il convient et dans les limites des ressources disponibles, conformément aux résolutions 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) et 2106 (2013) ; h) Appui à l ’aide humanitaire – Faciliter, selon que de besoin, la liberté d ’accès des organismes humanitaires et aider ceux -ci à apporter leur assistance aux populations vulnérables touchées par le conflit, notamment en créant des conditions de sécurité propices à l ’acheminement de cette assistance; – Aider les autorités ivoiriennes à organiser le retour librement consenti, sûr et durable des réfugiés et des déplacés, en coopération avec les organisations humanitaires compétentes, et créer l es conditions de sécurité de ce retour; i) Information – Continuer d ’utiliser les moyens de radiodiffusion de l ’ONUCI, par le biais d’ONUCI -FM, pour concourir à l ’action générale menée pour instaurer un climat de paix, dans la perspective de l ’élection présidentielle d ’octobre 2015; – Surveiller tout fait public d ’incitation à la haine, à l ’intolérance et à la violence, communiquer au Conseil les noms de toute personne connue pour être à l ’origine d ’actes de violence politique et tenir le Comité créé p ar la résolution 1572 (2004) informé de tout fait nouveau à cet égard, selon qu ’il conviendra; j) Protection du personnel des Nations Unies – Protéger le personnel, les installations et le matériel d es Nations Unies et veiller à la sécurité et à la liberté de circulation du personnel des Nations Unies; 20. Autorise l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiem ent; 21. Décide que la protection des civils doit rester la priorité de l ’ONUCI, conformément à l ’alinéa a) du paragraphe 17 de la présente résolution, et décide également que l ’ONUCI doit privilégier davantage la fourniture d ’appui au Gouvernement en mat ière de désarmement, de démobilisation et de réintégration, de S/RES/2162 (2014) 14-56257 10/12 collecte d ’armes et de réforme du secteur de la sécurité, en application des alinéas d) et e) du paragraphe 17 de la présente résolution, l ’objectif étant de transférer progressivement au Gouve rnement ivoirien la mission de sécurité de l’ONUCI; 22. Prie l’ONUCI de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité autres que celles de l ’ONU soit strictement conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme dan s le contexte de la fourniture d’appui par l ’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; Structure de la Force 23. Rappelle, comme il l ’a affirmé dans sa résolution 2112 (2013) , son intention d ’envisager une réduction supplémentaire de deux bataillons et décide que le personnel en tenue de l ’ONUCI sera composé d ’un maximum de 5 437 militaires, soit 5 245 membres des contingents et officiers d ’état-major et 192 observateurs militaires, d ’ici au 30 juin 2015; 24. Décide de fixer à 1 500 agents l ’effectif autorisé de la composante de police de l ’ONUCI et décide en outre de maintenir les 8 agents des douanes précédemment autorisés; 25. Affirme son intention d ’envisager de réduire encore les effectifs de l’ONUCI, de revoir son mandat et d ’y mettre éventuellement fin après l ’élection présidentielle d ’octobre 2015, en fonction des conditions de sécurité sur le terrain et de l ’aptitude du Gouvernement ivoirien à assumer la mission de sécurité de l’ONUCI; 26. Prend acte de la reconfiguration de la présence militaire de l ’ONUCI visant à concentrer ses ressources dans les zones à haut risque, comme il l ’a décidé dans sa résolution 2112 (2013) , se déclare favorable au nouveau concept d’opérations axé sur la mobilité de la composante militaire de l ’ONUCI, et prie l’ONUCI de poursuivre la mise à jour de sa configuration à cet égard après la réduction supplémentaire de son personnel militaire, en vue de regro uper ses installations et ses bases, en se concentrant sur l ’ouest et les zones à haut risque, en optant pour une plus grande mobilité et en renforçant sa capacité d ’appréciation de la situation et ses moyens d ’alerte rapide; 27. Prie l’ONUCI de circonscr ire son action et de continuer à rationaliser les activités de toutes ses composantes – militaire, police et civile – afin de progresser dans l ’exécution des tâches énoncées au paragraphe 19 ci -dessus, et de tenir pleinement compte de la réduction des effe ctifs de la composante militaire et du mandat décidée dans la résolution 2112 (2013) et la présente résolution sur la structure de la Mission, et entend maintenir activement à l ’étude les besoins et la composition des composantes de l ’ONUCI; Forces françaises 28. Décide de proroger jusqu ’au 30 juin 2015 l ’autorisation qu ’il a donnée aux Forces françaises de soutenir l ’ONUCI dans la limite de leurs moyens et dans leurs zones de déploiement; 29. Exhorte toutes les parties à concourir pleinement à l ’action de l ’ONUCI et des Forces françaises qui la soutiennent, notamment en assurant leur sûreté, leur S/RES/2162 (2014) 11/12 14-56257 sécurité et leur liberté de mouvement et en leur donnant un accès libre et immédiat à l’ensemble du te rritoire ivoirien, pour leur permettre d ’accomplir pleinement leur mandat; Coopération régionale et intermissions 30. Demande aux Gouvernements ivoirien et libérien de continuer à renforcer leurs liens de coopération, en particulier concernant la régi on frontalière, notamment en intensifiant les contrôles et le partage de l ’information, en coordonnant leur action et en exécutant une stratégie commune concernant la frontière, notamment pour concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers de part et d ’autre de la frontière et au rapatriement librement consenti et sûr des réfugiés et de s ’attaquer aux causes profondes des conflits et des tensions; 31. Affirme l’importance des mécanismes de coopération entre missions au moment où l’ONUCI et la MINUL réduisent leurs effectifs, réaffirme les dispositions du cadre de coopération entre missions énoncées dans sa résolution 1609 (2005) et rappelle qu’il a fait sienne, dans sa résolut ion 2062 (2012) , la recommandation du Secrétaire général qui consiste à transférer de la MINUL à l’ONUCI trois hélicoptères armés, qui seront utilisés en Côte d ’Ivoire et au Libéria le long de leur fro ntière commune, et décide que tous les hélicoptères militaires polyvalents de la MINUL et de l ’ONUCI seront utilisés dans les deux pays en vue de faciliter des interventions rapides et la mobilité sans que cela porte atteinte aux domaines de compétence de l’une ou l ’autre mission; 32. Accueille favorablement la proposition formulée par le Secrétaire général dans son rapport en date du 15 mai 2014 ( S/2014/342 ) de créer, pour une période initiale d ’un an, dans le cadre des mécanismes de coopération entre l ’ONUCI et la MINUL et dans les limites des effectifs militaires autorisés de l ’ONUCI, une force d’intervention rapide pour exécuter le mandat de l ’ONUCI visé au paragraphe 19 de la présente résolution et pour apporter un appui au Libéria, comme prévu ci -après au paragraphe 33, tout en déclarant que cette force continuera de relever principalement de l ’ONUCI; 33. Autorise le Secrétaire général à déployer cette force au Libéria pour renforcer temporairement la M INUL, sous réserve de l ’assentiment des pays fournisseurs de contingents concernés et du Gouvernement libérien, en cas de grave détérioration de la situation de la sécurité sur le terrain, dans l ’unique objectif de permettre à la MINUL d ’accomplir son mand at, et souligne que cette force devrait s’attacher en priorité à mettre en œuvre le mandat de l ’ONUCI en Côte d ’Ivoire; 34. Prie le Secrétaire général de prendre des mesures pour faire en sorte que cette force devienne pleinement opérationnelle dès que po ssible et au plus tard en mai 2015; 35. Prie le Secrétaire général de l ’informer immédiatement du déploiement éventuel de cette force au Libéria et d ’obtenir son autorisation pour tout déploiement pour une période allant au -delà de 90 jours; 36. Demande à toutes les entités des Nations Unies présentes en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris toutes les composantes de l ’ONUCI et de la MINUL, dans les limites de leur mandat, de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, de renforcer l ’appui qu ’elles apportent pour stabiliser la région S/RES/2162 (2014) 14-56257 12/12 frontalière, notamment en resserrant leur coopération et en définissant une vision et un plan stratégiques communs pour épauler les autorités ivoiriennes et libériennes, et de concourir à la mise en œuvre des stratégies régionales en matière de sécurité, notamment celles de l ’Union du fleuve Mano et de la Communauté des États de l’Afrique de l ’Ouest; 37. Se félicite de la coopération entre l ’ONUCI et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stab ilisation au Mali, et engage ces deux missions à continuer dans cette voie, comme l ’autorise le paragraphe 14 de la résolution 2100 (2013) ; Rapports 38. Prie le Secrétaire général de le tenir régu lièrement informé de la situation en Côte d ’Ivoire et de l ’exécution du mandat de l ’ONUCI et de lui présenter un rapport à mi -parcours, au plus tard le 15 décembre 2014, et un ra pport final, au plus tard le 15 mai 2015, concernant la situation sur le terra in et l’application de la présente résolution; 39. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2163 (2014)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2163(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2163 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juin 2014 14-56269 (F) *1456269* Résolution 2163 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7209e séance, le 25 juin 2014 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parv enu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 10 juin 2014 ( S/2014/401 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement d es forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent toujours d’exacerb er les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale comme le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccu pé par toutes violations de l’Accord sur le dégagement des forces, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD, il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement les violents combats survenus récemment dans la zone de séparation et demandant à toutes les parties au conflit interne syrien de cesser leurs activités militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD, et condamnant le recours de plus en plus fréquent à des engins explosifs improvisés par des éléments de l’ opposition syrienne et d’autres groupes dans la zone d’opérations de la FNUOD, Condamnant l’emploi d’armes lourdes, y compris de chars, aussi bien par les forces armées syriennes que par les membres armés de l’opposition au cours des affrontements qui se déroulent actuellement dans la zone de séparation, S/RES/2163 (2014) 14-56269 2/3 Condamnant également les crimes effroyables commis par certains membres armés de l’opposition et demandant à toutes les parties au conflit de respecter le droit international humanitaire, Se faisant l’éc ho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles cessent leurs opérations militaires dans tout le pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûre té et à la sécurité du personnel des Nations Unies ces derniers mois, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, et rappelant que le vol d’armes, de m unitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde reconnaissance au personnel militaire et civil de la FNUOD, y compris celui du Gr oupe d’observateurs au Golan, pour son travail et la contribution qu’il continue d’apporter dans des conditions de plus en plus difficiles, précisant que le maintien de la présence de la FNUOD contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient , se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la FNUOD, y compris celui du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, 1. Appelle les parties concernées à mettre immédiatement en œuvre sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Souligne l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Acco rd de 1974 sur le dégagement des forces, appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 3. Souligne également qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de sépa ration et prie instamment les États Membres de signifier clairement aux groupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’opérations de la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d’accor der au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 4. Appelle les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ai nsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’un autre point d’arri vée et de départ pour assurer la relève des contingents en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes entravant l’aptitude de la FNUOD à s’acquitter de sa mission; S/RES/2163 (2014) 3/3 14-56269 5. Se félicite des efforts déployés par la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement pour mettre en œuvre la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d ’exploitation et de violence sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les dispositions nécessaires à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 6. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2014, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 7. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2164 (2014)
IntituléLa situation en Mali
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2164(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2164 (2014 )* Conseil de sécurité Distr. générale 25 juin 2014 14-56271* (F) *1456271* Résolution 2164 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7210e séance, le 25 juin 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2100 (2013) et 2085 (2012) , les déclarations de son président en date des 23 janvier 2014 ( S/PRST/2014/2 ) et 12 décembre 2013 ( S/PRST/2013/20 ), et ses déclarations à la presse en date des 11 juin, 20 mai et 23 avril 2014, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, Réaffirmant également les p rincipes fondamentaux du maintien de la paix, y compris ceux du consentement des parties, de l’impartialité et du non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, et considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné, Soulignant la nécessité de s’attaquer aux causes profondes des crises récurrentes qui secouent le Mali, notamment aux problèmes ayant trait à la gouvernance, à la sécurité, au dével oppement et à la situation humanitaire, et de tirer les enseignements des accords de paix antérieurs, et insistant sur le fait que, pour être durable, toute solution à la crise malienne, y compris tous les aspects du processus politique, en particulier le dialogue et la réconciliation dans le pays, doit être inspirée par les Maliens eux -mêmes, Se réjouissant de la tenue de l’élection présidentielle et des élections législatives qui se sont déroulées dans le calme et la transparence, les 28 juillet et 11 août 2013, et les 24 novembre et 15 décembre 2013, et qui marquent une étape importante dans le rétablissement de la gouvernance démocratique et le retour complet de l’ordre constitutionnel au Mali, et félicitant les autorités et le peuple maliens de la faço n dont ces élections ont été conduites, Se félicitant de la signature de l’Accord préliminaire de Ouagadougou, du 18 juin 2013, qui réaffirme notamment la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’unité nationale et le caractère laïc de l’État malien, prévoit un cessez -le-feu immédiat et le lancement du processus de cantonnement et établit un cadre pour des * Nouveau tirage pour raisons techniques (26 juin 2014). S/RES/2164 (2014) 14-56271 2/12 pourparlers de paix ouverts à toutes les communautés du nord du Mali, mais déplorant que l es parties à l’Accord n’aient pas respecté le calendrier prévu pour le lancement de ces pourparlers, Saluant les efforts déployés par tous les acteurs régionaux et internationaux, notamment ceux qui ont facilité les discussions avec les groupes armés ayan t signé l’Accord préliminaire de Ouagadougou ou y ayant adhéré, en vue de résoudre la crise au Mali, se félicitant , à cet égard, de l’action menée par l’Algérie pour contribuer au lancement de négociations crédibles sans exclusive, et par le Burkina Faso e n tant que médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et exhortant tous ces acteurs à continuer de se coordonner pour consolider les acquis politiques et les progrès accomplis sur le plan de la sécurité au Mali, en co llaboration étroite avec le Représentant spécial et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Se félicitant que le Président malien ait nommé, le 23 avril 2014, un haut - représentant pour le dialogue inclusif intermalien, qui a commencé à tenir des consultations sur le processus de paix avec les acteurs nationaux et internationaux, Condamnant vigoureusement les affrontements violents survenus à Kidal les 17 et 18 mai 2014, à l’occasion de la visite d u Premier Ministre malien, qui ont causé la mort de membres des Forces de défense et de sécurité maliennes et de huit civils, dont six représentants de l’État, la prise inacceptable par des groupes armés, notamment le Mouvement national de libération de l’ Azawad (MNLA), de bâtiments administratifs, y compris celui du gouvernorat de Kidal, suivie de celle de plusieurs villes du nord du Mali, où des structures administratives parallèles auraient été illégalement établies, et la capture d’armes et de matériel appartenant aux Forces de défense et de sécurité maliennes, qui constituent une violation du cessez -le-feu prévu dans l’Accord, et les attaques menées contre le personnel de la MINUSMA par les groupes armés, exprimant sa vive préoccupation concernant les événements survenus à Kidal et ailleurs dans le nord du Mali le 21 mai 2014, qui ont fait d’autres victimes et ont provoqué une détérioration des conditions de sécurité dans le nord du Mali, et demandant à nouveau à toutes les parties de faire preuve de ret enue et de s’abstenir de tout nouvel acte de violence susceptible de mettre en danger la population civile, Se félicitant de la signature de l’accord de cessez -le-feu du 23 mai 2014, conclu sous les auspices du Président de l’Union africaine (UA) et, Prés ident de la Mauritanie, Mohammed Ould Abdel Aziz, et du Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, ainsi que de la tenue du Sommet de la CEDEAO, qui a eu lieu à Accra le 30 mai 2014, et notant que les participants ont exprimé leur adhésion à l’accord de cessez -le-feu et demandé qu’une solution politique soit trouvée grâce au lancement de pourparlers de paix ouverts à tous et que les groupes armés se retirent immédiatement des bâtiments publics et des zones occupées, et retournent aux positions qui étaient les leurs avant le 17 mai, et se félicitant également de la signature, le 13 juin 2014, de l’accord sur les modalités d’application du cessez -le- feu, Demeurant préoccupé par la précarité de la sécurité dans le nord du Mali et la poursuite, da ns la région du Sahel, des activités menées par des organisations terroristes, telles qu’Al -Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Ansar Eddine, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et S/RES/2164 (2014) 3/12 14-56271 Al Mourabitoune, qui constituent une menac e pour la paix et la sécurité dans la région et ailleurs, et condamnant de nouveau fermement les atteintes aux droits de l’homme et les actes de violence commis sur la personne de civils, notamment des femmes et des enfants, dans le nord du Mali et dans la région, par des groupes terroristes, Soulignant que le terrorisme ne peut être vaincu qu’à la faveur d’une démarche suivie et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes régionaux et internationa ux, visant à contrer, affaiblir et isoler la menace terroriste, et réaffirmant que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation, Rappelant que le MUJAO, Al -Qaida au Maghreb islamique, Ansar Eddine et son dirigeant, Iyad Ad Ghali, et Al Mourabitoune sont inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida établie par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) , et se déclarant à nouveau disposé à sanctionner, au titre du régime susmentionné et conformément aux critères arrêtés pour l’inscription sur la Liste, d’autres personnes, groupes, entrepri ses et entités qui ne rompraient pas tout lien avec Al -Qaida et les groupes qui lui sont associés, y compris AQMI, le MUJAO, Ansar Eddine et Al Mourabitoune, Saluant l’action que les forces françaises continuent de mener, à la demande des autorités malien nes, pour écarter la menace terroriste dans le nord du Mali, Prenant note avec une inquiétude croissante de la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel et soulignant la nécessité d’une action régionale cohérente pour lutter contre cette menace, Se déclarant toujours préoccupé par les graves menaces que représentent la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel et les liens qui se développent, dans certains cas, entre cette criminalité et le terrorisme, condamnant fermement les enlèvements et prises d’otages ayant pour but d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, réaffirmant qu’il est résolu à empêcher les enlèvements et prises d’otages dans la région du Sahel, dans le respect du droit internationa l applicable, rappelant sa résolution 2133 (2014) , dans laquelle il a notamment demandé à tous les États Membres d’empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons ou de con cessions politiques, et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs et, à ce propos, prenant note du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent publié par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, Demeurant gravement préoccupé par l’ampleur de la crise alimentaire et humanitaire qui sévit dans la région du Sahel et par l’insécurité qui entrave l’accès humanita ire, que viennent aggraver la présence et les activités de groupes armés et de réseaux terroristes et criminels, la présence de mines terrestres, et la poursuite de la prolifération d’armes en provenance de la région et d’ailleurs, qui menace la paix, la sécurité et la stabilité des États de la région, Soulignant qu’il faut que toutes les parties défendent et respectent les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance afin que l’aide humanitaire puisse continuer d’être fournie et que la sécurité des civils qui la reçoivent et celle du personnel humanitaire travaillant au Mali puisse S/RES/2164 (2014) 14-56271 4/12 être assurée, et insistant sur le fait qu’il importe que l’aide humanitaire soit fournie en fonction des besoins, Condamnant fermement toutes les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et toutes les violations du droit international humanitaire, y compris les exécutions extrajudiciaires, les arrestations et détentions arbitraires, et la violence sexuelle ou sexiste, ainsi que le meurtre, la mutilation, le recrutement et l’utilisation d’enfants, et les attaques contre des écoles et des hôpitaux, et demandant aux parties de mettre fin à ces violations et atteintes et de s’acquitter des obligations que leur impose le droit in ternational applicable, Rappelant , à ce sujet, que tous les auteurs de ces actes doivent en répondre et que certains des actes mentionnés au paragraphe précédent peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome, notant que, les autorités de trans ition maliennes ayant saisi la Cour pénale internationale, le 13 juillet 2012, le Procureur a, le 16 janvier 2013, ouvert une enquête sur les crimes commis sur le territoire du Mali depuis janvier 2012, et rappelant qu’il importe que toutes les parties concernées prêtent leur concours à la Cour et lui apportent leur coopération, Soulignant que c’est avant tout aux autorités maliennes qu’il incombe d’assurer la stabilité et la sécurité sur l’ensemble du territoire malien, également qu’il importe que les For ces de défense et de sécurité maliennes soient placées sous la tutelle et le contrôle d’une autorité civile, réaffirmant qu’il est essentiel d’assurer la formation, la consolidation et le redéploiement des Forces de défense et de sécurité maliennes pour ga rantir la sécurité et la stabilité à long terme du pays et protéger le peuple malien, et soulignant qu’il importe que les Forces de défense et de sécurité maliennes soient entièrement responsables de la sécurité sur l’ensemble du territoire malien, Consta tant que la menace qui pèse sur la population civile dans le nord du Mali ne se limite pas aux grandes agglomérations mais touche également les zones rurales, Réaffirmant son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et à la M INUSMA, et se déclarant préoccupé par la lenteur du déploiement de la MINUSMA, Saluant le rôle joué par l’UA, la CEDEAO et les pays voisins, et la contribution qu’ils apportent pour ce qui est de stabiliser le Mali et d’aider la MINUSMA dans ses efforts d e promotion d’un règlement politique, Saluant le rôle de la Mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM Mali), qui dispense une formation et des conseils aux Forces de défense et de sécurité maliennes en vue d’aider à asseoir l’autorité civil e et le respect des droits de l’homme, et se félicitant que l’Union européenne (UE) ait décidé de créer la mission de renforcement des capacités EUCAP Sahel Mali, chargée de prodiguer conseils stratégiques et formation à la police, la gendarmerie et la gar de nationale maliennes, Encourageant la communauté internationale à apporter un appui étendu pour favoriser le règlement de la crise malienne en menant une action coordonnée pour répondre aux besoins immédiats et à long terme dans les domaines de la sécur ité, de la réforme de la gouvernance, du développement et de l’action humanitaire, se félicitant des contributions déjà versées au titre de l’appel global pour le Mali pour S/RES/2164 (2014) 5/12 14-56271 2014 et exhortant les États Membres et autres donateurs à contribuer généreusement au financement des opérations humanitaires, Considérant que la situation qui règne au Mali menace la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Cadre pour la paix et la stabilité à long terme au Mali 1. Prie instamment les autorités maliennes et les groupes armés qui ont signé l’Accord préliminaire de Ouagadougou ou y ont adhéré de s’acquitter des engagements pris à ce titre et, à cet égard, prie également instamment les parties maliennes d’ entreprendre de bonne foi et sans tarder un processus de négociation crédible et ouvert dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali, et souligne que l’Accord constitue une base solide pour la paix et la stabilité à long terme au Mali; 2. Exhorte les signataires de l’accord de cessez -le feu du 23 mai 2014 à respecter pleinement cet accord et à en appliquer immédiatement les dispositions, notamment celles qui prévoient la libération des prisonniers et la création d’u ne commission d’enquête internationale, et à prendre des mesures favorisant la réconciliation nationale, et prie le Secrétaire général de faciliter la création rapide de ladite commission en consultation avec les parties; 3. Exhorte en particulier les aut orités maliennes à lancer sans tarder un processus de négociation crédible et ouvert avec les groupes armés qui ont signé l’Accord préliminaire de Ouagadougou ou y ont adhéré et avec les groupes armés du nord du Mali qui ont rompu tous liens avec des organ isations terroristes et se sont engagés à respecter sans conditions les dispositions de l’Accord; 4. Exige de nouveau de tous les groupes armés présentes au Mali qu’ils déposent les armes, cessent immédiatement les hostilités et renoncent à la violence, et prie instamment tous les groupes armés qui ont rompu tous liens avec des organisations terroristes et reconnaissent sans condition l’unité et l’intégrité territoriale de l’État malien d’entamer un dialogue sans exclusive ouvert à toutes les communautés d u nord du Mali; 5. Prie instamment tous les groupes armés présents au Mali de reprendre l’opération de cantonnement, appuyée et contrôlée par la MINUSMA, qui constitue une étape cruciale et concrète vers un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR) efficace, dans le cadre d’un règlement de paix global; 6. Exprime son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali qui joue un rôle clef dans les pourparlers de paix, et prie le Représentant spécial de pours uivre ses bons offices et sa participation active, notamment en coordonnant ses efforts avec ceux des autorités maliennes et en appuyant celles -ci, aux fins du lancement d’un processus sans exclusive ouvert à toutes les communautés du nord du Mali, comme l e prévoient les sous -alinéas i) et ii) de l’alinéa b) du paragraphe 13 de la présente résolution; 7. Demande instamment aux parties à ces négociations de se concerter avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali afin de parvenir à un règlement politique durable de la crise et au rétablissement de la paix et de la S/RES/2164 (2014) 14-56271 6/12 stabilité à long terme partout dans le pays, dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’État malien; 8. Exhorte les autorités maliennes à intensifier leur lutte contre l’impunité et, à cet égard, à amener tous les auteurs de violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire à répondre de leurs actes, et à continuer de coopérer av ec la Cour pénale internationale, en exécution des obligations souscrites par le Mali au titre du Statut de Rome; 9. Accueille avec satisfaction la création de la Commission Vérité, justice et réconciliation, le 20 mars 2014, et demande aux autorités mali ennes de prendre les mesures nécessaires pour garantir la neutralité, l’impartialité, la transparence et l’indépendance de la Commission et permettre à celle -ci d’entamer ses travaux dès que possible pour le bien de tous les Maliens; 10. Souligne qu’il im porte que l’Union africaine, la CEDEAO, l’Union européenne, les pays voisins du Mali et les autres acteurs clefs continuent à coordonner leur action en faveur d’une paix, d’une sécurité, d’une stabilité et d’une réconciliation durables dans ce pays, et demande à ces acteurs de coordonner les efforts qu’ils font dans ce sens avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et la MINUSMA; Mandat de la MINUSMA 11. Décide de proroger le mandat de la MINUSMA jusqu’au 30 juin 2015, dans les li mites de l’effectif maximum autorisé, soit 11 200 militaires, y compris l’effectif des bataillons de réserve pouvant être déployés rapidement à l’intérieur du pays, et 1 440 policiers; 12. Autorise la MINUSMA à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement; 13. Décide que le mandat de la MINUSMA sera axé sur les tâches prioritaires ci -après : a) Sécurité, stabilisation et protection des civils i) Pour appuyer les autori tés maliennes, stabiliser les principales agglomérations, notamment dans le nord du pays, et, dans ce contexte, écarter les menaces et prendre activement des dispositions pour empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones; ii) Assurer, sans préjudice de la responsabilité des autorités maliennes, la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques; iii) Assurer une protection particulière aux femmes et aux enfants touchés par le conflit armé, notamment en déployant des conseillers po ur la protection des enfants et des conseillers pour la protection des femmes, et répondre aux besoins des victimes de violences sexuelles et sexistes liées au conflit; iv) Étendre sa présence, notamment grâce à des patrouilles de longue portée, dans la l imite de ses capacités, dans le nord du pays, au -delà des principales agglomérations, et en particulier dans les zones où les civils sont en danger; S/RES/2164 (2014) 7/12 14-56271 v) Appuyer l’application du cessez -le-feu et des mesures de confiance sur le terrain, conformément aux dis positions de l’Accord préliminaire de Ouagadougou; vi) Renforcer sa coordination opérationnelle avec les Forces de défense et de sécurité maliennes, dans les limites de ses moyens et dans ses zones de déploiement, dans le cadre de l’Accord préliminaire de Ouagadougou, sous réserve d’une évaluation des risques et en stricte conformité avec la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes (S/2013/110) ; b) Appui au dialogue politique national et à la réconciliation nationale i) Se coordonner avec les autorités maliennes et les aider à engager un processus de négociation crédible et sans exclusive ouvert à toutes les communautés du nord du Mali, conformément aux paragraphes 6 et 7 de la présente résolution; ii) User de ses bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement aux niveaux national et local pour prévoir, prévenir, atténuer et régler to ut conflit, y compris en renforçant les capacités de négociation et en favorisant la participation de la société civile, dont les associations féminines; iii) Appuyer le cantonnement des groupes armés, étape essentielle vers la mise en place d’un processu s de DDR efficace dans le cadre d’un accord de paix global; iv) Aider les autorités maliennes, et coordonner les efforts internationaux, en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre de programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants et du démantèlement des milices et des groupes d’autodéfense, conformément aux dispositions de l’Accord préliminaire de Ouagadougou et compte tenu des besoins propres aux enfants démobilisés; v) Concourir, dans les limites de ses moyens et dans ses zones de déploiement, à l’organisation d’élections locales transparentes, régulières, libres et ouvertes à tous, en apportant notamment l’aide logistique et technique voulue et en mettant en place des mesures de sécurité efficaces, dans le cadre d’un processus de décentralisation sans exclusive dirigé et maîtrisé par les autorités maliennes; vi) Concourir, dans la mesure du possible et du nécessaire et sans préjudice des responsabilités des autorités maliennes, à l’action que celles -ci mènent en vue de traduire en justice ceux qui ont commis au Mali des violations graves des droits de l’homme ou des atteintes graves à ces droits, ou des violations graves du droit international humanitaire, notamment des crimes de guerre et des crimes contre l’huma nité, en tenant compte du fait que les autorités maliennes de transition ont saisi la Cour pénale internationale de la situation qui règne dans leur pays depuis janvier 2012; vii) Appuyer les activités de la commission internationale d’enquête, comme le prévoient l’Accord préliminaire de Ouagadougou et l’accord de cessez -le- feu du 23 mai 2014; S/RES/2164 (2014) 14-56271 8/12 c) Appui au rétablissement de l’autorité de l’État dans tout le pays, à la reconstruction du secteur de la sécurité malien, à la promotion et la protection des droits de l’homme, et à l’aide humanitaire i) Aider les autorités maliennes à étendre et rétablir l’administration de l’État dans tout le pays, en particulier dans le nord, conformément à l’Accord préliminaire de Ouagadougou et à l’accord de cessez -le-feu du 23 mai 2014; ii) Accompagner les efforts nationaux, et coordonner les efforts internationaux, visant à rebâtir le secteur de la sécurité malien, en particulier la police et la gendarmerie, grâce à une assistance technique, au renforcement des capacités et à des programmes de partage de locaux et de mentorat, ainsi que les secteurs de l’état de droit et de la justice, dans les limites de ses capacités et en étroite coordination avec les autres partenaires bilatéraux, donateurs et organismes internationaux m enant des activités dans ces domaines, dont l’Union européenne, notamment en renforçant le partage d’informations et la planification stratégique commune entre tous les acteurs; iii) Aider les autorités maliennes, par des activités de formation et d’autre s formes d’appui, à procéder au retrait et à la destruction des mines et autres engins explosifs et à gérer les armes et munitions; iv) Aider les autorités maliennes dans leur entreprise de promotion et de défense des droits de l’homme; v) Surveiller tou tes violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et toutes violations du droit international humanitaire commises sur le territoire national, concourir aux enquêtes et faire rapport à ce sujet au Conseil de sécurité et publiquement, et contri buer aux activités de prévention de ces violations et atteintes; vi) Surveiller particulièrement les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits commises sur la personne d’enfants, ainsi que les violations commises contre des femmes, y comp ris toutes formes de violences sexuelles liées au conflit armé, concourir aux enquêtes et faire rapport à ce sujet; vii) Pour appuyer les autorités maliennes, contribuer à créer les conditions de sécurité indispensables à l’acheminement sûr de l’aide huma nitaire sous la direction de civils, conformément aux principes humanitaires, et au retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, ou à l’intégration locale ou à la réinstallation des déplacés et des réfugiés, en coordination étroite avec les acteurs humanitaires; viii) Pour appuyer les autorités maliennes, contribuer à créer les conditions de sécurité indispensables à la mise en œuvre de projets visant à stabiliser le nord du Mali, y compris des projets à effet rapide; 14. Décide en outre que l e mandat de la MINUSMA comprendra les tâches supplémentaires ci -après : a) Protection du personnel des Nations Unies Protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de circulation du personn el des Nations Unies et du personnel associé; S/RES/2164 (2014) 9/12 14-56271 b) Appui à la sauvegarde du patrimoine culturel Aider les autorités maliennes, dans la mesure du possible et du nécessaire, à protéger les sites culturels et historiques du pays contre toutes attaques, en co llaboration avec l’UNESCO; 15. Prie la MINUSMA de considérer l’égalité des sexes comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat, et d’aider les autorités maliennes à garantir la participation pleine et entière et la représentation des femmes à tous les niveaux et à un stade précoce de la phase de stabilisation, y compris dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité et des opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration, ainsi que du dialogue politique national, du processus de réconciliation et des élections; 16. Demande à la MINUSMA de tenir pleinement compte de la nécessité de protéger les civils et de limiter les risques, tout particulièrement ceux auxquels sont exposés les femmes, les enfants et les d éplacés, ainsi que les installations civiles, lorsqu’elle mène des activités avec les Forces de défense et de sécurité maliennes pour s’acquitter du mandat défini aux paragraphes 13 et 14 de la présente résolution, et d’observer strictement la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes (S/2013/110) ; 17. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUSMA respecte à la lettre la politique de tolérance zéro de l’Organisation à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles, et de le tenir informé de tous cas de conduite répréhensible au regard de cette politique; 18. Prie la MINUSMA d’aid er le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée en application de la résolution 1526 (2004) , dans les limites de ses capacités, dans ses zones de déploiement et sans préjudice de son mandat, notamment en leur communiquant tous éléme nts d’information sur la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) ; 19. Prie le Secrétaire général d’étudier les effets sur l’environnement des activités menées par la MINUSMA en exécution des tâches qui lui sont confiées et, à ce sujet, engage la MINUSMA à maîtriser ces effets, selon qu’il convient et conformément aux résolutions de l’Assemblée générale et règles et règlements applicables de l’Organisation, et de co nduire ses opérations précautionneusement dans le voisinage de sites culturels et historiques; 20. Encourage la MINUSMA à améliorer encore son interaction avec la population civile pour faire mieux connaître et comprendre son mandat et ses activités; Déploiement de la MINUSMA 21. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour permettre à la MINUSMA d’atteindre sa pleine capacité opérationnelle le plus tôt possible dans le cadre de la nouvelle configuration de sa force, demande à ce t égard aux États Membres de fournir des contingents et du personnel de police ayant les capacités et le matériel nécessaires, y compris les éléments habilitants voulus, pour que la MINUSMA puisse s’acquitter de son mandat, et félicite les pays fournisseur s S/RES/2164 (2014) 14-56271 10/12 de contingents et de personnel de police de la contribution qu’ils apportent sur ce plan; 22. Exhorte toutes les parties maliennes à coopérer pleinement au déploiement et aux activités de la MINUSMA, en assurant en particulier la sûreté, la et la libert é de circulation de celle -ci, en lui assurant un accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire malien, afin qu’elle puisse s’acquitter intégralement de son mandat, et souligne à cet égard qu’il importe d’aider la Mission à étendre sa présence d ans le nord du Mali dans le cadre de la nouvelle configuration de sa force, comme le prévoit le paragraphe 13 a) iv) de la présente résolution, dans des conditions de sécurité complexes marquées notamment par des menaces asymétriques; 23. Demande aux État s Membres, en particulier à ceux de la région, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance du Mali, de l’ensemble du personnel, du matériel, des vivres et fournitures et autres biens, y compris les véhicules et les pièces détachées, destinés à l’usage exclusif et officiel de la MINUSMA; 24. Prie le Secrétaire général d’accélérer le décaissement des sommes inscrites au fonds d’affectation spéciale créé par la résolution 2085 (2012) aux fins de l’appui à la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), notamment pour permettre la mise en place de la nouvelle configuration de la force de la MINUSMA, en consultation avec les donateurs ; Coopération entre missions en Afrique de l’Ouest 25. Autorise le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour assurer la coopération entre missions, notamment entre la MINUSMA, la MINUL et l’ONUCI, et le transfert à la MINUSMA de contin gents et de biens d’autres missions, sous réserve i) qu’il soit informé de ces transferts et en approuve notamment la composition et la durée, ii) que les pays fournisseurs de contingents donnent leur assentiment, et iii) que les conditions de sécurité dan s les zones de déploiement des missions concernées autorisent ces transferts et que l’exécution du mandat de ces missions ne soit pas compromise, l’encourage à cet égard à adopter des mesures supplémentaires pour renforcer la coopération entre les missions en Afrique de l’Ouest, dans la mesure du possible et du nécessaire, et le prie de lui faire rapport à ce sujet selon qu’il conviendra; Mandat des forces françaises 26. Autorise l’armée française à user de tous moyens nécessaires, dans la limite de se s capacités et dans ses zones de déploiement, jusqu’à la fin du mandat confié à la MINUSMA par la présente résolution, pour intervenir à l’appui d’éléments de la Mission en cas de danger grave et imminent, à la demande du Secrétaire général, et prie la Fra nce de lui rendre compte de l’application du présent mandat au Mali et de coordonner la présentation de cette information avec celle que communiquera le Secrétaire général suivant le paragraphe 33 de la présente résolution; S/RES/2164 (2014) 11/12 14-56271 Contribution de l’Union europ éenne 27. Invite l’Union européenne, en particulier son représentant spécial pour le Sahel et ses missions EUTM Mali et EUCAP Sahel Mali, à se coordonner étroitement avec la MINUSMA et les autres partenaires bilatéraux du Mali qui aident les autorités ma liennes à réformer le secteur de la sécurité; Obligations découlant du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme 28. Exhorte toutes les parties à s’acquitter des obligations que leur impose le droit international humanitaire pour ce qui est de respecter et de protéger le personnel, les installations et les secours humanitaires, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre et faciliter le libre passage des acteurs humanitaires, dans de bonnes conditi ons de sécurité et sans délai, des acteurs humanitaires afin que l’aide humanitaire puisse être apportée à tous ceux qui en ont besoin, tout en respectant les principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire et le droit international ap plicable; 29. Réaffirme que c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de protéger les civils au Mali, rappelle ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) , relatives à la protectio n des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (201 1), 2068 (2012) et 2143 (2014) , relatives au sort des enfants en temps de conflit armé, et ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) , concernant les femmes et la paix et la sécurité, demande à la MINUSMA et à toutes les forces militaires présentes au Mali d’en tenir compte et de se conformer aux dispositions du droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, et rappelle l’importance que revêt la formation à cet égard ; Coopération internationale concernant le Sahel 30. Demande instamment à tous les États Membres, en particulier aux États du Sahel et du Maghreb, de coordonner les efforts qu’ils déploient en vue d’écarter la grave menace que font peser sur la sécuri té régionale et internationale les groupes terroristes qui traversent les frontières et cherchent refuge dans la région du Sahel, de coopérer et de se coordonner davantage aux fins de la mise au point de stratégies sans exclusives et efficaces devant perme ttre de mener une lutte globale et intégrée contre les activités des groupes terroristes, notamment AQMI, le MUJAO, Ansar Eddine et Al Mourabitoune, et de prévenir leur expansion, ainsi que de contenir la prolifération de toutes armes et formes de criminal ité organisée transnationale; 31. Prie de nouveau le Secrétaire général d’œuvrer à la mise en œuvre rapide et effective de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, qui englobe les questions politiques, l’action humanitaire, la sécurité et le développement, se félicite à cet égard de la création d’une plateforme de coordination ministérielle devant tenir des réunions semestrielles et être placée sous la présidence du Mali pour la période 2013 -2015, et prend note des conclusions issues de ses p remière et deuxième réunions, tenues à Bamako les 5 novembre 2013 et 16 mai 2014; S/RES/2164 (2014) 14-56271 12/12 Armes légères et de petit calibre 32. Demande aux autorités maliennes, aidées en cela par la MINUSMA, conformément au paragraphe 13 de la présente résolution, et par les partenaires internationaux, de s’attaquer au problème de la prolifération et du trafic illicite d’armes légères et de petit calibre conformément à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels co nnexes et au Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, de sorte à assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’armes légères et de petit calibre, ainsi que la collecte et éventuellement la destruction des stocks excédentaires et des armes saisies, non marquées ou détenues illicitement, et souligne qu’il importe que ses résolutions 2017 (2011) et 2117 (2013) soient intégralement appliquées; Rapports du Secrétaire général 33. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les trois mois suivant l’adoption de la pré sente résolution, en particulier sur l’application de l’Accord préliminaire de Ouagadougou, l’extension de la présence de la force de la Mission dans le nord du Mali, et les objectifs de référence devant être utilisés pour mesurer les progrès accomplis dan s l’exécution des volets prioritaires du mandat de la MINUSMA, définis au paragraphe 13 de la présente résolution, puis de lui communiquer tous les trois mois des informations sur l’application de la présente résolution, en particulier sur les progrès acco mplis par rapport aux objectifs de référence; 34. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2165 (2014)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2165(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2165 (2014) Conseil de sé curité Distr. générale 14 juillet 2014 14-57459 (F) *1457459* Résolution 2165 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7216e séance, le 14 juillet 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) et 2139 (2014) et les déclarations de so n président des 3 août 2011, 21 mars 2012, 5 avril 2012 et 2 octobre 2013, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Consterné par le niveau inacceptable de la violence qui s’intensifie en Syrie et par les plus de 150 000 morts, y compris bien plus de 10 000 enfants, victimes du conflit syrien, dont ont fait état le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et son Représentant spécial pour le sort des enfants en temps de conflit armé, Se déclarant vivement alarmé par la nette et rapide détérioration de la situation humanitaire en Syrie, par le fait que le nombre de personnes ayant besoin d’ une assistance a dépassé les 10 millions, dont 6,4 millions de déplacés et plus de 4,5 millions vivant dans des zones difficiles d’accès, et que plus de 240 000 personnes sont piégées dans les zones assiégées, comme l’a indiqué le Secrétaire général de l’O rganisation des Nations Unies, Déplorant que les parties syriennes au conflit n’aient pas fait droit aux demandes formulées dans sa résolution 2139 (2014) et aux dispositions énoncées dans la déclar ation de son président en date du 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), comme l’a indiqué le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies dans ses rapports du 22 mai 2014 ( S/2014/365 ) et du 20 juin 2014 ( S/2014/427 ), et considérant que, même si elles ont pris quelques mesures, ces mesures n’ont pas eu l’effet nécessaire sur l’acheminement de l’aide human itaire destinée à tous ceux qui en avaient besoin sur l’ensemble du territoire syrien, Saluant l’action indispensable que continuent de mener l’Organisation des Nations Unies, ses institutions spécialisées et l’ensemble du personnel humanitaire et médical en Syrie et dans les pays voisins pour atténuer les répercussions du conflit sur la population syrienne, S/RES/2165 (2014) 14-57459 2/4 Réaffirmant qu’il apprécie les efforts importants et admirables que font les pays de la région, notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie, l’Iraq et l’Égypte pour accueillir plus de 2,8 millions de réfugiés ayant fui la Syrie en raison de la poursuite des violences sous l’effet du déchaînement de violence, y compris environ 300 000 réfugiés supplémentaires depuis l’adoption de la résolution 2139 (2014) , et engageant de nouveau vivement tous les États Membres à épauler les pays d’accueil voisins, sur la base des principes régissant le partage des charges, pour leur permettre de faire face aux bes oins humanitaires croissants, y compris en leur apportant un appui direct, Condamnant fermement les violations généralisées des droits de l’homme et du droit international humanitaire que continuent de commettre les autorités syriennes, ainsi que les atte intes aux droits de l’homme et les violations du droit international humanitaire perpétrées par des groupes armés, Soulignant qu’il faut mettre fin à l’impunité des auteurs de violations du droit international humanitaire et des violations des droits de l ’homme, et réaffirmant que ceux qui ont commis de telles violations ou atteintes en Syrie ou en sont responsables de quelque manière que ce soit doivent être traduits en justice, Se déclarant vivement alarmé en particulier par la poursuite des attaques lancées sans discernement dans des zones habitées, notamment par l’intensification des bombardements aériens et l’emploi de barils d’explosifs à Alep et dans d’autres régions, les tirs d’artillerie et d’obus et les frappes aériennes, et le recours généralis é à la torture, aux mauvais traitements, à la violence sexuelle et sexiste, ainsi que par toutes les violations et exactions graves commises contre des enfants, et réaffirmant que certaines de ces violations pourraient constituer des crimes de guerre et de s crimes contre l’humanité, Exigeant de nouveau de toutes les parties qu’elles démilitarisent les installations médicales, les écoles et les autres établissements civils, évitent d’établir des positions militaires dans des zones habitées et s’abstiennent de lancer des attaques dirigées contre des installations civiles, Réaffirmant également que c’est aux autorités syriennes qu’il incombe au premier chef de protéger la population en Syrie et déclarant une fois encore que les parties au conflit armé ont la responsabilité principale de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils, et exigeant de nouveau à cet égard que toutes les parties au conflit armé s’acquittent intégralement des obligations que leur impose le droit internati onal pour ce qui est de la protection des civils en temps de conflit armé, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé, Rappelant que toutes les parties doivent respecter les dispositions pertinentes du droit internat ional humanitaire et les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, Se déclarant vivement alarmé par la propagation de l’extrémisme et la multiplication des groupes extrémistes et par le fait que des civils sont pris pour cible en raison de leur appartenance ethnique, religieuse ou confessionnelle, se déclarant en outre vivement alarmé par la multiplication des attaques qui font de nombreuses victimes et causent de graves dégâts, par les bombardements aveugles au mortier, les attentats à la voiture piégée, les attentats -suicides, la pose de bombes dans des tunnels ainsi que les prises d’otages, les enlèvements et les attaques contre S/RES/2165 (2014) 3/4 14-57459 des infrastructures civiles, notamment les interruptions délibérées de l’approvisionnement en eau, condamnant le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations et rappelant à cet égard ses résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) , 2129 (2013) et 2133 (2014) , Profondément troublé par le refus persistant, arbitraire et injustifié opposé aux opérations de secours et par le maintien de conditions qui entravent l’acheminement des secours humanitaires en Syrie, en particulier dans les zones assiégées et difficiles d’accès, et prenant note de l’avis du Secrétaire général de l’Organisation des Nati ons Unies selon lequel le refus arbitraire d’autoriser l’ouverture de tous les postes frontière concernés constitue une violation du droit international humanitaire et un acte de non -respect des dispositions de la résolution 2139 (2014) , Soulignant que la situation humanitaire continuera de se détériorer en l’absence de règlement politique, réaffirmant qu’il souscrit aux dispositions du Communiqué de Genève en date du 30 juin 2012 [annexe II de la rés olution 2118 (2013) ] et exigeant que toutes les parties s’emploient à appliquer immédiatement et intégralement ce communiqué, qui vise à mettre fin sans tarder à tous les actes de violence et à toutes les v iolations des droits de l’homme et du droit international et atteintes à ces droits, et à faciliter le processus amorcé à Montreux le 22 janvier 2014 sous la conduite des Syriens en vue d’une transition qui réponde aux aspirations légitimes du peuple syrie n et lui permette de décider en toute indépendance et de manière démocratique de son propre avenir, Rappelant l’intention qu’il a exprimée dans sa résolution 2139 (2014) de prendre des mesures suppl émentaires en cas de non -respect de ladite résolution, Considérant que la détérioration continue de la situation humanitaire en Syrie constitue une menace pour la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Réaffirme que toutes les parties au conflit, en particulier les autorités syriennes, doivent s’acquitter des obligations que leur imposent le droit international humanitai re et le droit international des droits de l’homme, et appliquer intégralement et immédiatement les dispositions de sa résolution 2139 (2014) et de la déclaration de son président en date du 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15 ); 2. Décide que les agences humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution sont autorisés à utiliser les routes franchissant les lignes de conflit ainsi que les postes frontière de Bab el -Salam, Bab el -Haoua, Yaroubiyé et Ramtha, en sus de ceux déjà utilisés, afin de faire en sorte que l’aide humanitaire, y compris les fournitures médicales et chirurgicales, parvienne par les voies les plus directes aux personnes qui en ont besoin dans toute la Syrie, en en notifiant les autorités syriennes, et à cette fin souligne qu’il est nécessaire que tous les postes frontière soient utilisés de manière efficace pour les opérations humanitaires des Nations Unies; 3. Décide également de constituer un mécanisme de surveillance, placé sous l’autorité du Secrétaire général, pour superviser, avec l’assentiment des pays voisins de la Syrie concernés, le chargement dans les installations de l’ONU concernées de tous les envois de secours hum anitaires des agences humanitaires des Nations S/RES/2165 (2014) 14-57459 4/4 Unies et de leurs partenaires d’exécution, de même que toute inspection subséquente des envois par les autorités douanières des pays voisins concernés, en vue de leur passage en Syrie aux postes frontière de Bab el -Salam, Bab el -Haoua, Yaroubiyé et Ramtha, avec notification de l’ONU aux autorités syriennes confirmant le caractère humanitaire de ces envois de secours; 4. Décide que le mécanisme de surveillance des Nations Unies sera déployé dans les plus brefs délais; 5. Décide également que les mesures prises aux paragraphes 2 et 3 ci - dessus arriveront à expiration 180 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution et qu’il procédera à leur réexamen; 6. Décide en outre que toutes les parties syriennes au conflit doivent immédiatement permettre l’acheminement sans entrave et direct aux destinataires prévus dans toute la Syrie de l’aide humanitaire que les agences humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution fournissent, sur la base des évaluations des besoins effectuées par l’ONU, cette aide étant dénuée de tous préjugés ou motivations politiques, et doivent notamment lever immédiatement tous les obstacles à la fourniture de l’aide humanitaire; 7. Note à cet égard le rôle qu e des accords de cessez -le-feu conformes aux principes de l’action humanitaire et au droit international humanitaire pourraient jouer pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire afin d’aider à sauver la vie de civils, souligne que les parties doi vent se mettre d’accord sur des pauses humanitaires, des jours de tranquillité, des cessez -le-feu localisés et des trêves afin que les agences humanitaires puissent avoir un accès sûr et sans entrave à toutes les zones touchées en Syrie, et rappelle que l e droit international humanitaire interdit d’utiliser la famine contre les civils comme méthode de combat; 8. Décide que toutes les parties au conflit syrien doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sûreté et la sécurité du per sonnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que du personnel des institutions spécialisées des Nations Unies et de tous les autres acteurs humanitaires, comme l’exige le droit international humanitaire, sans préjudice de leur liberté de circula tion et d’accès, insiste sur la nécessité de ne pas bloquer ou entraver les efforts humanitaires, et rappelle que les attaques contre les travailleurs humanitaires peuvent constituer des crimes de guerre; 9. Réaffirme que la seule solution durable à la c rise actuelle en Syrie passe par un processus politique sans exclusive, dirigé par les Syriens, devant aboutir à la pleine mise en œuvre du Communiqué de Genève du 30 juin 2012, qu’il a entériné en tant qu’annexe II à sa résolution 2118 (2013) , rend hommage aux efforts déployés par M. Lakhdar Brahimi, et se félicite de la nomination de M. Staffan de Mistura, Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie; 10. Prie le Secrétaire général de lui rendre com pte de l’application de la présente résolution, et de son respect par toutes les parties syriennes au conflit, dans le cadre des rapports qu’il lui soumet concernant l’application de la résolution 2139 (2014 ); 11. Décide qu’en cas de non -respect par toute partie syrienne de la présente résolution ou de la résolution 2139 (2014) il prendra des mesures supplémentaires; 12. Décide également de rester activeme nt saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2166 (2014)
IntituléLettre par le Représentant permanent de l’Ukraine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2166(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2166 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 21 juillet 2014 14-57995 (F) *1457995* Résolution 2166 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7221e séance, tenue le 21 juillet 2014 Le Conseil de sécurité , Déplorant qu’un aéronef civil effectuant un vol international, le vol MH17 de la compagnie Malaysia Airlines, ait été abattu le 17 juillet dans la province de Donetsk en Ukraine, ce qui a entraîné la mort des 298 passagers et membres d’équipage qui se trouvaient à bord, Réaffirmant les règles du droit international i nterdisant les actes de violence qui menacent la sécurité de l’aviation civile internationale et soulignant qu’il importe d’amener les auteurs de violations de ces règles à répondre de leurs actes, Rappelant sa déclaration à la presse en date du 18 juille t 2014, Soulignant qu’une enquête internationale exhaustive, minutieuse et indépendante doit être menée sur cet incident, conformément aux directives de l’aviation civile internationale, notant à cet égard le rôle crucial que joue l’Organisation de l’avia tion civile internationale (OACI) dans les enquêtes sur les accidents et les incidents d’aviation, et se félicitant que cette organisation ait décidé de dépêcher une équipe pour travailler en coordination avec le Bureau national ukrainien d’enquête sur les incidents et accidents d’aéronefs civils dans cette enquête, à la suite d’une demande d’assistance que l’Ukraine et d’autres parties lui ont adressée, Constatant avec une vive inquiétude que des groupes armés présents en Ukraine ont empêché les services d’enquête habilités, la Mission spéciale d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) déployée en Ukraine et les représentants d’autres organisations internationales compétentes qui apportent leur concours à l’enquête d’avoir un accès immédiat, en toute sécurité et sans restrictions, au lieu de l’accident et à la zone environnante, conformément aux procédures de l’OACI et à d’autres procédures établies, 1. Condamne avec la plus grande fermeté la destruction de l’appar eil de la Malaysia Airlines affrété pour le vol MH17, survenue le 17 juillet dans la province de Donetsk en Ukraine et qui a entraîné la disparition tragique de 298 personnes; S/RES/2166 (2014) 14-57995 2/3 2. Exprime à nouveau sa profonde sympathie et ses condoléances aux familles des victimes de cette catastrophe, ainsi qu’aux peuples et aux gouvernements des pays d’origine des victimes; 3. Appuie l’action entreprise en vue de la réalisation d’une enquête internationale exhaustive, minutieuse et indépendante sur l’incident, conformém ent aux directives de l’aviation civile internationale; 4. Apprécie les efforts que l’Ukraine déploie actuellement, en coordination avec l’OACI et d’autres organisations et des experts internationaux, y compris les représentants des États d’occurrence, d’ immatriculation, de conception, de construction et de l’exploitant, ainsi que les États ayant perdu des ressortissants qui se trouvaient à bord de l’appareil, en vue d’ouvrir une enquête internationale sur l’incident considéré, et engage tous les États à f ournir une assistance pour les enquêtes civiles et judiciaires relatives à cet incident, si on la sollicite; 5. Se déclare vivement préoccupé par les informations faisant état d’un accès insuffisant et limité au lieu de l’accident; 6. Exige des groupes a rmés qui contrôlent le site de l’accident et la zone environnante qu’ils s’abstiennent de toute action susceptible de compromettre l’intégrité de ces lieux, notamment en se gardant de détruire, de déplacer ou de manipuler l’épave, du matériel, des débris, des effets personnels ou des dépouilles, et qu’ils donnent immédiatement aux services d’enquête habilités, à la Mission spéciale d’observation de l’OSCE et aux représentants d’autres organisations internationales compétentes plein accès, en toute sécurité et sans entraves, aux lieux en question, conformément aux procédures de l’OACI et à d’autres procédures établies; 7. Exige également la cessation immédiate de toutes les activités militaires, y compris celles menées par des groupes armés, dans le voisina ge immédiat du lieu de l’accident pour que la sécurité et la protection de l’enquête internationale puissent être assurées; 8. Insiste sur l’importance de la dignité, du respect et du professionnalisme dans le traitement et la récupération des corps des v ictimes, et demande à toutes les parties de faire en sorte que cette exigence soit immédiatement observée; 9. Demande à tous les États et à tous les acteurs de la région de coopérer pleinement dans le cadre de l’enquête internationale sur l’incident, y co mpris s’agissant de l’accès immédiat et sans entrave au lieu de la catastrophe, comme indiqué au paragraphe 6; 10. Se félicite à cet égard de la déclaration faite le 17 juillet 2014 par le Groupe de contact trilatéral composé de hauts représentants de l’U kraine, de la Fédération de Russie et de l’OSCE et demande instamment que les engagements énoncés dans cette déclaration soient honorés intégralement; 11. Exige que l’on contraigne les responsables de l’incident à répondre de leurs actes et que tous les É tats s’associent pleinement aux efforts déployés pour établir les responsabilités; 12. Demande instamment à toutes les Parties à la Convention relative à l’aviation civile internationale de se conformer scrupuleusement aux règles, normes et pratiques inte rnationales applicables touchant la sécurité de l’aviation civile afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent, et exige de tous les États et des S/RES/2166 (2014) 3/3 14-57995 autres acteurs qu’ils s’abstiennent de commettre des actes de violence dirigés contre des aéronefs c ivils; 13. Se réjouit que le Secrétaire général ait offert la coopération pleine et entière de l’Organisation des Nations Unies dans le cadre de l’enquête susmentionnée, et le prie de déterminer les options possibles pour l’appui de l’Organisation à cette enquête et de lui faire rapport sur les faits nouveaux pertinents; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2167 (2014)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2167(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2167 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2014 14-58432 (F) *1458432* Résolution 2167 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7228e séance, le 28 juillet 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant le Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, Rappelant toutes ses résolutions antérieures, notamment sa résol ution 2033 (2012) sur la coopération avec les organisations régionales et sous -régionales en matière de maintien de la paix et de la sécurité, et les déclarations de son président qui soulignent combie n il importe d’établir des partenariats efficaces entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, conformément à la Charte des Nations Unies et aux textes pertinents des organisations régionales et sous -régionales, Rappelant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et considérant que la coopération avec les organisations régionales et sous -régionales en matière de maintien de la paix et de la sécu rité, menée conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, peut améliorer la sécurité collective, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que les buts et principes consacrés dans la Charte, y compris les principes de l’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tous les États, qu’il respecte et auxquels il est attaché, soient observés dans toutes les activités de maintien de la paix, et que les États doivent s’acquitter des obligations que leur fait le dro it international, Résolu à renforcer le rôle central de l’Organisation des Nations Unies en matière de maintien de la paix et à veiller au fonctionnement efficace du système de sécurité collective mis en place par la Charte des Nations Unies et se félicit ant que le Secrétaire général ait annoncé le 11 juin 2014 une étude d’ensemble des activités de maintien de la paix des Nations Unies, Réaffirmant qu’une opération de maintien de la paix ne peut aboutir que dans le respect des principes fondamentaux du ma intien de la paix, y compris ceux qui concernent le consentement des parties, l’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, Considérant que, grâce à leur connaissance de la région, les organisations régionales sont bien placées pour appréhender les causes profondes des conflits S/RES/2167 (2014) 14-58432 2/7 armés, ce qui peut leur être utile pour la prévention ou le règlement de ces conflits, et prenant acte des efforts déployés par l’Union africaine pour examiner l’envergure de la Force africaine en attente, conformément aux recommandations formulées en 2013 par le Groupe d’experts indépendant, Conscient du rôle que les organisations régionales et sous -régionales peuvent jouer dans la protection des civils, en particulier des fem mes et des enfants touchés par les conflits armés, ainsi que dans l’action menée pour prévenir la violence sexuelle et sexiste et y faire face durant les conflits armés et dans les situations d’après conflit, et attaché au rôle crucial que jouent les femme s dans toutes les initiatives de paix et de sécurité, y compris celles qui visent à prévenir et régler les conflits et à en atténuer les effets, Prenant acte de la précieuse contribution des organisations et mécanismes régionaux et sous -régionaux compéten ts à la protection des enfants touchés par les conflits armés et se félicitant à cet égard de la déclaration signée le 17 septembre 2013 par le Bureau du Représentant spécial du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et le Dép artement paix et sécurité de la Commission de l’Union africaine, qui vise à intégrer des mécanismes de protection dans toutes les activités de paix et de sécurité de l’Union africaine, en étroite collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), ainsi que les orientations de l’Union européenne sur les enfants face aux conflits armés, y compris la liste de contrôle pour l’intégration de mécanismes de protection des enfants touchés par les conflits armés dans les opérations menées au titr e de la politique européenne commune de sécurité et de défense, Constatant que les organisations régionales et sous -régionales peuvent jouer un rôle dans toute entreprise de consolidation de la paix au lendemain de conflits, notamment en ce qui concerne l a réforme du secteur de la sécurité, les programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration, l’état de droit, le relèvement, la reconstruction et le développement, et réaffirmant l’importance des échanges et de la coopération entre la Commiss ion de consolidation de la paix et les organisations et arrangements régionaux et sous -régionaux, Soulignant qu’il est utile d’établir des partenariats efficaces entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales en vue d’interventions rapides en cas de différend ou de crise naissante et du renforcement du rôle de l’Organisation dans la prévention des conflits, et que la coordination des efforts au niveau régional peut être nécessaire pour l’élaboration d’une stratégi e globale propre à garantir l’efficacité des activités de maintien de la paix visant à neutraliser les menaces, notamment nouvelles, contre la paix et la sécurité internationales, Soulignant également qu’il est utile de partager les expériences des pays q ui ont connu une situation de conflit ou d’après conflit et des transitions comparables, et qu’il importe d’établir une coopération efficace aux niveaux régional, Sud -Sud et triangulaire, Se félicitant que les organismes régionaux et sous -régionaux contin uent d’apporter leur concours au maintien de la paix et jouent un rôle plus actif à cet égard, conformément à la Charte des Nations Unies et aux résolutions et décisions du Conseil, y compris pour ce qui est de préparer le terrain aux opérations de maintie n de la paix de l’ONU et invitant les organisations régionales et sous - S/RES/2167 (2014) 3/7 14-58432 régionales à promouvoir la cohérence et la coordination de leurs activités à cet égard avec celles des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, ainsi que celles de l’ensemble des organismes des Nations Unies présents sur le terrain, Se félicitant des initiatives de maintien de la paix et de la sécurité internationales déjà prises par les organisations régionales ou sous -régionales, notamment l’Union africa ine, l’Union européenne, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), l’Organisation des États américains (OEA), l’Union des nations de l’Amérique du Sud (UNASUR), la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC), la Communauté et le Marché commun des Caraïbes (CARICOM), l’Organisation du Traité de s écurité collective (OTSC), la Ligue des États arabes, l’Association des nations de l’Asie du Sud -Est (ASEAN) et l’Union du Maghreb arabe (UMA), Se félicitant du partenariat que l’Organisation des Nations Unies a noué avec l’Union africaine dans le domaine du maintien de la paix, notamment de l’appui que l’Organisation apporte aux efforts que fait l’Union africaine pour arrêter des politiques, des directives et des programmes de formation, en particulier dans les domaines de la réforme du secteur de la sécu rité, de la reconstruction après les conflits, de la contribution des femmes à la paix et à la sécurité et de la protection des civils, notamment des enfants, de la prévention de la violence sexuelle et sexiste durant les conflits armés et dans les situati ons d’après conflit et de l’action menée pour y faire face, accueillant avec satisfaction le cadre de coopération entre la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et l’Union africaine, signé le 31 janvier 2014, et demandant qu’il soit appliqué, Rappelant à cet égard qu’il s’est engagé à évaluer périodiquement, en consultation avec les parties concernées, les effectifs, le mandat et la composition des opérations de maintien d e la paix afin d’y apporter les ajustements voulus en fonction des progrès accomplis ou de l’évolution de la situation sur le terrain, notamment des conditions de sécurité, et de décider, selon le cas, d’une reconfiguration, d’une transition ou d’un retrai t, Soulignant que les activités de maintien de la paix des Nations Unies doivent être menées de manière à favoriser la consolidation de la paix au sortir des conflits, à empêcher la reprise de ces conflits et à promouvoir le progrès vers une paix et un développement durables, et considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné, Considérant que l’un des facteurs qui font le plus obstacle à ce que les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, puissent s’acquitter efficacement de leur mandat de maintien de la paix et de la sécurité régionales est la mobilisation durable de ressources prévisibles et souples, Rappelant sa résolution 1809 (2008) , dans laquelle il a accueilli favorablement la proposition du Secrétaire général de créer un groupe conjoint Union africaine - Organisation des Nations Unies chargé d’examiner les options en vue d’appuyer les organisatio ns régionales lorsqu’elles entreprennent des opérations de maintien de la paix au titre d’un mandat du Conseil de sécurité, et se félicitant des mesures prises S/RES/2167 (2014) 14-58432 4/7 par la Présidente de la Commission de l’Union africaine pour mobiliser des ressources dans les É tats membres de l’Union africaine à l’appui des opérations de maintien de la paix, Questions politiques 1. Souligne l’importance des partenariats et de la coopération avec les organisations et arrangements régionaux et sous -régionaux, établis conformé ment au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, pour ce qui est d’appuyer les opérations de maintien de la paix, y compris en ce qui concerne la protection des civils, compte tenu des mandats respectifs des opérations de maintien de la paix et des ac tivités de consolidation de la paix, et de favoriser l’appropriation régionale et nationale, réaffirme que la contribution de plus en plus importante des organisations régionales et sous -régionales peut compléter utilement l’action que mène l’Organisation des Nations Unies en vue de maintenir la paix et la sécurité internationales, et souligne à cet égard que cette contribution doit s’inscrire dans le cadre du Chapitre VIII de la Charte, les organisations régionales et sous -régionales étant notamment tenues , en tout temps, de le tenir pleinement informé des activités entreprises ou envisagées aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales; 2. Se déclare résolu à prendre des mesures efficaces pour resserrer encore les relations entre l’Org anisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales, en particulier l’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies; 3. Engage les organisations régionales et sous -régionales à continuer de partic iper au règlement pacifique des différends, notamment grâce à des initiatives de prévention des conflits, d’instauration de la confiance et de médiation; 4. Se félicite , en les encourageant, des efforts que font l’Union africaine et les organisations sous -régionales pour renforcer leurs capacités de maintien de la paix, entreprendre des opérations de maintien de la paix sur le continent, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, et agir en coordination avec l’Organisation des Nations Un ies, par l’intermédiaire du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, ainsi que des efforts tendant à mettre en place un système d’alerte rapide à l’échelle du continent, des moyens d’intervention tels que la Force africaine en attente et des mo yens de médiation renforcés, notamment dans le cadre du Conseil des Sages; 5. Salue à cet égard les récentes mesures adoptées par la Force africaine pour activer ses moyens en attente et obtenir la contribution nécessaire à cette fin; 6. Insiste sur la nécessité de renforcer le rôle joué par le Siège de l’Organisation des Nations Unies et ceux des organisations régionales pour ce qui est de fournir les orientations et l’appui stratégiques aux structures de commandement et de contrôle, pour veiller à ce q ue les opérations soient efficacement gérées; 7. Se félicite de l’évolution récente de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et l’Union européenne, notamment de la contribution de cette dernière au renforcement des capac ités de l’Union africaine, et invite les organisations régionales et sous -régionales à resserrer et intensifier la S/RES/2167 (2014) 5/7 14-58432 coopération, et notamment les initiatives visant à renforcer leurs capacités respectives dans l’intérêt du maintien de la paix et de la sécur ité internationales; 8. Constate que la collaboration et les consultations avec les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police doivent encore être renforcés, notamment au moyen d’échanges triangulaires entre lui -même, les fournisseurs de contingents et de personnel de police et le Secrétariat, et engage toutes les parties prenantes à participer activement à des consultations ouvertes et plus fréquentes visant à assurer une exécution plus efficace des mandats; 9. Engage la Commission de consolidation de la paix à continuer de travailler en étroite concertation avec les organisations et arrangements régionaux et sous -régionaux, en vue d’arrêter des stratégies plus cohérentes et mieux intégrées en matière de consolidation de la paix et de relèvement au lendemain de conflits; 10. Engage les organisations et arrangements régionaux et sous -régionaux compétents à aider à maîtriser les conséquences que les conflits armés ont pour un grand nombre d’enfants et les invite à continuer d’intégrer la protection des enfants dans leurs activités de sensibilisation, leurs politiques, leurs programmes et la planification des missions, d’élaborer des directives pour la protection des enfants touchés par les conflits armés et à étoffer celles qui existent, ainsi qu’à former leur personnel et à doter leurs missions de maintien de la paix et opérations sur le terrain de spécialistes de la protection des enfants, et leur demande à nouveau de créer des mécanismes de protection des enfants au sein de leurs secrét ariats, notamment de nommer des coordonnateurs des questions de protection des enfants; Questions opérationnelles 11. Réaffirme qu’il entend envisager de prendre de nouvelles dispositions en vue de resserrer et de rendre plus concrète la coopération e ntre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales dans les domaines de l’alerte rapide, de la prévention des conflits, du maintien de la paix et de la consolidation de la paix, et veiller à ce que les efforts de ces e ntités soient cohérents, synergiques et collectivement efficaces et, à cet égard, salue les initiatives de coopération étroite unissant déjà l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et l’Union européenne; 12. Souligne qu’il importe que l’Organi sation des Nations Unies renforce les moyens dont disposent les organisations régionales et sous -régionales pour déployer rapidement des forces de maintien de la paix à l’appui d’opérations de maintien de la paix des Nations Unies ou d’autres opérations au torisées par lui; 13. Prie à cet égard le Secrétaire général d’engager, en étroite coopération avec l’Union africaine, une réflexion sur les enseignements tirés de l’expérience acquise lors du passage des opérations de paix de l’Union africaine aux opérat ions de maintien de la paix des Nations Unies au Mali et en République centrafricaine, ainsi que de formuler des recommandations concrètes qui pourraient être mises en œuvre à l’occasion de futures transitions, au plus tard le 31 décembre 2014; 14. Invite l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales, notamment l’Union africaine, à prendre des mesures concrètes pour renforcer leurs relations et à coopérer plus efficacement sur les questions d’intérêts communs et insiste sur la nécessité de renforcer les procédures de planification conjointe avant déploiement et d’évaluation conjointe des missions appliquées par l’Organisation S/RES/2167 (2014) 14-58432 6/7 des Nations Unies et les organisations régionales afin d’accroître l’efficacité des missions de maintien de la pai x; 15. Souligne que l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine doivent veiller à prendre pleinement en compte les questions liées à la participation des femmes et à la problématique hommes -femmes dans toute entreprise visant à assurer la paix e t la sécurité, notamment en se dotant des moyens nécessaires, et engage les organisations régionales et sous -régionales à affecter à leurs opérations de maintien de la paix et à leurs opérations sur le terrain des spécialistes de la problématique hommes -femmes, selon qu’il conviendra, et à renforcer la présence de femmes à des postes de responsabilité dans le cadre des efforts régionaux et sous - régionaux en matière de maintien de la paix; 16. Invite le Secrétaire général et les organisations et arrangement s régionaux et sous -régionaux à améliorer l’échange d’informations sur leurs capacités respectives et les enseignements tirés de leurs activités de maintien de la paix et de la sécurité internationales et à continuer de recenser les pratiques optimales, en particulier en matière de médiation, de bons offices et de maintien de la paix, et préconise le renforcement de la coopération et de la concertation entre les organisations régionales et sous -régionales à cet égard; 17. Salue les consultations ouvertes m enées par la Division de la police en vue de l’élaboration du Cadre d’orientation stratégique concernant le rôle de la police dans les opérations internationales de maintien de la paix, et engage le Secrétariat et les organisations internationales, régiona les et sous -régionales, à resserrer la coordination de la coopération sur les questions de police, y compris au moyen d’activités de formation et moyennant le partage et l’échange de connaissances et de compétences thématiques et la fourniture d’un appui opérationnel, selon qu’il conviendra; 18. Souhaite que l’Équipe d’appui aux activités de paix de l’Union africaine soit davantage associée aux activités des structures de coordination que sont le Département des opérations de maintien de la paix et le Bure au des Nations Unies auprès de l’Union africaine, le but étant d’offrir les compétences et d’organiser le transfert de connaissances techniques nécessaires au renforcement des capacités de la Division des opérations d’appui à la paix de l’Union africaine, notamment en matière de planification et de gestion des missions, et que du personnel du Département des affaires politiques soit déployé auprès de l’Union africaine pour aider à la mise en route efficace du Conseil des Sages et d’autres programmes de médi ation; 19. Engage le Secrétaire général à jouer un rôle de coordination et d’appui pour aider la Commission de l’Union africaine à établir la liste des capacités requises et à formuler des recommandations sur ce que l’Union africaine pourrait faire pour é toffer ses moyens militaires et ses capacités de police, ainsi que ses moyens techniques, logistiques et administratifs, se félicite des échanges de personnel, notamment entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, et préconise la poursuite de cette pratique, en particulier dans les domaines de la gestion financière et de la logistique, et invite l’Union africaine à définir ses priorités en matière de formation du personnel, en particulier dans les domaines financier, logistique et administr atif; S/RES/2167 (2014) 7/7 14-58432 20. Invite les organisations régionales et sous -régionales à accélérer la mise en place d’un système de forces et moyens en attente pour la prévention des conflits et le maintien de la paix, se félicite à cet égard de l’engagement pris par les dirig eants africains lors du Sommet de Malabo les 26 et 27 juin 2014 et des mesures prises par la Commission de l’Union africaine pour rendre opérationnelle la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC), engage les États membres de l’Union afric aine à apporter des contributions substantielles pour le financement de cette initiative et engage également la Commission de l’Union africaine à harmoniser ce concept avec celui de la Force africaine en attente; Questions financières 21. Réaffirme ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2086 (2013) , 2033 (2012) et 1809 (2008) , et les déclarations de son président au sujet du rapport Prodi, y compris en date du 6 août 2013 ( S/PRST/2013/12 ), du 22 octobre 2010 ( S/PRST/ 2010/21 ) et du 26 octobre 2009 ( S/PRST/2009/2 ); 22. Réaffirme qu’il incombe aux organisations régionales de mobiliser les ressources humaines, financières, logistiques et autres dont elles ont besoin, notamment grâce aux contributions de leurs membres et à l’appui de leurs partenaires et se félicite du précieux soutien financier que ces derniers fournissent à cet égard; 23. Insiste sur la nécessité de rendre plus prévisible, durable et souple le finance ment des organisations régionales qui entreprennent des activités de maintien de la paix au titre d’un mandat du Conseil de sécurité et salue les avantages que présentent les missions de planification conjointes et les visites d’évaluation pour ce qui est de définir les besoins des opérations de paix régionales; 24. Réaffirme qu’il est résolu à confier aux opérations de maintien de la paix des mandats clairs, crédibles et réalistes, et à doter ces opérations de ressources suffisantes; 25. Prie instammen t les États Membres et les organisations internationales compétentes de contribuer à renforcer les capacités des organisations régionales et sous -régionales, en particulier africaines, dans les domaines de la prévention des conflits et de la gestion des cr ises, ainsi que de la stabilisation après les conflits, notamment en fournissant du personnel et une aide technique et financière; 26. Se félicite à cet égard de l’appui fourni par l’Union européenne par l’intermédiaire de la Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique et tout particulièrement de l’appui fourni à la Mission de l’Union africaine en Somalie et à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine; 27. Se félicite également de l’appui considérable apporté par les partenaires bilatéraux de l’Union africaine en vue du déploiement d’opérations sous conduite africaine et les engage à poursuivre ces efforts; 28. Prie le Secrétaire général d’établir, en étroite consultation avec la Commission de l’Union africaine et l’U nion européenne, au plus tard le 31 mars 2015, un rapport d’évaluation assorti de recommandations sur l’évolution de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales en matière de maintien de la paix; 29. Décide de res ter saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2168 (2014)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2168(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2168 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2014 14-58490 (F) *1458490* Résolution 2168 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7229e séance, le 30 juillet 2014 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 9 juillet 2014 ( S/2014/461 ) sur l’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la p aix à Chypre au -delà du 31 juillet 2014, Notant également que le Secrétaire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport sur la question, faisant écho à la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’es t aux Chypriotes eux -mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan de l’Organisation des Nations Unies s’agissant d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Se félicitant de la reprise des négociations et de la Déclaration conjointe adoptée par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs le 11 février 2014, et des visites croisées des principaux négociateurs à Athène s et à Ankara, et exprimant son soutien aux efforts déployés par les dirigeants et les négociateurs pour parvenir à un règlement global dans les meilleurs délais, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties s’engagen t pleinement dans les négociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que le passage à une phase plus active des négociations n’a pas encore produit un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunauta ire et bizonale et sur l’égalité politique, comme y appellent ses résolutions pertinentes, engageant les parties à reprendre de manière interdépendante les négociations de fond sur les questions essentielles non réglées et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen des mesures de confiance militaires et les discussions à ce sujet, et demandant que davantage soit fait pour mettre en œuvre l’ensemble des mesures de confiance restantes ainsi que pour parveni r à un accord au sujet de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, S/RES/2168 (2014) 14-58490 2/4 Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et encourageant l’ouverture, d’un commun a ccord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment sur le plan économique, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs d irigeants à contribuer à faire prévaloir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum éventuel, les avantages d’un règlement en expliquant qu’il impo rte de faire preuve à cette fin de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Soulignant l’importance du rôle d’accompagnement que jouent la communauté internationale et, en particulier, les parties intéressées en prenant des mesures concrètes en vu e d’encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à saisir véritablement l’occasion qui s’offre actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que l’état de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeure stable et priant instamment toutes les parties d’éviter toute action susceptible d’accroître les tensions, y compris les violations du statu quo militaire, de remettre en question les progrès réalisés ou de porter atteinte à la bonne volonté sur l’île, Rappelant la fe rme conviction du Secrétaire général que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide -mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines en core existants dans la zone tampon, et estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que continuent de poser les mines à Chypre, ainsi que les récentes propositions et discussions portant sur le déminage, et plaidant pour un accor d rapide concernant la facilitation de la reprise des opérations de déminage des champs de mines restants, Se félicitant de l’importance des activités du Comité des personnes disparues, soulignant qu’il doit intensifier ses travaux, préconisant vivement l’ouverture d’un accès rapide à toutes les zones pour lui permettre d’accomplir ses tâches, et convaincu que cela favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les groupes de femmes, est essentielle pour le processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle capital dans les processus de paix, se félicitant des efforts réalisés, notamment par tous les o rganismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les activités bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation é conomique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Se félicitant de l’intention du Secrétaire gé néral de suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité et l’efficience, notamment les activités de la Force, au besoin, et notant qu’il importe, en prévision S/RES/2168 (2014) 3/4 14-58490 du règlement, de préparer des plans d’action, si n écessaire assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements à apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Se félicitant aussi des efforts que déploie Lisa Buttenheim, en sa qualité de Représentante spéciale du Secrétaire général et de Conseillère spéciale par intérim, remerciant le commandant sortant de la Force, le général de division Chao Liu, saluant la no uvelle commandante de la Force, la générale de division Kristin Lundi, remerciant Alexander Downer des efforts qu’il a faits au cours des six dernières années en qualité de Conseiller spécial, et invitant le Secrétaire général à nommer un Conseiller spécia l à brève échéance, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires au financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations versent de nouvelles contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de mainti en de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et de la lutte contre ces maladies, 1. Prend acte des progrès accomplis à ce jour dans les négociations véritables, mais relève qu’ils demeurent insuffisants et n’ont pas encore débouché sur un règlement global et durable, et exhorte les parties à poursuivre les discussions pour réaliser des progrès décisifs concernant les questions essentielles; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général ( S/2014/461 ); 3. Rappelle sa résolution 2026 (2011) et demande aux deux dirigeants : a) De s’employer davantage à fa ire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général des négociations, notamment en insistant dans les discours publics sur les convergences et la voie à suivre, et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il conviendra; 4. Demande instamment l’applic ation de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d’un commun accord et mises en œuvre, y compris des mesures de confiance militaires et l’ouverture de nouveaux points de passage, susceptibles de crée r un climat propice à un règlement; 5. Se félicite de tous les efforts consentis pour donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues et engage toutes les parties à assurer rapidement une liberté d’accès totale à to utes les zones au Comité, lequel doit intensifier ses travaux; S/RES/2168 (2014) 14-58490 4/4 6. Réaffirme toutes ses résolutions pertinentes sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions u ltérieures; 7. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2015; 8. Demande aux deux parties de continuer à tenir, d’urgence et dans le respect du mand at de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide -mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriot e turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter la destruction des mines qui s’y trouvent encore, e t prie instamment les deux parties d’étendre les opérations de déminage au -delà de la zone tampon; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris sur la question des plans d’action à élaborer en prévision du règlement, au plus tard le 10 janvier 2015, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts déployés par la Force pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général concernant l’exp loitation et les atteintes sexuelles et veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment de sensibiliser les contingents avant leur déploiement, ainsi que de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2169 (2014)
IntituléLa situation entre l’Iraq
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2169(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2169 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juillet 2014 14-58495 (F) *1458495* Résolution 2169 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7230e séance, le 30 juillet 2014 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009 ), 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) et 2110 (2013) , et la résolution 2107 (2013) sur la situation entre l’Iraq et le Koweït, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance que revêtent la stabilité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Exprimant sa profonde préoccupation devant l’état actuel de la sécurité en Iraq à la suite de l’offensive de grande envergur e lancée par des groupes terroristes, et tout particulièrement l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), et des factions armées qui lui sont associées, qui a entraîné une intensification marquée des attaques, de grandes pertes en vies humaines, y compri s des enfants, le déplacement de plus d’un million de civils iraquiens et des menaces contre tous les groupes religieux et ethniques, condamnant les attaques commises par ces groupes terroristes et les factions armées qui leur sont associées, et tout parti culièrement celles menées par l’EIIL contre le peuple iraquien dans la province d’Anbar en janvier 2014 et dans la ville de Mossoul et d’autres secteurs en juin 2014, dans une tentative de déstabiliser le pays et la région, et redisant son attachement à la sécurité et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Notant que l’avancée de l’EIIL représente une grave menace pour l’intégrité territoriale de l’Iraq et son avenir, soulignant que la seule façon de la neutraliser est pour tous les Iraquiens d’œuvrer ensem ble pour répondre aux besoins sur les plans politique et de la sécurité, et q ue le seul moyen pour la direction politique iraquienne de mettre fin à l’instabilité à long terme sera de prendre des décisions qui unifieront le pays, et insistant sur le fait q ue la communauté internationale doit soutenir l’Iraq à cet égard, Demandant à toutes les formations politiques de surmonter les divisions et d’œuvrer de concert sans attendre dans le cadre d’un processus politique sans exclusive visant à renforcer l’unité nationale, la souveraineté et l’indépendance de S/RES/2169 (2014) 14-58495 2/4 l’Iraq, et aux dirigeants iraquiens de s’employer, dans les meilleurs délais, à former un gouvernement qui incarne la volonté et la souveraineté de tous les groupes de la population iraquienne et qui est sus ceptible de contribuer à la recherche d’une solution viable et durable aux problèmes actuels du pays, et se déclarant de nouveau convaincu que, grâce à ses institutions démocratiques, en coopération avec la société iraquienne, l’Iraq peut s’attaquer aux dé fis auxquels est confronté le pays dans l’intérêt de tous les Iraquiens, Soulignant que tous les groupes de la population iraquienne doivent participer au processus politique, à un dialogue politique ouvert à tous et à la vie économique et sociale en Iraq , s’abstenir de faire des déclarations et de commettre des actes qui pourraient aggraver les tensions, trouver une solution globale à la question d’une répartition équitable des ressources, veiller à la stabilité, mettre au point une solution juste et équi table pour régler la question des frontières intérieures contestées du pays, et œuvrer à l’unité nationale, et soulignant qu’il importe d’instaurer un processus politique ouvert à tous qui soit dirigé par les Iraquiens, afin de renforcer le dialogue entre tous ceux qui veulent renoncer à la violence, n’ont aucun lien avec des organisations terroristes internationales, y compris l’EIIL, et respectent la Constitution, Adressant à nouveau ses éloges à la Haute Commission électorale indépendante iraquienne, au x forces de sécurité iraquiennes, ainsi qu’au peuple iraquien, aux candidats et aux coalitions, pour le bon déroulement des élections législatives en dépit des problèmes de sécurité auxquels l’Iraq fait face, Encourageant le Gouvernement iraquien à contin uer d’affermir la démocratie et l’état de droit, de renforcer la sécurité et l’ordre public, de combattre le ter rorisme et la violence sectaire et de lutter contre l’incitation à la haine motivée par l’extrémisme et à l’intolérance dans tout le pays, et réaffirmant son appui au p euple et au Gouvernement iraquiens, qui s’emploient à construire une nation sûre, stable, fédérale, unie et démocratique, fondée sur l’état de droit et le respect des droits de l’homme, Soulignant qu’il faut poursuivre les efforts pour promouvoir la coopération internationale et régionale en vue de soutenir l’Iraq et d’empêcher les groupes terroristes, y compris ceux qui sont inscrits sur la Liste relative aux sanctions établie par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) , et en particulier l’EIIL, d’utiliser son territoire et celui des États voisins pour mener des actes de vi olence et d’autres actes illicites en vue de déstabiliser l’Iraq et la région, se déclarant à nouveau prêt à sanctionner d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui soutiennent l’EIIL , se disant également gravement préoccupé par les rapports d’ après lesquels des groupes terroristes inscrits par le Comité sur la Liste auraient accédé à des champs pétroliers et à des oléoducs en Iraq et s’en seraient emparés, condamnant fermement toute participation au commerce direct ou indirect de pétrole iraqui en aux côtés de ces groupes terroristes, et soulignant que cette participation équivaut à soutenir financièrement ces terroristes et expose ses auteurs au risque de se faire inscrire par le Comité sur sa Liste relative aux sanctions, Réaffirmant qu’il imp orte que l’Organisation des Nations Unies, et en particulier la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), apporte conseils, soutien et aide au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquiens pour renforcer les institutio ns démocratiques, favoriser un dialogue S/RES/2169 (2014) 3/4 14-58495 politique ouvert à tous et la réconciliation nationale dans le respect de la Constitution, faciliter la concertation régionale, élaborer des processus acceptables pour le Gouvernement iraquien aux fins du règlement d e la question des frontières intérieures contestées, venir en aide aux jeunes et aux groupes vulnérables, y compris les réfugiés et les déplacés, encourager la protection des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, des enfants et des jeunes , et des grou pes vulnérables et promouvoir la réforme du droit et du système judiciaire, et soulignant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et tout particulièrement la MANUI, donne la priorité aux conseils, au soutien et à l’aide à apporter au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquiens dans la poursuite de ces objectifs, Engageant instamment le Gouvernement iraquien à continuer de promouvoir et de protéger les droits de l’homme ainsi qu’à envisager de prendre des mesures supplémen taires pour prêter son appui à la Haute Commission indépendante des droits de l’homme dans l’exercice de son mandat, Saluant les efforts que déploie le Gouvernement iraquien pour promouvoir et protéger les droits fondamentaux des femmes et réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la p aix et la sécurité, rappelant qu’il faut assurer la participation pleine, effective et équitable des femmes; exhortant toutes les parties à protéger la population civile, et en particulier les femmes et les enfants, notamment au vu de la violence récente ; exprimant sa vive préoccupation devant le recrutement et l’utilisation d’enfants par l’EIIL et d’autres groupes armés, en violation du droit international; réaffirmant le rôle clef que les femmes peuvent jouer dans la reconstitution du tissu social et soulignant qu’elles doivent participer pleinement à la vie politique, notamment au processus de paix et aux prises de décisions politiques et à l’élaboration de stratégies nationales pour que leurs points de vue soient pris en compte, et attendant avec intérêt l’application dans son intégralité du plan d’action national iraquien relatif à sa résolution 1325 (2000) , Se déclarant gravement préoccupé par le fait que plus d’un million de personnes cherchent re fuge dans d’autres régions de l’Iraq, exprimant de nouveau sa gratitude aux communautés d’accueil, soulignant qu’il importe de remédier aux problèmes humanitaires que connaît le peuple iraquien, insistant sur la nécessité de continuer à planifier et à mett re en œuvre une action coordonnée et de fournir des ressources suffisantes pour y faire face, invitant les États Membres à prêter appui aux interventions humanitaires des Nations Unies en Iraq, en collaboration avec le Gouvernement iraquien, pour venir en aide à toutes les personnes touchées par le conflit en cours, et se félicitant des efforts déployés par les États Membres qui ont contribué à l’action humanitaire, Insistant sur la souveraineté du Gouvernement iraquien, réaffirmant que toutes les parties devraient continuer à prendre toutes les mesures possibles et à mettre en œuvre les moyens voulus pour assurer la protection des civils touchés, notamment les enfants, les femmes et les membres de minorités religieuses et ethniques, et qu’elles devraient c réer des conditions propices au retour librement consenti, durable, sûr et digne des réfugiés et des déplacés, ou à l’intégration locale des déplacés, accueillant avec satisfaction les engagements pris par le Gouvernement iraquien pour venir en aide aux dé placés, aux réfugiés et aux rapatriés, et incitant celui -ci à poursuivre les efforts engagés dans ce sens, notant le rôle important que le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés joue, conformément à son S/RES/2169 (2014) 14-58495 4/4 mandat, en continuant de prodiguer con seils et appui en la matière au Gouvernement iraquien, en coordination avec la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, et invitant le Gouvernement iraquien à continuer de collaborer avec la Mission et les organisations humanitaires pour faire e n sorte que l’aide humanitaire parvienne aux personnes qui en ont besoin, Engageant instamment toutes les parties intéressées à respecter pleinement le droit international humanitaire, notamment les Conventions de Genève et le Règlement de La Haye, selon le cas, et à permettre au personnel humanitaire d’atteindre en toute liberté tous ceux qui ont besoin d’aide, à lui accorder, autant que possible, toutes les facilités nécessaires à ses opérations, et à favoriser la protection, la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, et à respecter et à protéger le personnel médical et les transports médicaux et les installations de santé, Considérant qu’aujourd’hui la situation en Iraq est sensiblement différente de ce qu’elle était au moment de l’adoption de la résolution 661 (1990) , et considérant en outre qu’il importe que ce pays retrouve la stature internati onale qui était la sienne avant l’adoption de ladite résolution, Exprimant sa profonde reconnaissance à tout le personnel des Nations Unies en Iraq pour l’action courageuse qu’il mène sans relâche, et saluant l’autorité et les bons offices dont le Représe ntant spécial pour l’Iraq, Nickolay Mladenov, a fait preuve, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 31 juillet 2015; 2. Décide également que, comme le Gouvernement iraquien l’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères ( S/2014/523 , annexe), le Représentant spécial du Secrétaire général et la MANUI continueront d’exerce r le mandat énoncé dans la résolution 2110 (2013) , et rappelle les dispositions de la résolution 2107 (2013) ; 3. Considère qu’il est indispensabl e que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la MANUI puisse mener son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à appuyer la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique; 4. Sait gré aux États Membres de fournir à la MANUI les moyens et le soutien dont elle a besoin sur les plans financier et logistique et dans le domaine de la sécurité pour s’acquitter de son mandat, et p rie les États Membres de continuer à lui assurer des ressources et un appui suffisants; 5. Entend réexaminer le mandat de la MANUI dans un délai de douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de l ui rendre compte tous les trois mois des progrès accomplis par la MANUI dans l’accomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2170 (2014)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2170(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2170 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 15 août 2014 14-59326 (F) *1459326* Résolution 2170 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7242e séance, le 15 août 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1267 (1999) , 1373 (2001) , 1618 (2005) , 1624 (2005) , 2083 (2012) , 2129 (2013) , 2133 (2014) , 2161 (2014) , et les déclarations de son président sur la question, Réaffirman t l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la République d’Iraq et de la République arabe syrienne, et réaffirmant en outre les buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que le terrorisme, sou s toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus sérieuses contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le m oment et les auteurs, Se déclarant extrêmement préoccupé par le fait qu’une partie du territoire de l’Iraq et de la Syrie est sous le contrôle de l’État islamique d’Iraq et du Levant et du Front el -Nosra et que leur présence, leur idéologie extrémiste vio lente et leurs agissements sont préjudiciables à la stabilité de l’Iraq, de la Syrie et de la région et ont notamment des conséquences humanitaires dévastatrices pour les populations civiles qui ont conduit au déplacement de millions de personnes, et par l e fait que les violences perpétrées alimentent le fanatisme et les tensions qu’il suscite, Condamnant à nouveau l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida pour les multiples actes de terrorisme qu’ils ne cessent de perpétrer dans le but de provoquer la mort de civils et d’autres victimes, la destruction de biens et de sites culturels et religieux, et de porter gravement atteinte à la stabilité, et rappelant que les dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) relatives au gel des avoirs, à l’interdiction de voyager et à l’embargo sur les armes s’appliquent à l’État islamique d’Iraq et du Levant, a u Front el -Nosra et à tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, Réaffirmant que le terrorisme, y compris les actes de l’État islamique d’Iraq et du Levant, ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationa lité ou civilisation, S/RES/2170 (2014) 14-59326 2/8 Insistant sur le fait que le terrorisme ne peut être vaincu qu’à la faveur d’une démarche suivie et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes internationaux et régionaux, p our contrer, affaiblir, isoler et neutraliser la menace terroriste, Réaffirmant que les États Membres doivent veiller à ce que les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme, y compris en application de la présente résolution, soient conform es aux obligations à eux faites par le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit international humanitaire, soulignant que les mesures antiterroristes efficaces et le respect des dro its de l’homme, des libertés fondamentales et de l’état de droit sont complémentaires et se renforcent mutuellement, et sont indispensables au succès de la lutte contre le terrorisme, et notant qu’il importe de respecter l’état de droit pour prévenir et co mbattre efficacement le terrorisme, Réaffirmant que ceux qui ont commis de graves violations du droit international humanitaire ou les auteurs de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits en Iraq et en Syrie, ou en sont responsables de quelque manière, notamment ceux qui ont persécuté des personnes en raison de leur religion ou de leur conviction, ou pour des motifs politiques, doivent répondre de leurs actes, Profondément préoccupé par le financement de l’État islamique d’Iraq et du Levant, du Front al -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et les ressources financières et autres qu’ils obtiennent, et soulignant que ces ressources financeront leurs futures activités terroristes, Cond amnant fermement les enlèvements et les prises d’otages commis par l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, quels qu’en soient les motifs, y compris lever des fonds ou obtenir des concessions politiques, se déclarant déterminé à prévenir ces actes et à faire en sorte que les otages soient libérés en toute sécurité sans que soient versées des rançons ni accordées de concessions politiques, demandant à tous les É tats Membres d’empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques, et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs, et réaffirmant que tous les États Membres doivent œuvrer en étroite coopération face aux enlèvements ou aux prises d’otages commis par des groupes terroristes, Se déclarant préoccupé par l’afflux de combattants terroristes étrangers qui rejoignent les rangs de l’État islamique d’Iraq et du Levant et du Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et par l’ampleur de ce phénomène, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l’ information et des communications, en particulier Internet, pour leurs activités de recrutement et d’incitation à commettre des actes de terrorisme, ainsi que pour le financement, la planification et la préparation de leurs activités, et soulignant que les États Membres doivent coopérer pour empêcher les terroristes d’exploiter la technologie, les moyens de communication et d’autres ressources en vue d’inciter à l’appui au terrorisme, tout en agissant dans le respect des droits de l’homme et libertés fondam entales et des autres obligations que leur impose le droit international, S/RES/2170 (2014) 3/8 14-59326 Condamnant avec la plus grande fermeté l’incitation à commettre des actes de terrorisme et réprouvant toute tentative pour justifier ces actes ou en faire l’apologie, qui serait de nature à inciter à en commettre de nouveaux, Soulignant qu’il incombe en tout premier lieu aux États Membres de protéger la population civile se trouvant sur leur territoire comme ils y sont tenus par le droit international, Exhortant toutes les parties à protéger la population civile, en particulier les femmes et les enfants qui subissent les activités violentes de l’État islamique d’Iraq et du Levant, du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, de toute forme de violence sexuelle, notamment, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et soulignant à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette lutte, Prenant note avec préoccupation de la menace persistante que représentent pour la paix et la sécurité internationales l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida, et réaffirmant sa détermination à faire front à cette menace sous tous ses aspects, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Déplore et condamne dans les termes les plus forts les actes de terro risme commis par l’État islamique d’Iraq et du Levant et son idéologie extrémiste violente, les atteintes flagrantes, systématiques et généralisées qu’ils continuent de porter aux droits de l’homme et leurs violations du droit international humanitaire; 2. Condamne fermement le meurtre aveugle de civils et la pratique consistant à les prendre délibérément pour cible, les nombreuses atrocités, les exécutions massives et extrajudiciaires, notamment de soldats, la persécution de personnes et de groupes entier s en raison de leur religion ou de leur conviction, l’enlèvement de civils, le déplacement forcé des membres de groupes minoritaires, le meurtre et les mutilations d’enfants, l’enrôlement et l’emploi d’enfants, le viol et d’autres formes de violence sexuel le, les détentions arbitraires, les attaques contre des écoles et des hôpitaux, la destruction de sites culturels et religieux et l’entrave à l’exercice des droits économiques, sociaux et culturels, notamment le droit à l’éducation, en particulier dans les provinces syriennes de Raqqa, Deir Zour, Alep et Edleb, et dans le nord de l’Iraq, en particulier dans les provinces de Tamim, Salaheddine et Ninive; 3. Rappelle que les attaques généralisées ou systématiques dirigées contre des populations civiles en ra ison de leur origine ethnique, de leur appartenance politique, de leur religion ou de leur conviction peuvent constituer un crime contre l’humanité, souligne qu’il faut veiller à ce que l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les au tres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida répondent des atteintes aux droits de l’homme et des violations du droit international humanitaire, demande instamment à toutes les parties d’empêcher ces violations et atteintes ; S/RES/2170 (2014) 14-59326 4/8 4. Exig e que l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida mettent fin à tous les actes de violence et de terrorisme et qu’ils désarment et se dissolvent immédiatement; 5. Prie instamment tous les États de coopérer, ainsi que la résolution 1373 (2001) leur en fait obligation, aux efforts faits pour trouver et traduire en justice les individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, y compris l’État islamique d’Iraq et du Levant et le Front el -Nosra, qui perpètrent, organisent et commanditent des actes terroristes et, à cet égard, souligne l’importance de la coopération régionale; 6. Demande à nouveau à tous les États de prendre toutes les mesures nécessaires et appropriées, conformément à leurs obligations de droit international, pour lutter contre l’incitation aux actes terroristes motivés par l’extrémisme et l’intolérance commis par des personnes ou ent ités associées à l’État islamique d’Iraq et du Levant, au Front el -Nosra et à Al -Qaida et pour empêcher que des établissements d’enseignement ou des institutions culturelles et religieuses ne soient phagocytés par des terroristes ou leurs partisans; Com battants terroristes étrangers 7. Condamne le recrutement, par l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida, de combattants terroristes étrangers dont la présenc e exacerbe le conflit et concourt à la radicalisation violente, exige que tous les terroristes étrangers associés à l’État islamique d’Iraq et du Levant et à d’autres groupes terroristes se retirent immédiatement, et se déclare prêt à envisager d’inscrire sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida (« la Liste ») ceux qui recrutent pour le compte de l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, ou qui partic ipent à leurs activités, y compris en finançant ou en facilitant les voyages de combattants terroristes étrangers; 8. Demande à tous les États Membres de prendre des mesures nationales pour endiguer le flux de combattants terroristes étrangers qui rejoign ent les rangs de l’État islamique d’Iraq et du Levant, du Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et pour traduire en justice, conformément au droit international applicable, ceux qui se battent dan s ces rangs, rappelle que les États Membres ont l’obligation d’empêcher les mouvements de terroristes ou de groupes terroristes, conformément au droit international applicable, notamment en procédant à des contrôles efficaces aux frontières et, dans ce contexte, d’échanger rapidement des informations et de resserrer la coopération entre autorités compétentes afin d’empêcher les mouvements de terroristes et de groupes terroristes à destination ou en provenance de leur territoire, la fourniture d’armes aux te rroristes et les activités de financement en faveur de terroristes; 9. Engage tous les États Membres à entrer en relation avec les personnes vivant sur leur territoire qui pourraient être recrutées ou basculer dans la radicalisation violente afin de les d issuader de partir en Syrie et en Iraq pour prêter leur concours à l’État islamique d’Iraq et du Levant, au Front el -Nosra et à tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida ou pour combattre à leurs côtés; S/RES/2170 (2014) 5/8 14-59326 10. Réaffirme sa décision selon laquelle tous les États doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à l’État islamique d’Iraq et du Levant, au Front el -Nosra et à tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida depuis leur territoire ou par leurs nationaux établis hors de leur territoire, ou encore au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et le matériel militaires, l’équipement paramilitaire et les pièces de rechange des armes et matériels susmentionnés, ainsi que la fourniture de conseils techniques, d’assistance ou de formation en matière d’arts militaires, et réaffirme également la demande qu’il a faite aux États de trouver des moyens de développer et d’accélérer l’échange de données opérationnelles concernant le trafic d’armes et de coordonner davantage l’action menée aux niveaux national, sous - régional, régional et international; Financ ement du terrorisme 11. Réaffirme sa résolution 1373 (2001) , dans laquelle il a décidé en particulier que tous les États doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et s’abste nir d’apporter quelque forme d’appui actif ou passif que ce soit aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorisme, notamment en réprimant le recrutement de membres de groupes terroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes; 12. Rappelle sa décision, figurant dans sa résolution 2161 (2014) , selon laquelle tous les États doivent veiller à ce qu’aucuns fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques n e soient mis directement ou indirectement, par leurs nationaux ou par des personnes se trouvant sur leur territoire, à la disposition de l’État islamique d’Iraq et du Levant, du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entité s associés à Al -Qaida, et réaffirme sa décision figurant dans sa résolution 1373 (2001) , selon laquelle tous les États doivent interdire à leurs nationaux ou à toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou services financiers ou autres services connexes à la disposition, directement ou indirectement, de personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes de terrorisme, les facilitent ou y participent, d’entités appartenant à ces personnes ou contrôlées, directement ou indirectement, par elles et de personnes et entités agissant au nom ou sur instruction de ces personnes; 13. Constate avec préoccupation que les gisement s de pétrole et infrastructures connexes contrôlés par l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el-Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al - Qaida génèrent des recettes qui permettent à ceux -ci de financer des recrutements et de renforcer leurs capacités opérationnelles en vue d’organiser et de perpétrer des attaques terroristes; 14. Condamne tout échange commercial direct ou indirect avec l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autr es individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et réaffirme que ce type de transaction pourrait être considéré comme un appui financier à des entités désignées par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) (« le Comité ») et pourrait conduire celui -ci à inscrire de nouveaux noms sur la Liste; S/RES/2170 (2014) 14-59326 6/8 15. Souligne qu’il importe que tous les États Membres respectent l’obligation qui leur est faite de veiller à ce que ni leurs nationaux ni les personnes se trouvant sur leur territoire ne fassent de dons à des personnes ou entités désignées par le Comité ou à quiconque agit pour le compte ou su r les ordres d’entités désignées; 16. Se déclare préoccupé par le fait que les véhicules, aériens ou autres, qui quittent le territoire contrôlé par l’État islamique d’Iraq et du Levant pourraient servir à transporter de l’or ou d’autres ressources économ iques et objets de valeur destinés à être vendus sur les marchés internationaux ou encore à s’arranger pour violer le gel des avoirs; 17. Confirme que les prescriptions de l’alinéa a) du paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) visent également le paiement de rançons à des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste, quelles qu’en soient les modalités de versement et la provenance; Sanctions 18. Fait observer que l’État islam ique d’Iraq et du Levant est un groupe dissident d’Al -Qaida, rappelle que l’État islamique d’Iraq et du Levant et le Front el-Nosra figurent sur la Liste et, à cet égard, se déclare disposé à y inscrire les individus, groupes, entreprises ou entités qui ap portent leur appui à l’un ou à l’autre, y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’État islamique d’Iraq et du Levant et du Front el - Nosra et de tous les autres individus, groupes, entre prises et entités associés à Al - Qaida grâce aux technologies de l’information et des communications, qu’il s’agisse d’Internet, des médias sociaux ou de tout autre moyen; 19. Décide que les individus visés à l’annexe I de la présente résolution sont soum is aux mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) et inscrits sur la Liste; 20. Charge le Comité de publier sur son site Web les résumés des motifs ayant présidé à l’inscription sur la Liste des personnes visées à l’annexe I de la présente résolution adoptée par le Conseil et confirme que les dispositions de la résolution 2161 (2014) et les résolutions ultérieures sur la question sont applicables à tous ceux dont les noms figurent à l’annexe I tant qu’ils restent inscrits sur la Liste; 21. Engage les États Membres à soumettre au Comité des demandes d’inscription sur la Liste concernant des individus et entités qui appuient l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida et engage le Comité à envisager d’urgence l’ajout de nouveaux individus et entités qui appuient l’État islamique d’Iraq et d u Levant et le Front el -Nosra; Rapports 22. Charge l’Équipe de surveillance de présenter au Comité, dans un délai de 90 jours, un rapport sur la menace que représentent, pour la région notamment, l’État islamique d’Iraq et du Levant et le Front el -Nosra, et sur la provenance de leurs armes, leurs sources de financement, leur recrutement et leurs effectifs, et de formuler des recommandations sur les mesures supplémentaires à prendre pour S/RES/2170 (2014) 7/8 14-59326 écarter cette menace et demande qu’après l’examen du rapport par l e Comité, le Président dudit Comité l’informe de ses principales conclusions; 23. Prie la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq d’aider, dans le cadre de son mandat, dans la limite de ses moyens et dans les zones où elle opère, le Comité et l ’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée en application de la résolution 1526 (2004) , notamment en leur communiquant des informations sur l’application des mesures visées au pa ragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) ; 24. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2170 (2014) 14-59326 8/8 Annexe 1. Abdelrahman Mouhamad Zafir al Dabidi al Jahani Abdelrahman Mouhamad Zafir al Dabidi al Jahani est a ssocié au réseau Al -Qaida ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident parce qu’il « participe au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec » Jabhet al -Nusra, un alias du Front el - Nosra pour le peuple du Levant (QE.A.137.14) ou « sous son nom, pour son compte ou le soutenir », et « recrute pour son compte ». 2. Hajjaj Bin Fahd Al Ajmi Hajjaj bin Fahd al Ajmi est associé au réseau Al -Qaida ou toute cellule , filiale ou émanation ou tout groupe dissident parce qu’il « participe au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec » le Front el -Nosra pour le peuple du Levant (QE.A.137 .14) ou « sous son nom, pour son compte ou le soutenir ». 3. Abou Mohamed al Adnani Abou Mohamed al Adnani est associé au réseau Al -Qaida ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident parce qu’il « participe au financement, à l’organisati on, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec » l’État islamique en Iraq et au Levant (EIIL), un alias d’Al -Qaida en Iraq (QE.J.115.04), ou « sous son nom, pour son compte ou le soutenir ». 4. Said Arif Said Arif est associé au réseau Al -Qaida ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident parce qu’il « participe au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec » Jabhet al -Nusra, un alias du Front el -Nosra pour le peuple du Levant (QE.A.137.14) ou « sous son nom, pour son compte ou le soutenir, et « recrute pour son compte ». 5. Abdul Mohsen Abdallah Ibrahim al Charekh Abdul Mohsen Abdallah Ibrahim al Charekh Ajmi est associé au réseau Al -Qaida ou toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident parce qu’il « participe au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec » Jabhet al -Nusra, un alias du Front el - Nosra pour le peuple du Levant (QE.A.137.14) ou « sous son nom, pour son compte ou le soutenir ». 6. Hamid Hamad Hamid al -Ali Hamid Hamad Hamid al -Ali est associé au réseau Al -Qaida ou toute cellule, filiale ou émana tion ou tout groupe dissident parce qu’il « participe au financement, à l’organisation, à la facilitation, à la préparation ou à l’exécution d’actes ou d’activités en association avec » l’État islamique en Iraq et au Levant (EIIL), un alias d’Al -Qaida en I raq (QE.J.115.04), et Jabhet al -Nusra, un alias du Front el - Nosra pour le peuple du Levant (QE.A.137.14) ou « sous leur nom, pour leur compte ou les soutenir ».
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2171 (2014)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales - prévention des conflits
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2171(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2171 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 21 août 2014 14-59579 (F) *1459579* Résolution 2171 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7247e séance, le 21 août 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la prévention des conflits armés, la dip lomatie préventive, la médiation et le règlement pacifique des différends, en particulier les résolutions 1366 (2001) et 1625 (2005) , et les décla rations en date des 22 février 1995 ( S/PRST/1995/9 ), 30 novembre 1999 ( S/PRST/1999/34 ), 20 juillet 2000 ( S/PRST/2000/25 ), 13 mai 2003 ( S/PRST/2003/5 ), 20 septembre 2005 ( S/PRST/2005/42 ), 21 avril 2009 (S/PRST/2009/8 ), 22 septembre 2011 ( S/PRST/2011/18 ) et 15 avril 2013 (S/PRST/2013/4 ), Rappelant également la volonté des peuples des Nations Unies à préserver les générations futures du fléau de la guerre et à proclamer à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l’homme, Rappelant en outre l’ensemble des buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que c’est à lu i qu’incombe la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, et agissant conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant également qu’il reste déterminé à œuvrer à la prévention des conflits armés dans toutes les régions du monde, Se disant déterminé à renforcer l’efficacité de l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est de mettre fin aux conflits armés et d’en prévenir l’éclatement, l’escalade, la propagation et la reprise, Rapp elant que la prévention des conflits demeure une responsabilité première des États, qui ont également pour responsabilité principale de protéger les civils et de respecter et garantir les droits de l’homme de toutes les personnes qui se trouvent sur leur t erritoire et relèvent de leur juridiction, comme le prescrit le droit international applicable, et réaffirmant la responsabilité de chaque État de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l ’humanité, S/RES/2171 (2014) 14-59579 2/6 Sachant le rôle que la société civile peut jouer dans la prévention des conflits, Réaffirmant la nécessité d’adopter une démarche globale en matière de prévention des conflits et d’instauration d’une paix durable, qui comprenne des mesures op érationnelles et structurelles de prévention des conflits armés et s’attaque aux causes profondes de ceux -ci, notamment par le renforcement de l’état de droit aux niveaux international et national et la promotion d’une croissance économique durable, de la lutte contre la pauvreté, du développement social, du développement durable, de la réconciliation nationale, de la bonne gouvernance, de la démocratie, de l’égalité des sexes et du respect et de la protection des droits de l’homme, Appelant l’attention su r l’importance de détecter et d’examiner au plus tôt les situations qui risquent de dégénérer en conflit armé et soulignant que l’Organisation des Nations Unies, lui y compris, devrait se fier aux indices annonciateurs de conflit potentiel et intervenir ra pidement et efficacement pour prévenir, maîtriser ou mettre fin aux conflits, conformément à la Charte des Nations Unies, Insistant sur le fait que prévenir le déclenchement, la poursuite, l’escalade et la reprise des conflits est un impératif moral, poli tique et humanitaire absolu qui présente en outre des avantages économiques, Profondément préoccupé par le coût humain élevé des conflits et les souffrances qu e ceux -ci engendrent, ainsi que par le coût matériel et économique supporté par les pays directe ment touchés et , à plus vaste échelle , par les régions et la communauté internationale, notamment dans le cadre de la reconstruction sans exclusive des États et des sociétés au lendemain d’un conflit armé, et conscient que la paix, la sécurité et le dévelo ppement se renforcent mutuellement, y compris dans le contexte de la prévention des conflits armés, Affirmant que toute stratégie globale de prévention des conflits devrait notamment comprendre des mesures d’alerte rapide, de diplomatie préventive, de médiation, de déploiement préventif et de maintien de la paix, des mesures concrètes de désarmement et d’autres mesures de lutte contre la prolifération et le trafic illicite des armes, des mesures visant à amener les auteurs de violations à répondre de leurs actes et des mesures sans exclusive de consolidation de la paix au lendemain des conflits, et reconnaissant que ces éléments sont interdépendants, complémentaires et non séquentiels , Soulignant que la consolidation de la paix et la Commission de consolid ation de la paix jouent un rôle capital pour ce qui est d’ aider les pays sortant d’un conflit, en particulier en mobilisant un appui international durable visant à leur permettre de se doter de capacités essentielles, Insistant sur le rôle essentiel que l e Secrétaire général joue en matière de prévention des conflits armés, notamment par son action d’alerte rapide, Insistant également sur l’importance des efforts déployés par le Secrétaire général pour renforcer son rôle au regard de l’Article 99 de la C harte des Nations Unies, Prenant note du rapport du Secrétaire général intitulé « Les fruits de la diplomatie préventive » (S/2011/552 ) et des recommandations qui y sont formulées sur les mesures à prendre pour maximiser les chances de succès des efforts de diplomatie préventive de l’Organisation des Nations Unies, S/RES/2171 (2014) 3/6 14-59579 Notant que le terrorisme joue un rôle majeur dans un nombre croissant de conflits et que la lutte contre l’incitation à commettre des actes terr oristes motivés par l’extrémisme et l’intolérance et contre les conditions qui favorisent la propagation du terrorisme peut compléter les efforts de prévention des conflits, Soulignant l’importance qu’il y a à tenir les auteurs d’infractions responsables de leurs actes si l’on veut prévenir les conflits futurs, empêcher de nouvelles violations graves du droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme, et permettre l’instauration d’une paix durable, de la justice, de la vérité et de la réconciliation, et mettant à cet égard l’accent sur la responsabilité qui incombe aux États de faire cesser l’impunité et, à cette fin, de mener des enquêtes approfondies et de poursuivre en justice les auteurs de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres violations graves du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, Soulignant également que les actions et poursuites engagées devant les juridictions pénales i nternationales, les tribunaux spéciaux, les tribunaux mixtes et les chambres spécialisées des juridictions nationales sont venues renforcer la lutte contre l’impunité du génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et d’autres crimes odieux et permettre d’en amener les auteurs à répondre de leurs actes, prenant note à cet égard de la contribution apportée par la Cour pénale internationale, conformément au principe de complémentarité avec les juridictions pénales nationales consacré par le St atut de Rome, pour amener les responsables de ces crimes à en répondre, et redisant qu’il importe que les États coopèrent avec ces juridictions conformément aux obligations qu’ils ont souscrites en la matière, Réaffirmant que les femmes jouent un rôle imp ortant dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, et demandant de nouveau qu’elles participent davantage et soient associées de plus près, de manière pleine et effective et sur un pied d’égalité, aux activités de préven tion des conflits et de médiation, dans toute leur complémentarité, conformément aux résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) , 1. Se décl are résolu à poursuivre l’objectif de la prévention des conflits armés, en tant que partie intégrante de sa responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales; 2. Demande à tous les États de redoubler d’efforts pour préserv er le monde du fléau de la guerre et des conflits; 3. Rappelle que la prévention des conflits demeure au premier chef la responsabilité des États et que les actions prises par l’ONU dans le domaine de la prévention des conflits devraient venir appuyer et compléter, comme il convient, l’action des gouvernements dans ce domaine; 4. Réaffirme que les États sont tous tenus de régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, notamment par voie de négociation, d’enquête, de bons offices, de méd iation, de conciliation, d’arbitrage et de règlement judiciaire, ou tout autre moyen pacifique de leur choix; 5. Rappelle le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies , en particulier ses Articles 33 et 34, et redit l’importance qu’il attache au règlemen t des différends par des moyens pacifiques et à l’adoption des mesures préventives voulues pour faire S/RES/2171 (2014) 14-59579 4/6 face aux différends ou aux situations dont la prolongation est susceptible de menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales; 6. Recon naît que certains mécanismes prévus au Chapitre VI de la Charte des Nations Unies pouvant servir à la prévention des conflits, au titre desquels la négociation, l’enquête, la médiation, la conciliation, l’arbitrage, le règlement judiciaire et le recours au x organisations et accords régionaux ou sous -régionaux, ainsi que les bons offices du Secrétaire général, n’ont pas été pleinement utilisés , et souligne qu’il est déterminé à préconiser un recours plus fréquent et plus efficace à ces mécanismes et à lui -même les employer plus fréquemment et plus efficacement; 7. Sait l’importance du rôle que jouent les entités suivantes, aux côtés des organisations et accords régionaux et sous -régionaux, pour empêcher le déclenchement, l’escalade, la poursuite et la repris e des conflits : – Les bureaux régionaux des Nations Unies; – Les missions politiques spéciales; – Les opérations de maintien de la paix; – La Commission de consolidation de la paix; 8. Sait également que les sanctions imposées au titre des dispositio ns pertinentes de la Charte des Nations Unies sont un outil essentiel du maintien et du rétablissement de la paix et de la sécurité internationales et peuvent contribuer à instaurer des conditions propices au règlement pacifique des situations qui menacent ou perturbent la paix et la sécurité internationales et faciliter la prévention des conflits; 9. Encourage le Secrétaire général à continuer de recourir davantage à ses bons offices, en envoyant des représentants, des envoyés spéciaux et des médiateurs, pour aider à parvenir à des règlements durables, globaux et sans exclusive et l’invite à continuer d’intervenir à un stade précoce pour prévenir les conflits potentiels; 10. Invite les missions politiques spéciales et les opérations de maintien de la paix sur le terrain à renforcer leurs capacités d’évaluation et d’analyse en vue d’empêcher toute reprise des conflits , dans le cadre de leurs mandats respectifs; 11. Est conscient que la médiation est un important moyen de règlement pacifique des différends , y compris dans toute la mesure possible à titre préventif et avant que les différends ne dégénèrent en violence, et salue les efforts faits par le Secrétaire général pour continuer de renforcer les capacités d’appui à la médiation des Nations Unies, nota mment le Groupe de l’appui à la médiation , qui est chargé de fournir un appui à la médiation au système des Nations Unies, conformément aux mandats convenus; 12. Se déclare disposé à examiner promptement les cas d’alerte rapide portés à son attention par le Secrétaire général, y compris l’envoi, si les circonstances s’y prêtent, de missions politiques de prévention, et invite le Secrétaire général à appeler son attention sur toute affaire qui, à son avis, pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales, conformément à l’Article 99 de la Charte des Nations Unies; 13. Est conscient que les graves atteintes et violations du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire, y compris les violenc es S/RES/2171 (2014) 5/6 14-59579 sexuelles et sexistes, peuvent être un indice annonciateur d’une plongée dans un conflit ou d’une escalade d’un conflit, ainsi que la conséquence de celle -ci, et demande aux États qui ne l’ont pas encore fait d’envisager de ratifier les instruments relatifs au droit international humanitaire, au droit des droits de l’homme et au droit des réfugiés et de prendre les mesures voulues pour les faire appliquer sur le plan interne et contribuer ainsi à une prévention prompte des conflits; 14. Invite le Secrét aire général à continuer de lui communiquer des informations et des analyses qu’il estime susceptibles de contribuer à la prévention des conflits armés, notamment en ce qui concerne les cas de violations graves du droit international, y compris du droit in ternational humanitaire et du droit des droits de l’homme, ainsi que les situations de conflit potentiel qui ont pour origine, entre autres, des différends ethniques, religieux et territoriaux, la pauvreté et l’absence de développement; 15. S’engage à pre ndre des mesures rapides et efficaces pour prévenir les conflits armés et à recourir à cette fin à tous les moyens appropriés qui sont à sa disposition, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies; 16. Rappelle le rôle essentiel joué par les Conseillers spéciaux du Secrétaire général pour la prévention du génocide et la responsabilité de protéger, qui font notamment office de mécanisme d’alerte rapide pour prévenir l’apparition de situations pouvant déboucher sur un génocide, des crimes co ntre l’humanité, des crimes de guerre et le nettoyage ethnique, et le rôle important que la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et la Représentante spéciale pour le sort des enfants en temps de conflit armé peuvent jouer en matière de prévention des conflits, demande aux États de s’engager de nouveau à prévenir et à combattre le génocide et d’autres crimes graves au regard du droit international, et réaffirme les dispositions des paragraphes 1 38 et 139 du Document final du Sommet mondial de 2005 ( A/60/L.1 ) sur la responsabilité de protéger les populations du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité; 17. Salue le rôle essentiel que le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et le Bureau du Conseiller spécial pour la prévention du génocide peuvent jouer en matière de prévention des conflits et salue également le rôle que leurs exposés sur les violations des droits de l’homme et les discours haineux jouent pour déceler au plus tôt les conflits potentiels; 18. Souligne que les femmes et la société civile, notamment les organisations féminines et les personnalités locales, officielles et off icieuses, peuvent jouer un rôle important en usant de leur influence auprès des parties à un conflit armé et réaffirme que, pour poursuivre avec plus de succès la prévention des conflits, il faut renforcer la participation des femmes à toutes les étapes de la médiation et du règlement des conflits et se pencher davantage sur les questions relatives à la problématique hommes -femmes dans tous les débats intéressant la prévention des conflits; 19. Prie de nouveau le Secrétaire général, ses envoyés spéciaux et ses représentants spéciaux auprès des missions des Nations Unies de lui communiquer, à l’occasion de leurs exposés périodiques, des renseignements actualisés sur les progrès accomplis en ce qui concerne la participation des femmes, notamment dans le cadre de consultations avec la société civile, y compris les organisations S/RES/2171 (2014) 14-59579 6/6 féminines, aux débats consacrés à la prévention et au règlement des conflits, au maintien de la paix et de la sécurité et à la consolidation de la paix après les conflits; 20. Se déclar e résolu à examiner et utiliser les outils du système des Nations Unies pour faire en sorte que les systèmes d’alerte concernant les conflits potentiels débouchent sur l’adoption rapide, par ou en coordination avec l’organisme compétent des Nations Unies o u l’acteur régional le plus indiqué, de mesures préventives concrètes, visant notamment à protéger les civils, conformément à la Charte des Nations Unies; 21. Encourage le règlement pacifique des différends d’ordre local au moyen d’accords régionaux confo rmément au Chapitre VIII de la Charte, salue les efforts déployés pour renforcer la coopération opérationnelle et institutionnelle entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales en matière de prévention des confli ts, et réaffirme à cet égard qu’il importe de continuer à renforcer le dialogue stratégique et les partenariats et de promouvoir des échanges de vues et d’informations plus réguliers au niveau opérationnel afin d’accroître les capacités nationales et régio nales relativement à la diplomatie préventive; 22. Appelle à resserrer la coopération et à renforcer les capacités avec les organisations et accords régionaux et sous -régionaux en vue de prévenir les conflits armés, leur propagation et leurs effets, notam ment par le biais de la coopération dans le cadre des mécanismes d’alerte rapide, et de contribuer à prendre des mesures préventives, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies; 23. Réaffirme son soutien aux travaux de la Commission de c onsolidation de la paix et dit qu’il demeure prêt à faire appel à ses services en matière de conseil, de sensibilisation et de mobilisation des ressources aux fins des activités de consolidation de la paix; 24. Réaffirme sa volonté de renforcer ses relati ons avec la société civile, y compris, le cas échéant, dans le cadre de réunions informelles et souples avec des représentants de la société civile pour procéder à des analyses et des échanges de vues sur la question de la prévention des conflits armés; 25. Prie le Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 31 août 2015, un rapport sur les mesures qu’il a ura prises en vue de promouvoir et de renforcer les instruments de prévention des conflits au sein du système des Nations Unies, notamment grâce à la coopération avec les organisations régionales et sous - régionales; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2172 (2014)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2172(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2172 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 26 août 2014 14-59854 (F) *1459854* Résolution 2172 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7248e séance, le 26 août 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) et 2115 (2013) ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Liban, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des a ffaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 25 juillet 2014, tendant à ce que le mandat de la FINUL soit prorogé, sans modification, pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adress ée à la Présidente du Conseil le 31 juillet 2014 ( S/2014/554 ) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politiqu e du Liban, Réaffirmant son attachement à l’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cess ez-le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme l’envisage ladite résolution, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006) , et comptant que l’enquête de la FINUL sera rapidement achevée afin que de telles violations n’aient plus lieu à l’avenir, Saluant le rôle constructif que joue le mécanisme tripartite pour désamorcer les tensions et témoignant son soutien à la FINUL dans l’action qu’elle mène pour inciter les deux parties à continuer de mettre en place des dispositifs de liaison et de coordination, S/RES/2172 (2014) 14-59854 2/4 Soulignant qu’il importe que l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée, Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue dans sa totalité, se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquag e de la Ligne bleue , et encourageant les parties à redoubler d’efforts, en coopération avec la FINUL, pour marquer la totalité de la Ligne bleue de façon visible, et pour progresser dans la matérialisation des points litigieux, comme le recommande le bilan stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives d’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, réaffirmant qu’il est déterminé à ce que de tels actes d’intimidation n’empêchent pas la FINUL de s’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , et rappelant à toutes les parties qu’elles sont tenues de garantir la sécurité des soldats de la paix et de faire en sorte que la FINUL jouisse d’une liberté de circulation complète et sans entrave, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, expriman t sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL, et soulignant qu’il faut impérativement doter celle -ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernemen t libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, q uand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l’empêcher par la force de s’a cquitter de son mandat, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la FINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que lui -même adopte une approche rigoureu se et stratégique en ce qui concerne le déploiement des missions de maintien de la paix, Exprimant son soutien sans réserve aux priorités stratégiques et aux recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 (S/2012/151 ) à l’issue du bilan stratégique de la FINUL, et priant le Secrétaire général de continuer à le tenir informé de la suite donnée à ce bilan, Appelant les États membres à fournir au besoin une assistance à l’ar mée libanaise en la dotant des moyens nécessaires pour s’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006) , Constatant que la situation qui règne au Liban continue de menacer la paix e t la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2015 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du S/RES/2172 (2014) 3/4 14-59854 Liban, se félicite que la FINUL et l’armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande à celles -ci de coopérer encore plus; 3. Se félicite à cet égard que la FINUL et l’armée libanaise participent au dialogue stratégique ayant pour but d’analyser les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir une série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL par rapport à celles de l’armée libanaise afin de déterminer ce dont cette dernière a b esoin pour mener à bien les tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) , et juge encourageants à cet égard les progrès accomplis en vue de donner un caractère officiel au mécanisme de dialogue stratégique entre l’armée libanaise et la FINUL; 4. Félicite , dans ce contexte, l’armée libanaise pour les efforts qu’elle a consentis en vue de mettre sur pied son plan de développement des capacités, dont le plan de dialogue stratégique fait partie intégra nte, conformément aux recommandations issues du bilan stratégique, et encourage les États Membres à appuyer l’armée libanaise, pilier fondamental de la stabilité du pays, pour renforcer ses capacités, notamment en menant des activités de formation; et reco nnaît à cet égard l’importance du Groupe international d’appui au Liban et des réunions à ce sujet tenues à Paris et à Rome, ainsi que des contributions substantielles déjà apportées par certains donateurs; 5. Demande instamment à toutes les parties intér essées de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute violation de la Ligne bleue et de respecter celle -ci dans sa totalité, et de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL; 6. Salue à cet égard le rôle constructif que joue le mécanisme tripartite pour faciliter la coordination et désamorcer les tensions et témoigne son soutien à la FINUL dans l’action qu’elle mène pour inciter les deux parties à continuer de mettre en place des dispositifs de liaison et de coordination; 7. Demande inst amment à toutes les parties d’honorer scrupuleusement l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies et de veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL soit pleinem ent respectée et exempte d’entrave, conformément à son mandat et à ses règles d’engagement, notamment en évitant toute conduite qui mette en danger le personnel des Nations Unies, demande à cet égard que la FINUL et l’armée libanaise continuent de coopérer , surtout en menant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplacements, et demande à nouveau que l’enquête ouverte par le Liban sur les attentats du 27 mai, du 26 juillet et du 9 décembre 2011 soit rapidement menée à bien afin que les auteurs soient traduits en justice; 8. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général pour réaliser des progrès tangibles ver s un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , et souligne que les parties doivent en faire plus pour progresser vers la pleine application de la résolution 1701 (2006) ; 9. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait; S/RES/2172 (2014) 14-59854 4/4 10. Demande à nouveau à tous les États d’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL; 11. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralemen t respecter le Code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 12. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’applica tion de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; 13. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et dura ble au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2173 (2014)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2173(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2173 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 27 août 2014 14-59957 (F) *1459957* Résolution 2173 (2014) Adop tée par le Conseil de sécurité à sa 7250e séance, le 27 août 2014 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président déjà adoptées concernant la situation au Soudan et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan et sa détermination à aider le Gouvernement soudanais, dans le plein respect de sa souveraineté, à relever les divers défis qui se présentent au Soudan, Rappelant l’importance des principes de règlement pacifique des différends internationaux, de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Réaffirmant les princi pes fondamentaux du maintien de la paix, y compris le consentement des parties, l’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, et considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est adapté à la situation du pays concerné, Réaffirmant également ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé et 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, ses résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) sur le sort des enfants en temps de c onflit armé et 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) sur les femmes et la p aix et la sécurité, et la résolution 2086 (2013) sur les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Se déclarant profondément préoccupé par l’aggravation sensible de l’insécurité depuis le d ébut de l’année 2014 et ses lourdes conséquences pour les populations civiles, en particulier les femmes et les enfants, du fait notamment des affrontements qui opposent régulièrement forces gouvernementales et groupes rebelles armés, de la multiplication des combats intertribaux et d’autres heurts locaux, dont certains impliquant des unités paramilitaires et des milices tribales, et par l’augmentation de la criminalité et du banditisme , se déclarant tout aussi profondément préoccupé à l’idée que de tels he urts, comme les attaques menées par des groupes rebelles et les forces gouvernementales et les bombardements aériens S/RES/2173 (2014) 14-59957 2/10 par le Gouvernement soudanais, les affrontements intertribaux, le banditisme et la criminalité, continuent de menacer les civils, se félici tant cependant de la légère amélioration des conditions de sécurité intervenue depuis mai et demandant à nouveau à toutes les parties au conflit au Darfour de mettre fin immédiatement à la violence, notamment aux attaques visant les civils, les soldats de la paix et le personnel humanitaire, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se disant préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité au Darfour le transfert illicite, l’accumulation déstabilisatrice et le détournement d’armes légères et de petit calibre, ainsi que par les risques que les engins non explosés continuent de faire courir à la population civile, S’inquiétant vivement de l’augmentation considérable des déplacements de population constatés depuis le début de l’année et de l’accroissement correspondant des besoins de protection et d’assistance humanitaire, sachant qu’outre les plus de deux millions de déplacés à long terme, quelque 359 000 personnes ont quitté leur foyer dep uis janvier de cette année et que près de 260 000 d’entre elles n’ont pas pu y retourner, Rappelant que, dans le Document de Doha pour la paix au Darfour, le Gouvernement soudanais et les autres signataires se sont engagés à assurer l’accès sans entrave d es secours humanitaires aux populations dans le besoin et la protection du personnel humanitaire et de ses opérations dans les zones placées sous leur contrôle et à garantir à l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), dans l’ex ercice de son mandat, une liberté de circulation totale partout au Darfour et à tout moment, Se déclarant préoccupé par le retrait de certains acteurs humanitaires internationaux ou la suspension de leurs activités, qui ont fortement compromis l’acheminem ent de l’aide humanitaire, exhortant le Gouvernement soudanais à faire en sorte que les équipes humanitaires puissent travailler afin de subvenir aux besoins essentiels, et demandant aux bailleurs de fonds, à l’Autorité régionale pour le Darfour et au Gouv ernement soudanais de fournir les ressources financières nécessaires pour atteindre les populations dans le besoin, Rappelant qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit au Darfour et qu’un règlement politique associant toutes les parties est e ssentiel au rétablissement de la paix, soulignant qu’il importe de supprimer les causes profondes du conflit pour parvenir à une paix durable dont le peuple darfourien retire rapidement des bénéfices réels, et réaffirmant à cet égard qu’il appuie le Docume nt de Doha, cadre viable pour le processus de paix au Darfour, et sa mise en œuvre accélérée, et notant que ce processus et l’initiative nationale concernant le dialogue au Soudan pourraient se compléter et se renforcer mutuellement, Se félicitant à cet é gard de l’ouverture d’un dialogue national annoncée par le Président el -Béchir le 27 janvier, notant que ce dialogue devrait être l’occasion de répondre aux doléances légitimes de la population du Darfour et de poser les jalons d’une paix durable dans l’en semble du Soudan, fondée sur les processus de paix existants, y compris le Document de Doha, prenant acte de la volonté affichée par le Gouvernement du Soudan d’ouvrir le dialogue national à tous, et lançant un appel à l’instauration de conditions propices à ce dialogue national, première étape déterminante vers un processus crédible, transparent et sans exclusive que les S/RES/2173 (2014) 3/10 14-59957 Soudanais s’approprieront et dirigeront eux -mêmes, demandant à toutes les parties de s’engager de manière constructive dans ce processus, les exhortant à ne pas tenter de le bloquer, et attendant avec intérêt de nouveaux progrès dans la mise en œuvre d’un dialogue ouvert à tous, Déplorant que certains groupes armés aient refusé de s’associer au processus de paix et empêchent l’application du Document de Doha, exigeant à nouveau la libération des membres de l’ancien mouvement de Mohammed Bachar pris en otage en mai 2013 par la faction Gibril Ibrahim du Mouvement pour la justice et l’égalité, et condamnant tout acte de tout groupe armé visant à renverser par la force le Gouvernement soudanais, Notant que la capacité qu’a la MINUAD de faire avancer la mise en œuvre du Document de Doha pâtit des retards pris par les parties signataires et de l’absence de règlement politique global entre le Gouv ernement et les mouvements non signataires, priant instamment les parties signataires de prendre les mesures encore nécessaires en vue de cette mise en œuvre , s’inquiétant de ce que la situation humanitaire et les conditions de sécurité, ainsi que le manqu e de moyens dont dispose l’Autorité régionale pour le Darfour, empêchent de passer de la phase des secours à celle de la stabilisation et du développement, invitant instamment les donateurs et le Gouvernement soudanais à honorer leurs promesses et à s’acqu itter de leurs obligations dans les meilleurs délais, notamment à respecter les engagements pris à la conférence tenue à Doha en avril 2013, se félicitant que le Gouvernement du Qatar ait confirmé son annonce de contribution de 88,5 millions de dollars don t 10 millions ont été transférés au Fonds des Nations Unies pour le Darfour en avril, et affirmant que le développement peut favoriser une paix durable au Darfour, Constatant que les dispositifs locaux de règlement des différends jouent un rôle important dans la prévention et la résolution des conflits intercommunautaires, en particulier ceux qui portent sur les ressources naturelles, demandant instamment que s’intensifient les efforts visant véritablement à prévenir les différends d’ordre local qui sont à l’origine de la violence, et les conséquences qu’ils ont pour les populations civiles locales, saluant les efforts déployés par les autorités soudanaises et les médiateurs locaux pour mettre fin aux affrontements intertribaux par la médiation, avec l’aide de la MINUAD et de l’équipe de pays des Nations Unies, et les engageant vivement à poursuivre dans cette voie, Se félicitant des initiatives, régionales et autres, menées en étroite collaboration avec le Gouvernement soudanais, qui s’attaquent aux causes profondes du conflit au Darfour et favorisent une paix durable, comme la convocation par le Président du Tchad, Idriss Déby Itno, d’un deuxième forum de médiation tenu à Oum Jaras du 26 au 29 mars 2014, et souhaitant que ces initiatives soient parfaitemen t coordonnées avec les activités du Représentant spécial conjoint, Soulignant , sans préjudice de la responsabilité première qu i lui incombe s’agissant du maintien de la paix et de la sécurité internationales, l’importance du partenariat entre l’Organisati on des Nations Unies et l’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, pour ce qui est du maintien de la paix et de la sécurité en Afrique, notamment au Soudan, Demandant à toutes les parties de s’acquitter des obligation s que leur imposent le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire, S/RES/2173 (2014) 14-59957 4/10 soulignant qu’il lui importe qu’il soit mis fin à l’impunité notamment en amenant les responsables à répondre de leurs actes et en traduisant en justice les auteurs des crimes commis par toutes les parties au Darfour, demandant instamment au Gouvernement soudanais d’honorer ses obligations à cet égard, se félicitant des enquêtes actuellement diligentées par le Procureur spécial pour le Darfour nommé par l e Gouvernement soudanais et soulignant qu’il reste des progrès à faire à cet égard, demandant que le projet de mémorandum d’accord donnant à la MINUAD et à l’Union africaine le statut d’observateur auprès du Tribunal spécial avance rapidement, et demandant au Gouvernement soudanais d’enquêter au plus vite sur les attaques visant la MINUAD et d’en poursuivre les auteurs, Réaffirmant sa préoccupation face à l’effet négatif que la violence persistante au Darfour a sur la stabilité de l’ensemble du Soudan ains i que de la région, se félicitant des bonnes relations entre le Soudan et le Tchad, et encourageant le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine à continuer de coopérer en vue de parvenir à la paix et à la stabilité au D arfour et dans toute la régio n, Saluant les efforts déployés par la MINUAD pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour et lui renouv elant son soutien sans réserve, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 22 juillet 2014 (S/2014/515 ) sur la MINUAD, Se félicitant de l’annonce faite par le Secrétaire général, le 2 juillet 2014, selon laquelle les allégations graves portées récemment contre la MINUAD feraient l’objet d’un examen, attendant avec intérêt l’aboutissement rapide de cet examen approfondi et soulignant qu’il importe de prendre, à son issue, des mesures rapi des et efficaces si besoin est, Considérant que la situation au Soudan menace la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUAD défini dans la résolution 1769 pour une nouvelle période de 10 mois qui prendra fin le 30 juin 2015, pour l’aligner sur la périodicité instaurée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine dans sa décision du 9 juillet 2014, approuve de nouveau les priorités stratégiques révisées de la MINUAD telles qu’elles figurent au paragraphe 4 de la résolution 2148 (2014) et demande que la Mission continue d’aligner toutes ses activités et d’orienter l’utilisation de ses ressources sur la mise en œuvre de ces priorités; 2. Note que certaines composantes du mandat et des tâches de la MINUAD, telles qu’autorisées dans la résolution 1769 (2007) , par laquelle il a été décidé que le mandat de la Mission serait celui défini aux paragraphes 54 et 55 du rapport du Secrétaire général et du Président de la Commission de l’Union africaine en date du 5 juin 2007 ( S/2007/307/Rev.1 ), ne sont plus pertinentes, à savoir celles qui sont énumérées aux paragraphes 54 h), 55 a) v), 55 b) ii) i ii), et 55 b) v) de ce rapport; 3. Salue les efforts déployés par le Représentant spécial conjoint pour revitaliser le processus de paix et en accentuer le caractère non sélectif en s’inspirant du cadre régissant la facilitation du processus de paix au Darfour par l’Union africaine et l’ONU, notamment au moyen de l’engagement renouvelé des mouvements n on signataires, et insiste sur l’importance de la coordination renforcée entre le Représentant spécial conjoint et le Groupe de mise en œuvre de haut niveau S/RES/2173 (2014) 5/10 14-59957 de l’Union africaine et l’Envoyé spécial des Nations Unies pour le Soudan et le Soudan du Sud, afin de synchroniser les efforts de médiation de chacun tout en tenant compte de la transformati on en cours au niveau national; 4. Décide que la MINUAD comptera au maximum 15 845 militaires, 1 583 policiers et 13 unités de police constituées comprenant au max imum 140 hommes chacune; 5. Se félicite des mesures prises à ce jour par la MINUAD pour procéder à l’examen demandé dans la résolution 2113 (2014) ; demande la réalisation rapide et intégrale de l’exam en préconisé, y compris la rationalisation de toutes les composantes de la MINUAD et l’alignement des activités à l’appui de ses priorités stratégiques, ainsi que la suppression de toutes les autres tâches qui ne sont pas alignées sur ces priorités; soulig ne l’importance de la bonne répartition des tâches et de la coordination entre la MINUAD et l’équipe de pays des Nations Unies pour procéder à l’examen de la Mission et demande qu’un rapport intérimaire détaillé sur la rationalisation de la composante civi le soit présenté d’ici au 15 septembre 2014; 6. Prie instamment le Secrétaire général de l’ONU et l’Union africaine d’accélérer les nominations aux postes de direction à pourvoir à la MINUAD; 7. Prie le Secrétaire général de conduire, en concertation étr oite avec l’Union africaine et en sollicitant le point de vue de toutes les parties prenantes, une analyse de la réalisation de l’examen de la MINUAD, y compris des résultats obtenus dans le cadre des priorités stratégiques révisées, des progrès faits pour ce qui est de relever les défis auxquels la Mission doit faire face, tels que mis en évidence par l’examen, tout fait nouveau significatif concernant la situation au Darfour et ses conséquences pour le mandat et les attributions de la MINUAD, et une analy se des tâches qui restent pertinentes et pour lesquelles l’équipe de pays offre un avantage comparatif, accompagnée d’une feuille de route en vue du transfert de ces tâches dans toute la mesure possible à l’équipe de pays, en tenant compte des contribution s des donateurs et autres acteurs concernés, prie également le Secrétaire général de présenter, d’ici au 28 février 2015, cette analyse assortie de recommandations sur le futur mandat, la composition, la configuration et la stratégie de désengagement de la MINUAD, ainsi que sur ses relations avec d’autres acteurs du système des Nations Unies au Darfour et au Soudan; et exprime son intention de décider en conséquence de l’avenir de la Mission et d’apporter rapidement tous les changements nécessaires une fois que le Secrétaire général lui aura fait part de son analyse et de ses recommandations; 8. Souligne que la MINUAD doit continuer d’accorder la priorité aux éléments ci -après dans ses décisions sur l’utilisation des capacités et ressources disponibles : a) protection des civils, notamment des femmes et des enfants partout au Darfour, sans remettre en cause les principes fondamentaux du maintien de la paix arrêtés d’un commun accord, en continuant de passer à une attitude plus préventive et préemptive dans l a mise en œuvre de ses priorités et dans la défense active de son mandat; alerte rapide renforcée, déploiement militaire proactif et patrouilles mobiles actives et efficaces dans les zones à haut risque et à fortes concentrations de personnes déplacées; ré action plus rapide et plus efficace en cas de menace de violence contre des civils, grâce notamment à des examens réguliers du déploiement des forces dans la zone géographique de la MINUAD; sécurisation des camps de déplacés, des zones adjacentes et des zo nes de retour, y compris par la création et la formation d’unités de police de proximité; et b) accès rapide, sûr et S/RES/2173 (2014) 14-59957 6/10 sans entrave de l’aide humanitaire, protection et sécurité du personnel et des activités humanitaires conformément aux dispositions pertine ntes du droit international et aux principes directeurs de l’ONU concernant l’aide humanitaire; et demande à la MINUAD d’utiliser au mieux ses capacités, en coopération avec l’équipe de pays des Nations Unies et d’autres acteurs internationaux et non gouve rnementaux, pour mettre en œuvre sa stratégie globale intégrée et atteindre ces objectifs; 9. Insiste sur le mandat de la MINUAD au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qui consiste avant tout, aux termes de la résolution 1769 (2007) , à protéger les civils sans préjudice de la responsabilité principale du Gouvernement soudanais en la matière, et à assurer la libre circulation et la sécurité de son personnel et des agents humanitaires; rappelle que la MINUAD est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’acquitter de ce mandat et l’exhorte à décourager toute menace contre elle -même ou son mandat; 10. Se félicite que des progrès aient été faits dans la mise en œuvre de certains éléments du Document de Doha pour la paix au Darfour, y compris le contrôle des antécédents et l’intégration des combattants du Mouvement pour la libération et la justice et du Mouvement pour la justice et l’égalité -Soudan dans le cadre des dispositi ons pour la sécurité du Document de Doha, mais déplore les graves retards pris dans l’application générale du Document; prie instamment les parties signataires de l’appliquer dans son intégralité en s’assurant notamment que les institutions créées en vertu de ses dispositions ont les ressources et l’autonomie nécessaires pour s’acquitter de leur mandat; se félicite à cet égard de l’entrée en fonctions le 15 juin 2014 de la Commission Justice, vérité et réconciliation; souligne l’importance des travaux de ce tte nouvelle entité; exige que les groupes armés non signataires s’abstiennent de faire obstacle à la mise en œuvre du Document de Doha et encourage la MINUAD, conformément à ses priorités stratégiques révisées, ainsi que l’équipe de pays des Nations Unies , à continuer de s’employer activement à appuye r la mise en œuvre du document; 11. Exige que toutes les parties au conflit du Darfour, en particulier tous les groupes armés non signataires et les autres groupes, mettent fin immédiatement à tous les actes de violence et s’engagent à respecter un cessez le feu durable et permanent afin d’apporter une paix st able et durable dans la région; 12. Réaffirme son appui à la tenue d’un dialogue interne au Darfour, dans un climat de respect total des droits civils e t politiques des participants, avec notamment la participation pleine et entière des femmes; se félicite de l’entrée en fonctions du Comité de mise en œuvre du processus de dialogue et de consultation internes au Darfour le 26 mai; se déclare préoccupé par le fait que l’insécurité ambiante, le manque de financements adéquats et les actes d’intimidation à l’encontre des participants pourraient compromettre la mise en œuvre effective du processus, prie le Gouvernement du Soudan et les groupes armés de créer l es conditions propices à un tel processus et demande à la MINUAD de poursuivre son travail d’appui, de surveillance et d’information sur le processus et l e climat général qui l’entoure; 13. Demande qu’il soit mis fin d’urgence aux affrontements intertriba ux, à la criminalité et au banditisme qui touchent les civils, appelle à la réconciliation et au dialogue; se déclare vivement préoccupé par la prolifération des armes, en particulier les armes légères et de petit calibre; prie la MINUAD de continuer à S/RES/2173 (2014) 7/10 14-59957 appuyer les mécanismes locaux de règlement des conflits, y compris avec les mécanismes de la société civile, et de continuer à coopérer à cet égard avec le Groupe d’experts créé par la résolution 1591 (200 5) afin de faciliter son travail; 14. Remercie les pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police à la MINUAD; se félicite des progrès accomplis pour ce qui est de remédier aux insuffisances du matériel appartenant aux contingents et du soutien logistique autonome, mais constate avec préoccupation que d’importantes lacunes subsistent; et demande à la MINUAD, au Secrétariat et aux pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police de continuer de s’efforcer d’y remédier, notam ment en assurant la formation et en fournissant les ressources voulues pour remplir les fonctions de protection prioritaires, en particulier dans les zones où les contingents doivent pouvoir se déployer à titre temporaire ou effectuer des patrouilles de lo ngue portée; 15. Condamne énergiquement toutes les attaques contre la MINUAD, tout en notant une diminution sensible du nombre d’attaques mortelles dont elle a fait l’objet depuis août 2013; souligne que toute agression ou menace d’agression contre la MI NUAD est inacceptable; exige que de telles attaques ne se reproduisent pas et que leurs auteurs aient à répondre de leurs actes à l’issue d’une enquête diligente et approfondie; demande instamment à la MINUAD de prendre toutes les mesures nécessaires, dans le cadre de ses règles d’engagement, pour protéger le personnel et le matériel des Nations Unies; condamne l’impunité dont continuent de jouir ceux qui s’en prennent aux soldats de la paix et, à cet égard, exhorte le Gouvernement soudanais à tout mettre e n œuvre pour traduire en justice tous les auteurs de ces crimes et à coopérer avec la MINUAD à cette fin; 16. Se félicite de la meilleure coopération existant entre la MINUAD et le Gouvernement soudanais et de la démarche soutenue et plus efficace de la MINUAD, qui ont permis des améliorations dans l’exécution du mandat, notamment grâce à l’octroi plus rapide de visas et, depuis peu, une diminution considérable des restrictions aux déplacements de la MINUAD; se déclare à nouveau profondément préoccupé par les obstacles que la MINUAD continue néanmoins de rencontrer dans l’exécution de son mandat, notamment à cause des restrictions à sa liberté de mouvement et d’accès, dues à l’insécurité, aux actes criminels et aux limites imposées à ces déplacements par l es forces gouvernementales, les mouvements armés et les milices; demande à toutes les parties au Darfour de lever tous les obstacles empêchant la MINUAD de s’acquitter pleinement et correctement de son mandat, notamment d’assurer sa sécurité et sa liberté de circulation; et, à cet égard, exige du Gouvernement soudanais qu’il respecte intégralement et sans délai les dispositions de l’Accord sur le statut des forces, notamment celles qui concernent les mouvements des patrouilles dans les zones touchées par le conflit et les autorisations de vol, faisant fond sur les améliorations récentes dans ces zones, ainsi que celles permettant à la MINUAD de faire pleinement usage des moyens aériens à sa disposition et celles permettant le dédouanement rapide de son matér iel au point d’entrée au Soudan; 17. Exige que toutes les parties au Darfour mettent fin immédiatement aux attaques contre les civils, les soldats de la paix et le personnel humanitaire et respectent les obligations que leur imposent le droit internation al des droits de l’homme et le droit international humanitaire; et affirme qu’il condamne toutes les S/RES/2173 (2014) 14-59957 8/10 violations du droit international humanitaire des droits de l’homme et toutes les atteintes aux droits de l’homme; 18. Se déclare vivement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire au Darfour et les menaces et agressions contre le personnel et les installations humanitaires, se félicite que, malgré les multiples difficultés rencontrées, l’accès humanitaire se soit amélioré pendant les mois d’avril et mai par rapport au premier trimestre de 2014, et notamment que la récente mission interorganisations à Guldo ait permis de progresser dans l’accès à une partie du djebel Marra; se dit préoccupé que l’accès à certaines zones de conflit où vivent des populations vulnérables demeure restreint et que certaines zones de conflit soient inaccessibles, notamment au Darfour septentrional et central et au djebel Marra oriental, en raison de l’insécurité, de la criminalité et des restrictions aux déplaceme nts imposées par les forces gouvernementales, les mouvements armés et les milices; se félicite que les organisations humanitaires puissent faire parvenir une aide à la plupart des personnes dans le besoin au Darfour; déplore les restrictions persistantes à l’accès des organisations humanitaires au Darfour, dues à l’insécurité accrue, aux agressions contre le personnel humanitaire, au refus d’accès de la part des parties au conflit et aux contraintes bureaucratiques imposées par les autorités soudanaises; déplore en outre l’insuffisance des fonds dont disposent les organismes humanitaires; souligne qu’il faut que les visas et autorisations de voyage demandés pour le personnel des organisations humanitaires soient délivrés rapidement; et exige que le Gouvernem ent soudanais, toutes les milices, les groupes armés et toutes les autres parties concernées veillent à ménager aux organisations humanitaires et à leur personnel un accès sûr, rapide et libre aux populations dans le besoin, afin qu’elles puissent leur app orter l’aide humanitaire nécessaire, conformément aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, notamment l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance; 19. Condamne la recrudescence des violations des droits de l’homme et des exactions commises au Darfour ou liées au Darfour, notamment les exécutions extrajudiciaires, le recours excessif à la force, les enlèvements de civils, les violences sexuelles et sexistes, les violations et sévices commis sur la personne d’enfants et les arrestations et détentions arbitraires; se déclare vivement préoccupé par la situation de toutes les personnes ainsi détenues, parmi lesquelles se trouvent des membres de la société civile et des personnes déplacées; souligne qu’il importe de s’assurer que la MINUAD, dans les limites de son mandat actuel, et d’autres organisations compétentes puissent veiller au sort de ces personnes; et à cet égard demande instamment au Gouvernement soudanais de coopérer encore plus activement avec la MINUAD à cette fin, d’amener les responsables à répondre de leurs actes et de faciliter l’accès des victimes à la justice; lui demande de s’acquitter pleinement de ses obligations, notamment d’honorer l’engagement qu’il a pris de lever l’état d’urgence au Darfou r, de libérer tous les prisonniers politiques et d’autoriser la liberté d’expression; 20. Prie la MINUAD de continuer à mettre en œuvre la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, de surveiller la situation des droits de l’homme, se renseigner sur les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, notamment celles commises contre des femmes et des enfants et les violations du droit international humanitaire, et les signaler aux autorités, et prie en outre le Secrétaire g énéral de lui en rendre compte publiquement, de manière plus détaillée et plus exhaustive, dans ses rapports trimestriels; S/RES/2173 (2014) 9/10 14-59957 21. Exhorte les missions de l’ONU présentes dans la région, notamment la MINUAD, la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) à travailler en étroite coordination, et prie le Secrétaire général d’assurer une coopération efficace entre ces missions; 22. Souligne qu’il importe que la MINUAD, la MINUSS, la MONUSCO, la MINUSCA et leurs partenaires régionaux et internationaux coopèrent et échangent des informations pour faire face à la menace que l’Armée de résistance du Seigneur fait peser sur la région, et rappelle qu’elle encourage la MINUAD à coopérer et à échanger des informations en ce sens, dans la limite des capacités existantes et conformément à son mandat; 23. Souligne qu’il importe de trouver pour les réfugiés et les personnes déplacées des solutions dignes et durables et d’assurer leur pleine p articipation à la préparation et à la mise en œuvre de ces solutions; exige que toutes les parties au conflit au Darfour créent des conditions propices à un retour librement consenti, sûr, digne et durable des réfugiés et des personnes déplacées ou, le cas échéant, à leur intégration locale; demande à cet égard la réactivation du Mécanisme conjoint de vérification afin d’évaluer dans quelle mesure ces retours se font effectivement de manière volontaire et en connaissance de cause, et souligne qu’il importe de se pencher sur les problèmes fonciers pour mettre en œuvre des solutions durables au Darfour; 24. Exige que les parties au conflit fassent immédiatement cesser tous les actes de violence sexuelle et sexiste; exige en outre qu’elles prennent et tiennent des engagements précis et assortis de délais pour lutter contre la violence sexuelle, conformément à la résolution 2106 (2013) ; prie la MINUAD de rendre compte des cas de violence sexuelle et sexiste et des mesures prises pour la combattre, notamment en nommant rapidement des conseillers pour la protection des femmes; prie le Secrétaire général de veiller à l’application des dispositions pertinentes de la résolution 1325 (2000) et des résolutions ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité, notamment celles qui visent à promouvoir la participation pleine et effective des femmes et des organisations féminines de la société civile, à tous les stades des processus de paix, en particulier au règlement des conflits puis à la planification du relèvement et à la consolidation de la paix, et d’inclure des informations à ce sujet dans les rapports qu’il lui présente; 25. Exige que toutes les parties au conflit fassent immédiatement cesser toutes les violations et sévices commis sur la personne d’enfants et élaborent et appliquent des plans d’action concrets et assortis d’échéances pour arrêter et prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants en v iolation du droit international applicable, et prie le Secrétaire général a) de continuer de suivre la situation des enfants au Darfour et d’en rendre compte, et b) de poursuivre le dialogue avec les parties au conflit en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre des plans d’action susmentionnés, conformément à sa résolution 1612 (2005) et à ses résolutions ultérieures sur le sort des enfants en temps de conflit armé; 26. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours à compter de l’adoption de la présente résolution sur la MINUAD, en lui communiquant des informations sur la situation politique et humanitaire et les conditions de sécurité au Darfour, notamment en rendant compte de manière détaillée des cas de violence et d’agression contre des civils, quels qu’en soient les auteurs; sur les violations de S/RES/2173 (2014) 14-59957 10/10 l’Accord sur le statut des forces ainsi que sur les violations du droit international humanitaire commises par quelque partie au c onflit que ce soit; sur les faits survenus et progrès accomplis dans la réalisation des priorités et objectifs stratégiques de la Mission; sur les faits nouveaux et les progrès accomplis par la MINUAD pour relever les défis mis en évidence dans le rapport d’examen la concernant; et sur l’application de la présente résolution; 27. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2174 (2014)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2174(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2174 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 27 août 2014 14-59959 (F) *1459959* Résolution 2174 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7251e séance, le 27 août 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions sur la Libye depuis la résolution 1970 ( 2011) , ainsi que la déclaration de son président ( S/PRST/2013/21 ) du 16 décembre 2013, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nat ionale de la Libye, Déplorant l’aggravation de la violence en Libye, en particulier autour de Tripoli et de Benghazi, condamnant les combats en cours menés par des groupes armés et l’incitation à la violence, et s’inquiétant vivement de leurs conséquences pour la population civile et les institutions libyennes, ainsi que du danger que cela représente pour la stabilité et la transition démocratique de la Libye, Saluant les appels à un cessez -le-feu immédiat lancés par le Gouvernement libyen et la Chambre d es représentants, soulignant que toutes les parties doivent engager un dialogue politique pacifique et sans exclusive et respecter le processus démocratique, et engageant tous ceux qui ont une influence sur les parties, en particulier les pays voisins et l es pays de la région, à promouvoir la cessation immédiate des hostilités et l’ouverture d’un échange constructif dans le cadre de ce dialogue, Rappelant la décision qu’il a prise dans sa résolution 1970 (2011) de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale de la situation en Libye, et réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement libyen coopère avec la Cour pénale internationale et le Procureur, Réaffirmant qu’il importe d’amener à répondre d e leurs actes les responsables de violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et d’atteintes à ces droits, y compris les auteurs d’attaques dirigées contre la population civile, Se déclarant vivement pré occupé par la menace que font peser sur la stabilité du pays et de la région la présence d’armes et de munitions non sécurisées en Libye et leur prolifération, notamment leur transfert à des groupes terroristes et extrémistes violents, et soulignant qu’il importe de coordonner le soutien international apporté à la Libye et à la région face à cette menace, S/RES/2174 (2014) 14-59959 2/4 Préoccupé par le nombre croissant de terroristes et de groupes terroristes liés à Al-Qaida opérant en Libye, réaffirmant qu’il faut combattre par tous le s moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme f ont peser sur la paix et la sécurité internationales, et rappelant à cet égard, les obligations découlant de la résolution 2161 (2014) , Se déclarant résolu à user de sanctions ciblées pour rétablir la stabilité en Libye, et à l’encontre des personnes ou entités qui mettent en danger sa stabilité et qui entravent ou compromettent la réussite de sa transition politique, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale d u maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande à toutes les parties de conclure immédiatement un cessez -le-feu et de mettre fin aux combats, et exprime son ferme appui aux efforts que font la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et le Représentant spécial du Secrétaire général à cet égard; 2. Condamne le recours à la violence contre les populations et les institutions civiles et exige que les responsables de ces actes aient à en répondre; 3. Invite la Chambre des représentants et l’Assemblée constituante à s’acquitter de leurs tâches dans un esprit d’ouverture et demande à toutes les parties d’engager un dialogue politique sans exclusive sous conduite lib yenne pour aider à rétablir la stabilité, et à forger un consensus sur les prochaines mesures à prendre dans le cadre de la transition de la Libye; 4. Réaffirme que les mesures énoncées aux paragraphes 15, 16, 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) , telles que modifiées par les paragraphes 14, 15 et 16 de la résolution 2009 (2011) , s’appliquent aux personnes et entités désignées par cette ré solution et par la résolution 1973 (2011) ainsi que par le Comité créé par le paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) , décide qu’elles s’appliq ueront également aux personnes et entités dont le Comité a déterminé qu’elles se livraient ou qu’elles apportaient un appui à d’autres actes qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou compromettent la réussite de sa transition politique, et décide que ces actes peuvent comprendre, entre autres : a) Le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre ou de commettre, ou d’inciter d’autres personnes à commettre, des actes qui violent le droit international des dr oits de l’homme ou le droit international humanitaire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme, en Libye; b) Les attaques contre les aéroports, les gares et les ports en Libye, ou contre une installation ou un bâtiment public libyens, ou co ntre toute mission étrangère en Libye; c) La fourniture d’un appui à des groupes armés ou des réseaux criminels par l’exploitation illégale du pétrole brut ou de toute autre ressource naturelle en Libye; d) Le fait d’agir pour une personne ou une entité inscrite sur la Liste, ou en son nom ou sur ses instructions; S/RES/2174 (2014) 3/4 14-59959 5. Réaffirme que les personnes et entités dont le Comité a établi qu’elles ont violé les dispositions de la résolution 1970 (2011) , y comp ris l’embargo sur les armes, ou aidé d’autres à les violer, peuvent faire l’objet d’une désignation, et précise qu’il en va de même des personnes ou entités qui prêtent leur concours à la violation des mesures de gel des avoirs et d’interdiction de voyager imposées par la résolution 1970 (2011) ; 6. Prie le Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) , en plus des tâches qui lui sont déjà confiées, de fournir des renseignements sur les personnes et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés aux paragraphes 4 et 5 de la résolution; 7. Demande que le Comité prenne dûment en considération les deman des de radiation de la Liste présentées par les personnes et entités qui ne remplissent plus les critères de désignation; 8. Décide que la fourniture, la vente ou le transfert à la Libye d’armes et de matériel connexe, y compris les munitions et pièces d étachées correspondantes, conformément au paragraphe 13 a) de la résolution 2009 (2011) , tel que modifié par le paragraphe 10 de la résolution 2095 (2013) , doit être approuvé à l’avance par le Comité; 9. Demande à tous les États, en particulier aux États voisins de la Libye, en accord avec leur jurisprudence et leur législation internes et le droit international, en particulier le droit de la mer e t les accords pertinents sur l’aviation civile internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, tous les chargements à destination et en provenance de Libye, si l’État concerné dispose d’informations lui donnant des motifs raisonnables de penser que ce chargement contient des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la résolution 1970 (2011) , tels que modifiés par le paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011) et les paragraphes 9 et 10 de la résolution 2095 (2013) , afi n de garantir une stricte application de ces dispositions; 10. Réaffirme que tous les États Membres sont tenus, lorsqu’ils découvrent des articles interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la résolution 1970 (2011) , tels que modifiés par le paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011) et les paragraphes 9 et 10 de la résolution 2095 (2013) , de sa isir et neutraliser ces articles (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant aux fins d’élimination à un État autre que l’État d’origine ou de destination), tout en les autorisant à prendre des mesures à cet ef fet, et demande de nouveau à tous les États Membres de coopérer à cette entreprise; 11. Demande à tout État Membre effectuant une inspection en application du paragraphe 9 de la présente résolution, de présenter rapidement un premier rapport écrit au Comi té dans lequel il exposera en particulier les motifs et les résultats de l’inspection et expliquera s’il a ou non bénéficié d’une coopération, et, si des articles dont le transfert est interdit sont trouvés, demande également à ces États Membres de présent er au Comité, à un stade ultérieur, un rapport écrit circonstancié sur les opérations d’inspection, de saisie et de destruction, donnant des précisions sur le transfert, y compris une description des articles en question, leur origine et leur destination p révue, si ces informations ne figurent pas déjà dans le rapport initial; S/RES/2174 (2014) 14-59959 4/4 12. Se déclare prêt à examiner l’adéquation des mesures énoncées dans la présente résolution dans l’optique de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir les mandats de la MANUL, selon que de besoin, en fonction de l’évolution de la situation en Libye; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2175 (2014)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2175(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2175 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 29 août 2014 14-60167 (F) *1460167* Résolution 2175 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7256e séance, le 29 août 2014 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et qu’il se doit donc de promouvoir et d’assurer le respect des principes et des règles du droit international humanitaire, Réaffirmant sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire, ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils dans les conflits armés, ainsi que les autres résolutions pertinentes et les déclarations de son président sur la protection des civils dans les conflits armés et sur la protection du personnel des Nations Unies, du personnel associé et du personnel humanitaire dans les zones de conflit, Rappelant les Conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles additionnels de 1977, ainsi que l’obligatio n qui incombe aux parties à un conflit armé de respecter et de faire respecter le droit international humanitaire en toutes circonstances, Rappelant la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et son protocole facu ltatif, Rappelant toutes les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale, notamment ses résolutions 68/101 , intitulée « Sûreté et sécurité du personnel humanitaire et protection du personnel des Natio ns Unies », et 68/102 , intitulée « Renforcement de la coordination de l’aide humanitaire d’urgence fournie par les organismes des Nations Unies », Réaffirmant que toutes les parties à un conflit armé doiv ent défendre et respecter les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance afin que l’aide humanitaire puisse continuer d’être fournie et que la sécurité des civils qui la reçoivent et celle du personnel humanitaire ai nsi que du personnel des Nations Unies et du personnel associé puisse être assurée, Rappelant que les attaques délibérées contre le personnel participant à une mission d’aide humanitaire ou de maintien de la paix conformément à la Charte, pour autant que celui -ci ait droit à la protection que le droit international des conflits armés garantit aux civils et aux biens de caractère civil, sont considérées comme des crimes de guerre au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, S/RES/2175 (2014) 14-60167 2/4 Soulignant que les États sont tenus de s’acquitter de l’obligation à eux faite de lutter contre l’impunité, ainsi que de mener des enquêtes complètes et de poursuivre quiconque est responsable de [génocide, de crimes contre l’humanité et] de crimes de guerre, afin de pré venir ces crimes, d’en empêcher la répétition et d’œuvrer à asseoir durablement la paix, la justice, la vérité et la réconciliation et, à cet égard, réaffirmant la nécessité de mettre fin à l’impunité en cas de violation grave du droit international humani taire, notamment lorsqu’il s’agit d’attaques contre le personnel humanitaire, Soulignant que les actions et poursuites engagées devant les juridictions pénales internationales, les tribunaux spéciaux, les tribunaux mixtes et les chambres spécialisées des juridictions nationales sont venues renforcer la lutte contre l’impunité du génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et d’autres crimes odieux et permettre d’en amener les auteurs à répondre de leurs actes; prenant note à cet égard de l a contribution apportée par la Cour pénale internationale, conformément au principe de complémentarité avec les juridictions pénales nationales, tel que consacré par le Statut de Rome, pour amener les responsables de ces crimes à en répondre, et redisant q u’il importe que les États coopèrent avec ces juridictions conformément aux obligations qu’ils ont souscrites en la matière, Rappelant qu’en droit international, la responsabilité principale de la sécurité et de la protection du personnel humanitaire ains i que du personnel des Nations Unies et du personnel associé incombe au gouvernement qui accueille les opérations des Nations Unies et menées en vertu de la Charte des Nations Unies ou d’accords avec les organisations concernées, Profondément préoccupé par l’augmentation des actes de violence perpétrés dans de nombreux endroits du monde contre le personnel national et international des organisations humanitaires, le personnel des Nations Unies et son personnel associé, et les biens des organisations humani taires (fournitures, installations et véhicules), en particulier les attaques délibérées qui constituent une violation du droit international et des autres normes applicables du droit international, et par les répercussions de ces actes, notamment sur l’ac heminement de l’aide humanitaire, que vient aggraver la présence d’acteurs armés, y compris des groupes armés non étatiques et des réseaux terroristes et criminels, et leurs activités, 1. Réaffirme l’obligation qui incombe à toutes les parties impliquées dans un conflit armé de se conformer au droit international humanitaire, en particulier les obligations qui leur incombent en vertu des Convention de Genève de 1949 et en vertu des Protocole additionnel y relatifs de 1977, d’assurer le respect et la protec tion de tout le personnel humanitaire et le personnel des Nations Unies et son personnel associé, ainsi qu’aux règles et principes du droit international des droits de l’homme et du droit des réfugiés; 2. Condamne fermement toutes les formes de violence e t d’intimidation, y compris, entre autres, l’assassinat, le viol et l’agression sexuelle, le vol à main armée, l’enlèvement, la prise d’otage, le harcèlement et l’arrestation et la détention illégales auxquels sont de plus en plus exposés ceux qui particip ent à des opérations humanitaires, ainsi que les attaques contre les convois humanitaires et les actes de destruction et de pillage de leurs biens; 3. Demande instamment à toutes les parties impliquées dans un conflit armé de permettre un plein accès sans entrave de tout le personnel humanitaire à toutes les personnes ayant besoin d’assistance et de mettre à disposition, dans toute la S/RES/2175 (2014) 3/4 14-60167 mesure possible, toutes les facilités nécessaires pour leurs opérations, et de favoriser la sûreté, la sécurité et la libre circulation du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et son personnel associé ainsi que de leurs biens, 4. Demande instamment aux États de veiller à ce que les crimes commis contre le personnel humanitaire ne restent pas impunis, affirm ant que ceux -ci doivent s’assurer que les auteurs des agressions commises sur leur territoire à l’encontre de ce personnel ne jouissent pas de l’impunité et soient traduits en justice conformément à la législation nationale et aux obligations découlant du droit international; 5. Réaffirme qu’il incombe à tout le personnel humanitaire ainsi qu’au personnel des Nations Unies et au personnel associé de suivre et respecter les lois du pays dans lequel ils opèrent, conformément au droit international et à la Ch arte des Nations Unies, et souligne qu’il importe que les organisations humanitaires respectent les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance dans leurs activités humanitaires; 6. Se déclare résolu à prendre les mesures requise s pour assurer la sécurité du personnel humanitaire ainsi que du personnel des Nations Unies et du personnel associé, y compris, notamment : a) En veillant à ce que les mandats des opérations de maintien de la paix concernées des Nations Unies puissent, l e cas échéant et au cas par cas, contribuer à créer un environnement sûr pour permettre aux organismes humanitaires d’acheminer l’aide, dans le respect des principes humanitaires; b) En priant le Secrétaire général de demander que figurent dans les accord s sur le statut des forces, les accords sur le statut des missions et les accords de siège futurs et, le cas échéant, existants, négociés entre l’Organisation des Nations Unies et les pays hôtes, et en priant également lesdits pays hôtes à y faire figurer, sans oublier qu’il importe que les accords en question soient conclus sans retard, les dispositions clefs de la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, notamment celles qui concernent la prévention des attaques contre le personnel des opérations des Nations Unies, le fait que de telles attaques sont des crimes punis par la loi et la poursuite ou l’extradition des contrevenants; c) En encourageant le Secrétaire général à porter à son attention, conformément aux pr érogatives que lui reconnaît la Charte des Nations Unies, les situations dans lesquelles l’assistance humanitaire ne peut atteindre ceux qui en ont besoin à cause d’actes de violence dirigés contre le personnel humanitaire, le personnel des Nations Unies e t le personnel associé; d) En déclarant l’existence d’un risque exceptionnel au sens de l’alinéa c) ii) de l’article 1 de la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé lorsqu’à son avis la situation justifie une tel le déclaration, et en encourageant le Secrétaire général à lui signaler les situations dont il estime qu’elles justifieraient une telle déclaration; e) En invitant tous les États à envisager de devenir parties à la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et à son protocole facultatif, et en priant instamment les États parties de prendre des mesures pour permettre sa bonne application; 7. Prie le Secrétaire général d’inclure dans tous ses rapports sur la situation d’un pays donné et autres rapports pertinents qui traitent de la protection des civils la question de la sécurité du personnel humanitaire ainsi que du personnel des S/RES/2175 (2014) 14-60167 4/4 Nations Unies et du personnel associé, en indiquant de manière précise les actes de viole nce perpétrés contre ces personnels, les mesures prises pour empêcher que ces incidents ne se reproduisent et l’action menée pour identifier les auteurs de ces actes et leur demander des comptes, et de lui recommander des mesures pour empêcher que de tels incidents ne se reproduisent, garantir le principe de responsabilité et améliorer la sécurité de ces personnels.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2176 (2014)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2176(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2176 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2014 14-60946 (F) *1460946* Résolution 2176 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7263e séance, le 15 septembre 2014 Rappelant ses résolutions antérieures sur la situation au Libéria, en particulier ses résol utions 1509 (2003) , 2066 (2012) et 2116 (2013) , et sa déclaration à la presse du 9 juillet 2014, Se déclarant gravement préoccupé par l’ampleur de l’épidémie due au virus Ebola en Afrique de l’Ouest, en particulier au Libéria, en Guinée et en Sierra Leone, Affirmant que le Gouvernement libérien a la responsabilité principale de maintenir la p aix et la stabilité et de protéger la population civile et soulignant qu’il n’y aura de stabilité durable au Libéria que si le Gouvernement veille au maintien d’institutions publiques efficaces et responsables, notamment dans les secteurs de l’état de droi t et de la sécurité, Se réjouissant du lancement du plan opérationnel libérien en faveur d’une riposte accélérée contre la récurrence de l’épidémie d’Ebola, prenant note de l’action menée par les forces de sécurité nationales, notamment la Police nationa le libérienne et les Forces armées du Libéria, pour réagir rapidement à l’épidémie en lançant des campagnes de sensibilisation et des activités de prévention, conformément aux procédures et protocoles de sécurité, et demandant instamment aux forces n ationa les de sécurité d’utiliser une force proportionnée dans le cadre de leurs inte rventions lors d’incidents de sécurité, Accueillant avec satisfaction la convocation du Sommet extraordinaire de l’Union du fleuve Mano, qui s’est tenu en Guinée, le 1er août 2 014, et les engagements pris par les Chefs d’État de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone et par le Chef de l’Organisation mondiale de la Santé de lutter contre l’épidémie d’Ebola dans la région, notamment en renforçant les trai tements et les mesures visant à contenir l’épidémie à l’intérieur des frontières, et se réjouissant de l’engagement pris par l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ainsi que les partenaires bilatéraux et les organis ations multilatérales d’appuyer les mesures visant à arrêter la poursuite de la propagation du virus Ebola, Saluant la nomination par le Secrétaire général de David Nabarro, Coordonnateur principal du système des Nations Unies pour le virus Ebola, et d’An tony Ba nbury, Coordonnateur adjoint du système des Nations Unies pour Ebola S/RES/2176 (2014) 14-60946 2/2 et Chef de la gestion de la crise, au Centre de gestion des crises des Nations Unies, afin d’aider les gouvernements de la région à faire face à la flambée d’Ebola, Exhortant la communauté internationale à répondre rapidement à la pénurie de personnel médical qualifié et de matériel approprié et à prendre les mesures préventives nécessaires pour faire face à la flambée d’Ebola en Afrique de l’Ouest, Exprimant sa profonde gratitud e pour l’envoi et le déploiement réguliers de personnel de l’ONU, notamment aux pays qui fournissent des contingents à la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), afin d’aider à la consolidation de la paix et de la stabilité au Libéria, et pour les ef forts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général, Prenant note des retards possibles dans l’organisation des élections sénatoriales spéciales, prévues en octobre 2014, Prenant note du rapport en date du 15 août 2014 du Secrétaire général (S/2014/598 ) et prenant également note de la lettre datée du 28 août 2014 du Secrétaire général (S/2014/644 ) et de la recommandation qu’il a faite de surseoi r à l’examen des propositions dans son rapport du 15 août 2014 ( S/2014/598 ) afférentes à la prorogation du mandat de la MINUL, Considérant que la situation qui règne au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUL jusqu’au 31 décembre 2014; 2. Souscrit à la recommandation du Secrétaire général dans sa lettre datée du 28 août 2014 ( S/2014/644 ) de surseoir à l’examen de ses propositions formulées dans son rapport ( S/2014/598 ) du 15 août 2014 sur l’adaptation du mand at de la MINUL; 3. Exprime son intention de proroger le mandat de la MINUL jusqu’au 30 septembre 2015, après avoir examiné les propositions du Secrétaire général; 4. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de la situation au Libéria, au plus tard le 15 novembre 2014; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2177 (2014)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2177(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2177 (2014) * Conseil de sécurité Distr. générale 18 sep tembre 2014 14-61236* (F) *1461236* Résolution 2177 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7268e séance, le 18 septembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant la résolution 2176 (2014) qu’il a adoptée le 15 septembre 2014 au sujet de la situation au Libéria et sa déclaration à la presse en date du 9 juillet 2014, Rappelant que c’est à lui que revient la responsabilité principale d u maintien de la paix et de la sécurité internationales, Se déclarant gravement préoccupé par la survenue d’une épidémie d’infection à virus Ebola et son impact en Afrique de l’Ouest, en particulier au Libéria, en Guinée et en Sierra Leone, ainsi qu’au Nigéria et au -delà, Considérant que les acquis obtenus par les pays les plus touchés en matière de consolidation de la paix et de développement risquent d’être réduits à néant par l’épidémie d’Ebola et soulignant que cette épidémie compromet la stabilité des pays les plus touché s et que, si elle n’est pas jugulée, elle peut provoquer de nouveaux épisodes de troubles civils et de tensions sociales, une détérioration du climat politique et une aggravation de l’insécurité, Jugeant que l’ampleur extraordinaire de l’épidémie d’Ebola en Afrique constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, S’inquiétant de l’incidence particulière que l’épidémie d’Ebola a sur les femmes, Se félicitant de la convocation du Sommet extraordinaire de l’Union du fleuve Mano, qui s’est t enu en Guinée le 1er août 2014, et des engagements annoncés par les chefs d’État de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone pour lutter contre l’épidémie d’Ebola dans la région, notamment en renforçant les services de traitement et les mesures visant à endiguer la propagation de cette épidémie au -delà des frontières, Prenant acte des mesures prises par les États Membres de la région, notamment le Libéria, la Guinée et la Sierra Leone, mais aussi par le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, en réaction à l’épidémie d’Ebola et sachant que les * Nouveau tirage pour raisons techniques (19 septembre 2014). S/RES/2177 (2014) 14-61236 2/6 moyens que les gouvernements concernés pourront mobiliser pour y faire face seront peut -être insuffisants, Prenant note de la lettre ( S/2014/ 669) datée du 29 août 2014, adressée au Secrétaire général par les Présidents du Libéria, de la Sierra Leone et de la Guinée, et dans laquelle ils ont demandé une riposte globale à l’épidémie d’Ebola, comprenant une action internationale coordonnée pour y mettre fin et pour soutenir les sociétés et les économies touchées par les mesures de restriction décrétées au sujet du commerce et des transports au cours de cette épidémie, Saluant les mesures prises par les États Membres de la région, en particulier l a Côte d’Ivoire, Cabo Verde, le Ghana, le Mali et le Sénégal, en vue de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire vers les pays les plus touchés, Soulignant que les États Membres ont un rôle central à jouer, notamment dans le cadre du Programme d’act ion pour la sécurité sanitaire mondiale, s’il y a lieu, dans la prestation de services de santé publique permettant de détecter, de prévenir, de contrer et d’atténuer les épidémies de grandes maladies infectieuses par des mécanismes de santé publique viabl es, efficaces et réactifs, Rappelant le Règlement sanitaire international de 2005, qui contribue à la sécurité mondiale dans le domaine de la santé publique en fournissant un cadre pour la coordination de la gestion d’événements susceptibles de constituer une urgence de santé publique de portée internationale, et qui vise à renforcer les moyens dont disposent tous les pays pour détecter, évaluer et notifier les menaces pesant sur la santé publique et y faire face, et soulignant qu’il importe que les États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) honorent les engagements pris à cet égard, Soulignant que, pour juguler les épidémies de grandes maladies infectieuses, il faut une action urgente et une coopération accrue aux niveaux national, régiona l et international et insistant à cet égard sur la nécessité vitale et immédiate d’une riposte internationale coordonnée face à l’épidémie d’Ebola, Louant les États Membres, les partenaires bilatéraux et les organisations multilatérales pour l’assistance cruciale qu’ils ont fournie ou prévue, sous la forme de concours financiers et de dons en nature, en faveur des populations et des gouvernements touchés de la région afin d’appuyer l’intensification des interventions d’urgence visant à juguler l’épidémie d ’Ebola en Afrique de l’Ouest et à interrompre la transmission du virus, notamment en accordant des fonds de manière flexible aux organismes des Nations Unies et aux organisations internationales compétents qui participent à l’action contre l’épidémie pour que ces institutions et les gouvernements puissent acheter des fournitures et renforcer les opérations d’urgence dans les pays touchés, ainsi qu’en collaborant avec les partenaires des secteurs public et privé pour accélérer la mise au point de thérapies, de vaccins et d’outils diagnostiques afin de soigner les patients et de prévenir de nouvelles infections ou la transmission de la maladie à virus Ebola ou d’en limiter l’ampleur, Exprimant sa profonde gratitude aux personnes intervenues en première ligne dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui s’abat sur l’Afrique de l’Ouest, y compris les secouristes sanitaires et humanitaires nationaux et internationaux détachés par les États Membres de diverses régions et par des organisations non gouvernementales t elles que Médecins Sans Frontières (MSF) et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix -Rouge et du Croissant -Rouge (FICR) et S/RES/2177 (2014) 3/6 14-61236 exprimant également sa reconnaissance aux Services aériens d’aide humanitaire des Nations Unies pour avoir acheminé du p ersonnel humanitaire et des fournitures et matériels médicaux, notamment vers des endroits reculés de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, au cours de l’épidémie, Saluant les efforts déployés par l’Union africaine (UA) , en collaboration avec des p artenaires bilatéraux et des organisations multilatérales, pour trouver à l’épidémie une solution unifiée, globale et collective au niveau de l’Afrique, y compris en déployant du personnel sanitaire dans la région, ainsi que les efforts consentis par la Co mmunauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) afin de soutenir les mesures prises pour enrayer la propagation du virus Ebola, notamment avec l’appui des forces de défense de ses États Membres, Constatant avec inquiétude les conséquences q u’ont les restrictions générales imposées aux déplacements et au commerce dans la région, notamment sur la sécurité alimentaire, et prenant acte de l’appel lancé par l’U A à ses États membres pour qu’ils lèvent les restrictions concernant les déplacements a fin de permettre aux personnes et aux biens de circuler librement vers les pays touchés, Soulignant que toutes les entités compétentes des Nations Unies, en particulier l’Assemblée générale, le Conseil économique et social et la Commission de consolidati on de la paix, sont appelées à contribuer aux efforts déployés sur les plans national, régional et international pour faire face à la flambée du virus Ebola, et prenant acte , à cet égard, du rôle clef joué par l’OMS, qui a décrété que l’épidémie d’Ebola co nstituait une urgence de santé publique de portée internationale, Soulignant combien il importe que toutes les entités des Nations Unies compétentes agissent de concert, dans le cadre de leurs mandats respectifs, pour lutter contre l’épidémie d’Ebola et contribuer, autant que possible, aux mesures prises sur les plans national, régional et international à cette fin, Prenant note de la feuille de route présentée le 28 août 2014 par l’OMS pour la lutte contre l’épidémie d’Ebola et élaborée pour enrayer la transmission du virus Ebola dans le monde et aider les pays à faire face aux conséquences d’une nouvelle propagation internationale, et prenant note également des 12 mesures d’importance critique à prendre – dont la lutte contre les infections, la mobilisa tion de la collectivité et le relèvement – pour enrayer l’épidémie, Prenant note des protocoles adoptés par l’OMS pour prévenir la transmission du virus Ebola entre personnes, organisations et populations, soulignant que l’épidémie peut être endiguée, not amment par l’application de protocoles établis relatifs à la sécurité et à la santé et d’autres mesures préventives ayant fait leurs preuves, et saluant les efforts déployés par la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) pour faire connaître à la popu lation libérienne, y compris via les ondes de la radio de la MINUL, l’existence de tels protocoles et mesures préventives, Exprimant de nouveau sa gratitude au Secrétaire général pour la nomination de David Nabarro, Coordonnateur principal du système des Nations Unies pour l’Ebola, et d’Anthony Banbury, Coordonnateur adjoint pour l’Ebola et Responsable de la gestion de la crise, opérant à partir du Centre des Nations Unies , mis en fonctionnement le 5 septembre 2014 afin de chapeauter les opérations menées par les organismes des Nations Unies, les États Membres, les organisations non gouvernementales et d’autres partenaires pour aider les pays touchés à faire face à la flambée d’Ebola, ainsi que pour assurer une assistance des organismes des Nations S/RES/2177 (2014) 14-61236 4/6 Unies au x fins de l’organisation, de la conduite et de la supervision d’actions efficaces destinées à prendre en compte les dimensions plus vastes de l’épidémie, dont la sécurité alimentaire et l’accès aux services sanitaires de base, Saluant l’intention exprimée par le Secrétaire général de convoquer une réunion de haut niveau, en marge de la soixante -neuvième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, afin d’exhorter les pays à prendre des mesures exceptionnelles et énergiques pour enrayer l’épidémie d’E bola, 1. Encourage les Gouvernements libérien, sierra -léonais et guinéen à accélérer la mise sur pied de mécanismes nationaux qui permettent de diagnostiquer rapidement l’infection et d’isoler les cas suspects, d’offrir un traitement, de fournir des servi ces médicaux efficaces aux secouristes, de mener des campagnes d’éducation publique crédibles et transparentes, et de renforcer les mesures de prévention et de préparation pour détecter les cas d’Ebola, les atténuer et y faire face, ainsi qu’à coordonner l ’apport et l’utilisation rapides de l’aide internationale, y compris les services du personnel sanitaire et les secours humanitaires, et à se concerter pour prendre en compte la dimension transnationale de l’épidémie, notamment en administrant leurs fronti ères communes, avec l’appui de partenaires bilatéraux, d’organisations multilatérales et du secteur privé; 2. Encourage les Gouvernements libérien, sierra -léonais et guinéen à poursuivre leurs efforts pour maîtriser ou atténuer les effets plus généraux de l’épidémie d’Ebola sur les plans politique, sécuritaire, socioéconomique et humanitaire, ainsi qu’à mettre sur pied des mécanismes de santé publique viables, efficaces et réactifs, souligne que les mesures prises pour faire face à l’épidémie devraient pre ndre en compte les besoins particuliers des femmes et insiste sur la nécessité de les associer pleinement et concrètement à l’élaboration de telles mesures; 3. S’inquiète des effets préjudiciables que l’isolement a sur les pays touchés du fait des restric tions en matière de commerce et de déplacements qui leur ont été imposées; 4. Demande aux États Membres, y compris ceux de la région, de lever les restrictions aux déplacements et aux frontières imposées en raison de l’épidémie d’Ebola et qui concourent à isoler davantage les pays touchés et à saper leurs efforts visant à y faire face et demande également aux compagnies aériennes et maritimes de maintenir les liens de commerce et de transport avec les pays touchés et la région dans son ensemble; 5. Demand e aux États Membres, en particulier ceux de la région, de faciliter l’acheminement d’une assistance, y compris d’un personnel qualifié, spécialisé et formé et de fournitures, pour permettre aux pays touchés d’enrayer l’épidémie, remercie vivement le Gouver nement ghanéen d’avoir autorisé la reprise des vols de la navette de la MINUL entre Monrovia et Accra, qui permettront de transporter des agents sanitaires internationaux et autres intervenants dans des zones frappées par l’épidémie d’Ebola au Libéria; 6. Demande aux États Membres, en particulier ceux de la région, et à tous les acteurs compétents qui fournissent l’aide demandée pour faire face à l’épidémie d’Ebola, de redoubler d’efforts en matière de sensibilisation du public et d’appliquer les protocole s de sécurité et de santé ainsi que les mesures préventives nécessaires pour contrer les informations erronées véhiculées au sujet du mode de transmission et de l’ampleur de l’épidémie et éviter d’alarmer inutilement les individus et les S/RES/2177 (2014) 5/6 14-61236 communautés et, à cet égard, prie le Secrétaire général d’élaborer un cadre de communication stratégique en faisant appel à toutes les ressources et installations du système des Nations Unies dans les pays touchés, selon les besoins de la situation et en fonction des dispon ibilités, notamment pour aider les gouvernements et d’autres partenaires concernés; 7. Demande aux États Membres de fournir une assistance et des ressources d’urgence, y compris des moyens médicaux à même d’être déployés, tels que des hôpitaux de campagne dotés de services d’experts, de personnel qualifié et de matériel suffisant, de services de laboratoire, de dispositifs de soutien logistique, de transport et d’aide à la construction, pour les ponts aériens et autres formes d’appui aérien, de services aé romédicaux et de services cliniques attitrés dans les unités de traitement d’Ebola et d’isolement, pour aider les pays touchés à intensifier leurs activités préventives et curatives et à renforcer leurs capacités de lutte contre l’épidémie d’Ebola et à aff ecter des moyens suffisants pour éviter que des épidémies ne se déclarent ultérieurement; 8. Encourage vivement les États Membres, ainsi que les partenaires bilatéraux et les organisations multilatérales, y compris l’U A, la CEDEAO et l’Union européenne, à se mobiliser sans tarder et à fournir immédiatement aux pays touchés et à ceux qui leur prêtent assistance, des compétences techniques et des moyens médicaux supplémentaires, destinés, entre autres, à assurer un diagnostic rapide et la formation d’agents sanitaires aux niveaux national et international, à continuer de procéder à des échanges de connaissances, de données d’expérience et de pratiques optimales, ainsi qu’à maximiser les synergies pour faire face de manière efficace et immédiate à l’épidémie d ’Ebola, à apporter aux pays touchés et aux partenaires d’exécution les ressources essentielles, les fournitures et l’assistance coordonnée nécessaires et enjoint à tous les acteurs compétents de coopérer étroitement avec le Secrétaire général dans le cadre des efforts d’assistance en matière de lutte contre l’épidémie; 9. Engage vivement les États Membres à appliquer les recommandations temporaires pertinentes formulées dans le cadre du Règlement sanitaire international de 2005 à l’épidémie d’Ebola qui s’e st déclarée en 2014 en Afrique de l’Ouest et à superviser l’organisation, la coordination et la mise en œuvre des activités nationales de planification préalable et de lutte, notamment, le cas échéant, en collaboration avec des partenaires internationa ux dans les domaines du développement et de l’action humanitaire; 10. Salue la contribution que continue d’apporter et l’engagement dont continue de faire preuve le personnel international de santé et de secours humanitaires pour faire face d’urgence à l’épid émie d’Ebola et engage tous les acteurs compétents à mettre en place les mécanismes de rapatriement et les arrangements financiers nécessaires, y compris les moyens d’évacuation médicale et les modalités de traitement et de transport requises pour facilite r leur déploiement immédiat et sans entrave dans les pays touchés; 11. Prie le Secrétaire général de contribuer à faire en sorte que toutes les entités compétentes du système des Nations Unies, dont l’OMS et les Services aériens d’aide humanitaire des Nat ions Unies, compte tenu de leurs mandats respectifs, accélèrent leur intervention face à l’épidémie d’Ebola, notamment en aidant à élaborer et à mettre en œuvre des plans de préparation, d’opérations, de liaison et de collaboration avec des gouvernements d e la région et ceux qui prêtent assistance; S/RES/2177 (2014) 14-61236 6/6 12. Encourage l’OMS à continuer de renforcer son rôle d’encadrement technique et de soutien opérationnel aux gouvernements et partenaires, de suivre la transmission du virus Ebola, d’aider à déterminer les besoi ns actuels en matière d’intervention et les partenaires pour y pourvoir, de manière à favoriser la disponibilité de données essentielles et à mettre au point et à administrer rapidement des thérapies et des vaccins dans le respect des meilleures pratiques cliniques et éthiques et encourage également les États Membres à fournir tout le soutien nécessaire à cet égard, notamment par le biais d’un échange de données, conformément à la législation applicable; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2178 (2014)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2178(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2178 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 24 septembre 2014 14-61606 (F) *1461606* Résolution 2178 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7272e séance, le 24 septembre 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plu s graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu ’en soient les motivations, le moment et les auteurs, et demeurant résolu à contribuer encore à améliorer l ’efficacité de l ’action d ’ensemble menée contre ce fléau à l ’échelle mondiale, Constatant avec préoccupation que la menace terroriste devient plus diffuse à mesure que les attaques, y compris celles motivées par l ’intolérance ou l’extrémisme, se multiplient dans plusieur s régions du monde, et se déclarant résolu à combattre cette menace, Considérant qu’il faut éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme et affirmant que les États Membres sont déterminés à continuer à faire tout leur possible pour régl er les conflits et empêcher les groupes terroristes de s’implanter et de créer des sanctuaires, et lutter ainsi plus efficacement contre la menace grandissante que constitue le terrorisme, Réaffirmant que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation, Considérant que la coopération internationale et toutes les mesures prises par les États Membres pour prévenir et combattre le terrorisme doivent respecter strictement la Charte des Nations Unies, Réaffirman t que, conformément à la Charte, il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale et l ’indépendance politique de tous les États, Réaffirmant que les États Membres doivent veiller à ce que les mesures qu ’ils prennent pour combattre le terrorisme soien t conformes à toutes les obligations que leur fait le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, soulignant que les mesures antiterroristes ef ficaces et le respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de l ’état de droit sont complémentaires et se renforcent mutuellement, et que tous sont des éléments essentiels au succès de la S/RES/2178 (2014) 14-61606 2/9 lutte contre le terrorisme, notant qu’il importe de r especter l ’état de droit pour prévenir et combattre efficacement le terrorisme et notant également que le fait de se soustraire à ces obligations internationales particulières comme à d ’autres, dont celles résultant de la Charte des Nations Unies, est un d es facteurs contribuant à une radicalisation accrue et favorise le sentiment d ’impunité, Se déclarant gravement préoccupé par la menace terrible et grandissante que font peser les combattants terroristes étrangers, à savoir des individus qui se rendent dans un État autre que leur État de résidence ou de nationalité, dans le dessein de commettre, d’organiser ou de préparer des actes de terrorisme, ou afin d ’y participer ou de dispenser ou recevoir un entraînement au terrorisme, notamment à l’occasion d’un conflit armé, et résolu à écarter cette menace, Se disant gravement préoccupé par quiconque cherche à se rendre à l ’étranger pour y devenir un combattant terroriste, Constatant avec inquiétude que les combattants terroristes étrangers contribuent à intens ifier les conflits, à les prolonger et à en compliquer singulièrement le règlement, et qu ’ils peuvent aussi être une menace considérable pour les États dont ils viennent, ceux par lesquels ils transitent et ceux où ils se rendent, ainsi que les États qui j ouxtent les zones de conflit armé où ils combattent et qui doivent faire face à d e sérieux problèmes de sécurité, notant que la menace que représentent les combattants terroristes étrangers peut atteindre toutes les régions et tous les États Membres, même ceux qui sont éloignés des zones de conflit, et se disant profondément préoccupé de voir que les combattants terroristes étrangers mettent leur idéologie extrémiste au service de l’apologie du terrorisme, Constatant avec préoccupation que des terroristes et des entités terroristes ont construit, entre les États d ’origine, de transit et de destination, des réseaux internationaux leur permettant de faire circuler des combattants de toutes nationalités et les ressources dont ils ont besoin, Particulièrement inquiet de constater que des combattants terroristes étrangers sont sélectionnés et recrutés par des entités telles que l ’État islamique d ’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et d ’autres cellules, filiales, émanations ou groupes dissidents d ’Al-Qaida fig urant sur la Liste établie par le Comité du Conseil de sécurité créé par les résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) , considérant que la menace que représentent les combattants terroristes étrangers englobe, entre autres, les personnes qui appuient les actes ou activités d ’Al-Qaida et de ses cellules, filiales, émanations ou groupes dissidents, notamment en recrutant pour leur compte ou en soutenant de toute autre manière les actes et activités de ces entités, et soulignant qu’il est urgent de s ’attaquer à cette menace précise, Conscient que, pour faire pièce à la menace que représentent les combattants terroristes étrangers, il faut s ’attaquer à l ’ensemble des causes du phénomène, ce qui exige notamment d ’empêcher la radicalisation pouvant conduire au terrorisme, de juguler le recrutement, d ’interdire aux combattants terroristes étrangers de voyager, de bloquer l ’aide financière qu ’ils reçoivent, de lutter contre l ’extrémisme violent qui peut déboucher sur le terrorisme, de combattre l ’incitation à la commission d’actes terroristes motivés par l ’extrémisme ou l ’intolérance, de promouvoir la tolérance politique et religieuse, le développement économiq ue et la cohésion et l’intégration sociales, de faire cesser et de régler les conflits armés, et de faciliter la réintégration et la réinsertion, S/RES/2178 (2014) 3/9 14-61606 Considérant que la force militaire, les mesures visant à faire appliquer la loi et les opérations des servic es de renseignement ne suffiront pas à elles seules à vaincre le terrorisme, et soulignant qu’il est nécessaire d ’éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme, comme le veut le premier volet de la Stratégie antiterroriste mondiale de l ’Organisation des Nations Unies ( A/RES/60/288 ), S’inquiétant que les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouveaux moyens de communication, dont Internet, à des fins de ralliement pa r la radicalisation, de recrutement, d’incitation à la commission d’actes terroristes et de financement et d’organisation des voyages et des activités des combattants arrivés à destination, et soulignant que les États Membres doivent agir dans un esprit de coopération pour empêcher les terroristes de tirer parti de la technologie, des moyens de communication et d’autres ressources à des fins d’incitation à la perpétration d’actes de terrorisme, tout en respectant les droits de l’homme et les libertés fondam entales, ainsi que les autres obligations édictées par le droit international, Se félicitant des activités entreprises dans le domaine du renforcement des capacités par les entités des Nations Unies, en particulier celles qui font partie de l’Équipe spéc iale de lutte contre le terrorisme, dont l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, ainsi que des initiatives de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme dans le b ut d’ offrir une assistance technique, notamment en facilitant les échanges entre prestataires et bénéficiaires de l ’aide au renforcement des capacités, en coord ination avec les autres organisations internationales, régionales et sous - régionales compétentes , afin de fournir une assistance technique aux États Membres qui en font la demande dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie antiterroriste mondiale, Prenant note des initiatives et activités menées récemment aux niveaux international, régional e t sous -régional pour prévenir le terrorisme international et en venir à bout, et prenant acte des travaux du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, qui a notamment adopté récemment une série complète de bonnes pratiques destinées à lutter contre le p hénomène des combattants terroristes étrangers et publié plusieurs autres guides et exemples de bonnes pratiques, en particulier dans les domaines de la lutte contre l ’extrémisme violent, de la justice pénale, des prisons, des enlèvements contre rançon, de l’aide aux victimes du terrorisme et de la police de proximité afin d ’aider les États intéressés à appliquer sur le terrain les orientations générales et le cadre juridique établis par l’Organisation des Nations Unies pour lutter contre le terrorisme, et de compléter le travail des entités spécialisées de l ’Organisation, Saluant l’action menée par INTERPOL pour écarter la menace que représentent les combattants terroristes étrangers, notamment la facilitation d’échanges d ’informations utiles aux services chargés de l ’application de la loi du monde entier grâce à son réseau de communication sécurisée, ses bases de données, son système de notices, ses procédures de recensement des documents de voyage et d’identité volés et des faux, ses instances chargées d e la lutte contre le terrorisme et son programme relatif aux combattants terroristes étrangers, Ayant à l ’esprit et soulignant la situation des personnes ayant plusieurs nationalités qui se rendent dans des États dont elles ont la nationalité dans le dess ein de commettre, d’organiser ou de préparer des actes de terrorisme, ou afin d ’y participer ou de dispenser ou recevoir un entraînement au terrorisme, et exhortant S/RES/2178 (2014) 14-61606 4/9 les États à prendre les mesures qui s ’imposent dans le respect des obligations qui leur son t faites par leur droit interne et le droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme, Demandant aux États de veiller, conformément au droit international et notamment au droit international des droits de l ’homme et au droit in ternational des réfugiés, à ce que le statut de réfugié ne soit pas détourné à leur profit par les auteurs, organisateurs ou complices d ’actes terroristes, y compris les combattants terroristes étrangers, Demandant à nouveau à tous les États de devenir pa rties dès que possible aux conventions internationales de lutte contre le terrorisme et à leurs protocoles, qu ’ils soient ou non parties à des conventions régionales sur la matière , et de s ’acquitter intégralement des obligations découlant des instruments auxquels ils sont parties, Notant que le terrorisme menace constamment la paix et la sécurité internationales et affirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces que font peser sur la paix et la s écurité internationales les actes de terrorisme, notamment ceux perpétrés par des combattants étrangers, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne l’extrémisme violent, qui peut conduire au terrorisme, la violence con fessionnelle et la perpétration d ’actes de terrorisme par des combattants terroristes étrangers, et exige que tous les combattants terroristes étrangers désarment, qu ’ils mettent fin à toutes leurs activités terroristes et qu ’ils cessent de participer à de s conflits armés; 2. Réaffirme que tous les États doivent empêcher la circulation de terroristes et de groupes terroristes en effectuant des contrôles efficaces aux frontières, en surveillant de près la délivrance de documents d ’identité et de voyage, et en prenant des mesures visant à empêcher la falsification de documents d ’identité et de voyage, la fabrication de faux et l ’utilisation frauduleuse de tels documents, souligne à cet égard qu ’il importe qu ’ils s ’attaquent, conformément à leurs obligations internationales pertinentes, à la menace que représentent les combattants terroristes étrangers, et encourage les États Membres à mettre en place des procédures de contrôle des voyageurs et d ’évaluation des risques reposant sur des observations factuelles telles que la collecte et l ’analyse de données relatives aux voyages, sans toutefois procéder à un profilage sur base de stéréotypes fondés sur des motifs de discrimination interdits par le droit international; 3. Prie instamment les États Membres d ’inten sifier et d ’accélérer, conformément au droit interne et international, les échanges d ’informations opérationnelles au sujet des activités ou des mouvements de terroristes et de réseaux terroristes, y compris de combattants terroristes étrangers, notamment avec les États de résidence ou de nationalité des individus concernés, dans le cadre de mécanismes multilatéraux et bilatéraux, en particulier l ’Organisation des Nations Unies; 4. Demande aux États Membres de coopérer, conformément à leurs obligations , au regard du droit international, à l ’action menée pour écarter la menace que représentent les combattants terroristes étrangers, notamment en prévenant la radicalisation pouvant conduire au terrorisme et le recrutement de combattants terroristes étrangers, y compris des enfants, en empêchant lesdits combattants de S/RES/2178 (2014) 5/9 14-61606 franchir leurs frontières, en faisant cesser et en bloquant l ’aide financière qui leur est destinée et, s ’agissant des combattants terroristes étrangers qui retournent dans leur pays de départ, en élaborant et appliquant des stratégies de poursuites, de réinsertion et de réintégration; 5. Décide que les États Membres doivent, dans le respect du droit international des droits de l ’homme, du droit international des réfugiés et du droit internationa l humanitaire, prévenir et éliminer les activités de recrutement, d’organisation, de transport ou d ’équipement bénéficiant à des personnes qui se rendent dans un État autre que leur État de résidence ou de nationalité dans le dessein de commettre, d’organi ser ou de préparer des actes de terrorisme, ou afin d’y participer ou de dispenser ou recevoir un entraînement au terrorisme, ainsi que le financement des voyages et activités de ces personnes; 6. Rappelle que, dans sa résolution 1373 (2001) , il a décidé que tous les États Membres devaient veiller à ce que toute personne qui participe au financement, à l ’organisation, à la préparation ou à la perpétration d ’actes de terrorisme ou qui y apporte un appui soit traduite en justice, et décide que tous les États doivent veiller à ce que la qualification des infractions pénales dans leur législation et leur réglementation internes permette, proportionnellement à la gravité de l’infraction, d ’engager des poursu ites et de réprimer : a) Leurs nationaux qui se rendent ou tentent de se rendre dans un État autre que leur État de résidence ou de nationalité, et d ’autres personnes qui quittent ou tentent de quitter leur territoire pour se rendre dans un État autre que leur État de résidence ou de nationalité, dans le dessein de commettre, d’organiser ou de préparer des actes de terrorisme, ou afin d ’y participer ou de dispenser ou recevoir un entraînement au terrorisme; b) La fourniture ou la collecte délibérées, par quelque moyen que ce soit, directement ou indirectement, par leurs nationaux ou sur leur territoire, de fonds que l’on prévoit d ’utiliser ou dont on sait qu ’ils seront utilisés pour financer les voyages de personnes qui se rendent dans un État autre que l eur État de résidence ou de nationalité , dans le dessein de commettre, d’organiser ou de préparer des actes de terrorisme, ou afin d ’y participer ou de dispenser ou recevoir un entraînement au terrorisme; c) L’organisation délibérée, par leur nationaux o u sur leur territoire, des voyages de personnes qui se rendent dans un État autre que leur État de résidence ou de nationalité, dans le dessein de commettre, d’organiser ou de préparer des actes de terrorisme, ou afin d ’y participer ou de dispenser ou rece voir un entraînement au terrorisme, ou la participation à d ’autres activités qui facilitent ces actes, y compris le recrutement; 7. Se dit fermement résolu à envisager d ’inscrire sur la Liste, en application de la résolution 2161 (2014) , les personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida qui financent, arment, organisent et recrutent pour son compte ou qui soutiennent, de toute autre manière, ses actes ou activités, y compris à l ’aide des nouvelles technologies de l ’information et des communications , comme Internet, les médias sociaux ou tout autre moyen; 8. Décide que, sans préjudice de l ’entrée ou du transit nécessaires à la conduite d ’une procédure judiciaire, y compris à la conduit e d’une telle procédure liée à l ’arrestation ou à la détention d e tout combattant terroriste étranger, les États S/RES/2178 (2014) 14-61606 6/9 Membres interdiront l ’entrée sur leur territoire ou le transit par leur territoire de toute personne pour laquelle l ’État est en possession d ’informations fiables lui donnant des motifs raisonnables de penser que celle -ci cherche à entrer sur le territoire ou à transiter par lui afin de participer aux actes décrits au paragraphe 6, y compris tou t acte ou activité indiquant qu ’une personne, groupe , entreprise ou entité est associé à Al -Qaida, comme indiqué au paragraphe 2 de la résolution 2161 (2014) , étant entendu qu ’aucune disposition du présent paragraphe n ’oblige un État à refuser à ses pro pres ressortissants ou résidents permanents l ’entrée ou le séjour sur son territoire; 9. Invite les États Membres à exiger des compagnies aériennes opérant sur leur territoire qu ’elles communiquent à l ’avance aux autorités nationales compétentes des infor mations sur les passagers afin de détecter le départ de leur territoire, ou la tentative d ’entrée sur leur territoire ou de transit par leur territoire, à bord d ’appareils civils, de personnes désignées par le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) (« le Comité »), et les invite également à signaler au Comité tout départ de leur territoire, ou toute tentative d ’entrée sur le ur territoire ou de transit par leur territoire, de telles personnes et à communiquer ces informations à l ’État de résidence ou de nationalité de la personne, selon qu ’il conviendra et conformément au droit interne et aux obligations internationales; 10. Souligne qu’il convient d ’urgence d ’appliquer intégralement et immédiatement la présente résolution aux combattants terroristes étrangers, insiste sur le fait qu ’il faut en particulier l ’appliquer d ’urgence aux combattants terroristes étrangers associés à l’EIIL, au Front el -Nosra et à toute cellule, filiale ou émanation d’Al-Qaida ou groupe dissident de celui -ci désignés par le Comité, et se dit prêt à envisager de désigner , en application de la résolution 2161 (2014) , des personnes associées à Al -Qaida qui commettent les actes énoncés au paragraphe 6 ci-dessus ; Coopération internationale 11. Invite les États Membres à améliorer la coopération internationale, régionale et sous -régionale, dans le ca dre d ’accords bilatéraux selon qu ’il convient, en vue d ’empêcher que des combattants terroristes étrangers quittent leur territoire ou s ’y rendent, y compris en renforçant l ’échange d ’informations permettant de repérer les combattants terroristes étrangers , en mettant en commun et en adoptant des pratiques optimales et en comprenant mieux la façon dont s ’articulent les voyages des combattants terroristes étrangers, et les engage à agir dans un esprit de coopération, dans le respect des droits de l ’homme et des libertés fondamentales et conformément aux autres obligations qui leur incombent en droit international, lorsqu ’ils prennent des mesures visant à empêcher les terroristes de tirer parti de la technologie, des moyens de communication et des ressources p our inciter au soutien à des actes de terrorisme; 12. Rappelle que, dans sa résolution 1373 (2001) , il a décidé que tous les États devaient se prêter mutuellement la plus grande assistance à l ’occasi on d’enquêtes criminelles ou de poursuites pénales relatives au financement d ’actes de terrorisme ou à l ’appui à de tels actes, y compris l ’assistance en vue de l ’obtention des éléments de preuve qui seraient en leur possession et qui seraient nécessaires à la procédure, et souligne qu’il importe de respecter cette obligation à l ’occasion des enquêtes ou poursuites se rapportant à des combattants terroristes étrangers; S/RES/2178 (2014) 7/9 14-61606 13. Encourage INTERPOL à redoubler d ’efforts s ’agissant de la menace que représentent l es combattants terroristes étrangers et à recommander ou à mettre en place d ’autres ressources, telles que l ’extension de l ’usage des notices spéciales INTERPOL aux combattants terroristes étrangers, afin d ’appuyer et de promouvoir les mesures nationales, régionales et internationales visant à contrôler et empêcher le transit de combattants terroristes étrangers; 14. Invite les États à aider à renforcer la capacité des États d ’écarter la menace que représentent les combattants terroristes étrangers, y comp ris d’empêcher et d ’interdire que des combattants terroristes étrangers franchissent les frontières terrestres ou maritimes, en particulier à aider les États voisins de zones de conflit armé où des combattants terroristes étrangers se trouvent, et accueill e avec satisfaction et encourage l’assistance bilatérale qu ’apportent les États Membres au renforcement de ces capacités nationales; Lutte contre l ’extrémisme violent afin d ’empêcher le terrorisme 15. Souligne que la lutte contre l ’extrémisme violent , lequel peut conduire au terrorisme, y compris la lutte contre la radicalisation et la mobilisation de personnes et leur recrutement dans des groupes terroristes et la lutte contre le fait de devenir un combattant terroriste étranger, est essentielle pour contrer la menace pour la paix et la sécurité internationales que représentent les combattants terroristes étrangers, et demande aux États Membres de redoubler d ’efforts pour lutter contre cette forme d’extrémisme violent; 16. Encourage les États Membre s à faire participer les populations locales et les organisations non gouvernementales compétentes à l ’élaboration de stratégies de lutte contre le discours extrémiste violent qui peut inciter à la commission d ’actes de terrorisme, à faire changer les cond itions propices à la propagation de l’extrémisme violent, qui peut conduire au terrorisme, y compris en donnant voix au chapitre aux jeunes, aux familles, aux femmes, aux chefs religieux et culturels et aux responsables de l ’éducation, et tous les autres g roupes de la société civile concernés, et à adopter des stratégies personnalisées visant à lutter contre l’embrigadement dans cette forme d ’extrémisme violent et à promouvoir l ’inclusion et la cohésion sociales; 17. Rappelle la décision qu ’il a prise au p aragraphe 14 de sa résolution 2161 (2014) concernant les engins explosifs improvisés et les personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida et exhorte les États Membres, dans ce contexte , à agir dans un esprit de coopération, dans le respect des droits de l ’homme et des libertés fondamentales et conformément aux autres obligations qui leur incombent en droit international, lorsqu ’ils prennent des mesures visant à empêcher les terroristes de tirer parti de la technologie, des moyens de communication et des ressources, y compris les moyens audio et vidéo, pour inciter au soutien à des actes de terrorisme; 18. Invite les États Membres à coopérer et à s ’entraider systématiquement dans la lut te contre l ’extrémisme violent, lequel peut conduire au terrorisme, notamment dans les domaines du renforcement des capacités, de la coordination des plans et des efforts et de l ’échange d ’enseignements tirés de l ’expérience; 19. Souligne à ce sujet l ’importance de l ’action menée par les États Membres pour inciter les personnes et populations locales touchées à mettre au point des S/RES/2178 (2014) 14-61606 8/9 moyens non violents de prévention et de règlement des conflits afin de réduire le risque de radicalisation pouvant conduire au terrorisme, et celle des efforts visant à promouvoir des moyens pacifiques de s ’opposer à la rhétorique violente à laquelle adhèrent les combattants terroristes étrangers, et insiste sur le rôle que l ’éducation peut jouer dans la lutte contre la propagande terroriste; Participation des Nations Unies à la lutte contre la menace que représentent les combattants terroristes étrangers 20. Note que les combattants terroristes étrangers et ceux qui financent ou facilitent leurs voyages et leurs activités p ourraient être inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida que tient à jour le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) pour le fait de concourir à financer, organiser, faciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités du réseau Al -Qaida, en association avec celui -ci, sous son nom ou pour son compte, ou le fait de les soutenir, le fait de fournir, vendre ou transférer des armements et matériels connexes à Al-Qaida et le fait de recruter pour le compte du réseau Al -Qaida ou de soutenir, de toute autre manière, des actes ou activités du réseau Al -Qaida ou de toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident de celui -ci, et invite les États à proposer que soient inscrits sur la Liste ces combattants terroristes et ceux qui facilitent ou financent leurs voyages et activités ultérieures; 21. Charge le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et l’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions, agissant en étroite collaboration avec tous les organismes des Nat ions Unies chargés de la lutte contre le terrorisme, en particulier la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, de s ’intéresser tout particulièrement à la menace que représentent les combattants terroristes étrangers qui sont recrutés par l ’EIIL , le Front el -Nosra et tous les groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida ou qui s ’y joignent; 22. Encourage l’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions à coordonner l ’action qu ’elle mène pour suivre et écarter, avec d ’autres or ganismes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme, en particulier l ’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme, la menace que représentent les combattants terroristes étrangers; 23. Prie l’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions, agissant en coopération étroite avec d ’autres organismes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme, de faire rapport dans les 180 jours au Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) , et de lui présenter oralement dans les 60 jours, un exposé préliminaire sur la menace que représentent les combattants terroristes étrangers qui sont recrutés par l ’EIIL, le Front el -Nosra et tous les groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, comprenant : a) Une évaluation globale de la menace que représentent ces combattants terroristes étrangers, y compris ceux qui les aident, les régions les plus touché es et les tendances de la radicalisation pouvant conduire au terrorisme, la facilitation, le recrutement, la composition démographique et le financement; b) Des recommandations quant aux mesures qui peuvent être prises pour mieux écarter la menace que rep résentent les combattants terroristes étrangers; 24. Prie le Comité contre le terrorisme, dans les limites de son mandat et avec le concours de sa direction exécutive, de détecter, dans la capacité qu’ont les États S/RES/2178 (2014) 9/9 14-61606 Membres d’appliquer ses résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , les principales insuffisances qui pourraient les empêcher d’endiguer le flot de combattants terroristes étrangers et de re censer les bonnes pratiques mises en œuvre pour appliquer les résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) qui permettraient de le faire, et de facilite r l’assistance technique, précisément en favorisant la collaboration entre ceux qui fournissent une aide au renforcement des capacités et ceux qui la reçoivent, surtout ceux des régions les plus touchées, y compris en mettant au point, lorsqu’ils en font l a demande, des stratégies globales de lutte contre le terrorisme prévoyant de lutter contre la radicalisation violente et d’endiguer le flot de combattants terroristes étrangers, en rappelant le rôle des autres acteurs concernés comme, par exemple, le Foru m mondial de lutte contre le terrorisme; 25. Souligne que la menace grandissante que représentent les combattants terroristes étrangers fait partie des problèmes, tendances et faits nouveaux en rapport avec les résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) qu’il a demandé à la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, au paragraphe 5 de la résolution 2129 (2013) , de recenser, et qu ’elle mérite donc une attention soutenue du Comité, conformément à son mandat; 26. Prie le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et le Comité contre le terrorisme de lui faire rapport sur l ’action que chacun entreprendra en application de la présente résolution; 27. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2179 (2014)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2179(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2179 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2014 14-62594 (F) *1462594* Résolution 2179 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7276e séance, le 14 octobre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) et 2156 (2014) , ses déclarations présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 et 28 septembre 2012, des 6 mai et 14 juin 2013 et des 14 février et 17 mars 2014, Réaffirmant son fer me attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, Affirmant que la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens est pour lui une priorité, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) , rela tives à la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) , relatives au sort des enfants en temps de conflit armé, 1502 (2003) , relative à la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et 2122 (2013) , portant sur les femmes et la paix et la sécurité, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais dans l’Accord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, conclu le 20 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les ques tions politiques et la sécurité, conclu le 29 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais, dans l’Accord relatif à la Mission S/RES/2179 (2014) 14-62594 2/8 d’appui au contrôle de la frontière, conclu le 30 juillet 2011 par le Gouvernement soudanais et le Go uvernement sud -soudanais, ainsi que dans les accords concernant les mécanismes de coopération et de sécurité signés à Addis -Abeba le 27 septembre 2012, dans la décision prise le 8 mars 2013 par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécu rité et dans le tableau récapitulatif adopté le 12 mars 2013 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, Soulignant qu’il importe que les femmes participe nt pleinement à la mise en œuvre de s accords et, plus généralement, à la prévention et au règlement d es conflit s et à la consolidation de la paix, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts que déploie l’Union africaine en vue d’apaiser les tensions entre l a République du Soudan et la République du Soudan du Sud et de favoriser la reprise des négociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union afric aine en date des 24 avril et 24 octobre 2012, des 25 janvier, 7 mai, 29 juillet, 23 septembre, 26 octobre et 12 novembre 2013 et du 12 septembre 2014, la déclaration à la presse du Conseil en date du 6 novembre 2013 et la déclaration de la Présidente de la Commission de l’Union africaine en date du 28 octobre 2013, Notant avec préoccupation l’enlisement des efforts menés par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais pour démilitariser la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compr is la zone dite des 14 miles, et mettre pleinement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la feuille de route d u Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, d û au fait que le Soudan du Sud n’est toujours pas d’accord avec l’emplacement de la ligne médiane de la zone, Soulignant qu’il importe d’établir et de maintenir une surveilla nce effective et complète dans le cadre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris dans la zone dite des 14 miles, Soulignant que les deux pays ont beaucoup à gag ner à faire preuve de retenue et à emprunter la voie du dialogue plutôt que de recourir à la violence et à la provocation, Se félicitant que le Président al -Bashir et le Président Salva Kiir continuent de se rencontrer régulièrement pour poursuivre le dialogue, rappelant sa résolution 2046 (2012) , dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre immédiatement les négociations, sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine, en vue de parvenir à un accord sur le statut final d’Abyei, demandant à toutes les parties de participer de façon constructive au processus facilité par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et devant aboutir à un accord final sur le statut définitif de la zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent mettre en œuvre immédiatement les dispositions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler le différend portant sur le Conseil de la zone d’Abyei et créer immédiatement l’Administration de la zone d’Abyei et le Service de police d’Abyei, S/RES/2179 (2014) 3/8 14-62594 Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, y compris son président, Thabo Mb eki, les anciens Présidents Abdulsalami Abubakar et Pierre Buyoya, le Premier Ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, qui assure la présidence de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, Haile Menkerios, et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, notamment les activités qu’elle mène pour faciliter des migrations p acifiques dans toute la zone d’Abyei, et son action de prévention des conflits, de médiation et de dissuasion, et exprimant sa profonde reconnaissance aux pays qui fournissent des contingents, Notant avec préoccupation la précarité des conditions de sécur ité dans la zone d’Abyei, constatant que, depuis son déploiement, la FISNUA contribu e à asseoir la paix et la stabilité , et déterminé à prévenir la résurgence d’actes de violence contre des civils , le déplacement de civils et les conflits intercommunautair es, Se déclarant résolu à ce que le futur statut d’Abyei soit le résultat de négoci ations menées entre les parties conform ément à l’Accord global de paix et non d’ actes unilatéra ux de l’une ou l’autre partie, Gravement préoccupé par l’absence d’administr ation publique et d’état de droit dans la zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, y compris d’une unité spéciale chargée de traiter les questions relatives aux migratio ns des populations nomades, ces entités étant essentielles au maintien de l’ordre et à la prévention des conflits intercommunautaires dans cette zone, Notant avec préoccupation la persistance du danger de violences intercommunautaires dans la zone d’Abyei , y compris les tensions qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organismes de retourner à Abyei, Notant que le report systématique de la mise en place des institutions temporaires et de la détermination du statut définitif d’Abyei contribue aux tensions dans la région, engageant instamment toutes les parties à s’abstenir de toute mesure unilatérale qui envenimerait les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei et se déclarant préoccupé par les répercussions durables qu’aura ce que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine présente dans sa déclaration à la presse du 6 novembre 2013 comme « la décision des Ngok Dinka d’organiser un référendum unilatéral », Prenant note de l’annonce faite le 7 septembre 2014 par l a Commission électorale nationale soudanaise d’inscrire la zone d’Abyei parmi les circonscriptions pour les élections de 2015, ce qui, d’après le rapport du Secrétaire général en date du 30 septembre 2014 ( S/2014/709 ), « pourrait mettre gravement en péril la stabilité de la zone », Sachant qu’il importe que l’assistance fournie par les organismes des Nations Unies dans la région soit cohéren te, Saluant et appuyant les efforts que déploie l’Organisation des Nations Unies pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention et S/RES/2179 (2014) 14-62594 4/8 de la maîtrise du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles dans le cadre de toutes les opérations de maintien de la paix, Soulignant que le respect des droits de l’homme doit être effectivement surveillé , toute forme de violence sexuelle ou sexiste et toute violation ou atteinte commise sur la personne d’enfants devant notamment être constatées , notant qu’aucun fait nouveau n’est à signaler quant à la surveillance concrète du respect des droits de l’homme dans la zone d’Abyei, et se disant à nouveau préoccupé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine, Soulignant qu’il est urgent de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire à tous les groupes de population de la zone d’Abyei qui en ont besoin, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et en bon ordre et se réinsèrent durablement , que la paix et l’ord re règnent p endant la saison des migrations et que les itinéraires migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud en passant par Abyei soient respectés , et exhortant la FISNUA à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat, Rappelant sa résolution 2117 (2013) , et se déclarant vivement préoccupé par l a menace fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le d étournement d’armes légères et de petit calibre fait peser sur la paix et la sécurité à Abyei, Préoccupé par la présence de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui crée des risques pour le s déplacés qui voudraient rentrer et compr omet la sécurité des migrations, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 30 septembre 2014 (S/2014/709 ), notamment de l’analyse selon laquelle la situation politique est relativement calme et les conditions de sécurité stables sur le terrain mais qu’un conflit ouvert pourrait facilement être déclenché , et les relations bilatérales entre le Soudan et le Soudan du Sud se détériorer , ainsi que des recommandations qu’il contient, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 28 février 2015 le mandat de la Force intérimaire de sécuri té des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) établi a u paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragr aphe 1 de la résolution 2075 (2012) , et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de proroger jusqu’au 28 février 2015 le mandat de la Force établi a u paragraphe 3 de la résolu tion 1990 (2011) , et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 (2011) , l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérifi cation et de surveillance de la frontière sera étendu aux comités spéciaux, au besoin et si demande en est faite sur décision prise par consensus par l es mécanismes concernés, dans les limites des moyens existants de la FISNUA et dans sa zone d’opérations; 2. Prend note des recommandations formulées dans le rapport du Secrétaire général en date du 30 septembre , accueille avec satisfaction les initiatives prises par la FISNUA pour favoriser la reprise du dialogue entre les communautés et l’adm inistration pa r les communautés sous la supervision du Comité mixte de S/RES/2179 (2014) 5/8 14-62594 contrôle d’Abyei, demande aux communautés et aux Gouvernements soudanais et sud-soudanais de prendre des mesures concrètes à cette fin, et se félicite du concours que l’ONU, l’Union africaine et le G ouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie prêtent ou pourr ont prêter à ces efforts; 3. Exige à nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils relancent immédiatement les travaux du Comité mixte de contrôle d’Abyei, demande instamment au Gouvernement sud -soudanais de nommer immédiatement un coprésident du Comité pour que la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011 et des décisions du Comité puisse avancer , et prie le Secrétaire général de faire dans ses rapports périodiques le point des p rogrès accomplis sur ces questions, notamment en ce qui concerne les recommandations issues de l’examen stratégique de la FISNUA réalisé en mai 2014; 4. Exige à nouveau également du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans retard de mettre en place l’Administration et le Conseil de la zone d’Abyei, notamment en débloquant l’impasse concernant la composition du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, notamment à protég er les infrastructures pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont souscrits dans l’Accord du 20 juin 2011; 5. Décide de maintenir les effectifs autorisés par la résolution 2104 (2013) et déjà déployés et décide que le rest e des forces autorisées sera déployé au fur et à mesure de la réactivation du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, afin que la FISNUA puisse assurer la protection voulue au Mécanisme et appo rter au Mécanisme tout l’appui dont il a besoin pour mener dès que possible de vastes opérations dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’état d’avancement du déploiement dans ses rapports périodiques; 6. Déplore que les efforts visant à ce que le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière devienne pleinement opérationnel soient enlisés du fait que le Soudan du Sud n’est toujours pas d’accord avec l’emp lacement de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et invite le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais à tirer le meilleur parti du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, du Méca nisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres mécanismes conjoints établis d’un commun accord en y ayant recours en temps utile pour garantir la sécurité et la transparence de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y co mpris la zone dite des 14 miles; 7. Recommande vivement que de nouveaux efforts soient faits pour déterminer définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que le tracé de cette li gne est sous préjudice du statut juridique actuel et futur de la frontière, des négociations en cours sur le statut des zones frontalières contestées et revendiquées ou de la démarcation de la frontière; 8. Souligne que, pour s’acquitter de son mandat de protection des civils établi a u paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d’actes de violence physique, quel s qu’en soient les auteurs; S/RES/2179 (2014) 14-62594 6/8 9. Condamne la présence de membres des services de sécurité sud - soudanais et des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d’Abyei et le fait que les milices misseriya soient entrées à plusieurs reprises sur le terr itoire, exige à nouveau du Gouvernement sud -soudanais qu’il retire immédiatement et sans condition préalable tous les membres de ses services de sécurité de la zone d’Abyei et du Gouvernement soudanais qu’il retire aussi la police du pétrole de Diffra de l a zone d’Abyei, et réaffirme qu’en application de ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei, ainsi que les éléments armés des populations locales , devant s’en retirer; 10. Appuie la décision par laquelle, le 3 mai 2013, le Comité mix te de contrôle d’Abyei a donné à Abyei le statut de zone exempte d’armes, note que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de pop ulation vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes de l’Accord du 20 juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, celle -ci devrait être une zone exempte d’armes, les membre s de la FISNUA étant seul s autorisé s à y porter des armes, et, à cet égard, demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’Abyei soit effectivement démilitarisée , notamment de mettre en plac e des programmes de d ésarmement si besoin est; 11. Demande à la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses moyens, de mener des enquêtes, de constater les mouvements d’armes à destination d’Abyei et de la présence d’armes à Abyei et d’en rendre compte , le Secré taire général devant l’inform er à ce sujet dans ses rapports périodiques; 12. Demande instamment aux deux gouvernements d’entreprendre immédiatement de mettre en œuvre des mesures visant à renforcer la confiance entre les communautés concernées de la zone d’Abyei, notamment à la faveur de processus locaux de réconciliation et en aidant la FISNUA à organiser une conférence de paix réunissant les chefs traditionnels des Ngok Dinka et des Misseriya, et exhorte toutes les communautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou discours provocateur risquant d’ entraîner des affrontements violents, et de toute nouvelle activité unilatérale; 13. Demande à la FISNUA de poursuivre les négociations avec le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les tribus misseriya et ngok dinka, le but étant de mettre en place des stratégies et mécanismes de contrôle propres à garantir le respect plein et entier par toutes les parties concernées du statut de zone exempte d’armes conféré à Abyei , et la priorité d’éliminer d’urgence les armes lourdes ou collectives et les grenades à tube, et engage le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais, le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les tribus misseriya et ngok dink a à collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 14. Invite toutes les parties à donner pleinement suite aux conclusions et recommandations issues de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la p aix de la FISNUA et du Chef suprême de la communauté ngok dinka; S/RES/2179 (2014) 7/8 14-62594 15. Entend réexaminer le mandat de la FISNUA selon qu’il conviendra en vue de restructurer éventuellement la mission en fonction de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux p rescriptions de la résolution 2046 (2012) et aux engagements qu’ils ont souscrits dans les accords des 20 juin, 29 juin et 30 juillet 2011 et du 27 septembre 2012, notamment ceux qui touch ent le retrai t de toutes les forces de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, l’activation de toutes les capacités du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et des comités spéciaux et l’achèvement de la démilitarisation de la zon e d’Abyei; 16. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble d u matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, y compris les véhicules, aéronefs et pièces de rechange destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 17. Demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris le perso nnel humanitaire, sans considération de nationalité, de faciliter l’installation de bases et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, et demande à toutes les parties de s’acquitter des obligations qu e leur impose l’Accord sur le statut des forces; 18. Sait que l’absence d’infrastructures essentielles pose des difficultés pour le personnel de maintien de la paix de la FISNUA, prend note des mesures prises pour y remédier et exhorte le Secrétaire général à continuer de prendre les mesures à sa disposition pour régler la situation et faire ainsi en sorte que la FISNUA soit mieux à même de s’acquitter de son mandat; 19. Exige du Gouvernement soudanais et du Gouvernement sud -soudanais qu’ils continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines des Nations Unies afin que le personnel du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone fronta lière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées ; 20. Exige de toutes les parties concernées qu’elles permettent aux agents humanitaires d’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d’aide et leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’assistance humanitaire; 21. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et d e rendre compte à ce sujet dans les rapports qu’il lui présente , et demande de nouveau au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud -soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au x membres concernés du personnel des Nations Unies; 22. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro S/RES/2179 (2014) 14-62594 8/8 adoptée par l’ONU en matière d’exploitation et d’atteintes sexuelles et de l’informer si des actes de cette nature étaient commis ; 23. Souligne que la poursuite de la coopération entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 24. Prie le Secrétaire général, agissant avec le concours de la Commission de l’Union africaine et du Gouver nement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, d’étudier les options pouvant être envisagées, dans le cadre du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 12 septembre 2014 , qui invit ent instamment les parties à prendre des dispositions créatives, fondées sur une conception commune, selon qu’il conviendra, pour accélérer la mise en œuvre des éléments de l’Accord de juin 2011 relatifs à l’administration et à la sécurité qui sont encore en suspens, et d’exposer les conclusi ons de cette étude dans la synthèse des recommandations relatives à la FISNUA devant figurer dans le prochain rapport qu’il lui présentera ; 25. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer de l’état de la mise en œuvre du mandat de la FISNUA en lui présentant deux rapports, l’un le 1er décembre 2014 au plus tard et l’autre le 2 février 2015 au plus tard , et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; 26. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les entités des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) et son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et le prie de continuer de pourvoir à cette coopération; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2180 (2014)
IntituléLa situation en Haïti
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2180(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2180 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2014 14-62605 (F) *1462605* Résolution 2180 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7277e séance, le 14 octobre 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier se s résolutions 2119 (2013) , 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1576 (2004) et 1542 (2004) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Constatant qu’au cours de l’année écoulée, Haïti a fait des progrès sur la voie de la stabilisation, y compris en signan t l’Accord d’El Rancho, qui prévoyait la transformation du Collège transitoire du Conseil électoral permanent en un nouveau Conseil électoral provisoire et une période au cours de laquelle la loi électorale de 2013 serait modifiée en vue de permettre la te nue d’élections législatives, sénatoriales partielles, municipales et locales en 2014, Notant avec une grande préoccupation que certaines élections sont reportées depuis trois ans , qu’Haïti n’a toujours pas de loi électorale modifiée , et qu’en conséquenc e le Conseil électoral provisoire a déterminé qu’il ne serait pas possible d’organiser les élections le 26 octobre comme le souhaitait le Gouvernement, Constatant que les conditions de sécurité ont été relativement stable s dans l’ensemble et se sont un peu améliorée s depuis l’adoption de sa résolution 2119 (2013) , ce qui a perm is à la MINUSTAH de continuer à réduire progressivement ses effectifs et de revoir sa configuration sans compromettre la sécuri té et la stabilité dans le pays, et conscient qu’il importe que les décisions concernant l’avenir de la Mission tiennent compte des conditions de sécurité, Conscient du rôle essentiel que joue la MINUSTAH pour ce qui est de garantir la stabilité et la sé curité en Haïti, félicitant la Mission de continue r d’aider le Gouvernement haïtien à créer un environnement sûr et stable, exprimant sa gratitude aux membres du personnel de la Mission et aux pays dont ils viennent et rendant hommage à ceux qui ont été bl essés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions , et se félicitant aussi des activités de toutes sortes menées pour assurer la reconstruction d’Haïti et du travail accompli par les unités du génie de la MINUSTAH, S/RES/2180 (2014) 14-62605 2/8 Soulignant qu’il faut continuer de renfor cer le système judiciaire et pénitentiaire haïtien pour améliorer l’intégration et la cohérence du secteur de la sécurité, notant que le Gouvernement haïtien est déterminé à asseoir l’état de droit et à poursuivre la réforme du secteur de la sécurité, et e ncourageant les autorités haïtiennes à persévérer dans ce sens, Sachant que les difficultés qui se posent en Haïti sont liées entre elles , réaffirmant que les progrès durables accomplis dans les domaines de la sécurité, de l’état de droit et de la réform e institutionnelle, de la réconciliation nationale et du développement, notamment dans la lutte contre le chômage et la pauvreté, se renforcent les uns les autres, et saluant la persévérance dont font preuve le Gouvernement haïtien et la communauté interna tionale pour surmonter ces difficultés , conformément aux priorités définies par le Gouvernement , Rappelant le rôle essentiel que joue la Police nationale d’Haïti dans le maintien de la sécurité et de la stabilité , soulignant qu’il importe de continuer de la renforcer, de la professionnaliser et de la réformer pour qu’elle soit à même de prendre intégralement en charge la sécurité du pays , saluant les progrès faits dans la mise en œuvre du plan quinquennal de développement de la Police nationale d’Haïti pour 2012 -2016 et réaffirmant qu’il importe de continuer à appuyer ce plan, en particulier les volets concernant le recrutement et la rétention du personnel, Soulignant qu’il importe de donner à la Police nationale d’Haïti les moyens financiers dont elle a besoin pour renforcer ses capacités logistiques, administratives et opérationnelles, invitant le Gouvernement haïtien à tirer parti du soutien de la communauté internationale pour garantir à sa population des conditions de sécurité satisfaisantes et demand ant à tous les partenaires internationaux de mieux coordonner l ’action qu’ils mènent dans ce domaine , Constatant que le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a pris des mesures pour s’acquitter de son mandat et renforce r l’indépendance de la justice, notamment qu’il a adopté son règlement intérieur en juin 2014, et soulignant qu’il est nécessaire de continuer d’essayer de régler les problèmes de non -respect d es droits de l’homme qui se posent encore dans le système pénitentiaire, comme les détentions pro visoires prolongées, la surpopulation carcérale et les conditions sanitaires, Se rendant compte qu’en dépit des progrès considérables accomplis en 2014, Haïti reste en proie à de sérieux problèmes humanitaires, quelque 85 432 déplacés vivant dans les cam ps restants, où la malnutrition règne et où l’a ccès à l’eau et à l’assainissement est irrégulier, ce dont souffrent particulièrement les femmes et les enfants, conditions qu’il faut continuer de s’efforcer à améliorer, Saluant les efforts que fait le Gouv ernement haïtien pour tenter de maîtriser et de juguler l’épidémie de choléra et des progrès accomplis pour ce qui est de réduire l’incidence du choléra en Haïti, engageant instamment l’équipe de pays des Nations Unies à continuer de l’aider, en coordinati on avec les autres parties concernées, à remédier aux faiblesses structurelles du pays, en particulier celles des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, insistant sur l’importance que revêt le renforcement des institutions nationales de s anté publique et conscient de l’action que mènent les organismes des Nations Unies pour lutter contre le choléra, y compris dans le cadre de l’initiative lancée par le Secrétaire général pour appuyer le Plan national d’élimination du choléra , soulignant qu’un appui durable et approprié doit être apporté , notamment en menant des interventions médicales S/RES/2180 (2014) 3/8 14-62605 rapides et ciblées pour réduire la menace lorsque des cas se déclarent , se félicitant de la visite que le Secrétaire général a effectuée en Haïti en juillet 2 014, et prenant note du fait qu’il a notamment lancé avec le Premier Ministre Lamothe la campagne d’assainissement total, initiative essentielle de lutte contre le choléra, et de la création du Comité de haut niveau pour l’élimination du choléra, Souligna nt que, pour asseoir durablement la stabilité en Haïti, il est essentiel de faire progresser la reconstruction et le développement social et économique du pays, notamment grâce à une aide internationale au développement efficace, coordonnée et louable, et de renforcer les moyens dont disposent ses institutions pour tirer parti de cette aide, et réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec le développement économique et social, y compris la réduction des risques et la préparation aux catastrophes dans un pays extrêmement vulnérable face aux catastrophes naturelles, et que le Gouvernement haïtien joue un rôle de premier plan dans ces domaines, Saluant la poursuite de l’élaboration du Cadre de coordination de l’aide externe au développement du Gouverne ment haïtien, mécanisme privilégié de coordination des donateurs et d’appui à la concrétisation des priorités de développement du Gouvernement, se félicitant du renforcement de la programmation commune assurée par l’équipe de pays des Nations Unies, en conformité et en coordination avec le Cadre stratégique intégré approuvé par le Gouvernement, et se réjouissant que l’engagement ait été pris de veiller à ce que l’assistance internationale corresponde mieux aux priorités nationales, d’accroître la transparen ce et de renforcer la responsabilité mutuelle et la coordination, Invitant instamment les bailleurs de fonds à honorer les engagements qu’ils ont pris lors de la Conférence qui s’est tenue à New York en 2010 afin, notamment, d’aider les plus vulnérables à accéder aux services et à l’emploi, et soulignant qu’il incombe au Gouvernement d’indiquer clairement quelles sont ses priorités et de veiller à ce que l’assistance aille à ceux qui en ont le plus besoin, Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans le processus de stabilisation et de reconstruction en cours en Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer de collaborer étroitement avec les institutions financières internationales, organisations régionales et sous -régionales et autres parties prenantes, en particulier l’Organisation des États américains, l’Union des nations de l’Amérique du Sud et la Communauté des Caraïbes, Saluant les efforts soutenus que fait la Police nationale d’Haïti pour patrouille r et accroître sa présence sur le terrain et ses contacts avec la population , conscient du rôle de police de proximité que la MINUSTAH continue de jouer dans les camps de déplacés, en étroite coordination avec les comités de camps, et saluant l’action qu’elle mène auprès de la populati on, Gravement préoccupé par le fait que la violence sexuelle et sexiste, notamment à l’encontre des femmes et des enfants, continue de poser de sérieux problèmes, surtout dans les quartiers défavorisés de Port -au-Prince, les camps de déplacés et les régi ons reculées du pays, Conscient que le renforcement des organismes nationaux de défense des droits de l’homme, le respect des droits de l’homme, y compris les droits des enfants, et du droit à une procédure régulière, la lutte contre la criminalité, la v iolence sexuelle et S/RES/2180 (2014) 14-62605 4/8 sexiste et l’impunité et l’obligation de rendre des comptes sont essentiels pour assurer l’état de droit et la sécurité en Haïti, y compris l’accès à la justice, Réaffirmant l’autorité donnée à la Représentante spéciale du Secrétaire g énéral pour coordonner et diriger toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies présents en Haïti, et réaffirmant également son soutien à la Représentante spéciale , qui s’emploie à optimiser la coordination et la collaboration entre la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies sur les volets de leurs mandats respectifs qui se recoupent, notamment dans le cadre du plan de consolidation conditionnel de la Mission, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire génér al daté du 29 août 2014 ( S/2014/617 ), Sachant que la Charte des Nations Unies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapi tre VII de la Charte des Nations Unies, ainsi qu’il est indiqué à la section 1 du paragraphe 7 de sa résolution 1542 (2004) , 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2015, dans l’intention de le renouveler encore, le mandat de la MINUSTAH, tel qu’ établi dans ses résolutions 1542 (2004) , 1608 (2005) , 1702 (2006) , 1743 (2007) , 1780 (2007) , 1840 (2008) , 1892 (2009) , 1908 (2010) , 1927 (2010) , 1944 (2010) , 2012 (2011) , 2070 (2012) et 2119 (2013) ; 2. Décide que l’effectif global de la MINUSTAH comprendra u ne composante militaire qui pourra atteindre 2 370 soldats et une composante de police qui pourra compter 2 601 personnes, comme l’a recommandé le Secrétaire général, demande au Secrétaire général de veiller à ce qu’un effectif proche de l’effectif actuel soit en place dans le pays jusqu’au moment où il lui présentera son prochain rapport, et de l’informer dans ce rapport de toute évolution notable de la situation; 3. Affirme que tout aménagement de la configuration de la force d oit dépendre des condition s de sécurité sur le terrain, de sorte que la MINUSTAH ait les moyens d’assurer la sécurité à l’occasion des prochaines élections législatives et locales et de l’élection présidentielle de 2015, sachant qu’il importe de maintenir des conditions sûres et stables et que les réalités sociales et politiques influent sur la stabilité et la sécurité et compte tenu du développement croissant des capacités de l’État haïtien, en particulier du renforcement en cours de la Police nationale d’Haïti ainsi que du fait qu e les autorités nationales s’acquittent de plus en plus de la responsabilité qui leur incombe d’assurer le maintien de la stabilité et de la sécurité dans le pays , et demande que la MINUSTAH conserve les moyens, notamment aériens, dont elle a besoin pour p ouvoir déployer rapidement des troupes dans tout le pays; 4. Se déclare prêt à adapter à tout moment le mandat et l’effectif de la MINUSTAH si l’évolution d e la situation en Haïti l’exige et si cela s’avère nécessaire pour préserver les progrès faits en ce qui concerne l’instauration d’une sécurité et d’une stabilité durables en Haïti ; 5. Prend note de la mise en œuvre du plan de consolidation conditionnel de la MINUSTAH, qui consiste à axer les activités de la Mission sur un ensemble de tâches convenu es avec le Gouvernement haïtien; S/RES/2180 (2014) 5/8 14-62605 6. Considère que c’est au Gouvernement et au peuple d’Haïti qu’appartiennent la maîtrise et la responsabilité première de la stabilisation du pays sous tous ses aspects , encourage la MINUSTAH à redoubler d’efforts pour four nir un soutien logistique et une assistance technique, dans la limite des moyens disponibles et conformément à son mandat, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autres entités contribuant à la stabilisation, pour aider le Gouvernem ent haïtien, lorsqu’il en fait la demande, à continuer d’appliquer les mesures de décentralisation qui ont été prises et de renforcer les capacités de ses institutions aux niveaux national et local, et lui donner ainsi les moyens d’étendre son autorité sur l’ensemble d u territoire et de promouvoir la bonne gouvernance et l’état de droit à tous les niveaux; 7. Demande instamment aux acteurs politiques haïtiens de collaborer sans plus tarder pour assurer la tenue, conformément à la Constitution d’Haïti, d’élections législatives, sénatoriales partielles, municipales et locales libres, régulières, ouvertes à tous et transparentes, y compris celles qui sont différées depuis longtemps, de façon à assurer la continuité du fonctionnement de l’Assemblée nationale e t des autres organes électifs; 8. Se félicite des mesures que la Représentante spéciale du Secrétaire général prend pour appuyer le processus politique engagé en Haïti , demande à nouveau à la MINUSTAH de continuer de soutenir ce processus , lui demande de mener et de coordonner, s’il y a lieu, les activités d’assistance électorale internationale , en coopération avec les autres acteurs internationaux intéressés, dont l’Organisation des États américains, l’Union des nations de l’Amérique du Sud et la Communa uté des Caraïbes, selon qu’il conviendra ; 9. Réaffirme qu’Haïti se trouve à un tournant important sur la voie de la consolidation de la stabilité et de la démocratie et qu’il est essentiel que les dirigeants politiques et les parties prenantes du pays dia logu ent et trouvent des compromis pour garantir les acquis de ces dernières années, de façon qu’Haïti s’engage résolument sur la voie d’une stabilité et d’un développement économique durables et que les Haïtiens assument une part encore plus grande de responsabilité sur ce plan ; 10. Rappelle ses résolutions 1325 (2000) et 2122 (2013) et invite le Gouvernement haïtien, agissant avec le concours des acteurs intéressés, à promouvoir la participation des femmes à la vie politique haïtienne, conformément à la Constitution nationale; 11. Réaffirme que, dans le contexte de l’amélioration de l’état de droit en Haïti, il est primordial de renforcer les moye ns de la Police nationale d’Haïti pour que le Gouvernement haïtien puisse rapidement assumer la pleine responsabilité de la sécurité nationale, déterminante pour la stabilité générale et le développement futur du pays; 12. Réaffirme que le renforcement de s capacités de la Police nationale d’Haïti est une des tâche s les plus cruciales de la MINUSTAH , prie cette dernière de continuer de renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles de la police , en particulier en redoublant d’efforts pour enca drer et former les agents de la police et de l’administration pénitentiaire, notamment ceux de rang intermédiaire , et demande à la Mission de veiller à ce que les compétences du personnel de la Police S/RES/2180 (2014) 14-62605 6/8 des Nations Unies correspondent aux objectifs à atteind re et d’offrir le concours de formateurs et de conseillers techniques ayant les compétences requises ; 13. Souligne qu’il faut veiller à ce que le Gouvernement haïtien et ses partenaires internationaux et régionaux appuient effectivement le plan de dévelop pement de la Police nationale d’Haïti pour 2012 -2016 pour que , d’ici à 2016 , celle -ci soit dotée d’un effectif minimum de 15 000 agents pleinement opérationnels et de moyens logistiques et administratifs suffisants, le respect du principe de responsabilité , des droits de l’homme et de la primauté du droit soit assuré , une stricte procédure de vérification des antécédents soit établie , les procédures de recrutement et la formation soient améliorées , les contrôles soient renforcés aux frontières terrestres et maritimes et les mesures de dissuasion de la criminalité transnationale organisée soient renforcées ; 14. Souligne qu’il faut une coordination étroite entre la MINUSTAH, les donateurs et le Gouvernement haïtien pour accroître l’efficacité et la viabilité des initiatives de renforcement des capacités de la Police nationale d’Haïti , prie la Mission de favoriser cette coordination et de continuer d’apporter, sur demande, son concours technique aux projets financés par les donateurs pour remettre en état les locaux de la police et les établissements pénitentiaires ou en construire de nouveaux, et à d’autr es projets visant à renforcer les capacité s institutionnelle s de la Police nationale d’Haïti, selon qu’il conviendra; 15. Encourage la MINUSTAH, agissant en c oopération avec les acteurs internationaux compétents, à aider le Gouvernement à combattre efficacement la violence en bande, la criminalité organisée, le trafic de stupéfiants et la traite d’êtres humains, en particulier d’enfants, et à bien surveiller le s frontières; 16. Encourage les autorités haïtiennes à poursuivre l’exécution du plan de réforme de la justice en prenant les mesures nécessaires, notamment en prêtant un appui constant au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire afin d’assurer l’indépenda nce et l’efficacité des institutions judiciaires, et à s’attaquer aux problèmes que sont la détention provisoire prolongée, les mauvaises conditions de détention et la surpopulation carcérale, en s’intéressant spécialement au sort des femmes et des enfants placés en détention; 17. Invite tous les donateurs et partenaires, y compris les organisations internationales et les organisations non gouvernementales, ainsi que l’équipe de pays des Nations Unies, à mieux coordonner leur action et à travailler en étro ite collaboration avec le Gouvernement haïtien, dans le contexte du Cadre de coordination de l’aide externe au développement, pour aider le Gouvernement à accroître la transparence, l’appropriation nationale et la coordination de l’aide étrangère, et renfo rcer les moyens dont il dispose pour gérer l’aide extérieure; 18. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à toutes les parties prenantes, de compléter les mesures prises par le Gouvernement haïtien, avec le soutien de la MINUSTAH, dans les dom aines de la sécurité et du développement par des activités visant à améliorer véritablement les conditions de vie des populations concernées, en particulier celles des femmes et des enfants; 19. Prie la MINUSTAH de continuer, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies, à exécuter des projets à effet rapide qui contribuent à créer un climat de sécurité et de stabilité et renforcent l’appropriation nationale ainsi que la confiance de la population haïtienne envers la MINUSTAH, en particulier dan s les S/RES/2180 (2014) 7/8 14-62605 domaines prioritaires recensés par ses responsables et conformément aux priorités du Gouvernement haïtien, selon qu’il conviendra; 20. Condamne fermement les graves exactions commises contre des enfants , qui sont particulièrement touchés par la viol ence criminelle en bande, ainsi que les viols et autres atteintes sexuelles dont sont victimes un grand nombre de femmes et de filles, demande au Gouvernement haïtien de continuer, avec l’appui de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nations Unies, à pro mouvoir et défendre les droits des femmes et des enfants, comme le prévoient ses résolutions 1325 (2000) , 1612 (2005) , 1820 (2008) , 1882 (2009) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 2106 (2013) et 2122 (2013) , encourage tous les représentants des pouvoirs publics haïtien s, de la communauté internationale et de la société civile à redoubl er d’efforts pour mettre fin à la violence sexuelle et sexiste en Haïti et à améliorer la suite donnée aux plaintes pour viol et l’accès à la justice des victimes de viol et d’autres crimes sexuels, et encourage les autorités du pays à s’efforcer de faire passer des lois allant dans ce sens; 21. Prie la MINUSTAH de continuer à lutter contre la violence de voisinage, en étroite collaboration avec le Gouvernement haïtien, en s’intéressant spécialement aux jeunes en situation de risque, aux femmes, aux déplac és et aux habitants des quartiers où règne la violence, et de coordonner ses efforts avec ceux de l’équipe de pays des Nations Unies pour aider cette dernière à renforcer les capacités locales en la matière en tenant compte des priorités haïtiennes; 22. Encourage la MINUSTAH à continuer d’aider le Gouvernement haïtien à protéger la population civile, en prêtant tout particulièrement attention aux besoins des déplacés et d’autres personnes vulnérables, notamment les femmes et les enfants, y compris en metta nt en place des dispositifs conjoints de police de proximité dans les camps, conformément à sa résolution 1894 (2009) ; 23. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de continuer de le tenir informé à ce sujet, et exhorte les p ays qui fournissent des contingents et du personnel de police à redoubler d’efforts pour prévenir les comportements répréhensibles et à veiller à ce que tous les cas dans lesquels leur personnel serait impliqué soient dûment constatés et sanctionnés; 24. Réaffirme que les droits de l’homme sont une composante essentielle du mandat de la MINUSTAH et déclare que le respect de ces droits est crucial pour la stabilité d’Haïti, la responsabilité individuelle des auteurs de graves violations commises sous de pré cédents régimes devant en particulier être engagée , invite instamment le Gouvernement à veiller, au besoin avec le concours de la communauté internationale, à ce que la Police nationale d’Haïti et l’appareil judiciaire respectent et défendent les droits de l’homme, et demande à la MINUSTAH d’assurer un suivi et de fournir un appui en la matière; 25. Engage la Mission à continuer d’utiliser pleinement, dans les limites de son mandat, les moyens et capacités dont elle dispose, y compris en matière de génie, aux fins de renforcer la stabilité en Haïti, tout en encourageant une plus grande adhésion des Haïtiens à son plan de consolidation conditionnel; S/RES/2180 (2014) 14-62605 8/8 26. Prie la MINUSTAH de continuer d’aider les autorités haïtiennes à maîtriser la circulation des armes de pe tit calibre, à créer un registre des armes, à revoir la législation en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, à réformer le régime des permis de port d’armes et à définir et mettre en œuvre une doctrine nationale de police de proximité; 27. Souligne qu’il importe de mettre régulièrement à jour les documents de programmation des composantes militaire et de police de la MINUSTAH, tels que le concept d’opérations et les règles d’engagement, selon qu’il conviendra, et de les aligner sur les dispositions de toutes ses résolutions pertinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents ou des forces de police; 28. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui rendre compte deux fois par an au sujet de l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à lui présenter son second rapport quarante -cinq jours au moins avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 29. Prie également le Secrétaire gén éral de continuer à présenter dans son rapport une évaluation exhaustive de la situation en Haïti, de lui proposer, si besoin est, diverses possibilités de reconfiguration de la MINUSTAH fondées sur les conditions sur le terrain et de joindre à nouveau en annexe à son prochain rapport un rapport d’étape sur l’exécution du plan de consolidation conditionnel; 30. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2181 (2014)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2181(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/21 81 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 21 octobre 2014 14-63048 (F) *1463048* Résolution 2181 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7280e séance, le 21 octobre 2014 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013), 2127 (2013), 2134 (2014) et 2149 (2014), Prenant note de la lettre datée du 3 octobre 2014, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité par Mme Catherine Samba -Panza, Présidente de transition de la République centrafricaine, Prenant égaleme nt note de la lettre datée du 7 octobre 2014, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité par Mme Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union européenne, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de constituer une menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitr e VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 mars 2015 l’autorisation donnée à l’opération de l ’Union européenne au paragraphe 44 de la résolution 2134 (2014) ; 2. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2182 (2014)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2182(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2182 (2014) * Conseil de sécurité Distr. générale 24 octobre 2014 14-63293* (F) *1463293* Résolution 2182 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7286e séance, le 24 octobre 2014 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation en Somalie et en Érythrée, en particulier ses résolutions 733 (1992), 1844 (2008), 1907 (2009), 2023 (2011), 2036 (2012), 2093 (2013), 2111 (2013), 2124 (2013), 2125 (2013) et 2142 (2014), Prenant note des rapports final s du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée (« le Groupe de contrôle ») et de leurs conclusions sur la situation en Somalie et en Érythrée, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, Condamnant les mouvements d’armes et de munitions vers et à travers la Somalie et l’Érythrée, qui contreviennent aux embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée et constituent une grave m enace pour la paix et la stabilité de la région, Somalie Notant avec satisfaction la réunion de haut niveau sur la Somalie, présidée par le Secrétaire général, qui s’est tenue récemment, et comptant que tous les participants honoreront les engagements qu’ils y ont souscrits, Rappelant en particulier l’engagement que le Gouvernement fédéral somalien a pris de créer des administrations régionales provisoires avan t la fin de 2014, ce qui est un élément essentiel du programme « Vision 2016 », et soulignan t qu’il doit s’agir d’un processus consultatif et sans exclusive, Soulignant qu’il importe que toute la société somalienne, y compris les femmes, les jeunes et les minorités, participe pleinement et réellement au processus de paix et de réconciliation, * Nouveau tirage pour raisons techniques (28 octobre 2014). S/RES/2182 (2014) 14-63293 2/13 Saluant la création de la Commission indépendante de révision et d’application de la Constitution, et soulignant qu’il importe que la c ommission des frontières et de la fédération soit créée au cours de la prochaine session parlementaire, Saluant l’engag ement du Gouvernement fédéral somalien en faveur de la tenue d’élections crédibles en 2016, soulignant qu’il faut qu’ une loi soit adoptée pour que la c ommission électorale nationale indépendante soit créée dès que possible , soulignant qu’il importe que tou s les partenaires appuient un processus mené sous la direction des Somaliens, et attendant avec intérêt , en particulier, la mission d’évaluation électorale des Nations Unies qui doit être organisée prochainement, Soulignant qu’il importe de renforcer les capacités des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien et réaffirmant à cet égard qu’il importe de recommencer à les former et les équiper, et de faire le nécessaire pour stabiliser leurs effectifs, éléments capitaux pour la stabilité et la séc urité à long terme du pays, exprimant son appui à la Mission de formation de l’Union européenne (EUTM) et aux autres programmes de renforcement des capacités, et soulignant que la communauté internationale doit apporter un concours accru, en temps utile et de façon coordonnée et soutenue , Soulignant qu’il faut redoubler d’efforts pour que les institutions chargées de la gestion des finances publiques en Somalie soient plus transparentes et davantage assujetties au principe de responsabilité, saluant la cré ation d’un comité de la gouvernance financière, engageant le Gouvernement fédéral somalien à faire un usage judicieux de cet organe et soulignant que les relations entre le Gouvernement fédéral somalien et les donateurs doivent être marquées par une transp arence et une responsabilité mutuelles accrues , Se félicitant de l’intention du Secrétaire général et de la Banque mondiale de lancer une initiative visant à promouvoir le développement économique dans la Corne de l’Afrique et attendant avec intérêt les résultats de cette initiative, Rappelant sa résolution 2036 (2012) interdit strictement l’importation et l’exportation de charbon de bois de Somalie, que ce charbon de bois soit ou non d’origine somalienne , Préoccupé par les violations des droits de l’ho mme, notamment les exécutions extrajudiciaires, les violences dirigées contre les femmes, les enfants et les journalistes, les détentions arbitraires et les violences sexuelles généralisées, qui continuent d’être commises en Somalie, notamment dans les cam ps de déplacés, soulignant qu’il faut mettre un terme à l’impunité, promouvoir et protéger les droits de l’homme et demander des comptes aux auteurs de ces crimes , saluant l’action que mène le Gouvernement fédéral somalien pour lutter contre les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits, notamment en mettant en œuvre les deux plans d’action sur le sort des enfants touchés par le conflit armé qui ont été adoptés et en élaborant un plan national de lutte contre la violence sexuelle, et engageant le Gouvernement à créer sa propre commission nationale des droits de l’homme et à prendre des mesures concrètes pour mettre en œuvre la feuille de route en faveur d es droits de l’homme pour la période post -transition adopté e en août 2013, Rappela nt que la Somalie fait l’objet d’un embargo sur les armes et, en particulier, que toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire destinées aux S/RES/2182 (2014) 3/13 14-63293 Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien doivent être signalées au Comité du Conseil de sécuri té faisant suite aux résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) sur la Somalie et l’Érythrée (« le Comité »), et rappelant également qu’une meilleure gestion des armes et des munitions en Somalie est fondamentale pour faire progresser la paix et la stabilité da ns la région, Soulignant que toute décision concernant le maintien ou le non -maintien de la levée partielle de l’embargo sur les armes visant le Gouvernement fédéral somalien dépendra de la manière dont le Gouvernement satisfait aux prescriptions de la présente résolution et de ses autres résolutions pertinentes , Soulignant également que tous les États Membres doivent respecter et observer les obligations que leur impos ent ses résolutions pertinentes pour ce qui est d’empêcher que des armes et du matérie l militaire soient livrés à la Somalie sans autorisation et que du charbon de bois soit importé, directement ou non, de ce pays, Rappelant que les activités maritimes sont régies par les normes de droit international codifié es dans la Convention des Nati ons Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Notant que de l’avis du Groupe de contrôl e pour la Somalie et l’Érythrée, le commerce illicite de charbon de bois continue de produire des revenus considérables pour les Chabab, rappelant que les expo rtations de charbon de bois de Somalie constituent pour les Chabab une importante source de revenus et contribuent également à aggraver la crise humanitaire, et déplorant que les violations de l’embargo se poursuivent , Constatant avec inquiétude que les p ays destinataires du charbon de bois somalien n’ont pas encore pris les mesures nécessaires pour empêcher les importation s, Prenant note de la lettre datée du 8 octobre que le Président de la République fédérale de Somalie lui a adressée, demandant que le s États Membres fournissent une aide militaire pour empêcher l’exportation de charbon de bois de Somalie et l’importation d’armes dans ce pays en violation de l’embargo sur les armes, Engageant le Gouvernement fédéral somalien à s’employer, en concertati on avec tous les niveaux de l’administration, à réduire le risque que le secteur pétrolier ne devienne une cause d’aggravation des tensions dans le pays, y compris en veillant au respect des dispositions de la Constitution, et soulignant que les questions touchant la gestion et la propriété des ressources doivent être réglées dans le cadre des débats en cours sur le fédéralisme, Érythrée Se félicitant des rencontres qui ont eu lieu entre les représentants du Gouvernement érythréen et le Groupe de contr ôle pour la Somalie et l’Érythrée à Paris et au Caire et par conférence téléphonique depuis New York, encourageant la poursuite de cette coopération et soulignant qu’il compte la voir se renforcer au cours du mandat du Groupe de contrôle, notamment dans le cadre de visites régulières de celui -ci en Érythrée, Soulignant qu’il exige de l’Érythrée qu’elle communique toutes les informations dont elle dispose sur les combattants djiboutiens portés disparus depuis S/RES/2182 (2014) 14-63293 4/13 les affrontements de juin 2008 afin que les pers onnes intéressées puissent savoir où se trouvent les prisonniers de guerre djiboutiens et quel est leur état de santé, Soulignant qu’il importe que le Groupe de contrôle et le Gouvernement érythréen coopèrent sans réserve, AMISOM Exprimant sa gratitu de à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) pour sa contribution à la pacification et à la stabilisation du pays, Se félicitant des récentes opérations conjointes menées par l’AMISOM et l’armée nationale somalienne, et rendant hommage aux membres de leur personnel pour leur courage extraordinaire et les sacrifices qu’ils ont consentis dans la lutte contre les Chabab, Cons tatant qu’il importe que le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie (UNSOA), l’AMISOM, les pays qui fournissent des contingents et les donateurs coordonnent leurs activités pour permettre au Bureau d’appui d’être efficace dans la préparation des opérations de l’AMISOM, l’établissement de s budget s correspondants et l’organisation du soutien logistique autorisé , et soulignant que des éléments habilitants et des multiplicateurs de force sont nécessaires pour remédier aux principaux facteurs limitant les opérations de l’AMISOM, par exemple l’entretien du matériel clef en temps utile , le maintien de la chaîne de soutien logistique et l’approvisionnement en eau, Rappelant et saluant l’action que mène l’AMISOM pour aider à former l’armée nationale somalienne et soulignant qu’il importe que le Gouvernement fédéral assume une plus grande part de responsa bilité et exerce un contrôle accru dans le secteur de la sécurité, ce processus étant un élément clef de la future stratégie de sortie de l’AMISOM, Préoccupé par les allégations d’actes d’exploitation et de violence sexuelles qu’auraient commis des soldat s de l’AMISOM, rappelant à l’AMISOM la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme appliquée par l’ONU, soulignant à cet égard l’importance de la politique de tolérance zéro de l’ONU à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles dans les missions de maintien de la paix, se félicitant du déploiement d’une équipe chargée de mener une enquête approfondie sur ces allégations et soulignant qu’il importe d’amener les auteurs de ces actes à rendre des comptes , Se félicitant de l’appui que fournit la communauté internationale pour favoriser la paix et la stabilité en Somalie, en particulier de la contribution considérable apportée par l’Union européenne à la Mission, et soulignant qu’il importe que de nouveaux bailleurs de fonds viennent concourir au financement de l’AMISOM, Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée Prenant note de la lettre du 7 février 2014 par laquelle le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée a recommandé que les navires commerciaux échappent à l’embargo sur les armes afin qu’il soit mieux rendu compte des opération s de sécurité pour la navigation commerciale , S/RES/2182 (2014) 5/13 14-63293 Considérant que la situation en Somalie, l’influence de l’Érythrée en Somalie et le différend entre Djibouti et l’Érythrée continuent de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes 1. Réaffirme l’embargo sur les armes visant la Somalie, imposé au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992), précisé aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphe s 33 à 38 de sa résolution 2093 (2013), les paragraphes 4 à 17 de sa résolution 2111 (2013), le paragraphe 14 de sa résolution 2125 (2013) et le paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) (« l’embargo sur les armes visant la Somalie »); 2. Constate avec préoccupation que certaines livraisons d’armes et de matériel militaire n’ont pas été signalées au Comité comme le prévoient ses résolutions sur la question, e t souligne qu’il est d’une importance fondamentale que le Comité reçoive en temps voulu les notifications détaillées prévues aux paragraphes 3 à 7 de sa résolution 2142 (2014), prend note avec préoccupation des informations selon lesquelles des armes et de s munitions auraient été détournés et engage les États Membres fournisseurs à aider le Gouvernement fédéral somalien à améliorer ses notifications au Comité; 3. Décide de renouveler les dispositions du paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) jusqu’au 3 0 octobre 2015 et réaffirme , à cet égard, que l’embargo sur les armes visant la Somalie ne s’appliq ue pas aux livraisons d’armes, de munitions ou de matériel militaire ni aux activités de conseil, d’assistance ou de formation destinées excl usivement au dév eloppement des F orces de sécurité d u Gouvernement fédéral somalien, chargées d’assurer la sécurité du peuple somalien, sauf s’il s’agit d’articles répertoriés dans l’annexe à la résolution 2111 (2013); 4. Salue les mesures prises par le Gouvernement fédér al somalien pour mettre en place des dispositifs efficaces de gestion de ses armes et de son matériel militaire, notamment l’établissement du Comité directeur des armes et munitions, et constate avec regret que ces structures ne fonctionnent pas avec l’eff icacité voulue , ni à tous les niveaux de l’administration; 5. Regrette que l’opération de marquage et d’enregistrement des armes demandée dans la déclaration de son président en date du 22 mai 2014 n’ait pas encore commencé, et exhorte le Gouvernement féd éral somalien à mener cette opération sans plus tarder; 6. Demande à l’armée nationale somalienne et à l’AMISOM de recueillir et d’enregistrer des informations sur l’ensemble du matériel militaire confisqué dans le cadre d’offensives ou d’activités prescr ites par leur mandat, notamment de consigner le type et le numéro de série de l’arme ou de la munition, de photograph ier tous les articles et le s marquages utiles et de faciliter la tâche du Groupe de contrôle, qui doit procéder à l’inspection de tous les articles militaires avant leur redistribution ou leur destruction; 7. Prie de nouveau le Gouvernement fédéral somalien de constituer, avec l’appui de ses partenaires internationaux , une équipe conjointe de vérification chargée de soumettre à des inspectio ns régulières les stocks des forces de sécurité S/RES/2182 (2014) 14-63293 6/13 du Gouvernement, les relevés d’inventaire et la chaîne d’approvisionnement des armes, et demande que chacun de ces groupes fasse part de ses conclusions au Comité, le but étant d’éviter les détournements d’ar mes et de munitions vers des entités n’appartenant pas aux services de sécurité du Gouvernement fédéral somalien ; 8. Réaffirme que les armes et le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des F orces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien ne sauraient être revendus, transférés ou utilisés par aucun individu ou entité qui ne soit pas au service de c es forces de sécurité; 9. Prie le Gouvernement fédéral somalien de se conformer pleinement à toutes les prescriptions de la pr ésente résolution et de ses autres résolutions pertinentes et de lui faire rapport le 30 mars 2015 au plus tard, puis le 30 septembre 2015 au plus tard, sur les points suivants : a) La structure actuelle de ses forces de sécurité; b) L’infrastructure m ise en place pour permettre à ses forces de sécurité de stocker, d’enregistrer, d’entretenir et de distribuer le matériel militaire de façon sûre; c) Les procédures et codes de conduite que doivent respecter s es forces de sécurité pour l’enregistre ment, la distribution, l’utilisation et le stockage des armes, et la formation dont elles ont besoin en la matière; 10. Prend note de la recommandation du Groupe de contrôle selon laquelle les armes embarquées sur des navires menant des activités commerciales dans les ports somaliens devraient échapper à l’ embargo sur les armes , se déclare disposé à aller dans le sens de cette proposition, en concertation étroite avec le Gouvernement fédéral somalien, et prie le Gouvernement fédéral somalien et le Groupe de con trôle d’élaborer ensemble une proposition et de la lui communiquer le 27 février 2015 au plus tard; Interception maritime du charbon de bois et des armes 11. Réaffirme l’interdiction d’importer et d’exporter du charbon de bois somalien, énoncée au par agraphe 22 de sa résolution 2036 (2012) (« l’embargo sur le charbon de bois »), réaffirme que les autorités somaliennes doivent prendre les mesures voulues pour empêcher l’exportation de charbon de bois de Somalie , et demande de nouveau à l’AMISOM, comme i l l’a déjà fait au paragraphe 18 de sa résolution 2111 (2013), d’appuyer et d’aider les autorités somaliennes à cette fin, dans l’exercice du mandat qu’il lui a confié au paragraphe 1 de sa résolution 2093 (2013) ; 12. Condamne la poursuite des exportation s de charbon de bois de Somalie, qui contrevient à l’interdiction complète réaffirmée ci-dessus; 13. Exhorte tous les États Membres, y compris ceux qui fournissent des contingents et des unités de police à l’AMISOM, à respecter et à observer l’obligation qui leur incombe d’empêcher les importations directes ou indirectes de charbon de bois de Somalie, que celui -ci soit ou non d’origine somalienne , comme le prévoit le paragraphe 22 de la résolution 2036 (2012), et affirme qu’ils doivent notamment prendre le s mesures nécessaires pour empêcher l’utilisation de navires battant leur pavillon aux fins de telles importations; S/RES/2182 (2014) 7/13 14-63293 14. Condamne le transfert d’armes et de matériel militaire aux Chabab et à d’autres groupes ar més qui ne font pas partie des F orces de sécu rité du Gouvernement fédéral somalien, et se déclare gravement préoccupé par l’effet déstabilisant de ces armes; 15. Autorise , pour une période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, les États Membres, agissant individuellem ent ou dans le cadre de partenariats navals plurinationaux volontaires, tels que les « Forces maritimes combinées », en coopération avec l e Gouvernement fédéral somalien, celui -ci les ayant signalés au Secrétaire général qui les aura à son tour signalés à tous les États Membres, en vue d’assurer le strict respect de l’embargo sur les armes visant la Somalie et de l’embargo sur le charbon de bois, à faire inspecter sans occasionner de retard indu les navires se trouvant dans les eaux territoriales somalienne s et en haute mer au large des côtes somaliennes, jusques et y com pris la mer d’ Arabie et le golfe Persique, s’ils ont des motifs raisonnables de penser que ces navires à destinat ion ou en provenance de Somalie : i) Transportent du charbon de bois de Soma lie, en violation de l’embargo; ii) Transportent des armes ou du matériel militaire à destination de la Somalie, directement ou indirectement, en violation de l’embargo sur les armes visant la Somalie; iii) Transportent des armes ou du matériel militaire destinés à des individus ou entités désignés par le Comité créé en application de ses résolutions 751 (1992) et 1907 (2009); 16. Demande aux États du pavillon de tous ces navires de coopérer à ces inspections, prie les États Membres de chercher de bonne foi à obtenir le consentement de l’État du pavillon avant d’effectuer une inspection en vertu du paragraphe 15, autorise les États Membres effectuant des inspections en vertu du paragraphe 15 à prendre toutes les mesures nécessaires dictées par les circons tances pour y procéder, dans le plein respect du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et demande instamment aux États Membres qui effectuent ces inspections d’éviter de retarder ou de contra rier indûment l’exerci ce du droit de passage inoffensif ou de la liberté de navigation; 17. Autorise les États Membres à saisir et éliminer (en les détruisant, en les mettant hors d’usage ou en les rendant inutilisables, en les stockant, ou en les transférant à un État autre q ue l’État d’origine ou de destination en vue de leur élimination ) tout article découvert au cours des inspections effectuées en vertu du paragraphe 15 dont la fourniture, l’importation ou l’exportation sont interdites par l’embargo s ur les armes visant la Somalie ou par l’embargo sur le charbon de bois, autorise les États Membres à recueillir au cours de ces inspections des éléments de preuve ayant directement trait au transport desdits articles et décide que le charbon de bois saisi en vertu du présent par agraphe pourra être revendu sous la supervision du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée; 18. Souligne qu’il importe que tous les États, y compris la Somalie, prennent les mesures nécessaires pour que ne puisse être accueillie aucune demande introduite à l’initiative du Gouvernement somalien ou d’une personne ou entité de ce pays, ou de toute personne ou entité visée par les mesures énoncées dans les résolutions 1844 (2008), 2002 (2011) ou 2093 (2013), ou de tiers agissant par son intermédiaire ou pour son compte, pour non -exécution d’un contrat ou d’une S/RES/2182 (2014) 14-63293 8/13 transaction du fait des mesures imposées par la présente résolution ou par des résolutions antérieures; 19. Prie les États Membres d’éliminer le charbon de bois, les armes ou le matériel milita ire saisis en vertu du paragraphe 17 dans des conditions qui ménagent l’environnement, en tenant compte de la lettre du 4 septembre 2013 adressée au Président du Comité par le Programme des Nations Unies pour l’environnement et de la Notice d’aide à l’appl ication des résolutions publiée le 7 mai 2014 par le Comité , demande à tous les États Membres de la région de coopérer à l’élimination du charbon de bois, des armes ou du matériel militaire saisis , affirme que l’autorisation donnée au paragraphe 15 compren d celle de dérouter les navires et leurs équipages vers un port approprié pour faciliter les opérations d’élimination , avec le consentement de l’État du port, affirme que l’autorisation donnée au paragraphe 15 comprend celle de recourir à toutes les mesure s nécessaires pour saisir des articles en vertu du paragraphe 17 à l’occasion d’ inspections, et décide que tout État Membre qui coopère à l’élimination d’articles découverts à l’occasion d’inspections effectuées en vertu du paragraphe 15 dont la livraison, l’importation ou l’exportation est interdite par l’embargo sur les armes visant la Somalie ou l’embargo sur le charbon de bois communique ra par écrit au Comité, 30 jours au plus tard après la date à laquelle lesdits articles seront entrés sur son territoi re, un rapport sur les mesures prises pour les éliminer et les détruire; 20. Décide que tout État Membre qui procède à une inspection en vertu du paragraphe 15 en informera sans délai le Comité et présentera un rapport d’inspection donnant toutes les préc isions utiles, en particulier un exposé des motifs de l’inspection et ses résultats, indiquant si possible le pavillon du navire, le nom du navire, le nom du capitaine du navire et d’autres informations relatives à son identité, le nom du propriétaire du n avire et celui du vendeur initial de la cargaison, et expliquant quelles démarches ont été faites pour obtenir le consentement de l’État du pavillon du navire, prie le Comité d’aviser l’État du pavillon qu’une inspection du navire a été faite, note que tout État Membre peut écrire au Comité au sujet de l’application de tout élément de la présente résolution et engage le Groupe de contrôle à communiquer les renseignements pertinents aux États Membres agissant en vertu de la présente résolution; 21. Affirme que les autorisations accordées dans la présente résolution ne s’appliquent qu’à la situation en Somalie et n’auront aucun effet sur les droits, obligations ou devoirs des États Membres au regard du droit international, y compris tous les droits ou obligat ions qu’ils tiennent de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, et notamment le principe général de la compétence exclusive de l’État du pavillon sur ses navires en haute mer, en ce qui concerne toute autre situation, et souligne en particu lier que la présente résolution ne saurait être réputée établir une norme du droit international coutumier, et note également que ces autorisations n’ont été accordées qu’à la suite de la réception de la lettre datée du 8 octobre 2014 faisant part de la re quête du Président de la République fédérale de Somalie; 22. Décide d’examiner six mois après la date de la présente résolution les dispositions énoncées ci -dessus aux paragraphes 11 à 21; S/RES/2182 (2014) 9/13 14-63293 Mission de l’Union africaine en Somalie 23. Décide d’autorise r les États membres de l’Union africaine à proroger jusqu’au 30 novembre 2015 le déploiement de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), conformément aux dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2093 (2013) et, ainsi qu’il l’a demandé à l’ Union, pour un effectif maximal de 22 126 personnes, la Mission étant autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations qui incombent à ses États Membres en droit international humanitaire et en droit international d es droits de l’homme et dans le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, pour s’acquitter de son mandat; 24. Rappelle les critères de déploiement d’une opération de maintien d e la paix des Nations Unies énoncés dans la lettre datée du 11 octobre 2013 de la Présidente de la Commission de l’Union africaine et dans celle du 14 octobre 2013 que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité, prie le Secrétaire général de garder ces critères constamment à l’étude, en étroite concertation avec l’Union africaine, et prie en outre le Secrétaire général et l’Union africaine d’examiner conjointement les effets du renfort temporaire autorisé dans sa résolution 2124 (2 013) et de formuler d’ici au 30 mai 2015 des recommandations sur les étapes suivantes de la campagne militaire, en tenant dûment compte de la situation politique en Somalie; 25. Rappelle que, suivant les recommandations formulées à l’issue de l’examen de l’AMISOM mené conjointement par l’ONU et l’Union africaine, l’augmentation des effectifs décidée dans la résolution 2124 (2013) a pour objet d’accroître les capacités militaires de l’AMISOM à court terme, pour une durée de 18 à 24 mois et dans le cadre d’u ne stratégie globale de désengagement, après quoi une diminution des effectifs de l’AMISOM sera envisagée; 26. Réaffirme les paragraphes 4 et 14 de la résolution 2124 (2013) et les paragraphes 4 et 5 de la résolution 2093 (2013) en ce qui concerne le dis positif de soutien logistique de l’AMISOM; 27. Prie le Secrétaire général de continuer à travailler en étroite collaboration avec l’Union africaine et à lui fournir l’expertise technique indiquée au paragraphe 9 de la résolution 2124 (2013), en particulie r en assurant une planification et une gestion stratégique plus efficientes de l’AMISOM, y compris en renforçant ses structures de commandement et de contrôle et en améliorant la coordination entre les contingents, les secteurs et les opérations menées conjointement avec l’armée nationale somalienne; 28. Se félicite des opérations offensives conjointes menées récemment par l’AMISOM et l’armée nationale somalienne, qui ont permis de réduire très sensiblement le territoire contrôlé par les Chabab, souligne qu’il importe de poursuivre ces opérations, souligne également qu’il est indispensable que les opérations militaires soient immédiatement suivies d’efforts nationaux visant à mettre en place des structures de gouvernance dans les zones reprises et à les améliorer et de la fourniture des services de base, y compris la sécurité, et à cet égard encourage l’exécution en temps utile de projets à impact rapide à l’appui des efforts de stabilisation du Gouvernement fédéral somalien; 29. Souligne la nécessité impér ieuse de sécuriser les voies de ravitaillement clefs vers les zones reprises aux Chabab, au regard de la dégradation de la situation S/RES/2182 (2014) 14-63293 10/13 humanitaire dans le pays, prie l’AMISOM et l’armée nationale somalienne de veiller à accorder la priorité absolue à cette q uestion pour améliorer la situation humanitaire dans les zones les plus touchées, et demande au Secrétaire général, en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien et l’AMISOM, de lui rendre compte par écrit des progrès accomplis à cet égard dans les rapports qu’il lui présentera au titre du paragraphe 15 de la résolution 2158 (2014); 30. Engage vivement les États Membres à fournir des hélicoptères à l’AMISOM pour la composante aérienne autorisée, soit 12 hélicoptères militaires, comme le prévoit le paragraphe 6 de la résolution 2036 (2012), ainsi que les éléments habilitants et multiplicateurs de force qui ont été désignés comme nécessaires au cours de l’évaluation des critères que l’ONU et l’Union africaine ont effectuée conjointement en 2013; 31. Demande de nouveau , de concert avec le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, que l’AMISOM élabore plus avant une stratégie efficace de protection des civils, constate avec préoccupation qu’elle n’a pas encore créé la cellule de suivi, d’anal yse et d’intervention concernant les victimes civiles qu’il a demandée dans ses résolutions 2093 (2013) et 2124 (2013), et prie l’Union africaine de mener à bien le déploiement de cette cellule sans plus tarder; 32. Attend avec intérêt le résultat des enquêtes menée s par l’Union africaine et par les pays qui fournissent des contingents sur les actes d’exploitation et de violences sexuelles qui auraient été commis par des soldats de l’AMISOM, insiste , à cet égard, sur l’importance du respect des principes d e responsabilité et de transparence , prie l’Union africaine d’examiner et d’approuver le projet de politique de l’Union africaine pour la prévention de l’exploitation et des violences sexuelles et la lutte contre ce phénomène, et prie l’Union africaine et le Secrétaire général de rendre publics les résultats de ces enquêtes; 33. Souligne qu’il importe que les effectifs de l’AMISOM continuent à recevoir une information et une formation préalable au déploiement appropriées en ce qui concerne les principes de s droits de l’homme, y compris l’égalité hommes - femmes et les violences sexuelles, et que le personnel de l’AMISOM soit convenablement informé des mécanismes d’établissement des responsabilités prévus pour sanctionner toute violation éventuelle ; 34. Engag e l’AMISOM à renforcer les mécanismes visant à prévenir et à combattre les violence s sexuelles et l’exploitation et les sévices sexuel s, notamment en mettant en place une base de données centralisée pour assurer, de manière efficace et indépendante, l’enre gistrement, l’évaluation préliminaire et le suivi des enquêtes sur les allégations de violences sexuelles et sexistes ou d’exploitation et de sévices sexuel s, et en instituant des mesures de protection des plaignants, afin d’empêcher la réaffectation de to ut individu qui serait impliqué dans des violations graves du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, y compris celles qui sont liées à des actes de violence sexuelle; 35. Condamne toutes les violations et tous les sévices commis sur la personne d’enfants par toutes les factions en Somalie, demande la cessation immédiate de ces violations et de ces sévices et la mise en jeu de la responsabilité de leurs auteurs, et prie le Gouvernement fédéral somalien et l’AMISOM d e protéger et de traiter en victimes les enfants qui ont été libérés ou autrement séparés S/RES/2182 (2014) 11/13 14-63293 des forces et groupes armé s, y compris par la mise en œuvre intégrale de procédures opérationnelles permanentes en vue de la protection e t de la remise de ces enfants ; 36. Réaffirme que l’AMISOM doit veiller à ce que les détenus dont elle a la garde, y compris les combattants désengagés, soient traités dans le strict respect des obligations applicables du droit international humanitaire et du droit international des d roits de l’homme, notamment à ce qu’ils soient traités avec humanité, et demande en outre à l’AMISOM de permettre à un organisme neutre d’avoir accès aux détenus; 37. Demande une fois encore que de nouveaux donateurs appuient l’AMISOM en versant au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies à l’appui de l’AMISOM des contributions destinées à financer la solde des troupes, du matériel ou des activités d’assistance technique, ou des contributions sans préaffectation, exhorte l’Union africaine à réfléchir aux moyens d’assurer le financement durable de l’AMISOM, notamment à l’aide de ses propres ressources comme elle l’a fait récemment dans le cas de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine , et rappelle l’appel que l’Union africa ine a lancé pour que ses membres soutiennent financièrement l’AMISOM ; Gestion des finances publiques en Somalie 38. Se déclare préoccupé par le fait que la corruption continue de compromettre la sécurité dans le pays et l’action que mène le Gouverneme nt fédéral pour reconstruire les institutions somaliennes, et prie instamment celui -ci de lutter contre la corruption et de renforcer les procédures de gouvernance financière afin d’accroître le respect des principes de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques, et exhorte le Gouvernement fédéral somalien à veiller à ce que les avoirs recouvrés de l’étranger et les recettes générées , notamment par les activités portuaires, soient comptabilisés de manière transparente et inscri ts au budget national; 39. Souligne qu’il importe de veiller à ce que la fourniture de l’aide internationale se fasse elle aussi de manière transparente et engage tous les États Membres à utiliser les structures qui sont actuellement mises en place entre le Gouvernement fédéral somalien et les donateurs, en particulier pour les financements récurrents; Situation humanitaire en Somalie 40. Se déclare vivement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Somalie, condamne dans les terme s les plus énergiques la recrudescence des attaques contre les acteurs humanitaires et toute utilis ation à mauvais escient de l’aide des donateurs et les entraves mises à l’acheminement de l’aide humanitaire, et réaffirme les dispositions du paragraphe 10 de la résolution 2158 (2014) à cet égard; 41. Décide que jusqu’au 30 octobre 2015, et sans préjudice des programmes d’aide humanitaire menés dans d’autres pays, les mesures imposées au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fond s, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaires à l’acheminement, en temps voulu, de l’aide humanitaire dont la Somalie a besoin d’urgence par l’ONU, les institutions spécialisées ou programmes des Nations Unies, les organisations humanit aires dotées S/RES/2182 (2014) 14-63293 12/13 du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires d’exécution, y compris les organisations non gouvernementales bénéficiant d’un financement bilatéral ou multilat éral qui participent à l’Appel global des Nations Unies pour la Somalie; 42. Prie le Coordonnateur des secours d’urgence de lui faire rapport d’ici au 1er octobre 2015 sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui l’entraver ait, et demande aux organismes des Nations Unies compétents , ainsi qu’aux organisations humanitaires dotées du statut consultatif auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution qui fournissent une aide humanitaire en Soma lie, de renforcer leur collaboration avec le Coordonnateur de l’aide humanitaire des Nations Unies à la Somalie et de lui communiquer des éléments d’information en vue de contribuer à l’établissement des rapports susmentionnés et à d’améliorer le respect d es principes de transparence et de responsabilité; Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée 43. Rappelle sa résolution 1844 (2008), par laquelle il a imposé des sanctions ciblées, et ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013), par lesquelles i l a étendu les critères d’inscription sur la Liste, et note que l’un des critères énoncés dans la résolution 1844 (2008) est de se livrer à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie; 44. Réaffirme sa volonté d’adopter des m esures ciblées contre les personnes et les entités auxquelles les critères susmentionnés s’appliquent; 45. Prie les États Membres d’aider le Groupe de contrôle dans ses enquêtes, et rappelle que le fait d’entraver les investigations ou les travaux du Grou pe de contrôle sur la Somalie constitue un motif d’inscription sur la L iste, d’après l’alinéa e) du paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009); 46. Décide de proroger jusqu’au 30 novembre 2015 le mandat du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée énoncé au paragraphe 13 de sa résolution 2060 (2012) et actualisé au paragraphe 41 de sa résolution 2093 (2013), exprime l’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 30 octobre 2015 au plus tard, sur une nouvelle prorogation éventuelle , et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe de contrôle, en consultation avec le Comité, pour une période de 13 mois à compter de la date de la présente résolution, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du groupe créé conformément aux résolutions antérieures; 47. Prie le Groupe de contrôle de lui soumettre pour examen, par l’intermédiaire du Comité et le 30 septembre 2015 au plus tard , deux rapports finals, l’un consacré à la Somalie et l’autre à l’Érythrée, faisant le point sur toutes les tâches décrites au paragraphe 13 de sa résolution 2060 (2012) et actualisées au paragraphe 41 de sa résolution 2093 (2013) ; 48. Prie le Comité, conformément à son mandat et en consultation a vec le Groupe de contrôle et les autres entités compétentes des Nations Unies, d’examiner les recommandations figurant dans les rapports du Groupe de contrôle et de lui recommander les moyens d’améliorer l’application et le respect des embargos sur les arm es visant la Somalie et l’Érythrée, les mesures concernant les importations et les exportations de charbon de bois de Somalie, et la mise en œuvre des mesures S/RES/2182 (2014) 13/13 14-63293 imposées par aux paragraphes 1, 3 et 7 de sa résolu tion 1844 (2008) et paragraphes 5, 6, 8, 10, 1 2 et 13 de la résolution 1907 (2009), compte tenu du paragraphe 15 ci -dessus, pour mettre fin aux violations; 49. Prie le Groupe de contrôle de lui rendre compte, dans le cadre de ses rapports périodiques , de la manière dont il est donné suite à l’autoris ation accordée au paragraphe 15; 50. Encourage les États Membres d’Afrique de l’Est à nommer des interlocuteurs aux fins de la coordination et de l’échange d’information s avec le Groupe de contrôle au sujet des enquêtes régionales menées sur les Chabab; 51. Souligne l’importance que le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée et le Gouvernement fédéral somalien entretiennent une relation constructive , se félicite des efforts faits jusqu’ici par l’un et l’autre, et souligne qu’il faut poursuivre da ns cette voie et approfondir la relation au cours du mandat actuel; 52. Se félicite des efforts importants que le Groupe de contrôle fait pour entretenir des échanges avec le Gouvernement érythréen et de la coopération que ce dernier lui apporte, souligne que celle -ci doit se poursuivre et se renforcer, et déclare de nouveau qu’il compte sur le Gouvernement érythréen pour faciliter l’entrée du Groupe de contrôle en Érythrée, comme il l’en priait au paragraphe 31 de sa résolution 2111 (2013); 53. Demande i nstamment à l’Érythrée de communiquer toutes les informations disponibles sur les combattants djiboutiens portés disparus depuis les affrontements survenus du 10 au 12 juin 2008; 54. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2183 (2014)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2183(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2183 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 11 novembre 2014 14-64513 (F) *1464513* Résolution 2183 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7307e séance, le 11 novembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie et les déclarations de son prési dent sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010, 2019 (2011) du 16 novembre 2011, 2074 (2012) du 14 novembre 2012 et 2123 (2013) du 12 novembre 2013, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l ’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant son plein appui à la poursuite de la mission du Haut -Représentant en Bosnie -Herzégovine, Se déclarant résolu à appuyer l ’application de l ’Accord -cadre général pour la paix en B osnie -Herzégovine et de ses annexes [appelés collectivement Accord de paix ( S/1995/999 , annexe)] ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Rappelant tous les accords su r le statut des forces visés à l ’appendice B de l’annexe 1 -A de l ’Accord de paix et rappelant aux parties l ’obligation qui leur est faite de continuer d ’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) conce rnant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces contenus à l’appendice B de l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix, Exprimant ses remerciements au Haut -Représentant, au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabili sation (EUFOR ALTHEA), au Haut - Représentant militaire et au personnel du quartier général de l ’Organisation du Traité de l ’Atlantique Nord (OTAN) à Sarajevo, à l ’Organisation pour la sécurité et S/RES/2183 (2014) 14-64513 2/6 la coopération en Europe (OSCE), à l ’Union européenne ainsi q u’au personnel des autres organisations et organismes internationaux en Bosnie -Herzégovine, pour leur contribution à la mise en œuvre de l ’Accord de paix, Soulignant que le retour général et coordonné des réfugiés et déplacés dans toute la région reste d ’une importance décisive pour l ’instauration d ’une paix durable, Encourageant les autorités de la Bosnie -Herzégovine à intensifier, avec l ’aide de la communauté internationale, les efforts qu ’elles accomplissent en vue de l’élimination des munitions excéd entaires, Rappelant les déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix, Conscient que l ’Accord de paix n ’est pas encore mis pleinement en application, tout en rendant hommage aux autorités de l ’État et des entités de Bosnie -Herzégovine ainsi qu ’à la communauté internationale pour les progrès accomplis au cours des dix -neuf années écoulées depuis la signature de l ’Accord, Constatant que la situation générale de la sécurité est restée calme et stable et notant que les autorités de Bosnie -Herzégovine se sont jusqu ’ici montrées capables de faire face aux menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité du pays, Soulignant qu’il importe que la Bosnie -Herzégovine progresse sur la voie de l’intégration euro -atlantique sur la base de l ’Accord de paix, mais aussi qu ’elle devienne à la faveur de sa transition un pays européen opérationnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Saluant les mesures que la communauté internationale a prises pour aider la Bosn ie-Herzégovine dans ses efforts de reconstruction après les inondations d ’une ampleur sans précédent qui ont frappé le pays en mai 2014 et soulignant qu ’il importe que les autorités donnent suite aux revendications des citoyens relatives à l’amélioration d e la situation socioéconomique, Se félicitant que les élections qui ont eu lieu en Bosnie -Herzégovine le 12 octobre se soient dans l ’ensemble déroulées en bon ordre et que plusieurs candidats aient été en concurrence, tout en notant les préoccupations exp rimées par la mission d ’observation électorale de l ’OSCE, et soulignant qu ’il est crucial que les gouvernements soient rapidement constitués à tous les niveaux afin qu ’ils puissent s’attaquer aux nombreux problèmes qui vont devoir être réglés, Prenant no te des rapports du Haut -Représentant, dont le plus récent est daté du 31 octobre 2014, Résolu à promouvoir le règlement pacifique des conflits conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant les principes énoncés da ns la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, adoptée le 9 décembre 1994, ainsi que la déclaration de son président en date du 10 février 2000 (S/PRST/2000/4 ), Accueillant avec satisfaction et encourageant les efforts que l ’Organisation des Nations Unies fait dans toutes ses opérations de maintien de la paix pour S/RES/2183 (2014) 3/6 14-64513 sensibiliser le personnel de ces opérations à la nécessité de prévenir et combattre le VIH/sida et le s autres maladies transmissibles, Se félicitant du maintien de la présence de l ’EUFOR ALTHEA, qui centre avec succès son action sur le renforcement des capacités et la formation, tout en gardant les moyens nécessaires pour contribuer à la capacité de diss uasion des autorités de Bosnie -Herzégovine si la situation l ’exige, Se félicitant également de la volonté de l ’Union européenne, confirmée dans les conclusions des ministres des affaires étrangères de l ’Union le 20 octobre 2014, de continuer à ce stade à jouer un rôle militaire exécutif afin de soutenir les efforts déployés par les autorités de Bosnie -Herzégovine pour maintenir un climat de sûreté et de sécurité, dans le cadre d ’un mandat de l ’ONU renouvelé, et se félicitant en outre que l ’Union européenne ait décidé que l ’opération ferait l ’objet d ’une évaluation régulière, notamment sur la base de la situation sur le terrain, l ’objectif étant de créer les conditions devant lui permettre d ’accomplir son mandat, Rappelant les lettres échangées par l ’Union européenne et l ’OTAN, qui lui ont été communiquées le 19 novembre 2004, concernant la manière dont ces institutions coopéreront en Bosnie -Herzégovine et dans lesquelles elles reconnaissent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation d e la paix, s’agissant des aspects militaires de l ’Accord de paix ( S/2004/916 ; S/2004/915 ), Rappelant également que la présidence de la Bosnie -Herzégovine, a gissant au nom de la Bosnie -Herzégovine, y compris ses entités constituantes, a confirmé les arrangements concernant l ’EUFOR ALTHEA et le quartier général de l ’OTAN (S/2004/917 ), Se félicitant que l ’Union e uropéenne ait réaffirmé sa volonté d ’appuyer activement et énergiquement le processus d ’intégration de la Bosnie -Herzégovine à l’Union européenne et que la collaboration de l ’OTAN se poursuive, Demandant une nouvelle fois aux autorités compétentes de Bos nie- Herzégovine de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien le programme « 5+2 », qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut -Représentant, comme l ’a confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans ses commu niqués, et constatant que le pays ne progresse toujours pas sur ce point, Engageant de nouveau tous les dirigeants politiques de la Bosnie -Herzégovine à s’abstenir de tenir un discours clivant et à réaliser de nouveaux progrès concrets et appréciables ver s l’intégration dans l ’Union européenne, Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme une fois encore son appui à l ’Accord de paix ainsi qu ’à l’Accord de Dayton sur la mise en place de la Fédération de Bosnie -Herzégovine en date du 10 novembre 1995 ( S/1995/1021 , annexe) et engage les parties à respecter scrupuleusement les obligations qu ’elles ont souscrites en signant ces accords; 2. Réaffirme que c ’est aux autorités de Bosnie -Herzégovine qu ’il incombe au premier chef de continuer à assurer la mise en œuvre efficace de l ’Accord de paix et que la communauté internationa le et les principaux donateurs seront d ’autant plus S/RES/2183 (2014) 14-64513 4/6 disposés à assumer la charge politique, militaire et économique que représentent la mise en place et la reconstruction si toutes les autorités de Bosnie -Herzégovine respectent leurs engagements et partici pent activement à l ’application de l ’Accord de paix et au relèvement de la société civile, notamment en coopérant pleinement avec le Tribunal pénal international pour l ’ex-Yougoslavie et le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, conformément à leurs obligations respectives découlant des résolutions 827 (1993), 955 (1994) et 1966 (2010), au renforcement des institutions conjointes qui favorisent la création d ’un État autonome pleinement opérationnel capable d e s’intégrer dans les structures européennes, et aux initiatives propres à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés; 3. Rappelle une fois de plus aux parties qu ’elles se sont engagées dans l’Accord de paix à coopérer pleinement avec toutes les ent ités participant à la mise en œuvre du règlement de paix, comme le prévoit l ’Accord de paix, et celles qui sont par ailleurs autorisées par le Conseil de sécurité, y compris le Tribunal pénal international pour l ’ex-Yougoslavie et le Mécanisme internationa l appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, conformément à leurs obligations respectives découlant des résolutions 827 (1993), 955 (1994) et 1966 (2010), et rappelle que les États ont l ’obligation de coopérer avec le Tribunal et avec le Mécanisme, et en particulier de satisfaire sans retard indu aux demandes d’assistance; 4. Souligne qu’il tient à ce que le Haut -Représentant continue de jouer son rôle dans le suivi de la mise en œuvre de l ’Accord de paix, d ’indiquer des orientations aux organisations et institutions civiles qui aident les parties à appliquer l’Accord de paix et de coordonner leurs activités, et réaffirme qu ’en vertu de l’annexe 10 de l ’Accord de paix, c ’est en dernier ressort au Haut -Représentant qu ’il appartient de s tatuer sur place sur l ’interprétation à donner aux aspects civils de l’application de l ’Accord de paix et qu ’il peut, en cas de différend, donner l’interprétation, faire les recommandations et prendre les décisions ayant force obligatoire qu ’il juge nécess aires touchant les questions dont le Conseil de mise en œuvre de la paix a traité à Bonn les 9 et 10 décembre 1997; 5. Souscrit aux déclarations issues des réunions ministérielles de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix; 6. Réaffirme qu’il enten d suivre de près la mise en œuvre de l ’Accord de paix et la situation en Bosnie -Herzégovine au vu des rapports présentés en application des paragraphes 18 et 21 ci -après et des recommandations qui y figureront éventuellement, et qu ’il est prêt à envisager de prendre des mesures contre toute partie qui faillirait de façon substantielle à ses obligations aux termes de l’Accord de paix; 7. Rappelle que les autorités de Bosnie -Herzégovine soutiennent l ’EUFOR ALTHEA, approuvent le maintien de la présence de l ’OTAN et confirment que l ’une et l’autre succèdent juridiquement à la SFOR dans l ’accomplissement de leur mission aux fins de l ’Accord de paix, de ses annexes et appendices et des résolutions du Conseil de sécurité et peuvent prendre toutes décisions nécessa ires, y compris celle de recourir à la force, pour faire appliquer les dispositions des annexes 1-A et 2 de l ’Accord de paix et les résolutions du Conseil; S/RES/2183 (2014) 5/6 14-64513 8. Rend hommage aux États Membres qui ont participé à la Force multinationale de stabilisation (EUF OR ALTHEA) créée en application de sa résolution 1575 (2004) et prorogée par ses résolutions 1639 (2005), 1722 (2006), 1785 (2007), 1845 (2008), 1895 (2009), 1948 (2010), 2019 (2011), 2074 (2012) et 2123 (2013), ainsi qu ’au maintien d ’une présence de l ’OTA N, et se félicite qu ’ils soient disposés à aider les parties à l ’Accord de paix en maintenant le déploiement de la Force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) et la présence de l’OTAN; 9. Se félicite de l ’intention manifestée par l ’Union européen ne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie -Herzégovine après novembre 2014; 10. Autorise les États Membres, agissant par l ’intermédiaire de l ’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions li ées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l ’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l ’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l ’OTAN et l ’Union européenne, tels qu ’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l ’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l ’Accord de paix; 11. Se fé licite que l ’OTAN ait décidé de rester présente en Bosnie - Herzégovine sous la forme d ’un quartier général de l ’OTAN afin de continuer à concourir à l ’application de l ’Accord de paix en conjonction avec l ’EUFOR ALTHEA, et autorise les États Membres, agissan t par l ’intermédiaire de l ’OTAN ou en coopération avec elle, à maintenir un quartier général de l ’OTAN succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à l ’applicat ion des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l ’Accord de paix en coopération avec l ’EUFOR ALTHEA, conformément aux arrangements conclus entre l ’OTAN et l ’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dan s leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l ’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s ’agissant des aspects militaires de l ’Accord de paix; 12. Réaffirme que l ’Accord de paix et les disposition s de ses propres résolutions antérieures sur la question s ’appliquent à l ’EUFOR ALTHEA et à la présence de l ’OTAN et à leur égard comme elles s ’appliquaient à la SFOR et à son égard et, par suite, que les mentions de la Force militaire multinationale de mi se en œuvre (IFOR), de la SFOR, de l ’OTAN et du Conseil de l ’Atlantique Nord dans l’Accord de paix, notamment dans l ’annexe 1 -A et ses appendices, ainsi que dans ses propres résolutions, renverront dorénavant et selon le cas à la présence de l’OTAN, à l ’EUFOR ALTHEA, à l ’Union européenne, au Comité politique et de sécurité de l ’Union européenne et au Conseil de l ’Union européenne; 13. Entend envisager de proroger cette autorisation si l ’application de l’Accord de paix et l ’évolution de la situation en Bosn ie-Herzégovine l ’y engagent; S/RES/2183 (2014) 14-64513 6/6 14. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 10 et 11 ci-dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1 -A et 2 de l ’Accord de paix, souligne que les parties continu eront d ’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu ’elles encourront à égalité les mesures coercitives que l ’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l ’application des annexes e n question et leur propre protection; 15. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l ’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l ’EUFOR ALTHEA ou la présence de l ’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l ’EUFOR ALTHEA comme à la présence de l ’OTAN le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace; 16. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des par agraphes 10 et 11 ci -dessus et conformément à l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire pour faire respecter les règles et procédures organisant la maîtrise de l ’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l ’aviation civile et militaire; 17. Exige des parties qu ’elles respectent la sécurité et la liberté de circulation de l ’EUFOR ALTHEA, de la présence de l ’OTAN et des autres personnels internationaux; 18. Prie les États Membres agissant par l ’intermédiaire de l ’Union européenne ou en coopération avec elle et les États Membres agissant par l’intermédiaire de l ’OTAN ou en coopération avec elle de lui faire rapport, par les voies appropriées et tous les six mois au moins, sur l ’activité de l ’EUFOR ALTHEA et du quartier général de l ’OTAN; 19. Invite tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de fournir l ’appui et les facilités, y compris des facilités de transit, dont ont besoin les États Membres agissant en vertu des paragraphes 10 et 11 ci -dessus; 20. Prie le Se crétaire général de continuer à lui transmettre les rapports établis par le Haut -Représentant, conformément à l ’annexe 10 de l ’Accord de paix et aux conclusions de la Conférence sur la mise en œuvre de la paix tenue à Londres les 4 et 5 décembre 1996 ( S/1996/1012 ) et des conférences ultérieures, sur la mise en œuvre de l ’Accord de paix et, en particulier, sur le respect par les parties des engagements qu ’elles ont souscrits en le signant; 21. Décide de rest er saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2184 (2014)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2184(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2184 (2014) Conseil de sé curité Distr. générale 12 novembre 2014 14-64606 (F) *1464606* Résolution 2184 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7309e séance, le 12 novembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008), 1838 (2008), 1844 (2008), 1846 (2008), 1851 (2008), 1897 (2009), 1918 (2010), 1950 (2010), 1976 (2011), 2015 (2011), 2020 (2011), 2077 (2012) et 2125 (2013), ainsi que les déclarations de son président S/PRST/2010/16 , du 25 août 2010 et S/PRST/2012/24 , du 19 novembre 2012, Accueillant avec satisfaction le rapport sur l’application de la résolution 2125 (2013) et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes (S/2014/740 ) que le Secrétaire général a présenté comme suite à ladite résolution , Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégr ité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris les droits qu’a la Somalie sur les ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêche s, conformément au droit international, Notant que l’action d e lutte contre la piraterie menée conjointement par les États, les régions, les organisations, les compagnies maritimes , le secteur privé, les centres d’étude et de réflexion et la société civile s’est traduite par un net recul des actes de piraterie et de s détournements depuis 2011, mais restant profondément préoccupé par le fait que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer continuent de compromettre l’acheminement rapide, sûr et efficace de l’aide humanitaire vers la Somalie et la rég ion, la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, la navigation internationale , la sécurité des routes maritimes empruntées par les navires commerciaux et d’autres navires, y compris pour les activités de pêche menées conformément au droit internatio nal, et par le fait que les pirates menacent désormais l’ouest de l’océan Indien et les zones maritimes adjacentes et ont accru leurs moyens d’action, Se déclarant préoccupé par les informations selon lesquelles des enfants participeraient à des actes de piraterie au large des côtes somaliennes et des femmes et des filles seraient victimes d’exploitation sexuelle dans les zones contrôlées par des pirates et contraintes de participer à des activités facilitant la piraterie, S/RES/2184 (2014) 14-64606 2/11 Considérant que des enquêtes et des poursuites s’imposent non seulement à l’encontre des suspects capturés en mer, mais aussi à l’égard de quiconque incite à la commission d’actes de piraterie ou facilite intentionnellement de tels actes , y compris les cerveaux des réseaux criminels de p iraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, s’inquiétant une nouvelle fois que des personnes soupçonnées de piraterie soient libérées sans avoir été jugées, et réaffirmant que l’absence de poursuite s contre les auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte contre la piraterie, Réaffirmant que le droit international, tel que consacré par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, régit les activités maritimes, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, Soulignant que la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes incombe au premier chef aux autorités somaliennes, et notant que les autorités somaliennes ont à plusieurs reprises demandé une aide internationale pour combattre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment d ans la lettre du 4 novembre 2014 par laquelle le Représentant permanent de la Somalie auprès de l’Organisation des Nations Unies a fait savoir que les autorités somaliennes étaient reconnaissantes au Conseil de sécurité de l’aide qu’il leur apportait, se déclaraient disposées à envisager de collaborer a vec d’autres États et avec les organisations régionales pour combattre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et demandaient que les dispositions de la résolution 2125 (2013) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Se réjouissant de la participation du Gouvernement fédéral somalien et des partenaires régionaux à la dix -septième session plénière du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, qui s’est tenue aux Émirats arabes unis en octobre 2014, Saluant l’action menée par le Groupe de contact pour que les personnes soupçonnées de piraterie soient traduites en justice et pour favoriser la création de l’Équipe spéciale de l’application de la loi , réseau et mécanisme per manents d’échange d’informations et d’éléments de preuve entre enquêteurs et procureurs, conformément au droit international, se félicitant de l’action que mène le groupe de travail du Groupe de contact sur le renforcement des capacités pour coordonner les efforts de renforcement des capacités judiciaire s, pénale s et maritime s destinés à aider les États de la région à lutter plus efficacement contre la piraterie, et se félicitant de l’action que mène le groupe de travail du Groupe de contact sur le démantèl ement à terre des réseaux de pirates pour perturber les flux financiers illicites liés à la piraterie, Accueillant favorablement le financement fourni par le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes pour le renforcement des capacités dont dispose la région pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie et d’emprisonner les coupables dans le respect des dispositions applicables du droit interna tional des droits de l’homme, notant avec satisfaction l’assistance fournie par le Programme de lutte contre la criminalité maritime de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et se déclarant déterminé à continuer de s’employer à ce que les pirates répondent de leurs actes, S/RES/2184 (2014) 3/11 14-64606 Saluant les efforts déployés par l’opération Atalante de l’Union européenne, l’opération Ocean Shield de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), la Force opérationnelle multinationale 151 des Force s maritimes combinées, commandée par la République de Corée puis par la Nouvelle -Zélande, ainsi que par les navires des États -Unis d’Amérique affectés à la Force opérationnelle multinationale 151 et à la Force opérationnelle 508 de l’OTAN, les activités de lutte contre la piraterie menées par l’Union africaine sur le sol somalien, les activités navales de la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’action menée par d’autres États agissant à titre individuel en coopération avec les autorités somaliennes et d’autres pays pour réprimer la piraterie et protéger les navires qui passent au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l’action menée par le groupe SHADE et par certains pays, notamment la Chine, la Fédération de Russie, l’Inde, le J apon, la République de Corée et la République islamique d’Iran, qui ont déployé des missions navales dans la région pour combattre la piraterie, comme le note le Secrétaire général dans son rapport ( S/2014/74 0), Notant que les États du pavillon s’efforcent de prendre des mesures pour que les navires battant leur pavillon et traversant la zone à haut risque puissent embarquer des détachements de protection et du personnel de sécurité armé sous contrat privé, et engageant les États à réglementer ces activités en se fondant sur le droit international applicable, ainsi qu’à autoriser les navires affrétés à privilégier les dispositifs faisant appel à de tels moyens, Notant que certains États Membres ont demandé u ne révision objective et transparente des limites de la zone à haut risque fondée sur les faits de piraterie effectifs, et notant que ladite zone est établie et définie par les secteurs des assurances et du transport maritime, Se félicitant des activités de renforcement des capacités menées dans la région et financées par le Fonds d’affectation spéciale de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour le Code de conduite de Djibouti et par le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiati ves prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, ainsi que des activités menées par la Mission de l’Union européenne visant au renforcement des capacités maritimes régionales dans la Corne de l’Afrique (EUCAP Nestor) , qui aide le Gouvernement fédéral somalien à renforcer son système de justice pénale, et notant qu’il faut que toutes les organisations internationales et régionales concernées se coordonnent et coopèrent pleinement, Appuyant la mise en place d’une force de police côtière, prenant note avec satisfaction de l’action menée par l’OMI et les compagnies maritime s pour élaborer et actualiser des principes directeurs, de bonnes pratiques de gestion et des recommandations visant à aider les navires à prévenir et à réprimer les attaques lancées par des pirates au large des côtes somaliennes, y compris dans le golfe d’Aden et l’océan Indien, saluant l’action menée par l’OMI et le Groupe de contact, prenant acte , à ce sujet, de l’initiative prise par l’Organisation i nternationale de normalisation, qui a mis au point des normes en matière de formation et de certification applicables aux sociétés de sécurité maritime qui fournissent du personnel de sécurité armé sous contrat privé à bord des navires traversant des zones à haut risque, et saluant le travail de la mission EUCAP Nestor, qui œuvre au renforcement des capacités maritimes de la Somalie, de Djibouti, des Seychelles et de la République -Unie de Tanzanie, S/RES/2184 (2014) 14-64606 4/11 Notant avec préoccupation que le manque de moyens et l’abs ence de législation interne permettant de détenir et de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes somaliennes et ont tr op souvent eu pour effet de rendre des pirates à la liberté sans qu’ils aient été traduits en justice, et ce, que les éléments à charge aient été suffisants ou non pour justifier des poursuites, et réaffirmant qu’en application de la Convention de 1988 pou r la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d’ériger en infraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par la violence ou la menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions et d’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant qu’il importe de continuer d’améliorer la collecte, la préservation et la transmission aux au torités compétentes d’éléments de preuve relatifs aux actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, se félicitant de ce que font l’OMI, INTERPOL et les compagnies maritime s pour élaborer à l’intention des gens de mer des in structions quant à la manière de maintenir en l’état, après la commission d’actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu’il importe de permettre aux gens de mer de témoigner dans le cadre des poursuites pénales contre les auteurs d’actes de piraterie, Constatant que les réseaux de pirates continuent de se livrer à des enlèvements et à des prises d’otages en vue de se procurer des fonds pour acheter des armes, attirer de nouvelles recrues et poursuivre leurs opérations, compromett ant la sûreté et la sécurité de civils et entravant les échanges commerciaux , se félicitant des mesures prises par la communauté internationale pour coordonner le travail des enquêteurs et des procureurs, notamment dans le cadre de l’Équipe spéciale de l’application de la loi, et pour collecter et échanger des informations afin de faire obstacle à la piraterie, telle que la mise en place de la base de données mondiale d’INTERPOL sur la piraterie maritime, et prenant acte de l’action menée par le Centre régi onal de coordination du renseignement et de la répression pour la sécurité en mer, installé aux Seychelles, pour lutter contre la piraterie et la criminalité transnationale organisée, Réaffirmant que les enlèvements et les prises d’otages, y compris les infractions visées par la Convention internationale contre la prise d’otages , suscitent la condamnation de la communauté internationale , condamnant fermement la pratique persistante de la prise d’otages par des pirates opérant au large des côtes somaliennes , se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions préjudiciables sur leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages, et constatant l’import ance de la coopération entre États Membres concernant la question de la prise d’otages et les poursuites contre les pirates auteurs présumés de prises d’otages, Saluant les efforts faits par le Kenya, Maurice, la République -Unie de Tanzanie et les Seychel les pour poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie devant leurs tribunaux, et notant avec satisfaction l’assistance fournie par le Programme de lutte contre la criminalité maritime de l’ONUDC, le Fonds d’affectation spéciale et d’autres org anisations et donateurs internationaux, en coordination avec le Groupe de contact, afin d’aider le Kenya, Maurice, la S/RES/2184 (2014) 5/11 14-64606 République -Unie de Tanzanie, les Seychelles , la Somalie et d’autres pays de la région à poursuivre les pirates ou à les faire incarcérer d ans un État tiers à l’issue des poursuites, y compris les personnes qui facilitent ou financent les actes de piraterie depuis la terre ferme, en respectant le droit international des droits de l’homme en vigueur, et soulignant qu’il faut que les États et l es organisations internationales redoublent d’efforts à cet égard, Se félicitant que les administrations nationales et régionales somaliennes soient disposées à coopérer entre elles et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soup çonnées de piraterie afin que les pirates condamnés puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d’accords appropriés de transfert des détenus, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des dr oits de l’homme, et prenant acte du retour en Somalie de personnes condamnées et incarcérées aux Seychelles qui souhaitaient purger leur peine en Somalie et y avaient été autorisées, Rappelant les rapports du Secrétaire général ( S/2011/360 et S/2012/50 ), qui illustrent la gravité de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et donnent des orientations utiles pour les enquêtes et la po ursuite des pirates , y compris sur les juridictions spécialisées compétentes pour juger les auteurs d’acte s de piraterie, Soulignant qu’il faut que les États examinent les moyens d’aider les gens de mer qui sont victimes des pirates et se félicitant , à ce t égard, de l’action menée dans le cadre du Programme d’aide aux otages et de la création récente par le Groupe de contact du Fonds d’aide aux victimes de la piraterie et à leurs familles en vue d’apporter aux otages un appui au moment de leur libération e t de leur retour chez eux, ainsi qu’à leur famille durant la période de captivité, Saluant les progrès faits par le Groupe de contact et l’ONUDC en ce qui concerne les outils d’information utilisés pour sensibiliser le grand public aux dangers de la pirat erie et pour faire connaître les meilleures pratiques permettant d’éliminer ces agissements criminels, Notant avec satisfaction les efforts que continue de faire l’ONUDC pour renforcer les capacités de la Somalie en matière de sécurité et de police mariti mes, et notant également ceux de l’ONUDC et du Programme des Nations Unies pour le développement et le financement fourni par le Fonds d’affectation spéciale, l’Union européenne, le Royaume -Uni, les États -Unis et d’autres donateurs pour renforcer à l’échel on régional, dans les domaines de la justice et de la police, les capacités permettant d’enquêter, d’arrêter et de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie, ainsi que d’incarcérer les pirates condamnés, dans le respect des dispositions app licables du droit international des droits de l’homme, Ayant à l’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre des navires dans l’océan Indien occidental et dans le golfe d’Ade n, prenant acte des activités des centres d’échange d’informations situés au Kenya , en République -Unie de Tanzanie et au Yémen et du Centre régional de formation maritime de Djibouti, et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer le s cadres réglementaires et législatifs nécessaires pour combattre la piraterie, renforcer leurs capacités de patrouille dans les eaux de la région, intercepter les navires suspects et poursuivre en justice les personnes soupçonnées de piraterie, S/RES/2184 (2014) 14-64606 6/11 Soulignan t que la paix et la stabilité en Somalie, le renforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par les autorités somaliennes, des Forces nationales de sécurité somaliennes, Prenant acte avec satisfaction de l’action que mène l’Association des États riverains de l’océan Indien, à la quatorzième réunion du Conseil des ministres, en vue de renforcer la sécurité et la sûreté maritimes, notamment à l’occasion du deuxième Dialogue de l’océan Indien, qui portera sur les moyens de renforcer la coopération en matière de lutte contre la piraterie, notamment l’amélioration des dispositifs de partage d’information maritime et le renforcement des législations et capacités juridiques nation ales, encourageant l’Association des États riverains de l’océan Indien à poursuivre ses efforts de manière complémentaire et coordonnée avec le Groupe de contact, et se félicitant de la demande d’adhésion à l’Association présentée par la Somalie, qui marqu e une étape importante vers le resserrement de la coopération régionale en matière de sécurité maritime et dans d’autres domaines, Considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie et les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côte s somaliennes sont inextricablement liés, soulignant que la communauté internationale doit continuer de mener une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et aux vols à main armée en mer et à leurs causes profondes, et considérant qu’il es t nécessaire de mener une action durable à long terme pour réprimer la piraterie et qu’il faut offrir des perspectives économiques à la population somalienne, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somalie nnes ainsi que les activités des groupes de pirates en Somalie concourent pour une large part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 2. Considère que l’instabilité qui perdure en Somalie est une des causes profondes du problème de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes , et qu’elle y contribue , et qu’à son tour, la piraterie aggrave l’instabilité en faisant entrer en Somalie d’importantes quantité s de liquidités illicites qui viennent financer de nouvelles activités criminelles et alimenter la corruption dans le pays ; 3. Souligne que la communauté internationale doit mener une action sur tous les fronts pour réprimer la piraterie et remédier à ses causes profondes; 4. Souligne également que c’est aux auto rités somaliennes qu’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes , et prie instamment les autorités somaliennes, avec l’aide du Secrétaire général et des entités compétentes des Nations Unies, d’adopter sans plus attendre un corpus complet de textes législatifs visant à combattre la piraterie et de droit maritime et de mettre en place des forces de sécurité chargées d’en assurer S/RES/2184 (2014) 7/11 14-64606 l’application et habilitées à le faire, et de continuer de développer avec l’appui de la communauté internationale s’il y a lieu, la capacité des tribunaux somaliens d’enquêter sur les actes de piraterie et les vols à main armée et d’en poursuivre les auteurs , notamment les protagonistes des réseaux criminels de p iraterie qui les planifient, les organisent, les facilitent ou les financent illégalement ou en tirent un profit illicite, et prend acte de la Proclamation par le Président de la République fédérale de Somalie, le 30 juin 2014, de la Zone économique exclus ive de la République fédérale de Somalie; 5. Considère qu’il faut continuer d ’enquêter sur ceux qui planifient, organisent ou financent illégalement des actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris le s protagonistes des réseaux criminels de piraterie, et d’engager des poursuites à leur encontre, et engage les États à coopérer avec les organisations internationales compétentes en vue d’adopter une législation facilitant les poursuites contre les auteurs présumés d’actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes; 6. Exhorte les autorités somaliennes à appréhender les pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes, à mettre en place des mécanismes permettant , après leur interpellation, de rec ouvrer en toute sécurité les biens dont ils se sont emparés, à enquêter sur ces pirates et à les poursuivre en justice , et à patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin d’empêcher que des actes de piraterie et de vols à main armée en mer ne so ient commis ; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour traduire en justice quiconque se sert du territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre des actes de piraterie ou des vols à main armée en mer, engage les États M embres à aider la Somalie, sur demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renforcer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités régionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragr aphe devront être conformes aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international des droits de l’homme; 8. Demande aux États de coopérer également, selon qu’il conviendra, à la poursuite des pirates auteurs présumés d e prises d’otages; 9. Demande la libération immédiate et inconditionnelle de tous les gens de mer otages de pirates somaliens, et demande également aux autorités somaliennes et à toutes les parties prenantes de redoubler d’efforts pour qu’ils soient imméd iatement libérés sains et saufs; 10. Considère qu’il faut que les États, les organisations internationales et régionales et les autres partenaires concernés puissent partager des éléments de preuve et d’information utiles aux services de répression afin q ue les personnes soupçonnées de piraterie soient effectivement poursuivies et que celles qui ont été reconnues coupables soient incarcérées et que les protagonistes des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illé galement les attaques ou en tirent un profit illicite soient appréhendés et poursuivis, continue d’examiner la possibilité d’appliquer des sanctions contre les personnes et entités qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement des opérat ions de piraterie ou en tirent un profit illicite et qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 8 de la résolution 1844 (2008); et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée, notamment en S/RES/2184 (2014) 14-64606 8/11 échangeant des renseignements sur d’éventuelles violations de l’embargo sur les armes ou de l’interdiction d’exporter du charbon de bois; 11. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en y déployant des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en fournissant des bases et un appui logistique aux forces antipiraterie, en saisissant les embarcations, navires, armes et matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et en en disposant; 12. Souligne l’importance de la coordination des activités des États et des organisations internationales visant à décourager les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, salue les initiatives prises par le Groupe de contact en vue de faciliter cette coordination en coopération avec l’OMI, les États du pavillon et les autorités somaliennes, et demande instamment de continuer à soutenir ces efforts; 13. Engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ces autorités qu’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et décide de reconduire pour une nouvelle période de douze mois à compter de l’adoption de la présente résolution les autorisations visées au paragraphe 10 de la résolution 1846 (2008) et au paragraphe 6 de la résolution 1851 (2008) et renouv elées au paragraphe 7 de la résolution 1897 (2009), au par agraphe 7 de la résolution 1950 (2010), au paragraphe 9 de la résolution 2020 (2011), au paragraphe 12 de la résolution 2077 (2012) et au paragraphe 12 de la résolution 2125 (2013), accordées aux Ét ats et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secréta ire général; 14. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situation en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations et responsabilités des États Membres au regard du droit intern ational, notamment les droits et obligations découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit internationa l coutumier; et affirme que les présentes autorisations n’ont été reconduites qu’à la suite de la réception de la lettre datée du 4 novembre 2014 par laquelle les autorités somaliennes ont signifié leur accord; 15. Décide que l’embargo sur les armes impos é au paragraph e 5 de la résolution 733 (199 2), précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013), ne s’applique pas aux livraisons d’armes et de matériel militaire ni à l’ass istance exclusivement destinées à appuyer les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 13 ci -dessus; S/RES/2184 (2014) 9/11 14-64606 16. Demande aux États coopérants de prendre les disposition s voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément aux autorisations accordées au paragraphe 13 de la présente résolution n’auront pas pour effet dans la pratique de refuser ou de restreindre le droit de passage inoffensif des navires d ’États tiers; 17. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridi ction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de prendre les mesures voulues d’enquête et de poursuite à l’encontre de toutes les personnes responsables d’actes de piraterie et de vols à m ain armée commis au large des côtes somaliennes, notamment les cerveaux de réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, dans le respect des dispositi ons applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, afin que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis -à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 18. Demande également à tous les États d’ériger la piraterie en infraction dans leur droit interne et d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes et d’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international, y compris du droit international des droits de l’homme, décide de suivre de près ces questions, notammen t, le cas échéant, la création de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie avec une participation ou une assistance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011), et encourage le Gro upe de contact à poursuivre ses travaux à cet égard; 19. Salue , à cet égard, l’action de l’ONUDC qui continue, dans le cadre de son programme de lutte contre la criminalité maritime, à collaborer avec les autorités de la Somalie et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées soient poursuivies, et les personnes reconnues coupables incarcérées, dans le respect du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme; 20. Engage instamment tous les États à prend re en vertu de leur droit interne les mesures voulues pour empêcher le financement illicite d’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés; 21. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avan t sur les réseaux criminels internationaux associés à la piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du financement et de la facilitation illicites; 22. Demande instamment à tous les États de veiller à ce que les activit és de lutte contre la piraterie, en particulier les activités terrestres, tiennent compte de la nécessité de protéger les femmes et les filles contre l’exploitation, notamment l’exploitation sexuelle; S/RES/2184 (2014) 14-64606 10/11 23. Félicite INTERPOL d’avoir mis sur pied une base de données mondiale sur la piraterie regroupant les informations sur la piraterie au large des côtes somaliennes et facilitant leur analyse dans la perspective d’une action judiciaire, et prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voie s appropriées, des informations à intégrer dans cette base de données; 24. Prend note avec satisfaction des contributions au Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et au Fonds d’affectation spéciale de l’OMI pour le Code de conduite de Djibouti et demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques affectés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des transports maritimes internat ionaux, de verser des contributions à ces fonds; 25. Exhorte les États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime à s’acquitter plei nement des obligations que ces conventions et le droit international coutumier leur imposent en la matière, et à coopérer avec l’ONUDC, l’OMI et les autres États et organisations internationales pour se doter des moyens judiciaires de poursuivre les person nes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 26. Prend acte des recommandations et des orientations de l’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée e n mer; engage les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances et l’OMI, à continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de défens e que doivent appliquer les navires attaqués ou naviguant au large des côtes somaliennes, et engage également les États à mettre leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, selon qu’il conviendra , au premier po rt d’escale adéquat, immédiatement après tout acte de piraterie ou vol à main armée en mer ou toute tentative de piraterie ou de vol à main armée , ou après une libération; 27. Engage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, notamment, s’il y a lieu, l’établissement de règles de déploiement de personnel de sécurité armé sous contrat privé à bord des navires, afin de prévenir et de réprimer la piraterie au large d e la Somalie, dans le cadre de consultations faisant intervenir notamment l’OMI et l’Organisation internationale de normalisation; 28. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l’ONUDC, le Programme alimentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué par l’OMI en ce qui concerne l’embarquement de pers onnel de sécurité armé sous contrat privé à bord des navires dans les zones à haut risque; 29. Note qu’il importe de garantir l’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l’aide fournie par le PAM et se félicite de l’action menée par celui - ci, l’opération Atalante de l’Union européenne et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM; S/RES/2184 (2014) 11/11 14-64606 30. Prie les États et les organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somal iennes de l’informer, ainsi que le Secrétaire général, au bout de neuf mois, de l’application des mesures qu’ils auront prises en exécution des autorisa tions découlant du paragraphe 13 de la présente résolution et prie tous les États qui participent au Gro upe de contact, notamment la Somalie et les autres États de la région, de faire rapport à la même échéance sur les mesures qu’ils auront prises pour établir leur compétence en matière d’enquête s et de poursuite s et pour coopérer dans les affaires de pirate rie; 31. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’application de celle -ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 32. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraphe 13 de la présente résolution si les autorités somaliennes lui en font la demande; 33. Décide de rester sai si de la question .
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2185 (2014)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2185(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2185 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 20 novembre 2014 14-65230 (F) *1465230* Résolution 2185 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7317e séance, le 20 novembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant qu’en vertu de la Charte des Nations Unies, il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la s écurité internationales, Rappelant ses résolutions 2151 (2014), sur la réforme du secteur de la sécurité, 2167 (2014) et 2086 (2013), sur les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et 1894 (2009), sur la protection des civils, sa résolution 1325 (2000) et toutes ses résolutions ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité, sa résolution 2143 (2014) et ses résolutions antérieures sur le sort des enfants en temps de conflit armé, sa résolution 2117 (2013), sur les armes légères et de peti t calibre, ainsi que les déclarations faites par son président sur l’état de droit ( S/PRST/2014/5 ), en date du 21 février 2014, et sur la consolidation de la paix après les conflits (S/PRST/2012/29 ), en date du 20 décembre 2012, ainsi que les autres résolutions et déclarations de son président sur ces questions, Réaffirmant la nécessité d’adopter une démarche globale en matière de prévention des confli ts et d’instauration d’une paix durable, qui comprenne des mesures opérationnelles et structurelles de prévention des conflits armés et s’attaque aux causes profondes de ceux -ci, notamment par le renforcement de l’état de droit aux niveaux international et national et la promotion d’une croissance économique durable, de la lutte contre la pauvreté, du développement social, du développement durable, de la réconciliation nationale, de la bonne gouvernance, de la démocratie, de l’égalité des sexes et du respec t et de la protection des droits de l’homme, Soulignant que la bonne exécution du mandat des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales passe par une étroite coopération entre leurs différents éléments, sous la direction génér ale du chef de mission, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que les buts et principes consacrés dans la Charte, y compris les principes de l’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tous les États, qu’il respecte et auxquels il est attaché, soient observés dans toutes les activités de maintien de la paix, et que les États doivent s’acquitter des obligations que leur fait le droit international, Réaffirmant aussi qu’une opération de maintien de la paix ne peut ab outir que dans le respect des principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris ceux S/RES/2185 (2014) 14-65230 2/11 qui concernent le consentement des parties, l’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, Considérant que le mandat de chaque opération de maintien de la paix et mission politique spéciale doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné, Réaffirmant les principes d’impartialité, de consentement des parties ainsi que d’appropriation et de respo nsabilité nationales, et soulignant qu’il importe de tenir compte des vues des pays accueillant des missions politiques spéciales et d’établir un dialogue avec eux, Constatant que les institutions de maintien de l’ordre des États hôtes sont souvent le pr incipal intermédiaire entre le gouvernement et la population pour ce qui est des questions de sécurité et rappelant que des institutions policières, pénitentiaires et judiciaires professionnelles, efficaces, accessibles et agissant de manière responsable s ont nécessaires pour poser les fondements d’une paix durable et du développement national, Reconnaissant le rôle de plus en plus important joué par les composantes police, qui font partie intégrante des opérations de maintien de la paix et des missions p olitiques spéciales des Nations Unies, constatant que les tâches liées au maintien de l’ordre qui sont confiées à ces dernières sont de plus en plus diverses et complexes, notant que les composantes police peuvent être composées aussi bien de policiers des Nations Unies en tenue que d’experts de la police en civil, soulignant que les policiers hors unités constituées et les policiers des unités constituées n’exercent pas les mêmes fonctions et que la demande pour ces différentes compétences augmente, soulig nant que le recours à ces capacités doit être fonction de la situation et des besoins de l’État hôte et notant qu’il faut aligner les tâches confiées aux composantes police avec celles confiées aux missions, Soulignant que les services de police assurés par les Nations Unies contribuent grandement au maintien de la paix, à la consolidation de la paix après les conflits, à la sécurité, à l’état de droit et à la création de condi tions propices au développement, Rappelant que les fonctions de police des op érations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies peuvent consister à appuyer la réforme, la restructuration et le renforcement des institutions de police et de maintien de l’ordre de l’État hôte, à apporter un soutien opérationnel à la police de l’État hôte et aux autres services de maintien de l’ordre et à assurer à titre provisoire des services de police et de maintien de l’ordre, Soulignant l’importance d’une coordination étroite des différentes activités de police des Nations Unies, au Siège et sur le terrain, en particulier entre les missions établies par le Conseil de sécurité et les équipes de pays des Nations Unies, selon qu’il convient, et engageant les diverses entités des Nations Unies dont le mandat s’étend aux activités de police à faire usage des mécanismes de coordination existants, lorsqu’il y a lieu, Constatant que les composantes police font face à de nombreuses difficultés, notamment qu’elles ont besoin de compétences et de matériel spécialisés et d ’une stratégie commune pour les activités de police, compte tenu de la diversité des politiques en la matière appliquées par les pays contributeurs d’effectifs, S/RES/2185 (2014) 3/11 14-65230 Rappelant les rapports du Comité spécial des opérations de maintien de la paix créé par l’Ass emblée générale, qui donne au Secrétariat des directives concernant les activités de police des Nations Unies et l’élaboration d’une politique de l’Organisation en la matière, et saluant le processus consultatif ouvert lancé par la Division de la police du Département des opérations de maintien de la paix en vue de l’élaboration du Cadre d’orientation stratégique concernant le rôle de la police dans les opérations internationales de maintien de la paix, Soulignant qu’il importe que les États Membres fourn issent des effectifs de police dotés des compétences professionnelles, de l’expérience et du savoir -faire nécessaires à l’accomplissement des tâches qui leur sont confiées, ayant reçu une formation adéquate, ayant fait l’objet des contrôles de sécurité vou lus et, s’il y a lieu, opérationnels et déployés avec tout leur matériel, saluant la coopération mise en place entre l’Organisation des Nations Unies, les pays fournissant du personnel de police et les autres États Membres ainsi que les organisations régio nales et internationales concernées afin de veiller à ce que les unités de police constituées soient correctement formées et équipées, et soulignant l’importance d’une telle coopération, Notant que les composantes police utilisent de plus en plus souvent des technologies modernes, y compris de l’information et des communications, comme la télévision en circuit fermé, les logiciels spécialisés pour la gestion des données sur la criminalité et les systèmes d’information géographique ainsi que d’autres techn iques, comme des détecteurs de métaux perfectionnés, du matériel de laboratoire et des systèmes avancés de détection et d’analyse de drogues, d’explosifs et d’éléments balistiques, de manière à améliorer leur capacité de s’acquitter de leur mandat de façon efficiente et efficace et à renforcer leur sûreté et leur sécurité, et encourageant le Secrétariat de l’Organisation à faire en sorte que ces technologies, lorsqu’elles sont mises en œuvre, soient efficacement intégrées aux activités de police des Nations Unies menées conformément aux buts et principes énoncés dans la Charte et aux principes fondamentaux du maintien de la paix, et à veiller à ce que la confidentialité de toutes les données collectées grâce à ces techniques soit préservée comme prévu par le s procédures applicables, Saluant l’annonce faite par le Secrétaire général qu’une étude d’ensemble des opérations de maintien de la paix et des missions politiques sp éciales des Nations Unies sera menée et prenant note de son annonce concernant la créat ion d’ un groupe indépendant de haut niveau qui la réalisera , Notant que le Département des opérations de maintien de la paix et le Programme des Nations Unies pour le développement ont été désignés pour assurer conjointement la coordination au niveau mon dial des activités policières, judiciaires et pénitentiaires, Rappelant que le pays concerné a le droit souverain et la responsabilité première d’arrêter les modalités et les priorités nationales de la réforme du secteur de la sécurité, y compris la réfor me des institutions de police et de maintien de l’ordre, ledit pays devant s’approprier cette réforme, qui doit répondre à ses besoins et à sa situation particulière, et préconisant le développement des compétences des pays en matière de réforme du secteur de la sécurité, Notant que les composantes police peuvent contribuer grandement, y compris en coordonnant l’assistance internationale, à faciliter la réforme des institutions de S/RES/2185 (2014) 14-65230 4/11 police de l’État hôte et à renforcer leurs capacités dans tous les domaines , en insistant sur l’action de proximité et en participant à d’autres domaines de la réforme du secteur de la sécurité et de l’état de droit, Soulignant qu’il importe d’assurer une gouvernance et une tutelle appropriées des services de police et de maint ien de l’ordre, dans le cadre d’un système judiciaire et pénitentiaire fonctionnel, pour que ces services agissent de manière responsable, adaptée et utile à la population, Soulignant que les composantes police, selon leur mandat, agissant en collaborati on avec les autres composantes et en consultation avec l’État hôte, peuvent contribuer grandement à aider ce dernier à s’acquitter de sa responsabilité principale de protéger les civils et de respecter et garantir les droits de l’homme de toutes les person nes qui se trouvent sur son territoire et relèvent de sa juridiction, y compris en menant des activités de surveillance et de dissuasion, d’alerte rapide et de prévention, d’appui aux activités essentielles en matière de sûreté et de sécurité, d’améliorati on de la protection physique, de mise en place de conditions favorables à la protection des civils, d’assistance aux programmes nationaux de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement des capacités et en établissant un dialogue politique avec leurs partenaires du pays hôte, Réaffirmant que les femmes jouent un rôle important dans la prévention et le règlement des conflits ainsi que dans la consolidation de la paix, et soulignant qu’il importe qu’elles participent pleinement et sur un pied d’égal ité à tous efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité, et qu’il serait bon qu’elles soient davantage associées à la prise des décisions qui intéressent la prévention et le règlement des conflits, y compris les questions liées au main tien de l’ordre et à l’état de droit, Notant que les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies comptent davantage de femmes parmi leur personnel de police et encourageant cette participation accrue, qui leur permet de s’acquitter plus efficacement de leur mandat, sachant que la diversité des points de vues qui en résulte peut aider à renforcer la confiance de la population locale, à mieux protéger les femmes et les enfants contre la violence et les mauvais tr aitements et à faciliter l’adoption de stratégies et de prises en charge soucieuses de l’égalité des sexes, Rappelant qu’une initiative mondiale a été lancée en 2009 pour porter à au moins 20 % le nombre de femmes dans l’ensemble des effectifs de police des opérations de maintien de la paix d’ici à 2014, saluant l’augmentation du nombre de policières qui s’est ensuivi et encourageant les États et le Secrétaire général de l’Organisation à redoubler d’efforts en vue d’atteindre cet objectif, Saluant les p ratiques novatrices, comme le déploiement de femmes dans les unités de police constituées et la création d’unités spéciales de protection, qui permettent à la police des Nations Unies de mieux identifier les besoins spécifiques des femmes dans les situatio ns de conflit et d’après conflit, y compris de les protéger des violences sexuelles et sexistes et de mettre en place des stratégies locales tenant compte de leurs besoins, Rappelant que la protection des enfants en temps de conflit armé devrait constitue r un aspect essentiel de toute stratégie globale visant à résoudre les conflits et à instaurer la paix, réaffirmant à cet égard qu’il importe d’assurer au personnel de police des Nations Unies, avant le déploiement et sur le théâtre d’opérations, une S/RES/2185 (2014) 5/11 14-65230 forma tion appropriée aux questions de protection de l’enfance spécifique à la mission ainsi qu’à l’adoption de mesures globales adaptées de prévention et de protection, comme de suivre et de signaler les violations et les exactions visant les enfants, et soulig nant qu’il importe de renforcer la coordination entre les composantes police et les conseillers chargés de la protection de l’enfance ainsi que les conseillers pour la problématique hommes -femmes et la protection des femmes, Soulignant que les composante s police peuvent contribuer considérablement, dans le cadre de leur mandat, à renforcer les capacités des institutions de police et de maintien de l’ordre de l’État hôte à lutter contre la criminalité organisée, en particulier en apportant un appui dans le s domaines de la sécurité aux frontières, de l’immigration, de la sécurité maritime et de la prévention du crime, de la lutte contre la criminalité et des enquêtes criminelles, Soulignant aussi que des services de police de proximité agissant de façon impartiale, adaptée et responsable, dotés d’un personnel bien formé, peuvent aider à lutter contre l’extrémisme violent, y compris en instaurant un climat de confiance et un dialogue entre les autorités publiques et la population locale, Notant que les com posantes police peuvent contribuer à aider les gouvernements hôtes à appliquer les sanctions imposées par le Conseil de sécurité et à en contrôler le respect, y compris, s’il y a lieu, en leur proposant des conseils et une assistance, Constatant que les organisations régionales et sous -régionales peuvent jouer un rôle dans toute entreprise de consolidation de la paix au lendemain de conflits, notamment en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité, les programmes de désarmement, de démobilisatio n et de réintégration, l’état de droit, le relèvement, la reconstruction et le développement, notamment en apportant un appui aux institutions de police et de maintien de l’ordre de l’État hôte, et affirmant l’importance des échanges et de la coopération e ntre les opérations de maintien de la paix et les mission politiques spéciales et les organisations et arrangements régionaux et sous -régionaux, Rendant hommage à la mémoire des Casques bleus des Nations Unies qui ont donné leur vie pour la paix et, à ce t égard, soulignant l’importance de la sécurité des soldats de la paix, se déclarant profondément préoccupé par les menaces et les attentats dirigés contre les forces de nombreuses missions de maintien de la paix, qui constituent un grave problème pour ces opérations, condamnant dans les termes les plus forts les assassinats et tous les actes de violence dirigés contre le personnel de maintien de la paix des Nations Unies, et soulignant que les auteurs de ces attaques doivent être traduits en justice, Réaffirmant que c’est le gouvernement hôte qui est responsable au premier chef de la sécurité et de la protection du personnel des organismes des Nations Unies, et notant qu’en outre, la sûreté et la sécurité des policiers déployés dans les opérations de main tien de la paix et missions politiques spéciales hors unités constituées, y compris les agents de la Police des Nations Unies, ainsi que les membres d’unités constituées déployés en dehors de leur unité relèvent des dispositifs de sécurité du système de ge stion de la sécurité des Nations Unies, 1. Décide d’inscrire au mandat des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies, s’il y a lieu, des fonctions de police S/RES/2185 (2014) 14-65230 6/11 auxquelles seront confiées des tâches claires, cré dibles et réalistes et de leur accorder des ressources suffisantes; 2. Souligne qu’une coopération et une coordination étroites entre les composantes police et les autres éléments des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies sont nécessaires à la bonne exécution du mandat de ces opérations sous la direction générale du chef de mission; 3. Prie instamment les pays fournisseurs d’effectifs de police de déployer des policiers professionnels dotés des compéten ces, du matériel et de l’expérience nécessaires pour exécuter le mandat des missions, y compris, le cas échéant, des mandats de maintien de la paix multidimensionnels, sachant qu’ils doivent disposer des compétences linguistiques voulues, si leur rang l’ex ige, ainsi que de compétences appropriées en matière d’égalité des sexes, et engage les pays qui souhaitent fournir des effectifs de police à le faire afin que la demande en policiers professionnels dans les opérations de maintien de la paix et les mission s politiques spéciales soit pleinement satisfaite; 4. Prie le Secrétaire général de continuer à promouvoir le professionnalisme, l’efficacité et la cohérence à l’échelle du système des Nations Unies, dans le cadre des activités de police menées par l’Orga nisation des Nations Unies, y compris, en étroite consultation, s’il y a lieu, avec les États Membres et le Comité spécial des opérations de maintien de la paix, au moyen des initiatives suivantes : a) Établissement et application de normes et de directiv es concernant les activités de police des Nations Unies, à la faveur du Cadre d’orientation stratégique concernant le rôle de la police dans les opérations internationales de maintien de la paix; b) Mise au point de formations détaillées et normalisées po ur les composantes police des Nations Unies, y compris de formations avant le déploiement, de formations des nouvelles recrues et de formations continues; c) Organisation de formations à l’intention des hauts responsables de la police, notamment dans le cadre du Stage de formation à la direction des missions; d) Conception de processus fiables d’évaluation de l’efficacité des activités de police des Nations Unies; e) Rationalisation et amélioration des procédures de recrutement et de déploiement des mem bres de la Police des Nations Unies et des experts de la police civile, étant entendu que la Cinquième Commission est la grande commission de l’Assemblée générale des Nations Unies en charge des questions administratives et budgétaires; f) Coordination de s initiatives prises au sein du système des Nations Unies pour réformer les institutions de police et de maintien de l’ordre; 5. Considère que la direction et la volonté politiques des autorités nationales sont essentielles pour le progrès de la réforme d es services de police et de maintien de l’ordre des États hôtes et réaffirme que les autorités des États hôtes doivent jouer un rôle moteur dans l’élaboration, dans le cadre d’un projet national inclusif de réforme du secteur de la sécurité, d’une stratégi e concernant la police et S/RES/2185 (2014) 7/11 14-65230 les autres services de maintien de l’ordre qui favorise le règne de l’état de droit dans le respect des droits de l’homme, dans la coordination de l’exécution du projet, dans l’attribution de ressources publiques aux services de p olice et de maintien de l’ordre et aux autres institutions de sécurité et dans le suivi des retombées de la réforme du secteur de la sécurité, y compris sur la réforme de la police; 6. Demande instamment aux États Membres et aux partenaires internationau x d’aider les États hôtes qui le souhaitent dans les efforts qu’ils déploient pour professionnaliser leurs services de police et de maintien de l’ordre, dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité dans son ensemble, et de veiller à ce que les mes ures prises par la communauté internationale pour appuyer les fonctions de police soient bien coordonnées à l’appui de plans convenus à l’échelle nationale, et souligne que le soutien apporté devrait être adapté aux besoins des États hôtes; 7. Considère que la réforme de la police et des autres institutions de maintien de l’ordre doit être informée par des processus et accords politiques inclusifs et les favoriser pour accroître la légitimité des institutions concernées et faire en sorte que la réforme emp orte une large adhésion; 8. Note le rôle important que les composantes police des Nations Unies peuvent jouer, lorsque mandat leur en ait donné, pour renforcer l’état de droit dans les situations de conflit et après les conflits, notamment en apportant u n soutien opérationnel aux services de police et autres organes de maintien de l’ordre de l’État hôte, et en appuyant lorsqu’il leur est demandé de le faire la réforme, la restructuration et la reconstruction de ces institutions, y compris à la faveur de programmes d’assistance technique, de détachements, de formation et de mentorat dans le cadre des efforts plus larges visant à renforcer l’état de droit et la réforme du secteur de la sécurité; 9. Prie à cet égard le Secrétaire général d’examiner selon qu e de besoin la réforme du secteur de la sécurité, notamment la réforme des services de police et de maintien de l’ordre, lors de la planification stratégique globale des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales dans chaque con texte national, et de travailler avec les États Membres pour améliorer l’efficacité et l’expertise des composantes police des Nations Unies en matière de renforcement des capacités et de consolidation des institutions, notamment dans les domaines suivants : a) Le fonctionnement de la police, y compris la police de proximité et les services de renseignements; b) L’administration, la gestion et la direction des services; c) Les questions de gouvernance, de contrôle et d’efficacité; d) La formation et l a planification stratégique des politiques; e) La coordination des activités avec les partenaires; 10. Souligne le rôle que jouent les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales pour appuyer les institutions de police de l’É tat hôte dans leur préparation à la transition vers l’autonomie, et souligne que celle -ci doit donner suite à une analyse menée en temps voulu en consultation avec l’État hôte pour déterminer s’il aura besoin d’une aide sous une forme ou une autre une fois S/RES/2185 (2014) 14-65230 8/11 que l’opération de maintien de la paix ou la mission politique spéciale des Nations Unies ne sera plus présente, de sorte que les acteurs de la consolidation de la paix et du développement, y compris l’équipe de pays des Nations Unies, puissent procéder à la planification stratégique des activités et à la mobilisation des ressources nécessaires, en étroite collaboration avec les autorités de l’État, et que le transfert des compétences et savoirs requis aux responsables et experts de l’État hôte soit opéré le plus rapidement possible pour assurer le succès de la transition de façon durable; 11. Incite les représentants et envoyés spéciaux du Secrétaire général à prendre pleinement en compte la portée stratégique de la réforme du secteur de la sécurité, y c ompris, s’il y a lieu, de la réforme des services de police et de maintien de l’ordre des États hôtes, dans le cadre des efforts qu’ils déploient aux fins de la réforme du secteur de la sécurité dans son ensemble, notamment à l’occasion des missions de bon s offices, le cas échéant; 12. Salue le travail de la Force de police permanente des Nations Unies qui fournit son expertise pour une vaste gamme d’activités de police, permet aux composantes police des opérations de maintien de la paix et missions polit iques spéciales des Nations Unies de démarrer leurs opérations de manière cohérente, efficace et adaptée, et assiste les missions en cours en leur proposant conseils, services d’experts, analyses de départ et évaluations; 13. Prie le Secrétariat de conti nuer à affiner la composition de la Force de police permanente des Nations Unies pour qu’elle ait les moyens de répondre aux besoins actuels, notamment en encourageant la conclusion de partenariats avec les États Membres et les organisations régionales; 14. Prend acte avec satisfaction des efforts de la Division de police du Département des opérations de maintien de la paix pour continuer d’étudier la possibilité de faire appel à des « équipes de police spécialisées » pour renforcer les capacités de police , et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet, selon qu’il convient; 15. Prend note des efforts déployés par le Secrétariat pour renforcer la coopération entre les missions, notamment au moyen du redéploiement rapide des unités de police constituées, est conscient que cette coopération peut permettre de répondre à titre temporaire et à court terme aux besoins les plus urgents, note les problèmes d’ordre logistique qui peuvent nuire à l’efficacité de la coopération entre les missions, et encourage le Secrétariat, en consultation avec les pays qui fournissent du personnel de police, à continuer à évaluer la pratique de la coopération entre missions afin de rationaliser les instructions permanentes et d’améliorer l’efficacité de cette coopéra tion; 16. Note l’importance du déploiement d’experts civils de la police, possédant des compétences et le savoir -faire nécessaires, auprès des opérations de maintien de la paix et de missions politiques spéciales des Nations Unies; 17. Affirme le rôle c entral des initiatives de protection des civils confiées aux composantes police des Nations Unies dans le cadre de leurs mandats; 18. Affirme l’importance du rôle que les composantes police des Nations Unies peuvent jouer, dans le cadre de leur mandat, po ur soutenir les efforts déployés par les autorités des pays hôtes pour protéger les civils, en particulier ceux placés S/RES/2185 (2014) 9/11 14-65230 sous la menace imminente de violences physiques, y compris toutes les formes de violence sexuelle et sexiste, et à cet égard, même si la protection des civils est avant tout de la responsabilité de l’État hôte, pour mettre en place ou réformer les services de police et de maintien de l’ordre de l’État hôte, de sorte qu’ils soient en mesure de protéger durablement et systématiquement les civ ils; 19. Souligne le rôle critique que les composantes police des Nations Unies peuvent jouer pour faciliter la participation et l’inclusion des femmes dans le dialogue sur le règlement des conflits et la consolidation de la paix, notamment pour les ques tions d’état de droit et de sécurité; 20. Encourage les pays qui fournissent du personnel de police à augmenter le pourcentage de femmes dans leurs déploiements aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, en particulier à des postes de respon sabilité, et notamment de direction, et prie le Secrétaire général de continuer à soutenir les efforts novateurs qui ont été engagés pour encourager les déploiements de policières et de renforcer la coordination entre les composantes police et les conseill ers pour la protection des enfants et les conseillers pour les questions d’égalité des sexes et de protection des femmes; 21. Encourage les pays qui fournissent du personnel de police à veiller à mettre à disposition des professionnels convenablement form és pour s’acquitter des responsabilités qui sont les leurs en termes de lutte contre la violence sexuelle et sexiste et de protection de l’enfance, et encourage en outre les organismes des Nations Unies compétents à mettre au point des modules d’orientatio n et de formation appropriés, notamment en ce qui concerne la formation à partir d’études de cas avant déploiement sur la prévention de la violence sexuelle et sexiste et sur les enfants en temps de conflits armés; 22. Prie le Secrétaire général de pours uivre et d’étendre les efforts déployés par le personnel des Nations Unies pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles, ainsi que la politique concernant l’interdiction du travail des enfants dans l es opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et prie instamment les pays qui fournissent du personnel de police de prendre les mesures voulues à titre préventif, notamment en organisant des sessions de sensibilisation avant le déploiement et au cours des missions, et en prenant d’autres mesures pour demander à leurs ressortissants qui se seraient rendus coupables de telles conduites de répondre de leurs actes, y compris en les traduisant en justice; 23. Note qu’il est important que les Nations Unies apportent un appui aux forces de sécurité non onusiennes qui adhèrent à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme pour ce qui est des activités de police; 24. Réaffirme que les opérations de maintien de la paix et missions po litiques spéciales des Nations Unies, y compris les composantes de police, qui se trouvent sur le territoire d’un État Membre soumis à un embargo sur les armes qu’il a décrété peuvent, s’il le juge nécessaire, fournir au gouvernement hôte, au comité des sanctions et aux groupes d’experts compétents les conseils techniques voulus pour les aider à appliquer l’embargo et à en surveiller le respect; et note par ailleurs qu’il est important que les composantes de police des Nations Unies soient convenablement fo rmées dans ce domaine; S/RES/2185 (2014) 14-65230 10/11 25. Réaffirme que les opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales des Nations Unies, y compris les composantes de police, peuvent, s’il le juge nécessaire, aider les gouvernements hôtes qui en font la demande à renforcer les capacités dont ils disposent pour s’acquitter des obligations imposées par les instruments mondiaux et régionaux existants et pour lutter contre le trafic d’armes légères et de petit calibre, notamment en mettant en place des programmes de collecte d’armes, de désarmement, de démobilisation et de réintégration, en améliorant la protection physique et les pratiques de gestion des stocks, ainsi que les capacités d’enregistrement et de traçage, en créant des dispositifs nationaux de contrôle d es exportations et des importations, en améliorant la sécurité des frontières et en renforçant les institutions judiciaires, les services de police et les organes chargés de veiller au respect de la loi; 26. Encourage le partage d’informations, lorsqu’il y a lieu, entre les représentants spéciaux du Secrétaire général, le Département des opérations de maintien de la paix, y compris sa Division de police, le Département des affaires politiques, la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, l’Offic e des Nations Unies contre la drogue et le crime, l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme, le Programme des Nations Unies pour le développement, dans le cadre des mandats et des ressources existantes, s’agissant d’étudier les moyens à mettre en œuvre pour lutter de manière globale et intégrée contre la criminalité transnationale organisée, le terrorisme et l’extrémisme violent qui risque de conduire au terrorisme; 27. Encourage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à développer le d ialogue et le partage d’information avec les envoyés spéciaux, le Département des affaires politiques et le Département des opérations de maintien de la paix au sujet des activités de police, y compris lors de la planification des missions, selon qu’il con vient, dans le cadre de l’application des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005), et prie la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme d’identifier les principales insuffisances s’agissant des capacités des États Membres, notamment des capacités d es institutions de police et de maintien de l’ordre à appliquer ses résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005); 28. Affirme que les composantes police des Nations Unies déployées dans le cadre d’opérations de maintien de la paix des Nations Unies, peuvent s’i l le demande être amenées à appuyer, en consultation avec le pays hôte et dans la mesure du possible, les efforts déployés par les autorités nationales, sans préjudice de leurs responsabilités, pour traduire en justice ceux qui se sont rendus coupables de graves crimes internationaux; 29. Encourage un renforcement de la coordination et de la coopération sur les questions de police entre le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et les organisations internationales, régionales et sous -régionales, INTERPOL et les organisations régionales de police, y compris par la formation, la mise en commun et l’échange d’informations, l’offre d’une expertise thématique et la fourniture d’un appui opérationnel selon que de besoin; 30. Réaffirme que la collabora tion et les consultations avec les pays qui fournissent du personnel de police doivent encore être renforcées, notamment au moyen d’échanges triangulaires entre lui -même, les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police et le Secrétariat, afi n de créer un climat de partenariat, de coopération et de confiance réciproque; S/RES/2185 (2014) 11/11 14-65230 31. Exprime son intention d’envisager la tenue d’une réunion annuelle sur les activités de police avec les chefs des composantes de police des Nations Unies; 32. Encourage le Secrétaire général à étudier selon que de besoin le rôle croissant qui revient à la police, en même temps que les nombreux autres problèmes critiques liés aux opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales, lors de son prochain examen stratégique des opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales des Nations Unies; 33. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport d’ici à la fin de l’année 2016 sur les fonctions de police comme faisant partie intégrante du maintien de la paix et de la consolidation de la paix après les conflits, en exposant les difficultés rencontrées par les composantes police des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies, et en faisant des recommandations sur les moyens d’améliorer leur contribution à l’exécution des mandats des missions.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2186 (2014)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2186(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2186 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 25 novembre 2014 14-65625 (F) *1465625* Résolution 2186 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7321e séance, le 25 novembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de son président et les déclarations à la presse concernant la situ ation en Guinée -Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009), 2030 (2011), 2048 (2012), 2092 (2013), 2103 (2013) et 2157 (2014), Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guinée -Bissau en date du 18 août 2014 ( S/2014/603 ) et de sa lettre datée du 11 novembre 2014 ( S/2014/805 ), ainsi que des recommandations qui y sont formulées, et se félicitant de l’action menée par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée -Bissau (BINUGBIS), Se félicitant des progrès que le Gouvernement bissau -guinéen a accomplis dans la définition des priorités nationales à la suite du rétablissement de l’ordre institutionnel, Soulignant que les principes démocratiques doivent être respectés et qu’il importe d’assurer une gouvernance sans exclusive, essentielle à l’instauration d’une paix durable en Guinée -Bissau, Soulignant que la co nsolidation de la paix et de la stabilité en Guinée -Bissau passe nécessairement par une transition consensuelle et sans exclusive conduite par les Bissau -Guinéens, le respect de l’ordre constitutionnel, la réforme de la défense, de la sécurité et de la jus tice, la promotion de l’état de droit, la défense des droits de l’homme, la promotion du développement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le trafic de drogues, Soulignant que toutes les parties prenantes bissau -guinéennes doivent s’employer à garantir la stabilité à court, moyen et long terme en manifestant clairement leur volonté d’engager un véritable dialogue politique sans exclusive pour créer des conditions propices à trouver des solutions viables et durables aux problèmes sociaux, écono miques, politiques et militaires du pays de manière à faciliter la mise en œuvre de réformes clefs et le renforcement des institutions de l’État, S/RES/2186 (2014) 14-65625 2/6 Soulignant qu’il importe de mettre en œuvre une stratégie de réconciliation nationale et de cohésion sociale et insistant sur la nécessité d’inclure tous les Bissau -Guinéens dans le processus de réconciliation aux niveaux national et local, dans le respect de la justice et de l’état de droit et le rejet de l’impunité, Notant les efforts que fait le Gouvernement pour asseoir le contrôle et la tutelle effectifs des autorités civiles sur les forces de défense et de sécurité, faute de quoi le bon fonctionnement des institutions de l’État pourrait être entravé par la collusion entre certains acteurs politiques et les chefs militaires, Saluant les efforts que déploie la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour aider à préserver la paix, la sécurité et le développement et appuyer l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité en Guinée -Bissau grâce aux activités de sa mission dans ce pays (ECOMIB), Notant que les nouvelles autorités bissau -guinéennes souhaitent que l’ECOMIB reste dans le pays pour aider à la mise en œuvre des mesures de réforme et renforcer la confiance des partenaires in ternationaux, Se déclarant de nouveau préoccupé par les informations selon lesquelles des violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits continueraient d’être commises, et demandant au Gouvernement de Guinée -Bissau d’entreprendre des enquêtes transparentes et crédibles sur toutes ces violations présumées, conformément aux normes internationales, et d’en punir les auteurs, Redisant sa vive préoccupation face à la menace que le trafic de drogues représente pour la stabilité et insistant de nouve au sur la nécessité de s’attaquer au problème du trafic de drogues dans les pays d’origine, de transit et de destination finale selon le principe de la responsabilité commune partagée, Soulignant que, pour être durable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée -Bissau doit comprendre des mesures concrètes de lutte contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats à motivation politique et d’autres crimes graves tels que les atteintes à l’ordre constitutionnel et les activités liées au trafic de drogues sont traduits en justice, notamment par des mécanismes de justice nationaux, Se félicitant que le Gouvernement s’emploie à actualiser le plan triennal national de lutte contre le trafic de drogues et la criminalité organisée établi en juin 2011 et à définir de nouvelles priorités, Redisant combien l’appui constant du système des Nations Unies et des partenaires internationaux, régionaux, sous -régionaux et bilatéraux à la sécurité et au développement à long terme de la Guinée -Bissau es t important, notamment pour la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité et de la justice, la lutte contre le trafic de drogues, la criminalité organisée et la traite d’êtres humains, et la création d’un climat propice à la bonne gouvernance et au développement économique et social durable et sans exclusive, Saluant l’œuvre importante qu’accomplit l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en collaboration avec les entités compétentes des Nations Unies, au service de la lu tte contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée en Guinée -Bissau et dans la sous -région, et préconisant le renforcement de la coopération entre l’ONUDC et le BINUGBIS, S/RES/2186 (2014) 3/6 14-65625 Soulignant l’urgente nécessité de conserver une capacité d’é valuation continue en Guinée -Bissau et de continuer d’appuyer les institutions nationales, sous - régionales, régionales et internationales chargées de combattre le trafic de drogues, Soulignant également la nécessité d’accroître la cohérence, la coordinati on et l’efficacité de l’action des partenaires concernés afin de démultiplier leur action collective de lutte contre le trafic de drogues en Guinée -Bissau, notamment grâce à des échanges d’informations, Insistant sur le rôle important que les femmes jouen t dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, comme il l’a affirmé dans ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013), se félicitant de l’action que mène la M ission pour que le rôle des femmes soit renforcé en Guinée -Bissau et soulignant que la problématique hommes -femmes doit continuer d’être prise en compte dans la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du BINUGBIS, Condamnant les activités de pêche ill égale et non autorisée dans les eaux territoriales et la zone économique exclusive de la Guinée -Bissau, ainsi que l’exploitation illicite des ressources naturelles, qui compromettent les perspectives de développement économique du pays, Réaffirmant que le s partenaires de la Guinée -Bissau doivent activement et étroitement coordonner leur action pour aider à apporter des solutions aux défis d’ordre politique, sécuritaire et de développement et saluant à cet égard les efforts que fait le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Guinée -Bissau pour organiser une conférence de donateurs, en étroite consultation avec les partenaires de développement internationaux, régionaux et sous -régionaux, afin de mobiliser des ressources pour des activités répondant aux priorités de développement du pays, notamment les priorités immédiates et à long terme définies dans le programme du Gouvernement pour 2014 -2018, Prenant note de la déclaration du Président de la formation Guinée -Bissau de la Commission de consolidat ion de la paix datée du 18 novembre 2014 et se réjouissant de la coopération entre la formation et la Guinée -Bissau, Accueillant avec satisfaction la réactivation du Groupe de contact international pour la Guinée -Bissau et la 10e séance qu’il a tenue le 1 8 novembre 2014, Affirmant que le BINUGBIS doit soutenir les efforts déployés par les autorités du pays pour maintenir l’ordre constitutionnel et favoriser un dialogue national à plusieurs niveaux en faveur de la paix et de la réconciliation, Réaffirmant qu’il importe que tous les États Membres prennent des mesures de préparation pour pouvoir détecter les cas d’Ebola, prévenir la contagion, réagir en cas de contamination, isoler les personnes qui pourraient avoir contracté le virus et réduire les risques à l’intérieur et au -delà des frontières nationales, et rappelant le Règlement sanitaire international de 2005, qui vise à renforcer les moyens dont disposent tous les pays pour détecter, évaluer et notifier les menaces pesant sur la santé publique et y fai re face, Réaffirmant son attachement sans faille à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée -Bissau, S/RES/2186 (2014) 14-65625 4/6 1. Décide de prolonger le mandat du BINUGBIS pour une période de trois mois allant du 1er décembre 2014 au 28 février 2015 afin qu’il puiss e accomplir les tâches ci -après : a) Accompagner la concertation politique sans exclusive et la réconciliation nationale pour faciliter la gouvernance démocratique; b) Aider à renforcer les institutions démocratiques et donner aux organes de l’État les m oyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles; c) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques en vue de la mise en place de systèmes efficaces et rationnels de maintien de l’ordre, de justice pénale et d’administration pénitentiaire qui permettent de maintenir la sécurité publique et de combattre l’impunité, dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales; d) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques aux autorités nationales et aux parties concernées, dont la CEDEAO et sa mission en Guinée - Bissau, s’agissant de mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit et de mettre en place des systèmes de jus tice civile et militaire conformes aux normes internationales; e) Aider les autorités nationales à lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, en étroite collaboration avec l’ONUDC; f) Aider les autorités nationales à p romouvoir et protéger les droits de l’homme, mener des activités de surveillance des droits de l’homme et rendre compte à ce sujet; g) Prendre systématiquement en compte la problématique hommes -femmes dans l’entreprise de consolidation de la paix, conform ément aux résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008); h) Œuvrer avec la Commission de consolidation de la paix à la mise en œuvre des priorités de la Guinée -Bissau en matière de consolidation de la paix; et i) Contribuer à mobiliser, harmoniser et coordonner l’assistance internationale, y compris pour mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit, et renforcer la coopération avec l’Union africaine (UA), la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), l’Union européenne (UE) et d’autres partenaires, pour concourir au maintien de l’ordre constitutionnel et à la stabilisation du pays; 2. Exige de nouveau des forces de sécurité et de défense qu’elles se soumettent pleinement à l a tutelle du pouvoir civil; 3. Demande instamment aux autorités bissau -guinéennes de prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits de l’homme, mettre fin à l’impunité, diligenter des enquêtes en vue d’identifier les personnes responsables de vi olations des droits de l’homme et de les traduire en justice, et de faire le nécessaire pour protéger les témoins afin de faire prévaloir la justice; 4. Se félicite des efforts que font les partenaires internationaux, en particulier l’ONU, l’UA, la CEDEAO , l’UE et la CPLP pour accroître leur S/RES/2186 (2014) 5/6 14-65625 coopération à l’appui du Gouvernement démocratique et légitime de la Guinée - Bissau et les encourage à continuer d’œuvrer ensemble à la stabilisation du pays; 5. Souhaite que se poursuivent les efforts déployés pour ap puyer la réforme du secteur de la sécurité, facteur déterminant pour la stabilité à long terme de la Guinée -Bissau, et encourage tous les partenaires sous -régionaux, régionaux et internationaux concernés de la Guinée -Bissau à agir de manière coordonnée dan s ce domaine pour obtenir rapidement des résultats positifs; 6. Demande aux autorités bissau -guinéennes de revoir les textes législatifs et les mécanismes nationaux existants, d’en adopter de nouveau et de les appliquer pour combattre efficacement la crim inalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogues et le blanchiment d’argent et, dans ce contexte, de fournir un appui supplémentaire à la Cellule de lutte contre la criminalité transnationale mise en place dans le cadre de l’Initiative côte s de l’Afrique de l’Ouest, les engage , ainsi que les services de sécurité et de défense, à faire preuve d’une pleine détermination à lutter contre le trafic de drogues, et demande aux partenaires internationaux d’appuyer leur action; 7. Engage les membres de la communauté internationale à intensifier leur coopération avec la Guinée -Bissau, de manière à permettre au pays de contrôler son trafic aérien et de surveiller sa sécurité maritime dans la zone relevant de sa juridiction, notamment pour lutter contre le trafic de drogues et la criminalité organisée ainsi que contre les activités de pêche illégale dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive et les autres formes d’exploitation illicite de ses ressources naturelles; 8. Prie le Représenta nt spécial du Secrétaire général de redoubler d’efforts pour que l’action des institutions, fonds et programmes des Nations Unies intervenant en Guinée -Bissau soit plus cohérente, mieux coordonnée et plus efficace de sorte qu’ensemble, ces entités puissent lutter plus efficacement contre le trafic de drogues, notamment en communiquant au Représentant spécial tous renseignements utiles sur les individus, groupes, entreprises et entités liés au trafic de drogues qui font peser une menace pour la paix, la stab ilité et la sécurité en Guinée -Bissau et dans la sous -région; 9. Invite le Représentant spécial du Secrétaire général à partager tous renseignements utiles avec le Comité créé par sa résolution 2048 (2012), notamment les noms des individus répondant aux c ritères énumérés au paragraphe 6 et précisés au paragraphe 7 de ladite résolution; 10. Souligne les problèmes que pose le trafic de drogues dans la recherche de solutions à la crise politique et économique globale en Guinée -Bissau et prie le Secrétaire gé néral de donner au BINUGBIS les moyens nécessaires, en maintenant une composante antidrogue dotée des spécialistes requis; 11. Encourage les partenaires internationaux bilatéraux et multilatéraux à continuer, par leur soutien technique, d’aider la Guinée -Bissau à combattre plus vigoureusement la criminalité transnationale organisée et notamment les activités illégales telles que le blanchiment d’argent et le trafic de drogues, les engage à accroître leur soutien à l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest et à la Cellule de lutte contre la criminalité transnationale afin de combattre la criminalité organisée et le trafic de drogues, qui sont autant de menaces pour la sécurité et la stabilité en Guinée -Bissau et dans la sous -région, et les encourage par ail leurs à financer la S/RES/2186 (2014) 14-65625 6/6 présence de l’ONUDC en Guinée -Bissau et à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale du BINUGBIS afin de répondre aux priorités immédiates à moyen et à long terme, notamment les réformes postélectorales; 12. Se félicite que les autorités bissau -guinéennes aient exprimé l’intention d’organiser une conférence internationale de donateurs à Bruxelles, en février 2015, et engage les États Membres à y participer; 13. Engage vivement la Guinée -Bissau à appliquer les recommandati ons temporaires pertinentes formulées dans le cadre du Règlement sanitaire international de 2005 pour combattre l’épidémie d’Ebola qui s’est déclarée en 2014 en Afrique de l’Ouest et à superviser l’organisation, la coordination et la mise en œuvre des activités nationales de planification préalable et d’intervention, notamment, selon qu’il conviendra, en collaboration avec des partenaires internationaux œuvrant dans les domaines du développement et de l’action humanitaire, en particulier le BINUGBIS, dans l es limites de son mandat; 14. Attend avec intérêt les conclusions et recommandations de la mission d’évaluation stratégique devant figurer dans le rapport que le Secrétaire général lui présentera en janvier 2015, qu’il entend examiner en vue d’apporter le s modifications nécessaires au mandat du BINUGBIS; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2187 (2014)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2187(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2187 (2014) * Conseil de sécurité Distr. générale 25 novembre 2014 14-65631* (F) *1465631* Résolution 2187 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7322e séance, le 25 novembre 2014 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1996 (2011), 2046 (2012), 2057 (2 012), 2109 (2013), 2132 (2013) et 2155 (2014), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la République du Soudan du Sud et rappelant l’importance des principes de non -ingére nce, de bon voisinage et de coopération régionale, Rappelant sa résolution 2086 (2013) et réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris le consentement des parties, l ’impartialité et le non-recours à la force, sauf en cas de lég itime défense ou pour la défense du mandat, et conscient que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est déterminé en fonction des besoins et de la situation du pays concerné, Se disant profondément alarmé et préoccupé par la détérioration rapi de de la crise politique, sécuritaire et humanitaire au Soudan du Sud, découlant du différend politique au sein du Mouvement populaire de libération du Soudan et des violences qui en résultent du fait des dirigeants politiques et militaires du pays, Conda mnant fermement toutes les atteintes et violations des droits de l’homme, les violations du droit international humanitaire, notamment les exécutions extrajudiciaires, les violences ethniques, le viol et les autres formes de violence sexuelle et sexiste, l e recrutement et l’utilisation d’enfants, les disparitions forcées, les arrestations et détentions arbitraires, la violence visant à semer la terreur parmi la population civile et les attaques contre des écoles et des hôpitaux et contre des membres du pers onnel des Nations Unies et du personnel associé de maintien de la paix, qui ont été signalées et qui continuent d ’être commises par toutes les parties, dont des groupes armés et les forces de sécurité nationales, ainsi que les actes d ’encouragement à comme ttre de telles violations et atteintes, condamnant en outre le fait que les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes soient harcelés et pris pour cible, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit in ternational humanitaire, de violations des droits de l’homme et d ’atteintes à ces droits doit répondre de ses actes et qu ’il incombe au * Nouveau tirage pour raisons techniques (26 novembre 2014). S/RES/2187 (2014) 14-65631 2/10 premier chef au Gouvernement sud -soudanais de protéger les civils se trouvant sur son territoire et sous sa juridiction, y compris contre d ’éventuels crimes contre l’humanité et crimes de guerre, Se déclarant profondément préoccupé par les déplacements massifs de population et l ’aggravation de la crise humanitaire, soulignant que toutes les parties au conflit sont responsa bles des souffrances du peuple sud -soudanais et qu ’il est nécessaire de répondre aux besoins fondamentaux de la population, saluant les efforts déployés par les organismes des Nations Unies à vocation humanitaire et les partenaires pour apporter un appui i mmédiat et coordonné à la population, demandant à toutes les parties au conflit d ’autoriser et de faciliter pleinement l’accès du personnel, du matériel et des fournitures humanitaires en toute sécurité et sans entrave à tous ceux qui en ont besoin et l ’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies régissant l ’aide humanitaire, condamnant toutes attaques co ntre le personnel et les installations humanitaires, et rappelant que mener des attaques contre le personnel humanitaire et priver des civils de biens indispensables à leur survie peuvent constituer des violations du droit international humanitaire, Se fé licitant de l’initiative prise par l ’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), avec le soutien de l ’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine, de créer un cadre de dialogue sur la politique et la sécurité, et exhortant toutes les parties à s ’associer à cette initiative et à respecter les décisions prises par l ’Assemblée des chefs d ’État et de gouvernement de l ’Autorité à ses réunions successives, Saluant la conclusion des Accords du 23 janvier 2014 de cessation des hostilités , et sur le statut des détenus, sous l ’égide de l ’IGAD, l ’adoption par consensus de la Déclaration de principes entre les parties, la création du Mécanisme de surveillance et de vérification du cessez -le-feu, la conclusion, le 9 mai, de l’Accord sur la rés olution de la crise au Soudan du Sud et l ’adoption, le 9 novembre 2014, des modalités de réengagement et d’application de l’Accord de cessation des hostilités, tout en condamnant les violations répétées de l ’Accord de cessation des hostilités, qui sapent l es efforts de paix, Prenant note avec satisfaction des communiqués de l ’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l ’IGAD en date des 10 juin, 25 août et 7 novembre 2014, dans lesquels l ’Assemblée a réaffirmé ses engagements dans les domaines de la gouvernance ouverte à tous, de la sécurité, de la gestion économique et financière, de la justice et d e l’action humanitaire et du processus constitutionnel, et des communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine en date des 12 juin et 1 7 septembre 2014, Exprimant sa profonde reconnaissance aux Casques bleus de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et aux pays fournisseurs de contingents et de personnel de police pour l ’action qu ’ils mènent en vue de protéger les civils sous la menace de violences physiques, y compris les ressortissants étrangers, et de stabiliser la situation sécuritaire dans les camps de la MINUSS et au -delà, remerciant la MINUSS pour les efforts qu ’elle déploie pour venir en aide aux déplacés qui reche rchent protection dans ses camps , tout en soulignant qu ’il faut trouver des solutions durables pour les déplacés, notamment dans des lieux de remplacement sûrs, et conformément aux Principes directeurs relatifs au S/RES/2187 (2014) 3/10 14-65631 déplacement de personnes à l ’intérieur de leur propre pays, et remerciant également les États Membres qui ont entrepris d ’accélérer le déploiement de militaires et de policiers dès l ’adoption de la résolution 2155 (2014), Prenant note avec intérêt du rapport intermédiaire du 21 février 2014 et du rapport final de la MINUSS du 8 mai 2014 sur la situation des droits de l ’homme, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que, d ’après le rapport de la MINUSS sur la situation des droits de l ’homme en date du 8 mai 2014, il existe des motifs raiso nnables de croire que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, y compris des exécutions extrajudiciaires, viols et autres actes de violence sexuelle, disparitions forcées et arrestations arbitraires, ont été commis au Soudan du Sud par toutes les parties au conflit, Soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre fin à l ’impunité au Soudan du Sud et de traduire en justice les auteurs de tels crimes, Se félicitant des travaux de la Commission d ’enquête de l ’Union africaine sur la conduite d ’activités indépendantes et publiques de surveillance, d ’enquête et d’établissement de rapports en matière de droits de l ’homme, et de son rapport intermédiaire sur le Soudan du Sud en date du 27 juin 2014, et attendant avec intérêt ses conclusions et ses recommandations, Condamnant fermement la radiodiffusion de discours de haine et de messages incitant à commettre des violences sexuelles contre un groupe ethnique donné, qui pourrait amener à des violences massives et à exacerber le conflit, et demandant au Gouvernement de prendre les mesures qui s ’imposent pour prévenir de telles pratiques, engageant toutes les parties à s ’abstenir d ’y recourir et à œuvrer plutôt pour la promotion de la paix et de la réconciliation entre les communautés, Soulignant que l es obstacles qui continuent d ’entraver l ’application complète de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l ’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que de l ’exercice des droits de l ’homme par les femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Exprimant sa vive préoccupation face au x restrictions qui continuent d’entraver les mouvements et les activités de la MINUSS, condamnant fermement les attaques commises contre le personnel et les installations des Nations Unies par les forces gouvernementales, les forces de l ’opposition et d ’autres groupes, notamment la destruction, en décembre 2012, d ’un hélicoptère des Nations Unies par l ’Armée populaire de libération du Soudan, l ’attaque d ’avril 2013 contre un convoi des Nations Unies, l ’attaque de décembre 2013 contre le camp de la MINUSS à Akobo, la destruction, en août 2014, d ’un hélicoptère des Nations Unies par des groupes armés non identifiés, l ’arrestation et la détention, en août 2014, d’une équipe de surveillance et de vérification de l ’IGAD, les détentions et les enlèvements de membr es du personnel des Nations Unies et du personnel associé et les attaques de 2014 contre le s camp de la Mission à Bor et Bentiu , et demandant au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence les enquêtes qu ’il a ouvertes sur ces attaques et d’en poursuivre les responsables en justice, S/RES/2187 (2014) 14-65631 4/10 Demandant à nouveau à la MINUSS de prendre des mesures supplémentaires, selon qu ’il conviendra, pour assurer la sécurité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud et de lui faire rapport à ce sujet, Soulig nant qu’il importe, pour que la MINUSS s ’acquitte de son mandat de protection des civils, qu ’elle établisse effectivement des contacts et une liaison avec les populations locales, à l ’intérieur comme à l ’extérieur des sites de protection des civils, Se dé clarant profondément préoccupé par les menaces contre des installations et des sociétés pétrolières et leurs employés, et engageant vivement toutes les parties à garantir la sécurité de l ’infrastructure économique, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et exprimant sa vive préoccupation face à la menace que le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, Prenant note avec une vive inquiétude d es informations données par le Service de la lutte antimines de l ’ONU dans l ’État du Jongleï en février 2014, selon lesquelles les parties au conflit font un usage aveugle d ’armes à sous -munitions, et demandant instamment à toutes les parties de s ’abstenir d’utiliser de telles armes à l’avenir, Saluant l’initiative prise par l ’IGAD de déployer le mécanisme de surveillance et de vérification du cessez -le-feu, demandant le redéploiement et/ou le retrait progressif des groupes armés et des forces alliées aux deux parties, conformément à l’Accord de cessation des hostilités du 23 janvier 2014, et mettant en garde contre les graves conséquences que la régionalisation du conflit pourrait entraîner, Se félicitant de la nomination par le Secrétaire général d ’Ellen Margrethe L øj comme sa Représentante spéciale et chef de la MINUSS et du Général de division Yohannes Gebremeskel Tesfamariam comme commandant de la Force, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) s ur la protection des civils en période de conflit armé, sa résolution 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2068 (2012) et 2143 (2014) sur le sort de s enfants en temps de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, sa résolution 2150 (2014) sur la prévention et la lutte contre le géno cide, sa résolution 2151 (2014) sur la réforme du secteur de la sécurité et sa résolution 2171 (2014) sur la prévention des conflits, Prenant note des rapports du Secrétaire général en date du 30 septembre 2014 (S/2014/708 ) et du 17 novembre 2014 ( S/2014/821 ), et des recommandations qui y figurent, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve de nouveau l’Accord de cessation des hostilités accepté et signé par le Gouvernement sud -soudanais et le Mouvement/l ’Armée populaire de S/RES/2187 (2014) 5/10 14-65631 libération du Soudan (M/APLS) dans l ’opposition le 23 janvier 2014, ainsi que l’Accord sur la résolution de la crise au Soudan du Sud signé par Gouvernement sud-soudanais et le M/APLS le 9 mai 2014, approuve les modalités de réengagement et d ’application de l’Accord de cessation des ho stilités adoptées le 9 novembre 2014, demande aux deux parties d ’appliquer immédiatement et intégralement les accords, et se déclare prêt à envisager de prendre, en consultation avec les partenaires concernés, notamment l ’IGAD et l ’Union africaine, les mes ures appropriées contre ceux dont les agissements remettent en cause la paix, la stabilité et la sécurité au Soudan du Sud, y compris ceux qui font obstacle à l ’application de ces accords; 2. Demande instamment aux parties de s ’engager en faveur d ’un dial ogue national inclusif et ouvert à tous dans le but d ’asseoir une paix durable, la réconciliation et la bonne gouvernance, en y assurant notamment la participation pleine et active de représentants des jeunes, des femmes, des diverses communautés et groupe s confessionnels, de la société civile et des dirigeants du MPLS précédemment détenus, encourage l’IGAD et l ’Organisation des Nations Unies à continuer d ’œuvrer à la conclusion d ’un accord de paix entre les parties, et prie instamment ces parties de faire une place dans toutes négociations et tous accords de paix à des dispositions de protection de l ’enfance; 3. Décide de proroger le mandat de la MINUSS jusqu ’au 30 mai 201 5; 4. Décide d’assigner à la MINUSS le mandat suivant, et l ’autorise à user de tous moyens nécessaires pour s ’acquitter des tâches suivantes : a) Protection des civils : i) Protéger les civils sous la menace de violence physique, quelle qu ’en soit la source, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, et particulièrem ent les femmes et les enfants, notamment en utilisant continuellement ses conseillers pour la protection des enfants et ses conseillers pour la protection des femmes; ii) Dissuader de toute violence contre les civils, y compris les étrangers, en particul ier en procédant à des déploiements préventifs et en patrouillant activement, en accordant une attention particulière aux civils déplacés, notamment ceux se trouvant dans des sites de protection et des camps de réfugiés, au personnel humanitaire et aux déf enseurs des droits de l ’homme, et en identifiant les menaces et attaques contre la population civile, notamment en consultant régulièrement la population civile et en œuvrant en étroite collaboration avec les organisations humanitaires, de défense des droi ts de l’homme et de développement, dans les zones à risque de conflit élevé, notamment, le cas échéant, les écoles, lieux de culte, hôpitaux et installations pétrolières, en particulier là où le Gouvernement sud -soudanais est incapable d’assurer une telle sécurité ou ne le fait pas; iii) Mettre en œuvre à l ’échelle de la Mission une stratégie d ’alerte rapide coordonnant la collecte, le contrôle, la vérification et la diffusion des informations, l ’alerte rapide et les mécanismes de réaction, pour notamment parer à l ’éventualité d ’attaques futures contre le personnel et les installations des Nations Unies; S/RES/2187 (2014) 14-65631 6/10 iv) Préserver la sûreté et la sécurité publiques des sites de protection des civils de la MINUSS et à l ’intérieur desdits sites; v) User de bons offices et de mesures de confiance et d ’encouragement pour appuyer la stratégie de protection de la Mission, en particulier en ce qui concerne les femmes et les enfants, notamment en aidant à la réconciliation intercommunautaire dans les zones à haut risque de con flit, élément essentiel de l’édification de l ’État à long terme; vi) Créer les conditions de sécurité propices à terme au retour volontaire en toute sécurité des personnes déplacées et des réfugiés, notamment, dans le strict respect de la Politique de di ligence voulue des Nations Unies en matière de droits de l ’homme, en surveillant les services de police, en veillant à ce qu’ils appliquent les normes internationales relatives aux droits de l ’homme et en procédant avec eux à une coordination opérationnell e ciblée en matière de protection, le but étant de renforcer la protection des civils; b) Surveillance et enquêtes en matière de droits de l ’homme : i) Surveiller les atteintes et violations des droits de l ’homme et du droit international humanitaire, e nquêter sur toutes atteintes et violations, les constater et en rendre compte publiquement et régulièrement, notamment lorsqu ’elles sont susceptibles de constituer des crimes contre l ’humanité et des crimes de guerre; ii) Suivre particulièrement les viola tions et sévices commis à l’encontre d’enfants et de femmes, y compris toutes formes de violence sexuelle et sexiste commises en période de conflit armé, enquêter sur celles -ci, les confirmer et en rendre compte spécifiquement et publiquement en accélérant la mise en œuvre des dispositifs de suivi, d ’analyse et de communication de l’information sur la violence sexuelle liée aux conflits et en renforçant le mécanisme de surveillance et de communication de l ’information concernant les violations graves commis es à l’encontre d’enfants ; iii) Agir en coordination avec la Commission d ’enquête de l ’Union africaine pour le Soudan du Sud et lui apporter un concours technique, le cas échéant; c) Instauration des conditions nécessaires à l ’acheminement de l ’aide huma nitaire : i) Contribuer à créer les conditions propices à l ’acheminement de l ’aide humanitaire, notamment en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires et en usant de bons offices et de mesures de confiance et de facilitation, afin de permettre , conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, l ’accès complet en toute sécurité et sans entrave du personnel de secours à tous ceux se trouvant dans le besoin au Soudan du Sud et l’acheminement rapide de l ’aide humanitaire, en particulier aux personnes déplacées et aux réfugiés; ii) Garantir la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé, le cas échéant, et la séc urité des installations et du matériel nécessaire à l ’exécution des tâches prescrites; d) Appui à la mise en œuvre de l ’Accord de cessation des hostilités : S/RES/2187 (2014) 7/10 14-65631 i) Assurer la coordination voulue avec le Comité technique mixte, le mécanisme de surveillance et de vérification et les équipes de surveillance et de vérification, selon qu ’il conviendra; ii) Fournir au Mécanisme de surveillance et de vérification de l ’IGAD des services de sécurité mobile et de sécurité des sites, conformément aux décisions prises p ar l’Assemblée des chefs d ’État et de gouvernement de l’IGAD à ses réunions des 31 janvier et 13 mars; iii) Appuyer le Mécanisme de surveillance et de vérification dans l ’exercice des fonctions qui lui sont assignées par l ’Accord de cessation des hostilit és; 5. Souligne que la protection des civils visée au paragraphe 4 a) doit être la priorité dans les décisions concernant l ’utilisation des capacités et ressources disponibles de la Mission; 6. Prie le Secrétaire général de continuer, par l ’intermédiaire de son Représentant spécial, à diriger les opérations d ’une MINUSS intégrée, à coordonner toutes les activités du système des Nations Unies en République du Soudan du Sud et à appuyer une action internationale cohérente en vue d ’instaurer la paix en Répub lique du Soudan du Sud; 7. Approuve la recommandation faite par le Secrétaire général dans son rapport du 17 novembre 2014 de maintenir l ’effectif global de la MINUSS à l ’appui de son mandat, énoncé au paragraphe 4 de la présente résolution; 8. Décide que la MINUSS sera constituée d ’une composante militaire comptant jusqu ’à 12 500 hommes, tous grades confondus, et d ’une composante de police comprenant un nombre approprié d ’unités de police constituées et comptant jusqu ’à 1 323 hommes, et que la composante civile sera réduite conformément aux tâches décrites au paragraphe 4; prie le Secrétaire général de lui fournir, notamment dans ses rapports périodiques, des informations détaillées sur la constitution des forces, la restructuration de la force de la MINU SS, l ’appui logistique et les éléments habilitants; et prie le Secrétaire général d ’examiner les besoins sur le terrain et d ’établir une évaluation actualisée des opérations, du déploiement et des besoins futurs de la force dans les rapports périodiques qu ’il lui présentera ; 9. Prie la MINUSS de continuer de concentrer et de rationaliser les activités de ses composantes militaire, de police et civile afin d ’aller de l ’avant dans l’exécution des tâches décrites au paragraphe 4, et reconnaît qu’il devra donc être mis fin à certaines tâches de la Mission ; 10. Exprime l’intention de continuer à examiner activement les besoins des composantes de la MINUSS et leur composition, d ’examiner le présent mandat et d’y apporter tout ajustement nécessaire à un stade app roprié de la mise en œuvre par les parties d ’un accord de paix crédible; 11. Autorise le Secrétaire général à prendre, conformément au paragraphe 8, les mesures nécessaires pour procéder rapidement à la constitution de forces et de matériel ; 12. Prie la MINUSS d ’intensifier sa présence et de patrouiller plus activement dans les zones à risque de conflit élevé et à forte concentration de personnes déplacées, notamment dans le cadre de l ’exécution de sa stratégie d ’alerte rapide , aussi bien dans les zones c ontrôlées par le gouvernement que l ’opposition , et S/RES/2187 (2014) 14-65631 8/10 sur les principaux itinéraires de mouvements de population, et d ’examiner périodiquement son déploiement géographique de manière à disposer ses forces au mieux pour protéger les civils, et prie le Secrétai re général de lui fournir dans ses rapports périodiques des informations actualisées sur ces examens; 13. Prie également la MINUSS de continuer de veiller au plein respect de la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de tenir le Conseil pleinement informé des progrès de la Mission à cet égard et prie instamment les pays fournisseurs de contingents de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement et d ’amener les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes à en répondre pleinement; 14. Engage la MINUSS à appliquer pleinement la politique de diligence voulue en matière de droi ts de l ’homme et prie le Secrétaire général de lui rendre compte des progrès accomplis en ce sens dans les rapports qu ’il lui adressera; 15. Condamne avec la plus grande fermeté toutes attaques et menaces contre le personnel de la MINUSS et les installati ons des Nations Unies, ainsi qu’à l’encontre du personnel et des installations de l’IGAD, comme la destruction en vol d’un hélicoptère des Nations Unies par des groupes armés non identifiés en août 2014, l ’arrestation et la détention en août 2014 d ’une équ ipe de surveillance et de vérification de l ’IGAD, les détentions et enlèvements du personnel des Nations Unies et du personnel associé et les attaques perpétrées en 2014 contre les camps de la MINUSS à Bor et Bentiu, souligne que de telles attaques peuvent constituer des violations de l’Accord sur le statut des forces ou des crimes de guerre, exige de toutes les parties qu ’elles respectent l ’inviolabilité des locaux des Nations Unies et s’abstiennent immédiatement de toute violence contre les personnes qui y sont rassemblées, exige en outre la libération immédiate et en toute sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé enlevé et détenu , et souligne qu’aucune atteinte à la capacité de la MINUSS de mener à bien son mandat ni aucune attaque contre le personnel des Nations Unies ne seront tolérées; 16. Demande à nouveau à la MINUSS de prendre des mesures supplémentaires, selon qu’il conviendra, pour assurer la sécurité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud et de lui en rendre compte ; 17. Exige du Gouvernement de la République du Soudan du Sud et de toutes les parties concernées qu ’elles coopèrent pleinement au déploiement et aux opérations de la MINUSS ainsi qu ’à ses missions de surveillance, de vérification et d’établissement de rappo rts, notamment en garantissant la sûreté, la sécurité et l’entière liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du Sud, et demande en outre au Gouvernement sud -soudanais d ’assurer la liberté de circulation des personnes déplacées, notamment celles qui quittent des sites de protection des civils ou y entrent, et de continuer d ’appuyer la MINUSS en lui attribuant des terrains pour ces sites; 18. Exige de toutes les parties qu ’elles permettent, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l ’aide humanitaire, le plein accès en toute sécurité et liberté du personnel de secours, du matériel et des fournitu res à tous ceux se S/RES/2187 (2014) 9/10 14-65631 trouvant dans le besoin, et l ’acheminement rapide de l ’aide humanitaire, en particulier aux personnes déplacées et aux réfugiés, et souligne que tout retour de personnes déplacées ou de réfugiés doit se faire volontairement, en connaissa nce de cause et dans la dignité et la sécurité; 19. Exige en outre de toutes les parties qu ’elles mettent immédiatement fin à toutes formes de violence , de violations des droits de l ’homme et d’atteintes à ces droits, aux violations du droit international humanitaire, notamment aux viols et aux autres formes de violence sexuelle et sexiste, et aux violations et sévices commis à l’encontre d’enfants en violation du droit international applicable, tels que le recrutement et l’utilisation d’enfants, le meurtr e et la mutilation d’enfants , l’enlèvement d ’enfants et les attaques contre d es écoles et des hôpitaux, prie instamment le Gouvernement d ’appliquer pleinement et immédiatement , comme il s’y est à nouveau engagé le 24 juin 2014, son plan d ’action révisé destiné à faire cesser et prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants, ainsi que l’ordonnance militaire du 14 août 2013 interdisant à l’APLS d’attaquer, d’occuper ou d’utiliser à quelque fin que ce soit des écoles, des bâtiments scolaires ou des biens appartenant à des écoles, note que le Gouvernement a lancé le 29 octobre 2014 la campagne « Des enfants, pas des soldats » au niveau national, et encourage vivement les forces d’opposition à mettre en œuvre pleinement et immédiatement l ’engagement pris de mettre un terme aux violations graves commises à l’encontre d’enfants, signé le 10 mai 2014 ; 20. Se déclare gravement préoccupé par les constatations faites par la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit au sujet de la violence sexuelle endémique ainsi que du manque de services aux victimes et de moyens de dénonciation de ces crimes, et salue le Communiqué conjoint signé le 11 octobre 2014 par le Gouvernement du Soudan du Su d et l ’Organisation des Nations Unies sur la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit, exhorte le Gouvernement sud - soudanais à honorer sans tarder les engagements pris en vertu des résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013), invite le M/APLS dans l’opposition à signer et à appliquer ledit communiqué et demande aux parties de souscrire expressément à l ’engagement de combattre la violence sexuelle, dans des délais précis, conformément aux résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013); 21. Demande au Gouver nement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence et transparence les enquêtes sur les allégations de violations des droits de l’homme dans le respect des normes internationales, d ’amener tous les responsables de violations des droits de l ’homme et d u droit international humanitaire à répondre de leurs actes, de garantir à toutes les victimes de violences sexuelles l ’égale protection de la loi et l ’égal accès à la justice, et de garantir l ’égal respect des droits des femmes et des filles à l ’occasion de ces procédures; 22. Souligne qu’il importe que les femmes participent pleinement et effectivement, à tous les niveaux, à la mise en œuvre des accords et à la prévention et au règlement des conflits ainsi qu ’à la consolidation de la paix plus généraleme nt, engage les parties à prendre des mesures pour assurer un rôle de premier plan et la participation pleine et effective des femmes dans les efforts de règlement des conflits et de consolidation de la paix, notamment en soutenant les organisations de femm es et en associant des spécialistes de l ’égalité des sexes à toutes les négociations de paix, encourage les pays fournisseurs de contingents et de personnel S/RES/2187 (2014) 14-65631 10/10 de police à entreprendre d ’augmenter la proportion de femmes dans les composantes militaire, civile et de police de la Mission, et réaffirme qu’il importe de procurer à toutes les missions établies par le Conseil de sécurité les compétences techniques et la formation appropriées en ce qui concerne l ’égalité des sexes; 23. Condamne les attaques contre l es installations pétrolières, les compagnies pétrolières et leurs employés, ainsi que la poursuite des combats autour de ces installations, et prie instamment toutes les parties d ’assurer la sécurité de leur infrastructure économique; 24. Prie le Secrétai re général de lui rendre compte de l ’exécution du mandat de la MINUSS, en lui présentant deux rapports, au plus tard le 16 février 2015 et le 30 avril 2015 respectivement, et le prie en outre de lui faire part de ses recommandations concernant les disposit ions éventuelles à prendre pour assurer le respect du principe de responsabilité au Soudan du Sud ; 25. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2188 (2014)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2188(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2188 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 9 décembre 2014 14-66806 (F) *1466806* Résolution 2188 (2014 ) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7328e séance, le 9 décembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria, Saluant les progrès constants que le Gouvernement libérien fait dans la reconstruction du Libéria, pour le bien de tous les Libériens, soutenu en cela par la communauté internationale, Prenant note du rapport du Groupe d’experts sur le Libéria ( S/2014/831 ), Prenant également note de la lettre du Secrétaire général en date du 29 septembre 2014 ( S/2014/707 ) et saluant les recommandations que celui -ci lui a faites au sujet de la mission d’évaluation concernant le régime des sanctions imposé au Libéria, Se déclarant gravement préoccupé par la survenue d’une épidémie d’infection à virus Ebola et ses répercussions en Afrique de l’Ouest, notamment au Libéria, Considérant que les acquis obtenus par le Libéria en matière de consolidation de la paix et de développement risquent d’être réduits à néant par l’épidémie d’Ebola et, compte tenu de ces facteurs, exprimant son intention de lever progressivement et prudemment les dernièr es sanctions dont le pays fait l’objet, Affirmant que le Gouvernement libérien a la responsabilité principale de maintenir la paix et la stabilité et de protéger la population civile et soulignant qu’il n’y aura de stabilité durable au Libéria que si le G ouvernement veille au maintien d’institutions publiques efficaces et responsables, notamment dans les secteurs de l’état de droit et de la sécurité, Soulignant que la réforme du secteur de la sécurité doit encore progresser au Libéria, le but étant que l’ armée, la police et les forces de sécurité aux frontières libériennes soient autonomes, capables et bien préparées pour protéger les Libériens, Insistant sur le fait qu’une gestion transparente et efficace des ressources naturelles est capitale pour la pa ix et la sécurité à long terme du Libéria, S/RES/2188 (2014) 14-66806 2/3 Résolu à accompagner le Gouvernement libérien dans ce qu’il fait pour satisfaire aux conditions fixées dans la résolution 1521 (2003), se félicitant du travail de la Commission de consolidation de la paix et inv itant toutes les parties concernées, donateurs compris, à accompagner le Gouvernement libérien dans cette entreprise, Considérant que la situation qui règne au Libéria reste fragile et menace la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissa nt en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme que les mesures découlant du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) restent en vigueur; 2. Décide , pour une période de neuf mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution : a) De reconduire les mesures concernant les voyages découlant du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003); b) De reconduire les mesures concernant les armes, précédemment édictées au paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006), à l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006), aux paragraphes 3, 4, 5 et 6 de la résolution 1903 (2009), au paragraphe 3 de la résolution 1961 (2010) et à l’alinéa b) du paragraphe 2 de la résolution 2128 (2013); 3. Décide en outre de continuer à examiner toutes les mesures énoncées ci - dessus afin de modifier ou de lever, en tout ou en partie, les dispositions du régime de sanctions selon que le Libéria aura satisfait ou non aux conditions , énoncées dans la résolution 1521 (2003), déterminant l’opportunité d’y mettre un terme, et en fonction de la menace que le virus Ebola constituera pour la paix et la sécurité au Libéria; 4. Prie le Secrétaire général de l’informer, d’ici au 1er août 20 15, des progrès que le Gouvernement libérien aura accomplis dans l’application des recommandations de bonne gestion des armes et des munitions, notamment en promulguant la législation nécessaire, et des mesures qui auront été prises pour faciliter la surve illance et la gestion des régions situées à la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire; 5. Décide de proroger, pour 10 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, le mandat du Groupe d’experts nommé en application du paragrap he 9 de la résolution 1903 (2009) et de lui confier les tâches suivantes, dont il devra s’acquitter en étroite collaboration avec le Gouvernement libérien et le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire : a) Effectuer une mission d’évaluation et de suivi au Libéria et dans les États voisins, sous réserve que les conditions sur le terrain le permettent, afin d’enquêter et d’établir un rapport final sur l’application des mesures concernant les armes, telles que modifiées par les résolutions 1903 (2009), 1961 (2 010) et 2128 (2013), et les éventuelles violations de ces dispositions, informations assorties de précisions sur les diverses sources de financement du trafic d’armes, sur les progrès accomplis par le Gouvernement libérien dans le développement des moyens dont les secteurs de la sécurité et du droit disposent pour surveiller et contrôler les armes et les S/RES/2188 (2014) 3/3 14-66806 frontières, et sur les progrès accomplis par le Gouvernement libérien dans le respect des obligations de notification qui lui incombent; b) Lui présenter, le 1er août 2015 au plus tard, après en avoir discuté avec le Comité, un rapport final sur toutes les questions énumérées dans le présent paragraphe, informer le Comité, le 23 avril 2015 au plus tard, de l’état d’avancement de l’adoption d’une législation qui permette au Gouvernement libérien de surveiller et de contrôler les armes et les frontières, et fournir au Comité, s’il y a lieu, des mises à jour spontanées sur tout autre point; c) Coopérer activement avec d’autres groupes d’experts compétents, en particulier le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire, dont le mandat a été prorogé par le paragraphe 24 de sa résolution 2153 (2014); 6. Prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour reconstituer le Grou pe d’experts, en concertation avec le Comité, pour une période de 10 mois à compter de la date de la présente résolution, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe d’experts créé en application de résolutions antérieures; 7. Demande à tous les États et au Gouvernement libérien de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts sur tous les aspects de son mandat; 8. Rappelle que la Convention sur les armes légères et de petit calibre adoptée par la Communauté économique des États de l’A frique de l’Ouest en 2006 confie aux autorités publiques compétentes la responsabilité du contrôle de la circulation des armes légères sur le territoire du Libéria et entre celui -ci et les États voisins; 9. Exhorte le Gouvernement libérien à adopter et ap pliquer sans tarder la législation nécessaire et à prendre toutes autres mesures en vue d’établir le cadre juridique requis pour lutter contre le trafic d’armes et de munitions; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2189 (2014)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2189(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2189 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 12 décembre 2014 14-67125 (F) *1467125* Résolution 2189 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7338e séance, le 12 décembre 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Saluant les progrès accomplis par l’Afghanistan depuis la chute des Taliban en 2001, en particulier dans les domaines de la démocratie, de la gouvernance, de la mise en place d’institutions, du développement économique et des droits de l’homme, Condamnant les actes de violence et de terrorisme que continuent de perpétrer les Taliban, Al -Qaida, d’autres groupes extrémistes violents, des groupes armés illégaux, des criminels et ceux qui se livrent à la production, au trafic ou au commerce de drogues illicites, Réaffirmant qu’il importe d’enregistrer des progrès durables dans les domaines de la sécurité, du développement, des droits fondamentaux, en particulier des femmes et des enfants, de la démocratie, de la gouvernance, de la lutte contre la corruption et du développement économique, en prenant toutes les mesures voulues pour assurer la protection des civils, et de s’attaquer à la question transversale de la lutte contre les stupéfiants, Insistant sur le fait qu’il importe que la communau té internationale continue d’appuyer l’Afghanistan et, à cet égard, constatant et soulignant l’importance de la coopération régionale en faveur de l’Afghanistan, ainsi que du processus par lequel l’Afghanistan et ses partenaires régionaux et internationaux concluent des partenariats stratégiques à long terme et d’autres accords en vue de faire de l’Afghanistan un pays pacifique, stable et prospère, Mettant l’accent sur l’important rôle que l’Organisation des Nations Unies continue de jouer en vue d’aider l’Afghanistan à assumer pleinement le contrôle et la prise en charge des domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement , se félicitant à cet égard de la contribution que la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan continue d’ap porter, et notant que le Secrétaire général lui présente tous les trois mois un rapport sur l’évolution de la situation dans ce pays, S/RES/2189 (2014) 14-67125 2/3 Se félicitant de la contribution des partenaires de l’Afghanistan à la paix et à la sécurité dans le pays, Se félicitant du renforcement des moyens et des capacités des Forces nationales de sécurité afghanes , attendant avec intérêt l’achèvement, à la fin de 2014, de la transition en matière de sécurité, qui permettra aux autorités afghanes d’assumer la pleine responsabilité de la sécurité, notant que le mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) arrivera à son terme à la fin de 2014, et soulignant qu’il importe que la communauté internationale continue d’appuyer le renforcement des moyens et des capa cités des Forces nationales de sécurité afghanes, Prenant note de la lettre du Secrétaire général, en date du 28 novembre 2014 (S/2014/856 ), transmettant le rapport final sur les opérations de la FIAS en Afghanistan, Insistant sur l’importance des déclarations de Bonn, de Lisbonne et de Chicago concernant l’Afghanistan, qui ont souligné l’engagement à long terme, au - delà de 2014, en faveur de l’instauration d’une paix, d’une sécurité et d’une stabilité dura bles en Afghanistan, Soulignant l’importance de la Déclaration du Sommet du pays de Galles concernant l’Afghanistan adoptée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) le 5 septembre 2014, qui présente les activités que l’OTAN et ses partena ires fournisseurs de contingents mèneront pour contribuer à l’instauration d’une paix, d’une sécurité et d’une stabilité durables en Afghanistan au -delà de 2014, notamment la mission non militaire Soutien résolu, qui visera à former, conseiller et aider le s Forces nationales de sécurité afghanes, la fourniture d’un appui financier à celles -ci et le partenariat durable OTAN -Afghanistan, Prenant note de la signature, le 30 septembre 2014, de l’accord de coopération entre les États -Unis d’Amérique et la Répu blique islamique d’Afghanistan pour la défense et la sécurité (accord bilatéral de sécurité) et se félicitant de la signature, le 30 septembre 2014 également, de la Convention sur le statut des forces entre la République islamique d’Afghanistan et l’OTAN, qui a été ratifiée par le Parlement afghan le 27 novembre 2014, Notant que l’accord bilatéral entre l’OTAN et l’Afghanistan et la demande faite par le Gouvernement afghan à l’Organisation d’établir la mission Soutien résolu confèrent à cette dernière une base juridique solide, 1. Souligne qu’il importe de continuer à apporter un soutien international à la stabilisation de la situation en Afghanistan et de renforcer plus avant les moyens et les capacités des Forces nationales de sécurité afghanes afin qu ’elles puissent maintenir la sécurité et la stabilité dans l’ensemble du pays et, à cet égard, se félicite que l’OTAN et l’Afghanistan soient convenus, à la demande de ce dernier, de créer la mission non militaire Soutien résolu, qui permettra de former, d e conseiller et d’aider les Forces nationales de sécurité afghanes; 2. Attend avec intérêt que l’équipe de direction de la mission Soutien résolu travaille en collaboration avec le Gouvernement afghan et en coopération et en coordination étroites, s’il y a lieu, avec la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan et le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afghanistan; S/RES/2189 (2014) 3/3 14-67125 3. Se félicite de l’engagement pris par la communauté internationale de continuer d’apporter un appui substantiel a u Gouvernement et au peuple afghans, et prend note à cet égard du partenariat durable OTAN -Afghanistan, des accords de partenariat stratégique bilatéraux de l’Afghanistan et des accords bilatéraux conclus avec d’autres pays; 4. Réaffirme qu’il est disposé à revoir les dispositions de la présente résolution dans le cadre de son examen de la situation en Afghanistan.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2190 (2014)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2190(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2190 (2014) Conseil de sécurité Distr. général e 15 décembre 2014 14-67298 (F) 161214 1612 14 *1467298* Résolution 2190 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7340e séance, le 15 décembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, en particulier ses résolutions 1509 (2003), 2066 (2012), 2116 (2013), 2176 (2014) , 2177 (2014) et 2188 (2014), les déclarations de son président concernant la situation au Libéria et dans la sous - région et sa résolution 2162 (2014) sur la situation en Côte d’Ivoire , Affirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Libéria et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Affirmant également que le Gouvernement libérien a la responsabilité principale de m aintenir la paix et la stabilité et de protéger la population civile du Libéria et de réformer le secteur de la sécurité, en particulier la Police nationale libérienne (PNL), soulignant qu’il n’y aura de stabilité durable au Libéria que si le Gouvernement libérien veille au maintien d’institutions publiques efficaces et responsables, notamment dans les secteurs de la sécurité et de la justice, de manière à gagner la confiance de tous les Libériens et exhortant le Gouvernement libérien à faire la preuve conc rètement des progrès accomplis en ce qui concerne la réforme, la restructuration et le fonctionnement effectif des secteurs de la sécurité et de la justice afin de pourvoir à la protection de tous les Libériens, Se félicitant des progrès d’ensemble accomp lis sur la voie du rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria, saluant la volonté inentamée du peuple et du Gouvernement libériens de bâtir la paix et des mécanismes et institutions démocratiques et d’opérer d’importantes réfor mes et engageant toutes les forces vives libériennes à intensifier leurs efforts afin de parvenir à une plus grande cohésion sociale, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par l’ampleur sans précédent de l’épidémie due au virus Ebola en Afrique, et par ses conséquences pour l’Afrique de l’Ouest, notamment le Libéria, Reconnaissant qu’il incombe au Gouvernement libérien de continuer de piloter l’action menée sur le terrain contre l’épidémie due au virus Ebola ainsi que de remédier aux diverses conséq uences de cette épidémie pour les populations et de S/RES/2190 (2014) 14-67298 2/8 planifier la reprise à long terme, notamment avec l’aide de la Commission de consolidation de la paix, prenant note du Plan de redressement et de stabilisation économiques du Libéria et félicitant les Éta ts Membres qui, en concertation avec d’autres acteurs sur le terrain, continuent de fournir un appui crucial aux efforts déployés par le Gouvernement libérien pour prévenir et isoler les cas suspects de maladie à virus Ebola, les traiter et en atténuer les effets, Constatant que l’épidémie d’Ebola a freiné l’action menée par le Gouvernement libérien pour promouvoir certaines priorités en matière de gouvernance et de réformes nationales, Saluant la contribution , l’engagement et la résolution constants du personnel des Nations Unies, en particulier des soldats et d es policiers fournis par les États à la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), au service de la consolidation de la paix et de la stabilité au Libéria, et les efforts qu’a déployés le Repré sentant spécial du Secrétaire général, en particulier durant la flambée d’Ebola, et exprimant ses remerciements à la communauté internationale, notamment la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, l’Union africaine et l’Union du fleuve Man o, pour l’appui qu’elle continue d’apporter à la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria, Se félicitant des efforts faits par la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) pour assurer la di rection et l’orientation générales des activités opérationnelles du système des Nations Unies et soulignant qu’il faut que les entités compétentes de celui -ci, notamment les opérations de maintien de la paix des Nations Unies en Afrique de l’Ouest, apporte nt immédiatement une assistance aux gouvernements des pays les plus touchés, dont le Libéria, en collaboration étroite avec la MINUAUCE et dans les limites de leurs compétences et possibilités, Notant avec préoccupation le risque de conflit au sujet des ressources naturelles du Libéria et les différends relatifs à la propriété foncière et notant également que des problèmes de corruption continuent de menacer la stabilité et l’efficacité des institutions publiques, Notant que le Gouvernement libérien a pr orogé le mandat du Comité de révision de la Constitution, attendant avec intérêt de voir un processus de révision de la Constitution global et ouvert à tous ainsi que l’élaboration du Plan national d’action pour les droits de l’homme et de la Feuille de ro ute de promotion de la réconciliation nationale et demandant instamment que des efforts soient faits pour renforcer la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, qui pourrait jouer un rôle clef d’institution des droits de l’homme accessible a u public et de mécanisme chargé de surveiller l’application des recommandations de la Commission Vérité et réconciliation et d’en assurer le suivi, Se félicitant de la contribution apportée par la Commission de consolidation de la paix à la réforme du sec teur de la justice, à l’état de droit et à la réconciliation nationale au Libéria et soulignant la nécessité de conjuguer de manière cohérente maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin d’assurer une intervention efficace au sorti r d’un conflit, Saluant la coopération entre le Gouvernement libérien et la MINUL et les efforts importants qu’ils font pour planifier, gérer et mettre en œuvre le retrait progressif des effectifs militaires de la MINUL et se déclarant préoccupé par le fa it S/RES/2190 (2014) 3/8 14-67298 que le Gouvernement n’a pas prévu de ressources prévisibles et durables pour financer les coûts persistants associés au déploiement des personnels et équipements de sécurité, notamment pour assurer le fonctionnement et l’entretien des sites évacués par la MINUL, Prenant note de l’ajournement des élections sénatoriales qui étaient prévues en octobre 2014, Exprimant sa gratitude au Gouvernement comme au peuple libériens pour l’aide qu’ils continuent d’apporter aux réfugiés ivoiriens dans l’est du Libéria en attendant le rapatriement volontaire de ceux -ci en Côte d’Ivoire , Saluant les efforts que le Gouvernement continue de faire pour renforcer la coopération en matière de sécurité dans la sous -région, notamment avec les Gouvernements guinéen, sierra -léonais et ivoirien, et constatant que l’instabilité qui règne dans l’ouest de la Côte d’Ivoire continue de poser des problèmes de sécurité transfrontaliers pour le Libéria et la Côte d’Ivoire, Conscient de l’ampleur des défis qui restent à relever dans tous les secteurs, y compris la persistance des crimes violents, notamment l’incidence élevée des cas de violence sexuelle et sexiste, en particulier sur la personne d’enfants, rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 ( 2010) et 2106 (2013) relatives à la question des femmes, de la paix et de la sécurité, se félicitant de ce que le Gouvernement libérien redouble d’efforts pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, en particulier des femmes et des enfants, et souli gnant que les obstacles qui continuent d’entraver l’application intégrale de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que de l’exercice des droits de l’homme par les femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Prenant note du rapport dat é du 15 août 2014 du Secrétaire général (S/2014/598 ) et des recommandations qui y figurent sur les modifications apportées au mandat de la MINUL et la reconfiguration de celle -ci, de sa lettre datée du 28 août 2014 ( S/2014/644 ) et de son compte rendu au Conseil du 12 novembre 2014, Constatant que la situation qui règne au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agiss ant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Gouvernance, état de droit, réforme du secteur de la sécurité et réconciliation nationale 1. Souligne qu’il incombe en premier et dernier ressorts au Gouvernement libérien de pourvoir à la s écurité et à la protection de sa population et lui demande instamment de hiérarchiser ses priorités pour développer ses organismes de sécurité en toute célérité et efficacité, en particulier la PNL, qui est le premier service de maintien de l’ordre chargé d’assurer la police civile, notamment en fournissant des ressources financières et tout autre appui en temps utile; 2. Encourage le Gouvernement libérien à donner la priorité aux efforts qu’il fait pour promouvoir la réconciliation nationale et le redress ement économique, S/RES/2190 (2014) 14-67298 4/8 lutter contre la corruption et favoriser l’efficacité et la bonne gouvernance, en particulier en continuant à faire en sorte que les pouvoirs publics agissent de façon plus transparente et responsable, notamment en gérant efficacement les ressources naturelles du Libéria, souligne qu’il importe d’appliquer une stratégie de réconciliation nationale et de cohésion sociale au moyen de mesures concrètes propres à promouvoir un apaisement national, la justice et la réconciliation à tous les niv eaux et avec la participation de toutes les forces libériennes et demande au Gouvernement libérien de continuer à appuyer la participation des femmes à la prévention des conflits, au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, notamment en tan t que décideuses dans les organes de gouvernance créés au sortir du conflit, ainsi qu’aux diverses entreprises de réforme; 3. Souligne qu’il faut que les autorités libériennes poursuivent les réformes constitutionnelles et institutionnelles, notamment des secteurs de l’état de droit et de la sécurité, et les processus de réconciliation nationale, compte tenu en particulier des conséquences politiques, sécuritaires, socioéconomiques et humanitaires de l’épidémie d’Ebola pour les communautés et de la nécessi té de planifier le relèvement à long terme du Libéria et, à cet égard, prie le Représentant spécial du Secrétaire général de concourir à ces efforts en offrant ses bons offices et un appui politique, notamment en vue des élections sénatoriales, et insiste sur le fait que la responsabilité de la préparation, de la sécurité et de la conduite d’élections libres, équitables, transparentes et sûres, y compris des mesures visant à atténuer le risque que la tenue d’élections favorise la propagation d’Ebola, incomb e aux autorités libériennes; 4. Exhorte le Gouvernement libérien à intensifier ses efforts en faveur de la rétrocession aux autorités nationales, par la MINUL, des compétences en matière de sécurité, notamment pour ce qui est d’arrêter des priorités et de combler les lacunes les plus graves pour faciliter le succès de cette rétrocession, en améliorant les moyens de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’immigration et de la naturalisation ainsi que du secteur de la justice, y compris les tribunau x et les établissements pénitentiaires, en assurant la promotion des droits de l’homme et de la réconciliation ainsi que la supervision efficace, le professionnalisme, la transparence et la responsabilité de toutes les institutions chargées de la sécurité et en renforçant les institutions démocratiques par l’extension de l’autorité de l’État et des services publics à l’ensemble du pays au bénéfice de tous les Libériens; 5. Affirme qu’il compte que le Gouvernement libérien assumera pleinement l’ensemble des compétences en matière de sécurité exercées par la MINUL le 30 juin 2016 au plus tard et affirme également qu’il a l’intention , conformément aux paragraphes 16 et 17 ci -après, d’examiner en conséquence les reconfigurations continues et futures de la MINUL ; 6. Souligne qu’il importe que le Gouvernement libérien formule un plan complet, assorti de calendriers et de critères, de renforcement du secteur de la sécurité coordonné avec la reconfiguration de la MINUL et contenant des dispositions sur la directio n, la coordination, la supervision et les ressources, les mécanismes de contrôle, l’adoption rapide du projet de loi sur la police et de nouvelles réformes des politiques en matière de promotion et d’effectifs, en vue de décentraliser les institutions nati onales chargées de la sécurité, en particulier la Police nationale libérienne; 7. Souligne également qu’il importe que le Gouvernement libérien continue, en coordination avec la MINUL, l’équipe de pays des Nations Unies et les S/RES/2190 (2014) 5/8 14-67298 partenaires internationaux, de se doter d’institutions pleinement opérationnelles et indépendantes dans le domaine de la sécurité et de l’état de droit et, à cette fin, encourage la mise en œuvre accélérée et coordonnée des plans de développement des secteurs de la sécurité et de la justice et du Plan d’action national pour les droits de l’homme, exhorte le Gouvernement libérien à gérer de façon efficace, transparente et rationnelle l’aide qu’il reçoit, notamment de partenaires bilatéraux et multilatéraux, à l’appui de la réforme des secteurs de la justice et de la sécurité et exhorte en outre le Gouvernement à redoubler d’efforts pour enregistrer et localiser les armes et matériels connexes utilisés et importés par les forces de sécurité; Violence sexuelle et sexiste 8. Demeure p réoccupé par le fait qu’au Libéria les femmes et les filles continuent d’être victimes de nombreux actes de violence sexuelle et sexiste, et demande à nouveau au Gouvernement libérien de continuer de combattre la violence sexuelle, en particulier dirigée c ontre les enfants, et la violence sexiste et de combattre avec vigueur l’impunité des auteurs de tels crimes et de fournir aux victimes réparation, appui et protection, notamment par des campagnes d’information de la population et en continuant à renforcer la capacité de la Police nationale dans ce domaine et à faire mieux connaître la législation nationale sur la violence sexuelle et encourage le Gouvernement du Libéria à renforcer son engagement à cet égard, y compris en finançant la mise en œuvre de son plan national d’action contre la violence sexuelle et sexiste et en améliorant l’accès des femmes et des filles à la justice; Mandat de la MINUL 9. Décide de proroger le mandat de la MINUL jusqu’au 30 septembre 2015: 10. Décide que le mandat de la MI NUL sera, par ordre de priorité, le suivant : a) Protection des civils i) Protéger la population civile contre la menace de violences physiques, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, sans préjudice de la responsabilité première des autorités libériennes en la matière; b) Aide humanitaire i) Faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, y compris en collaboration avec le Gouvernement libérien et ceux qui le soutiennent, en aidant à créer les conditions de sécurité nécessaires; ii) Assurer, selon que de besoin, la coordination avec la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola (MINUAUCE) ; c) Réforme de l’appareil judiciaire et des institutions chargées de la sécurité i) Aider le Gouvernement libérien à éla borer et mettre en œuvre, dès que possible et en étroite coordination avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, sa stratégie nationale de réforme du secteur de la sécurité; ii) Conseiller le Gouvernement libérien sur sa stratégie de réforme du secteur de la sécurité et l’organisation de la Police nationale libérienne et du S/RES/2190 (2014) 14-67298 6/8 Bureau de l’immigration et de la naturalisation en vue de l’élaboration, pour ces deux entités ainsi que pour l’appareil judiciaire et pénitentiaire, de programmes d’assistance te chnique, de partage de locaux et d’encadrement mettant particulièrement l’accent sur l’établissement de leurs systèmes de direction et de gestion interne; iii) Aider le Gouvernement libérien à étendre les services nationaux de justice et de sécurité à l’en semble du pays par un renforcement des capacités et la formation; iv) Aider le Gouvernement libérien à coordonner ces efforts avec tous les partenaires, y compris les donateurs bilatéraux et multilatéraux; d) Soutien électoral i) Aider le Gouvernement lib érien à organiser les élections sénatoriales en lui fournissant un appui logistique, notamment pour faciliter l’accès aux zones reculées, en coordonnant l’assistance électorale internationale et en soutenant les efforts déployés par les institutions et tou tes les parties prenantes libériennes, dont les partis politiques, pour créer un climat propice à la tenue d’élections paisibles, y compris sur les ondes de la radio de la MINUL; e) Promotion et protection des droits de l’homme i) Mener des activités de s ensibilisation, de protection et de surveillance des droits de l’homme au Libéria en attachant une attention particulière aux violations et abus commis à l’encontre des enfants et des femmes, notamment la violence sexuelle et sexiste; ii) Contribuer au ren forcement des efforts du Gouvernement libyen pour lutter contre la violence sexuelle et sexiste, y compris ses efforts visant à mettre fin à l’impunité des auteurs de cette violence; f) Protection du personnel des Nations Unies i) Protéger le personnel, l es installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel Nations Unies et des personnels associés; 11. Décide que la MINUL, confor mément aux paragraphes 4, 5 et 10 c) ci - dessus, redoublera d’attentio n pour aider le Gouvernement libérien à réussir le transfert à la Police nationale libérienne de toutes les compétences liées à la sécurité grâce au renforcement de la capacité de cette dernière à gérer le personnel existant et à améliorer ses programmes d e formation pour accélérer sa préparation en vue d’assumer la responsabilité de la sécurité sur l’ensemble du territoire libérien; 12. Prie la MINUL de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes ; 13. Prie le Secrétaire général de doter la MINUL de conseillers spécialisés qualifiés dont les co mpétences et l’expérience professionnelles conviennent pour cette phase de transition afin de renforcer l’encadrement, le but étant d’accroître les capacités du Gouvernement, en particulier de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’immigration et de la naturalisation, et d’accélérer la mise en œuvre de S/RES/2190 (2014) 7/8 14-67298 programmes durables dans les domaines de l’état de droit, de la justice, de la gouvernance et de la réforme du secteur de la sécurité, y compris des mécanismes permettant de juger les auteurs de vio lences sexuelles et sexistes; 14. Réitère qu’il importe que la MINUL, dans les limites de ses capacités et de ses zones de déploiement, et sans préjudice de son mandat, continue d’apporter une aide au Gouvernement libérien, au Comité établi en application du paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) et au Groupe d’experts et de s’acquitter des tâches à elle assignées dans de précédentes résolutions, dont la résolution 1683 (2006); Structure de la Force 15. Décide de maintenir les effectifs autorisés de la MINUL à 4 811 personnes pour la composante militaire et 1 795 personnes pour la police; 16. Rappelle que, dans sa résolution 2066 (2012), il a approuvé la recommandation du Secrétaire général visant à réduire les effectifs militaires de la MINUL en trois phases qui s’étaleraient d’août 2012 à juillet 2015 et réaffirme son intention de reprendre la réduction progressive des effectifs lorsqu’il aura été déterminé que le Libéria a fait d’importants progrès dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola, laquel le représente une menace pour la paix et la stabilité du pays; 17. Prie le Secrétaire général de lui fournir au plus tard pour le 15 mars 2015 une mise à jour sur la situation au Libéria, évaluant en particulier les incidences de l’épidémie d’Ebola sur la stabilité du pays et indiquant les options qui s’offrent pour reprendre le retrait en conformité avec l’objectif d’achever la transition sécuritaire visée au paragraphe 5 ci -dessus et reconnaît qu’il puisse se révéler nécessaire de modifier en conséquence les modalités de la reprise du retrait progressif visé au paragraphe 16 ci -dessus; Coopération régionale et coopération entre missions 18. Reconnaît que l’épidémie d’Ebola a mis en suspens les activités conjointes des Gouvernements libérien et ivoiri en et celles de la MINUL et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), demande aux deux gouvernements de continuer à renforcer leurs liens de coopération, en particulier en ce qui concerne la région frontalière, notamment en intensifiant le s contrôles et les échanges d’informations et en coordonnant leurs actions et en exécutant leur stratégie commune concernant la frontière, notamment pour concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers de part et d’autre de la zone frontière ainsi qu’au retour volontaire des réfugiés en toute sécurité et dignité et demande à cet égard à toutes les entités présentes en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris à toutes les composantes concernées de l’ONUCI et de la MINUL, dans les limit es de leur mandat, de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, ainsi qu’aux deux équipes de pays des Nations Unies, lorsque cela est pertinent et approprié, d’apporter leur appui aux autorités ivoiriennes et libériennes; 19. Affirme l’importance des mécanismes de coopération entre missions au moment où la MINUL et l’ONUCI réduisent leurs effectifs, réaffirme les dispositions du cadre de coopération entre missions énoncées dans sa résolution 1609 (2005), rappelle qu’il a fait sienne, dans sa résolu tion 2062 (2012), la recommandation du Secrétaire général consistant à transférer de la MINUL à l’ONUCI trois hélicoptères armés, qui seront utilisés en Côte d’Ivoire et au Libéria S/RES/2190 (2014) 14-67298 8/8 le long de leur frontière commune et rappelle aussi sa décision, contenue d ans sa résolution 2162 (2014), que tous les hélicoptères militaires polyvalents de l’ONUCI et de la MINUL seront utilisés dans les deux pays en vue de faciliter les interventions rapides et la mobilité sans que cela porte atteinte aux domaines de compétenc e de l’une ou l’autre mission; 20. Rappelle la proposition formulée par le Secrétaire général dans son rapport en date du 15 mai 2014 ( S/2014/342 ) de créer, pour une période initiale d’un an, dans le cadre des mécanismes de coopération entre missions passés entre la MINUL et l’ONUCI et dans les limites des effectifs militaires autorisés de l’ONUCI, une force d’intervention rapide pour exécuter le mandat de l’ONUCI et pour apporter un appui à la MINUL, tout e n déclarant que cette force continuera de relever principalement de l’ONUCI; 21. Rappelle que, dans sa résolution 2162 (2014), il a autorisé le Secrétaire général à déployer cette force au Libéria pour renforcer temporairement la MINUL, sous réserve de l’ assentiment des pays fournisseurs de contingents concernés et du Gouvernement libérien, en cas de grave détérioration de la situation sécuritaire sur le terrain, dans l’unique objectif de permettre à la MINUL d’accomplir son mandat et rappelle en outre qu’il a prié le Secrétaire général de prendre des mesures pour faire en sorte que cette force devienne pleinement opérationnelle dès que possible et au plus tard en mai 2015 et de l’informer immédiatement du déploiement éventuel de cette force au Libéria et d ’obtenir son autorisation pour tout déploiement pour une période allant au -delà de 90 jours; Rapports du Secrétaire général 22. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation au Libéria et de l’exécution du mandat de la MI NUL et de lui présenter un rapport à mi -parcours au plus tard le 30 avril 2015 et un rapport final au plus tard le 15 août 2015 concernant la situation sur le terrain et l’application de la présente résolution; 23. Décide de demeurer saisi de la question .
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2191 (2014)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2191(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2191 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2014 14-67430 (F) *1467430* Résolution 2191 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7344e séance, le 17 décembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012), 2043 (2012), 2118 (2013), 2139 (2014), 2165 (2014) et 2175 (2014) et les déclaration s de son président des 3 août 2011 (S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ) et 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie ainsi qu’aux buts et princip es énoncés dans la Charte des Nations Unies, Exprimant son indignation devant le niveau inacceptable de la violence qui s’intensifie en Syrie et les plus de 191 000 morts, y compris bien plus de 10 000 enfants, victimes du conflit syrien, dont ont fait é tat le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et sa Représentant e spécial e pour le sort des enfants en temps de conflit armé, Profondément affligé par la détérioration persistante de la situation humanitaire dévastatrice en Syrie et le fai t que plus de 12,2 millions de personnes en Syrie – dont 7,6 millions sont des déplacés, 4,5 millions vivent dans des zones difficiles d’accès et 212 000 sont prises au piège dans des zones assiégées, y compris des réfugiés palestiniens – ont un besoin urg ent d’assistance humanitaire, et notamment d’une assistance médicale, et notant avec préoccupation qu’environ un million de personnes supplémentaires ont été déplacées à l’intérieur de la Syrie depuis l’adoption de sa résolution 2165 (2014), Gravement pré occupé par le défaut de mise en œuvre effective par les parties au conflit intérieur syrien des dispositions de ses résolutions 2139 (2014) et 2165 (2014), rappelant à cet égard les obligations mises à leur charge par le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, ainsi que toutes les décisions pertinentes du Conseil de sécurité, et notamment l’obligation de mettre fin à toute attaque contre des civils et des installations civiles, en particulier aux attaques contre des écoles et des installations médicales et aux interruptions délibérées de la distribution d’eau, à l’emploi inconsidéré d’armes, y compris l’artillerie, les barils d’explosifs et les frappes aériennes, aux bombardements aveugles au mortier, aux attentats à la voiture piégée, aux attentats -suicides et à la S/RES/2191 (2014) 14-67430 2/4 pose de bombes dans des tunnels, ainsi qu’au recours à la famine contre des civils comme méthode de combat, y compris par le siège de zones peuplées , et au recours généralisé à la torture, aux mauvais trait ements, aux exécutions arbitraires, aux exécutions extrajudiciaires, aux disparitions forcées, à la violence sexuelle et sexiste, ainsi qu’à toutes les violations et exactions graves commises à l’encontre d’enfants, Se déclarant vivement préoccupé par le fait que certaines zones de la Syrie se trouvent sous le contrôle de l’État islamique d’Iraq et du Levant et du Front el-Nosra, et que la présence, l’idéologie extrémiste violente et les agissements de ces derniers sont préjudiciables à la stabilité de la Syrie et de la région et ont notamment des conséquences humanitaires dévastatrices pour les populations civiles qui ont conduit au déplacement de centaines de milliers de personnes, réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et demandant que soient mises en œuvre les dispositions de ses résolutions 2170 (2014) et 2178 (2014) et la déclaration de son président du 28 juillet 2014 ( S/PRST/2014/14 ), Condamnant fermement la détention arbitraire et la torture de civils en Syrie, notamment dans les prisons et autres lieux de détenti on, ainsi que les enlèvements, les rapts, les prises d’otages et les disparitions forcées, et exigeant l’arrêt immédiat de ces pratiques et la libération de toutes les personnes arbitrairement détenues, prioritairement les femmes et les enfants, de même qu e les malades, les blessés, les personnes âgées, le personnel des Nations Unies, les travailleurs humanitaires et les journalistes, Rappelant que, dans sa résolution 2175 (2014), il a fermement condamné toutes les formes de violence et d’intimidation auxq uelles sont de plus en plus exposés ceux qui participent à des opérations humanitaires, ainsi que les attaques contre les convois humanitaires et les actes de destruction et de pillage de leurs biens, et demandé instamment à toutes les parties impliquées d ans un conflit armé de favoriser la sûreté, la sécurité et la libre circulation du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies et son personnel associé ainsi que de leurs biens, et engageant toutes les parties au conflit interne syrien à prendr e les dispositions voulues pour garantir la sécurité et la sûreté du personnel des Nations Unies et de son personnel associé, du personnel de ses institutions spécialisées et de tous les autres personnels participant à des activités de secours humanitaires , Notant que, malgré tous l es obstacles, l’Organisation des Nations Unies et ses partenaires d’exécution continuent d’apporter une assistance vitale à des millions de personnes en détresse, notant également que, depuis l’adoption de la résolution 2165 (2014), une aide humanitaire a pu être acheminée à travers les frontières jusqu’à des lieux difficiles d’accès à Alep, Edleb, Quneitra et Deraa, soulignant toutefois à cet égard que l’Organisation des Nations Unies et ses partenaires d’exécution continuent d’ avoir du mal à livrer une aide humanitaire à la plupart des personnes se trouvant dans des zones difficiles d’accès et des zones assiégées, Se déclarant profondément préoccupé par les obstacles tant anciens que nouveaux auxquels se heurte l’acheminement d e l’aide humanitaire à travers les frontières et les lignes de conflit, invitant les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution à prendre les dispositions voulues pour accroître les livraisons d’aide humanitaire dans les zon es difficiles d’accès et les S/RES/2191 (2014) 3/4 14-67430 zones assiégées, y compris en utilisant de la façon la plus efficace possible les postes frontière visés dans sa résolution 2165 (2014), et notant que le mécanisme de surveillance des Nations Unies est opérationnel et poursuit ses activités, notamment de supervision des cargaisons et de confirmation de leur caractère humanitaire, conformément à la résolution 2165 (2014), Réaffirmant qu’il faut aider les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution dans leurs efforts visant à élargir l’acheminement de l’aide humanitaire afin d’ atteindre toutes les personnes qui en ont besoin en Syrie, et réaffirmant également la décision qu’il a prise dans la résolution 2165 (2014) selon laquelle toutes les parties s yriennes au conflit doivent immédiatement permettre l’acheminement sans entrave et direct aux destinataires prévus dans toute la Syrie de l’aide humanitaire que les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution fournissent, sur la base des évaluations des besoins effectuées par l’ONU, cette aide étant dénuée de tous préjugés ou motivations politiques, et doivent notamment lever immédiatement tous les obstacles à la fourniture de l’aide humanitaire, Notant le rôle que des accords de cessez -le-feu conformes aux principes de l’action humanitaire et au droit international humanitaire peuvent jouer pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire afin d’aider à sauver la vie de civils, Rappelant que toutes les parties doivent respecter les di spositions pertinentes du droit international humanitaire et les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, Se déclarant vivement préoccupé par le fait que plus de 3,2 millions de réfugiés, y compris plus de 2,5 millions de femmes et d’enfants, ont fui la Syrie en raison de la poursuite des violences, et reconnaissant que la détérioration persistante de la situation humanitaire en Syrie contribue au mouvement de réfugiés et menace la stabilité de la ré gion, Réaffirmant qu’il apprécie sincèrement les efforts importants et admirables que font les pays de la région, notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie, l’Iraq et l’Égypte pour accueillir les réfugiés syriens, y compris environ 400 000 réfugiés supplémentaires depuis l’adoption de la résolution 2165 (2014), et conscient des coûts très élevés et des graves défis sociaux auxquels sont confrontés ces pays du fait de la crise, Notant avec préoccupation que l’intervention de la communauté internationale face à la crise qui touche la S yrie et la région ne répond toujours pas aux besoins tels qu’ils ont été évalués par les gouvernements des pays d’accueil et l’ONU, engageant de nouveau vivement tous les États Membres à épauler l’ONU et les pays de la régio n, sur la base des principes régissant le partage des charges, notamment en prenant des mesures à moyen et à long terme pour atténuer les conséquences de cette intervention pour la population, en apportant un financement plus élevé, modulable et prévisible et en renforçant les mesures de réinstallation, et prenant note à cet égard du Communiqué de Berlin du 28 octobre 2014, Notant avec vive inquiétude que l’impunité en Syrie contribue à la commission de violations du droit international humanitaire et de v iolations généralisées des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, soulignant qu’il faut mettre fin à l’impunité des auteurs de ces violations et atteintes, et réaffirmant à cet égard que S/RES/2191 (2014) 14-67430 4/4 ceux qui ont commis de telles violations ou atteintes en Syri e ou en sont responsables de quelque manière que ce soit doivent être traduits en justice, Soulignant que la situation humanitaire continuera de se détériorer en l’absence de règlement politique, Considérant que la détérioration continue de la situation humanitaire en Syrie reste une menace pour la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Exige que toutes les parties au c onflit interne syrien, en particulier les autorités syriennes, s’acquittent sans délai des obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme et appliquent intégralement et immédiatement toutes les dispositions de ses résolutions 2139 (2014) et 2165 (2014) et de la déclaration de son président en date du 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), et réaffirme que certaines des violations et atteintes com mises en Syrie pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité; 2. Décide de prolonger l’application des mesures prises aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) pour une période de douze mois, à savoir jusqu’au 10 ja nvier 2016; 3. Décide également d’examiner, six mois après la prolongation de ces mesures, l’application du paragraphe 2 de cette résolution; 4. Apporte son plein appui à l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie, Staffan de Mistura, attend av ec intérêt , en particulier, de recevoir de l’Envoyé spécial d’autres conseils sur ses propositions visant à réduire la violence, y compris grâce à l’établissement de « zones de gel des combats », souligne que si la violence en Syrie s’intensifie encore, la situation humanitaire continuera de se détériorer, et réaffirme que la seule solution durable à la crise actuelle en Syrie passe par un processus politique sans exclusive, dirigé par les Syriens et répondant aux aspirations légitimes de la population syrienne , devant aboutir à la pleine mise en œuvre du Communiqué de Genève du 30 juin 2012, qu’il a entériné en tant qu’annexe II à sa résolution 2118 (2013); 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, et de son respect par toutes les parties au conflit interne syrien, dans le cadre des rapports qu’il lui soumet concernant l’application des résolutions 2139 (2014) et 2165 (2014; 6. Décide qu’en cas de non -respect, par toute partie au conflit interne syrien, de la présente résolution ou des résolutions 2139 (2014) et 2165 (2014), il prendra des mesures supplémentaires en vertu de la Charte des Nations Unies; 7. Décide également de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2192 (2014)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2192(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2192 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2014 14-67524 (F) *1467524* Résolution 2192 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7346e séance, le 18 décembre 2014 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 28 novembre 2014 ( S/2014/859 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent toujours d’exacerber les tensions entre Israël et la République ar abe syrienne, de remettre en cause le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale comme le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violations de l’Accord sur le déga gement des forces, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD, il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement les violents combats survenus récemment dans la zone de séparation et demandant à toutes les parties au conflit interne syrien de cesser leurs activités militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD et de respecter le droit international humanitaire, et condamnant le recours de plus en plus fréquent à des engins explosifs improvisés par des groupes ext rémistes syriens dans la zone d’opérations de la FNUOD, Condamnant l’emploi d’armes lourdes dans la zone de séparation, aussi bien par les forces armées syriennes que par des groupes armés, dans le cadre du conflit syrien, et notamment l’emploi de chars lors d’affrontements entre les forces armées syriennes et l’opposition, S/RES/2192 (2014) 14-67524 2/3 Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles cessent leurs opérations militaires dans tout le pays, y compris dan s la zone d’opérations de la FNUOD, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies ces derniers mois, et notamment la détention de 45 soldats de la paix de la FNUOD par le Front el -Nosra, soulignant qu’il ne saurait jamais y avoir de justification à des attaques visant des soldats de la paix ou à leur détention, et insistant sur la nécessité que les coupables aient à répondre de leurs actes, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant et au Front el -Nosra, y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’État islamiqu e d’Iraq et du Levant et du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida en application du régime des sanctions contre Al -Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011), et notamment ce ux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix des Nations Unies ou les favorisent de quelque autre manière , Conscient qu’il est nécessaire de déployer des efforts pour adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au min imum les risques encourus par le personnel de l’ONU alors que la Force continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des Casques bleus à leurs positions dans la zone d’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la d estruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde reconnaissance au personnel militaire et civil de la FNUOD, y compris celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour son travail et la contribution qu’il c ontinue d’apporter dans des conditions de plus en plus difficiles, précisant que le maintien de la présence de la FNUOD contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurit é du personnel de la FNUOD et du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; 2. Souligne l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces, appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cess ez-le-feu et incursions dans la zone de séparation, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 3. Soulig ne également qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et prie instamment les États S/RES/2192 (2014) 3/3 14-67524 Membres de signifier clairement aux groupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’opérations de la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force ainsi que le point de passage de Qouneïtra et de restituer les véhicules, armes et autre matériel appartenant aux Casques bleus; 5. Exhorte les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FN UOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’un autre point d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes entravant l’aptitude de la FNU OD à s’acquitter de sa mission; 6. Se félicite des efforts déployés par la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement pour mettre en œu vre la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de tous actes d’exploitation et de violence sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continue r à prendre toutes les dispositions nécessaires à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 7. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2015, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 8. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2193 (2014)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2193(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2193 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2014 14-67585 (F) *1467585* Résolution 2193 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7348e séance, le 18 décembre 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il est déterminé à combattre l’impunité des auteurs de crimes graves de droit international et que toutes le s personnes mises en accusation par le Tribunal pénal international pour l’ex -Yougoslavie (« le Tribunal ») doivent être traduites en justice, Prenant note des lettres que le Secrétaire général a adressées à son président les 31 octobre ( S/2014/780 ) et 3 décembre 2014 ( S/2014/865 ), auxquelles étaient jointes des lettres du Président du Tribunal datées du 1er octobre et du 25 novembre 2014, Rappelant ses résol utions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, ainsi que sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010 portant notamment création du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribu naux pénaux (le « Mécanisme »), Tenant compte du bilan dressé par le Tribunal dans son rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux ( S/2014/827 ) et du calendrier actualisé des procès en première instan ce et en appel, Prenant note des préoccupations exprimées par le Président du Tribunal à propos des effectifs, et réaffirmant qu’il est indispensable de retenir le personnel pour permettre au Tribunal d’achever ses travaux le plus rapidement possible, Rappelant ses résolutions antérieures portant prorogation du mandat des juges permanents et des juges ad litem du Tribunal siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d’appel, Rappelant également la résolution 2007 (2011) qu’il a adoptée le 1 4 septembre 2011, Ayant à l’esprit l’article 16 du Statut du Tribunal, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de reconduire M. Serge Brammertz dans ses fonctions de P rocureur du Tribunal ( S/2014 /781 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2193 (2014) 14-67585 2/2 1. Prie le Tribunal d’achever ses travaux et de faciliter sa fermeture le plus rapidement possible afin d’achever la transition vers le Mécanisme et continue de s’inquiéter des ret ards survenus dans la conclusion des travaux du Tribunal, eu égard à la résolution 1966 (2010), qui lui demandait d’achever ses procès en première instance et en appel au plus tard le 31 décembre 2014; 2. Souligne que les États doivent coopérer pleinement avec le Tribunal, ainsi qu’avec le Mécanisme; 3. Décide de proroger jusqu’au 31 juillet 2015, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont il est saisi si celui -ci intervient avant, le mandat du juge permanent du Tribunal siégeant à la Chambre d’appel dont le nom suit : Patrick Robinson (Jamaïque) 4. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2015, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges permanents et des juges ad litem du Tribunal siégeant d ans les Chambres de première instance et la Chambre d’appel dont les noms suivent : Koffi Kumelio A. Afande (Togo) Carmel Agius (Malte) Liu Daqun (Chine) Theodor Meron (États -Unis d’Amérique) Fausto Pocar (Italie) Jean -Claude Antonetti (France) O-Gon Kwon (République de Corée) Burton Hall (Bahamas) Howard Morrison (Royaume -Uni) Guy Delvoie (Belgique) Christoph Flügge (Allemagne) Alphons Orie (Pays -Bas) Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) Melville Baird (Trinité -et-Tobago) Flavia Lattanzi ( Italie) Antoine Kesia -Mbe Mindua (République démocratique du Congo) 5. Décide de reconduire M. Serge Brammertz dans ses fonctions de Procureur du Tribunal, nonobstant les dispositions du paragraphe 4 de l’article 16 du Statut du Tribunal concernant la du rée du mandat du Procureur, pour un mandat prenant effet le 1er janvier 2015 et expirant le 31 décembre 2015, en se réservant le droit d’y mettre fin avant cette date dès lors que le Tribunal aurait achevé ses travaux; 6. Prie instamment le Tribunal, eu é gard à la résolution 1996 (2010), de redoubler d’efforts pour réexaminer les dates qu’il a prévues pour l’achèvement des procès dans ces affaires afin de les avancer, le cas échéant. 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2194 (2014)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2194(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2194 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2014 14-67590 (F) *1467590* Résolution 2194 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7348e séance, le 18 décembre 2014 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant qu’il est déterminé à combattre l’impunité des auteurs de crimes graves de droit international et que toutes le s personnes mises en accusation par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (« le Tribunal ») doivent être traduites en justice, Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 31 octobre 2014 ( S/2014/779 ), à laquelle était jointe une lettre du Président du Tribunal datée du 1er octobre 2014, Rappelant ses résolutions 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et en par ticulier sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010 portant notamment création du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux « le Mécanisme », Tenant compte du bilan dressé par le Tribunal dans son rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux ( S/2014/829 ) et du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, Notant que 2014 est l’année du vingtième anniversaire de la création du Tribuna l le 8 novembre 1994, Notant le renvoi des affaires de Laurent Bucyibaruta, Wenceslas Munyeshyaka, Jean Uwinkindi et Bernard Munyagishari aux juridictions nationales en vertu de l’article 11 bis du Règlement de procédure et de preuve du Tribunal aux fins de poursuites, et soulignant qu’il importe de continuer à suivre l’évolution de ces affaires ainsi que l’objectif d’achever dès que possible toutes les affaires dont le Tribunal est saisi ou qui ont été renvoyées aux juridictions nationales, Constatant av ec préoccupation que nombre de personnes soupçonnées de génocide continuent d’échapper à la justice, notamment les neuf fugitifs restants indiqués par le Tribunal, Notant avec préoccupation que le Tribunal a encore du mal à pourvoir à la réinstallation de s personnes acquittées et des condamnés ayant purgé leur peine, et soulignant qu’il importe de mener à bien la réinstallation de ces personnes, et notant S/RES/2194 (2014) 14-67590 2/3 également la prise en charge par le Mécanisme à compter du 1er janvier 2015 des responsabilités vis -à-vis de ces personnes, Prenant note des préoccupations exprimées par le Président du Tribunal à propos d es effectifs , et réaffirmant qu’il est indispensable de retenir le personnel pour permettre au Tribunal d’achever ses travaux le plus rapidement possib le, Rappelant ses résolutions antérieures portant prorogation du mandat des juges permanents et des juges ad litem du Tribunal siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d’appel, Rappelant également sa résolution 2006 (2011) du 14 septemb re 2011, Ayant à l’esprit l’article 15 du Statut du Tribunal, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de reconduire M. Hassan Bubacar Jallow dans ses fonctions de Procureur du Tribunal ( S/2014/77 8), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Prie le Tribunal d’achever ses travaux et de faciliter sa fermeture le plus rapidement possible afin d’achever la transition ver le Mécanisme, compte tenu de la résolution 1996 (20 10), qui lui demandait d’achever ses procès en première instance et en appel au plus tard le 31 décembre 2014; 2. Souligne que les États doivent coopérer pleinement avec le Tribunal , ainsi qu’avec le Mécanisme; 3. Remercie les États qui ont accepté d’acc ueillir sur leur territoire les personnes acquittées et les condamnés ayant purgé leur peine, et demande de nouveau à tous les États de coopérer avec le Tribunal dans ce domaine, et, à compter du 1er janvier 2015, avec le Mécanisme et de leur prêter tout l e concours dont ils ont besoin pour mieux pourvoir à la réinstallation des personnes en question; 4. Prie instamment tous les États, en particulier ceux sur le territoire desquels des fugitifs sont soupçonnés d’être en liberté, de renforcer leur coopérati on avec le Tribunal et le Mécanisme et de leur fournir toute l’assistance dont ils ont besoin, notamment pour appréhender et leur remettre le plus rapidement possible tous les fugitifs restants mis en accusation par le Tribunal; 5. Exhorte le Mécanisme à suivre l’évolution des affaires de Laurent Bucyibaruta, Wenceslas Munyeshyaka, Jean Uwinkindi et Bernard Munyagishari renvoyées aux juridictions nationales; 6. Décide de proroger jusqu’au 31 juillet 2015 ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont ou seront saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges permanents du Tribunal siégeant à la Chambre d’appel dont les noms suivent : Mehmet Güney (Turquie) William H. Sekule (République -Unie de Tanzanie) 7. Décide de proroger jusqu’au 31 déce mbre 2015 ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont ou seront saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges permanents du Tribunal siégeant à la Chambre d’appel dont les noms suivent : Mandiaye Niang (Sénégal) Khalida Rachid Khan (Pak istan) S/RES/2194 (2014) 3/3 14-67590 Arlette Ramaroson (Madagascar) Bakhtiyar Tuzmukhamedov (Fédération de Russie) 8. Décide , sachant que les fonctions de M. Vagn Joensen (Danemark) prennent fin le 31 décembre 2014, de proroger le mandat de celui -ci jusqu’au 31 décembre 2015, de sor te qu’il puisse continuer d’assumer ses fonctions de juge de première instance et de Président du Tribunal jusqu’à ce que celui -ci achève ses travaux; 9. Décide de reconduire M. Hassan Bubacar Jallow dans ses fonctions de Procureur du Tribunal, nonobstant les dispositions du paragraphe 4 de l’article 15 du Statut du Tribunal concernant la durée du mandat du Procureur, pour un mandat prenant effet le 1er janvier 2015 et expirant le 31 décembre 2015, en se réservant le droit d’y mettre fin avant cette date d ès lors que le Tribunal aurait achevé ses travaux; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2014
CôteS/RES/2195 (2014)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2195(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2195 (2014) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2014 14-67661 (F) *1467661* Résolution 2195 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7351e séance, le 19 décembre 2014 Le Conseil de sécurité , Rappelant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que l e terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les mot ivations, le moment et les auteurs, Réaffirmant également que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation, Soulignant que le terrorisme ne peut être vaincu qu’à la faveur d’une action suivie et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux et visant à contrer, affaiblir, isoler et neutraliser la menace terroriste, Gravement préoccupé par le financement d es terroristes et par les ressources financières et autres qu’ils obtiennent, et soulignant que ces ressources leur permettront de financer de futures activités terroristes, Réaffirmant la nécessité de prévenir et de réprimer le financement des actes de terrorisme, Constatant avec inquiétude que, dans certaines régions, des terroristes tirent profit de la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic d’armes, de stupéfiants et d’objets et la traite de personnes, et du commerce illicite des ressources naturelles, dont l’or, d’autres métaux précieux et les pierres précieuses, les minerais, les espèces sauvages, le charbon de bois et le pétrole, ainsi que d’enlèvements à des fins de rançon et d’autres crimes, dont l’extorsion et le cambriolage de banques, Soulignant que la création et le bon fonctionnement de systèmes de justice pénale équitables et efficaces doivent être le fondement de toute stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, S/RES/2195 (2014) 14-67661 2/7 Prenant note du comm uniqué issu du Sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine sur la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, tenu à Nairobi le 2 septembre 2014, et demandant aux entités des Nations Unies s’occupant de lutte antiterroriste, agiss ant dans les limites de leur mandat, ainsi qu’aux États Membres, d’aider l’Afrique à lutter contre l’extrémisme violent et le terrorisme et à renforcer ses capacités en la matière, Vivement préoccupé de constater que des personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida et frappés de sanctions continuent parfois de tirer profit d’activités de criminalité transnationale organisée, et soulignant à cet égard que les mesures énoncées au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014), qui constituent un précieux instrument de lutte contre le terrorisme, doivent être rigoureusement appliquées, Priant instamment tous les États Membres de participer activement à la tenue et à l’actualisation de la liste établie en application des résolutions 1267 (1999), 1333 (2000) et 1989 (2011) (« la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida » ou « la Liste ») en fournissant toutes informations supplémentaires utiles concernant les personnes et entités inscrites, en présentant des demandes de radiation lorsqu’il convi ent et en identifiant et en désignant pour inscription sur cette liste d’autres personnes, groupes, entreprises et entités justiciables des mesures visées au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014), Rappelant que, dans sa résolution 2170 (2014), il a ré cemment condamné tout échange commercial direct ou indirect avec l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida et réaffirmé que ce type de transactions pourrait êtr e considéré comme un appui financier à des entités désignées par le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) (« le Comité ») et pourrait conduire celui -ci à inscrire de nouveaux noms sur la Liste, Constatant avec une p rofonde préocc upation que les groupes terroristes qui tirent profit de criminalité transnationale organisée pourraient contribuer à affaiblir les États touchés, en particulier y saper la sécurité, la stabilité, la gouvernance et le développement social et économique, Réaffirmant qu’une attention accrue doit être accordée à la question des femmes, de la paix et de la sécurité dans tous les domaines thématiques dont il est saisi, y compris les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité inter nationales, et notant qu’il importe de prévoir la participation des femmes et des jeunes dans les stratégies de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, Soulignant que les facteurs favorisant la progression du terrorisme doivent être combattus, Soulignant que le terrorisme, l’extrémisme violent et la criminalité transnationale organisée, lorsqu’ils se conjuguent, peuvent exacerber les conflits dans les régions concernées, dont l’Afrique, et notant que les groupes terroristes tirant profit d’act ivités de criminalité transnationale organisée peuvent, dans certaines situations et certaines régions, entraver les efforts de prévention et de règlement des conflits, S/RES/2195 (2014) 3/7 14-67661 Gravement préoccupé , à cet égard, par les attentats récents dirigés contre le personn el des Nations Unies par des groupes terroristes, notamment des groupes tirant profit de la criminalité transnationale organisée, Rappelant sa résolution 2133 (2014), condamnant fermement les enlèvements et les prises d’otages perpétrés par des groupes t erroristes, quel qu’en soit le but, y compris obtenir des fonds ou des concessions politiques, et se déclarant déterminé à prévenir les enlèvements et les prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes et à faire en sorte que les otages soient libér és sains et saufs sans qu’il soit versé de rançon ou accordé de concessions politiques, dans le respect du droit international applicable, Notant les initiatives prises récemment, aux niveaux international, régional et sous -régional, en vue de prévenir e t de réprimer le terrorisme international, prenant note des travaux du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, en particulier l’ensemble de bonnes pratiques en matière de lutte contre le phénomène des combattants terroristes étrangers qu’il a adopté i l y a peu et les autres documents - cadres et recueils de bonnes pratiques qu’il a publiés, notamment sur les thèmes de la lutte contre l’extrémisme violent, de la justice pénale, des prisons, des enlèvements à des fins de rançon, de l’appui aux victimes du terrorisme et de la police de proximité, pour aider les États intéressés à appliquer concrètement les dispositions juridiques et les politiques adoptées par les Nations Unies dans le domaine de la lutte antiterroriste et pour compléter les travaux menés da ns ces domaines par les entités des Nations Unies chargées de la lutte antiterroriste, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment du droit international des dro its de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et soulignant à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nat ions Unies joue dans la conduite et la coordination de cette action, Sachant qu’une démarche globale, fondée sur une action nationale, régionale, sous -régionale et multilatérale, est nécessaire pour vaincre le terrorisme, Notant l’importante contribution que les partenariats entre le secteur public et le secteur privé peuvent apporter pour ce qui est de prévenir et de combattre les activités criminelles, dont la criminalité transnationale organisée, la corruption et le terrorisme, Réaffirmant son respec t pour la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les États, conformément à la Charte, Réaffirmant que les États Membres ont l’obligation de prévenir les déplacements des terroristes et des groupes terroristes, conformém ent au droit international applicable, notamment en instituant des contrôles efficaces aux frontières, 1. Souligne qu’une action collective doit être menée pour prévenir et combattre le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, y compris le terrorisme associé à la criminalité transnationale organisée; 2. Demande aux États Membres de renforcer la police des frontières afin d’empêcher les déplacements des terroristes et des groupes terroristes, y compris ceux qui tirent profit de la criminalité transnationale organisée; S/RES/2195 (2014) 14-67661 4/7 3. Demande instamment et de façon pressante aux États Membres de ratifier les conventions internationales en la matière, dont la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, telle qu’amendée par le Protocole de 1 972, la Convention de 1971 sur les substances psychotropes, la Convention des Nations Unies de 1988 contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, la Convention des Nations Unies de 2000 contre la criminalité transnationale organis ée et les Protocoles y relatifs, la Convention des Nations Unies de 2003 contre la corruption et les conventions et protocoles internationaux relatifs à la lutte antiterroriste, d’y adhérer et de les appliquer; 4. Prie les entités compétentes des Nations Unies d’aider les États Membres qui en font la demande, dans la limite de leur mandat et de leurs ressources, à appliquer les instruments juridiques internationaux relatifs au terrorisme et à développer les moyens dont ils disposent pour intervenir efficac ement, prévenir les actes de terrorisme, enquêter à leur sujet et en poursuivre les auteurs; 5. Souligne l’importance d’une bonne gouvernance et la nécessité de lutter contre la corruption, le blanchiment d’argent et les flux financiers illicites, notamme nt dans le cadre de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption et des normes internationales détaillées que constituent les Quarante Recommandations révisées du Groupe d’action financière sur la lutte contre le blanchiment de cap itaux et le financement du terrorisme et de la prolifération, en particulier à la faveur de l’adoption et l’application effective de mesures législatives et réglementaires qui permettent aux autorités nationales de geler, saisir, confisquer et administrer les avoirs des criminels pour lutter contre les activités financières illicites, dont le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent, et engage les États d’Afrique à se mobiliser davantage dans le cadre d’organismes régionaux s’apparentant au Grou pe d’action financière (GAFI), tels que le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest, le Groupe antiblanchiment de l’Afrique orientale et australe (GABAOBA) et le Groupe d’action financière du Moyen -Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN); 6. Rappelle les obligations énoncées à l’alinéa e) du paragraphe 2 de sa résolution 1373 (2001), en particulier dans le contexte des attentats terroristes dirigés contre le personnel, les Casques bleus et les installations des Nations Unies; Coopération internationale et régionale 7. Souligne qu’il importe de renforcer la coopération transrégionale et internationale, sur le fondement du principe de la responsabilité commune et partagée, afin de lutter contre le problèm e mondial de la drogue et des activités criminelles qui y sont associées, et souligne que ce problème doit être traité de façon globale, équilibrée et multidisciplinaire; 8. Engage les États Membres et les organisations compétentes à améliorer, selon qu’i l conviendra, la coopération et les stratégies visant à empêcher les terroristes de tirer profit d’activités de criminalité transnationale organisée, ainsi qu’à se donner les moyens de sécuriser les frontières de façon à pouvoir enquêter sur les terroriste s et leurs complices au sein des groupes criminels transnationaux et les poursuivre en justice, notamment grâce au renforcement des systèmes nationaux, régionaux et mondiaux de collecte, d’analyse et de partage de l’information, y compris l’information éma nant des services de police et de renseignement; S/RES/2195 (2014) 5/7 14-67661 9. Se félicite , à cet égard, des mécanismes de coopération régionale créés en Afrique, notamment l’Unité de centralisation du renseignement et de liaison du Sahel, le Processus de Nouakchott, relatif au ren forcement de la coopération en matière de sécurité et à l’opérationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo -saharienne, l’Initiative de coopération régionale pour l’élimination de l’Armée de résistance du Seigneur , dirigée par l’Union africaine, et la Force spéciale mixte multinationale de la Commission du bassin du lac Tchad et son Unité régionale de centralisation du renseignement, ainsi que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest; 10. Se féli cite également des initiatives prises pour renforcer la sécurité et la police des frontières en Afrique du Nord et dans la région sahélo -saharienne, dont le Plan d’action pour la sécurité des frontières, adopté à la première conférence ministérielle région ale, tenue à Tripoli en mars 2012, le centre régional de formation consacré au renforcement de la sécurité des frontières créé à la deuxième conférence ministérielle, tenue à Rabat en novembre 2013, et d’autres initiatives sous - régionales appuyées par l’Or ganisation des Nations Unies; 11. Exhorte tous les États Membres, en particulier ceux du Sahel et du Maghreb, à coordonner les efforts qu’ils déploient pour contrer la menace grave que les groupes terroristes qui passent les frontières et cherchent refuge dans la région du Sahel font peser sur la sécurité internationale et régionale, et à renforcer la coopération et la coordination afin d’élaborer des stratégies inclusives et efficaces devant permettre de combattre de façon globale et intégrée les activité s des groupes terroristes, d’empêcher ces groupes de prendre de l’ampleur et de limiter la prolifération des armes de petit calibre et l’expansion de la criminalité transnationale organisée; 12. Salue et appuie la création de l’Organisation africaine de c oopération policière (AFRIPOL) et prend note de l’élaboration d’un mandat d’arrêt africain pouvant être décerné aux personnes poursuivies pour actes de terrorisme ou reconnues coupables de tels actes; 13. Demande aux États Membres d’Afrique d’appuyer la m ise en œuvre du Plan d’action de l’Union africaine sur la lutte contre la drogue (2013 -2018); Renforcement des capacités et coordination des activités des Nations Unies 14. Demande aux États Membres d’en aider d’autres, s’il y a lieu, selon qu’il conv ient et sur demande, à renforcer les moyens dont ils disposent pour faire face à la menace que constitue le terrorisme associé à la criminalité transnationale organisée, se félicite que les États Membres fournissent une assistance bilatérale afin d’aider à renforcer ces moyens aux niveaux national, sous -régional et régional, et les encourage à le faire; 15. Sait que beaucoup d’États Membres rencontrent de sérieux problèmes de capacités et de coordination dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme v iolent, et la prévention du financement du terrorisme, du recrutement et des autres formes d’appui aux organisations terroristes, dont celles qui tirent profit de la criminalité transnationale organisée, salue les travaux que mènent le Comité contre le ter rorisme et sa direction exécutive pour recenser les lacunes et faciliter l’apport d’une assistance technique afin que les résolution 1373 (2001) et 1624 (2005) soient mieux appliquées, engage les États Membres à continuer de coopérer avec le Comité et sa S/RES/2195 (2014) 14-67661 6/7 direction exécutive en vue de l’élaboration de stratégies globales et intégrées de lutte contre le terrorisme aux niveaux national, sous -régional et régional, souligne le rôle important que les entités participant aux travaux de l’Équipe spéciale de lutte c ontre le terrorisme, en particulier l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et le Centre des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme, ainsi que les autres entités qui offrent une assistance en vue du renforcement des capacités ont à jouer dans la fourniture d’une assistance technique, et prie les entités compétentes des Nations Unies à tenir compte, lorsqu’elles fournissent une assistance technique dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, selon qu’il convient et dans la lim ite des ressources disponibles, des éléments nécessaires à la lutte contre le terrorisme associé à la criminalité transnationale organisée; 16. Demande aux entités des Nations Unies concernées et aux autres organisations internationales et régionales comp étentes d’appuyer le développement et le renforcement des capacités dont disposent les institutions nationales et régionales pour lutter contre le terrorisme associé à la criminalité transnationale organisée, en particulier celles des services chargés de l ’application des lois et de la lutte antiterroriste, et note à cet égard le rôle consultatif que joue la Commission de consolidation de la paix, comme le prévoit son mandat; 17. Engage l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme à envisager d’étendre son Initiative d’assistance intégrée pour la lutte antiterroriste aux pays du G5-Sahel et aux pays d’Afrique centrale qui le demandent; 18. Réaffirme que les missions de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies peuvent, s ’il les en charge, aider les gouvernements hôtes qui en font la demande à renforcer les capacités dont ils disposent pour s’acquitter des obligations imposées par les instruments mondiaux et régionaux existants et pour lutter contre le trafic d’armes légèr es et de petit calibre, notamment en mettant en place des programmes de collecte d’armes, de désarmement, de démobilisation et de réintégration, en améliorant les pratiques de protection physique et de gestion des stocks, ainsi que les capacités d’enregist rement et de traçage, en élaborant des dispositifs nationaux de contrôle des exportations et des importations, en améliorant la sécurité des frontières et en renforçant les institutions judiciaires, les services de police et les autres organes chargés de v eiller au respect de la loi; 19. Engage les représentants spéciaux du Secrétaire général, le Département des opérations de maintien de la paix, le Département des affaires politiques, la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, l’Office des Nat ions Unies contre la drogue et le crime, l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme et le Programme des Nations Unies pour le développement à se partager l’information, dans les limites de leurs ressources et de leurs mandats, pour favoriser l’adoptio n d’une démarche globale et intégrée dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, le terrorisme et l’extrémisme violent qui risque de conduire au terrorisme; Communication de l’information 20. Prie le Secrétaire général de lui présent er un rapport sur l’action menée par les entités des Nations Unies pour empêcher que des terroristes tirent profit d’activités de criminalité transnationale organisée dans les régions touchées, dont l’Afrique, dans le cadre de la communication de l’informa tion sur les questions dont il est saisi et en s’appuyant sur les contributions des entités compétentes des Nations S/RES/2195 (2014) 7/7 14-67661 Unies, y compris l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, l’Équipe d’ appui analytique et de surveillance des sanctions et les autres entités concernées participant aux travaux de l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme; 21. Demande que le rapport contienne des recommandations sur des moyens concrets de renforcer le s capacités des États Membres, notamment sur le financement de projets et d’activités visant à améliorer les capacités à l’aide des ressources et des contributions des organismes des Nations Unies, et sur les activités des Nations Unies visant à réduire le s effets néfastes du terrorisme lié à la criminalité transnationale organisée, y compris celles qui s’inscrivent dans le cadre de ses efforts de règlement des conflits, que l’accent soit mis sur la sécurité des frontières, le financement de la lutte antite rroriste et la lutte contre le blanchiment d’argent, et que ledit rapport lui soit présenté six mois au plus tard après l’adoption de la présente résolution; 22. Rappelle qu’il a demandé à l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions, agis sant en étroite collaboration avec toutes les entités des Nations Unies participant à la lutte contre le terrorisme, de faire rapport dans les 180 jours au Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) au sujet de la menace que représente nt les combattants terroristes étrangers qui sont recrutés par l’État islamique d’Iraq et du Levant, le Front el -Nosra et tous les groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida visés dans la résolution 2178 (2014), et répète que le rapport demandé de vrait aussi porter sur les tendances liées au fait que des combattants terroristes étrangers rejoignent les rangs de tous les groupes terroristes inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida et se mettent à leur service, qu’un exposé oral d evrait être fait au Comité et que le Comité devrait lui faire, lors de la prochaine séance d’information ordinaire sur la lutte antiterroriste, un exposé sur les groupes qui opèrent en Afrique.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2133 (2014)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2133(2014)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2133 (2014) * Conseil de sécurité Distr. générale 27 janvier 2014 14-00625* (F) *1400625* Résolution 2133 (2014) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7101e séance, le 27 janvier 2014 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient le m obile, le moment et les auteurs et réaffirmant aussi qu’il est impératif de combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Rappe lant toutes ses résolutions et déclarations présidentielles concernant les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant l’obligation faite aux États Membres de prévenir et de réprimer le financemen t des actes terroristes, Rappelant les instruments internationaux de lutte contre le terrorisme, notamment la Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme et la Convention internationale contre la prise d’otages, Condamnant f ermement les enlèvements et les prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes quel qu’en soit le but, y compris celui d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, Préoccupé par la multiplication des enlèvements et des prises d’otages imputa bles à des groupes terroristes agissant dans le dessein d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, en particulier celle des enlèvements commis par Al - Qaida et les groupes qui lui sont associés, et soulignant que les rançons versées à des terroriste s financent de futurs enlèvements et prises d’otages, multipliant ainsi le nombre des victimes et perpétuant le problème, Déterminé à prévenir les enlèvement s et prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes et à faire en sorte que les otages soi ent libérés sains et saufs sans qu’il soit versé de rançon ou accordé quelque concession politique, et ce , dans le * Nouveau tirage pour raisons techniques (16 juin 2015). S/RE S/2133 (2014) 14-00625 2/4 respect du droit international applicable, et prenant acte à cet égard de l’œuvre accomplie par le Forum mondial de lutte contre le terrorism e, en particulier la publication par celui -ci de plusieurs documents -cadres et de bonnes pratiques, y compris en ce qui concerne les enlèvements contre rançon, qui vient compléter les activités menées dans ce domaine par les entités des Nations Unies qui l uttent contre le terrorisme, Considérant qu’il faut redoubler d’efforts pour soutenir les victimes et ceux qui sont touchés par les enlèvements contre rançon et prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes et se soucier spécialement de protéger la vie des otages et des personnes victimes d’enlèvement, et réaffirmant que les États doivent veiller à ce que toutes mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, en part iculier le droit international des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit international humanitaire, selon qu’il convient, Prenant note de la décision issue du Sommet du Groupe des Huit, tenu à Lough Erne, de s’attaquer à la menace que sont les enlèvements contre rançon perpétrés par des terroristes, d’envisager les mesures de prévention que la communauté internationale pourrait adopter d ans ce sens et d’encourager la poursuite de la réflexion par les experts, y compris dans le cadre du Groupe Lyon - Rome, le but étant de mieux cerner le problème, et prenant note également du paragraphe 225.6 du document final de la seizième Conférence au so mmet des chefs d’État et de gouvernement des pays non alignés, dans lequel ceux -ci ont condamné les actes criminels que sont les prises d’otages accompagnées de la demande, par des groupes terroristes, de rançon et/ou de concessions politiques, Déterminé à soutenir les efforts tendant à empêcher les terroristes d’avoir accès à des fonds et à des services financiers, notamment les travaux que mènent les organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme et le Groupe d’action financière pour renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux et les circuits de financement du terrorisme à l’échelle mondiale, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, aux fins de recrutement et d’incitation à commettre des actes de terrorisme, ainsi que de financement, de planification et de préparation de leurs activités , Rappelant ses résolutions 1904 (2009) , 1989 (2011) et 2083 (2012) , venues confirmer notamment que les prescriptions de l’alinéa a) du paragr aphe 1 visent également le paiement de rançons à des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida, Réaffirmant que les actes de terrorisme et les méthodes et pratiques terroristes sont contraires aux buts et principes des Nations Unies, de même que le fait de sciemment financer et de planifier des actes de terrorisme ou d’inciter à des actes de terrorisme, 1. Réaffirme sa résolution 1373 (2001) , dan s laquelle il a décidé en particulier que tous les États doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et s’abstenir d’apporter quelque forme d’appui, actif ou passif que ce soit, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorisme, notamment S/RES/2133 (2014) 3/4 14-00625 en réprimant le recrutement de membres de groupes terroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes; 2. Réaffirme également la décision qu’il a prise dans sa résolution 1373 (2001) , à savoir que tous les États doivent interdire à leurs nationaux ou à toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou services financiers ou autres servic es connexes, directement ou indirectement, à la disposition de personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes de terrorisme, les facilitent ou y participent, d’entités appartenant à ces personnes ou contrôlées, directement ou indirectement, par elles et de personnes et entités agissant pour le compte ou sur instruction de ces personnes; 3. Demande à tous les États Membres d’empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques, et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs; 4. Demande également à tous les États Membres d’œuvrer en étroite coopération en présence d’enlèvements ou de prises d’otages commis par des groupes terroristes; 5. Réaffirme la décision qu’il a prise dans sa résolution 1373 (2001) , à savoir que tous les États doivent se prêter mutuellement la plus grande assistance à l’occasion d’enquêtes criminelles ou de poursuites pénales re latives au financement d’actes de terrorisme ou à l’appui à de tels actes; 6. Considère qu’il est nécessaire pour les experts d’approfondir la réflexion sur les enlèvements contre rançon perpétrés par des terroristes et demande aux États Membres de poursu ivre les débats d’experts au sein de l’Organisation des Nations Unies et d’autres organisations internationales ou régionales compétentes, notamment le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, le but étant de dégager les mesures complémentaires que la communauté internationale pourrait prendre pour prévenir les enlèvements et empêcher les terroristes d’en profiter directement ou indirectement ou d’avoir recours aux enlèvements pour obtenir des fonds ou des concessions politiques; 7. Note que les ranço ns versées à des groupes terroristes constituent l’une des sources de revenus qui viennent soutenir l’effort de recrutement mené par ces groupes, renforcer leur capacité opérationnelle d’organiser et de perpétrer des attentats terroristes, et encourager la pratique des enlèvements contre rançon; 8. Engage le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1373 (2001) concernant la lutte antiterroriste à tenir, avec l’aide de spécialistes de la question, une réunion extraordinaire à laquelle participeraient les États Membres et les organisations internationales et régionales compétentes afin de débattre des mesures vis ant à empêcher les groupes terroristes de perpétrer des enlèvements et des prises d’otages dans le but d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, et demande au Comité contre le terrorisme de faire rapport au Conseil sur les résultats de cette réuni on; 9. Rappelle que le Forum mondial de lutte contre le terrorisme a adopté le Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent et engag e la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à en tenir S/RE S/2133 (2014) 14-00625 4/4 compte, selon qu’il conviendra, dans le respect de son mandat, y compris pour ce qui est de faciliter le renforcement d es capacités des États Membres; 10. Demande à tous les États Membres d’encourager les partenaires du secteur privé à adopter et à respecter les lignes directrices et bonnes pratiques applicables pour prévenir les enlèvements terroristes ou y fa ire face sans verser de rançon; 11. Demande également à tous les États Membres d e coopérer et d’engager un dialogue avec tous les organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme, selon qu’il conviendra, l’objectif étant de leur donner les moyens de lutter contre le financement du terrorisme, notamment lorsque les fo nds proviennent de rançons; 12. Encourage l’équipe de surveillance associée au Comité des sanctions contre Al -Qaida, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1988 (2011) et les autres organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme d’œuvrer en étroite coopération pour renseigner sur les mesures prises par les États Membres sur la question ainsi que sur les tendances et l’évolution dans ce domaine; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2196%282015%29
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2196%282015%29
Texte intégral Nations Unies S/RES/2196 (2015) * Conseil de sécurité Distr. générale 22 janvier 2015 15-00806* (F) *1500806* Résolution 2196 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7366e séance, le 22 janvier 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations concer nant la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013), 2127 (2013), 2134 (2014), 2149 (2014) et 2181 (2014), ainsi que la déclaration de son président publiée sous la cote S/PRST/2 014/28 , en date du 18 décembre 2014, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisina ge et de coopération régionale, Rappelant qu’il incombe au premier chef à la République centrafricaine de protéger toutes les populations sur son territoire contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, Soulignant que, pour être durable, toute solution à la crise centrafricaine, y compris le processus politique, doit être inspirée par les Centrafricains eux -mêmes et prévoir la restructuration des forces de sécurité nationales, Demandant à nouveau aux aut orités de transition d’accélérer la transition, y compris l’action qu’elles mènent en vue d’instaurer un large processus de concertation politique et de réconciliation ouvert à tous et d’organiser des élections présidentielle et législatives libres, réguli ères, transparentes et sans exclusive au plus tard en août 2015, en veillant à ce que les femmes puissent y participer pleinement et effectivement et sur un pied d’égalité avec les hommes, Félicitant la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), l’opération Sangaris et l’opération militaire de l’Union européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA) de ce qu’elles ont fait pour réunir les conditions nécessaires à une amélioration de la sécurité avant le déploiem ent de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et en appui à celle -ci, mais constatant avec préoccupation toutefois que, si elle s’améliore, la sécurité en Centrafrique n’en dem eure pas moins précaire, * Nouveau tirage pour raisons techniques (23 janvier 2015). S/RES/2196 (2015) 15-00806 2/9 Saluant la décision prise par l’Union européenne de dépêcher une mission de conseil militaire à Bangui pendant un an, en réponse à une demande faite par les autorités de transition, pour contribuer à leur dispenser des conseils sp écialisés sur la réforme des forces armées centrafricaines afin d’en faire une armée républicaine, multiethnique et compétente, soulignant l’importance d’une répartition claire des tâches et d’une coordination étroite entre les forces internationales ou le s missions en République centrafricaine, ainsi que le rôle de premier plan joué par la MINUSCA à cet égard, et demandant que ces informations figurent dans les rapports périodiques du Secrétaire général sur la MINUSCA, Accueillant avec satisfaction le rap port du Secrétaire général daté du 1er décembre 2014 ( S/2014/857 ), établi en application de la résolution 2149 (2014), Accueillant avec satisfaction également le rapport d’étape ( S/2014/452 ) et le rapport final ( S/2014/762 ) du Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé par la résolution 2127 (2013) et reconduit et élargi en application de la résoluti on 2134 (2014), Prenant note du rapport final de la Commission d’enquête internationale daté du 22 décembre 2014 ( S/2014/928 ), Condamnant vigoureusement le regain de violences à motivations politiques ou c riminelles qui s’est produit en octobre 2014 à Bangui, le cycle continu de provocations et de représailles imputables à des groupes armés tant à Bangui qu’à l’extérieur de la ville, les menaces de violence, les violations des droits de l’homme et les attei ntes à ces droits et les violations du droit international humanitaire (exécutions sommaires, disparitions forcées, arrestations et détention arbitraires, torture, violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants, viol, recrutement et emploi d’enfants, attaques contre des civils et des lieux de culte et refus d’accès humanitaire) commises par des éléments armés, qui continuent d’aggraver la situation humanitaire terrible dans laquelle se trouve la population civile et d’entraver l’accès des acteurs huma nitaires aux populations vulnérables, Condamnant avec la même fermeté les attaques dirigées contre les autorités de transition et contre des soldats de la MINUSCA, de l’opération Sangaris et de l’EUFOR -RCA durant les événements survenus en octobre à Bangu i, soulignant que les attaques visant des soldats de la paix sont parmi les critères de désignation énoncés au paragraphe 10 de la présente résolution et peuvent constituer des crimes de guerre, et rappelant à toutes les parties les obligations que leur im pose le droit international humanitaire, Réaffirmant que tous les auteurs de ces actes doivent être amenés à en répondre et que certains de ces actes peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, auquel la Rép ublique centrafricaine est partie, notant à cet égard que le Procureur de la Cour a ouvert, le 24 septembre 2014, à la demande des autorités nationales, une enquête sur les crimes qui auraient été commis depuis 2012, et se félicitant de la coopération continue des autorités de transition centrafricaines dans ce domaine, Se déclarant profondément préoccupé par les conclusions du rapport final du Groupe d’experts du 29 octobre 2014 ( S/2014/762 ), selon lesquell es des groupes armés continuent de déstabiliser la République centrafricaine et font peser une menace permanente sur la paix, la sécurité et la stabilité du pays, et déplorant que le trafic et l’exploitation illégale de ressources naturelles, notamment l’o r et les S/RES/2196 (2015) 3/9 15-00806 diamants, le braconnage et le trafic d’espèces sauvages continuent de mettre en péril la paix et la stabilité de la République centrafricaine, Prenant note avec inquiétude des conclusions du rapport final du Groupe d’experts, selon lesquelles l’A rmée de résistance du Seigneur demeure active en République centrafricaine et a établi des liens avec d’autres groupes armés, Soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre fin à l’impunité en République centrafricaine et de traduire en justice les au teurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, et qu’il faut renforcer à cette fin les mécanismes nationaux d’établissement des responsabilités et appliquer dans les plus brefs dél ais le Mémorandum d’accord du 7 août 2014 sur les mesures temporaires d’urgence, qui prévoit en particulier la création d’un tribunal pénal spécial national chargé d’enquêter sur les crimes graves commis en République centrafricaine et d’en traduire les au teurs en justice, notamment grâce à l’adoption par les autorités nationales des instruments législatifs voulus, Soulignant que la situation en République centrafricaine risque de créer un climat favorable à la criminalité transnationale, notamment au traf ic d’armes et à l’emploi de mercenaires, et de constituer un terreau fertile pour les réseaux extrémistes, Sachant , à cet égard, que l’embargo sur les armes qu’il a imposé peut jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le transfert illicite d’armes e t de matériels connexes en République centrafricaine et dans la région et concourir de façon non négligeable à la consolidation de la paix après le conflit, au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration et à la réforme du secteur de la sécurité , rappelant ses résolutions 2117 (2013) et 2127 (2013) et se déclarant gravement préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité en République centrafricaine le transfert illicite, l’accumulation déstabilisatrice et le détournement d’arme s légères et de petit calibre et l’emploi de ces armes contre les civils touchés par le conflit armé, Rappelant qu’il est nécessaire de mettre en place des programmes de désarmement, démobilisation et réintégration efficaces et ouverts à tous, assortis d’un volet rapatriement et réinstallation pour ce qui concerne les combattants étrangers, y compris les enfants qui étaient associés à des forces et groupes armés, sans toutefois méconnaître l’impératif de lutter contre l’impunité, Rappelant qu’il a décidé d’instituer un régime de sanctions, conformément aux résolutions 2127 (2013) et 2134 (2014), et soulignant que les sanctions ciblées visent notamment les individus et entités désignés par le Comité créé par la résolution 2127 (2013) et reconduit par la rés olution 2134 (2014) comme se livrant ou apportant appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République centrafricaine, qui entravent la transition politique ou attisent la violence, et les individus et entités désignés par le Comité comme préparant, donnant l’ordre de commettre ou commettant des actes qui violent le droit international des droits de l’homme ou le droit international humanitaire, ou qui constituent des violations des droits de l’homme ou des atteintes à c es droits, Notant que l’application effective du régime de sanctions est d’une importance capitale, tout comme le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations S/RES/2196 (2015) 15-00806 4/9 régionales et sous -régionales, peuvent jouer à cet égard, et soutenant les effor ts déployés pour renforcer encore la coopération, Constatant que la situation qui règne en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Uni es, Embargo sur les armes 1. Décide que, jusqu’au 29 janvier 2016, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les ma tériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’util isation de tous armements et tout matériel connexe, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que cette mesure ne s’applique pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de la MINUSCA, de la Force régionale d’intervention (FRI) de l’Union africaine, des missions de l’Union européenne et des forces françaises déployées en République centrafricaine, ou à leur utilisation par celles -ci; b) À la MINUSCA, à la FRI et aux missions d e l’Union européenne et forces françaises déployées en République centrafricaine pour dispenser des conseils organisationnels et une formation non opérationnelle aux forces gouvernementales centrafricaines, dans le cadre de l’exécution de leurs mandats, et prie ces forces de l’informer, dans les rapports qu’elles lui adressent régulièrement, des mesures prises dans ce cadre; c) Aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l’assistance te chnique ou la formation connexes qui auront été approuvées à l’avance par le Comité; d) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uni quement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires et du développement et le personnel connexe; e) Aux livraisons d’armes légères et de matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadr e des patrouilles internationales qui assurent la sécurité dans l’aire protégée du Trinational de la Sangha afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d’ivoire et d’armes et d’autres activités contraires au droit interne de la République centrafri caine ou aux obligations que le droit international met à la charge de ce pays; f) Aux livraisons d’armes et de matériel létal connexe destinés aux forces de sécurité centrafricaines et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l’appui à celle -ci, sous réserve de l’approbation préalable du Comité; S/RES/2196 (2015) 5/9 15-00806 g) Aux autres ventes ou livraisons d’armes et de matériel connexe, ou à la fourniture d’assistance ou de personnel, sous réserve de l’approbation préalable du Comi té; 2. Décide d’autoriser tous les États Membres qui découvrent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par le paragraphe 1 de la présente résolution à les saisir, à les enregistrer et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États sont tenus de coopérer à cet égard; 3. Dema nde de nouveau aux autorités de transition de s’attaquer, avec l’aide de la MINUSCA et des partenaires internationaux, au transfert illicite, à l’accumulation déstabilisatrice et au détournement d’armes légères et de petit calibre en République centrafrica ine et d’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’armes légères et de petit calibre, ainsi que la collecte et la destruction des stocks excédentaires et des armes et munitions saisies, non marquées ou dét enues illicitement, et souligne à quel point il importe d’intégrer ces éléments à la réforme du secteur de la sécurité et aux programmes de désarmement, démobilisation, réintégration et réinstallation ou rapatriement; Interdiction de voyager 4. Décide que, jusqu’au 29 janvier 2016, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité, étant entendu que rien dans les disposit ions du présent paragraphe n’oblige un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux; 5. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 4 ci -dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit que tel o u tel voyage se justifie pour des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l’entrée ou le passage en transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité conclut que telle ou telle dérogation favoriser ait la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation nationale en République centrafricaine et la stabilité dans la région; 6. Souligne que les violations de l’interdiction de voyager peuvent mettre en péril la paix, la stabilité ou la sécurité e n République centrafricaine et que les personnes qui facilitent délibérément le voyage d’une personne inscrite sur la liste en violation de l’interdiction de voyager peuvent être considérées par le Comité comme remplissant les critères de désignation prévu s dans le présente résolution; Gel des biens 7. Décide que, jusqu’au 29 janvier 2016, tous les États Membres doivent continuer de geler immédiatement les fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui s ont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des personnes ou entités désignées par le Comité ou de toute personne ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de celles -ci ou de S/RES/2196 (2015) 15-00806 6/9 toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide en outre que tous les États Membres doivent continuer d’empêcher que leurs nationaux ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire ne mettent à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs financiers ou ressources éc onomiques ou n’en permettent l’utilisation à leur profit; 8. Décide que les mesures prévues au paragraphe 7 ci -dessus ne s’appliquent pas aux fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires – denrées alimentaires, loyers, mensualités de prêts hypothécaires, médicaments, soins médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution – ou pour régler ou rembourser des dépenses engagées dans le cadre de la prestation de services juridiques, notamment des honoraires, conformément à la législation nationale, ou des frais ou commissions liés au maintien en dépôt de fonds et autres avoirs financiers ou ressour ces économiques gelés, conformément à la législation nationale, après que lesdits États Membres ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds et autres avoirs financiers ou ressources écono miques et en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que l’État ou les États Membres concernés en aient avisé le C omité et que celui -ci ait donné son accord; c) Qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas ils peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou une entité désignée par le Comité et que le privilège ou la décision judiciaire, administra tive ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés; 9. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement, aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 7 ci -dessus, des intérêts et autres rémunérations acquis par ces comptes ou des paiements effectués au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements resteront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 10. Décide que les mesures prévues au paragraphe 7 ci -dessus n’interdisent pas à toute personne ou entité désignée d’effectuer des paiements au titre d’un co ntrat passé avant son inscription sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 7 ci -dessus et qu’ils ont signifié au Comité leur in tention d’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendrait, le déblocage à cette fin de fonds et autres avoirs financiers out ressources économiques, 10 jours ouvrables avant cette autorisation; S/RES/2196 (2015) 7/9 15-00806 Critères de désignation 11. Décide également que les mesures prévues aux paragraphes 4 et 7 s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en Républiqu e centrafricaine, y compris des actes qui mettent en péril ou violent les accords de transition, menacent ou entravent la transition politique, notamment la transition vers des élections démocratiques libres et régulières, ou alimentent les violences; 12. Décide en outre , à cet égard, que les mesures prévues aux paragraphes 4 et 7 s’appliquent également aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme : a) Agissant en violation de l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) et prorogé au paragraphe 1 de la présente résolution ou ayant directement ou indirectement fourni, vendu ou transféré à des groupes armés ou à des réseaux criminels opérant en République centrafricaine des armes ou du matériel connexe ou des c onseils techniques, une formation ou une assistance, notamment financière, en lien avec des activités violentes, ou en ayant été les destinataires; b) Préparant, donnant l’ordre de commettre ou commettant, en République centrafricaine, des actes contraire s au droit international des droits de l’homme ou au droit international humanitaire ou constituant des atteintes aux droits de l’homme ou des violations de ces droits (violences sexuelles, attaques dirigées contre des civils, attentats à motivation ethniq ue ou religieuse, attentats commis contre des écoles et des hôpitaux, enlèvements, déplacements forcés); c) Recrutant des enfants ou utilisant des enfants dans le conflit armé en République centrafricaine, en violation du droit international; d) Apporta nt un appui aux groupes armés ou aux réseaux criminels par l’exploitation illégale ou le trafic de ressources naturelles (diamants, or et animaux sauvages ou produits provenant de ces animaux) de la République centrafricaine; e) Faisant obstacle à l’achem inement de l’aide humanitaire destinée à la République centrafricaine, à l’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays; f) Préparant, donnant l’ordre de commettre, finançant ou commettant des attaques contre les missions de l’ONU ou les forces in ternationales de sécurité, notamment la MINUSCA, les missions de l’Union européenne et les forces françaises qui les soutiennent; g) Dirigeant une entité désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) ou de la présente résolution, ou ayant apporté un soutien à une personne ou une entité désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) ou de la présente résolution ou à une entité appartenant ou contrôlée par une personne ou une entité désignée ou ayant agi en son nom, pour son compte ou sur ses instructions; Comité des sanctions 13. Décide que le mandat du Comité créé par le paragraphe 57 de la résolution 2127 (2013) s’étend aux mesures imposées aux paragraphes 54 et 55 de S/RES/2196 (2015) 15-00806 8/9 la résolution susmentionnée et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014), reconduites dans la présente résolution; 14. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, selon que de besoin, a fin d’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; Comité d’experts 15. Exprime son appui sans réserve au Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé par le paragraphe 59 de la résolution 2127 (2013); 16. Décide de proroger jusqu’au 29 février 2016 le mandat du Groupe d’experts, entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 29 janvier 2016 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions admini stratives voulues dès que possible pour soutenir son action; 17. Décide que le Groupe d’experts devra notamment exécuter les tâches suivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter du mandat défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant de s informations pouvant servir à désigner par la suite des personnes ou entités qui se livreraient aux activités décrites aux paragraphes 11 et 12 ci -dessus; b) Réunir, examiner et analyser toutes informations provenant des États, des organismes des Nation s Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées et concernant l’application des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions; c) Remettre au Comité un bilan d’étape le 30 ju illet 2015 au plus tard et, après concertation avec le Comité, lui présenter d’ici au 31 décembre 2015, un rapport final sur la mise en œuvre des mesures édictées aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résol ution 2134 (2014), reconduites aux paragraphes 1, 2, 4 et 7 de la présente résolution; d) Présenter des mises à jour au Comité, en particulier dans les situations d’urgence ou lorsque le Groupe d’experts le juge nécessaire; e) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des personnes et entités désignées par le Comité conformément aux critères réaffirmés aux paragraphes 11 et 12 ci -dessus, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et d’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est mis à la disposition du public; f) Aider le Comité en lui fournissant des renseignements sur les individus et entités susceptibles de remplir l es critères de désignation énoncés aux paragraphes 11 et 12 ci-dessus, notamment en communiquant ces renseignements au Comité à mesure qu’ils deviennent disponibles, faire figurer dans ses rapports écrits les noms des individus et entités à inscrire, les i nformations permettant de les identifier et tous éléments tendant à montrer que les critères de désignation susmentionnés sont réunis; S/RES/2196 (2015) 9/9 15-00806 18. Demande au Groupe d’experts de coopérer activement avec les autres groupes d’experts qu’il a créés, si cela est néce ssaire dans le cadre de l’exécution de leur mandat; 19. Se déclare préoccupé en particulier par les informations selon lesquelles des réseaux de trafiquants continuent de financer et d’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et enco urage le Groupe d’experts à prêter une attention particulière à l’analyse de ces réseaux dans le cadre de l’exécution de son mandat; 20. Prie instamment la République centrafricaine, les États voisins et les autres États membres de la Conférence internati onale sur la région des Grands Lacs de coopérer au niveau régional en vue d’enquêter sur les réseaux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’exploitation illégale et le trafic des ressources naturelles, notamment l’or et les diamants, et le braconnage et le trafic d’espèces sauvages; 21. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts et d’assurer la sécurit é de ses membres; 22. Prie instamment tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies de permettre au Groupe d’experts de consulter toutes personnes et d’accéder à tous documents et sites, afin qu’il puisse s’acquitter de son mandat; 23. Demande à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et à la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des informations sur ces questions conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); Notification des mesures prises et suivi de la situation 24. Demande à tous les États, en particuli er ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes ou des entités désignées, de rendre régulièrement compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour appliquer les mesures édictées aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014), reconduites aux paragraphes 1, 2, 4 et 7 de la présente résolution; 25. Affirme qu’il continuera de suivre l’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à examiner l’o pportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à apprécier s’il convient de les renforcer par de nouvelles mesures, en particulier le gel des biens, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, en fonction des progrès accom plis en ce qui concerne la stabilisation du pays et le respect de la présente résolution; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2197 (2015)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2197(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2197 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 29 janvier 2015 15-01115 (F) *1501115* Résolution 2197 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7370e séance, le 29 janvier 2015 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l’opération des Nations Unies à Chypre en date du 9 janvier 2015 ( S/2015/17 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies cha r- gée du maintien de la pai x à Chypre au -delà du 31 janvier 2015, Notant également que le Secrétaire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport sur la question, se faisant l’écho de la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’est aux Chypriotes eux - mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du co nflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Soutenant les efforts déployés par le Conseiller spécial du Secrétaire général, Espen Barth Eide, notant qu’il importe que règne un climat propice à leurs succès et appelant à la reprise sans délai d e négociations structurées dans la ferme intention de parvenir à des résultats, conformément aux engagements pris par les dirigeants chypriotes turcs et chypriotes grecs dans la Déclaration conjointe qu’ils ont adoptée le 11 février 2014, et engageant les dirigeants et les négociateurs à consentir des e f- forts renouvelés pour aboutir au plus tôt à un règlement global, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties participent pleinement aux négociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que les négociations n’ont pas encore abouti à un r è- glement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et biz o- nale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, engageant les parties à reprendre les négociations de fond sur les questions esse n- tielles et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen de mesures de confiance m i- litaires et dans les échanges s’y rapportant, et demandant que davantage soit fait pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parvenir S/RES/2197 (2015) 15-01115 2/4 à un accord sur de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de pa s- sage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à contribuer à nou r- rir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment d e temps avant l’organisation de tout référendum éve n- tuel, les avantages d’un règlement et la nécessité à cette fin de faire preuve de d a- vantage de souplesse et d’esprit de compromis, Soulignant l’importance du rôle d’accompagnement que jouent la communau té internationale et, en particulier, les parties intéressées, en prenant des mesures co n- crètes en vue d’encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à tirer pleinement parti des possibilités qui s’offrent actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties de s’abstenir de commettre toute action, notamment la violation du statu quo mil i- taire, qui soit su sceptible d’accroître les tensions, de remettre en question les pr o- grès accomplis ou d’entamer la bonne volonté sur l’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide -mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger q ue les mines continuent de poser à Chypre, notant également les récentes propositions faites en matière de déminage et les discussions tenues à ce sujet et plaidant pour qu’un accord soit rapidement trouvé pour faciliter la reprise des op é- rations de démina ge des champs de mines restants, Se félicitant de l’importance des activités du Comité des personnes disparues, soulignant qu’il doit intensifier ses travaux, sachant que la moitié des personnes disparues n’ont toujours pas été retrouvées et que plus de 70 % doivent encore être identifiées, préconisant qu’accès lui soit rapidement donné à toutes les zones pour lui permettre d’accomplir ses tâches, et convaincu que ce processus favorisera la r é- conciliation des communautés, Convenant que la participation a ctive des groupes de la société civile, y co m- pris les associations de femmes, est essentielle au processus politique et peut contr i- buer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle décisif dans les processus de pa ix, se félicitant des efforts déployés, nota m- ment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la soci été civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, S/RES/2197 (2015) 3/4 15-01115 Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en m a- tière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Se félicitant que le Secrétaire général entende suivre de près toutes les activ i- tés de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité et l’efficience, et no- tamment examiner au besoin celle s de la Force, et notant qu’il impo rte, en prévision du règlement, de préparer des plans d’action assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements qu’il pourrait être opportun d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, c ompte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Remerciant la Représentante spéciale du Secrétaire général, Lisa Buttenheim, et la Commandante de la Force, la général e de division Kristin Lund, des efforts qu’elles ont d éployés et se félicitant que le Secrétaire général ait nommé Espen Barth Eide Conseiller spécial, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires p our le financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations ve r- sent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Orga nisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibil i- ser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Prend acte des progrès accomplis à ce jour dans les négociations vér i- tables, mais note qu’ils ne suffisent pas et n’ont pas encore débouché sur un règl e- ment global et durable, et appelle à une reprise d’urgence des négociations struct u- rées pour que des avancées décisives soient accomplies sur les questions esse n- tielles; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général ( S/2015/17 ); 3. Rappelle sa résolution 2026 (2011) et demande aux deux diri geants : a) De redoubler d’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général des négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les convergences et sur la voie à suivre, et en adre s- sant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu ’il conviendra; 4. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d’un commun accord et mises en œuvre, y compris des mesures de confiance militaires et l’ouverture de n ouveaux points de passage, en vue de contribuer à l’instauration d’un climat propice à un règlement; S/RES/2197 (2015) 15-01115 4/4 5. Se félicite de tous les efforts consentis pour donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues et demande à to utes les parties, au regard de la nécessité pour ce dernier d’intensifier ses travaux, de lui octroyer plus rapidement un accès sans entrave à toutes les zones; 6. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 7. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 juillet 2015; 8. Demande aux deux parties de continuer à tenir d’ur gence, dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide -mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter la destruction des m ines qui s’y trouvent encore, et e x- horte les deux parties à étendre les opérations de déminage au -delà de la zone ta m- pon; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la pr é- sente résolution, y compris de l’état d’avancement des plans d’action devant être élaborés en prévision du règlement, au plus tard le 10 juillet 2015, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts que déploie la Force pour donner effet à la politique de toléranc e zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et pour veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de co n- duite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre tout es mesures nécessaires à cette fin et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de pr é- vention appropriées, notamment d’organiser des séances de sensibilisation pré a- lables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour am e- ner les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2198 (2015)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2198(2015)
Texte intégral Nations Unie s S/RES/2198 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 29 janvier 2015 15-01117 (F) *1501117* Résolution 2198 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7371e séance, le 29 janvier 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coo pération régionale doivent être pleinement respectés, Soulignant que c’est au Gouvernement congolais qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les populations, dans le respect de l’état de droit, des droits de l ’homme et du droit international humanitaire, Prenant note du rapport intermédiaire ( S/2014/428 ) et du rapport final (S/2015/19 ) du Groupe d’experts sur la Ré publique démocratique du Congo (ci -après dénommé le « Groupe d’experts ») créé par la résolution 1771 (2007) et reconduit par les résolutions 1807 (2008), 1857 (2008), 1896 (2009), 1952 (2010), 2021 (2011), 2078 (2012) et 2136 (2014), ainsi que des recomma ndations qui y figurent, Rappelant l’importance stratégique que revêt la mise en œuvre de l’Accord - cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, et demandant de nouveau à tous les signataires d’ho norer rapidement, intégralement et en toute bonne foi les engagements qu’ils ont pris dans cet accord, en vue de remédier aux causes profondes du conflit et de mettre fin aux cycles récurrents de violence, Se déclarant de nouveau profondément préoccupé par l’insécurité et la crise humanitaire causées dans l’est de la République démocratique du Congo par les activités militaires de groupes armés congolais et étrangers et de la contrebande de ressources naturelles congolaises, soulignant qu’il importe de neu traliser tous les groupes armés, y compris les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces démocratiques alliées (ADF), l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), les Forces nationales de libération (FNL) et tous les autres groupes armés présents en République démocratique du Congo, conformément à la résolution 2147 (2014), S/RES/2198 (2015) 15-01117 2/10 Rappelant la déclaration de son président en date du 8 janvier 2015 (S/PRST/2015/1 ) et réaffirmant que, pour stabil iser la République démocratique du Congo et la région des Grands Lacs et protéger la population civile, il faut avant tout neutraliser rapidement les FDLR, prenant acte avec une vive préoccupation des informations répétées selon lesquelles des éléments des Forces armées de la République dé mocratique du Congo (FARDC) et d es FDLR collaborent au niveau local, et rappelant que les FDLR sont un groupe soumis à des sanctions imposées par l’ONU dont les dirigeants et les membres comprennent des auteurs du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsis au Rwanda, au cours duquel des Hutus et d’autres personnes qui s’opposaient au génocide ont également été tués, et continuent de promouvoir et de commettre des tueries fondées sur des facteurs ethniques et d’autres massa cres au Rwanda et en République démocratique du Congo, Notant avec une grande préoccupation que l’échéance du 2 janvier 2015, fixée par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAD C), est passée , et que les FDLR , outre qu’elles ne se sont pas rendues et démobilisées complètement et sans conditions, ont continué à recruter de nouveaux combattants, Condamnant le fait que des centaines de civils ont été massacrés ces derniers mois dans la région de Beni, exprimant sa profonde préoccupation devant la persistance de la violence dans cette région , soulignant qu’une enquête approfondie sur ces attaques doit être menée dans les meilleurs délais afin d’amener les auteurs à répondre de leurs actes, et demandant à la République démocratique du Congo de mener de nouvelles opérations militaires, dans le respect du droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convien dra, et avec l’appui de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), agissant en vertu du mandat qui lui a été assigné par la résolution 2147 (2014), pour mettre fin à la menace que constituent les ADF et tous les autres groupes armés présents dans la région, Réaffirmant qu’il importe de mener à bien la démobilisation permanente des ex-combattants du Mouvement du 23 mars (M23), soulignant qu’il importe d’empêcher que ces ex -combattants se regroupent ou rejoignent d’autres groupes armés, et demandant que l’application des Déclarations de Nairobi et la mise en œuvre du programme de désarmement, démobilisation, réintégration, et réinstallation ou rapatriement des ex -combattants du M23 soien t accélérées, moyennant notamment la levée des obstacles au rapatriement, en coordination avec les États de la région concernés, Renouvelant sa ferme condamnation de tout appui apporté de l’intérieur ou de l’extérieur aux groupes armés opérant dans la rég ion, notamment tout appui militaire, logistiqu e ou financier, Condamnant les mouvements illicites d’armes tant à l’intérieur de la République démocratique du Congo qu’à destination de ce pays , y compris le s transferts à des groupes armés ou entre groupes armés , en violation des résolutions 1533 (2004), 1807 (2008), 1857 (2008), 1896 (2009), 1952 (2010), 2021 (2011), 2078 (2012) et 2136 (2014), et se déclarant déterminé à continuer de surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures édictées par ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, S/RES/2198 (2015) 3/10 15-01117 Sachant , à cet égard, que l’embargo sur les armes qu’il a imposé joue un rôle notable dans la lutte contre le transfert illicite d’armes légères et de petit calibr e en République démocratique du Congo et concourt de façon non négligeable à la consolidation de la paix au sortir du conflit, au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des ex -combattants, et à la réforme de l’appareil de la sécurité, Insistant sur le fait qu’une gestion transparente et efficace des ressources naturelles est capitale pour l’instauration d’une paix et d’une sécurité durables en République démocratique du Congo, et soulignant qu’il respecte pleinement la souveraineté de la Ré publique démocratique du Congo sur ses ressources naturelles , que le Gouvernement a la responsabilité de gérer efficacement, Rappelant les liens entre l’exploitation illégale des ressources naturelles, y compris le braconnage et le trafic d’espèces sauvag es, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et le trafic d’armes, un des principaux facteurs venant alimenter et exacerber les conflits dans la région des Grands Lacs, préconisant la poursuite de l’action que la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les gouvernements intéressés mènent à l’échelle régionale pour lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, et soulignant à cet égard l’importance que revêtent la coopération régionale et le renforcemen t de l’intégration économique, particulièrement en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles, Notant avec préoccupation les informations selon lesquelles des é léments des FARDC, ainsi que de groupes armés, seraient impliqués dans le commerc e illégal de minerais, la production illégale et le commerce illégal de charbon de bois et de bois, et le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, Constatant avec une vive inquiétude la persistance des atteintes graves aux droits de l’homme et des viol ations du droit international humanitaire commises à l’encontre de civils dans l’est de la République démocratique du Congo, y compris les exécutions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi généralisés d’ enfants auxquel s se livrent l es groupes armés, Notant avec une profonde préoccupation les informations et allégations selon lesquelles certains éléments des FARDC et de la Police nationale congolaise continuent de commettre des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, rappelant qu’il importe de lutter contre l’impunité à tous les niveaux des FARDC et de la Police nationale congolaise, félicitant les autorités de la République démocratique du Congo d’avoir récemment poursuivi et conda mné deux officiers supérieurs des FARDC pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, et soulignant que le Gouvernement congolais doit continuer à veiller au professionnalisme de ses forces de sécurité, Demandant que toutes les personnes responsables de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits, y compris d’actes de violence ou de sévices sur la personne d’enfants et d’actes de violence sexuelle et sexiste, soient promptement appré hendées, traduites en justice et amenées à répondre de leurs actes, Rappelant toutes ses résolutions ayant trait aux femmes et à la paix et à la sécurité, au sort des enfants en temps de conflit armé et à la protection des civils en période de conflit arm é, et rappelant également les conclusions de son g roupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé relatives aux parties au S/RES/2198 (2015) 15-01117 4/10 conflit armé en République démocratique du Congo ( S/AC.51/2014/ 3), adoptées le 18 septembre 2014, Demandant à toutes les parties de coopérer pleinement avec la MONUSCO et de continuer de s’employer résolument à permettre à la Mission de s’acquitter pleinement et impartialement de son mandat, condamnant de nouveau toutes les attaques dirigées contre d es soldats de la paix, et soulignant que ceux qui en sont responsables doivent être traduits en justice, Notant l’importance capitale de l’application effective du régime de sanctions et le rôle clef que les États voisin s, ainsi que les organisations régionales et sous - régionales, peuvent jouer à cet égard , et préconisant que la coopération soit encore renforcée , Soulignant qu’il est d’une importance cruciale que le Comité reçoive en temps voulu les notifications détaill ées sur les armes, les munitions et l’entraînement visées à la section 11 des Dire ctives régissant la conduite de ses travaux, Constatant que la situation en République démocratique du Congo constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité intern ationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Régime de sanctions 1. Décide de reconduire jusqu’au 1er juillet 2016 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) , réaffirme les dispositions des paragraphes 2, 3 et 5 de ladite résolution et décide que les mesures relatives aux armes imposées par les paragraphes 1 et 5 de sa résolution 1807 (2008) ne s’appliquent ni aux armes et matériel connexe, ni aux services d’assist ance, de conseil ou de formation destinés à appuyer uniquement la MONUSCO ou la Force régionale d’intervention de l’Union africaine ou réservés à leur usage exclusif ; 2. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures concernant les transports imposées par les paragraphes 6 et 8 de sa résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions du paragraphe 7 de ladite résolution; 3. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci-dessus, les mesures financ ières et les mesures concernant les déplacements imposées par les paragraphes 9 et 11 de s a résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de ladite résolution ayant trait à ces mesures; 4. Décide que les mesures i mposées pa r le paragraphe 9 de s a résolution 1807 (2008) ne s’appliquent pas dès lors qu’il est satisfait aux critèr es énoncés au paragraphe 10 de s a résolution 2078 (2012); 5. Décide que les mesures énoncées au paragraphe 3 ci -dessus s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées au motif qu’elles se livrent à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République démocratique du Congo ou concourent à de tels actes, c’est -à-dire : a) Contreviennent aux mesures prises par les États Membres conformément au paragraphe 1 ci -dessus; S/RES/2198 (2015) 5/10 15-01117 b) Appartiennent à la direction politique ou militaire de groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinst allation volontaires des combattants appartenant à ces groupes; c) Appartiennent à la direction politique ou militaire de milices congolaises, dont celles qui reçoivent un appui venant de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstac le à la participation de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration; d) Recrutent ou utilisent des enfants pour le conflit armé en République démocratique du Cong o en violation du droit international applicable; e) Contribuent , en les planifiant, en les dirigeant ou en y participant, à des actes de violence commis à l’encontre d’enfants ou de femmes dans le cadre du conflit armé, y compris d es meurtres et mutilation s, des viols et d’autres violences sexuelles, d es enlèvements et des déplacements forcés, et d es attaques contre des écoles ou des hôpitaux; f) Empêchent l’accès à l’ assistance humanitaire ou sa distribution en République démocratique du Congo; g) Apportent leur concours à des personnes ou entités, y compris des groupes armés, qui prennent part à des activités déstabilisatrices en République démocratique du Congo en se livrant au commerce illicite de ressources naturelles, dont l’ or et les espèces sauvages et les produits qui en sont issus; h) Agisse nt au nom ou sur instruction d’une personne ou d’ une entité désignée ou agissent au nom ou sur instruction d’une entité qui appartient à une personne désignée ou qu’elle contrôle; i) Planifient, dirigent ou commanditent des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO ou des membres du personnel des Nations Unies, ou participent à de telles attaques; j) Fournissent à une personne ou entité désignée un appui financier, matériel ou technologique ou des biens ou services; Groupe d’experts 6. Décide de proroger jusqu’au 1er août 2016 le mandat du Groupe d’experts créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit par des résolutions ultérieures, exprime l’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 1er juillet 2016 au plus tard, s ur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d’experts, en consultation avec le Comité, pour une période de 18 mois commençant à la date de la présente r ésolution, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément aux résolutions antérieures; 7. Prie le Groupe d’experts de s’acquitter des tâches énoncées ci-après en se concentrant sur les régions où se trouvent des groupes armés illégaux, et de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 octobre 2015 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2016 au plus tard, et d’adresser des mises à jour au Comité, en particulier dans les situati ons d’urgence ou s’il l’estime nécessaire : S/RES/2198 (2015) 15-01117 6/10 a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, notamment en lui fournissant des informations pouvant servir à désigner éventuellement des personnes et entités qui se livreraient aux activités énoncées au paragr aphe 4 ci -dessus; b) Réunir, examiner et analyser des informations au sujet de l’application des mesures édictées dans la présente résolution, en mettant l’accent sur les violations; c) Étudier et recommander, en tant que de besoin, des moyens d’améliore r les capacités dont disposent les États Membres, en particulier ceux de la région, pour appliquer effectivement les mesures imposées par la présente résolution; d) Réunir, examiner et analyser des informations sur les réseaux régionaux et internationaux d’appui aux groupes armés et sur les réseaux criminels opérant en République démocratique du Congo; e) Réunir, examiner et analyser des informations concernant la fourniture, la vente ou le transfert d’armes et de matériel connexe et la fourniture d’assis tance militaire connexe, notamment par le truchement de réseaux de commerce illicite, et le transfert d’armes et de matériel connexe à des groupes armés par les forces de sécurité de la République démocratique du Congo; f) Réunir, examiner et analyser des informations sur les auteurs de violations graves du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, notamment au sein des forces de sécurité, en République démocratique du Congo; g) Évaluer l’efficacité des mesures de traçabilité des minerais dont il est fait mention au paragraphe 22 ci -dessous et poursuivre la collaboration avec d’autres instances; h) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations sur les personnes et entités visées par les mesures imposées par la présente résolution, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et d’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est mis à la disposit ion du public; 8. Exprime son plein appui au Groupe d’experts du Comité 1533, préconise une coopération accrue entre tous les États, en particulier ceux de la région, la MONUSCO, les organismes des Nations Unies compétents et le Groupe d’experts, engage toutes les parties et tous les États à faire en sorte que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou de leur contrôle coopèrent avec le Groupe d’experts, et exige de nouveau de toutes les parties et de tous les États qu’ils garantissent la sécurité de ses membres et de son personnel d’appui, et de toutes les parties et de tous les États, notamment de la République démocratique du Congo et des pays de la région, qu’ils permettent au Groupe d’experts d’avoir accès, en toute liberté et sans délai, à tels personnes, documents et lieux qu’il estimerait susceptibles de présenter quelque intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 9. Demande au Groupe d’experts de coopérer activement, dans le cadre de l’exécution de son mandat , avec les autres grou pes d’experts qu’il a créés; S/RES/2198 (2015) 7/10 15-01117 Groupes armés 10. Condamne fermement tous les groupes armés opérant dans la région et les violations du droit international humanitaire et d’autres normes applicables du droit international , ainsi que les atteintes aux dro its de l’homme qu’ils commettent , notamment les attaques contre la population civile, les soldats de la paix de la MONUSCO et le personnel humanitaire, les exécutions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi d’enfants à grande échelle, et réaffirme que les auteurs de tels actes doivent être amenés à en répondre; 11. Exige que les FDLR, les ADF, la LRA et tous les autres groupes opérant en République démocratique du Congo mettent immédiatement fin à toutes les formes de v iolence et autres activités déstabilisatrices, notamment l’exploitation des ressources naturelles, et que leurs membres soient démobilisés immédiatement et de façon permanente, déposent les armes, et libèrent et démobilisent les enfants qui se trouvent dan s leurs rangs; 12. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, de prendre des mesures concrètes pour qu’aucun appui ne soit apporté sur leur territoire ou à partir de leur territoire aux groupes armés opérant en République démocratique du Congo, en soulignant qu’il faut s’attaquer aux réseaux de soutien, de financement et de recrutement des groupes armés actifs dans le pays, ainsi qu’à la collaboration entre des éléments des FARDC et des groupes armés, au niveau local, et demande à tous les États de prendre des mesures pour que, lorsqu’il y a lieu, les dirigeants et membres des FDLR et d’autres groupes armés qui résident dans leurs pays répondent de leurs actes; 13. Exige que, comme il s’y est engagé dans les Déclarations de Nairobi du 12 d écembre 2013, le Gouvernement congolais accélère la mise en œuvre de son programme de désarmement, démobilisation et réintégration, en coordination avec les pays voisins où les ex -combattants du M23 ont trouvé refuge et avec l’ONU et les autres organisatio ns internationales, et souligne qu’il importe de lever les obstacles au rapatriement de ces ex -combattants, de veiller à ce que le programme de désarmement, démobilisation, réintégration, et réinstallation ou rapatriement soit entièrement financé et appliq ué, en particulier les activités qui sont essentielles à la démobilisation et à la réintégration des ex -combattants du M23, afin que le M23 ne se reforme pas et ne reprenne pas ses activités militaires, et que ses membres n’adhèrent pas à d’autres groupes armés ni ne leur apportent un soutien, conformément aux Déclarations de Nairobi et à ses résolutions; Engagements pris par le Gouvernement de la République démocratique du Congo 14. Se félicite des progrès accomplis à ce jour par le Gouvernement congo lais pour ce qui est de mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans le cadre du conflit armé, invite instamment le Gouvernement congolais à poursuivre la mise en œuvre intégrale de tous les engagements qu’il a pris dans le plan d’action con clu avec l’ONU, lequel énonce les mesures concrètes à prendre dans des délais déterminés pour libérer et réintégrer les enfants associés aux forces armées congolaises et prévenir de nouveaux recrutements et pour protéger les filles et les garçons de la vio lence sexuelle, et à faire connaître ces engagements dans toute la chaîne de commandement militaire, y compris dans les zones reculées, et S/RES/2198 (2015) 15-01117 8/10 demande en outre au Gouvernement congolais de veiller à ce que les enfants ne soient pas placés en détention pour ass ociation avec des groupes armés; 15. Demande également au Gouvernement congolais d’honorer les engagements qu’il a pris dans le plan d’action de mettre fin aux violences sexuelles et violations que commettent ses forces armées et de redoubler d’efforts da ns ce domaine, en notant que, sinon, les FARDC pourraient être citées dans le rapport du Secrétaire général sur la violence sexuelle; 16. Souligne qu’il importe que le Gouvernement congolais s’emploie activement à amener les responsables des crimes de gue rre et des crimes contre l’humanité commis dans le pays à répondre de leurs actes et que les pays de la région coopèrent dans ce domaine, notamment que le Gouvernement poursuive sa coopération avec la Cour pénale internationale, engage la MONUSCO à user de ses pouvoirs actuels pour aider le Gouvernement à cette fin et demande à tous les signataires de l’Accord -cadre de continuer à tenir leurs engagements et de coopérer pleinement les uns avec les autres et avec le Gouvernement congolais et la MONUSCO pour c e faire; 17. Rappelle qu’il ne saurait y avoir d’impunité pour les responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits commises en République démocratique du Congo et dans la régio n et, à ce propos, invite instamment la République démocratique du Congo, tous les pays de la région et les autres États Membres de l’ONU qui sont concernés à traduire en justice les auteurs de ces actes et à les amener à rendre des comptes; 18. Demande au Gouvernement congolais de renforcer, avec l’aide des partenaires internationaux, la sécurité, le contrôle et la gestion des stocks d’armes et de munitions, de se pencher d’urgence sur les transferts à des groupes armés qui lui sont signalés, selon qu’il conviendra et si la demande lui en est faite , et de mettre en œuvre d’urgence un programme national de marquage des armes, en particulier des armes à feu appartenant à l’État, dans le respect des normes établies par le Protocole de Nairobi et le Centre rég ional sur les armes légères; 19. Souligne que le renforcement de l’autorité de l’État et de la gouvernance dans l’est de la République démocratique du Congo incombe au premier chef au Gouvernement congolais, qui doit notamment mettre en œuvre une véritabl e réforme de l’appareil de sécurité, notamment de l’armée, de la police et de la justice, et mettre fin à l’impunité des auteurs de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, et exhorte le Gouvernement congolais à redoubler d’efforts à cette fin, conformément aux engagements qu’il a pris dans l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération; Ressources naturelles 20. Engage à nouveau le Gouvernement congolais à continuer d e lutter contre l’exploitation illégale et la contrebande de ressources naturelles, notamment en amenant les membres des FARDC qui se livrent au commerce illicite de ressources naturelles, en particulier l’or et les produits provenant d’espèces sauvages, à répondre de leurs actes; 21. Souligne qu’il faut redoubler d’efforts pour mettre un terme au financement des groupes armés qui mènent des activités de déstabilisation en se S/RES/2198 (2015) 9/10 15-01117 livrant au commerce illicite de ressources naturelles comme l’or et les produits provenant des espèces sauvages; 22. Se félicite , à cet égard, des mesures qu’a prises le Gouvernement congolais pour appliquer les lignes directrices sur le devoir de diligence concernant la chaîne d’approvisionnement des minerais, définies par le Groupe d’experts et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), prend acte des efforts que fait le Gouvernement congolais pour mettre en œuvre des dispositifs de traçabilité des minerais, et invite tous les États à aider la République démocratique du Congo, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les pays de la région à créer un commerce responsable des minerais; 23. Se félicite des mesures prises par les gouvernements des pays de la région pour appliquer les lignes directrices sur le devoir de diligence, y compris la transposition dans leur droit interne des dispositions relatives au mécanisme de certification régional établi par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, conformément au Guide de l’ OCDE et à la pratique internationale, demande que le mécanisme de certification soit étendu à d’autres États Membres de la région, et engage tous les États, surtout ceux de la région, à continuer de faire connaître ces lignes directrices; 24. Engage la Co nférence internationale sur la région des Grands Lacs à déployer au plus vite les moyens techniques nécessaires pour aider les États Membres à lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, et l’ engage aussi à prendre immédiatement des me sures pour appliquer toutes les dispositions du processus de certification des minerais; 25. Engage tous les États à continuer de s’employer à mettre fin au commerce illicite des ressources naturelles, notamment dans le secteur de l’or, et à amener ceux q ui se rendent complices de ce commerce illicite à rendre des comptes, dans le cadre de l’action menée pour empêcher le financement des groupes armés et des réseaux criminels, y compris ceux auxquels appartiennent des membres des FARDC; 26. Réaffirme les d ispositions des paragraphes 7 à 9 de sa résolution 2021 (2011) et demande à la République démocratique du Congo et aux États de la région des Grands Lacs de coopérer au niveau régional, notamment aux fins des enquêtes, en vue de lutter contre les réseaux c riminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’exploitation illégale de ressources naturelles, notamment le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, et de donner pour instruction à leurs autorités douanières de renforcer le contrôle des export ations et des importations de minerais en provenance de la République démocratique du Congo; Rôle de la MONUSCO 27. Rappelle que la MONUSCO a pour mandat d’aider les autorités congolaises à s’acquitter des engagements qu’elles ont souscrits dans l’Acc ord- cadre pour la paix, la sécurité et la coopération, comme l’indique la résolution 2147 (2014); 28. Rappelle que la MONUSCO a pour mandat de surveiller l’application de l’embargo sur les armes, en coopération avec le Groupe d’experts, en particulier d’observer et de signaler les déplacements de personnel militaire, d’armes ou de matériel connexe au -delà de la frontière orientale de la République démocratique du S/RES/2198 (2015) 15-01117 10/10 Congo, notamment en utilisant des moyens de surveillance tels que des systèmes aériens sans pi lote, et de saisir, collecter et détruire les armes et le matériel connexe dont la présence en République démocratique du Congo est contraire aux mesures imposées par le paragraphe 1, conformément au paragraphe 4 c) de la résolution 2147 (2014); 29. Note que la MONUSCO doit contribuer à la consolidation d’une structure nationale civile efficace qui contrôle les principales activités minières et gère équitablement l’extraction et le commerce des ressources naturelles de l’est de la République démocratique d u Congo, conformément à la résolution 2147 (2014); 30. Prie la MONUSCO d’épauler le Comité créé par le paragraphe 8 de sa résolution 1533 (2004) et le Groupe d’experts créé par la même résolution, dans la limite de ses capacités, notamment en leur communi quant tout renseignement utile aux fins de l’application des sanctions; Présentation de rapports et réexamen 31. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées en applica tion du paragraphe 5 de la présente résolution, de rendre régulièrement compte au Comité des mesures prises en application des mesures imposées aux paragraphes 1, 2, et 3 et recommandées au paragraphe 8 de la résolution 1952 (2010); 32. Souligne qu’il imp orte de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin d’assurer l’application de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; 33. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sor t des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité toute information pertinente sur ces questions, co nformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); 34. Décide de réexaminer, le moment venu et au plus tard le 1er juillet 2016, les mesures édictées dans la présente résolution, afin de les adapter, s elon qu’il conviendra, en fonction de la situation régnant en République démocratique du Congo sur le plan de la sécurité, en particulier de l’avancement de la réforme de l’appareil de la sécurité, y compris l’intégration des forces armées et la réforme d e la Police nationale, ainsi que du désarmement, de la démobilisation, de la réintégration, et de la réinstallation ou du rapatriement, selon qu’il conviendra, des membres des groupes armés congolais et étrangers, en particulier les enfants qui en font par tie; 35. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2199 (2015)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2199(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2199 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 12 février 2015 15-01924 (F) *1501924* Résolution 2199 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7379e séance, le 12 février 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales en vertu de la Char te des Nations Unies, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu ’en soient les motivations, le moment et les auteurs, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et soulignant à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette action, Soulignant que les sanctions sont un instrument important prévu par la Charte des Nations Unies pour le maintien et le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, y compris la lutt e contre le terrorisme, et insistant sur l ’importance de la mise en œuvre rapide et effective des résolutions pertinentes, en particulier ses résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011), qui sont des instruments clefs de la lutte contre le terrorisme, Rappelan t ses résolutions 1267 (1999), 1989 (2011), 2161 (2014), 2170 (2014) et 2178 (2014) et les déclarations de ses présidents en date des 28 juillet 2014 et 19 novembre 2014, notamment son intention déclarée d ’envisager la possibilité d’adopter des mesures sup plémentaires visant à perturber le commerce de pétrole auquel se livrent l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également appelé Daech), le Front el -Nosra et tous autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida pour financer des actes terroristes, Conscient de l’importance du rôle que jouent les sanctions financières pour ce qui est de faire obstacle aux activités de l ’EIIL, du Front el -Nosra et de tous autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et sou lignant également la nécessité, pour pleinement faire obstacle à l ’EIIL et au Front el -Nosra, S/RES/2199 (2015) 15-01924 2/8 d’une action globale intégrant des stratégies multilatérales et des mesures nationales prises par les États Membres, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l ’intégrité territoriale de la République d ’Iraq et de la République arabe syrienne, et réaffirmant en outre les buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant également que le terrorisme ne peut et ne saurait être a ssocié à aucune religion, nationalité ou civilisation, Insistant sur le fait que le terrorisme ne peut être vaincu qu ’à la faveur d ’une démarche suivie et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organism es internationaux et régionaux, pour contrer, affaiblir, isoler et neutraliser la menace terroriste, Appréciant au plus haut point à cet égard la résolution 7804 de la Ligue des États arabes (7 septembre 2014), la Déclaration de Paris (15 septembre 2014), la déclaration du GAFI sur la lutte contre le financement de l ’EIIL (24 octobre 2014) et la déclaration de Manama sur la lutte contre le financement du terrorisme (9 novembre 2014), Réaffirmant sa résolution 1373 (2001), dans laquelle il a décidé en par ticulier que tous les États doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et s ’abstenir d ’apporter quelque forme d ’appui, actif ou passif que ce soit, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorisme, notamment en répr imant le recrutement de membres de groupes terroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes, Sachant combien il est nécessaire de renforcer les capacités des États Membres en matière de lutte contre le terrorisme et contre le f inancement de celui -ci, Constatant à nouveau avec une grande préoccupation que les gisements de pétrole et les infrastructures connexes, ainsi que d ’autres infrastructures telles que les barrages et les centrales électriques contrôlées par l ’EIIL, le Fron t el-Nosra et potentiellement par d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al - Qaida, génèrent une part considérable des revenus de ces groupes, parallèlement aux extorsions de fonds, aux dons étrangers privés, aux enlèvements contre r ançon et à l’argent volé du territoire qu ’ils contrôlent, permettant à ceux -ci de financer leurs activités de recrutement et de renforcer leurs capacités opérationnelles en vue d’organiser et de perpétrer des attaques terroristes, Condamnant avec la plus grande fermeté les enlèvements de femmes et d’enfants, se déclarant profondément choqué par l ’exploitation et les sévices, dont le viol, les sévices sexuels et les mariages forcés, perpétrés à leur encontre par l’EIIL, le Front el -Nosra et d ’autres personn es, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et encourageant tous les acteurs étatiques et non étatiques disposant de preuves de ces actes de les porter à l ’attention du Conseil, de même que toute information indiquant que la traite d ’êtres hum ains pourrait servir à soutenir financièrement les auteurs de ces actes, Réaffirmant l’obligation faite aux États Membres de geler sans attendre les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques des personnes qui commettent, ou tentent de co mmettre, des actes de terrorisme, les facilitent ou y participent, des entités appartenant à ces personnes ou contrôlées, directement ou indirectement, par elles, et des personnes et entités agissant au nom, ou sur S/RES/2199 (2015) 3/8 15-01924 instruction, de ces personnes et entités, y compris les fonds provenant de biens appartenant à ces personnes et aux personnes et entités qui leur sont associées, ou contrôlés, directement ou indirectement, par elles, Se déclarant préoccupé par le fait que des ressources économiques telles que le pétrole, les produits pétroliers, les unités de raffinage modulaires et matériels connexes, d ’autres ressources naturelles, dont des métaux précieux tels que l ’or, l’argent, le cuivre et les diamants, et tous autres avoirs sont mis à la disposition de l’EIIL, du Front el -Nosra et d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et notant que le commerce direct ou indirect de ces ressources, matériels ou avoirs avec l ’EIIL et le Front el -Nosra pourrait constituer une violation des ob ligations découlant de la résolution 2161 (2014), Rappelant à tous les États leur obligation de veiller à ce que toute personne qui participe au financement, à l ’organisation, à la préparation ou à la perpétration d’actes de terrorisme soit traduite en ju stice, Réaffirmant la décision qu ’il a prise dans sa résolution 2133 (2014) et notant à nouveau que les rançons versées à des groupes terroristes constituent l ’une des sources de revenus qui viennent soutenir l ’effort de recrutement mené par ces groupes, renforcer leur capacité opérationnelle d ’organiser et de perpétrer des attentats terroristes, et encourager la pratique des enlèvements contre rançon, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l ’information et des communications, en particulier Internet, à des fins de recrutement et d ’incitation à commettre des actes de terrorisme, ainsi que de financement, de planification et de préparation de leurs activités, Se déclarant gravement préoccupé par la multiplication des enlèvements et des meurtres d ’otages perpétrés par l ’EIIL, et condamnant ces meurtres odieux et lâches qui démontrent que le terrorisme est un fléau frappant l ’humanité tout entière, visant des p ersonnes de toutes régions et religions ou convictions, Saluant le rapport établi sur l ’EIIL et le Front el -Nosra par l ’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions, publié le 14 novembre 2014, et prenant note de ses recommandations, Prenan t note avec préoccupation de la menace persistante que représentent pour la paix et la sécurité internationales l ’EIIL, le Front el -Nosra et tous les autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et réaffirmant sa détermination à f aire front à cette menace sous tous ses aspects, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Commerce de pétrole 1. Condamne fermement toute participation au commerce direct ou indirect, en particulier de pétrole et de produits pétroliers, d ’unités de raffinage modulaires et de matériels connexes avec l ’EIIL, le Front el -Nosra et tous autres personnes, groupes, entreprises et entités désignés comme étant associés à Al -Qaida par le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011), et réaffirme que cette participation équivaudrait à soutenir financièrement ces personnes, groupes, entreprises et entités et pourrait conduire le Comité à inscrire de nouveaux noms sur sa Liste relative aux sanctions; S/RES/2199 (2015) 15-01924 4/8 2. Réaffirme que le s États sont tenus par la résolution 2161 (2014) de veiller à ce que leurs nationaux et les personnes se trouvant sur leur territoire ne mettent pas directement ou indirectement des avoirs ou des ressources économiques à la disposition de l ’EIIL, du Front el-Nosra et de tous les autres personnes, groupes, entreprises ou entités associés à Al -Qaida, et fait observer que cette obligation s’applique au commerce direct ou indirect de pétrole, de produits pétroliers raffinés, d’unités de raffinage modulaires et de matériels connexes; 3. Réaffirme que les États sont tenus par la résolution 2161 (2014) de geler sans attendre les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques de l’EIIL, du Front el -Nosra et d ’autres personnes, groupes, entreprises ou e ntités associés à Al -Qaida, y compris les fonds provenant de biens leur appartenant ou contrôlés, directement ou indirectement, par eux ou par des personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions; 4. Réaffirme que les États sont tenus par la résolution 2161 (2014) de veiller à ce qu ’aucuns fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques ne soient mis directement ou indirectement, par leurs nationaux ou par des personnes se trouvant sur leur territoire, à la disposition de l ’EIIL, du Front el -Nosra et de tous les autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida; 5. Rappelle que les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques mis à la disposition d ’une personne ou entité inscrite sur la Liste ou destinés à servir ses intérêts ne sont pas toujours directement détenus par elle, et rappelle en outre qu’en identifiant ces fonds et les avantages qui s ’y rattachent, les États doivent être bien conscients du fait que les avoirs détenus ou contrôlés indirect ement par la partie inscrite sur la Liste peuvent ne pas être immédiatement visibles; 6. Confirme que les ressources économiques comprennent le pétrole, les produits pétroliers, les unités de raffinage modulaires et matériels connexes, d’autres ressources naturelles et tous autres avoirs qui, sans être des fonds, pourraient servir à obtenir des fonds, des biens ou des services; 7. Souligne par conséquent que les États sont tenus, en application de la résolution 2161 (2014), de bloquer sans tarder les fon ds, autres avoirs financiers et ressources économiques appartenant à l ’EIIL, au Front el -Nosra et à d ’autres personnes, groupes, entreprises ou entités associés à Al -Qaida, y compris le pétrole, les produits pétroliers, les unités de raffinage modulaires e t matériels connexes ainsi que d ’autres ressources naturelles, détenus ou contrôlés par eux ou par des personnes et entités agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, ainsi que tous fonds ou avantages négociables découlant de ces ressources écono miques; 8. Considère qu’il faut prendre des mesures pour prévenir et réprimer le financement du terrorisme et des organisations terroristes, y compris celui tiré du produit de la criminalité organisée, notamment de la production illicite et du trafic de stupéfiants et de leurs précurseurs, et qu ’il importe de poursuivre la coopération internationale à cette fin; 9. Souligne que les États sont tenus de veiller à empêcher leurs nationaux et les personnes se trouvant sur leur territoire de mettre à la dispos ition de l ’EIIL, du Front el -Nosra ou d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al - Qaida tous fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques, y compris pétrole, produits pétroliers, unités de raffinage modulaires, matériels connexes et S/RES/2199 (2015) 5/8 15-01924 autres ressources naturelles, qui ont été repérés comme leur étant destinés, comme ayant été recueillis pour leur compte, ou comme étant censés servir leurs intérêts, ainsi que tous fonds ou avantages négociables découlant de ces ressources économiques; 10. Se déclare préoccupé par le fait que les véhicules, aéronefs, voitures, camions et pétroliers qui quittent des zones de Syrie ou d ’Iraq où sévissent l ’EIIL, le Front el -Nosra et d ’autres groupes, entreprises ou entités associés à Al -Qaida ou se rendent dans ces zones pourraient servir à transporter du pétrole et des produits pétroliers, des unités de raffinage modulaires et du matériel connexe, des espèces et d’autres objets de valeur, ressources naturelles et métaux précieux tels que l ’or, l’argent, le cuivre et les diamants, ou des céréales, des têtes de bétail, des machines - outils, des articles électroniques et des cigarettes destinés à être vendus sur les marchés internationaux par ces entités ou en leur nom, ou à être échangés contre des armes ou à être utilisés d ’autres manières qui constitueraient des violations du gel des avoirs ou de l ’embargo sur les armes visés au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014), et encourage les États Membres à prendre les mesures qui s ’imposent conforméme nt au droit international pour entraver ou désorganiser les activités qui pourraient se traduire par des violations du gel des avoirs ou de l ’embargo sur les armes visés au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014); 11. Réaffirme que tous les États sont t enus de veiller à ce que toute personne qui participe au financement, à l ’organisation, à la préparation ou à la perpétration d’actes de terrorisme, ou qui apporte un appui à des actes de terrorisme, soit traduite en justice et à ce que ces actes de terror isme soient érigés en infractions pénales graves dans leur législation et leur réglementation internes, et souligne qu’un tel appui peut être apporté par le biais du commerce de pétrole, de produits pétroliers raffinés, d ’unités de raffinage modulaires et de matériels connexes avec l ’EIIL, le Front el -Nosra et tous autres personnes, groupes, entre prises et entités associés à Al-Qaida; 12. Décide que les États Membres informeront le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011), dans un dé lai de 30 jours à compter de la date d ’interception sur leur territoire de tous pétrole, produits pétroliers, unités de raffinage modulaires et matériels connexes en cours de transfert à l ’EIIL ou, au Front el -Nosra ou provenant d ’eux, et demande aux États Membres d ’informer le Comité de l ’issue des procès intentés contre des personnes et entités par suite de telles interceptions; 13. Encourage les États Membres à soumettre au Comité des sanctions contre Al -Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) des demandes d ’inscription sur sa Liste relative aux sanctions concernant des personnes et entités qui se livrent à des activités liées au commerce de pétrole avec l ’EIIL, le Front el -Nosra et tous autres individus, groupes, entreprises et e ntités associés à Al - Qaida, et demande au Comité d ’envisager immédiatement la désignation de telles personnes et entités; 14. Invite les États Membres à améliorer la coopération internationale, régionale et sous -régionale, y compris en renforçant l ’échang e d’informations permettant de repérer les itinéraires de contrebande empruntés par l ’EIIL et le Front el-Nosra et à envisager la possibilité de fournir une assistance technique à d ’autres États Membres et de renforcer leurs capacités afin de les aider à f aire obstacle à la contrebande de pétrole, de produits pétroliers, d ’unités de raffinage modulaires et de S/RES/2199 (2015) 15-01924 6/8 matériels connexes, par l ’EIIL et le Front el -Nosra et tous autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida; Patrimoine cultu rel 15. Condamne les destructions du patrimoine culturel iraquien et syrien, commises en particulier par l ’EIIL et par le Front el -Nosra, qu ’il s’agisse de dommages accidentels ou de destructions intentionnelles, notamment des sites et objets religieux, qui font l ’objet de destructions ciblées; 16. Note avec préoccupation que l ’EIIL, le Front el -Nosra et d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida génèrent des revenus en procédant, directement ou indirectement, au pillage et à la contrebande d ’objets appartenant au patrimoine culturel provenant de sites archéologiques, de musées, de bibliothèques, d ’archives et d ’autres sites en Syrie et en Iraq, qui sont ensuite utilisés pour financer leurs efforts de recrutement ou pour améli orer leurs capacités opérationnelles d ’organiser et de mener des attentats terroristes; 17. Réaffirme la décision qu ’il a prise au paragraphe 7 de la résolution 1483 (2003) et décide que tous les États Membres doivent prendre les mesures voulues pour empê cher le commerce des biens culturels iraquiens et syriens et des autres objets ayant une valeur archéologique, historique, culturelle, scientifique ou religieuse, qui ont été enlevés illégalement d ’Iraq depuis le 6 août 1990 et de Syrie depuis le 15 mars 2 011, notamment en frappant d ’interdiction le commerce transnational de ces objets et permettant ainsi qu ’ils soient restitués aux peuples iraquien et syrien, et demande à l’Organisation des Nations Unies pour l ’éducation, la science et la culture, à INTERP OL et aux autres organisations internationales compétentes de faciliter la mise en œuvre des dispositions du présent paragraphe; Enlèvements contre rançon et dons extérieurs 18. Réitère sa condamnation des enlèvements et des prises d ’otage commis par l’EIIL, le Front el -Nosra et tous autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, dans quelque but que ce soit, y compris collecter des fonds ou obtenir des concessions politiques, et se dit déterminé à prévenir les enlèvements et les prises d ’otage perpétrés par les groupes terroristes et à faire en sorte que les otages soient libérés en toute sécurité sans que soient versées des rançons ni accordées de concessions politiques, conformément aux règles applicables du droit internationa l; 19. Rappelle que les conditions énoncées à l ’alinéa a) du paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) s ’appliquent au versement de rançons à des personnes, groupes, entreprises et entités inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al - Qaida, quel le que soit la manière dont la rançon est versée ou la personne qui la verse, souligne que cette obligation s ’applique à l ’EIIL et au Front el -Nosra, et demande à tous les États Membres d’encourager les partenaires du secteur privé à adopter et appliquer d es lignes directrices et des bonnes pratiques pour prévenir les enlèvements terroristes et réagir à de tels enlèvements sans payer de rançon; 20. Réitère l’appel qu ’il a lancé à tous les États Membres p our qu ’ils empêchent les terroristes de profiter dire ctement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques et fassent en sorte que les otages soient libérés sains et saufs, S/RES/2199 (2015) 7/8 15-01924 et réaffirme que tous les États Membres doivent œuvrer en étroite coopération en cas d ’enlèvements ou de prises d ’otages comm is par des groupes terroristes; 21. Se dit vivement préoccupé par les informations selon lesquelles des dons extérieurs continuent de parvenir à l ’EIIL, au Front el -Nosra et à d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et rappelle à tous les États Membres qu ’il importe qu ’ils s’acquittent de leur obligation de veiller à ce que leurs nationaux et les personnes se trouvant sur leur territoire ne fassent pas de dons à des personnes ou entités désignées par le Comité, ou à des pe rsonnes agissant au nom des entités désignées ou sur leurs instructions; 22. Souligne que les dons émanant d ’individus et d ’entités ont joué un rôle dans l ’expansion et le maintien de l ’EIIL et du Front el -Nosra, et que les États Membres sont dans l ’oblig ation de veiller à ce qu ’un tel soutien ne soit pas offert aux groupes terroristes et autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al - Qaida par leurs nationaux ou par des personnes se trouvant sur leur territoire, et exhorte les États Membr es à s ’occuper directement de ce problème en veillant au renforcement de la vigilance du système financier et en œuvrant aux côtés de leurs organisations à but non lucratif et caritatives afin que les flux financiers provenant de dons de bienfaisance ne so ient pas détournés au profit de l ’EIIL, du Front el -Nosra ou de tous autres personnes, groupes, entre prises et entités associés à Al -Qaida; Banques 23. Engage les États Membres à prendre des mesures pour faire en sorte que les institutions financière s sises sur leur territoire empêchent l ’EIIL, le Front el - Nosra et d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida d’avoir accès au système financier international; Armes et matériel connexe 24. Réaffirme sa décision selon laqu elle tous les États doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à l ’EIIL, au Front el -Nosra et à tous les autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida depuis leur territoire ou par leurs nationaux établis hors de leur territoire, ou encore au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, d ’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et le matériel militaires, l ’équipement paramilitaire et les pièces de rechange des armes et matériels susmentionnés, ainsi que la fourniture de conseils techniques, d ’assistance ou de formation en matière d ’arts militaires, et réaffirme également la demande qu’il a faite aux États de trouver des moyens de dé velopper et d ’accélérer l ’échange de données opérationnelles concernant le trafic d ’armes et de coordonner davantage l’action menée aux niveaux national, sous -régional, régional et international; 25. Se dit vivement préoccupé par la prolifération de tous les armements et de matériel connexe de tous types, en particulier des systèmes portables de missiles sol-air, aux mains de l ’EIIL, du Front el -Nosra et de tous autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et de l ’impact que cela peut avoir sur la paix et la sécurité régionales et internationales et, dans certains cas, sur les efforts de lutte contre le terrorisme; 26. Rappelle aux États Membres qu ’ils ont l ’obligation, en vertu de l’alinéa c) du paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014), d ’empêcher la fourniture, S/RES/2199 (2015) 15-01924 8/8 la vente ou le transfert directs ou indirects aux individus, groupes, entreprises et entités inscrits sur la liste, dont l ’EIIL et le Front el -Nosra; 27. Demande à tous les États Membres d ’envisager des mesures approprié es pour empêcher le transfert de tous les armements et de matériel connexe de tous types, en particulier de systèmes portables de missiles sol -air, s ’ils ont de bonnes raisons de croire que de tels armements et matériel connexe pourraient être obtenus par l’EIIL, le Front el -Nosra et d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida; Gel des avoirs 28. Réaffirme que les conditions énoncées à l ’alinéa a) du paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014) s ’appliquent aux ressources finan cières et économiques de toute nature, y compris, sans s ’y limiter, à celles qui sont utilisées pour l’hébergement de sites Internet et de services connex es, ainsi que pour l’appui à Al-Qaida et à d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités figuran t sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida; Établissement de rapports 29. Demande aux États Membres de faire rapport au Comité dans les 120 jours sur les dispositions qu ’ils auront prises pour se conformer aux mesures imposées dans la prése nte résolution; 30. Prie l’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions de mener, en étroite collaboration avec les autres organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme, une étude d ’impact des nouvelles mesures et d ’en rendre compte au Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) dans les 150 jours, puis d ’intégrer l ’évaluation de l’impact de ces mesures dans les rapports qui sont présentés au Comité afin de mesurer les progrès ac complis dans la mise en œuvre, de recenser les conséquences non désirées et les obstacles imprévus et de faciliter les ajustements qui seraient encore nécessaires, et prie le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) de lui fournir, à l’occasion des rapports oraux qu ’il lui présente périodiquement sur l ’ensemble des activités du Comité et de l ’Équipe de surveillance, des informations actualisées sur l ’application de la présente résolution; 31. Décide de rester activement saisi de la q uestion.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2200 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2200(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2200 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 12 février 2 015 15-01927 (F) *1501927* Résolution 2200 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7380e séance, le 12 février 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachemen t à la cause de la paix dans le Soudan tout entier, à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale du pays ainsi qu’à la mise en œuvre intégrale et rapide de sa résolution 1591 (2005), rappelant l’importance des principes de bon voi sinage, de non -ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région et rappelant que c’est au Gouvernement soudanais qu’incombe en premier lieu la responsabilité de protéger toutes les populations sur son territoire, dans le respect de l’état de droit, du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Réaffirmant la nécessité de mettre fin à la violence et à la poursuite des exactions au Darfour, soulignant qu’il convient de s’attaquer pleinement aux racines profondes du conflit pour établir une paix durable et conscient du fait que le conflit ne peut se régler par la voie militaire et qu’une solution durable ne peut être atteinte que par une concertation politique ouverte à tous, Conscient de l’impo rtance des travaux du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’ Union africaine, des objectifs du Document de Doha pour la paix au Darfour et de l’engagement pris par le Gouvernement soudanais de mener un dialogue national sans exclusive sur la base des efforts que déploie actuellement le Groupe de mise en œuvre pour rétablir la paix, et appelant de ses vœux l’instauration d’un cli mat propice à pareil dialogue, Se déclarant vivement préoccupé par l’intensification de la violence et par la détérioration d es conditions de sécurité au Darfour au cours des derniers mois, notamment par l’intensification des combats entre le s forces g ouvernement ales et des groupes armés et celle des affrontements intercommunautaires, vivement préoccupé également par les conséqu ences de ces violences sur les conditions de sécurité, par la forte augmentation du nombre de personnes déplacées qu’elles ont causée en 2014 et par le fait qu’elles continuent d’empêcher les organisations humanitaires d’accéder aux zones touchées par le c onflit où résident des populations civiles vulnérables, réaffirmant qu’il est indispensable de résoudre d’urgence la S/RES/2200 (2015) 15-01927 2/7 crise humanitaire que vit la population du Darfour, et notamment de permettre aux organisations humanitaires et à leur personnel d’avoir un accès sûr, rapide et sans entrave à toutes les zones, conformément aux principes directeurs établis par les Nations Unies concernant l’assistance humanitaire, notamment les principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance, ainsi qu’au x dispositions perti nentes du droit international, Soulignant l’obligation faite à tous les éléments armés de s’abstenir de tout acte de violence contre des civils, en particulier contre des membres de groupes vulnérables comme les femmes et les enfants, et de cesser toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et soulignant par ailleurs que certains de ces actes pourraient être considérés comme des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité au regard du droit internat ional, Se déclarant préoccupé par les liens, en particulier de nature militaire, qui existent entre des groupes armés du Darfour non signataires des documents pertinents et des groupes extérieurs au Darfour, exigeant la cessation de tout appui militaire, direct ou indirect, à ces groupes armés du Darfour, condamnant toute action menée par un groupe armé en vue de renverser le Gouvernement soudanais par la force, et rappelant que le conflit soudanais ne pourra pas se régler par la voie militaire, Exigeant que les parties au conflit fassent preuve de retenue et cessent toute opération militaire, y compris les bombardements aériens, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se déclarant préoccupé par la menace que constituent pour la paix et la sécurité du Dar four le transfert illicite, l’accumulation dangereuse et l’utilisation à des fins abusives des armes légères et de petit calibre, par l’utilisation de ces armes contre des civils touchés par le conflit, et par le danger que les engins non explosés continue nt de présenter pour les civils, Déplorant la poursuite des violations de la résolution 1591 (2005) par le Gouvernement soudanais, notamment par ses Forces d’appui rapide et par des groupes armés qui le soutiennent, qui font régulièrement entrer des armes et des munitions au Darfour sans en avoir obtenu l’autorisation préalable du Comité des sanctions concernant le Soudan, Exigeant que toutes les parties au conflit cessent, immédiatement et intégralement, de se livrer à tout acte de violence sexuelle cont re des civils, à tout recrutement ou utilisation d’enfants en violation du droit international applicable, à toute autre violation ou exaction visant des enfants, ainsi qu’à toute attaque aveugle contre des civils conformément à toutes les résolutions port ant sur ces questions, Se déclarant à nouveau préoccupé par les conséquences négatives de la poursuite de la violence au Darfour pour la stabilité du Soudan tout entier et de l’ensemble de la région, se félicitant des bonnes relations qu’entretiennent actuellement le Soudan et le Tchad, et encourageant le Soudan et les pays de la région à continuer de coopérer en vue d’instaurer la paix et la stabilité au Darfour et dans toute la région, Déplorant les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commises par les forces de sécurité du Gouvernement soudanais, leurs alliés et des groupes armés, y compris les groupes d’opposition, en particulier dans le camp de déplacés de Khor Abéché et à Taweicha (Darfour septentrional), violations dont le Groupe d’experts a fait état, S/RES/2200 (2015) 3/7 15-01927 Se déclarant préoccupé par le fait que le Gouvernement soudanais n’a cessé de faire obstacle aux travaux du Groupe d’experts pendant toute la durée de son mandat, notamment en limitant sa liberté de mouvement et son accès aux zones de conflit ainsi qu’à celles où auraient été commises des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Se félicitant de l’amélioration de la coopération entre le Gouvernement soudanais et le Groupe d’experts, encourageant le Gouvernement soudanais à renforcer cette coopération et à donner suite aux demandes du Groupe d’experts d’accéder aux régions de conflit armé et de recevoir des informations, et demandant de nouveau à toutes les parties en présence au Darfou r de coopérer pleinement avec la mission, notamment en lui accordant un accès libre et sans entrave, Rappelant le rapport présenté le 12 décembre 2014 ( S/2015/31 ) par le Groupe d’experts, et exprimant l’intenti on d’examiner plus en détail, par l’intermédiaire du Comité, les recommandations du Groupe d’experts et les mesures qui s’imposent, Soulignant la nécessité de respecter les dispositions de la Charte des Nations Unies concernant les privilèges et immunités et la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en tant qu’elles s’appliquent aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Notant l’importance capitale de l’application effective du régime de sanctions et le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations régionales et sous - régionales, peuvent jouer à cet égard, et préconisant que la coopération soit encore renforcée, Rappelant à tous les États, en particulier à ceux de la région, y compris au Gouvernemen t soudanais, les obligations énoncées dans les résolutions 1556 (2004), 1591 (2005) et 1945 (2010), en particulier celles qui ont trait aux armes et au matériel connexe, Demandant au Gouvernement soudanais d’honorer tous ses engagements, y compris de leve r l’état d’urgence au Darfour, de respecter la liberté d’expression et de faire le nécessaire pour amener les auteurs de violations graves du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, quels qu’ils soient, à répondre d e leurs actes, Notant que les actes d’hostilité, de violence ou d’intimidation dirigés contre la population civile du Darfour, y compris les personnes déplacées, mettent en danger ou remettent en cause l’engagement des parties en faveur d’une cessation co mplète et durable des hostilités et sont contraires au Document de Doha pour la paix au Darfour, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Cha rte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 12 mars 2016 le mandat du Groupe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005), qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005), 1665 (2006), 1713 (2006), 1779 (2007), 1841 (2008), 1891 (2009), 1945 (2010), 1982 (2011), 2035 (2012), 2091 (2013) et 2138 (2014), entend revoir ce mandat et le proroger s’il y a lieu au plus tard le 12 février 2016, et prie le Secrétaire général de prendre aussi S/RES/2200 (2015) 15-01927 4/7 rapidement que possible l es mesures administratives nécessaires, y compris des dispositions générales; 2. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (2005) (ci -après « le Comité ») un bilan à mi - parcours de ses tra vaux, le 12 août 2015 au plus tard, ainsi qu’un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, le 15 janvier 2016 au plus tard; 3. Prie également le Groupe d’experts de soumettre tous les trois mois au Comité un rapport actualisé sur ses act ivités, notamment ses déplacements, et de faire part immédiatement de tous obstacles à l’exécution de son mandat et de toute violation du régime des sanctions; 4. Prie en outre le Groupe d’experts de rendre compte, dans les délais fixés au paragraphe 3, d e l’application des dispositions visées au paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010) et de leur efficacité; 5. Renouvelle son appui à l’action menée par l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), le Secrétaire général de l’Org anisation des Nations Unies, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan, le Représentant spécial conjoint et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour; Embargo sur les armes 6. Se déclare préoccupé par le fait que la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects au Soudan d’une assistance et d’un appui techniques, notamment de services de formation, financiers ou autres, ainsi que la fourniture de pièces détachées, d e systèmes d’armement et de matériel connexe, pourraient être mis à profit par le Gouvernement soudanais pour appuyer les moyens aériens utilisés en violation des résolutions 1556 (2004) et 1591 (2005), notamment les aéronefs identifiés par le Groupe, et p rie instamment tous les États de tenir compte de ce risque à la lumière des mesures prévues par la résolution 1591 (2005); 7. Rappelle les obligations qui incombent au Gouvernement soudanais au titre de la résolution 1591 (2005), notamment celle de deman der préalablement au Comité d’approuver les mouvements de matériel et d’équipements militaires dans la région du Darfour; 8. Demande au Gouvernement soudanais de traiter la question du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et de l’utilisati on à des fins abusives d’armes légères et de petit calibre au Darfour, qui contribuent à l’instabilité dans la région, ainsi que d’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de ses stocks d’armes légères et de petit calibre et de collecter ou de détruire les armes et munitions excédentaires, saisies, non marquées ou détenues illicitement ; 9. Se déclare préoccupé par le fait que certains articles continuent d’être modifiés à des fins militaires et transférés au Darfour, et ex horte tous les États d’être conscients de ce risque compte tenu des mesures énoncées dans la résolution 1591 (2005); S/RES/2200 (2015) 5/7 15-01927 Exécution 10. Condamne la persistance des violations des mesures visées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au para graphe 7 de la résolution 1591 (2005), actualisées au paragraphe 9 de la résolution 1945 (2010) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012), et charge le Comité, conformément à son mandat et à ses orientations, de prendre contact sans tarder avec tout État Membre au sujet duquel des informations crédibles tendent à indiquer qu’il facilite de telles violations ou tout autre acte de non -respect de ces mesures; 11. S’inquiète de ce que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs visant des individus dé signés ne sont pas appliqués par tous les États Membres, prie le Groupe d’experts de transmettre le plus rapidement possible au Comité toute information relative à un éventuel non -respect de l’interdiction de voyager et du gel des avoirs, et charge le Comi té d’intervenir en cas d’information faisant état de non - respect par les États Membres des dispositions du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) et de la résolution 1672 (2006), y compris en prenant immédiatement contact avec toutes les parties concern ées; 12. Réaffirme que tous les États, notamment ceux de la région, doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée sur leur territoire ou le passage en transit par leur territoire de toutes les personnes désignées par le Comité en applicat ion du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005), et demande au Gouvernement soudanais de renforcer la coopération et les échanges d’informations avec d’autres États à cet égard; 13. Exhorte tous les États, notamment ceux de la région, à informer le Comit é des mesures qu’ils ont prises aux fins de l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004), y compris l’imposition de mesures ciblées; 14. Exprime son intention de faire, après la présentation du rapport à mi - parcours, l e point de l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1945 (2010), y compris des obstacles à leur application pleine et effective, de façon à en assurer pleinement le respect; 15. Déplore que certains membres du Gouvernement sou danais et des groupes armés au Darfour continuent de commettre des actes de violence contre des civils, d’entraver le processus de paix et d’ignorer ses exigences, exprime son intention d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005), et encourage le Groupe d’experts, agissant en coordination avec la médiation conjointe de l’Union africaine et de l’Organisation des Nations Unies, à communi quer au Comité, s’il l’estime nécessaire, les noms des personnes, groupes ou entités répondant aux critères de désignation; 16. Déplore les attaques dirigées contre la MINUAD et prie le Gouvernement soudanais d’enquêter sur celles -ci sans tarder afin d’en traduire les auteurs en justice, en prenant en compte les constatations contenues dans le rapport final que le Groupe d’experts a présenté en 2014, et renouvelle ses sincères condoléances aux gouvernements et aux familles des victimes; 17. Condamne l’utilisation d’installations civiles, en particulier les camps de déplacés, par les groupes armés, notamment ceux qui s’opposent au Gouvernement S/RES/2200 (2015) 15-01927 6/7 soudanais, pour en tirer un avantage militaire en faisant courir à la population et aux objets civils des dangers r ésultant du conflit armé; 18. Prie le Comité d’experts de continuer à enquêter sur le financement des groupes armés, militaires et politiques et leur rôle dans les attaques visant le personnel de la MINUAD au Darfour; 19. Rappelle que les individus et en tités qui planifient ou facilitent ces attaques, ou qui y participent, menacent la stabilité au Darfour et peuvent de ce fait répondre aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005), et exprime son intention d’imposer à leur encontre des sanctions ciblées ; Coopération 20. Prie instamment le Gouvernement soudanais de lever toutes les restrictions et limitations et tous les obstacles bureaucratiques entravant les travaux du Groupe d’experts, et notamment de délivrer e n temps voulu des visas à entrées multiples à tous les membres du Groupe d’experts pour la durée de son mandat et de les exempter de permis de voyager pour se rendre au Darfour, ainsi que de renforcer la coopération et l’échange d’informations avec le Grou pe, et de lui permettre d’avoir accès librement et sans entrave à l’ensemble du Darfour; 21. Prie le Gouvernement soudanais de répondre aux demandes du Comité s’agissant des mesures mises en place pour protéger les civils dans diverses régions du Darfour, y compris celles qui sont le théâtre de nouveaux déplacements; des enquêtes menées et des mesures prises pour que les auteurs de meurtres de civils, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit international hu manitaire répondent de leurs actes; des enquêtes menées et des mesures prises suite aux attaques contre des membres du personnel de maintien de la paix et d’organisations humanitaires; de la situation des populations civiles dans des régions telles que l’e st du Djebel Marra, et en particulier les régions du Darfour septentrional, dont l’accès a été refusé aux membres du Groupe d’experts, à la MINUAD ainsi qu’au personnel des organisations humanitaires et des mesures prises pour permettre aux secours humanit aires d’avoir accès rapidement, en toute sécurité et sans entrave à ces régions, dans le respect des dispositions pertinentes du droit international, y compris du droit humanitaire international, ainsi que des principes directeurs des Nations Unies régissa nt l’aide humanitaire, dont les principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance; 22. Salue le travail accompli par le Comité, qui s’est appuyé sur les rapports du Groupe d’experts et les travaux d’autres instances, et exhorte tous le s États, les organismes des Nations Unies concernés, l’Union africaine et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier à leur communiquer toutes informations dont ils disposeraient au sujet de l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005), 1556 (2004) et 1945 (2010), et à répondre dans les meilleurs délais aux demandes d’information; 23. Prie le Groupe d’experts de continuer à coordonner ses activités, en fonction des besoin s, avec celles de l a MINUAD, ainsi qu’avec celles menées à l’échelon international pour faciliter le processus politique au Darfour, et avec d’autres groupes d’experts qu’il a créés dans la mesure où cela facilite l’exécution de son mandat; S/RES/2200 (2015) 7/7 15-01927 24. Prie égale ment le Groupe d’experts d’inclure dans ses rapports à mi - parcours et final une évaluation des progrès réalisés par toutes les parties afin de réduire les violations des mesures édictées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004), au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010), ainsi que des progrès réalisés s’agissant d’éliminer les obstacles au processus politique, les menaces contre la stabilité au Darfour et dans la région, et de mettre fin aux vio lations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, notamment aux attaques contre la population civile, aux violences sexuelles ou sexistes, et aux violences contre les en fants, ainsi qu’aux autres violations des résolutions susmentionnées , et de fournir au Comité des renseignements sur les personnes et entités répondant aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005); Comité des sanctions 25. Réaffirme que le Comité a pour mandat d’encourager le dia logue avec les États Membres intéressés, et en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer pour examiner l’application des mesures, et l’encourage à poursuivre son dialogue avec la MINUAD; 26. Souligne qu’il im porte de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin d’assurer l’application intégrale des mesures énoncées dans la présente résolution; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2201 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Yémen)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2201(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2201 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 15 février 2015 15-02003 (F) *1502003* Résolution 2201 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7382e séance, le 15 février 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011), 2051 (2012) et 2140 (2014) et les déclarations de son président en date du 15 févrie r 2013 et du 29 août 2014, Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Yémen, et son engagement à soutenir le peuple yéménite, Soutenant les efforts du Conseil de coopération du Golfe et saluant l’engagement qu’il a pris d’accompagner la transition politique au Yémen, Déplorant les mesures unilatérales prises par les Houthis en vue de dissoudre le parlement et de prendre le contrôle des institutions gouvernementales du Yémen, qui ont sérieu sement aggravé la situation, exprimant sa profonde préoccupation face aux actes de violence auxquels se livrent les Houthis et leurs partisans, qui ont compromis le processus de transition politique au Yémen et mis en péril la sécurité, la stabilité, la so uveraineté et l’unité du Yémen, Soulignant que le processus de transition politique arrêté par les parties dans le cadre de l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et de son mécanisme de mise en œuvre, des résultats de la Conférence de dialogue na tional sans exclusive et de l’Accord pour la paix et un partenariat national a été compromis, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que les Houthis ont assigné à résidence de hauts représentants de l’État yéménite, dont le Président, Abd Rabbu Mansour Hadi, et le Premier Ministre, Khalid Bahah, Se déclarant gravement préoccupé par les informations faisant état de l’utilisation d’enfants soldats par les forces houthis, Ansar el -Charia et les forces gouvernementales, Soulignant qu’il importe que toutes les parties permettent à tous les Yéménites de se réunir pacifiquement sans peur d’être attaqués, blessés ou arrêtés, ni de subir de représailles, S/RES/2201 (2015) 15-02003 2/4 Notant les problèmes redoutables d’ordre économique et social et sur le plan de la sécurité avec lesq uels le Yémen est aux prises, qui font que de nombreux Yéménites ont cruellement besoin d’une aide humanitaire, Soulignant qu’il faut relancer l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre et l’application des résultats de la Conférence de dialogue national sans exclusive, ce qui implique notamment la rédaction d’une nouvelle constitution, la réalisation de la réforme électorale, la tenue d’un référendum sur le projet de constitution et l’organisation rapide des élection s générales, pour éviter toute nouvelle dégradation de la situation humanitaire et de la sécurité au Yémen, Rappelant que les violations des droits de l’homme qui auraient été commises doivent faire l’objet d’enquêtes approfondies menées en toute indépend ance et impartialité dans le respect des normes internationales, tel qu’envisagé par la Conférence de dialogue national sans exclusive et par l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre, afin que leurs auteurs réponden t pleinement de leurs actes, Soulignant que la solution à la situation qui règne au Yémen passe par une transition politique pacifique, ordonnée et sans exclusive, dirigée par les Yéménites, répondant aux exigences et aspirations légitimes du peuple yémén ite qui réclame un changement pacifique et de véritables réformes politiques, économiques et sociales, comme il découle de l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et de son mécanisme de mise en œuvre, des résultats de la Conférence de dialogue nati onal sans exclusive et de l’Accord pour la paix et un partenariat national, et, à cet égard, réaffirme son appui sans réserve à l’action que mène le Conseiller spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Jamal Benomar, et sa volonté de continuer de soutenir cette action, Condamnant les attaques de plus en plus nombreuses menées ou commanditées par Al -Qaida dans la péninsule Arabique et se disant résolu à écarter cette menace conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international applicabl e, notamment au droit des droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit humanitaire, et dans le cadre du régime de sanctions administré par le Comité comme suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011), et se déclarant à nouveau prêt à sanctionne r, au titre du régime susmentionné, tous autres personnes, groupes, entreprises et entités qui ne rompraient pas tout lien avec Al -Qaida et les groupes qui lui sont affiliés, Se déclarant préoccupé par la capacité d’Al -Qaida dans la péninsule Arabique de profiter de la détérioration de la situation politique et de la sécurité au Yémen, considérant que tous les actes de terrorisme, quels qu’ils soient, sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, l’époque et les auteurs, Rappelant qu’il considère, comme il l’a indiqué dans la résolution 2140 (2014), que la situation au Yémen constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, 1. Déplore vivement les mesures prises par les Houthis en vue de dissoudre le Parlement et de prendre le contrôle des institutions gouvernementales du Yémen, y compris les actes de violence; S/RES/2201 (2015) 3/4 15-02003 2. Demande de nouveau à toutes les parties yéménites de choisir la voie du dialogue et de la consultation pour régler leurs différends, de renoncer à reco urir à la violence à des fins politiques et de s’abstenir de toute provocation et de toute mesure unilatérale de nature à compromettre la transition politique; 3. Se déclare gravement préoccupé par la prise de contrôle par les Houthis d’organes médiatique s d’État et rejette l’utilisation des médias pour inciter à la violence; 4. Engage vivement toutes les parties, en particulier les Houthis, à se conformer aux dispositions arrêtées dans le cadre de l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et de son mécanisme de mise en œuvre, aux résultats des travaux de la Conférence de dialogue national sans exclusive et à l’Accord pour la paix et un partenariat national ainsi qu’à son annexe relative à la sécurité, qui prévoient une transition démocratique dirigé e par les Yéménites; 5. Demande instamment à toutes les parties, en particulier aux Houthis, de faire avancer plus rapidement les négociations sans exclusive menées sous l’égide de l’ONU, de poursuivre la transition politique en vue de parvenir à une solu tion de consensus, conforme aux dispositions arrêtées dans le cadre de l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et de son mécanisme de mise en œuvre, aux résultats des travaux de la Conférence de dialogue national sans exclusive et à l’Accord pour l a paix et un partenariat national ainsi qu’à son annexe relative à la sécurité, et d’appliquer cette solution; 6. Demande en outre instamment à toutes les parties de convenir de dates, et de les annoncer publiquement, pour l’achèvement du processus de con sultation constitutionnelle, d’organiser un référendum sur la constitution et de tenir des élections régies par la nouvelle loi électorale découlant de la nouvelle constitution; 7. Exige que les Houthis, immédiatement et sans condition : a) Participent d e bonne foi aux négociations menées sous l’égide de l’ONU; b) Retirent leurs forces des institutions de l’État, notamment dans la capitale Sanaa, ramènent à la normale la situation en matière de sécurité dans la capitale et dans d’autres provinces, et cèd ent le contrôle des institutions gouvernementales et de sécurité; c) Remettent en liberté, sans leur nuire, le Président Hadi, le Premier Ministre Bahah, les membres du Gouvernement et toutes les personnes assignées à résidence ou détenues arbitrairement; d) S’abstiennent de toute nouvelle action unilatérale qui pourrait compromettre la transition politique et la sécurité du Yémen; 8. Exige également que toutes les parties au conflit au Yémen cessent toute hostilité armée à l’encontre de la population et des autorités légitimes du Yémen et déposent les armes qu’elles ont saisies de l’armée et d’autres institutions chargées de la sécurité, conformément à l’Accord pour la paix et un partenariat national et à son annexe relative à la sécurité; 9. Demande à tous les États Membres de s’abstenir de toute ingérence qui viserait à attiser le conflit et à aggraver l’instabilité et d’appuyer au contraire la transition politique; S/RES/2201 (2015) 15-02003 4/4 10. Exhorte toutes les parties à honorer les engagements qu’elles ont pris d’assurer l a sécurité de la communauté diplomatique et de ses locaux; 11. Prie le Secrétaire général de continuer à user de ses bons offices, prend note avec satisfaction du travail accompli par son Conseiller spécial, Jamal Benomar, souligne combien il importe que l’ONU agisse en étroite coordination avec ses partenaires internationaux, dont le Conseil de coopération du Golfe, le Groupe des ambassadeurs à Sanaa et d’autres parties prenantes, afin de contribuer à la réussite de la transition; 12. Prie également le S ecrétaire général de continuer à coordonner l’assistance apportée par la communauté internationale à l’appui de la transition, et de proposer différentes formules de renforcement du Bureau du Conseiller spécial du Secrétaire général susceptibles de lui per mettre de s’acquitter de son mandat, y compris en ce qui concerne l’assistance de l’ONU en vue de mettre au point et d’adopter le projet de constitution, d’entreprendre la réforme électorale, de tenir des élections générales, et de mettre en place des méca nismes de désarmement, de démobilisation et de réintégration ainsi que la réforme du secteur de la sécurité; 13. Prie en outre le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution et de continuer de lui faire rapport sur l ’évolution de la situation au Yémen, y compris en ce qui concerne la mise en œuvre de l’initiative du Conseil de coopération du Golfe et de son mécanisme de mise en œuvre, des résultats des travaux de la Conférence de dialogue national sans exclusive et de l’Accord pour la paix et un partenariat national ainsi que de son annexe relative à la sécurité, dans un délai de 15 jours à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, puis tous les 60 jours par la suite; 14. Se déclare prêt à prendre de nouvelles mesures en cas de non -respect par quelque partie yéménite que ce soit des dispositions de la présente résolution, en particulier des paragraphes 5, 6, 7 et 8 ci -dessus; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2202 (2015)
IntituléLettre par le Représentant permanent de la Fédération de Russie (Ukraine)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2202%20(2015)
Texte intégral Nations Un ies S/RES/2202 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 17 février 2015 15-02151 (F) *1502151* Résolution 2202 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7384e séance, le 17 février 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et réaffirmant son attachement au plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, Se déclarant profondément préoccupé par les événements tragiques et la violence dans les régions de l’est de l’Ukraine, Réaffirmant sa résolution 2166 (2014), Fermement convaincu que le règlem ent de la situation dans les régions de l’est de l’Ukraine n’est possible que par des moyens pacifiques, 1. Approuve l’ensemble de mesures en vue de l’application des Accords de Minsk adoptées et signées à Minsk le 12 février 2015 (annexe I); 2. Se félic ite de la Déclaration faite par le Président de la Fédération de Russie, le Président de l’Ukraine, le Président de la République française et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne en soutien à l’ensemble de mesures en vue de l’application d es Accords de Minsk adoptées et signées le 12 février 2015 à Minsk, et de l’attachement renouvelé à l’application des Accords de Minsk qu’ils ont manifesté dans la Déclaration (annexe II); 3. Demande à toutes les parties d’appliquer pleinement l’ensemble de mesures ci -joint, notamment le cessez -le-feu général prévu dans ce document; 4. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2202 (2015) 15-02151 2/5 Annexe I Ensemble de mesures en vue de l’application des Accords de Minsk Minsk, le 12 février 2015 1. Cessez -le-feu immédiat et général dans certaines zones des régions ukrainiennes de Donetsk et de Louhansk et mise en œuvre rigoureuse de celui -ci à partir du 15 février 2015 à minuit heure locale. 2. Retrait par les deux parties de toutes les armes lourdes à des distances égales afin d’établir une zone de sécurité d’une largeur minimale de 50 km pour les systèmes d’artillerie d’un calibre de 100 mm et plus et une zone de sécurité de 70 km de largeur pour les systèmes de lance -roquettes multiples et de 140 km de largeur pour les systèm es de lance -roquettes multiples Tornado -S, Ouragan et Smertch et les systèmes de fusées tactiques Totchka (Totchka -Ou) : – Pour les forces ukrainiennes, à partir de la ligne de contact de fait; – Pour les unités armées de certaines zones des régions ukra iniennes de Donetsk et de Louhansk, à partir de la ligne de contact établie conformément au mémorandum de Minsk du 19 septembre 2014. Le retrait des armes lourdes énumérées ci -dessus devra débuter au plus tard le deuxième jour suivant le cessez -le-feu et prendre fin dans un délai de 14 jours. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) contribuera à ce processus avec l’appui du Groupe de contact tripartite. 3. Suivi et vérification efficaces, par l’OSCE, du régime de cessez -le-feu et d u retrait des armes lourdes dès le premier jour de celui -ci, avec recours à tous les dispositifs techniques nécessaires, y compris satellites, drones, systèmes radar et autres. 4. Le premier jour suivant le retrait, ouverture d’un dialogue sur les modalités d e la tenue d’élections locales conformément à la législation ukrainienne, notamment la loi relative aux modalités temporaires de l’exercice de l’autonomie locale dans certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk, ainsi que sur le régime futur de ces zones dans le cadre de ladite loi. Sans retard, 30 jours au plus tard à compter de la signature du présent document, la Rada suprême d’Ukraine adoptera une résolution précisant le territoire relevant d’un régime particulier en vertu de la loi ukrainien ne relative aux modalités temporaires de l’exercice de l’autonomie locale dans certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk, sur la base de la ligne établie par le mémorandum de Minsk du 19 septembre 2014. 5. Grâce et amnistie générales par l’adoptio n d’une loi interdisant toutes poursuites et toutes sanctions à l’encontre de personnes en rapport avec les événements qui ont eu lieu dans certaines zones des régions ukrainiennes de Donetsk et de Louhansk. 6. Libération et échange de l’ensemble des otages e t des personnes retenues illicitement, sur la base du principe de « tous contre tous ». Ce processus devra prendre fin au plus tard le cinquième jour suivant le retrait. S/RES/2202 (2015) 3/5 15-02151 7. Prise de mesures pour garantir, par l’intermédiaire d’un mécanisme international, la s écurité de l’accès du personnel humanitaire et de la livraison, du stockage et de la distribution de l’aide humanitaire aux personnes nécessiteuses. 8. Mise en place des modalités du plein rétablissement des rapports socioéconomiques, notamment des transferts sociaux tels que le versement des pensions et des autres paiements (recettes et revenus, règlement dans les délais de toutes les factures relatives aux services collectifs de distribution, reprise de l’imposition dans le cadre juridique ukrainien). À cet te fin, l’Ukraine reprendra le contrôle de la partie de son système bancaire située dans les zones touchées par le conflit et un mécanisme international permettant de faciliter ces transferts sera éventuellement mis en place. 9. Rétablissement du contrôle tot al de la frontière d’État par le Gouvernement ukrainien dans l’ensemble de la zone du conflit, qui devra commencer le premier jour suivant les élections locales et s’achever après un règlement politique global (élections locales dans certaines zones des ré gions de Donetsk et de Louhansk sur la base de la législation ukrainienne et réforme constitutionnelle) d’ici à la fin de 2015, sous réserve de la mise en œuvre du paragraphe 11 en consultation et en accord avec les représentants de certaines zones des rég ions de Donetsk et de Louhansk dans le cadre du Groupe de contact tripartite. 10. Retrait du territoire ukrainien de l’ensemble des unités armées étrangères, équipements militaires et mercenaires étrangers, sous le contrôle de l’OSCE. Désarmement de tous les g roupes illégaux. 11. Mise en œuvre d’une réforme constitutionnelle en Ukraine et entrée en vigueur d’ici à la fin de 2015 d’une nouvelle constitution dont un élément essentiel sera la décentralisation, compte étant tenu des spécificités de certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk qui seront définies en accord avec les représentants de ces zones, et adoption, avant la fin de 2015, d’une législation permanente relative au statut spécial de certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk conform ément aux mesures énoncées dans la note ci -dessous (voir note). 12. Sur la base de la loi ukrainienne relative aux modalités temporaires de l’exercice de l’autonomie locale dans certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk, les questions afférentes au x élections locales feront l’objet de discussions et d’un accord avec des représentants de certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk dans le cadre du Groupe de contact tripartite. Les élections auront lieu dans le respect des normes pertinentes de l’OSCE et seront observées par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme de l’OSCE. 13. Intensification de l’action du Groupe de contact tripartite, notamment par la mise en place des groupes de travail chargés de la mise en œuvre d es aspects correspondants des Accords de Minsk. Ces groupes de travail refléteront la composition du Groupe de contact tripartite. Note Les mesures prises dans le cadre de la loi relative aux modalités temporaires de l’exercice de l’autonomie locale d ans certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk sont notamment les suivantes : S/RES/2202 (2015) 15-02151 4/5 – Aucune punition ni aucune mesure de poursuites ni de discrimination ne sera prise à l’encontre des personnes associées aux événements qui ont eu lieu dans certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk; – Le droit à l’autodétermination linguistique sera assuré; – Les administrations locales participeront à la nomination des chefs des organes de poursuite et de jugement dans certaines zones des régions de Don etsk et de Louhansk; – Les autorités du pouvoir exécutif central pourront conclure des accords avec les autorités locales compétentes au sujet du développement économique, social et culturel de certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk; – L’État appuiera le développement socioéconomique de certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk; – Le Gouvernement central facilitera la coopération transfrontière entre certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk et des districts de la Fédération de Russie; – Des unités de milice seront constituées sur ordre des conseils locaux aux fins du maintien de l’ordre dans certaines zones des régions de Donetsk et de Louhansk; – Les députés et membres élus au cours d’élections organisées précéde mment par la Verkhovna Rada de l’Ukraine (le parlement ukrainien) en vertu de cette loi ne pourront pas être démis de leurs fonctions avant la fin de leur mandat. Les membres du Groupe de contact tripartite : Heidi Tagliavini, Ambassadrice L. D. Koutchm a, deuxième Président de l’Ukraine M. Iou Zourabov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en Ukraine A. V. Zakhartchenko I. V. Plotnitski S/RES/2202 (2015) 5/5 15-02151 Annexe II Déclaration publiée par le Président de la Fédération de Russie, le Président de l’Ukraine, le Président de la République française et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne en soutien à l’ensemble de mesures en vue de l’application des Accords de Minsk adoptées le 12 février 2015 Le Président de la Fédération de Russie, Vladimi r Poutine; le Président de l’Ukraine, Petro Poroshenko; le Président de la République française, François Hollande; et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, réaffirment leur plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Ils sont fermement persuadés qu’un règlement par des moyens exclusivement pacifiques constitue la seule option. Ils sont pleinement déterminés à prendre toutes les mesures individuelles ou communes possibles à cette fin. Dans ce contexte, les chefs d’État et de gouvernement approuvent l’ensemble de mesures en vue de l’application des Accords de Minsk adoptées et signées dans cette ville le 12 février 2015 par tous les signataires du Protocole de Minsk du 5 septembre 2014 et du Mé morandum de Minsk du 19 septembre 2014. Les chefs d’État et de gouvernement contribueront à ce processus et useront de leur influence auprès des parties concernées pour faciliter l’application de l’ensemble de mesures. L’Allemagne et la France apporteront un appui technique en vue du relèvement de la partie du système bancaire située dans les zones touchées par le conflit, éventuellement par la mise en place d’un mécanisme international permettant de faciliter les transferts sociaux. Les dirigeants partag ent la conviction qu’un resserrement de la coopération entre l’Union européenne, l’Ukraine et la Fédération de Russie sera propice à un règlement de la crise. À cette fin, ils soutiennent la poursuite des pourparlers trilatéraux entre l’Union européenne, l ’Ukraine et la Fédération de Russie sur les questions énergétiques afin d’avancer sur le dossier des livraisons de gaz pour l’hiver. Ils soutiennent également la tenue de pourparlers trilatéraux entre l’Union européenne, l’Ukraine et la Fédération de Russ ie afin de trouver un moyen concret de répondre aux préoccupations soulevées par la Fédération de Russie concernant la mise en œuvre de la Zone de libre -échange approfondi et complet entre l’Union européenne et l’Ukraine. Les chefs d’État et de gouverneme nt restent attachés à la perspective d’un espace humanitaire et économique commun allant de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique, fondé sur le plein respect du droit international et des principes de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en E urope (OSCE). Les dirigeants resteront mobilisés en vue de la mise en œuvre des Accords de Minsk. À cette fin, ils conviennent de créer un mécanisme de suivi conforme au « format Normandie », qui se réunira à intervalles réguliers, en principe au niveau des hauts fonctionnaires des ministères des affaires étrangères.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2203 (2015)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2203%20(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2203 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 18 février 2015 15-02254 (F) *1502254* Résolution 2203 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7385e séance, le 18 février 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de son président et les déclarations à la presse concernant la situa tion en Guinée -Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009), 2030 (2011), 2048 (2012), 2092 (2013), 2103 (2013), 2157 (2014) et 2186 (2014), Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guinée -Bissau en date du 19 janvier 2015 ( S/2015/37 ) et des recommandations qui y sont formulées, et se félicitant de l’action menée par le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée - Bissau (BINUGBIS), Prenant en considération la recommandation faite par le Secrétaire général de renforcer le rôle que joue le Représentant spécial du Secrétaire général en prêtant son concours au Gouvernement de la Guinée -Bissau grâce à ses bons offices et en continuant de coordonner l’assistance internationale, Saluant les progrès accomplis par la Guinée -Bissau, prenant acte des mesures concrètes qu’a prises le Gouvernement pour favoriser la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays, en con tinuant de progresser sur la voie d’une réforme du secteur de la sécurité, en luttant contre la corruption grâce au renforcement du système judiciaire, en améliorant l’administration publique et la gestion des recettes de l’État, ainsi que la prestation de s services de base à la population, et louant sa détermination à mettre en œuvre ses priorités nationales, Se félicitant de la création par l’Assemblée nationale de la Commission pour la paix et la stabilité, qui marque une étape concrète vers la mise en place d’un processus de réconciliation conduit par les Bissau -Guinéens, tout en convenant que le BINUGBIS doit soutenir les efforts déployés par les autorités du pays pour maintenir l’ordre constitutionnel et favoriser un dialogue national à plusieurs niveaux en faveur de la paix et de la réconciliation, Soulignant que les principes démocratiques doivent être respectés et qu’il importe de promouvoir la réconciliation nationale, un dialogue ouvert à tous et une bonne gouvernance, lesquels sont essentiels po ur parvenir à une paix durable en Guinée -Bissau, insistant sur la nécessité d’associer tous les Bissau -Guinéens à cette S/RES/2203 (2015) 15-02254 2/7 entreprise aux niveaux national et local, dans le respect des principes de la séparation des pouvoirs, de l’état de droit, de la justice et de la lutte contre l’impunité, et encourageant toutes les parties prenantes à participer à ce processus, Affirmant que la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée -Bissau passe nécessairement par une transition consensuelle et sans exclusi ve conduite par les Bissau -Guinéens, le respect de l’ordre constitutionnel, la réforme à titre prioritaire de la défense, de la sécurité et de la justice, la promotion de l’état de droit, la défense des droits de l’homme, la promotion du développement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le trafic de drogues, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement de la Guinée -Bissau, aidé dans sa tâche par le BINUGBIS et les partenaires internationaux, continue de se doter d’institutions transparentes, responsables et compétentes dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit, Affirmant que toutes les parties prenantes en Guinée -Bissau doivent s’employer à garantir la stabilité à court, à moyen et à long terme en manifestant clairement leur volo nté d’engager un véritable dialogue politique sans exclusive pour créer des conditions permettant d’apporter des solutions viables et durables aux problèmes sociaux, économiques, politiques et militaires du pays, de manière à faciliter la mise en œuvre de réformes indispensables et le renforcement des institutions publiques, Notant les efforts que fait le Gouvernement pour asseoir le contrôle et la tutelle effectifs des autorités civiles sur les forces de défense et de sécurité, faute de quoi le bon fonct ionnement des institutions de l’État pourrait être entravé par la collusion entre certains acteurs politiques et les chefs militaires, Saluant les efforts que déploie la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour aider à préser ver la paix, la sécurité et le développement et appuyer l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité en Guinée -Bissau grâce aux activités de sa mission dans ce pays (ECOMIB), Se félicitant que l’ECOMIB continue de contribuer à mettre en place les conditions voulues pour permettre la mise en œuvre de réformes vitales dans les domaines de la défense et de la sécurité et encourageant la communauté internationale à soutenir la poursuite de ces efforts, Demandant de nouveau au Gouvernement de la Guinée -Bissau d’entreprendre des enquêtes transparentes et crédibles sur toutes les violations présumées des droits de l’homme, conformément aux normes internationales, et d’en punir les auteurs, Redisant sa préoccupation face à la menace que le trafic de drogue s et la criminalité transnationale organisée qui y est associée représentent pour la paix et la stabilité et , à cet égard, se félicitant que le Gouvernement de la Guinée -Bissau s’emploie à actualiser le plan triennal national de lutte contre le trafic de d rogues et la criminalité organisée établi en juin 2011 et à définir de nouvelles priorités, Insistant de nouveau sur la nécessité, pour lutter contre le problème mondial de la drogue et des activités criminelles qui y sont associées, de s’attaquer au problème du trafic de drogues dans les pays d’origine, de transit et de destination finale selon le principe de la responsabilité commune et partagée, et, à cet égard, soulignant la nécessité d’accroître la cohérence, la coordination et l’efficacité de S/RES/2203 (2015) 3/7 15-02254 l’acti on des partenaires concernés afin de démultiplier leurs efforts collectifs, notamment par des échanges d’informations, Réaffirmant qu’il est d’une importance cruciale que le système des Nations Unies et les partenaires internationaux, régionaux, sous -régionaux et bilatéraux conservent une capacité d’évaluation en Guinée -Bissau et continuent d’apporter leur appui à la sécurité et au développement à long terme de ce pays, notamment pour la mise en œuvre de la réforme des secteurs de la sécurité et de la just ice, la lutte contre le trafic de drogues, la criminalité organisée et la traite des personnes, ainsi que la création d’un climat propice à la bonne gouvernance et au développement économique et social durable et sans exclusive, et, à cet égard, saluant l’œuvre importante qu’accomplit l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en collaboration avec les entités compétentes des Nations Unies en Guinée -Bissau et dans la sous -région, et préconisant le renforcement de la coopération entre l ’ONUDC et le BINUGBIS, Soulignant que, pour être durable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée -Bissau doit comporter des mesures concrètes de lutte contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats à motivation politique et d’ autres crimes graves tels que les atteintes à l’ordre constitutionnel et les activités liées au trafic de drogues sont traduits en justice, notamment au moyen des mécanismes de justice nationaux, Insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, comme reconnu dans les résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013), se félicitant de la coopération entre le BINUGBIS, le s autorités nationales et les organisations de la société civile à cet égard et soulignant que le principe de l’égalité entre les sexes doit continuer d’orienter la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du Bureau, Se félicitant de la création d’une commission technique nationale faisant une large place à l’extraction et l’exploitation responsables des ressources naturelles aux fins de favoriser une croissance et un développement qui profitent à tous, Réaffirmant que les partenaires de la Guinée -Bissau doivent continuer de coordonner activement et étroitement les mesures qu’ils prennent en appui aux efforts que déploie le Gouvernement pour remédier aux problèmes d’ordre politique, sécuritaire et de développement, et, à cet égard, se félicitant du sout ien coordonné que ces partenaires, notamment les organismes des Nations Unies, l’Union européenne, la Banque mondiale, l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, la Communauté des pays de langue portugaise et la Banque a fricaine de développement, apportent au Gouvernement pour l’organisation de la Conférence internationale des donateurs pour la Guinée -Bissau, le 25 mars 2015 à Bruxelles, et prenant note du communiqué final, daté du 9 février, de la réunion préparatoire de la Conférence internationale, tenue à Accra, Prenant note de la déclaration faite le 5 février 2015 par le Président de la formation Guinée -Bissau de la Commission de consolidation de la paix et se félicitant de la poursuite du dialogue entre la Commissi on et la Guinée -Bissau, Soulignant qu’il importe d’empêcher que la maladie à virus Ebola continue de se propager, notamment en Guinée -Bissau, et qu’il faut mener en permanence des S/RES/2203 (2015) 15-02254 4/7 activités de planification préalable de manière à renforcer les moyens dont le pays dispose pour lutter contre la transmission de la maladie, Réaffirmant son attachement sans faille à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée -Bissau, 1. Décide de prolonger le mandat du BINUGBIS pour une période de 12 mois allant du 1er mars 2015 au 29 février 2016; 2. Exprime son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Guinée -Bissau qui joue un rôle clef et prie le BINUGBIS, notamment grâce aux bons offices du Représentant spécial et fort de son soutien politique, de se concentrer en particulier sur les tâches prioritaires suivantes : a) Accompagner la concertation politique sans exclusive et la réconciliation nationale pour faciliter la gouvernance démocratique et parvenir à un consensus sur les princip aux problèmes politiques, en particulier s’agissant de la mise en œuvre des réformes qui sont nécessaires d’urgence; b) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques aux autorités nationales et parties prenantes concernées, y compris en coor dination avec la CEDEAO et sa mission en Guinée -Bissau et d’autres partenaires internationaux, aux fins de mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit et de mettre en place des systèm es de justice de droit commun et militaire conformes aux normes internationales; c) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à mobiliser, harmoniser et coordonner l’assistance internationale, y compris pour mettre en œuvre les stratégies nationales de ré forme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit, et améliorer la coopération avec l’Union africaine (UA), la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), l’Union européenne (UE) et d’autres partenaires, pour concourir a u maintien de l’ordre constitutionnel et à la stabilisation du pays; 3. Affirme que le BINUGBIS et le Représentant spécial continueront de piloter l’action menée par la communauté internationale dans les domaines prioritaires suivants : a) Aider le Gouve rnement de la Guinée -Bissau à renforcer les institutions démocratiques et à donner aux organes de l’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles; b) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniqu es en vue de la mise en place de systèmes efficaces et rationnels de maintien de l’ordre, de justice pénale et d’administration pénitentiaire, qui soient à même d’assurer le maintien de la sécurité publique et la lutte contre l’impunité, dans le respect de s droits de l’homme et des libertés fondamentales; c) Aider les autorités nationales à promouvoir et à protéger les droits de l’homme, de même qu’à mener des activités de surveillance des droits de l’homme et à en rendre compte; d) Fournir des conseils et un appui stratégiques au Gouvernement de la Guinée -Bissau afin qu’il puisse lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, en étroite collaboration avec l’ONUDC; S/RES/2203 (2015) 5/7 15-02254 e) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à inscrire l e principe de l’égalité des sexes dans l’entreprise de consolidation de la paix, conformément à ses résolutions 1325 (2000) et 1820 (2008), de même que la mise en œuvre du plan d’action national en faveur des femmes afin de garantir la participation et la représentation des femmes à tous les niveaux grâce notamment au détachement de conseillers pour ces questions; f) Œuvrer avec la Commission de maintien de la paix à la mise en œuvre des priorités de la Guinée -Bissau en matière de consolidation de la paix; 4. Demande aux autorités bissau -guinéennes et à toutes les parties prenantes, notamment l’armée, les partis politiques et la société civile, d’unir leurs efforts en vue de consolider les progrès accomplis jusqu’ici et de s’attaquer aux causes profondes d e l’instabilité, en prêtant une attention particulière à la dynamique des forces politico -militaires, à l’inefficacité des institutions publiques et la faiblesse de l’état de droit, à l’impunité et aux violations des droits de l’homme, à la pauvreté et au manque d’accès aux services de base; 5. Exige de nouveau des forces de sécurité et de défense qu’elles se soumettent pleinement à la tutelle du pouvoir civil; 6. Prend note de l’évolution de la situation des droits de l’homme dans le pays et prie instamm ent les autorités bissau -guinéennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits de l’homme, mettre fin à l’impunité, diligenter des enquêtes en vue d’identifier les auteurs de violations des droits de l’homme, notamment celles commis es envers les femmes et les enfants, de les traduire en justice et d’agir pour protéger les témoins afin de faire prévaloir la justice; 7. Se félicite de l’action menée conjointement par les partenaires internationaux, en particulier l’Organisation des Na tions Unies, l’UA, la CEDEAO, l’UE et la CPLP, pour accroître leur coopération à l’appui du Gouvernement de la Guinée -Bissau, et les encourage à continuer d’œuvrer ensemble à la stabilisation du pays conformément aux priorités arrêtées par le Gouvernement en matière de réformes structurelles; 8. Note que la réforme du secteur de la défense et de la sécurité a été engagée et encourage la poursuite de cette tâche, qui constitue un facteur déterminant de la stabilité à long terme de la Guinée -Bissau, et invit e tous les partenaires sous -régionaux, régionaux et internationaux compétents du pays à agir de manière coordonnée dans ce domaine de manière à obtenir rapidement des résultats positifs; 9. Salue le rôle important joué par l’ECOMIB pour ce qui est de sécu riser les institutions publiques et de soutenir la réforme du secteur de la sécurité, est favorable au maintien de la mission, conformément à la volonté exprimée par les autorités bissau -guinéennes, et invite la communauté internationale à lui prêter appui , comme l’ont demandé les chefs d’État de la CEDEAO à son quarante - sixième Sommet ordinaire; 10. Demande aux autorités bissau -guinéennes de continuer à réformer activement et à renforcer l’appareil judiciaire, tout en garantissant la séparation des pouvoi rs et l’accès de tous les citoyens à la justice; 11. Prie les autorités bissau -guinéennes de passer en revue les textes législatifs et les mécanismes nationaux existants, d’en adopter de nouveaux et de les S/RES/2203 (2015) 15-02254 6/7 appliquer pour combattre efficacement la crimina lité transnationale organisée, notamment le trafic de drogues et le blanchiment d’argent, et, dans ce contexte, de fournir un appui supplémentaire à la Cellule de lutte contre la criminalité transnationale mise en place dans le cadre de l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest et du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest , et les engage à faire preuve d’une pleine détermination à lutter contre le trafic de drogues; 12. Engage les membres de la communauté i nternationale à renforcer leur coopération avec la Guinée -Bissau de manière à lui permettre de contrôler son trafic aérien et de surveiller sa sécurité maritime dans la zone relevant de sa juridiction, notamment pour lutter contre le trafic de drogues et l a criminalité organisée, ainsi que contre la pêche illégale dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive et les autres formes d’exploitation illicite de ses ressources naturelles; 13. Encourage les partenaires internationaux bilatéraux et m ultilatéraux à continuer d’apporter leur assistance technique à la Guinée -Bissau afin qu’elle puisse combattre plus vigoureusement la criminalité transnationale organisée et les activités illicites telles que le blanchiment d’argent et le trafic de drogues ; les engage à accroître leur soutien à l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest et à la Cellule de lutte contre la criminalité transnationale pour lutter contre la criminalité transnationale organisée et le trafic de drogues, qui menacent la sécurité et la stabilité en Guinée -Bissau et dans la sous -région; et les encourage par ailleurs à financer la présence de l’ONUDC en Guinée -Bissau et à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale du BINUGBIS afin de répondre aux priorités immédiates et à celles à plus moyen et long terme, notamment les réformes postéléctorales; 14. Souligne l’importance de la lutte contre le trafic de drogues pour parvenir à la stabilité politique et économique en Guinée -Bissau, prie le Secrétaire général de donner au BI NUGBIS les moyens nécessaires, en maintenant une composante antidrogue dotée des spécialistes requis, et prie le Représentant spécial du Secrétaire général de redoubler d’efforts pour que l’action des institutions, fonds et programmes des Nations Unies int ervenant dans ce pays soit plus cohérente, mieux coordonnée et plus efficace de sorte qu’ensemble, ces entités puissent mener une action plus efficace, notamment en communiquant au Représentant spécial tous renseignements utiles sur les individus, groupes, entreprises et entités liés au trafic de drogues qui font peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité en Guinée -Bissau et dans la sous -région; 15. Salue le rôle de médiat ion que joue nt les Représentants spéciaux du Secrétaire général en sou tien au Gouvernement de la Guinée -Bissau, et invite le Secrétaire général à renforcer les moyens dont dispose le BINUGBIS à cet égard et à continuer d’améliorer la coordination de l’aide internationale; 16. Se félicite de la tenue à Bruxelles d’une confér ence internationale des donateurs en mars 2015 et encourage vivement la communauté internationale à aider la Guinée -Bissau à mobiliser des ressources pour appliquer les priorités gouvernementales et entreprendre la tâche à long terme de stabilisation du pa ys afin de l’orienter sur la voie du développement durable, et encourage le BINUGBIS à aider à coordonner l’assistance internationale fournie au Gouvernement de la Guinée -Bissau dans sa lutte contre la pauvreté; S/RES/2203 (2015) 7/7 15-02254 17. Se félicite des mesures prises par la G uinée -Bissau pour se constituer des moyens nationaux de prévention de la maladie à virus Ebola, et l’engage à poursuivre ses efforts en vue de renforcer encore ses capacités et pratiques nationales de prévention et d’intervention face à cette maladie; 18. Prie le Secrétaire général de lui rendre régulièrement compte, tous les six mois, de l’application de la présente résolution et de présenter dans les six mois au Comité créé par sa résolution 2048 (2012) un rapport décrivant les progrès accomplis vers la stabilisation du pays et le retour à l’ordre constitutionnel et contenant des recommandations concernant la poursuite du régime de sanctions après les élections, comme prévu au paragraphe 12 de la résolution 2048 (2012); 19. Décide de réexaminer les sanct ions arrêtées en application de la résolution 2048 (2012) dans un délai de sept mois après l’adoption de la présente résolution; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2204 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Yémen)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2204%20(2015)
Texte intégral Natio ns Unies S/RES/2204 (2015) * Conseil de sécurité Distr. générale 24 février 2015 15-02741* (F) *1502741* Résolution 2204 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7390e séance, le 24 février 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011), 2051 (2012), 2140 (2014) et 2201 (2015) ainsi que les déclarations de son président relatives au Yémen, en date des 15 février 2013 ( S/PRST/2013/3 ) et 29 août 2014 ( S/PRST/2014/ 18), Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Yémen, Se déclarant préoccupé par les difficultés politiques, économiques et humanitaires et les problèmes de sécurité, notamment la violence, que continue de connaître le Yémen, et par les dangers posés par le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes, Demandant de nouveau à toutes les parties yéménites de choisir la voie du dialogue et de la concer tation pour régler leurs différends, de renoncer à recourir à la violence à des fins politiques et de s’abstenir de toute provocation, Exprimant son appui et son attachement à l’action menée par le Conseiller spécial du Secrétaire général pour le Yémen, Jamal Benomar, en vue de contribuer au processus de transition yéménite, Rappelant l’inscription d’Al -Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui y sont associées sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida créée par le Comité faisant su ite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et soulignant , à cet égard, la nécessité d’une vigoureuse application des mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 2161 (2014), comme outil majeur de lutte contre le terrorisme, Notant l’importance capitale de l’application effective du régime de sanctions institué par la résolution 2140 (2014) et le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales, peuvent jouer à cet égard, et préconisant que la coopération soit encore renforcée, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix * Nouveau tirage pour raisons techniques (3 mars 2015). S/RES/2204 (2015) 15-02741 2/3 et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de procéder rapidement et int égralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue national sans exclusive, comme le prévoient l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre ainsi que l’Accord pour la paix et un partenariat national, en application des résolutions 2014 (2011), 2051 (2012) et 2140 (2014), au vu des attentes du peuple yéménite; 2. Décide de reconduire jusqu’au 26 février 2016 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et réaffi rme les dispositions des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution; Critères de désignation 3. Réaffirme que les dispositions des paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité créé en app lication du paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) aura désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen; Présentation de rapports 4. Décide de proroger jusqu’au 25 mars 2016 le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014), exprime l’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 25 février 2016 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prend re dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d’experts, en consultation avec le Comité, pour une période de 13 mois commençant à la date de la présente résolution, en faisant au besoin appel aux compétences des membres d u Groupe créé conformément à la résolution 2140 (2014); 5. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 24 septembre 2015 au plus tard, et de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final le 24 janvier 2016 au plus tard; 6. Charge le Groupe de coopérer avec les autres groupes d’experts qu’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, notamment l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par la résolution 1526 (2004), dont le mand at a été prorogé par la résolution 2161 (2014); 7. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe et de leur donner libre accès notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l’exécution de son mandat; 8. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin d’assurer l’application de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; S/RES/2204 (2015) 3/3 15-02741 9. Demande à tous les États Membres de faire rapport au Comité, dans un délai de 90 jours après l’adoption de la présente résolution, sur les mesures qu’ils auront prises en vue d’appliquer concrètement les mesures visées aux paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014); 10. Réaffirme qu’il suivra en permanence la situation au Yémen et se tiendra prêt à exa miner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, selon ce que dicterait l’actualité; Participation de l’ONU 11. Prie le Secrétaire général de continuer à user de ses bons offices, prend note avec satisfaction du travail accompli par le Conseiller spécial, Jamal Benomar, souligne combien il importe que l’ONU agisse en étroite coordination avec ses partenaires internationaux, dont le Conseil d e coopération du Golfe, le Groupe des ambassadeurs à Sanaa et d’autres parties prenantes, afin de contribuer à la réussite de la transition; 12. Prie également le Secrétaire général de continuer à coordonner l’assistance apportée par la communauté interna tionale à l’appui de la transition, et de proposer différentes solutions visant à renforcer le Bureau du Conseiller spécial du Secrétaire général de façon à lui permettre de s’acquitter de son mandat, y compris en ce qui concerne l’aide apportée par l’ONU en vue de mettre au point et d’adopter le projet de constitution, de lancer la réforme électorale, de tenir des élections générales et de mettre en place des mécanismes de désarmement, de démobilisation et de réintégration ainsi que la réforme du secteur d e la sécurité; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2205 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2205%20(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2205 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2015 15 -02940 (F) *1502940* Résolution 2205 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7393 e séance, le 26 février 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présid entielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du S ud, notamment ses résolutions 1990 (2011), 2024 (2011), 2032 (2011), 2046 (2012), 2047 (2012), 2075 (2012), 2104 (2013), 2126 (2013), 2156 (2014) et 2179 (2014 ), ses déclarations présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14, a insi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 et 28 septembre 2012, des 6 mai et 14 juin 2013 et des 14 février, 17 mars et 11 décembre 2014, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indép endance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Uni es, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne saur aient être modifiées par la force et que les différends territ oriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les élément s de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant à cet égard sur le f ait que le statut futur d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les p arties, dans le respect de l’Accord de paix global, et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre des parties, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais dans l’Accord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, conclu le 20 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontière s et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, conclu le 29 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais, dans l’ Accord relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière, conclu le 30 j uillet 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais, ainsi q ue dans les accords concernant les mécanismes de coopération et de sécurité signés à Addis-Abeba le 27 septembre 2012, dans la décision prise le 8 mars 2013 par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et dans le tabl eau récapitulatif des accords souscrits par le Gouvernement soudanais et le Gouve rnement sud-soudanais sous les S/RES/2205 (2015) 15-02940 2/8 auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine adopté le 12 mars 2013, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts que déploie l’Union africaine en vue d’apaiser les tensions entre la République du Souda n et la République du Soudan du Sud et de favoriser la reprise des négociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date de s 24 avril et 24 octobre 2012, des 25 janvier, 7 mai, 29 juillet, 23 septembre, 26 oct obre et 12 novembre 2013 et 12 septembre 2014, la déclaration à la presse du Co nseil de paix et de sécurité de l’Union africaine du 6 novembre 2013, et la déclara tion de la Présidente de la Commission de l’Union africaine en date du 28 octob re 2013, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (20 06), 1738 (2006), 1894 (2009) et 2175 (2014) sur la prot ection des civils en période de conflit armé; 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) sur le sort des enfants en temps de conflit armé; 1 502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations U nies; et 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, Soulignant qu’il est nécessaire de s’assurer du respect des d roits de l’homme, et notamment de constater toute forme de violence s exuelle ou sexiste et toute violation ou atteinte commise sur la personne d’enf ants, notant l’absence d’avancées concernant la surveillance effective du respect des droits de l’homme dans la zone d’Abyei, et se disant à nouveau préocc upé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce do maine, Rappelant que sa résolution 2086 (2013) réaffirme qu’il impor te, lors de l’établissement et du renouvellement des mandats de s missions des Nations Unies, d’y inclure des dispositions relatives à la promoti on de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes au lendemain des confli ts, ainsi que sur le sort des enfants touchés par les conflits armés, et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver l’application complète de sa résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en fave ur de l’autonomisation et de la participation des femmes ainsi que de l’exercice par les femmes de leurs droits fondamentaux, des initiatives concertées, des infor mations et des mesures cohérentes et un appui visant à accroître la partic ipation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Constatant avec préoccupation l’attention minimale accordée par les parties à la gestion de la zone d’Abyei et l’enlisement des e fforts menés par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais pour dém ilitariser la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris la zone dite des 14 miles, et mettre pleinement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et d e surveillance de la frontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la fe uille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 a vril 2012, dû au fait que le Soudan du Sud conteste toujours l’emplacement de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, au manque temporaire d’ aéronefs, au refus de délivrance des sauf-conduits et aux difficiles conditions de s écurité dans la région de Kadugli, Soulignant qu’il importe d’établir et de maintenir une survei llance effective et complète dans le cadre du Mécanisme conjoint de vér ification et de surveillance de S/RES/2205 (2015) 3/8 15-02940 la frontière dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris dans la zone dite des 14 miles, Se félicitant que le Président al-Bashir et le Président Salva K iir continuent de se rencontrer pour poursuivre le dialogue, rappelan t sa résolution 2046 (2012), dans laquelle il a décidé que les parties devaient repre ndre immédiatement les négociations, sous les auspices du Groupe de mise e n œuvre de haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord s ur le statut final d’Abyei, appelant toutes les parties à participer de façon c onstructive au processus, facilité par le Groupe de mise en œuvre et devant aboutir à un accord final sur le statut de la zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent mettre en œuvre immédiatement les dispositions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler le différend portant sur le Conseil de la zone d’Abyei et créer immédiatement l’Administration de la zone d’Abyei et le Service d e police d’Abyei, Soulignant que les deux pays auront beaucoup à gagner s’ils f ont preuve de retenue et empruntent la voie du dialogue au lieu d e recourir à la violence et à la provocation, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties l e Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, l’Autori té intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan d u Sud et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Saluant également les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migra tions pacifiques dans toute la zone d’Abyei et à prévenir les conflits, ainsi que par ses activités de médiation et de dissuasion, exprimant sa profonde gratitude pour le travail accompli par les pays qui fournissent des contingents, condamnant avec force les attaques perpétrées contre le personnel des Nations Unies, demandant que ces attaques donnent lieu à des enquêtes rapides et approfondies pour amener les re sponsables à en répondre, Soulignant avec préoccupation la précarité des conditions de sécurité dans la zone d’Abyei, constatant que depuis son déploiement la FISNUA a contribué à renforcer la paix et la stabilité, et déterminé à p révenir de nouveaux actes de violence contre des civils, déplacements de civils et conflits intercommunautaires, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par l’absence d’administration publique et d’état de droit dans l a zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, y compris d’une unité spéciale chargé e de traiter les questions relatives à la migration des populations nomades, e ssentielles pour le maintien de l’ordre et la prévention des conflits intercommunau taires dans cette zone, Notant avec préoccupation que la mise en place des institutions temporaires et la détermination du statut final d’Abyei sont systé matiquement reportées, et que la persistance du danger de violences intercommunautai res contribue à la montée des tensions dans la zone d’Abyei, y compris les tensio ns qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organismes de re tourner à Abyei, Exhortant toutes les parties à s’abstenir de toute action un ilatérale qui pourrait envenimer les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei, se déclarant préoccupé par les répercussions durables de ce que le Groupe de mise en œuvre de S/RES/2205 (2015) 15-02940 4/8 haut niveau de l’Union africaine a décrit dans sa d éclaration à la presse du 6 novembre 2013 comme « la décision des Ngok Dinka d’organiser un référendum unilatéral » et, dans ce contexte, notant également qu’il est mentionné dans le rapport du Secrétaire général en date du 2 février 2015 (S/2015/77) que le Gouvernement soudanais procède unilatéralement à la préparation des élections nationales à Abyei, Conscient de la situation humanitaire actuelle, dans laquelle les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à environ 81 000 personnes dans la zone d’Abyei, et qu’il importe que l’assistance fournie par les organismes des Nations Unies dans la région soit cohérente, et soulignant en outre qu’il est urgent de faciliter la livraison de l’aide humanitaire à t outes les populations touchées, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux d e leur plein gré, en toute sécurité et en bon ordre et s’y réintègrent d urablement et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, dans le r espect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à continuer de prendre les mesures nécess aires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat, Rappelant sa résolution 2117 (2013), et vivement préoccupé p ar le fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante e t le détournement d’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécurité à Abyei, Préoccupé par la présence de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui limite les possibilités de retour en toute sécurité des déplacés et représente une menace pour les migrations, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 2 févr ier 2015 (S/2015/77), notamment de l’analyse selon laquelle la situation politique et sécuritaire sur le terrain est de plus en plus tend ue, qu’un dialogue et une coopération sont nécessaires pour éviter qu’elle ne devienne encore plus conflictuelle, source de division et déstabilisatri ce au cours des prochains mois, ainsi que des recommandations qu’il contient, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de l a frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer grav ement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 juillet 2015 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abye i (FISNUA) établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011), tel que modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 207 5 (2012), et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de pro roger jusqu’au 15 juillet 2015 le mandat de la Force établi au paragraphe 3 de la rés olution 1990 (2011), et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 ( 2011) l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérification et de surveil lance de la frontière sera étendu aux comités spéciaux, au besoin et si demande en es t faite par consensus au sein des mécanismes concernés, dans les limites des moyens e xistants de la FISNUA et dans sa zone d’opérations; 2. Prend note des recommandations formulées par le Secrétaire gé néral dans son rapport du 2 février 2015, et se félicite des initiatives prises par la FISNUA pour favoriser la reprise du dialogue entre les com munautés et l’administration sous S/RES/2205 (2015) 5/8 15-02940 la supervision du Comité mixte de contrôle d’Abyei, demande aux communautés et aux Gouvernements soudanais et sud-soudanais de pre ndre des mesures concrètes à cette fin, et se félicite du concours que l’ONU, l’Union africaine et le Gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie prêtent ou pourront prêter à ces efforts; 3. Souligne qu’une coopération constante entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais est essentielle po ur la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations en tre les deux États; 4. Exige à nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils relancent immédiatement, sans conditions préalables, les trav aux du Comité mixte de contrôle d’Abyei, prend note avec satisfaction de la décision du Gouvernement sud- soudanais en date du 4 décembre 2014 de nommer un c oprésident du Comité mixte afin d’assurer des progrès réguliers concernant la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011, y compris des décisions du Comité, se félicite des initiatives prises par l’Union africaine à l’appui de cet objectif et enco urage celle-ci à poursuivre son action, et prie le Secrétaire général de faire le point des progrè s accomplis sur ces questions dans ses rapports périodiques; 5. Exige à nouveau également du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans délai de mettre en place l’Admin istration et le Conseil de la zone d’Abyei, et notamment sortent de l’impasse au sujet de la composition du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à as sumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, y compris protéger les infra structures pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont souscrits d ans l’Accord du 20 juin 2011; 6. Décide de maintenir les effectifs autorisés par la résolu tion 2104 (2013) déjà déployés et que le reste des forces autorisées sera déployé au fur et à mesure de la réactivation du Mécanisme conjoint de vérificati on et de surveillance de la frontière afin que la FISNUA puisse assurer la prot ection voulue au Mécanisme et lui apporter tout l’appui dont il a besoin pour men er dès que possible de vastes opérations dans la zone frontalière démilitarisée e t sécurisée, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’état d’ avancement du déploiement dans ses rapports périodiques; 7. Se déclare préoccupé par l’enlisement des efforts menés pour que le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillan ce de la frontière soit pleinement opérationnel, attend avec intérêt l’évaluation détaillée que le Secrétaire général f era publier prochainement et déclare son intention d’en examiner les recommandations touchant les activités dudit mécanisme, et invite l e Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud-soudanais à tirer le meilleur part i du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres m écanismes conjoints convenus en y ayant recours en temps utile pour garantir la sécur ité et la transparence dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris l a zone dite des 14 miles; 8. Invite instamment à redoubler d’efforts en vue de déterminer définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que le trac é de cette ligne ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière , des négociations en cours sur le statut des zones frontalières contestées et revendi quées et de la démarcation de la frontière; S/RES/2205 (2015) 15-02940 6/8 9. Souligne que pour s’acquitter de son mandat de protection d es civils résultant du paragraphe 3 de la résolution 1990 (20 11), la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous l a menace imminente d’actes de violence physique, quels qu’en soient les auteurs; 10. Condamne la présence des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d’Abyei et le fait que des milices armées soie nt entrées à plusieurs reprises sur le territoire, exige à nouveau du Gouvernement soud anais qu’il retire la police du pétrole de Diffra de la zone d’Abyei, et réaffirme que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolut ions 1990 (2011) et 2046 (2012), la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les fo rces, autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei ainsi que le s éléments armés des populations locales, devant s’en retirer; 11. Appuie la décision en date du 3 mai 2013 par laquelle le Comité mixte de contrôle d’Abyei a donné à Abyei le statut de zone exempte d’armes, souligne que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de pa ix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de population vivant à Abyei seraient lourdement ar més, rappelle qu’aux termes de l’Accord du 20 juin 2011 concernant les arrangement s provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, celle-ci devrait être une zone exempte d’armes, la FISNUA étant seule autorisée à y posséder des armes et, à cet égard, demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation eff ective d’Abyei, y compris en mettant en place des programmes de désarmement, si besoin est; 12. Affirme que la FISNUA, agissant dans les limites de son ma ndat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction des armes dans la zone d’Abyei, tel qu’autorisé par la résolution 1990 (20 11), en coordination avec les signataires de l’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, le Comité mixte de contrôle et les tribus misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d’Abyei « une zone exempte d’arme s », et demande à nouveau à la FISNUA de constater les mouvements d’armes à destin ation d’Abyei et la présence, la destruction et la confiscation d’armes à Abyei, de rassembler des informations à ce sujet et de lui en rendre compte dans le cadre d es rapports périodiques du Secrétaire général; 13. Demande à la FISNUA de poursuivre le dialogue avec le Comi té mixte de contrôle d’Abyei et les communautés misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes de contrôle q ui permettent de garantir pleinement le respect du statut d’Abyei comme zone exempte d’armes par l’ensemble des parties concernées, la priorité étan t accordée à l’élimination sans délai des armes lourdes ou collectives et des lance -roquettes, et demande au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-souda nais, au Comité mixte de contrôle d’Abyei et aux communautés misseriya et ng ok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 14. Demande instamment aux deux gouvernements d’adopter immédiatement des mesures visant à renforcer la confiance entre l es différentes communautés concernées de la zone d’Abyei, notamment à la faveu r de processus de réconciliation à l’échelon local et en aidant la FI SNUA à promouvoir le dialogue et à organiser une conférence pour la paix réunissant les chefs traditionnels des Ngok S/RES/2205 (2015) 7/8 15-02940 Dinka et des Misseriya, et exhorte toutes les commu nautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou discours provocateur risquant de susciter des affro ntements violents ainsi que de toute nouvelle activité unilatérale; 15. Demande à la FISNUA de renforcer, dans la limite de ses ca pacités et ressources et en coordination étroite avec les comm unautés misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection communautai re, afin de contribuer à la gestion des processus de maintien de l’ordre dans l a zone d’Abyei, 16. Appelle toutes les parties à donner pleinement suite aux c onclusions et recommandations formulées à l’issue de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un so ldat de la paix de la FISNUA et du chef suprême de la communauté ngok dinka, et réaffirme la nécessité de permettre aux deux communautés de clore l’enquête s ur l’assassinat du chef suprême des Ngok Dinka; 17. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la F ISNUA en vue de restructurer éventuellement la mission en foncti on de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux prescriptions de la rés olution 2046 (2012) et aux engagements qu’ils ont souscrits dans les accords d es 20 juin, 29 juin, et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, notamment ceux touchant le retrait de toutes les forces de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, la mise en œuvre opérationnelle complète du Mécanisme conjoint de vérification et d e surveillance de la frontière et des comités spéciaux ainsi que l’achèvement de la d émilitarisation de la zone d’Abyei; 18. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sa ns entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la zone fron talière démilitarisée et sécurisée, de l’ensemble du personnel de la FISNUA ainsi que d u matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, y compris les véhi cules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l’usage officiel et exclusif d e la FISNUA; 19. Demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud-soudanais d’apporter tout leur appui aux organismes des Natio ns Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militair e, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris le per sonnel humanitaire, sans considération de nationalité, de faciliter l’instal lation de bases et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien log istique, demande aux Gouvernements soudanais et sud-soudanais de facilit er les déplacements au Soudan et au Soudan du sud en provenance ou à destination d’Abyei, et demande également à toutes les parties de s’acquitter des obligations que leur impose l’Accord sur le statut des forces; 20. Reconnaît que l’absence de projets de développement ainsi qu e l’incapacité de fournir des services publics de bas e ont eu un effet défavorable sur les populations d’Abyei et demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud ainsi qu’aux donateur s d’appuyer les activités de reconstruction et de développement des capacités; 21. Exige du Gouvernement soudanais et du Gouvernement sud-s oudanais qu’ils continuent de faciliter le déploiement du pe rsonnel du Service de la lutte antimines de l’ONU afin que le personnel du Mécanis me conjoint de vérification et S/RES/2205 (2015) 15-02940 8/8 de surveillance de la frontière puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalièr e démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées; 22. Exige de toutes les parties concernées qu’elles permette nt aux agents humanitaires d’accéder, en toute sécurité et en tou te liberté, aux populations civiles qui ont besoin d’aide et qu’elles leur accordent to utes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit internationa l, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’assistance humanitaire; 23. Demande instamment que toutes les parties mettent fin à toutes formes de violence, à toutes violations des droits de l’ho mme et du droit international humanitaire et à toutes violations et atteintes com mises sur la personne des enfants en infraction au droit international applicable; 24. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillanc e effective du respect des droits de l’homme et de rendre compte à ce sujet dans les rapports qu’il lui présente, et demande à nouveau au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au pers onnel des Nations Unies concerné; 25. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro de l’ONU à l’égard de l’exploitation et des agressi ons sexuelles et de l’informer de tous actes de cette nature; 26. Se félicite de la nomination du chef civil de la FISNUA, et en courage une communication et une coordination étroites avec le commandant de la Force, les équipes de pays des Nations Unies et la communauté diplomatique de Khartoum et de Djouba, ainsi qu’avec la société civile, l’Union africaine et le Gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie; 27. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer d e l’état d’avancement de la mise en œuvre du mandat de la FI SNUA au moyen de deux rapports, qu’il lui présentera au plus tard le 1 er mai 2015 et le 15 juin 2015, et de porter immédiatement à son attention toute violatio n grave des accords susmentionnés; 28. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour as surer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies a u Soudan du Sud (MINUSS), l’Opération hybride Union africaine-Natio ns Unies au Darfour (MINUAD), et avec son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et le prie de continuer de pourvoir à cette coopération; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2206 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2206%20(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2206 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 3 mars 2015 15-03249 (F) *1503249* Résolution 2206 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7396e séance, le 3 mars 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur le Soudan du Sud, en particulier ses résolutions 2057 (2012), 2109 (20 13), 2132 (2013), 2155 (2014) et 2187 (2014), Se disant profondément alarmé et préoccupé par le conflit entre le Gouvernement de la République du Soudan du Sud et les forces de l ’opposition, qui dure depuis décembre 2013 et résulte de différends politique s internes entre les dirigeants politiques et militaires du pays, Profondément préoccupé par le fait que le conflit a entraîné de grandes souffrances humaines, y compris d ’importantes pertes en vies humaines, le déplacement de deux millions de personnes et la perte des biens, qui appauvrissent et pénalisent davantage encore la population du Soudan du Sud, Condamnant fermement toutes les atteintes et violations des droits de l’homme, les violations du droit international humanitaire, notamment les meurtr es ciblés de civils, les violences pour des motifs ethniques, les exécutions extrajudiciaires, les viols et les autres formes de violence sexuelle et sexiste, le recrutement et l ’utilisation d ’enfants dans le conflit armé, les enlèvements, les disparitions forcées, les arrestations et détentions arbitraires, la violence visant à semer la terreur parmi la population civile et les attaques contre des écoles, des lieux de culte et des hôpitaux ainsi que contre des membres du personnel des Nations Unies et du p ersonnel associé de maintien de la paix et contre leurs biens, qui ont été et qui continuent d ’être commises par toutes les parties, dont des groupes armés et les forces de sécurité nationales, ainsi que les actes d ’encouragement à commettre de telles viol ations et atteintes, condamnant en outre le fait que les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes sont harcelés et pris pour cible, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitai re, de violations des droits de l ’homme et d ’atteintes à ces droits doit répondre de ses actes et qu ’il incombe au premier chef au Gouvernement sud -soudanais de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les c rimes contre l ’humanité, S/RES/2206 (2015) 15-03249 2/10 Se déclarant profondément préoccupé par les déplacements massifs de populations et l ’aggravation de la crise humanitaire, soulignant que toutes les parties au conflit sont responsables des souffrances du peuple sud -soudanais et q u’il est nécessaire de répondre aux besoins fondamentaux de la population, saluant les efforts déployés par les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires pour apporter un appui immédiat et coordonné à la population, demandant à toutes les parties au conflit d ’autoriser et de faciliter pleinement l’accès du personnel, du matériel et des fournitures humanitaires en toute sécurité et sans entrave à tous ceux qui en ont besoin et l ’acheminement rapide de l ’aide humanitaire, en particulier a ux personnes déplacées et aux réfugiés, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies régissant l ’aide humanitaire, condamnant toutes les attaques lancées contre le personnel et les installat ions humanitaires, et rappelant que le fait de mener des attaques contre du personnel humanitaire et le fait de priver des civils de biens indispensables à leur survie peuvent constituer des violations du droit international humanitaire, Se félicitant de l’initiative prise par le Groupe ministériel de l ’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies et de l ’Union africaine, de créer un espace de dialogue sur la politique et la sécurité, et attendant de toutes les parties qu ’elles participent à cette initiative et respectent les décisions prises par l ’Assemblée des chefs d ’État et de gouvernement de l ’Autorité le 13 mars 2014, Se félicitant des engagements pris sous l ’égide de l ’IGAD en vue d e résoudre la crise au Soudan du Sud, à savoir l ’Accord de cessation des hostilités du 23 janvier 2014, l ’Accord de règlement de la crise au Soudan du Sud du 9 mai 2014 et les Points d ’accord sur la mise en place du Gouvernement provisoire d ’union national e en République du Soudan du Sud du 1er février 2015, Prenant note avec satisfaction de la volonté manifestée par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’IGAD, qui ont fait savoir, dans un communiqué en date du 10 juin 2014 et du 25 août 201 4, que les États membres de l’Autorité prendraient de nouvelles mesures collectives et, notamment, imposeraient des mesures punitives pour exercer des pressions sur toute partie qui n’honorerait pas les engagements qu’elle avait pris ou agirait en violatio n du texte du communiqué, Se félicitant du communiqué en date du 12 juin 2014, par lequel le Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine a, entre autres, réaffirmé sa volonté de mettre en œuvre immédiatement, sur la recommandation de l ’IGAD, des s anctions et autres mesures ciblées à l ’encontre de toute partie qui continuerait d ’entraver la recherche d ’une solution au conflit et n ’honorerait pas ses engagements, Se félicitant également que, dans son communiqué en date du 17 septembre 2014, le Conse il de paix et de sécurité de l ’Union africaine ait, entre autres, réaffirmé sa détermination à prendre, en coordination avec l ’Autorité intergouvernementale pour le développement, les mesures qui s ’imposaient contre toute partie qui n ’honorerait pas les en gagements qu ’elle avait pris et continuerait de gêner la recherche d ’une solution négociée à la crise actuelle, Condamnant énergiquement le Gouvernement de la République du Soudan du Sud et le Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS) dans l ’oppo sition pour n ’être pas parvenus à un accord sur la formation d ’un gouvernement provisoire S/RES/2206 (2015) 3/10 15-03249 au cours de la période de 60 jours fixée à cette fin dans le communiqué en date du 10 juin 2014 publié à l ’issue de la vingt -sixième session extraordinaire de l’Assem blée de l ’IGAD, Prenant note du communiqué publié à Addis -Abeba le 25 août 2014, lors de la vingt -septième session extraordinaire de l ’Assemblée des chefs d ’État et de gouvernement de l ’IGAD, dans lequel l ’Assemblée a, entre autres, déploré les nombreuses violations des accords signés par les parties, réaffirmé que les négociations devaient être plus ouvertes et sans exclusive, déclaré être profondément préoccupée par l ’aggravation de la situation humanitaire au Soudan du Sud, et invité les parties prenant es à négocier et conclure dans les 45 jours un accord sur un gouvernement provisoire d ’unité nationale, Prenant note du communiqué publié à Addis -Abeba le 7 novembre 2014, lors de la vingt -huitième session extraordinaire de l ’Assemblée des chefs d ’État e t de gouvernement de l ’IGAD, dans lequel l ’Assemblée a, notamment : décidé que le Gouvernement sud -soudanais et les forces d ’opposition devaient s ’engager à mettre immédiatement fin, sans condition, à toutes les hostilités; invité ses États membres à adopt er des mesures de gel des avoirs et d ’interdiction de voyager à l ’intérieur de la région; interdit la livraison d ’armes et de munitions et de tout autre matériel susceptible d ’être utilisé pour faire la guerre pour le cas où le Gouvernement sud - soudanais e t les forces d ’opposition ne respecteraient pas la cessation des hostilités; et demandé au Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine, au Conseil de sécurité de l ’ONU et à la communauté internationale de fournir toute l ’assistance possible pour pe rmettre, si besoin était, la mise en œuvre de ces mesures, Prenant note de l’Accord d ’Arusha du 21 janvier 2015 sur le processus de réunification du Mouvement populaire de libération du Soudan conclu sous les auspices du Gouvernement de la République -Unie de Tanzanie, et du communiqué en date du 16 février 2015 publié à l ’issue de la réunion du Comité tripartite du Mouvement populaire de libération du Soudan pour la mise en œuvre de la phase I de l’Accord, Prenant note également des communiqués du Consei l de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 5 décembre 2014 et du 29 janvier 2015, dans lesquels le Conseil a notamment souligné que des sanctions seraient imposées à l ’encontre de toute partie qui continuerait de faire obstacle au processus p olitique et de gêner l’application de l ’Accord de cessation des hostilités du 23 janvier 2014, Accueillant avec satisfaction le Plan en cinq points arrêté, grâce à la médiation de la Chine, par les représentants du Gouvernement de la République du Soudan du Sud et du SPLM/A dans l ’opposition au cours de la Consultation spéciale à l ’appui du processus de paix au Soudan du Sud dirigé par l ’IGAD tenue le 12 janvier à Khartoum, et consistant à : i) s ’engager sincèrement en faveur de la mise en œuvre pleine et entière de tous les accords signés; ii) accélérer le rythme des négociations en vue de la formation rapide d ’un gouvernement provisoire; iii) prendre des mesures concrètes face à la situation humanitaire qui règne dans les zones touchées par le conflit et faciliter l ’accès de l ’aide humanitaire internationale; iv) assurer la sécurité du personnel et des biens de tous les pays et organismes internationaux opérant au Soudan du Sud; et v) apporter un soutien énergique et prendre une part active aux efforts de médiation entrepris sous les auspices de l ’IGAD, et, à cet égard, demandant instamment aux deux parties de mettre immédiatement en œuvre le Plan en cinq points, S/RES/2206 (2015) 15-03249 4/10 Exprimant sa profonde gratitude envers le personnel de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et des pays qui fournissent des contingents et du personnel de police pour les mesures prises en vue de protéger les civils, y compris les ressortissants étrangers, qui vivent sous la menace de violences physiques et de stabiliser la situat ion sur le plan de la sécurité, Reconnaissant que des activités de surveillance, d ’enquête et d ’information concernant la situation en matière de droits de l ’homme menées de manière indépendante et publique contribuent à jeter les fondements de la justic e, de l’application du principe de responsabilité, de la réconciliation et de l ’apaisement entre toutes les communautés du Soudan du Sud, Prenant note avec intérêt du rapport d ’étape en date du 21 février 2014 et du rapport en date du 8 mai 2014 de la MIN USS sur la situation dans le domaine des droits de l ’homme, du rapport spécial de la MINUSS en date 19 décembre 2014 sur l’attaque perpétrée contre Bentiu, dans l ’État de l ’Unité, le 29 octobre 2014, et du rapport de la MINUSS en date du 9 janvier 2015 sur les attaques menées contre des civils à Bentiu et Bor, Se déclarant gravement préoccupé par le fait que, d ’après le rapport de la MINUSS en date du 8 mai 2014, il existe des motifs raisonnables de croire que des crimes contre l ’humanité, y compris des ex écutions extrajudiciaires, des viols et autres actes de violence sexuelle, des disparitions forcées et des détentions arbitraires ont été perpétrés à la fois par les forces gouvernementales et par les forces de l ’opposition, et que des crimes de guerre ont été commis, et soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre fin à l ’impunité au Soudan du Sud et de traduire en justice les auteurs de tels crimes, Soulignant que l ’application du principe de responsabilité, la réconciliation et l’apaisement doive nt être des éléments essentiels d ’un programme de transition et prenant acte du rôle important que jouent les enquêtes internationales et, s ’il y a lieu, les poursuites pour ce qui est de faire en sorte que les auteurs de crimes de guerre et de crimes cont re l’humanité soient tenus responsables de leurs actes, Saluant le travail d ’enquête et de collecte d ’informations sur les violations du droit international des droits de l ’homme et du droit international humanitaire commises au Soudan du Sud que réalise la Commission d ’enquête de l ’Union africaine, attendant avec intérêt les conclusions et recommandations de celle -ci, se déclarant favorable à ce que son rapport final soit rendu public dès que possible et se félicitant de ce que l ’Union africaine renforce son action en faveur de la justice et de l ’obligation de rendre des comptes ainsi que de l ’apaisement et de la réconciliation au Soudan du Sud, Condamnant fermement la diffusion dans les médias de discours de haine et de messages incitant à commettre des violences sexuelles contre un groupe ethnique donné, qui pourrait amener à des violences massives et à exacerber le conflit, demandant au Gouvernement sud -soudanais de prendre les mesures qui s ’imposent pour prévenir de telles pratiques et engageant instam ment toutes les parties à s’abstenir d ’y recourir et à œuvrer plutôt pour la promotion de la paix et de la réconciliation entre les communautés, Conscient du rôle important que jouent les organisations de la société civile, les chefs religieux, les femmes et les jeunes au Soudan du Sud, soulignant qu’il importe qu ’ils participent, au même titre que les anciens détenus membres du MPLS S/RES/2206 (2015) 5/10 15-03249 et d’autres partis politiques, à la recherche d ’une solution durable à la crise qui sévit dans le pays, et inquiet des effor ts déployés par le Gouvernement pour limiter cette participation, notamment en empêchant certaines personnes de se rendre aux pourparlers et en multipliant les atteintes à la liberté d ’expression, Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes sur les fem mes et la paix et la sécurité, le sort des enfants en temps de conflit armé et la protection des civils en période de conflit armé, ainsi que ses résolutions 1502 (2003) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, 2150 (20 14) sur la prévention et la lutte contre le génocide et 2151 (2014) sur la réforme du secteur de la sécurité, Rappelant ses résolutions 1209 (1998) et 2117 (2013), exprimant sa vive préoccupation face à la menace que le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud et soulignant qu’il importe de redoubler d’efforts pour lutter contre la circulation illicite de ces armes, Se déclarant profondém ent préoccupé par les restrictions qui continuent d’entraver les mouvements et les activités de la MINUSS, condamnant fermement les attaques commises contre le personnel et les installations des Nations Unies et de l’IGAD par les forces gouvernementales, l es forces de l ’opposition et d ’autres groupes, ainsi que les détentions et les enlèvements de membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et demandant au Gouvernement sud - soudanais de mener à bien en toute diligence les enquêtes qu ’il a ouvertes sur ces attaques et d ’en poursuivre les responsables en justice, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu de l ’Article 41 du Chapitre VII de la Cha rte des Nations Unies, 1. Approuve les accords acceptés et signés par le Gouvernement de la République du Soudan du Sud et le MPLS dans l ’opposition les 23 janvier, 6 et 9 mai 2014; 2. Se déclare gravement préoccupé par le fait que les deux parties n ’aient pas honoré les engagements qu ’elles avaient pris à ce jour et qu ’elles n ’aient pas véritablement lancé le processus de paix, qui doit conduire à un règlement politique de la crise, ni mis fin aux violences et, à cet égard, condamne les violations flagra ntes et persistantes des accords signalées par le Mécanisme de surveillance et de vérification de l ’IGAD; 3. Exige des parties qu ’elles respectent toutes les dispositions des accords et en appliquent immédiatement les modalités, conformément à l ’Accord du 9 mai 2014 et aux autres accords pertinents, notamment en ce qui concerne le retrait progressif des forces étrangères déployées au Soudan du Sud depuis le 15 décembre 2013, demande à toutes les parties au conflit armé au Soudan du Sud d ’interdire expressé ment toutes violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, souligne qu’il est nécessaire que toutes les parties autorisent immédiatement l ’accès des organismes d ’aide humanitaire et exige qu’elles s’engagent à trouver sans plus tar der un accord global; 4. Réaffirme qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit; S/RES/2206 (2015) 15-03249 6/10 Critères de désignation 5. Souligne qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées afin d ’appuyer la recherche d ’une paix durable et sans exclusive au Soudan du Sud; 6. Décide que les mesures édictées au paragraphe 9 s ’appliquent aux personnes, et celles édictées au paragraphe 12 aux personnes et entités, que le Comité créé en application du paragraphe 16 de la présente résolution (ci -après « le Comité ») aura désigné es en vertu des alinéas c) ou d) du paragraphe 16 de la présente résolution comme étant responsables ou complices d ’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud, ou comme ayant pris part, dir ectement ou indirectement, à de telles activités ou politiques; 7. Souligne que les activités et politiques visées au paragraphe 6 ci -dessus peuvent comprendre, sans s ’y limiter : a) Les activités ou politiques qui ont pour but ou pour effet d ’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud, ou de faire obstacle à la réconciliation, aux pourparlers ou au processus de paix, y compris les violations de l ’Accord de cessation des hostilités; b) Les activités ou politiques qui compromettent les accords pr ovisoires ou entravent la recherche d ’une solution politique au Soudan du Sud; c) Le fait de préparer, de donner l ’ordre de commettre ou de commettre au Soudan du Sud des actes contraires au droit international des droits de l ’homme ou au droit internatio nal humanitaire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme; d) Le fait de diriger des attaques contre des civils, notamment les femmes et les enfants, en se rendant coupable d ’actes de violence (y compris de meurtres, de mutilations, d ’actes de torture et de viols et autres formes de violence sexuelle), d’enlèvements ou de disparitions et de déplacements forcés, en perpétrant des attaques contre des écoles, des hôpitaux, des lieux de culte ou des lieux où des civils ont trouvé refuge, ou en co mmettant des actes qui constituent de graves violations des droits de l ’homme ou une violation du droit international humanitaire; e) Le recrutement et l ’emploi d ’enfants par des groupes armés ou des forces armées dans le cadre du conflit armé au Soudan d u Sud; f) Le fait d ’entraver les activités des missions humanitaires, diplomatiques ou de maintien de la paix déployées par la communauté internationale au Soudan du Sud, y compris celles du Mécanisme de surveillance et de vérification de l ’IGAD, la livra ison ou la distribution de l ’aide humanitaire ou l ’accès à cette aide; g) Les attaques contre les missions des Nations Unies, les présences internationales de sécurité ou d ’autres opérations de maintien de la paix ou contre le personnel des organisations humanitaires; h) Le fait d ’agir, directement ou indirectement, au nom ou pour le compte de toute personne ou entité désignée par le Comité; 8. Décide que les mesures édictées aux paragraphes 9 et 12 s ’appliquent à toute personne, désignée par le Comité, dirigeant une entité, y compris tout gouvernement sud -soudanais, parti d ’opposition, milice ou autre groupe, s ’étant S/RES/2206 (2015) 7/10 15-03249 livrée ou dont les membres se sont livrés à toute activité visée aux paragraphes 6 ou 7 ci-dessus; Interdiction de voyager 9. Décide que tous les États Membres doivent, pour une période initiale d’un an à compter de l ’adoption de la présente résolution, prendre les mesures nécessaires pour empêcher l ’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes qui pourraient avoir été désignées par le Comité, étant entendu que rien dans les dispositions du présent paragraphe n ’oblige un État à refuser l ’entrée sur son territoire à ses propres nationaux; 10. Note qu’il est possible qu ’une personne désignée ait plusieurs nationalités ou passeports, se déclare préoccupé par le fait que, dans cette éventualité, ses déplacements entre les deux États concernés risquent de porter atteinte aux objectifs visés par l ’interdiction de voyager imposée au paragraphe 9 et prie le Groupe d ’experts créé en application du paragraphe 18 de la présente résolution (ci -après « le Groupe d ’experts ») de signaler au Comité de tels déplacements; 11. Décide que les mesures imposées au paragraphe 9 ci -dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit que tel ou tel voyage se justifie pour des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l ’entrée ou le passage en transit est nécessaire aux fins d ’une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité conclut que telle ou telle dérogation contribuerait à la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation nationale au Soudan du Sud et à la stabilité de la région; Gel des avoirs 12. Décide que tous les États Membres doivent, pour une période initiale d’un an à compter de la date de l ’adoption de la présente résolution, geler immédiatement tous les fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui sont en la possession ou sous le contrôle, direct ou indirect, des perso nnes ou entités désignées par le Comité ou de toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide également que tous les États Membres doivent, pendant cette p ériode initiale, veiller à ce que ni ces fonds, ni d ’autres fonds, avoir s financiers ou ressources économiques ne soient mis à la disposition, directement ou indirectement, de ces personnes par leurs ressortissants ou par des personnes établies sur leur te rritoire; 13. Décide que les mesures prévues au paragraphe 12 ci -dessus ne s’appliquent pas aux fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dép enses ordinaires – denrées alimentaires, loyers, mensualités de prêts hypothécaires, médicaments, soins médicaux, impôts, primes d ’assurance, factures de services collectifs de distribution – ou pour régler ou rembourser des dépenses engagées dans le cadre de S/RES/2206 (2015) 15-03249 8/10 la prestation de services juridiques, notamment des honoraires, conformément à la législation nationale, ou des frais ou commissions liés au maintien en dépôt de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, conformément à la légis lation nationale, après que lesdits États Membres ont informé le Comité de leur intention d ’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l ’accès auxdits fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques et en l ’absence de décision contraire d u Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que l ’État ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui -ci ait donné son accord; c) Qu’ils font l ’objet d ’un privilège ou d ’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas ils peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soit antérieur à la date de la présente résolution, que le créanci er privilégié ou le bénéficiaire de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne désignée par le Comité et que le privilège ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ait été porté à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés; 14. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 12 ci -dessus, des intérêts et autres rémunérations acquis par ces comptes ou des paiements e ffectués au titre de marchés, d ’accords ou d ’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements resteront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 15. Décide que les mesures prévues au paragraphe 12 ci -dessus n ’interdisent pas à toute personne désignée d ’effectuer des paiements au titre d ’un contrat passé avant son inscription sur la liste, dès lors que les États con cernés se sont assurés que le paiement n ’est pas reçu directement ou indirectement par une personne visée au paragraphe 12 ci -dessus et qu ’ils ont signifié au Comité leur intention d ’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d ’autoriser, selon qu ’il co nviendrait, le déblocage à cette fin de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques, dix jours ouvrables avant cette autorisation; Comité des sanctions/Groupe d ’experts 16. Décide de créer, conformément à l ’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tous ses membres (« le Comité »), qui s ’acquittera des tâches suivantes : a) Suivre l ’application des mesures prévues aux paragraphes 9 et 12 ci - dessus en vue d ’en renforcer, faciliter et a méliorer la mise en œuvre par les États Membres; b) Chercher à obtenir des informations concernant les personnes et entités qui se livreraient aux actes décrits aux paragraphes 6 et 7 ci -dessus et les passer en revue; c) Désigner les personnes visées par les mesures imposées au paragraphe 9 ci-dessus et examiner les demandes de dérogation prévues au paragraphe 11 ci-dessus; S/RES/2206 (2015) 9/10 15-03249 d) Désigner les personnes et entités visées par les mesures imposées au paragraphe 12 ci -dessus et examiner les demandes de dérogati on prévues au paragraphe 13 ci -dessus; e) Arrêter les directives qui pourraient être nécessaires pour faciliter la mise en œuvre des mesures imposées ci -dessus; f) Adresser au Conseil dans un délai de 60 jours un rapport sur ses travaux et faire ensuite rapport au Conseil lorsque le Comité l ’estimera nécessaire; g) Favoriser le dialogue entre le Comité et les États Membres intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer afin d ’examiner la question d e l’application des mesures; h) Solliciter de tous les États toute information qu ’il jugerait utile concernant les actions que ceux -ci ont engagées pour appliquer les mesures de façon effective; i) Examiner les informations faisant état de violations ou du non -respect des mesures imposées par la présente résolution et y donner la suite qui convient; 17. Demande à tous les États Membres de faire rapport au Comité, au plus tard dans les quatre -vingt -dix jours suivant l ’adoption de la présente résolution, s ur les mesures qu ’ils auront prises pour donner effet aux paragraphes 9 et 12 de la présente résolution; 18. Prie le Secrétaire général de créer, en consultation avec le Comité et pour une période initiale venant à expiration treize mois après l ’adoption de la présente résolution, un groupe composé au maximum de cinq experts (le « Groupe d’experts »), qui sera placé sous l ’autorité du Comité, et de prendre les dispositions voulues sur le plan financier et en matière de sécurité pour épauler le Groupe dans ses activités, exprime son intention d ’examiner le renouvellement de ce mandat le 2 mars 2016 au plus tard et décide que le Groupe sera chargé des tâches suivantes : a) Aider le Comité à s ’acquitter du mandat défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant des informations pouvant servir à désigner des personnes ou entités qui se livreraient aux activités décrites aux paragraphes 6 et 7 ci-dessus; b) Réunir, examiner et analyser toute information concernant l ’application des mesures édict ées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions, au regard en particulier des objectifs énoncés aux paragraphes 21 et 22 ci-dessous; c) Réunir, examiner et analyser toute information concernant la fourniture, la vente ou le transfert d ’armes et de matériel connexe et la fourniture d ’assistance connexe, militaire ou autre, notamment par le truchement de réseaux de commerce illicite, aux personnes et entités qui sapent les processus politiques visant à parvenir à un accord de paix définitif ou qui participent à des actes violant le droit international des droits de l ’homme ou le droit international humanitaire; d) Remettre au Conseil, après concertation avec le Comité, un rapport d’activité le 1er septembre 2015 au plus tar d et un rapport final le 1er février 2016 au plus tard, et lui présenter un point de la situation tous les mois, sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis; S/RES/2206 (2015) 15-03249 10/10 e) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations sur les personnes et enti tés visées par les mesures imposées dans la présente résolution, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et d ’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui es t mis à la disposition du public; 19. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu ’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales , de coopérer avec le Groupe d ’experts et prie instamment tous les États Me mbres concernés d ’assurer la sécurité des membres du Groupe d ’experts et de leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour permettre au Groupe de s’acquitter de son mandat; 20. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le s ort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); Réexamen de la situation 21. Exprime son intention de réexaminer la situation après l ’échéance du 5 mars 2015 fixée par l ’IGAD, puis après le commencement prévu d e la période de prétransition, le 1er avril 2015, et par la suite tous les 60 jours ou plus souvent s ’il y a lieu, et exprime également son intention de prendre toutes les sanctions qui pourraient alors s ’imposer, notamment un embargo sur les armes et la d ésignation des hauts responsables se livrant à des actes ou des mesures qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Soudan du Sud, en vue d ’engager le Gouvernement du Soudan du Sud et les forces d ’opposition à former un gouvernement d ’union nation ale de transition, à prendre des mesures efficaces et globales pour amener les forces se trouvant sous leur contrôle direct ou indirect à mettre un terme aux opérations militaires, aux violences ainsi qu ’aux violations des droits de l ’homme, et à permettre le libre acheminement de l ’aide humanitaire; 22. Affirme qu’il se tiendra prêt à modifier les mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à les renforcer, les modifier, les suspendre ou les lever, selon que de besoin, en fonction des progr ès accomplis en matière de paix, de responsabilité et de réconciliation et en fonction de la mise en œuvre, par les parties, de leurs engagements, notamment l ’Accord de cessation des hostilités et autres accords visés plus haut dans le préambule, et des di spositions de la présente résolution; 23. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2207 (2015)
IntituléNon-prolifération/République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2207%20(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2207 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 4 mars 2015 15-03332 (F) *1503332* Résolution 2207 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7397e séance, le 4 mars 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions sur la question, dont les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009 ), 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 ( 2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) et 2141 (2014), ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ) et 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ), Rappelant la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009), d’un groupe d’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accomplir les tâches définies audit paragraphe, Rappelant le rapport d’activité établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire général en applicatio n du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 23 février 2015 ( S/2015/131 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de survei llance de l’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des effo rts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le fichier d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/9 97, Soulignant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, comme il est précisé au paragraphe 26 de la rés olution 1874 (2009), Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Natio ns Unies, S/RES/2207 (2015) 15-03332 2/2 1. Décide de proroger jusqu’au 5 avril 2016 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013), entend réexaminer ce mandat et se prononcer sur sa reconduction le 7 mars 2016 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin; 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 5 août 2015 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses t ravaux, lui demande également de lui remettre ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 7 septembre 2015 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, le 5 février 2016 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et rec ommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 7 mars 2016 au plus tard; 3. Prie le Groupe d’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur ses travaux, et demande au Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Entend continuer à suivre les travaux du Groupe d’experts; 5. Exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et le Groupe d’experts, en par ticulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) et 2094 (2013); 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2208 (2015)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2208%20(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2208 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 5 mars 20 15 15-03453 (F) *1503453* Résolution 2208 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à s89a 7399e séance, le 5 mars 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, Prenant note du rapport du Secrétair e général sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2015/144 ), Prenant également note du rapport spécial du Secrétaire général sur l’évaluation stratégique de la présence de l’Organisatio n des Nations Unies en Libye (S/2015/113 ), notamment des recommandations qu’il contient sur les réaménagements nécessaires, Appuyant les efforts que continue de faire le Représentant spécial du Secrétaire g énéral pour faciliter un règlement politique des problèmes croissants auxquels se heurte le pays, Estimant qu’il est nécessaire, dans les circonstances actuelles, de proroger pour une courte période le mandat de la MANUL, Estimant également qu’il est néc essaire de proroger pour une courte période les autorisations données et les mesures imposées dans la résolution 2146 (2014), Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mars 2015 les autorisations données et les mesures imposées dans la résolution 2146 (2014); 2. Décide de proroger jusqu’au 31 mars 2015 le mandat de la MANUL, tel qu’énoncé au paragrap he 6 de la résolution 2144 (2014), la Mission demeurant placée sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général et le principe de l’appropriation nationale étant scrupuleusement respecté ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2209 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2209%20(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2209 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 6 mars 2015 15-03532 (F) *1503532* Résolution 2209 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7401e séance, le 6 mars 2015 Le Conseil de sécurité, Rappelant le Protocole concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens b actériologiques, la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction (CIAC) et ses résolutions 1540 (2004) et 2118 (2013), Rappelant qu’il a décidé dans sa résolut ion 2118 (2013) que la République arabe syrienne devait s’abstenir d’employer, de mettre au point, de fabriquer, d’acquérir d’aucune manière, de stocker et de détenir des armes chimiques ou d’en transférer, directement ou indirectement, à d’autres États ou à des acteurs non étatiques, et souligné qu’aucune des parties syriennes ne devait employer, mettre au point, fabriquer, acquérir, stocker, détenir ou transférer des armes chimiques, Rappelant que la République arabe syrienne a adhéré à la CIAC, faisant observer que l’utilisation comme arme chimique en République arabe syrienne de tout produit chimique toxique, tel que le chlore, constitue une violation de la résolution 2118 (2013), et faisant observer également que toute utilisation de tels produits con stituerait une violation de la CIAC, Notant que le chlore est le premier produit chimique à avoir été utilisé à grande échelle comme arme chimique , et ce, durant la bataille d’Ypres, en avril 1915, Prenant note des premier, deuxième et troisième rapports de la Mission d’établissement des faits de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), qui a été chargée de faire la lumière sur les allégations d’emploi de produits chimiques toxiques à des fins hostiles en République arabe syrienne, Prenant note également de la décision en date du 4 février 2015, dans laquelle, tout en formulant diverses observations sur les rapports susmentionnés, le Conseil exécutif de l’OIAC s’est déclaré vivement préoccupé que la Mission a it conclu , avec un degré de certitude élevé, que le chlore avait été utilisé comme arme à maintes reprises et de manière systématique en République arabe syrienne, S/RES/2209 (2015) 15-03532 2/2 Notant qu’il s’agit là du premier cas jamais confirmé d’utilisation de produits chimiques toxiques comme armes sur l e territoire d’un État partie à la CIAC, Réaffirmant que l’emploi d’armes chimiques constitue une violation grave du droit international et rappelant que ceux qui y ont recouru de quelque manière que ce soit doivent répondre de leurs actes, 1. Condamne avec la plus grande fermeté toute utilisation comme arme , en République arabe syrienne , de quelque produit chimique toxique que ce soit, y compris le chlore; 2. Constate avec une profonde inquiétude que des produits chimiques toxiques ont été utilisés com me arme en République arabe syrienne, ainsi que l’ a conclu avec un degré de certitude élevé la Mission d’établissement des faits de l’OIAC , et note qu’un tel usage de produits chimiques toxiques comme arme constituerait une violation de la résolution 2118 (2013) et de la CIAC; 3. Rappelle qu’il a décidé que la République arabe syrienne devait s’abstenir d’employer, de mettre au point, de fabriquer, d’acquérir d’aucune manière, de stocker et de détenir des armes chimiques ou d’en transférer, directement ou indirectement, à d’autres États ou à des acteurs non étatiques; 4. Réaffirme qu’aucune des parties syriennes ne doit employer, mettre au point, fabriquer, acquérir, stocker, détenir ou transférer des armes chimiques; 5. Exprime son soutien à la décision du Conseil exécutif de l’OIAC en date du 4 février 2015 tendant à ce que la Mission d’établissement des faits menée par l’OIAC poursuive ses travaux, en particulier qu’elle étudie toutes les informations disponibles concernant les allégations d’utilisation d’armes chimiques en Syrie, et se félicite que le Directeur général de l’OIAC ait l’intention de faire figurer les futurs rapports de la Mission dans les rapports mensuels qu’il lui présente; 6. Souligne que les personnes responsables de l’ utilisation co mme arme de produits chimiques, y compris le chlore ou tout autre produit chimique toxique, doivent répondre de leurs actes, et engage toutes les parties en République arabe syrienne à apporter leur pleine coopération à la Mission d’établissement des faits de l’OIAC; 7. Rappelle les décisions qu’il a prises dans sa résolution 2118 (2013) et décide , à cet égard, que si la résolution n’est pas respectée à l’avenir, il imposera des mesures au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2210 (2015)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2210%20(2015)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2211 (2015)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2211%20(2015)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2212 (2015)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2212%20(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2212 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mars 2015 15-04860 (F) *1504860* Résolution 2212 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7416e séance, le 26 mars 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (20 13), 2127 (2013), 2134 (2014), 2149 (2014), 2181 (2014) et 2196 (2015), ainsi que la déclaration de son président du 18 décembre 2014 publiée sous la cote S/PRST/2014/28 , Prenant note de la lettre en d ate du 29 janvier 2015, adressée à son président par le Secrétaire général, Considérant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations U nies, 1. Décide d’autoriser une augmentation des effectifs de la MINUSCA de 750 militaires, 280 policiers et 20 agents pénitentiaires par rapport aux chiffres figurant au paragraphe 20 de la résolution 2149 (2014); 2. Prie le Secrétaire général de suivre de très près l’évolution des effectifs des contingents, des forces de police et du personnel pénitentiaire de la MINUSCA; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2213 (2015)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2213(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2213 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mars 2015 15-04996 (F) *1504996* Résolution 2213 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7420e séance, le 27 mars 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à l a souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Se félicitant des efforts en cours déployés par la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et le Représentant spécial du Secrétaire général pour faciliter, sous l ’égide de la Libye, un règlement politique des problèmes croissants auxquels se heurte ce pays et soulignant qu’il importe de s ’entendre, en respectant le principe de l ’appropriation nationale, sur les prochaines mesures qui devront être prises dans les plus brefs délais pour achever la transition politique engagée en Libye, y compris la constitution d ’un gouvernement d ’unité nationale, Se félicitant du dialogue politique en cours facilité par l ’ONU, appréciant la contribution des États Memb res d ’accueillir et d ’appuyer les réunions tenues dans le cadre de ce dialogue et soulignant qu’il importe d ’obtenir la participation constructive de la Chambre des députés nouvellement élue et des autres parties libyennes en vue de faire avancer la transi tion démocratique, d ’édifier les institutions étatiques et d ’entamer la reconstruction en Libye, Gravement préoccupé par la propension croissante des groupes terroristes opérant en Libye à proclamer leur allégeance à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL), également connu sous le nom de Daech, et par la présence continue de terroristes et de groupes terroristes liés à Al -Qaida dans ce pays, réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droi t international, notamment du droit international des droits de l ’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et rappelant à cet égard, les obligations découlant de la résolution 2161 (2014), Exprimant sa profonde préoccupation devant la menace que font peser sur la stabilité du pays et de la région la présence d ’armes et de munitions non sécurisées en Libye et leur proliféra tion, notamment leur transfert à des groupes terroristes et S/RES/2213 (2015) 15-04996 2/7 extrémistes violents, et soulignant qu ’il importe de coordonner le soutien international apporté à la Libye et à la région face à cette menace, Réaffirmant qu’il importe d ’amener à répondre de le urs actes les responsables de violations du droit international des droits de l ’homme et du droit international humanitaire, et d ’atteintes à ces droits, y compris les auteurs d ’attaques dirigées contre la population civile, Rappelant la décision qu ’il a prise dans sa résolution 1970 (2011), de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale de la situation en Libye, notant la décision de la Chambre préliminaire en date du 10 décembre 2014 et soulignant avec force qu’il importe que le Gouvernement lib yen coopère pleinement avec la Cour et le Procureur, Rappelant qu’il importe pour toutes les parties de respecter les dispositions pertinentes du droit international humanitaire et les principes directeurs des Nations Unies en matière d ’aide humanitaire d ’urgence, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2015/144 ), Prenant également note du rapport spécial du Secrétaire général sur l’évaluat ion stratégique de la présence de l ’Organisation des Nations Unies en Libye (S/2015/113 ), notamment des recommandations qu ’il contient sur les réaménagements nécessaires, Prenant acte du rapport final du G roupe d ’experts ( S/2015/128 ) présenté en application du paragraphe 14 d) de la résolution 2144 (2014) et des conclusions et recommandations qui y sont formulées, Considérant que la situation en Libye conti nue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande l’instauration d ’un cessez -le-feu immédiat et sans conditions, souligne qu’il ne saurait y avoir de solution militaire à la crise politique actuelle et engage vivement toutes les parties libyennes à collaborer de façon constructive avec la MANUL et le Représentant spécial du Secrétaire général en vue de faciliter, dans le respect du principe de l ’appropriation nationale, la constitution d ’un gouvernement d ’unité nationale et la conclusion d ’un accord sur les dispositions transitoires de sécurité requises pour la stabilisation de la situation en Libye; 2. Invite tous les États Membres à appuyer sans réserve les efforts déploy és par le Représentant spécial du Secrétaire général; 3. Encourage les États Membres, en particulier ceux de la région, à exhorter toutes les parties libyennes à participer de manière constructive au dialogue engagé avec la médiation de l ’Organisation des Nations Unies et à œuvrer promptement en vue de parvenir à des résultats positifs; 4. Réprouve l’usage de la violence contre les populations et les institutions civiles et la poursuite de l ’escalade du conflit, y compris les attaques visant les aéroports , les institutions étatiques et d ’autres infrastructures nationales vitales et les ressources naturelles, et exige que les responsables de ces actes aient à en répondre; S/RES/2213 (2015) 3/7 15-04996 5. Demande au Gouvernement libyen de promouvoir et de protéger les droits de l ’homme, dont ceux des femmes, des enfants et des personnes appartenant à des groupes vulnérables, et de respecter les obligations que lui impose le droit international, et exige que les auteurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l ’homme, ou d ’atteintes à ces droits, soient amenés à répondre de leurs actes; 6. Condamne les mauvais traitements et les cas de torture, et actes de torture causant la mort d ’homme, commis dans des centres de détention en Libye , et demande au Gouvernement libyen de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour accélérer le cours de la justice, placer les détenus sous l ’autorité de l ’État et prévenir les violations des droits de l ’homme et atteintes à ces droits et mener des enquêtes s ’il y a l ieu, engage toutes les parties libyennes à coopérer avec le Gouvernement en ce qu ’il fait à cet égard, demande la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées ou détenues arbitrairement en Libye, y compris les étrangers, et insiste sur le fait que c’est au Gouvernement libyen qu ’il incombe au premier chef de promouvoir et de protéger l ’exercice des droits de l ’homme par toutes personnes qui se trouvent en territoire libyen, en particulier les migrants africains et les autres étrangers; 7. Demande au Gouvernement libyen de coopérer pleinement avec la Cour pénale internationale et son procureur et de leur apporter toute l ’aide voulue, comme le prescrit la résolution 1970 (2011); 8. Encourage la Libye et les États de la région à promouvoir la coopér ation régionale en vue de stabiliser la situation en Libye et d ’empêcher des éléments de l’ancien régime libyen et des terroristes ou des groupes extrémistes violents d’utiliser leur territoire pour planifier, financer ou commettre des actes de violence ou de terrorisme ou d ’autres actes illégaux dans le but de déstabiliser la Libye et les États de la région, et note qu’une telle coopération contribuerait à la stabilité dans la région ; Mandat des Nations Unies 9. Décide de proroger jusqu ’au 15 septembr e 2015 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, qui restera placée sous la conduite du Représentant spécial du Secrétaire général, et décide également que, le principe de l’appropriation nationale étant scrupuleusement respecté, le manda t de la Mission en tant que mission politique spéciale intégrée sera axé, à titre prioritaire, sur l’appui au processus politique et au dispositif de sécurité libyens par des activités de médiation et des missions de bons offices et en outre, et dans la me sure où les contraintes opérationnelles et les conditions de sécurité le permettront, entreprendra : a) De surveiller la situation des droits de l ’homme et d ’en rendre compte; b) D’appuyer la sécurisation des armes incontrôlées et du matériel connexe et de lutter contre sa prolifération; c) D’apporter une assistance aux principales institutions libyennes; d) D’appuyer, sur demande, la fourniture de services essentiels et l’acheminement de l ’aide humanitaire, dans le respect des principes humanitaires; e) D’appuyer la coordination de l ’aide internationale; S/RES/2213 (2015) 15-04996 4/7 10. Constate que les conditions de sécurité actuelles en Libye justifient une réduction de la taille de la Mission, mais prie le Secrétaire général de maintenir la flexibilité et la mobilité voulues p our adapter les effectifs et les opérations de la MANUL à bref délai en vue d ’appuyer, selon qu ’il conviendra et conformément à son mandat, l ’application par les Libyens d ’accords ou de mesures de confiance ou de satisfaire les besoins qu ’ils ont exprimés, et lui demande également de le tenir préalablement informé des changements qui en résulteront pour la Mission dans les rapports qu ’il présentera en application du paragraphe 27 de la présente résolution; Sanctions 11. Réaffirme que les mesures d ’interdiction de voyager et de gel des avoirs énoncées aux paragraphes 15, 16, 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011), telles que modifiées par les paragraphes 14, 15 et 16 de la résolution 2009 (2011), s’appliquent aux personnes et entités désignées par cette résolution et par la résolution 1973 (2011) ainsi que par le Comité créé par le paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) et qu ’elles s ’appliqueront également aux personnes et entités dont le Comité a déterminé qu ’elles se livraient ou qu ’elles app ortaient un appui à d’autres actes qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou compromettent la réussite de sa transition politique, et décide que ces actes peuvent comprendre, entre autres : a) Le fait de prép arer, de donner l ’ordre de commettre ou de commettre, ou d’inciter d ’autres personnes à commettre, des actes qui violent le droit international des droits de l ’homme ou le droit international humanitaire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l ’homme, en Libye; b) Les attaques contre les aéroports, les gares et les ports en Libye, ou contre une installation ou un bâtiment public libyens, y compris les installations pétrolières, ou contre toute mission étrangère en Libye; c) La fourniture d ’un app ui à des groupes armés ou des réseaux criminels par l ’exploitation illégale du pétrole brut ou de toute autre ressource naturelle en Libye; d) Le fait de menacer ou de contraindre les institutions financières libyennes et la Libyan National Oil Company (C ompagnie pétrolière nationale libyenne), ou tout acte susceptible d ’entraîner le détournement de fonds publics libyens; e) Le fait de violer les dispositions de l ’embargo sur les armes imposé par la résolution 1970 (2011) à l ’égard de la Libye ou d ’aider à les contourner; f) Le fait d ’agir pour une personne ou une entité inscrite sur la Liste, ou en son nom ou sur ses instructions; 12. Réaffirme que les personnes et entités dont le Comité a établi qu ’elles ont violé les dispositions de la résolution 197 0 (2011), y compris l ’embargo sur les armes, ou aidé d ’autres à les violer, peuvent faire l ’objet d ’une désignation, et précise qu ’il en va de même des personnes ou entités qui prêtent leur concours à la violation des mesures de gel des avoirs et d ’interdi ction de voyager imposées par la résolution 1970 (2011); 13. Condamne la persistance des violations des mesures visées dans la résolution 1970 (2011) et charge le Comité, conformément à son mandat et à ses S/RES/2213 (2015) 5/7 15-04996 orientations, de prendre contact sans tarder avec tout État Membre au sujet duquel des informations crédibles tendent à indiquer qu ’il facilite de telles violations ou tout autre acte de non -respect de ces mesures; Prévention des exportations de pétrole illicites 14. Décide de proroger jusqu ’au 31 mars 2016 les autorisations données et les mesures imposées dans la résolution 2146 (2014); 15. Prie instamment le Gouvernement libyen de fournir régulièrement au Comité des renseignements à jour sur les ports, les installations et les champs pétroliers q ui se trouvent sous son contrôle et de communiquer à cet organe des informations sur le mécanisme utilisé pour certifier les exportations légales de pétrole brut; Embargo sur les armes 16. Souligne que les armes et le matériel connexe, y compris les m unitions et pièces détachées correspondantes, qui sont fournis, vendus ou transférés au Gouvernement libyen dans le cadre de l ’assistance qui lui est prêtée en matière de sécurité ou de désarmement conformément aux dispositions du paragraphe 8 de la résolu tion 2174 (2014) ne doivent pas être revendus ou transférés à des parties autres que l ’utilisateur final ou mis à la disposition de celles -ci; 17. Exhorte le Gouvernement libyen à continuer d ’améliorer le contrôle des armes et du matériel connexe qui sont fournis, vendus ou transférés à la Libye conformément à l ’alinéa c) du paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) ou au paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014), y compris en utilisant des certificats d’utilisateur final, et exhorte les États Membres et l es organisations régionales à aider le Gouvernement libyen à renforcer l ’infrastructure et les mécanismes en place à l’heure actuelle à cette fin; 18. Demande de nouveau à la Libye, avec l ’aide des partenaires internationaux, de s ’attaquer au transfert il licite, à l ’accumulation déstabilisatrice et au détournement d ’armes légères et de petit calibre dans le pays et d ’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l ’entreposage et la sécurité de ses stocks d ’armes légères et de petit calibre, ainsi que la co llecte et la destruction des armes et munitions excédentaires, saisies, non marquées ou détenues illicitement; 19. Demande à tous les États Membres, afin de garantir la stricte application de l’embargo sur les armes établi par les paragraphes 9 et 10 de l a résolution 1970 (2011), modifiés par ses résolutions ultérieures, conformément à leur jurisprudence et à leur législation internes et en accord avec le droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l ’aviation civile internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, les navires et aéronefs en provenance ou à destination de la Libye, si l ’État concerné dispose d ’informations donnant des motifs raisonnables de pense r qu ’ils transportent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l ’exportation sont interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la résolution 1970 (2011), tels que modifiés par le paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011), les paragraphes 9 e t 10 de la résolution 2095 (2013) et le paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014), afin de garantir une stricte application de ces dispositions, et demande à tous les États de S/RES/2213 (2015) 15-04996 6/7 pavillon ou d ’immatriculation de ces navires et aéronefs de coopérer à ces inspe ctions; 20. Réaffirme que tous les États Membres sont tenus, lorsqu ’ils découvrent des articles interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la résolution 1970 (2011), tels que modifiés par le paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011), les paragraphes 9 et 10 de la résolution 2095 (2013) et le paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014), de saisir et neutraliser ces articles (en les détruisant, en les mettant hors d ’usage, en les entreposant ou en les transférant aux fins d ’élimination à un État autre que l ’État d’origine ou de destination), tout en les autorisant à prendre des mesures à cet effet, et demande de nouveau à tous les États Membres de coopérer à cette entreprise; 21. Demande à tout État Membre qui procède à une inspection en application du paragrap he 19 ci -dessus, de présenter au Comité, par écrit et sans délai, un rapport initial exposant en particulier les motifs de l ’inspection et les résultats de celle -ci et indiquant s ’il y a eu coopération ou non et, si des articles dont le transfert est inter dit ont été découverts, demande également audit État Membre de présenter au Comité, à une étape ultérieure, un rapport écrit donnant des précisions sur l’inspection, la saisie et la neutralisation, ainsi que des précisions sur le transfert, notamment une d escription des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas dans le rapport initial; Avoirs 22. Se félicite des efforts accomplis par les autorités libyennes pour mettre en œuvre des mesures visant à accroître la transparence des recettes et dépenses publiques, y compris les salaires, les subventions et autres virements provenant de la Banque centrale de Libye, se félicite des efforts accomplis par les autorités libyennes pour éliminer les chevauche ments de paiements et se prémunir contre les détournements illégaux, et encourage la prise d ’autres mesures en ce sens qui assurent la viabilité à long terme des ressources financières de la Libye; 23. Soutient l’action menée par les autorités libyennes p our récupérer les fonds détournés sous le régime Kadhafi et, à cet égard, les engage , ainsi que les États Membres ayant gelé des avoirs en application des dispositions des résolutions 1970 (2011) et 1973 (2011) modifiées par la résolution 2009 (2011), à se consulter au sujet des demandes de restitution de fonds détournés et autres questions touchant aux droits de propriété; Groupe d ’experts 24. Décide de proroger jusqu ’au 30 avril 2016 le mandat du Groupe d’experts créé au paragraphe 24 de la résolutio n 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012), 2146 (2014) et 2174 (2014), entend revoir ce mandat et prendre les mesures qui s ’imposent concernant son éventuelle prorogation au plus tard 12 mois après l ’adoption de la présente résolution, et décide que le Groupe sera chargé des tâches suivantes : a) Aider le Comité à s ’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) et modifié par les résolutions 2146 (2014) et 2174 (2014) et la présente résolution; b) Réunir, examiner et analyser toutes informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents, d ’organisations régionales et d ’autres S/RES/2213 (2015) 7/7 15-04996 parties intéressées concernant l ’application des mesures édictées dans les résolutions 1970 (2011), 1973 (2 011), 2146 (2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011), 2040 (2012), 2095 (2013) et 2144 (2014) ainsi que par la présente résolution, en particulier les violations de leurs dispositions; c) Faire des recommandations sur les décision s que le Conseil, le Comité, le Gouvernement libyen ou d ’autres États pourraient envisager de prendre pour améliorer l ’application des mesures pertinentes; d) Remettre au Conseil un rapport d ’activité au plus tard 180 jours après sa nomination et, après c oncertation avec le Comité, lui communiquer un rapport final comportant ses conclusions et recommandations au plus tard le 15 mars 2016; 25. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la MANUL, et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d ’experts, en particulier en leur communiquant toutes informations à leur disposition sur l ’application des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011), 1973 (2011), 2146 (2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011), 2040 (2012), 2095 (2013) et 2144 (2014), ainsi que par la présente résolution, en particulier les violations des dispositions de celles -ci, et demande à la MANUL et aux autorités libyennes d ’aider l e Groupe à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en facilitant ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, en tant que de besoin; 26. Demande à toutes les parties et tous les États d ’assurer la sécurité des membres du Groupe d ’experts, et que toutes les parties et tous les États, y compris la Libye et les pays de la région, permettent au Groupe d ’experts d ’avoir accès, en toute liberté et sans délai, aux personnes, documents et lieux qu’il estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l ’exécution de son mandat; Présentation de rapports et réexamen 27. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 60 jours sur la mise en œuvre de la présente résolution; 28. Se déclare prêt à examiner l ’adéquation des mesures énoncées dans la présente résolution dans l ’optique de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir le mandat de la MANUL, selon que de besoin, en fonction de l ’évolutio n de la situation en Libye, et en particulier de l ’issue du dialogue facilité par les Nations Unies; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2214 (2015)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2214(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2214 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mars 2015 15-04998 (F) *1504998* Résolution 2214 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7420e séance, le 27 mars 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999), 1373 (2001), 1624 (2005 ), 1989 (2011), 2161 (2014), 2170 (2014), 2174 (2014), 2178 (201 4), 2195 (2014) et 2199 (2015) et les déclarations de ses présidents, Rappelant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales en vertu de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que le terrorisme, sous tou tes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment et les auteurs, et demeurant résolu à contribuer encore à améliorer l’efficacité de l’action d’ensemble menée contre ce fléau à l’échelle mondiale, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du dr oit international, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et soulignant à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette action, Estimant que le développement, la sécurité et les droits de l’homme se renforcent mutuellement et doivent impérativement être pris en compte pour lutter efficacement contre le terrorisme, et soulignant qu’un objectif premier de toute stratégie antiterroriste doit être d’instaurer durablement la paix et la sécurité, Réaffirmant également que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation, Soulignant que les sanctions sont un instrument important prévu par la C harte des Nations Unies pour le maintien et le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, y compris la lutte contre le terrorisme, et insistant sur l’importance de la mise en œuvre rapide et effective des résolutions pertinentes, en parti culier ses résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011), qui sont des instruments clefs de la lutte contre le terrorisme, S/RES/2214 (2015) 15-04998 2/5 Réaffirmant sa résolution 1373 (2001), dans laquelle il a décidé en particulier que tous les États doivent prévenir et réprimer le financem ent des actes de terrorisme et s’abstenir d’apporter quelque forme d’appui, actif ou passif que ce soit, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorisme, notamment en réprimant le recrutement de membres de groupes terroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes, Sachant combien il est nécessaire de renforcer les capacités des États Membres en matière de lutte contre le terrorisme et contre le financement de celui -ci, Réaffirmant qu’il est résolu à combattre pa r tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, les menaces contre la paix et la sécurité internationales suscitées par les actes de terrorisme, y compris ceux commis partout par l’État islamique d’Iraq et du Le vant (EIIL, également appelé Daech), et engageant tous les États Membres à coopérer activement dans ce domaine, Notant avec vive inquiétude que de plus en plus de groupes terroristes en Libye prêtent allégeance à l’EIIL, Se déclarant gravement préoccupé par l’EIIL, les groupes qui ont prêté allégeance à l’EIIL, Ansar el -Charia à Benghazi et Ansar el -Charia à Darna (ci -après dénommés collectivement « Ansar el -Charia ») et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui op èrent en Libye, et par les répercussions néfastes de leur présence, de leur idéologie extrémiste violente et de leurs agissements pour la stabilité de la Libye, des pays voisins et de la région, et notamment leurs conséquences humanitaires dévastatrices po ur les populations civiles, Déplorant les actes terroristes perpétrés par l’EIIL, les groupes qui lui ont prêté allégeance, Ansar el -Charia, et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, et notamme nt les enlèvements et les meurtres lâches et haineux de plusieurs citoyens égyptiens qui ont eu lieu récemment à Syrte et les meurtres de civils libyens survenus à Qoba, Se déclarant vivement préoccupé par la menace posée en Libye et dans la région par le s combattants terroristes étrangers, qui contribuent à intensifier les conflits, à les prolonger et à en compliquer singulièrement le règlement, et qui peuvent aussi être une menace considérable pour les États dont ils viennent, ceux par lesquels ils trans itent et ceux où ils se rendent, ainsi que les États voisins de la Libye qui doivent faire face à de sérieux problèmes de sécurité, Conscient que, pour faire pièce à la menace que représentent les combattants terroristes étrangers, il faut s’attaquer à l’ ensemble des causes du phénomène, ce qui exige notamment d’empêcher la radicalisation pouvant conduire au terrorisme, de juguler le recrutement, d’interdire aux combattants terroristes étrangers de voyager, de bloquer l’aide financière qu’ils reçoivent, de lutter contre l’extrémisme violent qui peut déboucher sur le terrorisme, de combattre l’incitation à la commission d’actes terroristes motivés par l’extrémisme ou l’intolérance, de promouvoir la tolérance politique et religieuse, le développement économiq ue et la cohésion et l’intégration sociales, de faire cesser et de régler les conflits armés, et de faciliter la réintégration et la réinsertion, Prenant note avec préoccupation de la menace persistante que représentent pour la paix et la sécurité interna tionales l’EIIL, Ansar el -Charia et tous les autres S/RES/2214 (2015) 3/5 15-04998 individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, y compris dans le sud du pays, et réaffirmant sa détermination à faire front à cette menace sous tous ses aspects, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, à des fins de recrutement et d’incitation à commettre des actes de terrorisme, Saluant les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies pour trouver une solution politique à la crise qui sévit en Libye sur le plan politique et du point de vue de la sécuri té, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, 1. Condamne tous les actes terroristes commis par l’EIIL, les groupes qui lui ont prêté allégeance, Ansar el -Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, et souligne à cet égard qu’il faut adopter une approche globale pour mener un combat radical contre eux; 2. Souligne qu’il importe d’appliquer pleineme nt les résolutions 1267 (1999), 1373 (2001), 1624 (2005), 1989 (2011), 2161 (2014), 2170 (2014), 2174 (2014), 2178 (2014), 2195 (2014) et 2199 (2015) du Conseil de sécurité, notamment en ce qui concerne l’EIIL, Ansar el -Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye; 3. Exhorte les États Membres à combattre par tous les moyens, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies et au droit international, les menaces que les actes de t errorisme font peser sur la paix et la sécurité internationale, y compris ceux commis par l’EIIL, les groupes qui lui ont prêté allégeance, Ansar el -Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Lib ye, en coordination avec le Gouvernement libyen; 4. Encourage les États Membres à soumettre au Comité des sanctions contre Al -Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) des demandes d’inscription sur sa Liste relative aux sanctions con cernant des personnes et entités qui soutiennent l’EIIL, Ansar el -Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, et demande au Comité d’envisager immédiatement la désignation de telles personn es et entités soutenant l’EIIL, Ansar el -Charia et d’autres entités désignées en Libye; 5. Se dit fermement résolu à envisager d’inscrire sur la Liste, en application de la résolution 2161 (2014), les individus, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL, Ansar el -Charia et Al -Qaida qui opèrent en Libye et financent, arment, organisent et recrutent pour leur compte ou qui soutiennent, de toute autre manière, leurs actes ou activités, y compris à l’aide des nouvelles technologies de l’information et des communications, comme Internet, les médias sociaux ou tout autre moyen; 6. Réaffirme que les États Membres doivent veiller à ce que les mesures qu’ils prennent pour combattre le terrorisme soient conformes à toutes les obligations que leur fait le dro it international, en particulier le droit international des S/RES/2214 (2015) 15-04998 4/5 droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, souligne que les mesures antiterroristes efficaces et le respect des droits de l’homme, des libertés f ondamentales et de l’état de droit sont complémentaires et se renforcent mutuellement, et que tous sont des éléments essentiels au succès de la lutte contre le terrorisme, note qu’il importe de respecter l’état de droit pour prévenir et combattre efficacem ent le terrorisme et note également que le fait de se soustraire à ces obligations internationales particulières comme à d’autres, dont celles résultant de la Charte des Nations Unies, est un des facteurs contribuant à une radicalisation accrue et favorise le sentiment d’impunité; 7. Demande au Comité créé par le paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) d’examiner sans tarder les demandes formulées en application du paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) pour le transfert ou la fourniture au Gouvernem ent libyen d’armes et de matériel connexe, y compris les munitions et pièces détachées correspondantes, en vue de leur utilisation par les forces armées officielles libyennes pour combattre l’EIIL, les groupes qui lui ont prêté allégeance, Ansar el -Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al-Qaida qui opèrent en Libye, et demande instamment aux États concernés de communiquer les informations pertinentes relatives à une telle demande; 8. Souligne qu’il importe de fourn ir un soutien et une assistance au Gouvernement libyen, y compris l’aide nécessaire sur le plan de la sécurité et du renforcement des capacités; 9. Invite les États Membres à aider à renforcer la capacité des autres États d’écarter, s’il y a lieu, selon qu’il convient et sur demande la menace que représentent l’EIIL, les groupes qui lui ont prêté allégeance, Ansar el -Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, et accueille avec satisfactio n et encourage l’assistance bilatérale qu’apportent les États Membres au renforcement de ces capacités nationales, sous - régionales ou régionales; 10. Appuie sans réserve l’action menée par le Gouvernement libyen pour combattre l’EIIL, les groupes qui lui ont prêté allégeance, Ansar el -Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, ainsi que par les membres de la communauté internationale qui aident à cet égard le Gouvernement libyen, à sa dem ande; 11. Apprécie le rôle important joué par l’Union africaine, la Ligue des États arabes et les pays limitrophes de la Libye pour parvenir à un règlement pacifique de la crise en Libye et se félicite de l’action qu’ils mènent pour faire échec aux menac es contre la paix et la sécurité internationales que représentent l’EIIL, les groupes qui lui ont prêté allégeance, Ansar el -Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye; 12. Exprime son so utien au dialogue politique mené par l’Organisation des Nations Unies entre le Gouvernement libyen et toutes les parties libyennes qui renoncent à la violence et leur demande de contribuer de manière constructive à l’initiative du Représentant spécial du S ecrétaire général en vue de la formation d’un gouvernement d’unité nationale et se félicite qu’ils continuent de participer au dialogue ; 13. Charge l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par les résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) du Conseil de sécurité de faire S/RES/2214 (2015) 5/5 15-04998 rapport dans les 180 jours et de présenter oralement au Comité 1267 un exposé préliminaire dans les 90 jours sur la menace que représentent l’EIIL, Ansar el - Charia et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al - Qaida qui opèrent en Libye, sur la provenance de leurs armes, leurs sources de financement, leur recrutement, leurs effectifs et leurs liens avec les réseaux terroristes dans la région, et de formuler des recommandations sur les mesu res supplémentaires à prendre pour écarter la menace et demande qu’après l’examen du rapport par le Comité, le Président dudit comité l’informe de ses principales conclusions; 14. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2215 (2015)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2215(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2215 (2015) Conseil de sécurité Distr. gé nérale 2 avril 2015 15-05338 (F) *1505338* Résolution 2215 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7423e séance, le 2 avril 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation au Libéria et dans la sous -région, en particulier les résolutions 1509 (2003), 2066 (2012), 2116 (2013), 2176 (2014), 2177 (2014) et 2190 (2014), Félicitant le Gouvernement libérien d’avoir fait face efficacement à l’épidémie d’Ebola au Libéria et prenant acte , à ce sujet, de la résilience du peuple et du Gouvernement libériens, et des institutions chargées de la sécurité, en particulier des Forces armées du Libéria et de la Police nationale libérienne, Accueillant avec satisfaction les efforts déployés par les États Membres, les partenaires bilatéraux et les organisa tions multilatérales, y compris l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, pour aider le Gouvernement libérien à faire face à l’épidémie d’Ebola, accueillant avec satisfaction égalemen t le concours apporté au Libéria par la communauté internationale, notamment la Commission de consolidation de la paix, en contribuant à son projet de développement global pendant la période de relèvement qui a suivi l’épidémie et souhaitant vivement que d ’autres mesures soient prises en ce sens, Rappelant que dans sa résolution 2066 (2012), il a approuvé, la recommandation du Secrétaire général visant à réduire l’effectif militaire de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) en trois phases, d’aoû t 2012 à juillet 2015, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 15 août 2014 (S/2014/598 ), ainsi que de l’exposé qu’il lui a présenté le 16 mars 2015 et des recommandations relatives à la re prise du retrait de la MINUL, Constatant que la situation au Libéria continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve la recommand ation que le Secrétaire général a formulée lors de l’exposé qu’il a présenté le 16 mars 2015 sur le retrait du personnel en tenue de la MINUL et, conformément à la résolution 2190 (2014), l’ autorise à mettre en œuvre S/RES/2215 (2015) 15-05338 2/2 la troisième phase du retrait progressi f afin de réduire le plafond de l’effectif militaire à 3 590 personnes et le plafond de l’effectif policier à 1 515 personnes, et ce, au plus tard en septembre 2015; 2. Décide que le mandat de la MINUL ne comprendra plus la tâche décrite au paragraphe 10 d) i) de sa résolution 2190 (2014); 3. Réaffirme qu’il compte que le Gouvernement libérien assume pleinement l’ensemble des responsabilités en matière de sécurité exercées par la MINUL le 30 juin 2016 au plus tard et réaffirme également qu’il a l’intentio n d’examiner en conséquence la reconfiguration continue et future de la MINUL; 4. Prie le Secrétaire général de continuer de rationaliser les activités des composantes de la MINUL – civile, policière et militaire – afin de tenir pleinement compte de la ré duction des effectifs policiers et militaires et du mandat décidée dans la résolution 2190 (2014) et dans la présente résolution et le prie également de consolider la présence civile, policière et militaire de la MINUL compte tenu de la transition en matiè re de sécurité évoquée au paragraphe 3 ci -dessus; 5. Demande aux Gouvernements du Libéria et de la Côte d’Ivoire de continuer à resserrer leur coopération, en particulier en ce qui concerne la région frontalière et, à ce sujet, demande à toutes les entité s des Nations Unies en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris à toutes les composantes concernées de l’Opération des Nations Unies en C ôte d’Ivoire (ONUCI) et de la MINUL, dans la limite de leurs mandats respectifs, de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, ainsi qu’aux deux équipes de pays des Nations Unies, selon qu’il conviendra, d’apporter leur appui aux autorités ivoiriennes et libériennes; 6. Réaffirme l’importance des mécanismes de coopération entre missions au moment où la MINUL et l’ONU CI réduisent leurs effectifs, ainsi que les dispositions du cadre de coopération entre missions énoncées dans sa résolution 1609 (2005) et rappelle les dispositions pertinentes de la résolution 2162 (2014) à ce sujet; 7. Décide de demeurer saisi de la que stion.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2216 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Yémen)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2216(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2216 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 14 avril 2015 15-05874 (F) *1505874* Résolution 2216 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7426e séance, le 14 avril 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011), 2051 (2012), 2140 (2014), 2201 (2015) et 2204 (2015) et les déclarations de son préside nt en date du 15 février 2013, du 29 août 2014 et du 22 mars 2015, Notant la lettre datée du 24 mars 2015 du Représentant permanent du Yémen auprès de l’Organisation des Nations Unies, transmettant une lettre adressée par le Président du Yémen, dans laque lle il informait le Président du Conseil de sécurité qu’« il avait sollicité du Conseil de coopération du Golfe et de la Ligue des États arabes la fourniture d’une aide immédiate, par tous les moyens et par toutes les mesures nécessaires, y compris l’inter vention militaire, pour protéger le Yémen et sa population contre l’agression persistante des Houthistes », et notant également la lettre datée du 26 mars 2015 de la Représentante permanente de l’État du Qatar (S/2015/217 ) transmettant celle des représentants du Royaume du Bahreïn, de l’État du Koweït, de l’État du Qatar, du Royaume d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, Rappelant la résolution du vingt -sixième Sommet de la Ligue des États arabes sur l’évolution de la situation au Yémen, soulignant notamment la nécessité de relancer le processus de transition politique dans ce pays avec la participation de toutes les parties yéménites conformément à l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et à son Mécanisme de mise en œuvre ainsi qu’aux résultats de la Conférence de dialogue national sans exclusive, Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Yémen, et sa volonté de soutenir le peu ple yéménite, Condamnant la multiplication et l’ampleur des attaques menées par Al -Qaida dans la péninsule arabique (AQPA), Se déclarant préoccupé par la capacité d’AQPA dans la péninsule Arabique de profiter de la détérioration de la situation politique et de la sécurité au Yémen, considérant que tous les actes de terrorisme, quels qu’ils soient, sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les moti fs, le moment , le lieu et les auteurs, S/RES/2216 (2015) 15-05874 2/8 Réaffirmant son appui à l’action menée par le Conseil de co opération du Golfe pour accompagner la transition politique au Yémen et saluant l’engagement pris par celui -ci à cet égard, Réitérant son soutien à la légitimité du Président du Yémen, Abdo Rabbo Mansour Hadi, et demandant de nouveau à toutes les parties et aux États Membres de s’abstenir de tout acte susceptible de porter atteinte à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’int égrité territoriale du Yémen, ainsi qu’ à la légitimité du Président du Yémen, S’inquiétant vivement de la gravité et de la rapidité avec lesquelles la situation humanitaire se dégrade au Yémen et soulignant qu’elle continuera de se détériorer faute de solution politique, Rappelant que les refus arbitraires d’accès humanitaire et la privation des civils de biens indispensa bles à leur survie, notamment en entravant intentionnellement l’acheminement des secours, peuvent constituer une violation du droit international humanitaire, Soulignant qu’il faut relancer l’ Initiative du Conseil de coopération du Golfe et son Mécanisme de mise en œuvre et l’application des décision s issues de la Conférence de dialogue national sans exclusive, notamment la rédaction d’une nouvelle constitution, la mise en œuvre de la réforme électorale, la tenue d’un référendum sur le projet de constituti on et l’organisation rapide des élections générales, pour éviter toute nouvelle dégradation de la situation humanitaire et de la sécurité au Yémen, Réaffirmant son plein appui et son attachement à l’action menée par l’ONU et le Conseiller spécial du Secré taire général pour le Yémen, en particulier aux négociations engagées sous l’égide de l’ONU, et son soutien aux efforts du Groupe des ambassadeurs à Sanaa, Alarmé par l’escalade militaire des Houthistes dans de nombreuses parties du Yémen, notamment dans les provinces de Taiz, de Marib, d’Al Jauf, d’Al -Bayda, leur avancée vers Aden, et l eur saisie d’armes, dont des systèmes de missiles, d ans les institutions militaires et de sécurité du Yémen, Condamnant dans les termes les plus vifs les mesures unilatéra les prises par les Houthistes, déplorant qu’ils n’aient pas donné suite aux exigences formulées dans la résolution 2201 (2015), à savoir qu’ils retirent, immédiatement et sans conditions, leurs forces des bâtiments officiels, y compris dans la capitale San aa, ramènent à la normale la situation en matière de sécurité dans la capitale et dans d’autres provinces, cèdent le contrôle des institutions gouvernementales et de sécurité, remettent en liberté sans conditions et sans qu’il leur soit fait de mal toutes les personnes placées en résidence surveillée ou arbitrairement détenues et demandant de nouveau aux acteurs non étatiques de se retirer des institutions de l’État, dans tout le Yémen, et de ne pas tenter de s’emparer de ces institutions, Déplorant toute tentative de la part des Houthistes de prendre des mesures qui relèvent exclusivement de l’autorité du Gouvernement légitime du Yémen, et notant que de telles mesures sont inacceptables, Constatant avec une vive inquiétude que les mesures de ce type prise s par les Houthistes sapent le processus de transition politique au Yémen et mettent en péril la sécurité, la stabilité, la souveraineté et l’unité du Yémen, S/RES/2216 (2015) 3/8 15-05874 Notant avec préoccupation l’action déstabilisatrice menée par l’ancien Président de la République du Yémen Ali Abdullah Saleh, notamment son soutien à l’action des Houthistes, qui continue de compromettre la paix, la sécurité et la stabilité au Yémen, Se félicitant que le Conseil de coopération du Golfe compte organiser, à la demande du Président du Yémen, une conférence à Riyad, à laquelle seront associées toutes les parties yéménites, afin de continuer à appuyer la transition politique au Yémen et de soutenir et renforcer les négociations menées sous l’égide de l’ONU, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se préoccupant vivement de la menace contre la paix et la sécurité au Yémen résultant du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisatrice et du détournement d’armes légères et de petit calibre, Considérant que la détérioration continue des conditions de sécurité et l’escalade de la violence au Yémen font peser une menace grave et croissante sur les États voisins et se déclarant de nouveau convaincu que la situation au Yémen constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige que toutes les parties yéménites, en particulier les Houthistes, appliquent intégralement les dispositions de la résolution 2201 (2015) et s’abstiennent de toute nouvelle action u nilatérale qui pourrait compromettre la transition politique au Yémen, et exige en outre que les Houthistes, immédiatement et sans condition : a) Mettent fin au recours à la violence; b) Retirent leurs forces de toutes les zones dont ils ont pris le cont rôle, y compris de la capitale Sanaa; c) Déposent toutes les armes supplémentaires saisies à l’armée et au x institutions chargées de la sécurité, notamment les systèmes de missiles; d) Cessent toute action relevant exclusivement de l’autorité du Gouverne ment légitime du Yémen; e) S’abstiennent de toute provocation ou menace envers les États voisins, notamment par l’acquisition de missiles surface -surface ou le stockage d’armes dans toute zone proche de la frontière avec un État voisin; f) Remettent en l iberté, sans leur nuire, le général de division et Ministre de la défense du Yémen Mahmoud Al -Subaihi, tous les prisonniers politiques et toutes les personnes assignées à résidence ou détenues arbitrairement; et g) Mettent fin au recrutement et à l’emploi d’enfants et libèrent tous les enfants enrôlés dans leurs rangs; 2. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution et de la résolution 2201 (2015), en particulier du paragraphe 1 de la présente résolution, dans les 10 jours suivant l’adoption de la présente résolution, et, en cas de non -respect, déclare son intention d’envisager de désigner d’autres personnes et entités se livrant à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen ou appuyant de tels actes, de sorte qu’elles soient soumises aux mesures énonc ées aux paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014); S/RES/2216 (2015) 15-05874 4/8 3. Décide que les personnes visées à l’annexe de la présente résolution seront soumises aux mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014); 4. Réaffirme qu’il importe d’appliquer l’ensemble des mesures prévu es par la résolution 2140 (2014) et prorogées par la résolution 2204 (2015); 5. Demande à toutes les parties yéménites, en particulier aux Houthiste s, de se conformer aux dispositions arrêtées dans le cadre de l’ Initiative du Conseil de coopération du Golfe et de son Mécanisme de mise en œuvre, aux décision s de la Conférence de dialogue national sans exclusive, ainsi qu’à ses résolutions sur la questi on, de reprendre les négociations sans exclusive sous l’égide de l’ONU, notamment sur les questions de gouvernance, et de les faire avancer plus rapidement, et de poursuivre la transition politique en vue de parvenir à une solution de consensus, souligne l’importance d’appliquer dans leur intégralité les accords conclus et d’honorer les engagements pris à cette fin, et demande à cet égard aux parties de se mettre d’accord sur les conditions qui permettront de faire rapidement cesser les violences, conformém ent à la Charte des Nations Unies et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris celle -ci et la résolution 2201 (2015) ; 6. Exige que toutes les parties yéménites choisissent la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs dif férends, renoncent à recourir à la violence à des fins politiques et s’abstiennent de toute provocation et de toute mesure unilatérale de nature à compromettre la transition politique, et souligne que toutes les parties devraient prendre des mesures concrè tes pour s’entendre sur une solution politique consensuelle à la crise au Yémen, qui soit conforme à l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et à son Mécanisme de mise en œuvre, ainsi qu’aux décisions issues de la Conférence de dialogue national sa ns exclusive; 7. Prie instamment toutes les parties yéménites de répondre favorablement à la demande que leur a faite le Président du Yémen de participer à une conférence à Ryad, sous les auspices du Conseil de coopération du Golfe, de continuer à appuyer la transition politique au Yémen et de soutenir et renforcer les négociations menées sous l’égide de l’ONU; 8. Exhorte toutes les parties à s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire e t le droit des droits de l’homme applicables; 9. Réaffirme que, conformément au droit international humanitaire, toutes les parties doivent assurer la sécurité des civils, notamment ceux qui reçoivent une aide, ainsi que celle du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et demand e instamment à toutes les parties de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et de permettre aux acteurs humanitaires d’accéder en toute sécurité et sans entrave aux populations qui ont besoin d’assistance, notamment d’assistance médicale; 10. Demande à toutes les parties de permettre aux États et organisations internationales concernés d’évacuer du Yémen leurs civils et leur personnel et salue les mesures déjà prises en ce sens; 11. Réaffirme le principe de l’inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires et l’obligation qu’ont les États hôtes, notamment au titre de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques et de celle de 1963 S/RES/2216 (2015) 5/8 15-05874 sur les relations consulaires, de prendre toutes mesures appropriées afin d’empêcher que les locaux diplomatiques et consulaires ne soient envahis ou endommagés, la paix de la mission troublée ou sa dignité amoindrie; 12. Prie le Secrétaire général de redoubler d’efforts en vue de fac iliter l’acheminement de l’aide humanitaire et l’évacuation, y compris au besoin par l’instauration de pauses humanitaires, en coordination avec le Gouvernement yéménite, et demande aux parties yéménites de coopérer avec lui pour qu’une aide humanitaire so it fournie à ceux qui en ont besoin; 13. Prie également le Secrétaire général d’intensifier ses activités de bons offices afin de permettre la reprise d’un processus de transition politique pacifique, ordonné et sans exclusive, mené par les Yéménites, rép ondant aux exigences et aspirations légitimes du peuple yéménite, y compris les femmes, en vue d’instaurer un changement pacifique et de véritables réformes politiques, économiques et sociales, comme le prévoient l’Initiative du Conseil de coopération du G olfe et son Mécanisme de mise en œuvre ainsi que les textes issus de la Conférence de dialogue national sans exclusive, et souligne combien il importe que l’ONU agisse en étroite coordination avec ses partenaires internationaux, en particulier le Conseil d e coopération du Golfe, le Groupe des ambassadeurs à Sanaa et d’autres parties prenantes, afin de contribuer à la réussite de la transition; Embargo sur les armes 14. Décide que tous les États Membres doivent prendre immédiatement les mesures nécessai res pour empêcher la fourniture, la vente et le transfert directs ou indirects au profit de Ali Abdullah Saleh, Abdullah Yahya Al Hakim, Abd Al -Khaliq Al-Huthi, des personnes et entités désignées par le Comité créé au paragraphe 19 de la résolution 2140 (2 014) (ci -après le « Comité ») conformément à l’alinéa d) du paragraphe 20 de la présente résolution, des personnes et entités énumérées à l’annexe de la présente résolution, ainsi que de celles agissant pour le compte ou sur les ordres de celles -ci au Yéme n, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et le s matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’ utilisation de tous armements et tout matériel connexe, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire; 15. Demande à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Yémen, en accord avec leurs autorités nationales et conformément à leur législation nationale, dans le respect du droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l’aviation civile internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans leurs ports maritimes et aéroports, tous les chargements à destination du Yémen, si l’État concerné dispose d’informations donnant des motifs raisonnables de penser que tel chargement contient des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont interd its par le paragraphe 14 de la présente résolution, afin de garantir une stricte application de ces dispositions; 16. Décide que tous les États Membres ont l’autorisation et l’obligation, lorsqu’ils découvrent des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont S/RES/2216 (2015) 15-05874 6/8 interdits par le paragraphe 14 de la présente résolution, de les saisir et de les éliminer (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination a ux fins de leur élimination), et décide également que tous les États Membres ont l’obligation de coopérer à cet égard; 17. Enjoint à tout État Membre effectuant une inspection en application du paragraphe 15 de la présente résolution de présenter au Comit é, par écrit et sans délai, un rapport initial exposant en particulier les motifs de l’inspection et les résultats de celle -ci et faisant savoir s’il y a eu coopération ou non, et, si des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont interdits ont été découverts, enjoint également audit État Membre de présenter par écrit au Comité, dans les 30 jours, un autre rapport donnant des précisions sur l’inspection, la saisie et l’élimination, ainsi que des précisions sur le transfert, notamment une des cription des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas dans le rapport initial; Autres critères de désignation 18. Réaffirme les critères de désignation énoncés au paragraphe 17 de la résolution 2140 (2014) et les mesures édictées aux paragraphes 11 et 15 de ladite résolution, et souligne qu’il importe de les appliquer dans leur intégralité; 19. Réaffirme les dispositions du paragraphe 18 de la résolution 2140 (2014) et souligne que les violatio ns de l’embargo sur les armes imposé par le paragraphe 14 ou le fait d’empêcher l’acheminement de l’aide humanitaire au Yémen, l’accès à cette aide ou sa distribution dans le pays peuvent également être considérés comme des actes qui menacent la paix, la s écurité ou la stabilité du Yémen; Mandat du Comité des sanctions 20. Décide que le Comité du Conseil de sécurité créé en application du paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) doit également s’acquitter des tâches suivantes : a) Surveiller l’appli cation des mesures édictées au paragraphe 14 de la présente résolution; b) Recueillir auprès de tous les États toute information qu’il jugera utile sur les dispositions prises pour appliquer les mesures édictées au paragraphe 14 ci-dessus; c) Examiner le s allégations de non -respect des mesures énoncées dans la présente résolution et y donner la suite qui convient; d) Désigner, si nécessaire, de nouvelles personnes et entités à soumettre aux mesures édictées au paragraphe 14 ci -dessus; Mandat du Groupe d’experts 21. Décide que le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et reconduit par la résolution 2204 (2015) doit également prévoir la surveillance de l’application des mesures édictées au paragraph e 14; S/RES/2216 (2015) 7/8 15-05874 22. Prie le Secrétaire général de porter à cinq le nombre de membres du Groupe d’experts, compte dûment tenu de l’élargissement du mandat de celui -ci, et de prendre les dispositions financières et les mesures de sécurité qui s’imposent pour soutenir le Groupe d’experts dans ses travaux; 23. Demande au Groupe d’experts de coopérer activement avec d’autres groupes d’experts créés par le Conseil de sécurité, notamment avec l’Équipe de surveillance de l’application de la résolution 1267, si cela peut êt re utile à l’exécution de son mandat; Suivi de la situation 24. Se dit de nouveau prêt à prendre d’autres mesures si l’une quelconque des parties yéménites n’applique pas la présente résolution et la résolution 2201 (2015); 25. Décide de rester activ ement saisi de la question. S/RES/2216 (2015) 15-05874 8/8 Annexe 1. Abdul Malik al -Houthi Abdul Malik al Houthi dirige un groupe qui a perpétré des actes menaçant la paix, la sécurité et la stabilité du Yémen. En septembre 2014, les forces houthistes se sont emparées de Sanaa et, en janvier 2015, elles ont tenté de remplacer, de manière unilatérale, le Gouvernement légitime en place au Yémen par un gouvernement illégitime dominé par les Houthistes. Al -Houthi a pris la tête du mouvement houthiste du Yémen en 2004, après la mort de son frère, Hussein Badredden al -Houthi. À ce titre, il a menacé à plusieurs reprises les autorités yéménites de nouveaux troubles si elles ne donnaient pas suite à ses revendications, et il a détenu le Président du Yémen, Hadi, le Premier Ministre et des m embres importants de son cabinet. Par la suite, Hadi s’est évadé et a fui à Aden. Les Houthistes ont alors lancé une autre offensive, contre Aden, aidés par des unités militaires fidèles à l’ancien Président, Saleh, et à son fils, Ahmed Ali Saleh. 2. Ahmed Ali Abdullah Saleh Ahmed Ali Saleh a perpétré des actes menaçant la paix, la sécurité et la stabilité du Yémen. Ahmed Ali Saleh s’emploie à saper l’autorité du Président Hadi, à faire échouer les tentatives de réforme de l’armée et à empêcher le Yémen d ’opérer une transition démocratique pacifique. Saleh a joué un rôle essentiel dans l’expansion militaire des Houthistes, qu’il a facilitée. Depuis la mi -février 2013, il a fourni des milliers de fusils neufs aux brigades de la Garde républicaine et à des c hefs tribaux non identifiés. Achetées en 2010, ces armes avaient été mises de côté en vue d’acheter par la suite l’allégeance de leurs bénéficiaires à des fins politique s. Après la démission de son père , Ali Abdullah Saleh, de son poste de Président de la République du Yémen en 2011, Ahmed Ali Saleh a conservé son poste de commandant de la Garde républicaine. Un peu plus d’un an plus tard, démis de ses fonctions par le Président Hadi, Saleh a néanmoins continué d’exercer une grande influence au sein de l’a rmée yéménite, même s’il n’en assurait plus le commandement. Ali Abdullah Saleh a été désigné par le Conseil de sécurité au titre de la résolution 2140 (2014) en novembre 2014.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2217 (2015)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2217(2015)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2218 (2015)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2218(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2218 (2015) * Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2015 15-06650* (F) *1506650* Résolution 2218 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7435e séance, le 28 avril 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2 013) et 2152 (2014), Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts e t principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser sur la voie d’une solution politique, Reconnaissant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les Éta ts membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des r essources, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur et demandant aux parties de se conformer à leurs obligations, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007, et se félicitant des effo rts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour * Nouveau tirage pour raisons techniques (7 mai 2015). S/RES/2218 (2015) 15-06650 2/4 aller de l’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’un e plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et se félicitant de la volonté des parties de poursuivre les négociations, Engageant les parties à continuer de coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à la mise en œuvre du Plan d’action actualisé sur les mesures de confiance adopté en janvier 2012, Soulignant qu’il importe d’améliorer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indé pendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à poursuivre les efforts qu’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d’expression et d’association, Reconnaissant en s’en félicitant les récentes mesures et initiatives prises par le Maroc à cet éga rd pour renforcer les commissions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et Laayoune et l’interaction en cours du Maroc avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies, y compris celles qui son t prévues pour 2015, ainsi que la visite annoncée du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme en 2015, Se félicitant également de l’application du programme renforcé de protection des réfugiés que le Haut -Commissariat des Nations Unies po ur les réfugiés a élaboré en coordination avec le Front Polisario et qui comprend des activités de formation et de sensibilisation aux droits des réfugiés et aux droits de l’homme, Demandant à nouveau que soit envisagé l’enregistrement des réfugiés dans l es camps de réfugiés de Tindouf, et invitant à déployer des efforts à cet égard, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nat ions Unies, Considérant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que ces négociations progressent pour que tous les aspects de la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s’améliorent, Affirm ant son plein soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et à l’action qu’il mène pour faciliter les négociations entre les parties, et se félicitant à cet égard des initiatives qu’il a prises récemment et des consultations qu’il mène actuellement avec les parties et les États voisins, S/RES/2218 (2015) 3/4 15-06650 Affirmant son soutien au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Kim Bolduc, Ayant examiné le rapport du Secrétaire gé néral en date du 13 avril 2015 (S/2015/246 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 avril 2016; 2. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être pleinement respectés, et exhorte les parties à y adhérer pleinement; 3. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interaction avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants; 4. Se fé licite que les parties se soient engagées à continuer à préparer une cinquième série de négociations, et rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 ( S/2008/251 ) selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations; 5. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une a tmosphère propice au dialogue afin d’engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (201 3) et 2152 (2014), ainsi que le succès des négociations; 6. Affirme son ferme soutien aux efforts déterminés que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour qu’une solution soit trouvée à la question du Sahara occidental dans ce contexte, et demande que les réunions reprennent et que les contacts soient renforcés; 7. Demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2 006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et princip es énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités des parties à cet égard; 8. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 9. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, et au moins deux fois par an, des exposés sur l’état et l’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner, et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission; S/RES/2218 (2015) 15-06650 4/4 10. Se félici te que les parties et les États voisins se soient engagés à tenir des réunions périodiques avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin d’examiner et, autant que faire se peut, de renforcer les mesures de confiance; 11. Engage les Ét ats Membres à verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance convenues par les parties, y compris celles permettant aux membres séparés d’une même famille de se rendre visite, ainsi que des programmes alimentaires pour s’assure r que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte; 12. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la MINURSO la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation de s Nations Unies en ce qui concerne l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment de mener avant tout déploiement des ac tivités de sensibilisation à ces questions, et d’adopter d’autres mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2219 (2015)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2219(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2219 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2015 15-06653 (F) *1506653* Résolution 2219 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7436e séance, le 28 avril 2015 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1880 (2009), 1893 (2009), 1911 (2010), 1933 (2010), 1946 (2010), 1962 (2010), 1975 (2011), 1980 (2011), 2000 (2011), 2045 (2012), 2062 (2012), 2101 (2013), 2112 (2013), 2153 (2014) et 2162 (2014), et les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, Réaffirmant son ferme attachement au respe ct de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Saluant le rapport spécial du Secrétaire génér al daté du 12 décembre 2014 (S/2014/892 ) et prenant note du rapport de mi -mandat ( S/2014/729 ) et du rapport final pour 2015 ( S/2015/252 ) du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, Se félicitant des progrès accomplis dans le sens du rétablissement de la sécurité, de la paix et de la stabilité en Côte d’Ivoire, saluant les efforts que le Président et le Gouvernement ivoiriens continuent de déployer pour stabiliser la situation sur le plan de la sécurité, promouvoir le relèvement économique du pays et renforcer la coopération internationale et régionale, notamment en poursuivant la coopération avec les Gouvernements ghanéen et libérien, et demandant à toutes les forces vives du pays d’œuvrer ensemble à consolider les acquis et de s’attaquer aux causes profondes de tensions et de conflit, Constatant que les mesures imposées par les résolutions 1572 ( 2004), 1643 (2005), 1975 (2011) et 1980 (2011), modifiées par les résolutions ultérieures, notamment la résolution 2153 (2014), continuent de contribuer à la stabilité en Côte d’Ivoire, notamment en faisant obstacle au transfert illicite d’armes légères et de petit calibre dans le pays, ainsi qu’en favorisant la consolidation de la paix à la suite du conflit, le processus de désarmement, démobilisation et réintégration et la réforme du secteur de la sécurité, soulignant que, ces mesures ayant pour but d’acc ompagner le processus de paix dans le pays, il pourrait éventuellement modifier encore ou lever en tout ou en partie celles qui subsistent, au vu de S/RES/2219 (2015) 15-06653 2/10 l’évolution du processus de démobilisation, désarmement et réintégration et de réforme du secteur de la séc urité, de la réconciliation nationale et de la lutte contre l’impunité, et soulignant également la pertinence, à cet égard, d’un déroulement pacifique, crédible et transparent du processus électoral et d’une gestion efficace des armes et du matériel connex e, Notant que l’élection présidentielle se tiendra en octobre 2015, saluant à cet égard les réformes adoptées en vue de préparer cette élection, notamment les modifications du Code électoral, ainsi que les travaux menés par la Commission électorale indépe ndante (CEI), notamment par la mise en place de ses sections locales, et encourageant celle -ci à continuer de faire participer tous les acteurs politiques aux préparatifs de cette élection, saluant en outre les mesures prises par le Gouvernement pour favor iser le dialogue politique et la réconciliation, et encourageant le Gouvernement et l’opposition à continuer d’œuvrer et de collaborer pour garantir l’ouverture et la transparence du jeu politique, Saluant l’engagement politique des autorités ivoiriennes envers la réforme du secteur de la sécurité et les efforts déployés en vue de sa mise en œuvre, notamment l’élaboration d’un cadre juridique définissant la stratégie nationale de cette réforme et la stratégie de sécurité nationale, la coopération accrue en tre le Conseil national de sécurité et les ministères d’exécution et la communauté internationale, ainsi que les efforts de décentralisation de la réforme du secteur de la sécurité, le renforcement de la gouvernance démocratique de ce secteur et les effort s visant à améliorer l’équilibre entre les sexes au sein des forces de sécurité, tout en s’inquiétant des retards survenus dans l’adoption de certaines lois et certains règlements touchant la réforme du secteur de la sécurité et du manque de cohésion au se in de l’armée, et souhaitant vivement voir hâter ces efforts, avec notamment l’institution d’une véritable structure hiérarchique et d’une juridiction militaire ainsi que l’ouverture des crédits budgétaires voulus, Se félicitant des progrès accomplis en c e qui concerne les conditions générales de sécurité et de l’action menée pour faire face aux problèmes de sécurité, ainsi que des résultats notables du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex -combattants, tout en se disant préoccupé des retards pris dans sa mise en œuvre, soulignant une fois encore que le Gouvernement de la Côte d’Ivoire doit fournir des ressources financières suffisantes et des perspectives viables de réintégration aux ex -combattants afin de mener ce processus à bien avant l’élection présidentielle de 2015 conformément à l’objectif annoncé par le Président de la Côte d’Ivoire, et soulignant qu’il faut continuer de viser les combattants non enregistrés et d’assurer le suivi des efforts de désarmement, démobilisation et réinsertion après juin 2015 pour en assurer la durabilité, Saluant l’action menée pour mieux contrôler et gérer les armements dans le cadre de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de pet it calibre, avec l’appui de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), notamment par le marquage des armes et du matériel létal connexe, et les efforts de remise en état et d’amélioration des dépôts d’armes, et soulignant qu’il importe de pour suivre les efforts dans ce domaine, prenant note à cet égard de la signature et de la ratification par la Côte d’Ivoire du Traité sur le commerce des armes et encourageant les États et les organisations intergouvernementales, régionales et sous -régionales en mesure de le faire d’aider la Côte d’Ivoire à s’acquitter de ses obligations en la matière, S/RES/2219 (2015) 3/10 15-06653 Réaffirmant qu’il faut absolument que le Gouvernement ivoirien continue de former et d’équiper ses forces de sécurité, et notamment de doter la police et la gendarmerie des armes et munitions nécessaires au maintien de l’ordre, et insistant sur le rôle de premier plan qui revient à la police et la gendarmerie dans le maintien de l’ordre public, notamment dans la perspective des prochaines élections, Soulignant d e nouveau qu’il importe que le Gouvernement de la Côte d’Ivoire puisse apporter une réponse proportionnée aux menaces contre la sécurité de l’ensemble des citoyens de la Côte d’Ivoire et demandant au Gouvernement de veiller à ce que ses forces de sécurité demeurent fidèles à l’obligation de respecter les droits de l’homme et le droit international applicable, Saluant les efforts faits par le Gouvernement de la Côte d’Ivoire pour améliorer notablement sa coopération avec le Groupe d’experts initialement cré é en application du paragraphe 7 de la résolution 1584 (2005), et engageant le Gouvernement et le Groupe d’experts à continuer de coopérer étroitement, Se félicitant des efforts que le Secrétariat continue de déployer pour étoffer et améliorer le registre d’experts du service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , Saluant les progrès accomplis par les autorités ivoirie nnes dans la lutte contre les systèmes d’imposition illégale, prenant acte de l’action menée pour réduire le nombre de postes de contrôle illégaux et de cas d’extorsion de fonds, soulignant la nécessité de poursuivre cette action, notamment en formulant un e stratégie nationale de gestion des frontières, encourageant la mise en œuvre du plan d’action 2015 - 2016 concernant l’ administration douanière, et notant qu’il importe de renforcer les capacités et d’allouer des ressources pour assurer le contrôle des fr ontières, en particulier dans l’ouest du pays, Rappelant sa décision de mettre fin, par la résolution 2153 (2014), aux mesures interdisant l’importation par tout État de tous diamants bruts provenant de Côte d’Ivoire, imposées au paragraphe 6 de la résolu tion 1643 (2005), compte tenu des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Système de certification du Processus de Kimberley et dans la gouvernance de ce secteur, Notant que, dans son communiqué final du 22 novembre 2013, le Processus de Kimberley a re connu que la Côte d’Ivoire avait satisfait aux exigences minimales de son système de certification, l’ encourageant à appliquer intégralement le plan d’action qu’elle a établi pour mettre en valeur son secteur du diamant conformément aux normes du Processus de Kimberly, notamment en participant à l’action régionale de ce dernier concernant les pays de l’Union du fleuve Mano, se félicitant de la mission d’examen menée par le Processus en mars 2015, et saluant l’action menée dans le cadre du projet Droits de p ropriété et développement du diamant artisanal II, en coopération avec les Amis de la Côte d’Ivoire, pour créer de nouveaux moyens de subsistance au sein des communautés minières, Rappelant toutes ses résolutions sur les femmes, la paix et la sécurité, le sort des enfants en temps de conflit armé et la protection des civils en période de conflit armé, Condamnant de nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, condamnant toutes S/RES/2219 (2015) 15-06653 4/10 les vi olences contre les civils, notamment les femmes, les enfants, les personnes déplacées et les étrangers, et toutes les autres exactions et atteintes aux droits de l’homme, soulignant que les auteurs de tels actes, quel que soit leur camp, doivent être tradu its en justice, que ce soit devant des tribunaux internes ou internationaux, et engageant le Gouvernement ivoirien à continuer de coopérer étroitement avec la Cour pénale internationale, Saluant à cet égard l’action menée aux niveaux national et internati onal pour traduire en justice les auteurs présumés d’atteintes aux droits de l’homme et de violations du droit international humanitaire, quel que soit leur camp, Soulignant qu’il importe de doter le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire de ressources suf fisantes pour lui permettre de s’acquitter de son mandat, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décid e que, jusqu’au 30 avril 2016, tous les États devront prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, d’armes et de matériel létal connexe à la Côte d’Ivoire, à partir de leur territoire ou par l eurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, que ces armes et ce matériel aient ou non leur origine sur leur territoire; 2. Décide que les fournitures de matériel non létal ainsi que toute assistance technique, formatio n ou aide financière destinées à permettre aux forces de sécurité ivoiriennes d’utiliser une force appropriée et proportionnée afin de maintenir l’ordre public ne nécessitent pas de notification préalable au Comité créé par le paragraphe 14 de la résolutio n 1572 (2004); 3. Note que les mesures concernant les armes et le matériel létal connexe visées au paragraphe 1 ne s’appliquent plus ni à la fourniture de services de formation, de conseils, d’assistance technique ou financière et de compétences spécialis ées en rapport avec les fonctions de sécurité et militaires, ni à la fourniture de matériel non létal, notamment de véhicules civils, aux forces de sécurité ivoiriennes; 4. Décide que les mesures imposées en vertu du paragraphe 1 ci -dessus ne s’appliquent pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à appuyer l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les forces françaises qui la soutiennent, ou à être utilisées par celles -ci, et aux fournitures transitant par la Côte d’Ivoire qui sont destinées à appuyer des opérations de maintien de la paix des Nations Unies ou à être utilisées par celles -ci; b) Aux fournitures exportées temporairement en Côte d’Ivoire et destinées aux forces d’un État qui agit, conformément au droit international, ex clusivement et directement pour faciliter l’évacuation de ses ressortissants et des personnes envers lesquelles il a des responsabilités consulaires en Côte d’Ivoire, sur notification préalable au Comité créé en application du paragraphe 14 de la résolutio n 1572 (2004); S/RES/2219 (2015) 5/10 15-06653 c) À la fourniture aux forces de sécurité ivoiriennes d’armes et de matériel létal exclusivement destinés à appuyer le processus ivoirien de réforme du secteur de la sécurité ou à être utilisés dans le cadre de ce processus, sur notificatio n préalable au Comité créé en application du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004), à l’exception des armes et du matériel létal connexe visés dans l’annexe à la présente résolution, qui devront être approuvés au préalable par le Comité; 5. Décide que le Comité ajoutera des articles à la liste des armes et du matériel létal connexe figurant dans l’annexe à la présente résolution, en supprimera ou apportera des précisions, selon qu’il convient; 6. Décide que, pendant la période visée au paragraphe 1 c i-dessus, les autorités ivoiriennes notifieront au préalable au Comité tout envoi d’articles visés à l’alinéa c) du paragraphe 4 ci -dessus ou demanderont l’approbation du Comité au préalable, selon qu’il convient, et décide également que tout État Membre a pportant une assistance peut, subsidiairement, faire cette notification ou cette demande d’approbation au Comité après avoir informé le Gouvernement ivoirien de son intention de le faire; 7. Demande au Gouvernement ivoirien de veiller à ce que les notific ations et les demandes d’approbation adressées au Comité contiennent toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destiné et l’utilisateur final, notamment l’unité des forces de sécurité ivoiriennes auquel il est destiné ou le lieu d’entreposage prévu, les caractéristiques techniques, le nombre d’articles à expédier, les coordonnées du fabricant et du fournisseur, et la date de livraison, le mode de transport et l’itinéraire de transport envisagés; souligne qu’il importe d’insister sur des explications détaillées concernant la manière dont le matériel demandé appuiera le processus de réforme du secteur de la sécurité et souligne en outre que ces notifications et demandes d’approbation doivent être accompagnées d’inf ormations concernant tout projet de transformation de matériel non létal en matériel létal; 8. Décide que les autorités ivoiriennes présenteront au Comité le 15 septembre 2015 et le 30 mars 2016 au plus tard des rapports semestriels sur les progrès accomp lis quant aux processus de désarmement, démobilisation et réintégration et de réforme du secteur de la sécurité; 9. Encourage les autorités ivoiriennes à consulter l’ONUCI, dans les limites de son mandat et de ses ressources, pour s’assurer que les notif ications et demandes d’autorisation contiennent les informations requises; 10. Engage vivement le Gouvernement ivoirien à autoriser au Groupe d’experts et à l’ONUCI l’accès aux armes et au matériel létal faisant l’objet de dérogations, au moment de leur importation et avant qu’ils ne soient livrés aux utilisateurs finaux, se félicite de l’action que mène la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre pour marquer les armes et le ma tériel létal connexe arrivant sur le territoire de la Côte d’Ivoire et l’ encourage à poursuivre cette action, et invite instamment le Gouvernement de la Côte d’Ivoire à tenir un registre de toutes les armes et de tout le matériel présents dans le pays, en portant une attention particulière aux armes légères et de petit calibre et aux caches d’armes privées, avec une indication claire de la manière dont il compte s’y prendre pour suivre les mouvements d’armes; S/RES/2219 (2015) 15-06653 6/10 11. Décide d’examiner avant la fin de la pério de visée au paragraphe 1 les mesures arrêtées aux paragraphes ci -dessus, en vue éventuellement de modifier à nouveau ou de lever tout ou partie des mesures restantes, au regard des progrès réalisés dans la stabilisation de la Côte d’Ivoire, en fonction des progrès accomplis en matière de démobilisation, désarmement et réinsertion et de réforme du secteur de la sécurité, de réconciliation nationale et de lutte contre l’impunité, en accordant à cet égard une grande importance au déroulement pacifique, crédibl e et transparent du processus électoral et à la gestion efficace des armes et du matériel connexe décrite au paragraphe 10 ci -dessus; 12. Décide de reconduire jusqu’au 30 avril 2016 les mesures concernant les opérations financières et les voyages imposée s aux paragraphes 9 à 12 de sa résolution 1572 (2004) et au paragraphe 12 de sa résolution 1975 (2011) et souligne qu’il compte examiner l’utilité de maintenir sur la liste des personnes soumises à ces mesures le nom de celles qui s’emploient concrètement à promouvoir l’objectif de réconciliation nationale; 13. Demande à la Côte d’Ivoire de continuer de le tenir informé, par l’intermédiaire du Comité, de l’état d’avancement de l’exécution de son plan d’action relatif aux diamants, notamment en ce qui conce rne la répression de la contrebande, la mise en place du régime douanier, avec création d’un profil de risque pour les agents des douanes et de la police, et la déclaration des recettes financières tirées des diamants; 14. Accueille avec satisfaction les mesures prises par le Gouvernement de la Côte d’Ivoire pour commencer à mettre en œuvre les recommandations formulées dans le rapport de la mission d’examen du Processus de Kimberley en octobre 2013, se déclare préoccupé par le fait que la contrebande de d iamants bruts en provenance de la Côte d’Ivoire continue, et l’ exhorte à continuer de s’employer à mettre en œuvre rapidement et intégralement l’ensemble de ces recommandations afin d’appuyer la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement légitime en vu e de l’exportation de diamants bruts; 15. Encourage la Côte d’Ivoire et les pays voisins à continuer de participer aux activités régionales de coopération et de police menées dans le cadre du Processus de Kimberley, notamment l’action régionale concernant les pays de l’Union du fleuve Mano; 16. Invite le Système de certification du Processus de Kimberley, en particulier son Groupe de travail chargé du suivi, son Groupe de travail sur les statistiques et son Groupe de travail des experts diamantaires, à lu i transmettre selon qu’il conviendra, par l’intermédiaire du Comité et aux fins d’examen par le Groupe d’experts, si possible, toute information relative au respect par la Côte d’Ivoire de ses obligations découlant du Système de certification; et encourage les donateurs à appuyer la Côte d’Ivoire dans son action en lui communiquant toute information utile et en lui prêtant leur concours technique; 17. Demande au Gouvernement ivoirien de prendre les dispositions nécessaires en vue d’appliquer les mesures im posées au paragraphe 1 ci -dessus, notamment en en transposant les dispositions pertinentes dans sa législation nationale; S/RES/2219 (2015) 7/10 15-06653 18. Demande à tous les États Membres, en particulier à ceux de la sous -région, d’appliquer intégralement les mesures énoncées aux par agraphes 1 et 6 ci-dessus; 19. Reste préoccupé par l’instabilité qui règne dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, salue l’action coordonnée que mènent les autorités des pays voisins pour remédier à cette situation, en particulier s’agissant de la zone frontali ère, et les encourage à poursuivre cette action, notamment en renforçant le contrôle et l’échange d’informations, en menant des activités coordonnées, et en définissant et en appliquant une stratégie concernant leur frontière commune en vue notamment de favoriser le désarmement et le rapatriement d’éléments armés étrangers se trouvant des deux côtés de la frontière; 20. Encourage l’ONUCI et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) à continuer, dans les limites de leurs mandats, capacités et zones de déploiement respectifs, à coordonner étroitement l’assistance fournie aux Gouvernements ivoirien et libérien, respectivement, pour la surveillance de leur frontière, et se félicite du développement de la coopération entre le Groupe d’experts sur la Côte d ’Ivoire et le Groupe d’experts sur le Libéria créé en application du paragraphe 4 de la résolution 1854 (2008); 21. Exhorte tous les combattants armés illégaux ivoiriens, y compris ceux se trouvant dans des pays voisins, à déposer immédiatement les armes, encourage l’ONUCI, dans les limites de son mandat, de ses capacités et des zones dans lesquelles elle est déployée, à continuer d’aider le Gouvernement ivoirien à collecter et à entreposer ces armes et à enregistrer toute information pertinente les concer nant, et demande au Gouvernement ivoirien, notamment à la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, de veiller à ce que ces armes soient neutralisées ou ne soient pas distribuées illégalement, conformément à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes; 22. Rappelle que, dans le cadre du respect de l’embargo sur les armes, l’ONUCI a pour mandat de collecter, se lon qu’il convient, les armes et tout matériel connexe introduits en Côte d’Ivoire en violation des mesures imposées par le paragraphe 1 de la présente résolution, et d’en disposer selon qu’il convient; 23. Redit qu’il est nécessaire que les autorités ivo iriennes assurent le libre accès du Groupe d’experts, ainsi que de l’ONUCI et des forces françaises qui la soutiennent, au matériel, aux sites et aux installations visés à l’alinéa a) du paragraphe 2 de la résolution 1584 (2005), et à toutes les armes et m unitions et tout matériel connexe de toutes les forces de sécurité armées, y compris les armes provenant de la collecte mentionnée plus haut aux paragraphes 10 ou 11, où qu’ils se trouvent et sans préavis le cas échéant, ainsi qu’il est dit dans les résolu tions 1739 (2007), 1880 (2009), 1933 (2010), 1962 (2010), 1980 (2011), 2062 (2012), 2112 (2013) et 2153 (2014); 24. Prie tous les États concernés, en particulier ceux de la sous -région, de coopérer pleinement avec le Comité, et autorise celui -ci à sollici ter tout complément d’information qu’il juge nécessaire; 25. Décide de proroger jusqu’au 30 mai 2016 le mandat du Groupe d’experts défini au paragraphe 7 de sa résolution 1727 (2006), entend examiner le S/RES/2219 (2015) 15-06653 8/10 renouvellement dudit mandat au plus tard le 30 avril 2016, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour appuyer son action; 26. Réaffirme que l’alinéa b) du paragraphe 7 de la résolution 1727 (2006) donne notamment pour mandat au Groupe d’experts de recueillir et analyser toute information pertinente sur les sources de financement, notamment celles tirées de l’exploitation de ressources naturelles en Côte d’Ivoire, consacrées à l’acquisition d’armes et de matériel connexe ou se rapportant à des activités apparentées, et note qu’en a pplication de l’alinéa a) du paragraphe 12 de la résolution 1727 (2006), les personnes dont il se sera avéré qu’elles menacent le processus de paix et de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire en se livrant au trafic de ressources naturelles, notamment de diamants et d’or, pourront être désignées par le Comité; 27. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un compte rendu intermédiaire le 15 septembre 2015 au plus tard, et de lui présenter le 8 avril 2016 au plus tard, après s’être concerté avec l e Comité, un rapport final, assorti de recommandations, sur l’application des mesu res imposées au paragraphe 1 ci-dessus, aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011) et au paragraphe 10 de la résoluti on 1980 (2011), et d’adresser des mises à jour au Comité, en particulier dans les situations d’urgence ou s’il l’estime nécessaire; 28. Décide que le rapport de mi -mandat et le rapport du Groupe d’experts visés au paragraphe 27 ci -dessus peuvent comprendr e, selon qu’il conviendra, toute information ou recommandation susceptible d’aider le Comité à désigner de nouvelles personnes ou entités répondant aux critèr es énoncés aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 10 de la résoluti on 1980 (2011), et rappelle les conclusions du rapport du Groupe de travail informel sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les meilleures pratiques et méthodes, notammen t les paragraphes 21, 22 et 23 du rapport, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance; 29. Décide que le Groupe d’experts rendra également compte des activités des personnes soumises aux sanctions ainsi que de toute autre menace que ces personnes et d’autres continuent de faire peser sur la paix et la sécurité en Côte d’Ivoire, dans le respect du paragraphe 28 ci -dessus; 30. Prie le Secrétaire général de lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par l’ONUCI et, si possible, examinées par le Groupe d’experts concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 31. Prie également le Gouvernement français d e lui communiquer, s’il y a lieu, par l’intermédiaire du Comité, les informations recueillies par les forces françaises et, si possible, examinées par le Groupe d’experts concernant la fourniture à la Côte d’Ivoire d’armes et de matériel connexe; 32. Salu e les efforts déployés par le Gouvernement ivoirien pour participer au programme de mise en œuvre accueilli par l’OCDE en ce qui concerne les lignes directrices sur le devoir de diligence pour une chaîne d’approvisionnement responsable en minerais provenan t de zones de conflit ou à haut risque, et l’ exhorte à prendre contact avec des organisations internationales en vue de bénéficier des enseignements tirés d’autres initiatives et de pays qui se sont heurtés ou se heurtent S/RES/2219 (2015) 9/10 15-06653 à des problèmes similaires, et demande à tous les États de prendre les mesures voulues pour faire connaître les lignes directrices susmentionnées, et de prier instamment les importateurs, les industries de transformation et les consommateurs de produits minéraux ivoiriens d’exercer la dili gence requise en appliquant ces lignes directrices, en portant une attention particulière à l’or; 33. Demande aux autorités ivoiriennes de continuer à prendre les mesures nécessaires pour démanteler les réseaux de taxation illégaux, notamment en procédant à des enquêtes pertinentes et approfondies, de réduire encore le nombre de postes de contrôle et d’enrayer les cas d’extorsion de fonds sur toute l’étendue du territoire, et d’accroître le contrôle et la surveillance des zones où les ressources naturelles , en particulier l’or, sont exploitées illégalement, et leur demande en outre de continuer à prendre les mesures nécessaires pour continuer à rétablir et à renforcer les institutions concernées, et pour accélérer le déploiement d’agents de douane et de pol ice des frontières dans le nord, l’ouest et l’est du pays; 34. Demande au Groupe d’experts d’évaluer l’efficacité des mesures de contrôle des frontières prises dans la région, engage tous les États voisins à prendre conscience des efforts faits par la Côt e d’Ivoire à cet égard et encourage l’ONUCI à continuer d’aider les autorités ivoiriennes, dans les limites de son mandat, à rétablir les activités normales de contrôle douanier et de police des frontières; 35. Demande instamment à tous les États, aux org anismes compétents des Nations Unies et aux autres organisations et parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité, le Groupe d’experts, l’ONUCI et les forces françaises, notamment en communiquant toute information dont ils disposeraient sur d’éventuelles violations des mesures imposées aux paragraphes 1, 2 et 3 ci -dessus, aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004), au paragraphe 6 de la résolution 1643 (2005) et au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011), et demande au Groupe d’expe rts de coordonner ses activités, selon qu’il conviendra, avec tous les acteurs politiques et de s’acquitter de son mandat conformément au rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ); 36. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences se xuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des informations sur ces questions conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); 37. Demande instamment dans ce conte xte à toutes les parties ivoiriennes et à tous les États, en particulier ceux de la région, de garantir : – La sécurité des membres du Groupe d’experts; – L’accès libre et immédiat du Groupe d’experts, en particulier aux personnes, documents et lieux, au x fins de l’exécution de son mandat; 38. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2219 (2015) 15-06653 10/10 Annexe 1. Armes, armes d’artillerie à tir direct et indirect et canons de calibre supérieur à 12,7 mm, leurs munitions et composants. 2. Grenades propulsées par fusée, roquettes, armes légères antichars, grenades à fusil et lance -grenades. 3. Missiles surface -air, y compris les systèmes antiaériens portables (MANPADS); missiles surface -surface; et missiles air -surface. 4. Mortiers de calibre supérieur à 82 mm. 5. Armes antichars guidées, en particulier les missiles antichars guidés, leurs munitions et composants. 6. Aéronefs armés, qu’il s’agisse d’hélicoptères ou d’avions. 7. Véhicules militaires armés ou véhicules militaires équipés de point de montage d’armemen t. 8. Charges explosives ou dispositifs contenant des matières explosives, conçus à des fins militaires; mines et matériel connexe. 9. Dispositifs de vision nocturne et de tir nocturne.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2220 (2015)
IntituléArmes de petit calibre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2220(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2220 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 22 mai 2015 15-08130 (F) *1508130* Résolution 2220 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7447e séance, le 22 mai 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant qu’en vertu de la Charte des Nations Unies, il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécuri té internationales, notant l’importance des armes légères et de petit calibre, armes les plus fréquemment utilisées dans la plupart des conflits armés récents, et soulignant que l’accumulation excessive des armes légères et de petit calibre a des effets dé stabilisants qui peuvent mettre en danger les civils, y compris les femmes, les enfants, les réfugiés, les déplacés et les autres groupes vulnérables, Rappelant ses résolutions 1196 (1998), 1209 (1998), 1467 (2003) et 2117 (2013), les déclarations de son président en date des 25 avril 2012 (S/PRST/2012/16 ), 19 mars 2010 ( S/PRST/2010/6 ), 14 janvier 2009 ( S/PRST/2009/1 ), 29 juin 2007 ( S/PRST/2007/24 ), 17 février 2005 ( S/PRST/2005/7 ), 19 janvier 2004 (S/PRST/2004/ 1), 31 octobre 2002 ( S/PRST/2002/30 ), 31 août 2001 ( S/PRST/2001/21 ) et 24 septembre 1999 ( S/PRST/1999/28 ), ainsi que ses autres résolutions et les autres déclarations pertinentes de son président, notamment celles sur la protection des civils en période de conflit armé, les femmes et la paix et la sécurité et le sort des enfants en temps de conflit armé, Soulignant que le droit de légitime défense, individuelle ou collective, consacré par l’Article 51 de la Charte des Nations Unies et les exigences légitimes des pays en matière de sécurité doivent être pleinement pris en compte, et conscient que les armes lé gères et de petit calibre sont vendues, fabriquées et conservées par les États pour des raisons légitimes liées à la sécurité, à des activités sportives ou au commerce, Notant que la présente résolution porte sur le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, y compris en ce qui concerne les embargos sur les armes décrétés par le Conseil, Vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre dans de nombreuses régions du monde continuent de menacer la paix et la sécurité internationales, causent d’importantes pertes en vie humaines, contribuent à l’instabilité et à l’insécurité, et continuent de compromettre l’aptitude du Conseil à S/RES/2220 (2015) 15-08130 2/10 s’acquitter efficacement de sa responsabilité principale, qui est de maintenir la paix et la sécurité internationales, Déclarant à nouveau qu’il regrette profondément qu’en période de conflit armé, l’immense majorité des victimes soient des civils et rappelant avec une vive inquiétude que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre alimentent les conflits armés, ont toute une série de conséquences néfastes sur les dro its de l’homme, la situation humanitaire, le développement et la situation socioéconomique, plus particulièrement sur la sécurité des civils dans les conflits armés, notamment des femmes et des filles, qui subissent plus que leur part de violence, et exace rbent les violences sexuelles et sexistes, Gravement préoccupé par les répercussions néfastes du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’armes légères et de petit calibre sur les enfants en temps de conflit armé, en parti culier en raison du recrutement et de l’emploi d’enfants par les parties aux conflits armés ainsi que de leur re - recrutement, des meurtres et mutilations d’enfants, des viols et autres formes de violence sexuelle dont ils sont victimes, et des enlèvements et des attaques contre écoles ou hôpitaux en violation du droit international, Rappelant les Conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles additionnels de 1977, ainsi que l’obligation de respecter et de faire respecter le droit international humanita ire en toutes circonstances, Soulignant qu’il incombe aux États de prévenir les menaces que font peser sur la paix et la sécurité internationales, le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre et leurs effets dévastateurs sur les civils dans les conflits armés, et réaffirmant que les parties aux conflits armés ont la responsabilité principale de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils et que c’est aux États qu ’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits de l’homme de leurs citoyens et de toute personne se trouvant sur leur territoire, comme le prescrit le droit international applicable, Constatant que le détournement d’armes légères et d e petit calibre a entraîné des crimes graves, se déclarant fermement opposé à ce que les violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme restent impunies et soulignant à cet égard que les États sont tenus de respecter les obli gations qui sont les leurs au regard du droit international en matière de lutte contre l’impunité et de mener des enquêtes approfondies en poursuivant les auteurs de crimes de guerre, de génocides, de crimes contre l’humanité et d’autres violations graves du droit international humanitaire afin de prévenir les violations, d’éviter qu’elles ne se reproduisent et de promouvoir une paix durable, la justice, la vérité et la réconciliation, Réaffirmant les dispositions pertinentes du Document final du Sommet mondial de 2005 concernant la protection des civils en période de conflit armé, plus particulièrement les paragraphes 138 et 139, qui portent sur la responsabilité de protéger les populations contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique e t les crimes contre l’humanité, Reconnaissant que les efforts déployés par l’Organisation des Nations Unies pour lutter contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre doivent procéder d’u ne approche S/RES/2220 (2015) 3/10 15-08130 globale et intégrée qui prévoie des activités plus cohérentes dans les domaines des politiques, de la sécurité, du développement, des droits de l’homme et de l’état de droit, en s’attaquant aux racines profondes des conflits, en améliorant la s écurité des populations locales et en luttant contre la violence armée, Conscient que l’insécurité engendrée par le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre a des répercussions négatives sur les efforts de prévention des conflits et les activités de consolidation de la paix dans les pays qui sortent d’un conflit, ainsi que sur leur développement au lendemain des conflits, notamment en ce qui concerne l’éducation, la santé et les possibilités économiques, Constatant que les embargos sur les armes par lui décrétés contribuent grandement à la lutte contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, et notant la nécessité d’amélior er les échanges d’information entre les groupes d’experts, les missions de maintien de la paix, dans le cadre de leurs mandats respectifs, et les autres entités des Nations Unies compétentes, sur les violations des embargos sur les armes qui pourraient avoir été commises, Reconnaissant qu’il serait utile d’aligner les objectifs des embargos sur les armes par lui décrétés sur ceux poursuivis dans les États Membres ou régions touchés par les entités des Nations Unies et les organisations intergouvernemental es, régionales et sous -régionales dans le cadre des efforts qu’elles déploient, notamment aux fins du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration, de l’amélioration de la gestion des stocks et de leur sécurité physique, et du renforcement de l a sécurité aux frontières, Réaffirmant que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et les autres entités compétentes désignées par lui qui se trouvent sur le territoire d’un État Membre ou dans une région soumis à un embargo sur les armes qu’il a décrété peuvent, s’il le juge nécessaire, fournir au gouvernement hôte les conseils techniques et l’aide au renforcement des capacités voulus pour ce qui est de la mise en place de programmes de collecte d’armes, de désarmement, de démobilisation e t de réintégration, en améliorant la protection physique et les pratiques de gestion des stocks, ainsi que les capacités d’enregistrement et de traçage, en créant des dispositifs nationaux de contrôle des exportations et des importations, en renforçant la sécurité aux frontières, les institutions judiciaires et les organes chargés de veiller au respect de la loi, Rappelant avec préoccupation les rapports étroits qui existent entre le terrorisme international, la criminalité transnationale organisée, le tra fic de drogues, le blanchiment d’argent, d’autres transactions financières illicites, le courtage illicite d’armes légères et de petit calibre et le trafic d’armes, et le lien entre l’exploitation illégale des ressources naturelles, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et le trafic d’armes, qui alimentent et exacerbent de nombreux conflits, Faisant valoir que le trafic d’armes légères et de petit calibre risque de contribuer au terrorisme et aux activités des groupes armés illégaux et de faciliter le développement de la criminalité transnationale organisée, et soulignant que ce trafic pourrait faire du tort à des civils, notamment des femmes et des enfants, créer de l’instabilité et des difficultés de gouvernance à long terme et rendre plus difficile le règlement des conflits, S/RES/2220 (2015) 15-08130 4/10 Soulignant l’importance capitale de la participation pleine et entière des femmes à tous les efforts liés à la lutte contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, conformément à sa résolution 1325 (2000), Préoccupé par les menaces que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre continuent de faire peser sur la sécurité des soldats de la paix des Nations Unies et leur aptitude à exécuter les mandats de maintien de la paix, et sur la sûreté et la sécurité des agents humanitaires et leur capacité à fournir efficacement une aide humanitaire, Conscient qu’assurer de façon efficace la s écurité physique et la gestion des stocks d’armes légères et de petit calibre et de munitions contribue largement à prévenir le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement de ces armes, conformément aux normes régionales et interna tionales, notamment par l’application de directives volontaires telles que les Directives techniques internationales sur les munitions établies dans le cadre du programme Saf erGuard de l’ONU et les Normes internationales sur le contrôle des armes légères, qui régissent les pratiques de gestion des stocks d’armes et de munitions, Notant que le marquage et le traçage des armes légères et de petit calibre par les États Membres, en particulier dans les pays en situation de conflit et d’après conflit, peuvent servir à détecter les violations des embargos applicables et à identifier les lacunes dans la gestion des stocks d’armes, Prenant note de l’entrée en vigueur du Traité sur le commerce des armes, le 24 décembre 2014, notant le nombre élevé de signataires d u Traité et l’augmentation du nombre d’États qui y sont parties, et se réjouissant de l’importante contribution que ce traité peut apporter à la paix, à la sécurité et à la stabilité internationales, en réduisant les souffrances humaines et en encourageant la coopération, Réaffirmant l’importance et le rôle central de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de ses protocoles, notamment du Protocole contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leur s pièces, éléments et munitions; du Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects; et de l’Instrument international visant à permettre aux États de procéder à l’identification et au traçage rapides et fiables des armes légères et de petit calibre illicites, en tant qu’instruments essentiels de la lutte contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, Prenant note av ec satisfaction des efforts faits par les États Membres et les organisations intergouvernementales, régionales et sous -régionales pour faire face aux menaces pesant sur la paix et la sécurité internationales du fait du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’armes légères et de petit calibre, et notant le rôle important que joue la société civile pour ce qui est d’appuyer ces efforts, Accueillant avec satisfaction le rapport intitulé « Armes légères et de petit calibre » que le Secrétaire général lui a présenté le 27 avril 2015 ( S/2015/289 ), Déterminé à continuer d’appliquer les mesures concrètes déjà prises et à en prendre de nouvelles pour empêcher le transfert illicite, l ’accumulation S/RES/2220 (2015) 5/10 15-08130 déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, notamment pour appuyer les autres processus en cours, 1. Se félicite des efforts que font les États Membres et les organisations régionales et sous -régionales pour lutter contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, et préconise la mise en place ou le renforcement, le cas échéant, de mécanismes sous -régionaux et régionaux de coopération, de coordination et de partage de l’information, en particulier la coopération douanière transfrontalière et les réseaux d’échange d’informations, en vue de prévenir, de combattre et d’éliminer le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’arme s légères et de petit calibre; 2. Réaffirme que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre alimentent les conflits armés et ont des effets dévastateurs sur la protection des civils, demande à nouveau que toutes les parties aux conflits armés respectent strictement les obligations que leur imposent le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, et souligne que les partie s doivent tout faire pour éviter de faire des victimes parmi les civils et respecter et protéger la population civile; 3. Demande à cet égard à toutes les parties à des conflits armés de s’acquitter des obligations que leur impose le droit international h umanitaire de respecter et de protéger le personnel, les installations et les secours humanitaires, et de prendre des mesures pour éliminer les conséquences néfastes que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légère s et de petit calibre ont pour les agents humanitaires, ainsi que de prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter le passage sûr, rapide et libre des secours, du personnel et du matériel humanitaires; 4. Affirme son intention de continuer de ten ir dûment compte des questions liées au transfert illicite, à l’accumulation déstabilisante et au détournement d’armes légères et de petit calibre lorsqu’il examine ou actualise les mandats des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et des aut res entités auxquelles il assigne des mandats, et encourage à cet égard le Secrétaire général à envisager d’identifier, le cas échéant, les moyens dont disposent les entités des Nations Unies qui pourraient contribuer au plus tôt à la lutte contre le trans fert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre et de les inviter à prendre part aux évaluations stratégiques et missions d’évaluation technique, et à présenter les différentes modalités d’implication de l’Organisation des Nations Unies envisageables dans ce domaine, qu’il s’agisse d’aider les pays hôtes à mener à bien les programmes de collecte d’armes, de désarmement, de démobilisation et de réintégration, ou d’améliorer les pratiques suivies en ce qui c oncerne la gestion des stocks et leur sécurité physique, la tenue des registres et les activités de traçage, le développement des systèmes nationaux de contrôle des exportations et des importations, l’amélioration de la sécurité aux frontières et le renfor cement des institutions judiciaires et des moyens de répression; 5. Souligne que les États Membres, les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et les autres entités par lui désignées, s’il y a lieu et s’ils y sont invités, ainsi que les orga nisations intergouvernementales, régionales et sous - régionales, peuvent être en mesure de contribuer au renforcement des capacités des gouvernements qui en font la demande pour assurer avec efficacité la gestion, S/RES/2220 (2015) 15-08130 6/10 l’entreposage, la sécurité, le marquage, la tenue des registres et le traçage des stocks d’armes légères et de petit calibre et la collecte ou la destruction des stocks excédentaires et des armes et munitions saisies, non marquées ou détenues de manière illicite, et encourage les États Membres et l es organisations intergouvernementales, régionales et sous -régionales qui en ont les moyens à contribuer, si demande leur en est faite, à l’exécution de ces tâches, notamment en examinant les technologies qui permettraient d’améliorer le traçage et la déte ction des transferts d’armes légères et de petit calibre, ainsi que les mesures qui pourraient faciliter le transfert de ces technologies; 6. Encourage l’Organisation des Nations Unies à recenser et diffuser les meilleures pratiques adoptées par les État s Membres en ce qui concerne le stockage sécurisé, le marquage et la destruction des armes rassemblées dans le cadre des programmes de collecte d’armes et de désarmement, démobilisation et réintégration; 7. Reconnaît que l’efficacité des programmes de co llecte d’armes et de désarmement, démobilisation et réintégration dépend notamment de l’offre de possibilités durables aux ex -combattants et de la capacité des institutions étatiques d’instaurer un climat dans lequel les populations puissent se sentir en s écurité; 8. Souligne l’importance de la réforme du secteur de la sécurité pour améliorer la capacité des États de garantir la sécurité publique et d’asseoir l’état de droit sur tout leur territoire, ainsi que de former les membres de leur personnel de sécurité pour s’assurer de leur professionnalisme, de leur efficacité et de leur sens des responsabilités, et pour aider les États à mettre au point des procédures adaptées en ce qui concerne la gestion des stocks d’armes, leur sécurité physique, leur marqua ge, la tenue des registres et les dispositifs de traçage; 9. Réaffirme qu’il est responsable de la surveillance de l’application des embargos sur les armes qu’il décrète et réaffirme également son intention de prendre les mesures qui s’imposeront pour re nforcer les mécanismes de surveillance de ces embargos, notamment en affectant auprès des missions des Nations Unies concernées du personnel ou des équipes chargés exclusivement de surveiller efficacement les embargos sur les armes; 10. Estime qu’il faut que les États Membres mettent en place, s’il n’en existe pas, des lois, des règles et des procédures administratives leur permettant de contrôler efficacement la production d’armes légères et de petit calibre au sein de leur juridiction et l’exportation, l ’importation, le transit ou le retransfert de ces armes, le but étant d’empêcher leur fabrication illégale, leur trafic ou leur détournement vers des destinataires non autorisés; 11. Invite instamment les États Membres, les entités compétentes des Nations Unies et les organisations intergouvernementales, régionales et sous -régionales en mesure de le faire à coopérer et à échanger, selon qu’il conviendra, des informations sur les personnes soupçonnées de trafic et les filières que suit le trafic, les transa ctions financières et les activités de courtage suspectes portant sur des armes légères ou de petit calibre, et le détournement de telles armes, ainsi que d’autres informations ayant trait au transfert illicite, à l’accumulation déstabilisante ou au détour nement d’armes légères et de petit calibre, avec les États qui pourraient être concernés et les entités compétentes des Nations Unies, y compris les groupes d’experts apportant leur assistance aux comités des sanctions et les opérations de maintien de la p aix; S/RES/2220 (2015) 7/10 15-08130 12. Engage vivement les États Membres qui ne l’ont pas encore fait à prendre des mesures, en application de leur législation nationale, pour réglementer les activités de courtage d’armes légères et de petit calibre relevant de leur juridiction, par exemple en imposant aux courtiers de se faire enregistrer ou d’obtenir une autorisation écrite avant de se lancer dans leurs activités; 13. Réaffirme que les embargos sur les armes qu’il impose doivent avoir des objectifs clairement définis et prévoir un examen régulier des mesures prises pour que celles -ci puissent être levées une fois les objectifs atteints, conformément aux dispositions de ses résolutions applicables, reconnaît que lorsqu’il envisage de lever partiellement ou entièrement un embargo sur les armes, ou de le suspendre ou de l’aménager, il devrait tenir compte des moyens dont dispose l’État Membre soumis à cet embargo pour adopter de bonnes pratiques en ce qui concerne la gestion des stocks et leur sécurité physique, marquer les armes, en te nir le registre et les tracer, mettre en place des dispositifs nationaux de contrôle des exportations et des importations, améliorer la sécurité aux frontières et renforcer ses institutions judiciaires et ses moyens de répression, et se félicite de la cond uite de missions d’évaluation chargées d’étudier si les États Membres qu’il a soumis à un embargo sur les armes remplissent les conditions qu’il a fixées pour que cet embargo soit levé ou aménagé et de proposer des options envisageables et de faire des recommandations concernant l’aide que l’Organisation des Nations Unies pourrait apporter à ces États Membres ou à leurs régions et les autres formes d’assistance technique dont ils pourraient bénéficier; 14. Note que lorsqu’il est demandé à un comité des sa nctions de déterminer si une dérogation à l’embargo sur les armes est justifiée, il serait souhaitable qu’il ait connaissance des stocks actuels, notamment des données sur les armes légères et de petit calibre communiquées volontairement au Registre des ar mes classiques de l’Organisation des Nations Unies, des besoins du gouvernement en armes et matériel connexe pour assurer son autodéfense ou la sécurité, des quantités d’armes et de matériel connexe reçues sur la base des dérogations déjà approuvées, des c onditions de leur entreposage, ainsi que des quantités d’armes et de matériel connexe détruites à la faveur des programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration, le cas échéant, et encourage les États Membres, les groupes d’experts et le Secrétaire général à communiquer les renseignements de ce type dont ils disposent aux comités des sanctions compétents qui en font la demande; 15. Encourage les comités des sanctions à poursuivre leurs échanges sur l’application des embargos sur les armes avec les États Membres, y compris ceux de la région, ainsi qu’avec les organisations internationales, régionales et sous - régionales et les autres parties prenantes, notamment en les invitant à se réunir avec eux et en demandant à leurs présidents d’organis er des séances d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; 16. Encourage les États Membres à mieux comprendre les répercussions du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’armes légères et de petit c alibre sur les femmes et les enfants, notamment en collectant davantage de données ventilées selon le sexe et l’âge et en formulant des critères d’évaluation des risques à l’échelle nationale qui soient appropriés et efficaces; 17. Engage les États Membr es, les entités des Nations Unies et les organisations intergouvernementales, régionales et sous -régionales à tenir compte des répercussions particulières des situations de conflit ou d’après conflit sur la S/RES/2220 (2015) 15-08130 8/10 sécurité des femmes, leur mobilité, leur activité économique et les perspectives qui s’offrent à elles, afin de réduire le risque qu’elles prennent part au transfert illicite d’armes légères et de petit calibre; 18. Demande instamment aux États Membres, aux entités des Nations Unies et aux organisation s intergouvernementales, régionales et sous -régionales de prendre de nouvelles mesures pour faciliter la participation effective des femmes à tous les processus d’adoption, de planification et d’exécution des mesures visant à combattre et éliminer le trans fert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre sous tous leurs aspects, et, à cet égard, encourage l’adoption de mesures qui pourraient inciter les femmes, notamment au moyen d’initiatives de renforcemen t des capacités, selon que de besoin, à participer à la conception et à l’application des programmes de lutte contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, et engage tous ceux qui partic ipent à la planification des efforts déployés en ce qui concerne le désarmement, la démobilisation et la réintégration et la réforme des secteurs de la justice et de la sécurité à tenir compte des besoins particuliers des femmes et des enfants associés aux forces armées et groupes armés, avec la participation des femmes, et à garantir leur plein accès à ces programmes, notamment en organisant, selon que de besoin, des consultations avec la société civile, y compris les organisations de femmes; 19. Réaffir me sa décision selon laquelle les États doivent mettre fin à l’approvisionnement en armes des terroristes, y compris en armes légères et de petit calibre, trouver les moyens d’intensifier et d’accélérer l’échange d’informations opérationnelles concernant e n particulier le trafic d’armes, ainsi que renforcer la coordination des efforts accomplis aux échelons national, sous -régional, régional et international; 20. Estime qu’il importe de prévenir les transferts et les ventes illicites d’armes et de munition s, notamment d’armes légères et de petit calibre, aux groupes armés et aux réseaux criminels qui prennent pour cible des civils et des biens de caractère civil, et souligne que ces transferts risquent d’attiser les conflits et d’ouvrir la voie à des violat ions graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme; 21. Engage les États à envisager de ratifier le Traité sur le commerce des armes ou d’y adhérer sans retard et encourage les États, les organisations intergouvernementales, régionale s et sous -régionales qui sont en mesure de le faire à apporter une assistance aux États parties pour qu’ils aient les moyens de s’acquitter de leurs obligations découlant du Traité et d’en appliquer les dispositions; 22. Est conscient que les États parti es arriveraient mieux à appliquer le Traité sur le commerce des armes si les embargos sur les armes qu’il a décrétés étaient mieux appliqués à l’échelle nationale et que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et les autres entités compéten tes par lui désignées aidaient les États à renforcer les capacités nationales et régionales, en particulier en ce qui concerne les systèmes de contrôle des transferts, la gestion des stocks et leur sécurité physique, la tenue des registres et les mesures p rises pour empêcher le détournement d’armes légères et de petit calibre et de matériel connexe vers des marchés illicites; S/RES/2220 (2015) 9/10 15-08130 23. Note que l’application des dispositions du Traité sur le commerce des armes concernant l’établissement de rapports par les État s parties peut contribuer à l’amélioration de la transparence sur les transferts d’armes légères et de petit calibre et pourrait faciliter les activités menées par l’Organisation des Nations Unies pour lutter contre le transfert illicite et l’accumulation déstabilisante d’armes légères et de petit calibre; 24. Encourage tous les États Membres qui ne l’ont pas encore fait à envisager d’adhérer à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et ses protocoles, y compris le P rotocole contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions, et de les appliquer; 25. Souligne qu’il faut que les États appliquent intégralement et efficacement, aux niveaux national, régional et internatio nal, le Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects et l’Instrument international visant à permettre aux États de procéder à l’identification et au traçage rapides et fiables des armes légères et de petit calibre illicites, en s’attachant tout particulièrement à appliquer les mesures qu’ils prévoient en ce qui concerne la prévention du détournement de ces armes, afin de faire des progrès tangibles dans la prévention du trafic illi cite d’armes légères et de petit calibre, la lutte contre ce trafic et son élimination; 26. Prie le Secrétaire général d’inclure, dans les rapports et exposés qu’il lui présente sur la situation de tel ou tel pays, des renseignements plus complets et plu s détaillés et des recommandations ayant trait aux conséquences du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’armes légères et de petit calibre sur la protection des civils en période de conflit armé, y compris sur les réfugi és, les personnes déplacées, les femmes, les enfants et autres groupes vulnérables; 27. Prie le Secrétaire général de consacrer une section de ses prochains rapports sur la protection des civils en période de conflit armé à des informations et recommandat ions concernant les conséquences du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’armes légères et de petit calibre sur la protection des civils en période de conflit armé; 28. Prie de nouveau le Secrétaire général d’ordonner q ue tous les organismes compétents des Nations Unies exerçant des activités dans un État ou une région soumis à un embargo sur les armes apportent toute l’assistance possible au comité des sanctions et aux groupes d’experts concernés, ainsi qu’aux autres en tités compétentes des Nations Unies, aux fins de l’application et de la surveillance du respect de cet embargo, et prie le Secrétaire général d’examiner et de présenter, dans son prochain rapport sur les armes légères et de petit calibre, les meilleures pr atiques et les dispositifs qui pourraient aider les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et les autres entités compétentes par lui désignées à s’acquitter des tâches qui leur auront été confiées, notamment à surveiller l’application et le re spect des embargos sur les armes et à fournir leur assistance et leurs conseils d’experts aux États hôtes, aux comités des sanctions et aux groupes d’experts; 29. Prie le Secrétaire général d’inclure dans ses rapports annuels sur les enfants et les confli ts armés, ainsi que dans ses rapports sur la question consacrés à des pays, des informations et des recommandations concernant les conséquences du S/RES/2220 (2015) 15-08130 10/10 transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’armes légères et de petit calibre, conformément aux mandats en vigueur; 30. Encourage le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions à concentrer leur action, dans le cadre de leurs mandats respectifs et e n étroite coopération avec tous les organes des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme compétents, sur les menaces que posent l’accès des individus et des entités associés à Al -Qaida aux armes et les filières d’approvisionnement et de trafi c qu’ils utilisent, et prie l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions d’inclure dans son prochain rapport d’activité au Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) des renseignements sur ces menaces, assortis de recom mandations sur l’action à mener pour mieux y parer; 31. Encourage le Comité contre le terrorisme et sa direction exécutive à concentrer leur action, dans le cadre de leurs mandats respectifs et en étroite coopération avec tous les organes des Nations Uni es chargés de la lutte contre le terrorisme compétents, sur les moyens dont les États Membres disposent ou ont besoin pour lutter contre les menaces posées par l’accès des terroristes aux armes et s’attaquer aux filières d’approvisionnement et de trafic qu e ceux -ci utilisent, et prie la Direction exécutive d’en rendre compte au Comité contre le terrorisme, de proposer des mesures concrètes visant à faciliter l’assistance technique nécessaire pour renforcer les capacités des États Membres et de formuler des recommandations sur l’action à mener pour mieux parer à ces menaces; 32. Prie le Secrétaire général de continuer de lui soumettre, tous les deux ans, un rapport sur les armes légères et de petit calibre, notamment sur l’application de la présente résolut ion, et affirme son intention d’examiner promptement ce rapport; 33. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2221 (2015)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2221(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2221 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mai 2015 15-08221 (F) *1508221* Résolution 2221 (2015 ) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7449e séance, le 26 mai 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et déclarations présidentielles antérieures sur la situation en Somalie, Réaffirmant son att achement à la souveraineté, à l’indépendance politique, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Somalie, Rappelant que l’ONU et l’Union africaine examinent conjointement l’augmentation temporaire des effectifs de l’AMISOM autorisée dans sa résolutio n 2124 (2013), comme il leur a demandé dans sa résolution 2182 (2014), et rappelant également qu’il leur a demandé de formuler des recommandations sur les prochaines étapes de la campagne militaire menée en Somalie, compte dûment tenu de la situation polit ique, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), dont les tâches sont définies au paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014), jusqu’au 7 août 2015, en vue d’examiner de façon approfondie les recommand ations issues de l’examen de l’augmentation temporaire des effectifs de l’AMISOM conjointement mené par l’ONU et l’Union africaine, y compris toutes les recommandations pertinentes liées au mandat de la MANUSOM; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2222 (2015)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2222(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2222 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mai 2015 15-08318 (F) *1508318* Résolution 2222 (2015) Adoptée par Conseil de sécurité à sa 7450e séance, le 27 mai 2015 Le Conseil de sécurité , Ayant présent à l’esprit que la Charte des Nations Unies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et la séc urité internationales, et soulignant qu’il importe de prendre des mesures pour prévenir et régler les conflits, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006) et 1894 (2009), sur la protection des civils en période de conflit armé, et sa résolution 1738 (2006), sur la protection des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé en période de conflit armé, ainsi que ses autres résolutions et les déclarations de son Président ayant trait à la question, Réaffirmant son attachement aux buts énoncés aux paragraphes 1 à 4 de l’Article 1 de la Charte des Nations Unies et aux principes énoncés aux paragraphes 1 à 7 de l’Article 2 de la Charte, notamment aux principes d’indépendance politique, d’égalité souverai ne, d’intégrité territoriale et de respect de la souveraineté de tous les États, Rappelant les Conventions de Genève en date du 12 août 1949, en particulier la troisième Convention de Genève en date du 12 août 1949 relative au traitement des prisonniers d e guerre et les Protocoles additionnels du 8 juin 1977, en particulier l’article 79 du Protocole additionnel I, relatif à la protection des journalistes en mission professionnelle périlleuse dans les zones de conflit armé, Reconnaissant que du fait de leu r travail, les journalistes, les professionnels des médias et les membres du personnel associé sont souvent exposés à des risques particuliers, tes que l’intimidation, le harcèlement et la violence, en période de conflit armé, Réaffirmant qu’il incombe au premier chef aux parties aux conflits armés de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la protection des civils touchés, y compris ceux qui exercent leur droit à la liberté d’expression en recherchant, recevant et diffusant des informations par di fférents moyens, tant en ligne qu’hors ligne, conformément à l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, S/RES/2222 (2015) 15-08318 2/5 Conscient du rôle important que jouent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’h omme, selon le cas, dans la protection des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé en période de conflit armé, Considérant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits fon damentaux de leurs citoyens, ainsi que de toutes les personnes se trouvant sur leur territoire, comme le prescrit le droit international applicable, Rappelant le droit à la liberté d’expression , énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droi ts de l’homme , adoptée par l’Assemblée générale en 1948 (« la Déclaration universelle »), et à l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté par l’Assemblée générale en 1966 (« le Pacte »), et le fait que toute restric tion dont il serait l’objet doit être édictée par la loi et être nécessaire pour les motifs exposés au paragraphe 3 de l’article 19 du Pacte, Gravement préoccupé par la fréquence des actes de violence perpétrés dans de nombreuses régions du monde contre d es journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé dans les conflits armés, en particulier les attaques délibérées commises en violation du droit international humanitaire, Soulignant qu’il existe en droit international hu manitaire des règles prohibant les attaques dirigées intentionnellement contre des civils, attaques qui, en période de conflit armé, constituent des crimes de guerre, et rappelant qu’il est impératif que les États mettent un terme à l’impunité des auteurs de ces attaques, Ayant présent à l’esprit que l’impunité dont jouissent les auteurs de crimes commis contre des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé en période de conflit armé demeure un obstacle de taille à leur protection, et que garantir l’établissement des responsabilités pour les crimes commis à leur encontre est un élément clef pour la prévention de futures attaques, Constatant que les journalistes, les professionnels des médias et les membres du personnel associé peuvent jouer un rôle important dans la protection des civils et la prévention des conflits lorsqu’ils servent de mécanisme d’alerte rapide en détectant et signalant les situations qui pourraient déboucher sur un génocide, des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou un nettoyage ethnique, Réaffirmant qu’il condamne toutes les incitations à la violence contre des civils en période de conflit armé, et condamnant l’utilisation des médias aux fins d’inciter à la violence, au génocide, à des c rimes contre l’humanité et à d’autres violations graves du droit international humanitaire, Rappelant que les États parties aux Conventions de Genève ont l’obligation de rechercher les personnes présumées avoir commis, ou avoir donné l’ordre de commettre, une infraction grave auxdites Conventions et qu’ils doivent déférer ces personnes devant leurs propres tribunaux, quelle que soit leur nationalité, ou peuvent, s’ils préfèrent, les remettre pour jugement à un autre État intéressé à la poursuite, pour auta nt que celui -ci ait retenu contre lesdites personnes des charges suffisantes, Rappelant en outre que tous les États Membres doivent respecter l’obligation qui leur incombe de mettre fin à l’impunité, d’enquêter sur les cas de génocide, de S/RES/2222 (2015) 3/5 15-08318 crimes contre l ’humanité, de crimes de guerre et d’autres violations graves du droit international humanitaire et d’en poursuivre les auteurs et, notant que la lutte contre l’impunité des crimes de droit international les plus graves commis à l’encontre de civils a été r enforcée grâce à l’action et aux poursuites engagées contre les auteurs de ces crimes par la Cour pénale internationale conformément au principe de la complémentarité avec les juridictions nationales, énoncé dans le Statut de Rome, les tribunaux spéciaux e t mixtes et les chambres spécialisées de juridictions nationales, Se déclarant profondément préoccupé par la menace croissante que représentent les groupes terroristes pour la sécurité des journalistes, des professionnels des médias et des membres du pers onnel associé et condamnant fermement les meurtres, les enlèvements et les prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes, quels qu’en soient les motifs, y compris lever des fonds ou obtenir des concessions politiques, et se déclarant déterminé à pr évenir les enlèvements et les prises d’otages perpétrés par des groupes terroristes et à faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs sans qu’il soit versé de rançon ou accordé de concessions politiques, dans le respect du droit internationa l applicable, Mettant l’accent sur la contribution que les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales peuvent, quand elles en ont le mandat, apporter aux efforts internationaux de promotion et de protection des droits de l’homm e, ainsi qu’à la protection des civils, y compris des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé, notamment au moyen de la surveillance et du signalement des violations et atteintes, ainsi que d’un appui aux gouvernemen ts dans les efforts qu’ils déploient pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, et aux fins du renforcement de la lutte contre l’impunité pour les crimes commis à l’encontre de civils, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le s membres du personnel associé, Conscient de l’importance que revêt, pour la protection des civils en période de conflit armé, une démarche globale, cohérente et privilégiant l’action, y compris au début des préparatifs. Soulignant à cet égard la nécessit é d’adopter une stratégie générale de prévention des conflits, qui s’attaque aux causes profondes des conflits armés de manière exhaustive afin d’améliorer durablement la protection des civils, y compris par la promotion du développement durable, de l’élim ination de la pauvreté, de la réconciliation nationale, de la bonne gouvernance, de la démocratie, de l’état de droit et du respect et de la protection des droits de l’homme, Constatant l’importance du rôle que les organisations régionales et sous - régiona les peuvent jouer dans la protection des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé en période de conflit armé et l’importance d’une bonne coopération entre l’Organisation des Nations Unies et ces organisations, Consta tant également les risques particuliers auxquels les femmes journalistes, les professionnelles des médias et les femmes qui font partie du personnel associé sont exposées dans leur travail et soulignant, dans ce contexte, qu’il importe de prendre en compte la problématique hommes -femmes dans les mesures visant à assurer leur sécurité en période de conflit armé, Déclarant que s’il examine la question de la protection des journalistes en période de conflit armé, c’est parce que c’est une question urgente et importante, et S/RES/2222 (2015) 15-08318 4/5 estimant que le Secrétaire général peut jouer un rôle utile en fournissant des renseignements supplémentaires sur la question, 1. Condamne toutes les formes de violations et d’atteintes commises contre des journalistes, des professionnels d es médias et des membres du personnel associé en période de conflit armé et demande à toutes les parties à des conflits armés de mettre fin à de telles pratiques; 2. Affirme que l’activité de médias libres, indépendants et impartiaux constitue un des fond ements d’une société démocratique et, de ce fait, peut contribuer à la protection des civils; 3. Rappelle à cet égard que les journalistes, les professionnels des médias et les membres du personnel associé qui accomplissent des missions professionnelles périlleuses dans des zones de conflit armé doivent être considérés comme des civils, et doivent être respectés et protégés en tant que tels, à la condition qu’ils n’entreprennent aucune action qui porte atteinte à leur statut de personnes civiles, et cela s ans préjudice du droit des correspondants de guerre accrédités auprès des forces armées de bénéficier du statut de prisonnier de guerre prévu par l’article 4.A.4 de la troisième Convention de Genève; 4. Condamne fermement la persistance de l’impunité des auteurs de violations et d’atteintes commises à l’encontre de journalistes, de professionnels des médias et de membres du personnel associé en période de conflit armé, laquelle impunité peut contribuer à la répétition de ces crimes; 5. Souligne que les Ét ats sont tenus de s’acquitter de l’obligation que leur fait le droit international de mettre fin à l’impunité et de traduire en justice quiconque est responsable de violations graves du droit international humanitaire; 6. Exhorte les États Membres à pren dre les mesures voulues pour que les auteurs de crimes commis contre des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé en période de conflit armé aient à rendre des comptes, et à mener des enquêtes impartiales, indépendant es et efficaces sur le territoire relevant de leur juridiction pour qu’ils soient poursuivis en justice; 7. Exige une nouvelle fois de toutes les parties aux conflits armés qu’elles se conforment strictement aux obligations mises à leur charge par le droi t international concernant la protection des civils, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le s membres du personnel associé; 8. Demande instamment la libération immédiate et sans condition des journalistes, des professionnels des m édias et des membres du personnel associé qui ont été enlevés ou pris en otage pendant un conflit armé; 9. Demande également instamment à toutes les parties concernées, en période de conflit armé, de respecter l’indépendance professionnelle et les droits des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé, en tant que civils; 10. Rappelle que le matériel et les installations des médias sont des biens de caractère civil et, en tant que tels, ne doivent être l’objet ni d’att aques ni de représailles, tant qu’ils ne constituent pas des cibles militaires; 11. Reconnaît que l’éducation et la formation au droit international humanitaire peuvent jouer un rôle important en concourant à l’action menée pour S/RES/2222 (2015) 5/5 15-08318 prévenir et faire cesser les attaques contre les civils touchés par les conflits armés, y compris les journalistes, les professionnels des médias et les membres du personnel associé; 12. Souligne que les missions de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nat ions Unies doivent, lorsqu’il y a lieu, inclure dans les rapports qu’elles doivent établir des informations précises sur les actes de violence perpétrés contre des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé en période d e conflit armé; 13. Demande instamment à toutes les parties aux conflits armés de tout faire pour empêcher que des violations du droit international humanitaire soient commises à l’encontre de civils, y compris les journalistes, les professionnels des médias et les membres du personnel associé; 14. Demande aux États Membres d’instaurer et de préserver, en droit et en fait, des conditions de sécurité permettant aux journalistes, aux professionnels des médias et aux membres du personnel associé de faire le ur travail de façon indépendante et sans ingérence excessive en période de conflit armé; 15. Insiste sur la nécessité d’assurer une coopération et une coordination plus étroites au niveau international, y compris entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations internationales, régionales et sous -régionales concernées, notamment en fournissant une assistance technique et en renforçant les capacités, aux fins de promouvoir et d’assurer la sécurité des journalistes, des professionnels des médias e t des membres du personnel associé en période de conflit armé; 16. Engage l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales à échanger des connaissances spécialisées sur les bonnes pratiques et les enseignements tirés de l’expérience en matière de protection des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé en période de conflit armé et, en étroite coopération, à assurer une application plus cohérente et plus efficace du droit internationa l humanitaire applicable et de ses résolutions pertinentes, y compris celles qui se rapportent à la protection des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé en période de conflit armé; 17. Invite les États qui ne l’on t pas encore fait à envisager de devenir parties dès que possible aux Protocoles additionnels I et II de 1977 se rapportant aux Conventions de Genève; 18. Réaffirme qu’il continuera d’examiner la question de la protection des journalistes en période de c onflit armé; 19. Prie le Secrétaire général d’inclure systématiquement dans ses rapports sur la protection des civils en période de conflit armé une sous -section sur la sûreté et la sécurité des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé, indiquant notamment les mesures prises pour les protéger en cas de menace imminente, et de veiller à ce que des informations sur les attaques et violences perpétrées contre des journalistes, des professionnels des médias et des membre s du personnel associé et sur les mesures préventives prises pour empêcher les faits de ce type soient communiqué es à part dans les rapports sur la situation dans tel ou tel pays.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2223 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2223(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2223 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mai 2015 15-08440 (F) *1508440* Résolution 2223 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7451e séance, le 28 mai 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011), 2046 (2012), 2057 (2012), 2109 (2013), 2132 (2013), 2155 (2014), 2187 (2014) et 2206 (2 015), et les déclarations de son président publiées sous la cote S/PRST/2014/16 , S/PRST/2014/26 et S/PRST/2015/9 , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la République du Soudan du Sud, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Rappelant sa résolution 2086 (2013) et réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris le consentement des parties, l’impartialité et le non-recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la déf ense du mandat, et conscient que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est déterminé en fonction des besoins et de la situation du pays concerné, Se disant profondément alarmé et préoccupé par l’aggravation de la crise politique, sécuritaire et humanitaire au Soudan du Sud, découlant du différend politique au sein du Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS) et des violences qui en résultent du fait des dirigeants politiques et militaires du pays, Condamnant énergiquement les viola tions des droits de l’homme, les atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire, notamment les exécutions extrajudiciaires, les violences pour des motifs ethniques, les viols et les autres formes de violence sexuelle et sexiste , le recrutement et l’utilisation d’enfants dans le conflit armé, les disparitions forcées, les arrestations et les détentions arbitraires, la violence visant à semer la terreur parmi la population civile et les attaques contre des écoles, des lieux de cul te et des hôpitaux et contre des membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé de maintien de la paix, qui ont été signalées et qui continuent d’être commises par toutes les parties, dont des groupes armés et les forces de sécurité nationa les, ainsi que les actes d’encouragement à commettre de telles violations et atteintes, Condamnant également le fait que les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes sont harcelés et pris pour cible, et S/RES/2223 (2015) 15-08440 2/12 soulignant que qu iconque est responsable de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits doit répondre de ses actes et qu’il incombe au premier chef au Gouvernement sud - soudanais de protéger sa population, y compris contre d’éventuels crimes contre l’humanité et crimes de guerre, Se déclarant profondément alarmé et préoccupé par le fait que plus de deux millions de personnes ont été déplacées et par l’aggravation de la crise humanitaire, soulignant que tout es les parties au conflit sont responsables des souffrances du peuple sud -soudanais et qu’il est nécessaire de répondre aux besoins fondamentaux de la population, et saluant les efforts déployés par les organismes humanitaires des Nations Unies, leurs part enaires et les donateurs pour apporter une assistance immédiate et coordonnée à la population, Rappelant que toutes les parties au conflit doivent autoriser et faciliter pleinement l’accès du personnel, du matériel et des fournitures humanitaires, sans entrave et en toute sécurité, à tous ceux qui en ont besoin, et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux personnes déplacées et aux réfugiés, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies régissant l’aide humanitaire, Condamnant toutes les attaques lancées contre le personnel et les installations humanitaires, et rappelant que le fait de mener des attaques contre du personnel humanitaire et le fait de priver des civils de biens indispensables à leur survie peuvent constituer des violations du droit international humanitaire, Remerciant l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) de s’être employée sans relâche, avec l’appui de l’Organisation des Nation s Unies et de l’Union africaine, à créer un espace de dialogue sur les questions de politique et de sécurité, à mettre en place et faire fonctionner le Mécanisme de surveillance et de vérification prévu par l’Accord sur la cessation des hostilités et à con duire des négociations politiques multipartites en vue d’aboutir à la formation d’un gouvernement provisoire d’unité nationale, Condamnant énergiquement les violations continuelles, par toutes les parties, de l’Accord de cessation des hostilités, qui sap ent les efforts de paix, tout en soulignant l’importance que continuent d’avoir les initiatives prises sous l’égide de l’IGAD, à savoir la conclusion, le 23 janvier 2014, de l’Accord de cessation des hostilités et de l’ Accord sur le statut des détenus , l’adoption par consensus de la Déclaration de principes entre les parties, la création du Mécanisme de surveillance et de vérification du cessez -le-feu, la conclusion, le 9 mai 2014, de l’Accord de règlement de la crise au Soudan du Sud, l’adoption, le 9 nove mbre 2014, des modalités de réengagement et d’application de l’Accord de cessation des hostilités, et la signature, le 1er février 2015, des Domaines d’accord sur l’établissement d’un gouvernement d’union nationale de transition en République du Soudan du Sud, Prenant note du message que le Premier Ministre éthiopien et Président de l’IGAD, Hailemariam Dessalegn, a adressé au peuple sud -soudanais le 6 mars 2015, et regrettant vivement que les parties ne soient pas parvenues à s’entendre sur les disposition s prévues dans les Points d’accord sur la mise en place du Gouvernement d’union nationale de transition en République du Soudan du Sud, en date du 1er février 2015, S/RES/2223 (2015) 3/12 15-08440 Attendant avec intérêt que l’IGAD, épaulée par les amis d’Afrique et de l’extérieur du Sou dan du Sud, dont l’Organisation des Nations Unies, redouble d’efforts pour appliquer un plan commun et trouver une solution raisonnable et globale à la crise au Soudan du Sud, invitant toutes les parties à s’engager effectivement dans la voie du processus de paix de manière à parvenir à un règlement politique de la crise et à mettre fin à la violence, se félicitant , à cet égard, que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine ait décidé, le 24 mars 2015, de créer le Comité ad hoc de haut niveau d e l’Union africaine sur le Soudan du Sud et encourageant la poursuite d’une coopération étroite entre l’Organisation des Nations Unies, l’IGAD et l’Union africaine dans le cadre des efforts de médiation et des négociations de paix, Exprimant sa profonde g ratitude envers le personnel de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police pour les mesures qu’ils prennent en vue de protéger les civils, y compris les ressortissants étrang ers, qui vivent sous la menace de violences physiques et de stabiliser la situation sur le plan de la sécurité dans les camps de la Mission et au -delà, remerciant la MINUSS pour les efforts qu’elle déploie pour venir en aide aux déplacés qui recherchent pr otection dans ses camps, tout en soulignant qu’il faut trouver des solutions durables pour les déplacés, notamment dans des lieux de remplacement sûrs, conformément aux Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l’intérieur de leur propre pays, Prenant note avec intérêt des différents rapports traitant de la situation des droits de l’homme au Soudan du Sud, notamment le rapport en date du 11 décembre 2014 sur la situation des enfants dans les conflits armés, le rapport en date du 19 décem bre 2014 sur l’attaque perpétrée contre Bentiu le 20 octobre 2014 et le rapport en date du 9 janvier 2015 sur les attaques lancées contre des civils à Bentiu et Bor en avril 2014, ainsi que le rapport d’étape de la MINUSS sur la situation des droits de l’h omme en date du 21 février 2014 et son rapport sur la situation des droits de l’homme en date du 8 mai 2014, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que, d’après ces rapports, il existe des motifs raisonnables de croire que des crimes contre l’hu manité, y compris des exécutions extrajudiciaires, des viols et autres actes de violence sexuelle, des disparitions forcées, l’utilisation d’enfants dans le conflit armé et des arrestations et des détentions arbitraires, ont été perpétrés tant par les forc es gouvernementales que par les forces de l’opposition, et que des crimes de guerre ont été commis et notant que ces actes menacent la paix, la sécurité et la stabilité au Soudan du Sud, Soulignant qu’il est de plus en plus urgent et indispensable de met tre fin à l’impunité au Soudan du Sud et de traduire en justice les auteurs de tels crimes et qu’en outre, l’application du principe de responsabilité, la réconciliation et l’apaisement jouent un rôle important s’agissant de mettre fin à l’impunité et d’instaurer une paix durable, Insistant sur le fait que les personnes ou entités responsables ou complices d’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud, ou ayant pris part, directement ou indi rectement, à de telles activités ou politiques, pourront faire l’objet de sanctions ciblées conformément à la résolution 2206 (2015), rappelant qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées et notant avec intérêt le communiqué de presse en date du 22 mai 2015 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, dans lequel celui -ci S/RES/2223 (2015) 15-08440 4/12 demande qu’il soit procédé d’urgence à la désignation des personnes et des entités faisant l’objet des mesures prévues dans la résolution 2206 (2015), Se félicitant des trav aux de la Commission d’enquête de l’Union africaine sur la conduite d’activités indépendantes et publiques de surveillance, d’enquête et d’établissement de rapports en matière de droits de l’homme, et de son rapport intermédiaire sur le Soudan du Sud en da te du 27 juin 2014, attendant avec intérêt ses conclusions et recommandations et l’invitant à publier dès que possible son rapport final sur la question, Condamnant fermement la diffusion dans les médias de discours de haine et de messages incitant à com mettre des violences contre un groupe ethnique donné, qui pourrait contribuer à entraîner des violences massives et à exacerber le conflit, demandant au Gouvernement sud -soudanais de prendre les mesures qui s’imposent pour prévenir de telles pratiques et engageant instamment toutes les parties à s’abstenir d’y recourir et à œuvrer plutôt pour la promotion de la paix et de la réconciliation entre les communautés, Conscient du rôle important que jouent les organisations de la société civile, les chefs relig ieux, les femmes et les jeunes au Soudan du Sud, soulignant qu’il importe qu’ils participent, au même titre que les anciens détenus membres du MPLS et d’autres partis politiques, à la recherche d’une solution durable à la crise qui sévit dans le pays, et n otant avec préoccupation les efforts que déploient toutes les parties pour limiter cette participation, notamment en empêchant certaines personnes de se rendre aux pourparlers et en multipliant les atteintes à la liberté d’expression, Soulignant que les o bstacles qui continuent d’entraver la pleine application de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes ainsi que de l’exercice par celles -ci de leur s droits fondamentaux, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Exprimant sa vive préoccupation face a ux restrictions qui continuent d’entraver les mouvements et les activités de la MINUSS, sous la forme notamment de violations répétées de l’Accord sur le statut des Forces et d’obstacles au déploiement du matériel et des autres ressources essentielles, et soulignant qu’il importe que la MINUSS et le Gouvernement coopèrent étroitement et communiquent en vue de résoudre ces problèmes, Condamnant fermement les attaques commises contre le personnel et les installations des Nations Unies par les forces gouvern ementales, les forces de l’opposition et d’autres groupes, notamment la destruction, en décembre 2012, d’un hélicoptère des Nations Unies par l’Armée populaire de libération du Soudan, l’attaque d’avril 2013 contre un convoi des Nations Unies, l’attaque de décembre 2013 contre le camp de la MINUSS à Akobo, la destruction, en août 2014, d’un hélicoptère des Nations Unies par des groupes armés non identifiés, l’arrestation et la détention, en août 2014, d’une équipe de surveillance et de vérification de l’IGA D, les détentions et les enlèvements de membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé, les multiples attaques contre les camps de la Mission à Bor, Bentiu, Malakal et Melut, et la disparition, imputée à l’Armée populaire de libération du S oudan, de deux agents d’un organisme des Nations Unies recrutés sur le plan national et d’un vacataire recruté sur le plan national dans l’État du Haut - S/RES/2223 (2015) 5/12 15-08440 Nil, et demandant au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence les enquêtes qu’il a ouvertes sur ces attaques et d’en poursuivre les responsables en justice, Demandant à nouveau à la MINUSS de prendre des mesures supplémentaires, selon qu’il conviendra, pour assurer la sécurité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud et de lui fair e rapport à ce sujet, Soulignant qu’il importe, pour que la MINUSS s’acquitte de son mandat de protection des civils, qu’elle établisse effectivement des contacts et une liaison avec les populations locales, à l’intérieur comme à l’extérieur des sites de protection des civils, Se déclarant profondément préoccupé par les menaces visant des installations et des sociétés pétrolières et leurs employés, et engageant vivement toutes les parties à garantir la sécurité de l’infrastructure économique, Rappelan t sa résolution 2117 (2013) et exprimant sa vive préoccupation face à la menace que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, Prenan t note avec une vive inquiétude des informations données par le Service de la lutte antimines de l’ONU dans l’État du Jongleï en février 2014, selon lesquelles les parties au conflit font un usage aveugle d’armes à sous -munitions, demandant instamment à toutes les parties de s’abstenir d’utiliser de telles armes à l’avenir, et exprimant sa profonde préoccupation face à l’accroissement du nombre de munitions non explosées, Se félicitant de ce que l’IGAD continue d’assurer le fonctionnement du Mécanisme de surveillance et de vérification du cessez -le-feu, demandant de nouveau le redéploiement et/ou le retrait progressif des groupes armés et des forces alliées aux deux parties, conformément à l’Accord de cessation des hostilités du 23 janvier 2014, et mettant en garde contre les graves conséquences que la régionalisation du conflit pourrait entraîner, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé , ses réso lutions 1502 (2003) et 2175 (2015) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, ses ré solutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2068 (2012) et 2143 (2014) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, ses résolut ions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, sa résolution 2150 (2014) sur la prévention et la lutte contre le génocide, sa résolution 2151 (2014) sur la réforme du secteur de la sécurité et sa résolution 2171 (2014) sur la prévention des conflits, Prenant note des rapports du Secrétaire général en date du 17 février 2015 (S/2015/118 ) et du 29 avril 2015 ( S/2015/296 ), et des recommandations qui y figurent, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2223 (2015) 15-08440 6/12 1. Approuve de nouveau l’Accord de cessation des hostilités accepté et signé par le Gouvernement et le Mouvement/l’Armée populaire de libération du Soudan (M/APLS) dans l’opposition le 23 janvier 2014 ainsi que l’Accord de règle ment de la crise au Soudan du Sud signé par le Gouvernement et le M/APLS dans l’opposition le 9 mai 2014, approuve les modalités de réengagement et d’application de l’Accord de cessation des hostilités adoptées le 9 novembre 2014, demande aux deux parties d’appliquer immédiatement et intégralement les accords, et se déclare décidé à envisager de prendre toutes les mesures voulues contre ceux dont les agissements remettent en cause la paix, la stabilité et la sécurité au Soudan du Sud, y compris ceux qui fon t obstacle à l’application de ces accords, comme en témoigne l’adoption, à l’unanimité, de sa résolution 2206 (2015); 2. Demande instamment aux parties d’engager un dialogue national inclusif et ouvert à tous dans le but d’asseoir une paix durable, la ré conciliation et la bonne gouvernance, en y assurant notamment la participation pleine et active de représentants des jeunes, des femmes, des diverses communautés et groupes confessionnels, de la société civile et des dirigeants du MPLS précédemment détenus , encourage l’IGAD et l’Organisation des Nations Unies à continuer d’œuvrer à la conclusion d’un accord de paix entre les parties, et prie instamment ces parties de faire une place dans toutes négociations et tous accords de paix à des dispositions de prot ection de l’enfance; 3. Décide de proroger le mandat de la MINUSS jusqu’au 30 novembre 2015; 4. Décide d’assigner à la MINUSS le mandat suivant, et l’ autorise à user de tous moyens nécessaires pour s’acquitter des tâches suivantes : a) Protection des civils : i) Protéger les civils sous la menace de violence physique, quelle qu’en soit la source, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, et particulièrement les femmes et les enfants, notamment en utilisant continuellement ses cons eillers pour la protection des enfants et ses conseillers pour la protection des femmes; ii) Dissuader de toute violence contre les civils, y compris les étrangers, en particulier en procédant à des déploiements préventifs et en patrouillant activement, en accordant une attention particulière aux civils déplacés, notamment, mais non exclusivement, ceux se trouvant dans des sites de protection et des camps de réfugiés, au personnel humanitaire et aux défenseurs des droits de l’homme, et en identifiant les menaces et attaques contre la population civile, notamment en consultant régulièrement la population civile et en œuvrant en étroite collaboration avec les organisations humanitaires, de défense des droits de l’homme et de développement, dans les zones à r isque de conflit élevé, notamment, le cas échéant, les écoles, lieux de culte, hôpitaux et installations pétrolières, en particulier là où le Gouvernement sud -soudanais est incapable d’assurer une telle sécurité ou ne le fait pas; iii) Mettre en œuvre à l’échelle de la Mission une stratégie d’alerte rapide coordonnant la collecte, le contrôle, la vérification et la diffusion des informations, l’alerte rapide et les mécanismes de réaction, pour notamment S/RES/2223 (2015) 7/12 15-08440 parer à l’éventualité d’attaques futures contre le p ersonnel et les installations des Nations Unies; iv) Préserver la sûreté et la sécurité publiques à l’intérieur et autour des sites de protection des civils de la MINUSS; v) User de bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement pour appuye r la stratégie de protection de la Mission, en particulier en ce qui concerne les femmes et les enfants, notamment en aidant à la prévention, à l’atténuation et au règlement des conflits intercommunautaires pour favoriser une réconciliation durable à l’éch elle locale et nationale, élément essentiel de la prévention de la violence et de l’édification de l’État à long terme; vi) Créer les conditions de sécurité propices à terme au retour volontaire en toute sécurité des déplacés et des réfugiés, notamment, d ans le strict respect de la Politique de diligence voulue des Nations Unies en matière de droits de l’homme, en surveillant les services de police et les acteurs de la société civile, en veillant à ce qu’ils appliquent les normes internationales relatives aux droits de l’homme et en procédant avec eux à une coordination opérationnelle ciblée en matière de protection en menant notamment des activités de sensibilisation aux questions de violence sexuelle et sexiste, le but étant de renforcer la protection des civils; b) Surveillance et enquêtes en matière de droits de l’homme : i) Surveiller les atteintes et violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, enquêter sur toutes atteintes et violations, les constater et en rendre compte p ubliquement et régulièrement, notamment lorsqu’elles sont susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre; ii) Suivre particulièrement les violations et sévices commis à l’encontre d’enfants et de femmes, y compris toutes formes de violence sexuelle et sexiste commises en période de conflit armé, enquêter sur celles -ci, les confirmer et en rendre compte spécifiquement et publiquement en accélérant la mise en œuvre des dispositifs de suivi, d’analyse et de communication de l’information sur la violence sexuelle liée aux conflits et en renforçant le mécanisme de surveillance et de communication de l’information concernant les violations graves commises à l’encontre d’enfants; iii) Agir en coordination avec la Commission d’enq uête de l’Union africaine pour le Soudan du Sud tout en lui apportant un concours technique, selon que de besoin; c) Instauration des conditions nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire : i) Contribuer, en étroite coordination avec les acteurs humanitaires, à créer les conditions de sécurité propices à l’acheminement de l’aide humanitaire, en usant de bons offices et de mesures de confiance, afin de permettre, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes dire cteurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, l’accès complet en toute sécurité et sans entrave du personnel de secours à tous ceux se trouvant dans le besoin au Soudan du Sud et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux dép lacés et aux réfugiés; S/RES/2223 (2015) 15-08440 8/12 ii) Garantir la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé, le cas échéant, et la sécurité des installations et du matériel nécessaire à l’exécution des tâches prescrites; d) Appui à la mise en œuvre de l’Accord de cessation des hostilités : i) Assurer la coordination voulue avec le Comité technique mixte, le Mécanisme de surveillance et de vérification et les équipes de surveillance et de vérification, selon qu’il conviendra; ii) Fournir au Mécanisme de surveillance et de vérification de l’IGAD des services de sécurité mobile et de sécurité des sites, conformément aux décisions prises par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’IGAD à ses réunions des 31 janvier et 13 mars 2014; et iii) Appuyer le Mécanisme de surveillance et de vérification dans l’exercice des fonctions qui lui sont assignées par l’Accord de cessation des hostilités; 5. Souligne que la protection des civils visée au paragraphe 4 a) doit être la priorité dans les décisions concernant l’utilisation des capacités et ressources disponibles de la Mission; 6. Prie le Secrétaire général de continuer, par l’intermédiaire de son Représentant spécial, à diriger les opérations d’une MINUSS intégrée, à coordon ner toutes les activités du système des Nations Unies en République du Soudan du Sud et à appuyer une action internationale cohérente en vue d’instaurer la paix en République du Soudan du Sud et préconise de recourir aux bons offices de l’Organisation des Nations Unies auprès des parties et des autres parties prenantes; 7. Approuve la recommandation faite par le Secrétaire général dans son rapport du 29 avril 2015 de maintenir l’effectif global de la MINUSS à l’appui de son mandat, énoncé au paragraphe 4 d e la présente résolution; 8. Décide que la MINUSS sera constituée d’une composante militaire comptant jusqu’à 12 500 hommes, tous grades confondus, et d’une composante de police comprenant un nombre approprié d’unités de police constituées et comptant jusqu’à 1 323 hommes, et que la composante civile sera réduite conformément aux tâches décrites au paragraphe 4; prie le Secrétaire général de lui fournir, notamment dans ses rapports périodiques, des informations détaillées sur la constitution des forces, l a restructuration de la force de la MINUSS, l’appui logistique et les éléments habilitants; et prie le Secrétaire général d’examiner les besoins sur le terrain et d’établir une évaluation actualisée des opérations, du déploiement et des besoins futurs de l a force dans les rapports périodiques qu’il lui présentera; 9. Prie la MINUSS de continuer de concentrer et de rationaliser les activités de ses composantes militaire, de police et civile afin d’aller de l’avant dans l’exécution des tâches décrites au par agraphe 4, et reconnaît qu’il devra donc être mis fin à certaines tâches de la Mission; 10. Exprime l’intention de continuer à examiner activement les besoins des composantes de la MINUSS et leur composition, d’examiner le présent mandat et d’y apporter tout ajustement nécessaire à un stade approprié de la mise en œuvre par les parties d’un accord de paix crédible; S/RES/2223 (2015) 9/12 15-08440 11. Autorise le Secrétaire général à prendre, conformément au paragraphe 8, les mesures nécessaires pour procéder rapidement à la constituti on de forces et de matériel; 12. Prie la MINUSS d’intensifier sa présence et de patrouiller plus activement dans les zones à risque de conflit élevé et à forte concentration de déplacés, notamment dans le cadre de l’exécution de sa stratégie d’alerte rap ide, dans les zones contrôlées aussi bien par le Gouvernement que par l’opposition, et sur les principaux itinéraires de mouvements de population, et d’examiner périodiquement son déploiement géographique de manière à disposer ses forces au mieux pour prot éger les civils, et prie le Secrétaire général de lui présenter en août 2015, dans son prochain rapport, des renseignements à jour sur la façon dont la Mission s’emploie à exécuter ses obligations en matière de protection des civils, en procédant notamment , mais pas exclusivement, à des patrouilles dans de nouvelles zones et à un déploiement plus actif, ainsi que sur les mesures qui seront prises pour que la Mission s’acquitte de son mandat de façon plus efficiente et efficace, et de lui présenter ultérieur ement, dans ses rapports périodiques, des informations actualisées sur ces examens; 13. Prie également la MINUSS de continuer de veiller au plein respect de la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de tenir le Conseil pleinement informé des progrès de la Mission à cet égard, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment de disp enser une formation de sensibilisation avant déploiement et d’amener les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes à en répondre pleinement; 14. Engage la MINUSS à appliquer pleinement la politique de diligence voulue en mati ère de droits de l’homme et prie le Secrétaire général de lui rendre compte des progrès accomplis en ce sens dans les rapports qu’il lui adressera; 15. Prie la MINUSS, dans la limite des ressources disponibles, d’aider le Comité créé en application du pa ragraphe 16 de la résolution 2206 (2015) et le Groupe d’experts créé par la même résolution; demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour permettre au Groupe de s’acquitter de son mandat; 16. Condam ne avec la plus grande fermeté toutes attaques et menaces contre le personnel de la MINUSS et les installations des Nations Unies, ainsi qu’à l’encontre du personnel et des installations de l’IGAD, comme la destruction en vol d’un hélicoptère des Nations U nies par des groupes armés non identifiés en août 2014, l’arrestation et la détention en août 2014 d’une équipe de surveillance et de vérification de l’IGAD, les détentions et enlèvements du personnel des Nations Unies et du personnel associé et les attaqu es répétées contre les camps de la MINUSS à Bor, Bentiu et Malakal, souligne que de telles attaques peuvent constituer des violations de l’Accord sur le statut des forces ou des crimes de guerre, exige de toutes les parties qu’elles respectent l’inviolabil ité des locaux des Nations Unies et s’abstiennent immédiatement de toute violence contre les personnes qui y sont rassemblées, et exige en outre la libération immédiate et en S/RES/2223 (2015) 15-08440 10/12 toute sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé enlevé et détenu; 17. Rappelle les critères de désignation détaillés au paragraphe 7 de la résolution 2206 (2015), souligne le caractère sacré des sites de protection de l’ONU, et, en particulier, insiste sur le fait que les individus ou les entités qui sont respons ables d’attaques contre des missions des Nations Unies, des présences internationales de sécurité, d’autres opérations de maintien de la paix ou des membres du personnel humanitaire, qui sont complices de ces attaques ou qui y ont participé directement ou indirectement, menacent la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan du Sud et peuvent de ce fait répondre aux critères de désignation; 18. Demande à nouveau à la MINUSS de prendre des mesures supplémentaires, selon qu’il conviendra, pour assurer la séc urité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud et de lui faire rapport à ce sujet; 19. Exige du Gouvernement de la République du Soudan du Sud et de toutes les parties concernées qu’ils coopèrent pleinement au déploiement et aux opérations de la MINUS S ainsi qu’à ses missions de surveillance, de vérification et d’établissement de rapports, notamment en garantissant la sûreté, la sécurité et l’entière liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du Sud, et demande en outre au Gouvernement sud -soudanais d’assurer la liberté de circulation des déplacés, notamment ceux qui quittent des sites de protection des civils ou y entrent, et de continuer d’appuyer la MINUSS en lui att ribuant des terrains pour ces sites; 20. Exige de toutes les parties qu’elles permettent, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, le plein accès en tout e sécurité et liberté du personnel de secours, du matériel et des fournitures à tous ceux se trouvant dans le besoin, et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, et souligne que tout retour ou toute autre solution durable pour les déplacés ou les réfugiés doit se faire volontairement, en connaissance de cause et dans la dignité et la sécurité; 21. Exige en outre de toutes les parties qu’elles mettent immédiatement fin à toutes formes de violence, de violatio ns des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, aux violations du droit international humanitaire, notamment aux viols et aux autres formes de violence sexuelle et sexiste; 22. Condamne toutes les violations du droit international applicable, notamm ent les violations du droit international humanitaire et les violations du droit international des droits de l’homme de la part de toutes les parties au conflit, en particulier à l’encontre des enfants, notamment celles qui ont trait au recrutement et à l’utilisation, aux assassinats, aux mutilations et aux enlèvements d’enfants, ainsi qu’aux attaques contre les écoles et les hôpitaux, exhorte toutes les parties au conflit à mettre en œuvre les Conclusions sur le sort des enfants touchés par le conflit armé au Soudan du Sud adoptées le 8 mai 2015 par le Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé, demande instamment au Gouvernement de mettre en œuvre intégralement et immédiatement son plan d’action révisé visant à faire cesser et à pré venir les violations commises contre des enfants et demande en outre instamment au M/APLS dans l’opposition de mettre en œuvre intégralement et S/RES/2223 (2015) 11/12 15-08440 immédiatement l’engagement pris de mettre un terme aux violations graves commises à l’encontre d’enfants, signé le 10 mai 2014; note que le Gouvernement a lancé le 29 octobre 2014 la campagne « Des enfants, pas des soldats » au niveau national, et se félicite de la libération d’enfants par la faction Cobra du SSDM/A; 23. Se déclare gravement préoccupé par les const atations faites par la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit au sujet de la violence sexuelle endémique, et salue le Communiqué conjoint signé le 11 octobre 2014 par le Gouvernement du Soudan du Sud et l’Organisation des Nations Unies sur la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit, le communiqué publié de manière unilatérale en décembre 2014 par le M/APLS sur la prévention des violences sexuelles liées au conf lit, la nomination par le Gouvernement sud -soudanais d’un coordonnateur de haut niveau en ce qui concerne la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit, et la création du Groupe de travail technique et ses travaux, demande aux deux parties de me ttre au point d’urgence des plans d’action en vue d’exécuter les engagements qu’elles ont pris dans leurs communiqués respectifs, exhorte le Gouvernement sud -soudanais à honorer sans tarder les engagements pris en vertu des résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013) et demande aux deux parties de souscrire expressément à l’engagement de combattre la violence sexuelle, dans des délais précis, conformément aux résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013); 24. Demande au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en to ute diligence et transparence les enquêtes sur les allégations de violations des droits de l’homme dans le respect des normes internationales et l’invite à publier les comptes rendus de ces enquêtes; 25. Demande en outre au Gouvernement sud -soudanais d’a mener tous les responsables de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire à répondre de leurs actes, de garantir à toutes les victimes de violences sexuelles l’égale protection de la loi et l’égal accès à la justice, et de garan tir l’égal respect des droits des femmes et des filles à l’occasion de ces procédures; 26. Souligne qu’il importe que les femmes participent pleinement et effectivement, à tous les niveaux, à la mise en œuvre des accords et à la prévention et au règlemen t des conflits ainsi qu’à la consolidation de la paix plus généralement, engage les parties à assurer un rôle de premier plan et la participation pleine et effective des femmes dans les efforts de règlement des conflits et de consolidation de la paix, nota mment dans le cadre de la reprise des pourparlers de paix et en soutenant les organisations de femmes, se félicite de la désignation par l’IGAD de conseillers pour la problématique hommes -femmes, encourage le déploiement rapide de ces derniers ainsi que la pleine intégration des questions d’égalité entre les sexes dans les futurs accords de paix, et encourage les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police à entreprendre d’augmenter la proportion de femmes dans les composantes militaire, civi le et de police de la Mission, et réaffirme qu’il importe de procurer à toutes les missions établies par le Conseil de sécurité les compétences techniques et la formation appropriées en ce qui concerne l’égalité des sexes; 27. Condamne les attaques contre les installations pétrolières, les compagnies pétrolières et leurs employés, ainsi que la poursuite des combats autour S/RES/2223 (2015) 15-08440 12/12 de ces installations, et prie instamment toutes les parties d’assurer la sécurité de leur infrastructure économique; 28. Prie le Secrét aire général de lui rendre compte de l’exécution du mandat de la MINUSS, en lui présentant deux rapports, au plus tard le 17 août 2015 et le 30 octobre 2015, respectivement; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2224 (2015)
IntituléNon-prolifération
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2224(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2224 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 9 juin 2015 15-09289 (F) *1509289* Résolution 2224 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7458e séance, le 9 juin 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 1696 (2006), 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (200 8), 1835 (2008), 1887 (2009), 1929 (2010), 1984 (2011), 2049 (2012), 2105 (2013) et 2159 (2014), ainsi que la déclaration de son président en date du 29 mars 2006 ( S/PRST/2006/15 ), et en réaffirmant les dispositions, Rappelant la création, en application du paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010), d’un groupe d’experts, placé sous la conduite du Comité, chargé d’accomplir les tâches définies dans ledit paragraphe, Rappelant que le Groupe d’experts co nstitué par le Secrétaire général en application du paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010) a publié son rapport d’étape le 7 novembre 2014 et son rapport final le 1er juin 2015 ( S/2015/401 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, figurant dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , Soulignant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des fai ts, conformément à son mandat, comme il est précisé au paragraphe 29 de la résolution 1929 (2010), Considérant que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 9 juillet 2016 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 29 de sa résolution 1929 (2010), entend réexaminer S/RES/2224 (2015) 15-09289 2/2 le mandat du Groupe d’ex perts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 9 juin 2016 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives voulues à cet effet; 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 9 novembre 2015 a u plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses travaux, et lui demande de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 9 décembre 2015 au plus tard, lui demande en outre de présenter au Comité, le 9 mai 2016 au plus tard, un rapport fi nal contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 9 juin 2016 au plus tard; 3. Prie le Groupe d’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à échanger régulièrement des vues au sujet de ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur les travaux menés par celui -ci, et demande au Groupe d’experts d ’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Entend continuer à suivre les travaux du Comité; 5. Exhorte tous les États, organismes des Nations Unies et autres intéressés à apporter leur entière coopération au Comité créé par la résolutio n 1737 (2006) et au Groupe d’experts, en particulier à leur communiquer toutes informations dont ils disposeraient au sujet de l’application des mesures imposées par les résolutions 1737 (2006), 1747 (2007), 1803 (2008) et 1929 (2010); 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2225 (2015)
IntituléLe sort des enfants en temps de conflit armé
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2225(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2225 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 18 juin 2015 15-10051 ( F) *1510051* Résolution 2225 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7466e séance, le 18 juin 2015 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000, 1379 (2001) du 20 novembre 2001, 1460 (2003) du 30 janvier 2003, 1539 (2004) du 22 avril 2004, 1612 (2005) du 26 juillet 2005, 1882 (2009) du 4 août 2009, 1998 (2011) du 12 juillet 2011, 2068 (2012) du 19 septembre 2012 et 2143 (2014) du 7 mars 2014, et toutes les déclarations pertinentes de son président, qui constituent un cadre général pour la protection des enfants touchés par les conflits armés, Réaffirmant qu’il a la responsab ilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, qu’il est résolu à s’attaquer à la question des répercussions considérables des conflits armés sur les enfants, Constatant que ses résolutions, leur application et les déclarations de son président sur le sort des enfants en temps de conflit armé, ainsi que les conclusions du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé, ont permis de réaliser des progrès en matière de pré vention des violations et sévices commis sur la personne d’enfants et d’adoption de mesures pour y faire face, en particulier la démobilisation, la réadaptation et la réintégration de milliers d’enfants, la conclusion de plans d’action entre les parties à des conflits armés et la radiation de parties à des conflits des listes figurant dans les annexes au rappor t annuel du Secrétaire général, Demeurant toutefois profondément préoccupé par l’absence de progrès sur le terrain dans certaines situations préoccu pantes où les belligérants continuent de violer impunément les dispositions du droit international relatives aux droits et à la protection des en fants en temps de conflit armé, Rappelant que toutes les parties à des conflits armés sont tenues de respecter strictement les obligations mises à leur charge par le droit international aux fins de la protection des enfants en temps de conflit armé, notamment celles résultant de la Convention relative aux droits de l’enfant et de son protocole facultatif concernan t la participation d’enfants à des conflits armés, ainsi que des Conventions de Genève du 12 août 1949 et des Protocoles additionnel s auxdites conventions de 1977, S/RES/2225 (2015) 15-10051 2/6 Convaincu que la protection des enfants en temps de conflit armé doit être un aspect import ant de toute stratégie globale de règlement des conflits et de consolidation de la paix et soulignant qu’il importe d’adopter une vaste stratégie de prévention des conflits, qui traite les causes profondes des conflits armés dans leur globalité de façon à améliorer la protection des enfants à long terme, Soulignant que c’est aux gouvernements qu’il incombe au premier chef d’offrir secours et protection à tous les enfants touchés par les conflits armés et conscient qu’il importe de renforcer les capacités n ationales à cet égard, Réaffirmant que toutes les mesures prises par des entités des Nations Unies dans le cadre du mécanisme de surveillance et de communication de l’information doivent viser à soutenir et, s’il y a lieu, accompagner l’État dans sa mission de protection et de réadaptation, Conscient que les dirigeants locaux et les réseaux de la société civile peuvent jouer un rôle important pour ce qui est de renforcer la protection à l’échelle locale et la réadaptation, y compris la non -stigmatisa tion, des enfants touchés par les conflits armés, Rappelant que tous les États Membres doivent respecter l’obligation qui leur incombe de mettre fin à l’impunité, d’enquêter sur les cas de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et autr es crimes odieux commis sur la personne d’enfants et d’en poursuivre les auteurs, et notant que la lutte contre l’impunité des crimes internationaux les plus graves commis sur la personne d’enfants a été renforcée grâce à l’action et aux poursuites engagée s contre les auteurs de ces crimes par la Cour pénale internationale, les tribunaux spéciaux et mixtes et les chambres spécialis ées de juridictions nationales, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 8 juin 2015 (S/2015/409 ) et soulignant que la présente résolution n’a pas pour objet de se prononcer en droit sur le point de savoir si les situations visées dans ce rapport sont ou non des conflits armés au sens des Conventions de Genève et des Protocoles additionnels auxdites conventions, et qu’elle ne préjuge pas le statut juridique des parties non étatiques en présence, Se déclarant gravement préoccupé par le fait que des enfants sont enlevés dans des situations de conflit armé, en majorité par des acteurs non étatiques armés, sachant que les enlèvements ont lieu dans divers contextes, dont les écoles, conscient que souvent les enlèvements précèdent ou suivent d’autres exactions et violations du droit international applicable commises sur la personne d’enfants, notamment sous la forme du recrutement, de l’utilisation, du meurtre et des mutilations d’enfants, ainsi que les viols et autres formes de violence sexuelle, qui pourraient constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité , et invitant tous les États Membres à faire en sorte que les auteurs d’enlèv ements répondent de leurs actes, Gravement préoccupé par les atteintes aux droits de l’homme et autres violations du droit international commises par les groupes armés non étatiq ues, en particulier des groupes extrémistes violents, y compris les enlèvements collectifs, le viol et d’autres formes de violence sexuelle telles que l’esclavage sexuel, visant en particulier les filles, ce qui peut entraîner des déplacements de populatio n et a une incidence sur l’accès à l’éducation et aux services de santé, et soulignant qu’il importe que les auteurs de ces atteintes et viol ations répondent de leurs actes, S/RES/2225 (2015) 3/6 15-10051 Notant que l’article 35 de la Convention relative aux droits de l’enfant dispose que les États Parties prennent toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants à quelque fin que ce soit et sous quelque forme que ce soit, Gravement préoccupé par les répercussions néfastes du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et du détournement d’armes légères et de petit calibre sur les enfants en temps de conflit armé, en particulier en raison du recrutement et de l’emploi d’enfants par les parties aux conflits armés ainsi que de leur re - recrutement, des meurtres et mutilations d’enfants, des viols et autres formes de violence sexuelle dont ils sont victimes, des enlève ments et des attaques contre écoles ou hôpitaux en violation du droit international, Insistant sur le fait qu’il faut tenir compte de l’intérêt supérieur de l’enfant, ainsi que des vulnérabilités et des besoins particuliers des enfants, lors de la planif ication et de la mise en œuvre des mesures en faveur des enfants dans les situations de conflit armé, Rappelant les obligations qui incombent à toutes les parties à un conflit armé en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, soulignant qu’aucun enfant ne doit être privé de liberté de façon illégale ou arbitraire et demandant à toutes les parties à un conflit de mettre fin aux détentions illégales ou arbitraires ainsi qu’aux actes de torture ou autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants infligés aux enfants pendant leur détention, Conscient qu’il importe d’offrir en temps voulu aux enfants touchés par les conflits armés une assistance appropriée à la réinsertion et à la réadaptation, tout en veillant à ce que les besoins particuliers des filles et des enfants handicapés soient pris en compte, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins de santé et le soutien psychosocial, ainsi que des programmes éducatifs qui contribuent au bien - être des enfants et à une paix et une sécurité durables, Exhortant toutes les parties à tout conflit armé à respecter le caractère civil des écoles, conformément au droit international humanitaire, 1. Condamne fermement toutes violations du droit international ap plicable concernant le recrutement et l’emploi d’enfants par des parties à un conflit armé ainsi que leur re -recrutement, le meurtre et les mutilations d’enfants, les viols et autres formes de violence sexuelle dont ils sont victimes, les enlèvements, les attaques contre écoles ou hôpitaux et le refus d’un accès humanitaire par les parties à un conflit armé ainsi que toutes autres violations du droit international, y compris le droit international humanitaire, des droits de l’homme et des réfugiés, commises sur la personne d’enfants en temps de conflit armé, et exige de toutes les parties concernées qu’elles mettent immédiatement fin à de telles pratiques et prennent des mesures spéciales pour protéger les enfants; 2. Réaffirme que le mécanisme de surveill ance et de communication de l’information continuera à être mis en place dans les situations énumérées dans l’annexe I et l’annexe II (« les annexes ») aux rapports du Secrétaire général sur le sort des enfants en temps de conflit armé, conformément aux pr incipes énoncés au paragraphe 2 de la résolution 1612 (2005), et que son établissement et sa mise en œuvre ne préjugeront ni n’impliqueront une quelconque décision du Conseil de sécurité tendant à le saisir de telle ou telle situation; S/RES/2225 (2015) 15-10051 4/6 3. Rappelle le par agraphe 16 de la résolution 1379 (2001) et prie le Secrétaire général de mentionner également dans les annexes à ses rapports sur les enfants et les conflits armés les parties à un conflit armé qui, en violation du droit international applicable, se livren t à des enlèvements d’enfants dans des situations de conflit armé, sans oublier toutes les autres violations et atteintes commises sur la personne d’enfants, et note que le présent paragraphe s’applique aux situations répondant aux critères énoncés au para graphe 16 de la résolution 1379 (2001); 4. Demande à toutes les parties énumérées dans les annexes au rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés qui commettent des atteintes et des sévices sur la personne d’enfants en violation du droit international applicable, y compris des enlèvements d’enfants dans des situations de conflit armé, d’établir et d’adopter, sans retard, des plans d’action concrets assortis de délais pour mettre fin à ces atteintes et sévices en collaboration avec l ’Organisation des Nations Unies; 5. Demande instamment que soient immédiatement remis en liberté sans condition, et en toute sécurité, les enfants enlevés par toutes les parties à un conflit et encourage les États Membres, les organismes des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales à entreprendre les efforts voulus pour obtenir la libération, dans des conditions de sécurité, des enfants enlevés, notamment en mettant en place des instructions permanentes sur le transfert des enfants à des acteurs civils de la protection de l’enfance, et à veiller à leur réunion avec leur famille, leur réadaptation et leur réinsertion; 6. Invite les États Membres à envisager, comme mesures de substitution aux poursuites et à la détention, des mesures non judiciaires qui mettent l’accent sur la réadaptation et la réinsertion des enfants précédemment associés à des forces armées et des groupes armés, en ayant à l’esprit que la privation de liberté ne devrait être imposée à un enfant qu’en dernier ressort et pour une durée aussi brève que possible, et à éviter dans la mesure du possible la détention provisoire des enfants; 7. Se déclare profondément préoccupé par le fait que l’utilisation d’écoles à des fins militaires en violation du droit international applicable peut en faire des cibles légitimes, mettant ainsi en danger la sécurité des enfants, et, à cet égard, engage les États Membres à prendre des mesures concrètes pour empêcher que les forces armées et les groupes armés utilisent ainsi les écoles; 8. Souligne qu’il importe d’examiner régulièrement et en temps voulu les violations et les sévices commis sur la personne d’enfants en temps de conflit armé, se félicite à cet égard de la poursuite de l’activité de son Groupe de travail sur le sort des enf ants en temps de conflit armé et invite le Groupe de travail à mettre pleinement à profit les outils dont il dispose dans le cadre de son mandat pour promouvoir la protection des enfants touchés par les conflits armés, notamment en intensifiant les échange s avec les États Membres concernés, à la lumière des débats en cours sur le renforcement du respect des dispositions; 9. Continue d’exhorter les États Membres, les entités des Nations Unies, les organisations régionales et sous -régionales et les autres pa rties concernées à veiller à ce que, dans toutes les négociations de paix, tous les accords de cessez -le-feu et de paix et les dispositions relatives au contrôle du cessez -le-feu, une place soit faite à des dispositions de protection des enfants, concernan t notamment la libération et S/RES/2225 (2015) 5/6 15-10051 la réintégration d’enfants précédemment associés à des forces armées ou groupes armés; 10. Se félicite des progrès réalisés dans le cadre de la campagne « Des enfants, pas des soldats » pour faire cesser et prévenir le recrute ment et l’utilisation d’enfants par les forces armées gouvernementales en période de conflit d’ici à 2016, prie instamment les gouvernements concernés de poursuivre les efforts voulus pour faire en sorte qu’aucun enfant ne figure dans leurs rangs en périod e de conflit, et invite les États Membres, tous les organismes compétents des Nations Unies, les organisations non gouvernementales et la communauté des donateurs à appuyer la campagne dans leurs diverses fonctions; 11. Invite la Représentante spéciale d u Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé à lui faire le point sur la campagne « Des enfants, pas des soldats » ainsi que sur les progrès accomplis en ce qui concerne la signature et la mise en œuvre de plans d’action et des en gagements pris par des groupes armés non étatiques, notamment sur le processus et les progrès réalisés s’agissant de la radiation de parties concernées; 12. Exhorte toutes les parties concernées, y compris les États Membres, les entités des Nations Unies et les institutions financières, à appuyer, selon qu’il conviendra, et en respectant l’appropriation nationale, le développement et le renforcement des capacités des institutions nationales et des réseaux locaux de la société civile en matière de plaidoyer , de protection et de réadaptation des enfants touchés par les conflits armés ainsi que de mécanismes nationaux d’établissement des responsabilités, en leur fournissant en temps voulu et de manière soutenue des ressources et des fonds suffisants; 13. Dem ande instamment aux États Membres concernés d’intégrer la protection de l’enfance dans la réforme du secteur de la sécurité, notamment dans la formation militaire et les procédures opérationnelles permanentes, y compris en ce qui concerne le transfert d’en fants à des acteurs civils de la protection de l’enfance, la mise en place de services de protection de l’enfance au sein des forces nationales de sécurité et le renforcement de mécanismes efficaces de détermination de l’âge afin de prévenir le recrutement de mineurs, et souligne à cet égard qu’il importe d’assurer l’enregistrement universel des naissances, y compris lorsqu’il est tardif, ce qui devrait demeurer une exception; 14. Insiste sur le fait qu’il incombe à tous les États de mettre fin à l’impunité, d’enquêter sur les cas de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres crimes odieux perpétrés sur la personne d’enfants et d’en poursuivre les auteurs, et souligne à cet égard la contribution de la Cour pénale internationale, conformément au principe de complémentarité avec les juridictions pénales internes énoncé dans le Statut de Rome; 15. Salue le rôle que jouent les opérations de maintien de la paix et les missions p olitiques des Nations Unies dans le domaine de la protection des enfants, en particulier le rôle crucial que jouent les conseillers à la protection de l’enfance en faisant en sorte que la protection des enfants soit systématiquement prise en compte et en c onduisant l’action de surveillance, de prévention et de communication de l’information dans les missions, et, à cet égard, réaffirme sa décision de continuer à inclure des dispositions précises concernant la protection des enfants dans les mandats de toute s les opérations de maintien de la paix et les missions politiques S/RES/2225 (2015) 15-10051 6/6 des Nations Unies, encourage le déploiement de conseillers à la protection de l’enfance auprès de ces missions, et demande au Secrétaire général de veiller à ce que le besoin de ces conseil lers ainsi que leur nombre et leur rôle soient systématiquement évalués lors de la préparation et du renouvellement de chaque opération de maintien de la paix et de chaque mission politique des Nations Unies; 16. Demande aux opérations de maintien de la p aix des Nations Unies de continuer à appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et de la violence sexuelles et de s’assurer que leur personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Na tions Unies, prie de nouveau le Secrétaire général de continuer de prendre toutes mesures nécessaires à cet égard et de l’en tenir informé, et exhorte les pays qui fournissent des contingents à continuer de prendre les mesures préventives qui s’imposent, t elles qu’une formation à la protection de l’enfance obligatoire avant le déploiement, portant notamment sur l’exploitation et les sévices sexuels, et de veiller à ce que les personnels mis en cause répondent pleinement de leurs actes; 17. Exhorte toutes l es entités des Nations Unies, y compris les missions de maintien de la paix, les missions politiques, les bureaux pour la consolidation de la paix et les bureaux, institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies, à accorder toute l’attentio n voulue aux violations sur la personne d’enfants en vertu de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; 18. Prie à nouveau le Secrétaire général de continuer à lui présenter des rapports annuels complets sur la mise en œuvre de ses résolutions et des déclarations de son président concernant les enfants et les conflits armés et de faire en sorte que dans tous ses rap ports sur la situation spécifique d’un pays la question du sort des enfants en temps de conflit armé soit présentée en tant qu’aspect précis du rapport concerné; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2226 (2015)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2226(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2226 (2015) * Conseil de sécurité Distr. générale 25 juin 2015 15-10503* (F) *1510503* Résolution 22 26 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7471e séance , le 25 juin 2015 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2162 (2014) et 2219 (2015), et les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, les résolutions 2188 (2014), 2190 (2014) et 2215 (2015) sur la situation au Libéria et la résolution 2164 (2014) sur la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant les principes de bo n voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Rappelant que le Gouvernement ivoirien est responsable au premier chef du maintien de la paix, de la stabilité et de la protection de la population civile en Côte d’Ivoire, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 7 mai 2015 (S/2015/320 ), Se félicitant des progrès accomplis en Côte d’Ivoire sur la voie de la réconciliation, de la stabilité et de la reprise économique et ren dant hommage au Président de la Côte d’Ivoire pour son rôle à cet égard, Se félicitant également des améliorations notables de la situation en matière de sécurité en Côte d’Ivoire, notamment dans l’ouest du pays et le long de la frontière avec le Libéria, tout en condamnant les attaques lancées les 10 et 16 janvier 2015, conscient qu’il faut surmonter les difficultés qui subsistent et notant que la coopération se poursuit entre l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), et entre les Gouvernements ivoirien et libérien et d’autres pays de la sous -région, pour ce qui est de coordonner les activités, notamment celles liées à la sécurit é, dans les zones frontalières de la sous -région, Demandant à toutes les parties prenantes ivoiriennes, y compris les partis politiques, la société civile et les médias, d’œuvrer ensemble à consolider les acquis * Nouveau tirage pour raisons techniques (13 juillet 2015). S/RES/2226 (2015) 15-10503 2/13 enregistrés à ce jour et de s’attaquer aux causes profondes des tensions et du conflit, liées notamment aux terres et à la nationalité, engageant le Gouvernement ivoirien à renforcer plus avant l’état de droit, se félicitant des mesures prises par celui -ci pour organiser et financer l’élection pré sidentielle de 2015, notamment la révision du cadre juridique établi pour les élections, saluant les travaux menés par la Commission électorale indépendante, et se félicitant des premières mesures prises par le Gouvernement ivoirien pour faciliter la tenue d’élections justes, crédibles et transparentes, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre et d’intensifier les efforts dans ce domaine, Se félicitant du dialogue politique que continuent de mener l’ensemble des partis politiques, y compris ceux qui ne sont pas représentés à l’Assemblée nationale, se félicitant également que le Gouvernement ivoirien ait décidé, à titre exceptionnel, de financer les part is politiques dans la perspective de l’élection, saluant la contribution apportée par la Représentante spéciale du Secrétaire général dans le cadre de son mandat de bons offices, notamment pour faciliter le dialogue entre le Gouvernement et les partis poli tiques d’opposition, et remerciant l’ONUCI pour l’action qu’elle mène et pour sa contribution à tous les niveaux au maintien de la paix et de la sécurité en Côte d’Ivoire, Prenant note de la lettre adressée le 18 juin 2014 au Secrétaire général par le Gouvernement ivoirien pour solliciter une assistance éventuelle pour l’élection présidentielle de 2015, Se félicitant de l’amélioration constante de la situation humanitaire, notamment en ce qui concerne les personnes déplacées, et demandant instamment la reprise des opérations permettant aux réfugiés de retourner de leur plein gré, en toute sécurité et de manière durable vers leurs lieux d’origine en Côte d’Ivoire, Prenant note du cadre de désarmement, de démobilisation et de réintégration adopté par l’Au torité nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration et de ce que plus de 50 000 ex -combattants ont pu être désarmés et démobilisés, accueillant avec satisfaction l’initiative visant à faire participer tous les ex -combattants au prog ramme de désarmement et de démobilisation d’ici au 30 juin 2015, soulignant la nécessité de continuer de s’employer à inclure les ex - combattants associés au gouvernement précédent, prenant note des travaux que l’Autorité continue d’entreprendre à cet égard avec l’appui de l’ONUCI, et insistant sur la nécessité d’assurer l’exécution coordonnée des activités de réinsertion après juin 2015, notamment par la désignation, par le Gouvernement ivoirien, d’une institution chef de file dans ce domaine, Saluant l’action menée par le Gouvernement ivoirien pour restructurer et professionnaliser son secteur de la défense et de la sécurité, notamment en mettant en œuvre la Stratégie de sécurité nationale, soulignant que le Gouvernement ivoirien doit continuer de s’emplo yer en priorité à exécuter pleinement sa stratégie de réforme du secteur de la sécurité, en s’attachant tout particulièrement à former et à équiper la police et de la gendarmerie et à rationaliser les structures de sécurité, et insistant sur le fait qu’il importe de prendre des mesures visant à rétablir la confiance de la population, y compris à l’égard des forces de sécurité, notamment dans la perspective des élections présidentielles de 2015, Soulignant qu’il importe de mettre en œuvre une stratégie de r éconciliation nationale et de cohésion sociale, se félicitant à cet égard de l’action menée pour S/RES/2226 (2015) 3/13 15-10503 faire avancer le dialogue intercommunautaire, invitant le Gouvernement ivoirien à publier le rapport final et les recommandations de la Commission Dialogue, vé rité et réconciliation, saluant la création de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes, encourageant la mise en œuvre intégrale du mandat de celle -ci, et soulignant qu’il importe d’inclure tous les Ivoiriens dans le p rocessus de réconciliation mené aux niveaux national et local, Réaffirmant le rôle crucial des femmes dans le règlement des conflits et la consolidation de la paix, l’importance de leur pleine participation, dans des conditions d’égalité, à toutes les ini tiatives de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité et la part essentielle qu’elles prennent à la réparation du tissu social dans les pays se relevant d’un conflit, et soulignant à nouveau qu’il importe de mettre en œuvre le Plan d’action nat ional ivoirien pour l’application de la résolution 1325 (2000), adopté en 2008, Se félicitant de l’action menée pour améliorer de la situation des droits de l’homme, qui a donné de bons résultats, notamment grâce à l’instauration du premier mécanisme nat ional visant à améliorer l’équilibre entre les sexes dans toutes les institutions, se félicitant également de la récente réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale, effectuée conformément aux engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, tout e n s’inquiétant qu’il soit encore fait état, notamment dans le rapport du Secrétaire général en date du 7 mai 2015 (S/2015/320 ), de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits ainsi que de violations du droit international humanitaire, y compris sur la personne de femmes et d’enfants, en particulier des cas de violence sexuelle, soulignant qu’il importe d’enquête r sur ces violations et atteintes présumées, y compris celles qui ont été commises pendant la crise postélectorale et sont le fait de toutes les parties, et d’en poursuivre les auteurs quels que soient leur statut ou leur appartenance politique, Se félici tant de l’action menée aux plans national et international pour traduire en justice les auteurs présumés de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits ainsi que de violations du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, demandant instamment au Gouvernement d’intensifier et d’accélérer les efforts qu’il déploie pour lutter contre l’impunité et d’assurer une justice équitable et indépendante sans discrimination, et engageant à cet égard le Gouvernement ivoirien à continuer de coopére r avec la Cour pénale internationale, Se déclarant préoccupé par les conditions de détention difficiles qui lui ont été signalées, invitant le Gouvernement à veiller à ce que les conditions de détention soient conformes aux obligations contractées à l’éch elon international et à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir les violations des droits de l’homme des détenus et les atteintes à ces droits et pour enquêter à leur sujet, et se félicitant du soutien apporté à cet égard par l’Union européenn e et la France, Saluant la contribution des pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police et des donateurs à l’ONUCI, soulignant qu’il importe de fournir des contingents militaires et du personnel de police qualifiés possédant les compétences spécialisées et linguistiques voulues, Estimant que l’embargo sur les armes, tel que défini dans la résolution 2219 (2015), continue de contribuer à la stabilité en Côte d’Ivoire, notamment en S/RES/2226 (2015) 15-10503 4/13 faisant obstacle au transfert illicite, à l’accumulation dés tabilisatrice et au détournement d’armes légères et de petit calibre, Félicitant l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) des efforts qu’elles déploient pour consolider la paix et la stabilité en Côte d’Ivoi re, et les engageant à continuer d’aider les autorités ivoiriennes à surmonter les principales difficultés, en particulier les causes profondes du conflit et de l’insécurité ayant récemment touché la zone frontalière, y compris la circulation d’armes et d’ éléments armés, et à promouvoir la justice et la réconciliation nationale, Se félicitant que la Côte d’Ivoire ait ratifié les conventions sur l’apatridie de 1954 et 1961 et prenne actuellement des mesures en vue de réviser sa législation relative à la nat ionalité, saluant les importantes mesures que prennent actuellement les États membres de la CEDEAO pour lutter contre l’apatridie, notamment l’organisation de la conférence ministérielle régionale qui s’est tenue à Abidjan du 23 au 25 février 2015, rappela nt la décision du Secrétaire général concernant la recherche de solutions durables et se déclarant favorable à la mise en œuvre de la stratégie nationale visant à trouver une solution durable au problème des personnes déplacées, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Réconciliation nationale et cohésion sociale 1. Se félicite de la reprise du dialogue entre le Gouvernement ivoirien et l’opposition politique en décembre 2014 et en janvier et mai 2015, et demande à tous les partis politiques de jouer un rôle constructif et de concourir à la réconciliation; 2. Félicite la Représentant e spéciale du Secrétaire général pour sa mission de bons offices et son soutien politique, et demande à ce que cette mission et ce soutien importants soient maintenus, en particulier dans la perspective de l’élection présidentielle d’octobre 2015, conformé ment au paragraphe 19 b) de la présente résolution; 3. Souligne qu’il importe que le Gouvernement ivoirien continue de mettre en œuvre une stratégie de réconciliation nationale et de cohésion sociale, en particulier dans la perspective de l’élection prési dentielle d’octobre 2015, grâce à l’adoption de mesures concrètes propres à promouvoir la justice et la réconciliation à tous les niveaux et associant toutes les parties prenantes, et lance un appel en faveur d’un dialogue direct, ouvert et constructif entre le Gouvernement ivoirien et tous les partis politiques, y compris l’opposition, afin de faire progresser plus vite encore les réformes fondamentales concernant la nationalité et les terres; 4. Se félicite des travaux menés par la Commission électorale indépendante, demande instamment au Gouvernement ivoirien de continuer de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre, conformément au calendrier actuel, le cadre juridique de l’élec tion présidentielle d’octobre 2015, notamment la mise à jour des listes électorales et l’allocation de ressources budgétaires suffisantes, et de continuer de s’employer à renforcer les capacités logistiques nationales en vue S/RES/2226 (2015) 5/13 15-10503 d’assurer l’organisation et la tenue de l’élection dans l’ensemble du pays, invite toutes les parties prenantes nationales à faciliter la création de conditions propices à la tenue d’une élection présidentielle libre, régulière, transparente et ouverte à tous, et à s’abstenir de tout ac te susceptible d’inciter à la violence, y compris de tout propos haineux, en particulier dans les médias, et affirme son intention de faire preuve d’une grande vigilance à cet égard; 5. Affirme son intention de revoir la liste des personnes visées par les mesures frappant les opérations financières et les voyages imposées aux paragraphes 9 à 12 de sa résolution 1572 (2004) et au paragraphe 12 de sa résolution 1975 (2011) à condition que les intéressés s’emploient concrètement à promouvoir l’objectif de la réconciliation nationale; Désarmement, démobilisation et réintégration 6. Demande au Gouvernement ivoirien de mener à son terme le processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration avant l’élection présidentielle de 2015, conformément à l’objectif annoncé par le Président ivoirien, prie l’ONUCI de faciliter la mise en œuvre de ce processus, y compris en continuant d’apporter un appui technique à l’Autorité nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration et aux institu tions concernées, en versant sans tarder des fonds au programme ivoirien de désarmement, de démobilisation et de réintégration, et invite les États Membres et les organisations régionales et internationales à fournir des contributions financières pour répo ndre aux besoins du programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration; 7. Engage l’équipe de pays des Nations Unies à faciliter la planification et l’exécution des programmes d’appui à ce processus, en consultation avec l’ONUCI et les parten aires internationaux; 8. Demande instamment au Gouvernement ivoirien de mettre en œuvre un processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration transparent et ouvert à tous qui fasse une place aux ex -combattants non enregistrés, engage l’Autori té nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration et les autorités compétentes à continuer de s’employer à améliorer la collecte et l’élimination des armes et des munitions dans le cadre du processus de désarmement, démobilisation et réintégration, et réaffirme que le Gouvernement doit trouver et mettre en œuvre des solutions à long terme pour s’occuper des ex - combattants qui attendent toujours d’être réinsérés et assurer durablement l’intégration socioéconomique des ex -combattants, y compris les ex -combattantes; Réforme du secteur de la sécurité 9. Demande au Gouvernement ivoirien de hâter la mise en œuvre de la stratégie de réforme du secteur de la sécurité nationale adoptée en septembre 2012 et actualisée en 2014 pour mettre en place des forces de sécurité inclusives et comptables de leurs actes, notamment en instituant une véritable structure hiérarchique et une juridiction militaire et en allouant des ressources budgétaires suffisantes et durables; 10. Souligne à cet égard qu’ il importe d’accélérer le déploiement de la police et la gendarmerie pour qu’elles prennent en charge les activités de maintien de l’ordre public actuellement assumées par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire S/RES/2226 (2015) 15-10503 6/13 et par d’autres groupes, notamment en dota nt la police et la gendarmerie des armes et munitions standard nécessaires au maintien de l’ordre comme suite à la levée partielle de l’embargo sur les armes, comme demandé dans la résolution 2153 (2014) et réaffirmé dans la résolution 2219 (2015); 11. Demande à nouveau au Gouvernement et à tous les partenaires internationaux, y compris aux entreprises privées qui lui apportent une assistance dans la réforme du secteur de la sécurité, de se conformer aux dispositions de la résolution 2219 (2015) et de coor donner leur action en vue d’assurer la transparence et une claire répartition des tâches entre tous les partenaires internationaux; Droits de l’homme 12. Prie instamment le Gouvernement ivoirien de faire en sorte le plus rapidement possible, en exécution de ses obligations internationales, que tous les auteurs de violations graves des droits de l’homme, d’atteintes graves à ces droits ou de violations du droit internation al humanitaire, en particulier celles commises pendant la crise postélectorale ivoirienne et par la suite, soient traduits en justice, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique, et que tous les détenus soient informés de leur statut de ma nière claire et transparente, et l’engage vivement à continuer de coopérer avec la Cour pénale internationale; 13. Souligne , à cet égard, l’importance des travaux de la Commission nationale d’enquête et de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation pour une réconciliation durable en Côte d’Ivoire, engage le Gouvernement ivoirien à publier le rapport final et les recommandations de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation afin de contribuer à une telle réconciliation, demande que toutes les investigations soient menées à bonne fin, invite le Gouvernement à créer des conditions permettant au système judiciaire ivoirien de s’acquitter de sa mission en toute impartialité, crédibilité et transparence, dans le respect des normes internationales et, à cet égard, se félicite du renouvellement du mandat de la Cellule spéciale d’enquête et engage le Gouvernement à continuer d’apporter à celle -ci l’appui dont elle a besoin pour mener ses enquêtes; 14. Exhorte le Gouvernement à prendre des mesures concrèt es et tangibles pour prévenir et atténuer la violence, notamment les tensions intercommunautaires, en cherchant à dégager un vaste consensus national sur la manière de régler les questions d’identité et de propriété foncière; 15. Se félicite du travail accompli par la Commission nationale des droits de l’homme, souligne l’importance de son indépendance et de sa conformité aux Principes de Paris relatifs aux travaux des institutions nationales des droits de l’homme, et demande à l’ONUCI de con tinuer d’aider les autorités et institutions ivoiriennes à garantir les droits de l’homme à tous; 16. Demande aux auteurs de violences sexuelles et sexistes de mettre immédiatement fin à leurs agissements et demande également à l’ONUCI, dans la mesure com patible avec ses attributions et responsabilités, de continuer à appuyer les efforts déployés aux niveaux national et international pour traduire en justice les auteurs de violations graves des droits de l’homme, d’atteintes graves à ces droits ou de viola tions du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique; S/RES/2226 (2015) 7/13 15-10503 17. Se félicite que l’ONUCI et les forces de défense et de sécurité, notamment les Forces républicaines de Côte d’Ivoire, cont inuent de coopérer et mènent des activités conjointes, demande à ces forces de respecter strictement le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés et, dans ce contexte, rappelle qu’il importe d’assurer aux organismes chargés de la sécurité et du respect de la loi une formation aux droits de l’homme, à la protection de l’enfance et au problème des violences sexuelles et sexistes; Mandat de l’ONUCI 18. Décide de proroger le mandat de l’ONUCI jusqu’au 30 juin 2016; 19. Décide de confier à l’ONUCI le mandat suivant : a) Protection des civils – Protéger la population civile du risque imminent d’atteinte à l’intégrité physique des personnes sans préjudice de la responsabilité princip ale des autorités ivoiriennes, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, se félicitant des mesures prises par l’ONUCI pour adopter une position plus préventive et préemptive dans la mise en œuvre de ses priorités et dans la défense act ive de son mandat, tout en soulignant la nécessité de poursuivre dans cette voie, sans préjudice des principes fondamentaux du maintien de la paix arrêtés d’un commun accord; – Appliquer la stratégie globale de protection des civils en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies; – Collaborer étroitement avec les organismes humanitaires, en particulier dans les zones de tension et aux fins du rapatriement des personnes déplacées, pour recenser toute menace contre la population civile et rassemble r des informations à ce sujet, et les porter à l’attention des autorités ivoiriennes s’il y a lieu; b) Appui politique – Offrir, par l’intermédiaire de la Représentante spéciale du Secrétaire général, ses bons offices et un appui politique aux autorités ivoiriennes dans l’action qu’elles mènent pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et instaurer durablement la paix et la sécurité en Côte d’Ivoire, notamment dans les domaines prioritaires que sont la réforme du secteur de la sécurité, l’opération de désarmement, de démobilisation et de réintégration et la réconciliation aux niveaux national et local; – Offrir, par l’intermédiaire de la Représentante spéciale du Secrétaire général, ses bons offices aux autorités ivoiriennes tout au long de la pério de menant à l’élection présidentielle de 2015, notamment en facilitant le dialogue entre les acteurs politiques, y compris les représentants de la société civile et les partis politiques; – Aider le Gouvernement ivoirien, à sa demande, dans le cadre de l’ élection présidentielle de 2015, en lui fournissant, dans la limite de ses ressources et de ses capacités, un soutien logistique limité, notamment pour ce qui est de S/RES/2226 (2015) 15-10503 8/13 l’accès aux régions reculées, tout en gardant à l’esprit la responsabilité première du Gou vernement à cet égard; c) Menaces sécuritaires résiduelles et problèmes frontaliers – Aider, dans la limite de ses compétences, de ses capacités et de ses zones de déploiement, les autorités nationales à stabiliser la sécurité dans le pays, en veillant tout particulièrement à prêter son appui pour assurer la sécurité en prélude à l’élection présidentielle de 2015; – Surveiller et décourager les activités des milices, mercenaires et autres groupes armés illégaux et, en exécution de son mandat de protecti on des civils, aider le Gouvernement à faire face aux problèmes de sécurité aux frontières et autres problèmes se posant dans les zones frontalières, en particulier dans les zones limitrophes du Libéria et, à cette fin, établir une coordination étroite avec la MINUL en vue d’approfondir la coopération entre missions, par exemple en organisant conjointement des patrouilles et des plans d’urgence, selon qu’il convient et en fonction de leurs mandats et moyens; – Assurer la liaison avec les Forces républicain es de Côte d’Ivoire (FRCI) en vue de favoriser la confiance mutuelle entre tous les éléments qui composent ces forces; d) Programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration et collecte des armes – Aider le Gouvernement, en étroite coordinati on avec d’autres partenaires bilatéraux et internationaux, à mettre en œuvre, aux échelons national et local, le programme national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex -combattants et de démantèlement des milices et groupes d’autodé fense, compte tenu des droits et des besoins des différentes catégories de personnes à désarmer, démobiliser et réintégrer, notamment les enfants et les femmes; – Aider à l’enregistrement et à la sélection des ex -combattants et contribuer à évaluer et à v érifier la fiabilité des listes d’ex -combattants; – Concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers, selon qu’il convient , en coopération avec la MINUL et les équipes de pays des Nations Unies dans la région; – Aider les autorité s nationales, notamment la Commission nationale de lutte contre la prolifération et le trafic illicite d’armes légères et de petit calibre, à rassembler, enregistrer, sécuriser et éliminer ces armes, et à détruire les restes explosifs de guerre, le cas éch éant, conformément à la résolution 2219 (2015); – Veiller, en coordination avec le Gouvernement, à ce que les armes rassemblées ne soient pas dispersées ou réutilisées dans un cadre autre que la stratégie globale de sécurité nationale visée au point e) ci -après; e) Reconstitution et réforme des institutions garantes de la sécurité – Aider le Gouvernement à mettre en œuvre, sans tarder et en étroite coordination avec les autres partenaires internationaux, sa stratégie globale de sécurité nationale; – Aider le Gouvernement à pourvoir, en veillant notamment à la claire répartition des tâches et des responsabilités, à la coordination efficace, à la S/RES/2226 (2015) 9/13 15-10503 transparence et à l’harmonisation des efforts de tous les partenaires internationaux concourant à la réforme du secteur de la sécurité; – Conseiller le Gouvernement, selon qu’il convient, sur la réforme du secteur de la sécurité et l’organisation de la future armée nationale, faciliter, dans les limites de ses ressources actuelles, à la demande du Gouvernement et en étroite concertation avec les autres partenaires internationaux, la formation aux droits de l’homme, à la protection de l’enfance et à la protection contre la violence sexuelle et sexiste à l’intention des institutions garantes de la sécurité et de l’ap plication des lois, ainsi que le renforcement des capacités par des programmes d’assistance technique, de colocalisation et de mentorat destinés aux agents de police et aux gendarmes, favoriser la confiance au sein des institutions chargées de la sécurité et de l’application des lois et entre celles -ci, contribuer au rétablissement de leur présence sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire et les aider à se doter d’un mécanisme viable de sélection du personnel appelé à intégrer les institutions chargées du secteur de la sécurité; f) Surveillance de l’embargo sur les armes – Surveiller l’application des mesures imposées au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), en coopération avec le groupe d’experts créé par la résolution 1584 (2005), notamment en ins pectant, s’ils le jugent nécessaire et le cas échéant sans préavis, toutes armes et munitions et tout matériel connexe, où qu’ils se trouvent, conformément à la résolution 2219 (2015); – Recueillir, selon qu’il convient, les armes et tout matériel connexe introduits en Côte d’Ivoire en violation des mesures imposées au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004), et les éliminer le cas échéant; – Aider le Gouvernement, à sa demande et dans la limite de ses ressources, à faire en sorte que les notifications et les demandes d’approbation que celui -ci présente contiennent les informations requises visées au paragraphe 7 de la résolution 2219 (2015), conformément au paragraphe 9 de ladite résolution; g) Appui au respect du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme – Concourir à la promotion et à la protection des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, en prêtant une attention particulière aux violations et atteintes graves commises sur la personne d’enfants et de femmes, notam ment la violence sexuelle et sexiste, en étroite coordination avec l’Expert indépendant nommé en application de la résolution 17/21 du Conseil des droits de l’homme; – Suivre la situation des droits de l’homme et du droit humanitaire, aider à enquêter et faire rapport au Conseil sur les atteintes et violations en la matière, notamment celles commises sur la personne d’enfants, conformément aux résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2068 (2012) et 2143 (2014), afin de les prévenir et de mettre f in à l’impunité; – Communiquer au Conseil le nom de tous les auteurs avérés de violations graves des droits de l’homme et tenir le Comité créé par la résolution 1572 (2004) régulièrement informé de tout fait nouveau à cet égard; – Soutenir le Gouvernemen t en ce qu’il fait pour combattre la violence sexuelle et sexiste, notamment en aidant à mettre en œuvre une stratégie S/RES/2226 (2015) 15-10503 10/13 multisectorielle sous appropriation ivoirienne en coopération avec les entités parties à la Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit; – Assurer une protection particulière aux femmes touchées par le conflit armé, le but étant de mettre en place des compétences spécialisées et d’organiser une formation en matière de problématique hommes -femmes, selon qu’il convient et dans les limites des ressources disponibles, conformément aux résolutions 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010) et 2106 (2013); h) Appui à l’aide humanitaire – Faciliter, selon que de besoin, la liberté d’accès des organismes humanitaires et aider ceux -ci à apporter leur assistance aux populations vulnérables touchées par le conflit, notamment en créant des conditions de sécurité propices à l’acheminement de cette assistance; – Aider les autorités ivoiriennes à organiser le rapatriement libre ment consenti, sûr et durable des réfugiés et des déplacés, en coopération avec les organisations humanitaires compétentes, et créer des conditions de sécurité propices à ce retour; i) Information – Continuer d’utiliser les moyens de radiodiffusion de l’ ONUCI, par le biais d’ONUCI -FM, pour concourir à l’action générale menée pour instaurer un climat de paix, tout au long de la période menant à l’élection présidentielle d’octobre 2015; – Surveiller tout fait public d’incitation à la haine, à l’intolérance et à la violence, communiquer au Conseil le nom de toute personne connue pour être à l’origine d’actes de violence politique et tenir le Comité créé par la résolution 1572 (2004) informé de tout fait nouveau à cet égard, selon qu’il conviendra; j) Protec tion du personnel des Nations Unies – Protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies et veiller à la sécurité et à la liberté de circulation du personnel des Nations Unies; 20. Autorise l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécess aires pour accomplir son mandat, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement; 21. Décide que la protection des civils doit rester la priorité de l’ONUCI, conformément à l’alinéa a) du paragraphe 19 de la présente résolution, et décide également que l’ONUCI doit continuer de privilégier la fourniture d’un appui au Gouvernement en matière de désarmement, de démobilisation et de réintégration, de collecte d’armes et de réforme du secteur de la sécurité, en application des alinéas d) et e) du paragraphe 19 de la présente résolution, l’objectif étant de transférer progressivement au Gouvernement ivoirien la mission de sécurité de l’ONUCI; 22. Prie l’ONUCI de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité autres que celles de l’ONU soit strictement conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; S/RES/2226 (2015) 11/13 15-10503 Structure de la Force 23. Décide de maintenir l’effectif aut orisé de la composante militaire de l’ONUCI à 5 437 militaires, soit 5 245 membres des contingents et officiers d’état - major et 192 observateurs militaires; 24. Décide de maintenir l’effectif autorisé de la composante de police de l’ONUCI à 1 500 agents e t décide également de reconduire dans leurs fonctions les 8 agents des douanes précédemment autorisés; 25. Réaffirme son intention d’envisager de réduire encore les effectifs de l’ONUCI, de revoir son mandat et d’y mettre éventuellement fin après l’électi on présidentielle d’octobre 2015, en fonction des conditions de sécurité sur le terrain et de l’aptitude du Gouvernement ivoirien à assumer la mission de sécurité de l’ONUCI; 26. Sait combien il importe que l’ONUCI reconfigure sa présence militaire et ses ressources de manière à privilégier les zones à haut risque, se déclare favorable au concept d’opérations axé sur la mobilité de la composante militaire de l’Opération, et prie l’ONUCI de continuer à revoir sa configuration à cet égard, en vue de se concentrer sur l’ouest et les autres zones à haut risque, tout en continuant d’accroître sa mobilité et en renforçant sa capacité d’appréciation de la situation et ses moyens d’alert e rapide; 27. Prie l’ONUCI de continuer à rationaliser les activités de ses composantes militaire, de police et civile afin de progresser dans l’exécution des tâches énoncées au paragraphe 19 ci -dessus; Forces françaises 28. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2016 l’autorisation qu’il a donnée aux Forces françaises de soutenir l’ONUCI dans la limite de leurs moyens et dans leurs zones de déploiement; 29. Exhorte toutes les parties à concourir pleinement à l’action de l’ONUCI et de s Forces françaises qui la soutiennent, notamment en assurant leur sûreté, leur sécurité et leur liberté de mouvement et en leur donnant un accès libre et immédiat à l’ensemble du territoire ivoirien, pour leur permettre de s’acquitter pleinement de leur m andat; Coopération régionale et intermissions 30. Demande aux Gouvernements ivoirien et libérien de continuer à renforcer leurs liens de coopération, tout particulièrement en ce qui concerne la région frontalière, notamment en intensifiant les contrôl es et le partage de l’information et en coordonnant leur action, et d’exécuter la stratégie commune relative à la frontière afin, notamment, de concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers se trouvant de part et d’autre de la frontière et au rapatriement librement consenti et sûr des réfugiés et de s’attaquer aux causes profondes des conflits et des tensions; 31. Affirme l’importance des mécanismes de coopération entre missions au moment où l’ONUCI et la MINUL réduisent leurs ef fectifs, réaffirme les dispositions du cadre de coopération entre missions énoncées dans sa résolution 1609 (2005) et rappelle qu’il a fait sienne, dans sa résolution 2062 (2012), la S/RES/2226 (2015) 15-10503 12/13 recommandation du Secrétaire général tendant à transférer de la MINUL à l ’ONUCI trois hélicoptères armés, qui seront utilisés en Côte d’Ivoire et au Libéria le long de leur frontière commune, et réaffirme , comme il l’a décidé dans sa résolution 2162 (2014), que tous les hélicoptères militaires polyvalents de la MINUL et de l’ON UCI seront utilisés dans les deux pays en vue de faciliter des interventions rapides et la mobilité sans que cela porte atteinte aux domaines de compétence de l’une ou l’autre mission; 32. Se félicite que la force de réaction rapide créée par la résolutio n 2162 (2014) pour exécuter le mandat de l’ONUCI visé au paragraphe 19 de la présente résolution et appuyer la MINUL, comme prévu ci -après au paragraphe 33, soit désormais pleinement opérationnelle, tout en déclarant qu’elle continuera de relever principal ement de l’ONUCI, et prie le Secrétaire général de maintenir cette force en place pendant une période d’un an, dans le cadre des mécanismes de coopération entre la MINUL et l’ONUCI et dans les limites des effectifs militaires autorisés de l’ONUCI; 33. Autorise le Secrétaire général à déployer cette force au Libéria pour renforcer temporairement la MINUL, sous réserve de l’assentiment des pays fournisseurs de contingents concernés et du Gouvernement libérien, en cas de grave détérioration des conditions de sécurité sur le terrain, dans l’unique objectif de permettre à la MINUL d’accomplir son mandat, et souligne que cette force devrait s’attacher en priorité à mettre en œuvre le mandat de l’ONUCI en Côte d’Ivoire; 34. Prie le Secrétaire général de l’informe r immédiatement du déploiement éventuel de cette force au Libéria et d’obtenir son autorisation pour tout déploiement pour une période allant au -delà de 90 jours; 35. Demande à toutes les entités des Nations Unies présentes en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris toutes les composantes de l’ONUCI et de la MINUL de renforcer , dans les limites de leur mandat, de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, l’appui qu’elles apportent pour stabiliser la région frontalière, notamment en resserrant leur c oopération et en définissant une vision et un plan stratégiques communs pour épauler les autorités ivoiriennes et libériennes, et de concourir à la mise en œuvre des stratégies régionales en matière de sécurité, notamment celles de l’Union du fleuve Mano e t de la CEDEAO; 36. Se félicite de la coopération entre l’ONUCI et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, et engage ces deux missions à poursuivre dans cette voie, comme l’autorise le paragraphe 25 de la r ésolution 2164 (2014); Rapports 37. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation en Côte d’Ivoire et de l’exécution du mandat de l’ONUCI et de lui présenter, au plus tard le 15 décembre 2015, un rapport à mi -parcours co ncernant la situation sur le terrain et l’application de la présente résolution, qui propose des options pour la mise en œuvre, d’ici au 31 mars 2016, des éléments visés au paragraphe 65 de son rapport en date du 15 mai 2014 ( S/2014/342 ), affirme son intention d’examiner ces options, sous réserve que l’élection présidentielle de 2015 se déroule dans de bonnes conditions, et prie le Secrétaire général de lui présenter, au plus tard l e 31 mars 2016, un rapport contenant des recommandations propres à S/RES/2226 (2015) 13/13 15-10503 la mise en œuvre du paragraphe 25 ci -dessus, dans la perspective d’une éventuelle fin, qu’il examinera en tenant compte de la situation en Côte d’Ivoire; 38. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2227 (2015)
IntituléLa situation en Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2227(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2227 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2015 15-10778 (F) *1510778* Résolution 2227 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7474e séance, le 29 juin 2015 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2164 (2014) et 2100 (2013), les déclarations de son président en date des 6 février 2015 ( S/PRST/2015/5 ), 28 juillet 2014 ( S/PRST/2014/15 ) et 23 janvier 2014 (S/PRST/2014/2 ), et ses déclarations à la presse en date des 18 juin, 29 mai, 1er mai et 10 avril 2015, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, insistant sur le fait que c’est avant tout aux autorités maliennes qu’il incombe d’assurer la stabilité et la sécurité su r l’ensemble du territoire malien, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main les initiatives en faveur de la paix et de la sécurité, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris le consentement des parties, l’impar tialité et le non -recours à la force, sauf le cas de légitime défense ou pour la défense de mandat, et conscient que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est fonction des besoins et de la situation du pays concerné, Conscient de l’aspiration légitime de tous les citoyens maliens à jouir d’une paix et d’un développement durables, Accueillant avec satisfaction la signature, en 2015, par le Gouvernement malien et les coalitions de groupes armés Plateforme et Coordination des mouvements de l’Az awad, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui représente une occasion historique d’installer durablement la paix au Mali, et félicitant les signataires de l’Accord pour le courage dont ils ont fait preuve à cet égard, Voyant dans l’Accord un texte équilibré et complet, en ce qu’il prend en compte les dimensions politique et institutionnelle de la crise au Mali et les aspects touchant la gouvernance, la sécurité, le développement et la réconciliation, tout en respectant la souverain eté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’État malien, Soulignant que la mise en œuvre pleine et effective de l’Accord, qui doit être prise en charge et pilotée par les Maliens eux -mêmes, incombe au Gouvernement S/RES/2227 (2015) 15-10778 2/12 malien et aux groupes armés des coaliti ons Plateforme et Coordination, et sera indispensable à l’instauration d’une paix durable au Mali, compte étant tenu des enseignements tirés des accords de paix précédents, Saluant le rôle joué par l’Algérie et les autres membres de l’équipe de médiation internationale s’agissant de faciliter le dialogue intermalien, lequel a abouti à la signature de l’Accord par le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination, se félicitant de la signature de l’Accord par les membres de l’équipe de médiation internationale et demandant aux membres du Comité de suivi de l’Accord et aux autres partenaires internationaux d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord et de continuer de coordonner étroitement leur action afin de concourir à l’inst auration d’une paix durable au Mali, Souligne la nécessité d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord par des mécanismes de contrôle bien définis, détaillés et concrets, notamment par l’intermédiaire du Comité de suivi de l’Accord et de ses quatre sous -comité s, qui s’occupent des questions politiques et institutionnelles, de la défense et de la sécurité, du développement économique, social et culturel, et des questions liées à la réconciliation, à la justice et à l’action humanitaire, Condamnant fermement les violations du cessez -le-feu commises dans le pays par les parties maliennes, qui ont causé des pertes en vies humaines, notamment parmi les civils, et des déplacements de population, et compromis le processus de paix, se félicitant que le Gouvernement mal ien et les groupes armés de la coalition Coordination aient signé, le 5 juin 2015, l’Arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités, et rappelant l’accord de cessez -le-feu du 23 mai 2014 et les déclarations sur la cessation des hostilités en dat e des 19 février 2015 et 24 juillet 2014, qu’ont signées les parties maliennes, Réaffirmant son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui concourent aux efforts déployés par les autorités et le peuple maliens pour installer durablement la paix et la stabilité dans leur pays, et prenant note de l’élaboration de la stratégie de protection des civils de la MINUSMA, tout en s achant qu’il incombe au premier chef aux autorités maliennes de protéger la population, Saluant la contribution des pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police à la MINUSMA, rendant hommage aux soldats de la paix qui risquent ainsi leu r vie, condamnant avec force les attaques visant le personnel de maintien de la paix et soulignant que celles -ci peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international, Se déclarant préoccupé par la lenteur du déploiement du personnel et du matériel de la MINUSMA, qui empêche largement la Mission de s’acquitter pleinement de son mandat depuis qu’elle a été créée, le 25 avril 2013, par la résolution 2100 (2013), et se félicitant des efforts dépl oyés par le Secrétaire général pour accélérer le déploiement des contingents et du matériel et pour dispenser une formation adéquate, de façon à améliorer la sûreté et la sécurité du personnel de la MINUSMA dans des conditions de sécurité complexes marquée s notamment par des menaces asymétriques, en particulier l’emploi de mines et de dispositifs explosifs improvisés, S/RES/2227 (2015) 3/12 15-10778 Condamnant vigoureusement les activités menées au Mali et dans la région du Sahel par des organisations terroristes, telles qu’Al -Qaida au M aghreb islamique (AQMI), Ansar Eddine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), qui continuent de sévir au Mali et constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région et ailleurs, ainsi que les atteintes aux dr oits de l’homme et les actes de violence commis sur la personne de civils, notamment des femmes et des enfants, dans le nord du Mali et dans la région, par des groupes terroristes, Soulignant que le terrorisme ne peut être vaincu qu’à la faveur d’une déma rche suivie et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes régionaux et internationaux, visant à contrer, affaiblir et isoler la menace terroriste, et réaffirmant que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation, Rappelant que le MUJAO, Al -Qaida au Maghreb islamique, Ansar Eddine et son dirigeant, Iyad Ad Ghali, et Al Mourabitoune sont inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida ét ablie par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011), et se déclarant à nouveau disposé à sanctionner, au titre du régime susmentionné et conformément aux critères arrêtés pour l’inscription sur la Liste, d’au tres personnes, groupes, entreprises et entités qui sont associés à Al -Qaida ou à d’autres entités ou personnes inscrites sur la Liste, notamment AQMI, le MUJAO, Ansar Eddine et Al Mourabitoune, Saluant l’action que les forces françaises continuent de men er, à la demande des autorités maliennes, pour écarter la menace terroriste dans le nord du Mali, Prenant note avec une inquiétude croissante de la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel, soulignant l’importance de la maî trise régionale de l’action menée à cet égard, accueillant avec satisfaction , dans ce contexte, la création du Groupe de cinq pays du Sahel (G5 Sahel) et le lancement du Processus de Nouakchott relatif au renforcement de la coopération en matière de sécuri té et à l’opérationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo -saharienne , ainsi que l’engagement souscrit par les dirigeants africains lors du Sommet de Malabo les 26 et 27 juin 2014 et les mesures prises par l’Unio n africaine pour rendre opérationnelle la capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC), et se félicitant des efforts déployés par les forces françaises pour aider les États Membres faisant partie du G5 Sahel à renforcer la coopération régiona le en matière de lutte contre le terrorisme, Se déclarant toujours préoccupé par les graves menaces que représentent la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel, notamment le trafic d’armes et de stupéfiants, la traite d’êtres humains, et les liens qui se développent, dans certains cas, entre cette criminalité et le terrorisme, soulignant que la responsabilité de lutter contre ces menaces incombe aux pays de la région, et se félicitant de l’effet stabilisateur de la présence internation ale au Mali, notamment la MINUSMA, Condamnant fermement les enlèvements et prises d’otages ayant pour but d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, réaffirmant qu’il est résolu à empêcher les enlèvements et prises d’otages dans la région du Sahel , dans le respect du droit international applicable, rappelant sa résolution 2133 (2014), dans laquelle il a notamment demandé à tous les États Membres d’empêcher les terroristes de S/RES/2227 (2015) 15-10778 4/12 profiter directement ou indirectement de rançons ou de concessions politiq ues et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs, et, à ce propos, prenant note du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages qu i en découlent, publié par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, Condamnant fermement toutes les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et toutes les violations du droit international humanitaire, y compris les exécutions ext rajudiciaires et sommaires, les arrestations et détentions arbitraires, les mauvais traitements infligés aux prisonniers et la violence sexuelle ou sexiste, ainsi que le meurtre, la mutilation, le recrutement et l’utilisation d’enfants, et les attaques con tre des écoles et des hôpitaux, et demandant à toutes les parties de respecter le caractère civil des écoles conformément au droit international humanitaire, de cesser de détenir illégalement et arbitrairement des enfants, de mettre fin à ces violations et atteintes et de s’acquitter des obligations que leur impose le droit international applicable, Rappelant , à ce sujet, que tous les auteurs de tels actes doivent être amenés à en répondre et que certains des actes mentionnés au paragraphe précédent peuve nt constituer des crimes au regard du Statut de Rome, notant que, les autorités de transition maliennes ayant saisi la Cour pénale internationale, le 13 juillet 2012, le Procureur a, le 16 janvier 2013, ouvert une enquête sur les crimes commis sur le territoire du Mali depuis janvier 2012, et rappelant qu’il importe que toutes les parties concernées prêtent leur concours à la Cour et lui apportent leur coopération, Soulignant la nécessité pour toutes les parties de défendre et de respecter les principes h umanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance afin que l’aide humanitaire puisse continuer d’être fournie et en vue d’assurer la sécurité et la protection des civils qui la reçoivent et celle du personnel humanitaire travaillant a u Mali, et insistant sur le fait qu’il importe que l’aide humanitaire soit fournie en fonction des besoins, Soulignant combien il importe que les Forces de défense et de sécurité maliennes soient placées sous la tutelle et le contrôle d’une autorité civi le et soient encore renforcées si l’on veut garantir la sécurité et la stabilité à long terme et protéger le peuple malien, Saluant le rôle de la mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM Mali), qui dispense une formation et des conseils au x Forces de défense et de sécurité maliennes en vue notamment d’aider à asseoir l’autorité civile et le respect des droits de l’homme, et de la mission de renforcement des capacités de l’Union européenne (EUCAP Sahel Mali), chargée de prodiguer conseils stratégiques et formation à la police, la gendarmerie et la garde nationale maliennes, Demandant aux autorités maliennes de répondre aux besoins immédiats et à long terme dans les domaines de la sécurité, la réforme de la gouvernance, du développement et de l’action humanitaire, en vue de régler la crise au Mali et de veiller à ce que l’Accord procure des avantages concrets aux populations locales, notamment grâce à l’exécution des projets prioritaires qui y sont prévus, demandant à la communauté internation ale d’apporter un vaste soutien à cet égard et soulignant la nécessité de renforcer la coordination de ces efforts internationaux, Se félicitant des contributions déjà versées dans le prolongement de la conférence des donateurs qui s’est tenue à Bruxelles en mai 2013 et au titre de S/RES/2227 (2015) 5/12 15-10778 l’appel global pour le Mali pour 2015, et exhortant les États Membres et autres donateurs à contribuer généreusement au financement des opérations humanitaires, Demeurant gravement préoccupé par l’ampleur de la crise alimentaire et humanitaire au Mali, et par l’insécurité qui entrave l’accès humanitaire, que viennent aggraver la présence et les activités de groupes armé s et de réseaux terroristes et criminels, la présence de mines terrestres, et la poursuite de la prolifération d’armes en provenance de la région et d’ailleurs, qui menace la paix, la sécurité et la stabilité des États de la région, et condamnant les attaq ues dirigées contre le personnel humanitaire, Considérant que la situation au Mali continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Cadre pour la paix et la réconciliation et mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali 1. Exhorte le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination de s’acquitter des engagements qu’ils ont pris au titre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et les exhorte à cet égard à continuer de dialoguer de manière constructive, avec une ferme volonté politique et en toute bonne foi, afin d’assurer l’application intégrale et effective de l’Accord; 2. Exhorte le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination de respecter et de faire appliquer immédiatement et intégralement l’accord de cessez -le-feu du 23 mai 2014, l’Arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités du 5 juin 2015 et les dé clarations sur la cessation des hostilités en date des 19 février 2015 et 24 juillet 2014; 3. Se déclare disposé à envisager des sanctions ciblées contre ceux qui s’emploient à empêcher ou compromettre la mise en œuvre de l’Accord, ceux qui reprennent les hostilités et violent le cessez -le-feu, ainsi que contre ceux qui lancent des attaques contre la MINUSMA ou menacent de le faire; 4. Exige de tous les groupes armés présents au Mali qu’ils déposent les armes, mettent fin aux hostilités, renoncent à la vi olence, rompent tous liens avec des organisations terroristes et reconnaissent sans condition l’unité et l’intégrité territoriale de l’État malien; 5. Exhorte les autorités maliennes à intensifier leur lutte contre l’impunité et, à cet égard, à amener to us les auteurs de violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, y compris de violences sexuelles, à répondre de leurs actes, et les exhorte aussi à continuer de coopérer avec la Cour pénale internationale, en exécution des obligations souscrites par le Mali au titre du Statut de Rome; 6. Exhorte toutes les parties maliennes à coopérer pleinement au déploiement et aux activités de la MINUSMA, tout particulièrement en assurant la sûreté, la sé curité et la liberté de circulation de son personnel et en lui assurant un accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire malien, afin que la Mission puisse s’acquitter pleinement de son mandat; S/RES/2227 (2015) 15-10778 6/12 7. Prie le Représentant spécial du Secrétaire gén éral pour le Mali de continuer d’user de ses bons offices, en particulier de jouer un rôle de premier plan pour ce qui est d’appuyer et de superviser la mise en œuvre de l’accord par le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination, notamment en dirigeant le secrétariat du Comité de suivi de l’Accord, et d’aider tout particulièrement les parties maliennes à définir des mesures de mise en œuvre et à les classer par ordre de priorité, conformément aux dispositions de l’Acc ord et aux alinéas b) et c) du paragraphe 14 ci -après, et affirme son intention de faciliter, d’appuyer et de suivre de près la mise en œuvre de l’Accord; 8. Demande instamment au Gouvernement malien et aux groupes armés des coalitions Plateforme et Coord ination de coopérer pleinement et de se concerter avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et la MINUSMA, en particulier en ce qui concerne la mise en œuvre de l’Accord; 9. Prie les membres du Comité de suivi de l’Accord et les autr es partenaires internationaux d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord et de coordonner, à cet égard, leurs efforts avec ceux du Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et la MINUSMA, et salue le rôle que joue le Comité pour aplanir les désac cords entre les parties maliennes; 10. Engage le Gouvernement malien à prendre les mesures nécessaires pour assurer l’application effective de l’Accord, notamment à engager des réformes politiques et institutionnelles; 11. Demande à tous les organismes c ompétents des Nations Unies, ainsi qu’aux partenaires régionaux, bilatéraux et multilatéraux, de fournir l’appui technique et financier nécessaire à la mise en œuvre de l’Accord, notamment des dispositions relatives au développement socioéconomique et cult urel; Mandat de la MINUSMA 12. Décide de proroger le mandat de la MINUSMA jusqu’au 30 juin 2016, dans les limites de l’effectif maximum autorisé, soit 11 240 militaires, y compris un nombre minimum de 40 observateurs militaires chargés de surveiller et de superviser le cessez -le-feu ainsi que des bataillons de réserve pouvant être déployés rapidement à l’intérieur du pays, et 1 440 policiers; 13. Autorise la MINUSMA à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploie ment; 14. Décide que la MINUSMA s’acquittera des tâches ci -après: a) Cessez -le-feu Appuyer, surveiller et superviser l’application des arrangements relatifs au cessez -le-feu et des mesures de confiance par le Gouvernement malien, les groupes armés de la Plateforme et de la Coordination, concevoir et appuyer, selon que de besoin, des mécanismes locaux en vue de consolider ces arrangements et mesures, et lui faire rapport sur les violations éventuelles du cessez -le-feu, conformément aux dispositions de l ’Accord, en particulier de son titre III et de son annexe 2; S/RES/2227 (2015) 7/12 15-10778 b) Appui à l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali i) Appuyer la mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles prévues par l’Accord, en particulier dan s son titre II; ii) Appuyer l’application des mesures de défense et de sécurité énoncées dans l’Accord, notamment celles qui ont trait au soutien, à l’observation et à la supervision du cessez -le-feu, appuyer le cantonnement, le désarmement, la démobilisa tion et la réintégration des groupes armés, ainsi que le redéploiement progressif des Forces de défense et de sécurité maliennes, en particulier dans le nord du Mali, en tenant compte des conditions de sécurité, et coordonner les efforts internationaux dép loyés, en étroite collaboration avec les autres partenaires bilatéraux, donateurs et organismes internationaux menant des activités dans ces domaines, dont l’Union européenne, en vue de rebâtir le secteur de la sécurité malien dans le cadre défini par l’Ac cord, en particulier son titre III et son annexe 2; iii) Appuyer l’application des mesures de réconciliation et de justice énoncées dans l’Accord, en particulier dans son titre V, notamment la création d’une commission d’enquête internationale, en consult ation avec les parties; iv) Concourir, dans les limites de ses moyens et dans ses zones de déploiement, à l’organisation d’élections locales transparentes, régulières, libres et ouvertes à tous, en apportant notamment l’aide logistique et technique voulue et en mettant en place des mesures de sécurité efficaces, conformément aux dispositions de l’Accord; c) Bons offices et réconciliation User de ses bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement aux niveaux national et local pour appuyer un dialogue axé sur la réconciliation et la cohésion sociale avec toutes les parties prenantes, et entre elles, et encourager et soutenir la pleine mise en œuvre de l’Accord par le Gouvernement malien et les groupes armés de la Plateforme et de la Coordinati on, notamment en favorisant la participation de la société civile, y compris des organisations de femmes et de jeunes; d) Protection des civils et stabilisation i) Assurer, sans préjudice de la responsabilité première des autorités maliennes, la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques; ii) Fournir un appui aux autorités maliennes pour stabiliser les principales agglomérations et les autres zones où les civils sont en danger, notamment dans le nord du pays, en effectuant des patrouilles de longue portée, entre autres choses, et, dans ce contexte, écarter les menaces et prendre activement des mesures pour empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones; iii) Assurer une protection particulière aux femmes et aux enfants touchés par le conflit armé, notamment en déployant des conseillers pour la protection des enfants et des conseillers pour la protection des femmes, et répondre aux besoins des victimes de violences sexuelles et sexistes liées au conflit; S/RES/2227 (2015) 15-10778 8/12 iv) Aider les a utorités maliennes à procéder au retrait et à la destruction des mines et autres engins explosifs et à gérer les armes et munitions; e) Promotion et défense des droits de l’homme i) Aider les autorités maliennes dans leur entreprise de promotion et de défense des droits de l’homme, notamment en concourant, dans la mesure du possible et du nécessaire et sans préjudice des responsabilités de celles -ci, à l’action qu’elles mènent en vue de traduire en justice ceux qui ont commis au Mali des violations grav es des droits de l’homme ou des atteintes graves à ces droits, ou des violations graves du droit international humanitaire, notamment des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, en tenant compte du fait que les autorités maliennes de transition o nt saisi la Cour pénale internationale de la situation qui règne dans leur pays depuis janvier 2012; ii) Surveiller, sur le territoire national, les violations du droit international humanitaire et les violations des droits de l’homme et atteintes à ces d roits, notamment celles commises sur la personne d’enfants et les violences sexuelles liées au conflit armé, concourir aux enquêtes et faire rapport à ce sujet au Conseil de sécurité et publiquement, et contribuer aux activités de prévention de ces violati ons et atteintes; f) Aide humanitaire et projets en faveur de la stabilisation i) Pour appuyer les autorités maliennes, contribuer à créer les conditions de sécurité indispensables à l’acheminement sûr de l’aide humanitaire sous la direction de civils, conformément aux principes humanitaires, et au retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, ou à l’intégration locale ou à la réinstallation des déplacés et des réfugiés, en coordination étroite avec les acteurs humanitaires; ii) Pour appuyer les autorités maliennes, contribuer à créer les conditions de sécurité indispensables à la mise en œuvre de projets visant à stabiliser le nord du Mali, y compris des projets à effet rapide; g) Protection, sûreté et sécurité du personnel des Nations Unie s Protéger le personnel, notamment le personnel en tenue, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé; h) Appui à la sauvegarde du patrimoine culturel Aider les autorités maliennes, dans la mesure du possible et du nécessaire, à protéger les sites culturels et historiques du pays contre toutes attaques, en collaboration avec l’UNESCO; Déploiement et capacités de la MINUSMA 15. Prie le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions voulues, en usant pleinement des pouvoirs existants, et à sa discrétion, pour permettre à la MINUSMA d’atteindre sa pleine capacité opérationnelle sans plus tarder; 16. Prie également le Se crétaire général de prendre toutes les autres mesures qui s’imposent pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la MINUSMA, S/RES/2227 (2015) 9/12 15-10778 en particulier des agents en tenue, et les services de base conçus à son intention, notamment en développant les capaci tés de la Mission en matière de renseignement, en fournissant des dispositifs de protection contre les engins explosifs et en assurant une formation dans ce domaine, en dotant la Mission de moyens militaires appropriés pour sécuriser ses voies d’approvisio nnement logistique et en améliorant les procédures d’évacuation des blessés et des malades, de sorte que la MINUSMA puisse s’acquitter avec efficacité de son mandat dans des conditions de sécurité complexes marquées notamment par des menaces asymétriques; 17. Exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à la MINUSMA à accélérer l’achat et le déploiement du reste du matériel appartenant aux contingents, engage vivement les États Membres à mettre à disposition des contingents et du personnel de police ayant les capacités, les compétences et le matériel nécessaires, y compris les éléments habilitants voulus, en les adaptant au contexte opérationnel, pour que la Mission puisse s’acquitter de son mandat, et accueille favorablement l’aide que les États Membres apporteront à cet égard aux pays qui fournissent des contingents et des forces de police à la MINUSMA; 18. Demande aux États Membres, en particulier à ceux de la région, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance du Mali, de l’ensemble du personnel, du matériel, des vivres et fournitures et autres biens destinés à l’usage exclusif et officiel de la MINUSMA, afin de faciliter l’acheminement de ses moyens logistiques en temps opportun et dans de bonnes conditions d’économie et d’efficacité; 19. Recommande au Secrétaire général de poursuivre l’étude du concept stratégique de la Mission afin de rentabiliser au mieux ses ressources limitées et le prie de le tenir informé de la situation a u regard de sa mise en œuvre; Questions transversales touchant tous les aspects du mandat de la MINUSMA 20. Prie la MINUSMA d’améliorer encore ses rapports avec la population civile et ses échanges avec les Forces de défense et de sécurité maliennes p our faire mieux connaître et comprendre son mandat et ses activités, notamment en élaborant une stratégie de communication efficace et en développant ses activités radiophoniques; 21. Prie également la MINUSMA de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité autres que celles de l’ONU soit strictement conforme à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte de la fourniture d’appui par l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; 22. Prie le Secrétaire g énéral de veiller à ce que la MINUSMA respecte à la lettre la politique de tolérance zéro de l’Organisation à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles, et de le tenir informé de tous cas de conduite répréhensible au regard de cette politique; 23. Prie la MINUSMA de considérer la problématique hommes -femmes comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat, et d’aider les autorités maliennes à garantir la participation pleine et entière et la représentation des femmes à to us les niveaux et à un stade précoce de la phase de stabilisation, y compris dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité et des S/RES/2227 (2015) 15-10778 10/12 opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration, ainsi que du processus de réconciliation et des élec tions, et la prie en outre d’aider les parties à assurer la pleine et active participation des femmes à l’application de l’Accord; 24. Prie la MINUSMA de considérer la protection des enfants comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat, et d’aider les autorités maliennes à veiller à ce que la protection des droits des enfants soit prise en compte, notamment dans le cadre des opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration et de la réforme du secteur de la sécurit é afin de faire cesser et de prévenir les violations et atteintes commises sur la personne d’enfants; 25. Prie également la MINUSMA d’étudier les effets sur l’environnement des activités menées par elle en exécution des tâches qui lui sont confiées, de maîtriser ces effets, selon qu’il convient et conformément aux résolutions de l’Assemblée générale et règles et règlements applicables de l’Organisation, et de conduire ses opérations précautionneusement dans le voisinage de sites culturels et historiques; Coopération entre missions en Afrique de l’Ouest 26. Autorise le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour assurer la coopération entre missions, notamment entre la MINUSMA, la MINUL et l’ONUCI, et le transfert à la MINUSMA de contingents et de biens d’autres missions, sous réserve i) qu’il soit info rmé de ces transferts et en approuve notamment la composition et la durée, ii) que les pays fournisseurs de contingents donnent leur assentiment, et iii) que les conditions de sécurité dans les zones de déploiement des missions concernées autorisent ces tr ansferts et que l’exécution du mandat de ces missions ne soit pas compromise, l’ encourage à cet égard à adopter des mesures supplémentaires pour renforcer la coopération entre les missions en Afrique de l’Ouest, dans la mesure du possible et du nécessaire, et le prie de lui faire rapport à ce sujet selon qu’il conviendra; Mandat des forces françaises 27. Autorise les forces françaises à user de tous moyens nécessaires, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, jusqu’à la fin d u mandat confié à la MINUSMA par la présente résolution, pour intervenir à l’appui d’éléments de la Mission en cas de menace grave et imminente, à la demande du Secrétaire général, et prie la France de lui rendre compte de l’application du présent mandat a u Mali et de coordonner la présentation de cette information avec celle que communiquera le Secrétaire général suivant le paragraphe 32 de la présente résolution; G5 Sahel et contribution de l’Union africaine 28. Encourage les États Membres de la régi on du Sahel à se coordonner davantage pour lutter contre les menaces récurrentes dans le Sahel, y compris le terrorisme, ainsi que la criminalité transnationale organisée et d’autres activités illicites telles que le trafic de drogues, se félicite des effo rts déployés par les États Membres du Sahel pour renforcer la sécurité des frontières et la coopération régionale, notamment dans le cadre du G5 Sahel et du Processus de Nouakchott relatif au renforcement de la coopération en matière de sécurité et à S/RES/2227 (2015) 11/12 15-10778 l’opé rationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo -saharienne, ainsi que de l’engagement souscrit par les dirigeants africains lors du Sommet de Malabo les 26 et 27 juin 2014 et des mesures prises par l’Union africain e pour rendre opérationnelle la Capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC), et encourage les États Membres de l’Union africaine à mobiliser d’importantes annonces de contributions en faveur de la CARIC; Coopération internationale concern ant le Sahel 29. Demande à tous les États Membres, en particulier aux États du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb, ainsi qu’aux partenaires régionaux, bilatéraux et multilatéraux, de se coordonner davantage aux fins de la mise au point de strat égies sans exclusive et efficaces devant permettre de mener une lutte globale et intégrée contre les activités des groupes terroristes qui traversent les frontières et cherchent refuge dans la région du Sahel, notamment AQMI, le MUJAO, Ansar Eddine et Al M ourabitoune, et de prévenir leur expansion, ainsi que de contenir la prolifération de toutes armes et formes de criminalité transnationale organisée; 30. Demande de nouveau d’assurer, en consultation avec les organisations régionales, la mise en œuvre rap ide et effective des stratégies régionales qui englobent la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les questions humanitaires telles que la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, et rappelle , à cet égard, le rôle que joue l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Sahel en offrant ses bons offices pour renforcer la coopération régionale et interrégionale, en étroite coordination avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest; Contribution de l’Union européenne 31. Invite l’Union européenne, en particulier son Représentant spécial pour le Sahel et ses missions EUTM Mali et EUCAP Sahel Mali, à se coordonner étroitement avec la MINUSMA et les autres partenaires bilatéraux du Mali qui aident les autorités maliennes à réformer le secteur de la sécurité, comme prévu dans l’Accord et conformément au sous -alinéa ii) de l’alinéa b) du paragraphe 14 de la présente résolution; Obligations découlant du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme 32. Exhorte toutes les parties à s’acquitter des obligations que leur impose le droit international humanitaire pour ce qui est de respecter et de protéger le personnel, les installations et les secours humanitaires, et de prendre toutes les mesures néce ssaires pour permettre et faciliter le libre passage des acteurs humanitaires, dans de bonnes conditions de sécurité et sans délai, afin que l’aide humanitaire puisse être apportée à tous ceux qui en ont besoin, tout en respectant les principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire et le droit international applicable; 33. Réaffirme que c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de protéger les civils au Mali, rappelle ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (20 06), 1738 (2006) et 1894 (2009), relatives à la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2068 (2012), 2143 (2014) et 2225 (2015), relatives au sort des enfants S/RES/2227 (2015) 15-10778 12/12 en temps de conflit armé, et ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013), concernant les femmes et la paix et la sécurité demande à la MINUSMA et à toutes les forces militaires présentes au Mali d’en tenir compte et de se co nformer aux dispositions du droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, rappelle l’importance que revêt la formation à cet égard, et engage instamment toutes les parties à mettre en œuvre les conclusions sur le s enfants en temps de conflit armé adoptées par son groupe de travail le 7 juillet 2014; Armes légères et de petit calibre 34. Demande aux autorités maliennes, aidées en cela par la MINUSMA, conformément au paragraphe 14 de la présente résolution, et par les partenaires internationaux, de s’attaquer au problème de la prolifération et du trafic illicite d’armes légères et de petit calibre conformément à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes et au Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspec ts, de sorte à assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’armes légères et de petit calibre, ainsi que la collecte et éventuellement la destruction des stocks excédentaires et des armes saisies, non marquée s ou détenues illicitement, et souligne qu’il importe que ses résolutions 2017 (2011), 2117 (2013) et 2220 (2015) soient intégralement appliquées; Rapports du Secrétaire général et réexamen du mandat 35. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les trois mois après l’adoption de la présente résolution sur la suite donnée à celle -ci, en particulier sur les progrès accomplis dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et l’action menée par la MINUSMA pour l’appuye r; 36. Affirme qu’il a l’intention de réexaminer le mandat de la MINUSMA avant le 30 juin 2016, s’il y a lieu, compte tenu notamment des progrès qui auront été faits dans l’application de l’Accord de paix; 37. Décide de demeurer activement saisi de la qu estion.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2228 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2228(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2228 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2015 15-10800 (F) *1510800* Résolution 2228 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7475e séance, le 29 juin 2015 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président déjà adoptées concernant la situation au Soudan et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan et sa détermination à aider le Gouvernement soudanais, dans le plein respect de sa souveraineté, à relever les divers défis qui se prés entent au Soudan, Rappelant l’importance des principes de règlement pacifique des différends internationaux, de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris le consentement des parties, l’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, et considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est adapté à la situation du pays concerné, Rappelant toutes ses résolutions sur les femmes, la paix et la sécurité, le sort des enfants en temps de conflit armé, la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, et la protection des civils en période de conflit armé, Se déclarant pro fondément préoccupé par l’aggravation sensible de l’insécurité au Darfour depuis le début de l’année 2015 et ses lourdes conséquences pour les populations civiles, en particulier les femmes et les enfants, du fait notamment d’une intensification marquée de s hostilités opposant les forces gouvernementales aux groupes armés rebelles, ainsi que de la multiplication des conflits intercommunautaires motivés par l’occupation de la terre, l’accès aux ressources, les questions de migration et les rivalités tribales , dont certains impliquant des unités paramilitaires et des milices tribales, et par la montée de la criminalité et du banditisme ciblant la population locale; se déclarant tout aussi profondément préoccupé à l’idée que cette aggravation de la situation, i mputable aux attaques menées par des groupes rebelles et les forces gouvernementales et aux bombardements aériens du Gouvernement soudanais, aux affrontements intertribaux, au banditisme et à la criminalité, continue de menacer les civils; et demandant à n ouveau à toutes les parties au conflit au Darfour de mettre fin S/RES/2228 (2015) 15-10800 2/14 immédiatement à la violence, notamment aux attaques visant les civils, les soldats de la paix et le personnel humanitaire, Se déclarant préoccupé , à cet égard, par des renseignements recueill is par l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), selon lesquels deux bombes à fragmentation à vecteur aérien étaient tombées près de Kirigiyati, au Darfour septentrional, prenant note du fait que la MINUAD les a neutralisées en toute sécurité, et réitérant la demande faite par le Secrétaire général au Gouvernement soudanais d’ouvrir immédiatement une enquête sur l’utilisation d’armes à sous -munitions, Soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits doit répondre de ses actes et qu’il incombe au premier chef au Gouvernement soudanais de protéger les civils se trouvant sur son territoire et sous sa juridiction, y compris contre d’éventuels crimes contre l’humanité et crimes de guerre, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se disant préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité au Darfour le transfert illicite, l’accumulation déstabilisatrice et le détourn ement d’armes légères et de petit calibre, ainsi que par les risques que les engins non explosés continuent de faire courir à la population civile, S’inquiétant vivement de l’augmentation considérable des déplacements de population constatés en 2014 et d epuis le début de 2015 ainsi que de l’accroissement correspondant des besoins de protection et d’assistance humanitaire, sachant qu’outre les 2,5 millions de déplacés à long terme et les 4,4 millions de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire, 430 000 personnes ont quitté leur foyer en 2014 et quelque 300 000 d’entre elles n’ont pas pu y retourner, Rappelant que, dans le Document de Doha pour la paix au Darfour, le Gouvernement soudanais et les autres signataires se sont engagés à assurer l’ac cès sans entrave des secours humanitaires aux populations dans le besoin et la protection du personnel humanitaire et de ses opérations dans les zones placées sous leur contrôle et à garantir à la MINUAD, dans l’exercice de son mandat, une liberté de circu lation totale partout au Darfour et à tout moment, et rappelant en outre le rôle de la Commission de suivi du Document de Doha pour la paix au Darfour s’agissant d’évaluer le suivi du Document, Se déclarant préoccupé par les restrictions ou les interdicti ons d’accès qui continuent d’être imposées aux acteurs humanitaires, lesquelles compromettent fortement l’acheminement de l’aide humanitaire, et exhortant le Gouvernement soudanais à faire en sorte que les équipes humanitaires puissent travailler afin de subvenir aux besoins essentiels, Demandant aux bailleurs de fonds, à l’Autorité régionale pour le Darfour et au Gouvernement soudanais de fournir les ressources financières nécessaires pour atteindre les populations dans le besoin, Rappelant qu’il ne peu t y avoir de solution militaire au conflit au Darfour et qu’un règlement politique associant toutes les parties est essentiel au rétablissement de la paix, soulignant qu’il importe de supprimer les causes profondes du conflit pour parvenir à une paix durab le dont le peuple darfourien retire rapidement des S/RES/2228 (2015) 3/14 15-10800 bénéfices réels, et réaffirmant à cet égard qu’il appuie le Document de Doha, cadre viable pour le processus de paix au Darfour, et sa mise en œuvre accélérée, ainsi que les pourparlers de paix menés avec la médiation du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et toutes mesures crédibles visant à l’instauration au Soudan de conditions propices à un dialogue national sans exclusive et global, que les Soudanais s’approprieront, Déplorant que certains groupes armés entravent le processus de paix et continuent de recourir à la violence, exigeant à nouveau la libération des membres de l’ancien mouvement de Mohammed Bachar pris en otage en mai 2013 par la faction Gibril Ibrahim du Mouvement p our la justice et l’égalité, et condamnant tout acte de tout groupe armé visant à renverser par la force le Gouvernement soudanais, Notant que la capacité qu’a la MINUAD de faire avancer la mise en œuvre du Document de Doha pâtit des retards pris par les parties signataires et de l’absence de règlement politique global entre le Gouvernement et les mouvements non signataires, priant instamment les parties signataires de prendre les mesures encore nécessaires en vue de cette mise en œuvre, s’inquiétant de c e que la situation humanitaire et les conditions de sécurité, ainsi que le manque de moyens dont dispose l’Autorité régionale pour le Darfour empêchent de passer de la phase des secours à celle de la stabilisation et du développement, invitant instamment l es donateurs et le Gouvernement soudanais à honorer leurs promesses et à s’acquitter de leurs obligations dans les meilleurs délais, notamment à respecter les engagements pris à la conférence tenue à Doha en avril 2013, et affirmant que le développement pe ut favoriser une paix durable au Darfour, Constatant que les dispositifs locaux de règlement des différends jouent un rôle important dans la prévention et le règlement des conflits intercommunautaires, en particulier ceux qui portent sur les ressources na turelles, demandant instamment que s’intensifient les efforts visant véritablement à prévenir les différends d’ordre local qui sont à l’origine de la violence, et les conséquences qu’ils ont pour les populations civiles locales, saluant les efforts déployé s par les autorités soudanaises et les médiateurs locaux pour mettre fin aux affrontements intertribaux par la médiation, avec l’aide de la MINUAD et de l’équipe de pays des Nations Unies, et les engageant vivement à poursuivre dans cette voie, Se félici tant des initiatives, régionales et autres, menées en étroite collaboration avec le Gouvernement soudanais, qui s’attaquent aux causes profondes du conflit au Darfour et favorisent une paix durable, comme la convocation par le Président du Tchad, Idriss Dé by Itno, de deux forums de médiation, souhaitant que ces initiatives soient parfaitement coordonnées avec les activités du Représentant spécial conjoint, et saluant les efforts déployés par celui -ci pour assurer la paix, la stabilité et la sécurité au Darf our, notamment son appui apporté au travail accompli sur les plans international, régional et national pour revitaliser le processus de paix et en accentuer le caractère non sélectif, Soulignant , sans préjudice de la responsabilité première qui lui incomb e s’agissant du maintien de la paix et de la sécurité internationales, l’importance du partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, pour ce qui est du maintien de la paix et de la sécurité en Afrique, notamment au Soudan, S/RES/2228 (2015) 15-10800 4/14 Demandant à toutes les parties de s’acquitter des obligations que leur imposent le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire, soulignant qu’il lui importe qu’il soit mis fin à l’impunité notamment en amenant les responsables à répondre de leurs actes et en traduisant en justice les auteurs des crimes commis par toutes les parties au Darfour, demandant instamment au Gouvernement soudanais d’honorer ses obligations à cet égard, se félicitant des enquêtes actuellement diligentées par le Procureur spécial pour le Darfour nommé par le Gouvernement soudanais et soulignant qu’il reste des progrès à faire à cet égard, demandant à nouveau que le projet de mémorandum d’acco rd donnant à la MINUAD et à l’Union africaine le statut d’observateur auprès du Tribunal spécial avance rapidement, et demandant au Gouvernement soudanais d’enquêter au plus vite sur les attaques visant la MINUAD et d’en poursuivre les auteurs, Réaffirma nt sa préoccupation face à l’effet négatif que la violence persistante au Darfour a sur la stabilité de l’ensemble du Soudan ainsi que de la région, se félicitant des bonnes relations entre le Soudan et le Tchad, y compris dans le domaine du contrôle des f rontières, et encourageant le Soudan, le Tchad et la République centrafricaine à continuer de coopérer en vue de parvenir à la paix et à la stabilité au Darfour et dans toute la région, Saluant les efforts déployés par la MINUAD pour promouvoir la paix e t la stabilité au Darfour et lui renouvelant son soutien sans réserve, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 26 mai 2015 (S/2015/378 ) sur la MINUAD et son rapport spécial du 13 m ars 2015 ( S/2015/163 ), Notant que l’examen, commandé par le Secrétaire général le 2 juillet 2014, des carences constatées dans la communication de l’information et des accusations de manipulation de l’infor mation visant la MINUAD est achevé, et se félicitant des conclusions et recommandations figurant dans le rapport d’examen et des mesures prises systématiquement pour remédier aux problèmes constatés, Considérant que la situation au Soudan menace la paix e t la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2016 le mandat de la MINUAD défini dans la résolution 1769 (2007), et décide en outre que la MINUAD comptera au maximum 15 845 militaires, 1 583 policiers et 13 unités de police constituées comprenant au maximum 140 hommes chacune; 2. Approuve de nouveau , compte tenu de l’absence de progrès dans la réalisation des objectifs fixés et de la grave détérioration des conditions de sécurité, les priorités stratégiques révisées de la MI NUAD telles qu’elles figurent au paragraphe 4 de la résolution 2148 (2014), et qui portent sur : la protection des civils, la facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire et la sécurité et la sûreté du personnel humanitaire; la médiation entre le G ouvernement et les mouvements armés non signataires sur la base du Document de Doha pour la paix au Darfour, compte tenu de la démocratisation en cours du pays; l’appui au règlement des conflits communautaires par la médiation, y compris grâce à l’adoption de mesures visant à s’attaquer aux causes profondes de ces conflits, en collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies; se félicite des mesures prises à ce jour par la MINUAD pour procéder à l’examen demandé dans la résolution 2113 (2014), demande que la MINUAD continue d’articuler toutes ses activités et de mobiliser ses ressources autour de ces priorités, supprime toutes les autres tâches S/RES/2228 (2015) 5/14 15-10800 qui ne sont pas alignées sur ces priorités et continue de rationaliser sa mission en conséquence, et souligne l’importance de la bonne répartition des tâches et de la coordination entre la MINUAD et l’équipe de pays des Nations Unies pour procéder à l’examen de la mission; 3. Note que certaines composantes du mandat et des tâches de la MINUAD, telles qu’autorisé es dans la résolution 1769 (2007), par laquelle il a été décidé que le mandat de la mission serait celui défini aux paragraphes 54 et 55 du rapport du Secrétaire général et du Président de la Commission de l’Union africaine en date du 5 juin 2007 ( S/2007/307/Rev.1 ), ne sont plus pertinentes ou sont ou seront bientôt prises en charge par des entités plus compétentes, à savoir celles qui sont énumérées aux paragraphes 54 g) et h), 55 a) v), 55 b) ii) et ii i), 55 b) v), 55 b) x) et 55 c) iii) et iv) de ce rapport; 4. Souligne que la MINUAD doit continuer d’accorder la priorité aux éléments ci -après dans ses décisions sur l’utilisation des capacités et ressources disponibles : a) protection des civils, nota mment des femmes et des enfants, partout au Darfour, sans remettre en cause les principes fondamentaux du maintien de la paix, en continuant de passer à une attitude plus préventive et préemptive dans la mise en œuvre de ses priorités et dans la défense ac tive de son mandat; alerte rapide renforcée, déploiement militaire proactif et patrouilles mobiles actives et efficaces dans les zones à haut risque et à fortes concentrations de personnes déplacées; réaction plus rapide et plus efficace en cas de menace d e violence contre des civils, grâce notamment à des examens réguliers du déploiement des forces dans la zone géographique de la MINUAD; sécurisation des camps de déplacés, des zones adjacentes et des zones de retour, y compris par la création et la formati on d’unités de police de proximité; et b) accès rapide, sûr et sans entrave de l’aide humanitaire, protection et sécurité du personnel et des activités humanitaires conformément aux dispositions pertinentes du droit international et aux principes directeur s de l’ONU concernant l’aide humanitaire; et demande à la MINUAD d’utiliser au mieux ses capacités, en coopération avec l’équipe de pays des Nations Unies et d’autres acteurs internationaux et non gouvernementaux, pour mettre en œuvre sa stratégie globale intégrée et atteindre ces objectifs; 5. Insiste sur le mandat de la MINUAD au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qui consiste avant tout, aux termes de la résolution 1769 (2007), à protéger les civils sans préjudice de la responsabilit é principale du Gouvernement soudanais en la matière, et à assurer la libre circulation et la sécurité de son personnel et des agents humanitaires; rappelle que la MINUAD est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires pour s’acquitter de ce mandat, et l’exhorte à décourager toute menace contre elle -même ou son mandat; 6. Souligne que, compte tenu de l’évolution des conditions de sécurité, toute amélioration de la structure de la mission devrait être fonction de la situation sur la terrain et des p rogrès accomplis dans la réalisation des objectifs et être mise en œuvre de manière progressive, échelonnée et réversible; 7. Salue les efforts déployés par le Représentant spécial conjoint, pour revitaliser le processus de paix mené par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et en accentuer le caractère non sélectif en s’inspirant du cadre régissant la facilitation du processus de paix au Darfour par l’Union africaine et l’ONU, notamment au moyen de l’engagement renouvelé des mouve ments non signataires, et insiste sur l’importance du renforcement de la coordination entre le S/RES/2228 (2015) 15-10800 6/14 Groupe de mise en œuvre, le Représentant spécial conjoint et l’Envoyé spécial aux fins de la synchronisation de leurs efforts de médiation et en vue de faire ava ncer les négociations directes entre le Gouvernement soudanais et les mouvements armés du Darfour; 8. Se félicite que des progrès aient été faits dans la mise en œuvre de certains éléments du Document de Doha pour la paix au Darfour, y compris le parachèv ement des dispositions relatives à la sécurité applicables aux combattants du Mouvement pour la libération et la justice et du Mouvement pour la justice et l’égalité -Soudan, la transformation du Mouvement pour la libération et la justice en deux partis pol itiques et l’intégration d’anciens rebelles dans les structures gouvernementales du Soudan, mais déplore les graves retards pris dans l’application générale du Document; prie instamment les parties signataires de l’appliquer dans son intégralité en s’assur ant notamment que les institutions créées en vertu de ses dispositions ont les ressources et l’autonomie nécessaires pour s’acquitter de leur mandat; exige que les groupes armés non signataires s’abstiennent de faire obstacle à la mise en œuvre du Document de Doha; et encourage la MINUAD, conformément à ses priorités stratégiques révisées, ainsi que l’équipe de pays des Nations Unies, à continuer de s’employer activement à appuyer la mise en œuvre du Document; 9. Exige que toutes les parties au conflit du Darfour, en particulier tous les groupes armés non signataires et les autres groupes, mettent fin immédiatement à tous les actes de violence et s’engagent à respecter un cessez -le-feu durable et permanent afin d’apporter une paix stable et durable dans la région; 10. Réaffirme son appui à la tenue d’un dialogue interne au Darfour, dans un climat d’ouverture, où les droits civils et politiques des participants sont intégralement respectés, favorisant notamment la participation pleine et entière des femmes e t des personnes déplacées; se félicite du bon déroulement de la première phase du processus de dialogue et de consultation internes au Darfour, qui s’est achevée le 26 mai; se félicite également que le Gouvernement soudanais ait débloqué un montant de 2,5 millions de dollars des États -Unis au titre de sa contribution au financement du processus; se déclare préoccupé par le fait que l’insécurité ambiante et le manque de fonds adéquats pourraient compromettre le bon déroulement des futures phases du processus ; prie le Gouvernement soudanais et les groupes armés de créer les conditions propices à un tel processus; et demande à la MINUAD de poursuivre son travail d’appui, de surveillance et d’information sur le processus et le climat général qui l’entoure; 11. Demande qu’il soit mis fin d’urgence aux affrontements intertribaux, à la criminalité et au banditisme qui touchent les civils, appelle à la réconciliation et au dialogue, et prie la MINUAD de continuer à appuyer les mécanismes locaux de règlement des diff érends, y compris avec les mécanismes de la société civile; 12. Se déclare vivement préoccupé par la prolifération des armes, en particulier les armes légères et de petit calibre, et prie la MINUAD de continuer à coopérer à cet égard avec le Groupe d’experts créé par la résolution 1591 (2005) afin de faciliter son travail; 13. Remercie les pays q ui fournissent des contingents et des effectifs de police à la MINUAD; se félicite des progrès accomplis pour ce qui est de remédier aux insuffisances du matériel appartenant aux contingents et du soutien logistique autonome, mais constate avec préoccupati on que des lacunes subsistent; et demande S/RES/2228 (2015) 7/14 15-10800 à la MINUAD, au Secrétariat et aux pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police de continuer de s’efforcer d’y remédier, notamment en assurant la formation et en fournissant les ressources voulue s pour remplir les fonctions de protection prioritaires, en particulier dans les zones où les contingents doivent pouvoir se déployer à titre temporaire ou effectuer des patrouilles de longue portée; 14. Condamne énergiquement toutes les attaques contre l a MINUAD; souligne que toute agression ou menace d’agression contre la MINUAD est inacceptable; exige que de telles attaques ne se reproduisent pas et que leurs auteurs aient à répondre de leurs actes à l’issue d’une enquête diligente et approfondie; deman de instamment à la MINUAD de prendre toutes les mesures nécessaires, dans le cadre de ses règles d’engagement, pour protéger le personnel et le matériel des Nations Unies; condamne l’impunité dont continuent de jouir ceux qui s’en prennent aux soldats de l a paix et, à cet égard, exhorte le Gouvernement soudanais à tout mettre en œuvre pour traduire en justice tous les auteurs de ces crimes et à coopérer avec la MINUAD à cette fin; 15. Se déclare à nouveau profondément préoccupé par les obstacles que la MIN UAD continue de rencontrer dans l’exécution de son mandat, notamment à cause des restrictions à sa liberté de mouvement et d’accès, dues à l’insécurité, aux actes criminels et aux sévères limites imposées à ces déplacements par les forces gouvernementales, les mouvements armés et les milices; demande à toutes les parties au Darfour de lever tous les obstacles empêchant la MINUAD de s’acquitter pleinement et correctement de son mandat, notamment d’assurer sa sécurité et sa liberté de circulation; et, à cet é gard, exige du Gouvernement soudanais qu’il respecte intégralement et sans délai les dispositions de l’Accord sur le statut des forces, notamment celles qui concernent les mouvements des patrouilles dans les zones touchées par le conflit et les autorisatio ns de vol, ainsi que celles permettant à la MINUAD de faire pleinement usage des moyens aériens à sa disposition et celles permettant le dédouanement rapide de son matériel au point d’entrée au Soudan; 16. Exige que toutes les parties au Darfour mettent f in immédiatement aux attaques contre les civils, les soldats de la paix et le personnel humanitaire et respectent les obligations que leur imposent le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire, et affirme qu’il condamn e toutes les violations du droit international humanitaire et toutes les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits; 17. Se déclare vivement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire au Darfour et les menaces et agressions contre le personnel et les installations humanitaires; se dit préoccupé que l’accès à certaines zones de conflit où vivent des populations vulnérables demeure restreint et que certaines zones de conflit soient inaccessibles, notamment au Darfour septentri onal et central et au djebel Marra oriental, en raison de l’insécurité, de la criminalité et des restrictions aux déplacements imposées par les forces gouvernementales, les mouvements armés et les milices; se félicite que les organisations humanitaires pui ssent faire parvenir une aide à la plupart des personnes dans le besoin au Darfour; déplore les restrictions persistantes à l’accès des organisations humanitaires au Darfour, dues à l’insécurité accrue, aux agressions contre le personnel humanitaire, au re fus d’accès de la part des parties au conflit et aux contraintes bureaucratiques imposées par les autorités soudanaises; déplore en outre l’insuffisance des fonds dont disposent les organismes humanitaires; souligne qu’il faut que les visas et autorisation s de voyage S/RES/2228 (2015) 15-10800 8/14 demandés pour le personnel des organisations humanitaires soient délivrés rapidement; et exige que le Gouvernement soudanais, toutes les milices, les groupes armés et toutes les autres parties concernées veillent à ménager aux organisations hum anitaires et à leur personnel un accès sûr, rapide et libre aux populations dans le besoin, afin qu’elles puissent leur apporter l’aide humanitaire nécessaire, conformément aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, notamment l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance; 18. Condamne la multiplication des violations des droits de l’homme et des exactions commises au Darfour ou liées au Darfour, notamment les exécutions extrajudiciaires, le recours excessif à la force, les enlèvements de civils, les violences sexuelles et sexistes, les violations et sévices commis sur la personne d’enfants et les arrestations et détentions arbitraires; demande au Gouvernement soudanais d’enquêter sur les allégations relatives à c es violations et sévices et de traduire les responsables en justice; se déclare vivement préoccupé par la situation de toutes les personnes ainsi détenues, parmi lesquelles se trouvent des membres de la société civile et des personnes déplacées; souligne q u’il importe de veiller à ce que la MINUAD, dans les limites de son mandat actuel, et d’autres organisations compétentes puissent veiller au sort de ces personnes; et, à cet égard, demande instamment au Gouvernement soudanais de coopérer encore plus active ment avec la MINUAD à cette fin, d’amener les responsables à répondre de leurs actes et de faciliter l’accès des victimes à la justice; et lui demande de s’acquitter pleinement de ses obligations, notamment d’honorer l’engagement qu’il a pris de lever l’ét at d’urgence au Darfour, de libérer tous les prisonniers politiques et d’autoriser la liberté d’expression; 19. Prie la MINUAD de surveiller la situation des droits de l’homme, de se renseigner sur les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits, notamment celles commises contre des femmes et des enfants et les violations du droit international humani taire, et de les signaler aux autorités, et prie en outre le Secrétaire général de lui en rendre compte publiquement, de manière plus détaillée et plus exhaustive, dans ses rapports trimestriels; 20. Prie la MINUAD de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, et prie le Secrétaire général de rendre compte, dans les rapports qu’il lui présentera, des progrès réalisés dans la mise en œuvre de cette Politique; 21. Exhorte les missions de l’ONU présentes dans la région, notamment la MINUAD, la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) et la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) à travailler en étroite coordination, et prie le Secrétaire général d’assurer une coopération efficace entre ces missions; 22. Souligne qu’il importe que la MINUAD, la MINUSS, la MONUSCO, la MINUS CA et leurs partenaires régionaux et internationaux coopèrent et échangent des informations pour faire face à la menace que l’Armée de résistance du Seigneur fait peser sur la région, et rappelle qu’il encourage la MINUAD à coopérer et à échanger des infor mations en ce sens, dans la limite des capacités existantes et conformément à son mandat; S/RES/2228 (2015) 9/14 15-10800 23. Souligne qu’il importe de trouver pour les réfugiés et les personnes déplacées des solutions dignes et durables et d’assurer leur pleine participation à la prépa ration et à la mise en œuvre de ces solutions; exige que toutes les parties au conflit au Darfour créent des conditions propices à un retour librement consenti, sûr, digne et durable des réfugiés et des personnes déplacées ou, le cas échéant, à leur intégr ation locale; insiste à cet égard sur la nécessité de créer un mécanisme afin d’évaluer dans quelle mesure ces retours se font effectivement de manière volontaire et en connaissance de cause, et souligne qu’il importe de se pencher sur les problèmes foncie rs pour mettre en œuvre des solutions durables au Darfour; 24. Exige que les parties au conflit fassent immédiatement cesser tous les actes de violence sexuelle et sexiste et qu’elles prennent et tiennent des engagements précis et assortis de délais pour lutter contre la violence sexuelle, conformément à la résolution 2106 (2013); prie instamment le Gouvernement de s’employer, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union africaine, à mettre au point un cadre structuré qui permettra d’abor der la question des violences sexuelles liées au conflit sous tous ses aspects et d’assurer une offre de services pour les personnes qui ont subi des violences sexuelles; prie la MINUAD de mieux rendre compte des cas de violence sexuelle et sexiste et des mesures prises pour combattre cette violence, notamment en déployant rapidement des conseillers pour la protection des femmes; prie le Secrétaire général de veiller à l’application des dispositions pertinentes de la résolution 1325 (2000) et des résolution s ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité, notamment celles qui visent à promouvoir la participation pleine et effective des femmes et des organisations féminines de la société civile à tous les stades des processus de paix, en particulier au rè glement des conflits puis à la planification du relèvement et à la consolidation de la paix, et de faire figurer des informations à ce sujet dans les rapports qu’il lui présentera; et prie également la MINUAD de suivre et d’évaluer les progrès réalisés à c et égard et demande au Secrétaire général de rendre compte à ce sujet dans les rapports qu’il lui présentera; 25. Exige que toutes les parties au conflit fassent immédiatement cesser toutes les violations et tous les sévices commis sur la personne d’enfan ts et élaborent et appliquent des plans d’action concrets et assortis d’échéances pour arrêter et prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants en violation du droit international applicable, et prie le Secrétaire général : a) De continuer de suivre la situation des enfants au Darfour et d’en rendre compte; b) De poursuivre le dialogue avec les parties au conflit en vue de l’élaboration et de la mise en œuvre des plans d’action susmentionnés, conformément à sa résolution 1612 (2005) et à ses résoluti ons ultérieures sur le sort des enfants en temps de conflit armé; 26. Souligne qu’il importe que lui -même procède régulièrement, pour chaque mission de maintien de la paix des Nations Unies, à un examen des progrès accomplis dans l’exécution de son mandat , et rappelle qu’il a prié le Secrétaire général de conduire, en concertation étroite avec l’Union africaine et en sollicitant le point de vue de toutes les parties prenantes, une analyse de l’application des conclusions issues de l’examen de la MINUAD; no te à cet égard, que, comme il l’a demandé au paragraphe 7 de la résolution 2173 (2014), le Secrétaire général s’emploie à élaborer des recommandations concernant l’avenir de la Mission, S/RES/2228 (2015) 15-10800 10/14 y compris sa stratégie de désengagement; convient que la planification à long terme devrait se fonder sur les progrès accomplis au regard des objectifs de la mission tels qu’ils ont été définis dans le rapport du Secrétaire général en date du 16 octobre 2012 ( S/2012/771 ) et aff inés par la suite dans ses rapports en date des 25 février 2014 ( S/2014/138 ) et 15 avril 2014 ( S/2014/279 ) (annexe A); note que, dans son rapport du 26 mai 2015 (S/2015/378 ), le Secrétaire général insiste sur l’importance primordiale que revêtent pour le rétablissement de la paix au Darfour et la réalisation de ces objectifs la recherche d’un règlement politique au conflit et la tenue de pourparlers directs entre le Gouvernement et les mouvements armés non signataires, après la cessation des hostilités dans un premier temps; 27. Prend note des consultations tenues entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union afri caine et le Gouvernement soudanais en application du paragraphe 7 de la résolution 2173 (2014), notamment dans le cadre du groupe de travail conjoint chargé d’élaborer une stratégie de désengagement conforme aux objectifs de la Mission; demande que les con sultations tenues à cet égard entre l’Union africaine, l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement soudanais reprennent rapidement; attend avec intérêt les recommandations que le Secrétaire général lui présentera, notamment en s’appuyant sur toute recommandation formulée par le Groupe de travail conjoint; et s’engage à les examiner en temps voulu; 28. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours à compter de l’adoption de la présente résolution sur la MINUAD, en lui communiquan t des informations sur : i) La situation politique et humanitaire et les conditions de sécurité au Darfour, notamment en rendant compte de manière détaillée des cas de violence et d’agression contre des civils, quels qu’en soient les auteurs; ii) Les vio lations de l’Accord sur le statut des forces, y compris les agressions ou les menaces d’agression contre la mission, ainsi que les violations du droit international humanitaire commises par quelque partie au conflit que ce soit; iii) Les faits survenus et progrès accomplis dans la réalisation des priorités et objectifs stratégiques de la mission; iv) Les faits nouveaux et les progrès accomplis par la mission pour relever les défis mis en évidence dans le rapport d’examen la concernant; v) L’application d e la présente résolution; 29. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2228 (2015) 11/14 15-10800 Annexe A Objectifs de la MINUAD, tels que proposés dans l’annexe 1 du rapport du Secrétaire général en date du 15 avril 2014 (S/2014/279 ) Objectif 1 Processus de paix sans exclusive, par une médiation entre le Gouvernement et les mouvements armés non signataires, sur la base du Document de Doha pour la paix au Darfour Pour que des progrès soient réalisés, il faut notammen t que le Gouvernement soudanais et les mouvements non signataires soient résolus à trouver une solution politique négociée et globale au conflit et s’engagent à l’appliquer rapidement et sans réserve, et que soient conduits un dialogue et des consultations internes pour connaître l’avis de la population civile, notamment des femmes, sur le processus de paix au Darfour dans le cadre du Document de Doha pour la paix au Darfour. Indicateurs Médiation de haut niveau : • Sous la conduite du Médiateur en ch ef conjoint Union africaine -ONU pour le Darfour, conduite de négociations directes entre le Gouvernement et les mouvements non signataires sur un règlement global de tous les aspects du conflit; • Application par les parties signataires, avec l’appui des partenaires internationaux, des dispositions du Document de Doha pour la paix au Darfour qui demeurent essentielles pour régler les causes profondes du conflit au Darfour; • Conclusion et respect d’un accord de cessation complète des hostilités, sous toutes leurs formes, entre le Gouvernement et les mouvements non signataires; • Prise en compte des résultats du processus de paix au Darfour dans le processus national de réforme constitutionnelle appuyé par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Uni on africaine pour le Soudan, comme prévu dans le cadre régissant la facilitation du processus de paix au Darfour par l’Union africaine et l’ONU. Dialogue et consultations internes menés au Darfour : • Déroulement du dialogue et des consultations menés au Darfour dans un environnement transparent et sans exclusive garantissant une représentation équitable des Darfouriens et respectant les droits fondamentaux des participants, sous l’égide de la MINUAD; • Large diffusion et application des décisions prises à l’issue du dialogue et des consultations internes d’une façon qui encourage et consolide la paix et la stabilité au Darfour; • Une autorité régionale pour le Darfour opérationnelle, qui supervise, en collaboration avec le Gouvernement soudanais, la mise en œuvre du Document de Doha. S/RES/2228 (2015) 15-10800 12/14 Objectif 2 Protection des civils, accès sans entrave aux organisations humanitaires, et sûreté et sécurité du personnel humanitaire Pour que des progrès soient réalisés, il faut notamment que les parties au conflit – forces gouvernementales, mouvements non signataires et autres groupes armés – montrent qu’elles sont résolues à cesser les hostilités et à respecter et mettre en œuvre le cessez -le-feu et les arrangements en matière de sécurité; que les parties au conflit soi ent disposées à prendre des mesures visant à protéger les civils (ou promouvoir et défendre les droits de l’homme); que les parties au conflit permettent un accès sans entrave aux organisations humanitaires; que les acteurs locaux soient disposés à facilit er le retour, la réintégration ou la réinstallation volontaire et durable, en toute sécurité, des déplacés et des réfugiés; que la performance et le matériel des pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police s’améliorent; que les donateurs int ernationaux appuient les activités humanitaires et, quand cela est nécessaire, le relèvement rapide et le redressement; que la MINUAD et les acteurs humanitaires améliorent leur coordination en matière de facilitation de la fourniture de l’aide humanitaire et de sûreté et sécurité du personnel humanitaire; et que le Gouvernement soudanais s’engage à améliorer, aux niveaux national et local, les capacités de ses institutions judiciaires, pénales et de sécurité en matière de promotion et de défense des droits de l’homme. Indicateurs Protection des civils contre les menaces imminentes de violence physique : • Protection par la MINUAD des civils menacés de violence physique imminente; • Sous la protection de la MINUAD, activités de subsistance menées en to ute sûreté et sécurité par les civils exposés à des risques d’attaque physique, notamment les femmes et les enfants; • Aide médicale d’urgence fournie aux civils par la MINUAD, notamment évacuation vers des établissements médicaux dans des situations extr êmes (quand les travailleurs humanitaires ne sont pas en mesure d’intervenir). Environnement protecteur : • Sécurité et stabilité (manifestées par l’absence de crime grave ou de conflit violent) assurées aux civils dans les camps de déplacés et les zones d’installation temporaires; • Sécurité et stabilité (manifestées par l’absence de crime grave ou de conflit violent) assurées aux civils à l’extérieur des camps de déplacés et des zones d’installation temporaires, notamment dans les zones adjacentes aux c amps; • Réduction du nombre de crimes violents perpétrés contre des civils; • Réduction du nombre de violations des droits de l’homme, notamment d’actes de violence sexuelle et sexiste, selon les données de la MINUAD; • Diminution du recrutement d’enfan ts soldats par des groupes armés; S/RES/2228 (2015) 13/14 15-10800 • Progrès dans la protection des droits civils et politiques, y compris grâce à l’établissement de bases solides pour des services de police compétents et démocratiques à même d’assurer le maintien de l’ordre; • Procès suivis par la MINUAD équitables et conformes aux normes et pratiques du droit international; • Réduction de la présence d’armes et d’acteurs armés par le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex -combattants, conformément aux dispositions du Document de Doha pour la paix au Darfour; • Réduction des risques posés aux civils par les engins non explosés, notamment par la destruction en toute sécurité de ces engins et l’organisation de séances de sensibilisation aux risques. Accès en toute sé curité, rapide et sans entrave assuré aux organisations humanitaires, et sûreté et sécurité du personnel humanitaire : • Possibilité pour les travailleurs humanitaires, demandant protection et autres formes d’appui à la MINUAD, de conduire leurs opération s (notamment livraison et distribution de l’aide et évaluations des besoins) rapidement, en toute sécurité et sans entrave; • Sûreté et sécurité des travailleurs humanitaires et de leurs biens, notamment en cas de protection assurée par la MINUAD; • Exéc ution par les parties au conflit des engagements qu’elles ont pris et des obligations qu’elles ont au niveau international de lutter contre toutes les formes de violence sexuelle commises à l’encontre des femmes, des hommes et des enfants et de mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants soldats. Objectif 3 Prévention ou atténuation des conflits intercommunautaires par la médiation et, en collaboration avec l’équipe de pays des Nations Unies, par des mesures visant à éliminer ses causes profo ndes Pour que des progrès soient réalisés, il faut notamment que les autorités et les chefs traditionnels soient prêts à jouer un rôle constructif dans le règlement pacifique des conflits intercommunautaires; que l’accès soit fourni à la MINUAD pour lui permettre de faciliter la médiation; que les mécanismes traditionnels de règlement des conflits soient renforcés et davantage respectés; que soient prévues, dans les accords de réconciliation, des mesures visant à remédier aux causes profondes du conflit i ntercommunautaire; que les autorités et autres parties au conflit soient disposées à assumer leurs responsabilités dans la prévention ou le règlement des affrontements intercommunautaires; et que l’accès soit fourni à l’équipe de pays des Nations Unies afi n qu’elle puisse mener ses activités, contribuer au règlement des différends relatifs aux ressources naturelles ainsi qu’au relèvement et à la reconstruction. Indicateurs • Dialogue entre les communautés de pasteurs et d’agriculteurs sur la coexistenc e pacifique et l’accès partagé aux ressources naturelles, notamment avant et pendant la saison des migrations; S/RES/2228 (2015) 15-10800 14/14 • Interventions des autorités et des médiateurs traditionnels locaux, facilitées par la MINUAD, visant à prévenir ou régler les conflits interco mmunautaires violents; • Dialogue entre les parties au conflit pour un règlement local d’affrontements intercommunautaires violents; • Conclusion entre les parties d’accords de règlement des conflits intercommunautaires violents et respect des accords co nclus; • Réduction du nombre de nouveaux conflits intercommunautaires et de déplacements de populations provoqués par ces conflits; • Établissement de mécanismes de justice transitionnelle, notamment de la Commission nationale des droits de l’homme, du T ribunal pénal spécial sur les événements du Darfour et de la Commission Vérité et réconciliation, qui respectent les normes internationales relatives aux droits de l’homme et les meilleures pratiques en la matière; • Amélioration de l’accès à la justice g râce à l’adoption de mesures visant à renforcer les droits des victimes à la vérité, à la justice et à une réparation.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2229 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FNUOD)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2229(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2229 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2015 15-10819 (F) *1510819* Résolution 2229 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7477e séance, le 29 juin 2015 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement en date du 3 juin 2015 ( S/2015/405 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent toujours d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez -le-feu entre les deux pays et de mett re en danger la population locale comme le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violations de l’Accord sur le dégagement des forces, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD, il ne doit y avoir au cune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement la poursuite des combats dans la zone de séparation et demandant à toutes les parties au conflit interne syrien de cesser leurs activités militaires dans la zone d’opérations de la FNUO D et de respecter le droit international humanitaire, Condamnant l’emploi d’armes lourdes dans la zone de séparation, aussi bien par les forces armées syriennes que par des groupes armés, dans le cadre du conflit syrien, et notamment l’emploi de chars lors d’affrontements entre les forces armées syriennes et l’oppositi on, S/RES/2229 (2015) 15-10819 2/3 Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles cessent leurs opérations militaires dans tout le pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant et au Front el -Nosra, y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour l e compte de l’État islamique d’Iraq et du Levant et du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida en application du régime des sanctions contre Al -Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1 989 (2011), et notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix des Nations Unies ou les favorisent de quelque autre manière, Conscient qu’il est nécessaire de déployer des efforts pour adapter en souplesse le dispositif de la F NUOD afin de réduire au minimum les risques courus par le personnel de l’ONU alors que la Force continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des Casques bleus à leurs positions dans la zone d’opérations de la FN UOD dès que possible, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde reconnaissance au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour son travail et la contribution qu’il continue d’apporter dans des conditions de plus en plus difficiles, précisant que le maintien de la présence de la FNUOD contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renfor cer la sûreté et la sécurité du personnel de la FNUOD et du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personn el des Nations Unies ces derniers mois, notamment le fait que quatre soldats de la paix des Nations Unies ont été blessés dans le cadre du conflit syrien, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1 973; 2. Souligne l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces, appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à prévenir toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 3. Souligne également qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et prie instamment les États Membres de signifier clairement aux groupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’op érations de la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité S/RES/2229 (2015) 3/3 15-10819 susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force ainsi que le point de passage de Qouneïtra et de restituer les véhicules, armes et autre matériel appartenant aux Casques bleus; 5. Exhorte les parties à coopérer pleinement avec l a FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’un autre point d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui s ignaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes entravant l’aptitude de la FNUOD à s’acquitter de sa mission; 6. Se félicite des efforts déployés par la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement pour mettre en œuvre la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et de s agressions sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les dispositions nécessaires à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre d es mesures préventives et disciplinaires pour que ces actes fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 7. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’ au 31 décembre 2015, le mandat de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 8. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2230 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2230(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2230 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juillet 2015 15-11931 (F) *1511931* Résolution 2230 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7483e séance, le 14 juillet 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011), 2024 (2011), 2032 (2011), 2046 (2012), 2047 (2012), 2075 (2012), 2104 (2013), 2126 (2013), 2156 (2014) , 2179 (2014) et 2205 (2015), ses déclarations présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 et 28 septembre 2012, des 6 mai et 14 juin 2013 et des 14 février, 17 mars et 11 décembre 2014, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’in tégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que le s frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tou s les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant à cet égard sur le fait que le statut futur d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties, dans le respect de l’Accord de paix global, et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre des parties, Rappelant les engagements pris par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais dans l’Accord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, conc lu le 20 juin 2011 par le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan, dans l’Accord sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, conclu le 29 juin 2011 par le Gouverneme nt soudanais et le Gouvernement sud -soudanais, dans l’Accord relatif à la Mission d’appui au contrôle de la frontière, conclu le 30 juillet 2011 par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais, ainsi que dans les accords concernant les mécan ismes de coopération et de sécurité signés le 27 septembre 2012, dans la décision prise le 8 mars 2013 par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et dans le tableau récapitulatif des accords souscrits par le Gouvernement soudana is et S/RES/2230 (2015) 15-11931 2/9 le Gouvernement sud -soudanais sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine adopté le 12 mars 2013, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts que déploie l’Union africaine en vue d’apaiser les tensions entre la Répu blique du Soudan et la République du Soudan du Sud et de favoriser la reprise des négociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine e n date des 24 avril et 24 octobre 2012, des 25 janvier, 7 mai, 29 juillet, 23 septembre, 26 octobre et 12 novembre 2013 et 12 septembre 2014, les déclarations à la presse du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date des 6 novembre 2013 et 24 mars 2015, la Déclaration de la Présidente de la Commission de l’Union africaine en date du 28 octobre 2013, et la Déclaration de la Commission de l’Union africaine en date du 24 juin 2015, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 ( 2006), 1738 (2006), 1894 (2009), 2175 (2014) et 2222 (2015) sur la protection des civils en période de conflit armé; 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2068 (2012), 2143 (2014) et 2223 (2015) sur le sort des enfants en temps de conflit armé; 1502 (2003 ) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies; 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, Soulignant qu’il est nécessaire de s’assu rer du respect des droits de l’homme, et notamment de constater toute forme de violence sexuelle ou sexiste et toute violation ou atteinte commise sur la personne de femmes ou d’enfants, notant l’absence d’avancées concernant la surveillance effective du r espect des droits de l’homme dans la zone d’Abyei et se disant à nouveau préoccupé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine, Rappelant que sa résolution 2086 (2013) réaffirme qu’il importe, lors de l’établissement et du renouvellement des mandats des missions des Nations Unies, d’y inclure des dispositions relatives à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes a u lendemain des conflits, ainsi que sur le sort des enfants touchés par les conflits armés, et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver l’application complète de sa résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes ainsi que de l’exercice par les femmes de leurs droits fondamentaux, des initiatives concertées, des informations et des mesures cohérentes et un appui visant à accroître la participati on des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Constatant avec préoccupation l’attention minimale accordée par les parties à la gestion de la zone d’Abyei et l’enlisement des efforts menés par le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais pour délimiter la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris la zone dite des 14 miles, en arrêter les coordonnées et la démilitariser, et mettre pleinement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontiè re, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la Feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, dû au manque temporaire d’aéronefs, au fait que le Soudan du Sud conteste toujours l’emplacement de la li gne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée et au refus de délivrance des autorisations de vol, S/RES/2230 (2015) 3/9 15-11931 Soulignant qu’il importe d’établir et de maintenir une surveillance effective et complète dans le cadre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris dans la zone dite des 14 miles, Conscient qu’il importe que le Président al -Bashir et le Président Salva Kiir continuent de se rencontrer pour poursuivre le dialogue, rappelant sa résolution 2046 (2012), dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre immédiatement les négociations, sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord su r le statut final d’Abyei, appelant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, facilité par le Groupe de mise en œuvre et devant aboutir à un accord final sur le statut de la zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent mett re en œuvre immédiatement les dispositions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler le différend concernant l’accord sur la zone d’Abyei et le différend portant sur le Conseil de la zone d’Abyei et créer immédiatement l’Administra tion de la zone d’Abyei et le Service de police d’Abyei, Soulignant que les deux pays auront beaucoup à gagner s’ils font preuve de retenue et empruntent la voie du dialogue au lieu de recourir à la violence et à la provocation, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Saluant également les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques d ans toute la zone d’Abyei et à prévenir les conflits, ainsi que par ses activités de médiation et de dissuasion, exprimant sa profonde gratitude pour le travail accompli par les pays qui fournissent des contingents, condamnant avec force les attaques perpé trées contre le personnel des Nations Unies, et demandant que ces attaques donnent lieu à des enquêtes rapides et approfondies pour amener les responsables à en répondre, Soulignant avec préoccupation la précarité des conditions de sécurité dans la zone d ’Abyei, constatant que depuis son déploiement la FISNUA a contribué à renforcer la paix et la stabilité, et déterminé à prévenir de nouveaux actes de violence contre des civils, déplacements de civils et conflits intercommunautaires, Se déclarant à nouvea u profondément préoccupé par l’absence d’administration publique et d’état de droit dans la zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, y compris d’une unité spéciale charg ée de traiter les questions relatives à la migration des populations nomades, essentielles pour le maintien de l’ordre et la prévention des conflits intercommunautaires dans cette zone, et se félicitant à cet égard de l’action que mène la FISNUA pour appuy er et renforcer les comités de protection communautaire, Notant avec préoccupation que la mise en place des institutions temporaires et la détermination du statut final d’Abyei sont systématiquement reportées, et que la persistance du danger de violences intercommunautaires contribue à la montée des S/RES/2230 (2015) 15-11931 4/9 tensions dans la zone d’Abyei, y compris les tensions qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organismes de retourner à Abyei, Exhortant toutes les parties à s’abstenir de toute action u nilatérale qui pourrait envenimer les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei, Se déclarant préoccupé par les répercussions durables de ce que le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine a qualifié dans sa déclaration à la presse du 6 novembre 2013 de « décision des Ngok Dinka d’organiser un référendum unilatéral » et, dans ce contexte, notant également que le Gouvernement soudanais a procédé à ses élections nationales d’avril 2015 à Abyei, Conscient de la situation humanita ire actuelle, dans laquelle les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à environ 81 000 personnes dans la zone d’Abyei, et qu’il importe que l’assistance fournie par les organismes des Nations Unies dans la région soit cohérente, e t soulignant en outre qu’il faut faciliter d’urgence la livraison de l’aide humanitaire à toutes les populations touchées, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et dans la dignité et s’y réintègren t durablement et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, dans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à continuer de prendre les mesures nécess aires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat, Rappelant sa résolution 2117 (2013), et vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécurité à Abyei et se félicitant à cet égard des progrès accomplis par la FISNUA dans l’amélioration des infrastructures et des systèmes mis en place pour la confiscation, le stockage et la destruction des armes, Préoccupé par la présence de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui limite les possibilités de retour en toute sécurité des déplacés et représente une menace pour les migrations, Prenant note des rapports du Secrétaire général en date des 29 avril et 16 juin 2015 ( S/2015/302 et S/205/439 ), notamment de l’analyse selon laquelle la situation politique et en matière de sécurité sur le terrain est demeurée relativement calme mais imprévisible, et un dialogue et une coopération sont nécessaires pour éviter qu’elle ne devienne encore plus conflictuelle, source de division et déstabilisatrice au cours des pr ochains mois, ainsi que des recommandations qu’il contient, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de pr oroger jusqu’au 15 décembre 2015 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011), tel que modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012), et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, de proroger jusqu’au 15 décembre 2015 le mandat de la Force établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 (20 11) l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière sera étendu aux comités spéciaux, au besoin et si demande en est faite par S/RES/2230 (2015) 5/9 15-11931 consensus au sein des mécanismes concernés, dans les limites des moyens exis tants de la FISNUA et dans sa zone d’opérations; 2. Prend note des recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport du 16 juin 2015, et se félicite des initiatives prises par la FISNUA pour favoriser le dialogue entre les communautés e t l’administration sous la supervision du Comité mixte de contrôle d’Abyei, demande aux communautés et aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de prendre des mesures concrètes à cette fin, et se félicite du concours que l’ONU, l’Union africaine et le Gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie prêtent ou pourront prêter à ces efforts; 3. Souligne qu’une coopération constante entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 4. Se félicite que le Soudan et le Soudan du Sud aient relancé les travaux du Comité mixte de contrôle d’Abyei en mars 2015, exige la reprise de réunions régulières visant à assure r des progrès constants dans la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011, y compris des décisions du Comité, se félicite des initiatives prises par l’Union africaine à l’appui de cet objectif et encourage celle -ci à poursuivre son action, et prie le Secré taire général de faire le point des progrès accomplis sur ces questions dans ses rapports périodiques; 5. Exige à nouveau également du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans délai de mettre en place l’Administration et le Conseil de la zone d’Abyei, notamment en sortant de l’impasse au sujet de la composition du Conseil, et créent le service de police d’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, notamment à protéger les infrastructures pétrolières, conformémen t aux engagements qu’ils ont souscrits dans l’Accord du 20 juin 2011; 6. Décide de maintenir les effectifs autorisés par la résolution 2104 (2013) déjà déployés et décide que le reste des forces autorisées sera déployé au fur et à mesure de la réactivatio n du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière afin que la FISNUA puisse assurer la protection voulue au Mécanisme et lui apporter tout l’appui dont il a besoin pour mener dès que possible de vastes opérations dans la zone front alière démilitarisée et sécurisée, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’état d’avancement du déploiement dans ses rapports périodiques; 7. Note l’établissement de la capacité opérationnelle du Mécanisme conjoint de vérificatio n et de surveillance de la frontière, déplore à nouveau que les efforts visant à le rendre pleinement opérationnel soient enlisés, accueille avec satisfaction l’évaluation technique du Mécanisme faite par le Secrétaire général en mai 2015, prend acte des recommandations que celui -ci y a formulées, notamment que la FISNUA subordonne l’aide qu’elle apporte au Mécanisme pour qu’il atteigne sa pleine capacité opérationnelle à plusieurs conditions, à savoir que les parties doivent régler le différend qui l es oppose concernant la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, reprendre les discussions au sujet de la démarcation de la frontière, veiller à ce que le Mécanisme se réunisse régulièrement, et garantir une complète liberté de circulation, et entend examiner les recommandations finales que le Secrétaire général présentera dans son prochain rapport au sujet des activités du Mécanisme; S/RES/2230 (2015) 15-11931 6/9 8. Invite le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais à tirer le meilleur parti du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres mécanismes conjoints convenus en y ayant recours en temps utile pour garantir la sécurité et la transparence de la zone front alière démilitarisée et sécurisée, y compris la zone dite des 14 miles; 9. Invite instamment à redoubler d’efforts en vue de déterminer définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappel le que le tracé de cette ligne ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, des négociations en cours sur le statut des zones frontalières contestées et revendiquées et de la démarcation de la frontière; 10. Précise que, pour s ’acquitter de son mandat de protection des civils résultant du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d’actes de violence physique, quels qu’en soient les auteu rs; 11. Condamne la présence intermittente de membres des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d’Abyei et le fait que des milices armées soient entrées à plusieurs reprises sur le territoire, exige à nouveau du Gouvernement sud -soudanais qu’il veille immédiatement et sans condition préalable à ce que ses forces de sécurité ne pénètrent pas dans la zone d’Abyei et du Gouvernement soudanais qu’il retire la police du pétrole de Diffra de la zone d’Abyei, et réaffirme que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012), la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei, ainsi que les éléments armés des populations locales, devant s’en retirer; 12. Appuie les décisions en date du 3 mai 2013 et du 30 mars 2015 par lesquelles le Comité mixte de contrôle d’Abyei a donné à Abyei le statut de zone exempte d’armes, souligne que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de population vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux term es de l’Accord du 20 juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, celle -ci devrait être une zone exempte d’armes, la FISNUA étant seule autorisée à y posséder des armes et, à cet égard, demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d’Abyei, y compris en mettant en place des programmes de désarmement, si besoin est; 13. Réaffirme que la FISNUA, agissant dans les limi tes de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction des armes dans la zone d’Abyei, tel qu’autorisé par la résolution 1990 (2011), en coordination avec les signataires de l’Accord de juin 2011 concernant les arrangeme nts provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, le Comité mixte de contrôle et les tribus misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d’Abyei « une zone exempte d’armes », et demande à nouveau à la FISNUA de constater les mouvements d’armes à destination d’Abyei et la présence, la destruction et la confiscation d’armes à Abyei, de rassembler des informations à ce sujet et de lui en rendre compte dans le cadre des rapports périodiques du Secrétaire général; S/RES/2230 (2015) 7/9 15-11931 14. Demande à la FISNUA de poursuivre le dialogue avec le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les communautés misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes de contrôle propres à garantir pleinement le respect du statut d’Abyei comme zone exempte d’armes par l’ensemble des parties concernées, la priorité étant accordée à l’élimination sans délai des armes lourdes ou collectives, ainsi que des lance -roquettes, et engage le Gouvernement soudanais et le Gou vernement sud -soudanais, le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les communautés misseriya et ngok dinka à collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 15. Demande instamment aux deux gouvernements d’adopter immédiatement des mesures visant à renforce r la confiance entre les différentes communautés concernées de la zone d’Abyei, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l’échelon local et en aidant la FISNUA à promouvoir le dialogue, demande instamment que soit organisée, comme prévu, une réunion entre les chefs traditionnels des Ngok Dinka et des Misseriya et exhorte toutes les communautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou discours provocateur risquant de susciter des affrontements violents ainsi que de toute nouvelle activité unilatérale; 16. Demande à la FISNUA de renforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coordination étroite avec les communautés misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection communautaire, afin de contribuer à la gestion du maintien de l’ordre dans la zone d’Abyei; 17. Appelle toutes les parties à donner pleinement suite aux conclusions et recommandations formulées à l’issue de l’enquête de la Commission d’enq uête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême de la communauté ngok dinka, accueille avec satisfaction la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’ Union africaine a demandé à la Commission de l’Union africaine d’avoir des échanges avec les parties au sujet des constatations et recommandations, et réaffirme la nécessité de permettre aux deux communautés de clore l’enquête sur l’assassinat du Chef supr ême des Ngok Dinka, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei; 18. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de restructurer éventuellement la Force en fonction de la suit e que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux prescriptions de la résolution 2046 (2012) et aux engagements qu’ils ont souscrits dans les accords des 20 et 29 juin et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, notamment ceux touchant le retrait de toutes le s forces de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, la mise en œuvre opérationnelle complète du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et des comités spéciaux ainsi que l’achèvement de la démilitarisation de la zone d ’Abyei; 19. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de l’ensemble du personne l de la FISNUA ainsi que du matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, y compris les véhicules, aéronefs et pièces de rechange destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; S/RES/2230 (2015) 15-11931 8/9 20. Demande à nouveau au Gouvernement soudanais et au Gou vernement sud-soudanais d’apporter tout leur appui aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris le personnel humanitaire, sans considération de nationalité, de faciliter l’installation de bases, la construction d’infrastructures dans la zone de la mission et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, demande au Gouvernement soudanais et au Gouvernemen t sud -soudanais de faciliter les déplacements au Soudan et au Soudan du sud en provenance ou à destination d’Abyei, et demande également à toutes les parties de s’acquitter des obligations que leur impose l’Accord sur le statut des forces; 21. Constate que l’absence de projets de développement ainsi que l’incapacité de fournir des services publics de base ont eu un effet défavorable sur les populations d’Abyei et demande au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud -soudanais ainsi qu’aux donateurs d’ap puyer les activités de reconstruction et de renforcement des capacités; 22. Exige du Gouvernement soudanais et du Gouvernement sud -soudanais qu’ils continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l’ONU afin que le personnel du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées; 23. Exige de toutes les parties concernées qu’elles permettent aux agents humanitaires d’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d’aide et qu’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs acti vités, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’assistance humanitaire; 24. Demande instamment que toutes les parties mettent fin à toutes form es de violence, à toutes violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire et à toutes violations et atteintes commises sur la personne des enfants en infraction au droit international applicable; 25. Prie le Secrétaire général de po urvoir à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et d’en rendre compte dans les rapports qu’il lui présente, et demande de nouveau au Gouvernement soudanais et au Gouvernement sud-soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein con cours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 26. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro de l’ONU à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de l’informer de tous actes de cette nature; 27. Prie en outre le Secrétaire général de continuer de l’informer de l’état de la mise en œuvre du mandat de la FISNUA en lui présentant deux rapports , l’un le 15 septembre 2015 au plus tard et l’autre le 15 novembre 2015 au plus tard, et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés, y compris des conditions énoncées au paragraphe 7 de la présente S/RES/2230 (2015) 9/9 15-11931 résolution co ncernant le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière; 28. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), et avec son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et le prie de continuer de pourvoir à cette coopération; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2231 (2015)
IntituléNon-prolifération
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2231(2015)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2232 (2015)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2232(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2232 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2015 15-12781 (F) *1512781* Résolution 2232 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7491e séance, le 28 juillet 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Condamnant les récentes attaques des Chabab en Somalie et ailleurs, et soulignant sa vive préoccupation à l’égard de la menace constante que représentent les Chabab et devant le fait qu’ils continuent d’occuper des pans du territoire de la Somalie, Se déclarant scandalisé par les pertes en vies humaines parmi les civils du fait des attaques des Chabab et rendant hommage aux membres du per sonnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et de l’armée nationale somalienne pour le courage dont ils font preuve et les sacrifices qu’ils consentent dans le cadre de la lutte contre les Chabab, ainsi qu’aux membres du personnel des Nations Unies tués dans l’attentat de Garowe, Se disant de nouveau déterminé à soutenir les efforts visant à réduire la menace que représentent les Chabab en Somalie, et se déclarant résolu à appuyer un processus politique de paix et de réconciliation condui t par les Somaliens, AMISOM Accueillant avec satisfaction le rapport de la mission menée conjointement par l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies sur les critères de déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie et les recommandations qu’il a demandé de formuler sur les étapes suivantes de la campagne militaire dans la ré solution 2182 (2014) (« Examen conjoint Union africaine -ONU »), et prenant note des recommandations issues de l’examen, Se félicitant de l’esprit constructif dans lequel l’ONU et l’Union africaine ont procédé à l’examen conjoint, Se félicitant des progrè s accomplis par l’AMISOM et l’armée nationale somalienne dans la lutte contre les Chabab, en particulier dans le cadre des S/RES/2232 (2015) 15-12781 2/9 opérations « Indian Ocean » et « Eagle », et soulignant l’importance des actions offensives persistantes contre les Chabab, Prenant acte du communiqué en date du 30 juin 2015 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, qui a fait siennes les recommandations de l’examen mené conjointement par l’ONU et l’Union africaine, et insistant sur l’appel qu’il a lancé en faveur d’une pleine adhésion à la structure de commandement et de contrôle de l’AMISOM, ce qui peut contribuer à faire en sorte que les recommandations formulées à l’issue de l’examen conjoint soient correctement mises en œuvre, Se félicitant de l’appui que fournit la communauté internationale pour favoriser la paix et la stabilité en Somalie, en particulier de la contribution considérable apportée par l’Union européenne à la Mission, ainsi que de l’appui que d’autres partenaires bilatéraux fournissent aussi bien à l’A MISOM qu’à l’armée nationale somalienne, et soulignant qu’il importe que de nouveaux bailleurs de fonds, en particulier l’Union africaine, viennent concourir au financement de l’AMISOM, Se félicitant également de l’enquête que l’Union africaine a menée su r les allégations de violence sexuelle qui mettent en cause des soldats de l’AMISOM, soulignant qu’il importe que l’Union africaine mette en œuvre les recommandations formulées dans le rapport, déplorant que l’Union africaine n’ait pas bénéficié, dans le cadre de son enquête, de la pleine coopération de tous les pays qui fournissent des contingents à l’AMISOM et demandant à l’Union africaine et aux pays qui fournissent des contingents de faire en sorte que les allégations donnent lieu à une enquête en bonne et due forme et que des mesures de suivi appropriées soient prises, y compris des enquêtes approfondies sur les cas de sévices qui ont été attestés par l’équipe d’enquête de l’Union africaine, MANUSOM Saluant la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) pour le rôle qu’elle joue au service de la paix et de la réconciliation ainsi que de la promotion et de la protection des droits de l’homme en Somalie, Soulignant qu’il importe que la MANUSOM consolide sa présence dans l’ensemble de la Somalie de manière à contribuer à faciliter le dialogue politique entre le centre et les régions et à appuyer les processus locaux de paix et de réconciliation, Considérant que la situation en Somalie demeure une menace pour la paix et la sécurité inte rnationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, AMISOM 1. Convient avec le Secrétaire général que les conditions nécessaires au déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie ne seront pas réunies avant la fin de 2016 au plus tôt; 2. Prend note avec satisfaction des critères révisés expo sés par le Secrétaire général dans la lettre datée du 2 juillet 2015 qu’il a adressée au Président du Conseil de sécurité, partage sa conclusion selon laquelle les progrès accomplis dans la S/RES/2232 (2015) 3/9 15-12781 réalisation des critères fixés pourraient ouvrir la voie au déploi ement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies, ce qui pourrait contribuer à consolider le processus de paix en Somalie et la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité, et prie le Secrétaire général de garder ces critères constamment à l’étude, en concertation avec l’Union africaine; 3. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à proroger jusqu’au 30 mai 2016 le déploiement de l’AMISOM, conformément aux dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2093 (2013) et, ainsi qu’il l’a demandé à l’Union africaine, pour un effectif maximal de 22 126 agents en tenue, dans le cadre d’une stratégie de sortie globale de l’AMISOM, après quoi une réduction de l’effectif de la force de la Mission sera envisagée, et décide en outre que la Mission est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations qui incombent à ses États Membres en droit international humanitaire et en droit international des droits de l’homme et dans le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, pour s’acquitter de son mandat; 4. Prie le Secrétaire général de maintenir le dispositif d’appui logistique à l’AMISOM mentionné aux p aragraphes 10, 11 et 12 de la résolution 2010 (2011), aux paragraphes 4 et 6 de la résolution 2036 (2012), au paragraphe 2 de la résolution 2073 (2012), au paragraphe 4 de la résolution 2093 (2013) et au paragraphe 26 de la résolution 2182 (2014), et de ve iller à ce que l’utilisation des fonds de l’ONU soit régie par les principes de responsabilité et de transparence, comme il est dit au paragraphe 4 de la résolution 1910 (2010), conformément à la politique d’obligation de diligence voulue en matière de dro its de l’homme du Secrétaire général; 5. Souligne que la stratégie de sécurité pour les 18 prochains mois devrait avoir pour objectif de créer et de préserver un environnement propice permettant aux processus politique ainsi que de paix et de réconciliati on en Somalie de suivre leur cours, convient avec le Secrétaire général que la stratégie en matière de sécurité en Somalie doit être guidée par trois objectifs : i) Poursuivre les opérations offensives contre les bastions des Chabab; ii) Faciliter le déroulement du processus politique à tous les niveaux, notamment grâce à la sécurisation des processus politiques critiques dans l’ensemble de la Somalie; iii) Créer des conditions propices aux efforts de stabilisation en contribuant à assurer la sécurité du peuple somalien en vue de faciliter le processus plus large de consolidation de la paix et de réconciliation, grâce notamment au transfert progressif, par l’AMISOM, des responsabilités en matière de sécurité à l’armée nationale somalienne et, par la su ite, à la force de police somalienne; 6. Demande que, conformément aux recommandations formulées à l’issue de l’examen mené conjointement par l’Union africaine et l’ONU, l’Union africaine procède à une reconfiguration structurée et ciblée de l’AMISOM afin d’accroître son efficacité, en particulier en re nforçant ses structures de commandement et de contrôle, en améliorant les opérations intersectorielles, en examinant les limites des secteurs, en mettant en place des forces spéciales qui opèreront sous l’autorité du commandant de la force aux côtés des fo rces spéciales somalienne existantes, en créant toutes les unités spécialisées nécessaires recommandées par le Secrétaire S/RES/2232 (2015) 15-12781 4/9 général dans sa lettre du 14 octobre 2013 et autorisées au paragraphe 3 de la résolution 2124 (2013), en veillant à ce que tous les él éments habilitants et les multiplicateurs de force opèrent sous l’autorité du Représentant spécial du Président de la Commission de l’Union africaine et du commandant de la force, en prenant en compte les progrès accomplis dans les opérations offensives co ntre les Chabab et d’autres organisations terroristes, et en remplaçant progressivement, de façon restreinte et selon qu’il conviendra, les agents en tenue de l’AMISOM par du personnel de police dans les limites de l’effectif total autorisé de l’AMISOM, se félicite à cet égard que l’Union africaine envisage de mettre au point un nouveau concept d’opérations pour la Mission, et exhorte l’Union africaine à le faire en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies au plus tard le 30 octobre 2015; 7. Se félicite que le Secrétaire général se soit engagé à collaborer avec le Président de l’Union africaine, les pays qui fournissent des contingents et le Gouvernement fédéral somalien pour aider à faire en sorte que cet accroissement considérable de l’ efficacité se matérialise et s’inscrive dans la durée, et prie le Secrétaire général de suivre la mise en œuvre de cet accroissement, grâce notamment à des indicateurs de résultats, et, à cet égard, de le tenir régulièrement informé dans ses rapports pério diques; 8. Prie le Secrétaire général de collaborer étroitement avec l’Union africaine pour appuyer la mise en œuvre de la présente résolution, en accordant une attention particulière aux dispositions du paragraphe 6 de la présente résolution, prie égalem ent le Secrétaire général de continuer à fournir des conseils techniques et spécialisés à l’Union africaine en ce qui concerne la planification, le déploiement et la gestion stratégique de l’AMISOM, par l’intermédiaire du Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine, et demande de nouveau au Secrétaire général, compte tenu de la nécessité d’accroître l’efficacité de l’AMISOM, de donner davantage de conseils techniques à l’Union africaine en recourant aux mécanismes existants de l’ONU; 9. Convient avec le Secrétaire général qu’un mécanisme de planification conjoint AMISOM -ONU -Gouvernement somalien devrait évaluer et faciliter l’application de la stratégie énoncée au paragraphe 5 de la présente résolution ainsi que des mesures prioritaires en matière de stabilisation en veillant en particulier à assurer une concertation et des consultations approfondies avant et après les opérations offensives; 10. Souligne qu’il est indispensable que les opérations militaires soient immédiatement suivies d’efforts na tionaux, visant à mettre en place des structures de gouvernance dans les zones reprises et à les améliorer, et de la fourniture des services de base, y compris la sécurité; 11. Souligne la nécessité impérieuse de sécuriser les voies de ravitaillement clefs vers les zones reprises aux Chabab, prie l’AMISOM et l’armée nationale somalienne de veiller à accorder la priorité absolue à cette question pour améliorer la situation humanitaire dans les zones les plus touchées, en tant que condition essentielle au so utien logistique à l’AMISOM, et demande au Secrétaire général, en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien et l’AMISOM, de lui rendre compte par écrit des progrès accomplis à cet égard; S/RES/2232 (2015) 5/9 15-12781 12. Convient avec le Secrétaire général qu’il y a eu des la cunes dans la fourniture d’un appui logistique intégré pour les soldats de l’AMISOM et de l’armée nationale somalienne déployés, insiste sur le fait que la fourniture de l’appui logistique est une responsabilité partagée entre l’ONU et l’Union africaine et souligne qu’il est résolu à s’employer à améliorer l’appui fourni à l’AMISOM par le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie (UNSOA) et l’appui fourni par ce dernier à l’armée nationale somalienne, lesquels sont financés par l’intermédiaire du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies; 13. Prie le Secrétaire général de procéder, en consultation avec toutes les parties prenantes, à un examen stratégique de l’UNSOA, y compris un examen approfondi de l’appui fourni à l’AMI SOM par tous les partenaires, et de mettre en œuvre un large éventail d’options sur la manière d’améliorer cet appui global dans le cadre de l’accroissement de l’efficacité, souligné au paragraphe 6, notamment grâce à l’amélioration de la performance, de l a gestion et des structures de l’UNSOA, en ayant à l’esprit la nécessité impérieuse de surveiller judicieusement les coûts et en tenant compte des ressources disponibles, et prie également le Secrétaire général de lui présenter ces options le 30 septembre 2015 au plus tard; 14. Souligne qu’il faut impérativement obtenir du matériel pour contingents, y compris les éléments habilitants et multiplicateurs de force, comme indiqué au paragraphe 6 de la résolution 2036 (2012), auprès des pays qui fournissent dé jà des contingents à l’AMISOM ou d’autres États Membres, souligne en particulier qu’une flotte aérienne de douze hélicoptères militaires est indispensable, se félicite des progrès accomplis en ce qui concerne cette composante, et engage les États Membres à répondre aux demandes de l’Union africaine concernant la mobilisation d’urgence de ce type de matériel; 15. Se félicite du début des activités de mise en place d’une cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles (CCTARC), qu’il a demandé de créer dans ses résolutions 2093 (2013) et 2124 (2013), et souligne qu’il importe de faire en sorte que cette cellule soit opérationnelle et efficace, sans plus tarder, en collaboration avec les entités chargées de l’aide humanitaire, des droits de l’homme et de la protection, et de veiller à ce que l’information soit com muniquée aux acteurs concernés, y compris l’ONU; 16. Demande une fois encore que de nouveaux donateurs appuient l’AMISOM en versant au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies à l’appui de la Mission des contributions destinées à financer la solde d es troupes, du matériel ou des activités d’assistance technique, ou des contributions sans préaffectation, exhorte l’Union africaine à réfléchir aux moyens d’assurer le financement durable de l’AMISOM, notamment à l’aide de ses propres ressources comme ell e l’a fait récemment dans le cas de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine, et rappelle l’appel que l’Union africaine a lancé pour que ses membres soutiennent financièrement l’AMISOM; Forces nationales de sécurité somalien nes 17. Souligne qu’il importe d’accélérer le renforcement et l’amélioration de la concertation entre les institutions de sécurité somaliennes et d’engager des efforts pour assurer à terme le transfert des responsabilités en matière de sécurité aux servi ces de sécurité somaliens, grâce notamment à la création d’un forum regroupant le Gouvernement fédéral somalien, l’Union africaine et l’ONU, chargé S/RES/2232 (2015) 15-12781 6/9 expressément d’assurer la planification et le suivi systématique de ce transfert de responsabilités, qui est un élément essentiel de la stratégie finale de retrait de l’AMISOM, et demande que le dispositif du secteur de la sécurité nationale somalien soit rapidement mis en place, et notamment que soit défini le rôle des institutions compétentes du secteur de faç on à améliorer la coordination entre l’armée nationale somalienne et l’AMISOM; 18. Se félicite de l’adoption du plan Guulwade (Victoire), qui constitue un pas décisif vers le renforcement des capacités d’une armée nationale somalienne plus efficace et plu s durable, notamment en ce qui concerne la première priorité consistant à appuyer et renforcer 10 900 soldats de l’armée nationale somalienne, se félicite des efforts faits à ce jour par le Gouvernement fédéral somalien pour mettre en place une armée intég rée et l’exhorte à mener ce processus à terme sur tout le territoire somalien dès que possible, note qu’il importe de mettre en œuvre le plan Guulwade (Victoire) par lequel l’AMISOM assurera la formation et l’encadrement de l’armée nationale somalienne, souligne qu’il importe que les partenaires bilatéraux honorent leurs engagements en matière d’appui et qu’ils apportent leur concours à la MANUSOM dans l’exécution de son mandat tendant à aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’aide internationale da ns le secteur de la sécurité et, à cet égard, souligne l’importance du mandat de la MANUSOM tendant à aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’aide internationale dans le secteur de la sécurité; 19. Se félicite des efforts déployés pour élabo rer un plan réaliste de police lié à des programmes à moyen terme de promotion de l’état de droit et conformément au modèle fédéral, en tenant compte des plans existants pour la mise en place de la police nationale, et souligne qu’il importe de contribuer à la constitution et à l’entretien des forces de police régionales, tout en poursuivant les initiatives de police à Mogadiscio, se félicite du projet initial de plan « Heegan » pour la police et attend avec intérêt sa mise au point finale au plus tard à la fin d’octobre 2015, et prend note , à cet égard, de la recommandation du Secrétaire général tendant à mettre en place un dispositif d’appui logistique non létal à la force de police somalienne, souligne en outre qu’un fonds d’affectation spéciale des Natio ns Unies ou un mécanisme de contributions volontaires devrait servir à financer un tel appui s’il est autorisé par le Conseil de sécurité, souhaite obtenir plus de précisions de la part du Secrétaire général sur la mise en œuvre et la fourniture de ce type d’appui le 30 septembre 2015 au plus tard, et souligne que cet appui devrait être fourni conformément à la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; 20. Exprime sa préoccupation face à la multiplication des activités menées par les Chabab au Puntland et aux répercussions de la situation au Yémen sur la sécurité en Somalie, prend note de la recommandation du Secrétaire général tendant à étendre, à titre except ionnel, le dispositif d’appui non létal à l’armée nationale somalienne autorisé au paragraphe 14 de la résolution 2124 (2013) aux forces du Puntland composées de 3 000 hommes, après achèvement de leur processus d’intégration et d’inclusion dans le plan Guu lwade (Victoire), rappelle les critères établis au paragraphe 14 de la résolution 2124 (2014) en ce qui concerne la fourniture de l’appui logistique non létal à l’armée nationale somalienne, rappelle le mandat de l’UNSOA et souligne ses domaines d’opératio n et les limites de ses capacités, et prie le Secrétaire général d’étudier la faisabilité de la mise en œuvre de cette recommandation et de lui faire rapport au plus tard le 30 septembre 2015; S/RES/2232 (2015) 7/9 15-12781 MANUSOM 21. Décide de proroger jusqu’au 30 mars 2016 le mandat de la MANUSOM, défini au paragraphe 1 de sa résolution 2158 (2014); 22. Souligne qu’il importe que la MANUSOM appuie le processus politique, en particulier les préparatifs concernant des opérations électorales légitimes, réalistes et ouvertes à tou s en 2016; 23. Se félicite des liens étroits qu’entretiennent la MANUSOM et l’AMISOM, se félicite en particulier du rôle clef joué par le Représentant spécial de l’Organisation des Nations Unies et le Représentant spécial de la Présidente de la Commission de l’Union africaine qui ont veillé à ce que les organisations travaillent en étroite collaboration, et souligne qu’il importe de renforcer davantage la relation entre les deux entités pour faire en sorte que leurs activités appuient le processus politiqu e; 24. Demande à la MANUSOM, dans le strict respect des règles de sécurité des Nations Unies et compte tenu de l’évolution de la situation en matière de sécurité, de renforcer sa présence dans toutes les capitales des administrations régionales provisoire s pour soutenir de façon stratégique le processus politique et le processus de paix et de réconciliation, notamment en engageant les administrations régionales provisoires à soutenir une structure fédérale, compte étant tenu des contraintes d’ordre opérati onnel et de sécurité, et note, dans ce contexte, qu’il importe de maintenir constamment à l’examen les dispositions en matière de sécurité, encourage les équipes de la MANUSOM et de l’AMISOM à opérer conjointement au niveau régional, partage la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la priorité doit être accordée au déploiement de spécialistes civils de la planification dans les capitales de la région, l’objectif étant d’améliorer la planification commune entre les composantes militaire et civile, et demande à l’AMISOM, agissant conformément à son mandat actuel, et aux forces nationales de sécurité somaliennes de prendre des mesures appropriées pour protéger le personnel de la MANUSOM, ses locaux, ses installations, son matériel et sa mission, et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel; Somalie 25. Se félicite que le Président Hassan Sheikh et le Gouvernement fédéral somalien se soient engagés à œuvrer en faveur d’opérations électorales crédibles et ouvertes à tous en 2016, souligne qu’il compte que le calendrier des opérations électorales ne fera l’objet d’auc une prorogation, qu’il s’agisse des élections présidentielle ou législatives, insiste sur la nécessité d’honorer cet engagement, notamment grâce à un processus participatif qui permette d’arrêter le modèle des opérations électorales, en veillant à ce que l a Commission électorale nationale indépendante et la Commission des frontières et de la fédération soient opérationnelles dans les plus brefs délais, et souligne que la réconciliation à travers tout le pays constitue le fondement de toute démarche en faveu r de la stabilité à long terme; 26. Insiste sur la nécessité de veiller à ce que des progrès soient accomplis sans plus tarder dans le processus de révision de la Constitution, l’objectif étant de mettre en place un régime fédéral efficace et un large pro cessus de réconciliation qui favorise la cohésion et l’intégration nationales, souligne à cet égard qu’il S/RES/2232 (2015) 15-12781 8/9 importe de soutenir l’achèvement du processus pacifique et sans exclusive de formation de l’État et d’offrir des services efficaces en matière de médi ation, selon que de besoin, et encourage un dialogue suivi entre le Gouvernement fédéral somalien, les administrations régionales, la société civile et la population somalienne à cet égard; 27. Demande à tous les principaux acteurs et institutions en Som alie, y compris le Parlement, de coopérer de façon constructive pour faire avancer le programme « Vision 2016 », avant les élections de 2016; 28. Souligne qu’il importe que le pays soit gouverné dans un esprit d’unité nationale et d’ouverture afin d’évite r désormais tout retard dans le processus politique; 29. Se déclare préoccupé par les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui se poursuivent en Somalie et insiste sur la nécessité de mettre fin à l’impunité, de faire res pecter les droits de l’homme et de traduire en justice les auteurs de ces crimes, et encourage le Gouvernement fédéral somalien à mettre la dernière main à sa feuille de route en matière de droits de l’homme, à mettre en place sa commission nationale des d roits de l’homme et à adopter des lois visant notamment à protéger les droits de l’homme et à garantir que des enquêtes soient menées en cas de violation des droits de l’homme et que les auteurs soient poursuivis; 30. Se déclare préoccupé par les expulsio ns forcées de personnes déplacées des infrastructures publiques et privées dans les principales villes de Somalie, souligne que toute expulsion doit être conforme aux cadres nationaux et internationaux pertinents et demande au Gouvernement fédéral somalien et à tous les acteurs concernés de s’efforcer de trouver des solutions concrètes durables au problème des personnes déplacées; 31. Exprime sa préoccupation devant la persistance de la crise humanitaire en Somalie et ses conséquences pour le peuple somali en, salue les efforts déployés par les organismes d’aide humanitaire des Nations Unies et les autres agents humanitaires pour apporter une assistance vitale aux populations vulnérables, condamne tout détournement de l’aide humanitaire et toutes actions y f aisant obstacle, exige de nouveau que toutes les parties permettent à tous ceux qui en ont besoin dans toute la Somalie d’avoir accès en toute liberté, sécurité, indépendance et célérité à l’aide humanitaire en temps voulu et sans entrave aucune, souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie par la communauté internationale, et encourage les organismes nationaux de gestion des catastrophes en Somalie à renforcer leurs capacités avec le concours de l’ONU afin de jouer un plus grand rôle dans la coordination de l’action humanitaire; 32. Souligne qu’il importe que tous les groupes armés en Somalie respectent le droit international humanitaire et le principe de la protection des civils, en particulier des femmes et des en fants; 33. Réaffirme l’importance du rôle des femmes et des jeunes dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, souligne qu’il importe qu’ils participent à toutes les entreprises de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, constate que les femmes ne sont pas suffisamment représentées dans les assemblées des nouvelles administrations régionales provisoires, engage le Gouvernement fédéral somalien et les administrations S/RES/2232 (2015) 9/9 15-12781 régionales provisoires à continuer de promouvoir une meilleure représentation des femmes dans toutes les instances de prise de décisions au sein des institutions somaliennes, et encourage la MANUS OM à s’engager davantage aux côtés de la société civile somalienne, y compris des femmes, des jeunes et des chefs religieux, pour faire en sorte que les vues de la société civile soient prises en compte dans les divers processus politiques; 34. Se félicit e des progrès que la Somalie a accomplis en vue de la ratification de la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 et demande que les deux plans d’action signés en 2012 soient davantage appliqués et que le cadre juridique de protection des enfants soit renforcé, compte tenu en particulier de la poursuite des enlèvements et des recrutements d’enfants, dont il est fait état de façon détaillée dans le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés en date du 5 juin 2015; 35. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, notamment en lui en rendant compt e oralement ainsi que par écrit au moyen de trois rapports au moins, le premier devant lui être présenté le 12 septembre au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite; 36. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2232 (2015)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2232(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2232 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2015 15-12781 (F) *1512781* Résolution 2232 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7491e séance, le 28 juillet 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Condamnant les récentes attaques des Chabab en Somalie et ailleurs, et soulignant sa vive préoccupation à l’égard de la menace constante que représentent les Chabab et devant le fait qu’ils continuent d’occuper des pans du territoire de la Somalie, Se déclarant scandalisé par les pertes en vies humaines parmi les civils du fait des attaques des Chabab et rendant hommage aux membres du per sonnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et de l’armée nationale somalienne pour le courage dont ils font preuve et les sacrifices qu’ils consentent dans le cadre de la lutte contre les Chabab, ainsi qu’aux membres du personnel des Nations Unies tués dans l’attentat de Garowe, Se disant de nouveau déterminé à soutenir les efforts visant à réduire la menace que représentent les Chabab en Somalie, et se déclarant résolu à appuyer un processus politique de paix et de réconciliation condui t par les Somaliens, AMISOM Accueillant avec satisfaction le rapport de la mission menée conjointement par l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies sur les critères de déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie et les recommandations qu’il a demandé de formuler sur les étapes suivantes de la campagne militaire dans la ré solution 2182 (2014) (« Examen conjoint Union africaine -ONU »), et prenant note des recommandations issues de l’examen, Se félicitant de l’esprit constructif dans lequel l’ONU et l’Union africaine ont procédé à l’examen conjoint, Se félicitant des progrè s accomplis par l’AMISOM et l’armée nationale somalienne dans la lutte contre les Chabab, en particulier dans le cadre des S/RES/2232 (2015) 15-12781 2/9 opérations « Indian Ocean » et « Eagle », et soulignant l’importance des actions offensives persistantes contre les Chabab, Prenant acte du communiqué en date du 30 juin 2015 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, qui a fait siennes les recommandations de l’examen mené conjointement par l’ONU et l’Union africaine, et insistant sur l’appel qu’il a lancé en faveur d’une pleine adhésion à la structure de commandement et de contrôle de l’AMISOM, ce qui peut contribuer à faire en sorte que les recommandations formulées à l’issue de l’examen conjoint soient correctement mises en œuvre, Se félicitant de l’appui que fournit la communauté internationale pour favoriser la paix et la stabilité en Somalie, en particulier de la contribution considérable apportée par l’Union européenne à la Mission, ainsi que de l’appui que d’autres partenaires bilatéraux fournissent aussi bien à l’A MISOM qu’à l’armée nationale somalienne, et soulignant qu’il importe que de nouveaux bailleurs de fonds, en particulier l’Union africaine, viennent concourir au financement de l’AMISOM, Se félicitant également de l’enquête que l’Union africaine a menée su r les allégations de violence sexuelle qui mettent en cause des soldats de l’AMISOM, soulignant qu’il importe que l’Union africaine mette en œuvre les recommandations formulées dans le rapport, déplorant que l’Union africaine n’ait pas bénéficié, dans le cadre de son enquête, de la pleine coopération de tous les pays qui fournissent des contingents à l’AMISOM et demandant à l’Union africaine et aux pays qui fournissent des contingents de faire en sorte que les allégations donnent lieu à une enquête en bonne et due forme et que des mesures de suivi appropriées soient prises, y compris des enquêtes approfondies sur les cas de sévices qui ont été attestés par l’équipe d’enquête de l’Union africaine, MANUSOM Saluant la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) pour le rôle qu’elle joue au service de la paix et de la réconciliation ainsi que de la promotion et de la protection des droits de l’homme en Somalie, Soulignant qu’il importe que la MANUSOM consolide sa présence dans l’ensemble de la Somalie de manière à contribuer à faciliter le dialogue politique entre le centre et les régions et à appuyer les processus locaux de paix et de réconciliation, Considérant que la situation en Somalie demeure une menace pour la paix et la sécurité inte rnationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, AMISOM 1. Convient avec le Secrétaire général que les conditions nécessaires au déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie ne seront pas réunies avant la fin de 2016 au plus tôt; 2. Prend note avec satisfaction des critères révisés expo sés par le Secrétaire général dans la lettre datée du 2 juillet 2015 qu’il a adressée au Président du Conseil de sécurité, partage sa conclusion selon laquelle les progrès accomplis dans la S/RES/2232 (2015) 3/9 15-12781 réalisation des critères fixés pourraient ouvrir la voie au déploi ement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies, ce qui pourrait contribuer à consolider le processus de paix en Somalie et la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité, et prie le Secrétaire général de garder ces critères constamment à l’étude, en concertation avec l’Union africaine; 3. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à proroger jusqu’au 30 mai 2016 le déploiement de l’AMISOM, conformément aux dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2093 (2013) et, ainsi qu’il l’a demandé à l’Union africaine, pour un effectif maximal de 22 126 agents en tenue, dans le cadre d’une stratégie de sortie globale de l’AMISOM, après quoi une réduction de l’effectif de la force de la Mission sera envisagée, et décide en outre que la Mission est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations qui incombent à ses États Membres en droit international humanitaire et en droit international des droits de l’homme et dans le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, pour s’acquitter de son mandat; 4. Prie le Secrétaire général de maintenir le dispositif d’appui logistique à l’AMISOM mentionné aux p aragraphes 10, 11 et 12 de la résolution 2010 (2011), aux paragraphes 4 et 6 de la résolution 2036 (2012), au paragraphe 2 de la résolution 2073 (2012), au paragraphe 4 de la résolution 2093 (2013) et au paragraphe 26 de la résolution 2182 (2014), et de ve iller à ce que l’utilisation des fonds de l’ONU soit régie par les principes de responsabilité et de transparence, comme il est dit au paragraphe 4 de la résolution 1910 (2010), conformément à la politique d’obligation de diligence voulue en matière de dro its de l’homme du Secrétaire général; 5. Souligne que la stratégie de sécurité pour les 18 prochains mois devrait avoir pour objectif de créer et de préserver un environnement propice permettant aux processus politique ainsi que de paix et de réconciliati on en Somalie de suivre leur cours, convient avec le Secrétaire général que la stratégie en matière de sécurité en Somalie doit être guidée par trois objectifs : i) Poursuivre les opérations offensives contre les bastions des Chabab; ii) Faciliter le déroulement du processus politique à tous les niveaux, notamment grâce à la sécurisation des processus politiques critiques dans l’ensemble de la Somalie; iii) Créer des conditions propices aux efforts de stabilisation en contribuant à assurer la sécurité du peuple somalien en vue de faciliter le processus plus large de consolidation de la paix et de réconciliation, grâce notamment au transfert progressif, par l’AMISOM, des responsabilités en matière de sécurité à l’armée nationale somalienne et, par la su ite, à la force de police somalienne; 6. Demande que, conformément aux recommandations formulées à l’issue de l’examen mené conjointement par l’Union africaine et l’ONU, l’Union africaine procède à une reconfiguration structurée et ciblée de l’AMISOM afin d’accroître son efficacité, en particulier en re nforçant ses structures de commandement et de contrôle, en améliorant les opérations intersectorielles, en examinant les limites des secteurs, en mettant en place des forces spéciales qui opèreront sous l’autorité du commandant de la force aux côtés des fo rces spéciales somalienne existantes, en créant toutes les unités spécialisées nécessaires recommandées par le Secrétaire S/RES/2232 (2015) 15-12781 4/9 général dans sa lettre du 14 octobre 2013 et autorisées au paragraphe 3 de la résolution 2124 (2013), en veillant à ce que tous les él éments habilitants et les multiplicateurs de force opèrent sous l’autorité du Représentant spécial du Président de la Commission de l’Union africaine et du commandant de la force, en prenant en compte les progrès accomplis dans les opérations offensives co ntre les Chabab et d’autres organisations terroristes, et en remplaçant progressivement, de façon restreinte et selon qu’il conviendra, les agents en tenue de l’AMISOM par du personnel de police dans les limites de l’effectif total autorisé de l’AMISOM, se félicite à cet égard que l’Union africaine envisage de mettre au point un nouveau concept d’opérations pour la Mission, et exhorte l’Union africaine à le faire en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies au plus tard le 30 octobre 2015; 7. Se félicite que le Secrétaire général se soit engagé à collaborer avec le Président de l’Union africaine, les pays qui fournissent des contingents et le Gouvernement fédéral somalien pour aider à faire en sorte que cet accroissement considérable de l’ efficacité se matérialise et s’inscrive dans la durée, et prie le Secrétaire général de suivre la mise en œuvre de cet accroissement, grâce notamment à des indicateurs de résultats, et, à cet égard, de le tenir régulièrement informé dans ses rapports pério diques; 8. Prie le Secrétaire général de collaborer étroitement avec l’Union africaine pour appuyer la mise en œuvre de la présente résolution, en accordant une attention particulière aux dispositions du paragraphe 6 de la présente résolution, prie égalem ent le Secrétaire général de continuer à fournir des conseils techniques et spécialisés à l’Union africaine en ce qui concerne la planification, le déploiement et la gestion stratégique de l’AMISOM, par l’intermédiaire du Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine, et demande de nouveau au Secrétaire général, compte tenu de la nécessité d’accroître l’efficacité de l’AMISOM, de donner davantage de conseils techniques à l’Union africaine en recourant aux mécanismes existants de l’ONU; 9. Convient avec le Secrétaire général qu’un mécanisme de planification conjoint AMISOM -ONU -Gouvernement somalien devrait évaluer et faciliter l’application de la stratégie énoncée au paragraphe 5 de la présente résolution ainsi que des mesures prioritaires en matière de stabilisation en veillant en particulier à assurer une concertation et des consultations approfondies avant et après les opérations offensives; 10. Souligne qu’il est indispensable que les opérations militaires soient immédiatement suivies d’efforts na tionaux, visant à mettre en place des structures de gouvernance dans les zones reprises et à les améliorer, et de la fourniture des services de base, y compris la sécurité; 11. Souligne la nécessité impérieuse de sécuriser les voies de ravitaillement clefs vers les zones reprises aux Chabab, prie l’AMISOM et l’armée nationale somalienne de veiller à accorder la priorité absolue à cette question pour améliorer la situation humanitaire dans les zones les plus touchées, en tant que condition essentielle au so utien logistique à l’AMISOM, et demande au Secrétaire général, en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien et l’AMISOM, de lui rendre compte par écrit des progrès accomplis à cet égard; S/RES/2232 (2015) 5/9 15-12781 12. Convient avec le Secrétaire général qu’il y a eu des la cunes dans la fourniture d’un appui logistique intégré pour les soldats de l’AMISOM et de l’armée nationale somalienne déployés, insiste sur le fait que la fourniture de l’appui logistique est une responsabilité partagée entre l’ONU et l’Union africaine et souligne qu’il est résolu à s’employer à améliorer l’appui fourni à l’AMISOM par le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mission de l’Union africaine en Somalie (UNSOA) et l’appui fourni par ce dernier à l’armée nationale somalienne, lesquels sont financés par l’intermédiaire du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies; 13. Prie le Secrétaire général de procéder, en consultation avec toutes les parties prenantes, à un examen stratégique de l’UNSOA, y compris un examen approfondi de l’appui fourni à l’AMI SOM par tous les partenaires, et de mettre en œuvre un large éventail d’options sur la manière d’améliorer cet appui global dans le cadre de l’accroissement de l’efficacité, souligné au paragraphe 6, notamment grâce à l’amélioration de la performance, de l a gestion et des structures de l’UNSOA, en ayant à l’esprit la nécessité impérieuse de surveiller judicieusement les coûts et en tenant compte des ressources disponibles, et prie également le Secrétaire général de lui présenter ces options le 30 septembre 2015 au plus tard; 14. Souligne qu’il faut impérativement obtenir du matériel pour contingents, y compris les éléments habilitants et multiplicateurs de force, comme indiqué au paragraphe 6 de la résolution 2036 (2012), auprès des pays qui fournissent dé jà des contingents à l’AMISOM ou d’autres États Membres, souligne en particulier qu’une flotte aérienne de douze hélicoptères militaires est indispensable, se félicite des progrès accomplis en ce qui concerne cette composante, et engage les États Membres à répondre aux demandes de l’Union africaine concernant la mobilisation d’urgence de ce type de matériel; 15. Se félicite du début des activités de mise en place d’une cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles (CCTARC), qu’il a demandé de créer dans ses résolutions 2093 (2013) et 2124 (2013), et souligne qu’il importe de faire en sorte que cette cellule soit opérationnelle et efficace, sans plus tarder, en collaboration avec les entités chargées de l’aide humanitaire, des droits de l’homme et de la protection, et de veiller à ce que l’information soit com muniquée aux acteurs concernés, y compris l’ONU; 16. Demande une fois encore que de nouveaux donateurs appuient l’AMISOM en versant au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies à l’appui de la Mission des contributions destinées à financer la solde d es troupes, du matériel ou des activités d’assistance technique, ou des contributions sans préaffectation, exhorte l’Union africaine à réfléchir aux moyens d’assurer le financement durable de l’AMISOM, notamment à l’aide de ses propres ressources comme ell e l’a fait récemment dans le cas de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine, et rappelle l’appel que l’Union africaine a lancé pour que ses membres soutiennent financièrement l’AMISOM; Forces nationales de sécurité somalien nes 17. Souligne qu’il importe d’accélérer le renforcement et l’amélioration de la concertation entre les institutions de sécurité somaliennes et d’engager des efforts pour assurer à terme le transfert des responsabilités en matière de sécurité aux servi ces de sécurité somaliens, grâce notamment à la création d’un forum regroupant le Gouvernement fédéral somalien, l’Union africaine et l’ONU, chargé S/RES/2232 (2015) 15-12781 6/9 expressément d’assurer la planification et le suivi systématique de ce transfert de responsabilités, qui est un élément essentiel de la stratégie finale de retrait de l’AMISOM, et demande que le dispositif du secteur de la sécurité nationale somalien soit rapidement mis en place, et notamment que soit défini le rôle des institutions compétentes du secteur de faç on à améliorer la coordination entre l’armée nationale somalienne et l’AMISOM; 18. Se félicite de l’adoption du plan Guulwade (Victoire), qui constitue un pas décisif vers le renforcement des capacités d’une armée nationale somalienne plus efficace et plu s durable, notamment en ce qui concerne la première priorité consistant à appuyer et renforcer 10 900 soldats de l’armée nationale somalienne, se félicite des efforts faits à ce jour par le Gouvernement fédéral somalien pour mettre en place une armée intég rée et l’exhorte à mener ce processus à terme sur tout le territoire somalien dès que possible, note qu’il importe de mettre en œuvre le plan Guulwade (Victoire) par lequel l’AMISOM assurera la formation et l’encadrement de l’armée nationale somalienne, souligne qu’il importe que les partenaires bilatéraux honorent leurs engagements en matière d’appui et qu’ils apportent leur concours à la MANUSOM dans l’exécution de son mandat tendant à aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’aide internationale da ns le secteur de la sécurité et, à cet égard, souligne l’importance du mandat de la MANUSOM tendant à aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’aide internationale dans le secteur de la sécurité; 19. Se félicite des efforts déployés pour élabo rer un plan réaliste de police lié à des programmes à moyen terme de promotion de l’état de droit et conformément au modèle fédéral, en tenant compte des plans existants pour la mise en place de la police nationale, et souligne qu’il importe de contribuer à la constitution et à l’entretien des forces de police régionales, tout en poursuivant les initiatives de police à Mogadiscio, se félicite du projet initial de plan « Heegan » pour la police et attend avec intérêt sa mise au point finale au plus tard à la fin d’octobre 2015, et prend note , à cet égard, de la recommandation du Secrétaire général tendant à mettre en place un dispositif d’appui logistique non létal à la force de police somalienne, souligne en outre qu’un fonds d’affectation spéciale des Natio ns Unies ou un mécanisme de contributions volontaires devrait servir à financer un tel appui s’il est autorisé par le Conseil de sécurité, souhaite obtenir plus de précisions de la part du Secrétaire général sur la mise en œuvre et la fourniture de ce type d’appui le 30 septembre 2015 au plus tard, et souligne que cet appui devrait être fourni conformément à la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; 20. Exprime sa préoccupation face à la multiplication des activités menées par les Chabab au Puntland et aux répercussions de la situation au Yémen sur la sécurité en Somalie, prend note de la recommandation du Secrétaire général tendant à étendre, à titre except ionnel, le dispositif d’appui non létal à l’armée nationale somalienne autorisé au paragraphe 14 de la résolution 2124 (2013) aux forces du Puntland composées de 3 000 hommes, après achèvement de leur processus d’intégration et d’inclusion dans le plan Guu lwade (Victoire), rappelle les critères établis au paragraphe 14 de la résolution 2124 (2014) en ce qui concerne la fourniture de l’appui logistique non létal à l’armée nationale somalienne, rappelle le mandat de l’UNSOA et souligne ses domaines d’opératio n et les limites de ses capacités, et prie le Secrétaire général d’étudier la faisabilité de la mise en œuvre de cette recommandation et de lui faire rapport au plus tard le 30 septembre 2015; S/RES/2232 (2015) 7/9 15-12781 MANUSOM 21. Décide de proroger jusqu’au 30 mars 2016 le mandat de la MANUSOM, défini au paragraphe 1 de sa résolution 2158 (2014); 22. Souligne qu’il importe que la MANUSOM appuie le processus politique, en particulier les préparatifs concernant des opérations électorales légitimes, réalistes et ouvertes à tou s en 2016; 23. Se félicite des liens étroits qu’entretiennent la MANUSOM et l’AMISOM, se félicite en particulier du rôle clef joué par le Représentant spécial de l’Organisation des Nations Unies et le Représentant spécial de la Présidente de la Commission de l’Union africaine qui ont veillé à ce que les organisations travaillent en étroite collaboration, et souligne qu’il importe de renforcer davantage la relation entre les deux entités pour faire en sorte que leurs activités appuient le processus politiqu e; 24. Demande à la MANUSOM, dans le strict respect des règles de sécurité des Nations Unies et compte tenu de l’évolution de la situation en matière de sécurité, de renforcer sa présence dans toutes les capitales des administrations régionales provisoire s pour soutenir de façon stratégique le processus politique et le processus de paix et de réconciliation, notamment en engageant les administrations régionales provisoires à soutenir une structure fédérale, compte étant tenu des contraintes d’ordre opérati onnel et de sécurité, et note, dans ce contexte, qu’il importe de maintenir constamment à l’examen les dispositions en matière de sécurité, encourage les équipes de la MANUSOM et de l’AMISOM à opérer conjointement au niveau régional, partage la conclusion du Secrétaire général selon laquelle la priorité doit être accordée au déploiement de spécialistes civils de la planification dans les capitales de la région, l’objectif étant d’améliorer la planification commune entre les composantes militaire et civile, et demande à l’AMISOM, agissant conformément à son mandat actuel, et aux forces nationales de sécurité somaliennes de prendre des mesures appropriées pour protéger le personnel de la MANUSOM, ses locaux, ses installations, son matériel et sa mission, et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel; Somalie 25. Se félicite que le Président Hassan Sheikh et le Gouvernement fédéral somalien se soient engagés à œuvrer en faveur d’opérations électorales crédibles et ouvertes à tous en 2016, souligne qu’il compte que le calendrier des opérations électorales ne fera l’objet d’auc une prorogation, qu’il s’agisse des élections présidentielle ou législatives, insiste sur la nécessité d’honorer cet engagement, notamment grâce à un processus participatif qui permette d’arrêter le modèle des opérations électorales, en veillant à ce que l a Commission électorale nationale indépendante et la Commission des frontières et de la fédération soient opérationnelles dans les plus brefs délais, et souligne que la réconciliation à travers tout le pays constitue le fondement de toute démarche en faveu r de la stabilité à long terme; 26. Insiste sur la nécessité de veiller à ce que des progrès soient accomplis sans plus tarder dans le processus de révision de la Constitution, l’objectif étant de mettre en place un régime fédéral efficace et un large pro cessus de réconciliation qui favorise la cohésion et l’intégration nationales, souligne à cet égard qu’il S/RES/2232 (2015) 15-12781 8/9 importe de soutenir l’achèvement du processus pacifique et sans exclusive de formation de l’État et d’offrir des services efficaces en matière de médi ation, selon que de besoin, et encourage un dialogue suivi entre le Gouvernement fédéral somalien, les administrations régionales, la société civile et la population somalienne à cet égard; 27. Demande à tous les principaux acteurs et institutions en Som alie, y compris le Parlement, de coopérer de façon constructive pour faire avancer le programme « Vision 2016 », avant les élections de 2016; 28. Souligne qu’il importe que le pays soit gouverné dans un esprit d’unité nationale et d’ouverture afin d’évite r désormais tout retard dans le processus politique; 29. Se déclare préoccupé par les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui se poursuivent en Somalie et insiste sur la nécessité de mettre fin à l’impunité, de faire res pecter les droits de l’homme et de traduire en justice les auteurs de ces crimes, et encourage le Gouvernement fédéral somalien à mettre la dernière main à sa feuille de route en matière de droits de l’homme, à mettre en place sa commission nationale des d roits de l’homme et à adopter des lois visant notamment à protéger les droits de l’homme et à garantir que des enquêtes soient menées en cas de violation des droits de l’homme et que les auteurs soient poursuivis; 30. Se déclare préoccupé par les expulsio ns forcées de personnes déplacées des infrastructures publiques et privées dans les principales villes de Somalie, souligne que toute expulsion doit être conforme aux cadres nationaux et internationaux pertinents et demande au Gouvernement fédéral somalien et à tous les acteurs concernés de s’efforcer de trouver des solutions concrètes durables au problème des personnes déplacées; 31. Exprime sa préoccupation devant la persistance de la crise humanitaire en Somalie et ses conséquences pour le peuple somali en, salue les efforts déployés par les organismes d’aide humanitaire des Nations Unies et les autres agents humanitaires pour apporter une assistance vitale aux populations vulnérables, condamne tout détournement de l’aide humanitaire et toutes actions y f aisant obstacle, exige de nouveau que toutes les parties permettent à tous ceux qui en ont besoin dans toute la Somalie d’avoir accès en toute liberté, sécurité, indépendance et célérité à l’aide humanitaire en temps voulu et sans entrave aucune, souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie par la communauté internationale, et encourage les organismes nationaux de gestion des catastrophes en Somalie à renforcer leurs capacités avec le concours de l’ONU afin de jouer un plus grand rôle dans la coordination de l’action humanitaire; 32. Souligne qu’il importe que tous les groupes armés en Somalie respectent le droit international humanitaire et le principe de la protection des civils, en particulier des femmes et des en fants; 33. Réaffirme l’importance du rôle des femmes et des jeunes dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, souligne qu’il importe qu’ils participent à toutes les entreprises de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, constate que les femmes ne sont pas suffisamment représentées dans les assemblées des nouvelles administrations régionales provisoires, engage le Gouvernement fédéral somalien et les administrations S/RES/2232 (2015) 9/9 15-12781 régionales provisoires à continuer de promouvoir une meilleure représentation des femmes dans toutes les instances de prise de décisions au sein des institutions somaliennes, et encourage la MANUS OM à s’engager davantage aux côtés de la société civile somalienne, y compris des femmes, des jeunes et des chefs religieux, pour faire en sorte que les vues de la société civile soient prises en compte dans les divers processus politiques; 34. Se félicit e des progrès que la Somalie a accomplis en vue de la ratification de la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 et demande que les deux plans d’action signés en 2012 soient davantage appliqués et que le cadre juridique de protection des enfants soit renforcé, compte tenu en particulier de la poursuite des enlèvements et des recrutements d’enfants, dont il est fait état de façon détaillée dans le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés en date du 5 juin 2015; 35. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, notamment en lui en rendant compt e oralement ainsi que par écrit au moyen de trois rapports au moins, le premier devant lui être présenté le 12 septembre au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite; 36. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2234 (2015)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2234(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2234 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2015 15-12884 (F) *1512884* Résolution 2234 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7496e séance, le 29 juillet 2015 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l’opération des Nations Unies à Chypre en date du 9 juillet 2015 ( S/2015/517 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation actuelle dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 juillet 2015, Notant également que le Secréta ire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport sur la question, se faisant l’écho de la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’est aux Chypriotes eux - mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Prenant note a vec satisfaction de la reprise des négociations, de la dynamique favorable qui s’est engagée et de la volonté exprimée par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs de travailler sans relâche et dans la ferme intention d’obtenir des résultats en vue de parvenir à un règlement global dans les meilleurs délais, conformément aux engagements pris dans la Déclaration conjointe qu’ils ont adoptée le 11 février 2014, et se félicitant de l’appui prêté par le Conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre, Espen Barth Eide, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties participent pleinement aux négociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que les négociations n’ont pas encore abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, engage ant les parties à poursuivre de manière interdépendante, en redoublant d’efforts, les négociations de fond sur les questions essentielles non réglées, et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen de mes ures de confiance militaires et dans les échanges s’y rapportant, et demandant que davantage soit fait pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parvenir S/RES/2234 (2015) 15-12884 2/4 à un accord sur de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à contribuer à nourrir un discours public posi tif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum éventuel, les avantages d’un règlement et la nécessité à cette fin de faire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de com promis, Soulignant l’importance du rôle d’accompagnement que jouent la communauté internationale et, en particulier, toutes les parties disposées à prendre des mesures concrètes en vue d’encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à tirer pleinement parti des possibilités qui s’offrent actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité dans l’île et le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties de s’abstenir d e commettre toute action, notamment la violation du statu quo militaire, qui soit de nature à accroître les tensions, à remettre en question les progrès accomplis ou à entamer la bonne volonté sur l’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide -mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de poser à Chypre, notant également les récentes propositions faites en matière de déminage et les discussions tenues à ce sujet et demandant instammen t qu’un accord soit rapidement trouvé en vue de faciliter la reprise des opérations de déminage et de dégagement des champs de mines restants, Saluant les travaux du Comité des personnes disparues, soulignant qu’il importe que celui -ci intensifie ses act ivités, sachant que la moitié des personnes disparues n’ont toujours pas été retrouvées et que plus de 70 % doivent encore être identifiées, préconisant qu’accès lui soit rapidement donné à toutes les zones pour lui permettre d’accomplir ses tâches, et convaincu que ce processus favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les associations de femmes, est essentielle au processus politique et peut contribuer à assurer la viab ilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle décisif dans les processus de paix, se félicitant des efforts déployés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les manif estations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles à ces contacts, S/RES/2234 (2015) 3/4 15-12884 Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Se félicitant que le Secrétaire général entende suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité et l’efficience, et notamment examiner au besoin celles de la Force, et notant qu’il importe, en prévision du règlement, de préparer des plans d’action assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements qu’il pourrait être opportun d’a pporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Prenant note avec satisfaction des efforts que déploient la Représent ante spéciale du Secrétaire général, Lisa Buttenheim, et la Commandante de la Force, la générale de division Kristin Lund, ainsi que de la nomination, par le Secrétaire général, de Espen Barth Eide aux fonctions de Conseiller spécial, S’associant au Secré taire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie, dans le cadre de toutes ses opérations de maintien de la paix, pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Se félicite de la reprise des négociations conduites par les dirigeants ainsi que des progrès enregistr és à ce jour et des efforts que ne cessent de déployer ces derniers et leurs équipes de négociateurs en vue de parvenir à un règlement global et durable et engage les parties à saisir avec détermination l’occasion qui s’offre actuellement à elles d’obtenir un tel règlement; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général ( S/2015/517 ); 3. Rappelle sa résolution 2026 (2011) et demande aux deux dirigeants : a) De redoubler d’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général des négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les convergences et sur la voie à suivre, et en adressant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la socié té civile au processus, selon qu’il conviendra; 4. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d’un commun accord et appliquées, y compris des mesures de confiance mi litaires et l’ouverture de nouveaux points de passage, en vue de contribuer à l’instauration d’un climat propice à un règlement; S/RES/2234 (2015) 15-12884 4/4 5. Se félicite de tous les efforts consentis pour donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personn es disparues, ainsi que l’appel à fournir des informations que les deux dirigeants ont lancé conjointement le 28 mai 2015, et demande à toutes les parties, au regard de la nécessité pour ce dernier d’intensifier ses travaux, de lui octroyer plus rapidement un accès sans entrave à toutes les zones; 6. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 7. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du mainti en de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2016; 8. Demande aux deux parties de continuer à tenir d’urgence, dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide -mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter l’enlèvement des mines qui s’y trouvent encore, et exhorte les deux parties à étendre les opérations de déminage au -delà de la zone tampon ; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, au plus tard le 10 janvier 2016, de l’application de la présente résolution, y compris de l’état d’avancement des plans d’action devant être élaborés en prévision du règlement et de le tenir au coura nt de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts que déploie la Force pour donner effet à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et pour veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisa tion des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cette fin et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment d’organiser des séances de sensibilisation préalables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs c ontingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2235 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2235(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2235 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 7 août 2015 15-13352 (F) *1513352* Résolution 2235 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7 501e séance, le 7 août 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant le Protocole concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques, la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques e t sur leur destruction (CIAC) et ses résolutions 1540 (2004), 2118 (2013) et 2209 (2015), Rappelant que la République arabe syrienne a adhéré à la CIAC, faisant observer que l’utilisation comme arme chimique en République arabe syrienne de tout produit ch imique toxique, tel que le chlore, constitue une violation de la résolution 2118 (2013), et faisant observer également que toute utilisation de tels produits constituerait une violation de la CIAC, Condamnant avec la plus grande fermeté toute utilisation comme arme, en République arabe syrienne, de quelque produit chimique toxique que ce soit et notant avec une profonde indignation que des civils continuent d’être tués ou blessés par des produits chimiques toxiques utilisés comme arme dans le pays, Réaffi rmant que l’emploi d’armes chimiques constitue une violation grave du droit international et souligne à nouveau que ceux qui y ont recouru de quelque manière que ce soit doivent répondre de leurs actes, Rappelant qu’il a prié le Directeur général de l’Org anisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et le Secrétaire général de lui faire rapport de manière coordonnée sur les cas de non -respect des dispositions de la résolution 2118 (2013), Prenant note de la lettre datée du 25 février 2015 que l e Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité ( S/2015/138 ) pour lui transmettre le texte de la note du Directeur général de l’OIAC, concernant la décision datée du 4 février 2015 dans la quelle le Conseil exécutif de l’OIAC exprimait sa vive préoccupation face aux conclusions de la Mission d’établissement des faits, préparées avec un degré de certitude élevé, que du chlore avait été utilisé à plusieurs reprises et de façon systématique en tant qu’arme en République arabe syrienne, S/RES/2235 (2015) 15-13352 2/4 Notant que des produits chimiques toxiques auraient été utilisés en tant qu’armes après l’adoption le 6 mars de la résolution 2209 (2015), Conscient que la Mission d’établissement des faits de l’OIAC n’est pas habilitée à tirer des conclusions concernant la question de savoir à qui imputer la responsabilité de l’emploi d’armes chimiques, Rappelant que, dans sa résolution 2118 (2013), il a décidé que la République arabe syrienne et toutes les parties syriennes devaient apporter leur pleine coopération à l’OIAC et à l’Organisation des Nations Unies, 1. Condamne à nouveau avec la plus grande fermeté toute utilisation comme arme, en République arabe syri enne, de quelque produit chimique toxique que ce soit, y compris le chlore; 2. Rappelle qu’il a décidé que la République arabe syrienne devait s’abstenir d’employer, de mettre au point, de fabriquer, d’acquérir d’aucune manière, de stocker et de détenir d es armes chimiques ou d’en transférer, directement ou indirectement, à d’autres États ou à des acteurs non étatiques; 3. Réaffirme qu’aucune des parties syriennes ne doit employer, mettre au point, fabriquer, acquérir, stocker, détenir ou transférer des a rmes chimiques; 4. Se dit résolu à identifier les auteurs de ces actes, réaffirme que les personnes, entités, groupes ou gouvernements responsables de l’utilisation comme arme de produits chimiques, y compris le chlore ou tout autre produit chimique toxiq ue, doivent répondre de leurs actes et engage toutes les parties en République arabe syrienne à apporter leur pleine coopération à cet égard; 5. Prie le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, en coordination avec le Directeur général de l ’OIAC, de lui soumettre, pour autorisation, 20 jours après l’adoption de la présente résolution, des recommandations concernant la création et le fonctionnement d’un mécanisme d’enquête conjoint OIAC -ONU, y compris des éléments du mandat de celui -ci, mécan isme qui serait chargé d’identifier dans toute la mesure possible les personnes, entités, groupes ou gouvernements qui ont perpétré, organisé ou commandité l’utilisation comme armes, en République arabe syrienne, de produits chimiques, y compris le chlore ou tout autre produit chimique toxique, ou qui y ont participé d’une manière ou d’une autre, dans les cas où la Mission d’établissement des faits de l’OIAC détermine ou a déterminé que des produits chimiques, y compris le chlore ou tout autre produit chimi que toxique, ont été utilisés ou ont probablement été utilisés comme arme en République arabe syrienne, et exprime son intention de donner suite aux recommandations, y compris celles portant sur les éléments du mandat, dans les cinq jours qui suivent leur réception; 6. Prie également le Secrétaire général, en coordination avec le Directeur général de l’OIAC, de prendre sans tarder les dispositions et mesures nécessaires, une fois autorisée la création du Mécanisme d’enquête conjoint, pour que le Mécanisme soit constitué et devienne pl einement opérationnel le plus tôt possible, y compris pour ce qui est du recrutement d’un personnel impartial et expérimenté justifiant des compétences et connaissances spécialisées voulues, conformément au mandat qui aura été arrêté, et note que l’importa nce d’un recrutement effectué sur une base géographique aussi large que possible doit être dûment prise en considération; S/RES/2235 (2015) 3/4 15-13352 7. Rappelle que, dans sa résolution 2118 (2013), il a décidé que la République arabe syrienne et toutes les parties en Syrie coopérer ont pleinement avec l’OIAC et l’Organisation des Nations Unies et souligne qu’elles sont ainsi notamment tenues de coopérer avec le Directeur général de l’OIAC et sa Mission d’établissement des faits, le Secrétaire général et le Mécanisme d’enquête conjoin t, que cette coopération consiste notamment à accorder un accès illimité à tous les lieux, individus et matériels de la République arabe syrienne que le Mécanisme d’enquête conjoint juge utiles à l’enquête et lorsque celui -ci estime, après évaluation des f aits et des circonstances dont il a connaissance à l’époque, qu’il existe des motifs raisonnables de croire que l’accès est justifié, y compris dans les zones situées à l’intérieur du territoire syrien mais hors du contrôle de la République arabe syrienne, et que cette coopération s’étend également à l’aptitude du Mécanisme d’enquête conjoint d’examiner des informations et éléments de preuve supplémentaires qui n’ont pas été recueillis ou établis par la Mission d’établissement des faits, mais qui ont un lie n avec le mandat du Mécanisme d’enquête conjoint énoncé au paragraphe 5; 8. Demande à tous les autres États de coopérer sans réserve avec le Mécanisme d’enquête conjoint, et en particulier de fournir à celui -ci et à la Mission d’établissement des faits de l’OIAC toutes informations pertinentes dont ils pourraient disposer au sujet de personnes, d’entités, de groupes ou de gouvernements qui ont perpétré, organisé ou commandité l’utilisation comme arme de substances chimiques, y compris le chlore ou tout aut re produit chimique toxique, en République arabe syrienne, ou qui y ont participé d’une manière ou d’une autre; 9. Prie la Mission d’établissement des faits de collaborer avec le Mécanisme d’enquête conjoint dès le début des travaux du Mécanisme afin de l ui assurer un accès total à l’ensemble des informations et des preuves qu’elle a recueillies ou établies, y compris, mais non exclusivement, les dossiers médicaux, les enregistrements et transcriptions d’entretiens et les documents, et prie le Mécanisme d’ enquête conjoint, en ce qui concerne les allégations qui font l’objet d’enquêtes menées par la Mission d’établissement des faits, de travailler en coordination avec celle -ci dans l’exécution de son mandat; 10. Prie le Secrétaire général, en coordination a vec le Directeur général de l’OIAC, de lui présenter un rapport sur les progrès réalisés et d’en informer le Conseil exécutif de l’OIAC, à compter de la date à laquelle le Mécanisme d’enquête conjoint commencera pleinement ses activités et tous les 30 jour s par la suite; 11. Prie le Mécanisme d’enquête conjoint d’établir son premier rapport dans les 90 jours suivant la date à laquelle il a commencé pleinement ses activités, telle que notifiée par le Secrétaire général, et d’établir d’autres rapports s’il y a lieu par la suite, de lui présenter le ou les rapports et d’en informer le Conseil exécutif de l’OIAC; 12. Prie également le Mécanisme d’enquête conjoint de conserver tous éléments de preuve se rapportant à des cas d’utilisation éventuelle d’armes chim iques en République arabe syrienne autres que ceux dans lesquels la Mission d’établissement des faits détermine ou a déterminé que, lors d’un incident particulier survenu en République arabe syrienne, des produits chimiques, y compris le chlore ou tout aut re produit chimique toxique, ont effectivement ou probablement été utilisés comme arme, et de présenter ces éléments de preuve à la Mission par S/RES/2235 (2015) 15-13352 4/4 l’intermédiaire du Directeur général de l’OIAC et au Secrétaire général dès que possible; 13. Affirme que les m esures qu’il a prises au titre du paragraphe 5 sont suffisantes pour permettre la création du Mécanisme d’enquête conjoint; 14. Décide de créer le Mécanisme d’enquête conjoint pour une période d’un an, avec possibilité de prorogation à l’avenir s’il le ju ge nécessaire; 15. Réaffirme la décision qu’il a prise d’imposer des mesures en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies en réponse à des violations de la résolution 2118; 16. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2236 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FINUL)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2236(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2236 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 21 août 2015 15-14207 (F) *1514207* Résolution 2236 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7509e séance, le 21 août 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978), 426 (1978), 1559 (2004), 1680 (2006), 1701 (2006), 1773 (2007), 1832 (2008), 1884 (2009) , 1937 (2010), 2004 (2011), 2064 (2012), 2115 (2013) et 2172 (2014), les déclarations de son président concernant la situation au Liban, en particulier celle du 19 mars 2015, et sa déclaration à la presse en date du 4 février 2015, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 14 juillet 2015, tendant à ce que le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) soit prorogé, s ans modification, pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée à la Présidente du Conseil le 5 août 2015 ( S/2015/598 ) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l ’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l ’indépendance politique du Liban, Réaffirmant son attachement à l ’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et co nscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme l ’envisage ladite résolution, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d ’efforts pour appliquer int égralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006), Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006), en particulier la grave rupture de la cessation des hostilités qui s’est produite le 28 janvier 2015, et comptant que l ’enquête de la FINUL sera rapidement achevée, l ’objectif étant que de telles violations ne se reproduisent plus, Soulignant que ces événements risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parti es ni la région ne peuvent se permettre, S/RES/2236 (2015) 15-14207 2/4 Exhortant toutes les parties à n ’épargner aucun effort pour prolonger la cessation des hostilités, à faire preuve du plus grand calme et de la plus grande retenue, et à s ’abstenir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hostilités ou de déstabiliser la région, Soulignant qu’il importe que l ’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respe ctée, Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue dans sa totalité, se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquage de la Ligne bleue, et encourageant les parties à redoubler d’effort s, en coopération avec la FINUL, notamment par l ’intermédiaire du mécanisme tripartite, pour continuer à s ’employer à marquer la Ligne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser dans la matérialisation des points litigieux, comme le recomma nde le bilan stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives d ’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que de tels actes d ’intimidation n’empêchent pas la FINUL de s ’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006), et rappelant à toutes les parties qu ’elles sont tenues de garantir la sécurité des soldats de la paix et de faire en sorte que la FINUL jouisse d’une liberté de circulation complète et sans entrave, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui a pportent leur contribution à la FINUL, et soulignant qu’il faut impérativement doter celle -ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l ’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu ’une force internationale soit déployée pour l ’aider à exercer son autorité sur l ’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les l imites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d ’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l ’empêcher par la force de s ’acquitter de son mandat, Saluant le rôle crucial que jouent l ’armée et les services de sécurité libanais pour ce qui est d ’étendre et de maintenir l ’autorité du Gouvernement libanais, en particulier dans le sud du Liban, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y compris la menace que fait peser le terrorisme, et l ’engagement résolu de la communauté internationale à appuyer l ’armée libanaise, contribuant ainsi à ce que l’armée soit mieux à même d ’assurer la sécurité au Liban, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la FINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que lui -même adopte une approche rigoureuse et stratégique en ce qui concerne le déploiement des missions de maintien de la p aix, S/RES/2236 (2015) 3/4 15-14207 Exprimant son soutien sans réserve aux priorités stratégiques et aux recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 (S/2012/151 ) à l ’issue du bilan stratégique de la FINUL, et priant le Secrétaire général de continuer à le tenir informé de la suite donnée à ce bilan, Appelant les États membres à fournir au besoin une assistance à l ’armée libanaise en la dotant des moyens nécessaires pour s ’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006) , Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 août 2016 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l ’armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l ’armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, e t demande à celles -ci de coopérer encore plus; 3. Se félicite à cet égard que la FINUL et l ’armée libanaise poursuivent le dialogue stratégique ayant pour but d ’analyser les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir une série de critères ref létant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL par rapport à celles de l ’armée libanaise afin de déterminer ce dont cette dernière a besoin pour mener à bien les tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) ; 4. Demande instamment à cet égard que l ’appui international apporté à l’armée libanaise s ’intensifie, aux fins de l ’exécution de son plan de développement des capacités et dans le contexte du Groupe international d ’appui au Liban, sous la forme d ’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l ’armée libanaise a le plus cruellement besoin de soutien, en particulier la lutte antiterroriste et la protection des frontières; 5. Demande instamment à toutes les parties intéressées de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute violation de la Ligne bleue et de respecter celle -ci dans sa totalité, et de coopérer pleinement avec l ’ONU et avec la FINUL; 6. Salue le rôle constructif joué par le méca nisme tripartite pour faciliter la coordination et désamorcer les tensions, ce qui a aidé à stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et à instaurer la confiance entre les parties, et exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l ’action qu ’elle mène auprès des deux parties pour faciliter la mise en place de dispositifs de liaison et de coordination et l ’établissement de dispositifs pratiques sur le terrain et pour continuer de veiller à ce que le mécanisme tripartite permette aux p arties d’examiner un éventail de questions plus large; 7. Demande instamment à toutes les parties d ’honorer scrupuleusement l’obligation qu ’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies et de veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL soit pleinement respectée et exempte d ’entrave, conformément à son mandat et à ses règles d ’engagement, notamment en évitant toute conduite qui mette en danger le personnel des Nations Unies, deman de à cet égard que la FINUL et l ’armée libanaise continuent de coopérer, surtout en menant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplacements et demande S/RES/2236 (2015) 15-14207 4/4 à nouveau que l ’enquête ouverte par le Liban sur les attentats du 27 mai, du 26 juillet et du 9 décembre 2011 soit rapidement menée à bien afin que les auteurs soient traduits en justice; 8. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général à la réalisation de progrès tangibles vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , ainsi qu ’au règlement de to utes les questions laissées en suspens dans l ’application de ses résolutions 1701 (2006), 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions pertinentes; 9. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la pa rtie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait; 10. Demande à nouveau à tous les États d ’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani , d’une zone d ’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL; 11. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l ’égard de l ’exploitation et des a tteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le code de conduite de l ’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l ’objet d ’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en c ause; 12. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l ’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu ’il le jugera nécessaire; 13. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2237 (2015)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2237(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2237 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 2 septembre 2015 15-14886 (F) *1514886* Résolution 2237 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7517e séance, le 2 septembre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria, Saluant les progrès constants que le Gouvernement libérien fait dans la reconstruction du Libéria, pour le bien de tous les Libériens, soutenu en cela par la communauté internationale, Prenant note du rapport du Groupe d’experts sur le Libéria ( S/2015/558 ), Prenant également note de la lettre du Secrétaire général en date du 31 juillet 2015 ( S/2015/590 ), l’informant des progrès que le Gouvernement libérien a accompli s dans l’application des recommandations de bonne gestion des armes et des munitions, notamment en promulguant la législation nécessaire, et des mesures qui ont été prises pour faciliter la surveillance et la gestion des régions situées à la frontière entr e le Libéria et la Côte d’Ivoire, Félicitant le Gouvernement libérien d’avoir fait face efficacement à l’épidémie d’Ebola au Libéria et prenant acte , à ce sujet, de la résilience du peuple et du Gouvernement libériens, et des institutions chargées de la s écurité, en particulier des forces armées du Libéria et de la Police nationale libérienne, Accueillant avec satisfaction les efforts déployés par les États Membres, les partenaires bilatéraux et les organisations multilatérales, y compris l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, pour aider le Gouvernement libérien à faire face à l’épidémie d’Ebola, accueillant avec satisfaction également le concours apporté au Libéria par la communau té internationale, notamment la Commission de consolidation de la paix, en contribuant à son projet de développement global pendant la période de relèvement qui a suivi l’épidémie notamment par le renforcement des capacités des institutions chargées de la sécurité, et souhaitant vivement que d’autres mesures soient prises en ce sens, Affirmant que le Gouvernement libérien a la responsabilité principale de mettre à l’abri des atrocités toutes les populations présentes sur son territoire et soulignant qu’il n’y aura de stabilité durable au Libéria que si le Gouvernement S/RES/2237 (2015) 15-14886 2/3 veille au maintien d’institutions publiques efficaces et responsables, notamment dans les secteurs de l’état de droit et de la sécurité, Soulignant que des avancées plus importantes doivent être réalisées en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité au Libéria, afin de veiller en particulier à ce que l’armée, la police et les forces de sécurité aux frontières libériennes soient autonomes, capables et bien préparées pour protéger les Libériens, Insistant sur le fait qu’une gestion transparente et efficace des ressources naturelles est capitale pour la paix et la sécurité à long terme du Libéria , Rappelant qu’il est prêt à mettre fin aux m esures imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 2 et à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) lorsqu’il aura constaté que le cessez -le-feu au Libéria est pleinement respecté et maintenu, que le désarmement, la démobilisation, la réinse rtion, le rapatriement et la restructuration du secteur de la sécurité ont été menés à bien, que les dispositions de l’Accord général de paix sont appliquées intégralement et que des progrès notables ont été réalisés en ce qui concerne le rétablissement et le maintien de la stabilité au Libéria et dans la sous -région, Rappelant en outre qu’il a l’intention d’envisager de modifier les mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004) une fois que le Gouvernement libérien aura adopté des pratique s comptables et des méthodes d’audit transparentes garantissant qu’il sera fait usage de façon responsable des recettes publiques dans l’intérêt direct du peuple libérien, Considérant que, malgré des progrès notables, la situation au Libéria continue de m enacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire, pour une période de neuf mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, les mesu res concernant les armes, précédemment édictées au paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006), à l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006), aux paragraphes 3, 4, 5 et 6 de la ré solution 1903 (2009), au paragraphe 3 de la résolution 1961 (2010) et à l’alinéa b) du paragraphe 2 de la résolution 2128 (2013); 2. Décide de mettre fin aux mesures concernant les voyages et aux mesures financières découlant respectivement du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2003) et du paragraphe 1 de la résolution 1532 (2004); 3. Décide de proroger, pour 10 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, le mandat du Groupe d’experts nommé en application du paragraphe 9 de la résolution 1903 (2009) et de lui confier les tâches suivantes, dont il devra s’acquitter en étroite collaboration avec le Gouvernement libérien et le Groupe d’experts sur la Côte d’Ivoire : a) Enquêter et établir un rapport final sur l’application des mes ures concernant les armes reconduites au paragraphe 1 ci -dessus et les éventuelles violations de ces dispositions, informations assorties de précisions sur les diverses sources de financement du trafic d’armes et sur les progrès accomplis par le S/RES/2237 (2015) 3/3 15-14886 Gouverneme nt libérien dans le développement des moyens dont les secteurs de la sécurité et du droit disposent pour surveiller et contrôler les armes et les frontières; b) Lui présenter, le 1er mai 2016 au plus tard, après en avoir discuté avec le Comité, un rapport final sur toutes les questions énumérées dans le présent paragraphe, et communiquer au Comité, s’il y a lieu, des mises à jour informelles avant cette date; c) Coopérer activement avec d’autres groupes d’experts compétents, en particulier le Groupe d’exp erts sur la Côte d’Ivoire, dont le mandat a été prorogé par le paragraphe 24 de sa résolution 2153 (2014); 4. Prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour reconstituer le Groupe d’experts qui, du fait de l’allègement de son mandat, compte désormais un membre, pour une période de 10 mois à compter de la date de l’adoption de la présente résolution; 5. Demande à tous les États, y compris le Libéria, de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts sur tous les aspects de son mandat; 6. Rappelle que la Convention sur les armes légères et de petit calibre adoptée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest en 2006 confie aux autorités publiques compétentes la responsabilité du contrôle de l a circulation des armes légères sur le territoire du Libéria et entre celui -ci et les États voisins; 7. Exhorte le Gouvernement libérien à donner la priorité à l’adoption rapide de la législation sur la gestion des armes et des munitions, et à prendre tou tes autres mesures en vue d’établir le cadre juridique et administratif requis pour lutter contre le trafic d’armes et de munitions; 8. Affirme qu’il se tiendra prêt à modifier les mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à les reconduir e ou les renforcer, ainsi qu’à les modifier, les suspendre ou les lever, selon que de besoin, en fonction de la stabilisation de la situation au Libéria et dans la sous -région; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2238 (2015)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2238(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2238 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 10 septembre 2015 15-15434 (F) *1515434* Résolution 2238 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7520e séance, le 10 septembre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011), ainsi que toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territo riale et à l’unité nationale de la Libye, Demandant à toutes les parties à un conflit armé de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger les civils, Rappelant que toutes les parties à un conflit armé doivent se conformer strictement aux obli gations que leur imposent le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, Se félicitant des efforts que la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et le Représentant spécial du Secrétaire général continuent de faire pour que soit trouvé, sous conduite libyenne, un règlement politique des problèmes croissants auxquels se heurte le pays et soulignant qu’il importe de s’entendre, en respectant l e principe de l’appropriation nationale, sur les mesures qui devront être prises dans les plus brefs délais pour achever la transition politique engagée en Libye, y compris la constitution d’un gouvernement d’entente nationale, Reconnaissant la nécessité de planifier la fourniture d’une assistance pour la constitution d’un gouvernement d’entente nationale et la mise en place de mesures de sécurité, Se félicitant de l’Accord politique libyen paraphé à Skhirat, au Maroc, le 11 juillet 2015, par la majorité des délégués libyens participant au dialogue politique facilité par l’ONU, appréciant la contribution des États Membres qui accueillent et appuient les réunions aux fins de ce dialogue et soulignant qu’il importe que les élus de la Chambre des députés et l es autres acteurs politiques libyens y participent de façon constructive pour faire avancer la transition démocratique, mettre en place les institutions publiques et engager la reconstruction du pays, Appelant urgemment à la pleine et effective participation des femmes, sur un pied d’égalité, à toutes les activités ayant trait à la transition démocratique, au S/RES/2238 (2015) 15-15434 2/5 règlement des conflits et à la consolidation de la paix, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sé curité, notamment les résolutions 1325 (2000) et 2122 (2013), et à ce propos se félicitant que l’ONU ait aidé à organiser des réunions destinées à faciliter la participation de femmes au dialogue politique en cours, Saluant les efforts déployés par tous l es participants au dialogue politique libyen facilité par l’ONU et aux autres volets du processus de paix, notamment relatifs aux contributions de la société civile, à la participation des chefs tribaux, aux cessez -le-feu à l’échelon local, aux échanges de prisonniers et aux retours des personnes déplacées, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par la propension croissante des groupes terroristes opérant en Libye à proclamer leur allégeance à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), également conn u sous le nom de Daech, et par la présence constante de terroristes et de groupes terroristes actifs liés à Al -Qaida, et se déclarant à nouveau gravement préoccupé , en outre, par l’impact négatif de leur présence, de l’idéologie extrémiste violente et des attaques mortelles en Libye, dans les pays voisins et dans la région, réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment des dispositions applicables du droit internatio nal des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et rappelant à cet égard les obligations découlant de sa ré solution 2161 (2014), Exprimant sa profonde préoccupation devant la menace que font peser sur la stabilité du pays et de la région la présence d’armes et de munitions non sécurisées en Libye et leur prolifération, notamment leur transfert à des groupes te rroristes et extrémistes violents, et soulignant qu’il importe d’apporter un soutien international coordonné à la Libye et à la région pour remédier à ces problèmes, Réaffirmant qu’il importe d’amener les responsables de violations du droit international des droits de l’homme, d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire à répondre de leurs actes, en particulier les auteurs d’attaques dirigées contre la population civile, Rappelant la décision qu’il a prise, dans sa résolut ion 1970 (2011), de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale de la situation qui régnait en Libye et prenant note de la décision de la Chambre préliminaire en date du 10 décembre 2014 et prenant note également de la demande en date du 30 juille t 2015 adressée par le Procureur à la Chambre préliminaire pour la prier de demander à la Libye de remettre immédiatement Saïf al -Islam Kadhafi à la Cour, Rappelant également l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mes ures concernant l’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (2011), 1973 (2011), 2009 (2011), 2040 (2012), 2095 (2013), 2144 (2014), 2146 (2014), 2174 (2014) et 2213 (2015) (les mesures), et le fait que le man dat du Groupe d’experts créé au paragraphe 24 de sa résolution 1973 (2011) et modifié par ses résolutions 2040 (2012), 2146 (2014) et 2174 (2014) a été prorogé jusqu’au 30 avril 2016 par sa résolution 2213 (2015), Engageant les autorités libyennes à conti nuer de mettre en œuvre des mesures visant à accroître la transparence des recettes et dépenses publiques, y compris les S/RES/2238 (2015) 3/5 15-15434 traitements, les subventions et autres virements provenant de la Banque centrale de Libye et saluant l es efforts accomplis par elles po ur éliminer la duplication des paiements et se prémunir contre les détournements illégaux, et les encourageant à prendre d’autres mesures en ce sens pour assurer la viabilité à long terme de la situation financière de la Libye, Soulignant que toutes les p arties doivent respecter les dispositions pertinentes du droit international humanitaire et les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye ( S/2015/624 ), Prenant note également du rapport spécial du Secrétaire général sur l’évaluation stratégique de la présence de l’Organisation des Nations Unies en Libye (S/2015/113 ), notamment des recommandations sur les réaménagements nécessaires y figurant, Prenant acte du rapport final du Groupe d’experts ( S/2015/128 ) présenté en application de l’alinéa d) du paragraphe 14 de la résolution 2144 (2014) et des conclusions et recommandations qui y sont formulées, Rappelant qu’il a établi dans sa résolution 2213 (2015) que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sé curité internationales, 1. Demande l’instauration d’un cessez -le-feu immédiat et sans condition, souligne qu’il ne saurait y avoir de solution militaire à la crise politique actuelle et exhorte toutes les parties en présence en Libye à s’associer de faço n constructive aux efforts de la MANUL et du Représentant spécial du Secrétaire général en vue de finaliser l’accord politique libyen; 2. Demande la formation immédiate d’un gouvernement d’entente nationale et la conclusion, dans le cadre du dialogue poli tique libyen facilité par l’Organisation des Nations Unies, d’un accord sur les dispositions de sécurité transitoires nécessaires à la stabilisation de la Libye; 3. Invite tous les États Membres à appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représent ant spécial du Secrétaire général; 4. Encourage les États Membres, en particulier ceux de la région, à continuer de presser toutes les parties libyennes de participer de manière constructive au dialogue engagé sous les auspices de l’Organisation des Natio ns Unies, à agir vite et à réussir dans leur entreprise; 5. Réprouve l’usage de la violence contre les populations et les institutions civiles et l’escalade incessante du conflit, y compris les attaques visant les aéroports, les institutions publiques et d’autres infrastructures nationales et ressources naturelles vitales, et exige que les responsables de ces actes aient à en répondre; 6. Se déclare profondément préoccupé par l’augmentation des tensions et la multiplication des déplacements de civils sous l’effet de la violence entre groupes armés, notamment dans le sud de la Libye, et prie instamment tous les groupes de faire preuve de retenue et de poser des jalons pour permettre à des initiatives de réconciliation locales et nationales de voir le jour; S/RES/2238 (2015) 15-15434 4/5 7. Demande au Gouvernement libyen à promouvoir et protéger les droits de l’homme, y compris ceux des femmes, des enfants et des personnes appartenant à des groupes vulnérables, et à respecter les obligations que lui fait le droit international, et demande que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits, y compris les violences sexuelles, soient amenées à répondre de leurs actes; 8. Condamne les actes de tort ure et les mauvais traitements infligés dans certains centres de détention en Libye ainsi que la torture à mort qui y est pratiquée, demande au Gouvernement libyen de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour accélérer le cours de la justice, placer les détenus sous l’autorité de l’État, prévenir les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits et, le cas échéant, mener des enquêtes sur de tels actes, engage toutes les parties libyennes à coopérer avec le Gouvernement à cet égard, demande la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées ou détenues arbitrairement en Libye, y compris les étrangers, et souligne que c’est au Gouvernement libyen qu’il incombe au premier chef de promouvoir et de protéger les droits de l’homme de to ute personne se trouvant sur son territoire, y compris les migrants africains et les autres étrangers; 9. Constate avec préoccupation que la situation en Libye est exacerbée par les activités de trafic de migrants et de traite des êtres humains qui utilis ent le territoire libyen comme point de départ ou comme zone de transit, et se déclare vivement préoccupé par le récent essor du trafic de migrants en Méditerranée, qui provient notamment des côtes libyennes, et par le danger qu’il représente pour la vie humaine; 10. Demande au Gouvernement libyen de coopérer pleinement avec la Cour pénale internationale et son procureur et de leur apporter toute l’aide voulue, comme le prescrit la résolution 1970 (2011); 11. Encourage la Libye et les États de la région à promouvoir la coopération régionale en vue de stabiliser la situation en Libye et d’empêcher des éléments de l’ancien régime libyen et des terroristes ou des groupes extrémistes violents d’utiliser leur territoire pour planifier, financer ou commettre des actes de violence ou de terrorisme ou d’autres actes illégaux dans le but de déstabiliser la Libye et les États de la région, et note qu’une telle coopération contribuerait à la stabilité dans la région; Mandat de l’Organisation des Nations Unies 12. Proroge jusqu’au 15 mars 2016 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), qui restera placée sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, et charge la MANUL d’axer l’action qu’elle mène en tant que mission polit ique spéciale intégrée, dans le strict respect du principe de l’appropriation nationale, sur la priorité immédiate que constitue l’appui, par la médiation et les bons offices, au processus politique devant conduire à la formation d’un gouvernement d’entent e nationale et à l’adoption de mesures de sécurité dans le cadre du volet sécurité du dialogue politique facilité par l’ONU, et que, dans la mesure où les contraintes opérationnelles et les conditions de sécurité le permettront, il comprendra également les activités suivantes : i) Surveillance de la situation en matière de droits de l’homme et établissement de rapports à ce sujet; S/RES/2238 (2015) 5/5 15-15434 ii) Appui à la sécurisation des armes incontrôlées et du matériel connexe et lutte contre la prolifération; iii) Assistance aux principales institutions libyennes; iv) Appui, sur demande, à la prestation de services essentiels et à l’acheminement de l’aide humanitaire, dans le respect des principes humanitaires; v) Coordination de l’aide internationale; 13. Prie le Secrétair e général de continuer à maintenir la flexibilité et la mobilité nécessaires pour pouvoir moduler à très courte échéance les ressources humaines et les activités de la MANUL afin qu’elle puisse soutenir, selon que de besoin et conformément à son mandat, la mise en œuvre par les Libyens des accords et des mesures de confiance, ou répondre aux besoins qui seront exprimés, et prie en outre le Secrétaire général de l’informer préalablement de tout projet de réaménagement de la Mission dans les rapports qu’il ét ablit en application du paragraphe 15 de la présente résolution; Sanctions 14. Demande à tous les États Membres d’appliquer les mesures susmentionnées intégralement et effectivement, et exhorte le Gouvernement libyen à appliquer pareillement ces mesur es, conformément aux obligations que lui font ses résolutions et la Charte des Nations Unies; Présentation de rapports et réexamen 15. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 60 jours au moins sur la mise en œuvre de la présente résol ution; 16. Se déclare prêt à réexaminer le bien -fondé des mesures énoncées dans la présente résolution en vue de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir le mandat de la MANUL, selon que de besoin, en fonction de l’évo lution de la situation en Libye, et en particulier de l’issue du dialogue engagé sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2239 (2015)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2239(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2239 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 17 septembre 2015 15-15770 (F) *1515770* Résolution 2239 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7525e séance, le 17 septembre 2015 États -Unis d’Amérique : projet de résolution Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1509 (2003), 2066 (2012), 2116 (2013), 2177 (2014), 2190 (2014), 2215 (2015) et 2237 (2015) sur la situation au Libéria, et 2162 (2014) et 2226 (2015) sur la situation en Côte d’Ivoire , Affirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité du Libéria, et rappelant les principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Affirmant également que le Gouverneme nt libérien est responsable au premier chef du maintien de la paix, de la stabilité et de la protection de la population civile dans le pays, ainsi que de la réforme du secteur de la sécurité, en particulier de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’immigration et de la naturalisation, Soulignant qu’il n’y aura de stabilité durable au Libéria que si le Gouvernement veille à ce que les institutions publiques soient efficaces et responsables, en particulier dans les secteurs de la sécurité et de la justice, de manière à gagner la confiance de tous les Libériens, et exhortant le Gouvernement libérien à apporter la preuve concrète des progrès accomplis en ce qui concerne la réforme, la restructuration et le fonctionnement effectif des secteurs de la s écurité et de la justice afin d’assurer la protection de tous les Libériens, Accueillant favorablement les progrès d’ensemble accomplis sur la voie du rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria, saluant la volonté inentamée du peuple et du Gouvernement libériens de bâtir la paix et des mécanismes et institutions démocratiques et d’opérer d’importantes réformes, se félicitant des mesures efficaces prises par le Gouvernement libérien, avec l’aide de la communauté internationale n otamment, pour faire face à l’épidémie d’Ebola dans le pays, saluant à cet égard la résilience du peuple et du Gouvernement libériens et des institutions en charge de la sécurité, et engageant toutes les forces vives libériennes à intensifier leurs efforts afin de parvenir à une plus grande cohésion sociale, S/RES/2239 (2015) 15-15770 2/8 Attendant avec intérêt que soit menée une révision de la Constitution globale et ouverte à tous et que soit appliquée la Feuille de route pour la promotion de la réconciliation nationale , demandant ins tamment que des efforts soient faits pour renforcer la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, qui pourrait jouer un rôle clef d’institution des droits de l’homme accessible au public et de mécanisme chargé de surveiller l’application des recommandations de la Commission Vérité et réconciliation et d’en assurer le suivi, et soulignant que la responsabilité de la préparation, de la sécurité et de la conduite d’élections présidentielles libres, équitables et transparentes en 2017 incombe aux autorités libériennes, Notant avec préoccupation qu’il pourrait y avoir un conflit au sujet des ressources naturelles du Libéria et des différends relatifs à la propriété foncière, et notant également que des problèmes de corruption continuent de menacer la stabilité et l’efficacité des institutions publiques, Saluant la coopération entre le Gouvernement libérien et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et les efforts importants qu’ils font pour planifier et préparer le transfert aux autorités l ibériennes des responsabilités en matière de sécurité le 30 juin 2016, se déclarant préoccupé par le fait que le Gouvernement n’a pas prévu de ressources prévisibles et durables pour financer les coûts associés au déploiement de son personnel et de ses équ ipements de sécurité dans tout le pays, notamment pour assurer le fonctionnement et l’entretien des sites de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’ immigration et de la naturalisation en dehors de Monrovia, et se félicitant que les Forces armées du Libéria aient commencé à procéder au marquage des armes, Saluant les efforts que le Gouvernement libérien continue de faire pour renforcer la coopération en matière de sécurité dans la sous -région, notamment avec les Gouvernements guinéen, sierra -léona is et ivoirien, et constatant que l’instabilité qui règne dans l’ouest de la Côte d’Ivoire continue de poser des problèmes de sécurité transfrontaliers pour le Libéria et la Côte d’Ivoire, Exprimant sa gratitude au peuple et au Gouvernement libériens pour l’aide qu’ils continuent d’apporter aux réfugiés ivoiriens dans l’est du Libéria en attendant le rapatriement volontaire de ceux -ci en Côte d’Ivoire, Saluant la contribution, l’engagement et la résolution constants du personnel des Nations Unies, ainsi q ue des pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à la MINUL, au service de la consolidation de la paix et de la stabilité au Libéria, Exprimant ses remerciements à la communauté internationale, notamment à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, à l’Union africaine et à l’Union du fleuve Mano, pour l’appui qu’elle apporte à la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria, se félicitant , en particulier, du concours apporté par les partenaire s bilatéraux et les organisations multilatérales, ainsi que par la Commission de consolidation de la paix, qui soutiennent le Libéria dans la réforme du secteur de la sécurité et dans les domaines de l’état de droit et de la réconciliation nationale, et qu i l’aident durant la période de relèvement qui suit l’épidémie d’Ebola, encourageant vivement la communauté internationale à continuer d’apporter son appui à cet égard, conscient que les efforts de relèvement déployés au lendemain de l’épidémie doivent tenir pleinement compte des grandes S/RES/2239 (2015) 3/8 15-15770 priorités en matière de consolidation de la paix, notamment la revitalisation du développement socioéconomique, et soulignant la nécessité de con juguer de manière cohérente maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin d’assurer une intervention efficace au sortir d’un conflit, Conscient de l’ampleur des défis qui restent à relever dans tous les secteurs, y compris la persis tance des crimes violents, notamment l’incidence élevée des cas de violence sexuelle et sexiste, en particulier sur la personne d’enfants, rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010) et 2106 (2013) sur les femm es et la paix et la sécurité, se félicitant que le Gouvernement libérien redouble d’efforts pour promouvoir et protéger les droits de l’homme, en particulier des femmes et des enfants, et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver l’application intégrale de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que de l’exercice des droits de l’homme par les femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 13 août 2015 (S/2015/620 ) et des recommandations qui y figurent sur les modifications à apporter au mandat de la MINUL et sur la reconfiguration de celle -ci dans le cadre de la transition en matière de sécurité, Considérant que la situation au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Gouvernance, état de droit, réforme du secteur de la sécurité et réconciliation nationale 1. Soulig ne qu’il incombe en premier et dernier ressorts au Gouvernement libérien d’assurer la sécurité et la protection de sa population et lui demande instamment de hiérarchiser ses priorités pour développer ses organismes de sécurité rapidement et efficacement, en particulier la Police nationale libérienne, qui est le premier service de maintien de l’ordre chargé d’assurer la police civile, notamment en fournissant des ressources financières et tout autre appui en temps utile et en offrant des stages de formation et de perfectionnement à l’intention des hauts responsables; 2. Encourage le Gouvernement libérien à donner la priorité à la réconciliation nationale et au redressement économique, à lutter contre la corruption et à favoriser l’efficacité et la bonne gou vernance, en particulier en continuant à faire en sorte que les pouvoirs publics agissent de façon plus transparente et responsable, notamment en gérant efficacement les ressources naturelles du pays, souligne qu’il importe d’appliquer une stratégie de réc onciliation nationale et de cohésion sociale au moyen de mesures concrètes propres à promouvoir un apaisement national, la justice et la réconciliation à tous les niveaux et avec la participation de tous les intervenants libériens et salue les efforts fait s par le Gouvernement libérien pour faciliter la participation accrue des femmes à la prévention et au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, notamment S/RES/2239 (2015) 15-15770 4/8 en tant que décideuses dans les organes de gouvernance créés au sortir du conflit, ainsi qu’aux diverses entreprises de réforme; 3. Souligne qu’il faut que les autorités libériennes poursuivent les réformes constitutionnelles et institutionnelles entreprises, notamment des secteurs de l’état de droit et de la sécurité, et les processus de réconciliation nationale, compte tenu en particulier des conséquences de l’épidémie d’Ebola sur les populations et de la nécessité de renforcer le relèvement à long terme du Libéria et, à cet égard, prie le Représentant spécial du Secrétaire général de co ntinuer de concourir à ces efforts en offrant ses bons offices et un appui politique; 4. Exhorte le Gouvernement libérien à intensifier ses efforts en faveur de la rétrocession aux autorités nationales, par la MINUL, des compétences en matière de sécurité , notamment pour ce qui est d’arrêter des priorités et de combler les lacunes les plus graves pour faciliter le succès de cette rétrocession, en améliorant les moyens de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’immigration et de la naturalisation a insi que du secteur de la justice, y compris les tribunaux et les établissements pénitentiaires, en assurant la promotion des droits de l’homme et de la réconciliation, et la supervision efficace, le professionnalisme et la transparence de toutes les insti tutions chargées de la sécurité, ainsi que le respect du principe de responsabilité par celles -ci, et en renforçant les institutions démocratiques et l’extension de l’autorité de l’État et des services publics à l’ensemble du pays, au bénéfice de tous les Libériens; 5. Affirme qu’il compte que le Gouvernement libérien assumera pleinement l’ensemble des compétences en matière de sécurité exercées par la MINUL le 30 juin 2016 au plus tard et encourage les États Membres et les organisations multilatérales à continuer d’apporter aux autorités libériennes un appui financier, technique et autre à cet égard, notamment dans le cadre de l’appui à long terme dont le pays aura besoin pour faire fonctionner ses institutions et les professionnaliser, et pour développer ses infrastructures; 6. Demande au Gouvernement libérien de redoubler d’efforts pour renforcer les capacités du secteur de la sécurité en coordination avec la reconfiguration en cours à la MINUL, en particulier en ce qui concerne la direction, la coordin ation, la supervision et les ressources, les mécanismes de contrôle, l’adoption rapide des projets de loi sur la police et sur le Bureau de l’ immigration et de la naturalisation et de nouvelles réformes des politiques en matière de promotion et d’effectifs , en vue de décentraliser les institutions nationales chargées de la sécurité, en particulier la Police nationale libérienne, pour assurer la sécurité de tous sur l’ensemble du territoire libérien et demande également au Gouvernement libérien de redoubler d’efforts pour que soient prises des mesures garantissant la bonne gestion des armes et des munitions, notamment d’adopter les lois qui s’imposent, d’assurer un contrôle et une gestion efficaces des régions frontalières du Libéria et d’enregistrer et de localiser les armes et le matériel connexe utilisés et importés par les forces de sécurité; 7. Souligne qu’il importe que le Gouvernement libérien continue de se doter d’institutions pleinement opérationnelles et indépendantes dans le domaine de la sécurité nationale et de l’état de droit et, à cette fin, encourage la mise en œuvre accélérée et coordonnée des plans de développement des secteurs de la sécurité et de la justice et du Plan d’action national en faveur des droits de l’homme, et exhorte le Gouvern ement libérien à gérer de façon efficace, transparente et rationnelle l’aide S/RES/2239 (2015) 5/8 15-15770 qu’il reçoit, notamment de partenaires bilatéraux et multilatéraux, à l’appui de la réforme des secteurs de la justice et de la sécurité; 8. Demeure préoccupé par le fait qu’au L ibéria, les femmes et les filles continuent d’être victimes de nombreux actes de violence sexuelle et sexiste, demande à nouveau au Gouvernement libérien de continuer de lutter contre la violence sexuelle, en particulier dirigée contre les enfants, et la v iolence sexiste et de combattre avec vigueur l’impunité des auteurs de tels crimes, et de fournir aux victimes réparation, appui et protection, notamment par des campagnes d’information de la population et en continuant à renforcer la capacité de la Police nationale dans ce domaine et à faire mieux connaître la législation nationale sur la violence sexuelle, et encourage le Gouvernement à renforcer son engagement à cet égard, y compris en finançant la mise en œuvre de son plan d’action national contre la violence sexuelle et sexiste et en améliorant l’accès des femmes et des filles à la justice; Mandat de la MINUL 9. Décide de proroger le mandat de la MINUL jusqu’au 30 septembre 2016; 10. Décide de confier à la MINUL le mandat suivant : a) Protectio n des civils i) Protéger la population civile contre la menace de violences physiques, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, sans préjudice de la responsabilité première des autorités libériennes en la matière; b) Réforme de l ’appareil judiciaire et des institutions chargées de la sécurité i) Aider le Gouvernement libérien à élaborer et mettre en œuvre, en étroite coordination avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux, selon qu’il convient, sa stratégie nationale de réf orme du secteur de la sécurité; ii) Conseiller le Gouvernement libérien sur sa stratégie de réforme du secteur de la sécurité et l’organisation de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’immigration et de la naturalisation, ainsi que sur les ques tions liées à l’appareil judiciaire et pénitentiaire, en mettant particulièrement l’accent sur l’établissement de leurs systèmes de direction et de gestion interne et de leurs mécanismes d’application du principe de responsabilité; iii) Aider le Gouvernem ent libérien à coordonner ces efforts avec tous les partenaires, y compris les donateurs bilatéraux et multilatéraux; c) Promotion et protection des droits de l’homme i) Mener des activités de sensibilisation, de protection et de surveillance des droits de l’homme au Libéria en attachant une attention particulière aux violations et abus commis à l’encontre des enfants et des femmes; ii) Contribuer au renforcement des efforts faits par le Gouvernement libérien pour lutter contre la violence sexuelle et se xiste, y compris ses efforts visant à mettre fin à l’impunité des auteurs de tels crimes; d) Protection du personnel des Nations Unies S/RES/2239 (2015) 15-15770 6/8 i) Protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de ci rculation du personnel des Nations Unies et du personnel associé; 11. Décide que la MINUL, conformément aux paragraphes 4, 5, 6 et 10 b) ci-dessus, redoublera d’attention pour aider le Gouvernement libérien à réussir le transfert aux autorités libériennes de toutes les compétences liées à la sécurité grâce au renforcement de la ca pacité des organismes de sécurité compétents à gérer le personnel existant et à améliorer les programmes de formation pour accélérer leur préparation en vue d’assumer la responsabilité de la sécurité sur l’ensemble du territoire libérien et prie la MINUL d e continuer à communiquer, y compris sur les ondes de sa radio, avec la population et le Gouvernement libériens pour faire mieux connaître et comprendre son mandat et ses activités compte tenu de la transition en matière de sécurité; 12. Prie la MINUL de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes (S/2013/110 ); 13. Prie le Secrétaire général de doter la MINUL de conseillers spécialisés qualifiés dont les compétences et l’expérience professionnelles conviennent pour cette phase de transition afin de renforcer l’e ncadrement, le but étant d’accroître les capacités du Gouvernement, en particulier de la Police nationale libérienne et du Bureau de l’immigration et de la naturalisation, et d’accélérer la mise en œuvre de programmes durables dans les domaines de l’état d e droit, de la justice, de la gouvernance et de la réforme du secteur de la sécurité, y compris des mécanismes permettant de juger les auteurs de violences sexuelles et sexistes; 14. Encourage la MINUL, dans les limites de ses capacités et de ses zones de déploiement et sans préjudice de son mandat, à continuer d’apporter une aide au Gouvernement libérien, au Comité établi en application du paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003) et au Groupe d’experts et de s’acquitter des tâches à elle assignées dans de précédentes résolutions, dont sa résolution 2237 (2015); Structure de la Force 15. Décide de ramener de 3 590 à 1 240 personnes l’effectif militaire autorisé de la MINUL, réduction qui comprend un bataillon d’infanterie et les unités de soutien qui s’y rattachent, d’ici au 30 juin 2016, et de ramener de 1 515 à 606 personnes l’effectif de police autorisé de la MINUL, réduction qui comprend trois unités de police constituées ainsi que des conseillers pour les questions d’immigration et de police, d’i ci au 30 juin 2016; 16. Prie la MINUL de s’employer, à compter du 1er juillet 2016, à aider les organismes de sécurité libériens à protéger les civils au cas où les conditions de sécurité se détérioreraient au point de remettre en cause la stratégie adopt ée sur le plan de la paix et de la stabilité dans le pays, en tenant compte de la réduction des capacités et des zones de déploiement de la MINUL; 17. Prie le Secrétaire général de continuer de rationaliser les activités des composantes de la MINUL – civile, policière et militaire – et de réduire le mandat tel que décidé dans la présente résolution et le prie également de s’employer à S/RES/2239 (2015) 7/8 15-15770 accélérer la consolidation de la présence civile, policière et militaire de la MINUL compte tenu de la transition en matièr e de sécurité; 18. Affirme son intention d’envisager , sur la base de l’examen par le Conseil de sécurité, d’ici au 15 décembre 2016, de la capacité globale du Libéria à assurer la sécurité et la stabilité à l’issue de la transition en matière de sécurité qui s’achèvera le 30 juin 2016 et des conditions de sécurité sur le terrain, un éventuel retrait de la MINUL et le passage à une présence des Nations Unies permettant de continuer d’aider le Gouvernement libérien à consolider la paix et, à cet égard, prie le Secrétaire général d’organiser une mission d’évaluation au Libéria en vue de faire des recommandations au Conseil de sécurité d’ici au 15 novembre 2016; Coopération régionale et coopération entre missions 19. Reconnaît qu’il importe de reprendre pleinement et d’intensifier les activités conjointes des Gouvernements libérien et ivoirien au moment où la MINUL et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) réduisent leurs effectifs, demande aux Gouvernements lib érien et ivoirien de continuer à renforcer leurs liens de coopération, en particulier concernant la région frontalière, notamment en intensifiant les contrôles et le partage de l’information, en coordonnant leur action et en exécutant une stratégie commune concernant la frontière, notamment pour concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés de part et d’autre de la frontière ainsi qu’au retour volontaire des réfugiés en toute sécurité et dignité et pour s’attaquer aux causes profondes des conflits et des tensions et demande à cet égard à toutes les entités présentes en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris à toutes les composantes concernées de l’ONUCI et de la MINUL, dans les limites de leur mandat, de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, ainsi qu’aux deux équipes de pays des Nations Unies, lorsque cela est pertinent et approprié, d’intensifier leur appui aux autorités ivoiriennes et libériennes; 20. Affirme l’importance des mécanismes de coopération entre missions au moment o ù la MINUL et l’ONUCI réduisent leurs effectifs, réaffirme les dispositions du cadre de coopération entre missions énoncées dans sa résolution 1609 (2005), rappelle qu’il a fait sienne, dans sa résolution 2062 (2012), la recommandation du Secrétaire généra l consistant à transférer de la MINUL à l’ONUCI trois hélicoptères armés, qui seront utilisés en Côte d’Ivoire et au Libéria le long de leur frontière commune et rappelle aussi sa décision, contenue dans sa résolution 2162 (2014), que tous les hélicoptères militaires polyvalents de la MINUL et de l’ONUCI seront utilisés dans les deux pays en vue de faciliter des interventions rapides et la mobilité sans que cela porte atteinte aux domaines de compétence de l’une ou l’autre mission; 21. Se félicite que la f orce de réaction rapide créée par sa résolution 2162 (2014) pour exécuter le mandat de l’ONUCI visé au paragraphe 19 de sa résolution 2226 (2015) et appuyer la MINUL, comme prévu au paragraphe 33 de sa résolution 2226 (2015), soit désormais pleinement opér ationnelle, tout en déclarant qu’elle continuera de relever principalement de l’ONUCI; 22. Rappelle que, dans ses résolutions 2162 (2014) et 2226 (2015), il a autorisé le Secrétaire général à déployer cette force au Libéria pour renforcer temporairement l a MINUL, sous réserve de l’assentiment des pays fournisseurs de contingents concernés et du Gouvernement libérien, en cas de grave détérioration de S/RES/2239 (2015) 15-15770 8/8 la situation sécuritaire sur le terrain, dans l’unique objectif de permettre à la MINUL d’accomplir son mand at et rappelle en outre qu’il a prié le Secrétaire général de l’informer immédiatement du déploiement éventuel de cette force au Libéria et d’obtenir son autorisation pour tout déploiement pour une période allant au-delà de 90 jours; Rapports du Secréta ire général 23. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation au Libéria et de l’exécution du mandat de la MINUL et de lui présenter un rapport à mi -parcours au plus tard le 28 février 2016 et un rapport final au plus tard le 15 août 2016 concernant la situation sur le terrain et l’application de la présente résolution; 24. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2240 (2015)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2240(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2240 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 9 octobre 2015 15-17515 (F) *1517515* Résolution 2240 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7531e séance, le 9 octobre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration qu’il a faite à la presse le 21 avril sur la tragédie maritime survenue en mer Méditerranée, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nati onale de la Libye, Rappelant que les activités maritimes sont régies par les normes de droit international codifiées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Réaffirmant la Convention des Nations Unies contre la cr iminalité transnationale organisée ainsi que son Protocole additionnel contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer et celui visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, qui constitu ent les principaux instruments juridiques internationaux de lutte contre le trafic de migrants et les pratiques connexes et contre la traite des personnes, Soulignant que bien que le trafic de migrants et la traite d’êtres humains puissent avoir des point s communs dans certains cas, les États Membres doivent être conscients qu’il s’agit de crimes distincts, tels que définis dans la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et les protocoles y relatifs, exigeant des mesures juridiques et opérationnelles et des politiques distinctes, Déplorant les accidents tragiques qui continuent de survenir en Méditerranée et font des centaines de morts, et notant avec préoccupation que les organisations criminelles transnationales qui facilitent le trafic illégal de migrants par des méthodes dangereuses, pour leur bénéfice personnel et sans aucun respect pour la vie humaine, et qui exploitent les migrants et leur donnent de fausses informations en sont parfois responsables, Se déclarant vivement préoccupé par l a récent e expansion du trafic de migrants en Méditerranée, qui provient notamment des côtes libyennes, et par le danger qu’il représente pour la vie humaine et conscient que p armi ces migrants S/RES/2240 (2015) 15-17515 2/6 peuvent se trouver des personnes qui répondent à la définition de réfugié au sens de la Convention de 1951 et du Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés, Soulignant à ce propos que les migrants, notamment les demandeurs d’asile et quel que soit leur statut migratoire, doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhortant tous les États à s’acquitter des obli gations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient, une attention particulière devant être accordée à l’obligation de protéger les droits de l’ homme des migrants, quel que soit leur statut migratoire, y compris lorsqu’ils appliquent leurs politiques relatives à la migration et à la sécurité des frontières, Réaffirmant à ce sujet la nécessité de promouvoir et de défendre efficacement les droits d e l’homme et les libertés fondamentales de tous les migrants, en particulier des femmes et des enfants, quel que soit leur statut migratoire, et de traiter la question des migrations internationales par la voie de la coopération et du dialogue aux plans in ternational, régional ou bilatéral et d’une manière globale et équilibrée, en tenant compte du rôle et des responsabilités des pays d’origine, de transit et de destination dans la promotion et la défense des droits de l’homme de tous les migrants et en évi tant des approches qui pourraient rendre ces derniers encore plus vulnérables, Rappelant la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et la Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes, Constatant avec préoccupation que la situation en Libye est exacerbée par le trafic de migrants et la traite des êtres humains ayant le territoire libyen comme destination, zone de transit ou point de départ, qui pourraient profiter à d’autres réseaux de criminalité organ isée ou à des réseaux terroristes dans le pays, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement libyen de prendre les mesures voulues pour lutter contre l a récent e expansion du trafic de migrants et de la traite d’êtres humains à travers la mer territoriale et le territoire libyens et contre le danger qu’ ils représentent pour la vie humaine, Conscient qu’il faut appuyer davantage les efforts menés pour renforcer la gestion des frontières de la Libye, compte tenu des difficultés qu’éprouve le Gouvernement libyen à gérer efficacement les flux migratoires qui transitent par son territoire, et s’inquiétant des ré percussions de ce phénomène sur la stabilité du pays et de la région de la Méditerranée, Se félicitant de l’aide déjà apportée par les États Membres les plus concernés, y compris ceux de l’Union européenne, et notamment du rôle de l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne et du mandat spécifique d’appui au Gouvernement libyen de la mission d’assistance frontalière de l’Union européenne en Libye , ainsi que par les États limitrophes de la Libye, Saluant la déclaration du Conseil européen, du 23 avril 2015, et le communiqué de presse du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, du 27 avril, dans lesquels il a été souligné qu’il fallait prendre des mesures efficaces à S/RES/2240 (2015) 3/6 15-17515 l’échelle internationale pour faire face aux conséquences immédiates et à long terme de la traite des êtres humains vers l’Europe, Prenant note que le Conseil de l’Union européenne, par sa décision du 18 mai 2015, a mis en place l’opération EU NAVFOR Med, montrant qu’il était nécessaire de prendre des mesures efficaces à l’échelle internationale pour faire face aux conséquences immédiates et à long terme de la traite des êtres humains vers l’Europe, Prenant note également des pourparlers en cou rs entre l’Union européenne et le Gouvernement libyen concernant les questions liées à la migration, Faisant part de son appui sans réserve aux États de la région qui sont touchés par le trafic de migrants et la traite des êtres humains, et soulignant qu’il faut mieux coordonner les efforts déployés en vue d’adopter une démarche multidimensionnelle plus efficace pour faire face à ces défis communs, dans un esprit de solidarité internationale et de responsabilité partagée, afin de remédier à leurs causes profondes et de protéger les gens des trafiquants de migrants et d’êtres humains, Conscient qu’il faut aider les États de la région, à leur demande, à mettre en place, aux niveaux régional et national, un ensemble global et intégré de stratégies, de cadres juridiques et d’institutions visant à lutter contre le terrorisme, la criminalité transnat ionale organisée, le trafic de migrants et la traite des êtres humaines, y compris des mécanismes d’exécution, dans le cadre des obligations qui incombent aux États au regard du droit international applicable, Soulignant que pour lutter contre le trafic d e migrants et la traite des êtres humaines, y compris démanteler les réseaux de la région et engager des poursuites contre les trafiquants, il faut que les États d’origine, de transit et de destination adoptent une démarche coordonnée et multidimensionnell e, et conscient qu’il est nécessaire d’établir des stratégies efficaces pour prévenir ces phénomènes dans les États d’origine et de transit, Affirmant avec insistance que les migrants doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhortant tous les États à s’acquitter de leurs obligations en vertu du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme et du droit international des réfugiés, selon qu’il convient, Considérant l’obligation qui incombe aux États, en vertu du droit international, d’agir avec la diligence voulue pour prévenir et combattre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, engager des enquêtes au sujet de ceux qui s’y livrent et les punir, ainsi qu e d’identifier les victimes de la traite et les migrants et de leur apporter une aide efficace, et de coopérer, dans toute la mesure possible, en vue de prévenir et de réprimer le trafic illicite de migrants et la traite d’êtres humains, Constatant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Affirmant qu’il faut mettre fin à l’expansion récente du trafic de migrants et de la traite des êtres humains en Méditerranée au large des côtes libyennes et au danger qu’il r eprésente pour la vie humaine et, à cette fin précise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2240 (2015) 15-17515 4/6 1. Condamne tous les actes de trafic de migrants et de traite d’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyenn es comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et mettent en péril les vies de milliers de personnes; 2. Demande aux États Membres, agissant individuellement ou dans le cadre d’organismes régionaux, notamment l’Union européenne, d’aider la Libye, à sa demande, à renforcer les moyens dont elle dispose pour sécuriser ses frontières et prévenir les actes de trafic de migrants et de traite d’êtres humains, enquêter à leur sujet et e n poursuivre les auteurs sur son territoire et dans ses eaux territoriales, afin d’empêcher que le trafic de migrants et la traite d’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ ne se développent davantage et d’éviter que des vies humaines ne soient mises en péril à cause de ces actes; 3. Demande instamment aux États Membres et aux organismes régionaux de coopérer avec le Gouvernement libyen et entre eux dans un esprit de sol idarité internationale et de responsabilité partagée, notamment en échangeant des informations sur les actes de trafic de migrants et de traite d’êtres humains dans les eaux territoriales libyennes et en haute mer au large des côtes libyennes, et de venir en aide aux migrants et aux victimes de la traite d’êtres humains secourus en mer, conformément au droit international; 4. Engage vivement les États et les organismes régionaux dont des navires et des aéronefs opèrent en haute mer au large des côtes libye nnes, ou dans l’espace aérien situé au large de ces côtes, à faire preuve de vigilance à l’égard des actes de trafic de migrants et de traite d’êtres humains et, dans ce contexte, encourage les États et les organismes régionaux à renforcer et coordonner, e n coopération avec la Libye, l’action menée pour décourager le trafic de migrants et la traite d’êtres humains; 5. Exhorte les États Membres, qui sont engagés dans la lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, agissant individuelleme nt ou dans le cadre d’organismes régionaux, à inspecter, comme le droit international l’autorise, en haute mer au large des côtes libyennes, tous les bateaux sans pavillon, y compris les bateaux, radeaux et canots pneumatiques, s’ils ont des motifs raisonn ables de penser qu’ils ont été utilisés, sont utilisés ou sur le point de l’être p ar des groupes criminels organisés se livr ant au trafic de migrants ou à la traite d’êtres humains en provenance de Libye; 6. Exhorte également les États Membres à inspecter les navires en haute mer au large des côtes libyennes, avec l’autorisation de l’État du pavillon, s’ils ont des motifs raisonnables de penser qu’ils ont été utilisés, sont utilisés ou sur le point de l’être par des groupes criminels organisés se livr ant au trafic de migrants ou à la traite d’êtres humains en provenance de Libye; 7. Décide , afin de sauver les migrants ou les victimes de la traite humaine dont la vie est mise en péril à bord des embarcations mentionnées ci -dessus, dans ces circonstances exc eptionnelles et précises, pendant un an à compter de l’adoption de la présente résolution, d’autoriser les États Membres qui sont engagés dans la lutte contre le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, agissant individuellement ou dans le cadre d’ organismes régionaux, à inspecter les bateaux naviguant en haute mer au large des côtes libyennes s’ils ont des motifs S/RES/2240 (2015) 5/6 15-17515 raisonnables de soupçonner qu’ils sont utilisés pour le trafic de migrants ou la traite d’êtres humains en provenance de Libye, à conditi on que ces États Membres et organismes régionaux cherchent de bonne foi à obtenir le consentement de l’État du pavillon avant de procéder à l’inspection en vertu de l’autorisation conférée par le présent paragraphe; 8. Décide également d’autoriser les Éta ts Membres agissant individuellement ou dans le cadre d’organismes régionaux, pour un an à compter de la date d’adoption de la présente résolution, à saisir, en vertu du pouvoir conféré par le paragraphe 7, des navires inspectés dont ils ont la confirmatio n qu’ils sont utilisés à des fins de trafic de migrants ou de traite d’êtres humains en provenance de Libye, et souligne que des mesures complémentaires concernant les navires inspectés en vertu du paragraphe 7, notamment leur destruction, seront prises co nformément au droit international en vigueur en prenant dûment en considération les intérêts de tiers qui agissent de bonne foi; 9. Demande à tous les États du pavillon concernés de coopérer relativement aux activités mentionnées aux paragraphes 7 et 8 et décide que les États Membres agissant individuellement ou dans le cadre d’organismes régionaux en vertu desdits paragraphes doivent informer régulièrement les États du pavillon des mesures prises en ce qui concerne les navires battant pavillon de ces États et invite les États du pavillon qui reçoivent des demandes à les examiner et à y répondre rapidement et dans les délais prévus; 10. Décide d’autoriser les États Membres agissant individuellement ou dans le cadre d’organismes régionaux à utiliser tous le s moyens dictés par les circonstances spécifiques pour lutter contre les trafiquants de migrants et d’êtres humains et à mener les activités prévues aux paragraphes 7 et 8, dans le strict respect du droit international des droits de l’homme, selon qu’il co nvient, souligne que les autorisations données aux paragraphes 7 et 8 ne s’appliquent pas aux navires jouissant de l’immunité souveraine en vertu du droit international, et demande aux États Membres et aux organismes régionaux qui mènent les activités prév ues aux paragraphes 7 et 8 et dans le présent paragraphe d’assurer en priorité absolue la sécurité des personnes à bord et d’éviter de causer des dommages au milieu marin ou de porter atteinte à la sécurité de la navigation; 11. Affirme que les autorisations données aux paragraphes 7 et 8 ne s’appliquent que dans la situation du trafic de migrants et de la traite d’êtres humains en haute mer au large des côtes libyennes et n’ont aucun effet sur les droits, obligations ou responsabilités découlant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, y compris le principe général de la juridiction exclusive de l’État du pavillon sur ses navire s en haute mer, pour ce qui est de toute autre situation, et déclare en outre que l’autorisation donnée au paragraphe 10 s’applique uniquement à la lutte contre les trafiquants de migrants et d’êtres humains en haute mer au large des côtes libyennes; 12. Souligne que la présente résolution a pour objectif de déstabiliser les entreprises criminelles organisées impliquées dans le trafic de migrants et la traite d’êtres humains et de prévenir la perte de vies humaines et qu’elle ne vise pas à porter atteinte aux droits de l’homme des personnes ou à les empêcher d’obtenir une protection en vertu du droit international des droits de l’homme et du droit international des réfugiés; S/RES/2240 (2015) 15-17515 6/6 13. Affirme avec insistance que tous les migrants, notamment les demandeurs d’asi le, doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhorte tous les États à s’acquitter de leurs obligations en vertu du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme et du droit international des réfugiés, selon qu’il convient; 14. Demande instamment aux États Membres et aux organismes régionaux agissant en vertu de la présente résolution de tenir dûment compte des moyens de subsistance des pêcheurs et d’autres personne s qui ont des activités légitimes; 15. Exhorte tous les États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne à mener des enquêtes et à poursuivre en justice les personnes qui ont commis des actes de trafic de migrants et de traite d’êt res humains en mer, conformément aux obligations que leur imposent le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient; 16. Demande aux États Membres d’envisager de ra tifier le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée ainsi que le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personne s, en particulier des femmes et des enfants, ou d’y adhérer, et demande aux États Parties de les appliquer efficacement; 17. Prie les États qui agissent en vertu des autorisations données dans la présente résolution de l’informer de l’état d’avancée des m esures prises en vertu des pouvoirs qu’ils tirent des paragraphes 7 à 10 ci -dessus dans les trois mois qui suivront la date d’adoption de la présente résolution , puis tous les trois mois; 18. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, onze mois aprè s l’adoption de la présente résolution, de son application, en particulier de celle des paragraphes 7 à 10 ci -dessus; 19. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2241 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2241(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2241 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 9 octobre 2015 15-17523 (F) *1517523* Résolution 2241 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7532e séance, le 9 octobre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011), 2046 (2012), 2057 (2012), 2109 (2013), 2132 (2013), 2155 (2014), 2187 (2014), 2206 (2015) et 2223 (2015), et les déclarations de son président publiées sous la cote S/PRST/20 14/16 , S/PRST/2014/26 et S/PRST/2015/9 , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la République du Soudan du Sud, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Se félicitant de la signature de l’« Accord pour le règlement du conflit en République du Soudan du Sud » (l’« Accord »), dont le texte figure dans l’annexe au document publié sous la cote S/2015/654 , par le Président Salva Kiir Mayardit, le Président du Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan (M/APLS) dans l’opposition, Riek Machar Teny, le représentant des anciens détenus, Pagan Amum Okiech, et d’autres parties prenantes, considérant que, par cet acte, les parties se sont engagées à appliquer, sans exception, l’Accord, et se déclarant préoccupé par to ute déclaration de quelque partie que ce soit qui laisserait entendre que celle -ci n’est pas déterminée à appliquer l’Accord, dont le texte figure exclusivement dans l’annexe au document publié sous la cote S/2015/654 , Exprimant sa profonde gratitude à l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), qui dirige les efforts de médiation depuis le début de la crise, et saluant l’action récemment menée dans le cadre élargi de la configuration IGAD -Plus, qui rassemble 19 pays et des organisations, dont l’Organisation des Nations Unies, en tant qu’amis du Soudan du Sud issus d’Afrique et d’ailleurs, pour concevoir et mettre en œuvre une solution globale qui a permis de jeter les bases de la paix au So udan du Sud, et demandant un soutien accru de la communauté internationale lors de la mise en œuvre de la paix, Rappelant sa résolution 2086 (2013) et réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, notamment le consentement des parties, l ’impartialité et le non-recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du S/RES/2241 (2015) 15-17523 2/13 mandat, et conscient que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est déterminé en fonction des besoins et de la situation du pays concerné, Se di sant à nouveau profondément alarmé et préoccupé par l’aggravation de la crise politique, sécuritaire et humanitaire au Soudan du Sud, découlant du différend politique au sein du Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS), et par les violences qui e n ont résulté du fait des dirigeants politiques et militaires du pays depuis décembre 2013, Estimant que l’Accord constitue une première mesure permettant d’améliorer la difficile situation politique et économique et d’enrayer la catastrophe humanitaire et sécuritaire que la crise a causée, et demandant aux parties, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies et de la communauté internationale, de mettre pleinement en œuvre l’Accord, Engageant les parties à respecter le cessez -le-feu permanent sans plus tarder et confirmant son intention d’actualiser rapidement le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) pour charger celle -ci d’appuyer l’exécution des principales tâches p révues dans l’Accord, Condamnant énergiquement les violations des droits de l’homme, les atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire, notamment les exécutions extrajudiciaires, les violences pour des motifs ethniques, les viols et les autres formes de violence sexuelle et sexiste, le recrutement et l’utilisation d’enfants dans le conflit armé, les disparitions forcées, les arrestations et les détentions arbitraires, la violence visant à semer la terreur parmi la population civile et les attaques contre des écoles, des li eux de culte et des hôpitaux et contre des membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé de maintien de la paix, commises par toutes les parties, dont des groupes armés et les forces de sécurité nationales, ainsi que les actes d’encouragem ent à commettre de telles violations et atteintes, Condamnant également le fait que les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes sont harcelés et pris pour cible, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits doit répondre de ses actes et qu’il incombe au premier chef au Gouvernement sud - soudanais de protéger sa population contre les crimes l’humanité, les crime s de guerre, le nettoyage ethnique et le génocide, Se déclarant profondément alarmé et préoccupé par le fait que plus de 2,21 millions de personnes ont été déplacées et par l’aggravation de la crise humanitaire, soulignant que toutes les parties au confli t sont responsables des souffrances du peuple sud -soudanais et qu’il est nécessaire de répondre aux besoins fondamentaux de la population, et saluant les efforts déployés par les organismes humanitaires des Nations Unies, leurs partenaires et les donateurs pour apporter une assistance immédiate et coordonnée à la population, Rappelant que toutes les parties au conflit doivent autoriser et faciliter pleinement l’accès du personnel, du matériel et des fournitures humanitaires, sans entrave et en toute sécuri té, à tous ceux qui en ont besoin, et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux personnes déplacées et aux réfugiés, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies régiss ant l’aide humanitaire, S/RES/2241 (2015) 3/13 15-17523 Condamnant toutes les attaques lancées contre le personnel et les installations humanitaires, dont celles qui ont entraîné la mort de 34 agents humanitaires depuis décembre 2013, et rappelant que le fait de mener des attaques cont re du personnel humanitaire et le fait de priver des civils de biens indispensables à leur survie peuvent constituer des violations du droit international humanitaire, Exprimant sa profonde gratitude envers le personnel de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police pour les mesures qu’ils prennent en vue de protéger les civils, y compris les ressortissants étrangers, qui vivent sous la menace de violences physiques, et de st abiliser la situation sur le plan de la sécurité dans les camps de la Mission et au -delà, conscient des grandes difficultés auxquelles la Mission se heurte sur le plan des ressources et des capacités dans l’exercice de son mandat, et remerciant la MINUSS d es efforts qu’elle déploie pour venir en aide aux déplacés qui recherchent protection dans ses camps, tout en soulignant qu’il faut trouver des solutions durables pour les déplacés, notamment dans des lieux de remplacement sûrs, conformément aux Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l’intérieur de leur propre pays, Prenant note avec intérêt des différents rapports traitant de la situation des droits de l’homme au Soudan du Sud, notamment le rapport en date du 29 juin 2015 sur l’escal ade des combats dans la région du Grand Haut -Nil en avril/mai 2015, les rapports en date du 17 juin 2015 et du 11 décembre 2014 sur la situation des enfants dans les conflits armés, le rapport diffusé le 19 décembre 2014 sur l’attaque perpétrée contre Bent iu le 20 octobre 2014 et le rapport en date du 9 janvier 2015 sur les attaques lancées contre des civils à Bentiu et Bor en avril 2014, ainsi que le rapport d’étape de la MINUSS sur la situation des droits de l’homme en date du 21 février 2014 et son rappo rt sur la situation des droits de l’homme en date du 8 mai 2014, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que, d’après ces rapports, il existe des motifs raisonnables de croire que des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, y compris de s exécutions extrajudiciaires, des viols et autres actes de violence sexuelle, des disparitions forcées, l’utilisation d’enfants dans le conflit armé et des arrestations et des détentions arbitraires, ont été perpétrés tant par les forces gouvernementales que par les forces de l’opposition et notant que ces actes menacent la paix, la sécurité et la stabilité au Soudan du Sud, Réaffirmant qu’une paix durable exige l’adoption d’une approche intégrée fondée sur la cohérence entre les activités dans les domai nes de la politique, de la sécurité, du développement, des droits de l’homme, y compris l’égalité des sexes, de l’état de droit et de la justice et de la réconciliation et, à cet égard, faisant ressortir l’importance de l’état de droit en tant qu’élément c lef de la prévention des conflits, du maintien de la paix, du règlement des conflits et de la consolidation de la paix. Soulignant qu’il est de plus en plus urgent et indispensable de mettre fin à l’impunité au Soudan du Sud et de traduire en justice les auteurs de tels crimes et qu’en outre, l’application du principe de responsabilité, la réconciliation et l’apaisement jouent un rôle important s’agissant de mettre fin à l’impunité et d’instaurer une paix durable, Insistant sur le fait que le fait que les personnes ou entités responsables ou complices d’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la S/RES/2241 (2015) 15-17523 4/13 sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud, ou ayant pris part, directement ou indirectement, à de telles activités ou politiques, pourront faire l’objet de sanctions ciblées conformément à la résolution 2206 (2015), rappelant qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées et notant avec intérêt le communiqué du 26 septembre 2015 par lequel le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africai ne se dit déterminé à prendre des mesures contre tous ceux qui empêchent la mise en œuvre de l’Accord, Se félicitant des travaux de la Commission d’enquête de l’Union africaine sur la conduite d’activités indépendantes et publiques de surveillance, d’enqu ête et d’établissement de rapports en matière de droits de l’homme, et de son rapport intermédiaire sur le Soudan du Sud en date du 27 juin 2014, et saluant le communiqué du 26 septembre 2015 dans lequel le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africai ne fait part de sa décision de publier le rapport de la Commission d’enquête de l’Union africaine sur le Soudan du Sud et l’opinion individuelle, et attendant avec intérêt les conclusions et recommandations, Condamnant fermement la diffusion dans les médi as de discours de haine et de messages incitant à commettre des violences contre un groupe ethnique donné, qui pourrait contribuer à entraîner des violences massives et à exacerber le conflit, demandant au Gouvernement sud -soudanais de prendre les mesures qui s’imposent pour prévenir de telles pratiques et engageant instamment toutes les parties à s’abstenir d’y recourir et à œuvrer plutôt pour la promotion de la paix et de la réconciliation entre les communautés, Conscient que les organisations de la soci été civile, les chefs religieux, les femmes et les jeunes du Soudan du Sud ont joué un rôle important pour parvenir à l’Accord, et soulignant qu’il importe qu’ils participent, au même titre que les partis politiques, à la mise en œuvre de l’Accord, Soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver la pleine application de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes ainsi que de l’exercice p ar celles -ci de leurs droits fondamentaux, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Exprimant sa vive p réoccupation face aux restrictions qui continuent d’entraver les mouvements et les activités de la MINUSS, sous la forme notamment de violations répétées de l’Accord sur le statut des Forces et d’obstacles au déploiement du matériel et des autres ressource s essentielles, et soulignant qu’il importe que la MINUSS et le Gouvernement sud -soudanais coopèrent étroitement et communiquent en vue de résoudre ces problèmes, Condamnant fermement les attaques commises contre le personnel et les installations des Nat ions Unies par les forces gouvernementales, les forces de l’opposition et d’autres groupes, notamment la destruction, en décembre 2012, d’un hélicoptère des Nations Unies par l’Armée populaire de libération du Soudan, l’attaque d’avril 2013 contre un convo i des Nations Unies, l’attaque de décembre 2013 contre le camp de la MINUSS à Akobo, la destruction, en août 2014, d’un hélicoptère des Nations Unies par des groupes armés non identifiés, l’arrestation et la détention, en août 2014, d’une équipe de surveil lance et de vérification de l’IGAD, les détentions et les enlèvements de membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé, les multiples attaques contre les camps de la Mission S/RES/2241 (2015) 5/13 15-17523 à Bor, Bentiu, Malakal et Melut, et la disparition, imputée à l’A rmée populaire de libération du Soudan, et la mort de trois agents d’un organisme des Nations Unies recrutés sur le plan national et d’un vacataire recruté sur le plan national dans l’État du Haut -Nil, et demandant au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence les enquêtes qu’il a ouvertes sur ces attaques et d’en poursuivre les responsables en justice, Demandant à nouveau à la MINUSS de prendre des mesures supplémentaires, selon qu’il conviendra, pour assurer la sécurité de ses opérati ons aériennes au Soudan du Sud et de lui faire rapport à ce sujet, Soulignant qu’il importe, pour que la MINUSS s’acquitte de son mandat de protection des civils, qu’elle établisse effectivement des contacts et une liaison avec les populations locales, à l’intérieur comme à l’extérieur des sites de protection des civils, Se déclarant profondément préoccupé par les menaces visant des installations et des sociétés pétrolières et leurs employés, et engageant vivement toutes les parties à garantir la sécurité de l’infrastructure économique, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et exprimant sa vive préoccupation face à la menace que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, Se félicitant de ce que l’IGAD continue d’assurer le fonctionnement du Mécanisme de surveillance et de vérification et la transition au Mécanisme de suivi du cessez -le-feu et des dispositions transitoires de sécurité, et demandant le retrait des groupes armés et des forces alliées aux deux parties, conformément à l’Accord, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006), 1894 (2009), 2150 (2014) et 2222 (2015) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1502 (2003) et 2175 (2015) sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2068 (2012), 2143 (2014) et 2225 (2015) sur le sort de s enfants en temps de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, sa résolution 2150 (2014) sur la prévention et la lutte contre le géno cide, sa résolution 2151 (2014) sur la réforme du secteur de la sécurité et sa résolution 2171 (2014) sur la prévention des conflits, Prenant note du Rapport du Secrétaire général en date du 21 août 2015 (S/2015/655 ) et des recommandations qui y figurent, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve de nou veau l’Accord de cessation des hostilités accepté et signé par le Gouvernement et le Mouvement/l’Armée populaire de libération du Soudan (M/APLS) dans l’opposition le 23 janvier 2014, approuve en outre « l’Accord pour le règlement du conflit au Soudan du S ud », dont le texte figure dans l’annexe au document publié sous la cote S/2015/654 (l’« Accord ») et qui vise à mettre fin à ce conflit; demande aux parties d’appliquer immédiatement et S/RES/2241 (2015) 15-17523 6/13 intégralement les Accords, et se déclare décidé à envisager de prendre toutes les mesures voulues contre ceux dont les agissements remettent en cause la paix, la stabilité et la sécurité au Soudan du Sud, y compris ceux qui font obstacle à l’application de ces accords, comme en témoigne l’adoption, à l’unanimité, de sa résolution 2206 (2015), le 3 mars 2015; 2. Demande instamment aux parties d’engager un dialogue national inclusif et ouvert à tous dans le but d’ass eoir une paix durable, la réconciliation et la bonne gouvernance, en y assurant notamment la participation pleine et active de représentants des jeunes, des femmes, des diverses communautés, des groupes confessionnels, de la société civile et des dirigeant s politiques précédemment détenus, encourage l’IGAD, l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies à œuvrer à l’application des Accords par les parties, et prie instamment celles -ci de faire une place dans toutes négociations et tous accords de pai x à des dispositions de protection de l’enfance; 3. Décide de proroger le mandat de la MINUSS jusqu’au 15 décembre 2015; 4. Décide d’assigner à la MINUSS le mandat suivant, et l’ autorise à user de tous moyens nécessaires pour s’acquitter des tâches suivantes : a) Protection des civils : i) Protéger les civils sous la menace de violence physique, quelle qu’en soit la source, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, et particulièrement les femmes et les enfants, notamment en utilisant continuellement ses conseillers pour la protection des enfants et ses conseillers pour la protection des femmes; ii) Dissuader de toute violence contre les civils, y compris les étran gers, en particulier en procédant à des déploiements préventifs et en patrouillant activement, en accordant une attention particulière aux civils déplacés, notamment, mais non exclusivement, ceux se trouvant dans des sites de protection et des camps de réf ugiés, au personnel humanitaire et aux défenseurs des droits de l’homme, et en identifiant les menaces et attaques contre la population civile, notamment en consultant régulièrement la population civile et en œuvrant en étroite collaboration avec les organ isations humanitaires, de défense des droits de l’homme et de développement, dans les zones à risque de conflit élevé, notamment, le cas échéant, les écoles, lieux de culte, hôpitaux et installations pétrolières, en particulier là où le Gouvernement sud -soudanais est incapable d’assurer une telle sécurité ou ne le fait pas; iii) Mettre en œuvre à l’échelle de la Mission une stratégie d’alerte rapide coordonnant la collecte, le contrôle, la vérification et la diffusion des informations, l’alerte rapide et les mécanismes de réaction, pour notamment parer à l’éventualité d’attaques futures contre le personnel et les installations des Nations Unies; iv) Préserver la sûreté et la sécurité publiques à l’intérieur et autour des sites de protection des civils de la MINUSS; v) User de bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement pour appuyer la stratégie de protection de la Mission, en particulier en ce qui S/RES/2241 (2015) 7/13 15-17523 concerne les femmes et les enfants, notamment en aidant à la prévention, à l’atténuation et au règlement des conflits intercommunautaires pour favoriser une réconciliation durable à l’échelle locale et nationale, élément essentiel de la prévention de la violence et de l’édification de l’État à long terme; vi) Créer les conditions de sécurité pro pices à terme au retour volontaire en toute sécurité des déplacés et des réfugiés, notamment, dans le strict respect de la Politique de diligence voulue des Nations Unies en matière de droits de l’homme, en surveillant les services de police et les acteurs de la société civile, en veillant à ce qu’ils appliquent les normes internationales relatives aux droits de l’homme et en procédant avec eux à une coordination opérationnelle ciblée en matière de protection en menant notamment des activités de sensibilisa tion aux questions de violence sexuelle et sexiste, le but étant de renforcer la protection des civils; b) Surveillance et enquêtes en matière de droits de l’homme : i) Surveiller les atteintes et violations des droits de l’homme et du droit internationa l humanitaire, enquêter sur toutes atteintes et violations, les constater et en rendre compte publiquement et régulièrement, notamment lorsqu’elles sont susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre; ii) Suivre particuli èrement les violations et sévices commis à l’encontre d’enfants et de femmes, y compris toutes formes de violence sexuelle et sexiste commises en période de conflit armé, enquêter sur celles -ci, les confirmer et en rendre compte spécifiquement et publiquem ent en accélérant la mise en œuvre des dispositifs de suivi, d’analyse et de communication de l’information sur la violence sexuelle liée aux conflits et en renforçant le mécanisme de surveillance et de communication de l’information concernant les violati ons graves commises à l’encontre d’enfants; iii) Agir en coordination avec les mécanismes internationaux, régionaux et nationaux chargés de suivre les violations des droits de l’homme, d’enquêter sur celles -ci et de les signaler, tout en leur apportant un concours technique, selon que de besoin; c) Instauration des conditions nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire : i) Contribuer, en étroite coordination avec les acteurs humanitaires, à créer les conditions de sécurité propices à l’achemineme nt de l’aide humanitaire, en usant de bons offices et de mesures de confiance, afin de permettre, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, l’accès complet en toute sécurité et sans entrave du personnel de secours à tous ceux qui se trouvent dans le besoin au Soudan du Sud et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés; ii) Garantir la sécurité et la liberté de mo uvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé, le cas échéant, et la sécurité de ses installations et du matériel nécessaire à l’exécution des tâches prescrites; S/RES/2241 (2015) 15-17523 8/13 d) Appui à la mise en œuvre du Mécanisme de surveillance et de vérification /Mécanisme de suivi du cessez -le-feu et des dispositions transitoires de sécurité : i) Assurer la coordination voulue avec le Comité technique mixte, le Mécanisme de surveillance et de vérification et son successeur le Mécanisme de suivi du cessez -le-feu et des dispositions transitoires de sécurité, et les équipes de surveillance et de vérification, selon qu’il conviendra; ii) Fournir un appui, notamment des services de sécurité mobile et de sécurité des sites, au Mécanisme de surveillance et de vérificat ion de l’IGAD et à son successeur le Mécanisme de suivi du cessez -le-feu et des dispositions transitoires de sécurité, conformément aux décisions prises par l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’IGAD à ses réunions des 31 janvier et 13 mars 2014; e) Appui à la mise en œuvre de l’Accord : Exécuter, dans les limites de ses capacités, les tâches suivantes à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord : i) Appuyer l’élaboration et l’application des dispositions transitoires convenues en matière de sécurité, notamment la création et la mise en service du Centre d’opérations conjoint; ii) Appuyer les travaux d’un Comité national de modification de la Constitution et incorporation des dispositions de l’Accord dans la Constitution provisoire de la Rép ublique du Soudan du Sud, si les parties à l’Accord en font la demande; iii) Aider les parties à élaborer une stratégie pour les activités de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de réforme du secteur de la sécurité; iv) Participer à l’exécution par le Mécanisme de suivi du cessez -le-feu et des dispositions transitoires de sécurité de son mandat, qui consiste à assurer le suivi de la séparation, du rassemblement et du cantonnement des forces, en application du paragraphe 2.4 du chapitr e II de l’Accord, et lui apporter un appui à cette fin; v) Assurer le suivi du retrait de toutes les entités étatiques et non étatiques chargées de la sécurité, alliées à l’une ou l’autre partie au conflit, du territoire du Soudan du Sud, à l’exception de l’Équatoria occidental sur la base des accords conclus par le Gouvernement de la République du Soudan du Sud avant que n’éclate la crise qui a débuté le 15 décembre 2013, ainsi que du désarmement, de la démobilisation et du rapatriement des entités non ét atiques chargées de la sécurité en application du chapitre II de l’Accord, et en rendre compte; vi) Participer activement aux travaux de la Commission mixte de suivi et d’évaluation; 5. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général d’exercer ses bons offices en jouant un rôle de premier plan dans le cadre de l’assistance prêtée par les entités du système des Nations Unies présentes au Soudan du Sud à l’IGAD, à l’Union africaine et aux autres intervenants, ainsi qu’aux parties, aux fins de la mise S/RES/2241 (2015) 9/13 15-17523 en œuvre rapide de l’Accord et de la promotion de la réconciliation, et l’y encourage ; 6. Souligne que la protection des civils visée au paragraphe 4 a) doit demeurer une priorité dans les déc isions concernant l’utilisation des capacités et ressources disponibles de la Mission; 7. Prie le Secrétaire général de continuer, par l’intermédiaire de sa Représentante spéciale, à diriger les opérations d’une MINUSS intégrée, à coordonner toutes les ac tivités du système des Nations Unies en République du Soudan du Sud et à appuyer une action internationale cohérente en vue d’instaurer la paix en République du Soudan du Sud, et préconise de recourir aux bons offices de l’Organisation des Nations Unies au près des parties et des autres parties prenantes; 8. Décide que l’effectif total de la MINUSS restera constitué d’une composante militaire comptant jusqu’à 12 500 hommes, tous grades confondus, et d’une composante de police comprenant un nombre approprié d’unités de police constituées et comptant jusqu’à 1 323 hommes; 9. Prie le Secrétaire général de lui fournir, notamment dans ses rapports périodiques, des informations détaillées sur la constitution des forces, la restructuration de la force de la MINUSS , l’appui logistique et les éléments habilitants; et prie le Secrétaire général d’examiner les besoins sur le terrain et d’établir une évaluation actualisée des opérations, du déploiement et des besoins futurs de la force dans les rapports périodiques qu’i l lui présentera; 10. Prie le Secrétaire général de faire une priorité du déploiement complet du personnel de la MINUSS à hauteur des effectifs militaires et de police autorisés, ainsi que des hélicoptères militaires et systèmes aériens sans pilote non ar més tactiques; 11. Encourage le Secrétaire général à prêter assistance à l’IGAD et aux parties aux fins de la communication et de la diffusion généralisées de messages clés à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord; 12. Prie la MINUSS de tenir pleinement compte, dans tous les aspects de son mandat, de la question transversale que constitue la problématique hommes - femmes, en particulier s’agissant de la participation des femmes à l’application de l’Accord, y compris pour ce qui est de l’appui apporté à la Police nationale sud - soudanaise, des activités menées à l’appui du renforcement de la Constitution, de la surveillance du cessez -le-feu, du cantonnement, du désarmement, de la démobilisation et de la réforme du secteur de la sécurité, et la prie également de mieux lui rendre compte de cette question; 13. Prie le Secrétaire général de procéder à un examen du mandat, compte tenu de la situation politique et des conditions de sécurité au Soudan du Sud, dans les 45 jours suivant l’adoption de la présente résol ution, et de présenter une évaluation et des recommandations concernant l’effectif civil et la structure de la force requis pour le déploiement de la MINUSS, y compris les ressources nécessaires, dans le contexte de l’application de l’Accord et afin que la Mission s’acquitte de son mandat; 14. Sachant qu’il importe que la sécurité règne à Djouba pour que l’Accord puisse être appliqué, prie le Secrétaire général de procéder, en consultation avec le S/RES/2241 (2015) 15-17523 10/13 Gouvernement du Soudan du Sud et les pays qui fournissent d es contingents ou du personnel de police, à une évaluation de la sécurité à Djouba et du rôle que les Nations Unies doivent jouer pour ce qui est d’assurer la sécurité des principales infrastructures afin de protéger la liberté de circulation à Djouba, et de lui présenter ses recommandations dans 45 jours; 15. Prie le Secrétaire général d’évaluer l’action déjà menée par la MINUSS et certains pays en appui à la Police nationale sud -soudanaise et de lui présenter, dans les 45 jours suivant l’adoption de la p résente résolution, des recommandations sur l’appui complémentaire à fournir éventuellement à la Police nationale sud - soudanaise et à la police mixte intégrée en vue de l’application de l’Accord et conformément à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme; 16. Autorise le Secrétaire général à prendre, conformément au paragraphe 8, les mesures nécessaires pour procéder rapidement à la constitution de forces et de matériel; 17. Prie la MINUSS de continuer à intensifier sa présence et d e patrouiller plus activement dans les zones à risque de conflit élevé et à forte concentration de déplacés et de réfugiés, notamment dans le cadre de l’exécution de sa stratégie d’alerte rapide, aussi bien dans les zones contrôlées par le Gouvernement que dans celles contrôlées par l’opposition, et sur les principaux itinéraires de mouvements de population, et d’examiner périodiquement son déploiement géographique de manière à disposer ses forces au mieux pour s’acquitter de sa mission, et prie le Secrétai re général de lui présenter, dans ses rapports périodiques, des renseignements à jour sur la façon dont la Mission s’emploie à exécuter ses obligations en matière de protection des civils, en procédant notamment, mais pas exclusivement, à des patrouilles d ans de nouvelles zones et à un déploiement plus actif, ainsi que sur les mesures qui seront prises pour que la Mission s’acquitte de son mandat de façon plus efficiente et efficace; 18. Prie également la MINUSS de continuer de veiller au plein respect de la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès de la Mission à cet égard, et prie instamment les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement, et d’amener les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes à en répondre plei nement; 19. Engage la MINUSS à appliquer pleinement la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme et prie le Secrétaire général de lui rendre compte des progrès accomplis en ce sens dans les rapports qu’il lui présente; 20. Prie la MINUSS d’aider, dans la limite des ressources disponibles, le Comité créé par le paragraphe 16 de la résolution 2206 (2015) et le Groupe d’experts créé par la même résolution; demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi q u’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales de coopérer avec le Groupe d’experts et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès aux personnes, d ocuments et sites pour permettre au Groupe de s’acquitter de son mandat; S/RES/2241 (2015) 11/13 15-17523 21. Condamne avec la plus grande fermeté toutes attaques et menaces contre le personnel de la MINUSS et les installations des Nations Unies, ainsi qu’à l’encontre du personnel et des installations de l’IGAD, comme la destruction en vol d’un hélicoptère des Nations Unies en août 2014, l’arrestation et la détention en août 2014 d’une équipe de surveillance et de vérification de l’IGAD, les détentions et enlèvements de personnel des Nati ons Unies et de personnel associé et les attaques répétées contre les camps de la MINUSS à Bor, Bentiu, Malakal et Melut, souligne que de telles attaques peuvent constituer des violations de l’Accord sur le statut des forces ou des crimes de guerre, exige de toutes les parties qu’elles respectent l’inviolabilité des locaux des Nations Unies et s’abstiennent immédiatement de toute violence contre les personnes qui y sont rassemblées, et exige en outre la libération immédiate et en toute sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé enlevé et détenu; 22. Rappelle les critères de désignation détaillés au paragraphe 7 de la résolution 2206 (2015), souligne le caractère sacré des sites de protection de l’ONU et, en particulier, insiste sur le f ait que les personnes ou entités qui sont responsables d’attaques contre des missions des Nations Unies, des présences internationales de sécurité, d’autres opérations de maintien de la paix ou des membres du personnel humanitaire, qui sont complices de ce s attaques ou qui y participent directement ou indirectement, menacent la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan du Sud et peuvent de ce fait répondre aux critères de désignation; 23. Demande à nouveau à la MINUSS de prendre des mesures supplémentair es, selon qu’il conviendra, pour assurer la sécurité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud et de lui faire rapport à ce sujet; 24. Exige du Gouvernement du Soudan du Sud qu’il respecte entièrement et sans délai l’Accord sur le statut des forces et de toutes les parties concernées qu’elles coopèrent pleinement au déploiement et aux opérations de la MINUSS ainsi qu’à ses missions de surveillance, de vérification et d’établissement de rapports, notamment en garantissant la sûreté, la sécurité et l’enti ère liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du Sud, et demande en outre au Gouvernement sud - soudanais d’assurer la liberté de circulation des personnes déplacées, notam ment celles qui quittent des sites de protection des civils ou y entrent, et de continuer d’appuyer la MINUSS en lui attribuant des terrains pour ces sites; 25. Exige de toutes les parties qu’elles permettent, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, le plein accès en toute sécurité et liberté du personnel de secours, du matériel et des fournitures à tous ceux se trouvant dans le besoin, et l’acheminement r apide de l’aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, et souligne que tout retour ou toute autre solution durable pour les déplacés ou les réfugiés doit se faire volontairement, en connaissance de cause et dans la dignité et la sécurité ; 26. Exige également de toutes les parties qu’elles mettent immédiatement fin à toutes formes de violence, aux violations des droits de l’homme et aux atteintes à ces droits et aux violations du droit international humanitaire, notamment aux viols et aux autres formes de violence sexuelle ou sexiste; S/RES/2241 (2015) 15-17523 12/13 27. Condamne toutes les violations du droit international applicable, notamment les violations du droit international humanitaire et les violations du droit international des droits de l’homme et les atteint es à ces droits commises par les parties au conflit, en particulier à l’encontre des enfants, notamment le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, les assassinats, les mutilations et les enlèvements d’enfants, ainsi que les attaques contre des écol es et des hôpitaux, exhorte toutes les parties au conflit à mettre en œuvre les Conclusions sur le sort des enfants touchés par le conflit armé au Soudan du Sud adoptées le 8 mai 2015 par le Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit arm é, demande instamment au Gouvernement de mettre en œuvre intégralement et immédiatement son plan d’action révisé visant à faire cesser et à prévenir les violations commises contre des enfants et demande en outre instamment au M/APLS dans l’opposition de me ttre en œuvre intégralement et immédiatement l’engagement pris de mettre un terme aux violations graves commises à l’encontre d’enfants, signé le 10 mai 2014; note que le Gouvernement a lancé le 29 octobre 2014 la campagne « Des enfants, pas des soldats » au niveau national, et se félicite de la libération d’enfants par la faction Cobra du Mouvement/Armée démocratique du Soudan du Sud; 28. Se déclare gravement préoccupé par les constatations de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit au sujet de la violence sexuelle endémique qui règne au Soudan du Sud, et salue le Communiqué conjoint signé le 11 octobre 2014 par le Gouvernement du Soudan du Sud et l’Organisation des Natio ns Unies sur la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit, le communiqué publié de manière unilatérale en décembre 2014 par le M/APLS dans l’opposition sur la prévention des violences sexuelles liées au conflit, la nomination par le Gouvernemen t sud -soudanais d’un coordonnateur de haut niveau en ce qui concerne la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit, et la création du Groupe de travail technique et ses travaux, demande aux deux parties de mettre au point d’urgence des plans d’a ction en vue d’exécuter les engagements qu’elles ont pris dans leurs communiqués respectifs, exhorte le Gouvernement sud -soudanais à honorer sans tarder les engagements pris en vertu des résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013) et demande aux deux parties de souscrire expressément à l’engagement de combattre la violence sexuelle, dans des délais précis, conformément aux résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013); 29. Prie le Secrétaire général de mettre à la disposition de la Commission de l’Union africaine et d u Gouvernement provisoire d’union nationale, en consultation avec eux et conformément à l’article 1.5 du chapitre V de l’Accord, une assistance technique pour l’application du chapitre V de l’Accord, y compris pour ce qui est de constituer le tribunal mixt e pour le Soudan du Sud envisagé dans l’Accord, et notamment pour la création de la Commission vérité, réconciliation et apaisement; 30. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans les six mois suivant l’adoption de la présente résolution, sur l ’assistance technique fournie, en application du paragraphe 29, à l’Union africaine et au Gouvernement provisoire d’union nationale pour l’application du chapitre V de l’Accord, y compris pour la constitution du tribunal mixte pour le Soudan du Sud envisag é dans l’Accord, invite l’Union africaine à faire part des progrès faits dans la communication d’éléments aux fins du rapport du Secrétaire général, et exprime son intention d’évaluer à ce moment -là le travail accompli pour la création du tribunal mixte, c onformément aux normes internationales; S/RES/2241 (2015) 13/13 15-17523 31. Demande au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence et transparence les enquêtes sur les allégations de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, dans le respect de ses o bligations internationales, et l’invite à publier les comptes rendus de ces enquêtes; 32. Demande également au Gouvernement sud -soudanais, en prenant note du paragraphe 3.22 du chapitre V de l’Accord, d’amener tous les responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et tous les responsables de violations du droit international human itaire à répondre de leurs actes, de garantir à toutes les victimes de violences sexuelles l’égale protection de la loi et l’égal accès à la justice, et de garantir l’égal respect des droits des femmes et des filles à l’occasion de ces procédures; 33. Demande à toutes les parties d’assurer un rôle de premier plan et la participation pleine et effective des femmes dans les efforts de règlement des conflits et de consolidation de la paix, y compris en apportant un soutien aux organisations de la société civ ile qui s’occupent des femmes; encourage les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police à prendre des mesures pour que plus de femmes soient déployées dans les composantes militaires et civiles de la Mission et dans sa composante de pol ice, et réaffirme qu’il importe de procurer à toutes les missions établies par le Conseil de sécurité les compétences techniques et la formation appropriées en ce qui concerne l’égalité des sexes; 34. Condamne les attaques commises contre des installations pétrolières et des compagnies pétrolières et leurs employés, ainsi que la poursuite des combats autour de ces installations, et prie instamment toutes les parties d’assurer la sécurité de l’infrastructure éco nomique; 35. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’exécution du mandat de la MINUSS et de l’informer des violations de l’Accord sur le statut des forces, y compris de ce que fait la MINUSS face à ces violations, dans un rapport qu’il présen tera par écrit au plus tard 45 jours après l’adoption de la présente résolution; 36. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2242 (2015)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2242(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2242 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 13 octobre 2015 15-17716 (F) *1517716* Résolution 2242 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7533e séance, le 13 octobre 2015 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant qu’il tient à ce que ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013) et 2122 (2013) et toutes les déclarations correspondantes de son pr ésident continuent d’être appliquées et le soient intégralement, dans toute leur complémentarité, Ayant à l’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et le fait que la Charte lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Affirmant que les États Membres ont un rôle essentiel à jouer en a ppliquant pleinement les dispositions pertinentes de ses résolutions sur les femmes, la paix et la sécurité et que les entités des Nations Unies et les organisations régionales jouent un rôle complémentaire important à cet égard, Rappelant les engagements pris dans la Déclaration et le Programme d’action de Beijing et à l’occasion du vingtième anniversaire de leur adoption, se félicitant de la tenue, le 27 septembre 2015, de la Réunion de mobilisation des dirigeants du monde en faveur de l’égalité des sexe s et de l’autonomisation des femmes et saluant les engagements concrets que tous les dirigeants nationaux ont pris dans le cadre de cette réunion, Réaffirmant les obligations qui incombent aux États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et au Protocole facultatif qui s’y rapporte et exhortant les États qui ne l’ont pas encore fait à envisager de les ratifier ou d’y adhérer, et prenant note de la Recommandation générale 30 du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes sur les femmes et la prévention des conflits et les situations d’après conflit, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en dat e du 17 septembre 2015 ( S/2015/716 ), qui présente les résultats de l’étude mondiale sur l’application de la résolution 1325 (2000), constatant avec satisfaction les travaux entrepris pour l’étude mondiale et encourageant à examiner de près les recommandations qui en sont issues, S/RES /2242 (2015) 15-17716 2/9 Notant le lien majeur entre, d’une part, la participation active des femmes aux efforts en matière de prévention et de règlement des conflits et de reconstruction et, d’autre part, l’ utilité et la viabilité à long terme de ces efforts, ainsi que la nécessité de mobiliser davantage de ressources, d’accroître la responsabilisation et la volonté politique et de promouvoir le changement d’attitude, Prenant acte du rapport du Secrétaire gé néral sur l’avenir des opérations de maintien de la paix des Nations Unies : mise en œuvre des recommandations du Groupe indépendant de haut niveau sur les opérations de maintien de la paix (S/2015/682 ) et du rapport du Groupe consultatif d’experts chargé de l’examen du dispositif de consolidation de la paix ( S/2015/490 ), se félicitant des recommandations qui y sont formulées concernant les femmes, la paix et la sécurité, et engageant tous les acteurs à envisager de les mettre en œuvre, Réaffirmant qu’il incombe aux États et à toutes les parties à un conflit armé l’obligation de respecter le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, le cas échéant, et qu’il faut mettre fin à toutes les violations du droit international humanitaire et à toutes les violations et atteintes aux droits de l’homme, Réaffirmant également que la violence sexuelle, utilisée ou commanditée comme méth ode ou tactique de guerre ou dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre des populations civiles, peut considérablement exacerber et prolonger les conflits armés et compromettre le rétablissement de la paix et de la sécurité inte rnationales, Se félicitant de l’accent mis sur la réalisation de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles à l’occasion de la récente adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030, réaffirmant que l’auton omisation des femmes et des filles et l’égalité entre les sexes sont déterminantes au regard de la prévention des conflits et des efforts déployés plus généralement pour maintenir la paix et la sécurité internationales, notant à cet égard que le rapport du Groupe indépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix ( S/2015/446 ), le rapport du Groupe consultatif d’experts chargé de l’examen du dispositif de consolidation de la paix des Nations Uni es (S/2015/490 ) et l’étude mondiale ont mis l’accent sur la nécessité, entre autres, d’investir davantage en faveur de la prévention des conflits et de l’autonomisation des femmes, et soulignant que les obsta cles qui continuent d’entraver l’application complète de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que de l’exercice de leurs droits par les femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Réaffirmant qu’il importe d’associer les hommes et l es garçons à la promotion du rôle des femmes dans les activités de prévention et de règlement des conflits armés et de consolidation de la paix, et dans les situations d’après conflit, Constatant l’évolution du contexte mondial en matière de paix et de sé curité, en particulier eu égard à la montée de l’extrémisme violent, qui peut conduire au terrorisme, au nombre croissant de réfugiés et de déplacés, aux effets des changements climatiques et au caractère mondial des pandémies, et, à cet égard, affirmant à nouveau son intention de prêter davantage attention à la question des S/RES/2242 (2015) 3/9 15-17716 femmes, de la paix et de la sécurité en tant que thème transversal recoupant tous les grands sujets inscrits à son ordre du jour, y compris les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Conscient des répercussions que le terrorisme et l’extrémisme violent ont sur les droits fondamentaux des femmes et des filles, notamment pour ce qui a trait à leur santé, à leur éducation et à leur parti cipation à la vie publique, ainsi que du fait qu’elles sont souvent prises directement pour cibles par les groupes terroristes, et constatant avec une profonde préoccupation que les actes de violence sexuelle et sexiste s’inscrivent notoirement parmi les o bjectifs stratégiques et dans l’idéologie de certains groupes terroristes, qui les utilisent comme tactique de terrorisme et comme instrument destiné à accroître leur pouvoir en encourageant le financement de leurs activités, le recrutement de combattants et la destruction des communautés, ainsi qu’il est indiqué dans le rapport du Secrétaire général sur la question des violences sexuelles commises en période de conflit armé, en date du 23 mars 2015 (S/2015/20 3), et prenant note des bonnes pratiques du Forum mondial de lutte contre le terrorisme sur les femmes et la lutte contre l’extrémisme violent, Sachant l’importance du quinzième anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000), les progrès réalisés et le fait qu’il est possible et nécessaire de mieux concrétiser les priorités concernant la question des femmes et de la paix et de la sécurité, et restant profondément préoccupé par la fréquente sous -représentation des femmes au sein de nombreux process us et organes formels liés au maintien de la paix et de la sécurité internationales, par le nombre relativement faible de femmes occupant des postes de rang élevé dans les institutions nationales, régionales et internationales dont les activités relèvent d u domaine politique ou ont trait à la paix et à la sécurité, par l’absence d’une action humanitaire qui tienne adéquatement compte de la problématique hommes -femmes et par l’insuffisance du soutien en faveur de l’exercice de responsabilités par les femmes dans ces structures, par les faibles niveaux du financement accordé à l’action en faveur des femmes et de la paix et de la sécurité et par les lourdes conséquences qui en résultent pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Conscient de l’importante contribution que la société civile, notamment les organisations de femmes, ont apportée à la mise en œuvre de la résolution 1325 (2000) au cours des quinze dernières années, Sachant que le nouvel Instrument mondial d’accélération de l’actio n en faveur des femmes, de la paix et de la sécurité et de l’aide humanitaire constitue, à côté d’autres mécanismes complémentaires existants, l’un des moyens d’attirer des ressources, de coordonner les interventions et d’accélérer la mise en œuvre, 1. Exhorte les États Membres, à la lumière de l’examen de haut niveau, à évaluer leurs stratégies et la mobilisation des moyens alloués à la concrétisation des priorités concernant la question des femmes et de la paix et de la sécurité, demande à nouveau aux États Membres de faire en sorte que les femmes soient davantage représentées à tous les niveaux de prise de décisions dans les institutions et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux pour la prévention et le règlement des différends, encoura ge ceux qui soutiennent des processus de paix à favoriser l’inclusion véritable des femmes au sein des délégations des parties aux négociations liées aux pourparlers de paix, demande aux pays donateurs de procurer une assistance financière et technique aux femmes associées aux processus de paix, y compris une formation à la médiation, aux activités de sensibilisation et aux S/RES /2242 (2015) 15-17716 4/9 aspects techniques des négociations, et de fournir aux médiateurs et aux équipes techniques un appui et une formation axés sur l’utilit é de la participation des femmes et des stratégies d’inclusion effective des femmes, encourage la participation active des organisations de la société civile à toutes les réunions consacrées à la paix et à la sécurité internationales et régionales, selon q u’il conviendra, y compris les conférences de donateurs, afin de contribuer à la prise en compte des considérations liées à la problématique hommes -femmes dans l’élaboration des politiques et programmes et l’établissement de leurs priorités, leur coordinat ion et leur exécution, et invite les pays accueillant ces réunions à tout faire pour faciliter la représentation diversifiée de participants de la société civile; 2. Salue les efforts engagés par les États Membres pour appliquer la résolution 1325 (2000), y compris l’élaboration de plans d’action nationaux, et l’augmentation du nombre de plans d’action nationaux ces dernières années, demande aux États Membres de mieux intégrer les responsabilités relatives à la question des femmes et de la paix et de la sé curité dans leurs plans stratégiques, qu’il s’agisse de plans d’action nationaux ou d’autres cadres de planification, en les dotant de ressources suffisantes, notamment pour ce qui est de la concrétisation des obligations pertinentes que leur imposent le d roit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, en tenant de vastes consultations, y compris avec la société civile, en particulier les organisations de femmes, demande aux pays qui ont défini des plans d’action de faire par t des progrès qu’ils ont accomplis dans la mise en œuvre et le suivi de la résolution 1325 (2000) lors des débats publics annuels que le Conseil de sécurité consacre à la question des femmes et de la paix et la sécurité, se félicite en outre des efforts fa its par les organisations régionales pour mettre en œuvre la résolution 1325 (2000), notamment en adoptant des cadres régionaux, et les encourage à poursuivre la mise en œuvre; 3. Encourage les États Membres à accroître le financement des activités relati ves aux femmes et à la paix et à la sécurité, notamment en amplifiant l’aide fournie dans les situations de conflit et d’après conflit à l’appui de programmes de promotion de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes, et en prêtant leur c oncours à la société civile, et à aider les pays en situation de conflit armé et d’après conflit à appliquer les résolutions sur les femmes, la paix et la sécurité, y compris par le renforcement des capacités , appelle au resserrement de la coopération inte rnationale pour le développement en matière d’autonomisation des femmes et d’égalité entre les sexes et invite les prestataires d’aide à s’assurer que toutes les contributions à l’aide reflètent un intérêt pour la problématique hommes - femmes; 4. Exhorte le Secrétaire général et les entités concernées des Nations Unies, y compris, mais pas uniquement, le Département des opérations de maintien de la paix, le Département des affaires politiques, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, le Prog ramme des Nations Unies pour le développement, le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et le Bureau d’appui à la consolidation de la paix, à redoubler d’efforts pour intégrer da ns leurs activités les besoins des femmes et la problématique hommes -femmes, notamment dans la planification et l’élaboration des politiques et dans les missions d’évaluation, et compte tenu des demandes formulées dans la résolution 2122 (2013), et à reméd ier aux lacunes en termes de responsabilité, en particulier grâce à l’ajout d’objectifs relatifs à la parité des sexes dans tous les contrats de mission conclus entre le S/RES/2242 (2015) 5/9 15-17716 Secrétaire général et les hauts fonctionnaires de l’Organisation au Siège et sur le terrain, y compris avec ses envoyés spéciaux et ses représentants spéciaux, les coordonnateurs résidents et humanitaires, aux fins d’assurer le suivi et pour faciliter la prise de décisions par le Secrétaire général, notamment pour le recrutement à des poste s qu’il faudra pourvoir dans l’avenir, et encourage les fonctionnaires chargés de la mise en œuvre des priorités concernant la question des femmes et de la paix et de la sécurité à forger au sein de l’Organisation des relations de travail plus étroites, s’agissant notamment d’ONU -Femmes, compte tenu du rôle qu’ils jouent en matière de coordination et de responsabilisation pour cette question, et du Représentant spécial du Secrétaire général chargé de la question des violences sexuelles commises en période d e conflit; 5. Reconnaît qu’il reste nécessaire de mieux intégrer la résolution 1325 (2000) dans ses propres travaux conformément à la résolution 2122 (2013), notamment en remédiant aux difficultés rencontrées pour ce qui est de fournir des informations pr écises et des recommandations sur les dimensions de la problématique hommes -femmes dans toutes les situations inscrites à son ordre du jour, de façon à inspirer et à contribuer à renforcer ses décisions, et par conséquent en sus des éléments visés dans la résolution 2122 (2013) et conformément à la pratique établie : a) Fait part de son intention de réunir ses experts compétents dans le cadre d’un groupe informel d’experts chargé de la question des femmes et de la paix et de la sécurité pour faciliter l’a doption d’une approche plus systématique de cette question dans le cadre de ses propres travaux et favoriser un contrôle plus strict et une meilleure coordination des efforts de mise en œuvre; b) Décide de tenir compte des préoccupations liées aux femmes et à la paix et à la sécurité dans toutes les situations propres à certains pays inscrits à son ordre du jour, compte tenu de la situation particulière de chaque pays, et se propose de consacrer périodiquement les consultations sur la situation de tel ou t el pays, selon que de besoin, à la mise en œuvre des priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité, aux progrès réalisés et aux obstacles rencontrés, et réaffirme son intention de veiller à ce que ses missions tiennent compte de la problématiqu e hommes -femmes et des droits des femmes, notamment en tenant des consultations avec les groupes de femmes locaux et internationaux; c) Fait part de son intention d’inviter la société civile, y compris les organisations de femmes, à lui présenter des expo sés sur les considérations propres à tel ou tel pays et dans les domaines thématiques pertinents, et d’inviter le Secrétaire général adjoint et Directeur exécutif chargé de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et le Secrétaire général adjoint et Représentant spécial du Secrétaire général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit à lui présenter plus fréquemment des éléments d’information sur la situation de certains pays et sur les domaines thématiques pertinents inscrits à son ordre du jour, ainsi que sur les questions urgentes concernant les femmes et les filles dans les contextes de conflit et de crise; 6. Entend , lorsqu’il adoptera des sanctions ciblées dans des situations de conflit armé ou les reconduira, envisager de désigner, le cas échéant, les acteurs, dont ceux appartenant à des groupes terroristes, qui se livrent à des violations du droit international humanitaire et à des violations des droits de l’homme et des atteintes à ces droits, y compris la violence sexuelle et sexiste, les disparitions S/RES /2242 (2015) 15-17716 6/9 forcées et les déplacements forcés, et s’engage à veiller à ce que les groupes d’experts concernés des comités de sanctions ont les compétences requises en matière de problémat ique hommes -femmes; 7. Exhorte le Département des opérations de maintien de la paix et le Département des affaires politiques à veiller à inclure l’analyse des disparités entre les sexes et l’expertise technique en la matière dans toutes les étapes de la planification des missions, de l’élaboration, de l’exécution et de l’examen des mandats et du retrait des missions, en s’assurant que les besoins des femmes et la participation de celles -ci sont intégrés dans toutes les phases successives de l’exécution d es mandats des missions, se félicite que le Secrétaire général se soit engagé à faire en sorte que des postes de conseiller principal pour la problématique hommes -femmes soient créés dans les bureaux de ses représentants spéciaux, demande que les postes de conseiller principal et les autres postes de spécialiste de la problématique hommes -femmes soient inscrits au budget et rapidement pourvus lorsqu’ils relèvent de missions politiques spéciales et d’opérations multidimensionnelles de maintien de la paix et encourage une coopération plus active entre le Département des opérations de maintien de la paix, le Département des affaires politiques et ONU -Femmes pour que les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies soi ent davantage sensibilisées à la problématique hommes -femmes, notamment en permettant aux conseillers sur le terrain et à d’autres secteurs des missions de bénéficier pleinement d’un appui décisionnel, opérationnel et technique de ces entités pour l’applic ation de la résolution 1325 (2000) et des résolutions ultérieures, en tirant pleinement parti de leurs avantages comparatifs respectifs; 8. Se félicite que le Secrétaire général se soit engagé à donner la priorité à la nomination d’un plus grand nombre de femmes aux postes de direction de niveau élevé, compte tenu de la représentation géographique et conformément aux règles et règlements en vigueur régissant les questions administratives et budgétaires, et l’encourage à passer en revue les obstacles au rec rutement des femmes et à la progression de leurs carrières, se félicite également des efforts faits pour encourager l’augmentation du nombre de femmes dans les composantes militaire et de police déployées auprès des opérations de maintien de la paix des Na tions Unies, et demande au Secrétaire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, dans la limite des ressources existantes, une stratégie révisée visant à doubler le nombre de femmes dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies au cours des cinq années à venir; 9. Se dit profondément préoccupé par les allégations persistantes faisant état d’exploitation et d’atteintes sexuelles qui seraient le fait de membres du personnel de maintien de la paix des Nations Unies et de forces non onusiennes, y compris du personnel militaire, civil et de police, exhorte les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police à dispenser à leur personnel de maintien de la paix, avant leur déploiement, une solide formation axée sur la question de l’exploitation et des atteintes sexuelles, et à vérifier les antécédents des membres de ce personnel, à mener des enquêtes rapides et approfondies au sujet de leur personnel en uniforme et, le cas échéant, à engager des poursuites, et à informer l’Organisation dans les meilleurs délais de l’évolution et des conclusions de ces enquêtes en travaillant en pleine collaboration avec elle, demande à l’Organisation de coopérer selon qu’il convi endra et sans retard avec les autorités nationales, y S/RES/2242 (2015) 7/9 15-17716 compris les tribunaux chargés des enquêtes sur ces allégations lorsque cela leur est demandé, et prie les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, toutes les fois que cela est pertine nt lors de leurs réunions, de se pencher sur la question de l’exploitation et des atteintes sexuelles, et le Comité d’état -major des Nations Unies d’examiner ces questions au titre de son programme ordinaire; 10. Se félicite des efforts que le Secrétaire général continue de déployer pour faire appliquer sa politique de tolérance zéro envers les cas d’inconduite, en particulier des propositions de grande envergure relatives à la prévention, à la répression et à la réparation, y compris l’engagement qu’il a pris de faire toute la lumière sur les fautes commises par le personnel des Nations Unies, ainsi que sa proposition de tenir le Conseil de sécurité informé de l’évolution de la situation concernant l’exploitation et les atteintes sexuelles et sa décision a ux termes de laquelle les États parties maintes fois cités dans les annexes à ses rapports annuels sur le sort des enfants en temps de conflit armé et sur les violences sexuelles liées aux conflits ne seront plus autorisés à participer aux opérations de pa ix des Nations Unies, demande instamment aux pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police actuellement visés dans ces listes de mettre fin aux violations et d’appliquer dans les plus brefs délais des plans d’action, pour éviter de se voir suspendus de toute participation aux opérations de paix, et prie en outre le Secrétaire général d’inclure dans tous les rapports sur la situation spécifique d’un pays qu’il lui présente une section consacrée à la déontologie et à la discipline, y compris, lor sque cela est pertinent, le respect de sa politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et les agressions sexuelles; 11. Demande que les États Membres et l’Organisation prennent davantage en considération les questions relatives aux femmes, à la paix et à la sécurité, à la lutte contre le terrorisme et à la lutte contre l’extrémisme violent pouvant favoriser le terrorisme, prie le Comité contre le terrorisme et la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme de faire de la problématique hommes -femmes une question transversale dans l’ensemble des activités relevant de leurs mandats respectifs, y compris dans le cadre des évalua tions et rapports et des recommandations par pays destinées aux États Membres, de la fourniture d’une assistance technique aux États Membres et des exposés qui lui sont présentés, encourage l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme et la Direction ex écutive du Comité contre le terrorisme à tenir de nouvelles consultations avec les femmes et les organisations de femmes pour enrichir leurs travaux et encourage en outre l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme à adopter la même démarche dans les a ctivités relevant de son mandat; 12. Exhorte les États Membres et prie les organismes compétents des Nations Unies, y compris la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, conformément à son mandat et en collaboration avec ONU -Femmes, à mener des travaux de recherche axée sur la problématique hommes -femmes et de collecte de données relatives aux facteurs de radicalisation parmi les femmes, et sur les incidences des stratégies de lutte contre le terrorisme sur les droits fondamentaux des femmes et sur les organisations de femmes, afin d’élaborer une politique et des programmes fondés sur des données factuelles, et de veiller à ce que les mécanismes de suivi et d’évaluation et les dispositifs mis en place pour prévenir et juguler l’extrémisme violent pouvant déboucher sur le terrorisme, notamment les groupes d’experts des comités de sanctions compétents et les organes chargés d’établir les faits et de mener des enquêtes judiciaires, soient dotés des compétences nécessaires en matière de problématique hommes -femmes pour s’acquitter de leurs mandats; S/RES /2242 (2015) 15-17716 8/9 13. Exhorte les États Membres et le système des Nations Unies à assurer la participation et l’autorité des femmes et des organisations de femmes pour ce qui est de l’élaboration et de la mise en œuvre des s tratégies de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant déboucher sur le terrorisme, y compris dans le cadre de la répression de l’incitation à commettre des actes de terrorisme, de la diffusion de messages visant à lutter contre la propaga nde et d’autres interventions pertinentes, et en renforçant leur capacité de le faire efficacement, les exhorte également à remédier, y compris en autonomisant les femmes, les jeunes, les chefs religieux et culturels, aux conditions propices à la propagati on du terrorisme et de l’extrémisme violent pouvant déboucher sur le terrorisme, conformément à la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies ( A/RES/60/288 ), se félicite de l’importance accrue qui est accordée à une action préventive et inclusive en amont, encourage le Secrétaire général à inclure dans son prochain plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent la participation, l’autorité et l’autonomisation des femmes en tant qu’éléments déterminants de la stratégie et de l’action des Nations Unies, et demande un financement adéquat à cet égard et une augmentation des montants qui doivent être consacrés, dans les limites des fonds que l’Organisation alloue à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant déboucher sur le terrorisme, à des projets axés sur la problématique homme - femmes, y compris l’autonomisation des femmes; 14. Engage les États Membres à renforcer l’accès à la justice pour les femmes dans les situations de conflit et d’après conflit, notamment en menant rapidement des enquêtes sur les cas de violences sexuelles et sexistes et en poursuivant et en punissant rapidement les auteurs, et en accordant des réparations aux victimes selon q u’il conviendra, note que la lutte contre l’impunité dont jouissent les auteurs de crimes de droit international les plus graves commis à l’encontre des femmes et des filles a été renforcée grâce aux travaux de la Cour pénale internationale, des tribunaux spéciaux et des tribunaux mixtes, ainsi que des chambres spécialisées des tribunaux nationaux, et réaffirme son intention de poursuivre cette lutte avec énergie et d’exiger des comptes en la matière par les moyens voulus; 15. Encourage à donner aux femme s, notamment grâce au renforcement des capacités, selon qu’il conviendra, les moyens de participer à la conception et à la mise en œuvre des initiatives visant à prévenir, combattre et éradiquer le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le dé tournement d’armes légères et de petit calibre, et demande à tous les États Membres, aux entités des Nations Unies et aux organisations intergouvernementales, régionales et sous -régionales compétentes de prendre en considération les effets concrets des sit uations de conflit et d’après conflit sur la sécurité, la mobilité, l’éducation et l’activité économique des femmes et des filles et sur les possibilités qui s’offrent à elles et d’atténuer les risques que courent les femmes de devenir des acteurs dynamiqu es du transfert illicite d’armes légères et de petit calibre; 16. Demande aux États Membres, à l’Organisation et aux autres acteurs concernés de faire en sorte qu’il soit tenu dûment compte des priorités concernant les femmes, la paix et la sécurité dans le processus et les résultats du Sommet mondial sur l’action humanitaire qui doit se tenir à Istanbul (Turquie) en 2016, considère qu’il importe d’intégrer des considérations de parité entre les sexes dans l’ensemble des programmes humanitaires en s’employ ant à assurer l’accès à la protection et à l’éventail complet des services médicaux, juridiques, psychosociaux S/RES/2242 (2015) 9/9 15-17716 et matériels, sans discrimination, et en veillant à ce que les femmes et les groupes de femmes puissent véritablement participer à l’action human itaire et soient encouragés à jouer un rôle de chef de file, et demande instamment au Secrétaire général d’accroître l’engagement et la volonté politique à tous les niveaux sur cette question et d’assurer le respect du principe de responsabilité eu égard a ux cadres existants relatifs à l’autonomisation des femmes et à l’égalité des sexes qui contribuent à la mise en œuvre des priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité; 17. Invite le Secrétaire général, dans son prochain rapport sur l’applica tion de la résolution 1325 (2000), à l’informer des progrès accomplis quant à la suite donnée à l’examen de haut niveau, y compris les recommandations formulées dans le rapport du Secrétaire général sur l’étude mondiale, et les nouveaux engagements pris da ns le cadre de l’examen de haut niveau, ainsi que les modalités de suivi et d’évaluation appropriés mis en place pour le système des Nations Unies, et à mettre ces informations à la disposition des États Membres; 18. Décide de rester activement saisi de l a question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2243 (2015)
IntituléLa situation en Haiti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2243(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2243 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 14 octobre 2015 15-17845 (F) *1517845* Résolution 2243 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7534e séance, le 14 octobre 2015 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier ses résolutions 2180 (2014), 2119 (2013), 2070 (2012), 2012 (2011), 1944 (2010), 1927 (2010), 1908 (2010), 1892 (2009), 1840 (2008), 1780 (2007), 1743 (2007), 1702 (200 6), 1658 (2006), 1608 (2005), 1576 (2004) et 1542 (2004), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Constatant qu’au cours de l’année écoulée, Haïti a fait d’importants progrès sur la voie de la stabilisation, lesquels ont permis d’organiser les élections législatives et rendu possible la tenue, en 2015, d’élections présidentielles, municipales et locales, Se félicitant que le premier tour des élections législatives, qui a eu l ieu le 9 août 2015, se soit déroulé dans un climat relativement pacifique, et prenant acte des mesures correctives que les institutions haïtiennes ont prises pour remédier aux irrégularités et améliorer le déroulement des prochaines élections, Notant qu’il importe que le Gouvernement haïtien, le Conseil électoral et les partis politiques veillent à ce que les prochaines élections se déroulent de manière libre, régulière, pacifique et démocratique, et dans le respect de la loi électorale, Considérant que, de manière générale, la situation en matière de sécurité est restée stable, et s’est quelque peu améliorée depuis l’adoption de la résolution 2180 (2014), Conscient qu’il importe que les décisions concernant l’avenir de la Mission des Nations Unies p our la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) tiennent compte des conditions de sécurité et constatant que, si le premier tour des élections a été marqué par des violences sporadiques, le niveau d’insécurité ou de violence n’a pas augmenté dans les départements desquels la composante militaire s’est retirée, Conscient du rôle important que joue la MINUSTAH pour ce qui est de garantir la stabilité et la sécurité en Haïti, félicitant la Mission de continuer d’aider le Gouvernement haïtien à créer un environnement sûr et stable, exprimant sa gratitude aux membres du perso nnel de la Mission et aux pays dont ils viennent et S/RES/2243 (2015) 15-17845 2/9 rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, et se félicitant des activités de toutes sortes menées pour assurer la reconstruction d’Haïti et du travail accompli par les unités du génie de la MINUSTAH, Soulignant qu’il faut continuer de renforcer le système judiciaire et pénitentiaire haïtien pour améliorer l’intégration et la cohérence du secteur de la sécurité, notant que le Gouvernement haïtien est déterminé à asseoir l’état de droit et à poursuivre la réforme du secteur de la sécurité, et encourageant les autorités haïtiennes à persévérer dans ce sens, Sachant que les problèmes qui se posent en Haïti sont liés entre eux, réaffirmant que les progrès durables ac complis dans les domaines de la sécurité, de l’état de droit et de la réforme institutionnelle, de la réconciliation nationale et du développement, notamment dans la lutte contre le chômage et la pauvreté, se renforcent mutuellement, et saluant la persévér ance dont font preuve le Gouvernement haïtien et la communauté internationale pour surmonter ces difficultés, conformément aux priorités définies par le Gouvernement, Rappelant le rôle essentiel que joue la Police nationale d’Haïti dans le maintien de la sécurité et de la stabilité, se félicitant des efforts actuellement déployés pour la renforcer, la professionnaliser et la réformer, notant que certains progrès ont été faits dans la mise en œuvre du plan quinquennal de développement de la Police nationale d’Haïti pour 2012 -2016 et réaffirmant qu’il importe de continuer à appuyer ce plan, en particulier les volets concernant le recrutement et la rétention du personnel, Soulignant qu’il importe de donner à la Police nationale d’Haïti les moyens financiers d ont elle a besoin pour renforcer ses capacités logistiques, administratives et opérationnelles, invitant le Gouvernement haïtien à tirer parti du soutien de la communauté internationale pour garantir à sa population des conditions de sécurité satisfaisante s et demandant à tous les partenaires internationaux de mieux coordonner l’action qu’ils mènent dans ce domaine, Constatant que le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire a pris des mesures pour s’acquitter de son mandat et promouvoir le renforcement de l ’indépendance de la justice, notamment qu’il a procédé en 2015 à d’importantes nominations qui ont contribué à renforcer ses capacités et qu’il a adopté son règlement intérieur en juin 2014, et soulignant qu’il faut continuer de régler les problèmes de non -respect des droits de l’homme qui se posent encore dans le système pénitentiaire, comme les détentions provisoires prolongées, la surpopulation carcérale et les conditions de détention inhumaines, Notant avec inquiétude que la situation humanitaire en Ha ïti s’est sensiblement dégradée depuis la parution du rapport du Secrétaire général sur la MINUSTAH en mars 2015, et constatant que la baisse des financements a limité les moyens dont disposent le système des Nations Unies et ses partenaires pour faire face comme il convient aux multiples problèmes rencontrés, Notant avec préoccupation que l’insécurité alimentaire résultant de la sécheresse et de la mauvaise récolte consécutive qu’a connue Haïti de mars à juin pourrait avoir des conséquences sur la situati on humanitaire et la stabilité du pays, S/RES/2243 (2015) 3/9 15-17845 Constatant qu’en dépit des progrès considérables accomplis, Haïti reste en proie à de graves problèmes humanitaires, quelque 60 801 déplacés vivant sur les sites d’accueil restants, où la malnutrition règne et où l’ accès à l’eau et à l’assainissement est irrégulier, ce dont souffrent particulièrement les femmes et les enfants, conditions qu’il faut s’efforcer d’améliorer encore, soulignant que les financements permettant d’offrir des services de base et des allocatio ns de réinstallation aux déplacés restants ne sont plus disponibles, Saluant les efforts que fait le Gouvernement haïtien pour tenter de maîtriser et de juguler l’épidémie de choléra et les progrès accomplis pour ce qui est de réduire l’incidence du cholé ra en Haïti, engageant instamment l’équipe de pays des Nations Unies à continuer de l’aider, en coordination avec les autres parties concernées, à remédier aux faiblesses structurelles du pays, en particulier celles des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, insistant sur l’importance que revêt le renforcement des institutions nationales de santé publique et conscient de l’action que mènent les organismes des Nations Unies pour lutter contre le choléra, y compris dans le cadre de l’initiat ive lancée par le Secrétaire général pour appuyer le Plan national d’élimination du choléra; soulignant qu’un appui durable et approprié doit être apporté, notamment par le biais d’interventions médicales rapides et ciblées visant à réduire la menace lorsq ue des cas se déclarent, rappelant la visite que le Secrétaire général a effectuée en Haïti en juillet 2014, et prenant note du fait que ce dernier a notamment lancé, avec l’ancien Premier Ministre, la Campagne d’assainissement total, initiative essentiell e de lutte contre le choléra, et de la création du Comité de haut niveau pour l’élimination du choléra, Se félicitant de la première réunion du Comité de haut niveau pour l’élimination du choléra depuis le changement de gouvernement intervenu en janvier 2 015, coprésidée par le Premier Ministre Evans Paul et la Représentante spéciale du Secrétaire général, Sandra Honoré, et notant que l’augmentation du nombre de cas de choléra signalés à la fin de 2014 et durant les quatre premiers mois de 2015 a commencé à montrer des signes d’affaiblissement au mois de mai, même si la situation reste préoccupante dans les départements de l’Ouest, du Centre, de l’Artibonite et du Nord, où ont été recensés plus de 80 % du nombre total de cas de choléra enregistrés entre mars et août 2015, Soulignant que, pour asseoir durablement la stabilité en Haïti, il est essentiel de faire progresser la reconstruction et le développement social et économique du pays, notamment grâce à une aide internationale au développement efficace, coordonnée et louable, et de renforcer les moyens dont disposent ses institutions pour tirer parti de cette aide, et réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec le développement économique et social, y compris la réduction des risques et la préparati on aux catastrophes dans un pays extrêmement vulnérable face aux catastrophes naturelles, et que le Gouvernement haïtien joue un rôle de premier plan dans ces domaines, Saluant la poursuite de l’élaboration du Cadre de coordination de l’aide externe au dé veloppement du Gouvernement haïtien, mécanisme privilégié de coordination des donateurs et d’appui à la concrétisation des priorités de développement du Gouvernement, se félicitant du renforcement de la programmation commune assurée par l’équipe de pays de s Nations Unies, en conformité et en coordination avec le cadre stratégique intégré approuvé par le Gouvernement, et se réjouissant que l’engagement ait été pris de veiller à ce que S/RES/2243 (2015) 15-17845 4/9 l’assistance internationale corresponde mieux aux priorités nationales, d’ accroître la transparence et de renforcer la responsabilité mutuelle et la coordination, Se félicitant du fait que l’examen et la révision du cadre stratégique intégré par l’équipe de pays des Nations Unies et la MINUSTAH aient abouti, le 28 mai, à la signature du cadre révisé, qui vient renforcer la coopération entre les différents éléments de la présence des Nations Unies en Haïti et a permis à la MINUSTAH et à l’équipe de pays des Nations Unies de déterminer précisément les domaines pouvant bénéficier d ’une collaboration renforcée, sous réserve de la disponibilité de ressources financières supplémentaires, Invitant instamment les bailleurs de fonds à honorer leurs engagements afin, notamment, d’aider les plus vulnérables à accéder aux services et à l’em ploi, et soulignant qu’il incombe au Gouvernement d’indiquer clairement quelles sont ses priorités et de veiller à ce que l’assistance aille à ceux qui en ont le plus besoin, Soulignant le rôle que jouent les organisations régionales dans le processus de stabilisation et de reconstruction en cours en Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer de collaborer étroitement avec les institutions financières internationales, organisations régionales et sous -régionales et autres parties prenantes, en particulie r l’Organisation des États américains, l’Union des nations de l’Amérique du Sud et la Communauté des Caraïbes, Saluant les efforts soutenus faits par la Police nationale d’Haïti pour patrouiller et accroître sa présence sur le terrain et ses contacts avec la population, conscient du rôle de police de proximité que continue de jouer la MINUSTAH, en étroite coordination avec les comités des camps, dans les camps de déplacés, et saluant l’action qu’elle mène auprès de la population, Vivement préoccupé par le fait que la violence sexuelle et sexiste, notamment à l’encontre des femmes et des enfants, demeure un grave problème, surtout dans les quartiers défavorisés de Port -au-Prince, les sites qui accueillent des déplacés et les régions reculées du pays, Conscient que le renforcement des organismes nationaux de défense des droits de l’homme, le respect des droits de l’homme, y compris les droits des enfants, et du droit à une procédure régulière, la lutte contre la criminalité, la violence sexuelle et sexi ste et l’impunité et l’obligation de rendre des comptes sont essentiels pour assurer l’état de droit et la sécurité en Haïti, y compris l’accès à la justice, Réaffirmant l’autorité donnée à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour coordonner e t diriger toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies présents en Haïti, et réaffirmant également son soutien à la Représentante spéciale, qui s’emploie à optimiser la coordination et la collaboration entre la MINUSTAH et l’é quipe de pays des Nations Unies sur les volets de leurs mandats respectifs qui se recoupent, notamment dans le cadre du plan de consolidation conditionnel de la Mission, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 31 août 2015 ( S/2015/667 ), Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, S/RES/2243 (2015) 5/9 15-17845 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Na tions Unies, ainsi qu’il est indiqué à la section 1 du paragraphe 7 de sa résolution 1542 (2004), 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2016, conformément au rapport du Secrétaire général, le mandat de la MINUSTAH, tel qu’il résulte de ses résolutions 1542 (2004), 1608 (2005), 1702 (2006), 1743 (2007), 1780 (2007), 1840 (2008), 1892 (2009), 1908 (2010), 1927 (2010), 1944 (2010), 2012 (2011), 2070 (2012), 2119 (2013) et 2180 (2014); 2. Décide que l’effectif global de la MINUSTAH comprendra une composan te militaire qui pourra atteindre 2 370 soldats et une composante de police qui pourra compter 2 601 personnes, comme l’a recommandé le Secrétaire général; 3. Affirme son intention d’étudier, sur la base de l’examen qu’il effectuera d’ici au 15 octobre 20 16 de la capacité globale d’Haïti d’assurer la sécurité et la stabilité et des conditions de sécurité sur le terrain, la possibilité d’un retrait de la MINUSTAH et d’une transition vers la mise en place d’une autre présence des Nations Unies à compter du 1 5 octobre 2016, en vue de continuer à aider le Gouvernement haïtien à consolider la paix, notamment en apportant un appui à la Police nationale d’Haïti; 4. Prie le Secrétaire général de dépêcher une mission d’évaluation stratégique en Haïti et de lui prés enter, à l’issue de celle -ci, des recommandations concernant la présence et le rôle futurs des Nations Unies en Haïti, de préférence 90 jours au plus tard après l’entrée en fonctions du nouveau Président, et idéalement après la formation d’un nouveau gouve rnement; 5. Affirme que tout aménagement de la configuration de la force devrait dépendre des conditions de sécurité sur le terrain, de façon à doter la MINUSTAH et la Police nationale d’Haïti de la capacité d’assurer la sécurité dans le contexte des proc essus électoral et politique en cours, et tenir compte des résultats de l’évaluation stratégique effectuée par le Secrétaire général, sachant qu’il importe d’assurer un environnement sûr et stable et que les réalités sociales et politiques influent sur la stabilité et la sécurité en Haïti, ainsi que du développement croissant des capacités de l’État haïtien, en particulier du renforcement en cours de la Police nationale d’Haïti, et de l’exercice de plus en plus effectif par les autorités nationales de la re sponsabilité qui leur incombe d’assurer le maintien de la stabilité et de la sécurité dans le pays; 6. Demande que la MINUSTAH conserve les moyens, notamment aériens, dont elle a besoin pour pouvoir déployer rapidement des troupes dans tout le pays; 7. Se déclare prêt à adapter à tout moment le mandat et l’effectif de la MINUSTAH si l’évolution de la situation en Haïti l’exige et si cela s’avère nécessaire pour préserver les progrès faits en ce qui concerne l’instauration d’une sécurité et d’une stabilit é durables en Haïti; 8. Prend note de la mise en œuvre du plan de consolidation conditionnel de la MINUSTAH, qui est axé sur les activités que la Mission est appelée à mener dans le cadre d’un ensemble de tâches prescrites convenues avec le Gouvernement haïtien, et note que compte tenu des moyens réduits de la Mission et en vue d’assurer des progrès constants pendant la transition vers la phase consécutive à la consolidation, la MINUSTAH a donné la priorité aux activités prescrites et continuera de concent rer ses ressources sur les domaines prioritaires et de se S/RES/2243 (2015) 15-17845 6/9 désengager progressivement des autres, en coordination avec le Gouvernement haïtien et les partenaires internationaux; 9. Considère que c’est au Gouvernement et au peuple haïtiens qu’appartiennent la maîtrise et la responsabilité première de la stabilisation du pays sous tous ses aspects, encourage la MINUSTAH à continuer de s’employer à fournir un soutien logistique et une assistance technique, dans la limite des moyens disponibles et conformément à son mandat, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autres entités contribuant à la stabilisation, selon qu’il conviendra, pour aider le Gouvernement haïtien, lorsqu’il en fera la demande, à continuer d’appliquer les mesures de déc entralisation qui ont été prises et de renforcer les capacités de ses institutions aux niveaux national et local, et lui donner ainsi les moyens d’étendre son autorité sur l’ensemble du territoire et de promouvoir la bonne gouvernance et l’état de droit à tous les niveaux; 10. Se félicite de la tenue du premier tour des élections législatives, qui a eu lieu le 9 août 2015; 11. Demande instamment aux acteurs politiques haïtiens de collaborer sans plus tarder pour assurer la tenue, conformément à la Constit ution d’Haïti, d’élections présidentielle, législatives, sénatoriales partielles, municipales et locales libres, régulières, ouvertes à tous et transparentes, y compris celles qui n’ont été que trop longtemps différées, de façon à assurer la continuité du fonctionnement de l’Assemblée nationale et des autres organes électifs, et exhorte les acteurs politiques haïtiens à encourager les citoyens à participer davantage aux prochaines élections; 12. Se félicite des mesures que la Représentante spéciale du Secr étaire général prend pour appuyer le processus politique engagé en Haïti, prie de nouveau la MINUSTAH de continuer de soutenir ce processus, lui demande de mener et de coordonner, s’il y a lieu, les activités d’assistance électorale internationale, en coop ération avec les autres acteurs internationaux intéressés, dont l’Organisation des États américains, l’Union des nations de l’Amérique du Sud et la Communauté des Caraïbes, selon qu’il conviendra; 13. Réaffirme qu’Haïti se trouve à un tournant important s ur la voie de la consolidation de la stabilité et de la démocratie et qu’il est essentiel que les dirigeants politiques et les parties prenantes du pays dialoguent et trouvent des compromis pour garantir les acquis de ces dernières années, de façon qu’Haït i s’engage résolument sur la voie d’une stabilité et d’un développement économique durables et que les Haïtiens assument une part encore plus grande de responsabilité sur ce plan; 14. Rappelle ses résolutions 1325 (2000) et 2122 (2013) et invite le Gouvernement haïtien, agissant avec le concours des acteurs intéressés, à promouvoir la participation des femmes à la vie politique haïtienne, conformément à la Constitution nationale; 15. Réaffirme que, dans le contexte de l’amélioration de l’état de droit en Haïti, il est primordial de renforcer les moyens de la Police nationale d’Haïti pour que le Gouvernement haïtien puisse rapidement assumer la pleine responsabilité de la sécurité nationale, dét erminante pour la stabilité générale et le développement futur du pays; S/RES/2243 (2015) 7/9 15-17845 16. Réaffirme que le renforcement des capacités de la Police nationale d’Haïti est une des tâches les plus cruciales de la MINUSTAH, prie cette dernière de continuer de renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles de la police, en particulier en redoublant d’efforts pour encadrer et former les agents de la police et de l’administration pénitentiaire, notamment ceux de rang intermédiaire, et demande à la Mission de veill er à ce que les compétences du personnel de la Police des Nations Unies correspondent aux objectifs à atteindre et d’offrir le concours de formateurs et de conseillers techniques ayant les compétences requises; 17. Souligne qu’il faut veiller à ce que le Gouvernement haïtien et ses partenaires internationaux et régionaux appuient effectivement le plan de développement de la Police nationale d’Haïti pour 2012 -2016 pour que, d’ici à 2016, celle -ci soit dotée d’un effectif minimum de 15 000 agents pleinement opérationnels et de moyens logistiques et administratifs suffisants, le respect du principe de responsabilité, des droits de l’homme et de la primauté du droit soit assuré, une stricte procédure de vérification des antécédents soit établie, les procédures de recrutement et la formation soient améliorées, les contrôles soient renforcés aux frontières terrestres et maritimes et les mesures de dissuasion de la criminalité transnationale organisée soient renforcées; 18. Souligne que la MINUSTAH, les donateurs et le Gouvernement haïtien doivent agir en étroite coordination pour accroître l’efficacité et la viabilité des initiatives de renforcement des capacités de la Police nationale d’Haïti, prie la Mission de favoriser cette coordination et de continuer d’appo rter, sur demande, son concours technique aux projets financés par les donateurs qui visent à remettre en état les locaux de la police et les établissements pénitentiaires ou à en construire de nouveaux, et à d’autres projets destinés à renforcer les capac ités institutionnelles de la Police nationale d’Haïti, selon qu’il conviendra; 19. Encourage la MINUSTAH, agissant en coopération avec les acteurs internationaux compétents, à continuer d’aider le Gouvernement à combattre efficacement la violence en bande , la criminalité organisée, le trafic de stupéfiants et la traite d’êtres humains, en particulier d’enfants, et à bien surveiller les frontières; 20. Encourage les autorités haïtiennes à poursuivre l’exécution du plan de réforme de la justice en prenant l es mesures nécessaires, notamment en prêtant un appui constant au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire afin d’assurer l’indépendance et l’efficacité des institutions judiciaires, et à s’attaquer aux problèmes que posent la détention provisoire prolongée , les conditions de détention et la surpopulation carcérale, en s’intéressant spécialement au sort des femmes et des enfants placés en détention; 21. Invite tous les donateurs et partenaires, y compris les organisations internationales et les organisation s non gouvernementales, ainsi que l’équipe de pays des Nations Unies, à mieux coordonner leur action et à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement haïtien, dans le contexte du Cadre de coordination de l’aide externe au développement, pour a ider le Gouvernement à accroître la transparence, l’appropriation nationale et la coordination de l’aide étrangère, et renforcer les moyens dont il dispose pour gérer l’aide extérieure; S/RES/2243 (2015) 15-17845 8/9 22. Se félicite de la révision du cadre stratégique intégré établi pa r l’équipe de pays des Nations Unies et la Mission, qui a pour but de renforcer la coopération entre les différents éléments de la présence des Nations Unies en Haïti; 23. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à toutes les parties prenantes, de compléter les mesures prises par le Gouvernement haïtien, avec le soutien de la MINUSTAH, dans les domaines de la sécurité et du développement par des activités visant à améliorer véritablement les conditions de vie des populations concernées, en parti culier celles des femmes et des enfants; 24. Prie la MINUSTAH de continuer, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies, à exécuter des projets à effet rapide qui contribuent à créer un climat de sécurité et de stabilité et renforcent l’approp riation nationale ainsi que la confiance de la population haïtienne envers la MINUSTAH, en particulier dans les domaines prioritaires recensés par ses responsables et conformément aux priorités du Gouvernement haïtien, selon qu’il conviendra; 25. Condamne fermement les graves exactions commises contre des enfants, qui sont particulièrement touchés par la violence criminelle en bande, ainsi que les viols et autres atteintes sexuelles dont sont victimes un grand nombre de femmes et de filles, demande au Gouv ernement haïtien de continuer, avec l’appui de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nations Unies, à promouvoir et défendre les droits des femmes et des enfants, comme le prévoient ses résolutions 1325 (2000), 1612 (2005), 1820 (2008), 1882 (2009), 1888 (2009), 1889 (2009), 2106 (2013) et 2122 (2013), encourage tous les représentants des pouvoirs publics haïtiens, de la communauté internationale et de la société civile à redoubler d’efforts pour mettre fin à la violence sexuelle et sexiste en Haïti et à a méliorer la suite donnée aux plaintes pour viol et l’accès à la justice des victimes de viol et d’autres crimes sexuels, et encourage les autorités du pays à s’efforcer de faire passer des lois allant dans ce sens; 26. Prie la MINUSTAH de continuer à lutt er contre la violence de voisinage, en étroite collaboration avec le Gouvernement haïtien, en s’intéressant spécialement aux jeunes en situation de risque, aux femmes, aux déplacés et aux habitants des quartiers où règne la violence, et de coordonner ses e fforts avec ceux de l’équipe de pays des Nations Unies pour aider cette dernière à renforcer les capacités locales en la matière en tenant compte des priorités haïtiennes; 27. Encourage la MINUSTAH à continuer d’aider le Gouvernement haïtien à protéger la population civile, en prêtant tout particulièrement attention aux besoins des déplacés et des autres personnes vulnérables, notamment les femmes et les enfants, y compris en mettant en place des dispositifs conjoints de police de proximité dans les camps, conformément à sa résolution 1894 (2009); 28. Prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de continuer de le tenir informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à redoubler d’efforts pour prévenir les comportements répréhensibles et à veiller à ce que tous les cas dans lesquels leur personnel serait impliqué soient dûment constatés et sanctionnés; S/RES/2243 (2015) 9/9 15-17845 29. Réaffirme que les droits de l’homme sont une composante essentielle du mandat de la MINUSTAH et déclare que le respect de ces dro its est crucial pour la stabilité d’Haïti, la responsabilité individuelle des auteurs de graves violations commises sous de précédents régimes devant en particulier être engagée, invite instamment le Gouvernement à veiller, au besoin avec le concours de la communauté internationale, à ce que la Police nationale d’Haïti et l’appareil judiciaire respectent et défendent les droits de l’homme, et demande à la MINUSTAH d’assurer un suivi et de fournir un appui en la matière; 30. Engage la MINUSTAH à continuer d ’utiliser pleinement, dans les limites de son mandat, les moyens et capacités dont elle dispose, y compris en matière de génie, aux fins de renforcer la stabilité en Haïti, tout en encourageant une plus grande adhésion des Haïtiens à son plan de consolidat ion conditionnel; 31. Prie la MINUSTAH de continuer d’aider les autorités haïtiennes à maîtriser la circulation des armes de petit calibre, à créer un registre des armes, à revoir la législation en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, à réformer le régime des permis de port d’armes et à définir et mettre en œuvre une doctrine nationale de police de proximité; 32. Souligne qu’il importe de mettre régulièrement à jour les documents de programmation des composantes militaire et de police de la MINUSTAH, tels que le concept d’opérations et les règles d’engagement, selon qu’il conviendra, et de les aligner sur les dispositions de toutes ses résolutions pertinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport à ce sujet, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents ou des forces de police; 33. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui rendre compte deux fois par an de l’exécution du mandat de la MINUSTAH, en veillant à lui présenter son second rapport quarante -cinq jours au moins avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 34. Prie également le Secrétaire général de continuer à présenter dans son rapport une évaluation exhaustive de la situation en Haïti, faisant ressortir les conditions de s écurité sur le terrain et mettant particulièrement l’accent sur les capacités de la Police nationale d’Haïti, et de joindre à nouveau en annexe à son prochain rapport un rapport d’étape sur l’exécution du plan de consolidation conditionnel; 35. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2244 (2015)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2244(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2244 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 23 octobre 2015 15-18547 (F) *1518547* Résolution 2244 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7541e séance, le 23 octobre 2013 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation en Somalie et en Érythrée, en particulier ses résolutions 733 (1992), 1844 (2008), 1907 (2009), 2023 (2011), 2036 (2012), 2093 (2013), 2111 (2013), 2124 (2013), 2125 (2013 ), 2142 (2014) et 2182 (2014), Prenant note des rapports finals du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée (« le Groupe de contrôle ») [sur la Somalie ( S/2015/801 ) et sur l’Érythrée (S/2015/802 )] et de leurs conclusions sur la situation en Somalie et en Érythrée, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, Condamnant tous mouvements d’armes et de munitions vers et à travers la Somalie, qui contreviennent aux embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée et constituent une grave menace contre la paix et la stabilité dans la région , Se déclarant préoccupé par la grave menace que les Chabab continuent de représenter pour la paix et la stabilité en Somalie et dans la région, Se félicitant de l’amélioration des relations entre le Gouvernement fédéral somalien et le Groupe de contrôle , et soulignant qu’il importe que ces relations s’améliorent encore et se renforcent à l’avenir, Saluant les efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour améliorer ses notifications au Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résoluti ons 751 (1992) et 1907 (2009) sur la Somalie et l’Érythrée (« le Comité »), attendant avec intérêt de nouveaux progrès, en particulier en ce qui concerne les notifications après la livraison et rappelant que la gestion améliorée des armes et des munitions en Somalie est une composante fondamentale du progrès de la paix et de la stabilité dans la région, Soulignant qu’il importe de maintenir la régularité financière dans la période précédant les élections en Somalie et leur tenue en 2016 et de redoubler d’efforts pour lutter contre la corruption, promouvoir la transparence et accroître la responsabilité réciproque, S/RES/2244 (2015) 15-18547 2/7 Se déclarant vivement préoccupé par les rapports faisant état de pêche illégale dans les eaux relevant de la juridiction de la Somalie, soulignant qu’il importe de s’abstenir de toute pêche illégale et encourageant le Gouvernement fédéral somalien, avec l ’appui de la communauté internationale, à s’assurer que les permis de pêche sont délivrés de manière responsable dans le respect du cadre juridique somalien approprié, Exprimant sa vive préoccupation face aux difficultés croissantes rencontrées dans l’ach eminement de l’aide humanitaire en Somalie, et condamnant fermement toutes les tentatives visant à empêcher l’acheminement de cette aide ainsi que par le mauvais usage ou le détournement de fonds humanitaires, Rappelant que c’est au Gouvernement fédéral s omalien qu’il incombe au premier chef de protéger la population, et reconnaissant qu’il lui incombe également de constituer ses propres forces nationales de sécurité, Prenant note des deux visioconférences et des trois lettres échangées entre le représent ant du Gouvernement érythréen et le Groupe de contrôle, se déclarant préoccupé par le fait que le Groupe de contrôle n’a pas été en mesure de se rendre en Érythrée depuis 2011 et d’exécuter pleinement son mandat, demandant instamment au Gouvernement érythréen d’approfondir sa coopération avec le Groupe de contrôle, y compris en le laissant effectuer régulièrement des visites, et soulignant que le resserrement de la coopération aidera le Conseil à mieux savoir si l’Érythrée respecte se s résolutions pertinentes, Notant que, durant son mandat en cours et son précédent mandat, le Groupe de contrôle n’a trouvé aucun élément factuel indiquant que le Gouvernement érythréen appuyait les Chabab, Se déclarant préoccupé par les rapports du Gro upe de contrôle faisant état de l’appui persistant de l’Érythrée à certains groupes armés régionaux et encourageant le Comité à fournir des rapports encore plus détaillés et des éléments de preuve sur la question, Soulignant qu’il importe que tous les Éta ts Membres s’acquittent de leur obligation d’appliquer les dispositions de l’embargo sur les armes imposé à l’Érythrée aux termes de la résolution 1907 (2009), Soulignant également qu’il exige de l’Érythrée qu’elle communique au Groupe de contrôle toutes les informations dont elle dispose sur les combattants djiboutiens portés disparus depuis les affrontements de juin 2008 afin que les personnes intéressées puissent savoir où se trouvent les prisonniers de guerre djiboutiens et quel est leur état de santé et exprimant l’espoir que les efforts de médiation de l’État du Qatar contribueront au règlement de la question ainsi que du différend frontalier entre Djibouti et l’Érythrée, Considérant que la situation en Somalie ainsi que le différend opposant Djibout i et l’Érythrée continuent de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme l’embargo sur les armes visant la Somalie, imposé au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992), précisé aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de sa résolution S/RES/2244 (2015) 3/7 15-18547 2093 (2013), les paragraphes 4 à 17 de sa résolution 2111 (2013), le paragraphe 14 de sa résolution 2125 (2013) et le paragraph e 2 de sa résolution 2142 (2014) (« l’embargo sur les armes visant la Somalie »); 2. Décide de renouveler les dispositions du paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) jusqu’au 15 novembre 2016 et réaffirme , à cet égard, que l’embargo sur les armes visant la Somalie ne s’applique pas aux livraisons d’armes, de munitions ou de matériel militaire ni aux activités de conseil, d’assistance ou de formation destinées exclusivement au développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, chargées d’assurer la sécurité du peuple somalien, sauf s’il s’agit d’articles répertoriés dans l’annexe à la résolution 2111 (2013); 3. Affirme que l’entrée dans les ports somaliens et le mouillage temporaire de navires transportant des armes et du matériel conn exe utilisés à des fins défensives ne peuvent être considérés comme la livraison d’articles de ce type en violation de l’embargo sur les armes visant la Somalie, sous réserve que les articles restent à tout moment à bord des navires; 4. Prie le Comité, au plus tard 90 jours après l’adoption de la présente résolution, de publier une notice d’aide à l’application résumant les restrictions résultant de l’embargo sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée et en définissant les dérogations; 5. Réaffirme que les armes ou le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien ne sauraient être revendus, transférés ou mis à disposition pour être utilisés par quelque individu ou entité que ce soit n’étant pas au service des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral, et souligne qu’il incombe à ce dernier de pourvoir en toute sûreté et efficacité à la gestion, l’entreposage et la sécurité de cet arsenal; 6. Se félicite à cet égard de la mi se en place, par le Gouvernement fédéral somalien, d’une procédure plus rigoureuse de déclaration, d’enregistrement et de marquage des armes, se déclare préoccupé par les informations faisant état de détournements persistants d’armes au sein du Gouvernemen t fédéral somalien, note qu’il est fondamental de renforcer la gestion des armes pour empêcher leur détournement, engage le Gouvernement fédéral somalien à procéder à un inventaire de référence de l’équipement militaire, des armes et des munitions détenus par ses forces de sécurité et à l’évaluer par rapport à leurs effectifs et à leurs besoins respectifs, et prie instamment les États Membres d’appuyer la gestion améliorée des armes et des munitions et la constitution d’une Équipe conjointe de vérification ayant pour mission de renforcer les capacités du Gouvernement fédéral somalien de gérer les armes et les munitions; 7. Prie le Gouvernement fédéral somalien de lui faire rapport le 15 avril 2016 au plus tard, puis le 15 octobre 2016 au plus tard, conformé ment au paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014), et lui demande d’étoffer ses rapports, notamment en fournissant des informations complètes et précises sur la structure, la composition, les effectifs et l’emplacement de ses forces de sécurité, y compris le statut des forces régionales et des milices; 8. Rappelle que c’est au Gouvernement fédéral somalien qu’il incombe au premier chef d’informer le Comité, en application des paragraphes 3 à 8 de la résolution 2142 (2014), salue les efforts déployés par le Gouvernement fédéral S/RES/2244 (2015) 15-18547 4/7 somalien pour améliorer ses notifications a u Comité, et l’ engage à améliorer le respect des délais et le contenu des notifications relatives aux livraisons, tel qu’il est précisé au paragraphe 6 de la résolution 2142 (2014), de même que les informations relatives aux unités destinataires au moment de la distribution des armes et des munitions importées, ainsi que prévu au paragraphe 7 de la résolution; 9. Souligne qu’il importe que les États Membres travaillent en coordination avec le Bureau du Conseiller pour les questions de sécurité nationale de Somalie qui coordonne l’exécution par le Gouvernement fédéral somalien de l’obligation qui lui est faite de présenter des rapports au Conseil de sécurité, en application des procédures prévues aux paragraphes 3 à 7 de la résolution 2142 (2014), et soulign e également que les États Membres doivent se conformer strictement aux procédures de notification lorsqu’ils apportent leur assistance à la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité; 10. Engage la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et l’Armée nationale somalienne à coopérer, comme il est prévu au paragraphe 6 de la résolution 2182 (2014), pour recueillir et enregistrer des informations sur l’ensemble du matériel militaire confisqué dans le cadre d’offensives ou d’op érations prescrites par leur mandat, avec l’appui d’autres forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, selon qu’il conviendra; 11. Prie le Gouvernement fédéral somalien de renforcer l’encadrement civil de ses forces de sécurité, en particulier d’ enquêter sur les individus responsables de violations du droit international humanitaire et de les poursuivre, et rappelle à cet égard l’importance de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme instituée par le Secrétaire général en r apport avec l’appui fourni par l’Organisation à l’Armée nationale somalienne; 12. Souligne qu’il importe de verser les salaires des membres des forces de sécurité somaliennes de manière régulière et prévisible et encourage le Gouvernement fédéral somalie n à mettre en place des systèmes pour améliorer la régularité et la responsabilité des paiements aux forces de sécurité somaliennes; 13. Réaffirme l’embargo sur les armes visant l’Érythrée énoncé aux paragraphes 5 et 6 de la résolution 1907 (2009) (« l’em bargo sur les armes visant l’Érythrée »); 14. Se déclare préoccupé par les informations qui continuent à faire état de cas de corruption et détournement de ressources publiques, qui portent préjudice aux efforts d’édification de l’État, se déclare vivemen t préoccupé par les signalements de malversations financières mettant en cause des membres du Gouvernement fédéral somalien, des administrations régionales et du Parlement fédéral, qui portent préjudice aux efforts d’édification de l’État et, dans ce conte xte, souligne que les individus qui se livrent à des actes menaçant le processus de paix et de réconciliation en Somalie pourraient être visés par des mesures ciblées; 15. Salue les efforts que le Gouvernement fédéral somalien a déployés en vue d’améliore r ses procédures de gestion financière, dont la coopération avec le Fonds monétaire international, et encourage la prompte mise en œuvre des réformes recommandées par le Fonds en vue du démarrage d’un programme de référence, l’élaboration d’un système de g estion de l’information financière somalien, et la réalisation de la prochaine étude indépendante du Comité de la gouvernance financière; S/RES/2244 (2015) 5/7 15-18547 16. Réaffirme la souveraineté de la Somalie sur ses ressources naturelles; 17. Se déclare de nouveau gravement préoc cupé par le fait que le secteur pétrolier somalien pourrait devenir une source d’exacerbation du conflit et, dans ce contexte, souligne que le Gouvernement fédéral somalien doit impérativement mettre en place, sans retard indu, un mécanisme de partage des ressources et un cadre juridique crédible pour faire en sorte que le secteur pétrolier en Somalie ne devienne pas une source de tensions accrues; 18. Réaffirme l’interdiction d’importer et d’exporter du charbon de bois somalien, énoncée au paragraphe 22 d e sa résolution 2036 (2012) (« l’embargo sur le charbon de bois »), condamne la poursuite des exportations de charbon de bois de Somalie, qui contrevient à l’interdiction complète réaffirmée ci -dessus, réaffirme que les autorités somaliennes doivent prendr e les mesures voulues pour empêcher l’exportation de charbon de bois de Somalie, et demande de nouveau à l’AMISOM, comme il l’a déjà fait au paragraphe 18 de sa résolution 2111 (2013), d’appuyer et d’aider les autorités somaliennes à cette fin, dans l’exer cice du mandat qu’il lui a confié au paragraphe 1 de sa résolution 2093 (2013); 19. Salue les efforts déployés par les Forces maritimes combinées en vue de faire cesser l’exportation et l’importation de charbon de bois à destination et en provenance de la Somalie, et se félicite de la coopération qui s’est instaurée entre le Groupe de contrôle et les Forces maritimes combinées pour tenir le Comité informé de la situation concernant le commerce du charbon de bois; 20. Constate avec inquiétude que le commerce du charbon de bois fo urnit des fonds aux Chabab et, à cet égard, réaffirme les dispositions des paragraphes 12 à 21 de la résolution 2182 (2014) et décide de renouveler les dispositions qui figurent au paragraphe 15 de cette même résolution jusqu’au 15 novembre 2016; 21. Encourage l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à poursuivre ses travaux d’après son mandat en cours et dans le cadre du Forum de l’océan Indien sur la criminalité maritime pour amener les États Membres et les organisations internationales c oncernés à él aborer ensemble des stratégies visant à désorganiser le commerce du charbon de bois somalien; 22. Se déclare vivement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Somalie, condamne dans les termes les plus énergiques la recru descence des attaques contre les acteurs humanitaires et tout détournement de l’aide des donateurs et les entraves mises à l’acheminement de l’aide humanitaire, et réaffirme les dispositions du paragraphe 10 de la résolution 2158 (2014) à cet égard; 23. Décide que jusqu’au 15 novembre 2016, et sans préjudice des programmes d’aide humanitaire menés ailleurs, les mesures imposées au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques néc essaires à l’acheminement en temps voulu de l’aide humanitaire dont la Somalie a besoin d’urgence par l’ONU, les institutions spécialisées ou programmes des Nations Unies, les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires d’exécution, y compris les organisations non gouvernementales bénéficiant d’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent au plan d’aide humanitaire des Nations Unies pour la Som alie; S/RES/2244 (2015) 15-18547 6/7 24. Prie le Coordonnateur des secours d’urgence de lui faire rapport le 15 octobre 2016 au plus tard sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui l’entraverait, et demande aux organismes des Nations Unies compétents, ainsi qu’aux organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire en Somalie et à leurs partenaires d’exécution d’intensifier leur collaboration avec le Coordonnateur de l’aide humani taire des Nations Unies à la Somalie et de lui communiquer des éléments d’information; 25. Se félicite des efforts notables déployés par le Groupe de contrôle pour communiquer avec le Gouvernement érythréen, et rappelle à cet égard les deux visioconférenc es entre le représentant du Gouvernement érythréen et le Groupe de contrôle, souligne qu’il attend du Gouvernement érythréen qu’il va autoriser le Groupe de contrôle à se rendre en Érythrée pour pouvoir s’acquitter pleinement de son mandat, comme il l’en a prié à plusieurs reprises, y compris au paragraphe 52 de sa résolution 2182 (2014 et souligne que la coopération approfondie aidera le Conseil de sécurité à être mieux informé du respect par l’Érythrée des résolutions du Conseil de sécurité; 26. Prie le Gouvernement érythréen de coopérer avec le Groupe de contrôle, notamment sur la question des finances publiques, conformément au mandat du Groupe, afin de démontrer que l’Érythrée ne viole pas les dispositions des résolutions du Conseil; 27. Exhorte le Go uvernement érythréen à lui donner accès aux prisonniers de guerre djiboutiens portés disparus depuis les heurts du 10 au 12 juin 2008, ou de lui communiquer des informations à ce sujet ainsi qu’au Groupe de contrôle et exprime l’espoir que la médiation de l’État du Qatar permettra de régler la question ainsi que le différend entre l’Érythrée et Djibouti; 28. Rappelle sa résolution 1844 (2008), par laquelle il a imposé des sanctions ciblées, et ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013), par lesquelles il a élargi les critères d’inscription sur la Liste, et note que l’un des critères énoncés dans la résolution 1844 (2008) est de se livrer à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie; 29. Réaffirme sa volonté d’adopter des mesu res ciblées contre les personnes et les entités auxquelles les critères susmentionnés s’appliquent; 30. Prie les États Membres d’aider le Groupe de contrôle dans ses enquêtes, et rappelle que le fait d’entraver les investigations ou les travaux du Groupe de contrôle sur la Somalie constitue un motif d’inscription sur la Liste, aux termes de l’alinéa e) du paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009); 31. Décide de proroger jusqu’au 15 décembre 2016 le mandat du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythr ée énoncé au paragraphe 13 de sa résolution 2060 (2012) et actualisé au paragraphe 41 de sa résolution 2093 (2013), exprime son intention de le réexaminer et de se prononcer, le 15 novembre 2016 au plus tard, sur une nouvelle prorogation éventuelle, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe de contrôle, en consultation avec le Comité, jusqu’au 15 décembre 2016, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe de con trôle créé par des résolutions antérieures; S/RES/2244 (2015) 7/7 15-18547 32. Prie le Groupe de contrôle de présenter au Comité des rapports mensuels et un bilan à mi -parcours complet, et de lui soumettre pour examen, par l’intermédiaire du Comité et le 15 octobre 2016 au plus tard, deux rapports finals, l’un consacré à la Somalie et l’ autre à l’Érythrée, rendant compte de toutes les tâches décrites au paragraphe 13 de sa résolution 2060 (2012) et actualisées au paragraphe 41 de sa résolution 2093 (2013) et au paragraphe 15 de sa résolution 2182 (2014); 33. Prie le Comité, conformément à son mandat et en consultation avec le Groupe de contrôle et les autres entités compétentes des Nations Unies, d’examiner les recommandations figurant dans les rapports du Groupe de contrôle et de lui recommander des moyens d’améliorer l’application et le respect des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée, les mesures concernant les importations et les exportations de charbon de bois de Somalie, et l’exécution des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 de sa résolution 1844 (2008) et au x paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009), pour mettre fin aux violations persistantes; 34. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2245 (2015)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2245(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2245 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 9 novembre 2015 15 -19517 (F) *1519517* Résolution 2245 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7551 e séance, le 9 novembre 2015 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité t erritoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie , Prenant note de la lettre du Secrétaire général, en date du 7 o ctobre 2015, relative aux activités d’appui des Nations Unies en Somalie (« la lettre du Secrétaire général » S/2015/762 ), Prenant note du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine sur le Bureau d’appui de l’ONU pour la Mi ssion de l’Union africaine en Somalie, en date du 18 septembre 2015, Prenant note avec satisfaction de la contribution du Bureau d’appui aux succès rencontrés par la Mission de l’Union africai ne en Somalie (AMISOM) et la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie ( MANUSOM), et soulignant que cette contribution témoigne du succès du parten ariat entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et les États Membr es en Somalie, Exprimant de nouveau sa gratitude aux membres du personnel de l’AMISOM et de l’Armée nationale somalienne pour les sacrifi ces qu’ils ont consentis dans la lutte contre les Chabab, Se déclarant préoccupée par la conclusion du Secrétaire général selon laquelle, malgré la créativité et les efforts du Bu reau d’appui, les ressources allouées et les moyens à sa disposition ne lui ont pas permis de faire face à l’accroissement considérable des demandes d’appui l ogistique qui lui sont adressées, et l’écart entre ces demandes et les moy ens dont il dispose pour y répondre se creuse progressivement, Accueillant avec satisfaction les observations et recommandations du Secrétaire général pour combler cet écart et se félicitant des mesures qui sont en train d’être prises, et demandant instamment que ces mesures soient mises en œuvre de toute urgence, 1. Souligne le rôle et l’importance d’une plateforme d’appui s ouple, efficace, rationnelle et responsable en tant que le vier stratégique de l’action menée en Somalie, et, compte tenu de l’élargissement de l a mission du Bureau d’appui S/RES/2245 (2015) 15-19517 2/5 depuis sa création en 2009, décide que le Bureau sera rebaptisé Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) (et sera chargé de fournir un appui à l’AMISOM, à la MANUSOM et à l’Armée nationale somal ienne lors des opérations menées conjointement avec l’AMISOM); 2. Prend note avec satisfaction de l’évaluation du Secrétaire général selon laquelle le BANUS devrait consolider son action et établir ses priorités en fonction des objectifs stratégiques du Conseil en Somalie et à cet égard, à titre exceptionnel et en raison du caractère inédit de l’AMISOM, prie le Secrétaire général de continuer de fournir, sous l’autorité du Départemen t de l’appui aux missions, un appui logistique destiné en premier lieu à un effec tif maximal de 22 126 membres du personnel en tenue et 70 membres du personnel ci vil de l’AMISOM, à l’Armée nationale somalienne lors des opérations menées con jointement avec l’AMISOM et à la MANUSOM, comme indiqué ci-après : AMISOM a) Fourniture de rations, de carburant, d’eau, de logements et infrastructures, de services d’entretien, y compris tout le matériel cédé ou mis à disposition par les partenaires que l’Union africai ne, l’Organisation des Nations Unies et le pays qui fournit des contingents auront conjointement jugé nécessaire, tous les équipements essentiels, tels que les véhic ules blindés de transport de troupes (VBTT) et les équipements de génie devant ê tre maintenus à un niveau de disponibilité opérationnelle de 75 % ou plus, l’app ui médical, la flotte aérienne, les communications stratégiques, les capacités de gesti on des risques liés aux explosifs (y compris les stratégies de réduction de ces risqu es) et les mouvements stratégiques du personnel et des équipements; b) Remboursement du matériel appartenant aux conti ngents, considéré comme appartenant aux pays fournisseurs de continge nts, aux taux standard et conformément aux pratiques de l’Organisation, y com pris sur la base de lettres d’attribution, étant entendu que le matériel qui fe ra l’objet d’un remboursement sera limité au matériel que l’Union africaine, l’Organis ation des Nations Unies et le pays qui fournit des contingents auront conjointement ju gé nécessaire et sera soumis à des examens périodiques par le BANUS afin de s’assu rer que ce matériel est pleinement opérationnel et adapté à ses fins; c) Remboursement des fournitures et services de ba se et des fournitures et services essentiels dont les contingents de l’AMISO M ont besoin pour fonctionner de façon autonome, compte étant tenu du rythme opér ationnel des opérations de l’AMISOM et d’autres facteurs pertinents, y compris le matériel de restauration et la formation en vue de garantir la préparation des rations dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité, les moyens de communicati ons VHF/UHF et HF, les téléphones et les moyens de communications TETRA; l es fournitures d’hygiène et de nettoyage, le mobilier et les articles de papete rie; les tentes tactiques, décide que le remboursement, qui sera limité à ces catégories, se fera aux taux standard et conformément aux normes et aux pratiques de l’Organ isation, et sera soumis à des examens périodiques par le BANUS pour s’assurer que les fournitures et services sont pleinement fournis, et décide par ailleurs que lorsqu’un pays fournisseur de contingent n’est pas en mesure d’assurer le soutien nécessaire demandé par l’Organisation des Nations Unies et l’Union africai ne dans les catégories S/RES/2245 (2015) 3/5 15-19517 susmentionnées, un soutien limité en lieu et place du remboursement sera fourni pour que des normes minimales soient assurées; d) Appui à l’action que mènent l’Union africaine e t l’AMISOM pour coordonner le soutien que les partenaires bilatérau x et l’Organisation des Nations Unies apportent à l’AMISOM, gestion d’un fonds d’af fectation spéciale des Nations Unies pour fournir un appui financier à l’AMISOM et établissement de rapports trimestriels à ce sujet à l’intention du Conseil ai nsi que des donateurs; MANUSOM e) Fourniture à la MANUSOM de l’ensemble des servi ces d’appui généralement fournis aux missions pour la soutenir dans l’exécution de son mandat, y compris un appui au renforcement de sa présence d ans toutes les capitales des administrations régionales provisoires conformément au paragraphe 24 de la résolution 2232 (2015); Institutions fédérales de sécurité somaliennes f) Fourniture, à titre exceptionnel, d’un ensemble de mesures d’appui ciblé à 10 900 soldats de l’Armée nationale somalienne lo rs des opérations menées conjointement avec l’AMISOM dans le cadre du concep t stratégique d’ensemble de la Mission, notamment des rations alimentaires et d e l’eau, du carburant, des moyens de transport, des tentes, des matériels défe nsifs, des moyens de communications VHF/UHF et HF pour assurer l’interop érabilité avec l’AMISOM et des moyens d’évacuation sanitaire intrathéâtre, réaffirme que l’appui direct au titre de cette assistance sera financé par un fonds d’aff ectation spéciale des Nations Unies, le personnel du BANUS devant veiller à ce qu e cet appui soit effectivement fourni dans le respect des dispositions de la Polit ique de diligence voulue en matière de droits de l’homme établie par le Secrétaire géné ral et conformément aux dispositions des paragraphes 14 et 15 de la résolut ion 2124 (2013); g) Fourniture, à titre exceptionnel et sur la base du remboursement des coûts de services d’évacuation sanitaire intrathéât re aux membres de la force de police nationale somalienne lors des opérations men ées conjointement avec l’AMISOM, dans le cadre du concept stratégique d’en semble de la Mission, pour les blessures subies dans l’exercice de leurs fonctions et dans les zones d’opérations où un tel appui est fourni à l’AMISOM et à l’Armée nat ionale somalienne; 3. Souligne que tout appui fourni par le BANUS à l’AMISOM, à l ’Armée nationale somalienne et, dans le contexte du paragr aphe 2 g) ci-dessus, à la force de police nationale somalienne, se fera dans le strict respect des dispositions de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme établie par le Secrétaire général, sous la responsabilité générale du Représentant spécial du Secrétaire général, qui travaillera en concertation étroite avec le Représentant spécial de la Présidente de la Commission de l’Unio n africaine pour la Somalie (Représentant spécial de la Présidente de la Commis sion pour l’AMISOM); 4. Se félicite que le Secrétaire général envisage de rationaliser les procédures administratives et les procédures d’acha t, y compris les recrutements au BANUS, souligne qu’il importe que le Bureau d’appui soit en mesure de répondre promptement aux exigences opérationnelles en Somali e, convient avec le Secrétaire général qu’il faut renforcer les fonctions de direc tion au sein du Bureau d’appui, S/RES/2245 (2015) 15-19517 4/5 convient que la direction du BANUS devrait être basée à Mog adiscio et, dans ce contexte, décide que le Chef du BANUS rendra compte au Représentant spécial du Secrétaire général de l’exécution du mandat du Bure au d’appui énoncé ci-dessus et au Conseil de sécurité par l’intermédiaire du Repré sentant spécial du Secrétaire général, et souligne que le Chef du BANUS devrait avoir des contrats sé parés quantifiables à la fois avec le Chef de la MANUSOM pour l’appui fourni à la MANUSOM et avec le Représentant spécial de la Prési dente de la Commission pour l’AMISOM pour l’appui fourni à l’AMISOM; 5. Prie le Secrétaire général de poursuivre ses efforts vi sant à épauler l’Union africaine en lui donnant des orientations e t des conseils pour la mise en place d’un dispositif d’enquête sur toutes allégati ons de faute, y compris les allégations d’exploitation et d’agression sexuelles ; 6. Prie également le Secrétaire général de procéder à un examen de l’impact de l’exécution du mandat de l’ONU sur l’en vironnement, notamment de faire un état des lieux environnemental et de réal iser des évaluations périodiques de l’impact des opérations de la MANUSOM et du BANUS s ur l’environnement; 7. Prie en outre le Secrétaire général d’aider l’Union africaine, p ar des conseils et un dispositif d’encadrement, à élaborer des politiques en matière d’environnement en Somalie et à suivre leur applica tion à l’AMISOM; 8. Souligne la nécessité de veiller à la transparence et à la responsabilisation voulues en matière de gestion de s ressources fournies, y compris celles fournies par l’intermédiaire du fonds d’affe ctation spéciale à l’appui de l’Armée nationale somalienne et, dans ce contexte, prie le Secrétaire général de veiller à ce qu’un système de contrôle interne rigo ureux soit mis en place et que des rapports financiers et techniques sur ce fonds d’af fectation spéciale soient présentés périodiquement à l’intention du Conseil ainsi que d es donateurs, par l’intermédiaire du Représentant spécial du Secrétaire général; 9. Se dit conscient de la particularité de la mission du BANUS, se félicite que le Secrétaire général compte renforcer le dispo sitif commun de prise de décisions au niveau des hauts responsables de la MA NUSOM et de l’AMISOM, de manière à ce que les opérations soient décidées en fonction de priorités stratégiques communes, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans se s rapports sur la Somalie des progrès accomplis dans la mise en pl ace de ce dispositif; 10. Réaffirme que la fourniture de l’appui logistique est une re sponsabilité partagée entre l’ONU et l’Union africaine, considère que, comme il est indiqué aux paragraphes 41 et 42 de la lettre du Secrétaire gén éral, les dispositions logistiques actuelles ne sont pas viables, et prie l’AMISOM et l’Armée nationale somalienne de veiller à accorder la plus haute priorité à la sécu risation des principales voies d’approvisionnement qui sont essentielles à l’améli oration de la situation humanitaire dans la plupart des zones touchées, cet te sécurisation étant une condition indispensable à la fourniture d’un appui logistique à l’AMISOM; 11. Demande de nouveau à l’Union africaine d’accélérer le déploiement des éléments habilitants et des multiplicateurs de forc e, comme il est indiqué au paragraphe 6 de la résolution 2036 (2012) et demand é dans la résolution 2124 (2013), et de chercher une solution aux graves lacu nes d’ordre logistique au niveau des pays fournisseurs de contingents à l’AMISOM, et invite les États Membres à aider l’Union africaine à mobiliser ce matériel de toute urgence; S/RES/2245 (2015) 5/5 15-19517 12. Engage les États Membres à prêter leur concours à l’AMISO M en fournissant une assistance à l’Union africaine et a ux pays fournisseurs de contingents à l’AMISOM, un appui financier pour le paiement de la solde des troupes, la formation, l’assistance technique et la fourniture de munitions (conformément à la dérogation à l’embargo sur les a rmes imposée à la Somalie), ainsi que des contributions financières non liées a u Fonds d’affection spéciale des Nations Unies à l’appui de l’AMISOM; 13. Prie le Secrétaire général de travailler en étroite col laboration avec l’Union africaine pour améliorer la performance de l’AMISOM en mettant en œuvre le dispositif d’appui à l’AMISOM, et d’apporter son appui à l’Union africaine sous la forme de conseils techniques et d’experts dans s es efforts de coordination et dans les domaines du mandat du BANUS; 14. Se félicite que des États Membres envisagent de fournir du per sonnel en tenue, ainsi que du personnel fourni par des gouver nements au BANUS en appui à l’exécution des tâches prescrites, et attend avec intérêt d’obtenir plus de détails sur leur déploiement; 15. Rappelle les recommandations du Secrétaire général relative s à la mise en place d’un dispositif d’appui logistique non lét al à la force de police somalienne et à l’extension de ce dispositif aux forces de séc urité du Puntland, prend note de l’évaluation du Secrétaire général que cet appui de vrait être fourni par d’autres entités que le BANUS et prie le Secrétaire général de le tenir informé des prog rès accomplis s’agissant de déterminer une entité appro priée pour fournir cet appui; 16. Décide de garder à l’examen le mandat du BANUS compte ten u de celui de l’AMISOM et, dans ce contexte, décide d’examiner les dispositions énoncées plus haut au paragraphe 2 et de prendre des mesures en vue de les renouveler ou de les réviser avant le 30 mai 2016; 17. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte dans le détail de l’application de la présente résolution, en particu lier des problèmes rencontrés par le BANUS dans l’exécution de son mandat, dans le cadre des rapports périodiques qu’il lui présente sur la Somalie; 18. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2246 (2015)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2246(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2246 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 10 novembre 2015 15-19644 (F) *1519644 * Résolution 2246 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7554e séance, le 10 novembre 2015 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008), 1816 (2008), 1838 (2008), 1844 (2008), 1846 (2008), 1851 (2008), 1897 (2009), 1918 (2010), 1950 (2010), 1976 (2011), 2015 (2011), 2020 (2011), 2077 (2012), 2125 (2013) et 2184 (2014), ainsi que les déclarations de son président S/PRST/2010/16 , du 25 août 2010 et S/PRST/2012/24 , du 19 novembre 2012, Accueillant avec satisfaction le rapport sur l’application de la résolution 2184 (2014) et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes ( S/2015/776 ) que l e Secrétaire général a présenté en application de ladite résolution, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris les droits qu’a la Somalie sur les ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêches, conformément au droit international, Notant que l’action de lutte contre la piraterie menée conjointement par les États, les régions, les organisations, les compagnies maritimes, le sec teur privé, les centres d’étude et de réflexion et la société civile s’est traduite par un net recul des actes de piraterie et des détournements depuis 2011, et restant profondément préoccupé par le fait que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer demeurent une menace pour l’acheminement rapide, sûr et efficace de l’aide humanitaire vers la Somalie et la région, la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, la navigation internationale, la sécurité des routes maritimes empruntées par les navires commerciaux et d’autres navires, y compris pour les activités de pêche menées conformément au droit international, Se déclarant préoccupé par les informations selon lesquelles des enfants participeraient à des actes de piraterie au large des côtes somaliennes, et que des femmes et des enfants seraient victimes d’exploitation sexuelle dans les zones contrôlées par des pirates et contraints de participer à des activités facilitant la piraterie, S/RES/2246 (2015) 15-19644 2/11 Réaffirmant que le droit international, tel qu e consacré par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique applicable aux activités maritimes, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, Considérant qu’il est nécessa ire de mener des enquêtes et de lancer des poursuites visant non seulement les suspects capturés en mer mais aussi quiconque incite à la commission d’actes de piraterie ou facilite intentionnellement de tels actes, y compris les cerveaux des réseaux crimin els de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, s’inquiétant une nouvelle fois que des personnes soupçonnées de piraterie soient libérées sans avoir été jugées, et réaffirmant que l’absence de poursuites contre les auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte contre la piraterie, Notant avec préoccupation que le manque de moyens et l’absence de législation interne permettant de détenir et de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirat es agissant au large des côtes somaliennes et ont trop souvent eu pour effet de rendre des pirates à la liberté sans qu’ils aient été traduits en justice, et ce, que les éléments à charge aient été suffisants ou non pour justifier des poursuites, et réaffi rmant qu’en application de la Convention de 1988 pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d’ériger en infraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par la viol ence ou la menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions et d’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant que la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes incombe au premier chef aux autorités somaliennes, et notant que les autorités somaliennes ont à plusieurs reprises demandé une aide internationale pour combattre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment dans la lettre du 4 novembre 2014 par laquelle le Représentant permanent de la Somalie auprès de l’Organisation des Nations Unies a fait savoir que les autorités somaliennes étaient reconnaissantes au Conseil de sécurité de l’aide qu’il leur app ortait et se déclaraient disposées à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organisations régionales pour combattre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et demandant que les dispositions de la résolution 21 25 (2013) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Se réjouissant de la participation du Gouvernement fédéral somalien et des partenaires régionaux à la dix -huitième session plénière du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, organisée par l’Union européenne à New York (États -Unis) en juillet 2015, Saluant l’action menée par le Groupe de contact et l’Équipe spéciale de l’application de la loi pour que les personnes soupçonnées de piraterie soi ent traduites en justice et celle que mène le groupe de travail du Groupe de contact sur le renforcement des capacités pour coordonner les efforts de renforcement des capacités judiciaires, pénales et maritimes afin que les États de la région puissent lutter plus efficacement contre la piraterie, S/RES/2246 (2015) 3/11 15-19644 Accueillant favorablement le financement fourni par le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes en vue de renforcer les capacités dont disposent les pays de la région pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie et emprisonner les coupables dans le respect des dispositions applicables du droit international des droits de l’homme, notant avec satisfa ction l’assistance fournie par le Programme de lutte contre la criminalité maritime de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et se déclarant déterminé à continuer de s’employer à ce que les pirates répondent de leurs actes, Salu ant les efforts déployés par la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération Atalante, par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans le cadre de son opération Ocean Shield et par la F orce opérationnelle multinationale 151 des Forces maritimes combinées, ainsi que les activités de lutte contre la piraterie menées par l’Union africaine sur le sol somalien, les activités navales de la Communauté de développement de l’Afrique australe et l ’action menée par d’autres États agissant à titre individuel en coopération avec les autorités somaliennes et d’autres pays pour réprimer la piraterie et protéger les navires qui passent au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l’action menée pa r le groupe SHADE (Shared Awareness and Deconfliction) et par certains pays, notamment la Chine, la Fédération de Russie, l’Inde, le Japon, la République de Corée et la République islamique d’Iran, qui ont déployé des missions navales dans la région pour combattre la piraterie, Notant que les États du pavillon s’efforcent de prendre des mesures pour permettre aux navires battant leur pavillon et traversant la zone à haut risque d’embarquer des détachements de protection et du personnel de sûreté armé sous contrat privé et pour autoriser les navires affrétés à privilégier les dispositifs faisant appel à de telles mesures, et engageant les États à réglementer ces activités en se fondant sur le droit international applicable, Notant également que les limite s de la zone à haut risque, qui sont établies et définies par les secteurs des assurances et du transport maritime, ont été redéfinies en octobre 2015, Se félicitant des activités de renforcement des capacités menées dans la région et financées par le Fo nds d’affectation spéciale de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour le Code de conduite de Djibouti et par le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côte s somaliennes, ainsi que des activités menées par la Mission de l’Union européenne visant au renforcement des capacités maritimes régionales dans la Corne de l’Afrique (EUCAP Nestor), qui aide le Gouvernement fédéral somalien à renforcer son système de jus tice pénale, et notant qu’il faut que toutes les organisations internationales et régionales concernées se coordonnent et coopèrent pleinement, Appuyant la mise en place d’une force de police côtière, prenant note avec satisfaction de l’action menée par l ’OMI et les compagnies maritimes pour élaborer et actualiser des principes directeurs, de bonnes pratiques de gestion et des recommandations visant à aider les navires à prévenir et à réprimer les attaques lancées par des pirates au large des côtes somalie nnes, y compris dans le golfe d’Aden et dans les parties pertinentes de l’océan Indien se trouvant encore dans la S/RES/2246 (2015) 15-19644 4/11 zone à haut risque, saluant l’action menée par l’OMI et le Groupe de contact à cet égard, prenant acte de l’initiative prise par l’Organisatio n internationale de normalisation, qui a mis au point des normes en matière de formation et de certification applicables aux sociétés de sécurité maritime qui fournissent du personnel de sûreté armé sous contrat privé présent à bord des navires traversant des zones à haut risque, et saluant également le travail de la Mission de l’Union européenne visant au renforcement des capacités maritimes régionales dans la Corne de l’Afrique, qui œuvre au renforcement des capacités de la Somalie en matière de sécurité maritime, Soulignant qu’il importe de continuer d’améliorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes d’éléments de preuve relatifs aux actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, se félicitant de ce que font l’OMI, INTERPOL et les compagnies maritimes pour élaborer à l’intention des gens de mer des instructions quant à la manière de maintenir en l’état, après la commission d’actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu’il importe de permettre aux gens de mer de témoigner dans le cadre des poursuites pénales contre les auteurs d’actes de piraterie, Constatant que les réseaux de pirates continuent de se livrer à des enlèvements et à des prises d’otages en vue de s e procurer des fonds pour acheter des armes, attirer de nouvelles recrues et poursuivre leurs opérations, compromettant la sûreté et la sécurité de civils et entravant les échanges commerciaux, se félicitant des mesures prises par la communauté internationale pour coordonner le travail des enquêteurs et des procureurs, notamment dans le cadre de l’Équipe spéciale de l’application de la loi, et pour collecter et échanger des informations afin de faire obstacle à la piraterie, telles que la mise en place de la base de données mondiale sur la piraterie maritime d’INTERPOL, et prenant acte de l’action menée par le Centre régional de coordination du renseignement et de la répression pour la sécurité en mer, install é aux Seychelles, pour lutter contre la piraterie et la criminalité transnationale organisée, Réaffirmant que les enlèvements et les prises d’otages, y compris les infractions visées par la Convention internationale contre la prise d’otages, suscitent la condamnation de la communauté internationale, condamnant fermement la pratique persistante de la prise d’otages par des pirates opérant au large des côtes somaliennes, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otage s sont retenus en captivité, conscient des répercussions préjudiciables sur leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages, et constatant l’importance de la coopération entre États Membres concernant le problème des prises d’otages et l es poursuites contre les pirates auteurs présumés de prises d’otages, Saluant les efforts faits par le Kenya, Maurice, la République -Unie de Tanzanie et les Seychelles pour poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie devant leurs tribunaux, et notant avec satisfaction l’assistance fournie par le Programme de lutte contre la criminalité maritime de l’ONUDC, le Fonds d’affectation spéciale et d’autres organisations et donateurs internationaux, en coordination avec le Groupe de contact, afin d’a ider le Kenya, Maurice, la République -Unie de Tanzanie, les Seychelles, la Somalie et d’autres pays de la région à poursuivre ou à faire incarcérer dans un État tiers à l’issue des poursuites les pirates, y compris les personnes qui facilitent ou financent les actes de piraterie S/RES/2246 (2015) 5/11 15-19644 depuis la terre ferme, dans le respect du droit international des droits de l’homme en vigueur, et soulignant qu’il faut que les États et les organisations internationales intensifient l’action menée au niveau international à cet ég ard, Se félicitant que les administrations nationales et régionales somaliennes soient disposées à coopérer entre elles et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de piraterie afin que les pirates condamnés puissent ê tre rapatriés en Somalie dans le cadre d’accords appropriés de transfert des détenus, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, et prenant acte du retour en Somalie de perso nnes condamnées et incarcérées aux Seychelles qui souhaitaient purger leur peine en Somalie et y avaient été autorisées, Se félicitant de la création du Comité de coordination de la sécurité maritime, important mécanisme de partage de l’information, et in vitant ce Comité à commencer ses travaux au plus vite, Se déclarant vivement préoccupé par les informations récentes faisant état de pêche illégale dans la zone économique exclusive somalienne et constatant la relation complexe qui existe entre la pêche illégale et la piraterie, Saluant l’action que mène le Gouvernement fédéral somalien pour mettre en place un régime juridique d’octroi de permis de pêche et l’engageant à poursuivre ses efforts en ce sens, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant les rapports du Secrétaire général qui illustrent la gravité de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et donnent des orientations utiles pour les enquêtes et la poursuite des pirates, y compris sur les juridictions s pécialisées compétentes pour juger les auteurs d’actes de piraterie, Soulignant qu’il faut que les États examinent les moyens d’aider les gens de mer qui sont victimes des pirates et se félicitant, à cet égard, de l’action menée dans le cadre du Programm e d’aide aux otages et du Fonds d’aide aux victimes de la piraterie et à leurs familles créé en 2014 par le Groupe de contact en vue d’apporter aux otages un appui au moment de leur libération et de leur retour chez eux, ainsi qu’à leur famille durant la p ériode de captivité, Saluant les progrès faits par le Groupe de contact et l’ONUDC en ce qui concerne les outils d’information utilisés pour sensibiliser le grand public aux dangers de la piraterie et pour faire connaître les meilleures pratiques permett ant d’éliminer ces agissements criminels, Notant avec satisfaction les efforts que continue de faire l’ONUDC pour concourir au renforcement des capacités de la Somalie en matière de sécurité et de police maritimes, et notant également ceux consentis par l’ONUDC et le Programme des Nations Unies pour le développement et le financement fourni par le Fonds d’affectation spéciale, l’Union européenne, le Royaume -Uni, les États -Unis et d’autres donateurs pour renforcer à l’échelon régional, dans les domaines de la justice et de la police, les capacités permettant d’enquêter, d’arrêter et de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie, ainsi que d’incarcérer les pirates condamnés, dans le respect des dispositions applicables du droit international d es droits de l’homme, Ayant à l’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre des navires dans l’océan S/RES/2246 (2015) 15-19644 6/11 Indien occidental et le golfe d’Aden, prenant acte des activités des cent res d’échange d’informations situés au Kenya, en République -Unie de Tanzanie et au Yémen, et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer les cadres réglementaires et législatifs nécessaires pour combattre la piraterie, renforcer leurs capacités de patrouille dans les eaux de la région, intercepter les navires suspects et poursuivre en justice les personnes soupçonnées de piraterie, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le renforcement des institutions de l’État, le déve loppement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant égalemen t que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par les autorités somaliennes, des Forces nationales de sécurité somaliennes, Prenant acte avec satisfaction du Communiqué et de la Déclaration sur la coopération maritim e de Padang, adoptés par l’Association des États riverains de l’océan Indien, à la quinzième réunion du Conseil des ministres, dans lesquels il est demandé aux membres de favoriser et de renforcer la coopération en vue de lutter contre les menaces en mer, comme la piraterie et le trafic de stupéfiants et dans lesquels il est fait mention de l’adhésion en cours de la Somalie à l’Association, qui doit être finalisée avant le prochain Conseil des ministres et qui renforcera la coopération de la Somalie avec se s voisins en matière de sûreté et de sécurité maritimes, Considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie et les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes sont inextricablement liés, soulignant que la communauté in ternationale doit continuer de mener une action sur tous les fronts pour s’attaquer à la piraterie et aux vols à main armée en mer et à leurs causes profondes, et considérant en outre qu’il est nécessaire de mener une action durable à long terme pour répri mer la piraterie et qu’il faut offrir des perspectives économiques adaptées à la population somalienne, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ainsi que les activités des groupes de pirates en Somalie concourent pour une large part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il conda mne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 2. Tout en prenant note des améliorations en Somalie, considère que la piraterie y aggrave l’instabilité en y faisant entrer d’importantes quantités de liquidités illicites qui viennent financer de nouvelles activités criminelles et alimenter la corruption dans le pays; 3. Souligne que la communauté internationale do it mener une action sur tous les fronts pour prévenir et réprimer la piraterie et remédier à ses causes profondes; 4. Souligne également que c’est aux autorités somaliennes qu’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée c ommis au large des côtes somaliennes, accueille avec satisfaction le projet de loi sur les garde -côtes que S/RES/2246 (2015) 7/11 15-19644 les autorités somaliennes, avec l’appui de la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération A talante, et de la Mission de l’Union européenne visant au renforcement des capacités maritimes régionales dans la Corne de l’Afrique, ont présenté au Conseil des ministres pour approbation par le Parlement et prie instamment les autorités somaliennes de continuer à faire le nécessaire pour adopter sans plus tarder un ensemble complet de lois maritimes et antipiraterie et mettre en place des forces de sécurité, dont le rôle et la compétence seront bien définis, qui seront chargées de faire respecter ces lois , et de continuer, avec l’appui de la communauté internationale, selon qu’il conviendra, à renforcer les capacités des tribunaux somaliens d’enquêter sur les personnes impliquées dans des actes de piraterie et de vols à main armée, y compris les cerveaux d es réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, et d’engager des poursuites à leur encontre; 5. Considère qu’il faut continuer d’enquêter sur ceux qui planif ient, organisent ou financent illégalement des actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris les protagonistes des réseaux criminels de piraterie, et d’engager des poursuites à leur encontre, et engage les États à coopérer avec les organisations internationales compétentes en vue d’adopter une législation facilitant les poursuites contre les auteurs présumés d’actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes; 6. Exhorte les autorités somaliennes à appréhender les pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes, à mettre en place des mécanismes permettant, après leur interpellation, de recouvrer en toute sécurité les biens dont ils se sont emparés, à enquêter sur ces pirates et à les poursuivre en justice, et à patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin de prévenir et réprimer les actes de piraterie et vols à main armée en mer; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour traduire en justice quiconque se sert d u territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre des actes de piraterie ou des vols à main armée en mer, engage les États Membres à aider la Somalie, sur demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renforcer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités régionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international des droits de l’homme; 8. Demande aux États de coopérer également, selon qu’il conviendra, à la prise en charge du problème des prises d’otages et à la poursuite des pirates auteurs présumés de prises d’otages; 9. Demande la libération immédiate et inc onditionnelle de tous les gens de mer otages de pirates somaliens, et demande également aux autorités somaliennes et à toutes les parties prenantes de redoubler d’efforts pour qu’ils soient immédiatement libérés sains et saufs; 10. Accueille avec satisfac tion la création par les autorités seychelloises d’une juridiction spécialisée chargée de juger les affaires de piraterie et les crimes commis en mer, ainsi que le début du premier procès se déroulant devant cette juridiction; S/RES/2246 (2015) 15-19644 8/11 11. Considère qu’il faut qu e les États, les organisations internationales et régionales et les autres partenaires concernés puissent partager des éléments de preuve et d’information utiles aux services de répression afin que les personnes soupçonnées de piraterie soient effectivemen t poursuivies et que celles qui ont été reconnues coupables soient incarcérées et que les protagonistes des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite soient appréhendés et poursuivis, continue d’examiner la possibilité d’appliquer des sanctions ciblées contre les personnes et entités qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement des opérations de piraterie ou en tirent un profit illicite et qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 43 de la résolution 2093 (2013) et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée, notamment en échangeant des renseignements sur d’éventuelles viola tions de l’embargo sur les armes ou de l’interdiction d’exporter du charbon de bois; 12. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en déployant dans la zone des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en fournissant des bases et un appui logistique aux forces antipirate rie, en saisissant et en mettant hors d’état de nuire les embarcations, navires, armes et matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des cô tes somaliennes; 13. Souligne l’importance de la coordination des activités des États et des organisations internationales visant à décourager les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, salue les initiatives prises par le Groupe de contact en vue d e faciliter cette coordination en coopération avec l’OMI, les États du pavillon et les autorités somaliennes, et demande instamment de continuer à soutenir ces efforts; 14. Engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes da ns la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ces autorités qu’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et décide de reconduire pour une nouvelle p ériode de douze mois à compter de l’adoption de la présente résolution les autorisations visées au paragraphe 10 de la résolution 1846 (2008) et au paragraphe 6 de la résolution 1851 (2008) et renouvelées au paragraphe 7 de la résolution 1897 (2009), au pa ragraphe 7 de la résolution 1950 (2010), au paragraphe 9 de la résolution 2020 (2011), au paragraphe 12 de la résolution 2077 (2012), au paragraphe 12 de la résolution 2125 (2013) et au paragraphe 13 de la résolution 2184 (2014), accordées aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire généra l; 15. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situation en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations et responsabilités des États Membres au regard du droit international, notamment les droits et obligations découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la S/RES/2246 (2015) 9/11 15-19644 présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumi er; et déclare en outre que ces autorisations ont été reconduites à la suite de la réception de la lettre datée du 4 novembre 2014 par laquelle les autorités somaliennes ont signifié leur accord; 16. Décide que l’embargo sur les armes imposé à la Somalie en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992), précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013), ne s’applique pas aux livraisons d’armes et de matériel militaire ni à l’assistance exclusivement destinées à appuyer les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 14 ci -dessus; 17. Demande aux États coopérants de prendre les dis positions voulues pour garantir que les activités qu’ils mèneront conformément aux autorisations accordées au paragraphe 14 de la présente résolution n’auront pas pour effet dans la pratique de refuser ou de restreindre le droit de passage inoffensif des n avires d’États tiers; 18. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tiran t juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de mener à bien les enquêtes et les poursuites à l’encontre de toutes les personnes responsables d’actes de piraterie et de vols à mai n armée commis au large des côtes somaliennes, notamment les cerveaux de réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, dans le respect des disposition s applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, afin que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis -à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présen te résolution; 19. Demande également à tous les États d’ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne et d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somalie nnes ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes depuis la terre ferme et d’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international, y compris du droit international des droits de l’homme, décide de suivre de près ces questions, notamment, le cas échéant, la création de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie avec une participation ou une assistance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011), et encourage le Groupe de contact à poursuivre ses travaux à cet égard; 20. Salue , à cet égard, l’action de l’ONUDC qui continue, dans le cadre de son programme de lutte contre la criminalité maritime, à collaborer avec les autorités de la Somali e et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées d’actes de piraterie soient poursuivies, et les personnes reconnues coupables incarcérées, dans le respect du droit international, notamment du droit international des droits de l’hom me; S/RES/2246 (2015) 15-19644 10/11 21. Engage le Gouvernement fédéral somalien à adhérer à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, dans le cadre de l’action qu’elle mène pour s’attaquer au blanchiment d’argent et aux structures d’appui financier permettant aux réseaux de pirates de survivre; 22. Engage instamment tous les États à prendre en vertu de leur droit interne les mesures voulues pour empêcher le financement illicite d’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés; 23. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avant sur les réseaux criminels internationaux impliqués dans les activités de piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du fina ncement et de la facilitation illicites; 24. Demande instamment à tous les États de veiller à ce que les activités de lutte contre la piraterie, en particulier les activités terrestres, tiennent compte de la nécessité de protéger les femmes et les enfants de l’exploitation, et notamment de l’exploitation sexuelle; 25. Prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans la base de données mondiale sur la piraterie; 26. Prend note avec sat isfaction des contributions au Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et au Fonds d’affectation spéciale de l’OMI pour le Code de conduite de Djibo uti et demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques touchés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des transports maritimes internationaux, de verser des contributions à ces fonds; 27. Exhorte les États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime à s’acquitter pleinement des obligations que ces conventions et le droit international coutumier leur imposent en la matière, et à coopérer avec l’ONUDC, l’OMI et les autres États et organisations internationales pour se doter des moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somalienn es; 28. Prend acte des recommandations et des éléments d’orientation fournis par l’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer; prie instamment les États, en collaboration avec les secteurs des tra nsports maritimes et des assurances et l’OMI, de continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de défense que doivent appliquer les navires attaqués ou naviguant au large des côtes somaliennes, et en outre engage vivement les États à mettre leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, selon qu’il conviendra, au premier port d’escale adéquat, immédiatement après tout acte ou tout e tentative d’acte de piraterie ou de vol à main armée en mer, ou après une libération; 29. Engage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, notamment, s’il y a lieu, l’établissement de règles régissant le déploiement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires, afin de prévenir et de réprimer la S/RES/2246 (2015) 11/11 15-19644 piraterie au large des côtes somaliennes, dans le cadre de consultations faisant intervenir not amment l’OMI et l’Organisation internationale de normalisation; 30. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l’ONUDC, le P rogramme alimentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué par l’OMI en ce qui concerne l’embarquement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires dans les zones à haut risque; 31. Note qu’il importe de garantir l’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l’aide fournie par le PAM et se félicite de l’action menée par celui -ci, l’opération Atalante de la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM; 32. Prie les États et les orga nisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes de l’informer, ainsi que le Secrétaire général, au bout de neuf mois, de l’application des mesures qu’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 14 de la présen te résolution et prie également tous les États qui participent à la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes par l’intermédiaire du Groupe de contact, notamment la Somalie et les autres États de la région, de faire rapport à la même échéanc e sur les mesures qu’ils auront prises pour établir leur compétence et pour coopérer en matière d’enquêtes et de poursuites dans les affaires de piraterie; 33. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les onze mois suivant l’adoption de la pr ésente résolution, de l’application de celle -ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 34. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaire s les autorisations découlant du paragraphe 14 de la présente résolution si les autorités somaliennes lui en font la demande; 35. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2247 (2015)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2247(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2247 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 10 novembre 2015 15-19656 (F) *1519656* Résolution 2247 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7555e séance, le 10 novembre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010, 2019 (2011) du 16 novembre 2011, 2074 (2012) du 14 novembre 2012, 2123 (2013) du 12 novembre 2013 et 2183 (2014) du 11 novembre 2014, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontière s internationalement reconnues, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999 , annexe) ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Notant à l’occasion du vingtième anniversaire de l’Accord de paix qu’il joue un rôle important dans la réconciliation après le conflit en Bosnie -Herzégovine ainsi que dans l’ensemble de la région et ouvre la voie à l’application des réformes en cours, Saluant l’adoption par les autorités de Bosnie -Herzégovine, en juillet 2015, du programme de réforme, qui sera une étape importante pour mettre en œuvre, de manière crédi ble, les engagements qu’elles ont pris et leur demandant de conserver cette dynamique positive en matière d’application des réformes, en réponse à la demande des citoyens et en coopération avec la société civile, Rappelant tous les accords sur le statut d es forces visés à l’appendice B de l’annexe 1 -A de l’Accord de paix et rappelant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, S/RES/2247 (2015) 15-19656 2/3 Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’appli cation à titre provisoire des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1 -A de l’Accord de paix, Se félicitant du maintien de la présence de la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA), qui centre avec succès son action sur le renforcement des capacités et la formation, tout en gardant les moyens nécessaires pour contribuer à la capacité de dissuasion des autorités de Bosnie -Herzégovine si la situation l’exige, Demandant une nouvelle fois aux autorités compétentes de Bosnie - Herzégovine de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien le programme « 5 plus 2 », qui demeure nécessaire pour la fermetu re du Bureau du Haut - Représentant, comme l’a confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans ses communiqués, Réaffirmant les dispositions relatives au Haut -Représentant énoncées dans ses résolutions antérieures, Prenant note de l’appui exprimé par les autorités de Bosnie -Herzégovine en faveur d’une perspective européenne fondée sur l’Accord de paix, Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chap itre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne à nouveau que c’est à l’ensemble des autorités de Bosnie - Herzégovine qu’il incombe au premier chef de continuer à assurer l’application efficace de l’Accord de paix, constate que la communauté internati onale et les principaux donateurs sont toujours disposés à les y aider, et demande à l’ensemble des autorités de Bosnie -Herzégovine de coopérer pleinement avec le Tribunal pénal international pour l’ex -Yougoslavie, ainsi qu’avec le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, pour que le Tribunal puisse achever ses travaux et pour contribuer à ce qu’il ferme le plus rapidement possible; 2. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie -Herzégovine après novembre 2015; 3. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; S/RES/2247 (2015) 3/3 15-19656 4. Décide de renouveler l’ autorisation qu’il a accordée au paragraphe 11 de sa résolution 2183 (2014) pour une période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 5. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 3 et 4 ci - dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, souligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalit é les mesures coercitives que l’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection; 6. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALT HEA ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ALTHEA ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR ALTHEA comme à la présence de l’OTAN le droit de prendr e toute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace; 7. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 3 et 4 ci -dessus et conformément à l’annexe 1 -A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire afin d e faire respecter les règles et procédures organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l’aviation civile et militaire; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2248 (2015)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2248(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2248 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 12 novembre 2015 15-19874 (F) *1519874* Résolution 2248 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7557e séance, le 12 novembre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant les déclarations de son président sur le Burundi, en particulier celles faites les 18 février 2015 ( S/PRST/2015/6 ), 26 juin 2015 ( S/PRST/2015/13 ) et 28 octobre 2015 ( S/PRST/2015/18 ), Vivement préoccupé par l’aggravation continue de l’insécurité et la montée constante de la violenc e au Burundi, ainsi que par l’impasse politique persistante dans le pays, caractérisée par l’absence de dialogue entre les parties prenantes burundaises, Soulignant que la situation qui règne au Burundi risque de remettre gravement en question les progrès notables qui ont été réalisés grâce à l’Accord de paix et de réconciliation d’Arusha, ce qui aurait des conséquences dévastatrices pour le Burundi et la région tout entière, Soulignant que c’est au Gouvernement burundais qu’il incombe au premier chef d’a ssurer la sécurité sur son territoire et de protéger les populations, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, selon le cas, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance politique, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Condamnant fermement la multiplication des violations des droits de l’homme et des atteintes à ces droits, y compris les exécutions extrajudiciaires, les actes de torture et autres traitements cru els, inhumains ou dégradants, les arrestations arbitraires, les détentions illégales, les actes de harcèlement et d’intimidation commis contre des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes, et toutes les violations des droits de l’homme et attei ntes à ces droits perpétrées au Burundi tant par les forces de sécurité que par les milices et d’autres groupes armés illégaux, Se déclarant profondément préoccupé par l’impunité qui règne, les assassinats quotidiens, les restrictions à l’exercice de la l iberté d’expression, y compris pour les journalistes, et la dégradation continue de la situation humanitaire, plus de 200 000 Burundais ayant cherché refuge dans les pays voisins, et saluant les pays hôtes pour leurs efforts, S/RES/2248 (2015) 15-19874 2/4 Condamnant fermement toutes les déclarations publiques, provenant du pays ou de l’étranger, qui semblent viser à inciter à la violence et à la haine contre certains groupes de la société burundaise, Exhortant le Gouvernement burundais à traduire en justice et à faire répondr e de leurs actes tous les responsables de violations du droit international humanitaire ou de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, selon le cas, Saluant le rôle du Haut -Commissaire aux droits de l’homme et les efforts qu’il déploi e pour évaluer la situation des droits de l’homme au Burundi et en rendre compte, Rappelant que le Burundi est un État partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et qu’il s’est engagé à lutter contre l’impunité pour ce qui est des crimes re levant de la compétence de la Cour, et soulignant que la Cour pénale internationale est complémentaire des juridictions pénales nationales, Soulignant qu’il importe au plus haut point de respecter, dans la lettre et dans l’esprit, l’Accord de paix et de réconciliation d’Arusha du 28 août 2000 qui a permis au Burundi de connaître une décennie de paix, Se déclarant à nouveau convaincu que seul un dialogue véritable et inclusif, fondé sur le respect de la Constitution et de l’Accord d’Arusha, permettrait au x parties prenantes burundaises de trouver une solution de consensus à la crise que connaît leur pays, de préserver la paix et de consolider la démocratie et l’état de droit, Soulignant l’urgence de tenir un dialogue interburundais en coordination avec le Gouvernement burundais et toutes les parties prenantes pacifiques concernées, qu’elles se trouvent dans le pays ou à l’étranger, afin de trouver une solution de consensus à la crise actuelle, que les Burundais s’approprieront, et prenant note de la créat ion de la Commission nationale de dialogue interburundais, Appelant au renforcement des efforts de la médiation conduit e par le Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, au nom de la Communauté d’Afrique de l’Est et approuvé par l’Union africaine, se félicitant que le représentant du Médiateur se soit rendu récemment à Bujumbura pour consulter le Gouvernement burundais et les autres parties prenantes concernées, et soulignant qu’il faut accélérer les préparatifs du dialogue, notamment en tenant une con sultation préalable associant tous les facilitateurs internationaux concernés, sous la direction du Médiateur, afin de garantir la bonne organisation et le succès du dialogue interburundais, Engageant instamment le Gouvernement burundais et les autres par ties concernées à collaborer pleinement avec le Médiateur , Saluant la mobilisation constante de toutes les parties concernées, y compris la formation Burundi d e la Commission de consolidation de la paix, et encourageant la poursuite de la coopération étab lie entre le Gouvernement burundais et la Commission, Saluant la déclaration du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 17 octobre 2015 et les mesures proposées adoptées à cette occasion, et attendant avec intérêt qu’elles soient p leinement mises en œuvre, Se félicitant du déploiement d’observateurs des droits de l’homme et d’experts militaires de l’Union africaine et exhortant le Gouvernement burundais et les autres S/RES/2248 (2015) 3/4 15-19874 parties prenantes à collaborer pleinement avec eux pour les aider à s’acquitter de leur mandat, Prenant note de la décision de l’Union africaine d’imposer des sanctions ciblées, y compris l’interdiction de voyager et le gel des avoirs, à l’encontre des parties prenantes burundaises qui, par leurs actes ou leurs propos, concourent à perpétuer la violence et entravent la recherche d’une solution, 1. Exhorte le Gouvernement burundais et toutes les parties à rejeter toute forme de violence et exige de toutes les parties au Burundi qu’elles s’abstiennent de tout acte qui me ttrait en péril la paix et la stabilité dans le pays; 2. Exhorte le Gouvernement burundais à protéger et garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, conformément aux obligations internationales qui sont les siennes, à adhérer à l’état de droit et à faire preuve de transparence pour ce qui est d’amener les responsables à répondre des actes de violence, et à coopérer pleinement avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dans l’exécution de son man dat; 3. Engage le Gouvernement burundais à coopérer avec la médiation menée par la Communauté d’Afrique de l’Est et approuvée par l’Union africaine, afin de lui permettre d’organiser immédiatement un dialogue interburundais véritable et inclusif associant toutes les parties prenantes pacifiques concernées se trouvant aussi bien dans le pays qu’à l’étranger, afin de trouver une solution consensuelle, propre au Burundi, à la crise en cours; 4. Exprime son plein appui à l’action de médiation menée par le Pré sident de l’Ouganda, Yoweri Museveni, au nom de la Communauté d’Afrique de l’Est, et approuvée par l’Union africaine, et souligne qu’il importe d’établir une étroite coordination entre la région et les facilitateurs internationaux pertinents ; 5. Se félic ite de la décision prise par le Secrétaire général de nommer un Conseiller spécial pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, qui travaillera avec le Gouvernement burundais et les autres parties prenantes concernées ainsi qu’avec les autres par tenaires sous -régionaux, régionaux et internationaux, pour soutenir un dialogue interburundais sans exclusive et un règlement pacifique du conflit, ainsi que les efforts nationaux visant à instaurer une paix durable; 6. Déclare son intention d’envisager d es mesures additionnelles à l’encontre de tous les acteurs burundais qui, par leurs actes ou leurs propos, concourent à perpétuer la violence et entravent la recherche d’une solution pacifique; 7. Souligne qu’il importe que le Secrétaire général suive de près la situation au Burundi et l’invite à déployer une équipe au Burundi pour se coordonner et travailler avec le Gouvernement, l’Union africaine et les autres partenaires pour évaluer la situation et envisager des options afin de régler les problèmes pol itiques et de sécurité; 8. Prie le Secrétaire général de le tenir informé dans les 15 jours, notamment en présentant des options sur la présence future de l’Organisation des Nations Unies au Burundi, et régulièrement par la suite, de la situation au Burun di, en particulier de l’état de la sécurité et des violations des droits de l’homme et S/RES/2248 (2015) 15-19874 4/4 atteintes à ces droits, et des incitations à la violence et la haine contre les différents groupes dans la société burundaise; 9. Affirme qu’il importe que l’Organisati on des Nations Unies et l’Union africaine disposent d’u ne planification en cas d’urgence, afin que la communauté internationale puisse réagir à toute nouvelle dégradation de la situation; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2249 (2015)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2249(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2249 (2015) * Conseil de sécurité Distr. générale 20 novembre 2015 15-20556* (F) *1520556* Résolution 2249 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7565e séance, le 20 novembre 2015 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 1267 (1999), 1368 (2001), 1373 (2001), 1618 (2005), 1624 (2005), 2083 (2012), 2129 (2013), 2133 (2014), 2161 (2014), 2170 (2014), 2178 (2014), 2195 (2014), 2199 (2015), 2214 (2015) et les déclarations pertinentes de son président, Réaffirmant les buts et principes de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant son respect pour la souveraineté, l ’intégrité territoriale, l’indépendance et l ’unité de tous les États conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que l e terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu ’en soient les motivations, le moment et les auteurs, Considérant que, par son idéologie extrémiste violente, ses actes de terrorisme et les attaques violentes et généralisées qu ’il continue de perpétrer systématiquement contre les civils, les atteintes flagrantes, syst ématiques et généralisées qu ’il continue de porter aux droits de l ’homme et ses violations du droit international humanitaire, notamment celles fondées sur des motifs religieux ou ethniques, son action d ’éradication du patrimoine culturel et ses activités de trafic de biens culturels, mais aussi par le contrôle qu ’il exerce sur une grande partie du territoire et des ressources naturelles de l ’Iraq et de la Syrie et par son recrutement et la formation de combattants terroristes étrangers qui menacent toutes les régions et tous les États Membres, même ceux qui sont loin des zones de conflit, l’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) constitue une menace mondiale d ’une gravité sans précédent contre la paix et la sécurité internationales, Rappelant que le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida constituent également une menace contre la paix et la sécurité internationales, * Nouveau tirage pour raisons techniques (15 décembre 2015). S/RES/2249 (2015) 15-20556 2/3 Résolu à combattre par tous les moyens cett e menace d ’une gravité sans précédent contre la paix et la sécurité internationales, Prenant note des lettres datées des 25 juin et 20 septembre 2014 émanant des autorités iraquiennes, dans lesquelles celles -ci déclarent que Daech a établi un sanctuaire h ors des frontières iraquiennes, qui constitue une menace directe pour la sécurité du peuple et du territoire iraquiens, Réaffirmant que les États Membres doivent s ’assurer que toute mesure prise pour lutter contre le terrorisme est conforme à l ’ensemble d es obligations que leur impose le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, Déclarant de nouveau que la situation continuera de se détériore r en l ’absence d’un règlement politique du conflit syrien et soulignant qu ’il importe que soient appliquées les dispositions du Communiqué de Genève en date du 30 juin 2012 qui est joint en annexe à sa résolution 2118 (2013) , de la déclaration conjointe su r les conclusions des pourparlers multilatéraux sur la Syrie tenus à Vienne le 30 octobre 2015 et de la Déclaration du Groupe international d ’appui pour la Syrie, en date du 14 novembre 2015, 1. Condamne sans équivoque et dans les termes les plus forts les épouvantables attentats terroristes qui ont été commis par l ’EIIL, également connu sous le nom de Daech, le 26 juin 2015 à Sousse, le 10 octobre 2015 à Ankara, le 31 octobre 2015 au -dessus du Sinaï, le 12 novembre 2015 à Beyrouth et le 13 novembre 2015 à Paris, et tous les autres attentats commis par l ’EIIL, également connu sous le nom de Daech, y compris les prises d ’otage et les assassinats, note que cette organisation a la capacité et l ’intention de perpétrer d ’autres attentats et considère que tous ces actes de terrorisme constituent une menace contre la paix et la sécurité; 2. Exprime ses très sincères condoléances et sa sympathie aux victimes et à leur famille, aux peuples et aux Gouvernements de la Tunisie, de la Turquie, de la Fédération de Russ ie, du Liban et de la France, ainsi qu ’à tous les gouvernements dont les ressortissants ont été pris pour cibles lors des attentats susmentionnés et à toutes les autres victimes du terrorisme; 3. Condamne également dans les termes les plus forts les attei ntes flagrantes, systématiques et généralisées aux droits de l ’homme et les violations du droit international humanitaire, ainsi que les actes barbares de destruction et de pillage du patrimoine culturel que continue de commettre l ’EIIL, également connu sous le nom de Daech; 4. Réaffirme que ceux qui commettent des actes terroristes, des violations du droit international humanitaire ou des atteintes aux droits de l ’homme, ou qui sont d ’une manière ou d ’une autre responsables de ces actes ou violations, doi vent en répondre; 5. Demande aux États Membres qui ont la capacité de le faire de prendre toutes les mesures nécessaires, conformément au droit international, en particulier à la Charte des Nations Unies, au droit international des droits de l ’homme, au d roit international des réfugiés et au droit international humanitaire, sur le territoire se trouvant sous le contrôle de l ’EIIL, également connu sous le nom de Daech, en Syrie et en Iraq, de redoubler d ’efforts et de coordonner leur action en vue de S/RES/2249 (2015) 3/3 15-20556 préven ir et de faire cesser les actes de terrorisme commis tout particulièrement par l’EIIL, également connu sous le nom de Daech, par le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, ainsi que les autres group es terroristes qui ont été désignés comme tels par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies ou qui pourraient par la suite être considérés comme tels par le Groupe international d ’appui pour la Syrie avec l ’approbation du Conseil de sécur ité, conformément à la Décl aration du Groupe en date du 14 novembre, et d ’éradiquer le sanctuaire qu ’ils ont créé sur une partie significative des territoires de l ’Iraq et de la Syrie; 6. Engage les États Membres à intensifier leurs efforts pour endiguer le flux de combattants terroristes étrangers qui se rendent en Iraq et en Syrie et empêcher et éliminer le financement du terrorisme, et prie instamment tous les États Membres de continuer d ’appliquer intégralement les résolutions susmentionnées; 7. Exprime son intention d ’actualiser rapidement la liste du Comité des sanctions créé par la résolution 1267 afin qu ’elle tienne mieux compte de la menace que représente l ’EIIL, également connu sous le nom de Daech; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2250 (2015)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2250(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2250 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 9 décembre 2015 15-21698 (F) *1521698* Résolution 2250 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7573e séance, le 9 décembre 2015 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013), 2122 (2013) et 2242 (2015) sur les femmes, la paix et la sécurité, et toutes les déclarations de son p résident s ’y rapportant, ses résolutions 2178 (2014) et 2195 (2014) relatives à la lutte contre le terrorisme et la déclaration de son président S/PRST/2015/11 et les déclarations S/PRST/2012/29 et S/PRST/2015/2 de son président sur la consolidation de la paix après tout conflit, Rappelant ses résolutions 1265 (1999) et 1894 (2009) sur la protection des civils dans les conflits armés, Ayant à l ’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et le fait que celle -ci lui confie la responsabilité principale du maintien d e la paix et de la sécurité internationales, Notant que dans la présente résolution, le terme jeunesse s ’entend de toute personne âgée de 18 à 29 ans, et notant également que la définition du terme peut varier d ’un pays à l ’autre et à l ’échelle internatio nale, y compris celle qui résulte des résolutions A/RES/50/81 et A/RES/56/117 de l’Assemblée générale, Conscient que le monde n ’a jamais compté autant de je unes et que ceux -ci constituent souvent la majorité de la population des pays touchés par des conflits armés, Constatant avec préoccupation que, dans la population civile, les jeunes représentent une forte proportion des personnes qui subissent les effets des conflits armés, y compris comme réfugiés et déplacés, et que le fait qu ’ils soient privés d’accès à l ’éducation et de perspectives économiques est fortement préjudiciable à l’instauration durable de la paix et à la réconciliation, Conscient que les j eunes apportent une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité, Affirmant que les jeunes peuvent jouer un rôle important dans la prévention et le règlement des conflits et, singulièrement, pour ce qu i est de la stabilisation, de la capacité d ’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, S/RES/2250 (2015) 15-21698 2/6 Considérant que les jeunes devraient prendre une part active à l ’instauration d’une paix durable et œuvrer à la justice et à la réconciliation, et que l ’importance démographique de la jeunesse actuelle est un atout qui peut contribuer à instaurer durablement la paix et la prospérité économique, si tant est que des politiques inclusives soient en place, Constatant que l ’adhési on à la violence et à l ’extrémisme violent qui découle d’un mouvement de radicalisation touchant particulièrement les jeunes constitue une menace pour la stabilité et le développement, et a souvent pour effet de compromettre la consolidation de la paix et d’alimenter le conflit, et soulignant qu’il importe de supprimer les causes et les facteurs de radicalisation des jeunes qui conduisent à la violence et à l ’extrémisme violent et, dans certains cas, au passage à l’acte terroriste, S’inquiétant que, étant donné une société globalisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les technologies de l ’information et de la communication, dont Internet, pour recruter des jeunes et les inciter à perpétrer des actes terroristes ainsi que pour financer, planifier et préparer leurs activités, et soulignant que les États Membres doivent agir dans un esprit de coopération pour empêcher les terroristes de tirer parti de la technologie, des moyens de communication et d ’autres ressources à de s fins d ’incitation à la commission d ’actes de terrorisme, et ce dans le respect des droits de l ’homme, des libertés fondamentales et de toutes autres obligations dérivant du droit international, Notant que les jeunes peuvent en outre servir d ’exemple pou r ce qui est de prévenir et de combattre l ’extrémisme violent, lequel conduit parfois au terrorisme et alimente les conflits, empêche le développement socioéconomique et nourrit l’insécurité régionale et internationale, Notant également que le Secrétaire général met actuellement la dernière main à un plan d ’action pour la prévention de l ’extrémisme violent qui place la participation, l ’esprit d ’initiative et la responsabilisation des jeunes au cœur des stratégies et politiques de l ’Organisation des Nations Unies, Prenant acte du Programme d ’action mondial pour la jeunesse, des Principes directeurs sur la participation des jeunes à la consolidation de la paix, du Forum mondial sur la jeunesse, la paix et la sécurité d ’août 2015, de la Déclaration des jeunes sur la jeunesse, la paix et la sécurité adoptée à Amman, du Sommet mondial de la jeunesse contre l ’extrémisme violent, tenu en septembre 2015, et du Programme d ’action contre l ’extrémisme violent et pour la promotion de la paix, et considérant qu ’ils joue nt un rôle en jetant les bases de la participation de tous les jeunes et de leur contribution à la consolidation de la paix en temps ou au lendemain de conflit, Prenant note de ce que les gouvernements et les organisations régionales et internationales fo nt pour mobiliser les jeunes au service de la consolidation et de la pérennisation de la paix, Invitant les États Membres à envisager de formaliser une approche du développement inclusif commune aux différents organismes des Nations Unies essentielle pour prévenir tout conflit et asseoir durablement la stabilité et la paix, et soulignant à cet égard combien il importe d ’identifier et de s ’attaquer à l ’exclusion politique, économique, sociale, culturelle et religieuse et à l ’intolérance, ainsi qu ’à S/RES/2250 (2015) 3/6 15-21698 l’extrém isme violent, qui peuvent faire le lit du terrorisme comme autant de facteurs de conflit, Considérant que la protection des jeunes pendant et après tout conflit et leur participation au processus de paix peuvent contribuer grandement au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité internationales, et convaincu que la protection des civils, y compris les jeunes en temps de conflit armé, doit figurer en bonne place dans toute stratégie globale tendant à régler des conflits et à bâtir la paix, Notant les dispositions pertinentes du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, Participation 1. Exhorte les États Membres à examiner les moyens d ’accroître la représentation inclusive des jeunes à tous les niveaux dans les instances de décisio n des institutions et dispositifs locaux, nationaux, régionaux et internationaux de prévention, et de règlement des conflits, y compris ceux qui luttent contre l’extrémisme violent, qui peut faire le lit du terrorisme et à envisager s ’il y a lieu de mettre en place des mécanismes internes associant véritablement les jeunes aux processus de paix et au règlement des différends; 2. Demande à tous les acteurs concernés, y compris lorsqu ’ils négocient ou mettent en œuvre des accords de paix, d ’y associer les jeunes et de tenir compte de leurs vues selon qu ’il convient, sachant que la marginalisation de la jeunesse est préjudiciable à l ’établissement d ’une paix durable dans toutes les sociétés, y compris en considérant des aspects spécifiques comme : a) Les be soins des jeunes en cas de rapatriement et de réinstallation et pendant les périodes de relèvement, de réintégration et de reconstruction après les conflits; b) Des mesures venant appuyer les initiatives de paix locales de jeunes et les processus autochtones de règlement des différends, qui associent les jeunes aux mécanismes de mise en œuvre des accords de paix; c) Des mesures donnant aux jeunes des responsabilités dans la consolidation de la paix et le règlement des conflits; 3. Souligne qu’il importe que les missions du Conseil de sécurité tiennent compte des considérations relatives à la jeunesse, y compris, le cas échéant, en consultant des organisations de jeunesse locales et internationales; Protection 4. Demande à toutes les parties à un conflit armé de respecter scrupuleusement les obligations à elles faites par le droit international en matière de protection des civils, y compris des jeunes, notamment celles qui découlent des Conventions de Genève de 1949 et des protocoles additionne ls de 1977 auxdites conventions; 5. Engage les États à s ’acquitter des obligations résultant pour eux de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et du Protocole de 1967 se rapportant à ladite Convention, de la Convention sur l ’élimination de toutes les S/RES/2250 (2015) 15-21698 4/6 formes de discrimination à l ’égard des femmes de 1979 et de son protocole facultatif de 1999 et de la Convention relative aux droits des personnes handicapées; 6. Engage également les États Membres à s ’acquitter de leurs obligations respective s de mettre fin à l ’impunité et les invite à mener des enquêtes et à exercer des poursuites contre quiconque est responsable de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d ’autres crimes odieux sur la personne de civils, y compris les je unes, notant que la lutte contre l ’impunité des crimes internationaux les plus graves s ’est renforcée à la faveur de l ’action menée et de l ’exercice de poursuites contre ces crimes par la Cour pénale internationale, des tribunaux spéciaux et mixtes et des chambres spécialisées de tribunaux internes; 7. Demande à toutes les parties à des conflits armés de prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils, y compris les jeunes, contre toutes les formes de violence sexuelle ou sexiste; 8. Réaffirme que les États doivent respecter et défendre les droits de l’homme de toute personne, y compris les jeunes à l ’intérieur de leur territoire et relevant de leur juridiction comme le prescrit le droit international applicable et réaffirme qu ’il incombe au premi er chef à chaque État de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité; 9. Exhorte les États Membres à envisager, dans le respect du droit international, des mesures particulières pr opres à protéger les civils, y compris les jeunes, en temps et au lendemain de conflit armé; Prévention 10. Exhorte les États Membres à créer un environnement porteur dans lequel les jeunes de tous horizons aient leur place et bénéficient de l ’appui nécessaire pour mener des activités de prévention de la violence et favoriser la cohésion sociale; 11. Souligne qu’il importe de concevoir des politiques pour la jeunesse qui viennent renforcer les activités de consolidation de la paix et notamment favori ser le développement économique et social, appuyer les projets de développement de l’économie locale et offrir aux jeunes des perspectives d ’emploi et de formation technique, en stimulant l ’éducation, l ’esprit d ’entreprise et l ’engagement politique constru ctif de la jeunesse; 12. Demande instamment aux États Membres d ’agir, s ’il y a lieu, en faveur d’une éducation pour la paix de qualité, qui donne aux jeunes les moyens de participer de façon constructive à la vie de la société civile et aux activités politiques inclusives; 13. Demande à tous les acteurs compétents d ’envisager de mettre en place des dispositifs de promotion d ’une culture de paix, de la tolérance et du dialogue interculturel et interreligieux, qui font une place aux jeunes et les dissuaden t de prendre part à des actes violents, terroristes ou xénophobes, et de pratiquer toute forme de discrimination; S/RES/2250 (2015) 5/6 15-21698 Partenariats 14. Exhorte les États Membres à accroître, autant que nécessaire, leur appui politique, financier, technique et logistique, compte tenu des besoins des jeunes et de leur participation aux efforts de paix entrepris dans les situations de conflit et d’après conflit, y compris par les entités, fonds et programmes des Nations Unies, notamment le Bureau d ’appui à la consolidation de la paix, le Fonds pour la consolidation de la paix, le Programme des Nations Unies pour le développement, le Fonds des Nations Unies pour la population et ONU -Femmes, et par le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le Haut -Commissariat de s Nations Unies aux droits de l ’homme, l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et les autres organismes compétents, ainsi que par les acteurs régionaux et internationaux; 15. Souligne le rôle crucial que joue la Commission de consolidatio n de la paix dans la lutte contre les causes et les facteurs de radicalisation des jeunes qui conduisent à l ’extrémisme violent et, dans certains cas, au passage à l ’acte terroriste, en faisant figurer dans ses avis et recommandations sur les stratégies de consolidation de la paix des mesures consistant à associer véritablement les jeunes aux activités qui se déroulent en temps et au lendemain de conflit armé; 16. Engage les États Membres à se rapprocher des communautés locales et des acteurs non gouverne mentaux pour arrêter des stratégies de nature à permettre de faire pièce au discours de l ’extrémisme violent susceptible d ’inciter à des actes terroristes, à s ’attaquer aux conditions qui sont le terreau de l ’extrémisme violent, qui sont propres à faire le lit du terrorisme, et notamment en responsabilisant les jeunes, les familles, les femmes et les dignitaires du monde de la religion, de la culture et de l ’éducation et tous autres groupes concernés de la société civile et à se donner des approches spécial ement adaptées pour faire obstacle à tout recrutement dans ce type d ’extrémisme violent et promouvoir l ’inclusion et la cohésion sociales; 17. Engage tous ceux qui participent à la planification d ’opérations de désarmement, démobilisation et réintégration à prendre en considération les besoins des jeunes touchés par les conflits armés, y compris certains aspects spécifiques comme : a) Une offre d ’emploi pour les jeunes tenant compte des réalités et de la problématique hommes -femmes, des politiques du trav ail inclusives, des plans d’action nationaux pour l ’emploi des jeunes établis en partenariat avec le secteur privé, conçus en concertation avec les jeunes et prenant en considération le fait que l’éducation, l ’emploi et la formation sont indissociables pour ce qui est de prévenir la marginalisation des jeunes; b) Des cursus éducatifs adaptés et conçus de façon à promouvoir une culture de paix, le but étant de doter les jeunes de capacités et de compétences répondant aux besoins du marché du travail; c) Un appui permettant aux organisations dirigées par des jeunes et à celles qui se consacrent à la consolidation de la paix d ’agir comme partenaires dans les programmes pour l ’emploi des jeunes et l ’esprit d ’entreprise; 18. Prend acte de sa volonté d ’exami ner les conséquences que les mesures décidées au titre de l ’Article 41 de la Charte des Nations Unies pourraient avoir pour la population, y compris les jeunes, chaque fois qu ’il adopte de telles mesures; S/RES/2250 (2015) 15-21698 6/6 Prochaines étapes 19. Invite les entités des Na tions Unies, les rapporteurs, envoyés spéciaux et représentants du Secrétaire général, y compris l ’Envoyé spécial pour les enfants et l’Envoyé spécial pour les jeunes réfugiés, à mieux coordonner leurs actions dans la concertation s ’agissant des besoins de s jeunes en temps et au lendemain de conflit; 20. Prie le Secrétaire général de réaliser une étude sur l ’apport des jeunes aux processus de paix et au règlement des conflits afin de recommander des mesures d’ordre local, national, régional et internationa l efficaces, et de mettre les résultats de cette étude à sa disposition et à celle de tous les États Membres de l ’Organisation des Nations Unies; 21. Prie également le Secrétaire général de mentionner, dans les rapports qu’il établit au sujet des question s dont le Conseil est saisi, les mesures prises en application de la présente résolution, y compris des informations sur les jeunes en temps de conflit armé et l ’existence de mesures intéressant la prévention de conflit, les partenariats, la participation, la protection, le désengagement et la réinsertion des jeunes sous l ’emprise de la présente résolution; 22. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2251 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2251(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2251 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2015 15-22187 (F) *1522187* Résolution 2251 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7580e séance, le 15 décembre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011), 2024 (2011), 2032 (2011), 2046 (2012), 2047 (2012), 2075 (2012), 2104 (2013), 2126 (2013), 2156 (2014), 2179 (2014), 2205 (2015) et 2230 (2015), ses déclarations présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 et 28 septembre 2012, des 6 mai et 14 juin 2013 et des 14 février, 17 mars et 11 décembre 2014, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant, à cet égard, sur le fait que le statut futur d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties, dans le respect de l’Accord de paix global et no n par des actions unilatérales de l’une ou l’autre des parties, Rappelant les engagements pris par les Gouvernements soudanais et sud - soudanais dans l’Accord conclu le 20 juin 2011 entre le Gouvernement du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrangements provisoires pour l’ administration et la sécurité de la zone d’Abyei, dans l’Accord conclu le 29 juin 2011 entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement du Sud-Soudan sur la sécurité des frontières et le Mécanisme co njoint pour les questions politiques et la sécurité, dans l’Accord conclu le 30 juillet 2011 entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud concernant la Mission d’appui à la surveillance de la frontière, ainsi que dans les Accords du 27 septembre 2012 concernant les mécanismes de coopération et de sécurité, dans la décision prise le 8 mars 2013 par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et dans le tableau récapitulatif établi aux fins de l’application des ac cords signés entre les Gouvernements soudanais et sud -S/RES/2251 (2015) 15-22187 2/9 soudanais, adopté le 12 mars 2013 à Addis -Abeba sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, ainsi que la réunion extraordinaire du Mécanisme, tenue les 13 et 14 octobre 2015, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts que déploie l’Union africaine concernant la situation entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud en vue d’apaiser les tensions et de favoriser la reprise des négociations sur les rel ations postsécession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine des 24 avril et 24 octobre 2012, des 25 janvier, 7 mai, 29 juillet, 23 septembre, 26 octobre et 12 novembre 2013, du 12 septembre 2014 et des 31 juillet et 25 août 2015, les déclarations à la presse du Conseil du 6 novembre 2013 et du 24 mars 2015, la déclaration de la Présidente de la Commission de l’Union africaine en date du 28 octobre 2013 et les déclaratio ns de la Commission de l’Union africaine des 24 juin et 14 octobre 2015, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006), 1894 (2009) 2175 (2014) et 2222 (2015), relatives à la protection des civils en période de conflit arm é, 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2068 (2012), 2143 (2014) et 2223 (2015), relatives au sort des enfants en temps de conflit armé, 1502 (2003), relative à la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000), 182 0 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (2010), 2106 (2013), 2122 (2013) et 2242 (2015), portant sur les femmes et la paix et la sécurité, Soulignant qu’il est nécessaire de s’assurer du respect des droits de l’homme et de communiquer des informations su r la question, et notamment de constater toute forme de violence sexuelle ou sexiste et toute violation ou atteinte commise sur la personne de femmes ou d’enfants, notant l’absence d’avancées concernant la surveillance effective du respect des droits de l’ homme dans la zone d’Abyei, et se disant à nouveau préoccupé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine, Rappelant que, dans sa résolution 2086 (2013), il réaffirme qu’il importe, lors de l’établissement et du renouvellement des mandats des missions des Nations Unies, d’y inclure des dispositions relatives à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes au lendemain des conflits, ainsi qu’au sort des enfants en temps de conflit armé, et so ulignant que les obstacles qui continuent d’entraver l’application complète de sa résolution 1325 (2000) et de ses résolutions ultérieures sur la question des femmes et de la paix et de la sécurité, notamment sa résolution 2242 (2015), ne pourront être éli minés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes ainsi que de l’exercice par les femmes de leurs droits fondamentaux, des initiatives concertées, des informations et des mesures cohérentes et un appui visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Se félicitant que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais aient accepté, à la réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité tenue les 13 et 14 octobre 2015, la carte soumise par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine en novembre 2011 concernant la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, qu’ils aient déterminé que la ligne médiane avait exclusivement pour fonction de servir de ligne de séparation entre les forces armées et que les parties soient convenues d’activer tous les dispositifs liés au Mécanisme S/RES/2251 (2015) 3/9 15-22187 conjoint pour les questions politiques et la sécurité, comme prévu dans les accords pertinents, et encou rageant les parties à définir le tracé de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris la « zone des 14 miles », ou en arrêter les coordonnées, et la démilitariser, et mettre pleinement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surv eillance de la frontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la Feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, et soulignant qu’il importe d’établir et de maintenir un contrôle effectif et compl et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris dans la « zone des 14 miles », et exhortant en outre les parties à coopérer afin de permettre à la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) de s’acquitter de la responsabilité qui lui incombe de garantir la sécurité du Mécanisme conjoint pour qu’il puisse assurer la surveillance de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, Notant avec pr éoccupation l’absence d’institutions locales qui pourraient administrer la zone d’Abyei ainsi que le manque de progrès constaté depuis mars 2015 s’agissant de convoquer une réunion du Comité mixte de contrôle d’Abyei ou d’organiser une réunion des dirigean ts misseriya et ngok dinka, Conscient qu’il importe que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais continuent de dialoguer, rappelant sa résolution 2046 (2012), dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre immédiatement les négociations , sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord sur le statut définitif d’Abyei, engageant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, facilité par le Groupe de mise en œuvre et devant aboutir à un accord final sur le statut définitif de la zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent régler immédiatement les questions demeurées en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler les différends concernant l’accord sur la zone d’Abyei et le Conseil de la zone, et créer immédiatement l’Administration de la zone et le Service de police d’Abyei, Soulignant que les deux pays auront beaucoup à gagner s’ils font preuve de retenue et empruntent la voie du dialogue au lieu de recourir à la violence et à la provocation, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, la Républiqu e fédérale démocratique d’Éthiopie, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Saluant également les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter d e son mandat, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei et à prévenir les conflits, ainsi que par ses activités de médiation et de dissuasion, exprimant sa profonde gratitude pour le travail accompli par les pay s qui fournissent des contingents, soulignant fermement que toute attaque perpétrée contre le personnel des Nations Unies – y compris celle du 26 novembre, qui a coûté la vie à un soldat de la paix – est inacceptable, et demandant à nouveau que des enquête s approfondies soient rapidement ouvertes sur ces attaques pour amener les responsables à en répondre, S/RES/2251 (2015) 15-22187 4/9 Prenant acte des conditions de sécurité qui règnent dans la zone d’Abyei, telles que décrites par le Secrétaire général dans ses rapports des 11 septemb re et 13 novembre 2015 ( S/2015/700 et S/2015/870 ), constatant que, depuis son déploiement, la FISNUA a contribué à renforcer la paix et la stabilité, et se disa nt résolu à empêcher que de nouveaux actes de violence contre des civils ou des déplacements de civils ne se produisent et à éviter les conflits intercommunautaires, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par l’absence d’administration publique et d’état de droit dans la zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, y compris d’une unité spéciale chargée de traiter les questions relatives à la migration des populations nomades, essentielles pour le maintien de l’ordre et la prévention des conflits intercommunautaires dans cette zone, et se félicitant à cet égard de l’action que mène la FISNUA pour appuyer et renforcer les comités de protection communautaire et pour cont inuer d’œuvrer aux côtés des deux Gouvernements sur cette question, Notant avec préoccupation que la mise en place des institutions temporaires et la détermination du statut définitif d’Abyei sont systématiquement reportées, et que la persistance du danger de violences intercommunautaires contribue à la montée des tensions dans la zone d’Abyei, y compris les tensions qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organismes de retourner à Abyei, Exhortant toutes les parties à s’absteni r de toute action unilatérale qui pourrait envenimer les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei, se déclarant préoccupé par les répercussions durables de ce que le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine a qualifié dans sa d éclaration à la presse du 6 novembre 2013 de « décision des Ngok Dinka d’organiser un référendum unilatéral » et, dans ce contexte, notant également que le Gouvernement soudanais a procédé à ses élections nationales d’avril 2015 à Abyei, Prenant note des informations communiquées par le Secrétaire général dans son rapport du 13 novembre 2015 ( S/2015/870 ) concernant les travaux d’excavation qui se poursuivent à Diffra, Conscient de la situation humanitaire a ctuelle, dans laquelle les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à plus de 89 000 personnes dans la zone d’Abyei, et qu’il importe que l’assistance fournie par les organismes des Nations Unies dans la région soit cohérente, et soulignant en outre qu’il faut faciliter d’urgence l’acheminement de l’aide humanitaire à toutes les populations touchées, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et dans la dignité et s’y réintègrent d urablement et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, dans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à prendre les mesures nécessaires pour assur er la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat, Rappelant sa résolution 2117 (2013), et vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécurité à Abyei, et se félicitant à cet égard des progrès accomplis par la FISNUA pour achever la mise en place des S/RES/2251 (2015) 5/9 15-22187 infrastructures, des systèmes et des politiques conçus pour la confiscation, le stockage et la destruction des armes, Préoc cupé par la présence de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui compromet la sécurité du retour des déplacés et des migrations ainsi que les activités de subsistance, Prenant acte des rapports du Secrétaire général des 11 septembr e et 13 novembre 2015 ( S/2015/700 et S/2015/870 ), en particulier de son espoir que l’élan observé dans le dialogue entre les deux Gouvernements permettra de fai re revivre l’Accord d’Abyei du 20 juin 2011 et se traduira par une amélioration durable de la sécurité des frontières, et des recommandations figurant dans lesdits rapports, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2016 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) établi au paragraphe 2 de la r ésolution 1990 (2011), tel que modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012), et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu’au 15 mai 2016 le mandat de la Fo rce établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 (2011), l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière sera étendu aux comités spéci aux, selon qu’il convient si ces mécanismes en font la demande par consensus, dans la limite de la zone d’opérations et des moyens disponibles de la FISNUA; 2. Prend acte de l’intention annoncée par les deux parties de convoquer une autre réunion du Comit é mixte de contrôle d’Abyei, déplore que celle -ci n’ait pas encore eu lieu et exige la reprise rapide de réunions régulières visant à assurer des progrès constants dans la mise en œuvre de l’Accord du 20 juin 2011, y compris des décisions du Comité, se fél icite des initiatives prises par l’Union africaine à l’appui de cet objectif et encourage celle -ci à poursuivre son action, et prie le Secrétaire général de faire le point des progrès accomplis sur ces questions dans ses rapports périodiques; 3. Souligne que la coopération constante entre les Gouvernements soudanais et sud -soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 4. Exige à nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans délai de mettre en place l’Administration et le Conseil de la zone d’Abyei, notamment en sortant de l’impasse au sujet de la composition du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans t oute la zone d’Abyei, notamment à protéger les infrastructures pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont souscrits dans l’Accord du 20 juin 2011; 5. Déplore à nouveau que les efforts visant à rendre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière pleinement opérationnel soient enlisés et que des retards aient été pris à cet égard, prend acte des critères et recommandations formulées par le Secrétaire général concernant les opérations S/RES/2251 (2015) 15-22187 6/9 menées au titre du Mécanisme, note que la FISNUA devrait subordonner l’aide qu’elle apporte au Mécanisme pour qu’il atteigne sa pleine capacité opérationnelle à plusieurs conditions, à savoir que les parties règlent le différend qui les oppose concernant la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, reprennent les discussions au sujet de la démarcation de la frontière, veillent à ce que le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité se réunisse régulièrement, et garantissent une complète liberté de circulation, et engage les deux parties à faire preuve d’une pleine détermination à mettre en œuvre les dispositions qu’elles ont arrêtées concernant leur frontière commune et à prendre les mesures voulues à cette fin, notamment en organisant rapidement une nouvelle réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité qui permette de prendre les décisions opérationnelles concernant leur accord sur la zone frontalière démilitarisée sécurisée; 6. Décide de maintenir les effectifs autorisés par la résolution 2104 (2013) déjà déployés et que le reste des forces autorisées sera déployé en fonction de la réactivation du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière afin que la FISNUA puisse assurer la protection voulue au Mécanisme et lui apporter tout l’appui dont il a besoin pour mener dès que possible de vastes opérations dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’état d’avancement du déploiement dans ses rapport s périodiques; 7. Invite les Gouvernements soudanais et sud -soudanais à tirer le meilleur parti du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres méca nismes conjoints convenus en y ayant recours en temps utile pour garantir la sécurité et la transparence de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, y compris la « zone des 14 miles »; 8. Engage vivement les parties à redoubler d’efforts pour déter miner définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que ce tracé ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, des négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées et de la démarcation de la frontière; 9. Souligne que, pour s’acquitter de son mandat de protection des civils établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011), la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d’actes de violence physique, quels qu’en soient les auteurs; 10. Condamne la présence intermittente de membres des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d’A byei, en violation de l’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territoire, exige à nouveau que, de façon immédiate et sans condition préalable, le Gouvernement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d’Abyei et le G ouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, et rappelle à nouveau que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012), la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces aut res que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei, ainsi que les éléments armés des populations locales, devant s’en retirer; S/RES/2251 (2015) 7/9 15-22187 11. Appuie les décisions en date du 3 mai 2013 et du 30 mars 2015 par lesquelles le Comité mixte de contrôle d’Abyei a donné à Abyei le statut de zone exempte d’armes, souligne que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de population vivant à Abye i seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes de l’Accord du 20 juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, celle -ci devrait être une zone exempte d’armes, la FISNUA étant seule autorisée à y faire entrer des armes et, à cet égard, demande instamment aux deux Gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d’Abyei, y compris en mettant en place des programmes de désarmement, selon que d e besoin; 12. Réaffirme que, selon l’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011), la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d’armes dans la zone d’Abyei, en coordination avec les signataires de l’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, le Comité mixte de contrôle et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d’Abyei « une zone exempte d’armes », et demande à nouveau à la FISNUA de constater les mouvements d’armes à destination d’Abyei et la présence, la destruction et la confiscation d’armes à Abyei, de rassembler des info rmations à ce sujet et de lui en rendre compte dans le cadre des rapports périodiques du Secrétaire général; 13. Demande à la FISNUA de poursuivre le dialogue avec le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka en vue de me ttre en place des stratégies et mécanismes de contrôle qui permettent de garantir pleinement le respect du statut d’Abyei comme zone exempte d’armes par l’ensemble des parties concernées, la priorité étant accordée à l’élimination sans délai des armes lour des ou collectives et des lance -roquettes, et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais, au Comité mixte de contrôle d’Abyei et aux populations misseriya et ngok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 14. Demande instamment aux deux Gouvernements d’adopter immédiatement des mesures visant à renforcer la confiance entre les différentes communautés concernées de la zone d’Abyei, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l’échelon local et en aidant la FISNUA à prom ouvoir le dialogue, demande instamment que soit organisée, comme prévu, une réunion entre les chefs traditionnels des Ngok Dinka et des Misseriya et exhorte toutes les communautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou discours provocateur risquant de susciter des affrontements violents; 15. Se félicite des initiatives, entreprises par la FISNUA sous la direction de M. Haile Tilahun Gebremariam, pour soutenir le dialogue engagé au niveau de la collectivité et les efforts fournis par les Misseriya et les Ngok Dinka pour renforcer les relations intercommunautaires et pour faciliter la stabilité et la réconciliation dans la région d’Abyei, notamment dans le cadre de la conférence tenue du 17 au 19 septembre à Aweil (Soudan du Sud) et de la réunion conjointe tenue le 7 octobre à Todach, et engage les parties à procéder à l’organisation de la réunion de S/RES/2251 (2015) 15-22187 8/9 réconciliation entre chefs traditionnels, conformément à la résolution adoptée à la réunion du Comité mixte de contrôle d’Abyei des 29 et 30 mars 2015; 16. Salue les efforts que la FISNUA continue de mener pour renforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capac ités des comités de protection communautaire, afin de contribuer à la gestion des processus de maintien de l’ordre dans la zone d’Abyei, et de poursuivre sa collaboration avec les deux Gouvernements sur cette question; 17. Engage toutes les parties à donn er pleinement suite aux conclusions et recommandations formulées à l’issue de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême de la communauté ngok dinka, accueille avec satisfaction la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l’Union africaine d’avoir des échanges avec les parties au sujet des constatations et recommandations , et réaffirme la nécessité de permettre aux deux communautés de clore l’enquête sur l’assassinat du Chef suprême des Ngok Dinka, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei; 18. Entend réexaminer, selo n que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de restructurer éventuellement la Force en fonction de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux prescriptions de la résolution 2046 (2012) et aux engagements qu’ils ont souscrits dans les accor ds des 20 et 29 juin et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, notamment concernant le retrait de toutes les forces de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, la pleine mise en œuvre opérationnelle du Mécanisme conjoint de vérification et de surveil lance de la frontière et des comités spéciaux ainsi que l’achèvement de la démilitarisation de la zone d’Abyei; 19. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, y compris les véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 20. Demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au p ersonnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris le personnel humanitaire, sans considération de nationalité, de faciliter l’installation de bases, la construction d’infrastructures dans la zone de la mission et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, demande aux Gouvernements soudanais et sud - soudanais de faciliter les déplacements au Soudan et au Soudan du sud en provenance ou à destination d’Abyei, et demande également à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au titre de l’Accord sur le statut des forces; 21. Reconnaît que l’absence de projets de développement ainsi que l’incapacité de fournir des services publics de base ont eu des conséquences défavorables p our les populations d’Abyei et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais ainsi qu’aux donateurs d’appuyer les activités de reconstruction et de développement des capacités; S/RES/2251 (2015) 9/9 15-22187 22. Exige des Gouvernements soudanais et sud -soudanais qu’ils continuen t de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l’ONU afin que le personnel du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées; 23. Exige également de toutes les parties concernées qu’elles permettent aux agents humanitaires d’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populati ons civiles qui ont besoin d’aide et qu’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’assistance humanitaire; 24. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de l’homme, du droit international humanitaire et de violations et atteintes commises sur la personne d’enfants en violation du droit international applicable; 25. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et de rendre compte à ce sujet dans les rapports qu’il lui présente, et demande à nouveau aux Gouvernement s soudanais et sud -soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 26. Prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de l’informer de tous actes de cette nature; 27. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer des progrè s accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA dans un rapport écrit, qu’il lui remettra au plus tard le 15 avril 2016, et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; 28. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfou r (MINUAD), et avec son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et le prie de continuer de pourvoir à cette coopération; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2252 (2015)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2252(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2252 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2015 15-22191 (F) *1522191* Résolution 2252 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7581e séance, le 15 décembre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011), 2046 (2012), 2057 (2012), 2109 (2013), 2132 (2013), 2155 (2014), 2187 (2014), 2206 (2015), 2223 (2015) et 2241 (2015) et les déclarations de son prési dent publiées sous la cote S/PRST/2014/16 , S/PRST/2014/26 et S/PRST/2015/9 , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la République du Soudan du Sud, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Se fél icitant de la signature de l ’« Accord pour le règlement du conflit en République du Soudan du Sud » (l’« Accord »), dont le texte figure dans l ’annexe au document publié sous la cote S/2015/654 , par le Présid ent Salva Kiir Mayardit, le Président du Mouvement/Armée populaire de libération du Soudan (M/APLS) dans l ’opposition, Riek Machar Teny, le représentant des anciens détenus, Pagan Amum Okiech, et d ’autres parties prenantes, considérant que, par cet acte, l es parties se sont engagées à appliquer, sans exception, l ’Accord, saluant les mesures qu’elles ont prises à cette fin, notamment la proclamation d ’un cessez -le-feu et la signature d ’accords de sécurité transitoires, et demandant aux parties d ’appliquer l’Accord dans son intégralité, avec l ’appui de l ’Organisation des Nations Unies et de la communauté internationale, en respectant notamment le calendrier fixé, Se déclarant préoccupé par toute déclaration ou tout acte de quelque partie que ce soit pouvant l aisser penser que celle -ci n’est pas déterminée à appliquer l’Accord, dont le texte figure exclusivement dans l ’annexe du document publié sous la cote S/2015/654 , notant avec une vive inquiétude les informati ons faisant état de la poursuite des combats, engageant les parties à respecter le cessez -le-feu permanent sans plus tarder, et notant avec une profonde préoccupation les retards pris dans l ’application d ’autres parties de l ’Accord, notamment la mise en place d’un gouvernement provisoire d ’union nationale, Saluant les efforts que le groupe « IGAD -Plus » continue de déployer en vue de faciliter la signature de l ’Accord par les parties, se félicitant de l’appui que le groupe apporte à l ’application de l ’Accord, et exhortant la communauté S/RES/2252 (2015) 15-22191 2/13 internationale, en particulier l ’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et l ’Union africaine, à accroître son soutien lors de la mise en œuvre de la paix, Se félicitant que l ’ancien Président du Botswan a, Festus Mogae, ait été nommé Président de la Commission mixte de suivi et d ’évaluation et que celle -ci ait tenu sa première réunion le 27 novembre 2015, et demandant instamment à toutes les parties et aux partenaires internationaux de coopérer pleinement avec elle et les autres organismes créés par l ’Accord, Conscient que les organisations de la société civile, les chefs religieux, les femmes et les jeunes du Soudan du Sud ont joué un rôle important pour parvenir à l’Accord, et soulignant qu’il importe q u’ils participent, au même titre que les partis politiques, à la mise en œuvre de l ’Accord, Rappelant sa résolution 2086 (2013), réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris ceux du consentement des parties, de l’impartialité et du non -recours à la force sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné, et soulignant , à cet égar d, que ces principes fondamentaux s ’appliquent bien aux mandats qu ’il autorise en vue de faire face aux nouveaux défis que doivent relever les opérations de maintien de la paix, notamment en ce qui concerne la protection, la sûreté et la sécurité des force s, la protection des civils et les menaces asymétriques, et qu ’il escompte l ’exécution intégrale des mandats qu ’il autorise, Se disant à nouveau profondément alarmé et préoccupé par l ’aggravation de la crise politique, sécuritaire et humanitaire au Soudan du Sud, découlant du différend politique au sein du Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS), et par les violences qui en ont résulté du fait des dirigeants politiques et militaires du pays depuis décembre 2013, Considérant que le retour de l ’ensemble des parties en toute sécurité à Djouba et l’application de mesures permettant d ’assurer la sécurité dans la capitale pendant la période de transition sont des éléments indispensables à la bonne mise en œuvre de l’Accord, laquelle contribuera à ren forcer la confiance dans les dispositions transitoires de sécurité, de portée plus large, et encourageant toutes les parties à continuer d ’œuvrer à la réconciliation et à l ’édification d ’un État démocratique, Prenant note avec intérêt des rapports établis par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et le Secrétaire général sur la situation des droits de l’homme au Soudan du Sud, se félicitant de la publication du rapport de la Commission d ’enquête de l ’Union africaine sur le Soudan du Sud et de l’opinion individuelle, et exprimant le ferme espoir que ces rapports et d ’autres travaux dignes de foi seront dûment pris en considération par les mécanismes de justice transitionnelle et de réconciliation au Soudan du Sud, notamment ceux établis dans le cadre de l ’Accord, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que, d ’après ces rapports, il existe des motifs raisonnables de croire que des crimes contre l ’humanité et des crimes de guerre, notamment des exécutions extrajudiciaires, des viols et autres actes de violence sexuelle, des disparitions forcées, l ’utilisation d ’enfants dans le conflit armé, des arrestations et des détentions arbitraires et des attaques contre des écoles et des hôpitaux ont été perpétrés tant par les forces gouvernementa les que par S/RES/2252 (2015) 3/13 15-22191 les forces de l ’opposition, et notant que les crimes que constituent ces actes menacent la paix, la sécurité et la stabilité au Soudan du Sud, Condamnant énergiquement les violations des droits de l ’homme, les atteintes à ces droits et les vio lations du droit international humanitaire, notamment les exécutions extrajudiciaires, les violences pour des motifs ethniques, les viols et les autres formes de violence sexuelle et sexiste, le recrutement et l ’utilisation d’enfants dans le conflit armé, les disparitions forcées, les arrestations et les détentions arbitraires, la violence visant à semer la terreur parmi la population civile, la prise pour cible de membres de la société civile et les attaques contre des écoles, des lieux de culte et des hôp itaux et contre des membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé de maintien de la paix, commises par toutes les parties, dont des groupes armés et les forces de sécurité nationales, ainsi que les actes d ’encouragement à commettre de tell es violations et atteintes, Soulignant qu’il est de plus en plus urgent et indispensable de mettre fin à l’impunité au Soudan du Sud et de traduire en justice les auteurs de tels crimes et qu’en outre l ’application du principe de responsabilité, la réconc iliation et l’apaisement jouent un rôle important s ’agissant de mettre fin à l ’impunité et d’instaurer une paix durable, Condamnant le fait que les journalistes sont harcelés et pris pour cible et la diffusion dans les médias de discours de haine et de me ssages incitant à commettre des violences contre un groupe ethnique donné, pratique qui pourrait contribuer à entraîner des violences massives et à exacerber le conflit, demandant au Gouvernement sud -soudanais de prendre les mesures qui s ’imposent pour prévenir de tels actes, et engageant instamment toutes les parties à s ’abstenir d ’y recourir et à œuvrer plutôt à la promotion de la paix et à la réconciliation entre les communautés, Soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l ’homme et d ’atteintes à ces droits doit répondre de ses actes et qu ’il incombe au premier chef au Gouvernement sud - soudanais de protéger sa population contre les crimes contre l ’humanité, les c rimes de guerre, le nettoyage ethnique et le génocide, Se déclarant profondément alarmé et préoccupé par le fait que 2,4 millions de personnes environ ont été déplacées et par l ’aggravation de la crise humanitaire, soulignant que toutes les parties au co nflit sont responsables des souffrances du peuple sud -soudanais et qu ’il est nécessaire de répondre aux besoins fondamentaux de la population, et saluant les efforts déployés par les organismes humanitaires des Nations Unies, leurs partenaires et les donat eurs pour apporter une assistance immédiate et coordonnée à la population, Rappelant que toutes les parties au conflit doivent autoriser et faciliter pleinement l ’accès du personnel, du matériel et des fournitures humanitaires, sans entrave et en toute sé curité, à tous ceux qui en ont besoin, et l ’acheminement rapide de l ’aide humanitaire, en particulier aux personnes déplacées et aux réfugiés, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies ré gissant l ’aide humanitaire, Condamnant toutes les attaques contre le personnel et les installations humanitaires, dont celles qui ont entraîné la mort d ’au moins 41 agents humanitaires depuis décembre 2013, et rappelant que le fait de mener des attaques c ontre du S/RES/2252 (2015) 15-22191 4/13 personnel humanitaire ou de priver des civils de biens indispensables à leur survie peuvent constituer des violations du droit international humanitaire, Exprimant sa profonde gratitude envers le personnel de la MINUSS et les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police pour les mesures qu ’ils prennent en vue de protéger les civils, y compris les ressortissants étrangers, qui vivent sous la menace de violences physiques, et de stabiliser les conditions de sécurité dans les camps de la Mission et au -delà, conscient des grandes difficultés auxquelles la Mission se heurte sur le plan des ressources et des capacités dans l’exercice de son mandat, remerciant la MINUSS des efforts qu ’elle déploie pour venir en aide aux déplacés qui rech erchent protection dans ses camps, tout en soulignant qu’il faut trouver des solutions durables pour les déplacés, notamment dans des lieux de remplacement sûrs, conformément aux Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l ’intérieur de le ur propre pays, et soulignant à cet égard qu ’il faudrait renforcer sa présence, notamment par un déploiement préventif et des patrouilles préventives, dans les zones de déplacement, de retour et de réinstallation, Réaffirmant qu’une paix durable exige l ’adoption d ’une approche intégrée fondée sur la cohérence entre les activités dans les domaines de la politique, de la sécurité, du développement, des droits de l ’homme, y compris l ’égalité des sexes, de l’état de droit et de la justice et de la réconciliati on et, à cet égard, soulignant l’importance de l ’état de droit en tant qu ’élément essentiel de la prévention des conflits, du maintien de la paix, du règlement des conflits et de la consolidation de la paix, Insistant sur le fait que les personnes ou entités responsables ou complices d’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud, ou ayant pris part, directement ou indirectement, à de telles activités ou politiques, pourront faire l ’objet de sanctions ciblées conformément à la résolution 2206 (2015), rappelant qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées, et notant avec intérêt le communiqué du 26 septembre 2015 dans lequel le Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine se dit dé terminé à prendre des mesures contre tous ceux qui empêchent la mise en œuvre de l ’Accord, Soulignant que les obstacles qui continuent d ’entraver la pleine application de la résolution 1325 (2000) et des résolutions ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité, notamment la résolution 2242 (2015), ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l ’autonomisation et de la participation des femmes ainsi que de l ’exercice par celles -ci de leurs droits fondamentaux, dans le cadr e d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Exprimant sa vive préoccupation face aux restrictions qui continuent d’entraver les mouvements et les activités de la MINUSS, sous la forme notamment de violations répétées de l ’Accord sur le statut des forces et d ’obstacles au déploiement de ses moyens et ressources essentiels, et soulignant qu’il importe que la MINUSS et le Go uvernement sud -soudanais coopèrent étroitement et communiquent en vue de résoudre ces problèmes, Condamnant fermement les attaques commises contre le personnel et les installations des Nations Unies et de l ’IGAD par les forces gouvernementales, les S/RES/2252 (2015) 5/13 15-22191 forces de l’opposition et d ’autres groupes, notamment la destruction, en décembre 2012, d ’un hélicoptère des Nations Unies par l ’Armée populaire de libération du Soudan, l ’attaque d ’avril 2013 contre un convoi des Nations Unies, l ’attaque de décembre 2013 contre le camp de la MINUSS à Akobo, la destruction, en août 2014, d’un hélicoptère des Nations Unies par des groupes armés non identifiés, l’arrestation et la détention, en août 2014, d ’une équipe de surveillance et de vérification de l ’IGAD, l ’arrestation et l a détention de membres de la MINUSS et la confiscation de leur matériel par des forces d ’opposition dans l ’État du Haut -Nil en octobre 2015, les détentions et les enlèvements de membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé, les multiples attaques contre les camps de la Mission à Bor, Bentiu, Malakal et Melut, et la disparition, imputée à l ’Armée populaire de libération du Soudan, et la mort de trois agents d ’un organisme des Nations Unies recrutés sur le plan national et d ’un vacataire recruté sur le plan national dans l ’État du Haut -Nil, et demandant au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence les enquêtes qu ’il a ouvertes sur ces attaques et d ’en poursuivre les responsables en justice, Demandant à nouveau à la MIN USS de prendre des mesures supplémentaires, selon qu ’il conviendra, pour assurer la sécurité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud et de lui faire rapport à ce sujet, Soulignant qu’il importe, pour que la MINUSS s ’acquitte de son mandat de protecti on des civils, qu ’elle établisse effectivement des contacts et une liaison avec les populations locales, ainsi qu ’avec les intervenants humanitaires, à l ’intérieur comme à l ’extérieur des sites de protection des civils, Se déclarant profondément préoccupé par les menaces visant des installations et des sociétés pétrolières et leurs employés, et engageant vivement toutes les parties à garantir la sécurité de l ’infrastructure économique, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et exprimant sa vive préoccupation face à la menace que le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, Remerciant l’IGAD d ’avoir assuré le fonctionnement du Mécanisme de surveillance, se félicitant de la transition de celui -ci au Mécanisme de suivi du cessez -le-feu et des dispositions transitoires de sécurité et demandant le retrait des groupes armés et des forces alliées aux deux parties, conformément à l ’Accord, Réaffirm ant ses résolutions 1265 (1999), 1296 (2000), 1674 (2006), 1738 (2006), 1894 (2009), 2150 (2014) et 2222 (2015) sur la protection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1502 (2003) et 2175 (2015) sur la protection du personnel des Nations U nies et du personnel humanitaire, ses résolutions 1612 (2005), 1882 (2009), 1998 (2011), 2068 (2012), 2143 (2014) et 2225 (2015) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, ses résolutions 1325 (2000), 1820 (2008), 1888 (2009), 1889 (2009), 1960 (201 0), 2106 (2013) et 2122 (2013) sur les femmes et la paix et la sécurité, sa résolution 2150 (2014) sur la prévention et la lutte contre le génocide, sa résolution 2151 (2014) sur la réforme du secteur de la sécurité et sa résolution 2171 (2014) sur la prév ention des conflits, Prenant note des rapports et de la lettre du Secrétaire général en date du 23 novembre 2015 ( S/2015/903 , S/2015/899 et S/2015/902 ) et des recommandations qui y figurent, S/RES/2252 (2015) 15-22191 6/13 Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve de nouveau l’Accord de cessation des hostilités accepté et signé par le Gouvernement et le Mouvement/l ’Armée populaire de libération du Soudan (M/APLS) dans l ’opposition le 23 janvier 2014, approuve en outre « l’Accord pour le règlement du conflit au Soudan du Sud », dont le texte figure dans l ’annexe au document publié sous la cote S/2015/654 (l’« Accord ») et qui vise à mettre fin à ce conflit, demande aux parties d ’appliquer immédiatement et intégralement les accords, et se déclare décidé à envisager de prendre toutes les mesures voulues contre ceux dont les agissements remettent en cause la paix, la stabilité et la sécurité au Soudan du Sud, y compris ceux qui font obstacle à l’application de ces accords, comme en témoigne l ’adoption, à l ’unanimité, de sa résolution 2206 (2015), le 3 mars 2015; 2. Demande instamment aux parties d ’engager un dialogue national inclusif et ouvert à tous dans le but d ’asseoir une paix durable, la réconciliation et la bonne gouvernance, en y assurant notamment la participation pleine et active de représentants des jeunes, des femmes, des diverses communautés, des groupes confessionnels, de la société civile et de tous les partis politiqu es, et encourage la Commission mixte de suivi et d ’évaluation, l ’IGAD, l ’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies à œuvrer à l ’application des accords par les parties; 3. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général d ’exercer ses bons offices en jouant un rôle de premier plan dans le cadre de l ’assistance prêtée par les entités du système des Nations Unies présentes au Soudan du Sud à la Commission mixte de suivi et d ’évaluation, à l ’Union africaine et aux autres intervenants, ainsi qu’aux parties, aux fins de la mise en œuvre rapide de l ’Accord et de la promotion de la réconciliation, et l ’y encourage , et souligne l’importance que revêtent les bons offices de la Représentante spéciale du Secrétaire général dans la désescalade de la violence; 4. Décide de proroger le mandat de la MINUSS jusqu ’au 31 juillet 2016; 5. Souligne qu’il importe que la sécurité règne à Djouba pour que l ’Accord puisse être appliqué, et souligne en outre le rôle important joué par la police mixte intégrée pour ce qui est d ’assurer la sécurité à Djouba et de veiller à la mise en place des mécanismes de sécurité prévus dans l ’Accord, notamment du Centre d’opérations conjoint, et à l ’application des dispositions arrêtées à l ’atelier sur le cessez -le-feu permanent et les dispositions transitoires de sécurité et aux réunions ultérieures; 6. Affirme son intention d’envisager de confier à la MINUSS des tâches supplémentaires en vue d ’appuyer l ’application des dispositions transitoires de sécurité à Djouba et, à cet égard , prie le Secrétaire général d ’élaborer un plan visant à ce que la MINUSS prenne les mesures voulues pour prévenir l ’escalade de la violence à Djouba et alentour ou à y faire face afin de protéger efficacement les civils, et pour protéger les infrastructur es essentielles à Djouba qui sont indispensables pour permettre aux intervenants humanitaires et à d ’autres personnes de circuler en toute sécurité dans l ’éventualité d ’une flambée de violence, et de le lui présenter, pour examen, au plus tard le 15 janvie r 2016; S/RES/2252 (2015) 7/13 15-22191 7. Décide de porter l ’effectif de la MINUSS à un maximum de 13 000 militaires et 2 001 policiers, dont les agents de police, les membres d ’unités de police constituées et 78 responsables des questions pénitentiaires, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour procéder rapidement à la constitution de forces et de matériel; 8. Décide d’assigner à la MINUSS le mandant suivant, et l ’autorise à user de tous les moyens nécessaires pour s ’acquitter des tâches ci -prescrites : a) Protection des civils : i) Protéger les civils sous la menace de violence physique, quelle qu ’en soit la source, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, et particulièrement les femmes et les enfants, notamment en utilisant continuellement ses conseillers pour la protection des enfants et ses conseillers pour la protection des femmes; ii) Dissuader de toute violence contre les civils, y compris les étrangers, en particulier en procédant à des déploiements préventifs et en pa trouillant activement, en accordant une attention particulière aux civils déplacés, notamment, mais non exclusivement, ceux se trouvant dans des sites de protection et des camps de réfugiés, au personnel humanitaire et aux défenseurs des droits de l ’homme, et en identifiant les menaces et attaques contre la population civile, notamment en consultant régulièrement la population civile et en œuvrant en étroite collaboration avec les organisations humanitaires, de défense des droits de l ’homme et de développem ent, dans les zones à risque de conflit élevé, notamment, le cas échéant, les écoles, lieux de culte, hôpitaux et installations pétrolières, en particulier là où le Gouvernement sud -soudanais est incapable d ’assurer une telle sécurité ou ne le fait pas; iii) Mettre en œuvre à l ’échelle de la Mission une stratégie d ’alerte rapide coordonnant la collecte, le contrôle, la vérification et la diffusion des informations, l ’alerte rapide et les mécanismes de réaction, notamment pour riposter à des menaces ou à de s attaques contre les civils qui peuvent donner lieu à des violations des droits de l ’homme et à des atteintes à ces droits ou à des violations du droit international humanitaire, ainsi que pour parer à l’éventualité d ’attaques futures contre le personnel et les installations des Nations Unies; iv) Préserver la sûreté et la sécurité publiques à l ’intérieur et autour des sites de protection des civils de la MINUSS; v) User de bons offices et de mesures de confiance et d ’encouragement pour appuyer la straté gie de protection de la Mission, en particulier en ce qui concerne les femmes et les enfants, notamment en aidant à la prévention, à l’atténuation et au règlement des conflits intercommunautaires pour favoriser une réconciliation durable à l ’échelle locale et nationale, élément essentiel de la prévention de la violence et de l ’édification de l ’État à long terme; vi) Créer les conditions de sécurité propices à terme au retour volontaire en toute sécurité des déplacés et des réfugiés, notamment, dans le stri ct respect de la Politique de diligence voulue des Nations Unies en matière de droits de l’homme, en surveillant les services de police et les acteurs de la société S/RES/2252 (2015) 15-22191 8/13 civile, en veillant à ce qu ’ils appliquent les normes internationales relatives aux droits de l ’homme et en procédant avec eux à une coordination opérationnelle ciblée en matière de protection en menant notamment des activités de sensibilisation aux questions de violence sexuelle et sexiste, le but étant de renforcer la protection des civils; b) Surveillance et enquêtes en matière de droits de l ’homme : i) Surveiller les violations des droits de l ’homme et les atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire, enquêter sur toutes atteintes et violations, les constater et en rendre compte publiquement et régulièrement, notamment lorsqu ’elles sont susceptibles de constituer des crimes contre l ’humanité et des crimes de guerre; ii) Suivre particulièrement les violations et sévices commis à l ’encontre d’enfants et de femm es, y compris toutes formes de violence sexuelle et sexiste commises en période de conflit armé, enquêter sur celles -ci, les confirmer et en rendre compte spécifiquement et publiquement en accélérant la mise en œuvre des dispositifs de suivi, d ’analyse et de communication de l’information sur la violence sexuelle liée aux conflits et en renforçant le mécanisme de surveillance et de communication de l ’information concernant les violations et les atteintes commises à l ’encontre d ’enfants; iii) Agir en coordi nation avec les mécanismes internationaux, régionaux et nationaux chargés de suivre les violations des droits de l ’homme, d ’enquêter sur celles -ci et de les signaler, tout en leur apportant un concours technique, selon que de besoin; c) Instauration des conditions nécessaires à l ’acheminement de l ’aide humanitaire : i) Contribuer, en étroite coordination avec les intervenants humanitaires, à créer les conditions de sécurité propices à l ’acheminement de l ’aide humanitaire, en usant de bons offices et de mesures de confiance, afin de permettre l ’accès complet en toute sécurité et sans entrave du personnel de secours à tous ceux qui se trouvent dans le besoin au Soudan du Sud et l’acheminement rapide de l ’aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, rappelant la nécessité de se conformer aux dispositions pertinentes du droit international et de respecter les principes directeurs des Nations Unies concernant l ’aide humanitaire; ii) Garantir la sécurité et la liberté de mouvement du personne l des Nations Unies et du personnel associé, le cas échéant, et la sécurité de ses installations et du matériel nécessaire à l ’exécution des tâches prescrites; d) Appui à la mise en œuvre de l ’Accord : Exécuter, dans les limites de ses capacités, les tâ ches suivantes à l ’appui de la mise en œuvre de l ’Accord : i) Appuyer l ’élaboration et l ’application des dispositions transitoires convenues en matière de sécurité, notamment la création et la mise en service du Centre d ’opérations conjoint; ii) Appuyer les travaux d ’un comité national de modification de la Constitution et l ’incorporation des dispositions de l ’Accord dans la S/RES/2252 (2015) 9/13 15-22191 Constitution provisoire de la République du Soudan du Sud, si les Parties à l’Accord en font la demande; iii) Aider, si le Gouvern ement provisoire d ’union nationale en fait la demande, à l ’élaboration de la Constitution, conformément à l ’Accord, notamment fournir une assistance technique au Comité national de modification de la Constitution pour la rédaction du texte et appuyer l’organisation de consultations publiques durant le processus d ’élaboration de la Constitution; iv) Aider les parties à élaborer une stratégie pour les activités de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de réforme du secteur de la sécurité; v) Participer à l ’exécution par le Mécanisme de suivi du cessez -le-feu et des dispositions transitoires de sécurité de son mandat, qui consiste à assurer le suivi de la séparation, du rassemblement et du cantonnement des forces, en application de l ’Accord, et lui apporter un appui à cette fin, notamment des services de sécurité mobile et de sécurité des sites; vi) Participer et concourir activement aux travaux de la Commission mixte de suivi et d ’évaluation; vii) Conseiller et aider la Commission électorale nationale, en coordination avec les membres de l ’équipe de pays des Nations Unies, conformément à l’Accord, et une fois que le Gouvernement provisoire d ’union nationale aura pris ses fonctions; viii) Fournir un appui à la formation et une assistance consu ltative à la police mixte intégrée, conformément à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme, notamment pour l ’élaboration et l ’exécution d ’un programme de formation et la planification stratégique; 9. Encourage le Secrétaire généra l à prêter assistance à la Commission mixte de suivi et d ’évaluation et aux parties aux fins de la communication et de la diffusion généralisées de messages clefs à l ’appui de la mise en œuvre de l ’Accord; 10. Souligne que la protection des civils visée à l’alinéa a) du paragraphe 8 doit se voir accorder la priorité dans les décisions concernant l ’utilisation des capacités et ressources disponibles de la Mission; 11. Prie le Secrétaire général de continuer, par l ’intermédiaire de sa Représentante spéciale , à diriger les opérations d ’une MINUSS intégrée, à coordonner toutes les activités du système des Nations Unies en République du Soudan du Sud, à appuyer une action internationale cohérente en vue d ’instaurer la paix en République du Soudan du Sud, et à u ser de bons offices auprès de toutes les parties prenantes; 12. Prie le Secrétaire général de lui fournir, notamment dans ses rapports périodiques, des informations détaillées sur la constitution des forces, la restructuration de la force de la MINUSS, l ’appui logistique et les éléments habilitants, et prie le Secrétaire général d ’examiner les besoins sur le terrain et d’établir une évaluation actualisée des opérations, du déploiement et des besoins futurs de la force dans les rapports périodiques qu ’il lui présentera; S/RES/2252 (2015) 15-22191 10/13 13. Prie le Secrétaire général de faire une priorité du déploiement complet du personnel de la MINUSS à hauteur des effectifs militaires et de police autorisés, ainsi que des hélicoptères militaires et systèmes aériens sans pilote non armés tactiques; 14. Prie la MINUSS de tenir pleinement compte, dans tous les aspects de son mandat, de la question transversale que constitue la problématique hommes - femmes, en particulier s ’agissant de la participation des femmes à l ’application de l’Accord, y compris pour ce qui est de l ’appui apporté à la police mixte intégrée, des activités menées à l ’appui du renforcement de la Constitution, de la surveillance du cessez -le-feu, du cantonnement, du désarmement, de la démobilisation et de la réforme du secte ur de la sécurité, et la prie à nouveau de mieux lui rendre compte de cette question; 15. Prie la MINUSS de continuer à intensifier sa présence et de patrouiller plus activement dans les zones à risque de conflit élevé et à forte concentration de déplacés et de réfugiés, notamment dans le cadre de l ’exécution de sa stratégie d’alerte rapide, aussi bien dans les zones contrôlées par le Gouvernement que dans celles contrôlées par l ’opposition, et sur les principaux itinéraires de mouvements de population de manière à renforcer sa présence, notamment par un déploiement préventif et des patrouilles préventives, dans les zones de déplacement, de retour et de réinstallation pour créer les conditions de sécurité propices à terme au retour volontaire en toute sécur ité des déplacés et des réfugiés, et d ’examiner périodiquement son déploiement géographique de manière à disposer ses forces au mieux pour s ’acquitter de sa mission, et prie le Secrétaire général de lui présenter, dans ses rapports périodiques, des renseig nements à jour sur la façon dont la Mission s ’emploie à exécuter ses obligations en matière de protection des civils, en procédant notamment, mais pas exclusivement, à des patrouilles dans de nouvelles zones et à un déploiement plus actif, ainsi que sur le s mesures qui seront prises pour que la Mission s ’acquitte de son mandat de façon plus efficiente et efficace; 16. Rappelle la déclaration de son président publiée sous la cote S/PRST/2015/22 , prie le Se crétaire général de prendre les mesures qui s ’imposent pour s ’assurer que la MINUSS respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l ’exploitation et des agressions sexuelles et de le tenir pleinement inf ormé des progrès de la Mission à cet égard dans ses rapports périodiques sur des pays donnés, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une for mation de sensibilisation avant déploiement et d ’amener les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes à en répondre pleinement; 17. Engage la MINUSS à veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme dans le contexte d ’un appui de l ’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, et prie le Secrétaire général de rendre compte des progrès réalisés dans la mise en œ uvre de cette politique dans les rapports présentés au Conseil; 18. Prie la MINUSS, dans les limites des ressources existantes, d ’aider le Comité créé en application du paragraphe 16 de sa résolution 2206 (2015) et le Groupe d ’experts créé par la même rés olution; demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu ’aux organisations internationales, S/RES/2252 (2015) 11/13 15-22191 régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés d ’assurer la sécurité des membres du Groupe d ’experts et de leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour permettre au Groupe de s ’acquitter de son mandat; 19. Condamne avec la plus grande fermeté toutes attaques et menaces visant le personnel de la M INUSS et les installations des Nations Unies, ainsi que celles qui visent le personnel et les installations de l ’IGAD, comme la destruction en vol d’un hélicoptère des Nations Unies et l ’arrestation et la détention d ’une équipe de surveillance et de vérification de l ’IGAD en août 2014, les mises en détention et les enlèvements du personnel des Nations Unies et du personnel associé, la saisie de matériel et la détention de membres du personnel de la MINUSS dans l ’État du Haut -Nil, en octobre 2015, par des forces d ’opposition, et les attaques répétées contre les camps de la MINUSS à Bor, à Bentiu, à Malakal et à Melut, souligne que de telles attaques peuvent constituer des violations de l ’Accord sur le statut des forces ou des crimes de guerre, exige de toutes les parties qu ’elles respectent l’inviolabilité des locaux des Nations Unies et s ’abstiennent immédiatement de toute violence contre les personnes qui y sont rassemblées, note que le gouvernement provisoire d ’union nationale, une fois mis en place, sera lié par les dispositions de l ’Accord et exige en outre la libération immédiate et en toute sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé enlevé et détenu; 20. Rappelle les critères de désignation détaillés au paragraphe 7 de la résolution 2206 (2015), souligne le caractère sacré des sites de protection de l ’ONU, et en particulier insiste sur le fait que les individus ou les entités qui sont responsables d ’attaques contre des missions des Nations Unies, des présences internationales d e sécurité, d ’autres opérations de maintien de la paix ou des membres du personnel humanitaire, qui sont complices de ces attaques ou qui y ont participé, directement ou indirectement, menacent la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan du Sud et peuve nt de ce fait répondre aux critères de désignation; 21. Demande à nouveau à la MINUSS de prendre des mesures supplémentaires, selon qu ’il conviendra, pour assurer la sécurité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud et de lui faire rapport à ce sujet; 22. Exige du Gouvernement sud -soudanais qu ’il respecte entièrement et sans délai l ’Accord sur le statut des forces et de toutes les parties concernées qu ’elles coopèrent pleinement au déploiement et aux opérations de la MINUSS ainsi qu ’à ses missions de surveillance, de vérification et d ’établissement de rapports, notamment en garantissant la sûreté, la sécurité et l ’entière liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé sur tout le territoire de la République du Soudan du S ud, et demande en outre au Gouvernement sud - soudanais d ’assurer la liberté de circulation des personnes déplacées, notamment celles qui quittent des sites de protection des civils ou y entrent, et de continuer d’appuyer la MINUSS en lui attribuant des terr ains pour ces sites; 23. Exige de toutes les parties qu ’elles permettent, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l ’aide humanitaire, le plein accès en toute sécurité et liberté du personnel de secours, du matériel et des fournitures à tous ceux se trouvant dans le besoin sur tout le territoire du Soudan du Sud, et l ’acheminement rapide de l ’aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, et souligne S/RES/2252 (2015) 15-22191 12/13 que tout r etour ou toute autre solution durable pour les déplacés ou les réfugiés doit se faire volontairement, en connaissance de cause et dans la dignité et la sécurité; 24. Exige également de toutes les parties qu ’elles mettent immédiatement fin à toutes formes de violence, de violations des droits de l ’homme et d ’atteintes à ces droits, aux violations du droit international humanitaire, notamment aux viols et aux autres formes de violence sexuelle et sexiste; 25. Condamne toutes les violations du droit interna tional applicable, notamment les violations du droit international humanitaire et les violations du droit international des droits de l ’homme et les atteintes à ces droits commises par les parties au conflit, en particulier à l ’encontre des enfants, notamm ent le recrutement et l’utilisation d ’enfants soldats, les assassinats, les mutilations et les enlèvements d’enfants, ainsi que les attaques contre des écoles et des hôpitaux, exhorte toutes les parties au conflit à mettre en œuvre les Conclusions sur le s ort des enfants touchés par le conflit armé au Soudan du Sud adoptées le 8 mai 2015 par le Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé, demande instamment au Gouvernement de mettre en œuvre intégralement et immédiatement son plan d’action révisé visant à faire cesser et à prévenir les violations commises contre des enfants et demande en outre instamment au M/APLS dans l ’opposition de mettre en œuvre intégralement et immédiatement l ’engagement pris de mettre un terme aux violations gra ves commises à l ’encontre d ’enfants, signé le 10 mai 2014, note que le Gouvernement a lancé le 29 octobre 2014 la campagne « Des enfants, pas des soldats » au niveau national, et se félicite de la libération d ’enfants par la faction Cobra du Mouvement/Armé e démocratique du Soudan du Sud; 26. Se déclare gravement préoccupé par les constatations de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit au sujet de la violence sexuelle end émique qui continue de régner au Soudan du Sud, salue le Communiqué conjoint signé le 11 octobre 2014 par le Gouvernement du Soudan du Sud et l ’Organisation des Nations Unies sur la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit, le communiqué unila téral publié en décembre 2014 par le M/APLS dans l ’opposition sur la prévention des violences sexuelles liées au conflit et les engagements signés pris par les chefs militaires de haut rang de l ’APLS dans l ’opposition, ainsi que l’élaboration d ’un plan de mise en œuvre en ce qui concerne la lutte contre les violences sexuelles liées au conflit, conformément aux dispositions des résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013), prie instamment l’APLS et l ’APLS dans l ’opposition de prendre des mesures concrètes, spécif iques et assorties d ’un calendrier aux fins de la mise en œuvre de leurs communiqués respectifs avec l ’appui de l ’Organisation des Nations Unies et d ’autres parties prenantes, demande au Gouvernement sud - soudanais de garantir la participation active de l ’APLS à tous les débats et processus visant à mettre en œuvre le communiqué commun, et prie instamment l’APLS et l ’APLS dans l ’opposition d ’empêcher que de nouvelles violences sexuelles ne soient commises et de présenter les mesures concrètes qui ont été prises pour que les auteurs se trouvant dans leurs rangs répondent de leurs actes; 27. Prie le Secrétaire général de mettre à la dispositio n de la Commission de l’Union africaine et du Gouvernement provisoire d ’union nationale, en consultation avec eux et conformément à l ’article 1.5 du chapitre V de l ’Accord, une assistance technique pour l ’application du chapitre V de l ’Accord, y compris po ur ce qui est de S/RES/2252 (2015) 13/13 15-22191 constituer le tribunal mixte pour le Soudan du Sud envisagé dans l ’Accord, et notamment pour la création de la Commission vérité, réconciliation et apaisement; 28. Attend avec intérêt le rapport du Secrétaire général sur l ’assistance technique fournie, en application du paragraphe 26 ci -dessus, à l ’Union africaine et au Gouvernement provisoire d ’union nationale pour l ’application du chapitre V de l’Accord, y compris pour la constitution du tribunal mixte pour le Soudan du Sud envisagé dans l’Accord, invite l’Union africaine à faire part des progrès faits dans la communication d ’éléments aux fins du rapport du Secrétaire général, et exprime son intention d ’évaluer à ce moment -là le travail accompli pour la création du tribunal mixte, conform ément aux normes internationales; 29. Demande au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence et transparence les enquêtes sur les allégations de violations des droits de l’homme et d ’atteintes à ces droits, dans le respect de ses obligat ions internationales, et l ’invite à publier les comptes rendus de ces enquêtes; 30. Demande également au Gouvernement sud -soudanais, tout en prenant note du paragraphe 3.2.2 du chapitre V de l ’Accord, d ’amener tous les responsables de violations des droit s de l ’homme et du droit international humanitaire et d’atteintes à ceux -ci à répondre de leurs actes, de garantir à toutes les victimes de violences sexuelles l ’égale protection de la loi et l ’égal accès à la justice, et de garantir l ’égal respect des dro its des femmes et des filles à l ’occasion de ces procédures; 31. Demande à toutes les parties d ’assurer un rôle de premier plan et la participation pleine et effective des femmes dans les efforts de règlement des conflits et de consolidation de la paix, y compris en apportant un soutien aux organisations de la société civile qui s ’occupent des femmes; encourage les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police à prendre des mesures pour que plus de femmes soient déployées dans les composantes militaires et civiles de la Mission et dans sa composante de police, et réaffirme qu’il importe de procu rer à toutes les missions établies par le Conseil de sécurité les compétences techniques et la formation appropriées en ce qui concerne l ’égalité des sexes; 32. Condamne les attaques commises contre des installations pétrolières et des compagnies pétroliè res et leurs employés, ainsi que la poursuite des combats autour de ces installations, et prie instamment toutes les parties d ’assurer la sécurité de l’infrastructure; 33. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l ’exécution du mandat de la MINUSS et de l ’informer des violations de l ’Accord sur le statut des forces, y compris de ce que fait la MINUSS face à ces violations, dans un rapport qu ’il présentera par écrit au plus tard 60 jours après l ’adoption de la présente résolution et par la sui te tous les 60 jours; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2253 (2015)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2253(2015)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2254 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2254(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2254 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2015 15-22539 (F) *1522539* Résolution 2254 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7558e séance, le 18 décembre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012), 2043 (2012), 2118 (2013), 2139 (2014), 2165 (2014), 2170 (2014), 2175 (2014), 2178 (2014), 2191 (2014), 2199 (2015), 2235 (2015) et 2249 (21967015), et les déclarations présidentielles des 3 août 2011 (S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ) et 17 août 2015 (S/PRST/2015/15 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, et aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, Se déclarant extrêmement préoccupé par les souffrances que conti nue d’endurer le peuple syrien, la situation humanitaire terrible, qui continue de se détériorer, la poursuite d’un conflit qui demeure caractérisé par une violence brutale, les conséquences néfastes du terrorisme et l’idéologie extrémiste violente qui le nourrit, l’effet déstabilisateur que la crise exerce sur la région et au -delà, y compris l’augmentation du nombre de terroristes que les combats attirent en Syrie, les dégâts matériels que subit le pays et la montée du sectarisme, et soulignant que cette s ituation continuera de s’aggraver en l’absence de règlement politique, Rappelant qu’il a exigé que toutes les parties prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils, notamment les membres des communautés ethniques et des groupes religie ux et confessionnels, et souligne , à cet égard, que la responsabilité de protéger la population incombe au premier chef aux autorités syriennes, Réaffirmant que le seul moyen de régler durablement la crise syrienne est un processus politique ouvert, cond uit par les Syriens, répondant aux aspirations légitimes du peuple syrien et mené dans la perspective de l’application intégrale des dispositions du Communiqué de Genève du 30 juin 2012, approuvé dans la résolution 2118 (2013), notamment la mise en place d ’une autorité de transition dotée des pleins pouvoirs exécutifs, formée sur la base du consentement mutuel et dans des conditions propres à assurer la continuité des institutions de l’État, S/RES/2254 (2015) 15-22539 2/4 Appuyant , à cet égard, les initiatives diplomatiques qu’entrepre nd le Groupe international d’appui pour la Syrie (GIAS) pour aider à mettre un terme au conflit syrien, Se félicitant que le GIAS soit déterminé, comme il est indiqué dans la Déclaration conjointe sur l’issue des pourparlers multilatéraux sur la Syrie qu i se sont tenus à Vienne le 30 octobre 2015 et dans la Dé claration du GIAS en date du 14 novembre 2015 (ci -après « les Déclarations de Vienne »), à assurer une transition politique conduite par les Syriens et prise en main par eux, fondée sur l’ensemble des dispositions du Communiqué de Genève, et soulignant que toutes les parties syriennes doivent d’urgence s’employer diligemment, dans un esprit constructif, à atteindre cet objectif, Exhortant toutes les parties au processus politique mené sous les auspic es de l’Organisation des Nations Unies à se conformer aux principes définis par le GIAS, notamment le respect de l’unité, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et du caractère non sectaire de la Syrie et la nécessité d’assurer la continuité des institutions de l’État, de protéger les droits de tous les Syriens, indépendamment de leur appartenance ethnique ou religieuse, et de garantir l’accès humanitaire dans tout le pays, Souhaitant la participation effective des femmes au processus politique me né pour la Syrie sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Ayant à l’esprit l’objectif consistant à réunir l’éventail le plus large possible d’éléments de l’opposition, choisis par les Syriens, afin qu’ils décident de ceux qui les représente ront dans les négociations et définissent leurs positions de sorte que le processus politique puisse commencer, prenant note des réunions qui se sont tenues à Moscou et au Caire et des autres initiatives allant dans le même sens, et notant en particulier l ’utilité de la réunion qui s’est tenue à Riyad du 9 au 11 décembre 2015, dont l’issue a contribué à la préparation des négociations sur un règlement politique du conflit devant se tenir sous les auspices de l’ONU, conformément au Communiqué de Genève et au x Déclarations de Vienne, et attendant avec intérêt que l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Syrie mène à bonne fin les démarches nécessaires à cette fin, 1. Confirme à nouveau qu’il souscrit au Communiqué de Genève du 30 juin 2012, avalise les Déclarations de Vienne, ayant pour objet l’application intégrale du Communiqué de Genève, fondement d’une transition politique conduite et prise en main par les Syriens et visant à mettre fin au conflit syrien, et souligne que c’est au peuple syrien q u’il appartient de décider de l’avenir de la Syrie; 2. Prie le Secrétaire général de réunir, en usant de ses bons offices ou de ceux de son Envoyé spécial pour la Syrie, les représentants du Gouvernement syrien et de l’opposition pour qu’ils engagent d’u rgence des négociations officielles sur un processus de transition politique, en visant le début du mois de janvier 2016 pour le début des pourparlers, conformément au Communiqué de Genève et comme indiqué dans la Déclaration du Groupe international d’appu i à la Syrie du 14 novembre 2015, en vue d’un règlement politique durable de la crise; 3. Confirme le rôle qui revient au GIAS, principal mécanisme de facilitation des initiatives de l’ONU visant à parvenir à un règlement politique durable en Syrie; S/RES/2254 (2015) 3/4 15-22539 4. Appuie , à cet égard, un processus politique dirigé par les Syriens et facilité par l’Organisation des Nations Unies, qui mette en place, dans les six mois, une gouvernance crédible, inclusive et non sectaire, et arrête un calendrier et des modalités pour l ’élaboration d’une nouvelle constitution, et se dit favorable à la tenue, dans les 18 mois, d’élections libres et régulières, conformément à la nouvelle constitution, qui seraient conduites sous la supervision de l’ONU, à la satisfaction de la gouvernance et conformément aux normes internationales les plus élevées en matière de transparence et de responsabilité, et auxquelles pourraient participer tous les Syriens, y compris de la diaspora, qui en ont le droit, comme prévu dans la Déclaration du Groupe inte rnational d’appui à la Syrie du 14 novembre 2015; 5. Est conscient du lien étroit existant entre un cessez -le-feu et un processus politique mené en parallèle, conformément au Communiqué de Genève de 2012, considère que les deux initiatives doivent avance r rapidement et, à cet égard, se dit favorable à un cessez -le-feu s’étendant à tout le territoire syrien, auquel le Groupe international d’appui à la Syrie est convenu d’apporter son soutien et dont il s’est engagé à faciliter l’application, qui prenne eff et aussitôt que les représentants du Gouvernement syrien et de l’opposition auront pris les premières mesures sur la voie d’une transition politique sous les auspices de l’ONU, sur la base du Communiqué de Genève, comme indiqué dans la Déclaration du 14 no vembre 2015, et les engage à le faire d’urgence ; 6. Prie le Secrétaire général de prendre la direction, par l’intermédiaire du bureau de son Envoyé spécial et en consultation avec les parties intéressées, des efforts visant à arrêter les modalités et les conditions d’un cessez -le-feu, ainsi que de continuer à planifier l’appui à l’application du cessez -le-feu, et exhorte les États Membres, en particulier les membres du Groupe international d’appui à la Syrie, à soutenir et à accélérer tous les efforts vis ant à parvenir à un cessez -le-feu, notamment en pressant toutes les parties intéressées de conclure un tel cessez -le-feu et de le respecter; 7. Souligne qu’il faudra surveiller et vérifier le cessez -le-feu et mettre en place un mécanisme de communication des informations, prie le Secrétaire général de lui indiquer, au plus vite et au plus tard un mois après l’adoption de la présente résolution, les options possibles pour un tel mécanisme, et encourage les États Membres, notamment les membres du Conseil de sécurité, à apporter leur appui, en particulier sous forme d’expertise e t en nature, à un tel mécanisme; 8. Demande aux États Membres, comme il l’a déjà fait dans sa résolution 2249 (2015), de prévenir et de réprimer les actes de terrorisme commis en particulier par l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), ainsi que par le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida ou à l’EIIL, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a désignés comme tels ou qui pourraient par la suite être considérés comme tels par le Groupe international d’appui pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, conformément à la Déclaration du Groupe en date du 14 novembre 2015, et d’élim iner le sanctuaire qu’ils ont créé sur une grande partie des territoires de la Syrie, et note que le cessez -le-feu susmentionné ne s’appliquera pas aux actions offensives ou défensives dirigées contre ces individus, groupes, entreprises et entités, comme l ’indique la Déclaration du Groupe en date du 14 novembre 2015; 9. Se félicite de l’action que le Gouvernement jordanien a menée pour aider à définir une position commune au sein du Groupe international d’appui pour la S/RES/2254 (2015) 15-22539 4/4 Syrie au sujet des personnes et des g roupes susceptibles d’être qualifiés de terroristes et examinera sans tarder la recommandation formulée par le Groupe aux fins de la détermination des groupes terroristes; 10. Souligne qu’il faut que toutes les parties en Syrie prennent des mesures de co nfiance pour contribuer à assurer la viabilité d’un processus politique et d’un cessez -le-feu durable, et demande à tous les États d’user de leur influence auprès du Gouvernement et de l’opposition syriens afin de promouvoir le processus de paix, les mesur es de confiance et les démarches en faveur d’un cessez -le-feu; 11. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dès que possible, mais au plus tard un mois après l’adoption de la présente résolution, sur de nouvelles mesures de confiance envisageables ; 12. Demande aux parties d’autoriser immédiatement les organismes humanitaires à accéder rapidement, en toute sécurité et sans entrave, dans l’ensemble de la Syrie, et par les voies les plus directes, à toutes les personnes dans le besoin, en particulie r dans toutes les zones assiégées et difficiles d’accès, de libérer toute personne détenue arbitrairement, en particulier les femmes et les enfants, engage les États membres du Groupe international d’appui pour la Syrie à faire immédiatement usage de leur influence à ces fins, et exige l’application intégrale des résolutions 2139 (2014), 2165 (2014), 2191 (2014) et de toutes autres résolutions pertinentes; 13. Exige de toutes les parties qu’elles mettent immédiatement fin à toutes attaques contre les popu lations ou les biens civils, y compris celles dirigées contre les installations et le personnel médicaux, ainsi qu’à l’emploi aveugle d’armes, tels que les tirs d’obus et les bombardements aériens, se félicite que le Groupe international d’appui pour la Sy rie se soit engagé à faire pression sur les parties à cet égard, et exige en outre de toutes les parties qu’elles s’acquittent immédiatement des obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit de s droits de l’homme applicables; 14. Souligne qu’il importe au plus haut point de créer des conditions permettant aux réfugiés et aux personnes déplacées de retourner de leur plein gré et en toute sécurité dans leur région d’origine et aux régions touché es de se relever, conformément au droit international, notamment aux dispositions de la Convention et du Protocole relatifs au statut des réfugiés, et en tenant compte des intérêts des pays qui accueillent des réfugiés, exhorte les États Membres à prêter l eur concours à cette fin, attend avec intérêt la Conférence de Londres sur la Syrie, qui sera organisée en février 2016 par le Royaume -Uni, l’Allemagne, le Koweït, la Norvège et l’Organisation des Nations Unies et qui devrait apporter une contribution impo rtante dans ce contexte, et exprime également son soutien au relèvement et à la reconstruction de la Syrie après le conflit; 15. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans un délai de 60 jours sur l’application de la présente résolution, notamm ent sur la progression du processus politique facilité par l’ONU; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2255 (2015)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2255(2015)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2256 (2015)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991 Tribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2256(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2256 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2015 15-22712 (F) *1522712* Résolution 2256 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7593e séance, le 22 décembre 2015 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il est déterminé à combattre l’impunité des auteurs de crimes graves de droit international et que toutes les personnes mises en accusation par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et par le Tribunal pénal international pour l’ex -Yougoslavie (TPIY) doivent être traduites en justice, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1503 (2003) du 28 août 2003 et 1534 (2004) du 26 mars 2004, et en particulier sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010 portant notamment création du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux (le « Mécanisme »), Tenant compte du bilan dressé par le T PIY et le TPIR dans leur rapport sur la stratégie d’achèvement de leurs travaux ( S/2015/874 et S/2015/884 ) et du calendrier actualisé des procès en première instance et en appel, Se félicitant que Ladislas Ntaganzwa, qui a été inculpé par le TPIR, ait été arrêté en République démocratique du Congo le 8 décembre 2015, tout en constatant avec préoccupation que nombre de personnes soupçonnées de génocide continu ent d’échapper à la justice, notamment les huit fugitifs restants mis en accusation par le TPIR, Prenant note de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 28 octobre 2015 ( S/2015/825 ), à laquelle était jointe une lettre du Président du TPIY datée du 1er octobre 2015, Prenant note également des préoccupations exprimées par le Président du TPIY à propos des effectifs et réaffirmant qu’il est indispensable de retenir le personnel pour pe rmettre au Tribunal d’achever ses travaux le plus rapidement possible, Rappelant ses résolutions antérieures portant prorogation du mandat des juges permanents et des juges ad litem du TPIY siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d’appe l, Rappelant également sa résolution 2193 (2014) du 18 décembre 2014, S/RES/2256 (2015) 15-22712 2/5 Ayant à l’esprit l’article 16 du Statut du TPIY, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de reconduire M. Serge Brammertz dans ses fonctions de Procureur du TPIY ( S/2015/969 ), Prenant note du rapport périodique sur l’avancement des travaux du Mécanisme daté du 17 novembre 2015 ( S/2015/883 ), Notant avec préoccupation que le Mécanisme a des difficultés à pourvoir à la réinstallation des personnes acquittées et des condamnés ayant exécuté leur peine, et soulignant qu’il importe de mener à bien la réinstallation de ces personnes, Notant que les affaires de Laurent Bucyi baruta, Wenceslas Munyeshyaka, Jean Uwinkindi et Bernard Munyagishari ont été renvoyées aux juridictions nationales en vertu de l’article 11 bis du Règlement de procédure et de preuve du TPIR, et soulignant qu’il importe de continuer à en suivre l’évolutio n pour toutes les affaires qui ont été renvoyées aux juridictions nationales soient achevées dès que possible, Notant également que, comme prévu dans la résolution 1966 (2010), la période initiale d’activité du Mécanisme prend fin le 30 juin 2016, et que celui -ci restera en fonctions pendant de nouvelles périodes de deux ans commençant après qu’il aura examiné l’avancement de ses travaux, sauf décision contraire qu’il prendrait, Rappelant qu’il a examiné l’avancement des travaux du Mécanisme, y compris l’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, conformément au paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) et selon la procédure décrite dans la déclaration de son président du 16 novembre 2015 ( S/PRST/20 15/21 ), notamment le rapport sur l’état d’avancement de ses travaux pendant la période initiale, en date du 20 novembre 2015 ( S/2015/896 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se félicite de l’achèvement de l’activité judiciaire du TPIR, dont le dernier arrêt a été prononcé le 14 décembre 2015, et de la fermeture imminente du Tribunal prévue pour le 31 décembre 2015; 2. Salue la contribution importante apportée par le TPIR à la réconciliation nationale et au rétablissement de la paix et de la sécurité, ainsi qu’à la lutte contre l’impunité et au développement de la justice pénale internationale, en particulier s’agissant du crime de génocide; 3. Prie à nouveau le TPIY de term iner ses travaux pour pouvoir fermer le plus rapidement possible et achever le passage au Mécanisme, et demeure préoccupé par les multiples retards survenus dans la conclusion des travaux du Tribunal, eu égard à la résolution 1966 (2010), qui lui demandait d’achever ses procès en première instance et en appel au plus tard le 31 décembre 2014; 4. Souligne que les États doivent coopérer pleinement avec le TPIY, ainsi qu’avec le Mécanisme; 5. Décide de proroger jusqu’au 31 mars 2016, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont ou seront saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges permanents et des juges ad litem du TPIY siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d’appel dont les noms suivent : Jean -Claude Antonetti (France ) Melville Baird (Trinité -et-Tobago) O-Gon Kwon (République de Corée) S/RES/2256 (2015) 3/5 15-22712 Flavia Lattanzi (Italie) Howard Morrison (Royaume -Uni) Mandiaye Niang (Sénégal) 6. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2016, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont il est ou sera saisi si celui -ci intervient avant, le mandat du juge permanent du TPIY siégeant à la Chambre d’appel dont le nom suit : Koffi Kumelio A. Afande (Togo) 7. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2016, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils son t ou seront saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges permanents et des juges ad litem du TPIY siégeant aux Chambres de première instance dont les noms suivent : Burton Hall (Bahamas) Guy Delvoie (Belgique) Antoine Kesia -Mbe Mindua (République démocratique du Congo) 8. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2016, ou jusqu’à l’achèvement des affaires dont ils sont ou seront saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges permanents du TPIY siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d’appel dont les noms suivent : Carmel Agius (Malte) Liu Daqun (Chine) Christoph Flügge (Allemagne) Theodor Meron (États -Unis d’Amérique) Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) Alphons Orie (Pays -Bas) Fausto Pocar (Italie) 9. Décide de reconduire M. Serge Brammertz dans ses fonctions de Procureur du TPIY, nonobstant les dispositions du paragraphe 4 de l’article 16 du Statut du Tribunal concernant la durée du mandat du Procureur, pour un mandat prenant effet le 1er janvier 20 16 et expirant le 31 décembre 2016, en se réservant le droit d’y mettre fin avant cette date dès lors que le Tribunal aurait achevé ses travaux; 10. Demande à nouveau au TPIY, eu égard à la résolution 1966 (2010), de tout faire pour revoir les dates qu’il a prévues pour l’achèvement des procès en vue de les avancer, si possible, et d’éviter tout nouveau retard; 11. Prie le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) d’évaluer les méthodes de travail du TPIY, dans le cadre de la mise en œuvre de la stra tégie d’achèvement des travaux conformément à la résolution 1966 (2010), et de présenter son rapport avant le 1er juin 2016, et prie également le TPIY de rendre compte de la suite donnée aux recommandations du Bureau dans le prochain rapport semestriel qu’ il lui présentera sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie d’achèvement des travaux du TPIY, 12. Remercie les États qui ont accepté d’accueillir sur leur territoire les personnes acquittées et les condamnés ayant purgé leur peine, e t demande de nouveau à tous les États de coopérer avec le Mécanisme dans ce domaine et de lui S/RES/2256 (2015) 15-22712 4/5 prêter tout le concours dont il a besoin pour mieux pourvoir à la réinstallation des personnes en question; 13. Prie instamment tous les États, en particulier c eux sur le territoire desquels des fugitifs sont soupçonnés de se trouver, de renforcer leur coopération avec le Mécanisme et de lui prêter tout le concours dont il a besoin, notamment pour appréhender et lui remettre le plus rapidement possible tous les f ugitifs restants mis en accusation par le TPIR; 14. Exhorte la République démocratique du Congo à transférer Ladislas Ntaganzwa au plus vite et sans condition afin qu’il puisse être jugé; 15. Exhorte également le Mécanisme à continuer de suivre l’évoluti on des affaires de Laurent Bucyibaruta, Wenceslas Munyeshyaka, Jean Uwinkindi et Bernard Munyagishari, qui ont été renvoyées aux juridictions nationales; 16. Souligne que les fonctions résiduelles étant sensiblement limitées, le Mécanisme a été conçu pour être une petite entité efficace à vocation temporaire, dont les fonctions et la taille iront diminuant, et dont le personnel peu nombreux sera à la mesure de ses fonctions restreintes, et tenant compte à cet égard de l’adhésion sans réserve du Mécanisme à ces critères, le prie de continuer à être guidé par ceux -ci dans l’exécution de ses activités; 17. Se félicite du rapport ( S/2015/896 ) et des informations complémentaires reçues du Mécanisme conformément à la déclaration de son président (S/PRST/2015/21 ) et aux fins de l’examen de l’avancement des travaux du Mécanisme, notamment de l’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, comme demandé au paragraphe 17 de la résolution 1966 en date du 22 décembre 2010; 18. Prend note des travaux réalisés par le Mécanisme à ce jour, notamment l’élaboration d’un cadre juridique et réglementaire, de procédures et de méthodes de travail conformes à son Statut et s’inspirant des enseignements tirés du fonctionnement du TPIY, du TPIR et des autres tribunaux ainsi que de leurs bonnes pratiques, dont le cumul de fonctions, l’utilisation de fichiers pour garantir qu’il n’est fait appel aux juges et au personnel qu’ en cas de nécessité, le travail à distance dans toute la mesure possible pour les juges et le personnel, et le recours minimal aux formations plénières lors de la phase préliminaire et de la phase de mise en état en appel, pour que ses activités judiciaire s coûtent sensiblement moins cher que celles du TPIY et du TPIR, et félicite le Mécanisme des efforts qu’il a déployés dans ce sens; 19. Prend note également des vues et des recommandations formulées par le Groupe de travail informel sur les tribunaux int ernationaux, qui sont évoquées dans la présente résolution, et prie le Mécanisme de tenir compte de ces vues et d’appliquer les recommandations et de continuer de prendre des mesures, telles que celles visées au paragraphe 18, pour renforcer encore l’effic acité, l’efficience et la transparence de sa gestion, notamment la pleine application des recommandations encore en instance du Bureau des services de contrôle interne; d’établir des prévisions plus ciblées pour l’achèvement des travaux et de s’y tenir, no tamment en utilisant au mieux les diverses approches des systèmes de droit civil et de common law; d’améliorer la représentation géographique et l’équilibre entre les sexes parmi le personnel, tout en maintenant les compétences professionnelles; de mettre en place une politique en matière de ressources humaines compatible avec le caractère S/RES/2256 (2015) 5/5 15-22712 temporaire de son mandat; et de procéder à de nouvelles réductions des coûts, y compris mais pas seulement, en optant pour la modulation des effectifs; 20. Demande au M écanisme d’inclure dans les rapports qu’il lui présente tous les six mois des informations sur les progrès accomplis dans l’application de la présente résolution, ainsi que des informations détaillées sur les effectifs du Mécanisme, la charge de travail re spective et les coûts associés ventilés par division ainsi que des prévisions détaillées de la durée des tâches résiduelles établies sur la base des données disponibles; 21. Prend note de la conclusion qu’il a formulée à l’issue de l’examen de l’avancemen t des travaux du Mécanisme, notamment de l’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, pendant sa période initiale, conformément à la résolution 1966 (2010); 22. Rappelle , en vue de renforcer le contrôle indépendant du Mécanisme, que, comme indiqué da ns la déclaration de son président datée du 16 novembre 2015 ( S/PRST/2015/21 ), les examens qui seront effectués conformément au paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) devront inclure les rapports d’év aluation qui auront été demandés au Bureau des services de contrôle interne concernant les méthodes et les travaux du Mécanisme; 23. Engage le Mécanisme et le Gouvernement rwandais à collaborer sur les questions relatives à l’héritage du TPIR s’agissant d e la réconciliation et de la justice au Rwanda, y compris de l’accès aux archives; 24. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2257 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FNOUD)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2257(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2257 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2015 15-22718 (F) *1522718* Résolution 2257 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7594e séance, le 22 décembre 2015 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient so us tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) en date du 3 décembre 2015 (S/2015/930 ) et réaffirmant sa résolu tion 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent toujours d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale comme le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violations de l’Accord sur le dégagement des forces, Soulignant qu’à l’exceptio n de la FNUOD, il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement la poursuite des combats dans la zone de séparation et demandant à toutes les parties au conflit interne syrien de cesser leurs activités militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD et de respecter le droit international humanitaire, Condamnant l’emploi d’armes lourdes dans la zone de séparation, aussi bien par les forces armées syriennes que par des groupes armés, dans le cadre du conflit syrien, et notamment l’emploi de chars lors d’affrontements entre les forces armées syriennes et l’oppositi on, S/RES/2257 (2015) 15-22718 2/4 Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles cessent leurs opérations militaires dans tout le pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant et au Front el -Nosra, y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour l e compte de l’État islamique d’Iraq et du Levant et du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida en application du régime des sanctions contre l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech) et Al -Qaid a, et notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix des Nations Unies ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse et à titre provisoire le dispositif de la FNUOD a fin de réduire au minimum les risques courus par le personnel des Nations Unies qui permet à la Force de continuer de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est que les Casques bleus regagnent leurs positions dans la zone d’opérati ons de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que le Conseil de sécurité et les pays fournissant des contingents puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration provisoire actuelle de la FNUOP et insistant sur le fait que de telles informations sont utiles au Conseil pour évaluer l’action de la FNUOD et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournissant des contingents, Soulignant que la FNUOD doit pou voir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -lez-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profond e reconnaissance au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour son travail et la contribution qu’il continue d’apporter dans des conditions de plus en plus difficiles, précisant que le maintien de la présence de la FNUOD contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la FNUOD et du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de con tinuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies ces derniers mois, Sachant gré à la FNUOD des efforts qu’elle a déployés pour renforcer et étendre ses positions sur le mont Hermon et notamment y établir une nouvelle position, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973; S/RES/2257 (2015) 3/4 15-22718 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces, appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d’intérêt commun, selon qu’il convient, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opé ration militaire des forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 3. Souligne également qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et prie instamment les États Membres de sig nifier clairement aux groupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’opérations de la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité risquant de mettre en danger les soldats de la paix et laisser au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force ainsi que le point de passage de Qouneïtra et de restituer les véhicules, les armes et tout autre maté riel appartenant aux Casques bleus; 5. Exhorte les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nati ons Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’autres ports d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’acquitter de sa mission; 6. Est co nscient qu’il faut mettre en place des procédures temporaires permettant au personnel de la FNUOD de circuler sans encombre entre les secteurs Alpha et Bravo, le point de passage de Qouneïtra étant fermé, et, à cet égard, demande aux parties de collaborer de façon constructive avec la FNUOD, étant entendu que le point de passage de Qouneïtra sera de nouveau ouvert dès que les conditions de sécurité le permettront; 7. Se félicite des efforts déployés par la FNUOD pour mettre en œuvre la politique de toléran ce zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et veiller à ce que son personnel se conforme strictement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les dispositions nécessaires à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés les a ctes de cet ordre mettant en cause leur personnel; 8. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2016, le mandat de la FNUOD et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoi n pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; S/RES/2257 (2015) 15-22718 4/4 9. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973); 10. Prie également le Secrétaire général d’évaluer, dans son prochain rapport, le matériel et les ressources dont dispose la FNUOD et ses besoins en la matière, dans le souci de lui permettre d’accomplir au mieux sa mission dans sa configuration provisoire actuelle, ainsi q ue la stratégie d’augmentation des moyens de la Force au cas où elle pourrait réoccuper les positions qui auront été libérées dans la zone de séparation.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2258 (2015)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2258(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2258 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2015 15-22722 (F) *1522722* Résolution 2258 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7595e séance le 22 décembre 2015 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 2042 (2012), 2043 (2012), 2118 (2013), 2139 (2014), 2165 (2014), 2175 (2014), 2191 (2014), 2209 (2015), 2235 (2015) et 2254 (2015) et les déclarations de son présiden t des 3 août 2011 ( S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ) et 17 août 2015 (S/PRST/2015/15 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Exprimant son indignation devant l’escalade de la violence , qui a atteint un niveau inacceptable , et devant la mort, dans le conflit syrien, de plus d’un quart de million de personnes dont des dizaines de milliers d’enfants, Profondément affligé par la détérioration constante de la situation humanitaire effroyable que connaît la Syrie et le fait que le nombre de personnes y ayant besoin d’une aide humanitaire d’urgence, notamment d’une assistance médicale dépasse 13,5 millions – dont 6,5 millions sont des déplacés, 4,5 millions vivent dans des zones difficiles d’ac cès, y compris des réfugiés palestiniens, et 393 700 sont prises au piège dans des zones assiégées, Gravement préoccupé par le défaut de mise en œuvre effective des dispositions de ses résolutions 2139 (2014), 2165 (2014) et 2191 (2014) et rappelant à ce t égard les obligations auxquelles toutes les parties sont tenues par le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, ainsi que par toutes ses décisions applicables, qui imp osent notamment de mettre fin aux attaque s contre des civils et des installations civiles, en particulier les attaques contre des écoles et des installations médicales et les coupures d’eau délibérées, le recours à des moyens armés tels l’artillerie, les barils d’explosifs et les frappes aériennes, les bombardements aveugles au mortier, les attentats à la voiture piégée, les attentats -suicides et la pose de bombes dans des tunnels, ainsi que le fait d’affamer des civils comme méthode de combat, y compris en faisant le siège de zones habitées, et le reco urs généralisé à la torture, aux mauvais traitements, aux S/RES/2258 (2015) 15-22722 2/6 exécutions arbitraires, aux exécutions extrajudiciaires, aux disparitions forcées, à la violence sexuelle et sexiste, ainsi qu’à toutes les violations et exactions graves commises sur la personne d’ enfants, Se déclarant vivement préoccupé par le fait que certaines zones de la Syrie se trouvent sous le contrôle de l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), et du Front el -Nosra, dont la présence, l’idéologie extrémiste violente et les agissements sont préjudiciables à la stabilité de la Syrie et de la région, et ont des conséquences dévastatrices , notamment sur le plan humanitaire, qui ont caus é le déplacement de centaines de milliers de civils, réaffirmant sa v olonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, ainsi que les autres groupes terroris tes qu’il a qualifiés comme tels ou qui pourraient par la suite être considérés comme tels par le Groupe international d’appui pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, demandant que les dispositions de ses résolutions 2170 (2014), 2178 (2014), 2199 ( 2015), 2249 (2015) et 2253 (2015) soient appliquées intégralement, et prenant note des déclarations de son président des 28 juillet 2014 ( S/PRST/2014/14 ), 19 novembre 2014 ( S/PRST/2014/23 ) et 29 mai 2015 ( S/PRST/2015/11 ), Se déclarant également gravement préoccupé par les mouvements de combattants terroristes étrangers et d’ autres terroristes et groupes terroristes à destination et en provenance de la Syrie et demandant de nouveau à tous les États de prendre, en conformité avec le droit international, des mesures visant à prévenir et endiguer l’afflux de combattants terrorist es étrangers qui rejoignent l’EIIL, le Front el-Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités qui sont associés à l’EIIL ou à Al -Qaida, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a qualifiés comme tels ou qui pourraient par la sui te être considérés comme tels par le Groupe international d’appui pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, Réaffirmant que c’est aux autorités syriennes qu’il incombe au premier chef de protéger la population en Syrie, déclarant de nouveau que les parties au conflit armé sont tenues de prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils et rappelant à cet égard qu’il exige que toutes les parties au conflit armé s’acquittent intégralement des obligations que leur impose le droit internation al pour ce qui est de la protection des civils en temps de conflit armé, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé, Condamnant fermement la détention arbitraire et la torture pratiquées en Syrie, notamment dans les prisons et autres lieux de détention, ainsi que les enlèvements, séquestrations, prises d’otages et disparitions forcées, et exigeant que ces pratiques cessent immédiatement et que toutes les personnes arbitrairement détenues, en premier lieu les femmes et les enfants, soient libérées, de même que les malades, les blessés et les personnes âgées, y compris le personnel des Nations Unies, les travailleurs humanitaires et les journalistes, Rappelant que, dans sa résolution 2175 (2014), il a fermement condamné toutes les formes de violence et d’intimidation auxquelles sont de plus en plus exposés ceux qui participent à des opérations humanitaires, ainsi que les attaques contre les convois humanitaires et les actes de destruction et de pillage de leurs biens, et demandé instamment à toutes les parties impliquées dans un conflit armé de favoriser la sûreté, la sécurité et la libre circulation du personnel humanitaire, en S/RES/2258 (2015) 3/6 15-22722 particulier le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclus ivement médical, et du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, exprimant son admiration pour le zèle et le dévouement des volontaires du Croissant -Rouge syrien et des autres agents humanitaires qui travaillent dans de s conditions extrêmement difficiles, et exhortant toutes les parties à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour garantir la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, du personnel des institutions spécialisées du sy stème et de toutes les autres personnes participant à des activités de secours humanitaires, Constatant qu’en dépit de toutes les difficultés, depuis l’adoption de la résolution 2165 (2014), l’Organisation des Nations Unies et ses partenaires d’exécution continuent d’apporter à des millions de personnes l’aide nécessaire à leur survie en Syrie, en menant une action humanitaire transfrontière consistant notamment à apporter une aide alimentaire à plus de 2,4 millions de personnes, à fournir des articles non alimentaires à près de 1,6 million de personnes, à procurer des fournitures médicales correspondant à 4,1 millions de traitements, et à approvisionner en eau et en matériel sanitaire plus de 1,3 million de personnes, Profondément inquiet devant la diminu tion du nombre de personnes auxquelles l’aide humanitaire parvient dans les zones difficiles d’accès et les zones assiégées, et se déclarant vivement alarmé par la situation désastreuse des 393 700 civils pris au piège dans des zones assiégées de la Républ ique arabe syrienne, et notant à cet égard qu’en 2015, l’Organisation des Nations Unies n’a pu fournir une assistance sanitaire qu’à 3,5 % de la population se trouvant dans les zones assiégées et une aide alimentaire à 0,7 % de ces personnes chaque mois, Se déclarant gravement préoccupé par les obstacles de toutes sortes qui gênent l’acheminement de l’aide humanitaire, notant que l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida empêchent près de la moitié de la population dans des zones difficiles d’accès et plus de la moitié de celle des zones assiégées de recevoir l’aide humanitaire qui leur est destinée, et qu’ils se livrent à des manœuvres visant à perturb er et à bloquer l’acheminement de l’aide, Se déclarant gravement préoccupé également de ce que les obstacles à l’acheminement de l’aide humanitaire à travers les lignes de conflit persistent et se multiplient, notamment du fait que les autorités syrienne s autorisent moins de convois, et notant à cet égard que, le 31 octobre, seules 27 des 91 demandes présentées en 2015 par l’Organisation des Nations Unies avaient reçu l’approbation de principe des autorités syriennes, et qu’entre 2013 et 2015, la proport ion de convois interinstitutions ayant reçu cette approbation avait baissé, passant de 65 % à 29 %, Se déclarant en outre gravement préoccupé de ce que l’accès aux soins médicaux demeure très limité, et réaffirmant qu’il faut respecter le principe de la neutralité du corps médical, faciliter le libre passage, dans toutes les zones, du personnel médical, du matériel, des transports et des fournitures connexes, y compris des articles chirurgicaux, Réaffirmant qu’il faut aider les organismes des Nations Unie s et leurs partenaires d’exécution à acheminer l’aide humanitaire auprès de toutes les personnes qui en ont besoin en Syrie, et réaffirmant également, comme dans sa S/RES/2258 (2015) 15-22722 4/6 résolution 2165 (2014), que toutes les parties syriennes au conflit doivent laisser les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution acheminer l'aide humanitaire dans toute la Syrie, directement et sans entrave, en fonction des besoins évalués par l’ONU et sans la moindre arrière -pensée ou motivation politique, en éliminant immé diatement tout ce qui y fait obstacle, Désireux que le Secrétaire général lui communique des informations plus précises sur l’acheminement de l’aide humanitaire par les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution, conformément à la réso lution 2165 (2014), Saluant le travail accompli par le mécanisme de surveillance qui, conformément aux résolutions 2165 (2014) et 2191 (2014), contrôle les chargements et confirme leur nature humanitaire, le remerciant de ce qu’il fait pour aider les orga nismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution à faire passer l’aide humanitaire par les frontières, et encourageant ces derniers à continuer de prendre des mesures pour multiplier les livraisons d’aide humanitaire dans les zones difficiles d’ac cès ou assiégées, notamment en utilisant de façon aussi efficace que possible les postes frontière, conformément à la résolution 2165 (2014), Rappelant qu’il faut que toutes les parties respectent les dispositions du droit international humanitaire sur la question et les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, soulignant qu’il importe, dans le cadre de l’aide humanitaire, de défendre les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indép endance, et rappelant qu’il importe également que les convois humanitaires parviennent à leurs destinataires, Notant que les accords de cessez -le-feu, qui sont conformes aux principes humanitaires et aux dispositions du droit international humanitaire, pe uvent contribuer à faciliter l’acheminement de l’aide et, par conséquent, à sauver la vie de civils, et se félicitant à cet égard que les progrès récents des accords de cessez -le- feu en Syrie aient eu des retombées favorables sur la situation humanitaire, Se déclarant vivement préoccupé par le fait que plus de 4,2 millions de réfugiés, dont plus de 3,2 millions de femmes et d’enfants, ont fui la Syrie en raison de la poursuite des violences, et considérant que la détérioration incessante de la situation hu manitaire en Syrie contribue au mouvement de réfugiés et menace la stabilité de la région, Réaffirmant qu’il apprécie sincèrement les efforts importants et admirables que font les pays de la région, notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie, l’Iraq et l’Égypte, pour accueillir les réfugiés syriens, y compris ceux qui ont fui la Syrie depuis l’adoption de la résolution 2139 (2014), soit environ 1,8 million de plus, et conscient du coût très élevé que représente cette crise pour ces pays et des graves difficultés sociales qu’elle leur pose, Notant avec préoccupation que l’intervention de la communauté internationale face à la crise qui touche la Syrie et sa région ne permet toujours pas de répondre aux besoins qu’ont évalués les gouvernements des pays d’accueil et l’ONU, engageant de nouveau vivement tous les États M embres à prêter leur concours à l’ONU et aux pays de la région, en vertu des principes régissant le partage des charges, notamment en prenant des mesures à moyen et à long terme pour atténuer les conséquences de cette intervention pour la population, en as surant un financement plus important, modulable et prévisible et en intensifiant les mesures de réinstallation, prenant note, à cet égard, du Communiqué de Berlin du 28 octobre S/RES/2258 (2015) 5/6 15-22722 2014 et saluant l’annonce de la tenue à Londres, début février 2016, de la Conf érence des donateurs pour la Syrie, qui sera organisée avec le généreux concours du Royaume -Uni, de l’Allemagne, de la Norvège, du Koweït et de l’Organisation des Nations Unies, Notant avec une vive inquiétude que l’impunité qui règne en Syrie contribue à la généralisation des violations des droits de l’homme, des atteintes à ces droits et des infractions au droit international humanitaire, soulignant qu’il faut mettre fin à l’impunité de leurs auteurs et réaffirmant, à cet égard, que ceux qui ont commis de tels actes en Syrie ou en sont responsables de quelque autre manière doivent être traduits en justice, Soulignant qu’en l’absence de règlement politique de la crise, la situation humanitaire continuera de se détériorer, Considérant que la détérioratio n de la situation humanitaire en Syrie continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Exige que toutes les parties, en particulier les autorités syriennes, s’acquittent sans délai des obligations que leur impose le droit international, notamment, selon les cas, le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’hom me, et qu’elles appliquent sans délai l’ensemble des dispositions de ses résolutions 2139 (2014), 2165 (2014) et 2191 (2014), et, prenant note des déclarations de son président en date du 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), du 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ) et du 17 août 2015 ( S/PRST/2015/15 ), réaffirme que certaines des exactions commises en Syrie pourraie nt constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité; 2. Décide de prolonger l’application des mesures prises aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) pour une nouvelle période de douze mois, à savoir jusqu’au 10 janvier 2017; 3. Demande aux autorités syriennes d’examiner rapidement toutes les demandes que leur ont adressées les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution pour acheminer leur aide à travers les lignes de front, et d’y donner une suite favorable; 4. Déclare de nouveau qu’en l’absence de règlement politique du conflit syrien, la situation continuera de se détériorer, et souligne qu’il importe que soient appliquées l’ensemble des dispositions du Communiqué de Genève en date du 30 juin 2012, qui figur e en annexe de sa résolution 2118 (2013), de la déclaration conjointe sur l’issue des pourparlers multilatéraux sur la Syrie, adoptée à Vienne le 30 octobre 2015, et de la Déclaration du Groupe international d’appui pour la Syrie, en date du 14 novembre 20 15; 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, comme dans les rapports qu’il lui présente en application des résolutions 2139 (2014), 2165 (2014) et 2191 (2014), de l’application de la présente résolution et du respect de ses dispositions par to utes les parties concernées en Syrie, ainsi que de l’évolution d’ensemble de l’accès humanitaire; S/RES/2258 (2015) 15-22722 6/6 6. Réaffirme qu’en cas de non -respect de la présente résolution ou des résolutions 2139 (2014), 2165 (2014) et 2191 (2014), il prendra d’autres mesures, en vertu de la Charte des Nations Unies; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2015
CôteS/RES/2259 (2015)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2259(2015)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2259 (2015) Conseil de sécurité Distr. générale 23 décembre 2015 15-22841 (F) *1522841* Résolution 2259 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7598e séance, le 23 décembre 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Demandant à toutes les parties à un conflit armé de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger les civils et rappelant qu’elles doivent se conformer strictement aux obligations que leur imposent le droit int ernational humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, Se félicitant des efforts que la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et le Représentant spécial du Secrétaire général fournissent pour que soit trouvé, sous conduite libyenne, un règlement politique des crises que connaît le pays dans les domaines politique, économique et institutionnel ainsi que sur le plan de la sécurité, y compris par la constitution d’un Gouvernement d’entente na tionale, Se félicitant de la signature, le 17 décembre 2015, de l’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), par la majorité des délégués libyens participant au dialogue politique facilité par l’ONU ainsi que par des représentants de la société libyenne, des responsables munic ipaux et des chefs de partis politiques d’horizons très divers, et appréciant la contribution des États Membres qui accueillent et appuient les réunions aux fins de ce dialogue, dont les pays de la région, en particulier celle du Royaume du Maroc qui s’est employé à hâter la conclusion de l’Accord, notamment en accueillant lesdites réunions, Conscient qu’il importe que l’Accord politique libyen demeure ouvert à tous et prenant note de la lettre publiée sous la cote S/2015/1018 , Engageant vivement , à cet égard, toutes les parties à saisir l’occasion sans précédent qui leur est offerte d’y être associées et d’y prendre part de façon constructive, de bonne foi et avec une volonté politique ferme, Conscient qu’il faut planifier l’assistance nécessaire à la constitution d’un Gouvernement d’entente nationale et à la mise en place d’un dispositif de sécurité, et rappelant qu’à la Conférence tenue le 13 décembre 2015 à Rome, les États S/RES/2259 (2015) 15-22841 2/6 Membres ont souligné qu’ils s’engageaient à fournir un appui technique et économique ainsi qu’une assistance pour les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme, Se déclarant préoccupé par la gravité de la situation humanitaire qui sévit en Libye, en particulier à Bengh azi, et encourageant les États Membres à contribuer généreusement au plan d’aide humanitaire pour la Libye prévu pour 2016, Saluant les efforts déployés par tous les participants au dialogue politique libyen facilité par l’ONU et aux autres volets du pro cessus de paix, notamment ceux qui ont trait aux contributions de la société civile, à la participation des chefs tribaux, au cessez -le-feu à l’échelon local, aux échanges de prisonniers et au retour des déplacés, Demandant instamment la participation pl eine et effective des femmes, sur un pied d’égalité, à toutes les activités ayant trait à la transition démocratique, au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 1325 (2000), 2122 (2013) et 2242 (2015), et, à ce propos, se félicitant que l’ONU ait facilité des réunions auxquelles ont participé des femmes dans le cadre du dialogue politique, Rappelant sa résolution 2214 (2015) et condamnant les actes terroristes qui sont commis en Libye par des groupes proclamant leur allégeance à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), y compris les actes commis par des personnes, groupes, entreprises et entités considérés co mme associés à l’EIIL ou à Al -Qaida par le Comité des sanctions faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech) et Al-Qaida (ci-après « le Comité »), et se disant à nouveau profondément préoccupé par les cons équences négatives de leur présence, de leur idéologie extrémiste violente et de leurs actes meurtriers en Libye, dans les pays voisins et dans la région, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unie s et du droit international, notamment des dispositions applicables du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et l a sécurité internationales, notamment ceux commis par les groupes proclamant leur allégeance à l’EIIL en Libye, rappelant à cet égard les obligations découlant de sa résolution 2253 (2015) et exhortant les États Membres à coopérer activement avec le Gouver nement d’entente nationale à cette fin et de fournir tout appui qui serait demandé, Condamnant toute participation commerce direct ou indirect, en particulier de pétrole et de produits pétroliers, d’unités de raffinage modulaires et de matériels connexes, avec l’EIIL et tous autres personnes, groupes, entreprises et entités que le Comité a désignés comme étant associés à l’EIIL ou Al -Qaida, et rappelant qu’une telle participation équivaudrait à soutenir financièrement ces personnes, groupes, entreprises et entités et pourrait entraîner l’inscription par le Comité de nouveaux noms sur la Liste relative aux sanctions, Se déclarant préoccupé par le problème de la contrebande de produits pétroliers en provenance de Libye et demandant à tous les États Membres d e coopérer avec le Gouvernement d’entente nationale, S/RES/2259 (2015) 3/6 15-22841 Se disant à nouveau vivement préoccupé par la récente expansion du trafic de migrants en Méditerranée, en particulier au large des côtes libyennes et sur tout le territoire libyen, et par le danger que ce trafic représente pour la vie humaine, rappelant sa résolution 2240 (2015) par laquelle il condamne tous les actes de trafic de migrants et de traite d’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, et demandant instamment à tous les États Membres de coopérer avec le Gouvernement d’entente nationale pour s’attaquer à ce problème, Réaffirmant qu’il importe d’amener à répondre de leurs actes les responsables de violations du droit international des droits de l’homme et du dr oit international humanitaire, et d’atteintes à ces droits, y compris les auteurs d’attaques dirigées contre la population civile, Rappelant la décision qu’il a prise dans sa résolution 1970 (2011) de saisir le Procureur de la Cour pénale internationale d e la situation en Libye, et affirmant qu’il importe que le Gouvernement d’entente nationale coopère pleinement avec la Cour et le Procureur, Exprimant sa profonde préoccupation devant la menace que font peser sur la stabilité du pays et de la région la p résence d’armes et de munitions non sécurisées en Libye et leur prolifération, notamment leur transfert à des groupes terroristes et extrémistes violents, et soulignant qu’il importe de coordonner le soutien international apporté au Gouvernement d’entente nationale et à la région pour répondre à cette menace, Rappelant l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mesures concernant l’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (20 11), 1973 (2011), 2009 (2011), 2040 (2012), 2095 (2013), 2144 (2014), 2146 (2014), 2174 (2014) et 2213 (2015) (les mesures), et le fait que le mandat du Groupe d’experts créé au paragraphe 24 de sa résolution 1973 (2011) et modifié par ses résolutions 2040 (2012), 2146 (2014) et 2174 (2014) a été prorogé jusqu’au 30 avril 2016 par sa résolution 2213 (2015), Encourageant le Gouvernement d’entente nationale à appliquer des mesures visant à accroître la transparence des recettes et dépenses publiques, y comp ris des salaires, des subventions et d’autres virements provenant de la Banque centrale de Libye, afin de garantir la viabilité à long terme des ressources financières du pays, Exprimant son inquiétude face aux activités préjudiciables à l’intégrité et à l’unité des institutions financières de l’État libyen et de la compagnie pétrolière nationale, insistant sur le fait qu’il importe que ces institutions continuent de fonctionner dans l’intérêt de tous les Libyens, et soulignant que le Gouvernement d’enten te nationale doit d’urgence exercer un contrôle effectif sur la compagnie pétrolière nationale, la Banque centrale de Libye et l’autorité nationale de l’investissement, et être le seul à le faire, sans préjudice des dispositions constitutionnelles qui déco uleront de l’Accord politique libyen, Soulignant que toutes les parties doivent respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire ainsi que les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’a ide humanitaire d’urgence, S/RES/2259 (2015) 15-22841 4/6 Rappelant qu’il a établi dans sa résolution 2238 (2015) que la situation en Libye constituait une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1. Salue la signature, le 17 décembre 2015, de l’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), qui prévoit la formation d’un Gouvernement d’entente nationale composé du Conseil de la présidence et du Cabinet de la présidence, appuyés par les autres institutions de l’État, dont la Chambre des représentants et le Conseil d’État; 2. Se félicite de la formation du Conseil de la présidence et le prie de s’employer à former un Gouvernement d’entente nationale dans le délai de 30 jours prévu par l’Accord politique libyen et de mettre en place les dispositions de sécurité transitoires requ ises pour la stabilisation de la situation en Libye et, à cet égard, prie instamment les États Membres de répondre sans attendre aux demandes d’aide du Conseil de la présidence; 3. Fait sien le communiqué de Rome du 13 décembre 2015 par lequel le Gouverne ment d’entente nationale est reconnu comme seul gouvernement légitime de Libye, et insiste sur le fait qu’un Gouvernement d’entente nationale doit être établi sans attendre dans la capitale, Tripoli, afin que la Libye dispose des moyens nécessaires pour ma intenir la gouvernance et promouvoir la stabilité et le développement économiques, et se déclare résolu à appuyer le Gouvernement d’entente nationale; 4. Prie instamment les États Membres d’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représentant spé cial du Secrétaire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la MANUL afin d’élaborer un plan coordonné d’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d’entente nationale, conformément aux priorités libyennes et en réponse aux dema ndes d’aide; 5. Demande aux États Membres, en particulier ceux de la région, de continuer de presser toutes les parties libyennes de collaborer de manière constructive avec le Gouvernement d’entente nationale et toutes les autres institutions concernées p ar l’Accord politique libyen, et les engage à ne plus soutenir les institutions parallèles qui prétendent représenter l’autorité légitime mais ne sont pas partie à l’Accord, comme il est précisé dans celui -ci, et de cesser tout contact officiel avec elles; 6. Demande également aux États Membres de répondre sans attendre aux demandes d’aide du Gouvernement d’entente nationale aux fins de la mise en œuvre de l’Accord politique libyen; 7. Réaffirme son soutien aux discussions facilitées par l’ONU qui se déroulent actuellement sur le volet du dialogue politique consacré à la sécurité visant à conclure des accords relatifs à la sécurité, et prie instamment les milices et les groupes armés de respecter l’autorité du Gouvernement d’entente nationale et ses struc tures de commandement; 8. Souligne qu’il importe que le Gouvernement d’entente nationale, appuyé par la communauté internationale, exerce un contrôle sur les armes présentes en Libye et les stocke en toute sécurité; 9. Prie le Gouvernement d’entente nati onale de préserver l’intégrité et l’unité de la compagnie pétrolière nationale, de la Banque centrale de Libye et de l’Autorité libyenne d’investissement, et prie ces institutions de reconnaître l’autorité S/RES/2259 (2015) 5/6 15-22841 du Gouvernement d’entente nationale comme seul gou vernement légitime de la Libye; 10. Confirme que les individus et entités qui se livrent ou apportent leur appui à des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou compromettent la transition politique vers une Li bye stable, sûre et prospère dirigée par un Gouvernement d’entente nationale, seront tenus rigoureusement responsables de leurs actes et, à cet égard, rappelle les dispositions relatives à l’interdiction de voyager et au gel des avoirs prévues au paragraph e 11 de la résolution 2213 (2015); 11. Prie le Comité de se tenir prêt à inscrire sur la liste des sanctions des individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida ou à l’EIIL qui opèrent en Libye; 12. Exhorte les États Membres à aider au plus vite le Gouvernement d’entente nationale, à sa demande, à lutter contre les menaces qui pèsent sur la sécurité en Libye et à prêter un concours actif au nouveau gouvernement en vue de vaincre l’EIIL, les groupes qui ont p rêté allégeance à l’EIIL, Ansar Al -Charia, et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida opérant en Libye; 13. Prie le Gouvernement d’entente nationale de promouvoir et de protéger les droits de l’homme de toutes les personnes se trouvant sur son territoire et relevant de sa juridiction, y compris des femmes, des enfants et des personnes appartenant à des groupes vulné rables, et de s’acquitter des obligations qui lui incombent en vertu du droit international; 14. Prie également le Gouvernement d’entente nationale d’amener les auteurs de violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme et d’attein tes à ceux -ci, y compris les actes de violence sexuelle, à rendre compte de leurs actes, et de coopérer pleinement avec la Cour pénale internationale et le Procureur, comme le prescrit la résolution 1970 (2011) et le rappelle la résolution 2238 (2015), et de leur apporter toute l’assistance voulue; 15. Rappelle sa résolution 2240 (2015) et demande aux États Membres de coopérer avec le Gouvernement d’entente nationale et entre eux, notamment en échangeant des informations sur les actes de trafic de migrants et de traite d’êtres humains dans les eaux territoriales libyennes et en haute mer au large des côtes libyennes, et de venir en aide aux migrants et aux victimes de la traite d’êtres humains secourus en mer, conformément au droit international; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à ménager la flexibilité et la mobilité voulues pour pouvoir moduler à très bref délai les ressources humaines et les activités de la MANUL afin qu’elle puisse soutenir, selon que de besoin et conformément à son mandat, la mise en œuvre par la Libye des accords et des mesures de confiance, ou répondre aux besoins qui seront exprimés, et prie en outre le Secrétaire général de l’informer préalablement de tout projet dans ce sens; 17. Se déclare prêt à s’assurer de l’adéqu ation des mesures, notamment en vue de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, et à revoir le mandat de la MANUL, selon que de besoin, en fonction de l’évolution de la situation en Libye, et en particulier de l’issue d u dialogue facilité par l’ONU; S/RES/2259 (2015) 15-22841 6/6 18. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MANUL, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interaction avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécu rité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé; 19. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, selon qu’il conviendra, sur la mise en œuvre de l’Accord politique libyen, y compris des actes qui entravent ou empêchent sa mise en œuvre; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2196%282015%29
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2196%282015%29
Texte intégral Nations Unies S/RES/2196 (2015) * Conseil de sécurité Distr. générale 22 janvier 2015 15-00806* (F) *1500806* Résolution 2196 (2015) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7366e séance, le 22 janvier 2015 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations concer nant la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013), 2127 (2013), 2134 (2014), 2149 (2014) et 2181 (2014), ainsi que la déclaration de son président publiée sous la cote S/PRST/2 014/28 , en date du 18 décembre 2014, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisina ge et de coopération régionale, Rappelant qu’il incombe au premier chef à la République centrafricaine de protéger toutes les populations sur son territoire contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, Soulignant que, pour être durable, toute solution à la crise centrafricaine, y compris le processus politique, doit être inspirée par les Centrafricains eux -mêmes et prévoir la restructuration des forces de sécurité nationales, Demandant à nouveau aux aut orités de transition d’accélérer la transition, y compris l’action qu’elles mènent en vue d’instaurer un large processus de concertation politique et de réconciliation ouvert à tous et d’organiser des élections présidentielle et législatives libres, réguli ères, transparentes et sans exclusive au plus tard en août 2015, en veillant à ce que les femmes puissent y participer pleinement et effectivement et sur un pied d’égalité avec les hommes, Félicitant la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), l’opération Sangaris et l’opération militaire de l’Union européenne en République centrafricaine (EUFOR RCA) de ce qu’elles ont fait pour réunir les conditions nécessaires à une amélioration de la sécurité avant le déploiem ent de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et en appui à celle -ci, mais constatant avec préoccupation toutefois que, si elle s’améliore, la sécurité en Centrafrique n’en dem eure pas moins précaire, * Nouveau tirage pour raisons techniques (23 janvier 2015). S/RES/2196 (2015) 15-00806 2/9 Saluant la décision prise par l’Union européenne de dépêcher une mission de conseil militaire à Bangui pendant un an, en réponse à une demande faite par les autorités de transition, pour contribuer à leur dispenser des conseils sp écialisés sur la réforme des forces armées centrafricaines afin d’en faire une armée républicaine, multiethnique et compétente, soulignant l’importance d’une répartition claire des tâches et d’une coordination étroite entre les forces internationales ou le s missions en République centrafricaine, ainsi que le rôle de premier plan joué par la MINUSCA à cet égard, et demandant que ces informations figurent dans les rapports périodiques du Secrétaire général sur la MINUSCA, Accueillant avec satisfaction le rap port du Secrétaire général daté du 1er décembre 2014 ( S/2014/857 ), établi en application de la résolution 2149 (2014), Accueillant avec satisfaction également le rapport d’étape ( S/2014/452 ) et le rapport final ( S/2014/762 ) du Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé par la résolution 2127 (2013) et reconduit et élargi en application de la résoluti on 2134 (2014), Prenant note du rapport final de la Commission d’enquête internationale daté du 22 décembre 2014 ( S/2014/928 ), Condamnant vigoureusement le regain de violences à motivations politiques ou c riminelles qui s’est produit en octobre 2014 à Bangui, le cycle continu de provocations et de représailles imputables à des groupes armés tant à Bangui qu’à l’extérieur de la ville, les menaces de violence, les violations des droits de l’homme et les attei ntes à ces droits et les violations du droit international humanitaire (exécutions sommaires, disparitions forcées, arrestations et détention arbitraires, torture, violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants, viol, recrutement et emploi d’enfants, attaques contre des civils et des lieux de culte et refus d’accès humanitaire) commises par des éléments armés, qui continuent d’aggraver la situation humanitaire terrible dans laquelle se trouve la population civile et d’entraver l’accès des acteurs huma nitaires aux populations vulnérables, Condamnant avec la même fermeté les attaques dirigées contre les autorités de transition et contre des soldats de la MINUSCA, de l’opération Sangaris et de l’EUFOR -RCA durant les événements survenus en octobre à Bangu i, soulignant que les attaques visant des soldats de la paix sont parmi les critères de désignation énoncés au paragraphe 10 de la présente résolution et peuvent constituer des crimes de guerre, et rappelant à toutes les parties les obligations que leur im pose le droit international humanitaire, Réaffirmant que tous les auteurs de ces actes doivent être amenés à en répondre et que certains de ces actes peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, auquel la Rép ublique centrafricaine est partie, notant à cet égard que le Procureur de la Cour a ouvert, le 24 septembre 2014, à la demande des autorités nationales, une enquête sur les crimes qui auraient été commis depuis 2012, et se félicitant de la coopération continue des autorités de transition centrafricaines dans ce domaine, Se déclarant profondément préoccupé par les conclusions du rapport final du Groupe d’experts du 29 octobre 2014 ( S/2014/762 ), selon lesquell es des groupes armés continuent de déstabiliser la République centrafricaine et font peser une menace permanente sur la paix, la sécurité et la stabilité du pays, et déplorant que le trafic et l’exploitation illégale de ressources naturelles, notamment l’o r et les S/RES/2196 (2015) 3/9 15-00806 diamants, le braconnage et le trafic d’espèces sauvages continuent de mettre en péril la paix et la stabilité de la République centrafricaine, Prenant note avec inquiétude des conclusions du rapport final du Groupe d’experts, selon lesquelles l’A rmée de résistance du Seigneur demeure active en République centrafricaine et a établi des liens avec d’autres groupes armés, Soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre fin à l’impunité en République centrafricaine et de traduire en justice les au teurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, et qu’il faut renforcer à cette fin les mécanismes nationaux d’établissement des responsabilités et appliquer dans les plus brefs dél ais le Mémorandum d’accord du 7 août 2014 sur les mesures temporaires d’urgence, qui prévoit en particulier la création d’un tribunal pénal spécial national chargé d’enquêter sur les crimes graves commis en République centrafricaine et d’en traduire les au teurs en justice, notamment grâce à l’adoption par les autorités nationales des instruments législatifs voulus, Soulignant que la situation en République centrafricaine risque de créer un climat favorable à la criminalité transnationale, notamment au traf ic d’armes et à l’emploi de mercenaires, et de constituer un terreau fertile pour les réseaux extrémistes, Sachant , à cet égard, que l’embargo sur les armes qu’il a imposé peut jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le transfert illicite d’armes e t de matériels connexes en République centrafricaine et dans la région et concourir de façon non négligeable à la consolidation de la paix après le conflit, au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration et à la réforme du secteur de la sécurité , rappelant ses résolutions 2117 (2013) et 2127 (2013) et se déclarant gravement préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité en République centrafricaine le transfert illicite, l’accumulation déstabilisatrice et le détournement d’arme s légères et de petit calibre et l’emploi de ces armes contre les civils touchés par le conflit armé, Rappelant qu’il est nécessaire de mettre en place des programmes de désarmement, démobilisation et réintégration efficaces et ouverts à tous, assortis d’un volet rapatriement et réinstallation pour ce qui concerne les combattants étrangers, y compris les enfants qui étaient associés à des forces et groupes armés, sans toutefois méconnaître l’impératif de lutter contre l’impunité, Rappelant qu’il a décidé d’instituer un régime de sanctions, conformément aux résolutions 2127 (2013) et 2134 (2014), et soulignant que les sanctions ciblées visent notamment les individus et entités désignés par le Comité créé par la résolution 2127 (2013) et reconduit par la rés olution 2134 (2014) comme se livrant ou apportant appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République centrafricaine, qui entravent la transition politique ou attisent la violence, et les individus et entités désignés par le Comité comme préparant, donnant l’ordre de commettre ou commettant des actes qui violent le droit international des droits de l’homme ou le droit international humanitaire, ou qui constituent des violations des droits de l’homme ou des atteintes à c es droits, Notant que l’application effective du régime de sanctions est d’une importance capitale, tout comme le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations S/RES/2196 (2015) 15-00806 4/9 régionales et sous -régionales, peuvent jouer à cet égard, et soutenant les effor ts déployés pour renforcer encore la coopération, Constatant que la situation qui règne en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Uni es, Embargo sur les armes 1. Décide que, jusqu’au 29 janvier 2016, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les ma tériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’util isation de tous armements et tout matériel connexe, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que cette mesure ne s’applique pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de la MINUSCA, de la Force régionale d’intervention (FRI) de l’Union africaine, des missions de l’Union européenne et des forces françaises déployées en République centrafricaine, ou à leur utilisation par celles -ci; b) À la MINUSCA, à la FRI et aux missions d e l’Union européenne et forces françaises déployées en République centrafricaine pour dispenser des conseils organisationnels et une formation non opérationnelle aux forces gouvernementales centrafricaines, dans le cadre de l’exécution de leurs mandats, et prie ces forces de l’informer, dans les rapports qu’elles lui adressent régulièrement, des mesures prises dans ce cadre; c) Aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l’assistance te chnique ou la formation connexes qui auront été approuvées à l’avance par le Comité; d) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uni quement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires et du développement et le personnel connexe; e) Aux livraisons d’armes légères et de matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadr e des patrouilles internationales qui assurent la sécurité dans l’aire protégée du Trinational de la Sangha afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d’ivoire et d’armes et d’autres activités contraires au droit interne de la République centrafri caine ou aux obligations que le droit international met à la charge de ce pays; f) Aux livraisons d’armes et de matériel létal connexe destinés aux forces de sécurité centrafricaines et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l’appui à celle -ci, sous réserve de l’approbation préalable du Comité; S/RES/2196 (2015) 5/9 15-00806 g) Aux autres ventes ou livraisons d’armes et de matériel connexe, ou à la fourniture d’assistance ou de personnel, sous réserve de l’approbation préalable du Comi té; 2. Décide d’autoriser tous les États Membres qui découvrent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par le paragraphe 1 de la présente résolution à les saisir, à les enregistrer et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États sont tenus de coopérer à cet égard; 3. Dema nde de nouveau aux autorités de transition de s’attaquer, avec l’aide de la MINUSCA et des partenaires internationaux, au transfert illicite, à l’accumulation déstabilisatrice et au détournement d’armes légères et de petit calibre en République centrafrica ine et d’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’armes légères et de petit calibre, ainsi que la collecte et la destruction des stocks excédentaires et des armes et munitions saisies, non marquées ou dét enues illicitement, et souligne à quel point il importe d’intégrer ces éléments à la réforme du secteur de la sécurité et aux programmes de désarmement, démobilisation, réintégration et réinstallation ou rapatriement; Interdiction de voyager 4. Décide que, jusqu’au 29 janvier 2016, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité, étant entendu que rien dans les disposit ions du présent paragraphe n’oblige un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux; 5. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 4 ci -dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit que tel o u tel voyage se justifie pour des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l’entrée ou le passage en transit sont nécessaires aux fins d’une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité conclut que telle ou telle dérogation favoriser ait la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation nationale en République centrafricaine et la stabilité dans la région; 6. Souligne que les violations de l’interdiction de voyager peuvent mettre en péril la paix, la stabilité ou la sécurité e n République centrafricaine et que les personnes qui facilitent délibérément le voyage d’une personne inscrite sur la liste en violation de l’interdiction de voyager peuvent être considérées par le Comité comme remplissant les critères de désignation prévu s dans le présente résolution; Gel des biens 7. Décide que, jusqu’au 29 janvier 2016, tous les États Membres doivent continuer de geler immédiatement les fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire qui s ont en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des personnes ou entités désignées par le Comité ou de toute personne ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de celles -ci ou de S/RES/2196 (2015) 15-00806 6/9 toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide en outre que tous les États Membres doivent continuer d’empêcher que leurs nationaux ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire ne mettent à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs financiers ou ressources éc onomiques ou n’en permettent l’utilisation à leur profit; 8. Décide que les mesures prévues au paragraphe 7 ci -dessus ne s’appliquent pas aux fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires – denrées alimentaires, loyers, mensualités de prêts hypothécaires, médicaments, soins médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution – ou pour régler ou rembourser des dépenses engagées dans le cadre de la prestation de services juridiques, notamment des honoraires, conformément à la législation nationale, ou des frais ou commissions liés au maintien en dépôt de fonds et autres avoirs financiers ou ressour ces économiques gelés, conformément à la législation nationale, après que lesdits États Membres ont informé le Comité de leur intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès auxdits fonds et autres avoirs financiers ou ressources écono miques et en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que l’État ou les États Membres concernés en aient avisé le C omité et que celui -ci ait donné son accord; c) Qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas ils peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou une entité désignée par le Comité et que le privilège ou la décision judiciaire, administra tive ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés; 9. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement, aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 7 ci -dessus, des intérêts et autres rémunérations acquis par ces comptes ou des paiements effectués au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements resteront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 10. Décide que les mesures prévues au paragraphe 7 ci -dessus n’interdisent pas à toute personne ou entité désignée d’effectuer des paiements au titre d’un co ntrat passé avant son inscription sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 7 ci -dessus et qu’ils ont signifié au Comité leur in tention d’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendrait, le déblocage à cette fin de fonds et autres avoirs financiers out ressources économiques, 10 jours ouvrables avant cette autorisation; S/RES/2196 (2015) 7/9 15-00806 Critères de désignation 11. Décide également que les mesures prévues aux paragraphes 4 et 7 s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en Républiqu e centrafricaine, y compris des actes qui mettent en péril ou violent les accords de transition, menacent ou entravent la transition politique, notamment la transition vers des élections démocratiques libres et régulières, ou alimentent les violences; 12. Décide en outre , à cet égard, que les mesures prévues aux paragraphes 4 et 7 s’appliquent également aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme : a) Agissant en violation de l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) et prorogé au paragraphe 1 de la présente résolution ou ayant directement ou indirectement fourni, vendu ou transféré à des groupes armés ou à des réseaux criminels opérant en République centrafricaine des armes ou du matériel connexe ou des c onseils techniques, une formation ou une assistance, notamment financière, en lien avec des activités violentes, ou en ayant été les destinataires; b) Préparant, donnant l’ordre de commettre ou commettant, en République centrafricaine, des actes contraire s au droit international des droits de l’homme ou au droit international humanitaire ou constituant des atteintes aux droits de l’homme ou des violations de ces droits (violences sexuelles, attaques dirigées contre des civils, attentats à motivation ethniq ue ou religieuse, attentats commis contre des écoles et des hôpitaux, enlèvements, déplacements forcés); c) Recrutant des enfants ou utilisant des enfants dans le conflit armé en République centrafricaine, en violation du droit international; d) Apporta nt un appui aux groupes armés ou aux réseaux criminels par l’exploitation illégale ou le trafic de ressources naturelles (diamants, or et animaux sauvages ou produits provenant de ces animaux) de la République centrafricaine; e) Faisant obstacle à l’achem inement de l’aide humanitaire destinée à la République centrafricaine, à l’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays; f) Préparant, donnant l’ordre de commettre, finançant ou commettant des attaques contre les missions de l’ONU ou les forces in ternationales de sécurité, notamment la MINUSCA, les missions de l’Union européenne et les forces françaises qui les soutiennent; g) Dirigeant une entité désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) ou de la présente résolution, ou ayant apporté un soutien à une personne ou une entité désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) ou de la présente résolution ou à une entité appartenant ou contrôlée par une personne ou une entité désignée ou ayant agi en son nom, pour son compte ou sur ses instructions; Comité des sanctions 13. Décide que le mandat du Comité créé par le paragraphe 57 de la résolution 2127 (2013) s’étend aux mesures imposées aux paragraphes 54 et 55 de S/RES/2196 (2015) 15-00806 8/9 la résolution susmentionnée et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014), reconduites dans la présente résolution; 14. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, selon que de besoin, a fin d’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; Comité d’experts 15. Exprime son appui sans réserve au Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé par le paragraphe 59 de la résolution 2127 (2013); 16. Décide de proroger jusqu’au 29 février 2016 le mandat du Groupe d’experts, entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 29 janvier 2016 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions admini stratives voulues dès que possible pour soutenir son action; 17. Décide que le Groupe d’experts devra notamment exécuter les tâches suivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter du mandat défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant de s informations pouvant servir à désigner par la suite des personnes ou entités qui se livreraient aux activités décrites aux paragraphes 11 et 12 ci -dessus; b) Réunir, examiner et analyser toutes informations provenant des États, des organismes des Nation s Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées et concernant l’application des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions; c) Remettre au Comité un bilan d’étape le 30 ju illet 2015 au plus tard et, après concertation avec le Comité, lui présenter d’ici au 31 décembre 2015, un rapport final sur la mise en œuvre des mesures édictées aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résol ution 2134 (2014), reconduites aux paragraphes 1, 2, 4 et 7 de la présente résolution; d) Présenter des mises à jour au Comité, en particulier dans les situations d’urgence ou lorsque le Groupe d’experts le juge nécessaire; e) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des personnes et entités désignées par le Comité conformément aux critères réaffirmés aux paragraphes 11 et 12 ci -dessus, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et d’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est mis à la disposition du public; f) Aider le Comité en lui fournissant des renseignements sur les individus et entités susceptibles de remplir l es critères de désignation énoncés aux paragraphes 11 et 12 ci-dessus, notamment en communiquant ces renseignements au Comité à mesure qu’ils deviennent disponibles, faire figurer dans ses rapports écrits les noms des individus et entités à inscrire, les i nformations permettant de les identifier et tous éléments tendant à montrer que les critères de désignation susmentionnés sont réunis; S/RES/2196 (2015) 9/9 15-00806 18. Demande au Groupe d’experts de coopérer activement avec les autres groupes d’experts qu’il a créés, si cela est néce ssaire dans le cadre de l’exécution de leur mandat; 19. Se déclare préoccupé en particulier par les informations selon lesquelles des réseaux de trafiquants continuent de financer et d’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et enco urage le Groupe d’experts à prêter une attention particulière à l’analyse de ces réseaux dans le cadre de l’exécution de son mandat; 20. Prie instamment la République centrafricaine, les États voisins et les autres États membres de la Conférence internati onale sur la région des Grands Lacs de coopérer au niveau régional en vue d’enquêter sur les réseaux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’exploitation illégale et le trafic des ressources naturelles, notamment l’or et les diamants, et le braconnage et le trafic d’espèces sauvages; 21. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts et d’assurer la sécurit é de ses membres; 22. Prie instamment tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies de permettre au Groupe d’experts de consulter toutes personnes et d’accéder à tous documents et sites, afin qu’il puisse s’acquitter de son mandat; 23. Demande à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et à la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des informations sur ces questions conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); Notification des mesures prises et suivi de la situation 24. Demande à tous les États, en particuli er ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes ou des entités désignées, de rendre régulièrement compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour appliquer les mesures édictées aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014), reconduites aux paragraphes 1, 2, 4 et 7 de la présente résolution; 25. Affirme qu’il continuera de suivre l’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à examiner l’o pportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à apprécier s’il convient de les renforcer par de nouvelles mesures, en particulier le gel des biens, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, en fonction des progrès accom plis en ce qui concerne la stabilisation du pays et le respect de la présente résolution; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2260 (2016)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2260(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2260 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 20 janvier 2016 16-00783 (F) *1600783* Résolution 2260 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7607e séance, le 20 janvier 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Côte d’Ivoire, en particulier les résolutions 2226 (2015) et 2219 (2015), et les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, la résolution 2239 (2015) sur la situation au Libéria et la résolution 2227 (2015) sur la situation au Mali, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 8 décembre 2015 (S/2015/940 ), notamment de la recommandation relative à la réduction des effect ifs de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) qui y est formulée, Se félicitant du succès de l’élection présidentielle du 25 octobre 2015, qui marque une étape décisive dans la consolidation de la paix et de la stabilité à long terme en Cô te d’Ivoire, félicitant le Gouvernement ivoirien d’avoir contribué à instaurer un environnement propice à la tenue d’une élection libre, équitable, pacifique et transparente, saluant le travail accompli par la Commission électorale indépendante chargée de superviser cette élection et le rôle important que les forces de sécurité ivoiriennes ont joué en assurant la sécurité pendant la période électorale, et rendant hommage au peuple ivoirien qui a donné la preuve de son ferme attachement à la paix et à la dém ocratie, Se félicitant des progrès considérables que ne cesse de réaliser la Côte d’Ivoire sur la voie de la réconciliation, de la stabilité, de la sécurité, de la justice et de la reprise économique, appelant à poursuivre les actions engagées à cet égard , notamment en approfondissant le partenariat entre le Gouvernement ivoirien et les organismes compétents des Nations Unies, et conscient que, si des progrès ont été accomplis, une fragilité subsiste, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de réduire l’effectif autorisé de la composante militaire de l’ONUCI de 5 437 militaires à 4 000 d’ici au 31 ma rs 2016; S/RES/2260 (2016) 16-00783 2/2 2. Rappelle qu’il a demandé au Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 31 mars 2016, un rapport contenant des recommandations conformément au paragraphe 25 de la résolution 2226 (2015) et exprime son intention d’examiner sans tarder lesdites recommandations, en tenant compte de la situation en Côte d’Ivoire; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2261 (2016)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l’Organisation des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2261(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2261 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 25 janvier 2016 16-01017 (F) *1601017* Résolution 2261 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7609e séance, le 25 janvier 2016 Le Conseil de sécurité , Soulignant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie et son appui à l’Accord général pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable, signé à La Havane (Cuba) le 26 août 2012, entre le Gouvernement colombien e t les Forces armées révolutionnaires de Colombie ‒ Armée populaire (FARC -EP), Se félicitant des progrès accomplis dans le processus de négociation, de l’engagement pris par le Gouvernement colombien et les FARC -EP de mettre rapidement fin au conflit armé et des mesures de confiance qui ont été adoptées en vue de distribuer les premiers dividendes du processus de paix au peuple colombien, Prenant acte de la demande du Gouvernement colombien, présentée par la lettre datée du 19 janvier 2016 que le Président de la Colombie a adressée au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité ( S/2016/53 ) et à laquelle est joint le texte du Communiqué conjoint du Gouvernement colombien et des FARC -EP, Notant que le Gouvernement colombien et les FARC -EP prévoient d’inclure dans l’Accord de paix final un mécanisme tripartite chargé de surveiller et de vérifier le cessez -le-feu et la cessation des hostilités bilatéraux et définitifs, ainsi que le dépôt des armes, et conscient de la contribution qu’une mission d’observation des Nations Unies peut apporter dans le cadre de ce mécanisme, Conscient que la demande transmise par le Gouvernement colombien évoque la participation de l’Organisation des Nations Unies en tant que composante internationale du mécanisme tripartite susmentionné pour une période d’une durée limitée, Conscient également du rôle essentiel que jouent la République de Cuba et le Royaume de Norvège en qualité de garants, ainsi que la République du Chil i et la République bolivarienne du Venezuela en qualité de pays accompagnant le processus de paix en Colombie, S/RES/2261 (2016) 16-01017 2/2 Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et réaffirmant également la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Colombie, Considérant que la mise en œuvre de l’Accord de paix final est une prérogative de la Colombie, 1. Décide de mettre en place, pour une période de 12 mois, une mission politique (« la Mission ») dirigée par un représentant spécial du Secrétaire général, qui fera partie du mécanisme tripartite susmentionné, dont elle sera la composante internationale et dont el le assurera la coordination; 2. Décide également que la Mission sera une mission politique composée d’observateurs internationaux non armés chargés de surveiller et de vérifier le dépôt des armes, et une composante du mécanisme tripartite qui assurera la surveillance et la vérification du cessez -le-feu et de la cessation des hostilités bilatéraux et définitifs, conformément au Communiqué conjoint, et que toutes ses activités de surveillance et de vérification commenceront après la signature de l’Accord de paix final entre le Gouvernement colombien et les FARC -EP, la date correspondante marquant le début de la période de 12 mois; 3. Prie le Secrétaire général de lancer immédiatement les préparatifs de la Mission, y compris sur le terrain, et de lui présente r, pour examen et approbation, des recommandations détaillées sur la dimension, les aspects opérationnels et le mandat de celle -ci, conformément au Communiqué conjoint, dès que possible et ensuite au plus tard dans les 30 jours suivant la signature de l’Ac cord de cessez -le- feu par le Gouvernement colombien et les FARC -EP, en tenant compte de ses dispositions; 4. Attend avec intérêt les contributions des États membres de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) à la Mission; 5. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’exécution du mandat de la Mission tous les 90 jours après le début de ses activités de surveillance et de vérification ainsi qu’au terme de son mandat, en se fondant sur les informations que lui aura comm uniquées son représentant spécial; 6. Se déclare disposé à envisager de proroger la Mission si le Gouvernement colombien et les FARC -EP en font conjointement la demande.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2262 (2016)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2262(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2262 (2016) * Conseil de sécurité Distr. générale 27 janvier 2016 16-01126* (F) *1601126* Résolution 2262 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7611e séance, le 27 janvier 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine (RCA), en particulier ses résolutions 2121 (2013), 2127 (2013), 2134 (2014), 2149 (2014), 2181 (2014), 2196 (2015), 2212 (2015), 2217 (2015) ainsi que les déclarations de son pré sident S/PRST/2014/28 du 18 décembre 2014 et S/PRST/2015/17 du 20 octobre 2015, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Rappelant qu’il incombe au premier chef aux autorités de la République centra fricaine de protéger toutes les populations du pays contre, notamment, le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, Insistant sur le fait que tout règlement durable de la crise en République centrafricaine, y compris les processus politique et de réconciliation, doit être aux mains de la République centrafricaine, et engageant les autorités de transition à organiser des élections législatives et un second tour de l’élection présidentielle libres, équitables, tr ansparents et sans exclusive afin de mettre fin à la transition d’ici au 31 mars 2016, conformément au calendrier convenu, Demandant à toutes les parties prenantes, y compris les candidats à l’élection présidentielle et aux élections législatives, de s’a bstenir de toute activité de nature à entraver le processus électoral et les encourageant vivement à respecter le code de conduite électorale et à régler pacifiquement tous les différends dans le cadre des institutions et des procédures judiciaires existan tes, Invitant les autorités élues à prendre d’urgence des mesures transparentes et inclusives en vue de parvenir à la stabilisation et à la réconciliation en République centrafricaine, y compris des initiatives concrètes pour rétablir l’autorité effective de l’État sur l’ensemble du territoire; à lutter contre l’impunité par le rétablissement de l’administration de la justice et du système de justice pénale, notamment le * Nouveau tirage pour raisons techniques (14 juin 2016). S/RES/2262 (2016) 16-01126 2/12 système pénitentiaire, dans tout le pays; à réformer les Forces armées centrafricaines (FACA) et les forces nationales de sécurité, afin de mettre en place des services de sécurité multiethniques, professionnels et républicains dans le cadre d’une réforme adaptée du secteur de la sécurité; à procéder au désarmement, à la démobilisation, au rapatriement et à la réintégration (DDRR) des groupes armés; à instaurer une gestion efficace des finances publiques pour faire face aux dépenses de fonctionnement de l’État, mettre en œuvre des plans de relèvement rapide et relancer l’économie, Félicitan t la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et les forces françaises de ce qu’elles font pour aider les autorités de transition à améliorer la situation en matière de sécurité; notant toutefois avec préoccupation que bien qu’elle s’améliore, la sécurité demeure fragile, Saluant le travail accompli par la Mission de conseil militaire de l’Union européenne basée à Bangui (EUMAM -RCA), en réponse à une demande faite par les autorités de transition, pour leur dispenser des conseils spécialisés sur la réforme des Forces armées centrafricaines (FACA) afin d’en faire une armée multiethnique, professionnelle et républicaine, Appelant les autorités de transition de la République centrafric aine et celles qui vont être élues pour leur succéder à veiller à ce que les auteurs de violations du droit international applicable, y compris celles commises contre des enfants et des femmes, soient exclus des services de sécurité et des forces armées de la République centrafricaine, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par le Secrétaire général d’appliquer rigoureusement sa politique de tolérance zéro à l'égard de l’exploitation et des agressions sexuelles, se déclarant gravement préoccupé pa r les nombreuses allégations d’exploitation et d’agressions sexuelles imputées à des soldats de la paix en République centrafricaine, soulignant qu’il importe au plus haut point que les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police, ainsi que la MINUSCA, enquêtent rapidement sur ces affaires de façon crédible et transparente et fassent en sorte que les auteurs d’infractions pénales ou d’écarts de conduite répondent de leurs actes, et soulignant également qu’il faut prévenir l’exploitation e t les agressions sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, Accueillant également avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 30 novembre 2015 ( S/2015/918 ), é tabli en application de la résolution 2217 (2015), Saluant le bilan à mi -parcours et le rapport final du Groupe d’experts sur la République centrafricaine ( S/2015/936 ) établi en application de la résolution 2127 (2013) et reconduit successivement dans son mandat par les résolutions 2134 (2014) et 2196 (2015), et prenant note des recommandations du Groupe d’experts, Condamnant fermement la multiplication des actes de violence et l’instabilité en République centrafricaine (RCA), en particulier en septembre et en octobre 2015, et les menaces de violence, les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits ainsi que les violations du droit international humanitaire, notamment à l’égard des femmes et des enfants; les attaques contre des soldats de la paix des S/RES/2262 (2016) 3/12 16-01126 Nations Unies, les forces internationales et le personnel humanitaire; le cycle continu de provocations et de représailles imputables à des groupes armés, tant à Bangui qu’à l’extérieur de la ville et le refus d’accès humanitaire, par des éléments armés, lesquels continuent d’aggraver la situation humanitaire extrêmement difficile dans laquelle se trouve la population civile et d’entraver l’accès des acteurs humanitaires aux populations vulnéra bles, Réaffirmant que tous les auteurs de ces actes doivent être amenés à en répondre et que certains de ces actes peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, auquel la République centrafricaine est partie , notant à cet égard que le Procureur de la Cour a ouvert, le 24 septembre 2014, à la demande des autorités nationales, une enquête sur les crimes qui auraient été commis depuis 2012, et se félicitant de la coopération continue des autorités de transition centrafricaines dans ce domaine, Soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre fin à l’impunité en République centrafricaine et de traduire en justice les auteurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homm e et d’atteintes à ces droits, et qu’il faut renforcer à cette fin les mécanismes nationaux d’établissement des responsabilités et appliquer dans les plus brefs délais le Mémorandum d’accord du 7 août 2014 sur les mesures temporaires d’urgence et la loi pr omulguée en juin 2015, qui prévoient la création d’un e Cour pénale spéciale nationale chargée d’enquêter sur les crimes graves commis en République centrafricaine et d’en traduire les auteurs en justice, notamment en recrutant le personnel nécessaire sur l e plan local et international, Soulignant également que ceux qui se livrent ou apportent un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine, mettent en péril ou entravent la transition politique ou le processus politique de stabilisation et de réconciliation, dirigent des attaques contre des civils ou des soldats de la paix pourraient répondre aux critères de désignation aux fins de sanctions énoncés dans la présente résolution, Se déclarant profondément préoccupé par les conclusions du rapport final du Groupe d’experts du 21 décembre 2015 ( S/2015/936 ), selon lesquelles des groupes armés continuent de déstabiliser la République centrafricaine et font peser une menace permanente sur la paix, la sécurité et la stabilité du pays, y compris par la mise en place d’administrations parallèles illégales, Se déclarant préoccupé par le fait que le trafic, le commerce et l’exploitation illicites ainsi que l a contrebande de ressources naturelles, notamment l’or, les diamants et la faune et la flore sauvages, ont un impact négatif sur l’économie et le développement du pays et continuent de menacer la paix et la stabilité de la République centrafricaine, Pren ant note de la décision administrative du processus de Kimberley relative à la reprise des exportations de diamants bruts de la République centrafricaine, de son cadre opérationnel joint en annexe, et de la mise en place de l’Équipe de surveillance du Proc essus de Kimberley pour la République centrafricaine, et reconnaissant les efforts extraordinaires déployés par les autorités de transition de la République centrafricaine et le Processus de Kimberley, présidé en 2015 par l’Angola, pour réintégrer de façon responsable la République centrafricaine dans le commerce mondial des diamants, S/RES/2262 (2016) 16-01126 4/12 Prenant note avec inquiétude des conclusions du rapport final du Groupe d’experts, selon lesquelles l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) continue de sévir en République ce ntrafricaine, a établi des liens avec d’autres groupes armés et tire des revenus de l’exploitation et du commerce des ressources naturelles, telles que l’or, les diamants et les produits du braconnage, Prenant également note avec inquiétude des activités liées à la criminalité transnationale qui se poursuivent dans la région, soulignant que la situation en République centrafricaine risque de créer un climat favorable à une intensification de ces activités, notamment celles liées au trafic d’armes et à l’e mploi de mercenaires, et de constituer un terreau fertile pour les réseaux extrémistes, Reconnaissant , à cet égard, que l’embargo sur les armes par lui décrété peut jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le transfert illicite d’armes et de matéri els connexes en République centrafricaine et dans la région et concourir de façon non négligeable à la consolidation de la paix après le conflit, au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration ainsi qu’à la réforme du secteur de la sécurité, rappelant ses résolutions 2117 (2013), 2127 (2013) et 2220 (2015) et se déclarant gravement préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité en République centrafricaine le transfert illicite, l’accumulation déstabilisatrice, le détournement d’armes légères et de petit calibre et l’emploi de ces armes contre les civils touchés par le conflit armé, Rappelant qu’il est nécessaire de mettre en place de véritables programmes de désarmement, démobilisation et réintégration ouverts à tous et effic aces, assortis d’un volet rapatriement et réinstallation pour ce qui concerne les combattants étrangers, y compris les enfants précédemment associés à des forces et groupes armés, sans toutefois méconnaître l’impératif de lutter contre l’impunité, Réaffi rmant qu’il importe que tous les États membres appliquent intégralement les mesures énoncées dans ses résol utions 2127 (2013), 2134 (2014) et 2196 (2015) ainsi que dans la présente résolution, y compris l’obligation de mettre en œuvre des sanctions ciblées contre les personnes et entités désignées par le Comité des sanctions créé en application de la résolution 2127 (2013) et soulignant que les personnes qui facilitent délibérément le voyage de toute personne inscrite sur la liste, en violation de l’interdi ction de voyager, peut être considérée par le Comité comme remplissant les critères de désignation aux fins de sanctions, Notant l’importance capitale d’une application effective du régime de sanctions et le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales, peuvent jouer à cet égard, et soutenant les efforts déployés pour renforcer encore la coopération et l’application du régime des sanctions sous tous ses aspects, Prenant note avec inquiétude des informations s elon lesquelles des personnes visées par les sanctions voyagent dans la région en violation de l’interdiction de voyager, et soulignant que les individus ou entités qui facilitent délibérément le voyage de personnes inscrites sur la Liste en violation de l ’interdiction de voyager peuvent être considérées par le Comité comme remplissant les critères de désignation pour figurer sur la Liste, Se félicitant des dispositions prises par son président et par le Président du Comité des sanctions créé par la résolu tion 2127 (2013) pour appuyer et renforcer la mise en œuvre des mesures imposées en application de la résolution 2196 (2015) S/RES/2262 (2016) 5/12 16-01126 par le urs démarches auprès des États Membres, en particulier les États de la région, et se félicitant, à cet égard, du voyage effec tué en République centrafricaine par le Président et les membres du Comité au mois d’août 2015, Constatant que la situation en République centrafricaine constitue toujours une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes 1. Décide que, jusqu’au 31 janvier 2017, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le t ransfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériels connexes de tous typ es, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériels connexes, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que cette mesure ne s’applique pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de la MINUSCA, de la Force régionale d’intervention (FRI) de l’Union africaine, des missions de l’Union européenne et des forces françaises déployées en République centrafricaine, ou à leur utilisati on par celles -ci; b) Aux livraisons de matériel non létal et à la fourniture d’une assistance, y compris les activités de formation opérationnelles et non opérationnelles dispensée aux forces de sécurité de la République centrafricaine, exclusivement destinés à soutenir le processus de réforme de la sécurité en République centrafricaine, ou à être utilisés dans le cadre de celui -ci, en coordination avec la MINUSCA, et sur notification préalable au Comité, et demande à la MINUSCA de lui faire rapport sur l a contribution de cette exemption au processus de réforme du secteur de la sécurité, dans le cadre des rapports périodiques qu’il lui soumet; c) Aux fournitures apportées en République centrafricaine par les forces soudanaises ou tchadiennes pour leur usage exclusif lors des patrouilles internationales de la force tripartite créée le 23 mai 2011 à Khartoum par la République centrafricaine, le Soudan et le Tchad, pour renforcer la sécurité dans leurs zones frontalières communes, en coopération avec la MINUSCA, telles qu’approuvées préalablement par le Comité; d) Aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l’assistance technique ou la formation connexes, qui auront été approuv ées à l’avance par le Comité; e) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les repré sentants des médias et les agents humanitaires et du développement ou le personnel connexe; S/RES/2262 (2016) 16-01126 6/12 f) Aux livraisons d’armes légères et autre matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles internationales qui assurent la s écurité dans l’aire protégée du Trinational de la Sangha afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d’ivoire et d’armes, et d’autres activités contraires au droit interne de la République centrafricaine ou aux obligations que lui impose le droit i nternational, dont le Comité aura préalablement reçu notification; g) Aux livraisons d’armes et autre matériel létal connexe, destinés aux forces de sécurité centrafricaines et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sé curité ou de l’appui à celle -ci, sous réserve de l’approbation préalable du Comité; ou h) Aux autres ventes ou livraisons d’armes et de matériels connexes, ou à la fourniture d’une assistance ou de personnel, sous réserve de l’approbation préalable du Co mité; 2. Décide d’autoriser tous les États Membres qui découvrent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par le paragraphe 1 de la présente résolution à les saisir, à les enregistrer et à les neutraliser (e n les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États sont tenus de coopérer à cet effort; 3. Demande de nouveau aux autorités de transition et aux autorités élues qui leur succéderont de s’attaquer, avec l’aide de la MINUSCA et des partenaires internationaux, au transfert illicite, à l’accumulation déstabilisatrice et au détournement d’armes légèr es et de petit calibre en République centrafricaine et d’assurer de façon sûre et efficace la collecte et la destruction des stocks excédentaires et des armes et munitions saisies, non marquées ou détenues illicitement, et souligne à quel point il importe d’intégrer ces éléments à la réforme du secteur de la sécurité et aux programmes de désarmement, démobilisation, réintégration et réinstallation ou rapatriement; 4. Engage vivement les autorités de transition de la République centrafricaine et les autori tés élues qui leur succéderont à renforcer leurs capacités, avec l’appui de la MINUSCA, du Service de la lutte anti -mines, ainsi que des autres partenaires internationaux, pour ce qui est de stocker et gérer les armes et munitions qu’elles détiennent, y co mpris celles qui sont transférées des stocks de la MINUSCA, conformément aux pratiques internationales optimales et aux normes internationales, tout en veillant à ce que les forces armées centrafricaines et les forces nationales qui reçoivent de telles arm es et munitions soient pleinement formées et contrôlées; Interdiction de voyager 5. Décide que, jusqu’au 31 janvier 2017, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour interdire l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité, étant entendu que rien dans les dispositions du présent paragraphe n’oblige un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux; 6. Décide que les mesures imposées par le paragraph e 5 ci -dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : S/RES/2262 (2016) 7/12 16-01126 a) Lorsque le Comité établit que tel ou tel voyage se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l’entrée ou le passage en transit est nécessaire aux fins d ’une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité conclut que telle ou telle dérogation favoriserait la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation nationale en République centrafricaine et la stabilité dans la région; 7. Souligne que les violations de l’interdiction de voyager peuvent mettre en péril la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine et que les personnes qui facilitent délibérément le voyage d’une personne inscrite sur la liste en violation de l’int erdiction de voyager peuvent être considérées par le Comité comme remplissant les critères de désignation prévus dans la présente résolution et engage toutes les parties et tous les États Membres à coopérer avec le Comité et avec le Groupe d’experts sur l’ application de l’interdiction de voyager; Gel des avoirs 8. Décide que, jusqu’au 31 janvier 2017, tous les États Membres resteront tenus de geler sans délai les fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoi re en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des personnes ou entités désignées par le Comité ou de toute personne ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de celles -ci ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, e t décide en outre que tous les États Membres doivent continuer d’empêcher leurs nationaux ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs financiers ou ressources économiq ues ou d’en permettre l’utilisation à leur profit; 9. Décide que les mesures visées au paragraphe 8 ci-dessus ne s’appliquent pas aux fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires – denrées alimentaires, loyers, mensualités de prêts hypothécaires, médicaments, soins médicaux, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution – ou pour régler ou rembou rser des dépenses engagées dans le cadre de la prestation de services juridiques, notamment des honoraires, conformément à la législation nationale, ou des frais ou commissions liés au maintien en dépôt de fonds et autres avoirs financiers ou ressources éc onomiques gelés, conformément à la législation nationale, après que l’État Membre concerné a informé le Comité de son intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès à ces fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques et en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que le ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui -ci ait donné son accord; ou c) Qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas ils peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date d e la présente S/RES/2262 (2016) 16-01126 8/12 résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou une entité désignée par le Comité et que le privilège ou la décision judiciaire, administrative ou a rbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés; 10. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement, aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 8 ci -dessus, des intérêts et autres rémunérations revenant à ces comptes ou des paiements dus au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémun érations et paiements resteront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 11. Décide que les mesures visées au paragraphe 8 ci -dessus n’interdisent à aucune personne ou entité désignée d’effectuer des paiements au titre d’un contrat passé avan t son inscription sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 8 ci -dessus et qu’ils ont signifié au Comité avec un préavis de 10 j ours leur intention d’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendrait, le déblocage à cette fin de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques ; Critères de désignation 12. Décide que les mesures vis ées aux paragraphes 5 et 8 s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine, notamment des actes qui me nacent ou entravent le processus politique, la stabilisation et la réconciliation ou alimentent les violences; 13. Décide en outre , à cet égard, que les mesures visées aux paragraphes 5 et 8 s’appliquent également aux individus et entités que le Comité a ura désignés comme : a) Agissant en violation de l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) et prorogé au paragraphe 1 de la présente résolution ou ayant directement ou indirectement fourni, vendu ou transféré à des grou pes armés ou à des réseaux criminels opérant en République centrafricaine des armes ou du matériel connexe ou des conseils techniques, une formation ou une assistance, notamment financière, en rapport avec des activités violentes, ou en ayant été les desti nataires; b) Préparant, donnant l’ordre de commettre ou commettant, en République centrafricaine, des actes contraires au droit international des droits de l’homme ou au droit international humanitaire ou constituant des atteintes aux droits de l’homme ou des violations de ces droits, notamment des violences sexuelles, attaques dirigées contre des civils, attentats à motivation ethnique ou religieuse, attentats commis contre des écoles et des hôpitaux, enlèvements, déplacements forcés; c) Recrutant des enfants ou utilisant des enfants dans le conflit armé en République centrafricaine, en violation du droit international; d) Apportant un appui à des groupes armés ou à des réseaux criminels par l’exploitation illégale ou le trafic de ressources naturelle s de la République S/RES/2262 (2016) 9/12 16-01126 centrafricaine telles que les diamants, l’or, les espèces sauvages ou les produits qui en sont tirés; e) Faisant obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée à la République centrafricaine, à l’accès à cette aide ou à sa di stribution dans le pays; f) Préparant, donnant l’ordre de commettre, finançant ou commettant des attaques contre les missions de l’ONU ou les forces internationales de sécurité, notamment la MINUSCA, les missions de l’Union européenne et les forces franç aises qui les soutiennent; g) Dirigeant une entité désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) ou de la présente résolution, ou ayant apporté un soutien à une personne ou une entité désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) ou de la présente résolution ou à une entité appartenant à une personne ou une entité désignée ou contrôlée par elle, ou ayant agi en son nom, pour son compte ou sur ses instructions; 14. Se félicite des mesures prises par les États membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs pour mettre en œuvre l’Initiative régionale contre l’exploitation illégale des ressources naturelles approuvée dans la Déclaration de Lusaka de 2010, notamment la promotio n de l’utilisation par les acteurs économiques de directives en matière de diligence telles que le Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque, et encour age tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de faire connaître les directives de ce type; Comité des sanctions 15. Décide que le mandat du Comité créé par le paragraphe 57 de la résolution 2127 (2013) s’applique aux mesures prév ues aux paragraphes 54 et 55 de celle -ci et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014), reconduites dans la présente résolution; 16. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisatio ns internationales, régionales et sous -régionales, selon que de besoin, en particulier les États voisins et les États de la région, afin d’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures reconduites dans la présente résolution et, à cet égard, encourage le Comité à envisager, le cas échéant, que son président ou ses membres se rendent dans certains pays; 17. Demande au Comité de recenser tout cas de non -respect des mesures visées aux paragraphes 1, 2, 5 et 8 ci -dessus et de décider pour chaque cas de la conduite à suivre, et prie le Président du Comité de lui rendre compte des activités menées par le Comité sur cette question dans les rapports qu’il lui présentera en application du paragraphe 31 ci -après; 18. Constate que le Processus de Kimberley a décidé que la République centrafricaine pouvait reprendre le commerce de diamants bruts en provenance de « zones conformes » établies aux conditions fixées par le Processus, note que le Processus entend tenir le Conseil de sécurité, le Comité et son groupe d’expe rts, ainsi que la MINUSCA, informés de ses décisions, et prie donc la Présidence du Groupe de travail chargé du suivi d’informer régulièrement le Comité des travaux S/RES/2262 (2016) 16-01126 10/12 de l’équipe de suivi pour la République centrafricaine et notamment de toute décision conce rnant les zones désignées comme « zones conformes » et le commerce des stocks de diamants bruts détenus en République centrafricaine; 19. Demande aux centres diamantaires et aux États de la région de redoubler de vigilance pour appuyer l’action que mènent les autorités de transition de la République centrafricaine afin de rétablir le commerce légitime et tirer parti de ses ressources naturelles; et se félicite de ce que la République centrafricaine prenne des mesures spéciales pour améliorer la traçabilité des diamants en provenance de zones conformes afin qu’ils ne soient pas utilisés au profit de groupes armés ni pour la déstabiliser; 20. Engage le Processus de Kimberley à régler la question des stocks de diamants en coopération avec les autorités de la République centrafricaine et en consultation avec le Comité d’experts; Groupe d’experts 21. Exprime son appui sans réserve au Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé par le paragraphe 59 de la résolution 2127 (2013); 22. Décide de proroger jusqu’au 28 février 2017 le mandat du Groupe d’experts, entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 31 janvier 2017 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les dispositions a dministratives voulues pour soutenir son action; 23. Décide que le Groupe d’experts devra notamment exécuter les tâches suivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter du mandat défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant des informat ions pouvant servir à désigner par la suite des personnes ou entités qui se livreraient aux activités visées aux paragraphes 12 et 13 ci -dessus; b) Réunir, examiner et analyser les informations reçues des États, des organismes des Nations Unies compétent s, des organisations régionales et d’autres parties intéressées, concernant l’application des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions, notamment pour fournir aux États Membres, à leur demande, une ass istance en matière de renforcement des capacités; c) Remettre au Comité un bilan d’étape le 30 juillet 2016 au plus tard et, après concertation avec le Comité, lui présenter d’ici au 31 décembre 2016 un rapport final sur la mise en œuvre des mesures visé es aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014), reconduites aux paragraphes 1, 2, 5 et 8 de la présente résolution; d) Présenter des mises à jour au Comité, en particulier dans les situat ions d’urgence ou lorsque le Groupe d’experts le juge nécessaire; e) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des personnes et entités désignées par le Comité conformément aux critères réaffirmés aux paragraphes 11 et 12 ci -dessus, notamment en fournissant des données biométriques et d’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé S/RES/2262 (2016) 11/12 16-01126 des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est mis à la disposition du public; f) Aider le Comité en lui fourn issant des renseignements sur les individus et entités susceptibles de remplir les critères de désignation énoncés aux paragraphes 11 et 12 ci -dessus, notamment en communiquant ces renseignements au Comité à mesure qu’ils deviennent disponibles, faire figu rer dans ses rapports écrits les noms des individus et entités à inscrire, les informations permettant de les identifier et tous éléments tendant à montrer que ces critères de désignation sont réunis; g) Coopérer avec l’Équipe de suivi du Processus de Kimberley pour la République centrafricaine pour appuyer la reprise des exportations de diamants bruts en provenance de République centrafricaine et signaler au Comité si la reprise du commerce déstabilise le pays ou profite à des groupes armés; 24. Deman de au Groupe d’experts de coopérer activement avec les autres groupes d’experts qu’il a créés, si cela est utile à l’exécution de leur mandat; 25. Se déclare préoccupé en particulier par les informations selon lesquelles des réseaux de trafiquants contin uent de financer et d’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et encourage le Groupe d’experts à prêter une attention particulière à l’analyse de ces réseaux dans le cadre de l’exécution de son mandat; 26. Prie instamment la Républ ique centrafricaine, les États voisins et les autres États membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs de coopérer au niveau régional en vue d’enquêter sur les réseaux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’expl oitation illégale et le trafic des ressources naturelles, notamment l’or et les diamants, et le braconnage et le trafic d’espèces sauvages; 27. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationale s, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts et d’assurer la sécurité de ses membres; 28. Prie instamment tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies de permettre au Groupe d’experts de consulter t outes personnes et d’accéder à tous documents et sites sans rencontrer d’obstacles afin de pouvoir s’acquitter de son mandat ; 29. Demande à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et à la Représen tante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des informations sur ces questions conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolut ion 1998 (2011); Notification des mesures prises et suivi de la situation 30. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes ou des entités désignées, de mettre en œuvre activement les mesu res prévues par la présente résolution et de rendre régulièrement compte au Comité de ce qu’ils font pour appliquer les mesures prévues aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la S/RES/2262 (2016) 16-01126 12/12 résolution 2134 (2014), recondui tes aux paragraphes 1, 2, 5 et 8 de la présente résolution; 31. Prie le Comité de lui faire oralement au moins une fois par an, par la voix de son président, un bilan de ses travaux, le cas échéant avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, et de lui rendre compte en tant que de besoin de la situation en République centrafricaine, et invite le Président du Comité à tenir régulièrement des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; 32. Affirme qu’il continuera de suivre l’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à apprécier s’il convient de les renforcer par de no uvelles mesures, en particulier le gel des biens, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, en fonction des progrès accomplis dans la stabilisation du pays et le respect de la présente résolution; 33. Décide de rester activement saisi de la ques tion.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2263 (2016)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2263(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2263 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 28 janvier 2016 16-01203 (F) *1601203* Résolution 2263 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7613e séance, le 28 janvier 2016 Le Conseil de sécurité, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l ’opération des Nations Unies à Chypre en date du 6 janvier 2016 ( S/2016/11 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu ’en raison de la situation qui règne dans l ’île, il est nécessaire d ’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 janvier 2016, Notant également que le Secréta ire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport sur la question, se faisant l ’écho de la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c ’est aux Chypriotes eux - mêmes qu ’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l ’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l ’île, Prenant note avec satisfaction des progrès notables des négociations, de la dynamique favorable qui s ’est engagée et de la volonté exprimée par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs de travailler sans relâche et dans la ferme intention d ’obtenir des résulta ts en vue de parvenir à un règlement global dans les meilleurs délais, conformément aux engagements pris dans la Déclaration conjointe qu’ils ont adoptée le 11 février 2014, et se félicitant de l ’appui prêté par le Conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre, Espen Barth Eide, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties participent pleinement aux négociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que les négociations n ’ont pas enc ore abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l ’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, engageant les parties à poursuivre de manière interdépendante, en redoub lant d ’efforts, les négociations de fond sur les questions essentielles non réglées, et soulignant que le statu quo n ’est pas viable, Notant qu’il importe de progresser dans l ’examen de mesures de confiance militaires et dans les échanges s ’y rapportant, et demandant que davantage soit fait pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parvenir S/RES/2263 (2016) 16-01203 2/4 à un accord sur de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaff irmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l’ouverture, d ’un commun accord, d ’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à nourrir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisammen t de temps avant l ’organisation de tout référendum, les avantages d ’un règlement et la nécessité à cette fin de faire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Soulignant l’importance, tant politique que financière, du rôle d’accompagneme nt que jouent la communauté internationale et, en particulier, toutes les parties disposées à prendre des mesures concrètes en vue d ’encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à tirer pleinement parti des possibilités qui s ’offrent actu ellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité sur l ’île et le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties de s’abstenir de toute action, notamment la violation du statu quo milita ire, qui soit de nature à accroître les tensions, à remettre en question les progrès accomplis ou à entamer la bonne volonté sur l ’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s ’améliorerait si les deux parties acceptaient l ’aide-mémoire de 1989 utilisé par l ’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l ’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de représenter pour Chypre, notant également les propositions faites en matière de déminage, les discussions tenues à ce sujet et les initiatives constructives qui ont été prises, et demandant instamment qu’un accord soit rapidement trouvé pour permettre la reprise des opérations et le déminage des champs de mines restants, Saluant les travaux du Comité des personnes disparues, soulignant qu’il importe que celui -ci intensifie ses activités et qu ’il faut donc lui procurer toutes les informations dont il a besoin, sachant que près de la moitié des personnes disparues n’ont toujours pas été retrouvées et qu ’environ 69 % doivent encore être identifiées, se félicitant des mesures prises pour permettre au Comité d ’accéder aux 30 lieux d’inhumation présumés dans les zones militaires du nord de Chypre, préconisant qu’un accès à toutes les zones lui soit rapidement donné pour lui permettre d’accomplir ses tâches et convaincu que ce processus favorisera la réconciliation des communau tés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les associations de femmes, est essentielle au processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle décisif dans les processus de paix, se félicitant des efforts déployés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l ’île, pour S/RES/2263 (2016) 3/4 16-01203 promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favori ser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles qui entravent ces relations, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et str atégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Se félicitant que le Secrétaire général entende suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l ’efficacité et l ’efficience, et notamment examiner celles de la Force s ’il y a lieu, et notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d ’établir des plans de transition assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements qu ’il pourrait être opportun d ’apporter au mandat de l a Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d ’opération, compte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Remerciant la Représentante spéciale du Secrétaire général, Lisa Buttenheim, et la commandan te de la Force, la générale de division Kristin Lund, des efforts qu’elles ont déployés et se félicitant que le Secrétaire général ait nommé Espen Barth Eide Conseiller spécial, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et pour demander que d ’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l ’Organisation des Nations Unies déploie dans toutes ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la qu estion de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Se félicite des progrès enregistrés à ce jour dans les négociations conduites par les dirigeants et des efforts que ces derniers et leurs équipes de négociateurs ne cessent de déployer en vue d ’un règlement global et durable et engage les parties à saisir avec détermination l ’occasion qui s ’offre actuellement à elles d ’obtenir un tel règlement; 2. Prend note des rapports du Secrétaire général ( S/2016/11 et S/2016/15 ); 3. Rappelle sa résolution 2026 (2011) et demande aux deux dirigeants : a) De redoubler d ’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général qui entoure les négociations, notamment en insistant dans les messages publi cs sur les points de convergence et sur l ’avenir, et en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu ’il convient; S/RES/2263 (2016) 16-01203 4/4 4. Demande instamment l’application de mesures d e confiance et espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d ’un commun accord et mises en œuvre, y compris des mesures de confiance militaires et l’ouverture de points de passage, dont ceux déjà agréés, en vue de contribuer à l’instauration d ’un climat propice à un règlement; 5. Se félicite de tous les efforts visant à donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues, ainsi que de l ’appel à fournir des informations que les deux dirigeants ont lancé conjointement le 28 mai 2015, et demande à toutes les parties, au regard de la nécessité pour le Comité d’intensifier ses travaux, de lui octroyer plus rapidement un accès sans entrave à toutes les zones; 6. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 7. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu ’au 31 juillet 2016 et de porter son effectif à 888 membres; 8. Demande aux deux parties de continuer à tenir d ’urgence, dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l ’aide-mémoire de l ’Organisation des Natio ns Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 9. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 10. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d ’accéder à la zone tampon et de faciliter l ’élimination des mines qui s ’y trouvent encore, et exhorte les deux parties à étendre les opérations de déminage au -delà de la zone tampon; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendr e compte le 8 juillet 2016 au plus tard de l ’application de la présente résolution, y compris de l ’état d ’avancement des plans ayant trait au règlement, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 12. Se félicite des efforts que déplo ie la Force pour donner effet à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l ’exploitation et des agressions sexuelles et pour veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de conduite de l ’Organisation des Nations Unies , prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cette fin et de l ’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents d ’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment d ’organiser des s éances de sensibilisation préalables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2264 (2016)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2264(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2264 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 9 février 2016 16-01744 (F) *1601744* Résolution 2264 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7617e séance, le 9 février 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier les résolutions 2121 (2013), 2127 (2013), 2134 (2014), 2149 (2014), 2181 (2014), 2196 (2015), 2212 (2015) et 2217 (2015), ainsi qu e la déclaration de son président en date du 20 octobre 2015, publiée sous la cote S/PRST/2015/17 , Prenant note de la lettre datée du 21 décembre 2015 adressée à sa présidente par le Secrétaire général, Constatant que la situation en République centrafricaine constitue toujours une menace contre la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que la MINUSCA comptera au maximum 10 750 militaires, y compris 480 observateurs militaires et officiers d’état -major; 2 080 policiers, dont 400 n’appartenant pas à des unités de police constituées; et 108 agents pénitentiaires, soit 68 agents supplémentaires; 2. Prie le Secrétaire général de con tinuer de suivre de près l’évolution des effectifs militaires, policiers et pénitentiaires de la MINUSCA; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2265 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2265(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2265 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 10 février 2016 16-01870 (F) *1601870* Résolution 2265 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7619e séance, le 10 février 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la cause de la paix dans le Soudan tout entier, à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale du pays ainsi qu’à la mise en œuvre intégrale et rapide de sa résolution 1591 (2005), rappelant l’importance des princ ipes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région et rappelant également que c’est au Gouvernement soudanais qu’incombe en premier lieu la responsabilité de protéger toutes les populations sur son ter ritoire, dans le respect de l’état de droit, du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Réaffirmant la nécessité de mettre fin à la violence et à la poursuite des exactions au Darfour, soulignant qu’il convient de s’attaquer pleinement aux racines profondes du conflit pour établir une paix durable et conscient du fait que le conflit ne peut se régler par la voie militaire et qu’une solution durable ne peut être atteinte que par une concertation politique ouverte à t ous, Conscient de l’importance des travaux du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, des objectifs du Document de Doha pour la paix au Darfour et de l’engagement pris par le Gouvernement soudanais de mener un dialogue national sans exclusive sur la base des efforts que déploie actuellement le Groupe de mise en œuvre pour rétablir la paix, et appelant de ses vœux l’instauration d’un climat propice à pareil dialogue, Se déclarant vivement préoccupé par l’intensification de la violence et par la détérioration des conditions de sécurité au Darfour au cours des derniers mois notamment par les combats entre les forces gouvernementales et des groupes armés et les affrontements intercommunautaires, ainsi que par les conséquences de ces violences sur les co nditions de sécurité, par la forte augmentation du nombre de personnes déplacées qu’elles ont causée en 2014 et par le fait qu’elles continuent d’empêcher les organisations humanitaires d’accéder aux zones touchées par le conflit où résident des population s civiles vulnérables, et réaffirmant qu’il est indispensable de résoudre d’urgence la crise humanitaire que vit la population du S/RES/2265 (2016) 16-01870 2/7 Darfour, et notamment de permettre aux organisations humanitaires et à leur personnel d’avoir un accès sûr, rapide et sans ent rave à toutes les zones, conformément aux principes directeurs établis par les Nations Unies concernant l’assistance humanitaire, notamment les principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance, ainsi qu’aux dispositions pertinentes du droit international, Soulignant l’obligation faite à tous les éléments armés de s’abstenir de tout acte de violence contre des civils, en particulier contre des membres de groupes vulnérables comme les femmes et les enfants, et de cesser toute violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et soulignant par ailleurs que certains de ces actes pourraient être considérés comme des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité au regard du droit international, Se déclarant préoccup é par les liens, en particulier de nature militaire, qui existent entre des groupes armés du Darfour non signataires des documents pertinents et des groupes extérieurs au Darfour, exigeant la cessation de tout appui militaire, direct ou indirect, à ces gro upes armés du Darfour, condamnant toute action menée par un groupe armé en vue de renverser le Gouvernement soudanais par la force, et rappelant que le conflit soudanais ne pourra pas se régler par la voie militaire, Exigeant que les parties au conflit fa ssent preuve de retenue et cessent toute activité militaire, y compris les bombardements aériens, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et se déclarant préoccupé par la menace que constituent pour la paix et la sécurité du Darfour le transfert illicite, l’accumulation dangereuse et l’utilisation à des fins abusives des armes légères et de petit calibre, par l’utilisation de ces armes contre des civils touchés par le conflit, et par le danger que les engins non explosés continuent de présenter pour les civils , Déplorant la poursuite des violations de la résolution 1591 (2005) par le Gouvernement soudanais, notamment par ses Forces d’appui rapide et par des groupes armés qui le soutiennent, qui font régulièrement entrer des armes et des munitions au Darfour sa ns en avoir obtenu l’autorisation préalable du Comité des sanctions concernant le Soudan, Exigeant que toutes les parties au conflit cessent, immédiatement et intégralement, de se livrer à tout acte de violence sexuelle contre des civils, à tout recruteme nt ou utilisation d’enfants en violation du droit international applicable, à toute autre violation ou exaction visant des enfants, ainsi qu’à toute attaque aveugle contre des civils conformément à toutes les résolutions portant sur ces questions, Se décl arant à nouveau préoccupé par les conséquences négatives de la poursuite de la violence au Darfour pour la stabilité du Soudan tout entier et de l’ensemble de la région, se félicitant des bonnes relations qu’entretiennent actuellement le Soudan et le Tchad , et encourageant le Soudan et les pays de la région à continuer de coopérer en vue d’instaurer la paix et la stabilité au Darfour et dans toute la région, Déplorant les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commises par l es forces de sécurité du Gouvernement soudanais, leurs alliés et des groupes armés, y compris les groupes d’opposition, en particulier dans S/RES/2265 (2016) 3/7 16-01870 le camp de déplacés de Khor Abéché et à Taweicha (Darfour septentrional), violations dont le Groupe d’experts a fait état, Se déclarant préoccupé par le fait que le Gouvernement soudanais n’a cessé de faire obstacle aux travaux du Groupe d’experts pendant toute la durée de son mandat, notamment en limitant sa liberté de mouvement et son accès aux zones de conflit ainsi qu’à celles où auraient été commises des exactions et des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Se félicitant de l’amélioration de la coopération entre le Gouvernement soudanais et le Groupe d’experts, encourageant le Go uvernement soudanais à renforcer cette coopération et à donner suite aux demandes du Groupe d’experts d’accéder aux régions de conflit armé et de recevoir des informations, et demandant de nouveau à toutes les parties en présence au Darfour de coopérer ple inement avec la mission, notamment en lui accordant un accès libre et sans entrave, Rappelant le rapport ( S/2015/31 ) présenté par le Groupe d’experts, et exprimant l’intention d’examiner plus en détail, par l’intermédiaire du Comité, les recommandations du Groupe d’experts et les mesures qui s’imposent, Soulignant la nécessité de respecter les dispositions de la Charte des Nations Unies concernant les privilèges et immunités et la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en tant qu’elles s’appliquent aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Notant que l’application effective du régime de sanctions est d’une importance capit ale, tout comme le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales, peuvent jouer à cet égard, et soutenant les efforts déployés pour renforcer encore la coopération, Rappelant à tous les États, en particulier à ceux de la région, y compris au Gouvernement soudanais, les obligations énoncées dans les résolutions 1556 (2004), 1591 (2005) et 1945 (2010), en particulier celles qui ont trait aux armes et au matériel connexe, Demandant au Gouvernement soudanais d’hono rer tous ses engagements, y compris de lever l’état d’urgence au Darfour, de respecter la liberté d’expression et de faire le nécessaire pour amener les auteurs de violations graves du droit international des droits de l’homme et du droit international hum anitaire, quels qu’ils soient, à répondre de leurs actes, Notant que les actes d’hostilité, de violence ou d’intimidation dirigés contre la population civile du Darfour, y compris les personnes déplacées, mettent en danger ou remettent en cause l’engageme nt des parties en faveur d’une cessation complète et durable des hostilités et sont contraires au Document de Doha pour la paix au Darfour, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 12 mars 2017 le mandat du Groupe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005), qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 ( 2005), 1665 (2006), 1713 (2006), 1779 (2007), 1841 (2008), 1891 (2009), 1945 (2010), 1982 (2011), 2035 (2012), S/RES/2265 (2016) 16-01870 4/7 2091 (2013), 2138 (2014) et 2200 (2015), entend revoir ce mandat et le proroger s’il y a lieu au plus tard le 13 février 2017, et prie le Secréta ire général de prendre aussi rapidement que possible les mesures administratives nécessaires, y compris concernant leur base d’opérations; 2. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité créé en application du paragraphe 3 a) de la résolution 1591 (200 5) (ci -après « le Comité ») un bilan à mi - parcours de ses travaux le 12 août 2016 au plus tard, et au Conseil un rapport final contenant ses conclusions et recommandations le 13 janvier 2017 au plus tard; 3. Prie également le Groupe d’experts de soumettre tous les trois mois au Comité un rapport actualisé sur ses activités, notamment ses déplacements, et de faire part immédiatement de tous obstacles à l’exécution de son mandat et de toute violation du régime des sanctions; 4. Prie en outre le Groupe d’exp erts de rendre compte, dans les délais fixés au paragraphe 3, de l’application des dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010) et de leur efficacité; 5. Renouvelle son appui à l’action menée par l’Opération hybride Union africaine -Nations U nies au Darfour (MINUAD), le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine pour le Soudan, le Représentant spécial conjoint et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et l a stabilité au Darfour; Embargo sur les armes 6. Se déclare préoccupé par le fait que la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects au Soudan d’une assistance et d’un appui techniques, notamment de services de formation, financiers ou autres, ainsi que la fourniture de pièces détachées, de systèmes d’armement et de matériel connexe, pourraient être mis à profit par le Gouvernement soudanais pour appuyer les moyens aériens utilisés en violation des résolutions 1556 (2004) et 1591 (2005), notamment les aéronefs identifiés par le Groupe, et exhorte tous les États à tenir compte de ce risque à la lumière des mesures prévues par la résolution 1591 (2005); 7. Rappelle les obligations qui incombent au Gouvernement soudanais au titre de la résolution 1591 (2005), notamment celle de demander préalablement au Comité d’a pprouver les mouvements de matériel et d’équipements militaires dans la région du Darfour; 8. Demande au Gouvernement soudanais de s’employer à résoudre le problème du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisante et de l’utilisation à des fins abu sives d’armes légères et de petit calibre au Darfour, qui contribuent à l’instabilité dans la région, ainsi que d’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de ses stocks d’armes légères et de petit calibre et de collecter o u de détruire les armes et munitions excédentaires, saisies, non marquées ou détenues illicitement; 9. Se déclare préoccupé par le fait que certains articles continuent d’être modifiés à des fins militaires et transférés au Darfour, et exhorte tous les Ét ats à tenir compte de ce risque à la lumière des mesures prévues par la résolution 1591 (2005); S/RES/2265 (2016) 5/7 16-01870 Exécution 10. Condamne les violations persistantes des mesures visées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au paragraphe 7 de la résoluti on 1591 (2005), actualisées au paragraphe 9 de la résolution 1945 (2010) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012), et charge le Comité, conformément à son mandat et aux directives qu’il a reçues, de prendre contact sans tarder avec tout État Membre au sujet duquel il disposerait d’informations crédibles donnant raisonnablement à penser qu’il facilite de telles violations ou tout autre acte de non - respect de ces mesures; 11. S’inquiète de ce que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs visant des individus désignés ne sont pas appliqués par tous les États Membres, prie le Groupe d’experts de transmettre le plus rapidement possible au Comité toute information relative à un éventuel non-respect de l’interdiction de voyager et du gel des avoirs, et charge le Comité d’intervenir en cas d’information faisant état de non - respect par les États Membres des dispositions du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) et de la résolution 1672 ( 2006), y compris en prenant immédiatement contact avec toutes les parties concernées; 12. Réaffirme que tous les États, notamment ceux de la région, doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée sur leur territoire ou le passage en transi t par leur territoire de toutes les personnes désignées par le Comité en application du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005), et demande au Gouvernement soudanais de renforcer la coopération et les échanges d’informations avec d’autres États à cet éga rd; 13. Exhorte tous les États, notamment ceux de la région, à informer le Comité des dispositions qu’ils ont prises aux fins de l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004), y compris l’imposition de mesures ciblées; 14. Entend faire, après la présentation du rapport à mi -parcours, le point de l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1945 (2010), y compris des facteurs faisant obstacles à une application intégrale et effective, en vue d’as surer le respect intégral de ces mesures; 15. Déplore que certains membres du Gouvernement soudanais et des groupes armés présents au Darfour continuent de commettre des actes de violence contre des civils, d’entraver le processus de paix et d’ignorer ses exigences, exprime son intention d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005), et engage le Groupe d’experts, agissant en coordinati on avec la Médiation conjointe Union africaine -Organisation des Nations Unies, à communiquer au Comité, lorsqu’il le jugera nécessaire, les noms des personnes, groupes ou entités pouvant répondre aux critères de désignation; 16. Déplore les attaques dirig ées contre la MINUAD et prie le Gouvernement soudanais d’enquêter sur celles -ci sans tarder afin d’en traduire les auteurs en justice, compte tenu des conclusions du rapport final publié par le Groupe d’experts en 2014, et renouvelle ses sincères condoléances aux gouvernements et aux familles de ceux qui ont été tués; S/RES/2265 (2016) 16-01870 6/7 17. Condamne le fait que des groupes armés, notamment ceux qui s’opposent au Gouvernement soudanais, utilisent des installations civiles, en particulier des camps de déplacés, pour p rendre l’avantage militaire en exposant des civils et des biens à caractère civil aux dangers du conflit armé; 18. Prie le Comité d’experts de continuer à enquêter sur le financement des groupes armés, militaires et politiques et leur rôle dans les attaqu es visant le personnel de la MINUAD au Darfour; 19. Rappelle que les personnes et entités qui planifient ou facilitent ces attaques, ou qui y participent, menacent la stabilité du Darfour et peuvent de ce fait répondre aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005), et exprime son intention d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre de ces personnes et entités; Coopération 20. Prie instamment le Gouvernement soudanais de lever toutes les restrictions et limitations et tous les obstacles bureaucratiques entravant les travaux du Groupe d’experts, notamment de délivrer en temps voulu des visas à entrées multiples à tous les membres du Groupe pour la durée de son mandat et de leur permettre de se rendre au Darfour sans permis, ainsi que de renforcer la coopération et l’échange d’informations avec le Groupe et de lui permettre de se rendre librement et sans entrave partout au Darfour; 21. Demande i nstamment au Gouvernement soudanais de répondre aux demandes du Comité concernant les mesures mises en place pour protéger les civils dans diverses régions du Darfour, y compris celles qui sont le théâtre de nouveaux déplacements, les enquêtes menées et le s mesures prises pour que les auteurs de meurtres de civils, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire répondent de leurs actes, les enquêtes menées et les mesures prises suite aux a ttaques contre des membres du personnel de maintien de la paix et d’organisations humanitaires ainsi que les mesures prises pour que les auteurs de tels actes aient à en répondre, la situation des populations civiles dans des régions telles que l’est du Dj ebel Mara, en particulier les zones du Darfour septentrional auxquelles les membres du Groupe d’experts, le personnel de la MINUAD et le personnel des organismes humanitaires se sont vu refuser l’accès, et les mesures prises pour que les secours humanitair es puissent être acheminés dans ces zones en temps utile, dans de bonnes conditions de sécurité et sans entrave, conformément au droit international, notamment du droit international humanitaire, et aux principes directeurs des Nations Unies applicables à l’aide humanitaire, notamment l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance; 22. Salue le travail accompli par le Comité, qui s’est appuyé sur les rapports du Groupe d’experts et les travaux d’autres instances, et exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies concernés, l’Union africaine et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe, en particulier à leur communiquer toutes informations dont ils disposeraient au sujet de l’application des mesur es imposées par les résolutions 1591 (2005), 1556 (2004) et 1945 (2010) et à répondre dans les meilleurs délais à leurs demandes d’information; 23. Prie le Groupe d’experts de continuer à coordonner ses activités, selon qu’il conviendra, avec celles de la MINUAD, ainsi qu’avec celles menées à S/RES/2265 (2016) 7/7 16-01870 l’échelon international pour faciliter le processus politique au Darfour et avec les travaux d’autres groupes d’experts qu’il a créés s’ils présentent un intérêt pour l’exécution de son mandat; 24. Prie le Groupe d’experts d’évaluer, dans son rapport à mi -parcours et son rapport final, les progrès accomplis pour ce qui est de réduire le nombre de violations, par toutes les parties, des mesures imposées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2005), au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010), et pour ce qui est de lever les obstacles qui entravent le processus politique et menacent la stabilité du Darfour et de la région, ainsi que de réduire le nomb re de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, y compris les attaques dirigées contre les populations civiles, les actes de violence sexuelle et fondée sur le sexe et les violations e t sévices commis sur la personne d’enfants, et d’autres violations des résolutions susmentionnées, et de fournir au Comité des informations sur les personnes et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1 591 (2005); Comité des sanctions 25. Réaffirme que le Comité a pour mandat de favoriser le dialogue avec les États Membres intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant les représentants de ces États à le rencontrer pour examiner l’application des mesures, et engage le Comité à poursuivre son dialogue avec la MINUAD; 26. Souligne qu’il importe que des consultations régulières soient tenues avec les États Membres, selon les besoins, afin d’assurer l’application intégrale de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2266 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Yémen)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2266(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2266 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 24 février 2016 16-02943 (F) *1602943* Résolution 2266 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7630e séance, le 24 février 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) et 2216 (2015) et les déclarations de son président relatives au Yémen, en date du 15 février 2013 (S/PRST/2013/3 ), du 29 août 2014 (S/PRST/2014/18 ) et du 22 mars 2015 ( S/PRST/2015/8 ), Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale du Yémen, Se déclarant préoccupé par les difficultés politiques, économiques et humani taires et les problèmes de sécurité, notamment la violence, que continue de connaître le Yémen, et par les dangers posés par le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes, Demandant de nouveau à toutes les parties yéménit es de choisir la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs différends, de renoncer à recourir à la violence à des fins politiques et de s’abstenir de toute provocation, Réaffirmant que toutes les parties doivent s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient, Exprimant son appui et son attachement à l’action menée par l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed, en vue de contribuer au processus de transition yéménite, Se déclarant gravement préoccupé par le fait que certaines zones du Yémen se trouvent sous le contrôle d’ Al-Qaida dans la péninsule arabique , dont la présen ce, l’idéologie extrémiste violente et les agissements sont préjudiciables à la stabilité du Yémen et de la région, et ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour la population , s’inquiétant de la présence croissante au Yémen d’éléments affiliés à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), qui pourraient être encore plus nombreux à l’avenir, et réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent Al-Qaida dans la péninsule arabique , l’EIIL (Daech) et tous les autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés , S/RES/2266 (2016) 16-02943 2/3 Rappelant l’inscription d’Al -Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui y sont associées sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida , et soulignant , à cet égard, la nécessité d’une vigoureuse application des mesures édictées au p aragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) , comme outil majeur de lutte contre le terrorisme au Yémen, Notant l’importance capitale de l’application effective du régime de sanctions institué par les réso lutions 2140 (2014) et 2216 (2015) et le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales, peuvent jouer à cet égard, et préconisant que la coopération soit encore renforcée, Rappelant les dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) imposant un embargo ciblé sur les armes, Profondément affl igé par la détérioration constante de la situation humanitaire effroyable que connaît le Yémen, se déclarant vivement préoccupé par les obstacles de toutes sortes qui gênent l’acheminement de l’aide humanitaire , notamment les restrictions entravant la four niture de produits de première nécessité à la population civile du Yémen, Soulignant la nécessité que le Comité créé en application du paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») discute des recommandations figurant dans les rapports du Groupe d’experts, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffir me la nécessité de procéder rapidement et intégralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue national sans exclusive, comme le prévoient l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre, en appl ication des résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) et 2216 (2015) et au vu des attentes du peuple yéménite; 2. Décide de reconduire jusqu’au 26 février 2017 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositions des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution e t réaffirme également les dispositions des paragraphes 14 à 17 de la résolution 2216 (2015) ; Critères de désignation 3. Réaffirme que les dispositions des paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées ou énumérées dans l’anne xe à la résolution 2216 (2015) comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen; 4. Réaffirme les critères de désignation énoncés au paragra phe 17 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 19 de la résolution 2216 (2015) ; Présentation de rapports 5. Décide de proroger jusqu’au 2 7 mars 2017 le mandat du Groupe d’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 S/RES/2266 (2016) 3/3 16-02943 de la résolution 2216 (2015) , exprime l’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 27 février 2017 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d’experts, en consul tation avec le Comité, jusqu’au 27 mars 2017, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément à la résolution 2140 (2014) ; 6. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 27 juillet 2016 au plus tard, et de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final le 27 janvier 2017 au plus tard; 7. Charge le Groupe de coopérer avec les autres gr oupes d’experts qu’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, notamment l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par la résolution 1526 (2004) , dont le mandat a été pro rogé par la résolution 2253 (2015) ; 8. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec l e Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe et de leur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l’exécution de son mandat; 9. Souligne qu’il imp orte de tenir des consultations avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin d’assurer l’application de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; 10. Demande à tous les États Membres qui ne l’ont pas encore fait de présenter un rapport au Comité sur les mesures qu’ils auront prises en vue d’appliquer concrètement les mesures visées aux paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) , et rappelle à ce propos que les États Membres qui effectuent une inspection de chargements en application du paragraphe 15 de la résolution 2216 (2015) sont tenus de présenter par écrit un rapport au Comité , comme prévu au paragraphe 17 de la résolution 2216 (2015) ; 11. Rappelle le rapport du Groupe de travail informel sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les meilleures pratiques et méthodes, notamment les paragraphes 21, 22 et 23 du rapport, q ui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance; 12. Réaffirme qu’il suivra en permanence la situation au Yémen et se tiendra prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dan s la présente résolution, y compris de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, selon ce que dicterait l’actualité; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2267 (2016)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2267(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2267 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2016 16-03097 (F) *1603097* Résolution 2267 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7632e séance, le 26 février 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de son président et les déclarations à la presse concernant la situation en Guinée -Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009) , 2030 (2011) , 2048 (2012) , 2092 (2013) , 2103 (2013) , 2157 (2014) , 2186 (2014) et 2203 ( 2015) , Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guinée -Bissau en date du 12 février 2016 ( S/2016/141 ) et des recommandations qui y sont formulées, et soulignant l’appréciation positive du Secréta ire général concernant le rôle que joue son Représentant spécial et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée -Bissau (BINUGBIS) en prêtant son concours au Gouvernement de la Guinée -Bissau, Soulignant que le Gouver nement de la Guinée -Bissau doit continuer de prendre des mesures concrètes pour favoriser la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays, en réformant efficacement le secteur de la sécurité, en luttant contre la corruption grâce au renforcement du systè me judiciaire, en améliorant l’administration publique et la gestion des recettes de l’État, ainsi que la prestation des services de base à la population, et louant sa détermination à mettre en œuvre ses priorités nationales, Se déclarant préoccupé par le s tensions politiques et institutionnelles persistantes entre le Président, le Premier Ministre, le Président du Parlement et les responsables des partis politiques, qui empêchent le pays d’avancer dans l’exécution de son programme national de réforme depu is plus de six mois et risquent de compromettre les progrès réalisés en Guinée -Bissau depuis le retour à l’ordre constitutionnel après les élections de 2014, Se félicitant de l’engagement constant du Représentant spécial du Secrétaire général, Miguel Trov oada, du Président sénégalais, en sa qualité de Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Président guinéen, Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée -Bissau, de l’Envoyé spécial du Président nigérian et d’autres inte rlocuteurs, dans la recherche d’une solution pacifique à l’impasse, et rappelant la nécessité de mener une action S/RES/2267 (2016) 16-03097 2/7 concertée entre l’Organisation des Nations Unies, la CEDEAO, l’Union africaine, la Communauté des pays de langue portugaise et l’Union europée nne, Soulignant que les principes démocratiques doivent être respectés et qu’il importe de promouvoir la réconciliation nationale, un dialogue ouvert à tous et une bonne gouvernance, lesquels sont essentiels pour parvenir à une paix durable en Guinée -Bissau, insistant sur la nécessité d’associer tous les Bissau -Guinéens à cette entreprise aux niveaux national et local, dans le respect des principes de la séparation des pouvoirs, de l’état de droit, de la justice et de la lutte contre l’impunité, et encourageant toutes les parties prenantes à participer à ce processus, Affirmant que la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée -Bissau passe nécessairement par une transition consensuelle et sans exclusive conduite par les Bissau -Guinéens, le respect de l’ordre co nstitutionnel, la réforme à titre prioritaire de la défense, de la sécurité et de la justice, la promotion de l’état de droit, la défense des droits de l’homme, la promotion du développement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le trafic de dro gues, Réaffirmant qu’il importe que les forces de défense et de sécurité continuent de s’abstenir de toute ingérence dans la situation politique en Guinée -Bissau et se félicitant de la retenue dont elles font preuve à cet égard et du calme manifesté par le peuple bissau -guinéen, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement de la Guinée -Bissau, aidé dans sa tâche par le BINUGBIS et les partenaires internationaux, continue de se doter d’institutions transparentes, responsables et compétentes dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit, Affirmant que toutes les parties prenantes en Guinée -Bissau doivent s’employer à garantir la stabilité à court, à moyen et à long terme en manifestant clairement leur volonté d’engager un véritable dialogue politique sans exclusive pour créer des conditions permettant d’apporter des solutions viables et durables aux problèmes sociaux, économiques, politiques et militaires du pays, de manière à faciliter la mise en œuvre de réformes indispensables et le renforcement des institutions p ubliques, Notant les efforts que fait le Gouvernement pour asseoir le contrôle et la tutelle effectifs des autorités civiles sur les forces de défense et de sécurité, faute de quoi le bon fonctionnement des institutions de l’État pourrait être entravé par la collusion entre certains acteurs politiques et les chefs militaires, Saluant les efforts que déploie la CEDEAO pour aider à préserver la paix, la sécurité et le développement et appuyer l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité en Guinée -Bissa u grâce aux activités de sa mission dans ce pays (ECOMIB), Se félicitant que l’ECOMIB continue de contribuer à mettre en place les conditions voulues pour permettre la mise en œuvre de réformes vitales dans les domaines de la défense et de la sécurité et encourageant la communauté internationale à soutenir la poursuite de ces efforts, Prenant note avec préoccupation des difficultés financières que rencontre l’ECOMIB pour poursuivre la mise en œuvre de son mandat, S/RES/2267 (2016) 3/7 16-03097 Demandant de nouveau au Gouvernement de l a Guinée -Bissau d’entreprendre des enquêtes transparentes, indépendantes et crédibles sur toutes les violations présumées des droits de l’homme et les atteintes à ceux -ci, conformément aux normes internationales, et d’en punir les auteurs, Redisant sa pré occupation face à la menace que le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée qui y est associée représentent pour la paix et la stabilité et , à cet égard, saluant les mesures prises par le Gouvernement de la Guinée -Bissau, la CEDEAO, le BINUGBIS, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et d’autres parties prenantes pour lutter contre ce problème, Insistant de nouveau sur la nécessité, pour lutter contre le problème mondial de la drogue et des activités criminelles qui y sont associées, de s’attaquer au problème du trafic de drogues dans les pays d’origine, de transit et de destination finale selon le principe de la responsabilité commune et partagée, soulignant à cet égard la nécessité d’accroître la cohérence, la coordination et l’efficacité de l’action des partenaires concernés afin de démultiplier leurs efforts collectifs, notamment par des échanges d’informations, et insistant sur le fait que, pour être durable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée -Bissau doit comporter des mesures concrètes de lutte contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats à motivation politique et d’autres crimes graves tels que les atteintes à l’ordre constitutionnel et les activités liées au trafic de dro gues sont traduits en justice, notamment au moyen des mécanismes de justice nationaux, Réaffirmant qu’il est d’une importance cruciale que le système des Nations Unies et les partenaires internationaux, régionaux, sous -régionaux et bilatéraux conservent u ne capacité d’évaluation en Guinée -Bissau et continuent d’apporter leur appui à la sécurité et au développement à long terme de ce pays, notamment pour la mise en œuvre de la réforme des secteurs de la sécurité et de la justice, la lutte contre la criminal ité transnationale organisée et la création d’un climat propice à la bonne gouvernance et à un développement économique et social durable et sans exclusive, et, à cet égard, saluant l’œuvre importante qu’accomplit l’ONUDC, en collaboration avec les entités compétentes des Nations Unies en Guinée -Bissau et dans la sous -région, et préconisant le renforcement de la coopération entre l’ONUDC et le BINUGBIS, Soulignant le rôle que joue l’UNICEF, en étroite coopération avec le Gouvernement, pour ce qui est de me ttre en place les conditions voulues pour offrir une éducation aux enfants bissau -guinéens, Insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, comme reconnu dans les résolu tions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) , Se félicitant de la coopération entre le BINUGBIS, les autorités nationales et les organisations de la société civile pour que le rôle des femmes soit renforcé en Guinée -Bissau et soulignant que le principe de l’égalité entre les sexes doit continuer d’orienter la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du Bureau, Réaffirmant que les partenaires de la Guinée -Bissau doivent continuer de coordonner activement et étroitement l es mesures qu’ils prennent en appui aux efforts que déploie le Gouvernement pour remédier aux problèmes d’ordre S/RES/2267 (2016) 16-03097 4/7 politique, sécuritaire et de développement, et, à cet égard, se félicitant du soutien coordonné que ces partenaires, notamment les organismes de s Nations Unies, l’Union africaine, la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union européenne, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, ont apporté au Gouvernement à l’occasion de la Conférence internationale des donateu rs pour la Guinée -Bissau, tenue le 25 mars 2015 à Bruxelles, Prenant note du communiqué final de la quarante -huitième session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, tenue à Abuja (Nigeria) les 16 et 17 décembre 2015, dans lequel l’importance du dialogue dans la consolidation de la paix et de la démocratie en Guinée -Bissau est soulignée, Prenant note de la déclaration faite le 15 février 2016 par le Président de la formation Guinée -Bissau de la Commission de consolidat ion de la paix et se félicitant de la poursuite du dialogue entre la Commission et la Guinée -Bissau, Se félicitant du succès des mesures prises pour empêcher la propagation de la maladie à virus Ebola et soulignant qu’il faut mener en permanence des activ ités de planification de manière à renforcer les capacités nationales ainsi que les systèmes de surveillance et de réponse sanitaires et le mécanisme de résilience du pays, Réaffirmant son attachement sans faille à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée -Bissau, 1. Décide de prolonger le mandat du BINUGBIS pour une période de 12 mois allant du 1er mars 2016 au 28 février 2017; 2. Exprime son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Guinée -Bissau, qui joue un rôle clef, et prie le BINUGBIS, notamment grâce aux bons offices du Représentant spécial et fort de son soutien politique, de se concentrer en particulier sur les tâches prioritaires suivantes : a) Accompagner la concertation politique sans exclusive et la réconciliation nationale pour faciliter la gouvernance démocratique et parvenir à un consensus sur les principaux problèmes politiques, en particulier s’ag issant de la mise en œuvre des réformes qui sont nécessaires d’urgence; b) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques aux autorités nationales et parties prenantes concernées, y compris en coordination avec la CEDEAO et l’ECOMIB et avec d ’autres partenaires internationaux, aux fins de mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit et de mettre en place des systèmes de justice civile et militaire conformes aux normes inte rnationales; c) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à mobiliser, harmoniser et coordonner l’assistance internationale, y compris pour mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droi t, et améliorer la coopération avec l’Union africaine, la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union européenne et d’autres partenaires, pour concourir au maintien de l’ordre constitutionnel et à la stabilisation du pays; 3. Affirme que le BINUGBIS et le Représentant spécial continueront de piloter l’action menée par la communauté internationale dans les domaines prioritaires suivants : S/RES/2267 (2016) 5/7 16-03097 a) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à renforcer les institutions démocratiques et à donner a ux organes de l’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles; b) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques en vue de la mise en place de systèmes efficaces et rationnels de maintien de l’or dre, de justice pénale et d’administration pénitentiaire, qui soient à même d’assurer le maintien de la sécurité publique et la lutte contre l’impunité, dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales; c) Aider les autorités nationales à promouvoir et à protéger les droits de l’homme, de même qu’à surveiller la situation en matière de droits de l’homme et à en rendre compte; d) Fournir des conseils et un appui stratégiques au Gouvernement de la Guinée -Bissau afin qu’il puisse lutter co ntre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, en étroite collaboration avec l’ONUDC; e) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à inscrire le principe de l’égalité des sexes dans l’entreprise de consolidation de la paix, conformément à ses résolutions 1325 (2000) . 1820 (2008) et 2242 (2015) , et à mettre en œuvre le plan d’action national en faveur des femmes afin de garantir la participation et la représentation des femmes à tous le s niveaux, grâce notamment au détachement de conseillers pour ces questions; f) Œuvrer avec la Commission de consolidation de la paix à la mise en œuvre des priorités de la Guinée -Bissau en matière de consolidation de la paix; 4. Engage les dirigeants de la Guinée -Bissau, notamment le Président, le Premier Ministre, le Président du Parlement et les responsables des partis politiques, à donner suite à l’engagement qu’ils ont pris d’instaurer la stabilité politique en Guinée -Bissau et, ce faisant, d’œuvrer dans l’intérêt du peuple bissau -guinéen; 5. Demande aux autorités bissau -guinéennes et à toutes les parties prenantes, notamment l’armée, les partis politiques et la société civile, d’unir leurs efforts en vue de consolider les progrès accomplis jusqu’ici et de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité, en prêtant une attention particulière à la dynamique des forces politico -militaires, à l’inefficacité des institutions publiques et la faiblesse de l’état de droit, à l’impunité et aux violations des droits de l’homme, à la pauvreté et au manque d’accès aux services de base; 6. Souligne que la consolidation de la paix et la stabilisation en Guinée - Bissau passent nécessairement par le dialogue et demande aux autorités nationales de faire en sorte que la révision de la Constitution soit rapidement menée à bien; 7. Exige de nouveau des forces de sécurité et de défense qu’elles se soumettent pleinement à la tutelle du pouvoir civil; 8. Salue l’importante action que mène la CEDEAO et encourage celle -ci à continuer d’apporter son appui politique aux autorités et aux responsables politiques de la Guinée -Bissau par le biais de missions de bons offices et de médiation; 9. Encourage la CEDEAO et la Communauté des pays de langue portugaise à prendre les mesures nécessaires pour organiser une réunion du Groupe de contact international pour la Guinée -Bissau, en consultation avec l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne et to utes les parties prenantes; S/RES/2267 (2016) 16-03097 6/7 10. Prend note de l’évolution de la situation des droits de l’homme dans le pays et prie instamment les autorités bissau -guinéennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les droits de l’homme, mettre fin à l’i mpunité, diligenter des enquêtes en vue d’identifier les auteurs de violations des droits de l’homme, notamment celles commises envers les femmes et les enfants, de les traduire en justice et d’agir pour protéger les témoins afin de faire prévaloir la justice; 11. Se félicite de l’action menée conjointement par les partenaires internationaux, en particulier l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, la CEDEAO, l’Union européenne et la Communauté des pays de langue portugaise, pour accroître leur coopération à l’appui du Gouvernement de la Guinée -Bissau, les encourage à continuer d’œuvrer ensemble à la stabilisation du pays conformément aux priorités arrêtées par le Gouvernement en matière de réformes structurelles, et, à cet égard, salue le rôle j oué par la Commission de la consolidation de la paix s’agissant de renforcer cette action de façon à concourir à la concrétisation des priorités du pays en matière de consolidation de la paix; 12. Note que la réforme du secteur de la défense et de la sécu rité a été partiellement engagée et encourage la poursuite de cette tâche, qui constitue un facteur déterminant de la stabilité à long terme de la Guinée -Bissau, et invite tous les partenaires sous -régionaux, régionaux et internationaux compétents du pays à agir de manière coordonnée dans ce domaine de manière à obtenir rapidement des résultats positifs; 13. Salue le rôle crucial joué par l’ECOMIB pour ce qui est de sécuriser les institutions publiques et de soutenir la réforme du secteur de la sécurité, est favorable au maintien de la Mission, conformément à la volonté exprimée par les autorités bissau -guinéennes, et demande instamment aux partenaires bilatéraux, régionaux et internationaux d’envisager de fournir une assistance financière pour aider la CED EAO à maintenir le déploiement de l’ECOMIB, conformément à la demande formulée par le quarante -huitième Sommet ordinaire des chefs d’État de la CEDEAO; 14. Demande aux autorités bissau -guinéennes de continuer à réformer et à renforcer activement l’apparei l judiciaire, tout en garantissant la séparation des pouvoirs et l’accès de tous les citoyens à la justice; 15. Prie à nouveau les autorités bissau -guinéennes de mettre en œuvre et d’actualiser si nécessaire les textes législatifs et les mécanismes nation aux de façon à combattre plus efficacement la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogues et le blanchiment d’argent, qui menacent la sécurité et la stabilité de la Guinée -Bissau et de la sous -région, et, dans ce contexte, de fourn ir un appui supplémentaire à la Cellule de lutte contre la criminalité transnationale mise en place dans le cadre de l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest et au Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest, engage les partenaires internationaux bilatéraux et multilatéraux à accroître leur soutien à ces institutions, à financer la présence de l’ONUDC en Guinée -Bissau et à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale du BINUGBIS afin de répondre aux priorités immédiates et à moyen et long termes, engage les membres de la communauté internationale à renforcer leur coopération avec la Guinée -Bissau de manière à lui permettre de contrôler son trafic aérien et de surveiller sa sécurité aritime dans la zo ne relevant de sa juridiction, notamment pour lutter contre le S/RES/2267 (2016) 7/7 16-03097 trafic de drogues et la criminalité organisée transnationale, ainsi que contre la pêche illégale dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive et les autres formes d’exploitatio n illicite de ses ressources naturelles, et demande instamment aux autorités bissau -guinéennes de faire preuve d’une pleine détermination à combattre le trafic de drogues; 16. Souligne l’importance de la lutte contre le trafic de drogues pour parvenir à l a stabilité politique et économique en Guinée -Bissau, prie le Secrétaire général de donner au BINUGBIS les moyens nécessaires, en maintenant une composante antidrogue dotée des spécialistes requis et de faire figurer dans son rapport un bilan des progrès a ccomplis dans la lutte contre le trafic de drogues, et prie également le Représentant spécial du Secrétaire général de redoubler d’efforts pour que l’action des institutions, fonds et programmes des Nations Unies intervenant dans ce pays soit plus cohérent e, mieux coordonnée et plus efficace de sorte qu’ensemble, ces entités puissent mener une action plus profitable, notamment en communiquant au Représentant spécial tous renseignements utiles sur les individus, groupes, entreprises et entités liés au trafic de drogues qui font peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité en Guinée -Bissau et dans la sous - région; 17. Salue le rôle de médiation que jouent les Représentants spéciaux du Secrétaire général en soutien au Gouvernement de la Guinée -Bissau, et invite le Secrétaire général à renforcer les moyens dont dispose le BINUGBIS à cet égard et à continuer d’améliorer la coordination de l’aide internationale; 18. Prie instamment les parties prenantes bissau -guinéennes de faire preuve de la volonté nécessaire pour rétablir la dynamique de progrès dans des domaines clefs, ainsi qu’il est indiqué dans le programme « Terra Ranka » présenté à la communauté des donateurs lors de la table ronde de Bruxelles, qui s’est tenue en mars 2015, invite les partena ires de la Guinée -Bissau à s’acquitter des engagements qu’ils ont pris lors de cette table ronde, et encourage le BINUGBIS à aider à coordonner l’assistance internationale fournie au Gouvernement de la Guinée - Bissau aux fins de la lutte contre la pauvreté; 19. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les six mois de l’application de la présente résolution et de présenter dans les six mois au Comité créé par sa résolution 2048 (2012) un rapport décrivant les progrès accomplis vers la stabilisation du pays et le retour à l’ordre constitutionnel et contenant des recommandations concernant la poursuite du régime de sanctions après les élections, comme prévu au paragraphe 12 de la résolut ion 2048 (2012) ; 20. Décide de réexaminer les sanctions arrêtées en application de la résolution 2048 (2012) dans un délai de sept mois à compter d e l’adoption de la présente résolution; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2268 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2268(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2268 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2016 16-03139 (F) *1603139* Résolution 2268 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7634e séance, le 26 février 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) , 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2170 (2014) , 2175 (2014) , 2178 (2014) , 2191 (2014) , 2199 (2015) , 2235 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2254 (2015) et 2258 (2015) et les déclarations de son président en date du 3 août 2011 ( S/PRST/2011/16 ), du 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), du 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), du 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15 ), du 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ) et du 17 août 2015 (S/PRST/2015/15 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité te rritoriale de la République arabe syrienne, et aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, Saluant l’action menée par le Secrétaire général en vue de l’application des dispositions de la résolution 2254 (2015) et notant que grâce à ses bons offices et à ceux de son Envoyé spécial pour la Syrie, des négociations officielles ont été engagées sur le processus de transition politique, conformément au paragraphe 2 de la résolution 2254 (2015) du 29 janvier 2016, Se félicitant de ce que le Groupe international de soutien pour la Syrie (GISS) est déterminé à assurer une transition politique conduite par les Syriens et prise en main par eux, fondée entièrement sur le Communiqué de Genève du 30 juin 2012, et à faciliter immédiatement l’application dans son intégralité de la résolution 2254 (2015) , et soulignant que toutes les parties syriennes doi vent d’urgence s’employer diligemment, dans un esprit constructif, à atteindre cet objectif, Se félicitant également de la déclaration du GISS en date du 11 février 2016, y compris la création d’une équipe spéciale chargée des questions humanitaires et d’une équipe spéciale chargée du cessez -le-feu, 1. Souscrit pleinement à la Déclaration conjointe des États -Unis d’Amérique et de la Fédération de Russie, en leur qualité de Coprésidents du GISS, sur la cessation des hostilités en Syrie du 22 février 2016 e t les conditions de celle - ci (« l’Annexe »), jointe à la Déclaration, et exige la cessation des hostilités à compter de minuit (heure de Damas) le 27 février 2016; S/RES/2268 (2016) 16-03139 2/3 2. Exige l’application sans délai de l’ensemble des dispositions de la résolution 2254 (2015) pour faciliter une transition politique conduite par les Syriens et prise en main par eux, conformément au Communiqué de Genève et comme énoncé dans les déclarations du GISS, en vue de mettre un terme au conflit en Syrie, et souligne une fois encore que c’est au peuple syrien qu’il appartient de décider de l’avenir du pays; 3. Enjoint toutes les parties auxquelles s’applique la cessation des hostilités, comme indiqué à l’Annexe (« les parties à la cessation des hostilités ») d’honorer les engagements énoncés dans l’Annexe, et exhorte tous les États Membres, surtout ceux qui sont membre s du GISS, à user de leur influence auprès des parties à la cessation des hostilités pour s’assurer qu’elles honorent les engagements pris et soutiennent les efforts visant à créer les conditions propices à un cessez -le-feu durable; 4. Salue l’action mené e par les États -Unis et la Fédération de Russie pour parvenir à un accord sur les conditions de la cessation du cessez -le-feu et constate avec satisfaction que les forces gouvernementales syriennes et celles qui les appuient, dont la liste a été communiqué e à la Fédération de Russie, et les groupes d’opposition armés syriens, dont la liste a été communiquée à la Fédération de Russie ou aux États -Unis, ont accepté les conditions de la cessation des hostilités, se sont engagés à les respecter et y sont à prés ent parties; 5. Demande de nouveau à toutes les parties de permettre immédiatement aux organismes humanitaire un accès rapide, sûr et sans entrave à l’ensemble du territoire syrien par les voies les plus directes, d’autoriser l’acheminement d’une aide hum anitaire immédiate à toutes les personnes dans le besoin, tout particulièrement dans tous les secteurs assiégés et difficiles d’accès, et de s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient; 6. Exprime son soutien à l’initiative du GISS, coordonnée par son équipe spéciale chargée des questions humanitaires, pour accélérer l’acheminement urgent de l’aide humanitaire, en vue d ’un accès total, soutenu et sans entrave dans l’ensemble du pays, y compris à Deir el -Zor, Fouaa, Kafraya, Zabadani, Madaya/Bqin, Darayya, Moudamiyet el -Cham, Douma, l’est de Harasta, Arbin, Zamalka, Kafr Batna, Aïn Terma, Hammouria, Jisreïn, Saqba, Zabadi n, Yarmouk, les faubourgs est et ouest d’Alep, Izaz, Afrin, Tell, Rastan, Talbissé, Houlé, Tarmala/Gantho/Deïr Kabira, Waar, Yalda, Babila et Beït Saham; 7. Réaffirme son soutien à un processus politique dirigé par les Syriens et facilité par l’ONU, prie le Secrétaire général, usant de ses bons offices ou de ceux de son Envoyé spécial pour la Syrie, de reprendre dès que possible les négociations officielles entre les représentants du Gouvernement syrien et de l’opposition, sous l’égide de l’ONU, et exhorte les représentants du Gouvernement syrien et de l’opposition syrienne à participer de bonne foi à ces négociations; 8. Se félicite de la cessation des hostilités, qui constitue un pas vers l’instauration d’un cessez -le-feu durable, et réaffirme le lien étroit entre un cessez - le-feu et un processus politique parallèle, conformément au Communiqué de Genève de 2012, et rappelle que les deux initiatives doivent avancer rapidement, comme indiqué dans la résolution 2254 (2015) ; S/RES/2268 (2016) 3/3 16-03139 9. Demande à toutes les parties d’user de leur influence auprès du Gouvernement syrien et de l’opposition syri enne pour faire avancer le processus de paix, instaurer des mesures de confiance, y compris la libération rapide de toute personne détenue arbitrairement, en particulier les femmes et les enfants, et procéder à la cessation des hostilités; 10. Prie le Sec rétaire général de lui faire rapport sur l’application de la présente résolution, y compris sur la base des renseignements fournis par l’équipe du GISS chargé du cessez -le-feu, et de la résolution 2254 (2015) , dans les 15 jours suivant l’adoption de la présente résolution et tous les 30 jours par la suite; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2269 (2016)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991 Tribunal international chargé de juger les personnes accusées d’actes de génocide ou d’autres violations graves du droit international humanitaire commis sur le territoire du Rwanda et les citoyens rwandais accusés de tels actes ou violations commis sur le territoire d’États voisins entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2269(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2269 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 29 février 2016 16-03226 (F) *1603226* Résolution 2269 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7636e séance , le 29 février 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010 et sa résolution 2256 (2015) du 22 décembre 2015, Rappelant la décision qu’il a prise dans sa résolution 2038 (2012) , adoptée le 29 février 2012, de nommer le Procureur du Mécanisme international appelé à exercer les foncti ons résiduelles des tribunaux pénaux (« le Mécanisme ») pour un mandat de quatre ans à compter du 1er mars 2012, Ayant à l’esprit le paragraphe 4 de l’article 14 du Statut du Mécanisme, qui figure à l’annexe 1 de la résolution 1966 (2010) , Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de nommer M. Serge Brammertz au poste de procureur du Mécanisme ( S/2016/193 ), Notant qu’aux termes de l’alinéa a) de l’article 7 des dispositions transitoires figurant à l’annexe 2 de la résolution 1966 (2010) , le Procureur du Mécanisme peut également exercer les fonctions de procureur du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Rappelant qu’il a décidé, dans sa résolution 1966 (2010) , que le Mécanisme resterait en fonctions pendant une période initiale de quatre ans qui commencerait à la première des d ates d’entrée en fonctions indiquées au paragraphe 1 de la résolution, d’examiner l’avancement de ses travaux, y compris l’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, avant la fin de cette période initiale puis tous les deux ans, et qu’il resterait en fonctions pendant de nouvelles périodes de deux ans commençant après chacun de ces examens, sauf décision contraire du Conseil, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de nommer M. Serge Brammertz Procureur du Mécanisme international chargé d’exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, avec effet au 1er mars 2016 et jusqu’au 30 juin 2018, et que par la suite, le Procureur du Mécanisme pourra être nommé ou re conduit dans ses fonctions pour un mandat de deux ans, nonobstant les dispositions du paragraphe 4 de l’article 14 du Statut du Mécanisme; S/RES/2269 (2016) 16-03226 2/2 2. Décide que, nonobstant les dispositions du paragraphe 3 de l’article 10 du Statut du Mécanisme, les juges du Mécanisme pourront être nommés ou reconduits dans leurs fonctions pour un mandat de deux ans; 3. Décide que, nonobstant le paragraphe 3 de l’article 15 du Statut du Mécanisme, le Greffier du Mécanisme pourra être nommé ou reconduit dans ses fonctions pour un mandat de deux ans; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2270 (2016)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2270(2016)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2271 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2271(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2271 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 2 mars 2016 16-03379 (F) *1603379* Résolution 2271 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7639e séance, le 2 mars 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur le Soudan du Sud, en particulier ses résolutions 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2241 (2015) et 2252 (2015) , Considérant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger j usqu’au 15 avril 2016 les mesures édictées aux paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de la résolution 2206 (2015) ; 2. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2016 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 18 de la résolution 2206 (2015) , entend réexaminer le mandat du Groupe d’experts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 15 avril 2016 au plus tard; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2272 (2016)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2272(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2272 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 11 mars 2016 16-03995 (F) *1603995* Résolution 2272 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7643e séance, le 11 mars 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et sachant que la Charte lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales , Rappelant les déclarations de son président en date du 31 mai 2005 (S/PRST/2005/21 ), 25 novembre 2015 ( S/PRST/2015/22 ) et 31 décembre 2015 (S/PRST/2015/26 ) ainsi que sa résolution 2242 (2015) et la déclaration à la presse en date du 18 août 2015, Réaffirmant que l’efficacité des opérations de paix e xige le respect des règles de bonne conduite et de la discipline par tout le personnel déployé, Soulignant que les actes d’exploitation et atteintes sexuelles commis par des soldats de la paix des Nations Unies compromettent l’exécution des mandats de maintien de la paix et sapent la crédibilité du travail de maintien de la paix accompli par les Nations Unies, et réaffirmant son soutien à la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies envers toute forme d’exploitation et d’atteinte s sexuelles, Se disant profondément préoccupé par les allégations graves et persistantes d’actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles visant des soldats de la paix des Nations Unies et des forces extérieures aux Nations Unies, notamment du personnel militai re, civil et de police, ainsi que par le signalement insuffisant de tels actes, et soulignant que les actes d’exploitation et atteintes sexuelles commises par ce personnel, entre autres crimes et fautes graves, sont inacceptables, Rappelant qu’il incombe au premier chef aux pays fournisseurs de contingents d’enquêter sur les allégations d’actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles commis par leur personnel, et aux pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police d’amener leur personnel à répo ndre de tout acte d’exploitation et d’atteinte sexuelles, y compris, le cas échéant, au moyen de poursuites, dans le respect de la régularité de la procédure, Rendant hommage au travail héroïque qu’accomplissent des dizaines de milliers de soldats de la p aix des Nations Unies, soulignant que l’Organisation ne S/RE S/2272 (2016) 16-03995 2/4 devrait tolérer que les agissements d’une minorité amoindrissent ce qui est accompli par la majorité, et félicitant les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police qui ont pris des mesu res pour prévenir les actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles, enquête r sur ceux -ci et amené leur personnel à en répondre , Saluant les efforts que déploie le Secrétaire général pour appliquer et renforcer la politique de tolérance zéro concernant l’exploitation et les atteintes sexuelles, en particulier pour renforcer les mesures de prévention, de signalement, de répression et de réparation que prend l’Organisation afin de favoriser l ’application du principe de responsabilité en la matière, Se fé licitant de ce que le Secrétaire général ait nommé Jane Holl Lute sa Coordonnatrice spéciale chargée d’améliorer les moyens d’action de l’Organisation des Nations Unies face à l’exploitation et aux atteintes sexuelles, Prenant acte du rapport du Groupe i ndépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix des Nations Unies ( S/2015/446 ), du rapport du Secrétaire général intitulé « L’avenir des opérations de paix des Nations Unies : application des recommandations du Groupe indépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix » (A/70/357 -S/2015/682 ), du rapport du Groupe d’enquête externe indépendant sur l’exploitation et les atteintes s exuelles commises par les forces internationales de maintien de la paix en République centrafricaine adressé au Secrétaire général le 17 décembre 2015, du rapport du Secrétaire général en date du 17 septembre 2015 transmettant les résultats de l’étude mond iale sur l’application de la résolution 1325 (2000) (S/2015/716 ), ainsi que du rapport du Secrétaire général en date du 4 mars 2016 sur les dispositions s péciales visant à prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles ( A/70/729 ), et prenant acte des recommandations qui y figurent concernant la prévention et l’élimination de tels actes, 1. Fait sienne la d écision du Secrétaire général de rapatrier une unité militaire ou une unité de police constituée d’un contingent lorsqu’il existe des preuves crédibles de cas répandus ou systématiques d’exploitation et d’atteintes sexuelles commises par cette unité, et prie le Secrétaire général de donner à cette décision un effet immédiat et permanent, notamment en mettant d’urgence la dernière main à ses orientations destinées à aider les opérations de maintien de la paix des Nations Unies à appliquer cette décision; 2. Prie le Secrétaire général, lorsqu’un pays fournisseur de contingents dont le personnel est visé par une ou des allégations d’actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles n’a pas pris les mesures voulues pour enquêter sur ces allégations, ou lorsqu’un p ays fournisseur de contingents ou de personnel de police n’a pas amené les auteurs de ces actes à en répondre ou informé le Secrétaire général de s progrès des investigations ou des mesures prises, de remplacer, le cas échéant , toutes les unités militaires ou unités de police constituées du pays concerné présentes au sein de l’opération de maintien de la paix des Nations Unies si la ou les allégations émanent du personnel en uniforme d’un autre pays fournisseur de contingents ou de personnel de police, et prie en outre le Secrétaire général de s’assurer que le pays remplaçant a respecté les normes de déontologie et de discipline et a donné dûment suite à toute allégation ou à tout fait avéré d’exploitation et d’atteintes sexuelles éventuellement commis par son personnel; 3. Conformément au paragraphe 2 ci -dessus concernant le rapatriement, prie le Secrétaire général de déterminer dans quelle mesure un État Membre a pris S/RES/2272 (2016) 3/4 16-03995 les mesures voulues pour enquêter sur les allégations, amener les auteurs à répondre de leurs actes et l’informer des progrès des investigations lorsqu’il décide si cet État Membre devrait participer à d’autres opérations de maintien de la paix des Nations Unies, actuelles ou futures ; 4. Prie le Secrétaire général de recueillir et conserve r les éléments de preuve en prévision des enquêtes sur l’exploitation et les atteintes sexuelles dans les opérations de paix des Nations Unies, compte dûment tenu de la sûreté, de la sécurité et de la confidentialité des données relatives aux victimes, afi n que l’opération de paix concernée prenne immédiatement des mesures pour prévenir, notamment par l’évaluation des risques, d’autres cas d’exploitation et d’atteintes sexuelles, renforcer l’accessibilité, la coordination et l’indépendance des processus de réception et de gestion des plaintes et venir en aide aux victimes, notamment en préservant la confidentialité, en aidant à réduire au minimum les traumatismes et, s’il y a lieu, en leur facilitant l’accès immédiat à des soins médicaux et à un soutien psyc hologique; 5. Se félicite des efforts déployés par le Secrétaire général pour étendre la vérification des antécédents à l’ensemble du personnel de maintien de la paix des Nations Unies et s’assurer ainsi qu’ils n’ont eu aucun comportement sexuel répréhen sible pendant qu’ils étaient au service des Nations Unies, et renouvelle son appui à la politique des Nations Unies en matière de vérification des antécédents de respect des droits de l’homme; 6. Se déclare vivement préoccupé par la persistance de faits d ’exploitation et d’atteintes sexuelles commis par des soldats de la paix de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et d’autres opérations de maintien de la paix des Nations Uni es, ainsi que par des forces extérieures aux Nations Unies, et de graves allégations de tels faits; 7. Prie instamment toutes les forces extérieures aux Nations Unies mais agissant sous mandat du Conseil de sécurité de prendre les mesures qui s’imposent pour prévenir tout acte d’exploitation et d’atteintes sexuelles et combattre l’impunité de leur personnel; 8. Demande aux États Membres qui déploient des forces extérieures aux Nations Unies mais agissant sous mandat du Conseil de sécurité de prendre les mesures voulues pour enquêter sur les allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles, d’ amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles que des actes d’exploitation ou d’atteintes sexu elles ont été commis de manière généralisée ou systématique par ces unités; 9. Prie instamment tous les États Membres de prendre des mesures concrètes pour prévenir et combattre l’impunité pour tout acte d’exploitation et d’atteintes sexuelles commis par des membres d’opérations de paix des Nations Unies; 10. Se félicite des efforts actuellement déployés par les États Membres pour renforcer la formation sur l’exploitation et les atteintes sexuelles dispensée aux contingents et au personnel de police des o pérations de paix des Nations Unies avant leur déploiement, demande instamment que tous les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police continuent de leur dispenser une formation S/RE S/2272 (2016) 16-03995 4/4 solide en matière d’exploitation et d’atteintes sexuelles avant leur déploiement, conformément aux mémorandums d’entente et autres accords pris avec l’Organisation des Nations Unies, encourage les États Membres et les partenaires multilatéraux à continuer de fournir une assistance aux pays fournisseurs de conting ents ou de personnel de police à cet égard et se félicite de la décision du Secrétaire général d’exiger que ces derniers produisent des certificats selon lesquels ils se sont acquittés de cette obligation; 11. Prie instamment tous les pays fournisseurs de contingents de prendre les mesures voulues pour enquêter aussi rapidement que possible sur les allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles commises par leur personnel, conformément à la demande du Secrétaire général, exhorte tous les pays fourniss eurs de contingents et de personnel de police à prendre les mesures voulues pour traduire en justice les agents responsables d’exploitation et d’atteintes sexuelles, et à signaler exhaustivement et promptement à l’Organisation des Nations Unies les mesures prises, et se félicite de la demande faite par le Secrétaire général aux pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de déployer des enquêteurs nationaux dans leurs contingents pour appuyer ces efforts; 12. Souligne qu’il importe au plus haut point que les civils des sites de personnes déplacées et de réfugiés, en particulier les femmes et les enfants, soient protégés contre toute forme de mauvais traitement ou d’exploitation, prie le Secrétaire général, s’il y a lie u, de continuer de renforcer les mesures prises dans les opérations de paix des Nations Unies contre toutes les formes de mauvais traitements et d’exploitation de civils par tout membre de ces opérations et l’engage à veiller à ce que les opérations de pai x des Nations Unies, le cas échéant, facilitent l’identification de possibles mauvais traitements et atténuent la stigmatisation des victimes; 13. Engage les mécanismes compétents des Nations Unies, notamment ceux qui concernent les enfants et les confli ts armés et les femmes, la paix et la sécurité, ainsi que le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, à continuer d’inclure les allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles aux rapports qu’ils fournissent périodiquement au Secrétai re général et prie celui -ci d’informer immédiatement l’État Membre concerné de toute allégation de cet ordre et de prendre des mesures pour améliorer au sein du système des Nations Unies l’échange interne d’informations concernant les allégations d’exploit ation et d’atteintes sexuelles.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2273 (2016)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2273(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2273 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mars 2016 16-04120 (F) *1604120* Résolution 2273 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7644e séance, le 15 mars 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye , Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2016/182 ), Exprimant son soutien aux efforts que continuent à faire la MANUL et le Représentant spécial du Secrétaire général pour faciliter un règlement politique des problèmes auxquels se heurte la Libye, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il fait sien le communiqué de Rome du 13 décembre 2015 par lequel le Gouvernement d’entente nationale est reconnu comme seul gouvernement légitime de Libye, qui dev rait être établi dans la capitale, Tripoli, Réitérant son appui à la pleine mise en œuvre de l’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), signé le 17 décembre 2015, qui prévoit la formation d’un Gouvernement d’entente nationale composé du Conseil de la p résidence et du Cabinet, appuyés par les autres institutions de l’État, dont la Chambre des représentants et le Conseil d’État, et saluant l’approbation de principe de l’Accord par la Chambre des représentants le 25 janvier 2016, Conscient qu’il importe q ue le processus demeure ouvert à tous et engageant fermement toutes les parties en Libye à participer et à œuvrer de façon constructive et de bonne foi à l’application de l’Accord, Engageant le Gouvernement d’entente nationale à mettre en place les dispositions de sécurité transitoires requises pour la stabilisation de la situation en Libye, étape essentielle pour s’attaquer aux défis politiques, humanitaires, économiques et institutionnels de la Libye et lutter contre l’insécurité qui y règne, et pour contrer la menace croissante que représente le terrorisme, S/RES/2273 (2016) 16-04120 2/2 Redemandant à tous les États Membres d’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la MANUL afin d’élaborer un plan coordonné d’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d’entente nationale, conformément aux priorités libyennes et en réponse aux demandes d’aide, et redemandant également à toutes les parties de coopérer pleinement aux opé rations de la MANUL, notamment en prenant les mesures voulues pour garantir la sécurité et une totale liberté de circulation au personnel des Nations Unies et au personnel associé, Estimant qu’il est nécessaire, dans les circonstances actuelles, de prorog er pour une courte période le mandat de la MANUL afin de permettre à celle -ci de continuer d’aider le Conseil de la présidence à poursuivre son travail en vue de la mise en place du Gouvernement d’entente nationale, qui devrait être établi dans la capitale , Tripoli, et de l’application de l’Accord politique libyen, Rappelant qu’il a établi, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité international es, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 juin 2016 le mandat de la MANUL, qui restera placée, comme indiqué au paragraphe 12 de sa résolution 2238 (2015) , sous la direction du Représentant spécial du Secr étaire général, en respectant pleinement le principe de l’appropriation nationale, et estime que la MANUL doit rétablir sa présence en Libye et qu’il faut prendre les dispositions en matière de sécurité requises à cette fin; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport dans les 60 jours suivant la tenue de consultations avec les autorités libyennes sur les recommandations concernant l’appui que doit apporter la MANUL aux étapes ultérieures de la transition libyenne et les dispo sitions visant à assurer la sécurité de la Mission; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2274 (2016)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2274(2016)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2275 (2016)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2275(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2275 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mars 2016 16-04953 (F) *1604953* Résolution 2275 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7655e séance, le 24 mars 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président antérieures sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Condamnant avec force les attaques récemment perpétrées par le groupe terroriste des Chabab, exprimant sa vive préoccupation devant la menace que ces derniers continuent de représenter et se déclarant de nouveau résol u à appuyer les efforts, notamment toute stratégie globale, visant à dissiper cette menace en Somalie dans le respect du droit international applicable, en particulier du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, Saluant le courage dont a fait preuve le personnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et de l’Armée nationale somalienne et les sacrifices qu’il a consentis dans le cadre de la lutte contre les Chabab, Rendant hommage à la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) pour le rôle qu’elle joue au service de la paix et de la réconciliation ainsi que dans la formation de l’État et la promotion et la protection des droits de l’homme en Somali e, Exprimant son soutien sans réserve au nouveau Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie et Chef de la MANUSOM, Michael Keating, et au nouvel Envoyé spécial de l’Union africaine pour la Somalie et Chef de l’AMISOM, Francisco Caetano Jos é Madeira, Se félicitant de la tenue, le 28 février 2016 à Djibouti, du Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police à l’AMISOM et de l’engagement en faveur de l’amélioration de la coordinat ion au sein de cette mission qui y a été pris, Se félicitant également que le Gouvernement fédéral somalien ait décidé d’un modèle électoral pour 2016, saluant les efforts pour parvenir à un compromis déployés par les dirigeants des États déjà membres de la fédération et de ceux qui S/RES/2275 (2016) 16-04953 2/5 aspirent à l’être, et rappelant l’engagement pris par le Gouvernement fédéral somalien et les dirigeants des États de la région d’o rganiser des élections en août 2016 et parallèlement d’élaborer et de mettre en œuvre, d’ici à 2020, un plan d’action visant en particulier à organiser à cette échéance des élections suivant le principe « une personne, une voix », Soulignant que la consti tution d’un secteur de la sécurité professionnel et sans exclusive, qui respecte pleinement les droits de l’homme et la primauté du droit, est un préalable à l’instauration d’une paix durable en Somalie et un élément important de la prévention des conflits , Se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien participe activement à l’examen périodique universel, encourageant la mise en œuvre intégrale de toutes les recommandations acceptées, condamnant la poursuite des violations des droits de l’homme et des atteintes à ces droits ainsi que des violations du droit international humanitaire commises en Somalie et insistant sur la nécessité de mettre fin à l’impunité, de faire respecter les droits de l’homme et de poursuivre les auteurs de crimes impliquant de telles violations ou atteintes, MANUSOM 1. Décide de proroger jusqu’au 31 mars 2017 le mandat de la MANUSOM, tel qu’il est défini au paragraphe 1 de sa résolution 2158 (2014) ; 2. Souligne qu’il im porte que la MANUSOM soutienne le processus politique, y compris au moyen de missions de bons offices des Nations Unies destinées à appuyer le processus de paix et de réconciliation lancé par le Gouvernement fédéral somalien, en ce qui concerne notamment l ’achèvement de la formation de l’État et de la révision de la Constitution, ainsi que les préparatifs en vue de la tenue d’élections ouvertes à tous, libres, régulières et transparentes en 2016 et d’élections universelles d’ici à 2020; 3. Constate avec sa tisfaction que la MANUSOM et l’AMISOM entretiennent des liens étroits et souligne qu’il importe que les deux missions continuent de les renforcer; 4. Engage la MANUSOM à renforcer son dialogue avec toutes les composantes de la société civile somalienne, n otamment les femmes, les jeunes, les entreprises et les chefs religieux, et à concourir à ce que les vues de la société civile soient prises en compte dans le cadre des divers processus politiques; 5. Demande à la MANUSOM de renforcer et de maintenir sa p résence dans toutes les capitales des administrations régionales provisoires, sous réserve du respect des normes de sécurité fixées par l’Organisation et si les conditions de sécurité le permettent, afin de fournir un appui stratégique au processus politiq ue, au processus de paix et de réconciliation et à la réforme du secteur de la sécurité, notamment en engageant les administrations régionales provisoires à soutenir une structure fédérale; 6. Prie le Secrétaire général de procéder à un examen de la prése nce de l’Organisation des Nations Unies en Somalie après le processus électoral de 2016, afin de veiller à ce que l’action des Nations Unies soit configurée de manière à pouvoir appuyer la prochaine phase de la formation de l’État en Somalie, et de lui S/RES/2275 (2016) 3/5 16-04953 présenter des options et des recommandations à ce sujet au plus tard le 30 janvier 2017; 7. Souligne qu’il importe d’appliquer rapidement les dispositions de sa résolution 2245 (2015) , notamment via les a ctivités visant à donner au Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) les moyens de satisfaire promptement les besoins opérationnels qui se font sentir en Somalie; Somalie 8. Se félicite que le Président Hassan Sheikh et le Gouvernement fédé ral somalien se soient engagés à œuvrer en faveur de la tenue d’élections crédibles et ouvertes à tous en 2016, dans l’esprit de la Déclaration de Mogadiscio du 16 décembre 2015, demande aux dirigeants des États déjà membres de la fédération et de ceux qui aspirent à l’être de coopérer pleinement avec le Gouvernement fédéral à cette fin, insiste sur le fait qu’il importe que la réconciliation à travers tout le pays constitue le fondement de toute démarche en faveur de la stabilité à long terme et que des pr ogrès soient accomplis sur la voie de la tenue d’élections universelles d’ici à 2020, notamment en veillant à ce que la Commission électorale nationale indépendante et la Commission des frontières et de la fédération soient opérationnelles dans les plus br efs délais; 9. Insiste sur l’urgente nécessité de veiller à ce que des progrès soient accomplis sans plus tarder dans le processus de révision de la Constitution dirigé par les Somaliens, l’objectif étant de mettre en place un régime fédéral efficace et un large processus de réconciliation qui favorise la cohésion et l’intégration nationales, souligne à cet égard qu’il importe de soutenir l’achèvement du processus pacifique et sans exclusive de formation de l’État et d’offrir des services efficaces en mati ère de médiation le cas échéant, et encourage l’établissement d’un dialogue suivi entre le Gouvernement fédéral somalien, les administrations fédérales et régionales, la société civile et la population somalienne à cet égard, avec l’appui permanent des par tenaires internationaux et régionaux; 10. Souligne qu’il compte qu’il n’y aura pas de report des dates butoirs fixées pour la tenue des élections, qu’il s’agisse des élections présidentielle ou législatives, et engage tous les acteurs et institutions clefs de Somalie, y compris le Parlement, à coopérer de façon constructive pour faire progresser la mise en œuvre du programme « Vision 2016 » avant les élections de 2016; 11. Souligne qu’il importe que le pays soit gouve rné dans un esprit d’unité nationale et d’ouverture afin d’éviter tout nouveau retard dans le processus politique; 12. Insiste sur le fait qu’il importe de suivre les orientations politiques établies pour la période allant jusqu’à 2020 en vue notamment de donner effet, à cette échéance, au principe « une personne, une voix »; 13. Se félicite que le Président Hassan Sheikh et le Gouvernement fédéral somalien se soient engagés à réformer le secteur de la sécurité, et notamment à rendre la gestion financière de ce secteur plus transparente et plus conforme au principe de responsabilité, à se mettre d’accord sur le dispositif de sécurité national de manière à mettre rapidement en œuvre une politique en la matière, et souligne à cet égard qu’il faut veiller à c e que ce travail se fasse en consultation avec S/RES/2275 (2016) 16-04953 4/5 l’ensemble des États de la fédération et des administrations régionales provisoires et avec leur appui; 14. Souligne qu’il importe de réformer le secteur de la sécurité, en particulier en constituant de maniè re rapide et efficace une Armée nationale somalienne et en y intégrant les forces régionales de façon planifiée et coordonnée, de sorte que celle - ci puisse participer plus efficacement à des opérations conjointes avec l’AMISOM et que les forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien soient en mesure d’assumer de plus grandes responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité et de protection des citoyens somaliens, souligne en outre l’importance que revêtent l’achèvement d’une évaluat ion nationale des menaces ainsi que la définition et l’approbation d’une politique de sécurité nationale d’ici à mai 2016, et demande aux États Membres de soutenir les efforts du Gouvernement fédéral somalien à cet égard, selon qu’il conviendra et conformé ment à ses résolutions précédentes; 15. Se félicite que le Gouvernement fédéral somalien et les nouveaux États de la fédération se soient engagés à établir des services de police de base dans toute la Somalie, comme indiqué en octobre 2015 dans le plan Heegan (Préparation), y compris grâce à un partenariat entre la MANUSOM et l’AMISOM, salue le renforcement des capacités de la police maritime mené dans le droit fil de la résolution 2246 (2015) , et attend avec intérêt la réalisation de progrès dans la mise en œuvre de ce plan; 16. Engage le Gouvernement fédéral somalien à mettre en œuvre l’intégralité de son plan d’action en matière de droits de l’homme, à créer une Commission nationale des droits de l’homme et à adopter, entre autres lois, des lois visant à protéger les droits de l’homme, à enquêter sur les crimes impliquant des violations de ces droits et à en poursuivre les auteurs; 17. Souligne qu’il importe que toutes les parties au conflit en Somalie respectent le droit international humanitaire et l e principe de protection des civils, en particulier des femmes et des enfants; 18. Se déclare de nouveau préoccupé par le grand nombre de réfugiés et de personnes déplacées ainsi que par la poursuite des expulsions forcées de personnes déplacées en Somali e, souligne que toute expulsion doit se faire dans le respect des cadres nationaux et internationaux applicables, demande au Gouvernement fédéral somalien et à tous les acteurs concernés de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour proposer des solutions concrètes et durables au problème des personnes déplacées, et leur demande en outre de s’efforcer de créer les conditions propices à un retour volontaire et pérenne, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées dans leur ré gion de résidence, avec le soutien de la communauté internationale; 19. Exprime sa préoccupation devant la persistance de la crise humanitaire en Somalie et ses conséquences pour le peuple somalien, salue les efforts déployés par les organismes d’aide hum anitaire des Nations Unies et les autres agents humanitaires pour apporter une assistance vitale aux populations vulnérables, condamne tout détournement de l’aide humanitaire et toutes actions y faisant obstacle, exige de nouveau que toutes les parties per mettent à tous ceux qui en ont besoin dans toute la Somalie d’avoir rapidement accès, en toute liberté et sécurité, à l’aide humanitaire, qui doit pouvoir être fournie en temps voulu et sans entrave S/RES/2275 (2016) 5/5 16-04953 aucune, souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie par la communauté internationale, et encourage les organismes nationaux de gestion des catastrophes en Somalie à renforcer leurs capacités, avec le concours des Nations Unies, afin de jouer un plus grand rôle dans la co ordination de l’action humanitaire; 20. Réaffirme l’importance du rôle des femmes et des jeunes dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, souligne qu’il importe qu’ils participent à toutes les entreprises de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, constate que les femmes ne sont pas suffisamment représentées dans la plupart des assemblées des nouvelles administrations régionales provi soires et exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les administrations régionales provisoires à continuer de promouvoir une meilleure représentation des femmes dans toutes les instances de prise de décisions au sein des institutions somaliennes, notamme nt en tenant l’engagement pris par le Gouvernement fédéral de réserver aux femmes 30 % des sièges à pourvoir aux élections de 2016; 21. Se félicite que la Somalie ait ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989, l’encourage à appliquer i ntégralement cet instrument et à ratifier ses protocoles facultatifs ou à y adhérer, et insiste sur la nécessité de renforcer le cadre juridique relatif à la protection des enfants; 22. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’app lication de la présente résolution, notamment en lui en rendant compte oralement ainsi que par écrit, au moyen de trois rapports au moins, le premier devant lui être présenté le 12 mai 2016 au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2276 (2016)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2276(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2276 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mars 2016 16-04956 (F) *1604956* Résolution 2276 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7656e séance, le 24 mars 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions sur la question, dont les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2141 (2014) , 2207 (2015) et 2270 (2016) , ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ) et 16 avril 2012 (S/PRST/2012/13 ), Rappelant la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d ’experts, placé sous la supervision du Comité, chargé d’accomplir les tâches définies audit paragraphe, Rappelant le rapport d ’activité établi par le Groupe d ’experts nommé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et son rapport final, en date du 7 mars 2016 ( S/2016/157 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillan ce de l ’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des effort s que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le fichier d ’experts du Service de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/ 997, Soulignant , à cet égard, qu ’il importe que le Groupe d ’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, comme il est précisé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l ’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2276 (2016) 16-04956 2/2 1. Décide de proroger jusqu ’au 24 avril 2017 le mandat qu ’il a confié au Groupe d ’experts au paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013) , décide que ce mandat s ’appliquera aussi aux mesures imposées par la résolution 2270 (2016) , entend réexaminer ce mandat et se prononcer sur sa recon duction le 24 mars 2017 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin; 2. Demande au Groupe d ’experts de présenter au Comité, le 5 août 2016 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses trava ux, lui demande également de lui remettre ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 7 septembre 2016 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, le 1er février 2017 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recom mandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 15 mars 2017 au plus tard; 3. Prie le Groupe d ’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d ’experts sur ses travaux, et demande au Groupe d ’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Entend conti nuer à suivre les travaux du Groupe d ’experts; 5. Exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et avec le Groupe d ’experts, en particulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) et 2270 (2016) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2277 (2016)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2277(2016)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2278 (2016)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2278(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2278 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mars 2016 16-05243 (F) *1605243* Résolution 2278 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7661e séance, le 31 mars 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’embargo sur les armes, l ’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mesures concernant l ’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2146 (2014) , 2174 (2014) et 2213 (2015) , et le fait que le mandat du Groupe d ’experts créé au paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) et 2174 (2014) a été prorogé jusqu ’au 30 avril 2016 p ar la résolution 2213 (2015) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il s ’est félicité de la signature, le 17 décembre 2015, de l ’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), et a fait sien le communiqué de Rome du 13 décembre 2015, par lequel le Gouvernement d ’entente nationale a été reconnu comme seul gouvernement légitime de Libye et comme devant être établi à Tripoli, et se déclarant résolu à appuyer le Gouvernement d ’entente nationale, Se félicitant de la réunion, tenue le 10 mars 2016, au co urs de laquelle les participants au dialogue politique libyen ont réaffirmé leur engagement de respecter l’Accord politique libyen, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement d ’entente nationale de prendre les mesures nécessaires pour empêch er l’exportation illicite de pétrole brut depuis la Libye et réaffirmant l’importance de fournir un appui international à cette dernière pour qu ’elle puisse maintenir sa souveraineté sur son territoire et s es ressources, Se déclarant préoccupé par le fait que l ’exportation illicite de pétrole brut depuis la Libye affaiblit le Gouvernement d ’entente nationale et menace la paix, la sécurité et la stabilité du pays, Exprimant son soutien à l’action menée par la Libye pour régler pacifiquement la question de l’interruption des exportations énergétiques et déclarant de nouveau que le contrôle de toutes les installations devrait rev enir aux autorités compétentes, S/RES/2278 (2016) 16-05243 2/4 Exprimant de nouveau son inquiétude face aux activités préjudiciables à l’intégrité et à l ’unité des institutions financières de l ’État libyen et de la National Oil Corporation , insistant sur le fait qu ’il importe que ces institutions continuent de fonctionner dans l ’intérêt de tous les Libyens, et soulignant que le Gouvernement d’entente nationale doit d ’urgence exercer un contrôle effectif sur la National Oil Corporation , la Banque centrale de Libye et la Libyan Investment Authority et être le seul à le faire, sans préjudice des dispositions constitutionnelles qui découleront de l’Accord politique libyen, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il a demandé aux États Membres de cesser de soutenir les institutions parallèles qui prétendent représenter l’autorité légitime mais ne sont pas parties à l ’Accord politique libyen, comme il est précisé dans celui -ci, et coupent tout contact officiel avec elles, Rappelant que les activités maritimes sont régies par les normes de droit international codifiées dans la Convention des Nations Unie s sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Réaffirmant qu’il importe d ’amener à répondre de leurs actes les responsables de violations du droit international des droits de l ’homme et du droit international humanitaire, et d ’atteintes à ces droits, y co mpris les auteurs d ’attaques dirigées contre les civils, et soulignant qu’il faut placer les détenus sous l ’autorité de l ’État, Exprimant à nouveau son appui au Gouvernement d ’entente nationale, comme indiqué au paragraphe 3 de la résolution 2259 (2015) , et notant à cet égard les demandes précises qui lui ont été adressées dans la présente résolution, Priant à nouveau les États Membres d ’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Repré sentant spécial du Secrétaire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye afin d ’élaborer un plan coordonné d ’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d’entente nationale, conformémen t aux priorités libyennes et en réponse à ses demandes d’aide, Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Prévention des exportati ons de pétrole illicites 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 juillet 2017 les autorisations données et les mesures imposées dans la résolution 2146 (2014) ; 2. Condamne les tentatives d ’exportation illicite de pétrole brut depuis la Libye, notamment par des institutions parallèles qui échappent à l ’autorité du Gouvernement d ’entente nationale; 3. Prie le Gouvernement d ’entente nationale de nommer un référent qui sera chargé de faire la liaison avec le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) au sujet de l ’application des mesures prévues dans la résolution 2146 (2014) et donc de signaler à celui -ci tout navire transportant du pétrole brut illicitement exporté de Libye, et d ’aviser le Comité de ladite nomination, et prie instamment le Gouvernement d ’entente nationale de fournir régulièrement au Comité des renseignements à j our sur les ports, les installations et S/RES/2278 (2016) 3/4 16-05243 les champs pétroliers qui se trouvent sous son contrôle et de communiquer à cet organe des informations sur le mécanisme utilisé pour certifier les exportations légales de pétrole brut; 4. Demande au Gouvernement d ’entente nationale, agissant sur la base de toute information relative à ces exportations ou tentatives d ’exportation, de commencer par entrer promptement en contact avec l ’État du pavillon du navire concerné en vue de régler la question, et charge le Comit é de porter immédiatement à la connaissance de tous les États Membres concernés les notifications concernant les navires transportant du pétrole illicitement exporté de Libye qu ’il recevra du référent désigné par le Gouvernement d ’entente nationale; Contrôle effectif des institutions financières 5. Prie le Gouvernement d ’entente nationale d ’aviser sans tarder le Comité dès qu ’il assurera le contrôle effectif de la National Oil Corporation, la Banque centrale de Libye et la Libyan Investment Authority; Embargo sur les armes 6. Prie le Gouvernement d ’entente nationale de nommer un référent qui sera chargé de fournir au Comité, s ’il lui en fait la demande, des informations utiles pour ses travaux sur la structure des forces de sécurité placées sous so n contrôle, sur l’infrastructure mise en place pour permettre à celles -ci de stocker, d ’enregistrer, d’entretenir et de distribuer le matériel militaire en toute sécurité, et sur les besoins en matière de formation, et souligne qu’il importe que le Gouvern ement d ’entente nationale, appuyé par la communauté internationale, exerce un contrôle sur les armes présentes en Libye et les stocks en toute sécurité; 7. Affirme que le Gouvernement d ’entente nationale peut présenter, en vertu du paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , des demandes en vue de la fourniture, de la vente ou du transfert d ’armes et de matériel connexe, y compris les m unitions et pièces détachées correspondantes, qui seront utilisés par les forces de sécurité relevant de son autorité pour lutter contre l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), les groupes qui ont prêté allégeance à l’EIIL, Ansar el -Charia et les autres groupes associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, demande au Comité créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) d’examiner ces demandes en toute diligence et se déclare disposé à réexaminer l ’embargo sur les armes, le cas échéant; 8. Exhorte les États Membres à prêter leur concours au Gouvernement d’entente nationale, à sa demande, en lui fournissant l ’aide dont il a besoin sur le plan de la sécurité et du renforcement des capacités pour faire face aux menaces qui pèsent sur la sécurité en Libye et vaincre l ’EIIL, les groupes qui ont prêté allégeance à l ’EIIL, Ansar el -Charia et les autres groupes associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye; 9. Exhorte le Gouvernement d ’entente nationale à continuer d ’améliorer le contrôle des armes et du matériel connexe qui sont fournis, vendus ou transférés à la Libye conformément à l ’alinéa c) du paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) ou au paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , y compris en délivrant des certificats d’utilisateur final, prie le Groupe d ’experts créé au paragraphe 24 de la résolu tion 1973 (2011) de consulter le Gouvernement d ’entente nationale au sujet des garanties nécessaires à l ’achat et au stockage en toute sécurité d ’armes et de matériel S/RES/2278 (2016) 16-05243 4/4 connexe, et demande instamment aux États Membres et aux organisations régionales d’aider le Gouvernement d ’entente nationale, s ’il en fait la demande, à renforcer l’infrastructure et les mécanismes actuellement en place à cette fin; 10. Demande au Gouvernement d ’entente nationale d ’amélior er l’application de l’embargo sur les armes, y compris dans tous les points d ’entrée, dès qu ’il exercera une surveillance, et demande à tous les États Membres de coopérer à cette entreprise; Gel des avoirs 11. Réaffirme qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit, e t, prenant note de la lettre publiée sous la cote S/2016/275 , affirme qu’il est disposé à envisager de modifier le gel des avoirs, le cas échéant, à la demande du Gouvernement d ’entente nationale; Groupe d ’experts 12 Décide de proroger jusqu ’au 31 juillet 2017 le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) et 2174 (2014) , et décide que le Groupe d ’experts demeurera chargé des tâches énoncées dans la résolution 2213 (2015) ; 13. Décide que le Groupe d ’experts lui remettra un rapport d ’activité au plus tard 180 jours après sa nomination et lui com muniquera, après concertation avec le Comité, un rapport final comportant ses conclusions et recommandations au plus tard le 15 juin 2017; 14. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toutes informations à leur disposition sur l ’application des mesures prescrites par les résolu tions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2146 (2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) et 2213 (2015) , ainsi que par la présente résolution, en particulier les violations des dispositions de celles -ci, et demande à la MANUL e t au Gouvernement d ’entente nationale d ’aider le Groupe d’experts à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en facilitant ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, en tant que de beso in; 15. Demande à toutes les parties et tous les États d ’assurer la sécurité des membres du Groupe d ’experts, et que toutes les parties et tous les États, y compris la Libye et les pays de la région, permettent au Groupe d ’experts d ’avoir accès, en toute liberté et sans délai, aux personnes, documents et lieux qu ’il estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l ’exécution de son mandat; 16. Se déclare prêt à examiner l ’adéquation des mesures énoncées dans la présente résolution dans l ’optiq ue de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir les mandats de la MANUL et du Groupe d ’experts, selon que de besoin, en fonction de l ’évolution de la situation en Libye; 17. Décide de rester activement saisi de la ques tion.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2279 (2016)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2279(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2279 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 1er avril 2016 Français Original : anglais 16-05347 (F) *1605347* Résolution 2279 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7664e séance, le 1er avril 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions ainsi que les déclarations de son président sur le Burundi, en particulier sa résolution 2248 (2015) et les déclarations des 18 février 2015 (2015/6), 26 juin 2015 (2015/13) et 28 octob re 2015 (2015/18) et sa déclaration à la presse du 19 décembre 2015, Réitérant sa profonde préoccupation devant la permanence de la violence au Burundi ainsi que la persistance de l’impasse politique dans le pays et les conséquences humanitaires graves qui en découlent, Soulignant que la situation qui règne au Burundi risque de remettre gravement en question les progrès notables qui ont été réalisés grâce à l’Accord de paix et de réconciliation d’Arusha du 28 août 2000, ce qui aurait des conséquences dévastatrices pour le Burundi et la région tout entière, Soulignant également que c’est au Gouvernement burundais qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les populations, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, selon qu’il convient, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance politique, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Condamnant fermement toutes les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits au Burundi, quels qu’en soient les auteurs, y compris les exécutions extrajudiciaires, les violences sexuelles liées à la crise politique, les actes de torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, les arrestations et détentions arbitraires, les actes de harcèlement et d’intimidation commis contre les organisations de la société civile et les journalistes et la restriction des libertés fondamentales, ainsi que le recours aveugle aux attaq ues à la grenade, particulièrement contre des civils, Prenant note des informations signalant une diminution du nombre de meurtres, tout en s e disant inquiet des rapports faisant état de la multiplication des dispar itions et des actes de torture, S/RES/2279 (2016) 16-05347 2/4 Soulign ant la vive préoccupation que lui inspire la dégradation persistante de la situation humanitaire , plus de 250 000 Burundais cherchant refuge dans les pays voisins, et saluant les pays hôtes pour leurs efforts, Condamnant fermement toutes les déclarations publiques, provenant du pays ou de l’étranger, qui incitent à la violence ou à la haine contre divers groupes de la société burundaise, Constatant qu’un certain nombre de partenaires bilatéraux et multilatéraux ont suspendu leur aide financière et techniq ue au Gouvernement burundais, compte tenu de la situation au Burundi, et encourageant les partenaires bilatéraux et multilatéraux et le Gouvernement burundais à poursuivre leur dialogue dans la perspective de créer des conditions propices à la reprise de l ’assistance, Rappelant que le Burundi est un État Partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et qu’il s’est engagé à lutter contre l’impunité des crimes relevant de la compétence de la Cour, et soulignant que la Cour pénale internationale est complémentaire des juridictions pénales nationales, Notant avec satisfaction la coopération dont ont fait preuve les autorités burundaises en autorisant des experts indépendants du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à rendre visite sur place à certains prisonniers politiques, Soulignant qu’il importe au plus haut point de respecter, dans la lettre et dans l’esprit, l’Accord de paix et de réconciliation d’Arusha qui a permis au Burundi de connaî tre une décennie de paix, Soulignant l’urgence de tenir un dialogue interburundais véritable et inclusif, fondé sur le respect de la Constitution et de l’Accord d’Arusha, en coordination avec le Gouvernement burundais et toutes les parties prenantes attac hées à un règlement pacifique, qu’elles se trouvent au Burundi ou à l’étranger, afin de trouver à la crise actuelle une solution de consensus que les Burundais s’approprieront, Accueillant avec satisfaction la lettre du Président de la République du Burun di en date du 24 janvier 2016 ( S/2016/76 ), dans laquelle ce dernier a fait part de l’intention de son gouvernement de coopérer étroitement avec l’équipe des Nations Unies sous la responsabilité du Conseiller s pécial du Secrétaire général pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, afin de définir l’assistance nécessaire pour appuyer le processus de dialogue national inclusif ainsi que dans les domaines du désarmement, de la sécurité et des droits de l’homme, Se félicitant de la visite effectuée par le Secrétaire général au B urundi les 22 et 23 février 2016 et prenant note des engagements pris par le Gouvernement burundais à cette occasion, Réaffirmant son appui à l’action de médiation menée par le P résident de l’Ouganda, Yoweri Museveni, au nom de la Communauté d’Afrique de l’Est, et approuvée par l’Union africaine, et se félicitant de la décision prise le 2 mars 2016 au dix -septième Sommet des chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est de désigner une équipe sous la direction de l’ancien Président de la République -Unie de Tanzanie, Benjamin William Mkapa, pour faciliter la médiation, Se félicitant de la visite effectuée au Burundi, les 25 et 26 février 2016, par la délégation de haut niveau de l’Union africaine et notant avec satisfaction que ses S/RES/2279 (2016) 3/4 16-05347 membres se sont déclarés prêts à poursuivre leur action à l’appui des efforts de médiation conduits par le Président de l’Ouganda Yoweri Museveni, au nom de la Communauté d’Afrique de l’Est, Rappelant l’importance d’une étroite coordination entre la région et les facilitateurs internationaux concernés , 1. Exhorte le Gouvernement burundais et toutes les parties à rejeter toute forme de violence, condamne toute déclaration publique incitant à la violenc e ou à la haine et exige de toutes les parties au Burundi qu’elles s’abstiennent de tout acte qui mettrait en péril la paix et la stabilité dans le pays; 2. Exhorte le Gouvernement burundais à respecter, protéger et garantir le respect des droits de l’hom me et des libertés fondamentales pour tous, conformément aux obligations internationales qui sont les siennes, à adhérer à l’état de droit, à traduire en justice et à faire répondre de leurs actes tous les responsables de violations du droit international humanitaire ou de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, selon qu’il convient, y compris les violences sexuelles et les violations commises sur la personne d’enfants; 3. Prend note de la visite effectuée du 1er au 8 mars 2016 par la mission d’experts demandée par le Conseil des droits de l’homme dans sa résolution du 17 décembre 2015 et exhorte le Gouvernement burundais à continuer de coopérer avec le Haut -Commissaire aux droits de l’homme pour aider la mission à s’acquitter de son mandat; 4. Se félicite des mesures prises par le Gouvernement burundais pour lever certaines interdictions faites aux médias, annuler certains mandats d’arrêt et libérer un nombre significatif de détenus, et exhorte le Gouvernement burundais à honorer d’urgence les autres engagements qu’il a annoncés le 23 février 2016 et à étendre ces mesures à d’autres médias et dét enus politiques; 5. Exhorte le Gouvernement burundais et toutes les parties prenantes attachées à une solution pacifique, qu’elles se trouvent au Burundi ou à l’étranger, à coopérer pleinement avec la médiation et la facilitation menées par la Communauté d’Afrique de l’Est et approuvées par l’Union africaine, afin de convenir de toute urgence d’un calendrier et d’une liste de participants en vue d’un dialogue interburundais véritable et inclusif, et souligne l’importance de la décision prise par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de tenir ce dialogue hors du Burundi, dans un lieu qui sera déterminé par la médiation; 6. Se félicite que les autorités burundaises aient accepté d’augmenter à 200 le nombre d’observateurs des droits de l’homm e (100) et d’experts militaires (100) de l’Union africaine, préconise leur déploiement rapide et intégral au Burundi, note que 30 observateurs des droits de l’homme et 15 observateurs militaires ont été déployés à ce jour et exhorte le Gouvernement burunda is et les autres parties prenantes concernées à collaborer pleinement avec eux pour les aider à s’acquitter de leur mandat; 7. Prie le Secrétaire général, grâce aux bons offices de son Conseiller spécial pour la prévention des conflits, y compris au Burun di, Jamal Benomar, de soutenir le dialogue interburundais visé au paragraphe 5 ci -dessus et, à cet égard, de se concerter et d’œuvrer avec la médiation et la facilitation menées par la Communauté d’Afrique de l’Est et approuvées par l’Union africaine, ains i qu’avec S/RES/2279 (2016) 16-05347 4/4 la délégation de haut niveau de l’Union africaine, et de fournir un appui technique et fonctionnel à la médiation; 8. Demande aux États de la région de concourir à la recherche d’une solution à la crise au Burundi et de s’abstenir de soutenir le s activités des mouvements armés de quelque façon que ce soit, et rappelle à cet égard les engagements pris par les États de la région au titre de l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la rég ion et de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés; 9. Exprime son intention d’envisager des mesures contre tous les acteurs, au Burundi et à l’étranger, dont les actions et les déclarations contribuent à perpétuer la violence et entravent la quête d’une solution pacifique; 10. Prie le Secrétaire général d’accroître l’engagement des Nations Unies au Burundi en renforçant l’équipe de son Conseiller spécial pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, de façon à œuvrer avec le Gouvern ement burundais et les autres parties prenantes concernées en faveur du dialogue interburundais, tel qu’évoqué au paragraphe 5 ci -dessus, et dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit et, à cet égard, le prie en outre de présenter, en consultat ion avec le Gouvernement burundais et en coordination avec l’Union africaine, dès que possible et au plus tard dans les 15 jours suivant la date d’adoption de la présente résolution, des options en vue du déploiement d’une présence de police des Nations Un ies pour renforcer la capacité des Nations Unies de surveiller les conditions de sécurité, de promouvoir le respect des droits de l’homme et de faire progresser l’état de droit, conformément à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homm e des Nations Unies; 11. Réaffirme qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine disposent d’un plan d’intervention en cas d’urgence, conformément à sa résolution 2248 (2015) , afin que la communauté internationale puisse réagir à toute nouvelle dégradation de la situation; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport régulièrement après l’adoption de la présente résolution sur la situation au Burundi; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2280 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2280(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2280 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 7 avril 2016 16-05710 (F) *1605710* Résolution 2280 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7667e séance, le 7 avril 2016 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur le Soudan du Sud, en particulier ses résolutions 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) et 2271 (2016) , Considérant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusq u’au 1er juin 2016 les mesures édictées aux paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de la résolution 2206 (2015) ; 2. Décide de proroger jusqu’au 1er juillet 2016 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 18 de la résolution 2206 (2015) , entend réexaminer le mandat du Groupe d’experts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 1er juin 2016 au plus tard; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2281 (2016)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2281(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2281 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 26 avril 2016 16-06833 (F) *1606833* Résolution 2281 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7677e séance, le 26 avril 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013) , 2127 (2013) , 2134 (2014) , 2149 (2014) , 2181 (2014) , 2196 (2015) , 2212 (2015) , 2217 (2015) , 2262 (2016) et 2264 (2016) , ainsi que la résolution 2272 (2016) , et les déclarations du Président S/PRST/2014/28 du 18 décembre 2014 et S/PRST/2015/17 du 20 octobre 2015, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la sta bilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ( S/2016/305 ), Se félicitant de l’organisation pacifique d’un référendum constitutionnel le 13 décembre 2015 et des élections législatives et présidentielles tenues en décembre 2015 et février et mars 2016, ainsi que de l’investiture du Président Faustin - Archange Touadera le 30 mars 2016, Conscient que le futur mandat de la MINUSCA doit être adapté aux nouvelles circonstances découlant de la fin de la Transit ion, et que cela doit se faire en étroite consultation avec les autorités nouvellement élues, Estimant qu’il est nécessaire, étant donné les circonstances, de proroger pour une courte période le mandat de la MINUSCA, afin de permettre la conduite d’un examen stratégique de la Mission, comme stipulé au paragraphe 4 de la présente résolution, Constatant que la situation en République centrafricaine constitue toujours une menace contre la paix et la sécurité internation ales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSCA, tel qu’énoncé dans la résolution 2217 (2015) , jusqu’au 31 juillet 2016; 2. Autorise la MINUSCA à user de tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat dans les limites de ses capacités et de ses zones de déploiement; S/RES/2281 (2016) 16-06833 2/2 3. Décide de proroger l’autorisation qu’il a accordée au paragraphe 50 de sa résolution 2217 (2015) , à compter de la date d’adoption de la présente résolution jusqu’à la fin du mandat de la MINUSCA, tel qu’autorisé par la présente résolution; 4. Prie le Secrétaire général de procéder à un examen stra tégique de la MINUSCA pour s’assurer, en consultation avec le Gouvernement centrafricain, que le futur mandat de la MINUSCA est formulé de façon adéquate et adaptée à un contexte de stabilisation post -transition propice aux efforts de consolidation de la paix en République centrafricaine, et de lui présenter des recommandations le 22 juin 2016 au plus tard; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2282 (2016)
IntituléConsolidation de la paix après les conflits
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2282(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2282 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2016 16-06912 (F) *1606912* Résolution 2282 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7680e séance, le 27 avril 2016 Le Conseil de sécurité, Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant ses résolutions 1645 (2005) , 1646 (2005) et 1947 (2010) , rappelant ses résolutions 2171 (2014) , 1325 (2000) , ses résolutions ultérieures et sa résolution 2250 (2015) ainsi que les déclarations de son président S/PRST/2001/5 , S/PRST/2011/4 , S/PRST/2012/29 et S/PRST/2015/2 , et rappelant les résolutions 69/313 , 70/6 et 70/1 de l’Assemblée générale, Prenant note du rapport du Groupe indépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix des Nati ons Unies ( A/70/95 -S/2015/446 ), du rapport du Secrétaire général en date du 17 juin 2015 (A/70/357 –S/2015/682 ) sur l’application des recommandations du Gr oupe indépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix et du rapport du Secrétaire général en date du 17 septembre 2015 (S/2015/716 ) présentant les conclusions de l’Étude mondiale sur l’application de la résolution 1325 (2000) , et encourageant à y donner suite de manière cohérente et en tirant parti des effets de synergie et des co mplémentarités, Sachant que le développement, la paix et la sécurité et les droits de l’homme sont interdépendants et se renforcent mutuellement, Réaffirmant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la responsabilité principale du maintien de la paix e t de la sécurité internationales, Profondément préoccupé par le coût humain élevé des conflits et les souffrances que ceux -ci engendrent, et conscient du nombre non négligeable de crises sécuritaires et humanitaires auxquelles le monde fait actuellement f ace, qui surviennent simultanément et mettent à rude épreuve les ressources du système des Nations Unies, Rappelant la détermination des peuples des Nations Unies à préserver les générations futures du fléau de la guerre et rappelant également la volonté d’instaurer une paix juste et durable partout dans le monde conformément aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, Conscient que la pérennisation de la paix, au sens qui lui est donné dans le rapport du Groupe consultatif d’experts, devrait être comprise au sens large comme S/RES/2282 (2016) 16-06912 2/9 étant un objectif et un processus tendant à la définition d’une vision commune d’une société, compte tenu des besoins de tous les groupes de la population, ce qui suppose des activités permettant de prévenir le déclenchement, l’intensification, la poursuite ou la récurrence des conflits, de s’attaquer à leurs causes profondes, d’aider les parties à mettre fin aux hostilités, de veiller à la réconciliation nationale et de s’engager sur la voie du relèvement, de la reconstruction et du développement, et soulignant que la pérennisation de la paix constitue une tâche et une responsabilité partagées que doivent ass umer le gouvernement et toutes les autres parties prenantes nationales, qu’elle devrait être reflétée dans chacun des trois piliers de la stratégie d’engagement des Nations Unies à tous les stades du conflit, et dans toutes ses dimensions, et qu’elle requi ert l’attention et l’assistance constantes de la communauté internationale, Réaffirmant la responsabilité première des autorités et des gouvernements nationaux pour ce qui est de recenser, de déterminer et de cibler les priorités, les stratégies et les ac tivités axées sur la pérennisation de la paix et, à cet égard, soulignant que l’ouverture est essentielle pour faire avancer les processus nationaux et servir les objectifs de consolidation de la paix des pays si l’on veut faire en sorte que les besoins de tous les groupes de la société soient pris en compte, Soulignant que la société civile peut jouer un rôle majeur pour faciliter les efforts de pérennisation de la paix, Rappelant la résolution 70/1 de l’A ssemblée générale, intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 », dans laquelle a été adoptée une série complète d’objectifs et de cibles à caractère universel, qui sont ambitieux, axés sur l’être humain et porteurs de changement, Soulignant l’importance d’une approche globale de la pérennisation de la paix, reposant en particulier sur la prévention des conflits et l’élimination de leurs causes profondes, le renforcement de l’état de droit aux échelles inter nationale et nationale et la promotion d’une croissance économique soutenue et durable, de l’élimination de la pauvreté, du développement social, du développement durable, de la réconciliation et de l’unité nationales, y compris grâce à un dialogue inclusi f et à la médiation, de l’accès à la justice et à la justice transitionnelle, de la responsabilité, de la bonne gouvernance, de la démocratie, de la transparence des institutions, de l’égalité des sexes, et du respect et de la protection des droits de l’ho mme et des libertés fondamentales, Conscient que la consolidation de la paix est un processus intrinsèquement politique destiné à prévenir le déclenchement, l’intensification, la poursuite ou la récurrence de conflits, et conscient aussi que la consolidat ion de la paix recouvre un vaste éventail de programmes et mécanismes de nature politique et touchant au développement et aux droits de l’homme, Conscient également que l’adoption d’une approche intégrée et cohérente par les acteurs compétents en matière de politique, de sécurité et de développement, à l’intérieur et à l’extérieur du système des Nations Unies, conformément à leurs mandats respectifs et à la Charte des Nations Unies, est cruciale au regard de la pérennisation de la paix et essentielle pour ce qui est d’améliorer le respect des droits de l’homme, de promouvoir l’égalité des sexes, d’autonomiser les femmes et les jeunes, de renforcer l’état de droit, d’éliminer la pauvreté, de créer des S/RES/2282 (2016) 3/9 16-06912 institutions et de contribuer au développement économique dans les pays en proie à un conflit, Se félicitant de l’action menée par la Commission de consolidation de la paix en sa qualité d’organe consultatif intergouvernemental spécialement chargé d’intégrer une approche stratégique dans les initiatives interna tionales en faveur de la consolidation de la paix et de les rendre cohérentes, et conscient du précieux travail accompli dans le cadre de toutes ses formations et réunions, Conscient que les initiatives de consolidation de la paix ont besoin d’un financem ent suffisant, prévisible et durable pour aider efficacement les pays à pérenniser la paix et à prévenir le déclenchement, l’intensification, la poursuite ou la récurrence de conflits, Se félicitant du travail des plus utiles entrepris par le Fonds pour l a consolidation de la paix, mécanisme d’intervention rapide souple et efficace permettant de mettre des moyens mutualisés au service d’activités visant à pérenniser la paix dans les pays touchés par un conflit, qui a procédé à la mise en cohérence stratégi que des activités, au sein du système des Nations Unies et entre l’Organisation des Nations Unies et les institutions financières internationales, Conscient de l’importance des partenariats stratégiques, du financement commun et du financement mixte assur é par l’Organisation des Nations Unies, les donateurs bilatéraux et internationaux, les institutions financières multilatérales et le secteur privé, qui permettent de mutualiser les risques et d’optimiser l’efficacité des initiatives de consolidation de la paix, en tenant compte de la nécessité de veiller au respect des principes de transparence et de responsabilité, et d’exercer une surveillance appropriée de l’utilisation des fonds, Conscient également que l’ampleur et la nature du défi que constitue la pérennisation de la paix exigent l’instauration, entre l’Organisation des Nations Unies, les autorités nationales et les autres principales parties prenantes, dont les organisations internationales, régionales, et sous -régionales, les institutions financiè res internationales, les organisations de la société civile, les groupes de femmes, les organisations de jeunes et le secteur privé, de partenariats stratégiques et opérationnels étroits tenant compte des priorités nationales et des politiques des pays , Se félicitant du rôle que jouent les opérations de maintien de la paix dans la mise en œuvre d’une stratégie globale de pérennisation de la paix et prenant note avec satisfaction de la contribution que les soldats de la paix et les missions de maintien de l a paix apportent aux efforts de consolidation de la paix, Déclarant à nouveau que, dans le droit -fil du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales est cruciale au regard de la prévention du déclenchement, de l’intensification, de la poursuite et de la récurrence des conflits, Réaffirmant que les femmes jouent un rôle déterminant dans la consolidation de la paix et notant que la participation pleine et concrète des femmes aux activités de prévention et de règlement des conflits et de reconstruction est intimement corrélée à l’utilité et à la viabilité à long terme de ces efforts, et soulignant à cet égard qu’il importe que les femmes participent sur u n pied d’égalité avec les hommes à tout ce qui est entrepris pour maintenir et promouvoir la paix et la S/RES/2282 (2016) 16-06912 4/9 sécurité, et qu’il faut les associer davantage à la prise des décisions qui intéressent la prévention et le règlement des conflits et la consolidation d e la paix, Réaffirmant également que les jeunes peuvent jouer un rôle important dans la prévention et le règlement des conflits et, singulièrement, pour ce qui est de l’efficacité à long terme, de la capacité d’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation d e la paix, 1. Se félicite de la contribution précieuse apportée par le Groupe consultatif d’experts chargé de l’examen du dispositif de consolidation de la paix dans son rapport intitulé « Défi du maintien de la paix »; 2. Insiste sur le fait que pour pérenniser la paix, l’Assemblée générale, lui - même et le Conseil économique et social doivent avoir une action cohérente, durable et coordonnée, chacun dans le respect du mandat à lui assigné par la Charte des Nations Unies; 3. Réaffirme qu’il importe qu e les activités de consolidation de la paix soient prises en main et dirigées par le pays concerné, sachant que la responsabilité de la pérennisation de la paix incombe aussi bien au gouvernement qu’aux autres parties prenantes nationales et, à cet égard, souligne que ces activités doivent être ouvertes à tous de façon à ce que les besoins de tous les groupes de la société soient pris en compte; 4. Réaffirme sa résolution 1645 (2005) , y compris les pri ncipales fonctions confiées à la Commission de consolidation de la paix en tant qu’organe consultatif intergouvernemental, et à cet égard souligne qu’il importe que celle -ci s’acquitte des tâches suivantes : a) Appeler durablement l’attention de la commun auté internationale sur la pérennisation de la paix, accompagner le processus politique dans les pays touchés par un conflit et défendre leur cause, avec leur accord; b) Promouvoir une approche de la consolidation de la paix qui soit intégrée, stratégique et cohérente, sachant que la sécurité, le développement et les droits de l’homme sont étroitement liés et se renforcent mutuellement; c) Faire le lien entre les principaux organes et les entités compétentes de l’Organisation des Nations Unies en leur don nant des conseils au sujet des besoins et priorités en matière de consolidation de la paix, compte tenu de leurs compétences et attributions respectives; d) Servir d’espace commun à tous les acteurs compétents, dans le système des Nations Unies et en deho rs, y compris les États Membres, les autorités nationales, les missions et équipes de pays des Nations Unies, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, les institutions financières internationales, la société civile, les groupes de femmes, les organisations de jeunes et, s’il y a lieu, le secteur privé et les institutions nationales de protection des droits de l’homme, en vue de leur faire des recommandations et de leur donner des renseignements destinés à améliorer la coordination d e leurs activités, d’élaborer et d’échanger de bonnes pratiques en matière de consolidation de la paix, y compris de création d’institutions, et d’assurer un financement prévisible des activités de consolidation de la paix; S/RES/2282 (2016) 5/9 16-06912 5. Engage la Commission de con solidation de la paix à réviser son règlement intérieur provisoire par l’intermédiaire de son Comité d’organisation, en vue d’améliorer la continuité de la présidence et de la vice -présidence, d’accorder une plus grande attention à l’évolution de la situat ion aux niveaux national et régional et de stimuler l’activité de ses membres, et l’engage de même à envisager la possibilité de diversifier ses méthodes de travail pour accroître l’efficience et la souplesse de son action au service de la pérennisation de la paix, notamment en prenant les mesures suivantes : a) Proposer plusieurs modalités pour ses réunions et travaux en formation pays, à appliquer à la demande du pays concerné, ainsi qu’il ressort des dispositions de sa résolution 1645 (2005) sur le sujet; b) S’autoriser à examiner les questions régionales et transversales pouvant avoir une incidence sur la pérennisation de la paix; c) Renforcer les synergies avec le Fonds pour la consolidation de la paix; d) Continuer de mettre à profit sa session annuelle pour resserrer ses liens de collaboration avec les parties concernées; 6. Demande de nouveau à la Commission de consolidation de la paix de tenir compte de la question de l’égalité des sexes dans tous ses travaux; 7. Prie la Commission de consolidation de la paix de faire le point, dans son rapport annuel, sur les progrès accomplis d ans l’application des dispositions de la présente résolution relatives à ses méthodes de travail et à son règlement intérieur provisoire; 8. Reconnait qu’il importe d’établir une coordination, une cohérence et une coopération fortes avec la Commission de consolidation de la paix, conformément à sa résolution 1645 (2005) et, à cet égard, compte solliciter régulièrement les conseils spécialisés, stratégiques et ciblés de la Commission, les examiner et s’ en inspirer, y compris pour ce qui est d’avoir une vision à long terme propice à la pérennisation de la paix lors de la création, de l’examen ou de la liquidation du mandat d’une opération de maintien de la paix ou d’une mission politique spéciale; 9. Insiste sur le fait qu’il importe de prendre conseil auprès de la Commission de consolidation de la paix lorsqu’un accord important relatif au mandat ou à la transition d’une mission des Nations Unies est en passe d’être conclu entre l’Organisation, un gou vernement ou des autorités nationales et toute autre partie concernée; 10. Souligne qu’il importe de resserrer la coopération entre le Conseil économique et social et la Commission de consolidation de la paix, conformément à leur mandat, notamment mettre en place un dialogue approfondi afin de favoriser la cohérence et la complémentarité des activités menées par l’Organisation dans les domaines de la paix et de la sécurité, d’une part, et du développement, des droits de l’homme et des secours humanitaires , de l’autre, et encourage la Commission à faire appel aux compétences spécialisées des organes subsidiaires compétents du Conseil économique et social, selon qu’il convient; 11. Engage les États Membres de l’Organisation des Nations Unies qui participen t à l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme à S/RES/2282 (2016) 16-06912 6/9 s’intéresser, s’il y a lieu, aux aspects de la consolidation de la paix qui ont trait aux droits de l’homme; 12. Souligne que l’adoption d’une démarche englobant tous les aspects de la justice transitionnelle, visant notamment à favoriser l’apaisement et la réconciliation, la mise en place d’institutions de sécurité qui soient professionnelles, efficaces et responsables, y compris en réformant le secteur de la sécurité, et la mise en œuv re de programmes de démobilisation, de désarmement et de réintégration qui soient inclusifs et efficaces et qui assurent la transition de la démobilisation et du désarmement à la réinsertion sont fondamentales du point de vue de la consolidation de la paix et de la stabilité, de la réduction de la pauvreté, de la promotion de l’état de droit, de l’accès à la justice et de la bonne gouvernance, ainsi que du renforcement de l’autorité légitime de l’État, et qu’elles sont également indispensables pour empêcher les États de s’engager ou de se réengager dans un conflit; 13. Est conscient que pour être efficaces, les activités de consolidation de la paix doivent bénéficier du soutien de l’ensemble du système des Nations Unies et, à cet égard, souligne que la con duite d’analyses conjointes et la planification de stratégies efficaces par tous les organismes du système sont importantes du point de vue de leur engagement à long terme dans les pays touchés par un conflit et, le cas échéant, de leur coopération et de l a coordination de leur action avec celle des organisations régionales et sous -régionales; 14. Insiste sur le fait qu’une direction efficace et dynamique dans les opérations pays des Nations Unies peut contribuer à rassembler les organismes du système aut our d’une stratégie commune de pérennisation de la paix et, à cet égard, souligne que pour accroître l’efficacité et l’efficience des activités de consolidation de la paix les plus cruciales, il faut renforcer la coordination, la cohérence et l’intégration des efforts déployés dans ce domaine, y compris par les missions et les équipes de pays des Nations Unies ainsi que par les acteurs nationaux, régionaux et internationaux du développement; 15. Estime qu’il faut revitaliser les travaux du Bureau d’appui à la consolidation de la paix de façon à ce qu’il puisse appuyer la Commission de consolidation de la paix, accroître les synergies avec les autres entités du système des Nations Unies et fournir des conseils stratégiques au Secrétaire général, en tirant p arti des compétences spécialisées des organismes des Nations Unies, afin de permettre une action cohérente à l’échelle du système et d’appuyer les partenariats au service de la pérennisation de la paix, et souligne que le Secrétaire général doit apporter s on plein soutien à cette entreprise; 16. Considère que le développement est en soi un objectif essentiel et salue le concours déterminant apporté par le système des Nations Unies pour le développement à la consolidation de la paix, notamment par ses activ ités de développement économique et d’élimination de la pauvreté, et souligne qu’il convient de continuer à renforcer la coopération et la coordination à cet effet par l’intermédiaire des équipes de pays des Nations Unies sur le terrain ainsi qu’au Siège d e l’Organisation, compte tenu du mandat de chacun et dans le respect du principe de prise en main des programmes par les pays et des priorités fixées par les pays touchés par un conflit, y compris dans le cadre global des activités opérationnelles de dével oppement de l’Organisation des Nations Unies; S/RES/2282 (2016) 7/9 16-06912 17. Prend note de la décision du Secrétaire général de demander au Groupe des Nations Unies pour le développement d’engager un examen des capacités actuelles des organismes, fonds et programmes des Nations Un ies, et attend avec un intérêt particulier les conclusions qui en sortiront concernant le renforcement des capacités de l’Organisation des Nations Unies en matière de pérennisation de la paix; 18. Souligne qu’il est possible de relever le défi que consti tue la pérennisation de la paix, malgré son ampleur et sa nature, au moyen de partenariats stratégiques et opérationnels étroits établis entre les gouvernements nationaux, l’Organisation des Nations Unies et d’autres parties prenantes essentielles, notamme nt les organisations internationales, régionales et sous -régionales, les institutions financières internationales, les banques de développement, régionales notamment, les organisations de la société civile, les groupes de femmes, les organisations de jeune s et, s’il y a lieu, le secteur privé, et engage la Commission de consolidation de la paix à examiner les possibilités d’avoir des échanges réguliers et de prendre des initiatives communes avec les principales parties prenantes pour promouvoir une paix dur able, y compris dans le cadre de ses sessions annuelles; 19. Souligne l’importance des partenariats et de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales compétentes, notamment l’Union africaine, p our ce qui est d’améliorer la coopération et la coordination en matière de consolidation de la paix, d’accroître les synergies et d’assurer la cohérence et la complémentarité des activités et, à cet égard, demande instamment à la Commission de consolidatio n de la paix d’organiser périodiquement des échanges de vues avec les organisations régionales et sous -régionales intéressées, et encourage les échanges réguliers, les initiatives communes et les échanges d’informations entre le Bureau d’appui à la consoli dation de la paix et les organes compétents des organisations régionales et sous -régionales, telles que la Commission de l’Union africaine; 20. Prie le Secrétaire général d’étudier les possibilités de renforcement de la collaboration entre l’Organisation des Nations Unies et la Banque mondiale dans les pays touchés par un conflit afin : a) D’aider ceux de ces pays qui en font la demande à mettre en place des conditions propices à la croissance économique, à l’investissement étranger et à la création d’em plois, ainsi qu’à mobiliser les ressources nationales et à en faire un usage efficace, dans le respect des priorités nationales et du principe de la prise en main des programmes par les pays; b) De canaliser les ressources et de faire coïncider les strat égies nationales et régionales pour mieux servir l’établissement d’une paix durable; c) D’appuyer la création de plateformes de financement élargies rassemblant le Groupe de la Banque mondiale, les donateurs multilatéraux et bilatéraux et les acteurs régi onaux de façon à mettre en commun les ressources, à mutualiser et atténuer les risques et à maximiser les résultat en matière de pérennisation de la paix; d) De rendre possibles et d’encourager des échanges réguliers au sujet des questions prioritaires d e consolidation de la paix; S/RES/2282 (2016) 16-06912 8/9 21. Souligne qu’il importe que les femmes participent à la prévention et au règlement des conflits, ainsi qu’à la consolidation de la paix, et qu’elles ont un rôle moteur à jouer à cet égard, constate qu’il demeure nécessaire d’accroître la représentation des femmes à tous les niveaux de décision dans les instances et mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de prévention et de règlement des conflits, et rappelle qu’il convient de prendre en compte la problématique hom mes-femmes dans tous les débats ayant trait à la pérennisation de la paix; 22. Engage le Secrétaire général à donner davantage de place à l’égalité des sexes dans la consolidation de la paix, notamment en élaborant des programmes ciblés tenant compte de la problématique hommes -femmes, en permettant aux femmes de participer plus utilement à la consolidation de la paix, en soutenant les organisations de femmes et en menant des activités de contrôle, de suivi et d’établissement de rapports; 23. Demande aux États Membres et aux organes et entités compétents de l’Organisation des Nations Unies d’examiner les moyens d’associer davantage les jeunes aux efforts de consolidation de la paix de façon plus ouverte et plus poussée en élaborant, en partenariat avec le secteur privé s’il y a lieu, des politiques à même de renforcer les capacités et les c ompétences des jeunes, et de créer des emplois pour les jeunes de façon à concourir directement à la pérennisation de la paix et, à cet égard, prie le Secrétaire général et la Commission de consolidation de la paix de faire figurer dans leurs recommandatio ns des moyens d’impliquer les jeunes dans la consolidation de la paix; 24. Souligne qu’un financement prévisible et durable des activités de consolidation de la paix des Nations Unies, notamment grâce à l’augmentation des contributions, est nécessaire, d e même que le renforcement des partenariats avec les principales parties prenantes, tout en notant par ailleurs l’importance que les contributions non pécuniaires peuvent revêtir pour les activités de consolidation de la paix; 25. Se félicite des contrib utions versées au Fonds pour la consolidation de la paix, prend note des propositions formulées à ce sujet par le Groupe consultatif d’experts dans son rapport et demande instamment à tous les États Membres, y compris les donateurs non traditionnels et les autres partenaires, d’envisager de verser des contributions volontaires au Fonds suivant, par exemple, la logique des engagements pluriannuels; 26. Considère qu’il importe que les composantes consolidation de la paix des opérations de maintien de la pai x et des missions politiques spéciales des Nations Unies reçoivent les ressources dont elles ont besoin, y compris pendant les phases de transition et de réduction des effectifs, afin de garantir la régularité et la continuité des activités de consolidatio n de la paix; 27. Souligne qu’il importe d’accroître la mobilisation de ressources destinées à financer les initiatives qui répondent aux besoins particuliers des femmes dans les situations de consolidation de la paix et qui favorisent l’égalité des sexe s et l’autonomisation des femmes; 28. Prend note de la décision de l’Assemblée générale d’inscrire à l’ordre du jour de sa soixante et onzième session la question intitulée « consolidation et pérennisation de la paix »; S/RES/2282 (2016) 9/9 16-06912 29. Prend note également de la d écision prise par l’Assemblée générale de tenir, à sa soixante -douzième session, au titre du point de l’ordre du jour intitulé « consolidation et pérennisation de la paix », une réunion de haut niveau consacrée aux efforts entrepris pour renforcer les acti vités de pérennisation de la paix de l’Organisation des Nations Unies et aux perspectives dans ce domaine, à une date et selon des modalités dont le Président de l’Assemblée décidera; 30. Prend note en outre de la décision de l’Assemblée générale d’inviter le Secrétaire général à lui rendre compte à sa soixante -douzième session, soixante jours au moins avant la réunion de haut niveau sur la consolidation et la pérennisation de la paix, de ce qui aura été fait pour appliquer la présente résolution, y compris pour : a) Renforcer la cohérence des politiques et des opérations de pérennisation de la paix conduites par le système des Nations Unies, et notamment la planification stratégique à l’échelle du système; b) Améliorer, en interne, la force de mobilisation, les capacités et l’application du principe de responsabilité – au Siège comme sur le terrain – pour ce qui est des activités de pérennisation de la paix; c) Assurer la continuité en ce qui concerne les programmes de consolidation de la paix, les postes de direction et le personnel, selon qu’il conviendra, au fil des différentes phases de l’intervention de l’Organisation des Nations Unies, afin d’améliorer les transitions; d) Renforcer les partenariats entre l’Organisation des Nations Unies et les principales parties prenantes, parmi lesquelles les organisations internationales, régionales et sous -régionales, les institutions financières internationales et les organisations de la société civile; e) Proposer, pour examen par les États Membres et en vue de garantir un financement durable, des mesures destinées à accroître le financement des activités de consolidation de la paix des Nations Unies, à le restructurer et à mieux hiérarchiser les priorités, a u moyen notamment de contributions statutaires et volontaires; f) Proposer, pour examen par les États Membres, des mesures destinées à adapter le financement des activités de consolidation de la paix menées par les équipes de pays des Nations Unies et les composantes consolidation de la paix des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, y compris pendant les phases de transition et de réduction des effectifs; g) Renforcer la capacité de la direction des équipes de pays des Na tions Unies de façon à leur permettre d’absorber les fonctions de consolidation de la paix après le retrait des missions mandatées par le Conseil de sécurité; h) Appuyer la participation des femmes et des jeunes à la consolidation de la paix, y compris pa r des activités de sensibilisation des parties prenantes nationales, et soutenir les organisations de femmes et de jeunes; i) Revitaliser le Bureau d’appui à la consolidation de la paix; 31. Demande qu’un nouvel examen d’ensemble des activités de consol idation de la paix des Nations Unies soit effectué à la soixante -quatorzième session de l’Assemblée générale. 32. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2283 (2016)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2283(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2283 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2016 16-07002 (F) *1607002* Résolution 2283 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7681e séance, le 28 avril 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire, en particulier les résolutions 1572 (2004) , 1975 (2011) et 2219 (2015) , Saluant les travaux du Comité du Conseil de sécurité c réé par la résolution 1572 (2004) concernant la Côte d’Ivoire, et se félicitant du travail accompli par le Groupe d’Experts initialement créé en application de la résolution 1584 (2005) , Ayant examiné le rapport du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 7 de la résolution 1584 (2005) daté du 17 mars 2016 ( S/2016/254 ), ainsi que le rapport du Secrétaire général du 8 décembre 2015 ( S/2015/940 ) et son rapport spécial du 31 mars 2016 ( S/2016/297 ), Ayant pris connaissance du rapport du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1572 (2004) concernant la Côte d’Ivoire daté du 31 décembre 2015 (S/2015/952 ) et du rapport que le Président du Comité a présenté oralement le 17 décembre 2015, ainsi que de son exposé du 12 avril 2016, Prenant note des vues exprimées par le Gouvernement ivoirien pendant la séance du Conseil de sécurité du 12 avril 2016, en faveur de la levée de toutes les sanctions visant la Côte d’Ivoire, Rappelant sa décision de réexaminer les mesures visées au paragraphe 1 de la résolution 2219 (2015) , aux paragraphes 9 à 12 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011) , Constatant avec satisfaction les progrès accomplis dans la stabilis ation de la Côte d’Ivoire, notamment dans les domaines du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration et de la réforme du secteur de la sécurité, de la réconciliation nationale et de la lutte contre l’impunité, ainsi que le bon déroulement de l’élection présidentielle du 25 octobre 2015 et les progrès réalisés en matière de gestion des armes et du matériel connexe, ainsi que dans la lutte contre le trafic des ressources naturelles, tout en soulignant que ces progrès doivent se poursuivre afin d e promouvoir davantage la paix et la stabilité du pays, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2283 (2016) 16-07002 2/2 1. Décide de lever, avec effet immédiat, les mesures concernant les armes et le matériel connexe prévues au paragraphe 1 de la résol ution 2219 (2015) , visées pour la première fois au paragraphe 7 de la résolution 1572 (2004) , ainsi que les mesures concernant les voyages et les me sures financières visées aux paragraphes 9 à 12 de la résolution 1572 (2004) et au paragraphe 12 de la résolution 1975 (2011) , telles qu’elles avaie nt été prorogées par la suite, notamment au paragraphe 12 de la résolution 2219 (2015) ; 2. Décide également de dissoudre, avec effet immédiat, le Comité créé en application du paragraphe 14 de la résolution 1572 (2004) et le Groupe d’experts créé en application du paragraphe 7 de la résolution 1584 (2005) , dont le mandat a été prorogé par la suite, notamment en application du paragraphe 25 de la résolution 2219 (2015) .
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2284 (2016)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2284(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2284 (2016) * Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2016 16-07010* (F) *1607010* Résolution 2284 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7681e séance, le 28 avril 2016 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2226 (2015) , 2260 (2016) et 2283 (2016) , les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, la résolution 2239 (2015) sur la situation au Libéria et la résolution 2227 (2015) sur la situation au Mali, Prenant note du rapport spécial du Secrétaire général en date du 31 mars 2016 (S/2016/297 ) ainsi que du rapport du Secrétaire général en date du 8 décembre 2015 (S/2015/940 ), Prenant note des vues que le Gouvernement ivoirien a exprimées lors de la réunion du Conseil de sécurité du 12 avril 2016 quant aux recommandations figurant dans le rapport spécial du Secrétaire général ( S/2016/297 ), Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire et rappelant les pr incipes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Rappelant que le Gouvernement ivoirien est responsable au premier chef du maintien de la paix, de la stabilité et de la protection de la population civile en Côte d’Ivoire, Saluant les progrès remarquables accomplis par la Côte d’Ivoire sur la voie d’une paix et d’une stabilité durables ainsi que de la prospérité économique, et saluant le rôle prépondérant du Président de la Côte d’Ivoire ainsi que l’engagement de tous les Ivoiriens à cet égard, Félicitant la Côte d’Ivoire pour le bon déroulement de l’élection présidentielle du 25 octobre 2015, qui marque une étape décisive dans la consolidation de la paix et de la stabilité à long terme dans le pays, et félicitant le peuple ivoirie n d’avoir donné la preuve de son ferme attachement à la paix et à la démocratie, Se félicitant de l’intensification du dialogue politique qui se poursuit entre tous les partis politiques, saluant en outre les gestes importants du Gouvernement ivoirien à c et effet ainsi que l’esprit d’ouverture dans lequel ils ont été accueillis et * Nouveau tirage pour raison s techniques (2 mai 2016). S/RES/2284 (2016) 16-07010 2/9 encourageant tous les acteurs politiques à poursuivre sur cette voie tout au long de la période des élections législatives de 2016 et au -delà, Soulignant les progrès décisifs ré alisés par le peuple et le Gouvernement ivoiriens sur la voie de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale et notant l’importance du travail accompli par la Commission dialogue, vérité et réconciliation et de celui qu’entreprend la Commission n ationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes, Se félicitant des progrès accomplis par les services de sécurité ivoiriens, dont témoigne l’amélioration constante des conditions de sécurité en Côte d’Ivoire, notamment dans les régions fro ntalières, condamnant l’attaque perpétrée le 2 décembre 2015 à Olodio et soulignant qu’il importe que les gouvernements de la Côte d’Ivoire et des pays de la sous -région, en particulier le Libéria, continuent de coopérer en vue de remédier aux problèmes de sécurité qui demeurent, Condamnant vigoureusement l’attentat terroriste perpétré le 13 mars 2016 à Grand -Bassam, exprimant son plein appui aux efforts que déploie le Gouvernement ivoirien pour assurer la sécurité et combattre le terrorisme, conformément à la Charte des Nations Unies et aux autres obligations découlant du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, et insistant sur le fait que le te rrorisme ne peut être vaincu qu’à la faveur d’une démarche continue et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de tous les États et organismes internationaux et régionaux, pour contrer, affaiblir, isoler et neutraliser la menace terroriste , Constatant l’amélioration constante de la situation humanitaire, se félicitant de la reprise des opérations permettant aux réfugiés de retourner de leur plein gré, en toute sécurité et de manière durable vers leurs lieux d’origine en Côte d’Ivoi re et prenant note des difficultés liées à de tels retours, eu égard notamment à la propriété foncière et aux relations intercommunautaires, Se félicitant que le désarmement et la démobilisation de plus de 60 000 ex- combattants aient été menés à bien et soulignant que le Gouvernement ivoirien continue de s’efforcer d’inclure les ex -combattants associés au gouvernement précédent et lancer des activités de réinsertion durable à l’intention des derniers ex - combattants et qu’il est nécessaire de prendre en com pte les 2 000 ex -combattants actuellement au Libéria, Félicitant les institutions nationales chargées de la sécurité, qui s’acquittent de leurs fonctions statutaires avec une meilleure compréhension de leurs attributions respectives et des capacités renf orcées, et saluant à cet égard l’adoption des lois définissant l’organisation des forces nationales de défense et de sécurité pour la période 2016 -2020, Réaffirmant le rôle crucial des femmes dans le règlement des conflits et la consolidation de la paix, l’importance de leur pleine participation, dans des conditions d’égalité, à toutes les initiatives de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité ainsi que la part essentielle qu’elles prennent à la reconstitution du tissu social dans les pays se relevant d’un conflit, Se félicitant de l’amélioration de la situation des droits de l’homme, tout en s’inquiétant que soient encore signalées des violations et des atteintes à ces droits, S/RES/2284 (2016) 3/9 16-07010 ainsi que des violations du droit humanitaire international, y c ompris sur la personne de femmes et d’enfants, en particulier des cas de violence sexuelle, et soulignant qu’il importe d’enquêter sur ces violations et atteintes présumées, Se félicitant de l’action menée aux plans national et international pour traduir e en justice les auteurs présumés de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits ainsi que de violations du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, Félicitant l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique d e l’Ouest (CEDEAO) et l’Union du fleuve Mano des efforts qu’elles déploient pour consolider la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire et dans la région et les encourageant à continuer d’aider les autorités ivoiriennes à surmonter les principales difficultés, en particulier les causes profondes du conflit et de l’insécurité ayant récemment touché la zone frontalière, y compris la circulation d’armes et d’éléments armés, et à promouvoir la justice et la réconciliation nationale, Se félicitant que la Côte d’Ivoire ait ratifié les conventions sur l’apatridie de 1954 et 1961 et prenne actuellement des mesures en vue de réviser sa législation relative à la nationalité, saluant les importantes mesures que prennent actuellement les États membres de la CEDEAO pour lutter contre l’apatridie, rappelant la décision du Secrétaire général concernant la recherche de solutions durables et se déclarant favorable à la mise en œuvre de la str atégie nationale visant à trouver une solution durable au problème des personnes déplacées, Exprimant sa profonde gratitude à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) pour le travail qu’elle accomplit et pour sa contribution à tous les nivea ux au maintien de la paix et de la sécurité en Côte d’Ivoire depuis sa création en 2004, et saluant la contribution qu’apportent à l’ONUCI les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police ainsi que les donateurs, Conscient que la Charte des N ations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Réconciliation nationale et cohésion sociale 1. Salue les progrès cruciaux réalisés dans la recherche et le renforcement de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, souligne que le référendum à venir sur la révision constitutionnelle offre à tous les Ivoiriens une occasion importante de se rass embler autour du concept de nation et de s’attaquer aux causes profondes des tensions et du conflit, notamment pour ce qui est des questions de propriété foncière, de nationalité et d’identité, demande au Gouvernement ivoirien de faire en sorte que le proc essus de révision constitutionnelle soit ouvert à tous et engage toutes les parties prenantes ivoiriennes, notamment les partis politiques, la société civile et les médias, à continuer d’œuvrer ensemble à la consolidation de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale; 2. Félicite tous les acteurs politiques d’avoir contribué à l’instauration d’un environnement politique apaisé propice au dialogue politique et prie le Gouvernement ivoirien ainsi que tous les partis politiques, la société civile e t les S/RES/2284 (2016) 16-07010 4/9 médias de continuer à promouvoir un climat d’ouverture politique au cours des prochaines années; 3. Réaffirme qu’il importe que le Gouvernement ivoirien poursuive ses efforts de prévention et d’atténuation de la violence, notamment les tensions intercommunautaires, en cherchant à dégager un vaste consensus national sur la manière de régler véritablement les questions d’identité et de propriété foncière; Institutions chargées de la sécurité 4. Demande au Gouvernement ivoirien de continuer d’acco rder la priorité à la mise en œuvre intégrale de la stratégie de réforme du secteur de la sécurité nationale adoptée en septembre 2012 et revue en 2014 et de faire progresser les réformes cruciales portant sur la formation et l’équipement de la police et d e la gendarmerie et l’amélioration de la surveillance et de la gestion des armes, notamment en procédant à l’enregistrement des armes et du matériel létal connexe et en modernisant les armureries, et sur la cohésion au sein des forces de sécurité et la sim plification des structures de sécurité, ainsi que des mesures destinées à renforcer la confiance entre et parmi la population et les forces de sécurité, et encourage la communauté internationale à envisager de prêter son concours au Gouvernement ivoirien d ans ces efforts; 5. Souligne qu’il importe toujours de continuer à renforcer le rôle de la police et de la gendarmerie dans le maintien de l’ordre public, notamment en les dotant des armes et munitions standard nécessaires ainsi qu’en favorisant leur efficacité grâce à une décentralisation adéquate et à des allocations budgétaires viables; 6. Réaffirme que le Gouvernement ivoirien doit intensifier ses efforts en vue de trouver et de mettre en œuvre des solutions de réintégration durables pour les ex-comb attants ivoiriens qui attendent toujours d’être réinsérés, y compris ceux qui se trouvent actuellement au Libéria, et d’assurer durablement leur réintégration socioéconomique dans la société ivoirienne; 7. Se félicite que l’ONUCI et les forces de défense et de sécurité ivoiriennes, notamment les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), continuent de coopérer et de mener des activités conjointes, souligne l’importance nouvelle que revêt cette coopération alors que l’ONUCI se retire et entreprend de transférer au Gouvernement ivoirien l’intégralité de ses compétences en matière de sécurité, réaffirme qu’il importe que le Gouvernement ivoirien fasse en sorte que les forces de défense et de sécurité, y compris les FRCI, respectent strictement le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés et, dans ce contexte, rappelle qu’il importe d’ass urer à tous les organismes ivoiriens chargés de la sécurité et du maintien de l’ordre une formation aux droits de l’homme, à la protection de l’enfance et au problème des violences sexuelles et sexistes; Droits de l’homme et état de droit 8. Demande à nouveau au Gouvernement ivoirien de faire en sorte le plus rapidement possible, en exécution de ses obligations internationales, que tous les auteurs de violations graves des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits ou de violations du droit internat ional humanitaire, en particulier celles commises pendant S/RES/2284 (2016) 5/9 16-07010 la crise postélectorale ivoirienne et par la suite, soient traduits en justice, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique, et l’ engage vivement à continuer de coopérer avec la Cour pénale internationale; 9. Demande au Gouvernement ivoirien d’intensifier et d’accélérer les efforts qu’il déploie pour lutter contre l’impunité et assurer une justice équitable et indépendante sans discrimination, et l’ encourage à cet égard à renforcer encore l’état de droit, notamment en s’employant à créer un environnement permettant au système judiciaire ivoirien de s’acquitter de sa mission en toute impartialité, crédibilité et transparence, dans le respect des normes internationales ; 10. Souligne l’importance de l’action menée par la Commission nationale d’enquête, la Commission Dialogue, vérité et réconciliation et la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes en faveur d’une réconciliation durable en Côte d’Ivoire , encourage le Gouvernement ivoirien à publier le rapport final et les recommandations de la Commission Dialogue, vérité et réconciliation afin de contribuer à une telle réconciliation, se félicite des travaux de la Cellule spéciale d’enquête et d’instruct ion et encourage le Gouvernement à continuer d’apporter à celle -ci l’appui dont elle a besoin pour mener ses enquêtes; 11. Se félicite du travail accompli par la Commission nationale des droits de l’homme, souligne qu’il importe qu’elle soit indépendante et se conforme aux Principes de Paris relatifs aux travaux des institutions nationales de défense des droits de l’homme et demande au Gouvernement ivoirien de renforcer cette Commission et à toutes les parties prenantes nationales, y compris la société civ ile, de coopérer avec elle; 12. Demande aux auteurs de violences sexuelles et sexistes de mettre immédiatement fin à leurs agissements et demande au Gouvernement ivoirien de renforcer la mise en œuvre de sa stratégie nationale de lutte contre les violence s sexuelles et sexistes définie en 2014; Mandat de l’ONUCI 13. Approuve le plan de retrait du Secrétaire général, y compris la réduction progressive des effectifs qu’il a recommandée dans son rapport spécial du 31 mars 2016 ( S/2016/297 ) et, compte tenu des conditions de sécurité sur le terrain après le bon déroulement de l’élection présidentielle du 25 octobre 2015 et des progrès d’ensemble réalisés en Côte d’Ivoire, notamment en ce qui concerne la capacité du Gouvernement ivoirien d’as sumer la mission de sécurité de l’ONUCI, prie le Secrétaire général d’appliquer ce plan en étroite coopération avec le Gouvernement ivoirien et tous les acteurs concernés; 14. Décide que le mandat de l’ONUCI, tel que défini aux paragraphes 15 et 18 ci -après, sera prorogé pour une dernière période prenant fin le 30 juin 2017; 15. Décide que, jusqu’au 30 avril 2017, l’ONUCI s’acquittera du mandat suivant : a) Protection des civils – Aider les forces de sécurité ivoiriennes à protéger les civils au cas où la dégradation des conditions de sécurité ferait craindre un basculement stratégique pour la paix et la stabilité dans le pays, en tenant compte de la réduction des capacités de l’ONUCI et de ses zones de déploiement; S/RES/2284 (2016) 16-07010 6/9 b) Appui politique – Fournir, par l ’entremise du Représentant spécial du Secrétaire général, un soutien et un appui politiques aux autorités ivoiriennes dans l’action qu’elles mènent pour s’attaquer aux causes profondes du conflit et consolider la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, nota mment dans les domaines prioritaires que sont la réforme du secteur de la sécurité, la réconciliation aux niveaux national et local, la cohésion sociale et la réinsertion des derniers ex -combattants, et, en cas de besoin, aider les autorités ivoiriennes à empêcher toute incitation publique à la haine, à l’intolérance et à la violence; c) Appui aux institutions de sécurité et problèmes frontaliers – Conseiller le Gouvernement et l’aider à appliquer sa stratégie nationale de réforme du secteur de la sécurit é, notamment en dispensant des conseils et un encadrement aux forces de défense et de sécurité ivoiriennes au niveau opérationnel et au niveau du commandement, selon qu’il conviendra, y compris sur le contrôle et la gestion des armes, en tenant compte des capacités réduites de l’ONUCI et en étroite coordination avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux; – Aider le Gouvernement à faire face aux problèmes de sécurité aux frontières, notamment avec le Libéria, conformément à sa mission de protection de s civils et, à cette fin, continuer d’agir en étroite coordination avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL); – Assurer la liaison avec les FRCI en vue de favoriser la confiance mutuelle entre tous les éléments qui composent ces forces; d) Appui au respect du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme – Contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, notamment grâce à des activités d’alerte rapide et en étroite coordinat ion avec l’expert indépendant dont le mandat a été créé par la résolution du Conseil des droits de l’homme ( A/HRC/RES/17/21 ), et surveiller les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, ainsi que les violations du droit international humanitaire, concourir aux enquêtes et faire rapport à ce sujet au Conseil, afin de prévenir de telles violations et atteintes et d’aider à mettre fin à l’impunité; – Soutenir l’action menée par les autorit és ivoiriennes pour renforcer les capacités nationales en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, en prêtant une attention particulière aux violations et atteintes graves commises sur la personne d’enfants et de femmes; e) Appui à l’aide humanitaire – Faciliter la fourniture de l’aide humanitaire, selon que de besoin et compte tenu des capacités réduites de l’ONUCI, et aider les autorités ivoiriennes à organiser le rapatriement librement consenti, sûr et durable des réfugiés et des déplacés, en coopération avec les organisations humanitaires compétentes, et créer des conditions de sécurité propices à ce retour; S/RES/2284 (2016) 7/9 16-07010 f) Information – Continuer d’utiliser les moyens de radiodiffusion de l’ONUCI, par l’intermédiaire d’ONUCI -FM, pour conco urir à l’action d’ensemble menée en vue de promouvoir une paix durable, et communiquer des informations sur l’évolution de l’engagement de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire; g) Protection du personnel des Nations Unies – Protéger le perso nnel, les installations et le matériel des Nations Unies et veiller à la sécurité et à la liberté de circulation du personnel des Nations Unies; 16. Autorise l’ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat, énoncé au paragraphe 15 de la présente résolution, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement, jusqu’au 30 avril 2017; 17. Prie le Secrétaire général d’achever avant le 30 avril 2017 le retrait de tout le personnel en tenue et de tout le personnel civil de l’ONUCI, à l’exception des personnes indispensables pour permettre à la Mission de s’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 18 ci -après; 18. Décide que du 1er mai au 30 juin 2017, le mandat de l’ONUCI consistera à achever la fermeture de la Mission, comme indiqué au paragraphe 61 du rapport spécial du Secrétaire général ( S/2016/297 ), et à prendre les dernières dispositions pour passer le relais au Gouvernement ivoirien et à l’équipe de pays des Nations Unies, notamment en continuant d’assurer la médiation politique qui pourrait être nécessaire; 19. Encourage l’ONUCI, le Gouvernement ivoirien, l’équipe de pays des Nations Unies et les partenaires bilatéraux et multilatéraux, à compter de l’ad option de la présente résolution, à définir les contours du soutien de la communauté internationale à la Côte d’Ivoire, en particulier en ce qui concerne le transfert des fonctions résiduelles exercées actuellement par l’ONUCI, et dont la nécessité s’impos erait après le retrait de celle -ci; 20. Demande à l’ONUCI de collaborer étroitement avec l’équipe de pays des Nations Unies, ainsi qu’avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies qui la composent, afin de préparer plus activement la clôture de la Mission, en renforçant, s’il y a lieu, la coordination des programmes dans le cadre du transfert des tâches dont s’acquitte encore la Mission, et d’intensifier les activités et les programmes de l’équipe de pays des Nations Unies, y compris l’assista nce dans le domaine de la consolidation de la paix, afin d’aider le Gouvernement ivoirien à renforcer les capacités de ses institutions, en particulier dans les domaines du retour des réfugiés, des réformes de sécurité, des droits de l’homme et de la cohés ion sociale; demande au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel de mettre ses bons offices, selon que de besoin, à la disposition du Gouvernement ivoirien et du futur Coordonnateur résident des Nations Unies, et encourage la communauté internationale, notamment les donateurs bilatéraux et multilatéraux, à appuyer les activités de l’équipe de pays des Nations Unies; 21. Prie l’ONUCI de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité ne relevant pas des Nations Unies soit strictement conforme à la Politique S/RES/2284 (2016) 16-07010 8/9 de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; Structure de la Force 22. Décide de réduire la composante militaire de l’ONUCI, de la façon indiquée au paragraphe 55 du rapport spécial du Secrétaire général ( S/2016/297 ), en vue de son retrait total d’ici au 30 avril 2017; 23. Décide de réduire la composante police de l’ONUCI, de la façon indiquée aux paragraphes 58 et 59 du rapport spécial du Secrétaire général (S/2016/297 ), en vue de son retrait total d’ici au 30 avril 2017; 24. Exprime son appui continu au concept d’opérations axé sur la mobilité de la composante militaire de l’ONUCI, et prie cette dernière de continuer à revoir sa configuration à cet égard, en vue de se concentrer sur les zones à haut risque, en particulier l’ouest, selo n qu’il conviendra; Forces françaises 25. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2017 l’autorisation qu’il a donnée aux Forces françaises de soutenir l’ONUCI dans la limite de leurs moyens et dans leurs zones de déploiement; 26. Exhort e toutes les parties à concourir pleinement à l’action de l’ONUCI et des Forces françaises qui la soutiennent, notamment en assurant leur sûreté, leur sécurité et leur liberté de mouvement et en leur donnant un accès libre et immédiat à l’ensemble du terri toire ivoirien, pour leur permettre de s’acquitter pleinement de leur mandat; Coopération régionale et entre missions 27. Se félicite que les Gouvernements ivoirien et libérien aient recommencé à tenir des réunions régulières sur les problèmes fronta liers et leur demande de continuer à renforcer leurs liens de coopération, notamment en intensifiant les contrôles, les échanges d’information et la coordination de leur action, ainsi que d’exécuter la stratégie commune concernant leur frontière afin, nota mment, de concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés étrangers se trouvant de part et d’autre de la frontière et au rapatriement librement consenti et sûr des réfugiés, et de s’attaquer aux causes profondes du conflit et des tensions; 28. Affirme l’importance des mécanismes de coopération entre missions alors que la MINUL et l’ONUCI réduisent encore leurs effectifs et que le mandat de l’ONUCI tire à sa fin, réaffirme les dispositions du cadre de coopération entre missions énoncées dans sa résolution 1609 (2005) , et confirme , comme il l’a décidé dans sa résolution 2162 (2014) , que tous les hélicoptères militaires polyvalents de la MINUL et de l’ONUCI seront utilisés aussi bien en Côte d’Ivoire qu’au Libéria en vue de faciliter des interventions rapides et la mobilité, sans que cela porte atteinte aux domaines de compétence de l’une ou l’autre mission; 29. Se félicite de la coopérat ion établie entre l’ONUCI et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), et engage ces deux missions à continuer dans cette voie, comme l’autorise le paragraphe 26 de la résolution 2227 (2015) ; S/RES/2284 (2016) 9/9 16-07010 30. Se félic ite que la force d’intervention rapide créée par la résolution 2162 (2014) demeure opérationnelle pour exécuter le mandat de l’ONUCI, visé au paragraphe 15 de la présente résolution, et appuyer la MINUL, comme prévu ci - après au paragraphe 31, tout en déclarant que cette force d’intervention rapide continuera de relever principalement l’ONUCI, et prie le Secrétaire général de maintenir cette forc e en place pendant une période d’un an, dans le cadre des mécanismes de coopération entre la MINUL et l’ONUCI et dans les limites des effectifs militaires autorisés de l’ONUCI; 31. Autorise le Secrétaire général à déployer cette force au Libéria pour renforcer temporairement la MINUL, sous réserve de l’assentiment des pays fournisseurs de contingents concernés et du Gouvernement libérien, en cas de grave détérioration des conditions de sécurité sur le terrain, à seule fin d’aider la MINUL à accomplir son m andat, et souligne que cette force devrait s’attacher en priorité à exécuter le mandat de l’ONUCI en Côte d’Ivoire; 32. Prie le Secrétaire général de l’informer immédiatement du déploiement éventuel de cette force au Libéria et d’obtenir l’autorisation du Conseil pour tout déploiement pour une période allant au -delà de 90 jours; 33. Se félicit e que le Secrétaire général envisage, comme il l’a annoncé au paragraphe 56 de son rapport spécial (S/2016/297 ), de f ormuler des recommandations sur l’emploi de cette force d’intervention rapide après le retrait de l’ONUCI et, à cet égard, attend avec intérêt ses propositions concrètes dans ses prochains rapports sur la MINUL et la MINUSMA; 34. Demande à toutes les enti tés des Nations Unies présentes en Côte d’Ivoire et au Libéria, y compris toutes les composantes de l’ONUCI et de la MINUL, dans la limite de leurs mandats, de leurs moyens et des zones où elles sont déployées, de renforcer l’appui qu’elles apportent aux f ins de la stabilisation de la zone frontalière, notamment en continuant, dans le cadre de la coopération entre missions, de porter assistance aux autorités ivoiriennes et libériennes et de concourir à l’application des stratégies régionales en matière de s écurité, notamment celles de l’Union du fleuve Mano et de la CEDEAO; 35. Demand e à tous les États Membres, notamment les États d’Afrique de l’Ouest, du Sahel et du Maghreb, ainsi qu’aux partenaires régionaux, bilatéraux et multilatéraux, de resserrer leur coordination afin d’élaborer des stratégies sans exclusive et efficaces pour mener une lutte globale et intégrée contre les activités des groupes terroristes qui sévissent dans la région; Rapports 36. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation en Côte d’Ivoire et de lui présenter, d’ici au 31 janvier 2017, un rapport sur l’exécution du mandat de l’ONUCI et sur le retrait progressif de l’Opération, de le tenir au courant du transfert des fonctions de sécurité au Gouvernement ivoirien et de lui faire un exposé oral d’ici au 30 juin 2017 sur l’achèvement du mandat de l’ONUCI et sa clôture. 37. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2285 (2016)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2285(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2285 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 29 avril 2016 16-07084 (F) *1607084* Résolution 2285 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7684e séance, le 29 avril 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007), 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) et 2218 (2015) , Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l’impasse actuelle et progresser sur la voie d’une solution politique, Reconnaissant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération ent re les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion effi cace des ressources, Reconnaissant que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain et qu’elle doit pouvoir s’acquitter pleinement de son mandat, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur et demandant aux parties de se conformer à leurs obligations, S/RES/2285 (2016) 16-07084 2/4 Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement; prenant note égalem ent de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et reconnaissant qu’il importe que les parties s’engagent à poursuivre les négociations, Engageant les parties à reprendre une coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés aux fins de la mise en œuvre du Plan d’action actualisé sur les mesures de confiance adopté en janvier 2012, y compris des programmes visant à rapprocher des populations qui sont divisées depuis plus de 40 ans du fait du conflit, Soulignant qu’il importe d’améliorer la situatio n des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à poursuivre les efforts qu’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occide ntal et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d’expression et d’association, Se félicitant à cet égard des récentes mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’ho mme à Dakhla et à Laayoune et de l’interaction du Maroc avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies, Notant avec satisfaction que le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a effect ué une visite technique au Sahara occidental en avril 2015 ainsi que dans les camps de réfugiés de Tindouf en juillet et août 2015, et encourageant vivement la poursuite d’une pleine coopération avec le Haut - Commissariat, en particulier en facilitant de no uvelles visites dans la région, Conscient des conséquences des pluies torrentielles qui se sont abattues en octobre 2015 sur les camps de réfugiés de Tindouf et se félicitant de l’intention du Haut -Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés de tenir une réunion d’information à l’intention des donateurs, Demandant à nouveau que soit envisagé l’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf, et invitant à déployer des efforts à cet égard, Soulignant l’importance de l’engagement pr is par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, Considérant que la consolidation du statu quo n’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que ces négociations progressent pour que tous les aspects de la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s’améliorent, S/RES/2285 (2016) 3/4 16-07084 Affirmant son plein soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, et à l’action qu’ il mène pour faciliter les négociations entre les parties, et se félicitant à cet égard des initiatives qu’il a prises récemment et des consultations qu’il mène actuellement avec les parties et les États voisins, Affirmant son plein soutien au Représentan t spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Kim Bolduc, Déplorant que la capacité de la MINURSO de s’acquitter pleinement de son mandat ait été limitée, l’essentiel de sa composante civile, y compris le personnel polit ique, ne pouvant exercer ses fonctions dans la zone d’opérations de la Mission, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 19 avril 2016 (S/2016/355 ), 1. Décide de proroger le mandat de la M INURSO jusqu’au 30 avril 2017; 2. Souligne qu’il est urgent que la MINURSO puisse de nouveau exercer pleinement ses fonctions; 3. Prie le Secrétaire général de lui faire savoir, dans les 90 jours, si la MINURSO peut de nouveau exercer pleinement son mand at et entend , si la MINURSO ne peut toujours pas exercer pleinement son mandat, examiner les meilleurs moyens de parvenir à cet objectif; 4. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être pleinement respectés, et exhorte les parties à y adhérer pleinement; 5. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interaction avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures vo ulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants; 6. Souligne l’importance de l’enga gement pris par les parties de continuer à préparer une cinquième série de négociations, et rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 ( S/2008/251 ) selon laque lle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations; 7. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère prop ice au dialogue afin d’engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) et 2218 (2015) , ainsi que le succès des négociations; 8. Affirme son ferme soutien aux efforts déterminés que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour qu’une solution soit trouv ée à la question du Sahara occidental dans ce contexte, et demande que les réunions reprennent et que les contacts soient renforcés; S/RES/2285 (2016) 16-07084 4/4 9. Demande aux parties de poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental d ans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités des parties à cet égard; 10. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 11. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, et au moins deux fois par an, des exposés sur l’état et l’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opér ations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner, et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occide ntal bien avant la fin du mandat de la Mission; 12. Se félicite que les parties et les États voisins se soient engagés à tenir des réunions périodiques avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin d’examiner et, autant que faire se peut, de renforcer les mesures de confiance; 13. Engage les État s Membres à verser des contributions volontaires pour financer des mesures de confiance convenues par les parties, y compris celles permettant aux membres séparés d’une même famille de se rendre visite, ainsi que des programmes alimentaires pour s’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures voulues pour faire pleinement respecter par la MINURSO la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne l’exploitation et les violences sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment de mener avant tout déploiement des acti vités de sensibilisation à ces questions, et d’adopter d’autres mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; 15. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2286 (2016)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2286(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2286 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 3 mai 2016 16-07216 (F) *1607216* Résolution 2286 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7685e séance, le 3 mai 2016 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et qu’il se doit donc de promouvoir et d’assurer le respect des principes et des règles du droit international humanitaire, Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, notamment les résolutions 2175 (2014) et 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire, les résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) , 1894 (2009) et 2222 (2015) sur la protection des civils en période de conflit armé, les résolutio ns 1539 (2004) et 1612 (2005) sur l’établissement d’un mécanisme de surveillance et de communication de l’information sur le sort des enfants en tem ps de conflit armé et la résolution 1998 (2011) sur les attaques contre des écoles ou des hôpitaux, ainsi que les déclarations applicables de son président concernant la protection des civils en période de conflit armé et la protection du personnel médical et humanitaire dans les zones de conflit, Rappelant également toutes les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale, notamment les résolutions 70/104 , intitulée « Sûreté et sécurité du personnel humanitaire et protection du personnel des Nations Unies », 70/106 , intitulée « Renforcement de la coordination de l’aide humanitaire d’urgence fournie par les organismes des Nations Unies » et 69/132 , intitulée « Santé mondiale et politique étrangère », Rappelant en outre les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977 et 2005, le cas échéant, ainsi que les règles du droit international coutumier qui concernent la protection des blessés et des malades, du personnel médical et des agents humanitai res dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installations médicales, et l’obligation des parties à un conflit armé de respecter et de faire respecter le droit international humanitaire en toutes circonstances, Rappelant la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé et son Protocole facultatif, S/RES/2286 (2016) 16-07216 2/5 Conscient des difficultés particulières rencontrées par les agents humanitaire s dont l’activité est d’ordre exclusivement médical et le personnel médical, et réaffirmant que tous les membres du personnel humanitaire ont droit au respect et à la protection, conformément au droit international humanitaire, Soulignant que l’identifica tion du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installations médicales, peut améliorer la protection dont ceux -ci bénéficient, et rappelant à cet égard les obligations relatives à l’utilisation et à la protection, en situation de conflit armé, des signes distinctifs prévus par les Conventions de Genève de 1949 et, le cas échéant, par leurs Protocoles additionnels, Rappelant l’obligation particulière qu’impose le droit international humanitaire de respecter et de protéger, en situation de conflit armé, le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, leurs moyens de t ransport et leur matériel, les hôpitaux et les autres installations médicales, qui ne doivent pas être la cible d’attaques, et de veiller à ce que les blessés et les malades reçoivent, dans la mesure du possible et dans les plus brefs délais, les soins méd icaux et l’attention nécessaires, Réaffirmant que le droit international humanitaire impose de faire la distinction entre civils et combattants, interdit les attaques sans discrimination et fait obligation de tout mettre en œuvre pour vérifier que les obj ectifs à attaquer ne sont ni des personnes civiles, ni des biens de caractère civil et ne bénéficient pas d’une protection spéciale, comme c’est le cas du personnel médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, des hôpitaux et des autres insta llations médicales, et rappelant l’obligation de prendre toutes les précautions possibles pour éviter ou, en tout état de cause, réduire au minimum les dommages infligés aux civils et aux biens de caractère civil, Profondément préoccupé de constater qu’en dépit de ces obligations, le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, leurs moyens de transport et leur matériel, ainsi que les hôpitaux et les autres installations médicales, sont de plus en plus sou vent la cible d’actes de violence, d’attaques et de menaces en situation de conflit armé, Rappelant qu’en situation de conflit armé, les membres du personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical qui sont recrutés localement représentent la majorité des victimes recensées dans ces professions, Préoccupé par le fait que, dans de nombreux conflits armés, les parties au conflit font obstacle à la fourniture de l’aide humanitaire, notamment médicale, aux populati ons dans le besoin, Rappelant que, conformément au droit international humanitaire, les personnes exerçant une activité de caractère médical ne peuvent être contraintes d’accomplir des actes ou d’effectuer des travaux contraires à la déontologie ou aux au tres règles médicales qui protègent les blessés et les malades, Convaincu que les actes de violence, les attaques et les menaces visant le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, leurs moyens de tran sport et leur matériel, ainsi que les S/RES/2286 (2016) 3/5 16-07216 hôpitaux et les autres installations médicales, et le fait d’entraver la fourniture de l’aide humanitaire, notamment médicale, peuvent envenimer les conflits armés et nuire à l’action qu’il mène pour maintenir la paix et la sécurité internationales conformément à la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que toutes les parties à un conflit armé doivent respecter les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance dans la fourniture de l’aide humanitaire, notamment médicale, et réaffirmant également qu’en situation de conflit armé, tous ceux qui contribuent à fournir cette aide doivent promouvoir et respecter pleinement ces principes, Priant instamment les États de veiller à ce que les violations des dispositions du droit international humanitaire relatives à la protection des blessés et des malades, du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installations médicales, qui sont commises en temps de conflit armé, ne demeurent pas impunies, et affirmant que les États doivent, conformément à leur législation nationale et aux obligations que leur impose le droit international, faire en sorte que les responsables ne restent pas impunis et soient traduits en justice, Rappelant que, selon le droit international, les attaques dirigées intentionnellement contre des hôpitaux et des lieux où des malades ou des blessés sont rassemblés, pour autant qu’ils ne soient pas des cibles militaires, ou contre les bâtiments, le matériel, les unités médicales, les moyens de transport et le personnel portant les signes distinctifs prévus par les Conventions de Genève constit uent des crimes de guerre, Soulignant que les actions et les poursuites engagées devant les juridictions pénales internationales renforcent la lutte contre l’impunité des auteurs de crimes de guerre et d’autres violations graves du droit international hum anitaire ainsi que la répression de ces infractions, et réaffirmant qu’il importe que les États coopèrent avec les juridictions internationales conformément à leurs obligations respectives, Notant que, même en situation de conflit armé, le personnel médic al et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical ont le devoir d’exercer en toute indépendance morale et professionnelle, avec compassion et dans le respect de la dignité humaine et le souci constant de la vie humaine, et d’a gir dans l’intérêt du patient, soulignant qu’ils doivent respecter leur code de déontologie professionnelle et prenant note des règles du droit international humanitaire qui stipulent que les personnes qui mènent des activités médicales conformes à la déon tologie médicale ne doivent pas être sanctionnées, Réaffirmant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de protéger leur population sur l’ensemble de leur territoire et rappelant à cet égard que toutes les parties à un conflit armé doivent s’acqu itter intégralement des obligations que leur impose le droit international humanitaire pour ce qui est de la protection des civils en temps de conflit armé et du personnel médical, 1. Condamne fermement les actes de violence, les attaques et les menaces visant les blessés et les malades, le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, leurs moyens de transport et leur matériel, ainsi que les hôpitaux et les autres installations médicales, et déplore les S/RES/2286 (2016) 16-07216 4/5 répercussions durables que ces attaques ont sur la population civile et les systèmes de santé des pays concernés; 2. Exige de toutes les parties à un conflit armé qu’elles respectent pleinement les obligations que leur impose le droit international, notam ment le droit international des droits de l’homme, le cas échéant, et le droit international humanitaire, en particulier celles que leur font les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977 et 2005, de garantir le respect et la protection de l’ensemble du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installations médicales; 3. Exige également de toutes les parties à un conflit armé qu’elles facilitent l’accès sans entrave et en toute sécurité du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, de leur matériel, de leurs moyens de transport et de leu rs fournitures, notamment les articles chirurgicaux, aux populations dans le besoin, conformément au droit international humanitaire; 4. Demande instamment aux États et à toutes les parties à un conflit armé de mettre en place des mesures efficaces pour p révenir et réprimer, en temps de conflit armé, les actes de violence, les attaques et les menaces dirigés contre le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, leurs moyens de transport et leur matériel, ainsi que les hôpitaux et les autres installations médicales, notamment, le cas échéant, en élaborant des mécanismes juridiques nationaux garantissant le respect de leurs obligations juridiques internationales et en recueillant des données sur les manœuvre s d’obstruction, les menaces et les attaques physiques visant le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, leurs moyens de transport et les installations médicales, et d’échanger des informations sur le s difficultés et les bonnes pratiques à cet égard; 5. Souligne que l’éducation et la formation en droit international humanitaire peuvent jouer un rôle important à l’appui de l’action menée pour prévenir et faire cesser les actes de violence, les attaques et les menaces visant les blessés et les malades, le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, leurs moyens de transport et leur matériel, ainsi que les hôpitaux et les autres installations médicales; 6. Prie les États de veiller à ce que leurs forces armées et leurs forces de sécurité s’efforcent d’intégrer des mesures concrètes visant à assurer la protection des blessés et malades et des services médicaux à la planification et à la conduite de leurs opérations, dans la limite des compétences respectives que leur confère la législation nationale, ou qu’elles continuent de le faire, selon le cas; 7. Souligne que les États sont tenus de s’acquitter de l’obligation que leur fait le droit international de mettre fin à l’impunité et de demander des comptes aux responsables de violations graves du droit international humanitaire; 8. Condamne vigoureusement l’impunité dont jouissent, en temps de conflit armé, ceux qui commettent des violations et des exactio ns contre le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, leurs moyens de transport et leur matériel, ainsi que les hôpitaux et les autres installations médicales, et qui peut favoriser la répétition de ce s actes; S/RES/2286 (2016) 5/5 16-07216 9. Engage vivement les États à mener, sans tarder et en toute indépendance, dans leur zone de juridiction, des enquêtes exhaustives, impartiales et efficaces sur les violations des dispositions du droit international humanitaire relatives à la protection, en période de conflit, des blessés et des malades, du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installat ions médicales, et, le cas échéant, à sévir contre les responsables de ces violations, conformément au droit national et international, en vue de renforcer les mesures de prévention, de veiller à ce que les auteurs répondent de leurs actes et de donner sui te aux plaintes des victimes; 10. Exprime son intention de faire en sorte que les mandats des opérations de maintien de la paix des Nations Unies contribuent, selon qu’il convient et au cas par cas, à instaurer des conditions de sécurité favorables à la f ourniture d’une assistance médicale, conformément aux principes humanitaires; 11. Engage le Secrétaire général à porter à son attention, conformément aux prérogatives que lui reconnaît la Charte des Nations Unies, les situations dans lesquelles les partie s à un conflit armé font obstacle à la fourniture d’une assistance médicale aux populations dans le besoin; 12. Prie le Secrétaire général d’aborder, dans ses rapports sur la situation d’un pays donné et dans ses autres rapports concernant la protection d es civils, la question de la protection des blessés et des malades, du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installations mé dicales, notamment en répertoriant les actes de violence visant spécifiquement ceux -ci, les mesures correctives prises par les parties au conflit armé et les autres acteurs concernés, y compris les organismes humanitaires, pour empêcher que de tels actes ne se reproduisent, et les mesures visant à identifier les auteurs et à leur demander des comptes; 13. Prie également le Secrétaire général de lui communiquer sans tarder des recommandations quant aux mesures à prendre pour prévenir les actes visés au paragraphe qui précède, mieux amener les auteurs à répondre de leurs actes et améliorer la protection des blessés et des malades, du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installations médicales; 14. Prie en outre le Secrétaire général de lui faire tous les douze mois un exposé sur la mise en œuvre de la présente résolution.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2287 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2287(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2287 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mai 2016 16 -07752 (F) *1607752* Résolution 2287 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7691 e séance, le 12 mai 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations préside ntielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du S ud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) et 2251 (2015) et ses déclarations présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que ses communiqués de presse des 18 juin, 21 et 28 septembre 2012, des 6 mai et 14 juin 2013, des 14 février, 17 mars et 1 1 décembre 2014, et du 27 novembre 2015, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépe ndance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Uni es, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne saura ient être modifiées par la force et que les différends territ oriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les élément s de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les partie s dans le respect de l’Accord de paix global et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre des parties, Rappelant les engagements pris par les Gouvernements soudanai s et sud- soudanais dans l’Accord conclu le 20 juin 2011 entr e le Gouvernement du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan conc ernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, dans l’Accord conclu le 29 juin 2011 entre le Gouvernement soudan ais et le Gouvernement du Sud-Soudan sur la sécurité des frontières et le Méc anisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, dans l’Accord conclu le 30 juillet 2011 entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud concernant la Mission d’appui à la surveillance de la frontière, ainsi que dans les Accords du 27 septembre 2012 concernant les mécanismes de coop ération et de sécurité, dans la décision prise le 8 mars 2013 par le Mécanisme conj oint pour les questions politiques et la sécurité et dans le tableau récapi tulatif établi aux fins de S/RES/2287 (2016) 16-07752 2/9 l’application des accords signés entre la Républiqu e du Soudan et la République du Soudan du Sud, adopté le 12 mars 2013 à Addis-Abeba sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africain e, ainsi que la réunion extraordinaire du Mécanisme tenue les 13 et 14 octo bre 2015, Prenant note des évolutions positives constatées au début de l’a nnée dans les relations entre les Gouvernements soudanais et sud- soudanais au sujet de la sécurité des frontières, encourageant les progrès dans l’amélioration des relations bila térales entre le Soudan et le Soudan du Sud et soulignant que le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et les autr es mécanismes conjoints, notamment la Commission frontalière mixte et le Comité mixte de démarcation, doivent se réunir régulièrement afin de favoriser le dialogue et la coordination sur les questions de sécurité des frontières, Se félicitant de la formation du gouvernement provisoire d’union nat ionale au Soudan du Sud et priant instamment les Gouvernements soudanais et sud-soudanais de saisir cette occasion pour progresser davantage dans la mise en œuvre des arrangements provisoires pour l’administration et l a sécurité de la zone d’Abyei prévus par l’Accord du 20 juin 2011, Exprimant sa pleine adhésion aux efforts que l’Union africain e déploie concernant la situation entre la République du Soud an et la République du Soudan du Sud en vue d’apaiser les tensions et de favorise r la reprise des négociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’ Union africaine des 24 avril et 24 octobre 2012, des 25 janvier, 7 mai, 29 juillet, 23 septembre, 26 octobre et 12 novembre 2013, du 12 septembre 2014 et des 31 ju illet, 25 août et 10 décembre 2015, les déclarations à la presse du Conseil du 6 novembre 2013 et du 24 mars 2015, la déclaration de la Présidente de la Commiss ion de l’Union africaine en date du 28 octobre 2013 et les déclarations de la Commis sion de l’Union africaine des 24 juin et 14 octobre 2015, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) , 1894 (2009) 2175 (2014) et 2222 (2015) sur la protection des civils en période de conflit armé, 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) , 2143 (2014) et 2223 (2015) sur le sort des enfants en temps de conflit armé, 1502 (2003) sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, et 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) sur les femmes et la paix et la sécurité, Soulignant qu’il est nécessaire de s’assurer du respect des dr oits de l’homme et de communiquer des informations sur la question, et notamment de constater toute forme de violence sexuelle ou sexiste et tout e violation ou atteinte commise sur la personne de femmes ou d’enfants, notant l’absence d’avancées concernant la surveillance effective du respect des droits de l’h omme dans la zone d’Abyei, et se disant à nouveau préoccupé par le fait que les part ies ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine, Rappelant que, dans sa résolution 2086 (2013) , il réaffirme qu’il importe, lors de l’établissement et du renouvellement des mandats des missions des Nations Unies, d’y inclure des dispositions sur la promotio n de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes au lendemain des confli ts, ainsi que sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et soulignant que les obstacles persistants à l’application complète de sa résolution 1325 (2000) et de ses résolutions ultérieures S/RES/2287 (2016) 3/9 16-07752 sur les femmes et la paix et la sécurité, notamment sa résolution 2242 (2015) , ne pourront être éliminés qu’au prix d’un engagement r ésolu en faveur de l’autonomisation des femmes, de leur participation et de l’exercice par elles des droits fondamentaux, d’initiatives concertées, d’in formations et de mesures cohérentes, et d’un appui visant à accroître leur p articipation à la prise de décisions à tous les niveaux, Se félicitant que les Gouvernements soudanais et sud-soudanais a ient accepté, à la réunion du Mécanisme conjoint pour les questio ns politiques et la sécurité tenue les 13 et 14 octobre 2015, la carte soumise par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine en novembre 2011 concer nant la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, qu’ils soient convenus que la ligne médiane avait exclusivement pour fonction de servir de ligne de s éparation entre les forces armées et que les parties soient convenues d’activer tous les dispositifs liés au Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécuri té, comme prévu dans les accords pertinents, encourageant les parties à définir le tracé de la zone frontali ère démilitarisée et sécurisée, notamment de la « zone des 14 miles », ou à en arrêter les coordonnées, et à la démilitariser, et à mettre ple inement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la f rontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la Feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, soulignant qu’il importe d’établir et de maintenir un contrôle effectif et complet du Mécani sme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière dans la zone fronta lière démilitarisée et sécurisée, notamment dans la « zone des 14 miles », et exhortant en outre les parties à coopérer afin de permettre à la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) de s’acquitter de la responsabilité qui lui incombe de garantir la sécurité du Mécanisme conjoint pour qu’il puisse as surer la surveillance de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, Notant avec préoccupation l’absence d’institutions locales qui pourraient administrer la zone d’Abyei ainsi que le manque de progrès constaté depuis mars 2015 s’agissant de convoquer une réunion du Comité mixte de contrôle d’Abyei, Conscient qu’il importe que les Gouvernements soudanais et sud-soudanais continuent de dialoguer, rappelant sa résolution 2046 (2012) , dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre immédiate ment les négociations, sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord sur le statut définitif d’A byei, engageant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, faci lité par le Groupe de mise en œuvre et devant aboutir à un accord final sur le st atut définitif de la zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent régler immédi atement les questions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour ré gler les différends concernant l’accord sur la zone d’Abyei et le Conseil de la zo ne, et créer immédiatement l’Administration de la zone et le Service de police d’Abyei, Soulignant que les deux pays auront beaucoup à gagner s’ils fo nt preuve de retenue et empruntent la voie du dialogue au lieu d e recourir à la violence et à la provocation, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, l’Autori té intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, l’Envoyé spécial S/RES/2287 (2016) 16-07752 4/9 du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan d u Sud et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Saluant également les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migra tions pacifiques dans toute la zone d’Abyei et à prévenir les conflits, ainsi que par ses activités de médiation et de dissuasion, exprimant aux pays qui fournissent des contingents sa profonde gratitude pour le travail accompli, soulignant ferm ement que toute attaque perpétrée contre le personnel des Nations Unies – notamment c elle du 26 novembre 2015, qui a coûté la vie à un soldat de la paix – est inaccep table et réaffirmant que des enquêtes approfondies sur ces attaques doivent rapi dement être menées et que les responsables doivent être amenés à en répondre, Prenant acte des conditions de sécurité dans la zone d’Abyei, dé crites par le Secrétaire général dans son rapport du 15 avril 201 6 ( S/2016/353 ), constatant que, depuis son déploiement, la FISNUA a contribué à ren forcer la paix et la stabilité et se disant résolu à empêcher que de nouveaux actes de violence contr e des civils ou des déplacements de civils ne se produisent et à év iter les conflits intercommunautaires, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par l’absence d’administration publique et d’état de droit dans l a zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’Administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, notamment d’une unité spéciale chargé e de traiter les questions relatives à la migration des populations nomades, e ssentielles pour le maintien de l’ordre et la prévention des conflits intercommunau taires dans cette zone, et se félicitant à cet égard de l’action que mène la FISNUA pour app uyer et renforcer les comités de protection communautaire et pour continu er d’œuvrer aux côtés des deux gouvernements sur cette question, Notant avec préoccupation que la mise en place des institutions temporaires e t la détermination du statut définitif d’Abyei sont s ystématiquement reportées et que la persistance du risque de violences intercommunau taires contribue à la montée des tensions dans la zone d’Abyei, notamment celles qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organismes de re tourner à Abyei, Exhortant toutes les parties à s’abstenir de toute action un ilatérale qui pourrait envenimer les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei, se déclarant préoccupé par les répercussions durables de ce que le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine a qualifié dans sa déclaration à la presse du 6 novembre 2013 de « décision des Ngok Dinka d’orga niser un référendum unilatéral » et, dans ce contexte, notant également que le Gouvernement soudanais a procédé à ses élections nationales d’avril 2015 à A byei, Prenant note des informations communiquées par le Secrétaire gé néral dans son rapport du 15 avril 2016 ( S/2016/353 ) concernant l’achèvement des travaux d’excavation au complexe pétrolier de Diffra, Conscient de la situation humanitaire actuelle, dans laquell e les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 139 000 personnes dans la zone d’Abyei, et de l’importance d’une cohérence de l’as sistance fournie par les organismes des Nations Unies dans la région, et soulignant qu’il faut faciliter d’urgence l’acheminement de l’aide humanitaire à to utes les populations touchées, S/RES/2287 (2016) 5/9 16-07752 Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux d e leur plein gré, en toute sécurité et dans la dignité et s’y réintègren t durablement, et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, d ans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au S oudan du Sud à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à prendre les mesures nécess aires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat, Rappelant sa résolution 2117 (2013) , vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante e t le détournement d’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécurité à Abyei, se félicitant de la mise en place des infrastructures, systèmes et politiques d e confiscation, de stockage et de destruction des armes, et engageant la FISNUA à assurer la protection adéquate de ces infrastructures, Préoccupé par la présence résiduelle de mines et de restes ex plosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui compromet la sécurité du retour des déplacés, celle des migrations et les activités de subsistance, Prenant acte du rapport du Secrétaire général du 15 avril 2016 ( S/2016/353 ), notamment de l’appel qu’il a lancé aux parties afin que celles-ci redoublent d’efforts pour résoudre les questions en suspens, q u’elles appliquent l’Accord d’Abyei du 20 juin 2011 et qu’elles assurent le ret rait complet et permanent de toutes les forces non autorisées de la zone d’Abyei , Rappelant qu’il s’est félicité, dans sa résolution 2205 (2015) , de la décision du Secrétaire général de nommer un chef civil de missi on, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer grav ement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 novembre 2016 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abye i (FISNUA) établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu’au 15 novembre 2016 le mandat de la Force établi au pa ragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la réso lution 2024 (2011) , l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint d e vérification et de surveillance de la frontière sera étendu aux comités spéciaux, s elon qu’il convient si ces mécanismes en font la demande par consensus, dans l a limite de la zone d’opérations et des moyens disponibles de la FISNUA ; 2. Prend acte de l’intention annoncée par les deux parties de co nvoquer une autre réunion du Comité mixte de contrôle d’Abyei, déplore que celle-ci n’ait pas encore eu lieu et demande instamment la tenue de réunions plus constructives visant à assurer des progrès constants dans la mise en œuv re des décisions antérieures du Comité et de l’Accord du 20 juin 2011, se félicite des initiatives de l’Union africaine à l’appui de cet objectif et encourage celle-ci à poursuivre son action, et prie le Secrétaire général de faire le point des progrè s accomplis sur ces questions dans ses rapports périodiques; 3. Souligne que la coopération constante entre les Gouvernemen ts soudanais et sud-soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deu x États; S/RES/2287 (2016) 16-07752 6/9 4. Exige à nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans délai de mettre en place l’Administration et l e Conseil de la zone d’Abyei, notamment en sortant de l’impasse au sujet de la co mposition du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, notamment à protéger les infrastructu res pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont pris dans l’Accord du 20 juin 2011; 5. Se dit à nouveau préoccupé que les efforts visant à rendre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la f rontière pleinement opérationnel soient enlisés et que des retards aient été pris à cet égard, prend acte des critères et recommandations formulés par le Secrétaire général concernant les opérations du Mécanisme, note que l’aide apportée au Mécanisme pour qu’il atteig ne sa pleine capacité opérationnelle devrait être subordonnée à plusieurs conditions, à savoir le règlement du différend concernant la zone frontaliè re démilitarisée et sécurisée, la reprise des discussions sur la démarcation de la fr ontière, la tenue de réunions régulières du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et l’assurance d’une complète liberté de circulation, et engage les deux parties à se montrer pleinement déterminées à mettre en œuvre le s arrangements qu’elles ont arrêtés concernant leur frontière commune et à pren dre les mesures voulues à cette fin, notamment en organisant rapidement une nouvell e réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécuri té afin de prendre les décisions opérationnelles concernant leur accord sur la zone frontalière démilitarisée sécurisée; 6. Décide de maintenir les effectifs autorisés par la résolu tion 2104 (2013) déjà déployés et que le reste des forces autorisées sera déployé en fonction de l’évolution du Mécanisme conjoint de vérification e t de surveillance de la frontière afin que la FISNUA puisse assurer la protection vou lue au Mécanisme et lui apporter tout l’appui dont il a besoin pour mener d ès que possible de vastes opérations dans la zone frontalière démilitarisée e t sécurisée, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’état d’ avancement du déploiement dans ses rapports périodiques; 7. Invite les Gouvernements soudanais et sud-soudanais à rec ourir efficacement et en temps utile au Mécanisme conjoin t de vérification et de surveillance de la frontière, au Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et aux autres mécanismes conjoints conv enus, pour garantir la sécurité et la transparence de la zone frontalière démilitarisé e et sécurisée, notamment de la « zone des 14 miles »; 8. Engage vivement les parties à redoubler d’efforts pour déterminer définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, d es négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcati on de la frontière; 9. Souligne que, pour s’acquitter de son mandat de protection des civils établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d’actes de violence physique, quelle qu’en soit la source; 10. Condamne la présence intermittente de personnel des service s de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la po lice du pétrole de Diffra dans la zone d’Abyei, en violation de l’Accord du 20 juin 2 011, et toute entrée de milices S/RES/2287 (2016) 7/9 16-07752 armées sur le territoire, exige à nouveau que le Go uvernement sud-soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d’Abyei et le Gou vernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle à nouveau que, conformément à ses résolutions pertinentes, e n particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei devant s’en retirer, ainsi que les éléments armés d es populations locales; 11. Appuie les décisions du 3 mai 2013 et du 30 mars 2015 par lesquelles le Comité mixte de contrôle d’Abyei a donné à Abyei le statut de zone exempte d’armes, souligne que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccup é par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de population vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes de l’Accord du 20 juin 2011 concerna nt les arrangements provisoires pour l’administration et l a sécurité de la zone d’Abyei, celle-ci devrait être une zone exempte d’armes, la FISNUA étant seule autorisée à y faire entrer des armes et, à cet égard, demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour proc éder à la démilitarisation effective d’Abyei, notamment en mettant en place de s programmes de désarmement, selon que de besoin; 12. Réaffirme que, selon l’autorisation accordée dans la résolut ion 1990 (2011), la FISNUA, agissant dans les limites d e son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d’armes dans la zone d’Abyei, en coordination avec les signataires de l’ Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, le Comité mixte de contrôle et les populations miss eriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contr ôle de faire d’Abyei « une zone exempte d’armes », et demande à nouveau à la FISNUA de constater les mouvements d’armes à destination d’Abyei et la prés ence, la destruction et la confiscation d’armes à Abyei, de rassembler des inf ormations à ce sujet et de lui en rendre compte dans le cadre des rapports périodique s du Secrétaire général; 13. Demande à la FISNUA de poursuivre le dialogue avec le Comi té mixte de contrôle d’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes de contrôle perm ettant de garantir pleinement le respect du statut d’Abyei comme zone exempte d’arme s par l’ensemble des parties concernées, la priorité étant accordée à l’éliminat ion sans délai des armes lourdes ou collectives et des lance-roquettes, et demande aux Gouvernements soudanais et sud- soudanais, au Comité mixte de contrôle d’Abyei et a ux populations misseriya et ngok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 14. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre immédiatement des mesures pour renforcer la confian ce entre les différentes communautés de la zone d’Abyei, notamment à la fave ur de processus de réconciliation à l’échelon local et en aidant la FI SNUA à promouvoir le dialogue, se félicite de la poursuite du dialogue entre les Ngok Dinka e t les Misseriya et exhorte toutes les communautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou disc ours provocateur pouvant susciter des affrontements violents; 15. Se félicite des initiatives prises par la FISNUA pour soutenir le dialogue des communautés et les efforts fournis par les popu lations misseriya et ngok dinka S/RES/2287 (2016) 16-07752 8/9 pour renforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la région d’Abyei; 16. Salue les efforts que la FISNUA continue de mener pour r enforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coor dination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection communautaire, afin de contribuer à la gestion des processus de maintien de l’ordre dans la zone d’Abyei et de poursuivre sa collaborat ion avec les deux gouvernements sur cette question; 17. Engage toutes les parties à donner pleinement suite aux c onclusions et recommandations issues de l’enquête de la Commissio n d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, accueille avec satisfaction la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l’Union africaine d’avoi r des échanges avec les parties au sujet de ces constatations et recommanda tions, et réaffirme la nécessité de permettre aux deux communautés de clore l’enquête s ur l’assassinat du Chef suprême des Ngok Dinka, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei; 18. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la F ISNUA en vue de restructurer éventuellement la Force en fonction de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux décisions prises dans l a résolution 2046 (2012) et aux engagements auxquels ils ont souscrits dans les acc ords des 20 et 29 juin et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, portant notam ment sur le retrait de toutes les forces de la zone frontalière démilitarisée et sécu risée, la pleine mise en œuvre opérationnelle du Mécanisme conjoint de vérificatio n et de surveillance de la frontière et des comités spéciaux ainsi que l’achèv ement de la démilitarisation de la zone d’Abyei; 19. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sa ns entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la zone fron talière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’en semble du matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, notamment des véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l’usage officiel et exclusif d e la FISNUA; 20. Demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud-soudanais d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nat ions Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militair e, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris au per sonnel humanitaire, sans considération de nationalité, afin qu’ils puissent entrer au Soudan et au Soudan du Sud, de faciliter l’installation de bases, la const ruction d’infrastructures dans la zone de la mission et l’octroi d’autorisations de v ol et de fournir un soutien logistique, demande aux Gouvernements soudanais et sud-soudanais de fa ciliter les déplacements au Soudan et au Soudan du Sud en prove nance ou à destination d’Abyei, et demande également à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au titre de l’Accord sur le statut des forces; 21. Reconnaît que l’absence de projets de développement ainsi qu e l’incapacité de fournir des services publics de bas e ont eu des conséquences défavorables pour les populations d’Abyei et demande aux Gouvernements S/RES/2287 (2016) 9/9 16-07752 soudanais et sud-soudanais ainsi qu’aux donateurs d ’appuyer les activités de reconstruction et de développement des capacités; 22. Exige des Gouvernements soudanais et sud-soudanais qu’il s continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l’ONU afin que le personnel du Mécanisme conjoint de véri fication et de surveillance de la frontière puisse se déplacer librement et que les m ines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et séc urisée puissent être détectées et neutralisées; 23. Exige également de toutes les parties concernées qu’elles permette nt à tous les agents humanitaires d’accéder en toute séc urité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d’aide et qu’ell es leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conforméme nt au droit international, y compris le droit international humanitaire applicab le, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’assistance humanitaire; 24. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de l’homme, du d roit international humanitaire et de violations et atteintes commises sur la personne d’enfants en violation du droit international applicable; 25. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillanc e effective du respect des droits de l’homme et d’en rendre compte dans les rapports qu’il lui présente, et demande à nouveau aux Gouvernements so udanais et sud-soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concour s à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 26. Rappelle la résolution 2272 (2016) et prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pou r que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro de l’Orga nisation à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la FISNUA à cet égard, notamment en ce qui concerne l’application de la résolution 2272 (2016) , dans ses rapports périodiques sur des pays donnés; 27. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer d es progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA d ans un rapport écrit, qu’il lui remettra au plus tard le 15 octobre 2016, et de por ter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; 28. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour as surer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies a u Soudan du Sud (MINUSS) et l’Opération hybride Union africaine-Nations Unie s au Darfour (MINUAD) ainsi qu’avec son Envoyé spécial pour le Soudan et le Sou dan du Sud, et lui demande de maintenir cette pratique; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2288 (2016)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2288(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2288 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 25 mai 2016 16-08438 (F) *1608438* Résolution 2288 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7695e séance, le 25 mai 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelan t ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation au Libéria, Saluan t les progrès constants que le Gouvernement libérien fait dans la reconstruction du Libéria, pour le bien de tous les Libériens, Se félicitant des travaux du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1521 (2003 ) concernant le Libéria (« le Comité ») et exprimant sa gratitude au Groupe d’experts créé en application du paragraphe 22 de la résolution 1521 (2003) , Ayant examiné le rapport du Groupe d’experts sur le Libéria ( S/2016/ 348) et prenant note de l’exposé du Président du Comité en date du 13 mai 2016, Prenant note également de la lettre du Secrét aire général en date du 31 juillet 2015 ( S/2015/590 ), l’informant des progrès que le Gouvernement libérien a accomplis dans l’application des recommandations de bonne gestion des armes et des munitions, notam ment en promulguant la législation nécessaire, et des mesures qui ont été prises pour faciliter la surveillance et la gestion des régions situées à la frontière entre le Libéria et la Côte d’Ivoire, tout en soulignant que ces progrès doivent se poursuivre pour concourir davantage à la paix et à la stabilité au Lib éria, Rappelant que la Convention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest sur les armes légères et de petit calibre de 2006 confie aux autorités publiques compétentes la respo nsabilité du contrôle de la circulation des armes légères sur le territoire du Libéria et entre celui -ci et les États voisins, Engageant le Gouvernement libérien à donner la priorité à l’adoption rapide de la législation sur la gestion des armes et des munitions, et à prendre toutes autres mesures en vue d’établir le cadre juridique et administratif requis pour lutter contre le trafic d’armes et de munitions, Notant l’effet positif des mesures ciblées qu’il a imposées pour résoudre le conflit et aider à la stabilisation du Libéria, S/RES/2288 (2016) 16-08438 2/2 Affirmant que le Gouvernement libérien a la responsabilité principale de mettre à l’abri toutes les populations présentes sur son territoire et soulignant qu’il n’y aura de stabilité durable au Libéria que si le Gouvernement veille au maintien d’institutions publiques efficaces et responsables, notamment dans les secteurs de l’état de droit et de la sécurité, y compris une armée, une police et des forces de sécurité aux frontières libériennes qui soient capables, professionnel lement qualifiées et efficaces et se félicitant à cet égard de l’assistance nécessaire des partenaires bilatéraux et de s organisations multilatérales, Insistant sur le fait qu’une gestion transparente et efficace des ressources naturelles est capitale pour la paix et la sécurité à long terme du Libéria, Rappelant qu’il est prêt à mettre fin aux mesures imposées aux alinéas a) et b) du paragraphe 2 et à l’alinéa a) du paragraphe 4 de la résolution 1521 (2 003) lorsqu’il aura constaté que le cessez -le-feu au Libéria est pleinement respecté et maintenu, que le désarmement, la démobilisation, la réinsertion, le rapatriement et la restructuration du secteur de la sécurité ont été menés à bien, que les dispositi ons de l’Accord général de paix sont appliquées intégralement et que des progrès notables ont été réalisés en ce qui concerne le rétablissement et le maintien de la stabilité au Libéria et dans la sous -région, et considérant que ces conditions ont été réunies, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de mettre fin, avec effet immédiat, aux mesures concernant les armes, précédemment édictées au paragraphe 2 de la résolution 1521 (2003) et modifiées aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1683 (2006) , à l’alinéa b) du paragraphe 1 de la résolution 1731 (2006) , aux p aragraphes 3, 4, 5 et 6 de la résolution 1903 (2009) , au paragraphe 3 de la résolution 1961 (2010) et à l’alinéa b) du paragraphe 2 de la résolution 2128 (2013) ; 2. Décide également de dissoudre, avec effet immédiat, le Comité du Conseil de sécurité créé en application du paragraphe 21 de la résolution 1521 (2003 ) et le Groupe d’experts créé en application du paragraphe 22 de la résolution 1521 (2003) , et modifié et élargi par la suite, y compris en application des paragraphes 3 et 4 de la résolution 2237 (2015) .
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2289 (2016)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2289(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2289 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mai 2016 16-08619 (F) *1608619* Résolution 2289 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7700e séance, le 27 mai 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 2093 (2013) , 2232 (2015) et 2245 (2015) , Conscient de l’importance des consultations qu’il a te nues avec les parties prenantes pertinentes au cours de sa récente mission en Somalie, Sachant qu’il importe d’accorder suffisamment de temps à l’examen des résultats de la mission et, à cet égard , conscient de la nécessité de proroger pour une courte pé riode le mandat de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), Considérant que la situation en Somalie constitue toujours une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte d es Nations Unies, 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 8 juillet 2016 le déploiement de l’AMISOM, comme énoncé au paragraphe 1 de la résolution 2093 (2013) , ainsi qu’il l’avait demandé à l’Union africaine, avec un effectif maximal de 22 126 agents en tenue, et autorise les États Membres participant à l’AMISOM à prendre toutes les mesures nécessaires pour qu’elle puisse s’acquitter de son mandat, comme énoncé au paragraphe 3 de la résolution 2232 (2015) ; 2. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir un appui logistique, en application des dispositions du paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2290 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2290(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2290 (2016) * Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2016 16-08713* (F) *1608713* Résolution 2290 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7702e séance, le 31 mai 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur le Soudan du Sud, en particulier ses résolutions 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) , 2271 (2016) et 2280 (2016) , Se déclarant vivement alarmé et préoccupé par le conflit entre le Gouvernement sud -soudanais et les forces de l’opposition, qui résulte de différends politiques i nternes entre les dirigeants politiques et militaires du pays et a entraîné de grandes souffrances, notamment d’importantes pertes en vies humaines, le déplacement de plus de 2 millions de personnes et la perte de biens, appauvrissant et pénalisant davanta ge encore la population du Soudan du Sud, Se félicitant de la signature de l’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (« l’Accord »), qui figure dans le document publié sous la cote S/2015/654 , et de la formation du Gouvernement provisoire d’union nationale, le 29 avril 2016, qui constitue une étape essentielle en vue de l’application intégrale de l’Accord, et saluant les déclarations du Président, Salva Kiir, et du Premier Vice -Président, Riek Machar, sur la nécessité de parvenir à la réconciliation et d’instaurer un esprit de coopération, Enjoignant le Gouvernement provisoire d’union nationale de mettre en œuvre intégralement et sans condition l’ensemble des dispositions de l’Accor d, d’appliquer le cessez -le-feu permanent et de remédier à la crise économique et à la situation humanitaire désastreuse, Accueillant avec satisfaction la création de la Commission militaire mixte du cessez -le-feu et l’action qu’elle mène pour faire appli quer le cessez -le-feu et les dispositions transitoires de sécurité, ainsi que le début de l’examen stratégique de la défense et de la sécurité , et notant que les représentants des forces militaires et de police se sont rencontrés à Djouba lors de la confér ence tenue du 12 au 14 mai 2016, et qu’ils y ont eu un dialogue fructueux, Saluant l’appui apporté par la Commission mixte de suivi et d’évaluation et par l’Union africaine, par l’intermédiaire de son Haut -Représentant pour le Soudan du Sud, l’ancien Président Alpha Oumar Konaré, à la formation du Gouvernement * Nouveau tirage pour raisons techniques (22 juillet 2016). S/RES/2290 (2016) 16-08713 2/9 provisoire d’union nationa le, et demandant à ce dernier de fournir au Président de la Commission mixte, l’ancien Président Festus Mogae, toute sa coopération et tout son appui en vue de la mise en œuvre de l’Accord, Condamnant fermement les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits, les violations du droit international humanitaire, notamment les assassinats ciblés de civils, la violence fondée sur l’ethnicité, les exécutions extrajudiciaires, les viols et autres formes de violence sexuelle et sexiste, le recru tement et l’emploi d’enfants dans le conflit armé, les enlèvements, les disparitions forcées, les arrestations et détentions arbitraires, la violence visant à semer la terreur parmi la population civile et les attaques contre des écoles, des lieux de culte et des hôpitaux ainsi que contre des membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé de maintien de la paix et contre leurs biens, qui ont été et continuent d’être commises par toutes les parties, dont des groupes armés et les forces de séc urité nationales, ainsi que l’incitation à commettre de telles violations et atteintes, condamnant également le harcèlement et les attaques ciblées contre les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes, et soulignant que les responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits doivent répondre de leurs actes et qu’il incombe au premier chef au Gouvernement provisoire d’union nationale de protéger sa pop ulation contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, Se déclarant profondément préoccupé par les déplacements massifs de populations et l’aggravation de la crise humanitaire, notant que, dans son rappor t final ( S/2016/70 ), le Groupe d’experts sur le Soudan du Sud créé en application du paragraphe 18 de sa résolution 2206 (2015) indique que l’accès à l’aid e humanitaire est fréquemment bloqué et que des régions entières de nombreux États au Soudan du Sud en sont totalement privées, soulignant que toutes les parties au conflit sont responsables des souffrances endurées par le peuple sud -soudanais, constatant à cet égard qu’en application de l’Accord, le Gouvernement provisoire d’union nationale doit réviser la loi sur les organisations non gouvernementales et la soumettre à des consultations publiques afin de veiller à ce que ce type d’instrument soit conforme aux meilleures pratiques internationales et à son engagement d’instaurer un environnement politique, administratif, opérationnel et juridique propice à la fourniture d’une aide et d’une protection humanitaires, Saluant l’action que mènent les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires pour apporter un appui immédiat et coordonné à la population, demandant à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter pleinement l’accès du personnel, du matériel et des fournitures humanita ires, en toute sécurité et sans entrave, à tous ceux qui en ont besoin et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, condamnant toutes les attaques contre le personnel et les installations humanitaires, et rappelant que mener des attaques contre du personnel humanitaire et priver des civils de biens indispensables à leur survie peuvent constituer des violations du droit international humanitaire, Prenant acte du rapport établi en décembre 2015 par le Groupe d’experts (S/2016/70 ), dans lequel sont notamment évoquées les violations par les parties du S/RES/2290 (2016) 3/9 16-08713 cessez -le-feu permanent prévu par l’Accord, dont celles survenues après sa signature, la catastrophe humanitaire qui ne cesse d’empirer, les violations généralisées des droits de l’homme et atteintes à ces droits, ainsi que les violations par le Gouvernement de l’Accord sur le statut des forces concernant la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), prenant note de la constatation figurant dans le rapport final du Groupe d’experts selon laquelle les deux parties ont continué d’acquérir des armes et du matériel militaire après la signature de l’Accord, même si cela ne constitue pas une violation des mesures de sanction imposées par la résolution 2206 (2 015) , et notant que ces actes compromettent la mise en œuvre de l’Accord en ce qu’ils concourent aux violations du cessez -le-feu permanent, Saluant la détermination exprimée par le Conseil des ministres de l’Autorité intergouvernementale pour le développe ment (IGAD) , qui a exhorté le Gouvernement provisoire d’union nationale à se conformer à son communiqué des 30 et 31 janvier 2016 sur la promulgation du décret présidentiel relatif à la création de 28 nouveaux États, adopté ensuite par les parties et la Co mmission mixte de suivi et d’évaluation, et à s’abstenir de toute action contraire à ce communiqué, et demandé au Conseil de sécurité d’assumer les conséquences qui découleraient de l’incapacité ou du refus des parties d’appliquer l’Accord, se félicitant que les parties au conflit aient été enjointes de prendre des mesures immédiates pour garantir l’accès inconditionnel des populations à l’aide humanitaire sur l’ensemble du territoire, Prenant note avec satisfaction du communiqué du 29 janvier 2016 dans le quel le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a notamment demandé à toutes les parties sud -soudanaises de respecter scrupuleusement les termes de l’Accord et d’en appliquer les dispositions à la lettre, engagé les États membres de l’Union africaine et leurs partenaires à soutenir pleinement l’application de l’Accord et exhorté la communauté internationale à soutenir celle -ci de façon coordonnée, Se félicitant du communiqué du 26 septembre 2015 dans lequel le Conseil de paix et de sécurité a n otamment affirmé la volonté de l’Union africaine de jouer pleinement son rôle dans le processus de mise en œuvre, par l’intermédiaire de son Haut -Représentant pour le Soudan du Sud et de son Comité ad hoc de haut niveau pour le Soudan du Sud, en collaborat ion avec l’IGAD, l’Organisation des Nations Unies et les autres parties internationales concernées, Accueillant favorablement la déclaration à la presse du 22 mai 2015 dans laquelle le Conseil de paix et de sécurité a souligné l’importance particulière d e la résolution 2206 (2015) du Conseil de sécurité dans la quête d’une paix durable et sans exclusive au Soudan du Sud, Rappelant les communiqués du 12 juin 2014, du 5 décembre 2014 et du 29 janvier 20 15, dans lesquels le Conseil de paix et de sécurité a notamment souligné que des sanctions seraient imposées à l’encontre de toute partie qui continuerait d’entraver le processus politique et de nuire à l’application de l’Accord sur la cessation des hostil ités du 23 janvier 2014, et rappelant également le communiqué du 26 septembre 2015, dans lequel le Conseil de paix et de sécurité s’est dit déterminé à imposer des sanctions contre tous ceux qui feraient obstacle à l’application de l’Accord et des dispositions de son communiqué du 29 janvier 2016, dans lequel il avait rappelé ses communiqués et ses déclarations à la presse antérieurs sur le Soudan du Sud, S/RES/2290 (2016) 16-08713 4/9 Rappelant également le communiqué issu de la vingt -huitième session extraordinaire de la Confé rence des chefs d’État et de gouvernement de l’IGAD, dans lequel les États de l’IGAD ont notamment été invités à prendre collectivement les mesures appropriées de gel des avoirs et d’interdiction de voyager et à interdire la livraison d’armes et de munitio ns et de tout autre matériel susceptible d’être utilisé à des fins militaires, et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, le Conseil de sécurité de l’ONU et la communauté internationale ont notamment été priés de prêter toute l’assistance p ossible pour l’application de ces mesures, Accueillant avec satisfaction le Plan en cinq points arrêté grâce à la médiation de la Chine au cours de la Consultation spéciale à l’appui du processus de paix au Soudan du Sud dirigé par l’IGAD, tenue le 12 janvier 2015 à Khartoum, et demandant instamment au Gouvernement provisoire d’union nationale de le mettre immédiatement en œuvre, Exprimant sa profonde gratitude envers le personnel de la MINUSS et les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police pour les mesures qu’ils prennent en vue de protéger les civils, y compris les ressortissants étrangers, qui vivent sous la menace de violences physiques, et de stabiliser la situation sur le plan de la sécurité, Sachant que les activités de surve illance, d’enquête et d’information concernant la situation en matière de droits de l’homme qui sont menées de manière indépendante et publique contribuent à jeter les fondements de la justice, de l’application du principe de responsabilité, de la réconcil iation et de l’apaisement entre toutes les communautés du Soudan du Sud, Prenant note avec intérêt des rapports sur la situation des droits de l’homme au Soudan du Sud publiés par la MINUSS, le Secrétaire général et le Haut - Commissariat aux droits de l’ho mme (HCDH), Vivement préoccupé par le fait que, d’après le rapport du HCDH en date du 11 mars 2016 intitulé « Assessment Mission to Improve Human Rights, Accountability, Reconciliation and Capacity in South Sudan » (Mission d’évaluation visant à améliorer la situation des droits de l’homme, le respect du principe de responsabilité, la réconciliation et les capacités au Soudan du Sud) et le rapport de la MINUSS et du HCDH en date du 4 décembre 2015 intitulé « The State of Human Rights in the Protracted Conf lict in South Sudan » (La situation des droits de l’homme dans le conflit prolongé au Soudan du Sud), la poursuite des hostilités a eu pour effet d’accroître l’ampleur, l’intensité et la gravité des violations des droits de l’homme et atteintes à ces droit s, et qu’il continue d’y avoir des motifs raisonnables de penser qu’ont été commises des violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, notamment des exécutions extrajudiciaires, des viols et d’autres actes de violence sexuelle et sexiste, des disparitions forcées et des détentions arbitraires, ainsi que des violations du droit humanitaire international, autant d’actes susceptibles de constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, et soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre fin à l’impunité au Soudan du Sud et de traduire en justice les auteurs de ces crimes, Se félicitant de la publication du rapport de la Commission d’enquête de l’Union africaine sur le Soudan du Sud et de l’opinion individuelle, s aluant le travail d’enquête et de collecte d’informations sur les violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises au Soudan du Sud que réalise la Commission, et prenant note avec une vive S/RES/2290 (2016) 5/9 16-08713 préoccupation de l’observation de celle -ci selon laquelle il existe des motifs raisonnables de croire que des crimes de guerre tels que des meurtres, des atteintes à la dignité des personnes comme des viols et d’autres actes de violence sexuelle, des traitements cruels ou dégradants et des attaques dirigées contre des objets civils et des biens protégés ont été perpétrés et que des violations ont été commises par les deux parties au conflit, Exprimant le ferme espoir que ces rapports et d’autres travaux seront pris en considération, se lon qu’il conviendra, par les mécanismes de justice transitionnelle, d’application du principe de responsabilité, de réconciliation et d’apaisement dont la création est demandée au Chapitre V de l’Accord, notamment le tribunal mixte et la Commission vérité , réconciliation et apaisement, soulignant que l’application du principe de responsabilité, la réconciliation et l’apaisement entre toutes les communautés du Soudan du Sud doivent être des éléments essentiels d’un programme de transition, et prenant acte du rôle important que jouent les enquêtes internationales et, s’il y a lieu, les poursuites pour ce qui est de faire en sorte que les auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité soient tenus responsables de leurs actes, Condamnant fermement la diffusion dans les médias de discours de haine et de messages incitant à commettre des violences sexuelles contre un groupe ethnique donné, qui pourrait contribuer à entraîner des violences massives et à exacerber le conflit, demandant au Gouvernement p rovisoire d’union nationale de prendre les mesures qui s’imposent pour prévenir de telles pratiques et engageant instamment toutes les parties à s’abstenir d’y recourir et à œuvrer plutôt pour la promotion de la paix et de la réconciliation entre les commu nautés, Conscient du rôle important que jouent les organisations de la société civile, les chefs religieux, les femmes et les jeunes au Soudan du Sud, soulignant qu’il importe qu’ils participent, au même titre que les anciens détenus membres du MPLS et d’ autres partis politiques, à la recherche d’une solution durable à la crise qui sévit dans le pays, et préoccupé par les efforts déployés par certains responsables du Gouvernement provisoire d’union nationale pour limiter cette participation, notamment en m ultipliant les atteintes à la liberté d’expression, Réaffirmant toutes ses résolutions pertinentes sur les femmes et la paix et la sécurité, le sort des enfants en temps de conflit armé et la protection des civils en période de conflit armé, ainsi que se s résolutions 1502 (2003) , sur la protection du personnel des Nations Unies et du personnel humanitaire, 2150 (2014) , sur la prévention et la lutte contre le génocide, 2151 (2014) , sur la réforme du secteur de la sécurité, et 2286 (2016) , sur la protection du personnel humanitaire et médical et des installations médicales, Rappelant ses résolutions 1209 (1998) , 2117 (2013) et 2220 (2015) , exprimant sa vive préoccupation face à la menace que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, et soulignant qu’il importe de redoubler d’efforts pour lutter contre la circulation illicite de ces armes, Rappelant le rapport du Groupe de travail informel sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les meilleures pratiques et méthodes, notamment les paragraphes 21, 22, 23, 24 et 25 du rapport, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance, S/RES/2290 (2016) 16-08713 6/9 Notant que l’Accord appelle les di rigeants politiques sud -soudanais à établir véritablement leur autorité et à s’engager à lutter contre la corruption, Réaffirmant sa préoccupation face aux restrictions qui continuent d’entraver les mouvements et les activités de la MINUSS, condamnant fer mement les attaques commises contre le personnel et les installations des Nations Unies et de l’IGAD par les forces gouvernementales, les forces de l’opposition et d’autres groupes, ainsi que les mises en détention et les enlèvements de membres du personne l des Nations Unies et du personnel associé, et demandant au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence les enquêtes qu’il a ouvertes sur ces attaques et d’en poursuivre les responsables en justice, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Approuve l’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (ci-après « l’Accord »); 2. Se félicite de la formation, le 29 avril 2016, du Gouvernement provisoire d’union nationale, étape essentielle sur la voie de l’application intégrale de l’Accord; 3. Se déclare profondément préoccupé par le fait que les dirigeants du Soudan du Sud n’ont pas pleinement honoré les engagements qu’ils avaient pris au titre de l’Accord ni mis fin aux hostilités, et condamne les violations flagrantes et persistantes des dispositions de l’Accord relatives au cessez -le-feu, notamment celles q ui sont signalées par le Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l’application des dispositions transitoires de sécurité; 4. Exige des dirigeants du Soudan du Sud qu’ils respectent pleinement et immédiatement le cessez -le-feu permanent, comme l’Accord leur en fait l’obligation, et qu’ils autorisent, conformément aux dispositions pertinentes du droit international et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, les organismes humanitaires à a ccéder sans restriction ni entrave et en toute sécurité aux régions concernées pour que l’aide puisse être distribuée rapidement à tous ceux qui en ont besoin; 5. Réaffirme qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit; Sanctions ciblées 6. Souligne qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées afin d’appuyer la quête d’une paix durable et sans exclusive au Soudan du Sud, notamment par l’application rapide et intégrale de l’Accord; 7 Décide de reconduire jusqu’au 31 mai 2017 les mesures con cernant les voyages et les mesures financières imposées par les paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) et réaffirme les dispositions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de ladite résolution; 8. Réaffirme que les mesures édictées au paragraphe 9 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent à toutes les personnes, et celles édictées au paragraphe 12 à toutes les personnes et entités, que le Com ité créé en application du paragraphe 16 S/RES/2290 (2016) 7/9 16-08713 de ladite résolution (ci -après « le Comité ») aura désignées comme étant responsables ou complices d’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud, ou comme ayant pris part, directement ou indirectement, à de telles activités ou politiques; 9. Souligne que les activités et politiques visées au paragraphe 8 ci -dessus peuvent comprendre, sans s’y limiter : a) Les activités ou politiques qui ont pour but ou pour effet d’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud, ou de faire obstacle à la réconciliation, aux pourparlers ou au processus de paix, y compris les violations de l’Accord; b) Les activités ou politiques qui compromettent les accords pro visoires ou entravent la recherche d’une solution politique au Soudan du Sud; c) Le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre ou de commettre au Soudan du Sud des actes contraires au droit international des droits de l’homme ou au droit internation al humanitaire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme; d) Le fait de diriger des attaques contre des civils, notamment les femmes et les enfants, en se rendant coupable d’actes de violence (y compris de meurtres, de mutilations, d’actes d e torture et de viols et autres formes de violence sexuelle et sexiste), d’enlèvements ou de disparitions et de déplacements forcés, en perpétrant des attaques contre des écoles, des hôpitaux, des lieux de culte ou des lieux où des civils ont trouvé refuge , ou en commettant des actes qui constituent de graves violations des droits de l’homme ou des violations du droit international humanitaire; e) Le recrutement et l’emploi d’enfants par des groupes armés ou des forces armées dans le cadre du conflit armé au Soudan du Sud; f) Le fait d’entraver les activités des missions humanitaires, diplomatiques ou de maintien de la paix déployées par la communauté internationale au Soudan du Sud, y compris celles du Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suiv i de l’application des dispositions transitoires de sécurité, la livraison ou la distribution de l’aide humanitaire ou l’accès à cette aide; g) Les attaques contre les missions des Nations Unies, les présences internationales de sécurité ou d’autres opér ations de maintien de la paix ou contre le personnel des organisations humanitaires; h) Le fait d’agir, directement ou indirectement, au nom ou pour le compte de toute personne ou entité désignée par le Comité; 10. Réaffirme que les mesures édictées aux paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent à toute personne, désignée par le Comité, dirigeant une entité, y compris tout gouvernement sud -soudanais, parti d’opposition, milice ou aut re groupe, qui s’est livrée ou dont les membres se sont livrés à toute activité visée aux paragraphes 8 et 9 de ladite résolution; Comité des sanctions/Groupe d’experts 11. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, ainsi que la MINUSS, selon que de besoin, et en particulier avec les États voisins et les États de la région, afin d’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures visées S/RES/2290 (2016) 16-08713 8/9 dans la présente résolution et, à cet égard, encourage le Comité à envisager que son président ou ses membres se rendent dans certains pays, selon qu’il conviendra; 12. Décide de proroger jusqu’au 1er juillet 2017 le mandat qu’il a confié au Groupe d’exper ts au paragraphe 18 de la résolution 2206 (2015) et dans le présent paragraphe, entend réexaminer le mandat du Groupe d’experts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 31 mai 2017 au plus t ard, et décide que le Groupe d’experts sera chargé des tâches suivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter du mandat défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant des informations pouvant servir à désigner des personnes ou entités qui s e livreraient aux activités décrites aux paragraphes 8 et 9 ci -dessus; b) Réunir, examiner et analyser toute information concernant l’application des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions, au regar d en particulier des objectifs énoncés aux paragraphes 15 et 16 ci-dessous; c) Réunir, examiner et analyser toute information concernant la fourniture, la vente ou le transfert d’armes et de matériel connexe et la fourniture d’assistance connexe, militair e ou autre, notamment par le truchement de réseaux de commerce illicite, aux personnes et entités qui compromettent l’application de l’Accord ou participent à des actes qui violent le droit international des droits de l’homme ou le droit international huma nitaire, le cas échéant; d) Lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport d’activité le 1er décembr e 2016 au plus tard et un rapport final le 1er mai 2017 au plus tard, ainsi qu’un point de la situation tous les mois, sauf ceux où ces rappo rts doivent lui être remis; e) Lui présenter également, dans les 120 jours, un rapport contenant une analyse des menaces pesant sur la sécurité du Gouvernement provisoire d’union nationale et de ses besoins pour ce qui est de maintenir l’ordre au Soudan d u Sud, ainsi qu’une nouvelle analyse du rôle que jouent les transferts d’armes et de matériel connexe entrant au Soudan du Sud depuis la formation du Gouvernement provisoire d’union nationale en ce qui concerne la mise en œuvre de l’Accord et les menaces contre la MINUSS, les autres organismes des Nations Unies et le personnel humanitaire international; f) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations sur les personnes et entités visées par les mesures imposées dans la présente résolution, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et d’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est mis à la disposition du public; 13. Demande à toutes les partie s et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts et de l eur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour permettre au Groupe de s’acquitter de son mandat; 14. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général S/RES/2290 (2016) 9/9 16-08713 chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité tou te information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); Réexamen de la situation 15. Exprime son intention de réexaminer la situation tous les 90 jours après l’adoption de la présente résolution, ou plus fréquemment si nécessaire, et invite la Commission mixte de suivi et d’évaluation à lui communiquer, le cas échéant, des informations pertinente s sur l’évaluation de l’application de l’Accord, du respect du cessez -le-feu permanent, et de la facilitation de l’accès humanitaire par les parties, exprime également son intention de prendre toutes les sanctions qui pourraient s’imposer, notamment un emb argo sur les armes et la désignation des hauts responsables se livrant à des actes ou des mesures qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Soudan du Sud, notamment en empêchant l’application de l’Accord, ou en s’abstenant de prendre des mesures efficaces et globales pour amener les forces se trouvant sous leur contrôle direct ou indirect à mettre un terme aux opérations militaires, aux violences, ainsi qu’aux violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits et aux violations du droit i nternational humanitaire, et permettre le libre acheminement de l’aide humanitaire; 16. Affirme qu’il se tiendra prêt à modifier les mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à les renforcer, à les modifier, à les suspendre ou à les lever à tout moment, selon que de besoin, en fonction des progrès accomplis en matière de paix, de responsabilité et de réconciliation et en fonction de l’application de l’Accord et de la tenue par les parties de leurs engagements, notamment en ce qui concerne le cessez -le-feu, et conformément à la présente résolution et aux autres résolutions applicables; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2291 (2016)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2291(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2291 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juin 2016 16-09682 (F) *1609682* Résolution 2291 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7712e séance, le 13 juin 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2016/452 ), Exprimant son soutien aux efforts que continuent de faire la MANUL et le Représentant spécial du Secrétaire général pour faciliter, sous l ’égide de la Libye, un règlement politique des problèmes auxquels se heurte la Lib ye, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il fait sien le Communiqué de Rome du 13 décembre 2015 par lequel le Gouvernement d ’entente nationale est reconnu comme seul gouvernement légitim e de Libye, et se félicitant de l’arrivée à Tripoli, le 30 mars 2016, des membres du Conseil de la présidence du Gouvernement d ’entente nationale, dirigé par le Premier Ministre Fayez Serraj, Réitérant son appui à la pleine mise en œuvre de l ’Accord poli tique libyen de Skhirat (Maroc), signé le 17 décembre 2015, qui prévoit la formation d ’un Gouvernement d ’entente nationale composé du Conseil de la présidence et du Cabinet, appuyés par les autres institutions de l ’État, dont la Chambre des représentants e t le Conseil d ’État, Saluant l’adoption de principe de l ’Accord politique libyen par la Chambre des représentants, le 25 janvier 2016, et se félicitant de la réunion, tenue le 10 mars 2016, au cours de laquelle les participants au dialogue politique liby en ont réaffirmé leur engagement de respecter l ’Accord, Conscient qu’il importe que le processus demeure ouvert à tous, encourageant vivement le Gouvernement d ’entente nationale à appuyer la réconciliation et à renforcer les activités de communication politique dans toute la Libye, et soulignant qu’il importe que toutes les parties en présence en Libye œuvrent de façon constructive, en toute bonne foi et avec une volonté politique soutenue, à l’application de l ’Accord politique libyen, S/RES/2291 (2016) 16-09682 2/3 Demandant instamment la participation pleine et effective des femmes, sur un pied d ’égalité, à toutes les activités ayant trait à la transition démocratique, au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 1325 (2000) , 2122 (2013) et 2242 (2015) , Prenant note du Communiqué de Vienne du 16 mai 2016, dans lequel toutes les parties sont exhortées à œuvrer de façon constructive en vue de l ’achèvement du cadre institutionnel de transition et la création de la garde présidentielle par le Conseil de la présidence, et soulignant qu’il faut confier la protection et la défense de la Libye contre le terrorisme à des forces nationales de sécurité unifiées et renforcées, placées sous la seule autorité du Gouvernement d ’entente nationale, comme le prévoit l ’Accord politique libyen, Engageant le Gouvernement d ’entente nationale à mettre en pla ce les dispositions de sécurité transitoires requises pour stabiliser la situation en Libye, étape essentielle pour s ’attaquer aux défis politiques, humanitaires, économiques et institutionnels et lutter contre l ’insécurité qui y règne, et pour contrer la menace que représente le terrorisme, Se déclarant gravement préoccupé par la rapide détérioration de la situation humanitaire en Libye, Redemandant à tous les États Membres d ’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représentant spécial du Secré taire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la MANUL afin d ’élaborer un plan coordonné d ’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d ’entente nationale, conformément aux priorités libyennes et en réponse aux demandes d ’aide, et redemandant également à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MANUL, notamment en prenant les mesures voulues pour garantir la sécurité et une totale liberté de circulation au personnel des Nations Unies et au personnel associé, Rappelant qu’il a établi, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 décembre 2016 le ma ndat de la MANUL, qui restera placée sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, et de charger la Mission en tant que mission politique spéciale intégrée d ’appuyer, dans le strict respect du principe de l ’appropriation nationale, la mi se en œuvre de l’Accord politique libyen, la formation du Gouvernement d ’entente nationale, la mise en place du dispositif de sécurité et les étapes ultérieures de la transition libyenne par des activités de médiation et des missions de bons offices et en outre, et dans la mesure où les contraintes opérationnelles et les conditions de sécurité le permettront, de faire ce qui suit : i) Surveiller la situation des droits de l ’homme et établir des rapports à ce sujet; ii) Appuyer la sécurisation des armes incontrôlées et du matériel connexe et lutter contre la prolifération; iii) Apporter une assistance aux principales institutions libyennes; S/RES/2291 (2016) 3/3 16-09682 iv) Appuyer, sur demande, la prestation de services essentiels et l’achemineme nt de l ’aide humanitaire, dans le respect des principes humanitaires; v) Coordonner l ’aide internationale; 2. Constate que, depuis le 30 mars 2016, la MANUL assure une présence constante en Libye pour appuyer le Conseil de la présidence et le Comité de s écurité temporaire, et invite la Mission à rétablir une présence permanente en Libye par un retour échelonné, au fur et à mesure que les conditions de sécurité le permettront, et de prendre les dispositions en matière de sécurité requises à cette fin; 3. Prie le Secrétaire général de continuer de lui faire rapport tous les 60 jours au moins sur la mise en œuvre de la présente résolution; 4. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, selon qu ’il conviendra, suivant la tenue de consultations avec le s autorités libyennes sur les recommandations concernant l ’appui que doit apporter la MANUL aux étapes ultérieures de la transition libyenne et les dispositions visant à assurer la sécurité de la Mission; 5. Décide de rester activement saisi de la questi on.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2292 (2016)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2292(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2292 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juin 2016 16-09889 (F) *1609889* Résolution 2292 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7715e séance, le 14 juin 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’embargo sur les armes à destination de la Libye, qui a été imposé, modifié et réaffirmé par ses résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) , 2214 (2015) , et 2278 (2016) , Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il s’est félicité de la signature, le 17 décembre 2015, de l’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), et a fait sien le communiqué de Rome du 13 décembre 2015, par lequel le Gouvernement d’entente nationale a été reconnu comme seul gouvernement légitime de Libye et comme devant être établi à Tripoli, réaffirmant son appui à l’application intégrale de l’Accord politique libyen et se déclarant en outre résolu à appuyer le Gouvernement d’entente nationale, Réaffirmant son ferme attachement à la s ouveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par la menace croissante que constituent les groupes terroristes opérant en Libye qui proclament leur allégeance à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), également connu sous le nom de Daech, par la propension croissante des groupes à s’associer ave c l’EIIL, ainsi que par la présence constante de terroristes et de groupes terroristes actifs liés à Al -Qaida, et rappelant à cet égard les obligations découlant de la résolution 2253 (2015) , Rappelant sa résolution 2178 (2014) , en particulier le paragraphe 5, et s’inquiétant que le flot de combattants terroristes étrangers en Libye puisse intensifier le conflit, le prolonger et le rendre plus comple xe et représenter une grave menace pour les États d’origine, de transit et de destination, Exprimant sa profonde préoccupation devant la menace que font peser sur la stabilité du pays et de la région la présence d’armes et de munitions non sécurisées en Libye et leur prolifération, notamment leur transfert à des groupes armés en violation de l’embargo sur les armes, et soulignant qu’il importe d’apporter un soutien international coordonné à la Libye et à la région pour remédier à ces problèmes, S/RES/2292 (2016) 16-09889 2/5 Exprimant sa préoccupation devant le fait que la situation en Libye est aggravée par la contrebande d’armes illégales et de matériel connexe en violation de l’embargo sur les armes, soulignant sa préoccupation devant les allégations de violations de l’embargo sur l es armes par voie maritime, terrestre ou aérienne, et se déclarant en outre préoccupé par le fait que ces armes et matériel connexe sont utilisés par des groupes terroristes actifs en Libye, notamment l’EIIL, Accueillant avec satisfaction le Communiqué de Vienne du 16 mai 2016, qui reconnaît la nécessité de renforcer la coordination entre l’armée libyenne légitime et les services de sécurité libyens légitimes, les prie de s’employer sans tarder à mettre en place, conformément à l’Accord politique libyen, u ne structure de commandement unifiée pour coordonner la lutte contre Daech et les groupes terroristes désignés comme tels par l’ONU, et souligne que le Gouvernement d’entente nationale a exprimé l’intention de présenter des demandes de dérogation à l’embar go sur les armes au Comité créé par la résolution 1970 (2001) (« le Comité ») afin d’acquérir des armes létales et du matériel connexe pour contrer les activités des groupes terroristes désignés comme t els par l’ONU et combattre Daech partout en Libye, Rappelant que les activités maritimes sont régies par le droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Priant de nouveau le G ouvernement d’entente nationale, comme il l’a fait dans sa résolution 2278 (2016) , de nommer un référent qui sera chargé de fournir au Comité, s’il lui en fait la demande, des informations utiles po ur ses travaux sur la structure des forces de sécurité placées sous son contrôle, sur les procédures de passation des marchés consolidées, sur l’infrastructure mise en place pour permettre à celles -ci de stocker, d’enregistrer, d’entretenir et de distri buer le matériel militaire en toute sécurité, et sur les besoins en matière de formation, et soulignant qu’il importe que le Gouvernement d’entente nationale, appuyé par la communauté internationale, exerce un contrôle sur les armes présentes en Li bye et les stocke en toute sécurité, Affirmant que le Gouvernement d’entente nationale peut présenter, en vertu du paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , des demandes en vue de la fourniture, d e la vente ou du transfert d’armes et de matériel connexe, y compris les munitions et pièces détachées correspondantes, qui seront utilisés par les forces de sécurité relevant de son autorité, notamment pour lutter contre l’État islamique d’Iraq e t du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), les groupes qui ont prêté allégeance à l’EIIL, Ansar el -Charia et les autres groupes associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, et demandant au Comité créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) d’examiner ces demandes en toute diligence, dans le respect de ses règles et procédures, Affirmant également que, en application du paragraphe 10 de la résolution 2095 (2013) , les livraisons de matériel militaire non létal et la fourniture de toute assistance technique, formation ou aide financière, entrant exclusivement dans le cadre de l’aide en matière de sécurité et de désarmement accordée au Gouvernement d’entente nationale et aux forces de sécurité qu’il contrôle, seront dispensées des formalités de notification préalable au Comité et d’approbation, S/RES/2292 (2016) 3/5 16-09889 Prenant note du rapport final présenté en application du paragraph e 24 d) de la résolution 2213 (2015) par le Groupe d’experts créé en vertu du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) (S/2016/209 ) et modifié par la résolution 2040 (2012) , et des constatations et recommandations qu’il contient, en particulier de celles faisant état de violations régulières de l’em bargo sur les armes en dépit du renforcement des mesures, Prenant note de la décision prise par le Conseil de l’Union européenne le 23 mai 2016 de proroger d’une année le mandat de l’opération navale Sophia EUNAVFOR MED, et d’inscrire de nouvelles activit és d’appui dans son mandat, en vue notamment d’assurer le respect de l’embargo des Nations Unies sur les armes en haute mer au large des côtes libyennes, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Considérant une fois de plus que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne les mouvements d’armes et de matériel connexe à destination ou en provenance de la Libye, en violation de l’embargo sur les armes, notamment à destination de l’EIIL et des autres groupes terroristes présents en Libye; 2. Exhorte tous les États à combattre par tous les moyens, conformément aux obligations qui leur impose la Charte des Nations Unies et aux autres obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales; 3. Décide , afin de lutter contre la menace que représente la prése nce d’armes et de munitions non sécurisées en Libye et leur prolifération, d’autoriser, dans ces circonstances exceptionnelles bien précises, pour une période de 12 mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, les États Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes régionaux, et en tenant des consultations appropriées avec le Gouvernement d’entente nationale, en vue d’assurer le strict respect de l’embargo sur les armes visant la Libye, à faire inspecter, sans occasionn er de retard indu, en haute mer au large des côtes libyennes, les navires à destination ou en provenance de la Libye, s’ils ont des motifs raisonnables de penser que ces navires transportent des armes ou du matériel connexe à destination ou en provenance d e la Libye, directement ou indirectement, en violation des paragraphes 9 et 10 de la résolution 1970 (2001) , tels que modifiés par le paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011) , les paragraphes 9 et 10 de la résolution 2095 (2013) et le paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , à condition que ces États Membres cherchent de bonne foi à obtenir le consentement de l’État du pavillon avant d’effectuer une inspection en vertu du présent paragraphe, et demande aux États du pavillon de tous ces navires de coopérer à ces inspections, 4. Autorise les États Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes régionaux, effectuant des inspections en vertu du paragraphe 3, à prendre toutes les mesures dictées par les circonstances en présence pour y S/RES/2292 (2016) 16-09889 4/5 procéder, dans le plein respect des disposi tions applicables du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et demande instamment aux États Membres qui effectuent ces inspections d’éviter de retarder ou de contrarier indûment l’exercice de la liberté de navigation; 5. Autorise tous les États Membres, agissant individuellement ou dans le cadre d’organismes régionaux, et décide qu’il s sont habilités, s’ils découvrent des articles interdits en vertu des paragraphes 9 et 10 de la résolution 1970, tels que modifiés par le paragraphe 13 de la résolution 2009 (2011) , les paragraphes 9 e t 10 de la résolution 2095 (2013) et le paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , à saisir et à éliminer lesdits articles (en les détruisant, en le s mettant hors d’usage, en les stockant, ou en les transférant à un État autre que l’État d’origine ou de destination en vue de leur élimination), réaffirme de nouveau sa décision selon laquelle tous les États Membres sont tenus de coopérer à ces efforts, autorise les États Membres, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes régionaux, à recueillir au cours de leurs inspections des éléments de preuve ayant directement trait au transport desdits articles, et prie instamment les États Membres, ag issant à titre national ou dans le cadre d’organismes régionaux, d’éviter de causer des dommages au milieu marin ou de nuire à la sécurité de la navigation; 6. Affirme que les autorisations données aux paragraphes 3, 4 et 5 de la présente résolution ne s’ appliquent qu’aux inspections effectuées par des navires de guerre et des navires appartenant à un État, exploités par cet État ou dûment autorisés par lui et utilisés exclusivement à des fins gouvernementales et non commerciales, et qui portent des marque s extérieures permettant de les identifier clairement comme tels; 7. Souligne que ces autorisations ne s’appliquent pas aux navires jouissant de l’immunité souveraine en vertu du droit international; 8. Affirme que l’autorisation donnée au paragraphe 4 c omprend celle de dérouter les navires et leurs équipages vers un port approprié pour faciliter les opérations d’élimination, avec le consentement de l’État du port, affirme par ailleurs que l’autorisation donnée au paragraphe 4 comprend celle de recourir à toutes les mesures dictées par les circonstances, dans le respect scrupuleux du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, selon qu’il conviendra, pour saisir des articles en vertu du paragraphe 3 à l’occasion d’inspe ctions; 9. Affirme que les autorisations données dans la présente résolution ne s’appliquent qu’à la contrebande d’armes illégales et de matériel connexe en haute mer au large des côtes libyennes et n’ont aucun effet sur les droits, obligations ou respons abilités découlant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, y compris le principe général de la juridiction exclusive de l’État du pavillon sur s es navires en haute mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne peut être considérée comme établissant une norme de droit international coutumier; 10. Décide que tout État Membre qui entreprend une inspection en application du paragraphe 3 de la présente résolution, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes régionaux, et tout organisme régional dans le cadre duquel ledit État intervient, devront présenter au Comité, par écrit et san s délai, un S/RES/2292 (2016) 5/5 16-09889 rapport initial exposant en particulier les motifs de l’inspection, les démarches faites pour obtenir le consentement de l’État du pavillon et les résultats de l’inspection et faisant savoir s’il y a eu coopération ou non, et, si des articles d ont le transfert est interdit ont été découverts, enjoint également ledit État Membre ou ledit organisme régional de présenter par écrit au Comité, ultérieurement, un autre rapport donnant des précisions sur l’inspection, la saisie et l’élimination, ainsi que des précisions sur le transfert, notamment une description des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas dans le rapport initial; et demande au Comité d’aviser l’État du pavillon qu’une inspectio n du navire a été faite, note que tout État Membre peut écrire au Comité au sujet de l’application de tout élément de la présente résolution et engage le Groupe d’experts à communiquer les renseignements pertinents aux États Membres agissant en vertu de la présente résolution; 11. Engage les États Membres et le Gouvernement d’entente nationale à communiquer les renseignements pertinents au Comité, aux États Membres et aux organisations régionales agissant en vertu des autorisations données dans la présente résolution; 12. Prie le Secrétaire général de présenter, avec la contribution de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, en étroite collaboration avec l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions ainsi que le Groupe d’exper ts du Comité créé par la résolution 1973 (2011) un rapport, dans les 30 jours, sur la menace que représentent, pour la Libye et les pays voisins, y compris au large des côtes libyennes, les combattants terroristes étrangers recrutés par l’État islamique d’ Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) , Al- Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés ou qui rejoignent leurs rangs. 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2293 (2016)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2293(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2293 (2016) * Conseil de sécurité Distr. générale 23 juin 2016 16-10629* (F) *1610629* Résolution 2293 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7724e séance, le 23 juin 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopérati on régionale doivent être pleinement respectés, Soulignant que c’est au Gouvernement congolais qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les populations, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, Prenant note du rapport à mi -parcours ( S/2015/797 ) et du rapport final (S/2016/466 ) du Groupe d’experts sur la Républiq ue démocratique du Congo (le « Groupe d’experts »), créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit dans ses fonctions par les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) et 2198 (2015) , et prenant note de la conclusion selon laquelle le lien entre groupes armés, réseaux criminels et exploitation illégale des ressources naturelles contribue à l’insécurité dans l’est de la République démocratique du Congo, ainsi que des recommandations formulées par les experts, Rappelant l’importance stratégique que revêt la mise en œuvre de l’Accord - cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, et demandant de nouveau à tous les signataires d’honorer rapidement, intégralement et en toute bonne foi les engagements qu’ils ont pris dans cet accord, en vue de remédier aux causes profondes du conflit et de mettre fin aux cycles récurrents de violence, Rappelant qu’au titre de l ’Accord -cadre, tous les États de la région se sont engagés à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins et à ne pas tolérer de groupes armés ni leur fournir une assistance ou un appui de quelque nature que ce soit, et réitérant sa ferme condamnation de tout appui apporté * Nouveau tirage pour raisons techniques (24 juin 2016). S/RES/2293 (2016) 16-10629 2/12 de l’intérieur ou de l’extérieur aux groupes armés opérant dans la région, qu’il soit financier, logistique ou militaire, Se déclarant de nouveau profondément préoccupé par l’insécurité et la crise humanit aire causées dans l’est de la République démocratique du Congo par les activités militaires de groupes armés congolais et étrangers et la contrebande de ressources naturelles congolaises, en particulier d’or et d’ivoire, soulignant qu’il importe de neutral iser tous les groupes armés, y compris les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces démocratiques alliées (ADF), l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et tous les autres groupes armés présents en République démocratique du Congo, c onformément à la résolution 2277 (2016) , Réaffirmant que la neutralisation durable des FDLR demeure essentielle pour assurer la stabilité et la protection des civils en République démocratique du Cong o et dans la région des Grands Lacs, rappelant que les FDLR sont un groupe visé par des sanctions de l’ONU et qui compte parmi ses dirigeants et ses membres des personnes impliquées dans le génocide de 1994 perpétré contre les Tutsis au Rwanda, au cours duquel des Hutus et d’autres personnes opposées au génocide ont également été tués, et que ce groupe continue de promouvoir et de commettre des tueries fondées sur des facteurs ethniques et d’autres massacres au Rwanda et en République démocratique du Congo, notant les informations selon lesquelles les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé, en 2015 et 2016, des opérations militaires qui ont contribué à déstabiliser partiellement les FDLR, se déclarant préoccupé par le fait que ces opérations ont été menées simultanément a vec des groupes congolais Maï-Maï, se félicitant de la reprise initiale de la coopération entre les FARDC et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), et appelant à la reprise complè te de la coopération et des opérations conjointes, en conformité avec le mandat de la MONUSCO, Condamnant le meurtre brutal de plus de 500 civils dans la région de Beni depuis octobre 2014, exprimant sa profonde préoccupation face à la menace que constitu ent les groupes armés, en particulier les ADF, et à la persistance de la violence dans cette région, se déclarant préoccupé par les informations faisant état d’une collaboration entre des éléments des FARDC et des groupes armés au niveau local, en particul ier celles, reçues récemment, indiquant que certains officiers des FARDC avaient joué un rôle dans l’insécurité qui régnait dans la région de Beni, demandant que des enquêtes soient menées afin de s’assurer que les responsables rendent des comptes, et nota nt l’engagement pris par la République démocratique du Congo dans sa lettre datée du 15 juin 2016 ( S/2016/542 ), Réaffirmant qu’il importe de mener à bien la démobilisation permanente des ex-combattants du M ouvement du 23 mars (M23), soulignant qu’il importe d’empêcher que ces ex -combattants se regroupent ou rejoignent d’autres groupes armés, et demandant que la mise en œuvre des Déclarations de Nairobi et du programme de désarmement, démobilisation, réintégr ation, et réinstallation ou rapatriement des ex -combattants du M23 soit accélérée, moyennant notamment la levée des obstacles au rapatriement, en coordination avec les États de la région concernés, Condamnant les mouvements illicites d’armes tant à l’inté rieur de la République démocratique du Congo qu’à destination de ce pays, y compris les transferts à des groupes armés ou entre groupes armés, en violation des résolutions S/RES/2293 (2016) 3/12 16-10629 1533 (2004) , 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) et 2198 (2015) , et se déclarant déterminé à continuer de surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures qu’il a édictées dans ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, Sachant , à cet égard, que l’em bargo sur les armes qu’il a imposé joue un rôle notable dans la lutte contre le transfert illicite d’armes légères et de petit calibre en République démocratique du Congo et concourt à la consolidation de la paix au sortir du conflit, au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des ex - combattants et à la réforme de l’appareil de la sécurité, Soulignant que l’avènement d’une paix et d’une sécurité durables en République démocratique du Congo passe nécessairement par une gestion transparente et efficace des ressources naturelles du pays et par la fin de la contrebande et du trafic de ces ressources, se déclarant préoccupé par l’exploitation illégale et le trafic de ressources naturelles auxquels se livrent les groupes armés et par les effets néf astes du conflit armé sur les zones naturelles protégées, saluant les efforts déployés par les gardes forestiers et les autres acteurs congolais qui s’efforcent de protéger ces zones, engageant le Gouvernement congolais à continuer de s’efforcer de préserv er ces zones, et soulignant son plein respect de la souveraineté du Gouvernement congolais sur ses ressources naturelles et la responsabilité qui incombe à ce gouvernement de gérer efficacement ces ressources à cet égard, Rappelant que les liens entre l’e xploitation illégale des ressources naturelles, y compris le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et le trafic d’armes, constituent un des principaux facteurs venant alimenter et exacerber l es conflits dans la région des Grands Lacs, préconisant la poursuite de l’action que la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les gouvernements intéressés mènent à l’échelle régionale pour lutter contre l’exploitation illégale des ress ources naturelles, et soulignant à cet égard l’importance que revêtent la coopération régionale et le renforcement de l’intégration économique, particulièrement en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles, Notant que le Groupe d’experts a conclu que s’il y a eu des efforts encourageants concernant le commerce des minerais et les dispositifs de traçabilité, l’or demeure un grave problème, rappelant que la Déclaration de Lusaka issue du Sommet extraordinaire sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles dans la région des Grands Lacs de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs a engagé les acteurs de ce secteur à exercer leur devoir de diligence, saluant l’engagement de la Conférence et les progrès acc omplis sur cette question, et soulignant qu’il est crucial que les gouvernements régionaux et les centres de négoce, en particulier ceux qui s’occupent de l’affinage et du commerce de l’or, redoublent d’efforts pour accroître la vigilance contre la contreb ande et réduire les pratiques qui pourraient saper les efforts déployés au niveau régional par la République démocratique du Congo et la Conférence, Notant avec préoccupation les informations selon lesquelles des groupes armés ainsi que certains éléments des FARDC seraient toujours impliqués dans le commerce illégal de minerais, la production illégale et le commerce illégal de charbon de bois et de bois, et le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, S/RES/2293 (2016) 16-10629 4/12 Notant avec une vive inquiétude la persistance de gr aves atteintes aux droits de l’homme et violations du droit international humanitaire commises à l’encontre de civils dans l’est de la République démocratique du Congo, notamment les exécutions sommaires, les actes de violence sexuelle et sexiste et le rec rutement et l’utilisation d’enfants à grande échelle auxquels se livrent les groupes armés, Soulignant qu’il est crucial que le prochain cycle électoral se déroule de façon pacifique et crédible, comme prévu par la Constitution, pour que la démocratie constitutionnelle puisse être stabilisée et consolidée en République démocratique du Congo, exprimant sa vive préoccupation face au rétrécissement de l’espace politique dans le pays, qui s’est notamment traduit par les récentes arrestations et mises en déten tion de membres de l’opposition politique et de représentants de la société civile et par les restrictions imposées à des libertés fondamentales comme la liberté d’expression et d’opinion, et rappelant la nécessité d’un dialogue politique ouvert, inclusif et pacifique, centré sur la tenue des élections et associant toutes les parties prenantes, dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, afin de préparer le terrain en vue de la tenue dans le pays d’élections pacifiques, crédibles, o uvertes à tous, transparentes et qui respectent les délais fixés , et notamment des élections présidentielle et législatives, prévues d’ici à novembre 2016, conformément à la Constitution et dans le respect de la Charte africaine de la démocratie, des élect ions et de la gouvernance, Demeurant vivement préoccupé par les informations faisant état de la recrudescence des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par des membres des FARDC, de l’Agence nationale de renseignements, de la Garde républicaine et de la Police nationale congolaise, enjoignant à toutes les parties de s’abstenir de recourir à la violence et à la provocation et de respecter les droits de l’homme, et soulignant que le Gouvernement congolais doit se conformer au principe de proportionnalité dans l’emploi de la force, Rappelant qu’il importe de lutter contre l’impunité dans les forces de sécurité, à tous les niveaux, et soulignant qu’il faut que le Gouvernement congolais poursuive ses efforts à c et égard et veille au professionnalisme de ses forces de sécurité, Demandant que toutes les personnes responsables de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits, y compris d’actes de vi olence ou de sévices sur des enfants et d’actes de violence sexuelle et sexiste, soient rapidement appréhendées, traduites en justice et amenées à répondre de leurs actes, Rappelant toutes ses résolutions ayant trait aux femmes et à la paix et à la sécuri té, au sort des enfants en temps de conflit armé et à la protection des civils en période de conflit armé, et rappelant également les conclusions concernant les enfants et les conflits armés en République démocratique du Congo qu’a adoptées le 18 septembre 2014 son Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé ( S/AC.51/2014/3 ), Se félicitant de la volonté de coopération avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en période de conflit armé, la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et la MONUSCO dont fait preuve le S/RES/2293 (2016) 5/12 16-10629 Gouvernement congolais, et notamment la Conseillère du Président sur la violence sexuelle et le recrutement d’enfants, aux fins de l’application du plan d’action visant à prévenir et à faire cesser le recrutement et l’utilisation d’enfants par les FARDC et les violences sexuelles qu’elles commettent à l’encont re de ceux -ci, et de la lutte contre l’impunité des personnes qui commettent des violences sexuelles en période de conflit, notamment des membres des FARDC, Notant l’importance capitale de l’application effective du régime de sanctions et le rôle clef qu e les États voisins ainsi que les organisations régionales et sous - régionales peuvent jouer à cet égard, et préconisant que la coopération soit encore renforcée, Soulignant qu’il est d’une importance cruciale que le Comité reçoive en temps voulu les notif ications détaillées sur les armes, les munitions et l’entraînement visées au paragraphe 11 des directives régissant la conduite de ses travaux, Estimant que la situation en République démocratique du Congo constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Régime de sanctions 1. Décide de reconduire jusqu’au 1er juillet 2017 les mesures sur les armes imposées par le paragraphe 1 de sa résolution 1807 (2008) et réaffirme les dispositions du paragraphe 5 de ladite résolution; 2. Réaffirme que, conformément au paragraphe 2 de la résolution 1807 (2008) , ces mesures ne s’appliquent plus à la fourniture, à la vente ou au transfert au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’armes et de matériel connexe ni à la fourniture d’une assistance ou de services de conseil ou de formation ayan t un rapport avec la conduite d’activités militaires destinés au Gouvernement de la République démocratique du Congo; 3. Décide que les mesures visées au paragraphe 1 ci -dessus ne s’appliquent pas : a) Aux livraisons d’armes et de matériel connexe ou à l a fourniture d’une assistance ou de services de conseils ou de formation destinés exclusivement à l’appui de la MONUSCO ou de la Force régionale d’intervention de l’Union africaine, ou à leur utilisation par celles -ci; b) À la fourniture de vêtements de p rotection, notamment des gilets pare - balles et des casques militaires, temporairement exportés en République démocratique du Congo par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires ou d’aide au développement et le personnel associé, pour leur usage personnel uniquement; c) À la fourniture d’autres matériels militaires non létaux destinés exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, et d’une assistance technique ou formation connexes, dont le Comité aura r eçu notification à l’avance conformément au paragraphe 5 de sa résolution 1807 (2008) ; d) Aux autres ventes ou livraisons d’armes et de matériel connexe, ou à la fourniture d’assistance ou de personnel , sous réserve de l’approbation préalable du Comité; S/RES/2293 (2016) 16-10629 6/12 4. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci - dessus, les mesures concernant les transports imposées par les paragraphes 6 et 8 de sa résolution 1807 (2008) , et réaffirme les dispositions du paragraphe 7 de ladite résolution; 5. Décide de reconduire, pour la période indiquée au paragraphe 1 ci - dessus, les mesures financières et les mesures concernant les déplacements imposées p ar les paragraphes 9 et 11 de sa résolution 1807 (2008) , et réaffirme les dispositions des paragraphes 10 et 12 de ladite résolution ayant trait à ces mesures; 6. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 9 de sa résolution 1807 (2008) ne s’appliquent pas dès lors qu’il est satisfait aux critères énoncés au paragraphe 10 de sa résolution 2078 (2012) ; 7. Décide que les mesures énoncées au paragraphe 5 ci -dessus s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées au motif qu’elles se livrent à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République démocratique du Congo ou concourent à de tels actes, c’est -à-dire : a) Contreviennent aux mesures prises par les États Membres conformément au paragraphe 1 ci -dessus; b) Appartiennent à la direction politique ou militaire de groupes armés étrangers opérant en République démocratique du Congo qui font obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants appartenant à ces groupes; c) Appartiennent à la direction politique ou militaire d e milices congolaises, dont celles qui reçoivent un appui venant de l’extérieur de la République démocratique du Congo, qui font obstacle à la participation de leurs combattants aux opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration; d) Recr utent ou utilisent des enfants pour le conflit armé en République démocratique du Congo, en violation du droit international applicable; e) Préparent, donnent l’ordre de commettre ou commettent en République démocratique du Congo des actes qui constituent des violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits ou des violations du droit international humanitaire, selon le cas, notamment des actes dirigés contre des civils, y compris des meurtres et mutilations, des viols et d’autres violences sexuel les, des enlèvements, des déplacements forcés et des attaques contre des écoles et des hôpitaux; f) Empêchent l’accès à l’assistance humanitaire ou sa distribution en République démocratique du Congo; g) Apportent leur concours à des personnes ou entité s, y compris des groupes armés ou des réseaux criminels, qui prennent part à des activités déstabilisatrices en République démocratique du Congo en se livrant à l’exploitation ou au commerce illicites de ressources naturelles, dont l’or ainsi que les espèc es sauvages et les produits qui en sont issus; h) Agissent au nom ou sur instruction d’une personne ou d’une entité désignée ou agissent au nom ou sur instruction d’une entité qui appartient à une personne désignée ou qu’elle contrôle; S/RES/2293 (2016) 7/12 16-10629 i) Planifient, dir igent ou commanditent des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO ou des membres du personnel des Nations Unies, ou participent à de telles attaques; j) Fournissent à une personne ou entité désignée un appui financier, matériel ou technologique ou des biens ou services; Groupe d’experts 8. Décide de proroger jusqu’au 1er août 2017 le mandat du Groupe d’experts, exprime l’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 1er juillet 2017 au plus tard, sur une nouvelle prorogatio n, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément aux réso lutions antérieures; 9. Prie le Groupe d’experts de s’acquitter des tâches énoncées ci -après et de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 décembre 2016 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2017 au plus t ard, et d’adresser des mises à jour mensuelles au Comité, sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis : a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, notamment en lui fournissant des informations pouvant servir à désigner éventuellement des personnes et entités qui se livreraient aux activités énoncées au paragraphe 7 de la présente résolution; b) Réunir, examiner et analyser des informations au sujet de l’application des mesures édictées dans la présente résolution, en mettant l’accent sur le s violations; c) Étudier et recommander, en tant que de besoin, des moyens d’améliorer les capacités dont disposent les États Membres, en particulier ceux de la région, pour appliquer effectivement les mesures imposées par la présente résolution; d) Réunir, examiner et analyser des informations sur les réseaux régionaux et internationaux d’appui aux groupes armés et sur les réseaux criminels opérant en République démocratique du Congo; e) Réunir, examiner et analyser des informations concernant la fo urniture, la vente ou le transfert d’armes et de matériel connexe et la fourniture d’assistance militaire connexe, notamment par le truchement de réseaux de commerce illicite, et le transfert d’armes et de matériel connexe à des groupes armés par les force s de sécurité de la République démocratique du Congo; f) Réunir, examiner et analyser des informations sur les auteurs de violations graves du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, notamment au sein des forces de sécurité, en République démocratique du Congo; g) Évaluer l’efficacité des mesures de traçabilité des minerais dont il est fait mention au paragraphe 24 de la présente résolution et poursuivre la collaboration avec d’autres instances; S/RES/2293 (2016) 16-10629 8/12 h) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations sur les personnes et entités visées par les mesures imposées par la présente résolution, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et d’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est mis à la disposition du public; 10. Exprime son plein appui au Groupe d’experts, préconise une coopération accrue entre tous les États, en particulier ceux de la rég ion, la MONUSCO, les organismes compétents des Nations Unies et le Groupe d’experts, engage toutes les parties et tous les États à faire en sorte que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou de leur contrôle coopèrent avec le Groupe d’exper ts, et exige de nouveau de toutes les parties et de tous les États qu’ils garantissent la sécurité de ses membres et de son personnel d’appui, et de toutes les parties et de tous les États, notamment de la République démocratique du Congo et des pays de la région, qu’ils permettent au Groupe d’experts d’avoir accès, en toute liberté et sans délai, à tels personnes, documents et lieux qu’il estimerait susceptibles de présenter quelque intérêt aux fins de l’exécution de son mandat; 11. Demande au Groupe d’ex perts de coopérer activement, dans le cadre de l’exécution de son mandat, avec les autres groupes d’experts qu’il a créés; Groupes armés 12. Condamne fermement tous les groupes armés opérant dans la région et les violations du droit international hum anitaire et d’autres normes applicables du droit international, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qu’ils commettent, notamment les attaques contre la population civile, les soldats de la paix de la MONUSCO et le personnel humanitaire, les exécu tions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi d’enfants à grande échelle, et réaffirme que les auteurs de tels actes seront amenés à en répondre; 13. Exige que les FDLR, les ADF, la LRA et tous les autres groupes armés opérant en République démocratique du Congo mettent immédiatement fin à toutes les formes de violence et autres activités déstabilisatrices, notamment l’exploitation des ressources naturelles, et que leurs membres soient démobilisés immédiatement et de fa çon permanente, déposent les armes, et libèrent et démobilisent les enfants qui se trouvent dans leurs rangs; Engagements nationaux et régionaux 14. Se félicite des progrès accomplis à ce jour par le Gouvernement congolais pour ce qui est de mettre fi n au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans le cadre du conflit armé, invite instamment le Gouvernement congolais à poursuivre la mise en œuvre de tous les engagements qu’il a pris dans le plan d’action conclu avec l’ONU et de ceux pris en faveur de la protection des filles et des garçons contre la violence sexuelle, et à faire connaître ces engagements dans toute la chaîne de commandement militaire, y compris dans les zones reculées, et demande au Gouvernement congolais de veiller à ce que les enfan ts ne soient pas placés en détention pour association avec des groupes armés; 15. Se félicite de l’action menée par le Gouvernement de la République démocratique du Congo pour prévenir et combattre les violences sexuelles en période de conflit, notamment des progrès enregistrés dans la lutte contre S/RES/2293 (2016) 9/12 16-10629 l’impunité, et demande à celui -ci de continuer d’h onorer les engagements qu’il a pris dans le plan d’action de mettre fin aux violences sexuelles et violations que commettent ses forces armées, et de redoubler d’efforts dans ce domaine, notant que s’il ne le fait pas, le Secrétaire général pourrait de nou veau désigner nommément les FARDC dans ses prochains rapports sur la violence sexuelle; 16. Souligne qu’il importe que le Gouvernement congolais s’emploie activement à poursuivre les responsables des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans le pays et que la coopération à l’échelon régional s’impose dans ce domaine, notamment celle que le Gouvernement entretient avec la Cour pénale internationale, engage la MONUSCO à user de ses pouvoirs actuels pour aider le Gouvernement à cette fin et demande à tous les signataires de l’Accord - cadre de continuer à tenir leurs engagements et à coopérer pleinement les uns avec les autres et avec le Gouvernement congolais et la MONUSCO pour ce faire; 17. Rappelle qu’il ne saurait y avoir d’impunité pour les responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits commises en République démocratique du Congo et dans la région et, à ce propos, engage vivement la République démocratique du Congo, tous les pays de la région et les autres États Membres de l’ONU qui sont concernés à traduire en justice les auteurs de ces actes, y compris les membres des services de sécurité, et à exiger d’eux qu’ils rendent des comptes; 18. Demande au Gouvern ement congolais de continuer de renforcer, avec l’aide des partenaires internationaux, la sécurité, le contrôle et la gestion des stocks d’armes et de munitions, de se pencher sur les transferts à des groupes armés qui lui sont signalés, selon qu’il convie ndra et si la demande lui en est faite, et de mettre en œuvre d’urgence un programme national de marquage des armes, en particulier des armes à feu appartenant à l’État, dans le respect des normes établies par le Protocole de Nairobi et le Centre régional sur les armes légères; 19. Souligne que le renforcement de l’autorité de l’État et de la gouvernance dans l’est de la République démocratique du Congo incombe au premier chef au Gouvernement congolais, qui doit notamment mettre en œuvre une véritable réforme de l’appareil de sécurité, notamment de l’armée, de la police et de la justice, et mettre fin à l’impunité des auteurs de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, et exhorte le Go uvernement congolais à redoubler d’efforts à cette fin, conformément aux engagements qu’il a pris dans l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération; 20. Exhorte le Gouvernement de la République démocratique du Congo et toutes les autres part ies concernées à créer les conditions nécessaires pour que le processus électoral soit libre, juste, crédible, ouvert, transparent, pacifique et conforme à la Constitution congolaise, et rappelle les paragraphes 7, 8, 9 et 10 de sa résolution 2277 (2016) ; 21. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, de prendre des mesures concrètes pour qu’aucun appui ne soit apporté sur leur territoire ou à partir de leur territoire aux groupes armés opérant en République démocratique du Congo ou traversant le territoire congolais, soulignant qu’il faut s’attaquer aux réseaux qui soutiennent les groupes armés opérant dans le pays, les financent et recrutent pour leur compte et qui enrôlent des enfants en vue de leur utilisation comme enfants S/RES/2293 (2016) 16-10629 10/12 soldats, et lutter contre la collaboration entre des éléments des FARDC et des groupes armés au niveau local, et demande à tous les États de prendre des mesures pour amener, lorsqu’il y a lieu, les dirigeants et me mbres des FDLR et d’autres groupes armés qui résident dans leurs pays à répondre de leurs actes; Ressources naturelles 22. Engage à nouveau le Gouvernement congolais à continuer de lutter contre l’exploitation illégale et la contrebande de ressources naturelles, notamment en amenant les éléments des FARDC qui se livrent au commerce illicite de ressources naturelles, en particulier l’or et les produits provenant d’espèces sauvages, à répondre de leurs actes; 23. Souligne qu’il faut redoubler d’efforts pour mettre un terme au financement des groupes armés qui prennent part à des activités déstabilisatrices en se livrant au commerce illicite de ressources naturelles comme l’or ou les produits provenant des espèces sauvages; 24. Se félicite , à cet égard, des mesures qu’a prises le Gouvernement congolais pour appliquer les lignes directrices sur le devoir de diligence concernant la chaîne d’approvisionnement des minerais, définies par le Groupe d’experts et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), prend acte des efforts que déploie le Gouvernement congolais pour mettre en œuvre des dispositifs de traçabilité des minerais, et invite tous les États à aider la République démocratique du Congo, la Conférence internatio nale sur la région des Grands Lacs et les pays de la région à mettre en place un commerce des minerais responsable; 25. Salue les mesures prises par les gouvernements des pays de la région pour appliquer les lignes directrices sur le devoir de diligence, y compris la transposition dans leur droit interne des dispositions relatives au mécanisme de certification régional établi par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, conformément au Guide de l’OCDE et à la pratique internationale, demande que le mécanisme de certification soit étendu à d’autres États Membres de la région, et engage tous les États, surtout ceux de la région, à continuer de faire connaître ces lignes directrices, notamment en priant instamment les importateurs, les indus tries de transformation, en particulier les centres d’affinage de l’or, et les consommateurs de produits minéraux congolais d’exercer la diligence requise, conformément au paragraphe 19 de la résolution 1952 (2010) ; 26. Engage la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et ses États membres à collaborer étroitement avec les mécanismes en vigueur en République démocratique du Congo afin d’assurer la viabilité et la transparence des opérat ions et le respect du principe de responsabilité dans ce domaine, constate que le Gouvernement congolais continue d’appuyer la mise en place de dispositifs de traçabilité et de diligence destinés à permettre l’exportation d’or artisanal, et engage celui -ci à poursuivre dans cette voie; 27. Continue d’engager la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à mettre en place les moyens techniques nécessaires pour aider les États Membres à lutter contre l’exploitation illégale des ressources nature lles, note que certains États Membres ont fait d’importants progrès dans ce domaine, et recommande à tous les États Membres de mettre pleinement en œuvre le système de S/RES/2293 (2016) 11/12 16-10629 certification régional et de publier des statistiques complètes sur le commerce de resso urces naturelles, conformément au paragraphe 19 de la résolution 1952 (2010) ; 28. Engage tous les États à continuer de s’employer à mettre fin au commerce illicite des ressources naturelles, notamment dans le secteur de l’or, et à amener ceux qui se rendent complices de ce commerce illicite à rendre des comptes, dans le cadre de l’action menée pour veiller à ce que le commerce illicite des ressources naturelles ne profite pas aux entités visées par des sanctions, aux groupes armés ou aux réseaux criminels, y compris ceux auxquels appartiennent des membres des FARDC; 29. Réaffirme les dispositions des paragraphes 7 à 9 de sa résolution 2021 (2011) et demande à la République démocratique du Congo et aux États de la région des Grands Lacs de coopérer au niveau régional, notamment aux fins des enquêtes, en vue de lutter contre les réseaux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’explo itation illégale de ressources naturelles, notamment le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, et de donner pour instruction à leurs autorités douanières de renforcer le contrôle des exportations et des importations de minerais en provenance de la Rép ublique démocratique du Congo; Rôle de la MONUSCO 30. Rappelle le mandat de la MONUSCO, énoncé dans sa résolution 2277 (2016) , en particulier au paragraphe 31, lequel souligne l’importance d’une analyse plus approfondie de la situation politique et du conflit, notamment grâce à la collecte et à l’analyse des informations sur les réseaux criminels qui appuient les groupes armés, au paragraphe 36 ii), lequel concerne la surveillance de la mise en œuvre de l’embargo sur les armes, et au paragraphe 36 iii), lequel porte sur les activités minières; 31. Encourage l’échange rapide d’informations entre la MONUSCO et le Groupe d’experts, conformément au paragraphe 43 de la résolution 2277 (2016) , et prie la MONUSCO d’épauler, dans les limites de ses capacités, le Comité et le Groupe d’experts; Comité des sanctions, établissement de rapports et examen 32. Demande à tous les États, en particulier ceu x de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées en application du paragraphe 7 de la présente résolution, de rendre régulièrement compte au Comité des mesures prises en application des mesures imposées aux paragraphes 1, 4 et 5 et recommandées au paragraphe 8 de la résolution 1952 (2010) ; 33. Souligne qu’il importe que le Comité tienne des consultations régulières avec les États Membres, selon les besoins, afin d’assu rer l’application intégrale de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; 34. Prie le Comité de lui présenter oralement au moins une fois par an, par la voix de son président, un bilan de ses travaux, et de lui rendre compte, selon que de besoin, de la situation dans le pays avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo, et invite le Président du Comité à tenir régulièrement des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intér essés; S/RES/2293 (2016) 16-10629 12/12 35. Demande au Comité de recenser tout cas de non -respect des mesures visées aux paragraphes 1, 4 et 5 ci-dessus et de décider pour chaque cas de la conduite à suivre, et prie le Président du Comité de lui rendre compte des activités menées par le Comité sur cette question dans les bilans qu’il lui présentera régulièrement en application du paragraphe 34 de la présente résolution; 36. Prie la Représentante spéciale du Secrétai re général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité toute information pertinente sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) ; 37. Décide de réexam iner, le moment venu et au plus tard le 1er juillet 2017, les mesures édictées dans la présente résolution, afin de les adapter, selon qu’il conviendra, en fonction de la situation régnant en République démocratique du Congo sur le plan de la sécurité, en particulier de l’avancement de la réforme de l’appareil de la sécurité, ainsi que du désarmement, de la démobilisation, de la réintégration, et de la réinstallation ou du rapatriement, selon qu’il conviendra, des membres des groupes armés congolais et étra ngers, en particulier les enfants qui en font partie, et de la mise en œuvre des dispositions de la présente résolution; 38. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2294 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FNUOD)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2294(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2294 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2016 16-11166 (F) *1611166* Résolution 2294 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7726e séance, le 29 juin 2016 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) en date du 8 juin 2016 (S/2016/520 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent toujours d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale comme le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violations de l’Accord sur le dégagement des forces, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD, il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement la poursuite des combats dans la zone de séparation et demandant à toutes les parties au conflit interne syrien de cesser leurs activ ités militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD et de respecter le droit international humanitaire, Condamnant l’emploi d’armes lourdes dans la zone de séparation, aussi bien par les forces armées syriennes que par des groupes armés, dans le cadre du conflit syrien, et notamment l’emploi de chars lors d’affrontements entre les forces armées syriennes et l’oppositi on, S/RES/2294 (2016) 16-11166 2/4 Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles cessent leurs opérations militaires dans tout le pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, Se déclarant de nouveau dispos é à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant et au Front el -Nosra, y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’État islamique d’Iraq et du Levant et du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida en application du régime des sanctions contre l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech) et Al -Qaida, et notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix des Nations Unies ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse et à titre provisoire le dispositif de la FNU OD afin de réduire au minimum les risques courus par le personnel des Nations Unies qui permet à la Force de continuer de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est que les Casques bleus regagnent leurs positions dans la zone d’opé rations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que le Conseil de sécurité et les pays fournissant des contingents puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration provisoire actuelle de la FNUOP et insistant sur le fait que de telles informations sont utiles au Conseil pour évaluer l’action de la FNUOD et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournissant des contingents, Soulignant que la FNUOD do it pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -lez-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde reconnaissance au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour son travail et la contribution qu’il continue d’apporter dans des conditions de plus en plus difficiles, précisant que le mainti en de la présence de la FNUOD contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la FNUOD et du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessit é de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies ces derniers mois, Sachant gré à la FNUOD des efforts qu’elle a déployés pour renforcer et étendre ses positions sur le mont Hermon et notamment y établir une nouvelle position, Prenant note du plan énoncé par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD sur les positions dont elle a dû se retirer, à commencer par le Camp Faoua r dans le secteur bravo, dès que les conditions le permettront et S/RES/2294 (2016) 3/4 16-11166 compte tenu de l’amélioration de la situation en matière de sécurité dans le nord de la zone de séparation, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (19 73) du 22 octobre 1973; 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces, appelle les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à em pêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d’intérêt commun, selon qu’il convient, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 3. Souligne également qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et prie instamment les États Membres de signifier clairement aux groupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’opérations d e la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité risquant de mettre en danger les soldats de la paix et laisser au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 4. Demande à tous les groupes autre s que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force ainsi que le point de passage de Qouneïtra et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux Casques bleus; 5. Exhorte les parties à coopérer pleinement avec la F NUOD et à faciliter ses activités, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’autres ports d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sécurité, en application des accords existants, et dema nde instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’acquitter de sa mission; 6. Est conscient qu’il faut mettre en place des procédures temporaires efficaces et sûres permettant au personnel de la FNUOD de circuler sans encombre entre les secteurs alpha et bravo, le point de passage de Qouneïtra étant fermé, et, à cet égard, demande aux parties de collaborer de façon constructive avec la FNUOD, étant entendu que le point de passage de Qouneïtra sera de nouveau ouvert dès que les conditions de sécurité le permettront; 7. Demande au Secrétaire général d’accélérer les préparatifs du retour de la FNUOD au camp Faouar, si les conditions le permettent; 8. Se félicite de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD sur les positions qu’elle a quittées dans la zone de séparation, y compris la fourniture de moyens suffisants pour assurer sa protection, en évaluant continuellement la situation en matière de sécurité dans la région; 9. Encourage les parties à l’Accord sur le dégagement des forces à collaborer constructivement afin de prendre avec la FNUOD les dispositions S/RES/2294 (2016) 16-11166 4/4 temporaires nécessaires au retour de celle -ci sur les positio ns dont elle s’est retirée, en tenant compte des accords en vigueur; 10. Se félicite des efforts déployés par la FNUOD pour mettre en œuvre la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et v eiller à ce que son personnel se conforme strictement au code de conduite des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les dispositions nécessaires à cet égard et à le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournis sent des contingents de prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés les actes de cet ordre mettant en cause leur personnel; 11. Décide de renouveler pour une péri ode de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2016, le mandat de la FNUOD et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973).
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2295 (2016)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2295(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2295 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2016 16-11177 (F) *1611177* Résolution 2295 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à 7727e séance, le 29 juin 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2227 (2015) et 2100 (2013) , la déclaration de son président en date du 6 février 2015 ( S/PRST/2015/5 ), et ses déclarations à la presse, dont celle du 12 janvier 2016, concernant la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intég rité territoriale du Mali, insistant sur le fait que c’est avant tout aux autorités maliennes qu’il incombe d’assurer la stabilité et la sécurité sur l’ensemble du territoire malien, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main les initiatives en faveur de la paix et de la sécurité, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, y compris ceux du consentement des parties, de l’impartialité et du non -recours à la force sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, consid érant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné et rappelant la déclaration de son président en date du 25 novembre 2015 ( S/PRS T/2015/22 ), Conscient de l’aspiration légitime de tous les citoyens maliens à jouir d’une paix et d’un développement durables, Considérant que l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui a été signé en 2015 par le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination des mouvements de l’Azawad, représente une occasion historique d’installer durablement la paix au Mali, Voyant dans l’Accord un texte équilibré et complet, en ce qu’il prend en compte les dimensions politique et institutionnelle de la crise au Mali et les aspects touchant la gouvernance, la sécurité, le développement et la réconciliation, tout en respectant la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’État malien, Soulignant que la mise en œuvre pleine et effective de l’Accord, qui doit être prise en charge et pilotée par les Maliens eux -mêmes, incombe au Gouvernement malien et aux groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination, et est S/RES/2295 (2016) 16-11177 2/16 indispensable à l’instauration d’une paix d urable au Mali, compte étant tenu des enseignements tirés des accords de paix précédents, Se félicitant des mesures positives prises par le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination pour mettre en œuvre l’Accord, tout en se déclarant gravement préoccupé par les retards constants enregistrés dans son application, et se félicitant également du fait que le cessez -le- feu est respecté depuis août 2015, geste important et concret de bonne volonté de la part des parties maliennes, Se félicitant de la signature par le Gouvernement malien, les groupes armés des coalitions Pla teforme et Coordination, le 19 juin 2016, de l’Entente sur la mise en place des autorités intérimaires et d’autres arrangements connexes, ainsi que de la décision du Président du Mali, M. Ibrahim Boubacar Keita, le 15 juin 2016, de désigner M. Mahamadou Di agouraga comme son Haut -Représentant chargé de la mise en œuvre de l’Accord, Saluant l’adoption par le Gouvernement malien, en janvier 2016, du deuxième Plan national d’action pour l’application de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité et se félicitant à cet égard que le Gouvernement malien ait adopté, en décembre 2015, une loi imposant un quota de 30 % de femmes dans les institutions nationales, Affirmant qu’il compte faciliter, appuyer et suivre de près la mise en œuvre de l’Accord, et saluant le rôle joué par l’Algérie et les autres membres de l’équipe de médiation internationale pour aider les parties maliennes à appliquer l’Accord, Se félicitant que le Gouvernement malien ait annoncé, le 12 avril 2016, la tenue d’élections municipales le 25 septembre 2016, d’un référendum constitutionnel en novembre 2016, au cours duquel la création d’un Sénat serait proposée, et d’élections régionales au premier semestre de 2017, et souhaitant que ces processus soient ouverts à tous, Se déclarant préoccupé par la précarité des conditions de sécurité, en particulier l’expansion récente des activités terroristes et d’autres activités criminelles dans le centre et le sud du Mali, et par l’intensification de la violence intercommunautaire dans le centre du pays, Notant que la lenteur des progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord, notamment pour ce qui est des dispositions portant sur la défense et la sécurité, ainsi que les retards pris dans la restructuration du secteur de la sécurité, entravent les efforts visant à rétablir la sécurité dans le nord du Mali, et soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement malien, aux groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination d’accélére r la mise en œuvre de l’Accord afin que les conditions de sécurité s’améliorent sur tout le territoire du Mali, et de déjouer les tentatives de groupes terroristes qui visent à faire échouer la mise en œuvre de l’Accord, Condamnant vigoureusement les act ivités menées au Mali et dans la région du Sahel par des organisations terroristes, dont Al -Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Al -Mourabitoun, Ansar Eddine et les mouvements qui leur sont affiliés, notamment le Front de Libération du Macina (FLM), qui cont inuent d’être actifs au Mali et constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région et ailleurs, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme et les actes de violence commis sur la S/RES/2295 (2016) 3/16 16-11177 personne de civils, notamment des femmes et des enfants, au Mali et dans la région, par des groupes terroristes, Condamnant les attaques contre la MINUSMA, les Forces de défense et de sécurité maliennes, EUTM Mali et les forces françaises que continuent de perpétrer des groupes terroristes, Soulignant que le terr orisme ne peut être vaincu qu’à la faveur d’une démarche suivie et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes régionaux et internationaux, visant à contrer, affaiblir et isoler la menace terrorist e, et réaffirmant que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation, Rappelant que le Mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), Al -Qaida au Maghreb islamique, Ansar Eddine et son dirigeant, Iyad Ag Ghali, et Al -Mourabitoun sont inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida établie par le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés (Comité des sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida), et se déclarant à nouveau disposé à sanctionner, au titre du régime susmentionné et conf ormément aux critères arrêtés pour l’inscription sur la Liste, d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui sont associés à Al-Qaida ou à d’autres entités ou personnes inscrites sur la Liste, notamment AQMI, Al -Mourabitoun et Ansar Eddine, Salu ant l’action que les forces françaises continuent de mener, à la demande des autorités maliennes, pour aider les autorités maliennes à écarter la menace terroriste dans le nord du Mali, Insistant sur le fait que la sécurité et la stabilité au Mali sont i nextricablement liées à celles des régions du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’à la situation en Libye et dans la région de l’Afrique du Nord, Se déclarant toujours préoccupé par la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel, ainsi que par les graves défis que représentent la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel, notamment le trafic d’armes et de stupéfiants, le trafic de migrants, la traite d’êtres humains, et les liens qui se développent, da ns certains cas, entre cette criminalité et le terrorisme, soulignant que la responsabilité de lutter contre ces menaces et de relever ces défis incombe aux pays de la région, accueillant avec satisfaction , dans ce contexte, l’action menée par le Groupe de cinq pays du Sahel (G5 Sahel), notamment la mise en place d’un mécanisme visant à renforcer la coopération en matière de sécurité régionale dans le cadre duquel sont menées des opérations militaires conjointes transfrontières, et le Processus de Nouakchot t de l’Union africaine, se félicitant de la décision prise par les ministres de la défense des États du Sahel et du Sahara les 24 et 25 mars 2016 de resserrer la coopération régionale pour combattre le terrorisme et de créer un nouveau centre de lutte anti terroriste ayant son siège au Caire (Égypte) et se félicitant de ce que les forces françaises font pour aider les États Membres faisant partie du G5 Sahel à renforcer la coopération régionale en matière de lutte contre le terrorisme, Condamnant fermement les enlèvements et les prises d’otages ayant pour but d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, réaffirmant qu’il est résolu à empêcher les enlèvements et les prises d’otages dans la région du Sahel, dans le S/RES/2295 (2016) 16-11177 4/16 respect du droit international applicab le, rappelant ses résolutions 2133 (2014) et 2253 (2015) , dans lesquelles il a notamment demandé à tous les États Membres d’empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs, et, à ce propos, prenant acte du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des e nlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent, publié par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, Condamnant fermement toutes les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et toutes l es violations du droit international humanitaire, y compris les exécutions extrajudiciaires et sommaires, les arrestations et détentions arbitraires, les mauvais traitements infligés aux prisonniers et la violence sexuelle ou sexiste, ainsi que le meurtre, la mutilation, le recrutement et l’utilisation d’enfants, et les attaques contre des écoles et des hôpitaux, et demandant à toutes les parties de respecter le caractère civil des écoles conformément au droit international humanitaire, de cesser de détenir illégalement et arbitrairement des enfants, de mettre fin à ces violations et atteintes et de s’acquitter des obligations que leur impose le droit international applicable, Rappelant , à ce sujet, que tous les auteurs de tels actes doivent être amenés à en répondre et que certains des actes mentionnés au paragraphe précédent peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome, notant que, les autorités de transition maliennes ayant saisi la Cour pénale internationale (CPI) le 13 juillet 2012, le Proc ureur a ouvert, le 16 janvier 2013, une enquête sur les crimes qui auraient été commis sur le territoire du Mali depuis janvier 2012, notant également l’ouverture par la CPI, le 1er mars 2016, de l’audience de confirmation des charges dans le cadre du prem ier procès ouvert à la CPI pour un crime de guerre allégué à raison de la perpétration d’attaques ayant délibérément visé des monuments religieux et historiques à Tombouctou et rappelant qu’il importe que toutes les parties concernées prêtent leur concours à la Cour et lui apportent leur coopération, Soulignant combien il importe que les Forces de défense et de sécurité maliennes soient placées sous la tutelle et le contrôle d’une autorité civile et soient encore renforcées si l’on veut garantir la sécurit é et la stabilité à long terme et protéger le peuple malien, Saluant le rôle de la mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM Mali), qui dispense une formation et des conseils aux Forces de défense et de sécurité maliennes en vue notamment d ’aider à asseoir l’autorité civile et le respect des droits de l’homme, et de la mission de renforcement des capacités de l’Union européenne (EUCAP Sahel Mali), chargée de dispenser conseils stratégiques et formation à la police, la gendarmerie et la garde nationale maliennes, Soulignant la nécessité pour toutes les parties de défendre et de respecter les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance afin que l’aide humanitaire puisse continuer d’être fournie et en vue d’assurer la sécurité et la protection des civils qui la reçoivent et celle du personnel humanitaire travaillant au Mali, et insistant sur le fait qu’il importe que l’aide humanitaire soit fournie en fonction des besoins, Demeurant gravement préoccupé par l’ampleur de la crise alimentaire et humanitaire qui continue de sévir au Mali, et par l’insécurité qui entrave l’accès S/RES/2295 (2016) 5/16 16-11177 humanitaire, que viennent aggraver la présence et les activités de groupes armés et de réseaux terroristes et criminels, la présence de mines terrestres, et la prolifération illicite d’armes en provenance de la région et d’ailleurs, qui se poursuit et menace la paix, la sécurité et la stabilité des États de la région, et condamnant les attaques dirigées contre le personnel humanitaire, Exprimant son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui concourent à l’action menée par les autorités et le peuple malie ns pour installer durablement la paix et la stabilité dans leur pays, conscient que c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de protéger la population, et se félicitant de l’effet stabilisateur de la présence internationale au Mali, nota mment la MINUSMA, Saluant la contribution des pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police à la MINUSMA, rendant hommage aux soldats de la paix qui risquent ainsi leur vie, et à ceux qui l’ont perdue, condamnant avec force les attaques visant le personnel de maintien de la paix et soulignant que celles -ci peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international, Se déclarant gravement préoccupé par le fait que la MINUSMA ne dispose toujours pas de certaines capacités ess entielles, insistant sur la nécessité de renforcer les capacités de la MINUSMA pour lui permettre de s’acquitter de son mandat dans des conditions de sécurité complexes marquées notamment par des menaces asymétriques, et soulignant à cet égard qu’il importe au plus haut point de garantir la sécurité et la sûreté du personnel de la MINUSMA, Soulignant qu’il importe pour la MINUSMA de veiller à utiliser et à disposer ses troupes et ses moyens de la manière la plus efficace conformém ent aux priorités fixées pour l’exécution de son mandat, Considérant que la situation au Mali continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali 1. Exhorte le Gouvernement malien, les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination à maintenir un dialogue constructif, avec la volonté politique ferme et sincère d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord p our la paix et la réconciliation au Mali afin que les populations du pays puissent bénéficier concrètement des avantages de la paix, et à s’engager d’urgence en faveur d’un calendrier concret pour sa mise en œuvre ; 2. Exhorte le Gouvernement malien, les g roupes armés des coalitions Plateforme et Coordination à prendre en priorité et sans plus tarder les mesures qui s’imposent pour mettre en œuvre les dispositions de l’Accord ci -après, en gardant à l’esprit la nécessité de mettre en œuvre l’Accord dans son intégralité : – Les questions politiques et institutionnelles, comme indiqué au titre II de l’Accord, notamment la décentralisation et la mise en place effective des administrations intérimaires, ainsi que la tenue en temps voulu d’élections municipales e t régionales par les autorités maliennes; S/RES/2295 (2016) 16-11177 6/16 – Les questions de défense et de sécurité, comme indiqué au titre III et à l’annexe 2 de l’Accord, notamment le déploiement de patrouilles de sécurité mixtes et d’unités spéciales dans le nord du Mali et le canton nement, le désarmement, la démobilisation et la réintégration des combattants armés, dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité; 3. Exhorte le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination à continuer de res pecter l’accord de cessez -le-feu du 23 mai 2014, l’Arrangement sécuritaire pour une cessation des hostilités du 5 juin 2015 et les déclarations sur la cessation des hostilités en date des 24 juillet 2014 et 19 février 2015; 4. Se déclare disposé à envisag er des sanctions ciblées contre ceux qui s’emploient à empêcher ou à compromettre la mise en œuvre de l’Accord, ceux qui reprennent les hostilités et violent le cessez -le-feu, ceux qui lancent des attaques contre la MINUSMA et d’autres présences internatio nales ou entreprennent de les menacer, ainsi que ceux qui apportent leur soutien à de telles attaques et entreprises; 5. Exige de tous les groupes armés présents au Mali qu’ils déposent les armes, mettent fin aux hostilités, renoncent à la violence, rompe nt tous liens avec des organisations terroristes, prennent des mesures concrètes pour resserrer leur coopération et leur coordination avec le Gouvernement malien afin d’éliminer la menace terroriste et reconnaissent sans condition l’unité et l’intégrité te rritoriale de l’État malien, dans le cadre de l’Accord; 6. Exhorte toutes les parties maliennes à coopérer pleinement au déploiement et aux activités de la MINUSMA, tout particulièrement en assurant la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation de s on personnel et en lui assurant un accès immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire malien, afin que la Mission puisse s’acquitter pleinement de son mandat; 7. Demande instamment au Gouvernement malien et aux groupes armés des coalitions Platefor me et Coordination de coopérer pleinement et de se concerter avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et la MINUSMA, en particulier en ce qui concerne la mise en œuvre de l’Accord; 8. Prie le Représentant spécial du Secrétaire génér al pour le Mali d’user de ses bons offices pour encourager et soutenir la mise en œuvre de l’Accord dans son intégralité, en particulier en jouant un rôle central pour ce qui est d’appuyer et de superviser la mise en œuvre de l’Accord par le Gouvernement m alien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination, notamment en dirigeant le secrétariat du Comité de suivi de l’Accord, et d’aider tout particulièrement les parties maliennes à définir des mesures de mise en œuvre et à les classer par o rdre de priorité, conformément aux dispositions de l’Accord; 9. Prie les membres du Comité de suivi de l’Accord et les autres partenaires internationaux de continuer à appuyer la mise en œuvre de l’Accord, notamment en nommant un observateur indépendant c omme le prévoit l’article 63 de l’Accord, et de coordonner, à cet égard, leurs efforts avec ceux du Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et la MINUSMA, et salue le rôle que joue le Comité pour aplanir les désaccords entre les parties mal iennes; 10. Affirme que le rétablissement et l’extension progressifs de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire malien, en particulier les Forces de défense et de S/RES/2295 (2016) 7/16 16-11177 sécurité maliennes réformées et reconstituées, conformément aux dispositions de l’Accord, contribueraient de manière notable à assurer la stabilité du Mali et à écarter la menace terroriste, et, à cet égard, encourage les partenaires bilatéraux et multilatéraux à accroître leur aide en vue d’accélérer le redéploiement progressif des For ces de défense et de sécurité maliennes, une fois réformées et reconstituées, dans le nord du Mali, notamment en fournissant le matériel et la formation qu’il faut, en coordination avec le Gouvernement malien et la MINUSMA et dans le cadre de l’Accord; 11. Demande au Gouvernement malien de mettre la dernière main à sa stratégie pour le développement du nord du pays et au plan d’urgence national, se félicite des contributions importantes que les partenaires ont faites à la suite de la Conférence internatio nale pour la relance économique et le développement du Mali, qui s’est tenue à Paris le 22 octobre 2015, encourage l’exécution effective des engagements pris au cours de cette conférence, et prie instamment le Gouvernement malien de débourser les fonds déj à reçus; 12. Exhorte le Gouvernement malien à collaborer avec le Secrétaire général, par l’intermédiaire de son Représentant spécial pour le Mali, afin d’établir des critères et des échéances concrets pour évaluer les progrès accomplis par les parties maliennes en vue de la mise en œuvre pleine et effective de l’Accord, et exprime son intention de continuer à revoir le mandat et le déploiement de la MINUSMA, notamment en envisageant le transfert progressif de certains sites de la MINUSMA aux Forces de défe nse et de sécurité maliennes une fois qu’elles auront été reconstituées et redéployées dans le cadre de l’Accord; 13. Encourage tous les organismes compétents des Nations Unies, ainsi que les partenaires régionaux, bilatéraux et multilatéraux à fournir l ’appui nécessaire à la mise en œuvre de l’Accord par les parties maliennes, notamment les dispositions relatives au développement socioéconomique et culturel et, à cet égard, prie le Secrétaire général de veiller à une répartition efficace des tâches et à la complémentarité des efforts entre la MINUSMA et l’équipe de pays des Nations Unies, en fonction de leurs avantages relatifs, pour appuyer la mise en œuvre de l’Accord; Mandat de la MINUSMA 14. Décide de proroger le mandat de la MINUSMA jusqu’au 30 juin 2017; 15. Décide également de porter l’effectif de la MINUSMA à un maximum de 13 289 militaires et 1 920 policiers, et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour procéder rapidement à la constitution de forces et de matériel, ainsi qu’à leur déploiement, notamment comme il est énoncé au paragraphe 41 ci -dessous; 16. Décide que la priorité stratégique d e la Mission consiste à appuyer la mise en œuvre par le Gouvernement, les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination, ainsi que par d’autres parties prenantes maliennes, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, en particulier ses dispositions relatives au rétablissement et à l’extension progressifs de l’autorité de l’État; 17. Autorise la MINUSMA à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat, dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement; S/RES/2295 (2016) 16-11177 8/16 18. Demande à la MINUSMA d’adopter une démarche plus proactive et robuste afin de mener à bien son mandat; 19. Décide que le mandat de la MINUSMA comportera les tâches prioritaires ci-après : a) Appui à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la r éconciliation au Mali i) Appuyer la mise en œuvre des réformes politiques et institutionnelles prévues par l’Accord, en particulier dans son titre II, et surtout appuyer les efforts du Gouvernement pour rétablir et étendre effectivement et progressivement l’autorité de l’État et l’état de droit sur tout le territoire, notamment en apportant un soutien à la mise en place effective des administrations intérimaires dans le nord du Mali selon les conditions énoncées dans l’Accord; ii) Appuyer la mise en œuvre des mesures de défense et de sécurité prévues par l’Accord, en particulier dans son titre III et à l’annexe 2, notamment : – Appuyer, surveiller et superviser le cessez -le-feu et lui rendre compte des violations de celui -ci; – Soutenir le redéploiement progressif des Forces de défense et de sécurité maliennes réformées et reconstituées, en particulier dans le centre et le nord du Mali; – Soutenir le cantonnement, le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés, notamment grâce à l’intégration dans les Forces de défense et de sécurité maliennes d’éléments des groupes armés signataires à titre de mesure provisoire, dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, et sans préjudice des plans de la Commission nationale pour le désarmement, démobilisation, réintégration et réinsertion; – Veiller à la cohérence des efforts internationaux, en étroite collaboration avec les autres partenaires bilatéraux, les donateurs et les organismes internationaux œuvrant dans ces domaines, y c ompris l’Union européenne, afin de reconstruire le secteur malien de la sécurité dans le cadre défini par l’Accord; iii) Appuyer la mise en œuvre des mesures de réconciliation et de justice énoncées dans l’Accord, en particulier dans son titre V, notammen t en ce qui concerne la création d’une commission d’enquête internationale, en consultation avec les parties, et l’appui à apporter à l’opérationnalisation de la Commission vérité, justice et réconciliation; iv) Concourir, dans les limites de ses moyens e t dans ses zones de déploiement, à l’organisation d’élections locales transparentes, régulières, libres et ouvertes à tous, ainsi qu’à la tenue d’un référendum constitutionnel, en apportant notamment l’aide logistique voulue et en mettant en place des mesu res de sécurité, conformément aux dispositions de l’Accord; v) Prendre en considération les besoins qui sont propres aux femmes associées aux groupes armés et faire en sorte qu’elles aient pleinement accès S/RES/2295 (2016) 9/16 16-11177 aux programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration, notamment grâce à des consultations avec des associations de femmes; b) Bons offices et réconciliation User de ses bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement aux niveaux national et local pour appuyer un dialogue axé sur la réconciliation et la cohésion sociale avec toutes les parties prenantes et entre elles, encourager les initiatives visant à atténuer les tensions intercommunautaires, en ayant à l’esprit la responsabilité première des autorités maliennes, et encoura ger et soutenir la pleine mise en œuvre de l’Accord par le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination, notamment en favorisant la participation de la société civile, y compris des associations de femmes et de jeunes; c) Protection des civils et stabilisation, notamment contre les menaces asymétriques i) Assurer, sans préjudice de la responsabilité première des autorités maliennes, la protection des civils menacés de violences physiques; ii) En soutien aux autorités maliennes, stabiliser les principales agglomérations et les autres zones où les civils sont en danger, notamment dans le nord et le centre du Mali, et, à cet égard, renforcer les moyens d’alerte rapide, anticiper, écarter et contrer les menaces, notamment les menaces asymétriques, et prendre des mesures actives et robustes pour protéger les civils, y compris en effectuant activement et efficacement des patrouilles dans les zones où les civils sont en danger, et empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones, en ne menant d’opérations directes qu’en cas de menaces graves et crédibles; iii) Assurer une protection particulière aux femmes et aux enfants touchés par le conflit armé, notamment en déployant des conseillers pour la protection des enfants et d es conseillers pour la protection des femmes, et répondre aux besoins des victimes de violences sexuelles et sexistes commises en période de conflit armé; d) Mesures à prendre pour lutter contre les attaques asymétriques afin de défendre activement le man dat de la MINUSMA Dans le cadre de la mise en œuvre de ses priorités et de la défense active de son mandat, anticiper et écarter les menaces et prendre des mesures actives et robustes pour contrer les attaques asymétriques dirigées contre des civils ou de s membres du personnel des Nations Unies , afin de garantir des interventions rapides et efficaces lorsqu’il existe des menaces de violence contre des civils et empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones, en ne menant d’opérations directes qu’en cas de menaces graves et crédibles; e) Protection, sûreté et sécurité du personnel des Nations Unies Protéger le personnel, notamment le personnel en tenue, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé; S/RES/2295 (2016) 16-11177 10/16 f) Promotion et protection des droits de l’homme i) Aider les autorités maliennes dans leur entreprise de promotion et de défense des droits de l’homme, en particulier en ce qui conce rne la justice et la réconciliation, notamment en concourant, dans la mesure du possible et du nécessaire et sans préjudice des responsabilités de celles -ci, à l’action qu’elles mènent en vue de traduire en justice ceux qui ont commis au Mali des violation s graves des droits de l’homme ou des atteintes graves à ces droits, ou des violations graves du droit international humanitaire, notamment des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, en tenant compte du fait que les autorités maliennes de transi tion ont saisi la Cour pénale internationale de la situation qui règne dans leur pays depuis janvier 2012; ii) Surveiller, sur le territoire national, les violations du droit international humanitaire et les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, notamment toutes les formes de violence sexuelle et sexiste et de violations et atteintes commises contre les femmes et sur la personne d’enfants sur tout le territoire du Mali, concourir aux enquêtes et lui faire rapport à ce sujet, de même q ue publiquement, selon qu’il convient, et contribuer aux activités de prévention de ces violations et atteintes; g) Aide humanitaire Pour appuyer les autorités maliennes, contribuer à créer les conditions de sécurité indispensables à l’acheminement sûr d e l’aide humanitaire sous la direction de civils, conformément aux principes humanitaires, et au retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, ou à l’intégration locale ou à la réinstallation des déplacés et des réfugiés, en coordination étroite avec les acteurs humanitaires; 20. Autorise d’autre part la MINUSMA à utiliser ses capacités existantes afin de concourir à l’exécution des tâches suivantes : a) Projets en faveur de la stabilisation À l’appui des autorités maliennes, contribuer à la c réation d’un environnement sûr pour les projets visant à stabiliser le nord du Mali, y compris les projets à effet rapide; b) Gestion des armes et munitions Aider les autorités maliennes à procéder au retrait et à la destruction des mines et autres engin s explosifs et à gérer les armes et munitions; c) Appui à la sauvegarde du patrimoine culturel Aider les autorités maliennes, dans la mesure du possible et du nécessaire, à protéger les sites culturels et historiques du pays contre toutes attaques, en collaboration avec l’UNESCO; d) Coopération avec le Comité des sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al - Qaida Aider, dans les limites de ses capacités, dans ses zones de déploiement et sans préjudice de son mandat, le Comité des sanctions contre l’EIIL (Daech ) et Al -Qaida et l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par la résolution 1526 (2004) , notamment en leur communiquant tous éléments S/RES/2295 (2016) 11/16 16-11177 d’information sur la mise en œuvre des mes ures visées au paragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) ; 21. Prie le Secrétaire général de tirer parti du personnel et du savoir -faire disponibles dans le cadre des ressources existantes de la MINUSMA , compte tenu de la hiérarchisation des tâches énoncées aux paragraphes 19 et 20 de la présente résolution, et d’en adapter constamment le déploiement en fonction des progrès accomplis dans la mise en œuvre du mandat de la MINUSMA, conformément à la répart ition des tâches demandée au paragraphe 13 de la présente résolution; 22. Demande à la MINUSMA d’actualiser sa stratégie de protection des civils, conformément aux alinéas c) et d) du paragraphe 19 ci -dessus et, à cet égard, de déterminer les menaces qui pèsent sur les civils, de mettre en œuvre des plans de prévention et d’appliquer rapidement et de manière coordonnée les dispositions prévues concernant le suivi, l’analyse et la communication de l’information; 23. Prie la MINUSMA d’améliorer encore ses rapports avec la population civile et la coopération avec les Forces de défense et de sécurité maliennes pour faire mieux connaître et comprendre son mandat et ses activités, notamment en élaborant une stratégie de communication efficace et en développant ses activités radiophoniques; 24. Prie le Secrétaire général de renforcer la coopération entre la MINUSMA, le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel et les États Membres de la région ainsi que les initiatives de sécurité régionales , notamment celles du G5 Sahel et le Processus de Nouakchott de l’Union africaine, y compris grâce à la fourniture à la MINUSMA de données de renseignement utiles et d’officiers de liaison issus des États Membres du G5 Sahel, afin de permettre à la MINUSMA de mieux apprécier les conditions de sécurité dans la région et de faciliter l’exécution de son mandat; 25. Demande à la MINUSMA de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité autres que celles de l’ONU, dont les Forces de défense et de sécurité maliennes, soit strictement conforme à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; 26. Prie la MINUSMA de considérer la problématique hommes -femmes comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat et d’aider les autorités maliennes à garantir la participation pleine et entière et la représentation des femmes à tous les niveaux et à un stade précoce de la phase de stabilisation, y compris dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité et des opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration, ainsi que du processus de réconciliation et des élections, la prie également d’aider les parties à assurer la particip ation pleine et active des femmes à l’application de l’Accord, et la prie en outre de lui présenter des rapports plus détaillés sur cette question; 27. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUSMA respecte à la lettre la politique de toléranc e zéro de l’Organisation à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles, et de le tenir informé de tous cas de conduite répréhensible au regard de cette politique, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police d e prendre des mesures de prévention appropriées, notamment l’organisation d’une formation de sensibilisation avant le déploiement, S/RES/2295 (2016) 16-11177 12/16 de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleineme nt; 28. Prie la MINUSMA de considérer la protection des enfants comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat et d’aider les autorités maliennes à veiller à ce que la protection des droits des enfants soit prise en compte, notam ment dans le cadre des opérations de désarmement, de démobilisation et de réintégration et de la réforme du secteur de la sécurité, afin de faire cesser les violations et atteintes commises sur la personne d’enfants, et de les prévenir; Capacités de la MINUSMA, et sûreté et sécurité du personnel de la Mission 29. Prie le Secrétaire général de prendre toutes les dispositions voulues, en usant pleinement des pouvoirs existants, et à sa discrétion, pour permettre à la MINUSMA d’atteindre sa pleine capacité opérationnelle sans plus tarder; 30. Exhorte les pays qui fournis sent des contingents et du personnel de police à la MINUSMA à accélérer les procédures d’achat et le déploiement de tout le matériel voulu appartenant aux contingents, engage vivement les États Membres à faire en sorte que les contingents et les effectifs de police disposent des capacités, des formations préalables au déploiement et, le cas échéant, des formations in situ ainsi que du matériel nécessaires, y compris les éléments habilitants voulus, en les adaptant au contexte opérationnel, pour que la Missi on puisse s’acquitter de son mandat, et accueille favorablement l’aide que les États Membres apporteront à cet égard aux pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police à la MINUSMA; 31. Prie le Secrétaire général de prendre toutes les me sures supplémentaires qui s’imposent et, en consultation avec les pays fournisseurs de contingents, de définir des options, notamment demander l’appui des États Membres, pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la MINUSMA de sorte que la Mis sion puisse s’acquitter avec efficacité de son mandat dans des conditions de sécurité complexes marquées notamment par des menaces asymétriques, y compris par les moyens suivants : – En renforçant les capacités de la Mission en matière de renseignement, y compris ses moyens de surveillance et d’observation, dans les limites de son mandat; – En fournissant des dispositifs de protection contre les engins explosifs et en assurant une formation dans ce domaine, notamment en aidant davantage les pays fournisse urs de contingents à déployer les blindés de transport de troupes qui ne le sont pas encore et d’autres véhicules résistants aux mines qui sont nécessaires pour répondre aux besoins actuels de la Force; – En dotant la Mission de moyens militaires appropri és pour sécuriser ses voies d’approvisionnement logistique, y compris le déploiement de bataillons spécialisés en convois de combat, selon que de besoin; – En améliorant les procédures d’évacuation des blessés et des malades, et en déployant davantage de capacités d’évacuation médicale; S/RES/2295 (2016) 13/16 16-11177 – En prenant des mesures énergiques et efficaces pour améliorer la planification et le fonctionnement des installations et des dispositifs de sûreté et de sécurité de la MINUSMA; 32. Prie le Secrétaire général de lui fai re rapport sur les mesures visées au paragraphe 31 ci -dessus dans ses rapports périodiques sur la situation au Mali; 33. Demande aux États Membres, en particulier à ceux de la région, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destinatio n et en provenance du Mali, de l’ensemble du personnel, du matériel, des vivres et fournitures et autres biens destinés à l’usage exclusif et officiel de la MINUSMA, afin de faciliter l’acheminement de ses moyens logistiques en temps opportun et dans de bo nnes conditions d’économie et d’efficacité, et, à cet égard, prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour faciliter l’approvisionnement logistique de la Mission et pour consolider les itinéraires d’approvisionnement, y compr is grâce à l’utilisation d’itinéraires de rechange et au déménagement des plateformes logistiques de la MINUSMA; 34. Engage le Secrétaire général à garder à l’examen en permanence le concept stratégique de la Mission, afin de rentabiliser au mieux les res sources de celle -ci et de faire des ajustements opérationnels qui s’avèrent nécessaires, et le prie de le tenir informé de la situation au regard de la mise en œuvre; Mandat des forces françaises 35. Autorise les forces françaises à user de tous moyen s nécessaires, dans la limite de leurs capacités et de leurs zones de déploiement, jusqu’à la fin du mandat confié à la MINUSMA par la présente résolution, pour intervenir à l’appui d’éléments de la Mission en cas de menace grave et imminente, à la demande du Secrétaire général, et prie la France de lui rendre compte de l’application du présent mandat au Mali et de coordonner la présentation de cette information avec celle que communiquera le Secrétaire général en application du paragraphe 46 de la présente résolution; Obligations découlant du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme 36. Exhorte les autorités maliennes à intensifier leur lutte contre l’impunité et, à cet égard, à amener tous les auteurs de crimes i mpliquant des violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, y compris de violences sexuelles, à répondre de leurs actes, notamment devant la justice, et les exhorte aussi à continuer de coop érer avec la Cour pénale internationale, en exécution des obligations souscrites par le Mali au titre du Statut de Rome; 37. Exhorte toutes les parties à s’acquitter des obligations que leur impose le droit international humanitaire pour ce qui est de respecter et de protéger le personnel, les installations et les secours humanitaires, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour permettre et faciliter le libre passage des acteurs humanitaires, dans de bonnes conditions de sécurité et sans délai, afin que l’aide humanitaire puisse être apportée à tous ceux qui en ont besoin, tout en respectant les principes directeurs des Nations U nies concernant l’aide humanitaire et le droit international applicable; S/RES/2295 (2016) 16-11177 14/16 38. Réaffirme que c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de protéger les civils au Mali, rappelle ses résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000), 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) , relatives à la prot ection des civils en période de conflit armé, ses résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011), 2068 (2012) , 2143 (2014) et 2225 (2015) , relatives au sort des enfants en temps de conflit armé, et ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2016) , concernant les femmes et la paix et la sécurité, demande à la MINUSMA et à toutes les forces militaires présentes au Mali d’en tenir compte et de se conformer aux dispositions du droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, rappelle l’importance que revêt la formation à cet égard, et engage instamment toutes les parties à donner suite aux conclusions sur les enfants en temps de conflit armé adoptées par son groupe de travail le 7 juillet 2 014; Effets des activités de la MINUSMA sur l’environnement 39. Prie la MINUSMA d’être sensible aux effets qu’ont sur l’environnement les activités menées par elle en exécution des tâches qui lui sont confiées, de maîtriser ces effets, selon qu’il co nvient et conformément aux résolutions de l’Assemblée générale et règles et règlements applicables de l’Organisation, et de conduire ses opérations précautionneusement dans le voisinage de sites culturels et historiques; Coopération entre missions en Af rique de l’Ouest 40. Autorise le Secrétaire général à prendre les mesures nécessaires pour assurer la coopération entre missions, notamment entre la MINUSMA, la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoir e (ONUCI), et le transfert à la MINUSMA de contingents et de biens d’autres missions, sous réserve i) qu’il soit informé de ces transferts et en approuve notamment la composition et la durée, ii) que les pays fournisseurs de contingents donnent leur assent iment, et iii) que les conditions de sécurité dans les zones de déploiement des missions concernées autorisent ces transferts et que l’exécution du mandat de ces missions ne soit pas compromise, l’ encourage à cet égard à adopter des mesures supplémentaires pour renforcer la coopération entre les missions en Afrique de l’Ouest, dans la mesure du possible et du nécessaire, et le prie de lui faire rapport à ce sujet selon qu’il conviendra; 41. Souscrit à la proposition faite par le Secrétaire général dans ses rapports des 31 mars 2016 ( S/2016/298 ) et 31 mai 2016 ( S/2016/498 ) de transférer la force d’intervention rapide créée par la résolution 2162 (2014) , ainsi que l’unité aérienne qui la soutient, de l’ONUCI à la MINUSMA, à la suite de son retrait de l’ONUCI au plus tard le 31 mars 2017, afin de renforcer les activités menées par la MINUSMA en exécution de son mandat, et aussi d’intervenir au Libéria, en tant que de besoin, en cas de grave détérioration des conditions de sécurité, et prie le Secrétaire général de l’informer, dans ses prochains rapports sur la MINUSMA et la MINUL, des modalités qu’il est proposé de mettre en place en vue de transférer cette unité; Coopération internationale concernant le Sahel 42. Demande à tous les États Membres, en particulier aux États du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb, ainsi qu’aux parte naires régionaux, bilatéraux S/RES/2295 (2016) 15/16 16-11177 et multilatéraux, de se coordonner davantage, notamment par l’intermédiaire du G5 Sahel et du Processus de Nouakchott de l’Union africaine, aux fins de la mise au point de stratégies inclusives et efficaces devant permettre de mener une lutte globale et intégrée contre les activités des groupes terroristes qui traversent les frontières et cherchent refuge dans la région du Sahel, notamment AQMI, le MUJAO, Ansar Eddine et Al -Mourabitoun, et de prévenir leur expansion, ainsi que de contenir la prolifération de toutes armes, les formes de criminalité transnationale organisée et les autres activités illicites, dont le trafic de stupéfiants, le trafic de migrants et la traite d’êtres humains; 43. Demande d’assurer, en consultation av ec les États Membres de la région du Sahel, les partenaires bilatéraux et les organisations multilatérales, la mise en œuvre rapide et effective des stratégies régionales qui englobent la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les questions humanitaires telles que la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, et engage , à cet égard, le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel à continuer d’appuyer les États Membres de la région e t les organisations régionales et internationales, notamment le G5 Sahel, pour s’attaquer aux difficultés auxquelles la région fait face en matière de paix, de sécurité et de développement, et à leurs causes profondes; Contribution de l’Union européenn e 44. Invite l’Union européenne, en particulier son Représentant spécial pour le Sahel et ses missions EUTM Mali et EUCAP Sahel Mali, à se coordonner étroitement avec la MINUSMA et les autres partenaires bilatéraux du Mali qui aident les autorités malien nes à réformer le secteur de la sécurité, comme prévu dans l’Accord et conformément au sous -alinéa ii) de l’alinéa c) du paragraphe 19 de la présente résolution; Armes légères et de petit calibre 45. Demande aux autorités maliennes, aidées en cela par la MINUSMA, conformément au paragraphe 14 de la présente résolution, et par les partenaires internationaux, de s’attaquer au problème de la prolifération et du trafic illicite d’armes légères et de petit calibre conformément à la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes et au Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspect s, de sorte à assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’armes légères et de petit calibre, ainsi que la collecte et éventuellement la destruction des stocks excédentaires et des armes saisies, non marquées ou détenues illicitement, et souligne qu’il importe que ses résolutions 2017 (2011) , 2117 (2013) et 2220 (2015) soient intégralement appliquées; Rapports du Secrétaire général 46. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les trois mois après l’adoption de la présente résolution sur la suite donnée à celle -ci, en particulier sur les progrès accomplis dans l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et l’action menée par la MINUSMA pour l’appuyer, et lui demande , à cet égard, de faire figurer dans son rapport de décembre les critères et les échéances S/RES/2295 (2016) 16-11177 16/16 visés au paragraphe 12 et ensuite de lui faire rapport sur le respect de ces critères dans ses rapports périodiques; 47. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2296 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2296(2016)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2297 (2016)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2297(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2297 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 7 juillet 2016 16-11665 (F) *1611665* Résolution 2297 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7731e séance, le 7 juillet 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Condamnant les récentes attaques des Chabab en Somalie et ailleurs, et soulignant sa vive préoccupation à l’égard de la menace constante que représentent les Chabab et devant le fait qu’ils continuent d e tenir des territoires et d’extorquer des revenus en Somalie, Exprimant son indignation devant les pertes en vies humaines parmi les civils causées par les attaques des Chabab et rendant hommage aux membres du personnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et des f orces de sécurité somaliennes pour le courage dont ils font preuve et les sacrifices qu’ils consentent dans le cadre de la lutte contre les Chabab, Se disant de nouv eau déterminé à soutenir les efforts visant à réduire la menace que représentent les Chabab en Somalie, et se déclarant résolu à appuyer un processus politique de paix et de réconciliation inclusif conduit par les Somaliens, Se déclarant gravement préoccu pé par la persistance des violations des droits de l’homme, des atteintes à ces droits et des violations du droit international humanitaire commises en Somalie, Prenant note avec satisfaction de la contribution du Bureau d’appui des Nations Unies en Somal ie (BANUS) aux succès rencontrés par l’AMISOM et la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), et soulignant l’importance d’un partenariat concret entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et les États Membres en Somalie, Conscient qu’il incombe au Gouvernement fédéral somalien de protéger ses citoyens et de se doter de ses propres forces de sécurité nationales, notant que ces forces doivent être ouvertes à tous et représentatives de la société somalienne et agir dans le p lein respect de leurs obligations au titre du droit intern ational humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et réaffirmant la volonté des S/RES/2297 (2016) 16-11665 2/12 partenaires internationaux d’aider le Gouvernement fédéral à s’acquitter de sa mission, Saluant l’adoption par le Gouvernement fédéral somalien et les dirigeants régionaux d’une nouvelle stratégie nationale en matière de sécurité, engageant le Gouvernement fédéral somalien à en accélérer la mise en œuvre compte tenu de la menace que représentent encore les Chabab, soulignant qu’il importe de mieux définir la composition des forces de sécurité nationales somaliennes, identifier les déficits de capacité afin d’établir les priorités de l’AMISOM et des donateurs concernant l’appui à fournir au secteur de la sécurité et définir les domaines de coopération avec la communauté internationale, et notant l’intention de la communauté internationale d’aider le Gouvernement fédéral somalien à réformer le secteur de la sécurité, Considérant qu’une plus grande stabili té en Somalie revêt une importance vitale pour la sécurité dans la région, AMISOM Saluant la contribution que l’AMISOM apporte à la réalisation d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, notant le rôle essentiel qu’elle joue dans l’amélioration de la sécurité, disant sa reconnaissance aux Gouvernements burundais, djiboutien, éthiopien, kényan et ougandais, et à ceux d’autres pays africains qui continuent à fournir des contingents, des forces de police et du matériel à l’AMISOM et appréciant les sacrifices importants faits par les forces de l’AMISOM, Se félicitant de l’appui que fournit la communauté internationale pour favoriser la paix et la stabilité en Somalie, en particulier de la contributi on considérable apportée par l’Union européenne à la Mission, ainsi que de l’appui que d’autres partenaires bilatéraux fournissent aussi bien à l’AMISOM qu’à l’Armée nationale somalienne, et soulignant qu’il importe que de nouvelles contributions, provenan t notamment du Fonds pour la paix de l’Union africaine, du secteur privé, de la société civile et d’autres bailleurs, viennent compléter le financement de l’AMISOM, Prenant note du communiqué du 28 avril 2016 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union a fricaine sur la situation en Somalie et l’AMISOM, Se félicitant de la tenue, le 28 février 2016 à Djibouti, du Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police à l’AMISOM, ainsi que de leur enga gement à renforcer la coordination interne à la Mission et à redynamiser ses opérations, saluant l’élaboration de son concept d’opérations révisé pour 2016, tel qu’il a été approuvé par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, et attendant a vec intérêt sa mise en œuvre, Se félicitant également de l’enquête que l’Union africaine mène sur les allégations de violence sexuelle qui mettent en cause des soldats de l’AMISOM, soulignant qu’il importe que l’Union africaine applique les recommandation s formulées dans le rapport, et, conformément aux dispositions de la résolution 2272 (2016) , demandant à l’Union africaine et aux pays qui fournissent des contingents de faire en sorte que les allégatio ns donnent lieu à une enquête en bonne et due forme et que des mesures de suivi appropriées soient rapidement prises, y S/RES/2297 (2016) 3/12 16-11665 compris des enquêtes approfondies sur les cas de violence dont l’équipe d’enquête de l’Union africaine a été saisie, Se déclarant préoccupé par la poursuite des activités des Chabab et par les rapports faisant état de la présence en Somalie de partisans de l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, aussi appelé Daech), ainsi que par les répercussions de la situation au Yémen sur la sécurité en Somalie, Considérant que la situation en Somalie continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, AMISOM 1. Convient avec le Secrétaire génér al que les conditions nécessaires au déploiement d’une mission de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie ne sont pas réunies; 2. Continue de faire siens les critères révisés exposés par le Secrétaire général dans la lettre datée du 2 juillet 2015 qu’il a adressée au Président du Conseil de sécurité, partage sa conclusion selon laquelle les progrès accomplis dans la réalisation des critères fixés pourraient ouvrir la voie au déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies, ce qui pourrait contribuer à consolider le processus de paix en Somalie et la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité, et prie le Secrétaire général de garder ces critères constamment à l’étude, en concertation avec l’Union africaine; 3. Souligne que l’augmentation des effectifs décidée dans les résolutions 2036 (2012) et 2124 (2013) vise à renforcer à court terme la capacité militaire de l’AMISOM, dans le cadre d’une stratégie générale de retrait au terme duquel la réduction des effectifs de la Mission sera examinée à la lumière des progrès accomplis sur le terrain; Priorités et tâches 4. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 31 mai 2017 le déploiement d’un effectif maximal de 22 126 agents en tenue à l’AMISOM, et décide éga lement que l’AMISOM est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations qui incombent aux États contributeurs en droit international humanitaire et en droit international des droits de l’homme et dans le strict res pect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, pour s’acquitter de son mandat; 5. Décide d’autoriser l’AMISOM à poursuivre les objectifs stratégiques suivants : a) Réduire la menace que cons tituent les Chabab et d’autres groupes d’opposition armés; b) Assurer la sécurité afin de favoriser le processus politique à tous les niveaux ainsi que les efforts de stabilisation, réconciliation et consolidation de la paix en Somalie; S/RES/2297 (2016) 16-11665 4/12 c) Permettre le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l’AMISOM aux forces de sécurité somaliennes, en fonction des capacités de ces forces; 6. Décide d’autoriser l’AMISOM à accomplir les tâches prioritaires suivantes : a) Poursuivre les opér ations offensives contre les Chabab et d’autres groupes d’opposition armés; b) Maintenir une présence dans les secteurs définis dans le concept d’opérations de l’AMISOM, en coordination avec les forces de sécurité somaliennes, afin de créer les conditions nécessaires à une gouvernance efficace et légitime dans tout le pays; c) Contribuer à la liberté de circulation, la sécurité des déplacements et la protection de toutes les personnes engagées dans le processus de paix et de réconciliation en Somalie, et garantir la sécurité du processus électoral qui est une condition indispensable du processus de paix et de réconciliation; d) Sécuriser les principales voies de ravitaillement, y compris les routes menant aux zones reprises aux Chabab, en particulier cell es qui sont essentielles pour améliorer la situation humanitaire et celles qui sont indispensables pour fournir un appui logistique à l’AMISOM, tout en soulignant que les services logistiques demeurent une responsabilité partagée de l’ONU et de l’Union afr icaine; 7. Décide également d’autoriser l’AMISOM à accomplir les tâches essentielles suivantes : a) Mener, dans la limite de ses capacités, des opérations conjointes avec les forces de sécurité somaliennes, en coordination avec d’autres parties prenante s, dans le cadre de la mise en œuvre des plans nationaux somaliens de sécurité et contribuer à l’effort général de formation et de mentorat à destination des forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien; b) Contribuer, dans la limite de ses capaci tés, si la demande lui en est faite, à créer les conditions de sécurité nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire; c) Établir un dialogue avec les populations des zones reconquises et promouvoir, dans la limite de ses capacités, une bonne entent e entre elle et les populations locales, ce qui ouvrira la voie à une stabilisation à plus long terme par l’équipe de pays des Nations Unies et d’autres acteurs; d) Fournir la protection et l’assistance nécessaires aux autorités somaliennes, selon qu’il c onvient, pour les aider à exercer leurs fonctions de gouvernement, et sécuriser les infrastructures essentielles; e) Protéger son propre personnel, ses installations, son matériel et sa mission, et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, ainsi que du personnel des Nations Unies exerçant des fonctions prescrites par le Conseil de sécurité; f) Accueillir les transfuges, à titre provisoire et selon qu’il convient, et en coordination avec l’ONU; S/RES/2297 (2016) 5/12 16-11665 8. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien et l’AMISOM, des progrès accomplis dans la sécurisation des principales voies de ravitaillement, comme prévu à l’alinéa d) du paragraphe 6, dans les rapports écrits qu’il lui présente sur la situation en Somalie; 9. Demande à l’Union africaine, conformément aux recommandations formulées à l’issue de l’examen qu’elle a mené conjointement avec l’ONU, de renforcer son efficacité et de veiller à ce que l’AMISOM soit configurée de façon à pouvoir mener à bien toutes les opérations qui lui incombent, en particulier en renforçant les structures de commandement et de contrôle, ainsi que les opérations intersectorielles, en examinant les limites entre secteurs, et en créant une force d’interve ntion rapide spécialisée, placée sous l’autorité du commandant de la force, qui devra agir en coopération avec les forces somaliennes existantes; 10. Rappelle la demande qu’il a adressée à l’Union africaine de créer les unités spécialisées décrites dans l’annexe de la présente résolution, conformément aux recommandations figurant dans le rapport conjoint du 2 octobre 2013 ainsi que dans la lettre du Secrétaire général datée du 14 octobre 2013, dans la limite des effectifs militaires autorisés au paragraph e 6 de la résolution 2036 (2012) , et en veillant à ce que tous les éléments habilitants et les multiplicateurs de force agissent sous les ordres du commandant de la force, demande également que ces unit és soient créées sans plus tarder et soient incluses dans le concept d’opérations révisé, et demande en outre d’être tenu régulièrement informé, par l’entremise du Secrétaire général, des progrès accomplis dans la création de ces unités; 11. Souligne qu’il faut impérativement obtenir du matériel pour les contingents, y compris les éléments habilitants et multiplicateurs de force, comme indiqué au paragraphe 6 de la résolution 2036 (2012) , auprès des pa ys qui fournissent déjà des contingents à l’AMISOM ou d’autres États Membres, souligne en particulier qu’une composante aérienne d’un maximum de douze hélicoptères militaires placés sous l’autorité du commandant de la force est indispensable, et demande in stamment que cette composante soit créée immédiatement; 12. Se félicite que le Secrétaire général se soit engagé à collaborer avec le Président de l’Union africaine, les pays qui fournissent des contingents et le Gouvernement fédéral somalien pour aider à faire en sorte qu’un accroissement considérable de l’efficacité de l’AMISOM se matérialise et s’inscrive dans la durée, et prie à nouveau le Secrétaire général de suivre la réalisation de cet accroissement, grâce notamment à des indicateurs de résultats, et, à cet égard, de le tenir régulièrement informé dans ses rapports périodiques; 13. Constate avec préoccupation que le retard pris dans la nomination d’un commandant de la force à l’AMISOM a compromis l’efficacité de cette mission, se félicite que le Go uvernement de Djibouti ait pris la décision de nommer le commandant de la force, et compte que celui -ci sera déployé immédiatement; 14. Souligne qu’il importe que les forces de l’AMISOM exécutent leur mandat dans le plein respect des obligations qui leur incombent au titre du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et coopèrent avec la MANUSOM et le BANUS pour mettre en œuvre la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, et demande à l’Union africaine d’enquêter sur les allégations de violations des droits de l’homme et d’atteintes à S/RES/2297 (2016) 16-11665 6/12 ces droits ainsi que su r les violations du droit international humanitaire et de publier des informations à ce sujet, et de continuer à s’efforcer d’appliquer les normes les plus strictes en matière de transparence, de déontologie et de discipline; 15. Prie le Secrétaire généra l de veiller à ce que tout appui à des forces de sécurité non onusiennes soit apporté dans le strict respect de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, et de lui rendre compte des progrès accomplis dans la mise en œuvre de ladite politique dans ses rapports au Conseil de sécurité; 16. Se félicite que la mise en place de la Cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles dont il a demandé la création dans ses résolutions 2093 (2013) et 2124 (2013) ait commencé, souligne qu’il importe de faire en sorte que cette cellule soit opérationnelle et efficace sans plus tarder et, à cet égard, demande insta mment aux pays fournisseurs de contingents et de forces de police d’apporter tout leur appui à la Cellule, en collaboration avec les organismes chargés de l’aide humanitaire, des droits de l’homme et de la protection, et souligne également qu’il importe de veiller à ce que l’information soit partagée avec les acteurs concernés, y compris l’ONU; 17. Prie l’AMISOM d’inclure des informations fournies par sa Cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles dans les rapports sur les opérations qu’elle mène conjointement avec les forces de sécurité somaliennes; 18. Prie l’Union africaine de l e tenir régulièrement informé de l’exécution du mandat de l’AMISOM par l’entremise du Secrétaire général, qui lui en rendra compte oralement ainsi qu’au moyen de trois rapports écrits au moins, le premier de ces rapports écrits devant lui être présenté le 12 septembre 2016 au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite; Appui et partenariat 19. Prie le Secrétaire général de collaborer étroitement avec l’Union africaine pour appuyer la mise en œuvre de la présente résolution, prie également le Secrétaire général de continuer à fournir des conseils techniques et spécialisés à l’Union africaine en ce qui concerne la planification, le déploiement et la gestion stratégique de l’AMISOM, par l’intermédiaire du Bureau des Nations Unies auprès de l’ Union africaine, et demande de nouveau au Secrétaire général, compte tenu de la nécessité d’accroître l’efficacité de l’AMISOM, de donner davantage de conseils techniques à l’Union africaine en recourant aux mécanismes existants de l’ONU; 20. Convient avec le Secrétaire général qu’un mécanisme de planification conjoint AMISOM -ONU -Gouvernement somalien devrait évaluer et faciliter l’exécution du mandat de l’AMISOM visé aux paragraphes 5, 6 et 7 de la présente résolution, en veillant en particulier à assurer une concertation et des consultations approfondies avant, pendant et après les opérations offensives; 21. Demande une fois encore que de nouveaux donateurs appuient l’AMISOM en versant au Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies à l’appui de la Mis sion des contributions destinées à financer la solde des troupes, du matériel ou des activités d’assistance technique, ou des contributions sans préaffectation, exhorte l’Union africaine à réfléchir aux moyens d’assurer le financement durable S/RES/2297 (2016) 7/12 16-11665 de l’AMISOM, et appuie l’appel que l’Union africaine a lancé pour que ses États membres soutiennent financièrement l’AMISOM; 22. Rappelle le rapport de l’examen conjoint ONU -Union africaine de l’AMISOM du 2 octobre 2013 et les critères révisés arrêtés dans la lettre d u 2 juillet 2015 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général, et convient avec le Secrétaire général que la réalisation de nouveaux progrès dans la dégradation de la capacité offensive des Chabab, menée en parallèle avec une amél ioration de la capacité des forces somaliennes à consolider progressivement leur contrôle des territoires reconquis sur les Chabab et à y rétablir l’autorité de l’État, permettra de réduire graduellement les responsabilités de l’AMISOM en Somalie et d’assu rer sa transition vers un rôle de contrôle et de réaction rapide en soutien aux forces de sécurité somaliennes; 23. Demande à l’Union africaine, prenant en compte les progrès accomplis dans les opérations offensives contre les Chabab et d’autres organisat ions terroristes, de reconfigurer progressivement, de façon restreinte et selon qu’il conviendra, les effectifs en tenue de l’AMISOM en augmentant la proportion du personnel de police, dans les limites de l’effectif total autorisé de l’AMISOM, et de lui tr ansmettre par l’entremise du Secrétaire général, selon qu’il conviendra, des rapports sur les progrès de cette reconfiguration; 24. Prie le Secrétaire général de procéder, en consultation avec l’Union africaine, à un examen conjoint de l’AMISOM après le processus électoral de 2016, afin de s’assurer que l’AMISOM soit configurée de manière à pouvoir appuyer la prochaine phase du renforcemen t de l’État en Somalie, et de lui présenter des options et des recommandations à ce sujet au plus tard le 15 avril 2017; 25. Souligne qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien accélère le renforcement et l’amélioration de la concertation entre le s institutions de sécurité somaliennes et redouble d’efforts pour assurer à terme le transfert des responsabilités en matière de sécurité aux services de sécurité somaliens, grâce notamment à la création d’un forum regroupant le Gouvernement fédéral somali en, l’Union africaine et l’ONU, chargé expressément d’assurer la planification et le suivi systématique de ce transfert de responsabilités, qui est un élément essentiel de la stratégie finale de retrait de l’AMISOM, et demande qu’il lui soit fait régulière ment rapport de cette coordination trilatérale par l’entremise du Secrétaire général; Forces de sécurité somaliennes 26. Demande que la politique nationale de sécurité et le modèle fédéral d’organisation de la police soient rapidement mis à exécution, et qu’un accord soit rapidement dégagé sur une organisation fédérale du secteur de la sécurité somalien qui définisse clairement les attributions, les responsabilités et la structure des différentes institutions du secteur de la sécurité, ce qui faciliter ait la coordination entre l’AMISOM et les forces de sécurité somaliennes et renforcerait la cohérence et la durabilité de l’aide internationale fournie par la MANUSOM; 27. Souligne également qu’il importe que les partenaires bilatéraux honorent leurs enga gements en matière d’appui et qu’ils apportent leur concours à la MANUSOM dans l’exécution de son mandat tendant à aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’aide internationale dans le secteur de la sécurité, et S/RES/2297 (2016) 16-11665 8/12 insiste à cet égard sur l’import ance que revêt ce mandat de la MANUSOM qui consiste à aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’aide internationale dans le secteur de la sécurité; 28. Se félicite de l’appui que fournissent déjà la communauté internationale et les donateurs b ilatéraux au secteur somalien de la sécurité, encourage les partenaires à accroître leur appui au Gouvernement fédéral somalien pour le développement du secteur de la sécurité, engage de nouveaux partenaires à se manifester pour soutenir ce développement, et réaffirme l’importance de la coordination entre tous les partenaires; 29. Souligne qu’il est indispensable que les opérations militaires soient immédiatement suivies d’efforts nationaux visant à mettre en place des structures de gouvernance dans les zo nes reconquises ou à les améliorer, et de la fourniture des services de base, y compris la sécurité; 30. Se félicite que le Gouvernement fédéral somalien et les futurs états fédérés se soient engagés à établir des services de police de base dans toute la Somalie, comme le prévoit le nouveau modèle fédéral d’organisation de la police, encourage les donateurs à aider le Gouvernement fédéral somalien à mettre ce modèle en œuvre, salue le renforcement des capacités de la police maritime mené par le Gouvernemen t fédéral somalien avec l’appui de la MANUSOM conformément à sa résolution 2246 (2015) , et attend avec intérêt la réalisation de progrès dans la mise en œuvre de ce plan; 31. Prend note de l’examen qu’ a fait le Secrétaire général, dans sa lettre du 7 octobre 2015 ( S/2015/762 ), du cadre théorique et de la viabilité des solutions envisageables pour que les entités compétentes puissent fournir un appui logist ique aux forces du Puntland qui doivent être incorporées dans l’Armée nationale somalienne, note en outre qu’une entité des Nations Unies autre que le BANUS sera chargée de fournir cet appui à l’Armée nationale somalienne dans le Puntland, et se félicite que le Secrétaire général ait l’intention de continuer à chercher le dispositif le plus adapté à cette fin; Appui logistique 32. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir un appui logistique à l’AMISOM et aux 70 membres de son personnel civil, à l’Armée nationale somalienne dans le cadre de ses opérations conjointes avec l’AMISOM et à la MANUSOM, conformément aux dispositions d u paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) , et le prie également d’accélérer la mise en œuvre de ladite résolution; 33. Demande à l’Union africaine, à l’Organisation des Nations Unies et aux pays four nisseurs de contingents de déterminer conjointement les besoins en matériel de l’AMISOM et de conclure sans délai leurs négociations sur le mémorandum d’accord trilatéral, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’état d’avancement de ce mémo randum dans ses rapports périodiques; Somalie 34. Se félicite que le Président Hassan Sheikh et le Gouvernement fédéral somalien se soient engagés à organiser un processus électoral inclusif et crédible en 2016, compte fermement qu’il n’y aura d’ajour nement du calendrier électoral ni pour l’élection présidentielle ni pour les élections législatives, souligne S/RES/2297 (2016) 9/12 16-11665 l’importance de mettre en œuvre sans nouveau retard le processus électoral prévu par le décret présidentiel du 22 mai 2016, engage toutes les part ies à participer de façon constructive à cette mise en œuvre, souligne que le processus électoral de cette année est une étape essentielle vers la tenue d’élections selon le principe « une personne, une voix » en 2020 et, à ce sujet, exhorte le Forum national des dirigeants à adopter une feuille de route pour les élections de 2020; 35. Insiste sur la nécessité de veiller à ce que des progrès soient accomplis sans plus tarder dans le processus de révision de la Constitution, l’objectif étant de mettre en place un régime fédéral efficace et un large processus de réconciliation qui favorise la cohésion et l’intégration nationales, souligne à cet égard qu’il importe de soutenir jusqu’à son terme le processus pacifique et inclusif de formation de l’État et de fournir des services de médiation efficaces en cas de besoin, et encourage un dialogue suivi entre le Gouvernement fédéral somalien, les administrations régionales, la société civile et la population somalienne à cet égard; 36. Engage le Prés ident Hassan Sheikh et le Gouvernement fédéral somalien à tenir leurs engagements concernant la réforme du secteur de la sécurité, y compris l’engagement de rendre plus transparente et responsable la gestion financière de ce secteur, et à mettre rapidement en œuvre la politique nationale de sécurité qui a été approuvée et qui doit conduire à un système d’institutions du secteur de la sécurité qui soit à la fois clair, durable et accepté par tous, exhorte le Président et le Gouvernement fédéral somalien à me ner le plus rapidement possible cette réforme complète du secteur de la sécurité, notamment en assurant le paiement sans retard, régulier et prévisible des soldes de l’Armée nationale somalienne, et souligne à cet égard la nécessité de conduire des consult ations approfondies et régulières avec tous les états fédérés et les administrations régionales provisoires et d’obtenir leur appui; 37. Se félicite que le Gouvernement fédéral somalien participe activement au Processus d’examen périodique universel et en courage les états à appliquer toutes les recommandations qu’il a acceptées; 38. Se déclare préoccupé par les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits ainsi que par les violations du droit international humanitaire qui se poursuivent en Somalie et insiste sur la nécessité de mettre fin à l’impunité, de faire respecter les droits de l’homme et de traduire en justice les auteurs de ces violations et atteintes, se félicite de la récente adoption de la loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme, encourage le Gouvernement fédéral somalien à mettre rapidement cette commission en place, et l’ encourage également à faire adopter des lois visant à protéger les droits de l’homme et à garantir que les crimes impliquant de s violations du droit international humanitaire, des violations des droits de l’homme et des atteintes à ces droits feront l’objet d’enquêtes judiciaires et que les auteurs de ces crimes seront poursuivis devant les tribunaux; 39. Se déclare également pré occupé par l’augmentation du nombre des expulsions forcées de personnes déplacées des infrastructures publiques et privées dans les principales villes de Somalie, souligne que toute expulsion doit être conforme aux cadres nationaux et internationaux pertin ents, demande au Gouvernement fédéral somalien et à tous les acteurs concernés de s’efforcer de trouver des solutions concrètes durables au problème des personnes déplacées, et encourage le Gouvernement somalien à créer, avec l’appui de ses partenaires, le s conditions du retour librement consenti des réfugiés et du retour librement consenti, S/RES/2297 (2016) 16-11665 10/12 en toute sécurité et dans la dignité, de l’intégration sur place ou de la réinstallation des personnes déplacées; 40. Exprime sa préoccupation devant la persistance d e la crise humanitaire en Somalie et ses conséquences pour le peuple somalien, salue les efforts déployés par les organismes d’aide humanitaire des Nations Unies et les autres agents humanitaires pour apporter une assistance vitale aux populations vulnérab les, condamne les attaques toujours plus fréquentes lancées contre le personnel humanitaire et demande à toutes les parties de respecter et protéger le personnel, les installations et les biens humanitaires; condamne également tout détournement de l’aide h umanitaire et toutes actions faisant obstacle à cette aide, exige de nouveau que toutes les parties permettent et facilitent le libre passage, en toute sécurité et sans restrictions, de l’aide humanitaire afin qu’elle puisse être rapidement distribuée à tous ceux qui en ont besoin sur tout le territoire somalien; souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie par la communauté internationale, et encourage les organismes nationaux de gestion des catastrophes en Somalie à renforcer leurs capacités, avec le concours des Nations Unies, afin de jouer un plus grand rôle dans la coordination de l’action humanitaire; 41. Souligne qu’il importe que tous les acteurs en Somalie respectent le droit international humanitaire et le principe de protection des civils, en particulier des femmes et des enfants, ainsi que les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité; 42. Réaffirme l’importance du rôle des femmes et des jeunes dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, souligne qu’il importe qu’ils participent à toutes les entreprises de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, rappelle à cet égard sa résolution 2242 (2015) , constate que les femmes ne sont pas suffisamment représentées dans les assemblées des nouvelles administrations régionales provisoires et exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les administrations régionales provisoires à continuer de promouvoir une m eilleure représentation des femmes dans toutes les instances de prise de décisions au sein des institutions somaliennes, notamment en réservant aux femmes, comme convenu, 30 % des sièges à pourvoir dans les deux chambres du Parlement fédéral dans le cadre des élections de 2016, et encourage la MANUSOM à s’engager davantage aux côtés de la société civile somalienne, y compris des femmes, des jeunes et des chefs religieux, pour faire en sorte que les vues de la société civile soient prises en compte dans les divers processus politiques; 43. Félicite la Somalie d’avoir ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989, demande que les deux plans d’action signés en 2012 soient davantage appliqués et que le cadre juridique de protection de l’enfance soit renforcé, compte tenu en particulier de la poursuite des enlèvements, des recrutements illégaux et de l’utilisation d’enfants dans des conflits armés, dont il est fait état de façon détaillée dans le rapport du Secrétaire général sur les enfants et l es conflits armés du 20 avril 2016 ( S/2016/360 ), et encourage le Gouvernement fédéral somalien à envisager de ratifier le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant, concernant l’imp lication d’enfants dans les conflits armés; Rapports 44. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, en lui en rendant compte oralement ainsi S/RES/2297 (2016) 11/12 16-11665 qu’au moyen de trois rapports écrits au moins, le premier devant lui être présenté le 12 septembre 2016 au plus ta rd et les autres tous les 120 jours par la suite; 45. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2297 (2016) 16-11665 12/12 Annexe Unités à créer : a) Une équipe de formation composée de 220 militaires chargée de faciliter la coordination et l’harmonisation de la formation dispensée autour d’une doctrine d’instruction unique convenue d’un commun accord et de piloter l’action de formation, de mentorat et de partenariat auprès de l’Armée nationale somalienne; b) Des unités d’éléments logistiques habilitants pour la Mission comptant 190 agents par secteur et 240 agents au quartier général, chargées de renforcer le dispositif de commandement et contrôle ainsi que la liaison entre les commandements de secteur et le quartier général de l’AMISOM au fur et à mesure de l’ex pansion des opérations; c) Une unité du génie dotée d’un effectif de 190 personnes; d) Une unité de transmissions dotée d’un effectif de 117 personnes; e) Une composante sûreté portuaire comptant 312 militaires chargés de patrouiller les abords des prin cipaux ports de mer et agissant en conjonction avec les services somaliens de sécurité portuaire; f) Une cellule de suivi d’analyse et d’intervention concernant les pertes civiles (CCTARC) composée de six agents; g) Une composante aérienne dotée d’un m aximum de 3 hélicoptères utilitaires et de 9 hélicoptères d’attaque.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2298 (2016)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2298(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2298 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 22 juillet 2016 16-12782 (F) *1612782* Résolution 2298 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7743e séance, le 22 juillet 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, ainsi que son soutien au Gouvernement d’entente nationale, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Rappela nt l’objectif de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction (« Convention sur les armes chimiques ») d’exclure complètement la possibilité de l’emploi des armes chimiques, Rappelant l’adhésion, en 2004, de la Libye à la Convention sur les armes chimiques et les décisions prises ultérieurement par le Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) concernant la destruction des armes chimiques déclarées en Libye, y compris les précurseurs, et notant la nécessité de poursuivre les progrès à cet égard pour veiller à la destruction totale des armes chimiques de la Libye, Se félicitant de la décision EC -M-52/DEC.1 du Conseil ex écutif de l’OIAC en date du 20 juillet, relative à la destruction des armes chimiques restantes en Libye , Prenant note de la lettre datée du 16 juillet adressée au Directeur général de l’OIAC par les autorités libyennes, dans laquelle celles -ci ont inform é le Secrétariat que toutes les armes chimiques restantes avaient été transférées vers un site d’entreposage situé dans le nord du pays, demandé l’assistance et l’appui du Secrétariat et des États parties à la Convention sur les armes chimiques pour veille r à ce que toutes les armes chimiques de catégorie 2 dont dispose encore la Libye soient détruites de manière accélérée, et fait part de leur intention de coopérer pleinement avec l’OIAC, Rappelant l’annonce conjointe faite le 14 février 2014 par la Libye et l’OIAC au sujet de la destruction totale des armes chimiques de catégorie 1 en Libye, Considérant que l’acquisition par des acteurs non étatiques d’armes chimiques en Libye constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, S/RES/2298 (2016) 16-12782 2/2 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Fait sienne la décision EC -M-52/DEC.1 du Conseil exécutif de l’OIAC en date du 20 juillet, dans laquelle celui -ci a demandé au Directeur général d’aider la Libye à établir un plan modifié de des truction de ses armes chimiques, qui sera soumis pour examen au Conseil exécutif avec les recommandations du Directeur général sur les mesures complémentaires requises pour assurer sans tarder le transport, le stockage et la destruction des armes chimiques de la Libye, et exprimé sa volonté de veiller à la destruction du stock d’armes chimiques du pays le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions de sécurité; 2. Engage les États Membres à aider le Gouvernement d’entente nationale à fournir un soutien, y compris du personnel, une assistance technique, des informations, du matériel, des ressources financières et autres, en coordination avec le Directeur général de l’OIAC, afin d’aider cette dernière à procéder à l’élimination des armes chimiq ues de catégorie 2 en Libye en toute sécurité et dans les meilleurs délais possibles; 3. Décide d’autoriser les États Membres à acquérir, contrôler, transporter, transférer et détruire les armes chimiques recensées par le Directeur général de l’OIAC, conformément à l’objectif de la Convention sur les armes chimiques, pour garantir l’élimination du p rogramme d’armes chimiques de la Libye dans les meilleurs délais et de la façon la plus sûre qui soit, à la suite de consultations appropriées avec le Gouvernement d’entente nationale ; 4. Prie le Directeur général de l’OIAC, par l’entremise du Secrétaire général, de lui faire régulièrement rapport sur les activités menées pour appliquer la décision EC-M-52/DEC.1 du Conseil exécutif de l’OIAC et la présente résolution, jusqu’à ce que la destruction des armes chimiques restantes soit achevée et vérifiée; 5. Rappelle aux États Membres l’obligation que leur impose la résolution 1540 (2004) de prendre et d’appliquer des mesures efficaces afin de mettre en place des dispositifs internes de contrôle destinés à prévenir la prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou de leurs vecteurs, et réaffirme sa décision selon laquelle les États Membres l’informeront immédiatement de toute violation de sa résolution 1540 (2004) , y compris de l’acquisition par des acteurs non étatiques d’armes chimiques, de leurs vecteurs et d’éléments connexes; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2299 (2016)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2299(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2299 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juillet 2016 16-12893 (F) *1612893* Résolution 2299 92016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7745e séance, le 25 juillet 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009) , 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) , 2110 (2013) , 2169 (2014) et 2233 (2015) , ainsi que la résolution 2107 (2013) sur la situation entre l’Iraq et le Koweït, Réaffirmant l’indé pendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance que revêtent la stabilité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Exprimant sa profonde préoccupation face à l’état actuel de la sécurité en Iraq, qui résulte du maintien de la présence de groupes terroristes et de la menace que ces derniers représentent, et tout particulièrement l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), égale ment connu sous le nom de Daech, et des factions armées qui lui sont associées et qui a entraîné des violations du droit international humanitaire, de lourdes pertes civiles, y compris parmi les femmes et les enfants, le déplacement de plus de trois millio ns de civils iraquiens, le recours systématique à la violence sexuelle et la soumission à l’esclavage sexuel, la persécution de personnes en raison de leur religion, de leurs croyances ou de leur ethnicité et des menaces contre la sécurité des journalistes , des professionnels des médias et du personnel associé, condamnant les attaques commises contre le peuple iraquien par ces groupes terroristes et les factions armées qui leur sont associées, et qui visent à déstabiliser le pays et la région, exprimant sa sympathie aux familles de toutes les victimes des attaques terroristes et redisant son attachement à la sécurité et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Notant que la présence de l’EIIL (Daech) sur le territoire souverain de l’Iraq représente une grave m enace pour l’avenir du pays, soulignant que la seule façon de neutraliser cette menace consiste à faire en sorte que tous les Iraquiens travaillent ensemble afin de répondre aux besoins en matière de sécurité et sur le plan politique, et que le seul moyen pour les dirigeants politiques iraquiens de mettre fin durablement à l’instabilité sera de prendre des décisions qui unifieront le pays, et S/RES/2299 (2016) 16-12893 2/7 insistant sur l’importance du soutien de la communauté internationale vis -à-vis de l’Iraq à cet égard, Demandant à toutes les formations politiques de redoubler d’efforts pour surmonter leurs divisions et d’œuvrer de concert et sans attendre, dans le cadre d’un processus politique sans exclusive visant à parvenir à un consensus sur un projet de réconciliation et de ren forcement de l’unité nationale, de la souveraineté et de l’indépendance de l’Iraq qui soit accepté par tous, et aux dirigeants iraquiens d’engager un dialogue susceptible de contribuer à l’émergence d’une solution viable et durable aux problèmes actuels du pays et se déclarant de nouveau convaincu que, grâce à ses institutions démocratiques et en coopération avec la société iraquienne, le Gouvernement iraquien peut s’attaquer aux défis auxquels est confronté le pays dans l ’intérêt de tous les Iraquiens, Soulignant que tous les groupes de la population iraquienne doivent participer au processus politique, à un dialogue politique ouvert à tous et notamment aux femmes, sur un pied d’égalité avec les hommes, et à la vie économique et sociale du pays, qu’ils doi vent s’abstenir de faire des déclarations et de commettre des actes qui pourraient aggraver les tensions, trouver une solution globale à la question d’une répartition équitable des ressources, promouvoir la stabilité, régler de façon juste et équitable le problème des frontières intérieures contestées du pays et œuvrer à l’unité nationale, dans le cadre notamment d’une coopération qui relève d’un véritable partenariat entre le Gouvernement iraquien et le Gouvernement régional du Kurdistan, et soulignant qu’il importe d’instaurer un processus politique global et ouvert à tous qui soit dirigé par les Iraquiens, afin de renforcer le dialogue entre tous ceux qui veulent renoncer à la violence, n’ont aucun lien avec des organisations terroristes internationales, y compris l’EIIL (Daech), et respectent la Constitution, Encourageant le Gouvernement iraquien à continuer d’affermir la gouvernance, de viser la réalisation de réformes plus profondes, en particulier sur les plans économique et institutionnel pour améliorer le niveau de vie de tous les Iraquiens, ce qui passe notamment par la lutte contre la corruption, la promotion des droits de l’homme et de l’état de droit, l’amélioration de la situation des femmes et des filles, en particulier celles qui sont victimes de l’EIIL (Daech), le renforcement de la sécurité et de l’ordre publi c, notamment dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la violence sectaire, réaffirmant soutenir les efforts que font le peuple et le Gouvernement iraquiens pour bâtir un pays sûr, stable, fédéral, uni et démo cratique, fondé sur l’état de droit et le respect des droits de l’homme, et soulignant avec force que le Gouvernement iraquien doit mener de façon indépendante et rapide des enquêtes fouillées, impartiales et efficaces et faire en sorte que les responsable s de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire aient à rendre des comptes, Soulignant la nécessité de poursuivre les efforts pour promouvoir la coopération internationale et régionale en vue de soutenir la réconciliation et le dialogue politique en Iraq ainsi que la lutte que ce pays mène contre l’EIIL (Daech), et pour empêcher l’EIIL (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités désignés par le Comité suite aux ré solutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) d’utiliser les territoires de l’Iraq et des États voisins pour mener des actes de violence ou d’autres actes illicites visant à déstabiliser l’Iraq et la région, S/RES/2299 (2016) 3/7 16-12893 Conscient que le terrorisme fait peser une menace sur la paix et la sécurité internationales et que pour lutter contre cette menace il fa ut mener une action collective aux niveaux national, régional et international dans le respect du droit international et notamment de la Charte des Nations Unies, se félicitant à cet égard des efforts que font le Gouvernement iraquien et ses partenaires po ur lutter contre l’EIIL (Daech), le tenir responsable des violences qu’il commet et rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays, et saluant également les succès remportés par le Gouvernement iraquien, qui est parvenu à libérer Sinjar, Beiji, Ramadi, Hit et, plus récemment, Fallouja de la présence de l’EIIL (Daech), ce qui a marqué une étape importante de la lutte que continue à mener la communauté interna tionale pour vaincre ce groupe, Réaffirmant que toutes les parties, y compris les groupes armés et les milices, sont tenues de respecter les droits de l’homme et de se conformer à toutes les obligations que leur impose le droit international humanitaire, notamment à l’obligation de protection des c ivils, y compris les déplacés ayant quitté des zones libérées de la présence de l’EIIL (Daech) et les civils qui retournent dans ces zones, obligations qui concernent aussi les forces officielles iraquiennes et les États Membres qui les appuient, et, tout en estimant légitimes les mesures de sécurité visant à identifier les membres de l’EIIL (Daech), demandant à toutes les parties de libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement ou illégalement, soulignant que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, notamment ceux relevant de la violence sexuelle et sexiste, doivent répondre de leurs actes, se félicitant de la création par le Premier Ministre iraquien, Haider al - Abadi, d’un comité chargé d’enquêter sur les allégations de violations et de violences, y compris les informations faisant état de la disparition d’hommes et de garçons à Fallouja, et soulignant qu’il faut que toutes ces alléga tions, quel que soit l’endroit où elles se produisent, fassent l’objet d’une enquête immédiate et fouillée et donnent lieu, le cas échéant, à des poursuites, Soulignant que toutes les parties devraient prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils touchés, notamment les enfants, les femmes et les membres de minorités religieuses et ethniques et créer des conditions propices au retour librement consenti, durable, sûr et digne des réfugiés et des déplacés, ou à l’intégration loca le des déplacés, en particulier dans les zones récemment libérées de la présence de l’EIIL (Daech), et notamment s’agissant des près de 90 000 déplacés ayant fui Fallouja depuis mai 2016, insistant sur la nécessité de respecter la liberté de mouvement des personnes déplacées et de prévenir toute discrimination, notamment en ce qui concerne la réinstallation, le rapatriement ou la protection, exprimant de nouveau sa gratitude aux communautés d’accueil, insistant sur le fait que ces dernières devraient permet tre aux déplacés d’accéder à des zones sûres et que les responsables de violations et d’abus à l’encontre des déplacés devraient répondre de leurs actes, accueillant avec satisfaction les engagements pris par le Gouvernement iraquien pour venir en aide aux déplacés, aux réfugiés et aux rapatriés, et incitant celui -ci à poursuivre ses efforts en ce sens, notant le rôle important que joue le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, conformément à son mandat, en continuant de prodiguer conseils e t appui en la matière au Gouvernement iraquien, en coordination avec la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, et invitant le Gouvernement iraquien à continuer de collaborer avec la Mission et les S/RES/2299 (2016) 16-12893 4/7 organisations humanitaires pour faire en sorte que l’aide humanitaire parvienne aux personnes qui en ont besoin, Soulignant également l’importance des efforts visant à appuyer la stabilisation et le développement durable à long terme, en particulier dans les zones libérées du contrôle de l’EIIL (Daec h), demandant instamment au Gouvernement iraquien et à ses partenaires d’accélérer ces efforts afin de créer des conditions propices au retour librement consenti et durable, dans la sécurité et la dignité, des réfugiés et des déplacés, saluant les efforts que font les États Membres pour aider le Gouvernement iraquien et ses partenaires à stabiliser ces zones, encourageant les États Membres à continuer de soutenir la stabilisation et le développement du pays, notamment par l’intermédiaire de l’Organisation d es Nations Unies, conscient de la menace que représentent les engins explosifs et se félicitant de ce que les États Membres aident le Gouvernement iraquien et ses partenaires à répondre à l’impératif de sensibilisation de la population aux risques, à la né cessité de procéder aux évaluations de la menace qui s’imposent et d’éliminer ces engins dans les zones concernées, et encourageant les États Membres à poursuivre cet appui, Insistant vivement sur le fait qu’il est urgent de remédier aux problèmes humanit aires que connaît le peuple iraquien, soulignant la nécessité d’intensifier les efforts visant à planifier et à mettre en œuvre une action coordonnée à cet égard et de fournir des ressources suffisantes pour faire face à ces problèmes, appelant toutes les parties à redoubler d’efforts en ce sens et exhortant tous les États Membres à continuer de financer les appels humanitaires de l’Organisation des Nations Unies et d’autres organisations, invitant les États Membres à prêter appui aux interventions humanita ires des Nations Unies en Iraq, en collaboration avec le Gouvernement iraquien, pour venir en aide à tous les Iraquiens touchés par le conflit en cours et saluant les efforts déployés par les États Membres qui ont contribué à l’action humanitaire, Demanda nt instamment à toutes les parties intéressées de permettre aux agents humanitaires d’atteindre en toute liberté tous ceux qui ont besoin d’aide de leur accorder, autant que possible, toutes les facilités nécessaires à leurs opérations, de permettre l’ache minement de l’aide humanitaire, de favoriser la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, et également de respecter et de protéger le personnel médical et les transports médicaux et les installations de santé, Priant instamment le Gouvernement iraquien de continuer à promouvoir et à protéger les droits de l’homme ainsi que d’envisager de prendre des mesures supplémentaires pour aider la Haute Commission indépendante des droits de l’homme à exécuter son mandat, l’ engageant à intensifier ses efforts visant à promouvoir et protéger les droits des femmes et réaffirmant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) sur les femmes et la paix et la sécurité, et rappelant la nécessité d’une participation pleine et effective des femmes à la vie du pays, à égalité avec les hommes, réaffirmant le rôle clef que les femmes peuvent jouer dans la reconstitution du tissu social, soulignant la nécessité de leur pleine par ticipation à la vie politique, notamment aux efforts de réconciliation aux niveaux local et national et aux processus de paix, à la planification de la stabilisation, à la prise de décisions politiques, et constatant avec préoccupation que le Plan d’action national iraquien pour l’application de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité reste S/RES/2299 (2016) 5/7 16-12893 lettre morte, que les fonds nécessaires à sa mise en œuvre ne sont pas mobilisés et qu’il n’existe pas non plus d’organisme natio nal chargé de sa mise en œuvre, Se déclarant vivement préoccupé par toutes les violations et exactions qui continuent d’être commises à l’encontre d’enfants, telles que le recrutement et l’utilisation d’enfants, les meurtres et les mutilations, les viols et les autres formes de violence sexuelle, les enlèvements et les attaques visant des écoles et des hôpitaux, exhortant les parties au conflit armé à prendre toutes les mesures nécessaires pour les faire immédiatement cesser et les p révenir, rappelant à cet égard ses résolutions 1379 (2001) , 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2225 (2015) , et prenant note du rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants touchés par le conflit armé en Iraq ( S/2015/852 ) et des conclusions du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de confli t armé, Se déclarant gravement préoccupé par le fait que les actes d’extrémisme violent et d e terrorisme perpétrés par l’EIIL (Daech) en Iraq ont systématiquement pris pour cible les femmes et les enfants, notamment ceux issus de minorités, et que l’EIIL (Daech) s’est rendu coupable de graves atteintes aux droits de l’homme ainsi que de violation s du droit international humanitaire à l’encontre de tous les segments de la population, en particulier les femmes et les enfants, en commettant notamment des meurtres, des enlèvements, des prises d’otages, des attentats - suicides à la bombe et en pratiquan t la réduction en esclavage, la vente ou d’autres pratiques aux fins du mariage forcé, la traite des êtres humains, le viol, l’esclavage sexuel et d’autres formes de violence sexuelle, se déclarant gravement préoccupé également par le recrutement et l’util isation d’enfants par l’EIIL (Daech) et d’autres groupes armés en vi olation du droit international, Condamnant la destruction du patrimoine culturel en Iraq, en particulier par l’EIIL (Daech), notamment la destruction ciblée de sites et d’objets religieux , et notant avec préoccupation que l’EIIL (Daech) et d’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida tirent des revenus de leur participation directe ou indirecte au pillage et au trafic de biens culturels provenant de sites archéol ogiques, de musées, de bibliothèques, d’archives ou d’autres lieux en Iraq, revenus qui servent à financer les recrutements et à renforcer les moyens opérationnels dont ils disposent pour organi ser et perpétrer des attentats, Se déclarant prêt à sanctionn er d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui soutiennent l’EIIL (Daech), se déclarant gravement préoccupé par les informations indiquant que des groupes terroristes inscrits sur la Liste relative aux sanctions établie par le Comité se sont em parés de gisements de pétrole et d’oléoducs situés en Iraq, condamnant fermement toute participation directe ou indirecte au commerce de pétrole et de produits pétroliers raffinés, d’unités de raffinage modulaires et de matériel connexe, d’autres ressource s naturelles et d’antiquités provenant d’Iraq impliquant ces groupes terroristes, ainsi que le trafic de drogues, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015) , la traite d’êtres humains, la vente de femmes et de filles et les mariages forcés, et soulignant qu’une telle participation équivaut à soutenir financièrement ces terroristes et peut conduire à de nouvelles inscriptions sur la Liste du Comité, Réaffirmant que tous les États sont tenus de veiller à ce que toute personne qui participe au financement, à l’organisation, à la préparation ou à la perpétration d’actes de terrorisme, ou qui apporte un appui à des actes de terrorisme, soit tr aduite en justice, S/RES/2299 (2016) 16-12893 6/7 Considérant qu’aujourd’hui , la situation en Iraq est sensiblement différente de ce qu’elle était au moment de l’adoption de la résolution 661 (1990) , et considérant en outre qu’il imp orte que ce pays retrouve la stature internationale qui était la sienne avant l’adoption de ladite résolution, Se félicitant de l’assistance politique, militaire et financière fournie au Gouvernement iraquien par les États Membres, et engageant ces derniers à poursuivre et à étendre cette assistance, Soulignant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et en particulier la MANUI, apporte conseils, soutien et aide au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquiens pou r renforcer les institutions démocratiques, favoriser un dialogue politique ouvert à tous et la réconciliation nationale dans le respect de la Constitution, veiller à la coordination des initiatives de réconciliation, faciliter la concertation régionale, é laborer des mécanismes acceptables pour le Gouvernement iraquien aux fins du règlement de la question des frontières intérieures contestées, venir en aide aux jeunes et aux groupes vulnérables, y compris les réfugiés et les déplacés, et encourager la parti cipation pleine et entière des femmes à la vie politique, aux processus de paix et aux institutions qui promeuvent la paix, l’égalité des sexes et la protection des droits de l’homme, des enfants, des jeunes et des groupes vulnérables, mettant en avant la nécessité de disposer de données précises et de recommandations concrètes concernant les effets du conflit sur la situation des femmes et sur la mise en œuvre des priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité et de déployer rapidement sur place des experts, comme des conseillers pour la protection des femmes, pour accélérer la mise en place coordonnée de dispositifs de suivi et d’analyse de la situation et de communication de l’information sur les violences sexuelles en temps de conflit ou d’apr ès conflit, et soulignant également qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et tout particulièrement la MANUI, donne la priorité aux conseils, au soutien et à l’aide à apporter au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquien s dans la poursuite de ces objectifs, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 26 octobre 2015 (S/2015/530 ) dans lequel il est indiqué que la MANUI a commencé à mettre en œuvre les activités prioritaires recommandées par la mission d’évaluation stratégique et engageant la MANUI à continuer de revoir et de hiérarchiser ses tâches, en consultant le Gouvernement iraquien et en s’adaptant à ses besoins et à l’évolution de la situation dans le pays , Exprimant sa profonde reconnaissance à tout le personnel des Nations Unies en Iraq pour l’action courageuse qu’il mène sans relâche, et saluant l’autorité et les bons offices du Représentant spécial pour l’Iraq, Ján Kubiš, 1. Décide de proroger le mand at de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 31 juillet 2017; 2. Décide également que, comme le Gouvernement iraquien l’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affai res étrangères ( S/2016/632 ), le Représentant spécial du Secrétaire général et la MANUI continueront d’exercer le mandat énoncé dans la résolution 2233 (20 15), et rappelle les dispositions de la résolution 2107 (2013) ; 3. Considère qu’il est indispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la MANUI puisse mener son acti on en faveur S/RES/2299 (2016) 7/7 16-12893 du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à appuyer la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique; 4. Sait gré aux États Membres de fournir à la MANUI les moyens et le soutien dont elle a besoin sur les plans financier et logistique et dans le domaine de la sécurité pour s’acquitter de son mandat, et prie les États Membres de continuer à assurer à la Mission des r essources et un appui suffisants; 5. Entend réexaminer le mandat de la MANUI dans un délai de douze mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès accom plis par la MANUI dans l’accomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2300 (2016)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2300%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2300 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juillet 2016 16-12958 (F) *1612958* Résolution 2300 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7746e séance, le 26 juillet 2016, Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l’opération des Nations Unies à Chypre en date du 8 juillet 2016 ( S/2016/598 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 juillet 2016, Notant également que le Secré taire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport sur la question, se faisant l’écho de la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’est aux Chypriotes eux - mêmes qu’il incombe au premier chef de trouv er une solution et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Prenant note avec satisfaction des engagements pris aux termes des Déclarations conjointes publiées le 15 mai 2016 et le 8 juin 2016 par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs sur la base de la Déclaration conjointe qu’ils ont adoptée le 11 février 2014, e t se félicitant de l’avancée notable des négociations depuis cette date et de l’appui prêté par le Conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre, Espen Barth Eide, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties p articipent pleinement aux négociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que les négociations n’ont pas encore abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’éga lité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, engageant les parties à poursuivre de manière interdépendante, en redoublant d’efforts, les négociations de fond sur les questions essentielles non réglées, et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen de mesures de confiance militaires et dans les échanges s’y rapportant, et demandant que davantage soit fait pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parv enir S/RES/2300 (2016) 16-12958 2/4 à un accord sur de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l’ouverture, d’un commun acco rd, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à nourrir un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organisation de tout référendum, les avantages d’un règlement et la nécessité à cette fi n de faire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Soulignant l’importance, tant politique que financière, du rôle d’accompagnement que jouent la communauté internationale et, en particulier, toutes les parties disposées à prendre des m esures concrètes en vue d’encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à tirer pleinement parti des possibilités qui s’offrent actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité sur l’île et le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties de s’abstenir de toute action, notamment la violation du statu quo militaire, qui soit de nature à accroître les tensions, à remettre en question les progrès accomplis ou à entamer la bonne volonté sur l’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux parties acceptaient l’aide -mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de représenter pour Chypre, notant également les propositions faites en matière de déminage, les discussions tenues à ce sujet et les initiatives constructives qui ont été prises, et demandant instamment qu’un accord soit rapidement trouvé pour permettre la reprise des opérations et le déminage des champs de mines restants, Saluant les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre, soulignant qu’il importe que celui -ci intensifie ses activités et qu’il faut donc lui procurer toutes les informations dont il a besoin, sachant que près de la moiti é des personnes disparues n’ont toujours pas été retrouvées et qu’environ 68 % doivent encore être identifiées, se félicitant des mesures prises pour permettre au Comité d’accéder aux 30 lieux d’inhumation présumés dans les zones militaires du nord de Chyp re, préconisant qu’un accès à toutes les zones lui soit rapidement donné pour lui permettre d’accomplir ses tâches et convaincu que ce processus favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les associations de femmes, est essentielle au processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle décisif dans les processus de paix, se félicitant des efforts dé ployés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour S/RES/2300 (2016) 3/4 16-12958 promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coop ération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles qui entravent ces relations, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la pa ix, Se félicitant que le Secrétaire général entende suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité, au moindre coût, et notamment examiner celles de la Force s’il y a lieu, et notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d’établir des plans de transition assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements qu’il pourrait être opportun d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’ opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Remerciant la Représentante spéciale du Secrétaire général, Lisa Buttenheim, et la commandante de la Force, la générale de division Kristin Lund, de leurs effort s et se félicitant que le Secrétaire général ait nommé Espen Barth Eide au poste de Conseiller spécial et Elizabeth Spehar à celui de Représentante spéciale, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouv ernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie dans toutes ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres ma ladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Se félicite des progrès enregistrés à ce jour dans les négociations conduites par les dirigeants et des efforts que ces derniers et leurs équipes de négociateurs ne cessent de déployer en vue d’u n règlement global et durable et engage les parties à saisir avec détermination l’occasion qui s’offre actuellement à elles d’obtenir un tel règlement; 2. Prend note des rapports du Secrétaire général ( S/2016 /598 et S/2016/599 ); 3. Rappelle sa résolution 2263 (2016) et demande aux deux dirigeants : a) De redoubler d’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les commissions techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général qui entoure les négociations, notamment en insistant dans les message s publics sur les points de convergence et sur l’avenir, et en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il convient; S/RES/2300 (2016) 16-12958 4/4 4. Prie le Secrétaire général, dans la p erspective d’un règlement de la situation, d’accélérer l’établissement des plans de transition en tenant compte des progrès des négociations, et encourage les parties à collaborer entre elles ainsi qu’avec la Force et la Mission de bons offices des Nations Unies concernant les questions liées à la mise en œuvre d’un règlement; 5. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d’un commun accord et mises en œuvre, y compri s des mesures de confiance militaires et l’ouverture de points de passage, dont ceux déjà agréés, en vue de contribuer à l’instauration d’un climat propice à un règlement; 6. Se félicite de tous les efforts visant à donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues à Chypre, ainsi que de l’appel à fournir des informations que les deux dirigeants ont lancé conjointement le 28 mai 2015, et demande à toutes les parties, au regard de la nécessité pour le Comité d’intensifi er ses travaux, de lui octroyer plus rapidement un accès sans entrave à toutes les zones; 7. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 8. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2017; 9. Demande aux deux parties de continuer à tenir d’urgence, dans le resp ect du mandat de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide -mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 10. Demande à la par tie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 11. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter l’élimination des mines qui s’y trouven t encore, et exhorte les deux parties à étendre les opérations de déminage au -delà de la zone tampon; 12. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte le 8 janvier 2017 au plus tard de l’application de la présente résolution, y compris de l’état d’avan cement des plans de transition ayant trait au règlement, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 13. Se félicite des efforts que déploie la Force pour donner effet à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard d e l’exploitation et des agressions sexuelles et pour veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cette fin et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment d’organiser des séances de sensibilisation préalables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2301 (2016)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2301%20(2016)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2302 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2302%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2302 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2016 16-13216 (F) *1613216* Résolution 2302 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7751e séance, le 29 juillet 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011) , 2046 (2012) , 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2223 (2015) , 2241 (2015) et 2252 (2015) ainsi que les déclarations de son président publiées sous les cotes S/PRST/2014/16 , S/PRST/2014/26 , S/PRST/2015/9 , S/PRST/2016/1 et S/PRST/2016/3 , Considérant que l a situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), tel que défini dans la résolution 2252 (2015) jusqu’au 12 août 2016, et autorise la Mission à utiliser tous les moyens n écessaires pour s’acquitter de ses tâches; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2303 (2016)
IntituléLa situation au Burundi
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2303%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2303 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2016 16-13217 (F) *1613217* Résolution 2303 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7752e séance, le 29 juillet 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions ainsi que les déclarations de son président sur le Burundi, en particulier ses résolutions 2279 (2016) et 2248 (2015) et les déclarations des 18 février 2015 ( S/PRST/2015/6 ), 26 juin 2015 ( S/PRST/2015/13 ) et 28 octobre 2015 ( S/PRST/2015/18 ) et sa déclaration à la presse du 19 décembre 2015, Se déclarant de nouveau très préoccupé par la permanence de la violence au Burundi ainsi que la persistance de l’impas se politique dans le pays et les conséquences humanitaires graves qui en découlent, Soulignant que la situation qui règne au Burundi risque de remettre gravement en question les progrès notables qui ont été réalisés grâce à l’Accord de paix et de réconcil iation d’Arusha pour le Burundi du 28 août 2000 (ci -après l’« Accord d’Arusha »), ce qui aurait des conséquences dévastatrices pour le pays et la région tout entière, Soulignant également que c’est au Gouvernement burundais qu’il incombe au premier chef d ’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger sa population, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, selon qu’il convient, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépenda nce politique, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Burundi, Condamnant fermement toutes les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits au Burundi, quels qu’en soient les auteurs, notamment les exécutions extrajudiciaires, les vi olences sexuelles liées à la crise politique, les arrestations et détentions arbitraires, y compris celles qui touchent des enfants, les disparitions forcées, les actes de torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, les actes de harcèlem ent et d’intimidation commis contre les organisations de la société civile et les journalistes et la restriction des libertés fondamentales, ainsi que le recours aveugle aux attaques à la grenade, particulièrement contre des civils, Prenant note des informations signalant une diminution du nombre d’actes de violence et de meurtres commis en public, tout en se disant inquiet des rapports S/RES/2303 (2016) 16-13217 2/7 faisant état de la multiplication des disparitions forcées et des actes de torture, exprimant la vive préoccupa tion que lui inspire le rapport du 17 juin 2016 (A/HRC/32/30 ), dans lequel le Haut -Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme recense au Burundi, pour la période allant d’avril 2015 à avril 2016, 348 exécutions extrajudiciaires et quelque 651 cas de torture, dont la plupart ont été le fait des forces de sécurité burundaises, et constatant avec inquiétude le grand nombre d’arrestations et de détentions touchant des enfants, qui sont souvent détenus da ns des prisons pour adultes; Notant la coopération du Gouvernement burundais avec le Haut -Commissariat aux droits de l’homme ainsi que les facilités d’accès qu’il lui assure, Constatant que les experts chargés de l’Enquête indépendante des Nations Unies sur le Burundi, dont l’ouverture a été demandée par le Conseil des droits de l’homme dans sa résolution du 17 décembre 2015, se sont rendus au Burundi du 1er au 8 mars et du 13 au 17 juin 2016, Rappelant que le Burundi est un État Partie au Statut de Rome de la Cour pénale internationale et qu’il s’est engagé à lutter contre l’impunité des crimes relevant de la compétence de la Cour, soulignant que la Cour pénale internationale est complé mentaire des juridictions pénales nationales, et notant que le Procureur de la Cour a entamé, le 25 avril 2016, un examen préliminaire de la situation régnant au Burundi depuis avril 2015, Soulignant la vive préoccupation que lui inspire la dégradation pe rsistante de la situation humanitaire, plus de 270 000 Burundais cherchant refuge dans les pays voisins, et saluant les pays hôtes pour leurs efforts, Condamnant fermement toutes les déclarations publiques, provenant du pays ou de l’étranger, qui incitent à la violence ou à la haine contre divers groupes de la société burundaise, Soulignant qu’il importe au plus haut point de respecter, dans la lettre et dans l’esprit, l’Accord d’Arusha qui a aidé le Burundi à connaître une décennie de paix, Soulignant l’urgence de tenir un dialogue interburundais véritable et inclusif, fondé sur le respect de la Constitution et de l’Accord d’Arusha, se félicitant à cet égard que des réunions organisées dans le cadre du dialogue politique pour le Burundi aient eu lieu à A rusha du 21 au 24 mai et du 12 au 14 juillet 2016, sous les auspices du Facilitateur de la Communauté d’Afrique de l’Est, Benjamin William Mkapa, et se félicitant que le Facilitateur ait décidé d’organiser d’autres réunions, y compris avec les parties pren antes qui n’étaient pas présentes à Arusha, Saluant l’action menée par l’Union africaine en faveur d’une solution pacifique à la crise burundaise, se félicitant à cet égard de la visite effectuée au Burundi, les 25 et 26 février 2016, par la délégation d e haut niveau de l’Union africaine, notant avec satisfaction que les membres de la délégation se sont déclarés prêts à poursuivre leur action à l’appui des efforts de médiation conduits par le Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni (le Médiateur), au nom de la Communauté d’Afrique de l’Est, et se félicitant de la visite effectuée du 22 au 25 juin 2016 par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, Soulignant qu’il importe que l’Union africaine, la Communauté d’Afrique de l’Est, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies, notamment le Conseiller spécial du S/RES/2303 (2016) 3/7 16-13217 Secrétaire général pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, coordonnent leurs efforts pour continuer de r echercher des solutions à la crise au Burundi, Se félicitant que les autorités burundaises aient accepté que le nombre d’observateurs des droits de l’homme de l’Union africaine et le nombre d’experts militaires de l’Union africaine soient portés tous deux à 100, se déclarant préoccupé par les retards importants pris dans le déploiement des observateurs des droits de l’homme et des experts militaires de l’Union africaine, et notant qu’à ce jour seuls 32 observateurs des droits de l’homme et 15 observateurs militaires ont été déployés au Burundi, Constatant qu’un certain nombre de partenaires bilatéraux et multilatéraux ont suspendu leur aide financière et technique au Gouvernement burundais, compte tenu de la situation dans le pays, et encourageant les partenaires bilatéraux et multilatéraux et le Gouvernement burundais à poursuivre leur dialogue dans la perspective de créer des conditions propices à la reprise de l’assistance, le Gouvernement burundais étant notamment invité à honorer les engagemen ts qu’il a annoncés le 23 février 2016, Se félicitant de nouveau de la lettre du Président de la République du Burundi en date du 24 janvier 2016 ( S/2016/76 ), dans laquelle ce dernier a fait part de l’intenti on de son gouvernement de coopérer étroitement avec l’équipe des Nations Unies sous la responsabilité du Conseiller spécial du Secrétaire général pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, afin de définir l’assistance nécessaire pour appuyer le processus de dialogue national inclusif ainsi que l’appui requis dans les domaines du désarmement, de la sécurité et des droits de l’homme, et exprimant son soutien à l’action menée par le Secrétaire général et son Conseiller spécial pour la prévention de s conflits, y compris au Burundi, en faveur d’un règlement pacifique de la crise, dans le respect de ses résolutions 2248 (2015) et 2279 (2016) , Prenant note de la lettre du 18 avril 2016 ( S/2016/352 ), dans laquelle le Secrétaire général lui a présenté, comme il en avait été prié dans la résolution 2279 (2016) , les modalités possibles de déploiement d’une présence de police des Nations Unies au Burundi, Notant que, dans la lettre qu’il a adressée au Président du Conseil de sécurité le 15 juillet 2016, le Gouvernement burundais déclarait son consentem ent en faveur du déploiement d’une composante police, comprenant 50 membres de la Police des Nations Unies, Rappelant que l’engagement politique de l’Organisation des Nations Unies au Burundi vise à régler pacifiquement la crise que connaît le pays, souli gnant que le déploiement d’une présence de police des Nations Unies s’inscrirait pleinement dans cet engagement, et convenant avec le Secrétaire général qu’une telle présence contribuerait à créer un environnement propice au dialogue politique, en évitant une nouvelle dégradation des conditions de sécurité ainsi que les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, à renforcer la capacité de l’Organisation d’apprécier la situation et à procurer aux acteurs nationaux, régionaux et internationau x des moyens d’alerte rapide leur permettant de faire face aux nouvelles préoccupations en matière de sécurité et de droits de l’homme, S/RES/2303 (2016) 16-13217 4/7 Rejet de la violence et respect des droits de l’homme 1. Engage vivement le Gouvernement burundais et toutes les parties à mettre fin à toute forme de violence et à y renoncer, condamne toute déclaration publique incitant à la violence ou à la haine et exige de toutes les parties au Burundi qu’elles s’abstiennent de tout acte qui mettrait en péril la paix et la stabi lité dans le pays ou saperait le dialogue interburundais visé au paragraphe 6 de la présente résolution; 2. Exhorte le Gouvernement burundais à respecter, protéger et garantir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, confo rmément aux obligations internationales qui sont les siennes, à adhérer à l’état de droit, à traduire en justice et à faire répondre de leurs actes tous les responsables de violations du droit international humanitaire ou de violations des droits de l’homm e et d’atteintes à ces droits, selon qu’il convient, y compris les violences sexuelles et toutes les violations et atteintes commises contre des enfants; 3. Se félicite des mesures prises par le Gouvernement burundais pour lever certaines interdictions fa ites aux médias et aux organisations de la société civile, annuler certains mandats d’arrêt et libérer un certain nombre de détenus, et exhorte le Gouvernement burundais à honorer d’urgence les autres engagements qu’il a annoncés le 23 février 2016, à auto riser tous les médias à reprendre leurs activités et à libérer tous les détenus politiques; 4. Demande instamment au Gouvernement burundais de continuer de coopérer pleinement avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, et prie le Secrétaire général de prendre, en concertation avec le Haut - Commissariat, les mesures qui s’imposent pour augmenter le nombre d’observateurs chargés de suivre la situation au Burundi, conformément au paragraphe 13 de la présente résolution; 5. Déclare son intention de prendre des mesures ciblées à l’encontre de tous les acteurs, se trouvant au Burundi ou à l’étranger, qui menacent la paix et la sécurité du Burundi; Dialogue interburundais 6. Exhorte le Gouvernement burundais et toutes les parties attachées à une solution pacifique, qu’elles se trouvent au Burundi ou à l’étranger, à prendre part sans délai et de manière active et constructive au dialogue politique mené sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est et approuvé par l’Union africain e, et que s’emploient à faciliter le Médiateur et le Facilitateur de la Communauté, en vue de la tenue d’un dialogue interburundais véritable et inclusif, et exprime son plein appui aux efforts déployés par le Facilitateur pour accroître la participation a u dialogue; 7. Prie le Secrétaire général, grâce aux bons offices de son Conseiller spécial pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, de continuer à soutenir le dialogue interburundais visé au paragraphe 6 de la présente résolution et, à cet égard, de poursuivre sa coordination et collaboration avec le Médiateur de la Communauté d’Afrique de l’Est, approuvé par l’Union africaine, et son Facilitateur, ainsi qu’avec la délégation de haut niveau de l’Union africaine, et de fournir tout l’appui te chnique et fonctionnel nécessaire à la médiation; S/RES/2303 (2016) 5/7 16-13217 8. Prie le Secrétaire général de procéder rapidement au renforcement du Bureau du Conseiller spécial pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, comme il est indiqué aux paragraphes 10 de la rés olution 2279 (2016) et 7 de la résolution 2248 (2015) , en augmentant sensiblement le nombre de spécialistes des questions politiques présents au Burundi, l’objectif étant : i) De dialoguer avec toutes les parties prenantes à la crise, dont le Gouvernement, l’opposition, les partis politiques, la société civile, les chefs religieux et autres; ii) De fournir un appui fonctionnel au dialogue interburundais, comme il est indiqué au paragraphe 6 de la prése nte résolution; iii) D’œuvrer avec toutes les parties burundaises à l’élaboration de mesures de confiance, en vue d’améliorer la situation des droits de l’homme et les conditions de sécurité et d’instaurer un climat propice au dialogue politique; Aspec ts régionaux 9. Demande aux États de la région de concourir à la recherche d’une solution à la crise au Burundi, de s’abstenir de toute ingérence, y compris de tout appui aux activités des mouvements armés sous quelque forme que ce soit, et de s’acquitte r des obligations qui leur incombent au regard du droit international, et rappelle à cet égard les engagements pris par les États de la région au titre de l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo e t la région et de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés; Observateurs et experts de l’Union africaine 10. Demande instamment au Gouvernement burundais, agissant en coordination avec la Commission de l’Union africaine, de permettre sans plus tarder la poursuite du déploiement intégral de 100 observateurs des droits de l’homme de l’Union africaine et de 100 experts militaires de l’Union africaine, demande instamment au Gouvernement burundais et aux autres parties concernées d’apporter leur pleine collaboration auxdits observateurs et experts et de leur assurer un accès plein et entier, aux fins de l’accomplissement de leur mission; 11. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans un délai de 30 jours, en étroite coordination avec l’U nion africaine, des propositions permettant à l’Organisation des Nations Unies de faciliter le déploiement des observateurs de l’Union africaine, ainsi que des modalités de coopération entre la composante de police des Nations Unies visée au paragraphe 13 de la présente résolution et les observateurs de l’Union africaine, compte tenu de leurs compétences propres et de leurs mandats respectifs, dans le respect des normes et pratiques de l’Organisation et conformément à sa politique de diligence voulue en mat ière de droits de l’homme; Plan d’intervention d’urgence de l’Organisation des Nations Unies 12. Réaffirme qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine disposent d’un plan d’intervention en cas d’urgence et prie le Secrétaire général de poursuivre l’élaboration d’un tel plan, conformément à sa résolution 2279 (2016) , afin que la communauté internationale puisse réagir à toute nouvelle S/RES/2303 (2016) 16-13217 6/7 dégradation de la situati on, et de lui rendre compte, selon que de besoin, de ses propositions en la matière; Composante de police des Nations Unies 13. Prie le Secrétaire général de mettre en place au Burundi, pour une période initiale d’un an, une composante de police des N ations Unies, chargée de surveiller les conditions de sécurité et d’appuyer le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dans la collecte d’informations sur les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits, sous l’autorité du Bureau du Conseiller spécial pour la prévention des conflits, y compris au Burundi, et en coordination avec les observateurs des droits de l’homme et les experts militaires de l’Union africaine présents au Burundi, dans le respect de leurs mandats resp ectifs; 14. Autorise le déploiement à Bujumbura et dans tout le Burundi d’un effectif maximum de 228 policiers des Nations Unies, visé au paragraphe 13 de la présente résolution, sous l’autorité d’un conseiller principal pour les questions de police des N ations Unies, et prie le Secrétaire général de veiller à leur déploiement progressif; 15. Prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection du personnel, des locaux, des installations et du matériel des Nations Unies , selon la pratique courante à l’ONU, en consultation avec le Gouvernement burundais; 16. Demande instamment au Gouvernement burundais, ainsi qu’à toutes les parties burundaises, d’apporter leur pleine coopération au déploiement et aux activités de la com posante de police des Nations Unies au Burundi, et de permettre au personnel des Nations Unies de se rendre librement et sans entrave dans les lieux de détention et auprès des détenus; 17. Demande aux États Membres de la région d’autoriser la libre circul ation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance du Burundi, de tout le personnel de la composante de police des Nations Unies au Burundi, ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres et des biens destinés à l’usage exclusif et officiel de la composante; 18. Déclare son intention de faire le point régulièrement sur la taille, la composition et le mandat de la composante de police des Nations Unies au Burundi et de les adapter, en fonction de l’évolution des conditions de sécurité et des pro grès accomplis dans le respect des droits de l’homme et la tenue du dialogue interburundais véritable et inclusif visé au paragraphe 6 de la présente résolution; Rapports du Secrétaire général 19. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur la situation au Burundi tous les trois mois après l’adoption de la présente résolution, y compris sur tout fait public d’incitation à la haine et à la violence, ainsi que sur les mesures prises aux fins du déploiement de la composante de police des Nations U nies et sur les modifications à apporter éventuellement à la composante de police des Nations Unies visée aux paragraphes 13 et 14 de la présente résolution, et prie également le Secrétaire général de lui rendre compte immédiatement par écrit en cas d’atte intes graves à la sécurité, de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits dont aurait connaissance la S/RES/2303 (2016) 7/7 16-13217 composante de police des Nations Unies au Burundi, ou le Haut -Commissariat de Nations Unies aux droits de l’homme, quels qu’en soient les auteurs; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2304 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2304%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2304 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 12 août 2016 16-14065 (F) *1614065* Résolution 2304 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7754e séance, le 12 août 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011) , 2046 (2012) , 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2223 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) et 2302 (2016) et les déclarations de son président publiées sous la cote S/PRST/2014/16 , S/PRST/2014/26 , S/PRST/2015/9 , S/PRST/2016/1 et S/PRST/2016/3 , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la République du Soudan du Sud, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, d e bon voisinage et de coopération régionale, Se disant à nouveau profondément alarmé et préoccupé par l’aggravation de la crise politique, sécuritaire et humanitaire au Soudan du Sud, découlant du différend politique au sein du Mouvement populaire de libé ration du Soudan (MPLS), et par les violences qui en ont résulté du fait des dirigeants politiques et militaires du pays depuis décembre 2013, et soulignant qu’il ne peut y avoir de solution militaire à la situation au Soudan du Sud et notant l’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud comme cadre d’une paix durable, de la réconciliation et de la cohésion nationale au Soudan du Sud, Condamnant avec la plus grande fermeté les combats qui se sont déroulés à Djouba du 8 au 11 juillet 2016, y compris les attaques contre des civils, et contre le personnel, les locaux et les biens des Nations Unies, priant le Secrétaire général d’accélérer l’enquête sur ces attaques, se déclarant profondément préoccupé par les tensions et la précarité des conditions de sécurité dans le reste du pays, notamment les affrontements et les violences qui ont éclaté entre l’Armée populaire de libération du Soudan (APLS), l’APLS dans l’opposition, et des groupes armés, rappelant à toutes les partie s le caractère civil des sites de protection des civils au Soudan du Sud, rappelant la rés olution 2206 (2015) , dans laquelle il a énoncé que ceux qui menaient des attaques contre les missions des Nation s Unies, les présences internationales de sécurité ou d’autres opérations de maintien de la paix ou contre le personnel des organisations humanitaires s’exposaient à des sanctions, S/RES/2304 (2016) 16-14065 2/9 Condamnant également les affrontements qui se sont produits les 17 et 18 février dans la zone de protection des civils des Nations Unies à Malakal (Soudan du Sud), demandant au Secrétariat de l’ONU de veiller à ce que les enseignements tirés de cet incident soient appliqués lors de toute opération future de la mission, Saluant le travail accompli par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et notant avec préoccupation que les ressources considérables qui sont devenues nécessaires pour protéger les populations dans les zones de protection des civils des Nations Un ies ont réduit la présence de la Mission à l’extérieur de ces zones de protection , Condamnant le fait que le Gouvernement d’unité nationale du Soudan du Sud continue de faire obstruction à l’action de la MINUSS, notamment par de graves restrictions à la l iberté de mouvement et par des contraintes pesant sur le fonctionnement de la mission, ce qui pourrait constituer une violation de ses obligations en vertu de l’Accord sur le statut des forces, Condamnant énergiquement les violations des droits de l’homme, les atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire, notamment les exécutions extrajudiciaires, les violences pour des motifs ethniques, les viols et les autres formes de violence sexuelle et sexiste, le recrutement et l’utilisation d’enfants dans le conflit armé, les disparitions forcées, les arrestations et les détentions arbitraires, la violence visant à semer la terreur parmi la population civile, la prise pour cible de membres de la soc iété civile et les attaques contre des écoles, des lieux de culte et des hôpitaux et contre des membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé, commises par toutes les parties, dont des groupes armés et les forces de sécurité nationales, ai nsi que les actes d’encouragement à commettre de telles violations et atteintes, condamnant également le fait que les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes sont harcelés et pris pour cible, et soulignant que quiconque e st responsable de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits doit répondre de ses actes et qu’il incombe au premier chef au gouvernement provisoire d’union nationale sud -soudanais de proté ger ses populations contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, Prenant note des décisions adoptées par les chefs d’État et de gouvernement des membres de l’Autorité intergouvernementale pour le dévelop pement (IGAD) - Plus dans leur communiqué du 16 juillet 2016 en vue du déploiement d’une « force de protection régionale », du communiqué de la Conférence de l’Union africaine du 18 juillet 2016, faisant sien le communiqué des chefs d’État et de gouvernement de l’IGAD -Plus du 16 juillet 2016, ainsi que du communiqué du 5 août 2016 publié à l’issue du deuxième Sommet extraordinaire de l’IGAD -Plus sur la situation en République du Soudan du Sud, dans lequel il est pris note du consentement donné en principe par le gouvernement provisoire d’union nationale au déploiement d’une telle force et se félicitant que les États membres de la région se sont déclarés disposés à accroître leurs effectifs au sein de la MINUSS à cette fin, Engageant les pays de la région, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) à œuvrer fermement aux côtés des dirigeants sud -soudanais afin de régler la crise politique en cours , S/RES/2304 (2016) 3/9 16-14065 Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige de toutes les parties qu’elles mettent immédiatement un terme aux combats dans l’ensemble du Sou dan du Sud, enjoint aux dirigeants sud -soudanais de mettre en œuvre le cessez -le-feu permanent décrété dans l’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (« l’Accord ») et les cessez -le-feu qu’ils ont respectivement demandés le 11 jui llet 2016, et veillent à ce que les injonctions et décrets émis par la suite, ordonnant à leurs commandants de contrôler leurs forces et de protéger les civils et leurs biens, soient pleinement appliqués; 2. Exig e du gouvernement provisoire d’union natio nale sud -soudanais qu’il respecte les obligations énoncées dans l’Accord sur le statut des forces entre le Gouvernement sud -soudanais et l’ONU et cesse immédiatement d’entraver la MINUSS dans l’exécution de son mandat, et enjoint au gouvernement provisoire d’union nationale de cesser immédiatement d’empêcher les intervenants humanitaires internationaux et nationaux d’aider les civils et de faciliter la liberté de circulation du Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l’application des disp ositions transitoires de sécurité, et enjoint au gouvernement provisoire d’union nationale de prendre des mesures dissuasives à l’encontre de quiconque entreprend une action hostile ou autre susceptible d’entraver la Mission ou les intervenants internation aux ou nationaux, et de punir les responsables; 3. Exhorte la Commission mixte de suivi et d’évaluation, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, le Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l’application des dispositions tr ansitoires de sécurité, la MINUSS et les parties à l’Accord à organiser à Djouba un atelier sur un cessez -le- feu permanent et des dispositions transitoires de sécurité, pour déterminer d’ici au 31 août 2016 le nombre maximal d’effectifs au sein des forces de sécurité, le type de forces et les armements qui doivent rester à Djouba afin d’aider à exécuter et vérifier le redéploiement de ces forces et de ces armements dans les lieux désignés, d’ici au 15 septembre 2016, et exhorte également l’Autorité intergou vernementale, la Commission militaire mixte du cessez -le-feu, la MINUSS et les parties à l’Accord à revoir le statut de la Commission, du Mécanisme de surveillance, du Centre d’opérations conjoint, de la police mixte intégrée, de l’examen stratégique de la défense et de la sécurité, du dispositif national, du cantonnement et de l’unification des forces et à élaborer des propositions révisées pour s’assurer de leur efficacité, d’ici au 30 septembre 2016; 4. Décide de proroger au 15 décembre 2016 le mandat de la MINUSS tel qu’il a été énoncé dans la résolution 2252 (2015) et l’ autorise à user de tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de ses tâches; 5. Souli gne que la protection des civils doit se voir accorder la priorité dans les décisions prises au sujet de l’utilisation des capacités et des ressources disponibles au sein de la mission et que le mandat de la MINUSS tel qu’il a été énoncé au paragraphe 8 de la résolution 2252 (2015) l’autorise à user de tous les moyens nécessaires pour protéger le personnel des Nations Unies, ses installations et son matériel afin de dissuader de toute violence, notamment au cours d’un déploiement préventif et de patrouilles actives, en vue de protéger les civils contre les menaces, quelle qu’en soit la source, d’instaurer des conditions propices à S/RES/2304 (2016) 16-14065 4/9 l’acheminement d’une aide humanitaire par les intervenants internationaux e t nationaux et de soutenir l’application de l’Accord, et souligne que ces mesures consistent, sans s’y limiter, dans les limites des capacités et des zones de déploiement de la MINUSS, à défendre les sites de protection des civils, à établir des zones auto ur des sites qui ne serviront pas à des fins hostiles par une quelconque force, à répondre aux menaces contre ces sites, à fouiller les personnes qui essaient d’y entrer, à confisquer les armes de celles qui se trouvent à l’intérieur ou tentent d’y pénétre r et à refuser l’entrée des sites de protection des civils aux acteurs armés; 6. Prie instamment le Secrétaire général de prendre toutes les mesures requises et, en consultation avec les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police, de r ecenser les options, y compris de chercher à obtenir le soutien des États Membres, afin de renforcer les capacités aux fins de la sûreté et de la sécurité du personnel de la MINUSS, pour aider la Mission à s’acquitter efficacement de son mandat dans un env ironnement de sécurité complexe, y compris au moyen de l’amélioration du système d’alerte rapide de la MINUSS, de la surveillance, des capacités de collecte d’information, des capacités de réaction immédiate et de gestion des crises, y compris la fournitur e d’une formation et de matériel adéquats, d’appliquer des procédures plus efficaces en matière d’évacuation sanitaire et de prendre des mesures plus actives et plus efficaces pour améliorer la planification et le fonctionnement des dispositifs et des inst allations de la MINUSS sur le plan de la sûreté et de la sécurité; 7. Rappelle sa résolution 2086 (2013) et réaffirme que les principes fondamentaux du maintien de la paix, tels qu’ils sont énoncés dan s la déclaration de son président S/PRST/2015/22 sont le consentement des parties, l’impartialité, et le non- recours à la force sauf en cas de légitime défense et de défense du mandat, et considère que l e mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et la situation du pays concerné; 8. Décide également que, conformément au paragraphe 7 ci -dessus, la MINUSS aura une Force de protection régionale créée pour une période initi ale venant à expiration le 15 décembre 2016, qui relèvera du commandant de la Force, sera stationnée à Djouba et sera chargée d’assurer un environnement sûr à Djouba et alentour, y compris en soutien aux résultats de l’atelier sur un cessez -le-feu permanen t et des dispositions transitoires de sécurité et in extremis dans d’autres régions du Soudan du Sud, selon que de besoin, et souligne que la Force de protection régionale s’acquittera de son mandat, énoncé au paragraphe 10, de manière impartiale et adhére ra strictement au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable; 9. Souligne qu’il importe au plus haut point que la Force de protection régionale se dote d’une stratégie de retrait clairement définie et assortie de conditio ns et entend envisager d’en établir la présence compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain; 10. Pour assurer, en coopération avec le Gouvernement provisoire d’union nationale, la sûreté et la sécurité des populations du Soudan du Sud et in staurer un cadre propice à l’application de l’Accord, autorise la Force de protection régionale à user de tous les moyens nécessaires, notamment en prenant résolument des dispositions, le cas échéant, et en effectuant activement des patrouilles, pour s’acq uitter de son mandat, de manière à : S/RES/2304 (2016) 5/9 16-14065 a) Favoriser les conditions susceptibles de garantir la libre circulation, à l’intérieur, en dehors et autour de Djouba, en protégeant les modes d’entrée et de sortie de la ville et les principales voies de communicati on et de transport à l’intérieur de Djouba; b) Protéger l’aéroport pour le maintenir en service ainsi que les installations clefs à Djouba, essentielles au bien -être de sa population, comme l’a signalé le Représentant spécial du Secrétaire général; c) Combattre rapidement et efficacement tout acteur qui, selon des informations crédibles, prépare ou mène des attaques contre des agents des Nations Unies qui assurent la protection des sites civils, d’autres locaux des Nations Unies, du personnel des Nations Unies, des intervenants humanitaires internationaux et nationaux, ou des civils; 11. Demande à la Force de protection régionale de mener à bien ces tâches, telles que définies par le Représentant spécial du Secrétaire général, reconnaît que la liberté de circuler sans entrave sur tout le territoire lui est essentielle à cet égard, exige du Gouvernement qu’il lui assure tout autre soutien qu’elle estimera nécessaire à l’exécution de sa mission et invite les pays membres de l’IGAD à continuer d’insister aupr ès des Sud -Soudanais pour qu’ils honorent leurs engagements à ce titre; 12. Note les consultations entre le Gouvernement provisoire d’union nationale et les États de la région auxquelles il est fait référence dans le communiqué du deuxième Sommet extraord inaire de l’IGAD Plus sur la situation au Soudan du Sud, exprime son intention d’en évaluer les résultats et d’envisager d’éventuelles mesures visant notamment à actualiser, s’il y a lieu, le mandat de la Force de protection régionale, à l’issue de cette é valuation; 13. Exhorte les États Membres de la région à accélérer leurs contributions en matière de contingents susceptibles d’être déployés rapidement afin d’assurer le déploiement intégral de la Force de protection régionale dans les meilleurs délais; 14. Décide de porter l’effectif de la MINUSS à un maximum de 17 000 militaires dont 4 000 pour la Force de protection régionale et prie le Secrétaire général de prendre les mesures nécessaires pour procéder rapidement à la constitution de forces et de mat ériel; 15. Prie le Secrétaire général de renforcer les moyens de communication stratégique de la MINUSS en vue de lui permettre de diffuser des messages sur la nature impartiale actuelle de ses activités, y compris celles de sa Force de protection régiona le; Rapports 16. Invite le Secrétaire général à lui fournir, dans un délai de 30 jours, des informations détaillées sur la constitution de forces, la restructuration de la force de la MINUSS, le soutien logistique et les facilitateurs ainsi que le personnel civil chargé d’appliq uer le mandat, et à lui indiquer si le Gouvernement provisoire d’union nationale consent toujours, en principe, au déploiement de la Force de protection régionale, n’y a pas placé d’entraves politiques ou opérationnelles ni empêché la MINUSS de s’acquitter de son mandat, et le prie de déterminer les besoins sur le terrain et de lui fournir une évaluation actualisée des opérations, du S/RES/2304 (2016) 16-14065 6/9 déploiement et des besoins futurs de la Force de protection régionale, ainsi que de toutes les entraves politiques ou opérati onnelles à la mise en place effective de la Force de protection régionale et manœuvres d’obstruction destinées à empêcher la MINUSS de s’acquitter de son mandat, dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, et tous les 30 jours par la su ite; 17. Décide que si, dans l’un quelconque des rapports présentés conformément aux dispositions du paragraphe 16 ci -dessus, le Secrétaire général rend compte d’entraves politiques ou opérationnelles posées à la mise en place effective de la Force de pr otection régionale ou de manœuvres d’obstruction destinées à empêcher la MINUSS de s’acquitter de son mandat, du fait du Gouvernement provisoire d’union nationale, il prendra les mesures voulues, y compris celles décrites dans le projet de résolution joint à l’annexe; 18. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application du mandat de la MINUSS, y compris de sa Force de protection régionale, et de lui présenter des recommandations sur les mesures à prendre pour adapter la MINUSS à la situatio n sur le terrain et appliquer son mandat de manière plus efficace dans un rapport écrit circonstancié couvrant des questions telles que le renforcement de la sûreté et la sécurité du personnel et des installations des Nations Unies à lui soumettre dans les 90 jours suivant l’adoption de la présente résolution et se propose en outre d’examiner les recommandations du Secrétaire général dans le cadre de la prochaine prorogation du mandat de la MINUSS; 19. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2304 (2016) 7/9 16-14065 Annexe – projet de résolution Considérant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes 1. Décide que, pour une période d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, tous les États Membres devront prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects au Soudan du Sud , y compris au Gouvernement sud -soudanais, ou à l’Armée populaire de libération du Soudan dans l’opposition, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d ’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériels connexes, y compris la mise à disposition de mercenaires armés ve nant ou non de leur territoire; 2. Déci de également que la mesure imposée au paragraphe 1 de la présente résolution ne s’applique pas : a) À la fourniture, à la vente ou au transfert d’armes et de matériels connexes, à la formation et à l’assistance techniques visant uniquement à appuyer le personnel des Nations Unies, y compris la MINUSS et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), ou destinés à son usage; b) Aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l’assistance technique ou la formation connexes, qui auront été approuvées à l’avance par le Comité; c) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés au Soudan du Sud pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires et du développement ou le personnel connexe; d) Aux armes et matériels connexes exportés temporairement au Soudan du Sud et destinés au x forces d’un État qui agit, conformément au droit international, exclusivement et directement pour faciliter l’évacuation de ses ressortissants et des personnes envers lesquelles il a des responsabilités consulaires au Soudan du Sud, sur notification préa lable au Comité; e) Aux livraisons d’armes et de matériels connexes, à la formation et à l’assistance techniques destinés à appuyer la Force régionale d’intervention de l’Union africaine et devant être utilisés exclusivement dans le cadre des opérations régionales de lutte contre l’Armée de résistance du Seigneur, sous réserve de l’approbation préalable du Comité; S/RES/2304 (2016) 16-14065 8/9 f) Aux livraisons d’armes et de matériels connexes, à la formation et à l’assistance techniques destinés exclusivement à assurer l’application des termes de l’accord de paix, sous réserve de l’approbation préalable du Comité; g) Aux autres ventes ou livraisons d’armes et de matériels connexes, ou à la fourniture d’une assistance ou de personnel, sous réserve de l’approbation préalable du Comité ; 3. Souligne qu’il importe que les notifications ou demandes de dérogation, en application des dispositions du paragraphe 2 ci -dessus, soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destiné et l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et le nombre d’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisagée de livraison, le mode de transport et l’itinéraire de transport; Inspections 4. Souligne que les li vraisons d’armes en violation de la présente résolution risquent d’alimenter le conflit et d’accroître davantage l’instabilité, et prie instamment tous les États Membres de prendre des mesures d’urgence pour les détecter et les empêcher sur leur territoire ; 5. Demande à tous les États, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, en accord avec leur jurisprudence et leur législation internes et le droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l’aviation civile i nternationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, tous les chargements à destination et en provenance du Soudan du Sud, si l’État concerné dispose d’informations lui donnant des motifs raisonnables de p enser que ce chargement contient des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par le paragraphe 1 de la présente, afin de garantir une stricte application de ces dispositions; 6. Décide d’autoriser tous les États Membres qui découvrent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par le paragraphe 1 de la présente résolution à les saisir et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entrepos ant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États sont tenus de coopérer à cet effort; 7. Demande à tout État Membre effectuant une inspection en applica tion du paragraphe 5 de la présente résolution, de présenter rapidement un premier rapport écrit au Comité dans lequel il exposera en particulier les motifs et les résultats de l’inspection et expliquera s’il a ou non bénéficié d’une coopération, et, si de s articles dont le transfert est interdit sont trouvés, demande également à ces États Membres de présenter au Comité, dans les 30 jours, un autre rapport écrit circonstancié sur les opérations d’inspection, de saisie et de destruction, donnant des précisio ns sur le transfert, y compris une description des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas déjà dans le rapport initial; Comité d’experts et Comité des sanctions 8. Décide que les tâches confi ées au Comité créé par la résolution 2206 (2015) consisteront également à examiner les informations faisant état de S/RES/2304 (2016) 9/9 16-14065 violations ou du non -respect des mesures imposées par le paragraphe 1 de la présente r ésolution et à y donner la suite qui convient; 9. Décide également que les tâches dévolues au Groupe d’experts créé par la résolution 2206 (2015) reviendront aussi à réunir, examiner et analyser toute information concernant l’application de la mesure édictée au paragraphe 1 de la présente résolution, et à en rendre compte au Comité; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2305 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FINUL)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2305%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2305 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2016 16-15015 (F) *1615015* Résolution 2305 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7763e séance, le 30 août 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) , 2115 (2013) , 2172 (2014) et 2236 (2015) , ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Liban, en particulier celle du 22 juillet 2016, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 25 juillet 2016 tendant à ce que le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) soit prorogé, sans modificat ion, pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil le 3 août 2016 ( S/2016/ 681) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant son attachement à l’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme l’envisage ladite résolution, Se déclarant préoccupé par le peu de progrès réal isés sur la voie de l’instauration d’un cessez -le-feu permanent et dans la mise en œuvre d’autres dispositions essentielles de la résolution 1701 (2006) 10 ans après son adoption, Demandant à toutes l es parties concernées de redoubler d’efforts, notamment en étudiant des solutions concrètes avec le Coordonnateur spécial du Secrétaire général et le commandant de la FINUL, pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolu tion 1701 (2006) , Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006) , en particulier les in cidents survenus les 20 décembre 2015 et 4 janvier 2016, S/RES/2305 (2016) 16-15015 2/4 Soulignant que les violations de la cessation des hostilités risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parties ni la région ne peuvent se permettre, Exhortant toutes les parties à n’épargner aucun effort pour prolonger la cessation des hostilités, à faire preuve du plus grand calme et de la plus grande retenue, et à s’abstenir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hostilités ou d e déstabiliser la région, Soulignant qu’il importe que l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée p ar toutes les parties, Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue dans sa totalité, se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquage de la Ligne bleue, et encourageant les parties à r edoubler d’efforts, en coopération avec la FINUL, notamment par l’intermédiaire du mécanisme tripartite, pour continuer de s’employer à délimiter et à marquer la Ligne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser dans la matérialisation des p oints litigieux, comme le recommande le bilan stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives d’atteinte à la sécurité et à la st abilité du Liban, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que de tels actes d’intimidation n’empêche nt pas la FINUL de s’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , et rappelant à toutes les parties qu’elles sont tenues de garantir la sécurité des soldats de la paix et de faire en sorte que la FINUL jouisse d’une liberté de circul ation complète et sans entrave, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL, et soulignant qu’il faut im pérativement doter celle -ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’e nsemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Saluant le rôle crucial que jouent l’armée et les services de sécurité libanais pour ce qui est d’étendre et de maintenir l’autorité du Gouvernement libanais, en particulier dans le sud du Liban, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y compris la menace que fait peser le terrorisme, et l’engagement résolu de la communauté inter nationale à appuyer l’armée libanaise, contribuant ainsi à ce que l’armée soit mieux à même d’assurer la sécurité au Liban, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire général pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y com pris celles de la FINUL, et S/RES/2305 (2016) 3/4 16-15015 soulignant qu’il est nécessaire que lui -même adopte une approche rigoureuse et stratégique en ce qui concerne le déploiement des missions de maintien de la paix, Ayant à l’esprit les priorités stratégiques et les recommandation s formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 ( S/2012/151 ) à l’issue du bilan stratégique de la FINUL, et soulignant qu’il convient de le tenir informé de la suite donnée à ce bilan, Exhortant les États Membres à fournir au besoin une assistance à l’armée libanaise en la dotant des moyens nécessaires pour s’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006), Constatant que la situation au Liban continue de menacer la pai x et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2017 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le s ud du Liban, se félicite que la FINUL et l’armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande à celles -ci de coopérer encore plus; 3. Se félicite à cet égard que la FINUL et l’armée libanaise poursuivent le dialogue stratégique ayant pour b ut d’analyser les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir une série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL par rapport à celles de l’armée libanaise afin de déterminer ce dont cette dernière a besoin pour mener à bien les tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006); 4. Prie le Secrétaire général, conformément aux meilleures pratiques mondiales dans le domaine du maintien de la paix, de réaliser, d’ici au mois de février 2017, un bilan stratégique de la FINUL, qui consiste notamment à examiner la structure du personnel civil et en tenue et les ressources connexes de la Force , le prie en outre de lui faire rapport sur les résultats de ce bilan, aux fins de veiller à ce que la Mission soit configurée au mieux pour s’acquitter des tâches qui lui ont été confiées, et affirme à cet égard son attachement ferme et continu à l’actuel mandat de la FINUL; 5. Demande instamment que l’appui international apporté à l’armée libanaise s’intensifie, aux fins de l’exécution de son plan de développement des capacités et dans le contexte du Grou pe international d’appui au Liban, sous la forme d’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l’armée libanaise a le plus cruellement besoin de soutien, en particulier la lutte antiterroriste et la protection des frontières; 6. Demande i nstamment à toutes les parties intéressées de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute violation de la Ligne bleue et de respecter celle -ci dans sa totalité, et de coopérer pleineme nt avec l’ONU et avec la FINUL; 7. Salue le rôle construct if joué par le mécanisme tripartite pour faciliter la coordination et désamorcer les tensions, ce qui a aidé à stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et à instaurer la confiance entre les parties, et exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l’action qu’elle mène auprès des deux parties pour faciliter la mise en place de dispositifs de liaison et de coordination et l’établissement de dispositifs pratiques sur le terrain et pour S/RES/2305 (2016) 16-15015 4/4 continuer de veiller à ce que le mécanisme tripar tite permette aux parties d’examiner un év entail de questions plus large; 8. Demande instamment à toutes les parties d’honorer scrupuleusement l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel d es Nations Unies et de veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL soit pleinement respectée et exempte d’entrave, conformément à son mandat et à ses règles d’engagement, notamment en évitant toute conduite qui mette en danger le personnel des N ations Unies, demande à cet égard que la FINUL et l’armée libanaise continuent de coopérer, surtout en menant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplace ments, et demande à nouveau que l’enquête ouverte par le Liban sur les attentats du 27 mai, du 26 juillet et du 9 décembre 2011 soit rapidement menée à bien afin que les auteurs soient traduits en justice; 9. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général à la réalisation de progrès tangibles vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006), ainsi qu’au règlement de toutes les questions laissées en sus pens dans l’application de ses résolutions 1701 (2006), 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions pertinentes; 10. Engage le Gouverne ment israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait; 11. Demande à nouveau à tous les États d’appuyer e t de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL; 12. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour ap pliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le Code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et so ient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois, ou toutes les fois qu’il le jugera nécessaire; 14. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions pertinentes , notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2306 (2016)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie depuis 1991
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2306%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2306 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 6 septembre 2016 16-15490 (F) *1615490* Résolution 2306 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7767e séance, le 6 septembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 955 (1994) du 8 novembre 1994, 1503 (2003) du 28 août 2003, 1534 (2004) du 26 mars 2004, 1966 (2010) du 22 décembre 2010 et 2256 (2015) du 22 décembre 2015, Prenant note de la lettre datée du 5 août 2016 adressée à son président par le Secrétaire général ( S/2016/693 ), transmet tant une lettre du Président du Tribunal pénal international pour l’ex -Yougoslavie (TPIY) datée du 29 juillet 2016, Rappelant l’article 7 des dispositions transitoires énoncées à l’annexe 2 de sa résolution 1966 (2010) , qui prévoit que tout juge du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux peut exercer la fonction de juge au TPIY, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décid e de modifier le Statut du TPIY en y ajoutant l’article 13 quinquies qui figure à l’annexe de la présente résolution; 2. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2306 (2016) 16-15490 2/2 Annexe Article 13 quinquies Désignation d’un juge ad hoc Si aucun juge permanent du Tribunal international ne peut être affecté à la Chambre d’appel et que toutes les solutions pratiques ont été envisagées, le Secrétaire général peut désigner juge au Tribunal international, à la demande du Président du Tribunal international et après avoir consulté le Président du Conseil de sécurité, tout ancien juge du Tribunal international ou du Tribunal pénal international pour le Rwanda qui est également juge au Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résidue lles des tribunaux pénaux, l’intéressé étant affecté ponctuellement et à titre provisoire à la Chambre d’appel, nonobstant le paragraphe 3 de l’article 12 et le paragraphe 3 de l’article 14 du Statut. Les conditions d’emploi du juge désigné en application du présent paragraphe sont, pour chaque jour où il exerce ses fonctions à la Chambre d’appel, celles d’un juge ad hoc de la Cour internationale de Justice.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2307 (2016)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2307%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2307 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 13 septembre 2016 16-15821 (F) *1615821* Résolution 2307 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7768e séance, le 13 septembre 2016 Le Conseil de sécurité , Se félicitant de l’ Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable conclu le 24 août 2016 entre le Gouvernement colombien et les Forces armées révoluti onnaires de Colombie – Armée populaire (FARC -EP), et saluant la détermination des parties à parvenir à cet accord historique pour mettre un terme à plus de 50 années de conflit, Se félicitant également des accords conclus le 23 juin 2016 entre le Gouvernement colombien et les FARC -EP, notamment l’Accord portant cessez -le- feu et cessation des hostilités bilatéraux et définitifs et dépôt des armes, qui prévoit la mise en place d’un mécanisme tri partite de surveillance et de vérification, Rappelant qu’il a décidé, dans s a résolution 2261 (2016) , de mettre en place, pour une période de 12 mois, une mission politique (« la Mission ») qui sera la composante internationale dudit mécanisme et qui en assurera la coordination, Attendant avec intérêt la prochaine conclusion d’un accord sur le statut de la mission entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement colombien, Ayant examiné le ra pport en date du 19 août 2016 adressé au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général ( S/2016/729 ), 1. Se félicite du rapport du Secrétaire général sur la Mission des Nations Unies en Colombie (S/2016/729 ) et approuve les recommandations qui y figurent concernant la dimension, les aspects opérationnels et le mandat de la Mission, y compris les recommandations formulées au paragraphe 36; 2. Est con scient de la nécessité de déployer rapidement le mécanisme tripartite et autorise la Mission à apporter, à part égale avec le Gouvernement colombien, l’aide nécessaire à la préparation des secteurs et points provisoires de normalisation et à la gestion des installations au cours de la période de 12 mois autorisée par la résolution 2261 (2016) ; 3. Accueille avec satisfaction les contributions déjà présentées par des observateurs non armés, y compris par les États membres de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes et d’autres États, et attend avec intérêt de nouvelles contributions.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2308 (2016)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2308%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2308 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2016 16-15906 (F) *1615906* Résolution 2308 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7770e séance, le 14 septembre 2016 Le Conseil de sécurité, Rappelant les résolutions 1509 (2003) , 2190 (2014) , 2215 (2015) , 2239 (2015) et 2288 (2016) sur la situation au Libéria ainsi que la résolution 2284 (2016) sur la situation en Côte d’Ivoire et la résolution 2295 (2016) sur la situation au Mali , Se félicitant des progrès globalement accomplis su r la voie de la pérennisation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria, Saluant l’action menée par l’État libérien, en particulier la Police nationale libérienne , le Bureau de l’immigration et de la naturalisation et les Forces armées du Libéria, en vue d’assumer la responsabilité pleine et entière de la sécurité sur l’ensemble du territoire qui lui sera transférée par la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) dans le prolongement de la transition en matière de sécurité qui s’est achev ée le 30 juin 2016, Soulignant qu’il n’y aura de stabilité durable au Libéria que si le Gouvernement veille à ce que les institutions nationales soient efficaces, responsables et réactives, en particulier pour ce qui est d’assurer l’état de droit et d’appu yer la réconciliation nationale, constatant avec inquiétude que le Gouvernement libérien n’a pas prouvé qu’il avait suffisamment progressé à cet égard et encourageant les États Membres et les organisations multilatérales à renforcer leur assistance , Notan t avec préoccupation qu’il pourrait y avoir un conflit au sujet des ressources naturelles du Libéria et des différends relatifs à la propriété foncière , et notant également que des problèmes de corruption continuent de menacer la stabilité et l’efficacité des institutions publiques, Encourageant toutes les parties prenantes à faciliter la tenue d’élections pacifiques et pluralistes au Libéria et insistant sur le fait que la responsabilité de la sécurité et du bon déroulement d’élections libres, équitables e t transparentes en 2017 incombe aux autorités libériennes, Se félicitant de l’action menée par le Gouvernement libérien pour resserrer la coopération, y compris en matière de sécurité, entre les gouvernements et organisations de la sous -région et prenant note de la coopération entre la MINUL, S/RES/2308 (2016) 16-15906 2/2 l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI ) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Considérant que la situation qui règne au Libéria continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2016 le mandat de la MINUL, tel qu’énoncé aux paragraphes 10 et 16 de la résoluti on 2239 (2015) ; 2. Décide de maintenir l’effectif autorisé de la composante militaire et de de la composante de police de la MINUL à 1 240 et 606 agents, respectivement; 3. Affirme qu’il est prêt à envi sager, sur la base de l’examen qu’il effectuera, d’ici au 15 décembre 2016, de la capacité globale du Libéria d’assurer des conditions de stabilité et de sécurité sur le terrain, le retrait de la MINUL et le passage à une présence des Nations Unies à même de continuer à aider le Gouvernement libérien à consolider la paix et, à cet égard, rappelle qu’il avait demandé au Secrétaire général d’organiser une mission d’évaluation au Libéria en vue de formuler des recommandations d’ici au 15 novembre 2016 et prie également le Secrétaire général de faire le point sur la proposition relative aux modalités de transfert de la force d’intervention rapide régionale à laquelle il a souscrit au paragraphe 41 de la résolution 2295 (2016) ; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2310 (2016)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme: Sécurité aérienne
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2310%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2310 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 23 septembre 2016 16-16492 (F) *1616492* Résolution 2310 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7776e séance, le 23 septembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1887 (2009) et réaffirmant son ferme attachement au Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires dans tous ses aspects, Réaffirmant la déclaration de son président adoptée lors de la séance du Conseil tenue au niveau des chefs d’État et de gouvernement, le 3 1 janvier 1992 (S/23500 ), notamment la nécessité pour tous les États Membres de s’acquitter de leurs obligations en ce qui concerne la maîtrise des armements et le désarmement et d’empêcher la prolifération sous tous ses aspects de toutes les armes de destruction massive, Soulignant que le Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires demeure la pierre angulaire du régime de non -prolifération nucléaire et le fondement essentiel de la poursuite du désarmem ent nucléaire et de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, Réaffirmant que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Rappelant que le Trai té d’interdiction complète des essais nucléaires, adopté par l’Assemblée générale par sa résolution 50/245 du 10 septembre 1996, a été ouvert à la signature le 24 septembre 1996 et que les États signataires ont créé la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires par leur résolution du 19 novembre 1996, conformément notamment au paragraphe 7 de ladite résolution, Estimant que l’entrée en vigueur d’un trai té universel internationalement et véritablement vérifiable portant interdiction des essais constitue la méthode la plus efficace d’interdire les explosions expérimentales d’armes nucléaires et toute autre explosion nucléaire et que l’arrêt de toutes les e xplosions expérimentales d’armes nucléaires et de toute autre explosion nucléaire freinera la mise au point et le perfectionnement des armes nucléaires et mettra un terme à la conception de nouveaux types d’armes nucléaires sophistiquées, S/RES/2310 (2016) 16-16492 2/3 Estimant égaleme nt que l’entrée en vigueur rapide du Traité constituera une mesure efficace de désarmement et de non -prolifération nucléaires de nature à contribuer à l’avènement d’un monde exempt d’armes nucléaires, Se félicitant des progrès accomplis vers l’universalisation du Traité, notant que 183 États ont signé le Traité et que 166 États ont déposé leurs instruments de ratification, et notant également que sur les 44 États énumérés à l’annexe 2 du Traité, dont la ratification est nécessaire à l’entrée en vigueur, 41 ont signé le Traité et 36 l’ont signé et ratifié, y compris plusieurs États dotés d’armes nucléaires, Accueillant favorablement les efforts faits par les États Membres de la Comm ission préparatoire et par son S ecrétariat technique provisoire afin de mettre en place tous les éléments du régime de vérification du Traité, dont la portée mondiale est sans précédent, notant le stade avancé qui a été atteint et les progrès qui ont été accomplis en ce qui concerne l’insti tution du système de surveillance international ainsi que les bons résultats obtenus par le Centre international de données, lequel a montré qu’il pouvait fournir des moyens indépendants et fiables de vérifier que le Traité serait respecté une fois entré e n vigueur, et soulignant les progrès qui ne cessent d’être faits en ce qui concerne la conception, l’exploitation et la démonstration de techniques modernes et de moyens logistiques pouvant être utilisés dans le cadre des inspections sur place, Soulignant qu’il est extrêmement important et urgent que le Traité entre en vigueur le plus tôt possible, 1. Prie instamment tous les États qui n’ont pas signé ou n’ont pas ratifié le Traité, en particulier les huit États parmi ceux visés à l’annexe 2 qui n’ont pas encore ratifié le Traité, à le faire sans plus tarder; 2. Engage tous les États signataires, y compris les États visés à l’annexe 2, à promouvoir l’universalité et l’entrée en vigueur du Traité; 3. Rappelle les déclarations faites par chacun des cinq États dotés d’armes nucléaires, dont la résolution 984 (1995) a pris acte, dans lesquelles ceux -ci ont donné aux États non dotés d’armes nucléaires qui sont P arties au Traité sur la non - prolifération des armes nucléaires des garanties de sécurité contre l’utilisation de telles armes, et affirme que ces garanties renforcent le régime de non -prolifération nucléaire; 4. Demande à tous les États de s’abstenir de p rocéder à toute explosion expérimentale d’armes nucléaires ou à toute autre explosion nucléaire et de maintenir leur moratoire à cet égard, accueille favorablement les moratoires adoptés par les États, dont certains sont instaurés par la législation intern e en attendant l’entrée en vigueur du Traité, souligne que de tels moratoires correspondent à un comportement international responsable qui concourt à la paix et à la stabilité internationales et qui devrait se poursuivre, tout en insistant sur le fait qu’ ils n’ont pas le même effet permanent et juridiquement contraignant que celui qu’aurait l’entrée en vigueur du Traité, et prend note de la Déclaration conjointe sur le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires faite par la Chine, les États -Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la France et le Royaume -Uni le 15 septembre 2016, dans laquelle ces États ont noté, entre autres, qu’une explosion expérimentale d’armes nucléaires ou toute autre explosion nucléaire seraient contraires à l’objet et au but du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires; S/RES/2310 (2016) 3/3 16-16492 5. Souligne la nécessité de maintenir l’élan acquis en vue de mettre la dernière main à tous les éléments du régime de vérification du Traité, à cet égard engage tous les États à fournir l’appui nécessaire pour permettre à la Commission préparatoire d’achever son travail de la manière la plus efficace et la plus rationnelle possible , et encourage tous les États qui accueillent des installations du système de surveillance international à transmett re des données au Centre international de données de façon provisoire et à titre d’essai, en attendant l’entrée en vigueur du Traité; 6. Accueille favorablement les renseignements que les États visés à l’annexe I du Protocole se rapportant au Traité, c’es t-à-dire ceux chargés d’une ou plusieurs installations du système de surveillance international, fournissent à titre volontaire dans leurs déclarations à la Commission préparatoire, renseignements qui portent sur l’état d’avancement de la construction des installations et sur la transmission des données entre les installations et le Centre international de données, engage les États qui hébergent des installations à en achever la construction sans tarder comme prévu par le Traité et dans le texte portant cré ation de la Commission préparatoire et invite le Secrétariat technique provisoire à rendre compte à tous les États signataires dans les 180 jours qui suivent l’adoption de la présente résolution de l’état des contributions à la Commission préparatoire mise s en recouvrement auprès des États signataires et de toute aide supplémentaire apportée par les États signataires aux fins de la mise en place du régime de vérification du Traité et du fonctionnement et des besoins opérationnels du Centre international de données et du système de vérification international; 7. Estime que, même si le Traité n’entrait pas en vigueur, les données de surveillance et les éléments analytiques issus du régime de vérification, lequel fonctionne de façon expérimentale et sur une ba se provisoire, sont à la disposition de la communauté internationale conformément au Traité et aux orientations de la Commission préparatoire et considère que ces éléments concourent à la stabilité régionale, car ils constituent une mesure de confiance maj eure, et au renforcement du régime de non -prolifération et de désarmement nucléaires; 8. Affirme que l’entrée en vigueur du Traité contribuera à renforcer la paix et la sécurité internationales en prévenant efficacement la prolifération des armes nucléair es sous tous ses aspects et en contribuant au désarmement nucléaire, estime que le Secrétariat technique provisoire a fait la preuve de son utilité et que les États ont bénéficié concrètement de ses retombées civiles et scientifiques, par exemple sous la f orme d’alertes au tsunami et de surveillance sismique, et encourage à cet égard la Commission préparatoire à envisager des moyens de partager largement ces retombées avec la communauté internationale conformément au Traité, dans le cadre du renforcement de s capacités et de la mise en commun du savoir -faire touchant le régime de vérification; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2310 (2016)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2310%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2310 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 23 septembre 2016 16-16492 (F) *1616492* Résolution 2310 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7776e séance, le 23 septembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1887 (2009) et réaffirmant son ferme attachement au Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires dans tous ses aspects, Réaffirmant la déclaration de son président adoptée lors de la séance du Conseil tenue au niveau des chefs d’État et de gouvernement, le 3 1 janvier 1992 (S/23500 ), notamment la nécessité pour tous les États Membres de s’acquitter de leurs obligations en ce qui concerne la maîtrise des armements et le désarmement et d’empêcher la prolifération sous tous ses aspects de toutes les armes de destruction massive, Soulignant que le Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires demeure la pierre angulaire du régime de non -prolifération nucléaire et le fondement essentiel de la poursuite du désarmem ent nucléaire et de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, Réaffirmant que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Rappelant que le Trai té d’interdiction complète des essais nucléaires, adopté par l’Assemblée générale par sa résolution 50/245 du 10 septembre 1996, a été ouvert à la signature le 24 septembre 1996 et que les États signataires ont créé la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires par leur résolution du 19 novembre 1996, conformément notamment au paragraphe 7 de ladite résolution, Estimant que l’entrée en vigueur d’un trai té universel internationalement et véritablement vérifiable portant interdiction des essais constitue la méthode la plus efficace d’interdire les explosions expérimentales d’armes nucléaires et toute autre explosion nucléaire et que l’arrêt de toutes les e xplosions expérimentales d’armes nucléaires et de toute autre explosion nucléaire freinera la mise au point et le perfectionnement des armes nucléaires et mettra un terme à la conception de nouveaux types d’armes nucléaires sophistiquées, S/RES/2310 (2016) 16-16492 2/3 Estimant égaleme nt que l’entrée en vigueur rapide du Traité constituera une mesure efficace de désarmement et de non -prolifération nucléaires de nature à contribuer à l’avènement d’un monde exempt d’armes nucléaires, Se félicitant des progrès accomplis vers l’universalisation du Traité, notant que 183 États ont signé le Traité et que 166 États ont déposé leurs instruments de ratification, et notant également que sur les 44 États énumérés à l’annexe 2 du Traité, dont la ratification est nécessaire à l’entrée en vigueur, 41 ont signé le Traité et 36 l’ont signé et ratifié, y compris plusieurs États dotés d’armes nucléaires, Accueillant favorablement les efforts faits par les États Membres de la Comm ission préparatoire et par son S ecrétariat technique provisoire afin de mettre en place tous les éléments du régime de vérification du Traité, dont la portée mondiale est sans précédent, notant le stade avancé qui a été atteint et les progrès qui ont été accomplis en ce qui concerne l’insti tution du système de surveillance international ainsi que les bons résultats obtenus par le Centre international de données, lequel a montré qu’il pouvait fournir des moyens indépendants et fiables de vérifier que le Traité serait respecté une fois entré e n vigueur, et soulignant les progrès qui ne cessent d’être faits en ce qui concerne la conception, l’exploitation et la démonstration de techniques modernes et de moyens logistiques pouvant être utilisés dans le cadre des inspections sur place, Soulignant qu’il est extrêmement important et urgent que le Traité entre en vigueur le plus tôt possible, 1. Prie instamment tous les États qui n’ont pas signé ou n’ont pas ratifié le Traité, en particulier les huit États parmi ceux visés à l’annexe 2 qui n’ont pas encore ratifié le Traité, à le faire sans plus tarder; 2. Engage tous les États signataires, y compris les États visés à l’annexe 2, à promouvoir l’universalité et l’entrée en vigueur du Traité; 3. Rappelle les déclarations faites par chacun des cinq États dotés d’armes nucléaires, dont la résolution 984 (1995) a pris acte, dans lesquelles ceux -ci ont donné aux États non dotés d’armes nucléaires qui sont P arties au Traité sur la non - prolifération des armes nucléaires des garanties de sécurité contre l’utilisation de telles armes, et affirme que ces garanties renforcent le régime de non -prolifération nucléaire; 4. Demande à tous les États de s’abstenir de p rocéder à toute explosion expérimentale d’armes nucléaires ou à toute autre explosion nucléaire et de maintenir leur moratoire à cet égard, accueille favorablement les moratoires adoptés par les États, dont certains sont instaurés par la législation intern e en attendant l’entrée en vigueur du Traité, souligne que de tels moratoires correspondent à un comportement international responsable qui concourt à la paix et à la stabilité internationales et qui devrait se poursuivre, tout en insistant sur le fait qu’ ils n’ont pas le même effet permanent et juridiquement contraignant que celui qu’aurait l’entrée en vigueur du Traité, et prend note de la Déclaration conjointe sur le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires faite par la Chine, les États -Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la France et le Royaume -Uni le 15 septembre 2016, dans laquelle ces États ont noté, entre autres, qu’une explosion expérimentale d’armes nucléaires ou toute autre explosion nucléaire seraient contraires à l’objet et au but du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires; S/RES/2310 (2016) 3/3 16-16492 5. Souligne la nécessité de maintenir l’élan acquis en vue de mettre la dernière main à tous les éléments du régime de vérification du Traité, à cet égard engage tous les États à fournir l’appui nécessaire pour permettre à la Commission préparatoire d’achever son travail de la manière la plus efficace et la plus rationnelle possible , et encourage tous les États qui accueillent des installations du système de surveillance international à transmett re des données au Centre international de données de façon provisoire et à titre d’essai, en attendant l’entrée en vigueur du Traité; 6. Accueille favorablement les renseignements que les États visés à l’annexe I du Protocole se rapportant au Traité, c’es t-à-dire ceux chargés d’une ou plusieurs installations du système de surveillance international, fournissent à titre volontaire dans leurs déclarations à la Commission préparatoire, renseignements qui portent sur l’état d’avancement de la construction des installations et sur la transmission des données entre les installations et le Centre international de données, engage les États qui hébergent des installations à en achever la construction sans tarder comme prévu par le Traité et dans le texte portant cré ation de la Commission préparatoire et invite le Secrétariat technique provisoire à rendre compte à tous les États signataires dans les 180 jours qui suivent l’adoption de la présente résolution de l’état des contributions à la Commission préparatoire mise s en recouvrement auprès des États signataires et de toute aide supplémentaire apportée par les États signataires aux fins de la mise en place du régime de vérification du Traité et du fonctionnement et des besoins opérationnels du Centre international de données et du système de vérification international; 7. Estime que, même si le Traité n’entrait pas en vigueur, les données de surveillance et les éléments analytiques issus du régime de vérification, lequel fonctionne de façon expérimentale et sur une ba se provisoire, sont à la disposition de la communauté internationale conformément au Traité et aux orientations de la Commission préparatoire et considère que ces éléments concourent à la stabilité régionale, car ils constituent une mesure de confiance maj eure, et au renforcement du régime de non -prolifération et de désarmement nucléaires; 8. Affirme que l’entrée en vigueur du Traité contribuera à renforcer la paix et la sécurité internationales en prévenant efficacement la prolifération des armes nucléair es sous tous ses aspects et en contribuant au désarmement nucléaire, estime que le Secrétariat technique provisoire a fait la preuve de son utilité et que les États ont bénéficié concrètement de ses retombées civiles et scientifiques, par exemple sous la f orme d’alertes au tsunami et de surveillance sismique, et encourage à cet égard la Commission préparatoire à envisager des moyens de partager largement ces retombées avec la communauté internationale conformément au Traité, dans le cadre du renforcement de s capacités et de la mise en commun du savoir -faire touchant le régime de vérification; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2311 (2016)
IntituléRecommandation sur la nomination du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2311%20(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2311 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 6 octobre 2016 16-17345 (F) *1617345* Résolution 2311 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7782e séance (privée), le 6 octobre 2016 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la question de la recommandation relative à la nomination du Secrétaire général, Recommande à l’Assemblée générale de nommer M. António Guterres Secrétaire général de l ’Organisation des Nations Unies pour un mandat courant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2312 (2016)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2312(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2312 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 6 octobre 2016 16-17351 (F) *1617351* Résolution 2312 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7783e séance, le 6 octobre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 2240 (2015) et la déclaration présidentielle 2015/25, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général ( S/2016/7 66), Rappelant que les activités maritimes sont régies par les normes de droit international codifiées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Réaffirmant la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée ainsi que son Protocole additionnel contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer et celui visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, qui constituent les princ ipaux instruments juridiques internationaux de lutte contre le trafic de migrants et les pratiques connexes et contre la traite des personnes, Soulignant que bien que le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains puissent avoir des points communs dan s certains cas, les États Membres doivent être conscients qu ’il s’agit de crimes distincts, tels que définis dans la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et les protocoles y relatifs, exigeant des mesures juridiques e t opérationnelles et des politiques distinctes, Déplorant les accidents tragiques qui continuent de survenir en Méditerranée et font des milliers de morts, et notant avec préoccupation que les organisations criminelles transnationales qui facilitent le t rafic illégal de migrants par des méthodes dangereuses, pour leur bénéfice personnel et sans aucun respect pour la vie humaine, et qui exploitent les migrants et leur donnent de fausses informations en sont parfois responsables, Se déclarant vivement préoccupé par l ’expansion actuelle du trafic de migrants en Méditerranée, qui provient notamment des côtes libyennes, et par le danger qu ’il représente pour la vie humaine et conscient que parmi ces migrants peuvent se S/RES/2312 (2016) 16-17351 2/5 trouver des personnes qui répondent à la définition de réfugié au sens de la Convention de 1951 et du Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés, Soulignant à ce propos que les migrants, notamment les demandeurs d ’asile et quel que soit leur statut migratoire, doivent être traités av ec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhortant tous les États à s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu ’il convient, une attention particulière devant être accordée à l ’obligation de protéger les droits de l ’homme des migrants, quel que soit leur statut migratoire, y compris lorsqu ’ils appliquent leurs politiques relatives à la migration et à la sécurité des frontières, Réaffirmant à ce sujet la nécessité de promouvoir et de défendre efficacement les droits de l ’homme et les libertés fondamentales de tous les migrants, en particuli er des femmes et des enfants, quel que soit leur statut migratoire, et de traiter la question des migrations internationales par la voie de la coopération et du dialogue aux plans international, régional ou bilatéral et d ’une manière globale et équilibrée, en tenant compte du rôle et des responsabilités des pays d ’origine, de transit et de destination dans la promotion et la défense des droits de l ’homme de tous les migrants et en évitant des approches qui pourraient rendre ces derniers encore plus vulnérab les, Rappelant la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et la Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes, Constatant avec préoccupation que la situation en Libye est exacerbée par le trafic de m igrants et la traite des êtres humains ayant le territoire libyen comme destination, zone de transit ou point de départ, qui pourraient profiter à d ’autres réseaux de criminalité organisée ou à des réseaux terroristes dans le pays, Conscient que la Chart e des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement d ’entente nationale de prendre les mesures voulues pour lutter contre la récent e expansion du trafic de migrants et de la traite d ’êtres humains à travers la mer territoriale et le territoire libyens et contre le danger qu ’ils représentent pour la vie humaine, Conscient qu’il faut appuyer davantage les efforts menés pour renforcer la gestion des frontières de la Libye, compte tenu des difficultés qu ’éprouve le Gouvernement d ’entente nationale à gérer efficacement les flux migratoires qui transitent par son territoire, et s’inquiétant des répercussions de ce phénomène sur la stabilit é du pays et de la région de la Méditerranée, Se félicitant de l’aide déjà apportée par les États Membres les plus concernés, y compris ceux de l ’Union européenne, et notamment du rôle de l ’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnel le aux frontières extérieures des États membres de l ’Union européenne et du mandat spécifique d’appui au Gouvernement d ’entente nationale de la mission d ’assistance frontalière de l’Union européenne en Libye, ainsi que par les États limitrophes de la Libye , Saluant les Conclusions du Conseil européen, du 20 juin 2016, et le communiqué de presse du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine, du 16 février 2016, dans lesquels il a été souligné qu ’il fallait prendre des mesures S/RES/2312 (2016) 3/5 16-17351 efficaces à l ’échelle internationale pour faire face aux conséquences immédiates et à long terme de l ’immigration clandestine et de la traite des êtres humains vers l’Europe, Prenant note de la décision du Conseil de l ’Union européenne, en date du 20 juin 2016, de proroger l e mandat de l ’EUNAVFOR Med opération Sophia et de lui confier en outre la mission supplémentaire de contribuer au renforcement des capacités et à la formation des gardes -côtes libyens et de la marine libyenne dans le domaine du maintien de l ’ordre en mer, notamment pour prévenir le trafic et la traite d’êtres humains, Prenant note également des pourparlers en cours entre l ’Union européenne et le Gouvernement d ’entente nationale concernant les questions liées à la migration, Faisant part de son appui sans réserve aux États de la région qui sont touchés par le trafic de migrants et la traite des êtres humains, et soulignant qu’il faut mieux coordonner les efforts déployés en vue d ’adopter une démarche multidimensionnelle plus efficace pour faire face à ces défis communs, dans un esprit de solidarité internationale et de responsabilité partagée, afin de remédier à leurs causes profondes et de protéger les gens des trafiquants de migrants et d ’êtres humains, Conscient qu’il faut aider les États de la région, à leur demande, à mettre en place, aux niveaux régional et national, un ensemble global et intégré de stratégies, de cadres juridiques et d ’institutions visant à lutter contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le trafic de migrants e t la traite des êtres humains, y compris des mécanismes d ’exécution, dans le cadre des obligations qui incombent aux États au regard du droit international applicable, Soulignant que pour lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains , y compris démanteler les réseaux de la région et engager des poursuites contre les trafiquants, il faut que les États d ’origine, de transit et de destination adoptent une démarche coordonnée et multidimensionnelle, et conscient qu’il est nécessaire d ’établir des stratégies efficaces pour prévenir ces phénomènes dans les États d ’origine et de transit, Affirmant avec insistance que les migrants doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhortan t tous les États à s ’acquitter de leurs obligations en vertu du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme et du droit international des réfugiés, selon qu’il convient, Considérant l’obligation qui incombe aux États, en v ertu du droit international, d ’agir avec la diligence voulue pour prévenir et combattre le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains, engager des enquêtes au sujet de ceux qui s ’y livrent et les punir, ainsi que d ’identifier les victimes de la traite et les migrants et de leur apporter une aide efficace, et de coopérer, dans toute la mesure possible, en vue de prévenir et de réprimer le trafic illicite de migrants et la traite d ’êtres humains, Affirmant qu’il faut mettre fin à l ’expansion actuelle d u trafic de migrants et de la traite des êtres humains en Méditerranée au large des côtes libyennes et au danger qu ’ils représente nt pour la vie humaine et, à cette fin précise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2312 (2016) 16-17351 4/5 1. Condamn e tous les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et met tent en péril les vies de centaines de milliers de personnes; 2. Demande à nouveau aux États Membres, agissant individuellement ou dans le cadre d ’organismes régionaux, notamment l ’Union européenne, de coopérer avec le Gouvernement d ’entente nationale et entre eux, notamment en échangeant des informations pour aider la Libye, à sa demande, à renforcer les moyens dont elle dispose pour sécuriser ses frontières et prévenir les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains, enquêter à leur sujet e t en poursuivre les auteurs sur son territoire et dans ses eaux territoriales, afin d ’empêcher que le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ ne se développent davantage et d’éviter que des vies humaines ne soient mises en péril à cause de ces actes; 3. Demande instamment aux États Membres et aux organismes régionaux de coopérer avec le Gouvernement d ’entente nationale et entre eux dans un esprit de solidarité internationale et de responsabilité partagée, notamment en échangeant des informations sur les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains dans les eaux territoriales libyennes et en haute mer au large des côtes libyen nes, et de venir en aide aux migrants et aux victimes de la traite d ’êtres humains secourus en mer, conformément au droit international; 4. Engage vivement les États et les organismes régionaux dont des navires et aéronefs opèrent en haute mer au large d es côtes libyennes, ou dans l ’espace aérien situé au large de ces côtes, à faire preuve de vigilance à l ’égard des actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains et, dans ce contexte, encourage les États et les organismes régionaux à renforcer et coordonner, en coopération avec la Libye, l ’action menée pour décourager le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains; 5. Exhorte les États Membres, qui sont engagés dans la lutte contre le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains, agissant individuellement ou dans le cadre d’organismes régionaux, à inspecter, comme le droit international l ’autorise, en haute mer au large des côtes libyennes, tous les bateaux sans pavillon, y compris les bateaux, radeaux et canots pneumatiques, s ’ils ont des motifs raisonnables de penser qu’ils ont été utilisés, sont utilisés ou sur le point de l ’être par des groupes criminels organisés se livrant au trafic de migrants ou à la traite d ’êtres humains en provenance de Libye; 6. Exhorte également les États Mem bres à inspecter les navires en haute mer au large des côtes libyennes, avec l ’autorisation de l ’État du pavillon, s ’ils ont des motifs raisonnables de penser qu ’ils ont été utilisés, sont utilisés ou sur le point de l’être par des groupes criminels organi sés se livrant au trafic de migrants ou à la traite d ’êtres humains en provenance de Libye; 7. Décide de renouveler, pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, les autorisations visées aux paragraph es 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015) et réaffirme également la teneur de ces paragraphes; S/RES/2312 (2016) 5/5 16-17351 8. Affirme que les autorisations données aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 2240 (2015) ne s’appliquent que dans la situation du trafic de migrants et de la traite d ’êtres humains en haute mer au large des côtes libyennes et n ’ont aucun effet sur les droits, obligations ou respon sabilités découlant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, y compris le principe général de la juridiction exclusive de l ’État du pavillon sur ses navires en haute mer, pour ce qui est de toute autre situation et que l ’autorisation donnée au paragraphe 10 de la résolution 2240 (2015) s’applique uniquement à la lutte contre les trafiquants de migrants et d ’êtres humains en haute mer au large des côtes libyennes; 9. Souligne que la présente résolution a pour objectif de déstabiliser les entreprises criminelles organisées impliquées dans le trafic de migrants et la traite d’êtres humains et de p révenir la perte de vies humaines et qu ’elle ne vise pas à porter atteinte aux droits de l ’homme des personnes ou à les empêcher d ’obtenir une protection en vertu du droit international des droits de l ’homme et du droit international des réfugiés; 10. Affirme avec insistance que tous les migrants, notamment les demandeurs d ’asile, doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhorte tous les États à s ’acquitter de leurs obligations en vertu du dro it international, notamment du droit international des droits de l ’homme et du droit international des réfugiés, selon qu ’il convient; 11. Demande instamment aux États Membres et aux organismes régionaux agissant en vertu de la présente résolution de ten ir dûment compte des moyens de subsistance des pêcheurs et d ’autres personnes qui ont des activités légitimes; 12. Exhorte tous les États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne à mener des enquêtes et à poursuivre en justice les personnes qui ont commis des actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains en mer, conformément aux obligation s que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient; 13. Demande aux États Membres d ’envisager de ratifier le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, ainsi que le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, ou d’y adhérer, et aux États parties de les appliquer efficacement; 14. Prie les États qui agissent en vertu des autorisations données dans la présente résolution de l ’informer de l ’état d ’avancée des mesures prises en vertu des pouvoirs qu ’ils tirent du pa ragraphe 7 ci -dessus dans les trois mois qui suivront la date d ’adoption de la présente résolution, puis tous les trois mois; 15. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, onze mois après l’adoption de la présente résolution, de son application, e n particulier de celle du paragraphe 7 ci -dessus; 16. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2313 (2016)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2313(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2313 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 13 octobre 2016 16-17770 (F) *1617770* Résolution 2313 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7790e séance, le 13 octobre 2016 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses précédentes résolutions sur Haïti, en particulier ses résolutions 2243 (2015) , 2180 (2014) , 2119 (2013) , 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1576 (2004) et 1542 (2004) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 31 août 2016 (S/2016/753 ), Notant le calendrier électoral révisé, qui fixe au 9 octobre 2016 la réorganisation du premier tour du scrutin présidentiel de 2015 et d’une partie des élections législatives, ainsi que le premier tour des élections visant à remplacer le tiers des sénateurs dont le mandat arrive à échéance en janvier 2017, et au 8 janvier un second tour de scrutin pour les élections présidentielles et sénatoriales, si nécessaire, et un scrutin en un tour pour les élections locales, la date du 9 octobre ayant cependant été reporté e en raison de l’ouragan Matthew, Notant également que, d’après le calendrier, les résultats définitifs de l’élection présidentielle seront annoncés le 30 janvier 2017 et le président nouvellement élu prendra ses fonctions le 7 février 2017, conformément à la Constitution de Haïti, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement haïtien, le Conseil électoral et les partis politiques, ainsi que tous les acteurs politiques, veillent à ce que les prochaines élections se déroulent de manière libre, régulière, i nclusive, pacifique, transparente, fiable et démocratique, et dans le respect de la loi électorale, Reconnaissant qu’au cours de la période considérée, la situation en matière de sécurité est restée relativement calme, mais est demeurée fragile en raison de l’incertitude politique qui règne dans le pays, Conscient du rôle important que joue la MINUSTAH pour ce qui est de garantir la stabilité et la sécurité en Haïti, félicitant la Mission de continuer d’aider le Gouvernement haïtien à créer un environnement sûr et stable, exprimant sa S/RES/2313 (2016) 16-17770 2/10 gratitude aux membres du perso nnel de la Mission et aux pays dont ils viennent et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions, et se félicitant des activités de toutes sortes menées pour assurer la reconstruction d’Haïti et du travail accompli par les unités du génie de la MINUSTAH, Conscient également qu’il importe que les décisions concernant l’avenir de la MINUSTAH tiennent compte des conditions de sécurité et constatant que la période considérée a été marquée par des violences sporadiques, Rappelant le rôle essentiel que joue la Police nationale d’Haïti dans le maintien de la sécurité et de la stabilité et se félicitant des efforts actuellement déployés pour la renforcer, la professionnaliser et la réformer, Constatant que la Police natio nale d’Haïti a continué de renforcer ses moyens et a montré qu’elle était déterminée à assurer la sûreté et la sécurité du peuple haïtien, et notant qu’elle n’est pas encore indépendante sur le plan opérationnel et compte toujours sur l’appui international , notamment celui de la MINUSTAH, pour s’acquitter de son mandat constitutionnel, Soulignant qu’il importe de donner à la Police nationale d’Haïti les moyens financiers dont elle a besoin pour renforcer ses capacités logistiques, administratives et opéra tionnelles, invitant le Gouvernement haïtien à tirer parti du soutien de la communauté internationale pour garantir à sa population des conditions de sécurité satisfaisantes et demandant à tous les partenaires internationaux de mieux coordonner l’action qu ’ils mènent dans ce domaine, Saluant les efforts soutenus faits par la Police nationale d’Haïti pour patrouiller et accroître sa présence sur le terrain et ses contacts avec la population, conscient du rôle de police de proximité que continue de jouer la MINUSTAH, en étroite coordination avec les comités des camps, dans les camps de déplacés, et saluant l’action qu’elle mène auprès de la population, Notant que la Police nationale d’Haïti a continué de mettre en œuvre son plan de développement pour 2012 -2016, et prenant acte de l’appui fourni par la MINUSTAH au Plan stratégique pour la période 2017 -2021, Soulignant qu’il faut continuer de renforcer les systèmes judiciaire et pénitentiaire haïtiens pour améliorer l’intégration et la cohérence du secteur d e la sécurité, notant la lenteur des progrès enregistrés dans le domaine du renforcement de l’état de droit et demandant aux autorités haïtiennes de poursuivre leurs efforts en vue de renforcer les institutions garantes de l’état de droit et de mettre fin à l’impunité, Rappelant sa résolution 2282 (2016) et la résolution 70/262 de l’Assemblée générale, réaffirmant la maîtrise par les Haïtiens des straté gies de « pérennisation de la paix » et soulignant, à cet égard, l’importance du principe d’inclusion et le rôle que la société civile peut jouer pour faire progresser les processus et les objectifs nationaux de consolidation de la paix afin de veiller à c e que les besoins de tous les segments de la société soient pris en compte, Sachant que les problèmes qui se posent en Haïti sont liés entre eux, réaffirmant que les progrès durables accomplis dans les domaines de la sécurité, de l’état de droit et de la réforme institutionnelle, de la réconciliation nationale et du développement durable, notamment la lutte contre le chômage et la pauvreté, se S/RES/2313 (2016) 3/10 16-17770 renforcent mutuellement, et saluant la persévérance dont font preuve le Gouvernement haïtien et la communauté inte rnationale pour surmonter ces difficultés, conformément aux priorités définies par le Gouvernement, Notant avec préoccupation qu’Haïti reste en proie à de graves problèmes humanitaires, soulignant l’importance et l’urgence de l’appel lancé par le Gouverne ment haïtien et l’Organisation des Nations Unies en faveur de l’adoption du plan d’aide humanitaire pour répondre aux besoins humanitaires essentiels de 1,3 million de personnes et reconnaissant que, si des progrès importants ont été accomplis, Haïti conti nue de faire face à de graves difficultés sur le plan humanitaire, Notant que l’arrivée et le rapatriement en cours des Haïtiens et des personnes d’origine haïtienne qui se trouvaient en République dominicaine mettent à l’épreuve la capacité de l’État à f ournir l’assistance requise. Notant avec inquiétude qu’à cause de la sécheresse qui se poursuit, 3,6 millions de personnes ont souffert d’insécurité alimentaire, dont 1,5 million sous sa forme aiguë, ce qui pourrait avoir des conséquences pour la situati on humanitaire et la stabilité du pays, Notant l’augmentation du nombre de cas suspects de choléra et de décès liés au choléra, Saluant les efforts que fait le Gouvernement haïtien pour tenter de maîtriser et de juguler l’épidémie de choléra, se félici tant que la MINUSTAH et les organismes des Nations Unies redoublent d’efforts pour appuyer l’application du Plan national d’élimination du choléra, et engageant instamment l’équipe de pays des Nations Unies à continuer d’aider le Gouvernement, en coordinat ion avec les autres parties concernées, à remédier aux faiblesses structurelles du pays, en particulier celles des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, Insistant sur l’importance que revêt le renforcement des institutions nationales de santé publique et conscient de l’action que mènent les organismes des Nations Unies pour lutter contre le choléra, y compris dans le cadre de l’initiative lancée par le Secrétaire général pour appuyer le Plan national d’élimination du choléra, Prenant n ote de l’intention du Secrétaire général de mettre au point un ensemble de mesures destinées à fournir une assistance et un soutien matériels aux Haïtiens directement touchés par le choléra, Soulignant que, pour asseoir durablement la stabilité en Haïti, il est essentiel de faire progresser la reconstruction et le développement social et économique du pays, notamment grâce à une aide internationale au développement efficace, coordonnée et louable, et de renforcer les moyens dont disposent ses institutions pour tirer parti de cette aide, et réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec le développement économique et social, y compris la réduction des risques et la préparation aux catastrophes dans un pays extrêmement vulnérable face aux catastrophes n aturelles, et que le Gouvernement haïtien joue un rôle de premier plan dans ces domaines, Se félicitant du renforcement de la programmation commune assurée par l’équipe de pays des Nations Unies en Haïti, en conformité et en coordination avec le cadre st ratégique intégré approuvé par le Gouvernement, et se réjouissant que l’engagement ait été pris de veiller à ce que l’assistance internationale corresponde S/RES/2313 (2016) 16-17770 4/10 mieux aux priorités nationales, d’accroître la transparence et de renforcer la responsabilité mutuel le et la coordination, Invitant instamment les bailleurs de fonds à honorer leurs engagements afin, notamment, d’aider les plus vulnérables à accéder aux services et à l’emploi, et soulignant qu’il incombe au Gouvernement d’indiquer clairement quelles so nt ses priorités et de veiller à ce que l’assistance aille à ceux qui en ont le plus besoin, Se déclarant préoccupé par le fait que les inégalités sociales restent très visibles, qu’au cours de l’année écoulée, l’inflation de base a augmenté pour s’établ ir à environ 10 %, et que l’insuffisance des investissements nécessaires pour relancer la croissance économique et créer des emplois, conjuguée à l’incertitude politique et à l’absence de systèmes de gouvernance transparents et efficaces, a continué de nui re au développement et à la mise en œuvre du Plan stratégique de développement d’Haïti, Insistant sur le rôle que les femmes et les jeunes jouent dans l’économie et sur l’importance de promouvoir l’autonomisation économique de ces parties prenantes, Soul ignant le rôle que jouent les organisations régionales dans le processus de stabilisation et de reconstruction en cours en Haïti et demandant à la MINUSTAH de continuer de collaborer étroitement avec les institutions financières internationales, organisati ons régionales et sous -régionales et autres parties prenantes, en particulier l’Organisation des États américains, l’Union des nations de l’Amérique du Sud et la Communauté des Caraïbes, Vivement préoccupé par le fait que la violence sexuelle et sexiste, notamment contre les femmes et les enfants, demeure un grave problème, surtout dans les quartiers défavorisés de Port -au-Prince, les sites qui accueillent des déplacés et les régions reculées du pays, Notant avec préoccupation la lenteur des progrès enr egistrés dans le domaine du renforcement de l’état de droit, et exhortant le Gouvernement haïtien à remédier aux lacunes des systèmes judiciaire et pénitentiaire, à la détention provisoire prolongée, à la surpopulation carcérale, à la corruption généralisé e, et aux atteintes aux droits de l’homme, notamment les garanties d’un procès équitable, Conscient que le renforcement des organismes nationaux de défense des droits de l’homme, le respect des droits de l’homme, y compris les droits des enfants, et du dr oit à une procédure régulière, la lutte contre la criminalité, la violence sexuelle et sexiste et l’impunité et l’obligation de rendre des comptes sont essentiels pour assurer l’état de droit et la sécurité en Haïti, y compris l’accès à la justice, Prenan t note du fait que le Gouvernement haïtien n’a pas confié la responsabilité de la protection des droits de l’homme à un ministère particulier et que les autorités judiciaires n’ont pas fait de progrès notables dans les enquêtes et les poursuites, selon le cas, menées sur les graves atteintes aux droits de l’homme, Réaffirmant l’autorité donnée à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour coordonner et diriger toutes les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies présents en Haïti, et réaffirmant également son soutien à la Représentante spéciale, qui s’emploie à optimiser la coordination et la collaboration entre la MINUSTAH et l’équipe de pays des Nations Unies sur les volets de leurs mandats respectifs qui se recoupent, nota mment dans le cadre du plan de consolidation conditionnel de la Mission, S/RES/2313 (2016) 5/10 16-17770 Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, ainsi qu’il est indiqué à la section 1 du paragraphe 7 de sa résolution 1542 (2004) , 1. Décide de proroger jusqu’au 15 avril 2017, conformément au rapport du Secrétaire général, le mandat de la MINUSTAH, tel qu’il résulte de ses résolutions 1542 (2004) , 1608 (2005) , 1702 (2006) , 1743 (2007) , 1780 (2007) , 1840 (2008) , 1892 (2009) , 1908 (2010) , 1927 (2010) , 1944 (2010) , 2012 (2011) , 2070 (2012) , 2119 (2013) , 2180 (2014) et 2243 (2015) ; 2. Décide que l’effectif global de la MINUSTAH comprendra une composante militaire qui pourra atteindre 2 370 soldats et une composante de police qui pourra compter 2 601 personnes, comme l’a recommandé le Secrétaire général; 3. Prie le Secrétaire général de mener une mission d’évaluation stratégique de la situation en Haïti d’ici à la fin du mandat en cours et de préférence après l’entrée en fonctions d’un nouveau président élu, et de lui présenter à l’issue de celle -ci, dans son pro chain rapport au Conseil, des recommandations concernant la présence et le rôle futurs des Nations Unies en Haïti; 4. Affirme son intention d’étudier, sur la base de l’examen qu’il effectuera d’ici au 15 avril 2017 de la capacité globale d’Haïti d’assure r la sécurité et la stabilité et des conditions de sécurité sur le terrain, la possibilité d’un retrait de la MINUSTAH et d’une transition vers la mise en place d’une autre présence des Nations Unies à compter du 15 avril 2017, en vue de continuer à aider le Gouvernement haïtien à consolider la paix, notamment en apportant un appui à la Police nationale d’Haïti; 5. Affirme que tout aménagement de la configuration de la force devrait dépendre des conditions de sécurité sur le terrain, de façon à doter la M INUSTAH et la Police nationale d’Haïti de la capacité d’assurer la sécurité dans le contexte des processus électoral et politique en cours, et tenir compte des résultats de l’évaluation stratégique effectuée par le Secrétaire général, sachant qu’il importe d’assurer un environnement sûr et stable et que les réalités sociales et politiques influent sur la stabilité et la sécurité en Haïti, ainsi que du développement croissant des capacités de l’État haïtien, en particulier du renforcement en cours de la Poli ce nationale d’Haïti, et de l’exercice de plus en plus effectif par les autorités nationales de la responsabilité qui leur incombe d’assurer le maintien de la stabilité et de la sécurité dans le pays; 6. Demande que la MINUSTAH conserve les moyens, nota mment aériens, dont elle a besoin pour pouvoir déployer rapidement des troupes dans tout le pays; 7. Se déclare prêt à adapter à tout moment le mandat et l’effectif de la MINUSTAH si l’évolution de la situation en Haïti l’exige et si cela s’avère nécessai re pour préserver les progrès faits en ce qui concerne l’instauration d’une sécurité et d’une stabilité durables en Haïti; 8. Prend note de la mise en œuvre du plan de consolidation conditionnel de la MINUSTAH, qui est axé sur les activités que la Missi on est appelée à mener dans le cadre d’un ensemble de tâches prescrites convenues avec le Gouvernement haïtien, et note que compte tenu des moyens réduits de la Mission et en vue d’assurer des progrès constants pendant la transition vers la phase consécuti ve à la S/RES/2313 (2016) 16-17770 6/10 consolidation, la MINUSTAH a donné la priorité aux activités prescrites et continuera de concentrer ses ressources sur les domaines prioritaires et de se désengager progressivement des autres, en coordination avec le Gouvernement haïtien et les par tenaires internationaux; 9. Décide que la MINUSTAH continuera de préparer sa transition, y compris par l’élaboration d’un plan de transition et la mise en œuvre ciblée de son plan de consolidation, et prend note du fait que la MINUSTAH et l’équipe de pay s poursuivent leurs travaux préparatoires sur un plan commun de transition visant à consolider les acquis de la stabilisation réalisés avec l’appui de la Mission, conformément à son mandat; 10. Considère que c’est au Gouvernement et au peuple haïtiens qu’ incombe au premier chef la responsabilité de tous les aspects touchant à la stabilisation du pays, encourage la MINUSTAH à continuer de s’employer à fournir un soutien logistique et une assistance technique, dans la limite des moyens disponibles et conform ément à son mandat, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies et les autres entités contribuant à la stabilisation, selon qu’il conviendra, pour aider le Gouvernement haïtien, lorsqu’il en fera la demande, à continuer d’appliquer les mesures de décentralisation qui ont été prises et de renforcer les capacités de ses institutions aux niveaux national et local, et lui donner ainsi les moyens d’étendre son autorité sur l’ensemble du territoire et de promouvoir la bonne gouvernance et l’état de dr oit à tous les niveaux; 11. Demande instamment aux acteurs politiques haïtiens de collaborer dans l’intérêt du peuple haïtien, d’unir leurs forces pour donner la priorité, sans plus tarder, au rétablissement de l’ordre constitutionnel en menant à bien le processus électoral en cours et pour assurer la tenue, conformément au calendrier électoral établi, ainsi qu’à la Constitution et aux obligations internationales d’Haïti, d’élections présidentielles et d’une partie des élections législatives qui soient lib res, régulières, ouvertes à tous et transparentes, ainsi que le premier tour des élections visant à remplacer le tiers des sénateurs dont le mandat arrive à échéance en janvier 2017, conformément à la Constitution d’Haïti, et exhorte les acteurs politiques haïtiens à encourager les citoyens à participer davantage aux prochaines élections; 12. Se félicite des mesures que la Représentante spéciale du Secrétaire général prend pour appuyer le processus politique engagé en Haïti, prie de nouveau la MINUSTAH de continuer de soutenir ce processus, lui demande de mener et de coordonner, s’il y a lieu, les activités d’assistance électorale internationale, en coopération avec les autres acteurs internationaux intéressés, dont l’Organisation des États américains, l’U nion des nations de l’Amérique du Sud et la Communauté des Caraïbes, selon qu’il conviendra; 13. Réaffirme qu’Haïti se trouve à un tournant important sur la voie de la consolidation de la stabilité et de la démocratie, et qu’il est essentiel que les dirigeants politiques et les parties prenantes du pays dialoguent et trouvent des compromis pour garantir les acquis de ces dernières années, de façon qu’Haïti s’engage résolument sur la voie d’une stabilité et d’un développement économique durables et que les Haïtiens assument une part encore plus grande de responsabilité sur ce plan; 14. Rappelle ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2242 (2015) et 2272 (2016) et invite le Gouvernement haïtien, agissant avec le concours des acteurs intéressés, à S/RES/2313 (2016) 7/10 16-17770 promouvoir la participation des fem mes à la vie politique haïtienne, conformément à la Constitution nationale; 15. Se félicite de la création de la Fédération nationale des femmes maires, avec l’aide du Ministère de l’intérieur et des collectivités locales, du Ministère des affaires fémini nes et des droits des femmes, et de la MINUSTAH; 16. Réaffirme que, dans le contexte de l’amélioration de l’état de droit en Haïti, il est primordial de renforcer les moyens de la Police nationale d’Haïti pour que le Gouvernement haïtien puisse rapidemen t assumer la pleine responsabilité de la sécurité nationale, déterminante pour la stabilité générale et le développement futur du pays; 17. Réaffirme que le renforcement des capacités de la Police nationale d’Haïti est une des tâches les plus cruciales d e la MINUSTAH, prie cette dernière de continuer de renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles de la police, en particulier en redoublant d’efforts pour encadrer et former les agents de la police et de l’administration pénitentiaire, notam ment ceux de rang intermédiaire, et demande à la Mission de veiller à ce que les compétences du personnel de la Police des Nations Unies correspondent aux objectifs à atteindre et d’offrir le concours de formateurs et de conseillers techniques ayant les co mpétences requises; 18. Souligne qu’il faut veiller à ce que le Gouvernement haïtien et ses partenaires internationaux et régionaux appuient effectivement la Police nationale d’Haïti pour que, d’ici à la date cible révisée de fin 2017, celle -ci soit doté e d’un effectif minimum de 15 000 agents pleinement opérationnels et de moyens logistiques et administratifs suffisants, le respect du principe de responsabilité, des droits de l’homme et de la primauté du droit soit assuré, une stricte procédure de vérifi cation des antécédents soit établie, les procédures de recrutement et la formation soient améliorées, les contrôles soient renforcés aux frontières terrestres et maritimes et les mesures de dissuasion de la criminalité transnationale organisée soient renfo rcées; 19. Note qu’avec l’appui de la MINUSTAH, la Police nationale a commencé à travailler à l’élaboration de son Plan stratégique pour la période 2017 -2021, qui vise à définir des cibles et des indicateurs de résultats fondés sur une analyse approfondi e de ses capacités, et que le Plan intégrera en outre les activités qui n’auront pas été menées à bien au cours de la période 2012 -2016; 20. Souligne que la MINUSTAH, les donateurs et le Gouvernement haïtien doivent agir en étroite coordination pour accr oître l’efficacité et la viabilité des initiatives de renforcement des capacités de la Police nationale d’Haïti, prie la Mission de favoriser cette coordination et de continuer d’apporter, sur demande, son concours technique aux projets financés par les do nateurs qui visent à remettre en état les locaux de la police et les établissements pénitentiaires ou à en construire de nouveaux, et à d’autres projets destinés à renforcer les capacités institutionnelles de la Police nationale d’Haïti, selon qu’il convie ndra; 21. Encourage la MINUSTAH, agissant en coopération avec les acteurs internationaux compétents, à continuer d’aider le Gouvernement à combattre efficacement la violence en bande, la criminalité organisée, le trafic de stupéfiants et la traite d’être s humains, en particulier d’enfants, et à bien surveiller les frontières; S/RES/2313 (2016) 16-17770 8/10 22. Encourage les autorités haïtiennes à poursuivre l’exécution du plan de réforme de la justice en prenant les mesures nécessaires, notamment en prêtant un appui constant au Conse il supérieur du pouvoir judiciaire afin d’assurer l’indépendance et l’efficacité des institutions judiciaires, et à continuer de s’attaquer aux problèmes que posent la détention provisoire prolongée, les conditions de détention et la surpopulation carcéral e, en s’intéressant spécialement au sort des femmes et des enfants placés en détention; 23. Engage les donateurs et les autres partenaires, y compris les organismes des Nations Unies et les institutions financières internationales, à rester mobilisés pour appuyer le développement à long terme d’Haïti, dans le respect des priorités établies par le Gouve rnement haïtien, et engage les autorités nationales et les partenaires internationaux à œuvrer de manière plus transparente pour renforcer la coordination; 24. Engage le Gouvernement haïtien et les partenaires pour le développement à s’efforcer davantage d’utiliser les mécanismes existants pour retracer l’assistance afin d’accroître la transparence, d’améliorer la coordination et de mieux s’aligner sur les priorités de développement d’Haïti; 25. Prend note avec satisfaction de la révision du cadre stratég ique intégré établi par l’équipe de pays des Nations Unies et la Mission, qui a pour but de renforcer la coopération entre les différents éléments de la présence des Nations Unies en Haïti; 26. Prie l’équipe de pays des Nations Unies, et demande à toutes les parties prenantes, de compléter les mesures prises par le Gouvernement haïtien, avec le soutien de la MINUSTAH, dans les domaines de la sécurité et du développement par des activités visant à améliorer véritablement les conditions de vie des population s concernées, en particulier celles des femmes et des enfants; 27. Prie la MINUSTAH de continuer, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies, à exécuter des projets à effet rapide qui contribuent à créer un climat de sécurité et de stabilité et renforcent l’appropriation nationale ainsi que la confiance de la population haïtienne envers la MINUSTAH, en particulier dans les domaines prioritaires recensés par ses responsables et conformément aux priorités du Gouvernement haïtien, selon qu’il co nviendra; 28. Condamne fermement les graves atteintes et violations commises contre des enfants, qui sont particulièrement touchés par la violence criminelle en bande, ainsi que les viols et autres atteintes sexuelles dont sont victimes un grand nombre de femmes et de filles, demande au Gouvernement haïtien de continuer, avec l’appui de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nations Unies, à promouvoir et défendre les droits des femmes et des enfants, comme le prévoient ses résolutions 1325 (2000) , 1612 (2005) , 1820 (2008) , 1882 (2009) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 2106 (2013) , 2122 (20 13) et 2242 (2015) , encourage tous les représentants des pouvoirs publics haïtiens, de la communauté internationale et de la société civile à redoubler d’efforts pour mettre fin à la violence sexuelle e t sexiste en Haïti et à améliorer la suite donnée aux plaintes pour viol et l’accès à la justice des victimes de viol et d’autres crimes sexuels, et encourage les autorités du pays à s’efforcer de faire passer des lois allant dans ce sens; S/RES/2313 (2016) 9/10 16-17770 29. Prie la MINUSTAH de continuer à lutter contre la violence de voisinage, en étroite collaboration avec le Gouvernement haïtien, en s’intéressant spécialement aux jeunes en situation de risque, aux femmes, aux déplacés et aux habitants des quartiers où règne la violence, et de coordonner ses efforts avec ceux de l’équipe de pays des Nations Unies pour aider cette dernière à renforcer les capacités locales en la matière en tenant compte des priorités haïtiennes; 30. Encourage la MINUSTAH à continuer d’aider le G ouvernement haïtien à protéger la population civile, en prêtant tout particulièrement attention aux besoins des déplacés et des autres personnes vulnérables, notamment les femmes et les enfants, y compris en mettant en place des dispositifs conjoints de po lice de proximité dans les camps, conformément à sa résolution 1894 (2009) ; 31. Rappelle sa résolution 2272 (2016) et prie le Secrétaire général d e continuer de prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de continue r de le tenir informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à redoubler d’efforts pour prévenir les comportements répréhensibles et à veiller à ce que tous les cas dans lesquels leur personnel serait impl iqué soient dûment constatés et sanctionnés; 32. Réaffirme que les droits de l’homme sont une composante essentielle du mandat de la MINUSTAH et déclare que le respect de ces droits est crucial pour la stabilité d’Haïti, la responsabilité individuelle des auteurs de graves violations commises sous de précédents régimes devant en particulier être engagée, invite instamment le Gouvernement à veiller, au besoin avec le concours de la communauté internationale, à ce que la Police nationale d’Haïti et l’apparei l judiciaire respectent et défendent les droits de l’homme, et demande à la MINUSTAH d’assurer un suivi et de fournir un appui en la matière; 33. Engage la MINUSTAH à continuer d’utiliser pleinement, dans les limites de son mandat, les moyens et capacité s dont elle dispose, y compris en matière de génie, aux fins de renforcer la stabilité en Haïti, tout en encourageant une plus grande adhésion des Haïtiens à son plan de consolidation conditionnel; 34. Prie la MINUSTAH de continuer d’aider les autorités haïtiennes à maîtriser la circulation des armes de petit calibre, à créer un registre des armes, à revoir la législation en vigueur en matière d’importation et de détention d’armes, à réformer le régime des permis de port d’armes et à définir et mettre en œuvre une doctrine nationale de police de proximité; 35. Souligne qu’il importe de mettre régulièrement à jour les documents de programmation des composantes militaire et de police de la MINUSTAH, tels que le concept d’opérations et les règles d’engageme nt, selon qu’il conviendra, et de les aligner sur les dispositions de toutes ses résolutions pertinentes, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport sans délai à ce sujet, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents ou des forces de police; 36. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé et de lui rendre compte de l’exécution du mandat de la MINUSTAH au plus tard 30 jours avant la date d’expiration du mandat de la Mission; 37. Prie également le Secrétaire général de continuer à présenter dans son rapport une évaluation exhaustive de la situation en Haïti, faisant ressortir les S/RES/2313 (2016) 16-17770 10/10 conditions de sécurité sur le terrain et mettant particulièrement l’accent sur les capacités de la Police nationale d ’Haïti, et de joindre à nouveau en annexe à son prochain rapport un rapport d’étape sur l’exécution du plan de consolidation conditionnel; 38. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2314 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2314(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2314 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2016 16-18963 (F) *1618963* Résolution 2314 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7798e séance, le 31 octobre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2235 (2015) , 2209 (2015) et 2118 (2013) , Notant que de nouvelles allégations concernant l’emploi d’armes chimiques en Syrie font l’objet d’une enquête par la Miss ion d’établissement des faits de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Condamnant de nouveau avec la plus grande fermeté toute utilisation comme arme, en République arabe syrienne, de quelque produit chimique toxique que ce soit e t se déclarant alarmé par le fait que des civils continuent d’être tués ou blessés par des produits chimiques toxiques utilisés comme arme dans le pays, Réaffirmant que l’emploi d’armes chimiques constitue une violation grave du droit international et rappelant que les personnes, entités, groupes ou gouvernements qui y ont recouru de quelque manière que ce soit doivent répondre de leurs actes, 1. Décide de reconduire jusqu’au 18 novembre 2016 le mandat du Mécanisme d’enquête conjoint, énoncé dans la résol ution 2235 (2015) , et entend envisager de le prolonger encore avant qu’il ne vienne à expiration; 2. Réaffirme les dispositions des paragraphes 1 à 4, 6 à 9, 12 et 15 de la résolution 2235 (2015) et met l’accent sur la nécessité que le Mécanisme d’enquête conjoint devienne pleinement opérationnel au cours de cette période; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2315 (2016)
IntituléLa situation en Bosnie et Herzégovine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2315(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2315 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 8 novembre 2016 16-19505 (F) *1619505* Résolution 2315 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7803e séance, le 8 novembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex - Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) of 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010, 2019 (2011) du 16 novembre 2011, 2074 (2012) du 14 novembre 2012, 2123 (2013) du 12 novembre 2013, 2183 (2014) du 11 novembre 2014, et 2247 (2015) du 10 novembre 2015, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex - Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999 , annexe) ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Prenant note des rapports du Haut -Représentant, dont le plus récent date du 28 octobre 2016, Se félicitant des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Programme de réforme de la Bosnie -Herzégovine pour 2015 -2018 , adopté par la Bosnie - Herzégovine en juillet 2015, et demandant aux dirigeants de la Bosnie -Herzégovine de maintenir une dynamique positive dans la mise en œuvre des réformes, comme le réclament les citoyens et en coopération avec la société civile, Enco urageant les autorités de la Bosnie -Herzégovine à intensifier, avec l’aide de la communauté internationale, les efforts qu’elles accomplissent en vue d’éliminer les munitions excédentaires, S/RES/2315 (2016) 16-19505 2/3 Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’app endice B de l’annexe 1 -A de l’Accord de paix et rappelant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1 -A de l’Accord de paix, Se félicitant du maintien de la présence de la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) , qui centre avec succès son action sur le renforcement des capacités et la formation, tout en gardant les moyens nécessaires pour contribuer à la capacité de dissuasion des autorités de la Bosnie -Herzégovine si la situation l’exige, Demandant une nouvell e fois aux autorités compétentes de la Bosnie - Herzégovine de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien le programme « 5 plus 2 », qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut - Représentant, comme l’a confirmé le Comité directeur du Con seil de mise en œuvre de la paix dans ses communiqués, Réaffirmant les dispositions relatives au Haut -Représentant énoncées dans ses résolutions antérieures, et réaffirmant également l’article V de l’annexe 10 de l’Accord de paix en ce qui concerne le pou voir du Haut -Représentant, sur le théâtre des opérations, d’interpréter en dernier ressort la mise en œuvre du volet civil (de l’Accord de paix), Prenant note de l’appui que les dirigeants de la Bosnie -Herzégovine continuent d’exprimer en faveur d’une per spective européenne fondée sur l’Accord de paix, notamment par la demande d’adhésion à l’Union européenne présentée par le pays en février 2016, Prenant note également de l’examen stratégique que l’Union européenne a prévu de mener à l’automne 2017, Constatant que la situation est restée calme et stable sur le plan de la sécurité et notant que les autorités de la Bosnie -Herzégovine se sont jusqu’ici montrées capables de faire face aux menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité, Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne à nouveau que c’est à l’ensemble des autorités de la Bosnie - Herzégovine qu’il incombe au p remier chef de continuer à assurer l’application efficace de l’Accord de paix, constate que la communauté internationale et les principaux donateurs sont toujours disposés à les y aider, et demande à l’ensemble des autorités de la Bosnie -Herzégovine de coo pérer pleinement avec le Tribunal pénal international pour l’ex -Yougoslavie, ainsi qu’avec le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, pour que le Tribunal puisse achever ses travaux et pour faire en sorte qu ’il ferme le plus rapidement possible; 2. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie -Herzégovine après novembre 2016; S/RES/2315 (2016) 3/3 16-19505 3. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédi aire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR ave c une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément a ux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principa l dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 4. Décide de renouveler l’autorisation qu’il a accordée au paragraphe 11 de sa résolution 2183 (2014) pour une période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 5. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 3 et 4 ci - dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l ’Accord de paix, souligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les mesures coercitives que l’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger néc essaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection; 6. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ALTHEA ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR ALTHEA comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace; 7. Autorise en out re les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 3 et 4 ci -dessus et conformément à l’annexe 1 -A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire afin de faire respecter les règles et procédures organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l’aviation civile et militaire; 8. Demande instamment aux parties, conformément à l’Accord de paix, de respecter leur engagement de coopérer pleinement avec toutes les institutions participant à la mise en œuvre des mesures de pai x établies, tel que prévu dans l’Accord de paix, y compris l’annexe 4; 9. Réaffirme que selon l’Accord de paix, la Bosnie -Herzégovine se compose de deux entités, dont l’existence est reconnue juridiquement par sa Constitution, et réaffirme également que toute modification de la Constitution doit être effectuée conformément à la procédure qui y est prévue; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2316 (2016)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2316(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2316 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 9 novembre 2016 16-19685 (F) *1619685* Résolution 2316 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7805e séance, le 9 novembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008) , 1816 (2008) , 1838 (2008) , 1844 (2008) , 1846 (2008) , 1851 (2008) , 1897 (2009) , 1918 (2010) , 1950 (2010) , 1976 (2011) , 2015 (2011) , 2020 (2011) , 2077 (2012) , 2125 (2013) , 2184 (2014) et 2246 (2015) , ainsi que les déclarations de son président S/PRST/2010/16 , du 25 août 2010, et S/PRST/2012/24 , du 19 novembre 2012, Accueillant avec satisfaction le rapport sur l ’application de la résolution 2246 (2015) et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes somaliennes ( S/2016/843 ) que le Secrétaire général a présenté en application de ladite résolution, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, y compris les droits souverains qu’a la Somalie sur les ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêches, conformément au droit international, Notant que l ’action de lutte contre la piraterie menée conjointement par les États, les régions, les organisations, les compagnies maritimes, le secteur privé, les centres d ’étude et de réflexion et la société civile s ’est traduite par un net recul des actes de piraterie et des détournements depuis 2011, et restant profondément préoccupé par le fait que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer demeurent une menace pour l ’acheminement rapide, sûr et efficace de l ’aide humanitaire vers la Somalie et la région, la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, la navigation internationale, la sécurité des routes maritimes empruntées par les navires commerciaux et d ’autres navires, y compris pour les activités de pêche menées conformément au droit international, Réaffirmant que le droit inter national, tel que consacré par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique applicable aux activités maritimes, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, Considérant qu’il est nécessaire de mener des enquêtes et de lancer des poursuites visant non seulement les suspects capturés en mer mais aussi quiconque S/RES/2316 (2016) 16-19685 2/11 incite à la commission d ’actes de piraterie ou facilite intentionnellement de tels actes, y compris les principau x acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, s’inquiétant une nouvelle fois que des personnes soupçonnées de piraterie aient été libérées sans av oir été traduites en justice, et réaffirmant que l’absence de poursuites contre les responsables d ’actes de piraterie ou de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte contre la piraterie, Notant avec préoccupation que le manqu e continu de moyens et l ’absence de législation interne permettant de détenir et de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes somaliennes et conduit à ce que des pirates soient libérés sans avoir été traduits en justice, que les éléments à charge aient été suffisants ou non pour justifier des poursuites, et réaffirmant qu ’en application de la Convention de 1988 pour la rép ression d ’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d ’ériger en infraction le fait de s ’emparer d ’un navire ou d ’en exercer le contrôle par la violence ou la menace de violence ou toute autre forme d ’intimidation, d ’établir leur compétence à l’égard de ces infractions et d ’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant que la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes incom be au premier chef aux autorités somaliennes, notant que les autorités somaliennes ont à plusieurs reprises demandé une aide internationale pour combattre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment dans la lettre du 24 octobre 2016 par laquelle le Chargé d ’affaires par intérim de la Mission permanente de la Somalie auprès de l ’Organisation des Nations Unies a fait savoir que les autorités somaliennes étaient reconnaissantes au Conseil de sécurité de l’aide qu ’il leur apportait et se déclaraient disposées à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organisations régionales pour combattre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, priant les États Membres et les organisations internationales d ’aider le Gouve rnement fédéral somalien dans la lutte qu’il mène contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans sa zone économique exclusive, et demandant que les dispositions de la résolution 2246 (2015) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Se réjouissant de la participation du Gouvernement fédéral somalien et des partenaires régionaux à la dix -neuvième session plénière du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au la rge des côtes somaliennes, organisée par les Seychelles à Victoria du 31 mai au 3 juin 2016, Saluant l’action menée par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et l ’Équipe spéciale de l ’application de la loi po ur que les personnes soupçonnées de piraterie soient traduites en justice et celle que mène le groupe de travail du Groupe de contact sur le renforcement des capacités pour coordonner les efforts de renforcement des capacités judiciaires, pénales et mariti mes afin que les États de la région puissent lutter plus efficacement contre la piraterie, Accueillant favorablement le financement fourni par le Fonds d ’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes en vue de renforcer les capacités dont disposent les pays de la région pour poursuivre les personnes soupçonnées de S/RES/2316 (2016) 3/11 16-19685 piraterie et emprisonner les coupables dans le respect des dispositions applicables du droit internat ional des droits de l ’homme, notant avec satisfaction l ’assistance fournie par le Programme de lutte contre la criminalité maritime de l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et se déclarant déterminé à continuer de s ’employer à ce que les pirates répondent de leurs actes, Saluant les efforts déployés par la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération Atalante, par l’Organisation du Traité de l ’Atlantique Nord (OTAN) dans le cadre de son opération Ocean Shield et par la Force opérationnelle multinationale 151 des Forces maritimes combinées, ainsi que les activités de lutte contre la piraterie menées par l’Union africaine sur le sol somalien, les activités navales de la Commun auté de développement de l ’Afrique australe et l ’action menée par d ’autres États agissant à titre individuel en coopération avec les autorités somaliennes et d ’autres pays pour réprimer la piraterie et protéger les navires qui passent au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l ’action menée par le groupe SHADE (Shared Awareness and Deconfliction) et par certains pays, notamment la Chine, la Fédération de Russie, l ’Inde, le Japon, la République de Corée et la République islamique d ’Iran, qui ont déployé des missions navales dans la région pour combattre la piraterie, Notant que les États du pavillon s ’efforcent de prendre des mesures pour permettre aux navires battant leur pavillon et traversant la zone à haut risque d’embarquer des détachements de protection et du personnel de sûreté armé sous contrat privé et pour autoriser les navires affrétés à privilégier les dispositifs faisant appel à de telles mesures, et engageant les États à réglementer ces activités en se fondant sur le droit internatio nal applicable, Notant également que les limites de la zone à haut risque, qui sont établies et définies par les secteurs des assurances et du transport maritime, ont été redéfinies en décembre 2015, Se félicitant des activités de renforcement des capaci tés menées dans la région et financées par le Fonds d ’affectation spéciale de l ’Organisation maritime internationale (OMI) pour le Code de conduite de Djibouti et par le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États p our lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, ainsi que des activités menées par la Mission de l ’Union européenne visant au renforcement des capacités maritimes régionales dans la Corne de l ’Afrique (EUCAP Nestor), qui aide le Gouvernement fédéral somalien à renforcer son système de justice pénale, et considérant qu’il faut que toutes les organisations internationales et régionales concernées se coordonnent et coopèrent pleinement, Appuyant la mise en place d ’une force de police côtière, prenant note avec satisfaction de l ’action menée par l ’OMI et les compagnies maritimes pour élaborer et actualiser des principes directeurs, de bonnes pratiques de gestion et des recommandations visant à aider les navires à prévenir et à réprimer les attaqu es lancées par des pirates au large des côtes somaliennes, y compris dans le golfe d’Aden et dans les parties concernées de l ’océan Indien se trouvant encore dans la zone à haut risque, saluant l’action menée par l ’OMI et le Groupe de contact à cet égard, prenant acte de l ’initiative prise par l ’Organisation internationale de normalisation, qui a mis au point des normes en matière de formation et de certification applicables aux sociétés de sécurité maritime qui fournissent du S/RES/2316 (2016) 16-19685 4/11 personnel de sûreté armé sous contrat privé présent à bord des navires traversant des zones à haut risque, et saluant également le travail de la Mission de l ’Union européenne visant au renforcement des capacités maritimes régionales dans la Corne de l’Afrique, qui œuvre au renforcement des capacités de la Somalie en matière de sécurité maritime, Soulignant qu’il importe de continuer d ’améliorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes d ’éléments de preuve relatifs aux actes de piraterie et vols à main a rmée commis au large des côtes somaliennes, se félicitant de ce que font l ’OMI, INTERPOL et les compagnies maritimes pour élaborer à l ’intention des gens de mer des instructions quant à la manière de maintenir en l ’état, après la commission d ’actes de pira terie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu ’il importe de permettre aux gens de mer de témoigner dans le cadre des poursuites pénales contre les auteurs d ’actes de piraterie, Constatant que les réseaux de pirates continuent de se livrer à d es enlèvements et à des prises d ’otages en vue de se procurer des fonds pour acheter des armes, continuent d ’attirer de nouvelles recrues et poursuivent leurs opérations, compromettant la sûreté et la sécurité de civils et entravant les échanges commerciaux, se félicitant des mesures prises par la communauté internationale pour coordonner le travail des enquêteur s et des procureurs, notamment dans le cadre de l ’Équipe spéciale de l ’application de la loi, et pour collecter et échanger des informations afin de faire obstacle à la piraterie, telles que la mise en place de la base de données mondiale sur la piraterie maritime d ’INTERPOL, et prenant acte de l’action que continue de mener le Centre régional de coordination du renseignement et de la répression pour la sécurité en mer, installé aux Seychelles, pour lutter contre la piraterie et la criminalité transnational e organisée, Réaffirmant que les enlèvements et les prises d ’otages, y compris les infractions visées par la Convention internationale contre la prise d ’otages, sont condamnés par la communauté internationale, condamnant fermement la pratique persistante de la prise d ’otages par des pirates opérant au large des côtes somaliennes, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions préjudiciables sur leur famille, d emandant la libération immédiate de tous les otages, et constatant l ’importance de la coopération entre États Membres concernant le problème des prises d ’otages et les poursuites contre les pirates soupçonnés de prises d ’otages, Saluant les efforts faits par le Kenya, Maurice, la République -Unie de Tanzanie et les Seychelles pour poursuivre les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie devant leurs tribunaux, notant avec satisfaction l ’assistance fournie par le Programme de lutte contre la criminalité mar itime de l ’ONUDC, le Fonds d’affectation spéciale et d ’autres organisations et donateurs internationaux, en coordination avec le Groupe de contact, afin d ’aider le Kenya, Maurice, la République -Unie de Tanzanie, les Seychelles, la Somalie et d ’autres pays de la région à poursuivre ou à faire incarcérer dans un État tiers à l ’issue des poursuites les pirates, y compris les personnes qui facilitent ou financent les actes de piraterie depuis la terre ferme, dans le respect du droit international des droits de l’homme en vigueur, et soulignant qu’il faut que les États et les organisations internationales intensifient l ’action menée au niveau international à cet égard, S/RES/2316 (2016) 5/11 16-19685 Se félicitant que les administrations nationales et régionales somaliennes soient disposées à coopérer entre elles et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de piraterie afin que les pirates reconnus coupables puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d ’accords appropriés de transfert des détenus, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme, et prenant acte du retour en Somalie de personnes reconnues coupables et incarcérées aux Seychelles qui souhaitent purger leur peine en Somalie et remplissent les conditions requises pour ce faire, Se félicitant des travaux du Comité de coordination de la sécurité maritime, important mécanisme de partage de l ’information, et encourageant les administrations nationales et régionales somali ennes à assumer de plus en plus de responsabilités dans les initiatives de lutte contre la piraterie, Se déclarant vivement préoccupé par les informations faisant état de pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans la zone économique exclusive somalienne, constatant la relation complexe qui existe entre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la piraterie, et considérant que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée représente des millions de dollars de manque à gagner pour la Somalie chaque année et qu ’elle peut contribuer à l ’instabilité des localités côtières, Notant que la Somalie a adhéré à l ’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée adopté par l ’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l ’agriculture (FAO), saluant les projets appuyés par la FAO et l’ONUDC qui visent à renforcer la capacité de la Somalie de lutter contre pareilles activités, et soulignant qu ’il faut que les États et les organisations internationales intensifient encore leur appui au Gouvernement fédéral de la Somalie, à sa demande, pour renforcer la capacité du p ays de lutter contre pareilles activités, Saluant l’action que mène le Gouvernement fédéral somalien pour mettre en place un régime juridique d ’octroi de permis de pêche et l ’engageant à poursuivre ses efforts en ce sens, avec l ’appui de la communauté int ernationale, Rappelant les rapports du Secrétaire général qui illustrent la gravité de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et donnent des orientations utiles pour les enquêtes et la poursuite des pirates, y compris sur les juridictions spécialisées compétentes pour juger les auteurs d ’actes de piraterie, Soulignant qu’il faut que les États examinent les moyens d ’aider les gens de mer qui sont victimes des pirates et se félicitant, à cet égard, de l ’action menée dans le cad re du Programme d ’aide aux otages et du Fonds d ’aide aux victimes de la piraterie et à leurs familles créé en 2014 par le Groupe de contact en vue d ’apporter aux otages un appui au moment de leur libération et de leur retour chez eux, ainsi qu’à leur famil le durant la période de captivité, Saluant les progrès faits par le Groupe de contact et l ’ONUDC en ce qui concerne les outils d ’information utilisés pour sensibiliser le grand public aux dangers de la piraterie et pour faire connaître les meilleures prat iques permettant d’éliminer ces agissements criminels, Notant les efforts consentis par l ’ONUDC et le Programme des Nations Unies pour le développement et le financement fourni par le Fonds d ’affectation spéciale, S/RES/2316 (2016) 16-19685 6/11 l’Union européenne, le Royaume -Uni, les É tats-Unis et d ’autres donateurs pour renforcer à l ’échelon régional, dans les domaines de la justice et de la police, les capacités permettant d ’enquêter, d ’arrêter et de poursuivre les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie, ainsi que d ’incarcérer les pirates condamnés, dans le respect des dispositions applicables du droit international des droits de l ’homme, Ayant à l ’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l ’encontre des navires dans l ’océan Indien occidental et le golfe d ’Aden, prenant acte des activités des centres d’échange d ’informations situés au Kenya, en République -Unie de Tanzanie et au Yémen, et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer le s cadres réglementaires et législatifs nécessaires pour combattre la piraterie, renforcer leurs capacités de patrouille dans les eaux de la région, intercepter les navires suspects et poursuivre en justice les personnes soupçonnées de piraterie, Soulignan t que la paix et la stabilité en Somalie, le renforcement des institutions de l ’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l ’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d ’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par les autorités somaliennes, de l ’Armée nationale somalienne et de la Police somalienne, Prenant acte avec satisfaction du Communiqué et de la Déclaration sur la coopération maritime de Padang, adoptés par l ’Association des États riverains de l’océan Indien à la quinzième réunion du Conseil des ministres, dans lesquels il est dema ndé aux membres de favoriser et de renforcer la coopération en vue de lutter contre les menaces en mer, comme la piraterie et le trafic de stupéfiants, et se félicitant que la Somalie soit devenue officiellement membre de l ’Association en signant sa charte en octobre 2016, ce qui renforcera la coopération du pays avec ses voisins en matière de sûreté et de sécurité maritimes, Considérant que l ’instabilité qui perdure en Somalie est étroitement liée aux actes de piraterie et aux vols armés commis au large d es côtes somaliennes et soulignant qu ’il faut que la communauté internationale poursuive son action sur tous les fronts pour réprimer la piraterie et les vols à main armée en mer et remédier à leurs causes profondes, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ainsi que les activités des groupes de pirates en Somalie concourent pour une large part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité international es dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 2. Tout en prenant note des améliorations en Somalie, considère que la piraterie y aggrave l ’instabilité en y faisant entrer d ’importantes quantités de liquidités illicites qui viennent financer de nouvelles activités criminelles et alimenter la corruption; S/RES/2316 (2016) 7/11 16-19685 3. Souligne que la c ommunauté internationale doit mener une action sur tous les fronts pour prévenir et réprimer la piraterie et remédier à ses causes profondes; 4. Souligne également que c ’est aux autorités somaliennes qu ’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, accueille avec satisfaction le projet de loi sur les garde -côtes que les autorités somaliennes, avec l ’appui de la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération Atalante et de la Mission de l ’Union européenne visant au renforcement des capacités maritimes régionales dans la Corne de l ’Afrique, ont présenté au Conseil des ministres pour approbation par le Parlement et prie instamment les a utorités somaliennes de continuer à faire le nécessaire pour adopter sans plus tarder un ensemble complet de lois maritimes et antipiraterie et mettre en place des forces de sécurité, dont le rôle et la compétence seront bien définis, qui seront chargées d e faire respecter ces lois, et de continuer, avec l ’appui de la communauté internationale, selon qu ’il conviendra, à renforcer les capacités des tribunaux somaliens d ’enquêter sur les responsables d ’actes de piraterie et de vols à main armée, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, et d ’engager des poursuites à leur encontre; 5. Considère qu’il faut continuer d ’enquêter sur ceux qui planifient, organisent ou financent illégalement des actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie, et d ’engager des pours uites à leur encontre, et engage les États à coopérer avec les organisations internationales compétentes en vue d’adopter une législation facilitant les poursuites contre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes; 6. Exhorte les autorités somaliennes à appréhender les pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes, à mettre en place des mécanismes permettant, après leur interpellation, de recouvrer en toute sécurité les biens dont ils se sont emparés, à enquêt er sur ces pirates et à les poursuivre en justice, et à patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin de prévenir et réprimer les actes de piraterie et vols à main armée en mer; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour t raduire en justice quiconque se sert du territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre des actes de piraterie ou des vols à main armée en mer, engage les États Membres à aider la Somalie, sur demande des autorités somaliennes et en avisant l e Secrétaire général, à renforcer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités régionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international des droits de l ’homme; 8. Demande aux États de coopérer également, selon qu ’il conviendra, à la prise en charge du problème des prises d ’otages et à la poursuite des pirates soupçonnés de prises d ’otages; 9. Demand e la libération immédiate et inconditionnelle de tous les gens de mer otages de pirates somaliens, et demande également aux autorités somaliennes et à toutes les parties prenantes de redoubler d ’efforts pour qu ’ils soient immédiatement libérés sains et sau fs; S/RES/2316 (2016) 16-19685 8/11 10. Accueille avec satisfaction la création par les autorités seychelloises d’une juridiction spécialisée chargée de juger les affaires de piraterie et les crimes commis en mer, ainsi que l ’aboutissement des poursuites intentées devant cette juridicti on; 11. Considère qu’il faut que les États, les organisations internationales et régionales et les autres partenaires concernés partagent des éléments de preuve et d’information utiles aux services de répression afin que les personnes soupçonnées de pira terie soient effectivement poursuivies, que celles qui ont été reconnues coupables soient incarcérées et que les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tiren t un profit illicite soient appréhendés et poursuivis, continue d ’examiner la possibilité d ’appliquer des sanctions ciblées contre les personnes et entités qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement des opérations de piraterie ou en t irent un profit illicite et qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 43 de la résolution 2093 (2013) et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée, notamment en échangeant des renseignements sur d ’éventuelles violations de l ’embargo sur les armes ou de l’interdiction d ’exporter du charbon de bois; 12. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens d e participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en déployant dans la zone des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en fournissant des bases et un appui logistique aux forces antipiraterie, en saisissant et en mettant hors d ’état de nuire les embarcations, navires, armes et matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu ’ils s ervent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes; 13. Souligne l’importance de la coordination des activités des États et des organisations internationales visant à décourager les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, salue les initiatives prises par le Groupe de contact en vue de faciliter cette coordination en coopération avec l ’OMI, les États du pavillon et les autorités somaliennes, et demande instamment de continue r à soutenir ces efforts; 14. Engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c ’est à ces autorités qu ’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et décide de reconduire pour une nouvelle période de douze mois à compter de l ’adoption de la présente résolution les autorisations visées au paragraphe 14 de la résolution 2246 (2015) , accordées aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et d ont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire général; 15. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situation en Somalie et n ’affectent pas les droits, obligation s et responsabilités des États Membres au regard du droit international, notamment les droits et obligations découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la S/RES/2316 (2016) 9/11 16-19685 présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumier; déclare en outre que ces autorisations ont été reconduites à la suite de la réception de la lettre datée du 24 octobre 2016 par laquelle les autorités somalienne s ont signifié leur accord; 16. Décide que l ’embargo sur les armes imposé à la Somalie en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) , précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013), ne s ’applique pas aux livraisons d ’armes et de matériel militaire ni à l’assistance exclusivement destinées à appuyer les États Me mbres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 14 ci -dessus; 17. Demande aux États coopérants de prendre les dispositions voulues pour garantir que les activités qu ’ils mène nt conformément aux autorisations accordées au paragraphe 14 de la présente résolution n ’ont pas pour effet dans la pratique de refuser ou de restreindre le droit de passage inoffensif des navires d ’États tiers; 18. Demande à tous les États, en particulie r aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu ’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d ’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de mener à bien les enquêtes et les poursuites à l ’encontre de toutes les personnes responsables d ’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, notamment les princ ipaux acteurs de réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme, afin que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d ’exercice des voies de droit vis -à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention dans le cadre d ’opérations menées en vertu de la présente résolution; 19. Demande également à tous les États d’ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne et d ’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes, ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes depuis la terre ferme, et d ’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international applicable, y compris le droit international des droits de l’homme, décide de suivre de près ces questions, notamment, le cas échéa nt, la création de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie avec une participation ou une assistance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011) , et encourage le Groupe de contact à poursuivre ses travaux à cet égard; 20. Salue , à cet égard, l ’action de l ’ONUDC qui continue, dans le cadre de son programme de lutte contre la criminalité maritime, à collaborer avec les autorités d e la Somalie et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie soient poursuivies, et les personnes reconnues coupables incarcérées, dans le respect du droit international, notamment du droit international des droi ts de l ’homme; S/RES/2316 (2016) 16-19685 10/11 21. Engage le Gouvernement fédéral somalien à adhérer à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, dans le cadre de l’action qu ’il mène pour s ’attaquer au blanchiment d ’argent et aux structures d’appui financier permettant aux réseaux de pirates de survivre; 22. Engage instamment tous les États à prendre, en vertu de leur droit interne, les mesures voulues pour empêcher le financement illicite d ’actes de piraterie et le blanchiment des produits q ui en sont tirés; 23. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avant sur les réseaux criminels internationaux impliqués dans les activités de piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du financement et de la facilitation illicites; 24. Demande instamment à tous les États de veiller à ce que les activités de lutte contre la piraterie, en particulier les activités terrestres, tiennent compte de la nécessité de protéger les femm es et les enfants de l ’exploitation, notamment de l’exploitation sexuelle; 25. Prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans la base de données mondiale sur la piraterie; 26. Prend note avec satisfaction des contributions au Fonds d ’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et au Fonds d ’affectation spéciale de l ’OMI pour le Code de con duite de Djibouti et demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques touchés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des transports maritimes internationaux, de verser des contributions à ces fonds; 27. Exhorte les États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répression d ’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime à s ’acquitter pleinement des obligations que ces conventions et le droit international coutumier leu r imposent en la matière, et à coopérer avec l’ONUDC, l ’OMI et les autres États et organisations internationales pour se doter des moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des c ôtes somaliennes; 28. Prend acte des recommandations et des éléments d ’orientation fournis par l ’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer; prie instamment les États, en collaboration avec les se cteurs des transports maritimes et des assurances et l ’OMI, de continuer de mettre au point des notes d ’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d ’évasion et de défense que doivent appliquer les navires attaqués ou naviguant au large des côtes somaliennes, et engage vivement les États à mettre leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d ’enquêtes de police scientifique, selon qu ’il conviendra, au premier port d ’escale adéquat, immédiatement après tout acte ou toute tentative d ’acte de piraterie ou de vol à main armée en mer, ou après une libération; 29. Engage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, notamment, s ’il y a lieu, l ’établissement de règles régissant le déploiement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires, afin de prévenir et de réprimer la S/RES/2316 (2016) 11/11 16-19685 piraterie au large des côtes somaliennes, dans le cadre de consultations faisant interveni r notamment l ’OMI et l ’Organisation internationale de normalisation; 30. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l ’ONUDC, le Programme alimentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué par l ’OMI en ce qui concerne l ’embarquement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires dan s les zones à haut risque; 31. Note qu’il importe de garantir l ’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l ’aide fournie par le PAM et se félicite de l ’action menée par celui -ci, l’opération Atalante de la force navale placée sous la direction de l ’Union européenne (EUNAVFOR) et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM; 32. Prie les États et les organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somal iennes de l ’informer, ainsi que le Secrétaire général, dans neuf mois, de l’état d ’avancée des mesures qu ’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 14 de la présente résolution et prie également tous les États qui participent à la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes par l’intermédiaire du Groupe de contact, notamment la Somalie et les autres États de la région, de faire rapport à la même échéance sur les mesures qu ’ils auront prises pour établir leur compé tence et pour coopérer en matière d ’enquêtes et de poursuites dans les affaires de piraterie; 33. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les onze mois suivant l ’adoption de la présente résolution, de l ’application de celle -ci et de la situa tion concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 34. Entend suivre l ’évolution de la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraphe 14 de la présente résolution si les autorités somaliennes lui en font la demande; 35. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2317 (2016)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2317(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2317 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 10 novembre 2016 16-19782 (F) *1619782* Résolution 2317 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7807e séance, le 10 novembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de son Président sur la situation en Somalie et en Érythrée, en particulier ses résolutions 733 (1992) , 1844 (2008) , 1907 (2009) , 2036 (2012) , 2023 (2011) , 2093 (2013) , 2111 (2013) , 2124 (2013) , 2125 (2013) , 2142 (2014) , 2182 (2014) et 2244 (2015) , Prenant note des rapports finals du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée (« le Groupe de contrôle ») [sur la Somalie ( S/2016/919 ) et sur l’Érythrée (S/2016/920 )] et de leurs conclusions sur la situation en Somalie et en Érythrée, Réaffirmant son attachement à la so uveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, Condamnant tous les mouvements d’armes et de munitions vers et à travers la Somalie, en violation de l’embargo sur les armes visan t la Somalie, et vers l’Érythrée, en violation de l’embargo sur les armes visant l’Érythrée, qui menacent gravement la paix et la stabilité dans la région, Se déclarant préoccupé par la grave menace que les Chabab continuent de représenter pour la paix et la stabilité en Somalie et dans la région, Se félicitant de la nouvelle amélioration des relations entre le Gouvernement fédéral somalien, les administrations régionales et le G roupe de contrôle, et soulignant combien il importe que ces relations s’améliorent encore et se renforcent à l’avenir, Saluant les efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour améliorer ses notifications au Comité du Conseil de sécurité fais ant suite aux résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) sur la Somalie et l’Érythrée (« le Comité »), attendant avec intérêt de nouveaux progrès à l’aven ir, notamment en ce qui concerne les notifications après la livraison, et rappelant que la gestion améliorée des armes et des munitions en Somalie est une composante fondamentale du progrès de la paix et de la stabilité dans la région, Prenant note des efforts préliminaires déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour rétablir les principales institutions économiques et financières ainsi que des progrès accomplis en matière de gouvernance financière et de réformes S/RES/2317 (2016) 16-19782 2/8 structurelles; et se félicita nt de l’adoption de la législation contre le blanchiment de capitaux et de la création d’un centre d’information financière; Soulignant l’importance de la régularité financière dans la période précédant les élections en Somalie et leur tenue en 2016 et la nécessité de redoubler d’efforts pour lutter contre la corruption, promouvoir la transparence et accroître la responsabilité réciproque en Somalie, Se déclarant vivement préoccupé par les rapports faisant état d’activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les eaux relevant de la juridiction de la Somalie, soulignant qu’il importe de s’abstenir de toute activité de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, attendant avec intérêt tout nouveau rapport sur la question et encourag eant le Gouvernement fédéral somalien, avec l’appui de la communauté internationale, à s’assurer que les permis de pêche sont délivrés de manière responsable dans le respect du cadre juridique somalien pertinent, Exprimant sa vive préoccupation face aux d ifficultés continues rencontrées pour acheminer l’aide humanitaire en Somalie et condamnant fermement toute partie faisant obstacle à l’acheminement de cette aide ainsi que le mauvais usage ou le détournement de fonds ou de fournitures humanitaires, Rapp elant que la protection de la population incombe au premier chef au Gouvernement fédéral somalien et considérant que celui -ci doit s’employer en priorité, de concert avec les administrations régionales, à doter ses propres forces nationales de sécurité de moyens renforcés, Prenant note des deux réunions tenues et des six lettres échangées entre le Représentant du Gouvernement érythréen et le Groupe de contrôle, se déclarant préoccupé par le fait que le Groupe de contrôle n’a pas été en mesure de se rendre en Érythrée depuis 2011 et d’exécuter pleinement son mandat et soulignant que le resserrement de la coopération aidera le Conseil à mieux apprécier la mesure dans laquelle l’Érythrée respecte ses résolutions pertinentes, Prenant note du fait que, durant s on mandat en cours et ses deux précédents mandats, le Groupe de contrôle n’a trouvé aucun élément factuel indiquant que le Gouvernement érythréen appuyait les Chabab, Se déclarant préoccupé par les rapports du Groupe de contrôle faisant état de l’appui pe rsistant de l’Érythrée à certains groupes armés régionaux et encourageant le Groupe de contrôle à fournir des rapports encore plus détaillés et des éléments de preuve sur la question, Se déclarant gravement préoccupé par les rapports faisant toujours état de combattants djiboutiens disparus au combat depuis les affrontements de 2008, et demandant instamment à l’Érythrée de communiquer toutes les informations détaillées disponibles concernant ces combattants, y compris le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée, Se félicitant de la libération par l’Érythrée en mars 2016 de quatre prisonniers de guerre, exprimant son soutien aux efforts de médiation menés par l’État du Qatar et encourageant cet État à poursuivre ses efforts pour parvenir à une solu tion définitive contraignante qui règlera cette question ainsi que le différend frontalier entre Djibouti et l’Érythrée, S/RES/2317 (2016) 3/8 16-19782 Soulignant qu’il importe que tous les États Membres s’acquittent de leur obligation d’appliquer les dispositions de l’embargo sur les armes imposé à l’Érythrée aux termes de la résolution 1907 (2009) , Considérant que la situation en Somalie ainsi que le différend opposant Djibouti et l’Érythrée continuent de menacer la paix et la séc urité internationales dans la région, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes 1. Réaffirme l’embargo sur les armes visant la Somalie, imposé au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992) , précisé aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de sa résolution 2093 (2013) , les paragraphes 4 à 17 de sa résolut ion 2111 (2013) , le paragraphe 14 de sa résolution 2125 (2013) , le paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) et les paragraphes 2 à 10 de sa résolution 2044 (2015) (« l’embargo sur les armes visant la Somalie »); 2. Décide de reconduire les dispositions du paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) jusqu’au 15 novembre 2017 et réaffirme , à cet égard, que l’embargo sur les armes visant la Somalie ne s’applique pas aux livraisons d’armes, de munitions ou de matériel militaire ni aux activi tés de conseil, d’assistance ou de formation destinées exclusivement au développement des Forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, sauf s’il s’agit d’articles répertoriés dans l’annexe à la rés olution 2111 (2013) ; 3. Réaffirme que l’entrée dans les ports somaliens et le mouillage temporaire de navires transportant des armes et du matériel connexe utilisés à des fins défensives ne peuvent êtr e considérés comme la livraison d’articles de ce type en violation de l’embargo sur les armes visant la Somalie, sous réserve que les articles restent à tout moment à bord des navires; 4. Réaffirme que les armes ou le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des Forces nationales de sécurité somaliennes ne sauraient être revendus, transférés ou utilisés par aucune personne ou entité n’étant pas au service de ces forces, et souligne qu’il incombe au Gouvernement fédéral somalien de pourvoir en toute sûreté et efficacité à la gestion, à l’entreposage et à la sécurité de cet arsenal; 5. Se félicite à cet égard de la mise en place, par le Gouvernement fédéral somalien, d’une procédure plus rigoureuse de déclaration, d’enregistremen t et de marquage des armes, se déclare préoccupé par les informations faisant état de la persistance d’un détournement des armes au sein du Gouvernement fédéral somalien, note qu’il est essentiel de renforcer encore la gestion des armes pour empêcher leur détournement, se félicite des efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour élaborer des procédures opérationnelles permanentes pour la gestion des armes et des munitions, et l’ exhorte à parachever et à mettre en œuvre ces procédures dès que p ossible; 6. Se félicite en outre des efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour mettre en place l’Équipe conjointe de vérification et demande instamment aux États Membres d’appuyer la gestion améliorée des armes et des S/RES/2317 (2016) 16-19782 4/8 munitions en vue de renforcer la capacité du Gouvernement fédéral somalien de gérer les armes et les munitions; 7. Se félicite de l’amélioration des rapports communiqués par le Gouvernement fédéral somalien au Conseil en application du paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015) , engage le Gouvernement fédéral somalien et les administrations régionales à donner la priorité à un accord global et durable sur la com position des Forces de sécurité somaliennes, fondé sur la politique nationale de sécurité, et prie le Gouvernement fédéral somalien de lui faire rapport conformément au paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015) sur la structure, la composition, les effectifs et l’emplacement de ses Forces de sécurité, y compris le statut des forces régional es et des milices, d’ici au 30 mars 2017, puis le 30 septembre 2017 au plus tard; 8. Rappelle que c’est au Gouvernement fédéral somalien qu’il incombe au premier chef d’informer le Comité, en application des paragraphes 3 à 8 de la résolution 2142 (2014) , et salue les efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour améliorer ses notifications au Comité, 9. Engage le Gouvernement fédéral somalien à améliorer le respect des délais e t le contenu des notifications concernant les livraisons, comme indiqué au paragraphe 6 de la résolution 2142 (2014) , et les unités destinataires au moment de la distribution des armes et des munitions importées, comme prévu au paragraphe 7 de la même résolution; 10. Souligne les obligations des États Membres en application des procédures de notification prévues au paragraphe 11 a) de la résolution 2111 (2013) , met en avant la nécessité pour les États Membres de se conformer strictement aux procédures de notification lorsqu’ils apportent leur assistance à la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité et les encourage à se rep orter à cet égard à la Notice d’aide à l’application des résolutions publiée le 14 mars 2016; 11. Rappelle le paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) et note que l’appui au développement des Forces de sécurité nationales somaliennes peut comprendre, entre autres, la construction d’infrastructures et le versement de salaires et indemnités aux membres de ces forces uniquement; 12. Engage la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) à coopérer davantage, comme il est prévu au paragraphe 6 de la résolution 2182 (2014) , pour recueillir et enregistrer des informations sur l’ensemble du matériel militaire confisqué dans le cadre d’offensives ou d’opérations prescrites par son mandat, avec l’appui d’ autres forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, selon qu’il conviendra; 13. Prie le Gouvernement fédéral somalien et les administrations régionales de renforcer l’encadrement civil de leurs forces de sécurité, d’adopter et de mettre en œuvre d es procédures de vérification des antécédents de tout le personnel de défense et de sécurité, y compris les antécédents en matière de droits de l’homme, et notamment d’enquêter sur les individus responsables de violations du droit international humanitaire et de les poursuivre, et rappelle à cet égard l’importance de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme instituée par le Secrétaire général s’agissant de l’appui fourni par l’Organisation à l’Armée nationale somalienne; S/RES/2317 (2016) 5/8 16-19782 14. Soulig ne qu’il importe de verser les salaires des membres des forces de sécurité somaliennes de manière régulière et prévisible et engage le Gouvernement fédéral somalien à mettre en place des systèmes pour améliorer la régularité et la responsabilité des paieme nts et de l’acheminement de fournitures aux forces de sécurité somaliennes; 15. Rappelle la nécessité de doter les Forces nationales de sécurité somaliennes de moyens renforcés, en particulier en leur fournissant du matériel, en les entraînant et en les encadrant, afin d’améliorer leur crédibilité et leur professionnalisme et de faciliter le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l’AMISOM à ces forces, et encourage les donateurs à continuer d’apporter leur appui à cet égard; 16. Réaffirme également l’embargo sur les armes visant l’Érythrée imposé aux termes des paragraphes 5 et 6 de sa résolution 1907 (2009) (« l’embargo sur les armes visant l’Érythrée »); Menaces contre la paix et la sécurité 17. Se déclare préoccupé par les informations qui continuent à faire état de cas de corruption et de détournement de ressources publiques, portant préjudice aux efforts d’édification de l’État, se déclare vivement préoccupé par les signalements de malversations financières mettan t en cause des membres du Gouvernement fédéral somalien et des administrations régionales, des États membres de la fédération et des membres du Parlement fédéral, portant préjudice aux efforts d’édification de l’État, et, dans ce contexte, souligne que les individus qui se livrent à des actes menaçant le processus de paix et de réconciliation en Somalie pourraient être visés par des mesures ciblées; 18. Accueille avec satisfaction les efforts que le Gouvernement fédéral somalien a déployés pour améliorer s es procédures de gestion financière, y compris la poursuite du dialogue entre le Gouvernement fédéral somalien et le Fonds monétaire international, et encourage les autorités somaliennes à maintenir le rythme des réformes et à continuer de mettre en œuvre les réformes recommandées par le FMI pour faciliter la poursuite d’un programme de référence et l’amélioration de la transparence, de la responsabilité, de l’exhaustivité et de la prévisibilité du recouvrement des recettes et des allocations budgétaires, e t se déclare préoccupé par la production et la distribution de fausse monnaie somalienne; 19. Réaffirme la souveraineté de la Somalie sur ses ressources naturelles; 20. Se déclare de nouveau gravement préoccupé par le risque que le secteur pétrolier som alien ne devienne une source d’exacerbation du conflit et, dans ce contexte, souligne que le Gouvernement fédéral somalien doit impérativement mettre en place, sans retard indu, des mécanismes de partage des ressources et un cadre juridique crédible pour é viter que le secteur pétrolier somalien ne soit à l’origine d’une flambée des tensions; 21. Se déclare vivement préoccupé par la dépendance accrue des Chabab à l’égard des recettes tirées des ressources naturelles, y compris la taxation du commerce illic ite du sucre, de la production agricole et du bétail, et attend avec intérêt de nouveaux rapports du Groupe de contrôle sur la question; S/RES/2317 (2016) 16-19782 6/8 Embargo sur le charbon de bois 22. Réaffirme l’interdiction d’importer et d’exporter du charbon de bois somalien, énoncée au paragraphe 22 de sa résolution 2036 (2012) (« l’embargo sur le charbon de bois »), se félicite de la baisse des exportati ons de charbon de bois de Somalie et de l’intensification des efforts des États Membres pour prévenir l’importation de charbon de bois d’origine somalienne, réaffirme que les autorités somaliennes doivent prendre les mesures voulues pour empêcher l’exporta tion de charbon de bois de Somalie, et demande instamment aux États Membres de poursuivre leurs efforts pour assurer la pleine mise en œuvre de l’embargo; 23. Demande de nouveau à l’AMISOM, comme il l’a déjà fait au paragraphe 18 de sa résolution 2111 (2013) , d’appuyer et d’aider les autorités somaliennes à appliquer l’interdiction totale des exportations de charbon de bois de Somalie et la prie de faciliter un accès régulier du Groupe de contrôle aux p orts d’exportation de charbon de bois; 24. Salue les efforts déployés par les Forces maritimes combinées en vue de faire cesser l’exportation et l’importation de charbon de bois à destination et en provenance de la Somalie, et se félicite en outre de la coopération qui s’est instaurée entre le Groupe de contrôle et les Forces maritimes combinées pour tenir le Comité informé de la situation concernant le commerce du charbon de bois; 25. Constate avec inquiétude que le commerce du charbon de bois sert de source de financement aux Chabab et, à cet égard, réaffirme les dispositions des paragraphes 11 à 21 de sa résolution 2182 (2014) et décide en outre de reconduire les dispositions qui figurent au paragraphe 15 de cette même résolution jusqu’au 15 novembre 2017; 26. Encourage l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à poursuivre les travaux qu’il a entrepris aux termes de son mandat en cours dans le cadre du Forum de l’océan Indien s ur la criminalité maritime pour amener les États Membres et les organisations internationales concernés à élaborer ensemble des stratégies visant à désorganiser le commerce du charbon de bois somalien; Accès humanitaire 27. Se déclare vivement préoccu pé par la grave situation humanitaire en Somalie , condamne dans les termes les plus énergiques la recrudescence des attaques contre les acteurs humanitaires ainsi que tout détournement de l’aide des donateurs et les entraves mises à l’acheminement de l’aid e humanitaire, demande à nouveau à toutes les parties d’autoriser et de faciliter pleinement la fourniture en toute sécurité et liberté de l’aide aux personnes qui en ont besoin dans toute la Somalie, et encourage le Gouvernement fédéral somalien à amélior er le cadre réglementaire pour les donateurs; 28. Décide que jusqu’au 15 novembre 2017, et sans préjudice des programmes d’aide humanitaire menés ailleurs, les mesures imposées au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaires à l’acheminement en temps voulu de l’aide humanitaire dont la Somalie a besoin d’urgence par l’ONU, les institutions spécialisées ou programm es des Nations Unies, les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale des Nations Unies qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires d’exécution, y compris les S/RES/2317 (2016) 7/8 16-19782 organisations non gouvernementales bén éficiant d’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent au Plan d’aide humanitaire des Nations Unies pour la Somalie; 29. Prie le Coordonnateur des secours d’urgence de lui faire rapport le 15 octobre 2017 au plus tard sur l’acheminement de l’ aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui l’entraverait, et demande aux organismes des Nations Unies compétents, ainsi qu’aux organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui fournissent une aide human itaire en Somalie et à leurs partenaires d’exécution, d’intensifier leur collaboration avec l’ONU et de lui communiquer plus régulièrement des éléments d’information; Érythrée 30. Se félicite des efforts notables déployés actuellement par le Groupe de contrôle pour communiquer avec le Gouvernement érythréen, rappelle à cet égard les deux réunions tenues entre le représentant du Gouvernement érythréen et le Groupe de contrôle, souligne qu’il attend du Gouvernement érythréen qu’il facilite l’entrée du Gr oupe de contrôle en Érythrée pour s’acquitter pleinement de son mandat, comme il l’en a prié à plusieurs reprises, y compris au paragraphe 52 de sa résolution 2182 (2014) , et estime que l’approfondissem ent de la coopération aidera le Conseil de sécurité à être mieux informé du respect par l’Érythrée de ses résolutions pertinentes; 31. Engage instamment le Gouvernement érythréen à faciliter une visite, puis des visites régulières, du Groupe de contrôle en Érythrée; 32. Prie le Gouvernement érythréen de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle, conformément au mandat du Groupe énoncé au paragraphe 13 de la résolution 2060 (2012) et actualisé dans le paragraphe 41 de la résolution 2093 (2013) ; 33. Insiste sur la nécessité pour le Gouvernement érythréen de donner accès aux combattants djiboutiens portés disparus depuis les affrontements de juin 2008 et de communiquer toutes les informations détaillées dont il dispose à leur sujet, y compris au Group e de contrôle, afin que les personnes intéressées puissent savoir où se trouvent les prisonniers de guerre djiboutiens restants et quel est leur état de santé; 34. Fait part de son intention d’examiner les mesures concernant l’Érythrée à la lumière du pro chain bilan à mi -parcours que le Groupe de contrôle doit présenter d’ici au 30 avril 2016, en tenant compte de ses résolutions pertinentes; Somalie 35.. Rappelle sa résolution 1844 (2008) , par laquelle il a imposé des sanctions ciblées, et ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013) , par lesquelles il a élargi les critères d’inscripti on sur la Liste, et note que l’un des critères énoncés dans la résolution 1844 (2008) est de se livrer à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité en Somalie; 36. Réaffirme sa volonté d’adopter des mesures ciblées contre les personnes et les entités auxquelles les critères susmentionnés s’appliquent; S/RES/2317 (2016) 16-19782 8/8 37. Demande à nouveau aux États Membres d’aider le Groupe de contrôle dans ses investigations, rappelle que le fait de faire obstacle au x investigations ou aux travaux du Groupe de contrôle est un motif d’inscription sur la Liste en vertu du paragraphe 15 e) de la résolution 1907 (2009) et prie en outre le Gouvernement fédéral somalien, les autorités régionales et l’AMISOM d’échanger des informations avec le Groupe de contrôle au sujet des activités des Chabab; 38. Décide de proroger jusqu’au 15 décembre 2017 le mandat qu’il a confié au Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée a u paragraphe 13 de la résolution 2060 (2012) , tel que modifié au paragraphe 41 de la résolution 2093 (2013) et fait part de son intention de réexaminer le mandat du Groupe et de faire le nécessaire concernant sa nouvelle reconduction le 15 novembre 2017 au plus tard; 39. Prie le Secrétaire général de prendre le plus rapidement possible les mesures administratives nécessai res pour reconstituer le Groupe de contrôle, en consultation avec le Comité, jusqu’au 15 décembre 2017, en tirant parti, au besoin, des compétences des membres du Groupe de contrôle établi par les résolutions antérieures, et demande en outre que l’appui ad ministratif au Groupe de contrôle soit ajusté, dans les limites des ressources existantes, pour faciliter l’exécution de son mandat; 40. Prie le Groupe de contrôle de présenter au Comité des rapports mensuels et un bilan à mi -parcours complet, ainsi qu’à soumettre pour examen au Conseil d’ici au 15 octobre 2017, par l’intermédiaire du Comité, deux rapports finals, l’un consacré à la Somalie et l’autre à l’Érythrée, portant sur toutes les tâches décrites au paragraphe 13 de la résolution 2060 (2012) et actualisées au paragraphe 41 de sa résolution 2093 (2013) et au paragraphe 15 de sa résolution 2182 (2014) ; 41.. Prie le Comité, conformément à son mandat et en consultation avec le Groupe de contrôle et les autres entités compétentes des Nations Unies, d’examiner les recommandations figurant dans les rapports du Groupe de contrôle et de lui recommand er des moyens d’améliorer l’application et le respect des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée, les mesures concernant les importations et les exportations de charbon de bois somalien et l’exécution des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 de sa résolution 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la résolution 1907 (2009) , pour mettre fin aux violations persistan tes; 42. Prie le Comité d’envisager le cas échéant que son président ou certains de ses membres se rendent dans tel ou tel pays pour l’aider à mettre en œuvre effectivement et pleinement les mesures visées ci -dessus, dans l’idée de pousser les États à se conformer pleinement aux dispositions de la présente résolution; 43. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2318 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2318(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2318 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2016 16-20219 (F) *1620219* Résolution 2318 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7810e séance, le 15 novembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations du Président concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) et 2287 (2016) et les déclarations du Président S/PRST/2012/1 9 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations du Président à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 e t 27 novembre 2015, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’impor tance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivemen t par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l’Accord de paix global et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre des parties, Rappelant les engagements pris par les Gouvernements soudanais et sud - soudanais dans l’Accord entre le Gouvernem ent de la République du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei conclu le 20 juin 2011, l’Accord conclu entre le Gouvernement soudanais et le G ouvernement du Sud-Soudan sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité le 29 juin 2011 et l’Accord entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud concernant la Mission d’appui à la surveillance de la frontière conclu le 30 juillet 2011, ainsi que dans l’Accord de coopération entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud et l’Accord sur les dispositions de sécurité conclus le 27 septembre 2012, la décision du Mécan isme conjoint pour les questions politiques et la sécurité en date du 8 mars S/RES/2318 (2016) 16-20219 2/10 2013 et le tableau récapitulatif établi aux fins de l’application des accords signés entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud, sur lequel les Gouvernements soudanais et sud -soudanais se sont entendus le 12 mars 2013 sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et lors de la réunion extraordinaire, tenue les 13 et 14 octobre 2015, et de la réunion ordinaire, tenue le 5 juin 2016, du Mécanisme, Prenant note des quelques évolutions positives constatées au début de l’année dans les relations entre les Gouvernements soudanais et sud -soudanais au sujet de la sécurité des frontières, encourageant les progrès dans l’amélioration de s relations bilatérales entre le Soudan et le Soudan du Sud et soulignant que le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et les autres mécanismes conjoints, notamment la Commission frontalière mixte et le Comité mixte de démarcation, doivent se réunir régulièrement afin de favoriser le dialogue et la coordination sur les questions de sécurité des frontières, Priant instamment les Gouvernements soudanais et sud -soudanais de s’efforcer de progresser davantage dans la mise en œuvre des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei tels que prévus dans l’Accord du 20 juin 2011, Exprimant son appui résolu aux efforts que déploie l’Union africaine pour apaiser les tensions actuelles entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud et favoriser la reprise des n égociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, rappelant à cet égard les communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date des 24 avril et 24 octobre 2012, des 25 janvier, 7 mai, 29 juillet, 23 septe mbre, 26 octobre et 12 novembre 2013, du 12 septembre 2014, des 31 juillet et 25 août 2015 et du 19 janvier 2016 ; les déclarations à la presse du Conseil de paix et de sécurité en date du 6 novembre 2013, du 24 mars 2015 et du 10 décembre 2015; et la décl aration de la Présidente de la Commission de l’Union africaine en date du 28 octobre 2013 et les déclarations de la Commission de l’Union africaine en date des 24 juin et 14 octobre 2015, Réaffirmant ses précédentes résolutions sur la protection des civils en période de conflit armé, notamment les résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) , 1894 (2009) , 2175 (2014) et 2222 (2015) ; sur le sort des enfants en temps de conflit armé, notamment les résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) , 2143 (2014) et 2223 (2015) ; sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, notamment la résolution 1502 (2003) ; et sur les femmes et la paix et la sécurité, nota mment les résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) , Soulignant qu’il est nécessaire de s’assurer du respect des droits de l’homme et de communiquer des informations sur la question, et notamment de constater toute forme de viole nce sexuelle et sexiste et toute violation ou atteinte commise sur la personne de femmes ou d’enfants, notant l’absence d’avancées concernant la surveillance effective du respect des droits de l’homme dans la zone d’Abyei, et se disant à nouveau préoccupé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine, Rappelant que, dans sa résolution 2086 (2013) , il a réaffirmé qu’il importait, lors de l’établissement et du ren ouvellement des mandats des missions des Nations S/RES/2318 (2016) 3/10 16-20219 Unies, d’y inclure des dispositions relatives à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes au lendemain des conflits, ainsi que sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et soulignant que les obstacles persistants à l’application complète de sa résolution 1325 (2000) et de ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité, notamment sa résolution 2242 (2015) , ne pourront être éliminés qu’au prix d’un engagement résolu en faveur de l’autonomisation des femmes, de leur participation et de leur capacité à exercer leurs droits fondamentaux, et moyennant la mise en place d’initiatives concertées et d’un dispositif d’information et d’action cohérent et la fourniture d’un appui, tout cela dans le but d’accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Notant que les Gouvernemen ts soudanais et sud -soudanais ont accepté, à la réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité tenue les 13 et 14 octobre 2015, la carte soumise en novembre 2011 par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine concernant la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, qu’ils sont convenus que la ligne médiane avait exclusivement pour fonction de servir de ligne de séparation entre les forces armées et que les parties sont convenues d’activer tous les dispositif s liés au Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, comme prévu dans les accords pertinents, encourageant les parties à définir le tracé de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, notamment de la « zone des 14 miles », ou à e n arrêter les coordonnées, et à la démilitariser, et à mettre pleinement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la Feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, soulignant qu’il importe que le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière établisse et maintienne un contrôle effectif et compl et de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et notamment de la « zone des 14 miles », et exhortant en outre les parties à coopérer pour permettre à la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) de s’acquitter de la respon sabilité qui lui incombe de garantir la sécurité afin que le personnel du Mécanisme conjoint puisse remplir sa mission de surveillance de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, Notant avec préoccupation l’absence d’institutions locales qui pourra ient administrer la zone d’Abyei ainsi que le manque de progrès constaté depuis mars 2015 s’agissant de convoquer une réunion du Co mité mixte de contrôle d’Abyei, Conscient qu’il importe que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais continuent de dialo guer, rappelant sa résolution 2046 (2012) , dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre immédiatement les négociations, sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, en vue de parvenir à un accord sur le statut définitif d’Abyei, engageant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, facilité par le Groupe de mise en œuvre et devant aboutir à un accord final sur le statut défin itif de la zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent régler immédiatement les questions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler les différends concernant l’accord sur la zone d’Abyei et le Conseil de la zone, et créer i mmédiatement l’administration de la zone e t le Service de police d’Abyei, Soulignant que les deux pays et communautés auront beaucoup à gagner s’ils font preuve de retenue et empruntent la voie du dialogue au lieu de recourir à la violence et à la provoca tion, S/RES/2318 (2016) 16-20219 4/10 Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, l’Envoyé spécial du Secré taire général pour le Soudan et le Soudan du Sud et la FISNUA, Saluant également les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, à prévenir les confl its et à mener des activités de médiation et de dissuasion, exprimant aux pays qui fournissent des contingents sa profonde gratitude pour le travail accompli, soulignant fermement que toute attaque perpétrée contre le personnel des Nations Unies – notammen t celle du 26 novembre 2015, qui a coûté la vie à un soldat de la paix – est inacceptable et réaffirmant que des enquêtes approfondies sur ces attaques doivent rapidement être menées et que les responsables doivent être amenés à en répondre, Prenant acte des conditions de sécurité dans la zone d’Abyei, décrites par le Secrétaire général dans son rapport du 12 octobre 2016 (S/2016/864 ), constatant que, depuis son déploiement, la FISNUA a contribué à renforcer la paix et la stabilité et se disant résolu à empêcher que de nouveaux actes de violence contre des civils ou des déplacements de civils ne se produisent et à éviter les conflits intercommunautaires, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par l’abs ence d’administration publique et d’état de droit dans la zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, notamment d’une unité spéciale chargée de traiter les questions relati ves à la migration des populations nomades, essentielles pour le maintien de l’ordre et la prévention des conflits intercommunautaires dans cette zone, et se félicitant à cet égard de l’action que mène la FISNUA pour appuyer et renforcer les comités de pro tection communautaire et pour continuer d’œuvrer aux côtés des deux gouvernements sur cette question, Notant avec préoccupation que la mise en place des institutions temporaires et la détermination du statut définitif d’Abyei sont systématiquement reporté es et que la persistance du risque de violences intercommunautaires contribue à la montée des tensions dans la zone d’Abyei, notamment celles qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organismes de retourner à Abyei, Exhortant toutes l es parties à s’abstenir de toute action unilatérale qui pourrait envenimer les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei, se déclarant préoccupé par les répercussions durables de ce que le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africain e a qualifié dans sa déclaration à la presse du 6 novembre 2013 de « décision des Ngok Dinka d’organiser un référendum unilatéral » et, dans ce contexte, notant également que le Gouvernement soudanais a procédé à ses élections nationales d’avril 2015 à Aby ei, Prenant note des informations communiquées par le Secrétaire général dans son rapport du 15 avril 2016 (S/2016/353 ) concernant l’achèvement des travaux d’excavation au complexe pétrolier de Diffra, Conscient de la situation humanitaire actuelle, dans laquelle les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 139 000 personnes dans la zone d’Abyei, et de l’importance d’une cohérence de l’assistance fournie par les S/RES/2318 (2016) 5/10 16-20219 organismes des Natio ns Unies dans la région, et soulignant qu’il faut faciliter d’urgence l’acheminement de l’aide humanitaire à toutes les populations touchées, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et dans la dignit é et s’y réintègrent durablement, et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, dans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat, Rappelant sa résolution 2117 (2013) , vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécurité à Abyei, se félicitant de la mise en place des infrastructures, systèmes et pol itiques de confiscation, de stockage et de destruction des armes, et engageant la FISNUA à assurer la protection a déquate de ces infrastructures, Préoccupé par la présence résiduelle de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei, qui comp romet la sécurité du retour des déplacés, celle des migrations et les activités de subsistance, Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 12 octobre 2016 (S/2016/864 ), notamment de l’appel qu’ il a lancé aux parties afin qu’elles redoublent d’efforts pour résoudre les questions en suspens, qu’elles appliquent l’Accord d’Abyei du 20 juin 2011 et qu’elles assurent le retrait complet et permanent de toutes les forces non autorisées de la zone d’Aby ei, Rappelant qu’il s’est félicité, dans sa résolution 2205 (2015) , de la décision du Secrétaire général de nommer un chef civil de mission, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2017 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei établi au paragra phe 2 de la résolution 1990 (2011) et modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu’au 15 mai 2017 le mandat de la Force établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , et précise qu’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 (2011) , l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière doit être étendu aux comités spéciaux, selon qu’il convient si ces mécanismes en font la demande par consensus, dans la limite de la zone d’opérations et des moyens disponibles de la FISNUA; 2. Prend acte de l’intention annoncée par les deux parties de convoquer u ne autre réunion du Comité mixte de contrôle d’Abyei, déplore que celle -ci n’ait pas encore eu lieu et demande instamment la tenue de réunions plus constructives visant à assurer des progrès constants dans la mise en œuvre des décisions antérieures du Comité et l’application de l’Accord du 20 juin 2011, rappelle qu’il est nécessaire que l’Union africaine prenne des initiativ es à l’appui de cet objectif et encourage celle -ci à poursuivre son action, et prie le Secrétaire général de faire le point des progrès accomplis sur ces questions dans ses rapports périodiques; S/RES/2318 (2016) 16-20219 6/10 3. Souligne que la coopération constante entre les Gouverne ments soudanais et sud -soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 4. Exige à nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans délai de mettre en place l’a dministration et le Conseil de la zone d’Abyei, notamment en sortant de l’impasse au sujet de la composition du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans toute la zone d’Abyei, notamment à protéger les i nfrastructures pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont pris dans l’Accord du 20 juin 2011; 5. Se dit à nouveau préoccupé que les efforts visant à rendre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière pleinement opér ationnel soient enlisés et que des retards aient été pris à cet égard, prend acte des critères et recommandations formulés par le Secrétaire général concernant le fonctionnement du Mécanisme, note que l’aide apportée au Mécanisme pour qu’il atteigne sa ple ine capacité opérationnelle devrait être subordonnée à plusieurs conditions, à savoir le règlement du différend concernant la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, la reprise des discussions sur la démarcation de la frontière, la tenue de réunions régulières du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et l’assurance d’une complète liberté de circulation, et engage les deux parties à se montrer pleinement déterminées à mettre en œuvre les arrangements qu’elles ont arrêtés concernant leur front ière commune et à prendre les mesures voulues à cette fin, notamment en donnant suite à la réunion du 5 juin 2016 et en organisant rapidement une nouvelle réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité afin de prendre les décisi ons opérationnelles concernant leur accord sur la zone frontalière démilitarisée sécurisée; 6. Décide que les effectifs autorisés par la résolution 2104 (2013) déjà déployés seront maintenus et que le reste des forces autorisées sera déployé en fonction de l’évolution du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière afin que la FISNUA puisse assurer la protection voulue au Mécanisme et lui apporter tout l’appui dont il a besoin pour mener dès que possible de vastes opérations dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé de l’état d’avancement du déploiement dans ses rapports périodiques; 7. Invite les Gouvernem ents soudanais et sud -soudanais à recourir efficacement et en temps utile au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, au Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et aux autres mécanismes conjoints conven us, pour garantir la sécurité et la transparence de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, notamment de la « zone des 14 miles »; 8. Engage vivement les parties à redoubler d’efforts pour déterminer définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la f rontière, des négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcation de la frontière; 9. Souligne que, pour s’acquitter de son mandat de protection des civils établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d’actes de violence physique, quelle qu’en soit la source; S/RES/2318 (2016) 7/10 16-20219 10. Condamne la présence intermittente de personnel des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d’Abyei, en violation de l’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territoire, exige à nouveau que le Gouvernement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d’Abyei et que le Gouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle à nouveau que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei devant s’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales; 11. Appuie les décisions du 3 mai 2013 et du 30 mars 2015 par lesquelles le Comité mixte de contrôle d’Abyei a donné à Abyei le statut de zone exempte d’armes, souligne que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de population vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes d e l’Accord du 20 juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, celle -ci devrait être une zone exempte d’armes, la FISNUA étant seule autorisée à y faire entrer des armes et, à cet égard, demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d’Abyei, notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin; 12. Réaffirme que, selon l’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011) , la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d’armes da ns la zone d’Abyei, en coordination avec les signataires de l’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, le Comité mixte de contrôle et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d’Abyei « une zone exempte d’armes », et demande à nouveau à la FISNUA de constater les mouvements d’armes à destination d’Abyei et la présence, la destruction et la confiscation d’armes à Abyei, de rassembler des informations à ce sujet et de lui en rendre compte dans le cadre des rapports périodiques du Secrétaire général; 13. Demande à la FISNUA de poursuivre le dialogue avec le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes de contrôle permettant de garantir pleinement le respect du statut d’Abyei comme zone exempte d’armes par l’ensemble des parties concernées, la priorité étant accordée à l’élimination sans d élai des armes lourdes ou collectives et des lance -roquettes, et demande aux Gouvernements soudanais et sud - soudanais, au Comité mixte de contrôle d’Abyei et aux populations misseriya et ngok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 14. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre immédiatement des mesures pour renforcer la confiance entre les différentes communautés de la zone d’Abyei, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l’échelon local et en aidant la FISNUA à promouvoir le dialogue, se félicite de la poursuite du dialogue entre les Ngok Dinka et les Misseriya et exhorte toutes les communautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou discours prov ocateur pouvant susciter des affrontements violents; S/RES/2318 (2016) 16-20219 8/10 15. Se félicite des progrès réalisés au niveau local entre les populations misseriya et ngok dinka, en particulier de leur engagement apprécié en faveur de la réconciliation et de la coopération, comme le montre la reprise des activités commerciales et la surveillance des biens et du bétail volés, notamment leur restitution ou l’indemnisation rapide des victimes; 16. Se félicite également des initiatives prises par la FISNUA pour soutenir le dialogue de s communautés et les efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka pour renforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la région d’Abyei, notamment de la facilitation des réunions du Comité mi xte pour la paix entre les deux communautés; 17. Salue les efforts que la FISNUA continue de faire pour renforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des com ités de protection communautaire, afin de contribuer à la gestion des processus de maintien de l’ordre dans la zone d’Abyei et de poursuivre sa collaboration avec les deux gouvernements sur cette question; 18. Engage toutes les parties à donner pleinement suite aux conclusions et recommandations issues de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, accueille avec satisfaction la déclaration à la pres se du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l’Union africaine d’avoir des échanges avec les parties au sujet de ces constatations et recommandations, et réaffirme la nécessité de perme ttre aux deux communautés de clore l’enquête sur l’assassinat du Chef suprême des Ngok Dinka, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei; 19. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la FIS NUA en vue de restructurer éventuellement la Force en fonction de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux décisions prises dans la résolution 2046 (2012) et aux engagements auxquels ils ont souscrits dans les accords des 20 et 29 juin et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, portant notamment sur le retrait de toutes les forces de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, la pleine mise en œuvre opérationnelle du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et des comités spéciaux ainsi que l’achèvement de la démilitarisation de la zone d’Abyei; 20. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulat ion, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, notamm ent des véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 21. Demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris au personnel humanitaire, sans considération de nationalité, afin qu’ils puissent entrer au Soudan et au Soudan du Sud, de faciliter l’installation de bases, la construction d’infrastructures dans la zone de la mission et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien S/RES/2318 (2016) 9/10 16-20219 logistique, demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de faciliter les déplacements au Soudan et a u Soudan du Sud en provenance ou à destination d’Abyei, et demande également à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au titre de l’Accord sur le statut des forces; 22. Reconnaît que l’absence de projets de développement ainsi que l’incapacité de fournir des services publics de base ont eu des conséquences défavorables pour les populations d’Abyei et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais ainsi qu’aux donateurs d’app uyer les activités de reconstruction et de renforcement des capacités; 23. Exige des Gouvernements soudanais et sud -soudanais qu’ils continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l’ONU afin que le personnel du Méc anisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées; 24. Exige égal ement de toutes les parties concernées qu’elles permettent à tous les agents humanitaires d’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d’aide et qu’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs acti vités, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’assistance humanitaire; 25. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de l’homme, de violations du droit international humanitaire et de violations et atteintes commises sur la personne d’enfants contrevenant au droit international applicable; 26. Prie le Secrétaire général de pourvoir à l a surveillance effective du respect des droits de l’homme et d’en rendre compte dans les rapports qu’il lui présente, et demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamm ent en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 27. Rappelle la résolution 2272 (2016) et prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FI SNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la FISNUA à cet égard, notamment en ce qui concerne l’application de l a résolution 2272 (2016) , dans ses rapports périodiques sur des pays donnés; 28. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA dans un rapport écrit, qu’il lui remettra au plus tard le 15 avril 2017, et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; 29. Prie le Secrétaire général de procéder à un examen stratégique de la FISNUA, comprenant un e analyse approfondie de la structure de son personnel civil et de son personnel en tenue et des ressources prévues à leur intention, et le prie en outre de lui présenter, au plus tard le 1er avril 2017, un rapport sur les résultats de cet examen, contenan t des conclusions et des recommandations sur la manière dont la FISNUA devrait être structurée de manière optimale et rationalisée en tant que de S/RES/2318 (2016) 16-20219 10/10 besoin, sur la base d’une évaluation rigoureuse, reposant sur des observations factuelles, de l’efficacité des activités de la FISNUA pour l’exécution de son mandat défini dans la résolution 2287 (2016) ; 30. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les mi ssions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) ainsi qu’avec son Envoyé spécial pour le Soudan et le So udan du Sud, et lui demande de maintenir cette pratique; 31. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2319 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2319(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2319 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 17 novembre 2016 16-20444 (F) *1620444* Résolution 2319 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7815e séance, le 17 novembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2314 (2016) , 2235 (2015) , 2209 (2015) et 2118 (2013) , Notant que de nouvelles allégations concernant l’emploi d’armes chimiques en Syrie font l’objet d’une enquête par la Mission d’établissement des faits de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Condamnant de nouveau avec la plus grande fermeté toute utilisation comme arme, en République arabe syrienne, de quelque produit chimique toxique que ce soit et se déclarant alarmé par le fait que des civils continuent d’être tués ou blessés par des produits chimiques toxiques utilisés comme armes dans le pays, Réaffirmant que l’emploi d’armes chim iques constitue une violation grave du droit international et rappelant que les personnes, entités, groupes ou gouvernements qui y ont recouru de quelque manière que ce soit doivent répondre de leurs actes, Se déclarant de nouveau profondément préoccupé que l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et d’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL ( Daech) ou à Al -Qaida, y compris, mais pas uniquement, les combattants terroristes étrangers qui on t rejoint les rangs de l’EIIL ( Daech) en Syrie, les groupes qui ont prêté allégeance à l’EIIL ( Daech) et le Front el -Nosra, continuent à opérer en République arabe syrienne, Soulignant la nécessité pour tous les États Membres de s’acquitter pleinement des obligations que leur impose la résolution 2178 (2014) , Rappelant que, dans sa résolution 2118 (2013) , il a souligné qu’aucune des parties syriennes ne devait employer, mettre au point, fabriquer, acquérir, stocker, détenir ou transférer des armes chimiques et décidé que les États Membres l’informeraient immédiatement de toute violation de sa résolution 1540 (2004) , y compris de l’acquisition par des acteurs non étatiques d’armes chimiques, de leurs vecteurs et d’éléments connexes, afin qu’i l puisse prendre les mesures nécessaires à cet égard, S/RES/2319 (2016) 16-20444 2/3 1. Décide de renouveler, pour une nouvelle période d’un an à compter de la date d’adoption de la présente résolution, le mandat du Mécanisme d’enquête conjoint, tel qu’énoncé dans la résolution 2235 (2015) , en se ménageant la possibilité de le prolonger de nouveau et de le modifier s’il le juge nécessaire; 2. Rappelle qu’il a décidé que la République arabe syrienne devait s’abstenir d’employer, de met tre au point, de fabriquer, d’acquérir d’aucune manière, de stocker et de détenir des armes chimiques ou d’en transférer, directement ou indirectement, à d’autres États ou à des acteurs non étatiques; 3. Réaffirme les dispositions des paragraphes 1, 3 et 4 , 6, 8, 9, 12 et 15 de la résolution 2235 (2015) ; 4. Encourage le Mécanisme d’enquête conjoint à consulter, s’il y a lieu, les organes appropriés de l’Organisation des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme et de la non -prolifération, en particulier le Comité créé par la résolution 1540 (2004) et le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l'EIIL (Daech), Al -Qaida, afin d’échanger des informations sur les acteurs non étatiques qui se sont livrés à l’emploi de produits chimiques comme arme en République arabe syrienne, qui l’ont organisé ou commandité ou qui y ont participé, dans les cas où la Mission d’établissement des faits de l’OIAC détermine ou a déterminé que des produits chim iques ont été probablement utilisés comme arm es en République arabe syrienne; 5. Invite le Mécanisme d’enquête conjoint à dialoguer avec les États de la région dans le cadre de son mandat, y compris pour identifier dans toute la mesure possible les personn es, entités ou groupes associés à l’EIIL ( Daech) ou au Front el-Nosra qui se sont livrés à l’emploi de produits chimiques comme armes en République arabe syrienne, l’ont organisé ou commandité ou qui y ont participé d’une manière ou d’une autre , dans les cas où la Mission d’établissement des faits de l’OIAC détermi ne ou a déterminé que des produits chimiques ont été utilisés ou probablement utilisés comme armes en République arabe syrienne, encourage les États de la région à fournir, selon que de besoin, au Mécanisme d’enquête conjoint des informations sur l’accès d es acteurs non étatiques à des armes chimiques et à leurs composantes ou sur les efforts qu’ils déploient pour mettre au point, acquérir, fabriquer, posséder, transporter, transférer ou utiliser des armes chimiques et leurs vecteurs sur le territoire qu’il s contrôlent, y compris des informations pertinentes issues des enquêtes menées au niveau national, et souligne l’importance des obligations qui incombent aux États parties en vertu de l’article VII de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction ( Convention sur les armes chimiques) et de la pleine mise en œuvre du paragraphe 8 de la résolution 2235 (2015) , notamment pour ce qui est des informations relatives aux acteurs non étatiques; 6. Rappelle les articles X.8 et X.9 de la Convention sur les armes chimiques qui autorisent tout État partie à demander et à recevoir une assistance et une protection contre l ’emploi ou la menace d’armes chimiques s’il estime que des armes chimiques ont été employées contre lui, rappelle également que de telles demandes, étayées par des informations pertinentes, sont transmises par le Directeur général de l’OIAC au Conseil exéc utif et à tous les États parties à la Convention, et invite le Mécanisme d’enquête conjoint à offrir ses services à l’OIAC en pareilles circonstances, s’ils entrent effectivement dans le cadre de l’exercice de son mandat; S/RES/2319 (2016) 3/3 16-20444 7. Réaffirme les dispositions du p aragraphe 7 de la résolution 2235 (2015), notamment l’aptitude du Mécanisme d’enquête conjoint d’examiner des informations et éléments de preuve supplémentaires qui n’ont pas été recueillis ou établis par la Mission d’établissement des faits mais qui ont u n lien avec le mandat du Mécanisme d’enquête conjoint, et insiste sur la nécessité de les mettre pleinement en œuvre, notamment pour ce qui est de fournir les informations demandées par le Mécanisme d’enquête conjoint et de mettre à disposition les témoins ; 8. Prie le Secrétaire général, en coordination avec le Directeur général de l’OIAC, de lui présenter un rapport sur les progrès réalisés et d’en informer le Conseil exécutif de l’OIAC tous les 60 jours; 9. Prie le Mécanisme d’enquête conjoint d’achever u n rapport dans les 90 jours suivant l’adoption de la présente résolution, et d’établir d’autres rapports par la suite s’il y a lieu, le prie de lui présenter le ou les rapports et d’en informer le Conseil exécutif de l’OIAC, et l’invite à informer, le cas échéant, le Comité créé par la résolution 1540 (2004) , le Comité faisant suite aux résolutio ns 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) ou d’autres organes compétents de l’Organisation des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme ou de la non -prolifération des résultats de ses travaux; 10. Décide de rester activement saisi de la ques tion.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2320 (2016)
IntituléLa coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales dans le maintien de la paix et la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2320(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2320 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 18 novembre 2016 16-20495 (F) *1620495* Résolution 2320 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7816e séance, le 18 novembre 2016 Le Conseil de sécurité, Rappelant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant également le Chapitre VIII de la Charte, Considérant que la coopération avec les organisations régionales et sous - régionales en matière de maintien de la paix et de la sécurité, telle qu’elle est prévue au Chapitre VIII de la Charte, peut améliorer la sécurité co llective, Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de son président, où est soulignée l’importance d’établir dans le respect de la Charte des partenariats efficaces entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régio nales, en particulier l’Union africaine, Soulignant l’importance de la collaboration entre organisations pour ce qui est de régler les problèmes de sécurité complexes auxquels la communauté internationale fait face aujourd’hui; Réaffirmant qu’il est dét erminé à ce que les buts et principes consacrés dans la Charte, y compris les principes de l’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l’intégrité territoriale de tous les États, qu’il respecte et auxquels il est attaché, soient observés dans t outes les activités de maintien de la paix, et que les États doivent s’acquitter des obligations que leur fait le droit international, Résolu à renforcer le rôle central de l’Organisation des Nations Unies en matière de maintien de la paix et à veiller a u bon fonctionnement du système de sécurité collective mis en place par la Charte, Soulignant qu’il est utile d’établir des partenariats efficaces entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales de façon à permet tre une intervention rapide en cas de différend ou de crise naissante et à renforcer le rôle de l’Organisation dans la prévention des conflits, et soulignant en outre que la coordination des efforts au niveau régional peut contribuer à l’élaboration d’une stratégie globale propre à garantir que les activités de maintien de la paix permettent de répondre efficacement aux menaces contre la paix et la sécurité internationales, S/RES/2320 (2016) 16-20495 2/5 Saluant les progrès faits dans le cadre du partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine et soulignant que ce dernier devrait continuer à évoluer jusqu’à devenir un partenariat systématique et stratégique adapté aux problèmes de sécurité complexes auxquels fait face le continent africain, Se félicitant du part enariat que l’Organisation des Nations Unies a noué avec l’Union africaine dans le domaine du maintien de la paix, notamment de l’appui que l’Organisation apporte aux efforts que fait l’Union africaine pour arrêter des politiques, des directives et des pro grammes de formation, en particulier dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité, de la reconstruction après les conflits, de la contribution des femmes à la paix et à la sécurité et de la protection des civils, notamment des enfants, de la p révention de la violence sexuelle et sexiste durant les conflits armés et dans les situations d’après conflit et de l’action menée pour y faire face, accueillant avec satisfaction le cadre de coopération entre la Représentante spéciale du Secrétaire généra l chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et l’Union africaine, signé le 31 janvier 2014, et demandant qu’il soit appliqué, Saluant les travaux entrepris par Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine pour r enforcer le partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, Reconnaissant le rôle important que joue l’Union africaine dans la prévention et le règlement des conflits sur le continent africain, ainsi que dans les activités de médiation, et soutenant les efforts qu’elle continue de déployer conformément au Chapitre VIII de la Ch arte pour dissiper les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité internationales en Afrique, Rappelant qu’en janvier 2015, à l’occasion de sa vingt -quatrième session ordinaire, la Conférence de l’Union africaine s’est engagée à financer 25 % du coût total de ses initiatives en matière de paix et de sécurité, y compris les opérations de soutien à la paix, cet objectif devant être atteint par étapes sur une période de cinq ans, comme réaffirmé à la vingt -cinquième session ordinaire de la Conférence, tenue à Johannesburg en juillet 2015, Réaffirmant qu’il importe de mobiliser des ressources provenant du continent africain afin de financer les activités que l’Union africaine mène en faveur de la paix et de la sécurité. Encourageant les États membres de l’ Union africaine à promouvoir la recherche de moyens pratiques et consensuels d’appliquer la décision concernant le Fonds africain pour la paix que la Conférence de l’Union africaine a prise et qu’elle a approuvée à sa 27e session ordinaire tenue à Kigali e n juillet 2016, Rappelant également le rapport du Groupe indépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix des Nations Unies ainsi que celui du Secrétaire général y donnant suite intitulé « L’avenir des opérations de paix des Nations Unie s : application des recommandations du Groupe indépendant de haut niveau chargé d’étudier les opérations de paix », notamment ce qui concerne le partenariat stratégique avec l’Union africaine, et soulignant à cet égard que ledit partenariat devrait être fo ndé sur des consultations entre le Conseil de sécurité et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union s’agissant de leurs processus de décision respectifs et sur la mise au point de stratégies communes permettant de répondre de façon globale à un conflit, le cas échéant, en fonction des avantages comparatifs de chacune des deux organisations et en appliquant les principes de partage des obligations, de concertation dans la prise de décision, de la réalisation d’analyses S/RES/2320 (2016) 3/5 16-20495 conjointes et de la conduite de miss ions de planification et de visites d’évaluation conjointes, pour faire face aux problèmes de sécurité en Afrique qui concernent les deux organisations, conformément à la Charte des Nations Unies, notamment à son Chapitre VIII et à ses buts et principes, a insi que pour déterminer les besoins des opérations régionales de soutien à la paix, Accueillant favorablement la lettre que le Président du Conseil exécutif de l’Union africaine, le Ministre tchadien des affaires étrangères, a adressée à son président e t la demande qu’il a faite d’engager des discussions, comme il est demandé dans la décision AU/Dec.605 (XXVII), sur le financement des opérations de paix dirigées par l’Union africaine autorisées par le Conseil de sécurité au moyen des contributions statut aires des États Membres de l’Organisation des Nations Unies, Prenant note du rapport du Haut -Représentant de l’Union africaine chargé du Fonds africain pour la paix et des propositions de celui -ci concernant le processus de prise de décision visant à obt enir le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine au moyen des contributions statutaires des États Membres de l’Organisation des Nations Unies, ces éléments constituant une bonne base pour l’examen du financement durabl e de chacune de ces opérations, au cas par cas, 1. Réaffirme sa détermination à prendre des mesures efficaces pour resserrer encore les relations entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales, en particulier l’Union africaine, con formément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies; 2. Note qu’un appui accru est nécessaire pour renforcer les opérations de paix de l’Union africaine et encourage à cette fin la poursuite du dialogue entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine; et prend note avec intérêt du rapport de septembre 2 016 sur l’examen conjoint effectué par l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine sur les mécanismes disponibles permettant de financer et d’appuyer les opérations de paix de l’Union africaine autorisées par lui; 3. Insiste sur la nécessité de rendre plus prévisible, durable et souple le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine et autorisées par lui en vertu de l’autorité qu’il tient du Chapitre VIII de la Charte; 4. Réaffirme qu’il incombe aux organisati ons régionales de mobiliser les ressources humaines, financières, logistiques et autres dont elles ont besoin, y compris en sollicitant des contributions auprès de leurs membres et l’appui de leurs partenaires, et constate avec satisfaction à cet égard que lesdits partenaires fournissent une aide financière précieuse, et félicite l’Union africaine des efforts constants qu’elle fait pour être autonome et financer ses activités grâce à des ressources africaines, d’une façon qui satisfasse aux obligations inte rnationales applicables; 5. Se félicite de la décision de la Conférence de l’Union africaine [AU/Dec.605 (XXVII)], qui a été adoptée à la vingt -septième session ordinaire de la Conférence tenue à Kigali en juillet 2016, et qui a réaffirmé une décision antérieure de la Conférence, adoptée à la vingt -cinquième session ordinaire et relative au financement, à hauteur de 25 %, des opérations de soutien à la paix de l’Union africaine, cet objectif devant être atteint par étapes sur une période de cinq ans; S/RES/2320 (2016) 16-20495 4/5 6. Encourage l’Union africaine à mettre la dernière main aux dispositifs de déontologie et de discipline qui s’appliqueront à ses opérations de soutien à la paix de manière à améliorer l’application du principe de responsabilité, la transparence et le resp ect des dispositions applicables du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire ainsi que des normes de déontologie et de discipline de l’Organisation des Nations Unies, et souligne que ces engagements sont importants et que lui -même se doit de superviser les opérations qu’il a autorisées en vertu de l’autorité qu’il tient du Chapitre VIII de la Charte; 7. Est disposé à examiner, en vue de les autoriser et de les appuyer, les propositions que l’Union africaine fera conc ernant les opérations africaines de soutien à la paix qu’il aura autorisées et qui seront menées en vertu de l’autorité qu’il tient Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, notamment les propositions portant sur le financement et l’application du prin cipe de responsabilité, et à cet égard invite l’Union africaine à lui faire, dans un délai de six mois à compter de l’adoption de la présente résolution, un point détaillé sur la définition des opérations de paix concernées, sur le déroulement, les objecti fs de référence et les échéances fixés pour la mise en œuvre du Fonds africain pour la paix dans le respect des obligations internationales applicables, et sur les principes de responsabilité et de transparence et les dispositifs de contrôle du respect des normes auxquels seront soumises les opérations de soutien à la paix de l’Union africaine; 8. Prie le Secrétaire général de continuer à travailler en étroite collaboration avec l’Union africaine afin d’affiner les options pour la poursuite de la coopérati on sur les propositions pertinentes de l’Union africaine, notamment en ce qui concerne la planification conjointe et la procédure d’établissement du mandat des opérations de soutien à la paix de l’Union africaine, sous réserve d’autorisation délivrée par l ui, et de lui présenter un rapport détaillé dans un délai de six mois à compter de l’adoption de la présente résolution; 9. Prend note de l’engagement pris par l’Union africaine de financer 25 % du coût des opérations de soutien à la paix qu’elle mène d’i ci à 2020, insiste sur la nécessité d’une collaboration précoce et régulière entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine sur les menaces nouvelles et persistantes en Afrique, souligne qu’il est essentiel que l’analyse et la planification se fassent de manière concertée avec l’Organisation des Nations Unies afin que les deux organisations élaborent des recommandations communes sur l’ampleur des éventuelles opérations de soutien à la paix et sur les implications de ces dernières en termes de r essources, qu’il est essentiel d’évaluer l’action menée et d’effectuer des missions le cas échéant, ainsi que de faire régulièrement rapport sur ces mesures lorsqu’elles existent, et souligne également qu’il importe de respecter rigoureusement les disposit ifs et politiques des deux organisations en matière de respect des droits de l’homme, de déontologie et de discipline, et encourage la poursuite du dialogue en vue de mettre en place ces mécanismes; 10. Est conscient également de l’importance du rôle des bons offices du Secrétaire général en Afrique et engage le Secrétaire général à continuer de recourir à la médiation aussi souvent que possible pour aider à régler les conflits de manière pacifique, en travaillant en étroite coordination avec l’Union afric aine et d’autres organisations sous -régionales à cet égard, selon que de besoin; 11. Se félicite du rapport du Secrétaire général sur le renforcement du partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine sur les S/RES/2320 (2016) 5/5 16-20495 questions de paix et d e sécurité (S/2016/780 ) et prend note de la décision de procéder à une analyse de la coopération ONU -Union africaine, ainsi que de la structure et de la dotation en ressources du Bureau des Nations Unies aupr ès de l’Union africaine, afin de lui permettre de répondre à l’évolution des exigences du partenariat, et prie le Secrétaire général de lui rendre compte de cette analyse lorsqu’elle aura été menée à bien; 12. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2321 (2016)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2321(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2321 (2016) * Conseil de sécurité Distr. générale 30 novembre 2016 16-21090* (F) *1621090* Résolution 2321 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7821e séance, le 30 novembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) et 2270 (2016) , ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ) et 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ), Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Se déclarant très profondément préoccupé par l’essai nucléaire effectué le 9 septembre 2016 par la République populaire démocratique de Corée, en violatio n des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) et 2270 (2016) , par le péril qu’il représente pour le Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires, pour l’action menée à l’échelon international afin de renforcer l e régime de non -prolifération des armes nucléaires dans le monde et par le danger qui en résulte pour la paix et la stabilité dans la région et au -delà, Soulignant à nouveau qu’il importe que la République populaire démocratique de Corée réponde aux autre s préoccupations de la communauté internationale sur les plans humanitaire et de la sécurité, Soulignant également que les mesures imposées par la présente résolution sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démocratique de Corée, Se déclarant vivement préoccupé de constater que la République populaire démocratique de Corée a continué de violer ses résolutions pertinentes en effectuant des essais et des tirs répétés de missiles balistiques et constatant que toutes ces activités liées aux missiles balistiques conc ourent à la mise au point par la République populaire démocratique de Corée de vecteurs d’armes nucléaires et exacerbent la tension dans la région et au -delà, * Deuxième n ouveau tirage pour raisons techniques (1 9 décembre 2016) . S/RES/2321 (2016) 16-21090 2/21 Se déclarant toujours préoccupé de constater que la République populaire démocratique de Corée a buse des privilèges et immunités résultant de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, Se déclarant très préoccupé de constater que les ventes d’armes effectuées par la République populaire démocratique de Corée ont généré des revenus qui sont détournés au profit des programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques alors que les besoins des citoyens de ce pays sont très loin d’être satisfaits, Se déclarant très profondémen t préoccupé de constater que les activités relatives aux programmes d’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ont aggravé les tensions dans la région et au -delà, et considérant que la paix et la sécurité internationales continuent d’être manifestement menacées, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et prenant des mesures en vertu de son Article 41, 1. Condamne avec la plus grande fermeté l’essai nucléaire effectué par la Répu blique populaire démocratique de Corée le 9 septembre 2016 en violation et au mépris flagrant de ses résolutions sur la question; 2. Réaffirme ses décisions selon lesquelles la République populaire démocratique de Corée ne procédera à aucun nouveau tir re courant à la technologie des missiles balistiques ou essai nucléaire et s’abstiendra de toute autre provocation; doit suspendre toutes activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablir dans ce contexte les engagements qu’elle a précédemme nt souscrits en faveur d’un moratoire sur les tirs de missiles; doit abandonner toutes armes nucléaires et tous programmes nucléaires existants de façon complète, vérifiable et irréversible et cesser immédiatement toute activité connexe; et doit abandonner tous autres programmes existants d’armes de destruction massive et de missiles balistiques, de façon complète, vérifiable et irréversible; 3. Décide que les mesures énoncées à l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux personnes et entités dont la liste figure dans les annexes I et II à la présente résolution, ainsi qu’à toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et aux entités qu’ils possèdent ou contrôlent, y compris par des moyens illicites, et décide en outre que les mesures énoncées à l’alinéa e) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux per sonnes dont la liste figure dans l’annexe I à la présente résolution, ainsi qu’aux personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions; 4. Décide que les mesures imposées au titre des alinéas a), b) et c) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent à tous articles, matières, matériel, marchandises et technologies dont la liste figure dans l’annexe III à la présente résolution; 5. Réaffirme les mesures imposées au sous -alinéa ii i) de l’alinéa a) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) concernant les articles de luxe et précise que les termes « articles de luxe » recouvrent, sans s’y limiter, les articles visés dans l’anne xe IV à la présente résolution; S/RES/2321 (2016) 3/21 16-21090 6. Réaffirme les paragraphes 14 à 16 de la résolution 1874 (2009) et le paragraphe 8 de la résolution 2087 (2013) et décide qu’ils s’appliquent également à tous articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par la présente résolution; 7. Décide que les mesures imposées aux alinéas a), b) et c) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également à tous articles décrits dans une nouvelle liste d’armes classiques à double usage qui sera adoptée par le Comité, charge celui -ci d’adopter cette liste au plus tard quinze jours après l’adoption de la présente résolution et de lui soumettre un rapport à cet effet, décide également de parachever lui -même, si le Comité ne l’a pas fait, l’adoption de la liste au plus tard sept jours après avoir reçu ledit rapport et charge ce dernier de mettre à jour la liste tous les douze mois; 8. Décide que le paragraphe 19 de la résolution 2270 (2016) s’applique à la location, à l’affrèt ement ou à la fourniture de services d’équipage à la République populaire démocratique de Corée sans exception, sauf si le Comité l’a approuvé au préalable et au cas par cas; 9. Décide que le paragraphe 20 de la résolution 2270 (2016) s’applique pour ce qui est d’enregistrer des navires en République populaire démocratique de Corée, d’obtenir l’autorisation pour un navire d’utiliser le pavillon de la République populaire démocratique de Corée et de poss éder, louer, exploiter ou assurer tout navire battant pavillon de la République populaire démocratique de Corée ou de lui octroyer toute classification ou certification ou de lui fournir tout service connexe, sans exception, sauf si le Comité l’a approuvé au préalable et au cas par cas; 10. Précise qu’aux fins de l’application du paragraphe 17 de la résolution 2270 (2016) , un enseignement ou une formation spécialisés susceptibles de favoriser les activi tés nucléaires de la République populaire démocratique de Corée comprennent, sans s’y limiter, des études avancées en science des matériaux ainsi qu’en ingénierie chimique, mécanique, électrique et industrielle; 11. Décide que tous les États Membres susp endront la coopération scientifique et technique avec des personnes ou des groupes qui sont parrainés officiellement par la République populaire démocratique de Corée ou qui la représentent, exception faite des échanges médicaux, sauf si : a) Dans un cas de coopération scientifique ou technique dans les domaines des sciences et des technologies nucléaires, du génie aérospatial et des technologies aéronautiques, des techniques et méthodes avancées de production, le Comité détermine au cas par cas qu’une act ivité particulière ne favorise pas les activités nucléaires de la République populaire démocratique de Corée posant un risque de prolifération ou les programmes de missiles balistiques; b) Dans le cas de toute autre coopération scientifique ou technique, l’État qui y participe établit que cette activité particulière ne favorise pas les activités nucléaires de la République populaire démocratique de Corée posant un risque de prolifération ou les programmes en rapport avec les missiles balistiques et en noti fie le Comité au préalable; 12. Décide que le Comité, s’il est en possession d’informations lui donnant des motifs raisonnables de penser que des navires sont liés ou ont été liés à des activités ou à des programmes d’armes nucléaires ou de missiles balis tiques interdits par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , S/RES/2321 (2016) 16-21090 4/21 2270 (2016) ou par la présente résolution, peut exiger une ou plusieurs des mesures suivantes s’agissant des navires qu’il désigne en application du prés ent paragraphe : a) l’État du pavillon d’un navire désigné retirera le pavillon; b) l’État du pavillon d’un navire désigné donnera pour instruction au navire de se diriger vers un port déterminé par le Comité, en coordination avec l’État du port; c) tous l es États Membres interdiront à un navire désigné d’entrer dans leurs ports, à moins d’une urgence, du retour du navire dans son port d’origine ou d’une instruction donnée en ce sens par le Comité; d) un navire désigné par le Comité est visé par le gel des avoirs imposé à l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) ; 13. Se déclare préoccupé que les bagages à main et les valises enregistrées par des personnes qui entrent en République populai re démocratique de Corée ou en sortent puissent servir à transporter des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits aux termes des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) ou par la présente résolution et précise que ces bagages et valises constituent une « cargaison » aux fins de l’application du paragraphe 18 de la résolution 2270 (2016) ; 14. Demande à tous les États Membres de réduire le nombre d’agents dans les missions diplomatiques et les postes consulaires nord -coréens sur leur territoire ; 15. Décide que les États Membres prendront des mesures pour restreindre l’entrée sur leur territoire ou le passage en transit par leur territoire des membres du Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée, des représentants de ce gouvernement et des membres des forces armées de la République populaire démocratique de Corée, si l’État établit q ue ces membres ou représentants sont associés aux activités ou programmes d’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée interdits par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) ou par la présente résolution; 16. Décide que tous les États prendront des mesures pour réduire le nombre de comptes bancaires à un par mission diplomatique et poste consulaire de la République populaire démocratique de Corée et à un par diplomate et agent consulaire agréé, dans les banques se trouvant sur leur territoire; 17. Rappelle que, d’après la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, un agent diplomatique n’exercera dans l’État de résidence aucune activité professionnelle ou commerciale pour son profit personnel et souligne par conséquent que les agents diplomatiques de la République populaire démocratique de Corée ne sont pas autorisés à exercer dans l’État de résidence des activités professionnelles ou co mmerciales; 18. Décide que tous les États Membres interdiront à la République populaire démocratique de Corée d’utiliser des biens immobiliers qu’elle possède ou loue sur leur territoire à des fins autres que des activités diplomatiques ou consulaires; 19. Rappelle qu’un Membre de l’Organisation contre lequel il a entrepris une action préventive ou coercitive peut être suspendu par l’Assemblée générale, sur recommandation du Conseil, de l’exercice des droits et privilèges inhérents à la qualité de Membre et que l’exercice de ces droits et privilèges peut être rétabli par le Conseil; 20. Rappelle qu’aux termes du paragraphe 18 de sa résolution 2270 (2016) , tous les États doivent faire inspecter les carg aisons se trouvant sur leur territoire ou S/RES/2321 (2016) 5/21 16-21090 transitant par celui -ci, y compris leurs aéroports, qui sont en provenance ou à destination de la République populaire démocratique de Corée, ou pour lesquelles la République populaire démocratique de Corée, des na tionaux de ce pays, des personnes ou entités agissant en leur nom ou sur leurs instructions, des entités qu’ils possèdent ou contrôlent ou des personnes ou entités désignées ont servi d’intermédiaires, ou qui sont transportées par des aéronefs battant pavi llon de la République populaire démocratique de Corée, rappelle également que cette mesure exige des États qu’ils inspectent les aéronefs battant pavillon de la République populaire démocratique de Corée lorsqu’ils atterrissent sur leur territoire ou en décollent, rappelle en outre qu’au paragraphe 31 de la résolution 2270 (2016) , il a décidé que tous les États devaient empêcher la vente ou la fourniture, par leurs nationaux ou à partir de leur territoir e ou au moyen de leurs navires ou aéronefs, de carburant aviation vers le territoire de la République populaire démocratique de Corée, et demande à tous les États de faire preuve de vigilance pour veiller à ne fournir aux avions de passagers battant pavill on de la République populaire démocratique de Corée que le carburant nécessaire pour effectuer le vol, avec la marge acceptable de sécurité; 21. Se déclare préoccupé que des articles interdits en provenance ou à destination de la République populaire démo cratique de Corée puissent être transportés par voie ferroviaire ou terrestre, et souligne que l’obligation énoncée au paragraphe18 de la résolution 2270 (2016) de faire inspecter les cargaisons se trouvant sur leur territoire ou transitant par celui -ci doit s’étendre à celles transportées par voie ferroviaire ou terrestre; 22. Décide que tous les États doivent interdire à leurs nationaux, aux personnes relevant de leur juridiction et aux sociétés créées sur leur territoire ou relevant de leur juridiction de fournir des services d’assurance ou de réassurance à des navires appartenant à la République populaire démocratique de Corée ou étant contrôlés ou exploités par elle, y compris par des moyens illicites, à moins que le Comité ne détermine au cas par cas qu’une telle activité a des fins strictement humanitaires ou de subsistance dont aucune personne ou entité en République populaire démocratique de Corée ne se servira pour tirer des revenus; 23. Décide que tous les États Membres doivent interdire à leurs nationaux d’obtenir des services d’équipage de navire ou de bateau de la Républiq ue populaire démocratique de Corée; 24. Décide que tous les États Membres doivent radier des registres d’immatriculation tout navire qui est la propriété de la République populaire démocratique de Corée ou contrôlé ou exploité par elle, et décidé égalemen t que les États Membres n’enregistreront aucun de ces navires qui a été radié des registres d’immatriculation d’un autre État Membre, en application du présent paragraphe; 25. Note qu’aux fins de l’application des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) et de la présente résolution, le mot « transiter » comprend, sans s’y limiter, les voyages de personnes qui se rendent par le terminal de l’aéroport international d’un État vers un autre État, qu’elles fasse nt ou non l’objet d’un contrôle de la part des douanes ou de la police de cet aéroport; 26. Décide de remplacer le paragraphe 29 de la résolution 2270 (2016) par ce qui suit : S/RES/2321 (2016) 16-21090 6/21 « Décide que la Républiq ue populaire démocratique de Corée ne doit pas fournir, vendre ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l’intermédiaire de ses nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant son pavillon, du charbon, du fer et des minerais de fer, et que tous les États doivent interdire l’achat à la République populaire démocratique de Corée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, de ces matières, qu’elles proviennent ou non du territoire de la République populaire démocratique de Corée, et décide que la présente disposition ne s’applique pas : a) Au charbon dont l’État acheteur confirme sur la base d’informations crédibles qu’il provient de l’extérieur de la République populaire démocrat ique de Corée et a été transporté via ce pays uniquement aux fins de son exportation depuis le port de Rajin (Rason), à condition que l’État notifie au préalable le Comité et que de telles transactions ne soient pas liées à la production de recettes pour l es programmes d’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou d’autres activités de celle -ci interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) et 2094 (2013) ou par la présente résolution; b) Aux exportations totales, à tous l es États Membres, de charbon en provenance de la République populaire démocratique de Corée qui, globalement, ne dépassent pas 53 495 894 dollars des États -Unis ou 1 000 866 tonnes, le montant inférieur étant retenu, entre la date de l’adoption de la prése nte résolution et le 31 décembre 2016, et aux exportations totales, à tous les États Membres, de charbon en provenance de la République populaire démocratique de Corée qui, globalement, ne dépassent pas 400 870 018 dollars des États -Unis ou 7 500 000 tonne s par an, le montant inférieur étant retenu, à compter du 1er janvier 2017, sous réserve que les achats : i) ne comprennent aucune personne ou entité associée aux activités ou aux programmes d’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République po pulaire démocratique de Corée ou à d’autres activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) ou par la présente résolution, y compris toute personne ou entité désignée agissant pour leur compte ou sur leurs instructions ou d’entités qu’ils possèdent ou contrôlent, directement ou indirectement, ou de personnes ou d’entités qui aident à contourner les sanctions; ii) ne sont effectués qu’à des fins de subsi stance et qu’aucune personne ou entité de la République populaire démocratique de Corée n’en tirera parti afin de produire des recettes pour le compte des programmes d’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de C orée ou d’autres activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013 ), 2094 (2013) , 2270 (2016) ou par la présente résolution, et décide que chaque État Membre qui achète du charbon de la République populaire démocra tique de Corée doit notifier le Comité du volume global d’achat pour chaque mois, au plus tard 30 jours après la fin de ce mois, dans le formulaire figurant dans l’annexe V à la présente résolution, charge le Comité d’indiquer publiquement sur son site Web le volume d’achat de charbon en provenance de la République populaire démocratique de Corée signalé par les États Membres et sa valeur, calculée par le Secrétaire du Comité, ainsi que le montant indiqué pour chaque mois et le nombre d’États ayant fait des notifications pour chaque mois, charge le Comité d’actualiser ces informations en temps réel au fur et à mesure qu’il S/RES/2321 (2016) 7/21 16-21090 reçoit les notifications, demande à tous les États qui importent du charbon de la République populaire démocratique de Corée de consulter régulièrement le site Web pour s’assurer de ne pas dépasser le plafond annuel règlementaire, charge le Secrétaire du Comité de notifier tous les États Membres lorsque la valeur ou le volume d’achats de charbon en provenance de la République populaire démo cratique de Corée atteint 75 % du total annuel autorisé, charge également le Secrétaire du Comité de notifier tous les États Membres lorsque la valeur ou le volume d’achats de charbon en provenance de la République populaire démocratique de Corée atteint 9 0 % du total annuel, charge en outre le Secrétaire du Comité de notifier tous les États Membres lorsque la valeur totale ou le volume total de leurs achats de charbon en provenance de la République populaire démocratique de Corée atteint 95 % du total annu el, et de les aviser qu’ils doivent immédiatement cesser d’acheter du charbon en provenance de la République populaire démocratique de Corée pendant l’année en cours, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires à cet effet et de f ournir des ressources supplémentaires à cet égard; c) Aux transactions de fer et de minerai de fer dont il a été déterminé qu’elles sont menées à des fins de subsistance exclusivement et ne sont pas liées à la production de recettes pour les programmes d ’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou d’autres activités de celle -ci interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) et 2270 (2016) ou par la présente résolution; » 27. Charge le Groupe d’experts, à la fin de chaque mois, de déterminer et de transmettre au Comité, en 30 jours tout au plus, une estimation du prix moyen en dollars des États -Unis du charbon exporté de la République popu laire démocratique de Corée ce mois -là d’après des données commerciales crédibles et exactes, et charge le Secrétaire du Comité de se servir de ce prix moyen comme base pour calculer la valeur de l’achat de charbon en provenance de la République populaire démocratique de Corée chaque mois, d’après le volume signalé par les États, afin de notifier tous les États Membres et d’afficher publiquement sur le site Web du Comité les volumes d’exportation de la République populaire démocratique de Corée en temps rée l, comme demandé au paragraphe 26 de la présente résolution; 28. Décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas fournir, vendre ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l’intermédiaire de ses nat ionaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant son pavillon, du cuivre, du nickel, de l’argent et du zinc et que tous les États doivent interdire l’achat à la République populaire démocratique de Corée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’ aéronefs battant leur pavillon, de ces matières, qu’elles proviennent ou non du territoire de la République populaire démocratique de Corée; 29. Décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas fournir, vendre ou transférer, directemen t ou indirectement, à partir de son territoire ou par l’intermédiaire de ses nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant son pavillon, des statues, et que tous les États doivent interdire l’achat à la République populaire démocratique de Corée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, de ces articles, qu’ils proviennent ou non du territoire de la République populaire démocratique de Corée, sauf si le Comité l’a approuvé au préalable et au cas par cas; S/RES/2321 (2016) 16-21090 8/21 30. Décide que tous les États Membres doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République populaire démocratique de Corée, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par l’intermédiaire de leurs nationa ux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, de nouveaux hélicoptères et navires, sauf si le Comité l’a approuvé au préalable et au cas par cas; 31. Décide que les États doivent prendre les mesures voulues pour fermer les bureaux de repr ésentation, filiales ou comptes bancaires ouverts en République populaire démocratique de Corée dans les quatre -vingt -dix jours, sauf si le Comité détermine, au cas par cas, que ces bureaux, filiales ou comptes sont nécessaires à l’acheminement de l’aide h umanitaire, aux activités des missions diplomatiques en République populaire démocratique de Corée ou aux activités de l’Organisation des Nations Unies, de ses institutions spécialisées ou d’organisations apparentées ou à toute autre fin compatible avec le s objectifs de la présente résolution; 32. Décide que tous les États doivent interdire tout appui financier public et privé apporté à partir de leur territoire ou par des personnes ou des entités relevant de leur juridiction aux échanges commerciaux avec la République populaire démocratique de Corée (notamment en consentant des crédits, des garanties ou une assurance à l’exportation à leurs ressortissants ou entités participant à de tels échanges), sauf si le Comité l’a approuvé au préalable et au cas par cas; 33. Décide que, si un État Membre détermine qu’une personne travaille pour le compte ou sur les instructions d’une banque ou d’une institution financière de la République populaire démocratique de Corée, cet État Membre doit expulser cette personne d e son territoire aux fins de son rapatriement dans son État de nationalité, conformément au droit interne et international applicable, à moins que la présence de cette personne ne soit requise aux fins d’une procédure judiciaire ou est justifiée exclusivem ent par des raisons médicales ou de protection ou d’autres raisons humanitaires ou si le Comité a décidé, sur la base d’un examen au cas par cas, que l’expulsion de cette personne serait contraire aux objectifs des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , ou de la présente résolution; 34. Constate avec inquiétude que des nationaux de la République populaire démocratique de Corée sont dépêchés dans d’autres États pour y travailler et gagner des devises dont la République populaire démocratique de Corée se sert pour financer ses programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques, et demande aux États d’être vigilants face à cette pratique; 35. Constate une fois de plus avec inquiétude que de l’argent en espèces peut servir à contourner les mesures qu’il a imposées et demande aux États Membres d’être vigilants face à ce risque; 36. Invite tous les États à lui faire rapport dans les quatre -vingt -dix jours suivant l’adoption de la présente résolution, et p ar la suite à la demande du Comité, sur les mesures concrètes qu’ils auront prises pour appliquer effectivement ses dispositions, prie le Groupe d’experts créé par la résolution 1874 (2009) de continuer , en collaboration avec les autres groupes de surveillance de l’application des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, d’aider les États à établir et présenter leurs rapports en temps voulu; S/RES/2321 (2016) 9/21 16-21090 37. Réaffirme qu’aux termes de sa résolution 1540 (2004) , tous les États doivent prendre et appliquer des mesures efficaces pour mettre en place des dispositifs internes de contrôle destinés à prévenir la prolifération des armes nucléaires, chimiqu es ou biologiques ou de leurs vecteurs, y compris en mettant en place des dispositifs de contrôle appropriés pour les éléments connexes, et note que ces obligations viennent compléter celles énoncées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) et 2270 (2016) pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, vers la République populaire démocratique de Corée d’articles, matières, matériel, marchandises et technologies sus ceptibles de contribuer aux programmes d’armes nucléaires, de missiles balistiques ou d’autres armes de destruction massive de la République populaire démocratique de Corée; 38. Demande à tous les États Membres de redoubler d’efforts pour appliquer dans l eur intégralité les mesures énoncées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013 ), 2094 (2013) et 2270 (2016) et de coopérer entre eux à cette fin, tout particulièrement pour ce qui est d’inspecter, de déceler et de saisir des articles dont le transfert est interdit par ces résolutions; 39. Décide que le mandat du Comité énoncé au paragraphe 12 de la résolution 1718 (2006) s’applique aux mesures imposées par la présente résol ution et décide également que le mandat du Groupe d’experts, tel qu’il est précisé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 1 de la résolution 2276 (2016) , s’applique également aux mesures imposées par la présente résolution; 40. Décide d’autoriser tous les États Membres à saisir les articles trouvés lors des inspections et dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) et par la présente résolution et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins de leur élimination), d’une manière qui ne soit p as incompatible avec les obligations que leur imposent les résolutions du Conseil de sécurité sur la question, y compris la résolution 1540 (2004) , ni avec les obligations faites aux Parties au Traité s ur la non -prolifération des armes nucléaires, la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction du 29 avril 1997 et la Conférence des Parties chargée de l’examen de la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction du 10 avril 1972; 41. Insiste sur le fait qu’il importe que tous les États, y compris l a République populaire démocratique de Corée, prennent les mesures nécessaires pour qu’il ne puisse être accueilli aucun recours introduit à la demande du Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée, de toute personne ou entité dans la Ré publique ou de personnes ou entités visées par les mesures énoncées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) ou dans la présente résolution, ou de toute personne agissant par leur intermédiaire ou pour leur compte, à l’occasion de tout contrat ou autre opération dont l’exécution aurait été empêchée à raison des mesures imposées par la présente résolution ou les résolutions antérieures; S/RES/2321 (2016) 16-21090 10/21 42. Prie le Secrétaire général de fournir les ressources d’appu i administratif et analytique requises pour renforcer les capacités du Groupe d’experts créé par la résolution 1874 (2009) et d’améliorer son aptitude à analyser les activités menées par la République p opulaire démocratique de Corée pour violer ou contourner les sanctions, de manière à inclure des fonds supplémentaires affectés à l’achat de services d’analyse d’images aériennes, à l’accès à des bases de données pertinentes sur les échanges commerciaux et la sécurité internationale et à d’autres sources d’information, et de demander au Secrétariat d’appuyer le surcroît d’activités du Comité; 43. Demande au Groupe d’experts d’intégrer des conclusions et des recommandations dans ses rapports à mi -parcours, à compter de celui qui doit être présenté au Comité au plus tard le 5 août 2017; 44. Charge le Comité, avec l’aide du Groupe d’experts, de tenir des réunions spéciales sur des questions thématiques et régionales importantes ainsi que sur les problèmes re ncontrés par les États Membres sur le plan des moyens dont ils disposent pour déterminer, hiérarchiser et mobiliser des ressources au profit de secteurs qui pourraient tirer parti de cette assistance technique et du renforcement des capacités, afin d’aider les États Membres à appliquer plus efficacement les sanctions; 45. Se déclare profondément préoccupé par les terribles épreuves auxquelles est soumise la population de la République populaire démocratique de Corée, condamne le fait qu’elle poursuive ses programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques au lieu d’améliorer le bien -être de sa population alors que les besoins des habitants sont très loin d’être satisfaits, et insiste sur la nécessité pour la République populaire démocratique de Corée de respecter et de garantir le bien -être et la dignité intrinsèque de son peuple; 46. Réaffirme que les mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) ainsi que par la présente résolution sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démocratique de Corée et ne pas nuire aux activités, y compris aux activités économiques et à la coopérati on, qui ne sont pas interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) ou 2094 (2013) ou par la présente résolution, ni aux activités des organisations internationales et organisations non gouvernementales menant des programmes d’aide et de secours en République populaire démoc ratique de Corée dans l’intérêt de la population civile du pays, et décide que le Comité peut, au cas par cas, exclure une activité des mesures imposées par ces résolutions s’il détermine qu’une dérogation est nécessaire pour faciliter les activités de ces organisations en République populaire démocratique de Corée ou à toute autre fin compatible avec les objectifs de ces résolutions; 47. Réaffirme son soutien aux pourparlers à six, souhaite qu’ils reprennent, et réaffirme aussi son soutien aux engagements énoncés dans la Déclaration commune du 19 septembre 2005 publiée par la Chine, les États -Unis, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée, et notamment que l’objectif des pourparlers à six es t la dénucléarisation vérifiable de la péninsule coréenne par des moyens pacifiques, que les États -Unis et la République populaire démocratique de Corée se sont engagés à respecter leur souveraineté respective et à coexister pacifiquement et que les six S/RES/2321 (2016) 11/21 16-21090 parties se sont engagées à promouvoir la coopération économique, et tous les autres engagements pertinents; 48. Réaffirme qu’il importe de maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et dans l’ensemble de l’Asie du Nord -Est, exprime son attachement à un règlement pacifique, diplomatique et politique de la situation, se félicite des efforts que font les membres du Conseil ainsi que d’autres États pour faciliter un règlement pacifique et global par le dialogue et souligne qu’il importe de s’em ployer à réduire les tensions dans la péninsule coréenne et au -delà; 49. Affirme qu’il continuera de surveiller en permanence les agissements de la République populaire démocratique de Corée et est prêt à renforcer, modifier, suspendre ou lever au besoin les mesures prises à son encontre, au vu de la manière dont elle s’y conforme, et à cet égard se déclare résolu à prendre d’autres mesures importantes si la République populaire démocratique de Corée procède à tout autre tir ou essai nucléaire; 50. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2321 (2016) 16-21090 12/21 Annexe I Personnes visées par l’interdiction de voyager ou le gel des avoirs 1. PAK CHUN IL a. Description : Pak Chun Il a été l’Ambassadeur de la République populaire démocratique de Corée en Égypte et fournit un appui à la Korea Mining Development Trading Corporation (KOMID). b. ALIAS : n.c. c. Éléments d’identification : date de naissance : 28 juillet 1954; nationalité : nord -coréenne; numéro de passeport : 563410091 2. KIM SONG CHOL a. Description : Kim So ng Chol est un haut cadre de la KOMID qui a traité affaires au Soudan pour le compte de la KOMID. b. ALIAS : Kim Hak Song c. Éléments d’identification : date de naissance : 26 mars 1968, autre date de naissance : 15 octobre 1970; nationalité : nord -coréenne; numéro de passeport : 381420565, autre numéro de passeport : 654120219 3. SON JONG HYOK a. Description : Son Jong Hyok est un haut cadre de la KOMID qui a traité affaires au Soudan pour le compte de la KOMID. b. ALIAS : Son Min c. Élémen ts d’identifica tion : date de naissance : 20 mai 1980; nationalité : nord -coréenne 4. KIM SE GON a. Description : Kim Se Gon travaille pour le compte du Ministère de l’industrie de l’énergie atomique. b. ALIAS : n.c. c. Éléments d’identification : date de naissance : 13 novembre 1969; numéro de passeport : PD472310104; nationalité : nord -coréenne 5. RI WON HO a. Description : Ri Won Ho est un haut fonctionnaire du Ministère nord - coréen de la sécurité de l’État en poste en République arabe syrienne, qui soutient la KOMID. b. ALIAS : n.c. c. Éléments d’identification : date de naissance : 17 juillet 1964; numéro de passeport : 381310014, nationalité : nord -coréenne S/RES/2321 (2016) 13/21 16-21090 6. JO YONG CHOL a. Description : Jo Yong Chol est un haut fonctionnaire du Ministère nord - coréen de la sécurité de l’État en poste en Syrie, qui soutient la KOMID. b. ALIAS : Cho Yong Chol c. Éléments d’identification : date de naissance : 30 septembre 1973, nationalité : nord -coréenne 7. KIM CHOL SAM a. Description : Kim Chol Sam est un représentant de la Daedong Credit Bank (DCB) qui a participé à la gestion d’opérations pour le compte de la DCB Finance Limited. Du fait qu’il représente la DCB à l’étranger, on le soupçonne d’avoir facilité des opérations d’un montant de plusieurs centain es de dollars : il a probablement administré des millions de dollars dans des comptes liés à la République populaire démocratique de Corée, ayant trait à des programmes d’armes et de missiles nucléaires. b. ALIAS : n.c. c. Éléments d’identification : dat e de naissance : 11 mars 1971; nationalité : nord -coréenne 8. KIM SOK CHOL a. Description : Kim Sok Chol a été l’Ambassadeur de la République populaire démocratique de Corée au Myanmar et fait office de facilitateur de la KOMID. Il a été rémunéré pour so n assistance et a organisé des réunions pour le compte de la KOMID, y compris une réunion entre celle -ci et des représentants du Ministère de la défense du Myanmar, pour évoquer des questions financières. b. ALIAS : n.c. c. Éléments d’identification : date de naissance : 8 mai 1955; numéro de passeport : 472310082; nationalité : nord -coréenne 9. CHANG CHANG HA a. Description : Chang Chang Ha est le Président de la deuxième Académie des sciences naturelles. b. ALIAS : Jang Chang Ha c. Éléments d’ident ification : date de naissance : 10 janvier 1964; nationalité : nord -coréenne 10. CHO CHUN RYONG a. Description : Cho Chun Ryong est le président du deuxième Comité économique. b. ALIAS : Jo Chun Ryong c. Éléments d’identification : date de naissance : 4 avril 1960; nationalité : nord -coréenne S/RES/2321 (2016) 16-21090 14/21 11. SON MUN SAN a. Description : Son Mun San est le Directeur général de l’office des affaires extérieures du Bureau général de l’énergie atomique. b. ALIAS : n.c. c. Éléments d’identification : date de naissance : 23 janvier 1951; nationalité : nord -coréenne S/RES/2321 (2016) 15/21 16-21090 Annexe II Entités visées par le gel des avoirs 1. KOREA UNITED DEVELOPMENT BANK a. Description : La Korea United Development Bank est active dans le secteur des services financiers de l’économie nord -coréenne. b. Adresse : Pyongyang, Corée du Nord; SWIFT/BIC : KUDBKPPY 2. ILSIM INTERNATIONAL BANK a. Description : Ilsim International Bank est affiliée à l’armée nord - coréenne et a des liens étroits avec la Korea Kwangson Banking Corporation (KKBC) . Ilsim International Bank a cherché à contourner les sanctions des Nations Unies. b. ALIAS : n.c. c. Adresse : Pyongyang, République populaire démocratique de Corée; SWIFT : ILSIKPPY 3. KOREA DAESONG BANK a. Description : Daesong Bank appartient au B ureau 39 du Parti du travail de Corée. b. ALIAS : Choson Taesong Unhaeng; ALIAS : Taesong Bank c. Adresse : Segori -dong, rue Gyongheung district de Pot’onggang, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée; SWIFT/BIC : KDBKKPPY 4. SINGWANG ECONOMICS AND TRADING GENERAL CORPORATION a. Description : Singwang Economics and Trading General Corporation est une firme de la République populaire démocratique de Corée qui fait le commerce de charbon. Elle génère une part importante de l’argent néces saire aux programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques grâce à l’extraction de ressources naturelles qu’elle revend à l’étranger. b. ALIAS : n.c. c. Adresse : République populaire démocratique de Corée 5. KOREA FOREIGN TECHNICAL TRADE CENTER a. Description : Korea Foreign Technical Trade Center est une firme de la République populaire démocratique de Corée qui fait le commerce de charbon. Elle génère une part importante de l’argent nécessaire aux programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques grâce à l’extraction de ressources naturelles, qu’elle revend à l’étranger. S/RES/2321 (2016) 16-21090 16/21 b. ALIAS : n.c. c. Adresse : République populaire démocratique de Corée 6. KOREA PUGANG TRADING CORPORATION a. Description : Korea Pugang Trading Corporation appartient à la Korea Ryonbong General Corporation, un conglomérat spécialisé dans l’acquisition pour le secteur de la défense de la République populaire démocratique de Corée et l’appui aux ventes du pays liées au secteur militaire. b. ALIAS : n.c. c. Adresse : Rakwon -dong, district de Pot’onggang, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée 7. KOREA INTERNATIONAL CHEMICAL JOINT VENTURE COMPANY a. Description : La Korea International Chemical Joint Venture Company est une filiale de la Korea R yonbong General Corporation, un conglomérat spécialisé dans l’acquisition pour le secteur de la défense de la République populaire démocratique de Corée et l’appui aux ventes ayant trait au secteur militaire et elle a participé à des opérations liées à la prolifération. b. ALIAS : Choson International Chemicals Joint Operation Company; ALIAS : Chosun International Chemicals Joint Operation Company; ALIAS : International Chemical Joint Venture Company c. Adresse : Hamhung, Province de Hamgyong du Sud, Répu blique populaire démocratique de Corée; Adresse : Man gyongdae -kuyok, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée; Adresse : Mangyungdae -gu, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée 8. DCB FINANCE LIMITED a. Description : La DCB Fin ance Limited est une société écran de la Daedong Credit Bank (DCB), inscrite sur la liste. b. ALIAS : n.c. c. Addresses : Akara Building, 24 de Castro Street, Wickhams Cay I, Road Town, Tortola, Îles Vierges britanniques ; Dalian (Chine) 9. KOREA TAESONG TRADING COMPANY a. Description : Korea Taesong Trading Company a agi pour le compte de la KOMID pour conclure des affaires avec la République arabe syrienne. b. ALIAS : n.c. c. Adresse : Pyongyang, République populaire démocratique de Corée 10. KOREA DA ESONG GENERAL TRADING CORPORATION a. Description : Korea Daesong General Trading Corporation est affiliée au Bureau 39 par l’intermédiaire de l’exportation de minerais (or), de S/RES/2321 (2016) 17/21 16-21090 métaux, de machines -outils, de produits agricoles, de ginseng, de bijoux et de produits d’industrie légère. b. ALIAS : Daesong Trading; Daesong Trading Company; Korea Daesong Trading Company; Korea Daesong Trading Corporation c. Adresse : Pulgan Gori Dong 1, district de Pot’onggang, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée S/RES/2321 (2016) 16-21090 18/21 Annexe III Articles, matières, matériel, marchandises et technologies Articles pouvant être utilisés dans la fabrication d’armes nucléaires ou de missiles 1. Isocyanates (TDI (diisocyanate de toluène), MDI [méthylène bis (phénylisocyanate)], IPDI (diiosocyanate d’isophorone), HNMDI ou HDI (diisocyanate d’hexaméthylène), DDI (diméryl -diisocyanate) et matériel de fabrication 2. Nitrate d’ammonium chimiquement pu r ou stabilisé en phase (PSAN ) 3. Chambres d’épreuve non destructives ayant une dimension critique d’au moins 1 mètre 4. Turbopompes pour moteur -fusée à propulsion liquide ou hybride 5. Substances polymériques (polyéther à terminaison hydroxyle) (PBTH) ét her de caprolactone à terminaison hydroxyle (HTCE), polypropylèneglycol (PPG), adipate de polydiéthylène -glycol (PGA) et polyéthylène glycol (PEG) 6. Équipements à inertie conçus pour toute application, notamment pour aéronefs civils, satellites, applicati ons d’étude géophysique et matériel d’essai associé 7. Dispositifs de contre -mesure et aides à la pénétration (brouilleurs, lance - paillettes ou leurres) destinés à saturer, embrouiller ou esquiver les moyens de défense antimissiles 8. Feuilles de brasage e n métal de manganèse 9. Machines d’hydroformation 10. Fourneaux de traitement thermique avec température supérieure à 850 degrés C et de dimension supérieure à 1 mètre 11. Machines d’usinage par étincelage 12. Machines de soudage par friction -malaxage 13. Logiciels de modélisation et de conception ayant trait à l’analyse aérodynamique et thermodynamique de systèmes de fusée et d’engin sans pilote 14. Caméras d’imagerie à haute vitesse excepté celles utilisées dans les systèmes d’imagerie médicale 15. Châss is de camion à 6 essieux ou plus Articles pouvant être utilisés dans la fabrication d’armes chimiques ou biologiques 1. Hottes installées au sol d’une largeur nominale de 2,5 mètres S/RES/2321 (2016) 19/21 16-21090 2. Centrifugeuses fonctionnant en mode discontinu, d’une capacité éga le ou supérieure à 4 litres et conçues pour être utilisées avec des matières biologiques 3. Fermenteurs avec un volume interne de 10 à 20 litres (0,01 -0,02 mètres cubiques) et conçus pour être utilisés avec des matières biologiques S/RES/2321 (2016) 16-21090 20/21 Annexe IV Articles de luxe 1) Tapis (d’une valeur supérieure à 500 dollars) 2) Vaissellerie de haute qualité en porcelaine (d’une valeur supérieure à 100 dollars) S/RES/2321 (2016) 21/21 16-21090 Annexe V Formulaire type pour la notification d’importations de charbon en provenance de la République po pulaire démocratique de Corée en application de l’alinéa b) du paragraphe 26 de la résolution 2321 (2016) Ce formulaire vise à notifier le Comité 1718 du Conseil de sécurité de l’ONU de l’achat de charbon de la République populaire démocratique de Corée, conformément aux dispositions pertinentes de la résolution 2321 (2016) . État acheteur : Mois : Année : Charbon importé de la République populaire démocratique de Corée, en tonnes : Charbon importé de la République populaire démocratique de Corée, en dollars des États -Unis (facultatif) : Complément d’information (facultatif) : Signature/sceau : Date :
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2322 (2016)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2322(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2322 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 12 décembre 2016 16-21991 (F) *1621991* Résolution 2322 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7831e séance, le 12 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) , 1333 (2000) , 1363 (2001) , 1373 (2001) , 1390 (2002) , 1452 (2002) , 1455 (2003) , 1526 (2004) , 1566 (2004) , 1617 (2005) , 1624 (2005) , 1699 (2006) , 1730 (2006) , 1735 (2006) , 1822 (2008) , 1904 (2009) , 1988 (2011) , 1989 (2011) , 2083 (2012) , 2129(2013) 2133 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2195 (2014) , 2199 (2015) , 2214 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) et 2309 (2016) , Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de tous les États conformément à la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que le terrorisme, sous toute s ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment, le lieu et les aute urs, Réaffirmant que le terrorisme ne doit être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation ni à aucun groupe ethnique, Condamnant les terroristes et les groupes terroristes, en particulier l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al - Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés pour les nombreux actes terroristes criminels qu ’ils commettent et qui ont pour but de tuer des civils innocents et d ’autres personnes, de détruire des biens et de beaucoup compromettre la stabilité, Profondément préoccupé par le nombre croissant de victimes, notamment parmi les civils de diverses nationalités et croyances, d ’actes de terrorisme inspirés par l ’intolérance ou l ’extrémism e dans diverses régions du monde, réaffirmant sa profonde solidarité avec les victimes du terrorisme et leur famille, et soulignant qu’il importe d ’aider les victimes du terrorisme et de leur apporter, à elles -mêmes ainsi qu ’à leur famille, le soutien pour faire face à leur perte et à leur douleur, Vivement préoccupé par le fait que, dans certains cas, les terroristes ou les groupes terroristes, en particulier l ’EIIL, Al -Qaida et les personnes, groupes, S/RES/2322 (2016) 16-21991 2/8 entreprises et entités qui leur sont associés continu ent de tirer profit de leur participation à la criminalité transnationale organisée, et constatant avec inquiétude que, dans certaines régions, des terroristes tirent profit de la criminalité transnationale organisée, y compris le trafic d ’armes, de stupéf iants et d ’objets et la traite d ’êtres humains, et du commerce illicite des ressources naturelles, dont l ’or, d’autres métaux précieux et les pierres précieuses, les minerais, les espèces sauvages, le charbon de bois et le pétrole, ainsi que d ’enlèvements à des fins de rançon et d ’autres crimes, dont l ’extorsion et le cambriolage de banques, Se déclarant préoccupé par le fait que les terroristes et leurs partisans continuent d ’utiliser, dans une société mondialisée, les technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, pour faciliter des actes de terrorisme, et condamnant le fait qu ’ils les utilisent pour convaincre et recruter, ainsi que pour financer ou planifier des actes de terrorisme, Se déclarant préoccupé également par l ’afflux ininterrompu de recrues venant du monde entier dans les rangs de l ’EIIL, d ’Al-Qaida et des groupes qui leur sont associés, et rappelant sa résolution 2178 (2014) , dans laquelle il a décidé que le s États Membres doivent, dans le respect du droit international des droits de l ’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, prévenir et éliminer les activités de recrutement, d ’organisation, de transport ou d ’équipemen t des combattants terroristes étrangers et le financement de leurs voyages et de leurs activités, Particulièrement préoccupée par l ’implication croissante de groupes terroristes, notamment en zones de conflit, dans la destruction et le trafic de biens culturels et les infractions connexes, et consciente de l ’importance capitale de la coopération internationale en matière de prévention du crime et de justice pénale visant à lutter contre ce trafic et les infractions connexes de manière globale et efficace, Rappelant que les États Membres ont l ’obligation d ’empêcher les mouvements des terroristes et des groupes terroristes, conformément au droit international, notamment en procédant à des contrôles efficaces aux frontières et, dans ce contexte, d ’échanger ra pidement des informations et de resserrer la coopération entre autorités compétentes afin d ’empêcher ces mouvements à destination ou en provenance de leur territoire, la fourniture d ’armes aux terroristes et les activités de financement en faveur de terror istes, Insistant sur le fait que le terrorisme ne peut être vaincu qu ’à la faveur d ’une démarche suivie et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes internationaux et régionaux, pour contrer, affaiblir, isoler et neutraliser la menace terroriste, Soulignant qu’il importe de renforcer la coopération internationale, notamment entre les enquêteurs, les procureurs et les juges, afin de prévenir les actes de terrorisme, d ’enquêter à leur sujet et d ’en poursuivre les auteurs, et consciente des problèmes persistants liés au renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme, y compris pour endiguer le flux de combattants terroristes étrangers allant vers les zones de conf lit ou en revenant, en particulier en raison du caractère transfrontalier du phénomène, S/RES/2322 (2016) 3/8 16-21991 Soulignant que la création et le bon fonctionnement de systèmes de justice pénale équitables et efficaces doivent être le fondement de toute stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, Rappelant que, conformément à leurs obligations internationales, les États peuvent, grâce à une coopération et à des mesures opportunes, empêcher que les combattants terroristes étrangers se renden t dans les zones de conflit, mettre au point des stratégies efficaces pour aider ceux qui retournent dans leur pays, préserver, par l ’intermédiaire des forces de l ’ordre et des autorités judiciaires, les éléments de preuve essentiels pour les procédures ju diciaires et faciliter la mise en œuvre des procédures de poursuites, Notant l’augmentation sensible des demandes de coopération pour la collecte de données et d ’éléments de preuve numériques sur Internet et soulignant qu ’il importe d ’envisager de réévalu er les méthodes et les meilleures pratiques, selon qu’il conviendra, en particulier en ce qui concerne les techniques d ’enquête et les éléments de preuve électroniques, Demandant aux États Membres de continuer de faire preuve de vigilance concernant les t ransactions financières et d ’améliorer, conformément à leur droit interne et au droit international, les capacités et les pratiques en matière d ’échange d’informations entre et au sein des gouvernements, par l ’intermédiaire des autorités compétentes, notam ment des autorités et sources judiciaires, les forces de l ’ordre, les services de renseignement, les services de sécurité et les cellules de renseignement financier, et demandant également aux États Membres de mieux intégrer et utiliser les renseignements financiers avec d ’autres types d ’informations disponibles, comme celles fournies par le secteur privé aux pouvoirs publics nationaux, afin de lutter plus efficacement contre les menaces de financement du terrorisme que font peser l ’EIIL, Al -Qaida et les pe rsonnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, y compris par des mesures portant sur les techniques d’enquête, la collecte d ’éléments de preuve et les poursuites, Demandant aux États Membres de poursuivre, par les voies et les mécanismes appropriés, et conformément à leur droit interne et au droit international, l ’échange d’informations sur les personnes et entités impliquées dans des activités terroristes, en particulier sur leurs approvisionnements en armes et leurs sources d ’appui maté riel, et sur la coopération antiterroriste internationale en cours, notamment entre les services spéciaux, les services de sécurité et organismes d ’application des lois et les autorités de justice pénale, Se félicitant des efforts que fait l ’ONUDC pour él argir ses réseaux existants d’autorités centrales aux autorités chargées de la lutte contre le terrorisme, Rappelant que l ’obligation énoncée à l ’alinéa d) du paragraphe 1 de la résolution 1373 (2001) s’applique également au fait de mettre, directement ou indirectement, des fonds, avoirs financiers, ressources économiques ou services financiers ou autres services connexes à la disposition d ’organisations terroristes ou de terroristes, quelle qu ’en soit la raison, y compris, mais pas exclusivement, le recrutement, l ’entraînement ou le voyage, même en l ’absence de lien avec un acte terroriste pré cis, 1. Demande à nouveau à tous les États de devenir parties dès que possible aux conventions internationales de lutte contre le terrorisme et à leurs protocoles, qu’ils soient ou non parties à des conventions régionales en la matière, et de S/RES/2322 (2016) 16-21991 4/8 s’acquitter intégralement des obligations créées par les conventions auxquelles ils sont parties; 2. Réaffirme que ceux qui commettent des actes terroristes et, dans ce contexte, des violations du droit international humanitaire, des violations des droits de l’homme ou des atteintes à ces droits, ou qui sont d ’une manière ou d ’une autre responsables de tels actes ou violations , doivent en répondre; 3. Invite les États à communiquer, selon qu ’il conviendra, des informations sur les combattants terroristes étrangers et d ’autres terroristes et organisations terroristes, y compris leurs données biographiques et biométriques, ainsi que des informations montrant la nature de leur lien avec le terrorisme, par l ’intermédiaire des services chargés de l ’application de la loi aux niveaux bilatéral, régional et mondial, dans le respect des lois et politiques nationales et internationales, et souligne qu ’il importe d ’inscrire ces informations dans les listes nationales de personnes à surveiller et les bases de données multilatérales de contrôle; 4. Mesure l’importance de la place qu ’occupe la législation nationale pour ce qui est de facilit er la coopération internationale en matière judiciaire et répressive sur les infractions liées au terrorisme, et invite les États Membres à adopter, et s ’il y a lieu, à revoir leur législation antiterroriste pour tenir compte de l’évolution de la menace po sée par les terroristes et les groupes terroristes; 5. Engage les États à envisager, le cas échéant, de déclasser à des fins administratives les données de renseignement sur la menace posée par les combattants terroristes étrangers et les terroristes, de communiquer ces informations de manière appropriée aux services de contrôle de première ligne que sont l’immigration, les douanes et la sécurité des frontières, et de les transmettre comme il convient aux autres États et organisations internationales compé tentes concernés, dans le respect des lois et politiques nationales et internationales; 6. Souligne qu’il importe que les États érigent en infraction grave dans leur législation et leurs réglementations nationales la violation délibérée de l ’interdiction de financer des terroristes ou des organisations terroristes, quelle qu ’en soit la raison, y compris, mais pas exclusivement, le recrutement, l ’entraînement ou le voyage, même en l ’absence de lien direct avec un acte terroriste précis, et exhorte les États à échanger des informations sur ces activités conformément à leur droit interne et au droit international et souligne en outre les récentes directives publiées par le Groupe d ’action financière sur la recommandation 5 concernant la criminalisation du fina ncement du terrorisme, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253(2015); 7. Engage en outre les États à coopérer à l ’application des sanctions financières ciblées concernant les avoirs financiers et les déplacements contre les terroristes et les groupes terroristes, conformément à la résolution 1373 (2001) , et à l’application des sanctions ciblées concernant les avoirs financiers et les voyages et de l’embargo sur les armes à l ’encontre des personnes visées par la résolution 2253 (2015) en échangeant des informations avec les autres États et organisations internationales compétentes sur ces i ndividus et groupes, dans toute la mesure possible, conformément à leur droit interne et au droit international; 8. Rappelle que tous les États doivent se prêter mutuellement la plus grande assistance lors des enquêtes criminelles et autres procédures por tant sur le financement d ’actes de terrorisme ou l ’appui dont de tels actes ont bénéficié, y S/RES/2322 (2016) 5/8 16-21991 compris en vue de l ’obtention d ’éléments de preuve en leur possession nécessaires à la procédure, et invite instamment les États à agir conformément aux obligation s qui leur incombent en vertu du droit international, pour retrouver et traduire en justice, extrader ou poursuivre toute personne qui appuie ou facilite, directement ou indirectement, le financement d ’activités menées par des terroristes ou des groupes terroristes, y participe ou tente d ’y participer; 9. Demande à tous les États : a) D’échanger des informations, conformément à leur droit interne et au droit international, et de coopérer en matière administrative, policière et judiciaire pour empêcher que des actes de terrorisme ne soient commis et pour lutter contre la menace posée par les combattants terroristes étrangers, y compris ceux qui retournent dans leur pays; b) D’envisager la possibilité d ’autoriser, par des lois et mécanismes appropriés, le t ransfert de procédures pénales, le cas échéant, dans les affaires liées au terrorisme; c) De renforcer la coopération en vue d ’empêcher que les terroristes tirent profit d ’activités de criminalité transnationale organisée, de mener des enquêtes et de donn er les moyens nécessaires d ’engager des poursuites contre les terroristes et les auteurs de crimes transnationaux organisés avec leur concours; d) De renforcer la coopération pour éviter de donner tout refuge à ceux qui financent, planifient, soutiennent ou commettent des actes de terrorisme, ou protè gent les auteurs de tels actes; 10. Demande à tous les États de veiller, conformément au droit international, à ce que le statut de réfugié ne soit pas détourné à leur profit par les auteurs, les organisateur s ou facilitateurs d ’actes de terrorisme, et qu ’un motif politique ne puisse être invoqué pour rejeter des demandes d ’extradition de terroristes présumés; 11. Exhorte à titre prioritaire les États Membres d ’envisager de ratifier d’autres conventions inter nationales pertinentes comme la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (2000) et les Protocoles s ’y rapportant, qui visent à faciliter la coopération internationale en matière pénale, d ’y adhérer et de les mettre en œuv re; 12. Engage les États à promouvoir, y compris sur demande, avec le concours de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et en collaboration étroite avec l ’UNESCO et INTERPOL, une coopération en matière judiciaire et répressive pour préve nir et combattre, sous toutes ses formes et tous ses aspects, le trafic de biens culturels et les infractions connexes dont tirent ou pourraient tirer profit les terroristes ou groupes terroristes, et à adopter au niveau national, s ’il y a lieu, des mesure s législatives et opérationnelles efficaces, et conformément aux obligations et aux engagements créés par le droit international et les instruments nationaux, à prévenir et à combattre le trafic de biens culturels et les infractions connexes, notamment en envisageant d ’ériger en infraction grave ce type d ’activités dont pourraient tirer profit les terroristes ou groupes terroristes, conformément à l ’article 2 de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée; 13. Demande à tous les États : a) D’utiliser comme base de l ’entraide judiciaire et, le cas échéant, comme base de l ’extradition dans les affaires de terrorisme, les instruments internationaux S/RES/2322 (2016) 16-21991 6/8 en vigueur auxquels ils sont parties, et encourage les États, en l ’absence de conventions ou de dispositions applicables, de coopérer, dans la mesure du possible, sur la base de la réciprocité ou au cas par cas; b) D’adopter et, le cas échéant, de revoir et de mettre à jour des lois d’extradition et d ’entraide judiciair e concernant les infractions liées au terrorisme, conformément à leurs obligations internationales, y compris les obligations qui leur incombent en vertu du droit international des droits de l ’homme, et d ’envisager de revoir les lois et les mécanismes d ’entraide judiciaire relatifs au terrorisme et de les mettre à jour, selon que de besoin, afin de les rendre plus efficaces, en particulier face à l ’augmentation substantielle des demandes de données numériques; c) D’envisager de renforcer la mise en œuvre e t, le cas échéant, d ’examiner les possibilités d ’optimiser l ’efficacité de leurs traités bilatéraux et multilatéraux d’extradition et d ’entraide judiciaire en matière pénale liée à la lutte contre le terrorisme; d) D’étudier, dans le cadre de la mise en œ uvre des instruments juridiques internationaux en vigueur, les moyens de simplifier les demandes d ’extradition et d’entraide judiciaire dans les affaires de terrorisme qui s ’y prêtent, sans perdre de vue la nécessité d ’y accorder l ’attention voulue, pour s e conformer aux obligations juridiques pertinentes; e) De désigner des autorités centrales ou autres autorités de justice pénale pour l ’entraide judiciaire et l ’extradition et de veiller à ce qu ’elles soient dotées de ressources suffisantes, d ’une bonne f ormation et de la compétence juridique nécessaire, en particulier pour les infractions liées au terrorisme; f) De prendre des mesures, le cas échéant, pour mettre à jour les pratiques actuelles d ’entraide judiciaire concernant les actes de terrorisme, y c ompris en envisageant, au besoin, de recourir au transfert électronique des demandes pour accélérer les procédures entre autorités centrales ou, le cas échéant, entre elles et d’autres autorités compétentes de justice pénale dans le plein respect des oblig ations conventionnelles en vigueur; g) Envisager de fournir à l ’ONUDC des informations pour sa base de données renfermant les coordonnées et d ’autres renseignements utiles sur les autorités désignées; h) Envisager de mettre en place des plateformes régio nales de coopération en matière d ’entraide judiciaire et d ’y participer, de définir et de renforcer des arrangements pour accélérer la coopération interrégionale concernant les infractions liées au terrorisme; 14. Engage les États Membres à coopérer pour empêcher les terroristes de recruter des éléments et pour faire front à la propagande et à l ’incitation à l’extrémisme violent qu ’ils diffusent sur Internet et dans les médias sociaux, notamment en formulant un contre -discours efficace, dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et conformément aux obligations découlant du droit international et souligne l ’importance de la coopération avec la société civile et le secteur privé à cet égard; 15. Demande à tous les États, conformément au droit international, d’envisager d ’établir des lois et des mécanismes appropriés de nature à favoriser la coopération internationale la plus large possible, y compris la nomination d ’agents S/RES/2322 (2016) 7/8 16-21991 de liaison, la coopération entre services de police, la créati on ou l ’utilisation, le cas échéant, de mécanismes d ’enquête conjointe, et une coordination accrue des enquêtes transfrontières dans les affaires de terrorisme, et demande également aux États, le cas échéant, de recourir davantage à la communication électr onique et aux modèles universellement applicables, dans le plein respect des garanties d ’un procès équitable pour l ’accusé; 16. Reconnaît l’efficacité avérée de I -24/7, le système de communication mondial sécurisé d ’INTERPOL, ainsi que sa panoplie de base s de données d’enquête et d ’analyse, et son système d ’avis de recherche dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, invite les États à donner à leurs bureaux centraux nationaux les moyens de les utiliser, à désigner un point de contact disponible 24 heures sur 24 pour ce réseau et à prendre les mesures voulues pour bien le former à son utilisation afin de lutter contre le terrorisme et les combattants terroristes étrangers, y compris les déplacements internationaux illicites; 17. Encourage également les États à envisager d ’élargir l ’accès du réseau d’information I -24/7 d ’INTERPOL, au -delà des bureaux centraux nationaux, à d’autres entités nationales de répression dans des lieux stratégiques comme les points de passage isolés des frontières, les aéropo rts, les douanes, les postes d’immigration ou les postes de police, et, le cas échéant, de l ’intégrer dans leurs systèmes nationaux; 18. Encourage les États Membres, les organisations internationales, régionales et sous -régionales à envisager la possibili té de créer des réseaux 24/7 pour lutter contre le terrorisme, compte dûment tenu de leurs arrangements de coopération existants, et, à cet égard, prend note de la création d ’un réseau de coopération entre points de contact 24 heures sur 24 dans le cadre d u Protocole additionnel à la Convention du Conseil de l ’Europe pour la prévention du terrorisme (mai 2015) pour lutter contre le terrorisme, en application de la résolution 2178 (2014) ; 19. Charge le Comité contre le terrorisme, avec le con cours de sa direction exécutive : a) D’inclure, dans son dialogue avec les organisations internationales, régionales et sous -régionales et les États Membres, leurs efforts pour promouvoir la coopération internationa le en matière judiciaire et répressive dans la lutte contre le terrorisme et de collaborer étroitement avec les organisations internationales, régionales et sous -régionales et les organes compétents de l ’ONU qui ont créé des réseaux pertinents et mis en œu vre une coopération régionale visant à faciliter la coopération internationale pour lutter contre le terrorisme et les combattants terroristes étrangers, y compris ceux qui retournent dans leur pays, en particulier en fournissant une analyse des lacunes et en formulant des recommandations fondées sur les évaluations de pays menées par la direction exécutive; b) De recenser les lacunes ou les tendances de la coopération internationale entre les États Membres, notamment dans le cadre de ses séances d ’informa tion en vue d ’un échange de vues sur les bonnes pratiques, et de faciliter le renforcement des capacités, y compris grâce à la mise en commun de bonnes pratiques et à un échange d ’informations à cet égard; c) De collaborer avec les entités de l ’Équipe spé ciale de lutte contre le terrorisme, en particulier l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, S/RES/2322 (2016) 16-21991 8/8 d’identifier les domaines où il convient de fournir une assistance technique aux États Membres, à leur demande, en vue de la mise en œuvre de la pr ésente résolution, y compris par la formation de procureurs, de juges et d ’autres fonctionnaires compétents chargés de la coopération internationale, en particulier en fournissant une analyse des lacunes et en formulant des recommandations fondées sur les évaluations de pays menées par la direction exécutive; d) Recenser et mieux faire connaître les bonnes pratiques de coopération internationale en matière judiciaire et répressive dans la lutte contre le terrorisme; 20. Prie l’Office des Nations Unies con tre la drogue et le crime de développer encore, en consultation étroite avec le Comité contre le terrorisme et sa Direction exécutive, ses prestations d ’assistance technique aux États, sur leur demande, en vue de faciliter la mise en œuvre des conventions et protocoles internationaux relatifs à la prévention et à la répression du terrorisme, ainsi que des résolutions pertinentes de l ’ONU, et le prie en outre de continuer de promouvoir, notamment, la coopération internationale relative aux affaires criminell es liées au terrorisme, y compris concernant les combattants terroristes étrangers, en particulier pour ce qui est de l ’extradition et de l ’entraide judiciaire; 21. Prie la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, avec le concours de l ’Office d es Nations Unies contre la drogue et le crime et en consultation avec l ’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme d ’établir un rapport sur l ’état actuel de la coopération internationale en matière judiciaire et répressive liée au terrorisme, de recense r les principales lacunes et de présenter au Comité contre le terrorisme des recommandations pour qu ’il les examine dans un délai de dix mois; 22. Prie le Comité contre le terrorisme de le tenir informé dans un délai de 12 mois de l ’application de la présente résolution.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2323 (2016)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2323(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2323 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 13 décembre 2016 16-22075 (F) *1622075* Résolution 2323 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7832e séance, le 13 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2016/1011 ), Exprimant son appui sans réserve aux efforts que continuent de faire la MANUL et le Représentant spécial du Secrétaire général pour faciliter, sous l ’égide de la Libye, un règlement politique des problèmes auxquels se heurte la Libye, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il fait sien le communiqué de Rome du 13 décembre 2015 par lequel le Gouvernement d ’entente nationale est reconnu comme seul gouvern ement légitime de Libye, et se félicitant de l’arrivée à Tripoli, le 30 mars 2016, des membres du Conseil de la présidence du Gouvernement d ’entente nationale, diri gé par le Premier Ministre Faiez Serraj, Réitérant son appui à la pleine mise en œuvre de l’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), signé le 17 décembre 2015, qui prévoit la formation d ’un Gouvernement d ’entente nationale composé du Conseil de la présidence et du Cabinet, appuyés par les autres institutions de l ’État, dont la Chambre des représentants et le Conseil d ’État, Saluant l’approbation de principe de l ’Accord par la Chambre des représentants le 25 janvier 2016, se félicitant de la réunion tenue le 10 mars 2016 dans le cadre du dialogue politique libyen, à l ’occasion de laquelle les participants ont réaffirmé leur détermination à maintenir l ’Accord, et accueillant avec satisfaction la déclaration faite par les membres du dialogue à l ’issue de la réunion qu’ils ont tenue le 11 novembre 2016 à Malte, Soulignant qu’il importe que le processus demeure ouvert à tous, encourageant vivement le Gouvernement d ’entente nationale à œuvrer avec toutes les parties à la réconciliation et à renforcer les activités de communication politique dans toute la Libye, et exhortant toutes les parties et institutions en présence en S/RES/2323 (2016) 16-22075 (F) 2/4 Libye à œuvrer de façon constructive, en toute bonne foi et avec une volonté politique soutenue, à l ’application de l ’Accord, Demandant instamment la participation pleine et effective des femmes, sur un pied d ’égalité, à tout es les activités ayant trait à la transition démocratique, au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, et exhortant les autorités libyennes à prévenir et combattre la violence sexuelle en période de conflit, et notamment à lutter contre l ’impunité des auteurs de crimes de violence sexuelle conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en particulier les résolutions 1325 (2000) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) , Appuyant sans réserve le Communiqué de Vienne du 16 mai 2016, dans lequel toutes les parties o nt été exhortées à œuvrer de façon constructive en vue de l’achèvement du cadre institutionnel de transition et où la création de la garde présidentielle par le Conseil de la présidence a été accueillie avec intérêt, souhaitant que des progrès continuent d ’être accomplis sur la voie de la création de la garde présidentielle et soulignant qu’il faut confier la protection et la défense de la Libye contre le terrorisme à des forces nationales de sécurité unifiées et renforcées, placées sous la seule autorité d u Gouvernement d ’entente nationale, comme le prévoit l ’Accord politique libyen, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il a engagé les États Membres à ne plus soutenir les institutions par allèles qui prétendent représenter l’autorité légitime mais ne sont pas partie à l ’Accord, comme il est précisé dans celui -ci, et à cesser tout contact officiel avec elles, Engageant le Gouvernement d ’entente nationale à achever d ’élaborer les dispositio ns de sécurité transitoires requises pour stabiliser la situation en Libye, étape essentielle qui permettra de s ’attaquer aux défis politiques, humanitaires, économiques et institutionnels et de lutter contre l ’insécurité qui règne dans le pays, considéran t qu’il faut que le Gouvernement d ’entente nationale planifie le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés et l’invitant à diriger les efforts de stabilisation dans les villes touchées, y compris Sirte et Benghazi, pour contrer l a menace que représente le terrorisme, Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Libye, Accueillant avec satisfaction le Communiqué conjoint sur la Libye du 22 septembre 2016, établi par l ’Algérie, l ’Allemagne, l’Arabie saoudite, le Canada, la Chine, l ’Égypte, les Émirats arabes unis, l ’Espagne, les États -Unis, la France, l’Italie, la Jordanie, Malte, le Maroc, le Niger, le Qatar, le Royaume -Uni, la Russie, le Soudan, le Tchad, la Tunisie, la Turquie, ainsi que l’Union européenne, les Nations U nies, la Ligue des États arabes et l ’Union africaine, Prenant note du Communiqué conjoint du 25 octobre 2016, formulé à l ’issue de la réunion trilatérale que la Ligue des États arabes, l ’Union africaine et l’Organisation d es Nations Unies ont tenue à la même date au siège de la Ligue des États arabes pour examiner la situation en Libye et les moyens de renforcer la coopération entre les trois organisations afin de faire avancer le processus politique et d’aider la Libye dan s sa transition démocratique, Prenant note de la tenue les 31 octobre et 1er novembre et le 17 novembre 2016 des réunions de Londres et de Rome sur l ’économie et se félicitant de la détermination des représentants du Conseil de la présidence, du Gouverne ment S/RES/2323 (2016) 3/4 16-22075 (F) d’entente nationale, de la Central Bank of Libya, du Bureau de l ’audit et de la National Oil Corporation à atténuer d ’urgence les souffrances du peuple libyen en augmentant la production de pétrole, en améliorant les flux de trésorerie et en accéléran t la fourniture des services publics, Redemandant à tous les États Membres d ’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la MANUL afin d ’élaborer un plan coor donné d ’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d ’entente nationale, conformément aux priorités libyennes et en réponse aux demandes d ’aide, et redemandant également à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MANUL, not amment en prenant les mesures voulues pour garantir la sécurité et une totale liberté de circulation au personnel des Nations Unies et au personnel associé, Encourageant la MANUL à continuer de déterminer la priorité de ses activités et de ses efforts de médiation en étroite consultation avec le Conseil de la présidence et d ’autres institutions libyennes et en fonction de ses besoins et de l’évolution de la situation dans le pays, Rappelant qu’il a établi, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 septembre 2017 le mandat de la MANUL, qui, en tant que mission poli tique spéciale intégrée, restera placée sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général, et de la charger de mener des activités de médiation et des missions de bons offices, dans le strict respect du principe d ’appropriation nationale, en vue d ’appuyer : i) La mise en œuvre de l ’Accord politique libyen; ii) Le renforcement des dispositions du Gouvernement d ’entente nationale en matière de gouvernance, de sécurité et d ’économie; iii) Les étapes ultérieures de la transition libyenne; 2. Décide également que la MANUL, sous réserve des contraintes opérationnelles et des conditions de sécurité, doit s ’acquitter des tâches suivantes : i) Apporter une assistance aux principales institutions libyennes; ii) Appuyer, sur demande, la prestatio n de services essentiels et l’acheminement de l ’aide humanitaire, dans le respect des principes humanitaires; iii) Surveiller la situation des droits de l ’homme et en rendre compte; iv) Appuyer la sécurisation des armes incontrôlées et du matériel conn exe et lutter contre leur prolifération; v) Coordonner l ’assistance internationale et appuyer, en lui fournissant conseils et assistance, le Gouvernement d ’entente nationale dans son action visant à stabiliser les zones sortant d ’un conflit, y compris cel les qui ont été libérées du contrôle de Daech; 3. Constate que, depuis le 30 mars 2016, la MANUL assure une présence constante en Libye pour appuyer le Conseil de la présidence et le Comité de sécurité temporaire, et invite la Mission à continuer de s ’efforcer de rétablir une présence permanente en Libye par un retour échelonné, au fur et à mesure que les conditions S/RES/2323 (2016) 16-22075 (F) 4/4 de sécurité le permettront, et à prendre les dispositions en matière de sécurité requises à cette fin; 4. Attend avec intérêt la conclusion de l’évaluation stratégique à laquelle le Secrétaire général doit procéder au début de l ’année 2017 et se déclare disposé à revoir le mandat de la Mission, si cela est jugé nécessaire à l ’issue de l ’évaluation; 5. Prie le Secrétaire général de continuer de lui faire rapport tous les 60 jours au moins sur la mise en œuvre de la présente résolution; 6. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, selon qu ’il conviendra, après la tenue de consultations avec les autor ités libyennes, sur les recommandations concernant l ’appui que doit apporter la MANUL aux étapes ultérieures de la transition libyenne et les dispositions visant à assurer la sécurité de la Mission; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2324 (2016)
IntituléHommage au Secrétaire général sortant
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2324(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2324 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2016 16-22150 (F) *1622150* Résolution 2324 (2016) Adoptée p ar le Conseil de sécurité à sa 7836e séance, le 14 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Saluant le rôle crucial que le Secrétaire général Ban Ki -moon a joué à la tête de l’Organisation en s’acquittant de la mission qui lui a été confiée en vertu de la Charte des Nations Unies, Saluant également les efforts soutenus qu’il a déployés pour apporter de s solutions justes et durables à divers différends et conflits dans le monde, Se félicitant des réformes qu’il a engagées et des nombreuses propositions qu’il a formulées au sujet de la restructuration du système des Nations Unies et du renforcement de so n rôle et de son fonctionnement, 1. Rend hommage à la contribution que le Secrétaire général Ban Ki -moon a apportée à la paix, à la sécurité et au développement internationaux, ainsi qu’aux efforts exceptionnels qu’il a déployés pour régler les problèmes internationaux dans les domaines économique, social, environnemental et culturel, et à l’action qu’il a menée pour répondre aux besoins humanitaires ainsi que pour promouvoir et encourager le respect universel des droits de l’homme et des libertés fondamen tales; 2. Exprime sa profonde gratitude au Secrétaire général Ban Ki -moon pour son attachement aux buts et principes inscrits dans la Charte et à l’instauration de relations amicales entre les nations.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2325 (2016)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2325(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2325 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2016 16-22240 (F) *1622240* Résolution 2325 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7837e séance, le 15 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1540 (2004) du 28 avril 2004, 1673 (2006) du 27 avril 2006, 1810 (2008) du 25 avril 2008, 1977 (2011) du 20 avril 2011 et 2055 (2012) du 29 juin 2012, Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant sa décision qu ’aucune des obligations découlant de la rés olution 1540 (2004) ne doit être interprétée d ’une manière qui la mettrait en contradiction avec les droits et obligations des États parties au Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires, à la Convention sur les armes chimiques et à la Convention sur les armes biologiques, ou d ’une manière qui modifierait ces droits et obligations ou qui modifierait les responsabilités de l ’Agence internationale de l ’énergie atomique ou de l’Organisation pour l ’interdiction des armes chimiques, Demeurant gravement préoccupé par la menace du terrorisme et le risque de voir des acteurs non étatiques se procurer, mettre au point ou utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques et leurs vecteurs, ou en f aire le trafic, y compris en tirant parti, à cette fin, des avancées rapides de la science, de la technologie et du commerce international, Réaffirmant que la prévention de la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques ne doit pas entra ver la coopération internationale à des fins pacifiques touchant aux matières, aux équipements et aux technologies, les objectifs de l ’utilisation à des fins pacifiques ne devant toutefois pas être détournés à des fins de prolifération, Rappelant la déci sion prise dans les résolutions 2118 (2013) et 2298 (2016) , à savoir que les États Membres l ’informeront immédiatement de toute violation de sa résolution 1540 (2004) , et rappelant également que, dans la résolution 2319 (2016) , le Mécanisme d’enquête conjoint de l ’Organisation pour l ’interdiction des armes chimiques et de l ’Organisation des Nations Unies est invité à informer, le cas échéant, le Comité créé par la résolution 1540 (2004) , ci-après « le Comité 1540 », des résultats de ses travaux, S/RES/2325 (2016) 16-22240 2/6 Approuvant l’examen complet, effectué en 2016, de l ’état d ’avancement de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , et prenant acte des con statations et recommandations présentées dans son rapport final, Constatant que les États n ’ont pas tous présenté au Comité 1540 leur rapport sur la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , Soulignant qu’il faut renforcer les mesures prises à l ’échelon national pour contrôler les exportations d ’éléments connexes aux armes nucléaires, chimiques ou biologiques et à leurs vecteurs, conformément à la résolution 1540 (2004) , Constatant que l ’application intégrale de la résolution 1540 (2004) par tous les États, notamment sous la forme de l ’adoption de lois internes et de mesures d’application de ces textes, est une œuvre de longue haleine qui exigera des efforts continus aux niveaux national, régional et international, Considérant qu’il faut renforcer la coordination de l ’action menée, aux niveaux national, sous -régional, régional et international, selon qu ’il conviendra, de sorte que le monde puisse faire face plus vigoureusement à ce grave défi et à la menace que la prolifération des armes de destruction massive et de leurs vecteurs fait peser sur la paix et la sécurité internati onales , Soulignant l’importance du dialogue entre le Comité 1540 et les États Membres, y compris dans le cadre de visites effectuées dans les États, à leur invitation, et conscient qu ’un tel dialogue a contribué à faciliter la mise en œuvre de la résolut ion 1540 (2004) – notamment en mettant en lumière l ’importance qu ’il y a à présenter des rapports nationaux et l ’utilité que revêt l ’élaboration, à titre volontaire, de plans d ’action nationaux de mise en œuvre – et qu ’il a aidé à recenser les besoins des États en matière d ’assistance, Considérant que nombre d ’États ont encore besoin d ’assistance pour appliquer la résolution 1540 (2004) , et soulignan t qu’il importe de fournir aux États, à leur demande, une assistance efficace qui réponde à leurs besoins, Soulignant qu’il faut appuyer le rôle du Comité 1540 en ce qui concerne l’apport et la facilitation d ’une assistance effective, y compris dans le domaine du renforcement des capacités de l ’État, et resserrer la collaboration entre les États, entre le Comité 1540 et les États, et entre celui -ci et les organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux concernés afin d ’aider les États à mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) , Conscient de l ’importance que revêtent les contributions volontaires apportées, dans le domaine de l ’assistance, par les États Membres et par les organismes internatio naux, régionaux et sous -régionaux concernés, y compris celles qui sont versées au Fonds d ’affectation spéciale pour les activités de désarmement à l’échelle mondiale et régionale, Approuvant les précieux échanges entre le Comité et les organismes interna tionaux, régionaux et sous -régionaux concernés, et soulignant la nécessité, le cas échéant, d ’une coordination entre le Comité et ces organismes, Saluant le renforcement de la coopération entre le Comité 1540, le Comité du Conseil de sécurité faisant sui te aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, et le Comité du S/RES /2325 (2016) 3/6 16-22240 Conseil de sécurité créé par la résolution 1373 (2001) concernant la lutte antite rroriste, Conscient que la transparence et l ’information peuvent grandement contribuer à augmenter la confiance, à promouvoir la coopération et à sensibiliser les États, y compris, le cas échéant, dans leurs échanges avec les organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux concernés, conscient également du rôle bénéfique que les éléments de la société civile, notamment les milieux industriels et universitaires, pourraient jouer dans la mise en œuvre effective de la résolution 1540 (2004) , y compris par un travail de sensibilisation, et conscient que les parlementaires sont des acteurs clefs lorsqu ’il s’agit d ’adopter la législation requise pour mettre en œuvre les obligations découlant de la résolution, Approuvant la tâche déjà accomplie par le Comité 1540, conformément à son programme de travail, et lui réaffirmant son soutien indéfectible, Ayant à l ’esprit la nécessité de continuer à évaluer la capacité du Comité 1540, conformément à son m andat, d ’examiner et de faciliter la mise en œuvre de la résolution, Déterminé à faciliter la mise en œuvre pleine et effective de la résolution 1540 (2004) , Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies , 1. Réitère les décisions et prescriptions résultant de sa résolution 1540 (2004) et souligne de nouveau l’importance que revêt la mise en œuvre pleine et effective de cette r ésolution par tous les États ; 2. Décide que le Comité 1540 continuera de lui présenter son programme de travail tous les ans, avant la fin du mois de janvier, et qu ’il lui fera rapport au premier trimestre de chaque année, et se félicite que la mise en œ uvre de la résolution 1540 (2004) continue de faire l ’objet de l ’examen, établi tous les ans, en décembre, avec l ’aide du Groupe d ’experts; 3. Demande une nouvelle fois aux États Membres qui n ’ont pas encore présenté leur premier rapport sur les mesures qu ’ils ont prises ou qu ’ils comptent prendre pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) de soumettre sans tarder ce rapport au Comité, et prie le Comité d ’aider ces États, le cas échéant, grâce à ses compétences spécialisées, à présenter ces rapports; 4. Engage une fois de plus tous les États qui ont présenté leur rapport à donner, le cas échéant ou à la demande du Comité 1540, un complément d’information sur ce qu ’ils font pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) , y compris, à titre volontaire, sur leurs lois et réglementations et sur celles de leurs pratiques qui se révèlent efficaces; 5. Engage également les États à élaborer, à titre volontaire et, au besoin, avec l ’aide du Comité 1540, un plan d ’action national de mise en œuvre, dressant la liste des priorités et des projets qu ’ils ont établis pour appliquer les principales dispositi ons de la résolution 1540 (2004) , et à présenter ce plan d ’action au Comité; 6. Encourage tous les États qui ne l ’ont pas encore fait à indiquer au Comité 1540 un point de contact pour la résolution 1540 (2004) , et exhorte le Comité à continuer d ’entreprendre des initiatives visant à rendre ces points de contact mieux à même d ’aider les États, à leur demande, à mettre en œuvre la S/RES/2325 (2016) 16-22240 4/6 résolution, y compr is en continuant d ’organiser, à l ’échelle régionale, le programme de formation des points de contact du Comité; 7. Demande aux États de prendre en compte, à l ’heure de mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) , l’évolution des risques de prolifération et les avancées rapides de la science et de la technologie; 8. Prie le Comité de prendre note dans ses travaux, le cas échéant, dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , du fait que la nature des risques de prolifération évolue constamment, notamment que les acteurs non étatiques tirent parti des avancées rapides de la science, de la technologie et du commerce international à d es fins de prolifération; 9. Demande que le Comité 1540 entreprenne une évaluation supplémentaire, conformément au rapport relatif à l ’examen complet de 2016, de l’efficience et de l ’efficacité de la mission politique spéciale qui est chargée de l’appuyer , et engage le Comité à lui faire rapport sur les résultats de cette évaluation dans le courant de 2017, selon qu ’il conviendra; 10. Engage tous les États à redoubler d ’efforts pour parvenir à la pleine mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , en mettant l ’accent, selon qu ’il conviendra, sur les domaines dans lesquels des mesures devraient être prises ou renforcées; 11. Prie instamment le Comité 1540 de continuer à étudier et à mettre au point une a pproche, s ’agissant de la mise en œuvre de la résolution 1540 et de l’établissement de rapports, qui tienne compte de la spécificité des États au regard, notamment, de leur capacité de fabriquer et d ’exporter des élément connexes, en vue de consacrer en pr iorité les efforts et les ressources aux tâches qui sont les plus nécessaires, sans remettre en cause la nécessité de mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) dans son intégralité; 12. Décide que le Comité 1540 continuera de s ’employer, en redoublant d’efforts, à promouvoir l ’application intégrale par tous les États de la résolution 1540 (2004) au moyen de son programme de travail, qui comp rend l ’établissement et l’analyse générale des informations sur l ’état d ’avancement de la mise en œuvre par les États de ladite résolution et porte sur tous les aspects de ses paragraphes 1, 2 et 3, et note en particulier qu ’il faut accorder une plus grand e attention aux éléments suivants : mesures d ’exécution; mesures relatives aux armes biologiques, chimiques et nucléaires; mesures concernant le financement de la prolifération; localisation et sécurisation des éléments connexes; contrôles nationaux à l ’exportation et au transbordement; 13. Engage les États à contrôler, selon qu ’il conviendra, l ’accès aux transferts intangibles de technologie et aux informations susceptibles d ’être utilisées à des fins en rapport avec les armes de destruction massive et le urs vecteurs; 14. Rappelle qu’il a décidé que tous les États devaient prendre et appliquer des mesures efficaces afin de mettre en place des dispositifs internes de contrôle destinés à prévenir la prolifération des armes nucléaires, chimiques ou biologiqu es ou de leurs vecteurs, y compris en mettant en place des dispositifs appropriés pour les éléments connexes, et invite les États qui ne l ’ont pas encore fait à commencer à mettre au point dans les meilleurs délais des listes de contrôle nationales effecti ves aux fins de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) ; S/RES /2325 (2016) 5/6 16-22240 15. Rappelle également qu ’il a décidé que tous les États devaient adopter et appliquer, conformément à leurs procédures internes, une législation appropriée et efficace interdisant les activités visées au paragraphe 2 de la résolution 1540 (2004) , et prie le Comité 1540 de tenir des discussions sur la meilleure manière d ’appliquer ledit paragraphe; 16. Engage le Comité 1540 à continuer de dialoguer activement avec les États, notamment aux fins de l ’actualisation continuelle des données relatives à la mise en œuvre qu ’il détient, et par le moyen des visites qu ’il leur rend à leur invitation; 17. Engage également le Comité 1540 à continuer de recenser les pratiques optimales de mise en œuvre efficaces et d ’établir des données à ce sujet, et de partager avec les États, à leur demande, des informations relatives aux pratiques optimales efficaces qu ’il convient de suivre pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) ; 18. Invite les États qui souhaitent présenter au Comité 1540 des demandes d’assistance à donner à celui -ci, selon qu ’il conviendra, des précisions sur l ’aide dont ils ont besoin, donne pour instruction au Comité de fournir si possible aux États, à leur demande, une as sistance pour la formulation de ces demandes, et charge le Comité de revoir son modèle de demande d ’assistance; 19. Demande instamment aux États et aux organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux concernés d ’informer le Comité 1540, selon qu ’il conviendra, des domaines dans lesquels ils sont en mesure d ’offrir une assistance et demande aux États et à ces organismes, s ’ils ne l ’ont pas encore fait, de communiquer au Comité des informations au sujet de leurs programmes d’assistance en cours concer nant la résolution 1540 (2004) ; 20. Prie instamment le Comité de continuer de renforcer son rôle consistant à faciliter la fourniture d ’une assistance technique pour la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , en particulier en s ’employant activement à mettre en rapport les offres et les demandes d ’assistance, notamment selon une approche régionale, le cas échéant, ainsi qu ’en organisant des confé rences régionales qui rassemblent les États qui demandent une assistance et ceux qui offrent une assistance; 21. Engage les États à contribuer, sur une base volontaire, au financement de projets et d ’activités, notamment par l ’intermédiaire du Fonds d ’affectation spéciale des Nations Unies pour les activités de désarmement à l ’échelle mondiale et régionale, destinés à aider les États à s ’acquitter de leurs obligations au titre de la résolution 1540 (2004) , y compris au financement de projets exécutés en réponse aux demandes d ’assistance présentées directement au Comité par les États; 22. Invite le Comité à élaborer, en collaboration avec les organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux con cernés, des projets d ’assistance pour aider les États à mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) , afin de faciliter une réponse rapide et directe aux demandes d ’assistance; 23. Engage les organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux concernés à renforcer la coopération et l ’échange d ’informations avec le Comité 1540 au sujet des questions liées à la mise en œuvre de la résolution 1540 (20 04); S/RES/2325 (2016) 16-22240 6/6 24. Prie les organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux concernés qui ne l ’ont pas encore fait d ’indiquer au Comité un point de contact ou un coordonnateur pour la résolution 1540 (200 4); 25. Engage les organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux concernés à mettre l ’accent sur les obligations au titre de la résolution 1540 (2004) dans la législation type ou les principes directeurs qu ’ils établissent, le cas échéant, se rapportant à des instruments relevant de leur mandat et ayant trait à ladite résolution; 26. Prie le Comité 1540 d ’organiser régulièrement des réunions, notamment en marge des sessions de l ’Assemblée géné rale, avec les organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux concernés, en vue d ’échanger des informations et des données d ’expérience sur les efforts qu ’ils déploient pour faciliter la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , contribuant ainsi à promouvoir la coordination de ces efforts, selon qu ’il conviendra; 27. Réaffirme qu’il faut que le Comité 1540, le Comité du Conseil de sécurité créé par les résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l ’EIIL (Daech), Al -Qaida et les personnes, gr oupes, entreprises ou entités qui leur sont associés et le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1373 (2001) concernant la lutte antiterroriste continuent de renforcer leur coopération, n otamment, s ’il y a lieu, en partageant davantage les informations, en coordonnant les visites qu ’ils effectuent dans les États dans le cadre de leurs mandats respectifs, leurs activités d ’assistance technique et d ’autres questions les intéressant tous les trois, déclare à nouveau qu’il compte leur donner des directives dans des domaines d ’intérêt commun afin de mieux coordonner leurs efforts et décide que les trois comités lui rendront compte conjointement une fois par an de leur coopération; 28. Prie le C omité 1540 de continuer de mettre en place des mesures de transparence et de mener des activités en faveur de la transparence, notamment en utilisant autant que possible à cette fin son site Internet et d ’autres moyens de communication convenus, et le prie également d’organiser régulièrement des réunions ouvertes à tous les États Membres sur ses propres activités et celles du Groupe ayant trait à la facilitation de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) ; 29. Prie également le Comité 1540 de continuer d ’organiser, aux niveaux international, régional, sous -régional et, le cas échéant, national, des activités d’information au sujet de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , notamment en y invitant, selon qu ’il conviendra, des parlementaires ainsi que des représentants de la société civile issus entre autres de l ’industrie et des universités, d ’y participer et d’orienter ces efforts sur des questions thématiques ou régionales spécifiques liées à la mise en œuvre de ladite résolution; 30. Engage le Comité 1540 à continuer de faire appel aux compétences spécialisées d ’experts, issus notamment de l ’industrie et des communautés scientifique et u niversitaire, le cas échéant avec le consentement des États dont ils relèvent, qui pourraient aider les États à mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) ; 31. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2326 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2326(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2326 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2016 16-22290 (F) *1622290* Résolution 2326 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7838e séance, le 15 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011) , 2046 (2012) , 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2223 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) , 2302 (2016) et 2304 (2016) et les déclarations de son président publiées sous la cote S/PRST/2014/16 , S/PRST/2014/26 , S/PRST/2015/9 , S/PRST/2016/1 et S/PRST/2016/3 , Considérant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger au 16 décembre 2016 le mandat de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, tel que défini dans la résolution 2252 (2015) et précisé dans la résolution 2304 (2016) , et décide également que la Mission continuera de comporter une Force de protection régionale don t le mandat est défini dans la résolution 2304 (2016) ; 2. Autorise la Mission, dont la Force de protection régionale, à user de tous les moyens nécessaires pour s ’acquitter de ses tâches; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2327 (2016)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2327(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2327 (2016) * Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2016 16-22361* (F) *1622361* Résolution 2327 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7840e séance, le 16 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011) , 2046 (2012) , 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2223 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) , 2302 (2016) et 2304 (2016) et les déclarations de son président publiées sous les cotes S/PRST/2014/16 , S/PRST/2014/26 , S/PRST/2015/9 , S/PRST/2016/1 et S/PRST/2016/3 , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la République du Soudan du Sud, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Se disant à nouveau de plus en plus profondément alarmé et préoccupé par l’aggravation de la crise politique, sécuritaire et humanitaire au Soudan du Sud, découlant du différend politique au sein du Mouvement populaire de libération du Soudan (MPLS), et par les violences causées par les dirigeants politiques et militaires du pays depuis décembre 2013, soulignant qu’il ne peut y avoir de solution militaire à la situation au Soudan du Sud, notant que l’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (l’Accord) est le cadr e pour une paix durable, pour la réconciliation et pour la cohésion nationale au Soudan du Sud, exhortant toutes les parties à réaffirmer leur engagement en faveur de l’application intégrale et rapide de l’Accord, saluant les mesures prises à cet égard et encourageant la poursuite de cette action, Rappelant sa déclaration à la presse du 18 novembre 2016 sur la violence ethnique et la situation au Soudan du Sud et, à cet égard, se déclarant profondément alarmé par l’escalade de la violence ethnique, en part iculier dans les États de l’Équatoria, condamnant fermement toutes les attaques contre des civils, tous les assassinats à caractère ethnique et tous les discours haineux et incitations à la violence et se disant gravement préoccupé par la perspective que c e qui a commencé comme un conflit politique pourrait devenir une véritable guerre ethnique, ainsi que l’a noté le Conseiller spécial pour la prévention du génocide, Adama Dieng, * Deuxième n ouveau tirage pour raisons techniques (2 9 décembre 2016). S/RES/2327 (2016) 16-22361 2/15 Se déclarant profondément préoccupé par les conditions de sécurité tendues et précaires qui règnent dans tout le pays, y compris par les affrontements et la violence armés impliquant l’Armée populaire de libération du Soudan (APLS) et l’Armée populaire de libération du Soudan dans l’opposition (APLS dans l’opposition), ainsi que de s groupes armés, condamnant dans les termes les plus vifs les combats qui ont eu lieu à Djouba (Soudan du Sud), du 8 au 11 juillet 2016, y compris les attaques dirigées contre des civils, contre des membres du personnel, des locaux et des biens des Nations Unies, et contre des agents et du matériel humanitaires, condamnant également les affrontements qui ont eu lieu sur le site de protection des civils des Nations Unies situé à Malakal (Soudan du Sud), les 17 et 18 février 2016, et rappelant à toutes les pa rties le caractère civil des sites de protection des civils établis au Soudan du Sud, Rappelant que les personnes ou entités qui sont responsables d’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité du Soudan du Sud, qui en sont complices ou qui y prennent part directement ou indirectement pourront faire l’objet de sanctions ciblées conformément à ses résolutions 2206 (2015) , 2271 (2016) , 2280 (2016) et 2290 (2016) , y compris les personnes qui attaquent les missions des Nations Unies, les présences inte rnationales de sécurité ou autres opérations de maintien de la paix ou le personnel humanitaire, et rappelant qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées, Prenant note des décisions adoptées par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IG AD) et de l’engagement continu et collectif de la région en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilisation durables au Soudan du Sud, notamment pour ce qui est de déployer rapidement et de rendre la force de protection régionale pleinement opérat ionnelle, notant que le Gouvernement provisoire d’union nationale a accepté le déploiement d’une telle force dans le communiqué qu’il a publié conjointement avec le Conseil de sécurité de l’ONU le 4 septembre 2016 et dans sa lettre du 30 novembre 2016, demandant instamment au Gouvernement provisoire d’uni on nationale d’honorer ses engagements, et se félicitant de la volonté exprimée par les États Membres de la région de fournir des contingents plus nombreux à la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) à cette fin, Soulignant l’importance primordiale du processus politique et, à cet égard, attendant avec intérêt qu’il soit relancé et qu’une stratégie politique claire de règlement pacifique du conflit au Soudan du Sud soit mise au point, sur la ba se du cadre fourni par l’Accord, avec l’appui du Secrétaire général de l’Organisation, qui usera de ses bons offices, et en étroite collaboration avec l’Union africaine, y compris son Haut -Représentant, Alpha Oumar Konare, et l’IGAD, notamment le Président de la Commission mixte de suivi et d’évaluation, Festus Mogae, le but étant de faire cesser les hostilités et d’amener les parties à suivre un processus de paix inclusif et à appliquer l’Accord, Saluant la détermination des pays de la région, du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et de l’IGAD, qui continuent de dialoguer avec les dirigeants sud -soudanais afin de résoudre la crise politique actuelle, saluant leur collaboration active et c ontinue et, à cet égard, prenant note du communiqué du vingt -neuvième Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’IGAD, S/RES/2327 (2016) 3/15 16-22361 Saluant l’action de la MINUSS et soulignant qu’il importe que la Mission instaure une collaboratio n et une liaison efficaces avec les populations locales, ainsi qu’avec les acteurs humanitaires, notamment en leur communiquant régulièrement des informations sur les risques de sécurité et les questions connexes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des si tes de protection des civils, pour s’acquitter de son mandat de protection des civils, Conscient que le fait de protéger les civils sans avoir recours aux armes peut souvent compléter les mesures visant à créer un environnement protecteur, en particulier à décourager les violences sexuelles et sexistes à l’encontre des civils, et encourageant la MINUSS à étudier les méthodes civiles de protection qu’elle pourrait adopter, le cas échéant et chaque fois que possible, pour mieux protéger les civils, conformém ent à la recommandation du Secrétaire général, Condamnant énergiquement le fait que le Gouvernement provisoire d’union nationale continue de faire obstruction à l’action de la MINUSS, notamment en imposant de sérieuses restrictions à la liberté de circula tion et en entravant les activités de la Mission, ce qui pourrait constituer une violation des obligations que lui impose l’Accord sur le statut des forces, Condamnant énergiquement toutes les violations des droits de l’homme, atteintes à ces droits et vi olations du droit international humanitaire, notamment les exécutions extrajudiciaires, les violences ethniques, les viols et les autres formes de violence sexuelle et sexiste, le recrutement et l’utilisation d’enfants, les disparitions forcées, les arrest ations et détentions arbitraires, les actes de violence visant à terroriser la population civile, les actes visant des membres de la société civile et les attaques dirigées contre des écoles, des lieux de culte, des hôpitaux et des membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé, commises par toutes les parties, dont les groupes armés et les forces de sécurité nationales, ainsi que toute incitation à commettre de telles violations et atteintes, condamnant également les actes de harcèlement di rigés contre les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes et les actes qui les prennent pour cible, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits doit être amené à répondre de ses actes et qu’il incombe au premier chef au Gouvernement provisoire d’union nationale sud -soudanais de protéger les populations contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethni que et les crimes contre l’humanité, Se déclarant gravement préoccupé par les constatations de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit selon lesquelles la violence sexue lle généralisée à l’encontre des civils, en particulier des femmes et des filles, est systématiquement utilisée comme une tactique de guerre par toutes les parties au conflit au Soudan du Sud, Soulignant qu’il est de plus en plus indispensable et urgent d e mettre fin à l’impunité au Soudan du Sud et de traduire en justice les auteurs des crimes susmentionnés, et soulignant également l’importance de l’application du principe de responsabilité, de la réconciliation et de l’apaisement pour ce qui est de mettr e fin à l’impunité et d’instaurer une paix durable, Condamnant fermement la diffusion dans les médias de discours haineux et de messages incitant à la violence contre tel ou tel groupe ethnique, pratique qui pourrait contribuer sérieusement à provoquer de s violences massives et à exacerber S/RES/2327 (2016) 16-22361 4/15 le conflit, demandant au Gouvernement sud -soudanais de condamner et de contrecarrer immédiatement les discours haineux et la violence ethnique et de promouvoir la réconciliation entre les Sud -Soudanais, notamment grâce à la justice et à l’application du principe de responsabilité, Prenant note avec intérêt des rapports sur la situation des droits de l’homme au Soudan du Sud publiés par la MINUSS et le Secrétaire général, ainsi que du rapport de la Commission d’enquête su r le Soudan du Sud de l’Union africaine et de l’opinion individuelle y relative, se déclarant gravement préoccupé par le fait que, selon certains rapports, notamment le rapport de la Commission d’enquête de l’Union africaine publié le 27 octobre 2015, il y avait des motifs raisonnables de croire que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité avaient été commis, soulignant qu’il espère que ces rapports et les autres rapports crédibles sur la question seront dûment pris en compte par les mécanismes de justice transitionnelle et de réconciliation du Soudan du Sud, y compris ceux qu’établit l’Accord, soulignant également qu’il importe de recueillir et de conserver les preuves afin que le Tribunal mixte pour le Soudan du Sud puissent les utiliser et encourageant les efforts à cet égard, Exprimant ses préoccupations graves et immédiates au sujet des quelque 2,94 millions de déplacés et de la crise humanitaire qui empire, 4,8 millions de personnes souffrant d’insécurité alimentaire grave et 6 millions de personnes ayant besoin d’assistance, et du fait que la moitié des enfants du pays ne sont pas scolarisés, soulignant la responsabilité que portent toutes les parties au conflit pour les immenses souffrances du peuple sud -soudanais, notamment la destruction ou la détérioration des moyens de subsistance et de production, et saluant les organismes humanitaires des Nations Unies, les partenaires et les donateurs pour les efforts qu’ils font en vue d’apporter un appui immédiat et coordonné à la population, Se d éclarant préoccupé par le fait que toutes les parties entravent la circulation des civils et les déplacements des acteurs humanitaires qui cherchent à atteindre les civils ayant besoin d’assistance, et rappelant qu’il faut que toutes les parties au conflit autorisent et facilitent, conformément aux dispositions pertinentes du droit international et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, notamment les principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance, l’accès complet, sûr et libre du personnel, du matériel et des fournitures et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire à tous ceux qui en ont besoin, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, Condamnant toutes les attaques dirigées c ontre le personnel et les installations humanitaires, qui ont entraîné la mort d’au moins 67 agents depuis décembre 2013, y compris l’attaque perpétrée contre le complexe hôtelier Terrain le 11 juillet 2016 et les attaques dirigées contre du personnel médi cal et des hôpitaux, notant avec inquiétude la fréquence croissante des actes de harcèlement et d’intimidation dirigés contre des agents humanitaires, et rappelant que les attaques visant le personnel et les biens humanitaires indispensables à la survie de la population civile peuvent constituer des violations du droit international humanitaire, Exprimant sa profonde gratitude envers les soldats de la paix de la MINUSS et les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police pour l’action qu’ils mènent afin de protéger les civils, y compris les ressortissants étrangers, qui S/RES/2327 (2016) 5/15 16-22361 vivent sous la menace de violences physiques, et de stabiliser les conditions de sécurité sur les sites de la MINUSS et ailleurs, Conscient des problèmes considérables de r essources et de capacités auxquels se heurte la MINUSS dans l’exécution de son mandat, remerciant la Mission des efforts qu’elle fait pour assurer la sécurité des déplacés qui cherchent protection sur ses sites, tout en constatant qu’il importe de trouver des solutions durables pour les déplacés, conformément aux Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l’intérieur de leur pays, et soulignant à cet égard que la Mission devrait étendre sa présence, notamment au moyen de déploiements et de patrouilles systématiques, dans les zones de déplacement, de retour et d’intégration locale, Soulignant l’importance de l’état de droit, un des éléments clefs de la prévention des conflits, du maintien de la paix, du règlement des conflits et de la consol idation de la paix, Soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver la pleine application de sa résolution 1325 (2000) et de ses résolutions ultérieures sur les femmes, la paix et la sécurité, notamment sa résolution 2242 (2015) , ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que du respect des droits fondamentaux des femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Se déclarant profondément préoccupé par les menaces visant des installations pétrolières et des sociétés pétrolières et leurs employés, et engageant vivement toutes les parties à garantir la sécurité de l’infrastructure écono mique, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et exprimant sa vive préoccupation face à la menace que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit ca libre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, Réaffirmant qu’il importe que la MINUSS assure la sécurité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud, Condamnant vigoureusement les attaques commises contre le personnel et les installation s des Nations Unies et de l’IGAD par les forces gouvernementales, les forces de l’opposition et d’autres groupes, notamment la destruction en vol, en décembre 2012, d’un hélicoptère des Nations Unies par l’APLS, l’attaque d’avril 2013 contre un convoi des Nations Unies, l’attaque de décembre 2013 contre le camp de la MINUSS à Akobo, la destruction en vol, en août 2014, d’un hélicoptère des Nations Unies par des groupes armés non identifiés, le rapt et la détention, en août 2014, d’une équipe de surveillance et de vérification de l’IGAD, le rapt et la détention de membres de la MINUSS et la confiscation de leur matériel par des forces d’opposition dans l’État du Haut -Nil en octobre 2015, l’attaque de février 2016 contre le site de protection des civils de Mal akal, les attaques de juillet 2016 contre le site de protection des civils de Djouba et le complexe hôtelier Terrain, le rapt et la détention de membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé, les multiples attaques contre les camps de la M ission à Bor, Bentiu, Malakal et Melut, ainsi que la disparition, imputée à l’APLS, et la mort de trois agents locaux d’un organisme des Nations Unies et d’un vacataire local dans l’État du Haut -Nil, et demandant au Gouvernement sud -soudanais de mener à bi en en S/RES/2327 (2016) 16-22361 6/15 toute diligence les enquêtes qu’il a ouvertes sur ces attaques et de poursuivre les responsables en justice, Prenant note des lettres que lui a adressées le Secrétaire général en application du paragraphe 16 de sa résolution 2304 (2016) , ainsi que des rapports du Secrétaire général en date du 10 novembre 2016 ( S/2016/950 et S/2016/ 951) et des recommandations qui y figurent, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige de toutes les parties qu’elles mettent immédiatement un terme aux combats dans l’ensemble du Soudan du Sud et enjoint aux dirigeants sud -soudanais de mettre en œuvre le cessez -le-feu permanent décrété dans l’Accord et les cessez - le-feu qu’ils ont respectivement demandés le 11 juillet 2016 et de veiller à ce que les injonctions et décrets émis par la suite, ordonnant à leurs commandants de contrôler leurs forces et de protéger les civils et leurs biens, soient pleinement appliqués; 2. Exig e du Gouvernement provisoire d’union nationale sud -soudanais qu’il respecte les obligations énoncées dans l’Accord sur le statut des forces entre le Gouvernement sud -soudanais et l’Organisation des Nations Unies et cesse immédiatement d’entraver la MINUSS d ans l’exécution de son mandat, enjoint au Gouvernement provisoire d’union nationale de cesser immédiatement d’empêcher les intervenants humanitaires internationaux et nationaux de venir en aide aux civils et de faciliter la liberté de circulation du Mécani sme de surveillance du cessez -le- feu et du suivi de l’application des dispositions transitoires de sécurité et demande au Gouvernement provisoire d’union nationale de prendre des mesures pour dissuader quiconque d’entreprendre une action hostile ou autre s usceptible d’entraver la Mission ou les acteurs humanitaires internationaux ou nationaux, et pour que les responsables de telles actions répondent de leurs actes; 3. Exprime son intention d’envisager toutes les mesures appropriées, comme en témoigne l’ado ption des résolutions 2206 (2015) et 2290 (2016) , contre ceux qui entreprennent des actions qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité d u Soudan du Sud, rappelle les critères de désignation précisés au paragraphe 7 de la résolution 2206 (2015) , met l’accent sur l’inviolabilité des sites de protection de l’Organisation des Nations Unies et souligne expressément que les personnes et entités responsables ou complices d’attaques contre le personnel et les locaux de la MINUSS et le personnel des organisations humanitaires, ou qui ont pris part, directement ou indirectement, à de telles attaqu es, peuvent répondre aux critères de désignation; 4. Prend note de l’annonce faite par le Gouvernement provisoire d’union nationale d’instaurer un dialogue national sans exclusive, engage vivement toutes les parties à participer à un dialogue politique na tional inclusif et ouvert à tous dans le but de donner effet à une paix durable, à la réconciliation et à une bonne gouvernance, en y assurant notamment la participation pleine et entière de la jeunesse, des femmes, des diverses communautés, des groupes co nfessionnels, de la société civile et de tous les partis politiques, exhorte toutes les parties à veiller à ce que les femmes soient pleinement et effectivement représentées et jouent un rôle de premier plan dans tous les efforts de règlement du conflit et de consolidation de la S/RES/2327 (2016) 7/15 16-22361 paix, y compris en appuyant les organisations de la société civile qui défendent les femmes, et encourage la Commission mixte de suivi et d’évaluation, l’IGAD, l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies dans leurs efforts visant à œuvrer à l’application de l’Accord; 5. Décide de proroger le mandat de la MINUSS jusqu’au 15 décembre 2017; 6. Décide d’accroître l’effectif global de la MINUSS en maintenant un maximum de 17 000 militaires, dont 4 000 pour la force de protecti on régionale, et en portant les effectifs de police à 2 101 policiers au maximum, dont les agents de police, les membres d’unités de police constituées et 78 responsables des questions pénitentiaires, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositio ns nécessaires pour procéder rapidement à la constitution de forces et de matériel; 7. Décide d’assigner à la MINUSS le mandat ci -après et l’ autorise à user de tous les moyens nécessaires pour s’acquitter des tâches suivantes : a) Protection des civils : i) Protéger les civils se trouvant sous la menace de violences physiques, quelle qu’en soit la source, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, et particulièrement les femmes et les enfants, notamment en continuant de recourir à ses conseillers pour la protection des enfants et ses conseillers pour la protection des femmes; ii) User de dissuasion à l’égard de toute violence contre les civils, y compris les étrangers, en particulier en procédant à des déploiements préventifs et en patrouillant activement, en accordant une attention particulière aux déplacés, notamment mais non exclusivement à ceux qui se trouvent dans des sites de protection et des camps de réfugiés, au personnel humanitaire et aux défenseurs des droits de l’homme, et en identifiant les menaces et attaques contre la population civile, y compris par des échanges réguliers avec les civils et une collaboration étroite avec les organisations humanitaires, de défense des droits de l’homme et de développement, dans les zones à risque de conflit élevé, notamment, le cas échéant, les écoles, lieux de culte, hôpitaux et installations pétrolières, en particulier là où le Gouvernement sud -soudanais est incapable d’assurer une telle sécurité ou ne le fait pas; iii) Mettre en œuvre à l’échelle de la Mission une stratégie d’alerte rapide coordonnant la collecte, le suivi, la vérification, la notification immédiate et la diffusion des informations et les mécanismes de réaction, notamment pour riposter à des menaces ou à des attaques c ontre les civils qui peuvent donner lieu à des violations des droits de l’homme, à des exactions ou à des violations du droit international humanitaire, ainsi que pour parer à l’éventualité d’attaques futures contre le personnel et les installations des Na tions Unies; iv) Préserver la sûreté et la sécurité publiques à l’intérieur et autour des sites de protection des civils de la MINUSS; v) Décourager et prévenir les violences sexuelles et sexistes, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, ainsi qu’il est signalé au paragraphe 41 du rapport spécial du Secrétaire général du 10 novembre 2016 (S/2016/951 ); S/RES/2327 (2016) 16-22361 8/15 vi) User de bons offices et de mesures de confiance et d’encouragement pour appuyer la stratégie de protection de la Mission, en particulier en ce qui concerne les femmes et les enfants, notamment en aidant à la prévention, à l’atténuation et au règlement des conflits intercommunautaires pour favoriser une réconciliation durable à l ’échelle locale et nationale, élément essentiel de la prévention de la violence et de l’édification de l’État à long terme; vii) Créer des conditions de sécurité propices à terme au retour volontaire en toute sécurité des déplacés et des réfugiés, y compr is en surveillant les services de police et les acteurs de la société civile, en veillant à ce qu’ils respectent les droits de l’homme et en procédant avec eux, si cela est compatible avec la Politique de diligence voulue des Nations Unies en matière de dr oits de l’homme et strictement conforme à cette politique, à une coordination opérationnelle axée sur la protection, notamment dans le cadre d’activités de sensibilisation aux questions de violence sexuelle et sexiste, le but étant de renforcer la protecti on des civils; b) Surveillance et enquêtes en matière de droits de l’homme : i) Suivre les cas de violations des droits de l’homme, d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, enquêter sur toutes atteintes et violations, les constater et en rendre compte publiquement et régulièrement, notamment lorsqu’elles sont susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre; ii) Suivre particulièrement les cas de violations et sévices dont sont victimes des enfants et des femmes, y compris toutes formes de violence sexuelle et sexiste commises en période de conflit armé, enquêter sur ces cas, les vérifier et en rendre compte expressément et publiquement en accélérant la mise en œuvre des dispositifs de su ivi, d’analyse et de communication de l’information sur la violence sexuelle liée aux conflits et en renforçant le mécanisme de surveillance et de communication de l’information concernant les violations et sévices à l’encontre d’enfants; iii) Suivre les cas de discours haineux et d’incitation à la violence, enquêter sur ces cas et en rendre compte, en coopération avec le Conseiller spécial pour la prévention du génocide ; iv) Agir en coordination avec les mécanismes internationaux, régionaux et nationaux chargés de suivre les violations des droits de l’homme, d’enquêter sur celles -ci et de les signaler, tout en leur apportant un concours technique, selon que de besoin; c) Instauration des conditions nécessaires à l’acheminement de l’aide humanitaire : i) Contribuer, en étroite coordination avec les intervenants humanitaires, à créer des conditions de sécurité propices à l’acheminement de l’aide humanitaire, afin de permettre l’accès rapide, en toute sécurité et sans entrave du personnel de secours à tous ceux qui se trouvent dans le besoin au Soudan du Sud et l’acheminement en temps voulu de l’aide humanitaire, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, en rappelant la nécessité de se conformer aux dispositions pertinentes du droit international et de re specter les principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire, notamment l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance; S/RES/2327 (2016) 9/15 16-22361 ii) Garantir la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel a ssocié, le cas échéant, et la sécurité de leurs installations et du matériel nécessaire à l’exécution des tâches prescrites; d) Appui à la mise en œuvre de l’Accord : Exécuter, dans les limites de ses capacités, les tâches suivantes à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord : i) Appuyer la planification et l’application des dispositions transitoires convenues en matière de sécurité, notamment en apportant son concours au Centre d’opérations conjoint; ii) Appuyer, en coordination avec l’équipe de pays de s Nations Unies, selon qu’il convient, les travaux d’un comité national de modification de la Constitution et l’incorporation des dispositions de l’Accord dans la Constitution provisoire de la République du Soudan du Sud, si les parties à l’Accord en font la demande; iii) Aider, en coordination avec l’équipe de pays des Nations Unies, si le Gouvernement provisoire d’union nationale en fait la demande, à l’élaboration de la constitution, conformément à l’Accord, notamment fournir une assistance technique à la Commission nationale de révision constitutionnelle pour la rédaction du texte et appuyer l’organisation de consultations publiques durant le processus d’élaboration de la constitution; iv) Aider les parties à élaborer une stratégie pour les activités d e désarmement, de démobilisation, de réintégration et de réforme du secteur de la sécurité; v) Participer aux travaux du Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l’application des dispositions transitoires de sécurité visant à exécuter son mandat, qui consiste à suivre la séparation, le rassemblement et le cantonnement des forces, en application de l’Accord, et lui apporter un appui à cette fin, notamment des services de sécurité mobile et de sécurité des sites; vi) Participer et concouri r activement aux travaux de la Commission mixte de suivi et d’évaluation; vii) Conseiller et aider, s’il y a lieu, la Commission électorale nationale, en coordination avec les membres de l’équipe de pays des Nations Unies, conformément à l’Accord; viii) Appuyer la création et la mise en service d’une police mixte intégrée non exclusive, en coordination avec les membres de l’équipe de pays des Nations Unies, en fournissant une aide à la formation et une assistance consultative, conformément à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, notamment pour l’élaboration et l’application d’un programme de formation et d’une planification stratégique; 8. Rappelle sa résolution 2086 (2013) et réaffirme les principes fondamentaux du maintien de la paix, tels qu’énoncés dans la déclaration de son Président publiée sous la cote S/PRST/2015/22 , à savoir le consentement des parties, l’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, et est conscient que le mandat de chaque mission de la paix est déterminé en fonction des besoins et de la situati on du pays concerné, S/RES/2327 (2016) 16-22361 10/15 9. Décide que pour assurer, en coopération avec le Gouvernement provisoire d’union nationale, la sûreté et la sécurité de la population sud -soudanaise et instaurer un cadre propice à l’application de l’Accord, la MINUSS continuera d’inclure une force de protection régionale et autorise celle -ci à user de tous les moyens nécessaires, notamment en prenant résolument des dispositions, le cas échéant, et en effectuant activement des patrouilles, pour s’acquitter de son mandat, de manière à : i) Favoriser les conditions susceptibles de garantir la libre circulation, à l’intérieur, en dehors et autour de Djouba, en protégeant les modes d’entrée et de sortie de la ville et les principales voies de communication et de transport à l’intérieur d e Djouba; ii) Protéger l’aéroport pour le maintenir en service ainsi que les installations clefs à Djouba, essentielles au bien -être de sa population, que le Représentant spécial du Secrétaire général aura désignées; iii) Combattre rapidement et efficace ment tout acteur qui, selon des informations crédibles, prépare ou mène des attaques contre les sites de protection des civils de l’ONU, d’autres locaux des Nations Unies, le personnel des Nations Unies, des intervenants humanitaires internationaux et nationaux, ou des civils; 10. Affirme l’intention du Conseil de sécurité d’envisager de prendre des mesures appropriées, pour faire face à l’évolution de la situation au Soudan du Sud, notamment les mesures énoncées à l’annexe de la résolution 2304 (2016) , en cas d’entraves politiques ou opérationnelles à la mise en place effective de la force ou de manœuvres d’obstruction du Gouvernement provisoire d’union nationale et de toutes les parties au conflit au S oudan du Sud destinées à empêcher la MINUSS de s’acquitter de son mandat; 11. Insiste sur le fait que la priorité doit être accordée à la protection des civils dans les décisions concernant l’utilisation des capacités et ressources disponibles de la Missi on, souligne que le mandat de la MINUSS énoncé aux paragraphes 7 et 9 de la présente résolution inclut le pouvoir d’user de tous les moyens nécessaires pour protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies dans le but de désamorcer la violence, notamment par un déploiement préventif et des patrouilles actives, de protéger les civils contre les menaces, d’où qu’elles viennent, de créer des conditions propices à l’acheminement de l’aide humanitaire par des intervenants internationaux et nationaux et d’appuyer l’application de l’Accord et souligne que de telles dispositions consistent notamment, dans les limites des capacités et des zones de la MINUSS, à défendre les sites de protection des civils, à établir autour des sites des zones q ui ne soient pas utilisées à des fins hostiles par quelque force que ce soit, à faire face aux menaces qui pèsent sur les sites, à fouiller les personnes cherchant à s’y introduire et à saisir les armes des personnes qui s’y trouvent ou tentent d’y pénétre r, en expulsant les intervenants armés des sites de protection des civils et en leur interdisant l’entrée de ces sites; 12. Invite et encourage le Représentant spécial du Secrétaire général à diriger les opérations d’une MINUSS intégrée, à coordonner tout es les activités du système des Nations Unies dans la République du Soudan du Sud et à exercer ses bons offices en jouant un rôle de premier plan dans le cadre de l’assistance prêtée par les entités du système des Nations Unies présentes au Soudan du Sud à la S/RES/2327 (2016) 11/15 16-22361 Commission mixte de suivi et d’évaluation, à l’Union africaine et aux autres intervenants, ainsi qu’aux parties, aux fins de la mise en œuvre de l’Accord et de la promotion de la paix et de la réconciliation et réaffirme à cet égard le rôle crucial que l’Organisation des Nations Unies assume en coordination avec les organisations régionales et d’autres intervenants pour favoriser un dialogue politique entre les parties, contribuer à œuvrer à la cessation des hostilités, amener les parties à un processus de paix ouvert à tous, appuyer l’application d’un Accord inclusif par le Gouvernement provisoire d’union nationale et intensifier encore ses travaux à cette fin de concert avec le Président de la Commission mixte de s uivi et d’évaluation et le Haut -Représ entant de l’Union africaine au Soudan du Sud et dans la région; 13. Prie le Secrétaire général de faire une priorité du déploiement complet du personnel de la MINUSS à hauteur des effectifs militaires et de police autorisés, ainsi que des hélicoptères mil itaires tactiques, des systèmes aériens sans pilote non armés et des moyens nécessaires à la force de protection régionale; 14. Demande à la MINUSS de tenir dûment compte, dans tous les aspects de son mandat, de la question transversale que constitue la p roblématique hommes - femmes, réaffirme l’importance d’une formation et de compétences appropriées en la matière dans toutes les missions dont le mandat a été défini par le Conseil de sécurité et encourage les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police à prendre des mesures pour déployer davantage de femmes dans les composantes militaire et civile de la Mission et dans sa composante de police; 15. Demande à la MINUSS de continuer à intensifier sa présence et de patrouiller plus activement dans les zones à risque de conflit élevé et à forte concentration de déplacés et de réfugiés, notamment dans le cadre de l’exécution de sa stratégie d’alerte rapide, dans toutes les zones, et sur les principaux itinéraires de mouvements de population, d’étendre sa présence, notamment par un déploiement et des patrouilles systématiques, aux zones de déplacement, de retour, de réinstallation et de réinsertion pour créer des conditions de sécurité propices à terme au retour volontaire en toute sécurité des déplacés et des réfugiés, et d’examiner périodiquement son déploiement géographique de manière à disposer ses forces au mieux pour s’acquitter de sa mission; 16. Rappelle la résolution 2272 (2016) et prie le Secrétaire général de prendre les mesures qui s’imposent pour s’assurer que la MINUSS respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans ses rapports périodiques sur des pays donnés, des progrès de la Mission à cet égard, concernant notamment l’application de la résolution 2272 (2016) ; 17. Engage la MINUSS à veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d’appu i de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes; 18. Demande à la MINUSS d’aider, dans les limites des ressources existantes, le Comité créé en application du paragraphe 16 de sa résolution 2206 (2015) et le Groupe d’experts créé par la même résolution, demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts et engage en outre tous les États Membres concernés à assurer la S/RES/2327 (2016) 16-22361 12/15 sécurité des membres du Groupe d’experts et à leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour permettre au Groupe de s’acquitter de son mandat; 19. Condamne avec la plus grande fermeté toutes at taques et menaces visant le personnel de la MINUSS et les installations des Nations Unies, ainsi que celles qui visent le personnel et les installations de l’IGAD, souligne que de telles attaques peuvent constituer des violations de l’Accord sur le statut des forces ou des crimes de guerre, exige de toutes les parties qu’elles respectent l’inviolabilité des locaux des Nations Unies et s’abstiennent immédiatement de toute violence contre les personnes qui y sont rassemblées, réaffirme que le Gouvernement pro visoire d’union nationale est lié par les dispositions de l’Accord et exige en outre la libération immédiate et en toute sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé enlevés et détenus; 20. Condamne les affrontements qui ont eu lieu à M alakal en février 2016 et les combats survenus à Djouba en juillet 2016, et exhorte l’Organisation des Nations Unies à tenir compte des enseignements à retenir pour procéder à des réformes au sein de la MINUSS afin qu’elle soit mieux en mesure d’exécuter s on mandat, concernant en particulier la protection des civils, et pour améliorer la chaîne de commandement de la Mission, accroître l’efficacité de ses opérations, renforcer la sûreté et la sécurité du personnel et faire en sorte que la MINUSS soit mieux à même de gérer des situations complexes; 21. Demande à nouveau à la MINUSS de continuer à prendre des mesures, selon qu’il conviendra, pour assurer la sécurité de ses opérations aériennes au Soudan du Sud et de lui faire rapport à ce sujet; 22. Condamne dans les termes les plus vifs les attaques dirigées contre l’aide humanitaire et le pillage de secours humanitaires, notamment de vivres et de médicaments, ainsi que le pillage d’installations telles qu’hôpitaux et entrepôts, et exige des parties qu’elles permettent, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, à savoir l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance, l’ac cès rapide, sûr et libre du personnel, du matériel et des fournitures de secours, et l’acheminement rapide de l’aide humanitaire à tous ceux qui se trouvent dans le besoin partout au Soudan du Sud, en particulier aux déplacés et aux réfugiés, et souligne que tout retour doit se faire volontairement, en connaissance de cause et dans la dignité et la sécurité, et qu’il en va de même de toute autre solution durable concernant les déplacés et les réfugiés; 23. Exige que toutes les parties mettent fin immédiatement à toutes formes de violence, de violation des droits de l’homme et d’atteinte à ces droits, et de violation du droit international humanitaire, notamment aux viols et aux autres formes de violence sexuelle et sexiste, et amènent les auteurs de tels actes à rendre des comptes afin de rompre le cycle de l’impunité qui prédomine actuellement; 24. Condamne toutes les violations du droit international applicable, y compris le droit international humanitaire, ain si que les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits commises par toutes les parties au conflit, en particulier à l’encontre d’enfants, et prie instamment les parties de donner suite aux conclusions et engagements visés au paragraphe 25 de sa résolution 2252 (2015) afin de faire cesser les violations et exactions commises contre des enfants, notamment de libérer immédiatement tous les enfants qui font partie de leurs rangs; S/RES/2327 (2016) 13/15 16-22361 25. Engage vivement l’APLS, l’APLS dans l’opposition et les autres groupes armés à empêcher que de nouveaux actes de violence sexuelle soient commis, demande instamment au Gouvernemen t provisoire d’union nationale et à l’APLS dans l’opposition de donner effet aux engagements et plans d’action qu’ils ont adoptés conjointement et unilatéralement en vue de la prévention de la violence sexuelle liée au conflit, qui mettent l’accent sur la prévention, la responsabilité et le renforcement de l’assistance aux victimes, et engage vivement les dirigeants de l’APLS à donner des ordres exprès concernant la prévention de la violence sexuelle liée au conflit, et exige du Gouvernement provisoire d’un ion nationale qu’il prenne des mesures concrètes pour que les membres de ses forces qui commettent des actes de violence sexuelle en soient tenus responsables; 26. Insiste sur le fait que la recherche de la vérité et la réconciliation sont essentielles po ur instaurer la paix au Soudan du Sud et, à cet égard, souligne que la Commission vérité, réconciliation et apaisement a un rôle primordial à jouer dans la consolidation de la paix au Soudan du Sud, comme indiqué dans l’Accord, en conduisant les efforts vi sant à parvenir à la cohésion nationale et à promouvoir la paix, la réconciliation nationale et l’apaisement; 27. Prend note des mesures prises par l’Union africaine en vue de la mise en place du Tribunal mixte pour le Soudan du Sud prévu par le chapitre V de l’Accord et de l’action menée à ce jour par l’Organisation des Nations Unies, se félicite que l’Union africaine ait officiellement demandé à l’Organisation de lui apporter une assistance technique en vue de la mise en place du Tribunal mixte et prie le Secrétaire général de continuer à fournir une assistance technique à la Commission de l’Union africaine et au Gouvernement provisoire d’union nationale pour la mise en place du Tribunal mixte pour le Soudan du Sud et l’application des autres parties du c hapitre V de l’Accord, notamment en ce qui concerne l’établissement de la Commission vérité, réconciliation et apaisement; 28. Demande au Gouvernement sud -soudanais de mener à bien en toute diligence et en toute transparence les enquêtes sur les allégatio ns de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, dans le respect de ses obligations internationales, et l’ invite à publier les comptes rendus de ces enquêtes, y compris l’enquête récente sur les faits survenus au complexe hôtelier Terrai n; 29. Demande également au Gouvernement sud -soudanais, tout en prenant note du paragraphe 3.2.2 du chapitre V de l’Accord, d’amener tous les responsables de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit internatio nal humanitaire à répondre de leurs actes, de garantir à toutes les victimes de violences sexuelles l’égale protection de la loi et l’égal accès à la justice, et de garantir l’égal respect des droits des femmes et des filles à l’occasion de ces procédures, et notant que l’application de mesures globales de justice transitionnelle, y compris de mesures visant à assurer le respect du principe de responsabilité, à rechercher la vérité et à apporter des réparations, est fondamentale pour parvenir à l’apaisement et à la réconciliation; 30. Condamne les attaques dirigées contre des installations pétrolières et des sociétés pétrolières et leurs employés, ainsi que toutes hostilités autour de ces installations, et prie instamment toutes les parties d’assurer la séc urité de l’infrastructure économique; S/RES/2327 (2016) 16-22361 14/15 Rapports 31. Prie le Secrétaire général de lui fournir, dans un délai de 30 jours, des informations détaillées sur la constitution des forces, la restructuration de la force de la MINUSS, le soutien logistique, les éléments habilitants et le personnel civil chargé d’appliq uer le mandat, et de lui indiquer si le Gouvernement provisoire d’union nationale consent toujours, en principe, au déploiement de la force de protection régionale et n’a pas créé d’obstacles politiques ou opérationnels à la mise en place effective de la f orce ni empêché la MINUSS de s’acquitter de son mandat, et prie également le Secrétaire général d’examiner les besoins sur le terrain et de lui fournir une évaluation actualisée des opérations, du déploiement et des besoins futurs de la force de protection régionale, ainsi que de toutes les entraves politiques ou opérationnelles à la mise en place effective de la force et manœuvres d’obstruction destinées à empêcher la MINUSS de s’acquitter de son mandat, dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution et tous les 30 jours par la suite; 32. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’exécution du mandat de la MINUSS, y compris la force de protection régionale, ainsi que sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Politique de diligence voulue visée au paragraphe 17 ci -dessus, et de lui présenter des informations à jour sur la manière dont la Mission s’acquitte de ses tâches de protection des civils, notamment, mais pas exclusivement, sur les nouvelles zones de patrouille et les déploiements systématiques visés au paragraphe 15 ci -dessus, et sur la prise en compte de la problématique hommes -femmes dans tous les aspects du mandat de la Mission, comme le prévoit le paragraphe 14 ci -dessus, et de faire des recommandations sur les mesures à prendre pour adapter la Mission à la situation sur le terrain et lui permettre de s’acquitter plus efficacement de son mandat, dans un unique rapport écrit détaillé devant être soumis dans les 90 jours suivant l’adoption de la présente résoluti on, puis tous les 90 jours par la suite; 33. Rappelle le paragraphe 6 de sa résolution 2304 (2016) , prie le Secrétaire général de poursuivre ses consultations avec les pays qui fournissent des continge nts et du personnel de police en vue de renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la MINUSS afin que celle -ci puisse s’acquitter efficacement de son mandat dans des conditions de sécurité complexes, et prie également le Secrétaire général de lui r endre compte, dans le cadre de ses rapports périodiques, des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies, ainsi que des réformes visant à permettre à la MINUSS de mieux s’acquitter de son mandat, notamment l’amélio ration de la chaîne de commandement, l’accroissement de l’efficacité des opérations et le renforcement de l’aptitude de la Mission à gérer les situations complexes, comme demandées au paragraphe 18 ci -dessus; 34. Prie le Secrétaire général de présenter, d ans les six mois suivant l’adoption de la présente résolution, un bilan des progrès accomplis par les parties en ce qui concerne la cessation des hostilités, la reprise du dialogue et l’instauration d’une représentation inclusive au sein du Gouvernement, a insi que de faire des recommandations concernant les ajustements à apporter au mandat de la MINUSS; 35. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans ses rapports trimestriels, de l’assistance technique fournie en application du paragraphe 25 ci - dessus, invite l’Union africaine à communiquer au Secrétaire général, aux fins de l’établissement de son rapport, des informations sur les progrès accomplis dans la S/RES/2327 (2016) 15/15 16-22361 mise en place du Tribunal mixte pour le Soudan du Sud, et déclare son intention d’évaluer, l orsqu’il recevra les rapports du Secrétaire général, le travail accompli en vue de l’établissement du Tribunal mixte, conformément aux normes internationales; 36. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2328 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2328(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2328 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2016 16-22417 (F) *1622417* Résolution 2328 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7841e séance, le 19 décembre 2016 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) et 2286 (2016) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’unité et à l ’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, Alarmé par le fait que la situation humanitaire désastreuse dans la ville d ’Alep continue de se détériorer et que les évacuations d ’urgence et l ’aide humanitaire sont désormais nécessaires pour de très nombreux habitants, Rappelant que toutes les parties doivent respecter les dispositions pertinentes du droit international humanitaire et les principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humanitaire d ’urgence, 1. Prend acte des efforts faits pour procéder à l ’évacuation des civils et des combattants des quartiers d ’Alep touchés par le conflit; 2. Insiste sur le fait que ces opérations doivent être menées conformément aux règles et principes du droit international humanitaire et souligne que l’évacuation des civils doit être volontaire et s ’effectuer vers la destination finale choisie par les intéressés, et qu’il faut protéger tous les civils qui choisissent d ’être évacués ou y sont contraints, aussi bien que ceux qui choisissent de rester chez eux; 3. Prie l’Organisation des Nations Unies et les autres organismes compétents d ’exercer une surveillance adéqua te et neutre, par l ’observation directe, des évacuations des quartiers est d ’Alep et d ’autres quartiers de la ville, de faire rapport à ce sujet selon qu ’il conviendra, et de s ’assurer que d ’autres agents seront déployés à des fins de surveillance s ’il y a lieu, et exige de toutes les parties qu ’elles donnent à ces agents un accès en toute sécurité, immédiat et sans entrave; 4. Souligne qu’il importe d ’assurer le passage de plein gré, en toute sécurité et dans la dignité de tous les civils se trouvant dans les secteurs est d ’Alep et dans d’autres secteurs, sous la surveillance et la coordination de l ’Organisation des Nations Unies et d ’autres organismes, vers la destination de leur choix, et insiste sur le fait que, en pareilles circonstances, il convient d ’accorder la priorité aux S/RES/2328 (2016) 16-22417 2/2 personnes les plus gravement blessées et les plus vulnérables, et demande à toutes les parties de coopérer avec l ’Organisation à cet égard; 5. Exige de toutes les parties qu ’elles autorisent l ’Organisation des Nations Unies et se s partenaires d ’exécution à accéder immédiatement, en toute sécurité et sans restriction, condition ni entrave aux populations afin que l ’aide humanitaire, y compris les soins médicaux, leur parvienne par la voie la plus directe et réponde à leurs besoins essentiels, conformément aux dispositions de sa résolution 2258 (2015) , pour l ’ensemble de la Syrie, et qu ’elles respectent et protègent tous les civils présents à Alep et dans tout le pays; souligne que toutes les parties sont tenues d’honorer les obligations que leur fait le droit international humanitaire et, en particulier, de respecter et de protéger les civils et les biens de caractère civil; 6. Engage toutes les parties à respecter et à protéger tout le personnel médical et humanitaire, leurs moyens de transport et leur matériel, ainsi que les hôpitaux et autres installations sanitaires dans tout le pays, conformément à sa résolution 2286 (2016 ); 7. Prie le Secrétaire général de prendre des mesures de toute urgence pour mettre en place, en concertation avec les parties intéressées, des arrangements, y compris en matière de sécurité, afin de permettre à l ’Organisation des Nations Unies et aux au tres organismes compétents de s ’assurer du bien -être des civils et du plein respect du droit international humanitaire dans les secteurs est d ’Alep, de le prévenir lorsque ces arrangements sont en place et de mener à bien les activités susmentionnées sans tarder; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport, dans les 5 jours qui suivent l ’adoption de la présente résolution, sur l ’application de ses dispositions, y compris sur la suite que les parties en présence y donnent; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2329 (2016)
IntituléTribunal international chargé de juger les personnes accusées de violations graves du droit international humanitaire commises sur le territoire de l’ex Yougoslavie depuis 1991
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2329(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2329 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2016 16-22433 (F) *1622433* Résolution 2329 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7842e séance, le 19 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il est déterminé à combattre l ’impunité des auteurs de crimes graves de droit international et que toutes les personnes mises en accusation par le Tribunal pénal international pour l ’ex-Yougoslavie (le « Tribunal ») doivent être traduites en justice, Rappelant ses résolutions 827 (1993) du 25 mai 1993, 1503 (2003) du 28 août 2003, 1534 (2004) du 26 mars 2004, 1966 (2010) du 22 décembre 2010, 2256 (2015) du 22 décembre 2015 et 2306 (2016) du 6 septembre 2016, Rappelant la nomination de Burton Hall par le Secrétaire général aux fonctions de juge du Tribunal affecté ponctuellement et à titre provisoire à la Chambre d ’appel, Prenant acte de la lettre que le Secrétaire général a adressée à son président le 11 novembre 2016 ( S/2016/959 ), à laquelle était jointe une lettre du Président du Tribunal datée du 4 novembre 2016, Tenant compte du bilan dressé par le Tribunal dans son rapport sur la stratégie d’achèvement des travaux ( S/2016/976 ) et du calendrier des procès en première instance et en appel, Prenant note des préoccupations exprimées par le Président du Tribunal à propos des effectifs et réaffirmant qu’il est indispensable de retenir le personnel pour permettre au Tribunal d ’achever ses travaux le plus rapideme nt possible, Ayant à l ’esprit l’article 16 du Statut du Tribunal, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de reconduire M. Serge Brammertz dans ses fonctions de Procureur du Tribunal ( S/2016/959 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Demande à nouveau au Tribunal d ’achever ses travaux et de faciliter sa fermeture le plus rapidement possible en vue de mener à bonne fin la transition vers le Mécanisme In ternational appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux (le « Mécanisme ») et, eu égard à la résolution 1966 (2010) , de redoubler S/RES/2329 (2016) 16-22433 2/2 d’efforts pour réexaminer les dates qu ’il a prévues pour l ’achèvement des procès afin de les avancer, le cas échéant, et d ’éviter tout nouveau retard; 2. Prend note de l’engagement pris par le Tribunal d ’achever ses travaux au plus tard le 30 novembre 2017; 3. Prend acte de la demande du Président du Trib unal aux fins d ’une prorogation finale du mandat des juges permanents du Tribunal jusqu ’au 30 novembre 2017 ou jusqu ’à l’achèvement des affaires dont ils sont ou seront saisis, si celui -ci intervient avant, et souligne avec force que les prorogations et la reconduction ci -après doivent être finales; 4. Décide , sous cette condition : a) De proroger jusqu ’au 30 novembre 2017, ou jusqu ’à l’achèvement des affaires dont ils sont ou seront saisis si celui -ci intervient avant, le mandat des juges permanents du T ribunal siégeant aux Chambres de première instance et à la Chambre d ’appel dont les noms suivent : Carmel Agius (Malte) Liu Daqun (Chine) Christoph Flügge (Allemagne) Theodor Meron (États -Unis d ’Amérique) Bakone Justice Moloto (Afrique du Sud) Alphon s Orie (Pays -Bas) Fausto Pocar (Italie) ; b) De reconduire M. Serge Brammertz dans ses fonctions de Procureur du Tribunal, nonobstant les dispositions du paragraphe 4 de l ’article 16 du Statut du Tribunal concernant la durée du mandat du Procureur, pour u n mandat prenant effet le 1er janvier 2017 et expirant le 30 novembre 2017, en se réservant le droit d ’y mettre fin avant cette date dès lors que le Tribunal aurait achevé ses travaux; 5. Décide de proroger le mandat du juge Carmel Agius en sa qualité de Président du Tribunal jusqu ’au 31 décembre 2017, ou jusqu ’à un mois après l’achèvement des affaires visées au paragraphe 4 ci -dessus, si celui -ci intervient avant; 6. Souligne que les États doivent coopérer pleinement avec le Tribunal, ainsi qu ’avec le M écanisme; 7. Félicite le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) de l ’évaluation et des recommandations qu ’il a formulées comme suite à sa résolution 2256 (2015) et qui sont publiées dans le rapport du BSCI sur l ’évaluation des méthodes de travail du Tribunal ( S/2016/441 ), et engage le Tribunal à continuer de lui rendre compte, dans son prochain rapport semestriel su r les progrès de la mise en œuvre de la stratégie d ’achèvement, de la suite donnée aux recommandations du Bureau, sans préjudice de la primauté accordée à l ’achèvement des travaux; 8. Se félicite de l ’adoption du « Code de déontologie des juges du Tribuna l » et souligne qu’il importe d ’établir un mécanisme disciplinaire applicable au comportement professionnel des juges; 9. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2330 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FINUL)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2330(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2330 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2016 16-22439 (F) *1622439* Résolution 2330 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7843e séance, le 19 décembre 2016 Le Conseil de sécurité, Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le dés engagement (FNUOD) en date du 7 décembre 2016 (S/2016/1037 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez- le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent toujours d’exacerber les tensions ent re Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez- le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violatio ns de l’Accord sur le dégagement des forces, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD, il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement la poursuite des combats dans la zone de séparation et demandant à toutes les parties au conflit interne syrien de cesser leurs activités militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD et de respecter le droit international humanitaire, Condamnant l’emploi d’armes lourdes dans la zone de séparation, aussi bien par les forces arm ées syriennes que par des groupes armés, dans le cadre du conflit syrien, et notamment l’emploi de chars lors d’affrontements entre les forces armées syriennes et l’opposition, S/RES/2330 (2016) 16-22439 2/4 Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles cessent leurs opérations militaires dans l’ensemble du pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur l a Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra, y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida, et nota mment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse et à titre provisoire le dispositif de la FNUOD afin de réduire a u minimum les risques courus par son personnel tandis que la Force continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est que les Casques bleus regagnent leurs positions dans la zone d’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration provisoire actuelle de la FNUOD et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations sont utiles au Conseil pour évaluer l’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressourc es dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez- le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil d e la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour son travail dans des conditions de plus en plus difficiles, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félic itant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes por tées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d’observateurs au Golan, des efforts faits pour renforcer et étendre ses positions sur le mont Hermon et notamment y établir de nouvelles positio ns, Prenant note du plan énoncé par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD sur les positions dont elle a dû se retirer, à commencer par le camp Faouar dans le secteur bravo, en évaluant continuellement les conditions de sécurité dan s la zone de séparation et alentour, en poursuivant les discussions et la coordination avec les parties, S/RES/2330 (2016) 3/4 16-22439 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobr e 1973; 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d’intérêt commun, selon qu’il convient, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 3. Souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition ar més dans la zone de séparation et prie instamment les États Membres de signifier clairement aux groupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’opérations de la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité risquant de mettre en danger les soldats de la paix et laisser au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sûreté et en toute sécurité; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force ainsi que le point de passage de Qouneïtra et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix; 5. Exhorte les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’autres points d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’acquitter de sa mission; 6. Se félicite de la mise en place d’un nouveau point de passage temporaire permettant au personnel de la FNUOD de circuler sans encombre entre les secteurs alpha et bravo en cas d’urgence, le point de passage de Qouneïtra étant fermé et, à cet égard, demande aux parties de collaborer de façon constructive avec la FNUOD, étant entendu que le point de passage de Qouneïtra sera de nouveau ouvert dès que les conditions de sécurité le permettront; 7. Se félicite du retour d’un premier contingent de la FNUOD au camp Faouar, de la coopération entre les parties pour faciliter ce retour, ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la Force sur les positions qu’elle a quittées dans la zone de séparation, y compris la fourniture de moyens suffisants pour assurer sa protection, en évaluant continuellement la situation en matière de sécurité dans la région; 8. Souligne qu’il importe de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation d’engins explosifs improvisés et un système de détection et d’alarme , afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties; S/RES/2330 (2016) 16-22439 4/4 9. Encourage les parties à l’Accord sur le dégagement des forces à collaborer constructivement afin de prendre avec la FNUOD les dispositions provisoires nécessaires au retour de celle- ci sur les positions qu’elle a quittées, en tenant compte des accords en vigueur; 10. Se félicite des dispositions que prend la FNUOD pour appliquer la politique de tolérance z éro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le Code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 11. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2017, le mandat de la FNUOD et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’ acquitter de son mandat en toute sécurité; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2331 (2016)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2331(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2331 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2016 16-22533 (F) *1622533* Résolution 2331 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7847e séance, le 20 décembre 2016 Le Conseil de sécurité, Rappelant la déclaration de son président ( S/PRST/2015/25 ), Prenant note des rapports du Secrétaire général S/2016/949 , S/2015/203 et S/2016/361 , Rappelant que la Charte des Nations Unies lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des en fants, dans lequel a été donnée, pour la première fois, une définition arrêtée sur le plan international de l’infraction que constitue la traite d’êtres humains et qui prévoit un cadre permettant de la prévenir et de la combattre efficacement, et rappelant en outre le Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes, Conscient que la traite d’êtres humains dans des zones en proie à un conflit armé ou dans les situations d’après conflit peut servir à alimenter différentes formes d’exploitation, notamment l’exploitation de la prostitution d’autrui, d’autres sortes d’exploitation sexuelle, le travail forcé, l’esclavage ou des pratiques analogues à l’esclavage, la servitude et le prélèvement d’organes; c onscient également que la traite d’êtres humains dans les situations de conflit armé ou d’après conflit peut également être associée à la violence sexuelle et que les enfants dans des situations de conflit armé et les personnes déplacées par les conflits armés, y compris les réfugiés, peuvent être particulièrement exposés à la traite et aux autres formes d’exploitation concomitantes, Réaffirmant qu’il importe au plus haut point que tous les États Membres appliquent intégralement ses résolutions, notamment ses résolutions 2195 (2014) et 2253 (2015) , dans lesquelles il constate avec inquiétude que, dans certaines régions, des terroristes tirent profit de la criminalité t ransnationale organisée, notamment la traite d’êtres humains, ainsi que sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il constate avec préoccupation que les actes de violence sexuelle et sexiste s’inscrivent notoirement parmi les objectifs stratégiques et dans l’idéologie de certains groupes terroristes, et conscient du lien qui existe entre la traite d’êtres humains, la violence S/RES/2331 (2016) 16-22533 2/9 sexuelle, le terrorisme et d’autres activités criminelles transnationales organi sées, lien de nature à prolonger et à exacerber le conflit et l’instabilité et à en intensifier les effets sur les populations civiles, Profondément préoccupé par le fait que les actes de violence sexuelle et sexiste, notamment lorsqu’ils sont associés à la traite d’êtres humains, s’inscrivent notoirement parmi les objectifs stratégiques et dans l’idéologie de certains groupes terroristes et constituent pour ceux -ci une tactique du terrorisme et un instrument servant à alimenter leurs coffres et à conforte r leur pouvoir en facilitant l’enrôlement et la destruction de communautés, comme décrit dans les rapports du Secrétaire général; s’inquiétant vivement du fait que la traite d’êtres humains, en particulier des femmes et des filles, demeure l’un des pivots des flux financiers de certains groupes terroristes et constitue l’un des moteurs des activités de recrutement lorsqu’elle conduit à certaines formes d’exploitation, Considérant que la traite d’êtres humains va de pair avec des violations des droits fondamentaux ou des atteintes à ces droits, et soulignant que certains actes ou infractions associés à la traite en période de conflit armé peuvent constituer des crimes de guerre, et rappelant qu’il incombe aux États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre quiconque est responsable de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres crimes et qu’il importe que les États prennent, dans leur ordre juridique int erne, des mesures appropriées en ce qui concerne les crimes en présence desquels ils sont tenus en droit international d’exercer leur responsabilité d’ouvrir des enquêtes et d’engager des poursuites, Exprimant sa solidarité avec les victimes de la traite d’êtres humains, notamment celles frappées de la sorte dans le cadre d’un conflit armé ou à l’issue d’un conflit ou dans le cadre des crises humanitaires qui en découlent; notant à cet égard l’importance que revêtent l’aide et les services de prise en char ge aux fins du rétablissement physique et psychologique, de la réadaptation et de la réinsertion sociale; conscient du traumatisme extrême que subissent les victimes de la traite et de violences sexuelles en période de conflit armé et estimant que les orga nismes humanitaires devraient prendre ce facteur en considération au stade de la planification des interventions humanitaires, Réaffirmant que la traite d’êtres humains en période de conflit armé, notamment celle des femmes et des filles, ne peut et ne sa urait être associée à aucune religion, nationalité ou civilisation, Soulignant qu’il importe de mobiliser les chefs religieux et traditionnels, et à ce titre de veiller tout particulièrement à mieux faire entendre la voix des femmes et des filles, aux côt és de celle des hommes et des garçons, en vue de combattre le terrorisme et l’extrémisme violent, qui peut constituer un terrain favorable au terrorisme, de réfuter la justification de la traite d’êtres humains en période de conflit armé et des violences s exuelles ou autres commises en période de conflit, de lutter contre la stigmatisation dont souffrent les rescapés et de faciliter leur retour ou leur réinsertion dans leur famille et dans leur communauté, Rappelant toutes ses résolutions sur le sort des enfants en temps de conflit armé dans lesquelles il lance un appel en faveur de la protection des enfants; condamnant toutes les violations et exactions commises à l’encontre des enfants en temps de conflit armé et notant en particulier que l’emploi et l’e nrôlement d’enfants, qui sont des pratiques contraires au droit international, par des parties à S/RES/2331 (2016) 3/9 16-22533 un conflit armé peuvent être associés à la traite d’êtres humains; exprimant sa profonde préoccupation devant le nombre élevé de filles et de garçons victimes de la traite en temps de conflit armé et conscient qu’ils risquent d’être davantage victimes de violations et d’exactions, en particulier s’ils ont été déplacés de force du fait d’un conflit armé et séparés à cette occasion des membres de leur famille ou d es personnes qui les élèvent, Rappelant ses résolutions 2249 (2015) par laquelle il a condamné dans les termes les plus forts les atteintes flagrantes, systématiques et généralisées aux droits de l’hom me et les violations du droit international humanitaire commises par l’EIIL, également connu sous le nom de Daech, et 2253 (2015) dans laquelle il a condamné avec la plus grande fermeté les enlèvements de femmes et d’enfants par l’EIIL, le Front el -Nosra et d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, exprimé son indignation face à l’exploitation et aux exactions commises par ces entités, y compris le viol, la violence sexu elle, le mariage forcé et la réduction en esclavage et noté que toute personne ou entité qui transfère des fonds à l’EIIL, directement ou indirectement, en rapport avec cette exploitation et ces exactions s’exposerait au risque d’être inscrite par le Comit é du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, Notant avec préoccupation le détournement délictueux des technologies numériques, notamment d’Internet, auquel se livrent certains groupes terroristes pour faciliter la traite d’êtres humains, en particulier la vente et le commerce de personnes, et soulignant qu’il importe de s’opposer à ce détournement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme tout en veillant a u respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et des autres obligations découlant du droit international, 1. Condamne avec la plus grande fermeté tous les actes de traite d’êtres humains dans les zones en proie à un conflit armé, et soulig ne que la traite nuit à l’état de droit et favorise d’autres formes de criminalité transnationale organisée, ce qui peut exacerber les conflits, alimenter l’insécurité et l’instabilité et nuire au développement; 2. Engage les États Membres : a) À envisag er de ratifier à titre prioritaire, s’ils ne l’ont pas encore fait, la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et d es enfants ainsi que tout autre instrument international pertinent, ou d’y adhérer et de les appliquer dans leur intégralité; b) À prendre des mesures décisives et immédiates pour prévenir et réprimer la traite d’êtres humains, enquêter sur les actes qui ont été commis, poursuivre quiconque se livre à la traite d’êtres humains, notamment dans le cadre de conflits armés, de façon à établir les responsabilités, sachant qu’il importe tout particulièrement de recueillir et de conserver les éléments de preuve de sorte que des enquêtes puissent être ouvertes et des poursuites engagées; c) À enquêter sur les réseaux impliqués dans la traite d’êtres humains en période de conflit armé, à les désorganiser et à les démanteler, dans le respect de la législation natio nale, notamment des lois sur la lutte contre le blanchiment d’argent et la corruption et, le cas échéant, des lois relatives à la lutte contre le terrorisme; S/RES/2331 (2016) 16-22533 4/9 souligne à cet égard, l’importance que revêt la coopération internationale en ce qui concerne l’ap plication des lois, notamment pour ce qui est des enquêtes, de la constitution des dossiers et des poursuites concernant les affaires de traite, demande que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et les autres entités compétentes d es Nations Unies ainsi que les organismes internationaux et régionaux compétents, y compris INTERPOL, continuent de fournir une assistance technique, sur demande, dans le cadre de leur mandat, et engage les États Membres à établir leur compétence à l’égard des infractions commises comme les y invite l’article 15 de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée; d) À se doter de solides mécanismes d’identification des victimes ou des victimes supposées, à mettre, dans les me illeurs délais, des services de protection et d’assistance à la disposition des victimes identifiées, y compris celles tombées aux mains de trafiquants pendant un conflit armé, réfugiés et déplacés compris, à répondre à l’ensemble des besoins des victimes, en leur fournissant une aide médicale, un accompagnement psychosocial et une aide juridique ou en leur y donnant accès, à veiller à ce que les victimes de la traite soient traitées comme ayant été victimes de la criminalité et, conformément à la législati on nationale, ne soient ni sanctionnées ni stigmatisées pour avoir participé à des activités illégales sous la contrainte; demande à cet égard que l’ONUDC et les autres entités compétentes des Nations Unies, notamment le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, ainsi que les organisations internationales et régionales, telles que l’Organisation internationale pour les migrations, continuent d’aider les États Membres qui en font la demande à identifier et à aider les victimes de la traite; 3. Invite les États Membres : a) À nouer de solides partenariats avec le secteur privé et la société civile, notamment les organisations locales de femmes, et à redoubler d’efforts pour inciter ces acteurs à fournir des informations qui aideront à identifier et à traduire en justice les personnes qui sont impliquées dans la traite d’êtres humains dans les zones en proie à un conflit armé, ainsi qu’à désorganiser et à démanteler les réseaux qui se livrent à des agissements de ce genre, en particulier en forman t du personnel, tel que les policiers, y compris ceux chargés de la police des frontières, les inspecteurs du travail, les agents consulaires, le personnel des ambassades, les juges, les procureurs et les soldats de maintien de la paix, à déceler, dans les filières d’approvisionnement, des signes indiquant que des personnes sont victimes de la traite dans les zones en proie à un conflit; b) À considérer que, quelles qu’en soient les formes, la traite d’êtres humains en temps de conflit armé et les violence s sexuelles commises en période de conflit peuvent provoquer des déplacements massifs de réfugiés et de migrants; rappelle la Convention relative au statut des réfugiés et de son Protocole relatif au statut des réfugiés; demande instamment que tous les pay s qui accueillent des réfugiés informent les victimes de la traite et les personnes qui ont subi des violences sexuelles des services disponibles en pareil cas, leur fournissent un accompagnement psychosocial qui s’inscrive dans la durée, leur donnent la possibilité de témoigner de ce qu’elles ont vécu de sorte que des poursuites puissent être engagés à l’encontre des trafiquants et s’attachent à établir le statut au regard de la loi des enfants réfugiés sans papiers, notamment ceux d’entre eux qui sont le fruit S/RES/2331 (2016) 5/9 16-22533 de violences sexuelles ou d’actes d’exploitation sexuelle subis par leur mère, de façon à éviter d’éventuels cas d’apatridie; 4. Engage le Groupe d’action financière (GAFI) et ses homologues régionaux à envisager de procéder, dans le cadre de leurs activités et en étroite coordination avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions et l’ONUDC, à une analyse des flux financiers associés à la traite d’êtres humains qui financent le terrorisme; 5. Demande aux États Membres qui ne l’ont pas encore fait de renforcer l’aptitude des services chargés des enquêtes financières à analyser les cas dans lesquels la traite d’êtres humains finance le terrorisme, les engage à coopérer de façon à étoffer les capacités en la matière, et les encourage, de même que les entités compétentes des Nations Unies et les organisations internationales et régionales, à fournir aux États qui en expriment le besoin une assistance financière, matérielle et technique de sorte qu’ils se dotent des capacités voulues; 6. Engage les États Membres à envisager de renforcer leurs lois et leurs réglementation s de façon à faciliter la mise en commun de l’information, aussi bien au niveau national qu’au niveau internation al, entre les services chargés de l’application des lois, les organismes de réglementation et le secteur privé et entre les différents acteurs du secteur privé, conformément au droit international et à la législation nationale, ce qui aidera à déceler tout e activité financière suspecte relative à la traite d’êtres humains qui finance le terrorisme, sans pour autant négliger le fait qu’il faut veiller au respect de la confidentialité des renseignements personnels concernant les victimes; 7. Rappelle que, da ns sa résolution 1373 (2001) , il a décidé que tous les États Membres devaient veiller à ce que toute personne qui participe au financement, à l’organisation, à la préparation ou à la perpétration d’acte s de terrorisme ou qui y apporte un appui soit traduite en justice, exhorte tous les États à veiller à ce que la qualification des infractions pénales dans leur législation et leur réglementation internes permette d’engager des poursuites et de réprimer, proportionnellement à la gravité de l’infraction que constitue la traite d’êtres humains lorsque celle -ci vise à soutenir des terroristes ou des organisations terroristes, notamment pour ce qui est du financement d’actes de terrorisme ou du recrutement à de s fins terroristes; 8. Souligne que la traite d’êtres humains en temps de conflit armé et les violences sexuelles et sexistes commises en période de conflit, notamment lorsqu’elles sont associées à la traite en période de conflit armé, peuvent s’inscrire parmi les objectifs stratégiques et dans l’idéologie de certains groupes terroristes et devenir une tactique pour ceux -ci; en particulier elles facilitent l’enrôlement; elles contribuent à financer les activités des terroristes au moyen de la vente, du commerce et du trafic de femmes, de filles et de garçons; elles contribuent à détruire, à punir, à réduire en servitude et à contrôler les populations; elles contraignent les populations à fuir des zones stratégiques; elles aident à soutirer des renseignemen ts aux hommes et aux femmes détenus; elles aident à répandre une idéologie qui englobe la suppression des droits des femmes et le recours à la religion pour justifier la codification et l’institutionnalisation de l’esclavage sexuel et forcer les femmes à p rocréer; et engage tous les acteurs aux niveaux national, régional et international à veiller à ce que ces considérations soient prises en S/RES/2331 (2016) 16-22533 6/9 compte, conformément aux obligations que leur imposent le droit international et leurs propres lois; 9. Souligne éga lement que la réalisation des objectifs stratégiques exposés plus haut peut entraîner le recours à diverses formes de violence sexuelle durant un conflit – viol, esclavage sexuel, prostitu tion forcée et grossesse forcée –, qui peuvent être associées à la t raite d’êtres humains, et note que ces différentes formes de violence sexuelle peuvent exiger que l’on y réponde par des programmes ciblés englobant un accompagnement médical et psychosocial spécialisé et une analyse qui serviront de socle aux intervention s; 10. Affirme que les victimes de la traite d’êtres humains, sous toutes ses formes, et d’actes de violence sexuelle auxquels se livrent des groupes terroristes doivent être considérées comme des victimes du terrorisme afin qu’elles aient accès à l’aide , à la reconnaissance et à la réparation auxquelles elles ont droit du fait des actes de terrorisme qu’elles ont subis et bénéficient de programmes nationaux d’assistance et de dédommagement, ce qui contribuerait à mettre un terme à la stigmatisation liée aux crimes de cette nature et faciliterait les efforts de réadaptation et de réinsertion; souligne en outre que les victimes doivent bénéficier de programmes d’aide et de réparation comprenant des soins médicaux, un accompagnement psychosocial, un logement où elles sont en sécurité, des moyens de subsistance et une assistance juridique, et que les services proposés doivent être adaptés aux besoins des femmes ayant donné naissance à un enfant par suite d’un viol commis en temps de guerre, ainsi qu’à ceux des hommes et des garçons qui auraient été victimes de violences sexuelles commises en période de conflit, notamment lorsque ces crimes sont associés à la traite d’êtres humains en période de conflit armé; 11. Condamne tous les actes relevant de la traite, en particulier la vente ou le commerce de personnes tels que l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, connu également sous le nom de Daech) les pratique à l’encontre notamment des Yézidis et de membres d’autres minorités religieuses ou ethniques, condam ne également tous les actes de traite d’êtres humains et toutes les violations et exactions auxquels se livrent Boko Haram, les Chabab, l’Armée de résistance du Seigneur et d’autres groupes terroristes ou armés à des fins d’esclavage sexuel, d’exploitation sexuelle et de travail forcé, est conscient qu’il importe de recueillir et de conserver les preuves attestant de tels actes afin que leurs auteurs en répondent, et note que ces agissements peuvent également contribuer au financement et à la subsistance de sdits groupes ou être mis au service d’autres objectifs stratégiques, comme mentionné au paragraphe 5 ci -dessus; 12. Déclare avoir l’intention d’envisager de prendre des sanctions contre les personnes et les entités se livrant à la traite d’êtres humains dans des zones touchées par un conflit armé ou à des violences sexuelles en période de conflit, et encourage la mise en commun des informations et d’autres formes de coopération appropriées entre les entités compétentes des Nations Unies, dont le Représent ant spécial du Secrétaire général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et le Représentant spécial du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé, dans le cadre de leur mandat, pour ce qui est des initiatives et des stratégies visant à limiter la traite d’êtres humains en période de conflit armé; S/RES/2331 (2016) 7/9 16-22533 13. Déclare avoir également l’intention d’ajouter la question de la traite d’êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé et de la violence sexuelle en période de conflit dans les travaux menés par les comités des sanctions concernés, lorsque le mandat qui leur a été assigné s’y prête, et de faire en sorte qu’ils puissent systématiquement faire fond sur les connaissances spécialisées en matière de violence sexuelle et sexiste, notamment lorsque celle -ci est associée à la traite d’êtres humains en temps de conflit armé, et déclare en outre avoir l’intention d’inviter le Représentant spécial du Secrétaire général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et le Représentant spécial du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé à informer ces comités, s’il y a lieu, dans le respect de leur règlement intérieur, et à leur communiquer des renseignements pertinents, y compris, s’il y a lieu, les noms des personnes se livrant à la traite d’êtres hu mains qui sont susceptibles de remplir les critères d’inscription sur la liste; 14. Demande à l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions, dans le cadre des consultations qu’elle mène avec les États Membres, de faire figurer dans les déba ts la question de la traite d’êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé et de l’utilisation de la violence sexuelle dans les conflits armés, s’agissant de l’EIIL (connu également sous le nom de Daech), du réseau Al -Qaida et des personnes, g roupes, entreprises et entités qui leur sont associés, et d’en rendre compte au Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999), 1989 (2011) et 2253 (2015), selon qu’il conviendra; 15. Engage les États Membres à faire en sorte que leurs cadres stratégiques et leurs plans nationaux de lutte contre la traite d’êtres humains, les autres cadres de planification relatifs aux femmes et à la paix et à la sécurité, élaborés dans le cadre de vastes consultations et en association avec la société civile, et leurs stratégies globales et intégrées de lutte contre le terrorisme soient complémentaires et se renforcent mutuellement; 16. Demande à la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, dans le cadre de son mandat, sous la direction générale du C omité contre le terrorisme et en étroite collaboration avec l’ONUDC et les autres entités compétentes, de faire figurer dans ses évaluations de pays, selon qu’il conviendra, des renseignements sur les mesures prises par les États Membres pour s’attaquer au problème de la traite d’êtres humains pratiquée à l’appui du terrorisme, notamment pour ce qui est du financement d’actes de terrorisme ou du recrutement à des fins terroristes; 17. Engage l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et les autres entités des Nations Unies concernées, dont le HCR et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, ainsi que les autres organismes internationaux et régionaux, dont INTERPOL et l’Organisation internationale pour les migrations, à continuer, quand demande leur en est faite, conformément à leur mandat et à leurs compétences, d’aider les États Membres à étoffer leurs capacités, notamment par la mise en commun des informations et le renforcement des réseaux de coopération régionale et internationale pour ce q ui est de la traite d’êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé; et à cet égard, engage également les entités et organismes susmentionnés à former leur personnel de sorte qu’il puisse prévenir toutes les formes de traite d’êtres humains dan s les zones en proie à un conflit armé et les violences sexuelles commises en période de conflit et y réagir de manière appropriée; d’appuyer la recherche et l’identification des personnes et des groupes S/RES/2331 (2016) 16-22533 8/9 se livrant à la traite d’êtres humains en période de conflit armé; de mettre en commun les informations qui permettront de traduire en justice les auteurs de tels actes; de renforcer la coopération en ce qui concerne la consignation des faits, les procédures d’extradition et l’aide juridique, et de sensibil iser davantage l’opinion de façon à faciliter la lutte contre la traite, notamment lorsqu’elle est associé e à la violence sexuelle liée aux conflits, et à favoriser l’application du principe de responsabilité; 18. Accueille avec satisfaction le fait que l e Représentant spécial du Secrétaire général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et l’Équipe d’ experts de l’état de droit et des questions touchant les violences sexuelles commises en période de conflit se sont empl oyés à renforcer le suivi et l’analyse de la violence sexuelle en période de conflit, notamment lorsque ce type de violence est associé à la traite d’êtres humains dans des situations de conflit armé ou d’après conflit et utilisé comme une tactique de guer re et également comme un moyen tactique par certains groupes terroristes, et se sont attachés à obtenir de toutes les parties à des conflits des engagements concrets assortis d’échéances et des plans d’action visant à prévenir et à réprimer de tels crimes, conformément aux résolutions 1960 (2010) et 2106 (2013) , et demande que cette démarche devienne plus systématique et que les efforts soient intensi fiés; demande également que des informations lui soient communiquées, le cas échéant, sur les mesures concrètes prises par les parties aux conflits en application des engagements et des plans d’action susmentionnés; 19. Engage les États Membres à sensibil iser l’ensemble du personnel qu’ils s’apprêtent à déployer dans des missions de maintien de la paix des Nations Unies opérant dans des zones en proie à un conflit ou sortant d’un conflit, à la lutte contre la traite d’êtres humains en période de conflit ar mé, à la problématique hommes - femmes, à la prévention de l’exploitation et des atteintes sexuelles et à l’évaluation des violences sexuelles commises en période de conflit, ces éléments faisant partie de la formation préalable au déploiement, et à veiller à ce que ces considérations fassent partie des critères d’évaluation du personnel et de l’état de préparation opérationnelle des troupes; 20. Demande instamment aux organismes des Nations Unies intervenant dans le cadre de crises humanitaires provoquées p ar un conflit armé ou survenant à l’issue d’un conflit, de faire en sorte, conformément à leur mandat, que le risque de traite d’êtres humains en période de conflit armé soit pris en compte dans l’évaluation des besoins en matière de protection des civils et d’aide humanitaire, de renforcer leurs capacités techniques d’évaluer le risque qu’un conflit donne lieu à des cas de traite d’êtres humains et de coopérer aux fins de l’identification et de la prise en charge des victimes, et d’une action préventive; e t demande au Comité permanent interorganisations de renforcer les moyens dont disposent les organismes humanitaires pour lutter contre la traite d’êtres humains en période de conflit armé et l’exploitation en situation de crise, en utilisant les mécanisme s et les programmes de protection existants; 21. Invite le Secrétaire général à faire figurer, s’il y a lieu, la question de la traite d’êtres humains dans les situations de conflit armé ou d’après conflit, sous toutes ses formes, parmi les éléments à pre ndre en compte dans les stratégies de prévention des conflits, les analyses consacrées aux conflits, la planification et l’évaluation des missions intégrées et les dispositifs d’appui au maintien de la paix S/RES/2331 (2016) 9/9 16-22533 et d’aide humanitaire; demande que des informatio ns sur la traite d’êtres humains en période de conflit et des recommandations visant à remédier à ce phénomène figurent dans les rapports de mission et les rapports thématiques qui lui sont présentés; prie en outre le Secrétaire général de prendre des mesu res pour améliorer la collecte de données, le suivi et l’analyse relatifs à la traite d’êtres humains en période de conflit armé, de façon à mieux appréhender l’étendue du phénomène et à empêcher qu’il se propage; 22. Attend avec intérêt que les entités c ompétentes des Nations Unies, dont l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime en la personne de son Directeur exécutif , et d’autres organismes internationaux et régionaux, comme l’Organisation internationale pour les migrations, lui communiquent, le cas échéant, d’autres informations sur la question de la traite d’êtres humains en période de conflit; et encourage à continu er d’analyser le point de vue sur la question et l’expérience dans ce domaine des représentants de la société civile, en particulier les victimes de la traite d’êtres humains en période de conflit armé, dans le cadre de séances d’information tenues à son i ntention portant sur tel ou tel pays ou tel ou tel sujet, dans le respect des pratiques et des procédures établies; 23. Prie le Secrétaire général de suivre la mise en œuvre de la présente résolution et de lui rendre compte, dans un délai de 12 mois, des mesures qui auront été prises pour renforcer la coordination dans le système des Nations Unies, notamment par l’intermédiaire du Groupe interinstitutions de coordination contre la traite des personnes, en vue de prévenir et de combattre la traite d’êtres h umains en période de conflit armé, sous toutes ses formes, et de protéger ceux qui, touchés par un conflit armé, risquent d’être victimes de la traite, notamment les femmes et les enfants; le prie également de faire figurer dans son rapport, entre autres, des solutions visant à renforcer l’action menée dans ce domaine, conformément à leur mandat, par ses organes subsidiaires, les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales qu’il mandate, ainsi que par les États Membres; des donnée s sur les aires géographiques, les filières d’acheminement et les lieux où se mettent en place des formes de traite en période de conflit armé, lesquelles seront collectées en coordination avec l’ensemble des entités compétentes des Nations Unies; des reco mmandations formulées à l’intention des organismes des Nations Unies, visant à réduire le risque de concourir à la traite d’êtres humains en période de conflit armé par la passation de marchés et les chaînes d’approvisionnement; 24. Décide de rester activ ement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2332 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2332(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2332 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2016 16-22694 (F) *1622694* Résolution 2332 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7849e séance, le 21 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) et 2286 (2016) et les déclarations de son présid ent en date des 3 août 2011 ( S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 (S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ) et 17 août 2015 (S/PRST/2015/15 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Exprimant son indignation devant l’escala de de la violence, qui a atteint un niveau inacceptable, et devant la mort, dans le conflit syrien, de bien plus de 250 000 personnes, dont des dizaines de milliers d’enfants, Profondément affligé par la détérioration constante de la situation humanitaire effroyable que connaît la Syrie et le fait que le nombre de personnes y ayant besoin d’une aide humanitaire d’urgence, notamment d’une assistance médicale, dépasse 13,5 millions – dont 6,3 millions sont des déplacés, 3,9 millions vivent dans des zones dif ficiles d’accès, y compris des réfugiés palestiniens, et des centaines de milliers sont des civils pris au piège dans des zones assiégées, Gravement préoccupé par le fait que les dispositions de ses résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) et 2258 (2015) ne sont toujours pas pleinement appliquées, et rappelant à cet égard les obligations qui incombent à toutes les parties en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, ainsi que de toutes ses décisions pertinen tes, notamment celle de mettre fin aux attaques visant des civils et des installations civiles, en particulier les attaques contre des écoles et des installations médicales et les coupures d’eau délibérées, le recours à des moyens armés tels que l’artiller ie, les barils d’explosifs et les frappes aériennes, les bombardements aveugles au mortier, les attentats à la voiture piégée, les attentats -suicides et la pose de bombes dans des tunnels, ainsi que le fait d’affamer des civils comme méthode de combat, y c ompris en faisant le siège de zones habitées, et le recours généralisé à la torture, aux S/RES/2332 (2016) 16-22694 2/5 mauvais traitements, aux exécutions arbitraires, aux exécutions extrajudiciaires, aux disparitions forcées, à la violence sexuelle et sexiste, ainsi qu’aux violations et exactions graves commises sur la personne d’enfants, Notant que des progrès ont été réalisés en 2016, puisque des zones de la Syrie ont été reprises à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosr a, mais se déclarant vivement préoccupé par le fait que certaines zones demeurent sous leur contrôle et que leur présence, leur idéologie extrémiste violente et leurs agissements sont préjudiciables à la stabilité de la Syrie et de la région et ont des con séquences dévastatrices, notamment sur le plan humanitaire, qui ont causé le déplacement de centaines de milliers de civils, réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent l’EIIL (également connu sous le nom de Daech ), le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a qualifiés comme tels ou qui pourraient par la suite être considérés comme tels par le Groupe internatio nal de soutien pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, et demandant que les dispositions de ses résolutions 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2249 (2015) et 2253 (2015) soient appliquées intégralement, Se déclarant également gra vement préoccupé par les mouvements de combattants terroristes étrangers et d’autres terroristes et groupes terroristes à destination et en provenance de la Syrie et demandant de nouveau à tous les États de prendre, en conformité avec le droit internationa l, des mesures visant à prévenir et endiguer l’afflux de combattants terroristes étrangers qui rejoignent l’EIIL, le Front el-Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités qui sont associés à l’EIIL ou à Al -Qaida, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a qualifiés comme tels ou qui pourraient par la suite être considérés comme tels par le Groupe international de soutien pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, Réaffirmant que c’est aux autorités syriennes qu’il incombe au premier chef de protéger la population en Syrie, déclarant de nouveau que les parties au conflit armé sont tenues de prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils et rappelant à cet égard qu’il exige que toutes les parties au conflit armé s’acquittent intégralement des obligations que leur impose le droit international pour ce qui est de la protection des civils en temps de conflit armé, y compris les journalistes, les professionnels des mé dias et le personnel associé, Condamnant fermement la détention arbitraire et la torture pratiquées en Syrie, notamment dans les prisons et autres lieux de détention, ainsi que les enlèvements, séquestrations, prises d’otages et disparitions forcées, et exigeant que ces pratiques cessent immédiatement et que toutes les personnes arbitrairement détenues, en premier lieu les femmes et les enfants, soient libérées, de même que les malades, les blessés et les personnes âgées, ainsi que le personnel des Nations Unies, les travailleurs humanitaires et les journalistes, Rappelant qu’il a fermement condamné toutes les formes de violence et d’intimidation auxquelles sont de plus en plus exposés ceux qui participent à des opérations humanitaires, ainsi que les attaq ues contre les convois humanitaires et les actes de destruction et de pillage de leurs biens, et demandé instamment à toutes les parties impliquées dans un conflit armé de favoriser la sûreté, la sécurité et la libre circulation du personnel humanitaire, e n particulier le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, et du S/RES/2332 (2016) 3/5 16-22694 personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, exprimant son admiration pour le zèle et le dévouement des volontaires du Croissant -Rouge syrien et des autres agents humanitaires qui travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, et exhortant toutes les parties à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour garantir la sûreté et la sécurité du perso nnel des Nations Unies et du personnel associé, du personnel des institutions spécialisées du système et de toutes les autres personnes participant à des activités de secours humanitaires, Notant que, malgré les difficultés actuelles, les organismes des N ations Unies et leurs partenaires d’exécution continuent d’apporter une aide vitale à des millions de personnes dans le besoin en Syrie par l’aide humanitaire acheminée à travers les frontières, y compris la fourniture d’une aide alimentaire à plus de 3 mi llions de personnes; la distribution d’articles non alimentaires à 2,9 millions de personnes; l’octroi de fournitures médicales pour 9 millions de traitements, et l’approvisionnement en eau et en matériel sanitaire pour plus de 2,5 millions de personnes, S’inquiétant vivement du nombre de personnes auxquelles l’aide humanitaire parvient dans les zones difficiles d’accès et les zones assiégées, et se déclarant profondément inquiet par la situation désastreuse des centaines de milliers de civils pris au piège dans des zones assiégées de la République arabe syrienne, Redisant la grave préoccupation que lui inspirent les obstacles de toutes sortes qui gênent l’acheminement de l’aide humanitaire, notant que l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida entravent la fourniture de l’aide humanitaire et se livrent à des manœuvres visant à perturber et à bloquer l’acheminement de l’aide, Redisant également la grave préoccupation que lui inspirent les entraves à l’acheminement de l’aide humanitaire à travers les lignes de conflit qui persistent et se multiplient, notamment du fait que les a utorités syriennes autorisent moins de convois, Se déclarant gravement préoccupé en outre de ce que l’accès aux soins médicaux demeure très limité, et réaffirmant qu’il faut respecter le principe de la neutralité du corps médical, faciliter le libre pass age, dans toutes les zones, du personnel médical, du matériel, des transports et des fournitures connexes, y compris des articles chirurgicaux, Réaffirmant qu’il faut aider les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution à acheminer l’ai de humanitaire auprès de toutes les personnes qui en ont besoin en Syrie, et réaffirmant également qu’il a décidé dans sa résolution 2165 (2014) que toutes les parties syriennes au conflit devaient lais ser les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution acheminer l’aide humanitaire dans toute la Syrie, directement et sans entrave, sur la base des évaluations des besoins effectuées par l’ONU, cette aide étant dénuée de tous préjugés ou m otivations politiques, et notamment lever immédiatement tous les obstacles à la fourniture de l’aide humanitaire, Désireux que le Secrétaire général lui communique des informations plus précises sur l’acheminement de l’aide humanitaire par les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution, conformément à la résolution 2165 (2014) , S/RES/2332 (2016) 16-22694 4/5 Saluant le travail accompli par le mécanisme de surveillance qui, conformément aux résolutions 2165 (2014) , 2191 (2014) et 2258 (2015) , contrôle les chargements et confirme leur nature humanitaire, le remerciant de ce qu’il fait pour aider les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution à faire passer l’aide humanitaire par les frontières, et encourageant ces derniers à continuer de prendre des mesures pour multiplier les livraisons d’ aide humanitaire dans les zones difficiles d’accès ou assiégées, notamment en utilisant de façon aussi efficace que possible les postes frontière, conformément à la résolution 2165 (2014) , Rappelant qu’il faut que toutes les parties respectent les dispositions du droit international humanitaire sur la question et les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, soulignant qu’il importe, dans le cadre de l’aide humanitaire, de défendre les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, et rappelant qu’il importe également que les convois humanitaires parviennent à leurs destinataires, Notant que les accords de cessez -le-feu qui sont conformes aux principes humanitaires et aux dispositions du droit international humanitaire peuvent contribuer à faciliter l’acheminement de l’aide et, par conséquent, à sauver la vie de civils, et rappelant à cet égard que les Conditions de la cessat ion des hostilités en Syrie, auxquelles il a souscrit dans sa résolution 2268 (2016) ont eu, lorsqu’elles ont été respectées, des retombées favorables sur la situation humanitaire, Se déclarant vivement préoccupé par le fait que plus de 4,8 millions de réfugiés, dont plus de 3,4 millions de femmes et d’enfants, ont fui la Syrie en raison de la poursuite des violences, et considérant que la détérioration constante de la situation humanitaire en Sy rie contribue au mouvement de réfugiés et menace la stabilité de la région, Réaffirmant qu’il apprécie sincèrement les efforts importants et admirables que font les pays de la région, notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie, l’Iraq et l’Égypte, pour a ccueillir les réfugiés syriens, y compris les quelque 2,4 millions de personnes qui ont fui la Syrie depuis l’adoption de la résolution 2139 (2014) , et conscient du coût très élevé que représente cette crise pour ces pays et des graves difficultés sociales qu’elle leur pose, Notant avec préoccupation que l’intervention de la communauté internationale face à la crise qui touche la Syrie et sa région ne permet toujours pas de répondre aux besoins qu’ont é valués les gouvernements des pays d’accueil et l’ONU, engageant de nouveau vivement tous les États Membres à prêter leur concours à l’ONU et aux pays de la région, en vertu des principes régissant le partage des charges, notamment en prenant des mesures à moyen et à long terme pour atténuer les conséquences de cette intervention pour la population, en assurant un financement plus important, modulable et prévisible et en intensifiant les mesures de réinstallation, prenant note de la Conférence des donateurs pour la Syrie tenue à Londres en février 2016 avec l’appui du Royaume -Uni, de l’Allemagne, de la Norvège, du Koweït et de l’Organisation des Nations Unies, Notant avec une vive inquiétude que l’impunité qui règne en Syrie contribue à la généralisation des violations des droits de l’homme, des atteintes à ces droits et des infractions au droit international humanitaire, soulignant qu’il faut mettre fin à l’impunité de leurs auteurs et réaffirmant , à cet égard, que ceux qui en ont commis en Syrie ou en sont responsables de quelque autre manière doivent être traduits en justice, S/RES/2332 (2016) 5/5 16-22694 Soulignant que la situation humanitaire continuera de se détériorer en l’absence d’un règlement politique, Considérant que la détérioration de la situation humanitaire en Syrie conti nue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Exige de nouveau que toutes les parties, en particulier les autorités syriennes, s’acquittent sans délai des obligations que leur impose le droit international, notamment, selon les cas, le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, et exige également qu’elles a ppliquent sans délai l’ensemble des dispositions de ses résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) et 2258 (2015) , et, prenant note des déclarations de son président en date du 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15 ), du 24 avril 2015 (S/PRST/2015/10 ) et du 17 août 2015 ( S/PRST/2015/15 ), réaffirme que certaines des exactions commises en Syrie pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité; 2. Décide de prolonger l’application des mesures prises aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) pour une nouvelle période de douze mois, à savoir jusqu’au 10 janvier 2018; 3. Demande aux autorités syriennes d’examiner rapidement toutes les demandes que leur ont adressées les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution pour acheminer leur aide à travers les lignes de front, et d’y donner une s uite favorable; 4. Déclare de nouveau qu’en l’absence de règlement politique du conflit syrien la situation continuera de se détériorer et exige à nouveau que toutes les dispositions de la résolution 2254 (2015) soient appliquées sans délai pour faciliter une transition politique conduite par les Syriens et prise en main par eux, conformément au Communiqué de Genève et comme énoncé dans les déclarations du Groupe international de soutien pour la Syrie, en vue de mettre un terme au conflit, et souligne une fois encore que c’est au peuple syrien qu’il appartient de décider de l’avenir de son pays; 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, comme dans les rapports qu’il lui présente en application des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) et 2258 (2015) , de l’application de la présente résolution et du respect de ses dispositions par toutes les parties concernées en Syrie, ainsi que de l’évolution d’ensemble de l’accès humanitaire; 6. Réaffirme qu’en cas de non -respect de la présente résolution ou des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) et 2258 (2015) , il prendra d’autres mesures, en vertu de la Charte des Nations Unies; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2333 (2016)
IntituléLa situation au Libéria
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2333(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2333 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 23 décembre 2016 16-22912 (F) *1622912* Résolution 2333 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7851e séance, le 23 décembre 2016 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 1509 (2003) , 2066 (2012) , 2116 (2013) , 2177 (2014) , 2190 (2014) , 2215 (2015) , 2237 (2015) , 2239 (2015) et 2308 (2016) sur la situation au Libéria, ainsi que les résolutions 2162 (2014) , 2226 (2015) et 2295 (2016) , Affirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité du Libéria, et rappelant les principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Accueillant favorablement les progrès d’ensemble accomplis sur la voie du rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria, et saluant la réussite du transfert des responsabilités en matière de sécurité de la MINUL aux services de sécurité du Libéria le 30 juin 2016 ainsi que la volonté du peuple et du Gouvernement libériens de bâtir la paix, d’instaurer des mécanismes et institutions démocratiques et d’opérer d’importantes réformes, Affirmant que le Gouvernement libérien est responsable au premier chef du maintien de la paix et de la stabilité et de la protection de la population civile dans le pays, ainsi que de la réforme et du renforcement des capacités du secteur de la sécurité, en particulier de la Poli ce nationale libérienne et du Service libérien de l’immigration, Soulignant qu’il n’y aura de stabilité durable au Libéria que si le Gouvernement veille à ce que les institutions publiques soient efficaces et responsables, en particulier dans les secteur s de la sécurité et de la justice, de manière à gagner la confiance du peuple libérien, et exhortant le Gouvernement libérien à apporter la preuve concrète des progrès accomplis en ce qui concerne la réforme, la restructuration et le fonctionnement effecti f des secteurs de la sécurité et de la justice afin d’assurer la protection du peuple libérien, Notant que la sécurité pourrait être menacée pendant la préparation des élections présidentielle et législatives qui doivent se tenir en octobre 2017 au Libéri a ainsi que pendant la période préélectorale, demandant instamment au Gouvernement libérien de redoubler d’efforts pour régler les problèmes persistants relatifs aux droits fonciers, à la réconciliation, à la responsabilité et à la S/RES/2333 (2016) 16-22912 2/8 transparence pour renfor cer la confiance du public dans son gouvernement dans la perspective des élections présidentielle et législatives qui devraient se tenir en 2017 et du transfert de pouvoir, soulignant la nécessité pour le Gouvernement libérien de faire fond, dans le cadre de la préparation des élections et de la proclamation de leurs résultats, sur le transfert réussi des responsabilités en matière de sécurité à ses forces de sécurité, qui a eu lieu le 30 juin 2016, et demandant aux partenaires internationaux d’aider les autorités libériennes à garantir la crédibilité des élections, notamment en déployant des observateurs électoraux internationaux, Attendant avec intérêt que soit menée une révision de la Constitution globale et ouverte à tous et que soit appliquée la Feuill e de route pour la promotion de la réconciliation nationale, et demandant instamment que des efforts soient faits pour renforcer la Commission nationale indépendante des droits de l’homme, qui joue un rôle clef d’institution des droits de l’homme accessible au public et de mécanisme chargé de surveiller l’application des recommandations de la Commission Vérité et réconciliation et d’en assurer le suivi, Soulignant le rôle essentiel que joue le Haut -Commissaire aux droits de l’homme dans l’évaluation de la situation des droits de l’homme au Libéria, conformément à l’engagement qu’il a pris dans les recommandations formulées dans l’examen périodique universel de 2015 concernant ce pays, Soulignant que la responsabilité de la préparation, de la sécurité et de la tenue, en 2017, d’élections présidentielle et législatives libres, régulières et transparentes, incombe aux autorités libériennes, Notant avec préoccupation qu’il pourrait y avoir un conflit au sujet des ressources naturelles du Libéria et des différends relatifs à la propriété foncière, et notant également que des problèmes de corruption continuent de menacer la stabilité et l’efficacité des institutions pub liques, Saluant les efforts que le Gouvernement libérien continue de faire pour renforcer la coopération en matière de sécurité dans la sous -région, notamment avec les Gouvernements guinéen, ivoirien et sierra -léonais, Exprimant sa gratitude au peuple et au Gouvernement libériens pour l’aide qu’ils continuent d’apporter aux réfugiés ivoiriens dans l’est du Libéria en attendant le rapatriement volontaire de ceux -ci en Côte d’Ivoire, Saluant la contribution, l’engagement et la résolution constants du perso nnel des Nations Unies, ainsi que des pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à la MINUL, au service de la consolidation de la paix et de la stabilité au Libéria, Exprimant ses remerciements à la communauté internationale pour l’app ui qu’elle apporte à la consolidation de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Libéria, se félicitant, en particulier, du concours apporté par les partenaires bilatéraux et les organisations multilatérales, ainsi que par la Commission de consolidat ion de la paix, qui soutiennent le Libéria dans la réforme du secteur de la sécurité et dans les domaines de l’état de droit et de la réconciliation nationale, encourageant vivement la communauté internationale à continuer d’apporter son appui à cet égard, y compris pour l’application intégrale de la Déclaration d’engagements réciproques, conscient que la stratégie de développement du Libéria doit tenir pleinement compte des grandes priorités en matière de consolidation de la paix, notamment la revitalisati on du développement socioéconomique, et soulignant S/RES/2333 (2016) 3/8 16-22912 la nécessité de conjuguer de manière cohérente maintien de la paix, consolidation de la paix et développement, afin d’assurer une intervention efficace au sortir d’un conflit, Conscient des difficultés considérables qui subsistent dans tous les secteurs, telles que la persistance de la délinquance violente, en particulier les taux élevés de violence sexuelle et sexiste, notamment sur la personne d’enfants, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (201 0), 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) sur les femmes et la paix et la sécurité, et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver l’application intégrale de la résolution 1325 (2000) ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, l’exercice de leurs droits fondamentaux, ainsi que la poursuite en justice des auteurs d’actes de violence sexuelle et sexiste, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, à des mesures et à un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Prenant note du rapport du Secrétaire général daté du 15 novembre 2016 (S/2016/968) et des recommandations qui y figurent sur les modifications à apporter au mandat de la MINUL et sur la reconfiguration de celle- ci dans le cadre des élections qui devraient se tenir en 2017 et du transfert des pouvoirs en 2018, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Gouvernance, réconciliation nationale, état de droit et réforme du secteur de la sécurité 1. Demande au Gouvernement libérien de donner la priorité à la réconciliation nationale et au redressement économique, de lutter contre la corruption et de favoriser l’efficacité et la bonne gouvernance, en parti culier en continuant à faire en sorte que les pouvoirs publics agissent de façon plus transparente et responsable, notamment en gérant efficacement les ressources naturelles du pays dans l'intérêt de tous les Libériens, souligne qu’il importe d’appliquer une stratégie de réconciliation nationale et de cohésion sociale en prenant des mesures concrètes propres à promouvoir un apaisement national, la justice et la réconciliation à tous les niveaux et avec la participation de tous les intervenants libériens, et salue les efforts faits par le Gouvernement libérien pour faciliter la participation accrue des femmes à la prévention et au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, notamment en tant que décideuses dans les organes de gouvernance créés au sortir du conflit, ainsi qu’aux diverses entreprises de réforme; 2. Souligne qu’il relève de la responsabilité et du devoir du Gouvernement libérien de préparer les élections de 2017, y compris en appuyant les institutions électorales, demande à toutes l es parties de veiller à ce que les élections soient libres, équitables, pacifiques et transparentes, notamment grâce à la participation des femmes, et prie le Représentant spécial du Secrétaire général d’aider les parties libériennes à cet effet; S/RES/2333 (2016) 16-22912 4/8 3. Souli gne également qu’il incombe en premier et dernier ressorts au Gouvernement libérien d’assurer la sécurité et la protection de sa population, en prêtant une attention particulière à la lutte contre la violence sexuelle et sexiste et à la lutte contre l’impu nité des auteurs de tels crimes, et lui demande instamment de hiérarchiser ses priorités pour développer ses organismes de sécurité rapidement et efficacement, en particulier la Police nationale libérienne, qui est le premier service de maintien de l’ordre chargé d’assurer la police civile, notamment en fournissant des ressources financières et tout autre appui en temps utile et en proposant des stages de formation et de perfectionnement à l’intention des hauts responsables; 4. Souligne en outre que les au torités libériennes doivent élargir les efforts visant à trouver une solution aux causes profondes du conflit, redynamiser les efforts de réconciliation aux niveaux national et local, promouvoir la réforme foncière, faire progresser les réformes constituti onnelles et institutionnelles, notamment celles des secteurs de l’état de droit et de la sécurité, lutter contre la violence sexiste et renforcer la confiance entre les citoyens libériens et les institutions et les mécanismes de l’État, et prie le Représen tant spécial du Secrétaire général de concourir à ces efforts en offrant ses bons offices et un appui politique; 5. Exhorte le Gouvernement libérien à affecter en priorité des ressources destinées à pallier les lacunes les plus criantes et à renforcer les capacités et les moyens de la Police nationale libérienne et du Service libérien de l’immigration, ainsi que le secteur de la justice, y compris les tribunaux et les établissements pénitentiaires, à assurer la promotion des droits de l’homme et de la réco nciliation, la supervision efficace, le professionnalisme, la transparence et la responsabilisation de toutes les institutions chargées de la sécurité et à renforcer les institutions démocratiques et l’extension de l’autorité de l’État et des services publ ics à l’ensemble du pays, au profit de tous les Libériens; 6. Demande au Gouvernement libérien de redoubler d’efforts pour renforcer les capacités du secteur de la sécurité en particulier en ce qui concerne la direction, la coordination, la supervision et les ressources, les mécanismes de contrôle, l’adoption rapide et complète des projets de loi sur la police et sur le Bureau de l’immigration et de la naturalisation et de nouvelles réformes des politiques en matière de promotion et d’effectifs, en vue de décentraliser les institutions nationales chargées de la sécurité, en particulier la Police nationale libérienne, pour assurer la sécurité de tous sur l’ensemble du territoire libérien, et demande également au Gouvernement libérien de redoubler d’efforts pour que soient prises des mesures garantissant la bonne gestion des armes et des munitions, notamment d’adopter les lois qui s’imposent, d’assurer un contrôle et une gestion efficaces des régions frontalières du Libéria et d’enregistrer et de localiser les armes et le matériel connexe utilisés et importés par les forces de sécurité; 7. Souligne qu’il importe que le Gouvernement libérien continue de se doter d’institutions pleinement opérationnelles et indépendantes dans le domaine de la sécurité nationale et de l’état de droit et, à cette fin, encourage la mise en œuvre accélérée et coordonnée des plans de développement des secteurs de la sécurité et de la justice et du Plan d’action national en faveur des droits de l’homme, et exhorte le Gouvernement libér ien à gérer de façon efficace, transparente et rationnelle l’aide qu’il reçoit, notamment de partenaires bilatéraux et multilatéraux, à l’appui de la réforme des secteurs de la justice et de la sécurité; S/RES/2333 (2016) 5/8 16-22912 8. Souligne le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, tel que reconnu dans la résolution 1325 (2000) , souligne que la problématique hommes -femmes doit être prise en compt e dans l’exécution de tous les aspects du mandat de la MINUL, encourage la MINUL à travailler avec le Gouvernement libérien dans ce domaine jusqu’à sa clôture, et prie le Secrétaire général et les autres acteurs concernés de veiller à ce que la planificati on et la mise en œuvre de la transition intègrent pleinement la problématique hommes -femmes, et de faire état dans leurs rapports au Conseil des progrès réalisés dans ce domaine et dans tous autres aspects concernant la situation des femmes et des filles, en particulier en ce qui concerne la protection contre la violence sexuelle et sexiste; 9. Demeure préoccupé par le fait qu’au Libéria, les femmes et les filles continuent d’être victimes de nombreux actes de violence sexuelle et sexiste, demande à nouveau au Gouvernement libérien de continuer de lutter contre la violence sexuelle, notamment sur la personne d’enfants, et la violence sexiste et de combattre l’impunité des auteurs de tels crimes, et de fournir aux victimes réparation, appui et protection, notamment en menant des campagnes publiques d’information et en continuant à renforcer les capacités de la Poli ce nationale dans ce domaine et à faire mieux connaître la législation nationale sur la violence sexuelle, et encourage le Gouvernement à renforcer son engagement à cet égard, y compris en finançant la mise en œuvre de son plan d’action national contre la violence sexuelle et sexiste et en améliorant l’accès des femmes et des filles à la justice; Mandat de la MINUL 10. Décide de proroger le mandat de la MINUL, tel qu’énoncé au paragraphe 11, pour une dernière période qui prendra fin le 30 mars 2018, et prie le Secrétaire général d’achever avant le 30 avril 2018 le retrait de tout le personnel en tenue et de tout le personnel civil de la MINUL, à l’exception des personnes indispensables pour permettre la liquidation de la Mission; 11. Décide que, jusqu’ au 30 mars 2018, le mandat de la MINUL sera le suivant : a) Protection des civils i) Protéger la population civile contre la menace de violences physiques, dans la limite de ses capacités et dans ses zones de déploiement, notamment au cas où les conditions de sécurité se détérioreraient au point de remettre en cause la paix et la stabilité dans le pays, sans préjudice de la responsabilité première des autorités libériennes en ce qui concerne la sécurité et la protection de la population; b) Réfor me de l’appareil judiciaire et des institutions chargées de la sécurité i) Conseiller le Gouvernement libérien sur l’établissement des systèmes de direction et de gestion interne, la professionnalisation et les mécanismes d’application du principe de resp onsabilité de la Police nationale libérienne, l’accent devant être mis particulièrement sur la sécurité durant les élections; S/RES/2333 (2016) 16-22912 6/8 c) Promotion et protection des droits de l’homme i) Aider le Gouvernement libérien à mener des activités de protection et de surveillance des droits de l’homme et de sensibilisation à cette question au Libéria en attachant une attention particulière aux violations et exactions commises à l’encontre des enfants et des femmes; ii) Contribuer au renforcement des efforts faits par le Gouvernement libérien pour lutter contre la violence sexuelle et sexiste, y compris ses efforts visant à mettre fin à l’impunité des auteurs de tels crimes; d) Information i) Continuer à communiquer, y compris sur les ondes de la radio de la MINUL, avec la population et le Gouvernement libériens pour promouvoir une paix durable jusqu’à la tenue des élections d’octobre 2017 et au transfert de responsabilités qui interviendra en 2018, ainsi que pour faire prendre conscience de la transformation de la MINUL, de l’expiration prochaine de son mandat et de la continuité de l’engagement des Nations Unies au Libéria; e) Protection du personnel des Nations Unies i) Protéger le personnel, les installations et le matériel des Nations Unies et assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé; 12. Autorise la MINUL, sur demande et dans la limite de ses capacités, compte tenu de la responsabilité du Gouvernement libérien, à aider celui -ci à répondre à ses besoins urgents en lui fournissant un soutien logistique, y compris en matière de transport aérien, pour les opérations électorales afférentes aux élections présidentielles et législatives de 2017, notamment l’inscription sur les listes électorales, en particulier de manière à faciliter l’accès aux zones reculées; 13. Prie le Secrétaire général d’établir à son intention, dans un délai de 90 jours après l’adoption de la présente résolution, un rapport énonçant un plan détaillé de consolidation de la paix, qui défin isse le rôle du système des Nations Unies et des autres partenaires compétents, notamment les acteurs multilatéraux et bilatéraux, à l’appui de la transition au Libéria; souligne à cet égard le rôle majeur joué en matière d’organisation par la Commission d e consolidation de la paix en ce qui concerne l’établissement de ce plan, demande également que la MINUL collabore étroitement avec l’équipe de pays des Nations Unies et avec les organismes des Nations Unies qui la composent pour mettre en œuvre les recomm andations formulées par l’équipe de pays à l’issue de son recensement des moyens possibles de remédier aux lacunes qui empêchent d’accélérer les préparatifs en vue du retrait et de la liquidation de la MINUL, en particulier le transfert des tâches aujourd’ hui exécutées par la Mission, s’agissant du suivi des droits de l’homme, de l’état de droit, de la réconciliation nationale et de la réforme du secteur de la sécurité, au Gouvernement et à l’équipe de pays afin que des progrès continuent d’être accomplis à ces divers titres; prie instamment le Gouvernement libérien, la MINUL et l’équipe de pays des Nations Unies d’agir en coordination étroite dans le cadre du transfert de responsabilités; encourage la communauté internationale et les donateurs à appuyer les activités menées par l’équipe de pays à l’appui des efforts déployés sans relâche par le Libéria pour parvenir à une paix durable; S/RES/2333 (2016) 7/8 16-22912 14. Prie le Secrétaire général, avec l’appui des partenaires internationaux, de donner pour instructions à la MINUL de faci liter le transfert durable des moyens et du matériel radio de la Mission à une entité indépendante, au plus tard le 30 mars 2018; 15. Prie la MINUL de faire en sorte que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes le soit en stricte conformité avec la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d’appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes ( S/2013/110 ); Structure de la Force 16. Décide de ramener de 1 240 à 434 personnes au maximum l’effectif militaire restant de la MINUL, à savoir de ne conserver qu’une compagnie et les unités de soutien appropriées, y compris les moyens aériens, et de ramener l’effectif de police autorisé de la Missio n à 310 personnes, autrement dit de ne garder que deux unités de police constituées et les policiers n’appartenant pas à des unités constituées qui sont nécessaires à l’exécution du mandat, d’ici au 28 février 2017; 17. Prie le Secrétaire général de veill er à ce que l’effectif de la composante police soit doté des compétences et de l’expérience professionnelles requises pour établir les systèmes de direction, de gestion interne et de professionnalisation et les mécanismes d’application du principe de respo nsabilité de la Police nationale libérienne. Coopération régionale et coopération entre missions 18. Demande aux Gouvernements libérien et ivoirien de continuer à renforcer leurs liens de coopération, en particulier concernant la région frontalière, notamment en intensifiant les contrôles et les échanges d’informations, en coordonnant leur action et en exécutant une stratégie commune concernant la frontière, notamment pour concourir au désarmement et au rapatriement des éléments armés de part et d’autr e de la frontière ainsi qu’au retour volontaire des réfugiés en toute sécurité et dignité et pour s’attaquer aux causes profondes des conflits et des tensions; 19. Rappelle qu’il est prévu de transférer la force d’intervention rapide de l’Opération des Na tions Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) établie par la résolution 2162 (2014) , comme indiqué au paragraphe 41 de sa résolution 2295 (2016) , à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), dans le cadre de laquelle la force continuera à appuyer la MINUL, comme indiqué au paragraphe 33 de sa résolution 2226 (2015) , tout en convenant que cette unité relèv era désormais principalement de la MINUSMA; 20. Rappelle que, dans ses résolutions 2162 (2014) et 2226 (2015) , il a autorisé le Secrétaire général à déployer cette force au Libéria pour renforcer temporairement la MINUL, sous réserve de l’assentiment des pays fournisseurs de contingents concernés et du Gouvernement libérien, en cas de grave détérioration de la situation sécuritaire sur le terrain, da ns l’unique objectif de permettre à la MINUL d’accomplir son mandat, et rappelle en outre qu’il a prié le Secrétaire général de l’informer immédiatement du déploiement éventuel de cette force au Libéria et d’obtenir son autorisation pour tout déploiement p our une période allant au-delà de 90 jours; S/RES/2333 (2016) 16-22912 8/8 21. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de la situation au Libéria et de l’exécution du mandat de la MINUL et de lui présenter un rapport concernant la situation sur le terrain et l’appl ication de la présente résolution au plus tard le 15 juin 2017, de lui rendre compte oralement des préparatifs des élections au plus tard le 31 août 2017, puis des résultats du scrutin au plus tard le 15 décembre 2017, et de lui présenter un dernier rappor t au plus tard le 15 avril 2018; 22. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2334 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2334(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2334 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 23 décembre 2016 16-22920 (F) *1622920* Résolution 2334 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7853e séance, le 23 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions sur la question, notamment les résolutions 242 (1967) , 338 (1973) , 446 (1979) , 452 (1979) , 465 (1980) , 476 (1980) , 478 (1980) , 1397 (2002) , 1515 (2003) et 1850 (2008) , Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et rappelant notamment que l’acquisition de territoire par la force est inadmissible, Réaffirmant qu’Israël, Puissance occupante, est tenu de respecter scrupuleusement ses obligations et responsabilités juridiques découlant de la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, en date du 12 août 1949, et rappelant l’avis consultatif rendu le 9 juillet 2004 par la Cour internationale de Justice, Condamnant toutes les mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut du Territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem -Est, notamment la construction et l’expansion de colonies de peuplement, le transfert de colons israéliens, la confiscation de terres, la destruction de maisons et le déplacement de civils palestiniens, en violation du droit internationa l humanitaire et des résolutions pertinentes, Constatant avec une vive préoccupation que la poursuite des activités de peuplement israéliennes met gravement en péril la viabilité de la solution des deux États fondée sur les frontières de 1967, Rappelant l’obligation faite à Israël dans la Feuille de route du Quatuor et approuvée par sa résolution 1515 (2003) de geler toutes ses activités de peuplement, y compris par « croissance naturelle », et de déma nteler tous les avant -postes de colonie établis depuis mars 2001, Rappelant également l’obligation faite aux forces de sécurité de l’Autorité palestinienne dans la Feuille de route du Quatuor de continuer de mener des opérations efficaces en vue de s’attaquer à tous ceux qui se livrent à des activités terroristes et de démanteler les moyen s des terroristes, notamment en confisquant les armes illégales, S/RES/2334 (2016) 16-22920 2/3 Condamnant tous les actes de violence visant des civils, y compris les actes de terreur, ainsi que tous les actes de provocation, d’incitation à la violence et de destruction, Réitérant sa vision d’une région où deux États démocratiques, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, en paix, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, Soulignant que le statu quo n’est pas viable et que des mesures importantes, compatibles avec le process us de transition prévu dans les accords antérieurs, doivent être prises de toute urgence en vue de i) stabiliser la situation et inverser les tendances négatives sur le terrain, qui ne cessent de fragiliser la solution des deux États et d’imposer dans les faits la réalité d’un seul État, et de ii) créer les conditions qui permettraient d’assurer le succès des négociations sur le statut final et de faire progresser la solution des deux États par la voie de négociations et sur le terrain, 1. Réaffirme que la création par Israël de colonies de peuplement dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem -Est, n’a aucun fondement en droit et constitue une violation flagrante du droit international et un obstacle majeur à la réalisation de la solution des deux États et à l’instauration d’une paix globale, juste et durable; 2. Exige de nouveau d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem -Est, e t respecte pleinement toutes les obligations juridiques qui lui incombent à cet égard; 3. Souligne qu’il ne reconnaîtra aucune modification aux frontières du 4 juin 1967, y compris en ce qui concerne Jérusalem, autres que celles convenues par les parties par la voie de négociations; 4. Souligne qu’il est essentiel qu’Israël mette un terme à toutes ses activités de peuplement pour préserver la solution des deux États, et demande l’adoption immédiate de mesures énergiques afin d’inverser les tendances négat ives sur le terrain, qui mettent en péril la solution des deux États; 5. Demande à tous les États, compte tenu du paragraphe 1 de la présente résolution, de faire une distinction, dans leurs échanges en la matière, entre le territoire de l’État d’Israël e t les territoires occupés depuis 1967; 6. Demande que des mesures immédiates soient prises pour prévenir tous les actes de violence visant des civils, y compris les actes de terreur, ainsi que tous les actes de provocation et de destruction, demande que les auteurs de tels actes en répondent, et appelle au respect des obligations qu’impose le droit international de renforcer l’action menée pour lutter contre le terrorisme, notamment par la coordination en matière de sécurité, et de condamner sans équivoque tous les actes de terrorisme; 7. Demande aux deux parties d’agir dans le respect du droit international, notamment du droit international humanitaire, et des accords et des obligations qu’elles ont précédemment contractés, de faire preuve de calme et d e retenue et de s’abstenir de tout acte de provocation et d’incitation à la violence et de toute déclaration incendiaire, dans le but, notamment, de désamorcer la situation sur le terrain, de rétablir la confiance, de montrer, par leurs politiques et leurs actes, un S/RES/2334 (2016) 3/3 16-22920 véritable attachement à la solution des deux États et de créer les conditions nécessaires à la promotion de la paix; 8. Invite toutes les parties à continuer, dans l’intérêt de la promotion de la paix et de la sécurité, de déployer collectivement des efforts pour engager des négociations crédibles sur toutes les questions relatives au statut final dans le cadre du processus de paix au Moyen -Orient et selon le calendrier établi par le Quatuor dans sa déclaration du 21 septembre 2010; 9. Préconis e vivement à cet égard l’intensification et l’accélération des efforts diplomatiques entrepris et de l’appui apporté aux niveaux international et régional en vue de parvenir sans tarder à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur la base des résolutions pertinentes de l’Organisation des Nations Unies, du mandat de la conférence de Madrid, y compris le principe de l’échange de territoires contre la paix, de l’Initiative de paix arabe et de la Feuille de route du Quatuor, et de mettre fin à l’oc cupation israélienne qui a commencé en 1967, et souligne à cet égard l’importance que revêtent les efforts déployés pour faire avancer l’Initiative de paix arabe, l’initiative prise par la France de convoquer une conférence de paix internationale, les effo rts récemment entrepris par le Quatuor ainsi que ceux déployés par l’Égypte et la Fédération de Russie; 10. Rappelle qu’il est déterminé à apporter son appui aux parties tout au long des négociations et dans la mise en œuvre d’un accord; 11. Réaffirme qu ’il est résolu à examiner les moyens concrets de faire pleinement appliquer ses résolutions sur la question; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les trois mois sur la mise en œuvre des dispositions de la présente résolution; 13. Déci de de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2335 (2016)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2335(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2335 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 30 décembre 2016 16-23176 (F) *1623176* Résolution 2335 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7854e séance le 30 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1958 (2010) , Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Renouvelle la demande qu’il a adressée au Gouvernement iraquien, au paragraphe 2 de sa résolution 1958 (2010) , d’effectuer sans retard les paiements mentionnés dans cette même résolution; 2. Autorise le Secrétaire général à maintenir les comptes séquestres autorisés aux paragraphes 3, 4 et 5 de la résolution 1958 (2010) et à y conserver les fonds qui s’y trouvent jusqu’au 30 juin 2017, date à laquelle les soldes de ces comptes seront transférés au Gouvernement iraquien; 3. Prie le Secrétaire général de continuer de veiller à l’application du paragraphe 7 et des autres dispositions pertinentes de la résolution 1958 (20 10); 4. Prie le Secrétaire général de faire rapport sur l’application de la présente résolution le 30 mars 2017 au plus tard et d’établir un rapport final trois mois après que les soldes des comptes séquestres auront été transférés au Gouvernement iraquie n conformément au paragraphe 2, sauf s’il en décidait autrement; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2016
CôteS/RES/2336 (2016)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (Syrie)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2336(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2336 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 3 janvier 201 6 16-23200 (F) *1623200* Résolution 2336 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7855e séance, le 31 décembre 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de son président sur la situation en République arabe syrienne, en particulier les résolutions 2254 (2015) et 2268 (2016) , ainsi que le Communiqué de Genève du 30 juin 2012, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, et aux buts et principes de l a Charte des Nations Unies, Prenant note de la déclaration commune des Ministres des affaires étrangères de la République islamique d’Iran, de la Fédération de Russie et de la République turque du 20 décembre 2016, Notant avec satisfaction les efforts de médiation entrepris par la Fédération de Russie et la République turque pour faciliter l’instauration d’un cessez -le-feu en République arabe syrienne, Demandant à nouveau à toutes les parties de donner immédiatement aux organismes humanitaires un accès r apide, sûr et sans entrave à l’ensemble du territoire syrien, comme indiqué dans ses résolutions sur la question, Réaffirmant que la seule solution propre à régler durablement la crise en République arabe syrienne passe par un processus politique sans exc lusive, dirigé par les Syriens, fondé sur le Communiqué de Genève du 30 juin 2012, comme préconisé dans ses résolutions 2118 (2013) , 2254 (2015) et 2268 (2016) , ainsi que dans les déclarations du Groupe international de soutien pour la Syrie sur la question, 1. Salue et appuie les efforts déployés par la Fédération de Russie et la République turque pour mettre fin à la violence en République arabe syrienne et lancer un processus politique, et prend note des documents qu’elles ont publiés à cet égard ( S/2016/1133 ); 2. Souligne qu’il importe d’appliquer pleinement toutes ses résolutions sur la question, en particulier les résolutions 2254 (2015) et 2268 (2016) ; 3. Attend avec intérêt la réunion qui se tiendra à Astana, au Kazakhstan, entre le Gouvernement de la République arabe syrienne et les représentants de S/RES/2336 (2016) 16-23200 2/2 l’opposition, qu’il considère comme un e composante importante du processus politique sans exclusive dirigé par les Syriens et une étape majeure en vue de la reprise, à Genève le 8 février 2017, des négociations organisées sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies; 4. Décide de rester s aisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2260 (2016)
IntituléLa situation en Côte d’Ivoire
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2260(2016)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2260 (2016) Conseil de sécurité Distr. générale 20 janvier 2016 16-00783 (F) *1600783* Résolution 2260 (2016) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7607e séance, le 20 janvier 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Côte d’Ivoire, en particulier les résolutions 2226 (2015) et 2219 (2015), et les déclarations de son président sur la situation en Côte d’Ivoire, la résolution 2239 (2015) sur la situation au Libéria et la résolution 2227 (2015) sur la situation au Mali, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 8 décembre 2015 (S/2015/940 ), notamment de la recommandation relative à la réduction des effect ifs de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) qui y est formulée, Se félicitant du succès de l’élection présidentielle du 25 octobre 2015, qui marque une étape décisive dans la consolidation de la paix et de la stabilité à long terme en Cô te d’Ivoire, félicitant le Gouvernement ivoirien d’avoir contribué à instaurer un environnement propice à la tenue d’une élection libre, équitable, pacifique et transparente, saluant le travail accompli par la Commission électorale indépendante chargée de superviser cette élection et le rôle important que les forces de sécurité ivoiriennes ont joué en assurant la sécurité pendant la période électorale, et rendant hommage au peuple ivoirien qui a donné la preuve de son ferme attachement à la paix et à la dém ocratie, Se félicitant des progrès considérables que ne cesse de réaliser la Côte d’Ivoire sur la voie de la réconciliation, de la stabilité, de la sécurité, de la justice et de la reprise économique, appelant à poursuivre les actions engagées à cet égard , notamment en approfondissant le partenariat entre le Gouvernement ivoirien et les organismes compétents des Nations Unies, et conscient que, si des progrès ont été accomplis, une fragilité subsiste, Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de réduire l’effectif autorisé de la composante militaire de l’ONUCI de 5 437 militaires à 4 000 d’ici au 31 ma rs 2016; S/RES/2260 (2016) 16-00783 2/2 2. Rappelle qu’il a demandé au Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 31 mars 2016, un rapport contenant des recommandations conformément au paragraphe 25 de la résolution 2226 (2015) et exprime son intention d’examiner sans tarder lesdites recommandations, en tenant compte de la situation en Côte d’Ivoire; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2337 (2017)
IntituléConsolidation de la paix en Afrique de l’Ouest
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2337(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2337 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 19 janvier 2017 17-00871 (F) *1700871* Résolution 2337 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7866e séance, le 19 janvier 2017 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la République islamique de Gambie et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Rappelant la déclaration de son Président en date du 21 décembre 2016 sur la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest et la déclaration à la presse de ses membres en date du 10 décembre 2016 sur les élections tenues en Gambie, Rappelant les dispos itions pertinentes de l’article 23 4) de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance et celles du Protocole additionnel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la démocratie et la bonne gouver nance, Félicitant le peuple gambien d’avoir tenu une élection présidentielle pacifique et transparente le 1er décembre 2016, Prenant note des résultats officiels des élections tenues le 1er décembre 2016, publiés par la Commission électorale indépendant e gambienne, selon lesquels Adama Barrow a été proclamé Président, résultats que l’ancien Président, Yahya Jammeh, a lui -même publiquement reconnus et acceptés le 2 décembre, Condamnant fermement la déclaration faite par l’ancien Président Jammeh le 9 décembre, par laquelle il a rejeté les résultats officiels de l’élection du 1er décembre, la prise de contrôle de la Commission électorale indépendante par les Forces armées gambiennes le 13 décembre 2016, ainsi que la tentative faite par le Parlement le 18 janvier 2017 de proroger le mandat du Président Jammeh pour une période de trois mois, Condamnant dans les termes les plus énergiques les tentatives faites pour usurper la volonté du peuple et remettre en cause l’intégrité des opérations électorales en Ga mbie, Condamnant la tentative qui a été faite d’empêcher un transfert pacifique et ordonné du pouvoir au Président Barrow en déclarant l’état d’exception, S/RES/2337 (2017) 17-00871 2/3 Se déclarant gravement préoccupé par le risque que la situation en Gambie se détériore, rappelant que le Gouvernement gambien est responsable au premier chef de la défense des droits de l’homme et de la protection de la population civile en Gambie et exigeant de toutes les parties prenantes qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue, s’abstienn ent de tout acte de violence et restent calmes, Se félicitant de la déclaration faite par le Conseil de paix et de sécurité à sa 647e réunion, le 13 janvier 2017, selon laquelle à compter du 19 janvier 2017, l’Union africaine cesserait de reconnaître le Président sortant, Yahya Jammeh, comme le Président légitime de la République de Gambie, Prenant note du communiqué publié par le Président de l’Union africaine le 10 décembre 2016 et du communiqué conjoint publié p ar la Commission de la CEDEAO, la Commission de l’Union africaine et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) le 10 décembre 2016, Se félicitant des initiatives prises par la CEDEAO, notamment de la visite effectuée à Ba njul le 13 décembre 2016 par une délégation de haut niveau CEDEAO -ONU sous la conduite de S. E. Mme Ellen Johnson Sirleaf, Présidente de la République du Libéria et Présidente de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, visite qui avait pour obje t d’assurer une transition pacifique et ordonnée en Gambie, ainsi que de la visite effectuée à Banjul le 13 janvier 2017 par une délégation de haut niveau de la CEDEAO, Se félicitant également des efforts faits par Muhammadu Buhari, Président et commanda nt en chef des Forces armées de la République fédérale du Nigéria, en sa qualité de médiateur de la CEDEAO en Gambie, et par John Dramani Mahama, ancien Président de la République du Ghana, en tant que Coprésident, Reconnaissant l’importance du rôle de mé diation joué par Mohammed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de l’UNOWAS, Saluant et appuyant vigoureusement les efforts que continuent de déployer l’Union africaine et la CEDEAO pour promouvoir la paix, la stabilité et la bon ne gouvernance dans la région, 1. Exhorte toutes les parties et tous les acteurs gambiens à respecter la volonté du peuple et les résultats du scrutin par lequel Adama Barrow a été reconnu futur Président de la Gambie et dépositaire de la volonté libreme nt exprimée du peuple gambien, ainsi que l’a proclamé la Commission électorale indépendante; 2. Fait siennes les décisions de la CEDEAO et de l’Union africaine de reconnaître Adama Barrow en tant que Président de la Gambie; 3. Demande aux pays de la rég ion et à l’organisation régionale de coopérer avec le Président Barrow dans ses efforts en vue de procéder au transfert des pouvoirs; 4. Se félicite des décisions sur la Gambie prises à la cinquantième session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, qui s’est tenue à Abuja le 17 décembre 2016, et des décisions prises par le Conseil de paix et de sécurité à ses 644e et 647e réunions, tenues respectivement les 12 décembre 2016 et 13 janvier 2017; 5. Se félicite également des décisio ns par lesquelles le Conseil de paix et de sécurité a affirmé le caractère inviolable des résultats de l’élection présidentielle S/RES/2337 (2017) 3/3 17-00871 tenue le 1er décembre 2016 en Gambie; engagé l’ancien Président, Yahya Jammeh, à s’en tenir à la lettre et à l’esprit du discou rs qu’il a prononcé le 2 décembre 2016, dans lequel il a déclaré se réjouir que la démocratie soit bien établie en Gambie et a félicité le Président, Adama Barrow, et annoncé que, à compter du 19 janvier 2017, il cesserait de reconnaître le Président sorta nt Yahya Jammeh comme Président légitime de la République de Gambie; 6. Exprime son soutien sans réserve à la CEDEAO dans l’engagement qu’elle a pris de garantir, en privilégiant les moyens politiques, le respect de la volonté du peuple gambien, telle qu’elle ressort des résultats de l’élection du 1er décembre; 7. Demande à l’ancien Président, Yahya Jammeh, de mener un processus de transition pacifique et ordonné, et de transférer le pouvoir au Président, Adama Barrow, au plus tard le 19 janvier 2017, conformément à la Constitution gambienne; 8. Souligne qu’il importe de veiller à ce que la sécurité du Président, Adama Barrow, ainsi que celle de tous les citoyens gambiens, soit pleinement assurée, et prend acte de la décision prise par la CEDEAO à ce sujet à sa cinquantième session; 9. Demande à toutes les parties prenantes, à l’in térieur et à l’extérieur de la Gambie, de faire preuve de retenue, de respecter l’état de droit et d’assurer une transition pacifique du pouvoir; 10. Demande également aux forces de défense et de sécurité gambiennes de faire preuve de la plus grande reten ue afin de maintenir le calme dans le pays et souligne qu’elles ont le devoir et l’obligation de se mettre à la disposition des autorités démocratiquement élues; 11. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de l’application de la présente résolution dans les dix (10) jours suivant son adoption; 12. Prie le Secrétaire général de faciliter selon qu’il convient, notamment par l’intermédiaire de son Représentant spécial, l’instauration d’un dialogue politique entre les parties prenantes gambiennes, en v ue d’assurer la paix en Gambie, dans le respect des résultats de l’élection présidentielle reconnus par la CEDEAO et l’Union africaine, et de fournir une assistance technique à la médiation de la CEDEAO en tant que de besoin; 13. Décide de rester saisi d e la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2338 (2017)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2338(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2338 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 26 janvier 2017 17-01227 (F) *1701227* Résolution 2338 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7869e séance, le 26 janvier 2017 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l ’opération des Nations Unies à Chypre en date du 9 janvier 2017 ( S/2017/20 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu ’en raison de la situation qui règne dans l ’île, il est nécessaire d ’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 janvier 2017, Notant également que le Secrétaire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rapport su r la question, se faisant l ’écho de la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c ’est aux Chypriotes eux - mêmes qu ’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l ’Organisation des Nation s Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l ’île, Prenant note avec satisfaction des engagements pris aux termes de la Déclaration conjointe publiée le 14 se ptembre 2016 par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs sur la base de la Déclaration conjointe qu ’ils ont adoptée le 11 février 2014, et se félicitant de l’avancée notable des négociations depuis cette date, notamment de l ’organisation en jan vier 2017 d ’une conférence pour Chypre sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies, ainsi que de la volonté exprimée par les participants de soutenir le règlement global de la question de Chypre et de l ’appui prêté par le Conseiller spécial du Se crétaire général pour Chypre, Espen Barth Eide, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties participent pleinement aux négociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif, notant que les négociati ons n ’ont pas encore abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l ’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, engageant les parties à poursuivre de manière interdépe ndante, en redoublant d ’efforts, les négociations de fond sur les questions essentielles non réglées, et soulignant que le statu quo n ’est pas viable, S/RES/2338 (2017) 17-01227 2/4 Notant qu’il importe de progresser dans l ’examen de mesures de confiance militaires et dans les échanges s’y rapportant, et demandant que davantage soit fait pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parvenir à un accord sur de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l’ouverture, d ’un commun accord, d ’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à cultiver un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suf fisamment de temps avant l ’organisation de tout référendum, les avantages d ’un règlement et la nécessité à cette fin de faire preuve de davantage de souplesse et d ’esprit de compromis, Soulignant l’importance, tant politique que financière, du rôle d’acco mpagnement que jouent la communauté internationale et, en particulier, toutes les parties disposées à prendre des mesures concrètes en vue d ’encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à tirer pleinement parti des possibilités qui s ’offrent actuellement à eux, Notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité sur l ’île et le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties de s’abstenir de toute action, notamment la violation du statu qu o militaire, qui soit de nature à accroître les tensions, à remettre en question les progrès accomplis ou à entamer la bonne volonté sur l ’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s ’améliorerait si les deux parties acceptaient l ’aide-mémoire de 1989 utilisé par l ’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l ’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de représenter pour Chypre, notant également les propositions faites en matière de déminage, les discussions tenues à ce sujet et les initiatives constructives qui ont été prises, et demandant instamment qu’un acc ord soit rapidement trouvé pour permettre la reprise des opérations et le déminage des champs de mines restants, Saluant les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre, soulignant qu’il importe que celui -ci intensifie ses activités et qu ’il faut d onc lui procurer toutes les informations dont il a besoin comme indiqué dans le communiqué de presse du Comité des personnes disparues du 28 juillet 2016 concernant l'examen des documents d'archives , sachant que près de la moitié des personnes disparues n’ont toujours pas été retrouvées et qu ’environ 63 % doivent encore être identifiées, préconisant qu’un accès à toutes les zones lui soit rapidement donné pour lui permettre d ’accomplir ses tâches et convaincu que ce processus favorisera la réconciliation de s communautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les associations de femmes, est essentielle au processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes S/RES/2338 (2017) 3/4 17-01227 jouent un rôle décisif dans les processus de paix, se félicitant des efforts déployés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l ’île, pour promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux partie s à favoriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles qui entravent ces relations, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoure use et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Se félicitant que le Secrétaire général entende suivre de près toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l ’efficacité, au moindre coût, et notammen t examiner celles de la Force s ’il y a lieu, et notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d ’établir des plans de transition assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements qu ’il pourrait être opportun d ’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d ’opération, compte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Remerciant la Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, et le Conseiller spécial, Espen Barth Eide, de leurs efforts, et se félicitant que le Secrétaire général ait nommé commandant de la force le général de division Mohammad Humayun Kabir, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Go uvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et pour demander que d ’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l ’Organisation des Nations Unies déploie dans toutes ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Se félicite des progrès enregistrés à ce jour dans les négociations conduites par les dirigeants et des efforts que ces derniers et leurs équipes de négociateurs ne cessent de déployer en vue d ’un règlement global et durable et engage les parties à saisir avec détermination l ’occasion qui s ’offre actuellement à elles d ’obtenir un tel règlement; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général ( S/2017/20 ); 3. Rappelle sa résolution 2263 (2016) et demande aux deux dirigeants : a) De redoubler d ’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les comités techniques afin d ’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes; c) D’améliorer le climat général qui entoure les négociations, notamment en insistant dans les messages publics sur les points de convergence et sur l ’avenir, et en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu ’il convient; S/RES/2338 (2017) 17-01227 4/4 4. Prie le Secrétaire général, dans la perspective d ’un règlement de la situation, d ’accélérer l ’établissement de nouveaux plans de transition en tenant compte des progrès des négociations, et encourage les parties à collaborer entre elles ainsi qu ’avec la Force et la mission de bons offices des Nations Unies concernant les questions liées à la mise e n œuvre d ’un règlement; 5. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d ’un commun accord et mises en œuvre, y compris des mesures de confiance militaires et l’ouvert ure de points de passage, dont ceux déjà agréés, en vue de contribuer à l’instauration d ’un climat propice à un règlement; 6. Se félicite de tous les efforts visant à donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues à Chypre, ainsi que de l ’appel à fournir des informations que les deux dirigeants ont lancé conjointement le 28 mai 2015, et demande à toutes les parties d ’octroyer au Comité un accès plus rapide et sans entrave à toutes les zones, étant donné que celui -ci doit intensifier ses travaux ; 7. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et ses résolutions ultérieures; 8. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu ’au 31 juillet 2017; 9. Demande aux deux parties de continuer à tenir d ’urgence, dans le respect du mandat de la Force, des consul tations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l ’aide-mémoire de l ’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 10. Demande à la partie chypriote turque et aux forces tu rques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 11. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d ’accéder à la zone tampon et de faciliter l ’élimination des mines qui s ’y trouvent encore, et exhorte les deux parties à étendre les opérations de déminage au -delà de la zone tampon; 12. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte le 10 juillet 2017 au plus tard de l ’application de la présente résolution, y compris de l ’état d ’avancement des plans de transition ayant trait au règlement, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 13. Se félicite des efforts que déploie la Force pour donner effet à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l ’exploitation et des agressions s exuelles et pour veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de conduite de l ’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cette fin et de l ’en tenir informé, et demande inst amment aux pays qui fournissent des contingents d ’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment d ’organiser des séances de sensibilisation préalables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2339 (2017)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2339(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2339 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 27 janvier 2017 17-01286 (F) *1701286* Résolution 2339 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7872e séance, le 27 janvier 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013) , 2127 (2013) , 2134 (2014), 2149 (2014) , 2181 (2014) , 2196 (2015) , 2212 (2015) , 2217 (2015 ), 2262 (2016), 2264 (2016), 2281 (2016) et 2301 (2016 ), ainsi que sa résolution 2272 (2016) et les déclarations de son président en date des 18 décembre 2014 ( S/PRST/2014/28 ), 20 octobre 2015 ( S/PRST/2015/17 ) et 16 novembre 2016 ( S/PRST/2016/17 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souver aineté, l ’indépendance, l ’unité et l’intégrité territoriale de la République centrafricaine, et rappelant l ’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Rappelant qu’il incombe au premier chef aux autorités cent rafricaines de protéger toutes les populations du pays contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l ’humanité, Constatant avec préoccupation que, si elle s ’améliore, la sécurité en République centrafricaine n ’en demeure pas moins précaire, en raison de la présence constante de groupes armés et autres fauteurs de troubles armés, ainsi que de la violence qui perdure, du manque de moyens des forces nationales de sécurité, de l ’autorité limitée de l ’État sur l ’ensembl e du territoire de la République centrafricaine , et de la persistance des causes profondes du conflit , Insistant sur le fait que tout règlement durable de la crise en République centrafricaine, y compris le processus politique, doit être aux mains de la République centrafricaine et accorder la priorité à la réconciliation du peuple centrafricain, dans le cadre d ’un processus sans exclusive associant les hommes et les femmes, y compris les personnes qui ont été déplacées du fait de la crise, quelle que soit leur origine sociale, économique, politique, religieuse et ethnique, Demandant aux autorités centrafricaines de prendre d ’urgence des mesures transparentes et sans exclusive en vue de parvenir à la stabilisation et à la réconciliation dans le pays, y compris des initiatives concrètes pour rétablir l’autorité effective de l ’État sur l ’ensemble du territoire; de lutter contre l ’impunité par le rétablissement de l ’administration de la justice et du système de justice pénale, notamment le système pénitentiair e, dans tout le pays; d ’accélérer la S/RES/2339 (2017) 17-01286 2/2 réforme des Forces armées centrafricaines (FACA) et des forces de sécurité nationales afin de mettre en place des services de sécurité multiethniques, professionnels et républicains dans le cadre d ’une réforme adaptée d u secteur de la sécurité; de prendre des mesures effectives de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement (DDRR) s’appliquant à l ’ensemble des groupes armés, y compris aux enfants qui leur étaient associés ; et d ’instaurer une gesti on efficace des finances publiques pour faire face aux dépenses de fonctionnement de l’État, mettre en œuvre des plans de relèvement rapide et relancer l ’économie, Encourageant les autorités centrafricaines, en collaboration avec la Mission multidimension nelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et la Mission militaire de formation PSDC de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM -RCA ), à assurer l ’égalité des chances aux membres des groupes a rmés, qu ’il s’agisse d ’éléments antibalaka ou d’éléments de l ’ex-Séléka , lors de la sélection des membres démobilisés qui remplissent les conditions requises pour intégrer les forces de défense et de sécurité nationales, et à veiller à ce que les soldats des FACA de toutes les préfectures aient accès sur un pied d ’égalité à la procédure d ’enregistrement et de vérification simplifiée , Soulignant qu’il importe de refonder en République centrafricaine une armée nationale qui soit multiethnique, républicaine et professionnelle, reconnaissant à cet égard le travail réalisé par l’EUTM -RCA , et se félicitant que les États membres de la Communauté économique et monétaire de l ’Afrique centrale aient l ’intention de contribuer à la formation des forces de défense et de sécurité nationales à l ’appui des autorités nationales et en coordination avec l ’EUTM, Appelant les autorités centrafricaines à veiller à ce que les auteurs de violations du droit international applicable, y compris celles commises contre des enfants et des femmes, soient exclus des services de sécurité et des forces armées nationaux, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par le Secréta ire général de faire appliquer rigoureusement sa politique de tolérance zéro à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles, se déclarant gravement préoccupé par les nombreuses allégations d ’exploitation et d ’atteintes sexuelles imputées à des sold ats de la paix en République centrafricaine, soulignant qu ’il importe au plus haut point que les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police, ainsi que la MINUSCA, enquêtent rapidement sur ces affaires de façon crédible et transparente et fassent en sorte que les auteurs de telles infractions pénales ou fautes répondent de leurs actes, et soulignant également qu ’il convient de prévenir l ’exploitation et les atteintes sexuelles et d ’améliorer les mesures prises pour donner suite aux alléga tions, Accueillant également avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 29 septembre 2016 ( S/2016/824 ), établi en application de la résolution 2301 (2016), Saluant le bilan à mi -parcours et le rapport final ( S/2016/1032 ) du Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé en application de la résolution 2127 (2013) et reconduit successivement dans son mandat par les résolutions 2134 (2014) et 2262 (2016) , et prenant note des recommandations du Groupe d’experts, S/RES/2339 (2017) 3/3 17-01286 Condamnant fermement les actes de violence et l ’instabilité en République centrafricaine, les menac es de violence, les violations des droits de l ’homme et les atteintes à ces droits ainsi que les violations du droit international humanitaire, notamment à l ’égard des femmes et des enfants; les attaques contre des soldats de la paix des Nations Unies, les forces internationales et le personnel humanitaire; le cycle continu de provocations et de représailles imputables à des groupes armés, tant à Bangui qu ’à l’extérieur de la ville et le refus d ’accès humanitaire, par des éléments armés, aggravant encore la situation humanitaire extrêmement difficile dans laquelle se trouve la population civile et entravant l ’accès des acteurs humanitaires aux populations vulnérables, Soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre un terme à l ’impunité dont jouissent tous les auteurs de ces actes en République centrafricaine – dont certains peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, auquel ce pays est partie – et de traduire ces auteurs en justice, notant à cet égard que l e Procureur de la Cour a ouvert, le 24 septembre 2014, à la demande des autorités nationales, une enquête sur les crimes qui auraient été commis depuis 2012, et se félicitant de la coopération continue des autorités centrafricaines dans ce domaine, Soulig nant également qu’il est primordial d ’instaurer un système judiciaire national efficace, et qu ’il faut renforcer à cette fin les mécanismes nationaux d’établissement des responsabilités, notamment en poursuivant la mise en œuvre du Mémorandum d ’accord du 7 août 2014 sur les mesures temporaires d ’urgence et de la loi promulguée en juin 2015 portant création d ’une Cour pénale spéciale nationale chargée d ’enquêter sur les crimes graves commis en République centrafricaine et d ’en traduire les auteurs en justice ; et rappelant qu ’il importe que la communauté internationale continue d ’appuyer le processus engagé par les autorités centrafricaines, Soulignant en outre que ceux qui se livrent à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en Répub lique centrafricaine ou les appuient, mettent en péril ou entravent le processus politique de stabilisation et de réconciliation, et dirigent des attaques contre des civils ou des soldats de la paix, pourraient répondre aux critères de désignation aux fins de sanctions énoncés dans la présente résolution, Se déclarant préoccupé par le fait que le trafic, le commerce et l ’exploitation illicites ainsi que la contrebande de ressources naturelles, notamment l ’or, les diamants et la faune et la flore sauvages, ont un impact négatif sur l ’économie et le développement du pays et continuent de menacer la paix et la stabilité de la République centrafricaine, Prenant note de la décision administrative du processus de Kimberley relative à la reprise des exportations de diamants bruts de la République centrafricaine, de son cadre opérationnel joint en annexe, et de la mise en place de l ’Équipe de suivi du Processus de Kimber ley pour la République centrafricaine, et reconnaissant les efforts extraordinaires déployés par les autorités centrafricaines et le Processus de Kimberley pour réintégrer de façon responsable et progressive la République centrafricaine dans le commerce mo ndial des diamants, par l ’établissement préalable de « zones conformes », Prenant note avec inquiétude des conclusions du Groupe d ’experts dans son rapport final, à savoir que l ’Armée de résistance du Seigneur (LRA) reste active en S/RES/2339 (2017) 17-01286 4/4 République centrafricai ne, qu ’elle a établi des liens avec d ’autres groupes armés et qu’elle tire des revenus de l ’exploitation et du commerce des ressources naturelles, telles que l ’or, les diamants et les produits du braconnage, Prenant également note avec inquiétude des acti vités liées à la criminalité transnationale qui se poursuivent dans la région, soulignant que la situation en République centrafricaine risque de créer un climat propice à une intensification de ces activités, notamment celles liées au trafic d ’armes et à l’utilisation de mercenaires, et de constituer un terreau pour les réseaux extrémistes, Reconnaissant , à cet égard, que l ’embargo sur les armes par lui décrété peut jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le transfert illicite d ’armes et de matérie ls connexes en République centrafricaine et dans la région et concourir de façon non négligeable à la consolidation de la paix après les conflits, au désarmement, à la démobilisation, au rapatriement et à la réintégration (DDRR) ainsi qu ’à la réforme du se cteur de la sécurité, rappelant ses résolutions 2117 (2013), 2127 (2013) , 2220 (2015) et 2262 (2016 ) et se déclarant vivement préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité en République centrafricaine le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisatrice et le détournement d’armes légères et de petit calibre ainsi que l ’emploi de ces armes contre les civils touchés par le conflit armé, Réaffirmant qu’il importe que tous les États Membres appliquent intégralement les mesures énoncées dans ses résolutions 2127 (2013) , 2134 (2014), 2196 (2015) , 2262 (2016 ) ainsi que dans la présente résolution, y compris l’obligation de mettre en œuvre des sanctions ciblées contre les personnes et entités désignées par le Comité des s anctions créé en application de la résolution 2127 (2013), Notant l’importance déterminante d ’une bonne application du régime de sanctions, notamment le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales, peuvent jo uer à cet égard, et encourageant les efforts visant à renforcer encore la coopération et l ’application du régime des sanctions sous tous ses aspects, Prenant note avec inquiétude des informations selon lesquelles des personnes visées par les sanctions voy agent dans la région en violation de l ’interdiction de voyager, et soulignant que les individus ou entités qui facilitent délibérément le voyage de personnes inscrites sur la Liste en violation de ladite interdiction, peuvent être considérées par le Comité comme remplissant les critères de désignation pour figurer sur la Liste, Se félicitant des dispositions prises par son président et par le Président du Comité des sanctions pour appuyer et renforcer l ’application des mesures imposées en application de la résolution 2262 (2016 ), notamment du dialogue établi avec les États Membres, en particulier les États de la région, et se félicitant, à cet égard, du voyage effectué en République centrafricaine par le Président et les membres du Comité en mai 2016, Accueillant avec satisfaction le document final de la conférence internationale de soutien qui s ’est tenue à Bruxelles en novembre 2016 et les contributions qui ont été annoncées durant cette conférence, en engageant les États Membres à les verser rapidement, et encourageant une mobilisation encore plus poussée lors de la S/RES/2339 (2017) 5/5 17-01286 Conférence de solidarité de l ’Union africaine pour la République centrafricaine qui se tiendra à Addis -Abeba en février 2017, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes 1. Décide que, jusqu ’au 31 janvier 2018, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leu rs ressortissants, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d ’aéronefs immatriculés chez eux, d ’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements parami litaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l ’entretien ou l ’utilisation de tous armements et matériels con nexes, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que cette mesure ne s ’applique pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à l ’appui de la MINUSCA, de la Force régionale d ’interventio n (FRI) de l ’Union africaine, des missions de l’Union européenne et des forces françaises déployées en République centrafricaine, ou à leur utilisation par celles -ci; b) Aux livraisons de matériel non létal et à la fourniture d ’une assistance, y compris les activités de formation opérationnelle et non opérationnelle dispensée aux forces de sécurité de la République centrafricaine, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, exclusivement destinés à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine, ou à être utilisés dans le cadre de celui -ci, en coordination avec la MINUSCA, et sur notification préalable au Comité, et demande à la MINUSCA de lui faire rapport sur la contribution de cette exemption au processus de réforme du secteur de la sécurité, dans le cadre des rapports périodiques qu ’il lui soumet; c) Aux fournitures apportées en République centrafricaine par les forces soudanaises ou tchadiennes pour leur usage exclusif dans le cadre des pat rouilles internationales de la force tripartite créée le 23 mai 2011 à Khartoum par la République centrafricaine, le Soudan et le Tchad, pour renforcer la sécurité dans leurs zones frontalières communes, en coopération avec la MINUSCA, telles qu’approuvées préalablement par le Comité; d) Aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l ’assistance technique ou à la formation connexes, qui auront été approuvées à l ’avance par le Comité; e) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents h umanitaires et d ’aide au développement ou le personnel connexe; S/RES/2339 (2017) 17-01286 6/6 f) Aux livraisons d ’armes légères et autre matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles internationales qui assurent la sécurité dans l ’aire protégée du Trinational de la Sangha afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d ’ivoire et d ’armes, et d’autres activités contraires au droit interne de la République centrafricaine ou aux obligations que lui impose le droit international, dont le Comité aura préalablement reçu notification; g) Aux livraisons d ’armes et autre matériel létal connexe, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l ’appui à celle -ci, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité; ou h) Aux autres ventes ou livraisons d ’armes et de matériels connexes, ou à la fourniture d ’une assistance ou de personnel, sous ré serve de l ’approbation préalable du Comité; 2. Décide d’autoriser tous les États Membres qui découvrent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l ’exportation sont interdits par le paragraphe 1 de la présente résolution à les saisir, les enregistrer et les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d ’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d ’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États sont ten us de coopérer à cet effort; 3. Demande de nouveau aux autorités centrafricaines de s ’attaquer, avec l’aide de la MINUSCA et des partenaires internationaux, au transfert illicite, à l’accumulation déstabilisatrice et au détournement d ’armes légères et de petit calibre en République centrafricaine et d ’assurer de façon sûre et efficace la collecte et la destruction des stocks excédentaires et des armes et munitions saisies, non marquées ou détenues illicitement, et souligne à quel point il importe d ’intégr er ces éléments à la réforme du secteur de la sécurité et aux programmes de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement; 4. Engage vivement les autorités centrafricaines à renforcer leurs capacités, avec l ’appui de la MINUSCA, du Service d e la lutte antimines, ainsi que des autres partenaires internationaux, pour ce qui est de stocker et gérer les armes et munitions qu’elles détiennent, y compris celles qui sont transférées des stocks de la MINUSCA, conformément aux pratiques internationale s optimales et aux normes internationales, tout en veillant à ce que les unités des FACA et des forces nationales qui reçoivent de telles armes et munitions soient pleinement formées et contrôlées; Interdiction de voyager 5. Décide que, jusqu ’au 31 j anvier 2018, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour interdire l ’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité, étant entendu que rien dans les dispositions du présent par agraphe n ’oblige un État à refuser l ’entrée sur son territoire à ses propres nationaux, et demande à cet égard au Gouvernement de la République centrafricaine de renforcer la coopération et les échanges d’informations avec les autres États; S/RES/2339 (2017) 7/7 17-01286 6. Engage les États Membres à exiger des compagnies aériennes opérant sur leur territoire, s ’il y a lieu et conformément à leur droit interne et aux instruments juridiques et documents cadres internationaux pertinents, qu’elles communiquent à l’avance aux autorités nat ionales compétentes des informations sur les passagers afin de détecter le départ de leur territoire, ou la tentative d ’entrée sur leur territoire ou de transit par leur territoire, à bord d ’appareils civils, de personnes désignées par le Comité; 7. Enga ge également les États Membres à signaler au Comité le départ de leur territoire, ou toute tentative d ’entrée sur leur territoire ou de transit par leur territoire, de personnes désignées, ainsi que d ’en informer l ’État de résidence ou de nationalité s ’il y a lieu et conformément à leur droit interne et à leurs obligations internationales; 8. Demande instamment aux autorités centrafricaines de veiller, lorsqu ’elles mettront en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 5 ci -dessus, à ce que les passeports e t autres documents de voyage faux, falsifiés, volés ou perdus, ainsi que les passeports diplomatiques annulés, soient dès que possible retirés de la circulation conformément aux lois et pratiques nationales, et de communiquer les informations qu ’elles poss èdent sur ces documents aux autres États Membres en passant par la base de données d ’INTERPOL; 9. Engage les États Membres à transmettre, lorsqu ’ils en disposent et dans le respect de leur législation nationale, des photographies et les données biométriques des personnes désignées par le Comité afin qu ’elles puissent figurer sur les notices spéciales INTERPOL -Conseil de sécurité de l ’Organisation des Nations Unies; 10. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 5 ci -dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) Lorsque le Comité établit que tel ou tel voyage se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l ’entrée ou le passage en transit est nécessaire aux fins d ’une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité conclut que telle ou telle dérogation favoriserait la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation nationale en République centrafricaine et la stabilité dans la région; 11. Souligne que les violations de l ’interdiction de v oyager peuvent mettre en péril la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine et que les personnes ou entités qui facilitent délibérément le voyage d ’une personne inscrite sur la liste en violation de l ’interdiction de voyager peuvent êt re considérées par le Comité comme remplissant les critères de désignation prévus dans la présente résolution et engage toutes les parties et tous les États Membres à coopérer avec le Comité et avec le Groupe d ’experts en ce qui concerne l ’application de l’interdiction de voyager; Gel des avoirs 12. Décide que, jusqu ’au 31 janvier 2018, tous les États Membres resteront tenus de geler sans délai les fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire en la posses sion ou sous le contrôle S/RES/2339 (2017) 17-01286 8/8 direct ou indirect des personnes ou entités désignées par le Comité ou de toute personne ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de celles -ci ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide en out re que tous les États Membres doivent continuer d ’empêcher leurs nationaux ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou d ’en per mettre l’utilisation à leur profit; 13. Décide que les mesures visées au paragraphe 12 ci -dessus ne s’appliquent pas aux fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont néce ssaires pour régler des dépenses ordinaires – denrées alimentaires, loyers, mensualités de prêts hypothécaires, médicaments, soins médicaux, impôts, primes d ’assurance, factures de services collectifs de distribution – ou pour régler ou rembourser des dépe nses engagées dans le cadre de la prestation de services juridiques, notamment des honoraires, conformément à la législation nationale, ou des frais ou commissions liés au maintien en dépôt de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques gel és, conformément à la législation nationale, après que l ’État Membre concerné a informé le Comité de son intention d ’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l ’accès à ces fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques et en l ’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que le ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui -ci ait donné son accord; ou c) Qu’ils font l ’objet d ’un privilège ou d ’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas ils peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou une entité désignée par le Comité et que le privilège ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aien t été portés à la connaissance du Comité par l ’État ou les États Membres concernés; 14. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement, sur les comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 12 ci -dessus, des intérêts et autres rémun érations revenant à ces comptes ou des paiements dus au titre de marchés, d ’accords ou d ’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements resteront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 15. Décide que les mesures visées au paragraphe 12 ci -dessus n ’interdisent à aucune personne ou entité désignée d ’effectuer des paiements au titre d ’un contrat passé avant son i nscription sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n ’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 12 ci -dessus et qu ’ils ont signifié au Comité avec un préavis de 10 jours l eur intention d ’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d ’autoriser, selon qu ’il conviendrait, le déblocage à cette fin de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques; S/RES/2339 (2017) 9/9 17-01286 Critères de désignation 16. Décide que les mesures visées au x paragraphes 5 et 12 s ’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine, notamment des actes qui menacen t ou entravent la stabilisation et la réconciliation ou alimentent les violences; 17. Décide également , à cet égard, que les mesures visées aux paragraphes 5 et 12 s ’appliquent aussi aux individus et entités que le Comité aura désignés comme : a) Agiss ant en violation de l ’embargo sur les armes imposé au paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) et prorogé au paragraphe 1 de la présente résolution ou ayant directement ou indirectement fourni, vendu ou transféré à des groupes armés ou à des réseaux criminels opérant en République centrafricaine des armes ou du matériel connexe ou des conseils techniques, une formation ou une assistance, notamment financière, en rapport avec des activités violentes, ou en ayant été les destinataires; b) Préparant, donnant l ’ordre de commettre ou commettant, en République centrafricaine, des actes contraires au droit international des droits de l ’homme ou au droit international humanitaire ou constituant des atteintes aux droits de l ’homme ou des violations de ces droits, notamment des attaques dirigées contre des civils, attentats à motivation ethnique ou religieuse, attentats commis contre des écoles et des hôpitaux, enlèvements, déplacements forcés; c) Préparant, d onnant l ’ordre de commettre ou commettant des actes de violence sexuelle ou sexiste en République centrafricaine; d) Recrutant des enfants ou utilisant des enfants dans le conflit armé en République centrafricaine, en violation du droit international; e) Apportant un appui à des groupes armés ou à des réseaux criminels par l’exploitation illicite ou le trafic de ressources naturelles de la République centrafricaine telles que les diamants, l ’or, la faune et la flore sauvages ou les produits qui en sont tirés; f) Faisant obstacle à l ’acheminement de l ’aide humanitaire destinée à la République centrafricaine, à l ’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays; g) Préparant, donnant l ’ordre de commettre, finançant ou commettant des attaques contre les missions de l ’ONU ou les forces internationales de sécurité, notamment la MINUSCA, les missions de l ’Union européenne et les forces françaises qui les soutiennent; h) Dirigeant une entit é désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) , des paragraphes 11 et 12 de la résolution 2196 (2015) , des paragraphes 12 et 13 de la résolution 2262 (2016) ou de la présente résolution, ou ayant apporté un soutien à une personne ou une entité désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) des paragraphes 11 et 12 de la résolution 2196 (2015) , des paragraphes 12 et 13 de la résolution 2262 (2016) ou de la présente résolution ou à une entité appartenant à une personne ou une entité désignée ou contrôlée par elle, ou ayant agi en son nom, pour son compte ou sur ses instructions; S/RES/2339 (2017) 17-01286 10/10 18. Se félicite des mesures prises par les États membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs pour mettre en œuvre l ’Initiative régionale contre l ’exploitation illégale des ressources naturelles approuvée dans la Déclaration de Lusaka de 2010, notamment la promotion de l ’utilisation par les acteurs économi ques de directives en matière de diligence telles que le Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d ’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque, et engage tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de faire connaître les directives de ce type; Comité des sanctions 19. Décide que le mandat du Comité s ’applique aux mesures prévues aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014) , reconduites par la présente résolution; 20. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, selon que de besoin, en particulier les États voisins et les États de la région, afin d’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures reconduites dans la présente résolution et, à cet égard, encourage le Comité à envisager, le cas échéant, que son président ou ses membres se rendent dans certains pays; 21. Engage tous les États Membres, en particulier les États voisins et ceux qui sont membres de la Communauté économique des État s de l ’Afrique centrale et de la Communauté économique et monétaire de l ’Afrique centrale, à user des procédures de notification préalable et d ’exemption énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution pour restituer des armements et matériels connexes de tous types appartenant aux FACA, ou pour fournir toute assistance technique ou formation et toute autre aide en rapport avec les activités militaires menées par les forces de défense et de sécurité nationales centrafricaines, et demande à cet égard au G roupe d’experts d ’apporter l ’aide voulue en application du paragraphe 28 b) de la présente résolution; 22. Demande au Comité de recenser tout cas de non -respect des mesures visées aux paragraphes 1, 2, 5 et 12 ci -dessus et de décider pour chaque cas de l a conduite à suivre, et prie le Président du Comité de lui rendre compte des activités menées par le Comité sur cette question dans les rapports qu ’il lui présentera en application du paragraphe 37 ci -après; 23. Constate que le Processus de Kimberley a dé cidé que la République centrafricaine pouvait reprendre le commerce de diamants bruts en provenance de « zones conformes » établies aux conditions fixées par le Processus, note que le Processus entend tenir le Conseil de sécurité, le Comité et son groupe d ’experts, ainsi que la MINUSCA, informés de ses décisions, et prie la présidence du Groupe de travail chargé du suivi d ’informer régulièrement le Comité des travaux de l’Équipe de suivi pour la République centrafricaine et notamment de toute décision conce rnant les zones désignées comme « zones conformes » et le commerce des stocks de diamants bruts détenus en République centrafricaine; 24. Demande aux centres diamantaires et aux États de la région de redoubler de vigilance pour appuyer l ’action que mènent les autorités centrafricaines afin de rétablir le commerce légitime et tirer parti de ses ressources naturelles; et se félicite de ce que la République centrafricaine prenne des mesures spéciales pour améliorer S/RES/2339 (2017) 11/11 17-01286 la traçabilité des diamants en provenance de zones conformes afin qu ’ils ne soient pas utilisés au profit de groupes armés ni pour la déstabiliser; 25. Engage le Processus de Kimberley à régler la question des stocks de diamants en coopération avec les autorités centrafricaines et en consultation avec le Comité d ’experts; Groupe d ’experts 26. Exprime son appui sans réserve au Groupe d ’experts sur la République centrafricaine créé par le paragraphe 59 de la résolution 2127 (2013) ; 27. Décide de proroger jusqu ’au 28 février 2018 le mandat du Groupe d’experts, entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 31 janvier 2018 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les dispositions administratives voulues pour soutenir son action; 28. Décid e que le Groupe d ’experts devra notamment exécuter les tâches suivantes : a) Aider le Comité à s ’acquitter du mandat défini dans la présente résolution; b) Réunir, examiner et analyser les informations émanant des États, des organismes des Nations Unie s compétents, des organisations régionales et d ’autres parties intéressées, concernant l ’application des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions, notamment pour fournir aux États Membres, à leur deman de, une assistance en matière de renforcement des capacités; c) Remettre au Conseil de sécurité, après concertation avec le Comité, un bilan à mi -parcours le 30 juillet 2017 au plus tard et lui présenter d ’ici au 31 décembre 2016 un rapport final sur la mise en œuvre des mesures visées aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014) , rec onduites aux paragraphes 1, 2, 5 et 12 de la présente résolution; d) Présenter des mises à jour au Comité, en particulier dans les situations d’urgence ou lorsque le Groupe d ’experts le juge nécessaire; e) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des personnes et entités désignées par le Comité conformément aux critères réaffirmés aux paragraphes 16 et 17 ci -dessus, notamment en fournissant des données biométriques et d ’autres renseignements pouvant servir à établi r le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est rendu public; f) Aider le Comité en lui fournissant des renseignements sur les individus et entités susceptibles de remplir les critères de désignation énoncés aux paragraphes 16 e t 17 ci -dessus, notamment en communiquant ces renseignements au Comité à mesure qu ’ils deviennent disponibles, faire figurer dans ses rapports écrits les noms des individus et entités à inscrire, les informations permettant de les identifier et tous élémen ts tendant à montrer que ces critères de désignation sont réunis; g) Coopérer avec l ’Équipe de suivi du Processus de Kimberley pour la République centrafricaine pour appuyer la reprise des exportations de diamants S/RES/2339 (2017) 17-01286 12/12 bruts en provenance de la République cen trafricaine et signaler au Comité si la reprise du commerce déstabilise le pays ou profite à des groupes armés; 29. Demande au Secrétariat de lui présenter, d ’ici au 30 mai 2017, des options concernant la définition de critères, en coordination avec l ’EUT M et d’autres partenaires s ’occupant des questions de réforme du secteur de la sécurité et en consultation avec les autorités centrafricaines, qui permettent d ’évaluer les mesures d ’embargo sur les armes au regard des progrès accomplis dans la réforme du s ecteur de la sécurité, y compris en ce qui concerne les FACA et les forces de sécurité nationales et leurs besoins, ainsi que de lui fournir des renseignements supplémentaires sur le groupe de travail chargé de l ’embargo sur les armes dont le Groupe d ’expe rts lui a recommandé d ’envisager la création à la MINUSCA, notamment sur sa composition, ses tâches, son fonctionnement, ses besoins en ressources et les conséquences qui en découleraient pour l ’exécution du mandat de la MINUSCA, en se référant aux expérie nces analogues ayant eu lieu dans d ’autres missions de maintien de la paix des Nations Unies; 30. Demande au Groupe d ’experts de coopérer activement avec les autres groupes d ’experts qu ’il a créés, si cela est utile à l ’exécution de leur mandat; 31. Se déclare préoccupé en particulier par les informations selon lesquelles des réseaux de trafiquants continuent de financer et d ’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et encourage le Groupe d ’experts à prêter une attention particuliè re à l ’analyse de ces réseaux dans le cadre de l ’exécution de son mandat; 32. Prie instamment la République centrafricaine, les États voisins et les autres États membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs de coopérer au niveau régional en vue d ’enquêter sur les réseaux criminels et les groupes armés impliqués dans l ’exploitation illégale et la contrebande des ressources naturelles, notamment l ’or et les diamants, et le braconnage et le trafic d’espèces sauvages; 33. Demande in stamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu ’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts et d ’assurer la sécurité de ses membres; 34. Prie instamment tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies de permettre au Groupe d ’experts de consulter toutes personnes et d ’accéder à tous documents et sites, afin qu ’il puisse s ’acquitter de son mandat; 35. Demande à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et à la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des informations sur ces questions, conformément a u paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); Notification des mesures prises et suivi de la situation 36. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes ou des entités désignées, de mettre en œuvre activement les mesures prévues par la présente résolution et de rendre régulièrement compte au Comité de ce qu ’ils font pour appliquer les mesure s prévues aux S/RES/2339 (2017) 13/13 17-01286 paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014) , reconduites aux paragraphe s 1, 2, 5 et 12 de la présente résolution; 37. Prie le Comité de lui faire oralement au moins une fois par an, par la voix de son président, un bilan de ses travaux, le cas échéant avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, et de lui rendre compte en tant que de b esoin de la situation en République centrafricaine, et invite le Président du Comité à tenir régulièrement des réunions d ’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; 38. Affirme qu’il continuera de suivre l ’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à examiner l ’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à apprécier s ’il convient de les renforcer par de nouvelles mesures, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, en fonction des progrès accomplis dans la stabilisation du pays et le respect de la présente résolution; 39. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2340 (2017)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2340(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2340 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 8 février 2017 17 -01956 (F) *1701956* Résolution 2340 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7878 e séance, le 8 février 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant le Soudan, Réaffirmant son attachement à la cause de la paix dans le Soud an tout entier, à la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intég rité territoriale du pays ainsi qu’à la mise en œuvre intégrale et rapide de sa résoluti on 1591 (2005) , rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération dans les relations entre les États de la région, et rappelant également qu’il incombe au premier chef au Gouvernement soudanais de protég er toutes les populations présentes sur son territoire, dans le respect de l’ état de droit, du droit international des droits de l’homme et du droit international hum anitaire, Notant l’importance des travaux du Groupe de mise en œuvr e de haut niveau de l’Union africaine, des objectifs du Document de Doha pour la paix au Darfour et de l’engagement pris par le Gouvernement soudanais de mener un dialogue national sans exclusive sur la base des efforts que déploie actuellement le Groupe de mise en œuvre pour rétablir la paix, se félicitant de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine de proroger d’une ann ée supplémentaire le mandat du Groupe de mise en œuvre, se félicitant également de l’Accord relatif à la feuille de route de l’Union africaine, signé par le Gouverneme nt et l’opposition, et exhortant les groupes signataires à appliquer l’Accord en œuv rant pour une cessation des hostilités négociée et un dialogue politique ouvert et sans exclusive, Réaffirmant la nécessité de mettre fin à la violence et à la p oursuite des violations et exactions au Darfour, soulignant qu’il convient de s’attaquer pleinement aux racines profondes du conflit pour ét ablir une paix durable et conscient du fait que le conflit ne peut se régler par la voie militaire et qu’une solution durable ne peut être trouvée que par une c oncertation politique ouverte à tous, Notant que le conflit entre le Gouvernement et les groupe s armés se limite désormais principalement à la région du Jebel Marra et reconnaissant que la violence est généralement en recul, tout en demeura nt particulièrement préoccupé S/RES/2340 (2017) 17-01956 2/8 par la violence et l’insécurité résiduelles, notamm ent la violence intercommunautaire, l’activité des milices, le band itisme et les combats entre le Gouvernement et les groupes armés, constatant avec préoccupation que ce type de violence et d’insécurité continue d’avoir des consé quences négatives pour les civils et a contribué à l’augmentation du nombre de person nes déplacées à l’intérieur du pays notée en 2016, et que le Gouvernement soudanai s continue de restreindre l’accès humanitaire aux zones de conflit où résiden t des populations civiles vulnérables, et demandant instamment au Gouvernement soudanais de collaborer avec les partenaires internationaux pour régler d’u rgence la crise humanitaire à laquelle fait face la population du Darfour, notamm ent en ménageant aux organisations humanitaires et à leur personnel un a ccès rapide et sans entrave à toutes les zones, conformément aux Principes direct eurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, dont l es principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance, et aux dispositions pertinentes du droit international, Soulignant qu’il est indispensable que tous les éléments armé s s’abstiennent de tout acte de violence contre des civils, en part iculier contre des membres de groupes vulnérables comme les femmes et les enfants , et cessent toutes violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et toutes violations du droit international humanitaire, et soulignant également que certains de ces actes pourraient constituer des crimes de guerre ou des c rimes contre l’humanité au regard du droit international, Se déclarant préoccupé par les liens, en particulier de nature militaire, qui existent entre des groupes armés du Darfour non sig nataires de l’Accord relatif à la feuille de route et des groupes extérieurs au Darfo ur, exigeant la cessation de tout appui militaire, direct ou indirect, à ces groupes armés du Darfour, condamnant toute action menée par un groupe armé en vue de ren verser le Gouvernement soudanais par la force, et rappelant que le conflit soudanais ne pourra pas se régler par la voie militaire, Exigeant que les parties au conflit fassent preuve de reten ue et cessent toute activité militaire, y compris les bombardements aér iens, Se félicitant des déclarations unilatérales de cessation des hos tilités faites par les parties, exhortant celles-ci à poursuivre la mise en œuvre de ces déc larations et les encourageant à parvenir rapidement à une cessation permanente d es hostilités, Priant instamment tous les groupes armés impliqués dans le conflit d ans la région du Jebel Marra, notamment l’Armée de libérat ion du Soudan – faction Abdul Wahid, à prendre part aux négociations de paix mené es par l’Union africaine, première étape vers un accord de paix global et dur able, et rappelant qu’il est disposé à envisager d’imposer des sanctions ciblées aux personnes ou entités qui font obstacle au processus de paix, constituent une menace pour la stabilité au Darfour et dans la région, commettent des violation s du droit international humanitaire ou du droit international des droits de l’homme ou d’autres atrocités, ou agissent en violation des mesures mises en œuvre pa r les États Membres en application des résolutions pertinentes, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et le rapport du Secrétaire général (S/2015/289 ), et se déclarant préoccupé par la menace que font peser sur la paix et S/RES/2340 (2017) 3/8 17-01956 la sécurité au Darfour le transfert illicite, l’acc umulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, a insi que l’utilisation de ces armes contre les civils touchés par le conflit, et par le s risques que les engins non explosés continuent de faire courir à la population civile, Déplorant que le Gouvernement soudanais, y compris ses Force s d’appui rapide et les groupes armés qui le soutiennent, con tinue de ne pas respecter la résolution 1591 (2005) , notamment en faisant régulièrement entrer des arm es et des munitions au Darfour sans en avoir obtenu l’autoris ation préalable du comité créé en application du paragraphe 3 de la résolution 159 1 (ci-après « le Comité »), Exigeant de toutes les parties au conflit armé qu’elles met tent immédiatement et totalement fin à toutes les attaques délibérées et aveugles lancées contre les civils, aux actes de violence sexuelle commis contr e des civils, au recrutement et à l’utilisation d’enfants en violation du droit inter national applicable ainsi qu’aux autres violations et sévices commis sur la personne d’enfants, et aux attaques aveugles menées contre des civils, conformément à t outes les résolutions portant sur ces questions, et soulignant que quiconque est responsable de violations du dro it international humanitaire et de violations des droi ts de l’homme doit répondre de ses actes, Se félicitant de la signature, en mars 2016, d’un plan d’action entre l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement soudanais, qui vise à prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants par les f orces de sécurité du Gouvernement, priant instamment le Gouvernement d’en faire progresser encore la mi se en œuvre, et exhortant le Mouvement pour la justice et l’égalité – factio n Gibril Ibrahim à s’abstenir de recruter et d’utiliser des enfants en violation du droit international applicable, Se déclarant à nouveau préoccupé par les conséquences négatives de la violence au Darfour pour la stabilité du Soudan tou t entier et de l’ensemble de la région, se félicitant des bonnes relations qu’entretiennent actuellement le Soudan et le Tchad, et encourageant le Soudan et les pays de la région à continuer de coopérer en vue d’instaurer la paix et la stabilité au Darfo ur et dans toute la région, Déplorant les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commises par les forces de sécurité du Gouv ernement soudanais, leurs alliés et des groupes armés, y compris les groupes d’opposition, contre des civils, y compris des personnes déplacées, en particulier dan s la région du Jebel Marra, Soulignant la nécessité d’améliorer la coopération entre le G ouvernement soudanais et le Groupe d’experts initialement const itué en application du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , pendant toute la durée de son mandat, demandant de nouveau à toutes les parties en présence au Darfour de coo pérer pleinement avec celui-ci, notamment en lui permetta nt de circuler librement dans la région et en lui assurant un accès sans entrave à c elle-ci, en particulier aux zones de conflit armé ainsi qu’à celles où auraient été comm ises des exactions et des violations des droits de l’homme et du droit intern ational humanitaire, et se déclarant toujours préoccupé par le fait que le Gouvernement soudanais ne cesse de faire obstacle aux travaux du Groupe d’experts, S/RES/2340 (2017) 17-01956 4/8 Rappelant le rapport présenté par le Groupe d’experts ( S/2017/22 ), et exprimant l’intention d’examiner plus en détail, par l’inter médiaire du Comité, les recommandations qui y sont formulées et de réfléchi r aux mesures qui s’imposent, Soulignant la nécessité de respecter les dispositions de la C harte des Nations Unies concernant les privilèges et immunités et la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, en tant qu’elles s’app liquent aux opérations des Nations Unies et à ceux qui y participent, Notant que l’application effective du régime de sanctions est d’une importance capitale, tout comme le rôle clef que les États voi sins, ainsi que les organisations régionales et sous-régionales, peuvent jouer à cet égard, et soutenant les efforts déployés pour renforcer encore la coopération, Rappelant à tous les États, en particulier à ceux de la régi on, y compris au Gouvernement soudanais, les obligations énoncées da ns les résolutions 1556 (2004) , 1591 (2005) et 1945 (2010) , en particulier celles qui ont trait aux armes et au matériel connexe, Demandant au Gouvernement soudanais d’honorer tous ses engag ements, y compris de lever l’état d’urgence au Darfour, de re specter la liberté d’expression et de faire le nécessaire pour amener les auteurs de v iolations graves du droit international des droits de l’homme et du droit int ernational humanitaire, quels qu’ils soient, à répondre de leurs actes, Notant que les actes d’hostilité, de violence ou d’intimi dation dirigés contre la population civile du Darfour, y compris les personn es déplacées, mettent en danger ou remettent en cause l’engagement des parties en f aveur d’une cessation complète et durable des hostilités et sont contraires au Doc ument de Doha pour la paix au Darfour, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 12 mars 2018 le mandat du Gro upe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005) , qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1651 (2005) , 1665 (2006) , 1713 (2006) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1891 (2009) , 1945 (2010) , 1982 (2011) , 2035 (2012) , 2091 (2013) , 2138 (2014) , 2200 (2015) et 2265 (2016) , entend revoir ce mandat et le proroger s’il y a lieu au plus tard le 12 févrie r 2018 et prie le Secrétaire général de prendre aussi rapidement que possible les mesure s administratives nécessaires, y compris concernant la base d’opérations de ce Group e; 2. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité, au plu s tard le 12 août 2017 un premier rapport sur ses activités et de lui présenter, après concertation avec le Comité et au plus tard le 12 janvier 2018, un ra pport final contenant ses conclusions et recommandations; 3. Prie également le Groupe d’experts de soumettre tous les trois mo is au Comité un rapport actualisé sur ses activités, nota mment ses déplacements, et de signaler immédiatement tous obstacles rencontrés da ns l’exécution de son mandat et toute violation du régime des sanctions; S/RES/2340 (2017) 5/8 17-01956 4. Prie en outre le Groupe d’experts de rendre compte, dans les dél ais fixés au paragraphe 3 de la présente résolution, de l’app lication des dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010) et de leur efficacité; 5. Se déclare préoccupé par le fait que le Groupe d’experts n’a pas pu accéder au Darfour depuis l’adoption de la résoluti on 2265 (2016) , souligne que le Groupe doit pouvoir accéder pleinement et sans entr ave à l’ensemble du Darfour pour s’acquitter de son mandat, pendant toute la du rée de celui-ci, prie instamment le Gouvernement soudanais de lever toutes les restr ictions et limitations et tous les obstacles bureaucratiques entravant les travaux du Groupe d’experts, notamment de délivrer en temps voulu des visas à entrées multipl es à tous les membres du Groupe pour la durée de son mandat et de leur permettre de se rendre au Darfour sans permis, ainsi que de renforcer la coopération et l’ échange d’informations avec le Groupe, et souligne qu’il s’intéressera de près au degré de coopératio n du Gouvernement soudanais dans ces domaines; 6. Renouvelle son appui à l’action menée par l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD), le Sec rétaire général de l’Organisation des Nations Unies, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, le Représentant spécial conjoint et les dirigeants de la région pour promouvoir la paix et la stabilité au Darfour; 7. Exhorte les groupes non signataires à signer d’urgence l’A ccord relatif à la feuille de route de l’Union africaine, texte dét erminant pour l’établissement d’une solution viable devant mener à la cessation des hos tilités et à l’ouverture d’un dialogue politique sans exclusive; Embargo sur les armes 8. Se déclare préoccupé par le fait que la fourniture, la vente ou le tran sfert directs ou indirects au Soudan d’une assistance et d’un appui techniques, notamment de services de formation, financiers ou a utres, ainsi que la fourniture de pièces détachées, de systèmes d’armement et de maté riel connexe, pourraient être mis à profit par le Gouvernement soudanais pour app uyer les moyens aériens utilisés en violation des résolutions 1556 (2004) et 1591 (2005) , notamment les aéronefs identifiés par le Groupe d’experts, et exhorte tous les États à tenir compte de ce risque à la lumière des mesures prévues par l a résolution 1591 (2005) ; 9. Rappelle les obligations qui incombent au Gouvernement souda nais au titre de la résolution 1591 (2005) , notamment celle de demander préalablement au Comité d’approuver les mouvements de matériel et d’ équipements militaires dans la région du Darfour; 10. Demande au Gouvernement soudanais de s’employer à régler l e problème du transfert illicite, de l’accumulation d éstabilisante et du détournement d’armes légères et de petit calibre au Darfour, qui contribue à l’instabilité dans la région, de pourvoir en toute sûreté et efficacité à la gestion, à l’entreposage et à la sécurité de ses stocks d’armes légères et de petit calibre, et de collecter ou de détruire les armes et munitions excédentaires, sais ies, non marquées ou détenues illicitement, et demande au Gouvernement soudanais et aux autres signataires de s’acquitter sans tarder des engagements qu’ils ont pris au titre du Document de Doha pour la paix au Darfour; S/RES/2340 (2017) 17-01956 6/8 11. Se déclare préoccupé par le fait que certains articles continuent d’êtr e convertis à des fins militaires et transférés au Da rfour, et exhorte tous les États à tenir compte de ce risque à la lumière des mesures prévues par la résolution 1591 (2005) ; Exécution 12. Condamne les violations persistantes des mesures visées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) et au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) , actualisées au paragraphe 9 de la résolution 1945 (2010) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) , et charge le Comité, conformément à son mandat et aux directives qu’il a reçues, de prendre contact sans tarder avec tout État Membre au sujet duquel il disposerait d’information s crédibles lui donnant des motifs raisonnables de penser qu’il facilite de tel les violations ou tout autre acte de non-respect de ces mesures; 13. Constate avec inquiétude que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs visant des individus désignés ne sont pas ap pliqués par tous les États Membres, prie le Groupe d’experts de transmettre le plus rapidem ent possible au Comité toute information relative à un éventuel non -respect de l’interdiction de voyager et du gel des avoirs, et charge le Comité d’intervenir en cas d’information faisant état de non-respect par les États Membres d es dispositions du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) et de la résolution 1672 (2006) , y compris en prenant immédiatement contact avec toutes les parties conce rnées; 14. Réaffirme que tous les États, notamment ceux de la région, do ivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’ent rée sur leur territoire ou le transit par leur territoire de toutes les personnes désignées par le Comité en application du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , et demande au Gouvernement soudanais de renforcer la coopération et les échanges d’informations avec d’autres États à cet égard; 15. Exhorte tous les États, notamment ceux de la région, à inf ormer le Comité des dispositions qu’ils ont prises aux fins de l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1556 (2004) , y compris l’imposition de mesures ciblées; 16. Déclare son intention de faire, après la présentation du premier rapport, le point de l’application des mesures imposées par les résolutions 1591 (2005) et 1945 (2010) , y compris des obstacles à leur application intégr ale et effective, de façon à en assurer pleinement le respect; 17. Déplore que certains membres du Gouvernement soudanais et des groupes armés présents au Darfour continuent de com mettre des actes de violence contre des civils, d’entraver le processus de paix et de ne pas tenir compte de ses exigences, déclare son intention d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005) , et engage le Groupe d’experts, agissant en coordination avec la Médiation conjoint e Union africaine-Organisation des Nations Unies, à communiquer au Comité, lorsqu’ il le jugera nécessaire, les noms des personnes, groupes ou entités pouvant répo ndre aux critères de désignation; S/RES/2340 (2017) 7/8 17-01956 18. Déplore les attaques dirigées contre la MINUAD, tout en co nstatant qu’elles ont été moins fréquentes en 2016, et prie le Gouvernement soudanais d’enquêter sur celles-ci sans tarder afin d’en trad uire les auteurs en justice, compte tenu des conclusions des rapports finals publiés pa r le Groupe d’experts en 2014, 2015 et 2016 et du rapport du Secrétaire général en date du 23 décembre 2016 (S/2016/1109 ), et renouvelle ses sincères condoléances aux gouvernements et aux familles de ceux qui ont été tués; 19. Condamne le fait que des groupes armés, y compris ceux qui s’opposent au Gouvernement soudanais, utilisent des installati ons civiles, en particulier des camps de déplacés, pour prendre l’avantage militair e en exposant des civils et des biens à caractère civil aux dangers du conflit armé ; 20. Prie le Groupe d’experts de continuer à enquêter sur le financement des groupes armés, militaires et politiques et leur rôl e dans les attaques visant les civils et le personnel de la MINUAD au Darfour; 21. Rappelle que les personnes et entités qui planifient ou fac ilitent ces attaques, ou qui y participent, menacent la stabili té du Darfour et peuvent de ce fait répondre aux critères de désignation énoncés au par agraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005) , et déclare son intention d’imposer des sanctions ciblées à l’encontre de ces personnes et entités; 22. Demande au Groupe d’experts d’enquêter sur tous les moyens de financement dont disposent les groupes armés au Dar four; Coopération 23. Prie le Gouvernement soudanais de répondre aux demandes du Comité s’agissant des mesures mises en place pour protéger les civils dans toutes les régions du Darfour, tout particulièrement dans le J ebel Marra, notamment ceux qui sont touchés par de nouvelles vagues de déplacement s; des enquêtes menées et des mesures prises pour que les auteurs de meurtres de civils, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violation s du droit international humanitaire répondent de leurs actes; des enquêtes menées et des mesures prises suite aux attaques contre des membres du personnel de maintien de la paix et d’organisations humanitaires; de la situation des p opulations civiles dans certaines zones du Darfour, et tout particulièrement la régio n du Jebel Marra, touchées par la crise humanitaire, auxquelles les membres du Groupe d’experts, la MINUAD et le personnel des organismes humanitaires se sont vu re fuser l’accès, et des mesures prises pour que les secours humanitaires puissent ê tre acheminés dans ces zones en temps utile, dans de bonnes conditions de sécurité et sans entrave, dans le respect des dispositions pertinentes du droit international , y compris du droit humanitaire international, ainsi que des principes directeurs d e l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, dont les principes d ’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance; 24. Salue le travail accompli par le Comité, qui s’est appuyé sur les rapports du Groupe d’experts et les travaux d’autres instanc es, et exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies concernés, l’Union afr icaine et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité et le Groupe d’experts, en particulier à leur communiquer toutes informations dont ils disposeraient au sujet de S/RES/2340 (2017) 17-01956 8/8 l’application des mesures imposées par les résoluti ons 1591 (2005) , 1556 (2004) et 1945 (2010) , et à donner suite dans les meilleurs délais à leu rs demandes de renseignements; 25. Prie le Groupe d’experts de continuer à coordonner ses activités, selon qu’il conviendra, avec celles de la MINUAD et celle s menées à l’échelon international pour faciliter le processus politique au Darfour, et avec les travaux d’autres groupes d’experts qu’il a créés s’ils prés entent un intérêt pour l’exécution de son mandat; 26. Prie le Groupe d’experts d’évaluer, dans son premier ra pport et son rapport final, les progrès accomplis pour ce qui es t de réduire le nombre de violations, par toutes les parties, des mesures imp osées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2005) , au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010) , et de lever les obstacles qui entravent le processus politique et menacent la stabilité du Dar four et de la région, ainsi que de réduire le nombre de violations du droit internatio nal humanitaire et de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, y compris les attaques dirigées contre les populations civiles, les actes de violen ce sexuelle et sexiste et les violations et sévices commis sur la personne d’enfa nts, et d’autres violations des résolutions susmentionnées, et de fournir au Comité des informations sur les personnes et entités qui répondent aux critères de désignation énoncés au paragraphe 3 c) de la résolution 1591 (2005) ; Comité des sanctions 27. Réaffirme que le Comité a pour mandat de favoriser le dialog ue avec les États Membres intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant les représentants de ces États à le rencontrer pour examiner l’application des mesures, et engage le Comité à poursuivre son dialogue avec la MINUAD ; 28. Souligne qu’il importe que des consultations régulières soi ent tenues avec les États Membres, selon que de besoin, afin d ’assurer l’application intégrale des mesures énoncées dans la présente résolution; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2341 (2017)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2341(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2341 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 13 février 2017 17-02174 (F) *1702174* Résolution 2341 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7882e séance, le 13 février 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1373 (2001) , 1963 (2010) , 2129 (2013) et 2322 (2016) , Réaffirmant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que, conformément à la Charte des Nations Unies, il respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les États, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment, le lieu et les auteurs, et demeurant résolu à contribuer encore à améliorer l’efficacité de l’action d’ensemble menée contre ce fléau à l’échelle mondiale, Réaffirmant également que le terrorisme fait peser une menace sur la paix et la sécurité internationales et que pour lutter contre cette menace il faut mener une action collective aux niveaux national, régional et international dans le respect du droit international, y compris le droit international des droits de l’h omme et le droit humanitaire international, et de la Charte des Nations Unies, Réaffirmant en outre que le terrorisme ne doit être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation ni à aucun groupe ethnique, Soulignant que la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organisations internationales, régionales et sous -régionales sont nécessaires pour contrer, affaiblir, isoler et neutraliser la menace terroriste, et insistant sur l’importance de l’application de la Stratég ie antiterroriste mondiale des Nations Unies, qui figure dans la résolution 60/288 de l’Assemblée générale datée du 8 septembre 2006, et des examens ultérieurs de la Stratégie, Réaffirmant qu’il faut pren dre des mesures pour prévenir et combattre le terrorisme, notamment en privant les terroristes des moyens de mener à bien leurs attaques, comme souligné dans le deuxième volet de la Stratégie, qu’il faut aussi redoubler d’efforts pour améliorer la sécurité et la protection des cibles S/RES/2341 (2017) 17-02174 2/5 particulièrement vulnérables comme les infrastructures et les lieux publics, ainsi que la résilience face aux attaques terroristes, en particulier dans le domaine de la protection des civils, tout en étant conscient du fait que les États peuvent avoir besoin d’aide à cet égard, Considérant que chaque État détermine quelles sont ses infrastructures critiques et les moyens de les protéger efficacement contre toute attaque terroriste, Conscient qu’il importe plus que jamais de v eiller à ce que les infrastructures critiques soient fiables et résilientes et d’assurer leur protection contre les attaques terroristes, pour préserver la sécurité nationale, l’ordre public et l’économie des États concernés ainsi que le bien -être et la qu alité de vie de leur population, Considérant que pour pouvoir faire face aux attaques terroristes, il faut mener des activités de prévention, de protection, d’atténuation des effets, d’intervention et de relèvement, en mettant l’accent sur la promotion de la sécurité et de la résilience des infrastructures critiques, notamment par l’intermédiaire de partenariats entre secteur public et secteur privé, selon qu’il convient, Conscient que la protection exige le déploiement d’efforts dans de nombreux domaines , qu’il s’agisse de la planification; de l’information du public et des systèmes d’alerte; de la coordination des opérations; du renseignement et de la mise en commun des informations; des efforts d’interdiction et de blocage; du dépistage, de la recherche et de la détection; du contrôle des accès et de la vérification d’identité; de la cybersécurité; des mesures de protection physique; de la gestion des risques pour les programmes et les activités de protection; ou de la sécurité et de l’intégrité de la ch aîne d’approvisionnement, Sachant que les communautés informées qui sont sur le qui -vive jouent un rôle essentiel en aidant à faire connaître et comprendre la menace terroriste existante, et en particulier en repérant les activités suspectes et en les sig nalant aux autorités de maintien de l’ordre, et qu’il importe de sensibiliser davantage le public au problème, de faire œuvre de mobilisation et de renforcer au besoin le partenariat entre secteur public et secteur privé, en particulier en ce qui concerne les menaces terroristes et les faiblesses potentielles, au moyen d’activités régulières de concertation, de formation et de communication à l’échelon national et local, Notant l’existence de liens transfrontières de plus en plus forts entre les infrastru ctures critiques des pays, notamment en ce qui concerne la production, l’acheminement et la distribution de l’énergie, les transports aériens, terrestres et maritimes, les services bancaires et financiers, l’approvisionnement en eau, la distribution alimen taire et la santé publique, Conscient que, en raison de l’interdépendance croissante des secteurs des infrastructures critiques, certaines peuvent être exposées à des menaces et des vulnérabilités toujours plus nombreuses et diverses qui posent de nouvea ux problèmes sur le plan de la sécurité, Constatant avec préoccupation que des attaques terroristes visant des infrastructures critiques pourraient considérablement perturber le fonctionnement du secteur public comme du secteur privé et avoir des répercu ssions au -delà du secteur des infrastructures, Soulignant que la protection efficace des infrastructures critiques exige l’adoption d’approches sectorielles et intersectorielles de la gestion des risques et S/RES/2341 (2017) 3/5 17-02174 implique notamment d’identifier les menaces terr oristes et de se préparer afin de limiter la vulnérabilité des infrastructures critiques, de prévenir et de déjouer si possible les complots terroristes qui les prennent pour cibles, de réduire au minimum les répercussions des attaques terroristes et les d élais de reprise des activités en cas de dégâts causés par une telle attaque, d’identifier la cause des dégâts ou l’origine de l’attaque, de préserver les éléments de preuve de l’attaque et d’amener les responsables à répondre de leurs actes, Considérant à cet égard que la protection des infrastructures critiques est beaucoup plus efficace lorsqu’elle repose sur une approche qui tient compte de l’ensemble des menaces et des dangers, notamment les attaques terroristes, et qu’elle est associée à des consulta tions et une coopération régulières et approfondies avec les opérateurs d’infrastructures critiques, avec les agents des forces de l’ordre et des forces de sécurité chargés de la protection des infrastructures critiques, et, le cas échéant, avec d’autres p arties prenantes, y compris les propriétaires privés, Considérant également que la protection des infrastructures critiques exige que soit instaurée une coopération à l’échelon national et transfrontalier avec les autorités publiques, les partenaires étra ngers, les propriétaires privés et les opérateurs de ces infrastructures, et que soient mis en commun leurs connaissances et leur expérience dans l’élaboration des politiques, leurs bonnes pratiques et les enseignements tirés de l’expérience, Rappelant que dans sa résolution 1373 (2001) , il a demandé aux États Membres de trouver les moyens d’intensifier et d’accélérer l’échange d’informations opérationnelles, concernant en particulier les actions ou les mouvements de terroristes ou de réseaux de terroristes, les documents de voyage contrefaits ou falsifiés, le trafic d’armes, d’explosifs ou de matières sensibles, l’utilisation des technologies de communication par des groupes terroristes, et la menace qu e constituent les armes de destruction massive en possession de groupes terroristes, et de coopérer, en particulier dans le cadre d’accords et d’arrangements bilatéraux et multilatéraux, afin de prévenir et de réprimer les actes de terrorisme, Notant l’action menée dans le cadre des organisations, organismes, forums et réunions concernés aux niveaux international, régional et sous -régional en ce qui concerne le renforcement de la protection, de la sécurité et de la résilience des infrastructures critiques, Se félicitant de la poursuite de la coopération dans la lutte contre le terrorisme entre le Comité contre le terrorisme et l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, notamment en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités, et tous les autres organismes des Nations Unies, et encourageant vivement une collaboration plus étroite entre ceux -ci et l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme en vue d’assurer l a coordination et la cohérence d’ensemble de l’action antiterroriste menée par le système des Nations Unies, 1. Engage tous les États à faire des efforts concertés et coordonnés, notamment par l’intermédiaire de la coopération internationale, pour mener des activités de sensibilisation et faire mieux connaître et comprendre les défis posés par les attaques terroristes, de façon à être mieux préparés en cas d’attaque contre des infrastructures critiques; S/RES/2341 (2017) 17-02174 4/5 2. Demande aux États Membres d’envisager d’élaborer des stratégies de réduction des risques posés par les attaques terroristes au regard des infrastructures critiques, ou d’améliorer celles qu’ils ont déjà adoptées, en prévoyant notamment d’évaluer et de faire mieux connaître les risques, de prendre des me sures de préparation, y compris pour intervenir de manière efficace en cas d’attaque, de favoriser une meilleure interopérabilité dans la gestion de la sécurité et des conséquences, et de faciliter des échanges fructueux entre toutes les parties prenantes concernées; 3. Rappelle que, dans sa résolution 1373 (2001) , il a décidé que tous les États devaient ériger les actes de terrorisme en infractions graves dans la législation et la réglementation nation ales et demande à tous les États Membres de veiller à affirmer la responsabilité pénale de ceux qui perpétuent des attaques terroristes visant à détruire les infrastructures critiques ou à les rendre inutilisables, ou qui se livrent à des activités de plan ification, de formation, de financement ou de soutien logistique en lien avec ces attaques; 4. Demande aux États Membres d’étudier les moyens d’échanger des informations utiles et de prendre une part active à la prévention des attaques terroristes, à la p rotection contre ces attaques, à l’atténuation de leurs effets, à la préparation à de telles attaques, aux enquêtes et interventions menées en cas d’attaque et aux mesures de rétablissement d’un fonctionnement normal après une attaque terroriste visant ou pouvant viser des infrastructures critiques; 5. Demande également aux États de créer ou de renforcer les partenariats nationaux, régionaux et internationaux avec les parties prenantes, tant publiques que privées, selon qu’il conviendra, de mettre en commun leurs informations et leurs données d’expérience aux fins des ac tivités de prévention, de protection, d’atténuation des effets, d’enquête, d’intervention et de rétablissement d’un fonctionnement normal en cas de dégâts causés par des attaques terroristes visant des infrastructures critiques, notamment au moyen de forma tions communes et de l’utilisation ou de la mise en place des réseaux de communication ou d’alerte d’urgence pertinents; 6. Demande instamment à tous les États de veiller à ce que tous leurs ministères, institutions et autres entités concernés collaborent étroitement et efficacement sur les questions de protection des infrastructures critiques contre les attaques terroristes; 7. Engage l’Organisation des Nations Unies ainsi que les États Membres et les organisations régionales et internationales concernée s qui ont élaboré leurs propres stratégies de protection des infrastructures critiques à collaborer avec tous les États et les organisations internationales, régionales, sous -régionales et autres organismes compétents pour dégager et mettre en commun de bo nnes pratiques et mesures en matière de gestion du risque d’attaques terroristes contre des infrastructures critiques; 8. Affirme que la coopération économique et les initiatives de développement aux niveaux régional et bilatéral contribuent de manière e ssentielle à assurer la stabilité et la prospérité régionales et, à cet égard, demande à tous les États d’envisager de renforcer leur coopération afin de protéger les infrastructures critiques, notamment les projets de connectivité régionale et les infrast ructures transfrontières connexes, contre les attaques terroristes, selon qu’il conviendra, par S/RES/2341 (2017) 5/5 17-02174 des moyens bilatéraux et multilatéraux, de mise en commun des informations, d’évaluation des risques et de maintien de l’ordre; 9. Demande instamment aux États qui sont en mesure de le faire de contribuer de façon efficace et ciblée au renforcement des capacités, à la formation et à la fourniture d’autres ressources, à des services d’assistance technique, à des transferts de technologie et aux programmes nécessa ires afin que tous les États puissent atteindre l’objectif de protection des infrastructures critiques contre les attaques terroristes; 10. Demande au Comité contre le terrorisme, avec le soutien de sa Direction exécutive, de continuer selon que de besoin , conformément à leurs mandats respectifs, d’examiner les efforts déployés par les États Membres pour protéger les infrastructures critiques contre les attaques terroristes dans le cadre de l’application de la résolution 1373 (2001) , en vue de recenser les bonnes pratiques, les lacunes et les facteurs de vulnérabilité dans ce domaine; 11. Encourage à cet égard le Comité contre le terrorisme, avec le soutien de sa Direction exécutive, et l’Équipe spécial e de lutte contre le terrorisme à continuer de coopérer afin de faciliter l’apport d’une assistance technique en matière de protection des infrastructures critiques contre les attaques terroristes et le renforcement des capacités dans ce domaine, en faisan t œuvre de sensibilisation au problème, en particulier en se concertant davantage avec les États et les organisations internationales, régionales et sous -régionales compétentes, et en collaborant étroitement, notamment par des échanges d’informations, avec les prestataires d’une assistance technique bilatérale et multilatérale qui sont concernés; 12. Encourage le Groupe de travail sur la protection des infrastructures critiques y compris les cibles vulnérables, Internet et la sécurité du tourisme de l’Équi pe spéciale de lutte contre le terrorisme à poursuivre son rôle en matière de facilitation et, en coopération avec d’autres institutions spécialisées des Nations Unies, à continuer d’apporter aux États Membres qui en feront la demande une assistance en mat ière de renforcement des capacités pour améliorer l’application des mesures; 13. Prie le Comité contre le terrorisme de lui rendre compte dans douze mois de l’application de la présente résolution; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2342 (2017)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2342(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2342 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 23 février 2017 17-03090 (F) *1703090* Résolution 2342 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7889e séance, le 23 février 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) et 2266 (2016) et les déclarations de son président relatives au Yémen, en date du 15 février 2013 ( S/PRST/2013/3 ), du 29 août 2014 ( S/PRST/2014/18 ), du 22 mars 2015 ( S/PRST/2015/8 ) et du 25 avril 2016 ( S/PRST/2016/5 ), Réaffirmant son ferme a ttachement à l ’unité, la souveraineté, l ’indépendance et l’intégrité territoriale du Yémen, Se déclarant préoccupé par les difficultés politiques, économiques et humanitaires et les problèmes de sécurité, notamment la violence, que continue de connaître l e Yémen, et par les dangers posés par le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’armes, Demandant de nouveau à toutes les parties yéménites de choisir la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs différends, d e renoncer à recourir à la violence à des fins politiques et de s ’abstenir de toute provocation, Réaffirmant que toutes les parties doivent s ’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, selon qu ’il convient, Exprimant son appui et son attachement à l ’action menée par l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed, en vue d ’appuyer le processus de transition au Yémen, Se déclarant profondément préoccupé de constater que certaines zones du Yémen se trouvent sous le contrôle d ’Al-Qaida dans la péninsule arabique, dont la présence, l ’idéologie extrémiste violente et les agissements sont préjudiciables à la stabili té du Yémen et de la région, et ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour la population, s’inquiétant de la présence croissante au Yémen d’éléments affiliés à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), qui pourraient être encore plus nombreux à l ’avenir, et réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que S/RES/2342 (2017) 17-03090 2/3 constituent Al -Qaida dans la péninsule arabique, l ’EIIL (Daech) et tous les autres personnes, groupes, entreprises et entités qu i leur sont associés, Rappelant l’inscription d ’Al-Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui y sont associées sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al - Qaida, et soulignant , à cet égard, la nécessité d ’une vigoureuse application des mesures édictées au paragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) , comme outil majeur de lutte contre le terrorisme au Yémen, Notant l’importance capitale de l ’application ef fective du régime de sanctions institué par les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) et le rôle clef que les États de la région peuvent jouer à ce t égard, et préconisant que la coopération soit encore renforcée, Rappelant les dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) imposant un embargo ciblé sur les armes, Profondément affligé par la détérioration constante de la situation humanitaire effroyable que connaît le Yémen, se déclarant vivement préoccupé par les obstacles de toutes sortes qui gênent l ’acheminement de l ’aide humanitaire, notamment les restrictions entravant la fourn iture de produits de première nécessité à la population civile du Yémen, Soulignant la nécessité que le Comité créé en application du paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») discute des recommandations figurant dans les rapports du Groupe d ’experts, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Na tions Unies , 1. Réaffirme la nécessité de procéder rapidement et intégralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue national sans exclusive, comme le prévoient l ’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme d e mise en œuvre, en application des résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) et 2266 ( 2016) et au vu des attentes du peuple yéménite; 2. Décide de reconduire jusqu ’au 26 février 2018 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositio ns des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragraphes 14 à 17 de la résolution 2216 (2015) ; Critères de désignation 3. Réaffirme que les dispositions des paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées ou énumérées dans l ’annexe à la résolution 2216 (2015) comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen; 4. Réaffirme les critères de désignation énoncés au paragraphe 17 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 19 de la résolution 2216 (2015) ; S/RES/2342 (2017) 3/3 17-03090 Présentation de rapports 5. Décide de proroger jusqu ’au 28 mars 2018 le mandat du Groupe d’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015) , déclare son intention de le réexaminer et de se prononcer, le 28 février 2018 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures admin istratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, jusqu ’au 28 mars 2018, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément à la résolution 2140 (2014) ; 6. Prie le Groupe d ’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 28 juillet 2017 au plus tard, et de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final le 28 janvier 2018 au plus tard; 7. Charge le Groupe d e coopérer avec les autres groupes d ’experts qu ’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, notamment l ’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par la résolution 1526 (20 04), dont le mandat a été prorogé par la résolution 2253 (2015) ; 8. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu ’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés d ’assurer la sécurité des membres du Groupe et de leur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l ’exécution de son mandat; 9. Souligne qu’il importe de tenir des consultations avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin d ’assurer l ’application de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; 10. Demande à tous les États Membres qui ne l ’ont pas encore fait de présenter un rapport au Comité sur les mesures qu ’ils auront prises en vue d’appliquer concrètement les mesures visées aux paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) , et rappelle à ce propos que les États Membres qui effectuent une inspection de chargements en application du paragraphe 15 de la résolution 2216 (2015) sont tenus de présenter par écrit un rapport au Comité, comme prévu au paragraphe 17 de la résolution 2216 (2015) ; 11. Rappelle le rapport du Groupe de travail informel sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les meilleures pratiques et méthodes, notamment les paragraphes 21, 22 et 23 du r apport, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance; 12. Réaffirme qu’il suivra en permanence la situation au Yémen et se tiendra prêt à examiner l ’opportunité des mesures éno ncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, selon ce que dicterait l ’actualité; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2343 (2017)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2343(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2343 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 23 février 2017 17-03094 (F) *1703094* Résolution 2343 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7890e séance, le 23 février 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de son président et les déclarations à la presse concernant la situation en Guinée -Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009) , 2030 (2011) , 2048 (2012) , 2092 (2013) , 2103 (2013) , 2157 (2014) , 2186 (2014) , 2203 (2015) et 2267 (2016) , Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guinée -Bissau en date du 7 février 2017 ( S/2017/111 ) et des rec ommandations qui y sont formulées, et soulignant l’appréciation positive du Secrétaire général concernant le rôle que joue son Représentant spécial et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée -Bissau (BINUGBIS) en prêtant son concours au Gouvernement de la Guinée -Bissau, Soulignant que le Gouvernement de la Guinée -Bissau doit continuer de prendre des mesures concrètes pour favoriser la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays, en réformant efficacement le sec teur de la sécurité, en luttant contre la corruption grâce au renforcement du système judiciaire, en améliorant l’administration publique et la gestion des recettes de l’État, ainsi que la prestation des services de base à la population, et louant sa déter mination à mettre en œuvre ses priorités nationales, Se déclarant préoccupé par les tensions politiques et institutionnelles persistantes entre le Président, le Premier Ministre, le Président du Parlement et les responsables des partis politiques, qui em pêchent le pays d’avancer dans l’exécution de son programme national de réforme et risquent de compromettre les progrès réalisés en Guinée -Bissau depuis le retour à l’ordre constitutionnel après les élections de 2014, Se félicitant de l’engagement constan t du Représentant spécial du Secrétaire général, Modibo Ibrahim Touré, de la Présidente de la République du Libéria, S. E. Mme Ellen Johnson Sirleaf, en sa qualité de Présidente de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Pré sident de la République de Guinée, S. E. M. Alpha Condé, en sa double qualité de Président de l’Union africaine et médiateur de la CEDEAO pour la Guinée -Bissau, du Représentant spécial de l’Union africaine, Ovidio Pequeno, et d’autres S/RES/2343 (2017) 17-03094 2/8 interlocuteurs, dans la recherche d’une solution pacifique à l’impasse, et rappelant la nécessité de mener une action concertée entre l’Organisation des Nations Unies, la CEDEAO, l’Union africaine, la Communauté des pays de langue portugaise et l’Union européenne, Saluant l’adoption par la CEDEAO, le 10 septembre 2016, de la feuille de route en six points, dénommée « Accord pour une sortie de crise politique en Guinée -Bissau », négociée par la CEDEAO, et des Accords de Conakry sur la mise en œuvre de cette feuille de route, Saluant également l’engagement pris par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, lors du sommet qu’elle a tenu le 17 décembre 2016, d’appuyer l’application de la feuille de route négociée par la CEDEAO et des Accords de Conakry, Soulignant que les principes démocratiques doivent être respectés et qu’il importe de promouvoir la réconciliation nationale, un dialogue ouvert à tous et une bonne gouvernance, lesquels sont essentiels pour parvenir à une paix durable en Guinée -Bissau, in sistant sur la nécessité d’associer tous les Bissau -Guinéens à cette entreprise aux niveaux national et local, dans le respect des principes de la séparation des pouvoirs, de l’état de droit, de la justice et de la lutte contre l’impunité, et encourageant toutes les parties prenantes à participer à ce processus, Affirmant que la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée -Bissau passe nécessairement par une transition consensuelle et sans exclusive conduite par les Bissau -Guinéens, le respect de l’ordre constitutionnel, la réforme à titre prioritaire de la défense, de la sécurité et de la justice, la promotion de l’état de droit, la défense des droits de l’homme, la promotion du développement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le tr afic de drogues, dans le respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Guinée -Bissau, Réaffirmant qu’il importe que les forces de défense et de sécurité continuent de s’abstenir de toute ingérence dans la s ituation politique en Guinée -Bissau et se félicitant de la retenue dont elles font preuve à cet égard et du calme manifesté par le peuple bissau -guinéen, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement de la Guinée -Bissau, aidé dans sa tâche par le BINUGBIS et les partenaires internationaux, continue de se doter d’institutions transparentes, responsables et compétentes dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit, Affirmant que toutes les parties prenantes en Guinée -Bissau doivent s’employer à ga rantir la stabilité à court, à moyen et à long terme en manifestant clairement leur volonté d’engager un véritable dialogue politique sans exclusive pour créer des conditions permettant d’apporter des solutions viables et durables aux problèmes sociaux, éc onomiques, politiques et militaires du pays, de manière à faciliter la mise en œuvre de réformes indispensables et le renforcement des institutions publiques, Notant les efforts que fait le Gouvernement pour asseoir le contrôle et la tutelle effectifs de s autorités civiles sur les forces de défense et de sécurité, faute de quoi le bon fonctionnement des institutions de l’État pourrait être entravé par la collusion entre certains acteurs politiques et les chefs militaires, S/RES/2343 (2017) 3/8 17-03094 Saluant les efforts que déploie la CEDEAO pour aider à préserver la paix, la sécurité et le développement et appuyer l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité en Guinée -Bissau grâce aux activités de sa mission dans ce pays (ECOMIB), Se félicitant que l’ECOMIB continue de contri buer à mettre en place les conditions voulues pour permettre la mise en œuvre de réformes vitales dans les domaines de la défense et de la sécurité et encourageant la communauté internationale à soutenir la poursuite de ces efforts, Prenant note avec préoccupation des difficultés financières que rencontre l’ECOMIB pour poursuivre la mise en œuvre de son mandat, Demandant de nouveau au Gouvernement de la Guinée -Bissau d’entreprendre des enquêtes transparentes, indépendantes et crédibles sur tout es les violations des droits de l’homme et les atteintes à ceux -ci, conformément aux normes internationales, et d’en punir les auteurs, Réitérant sa préoccupation face à la menace que le trafic de drogues, ainsi que le trafic sous toutes ses formes, notam ment la traite des êtres humains, et la criminalité transnationale organisée qui y est associée représentent pour la paix et la stabilité; à cet égard, se félicitant que le Gouvernement de la Guinée -Bissau, la CEDEAO, le BINUGBIS, l’Office des Nations Unie s contre la drogue et le crime (ONUDC) et d’autres acteurs s’emploient à lutter contre ce problème, Insistant de nouveau sur la nécessité, pour lutter contre le problème mondial de la drogue et des activités criminelles qui y sont associées, de s’attaque r au problème du trafic de drogues dans les pays d’origine, de transit et de destination finale selon le principe de la responsabilité commune et partagée, et soulignant à cet égard la nécessité d’accroître la cohérence, la coordination et l’efficacité de l’action des partenaires concernés afin de démultiplier leurs efforts collectifs, notamment par des échanges d’informations, et insistant sur le fait que, pour être durable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée -Bissau doit comporter des mesur es concrètes de lutte contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats à motivation politique et d’autres crimes graves tels que les atteintes à l’ordre constitutionnel et les activités liées au trafic de drogues sont traduits en justice, notamment au moyen des mécanismes de justice nationaux, Réaffirmant qu’il est d’une importance cruciale que le système des Nations Unies et les partenaires internationaux, régionaux, sous -régionaux et bilatéraux conservent une capacité d’évaluation en Gui née-Bissau et continuent d’apporter leur appui à la sécurité et au développement à long terme de ce pays, notamment pour la mise en œuvre de la réforme des secteurs de la sécurité et de la justice, la lutte contre la criminalité transnationale organisée et la création d’un climat propice à la bonne gouvernance et à un développement social durable et sans exclusive, et, à cet égard, saluant l’œuvre importante qu’accomplit l’ONUDC, en collaboration avec les entités compétentes des Nations Unies en Guinée -Bissau et dans la sous -région, et préconisant le renforcement de la coopération entre l’ONUDC et le BINUGBIS, Soulignant le rôle que joue l’UNICEF, en étroite coopération avec le Gouvernement, pour ce qui est de mettre en place les conditions voulues pour of frir une éducation aux enfants bissau -guinéens, S/RES/2343 (2017) 17-03094 4/8 Insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, comme reconnu dans les résolutions 1325 (2000) et les résolutions suivantes sur les femmes et la paix et la sécurité , Se félicitant de la coopération entre le BINUGBIS, les autorités nationales et les organisations de la société civile pour que le rôle des femmes soit renforcé en Guinée -Bissau et soulignant que le principe de l’égalité entre les sexes doit continuer d’orienter la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du Bureau, dont la réforme du secteur de la séc urité, la réconciliation nationale, le renforcement des institutions et le règlement des causes profondes de l’instabilité, Réaffirmant que les partenaires de la Guinée -Bissau doivent continuer de coordonner activement et étroitement les mesures qu’ils pr ennent en appui aux efforts que déploie le Gouvernement pour remédier aux problèmes d’ordre politique, sécuritaire et de développement, et, à cet égard, se félicitant du soutien coordonné que ces partenaires, notamment les organismes des Nations Unies, l’Union africaine, la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union européenne, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, ont apporté au Gouvernement à l’occasion de la Conférence internationale des donateurs pour la Guinée -Bissau, tenue le 25 mars 2015 à Bruxelles, Accueillant avec satisfaction le Communiqué final publié à l’issue de la cinquantième Session ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, tenue à Abuja, le 17 décembre 2016, et le Communiqué publié à l’issue de la 658e séance du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, tenue le 13 février 2017, à l’appui de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO et des Accords de Conakry, Se félicitant de la poursuite du dialogue entre la Commission et la Guinée - Bissau, et prenant note de la déclaration faite le 16 février 2017 par la Commission, dans laquelle celle -ci se dit résolument déterminée à apporter son soutien à l’application réussie de la feuille de route de la CEDEAO et du plan de développement national « Terra Ranka », Réaffirmant son attachement sans faille à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée -Bissau, 1. Décide de prolonger le mandat du BINUGBIS pour une période de 12 mois allant du 1er mars 2017 au 28 fé vrier 2018; 2. Exprime son ferme appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Guinée -Bissau, qui joue un rôle clef; fait siennes les recommandations de la mission d’examen stratégique, présentées dans le rapport du Secrétaire général, conce rnant la nécessité pour le BINUGBIS de recentrer ses efforts sur ses capacités politiques afin d’appuyer les bons offices et la médiation du Représentant spécial, et de simplifier sa structure de gestion, et prie le BINUGBIS, s’appuyant notamment sur les b ons offices et le soutien politique du Représentant spécial, de se concentrer sur les tâches prioritaires suivantes : a) Accompagner la concertation politique sans exclusive et la réconciliation nationale pour faciliter la gouvernance démocratique et par venir à un consensus sur les principaux problèmes politiques, en particulier s’agissant de la mise en œuvre des réformes qui sont nécessaires d’urgence; S/RES/2343 (2017) 5/8 17-03094 b) Aider les autorités nationales, notamment en leur fournissant une assistance technique, à accélérer et mener à bien l’examen de la Constitution de la Guinée -Bissau, c) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques aux autorités nationales et parties prenantes concernées, y compris en coordination avec la CEDEAO et l’ECOMIB et avec d’autre s partenaires internationaux, aux fins de mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du secteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit et de mettre en place des systèmes de justice civile et militaire conformes aux normes internatio nales; d) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau, en coopération avec la Commission de consolidation de la paix, à mobiliser, harmoniser et coordonner l’assistance internationale, y compris pour mettre en œuvre les stratégies nationales de réforme du s ecteur de la sécurité et de renforcement de l’état de droit, et améliorer la coopération avec l’Union africaine, la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union européenne et d’autres partenaires, pour concourir au maintien de l’ordre const itutionnel et à la stabilisation du pays; 3. Affirme que le BINUGBIS et le Représentant spécial continueront de piloter l’action menée par la communauté internationale dans les domaines prioritaires suivants : a) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissa u à renforcer les institutions démocratiques et à donner aux organes de l’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles; b) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques en vue de la mise en pla ce de systèmes efficaces et rationnels de maintien de l’ordre, de justice pénale et d’administration pénitentiaire, qui soient à même d’assurer le maintien de la sécurité publique et la lutte contre l’impunité, dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales; c) Aider les autorités nationales à promouvoir et à protéger les droits de l’homme, de même qu’à surveiller la situation en matière de droits de l’homme et à en rendre compte; d) Fournir des conseils et un appui stratégiques au Gouvernement de la Guinée -Bissau afin qu’il puisse lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, en étroite collaboration avec l’ONUDC; e) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à inscrire le principe de l’égalité des sexes dans l’entreprise de consolidation de la paix, conformément à ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008 ) et 2242 (2015) ; et à mettre en œuvre le plan d’action national en faveur des femmes afin de garantir la représentation et la participation des femmes à tous les niveaux, grâce notamment au détachement de conseillers pour ces questions; 4. Approuve , sur la base de la feuille de route de la CEDEAO, les Accords de Conakry du 14 octobre 2016, qui, principal cadre pour un règlement pacifique de la crise politique, représentent une occasion historique pour les autorités nationales et les dirigeants politiques, tout comme pour la société civile, d’œuvrer ensemble pour la stabilisation politique et la consolidation de la paix, se félicite de l’intention exprimée par la CEDEAO de dépêcher d’urgence une mission de haut niveau en Guinée -Bissau, dans le cadre des mesures de suivi de l’application des Accords de S/RES/2343 (2017) 17-03094 6/8 Conakry, afin de repérer et d’éliminer les obstacles entravant leur application, en vue de favoriser une solution durable à la crise dans ce pays; 5. Exhorte tous les acteurs politiques à placer l’intérêt du peuple bissau - guinéen au -dessus de tout et, à cet égard, invite les dirigeants bissau -guinéens, notamment le Président, le Préside nt du Parlement et les responsables des partis politiques, à donner suite à l’engagement qu’ils ont pris d’instaurer la stabilité politique en Guinée -Bissau en lançant un véritable dialogue et en trouvant un terrain d’entente pour un règlement rapide de la crise politique; 6. Engage les parties prenantes bissau -guinéennes à respecter strictement les Accords de Conakry et la feuille de route de la CEDEAO pour régler leurs divergences et relever les défis que connaît leur pays, et leur demande de s’abstenir de tout acte ou de toute déclaration qui pourraient aggraver les tensions et inciter à la violence; 7. Souligne qu’il importe d’adopter des réformes majeures, comme indiqué dans les Accords de Conakry, afin de créer un environnement propice à la tenue de s élections législatives et présidentielles en 2018 et 2019, à la réforme du Code électoral et la promulgation d’une nouvelle loi sur les partis politiques, et prie le BINUGBIS de travailler en étroite collaboration avec les autorités nationales et l’équip e de pays des Nations Unies pour que ces élections se tiennent dans les délais impartis, et de renforcer la démocratie et la bonne gouvernance; 8. Demande aux autorités bissau -guinéennes et à toutes les parties prenantes, notamment l’armée, les partis pol itiques et la société civile, d’unir leurs efforts en vue de consolider les progrès accomplis jusqu’ici et de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité, en prêtant une attention particulière à la dynamique des forces politico -militaires, à l’ineffic acité des institutions publiques et la faiblesse de l’état de droit, à l’impunité et aux violations des droits de l’homme, à la pauvreté et au manque d’accès aux services de base; 9. Souligne que la consolidation de la paix et la stabilisation en Guinée - Bissau passent nécessairement par le dialogue sans exclusive et demande aux autorités nationales de faire en sorte que la révision de la Constitution soit rapidement menée à bien; 10. Demande aux forces de sécurité et de défense de continuer de se soumet tre pleinement à la tutelle du pouvoir civil; 11. Salue l’importante action que mène la CEDEAO et encourage celle -ci à continuer d’apporter son appui politique aux autorités et aux responsables politiques de la Guinée -Bissau au moyen de missions de bons offices et de médiation; 12. Encourage la CEDEAO et la Communauté des pays de langue portugaise à prendre les mesures nécessaires pour organiser une réunion du Groupe de contact international pour la Guinée -Bissau, en consultation avec l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne et toutes les parties prenantes; 13. Prend note de l’évolution de la situation des droits de l’homme dans le pays et prie instamment les autorités bissau -guinéennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour protége r les droits de l’homme, mettre fin à l’impunité, diligenter des enquêtes en vue d’identifier les auteurs de violations des droits de l’homme, notamment celles commises envers les femmes et les enfants; et de les S/RES/2343 (2017) 7/8 17-03094 traduire en justice et d’agir pour protéger les témoins afin de faire prévaloir la justice; 14. Se félicite de l’action menée conjointement par les partenaires internationaux, en particulier l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, la CEDEAO, l’Union européenne et la Communauté des pa ys de langue portugaise, pour accroître leur coopération à l’appui du Gouvernement de la Guinée -Bissau, les encourage à continuer d’œuvrer ensemble à la stabilisation du pays conformément aux priorités arrêtées par le Gouvernement en matière de réformes st ructurelles, et, à cet égard, salue le rôle joué par la Commission de la consolidation de la paix s’agissant de renforcer cette action de façon à concourir à la concrétisation des priorités du pays en matière de consolidation de la paix; 15. Note que la réforme du secteur de la défense et de la sécurité a été partiellement engagée et encourage la poursuite de cette tâche, qui constitue un facteur déterminant de la stabilité à long terme de la Guinée -Bissau, et invite tous les partenaires sous -régionaux, r égionaux et internationaux compétents du pays à agir de manière coordonnée dans ce domaine de manière à obtenir rapidement des résultats positifs; 16. Salue le rôle crucial joué par l’ECOMIB pour ce qui est de sécuriser les institutions publiques et de s outenir la réforme du secteur de la sécurité, se déclare très satisfaite de sa contribution à la stabilité en Guinée -Bissau et encourage la CEDEAO à envisager de prolonger son mandat, est favorable à son maintien et demande instamment aux partenaires bilat éraux, régionaux et internationaux d’envisager de fournir une assistance financière pour aider la CEDEAO à maintenir le déploiement de l’ECOMIB, salue l’appui financier que donne l’Union européenne à la Mission et se réjouit de voir qu’elle est disposée à lui apporter une aide supplémentaire; 17. Demande aux autorités bissau -guinéennes de continuer à réformer et à renforcer activement l’appareil judiciaire, tout en garantissant la séparation des pouvoirs et l’accès de tous les citoyens à la justice; 18. Prie à nouveau les autorités bissau -guinéennes de mettre en œuvre et d’actualiser si nécessaire les textes législatifs et les mécanismes nationaux de façon à combattre plus efficacement la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogue s, la traite des êtres humains et le blanchiment d’argent, qui menacent la sécurité et la stabilité de la Guinée -Bissau et de la sous -région, et, dans ce contexte, de fournir un appui supplémentaire à la Cellule de lutte contre la criminalité transnational e mise en place dans le cadre de l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest et au Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest; engage les partenaires internationaux bilatéraux et multilatéraux à accroître leur s outien à ces institutions, à financer la présence de l’ONUDC en Guinée -Bissau et à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale du BINUGBIS afin de répondre aux priorités immédiates et à moyen et long termes; engage les membres de la communauté internationale à renforcer leur coopération avec la Guinée -Bissau de manière à lui permettre de contrôler son trafic aérien et de surveiller sa sécurité maritime dans la zone relevant de sa juridiction, notamment pour lutter contre le trafic de drogues et la criminalité organisée transnationale, ainsi que contre la pêche illégale dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive et les autres formes d’exploitation illicite de ses ressources naturelles; et demande instamment aux autorités bissau -S/RES/2343 (2017) 17-03094 8/8 guinéennes de faire preuve d’une pleine détermination à combattre le trafic de drogues; 19. Souligne l’importance de la lutte contre le trafic de drogues pour parvenir à la stabilité politique et économique en Guinée -Bissau, prie le Secrétaire général de donner au BINUGBIS les moyens nécessaires, dans le cadre de sa structure actuelle, en maintenant son appui à la lutte antidrogue, y compris par la mise à disposition des spécialistes requis, et prie également le Représentant spécial du Secrétaire général d e redoubler d’efforts pour que l’action des institutions, fonds et programmes des Nations Unies intervenant dans ce pays soit plus cohérente, mieux coordonnée et plus efficace de sorte qu’ensemble, ces entités puissent mener une action plus profitable, not amment en communiquant au Représentant spécial tous renseignements utiles sur les individus, groupes, entreprises et entités liés au trafic de drogues et à la criminalité transnationale organisée qui font peser une menace sur la paix, la stabilité et la sé curité en Guinée -Bissau et dans la sous - région; 20. Salue le rôle de médiation que joue le Représentant spécial du Secrétaire général en soutien au Gouvernement de la Guinée -Bissau, et invite le Secrétaire général à renforcer les moyens dont dispose le B INUGBIS à cet égard et à continuer d’améliorer la coordination de l’aide internationale; 21. Prie instamment les parties prenantes bissau -guinéennes de faire preuve de la volonté nécessaire pour rétablir la dynamique de progrès dans des domaines clefs, a insi qu’il est indiqué dans le programme « Terra Ranka » présenté à la communauté des donateurs lors de la table ronde de Bruxelles, qui s’est tenue en mars 2015, invite les partenaires de la Guinée -Bissau à s’acquitter des engagements qu’ils ont pris lors de cette table ronde, et encourage le BINUGBIS à aider à coordonner l’assistance internationale fournie au Gouvernement de la Guinée - Bissau aux fins de la lutte contre la pauvreté; 22. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les six mois de l’application de la présente résolution et de présenter dans les six mois, en même temps qu’un exposé au Comité créé par sa résolution 2048 (2012) , un rapport décrivant les progrès accomplis vers la sta bilisation du pays et le retour à l’ordre constitutionnel et contenant des recommandations concernant la poursuite du régime de sanctions après les élections, comme prévu au paragraphe 12 de la résolution 2048 (2012) ; 23. Décide de réexaminer les sanctions arrêtées en application de la résolution 2048 (2012) dans un délai de sept mois à compter de l’adoption de la présente résolution; 24. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2344 (2017)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2344(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2344 (2017) * Conseil de sécurité Distr. générale 17 mars 2017 17-04376 * (F) *1704376* Résolution 2344 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7902e séance, le 17 mars 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 2274 (2016) portant prorogation jusqu’au 17 mars 2017 du mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Mettant l’accent sur le rôle important que l’Organisation des Nations Unies continuera de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi que son appui conti nu au Gouvernement et au peuple afghans, qui reconstruisent leur pays et renforcent leurs institutions démocratiques, Soulignant qu’il est important qu’un processus politique global et inclusif, dirigé et contrôlé par les Afghans, vienne soutenir l’entrep rise de réconciliation de tous ceux qui y sont disposés, ainsi qu’il ressort, d’une part, du communiqué de la Conférence de Kaboul et, d’autre part, des conclusions détaillées de la Conférence de Bonn, en vue de bâtir un avenir où tous les Afghans vivront unis dans la paix et la prospérité, et se félicitant des efforts menés pour faire avancer le processus de paix, notamment par l’intermédiaire du Haut Conseil pour la paix, Se réjouissant que le Gouvernement d’unité nationale entame sa troisième année au p ouvoir et soulignant qu’il importe que toutes les parties en Afghanistan œuvrent dans le cadre de ce gouvernement pour bâtir un avenir où tous les Afghans vivront unis dans la paix et la prospérité, Soulignant le rôle crucial du Processus de Kaboul et se félicitant du consensus stratégique qui s’est établi entre le Gouvernement afghan et la communauté internationale quant au Cadre de responsabilité mutuelle en vue de l’autonomie, Soulignant qu’il importe d’adopter une stratégie globale pour régler les problèmes liés à la sécurité, à la situation économique, à la gouvernance et au développement en Afghanistan, qui ont un caractère interdépendant, et conscient qu’il n’y a pas de solution purem ent militaire pour assurer la stabilité dans ce pays, * Nouveau tirage pour raisons techniques (19 juin 2017). S/RES/2344 (2017) 17-04376 2/11 Soulignant également qu’il est essentiel, afin de bâtir pour l’humanité un avenir commun, de favoriser la coopération régionale dans un esprit de coopération profitable à tous, vecteur efficace pour pr omouvoir la sécurité, la stabilité et le développement économique et social en Afghanistan et dans la région, Conscient que les engagements internationaux pris en 2016 lors du Sommet de Varsovie organisé par l’OTAN et de la conférence ministérielle sur l’ Afghanistan tenue à Bruxelles ont un effet positif et conservent leur importance, Saluant la contribution du Groupe de contact international aux efforts des Nations Unies visant à coordonner et renforcer le soutien de la communauté internationale en faveu r de l’Afghanistan, Rappelant que le Gouvernement afghan s’est engagé à renforcer et améliorer le processus électoral, et soulignant que la MANUA doit continuer de fournir un appui, à la demande des autorités afghanes, dans ce domaine, Soulignant qu’il i mporte que les Forces nationales de défense et de sécurité afghanes soient opérationnelles, professionnelles, inclusives et viables pour répondre aux besoins de sécurité du pays, insistant sur le fait que la communauté internationale s’est engagée à concou rir à leur renforcement, et louant la résilience et le courage exceptionnel dont font preuve ces forces ainsi que le rôle de premier plan qu’elles jouent pour assurer la sécurité de leur pays et lutter contre le terrorisme international, Prenant acte de la poursuite des travaux du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1988 (2011) et de la coopération que le Gouvernement afghan, le Haut Conseil de la paix et la MANUA continuent d’apporter au Comité, plus particulièrement à son Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions, et constatant avec inquiétude que les Taliban coopèrent de plus en plus avec d’autres organisations qui se livrent à des activités criminelles, Conscient des menaces alarmantes que représentent continuellement les Taliban, notamment le Réseau Haqqani, ainsi qu’Al -Qaida, les éléments affiliés à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), également connu sous le nom de Daech, et d’autres groupes terroristes, g roupes extrémistes violents et groupes armés illégaux, ainsi que des difficultés rencontrées pour lutter contre ces menaces, et s’inquiétant vivement des incidences néfastes des actes de violence et de terrorisme perpétrés par l’ensemble des groupes susvis és sur la capacité du Gouvernement afghan de garantir l’état de droit, d’assurer au peuple afghan la sécurité et les services essentiels et de veiller à l’amélioration de la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales et à leur protection , Se déclarant vivement préoccupé par la présence en Afghanistan d’éléments affiliés à l’EIIL (Daech), qui pourraient être encore plus nombreux à l’avenir, qui constitue une grave menace pour la sécurité de l’Afghanistan et des pays de la région, y compri s l’Asie centrale, et exprimant son appui aux efforts déployés par les Forces nationales de défense et de sécurité afghanes pour lutter contre ce phénomène et à l’assistance fournie par les partenaires internationaux de l’Afghanistan à cet égard, Se décla rant préoccupé par la grave menace que les mines antipersonnel, restes explosifs de guerre et engins explosifs improvisés représentent pour la population civile, et notant qu’il faut renforcer la coordination et l’échange d’informations, aussi bien entre l es États Membres qu’avec le secteur privé, S/RES/2344 (2017) 3/11 17-04376 Se disant gravement préoccupé par le nombre record de victimes civiles, relevé dans le rapport de la MANUA sur la protection des civils dans les conflits armés paru en février 2017, et condamnant les attentats -suicides, souvent commis dans des zones densément peuplées, et les assassinats ciblés, en particulier de femmes et de filles, notamment de femmes occupant des postes de haut niveau ou promouvant les droits des femmes, ainsi que de journalistes, Réaffirmant que tous les belligérants doivent prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils, spécialement des femmes, des enfants et des déplacés, notamment contre la violence sexuelle et sexiste, et que les auteurs de tels actes de violen ce doivent être amenés à en répondre, Encourageant la communauté internationale et les partenaires régionaux à continuer d’appuyer les efforts constants que mènent les Afghans pour lutter de manière équilibrée et intégrée contre la production et le trafic de drogues, et conscient du rôle important que l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) joue à cet égard, Se déclarant profondément préoccupé par la situation humanitaire en Afghanistan, et soutenant le Gouvernement afghan dans le rôle essentiel qu’il joue pour ce qui est de procurer une assistance humanitaire à ses citoyens en coordination avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies qui assurent l’acheminement efficient et efficace de l’aide humanitaire, 1. Se féli cite du rapport du Secrétaire général en date du 3 mars 2017 (S/2017/189 ); 2. Salue la détermination de l’Organisation des Nations Unies à collaborer durablement avec le Gouvernement et le peuple afghans, notamment durant toute la Décennie de la transformation, réaffirme son soutien sans réserve aux activités de la MANUA et du Représenta nt spécial du Secrétaire général, et insiste sur la nécessité de continuer à doter la MANUA de ressources suffisantes pour qu’elle puisse s’acquitter de son mandat; 3. Décide de proroger jusqu’au 17 mars 2018 le mandat de la MANUA, tel que défini dans ses résolutions 1662 (2006) , 1746 (2007) , 1806 (2008) , 1868 (2009) , 1917 (2010) , 1974 (2011) , 2041 (2012) , 2096 (2013) , 2145 (2014) , 2210 (2015) et 2274 (2016) , et aux paragraph es 5 et 6 ci -après; 4. Considère que le mandat renouvelé de la MANUA appuie l’idée de voir l’Afghanistan assumer pleinement le contrôle et la prise en charge des domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, conformément aux objectifs de la Décennie de la transformation (2015 -2024) et aux accords que le pays a conclus avec la communauté internationale aux conférences internationales de Kaboul (2010), de Londres (2010 et 2014), de Bonn (2011), de Tokyo (2012) et de Bruxelles (2016) et aux sommets de Lisbonne (2010), de Chicago (2012), du pays de Galles (2014) et de Varsovie (2016) tenus par l’OTAN; 5. Décide que la MANUA et le Représentant spécial du Secrétaire général, agissant dans les limites de leur mandat et dans le respect de la souv eraineté afghane, de la prise en main et de la direction du pays par les Afghans, continueront à piloter et coordonner les activités civiles internationales, en étroite coopération avec le Gouvernement afghan et conformément aux communiqués des Conférences de Londres, de Kaboul, de Tokyo et de Bruxelles et aux conclusions de la Conférence de Bonn, en s’attachant en particulier à réaliser les priorités suivantes : S/RES/2344 (2017) 17-04376 4/11 a) Promouvoir, en tant que coprésidents du Conseil commun de coordination et de suivi, une plu s grande cohérence au niveau de l’appui offert par la communauté internationale à la concrétisation des priorités du Gouvernement afghan en matière de développement et de gouvernance, notamment en apportant un soutien à l’élaboration des programmes priorit aires nationaux et à la planification de leur exécution, en mobilisant des moyens, en coordonnant l’action des donateurs et organismes internationaux, en facilitant et coorganisant des rencontres sur les politiques de développement qui visent notamment à m ettre en place des cadres de responsabilité mutuelle et à en assurer le suivi, et à promouvoir un échange d’informations et une analyse cohérents et la conception et la fourniture d’une aide au développement, conformément au principe de direction, de prise en charge et de souveraineté afghanes, et en orientant les contributions des organismes, fonds et programmes des Nations Unies, en particulier pour ce qui est de la lutte contre les stupéfiants et des activités de reconstruction et de développement; en mê me temps, coordonner, toujours de manière conforme au principe de direction, de prise en charge et de souveraineté afghanes, les activités des partenaires internationaux aux fins du suivi, en particulier grâce à l’échange d’informations, accorder la priori té aux efforts déployés pour accroître la part de l’aide au développement qui est fournie par l’intermédiaire du Gouvernement afghan, conformément aux engagements pris aux Conférences de Kaboul et de Tokyo, et appuyer l’action menée pour accroître la respo nsabilité mutuelle et la transparence ainsi que l’efficacité de l’utilisation de l’aide, conformément aux engagements pris aux Conférences de Kaboul, de Tokyo et de Bruxelles, y compris en ce qui concerne le rapport coût -efficacité; b) Apporter un appui, à la demande des autorités afghanes, à l’organisation des élections à venir en Afghanistan, notamment les prochaines élections parlementaires, renforcer, à l’appui des efforts déployés par le Gouvernement afghan, tout particulièrement dans le domaine de la réforme électorale, la pérennité et l’intégrité du processus électoral et son ouverture à tous, comme convenu aux Conférences de Londres, de Kaboul, de Bonn, de Tokyo et de Bruxelles ainsi qu’au Sommet de Chicago, et offrir aux institutions afghanes parti cipant au processus une aide en matière de renforcement des capacités et une assistance technique, en étroites consultation et coordination avec le Gouvernement afghan; c) Apporter, si le Gouvernement afghan le demande et en étroite consultation avec lui, une aide sous forme de campagnes de communication et de bons offices au processus de paix dirigé et contrôlé par les Afghans, notamment en appuyant le Haut Conseil pour la paix et les activités qu’il mène et en proposant et facilitant, toujours en étroite consultation avec le Gouvernement afghan, la mise en œuvre de mesures de confiance, dans le cadre posé par la Constitution afghane et dans le respect total de l’application des mesures et procédures définies dans ses résolutions 1267 (1999) , 1988 (2011) , 1989 (2011) , 2082 (2012) , 2083 (2012) et 2255 (2015) , et toute autre résolution qu’il a adoptée sur la question; d) Soutenir la coopération régionale, en vue d’aider l’Afghan istan à se prévaloir de la place qu’il occupe au cœur de l’Asie pour promouvoir la coopération régionale et s’appuyer sur ce qui a déjà été réalisé pour faire avancer l’Afghanistan sur la voie de la stabilité et de la prospérité; e) Continuer, avec l’app ui du Haut -Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, de coopérer avec la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan et d’en renforcer les capacités, et de coopérer avec le S/RES/2344 (2017) 5/11 17-04376 Gouvernement afghan et les organisations non gouverneme ntales étrangères et afghanes concernées afin d’assurer le suivi de la situation des civils, de coordonner l’action menée pour assurer la protection de ces civils, de surveiller les lieux de détention, de promouvoir l’application du principe de responsabil ité et d’aider à réaliser intégralement les libertés fondamentales et les dispositions relatives aux droits de l’homme figurant dans la Constitution afghane et dans les traités internationaux auxquels l’Afghanistan est partie, en particulier ceux qui conce rnent le plein exercice des droits fondamentaux des femmes, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes; f) Se coordonner et coopérer étroitement, selon qu’il conviendra, avec la mission non milit aire Soutien résolu, dont la mise en place a été convenue par l’OTAN et l’Afghanistan, et avec le Haut -Représentant civil de l’OTAN; 6. Demande à la MANUA et au Représentant spécial de redoubler d’efforts en vue d’améliorer la cohérence, la coordination et l’efficacité des organismes, fonds et programmes compétents des Nations Unies en Afghanistan sur la base du principe d’unité d’action des Nations Unies, en étroite coopération avec le Gouvernement afghan, de manière à optimiser l’efficacité collective d e ces entités en pleine conformité avec le programme de réformes défini par le Gouvernement afghan, et de continuer de piloter, de manière pleinement conforme au principe de direction, de prise en charge et de souveraineté afghanes, les efforts civils internationaux visant à renforcer le rôle des institutions afghanes afin qu’elles puissent s’acquitter de leurs responsabilités, en mettant tout particulièrement l’accent sur le renforcement des capacités dans les domaines clefs recensés par le Gouvernement af ghan, l’objectif étant de passer progressivement à un système de mise en œuvre national reposant sur une stratégie claire et concrète en vue de transférer à l’Afghanistan, dans le cadre d’une transition fondée sur le respect de conditions acceptées de part et d’autre, la gestion et la maîtrise de tous les programmes et activités des Nations Unies, ce qui impliquera notamment un recours accru aux systèmes nationaux, dans les domaines prioritaires suivants : a) Moyennant une présence adéquate de la Mission, à déterminer en pleine consultation et en étroite coopération avec le Gouvernement afghan, appui à l’action qu’il mène en faveur de la mise en œuvre du Processus de Kaboul dans tout le pays, notamment grâce au renforcement de la coopération avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, conformément aux politiques gouvernementales; b) Appui à l’action menée par le Gouvernement afghan au titre du respect de ses engagements, tels qu’ils ont été énoncés aux Conférences de Londres, de Kaboul, de Bonn et de Tokyo, pour améliorer la gouvernance et renforcer l’état de droit, y compris la justice transitionnelle, l’exécution du budget et la lutte contre la corruption dans tout le pays conformément au Processus de Kaboul et au Cadre de responsabilit é mutuelle en vue de l’autonomie, l’objectif étant d’apporter les bienfaits de la paix et d’assurer des services de façon opportune et durable; c) Coordination et facilitation de l’acheminement de l’aide humanitaire, à l’appui du Gouvernement afghan, notamment, et dans le respect des principes humanitaires, en vue de renforcer les capacités du Gouvernement, y compris en offrant un appui efficace aux autorités nationales et locales en matière d’assistance et de protection des déplacés, et de créer des conditions propices au retour volontaire et durable, dans la sécurité et la dignité, des réfugiés des pays voisins et autres et des personnes déplacées d ans le pays, en accordant une attention S/RES/2344 (2017) 17-04376 6/11 particulière aux solutions favorisant le développement dans les zones accueillant un grand nombre de réfugiés et de déplacés; 7. Affirme son attachement constant à la MANUA et, afin de s’assurer que la Mission puiss e soutenir efficacement l’Afghanistan, prie le Secrétaire général, conformément aux meilleures pratiques, de procéder à un examen stratégique de la MANUA, des tâches qui lui sont confiées, des priorités définies et des ressources correspondantes, d’évaluer l’efficacité et l’efficience de la Mission pour tirer le meilleur parti de la division du travail et de la configuration de la Mission pour coopérer de manière plus efficace avec d’autres organismes des Nations Unies comme l’ONUDC et le PNUD, en réduisant les doubles emplois, et prie en outre le Secrétaire général de lui faire rapport sur les résultats de cet examen d’ici à juillet 2017; 8. Demande à toutes les parties afghanes et autres de se coordonner avec la MANUA dans le cadre de l’exécution de son m andat et de l’action qu’elle mène pour promouvoir dans tout le pays la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et du personnel associé; 9. Souligne qu’il est crucial de pouvoir compter sur une présence continue et adéquate de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies à l’échelon infranational, dans les provinces, à l’appui du Gouvernement afghan et en étroites consultation et coordination avec lui, pour répondre aux besoins et assurer la sécurité, e t conformément à l’objectif d’efficacité de l’ensemble du système des Nations Unies; 10. Souligne l’importance qu’il attache à un développement démocratique durable de l’Afghanistan fondé sur des élections inclusives, transparentes et crédibles, se félici te à cet égard de l’organisation prochaine d’élections législatives, conformément aux recommandations formulées à cet effet lors de conférences internationales, à l’engagement pris par le Gouvernement afghan d’améliorer encore le processus électoral et aux efforts constants qu’il fait dans ce domaine, et prie la MANUA de fournir, à la demande du Gouvernement afghan, une assistance aux institutions afghanes compétentes en vue d’appuyer l’intégrité du processus électoral et son ouverture à tous, y compris en prenant des mesures pour faciliter la pleine participation des femmes en toute sécurité et prie le Secrétaire général de continuer de donner dans ses rapports des informations pertinentes sur l’intégration des femmes à la vie politique, économique et socia le de l’Afghanistan et demande également aux membres de la communauté internationale de lui fournir une assistance en tant que de besoin; 11. Demande à l’Organisation des Nations Unies, avec le soutien de la communauté internationale, d’appuyer la mise en œuvre des réformes prévues par le Gouvernement afghan; 12. Se félicite des efforts renouvelés du Gouvernement afghan visant à faire avancer le processus de paix, comme en témoignent notamment la création du Haut Conseil de la paix et la mise en œuvre du Programme afghan pour la paix et la réintégration, pour faciliter un dialogue sans exclusive mené et contrôlé par les Afghans sur la réconciliation et la participation politique, y compris la participation des femmes et des groupes de défense des droits de s femmes, ainsi qu’il ressort du communiqué de la Conférence de Kaboul consacré au dialogue avec tous ceux qui, dans le cadre de ce processus, renoncent à la violence, n’ont pas de lien avec des organisations terroristes internationales, respectent la Cons titution et souhaitent S/RES/2344 (2017) 7/11 17-04376 participer à l’édification d’un Afghanistan pacifique, ainsi que des principes et des résultats détaillés découlant des conclusions de la Conférence de Bonn, et encourage le Gouvernement afghan à se prévaloir des bons offices offerts par la MANUA pour faciliter ce processus, le cas échéant, en appliquant pleinement les mesures et procédures définies dans ses résolutions pertinentes; 13. Souligne que la MANUA a pour rôle d’appuyer, si le Gouvernement afghan le lui demande et en étroit e consultation avec lui, un processus de paix inclusif mené et contrôlé par les Afghans, tout en continuant de suivre, en collaboration avec la Commission afghane indépendante des droits de l'homme, les résultats du processus de paix susmentionné, compte t enu des engagements énoncés dans le Communiqué adopté à l’issue de la Conférence de Kaboul et les conclusions de la Conférence de Bonn, et encourage la communauté internationale à appuyer les efforts déployés par le Gouvernement afghan en la matière; 14. Accueille avec satisfaction et encourage la poursuite des efforts, quels qu’ils soient, déployés par les partenaires régionaux et internationaux de l’Afghanistan en faveur de la paix et de la réconciliation en Afghanistan, en vue de la tenue rapide de pour parlers directs entre le Gouvernement afghan et les représentants autorisés des groupes Taliban, et exhorte tous les partenaires régionaux et internationaux de l’Afghanistan à poursuivre ces efforts; 15. Réaffirme que le Conseil commun de coordination et de suivi joue un rôle central, de manière conforme au principe de direction, de prise en charge et de souveraineté afghanes, s’agissant de coordonner, de faciliter et de suivre la mise en œuvre du programme de réformes du Gouvernement afghan, et demande à tous les intéressés de renforcer leur coopération avec le Conseil commun à cet égard; 16. Réaffirme qu’il importe de mettre en place un cadre global permettant de rendre le secteur de la sécurité afghan plus fonctionnel, plus professionnel et plus respon sable, conformément à sa résolution 1325 (2000) et aux résolutions qui ont suivi sur les femmes, la paix et la sécurité, en instaurant des procédures d’habilitation appropriées et en mettant l’accent su r la formation, notamment en ce qui concerne les droits des femmes et de l’enfant, afin d’appuyer la mise en œuvre du Plan d’action national afghan donnant suite à sa résolution 1325 (2000) , et souligne l’importance de l’engagement à long terme pris par le Gouvernement afghan et la communauté internationale d’assurer la création d’une force de sécurité et de défense nationale afghane fonctionnelle, professionnelle et pérenne; 17. Se félicite à cet égar d que l’armée nationale afghane continue de se développer et soit de plus en plus à même de planifier et de mener des opérations et se déclare favorable aux efforts de formation et d’assistance qui continuent d’être faits, notamment grâce à la mise à dispo sition de formateurs, de ressources et d’équipes consultatives, aux conseils qui sont donnés en vue d’une planification durable de la défense et à l’assistance fournie dans le cadre des initiatives de réforme de la défense; 18. Prend note des efforts que continuent de faire les autorités afghanes pour renforcer les capacités de la Police nationale afghane, invite à faire des efforts supplémentaires à cette fin, y compris à honorer l’engagement pris par le Ministère de l’intérieur et la Police nationale af ghane d’élaborer une stratégie efficace et coordonnée visant à recruter plus de femmes au sein de la Police nationale afghane et à mieux les retenir, les former et renforcer leurs capacités, à mettre pleinement en œuvre le Plan d’action national afghan rel atif à sa résolution 1325 et à poursuivre la S/RES/2344 (2017) 17-04376 8/11 mise en œuvre de leur stratégie de prise en compte de la problématique hommes - femmes, souligne l’importance de l’assistance internationale fournie sous forme d’un appui financier et d’un apport en personnel de f ormation et d’encadrement, et note qu’il importe, pour garantir sa sécurité à long terme, que l’Afghanistan dispose d’une force de police suffisante et capable; 19. Renouvelle son soutien au Gouvernement afghan et, en particulier, aux Forces nationales de défense et de sécurité afghanes, dans leur mission de sécurisation du pays et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, et engage le Gouvernement afghan, aidé en cela par la communauté internationale, à continuer à faire face à la menace que font peser sur la sécurité et la stabilité de l’Afghanistan les Taliban, notamment le Réseau Haqqani, ainsi qu’Al -Qaida, les groupes affiliés à l’EIIL (Daech) et d’autres groupes extrémistes violents, les groupes armés illégaux, les criminels et ceux qui s e livrent à la production ou au trafic de stupéfiants; 20. Se déclare de nouveau préoccupé par l’état de la sécurité en Afghanistan, en particulier par les actes de violence et les attaques perpétrés dans la région par les Taliban, dont le Réseau Haqqani, ainsi que par Al -Qaida, les groupes affiliés à l’EIIL (Daech) et d’autres groupes terroristes, des groupes violents et extrémistes, des groupes armés illégaux, les criminels et les combattants terroristes étrangers, et, à ce propos, demande à tous les Éta ts de renforcer leur coopération en matière de sécurité régionale et internationale afin d’intensifier l’échange d’informations, les contrôles aux frontières, le maintien de l’ordre et la justice pénale en vue de mieux contrer la menace, notamment le retou r des combattants terroristes étrangers; 21. Condamne avec la plus grande fermeté tous les attentats visant des civils et les forces afghanes et internationales, qu’il s’agisse d’attentats commis à l’aide d’engins explosifs improvisés, d’attentats -suicide s, d’assassinats ou d’enlèvements, qui nuisent à l’entreprise de stabilisation, de reconstruction et de développement de l’Afghanistan, et condamne également l’utilisation de civils comme boucliers humains par les Taliban, dont le Réseau Haqqani, ainsi que par Al -Qaida, les groupes affiliés à l’EIIL (Daech), d’autres groupes terroristes, des groupes extrémistes violents et des groupes armés illégaux; 22. Condamne fermement la poursuite des livraisons d’armes, notamment d’armes légères et de petit calibre, de matériel militaire et de composants d’engins explosifs improvisés aux Taliban, notamment au Réseau Haqqani, ainsi qu’à Al - Qaida, aux groupes affiliés à l’EIIL (Daech) et à d’autres groupes terroristes, à des groupes extrémistes violents, à des groupes armés illégaux et à des criminels, et encourage les États Membres à échanger des informations, à nouer des partenariats et à se doter de stratégies et de moyens leur permettant de lutter contre les engins explosifs improvisés; 23. Condamne également tous les actes de violence commis à l’encontre de diplomates, de représentants consulaires et d’autres représentants de la communauté internationale en Afghanistan, ainsi que la persistance des nombreuses attaques contre le personnel humanitaire et les agents de l’aide au développement, et notamment des attaques contre le personnel médical, les transports médicaux et les installations de santé; 24. Se félicite des résultats obtenus à ce jour dans l’exécution du Programme de lutte antimines pour l’Afghanistan, notamment la ratification du Protocole relatif aux restes explosifs de guerre, et encourage le Gouvernement afghan, avec l’appui S/RES/2344 (2017) 9/11 17-04376 de l’Organisation des Nations Unies et de toutes les parties intéressées, à poursuivre son action en vue d’enlever et de détru ire les mines antipersonnel et antichars et les restes explosifs de guerre et de fournir une aide en vue de soigner les victimes et d’assurer leur réadaptation et leur réinsertion économique et sociale; 25. Se dit préoccupé par le nombre croissant de vic times parmi les enfants, le recrutement et l’utilisation d’enfants et la nécessité de protéger les écoles et les hôpitaux, rappelle qu’il condamne fermement toutes les violations et exactions commises contre des enfants en temps de conflit armé, et demande que les auteurs de ces actes soient traduits en justice, à cet égard, demande également à la MANUA de continuer à soutenir les efforts déployés pour renforcer la protection des enfants touchés par le conflit armé, notamment en collaborant avec le Gouverne ment afghan pour appliquer pleinement le Plan d’action national et la Feuille de route, et l’action menée pour donner suite aux violations et autres exactions commises, notamment les violences sexuelles à l’encontre des enfants, et prie le Secrétaire génér al de continuer à donner la priorité aux activités et capacités de protection de l’enfance de la MANUA et de traiter dans ses rapports futurs de la question du sort des enfants en temps de conflit armé dans le pays, conformément à ses résolutions; 26. Demande aux États, en application du principe de la responsabilité commune et partagée, de renforcer la coopération internationale et régionale pour lutter contre la menace que la production, le trafic et la consommation de drogues illicites ainsi que le tra fic de précurseurs chimiques provenant d’Afghanistan font peser sur la communauté internationale et dont les Taliban et leurs associés tirent une part substantielle de leurs ressources financières, apprécie les travaux menés au titre de l’Initiative du Pac te de Paris et de son processus dit « Paris -Moscou » ainsi que l’action de l’Organisation de Shanghai pour la coopération, insiste sur l’importance de la coopération en matière de gestion des frontières, et se félicite que les organismes compétents des Nat ions Unies aient intensifié leur collaboration avec l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l’Organisation du Traité de sécurité collective et le Centre régional d'information et de coordination d'Asie centrale pour la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, de substances psychotropes et de leurs précurseurs à cet égard; 27. Salue l’action que continue de mener l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime pour doter le Ministère afghan de lutte contre les stupéfiants des moyens de mettre en œuvre la Stratégie nationale de lutte contre la drogue; 28. Souligne à nouveau combien il importe d’accélérer la mise en place d’une justice équitable et transparente, de mettre fin à l’impunité et de contribuer à l’affirmation de l’état de droit dans l’ensemble du pays, salue les engagements et les premières mesures que le Gouvernement afghan a pris dans le domaine de la lutte contre la corruption, souligne qu’il importe de progresser encore sur la voie de la reconstruction et de la réforme du secteur pénitentiaire en Afghanistan afin que la légalité et les droits de l’homme y soient mieux respectés et que les organisations compétentes aient accès, le cas échéant, à toutes les prisons et à tous les lieux de détention en Afghanistan , et demande que soit pleinement respecté le droit international, dont le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme; 29. Encourage toutes les institutions afghanes, notamment les pouvoirs exécutif et législatif, à co mbattre la corruption et asseoir les principes de bonne S/RES/2344 (2017) 17-04376 10/11 gouvernance, et souligne que la communauté internationale doit continuer à prêter son concours technique à cet égard; 30. Demande que soient pleinement respectés et protégés les droits de l’homme et les libertés fondamentales, conformément au droit international, notamment le droit humanitaire international, sur tout le territoire afghan, et se dit préoccupé par les restrictions continues de la liberté des médias, y compris les attaques contre les jou rnalistes perpétrées par des terroristes et des groupes extrémistes et criminels; 31. Invite à redoubler d’efforts, y compris en ce qui concerne l’établissement d’objectifs mesurables et orientés vers l’action, pour garantir les droits et la pleine parti cipation des femmes et des filles et faire en sorte que toutes les femmes et les filles d’Afghanistan soient protégées contre la violence et les mauvais traitements, que les auteurs de ces actes en soient tenus responsables et que les femmes et les filles bénéficient d’une protection égale devant la loi et d’un accès égal à la justice; 32. Demande aux organisations et donateurs internationaux ainsi qu’au Gouvernement afghan d’honorer les engagements qu’ils ont pris aux Conférences de Kaboul, de Bonn, de T okyo, de Londres et de Bruxelles; 33. Réaffirme son soutien à l’action que mène actuellement l’Afghanistan au niveau régional, dans le cadre du Processus d’Istanbul sur la sécurité et la coopération régionales pour la paix et la stabilité en Afghanistan e t des sommets de la Conférence sur la coopération économique régionale concernant l’Afghanistan, salue les initiatives visant à renforcer la confiance et la coopération mutuelles, dont celles de l’Organisation de la coopération islamique, de l’Organisation de Shanghai pour la coopération, de l’Organisation du Traité de sécurité collective et de l’Association sud -asiatique de coopération régionale et la Conférence pour l’interaction et les mesures de confiance en Asie, ainsi que celles prises au cours du Som met trilatéral sur l’Afghanistan, l’Iran et le Pakistan, du Sommet trilatéral sur l’Afghanistan, le Pakistan et la Turquie et du Sommet trilatéral sur l’Afghanistan, le Pakistan et le Royaume -Uni; 34. Salue les efforts déployés pour renforcer la coopération économique régionale, notamment les mesures prises pour faciliter les liaisons, le commerce et le transit au niveau régional, en particulier dans le cadre d’initiatives régionales de développement comme c elles baptisées « Ceinture économique de la Route de la soie et Route de la soie maritime du XXIe siècle », de projets régionaux de développement comme le projet de construction d’une conduite de gaz naturel dans la zone Turkménistan -Afghanistan -Pakistan -Inde, le projet pour le commerce et l’approvisionnement en électricité en Asie centrale et en Asie du Sud (CASA -1000), le projet de port de Chabahar entre l’Afghanistan, l’Inde et la République islamique d’Iran, l’accord pour la création du Couloir lapis -lazuli de transit, commerce et transport et le projet de lignes ferroviaires entre Aqineh et le Turkménistan et entre Hérat et Khawaf, et d’accords bilatéraux de commerce et de transit, d’une coopération consulaire élargie pour l’octroi de visas et de la fac ilitation des voyages d’affaires , et pour favoriser le commerce, accroître les investissements étrangers et développer les infrastructures, notamment en ce qui concerne les raccordements, l’offre énergétique, les transports et la gestion intégrée des front ières, afin de promouvoir une croissance économique durable et la création d’emplois en Afghanistan et dans la région, et exhorte à cet égard toutes les parties prenantes à garantir l’instauration d’un climat sûr, à intégrer leurs stratégies et leurs polit iques S/RES/2344 (2017) 11/11 17-04376 de développement et à promouvoir , pour ce qui est des connexions, la coopération pratique nécessaire à l’achèvement des initiatives susmentionnées et à la pleine application des accords commerciaux; 35. Rappelle que la coopération régionale en matière de sécurité est essentielle pour maintenir la stabilité en Afghanistan et dans la région, salue les progrès accomplis par l’Afghanistan et les partenaires régionaux dans ce domaine, et invite l’Afghanistan et les pa rtenaires et organisations régionaux à continuer de s’employer à affermir leurs partenariats et leur coopération, notamment pour renforcer les capacités des forces de sécurité afghanes et améliorer la sécurité dans la région; 36. S’inquiète de la récente augmentation du nombre de déplacés et de réfugiés afghans, invite vivement le Gouvernement afghan à redoubler d’efforts pour faire du rapatriement et de la réinsertion des réfugiés afghans l’une de ses plus hautes priorités nationales, en assurant notammen t leur retour volontaire, en toute sécurité et dans la dignité, encourage tous les efforts déployés par le Gouvernement afghan pour mettre en œuvre cet engagement, et demande que la communauté internationale poursuive et renforce son aide à cet égard; 37. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les trois mois un rapport sur l’évolution de la situation en Afghanistan, dans lequel seront évalués les progrès réalisés au regard des critères définis pour mesurer et suivre l’avancement de la mise en œuv re du mandat de la MANUA, y compris au niveau infranational, et des priorités définies dans la présente résolution; 38. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2345 (2017)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2345(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2345 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 23 mars 2017 17-04730 (F) *1704730* Résolution 2345 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7904e séance, le 23 mars 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 825 (1993), 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2141 (2014) , 2207 (2015) , 2270 (2016) , 2276 (2016) et 2321 (2016) , ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7 ) et 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ), Rappelant également la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d’experts qui suivrait les directives du Comité pour accomplir les tâches définies audit paragra phe, Rappelant en outre le rapport d’activité établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 27 février 2017 ( S/2017/150 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service du secrétariat de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , Soulignant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, S/RES/2345 (2017) 17-04730 2/2 Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VI I de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 24 avril 2018 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013) , décide que ce mandat s’appliquera aussi aux mesures imposées par la résolution 2321 (2016) , entend réexaminer ce mandat e t se prononcer sur sa reconduction le 24 mars 2018 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin; 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 5 août 2017 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses travaux, comme prévu au paragraphe 43 de sa résolution 2321 (2016) , lui demande également de lui remettre ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 6 septembre 2017 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, le 1er février 2018 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 14 mars 201 8 au plus tard; 3. Prie le Groupe d’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur se s travaux, et demande au Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme; 4. Entend continuer à suivre les travaux du Groupe d’experts; 5. Exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et avec le Groupe d’experts, en par ticulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) et 2321 (2016) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2346 (2017)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2346(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2346 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 23 mars 2017 17-04712 (F) *1704712* Résolution 2346 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7905e séance, le 23 mars 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, en particulier la résolution 2275 (2016) , Notant que, du fait des retards intervenus dans le processus électoral, l’examen de la présence de l’Organisation des Nations Unies en Somalie demandé au paragraphe 6 de la résolution 2275 (2016) a été reporté à l’issue des opérations électorales, Attendant avec intérêt de prendre connaissance du rapport portant sur cet examen, conscient du fait qu’il importe de disposer de suffisamment de temps pour en examiner les conclusions et, à cet égard, conscient également de la nécessité de proroger pour une c ourte période le mandat de la Mission d'assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), 1. Décide de proroger jusqu’au 16 juin 2017 le mandat de la MANUSOM, tel qu’il est défini au paragraphe 1 de sa résolution 2158 (2014) ; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2347 (2017)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2347(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2347 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mars 2017 17-04802 (F) *1704802* Résolution 2347 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7907e séance, le 24 mars 2016 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) , 1373 (2001) , 1483 (2003) , 1546 (2004) , 2056 (2012) , 2071 (2012) , 2085 (2012) , 2100 (2013) , 2139 (2014) , 2170 (2014) , 2195 (2014) , 2199 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) et 2322 (2016) , et la déclaration de son président publiée sous la cote S/PRST/2012/26 , Prenant note de la résolution 38 C/48 de la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), par laquelle les États Membres ont a dopté la Stratégie de renforcement de l’action de l’UNESCO en matière de protection de la culture et de promotion du pluralisme culturel en cas de conflit armé, et ont invité la Directrice générale à élaborer un plan d’action afin de mettre en œuvre cette stratégie, Réaffirmant qu’il a la responsabilité première du maintien de la paix et de la sécurité internationales, conformément à la Charte des Nations Unies, et réaffirmant également les buts et principes énoncés dans la Charte, Réaffirmant que le terr orisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivatio ns, le moment et les auteurs, Soulignant que la destruction illégale du patrimoine culturel, le pillage et la contrebande de biens culturels en cas de conflits armés, notamment par des groupes terroristes, et les tentatives de nier les racines historiques et la diversité culturelle dans ce contexte, peuvent alimenter et exacerber les conflits et font obstacle à la réconciliation nationale après les conflits, compromettant ainsi la sécurité, la stabilité, la gouvernance et le développement social, économiqu e et culturel des États touchés, Constatant avec une grande inquiétude l’implication d’acteurs non -étatiques, en particulier de groupes terroristes, dans la destruction du patrimoine culturel et le trafic de biens culturels et les infractions connexes, et en particulier la menace persistante que représentent pour la paix et la sécurité internationales l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), S/RES/2347 (2017) 17-04802 2/7 Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont a ssociés, et réaffirmant sa détermination à faire front à cette menace sous tous ses aspects, Constatant avec une grande inquiétude également que l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui lui sont associées génèrent des revenus en procédant, directement ou indirectement, à des fouilles illégales et au pillage et à la contrebande d’objets appartenant au patrimoine culturel provenant de sites archéologiques , de musées, de bibliothèques, d’archives et d’autres sites, qui sont ensuite utilisés pour financer leurs efforts de recrutement ou pour renforcer leurs capacités opérationnelles d’organiser et de perpétrer des attentats terroristes, Notant avec une vive préoccupation la grave menace que les mines terrestres et les munitions non explosées font peser sur le patrimoine culturel, Vivement préoccupé par les liens existant entre les activités des terroristes et des groupes criminels organisés qui, dans certai ns cas, facilitent les activités criminelles, notamment le trafic de biens culturels, les revenus illicites et le blanchiment d’argent, les malversations et la corruption, Rappelant sa résolution 1373 (2001) , dans laquelle il a décidé que tous les États doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et s’abstenir d’apporter quelque forme d’appui que ce soit, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terr orisme, et les autres résolutions dans lesquelles est soulignée la nécessité pour les États Membres de continuer de faire preuve de vigilance concernant les transactions financières et d’améliorer, conformément à leur droit interne et au droit internationa l, les capacités et les pratiques en matière d’échange d’informations entre et au sein des gouvernements par l’intermédiaire des autorités compétentes, Conscient de l’importance capitale de la coopération internationale en matière de prévention du crime et de justice pénale visant à lutter contre le trafic de biens culturels et les infractions connexes de manière globale et efficace, soulignant que la création et le bon fonctionnement de systèmes de justice pénale équitables et efficaces devraient s’inscr ire dans toute stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée et rappelant à cet égard les dispositions de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et les Protocoles s’y rapportant, Rappelant la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé en date du 14 mai 1954 et ses protocoles en dates des 14 mai 1954 et 26 mars 1999, la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importatio n, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels en date du 14 novembre 1970, la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel en date du 16 novembre 1972, la Convention de 2003 pour la sauvegarde du pa trimoine culturel immatériel et la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, Notant les efforts que continue de faire le Comité sur les infractions visant les biens culturels créé par le Conseil de l ’Europe concernant un cadre juridique pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels, Saluant les efforts engagés par les États Membres pour protéger et sauvegarder le patrimoine culturel dans les situations de conflit armé et prenant note de la déclaration publiée par les ministres de la culture qui ont participé à la conférence S/RES/2347 (2017) 3/7 17-04802 internationale tenue à Milan (Italie) les 31 juillet et 1er août 2015, sur le thème « La culture, instrument de dialogue entre les peuples », ainsi que de la Conférence internationale sur les victimes de violences ethniques et religieuses au Moyen - Orient, tenue à Paris le 8 septembre 2015, et de la Conférence internationale sur la protection du patrimoine en péril, tenue à Abou Dhabi le 3 décembre 2016, et de la Déclarati on qui en est issue, Saluant le rôle central joué, d’une part, par l’UNESCO dans la protection du patrimoine culturel et la promotion de la culture comme instrument de rapprochement des peuples et vecteur de dialogue, notamment dans le cadre de la campagn e « Unis pour le patrimoine », d’autre part, par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et INTERPOL dans la prévention et la lutte contre le trafic de biens culturels et les infractions connexes sous toutes leurs formes et tous leu rs aspects, y compris en favorisant une large coopération policière et judiciaire et en sensibilisant le public à ce phénomène, Saluant également le rôle joué par l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions du Comité du Conseil de sécuri té faisant suite aux résolutions 1267, 1989 et 2253 concernant l’EIIL (Daech) et Al -Qaida, pour recenser et appeler l’attention sur les problèmes que pose le lien entre commerce illicite de biens culturels et financement du terrorisme comme indiqué dans le s résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015) , et accueillant avec satisfaction les directives publiées par le Groupe d’action financière (GAFI) sur la recommandation 5 concernant la criminalisation du financement du terrorisme, conformément à ces résolutions, Se déclarant à cet égard préoccupé par le fait que les terroristes et leurs partisans continuent d’utiliser, dans une société mondialisée, les te chnologies de l’information et des communications, en particulier Internet, pour faciliter des actes de terrorisme, et condamnant le fait qu’ils les utilisent pour commettre des actes de terrorisme à travers le commerce illicite de biens culturels, Soulig nant qu’il importe que toutes les entités compétentes des Nations Unies coordonnent leurs efforts tout en s’acquittant de leurs mandats respectifs, Prenant note de la décision prise récemment par la Cour pénale internationale de condamner, pour la premiè re fois, pour crimes de guerre un prévenu qui a délibérément commis des attaques directes contre des édifices religieux et des monuments et bâtiments historiques, 1. Déplore et condamne la destruction illégale du patrimoine culturel, notamment la destruc tion de sites et d’objets religieux, ainsi que le pillage et le trafic de biens culturels provenant de sites archéologiques, de musées, de bibliothèques, d’archives et d’autres sites, en période de conflit armé, notamment par des groupes terroristes; 2. Rappelle qu’il condamne tout échange commercial direct ou indirect avec l’EIIL, le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, et réaffirme que ce type de transaction pourrait être considéré comme un app ui financier à des entités désignées par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267, 1989 et 2253 concernant l’EIIL (Daech) et Al -Qaida et pourrait conduire celui -ci à l’inscription de nouveaux noms sur la Liste; S/RES/2347 (2017) 17-04802 4/7 3. Condamne égale ment les campagnes systématiques de fouilles illégales, le saccage et le pillage du patrimoine culturel, commis en particulier par l’EIIL, Al - Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés; 4. Affirme que le fait de lancer une attaque contre des sites et des bâtiments consacrés à la religion, à l’enseignement, à l’art, à la science ou à la bienfaisance, ou contre des monuments historiques peut constituer, dans certaines circonstances et en vertu du droit international, un c rime de guerre et que les auteurs de ce genre d’attaque doivent être traduits en justice; 5. Souligne que c’est aux États Membres qu’il incombe au premier chef de protéger leur patrimoine culturel et que les initiatives qu’ils prennent dans ce sens en pé riode de conflit armé doivent être mises en œuvre dans le respect de la Charte, notamment de ses buts et principes, et du droit international, ainsi que de la souveraineté de tous les États; 6. Invite , à cet égard, l’Organisation des Nations Unies et tout es les autres organisations compétentes à continuer de fournir aux États Membres, à leur demande et en fonction des besoins qu’ils auront identifiés, toute l’assistance nécessaire; 7. Encourage tous les États Membres qui ne l’ont pas encore fait à envisa ger de ratifier la Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé du 14 mai 1954, et ses protocoles, ainsi que les autres conventions internationales pertinentes, 8. Prie les États Membres de prendre les mesures voulues pour emp êcher et combattre le commerce illicite et le trafic des biens culturels et des autres objets ayant une valeur archéologique, historique, culturelle, scientifique ou religieuse qui ont été enlevés en période de conflit armé, notamment par des groupes terro ristes, en frappant par exemple d’interdiction le commerce transnational de ces objets illicites lorsque les États ont de bonnes raisons de croire qu’ils ont été enlevés en période de conflit armé, notamment par des groupes terroristes et que leur origine n’est ni clairement identifiée ni certifiée, permettant ainsi qu’ils soient restitués, en particulier les objets illégalement enlevés d’Iraq depuis le 6 août 1990 et de Syrie depuis le 15 mars 2011, et rappelle à cet égard que les États doivent veiller à c e que des fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques ne soient mis, directement ou indirectement, par leurs nationaux ou par des personnes se trouvant sur leur territoire, à la disposition de l’EIIL et des personnes, groupes, entités ou entreprises associés à l’EIIL ou à Al -Qaida, conformément aux résolutions pertinentes; 9. Prie instamment les États Membres de prendre au niveau national, autant que de besoin et conformément aux obligations et aux engagements créés par le droit internatio nal et les instruments nationaux, des mesures législatives et opérationnelles efficaces pour empêcher et combattre le trafic de biens culturels et les infractions connexes, notamment en envisageant d’ériger en infraction grave, au sens de l’article 2 b) de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, les activités dont pourraient tirer profit les groupes criminels organisés, les terroristes ou les groupes terroristes; 10. Encourage les États Membres à proposer des listes de l’EIIL, Al -Qaida et des personnes, groupes, entreprises et entités impliqués dans le commerce illicite des biens culturels qui seront examinées par le Comité du Conseil de sécurité faisant S/RES/2347 (2017) 5/7 17-04802 suite aux résolutions 1267, 1989 et 2253 concernant l’EIIL (Dae ch) et Al -Qaida, qui répondent aux critères de désignation énoncés dans les résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) ; 11. Prie instamment les États Membres d’élaborer, notamment, à la demande, avec l’aide de l’ONUDC, en coopération avec l’UNESCO et INTERPOL, selon qu’il conviendra, une large coopération policière et judiciaire pour emp êcher et combattre, sous toutes leurs formes et tous leurs aspects, le trafic de biens culturels et les infractions connexes dont tirent ou pourraient tirer profit les groupes criminels organisés, les terroristes ou les groupes terroristes; 12. Invite les États Membres à solliciter et à fournir une coopération concernant les enquêtes, les poursuites, la saisie, la confiscation et les procédures judiciaires, ainsi que le retour, la restitution ou le rapatriement des biens culturels qui font l’objet d’un tr afic, qui ont été exportés ou importés illicitement, qui ont été volés ou pillés, qui proviennent de fouilles illicites ou qui font l’objet d’un commerce illicite, par les voies appropriées et conformément à leurs cadres juridiques internes, à la Conventio n des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et aux Protocoles s’y rapportant, ainsi qu’aux accords bilatéraux, sous -régionaux et régionaux pertinents; 13. Se félicite des mesures prises par l’UNESCO dans le cadre de son mandat pour protéger et préserver le patrimoine culturel en péril et des mesures visant à assurer la protection de la culture et la promotion du pluralisme culturel en cas de conflit armé, et engage les États Membres à appuyer de telles mesures; 14. Encourage les États Membres à renforcer, le cas échéant, la coopération bilatérale, sous -régionale et régionale par des initiatives conjointes dans le domaine d’application des programmes pertinents de l’UNESCO; 15. Prend note de la constitution du fonds d’urgence de l’UNESCO pour le patrimoine ainsi que de celle, annoncée le 3 décembre 2016 à Abou Dhabi, du fonds international pour la protection du patrimoine culturel en péril en période de conflit armé, et des autres initiatives menées dans ce cadre, et engage les États Membres à verser des contributions financières afin d’appuyer les opérations d’urgence et de prévention, la lutte contre le trafic de biens culturels, ainsi que d’entreprendre tous les efforts appropriés pour la récupération du patrimoine culturel, dans l’esprit des principes consacrés par les conventions de l’UNESCO; 16. Engage également les États Membres à prendre des mesures préventives pour sauvegarder, en période de conflit armé, les biens culturels propres à chaque pays et les autres éléments de leur patrimoine culturel revêtant une importance nationale, y compris, s’il y a lieu, par des activités de documentation et de regroupement de leurs biens culturels dans un réseau de « refuges » sur leur territoire afin d’assurer leur protection, tout en prenant en considération les spécificités culturelles, historiques, et géographiques du patrimoine culturel devant être protégé, et prend note du projet de plan d’action de l’UNESCO, qui contient plusieurs propositions visant à faciliter ces activités; 17. Demande aux États Membres d’envisager l’adoption des mesures ci - après, en vue de prévenir et combattre le trafic de biens culturels illicitement pris et exportés, notamment par des groupes terroristes, en période de conflit armé : a) Établir aux nive aux local et national des inventaires du patrimoine et des biens culturels, notamment sous forme numérique lorsque c’est possible, ou S/RES/2347 (2017) 17-04802 6/7 améliorer ces inventaires, et les rendre facilement accessibles aux autorités et organismes pertinents, selon qu’il convie ndra; b) Adopter des dispositions réglementaires appropriées et efficaces, conformes aux normes internationales, régissant l’exportation et l’importation de biens culturels y compris, s’il y a lieu, la certification d’origine; c) Promouvoir la Nomenclatu re du Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises de l’Organisation mondiale des douanes et contribuer à sa mise à jour; d) Établir s’il y a lieu, conformément à la législation et aux procédures nationales, des services spécialisé s au sein des administrations centrale et locales, engager du personnel spécialisé dans l’administration des douanes et la police et doter ce personnel, ainsi que les représentants du ministère public, de moyens efficaces et d’une formation adéquate; e) Établir des procédures et, le cas échéant, créer des bases de données en vue de recueillir des informations sur les activités criminelles liées aux biens culturels, ainsi que sur les biens culturels illicitement exhumés de sites archéologiques, exportés, im portés ou commercialisés, ou encore volés, faisant l’objet d’un trafic ou disparus; f) Utiliser la base de données d’INTERPOL sur les œuvres d’art volées, la base de données de l’UNESCO sur les législations nationales du patrimoine culturel et la platefor me ARCHEO de l’OMD ainsi que d’autres bases de données pertinentes établies au niveau national, y contribuer, et communiquer, le cas échéant, des données et informations pertinentes au portail SHERLOC de l’ONUDC en ce qui concerne les enquêtes et les pours uites relatives aux crimes considérés et leurs résultats, et à l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions en ce qui concerne les saisies de biens culturels; g) Encourager les musées, les associations professionnelles et les acteurs du marché des antiquités à convenir de normes concernant la certification de la provenance et le devoir de diligence différenciée et de toute disposition propre à prévenir le commerce de biens culturels volés ou illicitement mis sur le marché; h) Fournir aux p arties prenantes et associations du secteur qui relèvent de leur juridiction les listes dont ils disposent au niveau national de sites archéologiques, musées et entrepôts de lieux d’excavation se trouvant dans les territoires contrôlés par l’EIIL ou tout a utre groupe inscrit sur la liste établie par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 , 1989 et 2253 concernant l’EIIL (Daech) et Al -Qaida; i) Mettre sur pied des programmes d’enseignement, à tous les niveaux, sur la protection du patrimoine culturel et sensibiliser le public au problème du trafic illicite de biens cultu rels et à sa prévention; j) Prendre des dispositions appropriées en vue d’inventorier les biens culturels et autres articles ayant une valeur archéologique, historique, culturelle, scientifique ou religieuse qui ont été enlevés, déplacés ou transférés de zones de conflit armé, et assurer la coordination avec les organismes des Nations Unies et les acteurs internationaux compétents en vue d’assurer le retour en toute sécurité de tous les articles inventoriés; S/RES/2347 (2017) 7/7 17-04802 18. Engage les États Membres ainsi que les orga nismes des Nations Unies compétents, conformément à leur mandat respectif, et les acteurs internationaux qui peuvent le faire, à fournir une assistance en matière de déminage des sites et objets culturels à la demande des États touchés. 19. Affirme qu’il peut expressément charger les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, agissant à la demande expresse du Conseil de sécurité et conformément à leurs règles d’engagement, d’aider le cas échéant les autorités compétentes, à la demande de celles -ci, à protéger en collaboration avec l’UNESCO le patrimoine culturel contre la destruction, les fouilles illicites, le pillage et la contrebande en période de conflit armé, et que lesdites opérations de maintien de la paix doivent agir avec prudence lorsqu’ elles interviennent à proximité de sites culturels et historiques; 20. Demande à l’UNESCO, à l’ONUDC, à INTERPOL, à l’OMD et aux autres organisations internationales compétentes de s’employer selon qu’il conviendra et dans le cadre de leurs mandats respec tifs à aider les États Membres dans les efforts qu’ils déploient pour prévenir et combattre la destruction et le pillage ainsi que le trafic de biens culturels sous toutes ses formes; 21. Prie l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions d u Comité du Conseil de sécurité faisant suite au résolutions 1267, 1989 et 2253 concernant l’EIIL (Daech) et Al -Qaida de continuer, dans le cadre de son mandat, de fournir au Comité des informations pertinentes concernant le commerce illicite de biens cult urels; 22. Prie également le Secrétaire général, agissant avec l’appui de l’ONUDC, de l’UNESCO et de l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions du Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267, 1989 et 2253 concernant l’EIIL (Daech) et Al -Qaida, ainsi que d’autres organismes des Nations Unies compétents, de lui présenter avant la fin de l’année un rapport sur l’application de la présente résolution; 23. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2348 (2017)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2348(2017)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2349 (2017)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2349(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2349 (2017 )* Conseil de sécurité Distr. générale 31 mars 2017 17-05224* (F) *1705224* Résolution 2349 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7911e séance, le 31 mars 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son Président sur la lutte contre le terrorisme, la prévention des conflits en Afrique, la protection des civils, les femmes et la paix et la sécurité et le sort des enfants en temps de conflit armé, et sur le Bureau des Nations Unies pour l ’Afrique de l ’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et le Bureau régional des Nations Unies pour l ’Afrique centrale (BRENUAC), Rappelant sa visite dans la région du bassin du lac Tchad (la région) du 2 au 7 mars 2017 afin d ’engager un dialogue avec les Gouvernements camerounais, nigérian, nigérien et tchadien, les déplacés, le pers onnel chargé de la sécurité, les travailleurs humanitaires, les représentants de la société civile, y compris les associations de femmes, et les organismes régionaux, Assurant de sa solidarité et de son plein appui les populations de la région touchées p ar le conflit, y compris les déplacés et les communautés d ’accueil qui souffrent de la persistance de l ’insécurité, de la situation d ’urgence humanitaire et des déficits de développement résultant de la violence des groupes terroristes Boko Haram et État i slamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), et affirmant sa solidarité avec les gouvernements concernés dans les efforts qu’ils déploient pour faire face à ces besoins urgents en même temps qu ’à une situation économique défav orable, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Cameroun, du Niger, du Nigéria et du Tchad, Saluant la détermination des gouvernements de la région, ainsi que des organisations sou s-régionales et régionales, et leur souci de prendre les choses en main en vue de neutraliser l ’impact de Boko Haram et de l ’EIIL, Se déclarant gravement préoccupé par la poursuite des attentats terroristes perpétrés par Boko Haram et l ’EIIL, et par la gr avité de la situation humanitaire dans l’ensemble de la région par suite des activités de Boko Haram, notamment les déplacements à grande échelle et le risque de famine dans le nord -est du Nigéria, * Nouveau tirage pour raisons techniques (23 octobre 2018) . S/RES/2349 (2017) 17-05224 2/9 Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment et les auteurs, e t demeurant résolu à contribuer encore à améliorer l ’efficacité de l ’action d ’ensemble menée contre ce fléau à l ’échelle mondiale, Se déclarant profondément préoccupé par le risque que les groupes terroristes puissent, en tirant parti de la criminalité tr ansnationale organisée et de toutes sortes de trafics, contribuer à affaiblir les États touchés, en particulier sur les plans de la sécurité, de la stabilité, de la gouvernance et du développement économique et social, et constatant le lien existant entre la traite des personnes, la violence sexuelle et le terrorisme et les autres activités criminelles transnationales organisées, qui risque de prolonger et d ’exacerber le conflit et la situation d ’instabilité ou d ’en aggraver les conséquences pour les popula tions civiles, Considérant que la sécurité, le développement et les droits de l ’homme sont indissociables, se renforcent mutuellement et sont essentiels pour une stratégie efficace et globale de lutte contre le terrorisme, de stabilisation et de réconcili ation, Se félicitant de l’engagement pris par les gouvernements de la région pour lutter contre Boko Haram, créer des conditions de sécurité pour les civils, favoriser le retour des déplacés et des réfugiés, créer des conditions propices à la stabilisatio n et permettre l ’accès des organisations humanitaires, conformément au mandat du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine (Conseil de paix et de sécurité), saluant les importantes avancées territoriales réalisées par les gouvernements de la région contre Boko Haram, notamment dans le cadre de la Force multinationale mixte (FMM) qui a contribué à la libération d ’otages, à l ’arrestation de membres de Boko Haram et à une augmentation du nombre de défections, et rendant hommage à tous ceux qui ont pe rdu la vie dans la lutte contre Boko Haram, Conscient de la menace que représentent les groupes terroristes Boko Haram et EIIL et rappelant que Boko Haram a été désigné comme étant associé à Al -Qaida par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l ’EIIL (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés (le Comité), Soulignant qu’il est nécessaire, pour affaiblir et vaincre Boko Haram et l ’EIIL, de disposer d ’une stratégie globale consistant à me ner, dans le respect du droit international applicable, des opérations de sécurité coordonnées et à renforcer les activités civiles visant à améliorer la gouvernance, à promouvoir le développement et la croissance économique dans les zones touchées, à lutt er contre la radicalisation et à assurer l ’autonomisation et la protection des femmes, Reconnaissant l’interdépendance des défis auxquels sont confrontés la région du bassin du lac Tchad et l ’ensemble de la région du Sahel et préconisant une plus grande c ohérence régionale et internationale en vue de relever ces défis, Sécurité, protection des civils et droits de l ’homme 1. Condamne vivement tous les attentats terroristes, toutes les violations du droit international humanitaire et les atteintes aux d roits de l ’homme commises par Boko Haram et l ’EIIL dans la région, y compris les meurtres de civils et les autres actes de violence perpétrés contre des civils, en particulier des femmes et des enfants, les enlèvements, les pillages, les viols, les mariage s d’enfants, les mariages précoces et forcés, l ’esclavage sexuel et les autres formes de violence sexuelle et sexiste, le S/RES/2349 (2017) 3/9 17-05224 recrutement et l ’utilisation d ’enfants, y compris l ’utilisation de plus en plus fréquente de filles comme enfants -bombes et la destruc tion de biens civils, et demande que les auteurs de ces actes en soient tenus responsables et comparaissent devant la justice; 2. Rappelle les communiqués du Conseil de paix et de sécurité sur Boko Haram, y compris celui qu ’il a publié à l ’issue de sa 48 4e réunion, a conscience de l’appui que l ’Union africaine ne cesse d ’apporter à la FMM, et demande aux États membres de la Commission du bassin du lac Tchad et au Bénin de persévérer dans leurs efforts pour lutter contre Boko Haram et mettre en œuvre les d ispositions des communiqués, a conscience également que le Conseil de paix et de sécurité et le Conseil de sécurité ont besoin d ’entretenir une relation effective et stratégique pour être chacun en mesure d ’appuyer la stabilité et le développement dans le bassin du lac Tchad; 3. Encourage les gouvernements de la région à maintenir la dynamique engagée, à renforcer encore la coopération et la coordination militaires dans la région, à se conformer aux obligations que leur imposent le droit international hum anitaire et le droit international des droits de l ’homme, à permettre l ’accès humanitaire en toute sécurité, en temps voulu et sans entrave, à faciliter le rétablissement de la sécurité civile et de l ’état de droit dans les zones repassées sous le contrôle du Gouvernement, et à garantir la liberté de circulation des biens et des personnes; et encourage également la collaboration régionale en matière de mise en œuvre des conclusions du Sommet régional sur la sécurité tenu à Abuja en 2016 et en matière de ren forcement de la coopération dans le cadre d ’un troisième Sommet régional sur la sécurité qui se tiendra en 2018, y compris en ce qui concerne la stabilisation et le relèvement après les conflits; 4. Se félicite de l ’appui multilatéral et bilatéral fourni aux opérations militaires dans la région et encourage à donner un appui plus solide pour renforcer la capacité opérationnelle de la FMM dans le cadre de l ’aide qu ’elle accorde aux pays de la région dans la lutte contre Boko Haram et l ’EIIL, aide qui peut comporter une assistance appropriée s ’agissant de la logistique, de la mobilité, des communications et des équipements, ainsi que des moyens permettant d ’améliorer l ’échange de renseignements, selon que de besoin et compte tenu de l ’environnement complexe dans lequel Boko Haram et l ’EIIL opèrent et des tactiques évolutives qu ’ils emploient, l’aide pouvant également comprendre des activités de formation, portant notamment sur la violence sexuelle et sexiste, la problématique hommes -femmes et la protection de l’enfance; 5. Demande que soit déployé de toute urgence, par l ’intermédiaire de l ’Union africaine, le personnel civil, notamment des conseillers pour les droits de l ’homme, de la FMM restant encore à déployer ainsi qu ’un conseiller spécialement chargé de la problématique homme s-femmes, et que les promesses faites à la Conférence des donateurs de l ’Union africaine tenue le 1er février 2015 à l ’appui de la FMM soient rapidement concrétisées; engage l’Union africaine à affecter les fonds que les partenaires clefs ont versés à la F MM; engage également les États Membres à verser de généreuses contributions au Fonds d ’affectation spéciale de l ’Union africaine et prie le Secrétaire général de mobiliser énergiquement la communauté internationale et les donateurs en faveur de cette initiative; 6. Appelle de nouveau les États Membres à prendre des mesures fermes et énergiques afin d ’endiguer les flux de fonds et d ’autre s actifs financiers et ressources économiques à destination des personnes, groupes, entreprises et entités inscrites sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL et Al -Qaida, y compris Boko Haram; se déclare de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les personnes, groupes, entreprises S/RES/2349 (2017) 17-05224 4/9 ou entités qui apportent leur appui à Boko Haram, y compris ceux qui financent, arment, planifient des activités ou recrutent pour le compte de Boko Haram, et, à cet égard, encourage tous les États Membres à adresser au Comité des demandes d’inscription sur la Liste de personnes, groupes, entreprises et entités qui soutiennent Boko Haram; 7. Demande aux pays de la région de prévenir la criminalité transnationale organisée, en particulier le trafic d ’armes et la traite d ’êtres humains, d ’ériger ce type d’activité en crime, d ’engager des enquêtes à cet égard, de traduire en justice les auteurs et de veiller à ce que quiconque participe à ce genre d ’activité en soit tenu comptable; 8. Engage les organismes des Nations Unie s concernés, notamment le Bureau régional des Nations Unies pour l ’Afrique centrale (BRENUAC), le Bureau des Nations Unies pour l ’Afrique de l ’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et le Bureau des Nations Unies auprès de l ’Union africaine (BNUUA) à redoubler d ’effor ts pour appuyer les gouvernements de la région, ainsi que les organisations sous -régionales et régionales, afin de remédier aux effets des violences commises par Boko Haram et l’EIIL sur la paix et la stabilité dans la région, notamment en s ’attaquant, conformément à la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, aux conditions qui pourraient être propices à la propagation du terrorisme ainsi qu ’à l’extrémisme violent qui peut constituer un terrain favorable au terrorisme, et à mener des travaux de recherche axée sur la problématique hommes -femmes et de collecte de données relatives aux facteurs de radicalisation parmi les femmes, et sur les incidences des stratégies de lutte contre le terrorisme sur les droits fondamentaux des femmes et sur les org anisations de femmes, afin d ’élaborer une politique et des programmes ciblés et fondés sur des données factuelles; 9. Demande aux États Membres de s ’assurer que les mesures qu ’ils prennent pour combattre le terrorisme sont conformes à toutes les obligatio ns que leur impose le droit international, en particulier le droit international des droits de l ’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire; et encourage les gouvernements de la région à envisager, en concertation avec les populations locales, les effets potentiels des opérations menées contre Boko Haram et l ’EIIL et les mesures de sécurité prises pour s ’en protéger sur les moyens de subsistance et la liberté de circulation; 10. Déplore la perte de vies humaines lors d e l’évènement tragique de Rann en janvier 2017, se félicite de l ’engagement pris par les autorités nigérianes compétentes d ’enquêter et de veiller à ce que les auteurs répondent de leurs actes, et réclame la transparence sur les conclusions du rapport d ’enquête et les mesures prises; 11. Se déclare préoccupé par les besoins de protection des civils parmi les populations touchées par le conflit dans la région, y compris du fait de l ’exploitation et des atteintes sexuelles, des exécutions extrajudiciaires, des détentions arbitraires, de la torture et du recrutement et de l ’utilisation d ’enfants, en violation du droit international, et se félicite des premières mesures prises telles que le déploiement de femmes parmi les membres des services de sécurité des c amps de déplacés où des cas d’exploitation et d ’atteintes sexuelles ont été signalés ou confirmés; 12. Rappelle qu’est c ’est aux États Membres qu ’incombe au premier chef la responsabilité de protéger les populations civiles sur leurs territoires respecti fs, en application de leurs obligations au titre du droit international, et demande à tous les gouvernements de la région et, selon qu ’il conviendra, à l ’Organisation des Nations Unies et à d ’autres acteurs concernés, d ’accorder la priorité à la protection des droits S/RES/2349 (2017) 5/9 17-05224 de l’homme, y compris par les moyens suivants : une plus grande coopération des gouvernements concernés avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et les bureaux du Représentant spécial du Secrétaire général chargé de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et du Représentant spécial du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé; des mesures d ’urgence pour prévenir les arrestations et détentions arbitraires et s ’assurer que les personnes privées de liberté sont traitées conformément au droit international; le renforcement des capacités et du pouvoir d ’intervention des mécanismes chargés des droits de l ’homme dans la région; des mesures visant à accroître le nombre de femm es dans le secteur de la sécurité; 13. Souligne qu’il importe de renforcer la coopération judiciaire internationale pour identifier et poursuivre les auteurs de violations des droits de l ’homme et d’atteintes à ces droits, ainsi que des crimes les plus g raves, comme la violence sexuelle et sexiste; appelle les gouvernements de la région à fournir aux survivants d’enlèvements et de violences sexuelles un accès rapide à des services médicaux et psychosociaux spécialisés et permettre ainsi leur réintégration au sein de la communauté, en vue de prévenir la stigmatisation et les protéger de la persécution, et encourage la communauté internationale à apporter son soutien à cet égard; demande que des enquêtes soient promptement diligentées en cas d ’allégations de mauvais traitements, y compris de violences sexuelles, et que les coupables soient amenés à répondre de leurs actes; et encourage l’établissement d ’un calendrier de transfert des fonctions relatives à la gestion des camps à des structures civiles pour gar antir le caractère civil des sites de déplacés, tout en tenant dûment compte de la situation en matière de sécurité sur place; 14. Exhorte les gouvernements de la région à garantir la pleine participation des femmes, sur un pied d ’égalité avec les hommes, aux institutions et mécanismes nationaux de prévention et de règlement des conflits, y compris à l ’élaboration de stratégies de lutte contre Boko Haram et l ’EIIL, salue les premières mesures prises dans la région en faveur de la représentation des femmes, comme le quota de 25 % fixé pour les sièges de député au Niger, et encourage vivement la poursuite de l’élaboration, l ’application et du financement de plans d ’action nationaux relatifs aux femmes et à la paix et à la sécurité au Cameroun, au Niger, au Ni géria et au Tchad, et encourage toutes les organisations régionales œuvrant en faveur de la paix et de la sécurité dans la région à tenir compte, dans leurs activités d ’évaluation et de planification et dans leurs opérations, de l ’analyse de la problématiq ue hommes - femmes et de la participation des femmes; Situation humanitaire 15. Se félicite des initiatives prises par les gouvernements de la région et les organisations régionales et sous -régionales, ainsi que de l ’hospitalité offerte par les communautés d ’accueil aux millions de personnes déplacées, en majorité femmes et enfants, très duremen t touchés, et exhorte les gouvernements de la région, les donateurs et les organisations internationales non gouvernementales compétentes à redoubler d ’efforts sans plus attendre, à assurer une coordination plus étroite entre eux, y compris entre les acteu rs du développement et ceux de l ’aide humanitaire, en particulier pour ce qui est d ’améliorer le relèvement rapide, la sécurité alimentaire et les conditions de vie, et d ’accroître les moyens de subsistance; 16. Exhorte toutes les parties au conflit à as surer le respect et la protection du personnel et des installations humanitaires, des moyens et du matériel utilisés pour leur transport, et à ménager aux organisations humanitaires qui apportent une aide S/RES/2349 (2017) 17-05224 6/9 vitale pour la survie des populations touchées, un accès rapide, sûr et sans entrave, les gouvernements en particulier devant, le cas échéant, faciliter les procédures administratives en accélérant par exemple le traitement des demandes d’immatriculation en souffrance et l ’importation de fournitures humani taires, et demande en outre aux gouvernements de la région de collaborer plus étroitement avec les partenaires des Nations Unies, notamment grâce à des mécanismes de coordination plus efficaces entre civils et militaires; 17. Se félicite du montant de 45 8 millions de dollars annoncé à la Conférence d’Oslo de 2017 au titre de l ’aide humanitaire et demande instamment le décaissement rapide de ces fonds pour empêcher une nouvelle aggravation de la crise humanitaire et pour commencer à apporter des réponses a ux besoins de développement endémiques; et encourage vivement tous les autres donateurs non traditionnels à verser des contributions au regard des besoins définis dans les plans d ’aide humanitaire élaborés en 2017 pour chaque pays; 18 Se félicite en outre des plans de dépenses de 2017 annoncées par le Gouvernement nigérian pour le nord -est du pays, qui représentent un montant total de 1 milliard de dollars au titre des dépenses publiques fédérales et des États concernés consacrées aux activités humanitaire s et aux activités de développement, et demande instamment la mise en œuvre rapide de ces plans; 19. Se félicite de l’intensification des interventions de l ’Organisation des Nations Unies, en particulier dans le nord -est du Nigéria, et demande un nouveau déploiement de personnel expérimenté, des mesures pour réduire la rotation du personnel, et une forte coordination, notamment par l ’établissement de principes directeurs relatifs à la coordination civilo -militaire, l ’organisation de formations destinées à améliorer davantage la coordination entre les forces armées et les acteurs humanitaires, la coordination transfrontalière et l ’élaboration de plans pluriannuels prioritaires; et engage en outre tous les membres des organismes humanitaires à faire en sorte qu’il soit tenu compte des disparités entre les sexes dans la programmation, qui doit être élaborée en fonction des besoins des personnes touchées et, si possible, en coordination avec ces personnes et les organisations non gouvernementales locales et s’appuyer sur le renforcement de la résilience au sein des communautés; 20. Engage instamment les autorités nationales et à travers elles les autorités locales à veiller à ce que les ressources consacrées à l ’action humanitaire aillent à ceux qui en ont le p lus besoin; 21. Demande aux gouvernements de la région de veiller à ce que le retour des réfugiés et des personnes déplacées dans leur région d ’origine soit volontaire, que la décision de retourner se prenne en toute connaissance de cause, en toute sécur ité et dans la dignité, engage instamment les autorités nationales et les autorités locales à travailler en bonne entente avec les personnes déplacées et les populations d ’accueil, à prévenir les déplacements secondaires des populations touchées, et à pren dre toutes les mesures voulues pour répondre aux besoins humanitaires des communautés d’accueil, et encourage la communauté internationale à apporter son soutien à cet égard; se félicite de la signature de l ’accord tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés nigérians, le 2 mars 2017, par les gouvernements nigérian et camerounais et le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, et demande instamment que cet accord soit rapidement et intégralement appliqué; Causes profondes et développement 22. Demande aux gouvernements de la région de prendre des mesures supplémentaires pour remédier aux inégalités sociales, politiques et économiques et S/RES/2349 (2017) 7/9 17-05224 aux inégalités entre les sexes et pour s ’attaquer aux problèmes environnementaux, et de me ttre au point des stratégies visant à lutter contre les discours extrémistes violents pouvant inciter à commettre des actes terroristes, et de s ’attaquer aux causes favorisant la propagation de l ’extrémisme violent, qui peut mener au terrorisme, notamment en donnant les moyens d ’agir aux jeunes, aux familles, aux femmes ainsi qu’aux personnalités importantes dans les domaines de la religion, la culture et l’éducation, afin de contribuer à éliminer les facteurs qui ont permis l ’émergence et la survie de Boko Haram et de l ’EIIL; 23. Reconnaît les défis complexes auxquels la région est confrontée et se félicite de l’élaboration par les gouvernements respectifs de programmes visant à consolider et pérenniser la paix en s ’attaquant aux causes profondes de la cr ise, notamment le « Plan Buhari » au Nigéria, le Programme « Renaissance » au Niger, la « Feuille de route pour le relèvement » et le plan triennal « Spécial jeunes » au Cameroun et la « Vision 2030 : le Tchad que nous voulons » au Tchad et le Plan de déve loppement et d ’adaptation au changement climatique du lac Tchad établi par la Commission du bassin du lac Tchad; demande aux gouvernements concernés de coordonner davantage leur action et d ’établir des priorités dans ces programmes afin d’en garantir une m ise en œuvre efficace, et invite les partenaires internationaux à apporter leur soutien à cet égard; 24. Demande aux gouvernements de la région, notamment avec l ’appui de la communauté internationale, de promouvoir les activités de relèvement rapide et d’investissement à long terme dans des services vitaux comme les soins de santé et l’éducation, l ’agriculture, les infrastructures telles que l ’axe d ’échanges sécurisé et les moyens de subsistance, la cohésion sociale, la bonne gouvernance et l ’état de droit , afin de faciliter le relèvement à long terme et de renforcer la résilience des populations, en particulier dans les zones en ayant le plus besoin; 25. Encourage la Communauté économique des États de l ’Afrique de l ’Ouest (CEDEAO) et la Communauté économ ique des États de l ’Afrique centrale (CEEAC), en collaboration avec la Commission du bassin du lac Tchad, à élaborer une stratégie commune, globale et efficace pour attaquer les facteurs qui ont contribué à l’émergence de Boko Haram et de l ’EIIL, l ’accent étant mis en particulier sur les besoins de développement à plus long terme; et exhorte en outre les deux organisations régionales à organiser le sommet qu ’elles prévoient de tenir sur Boko Haram pour adopter une stratégie commune et mettre en place des mé canismes de coopération et de coordination actives; 26. A conscience des effets néfastes des changements climatiques et écologiques, entre autres facteurs, sur la stabilité de la région, notamment de la rareté de l’eau, la sécheresse, la désertification, la dégradation des sols et l ’insécurité alimentaire, et souligne que face à ces facteurs, il importe que les gouvernements et les organismes des Nations Unies adoptent des stratégies appropriées d ’évaluation et de gestion des risques; 27. Reconnaît combien est utile la contribution de la société civile, en particulier des organisations de femmes et de jeunes, à la prévention des conflits, au règlement des conflits, à la consolidation de la paix et aux efforts humanitaires dans la région, et appelle au renforcement du dialogue entre les gouvernements respectifs et la société civile, ainsi qu ’à la fourniture d ’un appui, financier notamment; 28. Engage l’Organisation des Nations Unies et ses partenaires à faire progresser la mise en œuvre de la Straté gie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, afin de traiter de façon globale les questions de sécurité, les questions politiques et S/RES/2349 (2017) 17-05224 8/9 celles de développement et s ’attaquer aux causes profondes de l ’instabilité et des conflits dans la région du Sahel et de régler les problèmes qui y contribuent; Désarmement, démobilisation, réintégration et réadaptation, et principe de responsabilité 29. Encourage les gouvernements de la région, en collaboration avec les organisations régionales et sous -régionales, les organismes compétents des Nations Unies et les autres parties prenantes concernées et en tenant compte de la présente résolution, à élaborer et mettre en œuvre, en y incluant des stratégies de poursuite judiciaire si nécessaire, une stratégie régionale coo rdonnée axée sur des initiatives de désarmement, de démobilisation, de déradicalisation, de réintégration et de réadaptation transparentes, inclusives et respectueuses des droits de l ’homme en faveur des personnes associées à Boko Haram et à l ’EIIL, inspir ées des meilleures pratiques et des enseignements tirés aux niveaux international et régional; et exhorte les acteurs nationaux et à travers eux les acteurs locaux à élaborer et mettre en œuvre des plans appropriés de désarmement, de démobilisation et de réintégration , et si nécessaire de poursuites judiciaires, à l ’intention des membres de la Force spéciale mixte civile et d ’autres groupes locaux de sécurité; 30. Souligne qu’une attention particulière doit être accordée au traitement et à la réintégratio n des femmes et des enfants qui ont été associés à Boko Haram et à l’EIIL, notamment dans le cadre de la signature et de la mise en œuvre des protocoles relatifs au transfert rapide des enfants soupçonnés d ’association avec Boko Haram aux acteurs civils co mpétents de la protection de l ’enfance, ainsi qu ’à l’accès des acteurs de la protection de l ’enfance à tous les centres d ’accueil d ’enfants, conformément aux obligations internationales applicables et dans le respect de l’intérêt supérieur des enfants; 31. Prie instamment les gouvernements de la région d ’élaborer et de mettre en œuvre des politiques cohérentes visant à encourager les défections de membres de Boko Haram et de l ’EIIL, ainsi que la déradicalisation et la réintégration de ceux qui ont fait déf ection, et de veiller à ce que les actes de terrorisme, et les atteintes et violations graves du droit international des droits de l ’homme et les violations du droit humanitaire ne restent pas impunis; et invite la communauté internationale à apporter son appui aux gouvernements de la région dans l ’élaboration et la mise en œuvre de leurs stratégies et politiques de désarmement, démobilisation, réintégration et réadaptation; 32. Demande aux gouvernements concernés d ’établir et d ’appliquer d’urgence, dans l e respect des dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international des droits de l ’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, des critères et processus de vérification qui permettent de déterminer rapidement les personnes qui ont été associées à Boko Haram et à l ’EIIL et qui sont détenues par les autorités, y compris celles qui ont été capturées ou se sont rendues, ou qui se trouvent dans les camps de réfugiés ou de personnes déplacées , et de veiller à ce que les enfants soient traités conformément au droit international; et encourage tous les gouvernements de la région, en tenant compte de la présente résolution, à poursuivre les personnes responsables d ’actes de terrorisme, le cas éch éant, et à élaborer des programmes de réadaptation en structures surveillées à l ’intention des détenus condamnés et soupçonnés de terrorisme, et des programmes de réintégration pour aider les personnes remises en liberté après avoir purgé leur peine ou cel les qui ont suivi un programme de réadaptation dans une S/RES/2349 (2017) 9/9 17-05224 structure alternative, l ’objectif étant de faciliter leur réintégration dans leur communauté; Suivi 33. Encourage le Secrétaire général, dans la perspective d ’une collaboration et d’une responsa bilité plus grandes des entités compétentes et d ’une mobilisation de ressources pour la région, d ’organiser une visite de haut niveau dans la région, et l’invite à envisager d ’entreprendre une visite conjointe avec la Banque mondiale, le Président de la Co mmission de l ’Union africaine, le Président du Groupe de la Banque mondiale, le Président de la Banque africaine de développement et la Haute Représentante de l ’Union européenne, en vue de renforcer la détermination et l’engagement de la communauté interna tionale à aider la région; 34. Prie le Secrétaire général de présenter, dans un délai de cinq mois, un rapport écrit sur l ’évaluation par l ’Organisation des Nations Unies de la situation dans le bassin du lac Tchad eu égard à certains éléments de la prése nte résolution, en particulier les progrès accomplis et les défis qui restent à relever, de même que les mesures possibles à envisager, y compris pour renforcer la cohérence de l ’action dans le contexte de stratégies régionales qui se recoupent, et d ’inclu re ultérieurement ces éléments dans ses rapports périodiques sur les activités du Bureau régional des Nations Unies pour l ’Afrique centrale et du Bureau des Nations Unies pour l ’Afrique de l’Ouest et le Sahel.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2350 (2017)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2350(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2350 (2017) * Conseil de sécurité Distr. générale 13 avril 2017 17-06078 (F) *1706078* Résolution 2350 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7924e séance, le 13 avril 2017 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur Haïti, en particulier ses résolutions 2313 (2016) , 2243 (2015) , 2180 (2014) , 2119 (2013) , 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1576 (2004) et 1542 (2004) , Saluant l’avancée majeure accomplie sur la voie de la stabilisation avec le déroulement pacifique des élections et le retour à l’ordre constitutionnel, le 7 février 2017, et félicitant les autorités haïtiennes, en particulier le Conseil électoral provisoire d’Haï ti et la Police nationale d’Haïti, qui ont fait en sorte que les élections se déroulent de manière crédible, sans exclusive et dans un climat largement pacifique, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territo riale et à l’unité d’Haïti, Saluant également l’action qu’a menée le Représentant spécial du Secrétaire général et le rôle joué par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) pour ce qui est d’appuyer le processus politique en Haïti et la professionnalisation de la police et de concourir au maintien d’un climat sûr et stable, Exprimant sa profonde gratitude et ses remerciements au personnel de la MINUSTAH et à tous les États Membres qui y ont contribué, et rendant hommage à ceux qui ont été blessés ou tués dans l’exercice de leurs fonctions; saluant le travail accompli par la MINUSTAH et, notamment, toutes les activités de reconstruction menées après le séisme de 2010, Se félicitant de l’action menée pour renforcer, profession naliser et réformer la Police nationale d’Haïti mais notant que la communauté internationale doit continuer de l’appuyer afin qu’elle puisse s’acquitter de son mandat constitutionnel, notamment en élargissant son champ d’action géographique et en renforçan t ses capacités techniques, ainsi que ses programmes de proximité, selon qu’il conviendra; soulignant l’importance du Plan stratégique 2017 -2021 de la Police nationale d’Haïti, élaboré sur la base d’une évaluation commune de ses capacités et * Nouveau tirage pour raisons techniques (19 avril 2017). S/RES/2350 (2017) 17-06078 2/5 besoins et de ceux de la police des Nations Unies, Soulignant qu’il importe que les Nations Unies et la communauté internationale continuent d’appuyer la sécurité et le développement d’Haïti à long terme, en particulier en renforçant les capacités du Gouvernement haït ien, en faisant fond sur les réalisations des 13 dernières années et en les consolidant, et encourageant les autorités haïtiennes à parer aux risques d’instabilité qui persistent de longue date, Rappelant ses résolutions 1645 (2005) et 2282 (2016) et réaffirmant que c’est au Gouvernement national qu’il incombe au premier chef d’appliquer ses stratégies de consolidation et pérennisation de la paix pour faire face aux difficultés étroitement liées que connaît le pays, faisant valoir que le développement durable contribue à la consolidation et à la pérennisation de la paix et soulignant à cet égard l’importance de la prise en main par le pays et du principe d’inclusion ainsi que le rôle que la société civile peut jouer pour ce qui est de faire progresser les processus et les objectifs nationaux de consolidation de la paix afin de veiller à ce que les besoins de tous les seg ments de la société soient pris en compte, Constatant qu’en dépit des progrès considérables accomplis, Haïti reste en proie à de graves problèmes humanitaires, en particulier après le passage de l’ouragan Matthew, et affirmant que pour asseoir durablemen t la stabilité en Haïti, il est essentiel de faire progresser la reconstruction et le développement social et économique du pays, notamment en y associant les femmes et les jeunes, grâce à une aide internationale au développement efficace, coordonnée et di gne de ce nom, et de renforcer les moyens dont disposent ses institutions pour tirer parti de cette aide, et réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec un développement durable sur les plans économique, social et environnemental, y compris des ini tiatives en matière de réduction des risques et de préparation aux catastrophes naturelles dans un pays qui y est extrêmement vulnérable, et que le Gouvernement haïtien joue un rôle de premier plan à cet égard, avec l’aide de l’équipe de pays des Nations U nies, Saluant la résolution 71/161 de l’Assemblée générale sur la nouvelle stratégie de lutte contre le choléra en Haïti de l’Organisation des Nations Unies; notant que la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie relèvera de l’équipe de pays des Nations Unies sous la coordination d’un représentant spécial adjoint du Secrétaire général, coordonnateur résident et coordonnateur de l’action humanitaire, Conscient que le renforcement des institutions nationa les de défense des droits de l’homme et le respect de ces droits, y compris ceux des femmes et des enfants, le droit à une procédure régulière, la lutte contre la criminalité, la violence sexuelle et sexiste et l’impunité, et l’obligation de rendre des com ptes, sont essentiels pour assurer l’état de droit et la sécurité en Haïti, notamment l’accès à la justice, Considérant qu’après l’achèvement du plan de consolidation de la MINUSTAH et l’exécution du plan de transition, il pourrait être opportun de défin ir un cadre de responsabilité mutuelle plus large associant le Gouvernement haïtien, l’ONU et la communauté internationale qui s’inscrive dans une stratégie nationale, pour rendre plus efficace l’appui à la présence future de l’Organisation dans le pays, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 16 mars 2017 ( S/2017/223 ), qui contient les observations et recommandations de la mission d’évaluation stratégique demandées par le Co nseil dans sa résolution 2313 (2016) , ainsi que sa recommandation tendant à ce qu’une nouvelle mission de maintien de la paix des Nations Unies soit créée en Haïti après la fin de la MINUSTAH au 15 octo bre 2017, afin de continuer à aider le Gouvernement haïtien à consolider les acquis en renforçant les institutions publiques et les capacités S/RES/2350 (2017) 3/5 17-06078 nationales en matière d’état de droit, de développement de la police et de droits de l’homme, Conscient que la C harte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, selon les modalités décrites à la section 1 du paragraphe 7 de la r ésolution 1542 (2004) , et eu égard aux paragraphes 5 à 14, qui ont trait à la nouvelle mission, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSTAH établi dans ses résolutions 2313 (2016) , 2243 (2015) , 2180 (2014) , 2119 (2013) , 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1576 (2004) et 1542 (2004) pour une période finale de six mois et de procéder à sa clôture d’ici au 15 octobre 2017; 2. Décide que la composante militaire de la MINUSTAH se retirera progressivement d’Haïti au cours de cette période finale de six mois, le retrait devant être termin é intégralement au 15 octobre 2017; 3. Réaffirme que, dans le contexte de l’amélioration de l’état de droit en Haïti, il est primordial de renforcer le secteur de la justice et les moyens de la Police nationale d’Haïti, notamment aux fins de l’a ction que celle -ci mène pour renforcer la gestion de la Direction de l’administration pénitentiaire, pour que le Gouvernement haïtien puisse rapidement assumer la pleine responsabilité de la sécurité nationale; 4. Prie le Secrétaire général de com mencer immédiatement à réduire progressivement les tâches de la MINUSTAH tout en veillant à définir les fonctions essentielles et à maintenir une capacité d’appui suffisante, et demande à la MINUSTAH de hiérarchiser ses priorités, de mener à bien une trans ition responsable vers la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH), comme il est établi au paragraphe 5, et de renforcer encore les capacités institutionnelles et opérationnelles de la Police nationale d’Haïti; 5. Décide de créer une nouvelle mission de maintien de la paix en Haïti, la MINUJUSTH, qui comptera jusqu’à sept unités de police constituées (soit 980 personnes) et 295 policiers hors unités constituées, pour une période initiale de six mois allant du 16 octobre 201 7 au 15 avril 2018, et souligne qu’il importe d’atteindre ces niveaux; 6. Décide également que la MINUJUSTH sera chargée d’aider le Gouvernement haïtien à renforcer les institutions de l’état de droit en Haïti; d’appuyer et de développer encore la Police nationale d’Haïti, et de suivre la situation en matière de droits de l’homme, d’en rendre compte et de l’analyser; 7. Décide en outre que la MINUJUSTH sera dirigée par un représentant spécial du Secrétaire général, qui jouera également un rôle de bons off ices et de sensibilisation politique aux fins de la bonne exécution du mandat; 8. Souligne que la MINUJUSTH conservera sept des 11 unités de police constituées actuelles de la MINUSTAH, déployées dans cinq départements régionaux afin de préserver les prog rès accomplis ces dernières années dans le domaine de la sécurité grâce à l’appui opérationnel fourni à la police nationale et que le nombre d’unités de police constituées sera réduit en fonction du renforcement progressif de la police nationale sur une pé riode de deux ans; 9. Souligne également que les policiers hors unités constituées, dont le nombre en poste à la MINUSTAH passera de 1 001 à 295, joueront un rôle clef dans S/RES/2350 (2017) 17-06078 4/5 la mise en œuvre des priorités énoncées dans le plan stratégique de développement de la Police nationale haïtienne pour la période 2017 -2021; 10. Souligne en outre que les agents pénitentiaires fournis par le Gouvernement, dont le nombre passera de 50 à 38, joueront un rôle clef en faisant participer davantage la Police nationale haïti enne au travail entrepris pour renforcer la gestion de la Direction de l’administration pénitentiaire; 11. Décide que l’action de la MINUJUSTH en matière d’état de droit, notamment, selon le cas, la lutte contre la violence au sein de la collectivité ou les projets à effet rapide, s’inscrira dans une stratégie de transfert progressif et continu des activités aux acte urs du développement; 12. Autorise la MINUJUSTH à user de tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat pour ce qui est d’appuyer et de développer la Police nationale d’Haïti et d’accomplir les tâches visées au paragraphe 13; 13. Autorise en outr e la Mission à protéger les civils menacés de violences physiques imminentes, dans la limite de ses moyens et de ses zones de déploiement, s’il y a lieu; 14. Prie le Secrétaire général de prévoir des moyens médicaux ainsi que les moyens aériens nécessair es pour déployer rapidement les forces de sécurité dans tout le pays à l’appui de la Police nationale d’Haïti; 15. Réaffirme combien il importe que la MINUJUSTH tienne pleinement compte, dans tous les aspects de son mandat, de la question transversale que constitue la problématique hommes -femmes et aide le Gouvernement haïtien à garantir la contribution, la participation et la représentation des femmes à tous les niveaux; 16. Considère que c’est au Gouvernement et au peuple haïtiens qu’incombe au premier chef la responsabilité de tous les aspects touchant au développement du pays, et encourage la MINUJUSTH à continuer de s’employer à fournir un soutien logistique et une assistance techn ique, dans la limite des moyens disponibles et conformément à son mandat; 17. Rappelle sa résolution 2272 (2016) et toutes les autres résolutions des Nations Unies pertinentes, et prie le Secrétaire g énéral de continuer de prendre les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUSTAH et de la MINUJUSTH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteinte s sexuelles et de continuer de le tenir informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à redoubler d’efforts pour prévenir les comportements répréhensibles et à veiller à ce que tous les cas dans lesquels leur personnel serait impliqué soient dûment constatés et sanctionnés; 18. Salue la détermination dont font preuve les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police dans l’exécution des mandats de l’Organisation des Nations Unies dans des env ironnements difficiles, et, à cet égard, souligne combien il importe de régler des questions telles que les restrictions nationales non déclarées, l’absence de direction et de commandement efficaces, le refus d’obéir aux ordres, l’inaction face aux attaque s perpétrées contre des civils et l’insuffisance des équipements, qui risquent de compromettre l’exécution efficace des mandats; 19. Affirme qu’il importe de mener à bien une transition responsable entre la MINUSTAH et la MINUJUSTH, souligne l’importance de la coordination entre la MINUJUSTH et l’équipe de pays des Nations Unies et prie le Secrétaire général de créer dès que possible une équipe de planification préalable de la MINUJUSTH; S/RES/2350 (2017) 5/5 17-06078 20. Prie le Secrétaire général d’achever le plan de transition conjo int de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nations Unies dans le délai de six mois visé au paragraphe 1, afin que la MINUJUSTH soit opérationnelle dès la clôture de la MINUSTAH, en précisant quelles tâches seront transférées et en tenant compte des beso ins résiduels du pays en matière de stabilisation; 21. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de l’application de la présente résolution, y compris des éventuels cas de non -exécution du mandat, dans les 90 jours et dans les 180 jours suivant son adoption, et de lui présenter aussi un rapport d’évaluation 30 jours avant l’expiration du mandat initial de la MINUJUSTH; 22. Demande que le rapport initial à soumettre dans les 90 jours contienne des informations détaillées sur le plan de transition co njoint de la MINUSTAH et de l’équipe de pays des Nations Unies visé au paragraphe 20, et demande également que le rapport d’évaluation visé au paragraphe 21 prévoie une stratégie de sortie sur deux ans bien établie et assortie d’objectifs clairs afin de pe rmettre à une présence des Nations Unies autre qu’une opération de maintien de la paix de continuer à appuyer les efforts du Gouvernement haïtien en matière de pérennisation et de consolidation de la paix; 23. Entend continuer à examiner la situation en H aïti et envisager d’adapter le mandat de la MINUJUSTH et ses effectifs de police, s’il y a lieu, pour préserver les progrès accomplis par Haïti dans l’instauration d’une sécurité et d’une stabilité durables; 24. Décide de rester activement saisi de la que stion.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2351 (2017)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2351(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2351 (2017) * Conseil de sécurité Distr. générale 28 avril 2017 17-06888* (F) *1706888* Résolution 2351 (2017) Adoptée par le Conseil de Sécurité à sa 7933e séance, le 28 avril 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) et 2285 (2016) , Réaffirmant sa volonté d ’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l ’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d ’arrangements conformes aux but s et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus pleinement avec l ’Organisation des Nations Unies et les uns a vec les autres et de s’impliquer plus résolument pour mettre fin à l ’impasse actuelle et progresser sur la voie d ’une solution politique, Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l ’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mis sion des Nations Unies pour l’organisation d ’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace d es ressources, Soulignant qu’il convient d ’évaluer régulièrement la performance de la MINURSO pour que la Mission conserve les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat, Soulignant également que les procédures de recrutement, de rétention et d’affectation de personnel de l ’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la MINURSO devraient permettre aux structures de la mission de s ’adapter * Deuxième nouveau tirage pour raisons techniques ( 10 mai 2017). S/RES/2351 (2017) 17-06888 2/5 rapidement et aisément aux environnements opérationnels en mutation, et prenant note de l’intention du Secrétaire général de réformer ces procédures pour permettre à l’Organisation d ’intervenir avec plus de souplesse, Constatant que la MINURSO joue un r ôle important sur le terrain, s ’agissant, notamment, d ’aider l ’Envoyé personnel à trouver une solution politique mutuellement acceptable, et qu ’elle doit pouvoir s ’acquitter pleinement de son mandat, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur et demandant aux parties de se conformer à leurs obligations, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l ’avant vers un règlement; prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d ’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamme nt en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives, et encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et estimant qu’il importe que les parties s ’engagent à poursuivre les négociations, Encourageant les parties à reprendre une coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés aux fins de la mise en œuvre du Plan d ’action actualisé su r les mesures de confiance adopté en janvier 2012, y compris des programmes visant à rapprocher des populations qui sont divisées depuis plus de 40 ans du fait du conflit, et encourageant en outre les parties à envisager de nouvelles mesures de confiance a ppropriées, Soulignant qu’il importe d ’améliorer la situation des droits de l’ homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et appliquer des mesures indép endantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l ’esprit leurs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à poursuivre les efforts qu’ elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’ homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d’ expression et d’association, Se félicitant à cet égard des récentes mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué p ar les commissions du Conseil national des droits de l ’homme à Dakhla et à Laayoune et de l ’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l ’homme de l ’Organisation des Nations Unies, Notant avec s atisfaction que le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l ’homme a effectué une visite technique au Sahara occidental en avril 2015 ainsi que dans les camps de réfugiés de Tindouf en juillet et août 2015, et encourageant vivement un resserrement de la coopération avec le Haut - Commissariat, en particulier en facilitant de nouvelles visites dans la région, Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis et de leur dépendance à l ’égard de l ’aide humanitaire extérieure et conscient en outre de l ’insuffisance des fonds alloués à S/RES/2351 (2017) 3/5 17-06888 ceux qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et du risque de diminution de l’aide alimentaire, Demandant à nouveau que l ’enregistrement des réfugiés dans l es camps de réfugiés de Tindouf soit envisagé, et soulignant qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet, Soulignant l’importance de l ’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspi ces de l ’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation réelle des femmes à ces pourparlers, Considérant que la consolidation du statu quo n’ est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s ’améliore dans tous les domaines, Exprimant sa gratitude à l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, qui a déployé des efforts tout au long de son mandat, affirmant son plein et indéfectible soutien à l’ action que mène l ’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental pour faciliter les négociations entre les parties et demandant aux parties et aux États voisins de coopérer pleinemen t avec l ’Envoyé personnel, Affirmant son plein appui à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Kim Bolduc, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 10 avril 2017 (S/2017/307), 1. Décid e de proroger le mandat de la MINURSO jusqu ’au 30 avril 2018; 2. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez- le-feu doivent être pleinement respectés, et exhort e les parties à y adhérer pleinement; 3. Estime que la crise intervenue récemment dans la zone tampon de Guerguerat suscite des interrogations fondamentales concernant le cessez -le-feu et les accords connexes et encourage le Secrétaire général à explorer les moyens d’y répondre ; 4. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d ’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l ’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants; 5. Souligne l’importance de l ’engagement pris par les parties de c ontinuer à préparer une cinquième série de négociations, rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 ( S/2008/251 ) selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis pour aller de l ’avant dans les négociations et encourage les pays voisins à faire des contributions importantes à ce processus; 6. Demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté poli tique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de reprendre les négociations et de garantir ainsi l ’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) et 2218 (2015) , et le succès des négociations; S/RES/2351 (2017) 17-06888 4/5 7. Affirme son plein appui aux efforts déterminés que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour qu’ une solution soit trouvée à la question du Sahara occi dental dans ce contexte, afin d ’imprimer un nouvel élan et d ’animer d ’un nouvel esprit le processus de négociations devant conduire à la reprise du processus politique, dont l ’objectif est de parvenir à une solution politique qui soit mutuellement acceptab le et qui permette l’ autodétermination du peuple du Sahara occidental, dans le cadre d ’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies; 8. Demand e aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politiq ue juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabili tés des parties à cet égard; 9. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations; 10. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, et au moins deux fois par an, des exposés sur l’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission; 11. Prie également le Secrétaire général de le tenir informé, dans les six mois à compter de la dési gnation du nouvel Envoyé personnel, de la façon dont : i) l’Envoyé personnel, en collaboration avec les parties, avance sur la voie d’une solution politique mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et présente un plan d’action clair pour aller de l’avant; ii) les méthodes servant à mesurer les résultats de la MINURSO sont élaborées et appliquées; iii) les structures et les effectifs peuvent être réorganisés afin d’atteindre les objectifs de la Mission en utilisant au mieux les ressources; iv) il est envisagé d’utiliser les nouvelles technologies pour améliorer la protection de la force et aider la MINURSO à m ieux s’acquitter de son mandat; 12. Engage les parties à reprendre la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin d’examiner et, autant que faire se peut, de renforcer les mesures de confiance; 13. Exhorte les États M embres à verser des contributions volontaires nouvelles et supplémentaires pour financer les programmes alimentaires, afin de s’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte et d’éviter des réductions dans les rations aliment aires; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures voulues pour assurer que la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro instituée par l’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne l’exploitation et les attein tes sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment de mener avant tout déploiement des activités de sensibilisation à ces questions, et d’adopter d’autr es mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes; S/RES/2351 (2017) 5/5 17-06888 15. Appuie l’augmentation de la proportion du personnel médical, par rapport aux effectifs du personnel en tenue autorisés, comme demandé dans le dernier rapport en date du Secrétaire général, du fait que les capacités médicales de la MINURSO sont sollicitées à l’extrême; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2352 (2017)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2352(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2352 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mai 2017 17-07830 (F) *1707830* Résolution 2352 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7939e séance, le 15 mai 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations du Président concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolution s 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) et 2318 (2016) et les déclarations du Président S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations du Présid ent à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 et 27 novembre 2015, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu ’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l ’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l ’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d ’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l ’Accord de paix global et non par des actions unilaté rales de l ’une ou l ’autre des parties, Rappelant les engagements pris par les Gouvernements soudanais et sud - soudanais dans l ’Accord entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrangem ents provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei conclu le 20 juin 2011, l ’Accord conclu entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement du Sud-Soudan sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions pol itiques et la sécurité le 29 juin 2011 et l ’Accord entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud concernant la Mission d ’appui à la surveillance de la frontière conclu le 30 juillet 2011, ainsi que dans l ’Accord de coopération entre l a République du Soudan et la République du Soudan du Sud et l’Accord sur les dispositions de sécurité conclus le 27 septembre 2012, la décision du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité en date du 8 mars 2013 et le tableau récapitu latif établi aux fins de l ’application des accords signés S/RES/2352 (2017) 17-07830 2/9 entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud, sur lequel les Gouvernements soudanais et sud -soudanais se sont entendus le 12 mars 2013 sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et lors de la réunion extraordinaire, tenue les 13 et 14 octobre 2015, et de la réunion ordinaire, tenue le 5 juin 2016, du Mécanisme, Encourageant les progrès dans l ’amélioration des relations bilatérales entre le Soudan et le Soudan du Sud et soulignant que le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et les autres mécanismes conjoints, notamment la Commission frontalière mixte et le Comité mixte de démarcation, doivent se réunir régulièrement af in de favoriser le dialogue et la coordination sur les questions de sécurité des frontières, Priant instamment les Gouvernements soudanais et sud -soudanais de s’efforcer de progresser davantage dans la mise en œuvre des arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei tels que prévus dans l ’Accord du 20 juin 2011, Exprimant son appui résolu aux efforts que déploie l ’Union africaine pour apaiser les tensions actuelles entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud et favoriser la reprise des négociations sur les relations postsécession et la normalisation des relations, et soulignant l’importance de l’engagement continu de l ’Union africaine, Réaffirmant ses précédentes résolutions sur la protection des civi ls en période de conflit armé, notamment les résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (20 06), 1738 (2006) , 1894 (2009) , 2175 (2014) et 2222 (2015) ; sur le sort des enfants en temps de conflit armé, notamment les résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) , 2143 (2014) et 2223 (2015) ; sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, notamment la résolution 1502 (2003) ; et sur les femmes et la paix et la sécurité, n otamment les résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) , Soulignant qu’il est nécessaire de s ’assurer du respect des droits de l ’homme et de communiquer des informations sur la question, et notamment de constater toute forme de violence sexuelle et sexiste et toute violation ou atteinte commise sur la personne de femmes ou d ’enfants, notant l’absence d ’avancées concernant la surveillance effective du respect des droits de l ’homme dans la zone d ’Abyei, et s e disant à nouveau préoccupé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine, Rappelant que, dans sa résolution 2086 (2013) , il a réaffirmé qu ’il importait, lors de l ’établissement et du renouvellement des mandats des missions des Nations Unies, d ’y inclure des dispositions relatives à la promotion de l ’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes au lendemain des conflits, ainsi que sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et soulignant que les obstacles persistants à l’application complète de sa résolution 1325 (2000) et de ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité, notamment sa résolution 2242 (2015) , ne pourront être éliminés qu ’au prix d ’un engagement résolu en faveur de l’autonomisation des femmes, de leur participation et de leur capacité à exercer leurs droits fondamentaux, et moyennant la mise en plac e d’initiatives concertées et d’un dispositif d ’information et d ’action cohérent et la fourniture d ’un appui, tout cela dans le but d ’accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, Notant que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais ont accepté, à la réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité tenue les S/RES/2352 (2017) 3/9 17-07830 13 et 14 octobre 2015, la carte soumise en novembre 2011 par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine concernant l a zone frontalière démilitarisée et sécurisée, qu ’ils sont convenus que la ligne médiane avait exclusivement pour fonction de servir de ligne de séparation entre les forces armées et que les parties sont convenues d ’activer tous les dispositifs liés au Méc anisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, comme prévu dans les accords pertinents, et encourageant les parties à définir le tracé de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, notamment de la « zone des 14 miles », ou à en arrêter les coordonnées, et à la démilitariser, et à mettre pleinement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à sa résolution 2046 (2012) et à la Feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, soulignant qu’il importe que le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière établisse et maintienne un contrôle effectif et complet de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et notamment de la « zone des 14 miles », et exhortant en outre les parties à coopérer pour permettre à la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) de s ’acquitter de la responsabilité qui lui incombe de garantir la sécurité afin que le personnel du Mécanisme conjoint puisse remplir sa mission de surveillance de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, Regrettant que des progrès substantiels n ’aient pas été réalisé s par les deux parties en ce qui concerne les objectifs du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et que des freins inutiles soient imposés au Mécanisme, réduisant sa capacité à contrôler efficacement la zone frontalière démi litarisée et sécurisée, Notant avec préoccupation l’absence d ’institutions locales qui pourraient administrer la zone d ’Abyei ainsi que le manque de progrès constaté depuis mars 2015 s ’agissant de convoquer une réunion du Comité mixte de contrôle d ’Abyei, Conscient qu’il importe que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais continuent de dialoguer, rappelant sa résolution 2046 (2012) , dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre imm édiatement les négociations, sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine, en vue de parvenir à un accord sur le statut définitif d ’Abyei, engageant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, fac ilité par le Groupe de mise en œuvre et devant aboutir à un accord final sur le statut définitif de la zone d ’Abyei, et soulignant que les parties doivent régler immédiatement les questions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler les différends concernant l’accord sur la zone d ’Abyei et le Conseil de la zone, et créer immédiatement l’administration de la zone et le Service de police d ’Abyei, Soulignant que les deux pays et communautés auront beaucoup à gagner s ’ils font preuve de retenue et empruntent la voie du dialogue au lieu de recourir à la violence et à la provocation, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine, l ’Autorité intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d ’Éthiopie, l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud et la FISNUA, Saluant également les efforts que déploie la FISNUA pour s ’acquitter de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d ’Abyei, à prévenir les conflits et à mener des activités de médiation et de dissuasion, exprimant aux pays qui fournissent des contingents sa profonde gratitude pour le travail accompli, soulignant fermement que toute attaque perpétrée contre le personnel des Nations Unies, notamment les tirs effectués contre des patrouilles de la FISNUA au début de 2017 par des assaillants inconnus, est S/RES/2352 (2017) 17-07830 4/9 inacceptable et réaffirmant que des enquêtes approfon dies sur ces attaques doivent rapidement être menées et que les responsables doivent être amenés à en répondre, Prenant acte des conditions de sécurité dans la zone d ’Abyei, décrites par le Secrétaire général dans son rapport du 11 avril 2017 ( S/2017/312 ), constatant que, depuis son déploiement, la FISNUA a contribué à renforcer la paix et la stabilité et se disant résolu à empêcher que de nouveaux actes de violence contre des civils ou des déplacements de c ivils ne se produisent et à éviter les conflits intercommunautaires, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par l ’absence d’administration publique et d ’état de droit dans la zone d ’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l ’administ ration, du Conseil et de la police de la zone d ’Abyei, notamment d ’une unité spéciale chargée de traiter les questions relatives à la migration des populations nomades, lesquels sont essentiels pour le maintien de l ’ordre et la prévention des conflits inte rcommunautaires dans cette zone, et se félicitant à cet égard de l ’action que mène la FISNUA pour appuyer et renforcer les comités de protection communautaire et pour continuer d ’œuvrer aux côtés des deux gouvernements sur cette question, Notant avec préo ccupation que la mise en place des institutions temporaires et la détermination du statut définitif d ’Abyei sont systématiquement reportées et que la persistance du risque de violences intercommunautaires contribue à la montée des tensions dans la zone d ’Abyei, notamment celles qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d ’autres organismes de retourner à Abyei, Exhortant toutes les parties à s ’abstenir de toute action unilatérale qui pourrait envenimer les relations intercommunautaires dans la zo ne d ’Abyei, se déclarant préoccupé par les répercussions durables de ce que le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine a qualifié dans sa déclaration à la presse du 6 novembre 2013 de « décision des Ngok Dinka d ’organiser un référendum unilatéral » et, dans ce contexte, notant également que le Gouvernement soudanais a procédé à ses élections nationales d ’avril 2015 à Abyei, Conscient de la situation humanitaire actuelle, dans laquelle les organisations humanitaires continuent de fourni r une assistance à 160 000 personnes dans la zone d’Abyei, et de l ’importance de la cohérence de l ’assistance fournie par les organismes des Nations Unies dans la région, et soulignant qu’il faut faciliter d’urgence l ’acheminement de l ’aide humanitaire à toutes les populations touchées, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et dans la dignité et s ’y réintègrent durablement, et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, dans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud à travers Abyei, et exhortant la FISNUA à continuer de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans la zone d ’Abyei, conformément à son mandat, Rappelan t sa résolution 2117 (2013) , vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécuri té à Abyei, se félicitant de la mise en place des infrastructures, systèmes et politiques de confiscation, de stockage et de destruction des armes, et engageant la FISNUA à assurer la protection adéquate de ces infrastructures, Préoccupé par la présence r ésiduelle de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d ’Abyei, qui compromet la sécurité du retour des déplacés, celle des migrations et les activités de subsistance, S/RES/2352 (2017) 5/9 17-07830 Prenant acte des rapports du Secrétaire général en date des 5 et 11 avril 201 7 (S/2017/293 et S/2017/312 ), notamment de l ’appel qu ’il a lancé aux parties afin qu’elles redoublent d ’efforts pour résoudre les questions en suspens, qu ’elles appliquent l ’Accord d ’Abyei du 20 juin 2011 et qu ’elles lèvent tous les obstacles opérationnels auxquels la FISNUA est confrontée, Rappelant qu’il s’est félicité, dans sa résolution 2205 (2015) , de la décision du Secrétaire général de nommer un chef civil de mission, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2017 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu ’au 15 novembre 2017 le mandat de la Force établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , et précise qu ’aux fins du paragraphe 1 de la résolution 2024 (2011) , l’appui opérationnel fourni au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière doit être étendu aux comités spéciaux, selon qu ’il convient si ces mécanismes en font la demande par consensus, dans l a limite de la zone d ’opérations et des moyens disponibles de la FISNUA; 2. Souligne que la coopération constante entre les Gouvernements soudanais et sud -soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l ’avenir des rel ations entre les deux États; 3. Exige à nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu ’ils entreprennent sans délai de mettre en place l ’administration et le Conseil de la zone d ’Abyei, notamment en sortant de l ’impasse au sujet de la composition du Conseil, et créent le Service de police d ’Abyei, appelé à assumer les fonctions de police dans toute la zone d ’Abyei, notamment à protéger les infrastructures pétrolières, conformément aux engagements qu ’ils ont pris dans l ’Accord du 20 juin 2011; 4. Demande instam ment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de reprendre des négociations directes afin de conclure sans délai un accord définitif sur la question d ’Abyei, engage les parties à prendre des mesures concrètes pour renforcer la confiance et contribuer à la réalisation de cet objectif avec le concours renouvelé du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine, encourage le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général à poursuivre les e fforts de coordination visant à demander la pleine application des accords de 2011, et prie le Secrétaire général de faire un compte rendu sur les progrès enregistrés à cet égard d ’ici au 15 août 2017; 5. Regrette que la réunion du Comité mixte de contrôl e d’Abyei n ’ait pas encore été tenue, demande instamment l’application des décisions antérieures du Comité mixte de contrôle d ’Abyei et de l ’Accord du 20 juin 2011, rappelle qu’il est nécessaire que l ’Union africaine prenne des initiatives à l ’appui de cet objectif et encourage celle -ci à poursuivre son action, et prie le Secrétaire général de faire le point des progrès accomplis sur ces questions dans ses rapports périodiques; 6. Se dit à nouveau préoccupé que les efforts visant à rendre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière pleinement opérationnel soient enlisés et que des retards aient été pris à cet égard, prend acte des critères et recommandations formulés par le Secré taire général concernant le fonctionnement du Mécanisme, note que l ’aide apportée au Mécanisme pour qu ’il atteigne sa pleine S/RES/2352 (2017) 17-07830 6/9 capacité opérationnelle devrait être subordonnée à plusieurs conditions, notamment le règlement du différend concernant la zone fro ntalière démilitarisée et sécurisée, et invite les Gouvernements soudanais et sud -soudanais à recourir efficacement et en temps utile au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, au Mécanisme conjoint pour les questions politiq ues et la sécurité et aux autres mécanismes conjoints convenus, pour garantir la sécurité et la transparence de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, notamment de la « zone des 14 miles »; 7. Demande aux deux parties de respecter les engagement s qu’elles ont pris dans l ’Accord du 30 juillet 2011 concernant la Mission d ’appui à la surveillance de la frontière, notamment la reprise des discussions sur la démarcation de la frontière, la tenue de réunions régulières du Mécanisme conjoint pour les qu estions politiques et l’assurance d ’une complète liberté de circulation, et engage les deux parties à se montrer pleinement déterminées à mettre en œuvre les arrangements qu ’elles ont arrêtés concernant leur frontière commune et à prendre les mesures voulu es à cette fin, notamment en donnant suite à la réunion du 5 juin 2016 et en organisant rapidement une nouvelle réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité afin de prendre les décisions opérationnelles concernant leur accord sur la zone frontalière démilitarisée sécurisée; 8. Décide que la présente prorogation de la modification du mandat établie dans la résolution 2024 (2011) sera la dernière à moins que les deux parties ne montrent, par leurs actions, qu ’elles sont clairement résolues et s ’engagent fermement à mettre en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément aux mesures énoncées au paragraphe 7, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport quant à savoir si le mécanisme aura atteint sa pleine capacité opérationnelle d ’ici au 15 octobre 2017; 9. Décide de réduire l ’effectif maximum autorisé à 4 791 militaires et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement i nformé de l ’état d ’avancement du déploiement dans ses rapports périodiques; 10. Engage vivement les parties à redoubler d ’efforts pour déterminer définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, des négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcation de la frontière; 11. Souligne que, pour s ’acquitter de son ma ndat de protection des civils établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , la FISNUA prendra les mesures nécessaires pour protéger les civils sous la menace imminente d ’actes de violence physiq ue, quelle qu ’en soit la source, et salue les efforts déployés par la FISNUA à cet égard; 12. Condamne la présence intermittente de personnel des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d’Abyei, en violation de l ’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territoire, exige à nouveau que le Gouvernement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d ’Abyei et que le Gouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle à nouveau que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d ’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales; 13. Appuie les décisions du 3 mai 2013 et du 30 mars 2015 par lesquelles le Comité mixte de contrôle d ’Abyei a donné à Abyei le statut de zone exempte S/RES/2352 (2017) 7/9 17-07830 d’armes, souligne que, dans son communiqué du 7 mai 201 3, le Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine s ’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de population vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes de l ’Accord du 20 juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, celle -ci devrait être une zone exempte d ’armes, la FISNUA étant seule autorisée à y faire entrer des armes et, à cet égard, demande instamment aux deux gouvernements de prend re toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d ’Abyei, notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin; 14. Réaffirme que, selon l ’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011) , la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d ’armes dans la zone d ’Abyei, en coordination avec les signataires de l ’Accord d e juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, le Comité mixte de contrôle et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d ’Abyei « une zone exempte d ’armes », et demande à nouveau à la FISNUA de constater les mouvements d ’armes à destination d ’Abyei et la présence, la destruction et la confiscation d ’armes à Abyei, de rassembler des informations à ce sujet et de lui en rendre compte dans le cadre des rapports périodiques du Secrétaire général; 15. Demande à la FISNUA de poursuivre le dialogue avec le Comité mixte de contrôle d ’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes de c ontrôle permettant de garantir pleinement le respect du statut d ’Abyei comme zone exempte d ’armes par l ’ensemble des parties concernées, la priorité étant accordée à l ’élimination sans délai des armes lourdes ou collectives et des lance -roquettes, et demande aux Gouvernements soudanais et sud - soudanais, au Comité mixte de contrôle d ’Abyei et aux populations misseriya et ngok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 16. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre immédiatemen t des mesures pour renforcer la confiance entre les différentes communautés de la zone d ’Abyei, en s ’assurant que les femmes participent à tous les stades, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l ’échelon local, en appuyant les efforts dépl oyés par les organisations non gouvernementales pour consolider la paix, et en aidant pleinement la FISNUA à promouvoir le dialogue, se félicite de la poursuite du dialogue entre les Ngok Dinka et les Misseriya et exhorte toutes les communautés d ’Abyei à f aire preuve de la plus grande retenue dans tous leurs échanges et à s ’abstenir de tout acte ou discours provocateur pouvant susciter des affrontements violents; 17. Souligne que la participation des femmes à tous les niveaux du dialogue intercommunautaire est essentielle pour garantir un processus crédible et légitime et demande à toutes les parties de promouvoir une participation des femmes qui soit sans restriction et sur un pied d ’égalité; 18. Se félicite des progrès réalisés au niveau local entre les populations misseriya et ngok dinka, en particulier de leur engagement apprécié en faveur de la réconciliation et de la coopération, comme le montrent la reprise des activités commerciales et la surveillance des biens et du bétail volés, notamment leur restitution ou l ’indemnisation rapide des victimes; 19. Se félicite également des initiatives prises par la FISNUA pour soutenir le dialogue des communautés et les efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka pour renforcer les relations inter communautaires et promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la région d ’Abyei, notamment de la facilitation des S/RES/2352 (2017) 17-07830 8/9 réunions du Comité mixte pour la paix entre les deux communautés et de la réouverture d ’un marché commun; 20. Salue les efforts que la FISNUA continue de faire pour renforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection communautaire, afin de contribuer à la gestion des proce ssus de maintien de l ’ordre dans la zone d’Abyei et de poursuivre sa collaboration avec les deux gouvernements sur cette question; 21. Engage toutes les parties à donner pleinement suite aux conclusions et recommandations issues de l ’enquête de la Commiss ion d ’enquête conjointe de la zone d ’Abyei sur le meurtre d ’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, accueille avec satisfaction la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l ’Unio n africaine a demandé à la Commission de l ’Union africaine d ’avoir des échanges avec les parties au sujet de ces constatations et recommandations, et réaffirme la nécessité de permettre aux deux communautés de clore l ’enquête sur l ’assassinat du Chef suprê me des Ngok Dinka, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d ’Abyei; 22. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de restructurer éventuellement la Force en fonction de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux décisions prises dans la résolution 2046 (2012) et aux engagements auxquels ils ont souscrit dans les accords des 20 et 29 juin et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, portant notamment sur le retrait de toutes les forces de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, la pleine mise en œuvre opérationnelle du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et des comités spéciaux ainsi que l ’achèvement de la démilitarisation de la zone d ’Abyei; 23. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d ’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l ’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, notamment des véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l ’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 24. Demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de poli ce et au personnel civil des Nations Unies, y compris au personnel humanitaire, sans considération de nationalité, afin qu ’ils puissent entrer au Soudan et au Soudan du Sud, de faciliter l ’installation de bases, la construction d ’infrastructures dans la zone de la mission et l ’octroi d ’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de faciliter les déplacements au Soudan et au Soudan du Sud en provenance ou à destination d’Abyei, et demande éga lement à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au titre de l ’Accord sur le statut des forces; 25. Reconnaît que l ’absence de projets de développement ainsi que l’incapacité de fournir des services publics de base ont eu des conséque nces défavorables pour les populations d ’Abyei et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais ainsi qu ’aux donateurs d ’appuyer les activités de reconstruction et de renforcement des capacités; 26. Exige des Gouvernements soudanais et sud -soudanai s qu ’ils continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l ’ONU afin que le personnel du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la S/RES/2352 (2017) 9/9 17-07830 frontière puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouv ent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées; 27. Exige également de toutes les parties concernées qu ’elles permettent à tous les agents humanitaires d ’accéder en toute sécurité et en t oute liberté aux populations civiles qui ont besoin d ’aide et qu ’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire applicable, et aux principes directe urs des Nations Unies concernant l ’assistance humanitaire; 28. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de l ’homme, de violations du droit international humanitaire et de violations et atteintes commises sur la personne d ’enfants contrevenant au droit international applicable; 29. Engage la FISNUA à avancer rapidement dans le déploiement d ’un conseiller pour la protection des femmes et des enfants; 30. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective du respect des droits de l ’homme et d ’en rendre compte dans les rapports qu ’il lui présente, et demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter au Secrétaire général l eur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 31. Rappelle la résolution 2272 (2016) et prie également le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation à l ’égard de l’exploitation et des agressions sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès fai ts par la FISNUA à cet égard, notamment en ce qui concerne l’application de la résolution 2272 (2016) , dans ses rapports périodiques sur des pays donnés; 32. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer des progrès accomplis dans l ’exécution du mandat de la FISNUA dans deux rapports écrits, qu’il lui remettra au plus tard les 31 juillet et 15 octobre 2017, et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionn és; 33. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et l’Opération hy bride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et lui demande de maintenir cette pratique; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2353 (2017)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2353(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2353 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mai 2017 17-08451 (F) *1708451* Résolution 2353 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7948e séance, le 24 mai 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur le Soudan du Sud, en particulier ses résolutions 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) , 2271 (2016) , 2280 (2016) , 2290 (2016) , 2302 (2016) , 2304 (2016) et 2327 (2016) , Constatant que la situation au Soudan du Sud conti nue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 31 mai 2018 les mesures imposées par les paragraphes 9 et 12 de la ré solution 2206 (2015) , réaffirme les dispositions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragraphes 8, 9 et 10 de la résolution 2290 (2016) ; 2. Décide de proroger jusqu’au 30 juin 2018 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts aux alinéas a), b), c), e) et f) du paragraphe 12 de la résolution 2290 (2016) , et décide que le Groupe d’experts devra lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport d’activité le 1er décembre 2017 au plus tard et un rapport final le 1er mai 2018 au plus tard, ainsi qu’un point de la situation tous les mois, sauf ceux où ces rapports doivent lui être remis, et entend réexaminer le mandat du Groupe d’experts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 31 mai 2018 au plus tard; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2354 (2017)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2354(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2354 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mai 2017 17-08453 (F) *1708453* Résolution 2354 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7949e séance, le 24 mai 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) , 2178 (2014) et la déclaration de son Président ( S/PRST/2016/6 ) du 11 mai 2016, Affirmant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité international, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de tous les États conf ormément à la Charte des Nations Unies, Soulignant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme son t criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment et les auteurs, Réaffirmant que le terrorisme ne peut et ne saurait être associé à aucune religion, nationalité ou civilisation, Insistant sur le fait que le terrorisme ne peut être vaincu qu’à la faveur d’une démarche suivie et globale, fondée sur la participation et la collaboration actives de l’ensemble des États et organismes internationaux et régionaux, pour contrer, affaiblir, isoler et neutraliser la menace terroriste, Priant instamment les États Membres et le système des Nations Unies de prendre, conformément au droit international, des mesures pour lutter de manière équilibrée contre tous les facteurs de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, tant internes qu’externes, comme indiqué dans la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, Rappelant les mesures visant à lutter contre l’extrémisme violent afin de prévenir le terrorisme, telles qu’énoncées dans la résolution 2178 (2014) , Soulignant que les États doivent veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme respectent toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, et que ces mesu res doivent être conformes au droit international, en particulier au droit international des droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit humanitaire, S/RES/2354 (2017) 17-08453 2/5 Réaffirmant que les actes, méthodes et pratiques terroristes sont contraires aux buts et princip es de l’Organisation des Nations Unies et que le financement et la planification d’actes de terrorisme, l’incitation à les commettre et le soutien à des organisations terroristes, sont eux aussi contraires aux buts et aux principes de l’Organisation des Na tions Unies, Rappelant le droit à la liberté d’expression, énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale en 1948 (« la Déclaration universelle »), et à l’article 19 du Pacte international relat if aux droits civils et politiques, adopté par l’Assemblée générale en 1966 (« le Pacte »), et le fait que toute restriction dont il serait l’objet doit être édictée par la loi et être nécessaire pour les motifs exposés au paragraphe 3 de l’article 19 du Pacte, Condamnant avec la plus grande fermeté l’incitation à commettre des actes de terrorisme et réprouvant toute tentative pour justifier ces actes ou en faire l’apologie, qui serait de nature à inciter à en commettre de nouveaux, Soulignant l’importanc e du rôle des médias, de la société civile et religieuse, des entreprises et des établissements d’enseignement dans cette action visant à renforcer le dialogue et à favoriser une meilleure compréhension, ainsi que dans la promotion de la tolérance et de la coexistence et dans l’instauration d’un climat qui ne favorise pas l’incitation au terrorisme, tout comme dans la lutte contre les discours terroristes, Notant avec inquiétude que les terroristes construisent un discours fallacieux fondé sur une interprétation erronée et une présentation déformée de la religion pour justifier la violence, qu’ils utilisent pour recruter des partisans et des combattants terroristes étrangers, mob iliser des ressources et obtenir l’appui de sympathisants, en particulier en exploitant les technologies de l’information et des communications, notamment Internet et les réseaux sociaux, Notant également qu’il est urgent de lutter à l’échelle mondiale co ntre les activités que l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises ou entités qui leur sont associés mènent pour inciter à commettre des actes de terrorisme et pour recruter à cette fin et rappelant à cet égard et comme indiqué dans la déclaration de son Président S/PRST/2016/6 , sa demande au Comité contre le terrorisme de présenter au Conseil de sécurité une proposition de « cadre international global » pour lutter efficacement, dans le respect du droit international, contre la façon dont l’EIIL (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises ou entités qui leur sont associés utilisent leur discours pour encourag er et pousser d’autres personnes à commettre des actes de terrorisme ou pour les recruter à cette fin, 1. Se félicite de son document intitulé « Cadre international global de lutte contre la propagande terroriste » (S/2017/375 ), assorti de principes directeurs et de bonnes pratiques à suivre pour combattre efficacement les moyens dont l’EIIL (Daech), Al -Qaida et les individus, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés se servent de leurs discours pour encourager et pousser d’autres personnes à commettre des actes de terrorisme ou pour les recruter à cette fin; 2. Souligne que les États Membres et toutes les entités compétentes de l’ONU devraient suivre les directives suivantes dans l’application du Cadre international global : a) L’action menée par l’ONU dans le champ de la lutte contre la propagande terroriste devrait être fondée sur la Charte des Nations Unies, y compris les principes de souveraineté, d’intégrité territoriale et d’indépendanc e politique de tous les États; S/RES/2354 (2017) 3/5 17-08453 b) Il incombe au premier chef aux États Membres de lutter contre les actes de terrorisme et l’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme; c) Il faut améliorer la coordination et la cohésion des entités compétentes des Nations Unies entre elles et avec les donateurs et les bénéficiaires de moyens de renforcement des capacités en matière de lutte contre le terrorisme, de façon à mieux inscrire le renforcement des capacités dans une perspective nationale, ce qui contri bue à une meilleure appropriation nationale ; d) Pour être plus efficaces, les mesures et les programmes de lutte contre la propagande doivent être adaptés aux conditions particulières de divers contextes à tous les niveaux; e) Toutes les mesures que pren nent les États Membres pour lutter contre le terrorisme, y compris la propagande, doivent être conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire; f) La lutte contre la propagande terroriste pourrait bénéficier de la participation d’un large éventail d’acteurs, y compris les jeunes, les familles, les femmes, les dignitaires du monde de la religion, de la culture e t de l’éducation et tous autres groupes concernés de la société civile; g) Les États devraient envisager d’appuyer l’action visant à accroître la sensibilisation du public à la propagande terroriste par l’éducation et les médias, y compris par des program mes d’éducation spécialement conçus pour empêcher les jeunes de succomber à la propagande terroriste; h) Il importe de promouvoir un dialogue approfondi et une meilleure entente entre les sociétés; i) Les États doivent envisager de se mettre en rapport, selon qu’il conviendra, avec les autorités religieuses et les chefs traditionnels qui ont les compétences nécessaires pour façonner et communiquer des contre -messages afin de déjouer les discours de propagande tenus par les terroristes et leurs partisans; j) Dans la lutte contre la propagande, il faut non seulement chercher à réfuter les propos des terroristes, mais chercher également à étoffer les messages positifs, pour proposer des solutions de rechange crédibles et aborder les sujets qui préoccupent le s personnes vulnérables, qui sont victimes de la propagande terroriste; k) Dans le discours antipropagande, il faut également tenir compte de la problématique hommes -femmes et élaborer des thèmes qui permettent d’aborder des sujets de préoccupation et des points sensibles concernant tant les uns que les autres; l) Il faut poursuivre les recherches sur les facteurs qui favorisent le terrorisme et l’extrémisme violent afin de mettre au point des programmes plus ciblés qui aident à lutter contre la propagand e; 3. Charge le Comité contre le terrorisme, avec l’appui de sa Direction exécutive et en consultation avec l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme et d’autres acteurs clefs, de faciliter la coopération internationale en vue de l’application du Ca dre international global; 4. Demande instamment au Comité contre le terrorisme de : a) Continuer de recenser les bonnes pratiques en cours pour contrer la propagande terroriste, en coordination avec le bureau de l’Équipe spéciale, son S/RES/2354 (2017) 17-08453 4/5 Groupe de travail c hargé des communications et, au besoin, avec d’autres entités compétentes extérieures au système des Nations Unies; b) Continuer d’examiner les mesures juridiques prises par les États pour renforcer l’application des résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) et 2178 (2014) du Conseil de sécurité et proposer des moyens de resserrer la coopération intern ationale; c) Travailler avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, le Programme des Nations Unies pour le développement et d’autres organismes des Nations Unies, par l’entremise des groupes de travail de l’Équipe spé ciale, afin de promouvoir une action appropriée, fondée sur l’enseignement, afin de prendre conscience de la radicalisation à la violence et du recrutement par des groupes terroristes et de les en empêcher; d) Contribuer à l’action menée par l’ONU, ses d épartements et ses organismes pour élaborer des modèles en vue d’une lutte efficace contre la propagande terroriste, en ligne et hors ligne; e) Élaborer de nouvelles initiatives pour renforcer les partenariats public - privé dans la lutte contre la propagan de terroriste; f) Établir des contacts avec les entités qui ont des compétences et de l’expérience dans le domaine de la mise en place d’une contre -propagande, y compris les chefs religieux, les organisations de la société civile, les entités du secteur privé et d’autres, afin d’aider le Comité à mieux comprendre ce qui constitue une bonne pratique; g) Travailler avec des partenaires extérieurs, y compris des membres du Réseau mondial de recherche dans le domaine de la lutte antiterroriste afin de recen ser des moyens de mesurer l’incidence et l’efficacité de la contre -propagande; h) Continuer de participer à des réunions et à des ateliers, aux niveaux mondial et régional, en vue de mettre davantage l’accent sur les bonnes pratiques à adopter et de les diffuser plus largement; i) Tenir à jour une liste d’initiatives nationales, régionales et internationales sur les discours antipropagande; 5. Charge le Comité contre le terrorisme, avec l’appui de sa Direction exécutive : a) D’organiser au moins une séance publique chaque année pour examiner les faits survenus dans le monde sur le plan de la lutte contre la propagande terroriste; b) Recommander aux États Membres des moyens de renforcer leurs capacités pour qu’ils soient mieux à même de lutter contre la propagande terroriste, notamment grâce à l’appui fourni par les entités membres de l’Équipe spéciale et les autres acteurs fournissant une aide; c) Utiliser le Réseau mondial de recherche dans le domaine de la lutte antiterroriste et créer un plan de t ravail annuel pour fournir des conseils et appuyer les travaux du Comité contre le terrorisme et de la Direction exécutive s’agissant de diverses questions liées à la lutte contre la propagande; 6. Charge le Comité contre le terrorisme, avec l’appui de l a Direction exécutive, selon que de besoin, et dans le cadre de leurs mandats respectifs, d’inclure dans les évaluations de pays les mesures qu’ils ont prises dans le domaine de la lutte contre la propagande terroriste; S/RES/2354 (2017) 5/5 17-08453 7. Souligne qu’il importe que le Co mité contre le terrorisme et la Direction exécutive continuent d’avoir des contacts entre eux ainsi qu’avec tous les acteurs clefs dans la lutte contre la propagande terroriste; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2355 (2017)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2355(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2355 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mai 2017 17-08531 (F) *1708531* Résolution 2355 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7952e séance, le 26 mai 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures ainsi que les déclarations de son président concernant la situation en Somalie, en particulier ses résolutions 2245 (2015) et 2297 (2016) , Notant les retards qui sont intervenus dans l ’examen conjoint de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) auquel il a demandé qu ’il soit procédé, au paragraphe 24 de la résolutio n 2297 (2016) , afin de s ’assurer que l ’AMISOM soit configurée de manière à pouvoir appuyer la prochaine phase du renforcement de l’État en Somalie, et dans la présentation d ’options et des recommandati ons à ce sujet, Attendant avec intérêt le rapport portant sur l ’examen conjoint qui doit être présenté d ’ici le 15 juillet 2017, conscient du fait qu ’il importe de disposer de suffisamment de temps pour en examiner les recommandations et, à cet égard, conscient également de la nécessité de proroger l ’autorisation relative à l ’AMISOM, Considérant que la situation en Somalie constitue toujours une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la C harte des Nations Unies, 1. Décide d ’autoriser les États membres de l ’Union africaine à maintenir jusqu ’au 31 août 2017 le déploiement de l ’AMISOM, ainsi qu ’il l’avait demandé à l’Union africaine, avec un effectif maximal de 22 126 agents en tenue, et autorise l’AMISOM à prendre toutes les mesures nécessaires pour s ’acquitter de son mandat, comme énoncé aux paragraphes 4 à 7 de la résolution 2297 (2016) ; 2. Prie le Secrétaire général de continuer d e fournir un appui logistique, comme le prévoit le paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2356 (2017)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2356(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2356 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 2 juin 2017 17-09024 (F) *1709024* Résolution 2356 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7958e séance, le 2 juin 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, y compris les résolution 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) et 2321 (2016) , ainsi que les déclarations de son président en date du 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7 ) et 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ), Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Se déclarant vivement préoccupé de constater que la République populaire démocratique de Corée a c ontinué de violer ses résolutions pertinentes en effectuant des essais et des tirs répétés de missiles balistiques et constatant que toutes ces activités liées aux missiles balistiques concourent à la mise au point par la République populaire démocratique de Corée de vecteurs d’armes nucléaires et exacerbent la tension dans la région et au -delà, Se déclarant très préoccupé de constater que les ventes d’armes effectuées par la République populaire démocratique de Corée ont généré des revenus qui sont détour nés au profit des programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques alors que les besoins des citoyens de ce pays sont très loin d’être satisfaits, Se déclarant très profondément préoccupé de constater que les activités relatives aux programmes d’a rmes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ont aggravé les tensions dans la région et au -delà, et considérant que la paix et la sécurité internationales continuent d’être manifestement menacées, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et prenant des mesures prévues à son Article 41, 1. Condamne dans les termes les plus énergiques les activités de développement d’armes nucléaires et de missiles balistiques, y compris la série de lancements de missiles balistiques et d’autres activités, menées par la République populaire démocratique de Corée depu is le 9 septembre 2016, au mépris flagrant de ses résolutions; S/RES/2356 (2017) 17-09024 2/6 2. Réaffirme ses décisions, selon lesquelles la République populaire démocratique de Corée : doit abandonner toutes armes nucléaires et tous programmes nucléaires existants de façon complète, vérifiable et irréversible, et cesser immédiatement toutes les activités qui y sont liées; ne procédera à aucun nouveau tir recourant à la technologie des missiles balistiques ou essai nucléaire et s’abstiendra de toute autre provocation; doit suspendre to utes activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablir dans ce contexte les engagements qu’elle a précédemment souscrits en faveur d’un moratoire sur les tirs de missiles; doit abandonner tous autres programmes existants d’armes de destru ction massive et de missiles balistiques, de façon complète, vérifiable et irréversible; 3. Rappelle les mesures prévues au paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) , telle que modifiée par les résolu tions ultérieures, et décide que les mesures énoncées à l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent aux personnes et entités dont la liste figure dans les annexes I et II à la présente résolution, ainsi qu’à toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et aux entités qu’ils possèdent ou contrôlent, y compris par des moyens illicites, et que les mesures énoncées à l’alinéa e) du paragraphe 8 de l a résolution 1718 (2006) s’appliquent aux personnes dont la liste figure dans l’annexe I à la présente résolution, ainsi qu’aux personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions; 4. Réaffi rme qu’il importe de maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et dans l’ensemble de l’Asie du Nord -Est, exprime son attachement à un règlement pacifique, diplomatique et politique de la situation, se félicite des efforts que font les me mbres du Conseil ainsi que d’autres États pour faciliter un règlement pacifique et global par le dialogue et souligne qu’il importe de s’employer à réduire les tensions dans la péninsule coréenne et au -delà; 5. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2356 (2017) 3/6 17-09024 Annexe I Interdiction de voyager ou le gel des avoirs (individus) 1. CHO IL U a. Désignation : Directeur du cinquième Bureau du Bureau général de reconnaissance. Cho serait chargé des opérations d’espionnage et du recueil de renseignement à l’étran ger pour le compte de la République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : Cho Il Woo c. Éléments d’identification : date de naissance : 8 mai 1945; lieu de naissance : Musan, Province de Hamgyo’ng du Nord, République populaire démocrat ique de Corée; nationalité : nord -coréenne; passeport no 736410010; 2. CHO YON CHUN a. Désignation : Vice -Directeur du Département de l’organisation et de l’orientation, qui supervise les nominations aux postes clefs du Parti du travail et de l’armée de l a République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : Jo Yon Jun c. Éléments d’identification : date de naissance : 28 septembre 1937; nationalité : nord -coréenne 3. CHOE HWI a. Désignation : Premier Vice -Directeur du Département de la propagande et de l’agitation du Parti du travail de Corée, qui contrôle tous les médias de la République populaire démocratique de Corée et que le Gouvernement utilise pour contrôler le public. b. Autres noms connus : s.o. c. Éléments d’identification : année de naissance : 1954 ou 1955; nationalité : nord -coréenne sexe : masculin; adresse : République populaire démocratique de Corée 4. JO YONG -WON a. Désignation : Vice -Directeur du Département de l’organisation et de l’orientation, qui supervise les no minations aux postes clés du Parti du travail et de l’armée de la République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : Cho Yongwon c. Éléments d’identification : date de naissance : 24 octobre 1957; nationalité : nord -coréenne; sexe : masc ulin; adresse : République populaire démocratique de Corée 5. KIM CHOL NAM a. Désignation : Président de la Kumsan Trading Corporation, entreprise coréenne chargée d’acquérir du matériel pour le Bureau général de l’énergie atomique et qui sert de moyen d e faire rentrer de l’argent en République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : s.o. S/RES/2356 (2017) 17-09024 4/6 c. Éléments d’identification : date de naissance : 19 février 1970; nationalité : nord -coréenne; passeport no 563120238; adresse : République populaire démocratique de Corée 6. KIM KYONG OK a. Désignation : Vice -Directeur du Département de l’organisation et de l’orientation, qui supervise les nominations aux postes clés du Parti du travail et de l’armée de la République populaire démocratique d e Corée. b. Autres noms connus : Kim Kyong Ok c. Éléments d’identification : année de naissance : 1937 ou 1938; nationalité : nord -coréenne; adresse : Pyongyang (République populaire démocratique de Corée) 7. KIM TONG -HO a. Désignation : Représentant au Vietnam de la Tanchon Commercial Bank, principale entité financière de la République démocratique de Corée pour les ventes d’armes et de missiles. b. Autres noms connus : s.o. c. Éléments d’identification : date de naissance : 18 août 1969; nationalit é : nord -coréenne; passeport no 745310111; sexe : masculin; adresse : Vietnam 8. MIN BYONG CHOL a. Désignation : Fonctionnaire du Département de l’organisation et de l’orientation, qui supervise les nominations aux postes clefs du Parti du travail et de l’armée de la République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : Min Pyo’ng -ch’o’l, Min Byong -chol, Min Byong Chun c. Éléments d’identification : date de naissance : 10 août 1948; nationalité : nord -coréenne; sexe : masculin; adresse : R épublique populaire démocratique de Corée 9. PAEK SE BONG a. Désignation : Paek Se Bong est ancien Président du deuxième Comité économique, ancien membre de la Commission de défense nationale, et ancien Vice -Directeur du Département de l’industrie des mun itions b. Autres noms connus : s.o. c. Éléments d’identification : date de naissance : 21 mars 1938; nationalité : nord -coréenne 10. PAK HAN SE a. Désignation : Vice -Président du deuxième Comité économique, qui supervise la production des missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée et dirige les activités de la Korea Mining Development Corporation, premier marchand d’armes du pays et principal exportateur d’articles et de matériels destinés à la fabrication de missiles bali stiques et d’armes classiques. b. Autres noms connus : Kang Myong Chol c. Éléments d’identification : nationalité : nord -coréenne passeport no 290410121; adresse : République populaire démocratique de Corée S/RES/2356 (2017) 5/6 17-09024 11. PAK TO CHUN a. Désignation : Pak à Chun es t ancien Secrétaire du Département de l’industrie des munitions et actuellement conseiller aux affaires relatives aux programmes nucléaires et de missiles. Il est ancien membre de la Commission des affaires publiques et membre du Bureau politique du Parti du travail de Corée. b. Autres noms connus : Pak Do Chun c. Éléments d’identification : date de naissance : 9 mars 1944; nationalité : nord -coréenne 12. RI JAE IL a. Désignation : Vice -Directeur du Département de la propagande et de l’agitation du Parti du travail de Corée, qui contrôle tous les médias de la République populaire démocratique de Corée et que le Gouvernement utilise pour contrôler le public. b. Autres noms connus : RI, Chae -Il c. Éléments d’identification : année de naissance : 1964; nationalité : nord - coréenne 13. RI SU YONG a. Désignation : Fonctionnaire de la Korea Ryonbong General Corporation, entreprise spécialisée dans l’approvisionnement du secteur de la défense de la République populaire démocratique de Corée et l’appui aux ventes militaires de Pyongyang. Les achats qu’il fait viennent aussi probablement en appui au programme d’armes chimiques de la République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : s.o. c. Éléments d’identification : date de naissance : 25 juin 1968; nationalité : nord -coréenne; passeport no 654310175; sexe : masculin; adresse : Cuba 14. RI YONG MU a. Désignation : Ri Yong Mu est Vice -Président de la Commission des affaires publique, qui dirige et oriente toutes les affaires militaires, de défense et de sécurité de la République populaire démocratique de Corée, y compris les achats et la passation de marchés. b. Autres noms connus : s.o. c. Éléments d’identification : date de naissance : 25 janvier 1925; nationalité : nord -coréenne S/RES/2356 (2017) 17-09024 6/6 Annexe II Entités visées par le gel des avoirs 1. KANGBONG TRADING CORPORATION a. Désignation : La Kangbong Trading Corporation a vendu, fourni, transféré ou acheté, directement ou indirectement, à destination ou en provenance de la République populaire démocratique de Corée, du métal, du graphite, du charbon ou des logiciels, chaque fois que le p roduit ou les marchandises reçues pouvaient représenter un profit pour le Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée ou le Parti du travail de Corée. La Kangbong Trading Corporation est placée sous la tutelle du Ministère des forces armé es populaires. b. Autres noms connus : s.o. c. Adresse : République populaire démocratique de Corée 2. KOREA KUMSAN TRADING CORPORATION a. Désignation : La Korea Kumsan Trading Corporation appartient au Bureau général de l’énergie atomique qui supervis e le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée; elle opère sous son contrôle, agit ou prétend agir, directement ou indirectement, pour le compte du Bureau ou en son nom. b. Autres noms connus : s.o. c. Adresse : Pyongyang (République populaire démocratique de Corée) 3. KORYO BANK a. Description : La Koryo Bank opère dans le secteur des services financiers de l’économie de la République populaire démocratique de Corée et est associé aux bureaux 38 et 39 du programme d’armem ent coréen. b. Autres noms connus : s.o. c. Adresse : Pyongyang (République populaire démocratique de Corée) 4. Forces balistiques stratégiques de l’Armée populaire coréenne a. Désignation : Les Forces balistiques stratégiques de l’Armée populaire corée nne sont chargés de tous les programmes de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée et est des lancements de SCUD et de NODONG. b. Autres noms connus : Forces balistiques stratégiques Commandement des forces balistiques straté giques de l’Armée populaire coréenne Forces stratégiques Forces stratégiques c. Adresse : Pyongyang (République populaire démocratique de Corée)
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2357 (2017)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2357(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2357 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juin 2017 17-09589 (F) *1709589* Résolution 2357 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7964e séance, le 12 juin 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 1970 (2011) imposant l’embargo sur les armes à l’encontre de la Libye et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant également sa résolution 2292 (2016) concernant le strict respect de l’embarg o sur les armes en haute mer au large des côtes libyennes, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes e t dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de prolonger les autorisations visées dans la résolution 2292 pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date de la présente résolution; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, sur l’application de celle -ci; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2358 (2017)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2358(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2358 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juin 2017 17-09778 (F) *1709778* Résolution 2358 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7968e séance, le 14 juin 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Condamnant avec force les attaques récemment perpétrées par le groupe terroriste des Chabab, exprimant sa vive préoccupation devant la menace que ces derniers continuent de représenter et se déclarant de nouveau résolu à appuyer les efforts, notamment au moyen d’une approche globale, visant à dissiper cette menace en Somalie, dans le respect du droit international applicable, en particulier le droit international des droit s de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, Saluant le courage dont ont fait preuve le personnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et les forces de sécurité somaliennes et les sacrifices qu ’elles ont consentis dans le cadre de la lutte contre les Chabab, félicitant la Mission et les forces de sécurité somaliennes qui ont créé des conditions de sécurité permettant le déroulement du processus électoral dans l’ensemble du pays en 2016/17 et constatant que la sécurité fournie par la Mission demeure essentielle à ce stade, Rendant hommage à la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) pour le rôle qu’elle joue au service de la paix et de la réconciliation ainsi que de la formati on de l’État, du processus électoral et de la promotion et la protection des droits de l’homme et du respect du droit international humanitaire en Somalie, Exprimant son soutien sans réserve au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie et Chef de la MANUSOM, Michael Keating, et au Représentant spécial pour la Somalie du Président de la Commission de l’Union africaine et Chef de l’AMISOM, Francisco Caetano José Madeira, Se félicitant du bon déroulement du processus électoral en Somalie et de l’élection du Président Mohame d Abdullahi Mohamed Farmaajo le 8 février 2017 pour un mandat de quatre ans, de la désignation rapide d’un gouvernement, d’une meilleure représentation des femmes à l’Assemblée et dans le Gouvernement, de S/RES/2358 (2017) 17-09778 2/6 l’accroissement d e la participation et de la représentation du peuple somalien au processus électoral et de la passation pacifique du pouvoir, Soulignant la nécessité de maintenir la dynamique en vue de la consolidation du système fédéral à cet égard, se félicitant de l’a ttachement du Gouvernement fédéral somalien à la tenue d’élections suivant le principe « une personne, une voix » en 2021, soulignant qu’il importe d’officialiser le statut des États membres de la Fédération le plus rapidement possible et se félicitant à n ouveau de la volonté du Gouvernement fédéral somalien de parvenir à un accord sur les questions constitutionnelles en suspens, en étroite consultation avec le Parlement, Se félicitant de l’engagement pris par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération en vue de poursuivre un dialogue politique sans exclusive, afin d’appuyer un règlement pacifique des différends qui mettent en péril la paix et la sécurité intérieures, et notamment de l’action menée récemment par les chefs nationa ux et régionaux, y compris ceux du Puntland et de Galmudug, pour parvenir à un règlement pacifique à Gaalkacyo, Soulignant qu’un secteur de sécurité qui soit capable, responsable, acceptable et d’un coût abordable, dans le plein respect des droits de l’ho mme et de la primauté du droit, est essentiel à une paix durable, et notant qu’il faut accélérer de manière prioritaire les progrès enregistrés sur le plan de la sécurité en Somalie, Se félicitant à cet égard de l’accord sur le dispositif national de sécu rité avalisé par le Conseil national de sécurité le 8 mai 2017, Se félicitant de la volonté du Gouvernement fédéral somalien de procéder, tout en tenant compte des conditions de sécurité, à un transfert progressif des responsabilités de l’AMISOM aux force s de sécurité somaliennes, y compris en menant des opérations conjointes avec la Mission, afin que ces forces deviennent l’acteur principal de la sécurité en Somalie, Saluant l’attachement du Gouvernement fédéral somalien et de la communauté international e à l’Approche globale de la sécurité en Somalie, et conscient qu’il faut appliquer des solutions non militaires dans ce cadre afin d’instaurer une sécurité humaine durable pour les Somaliens, Se félicitant de la participation active du Gouvernement fédéral somalien à l’Examen périodique universel, l’encourageant à appliquer intégralement toutes les recommandations qu’il a acceptées, condamnant les violations persistantes des droits de l’homme, les atteintes à ces droits ainsi que les violations du droit international humanitaire en Somalie, et soulignant qu’il importe de mettre un terme à l’impunité, de faire respecter les droits de l’homme et d’amener ceux qui commettent ces crimes, et violent notamment ces droits, à répondre de leurs actes, Sachant que la Somalie se trouve à un stade critique, prenant acte du Nouveau Partenariat pour la Somalie et du Pacte de sécurité adopté par la Somalie et les partenaires internationaux le 11 mai 2017 à la Conférence de Londres sur la Somalie, soulignant l’importance d’une mise en œuvre effective et d’une responsabilité mutuelle, et mettant l’accent sur le rôle central de la MANUSOM en matière d’appui, Rappelant les conclusions concernant les enfants et les conflits armé s (S/AC.5/2017/2 ), Se disant gravement préoccupé par le risque crédible d’une nouvelle famine en Somalie à la suite de la grave sécheresse dans le cadre du conflit en cours, se félicitant de l’interventi on du Gouvernement fédéral face à la crise humanitaire, et encourageant la poursuite de la coopération avec les acteurs humanitaires S/RES/2358 (2017) 3/6 17-09778 internationaux et nationaux en vue de satisfaire les besoins à court terme et de renforcer la résilience à long terme, y co mpris des déplacés, Se félicitant de l’aide généreuse fournie par les donateurs aux autorités somaliennes et du Plan d’aide humanitaire pour la Somalie, encourageant toute nouvelle contribution à l’aide humanitaire, et saluant l’action menée par l’ONU pour coordonner l’intervention à la suite de la sécheresse et pour appuyer les autorités somaliennes , MANUSOM 1. Décide de proroger le mandat de la MANUSOM établi au paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014) jusqu’au 31 mars 2018; 2. Prend note de la lettre du Secrétaire général datée du 5 mai 2017 (S/2017/404 ) sur l’évaluation stratégique de la présence de l’ONU en Somalie , et prie la MANUSOM d’appliquer son mandat aux niveaux national et international, y compris en continuant de renforcer et de maintenir sa présence dans tous les États membres de la Fédération, sous réserve du respect des normes de sécurité fixées par l’Organisation et si les conditions de sécurité le permettent, afin de fournir un appui stratégique au processus politique, à la réconciliation, à la consolidation de la paix, à l’édification de l’État et à la réforme du secteur de la sécurité; 3. Souligne qu’il importe que la MANUSOM soutienne le processus politique, y compris au moyen de missions de bons offices des Nations Unies destinées à appuyer le processus de paix et de réconciliation lancé par le Gouvernement fédéral somalien, notamment pour ce qui es t de consolider la formation de l’État, d’exercer une médiation, de prévenir et de régler les conflits, de réviser la Constitution, de partager les ressources et les recettes, d’asseoir le principe de responsabilité des institutions somaliennes, surtout en matière de lutte contre la corruption, de mettre en place un système politique fédéral efficace et une justice fédérale, de soutenir la préparation d’élections suivant le principe « une personne, une voix » en 2021, qui soient participatives, crédibles et transparentes, et de coordonner un soutien électoral international à la Somalie; 4. Engage la MANUSOM à renforcer son dialogue avec toutes les composantes de la société civile somalienne, aux niveaux national et régional, notamment les femmes, les jeunes , les chefs d’entreprise et les autorités religieuses, et à concourir à ce que les vues de la société civile soient prises en compte dans le cadre des divers processus politiques; 5. Prie instamment la MANUSOM de fournir des conseils stratégiques à l’appu i d’une approche globale de la sécurité, conformément au Pacte de sécurité et au Nouveau Partenariat pour la Somalie, en soutien à la mise en œuvre; 6. Prie instamment la MANUSOM, ainsi que ses partenaires internationaux, d’appuyer le Gouvernement fédéral somalien afin d’appliquer la Stratégie et le Plan d’action nationaux pour prévenir et combattre l’extrémisme violent en vue de renforcer les capacités de la Somalie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme; 7. Prie la MANUSOM de soutenir, à l’éc helle du système des Nations Unies, l’application de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d’appui de l’ONU à l’ AMISOM et au secteur de la sécurité en Somalie; 8. Se félicite de la solidité des liens entre la MANUSOM, le Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie et l’AMISOM, et souligne qu’il importe pour toutes les entités de continuer de resserrer ces liens; S/RES/2358 (2017) 17-09778 4/6 9. Prie la MANUSOM de continuer d’appliquer son mandat de manière intégrée, et se félicite de l’action menée p ar le Secrétaire général pour renforcer l’intégration stratégique et les prises de décisions au niveau de l’ensemble du système des Nations Unies dans le cadre des mandats respectifs, tout en tenant compte notamment du rôle des femmes et des jeunes; Som alie 10. Se félicite de l’engagement pris par le G ouvernement fédéral somalien, conformément à la primauté du droit, de s’attaquer sans plus tarder à l’officialisation du statut des États membres de la Fédération, à la répartition des pouvoirs, au partage des ressources et des recettes, à la mise en place d’un système politique et d’un modèle de justice fédérale, et se félicite également de la volonté manifestée par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération de collaborer étroitement entre eux, ainsi qu’avec l’Assemblée sur ces questions, en se fondant sur les travaux existants en matière de révision de la Constitution, et engage au dialogue avec la société civile et le public somalien, y compris l’intégration des femmes et des jeunes à cet égard; 11. Souligne qu’il importe que la réconciliation dans tout le pays, y compris entre les clans et en leur sein, constitue le fondement de toute démarche en faveur de la stabilité à long terme, et exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération à poursuivre des pourparlers sur la réconciliation aux niveaux local, régional et national; 12. Se félicite de l’engagement pris par le Gouvernement fédéral somalien en faveur d’élections suivant le principe « une personne, une voix » en 2021 et du plan de route énon cé, y compris de l’élaboration d’une loi électorale énonçant le cadre législatif d’ici à la fin de 2018, et souligne qu’il importe de respecter ces engagements; 13. Réaffirme le rôle important des femmes et des jeunes dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, souligne qu’il importe d’obtenir leur participation à tous les efforts en vue du maintien et de la promotion de la paix et de la séc urité, note que les femmes ne sont pas suffisamment représentées dans les organisations gouvernementales aux niveaux régional et national, et exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération à continuer de promouvoir une meill eure représentation des femmes à tous les niveaux de décision dans les institutions somaliennes; 14. Se félicite de l’attachement du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la Fédération à la réforme du secteur de la sécurité, en particulier à l’accord politique historique auquel les dirigeants somaliens sont parvenus le 16 avril 2017 en vue de l’intégration des forces régionales et fédérales dans un dispositif de sécurité national cohérent, capable d’assumer graduellement la responsabilité d ’assurer au premier chef la sécurité, ainsi que de l’établissement rapide du Conseil national de sécurité et du Bureau de la sûreté nationale; 15. Souligne qu’il importe d’instaurer rapidement le dispositif de sécurité nationale, afin de mettre en place d es institutions et des forces de sécurité dirigées par les Somaliens, tant militaires que civiles, qui soient capables, accessibles financièrement, acceptables et responsables et puissent fournir une sécurité et protection au peuple, dans le cadre de l’app roche globale en la matière, et souligne qu’il importe au premier chef de faire régner un état de droit et d’avoir des forces de sécurité qui respectent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme applicables; S/RES/2358 (2017) 5/6 17-09778 16. Prend acte du lancement de la Stratégie et du Plan d’action nationaux pour prévenir et combattre l’extrémisme violent, et encourage l’élaboration d’une législation nationale pertinente en vue de leur mise en œuvre; 17. Se félicite des engagements pris par l es partenaires internationaux en vue de fournir un soutien supplémentaire qui soit plus efficace, y compris une aide plus normalisée et mieux coordonnée en matière de mentorat, de formation, de matériel, de renforcement des capacités et de rémunération des forces militaires et de police, conformément au Pacte de sécurité qui a été avalisé à la Conférence de Londres sur la Somalie; 18. Demande aux partenaires internationaux de créer les mécanismes de coordination et de mise en œuvre convenus, afin d’harmoni ser l’appui des donateurs au secteur de la sécurité somalien, et prie la MANUSOM de continuer d’aider le Gouvernement fédéral somalien grâce à la coordination de l’appui des donateurs internationaux au secteur de la sécurité somalien, conformément à la Pol itique de diligence voulue en matière de droits de l’homme; 19. Engage le Gouvernement fédéral somalien à s’acquitter des engagements qu’il a pris en faveur d’une gestion financière saine, transparente et responsable, y compris les mesures de mobilisation des recettes et de lutte contre la corruption énoncées dans le Nouveau Partenariat pour la Somalie, et prie la MANUSOM de continuer de fournir un soutien et des conseils stratégiques afin d’y parvenir et de consolider ainsi la légitimité et la stabilité d es nouveaux arrangements en matière de gouvernance en Somalie, de renforcer les capacités du Gouvernement de fournir des services et d’attirer des investissements et d’aider le pays à avancer sur la voie de la normalisation avec les institutions financière s internationales et l’allègement de la dette; 20. Engage le Gouvernement fédéral somalien à mettre en œuvre l’intégralité de son plan d’action en matière de droits de l’homme, à créer une commission nationale des droits de l’homme, à faire adopter, entr e autres lois, des lois visant à protéger les droits de l’homme, et à poursuivre les responsables de violations des droits de l’homme, d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire et les violences sexuelles et sexistes liées aux conflits; 21. Souligne qu’il importe pour toutes les parties au conflit en Somalie de respecter le droit international humanitaire et le principe de protection des civils, en particulier des femmes et des enfants; 22. Exprime sa vive inquiétude deva nt le nombre élevé de réfugiés et de déplacés, y compris les personnes qui ont été nouvellement déplacées par la sécheresse, se dit gravement préoccupé par l’expulsion forcée de déplacés en Somalie, souligne que toute expulsion doit être conforme aux cadre s nationaux et internationaux pertinents, demande au Gouvernement fédéral somalien et à tous les acteurs concernés de s’efforcer de trouver des solutions concrètes durables au problème des personnes déplacées, et engage le Gouvernement fédéral somalien à créer, avec les acteurs concernés, des conditions propices au retour librement consenti et durable, en toute sécurité et en toute dignité, des réfugiés et des déplacés, avec l’appui de la communauté internationale; 23. Se déclare profondément préoccupé par l’aggravation de la crise humanitaire et le risque d’une nouvelle famine en Somalie et ses conséquences sur le peuple somalien, salue les efforts faits par les organismes humanitaires des Nations Unies et les autres acteurs humanitaires et donateurs qui ont rapidement évoqué la possibilité d’une famine et intensifié l’aide nécessaire à la survie des populations vulnérables, condamne tout détournement de l’aide humanitaire et toutes actions faisant obstacle à cette aide, exige à nouveau que toutes les parties S/RES/2358 (2017) 17-09778 6/6 permettent et facilitent le libre passage, en toute sécurité et sans restrictions, de l’aide humanitaire afin qu’elle puisse être r apidement distribuée à tous ceux qui en ont besoin sur l’ensemble du territoire somalien, y compris en démantelant les postes de contrôle illégaux et les barrières administratives, conformément aux principes humanitaires, souligne qu’il importe de tenir un e comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie par la communauté internationale, et encourage les organismes nationaux de gestion des catastrophes en Somalie à renforcer leurs capacités, avec le concours des Nations Unies, afin de jouer un plus grand rôle dans la coordination de l’action humanitaire; 24. Condamne énergiquement toutes les violences ou exactions commises sur la personne d’enfants en période de conflit armé en Somalie, demande au Gouvernement fédéral somalien d’appliquer dans son intégra lité la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 et les plans d’action signés en 2012, et souligne la nécessité de renforcer le cadre juridique et opérationnel relatif à la protection de l’enfance, y compris par la ratification de ses protocoles facultatifs; 25. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, en lui en rendant compte oralement ainsi qu’au moyen de trois rapports écrits au moins, le premier devant lui être présenté le 1er septembre 2017 au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2359 (2017)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2359(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2359 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 21 juin 2017 17-10311 (F) *1710311* Résolution 2359 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7979e séance, le 21 juin 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2295 (2016) , 2253 (2015) et 2227 (2015) , Rappelant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Affirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, Se déclarant toujours préoccupé par la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel, ainsi que par les graves défis que représentent la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel, notamment le trafic d’armes et de stupéfiants, le trafic de migrants, la traite d’êtres humains, et les liens qui se développent, dans certains cas, entre cette criminalité et le terrorisme, et soulignant que la responsabilité de lutter contre ces menaces et de relever ces défis incombe aux pays de la région, Rappelant que le Mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), Al -Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Ansar Eddi ne et son dirigeant, Iyad Ag Ghali, et Al -Mourabitoun sont inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Al -Qaida établie par son Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur so nt associés, se déclarant à nouveau disposé à sanctionner, au titre du régime susmentionné, d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui sont associés à Al-Qaida ou à d’autres entités ou personnes inscrites sur la Liste, et prenant note de la fu sion des groupes terroristes AQMI, Al-Mourabitoun et Ansar Eddine dans Jamaat Nosrat el -Islam wal -Muslimin (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), annoncée par Iyad Ag Ghali le 2 mars 2017, Rappelant que les personnes, groupes, entreprises et enti tés associés à l’EIIL ou Al -Qaida sont susceptibles d’être inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida conformément aux critères de désignation énoncés dans la résolution 2253 (2015) et que les moyens de financement ou de soutien peuvent consister, sans s’y limiter, à utiliser le produit de la criminalité, S/RES/2359 (2017) 17-10311 2/4 dont la culture, la production et le commerce illicites de stupéfiants et de leurs précurseurs, Saluant la déterm ination des gouvernements du Groupe de cinq pays du Sahel (G5 Sahel), créé le 19 décembre 2014 à Nouakchott et composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, et leur souci de prendre les choses en main en vue de lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, notamment en menant des opérations militaires conjointes transfrontalières de lutte contre le terrorisme, saluant également les efforts réalisés par les forces françaises pour appuyer ces opérations et se félicitant de la décision des États du Sahel et du Sahara de créer un centre de lutte contre le terrorisme dont le siège serait au Caire, en Égypte, Prenant note de la résolution du 6 février 2017 du G5 Sahel, qui a décidé de créer une force conjointe (Force conjointe du G 5 Sahel – FC-G5S), du communiqué du 13 avril 2017 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, qui a entériné le concept stratégique des opérations et autorisé le déploiement de la FC-G5S, et de la lettre du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, en date du 15 mai 2017, qui a transmis ce communiqué à ses membres, Soulignant qu’il incombe au premier chef aux États du G5 Sahel d’assurer la protection des civils dans leurs territoires respectifs conformément a ux obligations qu’ils tiennent du droit international, et soulignant également que les opérations de la FC -G5S doivent être conduites en pleine conformité avec le droit international, notamment le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient, et que la FC-G5S doit prendre activement des mesures pour réduire au minimum les risques encourus par les civils dans toutes les zones d’opérations, Rappelant la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et saluant l’action menée par le Secrétaire général à cet égard, Prenant note des conséquences de la situation au Mali sur la paix et la sécurité régionales dans la région du Sahel, de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Nord, et soulignant que tout doit être fait pour lutter contre le terrorisme au Mali et dans la région du Sahel afin d’appuyer l’application intégrale et effective de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (l’« Accord »), Saluant les progrès enregistrés récemment dans l’application de l’Accord, tout en se déclarant profondément préoccupé par la persistance de retards dans sa mise en œuvre intégrale deux années après sa conclusion, et engageant le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination à prendre de toute urgence des mesures concrètes pour s’acquitter pleinement et sincèrement des obligations qu’ils tiennent de l’Accord sans plus tarder, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par le manque persistant de capacités essentielles pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), et engageant les États Membres à fournir les capacités nécessaires, notamment des troupes et des éléments habilitants, pour que la MINUSMA s’acquitte de son mandat, conformément à la résolution 2295 (2016) , Soulignant que les efforts déployés par la FC -G5S pour lutter contre les activités des groupes terroristes et d’autres groupes criminels organisés contribueront à créer un environnement plus sûr dans la région du Sahel, et ainsi à faciliter la réalisation du mandat de la MINUSMA visant à stabiliser le Mali, S/RES/2359 (2017) 3/4 17-10311 Demandant qu’il soit donné effet rapidement et efficacement, en consultation avec les États Membres de la région du Sahel, les partenaires bilatéraux et les organisations multilatérales, aux stratégies régionales touchant à la sécurité, à la gouvernance, au développement, aux droits de l’homme et aux questions humanitaires telles que la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, Exprimant son soutien au Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohammed Ibn Chambas, et au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, dans les efforts qu’ils déploient pour appliquer la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, Accueillant avec satisfactio n le Processus de Nouakchott de l’Union africaine , relatif au renforcement de la coopération en matière de sécurité et à l’opérationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo -saharienne, ainsi que les mesures prises par l’Union africaine pour rendre la Force africaine en attente pleinement opérationnelle, Saluant le rôle joué par les missions de l’Union européenne (UE) pour former les forces nationales de sécurité dans la région du Sahel et leur dispenser des consei ls stratégiques, notamment la Mission de formation de l’UE au Mali (EUTM Mali), la Mission PSDC de l’UE au Mali (EUCAP Sahel Mali) et la Mission PSDC de l’UE au Niger (EUCAP Sahel Niger), et se félicitant de la contribution des partenaires bilatéraux et mu ltilatéraux au renforcement des capacités en matière de sécurité dans la région du Sahel, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la situation au Mali daté du 6 juin 2017 ( S/2017/478), et notammen t de la recommandation qu’il lui a adressée de donner suite à la demande des États du G5 Sahel, que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a faite sienne le 13 avril 2017, concernant l’adoption d’une résolution approuvant le déploiement de la FC -G5S, Rappelant que la situation au Mali constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales et que les activités des organisations terroristes au Mali et dans la région du Sahel menacent la paix et la sécurité internationales, 1. Accu eille avec satisfaction le déploiement de la FC -G5S sur l’ensemble du territoire des pays qui y participent, avec des effectifs en personnel militaire et personnel de police pouvant aller jusqu’à 5 000 personnes, en vue de rétablir la paix et la sécurité d ans la région du Sahel; 2. Accueille également avec satisfaction le concept stratégique des opérations de la FC -G5S, communiqué au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général dans sa lettre datée du 15 mai 2017, y compris ses dispositions ayant trait à la coordination de l’assistance humanitaire, à la protection des civils, à la problématique hommes -femmes et aux questions de conduite et discipline; 3. Insiste sur le rôle important des femmes en matière de prévention et de règlement des co nflits comme de consolidation de la paix, ainsi qu’il l’a reconnu dans sa résolution 1325 (2000) , et souligne que la FC -G5S doit tenir compte de la problématique hommes -femmes dans tous les aspects de l’exécution de son concept stratégique d’opérations; 4. Souligne que les États du G5 Sahel doivent tenir compte du fait que des enfants sont associés aux groupes t erroristes et groupes criminels transnationaux organisés pour les protéger, en considérant comme des victimes ceux qui ont été relâchés ou séparés de quelque autre manière de ces groupes, et prêter particulièrement attention aux questions ayant trait à la protection, la libération et la réintégration de tous les enfants associés à ces groupes; S/RES/2359 (2017) 17-10311 4/4 5. Prie instamment la FC -G5S, la MINUSMA et les forces françaises de veiller, au moyen des dispositifs pertinents, à l’échange d’informations et à la bonne coordina tion de leurs opérations, dans les limites de leurs mandats respectifs, et prie de nouveau à cet égard le Secrétaire général de renforcer la coopération entre la MINUSMA et les États membres du G5 Sahel, y compris grâce à la fourniture à la MINUSMA de données de renseignement utiles et d’officiers de liaison issus des États membres du G5 Sahel; 6. Rappelle qu’il incombe aux États du G5 Sahel de donner à la FC -G5S les ressources dont elle a besoin, exhorte les États du G5 Sahel à poursuivre leurs efforts p our que la FC -G5S devienne opérationnelle de manière durable, viable et efficace, et salue l’engagement pris par l’Union européenne d’apporter un soutien financier de 50 millions d’euros à la FC -G5S, engage les partenaires bilatéraux et multilatéraux à app orter davantage leur appui, notamment par la fourniture d’une assistance suffisante à la FC -G5S sur les plans logistique, opérationnel et financier et les engage également à convoquer rapidement une conférence de planification visant à assurer la coordinat ion des efforts d’assistance des donateurs à la FC -G5S; 7. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, en étroite coordination avec les États du G5 Sahel et l’Union africaine, sur les activités de la FC -G5S, notamment sur son opérationnalisation, les problèmes rencontrés et d’autres mesures qui pourraient être envisagées, ainsi que les moyens d’atténuer les retombées négatives que pourraient avoir ses opérations militaires sur la population civile, notamment les femmes et les enfants, un rapport oral actualisé étant présenté dans les deux mois et un rapport écrit dans les quatre mois suivant l’adoption de la présente résolution, et par la suite d’inclure ces éléments dans les rapports présentés périodiquement par le Bureau régional des Nations Unies po ur l’Afrique centrale et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel; 8. Entend réexaminer le déploiement de la FC -G5S quatre mois après l’adoption de la présente résolution; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2360 (2017)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2360(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2360 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 21 juin 2017 17-10332 (F) *1710332* Résolution 2360 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7981e séance, le 21 juin 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopérati on régionale doivent être pleinement respectés, Soulignant que c’est au Gouvernement congolais qu’il incombe au premier chef d’assurer la sécurité sur son territoire et de protéger les populations, dans le respect de l’état de droit, des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et notamment de les protéger des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, Prenant note du rapport à mi -parcours ( S/2016/1102 ) du Groupe d’experts sur la Répub lique démocratique du Congo (le « Groupe d’experts »), créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit dans ses fonctions par les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) , 2198 (2015) et 2293 (2016) , Condamnant avec la plus grande fermeté le meurtre de deux membres du Groupe d’experts qui surveillaient l’application du régime de sanctions dans la région du Kasaï central, exprimant toute sa sympa thie aux familles des victimes, aux Gouvernements des États -Unis, du Chili et de la Suède, ainsi qu’au Groupe d’experts et au Secrétariat de l’ONU, et se déclarant préoccupé par le fait que l’on ignore tout du sort des quatre congolais qui les accompagnaie nt, Rappelant que le Gouvernement congolais doit enquêter rapidement et de manière approfondie sur le meurtre des deux membres du Groupe d’experts et traduire les auteurs en justice, demandant au Gouvernement congolais de coopérer aux fins des enquêtes menées par les entités des Nations Unies et de celles qui pourraient être menées par les services de police de la Suède et des États -Unis, conformément à la législation nationale congolaise, et se fé licitant , à cet égard, de la création par le Secrétaire général d’une commission d’enquête des Nations Unies chargée d’enquêter sur la mort des deux experts et de son engagement à faire en S/RES/2360 (2017) 17-10332 2/10 sorte que l’Organisation ne ménage aucun effort pour que les auteur s soient traduits en justice, Rappelant l’importance stratégique que revêt la mise en œuvre de l’Accord - cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, et demandant de nouveau à tous les signataire s d’honorer rapidement, intégralement et en toute bonne foi les engagements qu’ils ont pris dans cet accord, en vue de remédier aux causes profondes du conflit et de mettre fin aux cycles récurrents de violence, Rappelant qu’au titre de l’Accord -cadre, to us les États de la région se sont engagés à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins et à ne pas tolérer de groupes armés ni leur fournir une assistance ou un appui de quelque nature que ce soit, et condamnant de nouveau énergiquement tout appui apporté de l’intérieur ou de l’extérieur aux groupes armés opérant dans la région, qu’il soit financier, logistique ou militaire, Demeurant très préoccupé par l’insécurité et la situation humanitaire qui continuent de toucher dur ement la population civile, exprimant sa vive inquiétude au sujet de l’augmentation récente du nombre de personnes déplacées en République démocratique du Congo, se déclarant à nouveau très préoccupé par les activités militaires de groupes armés congolais et étrangers et la contrebande de ressources naturelles congolaises, en particulier d’or et d’ivoire, soulignant qu’il importe de neutraliser tous les groupes armés, y compris les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les Forces démocratique s alliées (ADF), l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) et tous les autres groupes armés présents en République démocratique du Congo, conformément à la résolution 2348 (2017) , Condamnant les actes de violence observés dans la région du Kasaï ces derniers mois et se déclarant vivement préoccupé par les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits qui auraient été commises dans la région, se déclarant de nouveau gravement préoc cupé par les violations graves du droit international humanitaire commises par les milices locales dans cette région, le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits armés en violation du droit international applicable, et les attaques perpétré es contre les forces de sécurité de la République démocratique du Congo et les symboles de l’autorité de l’État, et restant également très préoccupé par les informations récentes faisant état de 42 charniers et de meurtres de civils par des membres des for ces de sécurité de la République démocratique du Congo, violations et atteintes qui pourraient constituer des crimes de guerre au regard du droit international, Réaffirmant qu’il est important et urgent de mener rapidement des enquêtes transparentes sur l es violations du droit international humanitaire et les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits commises dans la région du Kasaï, réitérant son intention de suivre de près les progrès réalisés dans les enquêtes sur ces violations, notamm ent sur l’usage disproportionné de la force, qui seront menées conjointement par le Gouvernement de la République démocratique du Congo, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et l e Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme en République démocratique du Congo, en collaboration avec l’Union africaine, comme l’a annoncé le Gouvernement congolais, afin de traduire en justice et de faire répondre de leurs actes tous l es responsables, et attendant avec intérêt les résultats de leur action, Condamnant le meurtre brutal de plus de 600 civils dans la région de Beni depuis octobre 2014, exprimant sa profonde préoccupation face à la menace que constituent les groupes armés, en particulier les ADF, et à la persistance de la violence dans cette région, se déclarant préoccupé aussi par les informations faisant S/RES/2360 (2017) 3/10 17-10332 état d’une collaboration entre des éléments des FARDC et des groupes armés au niveau local, en particulier celles, reçu es récemment, indiquant que certains officiers des FARDC jouaient un rôle dans l’insécurité qui régnait dans la région de Beni, demandant que des enquêtes soient menées afin de s’assurer que les responsables rendent des comptes, et notant l’engagement pris par la République démocratique du Congo dans sa lettre datée du 15 juin 2016 ( S/2016/542 ), Se déclarant préoccupé par la multiplication des entraves à l’accès humanitaire dans l’est du pays, en raison de l ’insécurité et de la violence, ainsi que par les attaques incessantes visant les agents et les moyens humanitaires, soulignant que ces actes pourraient constituer un motif de désignation au sens du paragraphe 2 de la présente résolution, et demandant à tou tes les parties au conflit de respecter l’impartialité, l’indépendance et la neutralité des agents humanitaires, Réaffirmant qu’il importe de mener à bien la démobilisation permanente des ex-combattants du Mouvement du 23 mars (M23), soulignant qu’il importe d’empêcher que ces ex -combattants se regroupent ou rejoignent d’autres groupes armés, et demandant que la mise en œuvre des Déclarations de Nairobi et du programme de désarmement, démobilisation, réintégration, et réinstallation ou rapatrieme nt des ex -combattants du M23 soit accélérée, moyennant notamment la levée des obstacles au rapatriement, en coordination avec les États de la région concernés, Condamnant les mouvements illicites d’armes tant à l’intérieur de la République démocratique du Congo qu’à destination de ce pays, y compris les transferts à des groupes armés ou entre groupes armés, en violation des résolutions 1533 (2004) , 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) , 2198 (2015) et 2293 (2016) , et se déclarant déterminé à continuer de surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures qu’il a édictées dans ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, Sachant , à cet égard, que l’embargo sur les armes qu’il a imposé joue un rôle notable dans la lutte contre le transfert illicite d’armes légères et de petit calibre en République démocratique du Congo et concourt à la consolidation de la paix au sortir du conflit, au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des ex-combattants et à la réforme de l’appareil de la sécurité, Soulignant que l’avènement d’une paix et d’une sécurité durables en République démocratique du Congo passe nécessa irement par une gestion transparente et efficace des ressources naturelles du pays et par la fin de la contrebande et du trafic de ces ressources, se déclarant préoccupé par l’exploitation illégale et le trafic de ressources naturelles auxquels se livrent les groupes armés et par les effets néfastes du conflit armé sur les zones naturelles protégées, saluant les efforts déployés par les gardes forestiers et les autres acteurs congolais qui s’efforcent de protéger ces zones, encourageant le Gouvernement cong olais à continuer de s’efforcer de préserver ces zones, et soulignant son plein respect de la souveraineté du Gouvernement congolais sur ses ressources naturelles et la responsabilité qui incombe à ce gouvernement de gérer efficacement ces ressources à cet égard, Rappelant que les liens entre l’exploitation illégale des ressources naturelles, y compris le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, le commerce illicite de ces ressources et la prolifération et le trafic d’armes, constituent l’un des principaux facteurs venan t alimenter et exacerber les conflits dans la région des Grands Lacs, encourageant à poursuivre l’action que la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les gouvernements intéressés mènent à l’échelle régionale pour lutter contre l’explo itation illégale des ressources naturelles, et soulignant à cet S/RES/2360 (2017) 17-10332 4/10 égard l’importance que revêtent la coopération régionale et le renforcement de l’intégration économique, particulièrement en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles, Notant que le Groupe d’experts a conclu que s’il y a eu des efforts encourageants concernant le commerce des minerais et les dispositifs de traçabilité, l’or demeure un grave problème, rappelant que la Déclaration de Lusaka issue du Sommet extraordinaire de la Con férence internationale sur la région des Grands Lacs sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles dans la région des Grands Lacs a engagé les acteurs de ce secteur à exercer leur devoir de diligence, saluant l’engagement de la Conf érence et les progrès accomplis sur cette question, et soulignant qu’il est crucial que les gouvernements régionaux et les centres de négoce, en particulier ceux qui s’occupent de l’affinage et du commerce de l’or, redoublent d’efforts pour accroître la vi gilance à l’égard de la contrebande et réduire les pratiques qui pourraient saper les efforts déployés au niveau régional par la République démocratique du Congo et la Conférence, Notant avec préoccupation les informations selon lesquelles des groupes armés ainsi que certains éléments des FARDC seraient toujours impliqués dans le commerce illégal de minerais, la production et le commerce illégaux de charbon de bois et de bois, et le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, Notant avec une vive inquiétu de la persistance de graves atteintes aux droits de l’homme et violations du droit international humanitaire commises contre des civils dans l’est de la République démocratique du Congo, notamment les exécutions sommaires, les actes de violence sexuelle et sexiste et le recrutement et l’utilisation d’enfants à grande échelle auxquels se livrent les groupes armés, Rappelant qu’il est essentiel de mettre en œuvre intégralement et promptement l’accord du 31 décembre 2016 pour appuyer la légitimité des instit utions de transition, soulignant qu’il est crucial que le prochain cycle électoral se déroule de façon pacifique et crédible, comme prévu par la Constitution et dans le respect de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, po ur assurer durablement la stabilisation et la consolidation de la démocratie constitutionnelle en République démocratique du Congo, et demandant l’application immédiate des mesures de renforcement de la confiance, conformément aux dispositions de l’accord, notamment en mettant un terme aux restrictions de l’espace politique dans le pays, en particulier aux arrestations et aux détentions arbitraires de membres de l’opposition politique et de représentants de la société civile ainsi qu’aux restrictions imposé es aux libertés fondamentales telles que la liberté d’opinion et d’expression, y compris la liberté de la presse, soulignant également l’importance pour le Gouvernement de la République démocratique du Congo et ses partenaires nationaux de prendre sans plu s attendre toutes les mesures nécessaires afin d’accélérer les préparatifs des élections, notamment de garantir la participation des femmes à tous les niveaux et de créer les conditions voulues pour que les activités politiques soient libres et inclusives et que les élections aient lieu, conformément à l’accord du 31 décembre, Demeurant vivement préoccupé par les informations faisant état de la recrudescence des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises par des membres des FARDC, de l’Agence nationale de renseignements, de la Garde républicaine et de la Police nationale congolaise, enjoignant à toutes les parties de s’abstenir de recourir à la violence et à la provocation et de respecter les droits de l’homme, e t soulignant que le Gouvernement congolais doit se conformer au principe de proportionnalité dans l’emploi de la force, S/RES/2360 (2017) 5/10 17-10332 Rappelant qu’il importe de lutter contre l’impunité dans les forces de sécurité, à tous les niveaux, et soulignant qu’il faut que le Go uvernement congolais poursuive ses efforts à cet égard et veille au professionnalisme de ses forces de sécurité, Demandant que toutes les personnes responsables de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme ou d’a tteintes à ces droits, y compris d’actes de violence ou de sévices sur des enfants et d’actes de violence sexuelle et sexiste, soient rapidement appréhendées, traduites en justice et amenées à répondre de leurs actes, Rappelant toutes ses résolutions ayan t trait aux femmes et à la paix et à la sécurité, au sort des enfants en temps de conflit armé et à la protection des civils en période de conflit armé, et rappelant également les conclusions concernant les enfants et les conflits armés en République démoc ratique du Congo que son Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé ( S/AC.51/2014/3 ) a adoptées le 18 septembre 2014, Se félicitant de la volonté de coopération avec la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en période de conflit armé, la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de co nflit et la MONUSCO dont fait preuve le Gouvernement congolais, et notamment la Conseillère du Président sur la violence sexuelle et le recrutement d’enfants, aux fins de l’application du plan d’action visant à prévenir et à faire cesser le recrutement et l’utilisation d’enfants par les FARDC et les violences sexuelles qu’elles commettent à l’encontre de ceux -ci, et de la lutte contre l’impunité des personnes qui commettent des violences sexuelles en période de conflit, notamment des membres des FARDC, Notant l’importance capitale de l’application effective du régime de sanctions et le rôle clef que les États voisins ainsi que les organisations régionales et sous - régionales peuvent jouer à cet égard, et encourageant les efforts visant à renforcer encore la coopération, Soulignant qu’il est d’une importance cruciale que le Comité reçoive en temps voulu les notifications détaillées sur les armes, les munitions et l’entraînement visées au paragraphe 11 des directives régissant la conduite de ses travaux, Estimant que la situation en République démocratique du Congo constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Régime de sanctions 1. Décide de reconduire jusqu’au 1er juillet 2018 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 6 de la résolution 2293 (2016) , notamment les réaffirmations qu’il y a faites, et décide de réexaminer les dispositions de la présente résolution le 31 octobre 2017 au plus tard, une fois que le rapport final visé au paragraphe 5 de la présente résolution aura été présenté; 2. Réaffirme que les mesures décrites au paragraphe 5 de la résolution 2293 (2016) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées au motif qu’elles se livrent ou concourent à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République démocratique du Congo, tels que définis au paragraphe 7 de cette même résolution; 3. Décide que ces actes comprennent le fait de planifier, diriger ou commanditer des attaques contre des soldats de la paix de la MONUSCO ou des S/RES/2360 (2017) 17-10332 6/10 membres du personnel des Nations Unies, notamment les membres du Groupe d’experts, ou d’y participer; Groupe d’experts 4. Décide de proroger jusqu’au 1er août 2018 le mandat du Groupe d’experts, exprime l’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 1er juillet 2018 au plus tard, sur une nouve lle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conform ément aux résolutions antérieures; 5. Proroge jusqu’au 15 août 2017 le délai de soumission du rapport final du Groupe d’experts demandé au paragraphe 9 de la résolution 2293 (2016), eu égard aux circonstances extraordinaires dans lesquelles celui -ci travaille actuellement et compte tenu de la lettre datée du 15 juin 2017 que le Président du Comité a adressée au Président du Conseil de sécurité; 6. Prie le Groupe d’experts de s’acquitter des tâches énoncées ci -après et de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 décembre 2017 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2018 au plus tard, et d’adresser des mises à jour mensuelles au Comité, sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis; a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, notamment en lui fournissant des informations pouvant servir à désigner éventuellement des personnes et entités qui se livreraient aux activités énoncées au paragraphe 2 de la présente résolution; b) Réunir, examiner et analyser des informations au sujet de l’application des mesures édictées dans la présente résolution, en mettant l’accent sur les violations; c) Étudier et recommander, en tant que de besoin, des moyens d’améliorer les capacités dont disposent les États Membres, en particulier ceux de la région, pour appli quer effectivement les mesures imposées par la présente résolution; d) Réunir, examiner et analyser des informations sur les réseaux régionaux et internationaux d’appui aux groupes armés et sur les réseaux criminels opérant en République démocratique du C ongo; e) Réunir, examiner et analyser des informations concernant la fourniture, la vente ou le transfert d’armes et de matériel connexe et la fourniture d’assistance militaire connexe, notamment par le truchement de réseaux de commerce illicite, et le transfert d’armes et de matériel connexe à des groupes armés par les forces de sécurité de la République démocratique du Congo; f) Réunir, examiner et analyser des informations sur les auteurs de violations graves du droit international humanitaire, de vio lations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, notamment au sein des forces de sécurité, en République démocratique du Congo; g) Évaluer l’efficacité des mesures de traçabilité des minerais dont il est fait mention au paragraphe 21 de la prése nte résolution et poursuivre la collaboration avec d’autres instances; h) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations sur les personnes et entités visées par les mesures imposées dans la présente résolution, notamment en fournissant des re nseignements concernant leur identité et d’autres S/RES/2360 (2017) 7/10 17-10332 renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est accessible au public; 7. Exprime son plein appui au Groupe d’experts, préconise une coopérati on accrue entre tous les États, en particulier ceux de la région, la MONUSCO, les organismes compétents des Nations Unies et le Groupe d’experts, encourage toutes les parties et tous les États à faire en sorte que les personnes et entités relevant de leur juridiction ou de leur contrôle coopèrent avec le Groupe d’experts, et exige de nouveau de toutes les parties et de tous les États qu’ils garantissent la sécurité de ses membres et de son personnel d’appui, et de toutes les parties et de tous les États, notamment de la République démocratique du Congo et des pays de la région, qu’ils permettent au Groupe d’experts d’avoir accès, en toute liberté et sans délai, à tels personnes, documents et lieux qu’il estimerait susceptibles de présenter quelque intérêt au x fins de l’exécution de son mandat; 8. Demande au Groupe d’experts de coopérer activement, dans le cadre de l’exécution de son mandat, avec les autres groupes d’experts qu’il a créés; Groupes armés 9. Condamne fermement tous les groupes armés opérant dans la région et les violations du droit international humanitaire et d’autres normes applicables du droit international, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qu’ils commettent, notamment les attaques contre la pop ulation civile, les soldats de la paix de la MONUSCO et le personnel humanitaire, les exécutions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement et l’emploi d’enfants à grande échelle, et réaffirme que les auteurs de tels actes seront amen és à en répondre; 10. Exige que les FDLR, les ADF, la LRA et tous les autres groupes armés opérant en République démocratique du Congo mettent immédiatement fin à toutes les formes de violence et autres activités déstabilisatrices, notamment l’exploitatio n des ressources naturelles, et que leurs membres soient démobilisés immédiatement et de façon permanente, déposent les armes, et libèrent et démobilisent les enfants qui se trouvent dans leurs rangs; Engagements pris à l’échelle nationale et régionale 11. Se félicite des progrès accomplis à ce jour par le Gouvernement congolais pour ce qui est de mettre fin au recrutement et à l’utilisation d’enfants dans le cadre du conflit armé, invite instamment le Gouvernement congolais à poursuivre la mise en œuv re de tous les engagements qu’il a pris dans le plan d’action conclu avec l’ONU et de ceux pris en faveur de la protection des filles et des garçons contre la violence sexuelle, et à faire connaître ces engagements dans toute la chaîne de commandement mili taire, y compris dans les zones reculées, et demande au Gouvernement congolais de veiller à ce que les enfants ne soient pas placés en détention pour association avec des groupes armés; 12. Se félicite de l’action menée par le Gouvernement de la Républiqu e démocratique du Congo pour prévenir et combattre les violences sexuelles en période de conflit, notamment des progrès enregistrés dans la lutte contre l’impunité, et demande à celui -ci de continuer d’honorer les engagements qu’il a pris dans le plan d’ac tion de mettre fin aux violences sexuelles et violations que commettent ses forces armées, et de redoubler d’efforts dans ce domaine, notant que s’il ne le fait pas, le Secrétaire général pourrait de nouveau désigner nommément les FARDC dans ses prochains rapports sur la violence sexuelle; 13. Souligne qu’il importe que le Gouvernement congolais s’emploie activement à poursuivre les responsables des crimes de guerre et des crimes contre S/RES/2360 (2017) 17-10332 8/10 l’humanité commis dans le pays et que la coopération à l’échelon régi onal s’impose dans ce domaine, notamment celle que le Gouvernement entretient avec la Cour pénale internationale, engage la MONUSCO à user de ses pouvoirs actuels pour aider le Gouvernement à cette fin et demande à tous les signataires de l’Accord - cadre de continuer à tenir leurs engagements et à coopérer pleinement les uns avec les autres et avec le Gouvernement congolais et la MONUSCO pour ce faire; 14. Rappelle qu’il ne saurait y avoir d’impunité pour les responsables de violations du droit internationa l humanitaire, de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits commises en République démocratique du Congo et dans la région et, à ce propos, engage vivement la République démocratique du Congo, tous les pays de la région et les autres Éta ts Membres de l’ONU qui sont concernés à traduire en justice les auteurs de ces actes, y compris les membres des services de sécurité, et à exiger d’eux qu’ils rendent des comptes; 15. Demande au Gouvernement congolais de continuer de renforcer, avec l’aide des partenaires internationaux, la sécurité, le contrôle et la gestion des stocks d’armes et de munitions, de se pencher sur les transferts à des groupes armés qui lui sont signalés, selon q u’il conviendra et si la demande lui en est faite, et de mettre en œuvre d’urgence un programme national de marquage des armes, en particulier des armes à feu appartenant à l’État, dans le respect des normes établies par le Protocole de Nairobi et le Centr e régional sur les armes légères; 16. Souligne que le renforcement de l’autorité de l’État et de la gouvernance dans l’est de la République démocratique du Congo incombe au premier chef au Gouvernement congolais, qui doit notamment mettre en œuvre une vé ritable réforme de l’appareil de sécurité, notamment de l’armée, de la police et de la justice, et mettre fin à l’impunité des auteurs de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, et exhorte le Gouvernement congolais à redoubler d’efforts à cette fin, conformément aux engagements qu’il a pris dans l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération; 17. Exhorte le Gouvernement de la République démocratique du Congo et toutes le s autres parties concernées à appliquer l’« Accord politique global et inclusif » du 31 décembre 2016 et à créer les conditions nécessaires pour que le processus électoral soit libre, juste, crédible, ouvert, transparent, pacifique et conforme à la Constit ution congolaise, et rappelle tous les paragraphes pertinents de sa résolution 2348 (2017) ; 18. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, de prendre des mesures concrètes pour qu’au cun appui ne soit apporté sur ou à partir de leur territoire aux groupes armés opérant en République démocratique du Congo ou traversant le territoire congolais, soulignant qu’il faut s’attaquer aux réseaux qui soutiennent les groupes armés opérant dans le pays, les financent et recrutent pour leur compte et qui enrôlent des enfants en vue de leur utilisation comme soldats, et lutter contre la collaboration entre des éléments des FARDC et des groupes armés au niveau local, et demande à tous les États de pre ndre des mesures pour amener, lorsqu’il y a lieu, les dirigeants et membres des FDLR et d’autres groupes armés qui résident dans leurs pays à répondre de leurs actes; Ressources naturelles 19. Encourage à nouveau le Gouvernement congolais à continuer de lutter contre l’exploitation illégale et la contrebande de ressources naturelles, notamment en amenant les éléments des FARDC qui se livrent au commerce illicite de ressources naturelles, en particulier l’or et les produits provenant d’espèces sauvages , à répondre de leurs actes; S/RES/2360 (2017) 9/10 17-10332 20. Souligne qu’il faut redoubler d’efforts pour mettre un terme au financement des groupes armés qui prennent part à des activités déstabilisatrices en se livrant au commerce illicite de ressources naturelles comme l’or ou l es produits provenant des espèces sauvages; 21. Se félicite , à cet égard, des mesures qu’a prises le Gouvernement congolais pour appliquer les lignes directrices sur le devoir de diligence concernant la chaîne d’approvisionnement des minerais, définies p ar le Groupe d’experts et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), prend acte des efforts que déploie le Gouvernement congolais pour mettre en œuvre des dispositifs de traçabilité des minerais, et invite tous les États à aider la République démocratique du Congo, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les pays de la région à mettre en place un commerce des minerais responsable; 22. Salue les mesures prises par les gouvernements des pays de la région pour appliquer les lignes directrices sur le devoir de diligence, y compris la transposition dans leur droit interne des dispositions relatives au mécanisme de certification régional établi par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, confor mément au Guide de l’OCDE et à la pratique internationale, demande que le Mécanisme de certification soit étendu à d’autres États Membres de la région, et engage tous les États, surtout ceux de la région, à continuer de faire connaître ces lignes directric es, notamment en priant instamment les importateurs, les industries de transformation, en particulier les centres d’affinage de l’or, et les consommateurs de produits minéraux congolais d’exercer la diligence requise, conformément au paragraphe 19 de la ré solution 1952 (2010) ; 23. Encourage la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et ses États membres à collaborer étroitement avec les mécanismes en vigueur en République démocratique du Congo afin d’assurer la viabilité et la transparence des opérations et le respect du principe de responsabilité dans ce domaine, constate que le Gouvernement congolais continue d’appuyer la mise en place de dispositifs de traçabilité et de diligence des tinés à permettre l’exportation d’or artisanal et l’encourage à poursuivre dans cette voie; 24. Continue d’encourager la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à mettre en place les moyens techniques nécessaires pour aider les États Membres à lutter contre l’exploitation illégale des ressources naturelles, note que certains États membres de la Conférence ont fait d’importants progrès dans ce domaine, et recommande à tous les États Membres de mettre pleinement en œuvre le système de certification régional et de publier des statistiques complètes sur le commerce de ressources naturelles, conformément au par agraphe 19 de la résolution 1952 (2010) ; 25. Encourage tous les États à continuer de s’employer à mettre fin au commerce illicite des ressources naturelles, notamment dans le secteur de l’or, et à amener ceux qui se rendent complices de ce commerce illicite à rendre des comptes, dans le cadre de l’action mené e pour veiller à ce que le commerce illicite des ressources naturelles ne profite pas aux entités, aux groupes armés ou aux réseaux criminels visés par des sanctions, y compris ceux auxquels appartiennent des membres des FARDC; 26. Réaffirme les disposit ions des paragraphes 7 à 9 de sa résolution 2021 (2011) et demande à la République démocratique du Congo et aux États de la région des Grands Lacs de coopérer au niveau régional aux fins des enquêtes e t en vue de lutter contre les réseaux criminels régionaux et les groupes armés impliqués dans l’exploitation illégale de ressources naturelles, notamment le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, et de donner pour instruction à leurs autorités douaniè res de renforcer le contrôle des exportations et des importations de minerai en provenance de la République démocratique du Congo; S/RES/2360 (2017) 17-10332 10/10 Rôle de la MONUSCO 27. Rappelle le mandat de la MONUSCO, énoncé dans sa résolution 2348 (2017) , en particulier au paragraphe 30, lequel souligne l’importance d’une analyse plus approfondie de la situation politique et du conflit, notamment grâce à la collecte et à l’analyse des informations sur les réseaux criminels qu i appuient les groupes armés, au paragraphe 35 iii), lequel concerne la surveillance de la mise en œuvre de l’embargo sur les armes, et au paragraphe 35 iv), lequel porte sur les activités minières; 28. Encourage l’échange rapide d’informations entre la MONUSCO et le Groupe d’experts, conformément au paragraphe 43 de la résolution 2348 (2017) , et prie la MONUSCO d’épauler, dans les limites de ses capacités, le Comité et le Groupe d’experts; Comité des sanctions, présentation de rapports et réexamen 29. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées en application du paragraphe 2 de la présente résolution, de rendre r égulièrement compte au Comité des dispositions prises en application des mesures imposées aux paragraphes 1, 4 et 5 et recommandées au paragraphe 8 de la résolution 1952 (2010) ; 30. Souligne qu’il im porte que le Comité tienne des consultations régulières avec les États Membres concernés, selon qu’il convient, afin d’assurer l’application intégrale de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution; 31 Prie le Comité de lui présenter oralemen t au moins une fois par an, par la voix de son président, un bilan de ses travaux, et de lui rendre compte de la situation dans le pays, selon que de besoin, avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo, et invite le Président du Comité à tenir régulièrement des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; 32. Demande au Comité de recenser tous les cas présumés de non -respect des mesures visées aux paragraphes 1, 4 et 5 de la rés olution 2293 (2016) et de décider pour chaque cas de la conduite à suivre, et prie le Président du Comité de lui rendre compte des activités menées par le Comité sur cette question dans les rapports qu ’il établira régulièrement à son intention en application du paragraphe 31 de la présente résolution; 33. Demande à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et à la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des info rmations sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011); 34. Décide de réexaminer, le moment venu et au plus tard le 1er juillet 2018, les mesures édictées dans la présente résolution, afin de les adapter, selon qu’il conviendra, en fonction de la situation régnant en République démocratique du Congo sur le plan de la sécurité, en particulier de l’avancement de la réforme de l’appareil de la sécurité ainsi que du désarmement, de la démobilisation, de la réintégration, et de la réinstallation ou du rapatriement, selon qu’il conviendra, des membres des groupes armés congolais et étrangers, en particulier les enfants qui en font partie, et de la mise en œuvre des dispositions de la présente résolution; 35. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2361 (2017)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2361(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2361 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2017 17-10823 (F) *1710823* Résolution 2361 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7986e séance, le 29 juin 2017 Le Conseil de sécurité, Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) en date du 8 juin 2017 (S/2017/486 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000 , Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les activités militaires actuell ement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violations de l’Accord sur le dégagement des forces, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD, il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de sép aration, Condamnant fermement la poursuite des combats dans la zone de séparation et demandant à toutes les parties au conflit interne en Syrie de cesser leurs activités militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD et de respecter le droit internation al humanitaire , Condamnant l’emploi d’armes lourdes dans la zone de séparation, aussi bien par les forces armées syriennes que par des groupes armés, dans le cadre du conflit en Syrie, et notamment l’emploi de chars lors d’affrontements entre les forces armées syriennes et l’opposition, Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles cessent leurs opérations militaires dans l’ensemble du pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUO D, S/RES/2361 (2017) 17-10823 2/4 Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra , y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida, et notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse et à titre pr ovisoire le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis que la Force continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des Casques bleus à leurs positions dans la zone d’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration provisoire actuelle de la FNUOD et insist ant à nouveau sur le fait que de telles informations sont utiles au Conseil pour évaluer l’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doi t pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et , au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa pro fonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan , pour son travail dans des conditions de plus en plus ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la pa ix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet e ffet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d’observateurs au Golan, des efforts faits pour renforcer et étendre ses positions sur le mont Hermo n et notamment y établir de nouvelles positions, Prenant note du plan énoncé par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD sur les positions dont elle a dû se retirer, à commencer par le camp Faouar dans le secteur bravo, en évaluant c ontinuellement les conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour, en poursuivant les pourparlers et la coordination avec les parties, Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l’Accord de 1974 sur le dégagement des Forces vont dans le sens d’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , 1. Demande aux parties concernée s d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; S/RES/2361 (2017) 3/4 17-10823 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord de 19 74 sur le dégagement des forces, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d’intérêt commun, selon qu’il convient, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation; 3. Souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et prie instamment les États Membres de signifier clairement aux groupes d’opposition armés syriens présen ts dans la zone d’opérations de la FNUOD qu’ils doivent cesser toute activité risquant de mettre en danger les soldats de la paix des Nations Unies et de laisser au personnel des Nations Unies présent sur le terrain la liberté dont il a besoin pour s’acqui tter de son mandat en toute sûreté et en toute sécurité; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force ainsi que le point de passage de Qouneïtra et de restituer les véhicules, les armes et tout autre maté riel appartenant aux soldats de la paix; 5. Exhorte les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’autres points d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillem ent en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’acquitter de sa mission; 6. Se félicite de la mise en place d’un nouveau point de passage temporaire permettant au personnel de la FNUOD de circuler sans encombre entre les secteurs alpha et bravo en cas d’urgence, le point de passage de Qouneïtra étant fermé et, à cet égard, demande aux parties de collaborer de façon constructive avec la FNUOD, étant entendu que le point de passage de Qouneïtra sera de nouveau ouvert dès que les conditions de sécurité le permettront; 7. Se félicite du retour d’un premier contingen t de la FNUOD au camp Faouar, de la coopération entre les parties pour faciliter ce retour, ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la Force sur les positions qu’elle a quittées dans la zone de séparation, y compris la fourniture de moyens suffisants pour assurer sa protection, en évaluant continuellement l’état de la sécurité dans la région; 8. Souligne qu’il importe de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation d’engins explosif s improvisés et un système de détection et d’alarme, afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et exhorte le Secrétaire général à accélérer l’élaboratio n de propositions en vue de ces technologies ; 9. Encourage les parties à l’Accord sur le dégagement des forces à collaborer constructivement afin de prendre avec la FNUOD les dispositions provisoires nécessaires au retour de celle -ci sur les positions qu ’elle a quittées, en tenant compte des accords en vigueur; S/RES/2361 (2017) 17-10823 4/4 10. Se félicite des dispositions que prend la FNUOD pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour f aire intégralement respecter le Code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mes ures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause; 11. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2017, le mandat de la FNUOD et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport to us les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2362 (2017)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2362(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2362 (2017) * Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2017 17-10869 * (F) *1710869* Résolution 2362 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7988e séance, le 29 juin 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’embargo sur les armes, l ’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mesures concernant l ’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) , 2278 (2016) , 2292 (2016) et 2357 (2017) et le fait que le mandat du Groupe d ’experts créé au paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les rés olutions 2040 (2012), 2146 (2014) , 2174 (2014) et 2213 (2015) a été prorogé jusqu ’au 31 juillet 2017 par la résolution 2278 (2016) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il s ’est félicité de la signature, le 17 décembre 2015, de l ’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), et a fait sien le Communiqué de Rome du 13 décembre 2015, par lequel le Gouvernement d’entente nationale a été reconnu comme seul gouvernement légitime de Libye et comme devant être établi à Tripoli, et se déclarant résolu à appuyer le Gouvernement d’entente nationale, Se félicitant de la réunion, tenue le 10 mars 2016, au cours de laquelle les participants au dialogue politique libyen ont réaffirmé leur engagement à respecter l’Accord politique libyen, saluant les mesures prises récemment pour renforcer le dialogue entre les Libyens, avec l ’appui des pays voisins de la Lib ye et d’organisations régionales, et notant qu’il importe de favoriser un dialogue politique ouvert à tous qui soit dirigé par la Libye sous les auspices de l ’ONU, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement d ’entente nationale de prendre les mesures nécessaires pour empêcher l ’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye et réaffirmant l’importance de fournir un appui international à cette dernière pour qu’elle puisse maintenir sa souveraineté sur son territoire et ses ressources, Se déclarant préoccupé par le fait que l ’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye affaiblit le Gouvernement d ’entente nationale et menace la paix, la sécurité et la stabilité du pays, * Nouveau tirage pour raisons techniques (18 octobre 2018). S/RES/2362 (2017) 17-10869 2/5 Exprimant son soutien à l ’action menée par la Libye pour régler pacifiquement la question de l ’interruption des exportations énergétiques et déclarant de nouveau que le contrôle de toutes les installations devrait revenir aux autorités compétentes, Exprimant de no uveau son inquiétude face aux activités préjudiciables à l’intégrité et à l ’unité des institutions financières de l ’État libyen et de la National Oil Corporation, insistant sur le fait qu ’il importe que ces institutions continuent de fonctionner dans l ’intérêt de tous les Libyens, et soulignant que le Gouvernement d’entente nationale doit d ’urgence exercer un contrôle effectif sur la National Oil Corporation, la Banque centrale de Libye et la Libyan Investment Authority et être le seul à le faire, sans préj udice des dispositions constitutionnelles qui découleront de l’Accord politique libyen, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il a demandé aux États Membres de cesser de soutenir les inst itutions parallèles qui prétendent représenter l’autorité légitime mais ne sont pas parties à l ’Accord politique libyen, comme il est précisé dans celui -ci, et coupent tout contact officiel avec elles, Rappelant que les activités menées en mer sont régies par le droit international, tel qu ’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Rappelant en outre ses résolutions 2292 (2016) et 2357 (2017) qui, en ce qui concerne l ’application de l ’embargo sur les armes, autorisent, pour la période spécifiée dans ces résolutions, l ’inspection en haute mer, au large des côtes libyennes, des navires à destinatio n ou en provenance de la Libye soupçonnés de transporter des armes ou du matériel connexe en violation de ses résolutions applicables, et la saisie et l’élimination de ces armes ou de ce matériel connexe à condition que les États Membres cherchent de bonne foi à obtenir le consentement de l ’État du pavillon avant d’effectuer une inspection, tout en agissant conformément auxdites résolutions, Réaffirmant qu’il importe d ’amener à répondre de leurs actes les responsables de violations du droit international des droits de l ’homme et du droit international humanitaire, et d ’atteintes à ces droits, y compris les auteurs d ’attaques dirigées contre les civils, et soulignant qu ’il faut placer les détenus sous l ’autorité de l ’État, Exprimant à nouveau son appui au Gouvernement d ’entente nationale, comme indiqué au paragraphe 3 de la résolution 2259 (2015) , et notant à cet égard les demandes précises qui lui sont adressées dans la présente résolution, Priant à n ouveau tous les États Membres d ’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) afin d’élaborer un plan coord onné d ’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d ’entente nationale, conformément aux priorités libyennes et en réponse aux demandes d ’aide, Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Prévention des exportations illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés 1. Condamne les tentatives d ’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye, notamment par des institutions parallèles qui échappent à l ’autorité du Gouvernement d ’entente nationale ; S/RES/2362 (2017) 3/5 17-10869 2. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2018 les autorisations données et les mesures imposées dans la résolution 2146 (2014) et décide également que ces autorisations et ces mesures s ’appliquent en ce qui c oncerne les navires qui chargent, transportent ou déchargent du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, que l ’on a exporté ou tenté d ’exporter illicitement de Libye ; 3. Se félicite que le Gouvernement d ’entente nationale a it nommé un référent chargé de faire la liaison avec le Comité du Conseil de sécurité créé par le paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) au sujet de l ’application des mesures prévues dans la résolu tion 2146 (2014) et qu ’il ait avisé le Comité de ladite nomination, demande au référent de continuer de signaler au Comité tout navire transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye, et prie instamment le Gouvernement d ’entente nationale de fournir régulièrement au Comité des renseignements à jour sur les ports, les installations et les champs pétroliers qui se trouvent sous son cont rôle et de communiquer à cet organe des informations sur le mécanisme utilisé pour certifier les exportations légales de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés ; 4. Demande au Gouvernement d ’entente nationale, agissant sur l a base de toute information relative à ces exportations ou tentatives d ’exportation, d ’entrer promptement en contact avec l ’État du pavillon du navire concerné, dans un premier temps, afin de résoudre le problème, et charge le Comité de porter immédiatemen t à la connaissance de tous les États Membres concernés les notifications qu ’il recevra du référent désigné par le Gouvernement d ’entente nationale concernant les navires transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffiné s, illicitement exporté de Libye ; Contrôle effectif des institutions financières 5. Prie le Gouvernement d ’entente nationale d ’aviser sans tarder le Comité dès qu ’il assurera le contrôle effectif de la National Oil Corporation, de la Banque centrale de Libye et de la Libyan Investment Authority ; Embargo sur les armes 6. Se réjouit que le Gouvernement d ’entente nationale ait nommé un référent, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2278 (2016) , prend note de l’exposé présenté par le référent sur la structure des forces de sécurité placées sous son contrôle, sur l ’infrastructure mise en place pour permettre à celles -ci de stocker, d’enregistrer, d ’entretenir et de distribuer le matériel militaire en toute sécurité, et sur les besoins en matière de formation, continue de sou ligner qu ’il importe que le Gouvernement d ’entente nationale, appuyé par la communauté internationale, exerce un contrôle sur les armes présentes en Libye et les stocke en toute sécurité et souligne qu’il faut confier la protection et la défense de la Liby e contre le terrorisme à des forces nationales de sécurité unifiées et renforcées, placées sous la seule autorité du Gouvernement d ’entente nationale, dans le cadre de l ’Accord politique libyen ; 7. Affirme que le Gouvernement d ’entente nationale peut pré senter, en vertu du paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , des demandes en vue de la fourniture, de la vente ou du transfert d ’armes et de matériel connexe, y compris les munitions et pièces détach ées correspondantes, qui seront utilisés par les forces de sécurité relevant de son autorité pour lutter contre l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), les groupes qui ont prêté allégeance à l ’EIIL, Ansar el -Chari a et les autres groupes associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye, demande au Comité d ’examiner ces demandes en toute diligence et se déclare disposé à réexaminer l ’embargo sur les armes, le cas échéant ; S/RES/2362 (2017) 17-10869 4/5 8. Exhorte les États Membres à prêter leur concours au Gouvernement d’entente nationale, s ’il en fait la demande, en lui fournissant l ’aide dont il a besoin sur le plan de la sécurité et du renforcement des capacités pour faire face aux menaces qui pèsent sur la séc urité en Libye et vaincre l ’EIIL, les groupes qui ont prêté allégeance à l ’EIIL, Ansar el -Charia et les autres groupes associés à Al -Qaida qui opèrent en Libye ; 9. Exhorte le Gouvernement d ’entente nationale à continuer d ’améliorer le suivi et le contrôl e des armes et du matériel connexe qui sont fournis, vendus ou transférés à la Libye conformément à l ’alinéa c) du paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) ou au paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , y compris en délivrant des certificats d ’utilisateur final, prie le Groupe d ’experts créé au paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) de co nsulter le Gouvernement d ’entente nationale au sujet des garanties nécessaires à l ’achat et au stockage en toute sécurité d ’armes et de matériel connexe, et demande instamment aux États Membres et aux organisations régionales d’aider le Gouvernement d ’entente nationale, s ’il en fait la demande, à renforcer l’infrastructure et les mécanismes actuellement en place à cette fin ; 10. Demande au Gouvernement d ’entente nationale d ’améliorer l ’application de l’embargo sur les armes, y compris dans tous les points d’entrée, dès qu ’il exercera une surveillance, et demande à tous les États Membres de coopérer à cette entreprise ; Interdiction de voyager et gel des avoirs 11. Réaffirme que les mesures d ’interdiction de voyager et de gel des avoirs énoncées aux pa ragraphes 15, 16, 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) , telles que modifiées par les paragraphes 14, 15 et 16 de la résolution 2009 (2011 ) et le paragraphe 11 de la résolution 2213 (2015) , s’appliquent aux personnes et entités désignées par cette résolution et par la résolution 1973 (2011) ainsi que par le Comité créé par le paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) , et réaffirme également que ces mesures s ’appliqueront aussi aux personnes et entités dont le Comité a déterminé qu’elles se livraient ou qu ’elles apportaient un appui à d ’autres actes qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou compromettent la réussite de sa transition politique, et décide qu’outre ceux énumérés aux aliné as a) à f) du paragraphe 11 de la résolution 2213 (2015) , ces actes peuvent inclure, sans s ’y limiter, le fait de planifier, diriger ou commanditer des attaques contre le personnel des Nations Unies, y compris des membres du Groupe d ’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et dont le mandat a été modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) et par la présente résolution, ou le fait d ’y participer ; 12. Réaffirme qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit, et, prenant note de la lettre publiée sous la cote S/2016/275 , affirme qu’il est disposé à envisager de modifier le gel des avoirs, le cas échéant, à la demande du Gouvernement d ’entente nationale ; Groupe d ’experts 13. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 201 8 le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) et 2213 (2015) et décide que le Groupe d ’experts demeurera chargé des tâches énoncées dans la résolution 2213 (2015) , lesquelles s ’appliquent également en ce qui concerne les mesures visées par la présente résolution ; 14. Décide que le Groupe d ’experts lui remettra un rapport d ’activité au plus tard le 28 février 2018 et lui communiquera, après concertation avec le Comité, un S/RES/2362 (2017) 5/5 17-10869 rapport final comportant ses conclusions et recommandations, au plus tard le 15 septembre 2018 ; 15. Prie instamment tous les États, les organismes compét ents des Nations Unies, dont la MANUL, et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d ’experts, en particulier en leur communiquant toutes informations à leur disposition sur l ’application des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2146 (2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011), 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2213 (2015) , 2278 (2016) , 2292 (2016) et 2357 (2017) ainsi que par la présente résolution, en particulier les violations de leurs dispositions, et demande à la MANUL et au Gouvernement d ’entente nationale d ’aider le Groupe d ’experts à enquêter en Libye, notamme nt en lui communiquant des renseignements, en facilitant ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, en tant que de besoin ; 16. Demande à toutes les parties et à tous les États d ’assurer la sécurité des membres d u Groupe d ’experts, et demande également à toutes les parties et à tous les États, y compris la Libye et les pays de la région, de permettre au Groupe d ’experts d’accéder, en toute liberté et sans délai, aux personnes, documents et lieux qu ’il estimerait s usceptibles de présenter un intérêt aux fins de l ’exécution de son mandat ; 17. Se déclare prêt à examiner l ’adéquation des mesures énoncées dans la présente résolution dans l ’optique de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir les mandats de la MANUL et du Groupe d ’experts, selon que de besoin, en fonction de l’évolution de la situation en Libye ; 18. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2363 (2017)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2363(2017)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2364 (2017)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2364(2017)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2365 (2017)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales - sur la lutte antimines
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2365(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2365 (2017) * Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2017 17-10956 * (F) *1710956* Résolution 2365 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7992e séance, le 30 juin 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1590 (2005) , 2102 (2013) , 2295 (2016) , 2299 (2016) , 2305 (2016) , 2327 (2016) , 2338 (2017) et 2339 (2017) , dans lesquelles sont prescrites les activités des Nations Unies liées à la lutte antimines dans les opér ations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales, Rappelant les rapports du Comité spécial des opérations de maintien de la paix créé par l ’Assemblée générale, qui donne au Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies des directives concernant la menace que représentent les engins explosifs improvisés et l ’atténuation de leurs effets, Prenant note des résolutions 71/72 et 70/80 de l’Assemblée générale, par lesquelles les États Membres ont décidé de continuer d ’inscrire à l ’ordre du jour de l’Assemblée les questions liées à l ’assistance à la lutte contre les mines et la menace que représentent les engins explosifs improvisés, Rappelan t tous les traités et conventions relatifs à la lutte antimines, leur application par chacune des parties et les processus d ’examen s ’y rapportant, Se déclarant vivement préoccupé par la menace grave et persistante que les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux font peser sur les civils longtemps après la fin des conflits, Exprimant sa profonde préoccupation devant le nombre de civils, notamment d’enfants, tués ou mutilés par des mines terrestres, des restes explosifs de guerre et des engins explosifs artisanaux, pendant et après les conflits, Se déclarant profondément préoccupé par la grave menace humanitaire que fait peser sur les c ivils, dans les pays touchés, la présence de mines terrestres, de restes explosifs de guerre et d ’engins explosifs artisanaux, qui a des conséquences socioéconomiques graves et durables pour les populations de ces pays, ainsi que pour le personnel particip ant aux programmes et opérations de maintien de l ’ordre, de secours humanitaire, de maintien de la paix, de relèvement et de déminage, Notant avec une vive inquiétude que l ’emploi sans discrimination d ’engins explosifs artisanaux, notamment par des terro ristes, demeure une grave menace pour la population civile, y compris les réfugiés qui retournent chez eux, ainsi que pour la * Nouveau tirage pour raisons techniques (15 mars 2018). S/RES/2365 (2017) 17-10956 2/4 sécurité du personnel de maintien de la paix et l ’exécution efficace des mandats des missions, Demeurant gravement préoccupé par l’insécurité, aggravée par la présence de mines terrestres, de restes explosifs de guerre et d ’engins explosifs artisanaux, qui menace la paix, la sécurité et la stabilité des États, entrave l ’accès humanitaire et la fourniture d ’une assistance, et fait o bstacle au développement économique durable, Considérant que la lutte antimines accroît la mobilité et la sécurité des soldats de la paix et des agents humanitaires et contribue à la protection des civils et aux efforts de stabilisation et de consolidatio n de la paix, Considérant que c ’est aux États qu ’il incombe au premier chef de réduire les dangers que représentent les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux pour les civils, et que l ’Organisation des Nations Unies a un rôle de soutien à jouer en la matière, notamment par l ’intermédiaire du Service de la lutte antimines, qui coordonne l ’action des organismes des Nations Unies et d’autres organisations compétentes, Conscient que les partenariats et la coopéra tion, particulièrement entre les autorités nationales, l ’Organisation des Nations Unies, les organisations régionales, la société civile et le secteur privé, sont essentiels au succès de la lutte antimines, Constatant les constants progrès accomplis pour ce qui est de repérer et de détruire les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux, de sensibiliser les populations touchées aux risques qu ’ils représentent et de venir en aide aux victimes, Rappelant l’action co ntinue menée par les États Membres, ainsi que par les organismes des Nations Unies, les institutions compétentes et d ’autres parties prenantes afin de fournir les informations et l ’assistance technique, financière et matérielle nécessaires pour localiser, éliminer, baliser, surveiller, détruire ou neutraliser les champs de mines, les mines, les pièges et autres dispositifs, notamment les engins explosifs artisanaux, et les restes explosifs de guerre, et pour enregistrer et conserver les renseignements obten us en la matière, conformément aux obligations juridiques internationales de chaque État, et soulignant qu ’il faut renforcer la coordination et l ’échange d ’informations avec les parties prenantes compétentes, sur une base volontaire, Se déclarant gravemen t préoccupé par les situations où des armes, y compris des mines terrestres et des engins explosifs artisanaux, sont utilisées en violation du droit international humanitaire, 1. Se déclare vivement préoccupé par la menace que les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux font peser sur les civils et les réfugiés qui retournent chez eux, ainsi que sur les agents humanitaires, le personnel civil et les forces de l ’ordre, et souligne qu ’il faut prendre des mesures appropriées pour réduire efficacement ce danger ; 2. Demande à toutes les parties à des conflits armés de mettre immédiatement et définitivement fin à toute utilisation sans discrimination de dispositifs explosifs en violation du droit international humani taire ; 3. Exhorte les parties à des conflits armés à protéger les populations civiles, notamment les enfants, contre les menaces que constituent les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux et, à cet égard, enco urage la communauté internationale à promouvoir et à appuyer l ’action menée pour détruire S/RES/2365 (2017) 3/4 17-10956 ces dispositifs, sensibiliser les populations aux risques qu ’ils représentent et mener des activités de réduction des risques, ainsi que pour fournir une aide en vue de soigner les victimes et les personnes handicapées et d ’assurer leur réadaptation et leur réinsertion économique et sociale ; 4. Souligne qu’il importe de faire en sorte, selon que de besoin, que les membres du personnel des opérations de maintien de l a paix soient équipés, informés et formés de manière à pouvoir endiguer la menace que représentent les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux ; 5. Demande aux États Membres de respecter leurs obligations inter nationales respectives en matière de lutte antimines ; 6. Demande aux États Membres, et aux entités compétentes des Nations Unies, conformément à leurs mandats, ainsi qu ’aux acteurs internationaux, aux organisations de la société civile et aux parties prenantes compétentes qui sont en mesure de le faire, de concourir à la destruction des mines terrestres, des restes explosifs de guerre et des engins explosifs artisanaux, à la demande des États ; 7. Apprécie , à cet égard, les efforts faits par les donateurs et les États touchés et les encourage à continuer de renforcer les capacités nationales, selon qu ’il convient, pour réduire efficacement la menace que représentent les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux ; 8. Encourage tous les acteurs à s ’efforcer de mener, sur une base volontaire, des activités de lutte antimines conformes aux Normes internationales de la lutte antimines, notamment au niveau national ; 9. Constate que les activités de lutte antimines facilitent les efforts de stabilisation et de pérennisation de la paix déployés au lendemain des conflits et se déclare favorable à ce que ces activités soient mentionnées, selon qu ’il convient, dans les accords de cessez -le-feu et de paix pertinents ; 10. Souligne qu’il importe d ’étudier les questions relatives à la lutte antimines dès le début de la planification et de la programmation des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, le cas échéant, ainsi que des interventions humanitaires d ’urgence, en tenant compte des considérations liées au sexe et à l ’âge, en particulier dans les méthodes d ’enquête, l ’assistance aux victimes et la sensibilisation au danger ; 11. Est conscient du rôle de l ’Organisation des Nations Unies, y compris le rôle de coordination que joue le Service de la lutte antimines de l ’ONU au sein du système, pour ce qui est d ’atténuer les dangers posés par les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés, notamment grâce à des interven tions d ’urgence et à la coordination des acteurs internationaux, et les encourage à continuer de coopérer, selon qu ’il convient, en particulier pour mettre en œuvre les mandats autorisés par le Conseil de sécurité ; 12. Encourage les États et les organisa tions qui sont en mesure de le faire à continuer de participer activement au renforcement des capacités techniques, consultatives et opérationnelles dans le domaine de la lutte antimines, notamment en aidant les États touchés et les acteurs concernés dans le système des Nations Unies ; 13. Se félicite de la poursuite des partenariats et de la coopération entre les organisations régionales et sous -régionales, en particulier entre l ’Union africaine et l’ONU, visant à atténuer la menace que constituent pour l es civils les mines terrestres, S/RES/2365 (2017) 17-10956 4/4 les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés, notamment grâce au Cadre commun pour un partenariat renforcé en matière de paix et de sécurité ; 14. Note que des experts techniques nationaux élaborent ac tuellement les normes de l ’ONU concernant la neutralisation des engins explosifs improvisés, en coordination avec le Service de la lutte antimines, et souligne qu ’il importe de poursuivre les consultations avec les parties prenantes concernées ; 15. Prie le Secrétaire général de lui fournir, dans ses rapports sur les opérations de maintien de la paix, les missions politiques spéciales et les interventions humanitaires menées dans les zones où les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engi ns explosifs improvisés représentent une menace, des informations sur ces dangers et sur les mesures destinées à les atténuer ; 16. Prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur l’application de la présente résolution, selon qu ’il conviendra, d ’ici un an ; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2366 (2017)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2366(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2366 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 10 juillet 2017 17-11536 (F) *1711536* Résolution 2366 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7997e séance, le 10 juillet 2017 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie et rappelant ses résolutions 2261 (2016) et 2307 (2016) , Se félicitant de la conclusion, entre le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée populaire (FARC -EP), de l’Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable (S/2017/272 ) (l’« Accord final »), signé à Bogota le 24 novembre 2016, et de son adoption par le Congrès colombien le 30 novembre 2016, Se félicitant également de l’achèvement du processus de dépôt des armes individuelles par les FARC -EP le 27 juin 2017, sous la surveillance de la Mission des Nations Unies mise en place en Colombie par la résolution 2261 (2016) , Prenant note de la lettre, en date du 7 juin 2017, par laquelle le Président colombien sollicite, au nom de son gouvernement et des FARC -EP (S/2017/481 ), la mise en place d’une nouvelle mission politique s péciale pour une durée de trois ans, renouvelable s’il y a lieu, conformément à la clause 6.3.3 de l’Accord final, Soulignant l’importance de la mise à effet de l’Accord final par le Gouvernement colombien et les FARC -EP et ayant conscience de la contribu tion qu’une mission de vérification des Nations Unies peut apporter conformément à la clause 6.3.3 de l’Accord final, Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et réaffirmant également la souveraineté, l’intégrité territo riale, l’indépendance politique et l’unité de la Colombie, Considérant que la mise en œuvre de l’Accord final relève de la prérogative de la Colombie, 1. Décide de mettre en place, pour une période initiale de douze mois, une mission politique en Colombie, la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie (la « Mission de vérification »), dirigée par un Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organ isation des Nations Unies; 2. Décide également qu’il incombe à la Mission de vérification de contrôler la mise en application, par le Gouvernement colombien et les FARC -EP, des clauses 3.2 et 3.4 de l’Accord final, comme le prévoit la clause 6.3.3 de celu i-ci, y compris S/RES/2366 (2017) 17-11536 2/2 la réintégration politique, économique et sociale des membres des FARC -EP, la mise en œuvre des garanties de sécurité personnelle et collective, ainsi que la mise en place de programmes complets concernant les mesures de sécurité et de protection des communautés et des organisations sur les territoires, et assortis des mécanismes de vérification nécessaires aux niveaux régional et local; 3. Décide en outre que la Mission de vérification doit amorcer toutes ses activités de vérification le 2 6 septembre 2017, dès l’achèvement du mandat de la Mission des Nations Unies mise en place en Colombie par la résolution 2261 (2016) , la période initiale de douze mois prévue au paragraphe 1 commençant dès lors à courir; 4. Décide qu’il incombe à la Mission de vérification d’agir en étroite collaboration avec les organes de vérification établis par l’Accord final, en particulier la Commission de suivi, de promotion et de vérification de l’application de l’accord de paix, le Conseil national de réintégration et la Commission nationale des garanties de sécurité; 5. Prie la Mission de vérification d’agir de concert avec les membres de l’équipe de pays des Nations Unies en Colombie, conformément à leurs mandats respectifs; 6. Prie ég alement le Secrétaire général de lancer immédiatement les préparatifs, notamment sur le terrain, et de lui présenter, pour examen et approbation, des recommandations détaillées sur la dimension, les aspects opérationnels et le mandat de la Mission de vérif ication, conformément à l’Accord final, dans un délai de quarante -cinq jours à compter de l’adoption de la présente résolution; 7. Prie en outre la Mission des Nations Unies mise en place en Colombie par la résolution 2261 (2016) d’entreprendre à titre provisoire les tâches confiées à la Mission de vérification au paragraphe 2 de la présente résolution, ainsi qu’il est indiqué dans le rapport du Secrétaire général du 23 juin 2017, compte tenu de sa configuration actuelle et de ses moyens, jusqu’à l’expiration de son mandat, le 25 septembre 2017; 8. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’exécution du mandat de la Mission de vérification tous les quatre -vingt -dix jours à compter du début d es activités de vérification de celle -ci, en se fondant sur les informations que lui aura communiquées son représentant spécial; 9. Se déclare disposé à coopérer avec le Gouvernement colombien en vue de la reconduction du mandat de la Mission de vérificat ion par voie d’accord entre les parties.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2367 (2017)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2367(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2367 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juillet 2017 17-11970 (F) *1711970* Résolution 2367 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8003e séance, le 14 juillet 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009) , 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) , 2110 (2013) , 2169 (2014) , 2233 (2015) et 2299 (2016) , ainsi que la résolution 2107 (2013) sur la situation entre l’Iraq et le Koweït, Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, Soulignant l’importance que r evêtent la stabilité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, Exprimant sa profonde préoccupation face à l’état actuel de la sécurité en Iraq, qui résulte du maintien de la présence de groupes terroristes et de la menace que ces derniers représentent, et tout particulièrement l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), également connu sous le nom de Daech, et des factions armées qui lui sont associées , et qui a entraîné des violations du droit international humanitaire, de lourdes pertes civiles, y compris parmi les femmes et les enfants, le déplacement en chaîne de plus de 5,3 millions de civils iraquiens, le recours systématique à la violence sexuelle et la soumission à l’esclavage sexuel, la persécution de personnes en raison de leur religion, de leurs croyances ou de leur ethnicité et des menaces contre la sécurité des journalistes, des professionnels des médias et du personnel associé, condamnant les attaques commises contre le peuple iraqui en par ces groupes terroristes et les factions armées qui leur sont associées, et qui visent à déstabiliser le pays et la région, exprimant sa sympathie aux familles de toutes les victimes des attaques terroristes et redisant son attachement à la sécurité et à l’intégrité territoriale de l’Iraq, Notant que la présence de l’EIIL (Daech) sur le territoire souverain de l’Iraq représente une grave menace pour l’avenir du pays, soulignant que la seule façon de neutraliser cette me nace consiste à faire en sorte que tous les Iraquiens travaillent ensemble afin de répondre aux besoins en matière de sécurité et sur le plan politique, et que le seul moyen pour les dirigeants politiques iraquiens de mettre fin durablement à l’instabilité sera de prendre des décisions qui unifieront le pays, et insistant sur l’importance du soutien de la communauté internationale vis -à-vis de l’Iraq à cet égard, S/RES/2367 (2017) 17-11970 2/7 Demandant à toutes les formations politiques de redoubler d’efforts pour surmonter leurs divis ions et d’œuvrer de concert et sans attendre, dans le cadre d’un processus politique sans exclusive visant à parvenir à un consensus sur un projet de réconciliation et de renforcement de l’unité nationale, de la souveraineté et de l’indépendance de l’Iraq qui soit accepté par tous, et aux dirigeants iraquiens d’engager un dialogue susceptible de contribuer à l’émergence d’une solution viable et durable aux problèmes actuels du pays, se félicitant du rôle joué par la Mission d’assistance des Nations Unies po ur l’Iraq à cet égard, et se déclarant de nouveau convaincu que, grâce à ses institutions démocratiques et en coopération avec la société iraquienne, le Gouvernement iraquien peut s’attaquer aux défis auxquels est confronté le pays dans l’intérêt de tous l es Iraquiens, Soulignant que tous les groupes de la population iraquienne doivent participer au processus politique, à un dialogue politique ouvert à tous et notamment aux femmes, sur un pied d’égalité avec les hommes, et à la vie économique et sociale du pays, qu’ils doivent s’abstenir de faire des déclarations et de commettre des actes qui pourraient aggraver les tensions, trouver une solution globale à la question d’une répartition équitable des ressources, promouvoir la stabilité, régler de façon juste et équitable le problème des frontières intérieures contestées du pays et œuvrer à l’unité nationale, dans le cadre notamment d’une coopération qui relève d’un véritable partenariat entre le Gouvernement iraquien et le Gouvernement régional du Kurdistan, et soulignant qu’il importe d’instaurer un processus politique global et ouvert à tous qui soit dirigé par les Iraquiens, afin de renforcer le dialogue entre tous ceux qui veulent renoncer à la violence, n’ont aucun lien avec des organisations terroristes internationales, y compris l’EIIL (Daech), et respectent la Constitution, Encourageant le Gouvernement iraquien à continuer d’affermir la gouvernance, de viser la réalisation de réformes plus profondes, en particulier sur les plans économique et instituti onnel pour améliorer le niveau de vie de tous les Iraquiens, ce qui passe notamment par la lutte contre la corruption, la promotion des droits de l’homme et de l’état de droit, l’amélioration de la situation des femmes et des filles, en particulier celles qui sont victimes de l’EIIL (Daech), le renforcement de la sécurité et de l’ordre public, notamment dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la violence sectaire, réaffirmant soutenir les efforts que font le p euple et le Gouvernement iraquiens pour bâtir un pays sûr, stable, fédéral, uni et démocratique, fondé sur l’état de droit et le respect des droits de l’homme, et soulignant avec force que le Gouvernement iraquien doit mener de façon indépendante et rapide des enquêtes fouillées, impartiales et efficaces et faire en sorte que les responsables de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire aient à rendre des comptes, Soulignant la nécessit é de poursuivre les efforts pour promouvoir la coopération internationale et régionale en vue de soutenir la réconciliation et le dialogue politique en Iraq ainsi que la lutte que ce pays mène contre l’EIIL (Daech), et pour empêcher l’EIIL (Daech), Al -Qaid a et les personnes, groupes, entreprises et entités désignés par le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech) et Al -Qaida d’utiliser les territoires de l’Iraq et des États voisins pour mener des actes de violence ou d’autres actes illicites visant à déstabiliser l’Iraq et la région, Conscient que le terrorisme fait peser une menace sur la paix et la sécurité internationales et que pour lutter contre cette menace il faut mener une action collective aux niveaux national, régional et international dans le respect du droit international et notamment de la Charte des Nations Unies, se félicitant à cet égard des efforts que font le Gouvernement iraquien et ses partenaires pour lutter contre l’EIIL (Daech), le tenir responsable des violences qu’il commet et rétablir la S/RES/2367 (2017) 3/7 17-11970 stabilité dans l’ensembl e du pays, et saluant également les succès remportés par le Gouvernement iraquien, qui est parvenu à libérer Sinjar, Beiji, Tikrit, Ramadi, Hit, Fallouja et Mossoul de la présence de l’EIIL (Daech), ce qui a permis de franchir des étapes importantes d ans la lutte que continue à mener la communauté internationale pour vaincre ce groupe, Réaffirmant que toutes les parties, y compris les groupes armés et les milices, sont tenues de respecter les droits de l’homme et de se conformer à toutes les obligations qu e leur impose le droit international humanitaire, notamment à l’obligation de protection des civils, y compris les déplacés ayant quitté des zones libérées de la présence de l’EIIL (Daech) et les civils qui retournent dans ces zones, obligations qui concer nent aussi les forces officielles iraquiennes et les États Membres qui les appuient, et, tout en estimant légitimes les mesures de sécurité visant à identifier les membres de l’EIIL (Daech), demandant à toutes les parties de libérer immédiatement toutes le s personnes détenues arbitrairement ou illégalement, soulignant que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, notamment ceux relatifs à la détention et ce ux relevant de la violence sexuelle et sexiste, doivent répondre de leurs actes, se félicitant de la création par le Premier Ministre iraquien, Haider al -Abadi, d’un comité chargé d’enquêter sur les allégations de violations et de violences, y compris les informations faisant état de la disparition d’hommes et de garçons à Fallouja et dans d’autres territoires libérés de la présence de l’EIIL, et soulignant qu’il faut que toutes ces allégations, quel que soit l’endroit où elles se produisent, fassent l’obje t d’une enquête immédiate et fouillée et donnent lieu, le cas échéant, à des poursuites, Soulignant que toutes les parties devraient prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils touchés, notamment les enfants, les femmes et l es membres de minorités religieuses et ethniques , et créer des conditions propices au retour librement consenti, durable, sûr et digne des réfugiés et des déplacés, ou à l’intégration locale des déplacés, en particulier dans les zones récemment libérées de la présence de l’EIIL (Daech), et notamment s’agissant des plus de 820 000 personnes qui seraient actuellement déplacées de Mossoul, insistant sur la nécessité de respecter les droits et la liberté de mouvement des personnes déplacées et de prévenir toute discrimination, notamment en ce qui concerne la réinstallation, le rapatriement ou la protection, exprimant de nouveau sa gratitude aux commun autés d’accueil, insistant sur le fait que ces dernières devraient permettre aux déplacés d’accéder à des zones sûres et que les responsables de violations et d’abus à l’encontre des déplacés devraient répondre de leurs actes, accueillant avec satisfaction les engagements pris par le Gouvernement iraquien pour venir en aide aux déplacés, aux réfugiés et aux rapatriés, et incitant celui -ci à poursuivre ses efforts en ce sens, notant le rôle important que joue le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les r éfugiés, conformément à son mandat, en continuant de prodiguer conseils et appui en la matière au Gouvernement iraquien, en coordination avec la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, et invitant le Gouvernement iraquien à continuer de collabo rer avec la Mission et les organisations humanitaires pour faire en sorte que l’aide humanitaire parvienne aux personnes qui en ont besoin, Soulignant également l’importance des efforts constants déployés pour appuyer la stabilisation et le développement durable à long terme, en particulier dans les zones libérées du contrôle de l’EIIL (Daech), demandant instamment au Gouvernement iraquien et à ses partenaires d’accélérer ces efforts afin de créer des conditions propices au retour librement consenti, durab le, sûr et digne des réfugiés et des déplacés, saluant les efforts que font les États Membres pour aider le Gouvernement iraquien et ses partenaires à stabiliser ces zones, encourageant les S/RES/2367 (2017) 17-11970 4/7 États Membres à continuer de soutenir la stabilisation et le dével oppement du pays, notamment par l’intermédiaire de l’Organisation des Nations Unies, conscient de la menace que représentent les engins explosifs et se félicitant que les États Membres aident le Gouvernement iraquien et ses partenaires à répondre à l’impér atif de sensibilisation de la population aux risques, à la nécessité de procéder aux évaluations de la menace qui s’imposent et d’éliminer ces engins dans les zones concernées, et encourageant les États Membres à accroître l’appui qu’ils apportent aux effo rts de stabilisation en cours, Insistant vivement sur le fait qu’il est urgent de remédier aux problèmes humanitaires que connaît le peuple iraquien, soulignant la nécessité d’intensifier la planification et la mise en œuvre d’une action coordonnée à cet égard et de fournir des ressources suffisantes pour faire face à ces problèmes, appelant toutes les parties à redoubler d’efforts en ce sens et exhortant tous les États Membres à continuer de financer les appels humanitaires de l’Organisation des Nations U nies et d’autres organisations, invitant les États Membres à prêter appui aux interventions humanitaires des Nations Unies en Iraq, en collaboration avec le Gouvernement iraquien, pour venir en aide à tous les Iraquiens touchés par le conflit en cours et saluant les efforts déployés par les États Membres qui ont contribué à l’action humanitaire, Demandant instamment à toutes les parties intéressées de permettre aux agents humanitaires d’atteindre en toute liberté tous ceux qui ont besoin d’aide, de leur accorder, autant que possible, toutes les facilités nécessaires à leurs opérations, de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, de favoriser la sécurité et la liberté de circulation du personnel humanitaire, du personnel des Nations Unies et du person nel associé, ainsi que de leurs biens, et également de respecter et de protéger le personnel médical et les transports médicaux et les installations de santé, Priant instamment le Gouvernement iraquien de continuer à promouvoir et à protéger les droits de l’homme ainsi que d’envisager de prendre des mesures supplémentaires pour aider la Haute Commission indépendante des droits de l’homme à exécuter son mandat, l’ engageant à intensifier ses efforts visant à promouvoir et protéger les droits des femmes et ré affirmant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) sur les femmes et la paix et la sécurité, et rappelant la nécessité d’une participation pleine et effective des femmes à la vie du pays, à égalité avec les hommes, réaffirmant le rôle clef que les femmes peuvent jouer dans la reconstitution du tissu social, soulignant la nécessité de leur pleine participation à la vie politique, notamment aux prochaines élections et aux travaux de la Haute Commission électorale indépendante, à la planification de la stabilisation, à la prise de décisions politiques, aux processus de paix et de réconciliation aux niveaux local et national, et constatant avec préoccupation que le Plan d’action national iraquien 2014 pour l’application de la résolu tion 1325 (2000) reste lettre morte, que les fonds nécessaires à sa mise en œuvre ne sont pas mobilisés et qu’il n’existe pas non plus d’organisme national chargé de sa mise en œuvre, Se déclarant viv ement préoccupé par toutes les violations et exactions qui continuent d’être commises à l’encontre d’enfants, telles que le recrutement et l’utilisation d’enfants, les meurtres et les mutilations, les viols et les autres formes de violence sexuelle, les dé tentions illégales, les enlèvements et les attaques visant des écoles et des hôpitaux, exhortant les parties au conflit armé à prendre toutes les mesures nécessaires pour les faire immédiatement cesser et les prévenir, rappelant à cet égard ses résolutions 1379 (2001) , 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2225 (2015) , et prenant note du rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants touchés par le conflit armé en Iraq (S/2015/852 ) et se félicitant que les parties continuent de donner suite aux conclusions formulées par le Groupe de travail du S/RES/2367 (2017) 5/7 17-11970 Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé dans le document S/AC .51/2016/2 , Se déclarant gravement préoccupé par le fait que les actes d’extrémisme violent et de terrorisme perpétrés par l’EIIL (Daech) en Iraq ont systématiquement pris pour cible les femmes et les enfants, notamment ceux issus de minorités, et que l’EIIL (Daech) s’est rendu coupable de graves atteintes aux droits de l’homme ainsi que de violations du droit international humanitaire à l’encontre de tous les segments de la population, en particulier les femmes et les enfants, en commettant notamment des meurtres, des enlèvements, des prises d’otages, des attentats - suicides à la bombe et en pratiquant la réduction à l’esclavage, la vente ou d’autres pratiques aux fins du mariage forcé, la traite des êtres humains, le viol, l’esclavage sexuel et d’autre s formes de violence sexuelle, rappelant à cet égard la résolution 2331 (2016) et le communiqué conjoint de l’Organisation des Nations Unies et du Gouvernement iraquien sur la prévention et la répressi on de la violence sexuelle dans les situations de conflit (2016) et se déclarant gravement préoccupé également par le recrutement et l’utilisation d’enfants par l’EIIL (Daech) et d’autres groupes armés en violation du droit international, Condamnant la de struction du patrimoine culturel en Iraq, en particulier par l’EIIL (Daech), notamment la destruction ciblée de sites et d’objets religieux, et notant avec préoccupation que l’EIIL (Daech) et d’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés à A l-Qaida tirent des revenus de leur participation directe ou indirecte au pillage et au trafic de biens culturels provenant de sites archéologiques, de musées, de bibliothèques, d’archives ou d’autres lieux en Iraq, revenus qui servent à financer les recrut ements et à renforcer les moyens opérationnels dont ils disposent pour organiser et perpétrer des attentats, et rappelant à cet égard les mesures énoncées dans la résolution 2347 (2017) , Se déclarant prêt à sanctionner d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui soutiennent l’EIIL (Daech), condamnant fermement toute participation directe ou indirecte au commerce de pétrole et de produits pétroliers raffinés, d’unités de raffinage modulaire s et de matériel connexe, d’autres ressources naturelles et d’antiquités provenant d’Iraq impliquant ces groupes terroristes, ainsi que le trafic de drogues, conformément aux résolutions 2199 (2015) et 2253 (2015) , la traite d’êtres humains, la vente de femmes et de filles et les mariages forcés, et soulignant qu’une telle participation équivaut à soutenir financièrement ces terroristes et peut c onduire à de nouvelles inscriptions sur la Liste du Comité, Réaffirmant que tous les États sont tenus de veiller à ce que toute personne qui participe au financement, à l’organisation, à la préparation ou à la perpétration d’actes de terrorisme, ou qui ap porte un appui à des actes de terrorisme, soit traduite en justice, Considérant qu’aujourd’hui, la situation en Iraq est sensiblement différente de ce qu’elle était au moment de l’adoption de la résolution 661 (1990) , et considérant en outre qu’il importe que ce pays retrouve la stature internationale qui était la sienne avant l’adoption de ladite résolution, Se félicitant de l’assistance politique, militaire et financière fournie au Gouvernement iraqu ien par les États Membres, et engageant ces derniers à poursuivre et à étendre cette assistance, Soulignant qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et en particulier la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, apporte conseils, soutien et aide au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquiens pour renforcer les institutions démocratiques, favoriser un dialogue politique ouvert à tous et la réconciliation nationale dans le respect de la Constitution, veiller à la S/RES/2367 (2017) 17-11970 6/7 coordination des initiatives de réconciliation, faciliter la concertation régionale, élaborer des mécanismes acceptables pour le Gouvernement iraquien aux fins du règlement de la question des frontières intérieures contestées, venir en aide aux jeunes et aux groupes vulnérables, surveiller et appuyer la protection des civils, en particulier les réfugiés et les déplacés, y compris ceux qui sont en transit, et encourager la participation pleine et entière des femmes à la vie politique, aux processus de paix et aux institutions qui promeuvent la paix, l’égalité des sexes et la protection des droits de l’homme, des enfants, des jeunes et des groupes vulnérables , mettant en avant la nécessité de disposer de données précises et de recommandations concrètes concernan t les effets du conflit sur la situation des femmes et sur la mise en œuvre des priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité et de continuer à déployer des experts pour faciliter la mise en place coordonnée de dispositifs de suivi et d’analyse de la situation et de communication de l’information sur les violences sexuelles en temps de conflit ou d’après conflit, et soulignant également qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies, et tout particulièrement la Mission d’assistance des Natio ns Unies pour l’Iraq, donne la priorité aux conseils, au soutien et à l’aide à apporter au peuple, y compris la société civile, et au Gouvernement iraquiens dans la poursuite de ces objectifs, Encourageant la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’ Iraq à continuer de revoir et de déterminer la priorité de ses activités en étroite consultation avec le Gouvernement iraquien et en fonction de ses besoins et de l’évolution de la situation dans le pays, Exprimant sa profonde reconnaissance à tout le per sonnel des Nations Unies en Iraq pour l’action courageuse qu’il mène sans relâche, et saluant l’autorité et les bons offices du Représentant spécial pour l’Iraq, Ján Kubiš, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq jusqu’au 31 juillet 2018; 2. Décide également que, comme le Gouvernement iraquien l’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères (S/2017/518 ), le Représentant spécial du Secrétaire général et la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq continueront d’exercer le mandat énoncé dans la résolution 2299 (2016) , et rappel le les dispositions de la résolution 2107 (2013) ; 3. Considère qu’il est indispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la Mission d’assistance des Nations Unies p our l’Iraq puisse mener son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à appuyer la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique; 4. Sait gré aux É tats Membres de fournir à la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq les moyens et le soutien dont elle a besoin sur les plans financier et logistique et dans le domaine de la sécurité pour s’acquitter de son mandat, et prie les États Membres de continuer à assurer à la Mission des ressources et un appui suffisants; 5. Entend réexaminer le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq dans un délai de 12 mois, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès accomplis par la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq dans l’accomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée; S/RES/2367 (2017) 7/7 17-11970 7. Demande au Secrétaire général de procéder, d’ici au 15 octobre 2017, à une évaluation externe indépendante de la structure et des effectifs de la Mission, des ressources qui lui sont allouées, de ses priorités et des domaines où elle jouit d’avantages comparatifs et de synergies avec d’autres entités des Nations Unies, afin qu’elle et l’équipe de pays des Nations Unies soient à même de s’acquitter des tâches qui leur ont été prescrites de la manière la plus appropriée et la plus efficace possible; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2368 (2017)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2368(2017)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2369 (2017)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2369(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2369 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juillet 2017 17-12856 (F) *1712856* Résolution 2369 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8014e séance, le 27 juillet 2017 Le Conseil de sécurité, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l’opération des Nations Unies à Chypre en date du 10 juillet 2017 ( S/2017/586 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dan s l’île, il est nécessaire d’y maintenir la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 juillet 2017, Notant également que le Secrétaire général compte faire le point de sa mission de bons offices dans son prochain rappor t sur la question, se faisant l’écho de la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c’est aux Chypriotes eux - mêmes qu’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Na tions Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l’île, Prenant note avec satisfaction des engagements pris aux termes de la Déclaration conjointe publiée le 2 avril 2017 par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs sur la base de la Déclaration conjointe qu’ils ont adoptée le 11 février 2014, et se félicitant de l’avancée notable des négociations depuis cette date, notamment de l’organisation en juin 2017 d’une nouvelle Conférence sur Chypre sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que de la volonté exprimée par les participants de soutenir le règlement global de la question de Chypre et de l’appui prêté par le Secrétaire général e t par son Conseiller spécial pour Chypre, Espen Barth Eide, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties participent pleinement aux négociations, en faisant preuve de souplesse et d’un esprit constructif pour parvenir à un règlement et notant que la Conférence sur Chypre qui a eu lieu récemment n’a pas abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, engageant les parties à continuer de rechercher un tel règlement et soulignan t que le statu quo n’est pas viable, Notant qu’il importe de progresser dans l’examen de mesures de confiance militaires et dans les échanges s’y rapportant, et demand ant que davantage soit fait pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parvenir S/RES/2369 (2017) 17-12856 2/4 à un accord sur de nouvelles mesures propres à renforcer la confiance entre les communautés et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l’ouverture, d’un commun accord, d’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chyp riotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à cultiver un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l’organ isation de tout référendum, les avantages d’un règlement et la nécessité à cette fin de faire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Soulignant l’importance, tant politique que financière, du rôle d’accompagnement que jouent la communa uté internationale et, en particulier, toutes les parties disposées à prendre des mesures concrètes en vue d’encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à continuer de rechercher un règlement sous les auspices de l’Organisation des Natio ns Unies; notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité sur l’île et le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties de s’abstenir de toute action, notamment la violation du statu quo militaire, qu i soit de nature à accroître les tensions, à remettre en question les progrès accomplis ou à entamer la bonne volonté sur l’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s’améliorerait si les deux pa rties acceptaient l’aide -mémoire de 1989 utilisé par l’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de représenter pour Chypre, notant également les propositions faites en matière de déminage, les discussions tenues à ce sujet et les initiatives constructives qui ont été prises, et demandant instamment qu’un accord soit rapidement trouvé pour permettre la reprise des opérations et le déminage des champs de mines restants, Saluant l es travaux du Comité des personnes disparues à Chypre, soulignant qu’il importe que celui -ci intensifie ses activités et qu’il faut donc lui procurer toutes les informations dont il a besoin comme indiqué dans le communiqué de presse du Comité des personnes disparues du 28 juillet 2016 concernant l’examen des documents d’archives, sachant que près de la moitié des personnes disparues n’ont touj ours pas été retrouvées et qu’environ 61,5 % doivent encore être identifiées, préconisant qu’un accès à toutes les zones lui soit rapidement donné pour lui permettre d’accomplir ses tâches et convaincu que ce processus favorisera la réconciliation des comm unautés, Convenant que la participation active des groupes de la société civile, y compris les associations de femmes, est essentielle au processus politique et peut contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouen t un rôle décisif dans les processus de paix, se félicitant des efforts déployés, notamment par tous les organismes des Nations Unies présents sur l’île, pour promouvoir les contacts et les manifestations bicommunautaires et exhortant les deux parties à fa voriser la participation active de la société civile, à encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et à lever tous les obstacles qui entravent ces relations, S/RES/2369 (2017) 3/4 17-12856 Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Conscient de la nécessité d’examiner régulièrement toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité, au moindre coût, et notamment d’examiner celle s de la Force s’il y a lieu, et notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d’établir des plans de transition assortis de recommandations sur les nouveaux aménagements qu’il pourrait être opportun d’apporter au mandat de la For ce, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d’opération, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Remerciant le Secrétaire général, la Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, et le Conseiller spécial, Espen Barth Eide, de leurs efforts, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et pour demander que d’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l’Organisation des Nations Unies déploie dans toutes ses o pérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Se félicite des progrès du processus conduit par le s dirigeants depuis le 11 février 2014 et des efforts faits par les dirigeants et les négociateurs en vue de parvenir à un règlement global et durable, prend note du document final de la Conférence sur Chypre et engage les parties et tous les participants concernés à continuer de rechercher un règlement sous les auspices de l’ONU; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général ( S/2017/586 ); 3. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et les résolutions ultérieures; 4. Rappelle sa résolution 2338 (2017) et demande aux deux dirigeants : a) De redoubler d’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles; b) De continuer à travailler avec les comités techniques afin d’améliorer la vie quotidienne des Chyprio tes; c) D’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue d’un règlement, notamment en insistant dans les messages publics sur les points de convergence et sur l’avenir, et en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il convient; 5. Prie le Secrétaire général de continuer d’établir des plans de transition dans la perspective d’un règlement, en tenant compte des progrès des négociations, et enco urage les parties à collaborer entre elles ainsi qu’avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et la mission de bons offices des Nations Unies à cet égard; 6. Demande instamment l’application de mesures de confiance et espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d’un commun accord et mises en œuvre, y compris des mesures de confiance militaires et S/RES/2369 (2017) 17-12856 4/4 l’ouverture de points de passage, dont ceux déjà agréés, en vue de contribuer à l’instauration d’un cli mat propice à un règlement; 7. Se félicite de tous les efforts visant à donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues à Chypre, ainsi que de l’appel à fournir des informations que les deux dirigeants ont lancé conjointement le 28 mai 2015, et demande à toutes les parties d’octroyer au Comité un accès plus rapide et sans entrave à toutes les zones, étant donné que celui -ci doit intensifier ses travaux; 8. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2018; 9. Demande aux deux parties de continuer à tenir d’urgence, dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l’aide -mémoire de l’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens; 10. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000; 11. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d’accéder à la zone tampon et de faciliter l’élimination des mines qui s’y trouvent encore, et exhorte les deux parties à étendre les opérations de déminage au -delà de la zone tampon; 12. Prie le Secrétaire général de procéder à un examen stratégique de la Force qui visera e ssentiellement à établir des conclusions et recommandations concernant la manière optimale de structurer la Force aux fins de l’exécution de son mandat actuel, en se fondant exclusivement sur une évaluation factuelle rigoureuse de l’impact de ses activités , et prie également le Secrétaire général de rendre compte des résultats de cet examen au moment opportun, dans un délai de quatre mois à compter de l’adoption de la présente résolution; 13. Appuie sans réserve le Secrétaire général pour ce qui est des bo ns offices qu’il continue d’offrir aux parties, et le prie de lui faire rapport sur l’application de la présente résolution d’ici au 10 janvier 2018 et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin; 14. Se félicite des efforts que déploie l a Force pour donner effet à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et pour veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de conduite de l’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cette fin et de l’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents d’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment d’organiser des séances de sensibilisation préalables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs c ontingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement; 15. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2370 (2017)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme - Empêcher les terroristes d’acquérir des armes
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2370(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2370 (2017)* Conseil de sécurité Distr. générale 2 août 2017 17 -13258 (F) *1713258* Résolution 2370 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8017 e séance, le 2 août 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) , 1373 (2001) , 1844 (2008) , 1963 (2010) , 2129 (2013) , 2195 (2014) , 2220 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2341 (2017) et 2368 (2017) , Réaffirmant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la resp onsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant également que, conformément à la Charte des Nations Unies, i l respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les États, Réaffirmant en outre que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les p lus graves pour la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de t errorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment, le lieu et les auteurs, et demeurant résolu à contribuer encore à améliorer l’ efficacité de l’action d’ensemble menée contre ce fléau à l’échelle mondiale, Réaffirmant que le terrorisme ne doit être associé à aucune re ligion, nationalité ou civilisation ni à aucun groupe ethnique, Soulignant que les États doivent veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme respecten t toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, et que c es mesures doivent être conformes au droit international, en particulier au droit international des droits de l’homme, au droit des réfugiés et au droit humanita ire, Vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accumulat ion déstabilisante et le détournement d’armes légères e t de petit calibre dans de nombreuses régions du monde continuent de menacer l a paix et la sécurité internationales, causent d’importantes pertes en vi e humaines, contribuent à l’instabilité et à l’insécurité, et continuent de c ompromettre son aptitude à s’acquitter efficacement de sa responsabilité princ ipale, qui est de maintenir la paix et la sécurité internationales, * Nouveau tirage pour raisons techniques (7 août 2 017). S/RES/2370 (2017) 17-13258 2/6 Condamnant fermement la circulation continue d’armes, notamment d’armes légères et de petit calibre, de matériel militaire, de drones et d’engins explosifs improvisés, et de leurs pièces détachées entre l’Ét at islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al-Qa ida, les éléments qui leur sont affiliés, les groupes qui leur sont associés et les groupes armés illicites et les criminels, ou à destination de ces entités, et enco urageant les États Membres à prévenir et démanteler les réseaux d’achat de ces a rmes, systèmes et pièces détachées dont font partie l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), Al- Qaida et les personnes, groupes, entreprises et ent ités qui leur sont associés, Considérant que le transfert illicite, le vol de stocks nation aux et la production artisanale illicite peuvent permettre aux groupes t erroristes d’acquérir des armes légères et de petit calibre et ainsi d’accroître co nsidérablement leurs capacités armées, Notant avec une vive préoccupation l’utilisation croissante et fréquente d’engins explosifs improvisés dans des attentats te rroristes commis partout dans le monde, Soulignant la nécessité impérieuse d’empêcher les groupes arm és illégaux, les terroristes et autres utilisateurs non autorisés d’ obtenir, manipuler, financer, stocker, utiliser ou chercher à se procurer tous types d’exp losifs, militaires ou civils, et tous autres matériaux ou composants militaires ou civils pouvant servir à fabriquer des engins explosifs improvisés (y compris les détonate urs, les cordeaux détonants et les composants chimiques), et d’identifier les rése aux qui les aident dans ces activités, tout en évitant de restreindre indûment l’usage légitime de ces matériaux, Soulignant que la participation et la collaboration actives d e l’ensemble des États et organisations internationales, régionales et sous-régionales sont nécessaires pour contrer, affaiblir, isoler et neutraliser la m enace terroriste, et insistant sur l’importance de l’application de la Stratégie antit erroriste mondiale des Nations Unies, qui figure dans la résolution 60/288 de l’Assemblée générale datée du 8 septembre 2006, et des examens ultérieurs de la S tratégie, Se déclarant préoccupé par le fait que les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus souvent, dans une société mondialis ée, les nouvelles technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, pour faciliter des actes de terrorisme, ainsi que par le fait qu’ils les uti lisent pour convaincre et recruter, et pour financer ou planifier des actes de terrorisme, Réitérant la demande qu’il a adressée aux États Membres de p oursuivre, par les voies et les mécanismes appropriés, et conformé ment à leur droit interne et au droit international, l’échange d’informations sur l es personnes et entités impliquées dans des activités terroristes, en particulier sur leurs approvisionnements en armes et leurs sources d’appui matériel, et sur la coopér ation antiterroriste internationale en cours, notamment entre les services spéciaux, le s services de sécurité et organismes d’application des lois et les autorités de justice pénale, Constatant que les embargos sur les armes par lui décrétés co ntribuent grandement à mettre fin à l’approvisionnement des t erroristes en armes légères et de petit calibre, et notant la nécessité d’améliorer les échanges d’informatio n entre les groupes d’experts, les missions de maintien de la p aix, dans le cadre de leurs mandats respectifs, et les autres entités des Natio ns Unies compétentes, sur les violations des embargos sur les armes qui pourraien t avoir été commises, Réaffirmant sa résolution 1373 (2001), dans laquelle il a décid é en particulier que tous les États doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et s’abstenir d’apporter quelque forme d ’appui que ce soit, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans de s actes de terrorisme, notamment S/RES/2370 (2017) 3/6 17-13258 en réprimant le recrutement de membres de groupes t erroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes, Réaffirmant l’importance de la mise en œuvre intégrale des rés olutions 2199 (2015) , 2253 (2015) et 2368 (2017) , Exhortant tous les États, notamment ceux où l’EIIL a une pré sence, à rendre impossible tout lien commercial, économique et fina ncier avec l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), Al-Qaida et les person nes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, y compris en intens ifiant les mesures visant à renforcer la sécurité de leurs frontières, Ayant conscience de la valeur du « Programme d’action en vue de pré venir, combattre et éliminer le commerce illicite des arme s légères sous tous ses aspects », y compris des mesures visant à assurer la sécurité physique et la gestion des stocks d’armes légères et de petit calibre, qui constituen t des moyens importants de contribuer à mettre fin à l’approvisionnement des t erroristes en armes, Notant avec satisfaction les efforts faits par les États Membres et les organisations intergouvernementales, régionales et sous-régionales pour faire face aux menaces pesant sur la paix et la sécurité inter nationales du fait du transfert illicite d’armes légères et de petit calibre, et notant le rôle important que jouent la société civile et le secteur privé pour ce qui est d’appuyer ces efforts, Notant la poursuite de la coordination des efforts de lut te contre le terrorisme entre le Comité contre le terrorisme, appuyé par sa Direction exécutive et l’Organisation internationale de police criminelle, l’Organisation mondiale des douanes, le Bureau des affaires de désarmement, l’O ffice des Nations Unies contre la drogue et le crime, notamment en matière d’assis tance technique et de renforcement des capacités, l’Équipe d’appui analyt ique et de surveillance des sanctions, le Service de la lutte antimines et tous les autres organes des Nations Unies, et encourageant la poursuite de leur collabo ration avec le Bureau de lutte contre le terrorisme afin d’assurer la coordination et la cohérence d’ensemble de l’action antiterroriste menée par le système des Na tions Unies, 1. Réaffirme sa décision, énoncée dans la résolution 1373 (2001) , que tous les États doivent s’abstenir d’apporter quelque for me d’appui que ce soit, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans de s actes de terrorisme, notamment en mettant fin à l’approvisionnement en armes des t erroristes, et souligne qu’il importe que ses résolutions pertinentes soient inté gralement et effectivement appliquées et que tout manquement à cette obligatio n doit faire l’objet de mesures appropriées; 2. Invite tous les États à envisager de devenir partie aux in struments régionaux et internationaux y afférents, en vue de contribuer à mettre fin à l’approvisionnement en armes des terroristes, et à respecter pleinement leurs obligations respectives découlant des instruments a uxquels ils sont parties; 3. Réaffirme qu’il entend prendre des mesures appropriées, si n écessaire, pour renforcer les mécanismes pertinents de suivi d es embargos sur les armes, qui peuvent aider à garantir qu’il soit mis fin à l’app rovisionnement en armes des terroristes, conformément à ses résolutions pertine ntes; 4. Encourage les États Membres à prendre, conformément au droit international, des mesures appropriées pour préveni r ou entraver les activités qui pourraient conduire à des violations des embargos s ur les armes qu’il a prévus; 5. Considère qu’il faut que les États Membres prennent des mesu res appropriées et conformes au droit international pou r lutter contre le trafic illicite d’armes légères et de petit calibre, en particulier avec les terroristes, y compris en S/RES/2370 (2017) 17-13258 4/6 renforçant, s’il y a lieu et conformément à leurs c adres juridiques nationaux, les systèmes nationaux de collecte et d’analyse de donn ées détaillées sur le trafic illicite de ces armes profitant à des terroristes, et qu’ils mettent en place, quand elles n’existent pas, les lois, réglementations et procéd ures administratives leur permettant d’exercer un contrôle effectif sur la pr oduction, l’exportation, l’importation, le courtage, le transit ou la réexpé dition des armes légères et de petit calibre dans les zones relevant de leur juridiction , en tenant compte du « Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects » afin d’empêcher que le trafic de telles armes profite à des terroristes; 6. Exhorte les États Membres à prendre, le cas échéant, les m esures ci- après, au niveau national, pour mettre fin à l’appr ovisionnement en armes des terroristes : a) Garantir la possibilité de prendre les mesures juridiques appropriées à l’encontre de ceux qui sont sciemment impliqués dan s l’approvisionnement en armes de terroristes; b) Garantir la sécurité physique et la bonne gesti on des stocks d’armes légères et de petit calibre; c) Encourager la mise en œuvre de procédures de ma rquage et de traçage des armes légères et de petit calibre pour améliore r la traçabilité des armes qui pourraient être fournies aux terroristes à travers leur trafic illicite; d) Renforcer, le cas échéant, leurs capacités judi ciaires, leurs capacités de maintien de l’ordre et leurs moyens de contrôler le s frontières, ainsi que leurs capacités d’enquêter sur les réseaux de trafic d’ar mes afin de prendre en compte les liens existant entre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme; 7. Souligne qu’il importe que les États Membres prennent des m esures appropriées, aux niveaux national, régional et inte rnational, conformément au droit international et à leur législation interne, pour e mpêcher que le trafic illicite d’armes profite à des terroristes dans les zones de conflit et pour prévenir, dans ce contexte, les pillages de stocks nationaux par des terroriste s ou l’acquisition par eux d’armes légères et de petit calibre provenant de ces stocks , et souligne à cet égard qu’il importe d’aider les États de ces régions à surveill er et contrôler les stocks d’armes légères et de petit calibre, afin d’empêcher les te rroristes d’en acquérir; 8. Exhorte les États Membres à renforcer, selon qu’il convien dra, la coopération internationale et régionale en ce qui c oncerne la formation aux pratiques optimales, en coordination avec l’Organis ation internationale de police criminelle et l’Organisation mondiale des douanes; 9. Prie instamment les États Membres d’appliquer pleinement le « Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects » et d’util iser l’Instrument international de traçage pour contribuer à empêcher les terroristes d’acquérir des armes légères et de petit calibre, en particulier dans les zones de con flit et d’après conflit; 10. Demande aux États Membres de sensibiliser leurs population s à la menace que constituent les engins explosifs improvi sés et de renforcer les capacités et les moyens de leurs institutions en matière de p révention et de lutte contre cette menace, notamment par la collaboration avec le sect eur privé; 11. Rappelle qu’il a décidé que pour empêcher l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), Al-Qaida et les personnes, groupe s, entreprises ou entités qui leur sont associés de se procurer, de manipuler, de stoc ker, d’utiliser ou de chercher à se procurer tous types d’explosifs, qu’il s’agisse d’e xplosifs militaires, civils ou S/RES/2370 (2017) 5/6 17-13258 improvisés, ainsi que des matières premières et des composants pouvant servir à fabriquer des engins explosifs improvisés ou des ar mes non classiques, y compris, mais sans s’y limiter, des produits chimiques, des détonateurs, des cordeaux détonants ou des produits toxiques, les États Membr es devront prendre les mesures appropriées, y compris publier des règles de bonne pratique pour faire en sorte que leurs ressortissants, les personnes relevant de leu r juridiction et les entités constituées sur leur territoire ou relevant de leur juridiction qui se livrent à la production, à la vente, à la fourniture, à l’achat, au transfert et au stockage de ces articles fassent preuve d’une vigilance accrue, et encourage en outre les États Membres à échanger des informations, à mettre en pl ace des partenariats, à définir des stratégies nationales et à renforcer les moyens aux fins de la lutte contre les engins explosifs improvisés; 12. Encourage les États Membres, selon qu’il conviendra, à renfo rcer la coopération et l’échange de bonnes pratiques avec l a société civile, les secteurs public et privé, y compris avec des représentants d e l’industrie, afin de lutter contre la fabrication illicite et le trafic d’armes légère s et de petit calibre et d’engins explosifs improvisés, notamment à travers des campa gnes de sensibilisation; 13. Exhorte les États Membres à coopérer pour empêcher les ter roristes d’acquérir des armes, y compris au moyen des techno logies de l’information et des communications, tout en respectant les droits de l’ homme et les libertés fondamentales et conformément aux obligations décou lant du droit international, et souligne l’importance de la coopération avec la société civ ile et le secteur privé à cet égard, notamment par la création de partenariat s public-privé; 14. Souligne l’importance de la coopération internationale pour prévenir l’approvisionnement en armes des terroristes et y m ettre fin et, à cet égard, encourage les États Membres à renforcer en particul ier la coopération entre leurs systèmes judiciaires et leurs forces de l’ordre res pectifs, conformément à leurs obligations internationales et à leurs cadres jurid iques internes; 15. Souligne également qu’il importe de renforcer la coopération et la coordination entre les entités compétentes des Nati ons Unies, et en particulier entre les comités pertinents chargés des sanctions qu’il a arrêtées et ses organes subsidiaires, afin d’aider à prévenir toute forme d ’appui, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorism e, notamment en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes; 16. Demande au Comité contre le terrorisme, avec le soutien de sa Direction exécutive, de continuer, selon que de besoin et con formément à leurs mandats respectifs, d’examiner les mesures prises par les É tats Membres pour mettre fin à l’approvisionnement des terroristes en armes dans l e cadre de l’application de la résolution 1373 (2001) , en vue de recenser les bonnes pratiques, les lacu nes et les facteurs de vulnérabilité dans ce domaine; 17. Encourage à cet égard le Comité contre le terrorisme, avec l e soutien de sa Direction exécutive, et le Bureau de lutte contr e le terrorisme à continuer de coopérer afin de faciliter l’assistance technique, le renforcement des capacités et la sensibilisation concernant la lutte contre l’approv isionnement en armes des terroristes, en particulier en se concertant davant age avec les États et les organisations internationales, régionales et sous-r égionales compétentes et en collaborant étroitement, notamment par des échanges d’informations, avec les prestataires concernés d’assistance technique bilat érale et multilatérale; 18. Charge son Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), Al-Qaida et l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions de S/RES/2370 (2017) 17-13258 6/6 continuer de mettre l’accent, y compris dans leurs rapports et points d’information, sur la menace que constitue l’approvisionnement en armes de l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), Al-Qaida et des person nes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés; 19. Encourage l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions à coordonner avec d’autres organes antiterroristes de s Nations Unies, notamment la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le Bureau des affaires de désarmement, son action visant à surveiller et comb attre la menace que constitue l’approvisionnement en armes de l’EIIL (également c onnu sous le nom de Daech), Al-Qaida et des personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2371 (2017)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2371(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2371 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 5 août 2017 17-13455 (F) *1713455* Résolution 2371 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8019e séance, le 5 août 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) et 2356 (2017) , ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ) et 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ), Réaffirmant que la proliférati on des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace contre la paix et la sécurité internationales, Se déclarant très profondément préoccupé par les essais nucléaires effectués les 3 et 28 juillet 2017 par la Républ ique populaire démocratique de Corée, qu’elle a présentés comme des essais de missiles balistiques intercontinentaux, en violation des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) et 2356 (2017) , par le péril qu’ils représentent pour le Traité sur la non - prolifération des armes nucléaires, pour l’action menée à l’échelon international afin de renforcer le régime de non -prolifération des armes nucléaires dans le monde et par le danger qui en résulte pour la paix et la stabilité dans la région et au -delà, Soulignant à nouveau qu’il importe que la République populaire démocratique de Corée réponde aux autres préoccupations de la commun auté internationale sur les plans humanitaire et de la sécurité, Soulignant également que les mesures imposées par la présente résolution sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démoc ratique de Corée, Se déclarant vivement préoccupé de constater que la République populaire démocratique de Corée a continué de violer ses résolutions pertinentes en effectuant des essais et des tirs répétés de missiles balistiques et constatant que toutes ces activités liées aux missiles balistiques concourent à la mise au point par la République populaire démocratique de Corée de vecteurs d’armes nucléaires et exacerbent la tension dans la région et au -delà, Se déclarant toujours préoccupé de constater q ue la République populaire démocratique de Corée abuse des privilèges et immunités résultant de la Convention S/RES/2371 (2017) 17-13455 2/10 de Vienne sur les relations diplomatiques et de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, Se déclarant très préoccupé de constater q ue les ventes d’armes effectuées par la République populaire démocratique de Corée ont généré des revenus qui sont détournés au profit des programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques alors que les besoins des citoyens de ce pays sont très loin d’être satisfaits, Se déclarant très profondément préoccupé de constater que les activités relatives aux programmes d’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ont aggravé les tensions dans la région et au-delà, et considérant que la paix et la sécurité internationales continuent d’être manifestement menacées, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et prenant des mesures en vertu de son Article 41, 1. Condamne avec la plus gr ande fermeté les essais de missiles balistiques effectués par la République populaire démocratique de Corée les 3 et 28 juillet 2017, qu’elle a présentés comme des essais de missiles balistiques intercontinentaux et pour lesquels elle a recouru à la techno logie des missiles balistiques, en violation et au mépris flagrant de ses résolutions sur la question ; 2. Réaffirm e ses décisions selon lesquelles la République populaire démocratique de Corée ne procédera à aucun nouveau tir recourant à la technologie des missiles balistiques ou essai nucléaire et s’abstiendra de toute autre provocation; doit suspendre toutes activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablir dans ce contexte les engagements qu’elle a précédemment souscrits en faveur d’un moratoire sur les tirs de missile; doit abandonner toutes armes nucléaires et tous programmes nucléaires existants de façon complète, vérifiable et irréversible et cesser immédiatement toute activité connexe; et doit abandonner tous autres programmes exis tants d’armes de destruction massive et de missiles balistiques, de façon complète, vérifiable et irréversible; Désignations 3. Décide que les mesures énoncées à l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux personnes et entités dont la liste figure dans les annexes I et II à la présente résolution, ainsi qu’à toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sur le urs instructions, et aux entités qu’elles possèdent ou contrôlent, y compris par des moyens illicites, et décide en outre que les mesures énoncées à l’alinéa e) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2 006) s’appliquent également aux personnes dont la liste figure dans l’annexe I à la présente résolution, ainsi qu’aux personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions; 4. Décide qu’il adaptera les mesures édictées au paragraphe 8 de la résolu tion 1718 (2006) et par la présente résolution en désignant d’autres marchandises, donne pour instruction au Comité de faire ce qu’il faut à cet effet et de lui soumettre un rapport au plus tard 15 jou rs après l’adoption de la présente résolution, et décide que si le Comité ne l’a pas fait, il parachèvera lui -même l’adaptation de ces mesures au plus tard sept jours après avoir reçu ledit rapport; 5. Décide qu’il adaptera les mesures édictées au paragra phe 7 de la résolution 2321 (2016) en désignant d’autres articles, matières, équipements, biens et technologies en rapport avec les armes classiques, donne pour instruction au Comité de faire ce qu’il faut à cet effet et de lui soumettre un rapport au plus tard 30 jours après l’adoption de la présente résolution, et décide que si le Comité ne l’a pas fait, il parachèvera l’adaptation de ces mesures au plus tard sept jours après S/RES/2371 (2017) 3/10 17-13455 avoir reçu ledit rapport et charge ce dernier de mettre à jour la liste tous les 12 mois; Transports 6. Décide que le Comité peut désigner des navires au sujet desquels il dispose d’informations indiquant qu’ils sont, ou ont été, liés à des activités interdites par les résolut ions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016), 2321 (2016) , 2356 (2017) ou par la présente résolution et que tous les États Membres doivent interdire l’entrée de ces navires dans leurs ports, sauf si l’entrée est requise en cas d’urg ence ou en cas de retour au port d’origine, ou si le Comité établit à l’avance qu’elle est nécessaire à des fins humanitaires ou à toute autre fin compatible avec les objectifs des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , ou de la présente résolution; 7. Précise que les mesures énoncées au paragraphe 20 de la résolution 2270 (2016) et au paragraphe 9 de la résolution 2321 (2016) , par lesquelles il est demandé aux États d’interdire à leurs nationaux, aux personnes relevant de leur juridiction et aux sociétés créée s sur leur territoire ou relevant de leur juridiction de posséder, louer ou exploiter tout navire battant pavillon de la République populaire démocratique de Corée, sans exception, sauf si le Comité l’a approuvé au préalable et au cas par cas, s’appliquent à l’affrètement des navires battant pavillon de la République populaire démocratique de Corée; Mesures sectorielles 8. Décide de remplacer le paragraphe 26 de la résolution 2321 (2016) par ce qui suit : « Décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas fournir, vendre ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l’intermédiaire de ses nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant son pavillon, du char bon, du fer et des minerais de fer, et que tous les États doivent interdire l’achat à la République populaire démocratique de Corée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, de ces matières, qu’elles proviennent ou no n du territoire de la République populaire démocratique de Corée, décide qu’en ce qui concerne les ventes de fer et de minerais de fer et transactions y relatives pour lesquelles des contrats ont été conclus par écrit avant l’adoption de la présente résolu tion, tous les États peuvent autoriser l’importation des envois correspondants dans leurs territoires jusqu’à 30 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une notification des détails de ces importations devant être faite au Comité a u plus tard 45 jours après la date d’adoption de la présente résolution, et décide en outre que cette disposition ne s’applique pas au charbon dont l’État exportateur confirme sur la base d’informations crédibles qu’il provient de l’extérieur de la Républi que populaire démocratique de Corée et a été transporté via ce pays uniquement aux fins de son exportation depuis le port de Rajin (Rason), à condition que l’État exportateur en avise au préalable le Comité et que de telles transactions ne soient pas liées à la production de recettes pour les programmes nucléaire ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou d’autres activités de celle -ci interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) ou par la présente résolution; » S/RES/2371 (2017) 17-13455 4/10 9. Décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit fournir, vendre ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l’intermédiaire de ses na tionaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant son pavillon, aucun produit de la mer (poissons, crustacés, mollusques et autres invertébrés aquatiques sous toutes formes) et que tous les États doivent interdire l’achat à la République populaire démoc ratique de Corée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, de ces produits, qu’ils proviennent ou non du territoire de la République populaire démocratique de Corée, et décide en outre qu’en ce qui concerne les ventes de produits de la mer (poissons, crustacés, mollusques et autres invertébrés aquatiques sous toutes formes) et transactions y relatives pour lesquelles des contrats ont été conclus par écrit avant l’adoption de la présente résolution, tous les États peuve nt autoriser l’importation des envois correspondants dans leurs territoires jusqu’à 30 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une notification des détails de ces importations devant être faite au Comité au plus tard 45 jours après la date d’adoption de la présente résolution; 10. Décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas fournir, vendre ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l’intermédiaire de ses nationaux ou au m oyen de navires ou d’aéronefs battant son pavillon, du plomb et des minerais de plomb, et que tous les États doivent interdire l’achat à la République populaire démocratique de Corée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pa villon, de ces matières, qu’elles proviennent ou non du territoire de la République populaire démocratique de Corée, et décide qu’en ce qui concerne les ventes de plomb et de minerais de plomb et transactions y relatives pour lesquelles des contrats ont ét é conclus par écrit avant l’adoption de la présente résolution, tous les États peuvent autoriser l’importation des envois correspondants dans leurs territoires jusqu’à 30 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une notification des détails de ces importations devant être faite au Comité au plus tard 45 jours après la date d’adoption de la présente résolution; 11. Constate avec préoccupation que des nationaux de la République populaire démocratique de Corée travaillent fréquemment d ans d’autres États pour produire des recettes à l’exportation dont la République populaire démocratique de Corée se sert à l’appui de ses programmes nucléaires ou de missiles balistiques interdits, décide que tous les États Membres doivent s’abstenir de dé passer, à compter de la date d’adoption de la présente résolution, le nombre total de permis de travail accordés à des nationaux de la République populaire démocratique de Corée prévu dans leurs juridictions à ladite date, à moins que le Comité ne détermin e au préalable, au cas par cas, que l’emploi d’un nombre de nationaux de la République populaire démocratique de Corée supérieur au nombre autorisé par la juridiction d’un État Membre à ladite date est nécessaire à l’acheminement de l’aide humanitaire, à l a dénucléarisation ou à toute autre fin compatible avec les objectifs des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) et 2356 (2017) ou de la présente résolution; Ressources financières 12. Décide que tous les États doivent interdire la création, par leurs nationaux ou sur leur territoire, de coentreprises ou de coopératives avec des personnes ou des entités de la République populaire démocratique de Corée, ou l’expansion des coentreprises existantes au moy en de nouveaux investissements, que ces personnes ou entités agissent pour le compte ou au nom du Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée, à moins que ces coentreprises ou coopératives n’aient été approuvées au préalable par le Comité , au cas par cas; S/RES/2371 (2017) 5/10 17-13455 13. Précise que les interdictions énoncées au paragraphe 11 de la résolution 2094 (2013) s’appliquent aux opérations de compensation financière s’effectuant sur tous les territoires des États Membres; 14. Précise que les entreprises assurant des services financiers comparables à ceux qui sont offerts par des banques sont considérées comme des institutions financières aux fins de l’application du paragraphe 11 de la résolution 2094 (2013) , des paragraphes 33 et 34 d e la résolution 2270 (2016) , et du paragraphe 33 de la résolution 2321 (2016) ; Armes chimiques 15. Rappelle le paragraphe 24 de la résolution 2270 (2016) , décide que la République populaire démocratique de Corée doit renoncer à déployer ou utiliser des armes chimiques, et demande instamment à la République populaire démocratique de Corée d’adhérer à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction, puis de s e conformer immédiatement à ses dispositions; Conventions de Vienne 16. Exige que la République populaire démocratique de Corée s’acquitte pleinement des obligations qui lui incombent au titre de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et de la Convention de Vienne sur les relations consulaires; Conséquences pou r la population de la République populaire démocratique de Corée 17. Déplore que la République populaire démocratique de Corée détourne des quantités considérables de ses ressources rares pour poursuivre ses programmes d’armes nucléaires et plusieurs pro grammes de missiles balistiques onéreux, prend note des conclusions du Bureau des Nations Unies pour la coordination de l’aide humanitaire, qui constate que plus de la moitié de la population de la République populaire démocratique de Corée souffre d’une i nsécurité alimentaire et médicale grave – notamment un nombre très important de femmes enceintes et allaitantes et d’enfants de moins de 5 ans qui risquent de souffrir de malnutrition – et près d’un quart de la population souffre de malnutrition chronique et, dans ces conditions, se déclare profondément préoccupé par les terribles épreuves auxquelles est soumise la population de la République populaire démocratique de Corée; Application des sanctions 18. Décide que les États Membres lui font rapport d ans les quatre -vingt -dix jours suivant l’adoption de la présente résolution, et par la suite à la demande du Comité, sur les mesures concrètes qu’ils auront prises pour appliquer effectivement ses dispositions, prie le Groupe d’experts de continuer, en collaboration avec les autres groupes de surveillance de l’application des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, d’aider les États à établir et présenter leurs rapports en temps voulu; 19. Demande à tous les États Membres de redoubler d’efforts pour appliquer dans leur intégralité les mesures énoncées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009), 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) et 2356 (2017) , et de coopérer ent re eux à cette fin, tout particulièrement pour ce qui est d’inspecter, de déceler et de saisir des articles dont le transfert est interdit par ces résolutions; S/RES/2371 (2017) 17-13455 6/10 20. Décide que le mandat du Comité, énoncé au paragraphe 12 de la résolution 1718 (2006) , s’applique aux mesures imposées par la présente résolution et décide également que le mandat du Groupe d’experts, tel qu’il est précisé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 1 de la résolution 2345 (2017) , s’applique également aux mesures imposées par la présente résolution; 21. Décide d’autoriser tous les États Memb res, qui sont tenus de le faire, à saisir les articles trouvés lors des inspections et dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) et 2356 (2017) et par la présente résolution et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins de leur neutralisation), d’une manière qui ne soit pas incompatible avec les obligations que leur imposent ses résolutions sur la question, notamment la résolution 1540 (2004) , ni avec les obligations faites aux parties au Traité sur la non -proliféra tion des armes nucléaires, à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction du 29 avril 1997 et à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la f abrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction du 10 avril 1972; 22. Insiste sur le fait qu’il importe que tous les États, y compris la République populaire démocratique de Corée, prennent les mesur es nécessaires pour qu’il ne puisse être accueilli aucun recours introduit à la demande du Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée, de toute personne ou entité dans la République, ou de personnes ou entités visées par les mesures énon cées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) et 2356 (2017) ou dans l a présente résolution ou de toute personne agissant par leur intermédiaire ou pour leur compte, à l’occasion de tout contrat ou autre opération dont l’exécution aurait été empêchée à raison des mesures imposées par la présente résolution ou les résolutions antérieures; 23. Demande à INTERPOL d’établir des notices spéciales concernant les personnes désignées, et charge le Comité de collaborer avec INTERPOL pour établir les arrangements voulus à cette fin; 24. Prie le Secrétaire général de doter de ressourc es analytiques supplémentaires le Groupe d’experts créé en application de la résolution 1874 (2009) du Conseil de sécurité de façon à renforcer sa capacité à analyser les activités de violation des san ctions et d’évasion menées par la République populaire démocratique de Corée; Mesures d’ordre politique 25. Se déclare profondément préoccupé par les terribles épreuves auxquelles est soumise la population de la République populaire démocratique de Corée, condamne le fait qu’elle poursuive ses programmes d’armes nucléaires et de missiles balistiques au lieu d’améliorer le bien -être de sa populat ion alors que les besoins des habitants sont très loin d’être satisfaits, et insiste sur la nécessité pour la République populaire démocratique de Corée de respecter et de garantir le bien -être et la dignité intrinsèque de son peuple; 26. Réaffirme que les mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) ainsi que par la présente résolution sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démocratique de Corée et ne pas nuire ou imposer de restriction aux activités, y compris aux activ ités S/RES/2371 (2017) 7/10 17-13455 économiques, à la coopération, à l’aide alimentaire et à l’assistance humanitaire, qui ne sont pas interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013), 2270 (2016) , 2321 (2016) ou 2356 (2017) ou par la présente résolution, ni aux activités des organisations internationales et organisations non gouvernementales menant des programmes d’aide et de secours en République populaire démo cratique de Corée dans l’intérêt de la population civile du pays, et décide que le Comité peut, au cas par cas, exclure une activité des mesures imposées par ces résolutions s’il détermine qu’une dérogation est nécessaire pour faciliter les activités de ce s organisations en République populaire démocratique de Corée ou à toute autre fin compatible avec les objectifs de ces résolutions; décide également que les mesures énoncées à l’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) ne s’appliquent pas aux transactions financières réalisées avec la Foreign Trade Bank de la République populaire démocratique de Corée ou la Korea National Insurance Corporation qui concernent uniquement les activités des m issions diplomatiques ou consulaires en République populaire démocratique de Corée ou les activités d’aide humanitaire menées par l’ONU ou en coordination avec l’Organisation; 27. Réaffirme son soutien aux pourparlers à six, souhaite qu’ils reprennent, et réaffirme aussi son soutien aux engagements énoncés dans la Déclaration commune du 19 septembre 2005 publiée par la Chine, les États -Unis, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée, et nota mment que l’objectif des pourparlers à six est la dénucléarisation vérifiable de la péninsule coréenne par des moyens pacifiques, que les États -Unis et la République populaire démocratique de Corée se sont engagés à respecter leur souveraineté respective e t à coexister pacifiquement et que les six parties se sont engagées à promouvoir la coopération économique, et tous les autres engagements pertinents; 28. Réaffirme qu’il importe de maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et dans l’e nsemble de l’Asie du Nord -Est, exprime son attachement à un règlement pacifique, diplomatique et politique de la situation, se félicite des efforts que font les membres du Conseil ainsi que d’autres États pour faciliter un règlement pacifique et global par le dialogue et souligne qu’il importe de s’employer à réduire les tensions dans la péninsule coréenne et au -delà; 29. Affirme qu’il continuera de surveiller en permanence les agissements de la République populaire démocratique de Corée et est prêt à ren forcer, modifier, suspendre ou lever au besoin les mesures prises à son encontre, au vu de la manière dont elle s’y conforme, et à cet égard se déclare résolu à prendre d’autres mesures importantes si la République populaire démocratique de Corée procède à tout autre tir ou essai nucléaire; 30. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2371 (2017) 17-13455 8/10 Annexe I Interdiction de voyager/Gel des avoirs (individus) 1. CHOE CHUN YONG a. Désignation : représentant de la Ilsim International Bank, qui est affiliée à l’armée nord -coréenne et étroitement liée à la Korea Kwangson Banking Corporation. Ilsim International Bank a cherché à contourner les sanctions de l’ONU. b. Autres noms connus : Ch’oe Ch’un -yo’ng c. Éléments d’indentification : nationalité : nord -coréenne; passeport no : 654410078; sexe : masculin 2. HAN JANG SU a. Désignation : représentant en chef de la Foreign Trade Bank. b. Autres noms connus : Chang -Su Han c. Éléments d’indentification : date de naissance : 8 novembre 1969; lieu de naissance : Pyongyang, République populaire démocratique de Corée; nationalité : nord -coréenne; passeport no : 745420176, venant à expiration le 19 octobre 2020; sexe : masculin 3. JANG SONG CHOL a. Désignation : Jang Song Chol représente la Korea Mining Development Corporation (KOMID) à l’étranger. b. Autres noms connus : n.d. c. Éléments d’indentification : date de naissance : 12 mars 1967; nationalité : nord -coréenne 4. JANG SUNG NAM a. Désignation : dirige à l’étranger une branche de la Tangun Trading Corporat ion, qui est principalement chargée de l’achat de produits et de technologies destinés aux programmes nord -coréens de recherche et développement en matière de défense. b .Autres noms connus : n.d. c. Éléments d’indentification : date de naissance : 14 ju illet 1970; nationalité : nord -coréenne; passeport no : 563120368, émis le 22 mars 2013 et venant à expiration le 22 mars 2018; sexe: masculin 5. JO CHOL SONG a. Désignation : représentant adjoint de la Korea Kwangson Banking Corporation, qui fournit des services financiers à la Tanchon Commercial Bank et à la Korea Hyoksin Trading Corporation, filiale de la Korea Ryonbong General Corporation. b. Autres noms connus : Cho Ch’o’l -so’ng c. Éléments d’indentification : date de naissance : 25 septembre 1984; nationalité : nord -coréenne; passeport no : 654320502, venant à expiration le 16 septembre 2019; sexe : masculin S/RES/2371 (2017) 9/10 17-13455 6. KANG CHOL SU a. Désignation : responsable à la Korea Ryonbong General Corporation, entreprise spécialisée dans l’approvisionnement du secteur de la défense nord -coréen qui facilite les ventes à l’étranger de biens nord -coréens à caractère militaire. Ses passations de marchés bénéficient vraisemblablement aussi au pr ogramme d’armes chimiques de la République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : n.d. c. Éléments d’indentification : date de naissance : 13 février 1969; nationalité : nord -coréenne; passeport no : 472234895 7. KIM MUN CHOL a. Dési gnation : représentant de la Korea United Development Bank. b. Autres noms connus: Kim Mun -ch’o’l c. Éléments d’indentification : date de naissance : 25 mars 1957; nationalité : nord -coréenne 8. KIM NAM UNG a. Désignation : représentant de la Ilsim In ternational Bank, qui est affiliée à l’armée nord -coréenne et étroitement liée à la Korea Kwangson Banking Corporation. Ilsim International Bank a cherché à contourner les sanctions de l’ONU. b. Autres noms connus : n.d. c. Éléments d’indentification : nationalité : nord -coréenne; passeport no : 654110043 9 PAK IL KYU a. Désignation : responsable à la Korea Ryonbong General Corporation, entreprise spécialisée dans l’approvisionnement du secteur de la défense nord -coréen qui facilite les ventes à l’étra nger de biens nord -coréens à caractère militaire. Ses passations de marchés bénéficient vraisemblablement aussi au programme d’armes chimiques de la République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : Pak Il -Gyu c. Éléments d’indentificat ion: nationalité : nord -coréenne; passeport no : 563120235; sexe : masculin Liste actualisée d’autres noms connus : JANG BOM SU (KPi.016) – nouvel autre nom connu : Jang Hyon U, date de naissance : 22 février 1958, passeport diplomatique no 836110034, venant à expiration le 1er janvier 2020. JON MYONG GUK (KPi.018) – nouvel autre nom connu : Jon Yong Sang, date de naissance : 25 août 1976, passeport diplomatique no 836110035, venant à expiration le 1er janvier 2020. S/RES/2371 (2017) 17-13455 10/10 Annexe II Gel des avoirs (en tités) 1. FOREIGN TRADE BANK (FTB) a. Désignation : la Foreign Trade Bank est une banque d’État qui fait office de principale banque cambiste de la République populaire démocratique de Corée et a procuré un soutien financier déterminant à la Korea Kwangson Banking Corporation. b. Autres noms connus : n.d. c. Location : FTB Building, Jungsong -dong, Central District, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée 2. KOREAN NATIONAL INSURANCE COMPANY (KNIC) a. Désignation : la Korean National Insurance Company est une société financière et d’assu rance nord -coréenne affiliée au Bureau 39. b. Autres noms connus : Korea Foreign Insurance Company c. Location : Central District, Pyongyang, République populaire démocratique de Corée 3. KORYO CREDIT DEVELOPMENT BANK a. Désignation : la Koryo Credit Development Bank a des activités dans le secteur des services financiers de la République populaire démocratique de Corée. b. Autres noms connus : Daesong Credit Development Bank; Koryo Global Credit Bank; Koryo Global Trust Bank c. Adresse : Pyongyang, République populaire démocratique de Corée 4. MANSUDAE OVERSEAS PROJECT GROUP OF COMPANIES a. Désignation : le Mansudae Overseas Project Group of Companies a participé à l’exportation de main -d’œuvre nord -coréenne vers d’autres pays, l’a facilitée ou en est responsable, aux fins d’activités liées au secteur du bâtiment, y compris la fabrication de statues et de monuments destinée à générer des revenus pour le Gouvernement nord -coréen ou le Parti des travailleurs de Corée. Le Mansudae Overseas Project Grou p of Companies aurait eu des activités dans des pays d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, notamment l’Algérie, l’Angola, le Botswana, le Bénin, le Cambodge, le Tchad, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, la Malaisie, le Mozambique, Madaga scar, la Namibie, la République arabe syrienne, le Togo et le Zimbabwe. b. Autres noms connus : Mansudae Art Studio c. Adresse : Pyongyang, République populaire démocratique de Corée
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2372 (2017)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2372(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2372 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2017 17-15121 (F) *1715121* Résolution 2372 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8035 e séance, le 30 août 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président sur la situation en Somalie, Soulignant qu’il respecte la souveraineté, l’intégrité territo riale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, Condamnant les attaques perpétrées par les Chabab en Somalie et ailleurs, et soulignant sa vive préoccupation face à la menace q ue représentent toujours les Chabab et devant le fait qu’ils continuent de tenir des territoires et d’extorquer des revenus en Somalie, Exprimant son indignation devant les pertes en vies humaines parmi les civils causées par les attaques des Chabab, rendant hommag e aux membres du personnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMIS OM) et des forces de sécurité somaliennes pour le courage dont ils font preuve et les sacrifices qu’ils consentent dans le cadre de la lutte contre les Chabab, et con scient qu’il faut préserver les acquis obtenus grâce à leur dévouement, Se disant de nouveau déterminé à soutenir les efforts visant à réduire la menace que représentent les Chabab en Somalie et se déclarant résolu à appuyer un processus politique de paix et de réconciliation in clusif conduit par les Somaliens, Condamnant les violations des droits de l’homme, les atteintes à ces droits ainsi que les violations du droit international hum anitaire qui continuent d’être perpétrées en Somalie, en particulier le fait de pr endre délibérément pour cible des civils, Prenant note avec satisfaction de la contribution du Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) aux succès rencont rés par l’AMISOM et la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie ( MANUSOM), et soulignant l’importance d’un véritable partenariat entre l’Org anisation des Nations Unies, l’Union africaine et les États Membres en Somalie, Conscient qu’il incombe au premier chef au Gouvernement fédér al somalien de protéger ses propres citoyens et de se doter de ses propres forces de sécurité nationales, et notant que ces forces doivent être ouvertes à tous et rep résentatives de S/RES/2372 (2017) 17-15121 2/11 la société somalienne et agir dans le plein respect des obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit inte rnational des droits de l’homme, Saluant la décision prise par le Gouvernement fédéral somal ien de faire de la réforme du secteur de la sécurité une priorité pour les quatre prochaines années, se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien et les dirigea nts des États membres de la Fédération aient avalisé le nouveau dispositif n ational de sécurité, demandant au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la Fédération de respecter les critères définis dans le dispositif national de séc urité compte tenu de la menace que représentent toujours les Chabab, et soulignant qu’il importe de mettre en œuvre les décisions essentielles qui permettent de mieux défi nir la composition et le rôle des forces de sécurité au niveau national et au niveau des États fédérés conformément au dispositif convenu, afin d’accélérer la réforme du secteur de la sécurité, Réaffirmant l’engagement ferme pris par les partenaires interna tionaux en vue d’aider le Gouvernement fédéral somalien et les Éta ts membres de la Fédération à mettre en place, sous les auspices du Conseil natio nal de sécurité et les conseils régionaux de sécurité, un secteur de la sécurité qu i soit sous conduite somalienne et qui soit capable, responsable, acceptable et d’un c oût abordable, comme prévu dans le Pacte de sécurité adopté par la Somalie et les p artenaires internationaux le 11 mai 2017 à la Conférence de Londres sur la Somalie; Considérant qu’une plus grande stabilité en Somalie revêt une importance vitale pour la sécurité dans la région, AMISOM Saluant la contribution que l’AMISOM apporte à l’instaurat ion d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, notant le rôle essentiel qu’elle joue dans l’amélioration de la sécurité et dans l’établisseme nt de conditions de sécurité propices à la consolidation de la paix et à la prog ression de l’édification de l’État, notamment des deux processus politiques nationaux, disant sa reconnaissance aux Gouvernements burundais, djiboutien, éthiopien, gha néen, kényan, nigérian, ougandais et sierra-léonais qui continuent à fourni r des contingents, des forces de police et du matériel à l’AMISOM et appréciant les sacrifices importants faits par les forces de l’AMISOM, Rappelant les conclusions sur le sort des enfants touchés pa r le conflit armé (S/AC.51/2017/2 ), Prenant note de l’examen de l’AMISOM mené conjointement par l’U nion africaine et l’ONU en application du paragraphe 24 de la résolution 2297 (2016) , du rapport sur les enseignements tirés des 10 années d ’existence de l’AMISOM (2007-2017), du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine sur la situation en Somalie et l’AMISOM, en date du 12 juillet 2017, ainsi que de l’issue de la réunion des pays fournisseurs de cont ingents ou de personnel de police tenue le 3 juillet 2017, Soutenant le transfert aux forces de sécurité somaliennes d’ activités actuellement assurées par l’AMISOM dans le domaine de la sécurité, transfert qui se fera de manière progressive et selon certaines c onditions, de sorte que les progrès durement acquis en matière de sécurité soient prése rvés, Se félicitant de l’enquête menée par l’Union africaine sur les a llégations de violence sexuelle mettant en cause des soldats de l ’AMISOM, et soulignant qu’il importe que l’Union africaine applique les recomman dations formulées dans le rapport et qu’elle prenne des mesures pour éviter q u’il y ait d’autres atteintes, conformément aux dispositions de la résolution 2272 (2016) , S/RES/2372 (2017) 3/11 17-15121 Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de la présence e n Somalie de partisans de l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, aussi appelé Daech), ainsi que par les répercussions de la situation qu i règne au Yémen sur la sécurité en Somalie, Se déclarant vivement préoccupé par les conséquences humanitaires que continue d’avoir la grave sécheresse qui sévit en S omalie, et saluant les efforts faits par l’AMISOM pour faciliter l’acheminement de l’aid e humanitaire et ainsi apporter son appui aux autorités somaliennes, Considérant que la situation en Somalie demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, AMISOM 1. Souligne que l’objectif à long terme pour la Somalie, appuy ée en cela par ses partenaires internationaux, est que les forces de sécurité somaliennes assument entièrement les responsabilités en matière de sécur ité en Somalie, et considère que l’AMISOM reste essentielle au maintien de la sécuri té pendant la période de transition, afin que les forces de sécurité somalie nnes puissent renforcer leurs capacités; 2. Convient avec le Secrétaire général que les conditions néces saires au déploiement d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies en Somalie ne sont pas réunies et prie le Secrétaire général de garder les critères de dé ploiement constamment à l’étude; 3. Souligne que l’augmentation des effectifs décidée dans les r ésolutions 2036 (2012) et 2124 (2013) vise à renforcer à court terme la capacité militai re de l’AMISOM dans le cadre d’une stratégie générale de retrait, après quoi une réduction des effectifs de la Mission sera envisagé e à la lumière des progrès accomplis sur le terrain; 4. Se félicite à cet égard de la recommandation issue de l’examen conjoint Union africaine-ONU en faveur d’une réduction gradu elle et échelonnée dans le temps et de la réorganisation du personnel en tenue de l’AMISOM pour ‘que celui- ci ait davantage un rôle d’appui vis-à-vis des forc es de sécurité somaliennes, lesquelles prendront progressivement la direction d es activités touchant le domaine de la sécurité en Somalie, se félicite de l’engagement pris par le Gouvernement fédéral somalien de mener des opérations conjointes avec la Mission, l’objectif étant qu’il devienne l’acteur principal de la sécur ité en Somalie, et souligne que le transfert des responsabilités en matière de sécurit é doit se faire en tenant compte des conditions de sécurité dans chaque site; Priorités et tâches 5. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à proroger le déploiement de l’AMISOM jusqu’au 31 mai 2018 et de réduire à 21 626 agents, d’ici au 31 décembre 2017, l’effectif du personnel en tenue de l’AMISOM, qui comprendra au minimum 1 040 agents de police de la Mission, dont cinq unités de police constituées, cet effectif devant être réduit à 20 626 agents avant le 30 octobre 2018, à moins que le Conseil ne décide d’accélérer la réduction des effectifs, compte tenu du niveau de capacités que les forces d e sécurité somaliennes auront atteint; 6. Décide également que l’AMISOM est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obli gations que le droit international S/RES/2372 (2017) 17-15121 4/11 humanitaire et le droit international des droits de l’homme imposent aux États participants et dans le strict respect de la souver aineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somali e, pour s’acquitter de son mandat; 7. Décide d’autoriser l’AMISOM à poursuivre les objectifs str atégiques suivants : a) Permettre le transfert progressif des responsab ilités en matière de sécurité de l’AMISOM aux forces de sécurité somalie nnes, en fonction des capacités de ces forces et des progrès réalisés par la Somalie concernant la situation politique et les conditions de sécurité; b) Réduire la menace que constituent les Chabab et d’autres groupes d’opposition armés; c) Aider les forces de sécurité somaliennes à crée r des conditions de sécurité favorisant l’instauration d’un processus p olitique à tous les niveaux ainsi que la stabilisation, la réconciliation et la conso lidation de la paix en Somalie; 8. Décide d’autoriser l’AMISOM à accomplir les tâches priorit aires suivantes : a) Maintenir une présence dans les secteurs défini s dans le concept d’opérations de la Mission, en accordant la priorit é aux principales agglomérations; b) Aider, selon qu’il convient, les forces de sécu rité somaliennes à assurer la protection des autorités somaliennes pour que ce lles-ci puissent exercer leurs fonctions de gouvernement et œuvrer en faveur de la réconciliation et de la consolidation de la paix, et à sécuriser les infras tructures essentielles; c) Protéger, selon qu’il conviendra, son propre pe rsonnel, ses installations, son matériel et sa mission, et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, ainsi que du personnel des Nations Unies exerçant des fonctions prescrites par le Conseil de sécurité; d) Sécuriser les principales voies de ravitailleme nt, y compris les routes menant aux zones reprises aux Chabab, en particulie r celles qui sont essentielles pour améliorer la situation humanitaire et celles q ui sont indispensables pour fournir un appui logistique à l’AMISOM, tout en soulignant que les services logistiques demeurent une responsabilité partagée de l’ONU et d e l’Union africaine; e) Mener des offensives ciblées contre les Chabab et d’autres groupes d’opposition armés, y compris conjointement avec le s forces de sécurité somaliennes; f) Conseiller et aider les forces de sécurité soma liennes, militaires comme policières, en étroite collaboration avec la MANUSO M et conformément à ce que prévoit le dispositif national de sécurité; g) Reconfigurer, si les conditions de sécurité le permettent, les effectifs en tenue de l’AMISOM en augmentant la proportion du pe rsonnel de police, dans les limites de l’effectif total autorisé de la Mission, et lui faire rapport par l’entremise du Secrétaire général sur l’avancée de cette reconf iguration; h) Accueillir les transfuges, à titre provisoire e t selon qu’il convient, et en coordination avec l’ONU et le Gouvernement fédéral somalien; 9. Prie l’Union africaine de le tenir régulièrement inform é de l’exécution du mandat de l’AMISOM par l’entremise du Secrétaire général, qui lui en rendra compte oralement ainsi qu’au moyen de trois rapport s écrits au moins, le premier de ces rapports écrits devant lui être présenté le 15 décembre 2017 au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite; S/RES/2372 (2017) 5/11 17-15121 10. Demande à l’Union africaine de veiller à ce que l’AMISOM s oit configurée de façon à pouvoir mener à bien toutes l es tâches qui lui incombent, en particulier en renforçant, sous l’autorité du comma ndant de la force, les structures de commandement et de contrôle qui devront agir en coopération avec les forces de sécurité somaliennes; 11. Se félicite à cet égard que l’Union africaine envisage de mett re au point un nouveau concept d’opérations pour l’AMISOM, et exhorte l’Union africaine à le faire en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement fédéral somalien; 12. Rappelle la demande qu’il a adressée à l’Union africaine de créer les équipes spécialisées décrites dans l’annexe de la r ésolution 2297 (2016) , en particulier les unités de soutien de la Mission, ré pète qu’il importe que tous les éléments habilitants et les multiplicateurs de forc e agissent sous les ordres du commandant de la force, demande de nouveau que ces équipes soient créées sans plus tarder et demande en outre que l’Union africaine le tienne régulière ment informé, dans ses rapports réguliers présentés par l’intermédiaire du Secrétaire général, de l’avancée de la constitution de ces for ces; 13. Souligne qu’il faut impérativement obtenir du matériel pour les contingents, lequel doit être en état de fonctionne r et adapté à la mission, y compris pour les éléments habilitants et multiplicateurs de force, comme indiqué au paragraphe 6 de la résolution 2036 (2012) , auprès des pays qui fournissent déjà des contingents à l’AMISOM ou d’autres États Membres, se félicite du déploiement de trois hélicoptères par le Gouvernement kényan, et demande instamment à l’Union africaine de constituer immédiatement le reste des éléments habilitants; 14. Souligne également que la composante civile de l’AMISOM devrait être pleinement opérationnelle pour soutenir les effecti fs militaires et le personnel de police de la Mission dans leurs tâches et améliorer la coordination entre l’ONU et l’Union africaine en Somalie, l’accent étant mis to ut particulièrement sur le renforcement de l’effectif de sa composante Droits de l’homme, en vue d’accroître la capacité de surveiller si le droit international humanitaire et le droit des droits de l’homme sont respectés, d’en améliorer le respect e t de donner suite aux violations des droits de l’homme et aux atteintes à ces droits , s’agissant en particulier des allégations de violations et d’atteintes commises c ontre des enfants; 15. Souligne également que la composante civile de l’AMISOM devrait concentrer ses efforts sur l’appui à apporter à la composante militaire et à la composante de police de la Mission dans le cadre de leurs attributions révisées, afin de faciliter la transition et par la suite la réduc tion des effectifs; 16. Souligne qu’il importe que les forces de l’AMISOM exécutent leur mandat dans le plein respect des obligations que le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme impose nt aux États participants, y compris sur la base des recommandations précises fo rmulées à l’issue de l’examen conjoint, et qu’elles coopèrent avec la MANUSOM et le BANUS pour mettre en œuvre la Politique de diligence voulue en matière d e droits de l’homme dans le contexte d’un appui de l’ONU à des forces de sécuri té non onusiennes, et demande à l’Union africaine d’enquêter sur les allégations de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits ainsi que sur l es violations du droit international humanitaire et de faire rapport à ce sujet, et de c ontinuer à s’efforcer d’appliquer les normes les plus strictes en matière de transparence , de déontologie et de discipline; 17. Se félicite des progrès accomplis par l’AMISOM en matière de r espect du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents et de personn el de police S/RES/2372 (2017) 17-15121 6/11 de redoubler d’efforts pour accroître l’efficacité des mesures et des mécanismes de prévention et de répression des violations, en se f ondant notamment sur les recommandations précises issues de l’examen conjoin t, y compris en ce qui concerne les critères de sélection du personnel de la Mission; 18. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que tout appu i à des forces de sécurité non onusiennes soit apporté dans le strict respect de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, e t de lui rendre compte, dans les rapports qu’il lui présentera, des progrès accompli s dans la mise en œuvre de ladite politique, y compris grâce aux mesures et mécanisme s d’atténuation énoncés à l’issue de l’examen conjoint; 19. Salue les activités menées par la Cellule de suivi, d’an alyse et d’intervention concernant les victimes civiles dont il a demandé la création dans ses résolutions 2093 (2013) et 2124 (2013) et le progrès que constitue la mise en service d’un numéro d’urgence pour les Somaliennes (« Ceebla »), souligne qu’il importe de faire en sorte que cette cellule soit pl einement opérationnelle et efficace sans plus tarder et, à cet égard, demande instamment aux pays fournisseurs de contingents et de personnel de police d’apporter to ut leur appui à la Cellule, en collaboration avec les organismes chargés de l’aide humanitaire, des droits de l’homme et de la protection, et souligne également qu’il importe de veiller à ce que l’information soit partagée avec les acteurs concer nés, y compris l’ONU, et qu’elle figure dans les rapports sur l’AMISOM; 20. Demande à l’Union africaine et aux pays fournisseurs de co ntingents de prendre les mesures voulues pour enquêter sur les a llégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles que des actes d’exploitation ou d’atteintes sexuelles ont été commis de manière gén éralisée ou systématique par ces unités; 21. Salue et encourage vivement le déploiement, par les pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police, de personnel féminin en tenue à l’AMISOM; 22. Prie le Gouvernement fédéral somalien de procéder rapide ment à une évaluation de l’état de préparation opérationnelle des forces de sécurité somaliennes, qui devra être achevée le 1 er décembre 2017 et se faire sous la conduite du Gouvernement fédéral somalien avec la p articipation active des États membres de la Fédération, et de concert avec l’AMIS OM, l’ONU et d’autres partenaires internationaux, afin de déterminer le n ombre et les capacités de ces forces ainsi que les endroits où elles se trouvent et de vérifier si les normes internationales et les obligations relatives aux dr oits de l’homme sont respectées, y compris en établissant si des enfants soldats se tr ouvent parmi elles, s’il existe des mécanismes de responsabilisation et quel est le niv eau de contrôle des antécédents et de formation appliqué, en ce qui concerne la pol ice somalienne mais aussi d’autres capacités de sécurité somaliennes, afin de pouvoir leur transférer des tâches de sécurité bien précises, de déterminer quelles so nt les capacités en vue des opérations conjointes, de recenser les besoins en m atière d’infrastructures, de capacités logistiques, de matériel et de formation, et d’avoir un point de référence pour la poursuite des efforts de réforme du secteur de la sécurité et des informations utiles pour revoir le concept d’opérations de l’AMI SOM; 23. Prie le Secrétaire général, en étroite collaboration ave c l’Union africaine et le Gouvernement fédéral somalien, de procéder à une évaluation exhaustive de l’AMISOM le 15 avril 2018 au plus tard, l’objectif étant de faire le point sur les activités menées jusque-là en vue de la transition, notamment en vue du renforcement des institutions de sécurité somalienn es, et de formuler des recommandations quant au transfert progressif des r esponsabilités en matière de S/RES/2372 (2017) 7/11 17-15121 sécurité de l’AMISOM aux forces de sécurité somalie nnes, y compris pendant la période électorale, compte tenu du niveau de capaci tés des forces de sécurité somaliennes; 24. Compte envisager de procéder à une nouvelle réduction des effectifs en tenue lorsque les conditions de sécurité et les cap acités somaliennes le permettront, et compte tenu des recommandations en ce sens qui a uront été formulées à l’issue de l’évaluation demandée au paragraphe 23; Appui et partenariat 25. Prie le Secrétaire général de collaborer étroitement ave c l’Union africaine pour appuyer la mise en œuvre de la prése nte résolution, encourage la poursuite de la collaboration étroite entre la MANU SOM, le BANUS et l’AMISOM à tous les niveaux, notamment par l’intermédiaire d u Forum de coordination des hauts responsables, afin de renforcer les efforts d e coordination sur le terrain, demande au Secrétaire général de continuer à fournir des c onseils techniques et spécialisés à l’Union africaine en ce qui concerne la planification, le déploiement et la gestion stratégique de l’AMISOM, par l’intermédi aire du Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine agissant dans le cadre du mandat qui lui a été confié, et demande de nouveau au Secrétaire général, compte tenu de l a nécessité d’accroître l’efficacité de la Mission, de donner d avantage de conseils techniques à l’Union africaine en recourant aux mécanismes exist ants de l’ONU; 26. Souligne à quel point il importe que la coordination de tou tes les opérations conjointes débute en amont et se maintie nne sur la durée, et que des activités de suivi soient menées dans les zones nou vellement reconquises, et encourage le renforcement de la planification conjointe et d es mécanismes de gestion opérationnelle afin de gérer les ressources disponibles en fonction des priorités; 27. Souligne à quel point il importe que les activités visant à planifier et à assurer le transfert effectif aux forces de sécurit é somaliennes des responsabilités dans le domaine de la sécurité se fassent de manièr e concertée entre le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la Fédération, l’ONU, l’Union africaine et les donateurs, et prie le Secrétaire général de rendre compte dans les rapports qu’il lui présentera sur la situa tion en Somalie des progrès accomplis en l’espèce; 28. Convient avec le Secrétaire général que le contrôle et le r espect du principe de responsabilité, en particulier le respe ct de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme dans le cont exte de l’appui apporté par l’ONU au transfert des responsabilités entre l’AMIS OM et les forces de sécurité somaliennes, seront la clef de voûte du partenariat entre l’ONU, l’Union africaine, le Gouvernement fédéral somalien et les États membr es de la Fédération; 29. Invite instamment l’AMISOM à mettre pleinement en œuvre la directive du commandant de la force, en particulier ses dispo sitions relatives à la protection des droits des enfants pendant et après les opérati ons, et à appliquer les instructions permanentes pour la prise en charge et la remise de s enfants rescapés des groupes armés signées par le Gouvernement fédéral somalien; 30. Se félicite de l’appui que fournit la communauté international e pour favoriser la paix et la stabilité en Somalie, en pa rticulier de la contribution considérable apportée par l’Union européenne à la M ission, ainsi que de l’appui fourni par d’autres partenaires bilatéraux aussi bi en à l’AMISOM qu’à l’Armée nationale somalienne, et souligne qu’il importe que de nouvelles contributions, provenant de bailleurs de fonds internationaux, nou veaux ou actuels, notamment le S/RES/2372 (2017) 17-15121 8/11 Fonds pour la paix (Union africaine), le secteur pr ivé, la société civile et d’autres donateurs, viennent compléter le financement de l’A MISOM, ce qui permettrait de mieux répartir la charge financière y relative; 31. Demande une fois encore que de nouveaux donateurs et les bailleurs de fonds actuels appuient l’AMISOM en contribuant dava ntage au financement de la solde des troupes, du matériel ou des activités d’a ssistance technique, ou en versant des contributions au Fonds d’affectation spéciale d es Nations Unies à l’appui de la Mission, notamment des contributions destinées à l’ Armée nationale somalienne, demande à l’Union africaine de réfléchir aux moyens à mett re en place pour assurer le financement durable de l’AMISOM, et appuie l’appel que l’Union africaine a lancé pour que ses États membres soutiennent financ ièrement l’AMISOM; 32. Insiste sur la nécessité de rendre plus prévisible, durable et souple le financement des opérations de soutien à la paix dir igées par l’Union africaine et autorisées par lui en vertu de l’autorité qu’il tie nt du Chapitre VIII de la Charte, prie instamment le Secrétaire général, l’Union africaine et les pa rtenaires d’étudier sérieusement les possibilités de financement de l’A MISOM, en gardant à l’esprit l’ensemble des options dont disposent l’ONU, l’Unio n africaine, l’Union européenne et d’autres partenaires et sachant que l es fonds volontaires sont limités, afin d’établir des modalités de financement pérenne s, et attend avec intérêt le rapport du Secrétaire général sur le financement fu tur de l’AMISOM, qui paraîtra en novembre 2017 au plus tard; Forces de sécurité somaliennes 33. Considère que c’est aux Somaliens et aux institutions somali ennes qu’incombe au premier chef la responsabilité d’assu rer la sécurité et, à cet égard, salue l’accord politique historique sur le dispositif na tional de sécurité conclu le 17 avril 2017 par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération, se félicite qu’ils aient renouvelé leur attachement à réformer le secteur de la sécurité, et souligne qu’il faut donner effet d’urgence à ces engagement s et accélérer la réforme; 34. Souligne qu’il importe de mettre en place rapidement le dis positif national de sécurité, dans le cadre duquel il faut définir les attributions des institutions de sécurité somaliennes, déterminer d’ un commun accord les structures de gouvernance et de contrôle et recenser les besoi ns en moyens, afin de permettre à l’AMISOM et aux bailleurs de fonds de mieux appréhe nder quelles sont les priorités en matière d’assistance à apporter au secteur de la sécurité ainsi que les domaines qui pourraient faire l’objet d’une coopération avec la communauté internationale, l’objectif étant de mettre en place des institution s et des forces de sécurité dirigées par les Somaliens, tant militaires que civiles, qui soient capables, responsables, acceptables et d’un coût abordable, et souligne qu’il importe au premier chef de faire régner la primauté du droit et d’avoir des fo rces de sécurité qui respectent le droit international humanitaire et le droit interna tional des droits de l’homme applicables, en particulier pour ce qui est de fair e cesser et de prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les con flits armés; 35. Souligne qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération accélèrent le renforcement et l’amélioration de la concertation entre les institutions de sécurité som aliennes et redoublent d’efforts pour assurer à terme le transfert des responsabilit és en matière de sécurité aux services de sécurité somaliens et le retrait de l’A MISOM; 36. Se félicite des engagements pris par les partenaires internati onaux en vue de fournir un soutien supplémentaire qui soit plus efficace, notamment grâce aux mécanismes de mise en œuvre issus de la Conférence de Londres sur la Somalie, y S/RES/2372 (2017) 9/11 17-15121 compris une aide mieux coordonnée en matière de men torat, de formation, de matériel, de renforcement des capacités et de rémun ération des forces militaires et des effectifs de police, conformément au Pacte de s écurité qui a été avalisé à ladite conférence, et insiste à cet égard sur l’importance que revêt le rôle de la MANUSOM s’agissant d’aider le Gouvernement fédéral somalien à coordonner l’aide internationale dans le secteur de la sécurit é; 37. Se félicite de l’appui que fournissent déjà la communauté inte rnationale et les donateurs bilatéraux au secteur somalien de la sécurité, encourage les partenaires à accroître leur appui, y compris logis tique, aux institutions nationales et à celles établies au niveau des États en faveur du développement du secteur de la sécurité, engage de nouveaux partenaires à se manifester pour soute nir ce développement, et réaffirme l’importance de la coordination entre tous les partenaires, comme il en a été convenu dans le Pact e de sécurité; 38. Insiste sur le fait que les efforts des partenaires interna tionaux doivent être bien concertés et coordonnés pour aboutir à un e approche globale qui permette de promouvoir durablement la sécurité en Somalie, e t sur la nécessité de respecter les engagements qui ont été pris, grâce au mécanism e de mise en œuvre énoncé dans le Pacte de sécurité du 11 mai 2017; 39. Souligne qu’il est indispensable que, dans le prolongement d es opérations militaires, la Somalie s’emploie immédia tement à mettre en place des structures de gouvernance dans les zones reconquise s, ou à améliorer les structures existantes, et à fournir des services de base, par l’entremise du Conseil national de sécurité et des conseils régionaux de sécurité, not amment à assurer la sécurité; 40. Sait que la menace que constituent les Chabab ne peut êt re anéantie par des moyens militaires uniquement et, à cet égard, encourage le Gouvernement fédéral somalien à continuer d’adopter, avec le sou tien de la MANUSOM, une approche globale dans le domaine de la sécurité, co mme le prévoient le Pacte de sécurité et le Nouvel Accord de partenariat pour la Somalie, et d’appliquer la stratégie et le plan d’action nationaux pour préven ir et combattre l’extrémisme violent en vue de renforcer les capacités de la Som alie dans le domaine de la prévention du terrorisme et de la lutte contre ce f léau; 41. Se félicite que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération se soient engagés à établir des servi ces de police de base dans toute la Somalie, comme le prévoit le nouveau modèle fédéral d’organisation de la police, demande à la MANUSOM d’aider à mettre ce modèle en œuvre, surtout au niveau des États fédérés, encourage les donateurs à soutenir les institutions compéten tes au niveau national et au niveau des États fédérés dans cette entreprise, salue le renforcement des capacités de la police maritime me né par le Gouvernement fédéral somalien avec l’appui de la MANUSOM conformément à sa résolution 2246 (2015) , et attend avec intérêt la réalisation de progrès dans la mise en œuvre de ce modèle; 42. Félicite le Gouvernement fédéral somalien et les États memb res de la Fédération de s’être engagés à améliorer la transpa rence et le respect du principe de responsabilité en matière de gestion financière du secteur de la sécurité et à s’acquitter des salaires et des dépenses d’appui, c omme le prévoit le Pacte de sécurité et conformément à la Constitution national e et aux mécanismes de partage des ressources, et compte que cet engagement sera s uivi d’effet; 43. Demande au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la Fédération, à l’AMISOM et à la MANUSOM de s’employe r à faire en sorte que les femmes et les filles soient protégées contre les vi olences sexuelles, y compris contre l’exploitation et les atteintes sexuelles, sachant que ces situations peuvent considérablement exacerber et prolonger les conflit s armés et compromettre le S/RES/2372 (2017) 17-15121 10/11 rétablissement de la paix et de la sécurité interna tionales, et à garantir que les victimes soient prises en charge et que les auteurs de ces actes aient à en répondre, et engage le Gouvernement fédéral somalien, avec l’appui de l’ONU, à donner effet le plus rapidement possible au Communiqué conjoint et au Plan d’action national visant à mettre fin aux violences sexuelles commise s en période de conflit; Appui logistique 44. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir un di spositif d’appui logistique à l’AMISOM et aux 70 membres de son pers onnel civil, aux 10 900 éléments de l’Armée nationale somalienne qui participent aux opérations menées conjointement avec l’AMISOM, et à la MANUSOM , conformément aux dispositions du paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) , et le prie également d’accélérer les procédures nécessaires à la mise en œuvre de ladite résolution; 45. Souligne qu’il faut un appui adapté et efficace sur le terra in et se félicite à cet égard de ce que fait le Bureau d’appui des Na tions Unies en Somalie, en collaboration avec l’AMISOM, pour mettre en œuvre d es mesures qui visent à renforcer le principe de responsabilité et l’effica cité dans la gestion des ressources et des finances afin que l’appui logistique fourni corresponde mieux aux priorités et activités de l’AMISOM, et prie le Secrétaire généra l de lui rendre compte des progrès accomplis dans les rapports périodiques qu’ il lui présentera; 46. Se félicite de la conclusion d’un mémorandum d’accord triparti te entre les Gouvernements éthiopien et ougandais, l’ONU et l’Union africaine, et prie instamment tous les pays fournisseurs de contingents et d’eff ectifs de police de conclure les négociations dans les meilleurs délais en vue de la signature d’un mémorandum d’accord trilatéral; Somalie 47. Se félicite que le Gouvernement fédéral somalien participe act ivement au processus d’examen périodique universel, et préconi se l’application de toutes les recommandations ayant été acceptées; 48. Se déclare préoccupé par les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits ainsi que par les violations du droit international humanitaire qui se poursuivent en Somalie et insiste sur la nécessité de mettre fin à l’impunité, de faire respecter les droits de l’homme et de trad uire en justice les auteurs de ces violations et atteintes, se félicite de l’adoption de la loi portant création de la Commission nationale des droits de l’homme, encourage le Gouvernement fédéral somalien à prendre les mesures nécessaires à la mis e en place de cette commission, et l’encourage également à faire adopter des lois visant à protéger les dro its de l’homme et à garantir que les crimes impliquant des violations du droit international humanitaire, des violations des droits de l’homme e t des atteintes à ces droits feront l’objet d’enquêtes judiciaires et que les auteurs d e ces crimes seront poursuivis devant les tribunaux; 49. Se déclare également préoccupé par le nombre des expulsions forcées de personnes déplacées des infrastructures publiques e t privées dans les principales villes de Somalie, souligne que toute expulsion doit se faire dans le respect des cadres nationaux et internationaux applicables, demande au Gouvernement fédéral somalien et à tous les acteurs concernés de s’effor cer de trouver des solutions concrètes durables au problème des personnes déplac ées, et encourage le Gouvernement somalien à créer, avec l’appui de ses partenaires, les conditions du retour librement consenti des réfugiés et du retour librement consenti, en toute sécurité et dans la dignité, de l’intégration sur p lace ou de la réinstallation des personnes déplacées; S/RES/2372 (2017) 11/11 17-15121 50. Exprime sa vive préoccupation devant la persistance de la crise humanitaire en Somalie et le risque de famine qui s ’y profile, et leurs conséquences pour le peuple somalien, salue l’action menée par les organismes d’aide humanitai re des Nations Unies et les autres agents humanitaires pour apporter une assistance vitale aux populations vulnérables, condamne les attaques toujours plus fréquentes lancées contre le personnel humanitaire et demande à toutes les parties de respecter et protéger le personnel, les installations et les biens humanitaires; condamne tout détournement de l’aide humanitaire et toutes action s faisant obstacle à cette aide, exige de nouveau que toutes les parties permettent et facilitent le libre passage, en toute sécurité et sans restrictions, de l’aide huma nitaire afin qu’elle puisse être distribuée rapidement à tous ceux qui en ont besoin sur tout le territoire somalien; souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie par la communauté internationale, et encourage les organismes nationaux de gestion des catastrophes en Somalie à renforcer leurs capac ités, avec le concours de l’ONU, afin de jouer un plus grand rôle dans la coordinati on de l’action humanitaire; 51. Souligne qu’il importe que tous les acteurs en Somalie respe ctent le droit international humanitaire et le principe de protect ion des civils, en particulier des femmes et des enfants, ainsi que les résolutions pe rtinentes du Conseil de sécurité; 52. Réaffirme le rôle important des femmes et des jeunes dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix et souligne qu’il importe d’obtenir leur participation à tous les efforts réa lisés en vue du maintien et de la promotion de la paix et de la sécurité; 53. Condamne énergiquement toutes les violences ou exactions commises contre des enfants pendant le conflit armé en Somal ie, demande au Gouvernement fédéral somalien d’appliquer dans son intégralité l a Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 et les plans d’action signés en 2012, et souligne la nécessité de renforcer le cadre juridique et opérationnel relati f à la protection de l’enfance, y compris par la ratification des protocoles facultat ifs de la Convention ou l’adhésion à ces protocoles, ainsi que le mécanisme existant d e contrôle des antécédents; Rapports 54. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement inf ormé, dans ses rapports périodiques, de l’application de la présen te résolution, en lui en rendant compte oralement ainsi qu’au moyen de trois rapport s écrits au moins, le premier devant lui être présenté le 12 janvier 2018 au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite; 55. Prie le Secrétaire général de l’informer de l’état de p réparation des forces de sécurité somaliennes, la question étant d e savoir si elles sont véritablement en mesure de s’acquitter des tâches à effectuer dans le domaine de la sécurité, compte tenu des résultats de l’évaluation de l’état de préparation opérationnelle, et sur l’incidence des opérations s ur le niveau de la menace que constituent les Chabab, et demande à l’Union africaine de rendre compte, par l’intermédiaire du Secrétaire général, dans les rap ports que celui-ci présentera périodiquement au Conseil, des progrès réalisés con cernant la reconfiguration de l’AMISOM, notamment le déploiement du personnel de police, et de ceux accomplis par rapport aux objectifs fixés pour l’AM ISOM en vue de maintenir la dynamique engagée en matière de transfert de respon sabilités aux forces de sécurité somaliennes; 56. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2373 (2017)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2373(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2373 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2017 17-15142 (F) *1715142* Résolution 2373 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8037e séance, le 30 août 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) , 2115 (2013) , 2172 (2014) et 2236 (2015) , ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Liban, en particulier celle du 19 décembre 2016, Se félicitant des progrès constants en vue de la reconstitution véritable des institutions étatiques libanaises, avec l’élection d’un Président de la République libanaise, la désignation d’un Président du Conseil des ministres, la formation d’un Gouvernem ent d’unité nationale, l’adoption d’une nouvelle loi électorale et l’annonce de prochaines élections législatives au Liban, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adre ssée au Secrétaire général le 1er août 2017 tendant à ce que le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) soit prorogé, sans modification, pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétai re général a adressée au Président du Conseil le 4 août 2017 ( S/2017/680 ) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépenda nce politique du Liban, Réaffirmant son attachement à l’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme l’envisage ladite résolution, Se déclarant préoccupé par le peu de progrès réalisés sur la voie de l’instau ration d’un cessez -le-feu permanent et dans la mise en œuvre d’autres dispositions essentielles de la résolution 1701 (2006) plus de 10 ans après son adoption, Demandant à toutes les parties concernée s de redoubler d’efforts, notamment en étudiant des solutions concrètes avec le Coordonnateur spécial du Secrétaire S/RES/2373 (2017) 17-15142 2/5 général et le commandant de la FINUL, pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006) , en particulier l’incident survenu le 20 avril 2017, comme l’a souligné le Secrétaire général dans son rapport, louant la réaction immédiate des autorités libanaises, et rappelant qu’il importe que l’État exerce son contrôle sur l’ensemble du territoire libanais, Soulignant que les violations de la cessation des hostilités risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parties ni la région ne peuvent se permettre, Exhortant toutes les parties à n’épargner aucun effort pour prolonger la cessation des hostilités, à faire preuve du plus gr and calme et de la plus grande retenue, et à s’abstenir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hostilités ou de déstabiliser la région, Soulignant qu’il importe que l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et d e matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée par toutes les parties, Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue dans sa totalité, se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquage de la Ligne bleue, et encourageant les parties à redoubler d’efforts, en coopération avec la FINUL, notamment par l’intermédiaire du mécanisme tripartite, pour cont inuer de s’employer à délimiter et à marquer la Ligne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser dans la matérialisation des points litigieux, comme le recommande le bilan stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les te ntatives d’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que de tels actes d’intimidation n’empêchent pas la FINUL de s’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , et rappelant à toutes les parties qu’elles sont tenues de garantir la sécurité des soldats de la paix et de faire en sorte que la FINUL jouisse d’une liberté de circulation complète et sans entrave, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL et soulignant qu’il faut impérativement doter celle -ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Saluan t le rôle crucial que jouent l’Armée et les services de sécurité libanais pour ce qui est d’étendre et de maintenir l’autorité du Gouvernement libanais, en particulier dans le sud du Liban, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y compris la mena ce que fait peser le terrorisme, et l’engagement résolu de la S/RES/2373 (2017) 3/5 17-15142 communauté internationale à appuyer l’Armée libanaise, contribuant ainsi à ce qu’elle soit mieux à même d’assurer la sécurité au Liban, Se félicitant des efforts que déploie le Secrétaire géné ral pour suivre de près toutes les activités de maintien de la paix, y compris celles de la FINUL, et soulignant qu’il est nécessaire que lui -même adopte une approche rigoureuse et stratégique en ce qui concerne le déploiement des missions de maintien de l a paix, Conscient de la nécessité d’examiner régulièrement toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité, au moindre coût, et notamment d’examiner celles de la Force s’il y a lieu, compte tenu de l’évolution de la situatio n sur le terrain, Ayant à l’esprit les priorités stratégiques et les recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 ( S/2012/151 ) à l’issue du bilan stratégique de la FINU L, prenant note de sa lettre du 8 mars 2017 ( S/2017/202 ) au sujet du bilan le plus récent et soulignant qu’il convient de le tenir informé de la suite donnée à ce bilan, Exhortant les États Membres à fourni r au besoin une assistance à l’Armée libanaise en la dotant des moyens nécessaires pour s’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006) , Constatant que la situation au Liban conti nue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2018 le mandat actuel de la FINUL; 2. Salue le rôle positif de la FINUL, dont le déploiement avec l’Armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l’Armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande à celles -ci de coopérer encore plus; 3. Affirme son attachement ferme et continu à l’actuel mandat de la FINUL et demande l’application intégrale de sa résolution 1701 (2006) ; 4. Réitère l’appel lancé à Israë l et au Liban pour qu’ils appuient un cessez - le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments énoncés au paragraphe 8 de sa résolution 1701 (2006) ; 5. Réaffirme qu’il est nécessaire que l’Armée libanaise se déploie de façon efficace et durable dans le sud du pays et les eaux territoriales libanaises à un rythme accéléré afin que les dispositions de la résolution 1701 (2006) soient appliquées dans leur intégralité, prie le Secrétaire général d’évaluer, dans ses futurs rapports, les progrès accomplis à cet égard et demande à la FINUL et à l’Armée libanaise de poursuivre le Dialogue stratégique dont le but est d’analys er les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir une série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL et celles de l’Armée libanaise, dans le cadre d’un calendrier précis établi conjointement sans tarder par l’Armée libanaise et le Secrétaire général, afin de mesurer les progrès de celle -ci au regard des tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) ; 6. Se félicite à cet égard de l’intention du Gouvernement libanais de déployer un régiment modèle et un patrouilleur dans la zone d’opérations de la FINUL pour améliorer l’application de la résolution 1701 (2006) et renforcer l’autorité de l’ État libanais, comme indiqué dans le bilan stratégique de 2016 -2017. 7. Demande instamment que l’appui international apporté à l’Armée libanaise s’intensifie, aux fins de l’exécution de son plan de développement des capacités et dans le contexte du Groupe international d’appui au Liban, sous la forme d’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l’Armée S/RES/2373 (2017) 17-15142 4/5 libanaise a le plus cruellement besoin de soutien, en particulier la lutte antiterroriste et la protection des frontières; 8. Demande fer mement à toutes les parties intéressées de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute violation de la Ligne bleue et de respecter celle -ci dans sa totalité, et de coopérer pleinement avec l’ONU et avec la FINUL; 9. Salue le rôle constructif joué par le mécanisme tripartite pour faciliter la coordination et désamorcer les tensions, ce qui a aidé à stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et à instaurer la confiance entre les parties, et exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l’action qu’elle mène auprès des deux parties pour la mise en place de dispositifs de liaison et de coordination et l’établissement de dispositifs pratiques sur le terrain et pour continuer de veiller à ce que le mécanisme tripartite permette aux parties d’examiner un éventail de questions plus large; 10. Demande instamment à toutes les parties d’honorer scrupuleusement l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies et de veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL soit pleinement respectée et exempte d’entrave, conformément au mandat et aux règles d’engagement de la Force, notamment en évitant toute conduite qui mette en danger le personnel des Natio ns Unies, demande à cet égard que la FINUL et l’Armée libanaise continuent de coopérer, surtout en effectuant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplace ments, et demande à nouveau que l’enquête ouverte par le Liban sur les attentats du 27 mai, du 26 juillet et du 9 décembre 2011 soit rapidement menée à bien afin que les auteurs soient traduits en justice; 11. Prie instamment toutes les parties de coopére r pleinement avec lui et avec le Secrétaire général à la réalisation de progrès tangibles vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , ainsi qu’au règlement de toutes les questions laissées en suspens dans l’application de ses résolutions 1701 (2006) , 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions sur le sujet; 12. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait; 13. Demande à nouveau à tous les États d’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnel armé, biens et ar mes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL; 14. Agissant à l’appui d’une demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, rappelle qu ’il a autorisé la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des acti vités hostiles de quelque nature que ce soit, à résister aux tentatives visant à l’empêcher par la force de s’acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat qu’il lui a confié, et à protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement libanais, à protéger les civils exposés à une menace imminente de vi olences physiques; S/RES/2373 (2017) 5/5 17-15142 15. Prie le Secrétaire général de réfléchir aux possibilités d’amélioration de l’action menée par la FINUL pour appliquer les dispositions des paragraphes 12 et 14 de la résolution 1701 (2006) , y compris à ce qui peut être fait pour améliorer la visibilité de la Force, notamment en procédant à des patrouilles et à des inspections, dans le cadre de son mandat et dans les limites de ses moyens; 16. Rappelle qu’il a décidé, au paragraphe 14 de sa résolution 1701 (2006) , que la FINUL devait prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande et l’aider, dans la limite des moyens dont elle dispose, à appliquer les dispositions de ladite résolution; 17. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et pour faire intégralement res pecter le code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et di sciplinaires pour que les actes de ce type qui seraient le fait leur personnel fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés; 18. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolutio n 1701 (2006) tous les quatre mois ou chaque fois qu’il le jugera nécessaire, de l’informer sans tarder et en détail de toutes les violations de sa résolution 1701 (2006) , des atteintes portées à la souveraineté du Liban et des entraves à la liberté de mouvement de la FINUL, et de lui communiquer des informations sur les secteurs auxquels la Force n’a pas accès et les raisons de ces restrictions, le s éléments qui pourraient menacer la cessation des hostilités et la réponse de la FINUL, ainsi que des informations sur l’application des recommandations issues du bilan stratégique de 2016 -2017 et sur les autres améliorations qu’il conviendrait d’apporter afin que la Force s’acquitte au mieux de son mandat; prie le Secrétaire général de poursuivre l’élaboration d’un mécanisme de communication de l’information afin de lui fournir des informations concrètes et détaillées sur les questions susmentionnées; 19. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions sur le sujet, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2374 (2017)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2374(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2374 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 5 septembre 2017 17-15399 (F) *1715399* + Résolution 2374 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8040e séance, le 5 septembre 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2364 (2017) et 2359 (2017) , concernant la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, insistant sur le fait que c’est avant tout aux autorit és maliennes qu’il incombe d’assurer la stabilité et la sécurité sur l’ensemble du territoire malien, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main les initiatives en faveur de la paix et de la sécurité, Conscient de l’aspiration légitime de tous les citoyens maliens à jouir d’une paix et d’un développement durables, Considérant que l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui a été signé en 2015 par le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination des mouvements de l’Azawad, et la poursuite de sa mise en œuvre représentent une occasion historique d’installer durablement la paix au Mali, Condamnant les violations répétées des dispositions du cessez -le-feu par les groupes armés des coalitions Platefo rme et Coordination dans les régions de Kidal et de Menaka, exhortant ces groupes armés à cesser les hostilités, à adhérer strictement aux modalités du cessez -le-feu et à reprendre sans plus tarder un dialogue constructif en vue de l’application intégrale de l’Accord, et saluant à cet égard la signature récente d’une trêve le 23 août 2017 à Bamako, Saluant les progrès récemment accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord, notamment la création de toutes les administrations intérimaires dans le nord du pays , tout en se disant vivement inquiet des retards qui persistent, s’agissant de la pleine mise en œuvre de l’Accord, deux ans après sa signature, et soulignant qu’il faut de toute urgence distribuer des dividendes de la paix qui soient concrets et visibles à la population dans le nord et dans d’autres régions, afin de soutenir l’élan suscité par l’Accord, Affirmant qu’il compte faciliter, appuyer et suivre de près la mise en œuvre de l’Accord, saluant le rôle joué par l’Algérie et les autres membres de l’éq uipe de médiation internationale pour aider les parties maliennes à appliquer l’Accord, soulignant qu’il faut mobiliser davantage les membres de l’équipe de médiation S/RES/2374 (2017) 17-15399 2/9 internationale et soulignant également le rôle central que le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali devrait continuer de jouer pour ce qui est d’appuyer et de superviser la mise en œuvre de l’Accord, Déplorant que la lenteur des progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord, notamment pour ce qui est des dispositions portant sur la défense et la sécurité, ainsi que les retards pris dans la restructuration du secteur de la sécurité, entravent les efforts v isant à rétablir la sécurité, l’autorité de l’État malien et la prestation de services sociaux de base dans le nord du Mali, et soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement malien et aux groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination d ’accélérer la mise en œuvre de l’Accord, afin que les conditions de sécurité s’améliorent sur tout le territoire du Mali, et de déjouer les tentatives des groupes terroristes qui visent à la faire échouer, Se déclarant gravement préoccupé par la précarité des conditions de sécurité, en particulier l’expansion des activités terroristes et autres activités criminelles dans le centre et le sud du Mali, et par l’intensification des activités criminelles telles que le trafic de drogues et la traite d’êtres huma ins dans l’ensemble du pays, Insistant sur le fait que la sécurité et la stabilité au Mali sont inextricablement liées à celles des régions du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’à la situation en Libye et dans la région de l’Afrique du Nord, Cons cient des répercussions qu’entraîne la situation au Mali sur la paix et la sécurité au Sahel et sur l’ensemble de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Nord, Se déclarant toujours préoccupé par la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel ainsi que par les graves défis que représentent la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel, notamment le trafic d’armes, de stupéfiants et de biens culturels, le trafic de migrants et la traite d’êtres humains, ainsi q ue les liens qui se développent, dans certains cas, entre cette criminalité et le terrorisme, et soulignant que la responsabilité de lutter contre ces menaces et de relever ces défis incombe aux pays de la région, Faisant observer que l’impunité peut fav oriser une atmosphère de corruption propice au trafic et à d’autres activités criminelles et contribuer ainsi à l’instabilité et à l’insécurité, priant le Gouvernement malien de se doter des moyens de répression nécessaires, encourageant la coopération int ernationale, régionale et sous -régionale à cet égard et engageant les acteurs internationaux, régionaux et sous -régionaux à aider le Gouvernement malien dans cette entreprise, Condamnant vigoureusement les activités menées au Mali et dans la région du Sahel par les organisations terroristes, dont le Mouvement pour l’unification et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), Al -Qaida au Maghreb islamique (AQMI), Al-Mourabitoun, Ansar Eddine et les mouvements et personnes qui leur sont affiliés, notamment le Jam aat Nosrat el -Islam wal -Muslimin (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), l’État islamique dans le Grand Sahara et Ansaroul Islam, qui continuent d’être actifs au Mali et constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région et ailleurs, ainsi que les atteintes aux droits de l’homme et les actes de violence commis sur la personne de civils, notamment des femmes et des enfants, au Mali et dans la région, par des groupes terroristes, Rappelant que le MUJAO, Al -Qaida au Maghreb islamique, A nsar Eddine et son dirigeant, Iyad Ag Ghali, et Al -Mourabitoun sont inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida établie en application des résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) , et se déclarant à nouveau disposé à sanctionner, au titre du régime susmentionné et conformément aux critères arrêtés po ur l’inscription sur la Liste, d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui sont associés à l’EIIL (Daech), à Al -Qaida ou à d’autres entités ou S/RES/2374 (2017) 3/9 17-15399 personnes inscrites sur la Liste, notamment AQMI, Al -Mourabitoun et Ansar Eddine, Condamnant fermeme nt la poursuite des attaques, y compris les attaques terroristes, contre les civils, les Forces de défense et de sécurité maliennes, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et les forces françaises, soulignant qu’il faut traduire en justice les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les ont financés, et exhortant le Gouvernement malien à prendre des mesures pour s’assurer que les auteurs de ces actes en soient rendus responsables, Condamnant fermement les enlèvements et les prises d’otages ayant pour but d’obtenir des fonds ou des concessions politiques, réaffirmant qu’il est résolu à empêcher les enlèvements et les prises d’otages dans la régio n du Sahel et à faire en sorte que les otages soient libérés en toute sécurité sans rançon ni concessions politiques, dans le respect du droit international applicable, rappelant ses résolutions 2133 ( 2014) , 2253 (2015) et 2368 (2017) , dans lesquelles il a notamment demandé à tous les États Membres d’empêcher les terroristes de profiter directement ou indirectement de rançons ou de concessions politiques et de faire en sorte que les otages soient libérés sains et saufs, et, à ce propos , prenant acte du Mémorandum d’Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d’élimination des avantages qui en découlent, publié par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, Condamnant fermement toutes les violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits et toutes les violations du droit international humanitaire commises au Mali, y compris les exécutions extrajudiciaires et sommaires, les arrestations et détentions arbitraire s, les mauvais traitements infligés aux personnes faisant l’objet de mesures de restriction de liberté, la violence sexuelle ou sexiste, ainsi que le meurtre, la mutilation, le recrutement et l’utilisation d’enfants, et les attaques contre des écoles et de s hôpitaux, et demandant à toutes les parties de respecter le caractère civil des écoles conformément au droit international humanitaire, de cesser de détenir illégalement et arbitrairement des enfants, de mettre fin à ces violations et atteintes et de s’a cquitter des obligations que leur impose le droit international applicable, Soulignant la nécessité pour toutes les parties de défendre et de respecter les principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, afin que l’aide humanitaire puisse continuer d’être fournie et en vue d’assurer la sécurité et la protection des civils qui la reçoivent et celle du personnel humanitaire travaillant au Mali, insistant sur le fait qu’il importe que l’aide humanitaire soit fournie en fonc tion des besoins, réaffirmant que toutes les parties doivent permettre et faciliter le libre passage, en toute sécurité et sans restrictions, de l’aide humanitaire, afin qu’elle puisse être rapidement distribuée à tous ceux qui en ont besoin sur tout le te rritoire malien, Constatant avec une grande inquiétude l’implication d’acteurs non -étatiques, en particulier de groupes terroristes, dans la destruction du patrimoine culturel et le trafic de biens culturels et les infractions connexes, et observant que, le 27 septembre 2016, la Cour pénale internationale a jugé M. Al Mahdi coupable de crime de guerre pour avoir dirigé intentionnellement des attaques contre des bâtiments à caractère religieux et historique sis à Tombouctou, Saluant l’action que les force s françaises continuent de mener, à la demande des autorités maliennes, pour aider celles -ci à écarter la menace terroriste dans le nord du Mali, S/RES/2374 (2017) 17-15399 4/9 Se félicitant du déploiement de la Force conjointe du Groupe de cinq pays du Sahel (FC -G5S), et soulignant que la lutte que mène celle -ci contre les activités des groupes terroristes et d’autres groupes criminels organisés contribuera à sécuriser la région du Sahel en vue d’appuyer la MINUSMA dans l’exécution de son mandat visant à stabiliser le Mali, Saluant le rôle de la mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM Mali), qui dispense formation et conseils aux Forces de défense et de sécurité maliennes en vue notamment d’aider à asseoir l’autorité civile et le respect des droits de l’homme, et de la mission PSDC de l’Union européenne au Mali (EUCAP Sahel Mali), chargée de fournir conseils stratégiques et formation à la police, à la gendarmerie et à la garde nationale maliennes, Rappelant le mandat de la MINUSMA, énoncé dans la résolution 2364 (2017) , réaffirmant qu’il soutient fermement le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et la MINUSMA dans leur contribution à l’action menée par les autorités et le peuple maliens pour ins taller durablement la paix et la stabilité dans leur pays, conscient que c’est aux autorités maliennes qu’il incombe au premier chef de protéger la population et se félicitant de l’effet stabilisateur de la présence internationale au Mali, notamment la MIN USMA, Rappelant les dispositions de l’Accord, dans lequel il a été invité à appuyer pleinement et à suivre de près sa mise en œuvre et à prendre, le cas échéant, des mesures contre quiconque entraverait l’exécution des engagements qui y sont contenus et l a réalisation des objectifs poursuivis, Rappelant les dispositions de la résolution 2364 (2017) , dans laquelle il s’est déclaré disposé à envisager des sanctions ciblées contre ceux qui s’emploient à empêcher ou à compromettre la mise en œuvre de l’Accord, ceux qui reprennent les hostilités et violent le cessez -le-feu, ceux qui lancent des attaques contre la MINUSMA et d’autres présences internationales ou entreprennent de les menacer, ainsi que ceux q ui apportent leur soutien à de telles attaques et entreprises, Prenant note que, dans la lettre qu’il a adressée à son président le 9 août 2017, le Gouvernement malien a indiqué que les violations répétées du cessez -le-feu commises depuis le début du mois de juin 2017, notamment dans la région de Kidal, mettaient gravement en péril les fragiles avancées réalisées jusqu’à présent dans l’exécution de l’Accord, et a prié le Conseil, pour surmonter les nombreux obstacles qui entravaient cette exécution, de met tre en place immédiatement un régime de sanctions ciblées contre ceux qui dressaient ces obstacles, Constatant que la situation au Mali continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Interdiction de voyager 1. Décide que tous les États Membres doivent, pour une période initiale d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Com ité créé au paragraphe 9 ci -dessous, étant entendu que rien dans les dispositions du présent paragraphe n’oblige un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux; 2. Décide également que les mesures imposées par le paragraphe 1 ci - dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : S/RES/2374 (2017) 5/9 17-15399 a) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, que le voyage se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux; b) Lorsque l’entrée ou le passage en transit sont nécessaires aux fins d’ une procédure judiciaire; c) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, qu’une dérogation serait dans l’intérêt de la paix et de la réconciliation nationale au Mali et de la stabilité régionale; 3. Souligne que les violations de l’interdiction de voyager peuvent mettre en péril la paix, la stabilité ou la sécurité au Mali et que les personnes qui facilitent délibérément le voyage d’une personne inscrite sur la liste en violation de l’interdiction de voyager peuvent être considérées par le Comité comme rem plissant les critères de désignation prévus dans la présente résolution, et engage toutes les parties et tous les États Membres à coopérer avec le Comité et avec le Groupe d’experts créé en application du paragraphe 11 ci -dessous en ce qui concerne l’appli cation de l’interdiction de voyager; Gel des avoirs 4. Décide que tous les États Membres doivent, pour une période initiale d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, geler immédiatement les fonds et autres avoirs financiers et ressour ces économiques se trouvant sur leur territoire en la possession ou sous le contrôle direct ou indirect des personnes ou entités désignées par le Comité, de toute personne ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de celles -ci ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide également que tous les États Membres doivent empêcher leurs nationaux ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités, directement ou ind irectement, des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou d’en permettre l’utilisation à leur profit; 5. Décide également que les mesures visées au paragraphe 4 ci -dessus ne s’appliquent pas aux fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires – denrées alimentaires, loyers, mensualités de prêts hypothécaires, médicaments, soins médicaux, impôts, primes d’assurance, fac tures de services collectifs de distribution – ou pour régler ou rembourser des dépenses d’un montant raisonnable engagées dans le cadre de la prestation de services juridiques, notamment des honoraires, conformément à la législation nationale, ou des frai s ou commissions liés au maintien en dépôt de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, conformément à la législation nationale, après que l’État Membre concerné a informé le Comité de son intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l’accès à ces fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques, et en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ext raordinaires, à condition que le ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui -ci ait donné son accord; c) Qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas ils peuvent être uti lisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou une enti té désignée par le S/RES/2374 (2017) 17-15399 6/9 Comité et que le privilège ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par le ou les États Membres concernés; d) Lorsque le Comité établit, au cas par cas, qu’une dérogation serait dans l’intérêt de la paix et de la réconciliation nationale au Mali et de la stabilité régionale; 6. Décide en outre que les États Membres pourront autoriser le versement, sur les comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 4 ci -dessus, des intérêts et autres rémunérations revenant à ces comptes ou des paiements dus au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces i ntérêts, rémunérations et paiements resteront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés; 7. Décide que les mesures visées au paragraphe 4 ci -dessus n’interdisent à aucune personne ou entité désignée d’effectuer des paiements au titre d’un contra t passé avant son inscription sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 4 ci-dessus et qu’ils ont signifié au Comité avec un pré avis de 10 jours leur intention d’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendrait, le déblocage à cette fin de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques; Critères de désignation 8. Décide que les mesures édictées au paragraphe 1 s’appliquent aux personnes et celles édictées au paragraphe 4 aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme étant responsables ou complices des activités ou politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Mali qui sont énumérées ci -dessous, ou comme ayant contribué, directement ou indirectement, à ces activités ou politiques : a) Le fait de prendre part à des hostilités en violation de l’Accord; b) Le fait de prendre d es mesures qui font obstacle à la mise en œuvre de l’Accord, y compris par des retards persistants, ou menacent cette mise en œuvre; c) Le fait d’agir pour le compte d’une personne ou entité se livrant aux activités visées aux alinéas a) et b) ci -dessus, ou en son nom ou sur ses instructions, ou de lui fournir toute autre forme d’appui ou de financement, notamment en utilisant le produit de la criminalité organisée, dont la production et le commerce illicites de stupéfiants et de leurs précurseurs en prove nance du Mali ou en transit dans le pays, la traite des êtres humains, le trafic de migrants, la contrebande et le trafic d’armes et le trafic de biens culturels; d) Le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre, de financer ou de commettre des attaques contre : i) les différentes entités mentionnées dans l’Accord, y compris les institutions locales, régionales et nationales, les patrouilles mixtes et les Forces de défense et de sécurité maliennes; ii) les Casques bleus de la MINUSMA et le personnel des Nations Unies et le personnel associé, notamment les membres du Groupe d’experts; iii) les forces internationales de sécurité, notamment la Force conjointe du Grou pe de cinq pays du Sahel, les missions de l’Union européenne et les forces françaises; e) Le fait de faire obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée au Mali, à l’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays; f) Le fait de préparer , de donner l’ordre de commettre ou de commettre au Mali des actes contraires au droit international des droits de l’homme ou au droit S/RES/2374 (2017) 7/9 17-15399 international humanitaire ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme ou des violations de ces droits, notamme nt des actes dirigés contre des civils, y compris les femmes et les enfants, en se rendant coupable d’actes de violence (y compris de meurtres, d’atteintes à l’intégrité physique, d’actes de torture et de viols et autres formes de violence sexuelle), d’enl èvements ou de disparitions et de déplacements forcés, ou en perpétrant des attaques contre des écoles, des hôpitaux, des lieux de culte ou des lieux où des civils ont trouvé refuge ; g) L’emploi ou le recrutement d’enfants par des groupes armés ou des forces armées en violation du droit international, dans le cadre du conflit armé au Mali; Nouveau Comité des sanctions 9. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité composé de tou s ses membres (ci -après « le Comité »), qui s’acquittera des tâches suivantes : a) Suivre l’application des mesures imposées aux paragraphes 1 et 4 ci - dessus; b) Désigner les personnes et les entités passibles des mesures imposées au paragraphe 4 de la p résente résolution, passer en revue les informations concernant les personnes qui se livreraient aux actes décrits, et examiner les demandes de dérogation prévues au paragraphe 5 ci -dessus; c) Désigner les personnes passibles des mesures imposées au parag raphe 1 de la présente résolution, passer en revue les informations concernant les personnes qui se livreraient aux actes décrits, et examiner les demandes de dérogation prévues au paragraphe 2 ci -dessus; d) Arrêter les directives qui pourraient être néce ssaires pour faciliter la mise en œuvre des mesures imposées ci -dessus; e) Favoriser le dialogue avec les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer afin d’examiner la question de l’application des mesures; f) Solliciter de tous les États et organisations internationales, régionales et sous -régionales toutes informations qu’il jugerait utiles concernant les actions qu’ils auront engagées pour appliquer les mesures imposées ci -dessus de façon effective; g) Examiner les informations faisant état de violations ou du non -respect des mesures imposées par la présente résolution et y donner la suite qui convient; 10. Prie le Secrétaire général de prendre les dispositions voulues sur le plan financier pour permettre au Comité de s’acquitter des tâches mentionnées au paragraphe 9 ci -dessus; Groupe d’experts 11. Prie le Secrétaire général, en consultation avec le Comité, de créer pour une période initiale de 13 mois à compter de l’adoption de la présente résolution un groupe composé au maximum de cinq experts (le « Groupe d’experts »), qui sera placé sous l’autorité d u Comité, et de prendre les dispositions voulues sur le plan financier et en matière de sécurité pour épauler le Groupe dans ses activités, exprime son intention d’examiner le renouvellement de ce mandat au plus tard 12 mois après l’adoption de la présente résolution, et décide que le Groupe sera chargé des tâches suivantes : S/RES/2374 (2017) 17-15399 8/9 a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant des informations pouvant servir à désigner éventuellement par la suite des personnes qui se livreraient aux activités décrites au paragraphe 8 ci -dessus; b) Réunir, examiner et analyser toutes informations provenant des États, des organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intére ssées et concernant l’application des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions; c) Remettre au Conseil, après concertation avec le Comité, un rapport d’activité le 1er mars 2018 au plus tard, et un ra pport final le 1er septembre 2018 au plus tard, et des rapports périodiques dans l’intervalle; d) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des personnes visées par les mesures édictées aux paragraphes 1 et 4 ci -dessu s, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et des renseignements supplémentaires pouvant servir au résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, résumé qui est accessible au grand public; e) Coopérer étroitement avec INTERPOL et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, selon que de besoin; 12. Demande que le Groupe d’experts soit doté des compétences nécessaires en matière d’égalité des sexes, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2242 (2015); 13. Note que la procédure de sélection des experts devrait favoriser la nomination des personnes les mieux qualifiées pour exercer les fonctions décrites ci-dessus, compte dûment tenu de l’importance de la représentation régionale et de l’égalité de s sexes dans le processus de recrutement; 14. Charge le Groupe d’experts de coopérer avec les autres groupes d’experts créés par le Conseil de sécurité pour épauler ses comités des sanctions, notamment le Groupe d’experts créé par la résolution 1973 (2011) concernant la Libye et l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par les résolutions 1526 (2004) et 2368 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al -Qaida, les Taliban et les personnes et entités qui leur sont associées; 15. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations inte rnationales, régionales et sous -régionales de coopérer avec le Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe et de leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour que le Gro upe puisse s’acquitter de son mandat; Rôle de la MINUSMA 16. Encourage l’échange rapide d’informations entre la MINUSMA et le Groupe d’experts, et prie la MINUSMA d’aider le Comité et le Groupe d’experts, dans les limites de son mandat et de ses capac ités; Notification des mesures prises et suivi de la situation 17. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région, de mettre en œuvre activement les mesures prévues par la présente résolution, et de rendre régulièrement compte au Comité de ce qu’ils font pour appliquer les mesures imposées aux paragraphes 1 et 4 ci -dessus; 18. Prie le Comité de lui présenter oralement au moins une fois par an, par la voix de son président, un bilan de ses travaux, et de lui rendre compte, selon que de S/RES/2374 (2017) 9/9 17-15399 besoin, de la situation dans le pays avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mal i, et invite le Président du Comité à tenir régulièrement des réunions d’information à l’intention de tous les États Membres intéressés; 19. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Repré sentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) ; 20. Affirme qu’il suivra en permanence l’évolution de la situation au Mali et se tiendra prêt à examiner l’ opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement par des mesures additionnelles, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, en fonction des progrès accomplis en ce qui concerne la stabilisation du pays et le respect de la présente résolution; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2375 (2017)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2375(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2375 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 11 septembre 2017 17-15864 (F) *1715864* Résolution 2375 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8042e séance, le 11 septemb re 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 825 (1993) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) et 2371 (2017) , ainsi que les déclarations de son président en date du 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), du 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ), du 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ) et du 29 août 2017 ( S/PRST/2017/16 ), Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Se déclarant très profondément préoccupé par l ’essai nucléaire que la République populaire démocratique de Corée a effectué le 2 septembre 2017, en violation des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) et 2371 (2017) , par le péril qu ’un tel essai représente pour le Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires et pour l’action menée à l ’échelon international afin de renforcer le régime de non - prolifération des armes nucléaires dans le monde et par le danger qui e n résulte pour la paix et la stabilité dans la région et au -delà, Soulignant à nouveau qu ’il importe que la République populaire démocratique de Corée réponde aux autres préoccupations de la communauté internationale en matière de sécurité et sur le plan humanitaire, et se déclarant vivement préoccupé par le fait que la République populaire démocratique de Corée continue de mettre au point des armes nucléaires et des missiles balistiques en détournant des ressources critiques au détriment de la population de la République populaire démocratique de Corée dont les besoins immenses sont loin d ’être satisfaits, Se déclarant très profondément préoccupé de constater que les activités relatives aux programmes d ’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ont déstabilisé la région et au -delà, et considérant que la paix et la sécurité internationales continuent d ’être manifestement menacées, S/RES/2375 (2017) 17-15864 2/10 Soulignant qu’il est préoccupé par les conséquences dangereuses à grande échelle pour la sécurité régionale que pourrait avoir le tour pris par les événements dans la péninsule coréenne, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de tous les États, conformément à la C harte des Nations Unies, et rappelant les buts et principes consacrés dans la Charte, Exprimant également le désir de trouver une solution pacifique et diplomatique à la situation et se félicitant à nouveau des efforts déployés par les membres du Conseil de sécurité et par d ’autres États Membres pour faciliter une solution pacifique et globale par le dialogue, Insistant sur la nécessité d ’assurer la paix et la sécurité internationales, d’instaurer durablement la stabilité dans l ’ensemble de l ’Asie du Nord -Est et de régler la situation par des moyens pacifiques, diplomatiques et politiques, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et prenant des mesures en vertu de son Article 41, 1. Condamne avec la plus grande fermeté l ’essai nucléaire effectué par la République populaire démocratique de Corée le 2 septembre 2017, en violation et au mépris flagrant de ses résolutions sur la question; 2. Réaffirme ses décisions selon lesquelles la République populaire démocratique de Corée ne procédera à aucun nouveau tir recourant à la technologie des missiles balistiques ou essai nucléaire et s ’abstiendra de toute autre provocation; doit suspendre immédiatement toutes les activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablir dan s ce contexte les engagements qu ’elle a précédemment souscrits en faveur d ’un moratoire sur les tirs de missiles; doit abandonner immédiatement toutes les armes nucléaires et tous les programmes nucléaires existants de façon complète, vérifiable et irréver sible et cesser immédiatement toute activité connexe; doit abandonner tout autre programme existant d ’armes de destruction massive et de missiles balistiques, de façon complète, vérifiable et irréversible; Désignations 3. Décide que les mesures énoncées à l ’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également à la personne et aux entités dont les noms figurent dans les annexes I et II de la présente r ésolution, ainsi qu ’à toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et aux entités qu’elles possèdent ou contrôlent, y compris par des moyens illicites, et décide en outre que les mesures énoncées à l ’alinéa e) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également à la personne dont le nom figure dans l ’annexe I de la présente résolution, ainsi qu ’aux personnes agissant pour son compte ou sur ses instruction s; 4. Décide qu’il adaptera les mesures édictées au paragraphe 8 de la résolution 1718 (2016) en désignant d ’autres articles, matières, équipements, biens et technologies à double usage pouvant servi r à la fabrication d ’armes de destruction massive, donne pour instruction au Comité de faire ce qu ’il faut à cet effet et de lui soumettre un rapport au plus tard 15 jours après l ’adoption de la présente résolution, décide que si le Comité ne l ’a pas fait, il parachèvera l’adaptation de ces mesures au plus tard sept jours après avoir reçu ledit rapport, et charge ce dernier de mettre la liste à jour régulièrement, tous les 12 mois; 5. Décide qu’il adaptera les mesures édictées aux alinéas a), b) et c) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) en désignant d ’autres articles, matières, S/RES/2375 (2017) 3/10 17-15864 équipements, biens et technologies pouvant servir à la fabrication d ’armes classiques, donne pour instruction au Comit é de faire ce qu ’il faut à cet effet et de lui soumettre un rapport au plus tard 15 jours après l ’adoption de la présente résolution, décide que si le Comité ne l ’a pas fait, il parachèvera l ’adaptation de ces mesures au plus tard sept jours après avoir re çu ledit rapport, et charge ce dernier de mettre la liste à jour régulièrement, tous les 12 mois ; 6. Décide qu’il appliquera les mesures édictées au paragraphe 6 de la résolution 2371 (2016) aux navir es transportant des articles interdits en provenance de la République populaire démocratique de Corée, donne pour instruction au Comité de procéder à la désignation de ces navires et de lui soumettre un rapport au plus tard 15 jours après l ’adoption de la présente résolution, décide que si le Comité ne l’a pas fait, il parachèvera l ’adaptation de ces mesures au plus tard sept jours après avoir reçu ledit rapport, et charge ce dernier de mettre la liste à jour régulièrement, à mesure qu ’il est informé de nou velles violations; Interdiction maritime de cargos 7. Demande à tous les États Membres d ’inspecter, avec le consentement de l’État du pavillon, des navires se trouvant en haute mer s ’ils disposent d’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser que la cargaison de ces navires contient des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) ou par la présente résolution, afin de garantir l ’application stri cte de ces dispositions; 8. Demande à tous les États de coopérer aux fins des inspections menées en application du paragraphe 7 ci -dessus et décide que, s ’il ne consent pas à l’inspection en haute mer, l ’État du pavillon devra ordonner au navire de se rendre dans un port approprié et commode pour que les autorités locales procèdent à l’inspection voulue conformément au paragraphe 18 de la résolution 2270 (2016) , et décide également que, si l ’État du pavillon ne consent pas à l ’inspection en haute mer ni n ’ordonne au navire de se rendre dans un port approprié et commode pour les inspections requises, ou si le navire refuse d ’obtempérer à l ’ordre de l ’État du pavillon d ’autoriser l ’inspection en haute mer ou de se rendre dans un tel port, le Comité envisagera de soumettre le navire aux mesures imposées à l ’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) et au paragraphe 12 de la résolution 2321 (2016) et l’État du pavillon radiera immédiatement le navire des registres d’immatriculation dès lors que la désignation aura été faite par le Comité; 9. Demande à tout État Membre qui n ’obtiendrai t pas la coopération de l’État du pavillon aux fins de l ’application du paragraphe 8 ci -dessus de présenter rapidement au Comité un rapport comprenant des informations détaillées au sujet de l’incident, du navire et de l ’État du pavillon, et prie le Comité de communiquer régulièrement des informations sur ces navires et les États du pavillon concernés; 10. Affirme que le paragraphe 7 s ’applique uniquement aux inspections menées par les navires de guerre et d ’autres navires ou aéronefs qui portent des marqu es extérieures indiquant clairement qu ’ils sont affectés au service d ’un État et qu’ils sont habilités à cet effet, et souligne qu’il ne s ’applique pas à l ’inspection des navires jouissant de l ’immunité souveraine en vertu du droit international; 11. Décide que tous les États Membres doivent interdire à leurs nationaux, aux personnes relevant de leur juridiction, aux entités constituées sur leur territoire ou relevant de leur juridiction et aux navires battant leur pavillon, de faciliter ou d’effectuer des transbordements, depuis ou vers des navires battant pavillon de la République populaire démocratique de Corée, de tous biens ou articles dont la S/RES/2375 (2017) 17-15864 4/10 fourniture, la vente ou le transfert s ’effectue depuis ou vers la République populaire démocratique de Cor ée; 12. Affirme que les paragraphes 7, 8 et 9 ne s ’appliquent qu ’à la situation en République populaire démocratique de Corée et n ’ont aucun effet, pour ce qui est de toute autre situation, sur les droits, obligations ou responsabilités que les États Memb res tiennent du droit international, notamment les droits et obligations découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, et souligne en particulier que la présente résolution ne saurait être considérée comme établis sant une norme de droit international coutumier; Mesures d ’ordre sectoriel 13. Décide que tous les États Membres doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République populaire démocratique de Corée, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par l ’intermédiaire de leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, de tous condensats de gaz et liquides de gaz naturel, et décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas se procurer ce type de matériel; 14. Décide que tous les États Membres doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République populaire démocratique de Corée, à partir de leur territoire ou à traver s celui -ci ou par l ’intermédiaire de leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, de tous produits pétroliers raffinés, décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas se procurer ce type de produit, décide que cette disposition ne s’applique pas à l ’achat par la République populaire démocratique de Corée ou à la fourniture, à la vente ou au transfert directs ou indirects à la République populaire démocratique de Corée, à partir du territoire des États Mem bres ou à travers celui -ci ou par l ’intermédiaire de leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, de produits pétroliers raffinés d ’une quantité maximale de 500 000 barils pour une période initiale commençant le 1er octobre 2017 et s’achevant le 31 décembre 2017, et de produits pétroliers raffinés d ’une quantité maximale de 2 000 000 de barils par an pour une période de douze mois commençant le 1er janvier 2018 qui sera renouvelée tous les ans, à condition que a) l’État Membr e notifie au Comité tous les 30 jours la quantité de produits pétroliers raffinés fournie, vendue ou transférée à la République populaire démocratique de Corée, ainsi que les informations concernant toutes les parties à la transaction, b) la fourniture, la vente ou le transfert de produits pétroliers raffinés n ’implique aucunes personnes ou entités associées aux programmes d ’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou à d ’autres activités interdites par le s résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) ou par la présente résolution, c ’est-à-dire toutes personnes ou entités désignées, toutes personnes ou entités agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, toute entité qu ’elles possèdent ou contrôlent, directement ou indirectement, ou toute personne ou entité qui aide à contourner les sanctions, et c) la fourniture, la vente ou le transfert de produits pétroliers raffinés ne soit effectué qu ’à des fins de subsistance des citoyens de la République populai re démocratique de Corée et en aucun cas afin de produire des recettes pour le compte des programmes d ’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou d ’autres activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) ou la présente résolution, charge le Secrétaire du Comité d ’aviser tous les États Membres lorsque le volume de produits pétroliers raffinés fourni, vendu ou transféré à la République populaire démocratique de Corée atteint 75 % de la quantité autorisée pour la période allant S/RES/2375 (2017) 5/10 17-15864 du 1er octobre 2017 au 31 décembre 2017, charge également le Secrétaire du Comité, à partir du 1er janvier 2018, d’aviser tous les États Membres lorsque le volume de produits pétroliers raffinés fourni, vendu ou transféré à la République populaire démocratique de Corée atteint 90 % du total annuel, et charge en outre le Secrétaire du Comité, à partir du 1er janvier 2018, d’aviser tous les États Membres lorsque le volume total atteint 95 % du total annuel, et de le s informer qu ’ils doivent alors immédiatement cesser toute vente, fourniture ou transfert de produits pétroliers raffinés à la République populaire démocratique de Corée jusqu ’à la fin l’année en cours, charge le Comité d ’indiquer publiquement sur son site Web, pour chaque mois et par pays d ’origine, le volume total de produits pétroliers raffinés fourni, vendu ou transféré à la République populaire démocratique de Corée, charge également le Comité d ’actualiser ces informations en temps réel au fur et à mesure qu’il reçoit les notifications des États Membres, demande à tous les États Membres de consulter régulièrement le site Web pour s ’assurer de ne pas dépasser les plafonds annuels de produits pétroliers raffinés établis par la présente résolution, char ge le Groupe d ’experts de suivre de près les mesures pratiques que prennent les États Membres à des fins d ’assistance et pour faciliter la pleine application et le respect des présentes dispositions partout dans le monde et prie le Secrétaire général de pr endre les dispositions nécessaires à cet effet et de fournir des ressources supplémentaires à cet égard; 15. Décide que tous les États Membres ne doivent fournir, vendre ou transférer à la République populaire démocratique de Corée au cours d ’une période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, aucune quantité de pétrole brut supérieure à celle qu ’ils lui auraient fournie, vendue ou transférée douze mois avant l ’adoption de la présente résolution, à moins que le Comité n ’ait approuvé au préalable et au cas par cas la fourniture, la vente ou le transfert d ’une cargaison de pétrole brut à des fins de subsistance des ressortissants de la République populaire démocratique de Corée et que la transaction n ’ait aucun rapport avec le s programmes d ’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou d ’autres activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) ou la présente résolution; 16. Décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas fournir, vendre ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l ’intermédiaire de ses nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant son pavillon, des te xtiles (notamment, mais non exclusivement, des tissus et des vêtements partiellement ou entièrement assemblés), et que tous les États doivent interdire l ’achat à la République populaire démocratique de Corée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, de ces articles, qu ’ils proviennent ou non du territoire de la République populaire démocratique de Corée, sauf si le Comité l ’a approuvé au préalable et au cas par cas, et décide également que pour ces ventes, fournitures et transferts de textiles (notamment, mais non exclusivement, de tissus et de vêtements partiellement ou entièrement assemblés) pour lesquels des contrats écrits ont été établis avant l’adoption de la présente résolution, tous les États peuvent autoriser l ’importation des lots concernés sur leur territoire dans un délai de 90 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution en communiquant au Comité toutes les informations relatives à ces importations au plus tard 135 jours après la date d’adoption de la présente résolution; 17. Décide que tous les États Membres doivent s ’abstenir de fournir aux nationaux de la République populaire démocratique de Corée des permis de travail valables dans leur juridiction et associés à l ’admission sur leur territoire, sauf si le Comité détermine au préalable au cas par cas que l ’emploi de nationaux de la S/RES/2375 (2017) 17-15864 6/10 République populaire démocratique de Corée dans la juridiction d ’un État membre est nécessaire à l ’acheminement de l ’aide humanitaire, à la dénucléarisation ou à toute autre fin compatible avec les objectifs des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) ou de la présente résolution, et décide que la présente disposition ne s’applique pas aux permis de travail pour lesquels des contrats écrits ont été établis avant l ’adoption de la présente résolution; Coentreprises 18. Décide que les États doivent interdire l ’ouverture, le maintien en fonctionnement et l ’exploitation, par leurs nationaux ou sur leur territoire, de toute coentreprise ou entité de coopérat ion, existante et nouvelle, avec des entités ou des personnes de la République populaire démocratique de Corée, agissant ou non pour le compte ou au nom du Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée, sauf dans le cas de coentreprises ou d’entités de coopération préalablement approuvées par le Comité au cas par cas, en particulier les projets d ’infrastructure non commerciaux qui servent l ’intérêt général et sont sans but lucratif, décide également que les États doivent mettre fin à toute c oentreprise ou entité de coopération existante dans les 120 jours suivant l ’adoption de la présente résolution si cette coentreprise ou entité de coopération n ’a pas été approuvée par le Comité au cas par cas et, le cas échéant, dans les 120 jours suivant la décision de non - approbation rendue par le Comité, et décide que la présente disposition ne s’applique pas aux projets d ’infrastructure d ’énergie hydroélectrique entre la Chine et la République populaire démocratique de Corée ni au projet de liaison port uaire et ferroviaire Rajin -Khasan entre la Russie et la République populaire démocratique de Corée devant servir exclusivement à l ’exportation de charbon d ’origine russe, comme l ’autorise le paragraphe 8 de la résolution 2371 (2017) ; Application des sanctions 19. Décide que les États Membres lui font rapport dans les quatre -vingt -dix jours suivant l ’adoption de la présente résolution, et par la suite à la demande du Comité, sur les mesures concrètes qu ’ils auront prises pour appliquer effectivement ses dispositions, prie le Groupe d ’experts de continuer, en collaboration avec les autres groupes de surveillance de l ’application des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, d ’aider les États à établir et présenter leurs rapports en temps voulu; 20. Demande à tous les États Membres de redoubler d ’efforts pour appliquer dans leur intégralité les mesures énoncées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et dans la présent e résolution, et de coopérer entre eux à cette fin, tout particulièrement pour ce qui est d ’inspecter, de déceler et de saisir des articles dont le transfert est interdit par ces résolutions; 21. Décide que le mandat du Comité, énoncé au paragraphe 12 de la résolution 1718 (2006) , s’applique aux mesures imposées par la présente résolution et décide également que le mandat du Groupe d ’experts, tel qu ’il est précisé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 1 de la résolution 2345 (2017) , s’applique également aux mes ures imposées par la présente résolution; 22. Décide d’autoriser tous les États Membres, qui sont tenus de le faire, à saisir les articles trouvés lors des inspections et dont la fourniture, la vente, le transfert ou l ’exportation sont interdits par les r ésolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 S/RES/2375 (2017) 7/10 17-15864 (2017) ou par la présente résolution et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d ’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que l’État d ’origine ou de destination aux fins de leur neutralisation), d ’une manière qui ne soit pas incompatible avec les obligations que leur imposent ses résolutions sur la question, notamment la résolution 1540 (2004) , ni avec les obligations faites a ux parties au Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires, à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l ’emploi des armes chimiques et sur leur destruction du 29 avril 1997 et à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction du 10 avril 1972; 23. Souligne qu’il importe que tous les États, y compris la République populaire démocratiqu e de Corée, prennent les mesures nécessaires pour qu ’aucun recours ne puisse être introduit à la demande de la République populaire démocratique de Corée, de toute personne ou entité de la République populaire démocratique de Corée, ou de personnes ou enti tés visées par les mesures énoncées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (20 13), 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) ou dans la présente résolution, ou de toute personne agissant par leur intermédiaire ou pour leur compte, au sujet de tout contrat ou autre opération dont l ’exécution a urait été empêchée par les mesures imposées dans la présente résolution ou des résolutions antérieures; Mesures d ’ordre politique 24. Se déclare profondément préoccupé par les terribles épreuves auxquelles est soumise la population de la République populaire démocratique de Corée, condamne le fait qu ’elle poursuive ses programmes d ’armes nucléaires et de missiles balistiques au lieu d ’améliorer le sort de sa population alors que les besoins des habitants sont très loin d ’être satisfaits, et insiste sur la nécessité pour la République populaire démocratique de Corée de respecter et de garantir le bien -être et la dignité intrinsèque de son peuple; 25. Déplore que la Répub lique populaire démocratique de Corée détourne des quantités considérables de ses ressources rares pour poursuivre ses programmes d’armes nucléaires et plusieurs programmes de missiles balistiques onéreux, prend note des conclusions du Bureau des Nations U nies pour la coordination de l ’aide humanitaire, qui constate que plus de la moitié de la population de la République populaire démocratique de Corée souffre d ’une insécurité alimentaire et médicale grave – notamment un nombre très important de femmes ence intes et allaitantes et d’enfants de moins de 5 ans qui risquent de souffrir de malnutrition – et que près d’un quart de la population souffre de malnutrition chronique et, dans ces conditions, se déclare profondément préoccupé par les terribles épreuves a uxquelles est soumise la population de la République populaire démocratique de Corée; 26. Réaffirme que les mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et la présente résolution sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démocratique de Corée et ne pas nuire ni faire obstacle aux activités, y compris aux activités économiques et à la co opération, à l ’aide alimentaire et à l ’assistance humanitaire, qui ne sont pas interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2 016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et la présente résolution, ni aux activités des organisations internationales et organisations non gouvernementales menant des programmes d ’aide et de secours en République populaire démocratique de Corée dans l ’intérêt de la population civile du pays, et décide que le Comité peut, au cas par cas, exclure une activité des mesures imposées par ces résolutions s ’il déter mine qu ’une dérogation est S/RES/2375 (2017) 17-15864 8/10 nécessaire pour faciliter les activités de ces organisations en République populaire démocratique de Corée ou à toute autre fin compatible avec les objectifs de ces résolutions; 27. Souligne que tous les États Membres doivent se conformer aux dispositions des alinéas a) iii) et d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) sans préjudice des activités des missions diplomatiques en République populaire démocratique de Corée qui sont conformes à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques; 28. Réaffirme son soutien aux pourparlers à six, souhaite qu’ils reprennent, et réaffirme aussi son soutien aux engagements énoncés dans la Déclaration commune du 19 septembre 2005 publiée par la Chine, les États -Unis, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée, à savoir que l ’objectif des pourparlers à six est la dénucléarisation vérifiable de la péninsule coréenne par des moyens pacifiques, que les États -Unis et la République populaire démocratique de Corée s ’engagent à respecter leur souveraineté respective et à coexister pacifiquement et que les six parties cherchent à promouvoir la coopération économique, ainsi qu’à tous les autres engagements pertinents; 29. Réaffirme qu’il importe de maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et dans l ’ensemble de l ’Asie du Nord -Est, exprime son attachement à un règlement pacifique, diplomatique et politique de la situation, se félicite des efforts que font les membres du Conseil ainsi que d ’autres États pour faciliter un règlement pacifique et global par le dialogue et souligne qu’il importe de s’employer à réduire les tensions dans la péninsule coréenne et au-delà; 30. Demande instamment que des efforts supplémentaires soient entrepris pour réduire les tensions et faire avancer les perspectives d ’un règlement global; 31. Souligne qu’il est impératif de réaliser de façon pacifique l ’objectif d’une dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne; 32. Affirme qu’il continuera de surveiller en permanence les actes de la République populaire démocratique de Corée et qu ’il est prêt à renforcer, modifier, suspendre ou lever les mesures prises contre elle s ’il y a lieu au vu de la manière dont elle s ’y conforme, et à cet égard se déclare résolu à prendre d ’autres mesures lourdes si la République populaire démocratique de Corée procède à tout autre tir ou essai nucléaire; 33. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2375 (2017) 9/10 17-15864 Annexe I Personnes visées par l ’interdiction de voyager ou le gel des avoirs 1. PAK YONG SIK a. Fonction : Pak Yong Sik est un membre de la Commission militaire centrale du Parti du travail de Corée, qui est chargée d ’élaborer et de faire appliquer la politique militaire du Parti du travail de Corée, commande et contrôle l ’armée de la République populaire démocratique de Corée et aide à superviser le secteur de la défense du pays. b. Autres noms connus : n.d . c. Éléments d ’identification : année de naissance : 1950; nationalité : nord - coréenne. S/RES/2375 (2017) 17-15864 10/10 Annexe II Entités visées par le gel des avoirs 1. COMMISSION MILITAIRE CENTRALE DU PARTI DU TRAVAIL DE CORÉE a. Description : La Commission militaire centrale est chargée d ’élaborer et de faire appliquer la politique militaire du Parti du travail de Corée. Elle commande et contrôle l ’armée de la République populaire démocratique de Corée et dirige le secteur de la défense en coordination avec la Commission des affaires publiques. b. Autres noms connus : n.d. c. Adresse : Pyongyang (République populaire démocratique de Corée) 2. DÉPARTEMENT DE L ’ORGANISATION ET DE L ’ORIENTATION a. Description : Le Département de l ’organisation et de l ’orientation est un organe t rès puissant du Parti du travail de Corée. Il supervise les nominations aux postes clefs du Parti du travail, de l ’armée et de l’administration de la République populaire démocratique de Corée. Il prétend également contrôler les affaires politiques de l ’ensemble de la République populaire démocratique de Corée et joue un rôle déterminant dans la mise en œuvre des mesures de censure. b. Autres noms connus : n.d. c. Adresse : République populaire démocratique de Corée 3. DÉPARTEMENT DE LA PROPAGANDE ET DE L ’AGITATION a. Description : Le Département de la propagande et l ’agitation contrôle l’ensemble des médias, qu ’il utilise afin de contrôler le public pour le compte des dirigeants de la République populaire démocratique de Corée. Il s ’occupe ou est responsa ble de la censure exercée par le Gouvernement de la République populaire démocratique de Corée, y compris celle dont les journaux et les médias audiovisuels font l ’objet. b. Autres noms connus : n.d. c. Adresse : Pyongyang (République populaire démocrati que de Corée)
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2376 (2017)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2376(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2376 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2017 17 -16106 (F) *1716106* Résolution 2376 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8048 e séance, le 14 septembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indép endance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur la Mission d’ appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2017/726 ), Exprimant son appui sans réserve aux efforts que continue de faire la MANUL, se félicitant de la nomination du nouveau Re présentant spécial du Secrétaire général et soulignant l’importance du rô le central de l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est de faciliter, sous l’ égide des Libyens eux-mêmes, un règlement politique des problèmes auxquels se heurt e la Libye, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il fait sien le communiqué de Rome du 13 décembre 2015 par lequel le Gouvernem ent d’entente nationale est reconnu comme seul gouvernement légitime de Libye, avec le Premier Ministre, M. Fayez Sarraj, comme Président du Conseil de la p résidence, Réaffirmant son appui à la mise en œuvre intégrale de l’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), signé le 17 décembre 201 5, qui prévoit la formation d’un gouvernement d’entente nationale composé du Conseil de la présidence et du Cabinet, appuyés par les autres institutions de l’É tat, dont la Chambre des représentants et le Conseil d’État, Se félicitant que la Chambre des représentants ait approuvé en p rincipe l’Accord politique et que les participants aux réun ions ultérieures du dialogue politique libyen aient réaffirmé l’engagement pris de respecter l’Accord, Soulignant qu’il importe que le processus demeure ouvert à to us, encourageant vivement le Gouvernement d’entente nationale à œuvr er avec toutes les parties à la réconciliation et à renforcer les activités de comm unication politique dans toute la Libye, et exhortant toutes les parties et institutions en présence dan s le pays à œuvrer de façon constructive, en toute bonne foi et avec une volonté politique soutenue, à l’application de l’Accord, S/RES/2376 (2017) 17-16106 2/5 Se félicitant des efforts déployés récemment pour renforcer un d ialogue politique ouvert à tous les Libyens, notamment de l ’action importante que mènent les voisins de la Libye, les partenaires internatio naux et les organisations régionales, ainsi que de la réunion qui s’est tenue à Paris le 25 juillet 2017 et de la Déclaration commune publiée à l’issue de cette réunion, comme il l’a indiqué dans la déclaration faite à la presse le 27 juillet 2017, d ans le cadre de l’Accord politique libyen approuvé par la résolution 2259 (2015) , et appuyant l’appel lancé par le Secrétaire général pour que toutes les initiatives soient regroupées sous la houlette de l’Organisation des Nations Unies, Attendant avec intérêt l’élaboration d’une stratégie globale et d’un plan d’action pour les activités du système des Nations Unies en Libye, et l’organisation de la réunion de haut niveau qui se tiendra en marg e de la soixante-douzième session de l’Assemblée générale à l’appui du rôle c entral de l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est de faciliter un dialo gue politique sous l’égide des Libyens eux-mêmes en vue d’instaurer la sécurité, l a stabilité et l’unité nationale en Libye, Demandant instamment que les femmes participent pleinement et effectivement, sur un pied d’égalité, à toutes les activités ayant trait à la transition démocratique, au règlement des conflits et à la con solidation de la paix, appuyant les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général pour favoriser le renforcement du rôle et de la participation des femmes venant de tous les horizons de la société libyenne dans le processus p olitique et les institutions publiques, et exhortant les autorités libyennes à prévenir et à combattre la violence sexuelle en période de conflit, et notamment à lutt er contre l’impunité des auteurs de crimes de violence sexuelle conformément à ses r ésolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1325 (2000) , 2106 (2013) , 2122 (2013) , 2242 (2015) et 2331 (2016) , Réaffirmant qu’il faut que toutes les parties en Libye dialogu ent de manière constructive avec l’Organisation des Nations Unies et s’abstiennent de toute action qui pourrait saper le dialogue politique mené sous l’égide de l’ONU, et qu’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye, Réaffirmant également que toutes les parties doivent se conformer aux obligations que leur imposent le droit internationa l humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il co nvient, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit in ternational humanitaire, de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à c es droits doit répondre de ses actes, Appuyant sans réserve le Communiqué de Vienne du 16 mai 2016, dans leque l toutes les parties ont été exhortées à œuvrer de fa çon constructive en vue de l’achèvement du cadre institutionnel de transition et où la création de la garde présidentielle par le Conseil de la présidence a ét é accueillie avec intérêt, souhaitant que des progrès continuent d’être accomplis sur la voie de la création de la garde présidentielle et soulignant qu’il faut confier la protection et la défense de la Libye contre le terrorisme à des forces nationales de séc urité unifiées et renforcées, placées sous la seule autorité du Gouvernement d’en tente nationale, comme le prévoit l’Accord politique libyen, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il a engagé les États Membres à ne plus soutenir les institutions parallè les qui prétendent représenter l’autorité légitime mais ne sont pas partie à l’Acc ord politique, comme il est précisé dans celui-ci, et à cesser tout contact officiel av ec elles, S/RES/2376 (2017) 3/5 17-16106 Engageant le Gouvernement d’entente nationale à achever d’él aborer les dispositions de sécurité transitoires requises pour stabiliser la situation en Libye, étape essentielle qui permettra de s’attaquer aux d éfis politiques, humanitaires, économiques et institutionnels et de lutter contre l’insécurité qui règne dans le pays, considérant qu’il faut que le Gouvernement d’entente nationale planifie le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés et l’ invitant à poursuivre les efforts de stabilisation dans les vi lles touchées, y compris Sirte et Benghazi, pour consolider les résultats obtenus en matière de lutte contre le terrorisme, Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration de la sit uation humanitaire en Libye, notamment par le fait que les conditions de vie se sont détériorées et que les services de base se sont dég radés, Prenant note du dialogue économique qui se tient en Libye et da ns la région et se félicitant de la détermination des représentants du Conseil de la présidence, du Gouvernement d’entente nationale, de la Banque cent rale de Libye, du Bureau de l’audit et de la National Oil Corporation à atténue r d’urgence les souffrances du peuple libyen en accélérant la fourniture de servic es publics, en augmentant la production de pétrole et en améliorant la situation de trésorerie. Demandant de nouveau à tous les États Membres d’appuyer sans réserve le s efforts déployés par le Représentant spécial du Sec rétaire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la MANUL afin d’éla borer un plan coordonné d’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d ’entente nationale, conformément aux priorités libyennes et en réponse aux demandes d’aide, et demandant de nouveau également à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MANUL, notamment en prenant les me sures voulues pour garantir la sécurité et une totale liberté de circulation au personnel des Nations Unies et au personnel associé, Se félicitant des recommandations issues de l’évaluation stratég ique visant à améliorer la capacité de la MANUL de soutenir le pr ocessus politique et de renforcer la coordination à l’échelle de la Mission et de l’équipe de pays des Nations Unies, Se déclarant de nouveau préoccupé par le trafic de migrants et la traite d’êtres humains par le territoire libyen, et saluant le travail accompli par la MANUL pour coordonner et soutenir la fourniture d’une aide hum anitaire pour les réfugiés et les migrants par l’intermédiaire de l’équipe de pays de s Nations Unies, en particulier du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugi és et de l’Organisation internationale des migrations, Encourageant la MANUL à continuer d’établir des priorités pour ses activités et ses efforts de médiation en étroite consultation avec le Conseil de la présidence et d’autres institutions libyennes et en fonction de s es besoins et de l’évolution de la situation dans le pays, Soulignant qu’il importe de veiller à ce que les mesures de s anction soient pleinement appliquées et à ce que la coopération se poursuive avec les autorités libyennes de manière à ce que les violations soient signalées au Comité des sanctions de l’ONU, Rappelant qu’il a établi, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 septembre 2018 le mandat d e la MANUL qui, en tant que mission politique spéciale intégré e, restera placée sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général et se ra chargée de mener des activités S/RES/2376 (2017) 17-16106 4/5 de médiation et des missions de bons offices, dans le strict respect du principe d’appropriation nationale, en vue d’appuyer : i) Un processus politique ouvert à tous dans le ca dre de l’Accord politique libyen; ii) La poursuite de la mise en œuvre de l’Accord p olitique libyen; iii) Le renforcement des dispositions du Gouvernem ent d’entente nationale en matière de gouvernance, de sécurité et d’économi e; iv) Les étapes ultérieures de la transition libyen ne; 2. Décide par ailleurs que, sous réserve des contraintes opér ationnelles et des conditions de sécurité, la MANUL doit s’acquitt er des tâches suivantes : i) Apporter une assistance aux principales institu tions libyennes; ii) Appuyer, sur demande, la fourniture de service s essentiels et l’acheminement de l’aide humanitaire, dans le respe ct des principes humanitaires; iii) Surveiller la situation des droits de l’homme et en rendre compte; iv) Appuyer la sécurisation des armes incontrôlées et du matériel connexe et lutter contre leur prolifération; v) Coordonner l’assistance internationale et appuy er, en lui fournissant conseils et assistance, le Gouvernement d’entente n ationale dans son action visant à stabiliser les zones sortant de con flits, y compris celles qui ont été libérées du contrôle de Daech; 3. Prie le Secrétaire général d’élaborer une série d’objec tifs détaillés pour la mise en œuvre des tâches dont la MANUL doit s’ac quitter et de rendre compte dans ses rapports périodiques des progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs; 4. Prie la MANUL d’adopter systématiquement une démarche s oucieuse d’équité entre les sexes dans l’exécution de son ma ndat et d’aider le Gouvernement d’entente nationale à assurer la participation plei ne et effective des femmes à la transition démocratique, aux efforts de réconciliat ion, au secteur de la sécurité et aux institutions nationales, en conformité avec la résolution 1325 (2000) ; 5. Constate que, depuis le 30 mars 2016, la MANUL assure une p résence constante en Libye pour appuyer le Conseil de la pr ésidence et le Comité de sécurité temporaire, et invite la Mission à continuer de s’e fforcer de rétablir une présence à Tripoli et dans les autres parties du pays par un r etour échelonné, au fur et à mesure que les conditions de sécurité le permettront, et à prendre les dispositions en matière de sécurité requises à cette fin; 6. Accueille avec satisfaction les recommandations issues de l’évaluation stratégique de la MANUL, dans lesquelles le Secréta ire général préconise la mise en œuvre d’une stratégie politique globale ainsi qu’un e plus grande intégration et coordination stratégique de la Mission et des organ ismes, fonds et programmes des Nations Unies en Libye afin de soutenir l’action me née sous la conduite du Gouvernement d’entente nationale en vue de la stabi lisation du pays; 7. Prie le Secrétaire général de continuer de lui faire ra pport tous les 60 jours au moins sur la mise en œuvre de la présen te résolution; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport, selon qu’il conviendra, après la tenue de consultations avec le s autorités libyennes, sur les S/RES/2376 (2017) 5/5 17-16106 recommandations concernant l’appui que doit apporte r la MANUL aux étapes ultérieures de la transition libyenne et les dispos itions visant à assurer la sécurité de la Mission; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2377 (2017)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2377(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2377 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 14 septembre 2017 17 -16111 (F) *1716111* Resolution 2377 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8049 e séance, le 14 septembre 2017 Le Conseil de sécurité , Se félicitant des progrès considérables accomplis, avec l’appui de la Mission des Nations Unies en Colombie, pour ce qui est du d épôt des armes prévu dans l’Accord final pour la fin du conflit et la constru ction d’une paix stable et durable (l’« Accord final ») ( S/2017/272 ) conclu entre le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée populaire (FARC-EP), signé à Bogota le 24 novembre 2016 et adopté par le Congrès colombien le 30 novembre 2016, Rappelant la résolution 2366 (2017) portant création d’une deuxième mission politique en Colombie (la Mission de vérification d es Nations Unies en Colombie), laquelle est chargée de contrôler la mise en applic ation, par le Gouvernement colombien et les FARC-EP, des clauses 3.2 et 3.4 de l’Accord final, comme le prévoit la clause 6.3.3 de celui-ci, Se félicitant que le Gouvernement colombien et l’Armée de libéra tion nationale (ELN) aient annoncé, le 4 septembre 2017, qu’ils observeraient un cessez- le-feu bilatéral provisoire du 1 er octobre au 12 janvier 2018, Ayant examiné le rapport en date du 30 août 2017 établi par le S ecrétaire général à l’intention du Conseil de sécurité ( S/2017/745 ), 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général paru sous la cote S/2017/745 et approuve les recommandations qui y figurent concernant la dimension, les aspects opérationnels et le mandat d e la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2378 (2017)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2378(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2378 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 20 septembre 2017 17-16558 (F) *1716558* Résolution 2378 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 8051e séance, le 20 septembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et réaff irmant la responsabilité principale qui lui incombe en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) , 1809 (2007) , 2033 (2012) , 2167 (2014) , 2171 (2014) , 2242 (2015) et 2320 (2016) ainsi que les déclarations de son président en date du 16 décembre 2014 (PRST/2014/27), du 25 novembre 20 15 (S/PRST/2015/22 ) et du 31 décembre 2015 ( S/PRST/2015/26 ), Affirmant qu’une paix durable ne peut être réalisée ni maintenue uniquement au moyen d ’interventions militaires et techniques, mais nécessite des règlements politiques, et fermement convaincu que de tels règlements devraient inspirer la conception et le déploiement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Soulignant l’impor tance du maintien de la paix comme l ’outil le plus efficace dont dispose l ’Organisation des Nations Unies pour assurer la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant qu’il est résolu à renforcer le rôle central de l ’Organisation des Nations Unies en matière de maintien de la paix et à veiller au bon fonctionnement du système de sécurité collective mis en place par la Charte des Nations Unies, Réaffirmant également les principes fondamentaux du maintien de la paix, notamment le consentement des parties, l ’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, et considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et à la situatio n du pays concerné, et qu ’il escompte l ’exécution intégrale des mandats qu’il autorise, Soulignant qu’il attache une grande importance à la sûreté et la sécurité des Casques bleus sur le terrain et que le Secrétaire général et les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police doivent œuvrer de concert pour faire en sorte que tous les soldats de la paix sur le terrain soient aptes et prêts à s ’acquitter efficacement de leur mandat dans des conditions de sécurité et disposent des moyens nécessai res à cette fin, S/RES/2378 (2017) 17-16558 2/6 Saluant les engagements pris par plusieurs États Membres d ’aider à combler les déficits de capacités constants et d ’améliorer la prestation et les capacités du personnel en tenue et du personnel civil, lors de diverses réunions multilatérales tenues en 2015 et 2016, notamment lors du Sommet sur le maintien de la paix, convoqué à New York en septembre 2015, de la Réunion des ministres de la défense sur les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, tenue à Londres en septembre 2016, et de la Réunion ministérielle sur le maintien de la paix en environnement francophone, organisée à Paris en octobre 2016, et souli gnant qu’il faut tenir ces engagements afin de contribuer à améliorer l ’efficacité générale des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Rappelant le rapport du Secrétaire général intitulé « L’avenir des opérations de paix des Nations Unies : application des recommandations du Groupe indépendant de haut niveau chargé d ’étudier les opérations de paix » (A/70/357 -S/2015/682 ) et les recommandations figurant dans le rapport du Groupe ( A/70/95 -S/2015/446 ), qui ont servi de base aux nouvelles décisions prises par les États Membres au Conseil de sécurité, à la Quatrième Commission et à la Cinquième Commission de l’Assemblée générale et au Comité spécial des opérations de maintien de la paix, Considérant que la coopération avec les organisations régionales et sous - régionales en matière de maintien de la paix et de la sécurité, telle qu ’elle est prévue au Chapitre VIII de la Charte des Natio ns Unies, peut améliorer la sécurité collective, Réaffirmant que la protection des civils est la responsabilité première des États sur l ’ensemble de leur territoire tout en gardant à l ’esprit le rôle important que les opérations de maintien de la paix de s Nations Unies jouent à cet égard, et également conscient du rôle que les organisations régionales et sous -régionales peuvent jouer dans la protection des civils, en particulier des femmes et des enfants touchés par des conflits armés, ainsi que dans l ’action menée pour prévenir la violence sexuelle et sexiste et y faire face durant les conflits armés et dans les situations d ’après conflit, Conscient du rôle essentiel des femmes dans les opérations de maintien de la paix, appuyant notamment le rôle cruci al que celles -ci jouent dans toutes les initiatives de paix et de sécurité, y compris celles qui visent à prévenir et à régler les conflits et à en atténuer les effets, se félicitant des efforts faits pour accroître le nombre de femmes dans les composantes militaire et de police déployées dans les opérations de paix et de maintien de la paix des Nations Unies et rappelant sa résolution 2242 (2015) dans laquelle il avait émis ce souhait, Réaffirmant son soutien à la politique de tolérance zéro adoptée par l’Organisation des Nations Unies à l ’égard de toutes les formes d ’exploitation et de violence sexuelles, et se félicitant des efforts que le Secrétaire général continue de déployer pour mettre en œuvre et renforcer cette politique, Prenant note de la signature, le 19 avril 2017, du Cadre commun ONU -Union africaine pour un partenariat renforcé en matière de paix et de sécurité sur le continent africain par le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Un ies et la Commission de l ’Union africaine, Prenant note également des efforts que continuent de déployer l ’Union africaine et les organisations sous -régionales, dans le cadre de l ’Architecture africaine de paix et de sécurité, pour renforcer leurs capacit és et mener des opérations de soutien à la paix sur le continent, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, en particulier des activités menées par la Force africaine en attente et sa capacité de déploiement rapide, S/RES/2378 (2017) 3/6 17-16558 Prenant note en ou tre du rapport du Secrétaire général sur les modalités possibles du processus d ’autorisation des opérations de paix de l ’Union africaine et de la fourniture d ’un appui à ces opérations, soumis en application de sa résolution 2320 (2016) , notamment des modèles de financement et de la proposition relative au dispositif consultatif conjoint de planification, de prise de décisions et de contrôle, présentés dans ledit rapport, et déclarant qu ’il faut poursuivre ces travaux en consultation avec l ’Union africaine, Rappelant qu’il a encouragé l ’Union africaine à mettre la dernière main aux dispositifs de déontologie et de discipline qui s ’appliqueront à ses opérations de soutien à la paix de manière à améliorer l ’application du principe de responsabilité, la transparence et le respect des dispositions applicables du droit international des droits de l ’homme et du droit international humanitaire ainsi que des normes de déontologie et de discipline de l ’Organisation des Nations Unies, et soulignant que ces engagements sont importants et que lui -même se doit de superviser les opérations qu ’il a autorisées en vertu de l ’autorité qu ’il tient du Chapitre VIII de la Charte, Rappelant égale ment l’engagement pris par la Conférence de l ’Union africaine à sa vingt -quatrième session ordinaire, en janvier 2015, de financer 25 % du coût de ses initiatives de paix et de sécurité, notamment des opérations de soutien à la paix qui s ’échelonneront sur une période de cinq ans, comme elle l ’a réaffirmé à sa vingt -cinquième session ordinaire, tenue à Johannesburg en juillet 2015, soulignant de nouveau qu’il est essentiel que l ’analyse et la planification se fassent de manière concertée avec l ’Organisation des Nations Unies afin que les deux organisations élaborent des recommandations communes sur l ’ampleur des éventuelles opérations de soutien à la paix et sur les incidences de ces opérations en termes de ressources, qu’il est essentiel d ’évaluer l ’action menée et d ’effectuer des missions le cas échéant, ainsi que de faire régulièrement rapport sur ces mesures lorsqu ’elles existent, et soulignant également qu’il importe d ’appliquer strictement les dispositions et politiques des deux organisations en matière de respect des droits de l’homme, de déontologie et de discipline, Tenant compte du rôle essentiel qui lui incombe dans le renforcement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et réaffirmant sa ferme volonté de continuer à examiner les re commandations pertinentes formulées par le Secrétaire général dans son rapport ( A/70/357 -S/2015/682 ) et leur mise en œuvre, selon que de besoin, 1. Souligne que la primauté du politique devrait êtr e la clef de voûte de la stratégie de l ’Organisation des Nations Unies en matière de règlement des conflits, qui doit être fondée notamment sur la médiation, le contrôle du respect des cessez - le-feu et la fourniture d ’une aide pour l ’application des accords de paix; 2. Souligne également que la prévention des conflits demeure au premier chef la responsabilité des États et que les mesures prises par l ’Organisation des Nations Unies dans le domaine de la prévention des conflits devraient venir appuyer et compléter, comme il convient, l ’action des gouvernements dans ce domaine; 3. Réaffirme que les États sont tous tenus de régler leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, notamment par voie de négociation, d’enquête, de bons offices, de médiation, de conciliation, d ’arbitrage et de règlement judiciaire, ou par tout autre moyen pacifique de leur choix; 4. Se dit conscient que les bons offices du Secrétaire général peuvent faciliter le règlement des conflits, et engage ce dernier à contin uer de recourir à la médiation pour aider à régler les conflits de manière pacifique, en travaillant en S/RES/2378 (2017) 17-16558 4/6 étroite concertation, selon que de besoin, avec les organisations régionales et sous - régionales concernées, notamment l ’Union africaine; 5. Estime qu’il importe au plus haut point d ’améliorer la responsabilisation, la transparence, l ’efficacité et l ’efficience dans l ’exécution des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, notamment grâce à la poursuite de l ’examen des recommandations pertinent es figurant dans le rapport du Groupe indépendant de haut niveau chargé d ’étudier les opérations de paix ( A/70/95 -S/2015/446 ) et des recommandations formulées à ce sujet par le Secrétaire général dan s son rapport (A/70/357 -S/2015/682 ), conformément aux procédures et mandats existants; 6. Souligne qu’il importe de fournir avec rapidité et souplesse un appui aux missions en encourageant l ’innov ation en vue d ’améliorer l ’exécution et les résultats, le but étant d ’accroître l ’efficacité générale des opérations de maintien de la paix; 7. Se félicite de l ’intention exprimée par le Secrétaire général d’entreprendre une réforme des opérations de main tien de la paix à la fois au Secrétariat et sur le terrain, et souligne qu’il faut continuer d ’assurer la participation et de solliciter l ’appui des États Membres afin de garantir la transparence de cette réforme; 8. Prend note des initiatives du Secrétai re général visant à poursuivre la réforme structurelle du Secrétariat en vue de renforcer l ’architecture de paix et de sécurité des Nations Unies, et engage le Secrétaire général à continuer de se concerter avec le Conseil de sécurité, l ’Assemblée générale et les commissions compétentes à ce sujet; 9. Souligne qu’il importe d ’assurer une mise en œuvre et un suivi efficaces de la réforme des opérations de maintien de la paix des Nations Unies conformément aux procédures et mandats existants, et prie son groupe de travail créé conformément à la déclaration de son président en date du 31 janvier 2001 (S/PRST/2001/3 ) d’examiner les initiatives de réforme en étroite coopération avec les États Membres, n otamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police et les pays hôtes; 10. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les 12 mois un exposé complet sur la réforme des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, qui sera suivi d ’un débat, le prie également de lui fournir à cette occasion des informations actualisées sur les efforts qui continuent d ’être déployés pour combler les lacunes existantes en matière de constitution des forces et de capacités ainsi que sur d ’autres aspects indispensables pour que les opérations de maintien de la paix puissent faire convenablement et efficacement face aux problèmes liés à la paix et à la sécurité, et le prie en outre de lui présenter, dans les 90 jours suivant l ’adoption de la présen te résolution, des recommandations en vue de l ’établissement d ’un dispositif permettant de combler ces lacunes, y compris grâce à la mise en place d’une formation plus efficace et plus efficiente et à un renforcement des capacités; 11. Souligne qu’il faut accroître l ’efficacité générale des opérations de maintien de la paix des Nations Unies en améliorant la planification des missions, en prenant de plus nombreux engagements en matière de capacités, notamment en ce qui concerne la fourniture de capacités s pécialisées, d ’éléments habilitants, d’unités médicales et d ’unités du génie et de déploiement rapide, et en renforçant l’efficacité des opérations de maintien de la paix par le biais de la formation, et qu’il faut donner suite aux engagements pris par un certain nombre d ’États Membres lors des diverses réunions multilatérales tenues en 2015 et 2016; 12. Réaffirme qu’il est résolu à mieux hiérarchiser les priorités lorsqu ’il évaluera les opérations de maintien de la paix, en définira les mandats et les S/RES/2378 (2017) 5/6 17-16558 examinera, notamment en tenant des consultations triangulaires plus étroites avec les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police et le Secrétariat, en renforçant les mécanismes formels existants, en soulignant la responsabilité commune des par ties de tenir des consultations constructives, ouvertes, actives et dynamiques et en améliorant le dialogue avec les pays hôtes, le but étant d ’assurer l’exécution intégrale et efficace des mandats de maintien de la paix; 13. Réaffirme également qu`’il co ntinuera d ’examiner les opérations de maintien de la paix afin d ’assurer un maximum d ’efficacité et d ’efficience sur le terrain, et d ’intensifier ces efforts en partenariat avec les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police et les autres p arties intéressées, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que les flux de données relatifs à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris ceux portant sur l ’exécution de ces opérations, soient centralisés pour améliorer l ’analyse e t l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis; 14. Réaffirme en outre son attachement à la coopération entre l ’Organisation des Nations Unies et les organisations et mécanismes régionaux et sous -régionaux dans l e domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationales, telle qu ’elle est prévue au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, cette coopération pouvant améliorer la sécurité collective; 15. Réaffirme sa volonté résolue de prendre des mesur es efficaces pour resserrer encore les relations entre l ’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales, en particulier l ’Union africaine, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies; 16. Souligne qu’il importe d ’accélérer la mise en œuvre opérationnelle de la Force africaine en attente et demande à l’Organisation des Nations Unies et aux États Membres de continuer d ’aider, dans les limites des moyens existants, à améliorer l ’état de préparation de la Force en tant que cadre global pour les opérations de soutien à la paix en Afrique, prie le Secrétaire général de rendre compte des progrès réalisés à cet égard dans son prochain rapport sur le renforcement du partenariat entre l ’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine sur les questions de paix et de sécurité en Afrique, et notamment sur les activités du Bureau des Nations Unies auprès de l ’Union africaine, et encourage le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies et la Commission de l ’Union africaine à collaborer en vue de renforcer l ’Architecture africaine de paix et de sécurité en soutenant sa feuille de route et la feuille de route principale sur les mesures pratiques pour faire taire les armes et leurs plans de travail respectifs; 17. Réaffirme qu’il incombe aux organisations régionales de mobiliser les ressources humaines, financières, logistiques et autres dont elles ont besoin et estime que des mécanismes de financement ponctuels et imprévisibles pour les opérations de soutien à la paix dirigées par l ’Union africaine qui sont autorisées par le Conseil et conformes au Chapitre VIII de la Charte pourraient avoir une incidence sur l ’efficacité de ces opérations; 18. Fait part de son intention d’examiner plus avant les mesures pratiques à prendre et les conditions à remplir pour établir le mécanisme grâce auquel les opérations de soutien à la paix dirigées par l ’Union africaine qui sont autorisées par le Conseil et placées sous son autorité conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies pourraient être financées en partie au moyen des contributions au budget de l ’Organisation des Nations Unies au cas par cas, selon des normes et mécanismes établis d ’un commun accord pour assurer une responsabilisation et un contrôle stratégiques et finan ciers, en tenant compte des travaux entrepris par le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies et la Commission de l ’Union S/RES/2378 (2017) 17-16558 6/6 africaine à cet égard, tout en reconnaissant la mise en place croissante d ’opérations mandatées ou autorisées par l ’Union afric aine; 19. Demande à nouveau au Secrétaire général, le cas échéant, de continuer à s’employer à améliorer les mesures visant à lutter contre toutes les formes de violence et d ’exploitation des civils par des membres des opérations de maintien de la paix de s Nations Unies, exhorte les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes mettant en cause leur personnel fassent l ’objet d ’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés, et demande de nouveau aux forces autres que les forces des Nations Unies agissant sous mandat du Conseil de sécurité de prendre les mesures qui s ’imposent en vue de prévenir et de combattre l ’impunité pour tous les actes d ’exploitation et de violence sexuelles, d ’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d ’exploitation ou de violence sexuelles de manière généralisée ou systématique; 20. Prie le Secrétaire général, agissant en concertation avec l ’Union africaine, de présenter, dans son prochain rapport sur le renforcement du partenariat entre l ’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine sur les questions de paix et de sécurité en Afrique, et notamment sur les activités du Bureau des Nations Unies auprès de l ’Union africaine, un cadre régissant l ’établissement des rapports, qui définirait clairement des voies de communication cohérentes et prévisibles entre le Secrétariat, la Commis sion et les deux Conseils, notamment en ce qui concerne la gestion fiduciaire et l ’exécution des mandats, ainsi que des règles uniformes pour la communication des informations; 21. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2379 (2017)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2379(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2379 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 21 septembre 2017 17-16646 (F) *1716646* Résolution 2379 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8052e séance, le 21 septembre 2017 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1325 (2000) , 1368 (2001) , 1373 (2001) , 1624 (2005) , 1894 (2009) , 2106 (2013) , 2150 (2014) 2170 (2014) 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2242 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2367 (2017) , 2368 (2017) , 2370 (2017) et les déclarations pertinentes de son Président, Réaffirmant son respect pour la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance et l’unité de l’Iraq, conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant la menace mondiale que représente pour la paix et la séc urité internationales l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), par ses actes de terrorisme, son idéologie extrémiste violente, les attaques flagrantes, systématiques et généralisées qu’il continue de mener contre d es civils, ses violations du droit international humanitaire et ses atteintes aux droits de l’homme, en particulier celles commises contre des femmes et des enfants, y compris pour des motifs religieux et ethniques, et son recrutement de combattants terror istes étrangers dont il assure la formation et qui font peser une menace sur toutes les régions et tous les États Membres, Condamnant les actes de violence dont se rend coupable l’EIIL (Daech), en commettant notamment des meurtres, des enlèvements, des p rises d’otages, des attentats -suicides à la bombe, et en se livrant à la réduction en esclavage, à la vente ou à d’autres pratiques aux fins du mariage forcé, à la traite des êtres humains, au viol, à l’esclavage sexuel et à d’autres formes de violence sex uelle, au recrutement et à l’utilisation d’enfants, à des attaques visant des infrastructures essentielles, ainsi qu’à la destruction du patrimoine culturel, y compris les sites archéologiques, et au trafic de biens culturels, Conscient que la commission de tels actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes de génocide, fait partie intégrante de l’idéologie et des objectifs stratégiques de l’EIIL (Daech) et est utilisée par l’EIIL (Daech) comme une tacti que terroriste, et qu’amener à répondre de leurs actes les membres de l’EIIL (Daech), en particulier ceux qui portent la responsabilité la plus lourde, notamment ceux qui dirigent les opérations, qui peuvent inclure des chefs régionaux ou chefs de rang int ermédiaire, et ceux qui S/RES/2379 (2017) 17-16646 2/3 commandent et commettent des crimes, contribuera à exposer la situation et pourrait faciliter la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui peut mener au terrorisme, notamment en endiguant le financement du groupe terror iste EIIL (Daech) et l’afflux ininterrompu de recrues venues du monde entier dans ses rangs, Saluant les efforts considérables que déploie le Gouvernement iraquien pour vaincre l’EIIL (Daech), et accueillant avec satisfaction sa lettre au Secrétaire géné ral et au Conseil de sécurité, datée du 9 août 2017, dans laquelle il demandait l’aide de la communauté internationale pour s’assurer que les membres de l’EIIL (Daech) répondent des crimes qu’ils avaient commis en Iraq, y compris lorsque ces crimes étaient susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité ( S/2017/710 ), 1. Réitère sa condamnation de toutes les violations du droit international humanitaire, de toutes les violations du droit internationa l des droits de l’homme et atteintes à ce droit, et de tous les actes de terrorisme et, ayant décidé de faire front commun pour vaincre le groupe terroriste EIIL (Daech), se déclare résolu à faire en sorte que ceux qui dans ce groupe se sont rendus coupabl e de tels actes, y compris d’actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide, aient à en répondre; 2. Prie le Secrétaire général de constituer une Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, à l’appui des efforts engagés à l’échelle nationale pour amener l’EIIL (Daech) à rendre des comptes, en recueillant, conservant et stockant des éléments de pre uve en Iraq d’actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et des crimes de génocide perpétrés par le groupe terroriste EIIL (Daech) en Iraq, selon les critères les plus rigoureux, qui devraient être définis dans le m andat visé au paragraphe 4, pour que ces preuves puissent être utilisées le plus largement possible devant les tribunaux nationaux, et en complétant les enquêtes menées par les autorités iraquiennes, ou les enquêtes menées par les autorités de pays tiers à leur demande; 3. Souligne que tout en évitant un redoublement inutile des tâches avec d’autres organes compétents des Nations Unies, le Conseiller spécial encouragera dans le monde entier le lancement de poursuites pour les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ou les crimes de génocide commis par l’EIIL (Daech) et travaillera aux côtés des survivants, d’une manière compatible avec les législations nationales pertinentes, pour que soient pleinement reconnus leurs intérêts, eu égard à la nécessit é que l’EIIL (Daech) réponde de ses actes; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans un délai de 60 jours, un mandat dont les termes seraient acceptables pour le Gouvernement iraquien, de manière à ce que l’Équipe puisse le mener à bien, et con formes aux dispositions de la présente résolution, en particulier au paragraphe 6, concernant les activités de l’Équipe d’enquêteurs en Iraq; 5. Souligne que l’Équipe d’enquêteurs doit agir dans le plein respect de la souveraineté de l’Iraq et de sa comp étence concernant les infractions commises sur son territoire, et qu’il devrait être précisé dans son mandat que des juges d’instruction iraquiens et d’autres experts en droit pénal, y compris des membres expérimentés des services de poursuites, doivent êt re nommés en son sein pour travailler aux côtés d’experts internationaux sur un pied d’égalité, et souligne en outre que les éléments de preuve relatifs à des crimes recueillis et stockés par l’Équipe en Iraq devraient être utilisés dans le cadre de procéd ures pénales justes et indépendantes menées, conformément au droit international applicable, par des tribunaux compétents à l’échelle nationale, les autorités iraquiennes compétentes étant les premiers destinataires de ces preuves comme précisé dans le man dat et toute autre utilisation qui pourrait en être faite devant faire l’objet d’un accord avec le Gouvernement iraquien au cas par cas; S/RES/2379 (2017) 3/3 17-16646 6. Souligne que l’Équipe devrait être impartiale, indépendante et crédible et agir conformément à son mandat, à la Cha rte des Nations Unies et aux meilleures pratiques des Nations Unies, ainsi que dans le respect du droit international applicable, notamment le droit international des droits de l’homme; 7. Demande , une fois qu’il aura approuvé un mandat dont le Gouvernem ent iraquien jugera les termes acceptables, que le Secrétaire général prenne sans tarder les mesures et dispositions nécessaires à la constitution rapide de l’Équipe et à son bon fonctionnement, conformément à son mandat, et lui notifie quand l’Équipe comm encera ses travaux; 8. Souligne que l’Équipe devrait veiller à ce que ceux de ses membres qui sont iraquiens tirent parti de l’expertise internationale en son sein et n’épargner aucun effort pour échanger des connaissances avec l’Iraq et lui prêter une a ssistance technique; 9. Engage les États Membres et les organisations régionales et intergouvernementales à apporter au Gouvernement iraquien l’assistance juridique voulue et à lui donner les moyens de renforcer ses tribunaux et son système judiciaire; 10. Invite tous les autres États à coopérer avec l’Équipe, notamment en concluant avec elle des accords d’entraide judiciaire, s’il y a lieu, et en particulier à lui communiquer toute information pertinente, le cas échéant, dont ils pourraient disposer et qui intéresserait son mandat découlant de la présente résolution; 11. Souligne que tout autre État Membre sur le territoire duquel l’EIIL (Daech) aurait commis des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes de génocide, peut demander à l’Équipe de recueillir des éléments de preuve sur ces actes, mais seulement avec l’approbation du Conseil, qui pourra prier le Secrétaire général de présenter un mandat distinct concernant le fonctionnement de l’Équipe dans l’État en question; 12. Prie l’Équipe de coopérer, s’il y a lieu, et conformément aux fonctions d’enquête qu’elle assumera en vertu du paragraphe 2, avec l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par les résolutions 1526 (2004) et 2368 (2017) et avec les autres organes de surveillance, et de collaborer avec d’autres organes des Nations Unies dans le cadre de leurs mand ats respectifs; 13. Prie le Secrétaire général de créer, en complément des financements versés au titre des dépenses de l’Organisation, un fonds d’affectation spéciale destiné à recevoir les contributions volontaires aux fins de l’application de la présente résolution; 14. Invit e les États et les organisations régionales et intergouvernementales à verser des fonds et fournir du matériel et des services à l’Équipe, notamment les services d’experts, à l’appui de l’application de la présente résolution; 15. Prie le Conseiller spéci al d’achever le premier rapport sur les activités de l’Équipe dans les 90 jours suivant la date à laquelle elle commencera ses activités, comme notifié par le Secrétaire général, et d’établir par la suite des rapports tous les 180 jours, et prie le Conseil ler spécial de lui présenter ces rapports; 16. Décide d’examiner le mandat du Conseiller spécial et de son Équipe après une période de deux ans, et d’étudier la possibilité de le reconduire à la demande du Gouvernement iraquien ou de tout autre gouvernem ent qui prierait l’Équipe de recueillir des éléments de preuve concernant des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ou des crimes de génocide commis par l’EIIL (Daech) sur son territoire; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2380 (2017)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2380(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2380 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 5 octobre 2017 17-17547 (F) *1717547* Résolution 2380 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8061e séance, le 5 octobre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2240 (2015) et 2312 (2016) et la déclaration de son président ( S/PRST/2015/25 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrét aire général ( S/2017/761 ), Rappelant que les activités maritimes sont régies par les normes de droit international codifiées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Réaffirmant la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée ainsi que son Protocole additionnel contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer et celui visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en partic ulier des femmes et des enfants, qui constituent les principaux instruments juridiques internationaux de lutte contre le trafic de migrants et les pratiques connexes et contre la traite des personnes, Soulignant que bien que le trafic de migrants et la tr aite d ’êtres humains puissent avoir des points communs dans certains cas, les États Membres doivent être conscients qu ’il s’agit de crimes distincts, tels que définis dans la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et le s protocoles y relatifs, exigeant des mesures juridiques et opérationnelles et des politiques distinctes, Déplorant les accidents tragiques qui continuent de survenir en Méditerranée et font des milliers de morts, et notant avec préoccupation que les orga nisations criminelles transnationales qui facilitent le trafic illégal de migrants par des méthodes dangereuses, pour leur bénéfice personnel et sans aucun respect pour la vie humaine, et qui exploitent les migrants et leur donnent de fausses informations en sont parfois responsables, Se déclarant vivement préoccupé par l ’expansion actuelle du trafic de migrants en Méditerranée, qui provient notamment des côtes libyennes, et par le danger qu ’il représente pour la vie humaine et conscient que parmi ces migrants peuvent se S/RES/2380 (2017) 17-17547 2/5 trouver des personnes qui répondent à la définition de réfugié au sens de la Convention de 1951 et du Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés, Soulignant à ce propos que les migrants, notamment les demandeurs d ’asile et quel que soit leur statut migratoire, doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhortant tous les États à s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit inter national des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu ’il convient, une attention particulière devant être accordée à l ’obligation de protéger les droits de l ’homme des migrants, quel que soit leur statut migratoire, y compris lorsqu’ils appliquent leurs politiques relatives à la migration et à la sécurité des frontières, Réaffirmant à ce sujet la nécessité de promouvoir et de défendre efficacement les droits de l ’homme et les libertés fondamentales de tous les migrants, en particu lier des femmes et des enfants, quel que soit leur statut migratoire, et de traiter la question des migrations internationales par la voie de la coopération et du dialogue aux plans international, régional ou bilatéral et d ’une manière globale et équilibré e, en tenant compte du rôle et des responsabilités des pays d ’origine, de transit et de destination dans la promotion et la défense des droits de l ’homme de tous les migrants et en évitant des approches qui pourraient rendre ces derniers encore plus vulnér ables, Rappelant la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et la Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritimes, Constatant avec préoccupation que la situation en Libye est exacerbée par le trafic de m igrants et la traite des êtres humains ayant le territoire libyen comme destination, zone de transit ou point de départ, qui pourraient profiter à d ’autres réseaux de criminalité organisée ou à des réseaux terroristes dans le pays, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement d ’entente nationale de prendre les mesures voulues pour lutter contre la récente expansion du trafic de migrants et de la traite d ’êtres humains à travers la mer terri toriale et le territoire libyen et contre le danger qu ’ils représentent pour la vie humaine, Conscient qu’il faut appuyer davantage les efforts menés pour renforcer la gestion des frontières de la Libye, compte tenu des difficultés qu ’éprouve le Gouvernement d ’entente nationale à gérer efficacement les flux migratoires qui transitent par son territoire, et s ’inquiétant des répercussions de ce phénomène sur la stabilité d u pays et de la région de la Méditerranée, Se félicitant de l’aide déjà apportée par les États Membres les plus concernés, y compris ceux de l ’Union européenne, et notamment du rôle de l ’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle a ux frontières extérieures des États membres de l ’Union européenne et du mandat spécifique d’appui au Gouvernement d ’entente nationale de la mission d ’assistance frontalière de l’Union européenne en Libye, ainsi que par les États limitrophes de la Libye, Saluant les Conclusions du Conseil européen, du 23 juin 2017, et le communiqué de presse du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine, du 16 février 2016, dans lesquels il a été souligné qu ’il fallait prendre des mesures efficaces à l ’échelle int ernationale pour faire face aux conséquences immédiates et à long terme de l ’immigration clandestine et de la traite des êtres humains vers l’Europe, S/RES/2380 (2017) 3/5 17-17547 Prenant note de la décision du Conseil de l ’Union européenne, en date du 25 juillet 2017, de proroger le mandat de l ’EUNAVFOR Med opération Sophia jusqu ’au 31 décembre 2018, Prenant note également des pourparlers en cours entre l ’Union européenne et le Gouvernement d ’entente nationale concernant les questions liées à la migration, Faisant part de son appui sans réserve aux États de la région qui sont touchés par le trafic de migrants et la traite des êtres humains, et soulignant qu ’il faut mieux coordonner les efforts déployés en vue d ’adopter une démarche multidimensionnelle plus efficace pour faire face à ces défis communs, dans un esprit de solidarité internationale et de responsabilité partagée, afin de remédier à leurs causes profondes et de protéger les gens des trafiquants de migrants et d ’êtres humains, Conscient qu’il faut aider les Ét ats de la région, à leur demande, à mettre en place, aux niveaux régional et national, un ensemble global et intégré de stratégies, de cadres juridiques et d ’institutions visant à lutter contre le terrorisme, la criminalité transnationale organisée, le tra fic de migrants et la traite des êtres humains, y compris des mécanismes d ’exécution, dans le cadre des obligations qui incombent aux États au regard du droit international applicable, Soulignant que pour lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains, y compris démanteler les réseaux de la région et engager des poursuites contre les trafiquants, il faut que les États d ’origine, de transit et de destination adoptent une démarche coordonnée et multidimensionnelle, et conscient qu ’il est nécessaire d ’établir des stratégies efficaces pour prévenir ces phénomènes dans les États d ’origine et de transit, Affirmant avec insistance que les migrants doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhortant tous les États à s ’acquitter de leurs obligations en vertu du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme et du droit international des réfugiés, selon qu’il convient, Considérant l’obligation qui incombe aux États, en vertu du droit international, d ’agir avec la diligence voulue pour prévenir et combattre le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains, engager des enquêtes au sujet de ceux qui s ’y livrent et les punir, ainsi que d ’identifier les victim es de la traite et les migrants et de leur apporter une aide efficace, et de coopérer, dans toute la mesure possible, en vue de prévenir et de réprimer le trafic illicite de migrants et la traite d ’êtres humains, Réaffirmant qu’il faut mettre fin à l ’expansion actuelle du trafic de migrants et de la traite des êtres humains en Méditerranée au large des côtes libyennes et au danger qu ’ils représentent pour la vie humaine et, à cette fin précise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et mettent en péril les vies de centaines de milliers de personnes; 2. Demande à nouveau aux États Membres, agissant individuellement ou dans le cadre d ’organismes régionaux, notamment l ’Union européenne, de coopérer avec le Gouvernement d ’entente nationale et entre eux, notamment en échangeant des informations pour aider la Libye, à sa demande, à renforcer les moyens dont elle dispose pour sécuriser ses frontières et prévenir les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains, enqu êter à leur sujet et en poursuivre les auteurs sur son S/RES/2380 (2017) 17-17547 4/5 territoire et dans ses eaux territoriales, afin d ’empêcher que le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de t ransit ou point de départ ne se développent davantage et d’éviter que des vies humaines ne soient mises en péril à cause de ces actes; 3. Demande instamment aux États Membres et aux organismes régionaux de coopérer avec le Gouvernement d ’entente national e et entre eux dans un esprit de solidarité internationale et de responsabilité partagée, notamment en échangeant des informations sur les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains dans les eaux territoriales libyennes et en haute mer au lar ge des côtes libyennes, et de venir en aide aux migrants et aux victimes de la traite d ’êtres humains secourus en mer, conformément au droit international; 4. Engage vivement les États et les organismes régionaux dont des navires et aéronefs opèrent en haute mer au large des côtes libyennes, ou dans l ’espace aérien situé au large de ces côtes, à faire preuve de vigilance à l ’égard des actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains et, dans ce contexte, encourage les États et les organismes régionaux à renforcer et coordonner, en coopération avec la Libye, l ’action menée pour décourager le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains; 5. Exhorte les États Membres, qui sont engagés dans la lutte contre le trafic de migrants et la traite d ’êtres humains, agissant individuellement ou dans le cadre d’organismes régionaux, à inspecter, comme le droit international l ’autorise, en haute mer au large des côtes lib yennes, tous les bateaux sans pavillon, y compris les bateaux, radeaux et canots pneumatiques, s ’ils ont des motifs raisonnables de penser qu’ils ont été utilisés, sont utilisés ou sur le point de l ’être par des groupes criminels organisés se livrant au tr afic de migrants ou à la traite d ’êtres humains en provenance de Libye; 6. Exhorte également les États Membres à inspecter les navires en haute mer au large des côtes libyennes, avec l ’autorisation de l ’État du pavillon, s ’ils ont des motifs raisonnables de penser qu ’ils ont été utilisés, sont utilisés ou sur le point de l’être par des groupes criminels organisés se livrant au trafic de migrants ou à la traite d ’êtres humains en provenance de Libye; 7. Décide de renouveler, pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, les autorisations visées aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015) et réaffirme également la teneur de ces paragraphes; 8. Affirme que les autorisations données aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 2240 (2015) ne s’appliquent que dans la situation du trafic de migrants et de la traite d ’êtres humains en haute mer au large des côtes libyennes et n ’ont aucun effet sur les droits, obligations ou responsabilités découlant pour les États Membres du droit international, notamment les droits ou obligations résultant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, y compris le principe général de la juridiction exclusive de l ’État du pavillon sur ses navires en haute mer, pour ce qui est de toute autre situation et que l ’autorisation donnée au paragraphe 10 de la résolution 2240 (2015) s’applique uniquement à la lutte contre les trafiquants de migrants et d ’êtres humains en haute mer au large des côtes libyennes; 9. Souligne que la présente résolution a p our objectif de déstabiliser les entreprises criminelles organisées impliquées dans le trafic de migrants et la traite d’êtres humains et de prévenir la perte de vies humaines et qu ’elle ne vise pas à porter atteinte aux droits de l ’homme des personnes ou à les empêcher d ’obtenir une protection au regard du droit international des droits de l ’homme et du droit international des réfugiés; S/RES/2380 (2017) 5/5 17-17547 10. Affirme avec insistance que tous les migrants, notamment les demandeurs d ’asile, doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhorte tous les États à s ’acquitter de leurs obligations au regard du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme et du droit international des réfugiés, selon qu ’il convient; 11. Demande instamment aux États Membres et aux organismes régionaux agissant en vertu de la présente résolution de tenir dûment compte des moyens de subsistance des pêcheurs et d ’autres personnes qui ont des activités légitimes; 12. Exhorte tous les États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne à mener des enquêtes et à poursuivre en justice les personnes qui ont commis des actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains en mer, conformément aux obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient; 13. Demande aux États Membres d ’envisager de ratifier le Protocole contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer, additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée ainsi que le Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des e nfants, ou d ’y adhérer, et aux États parties de les appliquer efficacement; 14. Prie les États qui agissent en vertu des autorisations données dans la présente résolution de l ’informer de l ’état d ’avancée des mesures prises en vertu des pouvoirs qu ’ils tirent du paragraphe 7 ci -dessus dans les trois mois qui suivront la date d ’adoption de la présente résolution, puis tous les trois mois; 15. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, onze mois après l’adoption de la présente résolution, de son appl ication, en particulier de celle du paragraphe 7 ci -dessus; 16. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution ; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2381 (2017)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2381(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2381 (2017) * Conseil de sécurité Distr. générale 5 octobre 2017 17-17570* (F) *1717570* Résolution 2381 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8063e séance, le 5 octobre 2017 Le Conseil de sécurité , Se félicitant du cessez -le-feu national bilatéral temporaire annoncé le 4 septembre 2017 entre le Gouve rnement colombien et l’Armée de libération nationale (ELN), Prenant acte de la demande adressée par le Gouvernement colombien et l’ELN (les parties) dans leur Communiqué conjoint du 29 septembre à l’Organisation des Nations Unies de participer comme composante internationale et coord onnatrice d’un mécanisme de surveillance et de vérification constitué de représentants du Gouvernement colombien, de l’ELN, de l’Organisation des Nations Unies et de l’Église catholique pour s’assurer du respect du cessez -le-feu bilatéral temporaire, Rapp elant le rôle positif joué par la Mission des Nations Unies en Colombie créée par la résolution 2261 (2016) pour ce qui est de surveiller et de vérifier le cessez -le-feu bilatéral définitif et la cessa tion des hostilités entre le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie -Armée populaire (FARC -EP), et conscient de la contribution que l’ONU pourrait faire dans le cadre du cessez -le-feu entre le Gouvernement colombien et l’EL N, Prenant note de la lettre datée du 2 octobre 2017 adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécurité, 1. Accueille favorablement la lettre datée du 2 octobre 2017 adressée par le Secrétaire général au Président du Conseil de sécuri té; 2. Décide que la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie créée par la résolution 2366 (2017) participera à titre provisoire, jusqu’au 9 janvier 2018, aux travaux du mécanisme de surveillance et de vérification et les coordonnera, comme énoncé dans le Communi qué conjoint, afin de : i) Veiller au respect du cessez -le-feu national bilatéral tempora ire signé avec l’ELN aux échelons national, régional et local; ii) S’efforcer de prévenir les incidents grâce au resserrement de la coordination entre les parties et au règlement des différends; iii) Permettre aux parties d’intervenir rapidement en cas d ’incident; * Nouveau tirage pour raisons techniques (27 octobre 2017). S/RES/2381 (2017) 17-17570 2/2 iv) Vérifier le respect par les parties du cessez -le-feu et d’en rendre compte publiquement; 3. Approuve les recommandations formulées dans la lettre du Secrétaire général datée du 2 octobre 2017, y compris la dimension et les aspects opérationnels requis pour permettre à la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie de mener ses activités, avec , au maximum, 70 observateurs internationaux supplémentaires , et de recourir au personnel, à la logistique et aux ressources existants de la Mission sans compromettre l’exécution des tâches dont elle avait été mandatée au titre de la résolution 2366 (2017) ; 4. Se félicite de la proposition faite par le Secrétaire général d’intégrer des comptes rendus sur la vérification du cessez -le-feu dans le cycle de rapports déjà établi par la résolution 2366 (2017) , et le prie ins tamment de lui adresser une mise à jour supplémentaire sur l’exécution des tâches prescrites par la présente résolution d’ici au 8 décembre 2017.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2382 (2017)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies: Chefs de la police
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2382(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2382 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 6 novembre 2017 17-19628 (F) *1719628* Résolution 2382 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8086e séance, le 6 novembre 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant sa résolution 2185 (2014) sur les activités de police des Nations Unies, les résolutions sur la question, notamment les résolutions 1265 (1999) et 1894 (2009) sur la protection des civils, 1325 (2000) et 2242 (2015) sur les femmes et la paix et la sécurité, 2086 (2013) et 2378 (2017) sur les opérations de maintien de la paix, 2151 (2014) sur la réforme du secteur de la sécurité, 2171 (2014) sur la prévention des conflits et 2282 (2016) sur la consolidation de la paix a près les conflits, les déclarations de son président , telles que la déclaration du 21 février 2014 ( S/PRST/2014/5 ) sur l’état de droit et la déclaration du 14 juillet 1997 (S/PRST/1997/38 ), et les rapports du Secrétaire général A/66/615 et S/2016/952 sur la police des Nations Unies, Prenant note du rapport de novembre 2016 sur les activités de police des Nations Unies établi par le Secrétaire général et de la stratégie qu’il y expose pour des composantes police des Nations Unies capables de remédier effectivement aux problèmes du XXIe siècle, Soulignant que les gouvernements hôtes sont responsables au premier chef de la prévention et du règlement des conflits, mais aussi de la protection des civils, et que les activités de police des Nations Unies associées aux opérations de maintien de la paix et aux missions politiques spéciales peuvent jouer un rôle important tout au long du cycle des conflits, conformément aux mandats accordés, notamment en assurant la protection des civils, le renforcement des capacités des services de police de l’État hôte et leur développement, et notant le rôle important joué par ces composantes lors de l’examen de la réforme plus large du pilier « paix et sécurité », Affirmant qu’une paix durable ne peut être réalisée ni maintenue uniquement au moyen d’interventions mil itaires et techniques, mais nécessite des solutions politiques, et fermement convaincu qu’il convient d’avoir ces solutions politiques à l’esprit lors de la conception et du déploiement d’opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que les buts et principes consacrés dans la Charte, y compris les principes de l’indépendance politique, de l’égalité souveraine S/RES/2382 (2017) 17-19628 2/8 et de l’intégrité territoriale de tous les États, qu’il respecte et auxquels il est attaché, soient obse rvés dans toutes les activités de maintien de la paix, et que les États doivent s’acquitter des obligations que leur fait le droit international, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, notamment le consentement des parties, l’impar tialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, et considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix est adapté aux besoins et à la situation du pays concerné, et qu’il escompte l’exécution in tégrale des mandats qu’il autorise, Se félicitant du rôle que les composantes police des Nations Unies peuvent jouer pour faciliter le passage du maintien de la paix au développement et à la consolidation de la paix, et reconnaissant que le renforcement d e l’action de la police des Nations Unies peut contribuer au succès des stratégies de sortie des missions de maintien de la paix et qu’il faudra pour ce faire s’employer constamment, de façon transparente et responsable, à renforcer la doctrine de la polic e des Nations Unies et appuyer sa mise en œuvre, et à définir des normes plus claires concernant le personnel, le matériel, les opérations, les résultats et l’assistance aux services de police de l’État hôte, et à améliorer la formation et le renforcement des capacités afin de préparer les pays qui fournissent du personnel de police et d’assurer un déploiement prévisible , Soulignant que la bonne exécution du mandat des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales passe par une étr oite coopération entre leurs différents éléments, notamment entre les composantes police, militaire et civile, sous la direction générale du chef de mission, et par l’utilisation de mécanismes de planification intégrée, Notant le rôle important que peuvent jouer les activités de police des Nations Unies , selon les mandats accordés, dans le renforcement de l’état de droit et la réforme du secteur de la sécurité, et réaffirmant que les autorités nationales jouent un rôle de premier plan pour ce qui est de faire avancer la réforme de la police et des autres services chargés de l’application des lois, dans le cadre de la réforme plus large de l’état de droit et du secteur de la sécurité, notamment en dégageant des ressources nationales pour les institutio ns de sécurité nationale et les autres services chargés du maintien de l’ordre et en surveillant les retombées de la réforme de la police, et considérant que la direction et la volonté politiques des autorités nationales sont essentielles à cet égard et qu e le succès passe par l’appropriation nationale, Soulignant que, dans le cadre de leur mandat, les composantes police peuvent contribuer considérablement, notamment par des initiatives de police de proximité, à renforcer les capacités des institutions de police et de maintien de l’ordre de l’État hôte pour ce qui est de lutter contre la criminalité organisée, en particulier en apportant un appui dans les domaines de la sécurité aux frontières, de l’immigration, de la sécurité maritime et de la prévention du crime, des interventions et des enquêtes, Considérant que la criminalité transnationale organisée compromet la stabilité et qu’elle peut profiter au terrorisme international , ce qui peut exige r de renforcer ou de reconstruire les systèmes de justice p énale pour faire face aux menaces, Rappelant les travaux menés par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, les Quatrième et Cinquième Commissions de l’Assemblée générale et le Comité spécia l des opérations de maintien de la paix, qui ont donné au Secrétariat des directives sur les activités de police des Nations Unies, y compris sur l’élaboration d’une politique de l’Organisation en la matière et sur son respect, et aidé le Secrétariat à rem édier aux S/RES/2382 (2017) 3/8 17-19628 lacunes en matière de capacités et de moyens, ce qui a permis d’améliorer l’efficacité de la police des Nations Unies, Notant que le champ d’action de la police s’étend et qu’on compte de plus en plus sur elle dans les opérations des Nations Un ies, se félicitant des efforts entrepris pour faire en sorte que les composantes police des Nations Unies disposent de capacités, de technologies et de moyens spécialisés, notant également la politique établie à l’intention des unités de police constituées dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et encourageant les États Membres à fournir des policiers et des policières bien formés et habilités, dotés des compétences linguistiques nécessaires pour faire partie des unités de police cons tituées équipées de tout le matériel appartenant aux contingents voulu, intégrer les équipes de police spécialisées ou occuper les fonctions de policier hors unité constituée, ainsi que des experts civils, afin de mettre en œuvre efficacement les tâches pr escrites et de faciliter la transition et le retrait, Constatant que les institutions de maintien de l’ordre des États hôtes devraient être le principal intermédiaire entre le gouvernement et la population pour ce qui est des questions de sécurité et rap pelant que des institutions policières, pénitentiaires et judiciaires professionnelles, efficaces, accessibles et agissant de manière responsable sont nécessaires pour poser les fondements d’une paix durable et du développement national, et notant égalemen t que s’il n’est pas remédié aux carences qui existent sur le plan opérationnel et sur le plan de la responsabilité, les résultats obtenus peuvent être compromis et le conflit risque de reprendre, Conscient du rôle essentiel que jouent les femmes dans les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales, notamment dans toutes les initiatives de paix et de sécurité, notamment du fait de la diversité des points de vues exprimés, qui peut aider à renforcer la confiance de la population l ocale, et soulignant qu’il faut faire en sorte que, dans les domaines de la police et de l’état de droit, les femmes participent davantage à la prise de décisions et occupent des postes de responsabilité dans les États hôtes, Se félicitant des efforts fai ts pour accroître le nombre de femmes déployées et exerçant de hautes fonctions dans les composantes militaire et de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, tant en qualité de policiers hors unités constituées que dans le cadre d’éq uipes de police spécialisées et d’unités de police constituées, et des efforts accomplis pour passer en revue les obstacles au recrutement des femmes et à la progression de leurs carrières; prenant note à cet égard de la Stratégie sur la parité des sexes a pplicable à l’ensemble du système des Nations Unies par laquelle le Secrétaire général a chargé les entités compétentes de l’Organisation des Nations Unies d’élaborer, en consultation avec les pays qui fournissent du personnel de police, leur propre straté gie consacrée à la question, Réaffirmant qu’il est résolu à mieux hiérarchiser les priorités lorsqu’il évaluera les opérations de maintien de la paix, en définira les mandats et les examinera, notamment en tenant des consultations triangulaires plus étroites avec les pays fournisseurs de conting ents ou de personnel de police et le Secrétariat, en renforçant les mécanismes formels existants, en soulignant la responsabilité commune des parties de tenir des consultations constructives, ouvertes, actives et dynamiques et en améliorant le dialogue ave c les pays hôtes, le but étant d’assurer l’exécution intégrale et efficace des mandats de maintien de la paix , Prenant note avec satisfaction de l’amélioration de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations et initiatives i nternationales, régionales et sous -régionales, qui a notamment pris la forme d’activités de formation, d’échanges de données d’expérience et d’informations, et d’échanges touchant aux compétences spécialisées et à la disponibilité opérationnelle, selon que S/RES/2382 (2017) 17-19628 4/8 de besoin, ainsi que de la création, par les composantes police des Nations Unies, d’un réseau de référents pour la grande criminalité organisée, et notant que ces efforts peuvent permettre de renforcer les capacités et les moyens de la police de l’État h ôte et d’autres services chargés de l’application des lois en ce qui concerne la lutte contre les menaces transnationales, 1. Souligne que la nécessité de privilégier les solutions politiques devrait être la marque distinctive de l’approche suivie par l ’Organisation des Nations Unies pour régler les conflits, décide que les activités de police doivent, selon que de besoin, avoir une place à part entière dans les mandats et les structures de décision des opérations de maintien de la paix et des missions p olitiques spéciales des Nations Unies, compte tenu de la nécessité d’intégrer les compétences de police dans la planification de ces missions et d’établir pour les activités de police des mandats clairs, crédibles et réalistes assortis de ressources suffis antes, et souligne à cet égard qu’il faut que le système des Nations Unies ait une approche commune de l’état de droit; 2. Souligne qu’il importe au plus haut point d’améliorer la responsabilisation, la transparence, l’efficacité et l’efficience dans l’ex écution des tâches des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies, demande au Secrétariat de continuer de s’employer à renforcer la doctrine et à définir des normes claires concernant le personnel, le matériel, les opérations, les résultats et l’assistance aux services de police de l’État hôte, de façon à permettre à la police des Nations Unies de s’acquitter correctement de ses fonctions dans les missions et à préparer au déploiement les pays qui fournissent du personnel de police, et demande au Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies de soutenir les États Membres dans leurs activités de formation en communiquant en temps voulu des informations complètes concernant les besoins des pays qui fournissent du personnel de police et les pays ayant les moyens de dispenser des formations, afin de garantir la cohérence et de déterminer les domaines dans lesquels des lacunes subsistent, et d’améliorer ainsi la coopération triangulaire; 3. Réaffirme qu’il continue ra d’examiner les opérations de maintien de la paix afin d’assurer un maximum d’efficacité et d’efficience sur le terrain, et d’intensifier ces efforts en partenariat avec les pays fournisseurs de contingents, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que les flux de données relatifs à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris ceux portant sur l’exécution de ces opérations, incluent la police et soient centralisés pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions s ur la base de critères précis et bien définis; 4. Décide de continuer à promouvoir et appuyer la mise au point et l’application du Cadre d’orientation stratégique concernant le rôle de la police dans les opérations internationales de maintien de la paix, de procéder à des recrutements ciblés sur la base des beso ins recensés sur le terrain et de mettre au point un cadre de responsabilisation mesurable aux fins de l’exécution des mandats, et prie le Secrétaire général d’envisager de prendre les mesures suivantes pour garantir l’exécution en temps voulu des mandats concernant des pays particuliers et l’amélioration des résultats : a) Renforcer la collaboration de la police des Nations Unies avec la Cellule stratégique de constitution des forces et de planification des moyens pour le maintien de la paix, afin de coo rdonner les besoins de la police et des militaires, de constituer les forces de façon concertée et de centraliser les données relatives aux résultats en vue d’améliorer la prise de décisions basée sur les résultats; b) Fournir des orientations supplément aires à certains fonctionnaires des Nations Unies, notamment les représentants et envoyés spéciaux du Secrétaire S/RES/2382 (2017) 5/8 17-19628 général, et aider les hauts responsables de l’Organisation concernés à comprendre comment mener à bien les activités prescrites dans le domaine de la police; c) Dans ses rapports périodiques, présentés au Conseil à sa demande, sur des missions de maintien de la paix ou missions politiques spéciales particulières, mettre en évidence les progrès accomplis pour ce qui est de prendre en compte la problématique hommes -femmes dans la réforme de la police et les activités de protection, lorsque celles -ci ont été prescrites, y compris s’agissant des efforts faits pour rendre les services de police nationale plus accessibles aux femmes et mieux adaptés à leur situation, afin d’améliorer le suivi par le Conseil de la réforme de la police et de la protection des activités civiles, conformément aux résolutions 2122 (2013) et 2242 (2015) ; 5. A conscience du rôle essentiel joué selon que de besoin par la police des Nations Unies dans l’action de l’ONU visant à prévenir les conflits, notamment , selon les mandats, en protégeant les civils et prêtant aux États hôtes une assistance pertinente en matière de renforcement des capacités et demande au Secrétaire général de veiller à ce que la planification des missions de maintien de la paix et les missions politiques spéciales de l’ONU comportant des activités policières soit ancrée dans une analyse approfondie de la situation, des capacités et des besoins des États hôtes; 6. Réaffirme que c’est aux États qu’incombe au premier chef la responsabilité de protéger les civils et note le rôle important que peuvent jouer les composantes police des Nations Unies à cet égard, selon le s mandat s accordés , y compris pour ce qui est de prévenir la violence sexuelle et sexiste, et, s’il y a lieu, la violence sexuelle liée à des conflits et les violations et atteintes à l’enc ontre d’enfants en situation de conflit ou d’après conflit et d’intervenir le cas échéant, notamment, dans le cadre de leur mandat, en appuyant l’action des autorités de l’État hôte visant à mettre en place et réformer les forces de police et forces de l’ordre afin qu’elles soient en mesure de protéger les civils de façon durable et cohérente, et à cet égard : a) Demande instamment aux pays qui fournissent du personnel de police de veiller à ce que tous les policiers des unités constituées et des équipes spécialisées aient suivi une formation complète, y compris une formation concernant spécialement la protection des civils, la violence sexuelle et sexiste, ainsi que la protection des enfants, et que cette formation soit un élément essentiel de leur prépar ation au déploiement , pour qu’ils puissent pleinement s’acquitter de leurs mandats ; b) Prie le Secrétaire général de veiller à ce que les composantes de police des Nations Unies appuient les activités de protection des civils au titre des stratégies globales des missions dont le mandat comporte un volet protection des civils; c) Réaffirme que la protection des enfants dans les conflits armés doit constituer un volet important de toute stratégie globale de règlement des conflits et consolidation de la paix et des mesures de renforcement des capacités à l’appui de la police, des forces de l’ordre et , s’il y a lieu, de l’appareil judic iaire pour mineurs dans l’État hôte; soulignant à cet égard l’importance de la formation spécialisée, dispensée avant dép loiement et en cours de mission, concernant le type de protection des enfants particulier à chaque mission et les mesures complètes et appropriées de prévention soucieuse des enfants et les interventions en matière de protection, ainsi que l’importance de la formation relative au suivi et au signalement des violations et atteintes commises à l’encontre d’enfants, et soulignant également qu’il importe d’améliorer la coordination entre les composantes police et les conseillers pour la protection de l’enfance, pour la problématique hommes -femmes S/RES/2382 (2017) 17-19628 6/8 et pour la protection des femmes, conformément aux dispositions de ses résolutions en la matière; 7. Prie le Secrétaire général de poursuivre et renforcer son action visant à améliorer les mesures prises dans les missi ons de maintien de la paix et les missions politiques spéciales pour lutter contre toutes les formes d’exploitation et atteintes sexuelles commises par le personnel de l’ONU et aider les victimes en coopération avec le défenseur des droits des victimes; exhorte tous les pays fournisseurs de personnel de police à veiller à contrôler les antécédents en matière d’exploitation et d’atteintes sexuelles de tout membre du personnel de police qu’ils comptent déployer et à leur dispenser une formation solide avant l eur déploiement pour prévenir la commission de tout acte d’exploitation sexuelle ou d’atteinte sexuelle; et rappelle que c’est aux pays fournisseurs de contingents qu’il incombe au premier chef d’enquêter sur les allégations d’exploitation et d’atteintes s exuelles visant leur personnel et aux pays fournisseurs de contingents et de personnel de police d’amener les membres de leur personnel ayant commis de tels actes à en répondre, y compris par des poursuites, selon qu’il convient et dans le respect des proc édures régulières; 8. Réaffirme qu’il importe que les pays assument eux -mêmes la responsabilité et la direction des efforts de consolidation de la paix, la responsabilité de la pérennisation de la paix étant largement partagée entre le gouvernement et tous les autres acteurs du pays, et a conscience que les composantes police des Nations Unies, y compris les policiers individuels, les unités de police constituées et les équipes de police spécialisées, peuvent contribuer à la consolidation et à la pérennis ation de la paix en appuyant les services de police et autres forces de l’ordre de l’État hôte , selon leur mandat ; 9. Rappelle à cet égard l’importance de l’appui lié aux activités de police des Nations Unies fourni aux forces de sécurité non onusiennes a dhérant à la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme ; 10. A conscience de l’importance de la police des Nations Unies, en : a) Réaffirmant qu’il est déterminé à maintenir la réunion d’information annuelle des chefs des composantes police des Nations Unies établie en vertu de la résolution 2185 (2014) ; b) Mettant en relief, quand c’est opportun, les questions relatives à la police des Nations Unies dans les délibérations de son Groupe de travail sur les opérations de maintien de la paix; c) Encourageant l’inclusion des questions de police des Nations Unie s dans les exposés des représentants spéciaux et envoyés spéciaux du Secrétaire général et dans les rapports de ce dernier, selon qu’il convient; 11. Souligne qu’il importe que les pays prennent eux -mêmes en charge leurs services de police et prennent les engagements pertinents à cet égard et que, le cas échéant, l’insuffisance des moyens nationaux dans les activités policières doit être dûment évaluée afin qu’il en soit tenu compte dans les activités de renforcement des capacités de la police des Nations Unies et le développement des services de police, y compris lors de la composition des composantes poli ce des Nations Unies, ainsi qu’aux stades de la planification, du recrutement, de la fourniture d’orientations et de la formation; 12. Se félicite des efforts faits par les États Membres et le Secrétariat pour renforcer la constitution stratégique d’effectifs de police féminins et masculins ayant les compétences et les connaissances linguistiques requises pour pouvoir communiquer des informations et four nir une assistance technique au public visé, et S/RES/2382 (2017) 7/8 17-19628 ce de la façon la plus accessible possible, y compris par la participation au Sommet sur le maintien de la paix et au Sommet des chefs de police, ainsi qu’au Système de préparation des moyens de maintien de l a paix aux fins du déploiement rapide, et demande instamment aux pays fournisseurs de personnel de police de : a) Fournir de nouvelles unités de police constituées correctement formées, équipées et performantes, y compris des unités à déploiement rapide; b) Fournir de nouveaux policiers hors unités constituées et experts civils, hautement qualifiés et dotés de compétences spécialisées; c) Fournir de nouvelles équipes de police spécialisées ayant l’appui approprié; d) Développer sensiblement l’effectif féminin dans toutes les fonctions de la police , l’objectif global étant de le doubler d’ici à 2020, et d’augmenter la proportion de femmes aux postes à responsabilité, conformément à sa résolution 2242 (2015) ainsi qu’à l’objectif mondial de l’ONU d’atteindre un taux de 20 % de femmes dans le personnel de police à l’horizon 2014; e) De veiller à ce que des unités de police aient déjà reçu, avec l’appui du Secrétariat selon que de besoin, une formation préalable au déploiement dans leurs domaines de compétence respectifs, afin que les dispositifs pertinents soient en place aux fins de l’évaluation de l’état de préparation au déploiement des États Membres; 13. Réitère l’importance de l’analyse de la pro blématique hommes -femmes dans les activités policières à toutes les phases des missions et celle des conseillers pour la problématique hommes -femmes dans la police, ainsi que la demande qu’il a adressé e au Secrétaire général de renforcer la coordination en tre les composantes police et les conseillers pour la protection de l’enfance, pour la problématique hommes -femmes et pour la protection des femmes; demande au Secrétariat de l’ONU de collaborer étroitement avec les États Membres et ONU -Femmes pour surmonter les problèmes systémiques qui entravent l’admissibilité des femmes policières aux missions des Nations Unies, comme les critères à remplir pour le recrute ment initial, y compris en instaurant des mesures spéciales ou en appuyant les associations de policières, et engage les États Membres à rendre compte, chaque année, des mesures prises à cette fin, et à mettre en commun les bonnes pratiques à cet égard ; 14. Note les efforts que continue de déployer le Secrétaire général pour améliorer les résultats du pilier paix et sécurité et encourage le Secrétariat à évaluer les questions concernant les fonctions, structures et capacités de la Division de la police en concertation avec les États Membres ; 15. Salue les efforts faits par la Force de police permanente de la Division de la police pour fournir aux composantes police des missions de maintien de la paix et missions politiques spéciales de l’ONU des ressource s rapides, cohérentes et réactives pour le démarrage des activités et autre assistance, ainsi qu’un appui à d’autres entités des Nations Unies par l’intermédiaire de la Cellule mondiale de coordination des activités policières, judiciaires et pénitentiaire s, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que les activités de la Force de police permanente soient mieux intégrées aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies, afin de garantir la coordination et le partage de l’information ainsi que l’ exploitation optimale de la Force de police permanente; 16. Prie le Secrétaire général de lui présenter, d’ici à la fin 2018, un rapport portant notamment sur : S/RES/2382 (2017) 17-19628 8/8 a) Les incidences sur l’exécution des mandats de police découlant de toute modification de l ’architecture de paix et de sécurité du Secrétariat de l’ONU; b) Le renforcement de la cohérence des opérations et des politiques de la police des Nations Unies dans l’ensemble du système; c) L’amélioration, dans l’Organisation, des capacités, de l’appl ication du principe de responsabilité et de la transparence pour tout ce qui touche à la police des Nations Unies; d) La planification tenant compte des carences dans la constitution stratégique des forces et des compétences cl efs nécessaires; e) Les m esures visant à assurer la cohérence des initiatives relative s à la police des Nations Unies, afin d’améliorer les phases de transition des missions et leur retrait en temps voulu; f) Le renforcement des partenariats pour les questions de police entre l’ONU et les organisations internationales, régionales et sous -régionales, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2383 (2017)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2383(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2383 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 7 novembre 2017 17-19731 (F) *1719731* Résolution 2383 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8088e séance, le 7 novembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008) , 1816 (2008) , 1838 (2008) , 1844 (2008) , 1846 (2008) , 1851 (2008) , 1897 (20 09), 1918 (2010) , 1950 (2010) , 1976 (2011) , 2015 (2011) , 2020 (2011) , 2077 (2012) , 2125 (2013) , 2184 (2014) , 2246 (2015) et 2316 (2016) ainsi que les déclarations de son président du 25 août 2010 (S/PRST/2010/16 ) et du 19 novembre 2012 ( S/PRST/2012/24 ), Accueillant avec satisfaction le rapport sur l’application de la résolution 2316 (2016) et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes somaliennes ( S/2017/859 ) que le Secrétaire général a présenté en application de ladite résolution, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indép endance politique et à l’unité de la Somalie, y compris les droits souverains qu’a la Somalie sur les ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêches, conformément au droit international, Notant que l’action de lutte contre l a piraterie menée conjointement par les États, les régions, les organisations, les compagnies maritimes, le secteur privé, les centres d’étude et de réflexion et la société civile s’est traduite par un net recul des actes de piraterie et des détournements depuis 2011, se déclarant préoccupé par les actes de piraterie récents perpétrés au cours de l’année 2017 et par le fait que ces actes et les vols à main armée commis en mer demeurent une menace pour l’acheminement rapide, sûr et efficace de l’aide humanit aire vers la Somalie et la région, la sécurité des gens de mer et d’autres personnes, la navigation internationale, la sécurité des routes maritimes empruntées par les navires commerciaux et d’autres navires, y compris pour les activités de pêche menées conformément au droit international, félicitant les forces navales chinoises et indiennes d’avoir contrecarré une attaque contre l’OS -35, les soldats des opérations spéciales de la Chine d’avoir capturé trois pirates, et les forces navales chinoises et la fo rce navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) d’avoir empêché l’attaque contre le navire Al Heera, et félicitant également les pays ayant déployé des forces navales dans le golfe d’Aden et le bassin somalien afin de dissuader les rés eaux de pirates d’y commettre des attaques, S/RES/2383 (2017) 17-19731 2/11 Appuyant les conclusions de la Conférence de Londres sur la Somalie tenue le 11 mai 2017 et la volonté du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la fédération de renforcer leurs capacités en mati ère de sécurité maritime, Réaffirmant que le droit international, tel que consacré par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique applicable aux activités maritimes, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, Considérant qu’il est nécessaire de mener des enquêtes et de lancer des poursuites visant non seulement les suspects capturés en mer mais aussi quiconque incite à la commission d’actes de piraterie ou facilite i ntentionnellement de tels actes, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, s’inquiétant une nouvelle fois que des perso nnes soupçonnées de piraterie aient été libérées sans avoir été traduites en justice, et réaffirmant que l’absence de poursuites contre les responsables d’actes de piraterie ou de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte cont re la piraterie, Saluant l’aboutissement des poursuites intentées en Belgique, en Inde, à Maurice et aux Seychelles au cours de l’année écoulée, tout en notant avec préoccupation que le manque continu de moyens et l’absence de législation interne permetta nt de détenir et de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant au large des côtes somaliennes et conduit à ce que, dans de nombreuses affai res, des pirates soient libérés sans avoir été traduits en justice, que les éléments à charge aient été suffisants ou non pour justifier des poursuites, et réaffirmant qu’en application de la Convention de 1988 pour la répression d’actes illicites contre l a sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d’ériger en infraction le fait de s’emparer d’un navire ou d’en exercer le contrôle par la violence ou la menace de violence ou toute autre forme d’intimidation, d’établir leur compétence à l’égard de ces infractions et d’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant que la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes incombe au premier chef aux autorités somalien nes, notant que les autorités somaliennes ont à plusieurs reprises demandé une aide internationale pour combattre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment dans la lettre du 2 novembre 2017 par laquelle le Représentant permanent de la Somalie auprès de l’Organisation des Nations Unies a fait savoir que les autorités somaliennes étaient reconnaissantes au Conseil de sécurité de l’aide qu’il leur apportait et se déclaraient disposées à envisager de collaborer avec d’autres États et avec les organ isations régionales pour combattre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, priant les États Membres et les organisations internationales d’aider le Gouvernement fédéral somalien dans la lutte qu’il mène contre la pêche illicit e, non déclarée et non réglementée dans sa zone économique exclusive, et demandant que les dispositions de la résolution 2316 (2016) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Se réjo uissant de la participation du Gouvernement fédéral somalien et des partenaires régionaux à la vingtième session plénière du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, tenue à Maurice du 5 au 7 juillet 2017 et coorga nisée avec la Commission de l’océan Indien, sous la présidence des Seychelles, Saluant l’action menée par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et l’Équipe spéciale de l’application de la loi pour que les per sonnes soupçonnées de piraterie soient traduites en justice, ainsi que les S/RES/2383 (2017) 3/11 17-19731 intentions du Groupe de travail sur le renforcement des capacités régionales concernant le recensement des priorités régionales, la coordination des activités de renforcement des ca pacités et les responsabilités régionales, Accueillant favorablement le financement fourni par le Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes en vue de renforcer les capacités dont disposent les pays de la région pour poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie et emprisonner les coupables dans le respect des dispositions applicables du droit international des droits de l’homme, notant avec satisfa ction l’assistance fournie par le Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et se déclarant déterminé à continuer de s’employer à ce que les pirates répondent de leurs acte s, Saluant les efforts déployés par la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération Atalanta et par la Force opérationnelle multinationale 151 des Forces maritimes combinées, ainsi que les activités de lutte contre la piraterie menées par l’Union africaine sur le sol somalien, les activités navales de la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’action menée par d’autres États agissant à titre individuel en coopération avec les autorités somaliennes et d’autres pays pour réprimer la piraterie et protéger les navires qui passent au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l’action menée par le groupe SHADE (Shared Awareness and Deconfliction) et par certains pays, notamment la Chin e, la Fédération de Russie, l’Inde, le Japon, la République de Corée et la République islamique d’Iran, qui ont déployé des missions navales dans la région pour combattre la piraterie, Notant que les États du pavillon s’efforcent de prendre des mesures pour permettre aux navires battant leur pavillon et traversant la zone à haut risque d’embarquer des détachements de protection et du personnel de sûreté armé sous contrat privé et pour autoriser les navires affrétés à privilégier les dispositifs faisant appel à de telles mesures, et engageant les États à réglementer ces activités en se fondant sur le droit international applicable, Saluant et encourageant les activités de renforcement des capacités menées dans la région dans le cadre du Code de conduite d e Djibouti financé par l’Organisation maritime internationale (OMI), du Fonds d’affectation spéciale et de la Mission de l’Union européenne visant au renforcement des capacités en Somalie (EUCAP Somalia), qui aide la Somalie à renforcer ses capacités en ma tière de sécurité maritime afin qu’elle puisse faire respecter plus efficacement le droit maritime, et considérant qu’il faut que toutes les organisations internationales et régionales concernées se coordonnent et coopèrent pleinement, Appuyant la mise en place d’une garde côtière fédérale et d’une police côtière dans les États membres de la fédération, prenant note avec satisfaction de l’action menée par l’OMI et les compagnies maritimes pour élaborer et actualiser des principes directeurs, de bonnes prat iques de gestion et des recommandations visant à aider les navires à prévenir et à réprimer les attaques lancées par des pirates au large des côtes somaliennes, y compris dans le golfe d’Aden et dans les parties concernées de l’océan Indien se trouvant enc ore dans la zone à haut risque, saluant l’action menée par l’OMI et le Groupe de contact à cet égard, prenant acte de l’initiative prise par l’Organisation internationale de normalisation, qui a mis au point des normes en matière de formation et de certifi cation applicables aux sociétés de sécurité maritime qui fournissent du personnel de sûreté armé sous contrat privé présent à bord des navires traversant des zones à haut risque, et saluant également le travail de la mission EUCAP Somalia de l’Union europé enne , qui œuvre au renforcement des capacités de la Somalie en matière de sécurité maritime, S/RES/2383 (2017) 17-19731 4/11 Soulignant qu’il importe de continuer d’améliorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes d’éléments de preuve relatifs aux act es de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, se félicitant de ce que font l’OMI, INTERPOL et les compagnies maritimes pour élaborer à l’intention des gens de mer des instructions quant à la manière de maintenir en l’état, apr ès la commission d’actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu’il importe de permettre aux gens de mer de témoigner dans le cadre des poursuites pénales contre les auteurs d’actes de piraterie, Constatant que les réseaux de pir ates continuent de se livrer à des enlèvements et à des prises d’otages en vue de se procurer des fonds pour acheter des armes, continuent d’attirer de nouvelles recrues et poursuivent leurs opérations, compromettant la sûreté et la sécurité de civils et e ntravant les échanges commerciaux, se félicitant des mesures prises par la communauté internationale pour coordonner le travail des enquêteurs et des procureurs, notamment dans le cadre de l’Équipe spéciale de l’application de la loi, et pour collecter et échanger des informations afin de faire obstacle à la piraterie, telles que la mise en place de la base de données mondiale sur la piraterie maritime d’INTERPOL, et saluant la création du centre régional de coordination opérationnelle aux Seychelles le 1er juillet 2017, qui fonctionnera de concert avec son homologue, et se félicitant de la création du Centre régional de fusion d’informations maritimes à Madagascar et de l’élaboration du plan de préparation aux poursuites pour piraterie qui, sous l’égide de l’ONUDC et en partenariat avec l’EUNAVFOR, permettra de continuer à renforcer les capacités de la région en matière de poursuites pour piraterie, Réaffirmant que les enlèvements et les prises d’otages, y compris les infractions visées par la Convention i nternationale contre la prise d’otages, sont condamnés par la communauté internationale, condamnant fermement la pratique persistante de la prise d’otages par des pirates opérant au large des côtes somaliennes, se déclarant gravement préoccupé par les cond itions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions préjudiciables sur leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages, et constatant l’importance de la coopération entre États Membres conc ernant le problème des prises d’otages et les poursuites contre les pirates soupçonnés de prises d’otages, Saluant les efforts faits par le Kenya, Maurice, la République -Unie de Tanzanie et les Seychelles pour poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie devant leurs tribunaux, notant avec satisfaction l’assistance fournie par le Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime de l’ONUDC, le Fonds d’affectation spéciale et d’autres organisations et donateurs internationaux, en coordi nation avec le Groupe de contact, afin d’aider le Kenya, Maurice, la République -Unie de Tanzanie, les Seychelles, la Somalie et d’autres pays de la région à poursuivre ou à faire incarcérer dans un État tiers à l’issue des poursuites les pirates, y compris les personnes qui facilitent ou financent les actes de piraterie depuis la terre ferme, dans le respect du droit international des droits de l’homme en vigueur, et soulignant qu’il faut que les États et les organisations internationales intensifient l’act ion menée au niveau international à cet égard, Se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération soient disposés à coopérer entre eux et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées d e piraterie afin que les pirates reconnus coupables puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d’accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international de s droits de l’homme, et prenant acte du retour en Somalie de personnes reconnues coupables et incarcérées S/RES/2383 (2017) 5/11 17-19731 aux Seychelles qui souhaitent purger leur peine en Somalie et remplissent les conditions requises pour ce faire, Se félicitant des travaux du Comité de coordination de la sécurité maritime, qui est le principal mécanisme chargé de renforcer les capacités, de recenser l’aide disponible et de la répartir, comme l’a souligné la Conférence de Londres sur la Somalie tenue en mai 2017, et encourageant les ad ministrations nationales et régionales somaliennes à assumer de plus en plus de responsabilités dans les initiatives de lutte contre la piraterie, Se déclarant vivement préoccupé par les informations faisant état de pêche illicite, non déclarée et non rég lementée dans la zone économique exclusive somalienne, constatant la relation complexe qui existe entre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la piraterie, et considérant que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée représente des millions de dollars de manque à gagner pour la Somalie chaque année et qu’elle peut contribuer à l’instabilité des localités côtières, Notant que la Somalie a adhéré à l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir, contrecar rer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée adopté par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), saluant les projets appuyés par la FAO et l’ONUDC qui visent à renforcer la capacité de la Somalie de lutter contre pareilles activités, et soulignant qu’il faut que les États et les organisations internationales intensifient encore leur appui au Gouvernement fédéral de la Somalie, à sa demande, pour renforcer la capacité du pays de lutter contre pareille s activités, Saluant l’action que mène le Gouvernement fédéral somalien pour mettre en place un régime juridique d’octroi de permis de pêche, se félicitant, à cet égard, de la mise en œuvre d’une composante du Programme pour la sécurité maritime régionale financé par l’Union européenne, qui vise à promouvoir avec la FAO, auprès des États de la région, une pêche réglementée et transparente pratiquée comme il se doit, avec les autorisations voulues, et l’engageant à poursuivre ses efforts en ce sens, avec l’ appui de la communauté internationale, Rappelant les rapports du Secrétaire général qui illustrent la gravité de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et donnent des orientations utiles pour les enquêtes et la poursuite des pirates, y compris sur les juridictions spécialis ées compétentes pour juger les auteurs d’actes de piraterie, Saluant l’action de Hostage Support Partnership (Partenariat pour l’aide aux otages), qui a permis de libérer 26 marins en 2016, mais demeurant préoccupé par le sort des huit otages iraniens cap turés à bord du Siraj, qui sont toujours détenus en Somalie dans d’effroyables conditions, et se félicitant des activités menées par l’International Seafarers Welfare and Assistance Network et le Programme d’aide humanitaire aux victimes de la piraterie en mer en matière de services post - traumatiques et d’appui financier aux victimes de la piraterie et à leurs familles, ainsi que par le Fonds d’aide aux victimes de la piraterie et à leurs familles, qui apporte diverses formes de soutien durant et après la c aptivité, et considérant qu’il est nécessaire de continuer à soutenir ces initiatives et à les financer, Saluant les progrès faits par le Groupe de contact et l’ONUDC en ce qui concerne les outils d’information utilisés pour sensibiliser le grand public aux dangers de la piraterie et pour faire connaître les meilleures pratiques permettant d’éliminer ces agissements criminels, Notant les efforts consentis par l’ONUDC et le Programme des Nations Unies pour le développement et le financement fourni par le Fonds d’affectation spéciale, l’Union européenne, le Royaume -Uni, les États -Unis et d’autres donateurs pour S/RES/2383 (2017) 17-19731 6/11 renforcer à l’échelon régional, dans les domaines de la justice et de la police, les capacités permettant d’enquêter, d’arrêter et de poursuivre le s personnes soupçonnées d’actes de piraterie, ainsi que d’incarcérer les pirates condamnés, dans le respect des dispositions applicables du droit international des droits de l’homme, Ayant à l’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répressio n des actes de piraterie et des vols à main armée à l’encontre des navires dans l’océan Indien occidental et le golfe d’Aden, prenant acte des activités des centres d’échange d’informations situés au Kenya, en République -Unie de Tanzanie et au Yémen, et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer les cadres réglementaires et législatifs nécessaires pour combattre la piraterie, renforcer leurs capacités de patrouille dans les eaux de la région, intercepter les navires suspects et pours uivre en justice les personnes soupçonnées de piraterie, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le renforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit sont né cessaires pour créer les conditions d’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par les auto rités somaliennes, de services de garde côtière et de police maritime, de l’Armée nationale somalienne et de la Police somalienne, Prenant acte avec satisfaction du Communiqué et de la Déclaration sur la coopération maritime de Padang, adoptés par l’Assoc iation des États riverains de l’océan Indien à la quinzième réunion du Conseil des ministres, dans lesquels il est demandé aux membres de favoriser et de renforcer la coopération en vue de lutter contre les menaces en mer, comme la piraterie et le trafic d e stupéfiants, Considérant que l’instabilité qui perdure en Somalie est étroitement liée aux actes de piraterie et aux vols armés commis au large des côtes somaliennes et soulignant qu’il faut que la communauté internationale poursuive son action sur tous les fronts pour réprimer la piraterie et les vols à main armée en mer et remédier à leurs causes profondes, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ainsi que les activités des groupes de pira tes en Somalie concourent pour une large part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il c ondamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes; 2. Tout en prenant note des améliorations réalisées en Somalie, considère que la piraterie y aggrave l’instabilité en faisant entrer dans le pays d ’importantes quantités de liquidités illicites qui viennent financer de nouvelles activités criminelles, la corruption et le terrorisme; 3. Souligne que la communauté internationale doit mener une action sur tous les fronts pour prévenir et réprimer la pi raterie et remédier à ses causes profondes; 4. Souligne également que c’est aux autorités somaliennes qu’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, accueille avec satisfaction le pr ojet de loi relatif à la garde côtière que les autorités somaliennes ont présenté, avec l’appui de la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération Atalanta et de la mission EUCAP Somalia, au Conseil des ministres pour S/RES/2383 (2017) 7/11 17-19731 approbation par le Parlement et prie instamment les autorités somaliennes de continuer à faire le nécessaire pour adopter sans plus tarder un ensemble complet de lois maritimes et antipiraterie et mettre en place des forces de sécurité, dont le rôle et la compétence seront bien définis, qui seront chargées de faire respecter ces lois, et de continuer, avec l’appui de la communauté internationale, selon qu’il conviendra, à renforcer les capacités des tribunaux somaliens d’enquêter sur les responsables d’actes de piraterie et de vols à main armée, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, et d’engager des poursuites à leur encontre; 5. Considère qu’il faut continuer d’enquêter sur ceux qui planifient, organisent ou financent illégalement des actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris les principaux a cteurs des réseaux criminels de piraterie, et d’engager des poursuites à leur encontre, et engage les États à coopérer avec les organisations internationales compétentes en vue d’adopter une législation facilitant les poursuites contre les personnes soupço nnées d’actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes; 6. Exhorte les autorités somaliennes à appréhender les pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes, à mettre en place des mécanismes permettant, après leur interpellation, de recouvr er en toute sécurité les biens dont ils se sont emparés, à enquêter sur ces pirates et à les poursuivre en justice, et à patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin de prévenir et réprimer les actes de piraterie et vols à main armée en mer; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour traduire en justice quiconque se sert du territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre des actes de piraterie ou des vols à main armée en mer, engage les États Membres à aider la Somalie, sur demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renforcer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités régionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront êt re conformes aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international des droits de l’homme; 8. Demande aux États de coopérer également, selon qu’il conviendra, à la prise en charge du problème des prises d’otages et à la poursuite des pirates soupçonnés de prises d’otages; 9. Demande la libération immédiate et inconditionnelle de tous les gens de mer otages de pirates somaliens, et demande également aux autorités somaliennes et à toutes les parties prenantes de redoubl er d’efforts pour qu’ils soient immédiatement libérés sains et saufs; 10. Accueille avec satisfaction la création par les autorités seychelloises d’une juridiction spécialisée chargée de juger les affaires de piraterie et les crimes commis en mer, ainsi q ue l’aboutissement des poursuites intentées devant cette juridiction; 11. Considère qu’il faut que les États, les organisations internationales et régionales et les autres partenaires concernés partagent des éléments de preuve et d’information utiles aux services de répression afin que les personnes soupçonnées de piraterie soient effectivement poursuivies, que celles qui ont été reconnues coupables soient incarcérées et que les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organis ent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite soient appréhendés et poursuivis, continue d’examiner la possibilité d’appliquer des sanctions ciblées contre les personnes et entités qui planifient, organisent, facili tent ou financent illégalement des opérations de piraterie S/RES/2383 (2017) 17-19731 8/11 ou en tirent un profit illicite et qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 43 de la résolution 2093 (2013) et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée, notamment en échangeant des renseignements sur d’éventuelles violations de l’embargo sur les armes ou de l’interdiction d’exporter du charbon de bois; 12. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la présente résolution et au droit intern ational, en déployant dans la zone des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en fournissant des bases et un appui logistique aux forces antipiraterie, en saisissant et en mettant hors d’état de nuire les embarcations, navires, armes et m atériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes; 13. Souligne l’importance de la coordination des activités des États et des organisations internationales visant à décourager les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, salue les initiatives prises par le Groupe de contact en vue de faciliter cette coordination en coopération avec l’OMI, le s États du pavillon et les autorités somaliennes, et demande instamment de continuer à soutenir ces efforts; 14. Engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ces autorités qu’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et décide de reconduire pour une nouvelle période de douze mois à compter de l’adoption de la présente résolution les autorisations visées au paragraphe 14 de la résolution 2316 (2016) , accordées aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire général; 15. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situation en Somalie et n’affectent pas les droits, obligations et responsabilités des États Membres au regard du droit international, notamment les droits et obligations découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumier; déclare en outre que ces autorisations ont été reconduites à la suite de la réception de la lettre datée du 2 novembre 2017 faisant part de la requête des autorités somaliennes; 16. Décide que l’embargo sur les armes imposé à la Somalie en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992), précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013), ne s’applique pas aux livraisons d’armes et de matériel militaire ni à l’assistance exclusivement destinées à appuyer le s États Membres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 14 ci -dessus; 17. Demande aux États coopérants de prendre les dispositions voulues pour garantir que les activités q u’ils mènent conformément aux autorisations accordées au paragraphe 14 de la présente résolution n’ont pas pour effet dans la pratique de refuser ou de restreindre le droit de passage inoffensif des navires d’États tiers; S/RES/2383 (2017) 9/11 17-19731 18. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit in terne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de mener à bien les enquêtes et les poursuites à l’encontre de toutes les personnes responsables d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, notamment les principaux acteurs de réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compri s le droit international des droits de l’homme, afin que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis -à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention dans le cadre d’opérations menées en vertu de la présente résolution; 19. Demande également à tous les États d’ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne et d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes, ainsi que celles qui ont facilité ou fin ancé leurs actes depuis la terre ferme, et d’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, dans le respect du droit international applicable, y compris le droit international des droits de l’homme, décide de suivre de près ces questions, notamment, le cas échéant, la création de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie avec une participation ou une assistance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011) , et encourage le Groupe de contact à poursuivre ses travaux à cet égard; 20. Salue , à cet égard, l’action de l’ONUDC qui continue, dans le cadre de son programme mondial de lutte contre la criminalité maritime, à collaborer a vec les autorités de la Somalie et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées d’actes de piraterie soient poursuivies, et les personnes reconnues coupables incarcérées, dans le respect du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme; 21. Engage le Gouvernement fédéral somalien à adhérer à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, dans le cadre de l’action qu’il mène pour s’attaquer au blanchiment d’argent et aux structures d’appui financier permettant aux réseaux de pirates de survivre; 22. Engage instamment tous les États à prendre, en vertu de leur droit interne, les mesures voulues pour empêcher le financement illicite d’actes de piraterie et le blanchiment d es produits qui en sont tirés; 23. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avant sur les réseaux criminels internationaux impliqués dans les activités de piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du financement et de la facilitation illicites; 24. Demande instamment à tous les États de veiller à ce que les activités de lutte contre la piraterie, en particulier les activités terrestres, tiennent compte de la nécessité de prot éger les femmes et les enfants de l’exploitation, notamment de l’exploitation sexuelle; 25. Prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans la base de données mondiale sur la piraterie ; S/RES/2383 (2017) 17-19731 10/11 26. Prend note avec satisfaction des contributions au Fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et au Fonds d’affectation spéciale de l’OMI pour l e Code de conduite de Djibouti et demande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques touchés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des transports maritimes internationaux, de verser des contributions à ces fonds; 27. Exhorte les Éta ts parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime à s’acquitter pleinement des obligations que ces conventions et le droit international coutumier leur imposent en la matière, et à coopérer avec l’ONUDC, l’OMI et les autres États et organisations internationales pour se doter des moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie et de vols à main armée commis a u large des côtes somaliennes; 28. Prend acte des recommandations et des éléments d’orientation fournis par l’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer; prie instamment les États, en collaboratio n avec les secteurs des transports maritimes et des assurances et l’OMI, de continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de défense que doivent appliquer les navires att aqués ou naviguant au large des côtes somaliennes, et engage vivement les États à mettre leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, selon qu’il conviendra, au premier port d’escale adéquat, immédiatement après tout acte ou toute tentative d’acte de piraterie ou de vol à main armée en mer, ou après une libération; 29. Engage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, notamment, s’il y a lieu, l’établissement de règles régissant le déploiement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires, afin de prévenir et de réprimer la piraterie au large des côtes somaliennes, dans le cadre de consultations fais ant intervenir notamment l’OMI et l’Organisation internationale de normalisation; 30. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l’ONUDC, le Programme alimentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué par l’OMI en ce qui concerne l’embarquement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord de s navires dans les zones à haut risque; 31. Note qu’il importe de garantir l’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l’aide fournie par le PAM et se félicite de l’action menée par celui -ci, l’opération Atalanta de la force navale placée sou s la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM; 32. Prie les États et les organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes de l’informer, ainsi que le Secrétaire général, dans neuf mois, de l’état d’avancée des mesures qu’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 14 de la présente résolution et prie également tous les États qui partic ipent à la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes par l’intermédiaire du Groupe de contact, notamment la Somalie et les autres États de la région, de faire rapport à la même échéance sur les mesures qu’ils auront prises pour établir leur compétence et pour coopérer en matière d’enquêtes et de poursuites dans les affaires de piraterie; S/RES/2383 (2017) 11/11 17-19731 33. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l’application de celle -ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes; 34. Entend suivre l’évolution de la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraph e 14 de la présente résolution si les autorités somaliennes lui en font la demande; 35. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2384 (2017)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2384(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2384 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 7 novembre 2017 17-19735 (F) *1719735* Résolution 2384 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8089e séance, le 7 novembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 déc embre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (200 6) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010, 2019 (2011) du 16 novembre 2011, 2074 (2012) du 14 novembre 2012, 2123 (2013) du 12 novembre 2013, 2183 (2014) du 11 novembre 2014, 2247 (2015) du 10 novembre 2015 et 2315 (2016) du 8 novembre 2016, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les États à l’intérieur de leurs frontières in ternationalement reconnues, Se déclarant résolu à appuyer l’application de l’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999 , ann exe) ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Prenant note des rapports du Haut -Représentant, dont le plus récent date du 24 octobre 2017, Notant avec satisfaction que la mise en œuvre initiale du programme de réfor me, adopté par la Bosnie -Herzégovine en juillet 2015, a fourni les premières mesures d’ajustement structurel à l’économie du pays, Encourageant les autorités de la Bosnie -Herzégovine à intensifier, avec l’aide de la communauté internationale, les efforts qu’elles accomplissent en vue d’éliminer les munitions excédentaires, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l’appendice B de l’annexe 1 -A de l’Accord de paix et rappelant aux parties l’obligation qui leur est faite de continuer d’en appliquer les dispositions, S/RES/2384 (2017) 17-19735 2/4 Rappelant également les dispositions de sa résoluti on 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l’annexe 1 -A de l’Accord de paix, Se félicitant du maintien de la présence d e la force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA), qui centre avec succès son action sur le renforcement des capacités et la formation, tout en gardant les moyens nécessaires pour contribuer à la capacité de dissuasion des autorités de la Bosnie -Herzégovine si la situation l’exige, Demandant une nouvelle fois aux autorités compétentes de la Bosnie - Herzégovine de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien le programme « 5 plus 2 », qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut -Représentant, comme l’a confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans ses communiqués, Réaffirmant les dispositions relatives au Haut -Représentant énoncées dans ses résolutions antérieures, et réaffirmant également l’article V de l’annexe 10 de l’Accord de paix en ce qui concerne le pouvoir du Haut -Représentant, sur le théâtre des opérations, d’interpréter en dernier ressort la mise en œuvre du volet civil (de l’Accord de paix), Prenant note de l’engagement de la direction de la B osnie -Herzégovine en faveur d’une perspective européenne, sur la base de l’Accord de paix, notamment grâce à la présentation de la demande d’adhésion de la Bosnie -Herzégovine à l’Union européenne en février 2016 et grâce au travail accompli pour répondre a u questionnaire de l’Opinion de la Commission européenne par le biais du mécanisme de coordination sur les questions de l’UE, Réitérant ses appels à tous les dirigeants politiques de la Bosnie -Herzégovine pour promouvoir la réconciliation et la compréhens ion mutuelle et à s’abstenir de polariser les politiques, les mesures et les discours, Notant que le rythme de la mise en œuvre du programme de réforme s’est ralenti au cours des derniers mois et soulignant qu’il est urgent d’accélérer la mise en œuvre des réformes globales, de manière inclusive, au bénéfice de tous les citoyens, Soulignant qu’il faut que la Bosnie -Herzégovine redouble d’efforts en ce qui concerne le fonctionnement et l’indépendance de la magistrature, la lutte contre la corruption et la criminalité organisée ainsi que la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation, Soulignant qu’il est urgent de répondre aux recommandations laissées sans suite du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) visant à améliorer le cadre électoral ains i qu’aux arrêts de la Cour constitutionnelle de Bosnie - Herzégovine et de la Cour européenne des droits de l’homme et soulignant que les réformes électorales devraient être abordées dans un esprit de consensus et de dialogue et faire avancer le pays vers de s normes démocratiques modernes, Encourageant les parties à mettre en œuvre le Plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité de la Bosnie -Herzégovine de manière inclusive et attendant avec intérêt sa poursuite, Prenant note également de l ’examen stratégique que l’Union européenne a prévu de mener à l’automne 2017, Constatant que la situation est restée calme et stable sur le plan de la sécurité et notant que les autorités de la Bosnie -Herzégovine se sont jusqu’ici montrées capables de fai re face aux menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité, S/RES/2384 (20 17) 3/4 17-19735 Constatant que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne à nouveau que c’est à l’ensemble des autorités de la Bosnie - Herzégovine qu’il incombe au premier chef de continuer à assurer l’application efficace de l’Accord de paix, constate que la communauté internationale et les principaux donateurs sont toujours disposés à l es y aider, et demande à l’ensemble des autorités de la Bosnie -Herzégovine de coopérer pleinement avec le Tribunal pénal international pour l’ex -Yougoslavie, ainsi qu’avec le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des tribunaux pénaux, pour que le Tribunal puisse achever ses travaux et pour faire en sorte qu’il ferme le plus rapidement possible; 2. Se félicite de l’intention manifestée par l’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie -Herzégov ine après novembre 2017; 3. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements conclus entre l’OTAN et l’Union européenne, tels qu’ils ont été communiqués par ces deux institutions au Conseil de sécurité dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix; 4. Décide de renouveler l’autorisation qu’il a accordée au paragraphe 11 de sa résol ution 2183 (2014) pour une période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution; 5. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 3 et 4 ci-dessus, toutes l es mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, souligne que les parties continueront d’être tenues responsables à égalité du respect des dispositions de ces annexes et qu’elles encourront à égalité les me sures coercitives que l’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection; 6. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou d u quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ALTHEA ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux institutions à remplir leurs missions, et reconnaît à l’EUFOR ALTHEA comme à la présence de l’OTAN le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace; 7. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 3 et 4 ci -dessus et conformément à l’annexe 1 -A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire afin de faire r especter les règles et procédures organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l’aviation civile et militaire; 8. Exhorte les parties à accélérer la mise en œuvre de réformes globales, de manière inclusive, au bénéfice de tous l es citoyens et conformément à la perspective S/RES/2384 (2017) 17-19735 4/4 européenne en faveur de laquelle le pays s’est engagé, et, à cet égard, les invite à s’abstenir de toute politique, toute action ou tout discours qui polarise; 9. Demande instamment aux parties, conformément à l’Accord de paix, de respecter leur engagement de coopérer pleinement avec toutes les institutions participant à la mise en œuvre des mesures de paix établies, tel que prévu dans l’Accord de paix, y compris l’annexe 4; 10. Réaffirme que selon l’Accord de paix, la Bosnie -Herzégovine se compose de deux entités, dont l’existence est reconnue juridiquement par sa Constitution, et réaffirme également que toute modification de la Constitution doit être effectuée conformément à la procédure qui y est prévue; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2385 (2017)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2385(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2385 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 14 novembre 2017 17-20210 (F) *1720210* Résolution 2385 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8099e séance, le 14 novembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de son Président sur la situation en Somalie et en Érythrée, en particulier ses résolutions 733 (1992), 1844 (2008) , 1907 (2009) , 2036 (2012) , 2023 (2011) , 2093 (2013) , 2111 (2013) , 2124 (2013) , 2125 (2013) , 2142 (2014) , 2182 (2014) , 2244 (2015) et 2317 (2016) , Prenant note des rapports finaux du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée (« le Groupe de contrôle ») [sur la Somalie ( S/2017/9 24) et sur l’Érythrée (S/2017/92 5)] et de leurs conclusions sur la situation en Somalie et en Érythrée, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, de Djibouti et de l’Érythrée, et soulignant l’importance de s’employer à empêcher à faire en sorte que les effets déstabilisateurs des crises et des différends régionaux ne se propagent pas en Somalie, Condamnant tous les mouvements d’armes et de munitions v ers et à travers la Somalie, en violation de l’embargo sur les armes visant la Somalie, y compris lorsqu’ils portent atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Somalie, et vers l’Érythrée, en violation de l’embargo sur les armes visant l’Érythrée, qui menacent gravement la paix et la stabilité dans la région, Se déclarant préoccupé par la grave menace que les Chabab continuent de représenter pour la paix et la stabilité en Somalie et dans la région, et constatant avec inquiétude l’appar ition et la menace croissante de groupes affiliés à l’État islamique d’Iraq et du Levant (également appelé Daech), Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment d u droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Se félicitant de la nouvelle amélioration des relations entre le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la Fédération et le Groupe de contrôle, et soulignant l’importance que ces relations s’améliorent encore et se renforcent à l’avenir, S/RES/2385 (2017) 17-20210 2/9 Se félicitant de l’accord politique conclu par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération le 16 avril 2017 sur un dispositif national de sécurité visant à intégrer les forces des régions et de la Fédération ainsi que du Pacte de sécurité adopté à la Conférence de Londres et attendant avec intérêt la Conférence sur la sécurité qui se tiendra à Mogadiscio en décembre 2017, Se félicitant des mesures prises par le G ouvernement fédéral somalien pour améliorer ses notifications au Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) sur la Somalie et l’Érythrée (« le Comité »), l’engageant instamment à accomplir de nouveaux progrès à l’avenir, notamment en ce qui concerne les notifications après la livraison, et rappelant que l’amélioration de la gestion des armes et des munitions en Somalie est une composante fondamentale du progrès de la paix et de la stabilité dans la région, Prenant note des efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour rétablir les principales institutions économiques et financières, augmenter les recettes publiques, mettre en place une gouvernance financière et des réformes structurelles, se félicitant de l’adoption d’une loi de référence sur les télécommunications et des avancées obtenues sur le plan de la loi anticorruption, et soulignant qu’il importe de progresser dans ces domaines, Soulignant que la régularité financière concourt à la stabilité et à la prospérité et insist ant sur la nécessité d’adopter une approche de tolérance zéro face à la corruption pour promouvoir la transparence et accroître la responsabilité mutuelle en S omalie, Se déclarant vivement préo ccupé par les rapports faisant état d’activités de pêche illi cite, non déclarée et non réglementée dans les eaux relevant de la juridiction de la Somalie, soulignant qu’il importe de s’abstenir de toute activité de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, attendant avec intérêt tout nouveau rapport sur la qu estion et encourageant le Gouvernement fédéral somalien, avec l’appui de la communauté internationale, à s’assurer que les permis de pêche sont délivrés de manière responsable dans le respect du cadre juridique somalien pertinent, Se déclarant profondéme nt inquiet des difficultés en cours rencontrées sur le plan de l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et condamnant dans les termes les plus énergiques toute partie faisant obstacle à l’acheminement de cette aide ainsi que le mauvais usage ou le d étournement de fonds ou de fournitures humanitaires, Rappelant que la protection de la population incombe au premier chef au Gouvernement fédéral somalien et considérant que celui -ci doit s’employer en priorité, de concert avec les États membres de la Fé dération, à doter ses propres forces nationales de sécurité de moyens renforcés, Prenant note des trois réunions tenues entre le représentant du Gouvernement érythréen et le Groupe de contrôle, constatant avec inquiétude que le Groupe de contrôle n’a pas été en mesure de se rendre en Érythrée depuis 2011 et d’exécuter pleinement son mandat et soulignant que le resserrement de la coopération aidera le Conseil à mieux apprécier la mesure dans laquelle l’Érythrée respecte se s résolutions pertinentes, Se déclarant préoccupé par les rapports du Groupe de contrôle faisant état de l’appui persistant de l’Érythrée à certains groupes armés régionaux et encourageant le Groupe de contrôle à fournir des rapports encore plus détaillés et des éléments factuels concernant cet appui, S/RES/2385 (2017) 3/9 17-20210 Se félicitant de la libération par l’Érythrée en mars 2016 de quatre prisonniers de guerre , se déclarant préoccupé par les rapports persistants au sujet de combattants djiboutiens portés di sparus depuis les affrontements de juin 2008, demandant à l’Érythrée et à Djibouti de continuer de s’employer à régler la question des combattants, et exhortant l’Érythrée à communiquer toute nouvelle information détaillée concernant les combattants, y compris au Groupe de contrôle, Se félicitant de la retenue dont ont fait montre l’Érythrée et Djibouti en ce qui concerne la situation à leur frontière commune, à la suite du retrait des forces qatariennes, rappelant que l’Union africaine a dépêché une mission d’enquête à la frontière djiboutienne à la suite du retrait des forces qatariennes, notant que la mission d’enquête s’est rendue à Djibouti mais attend encore de se rendre à Asmara, se félicitant de l’appel lancé par la Conférence de l’Union africaine en juillet 2017 afin d’encourager le Président de la Commission, avec l’appui nécessaire des deux pays, à poursuivre l’action menée en vue de la normalisation des relations, notamment de bon voisinage, entre Djibouti et l’Érythrée, Soulignant qu’il importe que tous les Ét ats Membres s’acquittent de leur obligation d’appliquer les dispositions de l’embargo sur les armes imposé à l’Érythrée aux termes de la résolution 1907 (2009) , Considérant que la situation en Somali e et le différend opposant Djibouti et l’Érythrée continuent de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes 1. Réaffirme l’embargo sur les arm es visant la Somalie, imposé au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992), précisé aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de sa résolution 2093 (2013) , les paragraphes 4 à 17 de sa résolution 2111 (2013) , le paragraphe 14 de sa résolution 2125 (2013) , le paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) , le paragraphe 2 de sa résolution 2244 (2015) et le paragraphe 2 de sa résolution 2317 (2016) (« l’embargo sur les armes visant la Somalie »); 2. Décide de reconduire les dispositions du paragraphe 2 de sa résolution 2142 (20 14) jusqu’au 15 novembre 2018 et réaffirme , à cet égard, que l’embargo sur les armes visant la Somalie ne s’applique pas aux livraisons d’armes, de munitions ou de matériel militaire ni aux activités de conseil, d’assistance ou de formation destinées exclu sivement au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, sauf s’il s’agit d’articles répertoriés dans l’annexe à la résolution 2111 (2 013) ; 3. Réaffirme que l’entrée dans les ports somaliens et le mouillage temporaire de navires transportant des armes et du matériel connexe utilisés à des fins défensives ne peuvent être considérés comme la livraison d’articles de ce type en violation de l’embargo sur les armes visant la Somalie, sous réserve que les articles restent à tout moment à bord des navires; 4. Réaffirme que les armes ou le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des Forces nationales de sécurité so maliennes ne sauraient être revendus, transférés ou utilisés par aucune personne ou entité n’étant pas au service de ces forces, et souligne qu’il incombe au Gouvernement fédéral somalien de pourvoir en toute sûreté et efficacité à la gestion, à l’entrepos age et à la sécurité de cet arsenal; S/RES/2385 (2017) 17-20210 4/9 5. Se félicite à cet égard des améliorations apportées par le Gouvernement fédéral somalien en vue d’une procédure plus rigoureuse de déclaration, d’enregistrement et de marquage des armes, se déclare préoccupé par le s informations faisant état de la persistance d’un détournement des armes au sein du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la Fédération, note qu’il est essentiel de renforcer encore la gestion des armes pour empêcher leur détournement, et se déclare à nouveau résolu à surveiller et évaluer les améliorations apportées afin de réexaminer l’embargo sur les armes, lorsque toutes les conditions énoncées dans ses résolutions seront réunies; 6. Se félicite également des efforts déployés par le Go uvernement fédéral somalien pour élaborer des procédures opérationnelles permanentes en vue de la gestion des armes et des munitions, y compris un système de délivrance des autorisations et récépissés afin de surveiller toutes les armes après la phase de livraison, et l’ exhorte à parachever et à mettre en œuvre ces procédures dès que possible; 7. Se félicite en outre des mesures prises par le Gouvernement fédéral somalien pour mettre en place l’Équipe conjointe de vérification et demande instamment aux États Membres d’appuyer la gestion améliorée des armes et des munitions en vue de renforcer la capacité du Gouvernement fédéral somalien de gérer les armes et les munitions; 8. Se félicite de l’amélioration des rapports que lui communique le Gouvern ement fédéral somalien en application du paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015) , l’engage ainsi que les États membres de la Fédération à mettre en œuvre l e dispositif national de sécurité et le Pacte de sécurité adopté à la Conférence de Londres sur la Somalie, de façon à permettre aux autorités nationales de fournir une sécurité et un e protection au peuple somalien, et prie le Gouvernement fédéral somalien de lui faire rapport conformément au paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolutio n 2244 (2015) sur la structure, la composition, les effectifs et l’emplacement de ses forces de sécurité, y compris le statut des forces régionales et des milices, d’ici au 30 mars 2018, puis le 30 septembre 2018 au plus tard; 9. Rappell e qu’il incombe au premier chef au Gouvernement fédéral somalien d’informer le Comité, en application des paragraphes 3 à 8 de la résolution 2142 (2014) , et se fél icite des efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour améliorer ses notifications au Comité; 10. Engag e le Gouvernement fédéral somalien à améliorer le respect des délais et le contenu des notifications concernant les livraisons, comme ind iqué au paragraphe 6 de la résolution 2142 (2014) , et les unités destinataires au moment de la distribution des armes et des munitions importées, comme prévu au paragraphe 7 de la même résolution; 11. Souligne les obligations des États Membres en application des procédures de notification prévues à l’alinéa a) du paragraphe 11 de la résolution 2111 (2013) , insiste sur la nécessité pour les États M embres de se conformer strictement aux procédures de notification lorsqu’ils apportent leur assistance à la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité et les encourage à se reporter à cet égard à la Notice d’aide à l’application d es résolutions publiée le 14 mars 2016; 12. Rappelle le paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) et note que l’appui au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes peut comprendre, S/RES/2385 (2017) 5/9 17-20210 entre autres, la construction d’infrastructures et le versement de salaires et d’indemnités aux membres de ces forces uniquement; 13. Engage la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) à coopérer davantage, comme il est prévu au paragraphe 6 de l a résolution 2182 (2014) , pour recueillir et enregistrer des informations sur l’ensemble du matériel militaire confisqué dans le cadre d’offensives ou d’opérations prescrites par son mandat, avec l’app ui d’autres forces de sécurité du Gouvernement fédéral somalien, selon qu’il conviendra; 14. Prie le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération de renforcer l’encadrement civil de leurs forces de sécurité, d’adopter et de mettre en œuvre des procédures de vérification des antécédents de tout le personnel de défense et de sécur ité, y compris les antécédents en matière de droits de l’homme, et notamment d’enquêter sur les individus responsables de violations du droit international et notamment du droit international humanitaire et de les poursuivre, et rappelle à cet égard l’impo rtance de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme instituée par le Secrétaire général s’agissant de l’appui fourni par l’Organisation à l’Armée nationale somalienne; 15. Prie instamment le Groupe de contrôle de poursuivre ses enq uêtes sur l’exportation vers la Somalie de substances chimiques susceptibles d’être utilisées comme oxydants dans la fabrication d’engins explosifs improvisés, tels que les précurseurs suivants : nitrate d’ammonium, chlorate de potassium, nitrate de potass ium et chlorate de sodium, en vue d’envisager de nouvelles mesures, et demande aux États Membres et au Gouvernement fédéral somalien de coopérer avec le Groupe de contrôle à cet égard; 16. Souligne qu’il importe de verser les salaires des membres des for ces de sécurité somaliennes de manière régulière et prévisible et engage le Gouvernement fédéral somalien à mettre en place des systèmes pour améliorer la régularité et la responsabilité des paiements et de l’acheminement de fournitures aux forces de sécur ité somaliennes; 17. Rappelle la nécessité de doter les Forces nationales de sécurité somaliennes de moyens renforcés, en particulier en leur fournissant du matériel, en les entraînant et en les encadrant, afin d’améliorer leur crédibilité et leur profes sionnalisme et de faciliter le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l’AMISOM à ces forces, et encourage les donateurs à continuer d’apporter leur appui à cet égard, comme énoncé dans le Pacte de sécurité; 18. Rappelle les pa ragraphes 16 et 17 de sa résolution 1907 (2009) et constate qu’au cours de son mandat actuel et de ses trois précédents mandats, le Groupe de contrôle n’a pas trouvé d’éléments concluants indiquant que l’Érythrée soutenait les Chabab; 19. Réaffirme à nouveau l’embargo sur les armes visant l’Érythrée au titre des paragraphes 5 et 6 de la résolution 1907 (2009) (« embargo sur les armes visant l’Éryth rée »); Menaces contre la paix et la sécurité 20. Se déclare préoccupé par les informations qui continuent à faire état de cas de corruption et de détournement de ressources publiques, portant préjudice aux efforts d’édification de l’État, se déclare vivement préoccupé par les signalements de malversations financières mettant en cause des membres du Gouvernement fédéral somalien, des États membres de la fédération et des membres du Parlement fédéral, portant préjudice aux efforts d’édificati on de l’État et, dans ce contexte, S/RES/2385 (2017) 17-20210 6/9 souligne que les individus qui se livrent à des actes menaçant le processus de paix et de réconciliation en Somalie pourraient être visés par des mesures ciblées; 21. Accueille avec satisfaction les efforts que le Gouve rnement fédéral somalien a déployés pour améliorer ses procédures de gestion financière, y compris la poursuite du dialogue engagé avec le Fonds monétaire international, et encourage le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération à maintenir le rythme des réformes et à continuer de mettre en œuvre les réformes recommandées par le Fonds pour faciliter la poursuite d’un programme qu’il suit et l’amélioration de la transparence, de la responsabilité, de l’exhaustivité et de la prévisibi lité du recouvrement des recettes et des allocations budgétaires, et se déclare préoccupé par la production et la distribution de fausse monnaie somalienne; 22. Constate que l’examen des questions constitutionnelles en suspens autour du partage du pouvoi r et des ressources entre le Gouvernement fédéral de Somalie et les États membres de la Fédération est essentiel pour la stabilité de Somalie, souligne qu’il importe que les dirigeants somaliens règlent ces questions de manière à n’exclure personne, au moy en d’une collaboration constructive entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération, et les encourage à mettre en œuvre les éléments en suspens de l’accord sur le dispositif national de sécurité, y compris les décisions relativ es à la composition, la répartition, le commandement et le contrôle des forces de sécurité et le partage des ressources; 23. Réaffirme la souveraineté de la Somalie sur ses ressources naturelles; 24. Se déclare de nouveau gravement préoc cupé par le risq ue que le secteur pétrolier somalien ne devienne une source d’exacerbation du conflit et, dans ce contexte, souligne que le Gouvernement fédéral somalien doit impérativement mettre en place, sans retard indu, des mécanismes de partage des ressources et un cadre juridique crédible pour éviter que le secteur pétrolier somalien ne soit à l’origine d’une flambée des tensions; 25. Se déclare vivement pré occupé par la dépendance accrue des Chabab à l’égard des recettes tirées des ressources naturelles, y compri s la taxation du commerce illicite du sucre, de la production agricole et du bétail, et attend avec intérêt de nouveaux rapports du Groupe de contrôle sur la question; Embargo sur le charbon de bois 26. Réaffirme l’interdiction d’importer et d’expor ter du charbon de bois somalien, énoncée au paragraphe 22 de sa résolution 2036 (2012) (« l’embargo sur le charbon de bois »), se félicite de l’intensification des efforts des États Membres pour préven ir l’importation de charbon de bois d’origine somalienne, réaffirme que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération doivent prendre les mesures voulues pour empêcher l’exportation de charbon de bois de Somalie, et prie instamment les États Membres de poursuivre leurs efforts pour assurer la pleine mise en œuvre de l’embargo; 27. Demande de nouveau à l’AMISOM, comme il l’a déjà fait au paragraphe 18 de sa résolution 2111 (2013) , d’appuyer et d’aider le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération à appliquer l’interdiction totale des exportations de charbon de bois de Somalie et la prie de faciliter un accès régulier du Groupe de contrôle aux ports d ’exportation de charbon de bois; 28. Se félicite des efforts déployés par les Forces maritimes combinées en vue de faire cesser l’exportation et l’importation de charbon de bois à destination et en provenance de la Somalie, et se félicite également de la coopération qui s’est S/RES/2385 (2017) 7/9 17-20210 instaurée entre le Groupe de contrôle et les Forces maritimes combinées pour tenir le Comité informé de la situation concernant le commerce du charbon de bois; 29. Constate avec inquiétude que le commerce du charbon de bois sert de source importante de financement aux Chabab et, à cet égard, réaffirme les dispositions des paragraphes 11 à 21 de sa résolution 2182 (2014) et décide de reconduire les dispositions qui figurent au pa ragraphe 15 de ladite résolution jusqu’au 15 novembre 2018; 30. Condamne la poursuite des exportations de charbon de bois de Somalie, qui contrevient à l’interdiction complète réaffirmée ci -dessus, demande aux États Membres de communiquer toute informati on au Groupe de contrôle, prie instamment le Groupe de contrôle de porter son attention sur la question dans son prochain rapport et de proposer de nouvelles mesures, en tenant compte des problèmes de droits de l'homme, et se déclare disposé à envisager de nouvelles mesures si les violations se poursuivent; 31. Encourage l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à poursuivre les travaux qu’il a entrepris aux termes de son mandat en cours dans le cadre du Forum de l’océan Indien sur la criminalité maritime pour amener les États Membres et les organisations in ternationales concernés à élaborer ensemble des stratégies visant à désorganiser le commerce du charbon de bois somalien; Accès humanitaire 32. Se déclare vivement préoccupé par la gravité de la situation humanitaire en Somalie et le risque de famine , se félicite de l’action menée par l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement fédéral somalien pour éviter la famine, condamne dans les termes les plus énergiques la recrudescence des attaques contre les acteurs humanitaires ainsi que tout détour nement de l’aide des donateurs et les entraves mises à l’acheminement de l’aide humanitaire, demande à nouveau à toutes les parties d’autoriser et de faciliter pleinement la fourniture en toute sécurité et sans entrave de l’aide aux personnes qui en ont be soin dans toute la Somalie, et encourage le Gouvernement fédéral somalien à améliorer le cadre réglementaire pour les donateurs; 33. Décide que jusqu’au 15 novembre 2018, et sans préjudice des programmes d’aide humanitaire menés ailleurs, les mesures imp osées au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaires à l’acheminement en temps voulu de l’aide humanitaire do nt la Somalie a besoin d’urgence par l’ONU, les institutions spécialisées ou programmes des Nations Unies, les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale, qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenair es d’exécution, y compris les organisations non gouvernementales bénéficiant d’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent au Plan d’aide humanitaire pour la Somalie des Nations Unies; 34. Prie le Coordonnateur des secours d’urgence de lui faire rapport d’ici au 15 octobre 2018 sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui l’entraverait, et demande aux organismes des Nations Unies compétents, ainsi qu’aux organisat ions humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire en Somalie et à leurs partenaires d’exécution, d’intensifier leur collaboration avec l’ONU et de lui communiquer plus régulièrement des élé ments d’information; S/RES/2385 (2017) 17-20210 8/9 Érythrée 35. Se félicite des efforts notables déployés actuellement par le Groupe de contrôle pour communiquer avec le Gouvernement érythréen, rappelle à cet égard les trois réunions tenues entre le représentant du Gouvernement érythréen et le Groupe de contrôle, souligne à nouveau qu’il attend du Gouvernement érythréen qu’il facilite l’entrée du Groupe de contrôle en Érythrée pour pouvoir s’acquitter pleinement de son mandat, comme il l’en a prié à plusieurs reprises, y compris au paragraphe 52 de sa résolution 2182 (2014) ; 36. Se félicite des efforts récents accomplis par le Gouvernement érythréen pour renouer des liens avec la communauté internationale, souligne que le resserrement de la coopération aidera le Conseil à mieux apprécier la mesure dans laquelle l’Érythrée respecte ses résolutions pertinentes et à examiner les mesures visant l’Érythrée; 37. Engage instamment le Gouvernement érythréen à faciliter les visites du Groupe de contrôle en Érythrée, tient compte de la volonté affichée par le Gouvernement érythréen de faciliter une visite du Président et exhorte le Gouvernement à convenir d’une date, dans les meilleurs délais; 38. Demande à l’Érythrée de coopérer ple inement avec le Groupe de contrôle, conformément au mandat du Groupe énoncé au paragraphe 13 de la résolution 2060 (2012) et actualisé au paragraphe 41 de la résolution 2093 (2013) ; 39. Exhorte l’Érythrée et Djibouti à dialoguer sur la question des combattants djiboutiens disparus au combat et prie instamment l’Érythrée de communiquer toute information détaillée nouvelle, y compris au Groupe de contrôle; 40. Demande instamment aux deux parties de continuer de maintenir le calme et de faire preuve de retenue et les engage à explorer tous les moyens possibles de régler le différend frontalier de manière pacifique, dans le respect du droit internati onal; 41. Fait part de son intention d’examiner régulièrement les mesures concernant l’Érythrée à la lumière du prochain bilan à mi -parcours que le Groupe de contrôle doit présenter d’ici au 30 avril 2018, en tenant compte de ses résolutions pertinentes e t des paragraphes 35 à 40 ci -avant; Somalie 42. Rappelle sa résolution 1844 (2008) , par laquelle il a imposé des sanctions ciblées, et ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013) , par lesquelles il a élargi les critères d’inscription sur la Liste, et note que l’un des critères énoncés dans la résolu tion 1844 (2008) est de se livrer à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité en Somalie; 43. Réaffirme sa volonté d’adopter des mesures ciblées contre les personnes et les entités auxquelles les critères susmentionnés s’appliquent; 44. Rappelle l’alinéa c) du paragraphe 2 de la résolution 2060 (2012) et souligne qu’un détournement de ressources financières répond au critère de désignation et qu’il s’applique au détournement à tous les niveaux; 45. Demande à nouveau aux États Membres d’aider le Groupe de contrôle dans ses investigations, rappelle que faire obstacle aux investigations ou aux travaux du Groupe de contrôle est un motif d’inscription sur la Liste au titre de l’alinéa e) du paragraphe 15 de la résolution 1907 (2009) et prie en outre le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la Fédération et l’AMISOM S/RES/2385 (2017) 9/9 17-20210 d’échanger des informations avec le Groupe de contrôle au sujet des activités des Chabab; 46. Décide de proroger jusqu’au 15 décembre 2018 le mandat qu’il a confié au Groupe d e contrôle pour la Somalie et l’Érythrée au paragraphe 13 de la résolution 2060 (2012) , tel que modifié au paragraphe 41 de la résolution 2093 (2013), et fait part de son intention de réexaminer le mandat du Groupe et de faire le nécessaire concernant sa nouvelle reconduction le 15 novembre 2018 au plus tard; 47. Prie le Secrétaire général de prendre le plus rapidement possible les mesures administ ratives nécessaires pour reconstituer le Groupe de contrôle, en consultation avec le Comité, jusqu’au 15 décembre 2018, en tirant parti, au besoin, des compétences des membres du Groupe de contrôle établi par les résolutions antérieures, et demande en outr e que l’appui administratif au Groupe de contrôle soit ajusté, dans les limites des ressources existantes, pour faciliter l’exécution de son mandat; 48. Prie le Groupe de contrôle de présenter au Comité des rapports mensuels et un bilan à mi -parcours complet, ainsi que de soumettre pour examen au Conseil d’ici au 15 octobre 2018, par l’entremise du Comité, deux rapports finals, l’un consacré à la Somalie et l’ autre à l’Érythrée, portant sur toutes les tâches décrites au paragraphe 13 de la résolution 2060 (2012) et actualisées au paragraphe 41 de sa résolution 2093 (2013) et au paragraphe 15 de sa résolution 2182 (2014) ; 49. Prie le Comité, conformément à son mandat et en consultation avec le Groupe de contrôle et les autres entités compétentes des Nations Unies, d’examiner les recommandations figurant dans les rapports du Groupe de contrôle et de lui recommander des moyens d’améliorer l’application et le respect des embargos sur les armes visant la Somalie et l’Érythrée, les mesures concernant les importations et les exportations de charbon de bois somalien et l’exécution des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 de sa résolution 1844 (2008) et aux paragraphes 5, 6, 8, 10, 12 et 13 de la ré solution 1907 (2009) , pour mettre fin aux violations persistantes; 50. Prie le Comité d’envisager le cas échéant que son président ou certains de ses membres se rendent dans tel ou tel pays pour l’aid er à mettre en œuvre effectivement et pleinement les mesures visées ci -avant, dans l’idée de pousser les États à se conformer pleinement aux dispositions de la présente résolution; 51. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2386 (2017)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2386(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2386 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2017 17-20316 (F) *1720316* Résolution 2386 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8101e séance , le 15 novembre 2017 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations du Président concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) et 2352 (2017) et les déclarations du Président S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations du Pr ésident à la presse des 18 juin 2012 , 21 septembre 2012 , 28 septembre 2012 , 6 mai 2013 , 14 juin 2013 , 14 février 2014 , 17 mars 2014 , 11 décembre 2014 et 27 novembre 2015 , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouvea u que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiat e de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l’Accord de paix global et non par des actions unilat érales de l’une ou l’autre des parties, Rappelant les engagements pris par les Gouvernements soudanais et sud - soudanais dans l’Accord entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrang ements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei conclu le 20 juin 2011, l’Accord conclu entre le Gouvernement soudanais et le Gouvernement du Sud-Soudan sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions p olitiques et la sécurité le 29 juin 2011 et l’Accord entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud concernant la Mission d’appui à la surveillance de la frontière conclu le 30 juillet 2011, ainsi que dans l’Accord de coopération entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud et l’Accord sur les dispositions de sécurité conclus le 27 septembre 2012, la décision du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité en date du 8 mars S/RES/2386 (2017) 17-20316 2/10 2013 et le tableau récapi tulatif établi aux fins de l’application des accords signés entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud, sur lequel les Gouvernements soudanais et sud -soudanais se sont entendus le 12 mars 2013 sous les auspices du Groupe de mise en œuv re de haut niveau de l’Union africaine et lors des réunions extraordinaires, tenues en octobre 2015 et mai 2017 , et de la session ordinaire, tenue en juin 2016 et octobre 2017 , du Mécanisme, Encourageant les progrès dans l’amélioration des relations bila térales entre le Soudan et le Soudan du Sud et soulignant que le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et les autres mécanismes conjoints, notamment la Commission frontalière mixte et le Comité mixte de démarcation, doivent se réu nir régulièrement afin de favoriser le dialogue et la coordination sur les questions de sécurité des frontières, et constatant que le Soudan et le Soudan du Sud coopèrent sur les questions relatives aux réfugiés, aux couloirs humanitaires et au commerce, Priant instamment les Gouvernements soudanais et sud -soudanais de s’efforcer de progresser davantage dans la mise en œuvre des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei tels que prévus dans l’Accord du 20 juin 2011, Exprimant son plein appui aux efforts que déploie l’Union africaine pour apaiser les tensions actuelles entre la République du Soudan et la République du Soudan du Sud et favoriser la reprise des négociations sur les relations postsécession et la normali sation des relations, et soulignant l’importance de l’engagement continu de l’Union africaine, Réaffirmant ses précédentes résolutions sur la protection des civils en période de conflit armé, notamment les résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) , 1894 (2009) , 2175 (2014) et 2222 (2015) ; sur le sort des enfants en temps de conflit armé, notamment les résolutions 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) , 2143 (2014) et 2223 (2015) ; sur la protection du personnel humanitaire et du personnel des Nations Unies, notamm ent la résolution 1502 (2003) ; et sur les femmes et la paix et la sécurité, notamment les résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) , Soulignant qu’il est nécessaire de s’assurer du respec t des droits de l’homme et de communiquer des informations sur la question, et notamment de constater toute forme de violence sexuelle et sexiste et toute violation ou atteinte commise sur la personne de femmes ou d’enfants, notant l’absence d’avancées con cernant la surveillance effective du respect des droits de l’homme dans la zone d’Abyei, et se disant à nouveau préoccupé par le fait que les parties ne coopèrent pas avec le Secrétaire général dans ce domaine, Rappelant que, dans sa résolution 2086 (2013) , il a réaffirmé qu’il importait, lors de l’établissement et du renouvellement des mandats des missions des Nations Unies, d’y inclure des dispositions relatives à la promotion de l’égalité des sexe s et à l’autonomisation des femmes au lendemain des conflits, ainsi que sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et soulignant que les obstacles persistants à l’application complète de sa résolution 1325 (2000) et de ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité, notamment sa résolution 2242 (2015) , ne pourront être éliminés qu’au prix d’un engagement résolu en fave ur de l’autonomisation des femmes, de leur participation et de leur capacité à exercer leurs droits fondamentaux, et moyennant la mise en place d’initiatives concertées et d’un dispositif d’information et d’action cohérent et la fourniture d’un appui, tout cela dans le but d’accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, S/RES/2386 (2017) 3/10 17-2031 6 Notant que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais ont accepté, à la réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité ten ue les 13 et 14 octobre 2015, la carte soumise en novembre 2011 par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine concernant la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, qu’ils sont convenus que la ligne médiane avait exclusivement pour fonction de servir de ligne de séparation entre les forces armées et que les parties sont convenues d’activer tous les dispositifs liés au Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, comme prévu dans les accords pertinents, et encoura geant les parties à définir le tracé de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, notamment de la « zone des 14 miles », et à mettre pleinement en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à sa résol ution 2046 (2012) et à la Feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 24 avril 2012, soulignant qu’il importe que le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière établisse et maintienne un contrôle effectif et complet de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et notamment de la « zone des 14 miles », et exhortant en outre les parties à coopérer pour permettre à la Force intérimair e de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) de s’acquitter de la responsabilité qui lui incombe de garantir la sécurité afin que le personnel du Mécanisme conjoint puisse remplir sa mission de surveillance de la zone frontalière démilitarisée et sé curisée, Rappelant la décision qu’il a prise dans sa résolution 2352 (2017) de mettre fin au mandat consistant à fournir un appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la front ière, à moins que les deux parties ne montrent, par leurs actions, qu’elles sont clairement résolues et s’engagent fermement à mettre en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément aux mesures énoncées au pa ragraphe 7 de la résolution 2352 (2017) , notamment la reprise des discussions sur la démarcation de la frontière, la tenue régulière de réunions du Mécanisme politique et de sécurité conjoint, et la p leine liberté de mouvement pour la FISNUA, Conscient que les deux parties ont fait quelques progrès depuis mai 2017, mais regrettant qu’elles n’aient rien accompli de substantiel et de concret en ce qui concerne les objectifs du Mécanisme conjoint de vér ification et de surveillance de la frontière et que des freins inutiles soient imposés au Mécanisme, réduisant sa capacité à contrôler efficacement la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, Notant avec préoccupation l’absence d’institutions locales qui pourraient administrer la zone d’Abyei et invitant à maintenir les progrès accomplis dans la tenue des réunions du Comité mixte de contrôle d’Abyei, Conscient qu’il importe que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais continuent de dialoguer, rappelant sa résolution 2046 (2012) , dans laquelle il a décidé que les parties devaient reprendre immédiatement les négociations, sous les auspices du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union a fricaine, en vue de parvenir à un accord sur le statut définitif d’Abyei, engageant toutes les parties à participer de façon constructive au processus, facilité par le Groupe de mise en œuvre et devant aboutir à un accord final sur le statut définitif de l a zone d’Abyei, et soulignant que les parties doivent régler immédiatement les questions en suspens de l’Accord du 20 juin 2011, en particulier pour régler les différends concernant l’accord sur la zone d’Abyei et le Conseil de la zone, et créer immédiatem ent l’administration de la zone et le Service de police d’Abyei, Soulignant que les deux pays et communautés auront beaucoup à gagner s’ils font preuve de retenue et empruntent la voie du dialogue au lieu de recourir à la violence et à la provocation, S/RES/2386 (2017) 17-20316 4/10 Notant avec satisfaction le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, l’Envoyé spécia l du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud et la FISNUA, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, à prévenir les conf lits et à mener des activités de médiation et de dissuasion, exprimant aux pays qui fournissent des contingents sa profonde gratitude pour le travail accompli, soulignant fermement que toute attaque perpétrée contre le personnel des Nations Unies, notammen t les tirs effectués contre des patrouilles de la FISNUA au début de 2017 par des assaillants inconnus, est inacceptable et réaffirmant que des enquêtes approfondies sur ces attaques doivent rapidement être menées et que les responsables doivent être amené s à en répondre, Prenant acte des conditions de sécurité dans la zone d’Abyei, décrites par le Secrétaire général dans son rapport du 17 octobre 2017 ( S/2017/870 ), constatant que, depuis son déploiement, l a FISNUA a contribué à renforcer la paix et la stabilité et se disant résolu à empêcher que de nouveaux actes de violence contre des civils ou des déplacements de civils ne se produisent et à éviter les conflits intercommunautaires, Se déclarant à nouvea u profondément préoccupé par l’absence d’administration publique et d’état de droit dans la zone d’Abyei, due aux retards répétés dans la mise en place de l’administration, du Conseil et de la police de la zone d’Abyei, notamment d’une unité spéciale charg ée de traiter les questions relatives à la migration des populations nomades, lesquels sont essentiels pour le maintien de l’ordre et la prévention des conflits intercommunautaires dans cette zone, et se félicitant à cet égard de l’action que mène la FISNU A pour appuyer et renforcer les comités de protection communautaire et pour continuer d’œuvrer aux côtés des deux gouvernements sur cette question, Notant avec préoccupation que la mise en place des institutions temporaires et la détermination du statut définitif d’Abyei sont systématiquement reportées et que la persistance du risque de violences intercommunautaires contribue à la montée des tensions dans la zone d’Abyei, notamment celles qui empêchent le personnel soudanais de la FISNUA et d’autres organ ismes de retourner à Abyei, Exhortant toutes les parties à s’abstenir de toute action unilatérale qui pourrait envenimer les relations intercommunautaires dans la zone d’Abyei, se déclarant préoccupé par les répercussions durables de ce que le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine a qualifié dans sa déclaration à la presse du 6 novembre 2013 de « décision des Ngok Dinka d’organiser un référendum unilatéral » et, dans ce contexte, notant également que le Gouvernement soudanais a procé dé à ses élections nationales d’avril 2015 à Abyei, Ayant à l’esprit la situation humanitaire actuelle, dans laquelle les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 100 000 personnes dans la zone d’Abyei, et l’importance de la cohé rence de l’assistance fournie par les organismes des Nations Unies dans la région, et soulignant qu’il faut faciliter d’urgence l’acheminement de l’aide humanitaire à toutes les populations touchées, Affirmant qu’il importe que les déplacés rentrent chez eux de leur plein gré, en toute sécurité et dans la dignité et s’y réintègrent durablement, et que la paix et l’ordre règnent pendant la saison des migrations, dans le respect des parcours migratoires traditionnels qui mènent du Soudan au Soudan du Sud à travers Abyei, S/RES/2386 (2017) 5/10 17-2031 6 et exhortant la FISNUA à continuer de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité dans la zone d’Abyei, conformément à son mandat, Rappelant sa résolution 2117 (2013) , vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécurité à Abyei, se félicitant de la mise en place des infrastructures, systèmes et politiq ues de confiscation, de stockage et de destruction des armes, et engageant la FISNUA à assurer la protection adéquate de ces infrastructures, Se déclarant préoccupé par la présence résiduelle de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d’Abyei , qui compromet la sécurité du retour des déplacés, celle des migrations et les activités de subsistance, Prenant note des rapports du Secrétaire général des 28 juillet 2017 et 17 octobre 2017 ( S/2017/649 et S/2017/870 ), y compris de son appel à consolider les progrès réalisés par la FISNUA au niveau local en participant activement aux efforts visant à mettre en place l’administration et le Conseil de la zone d’Abyei, et à constituer la police de la zone d’Abyei, Rappelant qu’il s’est félicité, dans sa résolution 2205 (2015) , de la décision du Secrétaire général de nommer un chef civil de mission, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2018 le mandat de la Force intérimaire d e sécurité des Nations Unies pour Abyei établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu’au 1 5 mai 2018 le mandat de la Force établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) ; 2. Décide également de proroger jusqu’au 15 avril 2018 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , et décide que la présente prorogation sera la dernière à moins que les parties prennent les mesures spéciales énoncées au paragraphe 9; 3. Décide de maintenir l’effectif maximum autorisé de 4 791 militaires jusqu’au 15 avril 2018, et décide également qu’au 15 avril 2018, l’effectif maximum autorisé sera réduit à 4 235 militaires, à moins qu’il n e décide de proroger le mandat modifié par la résolution 2024 (2012) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) , conformément aux paragraph es 2 et 9; 4. Souligne que la coopération constante entre les Gouvernements soudanais et sud -soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité, ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États; 5. Exige à nouveau du Soudan et du Soudan du Sud qu’ils entreprennent sans délai de mettre en place l’administration et le Conseil de la zone d’Abyei, notamment en sortant de l’impasse au sujet de la composition du Conseil, et créent le Service de police d’Abyei, appelé à assumer les fo nctions de police dans toute la zone d’Abyei, notamment à protéger les infrastructures pétrolières, conformément aux engagements qu’ils ont pris dans l’Accord du 20 juin 2011 ; 6. Demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de reprendr e des négociations directes afin de conclure sans délai un accord définitif sur la question d’Abyei, engage les parties à prendre des mesures concrètes pour renforcer la confiance et contribuer à la réalisation de cet objectif avec le concours renouvelé du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine, S/RES/2386 (2017) 17-20316 6/10 encourage le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général à poursuivre les efforts de coordination visant à demander la pleine applicatio n des accords de 2011 ; 7. Prend note des réunions du Comité mixte de contrôle d’Abyei qui se sont tenues en mai et en novembre 2017, demande instamment l’application des décisions du Comité mixte de contrôle d’Abyei et de l’Accord du 20 juin 2011, rappel le qu’il est nécessaire que l’Union africaine prenne des initiatives à l’appui de cet objectif et encourage celle -ci à poursuivre son action, et prie le Secrétaire général de faire le point des progrès accomplis sur ces questions dans ses rapports périodiq ues; 8. Se dit vivement préoccupé que le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière ne soit pas pleinement opérationnel, rappelle les critères et les recommandations du Secrétaire général concernant le fonctionnement du Mécanis me, note que l’aide apportée au Mécanisme pour qu’il atteigne sa pleine capacité opérationnelle devrait être subordonnée à plusieurs conditions, notamment le règlement du différend concernant la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et invite les Go uvernements soudanais et sud -soudanais à recourir efficacement et en temps utile au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, au Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et aux autres mécanismes conjoints convenus, pour garantir la sécurité et la transparence de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, notamment de la « zone des 14 miles »; 9. Décide d’examiner le renouvellement du mandat de la FISNUA en vue d’appuyer le Mécanisme conjoint de vérif ication et de surveillance de la frontière si les deux parties prennent les mesures spéciales convenues dans les communiqués de mai et d’octobre 2017 du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, au plus tard le 15 mars 2018, notammen t : 1) Faciliter la liberté de mouvement des patrouilles aériennes et terrestres de la FISNUA, y compris l’atterrissage dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, en approuvant 100 % des demandes de sorties au plus tard 72 heures après qu’elles ont été faites; 2) Lancer la phase I du tracé des couloirs de passage de la frontière; 3) Tenir au moins une réunion pour reprendre les discussions sur la démarcation de la frontière, notamment les négociations sur les zones contestées dans le cadre des accords signés, salue les efforts de la Commission de l’Union africaine à cet égard et l’encourage à continuer d’offrir son assistance aux parties; 4) Relancer le comité spécial de la zone des 14 miles; 5) Faciliter la mise en opération des quatre bases d’opérations du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière; et 6) Tenir au moins deux réunions du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité pour régler ces questions; 10. Engage vivement les parties à redo ubler d’efforts pour déterminer définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, des négoc iations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcation de la frontière; 11. Souligne que, pour s’acquitter de son mandat de protection des civils établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , la FISNUA prendra les mesures S/RES/2386 (2017) 7/10 17-2031 6 nécessaires pour protéger les civils se trouvant sous la menace imminente d’actes de violence physique, quelle qu’en soit la source, et salue les efforts déployés par la FISNUA à cet égard; 12. Conda mne la présence intermittente de personnel des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d’Abyei, en violation de l’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territ oire, exige à nouveau que le Gouvernement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d’Abyei et que le Gouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle à nouveau que, confor mément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei devant s’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales; 13. Appuie les décisions du 3 mai 2013 et du 30 mars 2015 par lesquelles le Comité mixte de contrôle d’A byei a donné à Abyei le statut de zone exempte d’armes, souligne que, dans son communiqué du 7 mai 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est dit préoccupé par les informations selon lesquelles plusieurs groupes de population vivant à Abyei seraient lourdement armés, rappelle qu’aux termes de l’Accord du 20 juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, celle -ci devrait être une zone exempte d’armes, la FISNUA étant seule au torisée à y faire entrer des armes et, à cet égard, demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d’Abyei, notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin; 14. Réaffirme que, selon l’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011) , la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscati on et à la destruction d’armes dans la zone d’Abyei, en coordination avec les signataires de l’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, le Comité mixte de contrôle et les populatio ns misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d’Abyei « une zone exempte d’armes », et demande à nouveau à la FISNUA de constater les mouvements d’armes à destination d’Abyei et la présence, la destruction et la confiscation d’armes à Abyei, de rassembler des informations à ce sujet et de lui en rendre compte dans le cadre des rapports périodiques du Secrétaire général; 15. Demande à la FISNUA de poursuivre le dialogue avec le Comité mixte de contrôle d’Abye i et les populations misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes de contrôle permettant de garantir pleinement le respect du statut d’Abyei comme zone exempte d’armes par l’ensemble des parties concernées, la priorité éta nt accordée à l’élimination sans délai des armes lourdes ou collectives et des roquettes, et demande aux Gouvernements soudanais et sud - soudanais, au Comité mixte de contrôle d’Abyei et aux populations misseriya et ngok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard; 16. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre immédiatement des mesures pour renforcer la confiance entre les différentes communautés de la zone d’Abyei, en s’assurant que les femmes participent à tous les stades, notamm ent à la faveur de processus de réconciliation à l’échelon local, en appuyant les efforts déployés par les organisations non gouvernementales pour consolider la paix, et en aidant pleinement la FISNUA à promouvoir le dialogue, se félicite de la poursuite d u dialogue entre les Ngok Dinka et les Misseriya et exhorte toutes les communautés d’Abyei à faire preuve de la plus grande retenue dans tous S/RES/2386 (2017) 17-20316 8/10 leurs échanges et à s’abstenir de tout acte ou discours provocateur pouvant susciter des affrontements violents; 17. Souligne que la participation des femmes à tous les niveaux du dialogue intercommunautaire est essentielle pour garantir un processus crédible et légitime et demande à toutes les parties de promouvoir une participation des femmes qui soit sans restric tion et sur un pied d’égalité; 18. Se félicite des progrès réalisés au niveau local entre les populations misseriya et ngok dinka, en particulier de leur engagement apprécié en faveur de la réconciliation et de la coopération, comme le montrent la repris e des activités commerciales et la surveillance des biens et du bétail volés, notamment leur restitution ou l’indemnisation rapide des victimes; 19. Se félicite également des initiatives prises par la FISNUA pour soutenir le dialogue entre les communauté s et les efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka pour renforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la région d’Abyei, notamment de la facilitation des réunions du Comité mixte pour la paix entre les deux communautés et de la réouverture d’un marché commun; 20. Salue les efforts que la FISNUA continue de faire pour renforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection de la population locale, afin de contribuer à la gestion des processus de maintien de l’ordre dans la zone d’Abyei et de poursuivre sa collaboration avec les deux gouvernements sur cette question; 21. Engage toutes les parties à donner pleinement suite aux conclusions et recommandations issues de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, accueille ave c satisfaction la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l’Union africaine d’avoir des échanges avec les parties au sujet de ces constatations et recommandati ons, et réaffirme la nécessité de permettre aux deux communautés de clore l’enquête sur l’assassinat du Chef suprême des Ngok Dinka, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei; 22. Entend réexaminer, selon que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de restructurer éventuellement la Force en fonction de la suite que le Soudan et le Soudan du Sud donneront aux décisions prises dans la résolution 2046 (2012) et aux engagements auxquels ils ont souscrit dans les accords des 20 et 29 juin et 30 juillet 2011 et 27 septembre 2012, portant notamment sur le retrait de toutes les forces de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, la pleine mise en œ uvre opérationnelle du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et des comités spéciaux ainsi que l’achèvement de la démilitarisation de la zone d’Abyei; 23. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des autres biens, notamment des véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA; 24. Demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter tout leur soutien aux organis mes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris au personnel humanitaire, sans S/RES/2386 (2017) 9/10 17-2031 6 considération de nationalité, afin qu’ils puissent entrer au Soudan et au Soudan du Sud, de faciliter l’installation de bases, la construction d’infrastructures, y compris de l’aéroport d’Athony, dans la zone de la mission et l’octroi d’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, demande aux Gouvern ements soudanais et sud - soudanais de faciliter les déplacements au Soudan et au Soudan du Sud en provenance ou à destination d’Abyei, et demande également à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au titre de l’Accord sur le statut des forces; 25. Reconnaît que l’absence de projets de développement ainsi que l’incapacité de fournir des services publics de base ont eu des conséquences défavorables pour les populations d’Abyei et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais ains i qu’aux donateurs d’appuyer les activités de reconstruction et de renforcement des capacités; 26. Exige des Gouvernements soudanais et sud -soudanais qu’ils continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l’ONU afin qu’il puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées; 27. Exige également de toutes les parties concernées qu’elles permettent à tous les agents humanitaires d’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d’aide et qu’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris le d roit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire; 28. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de l’homme , de violations du droit international humanitaire et de violations et atteintes commises sur la personne d’enfants contrevenant au droit international applicable; 29. Engage la FISNUA à avancer rapidement dans le déploiement d’un conseiller pour la prot ection des enfants et des femmes; 30. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective du respect des droits de l’homme et d’en rendre compte dans les rapports qu’il lui présente, et demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné; 31. Rappelle la résolution 2272 (2016) et prie ég alement le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires pour que la FISNUA applique pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la FISNUA à cet égard, notamment en ce qui concerne l’application de la résolution 2272 (2016) , dans ses rapports périodiques sur des pays donnés; 32. Prie le Secrétai re général de continuer de l’informer des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA, y compris toute mesure prise au titre du paragraphe 9, dans un rapport écrit, qu’il lui remettra au plus tard le 1er avril 2018, et de porter immédiatement à son attention toute violation grave des accords susmentionnés; 33. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Missio n des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), ainsi S/RES/2386 (2017) 17-20316 10/10 qu’avec son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et lui demande de maintenir cette pratique; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2387 (2017)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2387(2017)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2388 (2017)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2388(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2388 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 21 novembre 2017 17-20704 (F) *1720704* Résolution 2388 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8111e séance, le 21 novembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant la déclaration 2015/25 de son Président et sa résolution 2331 (2016) , Prenant note du rapport du Secrétaire général publié sous la cote S/2017/939 , Rappelant que la Charte des Nations Unies lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité inte rnationales, Prenant note de l’action menée par les organismes des Nations Unies et les entités internationales et régionales pour appliquer la résolution 2331 (2016) , notamment l’élaboration d’un doc ument thématique sur la traite des êtres humains en situation de conflit, la création, dans le Groupe mondial de la protection, d’une équipe spéciale de lutte contre la traite des êtres humains, la mise en place par l’Office des Nations Unies contre la dro gue et le crime d’un système structuré de collecte de données sur la traite des êtres humains dans le cadre des conflits armés, y compris à travers l’édition 2016 du Rapport mondial sur la traite des personnes , et l’inclusion par la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, agissant dans le cadre de son mandat, sous la direction générale du Comité et en étroite coopération avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et les autres entités compétentes, des renseignements sur les mes ures prises par les États Membres pour s’attaquer au problème de la traite d’êtres humains pratiquée à l’appui du terrorisme, notamment pour ce qui est du financement d’actes de terrorisme ou du recrutement à des fins terroristes, dans ses évaluations de p ays, selon qu’il conviendra, Rappelant la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et son Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, dans lequel a été donnée, pour la première fois, une définition arrêtée sur le plan international de l’infraction que constitue la traite d’êtres humains et qui prévoit un cadre permettant de la prévenir et de la combattre efficacement, et rappelant également le Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personnes, Conscient que la traite d’êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé ou en situation d’après conflit peut servir à différentes formes d’exploitation, notamment l’exploitation de la prostitution d’autrui ou autres formes d’exploitation S/RES/2388 (2017) 17-20704 2/9 sexuelle, le travail forcé, l’esclavage ou pratiques analogues, l’asservissement et le prélèvement d’organes, et conscient également que la traite d’êtres humains dans les situations de conflit armé ou d’après conflit peut également être associée à la violence sexuelle en situation de conflit et que les femmes et les enfants dans les situations de conflit armé et les personnes déplacées de force par les conflits armés, y com pris les réfugiés, peuvent être particulièrement exposés à la traite et aux autres formes d’exploitation susvisées, Rappelant la Déclaration politique sur l’application du Plan d’action mondial des Nations Unies pour la lutte contre la traite des personne s, adoptée par l’Assemblée générale le 27 septembre 2017, et saluant la détermination, que les États Membres ont exprimée dans la Déclaration, de prendre de concert des mesures énergiques pour mettre fin à la traite d’êtres humains, où qu’elle se produise, Se déclarant à nouveau profondément préoccupé par le fait que, malgré sa condamnation des actes de traite de personnes commis dans les zones touchées par un conflit armé, de tels actes continuent de se produire, Réaffirmant sa solidarité avec les victim es de la traite des êtres humains dans les situations de conflit armé et d’après conflit et notant qu’il importe de leur fournir les soins, l’aide et les services voulus pour assurer leur rétablissement sur les plans physique, psychologique et social, leur réadaptation et leur réinsertion, dans le plein respect de leurs droits de l’homme et en prenant intégralement en compte les traumatismes extrêmes qu’elles ont endurés et les risques qu’elles soient à nouveau victimisées et stigmatisées, Réaffirmant que la traite d’êtres humains en situation de conflit armé, notamment celle des femmes et des filles, ne peut et ne doit en aucun cas être associée à une religion, nationalité ou civilisation, Rappelant ses résolutions 2359 (2017) et 2374 (2017) , dans lesquelles il s’est déclaré préoccupé par les graves défis que représentent les différentes formes de criminalité transnationale organisée, notamment la traite d’êtres humains et le trafic de migrants dans la région du Sahel, et rappelant également ses résolutions 2240 (2015) et 2380 (2017) , dans lesquelles il a constaté avec préoccupation que la situation en Libye était exacerbée par le traf ic de migrants et la traite des êtres humains ayant le territoire libyen comme destination, zone de transit ou point de départ, qui pourraient profiter à d’autres réseaux de criminalité organisée ou à des réseaux terroristes dans le pays, Réaffirmant qu’il importe au plus haut point que tous les États Membres appliquent intégralement ses résolutions, notamment ses résolutions 2195 (2014) , 2253 (201 5), 2199 (2015) et 2368 (2017) , dans lesquelles il a constaté avec inquiétude que, dans certaines régions, des terroristes tiraient profit de la c riminalité transnationale organisée, notamment la traite d’êtres humains, ainsi que sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il a constaté avec préoccupation que les actes de violence sexuelle et sexis te s’inscrivaient notoirement parmi les objectifs stratégiques et dans l’idéologie de certains groupes terroristes, qui les utilisaient comme tactique de terrorisme et comme instrument destiné à accroître leurs ressources financières et leur pouvoir par le recrutement de combattants et la destruction des communautés, et soulignant à nouveau le lien qui existe entre la traite des êtres humains, la violence sexuelle et le terrorisme et autres activités criminelles organisées, qui peuvent prolonger et exacerbe r les conflits et l’instabilité ou en aggraver les conséquences pour les populations civiles, Conscient qu’il faut continuer de promouvoir l’établissement d’un partenariat mondial contre la traite des êtres humains associant toutes les parties concernées, S/RES/2388 (2017) 3/9 17-20704 notamment au moyen d’initiatives et de mécanismes bilatéraux, multilatéraux et régionaux, Ayant conscience que la traite des êtres humains s’accompagne de violations des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, soulignant que certains actes ou crim es connexes à la traite des êtres humains en situation de conflit armé peuvent constituer des crimes de guerre, et rappelant qu’il incombe aux États de mettre fin à l’impunité et de poursuivre les auteurs de génocides, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres crimes et qu’il importe que les États prennent, dans leur ordre juridique interne, des mesures appropriées en ce qui concerne les crimes en présence desquels ils sont tenus en droit international d’exercer leur responsabilité d ’ouvrir des enquêtes et d’engager des poursuites, Condamnant avec la plus grande fermeté les atteintes graves, systématiques et répétées aux droits de l’homme et les violations du droit international humanitaire dont l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, connu également sous le nom de Daech) continue d’être l’auteur, ainsi que les enlève ments de femmes et d’enfants commis par l’EIIL, le Front el -Nosra et d’autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, exprimant son indignation face à l’exploitation et aux exactions commises par ces entités, y compris le viol, l a violence sexuelle, le mariage forcé et la réduction en esclavage, engageant tous les États et acteurs non étatiques détenant des éléments de preuve à les porter à son attention, de même que toute information indiquant que la traite d’êtres humains et les formes connexes d’exploitation et d’atteintes pourraient être utilisées pour appuyer financièrement les auteurs de tels actes, soulignant que les États sont tenus de veiller à ce que ni leurs nationaux ni les personnes se trouvant sur leur territoire ne m ettent des fonds, actifs financiers ou ressources économiques à la disposition de l’EIIL, et notant que toute personne ou entité qui transfère des fonds à l’EIIL, directement ou indirectement en rapport avec cette exploitation et ces exactions, s’expose au risque d’être inscrite sur la liste du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) , 2253 (2015) et 2368 (2017) concernant l’EIIL (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, Ayant conscience que les personnes tou chées par un conflit armé et fuyant un conflit risquent fort d’être victimes de la traite d’êtres humains, et soulignant qu’il faut prévenir la traite d’êtres humains déplacés de force ou autrement touchés par un conflit armé et repérer ces cas lorsqu’ils se produisent, Se déclarant gravement préoccupé par le nombre élevé de femmes et d’enfants victimes de la traite dans les conflits armés, et considérant que la traite de personnes s’accompagne souvent d’autres violations du droit international applicable ou d’autres exactions, notamment faisant intervenir le recrutement et l’utilisation, l’enlèvement et la violence sexuelle, y compris le viol, l’esclavage sexuel, la prostitution forcée et la grossesse forcée, et exhortant tous les États Membres à amener le s auteurs de tels actes à en répondre et à aider les victimes à se rétablir et se réinsérer, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par le fait que des enfants sont enlevés dans des situations de conflit armé, en majorité par des acteurs non étatiques armés, sachant que les enlèvements ont lieu dans divers contextes, dont les écoles, conscient que souvent les enlèvements précèdent ou suivent d’autres exactions et violations du droit international applicable commises à l’encontre d’enfants, notamment so us la forme du recrutement, de l’utilisation, du meurtre et des mutilations, ainsi que les viols et autres formes de violence sexuelle, qui pourraient constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, et engageant tous les États Membres à fa ire en sorte que les auteurs d’enlèvements répondent de leurs actes, S/RES/2388 (2017) 17-20704 4/9 Exprimant sa profonde préoccupation devant la vulnérabilité accrue des enfants déplacés de force par un conflit armé face à l’exploitation et aux exactions, en particulier lorsqu’ils ont été séparés de leur famille ou de leur entourage, et soulignant qu’il faut protéger tous les enfants non accompagnés qui sont victimes de traite de personnes ou y sont exposés, en les identifiant au plus vite et en leur apportant immédiatement une aide qu i tienne compte de leurs besoins particuliers, Condamnant toutes les violations et exactions commises contre des enfants en situation de conflit armé, y compris la traite, et rappelant toutes ses résolutions sur les enfants et les conflits armés, dans lesquelles il demande la protection des enfants, et en particulier la résolution 1261 (1999) , ainsi que la résolution 1612 (2005) , dans laquelle il a demandé l’institution du mécanisme de surveillance et de communication de l’information sur les enfants et les conflits armés, Prenant note des mesures prises par les opérations de mai ntien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies, conformément à leurs mandats respectifs, pour aider les États hôtes à s’acquitter de leur responsabilité première de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, prenant également note des mesures prises par les États Membres pour dispenser, préalablement au déploiement, une formation sur la traite au personnel appelé à être déployé dans les missions de maintien de la paix des Nations Unies, et encourageant la poursuite d e l’action menée dans ce domaine, Prenant note de l’initiative lancée par le Département des opérations de maintien de la paix, le Département de l’appui aux missions et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime pour mettre au point un modul e de formation sur la traite des êtres humains et le trafic de migrants destiné à la formation en cours de mission du personnel de police déployé dans certaines missions de maintien de la paix, selon qu’il convient, Soulignant qu’il faut améliorer la coll ecte, y compris au moyen des bases de données pertinentes administrées par des organisations internationales, notamment l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et l’Organisation internationale de police criminelle, de données récentes, obje ctives, exactes et fiables sur la traite des êtres humains en situation de conflit, qui soient ventilées par sexe, âge et autres paramètres pertinents, ainsi que sur les flux financiers associés à la traite des êtres humains, Réaffirmant que les organisme s des Nations Unies doivent veiller à l’organisation et à la cohérence de leur action en matière de lutte contre la traite d’êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé ou en situation d’après conflit, et sachant qu’il faut continuer d’œuvrer à la mise en place d’une approche renforcée, globale et coordonnée pour prévenir et combattre la traite, ce qui peut contribuer à une paix et à une stabilité durables, 1. Condamne à nouveau avec la plus grande fermeté tous les actes de traite d’êtres hum ains, en particulier de femmes et d’enfants, qui représentent la grande majorité des victimes de la traite dans les zones en proie à un conflit armé, et souligne que la traite nuit à l’état de droit et favorise d’autres formes de criminalité transnationale organisée, ce qui peut exacerber les conflits, alimenter l’insécurité et l’instabilité et compromettre le développement ; 2. Exhorte les États Membres à envisager de ratifier à titre prioritaire la Convention des Nations Unies contre la criminalité trans nationale organisée et son Protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, ainsi que tout autre instrument international pertinent, ou d’y adhérer, et exhorte les États qui y son t déjà parties à les appliquer effectivement ; S/RES/2388 (2017) 5/9 17-20704 3. Demande aux États Membres de renforcer leur engagement politique et de mieux s’acquitter des obligations qui leur incombent d’incriminer, prévenir et combattre de toute autre manière la traite d’êtres huma ins, et de redoubler d’efforts pour détecter la traite et y mettre un terme, notamment en mettant en place des mécanismes solides d’identification des victimes et en donnant aux victimes identifiées accès à des services de protection et d’aide, en particul ier dans les zones touchées par un conflit armé, souligne à cet égard l’importance de la coopération internationale des forces de l’ordre, notamment en ce qui concerne les enquêtes et les poursuites relatives aux cas de traite, et, à ce propos, demande à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime de continuer d’apporter son appui en fournissant une assistance technique aux États Membres qui le demandent ; 4. Demande également aux États Membres d’examiner leur législation de lutte contre la tra ite et leur législation connexe, de la modifier le cas échéant, et de l’appliquer, selon qu’il convient, afin de garantir que des mesures soient en place contre toutes les formes de traite d’êtres humains, y compris les actes commis dans des situations de conflit armé ou par des groupes armés ou terroristes, et d’envisager d’établir leur compétence en vue de mettre fin à l’impunité des auteurs, conformément à l’article 15 de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée ; 5. Demande en outre aux États Membres de redoubler d’efforts pour ce qui est d’enquêter sur les réseaux qui se livrent à la traite des êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé, de les désorganiser et les démanteler, et de prendre toutes les mesures nécessaires pour recueillir, conserver et stocker les éléments de preuve relatifs à la traite d’êtres humains ; 6. Demande aux États Membres de combattre les crimes qui peuvent être liés à la traite des êtres humains dans les zones touchées par u n conflit armé, tels que le blanchiment d’argent, la corruption, le trafic de migrants et d’autres formes de criminalité organisée, y compris en tirant parti des enquêtes financières en vue de recenser et analyser les renseignements financiers pertinents, ainsi qu’en renforçant la coopération régionale et internationale des forces de l’ordre ; 7. Demande également aux États Membres de renforcer leur application des Normes internationales sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du t errorisme et de se donner davantage de moyens pour mener, de leur propre initiative, des enquêtes financières visant à détecter la traite d’êtres humains et la désorganiser et à repérer ses liens potentiels avec le financement du terrorisme ; 8. Prie inst amment les États Membres d’adopter, dans le cadre de leur lutte contre la traite des êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé, une approche multidimensionnelle qui prévoie l’inclusion d’informations sur les facteurs de risque de traite dan s les programmes scolaires et les programmes de formation ; 9. Engage les États Membres à redoubler d’efforts pour recueillir, analyser et partager, par les voies et arrangements appropriés et dans le respect du droit international et national, les donnée s concernant les flux financiers afférents à la traite des êtres humains et l’étendue et la nature du financement d’activités terroristes par l’intermédiaire de la traite, et, le cas échéant, de fournir, à la Direction exécutive du Comité contre le terrori sme et à l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions, des informations pertinentes concernant les liens entre la traite des êtres humains et le financement du terrorisme ; 10. Réitère sa condamnation de tous les actes relevant de la trait e, en particulier la vente ou le commerce de personnes, notamment de Yézidis et de S/RES/2388 (2017) 17-20704 6/9 membres d’autres minorités religieuses ou ethniques, commis par l’autoproclamé État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, connu également sous le nom de Daech), et de tous le s actes de traite d’êtres humains et autres violations et exactions commis par Boko Haram, les Chabab, l’Armée de résistance du Seigneur et d’autres groupes terroristes ou armés à des fins d’esclavage sexuel, d’exploitation sexuelle et de travail forcé, et souligne qu’il importe de recueillir et de conserver les preuves attestant de tels actes afin que leurs auteurs soient amenés à en répondre ; 11. Demande à l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions, dans le cadre des consultations qu’e lle tient avec les États Membres, de continuer d’y traiter de la question de la traite d’êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé et de l’utilisation de la violence sexuelle dans les conflits armés, en ce qui concerne l’EIIL (connu égaleme nt sous le nom de Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, et d’en rendre compte au Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) , 2253 (2015) et 2368 (2017) , selon qu’il conviendra ; 12. Demande à la Direction exécutive du C omité contre le terrorisme, agissant dans le cadre de son mandat, sous la direction générale du Comité contre le terrorisme et en étroite collaboration avec l’ONUDC et les autres entités compétentes, de faire figurer dans ses évaluations de pays, selon qu’ il conviendra, des renseignements sur les mesures prises par les États Membres pour s’attaquer au problème de la traite d’êtres humains pratiquée à l’appui du terrorisme, notamment pour ce qui est du financement d’actes de terrorisme ou du recrutement à de s fins terroristes ; 13. Demande aux États Membres de renforcer les capacités des professionnels en contact avec les personnes déplacées de force par des conflits armés et notamment les réfugiés, tels que les policiers, les douaniers, les agents des systèmes de justice pénale et ceux des structures d’accueil des réfugiés et des déplacés, d’identifier les victimes de la traite et les personnes qui y sont vulnérables, d’adopter des mesures d’assistance adaptées à leur sexe et à leur âge, notamment un appui psychosocial et des services de sa nté, indépendamment du fait qu’ils participent à des procédures ou à des enquêtes pénales ; 14. Est conscient qu’il faut renforcer les dispositifs permettant d’identifier, d’enregistrer, de protéger et d’aider les personnes déplacées de force, y compris l es réfugiés et les apatrides, qui sont victimes de la traite ou risquent de le devenir ; 15. Encourage les États Membres à recourir à des systèmes d’enregistrement des réfugiés pour évaluer leur degré de vulnérabilité, déceler parmi eux les éventuelles vi ctimes de la traite et recenser leurs besoins d’assistance particuliers, et, à cet égard, engage les États Membres à élaborer des documents d’information leur expliquant leurs droits en tant que réfugiés victimes de la traite et les possibilités d’assistan ce, de sorte qu’ils puissent s’adresser aux autorités compétentes et accéder aux services et à l’appui psychosocial qui leur sont ouverts ; 16. Encourage les États Membres, en particulier les États de transit et de destination accueillant des personnes dé placées de force par un conflit armé, à mettre en place et à utiliser des systèmes d’alerte rapide et de détection rapide du risque potentiel ou imminent de traite des êtres humains, afin de déceler le plus tôt possible les victimes de la traite et les per sonnes qui y sont vulnérables, l’accent étant mis sur les femmes et les enfants, tout particulièrement les enfants non accompagnés ; 17. Prie instamment les États Membres d’évaluer avec soin la situation de chaque personne libérée de groupes armés et terr oristes afin de pouvoir rapidement déceler les victimes de la traite et les traiter comme des victimes de la criminalité, et S/RES/2388 (2017) 7/9 17-20704 d’envisager, conformément à leur législation, de ne pas les poursuivre ni les punir pour des activités illicites qu’ils auraient co mmises du fait de leur condition de victimes de la traite ; 18. Condamne énergiquement les violations du droit international, en particulier celles touchant des enfants dans des situations de conflit armé, notamment les meurtres et mutilations, les violen ces sexuelles, les enlèvements et les déplacements forcés, le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits armés, les attaques contre les écoles et hôpitaux, le déni d’accès humanitaire et la traite des êtres humains ; 19. Exhorte les États Me mbres à recenser les enfants victimes de la traite et ceux qui, parmi eux, sont non accompagnés ou ont été séparés de leur famille ou de leur entourage, afin qu’ils puissent être enregistrés rapidement, selon qu’il conviendra, et à prendre en compte leurs besoins particuliers de protection, notamment, le cas échéant, en les confiant aux autorités de protection de l’enfance, quel que soit leur statut migratoire ; 20. Estime qu’il importe de fournir rapidement aux enfants touchés par les conflits armés une aide permettant leur réinsertion et leur réadaptation, en veillant à tenir compte des besoins spécifiques des filles, des garçons et des enfants handicapés, notamment l’acc ès aux soins de santé, un soutien psychosocial et des programmes d’enseignement contribuant à leur bien -être et à l’instauration durable de la paix et de la sécurité et engage les organisations internationales et les organisations de la société civile conc ernées à soutenir les États Membres en la matière ; 21. Exhorte les États Membres à s’abstenir de recourir à la détention administrative d’enfants, en particulier ceux qui sont victimes de la traite, pour violations des lois et règlements sur l’immigratio n, à moins qu’il s’agisse d’une mesure prise en dernier recours et que l’enfant soit détenu dans le cadre le moins restrictif possible, pour une période aussi courte que possible, dans des conditions respectueuses de leurs droits fondamentaux et selon des modalités fondées au premier chef sur l’intérêt de l’enfant, et engage les États Membres à s’efforcer de mettre fin à cette pratique ; 22. Prie le Secrétaire général d’examiner plus avant, selon qu’il convient, les liens qui existent entre la traite des e nfants en temps de conflit et les graves violations commises contre les enfants touchés par un conflit recensées par l’Organisation, en vue de lutter contre l’ensemble des violations et exactions subies par les enfants en période de conflit armé ; 23. Attend avec intérêt que les entités et fonctionnaires compétents des Nations Unies, notamment le Directeur exécutif de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et d’autres organismes rég ionaux et internationaux comme l’Organisation internationale pour les migrations, lui communiquent, le cas échéant, d’autres informations sur la traite de personnes en temps de conflit armé, et encourage les États Membres à fournir à l’Office des informati ons sur les victimes de la traite venant d’une zone touchée par un conflit ou arrivant dans une zone de conflit, qu’il fera figurer dans les rapports qu’il doit présenter ; 24. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que le document thématique sur la traite des êtres humains dans les situations de conflit établi par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime en consultation avec les organismes des Nations Unies concernés et d’autres organismes internationaux soit diffusé au sein du système des Nations Unies, et engage les institutions et entités compétentes des Nations Unies à en faire usage dans les activités qu’elles mènent dans le cadre de S/RES/2388 (2017) 17-20704 8/9 leurs mandats et à renforcer leur aptitude à évaluer les situations de traite des êtres humains dans les conflits armés et à y faire face ; 25. Fait part de son intention d’étudier plus attentivement, le cas échéant, la manière dont les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales peuvent aider les pays hôtes à s’acquitter de l eur responsabilité première de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, et prie le Secrétaire général de faire en sorte que les évaluations de la situation des pays réalisées à la demande du Conseil de sécurité dans le cadre de ces missio ns comprennent des données et des analyses spécialisées relatives à la lutte contre la traite, le cas échéant ; 26. Prie le Secrétaire général, agissant en coopération avec les États Membres, de veiller à ce que toute formation dispensée au personnel concerné des missions politiques spéciales et de maintien de la paix contienne des informations précises, fondées sur une éva luation préliminaire et tenant compte des besoins des victimes de la traite en matière de protection et d’assistance, lui permettant de déceler les situations de traite des êtres humains, de les confirmer, d’y faire face et de les signaler ; 27. Réaffirme qu’il entend continuer d’intégrer la question de la traite des êtres humains dans les zones touchées par un conflit armé aux travaux des comités des sanctions concernés, conformément à leur mandat, et déclare qu’il compte inviter tous les représentants sp éciaux du Secrétaire général compétents, y compris la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, à tenir ces comités informés, selon qu’il conviendra, conformément au règlement intérieur applicable, et de leur communiquer les renseignements pertinents, y compris, le cas échéant, le nom des individus impliqués dans la traite d’êt res humains qui satisfont aux critères de désignation de l’un ou l’autre des comités des sanctions ; 28. Prie également le Secrétaire général de veiller à ce que les membres des groupes de surveillance, équipes de surveillance et groupes d’experts appuyan t les travaux des comités des sanctions compétents se dotent des moyens techniques de mieux déceler et signaler les cas de traite des êtres humains rencontrés dans l’exercice de leurs fonctions et dans le cadre de leurs mandats respectifs, et le prie égale ment de veiller à ce que les mécanismes de suivi et de communication de l’information sur la violence sexuelle dans les zones touchées par un conflit armé recueillent systématiquement des données sur la traite de personnes liée au conflit et commise à des fins de violence ou d’exploitation sexuelle ; 29. Invite le Secrétaire général à veiller à ce que l’équipe d’enquête créée par la résolution 2379 (2017) tienne compte, dans ses travaux, des recherches et des études en matière de lutte contre la traite, et qu’en s’employant à recueillir des éléments de preuve sur les cas de traite d’êtres humains, elle soit attentive aux disparités entre les sexes, aux traumatismes qu’ont subis les victimes et aux droit s de celles -ci, et ne compromette ni leur sûreté ni leur sécurité ; 30. Demande aux États Membres de coopérer avec l’équipe d’enquête créée par la résolution 2379 (2017) , notamment dans le cadre d’arr angements mutuels concernant l’aide juridique, selon que de besoin, et notamment de lui communiquer, le cas échéant, tout renseignement en lien avec le mandat qui lui a été confié par cette résolution ; 31. Demande aux organismes des Nations Unies d’accro ître la transparence de leurs achats et de leurs chaînes d’approvisionnement et de redoubler d’efforts pour renforcer les protections contre la traite des êtres humains dans toutes les S/RES/2388 (2017) 9/9 17-20704 activités d’achat de l’Organisation et, à cet effet, d’exiger de leurs principaux fournisseurs qu’ils établissent et mettent en œuvre des politiques de lutte contre la traite et leur communiquent des informations sur les mesures prises pour la combattre dans leurs opérations et dans leurs chaînes d’approvisionnement ; 32. Salue les efforts faits pour mettre en place au sein du système des Nations Unies une action coordonnée visant à prévenir et combattre la traite des êtres humains dans les situations de conflit armé et à en protéger les victimes, et prie toutes les entités d es Nations Unies intervenant dans la lutte contre la traite de participer activement aux travaux réguliers des mécanismes existants, en particulier du Groupe interinstitutions de coordination contre la traite des personnes, qui vise à promouvoir la coordin ation entre les entités des Nations Unies et les autres organisations internationales ; 33. Invite le Secrétaire général à faire figurer, dans les rapports qu’il présente régulièrement sur les missions politiques spéciales et de maintien de la paix, des informations sur les mesures que prennent ces missions, dans le cadre de leur mandat, pour aider les institutions des pays hôtes à prévenir et combattre la traite des êtres humains et à en aider et protéger les victimes, en particulier les femmes et les enf ants ; 34. Prie le Secrétaire général de veiller à l’application de la présente résolution et de lui faire rapport, dans les 12 mois, sur les progrès réalisés ; 35. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2389 (2017)
IntituléLa situation dans la région des Grands Lacs
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2389(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2389 (2017) * Conseil de sécurité Distr. générale 8 décembre 2017 17-22073* (F) *1722073* Résolution 2389(2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8125 e séance, le 8 décembre 2017 Le Conseil de sécurité , Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de l’Accord - cadre pour la paix, la sécurité et la coopérati on pour la République démocratique du Congo et la région, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de b on voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Rappelan t que c’est aux gouvernements de la région qu’il incombe au premier chef de protéger les civils se trouvant sur leur territoire et relevant de leur juridiction, et notamme nt de les protéger des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre, Se déclarant préoccupé par l’augmentation sensible du nombre de réfugiés et de personnes déplacées au cours de l’année écoulée dans la région des Grands Lacs, qui compte actuellement plus de 7 millions de déplacés et 3,5 millions de réfugiés, et soulignant le lien entre le déplacement forcé et l’instabilité et l’insécurité dans la région, Se déclarant de nouveau profondément préoccupé par l’insécurité et la crise humanitaire en Répu blique démocratique du Congo, qui sont aggravées par des activités déstabilisatrices de groupes armés étrangers et nationaux, soulignant combien il importe de neutraliser les groupes armés en République démocratique du Congo, et soulignant l’importance de l’action que mènent les Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), notamment en menant des opérations conjointes, conformé ment à son mandat tel qu’énoncé dans la résolution 2348 (2017) , Se félicitant que les élections organisées dans plusieurs pays de la région des Grands Lacs se sont déroulées dans le calme et dans des conditions garantissant leur crédibilité et notant , cependant, que les consultations électorales récentes et en cours dans certains pays de la région font sérieusement craindre une recrudescence de l’instabilité, de l’insécurité et des risques de violence, de violations des droits de * Nouveau tirage pour raisons techniques (20 décembre 2017). S/RES/2389 (2017) 17-22073 2/7 l’homme et d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire ainsi que de nouveaux déplacements de population, qui ont des répercussions sur l’ensemble des pays de la région des Grands Lacs, Se décla rant préoccupé par les mouvements illicites d’armes tant à l’intérieur de la République démocratique du Congo qu’à destination de ce pays, y compris leurs transferts à des groupes armés ou entre groupes armés en violation de la résolution 2360 (2017) , se déclarant déterminé à continuer de surveiller attentivement l’application de l’embargo sur les armes et des autres mesures qu’il a édictées dans ses résolutions concernant la République démocratique du Congo, et sachant , à cet égard, que l’embargo sur les armes qu’il a imposé joue un rôle notable dans la lutte contre le transfert illicite d’armes légères et de petit calibre en République démocratique du Congo et concourt à la consolidation de la paix au sortir du conflit, au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des ex -combattants et à la réforme du secteur de la sécurité, Exprimant son inquiétude face à l’exploitation illégale et au trafic de ressources naturelles auxquels se livrent en tre autres les groupes armés, et face aux conséquences néfastes des conflits armés sur les zones naturelles protégées, qui font obstacle à l’instauration d’une paix durable et au développement de la République démocratique du Congo, et engageant le Gouvernement de ce pays à redoubler d’efforts pour préserver ces zones, Rappelant que les liens entre l’exploitation et le commerce illégaux des ressources naturelles, y compris le braconnage et le trafic d’espèces sauvages, et la prolifération et le trafic d’armes figurent parmi les principaux facteurs venant alimenter et exacerber le s conflits dans la région des Grands Lacs, encourageant à poursuivre l’action que la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les gouvernements intéressés mènent à l’échelon régional pour lutter contre l’exploitation illégale des ressourc es naturelles, et soulignant à cet égard l’importance que revêtent la coopération régionale et le renforcement de l’intégration économique, particulièrement en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles, Réaffirmant que l’Accord -cadre pour l a paix, la sécurité et la coopération reste un mécanisme essentiel pour instaurer une paix et une stabilité durables en République démocratique du Congo et dans la région, notant et soutenant l’engagement renouvelé de ses signataires d’assurer sa mise en œ uvre intégrale, et demandant de nouveau à tous les signataires d’honorer rapidement, intégralement et en toute bonne foi les engagements qu’ils ont pris dans l’Accord -cadre en vue de remédier aux causes profondes du conflit, de mettre fin aux cycles récurr ents de violence et de promouvoir un développement régional durable, Rappelant l’importance stratégique que revêt la mise en œuvre de l’Accord - cadre, se félicitant de l’engagement pris par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, dans son c ommuniqué du 7 novembre 2017, d’assurer l’application dudit accord, et faisant écho à l’appel que le Conseil a lancé à tous les États signataires et aux garants de l’Accord -cadre, leur demandant de redoubler d’efforts pour assurer l’application effective d e toutes les dispositions de cet instrument, Rappelant que, dans l’Accord -cadre, tous les États de la région se sont engagés à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins, à ne pas tolérer de groupes armés ni à leur fourni r une assistance ou un appui de quelque nature que ce soit et à ne pas héberger de criminels de guerre, et condamnant de nouveau énergiquement tout appui apporté de l’intérieur ou de l’extérieur aux groupes armés opérant dans la région, qu’il soit financie r, logistique ou militaire, S/RES/2389 (2017) 3/7 17-22073 Soulignant que le Pacte de 2006 sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs et l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la régio n sont des instruments qui se renforcent mutuellement et qui sont indispensables pour assurer la paix et la prospérité à long terme, et insistant sur le fait que l’Accord -cadre établit clairement que la paix, la sécurité et le développement sont étroitemen t liés et qu’il importe de renforcer la coopération régionale, notamment l’intégration économique, Conscient qu’une perspective régionale devrait permettre de trouver des solutions à la situation qui règne dans la région des Grands Lacs en traitant les ca uses profondes des conflits, dont beaucoup sont de nature régionale, y compris leurs aspects ayant trait au développement, les questions transfrontalières liées à la situation dans l’est de la République démocratique du Congo revêtant une importance crucia le en raison du déplacement d’un grand nombre de migrants et de réfugiés qu’elles provoquent, de l’importance du trafic de ressources naturelles et des activités de groupes armés et de réseaux criminels des deux côtés de la frontière, 1. Se félicite de l’ engagement renouvelé pris par tous les États signataires de l’Accord -cadre d’assurer sa mise œuvre intégrale dans le communiqué publié à l’issue de la huitième réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi, tenue à Brazzaville, en République du Con go, le 19 octobre 2017, réaffirme que l’Accord - cadre reste un mécanisme essentiel pour instaurer une paix et une stabilité durables en République démocratique du Congo et dans la région, et souligne à cet égard combien il importe que les États signataires honorent intégralement les engagements nationaux et régionaux qu’il ont pris dans l’Accord -cadre ; 2. Se félicite également des progrès accomplis en exécution du Plan d’action régional pour la mise en œuvre des engagements régionaux pris dans l’Accord -cadre, notamment les activités récemment menées en faveur des jeunes et des femmes, la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles et la coopération judiciaire, ainsi que de l’approbation de la liste actualisée des activités prioritaires du Plan d’action régional ; 3. Encourage tous les États signataires de l’Accord -cadre à intensifier leur coopération, avec l’appui des garants de l’Accord, à savoir l’Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, la Communauté de développement de l’Afrique australe et l’Organisation des Nations Unies, en vue de la mise œuvre intégrale de cet instrument ; 4. Condamne fermement tous les groupes armés opérant dans la région et les violations du droit international humanitaire et d’autres normes applicables du droit international ainsi que les atteintes aux droits de l’homme qu’ils commettent, notamment les attaques contre la population civile, les soldats de la paix de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabil isation en République démocratique du Congo et le personnel humanitaire, les exécutions sommaires, les violences sexuelles et sexistes et le recrutement massif et l’emploi d’enfants, et réaffirme que les auteurs de tels actes devraient avoir à en répondre ; 5. Exige que tous les groupes armés opérant en République démocratique du Congo, notamment les Forces démocratiques de libération du Rwanda, les Forces démocratiques alliées et l’Armée de résistance du Seigneur, mettent immédiatement fin à toutes les fo rmes de violence et aux autres activités déstabilisatrices, y compris à l’exploitation des ressources naturelles, et que leurs membres soient immédiatement et définitivement démobilisés, déposent les armes et libèrent les enfants qui se trouvent dans leurs rangs, rappelle à cet égard sa résolution 2360 (2017) , dans S/RES/2389 (2017) 17-22073 4/7 laquelle il a reconduit le régime de sanctions, et demande le désarmement des dirigeants et combattants actifs des Forces démocratiques de l ibération du Rwanda qui ont participé au génocide de 1994 visant les Tutsi au Rwanda, au cours duquel des opposants au génocide, d’origine hutu ou autre, ont également été tués, et qui ont continué de promouvoir et commettre, au Rwanda et en République dém ocratique du Congo, des meurtres à motivation ethnique ou autre ; 6. Demande de nouveau à tous les États signataires de l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région de redoubler d’efforts pour honorer pleinement et rapidement leurs engagements, en toute bonne foi, notamment ceux consistant à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins, à ne pas tolérer de groupes armés ni à leur fournir une assistance ou un appui de quelque nature que ce soit et à ne pas héberger de criminels de guerre ; et demande au Gouvernement de la République démocratique du Congo, à qui incombe au premier chef la responsabilité de protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays, de s’employer encore plus à s’acquitter des engagements qu’il a pris au titre de l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, notamment ceux qui concernent la réforme du secteur de la sécurité, la consolidation de l’autorité de l’État, la réconciliation, la tolérance et la démocratisation ; 7. Demande également au Gouvernement de la République démocratique du Congo, agissant avec l’appui des pays de la région conformément aux engag ements qu’ils ont pris au titre de l’Accord -cadre, et en étroite collaboration avec la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, notamment dans le cadre d’opérations conjointes menées conformémen t au mandat de la Mission tel qu’énoncé dans la résolution 2348 (2017) , de s’employer énergiquement à neutraliser tous les groupes armés encore actifs dans l’est de la République démocratique du Congo, et souligne qu’il faut protéger la population civile notamment en se dotant de forces de sécurité professionnelles, responsables et pérennes et que ces opérations doivent être conduites dans le strict respect du droit international, notamment le droit int ernational humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il conviendra ; 8. Se félicite de l’engagement pris par les États signataires de l’Accord -cadre d’achever, sans condition préalable et dans les meilleurs délais, le rapatriem ent des combattants désarmés des Forces démocratiques de libération du Rwanda et des combattants de l’ex -M23, invite instamment les gouvernements des pays de la région à renforcer, avec l’appui des garants de l’Accord -cadre, leur collaboration en vue de respecter le calendrier convenu ; 9. Prie les Gouvernements de l’Ouganda, de la République démocratique du Congo et du Rwanda de renforcer leur collaboration afin d’assurer le rapatriement des ex -combattants du M23 se trouvant sur leurs territoires, confor mément aux déclarations de Nairobi et aux engagements pris au titre de l’Accord -cadre, invite les garants dudit Accord -cadre à poursuivre leur dialogue avec les parties prenantes dans la perspective d’une reprise des consultations conjointes entre le Gouvernement de la République démocratique du Congo et les chefs de l’ex -M23 engagées en 2016 sous leurs auspices et exhorte les chefs de l’ex -M23 à offrir leur entière coopération en vue du rapatriement des ex -combattants conformément aux engagements qu’ils ont pris dans la Déclaration de Nairobi ; 10. Demande à nouveau que soit trouvée une façon app ropriée de procéder à la réinstallation des éléments du Mouvement/Armée populaire de libération du S/RES/2389 (2017) 5/7 17-22073 Soudan dans l’opposition qui sont actuellement présents sur le territoire congolais, se félicite de l’esprit de collaboration manifesté par les Gouvernements de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud et des progrès accomplis jusqu’à présent dans ce domaine avec le soutien de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo et du Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, et demande à tous les acteurs régionaux et à la communauté internationale de soutenir ces efforts ; 11. Salue les efforts déployés par l’Union africaine, ainsi que les organisations sous-régionales, en particulier la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, la Communauté d’Afrique de l’Est, la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs et la Communauté de développement de l’Afrique australe, en vue de souteni r les processus politiques et de trouver des solutions pacifiques aux situations de conflit dans la région ; 12. Exhorte les États de la région et la communauté internationale à appuyer les initiatives destinées à promouvoir un dialogue sans exclusive ent re les parties prenantes nationales, et souligne qu’il importe d’ouvrir l’espace politique pour permettre aux partis politiques pacifiques, à la société civile et aux médias de participer pleinement et librement au processus politique, ainsi que pour assur er la pleine participation tant des hommes que des femmes à ce processus, demande instamment aux États de la région et à la communauté internationale d’appuyer le renforcement et l’amélioration des capacités en matière d’élections et de gouvernance des pay s de la région des Grands Lacs, et demande aux États Membres de la région des Grands Lacs de prendre des mesures pour garantir que les consultations électorales favorisent la paix et la sécurité, en faisant en sorte que les élections aient lieu en temps vo ulu et se déroulent de façon pacifique, ouverte à tous et crédible, conformément aux constitutions respectives des pays et à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, selon le cas ; 13. Note le lien entre justice et prévent ion des conflits, et demande à tous les pays de la région des Grands Lacs d’exécuter leurs obligations au titre du droit international, notamment le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire, de s’employer activement à faire en sorte que les auteurs de violations des droits de l’homme, d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire aient à répondre de leurs actes, et d’appuyer véritablement les mesures de prévention des conflits en mettant fin à la culture de l’impunité, et se félicite des mesures prises par les gouvernements pour inverser cette tendance ; 14. Partage le point de vue exprimé dans le Cadre stratégique régional quant à l’urgente nécessité de mettre fin à la violence et à la d iscrimination contre les femmes et les filles, y compris les viols et autres formes de violence sexuelle dans la région des Grands Lacs, et de tenir compte du lien qui existe entre la participation des femmes à la prise de décisions relatives à la paix et à la sécurité d’une part, et la paix et l’égalité des sexes d’autre part ; 15. Soutient les interventions régionales sur la question de la violence sexiste dans le contexte des conflits armés qui sont menées aux fins de la mise en pratique des engagement s pris dans la déclaration de Kampala de lutter contre l’impunité des auteurs de délits sexistes au niveau national et d’accroître la présence des femmes, leur autonomisation et leur résilience ; 16. Se félicite des mesures prises par les gouvernements de s pays de la région pour appliquer les lignes directrices du Groupe d’experts créé par la résolution 1533 (2004) sur le devoir de diligence, y compris la transposition dans leur droit S/RES/2389 (2017) 17-22073 6/7 interne des dispo sitions relatives au mécanisme de certification régional établi par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, conformément au Guide de l’Organisation de coopération et de développement économiques et à la pratique internationale, se félic ite également de la bonne organisation de la Consultation régionale d’experts et de parties prenantes sur la bonne gouvernance des ressources naturelles au service de la paix, du développement et de transformations durables dans la région des Grands Lacs, tenue à Nairobi les 5 et 6 juillet 2017 et juge encourageant que la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et les autres partenaires aient intensifié leur coopération en vue de renforcer l’Initiative régionale contre l’exploitation illégal e des ressources naturelles lancée par la Conférence internationale ; 17. Souligne qu’il faut redoubler d’efforts pour mettre un terme au financement des groupes armés qui prennent part à des activités déstabilisatrices en se livrant au commerce illicite de ressources naturelles comme l’or ou les produits provenant des espèces sauvages, engage les gouvernements des pays de la région à continuer de lutter contre l’exploitation illégale et la contrebande de ressources naturelles, notamment en amenant toutes les personnes qui se livrent au commerce illicite de ressources naturelles, en particulier l’or et les produits provenant d’espèces sauvages, à répondre de leurs actes, et préconise une intensification de la coopération entre les gouvernements des pays de la région, conformément à sa résolution 2360 (2017) ; 18. Souligne qu’il faut trouver des solutions durables pour les réfugiés, les personnes déplacées et les demandeurs d’asile dans la région, qui po ur la plupart sont des femmes et des enfants et sont particulièrement éprouvés, se félicite des efforts déployés par les gouvernements des pays de la région et par les organisations régionales et sous régionales, ainsi que de l’hospitalité offerte par les communautés d’accueil aux millions de personnes déplacées, et rappelle à cet égard aux États de la région les obligations qu’ils ont contractées au titre de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés ; 19. Demande instamment aux gouvernements d es pays de la région, ainsi qu’aux partenaires régionaux et internationaux, de continuer de répondre aux besoins humanitaires qui sont pressants et augmentent de façon considérable et de rechercher des solutions durables pour les personnes déplacées, les r éfugiés et les demandeurs d’asile, note que malgré l’augmentation des besoins, les financements obtenus dans l’ensemble de la région en réponse aux appels humanitaires restent insuffisants, et exhorte les partenaires internationaux, ainsi que l’ensemble de la communauté des donateurs, à intensifier leur appui à l’action humanitaire dans la région et en République démocratique du Congo ; 20. Souligne que les efforts de consolidation de la paix sont importants pour remédier aux causes profondes du conflit gr âce à la collaboration entre les pays de la région, l’Union africaine et les organisations sous -régionales africaines, ainsi que les partenaires internationaux, et salue à cet égard la contribution que peut apporter la Commission de consolidation de la pai x conformément au mandat qu’il lui a confié dans ses résolutions 1645 (2005) et 2282 (2016) ; 21. Rappelle les dispositions du Cadre stratégique régional pour la région des Grands Lacs 2016 -2017, qui définissent l’action de développement des Nations Unies à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord -cadre, et exhorte la communauté des donateurs à contribuer à la mise en œuvre du Cadre stratégique, qui constitue un socle propice à des partenariats efficaces permettant d’aider les États Membres à s’acquitter S/RES/2389 (2017) 7/7 17-22073 des engagements qu’ils ont pris aux niveaux national et régional en vue de s’attaquer aux causes profondes de s conflits, de promouvoir le développement et la coopération économiques, ainsi que de renforcer les mécanismes et les moyens mis en œuvre pour lutter contre l’insécurité et le trafic transfrontières, et d’assurer une paix durable dans la région des Grands Lacs ; 22. Demande à l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs de continuer à se mobiliser à l’échelle régionale et internationale en faveur de la paix et de la stabilité en République démocratique du Congo et dans la région, notamment en préconisant la tenue rapide d’élections nationales crédibles et ouvertes à tous, en ouvrant un dialogue régional et en continuant à diriger, coordonner et évaluer, en étroite concertation avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République démocratique du Congo et Chef de la MONUSCO, l’action menée pour donner suite aux engagements nationaux et régionaux pris dans l’Accord -cadre, et de continuer à participer, avec des partenaires clefs, aux initiatives régionales visant à remé dier aux causes profondes du conflit, en veillant toutefois à ne pas empiéter sur les domaines d’action d’autres institutions des Nations Unies ; 23. Souligne que les garants de l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, à savoir l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et la Communauté de développement de l’Afrique australe, doivent intensifier leur coopération avec les principaux pays signataires de l’Accord - cadre, afin que les principaux problèmes d’ordre politique et sécuritaire qui se posent dans la région puissent être réglés dans un esprit de coopération et pour créer des conditions d’une paix durable, de la st abilité et du développement en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs, et que la présence et l’action des Nations Unies devront être conformes à cet objectif ; 24. Invite à cet égard le Secrétaire général, en collaboration avec l’Union africaine, à dialoguer à haut niveau avec les États signataires et les institutions garantes de l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, ainsi qu’avec les principaux partenaires régionaux et internationaux, afin d’évaluer les progrès réalisés, les difficultés rencontrées et les lacunes subsistant dans la mise en œuvre de l’Accord - cadre et de lui faire part dans son proch ain rapport, qui marquera le cinquième anniversaire de la signature de l’Accord -cadre, de ce qu’il envisage pour l’avenir et de ses recommandations concrètes à cet égard.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2390 (2017)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2390(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2390 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 8 décembre 2017 17-22082 (F) *1722082* Résolution 2390 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8126e séance, le 8 décembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1958 (2010) et 2335 (2016) , Accusant réception du rapport final du Sec rétaire général établi en application du paragraphe 4 de sa résolution 2335 (2016) , paru sous la cote S/2017/820 ; 1. Se félicite des arrangements de m ise en œuvre conclus par le Secrétaire général et le Gouvernement iraquien comme prévu au paragraphe 7 de sa résolution 1958 (2010) ; 2. Se félicite également que les fonds restants dans les comptes s équestres créés comme suite aux paragraphes 3 à 5 de sa résolution 1958 (2010) ont été transférés au Gouvernement iraquien conformément à sa résolution 2335 (2016) ; 3. Conclut que toutes les mesures qu’il a imposées dans ses résolutions 1958 (2010) et 2335 (2016) en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies ont été pleinement appliquées par les parties.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2391 (2017)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2391(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/239 1 (2017 Conseil de sécurité Distr. générale 8 décembre 2017 17-2216 5 (F) *1722165* Résolution 2391 (2017) Adoptée par le Con seil de sécurité à sa 8129e séance, le 8 décembr e 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2374 (2017) , 2364 (2017) et 2359 (2017) , ainsi que sa déclaration à la presse du 6 octobre 2017, Rappelant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Affirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale des États membres du Groupe de cin q pays du Sahel (G5 Sahel), à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, Se déclarant profondément préoccupé par la menace transnationale que font peser le terrorisme et la criminalité organisée (notamment la traite des personne s, le trafic d’armes, de drogues et de ressources naturelles, et le trafic de migrants) dans la région du Sahel, et condamnant fermement la poursuite des attaques visant, dans les États du G5 Sahel, les civils, les représentants des institutions locales, r égionales et étatiques, ainsi que les forces de sécurité nationales et internationales et celles des Nations Unies, Conscient des répercussions qu’ont sur la paix et la sécurité régionales et internationales les activités menées par les organisations terr oristes, notamment celles qui tirent profit de la criminalité transnationale organisée, dans les États du G5 Sahel, Soulignant que c’est aux États du G5 Sahel que revient la responsabilité principale de faire face à ces menaces et ces difficultés, et qu’i l importe que la communauté internationale aide les États d’Afrique à unir leurs efforts au niveau régional ou sous régional pour lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée en vue de rétablir la paix et la sécurité, notamment pa r la protection des civils, Saluant les États du G5 Sahel pour la détermination constante avec laquelle ils unissent leurs efforts pour faire face aux répercussions du terrorisme et de la criminalité transnationale organisée, notamment au moyen de la créa tion d’une force conjointe menant des opérations militaires conjointes transfrontalières de lutte contre le terrorisme (Force conjointe du G5 Sahel – « FC-G5S »), dont le déploiement a été autorisé par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine dans son communiqué du 13 avril 2017 et qu’il a accueilli avec satisfaction dans sa résolution 2359 (2017) , S/RES/2391 (2017 17-22165 2/8 Notant avec satisfaction que les États du G5 Sahel ont affirmé à plusieurs reprises leur dé termination de rendre la Force conjointe pleinement opérationnelle, pendant le Sommet de Bamako du 2 juillet 2017, à la Réunion de haut niveau tenue à New York le 18 septembre 2017, lors de la mission qu’il a conduite dans la région du Sahel du 19 au 22 octobre 2017 et à l’occasion de laquelle il s’est rendu au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso, ainsi qu’à sa réunion d’information ministérielle du 30 octobre 2017, Rappelant que les États du G5 Sahel ont la responsabilité de doter la Force conjointe de ressources suffisantes , encourageant les partenaires bilatéraux et multilatéraux à prêter un appui supplémentaire, notamment en fournissant à la Force conjointe l’assistance lo gistique, opérationnelle et financière voulue, s’il y a lieu, soulignant que l’apport d’un financement et d’un appui solides à la Force conjointe contribuera de manière essentielle à une stabilisation durable de la région du Sahel et notant le rôle complém entaire que l’appui bilatéral et multilatéral peut jouer pour qu’il soit répondu à tous les besoins de la Force conjointe le plus efficacement possible, Constatant avec satisfaction les engagements pris à ce jour par plusieurs donateurs, notamment l’Allem agne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, les États -Unis d’Amérique, la France, la Grèce, la Hongrie, l’ Italie, le Luxembourg, la République tchèque , la Slovaquie, la Slovénie, la Turquie et l’Union européenne, pour ce qui est de fournir un app ui à la Force conjointe, Constatant également avec satisfaction les efforts réalisés par les forces françaises pour appuyer les opérations de la Force conjointe, Notant avec satisfaction la contribution des partenaires bilatéraux et multilatéraux au renf orcement des capacités en matière de sécurité dans la région du Sahel, en particulier le rôle joué par les missions de l’Union européenne (Mission de formation de l’Union européenne au Mali – EUTM Mali, Mission politique de sécurité et de défense commune d e l’Union européenne au Mali – EUCAP Sahel Mali, et Mission politique de sécurité et de défense commune de l’Union européenne au Niger – EUCAP Sahel Niger) en dispensant des formations et des conseils stratégiques aux forces de sécurité nationales dans la région du Sahel, Prenant note du rapport du Secrétaire général du 16 octobre 2017 sur la Force conjointe ( S/2017/869 ), notamment la série d’options qui y sont présentées au titre de l’appui de l’Organisatio n des Nations Unies à la Force conjointe, et notant que les États du G5 Sahel ont accueilli très favorablement ce rapport, Rappelant la mission qu’il a conduite dans la région du Sahel du 19 au 22 octobre 2017, en se rendant au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso, les principaux objectifs étant d’évaluer la situation dans les États du G5 Sahel et d’examiner les observations et recommandations formulées dans le rapport susmentionné du Secrétaire général, Notant que la Mission multidimensionnelle intégr ée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et la Force conjointe peuvent être des instruments se renforçant l’un l’autre pour rétablir la paix et la stabilité au Mali et dans la région du Sahel, et soulignan t que cela pourrait être un exe mple d’interaction positive entre une opération de maintien de la paix des Nations Unies et une opération africaine, Se déclarant de nouveau gravement préoccupé par le fait que la MINUSMA ne dispose toujours pas de certaines capacités essentielles et enga geant les États Membres à lui donner les moyens dont elle a besoin, notamment en faisant en sorte que les contingents et effectifs de police disposent des capacités voulues, des formations préalables au déploiement et, le cas échéant , des formations in sit u ainsi S/RES/2391 (2017 3/8 17-22165 que du matériel nécessaire s, y compris les éléments habilitants voulus, en les adaptant au contexte opérationnel pour que la Mission continue d’avancer dans l’exécution de son mandat, conformément à la résolution 2364 (2017) , notamment en adoptant une démarche qui soit la plus proactive et robuste possible, Soulignant que la paix et la sécurité durables dans la région du Sahel ne seront pas assurées sans que l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (l’« Accord ») soit appliqué intégralement, effectivement et sans exclusive, et insistant sur le fait que toutes les parties à l’Accord partagent la responsabilité principale d’enregistrer des progrès constants dans l’application de celui -ci, Soulignant que tous les efforts réalisés pour lutter contre le terrorisme au Mali et dans la région du Sahel devraient être complémentaires des processus politiques en cours, notamment l’application intégrale, effective et sans exclusive de l’Accord, Insistant également sur le fait qu’une intervention militaire répondant aux menaces auxquelles les États du G5 Sahel font face ne peut être efficace que si elle est menée en pleine conformité avec le droit international, en prenant des mesures actives pour réduire au minimum le risque que des civils soient blessés dans toutes les zones d’opérations, et si elle s’accompagne de l’ap plication rapide et effective de stratégies régionales qui profitent à tous englobant la sécurité, le développement, la gouvernance, les droits de l’homme et les questions humanitaires, Soulignant l’importance du rôle que jouent les femmes dans la prévent ion et le règlement des conflits, dans la consolidation de la paix et dans les situations d’après - conflit, comme il a été noté dans ses résolutions pertinentes, notamment les résolutions 1325 (2000) et 2242 (2015) , Notant que les activités menées par des organisations terroristes, notamment celles qui tirent profit de la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel , constituent une menace pour la paix et la sécurité internationales, Capacité opérationnelle et statut de la Force conjointe du Groupe de cinq pays du Sahel 1. Note avec satisfaction les progrès constants et rapides réalisés pour rendre la Force conjointe du Groupe de cinq pays du Sahel opérationnelle, notamment au moyen de la réalisation de sa capacité opérationnelle de départ le 17 octobre 2017, et prend bonne note de sa première op ération, « Hawbi », qui a eu lieu dans la zone Centre ; 2. Salue les États du G5 Sahel pour les efforts soutenus qu’ils ont réalisés pour rendre la Force conjointe pleinement et effectivement opérationnelle, et les engage à continuer de faire le nécessair e pour que la Force conjointe atteigne sa pleine capacité opérationnelle d’ici au moins de mars 2018, conformément au calendrier annoncé ; 3 Rappelle que le déploiement de la Force conjointe sur les territoires des pays qui y participent, avec des effecti fs en personnel militaire, civil et de police pouvant aller jusqu’à 5 000 personnes, en vue de rétablir la paix et la sécurité dans la région du Sahel, est autorisé par une décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, pour une période i nitiale de 12 mois commençant le 13 avril 2017 ; Groupe de soutien 4. Note que le Groupe de soutien auquel il est fait référence dans le concept d’opérations stratégique de la Force conjointe constitue une plateforme utile et adaptée pour échanger des vues sur la capacité opérationnelle de la Force conjointe, la mobilisation et la coordination de l’appui international, la poursuite de la S/RES/2391 (2017 17-22165 4/8 clarification de ses objectifs stratégiques et son concept d’opérations ainsi que l’application de stratégies complè tes englobant la sécurité, la gouvernance, le développement, les droits de l’homme et les questions humanitaires ; 5. Encourage les États du G5 Sahel à clarifier le format et les modalités de travail du Groupe de soutien, auquel doivent participer les principaux acteurs régionaux et internationaux soutenant la Force conjointe, et qui doit se réunir alternativement au niveau techni que et politique ; 6. Demande à la présidence tournante du G5 Sahel de convoquer régulièrement des réunions du Groupe de soutien pour continuer dʼassurer lʼintégration pleine et effective de la Force conjointe dans le cadre régional et international dans lequel elle opère, ainsi quʼune coordination efficace de lʼappui international apporté à la Force conjointe ; Coordination de l’appui international 7. Note avec satisfaction le rôle central que joue le G5 Sahel, avec l’appui de l’Union européenne et de ses États membres, notamment grâce au « pôle coordination », et en étroite concertation avec l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine, pour déterminer les besoins de la Force conjointe et coordonner les contributions bilatérales des donateu rs ; 8. Note le rôle positif que joue le Secrétariat permanent du G5 Sahel à l’appui de la coopération des États du G5 Sahel dans les domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, et prie le Secrétaire général de prêter au Secrétariat pe rmanent du G5 Sahel, dans le cadre du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et dans les limites du mandat en vigueur et des ressources disponibles, l’assistance technique qui lui permettra de s’acquitter de cette tâche ; Appui bilatéral 9. Note avec satisfaction les engagements pris par les États du G5 Sahel et plusieurs donateurs pour ce qui est de financer la Force conjointe à hauteur d’un montant total de plus de 177 millions d’euros à ce jour, et les mesures déjà prises pour honorer ce rtains de ces engagements ; 10. Prend note avec satisfaction de la proposition faite par l’Union européenne, avec l’appui des États du G5 Sahel, tendant à ce que sa Facilité de soutien à la paix pour l’Afrique serve de dispositif de c analisation des contr ibutions volontaires internationales à l’appui de la Force conjointe, en étroite coordination avec les autres contributions ; 11. Salue l’intention qu’ont la présidence actuelle du G5 Sahel, l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et l’Union européenne d’accueillir conjointement à Bruxelles une conférence internationale d’annonce de contributions à l’appui de la Force conjointe , et encourage tous les partenaires internationaux et régionaux à profiter de cette occasion pour s’engager à prêter une assistance bilatérale à la Force conjointe ; Appui des Nations Unies 12. Souligne que les mesures prises par la Force conjointe du G5 Sahel pour lutter contre les activités des groupes terroristes et autres groupes criminels organisés contribueront à sécuriser la région du Sahel, permettant ainsi à la MINUSMA de mieux s’acquitter de son mandat de stabilisation de la paix au Mali, et souligne également que l’appui opérationnel et logistique de la MINUSMA, comme indiqué S/RES/2391 (2017 5/8 17-22165 au paragraphe 13 ci -dessous, peut aider la Force conjointe, compte tenu des moyens à sa disposition, à mieux exécuter son mandat ; 13. Prie le Secrétaire général, dans ce contexte, de prendre les dispositions nécessaires pour conclure dès que possible un accord technique (l’« accord technique ») entre l’ONU, l’Union européenne et les États du G5 Sahel, en vue de fournir, p ar l’intermédiaire de la MINUSMA, un appui opérationnel et logistique spécial à la Force conjointe, selon les modalités suivantes : a) L’appui ne serait accordé aux forces de défense et de sécurité des États du G5 Sahel que lorsqu’elles interviennent sur le territoire malien dans le cadre de la Force conjointe ; b) L’appui prévoirait des évacuations sanitaires primaires et secondaires ainsi que l’accès aux articles consommables essentiels (carburant, eau et rations), l’utilisation d’engins de levage et de terrassement et de matériel de génie de l’ONU, et d’unités de génie en uniforme de la MINUSMA pour aider à préparer les bases opérationnelles de la Force conjointe au Mali ; c) L’Organisation des Nations Unies devrait être pleinement remboursée au moyen d’un dispositif de financement coordonné par l’Union européenne aux fins de la coordination des contributions volontaires internationales à l’appui de la Force conjointe ; d) Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali et Chef de la MINUSM A peut décider ou non, en étroite coordination avec le Commandant de la Force, d’accorder cet appui, du moment que cela ne remette pas en question la capacité de la MINUSMA de s’acquitter de son mandat et de poursuivre ses priorités stratégiques et qu’il soit limité aux zones d’opérations de la MINUSMA, compte tenu de ses capacités ; 14. Encourage à voir dans l’accord technique une mesure temporaire, le but étant qu’à terme la Force conjointe devienne pleinement auto -suffisante et souligne que les arrange ments d’appui de la MINUSMA, notamment ce qui concerne les évacuations sanitaires primaires et secondaires, les moyens en matière de génie ainsi que les chaînes d’approvisionnement logistique ne devraient pas être ajustés pour appuyer la Force conjointe si ses propres opérations devaient en pâtir ou son personnel s’en trouver indûment exposé à quelque risque ; 15. Recommande que le Secrétaire général examine périodiquement l’application de l’accord technique, plus particulièrement l’opérationnalisation de la Force conjointe ; 16. Demande à la MINUSMA et à la Force conjointe de continuer d’assurer, au moyen des dispositifs pertinents, la coordination de leurs opérations et d’échanger des informations à ce sujet, dans le cadre de leur mandats respectifs, et prie de nouveau à cet égard le Secrétaire général d’améliorer la coopération entre la MINUSMA et les États du G5 Sahel par la mise à disposition de renseignements pertinents et par l’intermédiaire d’agents de liaison des États du G5 Sahel auprès de la MINU SMA ; Obligations découlant du droit international et des principes des droits de l’homme 17. Déclare que les opérations de la Force conjointe doivent être menées dans le plein respect du droit international, notamment du droit international humanita ire, du droit international des droits de l’homme et du droit international des réfugiés, selon qu’il convient, et que les États du G5 Sahel et la Force conjointe doivent prendre des mesures actives pour réduire au minimum les risques pour les civils dans toutes S/RES/2391 (2017 17-22165 6/8 les zones d’opérations ainsi que pour s’assurer que les coupables aient à répondre de leurs actes et transférer aux autorités de justice pénale ceux qui sont appréhendés lors d’opérations et suspectés de crimes terroristes ou connexes ; 18. Soulign e que la question de l’égalité des sexes doit être prise en compte dans tous les volets du concept stratégique des opérations de la Force conjointe, notamment par l’intégration de l’analyse des disparités entre les sexes et l’association des femmes aux éva luations, à la planification et aux opérations ; 19. Souligne que les États du G5 Sahel doivent tenir compte du fait que des enfants sont associés aux groupes terroristes et groupes criminels transnationaux organisés et protéger et considérer comme des victimes ceux qui ont été relâchés ou séparés de quelque autre manière de ces groupes, et prêter particulièrement attention aux questions ayant trait à la protection, la libération et la réintégration de tous les enfants associés à ces groupes ; 20. Accue ille avec satisfaction la politique de tolérance zéro de l’Union africaine à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et souligne que les États du G5 Sahel doivent prendre les mesures qui s’imposent pour prévenir et combattre l’impunité dans le s cas d’exploitation et d’atteintes sexuelles commis par leurs contingents affectés à la Force conjointe ; 21 Demande aux États du G5 Sahel d’appliquer les normes les plus élevées de transparence, de déontologie et de discipline à leurs contingents affectés à la Force conjointe, et d’établir un cadre réglementaire solide (le « cadre réglementaire ») pour prévenir toute v iolation du droit des droits de l’homme et du droit international humanitaire en rapport avec la Force conjointe , enquêter, prendre des sanctions ou rendre compte à ce sujet ; 22. Demande aux partenaires régionaux et internationaux d’aider les États du G5 Sahel, au moyen de contributions volontaires et par l’offre d’une assistance technique et de conseils, dans leurs efforts pour établir et appliquer le cadre réglementaire que devront suivre les États du G5 Sahel et la Force conjointe, et encourage tous le s partenaires concernés, notamment les entités des Nations Unies compétentes, l’EUTM, l’EUCAP et les forces françaises, dans la limite de leurs mandats respectifs et des ressources disponibles, à appuyer l’application du cadre réglementaire, et à coordonne r étroitement leurs activités dans ce domaine ; 23. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en ca s d’appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, et demande à la Force conjointe de coopérer avec l’ONU pour appliquer cette politique, notamment en mettant en place des mécanismes appropriés de suivi et d’établissement de rapports, qui soient f onctionnels ; Mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali 24. Déclare être profondément préoccupé par les retards persistants dans la mise en œuvre intégrale des principales dispositions de l’Accord ; 25. Lance de nouveau un appel pressant au Gouvernement malien et aux groupes armés de la Coalition et de la Plateforme, comme lors de sa réunion avec les membres du Comité de suivi de l’Accord, à Bamako, le 21 octobre 2017, afin qu’ils prennent immédiatement des mesures concr ètes pour exécuter pleinement et rapidement leurs obligations restantes au titre de l’Accord, en particulier : a) La mise en place des administrations intérimaires dans le nord du Mali, S/RES/2391 (2017 7/8 17-22165 b) La mise en place du mécanisme opérationnel de coordination à Ki dal et à Tombouctou, c) L’avancement des processus de cantonnement et de désarmement, de démobilisation et de réintégration, notamment l’élaboration de critères d’admissibilité appropriés et la présentation des listes définitives de candidats, ainsi que l’avancement de la réforme du secteur de la sécurité afin de parvenir au redéploiement progressif des forces armées et des forces de sécurité reconstituées au Mali, d) L’avancement du processus de décentralisation, e) La pleine participation des femmes, sur un pied d’égalité ; 26. Se félicite que le Centre Carter ait été choisi pour assurer les fonctions d’Observateur indépendant prévu es dans l’Accord ; rappelle que l ’Observateur indépendant a pour mandat, aux termes de l’Accord, d’évaluer en tou te objectivité les progrès accomplis dans l’application de l’Accord, notamment en présentant tous les quatre mois un rapport détaillé sur le respect des engagements qui y ont été pris, en recensant les obstacles rencontrés, en identifiant ceux qui en sont la cause et en recommandant des mesures pour y remédier, et appelle toutes les parties à coopérer pleinement avec le Centre Carter pour l’aider à s’acquitter de son mandat en tant qu’Observateur indépendant ; 27. Déclare que le fait de prendre part à des hostilités en violation de l’Accord ou de prendre des mesures qui font obstacle à la mise en œuvre de l’Accord, y compris par des retards persistants, ou menacent cette mise en œuvre, donne lieu à désignation aux fins de sanctions, en application de la ré solution 2374 (2017) , entre autres critères de désignation ; 28. Demande aux membres du Comité de suivi de l’Accord et aux autres partenaires internationaux de continuer à appuyer la mise en œuvre de l’Accord ; Développement et gouvernance 29. Réaffirme que la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel joue un rôle central, en tant que cadre global pour le renforcement de la gouvernance, de la sécurité et du développement dans la région du Sahel ; 30. Se félicite des dispositions prises par le Secrétaire général pour relancer la mise en œuvre de la Stratégie intégrée par la création du Comité exécutif du Groupe de travail sur le Sahel, présidé par la Vice -Secrétaire générale, afin de renforcer la coordination et l ’efficacité des mesures prises par la communauté internationale pour répondre aux besoins de la population et des communautés de la région du Sahel, en établissant des objectifs et priorités clés, et demande aux donateurs de se mobiliser et d’harmoniser le urs activités en fonction de ces priorités et de ces objectifs ; 31. Note avec satisfaction que les principaux donateurs se sont mobilisés pour promouvoir des solutions novatrices en faveur du développement dans le Sahel, notamment le lancement de l’« Alliance pour le Sahel », en étroite coordination avec l’Organisation des Nations Unies ; 32. Demande aux États du G5 Sahel de veiller à la pleine et égale participation des femmes aux institutions et mécanismes de prévention et de règlement des conflits, et d’inclure la questions de l’égalité des sexes dans l’élaboration de stratégies globales de lutte contre la menace posée par le terrorisme et la criminalité organisée (notamment la traite des personnes, le trafic d’armes, de drogues et de ressources natur elles et le trafic de migrants) dans la région du Sahel ; S/RES/2391 (2017 17-22165 8/8 Établissement de rapports et suivi 33. Prie le Secrétaire général, agissant en étroite coordination avec les États du G5 Sahel et l’Union africaine, de faire rapport au Conseil de sécurité sur les activités de la Force conjointe, cinq mois après l’adoption de la présente résolution, puis tous les six mois, en mettant l’accent sur les points suivants : i) Les progrès de l’opérationnalisation de la Force conjointe ; ii) L’appui international ac cordé à la Force conjointe et les mesures qui pourraient être prises pour renforcer son efficacité ; iii) L’application de l’accord technique, notamment au moyen d’un compte rendu détaillé de l’appui fourni par la MINUSMA à la Force conjointe, d’une évalu ation de ses répercussions potentielles sur la MINUSMA, ainsi que de l’établissement d’indicateurs du niveau d’opérationnalisation de la Force conjointe pour que la MINUSMA sache à quel moment retirer progressivement son appui logistique et opérationnel ; iv) Les difficultés rencontrées par la Force conjointe et les mesures qui pourraient être envisagées ; v) L’application par les États du G5 Sahel du cadre réglementaire et de la Stratégie intégrée ainsi que les moyens d’atténuer les retombées négatives que pourraient avoir les opérations militaires de la Force conjointe sur la population civile, notamment les femmes et les enfants. 34. Entend réexaminer périodiquement le déploiement de la Force conjointe, sur la base des rapports du Secrétaire général ; 35. Décide que les rapports du Secrétaire général mentionnés au paragraphe 33 ci -dessus remplacent les différents rapports sur la Force conjointe demandés au paragraphe 7 de la résolution 2359 (2017) , qui cessera d’être en vigueur ; 36. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2392 (2017)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2392(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2392 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 14 décembre 2017 17-22550 (F) *1722550* Résolution 2392 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8135e séance, le 14 décembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1996 (2011) , 2046 (2012) , 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2223 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) , 2302 (2016) , 2304 (2016) , et 2327 (2016) et les déclarations de son Président S/PRST/2014/16 , S/PRST/2014/26 , S/PRST/2015/9 , S/PRST/2016/1 , S/PRST/2016/3 , et S/PRST/2017/4 , Considérant que la situation au Soudan du Sud continu e de constituer une menace pour la paix et la sécurité international es, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission des Nations Unies en République du Soudan du Sud (MINUSS), établi dans la résolution 2327 (2016) , jusqu ’au 15 mars 2018 et autorise la Mission à utiliser tous les moyens nécessaires pour mener à bien ses tâches ; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2393 (2017)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2393(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2393 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2017 17-22870 (F) *1722870* Résolution 2393 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8141e séance, le 19 décembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) et 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2286 (2016) , 2332 (2016) et 2336 (2016) , et les déclarations de son président des 3 août 2011 ( S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 (S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), 2 octo bre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ) et 17 août 2015 ( S/PRST/2015/15 ), Réaf firmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Exprimant son indignation devant l’escalade de la violence, qu i a atteint un niveau inacceptable, et devant la mort, dans le conflit syrien, de bien plus de 250 000 personnes, dont des dizaines de milliers d’enfants, Profondément affligé par la détérioration constante de la situation humanitaire effroyable que conna ît la Syrie et le fait que le nombre de personnes y ayant besoin d’une aide humanitaire d’urgence, notamment d’une assistance médicale, dépasse 13,1 millions – dont 6,1 millions sont des déplacés, 2,9 millions vivent dans des zones difficiles d’accès, y co mpris des réfugiés palestiniens, et des centaines de milliers sont des civils pris au piège dans des zones assiégées, Gravement préoccupé par le fait que les dispositions de ses résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) et 2332 (2016) ne sont toujours pas pleinement appliquées, et rappelant à cet égard les obligations qui incombent à toutes les parties en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, ainsi que de toutes ses décisions pertinentes, notamment celle de mettre fin aux attaques visant des civils et des installations civiles, en particulier les attaques contre des écoles et des installations médicales et les coupures d’eau délibérées, le recours à des moyens armés tels que l’artillerie, les barils d’explosifs et les frappes aériennes, les bombardements aveugles au mortier, les attentats à la voiture piégée, les attentats -suicides et la pose de bombes dans des tunnels, ainsi que le fait d’affamer des civils comme mét hode de combat, y compris en faisant le siège de zones habitées, et le recours généralisé à la torture, aux mauvais traitements, aux exécutions arbitraires, aux exécutions extrajudiciaires, aux disparitions forcées, à la S/RES/2393 (2017) 17-22870 2/5 violence sexuelle et sexiste, ainsi qu’aux violations et exactions graves commises sur la personne d’enfants, Notant les progrès accomplis en 2017, puisque des zones de la Syrie ont été reprises à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Fron t el-Nosra, mais se déclarant vivement préoccupé par le fait que certaines zones demeurent sous leur contrôle et que leur présence, leur idéologie extrémiste violente et leurs agissements sont préjudiciables à la stabilité de la Syrie et de la région, et o nt des conséquences dévastatrices, notamment sur le plan humanitaire, qui ont causé le déplacement de centaines de milliers de civils et la destruction illégale du patrimoine culturel, réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a qualifiés comme tels ou qui pourraient par la suite être considérés comme tels par le Groupe international de soutien pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, et demandant que les dispositions de ses résolutions 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) et 2347 (2017) soient appliquées intégralement, Se déclarant également gravement préoccupé par les mouvements de combattants terroristes étrangers et d’autres terroristes et groupes terroristes à destination et en provenance de la Syrie et demandant de nouveau à tous les États de prendre, en conformité avec le droit international, des mesures visant à prévenir et endiguer l’afflux de combattants terroristes étrangers qui rejoignent l’EIIL, le Front el-Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités qui sont associés à l’EIIL ou à Al -Qaida, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a qualifiés comme tels ou qui pourraient par la suite être considérés comme tels par le Groupe international de soutien pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, Réaffirmant que c’est aux autorités syriennes qu’il incombe au premier chef de protéger la population en Syrie, déclarant de nouveau que les parties au conflit armé sont tenues de pren dre toutes les mesures possibles pour protéger les civils et rappelant à cet égard qu’il exige que toutes les parties au conflit armé s’acquittent intégralement des obligations que leur impose le droit international pour ce qui est de la protection des civ ils en temps de conflit armé, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé, Condamnant fermement la détention arbitraire et la torture pratiquées en Syrie, notamment dans les prisons et autres lieux de détention, ainsi que les enlèvements, séquestrations, prises d’otages et disparitions forcées, et exigeant que ces pratiques cessent immédiatement et que toutes les personnes arbitrairement détenues, en premier lieu les femmes et les enfants, soient libérées, de même que les malades, les blessés et les personnes âgées, ainsi que le personnel des Nations Unies, les travailleurs humanitaires et les journalistes, Rappelant qu’il a fermement condamné toutes les formes de violence et d’intimidation auxquelles sont de plus en p lus exposés ceux qui participent à des opérations humanitaires, ainsi que les attaques contre les convois humanitaires et les actes de destruction et de pillage de leurs biens, et demandé instamment à toutes les parties impliquées dans un conflit armé de f avoriser la sûreté, la sécurité et la libre circulation du personnel humanitaire, en particulier le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, et du personnel des Nations Unies et du personnel associé, a insi que de leurs biens, exprimant son admiration pour le zèle et le dévouement des volontaires du Croissant -Rouge syrien et des autres agents humanitaires qui travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, et exhortant toutes les parties à prendr e toutes les mesures qui s’imposent pour garantir la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel S/RES/2393 (2017) 3/5 17-22870 associé, du personnel des institutions spécialisées du système et de toutes les autres personnes participant à des activités de secour s humanitaires, Notant que, malgré les difficultés actuelles, les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution continuent d’apporter une aide vitale à des millions de personnes dans le besoin en Syrie par l’aide humanitaire acheminée à t ravers les frontières, y compris la fourniture d’une aide alimentaire à un million de personnes en moyenne par mois depuis 2016 ; la distribution d’articles non alimentaires à 4 millions de personnes ; l’octroi de fournitures médicales pour 15 millions de traitements, et l’approvisionnement en eau et en matériel sanitaire pour plus de 3 millions de personnes, S’inquiétant vivement du petit nombre de personnes auxquelles l’aide humanitaire parvient dans les zones difficiles d’accès et les zones assiégées, se déclarant profondément inquiet par la situation désastreuse des centaines de milliers de civils pris au piège dans des zones assiégées de la République arabe syrienne, y compris dans la Ghouta orientale, réaffirmant que les sièges endurés par les populat ions civiles en Syrie sont une violation du droit international humanitaire et demandant la levée immédiate de tous les sièges, Redisant la grave préoccupation que lui inspirent les obstacles de toutes sortes qui gênent l’acheminement de l’aide humanitai re, notant que l’EIIL (également connu sous le nom de Daech), le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida entravent la fourniture de l’aide humanitaire et se livrent à des manœuvres visant à perturber et à bloquer l’acheminement de l’aide, Redisant également la grave préoccupation que lui inspirent les entraves continues à l’acheminement de l’aide humanitaire à travers les lignes de conflit, notant qu’en moyenne, en 2017, un quart des bénéficiaires de s plans mensuels et bimensuels des Nations Unies ont pu chaque mois être atteints par des convois interorganisations à travers les lignes de front, Se déclarant gravement préoccupé de ce que l’accès aux soins médicaux demeure très limité, et réaffirmant qu’il faut respecter le principe de la neutralité du corps médical, faciliter le libre passage, dans toutes les zones, du personnel médical, du matériel, des transports et des fournitures connexes, y compris des articles chirurgicaux, Réaffirmant qu’il f aut aider les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution à acheminer l’aide humanitaire auprès de toutes les personnes qui en ont besoin en Syrie, et réaffirmant également qu’il a décidé dans sa résolution 2165 (2014) que toutes les parties syriennes au conflit devaient laisser les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution acheminer l’aide humanitaire dans toute la Syrie, directement et sans entrave, sur la base de s évaluations des besoins effectuées par l’ONU, cette aide étant dénuée de tous préjugés ou motivations politiques, et notamment lever immédiatement tous les obstacles à la fourniture de l’aide humanitaire , Désireux que le Secrétaire général lui communiqu e des informations plus précises sur l’acheminement de l’aide humanitaire par les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution, conformément à la résolution 2165 (2014 ), Saluant le travail accompli par le mécanisme de surveillance qui, conformément aux résolutions 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) et 2332 (2016) , contrôle les chargements et confirme leur nature humanitaire, le remerciant de ce qu’il fait pour aider les organismes des Nations Unies et leurs partenaire s d’exécution à faire passer l’aide humanitaire par les frontières, soulignant qu’il importe de contrôler plus rigoureusement la nature humanitaire des secours des organismes des Nations Unies S/RES/2393 (2017) 17-22870 4/5 et leur livraison à l’intérieur de la Syrie, et encourageant les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution à continuer de prendre des mesures pour multiplier les livraisons d’aide humanitaire dans les zones difficiles d’accès ou assiégées, notamment en utilisant de façon aussi efficace que possible les postes frontière, conformément à la résolution 2165 (2014) , Rappelant qu’il faut que toutes les parties respectent les dispositions du droit international humanitaire sur la question et les princ ipes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, soulignant qu’il importe, dans le cadre de l’aide humanitaire, de défendre les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, et rappelant qu’il importe également que les convois humanitaires parviennent à leurs destinataires, Notant que les accords de cessez -le-feu qui sont conformes aux principes humanitaires et aux dispositions du droit international humanitaire peuvent contribuer à facil iter l’acheminement de l’aide et, par conséquent, à sauver la vie de civils, et rappelant à cet égard que les Conditions de la cessation des hostilités en Syrie, auxquelles il a souscrit dans sa résolution 2268 (2016) ont eu, lorsqu’elles ont été respectées, des retombées favorables sur la situation humanitaire, Notant que les travaux actuellement menés sur les zones de désescalade pour réduire la violence constituent un pas vers un cessez -le-feu glob al à l’échelle nationale, et soulignant que l’accès humanitaire doit faire partie de ces efforts, Se déclarant vivement préoccupé par le fait que plus de 5,4 millions de réfugiés, dont plus de 3,9 millions de femmes et d’enfants, ont fui la Syrie en rais on de la poursuite des violences, et considérant que la gravité persistante de la situation humanitaire catastrophique en Syrie contribue au mouvement de réfugiés et menace la stabilité de la région, Réaffirmant qu’il apprécie sincèrement les efforts impo rtants et admirables que font les pays de la région, notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie, l’Iraq et l’Égypte, pour accueillir les réfugiés syriens, y compris les quelque 2,7 millions de personnes qui ont fui la Syrie depuis l’adoption de la résolut ion 2139 (2014) , et conscient du coût très élevé que représente cette crise pour ces pays et des graves difficultés sociales qu’elle leur pose, Notant avec préoccupation que l’intervention de la commu nauté internationale face à la crise qui touche la Syrie et sa région ne permet toujours pas de répondre aux besoins qu’ont évalués les gouvernements des pays d’accueil et l’ONU, engageant de nouveau vivement tous les États Membres à prêter leur concours à l’ONU et aux pays de la région, en vertu des principes régissant le partage des charges, notamment en prenant des mesures à moyen et à long terme pour atténuer les conséquences de cette intervention pour la population, en assurant un financement plus impo rtant, modulable et prévisible et en intensifiant les mesures de réinstallation et le déminage humanitaire, prenant note de la Conférence des donateurs pour la Syrie tenue à Bruxelles en avril 2017 avec l’appui de l’Union européenne, du Royaume -Uni, de l’Allemagne, de la Norvège, du Koweït, du Qatar et de l’Organisation des Nations Unies, Notant avec une vive inquiétude que l’impunité qui règne en Syrie contribue à la généralisation des violations des droits de l’homme, des atteintes à ces droits et des infractions au droit international humanitaire, soulignant qu’il faut mettre fin à l’impunité de leurs auteurs et réaffirmant , à cet égard, que ceux qui en ont commis en Syrie ou en sont responsables de quelque autre manière doivent être traduits en justice, S/RES/2393 (2017) 5/5 17-22870 Soulignant que la situation humanitaire continuera de se détériorer en l’absence d’un règlement politique, Considérant que la gravité de la situation humanitaire catastrophique en Syrie continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Exige de nouveau que toutes les parties, en particulier les autorités syriennes, s’acquittent sans délai d es obligations que leur impose le droit international, notamment, selon les cas, le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, et exige également qu’elles appliquent sans délai l’ensemble des dispositions de ses résolu tions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) et 2332 (2016) , et, prenant note des déclarations de son président en date du 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), du 24 avril 2015 (S/PRST/2015/10 ) et du 17 août 2015 ( S/PRST/2015/15 ), réaffirme que certaines des exactions commises en Syrie pourraient constituer des crimes de gue rre et des crimes contre l’humanité ; 2. Décide de prolonger l’application des mesures prises aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) pour une nouvelle période de douze mois, à savoir jusqu’au 10 janvier 2019 ; 3. Demande aux autorités syriennes d’examiner rapidement toutes les demandes que leur ont adressées les organismes des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution pour acheminer leur aide à travers les lignes de front, et d’y don ner une suite favorable ; 4. Déclare de nouveau qu’en l’absence de règlement politique du conflit syrien, la situation continuera de se détériorer et exige à nouveau que toutes les dispositions de la résolution 2254 (2015) soient appliquées sans délai pour faciliter une transition politique conduite par les Syriens et prise en main par eux, conformément au Communiqué de Genève et comme énoncé dans les déclarations du Groupe international de soutien pou r la Syrie, en vue de mettre un terme au conflit, et souligne une fois encore que c’est au peuple syrien qu’il appartient de décider de l’avenir de son pays ; 5. Prie le Secrétaire général de procéder par écrit, dans les six mois suivant l’adoption de la présente résolution, à un examen indépendant des opérations transfrontières humanitaires des Nations Unies, et d’y inclure notamment des recommandations sur les moyens de renforcer davantage le mécanisme de contrôle, en tenant compte des vues des parties c oncernées, en particulier les autorités syriennes, les pays voisins de la Syrie et les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution ; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, comme dans le cadre des rapports qu’il lui soumet concernant l’application des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) et 2332 (2016) , de l’application de la présente résolution et du respect de ses dispositions par toutes les parties concernées en Syri e, et le prie en outre de lui faire part, dans ses rapports mensuels, de l’évolution d’ensemble de l’accès humanitaire transfrontière et à travers les lignes de front, et d’informations plus détaillées sur l’assistance humanitaire fournie dans le cadre des opérations transfrontières humanitaires de l’ONU, comme l’autorise la résolution 2165 (2014) , y compris le nombre de bénéficiaires, les lieux de livraison de l’aide dans les districts et le volume et la nature des marchandises livrées ; 7. Réaffirme qu’en cas de non -respect de la présente résolution ou des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) et 2332 (2016) , il prendra d’autres mesures, en vertu de la Chart e des Nations Unies ; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2394 (2017)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2394(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2394 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2017 17-23087 (F) *1723087* Résolution 2394 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8145e séance, le 21 décembre 2017 Le Conseil de sécurité, Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) en date du 6 décembre 2017 (S/2017/1024 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000 , Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéli ennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entr e Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se déclarant gravement préoccupé par toutes violations de l’ Accord sur le dégagement des forces, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD, il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement la poursuite des combats dans la zone de séparation et demandant à toutes les parties au conflit interne en Syrie de cesser leurs activités militaires dans la zone d’opérations de la FNUOD et de respecter le droit international humanitaire , Condamnant l’emploi d’armes lourdes dans la zone de séparation, aussi bien par les forces armées syriennes que par des groupes armés, dans le cadre du conflit en Syrie, et notamment l’emploi de chars lors d’affrontements entre les forces armées syriennes et l’opposition, Se faisant l’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu’elles cessent leurs opérations militaires dans l’ensemble du pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, S/RES/2394 (2017) 17-23087 2/4 Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apport ent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham) , y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités o u recrutent pour le compte de l’EIIL ou du Front el-Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida, et notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse et à titre provisoire le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum l es risques courus par son personnel tandis que la Force continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des casques bleus à leurs positions dans la zone d’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration provisoire actuelle de la FNUOD et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations son t utiles au Conseil pour évaluer l’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan , pour leur travail dans des conditions de plus en plus ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d’observateurs au Golan, des efforts faits pour rétablir partiellement son quartie r général au camp Faouar et pour renforcer et étendre ses positions sur le mont Hermon et notamment y établir de nouvelles positions, Prenant note du plan énoncé par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD sur les positions dont elle a dû se retirer dans le secteur bravo, en évaluant continuellement les conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour, en poursuivant les pourparlers et la coordination avec les parties, Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l’Accord de 1974 sur le dégagement des Forces vont dans le sens d’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; S/RES/2394 (2017) 3/4 17-23087 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les qu estions d’intérêt commun, selon qu’il convient, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et prie instamment les États Membres de signifier clairement aux groupes d’opposition armés syriens présents dans la zone d’opérations de la FNUOD que celle -ci demeure une entité impartiale et qu’ils doivent cesser toute activité risquant de mettre en danger les soldats de la paix des Nations Unies et de laisser au personnel des Nations Unies présent sur le terrain la liberté dont il a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sûreté et en toute sécurité ; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force ainsi que le point de passage de Qouneïtra et de restituer les véhicules, les armes et tout aut re matériel appartenant aux soldats de la paix ; 5. Exhorte les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du perso nnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’autres points d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le rav itaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’ac quitter de sa mission ; 6. Se félicite de la mise en place d’un point de passage temporaire permettant au personnel de la FNUOD de circuler sans encombre entre les secteurs alpha et bravo en cas d’urgence, le point de passage de Qouneïtra étant fermé et, à cet égard, demande aux parties de collaborer de façon constructive avec la FNUOD, étant entendu que le point de passage de Qouneïtra sera de nouveau ouvert dès que les conditions de sécurité le permettront ; 7. Se félicite du retour partiel de la FNUOD au camp Faouar, de la coopération entre les parties pour faciliter ce retour, ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la Force sur les positions qu’elle a quittées dans la zone de séparation, y compris les premières pat rouilles réduites autour du camp Faouar et la fourniture de moyens suffisants pour assurer sa protection, en évaluant continuellement l’état de la sécurité dans la région ; 8. Souligne qu’il importe de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation d’engins explosifs improvisés et un système de détection et d’alarme, afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties ; 9. Encourage les parties à l’Accord sur le dégagement des forces à collaborer constructivement afin de prendre avec la FNUOD les dis positions provisoires nécessaires au retour de celle -ci sur les positions qu’elle a quittées, en tenant compte des accords en vigueur ; S/RES/2394 (2017) 17-23087 4/4 10. Se félicite des dispositions que prend la FNUOD pour appliquer la politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploi tation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le Code de conduite de l’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l’objet d’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel s erait en cause ; 11. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2018, le mandat de la FNUOD et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2395 (2017)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2395(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2395 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2017 17-23099 (F) *1723099* Résolution 2395 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8146e séance, le 21 décembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant , en particulier, ses résolutions 1535 (2004) , 1787 (2007) , 1805 (2008) , 1963 (2010) et 2129 (2013) , qui ont trait à la Direction exécutive du Comité con tre le terrorisme, réaffirmant le rôle crucial que jouent le Comité contre le terrorisme et sa direction exécutive pour ce qui est de veiller à l’application intégrale de sa résolution 1373 (2001) , et réaffirmant ses résolutions 1267 (1999) , 1325 (2000) , 1368 (2001) , 1566 (2004) , 1624 (2005) , 1894 (2009) , 2106 (2013) , 2122 (2013) , 2133 (2014) , 2150 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2185 (2014) , 2195 (2015) , 2199 (2015) , 2220 (2015) , 2242 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2309 (2016) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2368 (2017) , 2370 (2017) , 2379 (2017) , 2388 (2017) , et les déclarations pertinentes de son président, Réaffirmant que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constitue l’une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales et que tous les actes de terrorisme sont criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations, le moment et les auteurs, et demeurant résolu à contribuer encore à améliorer l’efficacité de l’action d’ensemble menée contre ce fléau à l’échelle mondiale, Conscient que le terrorisme fait peser une menace sur la paix et la sécurité intern ationales et que pour lutter contre cette menace il faut mener une action collective aux niveaux national, régional et international dans le respect du droit international et de la Charte des Nations Unies, Conscient que les interventions militaires, les mesures répressives et les activités de renseignement ne suffiront pas à elles seules à vaincre le terrorisme, et insistant sur la nécessité d’adopter des mesures pour remédier aux conditions qui favorisent la propagation du terrorisme, comme le veulent l es première et quatrième piliers de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies ( A/RES/60/288 ), notamment de développer l’action menée en vue de prévenir les conflits de longue durée ou de les r égler par des moyens pacifiques, et sur la nécessité de promouvoir l’état de droit, la défense des droits de l’homme et des libertés fondamentales, la bonne gouvernance, la tolérance et l’ouverture afin de proposer une solution viable à ceux que leur situa tion expose au recrutement à des fins terroristes et à l’extrémisme qui mène à la violence, S/RES/2395 (2017) 17-23099 2/13 Réaffirmant que la promotion et la protection des droits de l’homme pour tous et la primauté du droit sont des éléments essentiels dans la lutte contre le terroris me, reconnaissant que des mesures efficaces contre le terrorisme et la protection des droits de l’homme sont des objectifs non pas contradictoires, mais complémentaires et interdépendants, et soulignant la nécessité de promouvoir et de défendre les droits des victimes du terrorisme, Réaffirmant que les États Membres doivent veiller à ce que les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme soient conformes à leurs obligations au regard du droit international, en particulier le droit internationa l des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit international humanitaire, soulignant que les mesures antiterroristes efficaces et le respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de l’état de droit sont complémentaires et se renf orcent mutuellement, et sont indispensables au succès de la lutte contre le terrorisme, et notant qu’il importe de respecter l’état de droit pour prévenir et combattre efficacement le terrorisme, Réaffirmant que le terrorisme ne peut et ne saurait être as socié à aucune religion, nationalité, civilisation ni à aucun groupe, Soulignant qu’il incombe au premier chef aux États Membres de lutter contre les actes de terrorisme et l’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de tous les États conformément à la Charte des Nations Unies, Demandant à nouveau à tous les États de devenir parties dès que possible aux conventions et protocol es internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme, et de s’acquitter intégralement des obligations découlant des instruments auxquels ils sont parties, Soulignant le rôle central que joue l’Organisation des Nations Unies dans la lutte mondiale co ntre le terrorisme et se félicitant du cinquième examen de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies (document A/RES/70/291 ) du 1er juillet 2016, qui a affirmé l’importance d’une application i ntégrée et équilibrée des quatre piliers de ladite stratégie, et saluant la création et les activités du Bureau de lutte contre le terrorisme, conformément à la résolution 71/291 en date du 15 juin 2017, et son rôle fondamental dans la promotion de la mise en œuvre équilibrée de la Stratégie, Soulignant qu’il importe de renforcer la coordination et la coopération entre la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le B ureau de lutte contre le terrorisme, dans le cadre de l’exercice de leurs mandats respectifs et de leurs rôles distincts visant à établir une concertation réelle entre l’Organisation des Nations Unies et les États Membres de manière à améliorer la mise en œuvre équilibrée de la Stratégie ainsi que celle d’autres résolutions relatives à la lutte contre le terrorisme, et favoriser une collaboration effective entre l’ONU et d’autres organisations internationales, régionales et sous -régionales compétentes, et d es partenaires majeurs dans la lutte contre le terrorisme, tels que le Forum mondial de lutte contre le terrorisme et les organisations de la société civile, les milieux universitaires, les groupes de réflexion et les membres du secteur privé concernés, et notant l’importance de dialoguer, selon que de besoin, avec les jeunes, les femmes et les entités à vocation locale, Constatant avec une vive préoccupation que les combattants terroristes étrangers qui ont rejoint des entités telles que l’EIIL, également connu sous le nom de Daech, le Front el -Nosra et d’autres cellules, filiales, émanations ou groupes S/RES/2395 (2017) 3/13 17-23099 dissidents de l’EIIL ou d’Al -Qaida, pourraient chercher à retourner dans leur pays d’origine ou de nationalité, ou à se réinstaller dans des pays tiers, et rappelant que tous les États doivent, conformément à leurs obligations internationales pertinentes, y compris au titre du droit international des droits de l’homme, prendre des mesures spécifiques pour faire face à la menace posée par les combattants terr oristes étrangers et soulignant la nécessité urgente d’appliquer immédiatement et intégralement les résolutions 2178, Se félicitant des mesures et des initiatives prises récemment aux niveaux international, régional et sous -régional pour prévenir et répri mer le terrorisme international, y compris les principes directeurs de Madrid de 2015 élaborés par le Comité contre le terrorisme, Rappelant que les États Membres ont l’obligation d’empêcher les mouvements des groupes terroristes, notamment en procédant à des contrôles efficaces aux frontières et, dans ce contexte, les invitant à échanger rapidement des informations et à resserrer la coopération entre autorités compétentes afin d’empêcher les mouvements de terroristes et de groupes terroristes à destinati on ou en provenance de leur territoire, la fourniture d’armes aux terroristes et les activités de financement en faveur de terroristes et de groupes terroristes, et soulignant que les sanctuaires offerts aux terroristes restent un motif de préoccupation ma jeur et que tous les États Membres doivent coopérer sans réserve à la lutte contre le terrorisme de façon à identifier, priver de sanctuaire, traduire en justice, juger ou extrader toute personne qui appuie ou facilite le financement, la planification, la préparation ou la commission d’actes de terrorisme, y participe ou essaie d’y participer, ou offre un sanctuaire, Soulignant que le développement et le maintien de systèmes de justice pénale équitables et efficaces, de manière pleinement conforme à l’att achement au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans le cadre de l’état de droit, doivent être au cœur de toute stratégie effective de prévention et de lutte contre le terrorisme, prenant acte de l’importance des vues des États Memb res, notant le rôle important, le dynamisme en matière de renforcement des capacités et les compétences de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la jus tice (UNICRI), en coordination avec d’autres organismes des Nations Unies concernés et parties prenantes intéressées, et encourageant la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à coopérer étroitement avec ces entités, Inquiet de constater que d es groupes terroristes cherchent activement des moyens de déjouer ou contourner la sûreté aérienne, soulignant le rôle que joue l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) en tant qu’organisation des Nations Unies chargée d’élaborer des norme s de sûreté pour l’aviation internationale, de contrôler leur application par les États et d’aider ceux -ci à s’y conformer, se félicitant de l’approbation par l’OACI du Plan pour la sécurité de l’aviation dans le monde, futur cadre mondial d’amélioration p rogressive de la sûreté aérienne, et exhortant la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à coopérer étroitement avec elle, Sachant que les États Membres rencontrent des difficultés en ce qui concerne la prise en charge des terroristes présumés et inculpés en détention, les engageant à collaborer et à mettre en commun les bonnes pratiques en vigueur dans des lieux de détention correctement administrés, où les droits de l’homme sont respectés, et où des mesures de réhabilitation et de réinsertion des terroristes condamnés sont prises, et prenant note des travaux réalisés à cet égard par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice, et d’autres part ies prenantes compétentes, S/RES/2395 (2017) 17-23099 4/13 Se déclarant préoccupé par le lien qui existe, dans certains cas, entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, notamment les activités illicites telles que le trafic de drogues et d’armes et la traite d’êtres humains, et le blanchiment d’argent, et soulignant qu’il faut renforcer la coordination de l’action menée aux niveaux national, sous -régional, régional et international pour apporter une solution à ce grave problème, dans le respect du droit international et dans le cadre des systèmes de justice pénale et de répression et dans le plein respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de l’état de droit, Soulignant qu’il faut lutter efficacement contre les discours qu’utilisent l’EIIL, Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés pour recruter et inciter autrui à perpétrer des actes de terrorisme, et rappelant une nouvelle fois à cet égard sa résolution 2354 (2017) et le « Cadre international global de lutte contre la propagande terroriste » (S/2017/375 ), assorti de recommandations de ligne de conduite et de bonnes pratiques, Rappelant que les États Membres ont l’obligation de prévenir et de réprimer le financement des actes terroristes ainsi que d’ériger en infraction le fait, pour leurs ressortissants ou sur leur territoire, de procurer ou de réunir délibérément, directement ou indire ctement, et par quelque moyen que ce soit, des fonds que l’on prévoit d’utiliser, ou dont on sait qu’ils seront utilisés, pour perpétrer des actes de terrorisme, réaffirmant que les États Membres ont l’obligation de geler sans attendre les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques des personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes de terrorisme, y participent ou les facilitent, et réaffirmant également que les États Membres ont l’obligation d’interdire à leurs ressortissants ou à toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre tous fonds, avoirs financiers, ressources économiques, services financiers ou services connexes, directement ou indirectement, à la disposition de personnes qui commettent des actes de t errorisme, cherchent à commettre de tels actes, les facilitent ou y participent, d’entités détenues ou contrôlées directement ou indirectement par ces personnes et de personnes ou d’entités agissant en leur nom ou sur leurs instructions, Prenant note des efforts considérables déployés pour lutter contre le financement du terrorisme par les entités des Nations Unies et d’autres organes et forums multilatéraux, notamment le Groupe d’action financière (GAFI) et des organes régionaux de ce type, et engageant la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à coopérer étroitement avec ces entités, Rappelan t qu’il a décidé que les États devaient faire en sorte que les terroristes ne soient plus approvisionnés en armes, y compris en armes légères et de petit calibre, et qu’il leur a demandé de trouver des moyens de développer et d’accélérer l’échange de données opérationnelles concernant le trafic d’armes et de coordonner davantage l’action menée aux niveaux national, sous -régional, régional et international, et, à cet égard les priant instamment d’appliquer pleinement les mesures visées par la résolution 2370 (2017) , Considérant que les États Membres doivent empêcher, par l’adoption d’une approche fondée sur les risques, les terroristes d’utiliser à des fins illégales les organisations non gouvernementales, les organisations à but non lucratif et les organisations caritatives, et demandant à ces organisations de prévenir et de contrecarrer, selon qu’il co nviendra, toute exploitation de leur statut par des terroristes grâce au recours à des mesures d’atténuation des risques, rappelant cependant qu’il importe de respecter pleinement les droits à la liberté d’expression et d’association des membres de la soci été civile et la liberté de religion ou de conviction, prenant acte des documents dans lesquels le Groupe d’action financière formule des recommandations et des orientations et rappelant que les États doivent définir et prendre des mesures efficaces et pro portionnées contre les organisations à S/RES/2395 (2017) 5/13 17-23099 but non lucratif qui sont exploitées par des terroristes ou des organisations terroristes ou qui les aident en connaissance de cause, compte tenu des particularités de chaque cas, Prenant acte du travail accompli par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme à l’appui de la publication de plusieurs documents -cadres et de bonnes pratiques, y compris dans les domaines de la lutte contre l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, de la sécurité des frontiè res, des cibles vulnérables, de la radicalisation des personnes tentées par la violence ou guidées par des terroristes étrangers, de l’aide aux victimes du terrorisme, de la justice pénale et de l’état de droit, du retour et de la réinstallation des combat tants terroristes étrangers et des membres de leur famille qui voyagent avec eux, ainsi qu’au sujet des terroristes locaux, du renforcement des capacités en Afrique, de la répression, de la réhabilitation et de la réinsertion, des enlèvements contre rançon , qui vient compléter les activités menées dans ces domaines par les entités des Nations Unies qui luttent contre le terrorisme, et engageant la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à continuer de collaborer avec le Forum mondial de lutte con tre le terrorisme en vue d’assurer la pleine application des résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) , 2178 (2014) et d’autres résolutions pertinentes relatives à la lutte antiterroriste, Conscient de l’importance de la société civile – y compris les organisations locales de la société civile – du secteur privé, des milieux universitaires, des grou pes de réflexion, des médias, des jeunes, des femmes, des personnalités du monde de la culture, des responsables de l’éducation et des chefs religieux dans les efforts visant à sensibiliser l’opinion aux menaces du terrorisme et à y faire face plus efficac ement, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l’information et des communications, en particulier Internet, pour leurs activités de recrutement et d’incit ation à commettre des actes de terrorisme, ainsi que pour le financement, la planification et la préparation de leurs activités, et soulignant que les États Membres doivent, tout en agissant dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamental es et des autres obligations que leur impose le droit international, coopérer pour empêcher les terroristes d’exploiter la technologie, les moyens de communication et d’autres ressources en vue d’inciter à l’appui au terrorisme, Soulignant qu’il importe que les États Membres agissent dans un esprit de coopération pour empêcher les terroristes d’exploiter les technologies de l’information et des communications, et qu’il faut que les États Membres poursuivent la coopération volontaire avec le secteur privé et la société civile en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des moyens plus efficaces pour lutter contre l’utilisation d’Internet à des fins terroristes, notamment en opposant des contre -discours au discours terroriste et grâce à des solutions technologiq ues, tout en agissant dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, sans déroger au droit interne et au droit international, prenant note des objectifs du Forum mondial Internet pour la lutte contre le terrorisme, établi sous l’impul sion des grandes entreprises du secteur, et demandant à ce Forum de continuer à renforcer son interaction avec les gouvernements et les entreprises du secteur technologique à l’échelle mondiale, et conscient de l’initiative « Tech Against Terrorism » de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et de la fondation ICT4Peace, ainsi que de ses efforts visant à encourager la collaboration avec les représentants du secteur des technologies, y compris l es petites entreprises technologiques, la société civile, les milieux universitaires et les pouvoirs publics pour perturber, tout en respectant les droits de l’homme et les libertés fondamentales, la capacité des terroristes d’utiliser Internet à des fins terroristes, S/RES/2395 (2017) 17-23099 6/13 Priant instamment les États Membres et le système des Nations Unies d’agir, conformément au droit international, pour remédier aux conditions favorisant la propagation du terrorisme et de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, et soulignant que la lutte contre l’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme, laquelle consiste notamment à prévenir la radicalisation et la mobilisation de personnes et leur recrutement dans des groupes terroristes, constitue un élément essentiel de la lutte contre la menace à la paix et à la sécurité internationales que représente le terrorisme, et qu’elle doit être menée de manière équilibrée, conformément à la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, Réaffirmant qu’une attention ac crue doit être accordée aux femmes et aux jeunes dans tous les travaux concernant les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et notant qu’il importe de prévoir la participation des femmes et des jeunes, s elon qu’il convient, dans les stratégies de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, Notant le rôle crucial de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme au sein du système des Nations Unies et ses comp étences dans l’évaluation des questions de lutte contre le terrorisme et l’appui à l’élaboration et à la promotion de réponses antiterroristes éclairées, et exhortant le Bureau de lutte contre le terrorisme et toutes les autres entités compétentes des Nati ons Unies à tenir compte des recommandations et des analyses de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme dans la mise en œuvre de leurs programmes et de leurs mandats, Se félicitant de la poursuite de la coopération entre la Direction exécuti ve du Comité, l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, tous les autres organismes compétents des Nations Unies et INTERPOL, notamment en matière d’assistance technique et de renforcement d es capacités, et encourageant toutes ces entités à collaborer encore davantage avec le Bureau de lutte contre le terrorisme en vue d’assurer la coordination et la cohérence d’ensemble de l’action antiterroriste menée par le système des Nations Unies, Pren ant note du guide technique pour la mise en œuvre de la résolution 1373 (2001) du Conseil de sécurité et d’autres résolutions pertinentes, mis à jour par la Direction exécutive du Comité, 1. Souligne que le principal objectif du Comité contre le terrorisme est d’assurer la mise en œuvre intégrale de la résolution 1373 (2001) et rappelle le rôle essentiel de la Direction exécutive du Comité qui est d’aider ce dernier à s’acquitter de son mandat ; 2. Décide que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme conservera jusqu’au 31 décembre 2021 son statut de mission politique spéciale agissant sous la direction générale du Comité contre le ter rorisme, et décide de procéder d’ici le 31 décembre 2019 à un examen à mi -parcours ; 3. Accueille avec satisfaction l’adoption du rapport que lui a présenté le Comité contre le terrorisme aux fins de l’examen général de l’action de sa direction exécutive de 2014 à 2017, et se félicite de la qualité de ce rapport ; 4. Souligne que la fonction principale de la Directio n exécutive du Comité est de procéder à une évaluation technique neutre de la mise en œuvre des résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) , 2178 (2014) et d’autres résolutions pertinentes, et que l’analyse et les recommandations issues de ces évaluations constituent une aide précieuse permettant aux États Membres d’identifier et de combler les lacunes en matière de mise en œuvre et de capacités, et demande au Bureau de lutte contre le terrorisme, à tous les fonds et programmes compétents des Nations Unies, aux États Membres, aux donateurs et aux bénéficiaires d’utiliser ces évaluations techniques S/RES/2395 (2017) 7/13 17-23099 lorsq u’ils conçoivent l’assistance technique et les activités de renforcement des capacités, y compris dans la mise en œuvre équilibrée de la Stratégie mondiale dans chacun de ses quatre piliers ; 5. Se félicite de la coopération entre la Direction exécutive du Comité, l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, les autres organismes compétents des Nations Unies et INTERPOL, ainsi qu’avec les organi sations régionales compétentes, et prie instamment la Direction exécutive du Comité de continuer de veiller à inviter les représentants de ces entités à participer à ses travaux d’évaluation, de sorte qu’ils continuent de contribuer à l’élaboration de reco mmandations prioritaires pour renforcer la capacité des États Membres dans les domaines les plus pressants ; 6. Considère que les visites de pays, les évaluations complètes et les activités de suivi de la Direction exécutive sont mutuellement bénéfiques pour les États Membres, le Comité contre le terrorisme, d’autres entités des Nations Unies et les organisations partenaires, car elles permettent d’engager un dialogue permanent entre les acteurs nationaux et des experts de la lutte contre le terrorisme pr ovenant de l’ensemble du système des Nations Unies et d’organisations partenaires ; 7. Donne pour instruction au Comité contre le terrorisme de déterminer, sur une base annuelle, avec le concours de la Direction exécutive, une liste des États Membres don t cette dernière devrait demander le consentement pour qu’une visite y soit effectuée aux fins de la conduite des évaluations, et souligne que la composition de la liste devrait se fonder sur une approche axée sur les risques qui tienne compte des lacunes existantes, des questions nouvelles, des tendances, des événements et des analyses, en tenant compte des demandes ou consentements déjà formulés à cette fin et du fait qu’aucune visite n’a encore été effectuée dans certains États Membres, et souligne en ou tre que le Comité pourrait décider, avec l’appui de la Direction exécutive et après l’adoption de la liste, de procéder, au besoin, à des modifications de sa composition, en mettant l’accent sur la transparence dans la planification des visites et l’établi ssement des rapports qui en résultent ; 8. Donne pour instruction à la Direction exécutive du Comité, par l’intermédiaire de ses visites, évaluations et travaux d’analyse sur les questions nouvelles, les tendances et les faits nouveaux, d’aider les États Membres et les entités des Nations Unies à prendre des mesures, en conformité avec le droit international, pour éliminer les conditions propices au terrorisme et à l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, conformément à la Stratégie antiterror iste mondiale des Nations Unies, avec l’appui du Bureau de lutte contre le terrorisme et en coordination avec lui ; 9. Donne pour instruction à la Direction exécutive du Comité de lutte contre le terrorisme de faire rapport au Comité, d’ici au 30 mars 2018, sur les moyens éventuels de renforcer le processus d’évaluation, notamment en envisageant d’effectuer des visites de suivi ciblées en compl ément aux évaluations complètes de la Direction exécutive, en adoptant, selon que de besoin et en gardant à l’esprit le caractère mondial de son mandat, une approche fondée sur les risques pour faire face à l’évolution des menaces, en raccourcissant autant que possible les délais d’établissement et d’examen des rapports, en tenant compte des différences entre les capacités des États Membres, en veillant à faire toujours preuve d’équité et de cohérence dans l’application des outils d’évaluation et, à la dema nde des États Membres qui ont fait l’objet d’une évaluation, en collaborant avec des experts de la lutte antiterroriste au sein de la société civile, des milieux universitaires, des groupes de réflexion et du secteur privé, notamment au cours des visites d ans les États Membres concernés et lors des évaluations, pour compléter les relations qu’il convient d’établir avec les acteurs des États Membres afin qu’ils puissent appeler S/RES/2395 (2017) 17-23099 8/13 l’attention sur les mesures antiterroristes qui s’avèrent efficaces, de sorte que les évaluations soient plus utiles, plus accessibles et plus ciblées sur des publics particuliers ; 10. Prie le Président du Comité contre le terrorisme d’inviter de hauts responsables des États Membres qui ont fait l’objet d’une évaluation à participer aux réunions du Comité, et prie également le Président d’inviter les États Membres concernés à coordonner avec la Direction exécutive du Comité et le Bureau de lutte contre le terrorisme leurs activités aux fins de la mise en œuvre des recommandations de la Direction exécutive, et prie la Direction exécutive de faire rapport au Comité, dans un délai de 12 mois après le rapport d’évaluation initial, sur les mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations issues de l’évaluation, en tenant compte des différences de capacités et de ressources des États ainsi que de leurs besoins d’assistance technique pour la mise en œuvre de certaines recommandations, et d onne pour instruction à la Direction exécutive de présenter périodiquement au Comité des recommand ations quant aux nouvelles activités de suivi nécessaires, y compris, selon que de besoin, en matière d’assistance technique ; 11. Donne pour instruction à la Direction exécutive du Comité de faire rapport au Comité ponctuellement, périodiquement ou à la demande de celui -ci, oralement ou par écrit, sur ses travaux, notamment sur ses missions dans les États Membres, l’état de la coordination avec les entités compétentes des Nations Unies, les contacts avec les acteurs non membres du système des Nations Uni es, ses évaluations, sa participation à des réunions internationales et régionales au nom du Comité, et sur ses autres activités, y compris au stade de la planification, et d’effectuer une étude annuelle et des projections concernant les activités visant à promouvoir l’application des résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) , 2178 (2014) et des autr es résolutions pertinentes, et, à cet égard, demande au Comité de continuer, avec l’appui de la Direction exécutive, à tenir des réunions périodiques, notamment axées sur des questions régionales ou thématiques, à l’intention de tous les États Membres, et souligne l’importance des travaux de la Direction exécutive pour le Comité et, à cet égard, attend avec intérêt la réunion spéciale de commémoration du vingtième anniversaire de l’adoption de la résolution 1373 (2001) et de la création du Comité contre le terrorisme; 12. Prie le Comité contre le terrorisme de lui rendre compte, par la voix de son président, au moins une fois par an, de l’ensemble de ses activités et de celles de sa direction exécutive , s’il y a lieu en même temps que les Présidents du Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et du Comité créé par la résol ution 1540 (2004) , et compte tenu de ses efforts visant à renforcer la coordination avec d’autres organismes des Nations Unies, d’aider à obtenir le consentement des États Membres pour que des visites y soient effectuées et des rapports de pays établis, d’améliorer la mise en œuvre des recommandations, et d’indiquer quelle manière ses évaluations et travaux d’analyse ont contribué à l’amélioration de la lutte contre le terrorisme dans les États Membres, et annonce qu’il compte tenir des consultations au moins une fois par an sur les travaux du Comité contre le terrorisme ; 13. Donne pour instruction à la Direction exécutive du Comité de lutte contre le terrorisme de mettre à disposition les évaluations de pays, les recommandations, les enquêtes et les analyses dans l’ensemble du système des Nations Unies, en particulier à la disposition du Bureau de lutte contre le terrorisme et des organismes, fonds et programmes des Nations Unies, afin de mieux aligne r l’assistance technique des Nations Unies et les activités de renforcement des capacités sur les lacunes en matière de mise en œuvre et de capacités qui ont été identifiées par la Direction exécutive, ainsi qu’à l’appui de la mise en œuvre équilibrée de l a Stratégie antiterroriste mondiale, sauf si les États Membres concernés demandent expressément S/RES/2395 (2017) 9/13 17-23099 que certaines informations soient confidentielles, et donne également pour instruction à la Direction exécutive du Comité de favoriser le partage des résultats de ses travaux avec les États Membres et les partenaires de la lutte contre le terrorisme, selon qu’il convient et en consultation avec le Comité, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, le Forum mondial de lutte contre le terrorisme, les milieux universitaires, les groupes de réflexion, la société civile et le secteur privé, notamment grâce à l’amélioration de l’accès en ligne, à des activités de sensibilisa tion, à des ateliers, à des réunions publiques d’information et à l’utilisation du Réseau mondial de recherche de la Direction exécutive, en ayant à l’esprit l’importance de sa diversité géographique ; 14. Réaffirme le rôle essentiel de la Direction exéc utive au sein de l’ONU visant à recenser et à évaluer les problèmes, tendances et faits nouveaux concernant la mise en œuvre des résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) , 2178 (2014) et des autres résolutions pertinentes, et en coopération avec le Bureau de lutte contre le terrorisme, à appuyer la mise en œuvre équilibrée de la Stratégie antiterrori ste mondiale des Nations Unies, et aussi à donner au Comité contre le terrorisme des conseils sur les moyens concrets pour les États Membres d’appliquer ces résolutions, et réaffirme également l’importance de la collaboration avec les partenaires compétent s dans ce domaine, notamment dans le cadre du réseau mondial de ressources ; 15. Reconnaît les relations que la Direction exécutive du Comité entretient avec des experts et praticiens compétents dans les États Membres, les organisations internationales, r égionales et sous -régionales, les milieux universitaires, les groupes de réflexion, la société civile et le secteur privé, et prend note de leur valeur dans les exposés, les ateliers, le réseau mondial de ressources et les séances publiques à l’appui des e fforts déployés par le Comité pour faire progresser l’application des résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) , 2178 (2014) et des autres résolutions pertinentes relatives à la lutte contre le terrorisme et favoriser l’analyse des nouvelles menaces, tendances et évolutions ; 16. Encourage les États Membres à envisager de mettre au point des stratég ies nationales complètes et intégrées de lutte contre le terrorisme ainsi que des mécanismes efficaces pour les appliquer, qui tiennent compte de l’attention qu’il convient de porter aux conditions conduisant au terrorisme, conformément à leurs obligations au titre du droit international, et encourage également la Direction exécutive du Comité à coopérer avec les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales compétentes, et les autres partenaires concernés, à leur demande , afin d’évaluer la formulation de stratégies nationales et régionales globales et intégrées de lutte contre le terrorisme et leurs mécanismes de mise en œuvre et de fournir des conseils à cet égard, en étroite coopération avec le Bureau de lutte contre le terrorisme, d’autres organismes compétents des Nations Unies, et des bureaux extérieurs de l’ONU, notamment en collaboration avec le PNUD, si cela est opportun, en vue de garantir la cohérence et la complémentarité des efforts et d’éviter les doubles empl ois dans le cadre des actions visant à poursuivre l’application des résolutions 1373 (2001) et des autres résolutions pertinentes, et à appuyer la mise en œuvre équilibrée de la Stratégie antiterrorist e mondiale des Nations Unies ; 17. Rappelle que, conformément à la résolution 2129 (2013) , la Direction exécutive a fourni au Comité des études sur la mise en œuvre au niveau mondial des résolutions 1373 (2001) et 1624 (2005) , demande à la Direction exécutive du Comité d’établir des versions actualisées de ces rapports et lui demande également de présenter au Comité avant le 30 juin 2018, un rapport assorti de recommandations sur ses outils d’enquête, y compris la mise en œuvre au niveau mondial des résolutions concernées, l’enquête détaillée y ayant trait ainsi qu’un aperçu des résultats de S/RES/2395 (2017) 17-23099 10/13 l’évaluation de la mise en œuvre, pour qu’ils soient d’une plus grande utilité aux États Membres, aux donateurs, aux bénéficiaires, au Bureau de lutte contre le terrorisme, à d’autres organismes des Nations Unies dans la définition du type d’assistance techn ique et d’appui au renforcement des capacités nécessaires, et demande que soient envisagés dans ce rapport de nouveaux mandats confiés par les résolutions pertinentes à la Direction exécutive, la réduction du nombre de questions, et la possibilité de tirer le meilleur parti des données qualitatives et quantitatives ; 18. Souligne que les responsables de la Direction exécutive et du Bureau de lutte contre le terrorisme devraient se réunir régulièrement pour discuter de questions d’intérêt mutuel et de l’inc orporation des recommandations et des analyses de la Direction dans les travaux du Bureau, en particulier au titre des prestations d’assistance technique et du renforcement des capacités, et demande au Bureau et à la Direction exécutive de rédiger un rappo rt conjoint d’ici au 30 mars 2018 énonçant les mesures concrètes à prendre par les deux organes pour assurer la prise en compte des recommandations et des analyses de la Direction exécutive dans les travaux du Bureau, rapport qui sera présenté au Comité co ntre le terrorisme, ainsi qu’à l’Assemblée générale dans le cadre de l’examen de la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies ; 19. Encourage le Président du Comité contre le terrorisme à inviter le Bureau de lutte contre le terrorisme au plus h aut niveau pour informer le Comité tous les six mois de ses travaux, notamment des progrès accomplis dans l’incorporation des recommandations et des analyses de la Direction exécutive dans la mise en œuvre de ses programmes et mandats, et encourage égaleme nt le Président du Comité contre le terrorisme, avec l’aide de la Direction exécutive, à organiser des réunions de suivi avec le Bureau sur la coordination avec la Direction exécutive, ainsi qu’à l’inviter à participer régulièrement à des réunions sur des questions pertinentes ; 20. Engage la Direction exécutive à appuyer les travaux du Bureau de lutte contre le terrorisme en conseillant ses responsables et en aidant à élaborer des informations en matière de lutte contre le terrorisme qui seront partagées avec le Secrétaire général et d’autres hauts fonctionnaires de l’Organisation des Nations Unies, et en épaulant les dirigeants du Bureau selon que de besoin et en s’associant à eux pour préparer et organiser des ateliers et conférences et y participer ; 21. Rappelle aux États Membres que les mesures efficaces visant à combattre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme et le respect des droits de l’homme sont complémentaires et se renforcent mutuellement, et constituent des critè res essentiels à la réussite, note l’importance du respect de l’état de droit pour lutter efficacement contre le terrorisme, se félicite du rôle joué, à cet égard, par les acteurs concernés de la société civile, du milieu universitaire, des groupes de réflexion et du secteur privé, en particulier ceux qui se concentrent sur les femmes, la jeunesse et l’action locale, et encourage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à renforcer ses activités visant à s’assurer que toutes les questions liées aux droits de l’homme et à l’état de droit et relatives à l’application des résolutions 1373 (2001) , 1624 (2005) , 2178 (2014) et des autres résolutions pertinentes sont considérées comme faisant partie intégrante de ses visites de pays, de ses évaluations, de son analyse des problèmes, tendances et faits nouveaux et de la facilitation de son assistance technique ; 22. Réaffirme que les États Membres doivent s’abstenir d’apporter quelque forme d’appui que ce soit, actif ou passif, aux entités ou personnes impliquées dans des actes de terrorisme, notamment en réprimant le recrutement de membres d e groupes terroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes, et engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à continuer de tenir pleinement compte de cette obligation dans toutes ses activités, et souligne qu’il S/RES/2395 (2017) 11/13 17-23099 importe que les résolutions pertinentes soient pleinement et efficacement appliquées et qu’il faut remédier comme il se doit aux problèmes soulevés lorsqu’elles ne le sont pas; 23. Engage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, agissant en étroite coopération avec le Bureau de lutte contre le terrorisme, de continuer à faire une large place à la résolution 1624 (2005) dans le dialogue qu’elle mène avec les États Membres, et à s’employer avec eux à élaborer, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, des stratégies qui prévoient, entre autres, la lutte contre l’incitation aux actes de terrorisme motivés par l’extrémisme violent et l’intolérance, et à faciliter la fourniture d’une assistance technique pour la mise en œuvre de la résolution, comme le prévoient celle -ci et la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies ; 24. Expri me sa profonde solidarité avec les victimes du terrorisme et leur famille, et engage la Direction exécutive, en étroite coopération avec le Bureau de lutte contre le terrorisme, à tenir compte du rôle important que peuvent jouer les victimes et leurs résea ux, notamment grâce à la crédibilité de leur voix, dans la lutte contre le terrorisme ; 25. Reconnaît les compétences dont dispose le GAFI pour lutter contre le financement du terrorisme, et en particulier pour recenser aux fins de collaboration les États Membres présentant des lacunes en matière de stratégie de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, se félicite de son rapport sur les nouveaux risques en matière de financement du terrorisme (2015) et de ses orientations sur l a criminalisation du financement du terrorisme (2016) ainsi que de ses travaux en cours se rapportant au financement du terrorisme, l’ appelle à poursuivre son action d’identification des moyens d’améliorer la mise en œuvre au niveau mondial des mesures de lutte contre le financement du terrorisme, engage vivement tous les États Membres à appliquer les normes internationales détaillées que constituent les quarante recommandations révisées du GAFI sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et sur le finan cement du terrorisme et de la prolifération, et exhorte la Direction exécutive à coopérer plus étroitement avec le GAFI pour faire progresser la mise en œuvre effective des recommandations sur le financement du terrorisme, notamment sa recommandation 6 sur les sanctions financières ciblées liées au terrorisme et au financement du terrorisme et renforcer l’utilisation par les États Membres de cet outil clef de lutte contre le financement du terrorisme ; 26. Reconnaît les travaux que mène la Direction exécu tive pour lutter contre l’utilisation d’Internet et des médias sociaux à des fins terroristes, tout en respectant les droits de l’homme et les libertés fondamentales, et en tenant compte du respect par les États Membres des obligations applicables en vertu du droit international, et en prenant note de la nécessité de préserver au niveau mondial l’accès aux réseaux et la circulation de l’information en toute liberté et sécurité pour faciliter le développement économique, la communication, la participation et l’accès à l’information, et souligne l’importance que revêt la coopération avec la société civile et le secteur privé à cet égard ; 27. Se félicite de la collaboration entre la Direction exécutive et l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sa nctions du Comité 1267, et réaffirme la nécessité de resserrer la coopération actuelle entre le Comité contre le terrorisme et sa direction exécutive et les organes du Conseil de sécurité de l’ONU chargés de la lutte contre le terrorisme, notamment le Comi té faisant suite aux résolutions 1267 et 1989 et le Comité créé par la résolution 1540, ainsi qu’avec leurs groupes d’experts respectifs, notamment : en renforçant l’échange d’informations, en coordonnant les visites dans les pays, en coordonnant la facili tation et le suivi de l’assistance technique, et en adoptant d’autres mesures de coopération pour aider les États S/RES/2395 (2017) 17-23099 12/13 Membres dans leurs efforts visant à s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu des résolutions pertinentes ; 28. Renouvelle l’appel lancé à la Direction exécutive en faveur de l’intégration de la parité des sexes en tant que question transversale, dans toutes ses activités, y compris dans les évaluations et rapports de pays, les recommandations faites aux États Membres, la facilita tion de l’assistance technique fournie à ces derniers et les exposés au Conseil, l’ encourage à tenir des consultations avec les femmes et leurs organisations pour influer sur ses travaux, et l’ engage , en collaboration avec ONU - Femmes, à mener des travaux d e recherche et de collecte de données axés sur la problématique hommes -femmes en vue de déterminer les causes de radicalisation pouvant conduire au terrorisme chez les femmes, et les incidences des stratégies de lutte contre le terrorisme sur les droits fo ndamentaux des femmes et leurs organisations; 29. Encourage la Direction exécutive à tenir compte dans ses travaux, selon qu’il convient, de l’impact du terrorisme sur les enfants et les droits de l’enfant, en particulier de la question des familles de co mbattants terroristes étrangers retournant chez elles ou se réinstallant; 30. Encourage la poursuite d’une coopération plus étroite entre l’OACI et la Direction exécutive, notamment en œuvrant de concert pour déceler les lacunes et les vulnérabilités rel atives à la lutte contre le terrorisme et à la sécurité aérienne, promouvoir les activités et les outils de chaque organisme, coordonner étroitement les évaluations de la Direction exécutive et la formulation des recommandations, en notant que les annexes 9 et 17 à la Convention relative à l’ aviation civile internationale contiennent des normes et pratiques recommandées concernant la détection et la prévention des menaces terroristes impliquant l’aviation civile, y compris le contrôle de fret, et en se féli citant de la décision de l’OACI de définir une norme en matière d’utilisation de systèmes de renseignements préalables concernant les voyageurs par ses États Membres et en réaffirmant qu’il importe de développer la capacité des États Membres de traiter les données des dossiers passagers et de veiller à ce qu’elles soient utilisées par les autorités nationales compétentes, dans le plein respect des droits de l’homme, dans le but de prévenir, de détecter et d’instruire des infractions terroristes ; 31. Encou rage la Direction exécutive à collaborer avec les partenaires compétents, dont l’ONUDC et le Bureau de lutte contre le terrorisme, et en consultation avec le Comité contre le terrorisme, à éviter le chevauchement de l’action et appuyer les efforts visant à renforcer la répression et la coopération judiciaire, entre autres, en recensant les domaines où il convient de fournir une assistance technique aux États Membres, à leur demande, y compris par la formation de procureurs, de juges et d’autres fonctionnair es compétents chargés de la coopération internationale, en particulier en fournissant une analyse des lacunes et en formulant des recommandations fondées sur les évaluations de pays menées par la Direction exécutive, notamment sur la désignation des autori tés centrales ou autres autorités compétentes de justice pénale participant aux activités d’entraide judiciaire et d’extradition, et à veiller à ce que ces autorités disposent de ressources, de formation et de pouvoir juridique suffisants, en particulier p our les infractions liées au terrorisme ; 32. Exhorte la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme à aider les États Membres à élaborer ou à continuer d’améliorer leurs stratégies visant à réduire les risques d’attentats terroristes contre des in frastructures essentielles et des cibles vulnérables, notamment en les évaluant et en effectuant un travail de sensibilisation à cet égard, en mettant en place des mesures de préparation, y compris en définissant des réponses efficaces face à ces attaques, et en favorisant une meilleure S/RES/2395 (2017) 13/13 17-23099 interopérabilité, rappelle l’adoption par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme du « Mémorandum d’Antalya sur la protection des cibles vulnérables dans un contexte de lutte contre le terrorisme » et engage la Direct ion exécutive à en tenir compte, y compris dans la facilitation de l’assistance technique aux États membres ; 33. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2396 (2017)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2396(2017)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2017
CôteS/RES/2397 (2017)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2397(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2397 (2017) * Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2017 17-23207 * (F) *1723207* Résolution 2397 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8151e séance, le 22 décembre 2017 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment l es résolutions 825 (1993), 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et 2375 (2017) , ainsi que les déclarations de son président en date du 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41 ), du 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ), du 16 a vril 2012 (S/PRST/2012/13 ) et du 29 août 2017 ( S/PRST/2017/16 ), Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Se déclarant très profondément préoccupé par le tir de missile balistique que la République populaire démocratique de Corée a effectué le 28 novembre 2017, en violation de s résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et 2375 (2017) , par le péril qu ’un tel tir représente pour le Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires et pour l’action menée à l ’échel on international afin de renforcer le régime de non - prolifération des armes nucléaires dans le monde et par le danger qui en résulte pour la paix et la stabilité dans la région et au -delà, Soulignant à nouveau qu ’il importe que la République populaire dém ocratique de Corée réponde aux autres préoccupations de la communauté internationale en matière de sécurité et sur le plan humanitaire, notamment qu ’il est nécessaire que la République populaire démocratique de Corée respecte et garantisse le bien -être, la dignité intrinsèque et les droits de son peuple, et se déclarant vivement préoccupé par le fait que la République populaire démocratique de Corée continue de mettre au point des armes nucléaires et des missiles balistiques en détournant des ressources cri tiques au détriment de la population de la République populaire démocratique de Corée, à un prix considérable alors que les besoins des habitants sont très loin d ’être satisfaits, Sachant que le produit du commerce que la République populaire démocratique de Corée fait de biens sectoriels, notamment, mais pas exclusivement, du charbon, du fer, du minerai de fer, du plomb, du minerai de plomb, des textiles, des produits de la mer, de l ’or, de l’argent, des minéraux de terres rares et d ’autres métaux dont le commerce est interdit, et que les revenus générés par les travailleurs de la République * Nouveau tirage pour raisons techniques (7 mars 2019). S/RES/2397 (2017) 17-23207 2/13 populaire démocratique de Corée à l ’étranger, entre autres, contribuent aux programmes d ’armes nucl éaires et de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée, Se déclarant très profondément préoccupé de constater que les activités relatives aux programmes d ’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire d émocratique de Corée ont déstabilisé la région et au -delà, et considérant que la paix et la sécurité internationales continuent d ’être manifestement menacées, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, et prenant des mesures en vert u de son Article 41, 1. Condamne avec la plus grande fermeté le tir de missile balistique effectué par la République populaire démocratique de Corée le 28 novembre 2017, en violation et au mépris flagrant de ses résolutions sur la question ; 2. Réaffirme ses décisions selon lesquelles la République populaire démocratique de Corée ne procédera à aucun nouveau tir recourant à la technologie des missiles balistiques ou essai nucléaire et s ’abstiendra de toute autre provocation ; doit suspendre immédiatement toutes les activités liées à son programme de missiles balistiques et rétablir dans ce contexte les engagements qu ’elle a précédemment souscrits en faveur d ’un moratoire sur les tirs de missiles ; doit abandonner immédiatement toutes les armes nucléaires e t tous les programmes nucléaires existants de façon complète, vérifiable et irréversible et cesser immédiatement toute activité connexe ; doit abandonner tout autre programme existant d ’armes de destruction massive et de missiles balistiques, de façon comp lète, vérifiable et irréversible ; Désignations 3. Décide que les mesures énoncées à l ’alinéa d) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux personnes et à l ’entité do nt les noms figurent dans les annexes I et II de la présente résolution, ainsi qu ’à toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, et aux entités qu’elles possèdent ou contrôlent, y compris par des moyens illicites, et décide en outre que les mesures énoncées à l ’alinéa e) du paragraphe 8 de la résolution 1718 (2006) s’appliquent également aux personnes dont les noms figurent dans l ’annexe I de la présente résolution, ain si qu ’aux personnes agissant pour leur compte ou sur leurs instructions ; Mesures d ’ordre sectoriel 4. Décide que tous les États Membres doivent interdire la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République populaire démocrati que de Corée, à partir de leur territoire ou à travers celui -ci ou par l ’intermédiaire de leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, d ’oléoducs, de lignes ferroviaires ou de véhicules, qu ’il aient ou non leur territoire pou r point de départ, de tout pétrole brut, à moins que le Comité n ’approuve au préalable, au cas par cas, que du pétrole brut soit fourni exclusivement aux fins de la subsistance des nationaux de la République populaire démocratique de Corée et indépendammen t des programmes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou d ’autres activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et 2375 (2017) ou la présente résolution, décide également que cette interdiction ne s’applique pas aux volumes de pétrole brut qui, pour une période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, et pour des périodes de douze mois pa r la suite, n ’excèdent pas 4 millions de barils, soit 525 000 tonnes, au total par S/RES/2397 (2017) 3/13 17-23207 période de douze mois, et décide en outre que tous les États Membres fournissant du pétrole brut doivent informer le Comité tous les 90 jours à compter de la date d’adoption de la présente résolution du volume fourni à la République populaire démocratique de Corée ; 5. Décide que tous les États Membres doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République populaire démocratique de Coré e, à partir de leur territoire ou à travers celui -ci ou par l ’intermédiaire de leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, d ’oléoducs, de lignes ferroviaires ou de véhicules, qu ’ils aient ou non leur territoire pour point de départ, de tous produits pétroliers raffinés, décide également que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas se procurer ce type de produit, décide en outre que la présente disposition ne s ’applique pas à l ’achat par la République populair e démocratique de Corée ou à la fourniture, à la vente ou au transfert directs ou indirects à la République populaire démocratique de Corée, à partir du territoire des États Membres ou à travers celui -ci ou par l ’intermédiaire de leurs nationaux ou au moye n de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, d ’oléoducs, de lignes ferroviaires ou de véhicules, qu ’ils aient ou non leur territoire pour point de départ, de produits pétroliers raffinés, y compris de diesel et de kérosène, d ’une quantité maximale de 500 000 barils pour une période de douze mois commençant le 1er janvier 2018, et pour des périodes de douze mois par la suite, à condition que a) l ’État Membre notifie au Comité tous les 30 jours le volume de produits pétroliers raffinés fourni, vendu ou t ransféré à la République populaire démocratique de Corée, ainsi que les informations concernant toutes les parties à la transaction, b) la fourniture, la vente ou le transfert de produits pétroliers raffinés n ’implique aucune personne ou entité associée au x programmes d ’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou à d ’autres activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) ou 2375 (2017) ou par la présente résolution, c’est-à-dire toutes personnes ou entités désignées, toutes personnes ou entités agissant pour leur compte ou sur leurs instructions, toute entité qu ’elles possèdent ou contrôlent, directement ou indirectement , ou toute personne ou entité qui aide à contourner les sanctions, et c) la fourniture, la vente ou le transfert de produits pétroliers raffinés ne soit effectué qu ’à des fins de subsistance des nationaux de la République populaire démocratique de Corée et en aucun cas afin de produire des recettes pour les programmes d ’armes nucléaires ou de missiles balistiques de la République populaire démocratique de Corée ou d ’autres activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) ou 2375 (2017) ou la présente résolution, charge le Secrétaire du Comité, à partir du 1er janvier 2018, d ’aviser tous les États Membres lorsque le volume de produits pétroliers raffinés fourni, vendu ou tr ansféré à la République populaire démocratique de Corée atteint 75 % de la quantité autorisée par an, charge également le Secrétaire du Comité, à partir du 1er janvier 2018, d ’aviser tous les États Membres lorsque le volume de produits pétroliers raffinés fourni, vendu ou transféré à la République populaire démocratique de Corée atteint 90 % du total annuel autorisé, et charge en outre le Secrétaire du Comité, à partir du 1er janvier 2018, d ’aviser tous les États Membres lorsque le volume total atteint 95 % du total annuel autorisé, et de les informer qu ’ils doivent alors immédiatement cesser toute vente, fourniture ou transfert de produits pétroliers raffinés à la République populaire démocratique de Corée jusqu ’à la fin de l ’année en cours, charge le Comit é d’indiquer publiquement sur son site Web, pour chaque mois et par pays d ’origine, le volume total de produits pétroliers raffinés fourni, vendu ou transféré à la République populaire démocratique de Corée, charge également le Comité d ’actualiser ces informations en temps réel au fur et à mesure qu ’il reçoit les notifications des États Membres, demande à tous les États Membres de consulter régulièrement le site Web S/RES/2397 (2017) 17-23207 4/13 pour s ’assurer qu ’ils ne dépassent pas les plafonds annuels de produits pétroliers raffinés établis par la présente résolution à partir du 1er janvier 2018, charge le Groupe d’experts de suivre de près les mesures pratiques que prennent les États Membres à des fins d ’assistance et pour faciliter la pleine application et le respect des présentes dispositions partout dans le monde, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires à cet effet et de fournir des ressources supplémentaires à cet égard ; 6. Décide que la République populaire démocratique de Corée ne doit pas fournir , vendre ou transférer, directement ou indirectement, à partir de son territoire ou par l ’intermédiaire de ses nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant son pavillon, de produits alimentaires ou agricoles [codes 12, 08 et 07 du Système harmoni sé (SH)], de machines (code SH 84), de matériel électrique (code SH 85), de terre ni de roche, notamment de la magnésite ou de la magnésie (code SH 25), de bois (code SH 44) ni de navires (code SH 89), et que tous les États doivent empêcher l’achat à la Ré publique populaire démocratique de Corée, par leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, des marchandises et produits susmentionnés, qu ’ils aient ou non le territoire de la République populaire démocratique de Corée pour po int de départ, clarifie qu’en vertu de l ’interdiction absolue d ’ordre sectoriel visant les produits de la mer énoncée au paragraphe 9 de la résolution 2371 (2017) , la République populaire démocratique de Corée ne peut pas vendre ou transférer, directement ou indirectement, des droits de pêche, et décide que pour ce qui est des ventes et transactions concernant toutes les marchandises et tous les produits provenant de la République populaire démocratiqu e de Corée dont le transfert, la fourniture ou la vente par la République populaire démocratique de Corée sont interdits par le présent paragraphe et pour lesquels des contrats ont été conclus par écrit avant l ’adoption de la présente résolution, tous les États ne peuvent en autoriser l ’importation dans leur territoire que jusqu ’à 30 jours à partir de la date d’adoption de la présente résolution, une notification des détails de cette importation devant être faite au Comité au plus tard 45 jours après la dat e d’adoption de la présente résolution ; 7. Décide que tous les États Membres doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République populaire démocratique de Corée, à partir de leur territoire ou à travers celui -ci ou par l ’intermédiaire de leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, d ’oléoducs, de lignes ferroviaires ou de véhicules, qu ’il aient ou non leur territoire pour point de départ, de tout outillage industriel (codes SH 84 et 85), de véhicules de transport (codes SH 86 à 89), et de fer, d ’acier ou d ’autres métaux (codes SH 72 à 83) et décide également que la présente disposition ne s ’applique pas à la fourniture des pièces détachées nécessaires pour maintenir la sécurité du fon ctionnement des avions de ligne de la République populaire démocratique de Corée utilisés pour le transport des civils (ces avions sont actuellement des modèles et types suivants : An -24R/RV, An-148-100B, Il -18D, Il -62M, Tu -134B -3, Tu -154B, Tu -204-100B, et Tu-204-300) ; 8. Se déclare préoccupé par le fait que des ressortissants de la République populaire démocratique de Corée continuent de travailler dans d ’autres États pour produire des recettes à l ’exportation que la République populaire démocratique de Corée utilise pour appuyer ses programmes nucléaires et de missiles balistiques interdits, en dépit de l ’adoption du paragraphe 17 de la résolution 2375 (2017) , décide que les États Membres doivent ra patrier vers la République populaire démocratique de Corée tous les ressortissants de ce pays qui perçoivent des revenus sur un territoire relevant de leur juridiction ainsi que tous les attachés préposés à la sûreté et relevant du Gouvernement de la Répub lique populaire démocratique de Corée qui contrôlent ces ressortissants de la République populaire démocratique de Corée qui travaillent à l’étranger, et ce, immédiatement et au plus tard dans les 24 mois à compter de la date S/RES/2397 (2017) 5/13 17-23207 d’adoption de la présente réso lution, sauf si l ’État Membre concerné détermine que le ressortissant de la République populaire démocratique de Corée est également un de ses propres nationaux ou un ressortissant de la République populaire démocratique de Corée dont le rapatriement est i nterdit, sous réserve du respect de la législation nationale et du droit international applicables, y compris le droit international des réfugiés et le droit international des droits de l ’homme, ainsi que de l ’Accord entre l’Organisation des Nations Unies et les États -Unis d ’Amérique relatif au Siège de l’Organisation des Nations Unies et de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies, et décide en outre que tous les États Membres doivent présenter, dans un délai de 15 mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, un rapport à mi -parcours sur tous les ressortissants de la République populaire démocratique de Corée percevant des revenus sur un territoire relevant de leur juridiction qui ont été rapatriés au cours de la pé riode de 12 mois ayant commencé à la date d ’adoption de la présente résolution, dans lequel ils expliqueront, le cas échéant, pourquoi moins de la moitié de ces ressortissants de la République populaire démocratique de Corée auront été rapatriés à la fin d e cette période de 12 mois, et que tous les États Membres doivent présenter des rapports finaux dans un délai de 27 mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution ; Interdiction maritime de cargos 9. Note avec une grande inquiétude que la République populaire démocratique de Corée exporte illicitement du charbon et d ’autres articles interdits au moyen de pratiques maritimes trompeuses et obtient illégalement du pétrole au moyen de transferts de bateau à bateau et décide que les États M embres doivent saisir, inspecter et geler (confisquer) tout bateau dans cette situation se trouvant dans leurs ports, et peuvent saisir, inspecter et geler (confisquer) tout bateau soumis à leur juridiction se trouvant dans leurs eaux territoriales, s ’ils ont des motifs raisonnables de penser que le navire en question est utilisé pour des activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 ( 2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et 2375 (2017) ou par la présente r ésolution, ou pour transporter des articles interdits par ces mêmes résolutions, encourage les États Membres à tenir des consultations avec les États du pavillon des navires concernés une fois ces derniers saisis, inspectés et gelés (confisqués), et décide en outre qu’au bout de six mois à compter de la date à laquelle ces navires ont été gelés (confisqués), cette disposition ne s ’appliquera pas si le Comité décide, au cas par cas et à la demande d ’un État du pavillon, que des dispositions satisfaisantes on t été prises pour empêcher le navire de contribuer à de futures violations de ces résolutions ; 10. Décide que lorsqu ’un État Membre dispose d ’informations laissant à penser que la République populaire démocratique de Corée tente de fournir, de vendre, d e transférer ou d ’acquérir, de façon directe ou indirecte, des cargaisons illicites, cet État Membre peut solliciter des informations supplémentaires concernant la trajectoire maritime et le contenu des cargaisons d ’un navire auprès d ’autres États Membres concernés, notamment afin de déterminer si l ’article, le produit de base ou le produit concerné provient de la République populaire démocratique de Corée, décide en outre que tous les États Membres qui reçoivent de telles requêtes doivent y répondre aussi rapidement que possible et de manière appropriée, décide que le Comité, avec le concours de son Groupe d ’experts, doit faciliter la coordination en temps voulu de ces demandes d ’informations dans le cadre d ’une procédure accélérée, et prie le Secrétaire gé néral de prendre les dispositions nécessaires à cet effet et de fournir au Comité et au Groupe d ’experts des ressources supplémentaires pour ce faire ; 11. Réaffirme le paragraphe 22 de la résolution 2321 (2016) et décide que chaque État Membre doit interdire à ses nationaux, aux personnes relevant de sa S/RES/2397 (2017) 17-23207 6/13 juridiction et aux entités constituées sur son territoire ou relevant de sa juridiction de fournir des services d ’assurance ou de réassurance à des navires dont l ’État Membre pense, sur la base de motifs raisonnables, qu ’ils sont utilisés aux fins d ’activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et 2375 (2017) ou par la présente résolution, ou pour transporter des articles interdits par ces mêmes résolutions, sauf si le Comité détermine, sur la base d ’un examen au cas par cas, que le navire sert à des activités menées à des fins de subsistance exclusivement et dont des personnes ou entités de la République populaire démocratique de Corée ne tireront aucun gain, ou à des activités à visée humanitaire exclusivement ; 12. Réaffirme le paragraphe 24 de la résolution 2321 (2016) et décide que chaque État Membre doit annuler l ’immatriculation de tout navire dont il pense, sur la base de motifs raisonnables, qu ’il a servi à des activités interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et 2375 (2017) ou par la présente résolution, ou au transport d’articles interdits par ces mêmes résolutions, et interdire à ses nationaux, aux personnes relevant de sa juridiction et aux entités constituées su r son territoire ou relevant de sa juridiction, de fournir par la suite des services de classification à tout navire suspect, sauf si une autorisation préalable a été accordée par le Comité, sur la base d ’un examen au cas par cas, et décide en outre que le s États Membres ne peuvent procéder à l ’immatriculation d ’un navire dont l ’immatriculation a été annulée par un autre État Membre en application du présent paragraphe, sauf en cas d ’autorisation préalable accordée par le Comité, sur la base d ’un examen au cas par cas ; 13. Constate avec préoccupation que les navires battant pavillon de la République populaire démocratique de Corée ou contrôlés, affrétés ou exploités par celle -ci négligent intentionnellement l ’obligation qui leur est faite d ’activer leurs systèmes d ’identification automatique, en vue de se soustraire à la surveillance de l’application des sanctions imposées par ses résolutions, en désactivant ces systèmes pour empêcher de retracer intégralement leurs déplacements et demande aux États membres de redoubler de vigilance à l ’égard des navires engagés dans des activités prohibées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 ( 2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et 2375 (2017) ou par la présente résolution ; 14. Rappelle le paragraphe 30 de la résolution 3321 (2016) , et décide que tous les États Membres doivent empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République populaire démocr atique de Corée, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par l ’intermédiaire de leurs nationaux ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, de tous navires neufs ou d ’occasion, sauf si le Comité l ’a approuvé au préalable et au cas par cas ; 15. Décide que tout État Membre détenant des informations concernant le nombre, le nom et le pavillon de navires rencontrés sur son territoire ou en haute mer, que le Conseil ou le Comité a désignés comme étant visés par le gel des a voirs imposé au paragraphe 8 d) de la résolution 1718 (2006) , par les diverses mesures prévues au paragraphe 12 de la résolution 2321 (2016) , par l’interdiction d ’entrée dans les ports prévue au paragraphe 6 de la résolution 2371 (2017) , ou par les mesures pertinentes prévues par la présente résolution, doit communiquer au Comité ces informat ions et lui indiquer quelles mesures ont été prises pour mener une inspection, procéder au gel ou à la saisie d ’avoirs ou prendre toute autre mesure appropriée autorisée par les dispositions pertinentes des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) et 2375 (2017) ou de la présente résolution ; S/RES/2397 (2017) 7/13 17-23207 16. Décide que la seule exception à l ’application des dispositions de la présente résolution concerne les exportations vers des pays tiers de charbon d ’origine russe transitant par le projet de liaison portuaire et ferroviaire Rajin -Khasan entre la Russie et la République populaire démocratique de Corée, autorisées par le paragraphe 8 de la résolution 2371 (2017) et le paragraphe 18 de la résolution 2375 (2017) ; Application des sanctions 17. Décide que les États Membres feront rapport au Conseil de sécurité dans les quatre -vingt -dix jours suivant l ’adoption de la présente résolution, et par la suite à la demande du Comité, sur les mesures concrètes qu ’ils auront prises pour appliquer effectivement ses dispositions, prie le Groupe d ’experts de continuer, en collaboration avec les autres gro upes de surveillance de l ’application des sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies, d ’aider les États à établir et présenter leurs rapports en temps voulu ; 18. Demande à tous les États Membres de redoubler d ’efforts pour appliquer dans le ur intégralité les mesures énoncées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 ( 2013) , 2094 (2013) 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et dans la présente résolution, et de coopérer entre eux à cette fin, tout particulièrement pour ce qui est d ’inspecter, de déceler et de saisir des articles dont le transfert est interdit par ces résolutions ; 19. Décide que le mandat du Comité, énoncé au paragraphe 12 de la résolution 1718 (2006) , s’applique aux mesures imposées par la présente résolution et décide également que le mandat du Groupe d ’experts, tel qu ’il est précisé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et modi fié au paragraphe 1 de la résolution 2345 (2017) , s’applique également aux mesures imposées par la présente résolution ; 20. Décide d’autoriser tous les États Membres, qui sont tenus de le faire, à saisir les articles trouvés lors des inspections et dont la fourniture, la vente, le transfert ou l ’exportation sont interdits par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) ou par la présente résolution et à les neutraliser (en les détruisant, en les mettant hors d ’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que l ’État d’origine ou de destination aux fins de leur neutralisation), d ’une manière qui ne soit pas incompatible avec les obligations que leur imposent ses résolutions sur la question, notamment la résolution 1540 (2004) , ni avec les obligations faites aux parties au Traité sur la non -proliférati on des armes nucléaires, à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l ’emploi des armes chimiques et sur leur destruction du 29 avril 1997 et à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fab rication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction du 10 avril 1972 ; 21. Souligne qu’il importe que tous les États, y compris la République populaire démocratique de Corée, prennent les mesures nécessai res pour qu ’aucun recours ne puisse être introduit à la demande de la République populaire démocratique de Corée, de toute personne ou entité de la République populaire démocratique de Corée, ou de personnes ou entités visées par les mesures énoncées dans les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) ou dans la présente résolution, ou de toute personne agissant par leur intermédiaire ou pour leur compte, au sujet de tout contrat ou autre opération dont l ’exécution aurait été empêchée par les mesures imposées dans la présente résolution ou des résolutions antérieures ; S/RES/2397 (2017) 17-23207 8/13 22. Déclare avec insistance que les dispositions des résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et de la présente résolution ne feront en aucun cas obstacle aux activités des missions diplomatiques ou consulaires relevant de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et de la Co nvention de Vienne sur les relations consulaires ; Mesures d ’ordre politique 23. Se déclare profondément préoccupé par les terribles épreuves auxquelles est soumise la population de la République populaire démocratique de Corée, condamne le fait qu ’elle poursuive ses programmes d ’armes nucléaires et de missiles balistiques au lieu d ’améliorer le sort de sa population alors que les besoins des habitants sont très loin d ’être satisfaits, insiste sur la nécessité pour la République populaire démocratique de Corée de respecter et de garantir le bien -être et la dignité intrinsèque de son peuple, et exige que la République populaire démocratique de Corée cesse de détourner ses précieuses ressources pour mettre au point des armes nucléaires et des missiles ba listiques au détriment de son peuple ; 24. Déplore que la République populaire démocratique de Corée détourne des quantités considérables de ses ressources rares pour poursuivre ses programmes d’armes nucléaires et plusieurs programmes de missiles balist iques onéreux, prend note des conclusions du Bureau des Nations Unies pour la coordination de l ’aide humanitaire, qui constate que plus de la moitié de la population de la République populaire démocratique de Corée souffre d ’une insécurité alimentaire et m édicale grave – notamment un nombre très important de femmes enceintes et allaitantes et d’enfants de moins de 5 ans qui risquent de souffrir de malnutrition – et que 41 % de la population souffre de malnutrition chronique et, dans ces conditions, se décla re profondément préoccupé par les terribles épreuves auxquelles est soumise la population de la République populaire démocratique de Corée ; 25. Réaffirme que les mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et la présente résolution sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République populaire démocratique de Corée et ne pas nuire ni faire obstacle aux acti vités, y compris aux activités économiques et à la coopération, à l ’aide alimentaire et à l’assistance humanitaire, qui ne sont pas interdites par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et la présente résolution, ni aux activités des organisations internationales et organisations non gouvernementales menant des programmes d ’aide et de secours en République populaire démocratique de Corée dans l ’intérêt de la population civi le du pays, souligne que la responsabilité première de la République populaire démocratique de Corée est de pourvoir pleinement aux besoins de subsistance de son peuple et qu ’elle doit le faire, et décide que le Comité peut, au cas par cas, exclure une act ivité des mesures imposées par ces résolutions s ’il détermine qu’une dérogation est nécessaire pour faciliter les activités de ces organisations en République populaire démocratique de Corée ou à toute autre fin compatible avec les objectifs de ces résolut ions ; 26. Réaffirme son soutien aux pourparlers à six, souhaite qu’ils reprennent, et réaffirme aussi son soutien aux engagements énoncés dans la Déclaration commune du 19 septembre 2005 publiée par la Chine, les États -Unis, la Fédération de Russie, le Japon, la République de Corée et la République populaire démocratique de Corée, à savoir que l ’objectif des pourparlers à six est la dénucléarisation vérifiable de la péninsule coréenne par des moyens pacifiques et la réadhésion sans délai de la S/RES/2397 (2017) 9/13 17-23207 République populaire démocratique de Corée au Traité sur la non -prolifération et aux garanties de l ’Agence internationale de l ’énergie atomique, en gardant à l ’esprit les droits et obligations qu ’ont les États parties au Traité et soulignant la nécessité pour tous l es États parties au Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires de continuer à respecter leurs obligations en vertu du Traité, et que les États -Unis et la République populaire démocratique de Corée se sont engagés à respecter leur souveraineté res pective et à coexister pacifiquement et que les six parties ont cherché à promouvoir la coopération économique, ainsi qu ’à tous les autres engagements pertinents ; 27. Réaffirme qu’il importe de maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenn e et dans l ’ensemble de l ’Asie du Nord -Est, exprime son attachement à un règlement pacifique, diplomatique et politique de la situation, se félicite des efforts que font les membres du Conseil ainsi que d ’autres États pour faciliter un règlement pacifique et global par le dialogue et souligne qu ’il importe de s ’employer à réduire les tensions dans la péninsule coréenne et au -delà ; 28. Affirme qu’il continuera de surveiller en permanence les actes de la République populaire démocratique de Corée et qu ’il est prêt à renforcer, modifier, suspendre ou lever les mesures prises contre elle s ’il y a lieu au vu de la manière dont elle s ’y conforme, et à cet égard se déclare résolu à prendre d ’autres mesures lourdes si la République populaire démocratique de Corée procède à tout autre tir ou essai nucléaire, et décide que si la République populaire démocratique de Corée procède à un autre essai nucléaire ou tir de système de missiles balistiques capable d ’atteindre des portées intercontinentales ou contribuant à la mise au point d ’un système de missiles balistiques capable d ’atteindre ces portées, il prendra les mesures voulues pour restreindre davantage l ’exportation de pétrole vers le pays ; 29. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2397 (2017) 17-23207 10/13 Annexe I Personnes vis ées par l ’interdiction de voyager ou le gel des avoirs 1. CH’OE SO ’K MIN a. Fonction : Ch’oe So ’k-min est un représentant de la Foreign Trade Bank à l’étranger. En 2016, il était représentant adjoint de la Foreign Trade Bank à sa succursale à l ’étrang er. Il est associé à des virements de fonds envoyés de cette succursale à destination de banques affilées à des organisations spéciales nord -coréennes et d ’agents du Bureau général de reconnaissance basés à l ’étranger dans le cadre d ’activités visant à con tourner les sanctions. b. Autres noms connus : s.o. c. Éléments d ’identification : date de naissance : 25 juillet 1978 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin 2. CHU HYO ’K a. Fonction : Chu Hyo ’k est un représentant de la Foreign Trade Bank à l’étranger de nationalité nord -coréenne. b. Autres noms connus : Ju Hyok c. Éléments d ’identification : date de naissance : 23 novembre 1986 ; passeport no 836420186, délivré le 28 octobre 2016 et arrivant à expiration le 28 octobre 2021 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin 3. KIM JONG SIK a. Fonction : haut responsable chargé des activités de mise au point d ’armes de destruction massive de la République populaire démocratique de Corée. Il est directeur adjoint du Département de l ’industri e des munitions du Parti du travail de Corée. b. Autres noms connus : Kim Cho ’ng-sik c. Éléments d ’identification : année de naissance : entre 1967 et 1969 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin ; adresse : République populaire démocratique d e Corée 4. KIM KYONG IL a. Fonction : Kim Kyong Il est un représentant adjoint en chef de la Foreign Trade Bank en Libye. b. Autres noms connus : Kim Kyo ’ng-il c. Éléments d ’identification : adresse : Libye ; date de naissance : 1er août 1979 ; passe port no : 836210029 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin 5. KIM TONG CHOL a. Fonction : Kim Tong Chol est un représentant de la Foreign Trade Bank à l’étranger. b. Autres noms connus : Kim Tong -ch’o’l c. Éléments d ’identification : date de naissance : 28 janvier 1966 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin S/RES/2397 (2017) 11/13 17-23207 6. KO CHOL MAN a. Fonction : Ko Chol Man est un représentant de la Foreign Trade Bank à l’étranger. b. Autres noms connus : Ko Ch ’o’l-man c. Éléments d ’identification : date de naissance : 30 septembre 1967 ; passeport no : 472420180 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin 7. KU JA HYONG a. Fonction : Ku Ja Hyong est le représentant en chef de la Foreign Trade Bank en Libye. b. Autres noms connus : Ku Cha -hyo’ng c. Éléments d ’identification : adresse : Libye ; date de naissance : 8 septembre 1957 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin 8. MUN KYONG HWAN a. Fonction : Mun Kyong Hwan est un représentant de la Bank of East Land à l’étranger. b. Autres no ms connus: Mun Kyo ’ng-hwan c. Éléments d ’identification : date de naissance : 22 août 1967 ; passeport no 381120660, venant à expiration le 25 mars 2016 ; nationalité : nord - coréenne ; sexe : masculin 9. PAE WON UK a. Fonction : Pae Won Uk est un repré sentant de la Daesong Bank à l’étranger. b. Autres noms connus : Pae Wo ’n-uk c. Éléments d ’identification : date de naissance : 22 août 1969 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin ; passeport no 472120208, venant à expiration le 22 février 201 7 10. PAK BONG NAM a. Fonction : Pak Bong Nam est un représentant de la Ilsim International Bank à l ’étranger. b. Autres noms connus : Lui Wai Ming ; Pak Pong Nam ; Pak Pong -Nam c. Éléments d ’identification : date de naissance : 6 mai 1969 ; national ité : nord -coréenne ; sexe : masculin 11. PAK MUN IL a. Fonction : Pak Mun Il est un responsable de la Korea Daesong Bank à l’étranger. b. Autres noms connus : Pak Mun -il c. Éléments d ’identification : date de naissance : 1er janvier 1965 ; passeport no 563335509, venant à expiration le 27 août 2018 ; nationalité : nord - coréenne ; sexe : masculin 12. RI CHUN HWAN a. Fonction : Ri Chun Hwan est un représentant de la Foreign Trade Bank à l’étranger. S/RES/2397 (2017) 17-23207 12/13 b. Autres noms connus : Ri Ch ’un-hwan c. Élément s d’identification : date de naissance : 21 août 1957 ; passeport no 563233049, venant à expiration le 9 mai 2018 ; nationalité : nord - coréenne ; sexe : masculin 13. RI CHUN SONG a. Fonction : Ri Chun Song est un représentant de la Foreign Trade Bank à l’étranger. b. Autres noms connus: Ri Ch ’un-so’ng c. Éléments d ’identification : date de naissance : 30 octobre 1965 ; passeport no 654133553, venant à expiration le 11 mars 2019 ; nationalité: nord - coréenne ; sexe: masculin 14. RI PYONG CHUL a. Fonct ion : membre suppléant du Bureau politique du Parti du travail de Corée et premier Vice -Directeur du Département de l ’industrie des munitions. b. Autres noms connus : Ri Pyo ’ng-ch’o’l c. Éléments d ’identification : année de naissance : 1948 ; nationali té : nord - coréenne ; sexe: masculin ; adresse: République populaire démocratique de Corée 15. RI SONG HYOK a. Fonction : Ri Song Hyok est un représentant de la Koryo Bank et de la Koryo Credit Development Bank à l ’étranger. Il aurait créé des sociétés écrans dans le but d ’acheter des marchandises et de mener des transactions financières pour le compte de la Corée du Nord. b. Autres noms connus : Li Cheng He c. Éléments d ’identification : date de naissance : 19 mars 1965 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin 16. RI U ’N SO ’NG a. Fonction : Ri U ’n-so’ng est un représentant de la Korea Unification Development Bank à l ’étranger. b. Autres noms connus : Ri Eun Song ; Ri Un Song c. Éléments d ’identification : date de naissance : 23 juillet 196 9 ; nationalité : nord -coréenne ; sexe : masculin S/RES/2397 (2017) 13/13 17-23207 Annexe II Entités visées par le gel des avoirs 1. Ministère des Forces armées populaires a. Description : Le Ministère des Forces armées populaires gère les besoins logistiques et administratifs généraux de l ’Armée populaire coréenne. b. Adresse : Pyongyang (République populaire démocratique de Corée)
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2337 (2017)
IntituléConsolidation de la paix en Afrique de l’Ouest
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2337(2017)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2337 (2017) Conseil de sécurité Distr. générale 19 janvier 2017 17-00871 (F) *1700871* Résolution 2337 (2017) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 7866e séance, le 19 janvier 2017 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la République islamique de Gambie et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Rappelant la déclaration de son Président en date du 21 décembre 2016 sur la consolidation de la paix en Afrique de l’Ouest et la déclaration à la presse de ses membres en date du 10 décembre 2016 sur les élections tenues en Gambie, Rappelant les dispos itions pertinentes de l’article 23 4) de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance et celles du Protocole additionnel de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la démocratie et la bonne gouver nance, Félicitant le peuple gambien d’avoir tenu une élection présidentielle pacifique et transparente le 1er décembre 2016, Prenant note des résultats officiels des élections tenues le 1er décembre 2016, publiés par la Commission électorale indépendant e gambienne, selon lesquels Adama Barrow a été proclamé Président, résultats que l’ancien Président, Yahya Jammeh, a lui -même publiquement reconnus et acceptés le 2 décembre, Condamnant fermement la déclaration faite par l’ancien Président Jammeh le 9 décembre, par laquelle il a rejeté les résultats officiels de l’élection du 1er décembre, la prise de contrôle de la Commission électorale indépendante par les Forces armées gambiennes le 13 décembre 2016, ainsi que la tentative faite par le Parlement le 18 janvier 2017 de proroger le mandat du Président Jammeh pour une période de trois mois, Condamnant dans les termes les plus énergiques les tentatives faites pour usurper la volonté du peuple et remettre en cause l’intégrité des opérations électorales en Ga mbie, Condamnant la tentative qui a été faite d’empêcher un transfert pacifique et ordonné du pouvoir au Président Barrow en déclarant l’état d’exception, S/RES/2337 (2017) 17-00871 2/3 Se déclarant gravement préoccupé par le risque que la situation en Gambie se détériore, rappelant que le Gouvernement gambien est responsable au premier chef de la défense des droits de l’homme et de la protection de la population civile en Gambie et exigeant de toutes les parties prenantes qu’elles fassent preuve de la plus grande retenue, s’abstienn ent de tout acte de violence et restent calmes, Se félicitant de la déclaration faite par le Conseil de paix et de sécurité à sa 647e réunion, le 13 janvier 2017, selon laquelle à compter du 19 janvier 2017, l’Union africaine cesserait de reconnaître le Président sortant, Yahya Jammeh, comme le Président légitime de la République de Gambie, Prenant note du communiqué publié par le Président de l’Union africaine le 10 décembre 2016 et du communiqué conjoint publié p ar la Commission de la CEDEAO, la Commission de l’Union africaine et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) le 10 décembre 2016, Se félicitant des initiatives prises par la CEDEAO, notamment de la visite effectuée à Ba njul le 13 décembre 2016 par une délégation de haut niveau CEDEAO -ONU sous la conduite de S. E. Mme Ellen Johnson Sirleaf, Présidente de la République du Libéria et Présidente de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, visite qui avait pour obje t d’assurer une transition pacifique et ordonnée en Gambie, ainsi que de la visite effectuée à Banjul le 13 janvier 2017 par une délégation de haut niveau de la CEDEAO, Se félicitant également des efforts faits par Muhammadu Buhari, Président et commanda nt en chef des Forces armées de la République fédérale du Nigéria, en sa qualité de médiateur de la CEDEAO en Gambie, et par John Dramani Mahama, ancien Président de la République du Ghana, en tant que Coprésident, Reconnaissant l’importance du rôle de mé diation joué par Mohammed Ibn Chambas, Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de l’UNOWAS, Saluant et appuyant vigoureusement les efforts que continuent de déployer l’Union africaine et la CEDEAO pour promouvoir la paix, la stabilité et la bon ne gouvernance dans la région, 1. Exhorte toutes les parties et tous les acteurs gambiens à respecter la volonté du peuple et les résultats du scrutin par lequel Adama Barrow a été reconnu futur Président de la Gambie et dépositaire de la volonté libreme nt exprimée du peuple gambien, ainsi que l’a proclamé la Commission électorale indépendante; 2. Fait siennes les décisions de la CEDEAO et de l’Union africaine de reconnaître Adama Barrow en tant que Président de la Gambie; 3. Demande aux pays de la rég ion et à l’organisation régionale de coopérer avec le Président Barrow dans ses efforts en vue de procéder au transfert des pouvoirs; 4. Se félicite des décisions sur la Gambie prises à la cinquantième session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, qui s’est tenue à Abuja le 17 décembre 2016, et des décisions prises par le Conseil de paix et de sécurité à ses 644e et 647e réunions, tenues respectivement les 12 décembre 2016 et 13 janvier 2017; 5. Se félicite également des décisio ns par lesquelles le Conseil de paix et de sécurité a affirmé le caractère inviolable des résultats de l’élection présidentielle S/RES/2337 (2017) 3/3 17-00871 tenue le 1er décembre 2016 en Gambie; engagé l’ancien Président, Yahya Jammeh, à s’en tenir à la lettre et à l’esprit du discou rs qu’il a prononcé le 2 décembre 2016, dans lequel il a déclaré se réjouir que la démocratie soit bien établie en Gambie et a félicité le Président, Adama Barrow, et annoncé que, à compter du 19 janvier 2017, il cesserait de reconnaître le Président sorta nt Yahya Jammeh comme Président légitime de la République de Gambie; 6. Exprime son soutien sans réserve à la CEDEAO dans l’engagement qu’elle a pris de garantir, en privilégiant les moyens politiques, le respect de la volonté du peuple gambien, telle qu’elle ressort des résultats de l’élection du 1er décembre; 7. Demande à l’ancien Président, Yahya Jammeh, de mener un processus de transition pacifique et ordonné, et de transférer le pouvoir au Président, Adama Barrow, au plus tard le 19 janvier 2017, conformément à la Constitution gambienne; 8. Souligne qu’il importe de veiller à ce que la sécurité du Président, Adama Barrow, ainsi que celle de tous les citoyens gambiens, soit pleinement assurée, et prend acte de la décision prise par la CEDEAO à ce sujet à sa cinquantième session; 9. Demande à toutes les parties prenantes, à l’in térieur et à l’extérieur de la Gambie, de faire preuve de retenue, de respecter l’état de droit et d’assurer une transition pacifique du pouvoir; 10. Demande également aux forces de défense et de sécurité gambiennes de faire preuve de la plus grande reten ue afin de maintenir le calme dans le pays et souligne qu’elles ont le devoir et l’obligation de se mettre à la disposition des autorités démocratiquement élues; 11. Prie le Secrétaire général de le tenir informé de l’application de la présente résolution dans les dix (10) jours suivant son adoption; 12. Prie le Secrétaire général de faciliter selon qu’il convient, notamment par l’intermédiaire de son Représentant spécial, l’instauration d’un dialogue politique entre les parties prenantes gambiennes, en v ue d’assurer la paix en Gambie, dans le respect des résultats de l’élection présidentielle reconnus par la CEDEAO et l’Union africaine, et de fournir une assistance technique à la médiation de la CEDEAO en tant que de besoin; 13. Décide de rester saisi d e la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2398 (2018)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2398(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2398 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2018 18-01379 (F) *1801379* Résolution 2398 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8168e séance, le 30 janvier 2018 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général en date du 28 novembre 2017 sur l ’examen stratégique de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chy pre ( S/2017/1008 ), en date du 28 septembre 2017 sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2017/814 ) et en date du 9 janvier 2018 (S/2018/25 ) sur l ’opération des Nations Unies à Chypre, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu ’en raison de la situation qui règne dans l ’île, il est nécessaire d ’y maintenir la Force des Nations Unie s chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 janvier 2018, Se faisant écho de la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c ’est aux Chypriotes eux -mêmes qu ’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle d e premier plan qui revient à l ’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d ’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l ’île, Prenant note avec satisfaction des engagements pris aux termes de la Déclaration conjointe publiée le 2 avril 2017 par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs sur la base de la Déclaration conjointe qu ’ils ont adoptée le 11 février 2014, et se félicitant de l’avancée notable des négociations depuis cette date, notamment de l ’organisation en juin 2017 d ’une nouvelle Conférence sur Chypre sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies, ainsi que de la volonté exprimée par les participants de soutenir l e règlement global de la question de Chypre et de l’appui prêté par le Secrétaire général et par sa Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties participent pleinement aux nég ociations en faisant preuve de souplesse et d ’un esprit constructif pour parvenir à un règlement et notant que la Conférence sur Chypre tenue l ’an dernier n ’a pas abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bi zonale et sur l ’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, demandant instamment aux parties de s ’engager à nouveau à rechercher un tel règlement et soulignant que le statu quo n ’est pas viable, Notant qu’il importe de progresse r dans l ’examen de mesures de confiance militaires et dans les échanges s ’y rapportant, demandant que davantage soit fait pour S/RES/2398 (2018) 18-01379 2/5 mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance et affirmant la nécessité d ’un accord sur de nouvelles mesures propres à r enforcer la confiance entre les communautés et de l ’application d ’un tel accord, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l ’ouverture, d ’un commun accord, d ’autres points de passage, Convai ncu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à cultiver un discours public positif et le s encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l ’organisation de tout référendum, les avantages d ’un règlement et la nécessité à cette fin de faire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Soulignan t l’importance, tant politique que financière, du rôle d’accompagnement que jouent la communauté internationale et en particulier toutes les parties disposées à prendre des mesures concrètes pour encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes tur cs à s ’engager à nouveau à rechercher un règlement sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies ; notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité sur l ’île et le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties de s ’abstenir de toute action, notamment de toute violation du statu quo militaire, qui puisse accroître les tensions, remettre en question les progrès accomplis ou entamer la bonne volonté sur l ’île, Rappelant que le Secrétaire général e st fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s ’améliorerait si les deux parties acceptaient l ’aide-mémoire de 1989 utilisé par l ’Organisation des Nations Unies, Déplorant que les parties bloquent l ’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de représenter pour Chypre, notant également les propositions faites en matière de déminage, les discussions tenues à ce sujet et les initiatives constructives qui ont été prises, et demandant instamment qu’un accord soit rapidement trouvé pour permettre la reprise des opérations et le déminage des champs de mines restants, Saluant les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre, soulignant qu’il importe que celui -ci intensifie ses activités et qu ’il faut donc lui procurer toutes les informations dont il a besoin comme il l ’a indiqué dans son communiqué de presse du 28 juillet 2016 concernant l ’examen des documents d ’archives, notant que les restes de 1 147 personnes disparues sur un total de 2 002 n ’ont toujours pas été identifiés avec certitude, demandant instamment qu’un accès à toutes les zones lui soit rapidement donné pour lui permettre d ’accomplir ses tâches et convaincu que ce processus favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active et le rôle moteur des femmes sont essentiels au processus politique et peuvent contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que l es femmes jouent un rôle crucial dans les processus de paix, comme il l ’a souligné dans sa résolution 1325 (2000) et dans des résolutions connexes, et rappelant en outre l’importance de la participatio n active des jeunes, conformément à sa résolution 2250 (2015) , Demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour promouvoir les contacts et manifestations intercommunautaires et la particip ation active de la société civile, notamment les initiatives bicommunautaires et les projets de développement où les deux communautés puissent œuvrer de concert et dont elles puissent bénéficier S/RES/2398 (2018) 3/5 18-01379 ensemble, et pour encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et lever tous les obstacles à ces relations, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Conscient de la nécessité d ’examin er régulièrement toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l ’efficacité au moindre coût et notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d ’établir des plans de transition assortis de recommandations sur le s nouveaux aménagements qu ’il pourrait être opportun d ’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d ’opération, compte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général et la Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financ ement de la Force, et pour demander que d ’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l ’Organisation des Nations Unies déploie dans toutes ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d ’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Se félicite des progrès du processus conduit par les dirigeants depuis le 11 février 2014 et des efforts faits par les dirigeants et les négociateurs en vue de parvenir à un règlement global et durable, prend note du document final de la Conférence sur Chypre et deman de instamment aux parties et à tous les participants concernés de continuer de rechercher un règlement sous les auspices de l ’ONU ; 2. Prend note des rapports du Secrétaire général ( S/2017/814 , S/2017/1008 et S/2018/25 ) ; 3. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier la résolution 1251 (19 99) du 29 juin 1999 et les résolutions ultérieures ; 4. Rappelle sa résolution 2369 (2017) et demande aux deux dirigeants : a) De redoubler d ’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles ; b) De continuer à travailler avec les comités techniques afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d ’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes ; c) D’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue d’un règlement, notamment en insistant dans les messages publics sur les points de convergence et sur l ’avenir, et en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents ; en s ’abstenant de tout discours qui risquerait de rendre plus difficile la réussite du processus ; d) D’accroître la participation de la société civile au processus, selon qu’il convient ; 5. Salue et soutient sans réserve la volonté du Secrétaire général de continuer de proposer ses bons offices pour aider les parties si elles décident ensemble de reprendre les négociations avec la volonté politique nécessaire, comme mentionné S/RES/2398 (2018) 18-01379 4/5 dans son rapport du 28 septembre 2017, et le prie de continuer d ’établir des plans de transition dans la perspective d ’un règlement, en tenant compt e des progrès des négociations, et encourage les parties à collaborer entre elles ainsi qu ’avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et la mission de bons offices des Nations Unies à cet égard ; 6. Demande instamment l’applic ation et l ’élaboration de mesures de confiance fondées sur une vision commune de l ’avenir et des activités conjointes, espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d ’un commun accord et mises en œuvre, notamment des mesures de c onfiance militaires et l’ouverture de points de passage, dont ceux déjà agréés, et demande instamment aux parties de promouvoir les contacts, les échanges et la coopération entre les deux communautés de sorte à contribuer à l ’instauration d ’un climat propi ce à un règlement ; 7. Souligne qu’il importe que la société civile, et les femmes en particulier, participent pleinement et véritablement à toutes les étapes du processus de paix et demande instamment qu’elles soient associées à l ’élaboration et à la mis e en œuvre de stratégies d ’après -conflit aux fins d ’une paix durable, et souligne en outre qu’il importe que les jeunes y participent pleinement et véritablement ; 8. Se félicite de tous les efforts visant à donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues à Chypre, ainsi que de l’appel à informations lancé conjointement par les deux dirigeants le 28 mai 2015, et demande à toutes les parties d’octroyer au Comité un accès plus rapide et sans entrave à toutes les zones, étant donné que celui -ci doit accélérer ses travaux ; 9. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu ’au 31 juillet 2018 ; 10. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général sur l ’examen stratégique de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (S/2017/100 8) et endosse la mise en œuvre de ses recommandations dans la limite des ressources disponibles ; 11. Souscrit à l’idée qu ’il faut améliorer la capacité de liaison et de dialogue de la mission avec les parties à tous niveaux, notamment les contacts perso nnels, pour maintenir la stabilité et le calme et ainsi contribuer efficacement à l ’instauration de conditions propices aux progrès d ’un processus de règlement ; 12. Demande aux deux parties de continuer à tenir d ’urgence, dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et sur l ’aide-mémoire de l ’Organisation des Nations Unies de 1989, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens ; 13. Demande à la partie chypriote turq ue et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000 ; 14. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d ’accéder à la zone tampon et de faciliter l ’élimination des mines qui s ’y trouvent encore, et exhorte les deux parties à étendre les opérations de déminage au -delà de la zone tampon ; 15. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte des progrès accomplis sur la voie d ’un règlement le 15 juin au plus tard et de l ’application de la présente résol ution le 10 juillet 2018 au plus tard, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin ; 16. Se félicite des efforts que déploie la Force pour donner effet à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et pour veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de S/RES/2398 (2018) 5/5 18-01379 conduite de l ’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes mesures nécessaires à cette fin et de l ’en tenir inform é, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents d ’adopter des mesures de prévention appropriées, notamment d ’organiser des séances de sensibilisation préalables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amene r les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement ; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2399 (2018)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2399(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2399 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2018 18-01390 (F) *1801390* Résolution 2399 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8169e séance, le 30 janvier 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013) , 2127 (2013) , 2134 (2014) , 2149 (2014) , 2181 (2014) , 2196 (2015) , 2212 (2015) , 2217 (2015) , 2262 (2016) , 2264 (2016), 2281 (2016) , 2301 (2016) , 2339 (2017) et 2387 (2017) ainsi que sa résolution 2272 (2016) et les déclarations de son président en date des 18 décembre 2014 ( S/PRST/2014/28 ), 20 octobre 2015 ( S/PRST/2015/17 ), 16 novembre 2016 (S/PRST/2016/17 ), 4 avril 2017 ( S/PRST/2017/5 ) et 13 juillet 2017 ( S/PRST/2017/9 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l ’indépendance, l ’unité et l’intégrité territoriale de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Rappelant qu’il incombe au premier chef aux autorités centrafricaines de protéger toutes les populations du pays contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l ’humanité, Se déclarant préoccupé par la détérioration de la situation sécurit aire, en particulier dans le sud -est et le nord -ouest de la République centrafricaine, en raison de la poursuite des affrontements entre groupes armés et autres fauteurs de troubles armés dans leurs tentatives de prendre par la force le contrôle de territo ires et de ressources et de déstabiliser le pays, ainsi que du manque de moyens des forces de sécurité nationales, de l ’autorité limitée de l ’État sur l ’ensemble du territoire de la République centrafricaine et de la persistance des causes profondes du con flit, Insistant sur le fait que tout règlement durable de la crise en République centrafricaine, y compris le processus politique, doit être aux mains de la République centrafricaine et accorder la priorité à la réconciliation du peuple centrafricain, da ns le cadre d ’un processus sans exclusive associant les hommes et les femmes, y compris les personnes qui ont été déplacées du fait de la crise, quelle que soit leur origine sociale, économique, politique, religieuse et ethnique, Demandant aux autorités centrafricaines de poursuivre leurs efforts afin de mettre en œuvre des mesures transparentes et sans exclusive en vue de parvenir à la stabilisation et à la réconciliation dans le pays et de rétablir l ’autorité effective de l’État sur l ’ensemble du territ oire ; de lutter contre l ’impunité par le rétablissement de l’administration de la justice et du système de justice pénale, notamment le système S/RES/2399 (2018) 18-01390 2/13 pénitentiaire, dans tout le pays ; de mener à bien la réforme des Forces armées centrafricaines (FACA) et des f orces de sécurité nationales afin de mettre en place des services de sécurité multiethniques, professionnels et républicains dans le cadre d’une réforme adaptée du secteur de la sécurité ; de prendre des mesures effectives de désarmement, de démobilisation , de réintégration et de rapatriement s ’appliquant à l’ensemble des groupes armés, y compris aux enfants qui leur étaient associés, et de faire en sorte que ceux -ci ne soient pas recrutés de nouveau ; et d ’instaurer une gestion efficace des finances publiq ues pour faire face aux dépenses de fonctionnement de l’État, mettre en œuvre des plans de relèvement rapide et relancer l ’économie, Se félicitant de l ’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine, qui a conduit à l ’adoption de la feuille de route, lors de la Conférence ministérielle tenue à Libreville le 17 juillet 2017, par les autorités centrafricaines, l ’Union africaine, la Communauté économique des États de l ’Afrique centrale, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs avec l ’appui de l’Angola, du Congo, du Gabon et du Tchad, et réaffirmant que cette initiative et cette feuille de route constituent le principal cadre pour une solution politique en République centrafricaine, comme les autorités cent rafricaines en sont convenues et sous leur direction, Encourageant les autorités centrafricaines, en collaboration avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et la Mission mi litaire de formation PSDC de l ’Union européenne en République centrafricaine (EUTM -RCA), à assurer l ’égalité des chances aux membres des groupes armés, qu ’il s’agisse d ’éléments anti -balaka ou d’éléments de l ’ex-Séléka, lors de la sélection des membres dém obilisés qui remplissent les conditions requises pour intégrer les forces de défense et de sécurité nationales, se félicitant du lancement du projet pilote de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement et engageant les autorités centrafrica ines à veiller à ce que les soldats des FACA de toutes les préfectures aient accès sur un pied d ’égalité à la procédure d ’enregistrement et de vérification simplifiée, Soulignant qu’il importe de refonder en République centrafricaine une armée nationale qui soit multiethnique, républicaine et professionnelle, reconnaissant à cet égard le travail réalisé par l ’EUTM -RCA, se félicitant du soutien apporté par d ’autres partenaires internationaux et régionaux à la formation des forces de défense et de sécurité nationales à l ’appui des autorités nationales, et encourageant une coordination effective avec la MINUSCA et l ’EUTM -RCA, Demandant aux autorités centrafricaines de veiller à ce que les auteurs de violations du droit international applicable, y compris ce lles commises contre des enfants et des femmes, soient exclus des services de sécurité et des forces armées nationaux, et demandant le soutien du Gouvernement de la République centrafricaine pour mettre au point une stratégie globale de lutte contre les vi olences sexuelles et sexistes pour réduire globalement l ’ampleur des violences sexuelles, Accueillant avec satisfaction l’engagement pris par le Secrétaire général d’appliquer rigoureusement sa politique de tolérance zéro à l ’égard de l ’exploitation et de s agressions sexuelles, prenant note des différentes mesures prises par la MINUSCA et les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police pour combattre l ’exploitation et les agressions sexuelles, grâce auxquelles le nombre de cas signalés a dim inué, se déclarant toutefois toujours gravement préoccupé par les nombreuses allégations d ’exploitation et d ’agressions sexuelles imputées à des soldats de la paix en République centrafricaine ainsi qu ’à des forces non onusiennes, soulignant qu’il importe au plus haut point que les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police ainsi que la MINUSCA, selon le cas, ouvrent S/RES/2399 (2018) 3/13 18-01390 sans tarder des enquêtes sur ces cas de façon crédible et transparente et fassent en sorte que les auteurs de telles infra ctions pénales ou de fautes répondent de leurs actes, et soulignant également qu ’il faut prévenir l ’exploitation et les agressions sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général du 16 octobre 2017 (S/2017/865 ) présenté en application de la résolution 2301 (2016) , et prenant note de la lettre datée du 10 juillet 2017, adressée au Président du Conseil de sécurité (S/2017/597 ) en application du paragraphe 29 de la résoluti on 2339 (2017) , Saluant le bilan à mi -parcours et le rapport final ( S/2017/1023 ) du Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé en applica tion de la résolution 2127 (2013) et reconduit successivement dans son mandat par les résolutions 2134 (2014) et 2339 (2017) , et prenant note des recommandations du Groupe d’experts, Condamnant fermement les actes de violence qui se poursuivent et l ’instabilité qui règne toujours en République centrafricaine, les menaces de violence, les incitations à la haine et à la violence ethniques et religieuses, les violations des droits de l ’homme et les atteintes à ces droits, les violations du droit international humanitaire, ainsi que les violences sexuelles et sexistes, en particulier à l ’encontre d’enfants, commises notamment par des éléments de l ’ex-Séléka, des éléments anti - balaka et d ’autres groupes armés ; les attaques et les incitations à la violence contre des soldats de la paix des Nations Unies et le personnel humanitaire ; le cycle continu de provocations et de représailles imputables à des groupes armés, tant à Bangui qu ’à l’extérieur de la ville et l e refus d ’accès humanitaire, par des éléments armés, aggravant encore la situation humanitaire extrêmement difficile dans laquelle se trouve la population civile et entravant l ’accès des acteurs humanitaires aux populations vulnérables, Soulignant qu’il est urgent et impératif de mettre un terme à l ’impunité dont jouissent tous les auteurs de ces actes en République centrafricaine – dont certains peuvent constituer des crimes au regard du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, auquel ce pays est partie – et de traduire ces auteurs en justice, notant à cet égard que le Procureur de la Cour a ouvert, le 24 septembre 2014, à la demande des autorités nationales, une enquête sur les crimes qui auraient été commis depuis 2012, et se félicitant de la co opération continue des autorités centrafricaines dans ce domaine, Soulignant également qu’il est primordial d ’instaurer un système judiciaire national efficace et qu ’il faut renforcer à cette fin les mécanismes nationaux d’établissement des responsabilit és, notamment en poursuivant la mise en œuvre du Mémorandum d ’accord du 7 août 2014 sur les mesures temporaires d ’urgence, se félicitant à cet égard que la Cour pénale spéciale chargée d ’enquêter sur les crimes graves commis en République centrafricaine et d’en traduire les auteurs en justice ait commencé à s ’acquitter progressivement de ses fonctions, rappelant qu’il importe que la communauté internationale continue d ’appuyer le processus engagé par les autorités centrafricaines, Soulignant en outre que ceux qui se livrent à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine ou les appuient, mettent en péril ou entravent le processus politique de stabilisation et de réconciliation, et dirigent des attaques contre des civils ou des soldats de la paix, pourraient répondre aux critères de désignation aux fins de sanctions énoncés dans la présente résolution, Se déclarant préoccupé par le fait que le trafic, le commerce et l ’exploitation illicites ainsi que la contr ebande de ressources naturelles, notamment l ’or, les S/RES/2399 (2018) 18-01390 4/13 diamants et la faune et la flore sauvages, ont un impact négatif sur l ’économie et le développement du pays et continuent de menacer la paix et la stabilité de la République centrafricaine, Rappelant la décision administrative du Processus de Kimberley relative à la reprise des exportations de diamants bruts de la République centrafricaine, de son cadre opérationnel joint en annexe, et de la mise en place de l ’Équipe de suivi du Processus de Kimberley p our la République centrafricaine, et considérant que les efforts faits par les autorités centrafricaines et le Processus de Kimberley pour réintégrer de façon responsable et progressive la République centrafricaine dans le commerce mondial des diamants, pa r l’établissement préalable de « zones conformes », doivent être renforcés, Prenant note avec inquiétude des conclusions formulées par le Groupe d ’experts dans son rapport final, à savoir que l ’Armée de résistance du Seigneur (LRA) reste active dans le s ud-est de la République centrafricaine et qu ’elle a perpétré des meurtres et enlèvements de civils, y compris de femmes et d ’enfants , Prenant également note avec inquiétude des activités liées à la criminalité transnationale qui se poursuivent dans la ré gion, soulignant que la situation en République centrafricaine risque de créer un climat propice à une intensification de ces activités, notamment celles liées au trafic d ’armes et à l ’utilisation de mercenaires, et de constituer un terreau pour les réseau x extrémistes, Reconnaissant , à cet égard, que l ’embargo sur les armes par lui décrété peut jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le transfert illicite d ’armes et de matériels connexes en République centrafricaine et dans la région et concourir de façon non négligeable à la consolidation de la paix après les conflits, au désarmement, à la démobilisation, au rapatriement et à la réintégration ainsi qu ’à la réforme du secteur de la sécurité, rappelant ses résolutions 2117 (2013) , 2127 (2013) , 2220 (2015) , 2262 (2016) et 2339 (2017) et se déclarant vivement préoccupé par la menace que font peser sur la paix et la sécurité en République centrafricaine le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisatrice et le détournement d ’armes légères et de petit calibre ainsi que l ’emploi de ces armes contre les civils touchés par le conflit armé, Réaffirmant qu’il importe que tous les États Membres appliquent intégralement les mesures énoncées dans ses résolutions 2127 (2013) , 2134 (2014), 2196 (2015), 2262 (2016) , 2339 (2017) ainsi que dans la présente résolution, y compris l ’obligation de mettre en œuvre des sanctions ciblées contre les personnes et entités désignées par le Comité des sanctions créé en application de la résolution 2127 (2013), Notant l’importance déterminan te d ’une bonne application du régime de sanctions, notamment le rôle clef que les États voisins, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales, peuvent jouer à cet égard, et encourageant les efforts visant à renforcer encore la coopération et l ’application du régime des sanctions sous tous ses aspects, Prenant note avec inquiétude des informations selon lesquelles des personnes visées par les sanctions voyagent dans la région en violation de l ’interdiction de voyager, et soulignant que les ind ividus ou entités qui facilitent délibérément le voyage de personnes inscrites sur la Liste en violation de ladite interdiction, peuvent être considérées par le Comité comme remplissant les critères de désignation pour figurer sur la Liste, Notant avec p réoccupation les informations selon lesquelles les fonds, les avoirs financiers et les ressources économiques de personnes et entités inscrites sur la Liste S/RES/2399 (2018) 5/13 18-01390 n’ont toujours pas été gelés, et soulignant l’obligation qui incombe aux États Membres et aux autor ités centrafricaines de le faire sans plus attendre, Se félicitant des dispositions prises par son président et par le Président du Comité des sanctions pour appuyer et renforcer l ’application des mesures imposées en application de la résolution 2339 (2017) , notamment du dialogue établi avec les États Membres, en particulier les États de la région, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité int ernationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes 1. Décide que, jusqu ’au 31 janvier 2019, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d ’aéronefs immatriculés chez eux, d ’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou forma tion et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l ’entretien ou l ’utilisation de tous armements et matériels connexes, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, e t décide également que cette mesure ne s ’applique pas : a) Aux fournitures destinées exclusivement à l ’appui de la MINUSCA et aux missions de formation de l ’Union européenne déployées en République centrafricaine, aux forces françaises, dans les conditio ns prévues au paragraphe 65 de la résolution 2387 (2017) , ainsi qu ’aux forces d ’autres États Membres qui assurent une formation ou prêtent assistance, sur notification préalable conformément au paragra phe 1 b) ci -après, ou à leur utilisation par celles -ci ; b) Aux livraisons de matériel non létal et à la fourniture d ’une assistance, y compris les activités de formation opérationnelle et non opérationnelle dispensée aux forces de sécurité de la Républi que centrafricaine, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, exclusivement destinés à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine, ou à être utilisés dans le cadre de celui -ci, en coordina tion avec la MINUSCA, et sur notification préalable au Comité, et demande à la MINUSCA de lui faire rapport sur la contribution de cette exemption au processus de réforme du secteur de la sécurité, dans le cadre des rapports périodiques qu ’il lui soumet ; c) Aux fournitures apportées en République centrafricaine par les forces soudanaises ou tchadiennes pour leur usage exclusif dans le cadre des patrouilles internationales de la force tripartite créée le 23 mai 2011 à Khartoum par la République centrafric aine, le Soudan et le Tchad, pour renforcer la sécurité dans leurs zones frontalières communes, en coopération avec la MINUSCA, telles qu’approuvées préalablement par le Comité ; d) Aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l ’assistance technique ou à la formation connexes, qui auront été approuvées à l ’avance par le Comité ; e) Aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des S/RES/2399 (2018) 18-01390 6/13 médias et les agents humanitaires et d ’aide au développ ement ou le personnel connexe ; f) Aux livraisons d ’armes légères et autre matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles internationales qui assurent la sécurité dans l ’aire protégée du Trinational de la Sangha afi n de lutter contre le braconnage, la contrebande d ’ivoire et d ’armes, et d ’autres activités contraires au droit interne de la République centrafricaine ou aux obligations que lui impose le droit international, dont le Comité aura préalablement reçu notific ation ; g) Aux livraisons d ’armes et autre matériel létal connexe, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur d e la sécurité ou de l ’appui à celle -ci, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; h) Aux autres ventes ou livraisons d ’armes et de matériels connexes, ou à la fourniture d ’une assistance ou de personnel, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; 2. Décide d’autoriser tous les États Membres qui découvrent des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l ’exportation sont interdits par le paragraphe 1 de la présente résolution à les saisir, les enregistrer et les traiter (pa r exemple en les détruisant, en les mettant hors d ’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d ’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États sont tenus de coopérer à cet ef fort ; 3. Demande de nouveau aux autorités centrafricaines de s ’attaquer, avec l’aide de la MINUSCA et des partenaires internationaux, au transfert illicite, à l’accumulation déstabilisatrice et au détournement d ’armes légères et de petit calibre en Répu blique centrafricaine et d ’assurer de façon sûre et efficace la collecte et la destruction des stocks excédentaires et des armes et munitions saisies, non marquées ou détenues illicitement, et souligne à quel point il importe d ’intégrer ces éléments à la r éforme du secteur de la sécurité et aux programmes de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement ; 4. Se félicite à cet égard de la création de la « Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des arme s légères et de petit calibre » (COMNAT -ALPC) et demande aux autorités centrafricaines de la rendre pleinement opérationnelle ; 5. Se félicite également de la création du Groupe de travail de la MINUSCA chargé de l ’embargo sur les armes, qui vise à coordo nner les efforts déployés par la Mission pour faire appliquer l ’embargo sur les armes et à renforcer son rôle dans la lutte contre le trafic d ’armes, et encourage le Groupe de travail chargé de l ’embargo sur les armes à servir de plateforme pour l ’échange d’informations sur le trafic d’armes et la formulation de recommandations sur les activités de contrôle devant être menées en application du mandat de la MINUSCA, tel qu ’il est défini au paragraphe 44 de la résolution 2387 (2017) , y compris, s ’il y a lieu, la saisie d ’armes ; 6. Engage vivement les autorités centrafricaines à continuer de renforcer leurs capacités, avec l ’appui de la MINUSCA, du Service de la lutte antimines, ainsi que des autres parte naires internationaux, pour ce qui est de stocker et gérer les armes et munitions qu ’elles détiennent, y compris celles qui sont transférées des stocks de la MINUSCA, conformément aux pratiques internationales optimales et aux normes internationales, tout en veillant à ce que les unités des FACA et des forces de sécurité intérieures qui reçoivent de telles armes et munitions soient pleinement formées et contrôlées ; S/RES/2399 (2018) 7/13 18-01390 7. Encourage les États voisins, en coopération avec les autorités centrafricaines, à prend re des mesures efficaces pour lutter contre les mouvements illicites d ’armes et de munitions à destination de la République centrafricaine et pour assurer la traçabilité des armes et munitions produites sur leur territoire, comme le prévoit la Convention d e Kinshasa pour le contrôle des armes légères et de petit calibre, de leurs munitions et de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication, réparation et assemblage ; 8. Engage tous les États Membres, en particulier les États voisins et ce ux qui sont membres de la Communauté économique des États de l ’Afrique centrale et de la Communauté économique et monétaire de l ’Afrique centrale, à user des procédures de notification préalable et d ’exemption énoncées au paragraphe 1 de la présente résolu tion pour restituer des armements et matériels connexes de tous types appartenant aux FACA, ou pour fournir toute assistance technique ou formation et toute autre aide en rapport avec les activités militaires menées par les forces de défense et de sécurité nationales centrafricaines, et demande à cet égard au Groupe d’experts d ’apporter l ’aide voulue en application du paragraphe 32 b) de la présente résolution ; Interdiction de voyager 9. Décide que, jusqu ’au 31 janvier 2019, tous les États Membres de vront continuer de prendre les mesures nécessaires pour interdire l ’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité, étant entendu que rien dans les dispositions du présent paragraphe n ’oblige un État à refuser l ’entrée sur son territoire à ses propres nationaux, et demande à cet égard au Gouvernement de la République centrafricaine de renforcer la coopération et les échanges d ’informations avec les autres États ; 10. Engage les États Membres à exiger des compagni es aériennes opérant sur leur territoire, s ’il y a lieu et conformément à leur droit interne et aux instruments juridiques et documents cadres internationaux pertinents, qu ’elles communiquent à l’avance aux autorités nationales compétentes des informations sur les passagers afin de détecter le départ de leur territoire, ou la tentative d ’entrée sur leur territoire ou de transit par leur territoire, à bord d ’appareils civils, de personnes désignées par le Comité ; 11. Engage également les États Membres à signaler au Comité le départ de leur territoire, ou toute tentative d ’entrée sur leur territoire ou de transit par leur territoire, de personnes désignées, ainsi que d ’en informer l ’État de résidence ou de nationalité s ’il y a lieu et conformément à leur droit interne et à leurs obligations internationales ; 12. Demande instamment aux autorités centrafricaines de veiller, lorsqu ’elles mettront en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 9 ci -dessus, à ce que les passeports et autres d ocuments de voyage faux, falsifiés, volés ou perdus, ainsi que les passeports diplomatiques annulés, soient dès que possible retirés de la circulation conformément aux lois et pratiques nationales, et de communiquer les informations qu’elles possèdent sur ces documents aux autres États Membres en passant par la base de données d ’INTERPOL ; 13. Engage les États Membres à transmettre, lorsqu ’ils en disposent et dans le respect de leur législation nationale, des photographies et les données biométriques des personnes désignées par le Comité afin qu ’elles puissent figurer sur les notices spéciales INTERPOL -Conseil de sécurité de l ’Organisation des Nations Unies ; 14. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 9 ci -dessus ne s’appliquent pas dans les c as suivants : S/RES/2399 (2018) 18-01390 8/13 a) Lorsque le Comité établit que tel ou tel voyage se justifie par des raisons humanitaires, y compris un devoir religieux ; b) Lorsque l ’entrée ou le passage en transit est nécessaire aux fins d ’une procédure judiciaire ; c) Lorsque le Comité conclut que telle ou telle dérogation favoriserait la réalisation des objectifs de paix et de réconciliation nationale en République centrafricaine et la stabilité dans la région ; 15. Souligne que les violations de l ’interdiction de vo yager peuvent mettre en péril la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine et que les personnes ou entités qui facilitent délibérément le voyage d ’une personne inscrite sur la liste en violation de l ’interdiction de voyager peuvent êtr e considérées par le Comité comme remplissant les critères de désignation prévus dans la présente résolution et engage toutes les parties et tous les États Membres à coopérer avec le Comité et avec le Groupe d ’experts en ce qui concerne l ’application de l ’interdiction de voyager ; Gel des avoirs 16. Décide que, jusqu ’au 31 janvier 2019, tous les États Membres resteront tenus de geler sans délai les fonds et autres avoirs financiers et ressources économiques se trouvant sur leur territoire en la posse ssion ou sous le contrôle direct ou indirect des personnes ou entités désignées par le Comité ou de toute personne ou entité agissant pour le compte ou sur les ordres de celles -ci ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide en ou tre que tous les États Membres doivent continuer d ’empêcher leurs nationaux ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre à la disposition de ces personnes ou entités des fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ou d ’en pe rmettre l ’utilisation à leur profit ; 17. Décide que les mesures visées au paragraphe 16 ci -dessus ne s ’appliquent pas aux fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) Qu’ils sont né cessaires pour régler des dépenses ordinaires – denrées alimentaires, loyers, mensualités de prêts hypothécaires, médicaments, soins médicaux, impôts, primes d ’assurance, factures de services collectifs de distribution – ou pour régler ou rembourser des dé penses engagées dans le cadre de la prestation de services juridiques, notamment des honoraires, conformément à la législation nationale, ou des frais ou commissions liés au maintien en dépôt de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques g elés, conformément à la législation nationale, après que l ’État Membre concerné a informé le Comité de son intention d’autoriser, dans les cas où cela serait justifié, l ’accès à ces fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques et en l ’absenc e de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification ; b) Qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses extraordinaires, à condition que le ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui - ci ait donné son accord ; c) Qu’ils font l ’objet d ’un privilège ou d ’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas ils peuvent être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présent e résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne ou une entité désignée par le Comité et que le S/RES/2399 (2018) 9/13 18-01390 privilège ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aie nt été portés à la connaissance du Comité par l ’État ou les États Membres concernés ; 18. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement, aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 16 ci -dessus, des intérêts et autres rémunér ations revenant à ces comptes ou des paiements dus au titre de marchés, d’accords ou d ’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations e t paiements resteront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés ; 19. Décide que les mesures visées au paragraphe 16 ci -dessus n ’interdisent à aucune personne ou entité désignée d ’effectuer des paiements au titre d ’un contrat passé avant son in scription sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n ’est pas reçu directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 16 ci -dessus et qu ’ils ont signifié au Comité avec un préavis de 10 jours le ur intention d ’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d ’autoriser, selon qu ’il conviendrait, le déblocage à cette fin de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques ; Critères de désignation 20. Décide que les mesures visées a ux paragraphes 9 et 16 s ’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine, notamment des actes qui menace nt ou entravent la stabilisation et la réconciliation ou alimentent les violences ; 21. Décide également , à cet égard, que les mesures visées aux paragraphes 9 et 16 s’appliquent aussi aux individus et entités que le Comité aura désignés comme : a) Agissant en violation de l ’embargo sur les armes imposé au paragraphe 54 de la résolution 2127 (2013) et prorogé au paragraphe 1 de la présente résolution ou ayant directement ou indirectement fourni, ven du ou transféré à des groupes armés ou à des réseaux criminels opérant en République centrafricaine des armes ou du matériel connexe ou des conseils techniques, une formation ou une assistance, notamment financière, en rapport avec des activités violentes, ou en ayant été les destinataires ; b) Préparant, donnant l ’ordre de commettre ou commettant, en République centrafricaine, des actes contraires au droit international des droits de l ’homme ou au droit international humanitaire ou constituant des attein tes aux droits de l ’homme ou des violations de ces droits, notamment des attaques dirigées contre des civils, attentats à motivation ethnique ou religieuse, attentats commis contre des biens de caractère civil, y compris des centres administratifs, des tri bunaux, des écoles et des hôpitaux, enlèvements, déplacements forcés ; c) Préparant, donnant l ’ordre de commettre ou commettant des actes de violence sexuelle ou sexiste en République centrafricaine ; d) Recrutant des enfants ou utilisant des enfants d ans le conflit armé en République centrafricaine, en violation du droit international ; e) Apportant un appui à des groupes armés ou à des réseaux criminels par l’exploitation ou le trafic illicites de ressources naturelles de la République centrafricain e telles que les diamants, l ’or, la faune et la flore sauvages ou les produits qui en sont tirés ; S/RES/2399 (2018) 18-01390 10/13 f) Faisant obstacle à l ’acheminement de l ’aide humanitaire destinée à la République centrafricaine, à l ’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pay s ; g) Préparant, donnant l ’ordre de commettre, finançant ou commettant des attaques contre les missions de l ’ONU ou les forces internationales de sécurité, notamment la MINUSCA, les missions de l ’Union européenne et les forces françaises, déployées sous les cond itions prévues au paragraphe 65 de la résolution 2387 (2017) et qui les soutiennent, ainsi que contre le personnel humanitaire ; h) Dirigeant une entité désignée par le Comité en application des para graphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) , des paragraphes 11 et 12 de la résolution 2196 (2015) , des paragraphes 12 et 13 de la résolution 2262 (2016) ou de la présente résolution, ou ayant apporté un soutien à une personne ou une entité désignée par le Comité en application des paragraphes 36 et 37 de la résolution 2134 (2014) des paragraphes 11 et 12 de la résolution 2196 (2015) , des paragraphes 12 et 13 de la résolution 2262 ( 2016) , des paragraphes 16 et 17 de la résolution 2339 (2017) ou de la présente résolution ou à une entité appartenant à une personne ou une entité désignée ou contrôlée par elle, ou ayant agi en son nom, pour son compte ou sur ses instructions ; 22. Condamne tous les actes d ’incitation à la violence, en particuli er à motivation ethnique ou religieuse, qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine et décide que les personnes et entités qui commettent de tels actes et perpètrent ainsi ou appuient des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine sont susceptibles de remplir les critères de désignation énoncés au paragraphe 20 ci -dessus ; 23. Se félicite des mesures prises par les États membres de la Conférence internationale sur la rég ion des Grands Lacs pour mettre en œuvre l ’Initiative régionale contre l ’exploitation illégale des ressources naturelles approuvée dans la Déclaration de Lusaka de 2010, notamment la promotion de l ’utilisation par les acteurs économiques de directives en m atière de diligence telles que le Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d ’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque, et encourage tous les États, en particulier ceux de la région, à continuer de faire connaître les directives de ce type ; Comité des sanctions 24. Décide que le mandat du Comité s ’applique aux mesures prévues aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et au x paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014) , reconduites par la présente résolution ; 25. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les or ganisations internationales, régionales et sous -régionales, selon que de besoin, en particulier les États voisins et les États de la région, afin d’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures reconduites dans la présente résolution et, à cet égard, enco urage le Comité à envisager, le cas échéant, que son président ou ses membres se rendent dans certains pays ; 26. Demande au Comité de recenser tout cas de non -respect des mesures visées aux paragraphes 1, 2, 9 et 16 ci -dessus et de décider pour chaque c as de la conduite à suivre, et prie le Président du Comité de lui rendre compte des activités menées par le Comité sur cette question dans les rapports qu ’il lui présentera en application du paragraphe 41 ci -après ; 27. Rappelle que le Processus de Kimbe rley a décidé que la République centrafricaine pouvait reprendre le commerce de diamants bruts en provenance de S/RES/2399 (2018) 11/13 18-01390 « zones conformes » établies aux conditions fixées par le Processus, note que le Processus entend tenir le Conseil de sécurité, le Comité et son groupe d ’experts, ainsi que la MINUSCA, informés de ses décisions, et prie la présidence du Groupe de travail chargé du suivi d ’informer régulièrement le Comité des travaux de l ’Équipe de suivi pour la République centrafricaine et notamment de toute décis ion concernant les zones désignées comme « zones conformes » et le commerce des stocks de diamants bruts détenus en République centrafricaine ; 28. Demande aux centres diamantaires internationaux et aux États de la région de redoubler de vigilance pour a ppuyer l ’action que mènent les autorités de la République centrafricaine afin de rétablir le commerce légitime et tirer parti de ses ressources naturelles, et se félicite de ce que la République centrafricaine prenne des mesures spéciales pour améliorer la traçabilité des diamants en provenance de zones conformes afin qu ’ils ne soient pas utilisés au profit de groupes armés ni pour la déstabiliser ; 29. Constate les progrès accomplis par le Processus de Kimberley concernant la question des stocks de diama nts, et encourage le Processus à faciliter le règlement de la question, en coopération avec les autorités centrafricaines et en consultation avec le Groupe d ’experts ; Groupe d ’experts 30. Exprime son appui sans réserve au Groupe d ’experts sur la Ré publique centrafricaine créé par le paragraphe 59 de la résolution 2127 (2013) ; 31. Décide de proroger jusqu ’au 28 février 2019 le mandat du Groupe d’experts, entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 31 janvier 2019 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les dispositions administratives voulues pour soutenir son action ; 32. Décide que le Groupe d ’experts devra notamment exécu ter les tâches suivantes : a) Aider le Comité à s ’acquitter du mandat défini dans la présente résolution ; b) Réunir, examiner et analyser les informations reçues des États, des organismes des Nations Unies compétents, des organisations régionales et d ’autres parties intéressées, concernant l ’application des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions, notamment pour fournir aux États Membres, à leur demande, une assistance en matière de renforcement d es capacités ; c) Remettre au Conseil de sécurité, après concertation avec le Comité, un bilan à mi -parcours le 30 juillet 2018 au plus tard et lui présenter d ’ici au 31 décembre 2018 un rapport final sur la mise en œuvre des mesures visées aux paragraph es 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014) , reconduites aux paragraphes 1, 2, 9 et 16 de la présente résolution ; d) Présenter des mises à jour au Comité, en particulier dans les situations d’urgence ou lorsque le Groupe d ’experts le juge nécessaire ; e) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des personnes et entités désignées par le Comité conformément aux critères réaffirmés aux paragraphes 20 et 21 ci -dessus, notamment en fournissant des données biométriques et d ’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est rendu public ; f) Aider le Comité en lui fournissant des renseignements sur les individus et entités susceptibles de remplir les critè res de désignation énoncés aux paragraphes 20 S/RES/2399 (2018) 18-01390 12/13 et 21 ci -dessus, notamment en communiquant ces renseignements au Comité à mesure qu’ils deviennent disponibles, faire figurer dans ses rapports écrits les noms des individus et entités à inscrire, les informati ons permettant de les identifier et tous éléments tendant à montrer que ces critères de désignation sont réunis ; g) Recueillir, en coopération avec la MINUSCA, tout élément attestant d’actes d ’incitation à la violence, en particulier à motivation ethniq ue ou religieuse, qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité en République centrafricaine et permettant d ’identifier les auteurs de tels actes, et en rendre compte au Comité ; h) Coopérer avec l ’Équipe de suivi du Processus de Kimberley pour l a République centrafricaine pour appuyer la reprise des exportations de diamants bruts en provenance de la République centrafricaine et signaler au Comité si la reprise du commerce déstabilise le pays ou profite à des groupes armés ; 33. Demande au Groupe d ’experts de coopérer activement avec les autres groupes d ’experts qu ’il a créés, si cela est utile à l ’exécution de leur mandat ; 34. Se déclare préoccupé en particulier par les informations selon lesquelles des réseaux de trafiquants continue nt de financer et d ’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et encourage le Groupe d ’experts à prêter une attention particulière à l ’analyse de ces réseaux dans le cadre de l ’exécution de son mandat ; 35. Demande au Groupe d ’expert s de se doter des compétences requises en matière de problématique femmes -hommes, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2242 (2015) , et l ’encourage à considérer cette problématique comme une question transversale dont il doit tenir compte dans ses enquêtes et rapports ; 36. Prie instamment la République centrafricaine, les États voisins et les autres États membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs de coopérer au nive au régional en vue d ’enquêter sur les réseaux criminels et les groupes armés impliqués dans l ’exploitation illégale et la contrebande des ressources naturelles, notamment l ’or et les diamants, et le braconnage et le trafic d ’espèces sauvages ; 37. Demand e instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts et d ’assurer la sécurité de ses membres ; 38. Prie instammen t tous les États Me mbres et tous les organismes compétents des Nations Unies de permettre au Groupe d ’experts de consulter toutes personnes et d’accéder à tous documents et sites, afin qu ’il puisse s ’acquitter de son mandat ; 39. Demande à la Représentante spéciale du Secr étaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et à la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de continuer de communiquer au Comité des informations sur ces questions, conformé ment au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) ; Notification des mesures prises et suivi d e la situation 40. Demande à tous les États, en particulier ceux de la région et ceux dans lesquels se trouvent des personnes ou des entités désignées, de mettre en œuvre activement les mesures prévues par la présente résolution et de rendre régulièreme nt compte au Comité de ce qu ’ils font pour appliquer les mesures prévues aux paragraphes 54 et 55 de la résolution 2127 (2013) et aux paragraphes 30 et 32 de la résolution 2134 (2014) , reconduites aux paragraphes 1, 2, 9 et 16 de la présente résolution ; S/RES/2399 (2018) 13/13 18-01390 41. Prie le Comité de lui faire oralement au moins une fois par an, par la voix de son président, un bilan de ses travaux, le cas échéant avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, et de lui rendre compte en tant que de besoin de la situation en République centrafricaine, et invite le Président du Comité à tenir régulièrement des réunions d ’information à l ’intention de tous les États Membres intéressés ; 42. Affirme qu’il continuera de suivre l ’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à examiner l ’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à apprécier s ’il convient de les renforcer par de nouvelles mesures, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, en fonction des progrès accomplis dans la stabilisation du pays et le respect de la présente résolution ; 43. Prie, à cet égard, le Sec rétariat de lui fournir, dans les 6 prochains mois, des critères permettant d ’évaluer les mesures d ’embargo sur les armes, en tenant compte des progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, y compris dans la réforme des FACA et des forces de sécurité nationales et compte tenu de leurs besoins, sur la base de l ’option 3 proposée dans la lettre du Secrétaire général adressée au Président du Conseil de sécurité le 10 juillet 2017 ; 44. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2400 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2400(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/240 0 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 8 février 2018 18-01972 (F) *1801972* Résolution 2400 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8177e séance, le 8février 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations concernant le Soudan, en particulier les résolutions 1591 (2005) , 1651 (2005) , 1665 (2006) , 1672 (2006) , 1713 (2006) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , et 1891 (2009) , 1945 (2010) , 1982 (2011) , 2035 (2012) , 2091 (2013) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) et 2340 (2017) , Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Rappelant le rapport final du Groupe d ’experts sur le Soudan ( S/2017/1125 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle les mesures imposées par les paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) , tels que modifiés par le paragraphe 7 de la résolut ion 1591 (2005) , et le paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) , ainsi que les critères d ’inscription sur la liste et les mesures imposées aux al inéas c), d) et e) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , tel que modifié par le paragraphe 3 de la résolution 2035 (2012) , et réaffirme les dispositions des alinéas f) et g) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , le paragraphe 9 de la résolution 1556 (2004) et le paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 12 mars 2019 le mandat du Groupe d ’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005) , qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) et 2340 (2017) , réaffirme le mandat du Groupe d ’experts tel qu ’il a été établi dans ses résolutions 1591 (2005) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) et 2340 (2017) et prie le Groupe d ’experts de soumettre au Comité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan (« le Comité ») un rapport d ’activité, le 12 août 2018 au plus tard, et de lui présenter, après concertation avec le Comité et au plus tard le 12 janvier 2019, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et prie également le Groupe d ’experts de soumettre tous les tr ois mois au Comité un rapport actualisé sur ses activités, notamment ses déplacements, et de rendre compte de l’application des dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010) et de leur efficacité, et affirme son intention de revoir ce mandat au plus tard le 12 février 2019 et de le proroger s ’il y a lieu ; S/RES/2400 (2018) 18-01972 2/2 3. Affirme son intention d ’examiner régulièrement les mesures concernant le Darfour, telles qu ’elles ont été rappelées au paragraphe 1, compte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain, en prenant note du dernier rapport du Président du Comité et de ses recommandations, et à la lumière du prochain rapport d ’activité que doit soumettre le Groupe d ’experts au plus tard le 12 août 2 018, et du rapport final qu ’il soumettra au plus tard le 12 janvier 2019, et en tenant compte de ses résolutions pertinentes ; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2401 (2018)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2401(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2401 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 24 février 2018 18-02932 (F) *1802932* Résolution 2401 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8188e séance, le 24 février 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) , 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2249 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2286 (2016) , 2332 (2016) , 2336 (2016) et 2393 (2017) , et les déclarations de son président des 3 août 2011 (S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ) et 17 août 2015 (S/PRST/2015/15 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Se disant à nouveau profondément affligé par la persistance de la situation humanitaire effroyable que connaît la Syrie, notamment dans la Ghouta orientale, dans la province d’Edleb, dans la partie nord de la province de Hama, à Roukban et à Raqqa, et par le fait que le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire d’urgence, notamment d’une assistance médicale, dépasse 13,1 millions – dont 6,1 millions sont des déplacés, 2,5 millions vivent dans des zones difficiles d’accès, y compris des réfugiés palestiniens, et des centaines de milli ers sont des civils pris au piège dans des zones assiégées, Exprimant son indignation devant l’escalade de la violence, qui a atteint un niveau inacceptable, dans plusieurs régions du pays, en particulier dans la province d’Edleb et dans la Ghouta orient ale mais également dans la ville de Damas, notamment les bombardements d’artillerie visant des locaux diplomatiques, et devant les attaques visant des civils et des installations civiles ainsi que des installations médicales, qui aggravent d’autant les sou ffrances endurées et provoquent de nombreux déplacements de populations, et rappelant à cet égard les obligations qu’imposent à toutes les parties le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, ainsi que toutes ses déci sions pertinentes, notamment celle de mettre fin aux attaques visant des civils et des installations civiles, en particulier les attaques lancées contre des écoles et des installations médicales, S’inquiétant pour les personnes retournant dans certaines z ones, notamment celles reprises à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le S/RES/2401 (2018) 18-02932 2/4 nom de Daech), qui sont polluées par des restes explosifs de guerre et qui ont besoin d’une aide pour retrouver résilience et stabilité, et se déclarant p réoccupé face à la situation humanitaire à Raqqa, Se disant à nouveau profondément troublé par le fait que l’aide humanitaire des Nations Unies n’a pas pu être acheminée dans les zones assiégées ces derniers mois, s’inquiétant vivement de la situation désastreuse des centaines de milliers de civils pris au piège dans les zones assiégées de la République arabe syrienne, en particulier dans la Ghouta orientale, à Yarmouk, à Fouaa et à Kafraya, réaffirmant que les sièges imposés aux populat ions civiles en Syrie sont une violation du droit international humanitaire, et demandant la levée immédiate de tous les sièges, Se déclarant préoccupé par la situation humanitaire des déplacés qui se trouvent à Roukban et insistant sur la nécessité d’ass urer l’accès du personnel humanitaire à Roukban depuis le territoire syrien et de trouver une solution durable, Notant que les travaux actuellement menés sur les zones de désescalade pour réduire la violence constituent un pas vers un cessez -le-feu globa l à l’échelle nationale, et soulignant que toutes les parties doivent respecter les engagements qu’elles ont pris dans le cadre des accords de cessez -le-feu existants et que l’accès humanitaire doit faire partie de ces efforts, conformément au droit intern ational humanitaire, Réaffirmant que les États Membres doivent veiller à ce que les mesures qu’ils prennent pour lutter contre le terrorisme soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit international humanitaire, Soulignant que la situation humanitaire continuera de se détériorer en l’absence d’un règlement politique du conflit syrien qui soit conforme aux dispositions de la résolutio n 2254 (2015) , et demandant à toutes les parties d’avancer dans ce sens et d’instaurer des mesures de confiance, y compris la libération rapide de toute personne détenue arbitrairement, en particulier les femmes et les enfants, Exprimant son indignation devant le fait que ses résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2332 (2016) et 2393 (2017) ne sont toujours pas pleinement appliquées, Considérant que la situation humanitaire catastrophique qui règne en Syrie continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Exige que toutes les parties cessent les hostilités sans délai et s’engagent immédiatement à assurer la pleine mise en œuvre de cette demande par toutes les parties , de façon à instaurer une pause humanitaire durable d’au moins 30 jours consécutifs sur l’ensemble du territoire syrien pour permettre d’ acheminer durablement, en toute sécurité et sans entrave l’aide humanitaire et les services connexes et de procéder à l’évacuation sanitaire des personnes gravement malades et des blessés, conformément au droit international applica ble ; 2. Affirme que la cessation des hostilités ne s’appliquera pas aux opérations militaires dirigées contre l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al -Qaida et le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida ou à l’EIIL, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a désignés comme tels ; S/RES/2401 (2018) 3/4 18-02932 3. Demande à toutes les parties de respecter et d’honorer les engagements qu’elles ont pris au titre des accords de ces sez-le-feu conclus antérieurement, y compris l’application intégrale de la résolution 2268 (2016) , demande à tous les États Membres d’user de leur influence auprès des parties pour assurer le respect d e la cessation des hostilités et des engagements existants et d’appuyer l’action menée pour créer les conditions propices à un cessez -le-feu durable, et souligne qu’il faut que les États Membres donnent les garanties nécessaires ; 4. Demande à tous les Ét ats Membres concernés de coordonner les efforts visant à surveiller la cessation des hostilités, en faisant fond sur les arrangements existants ; 5. Exige que, immédiatement après le début de la cessation des hostilités, toutes les parties accordent chaqu e semaine aux convois humanitaires de l’Organisation des Nations Unies et de ses partenaires d’exécution, notamment ceux qui transportent des fournitures médicales et chirurgicales, un accès sûr, durable et sans entrave à toutes les zones et populations re censées dans le cadre de l’évaluation des besoins réalisée par l’Organisation des Nations Unies dans toutes les régions de la Syrie, en particulier les 5,6 millions de membres de 1 244 communautés ayant cruellement besoin d’aide, y compris les 2,9 millions de personnes vivant dans des zones difficiles d’accès et assiégées, compte tenu de l’évaluation des conditions de sécurité faite par l’Organisation ; 6. Exige également que, immédiatement après le début de la cessation des hostilités, toutes les parties autorisent l’Organisation des Nations Unies et ses partenaires d’exécution à procéder à des évacuations sanitaires sûres et sans conditions, en fonction de l’urgence et de la nécessité médicale, compte tenu de l’évaluation des conditions de sécurité faite par l’Organisation ; 7. Demande une nouvelle fois , en particulier aux autorités syriennes, que toutes les parties s’acquittent sans délai des obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, le ca s échéant, et le droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne la protection des civils, garantissent le respect et la protection de l’ensemble du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médica l, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installations médicales, et mettent en œuvre intégralement et immédiatement les dispositions de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ; 8. Exige de toutes les parties qu’elles permettent au personnel médical et aux agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, à leur matériel, à leurs moyens de transport et à leurs fournitures, notamment les articles chirurgicaux, d’accéder en toute sécurité et sans entrave aux populations dans le besoin, conformément au droit international humanitaire, et exige de nouveau de toutes les parties qu’elles démilitarisent les installations médicales, les écoles et les autres établissements civil s, s’interdisent d’établir des positions militaires dans des zones habitées et s’abstiennent de lancer des attaques contre des installations civiles ; 9. Prend note avec satisfaction des cinq demandes formulées par le Coordonnateur des secours d’urgence le 11 janvier 2018 au cours de sa mission en Syrie, et exhorte toutes les parties à faciliter l’application de celles -ci et d’autres mesures, de façon à garantir la fourniture durable d’une aide humanitaire plus efficace et respectueuse des principes établis en Syrie en 2018 ; 10. Demande à toutes les parties de lever immédiatement le siège des zones peuplées, notamment dans la Ghouta orientale, à Yarmouk, à Fouaa et à Kafraya, exige que toutes les parties autorisent l’acheminement de l’aide humanitaire, y S/RES/2401 (2018) 18-02932 4/4 compris l’aide médicale, cessent de priver les civils de denrées alimentaires et de médicaments indispensables à leur survie, et permettent l’évacuation rapide, en toute sécurité et s ans entrave, de tous les civils qui souhaitent partir, et souligne que les parties doivent se mettre d’accord sur des pauses humanitaires, des jours de tranquillité, des cessez -le-feu localisés et des trêves afin que les organismes humanitaires puissent av oir un accès sûr et sans entrave à toutes les zones touchées en Syrie, rappelant que le droit international humanitaire interdit d’utiliser la famine contre les civils comme méthode de combat ; 11. Demande que l’exécution des programmes humanitaires d’act ion antimines soit accélérée d’urgence sur l’ensemble du territoire syrien ; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l’application de la présente résolution et le respect de ses dispositions par toutes les parties concernées en Syrie, dan s les 15 jours suivant l’adoption de la présente résolution et, par la suite, dans le cadre des rapports qu’il lui soumet concernant l’application des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) et 2393 (2017) ; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2402 (2018)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2402(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2402 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2018 18-02985 (F) *1802985* Résolution 2402 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8190e séance le 26 février 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015 , 2266 (2016) et 2342 (2017) et les déclarations de son président relatives au Yémen, en date du 15 février 2013 ( S/PRST/2013/3 ), du 29 août 2014 ( S/PRST/2014/18 ), du 22 mars 2015 ( S/PRST/2015/8 ), du 25 avril 2016 (S/PRST/2016/5 ) et du 15 juin 2017 (S/PRST/2017/7 ), Réaffirmant son ferme attachement à l ’unité, la souveraineté, l ’indépendance et l’intégrité territoriale du Yémen, Se déclarant préoccupé par les difficultés politiques, économiques et humanitaires et les problèmes de sécurité, notamment la violence, que continue de connaître le Yémen, et par les dangers posés par le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’armes, Demandant de nouveau à toutes les parties y éménites de choisir la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs différends, de renoncer à recourir à la violence à des fins politiques et de s ’abstenir de toute provocation, Réaffirmant que toutes les parties doivent s ’acquitter des obliga tions que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, selon qu ’il convient, Exprimant son appui et son attachement à l ’action menée par l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen en vue d ’appuyer le processus de transition au Yémen, Se déclarant profondément préoccupé de constater que certaines zones du Yémen se trouvent sous le contrôle d ’Al-Qaida dans la péninsule arabique, dont la présence, l ’idéologie ext rémiste violente et les agissements sont préjudiciables à la stabilité du Yémen et de la région, et ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour la population, s ’inquiétant de la présence croissante au Yémen d ’éléments affiliés à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), qui pourraient être encore plus nombreux à l ’avenir, et réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent Al -Qaida dans la péninsule arabique, l ’EIIL (Dae ch) et tous les autres personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés, S/RES/2402 (2018) 18-02985 2/3 Rappelant l’inscription d ’Al-Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui y sont associées sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al-Qaida, et soulignant à cet égard la nécessité d ’une vigoureuse application des mesures édictées au paragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) , comme outil majeur de lutte contre le terrorisme au Yémen, Notant l’importance capitale de l ’application effective du régime de sanctions institué par les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) et le rôle c lef que les États de la région peuvent jouer à cet égard, et préconisant que la coopération soit encore renforcée, Rappelant les dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) imposant un embargo ciblé sur les armes, Profondément affligé par la détérioration constante de la situation humanitaire effroyable que connaît le Yémen, se déclarant vivement préoccupé par les obstacles de toutes sortes qui gênent l ’acheminement de l ’aide humanitair e, notamment les restrictions entravant la fourniture de produits de première nécessité à la population civile du Yémen, Soulignant la nécessité que le Comité créé en application du paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») discute des recommandations figurant dans les rapports du Groupe d ’experts, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de procéder rapidement et intégralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue national sans exclusive, comme le prévoient l ’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre, en application des résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) et 2266 (2016) et au vu des attentes du peuple yéménite ; 2. Décide de reconduire jusqu ’au 26 février 2019 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositions des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragraphes 14 à 17 de la résolution 2216 (2015) ; Critères de désignation 3. Réaffirme que les dispositions des paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, ou visées dans l ’annexe de la résolution 2216 (2015) comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen ; 4. Réaffirme les critères de désignation énoncés au paragraphe 17 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 19 de la résolution 2216 (2015) ; Présentation de rapports 5. Décide de proroger jusqu ’au 28 mars 2019 le mandat du Groupe d ’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015) , déclare son intention de le réexaminer et de se prononcer, le 28 février 2019 au plus ta rd, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, jusqu ’au 28 mars 2019, en faisant S/RES/2402 (2018) 3/3 18-02985 au besoin appel aux compét ences des membres du Groupe créé conformément à la résolution 2140 (2014) ; 6. Prie le Groupe d ’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 28 juillet 2018 au plus tard, et de lui remettr e, après concertation avec le Comité, un rapport final le 28 janvier 2019 au plus tard ; 7. Charge le Groupe de coopérer avec les autres groupes d ’experts qu ’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, notamment l ’Équipe d ’appui analytique et de su rveillance des sanctions créée par la résolution 1526 (2004) , dont le mandat a été prorogé par la résolution 2253 (2015) ; 8. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés d ’assurer la sécurité des membres du Grou pe et de leur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l ’exécution de son mandat ; 9. Souligne qu’il importe de tenir des consultations avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin d ’assurer l ’applicat ion de toutes les mesures énoncées dans la présente résolution ; 10. Demande à tous les États Membres qui ne l ’ont pas encore fait de présenter dès que possible un rapport au Comité sur les mesures qu ’ils auront prises en vue d’appliquer concrètement les mesures visées aux paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) , et rappelle à ce propos que les États Membres qui effectuent une inspection de chargements en application du paragraphe 15 de la résolution 2216 (2015) sont tenus de présenter par écrit un rapport au Comité, comme prévu au paragraphe 17 de la résolution 2216 (2015) ; 11. Rappelle le rapport du Groupe de travail informel sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les mei lleures pratiques et méthodes, notamment les paragraphes 21, 22 et 23 du rapport, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance ; 12. Réaffirme qu’il suivra en permanence la sit uation au Yémen et se tiendra prêt à examiner l ’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, selon ce que dicterait l ’actualité ; 13. Décide de res ter activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2403 (2018)
IntituléDate de l’élection à un siège vacant de la Cour internationale de Justice
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2403(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2403 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 28 février 2018 18-03144 (F) *1803144* Résolution 2403 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8193e séance, le 28 février 2018 Le Conseil de sécurité , Prenant note avec regret de la démission du juge Hisashi Owada, qui prendra effet le 7 juin 2018, Prenant note de la vacance qui en résulte à la Cour internationale de Justice pour la durée restant à courir du mandat du juge Hisashi Owada qui doit donc être remplacé conformément aux dispositions du Statut de la Cour, Notant que, conformément à l ’article 14 dudit statut, la date d ’élection au siège vacant est fixée par le Conseil de sécurité, Décide que l ’élection aura lieu le 22 juin 2018 à une séance du Conseil de sécurité et à une séance de l ’Assemblée générale, à sa soixante -douzième session.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2404 (2018)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2404(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2404 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 28 février 2018 18-03149 (F) *1803149* Résolution 2404 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8194e séance, le 28 février 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de son président et les déclarations à la presse concernant la situation en Guinée -Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009) , 2030 (2011) , 2048 (2012) , 2092 (2013) , 2103 (2013) , 2157 (2014) , 2186 (2014) , 2203 (2015) , 2267 (2016) et 2343 (2017) , Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guinée -Bissau en date du 9 février 2018 ( S/2018/110 ) et des recommandations qui y sont formulées, et soulignant l’appréciation positive du Secrétaire général concerna nt le rôle que joue son Représentant spécial et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée -Bissau (BINUGBIS) en prêtant son concours au Gouvernement de la Guinée -Bissau, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Guinée -Bissau, insistant sur le fait que c’est avant tout aux autorités bissau -guinéennes qu’il incombe d’assurer la stabilité et la sécurité sur l’ensemble du territoire, et soulignant qu’il impo rte que le pays prenne en main la mise en œuvre d’initiatives inclusives en matière de politique, de paix et de sécurité, Soulignant que le Gouvernement de la Guinée -Bissau doit continuer de prendre des mesures concrètes pour favoriser la paix, la sécurit é et la stabilité dans le pays, en trouvant des solutions inclusives à la crise politique, en organisant des élections législatives et présidentielle libres, régulières, crédibles et transparentes comme le prévoit la Constitution bissau -guinéenne, en réfor mant efficacement le secteur de la sécurité, en luttant contre la corruption grâce au renforcement du système judiciaire, en améliorant l’administration publique et la gestion des recettes de l’État, ainsi que la prestation des services de base à la popula tion, et en promouvant et en protégeant les droits de l’homme, et louant sa détermination à mettre en œuvre ses priorités nationales, Se déclarant préoccupé par les tensions politiques et institutionnelles qui persistent entre les principaux acteurs poli tiques, y compris, mais pas seulement, le Président, le Premier Ministre, le Président de l’Assemblée et les responsables des partis politiques en Guinée -Bissau, qui empêchent le pays d’avancer dans l’exécution de son programme national de réforme, lequel devrait permettre d’instaurer la paix et la sécurité, et risquent de compromettre les progrès réalisés depuis le retour à l’ordre constitutionnel après les élections de 2014, S/RES/2404 (2018) 18-03149 2/9 Se déclarant également préoccupé par la situation des citoyens bissau -guinéens, qui subissent les retombées négatives de la crise politique, et exhortant tous les acteurs politiques à placer les intérêts du peuple bissau -guinéen au-dessus de toute autre considération, Se félicitant de l’engagement constant du Représentant spécial d u Secrétaire général, Modibo Ibrahim Touré, du Président de la République togolaise, S. E. M. Faure Essozimna Gnassingbé, en sa qualité de Président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), du Président de la République de Gu inée, S. E. M. Alpha Condé, en sa qualité de médiateur de la CEDEAO pour la Guinée -Bissau, du Représentant spécial de l’Union africaine, Ovidio Pequeno, et d’autres interlocuteurs, dans la recherche d’une solution pacifique à l’impasse, et rappelant la néc essité de mener une action concertée entre l’Organisation des Nations Unies, la CEDEAO, l’Union africaine, la Communauté des pays de langue portugaise et l’Union européenne, Se félicitant également de l’action que continuent de mener les cinq organisatio ns internationales qui participent au processus de consolidation de la paix en Guinée -Bissau (CEDEAO, Communauté des pays de langue portugaise, ONU, Union africaine et Union européenne) et soutenant l’appel qu’elles ont lancé à toutes les parties prenantes en Guinée -Bissau de respecter les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et les obligations que leur imposent les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme et de s’abstenir de tout acte ou discours public qui serait susceptible d’a ggraver les tensions dans le pays, Rappelant que les Accords de Conakry du 14 octobre 2016, basés sur la feuille de route de la CEDEAO intitulée « Accord pour une sortie de crise politique en Guinée -Bissau », sont le principal cadre pour un règlement paci fique de la crise politique et que leur application représente une occasion historique pour les autorités nationales et les dirigeants politiques, tout comme pour la société civile, d’œuvrer ensemble en faveur de la stabilisation politique et la consolidat ion de la paix, Saluant les efforts de médiation que continue de faire la CEDEAO pour promouvoir la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO et des Accords de Conakry, comme le démontre la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDE AO, lors du sommet qu’elle a tenu le 27 janvier 2018 à Addis -Abeba, laquelle a invité le Président de la Guinée -Bissau à nommer un Premier Ministre de consensus et les parties signataires à former, le 31 janvier 2018 au plus tard, un gouvernement dans le r espect des Accords de Conakry, prenant note du communiqué du 1er février 2018 qui a fait suite à la mission de médiation de haut niveau effectuée à Bissau et au constat selon lequel les Accords de Conakry n’avaient pas été respectés et, à cet égard, le man dat confié au Président de la Commission d’appliquer des sanctions contre toute personne ou organisation qui entrave le processus de sortie de crise en Guinée -Bissau, et notant que la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a vivement e ngagé l’Union africaine, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union européenne et l’ONU à aider la CEDEAO à appliquer effectivement ces sanctions, Soulignant que les principes démocratiques doivent être respectés et qu’il importe de promouvoir la réconciliation nationale, un dialogue ouvert à tous et une bonne gouvernance, lesquels sont essentiels pour parvenir à une paix durable en Guinée -Bissau, insistant sur la nécessité d’associer tous les Bissau -Guinéens à cette entreprise aux niveaux natio nal et local et de garantir la participation pleine et effective des femmes et des jeunes, dans le respect des principes de la séparation des pouvoirs, de l’état de droit, de la justice et de la lutte contre l’impunité, et encourageant toutes les parties p renantes à participer à ce processus, S/RES/2404 (2018) 3/9 18-03149 Notant que les retards enregistrés dans la mise en œuvre des Accords de Conakry compromettent les efforts de dialogue et l’examen du cadre juridique applicable avant la tenue des élections législatives et présidentielle, respectivement en 2018 et 2019, et que la paralysie des institutions, en particulier de l’Assemblée nationale, empêche tout progrès dans l’examen de la Constitution, Affirmant que la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée -Bissau passe nécessairement par une transition consensuell e et sans exclusive conduite par les Bissau -Guinéens, le respect de l’ordre constitutionnel, la réforme à titre prioritaire de la défense, de la sécurité et de la justice, la promotion de l’état de droit, la défense des droits de l’homme, la promotion du d éveloppement socioéconomique et la lutte contre l’impunité et le trafic de drogues, dans le respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’unité et de l’intégrité territoriale de la Guinée -Bissau, Réaffirmant qu’il importe que les forces de défense et de sécurité continuent de s’abstenir de toute ingérence dans la situation politique en Guinée -Bissau et se félicitant de la retenue dont elles font preuve à cet égard et du calme manifesté par le peuple bissau -guinéen, Soulignant qu’il importe que le G ouvernement de la Guinée -Bissau, aidé dans sa tâche par le BINUGBIS et les partenaires internationaux, continue de se doter d’institutions impartiales, transparentes, responsables et compétentes dans les domaines de la sécurité et de l’état de droit, Affirmant que toutes les parties prenantes en Guinée -Bissau doivent s’employer à garantir la stabilité à court, à moyen et à long terme en manifestant clairement leur volonté d’engager un véritable dialogue politique sans exclusive pour créer des conditions p ermettant d’apporter des solutions viables et durables aux problèmes sociaux, économiques, politiques et militaires du pays, de manière à faciliter la mise en œuvre de réformes indispensables et le renforcement des institutions publiques, Engageant le Go uvernement à poursuivre ses efforts pour asseoir le contrôle et la tutelle effectifs des autorités civiles sur les forces de défense et de sécurité, faute de quoi le bon fonctionnement des institutions de l’État pourrait être entravé par la collusion entre certains acteurs politiques et les chefs militaires, Saluant les efforts que déploie la CEDEAO pour aider à préserver la paix, la sécurité et le développement et appuyer l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité en Guinée -Bissau grâce aux activi tés de sa mission dans ce pays (ECOMIB), Se félicitant que l’ECOMIB continue de contribuer à la promotion de la stabilité en Guinée -Bissau et engageant la communauté internationale à continuer d’appuyer et d’aider l’ECOMIB, Encourageant l’engagement, l es efforts de médiation et les contacts directs de l’Union africaine avec les acteurs politiques en Guinée -Bissau en vue de permettre une sortie plus rapide de l’impasse politique actuelle, Demandant de nouveau au Gouvernement de la Guinée -Bissau d’entre prendre des enquêtes transparentes, indépendantes et crédibles sur toutes les violations des droits de l’homme et les atteintes à ceux -ci, conformément aux normes internationales, et d’en punir les auteurs, Réaffirmant sa préoccupation face à la menace q ue le trafic de drogues, ainsi que le trafic sous toutes ses formes, notamment la traite des êtres humains, et la criminalité transnationale organisée qui y est associée représentent pour la paix et la S/RES/2404 (2018) 18-03149 4/9 stabilité ; à cet égard, se félicitant que le Gouverne ment de la Guinée -Bissau, la CEDEAO, le BINUGBIS, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et d’autres acteurs s’emploient à lutter contre ce problème, Insistant de nouveau sur la nécessité, pour lutter contre le problème mondial de la drogue et des activités criminelles qui y sont associées, de s’attaquer au problème du trafic de drogues dans les pays d’origine, de transit et de destination finale selon le principe de la responsabilité commune et partagée, et soulignant à cet égard la nécessité d’accroître la cohérence, la coordination et l’efficacité de l’action des partenaires concernés afin de démultiplier leurs efforts collectifs, notamment par des échanges d’informations, et insistant sur le fait que, pour être durable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée -Bissau doit comporter des mesures concrètes de lutte contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats à motivation politique et d’autres crimes graves tels que les atteintes à l’ordre constitution nel et les activités liées au trafic de drogues sont traduits en justice, notamment au moyen des mécanismes de justice nationaux, Réaffirmant qu’il est d’une importance cruciale que le système des Nations Unies et les partenaires internationaux, régionau x, sous -régionaux et bilatéraux conservent une capacité d’évaluation en Guinée -Bissau et continuent d’apporter leur appui à la sécurité et au développement à long terme de ce pays, notamment pour la mise en œuvre de la réforme des secteurs de la sécurité e t de la justice, la lutte contre la criminalité transnationale organisée et la création d’un climat propice à la bonne gouvernance et à un développement social durable et sans exclusive, et, à cet égard, saluant l’œuvre importante qu’accomplit l’ONUDC, en collaboration avec les entités compétentes des Nations Unies en Guinée -Bissau et dans la sous -région, et préconisant le renforcement de la coopération entre l’ONUDC et le BINUGBIS, Priant instamment les parties prenantes bissau -guinéennes de faire preuve de la volonté nécessaire pour rétablir la dynamique de progrès dans des domaines clefs, ainsi qu’il est indiqué dans le programme « Terra Ranka » présenté à la communauté des donateurs lors de la table ronde de Bruxelles, qui s’est tenue en mars 2015, Soulignant le rôle que joue l’UNICEF, en étroite coopération avec le Gouvernement, pour ce qui est de mettre en place les conditions voulues pour offrir une éducation aux enfants bissau -guinéens, Insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, comme reconnu dans les résolutions 1325 (2000) et les résolutions suivantes sur les femmes et la paix et la sécurité, Se félicitant de la coopération entre le BINUGBIS, les autorités nationales et les organisations de la société civile pour que le rôle des femmes soit renforcé en Guinée -Bissau et soulignant que le principe de l’égalité entre les sexes doit continuer d’orient er la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du Bureau, dont la réconciliation nationale, le renforcement des institutions et le règlement des causes profondes de l’instabilité, Réaffirmant que les partenaires de la Guinée -Bissau doivent continuer d e coordonner activement et étroitement les mesures qu’ils prennent en appui aux efforts que déploie le Gouvernement pour remédier aux problèmes d’ordre politique et relever les défis qui se posent en matière de sécurité et de développement, et, à cet égard , rappelant le soutien continu et coordonné que ces partenaires, notamment les organismes des Nations Unies, l’Union africaine, la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union européenne, la Banque mondiale et la Banque africaine de dévelop pement, ont apporté au Gouvernement à l’occasion de S/RES/2404 (2018) 5/9 18-03149 la Conférence internationale des donateurs pour la Guinée -Bissau, tenue le 25 mars 2015 à Bruxelles, Accueillant avec satisfaction le Communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à sa 734e séance, tenue le 14 novembre 2017, dans lequel a été soulignée la nécessité de tenir, dans les délais prescrits par la loi, des élections crédibles, et en particulier les élections législatives de 2018, Se félicitant de la poursuite du dialogue en tre la Commission de consolidation de la paix et la Guinée -Bissau, et prenant note de l’exposé présenté le 14 février 2018 par le Président de la formation Guinée -Bissau de la Commission, qui a réaffirmé son appui à l’Accord de Conakry, en soulignant la né cessité de tenir des élections libres et justes conformément à la Constitution de la Guinée -Bissau et de renouveler le mandat du BINUGBIS pour une année supplémentaire, Réaffirmant son attachement sans faille à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée -Bissau, Prorogation du mandat 1. Décide de proroger le mandat du BINUGBIS pour une période de 12 mois allant du 1er mars 2018 au 28 février 2019 ; 2. Demande que soient mises en œuvre les recommandations qui ont été formulées à l’issue de la mission d’examen stratégique, concernant la nécessité pour le BINUGBIS de recentrer son action sur les capacités politiques à l’appui des bons offices du Représentant spécial d u Secrétaire général pour la Guinée -Bissau et de simplifier sa structure de gestion, et invite le BINUGBIS à fonctionner de manière plus efficace et rationnelle ; 3. Prie le BINUGBIS, s’appuyant notamment sur les bons offices et le soutien politique du Re présentant spécial, de se concentrer sur les tâches prioritaires suivantes : a) Appuyer l’application complète des Accords de Conakry et de la feuille de route de la CEDEAO, et faciliter le dialogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale aux fins du renforcement de la gouvernance démocratique, s’agissant en particulier de la mise en œuvre des réformes qui sont nécessaires et urgentes ; b) Appuyer, par ses bons offices, les opérations électorales afin d’assurer, en 2018, la tenue d’électi ons législatives ouvertes, libres et crédibles, dans les délais prescrits par la loi ; c) Apporter une aide aux autorités nationales, notamment en leur fournissant une assistance technique, afin qu’elles accélèrent et mènent à bien l’examen de la Constitu tion de la Guinée -Bissau ; 4. Affirme qu’outre les priorités susmentionnées, le BINUGBIS et le Représentant spécial continueront d’aider, de coordonner et de piloter l’action menée par la communauté internationale dans les domaines prioritaires suivants afin de garantir durablement la paix et la stabilité en Guinée -Bissau : a) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à renforcer les institutions démocratiques et à donner aux organes de l’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles ; b) Aider les autorités nationales et les parties prenantes à promouvoir et à protéger les droits de l’homme, de même qu’à surveiller la situation en matière de droits de l’homme et à en rendre compte ; S/RES/2404 (2018) 18-03149 6/9 c) Fournir des conseils et un appui stratégiques au Gouverne ment de la Guinée -Bissau afin qu’il puisse lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, en étroite collaboration avec l’ONUDC ; d) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à inscrire le principe de l’égalité des sexes d ans l’entreprise de consolidation de la paix, conformément à ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) et 2242 (2015) , et à mettre en œuvre le plan d’action national en faveur des femmes afin de garantir l’engagement, la représentation et la participation des femmes à tous les niveaux, grâce notamment au détachement de conseillers pour ces questi ons ; e) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau, en étroite coopération avec la Commission de consolidation de la paix, à mobiliser, à harmoniser et à coordonner l’assistance internationale, à savoir celle fournie par la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union africaine et l’Union européenne, en vue des prochaines élections ; Situation politique et situation des droits de l’homme 5. Appuie les efforts déployés par la CEDEAO afin d’assurer un règlement rapide de la crise et a pris note de la décision du 4 février 2018 de celle -ci d’imposer des sanctions contre ceux qui font obstacle à la mise en œuvre des Accords de Conakry, le seul cadre consensuel permettant de trouver une solution durable à cette crise qui pose comme conditi on préalable la nomination d’un Premier Ministre de consensus et d’un gouvernement inclusif ; 6. Engage les parties prenantes bissau -guinéennes à respecter strictement les Accords de Conakry et la feuille de route de la CEDEAO pour régler leurs divergenc es et relever les défis que connaît leur pays, et leur demande de s’abstenir de tout acte ou de toute déclaration qui pourrait aggraver les tensions et inciter à la violence ; 7. Exhorte tous les acteurs politiques à placer l’intérêt du peuple bissau -guinéen au -dessus de tout et, à cet égard, invite les dirigeants bissau -guinéens à respecter strictement les Accords de Conakry et la feuille de route en 6 points de Bissau pour régler leurs divergences et relever les défis que connaît leur pays, notamment en vue des élections législatives prévues en 2018, et leur demande de s’abstenir de tout acte ou de toute déclaration qui pourraient aggraver les tensions et inciter à la violence ; 8. Insiste sur l’importance de tenir, dans les délais prévus par la loi , des élections législatives en 2018 et de l’élection présidentielle en 2019 ; rappelle qu’il importe d’adopter des réformes majeures, comme indiqué dans les Accords de Conakry, afin de créer un environnement propice à la tenue des élections législatives et présidentielle en 2018 et 2019, à la réforme du Code électoral et la promulgation d’u ne nouvelle loi sur les partis politiques, et prie le BINUGBIS de travailler en étroite collaboration avec les autorités nationales et l’équipe de pays des Nations Unies pour que ces élections se tiennent dans les délais impartis, et de renforcer la démocr atie et la bonne gouvernance ; 9. Demande aux autorités bissau -guinéennes et à toutes les parties prenantes, notamment l’armée, les partis politiques et la société civile d’engager un dialogue ouvert et sincère et d’unir leurs efforts en vue de consolide r les progrès accomplis jusqu’ici et de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité, en prêtant une attention particulière à la dynamique des forces politico -militaires, au processus de révision constitutionnelle, à l’inefficacité des institutions pub liques et à la faiblesse de l’état de droit, à l’impunité et aux violations des droits de l’homme, à la pauvreté et au manque d’accès aux services de base ; S/RES/2404 (2018) 7/9 18-03149 10. Souligne que la consolidation de la paix et la stabilisation en Guinée -Bissau passent nécessa irement par le dialogue sans exclusive entre toutes les parties prenantes et demande aux autorités nationales de faire en sorte que la révision de la Constitution soit rapidement menée à bien ; 11. Demande aux forces de sécurité et de défense de continue r de se soumettre pleinement à la tutelle du pouvoir civil ; 12. Salue l’importante action que mène la CEDEAO et encourage celle -ci à continuer d’apporter son appui politique aux autorités et aux responsables politiques de la Guinée -Bissau au moyen de mi ssions de bons offices et de médiation ; 13. Encourage la CEDEAO et la Communauté des pays de langue portugaise à prendre les mesures nécessaires pour organiser une réunion du Groupe de contact international pour la Guinée -Bissau, en consultation avec l’ Organisation des Nations Unies, l’Union européenne et toutes les parties prenantes ; 14. Prend note de la situation des droits de l’homme dans le pays et prie instamment les autorités bissau -guinéennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour promo uvoir et protéger les droits de l’homme, mettre fin à l’impunité, diligenter des enquêtes en vue d’identifier les auteurs de violations des droits de l’homme, notamment celles commises envers les femmes et les enfants, et de les traduire en justice et d’ag ir pour protéger les témoins afin de faire prévaloir la justice ; 15. Déplore l’absence présumée de respect du droit de réunion pacifique, reconnu par la Constitution de la Guinée -Bissau et par les instruments juridiques de la CEDEAO, de l’Union africain e et de l’ONU sur la question et prie toutes les autorités Guinée -Bissau de respecter strictement leurs obligations découlant du droit international des droits de l’homme ; 16. Se félicite de l’action menée conjointement par les partenaires internationau x, en particulier l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, la CEDEAO, l’Union européenne et la Communauté des pays de langue portugaise, pour accroître leur coopération à l’appui du Gouvernement de la Guinée -Bissau, les encourage à continuer d’ œuvrer ensemble à la stabilisation du pays conformément aux priorités arrêtées par le Gouvernement en matière de réformes structurelles, et, à cet égard, salue le rôle joué par la Commission de la consolidation de la paix s’agissant de renforcer cette acti on de façon à concourir à la concrétisation des priorités du pays en matière de consolidation de la paix ; 17. Réaffirme qu’il importe d’appliquer la réforme du secteur de la défense et de la sécurité, qui constitue un facteur déterminant de la stabilité à long terme de la Guinée -Bissau, et invite tous les partenaires sous -régionaux, régionaux et internationaux compétents du pays à agir de façon coordonnée dans ce domaine de manière à obtenir rapidement des résultats positifs ; 18. Se félicite de de la décision de la CEDEAO de proroger le mandat de sa mission en Guinée -Bissau jusqu’au 31 mars 2018 pour permettre aux acteurs politiques du pays d’appliquer effectivement les Accords de Conakry, salue le rôle crucial joué par la Mission de la CEDEAO en Guiné e-Bissau pour ce qui est de sécuriser les institutions publiques et de soutenir la réforme du secteur de la sécurité, se déclare très satisfaite de sa contribution à la stabilité en Guinée -Bissau et encourage la CEDEAO à envisager de prolonger son mandat, est favorable à son maintien pendant toute la durée des cycles électoraux de 2018 et 2019 et demande instamment aux partenaires bilatéraux, régionaux et internationaux d’envisager de fournir une assistance financière pour aider la CEDEAO à maintenir le dép loiement de sa mission en Guinée -Bissau, salue l’appui financier que donne l’Union S/RES/2404 (2018) 18-03149 8/9 européenne à la Mission et se réjouit de voir qu’elle est disposée à lui apporter une aide supplémentaire ; 19. Demande aux autorités bissau -guinéennes de continuer à réfo rmer et à renforcer activement l’appareil judiciaire, tout en garantissant la séparation des pouvoirs et l’accès de tous les citoyens à la justice ; 20. Prie à nouveau les autorités bissau -guinéennes de mettre en œuvre et d’actualiser si nécessaire les t extes législatifs et les mécanismes nationaux de façon à combattre plus efficacement la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogues, la traite des êtres humains et le blanchiment d’argent, qui menacent la sécurité et la stabilité d e la Guinée -Bissau et de la sous -région, et, dans ce contexte, de fournir un appui à la Cellule de lutte contre la criminalité transnationale mise en place dans le cadre de l’Initiative côtes de l’Afrique de l’Ouest, au Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest et aux unités nationales chargées de la lutte contre les stupéfiants ; engage les partenaires internationaux bilatéraux et multilatéraux à accroître leur soutien à ces institutions, à financer la présenc e de l’ONUDC en Guinée -Bissau et à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale du BINUGBIS afin de répondre aux priorités immédiates et à moyen et long termes ; engage les membres de la communauté internationale à continuer de coopérer avec la Guinée -Bissau de manière à lui permettre de contrôler son trafic aérien et de surveiller sa sécurité maritime dans la zone relevant de sa juridiction, notamment pour lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, ainsi que contre la pêche illégale dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive et les autres formes d’exploitation illicite de ses ressources naturelles ; demande instamment aux autorités bissau -guinéennes de faire preuve d’une pleine détermination à combattre le trafic de drogues en fournissant des ressources adéquates et un appui politique aux unités chargées de la lutte contre les stupéfiants, aux enquêtes qu’elles mènent et à l’application du principe de responsabilité pour les auteurs de tels act es ; 21. Souligne l’importance de la lutte contre le trafic de drogues pour parvenir à la stabilité politique et économique en Guinée -Bissau, prie le Secrétaire général de donner au BINUGBIS les moyens nécessaires, dans le cadre de sa structure actuelle, pour appuyer la lutte antidrogue, et de collaborer avec l’ONUDC et les partenaires internationaux pour veiller à ce que le bureau de l’ONUDC à Bissau dispose de suffisamment de personnel à cette fin, y compris par la mise à disposition des spécialistes re quis, et prie également le Représentant spécial du Secrétaire général de redoubler d’efforts pour que l’action des institutions, fonds et programmes des Nations Unies intervenant dans ce pays soit plus cohérente, mieux coordonnée et plus efficace de sorte qu’ensemble, ces entités puissent mener une action plus profitable, notamment en communiquant au Représentant spécial tous renseignements utiles sur les individus, groupes, entreprises et entités liés au trafic de drogues et à la criminalité transnationale organisée qui font peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité en Guinée -Bissau et dans la sous -région ; 22. Salue le rôle de médiation que joue le Représentant spécial du Secrétaire général en soutien au Gouvernement de la Guinée -Bissau; 23. Se félicite de l’importante action que mène la CEDEAO et encourage celle -ci à continuer d’apporter son appui politique aux autorités et aux responsables politiques de la Guinée -Bissau au moyen de missions de bons offices et de médiation, engage la Com munauté des pays de langue portugaise, l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne à aider la CEDEAO, et reconnaît à cet égard que celle -ci a adopté, le 4 février 2018, des sanctions ciblées contre ceux qui entravent S/RES/2404 (2018) 9/9 18-03149 le processus visant à mettre fin à l a crise en Guinée -Bissau et que la CEDEAO et l’Union africaine lui ont demandé d’appuyer l’application de ces sanctions ; 24. Souligne que toutes les parties prenantes nationales et les partenaires bilatéraux et multilatéraux internationaux de la Guinée -Bissau doivent rester déterminés à appliquer l’Accord de Conakry et, dans ce contexte, encourage la CEDEAO à continuer à travailler en étroite coordination avec la Communauté des pays de langue portugaise, l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne en v ue de mettre en œuvre l’Accord de Conakry ; 25. Se félicite de l’engagement continu de l’Union africaine dans la promotion d’une solution pacifique à l’impasse politique actuelle en Guinée -Bissau et du communiqué de la 752e réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine numéro PCS/Pr/COMM. (DCCLII) publié le 13 février 2018 à cet égard ; 26 Se dit prêt à prendre des mesures supplémentaires pour faire face à l’aggravation de la situation en Guinée -Bissau ; 27. Décide de réexaminer les sa nctions arrêtées en application de la résolution 2048 (2012) dans un délai de sept mois à compter de l’adoption de la présente résolution ; Présentation de rapports 28. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport oralement dans un délai de 3 mois sur la situation politique et les conditions de sécurité en Guinée -Bissau et la préparation des élections, de lui rendre compte tous les six mois de l’application de la présente résolution, et de lui présenter dans les 9 mois son évaluation de la Mission, y compris différentes options concernant une restructuration possible de la présence de l’ONU dans le pays et une nouvelle hiérarchisation des tâches et de présenter dans les six mois un rapport, en même temps qu’un exposé au Comité créé par sa résolution 2048 (2012) , où il fera le point des progrès accomplis vers la stabilisation du pays et le retour à l’ordre constitutionnel et formulera des recommandations concernant la poursuite du régime de sanctions après les élections, comme prévu au paragraphe 12 de la résolution 2048 (2012) ; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2405 (2018)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2405(2018)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2406 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2406(2018)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2407 (2018)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2407(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2407 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 21 mars 2018 18-04423 (F) *1804423* Résolution 2407 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8210e séance, le 21 mars 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, dont les résolutions 825 (1993), 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2141 (2014) , 2207 (2015) , 2270 (2016) , 2276 (2016) , 2321 (2016) , 2345 (2017) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) ainsi que les déclarations de son président en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ), 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ) et 29 août 2017 ( S/PRST/2017/16 ), Rappelant également la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d ’experts qui suivrait les directives du Comité pour accomplir les tâches définies audit paragraphe, Rappelant en outre le rapport d ’activité établi par le Groupe d ’experts nommé par le Secréta ire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 27 février 2017 ( S/2017/150 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l ’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctio ns (S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service du secrétariat de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , Soulignant , à cet égard, qu ’il importe que le Groupe d ’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations cr édibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l ’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu ’au 24 avril 2019 le mandat qu ’il a confié au Groupe d ’experts au par agraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013) , décide que ce mandat s ’appliquera aussi S/RES/2407 (2018) 18-04423 2/2 aux mesu res imposées par les résolutions 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) , entend réexaminer ce mandat et se prononcer sur sa reconduction le 24 mars 2019 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin ; 2. Demande au Groupe d ’experts de présenter au Comité, le 3 août 2018 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses travaux, comme pr évu au paragraphe 43 de sa résolution 2321 (2016) , lui demande également de lui remettre ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 7 septembre 2018 au plus tard, lui demande en outre de rem ettre au Comité, le 1er février 2019 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 14 mars 2019 au plus tard ; 3. Prie le Groupe d ’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d ’experts sur ses travaux, et demande au Groupe d ’experts d ’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme ; 4. Entend continuer à suivre les travaux du Groupe d ’experts ; 5. Exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressée s à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et avec le Groupe d ’experts, en particulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) ; 6. Décide de rester activement sais i de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2408 (2018)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2408(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2408 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mars 2018 18-04847 (F) *1804847* Résolution 2408 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8215e séance , le 27 mars 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de son président sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, et soulignant l ’importance de faire en sorte que les effets déstabilisateurs des crises et des différends régionaux ne se propagent pas en Somalie, Condamnant avec force les attaques récemment perpétrées par le group e terroriste des Chabab, y compris l ’attentat commis le 14 octobre 2017 contre des civils à Mogadiscio, qui a fait plus de 500 morts, et les attaques du 23 février 2018, exprimant sa vive préoccupation devant la menace que les Chabab continuent de représen ter, ainsi que par la présence d ’éléments affiliés liés à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et à des personnes, groupes, entreprises et entités qui lui sont associés, et se déclarant de nouveau résolu à appuy er les efforts, notamment au moyen d ’une approche globale, visant à dissiper la menace posée par les Chabab en Somalie, dans le respect du droit international applicable, en particulier le droit international des droits de l ’homme, le droit international d es réfugiés et le droit international humanitaire, Saluant le courage dont ont fait preuve le personnel de la Mission de l ’Union africaine en Somalie (AMISOM) et les forces de sécurité somaliennes et les sacrifices qu’ils ont consentis dans le cadre de la lutte contre les Chabab, félicitant la Mission et les forces de sécurité somaliennes qui ont assuré la sécurité et constatant que la sécurité fournie par la Mission demeure essentielle à ce stade, Rendant hommage à la Mission d ’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) pour le rôle qu ’elle joue au service de la paix et de la réconciliation, du règlement du conflit, ainsi que de la formation de l ’État, du processus électoral, de la mise en place du Dispositif na tional de sécurité, de l ’adoption d ’un plan de transition (le Plan de transition) réaliste assorti de conditions et d ’un calendrier précis, et de la promotion et la protection des droits de l ’homme et du respect du droit international humanitaire en Somalie, Exprimant son soutien sans réserve au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie et Chef de la MANUSOM, Michael Keating, et au S/RES/2408 (2018) 18-04847 2/8 Représentant spécial pour la Somalie du Président de la Commission de l ’Union africaine et Chef de l ’AMISOM, Francisco Caetano José Madeira, Se félicitant des progrès accomplis depuis l ’élection du Président Mohamed Abdullahi Mohamed Farmaajo le 8 février 2017, notamment la composition rapide d’un gouvernement, la représentation accrue des femmes au Parlem ent et au Gouvernement, la promesse de mener des réformes économiques, dont celles nécessaires au réengagement des institutions financières internationales, l’approbation officielle de l ’élaboration d ’un plan national de développement et la mobilisation d ’un dispositif de coordination à l ’appui de son application, la conclusion d ’un accord sur le Dispositif national de sécurité, l ’établissement d ’un Plan de transition, la feuille de route politique, Soulignant la nécessité de maintenir la dynamique en vue de la consolidation du système fédéral à cet égard, se félicitant de l’attachement du Gouvernement fédéral somalien à la tenue d ’élections suivant le principe « une personne, une voix » en 2020/2021, soulignant qu’il importe d ’accomplir des progrès en ce q ui concerne la feuille de route politique, la conclusion d ’un accord sur la création de recettes fiscales et le partage des ressources, le nouveau modèle d ’organisation de la police et le dispositif judiciaire et pénitentiaire, et d ’officialiser le statut des États membres de la Fédération le plus rapidement possible, et se félicitant de nouveau de la volonté manifestée par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération lors de la réunion consultative du 5 novembre 2017 de parvenir s ous six mois à un accord sur les questions constitutionnelles en suspens, en étroite consultation avec le Parlement, Se félicitant de l’engagement pris par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération de poursuivre un dialogue po litique sans exclusive en vue d ’un règlement pacifique des différends qui menacent la paix et la sécurité internes, y compris les efforts déployés récemment à Gaalkacyo et Marka et l ’accord de réconciliation conclu, sous la houlette de l ’Autorité intergouv ernementale pour le développement (IGAD), entre l ’administration de Galmudug et le groupe Ahlu Sunna Wal Jama ’a (ASWJ), par lequel il a été confirmé que Dhusamareb était la capitale administrative de Galmudug, et se déclarant préoccupé par la persistance d es tensions entre le « Somaliland » et le Puntland à Sool et Sanaag, Soulignant qu’un secteur de sécurité qui soit capable, responsable, acceptable et d’un coût abordable, dans le plein respect des droits de l ’homme et de la primauté du droit, est essentiel à une paix durable, notant qu’il faut accélérer de manière prioritaire les progrès enregistrés sur le plan de la sécurité en Somalie, et soulignant l’importance des activités de stabilisation, du développemen t et des réformes politique et économique dans le cadre d ’une approche globale de la sécurité, Accueillant avec satisfaction à cet égard l ’Accord sur le Dispositif national de sécurité approuvé par le Conseil national de sécurité le 8 mai 2017, le Pacte de sécurité adopté par le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la Fédération et tous les partenaires internationaux qui ont participé à la Conférence de Londres sur la Somalie le 11 mai 2017, dans le cadre du transfert aux forces de sécurité somaliennes de la responsabilité principale en matière de sécurité, et l’engagement renouvelé du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la Fédération à la Conférence de Londres sur la Somalie, le 4 décembre 2017, Se félicitant que le Gouve rnement fédéral somalien ait entrepris d ’élaborer un Plan de transition assorti d ’un calendrier précis, de priorités géographiques et d ’une évaluation de l ’état de préparation opérationnelle, en vue de mener à bien le transfert progressif, assorti de condi tions, des responsabilités de l ’AMISOM en matière de sécurité aux forces de sécurité somaliennes, notamment à la faveur d ’opérations S/RES/ 2408 (2018) 3/8 18-04847 conjointes avec l ’AMISOM, pour que celles -ci deviennent les premières responsables de la sécurité en Somalie, et appelant à la finalisation et à l ’application rapides de ce plan, Saluant l’attachement du Gouvernement fédéral somalien et de la communauté internationale à l ’Approche globale de la sécurité en Somalie, et conscient qu’il faut appliquer des solutions non militaire s dans ce cadre afin d ’instaurer une sécurité humaine durable pour les Somaliens, Se félicitant de la participation active du Gouvernement fédéral somalien à l’Examen périodique universel, l ’encourageant à appliquer intégralement toutes les recommandations qu ’il a acceptées, condamnant les violations persistantes des droits de l’homme, les atteintes à ces droits ainsi que les violations du droit international humanitaire en Somalie, et soulignant qu’il im porte de mettre un terme à l ’impunité, de faire respecter les droits de l ’homme et d ’amener ceux qui commettent ces crimes, et violent notamment ces droits, à répondre de leurs actes, Considérant que l ’année à venir devrait voir l ’application rapide des a ccords cruciaux qui ont été conclus en 2017, notamment lors des Réunions de haut niveau qui ont été tenues à Mogadiscio au mois de décembre et qui ont vu l ’adoption d ’un cadre de responsabilité mutuelle définissant les priorités pour 2018 dans les domaines politique et économique et sur le plan de la sécurité, la conclusion d ’un accord sur la planification de la transition, assortie de conditions, selon un calendrier précis, et l’adoption d ’un plan de mise en place du Dispositif national de sécurité, tous é léments qui définissent les étapes nécessaires sur les plans politique et économique et en matière de développement pour permettre la bonne application de la feuille de route politique, soulignant l’importance d ’une application efficace dans un esprit de responsabilité mutuelle, et insistant sur le rôle d ’appui central que devra jouer la MANUSOM à cet effet, Rappelant le rapport sur la protection des civils de l ’ONU (UN Protection of Civilians Report) du 10 décembre 2017 et les conclusions concernant les e nfants et les conflits armés ( S/AC.5/2017/2 ), Se disant gravement préoccupé par la persistance d ’un risque réel de nouvelle famine en Somalie à la suite de la grave sécheresse dans le cadre du conflit en cours et en raison de facteurs environnementaux, se félicitant de l ’intervention du Gouvernement fédéral face à la crise humanitaire, et encourageant la poursuite de la coopération avec les acteurs humanitaires internationaux et nationaux en vue de satisfaire les besoins à court terme et de renforcer la résilience à long terme, y compris des déplacés, Rappelant la déclaration de son Président ( S/PRST/2011/15 ), dans laquelle il se déclare conscient des effets néfastes des changements climatiques et écologiques, entre autres facteurs, sur la stabilité de la Somalie, notamment de la rareté de l ’eau, de la sécheresse, de la désertification, de la dégradation des sols et de l ’insécurité alimentaire, soulignant que face à ces facteurs, il importe que les gouvernements et les organismes des Nations Unies adoptent des stratégies appropriées d ’évaluation et de gestion des risques, Se félicitant de l ’aide généreuse fournie par les donateurs aux autorités somaliennes et du Plan d ’aide humanitaire pour la Somalie, encourageant toute nouvelle contribution à l ’aide humanitaire et saluant l’action menée par l ’ONU pour coordonner l ’intervention à la suite de la sécheresse et pour appuyer les autorités somaliennes, S/RES/2408 (2018) 18-04847 4/8 MANUSOM 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 mars 2019 le mandat de la MANUSOM établi au paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014) ; 2. Demande à la MANUSOM de s ’acquitter de son mandat aux niveaux national et régional, y compris en continuant de renforcer et de maintenir sa présence dans tous les États membres de la Fédération, y compris à Galmudug et sa capitale administrative Dhusamareb, si les exigences de l ’ONU et la situation en matière de sécurité le permettent, afin de fournir des conseils stratégiques sur le processus politique sans exclusive conduit par le Gouvernement somalien, la réconciliation, la consolidation de la paix, l ’édification de l ’État, y compris la révision de la Const itution fédérale provisoire, les préparatifs des élections de 2020/21, la réforme du secteur de la sécurité et l ’application du Plan de transition ; 3. Souligne qu’il importe que la MANUSOM soutienne le processus politique sans exclusive dirigé par le Gouvernement somalien, y compris au moyen de missions de bons offices des Nations Unies destinées à appuyer le processus de paix et de réconciliation lancé par le Gouvernement fédéral somalien, notamment pour ce qui est de consolider la formation de l ’État, d’exercer une médiation, de prévenir et de régler les conflits, de réviser la Constitution, de partager les ressources et les recettes, d ’asseoir le principe de responsabilité des institutions somaliennes, surtout en matière de lutte contre la corruption , de renforcer l ’état de droit, notamment par le mise en place d ’un système politique fédéral efficace, et le système de justice fédéral, et d ’adopter un nouveau modèle d ’organisation de la police conformément à l’Approche globale de la sécurité ; 4. Souligne également qu’il importe que la MANUSOM aide le Gouvernement fédéral somalien à organiser des élections crédibles et transparentes qui soient ouvertes à tous, selon le principe « une personne, une voix » en 2020/2021, l’accent étant mis sur la Commis sion électorale nationale indépendante (CENI) aux niveaux national et infranational pour lui permettre de s ’acquitter de son mandat constitutionnel, conformément au Plan stratégique opérationnel pour 2017 -2021 dirigé par les Somaliens et à l ’objectif consi stant à mener une campagne nationale d’inscription sur les listes électorales d ’ici à 2019, et en coordonnant l ’appui apporté à la Somalie par la communauté internationale sur le plan électoral ; 5. Engage la MANUSOM à renforcer son dialogue avec toutes les composantes de la société civile somalienne, aux niveaux national et régional, notamment les femmes, les jeunes, par l ’intermédiaire du Conseil de la jeunesse et du Groupe de la jeunesse, les chefs d ’entreprise et les autorités religieuses, et à concourir à ce que les vues de la société civile soient prises en compte dans le cadre des divers processus politiques sans exclusive conduits par les Somaliens ; 6. Prie instamment la MANUSOM de fournir des cons eils stratégiques pour accélérer la mise en œuvre de l ’Approche globale de la sécurité, notamment en facilitant une meilleure coordination avec les partenaires internationaux à l ’appui du Pacte de sécurité, des priorités du Plan de transition, de la mise e n place du Dispositif national de sécurité et du Nouveau Partenariat pour la Somalie ; 7. Demande à la MANUSOM, en coordination avec les partenaires internationaux, de continuer à aider le Gouvernement fédéral somalien à mettre en œuvre la Stratégie et le Plan d ’action nationaux pour prévenir et combattre l’extrémisme violent en vue de renforcer la capacité de la Somalie de prévenir et combattre le terrorisme conformément aux obligations internationales qui sont les siennes, à ses résolutions pertinentes e t de mettre en œuvre la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies ; S/RES/ 2408 (2018) 5/8 18-04847 8. Prie la MANUSOM de soutenir, à l ’échelle du système des Nations Unies, l’application de la Politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme en cas d ’appui de l ’ONU à l ’AMISOM et au secteur de la sécurité en Somalie ; 9. Se félicite de la qualité de la collaboration entre la MANUSOM, le BANUS, l ’équipe de pays des Nations Unies et l ’AMISOM, et souligne qu’il importe que toutes les entités continuent de renforcer leurs relations à tous les niveaux, y compris par l ’intermédiaire du Forum de coordination des hauts responsables ; 10. Prie la MANUSOM de continuer d ’appliquer son mandat de manière intégrée, et se félicite de l’action menée par le Secrétaire général pour renforcer l’intégration stratégique et les prises de décisions au niveau de l ’ensemble du système des Nations Unies dans le cadre des mandats respectifs, tout en tenant compte notamment du rôle des femmes et des jeunes ; Somalie 11. Se félicite de l’engagement pris par le Gouvernement fédéral somalien, conformément à l ’état de droit, de poursuivre les avancées faites sur le plan du fédéralisme et de l ’édification de l ’État en associant toutes les parties, de manière transparente et responsable, au cours de l ’étape suivante de révision de la Constitution, y compris la répartition des pouvoirs, le partage des ressources et des recettes et la mise en place d ’un système politique et du Dispositif judiciaire et pénitentiaire fédéral, signé le 24 janvier 2018, se félicite également de la volonté manifestée par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération de collaborer étroitement entre eux ainsi qu ’avec l ’Assemblée grâce au mécanisme du Conseil national de sécurité, en se fondant sur les travaux existants en matière de révision de la Constitution, et engage au dialogue avec la société civile et le public somalien, y compris l ’intégration des femmes et des jeunes à cet égard ; 12. Souligne qu’il importe que la réconciliation dans tout le pays, y compris entre les clans et en leur sein, constitue le fondement de toute démarche en faveur de la stabilité à long terme, et exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération à poursuivre les pourparlers sur la réconciliation aux niveaux local, régional et national , notamment la reprise du dialogue avec le « Somaliland » ; 13. Se félicite de l’engagement pris par le Gouvernement fédéral somalien en faveur d ’élections suivant le principe « une personne, une voix » en 2020/2021, du lancement du plan stratégique de la Commission électorale nationale indépendante et de la volonté manifestée d ’élaborer et d ’approuver une loi électorale énonçant le cadre législatif d ’ici à la fin de 2018, rappelle la déclaration ( PRST/ 2017/3) dans laquelle il a prié instamment le Gouvernement fédéral somalien de s’employer activement à préparer des élections ouvertes et transparentes dans quatre ans et souligne à cet égard qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération parviennent en 2018 à un accord sur un système de représentation ainsi qu’à des décisions sur l ’inscription des électeurs, la forme institutionnelle de la Commission électorale et l ’élaboration et l ’adoption de la loi électorale ; 14. Réaffirme le rôle important des femmes et des jeunes dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, souligne qu’il importe d’obtenir leur participation pleine et effective, sur un pied d ’égalité, à tous les efforts en vue du maintien et de la promotion de la paix et de la sécurité, note que les femmes ne sont pas suffisamment représentées dans les organisations gouvernementales aux niveaux régional et national, et exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération à continuer de promouvoir une meilleure représentation des femmes à tous les niveaux de décision dans les institutions somaliennes ; S/RES/2408 (2018) 18-04847 6/8 15. Se félicite de l’attachement du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la Fédéra tion à la réforme du secteur de la sécurité et notamment de l’accord politique historique auquel les dirigeants somaliens sont parvenus le 16 avril 2017 en vue de l ’intégration des forces régionales et fédérales dans un dispositif national de sécurité capa ble de s ’acquitter graduellement de la responsabilité principale d ’assurer la sécurité de tous, se félicite de l’intégration des forces de sécurité du Puntland dans l ’Armée nationale somalienne, de la mise en place du Conseil national de sécurité et du Bureau de la sécurité nationale qui ont commencé à tenir des réunions, de l ’évaluation qui a été menée à bien de l ’état de préparation opérationnelle à l ’échelon national en tant qu ’élément clef du redimensionnement et de la réforme des Forces de sécurité somaliennes ainsi que de l ’engagement pris de commencer, dans les meilleurs délais, des évaluations de l ’état de préparation opérationnelle à l ’échelon régional ; 16. Se félicite de l’élaboration d ’un plan de transition réaliste, assorti de conditions et d’un calendrier précis , avalisé par le Gouvernement fédéral somalien et les partenaires internationaux et officialisé le 4 décembre 2017 à la Conférence sur la sécurité qui s ’est tenue à Mogadiscio ; 17. Souligne qu’il importe d ’instaurer rapidement le di spositif de sécurité nationale, afin de mettre en place des institutions et des forces de sécurité dirigées par les Somaliens, tant militaires que civiles, qui soient capables, accessibles financièrement, acceptables et responsables et puissent fournir une sécurité et protection au peuple, et notamment aux femmes et aux enfants se trouvant dans une situation vulnérable, dans le cadre d ’une approche globale en la matière, et souligne qu’il importe au premier chef de faire régner un état de droit et d ’avoir, sous encadrement civil, des forces de sécurité qui respectent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme applicables, en particulier pour ce qui est de faire cesser et d ’empêcher l ’utilisation, le recrutement et le r e- recrutement d ’enfants en période de conflit armé ; 18. Prend acte du lancement de la Stratégie et du Plan d ’action nationaux pour prévenir et combattre l ’extrémisme violent ainsi que de l ’élaboration de plans d’action par les États membres de la Fédération, et engage la Somalie à devenir partie aux conventions et aux protocoles relatifs à la lutte internationale contre le terrorisme ; 19. Se félicite des engagements pris par les partenaires internationaux en vue de fournir un soutien supplémentaire qui soit plus efficace, y compris une aide plus normalisée et mieux coordonnée en matière de mentorat, de formation, de matériel, de renforcement des capacités et de rémunération des forces militaires et de police, conformément au Pacte de sécurité qui a été avalisé à la Conférence de Londres sur la Somalie, ainsi qu ’à un plan de transition réaliste, assorti de conditions et d ’un calendrier précis ; 20. Demande aux partenaires internationaux de mieux se coordonner pour harmoniser l ’appui des donateurs au secteur somalien de la sécurité, et prie la MANUSOM de continuer à assister le Gouvernement fédéral somalien en ce qui concerne la coordination de l ’appui que les donateurs internationaux prêtent au secteur somalien de la sécurité conformément à la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme, notamment en coordonnant l ’approche globale retenue pour la structure de sécurité et en donnant des conseils à son sujet ; 21. Accueille avec satisfaction les pro grès faits par le Gouvernement fédéral somalien pour ce qui est de se conformer aux prescriptions du programme de référence en cours du Fonds monétaire international, encourage le Gouvernement fédéral somalien à continuer de s ’acquitter des engagements qu ’il a pris en faveur S/RES/ 2408 (2018) 7/8 18-04847 d’une gestion financière saine, transparente et responsable, y compris les mesures de mobilisation des recettes, d ’allocation des ressources, d ’exécution du budget et de lutte contre la corruption énoncées dans le Nouveau Partenariat po ur la Somalie, et prie la MANUSOM de continuer à collaborer avec ses partenaires pour offrir un soutien et des conseils stratégiques afin d ’y parvenir et de poser les bases d ’élections ouvertes à tous et transparentes, de renforcer la capacité qu ’a le Gouv ernement de fournir des services, d ’attirer les investissements et d ’aider la Somalie à avancer sur la voie de la normalisation avec les institutions financières internationales et l’allégement de la dette ; 22. S’inquiète de toutes les violations du droit international humanitaire, violations des droits de l ’homme et atteintes à ces droits commises notamment par les Chabab et leurs affiliés liés à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de D aech) et à des personnes, groupes, entreprises et entités qui lui sont associés, demande à toutes les parties de respecter leurs obligations au regard du droit international et de s ’acquitter des obligations qui sont les leurs au titre du droit internation al humanitaire de prendre toutes les précautions possibles pour ne pas faire de morts et de blessés parmi les civils ou au moins limiter leur nombre ; 23. Accueille avec satisfaction la création de la Commission nationale des droits de l ’homme et engage le Gouvernement fédéral somalien à approuver la nomination des membres de celle -ci et à appliquer pleinement le plan d ’action en matière de droits de l ’homme, notamment en faisant respecter les lois visant à protéger les droits de l ’homme et en poursuivan t les responsables de violations des droits de l ’homme, d ’atteintes à ces droits, de violations du droit international humanitaire et de violences sexuelles et sexistes liées aux conflits ; 24. Souligne qu’il importe pour toutes les parties au conflit en Somalie de respecter le droit international humanitaire et le principe de protection des civils, en particulier des femmes et des enfants ; 25. Exprime à nouveau sa vive inquiétude devant le nombre élevé de réfugiés et de déplacés, y compris les personnes qui ont été nouvellement déplacées par la sécheresse, se dit gravement préoccupé par l ’expulsion forcée de déplacés en Somalie, souligne que toute expulsion doit être conforme aux cadres nationaux et internationaux pertinents, demande au Gouvernement fédéral somalien et à tous les acteurs concernés de s ’efforcer de trouver des solutions concrètes durables au problème des personnes déplacées, et engage le Gouvernement fédéral somalien à créer, avec les acteurs concernés, des conditions propices au retour librement consenti et durable, en toute sécurité et en toute dignité, des réfugiés et des déplacés, avec l’appui de la communauté internationale ; 26. Se déclare profondément préoccupé par l ’aggravation de la crise humanitaire et le ris que d ’une nouvelle famine en Somalie et ses conséquences sur le peuple somalien, salue les efforts faits par les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires humanitaires pour prévenir la famine en 2017, engage tous les partenaires et tou s les donateurs à poursuivre l ’effort humanitaire en 2018, condamne tout détournement de l ’aide humanitaire et toutes actions faisant obstacle à cette aide, exige à nouveau que toutes les parties permettent et facilitent le libre passage, en toute sécurité et sans restrictions, de l ’aide humanitaire afin qu ’elle puisse être rapidement distribuée à tous ceux qui en ont besoin sur l ’ensemble du territoire somalien, y compris en démantelant les postes de contrôle illégaux et en levant les barrières administrat ives, conformément aux principes humanitaires, souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l ’aide humanitaire fournie par la communauté internationale, et encourage les organismes nationaux de gestion des catastrophes en Somalie à renforcer leurs capacités, avec le concours des Nations Unies, afin de jouer un plus grand rôle dans la coordination de l ’action humanitaire ; S/RES/2408 (2018) 18-04847 8/8 27. Condamne énergiquement toutes les violences ou exactions commises sur la personne d ’enfants en période de conflit armé en Somalie, demande au Gouvernement fédéral somalien d ’appliquer dans son intégralité la Convention relative aux droits de l ’enfant de 1989 et les plans d ’action signés en 2012, l’ordonnance, récemment adoptée, du commandement de l ’Armée nationale somalienne sur la protection des droits de l ’enfant avant, pendant et après les opérations et les instructions permanentes sur la remise d ’enfants, et souligne la nécessité de renforcer le cadre juridique et opérationnel relatif à la protection de l’enfanc e, y compris par l ’accession aux protocoles facultatifs de la Convention relative aux droits de l ’enfant de 1989 ou leur ratification ; 28. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, de réperto rier les progrès faits dans la réalisation des principaux objectifs politiques de référence et de lui faire rapport à leur sujet, oralement et au moyen de trois rapports écrits au moins, le premier devant lui être présenté le 1er mai 2018 au plus tard et l es autres tous les 120 jours par la suite ; 29. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2409 (2018)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2409(2018)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2410 (2018)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2410(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2410 (2018) * Conseil de sécurité Distr. générale 10 avril 2018 18-05653* (F ) *1805653* Résolution 2410 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8226e séance, le 10 avril 2018 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur Haïti, en particulier ses résolutions 2350 (2017) , 2313 (2016) , 2243 (2015) , 2180 (2014) , 2119 (2013) , 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1601 (2005) , 1576 (2004) , 1529 (2004) et 1542 (2004) , Constatant qu’au cours de l ’année écoulée Haïti a fait des progrès considérables vers la stabilité et la démocratie, l ’amélioration de la sécurité et de la situation humanitaire et la consolidation de ses institutions démocratiques grâce à un transfert pacifique du pouvoir, avec notamment l ’appui de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), Réaffirmant son ferme attachement à l a souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité d ’Haïti, Considérant que, de manière générale, la situation en matière de sécurité est restée stable depuis qu ’il a adopté sa résolution 2350 (2017) , ce qui a permis de fermer la MINUSTAH, de réduire les effectifs militaires et d ’effectuer une transition en bon ordre vers la Mission des Nations Unies pour l ’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH), Notant le rôle joué par la MINU JUSTH pour ce qui est d ’aider toutes les branches de l ’État haïtien à renforcer les institutions de l ’état de droit, d ’appuyer et développer encore la Police nationale d ’Haïti pour qu ’elle puisse améliorer la sécurité en Haïti, et de suivre la situation de s droits de l ’homme, en rendre compte et l’analyser, soulignant qu’il importe que les Nations Unies et la communauté internationale continuent d ’appuyer la sécurité et le développement d ’Haïti à long terme, en particulier en renforçant les capacités du Gou vernement, en se fondant sur les réalisations de ces dernières années et en les consolidant, et encourageant les autorités haïtiennes à parer aux risques d ’instabilité qui persistent de longue date, Rappelant ses résolutions 1645 (2005) et 2282 (2016) et réaffirmant que c ’est au Gouvernement qu ’il incombe au premier chef d ’appliquer ses stratégies de consolidation et pérennisation de la paix pour f aire face aux difficultés étroitement liées entre elles que connaît le pays, faisant valoir que le développement durable contribue à la consolidation et à la pérennisation de la paix et soulignant à cet égard * Nouveau tirage pour raisons techniques (22 janvier 2019). S/RES/2410 (2018) 18-05653 2/5 l’importance des principes d ’appropriation et d ’inclusion ainsi que le rôle que la société civile peut jouer pour faire progresser les processus et les objectifs nationaux de consolidation de la paix afin de garantir que les besoins de tous les segments de la société soient pris en compte, Constatant qu’Haïti fait face à des défis humanitaires majeurs et affirmant que pour asseoir durablement la stabilité, il est essentiel de faire progresser la reconstruction et le développement économique et social du pays grâce à une aide internationale au développ ement efficace et coordonnée et à un renforcement des moyens dont disposent ses institutions pour tirer parti de cette aide, Réaffirmant que la sécurité doit aller de pair avec un développement durable sur les plans économique, social et environnemental, y compris grâce à des initiatives en matière de réduction des risques et de préparation aux catastrophes naturelles dans un pays qui y es t extrêmement vulnérable, et que le Gouvernement est appelé à jouer un rôle de premier plan dans ces initiatives avec l ’aide de l ’équipe de pays des Nations Unies, Réaffirmant également qu’il encourage la MINUJUSTH, agissant en coopération avec l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et les acteurs internationaux compétents, à continuer d ’aider le Gouvernement à combattre efficacement la traite des êtres humains, conformément à la résolution 2388 (2017) , ainsi que les autres formes de criminalité transnationale organisée, à savoir les trafics de stupéfiants et d ’armes en Haïti, conformément au droit international, Rappelant la résolution 71/161 de l’Assemblée générale relative à la Nouvelle stratégie de lutte contre le choléra en Haïti de l ’Organisation des Nations Unies, notant que le nombre des cas présumés de choléra continue de diminuer et réaffirmant qu’il importe que la c ommunauté internationale continue d ’appuyer l ’action menée par l ’ONU pour lutter contre le choléra en Haïti, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement et ses partenaires internationaux et régionaux apportent un concours effectif au Plan stratégique 201 7-2021 de la Police nationale d ’Haïti afin de mieux préparer la Police nationale à répondre aux troubles de l’ordre public et à gérer les menaces contre la sécurité et de réduire le besoin d ’un appui de la communauté internationale, Rappelant ses résoluti ons 2378 (2017) et 2382 (2017) , par lesquelles il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérat ions de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient centralisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, Reconnaissant que, pour promo uvoir l ’état de droit et la sécurité en Haïti, il est essentiel de renforcer les institutions nationales des droits de l ’homme, notamment en faisant respecter le droit à un procès équitable, en facilitant l ’accès à la justice, en luttant contre la corrupti on et l ’impunité, en luttant contre la criminalité et la violence sexuelle et sexiste, en appliquant le principe de responsabilité et en faisant respecter les droits humains, y compris ceux des femmes et des enfants, Affirmant l’importance d ’une étroite c oordination entre la MINUJUSTH et l’équipe de pays des Nations Unies et engageant la MINUJUSTH, agissant conformément à la stratégie de sortie sur deux ans et à ses objectifs, à chercher en étroite collaboration avec l ’équipe de pays des Nations Unies les moyens de combler les éventuels déficits de capacités pour préparer la réduction des effectifs de la Mission, et engageant également la MINUJUSTH, l ’équipe de pays des Nations Unies et tous les organismes concernés des Nations Unies à coordonner étroitemen t leur S/RES/2410 (2018) 3/5 18-05653 action, en consultation avec le Gouvernement, dans le cadre du transfert des responsabilités, Accueillant avec satisfaction le rapport du 20 mars 2018 du Secrétaire général (S/2018/241 ), y compris la stratégie de sortie et ses objectifs, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUJUSTH jusqu ’au 15 avril 2019 afin d ’aider le Gouvernement à renforcer les institutions de l ’état de droit en Haïti, à appuyer et à développer encore la Police nationale d ’Haïti, et à suivre la situation en matière de droits de l ’homme, à en rendre compte et à l ’analyser, dans le but de déterminer s ’il y a lieu ou non de le renouveler ; 2. Réaffirme que, dans le contexte de l ’amélioration de l ’état de droit en Haïti, il est essentiel de renforcer le secteur de la justi ce et les moyens de la Police nationale d ’Haïti pour que le Gouvernement puisse rapidement assumer la pleine responsabilité de la sécurité nationale ; 3. Décide que la composante de police de la MINUJUSTH conservera sept unités de police constituées et 29 5 policiers hors unités constituées jusqu ’au 15 octobre 2018, et que la composante de police de la MINUJUSTH sera ramenée à cinq unités de police constituées entre le 15 octobre 2018 et le 15 avril 2019 et gardera 295 policiers jusqu ’au 15 avril 2019, tout e réduction des effectifs devant tenir compte de l’évolution de la situation en matière de sécurité en Haïti et être ajustée en conséquence ; 4. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans des rapports qu ’il lui présentera tous les 90 jours à p artir du 1er juin 2018, de l ’application de la présente résolution, y compris des éventuels cas de non -exécution du mandat et des mesures prises pour y remédier ; 5. Prie en outre le Secrétaire général, dans son rapport du 1er juin 2018, en partenariat a vec le Gouvernement et l ’équipe de pays des Nations Unies, d ’établir des dates et des indicateurs plus précis en vue de la réalisation des objectifs fixés, aux fins d ’un transfert des tâches et des responsabilités au Gouvernement, en coordination avec l ’équipe de pays des Nations Unies, comme le prévoit la stratégie de sortie sur deux ans figurant dans son rapport en date du 20 mars 2018 ; 6. Prie le Secrétaire général de lui faire part, dans les rapports qu ’il lui présentera tous les 90 jours à compter du 1er juin 2018, des progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie de retrait assortie d ’objectifs, notamment au regard des indicateurs, étapes et cibles définis pour atteindre les objectifs fixés, et des effectifs de la mission prévus au titre de la stratégie ; 7. Encourage le Gouvernement, en collaboration avec la MINUJUSTH, dans le cadre des tâches qui lui ont été dévolues en matière d ’état de droit en vertu de son mandat et conformément à la stratégie de sortie sur deux ans assortie d ’objectif s clairs, à œuvrer notamment à l ’application des critères établis, y compris à l ’adoption des projets de code pénal et de code de procédure pénale, au renforcement des systèmes judiciaire et pénitentiaire haïtiens, à l ’augmentation des mécanismes internes de contrôle et de responsabilisation dans les secteurs de la police, de l’administration pénitentiaire et de la justice, à la mise en place d ’un conseil électoral permanent, à l ’adoption de la loi sur l ’entraide judiciaire, au règlement de la question du placement en détention provisoire prolongée, et à l ’approbation de mesures de lutte contre la violence communautaire ; S/RES/2410 (2018) 18-05653 4/5 8. Prie en outre le Secrétaire général de lui soumettre, dans son rapport du 1er septembre 2018, un état actualisé de l ’avancement du cal endrier de transfert des tâches et responsabilités au Gouvernement, en coordination avec l ’équipe de pays des Nations Unies, en vue d ’un retrait de la mission et d ’une progressive montée en puissance des activités et programmes pertinents de l ’équipe de pa ys des Nations Unies d’ici au 15 octobre 2019, tout en s ’inspirant des objectifs fixés dans le cadre de la stratégie de sortie prévue sur deux ans ; 9. Prie le Secrétaire général de dépêcher une mission d ’évaluation stratégique en Haïti d ’ici au 1er févrie r 2019 et, en conséquence, de lui formuler, dans le quatrième rapport d ’évaluation de 90 jours qu ’il lui présentera au plus tard le 1er mars 2019, des recommandations sur le rôle futur de l ’ONU en Haïti, notamment toutes recommandations en faveur d ’un retr ait progressif ou d ’une sortie ; 10. Affirme son intention d ’envisager, en fonction des conclusions de son examen des conditions de sécurité sur le terrain et de la capacité globale d ’Haïti d’assurer la stabilité, le retrait de la MINUJUSTH et le passage à une présence des Nations Unies autre qu ’une opération de maintien de la paix à compter du 15 octobre 2019 ; 11. Engage le Gouvernement à prendre de toute urgence les mesures appropriées pour faire en sorte, avec l ’appui de la communauté internationale e t selon que de besoin, que la Police nationale d ’Haïti et l ’appareil judiciaire respectent et défendent les droits de l ’homme comme élément essentiel de la stabilité d ’Haïti et demande à la MINUJUSTH d ’assurer un suivi et de fournir un appui en la matière, conformément à son mandat ; 12. Prie le Représentant spécial du Secrétaire général de continuer à jouer un rôle de bons offices et de sensibilisation politique aux fins de la bonne exécution du mandat, y compris par l ’élaboration, en étroite coordinatio n avec le Gouvernement, d’une stratégie visant à résoudre les problèmes politiques afin d ’avancer sur la voie de l ’établissement d ’un état de droit et de créer une dynamique de progrès systématiques ; 13. Demande instamment au Représentant spécial du Secr étaire général et à la MINUJUSTH de travailler en étroite coordination avec le Gouvernement et prie instamment ce dernier de faciliter le mandat et les opérations de la Mission ; 14. Autorise la MINUJUSTH à user de tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat en vue d ’appuyer et de renforcer la Police nationale d’Haïti ; 15. Autorise également la MINUJUSTH à protéger les civils menacés de violences physiques imminentes, dans la limite de ses moyens et de ses zones de déploiement, s ’il y a lieu ; 16. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUJUSTH conserve les moyens, notamment médicaux et aériens, dont elle a besoin pour pouvoir déployer rapidement des forces de sé curité dans tout le pays à l ’appui de la Police nationale d’Haïti ; 17. Réaffirme combien il importe que la MINUJUSTH tienne pleinement compte, dans tous les aspects de son mandat, de la question transversale que constitue la problématique femmes -hommes e t aide le Gouvernement haïtien à garantir la participation et la représentation pleines et effectives des femmes à tous les niveaux ; 18. Se félicite des initiatives du Secrétaire général d ’instaurer, dans toutes les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, une culture de l ’efficacité qui donne effet à la Politique relative à la vérification et à l ’amélioration de la préparation S/RES/2410 (2018) 5/5 18-05653 opérationnelle, de conduire des évaluations de la performance notamment des effectifs de police, et d ’utiliser le Sy stème de préparation des moyens de maintien de la paix afin que les décisions en matière de déploiement, de remédiation et de rapatriement du personnel des Nations Unies soient fondées sur les résultats, et lui demande de poursuivre ses efforts à cet égard ; 19. Rappelle sa résolution 2272 (2016) et toutes les autres résolutions des Nations Unies pertinentes, et prie le Secrétaire général de continuer de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l’ensemble du personnel de la MINUJUSTH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à redoubler d’efforts pour prévenir les comportements répréhensibles et à veiller à ce que tous les cas dans lesquels leur personnel serait impliqué fassent l ’objet d ’enquêtes crédibles et transparentes et à ce qu e les personnes responsables soient sanctionnées ; 20. Entend continuer à examiner la situation en Haïti et envisager d ’adapter le mandat de la MINUJUSTH et ses effectifs de police, s ’il y a lieu, pour préserver les progrès accomplis par Haïti dans l’instauration d ’une sécurité et d ’une stabilité durables ; 21. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2411 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2411(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/241 1 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 13 avril 2018 18-05969 (F) *1805969* Résolution 2411 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8232e séance, le 13 avril 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations du Président concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) , 2352 (2017) , 2386 (2017) et les déclarations du Président S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les décl arations du Président à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 et 27 novembre 2015, Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 23 avril 2018 le mandat de la FISNUA modifié par sa ré solution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) ; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2412 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2412(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2412 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 23 avril 2018 18-06427 (F) *1806427* Résolution 2412 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8240e séance, le 23 avril 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations du Président concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) , 2352 (2017) et 2386 (2017) et les déclarations du Président S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations du Président à la presse des 18 juin 2012, 2 1 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 et 27 novembre 2015, Se félicitant des progrès faits dans la mise en œuvre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la fronti ère ainsi que de la dynamique qu ’il a créée entre les parties, tout en notant que les mesures énoncées au paragraphe 9 de la résolution 2386 (2017) n’ont pas encore été complètement mises en œuvre, et priant instamment les parties de les appliquer sans délai, Soulignant que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais doivent pleinement mettre en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière , conformément à la résolutio n 2046 (2012) du Conseil, à la feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine du 24 avril 2012 et au communiqué du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité du 31 octobre 2017, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 3 avril 2018 (S/2018/293) , Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 octobre 2018 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) et décide également que la présente prorogation sera la dernière à moins que les parties prennent les mesures spéciales énoncées au paragraphe 3 ; S/RES/2412 (2018) 18-06427 2/2 2. Décide de maintenir l ’effectif maximum auto risé de 4 791 militaires jusqu ’au 15 octobre 2018, et décide également qu ’au 15 octobre 2018, l ’effectif maximum autorisé sera réduit à 4 250 militaires, à moins qu ’il ne décide de proroger le mandat modifié par la résolution 2024 (2012) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) , conformément aux paragraphes 1 et 3 ; 3. Décide que les deux parties doivent également accomplir des progrès mesu rables sur la démarcation de la frontière et notamment : 1) Accorder une autorisation permanente à toutes les patrouilles aériennes et terrestres de la FISNUA, y compris l ’atterrissage dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et approuver 100 % des demandes de sorties au plus tard 72 heures après qu ’elles ont été faites afin de faciliter la pleine liberté de mouvement de la FISNUA et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière ; 2) Finaliser l ’accord sur les quat re bases d ’opérations du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et tenir une réunion du Comité spécial de la zone des 14 miles afin de convenir de l ’emplacement de la base d ’opérations près de Safaha/Kiir Adem ; 3) Tenir a u moins deux réunions du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité afin que les deux parties se retirent de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée ; 4) Accomplir davantage de progrès pour ce qui est d ’établir les couloirs du passage de la frontière de la phase I entre le Soudan et le Soudan du Sud et obtenir l ’ouverture du couloir Kosti -Renk ; 5) Ouvrir deux couloirs supplémentaires parmi les 10 couloirs de passage recensés dans la zone frontalière démilitarisée et sécuris ée, conformément aux directives du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, et mettre au point un plan pour l ’ouverture des couloirs de passages restants ; 6) Teni r au moins deux réunions de la Commission frontalière mixte et du Comité mixte de démarcation pour établir la version finale du rapport du Comité à la Commission, débattre de la démarcation des sections convenues de la frontière, conformément à la décision du 5 mars prise par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, et reprendre les pourparlers sur la démarcation de la frontière et notamment les négociations sur les zones contestées dans le cadre des accords signés ; 4. Prie ins tamment le Secrétaire général de l ’informer de tout progrès fait dans l ’application des mesures prises aux termes des paragraphes 3 et 9 de la résolution 2386 (2017) , au plus tard le 15 septembre 2018 ; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2413 (2018)
IntituléConsolidation de la paix et pérennisation de la paix
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2413(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2413 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 26 avril 2018 18-06722 (F) *1806722* Résolution 2413 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8245e séance, le 26 avril 2018 Le Conseil de sécurité, Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant son mandat et celui de l ’Assemblée générale, les décisions et résolutions que chacun a adoptées sur la question ainsi que les décla rations de son Président des 21 décembre 2017 (S/PRST/2017/27 ) et 18 janvier 2018 (S/PRST/2018/1 ). Réaffirmant sa résolution 2282 du 27 avril 2016 et la résolution 70/262 de l’Assemblée générale, prenant acte des efforts et des progrès accomplis jusque -là et encourageant les États Membres et les organismes des Nations Unies à poursuivre leur action afin d ’appliquer ces résolutions, Accueillant avec satisfaction les consultations que le Secrétaire général a engagées avec le s États Membres au sujet de ses projets de réforme et prenant note des travaux en cours à cet égard, Prenant note des débats sur la consolidation et la pérennisation de la paix qui se sont tenus dans le cadre de la réunion d ’information de haut niveau du Conseil de sécurité, tenue le 25 avril 2018, et de la réunion de haut niveau de l ’Assemblée générale, tenue les 24 et 25 avril 2018, 1. Se félicite de la présentation du rapport du Secrétaire général sur la consolidation et la pérennisation de la paix1 , prend note avec satisfaction des recommandations et propositions qui y sont formulées et décide de les examiner plus avant ; 2. Prend note de la décision de l ’Assemblée générale d ’inviter les organismes des Nations Unies et organes de l ’Organisation com pétents, y compris la Commission de consolidation de la paix, à approfondir, étudier et envisager d ’appliquer, selon qu ’il conviendra, les recommandations et propositions énoncées dans le rapport du Secrétaire général, conformément aux procédures établies, à ses soixante -douzième et soixante -treizième sessions ; 3. Prend note également de la décision de l ’Assemblée générale de prier le Secrétaire général de lui présenter, à sa soixante -treizième session, un rapport dans lequel il approfondira davantage se s recommandations et propositions, y compris __________________ 1 A/72/707 -S/20 18/43 S/RES/2413 (2018) 18-06722 2/2 celles concernant le financement des activités de consolidation de la paix des Nations Unies ; 4. Prend note en outre de la décision de l ’Assemblée générale de prier le Secrétaire général de lui présenter, à s a soixante -quatorzième session, un rapport détaillé en lien avec le prochain examen d ’ensemble du dispositif de consolidation de la paix de l ’Organisation des Nations Unies, axé sur la poursuite de la mise en œuvre de la résolution 70/262 et sur la suite qui aura été donnée aux recommandations et propositions figurant dans son rapport sur la consolidation et la pérennisation de la paix ; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2414 (2018)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2414(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2414 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2018 18-06795 (F) *1806795* Résolution 2414 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8246e séance, le 27 avril 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (200 7), 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) et 2351 (2017) , Exprimant son plein appui à l ’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Horst Köhler, l’ancien Président de la République fédérale d’Allemagne, et se félicitant de la participation des parties et des États voisins aux efforts que celui -ci déploie en vue de facilite r les négociations, Réaffirmant sa volonté d ’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l ’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d ’arrangements conformes aux buts e t principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus intensément avec l’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres et de s’impliquer plus résolument pour progresser sur la voie d ’une solution politique, Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération e ntre les États membres de l ’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favoriserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région, Se félic itant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d ’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources, Rappelant qu’il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant S/RES/2414 (2018) 18-06795 2/5 sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, soulignant qu’il convient d’évaluer régulièrement la performance de la MINURSO pour que la Mission conserve les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat, et notant à cet égard qu ’une évaluation indépendante de la mission est prévue plus tard dan s l’année, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations d e maintien de la paix des Nations Unies , Constatant que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain, s ’agissant, notamment, d ’aider l ’Envoyé personnel à trouver une solution politique mutuellement acceptable, et qu ’elle doit pouvoir s ’acquitter pleinement de son mandat, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur, demandant aux parties de se conformer à leurs obligations et de s ’abstenir de toute action qui pourrait déstabiliser la situation ou menacer le processus engagé par les Nations Unies, et prenant acte de la réaction mesur ée du Maroc à la suite des inquiétudes les plus récentes exprimées au sujet de la zone tampon, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc p our aller de l ’avant vers un règlement ; et prenant note également de la proposition du Front Polisario présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d ’une plus grande volonté politique de parven ir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives et en s ’engageant de nouveau envers l’action menée par les Nations Unies en faisant preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis, et encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, Prenant note des quatre séries de négociations tenues sous les auspices du Secrétaire général et estimant qu’il importe que les parties s ’engagent à faire avancer les négociations sans conditions préal ables et de bonne foi, Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en vue de définir et de mettre en œuvre des mesures de confiance pouvant servir à susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique, Soulignant qu’il importe d ’améliorer la situation des droits de l ’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et a ppliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l ’homme, en gardant à l ’esprit leurs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à poursuivre les efforts qu ’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l ’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d ’expression et d’association, Se félicitant à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l ’homme à Dakhla et à Laayoune et de l ’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l ’homme de l ’Organisation des Nations Unies, S/RES/2414 (2018) 3/5 18-06795 Encourageant à renforcer la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l ’homme (HCDH), y compris en facilitant des visites dans la région, Prenant note avec une vive p réoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis et de leur dépendance à l ’égard de l ’aide humanitaire extérieure et conscient en outre de l’insuffisance des fonds alloués à ceux qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l ’aide alimentaire, Demandant à nouveau que l ’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf soit envisagé, et soulignant qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet, Rappelant ses rés olutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résolutions connexes, s oulignant l’importance de l ’engagement pris par les parties de poursuivre les né gociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation réelle et effective des femmes à ces pourparlers, Considérant que le statu quo n ’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s ’améliore dans tous les domaines, Se félicitant de la nomination de Colin Stewart comme Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, et l ’assurant de son plein appui dans l ’exercice de ces fonctions, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 29 mars 2018 (S/2018/277 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu ’au 31 octobre 2018 ; 2. Souligne qu’il convient de faire des progrès dans la recherche d ’une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis, et qu’il importe d ’adapter l ’action stratégique de la MINURSO et d ’affecter les ressources des Nations Unies à cette fin ; 3. Demande aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bon ne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cont exte d ’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités des parties à cet égard ; 4. Demande également aux États voisins d ’apporter une contribution importante au processus politique et de s ’engager plus avant dans les négociations ; 5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations ; 6. Réaffirme que les accords militaires con clus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement ; 7. Se dit préoccupé par la présence du Front Polisario dans la zone tampon de Guerguerat et demande son retrait immédiat ; 8. Se dit préoccupé par le fait que le Front Polisario a annoncé qu ’il prévoyait de déplacer des fonctions administratives à Bir Lahlou et lui demande de s’abstenir de se livrer à de tels actes déstabilisateurs ; S/RES/2414 (2018) 18-06795 4/5 9. Considère que des questions fondamen tales concernant le cessez -le-feu et les accords y relatifs ne sont pas réglées et engage le Secrétaire général à s ’entretenir avec les parties afin de mieux comprendre ces questions ; 10. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opératio ns de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d ’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l ’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants ; 11. Souligne qu’il importe que les parties s ’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective d ’une cinquième série de négociations , rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 ( S/2008/251 ), selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d ’un esprit de co mpromis pour aller de l ’avant dans les négociations, et encourage les pays voisins à apporter une contribution importante à ce processus ; 12. Demande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de reprendre les négociations et de garantir ainsi l ’application de ses résolutions 1754 (20 07), 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) et 2351 (2017) et le succès des négociations ; 13. Affirme qu’il soutient pleinement l ’intention du Secrétaire général et de son Envoyé personnel de relancer dans ce contexte les négociations en y imprimant un nouvel élan et en les animant d ’un nouvel esprit, l ’object if étant de parvenir à une solution politique qui soit mutuellement acceptable et qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, dans le cadre d ’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies ; 14. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu ’il le jugera utile au cours de la période du mandat, des exposés sur l ’état d ’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l ’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à ce t égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission ; 15. Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général en vue d ’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et l ’engage à poursuivre les efforts qu ’il fait pour établir un dispositif de gestion de la performance intégré et l ’appliquer à la MINURSO et prie le Secrétaire général de s’emplo yer à augmenter le nombre de femmes à la Mission et de veiller à ce que ces dernières participent de manière effective à tous les aspects des opérations ; 16. Exhorte la MINURSO à continuer de réfléchir à la manière dont les nouvelles technologies peuvent servir à réduire les risques, à améliorer la protection de la force et à l ’aider à mieux s ’acquitter de son mandat ; 17. Incite les parties à coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin que des mesures de confiance soient prises et appliquées et notamment à encourager la participation des femmes et des jeunes, et incite les États voisins à contribuer à ces efforts ; 18. Exhorte les Éta ts Membres à verser des contributions volontaires ou à augmenter leurs contributions pour financer les programmes alimentaires, afin de S/RES/2414 (2018) 5/5 18-06795 s’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte et d’éviter la réduction des rations alim entaires ; 19. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures voulues pour veiller à ce que la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro instituée par l ’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne l ’exploitation et le s atteintes sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre les mesures préventives voulues, notamment d’organiser avant tout déploiement des activités de sensibilisation à ces questions, et d’adopter d ’autres mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes ; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2415 (2018)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2415(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2415 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mai 2018 18-07873 (F) *1807873* Résolution 2415 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8257e séance, le 15 mai 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de son Président concernant la situation en Somalie et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer pleinement, Attendant avec intérêt le rapport portant sur l ’examen conjoint qui doit être présenté d ’ici au 15 juin 2018, conscient du fait qu ’il importe de disposer de suffisamment de temps pour en examiner les recommandations et, à cet égard, conscient également de la nécessité de proroger l ’autorisation relative à la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), Considérant que la situation en Somalie demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Chart e des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser les États membres de l ’Union africaine à maintenir jusqu ’au 31 juillet 2018 le déploiement de l ’AMISOM, autorise l’AMISOM à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations qui incomb ent aux États contributeurs en droit international humanitaire et en droit international des droits de l ’homme et dans le strict respect de la souveraineté, de l ’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l ’unité de la Somalie, pour s ’acquit ter de son mandat, conformément aux dispositions des paragraphes 7 et 8 de sa résolution 2372 (2017) , et rappelle sa décision d ’autoriser les États membres de l ’Union africaine à réduire à 20 626 agent s, d’ici au 30 octobre 2018, l ’effectif du personnel en tenue de l ’AMISOM, qui comprendra au minimum 1 040 agents de police de la Mission, dont cinq unités de police constituées ; 2. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir un dispositif d ’appui logistique à l ’AMISOM et aux 70 membres de son personnel civil, aux 10 900 éléments de l ’Armée nationale somalienne qui participent aux opérations menées conjointement avec l ’AMISOM, et à la Mission d ’assistance des Nations Unies en Somalie, conformément aux dispositions du paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2416 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2416(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2416 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mai 2018 18-07877 (F) *1807877* Résolution 2416 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8258e séance, le 15 mai 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) , 2352 (2017) , 2386 (2017) , 2411 (2018) et 2412 (2018) , les déclarations présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations du Président à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 et 27 novembre 2015, Réaffirmant son ferme attachement à la souverainet é, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu ’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopératio n régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mis e en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l ’Accord de paix global encore en suspens, et insistant sur le fait que le statut futur d ’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l ’Accord de paix glo bal et non par des actions unilatérales de l ’une ou l ’autre des parties, Soulignant que la coopération constante entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Gouvernement de la République du Soudan du Sud est essentielle pour la paix, la sécurit é et la stabilité ainsi que pour l ’avenir des relations entre les deux États, encourageant les progrès dans l ’amélioration des relations bilatérales et la tenue de réunions régulières du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et le s autres mécanismes conjoints, et demandant aux deux gouvernements de mettre en œuvre les engagements pris dans l ’Accord conclu le 20 juin 2011 entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant le s arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, l ’Accord conclu le 29 juin 2011 entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questio ns S/RES/2416 (2018) 18-07877 2/7 politiques et la sécurité, l ’Accord conclu le 30 juillet 2011 entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud concernant la Mission d ’appui à la surveillance de la frontière, les accords conclus le 27 septembre 2012 sur la coopératio n et les dispositions de sécurité, ainsi que toutes les décisions ultérieures du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties l ’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de hau t niveau de l ’Union africaine, l ’Autorité intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Reconnaissant qu’après être parvenue à stabiliser et à démilitariser la zone d’Abyei au cours des sept années écoulées depuis sa création, la FISNUA est maintenant une force de sécurité intérimaire sans stratégie de sortie viable, et prenant note à cet égard du fait qu ’il y a lieu de reconfigurer la mission de façon à instaurer les c onditions propices à un processus politique viable servant également de stratégie de sortie, Prenant note des conditions de sécurité dans la zone d ’Abyei décrites par le Secrétaire général dans son rapport du 3 avril 2018 ( S/2018/293 ), se félicitant du travail fait par la police des Nations Unies pour conseiller et encadrer la population locale en l ’absence du Service de police d ’Abyei, demandant instamment aux deux parties de créer d ’urgence le Service de p olice d ’Abyei, saluant le rôle accru que joue la FISNUA dans la promotion du dialogue intercommunautaire, et exhortant toutes les parties à poursuivre ce dialogue, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s ’acquitter efficacement de son mandat, en v eillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, à prévenir les conflits et à mener des activités de médiation et de dissuasion, soulignant fermement que les attaques perpétrées contre le personnel des Nations Unies sont inacceptables, et réaffirmant que de telles attaques, qui sont susceptibles de constituer un crime de guerre, doivent donner lieu à des enquêtes rapides et approfondies et que leurs auteurs doivent être amenés à en répondre, Ayant à l ’esprit la situation humanitaire actuelle, dans laquelle les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 170 000 personnes dans la zone d’Abyei, Rappelant la résolution 2378 (2017) , par laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, Rappelant également ses résolutions 1325 (2000) et ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver la pleine application de ces résolutions ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l ’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que du respect des droits fondamentaux des femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, et rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il a émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, S/RES/2416 (2018) 3/7 18-07877 Se déclarant pré occupé par la présence résiduelle de mines et de restes explosifs de guerre dans la zone d ’Abyei, qui compromet la sécurité du retour des déplacés, celle des migrations et les activités de subsistance, Rappelant qu’il s’est félicité, dans sa résolution 2205 (2015) , de la décision du Secrétaire général de nommer un chef civil de mission, Constatant que la situation qui règne actuellement à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan d u Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2018 le mandat de la FISNUA établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu ’au 15 novembre 2018 le mandat de la Force défini au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) ; 2. Rappelle sa résolution 2412 (2018) , par laquelle il a décidé de proroger jusqu ’au 15 octobre 2018 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , rappelle également sa résolution 2412 (2018) , par laquelle il a décidé que cette prorogation serait la dernière à moins que les parties n ’accomplissent des progrès mesurables et prennent notamment les mesures énoncées au paragraphe 3 de ladite résolution, et demande aux parties de prendre ces mesures ; 3. Décide de réduire l ’effectif maximum autorisé à 4 500 militaires jusqu ’au 15 novembre 2018, et décide également qu ’au 15 octobre 2018, l ’effectif maximum autorisé sera réduit à 3 959 militaires, à moins qu ’il ne décide de proroger le mandat modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) , conformément au paragraphe 2 de la résolution 2412 (2018) ; 4. Rappelle l’effectif maximum autorisé de policiers fixé dans la résolution 1990 (2011) et demande à l’Organisation des Nations Unies de déployer immédiatement des policie rs des Nations Unies supplémentaires afin que l ’effectif autorisé de 50 soit atteint, et exige que le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud aident pleinement la FISNUA à déployer ces agents, notamment en délivrant rapidement des visas ; 5. Exprime son intention de revoir la configuration et le mandat de la FISNUA à la lumière des recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 22 avril 2018 et prie à cet égard ce dernier, en consultation avec tous les acteurs conc ernés, en particulier les gouvernements du Soudan et de la République du Soudan du Sud, de lui faire rapport comme indiqué au paragraphe 33 ci -dessous ; 6. Déplore que les parties aient pris peu de mesures pour appliquer l ’Accord concernant les arrangemen ts provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d’Abyei et parvenir à un règlement politique sur le statut d ’Abyei, demande aux parties d ’informer le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine des progrès accomplis dans la r éalisation des objectifs ci -dessous et invite le Groupe à l’en informer également d ’ici au 15 octobre 2018 : 1. Détermination du statut final d ’Abyei, y compris les mesures visant à examiner la proposition faite en 2012 par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau, compte tenu en particulier des communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine en date du 26 octobre 2013 et du 6 février 2018, 2. Mise en œuvre de toutes les décisions du Comité mixte de contrôle d’Abyei, et détermination de l ’attribution des postes renvoyée aux deux présidents, y compris la délégation aux présidents du Comité mixte et autres S/RES/2416 (2018) 18-07877 4/7 fonctionnaires de pouvoirs suffisants pour prendre les décisions supplémentaires et procéder aux nominations nécessaires à la réalis ation de progrès dans la mise en place des institutions intérimaires de la zone de l ’Abyei, conformément à l ’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, 3. Mesures visant à promouvo ir la réconciliation et la participation des populations misseriya et ngok dinka en ce qui concerne les conclusions et recommandations formulées par la Commission d ’enquête conjointe de la zone d’Abyei ; 7. Demande que l ’on continue de progresser vers la création d ’institutions provisoires dans la zone d ’Abyei, conformément à l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, conclu en juin 2011, et prend note en particulier du fait qu ’en l’absence du Service de police d ’Abyei, la FISNUA demeure la seule entité chargée d ’assurer le respect de la loi et le maintien de l ’ordre, prend note également de l’état des lieux dressé du 30 novembre 2017 au 2 février 2018 par la Police des Nations Unies en collabor ation avec les organismes, fonds et programmes des Nations Unies et les chefs traditionnels des deux communautés en vue de la création à terme du Service de police d ’Abyei, et exhorte les deux gouvernements à nommer les responsables chargés de participer, avec la FISNUA, à une opération de planification conjointe intégrée et à l’établissement d ’une feuille de route en vue de la création du Service de police d’Abyei d ’ici au 15 octobre 2018 ; 8. Encourage le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général à poursuivre les efforts de coordination visant à demander la pleine application des accords de 2011 ; 9. Se réjouit du redoublement des efforts déployés pour déterminer définitivement sur le terrain le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, des négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcation de la frontière ; 10. Souligne que, pour s ’acquitter de son mandat de protection des civils établi au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , la FISNUA prendra les mesures nécessaire s pour protéger les civils sous la menace imminente d ’actes de violence physique, quelle qu ’en soit la source, et salue les efforts déployés par la FISNUA à cet égard ; 11. Condamne la présence intermittente de personnel des services de sécurité sud-souda nais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d ’Abyei, en violation de l ’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territoire, exige à nouveau que le Gouvernement de la République du Soudan du Sud retire ses forces de sécurité de la zone d ’Abyei et que le Gouvernement de la République du Soudan en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle à nou veau que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d ’Abyei doit être démilit arisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales ; 12. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires po ur procéder à la démilitarisation effective d ’Abyei, notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin ; S/RES/2416 (2018) 5/7 18-07877 13. Réaffirme que, selon l ’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011) , la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d ’armes dans la zone d ’Abyei, en coordination avec les signataires de l ’Accord de juin 2011 concernant les arrangem ents provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, le Comité mixte de contrôle et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d ’Abyei une « zone exempte d’armes » ; 14. Demande à la FISNUA de poursuivre le dialogue avec le Comité mixte de contrôle d ’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes de contrôle permettant de garantir pleinement le respect par l ’ensemble des parties concernées du statut d ’Abyei comme zone exempte d’armes, et demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud, au Comité mixte de contrôle d ’Abyei et aux populations misseriya et ngok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard ; 15. Se félicite des initiatives prises par la FISNUA pour soutenir le dialogue des communautés et les efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka, notamment l ’action des comités pour la paix, pour renforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la région d’Abyei ; 16. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre immédiatement des mesures pour renforcer la confiance entre les différentes communautés de la z one d’Abyei, en s ’assurant que les femmes participent à tous les stades, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l ’échelon local, en appuyant les efforts déployés par les organisations non gouvernementales pour consolider la paix, et en aidant pleinement la FISNUA à promouvoir le dialogue, 17. Souligne que la participation des femmes à tous les niveaux du dialogue intercommunautaire est essentielle pour garantir un processus crédible et légitime et demande à toutes les parties de promouvoir une participation des femmes qui soit sans restriction et sur un pied d ’égalité ; 18. Salue les efforts que la FISNUA continue de faire pour renforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coordination ét roite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection de la population locale, afin de contribuer à la gestion des activités de maintien de l ’ordre dans la zone d’Abyei, tout en assurant le traitement humain et digne d es suspects et autres détenus, et de poursuivre sa collaboration avec les deux gouvernements sur cette question ; 19. Se félicite de la tenue le 14 novembre 2017 de la réunion des chefs traditionnels des populations misseriya et ngok dinka, engage toutes les parties à donner pleinement suite aux conclusions et recommandations issues de l ’enquête de la Commission d ’enquête conjointe de la zone d ’Abyei sur le meurtre d ’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, accueille avec satisf action la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l ’Union africaine d ’avoir des échanges avec les parties au sujet de ces constatations et recommandations, et attend avec intérêt la publication, comme convenu par les chefs traditionnels, du rapport de la Commission de l ’Union africaine sur le meurtre du chef des Ngok Dinka, lequel doit servir de base à la réconciliation des communautés, compte tenu de la nécessi té de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d ’Abyei ; 20. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d ’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de S/RES/2416 (2018) 18-07877 6/7 tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l ’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des biens, notamment des véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l ’usage offic iel et exclusif de la FISNUA ; 21. Demande à nouveau au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud d ’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au pers onnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris au personnel humanitaire, sans considération de nationalité, afin qu ’ils puissent entrer au Soudan et au Soudan du Sud, de faciliter l ’installation de bases, la construction d ’infrastructur es, y compris de l’aéroport d ’Athony, dans la zone de la mission et l ’octroi d ’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud de faciliter les déplacements au Soudan et au Soudan du Sud en provenance ou à destination d ’Abyei, et demande également à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au titre de l ’Accord sur le statut des forces ; 22. Reconnaît que l ’absence de projets de développement ainsi que l’incapacité de fournir des services publics de base ont eu des conséquences défavorables pour les populations d ’Abyei et demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud ainsi qu ’aux donateurs d ’appuyer les activités d’entretien des routes, de reconstruction et de renforcement des capacités ; 23. Exige du Gouvernement du Soudan et du Gouvernement du Soudan du Sud qu’ils continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l ’ONU afin qu ’il puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d ’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées ; 24. Exige également de toutes les parties concernées qu ’elles permettent à tous les agents humanitaires d ’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d ’aide et qu ’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris au droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire ; 25. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de l ’homme, de violations du droit internation al humanitaire et, en particulier, de violations et atteintes commises contre des femmes et des enfants au mépris du droit international applicable ; 26. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective du respect des droits de l ’homme, notamment de toute forme de violence sexuelle et sexiste et de toute violation des droits fondamentaux ou atteinte à ces droits commise contre des femmes et des enfants, et demande à nouveau au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud d ’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné ; 27. Prie également le Secrétaire général de s ’employer à accroître le nombre de femmes au sein de la FISNUA et de vei ller à ce que ces dernières participent de manière effective à tous les aspects des opérations ; 28. Demande à la FISNUA d ’avancer rapidement dans le déploiement d ’un conseiller pour la protection des femmes et des enfants ; 29. Se félicite des initiativ es prises par le Secrétaire général en vue d ’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations S/RES/2416 (2018) 7/7 18-07877 Unies et l ’engage à poursuivre les efforts qu ’il fait pour établir un dispositif de gestion de la performance intégr é et l ’appliquer à la FISNUA ; 30. Rappelle la déclaration présidentielle S/PRST/2015/22 et sa résolution 2272 (2016) , prie le Secrétaire général d e prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour faire en sorte que la FISNUA respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de veiller à ce que les antécéden ts de tous les membres du personnel de la Mission soient vérifiés afin de garantir qu ’ils n’ont eu aucun comportement sexuel répréhensible pendant qu ’ils étaient au service des Nations Unies et de le tenir informé des progrès réalisés par la Force à cet ég ard dans les rapports qu ’il lui adresse, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment d ’organiser une formation de sensibilisation avant le déploiement, et de veiller à ce que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement ; 31. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unie s présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec son Envoyé spécial pour le Soudan et le Soudan du Sud, et lui demande de maintenir cette pratique ; Rapports 32. Prie le Secrétaire général de continuer à l ’informer des progrès accomplis dans l ’exécution du mandat de la FISNUA, dans un rapport écrit, qu ’il lui remettra au plus tard le 15 octobre 2018 et qui aur a notamment pour objet : • Les mouvements d ’armes à destination d ’Abyei et la présence, la destruction et la confiscation d ’armes à Abyei, conformément au paragraphe 13 ; • Les mesures prises conformément au paragraphe 29 ; • Les résultats de la surveillance du respect des droits de l ’homme, comme demandé au paragraphe 26, notamment des informations, des analyses et des données sur les violations des droits de l ’homme et les atteintes à ces droits ; • Les mesures prises par les parties conforméme nt aux paragraphes 6 et 7 ; 33. Prie le Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 15 août 2018, des recommandations détaillées sur la reconfiguration du mandat de la FISNUA afin d’instaurer les conditions propices à un processus politique viabl e servant également de stratégie de sortie, y compris sur le rôle d ’appui des équipes de pays des Nations Unies dans les domaines de l ’état de droit et de la consolidation de la paix, ainsi que des informations détaillées sur les mesures que les gouverneme nts devraient prendre pour créer les conditions d ’une stratégie de sortie, se félicite à cet égard que le Secrétaire général ait pris l ’initiative de procéder à une étude des capacités militaires et policières de sorte que les effectifs et le matériel mili taires soient adaptés aux conditions de sécurité à Abyei, et exprime son intention de continuer à examiner, selon que de besoin, le mandat de la FISNUA en vue de la reconfigurer à la lumière des recommandations du Secrétaire général ; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2417 (2018)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2417(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/241 7 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 24 mai 2018 18-08386 (F) *1808386* Résolution 2417 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8267e séance, le 24 mai 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, notamment les résolutions 1296 (2000) , 1894 (2009) , 2175 (2014) et 2286 (2016) et la déclaration de son président du 9 août 2017 ( S/PRST/2017/14 ), Exprimant sa profonde préoccupation face à l ’ampleur des besoins humanitaires à l’échelle mondiale et au risque de famine qui menace des millions de personnes dans des situations de conflit armé, ainsi que face au nombre de personnes sous - alimentées dans le monde qui, après des décennies de bais se, a augmenté ces deux dernières années, la majorité des personnes souffrant d ’insécurité alimentaire et 75 % des enfants de moins de cinq ans souffrant d ’un retard de croissance vivant dans des pays en proie à un conflit armé, portant à 74 millions le no mbre de personnes dans des situations de conflit armé faisant face à une insécurité alimentaire critique ou pire, Notant les effets dévastateurs qu ’ont sur les civils les conflits armés qui sévissent à l ’heure actuelle et la violence qui y est liée et soulignant avec une profonde préoccupation que les conflits armés en cours et la violence ont des conséquences désastreuses sur le plan humanitaire, empêchant souvent l ’acheminement d ’une aide humanitaire efficace, et constituent par là même une des principal es causes du risque de famine actuel, Se déclarant préoccupé par la multiplication des conflits armés dans différentes régions géographiques du monde entier , et soulignant qu’il faut d ’urgence redoubler d’efforts pour les prévenir et les régler, les dimensions régionales des conflits armés devant, lorsque cela est pertinent, être traitées en privilégiant tout particulièrement la diplomatie et les accords régionaux, Réaffir mant son intention de s ’efforcer de prévenir et faire cesser par tous les moyens les conflits armés, y compris en s ’attaquant à leurs causes profondes d ’une manière inclusive, intégrée et durable, Conscient de la nécessité de mettre fin au cercle vicieux du conflit armé et de l’insécurité alimentaire, Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, qu ’il est résolu à s ’attaquer à la question de l’insécurité alimentaire, y compris de la famine, engendrée par les conflits armés, S/RES/2417 (2018) 18-08386 2/4 Réaffirmant son plein respect de la souveraineté et de l ’intégrité territoriale de tous les États conformément à la Charte des Nations Unies, Conscient que les conflits armés ont des incidences sur la sécur ité alimentaire qui peuvent être directes, telles que les déplacements, les effets sur les pâturage s et les zones de pêche ou la destruction des stocks de nourriture et de biens agricoles, ou indirectes, telles que la perturbation du fon ctionnement des marchés et des systèmes alimentaires, entraînant une augmentation des prix alimentaires ou une baisse du pouvoir d ’achat des ménages, ou un e restriction de l’accès aux biens nécessaires pour préparer les repas, y compris l ’eau et les combustibles, Notant avec une vive inquiétude la grave menace humanitaire que fait peser sur les civils, dans les pays touchés, la présence de mines terrestres, de restes explosifs de guerre et d ’engins explosifs artisanaux, qui a des conséquences so cioéconomiques graves et durables pour les populations de ces pays et pour leurs activités agricoles, ainsi que pour le personnel participant aux programmes et opérations de maintien de l’ordre, de secours humanitaire, de maintien de la paix, de relèvement et de déminage, Mettant l ’accent sur les effets particuliers que les conflits armés ont sur les femmes et les enfants, notamment réfugiés et personnes déplacées à l ’intérieur de leur propre pays, ainsi que sur les autres civils présentant des vulnérabili tés particulières, tels que les personnes handicapées et les personnes âgées, et soulignant que toutes les populations civiles ont besoin de protection et d ’assistance, Réaffirmant le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, et soulignant qu ’il importe qu’elles participent sur un pied d ’égalité à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité et qu ’elles y soient pleinement associées, et qu ’il convi ent de les faire intervenir davantage dans la prise de décisions touchant la prévention et le règlement des conflits, Rappelant les Conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles additionnels de 1977, ainsi que l ’obligation qui incombe aux hautes parti es contractantes et aux parties à un conflit armé de respecter et de faire respecter le droit international humanitaire en toutes circonstances, Soulignant qu’affamer les civils comme méthode de guerre peut constituer un crime de guerre, Insistant sur le fait que, pour répondre efficacement aux besoins humanitaires en temps de conflit armé, notamment au risque de famine et d ’insécurité alimentaire dans les situations de conflit armé , il est indispensable que toute s les parties au conflit respectent le droit international humanitaire, soulignant les obligations qui incombent aux parties pour ce qui est de protéger les civils et les biens de caractère civil, de répondre aux besoins élémentaires de la population civil e qui se trouve sur leur territoire ou qui est sous leur contrôle effectif et de permettre et de faciliter l’acheminement rapide et sans entrave de secours humanitaires impartiaux à tous ceux qui sont dans le besoin, Rappelant son intention de donner pour mandat aux missions de maintien de la paix et autres missions des Nations Unies de concourir, lorsqu ’il y a lieu, à l’instauration des conditions dans lesquelles l ’aide humanitaire peut être acheminée sans risque, sans retard et sans obstacle, Exigeant que toutes les parties à un conflit armé respectent pleinement les obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l ’homme, le cas échéant, et le droit international humanitaire, en particulier celles que leur font les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977 et 2005, afin de garantir le respect et la protection de l ’ensemble S/RES/2417 (2018) 3/4 18-08386 du personnel médical et des agents humanitaires dont l ’activité est d ’ordre exclusivement médical, de l eurs moyens de transport et de leur matériel, ainsi que des hôpitaux et des autres installations médicales, Réaffirmant l’obligation qui incombe à toutes les parties à un conflit armé de se conformer au droit international humanitaire, en p articulier aux obligations qu’elles tiennent des Convention de Genève de 1949 et des Protocole additionnel y relatifs de 1977, pour assurer le respect et la protection de tout le personnel humanitaire et le personnel des Nations Unies et son personnel associé, ainsi qu ’aux règles et principes du droit international des droits de l ’homme et du droit des réfugiés, Réaffirmant que toutes les parties à un conflit armé doivent respecter les principes humanitaire s d’humanité, de neutralité, d ’impartialité et d ’indépendance dans la fourniture de l ’aide humanitaire, notamment médicale, et réaffirmant également qu ’en temps de conflit armé, tous ceux qui contribuent à fournir cette aide doivent promouvoir et respecter pleinement ces principes, Soulignant que les actions et poursuites engagées devant les juridictions pénales nationales et internationales, les tribunaux spéciaux, les tribunaux mixtes et les chambres spécialisées des juridictions nationales sont venues renforcer la lutte contre l’impunité du génocide, des crimes contre l ’humanité, des crimes de guerre et d ’autres crimes odieux et permettre d ’en amener les auteurs à répondre de leurs actes, Réaffirmant que c ’est aux États qu ’il incombe au pre mier chef de protéger leur population sur l ’ensemble de leur territoire, 1. Rappelle le lien entre les conflits armés et la violence et l ’insécurité alimentaire provoquée par les conflits et le risque de famine, et demande à toutes les parties à un conflit armé de s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire pour ce qui est de respecter et de protéger les civils et de prendre toutes les précautions possibles pour épargner les biens de caractère civil, notamment les biens nécessaires à la production et à la distribution de denrées comme les exploitations agricoles, les marchés, les systèmes d ’eau, les usines, les sites de traitement et de stockage des produits alimentaires, les centres de distribution et les moyens de transport de la nourriture, et de s ’abstenir d ’attaquer, de détruire, d ’enlever ou de mettre hors d ’usage des biens indispensables à la survie des populations civiles tels que les denrées alimentaires, les récoltes, le bétail, les bi ens agricoles, les installations et réserves d ’eau potable et les ouvrages d ’irrigation, et de respecter et de protéger le personnel humanitaire ainsi que les articles destinés aux opérations de secours humanitaire ; 2. Souligne à cet égard que les confli ts armés, les violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l ’homme et l’insécurité alimentaire peuvent être des facteurs de déplacements forcés qui peuvent eux-mêmes, en retour, avoir des effets dévastateurs sur la production agricole et les moyens de subsistance dans les pays en situation de conflit armé, rappelle que les déplacements forcés de civils en temps de conflit armé sont prohibés, et souligne à cet égard qu ’il importe de respecter pleinement le droit inter national humanitaire et les autres dispositions du droit international applicables ; 3. Souligne la nécessité d ’acheminer l ’aide humanitaire sans distinction de sexe ou d ’âge et de rester attentif aux différents besoins des populations, en veillant à prendre en compte ces besoins dans les interventions humanitaires ; 4. Demande à toutes les parties à des conflits armés de s ’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, et souligne qu’il importe que le personnel humanitaire ait accès librement et en toute sécurité aux civils en période de conflit armé, dema nde à toutes les parties concernées, y compris S/RES/2417 (2018) 18-08386 4/4 aux États voisins, de coopérer pleinement avec le Coordonnateur de l ’action humanitaire et les organismes des Nations Unies afin d ’assurer un tel accès, invite les États et le Secrétaire général à l ’informer d e tout refus illicite d ’accorder un tel accès en violation du droit international, lorsque ce refus peut menacer la paix et la sécurité internationales et, à cet égard, se déclare disposé à examiner de telles informations et, le cas échéant, à adopter les mesures appropriées ; 5. Condamne fermement l’utilisation de la famine comme méthode de guerre dans un certain nombre de situations de conflit , laquelle est prohibée par le droit international humanitaire ; 6. Condamne fermement les refus illicites d ’accès humanitaire et le fait de priver les civils de s biens indispensables à leur survie, notamment en entravant intentionnellement l ’acheminement des secours destinés à lutter contre l ’insécu rité alimentaire provoquée par les conflits, qui peuvent constituer une violation du droit international humanitaire ; 7. Engage toutes les parties à protéger les infrastructures civiles qui sont essentielles pour acheminer l ’aide humanitaire et assurer le bon fonctionnement des marchés et des systèmes alimentaires en temps de conflit armé ; 8. Engage ceux qui exercent une influence sur les parties aux conflits armés à leur rappeler qu ’elles sont tenues de respecter le droit international humanitaire ; 9. Rappelle qu’il a adopté et peut envisager d ’adopter, s ’il y a lieu et conformément à la pratique établie, des mesures de sanction qui peuvent viser les personnes ou entités qui font obstacle à l ’acheminement ou à la distribution de l ’aide humanitaire ou à l ’accès à cette aide ; 10. Engage vivement les États à mener dans leur zone de juridiction , sans tarder et en toute indépendance, des enquêtes exhaustives, impartiales et efficaces sur les violations des dispositions du droit international humanitaire relatives à l’utilisation de la famine comme méthode de guerre, notamment le refus illicite de l’acheminement de l ’aide humanitaire a ux populations civiles en période de conflit armé, et, le cas échéant, à sévir contre les responsables de ces violations, conformément au droit national et international, en vue de renforcer les mesures de prévention, de veiller à ce que les auteurs répond ent de leurs actes et de donner suite aux plaintes des victimes ; 11. Prie le Secrétaire général de continuer de l ’informer de l ’évolution de la situation et de l ’action humanitaires, notamment des risques de famine et d ’insécurité alimentaire dans les pa ys en proie à un conflit armé, dans ses rapports périodiques sur la situation de certains pays ; 12. Prie également le Secrétaire général de l ’informer promptement de l’apparition, dans des contextes de conflit armé, de risques de famine et d ’insécurité alimentaire généralisée causées par les conflits, et entend prêter toute l ’attention voulue aux informations communiq uées par le Secrétaire général lorsque ces risques sont portés à son attention ; 13. Prie en outre le Secrétaire général de lui faire tous les 12 mois un exposé sur l ’application de la présente résolution dans le cadre de son compte rendu annuel sur la pr otection des civils .
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2418 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2418(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2418 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2018 18-08767 (F) *1808767* Résolution 2418 (2018) Adoptée par Conseil de sécurité à sa 8273e séance, le 31 mai 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur le Soudan du Sud, en particulier les résolutions 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) , 2271 (2016) , 2280 (2016) , 2290 (2016) , 2302 (2016) , 2304 (2016) , 2327 (2016) , 2353 (2017) , 2392 (2017) et 2406 (2018) , Condamnant avec la plus grande fermeté les combats qui font rage, en violation de l ’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l ’accès humanitaire du 21 décembre 2017 (l ’« Accord sur la cessation des hostilités »), exigeant à nouveau des dir igeants du Soudan du Sud qu ’ils respectent pleinement le cessez -le-feu permanent décrété dans l ’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud de 2015 et les cessez -le-feu qu ’ils ont respectivement demandés les 11 juillet 2016 et 22 mai 2017, ainsi que l ’Accord sur la cessation des hostilités, et appelant les parties sud -soudanaises à faire preuve de la volonté politique nécessaire pour régler le conflit par des voies pacifiques, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu de l ’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 15 juillet 2018 les mesures i mposées par les paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) , réaffirme les dispositions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragr aphes 8, 9 et 10 de la résolution 2290 (2016) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 14 août 2018 le mandat qu ’il a confié au Groupe d ’experts aux alinéas a), b), c) et f) du paragraphe 12 de la résolution 2290 (2016) , et décide que le Groupe d ’experts devra présenter au Comité un point de la situation tous les mois, et entend réexaminer le mandat du Groupe d ’experts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 15 juillet 2018 au plus tard ; 3. Prie le Secrétaire général, en coordination avec le Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l ’application des dispositions transitoires de sécurité, de présenter un rapport d ’ici au 30 ju in 2018 indiquant si les parties à l’Accord de cessation des hostilités au Soudan du Sud ont participé à des combats S/RES/2418 (2018) 18-08767 2/4 depuis l ’adoption de la présente résolution ou si elles ont conclu un accord politique viable, et décide que si le Secrétaire général signa le des combats ou l ’absence d ’un tel accord, il devra envisager l ’application des mesures visées aux paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) aux personnes mentionnées dans l ’annexe 1 à la présente résolution ou d ’un embargo sur les armes dans les cinq jours suivant ledit rapport ; 4. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2418 (2018) 3/4 18-08767 Annexe 1 Personnes visées par l ’interdiction de voyager ou le gel des avoirs 1. 1) Koang 2) Rambang 3) Chol a) Renseignements divers : À Bieh, Rambang a dirigé des attaques qui ont eu pour conséquence d ’aggraver ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud. Il a ordonné à ses troupes de restreindre la liberté de mouvement des personnes travaillant pour des organisatio ns humanitaires. Il a été responsable de la mise en détention de deux pilotes chargés d ’acheminer de l ’aide, les empêchant d ’exercer leurs activités humanitaires. b) Autres noms connus : a) Koang b) Rambang c) Chuol c) Éléments d ’identification : n. d. 2. 1) Kuol 2) Manyang 3) Juuk a) Renseignements divers : Sous le commandement de Juuk, les forces de l’Armée populaire de libération du Soudan ont attaqué des civils, violant de ce fait l’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils e t l’accès humanitaire qui avait été signé en 2017 par le Gouvernement du Soudan du Sud. En violation également de l ’Accord, Juuk a fourni du matériel militaire au Mouvement populaire de libération du Soudan -Nord. En 2017, sous le commandement de Juuk, le Mouvement populaire de libération du Soudan a mené des offensives à Pagak, avec pour conséquence d ’aggraver ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud. b) Autres noms connus : a) Kuol b) Manyang c) Juuk Chaw c) Éléments d ’identification : Date de naissa nce : 1945 3. 1) Malek 2) Reuben 3) Riak 4) Rengu a) Renseignements divers : Chef d ’état-major adjoint de l ’Armée populaire de libération du Soudan responsable de la logistique, Riak fait partie des hauts responsables du Gouvernement du Soudan du Sud qui ont planifié et supervisé une offensive en 2015 avec, pour conséquence, des destructions massives et d ’importants déplacements de population. b) Autres noms connus : 1) Malek 2) Ruben c) Éléments d ’identification : Date de naissance : 1er janvier 1960 4. 1) Martin 2) Elia 3) Lomuro a) Renseignements divers : En violation de l ’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l ’accès humanitaire signé par le Gouvernement du Soudan du Sud en 2017, Lomuro a menacé des journalistes, fait obstruction aux missions humanitaires et menacé de se retirer du Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l ’application des dispositions transitoires de sécurité. Lomuro a également entravé les activités de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS). b) Autres noms connus : a) Martin b) Elia c) Lomoro ; a) Martin b) Elias c) Lomoro c) Éléments d ’identification : Date de naissance : a) 20 novembre 1957 ou b) décembre 1958 5. 1) Michael 2) Makuei 3) Lueth S/RES/2418 (2018) 18-08767 4/4 a) Renseignements divers : En 2014, Makuei a planifié et coordonné une attaque contre le complexe des Nations Unies à Bor, dans lequel des déplacés avaient trouvé refuge, avec pour conséquence d ’aggraver ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud. Il s ’est opposé à la form ation du Gouvernement provisoire d ’union nationale, et a tenté d ’empêcher le déploiement de la force de protection régionale de la MINUSS. En sa qualité de Ministre de l ’information, de la radiodiffusion, des télécommunications et de la poste, il a supervi sé les tentatives visant à réprimer la liberté d ’expression des civils par la suppression de publications. Il a tenté de fermer une station de radio dirigée par l ’ONU et qui avait été autorisée dans le cadre de l’Accord sur le statut des forces entre l ’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement de la République du Soudan du Sud. b) Autres noms connus : a) Michael Makwei b) Michael Makwei Lueth c) Michael Makuei Lueth Makuei c) Éléments d ’identification : Date de naissance : 1947 ; Lieu de naissance : a) Bor (Soudan du Sud) b) Bor (Soudan) ; Nationalité : a) Soudan du Sud b) Soudan c) Kenya 6. 1) Paul 2) Malong 3) Awan a) Renseignements divers : En qualité de chef d ’état-major de l ’Armée populaire de libération du Soudan, Malong a commis des viola tions de l ’Accord de cessation des hostilités et de l ’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud de 2015, qui ont eu pour conséquence d ’aggraver ou de prolonger le conflit. Il aurait dirigé la tentative d ’assassinat du chef de l ’oppo sition, Riek Machar. Il a ordonné à des unités de l ’Armée populaire de libération du Soudan d ’empêcher le transport de fournitures humanitaires. Sous la direction de Malong, l ’Armée populaire de libération du Soudan a attaqué des civils, des écoles et des hôpitaux ; a forcé le déplacement de civils ; s’est rendu coupable de disparitions forcées prolongées ; a placé arbitrairement des civils en détention ; a commis des actes de torture et de viol. Il a mobilisé la milice dinka Mathiang Anyoor, qui utilise de s enfants soldats. Sous sa direction, l ’Armée populaire de libération du Soudan a empêché les membres de la MINUSS, de la Commission mixte de suivi et d’évaluation et du Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l’application des dispositio ns transitoires de sécurité d ’avoir accès à certains sites afin d’y enquêter et de recueillir des informations sur les cas de mauvais traitements. b) Autres noms connus : a) Paul Malong Awan Anei b) Paul Malong c) Bol Malong c) Éléments d ’identification : Date de naissance : 1962 ; Autres dates de naissance possibles : a) 4 décembre 1960 b) 12 avril 1960 ; Lieu de naissance : Malualkon (Soudan du Sud) ; Nationalité : a) Soudan du Sud b) Ouganda ; Numéro de passeport : a) passeport sud -soudanais numéro S0 0004370 ; b) passeport sud-soudanais numéro D00001369 ; c) passeport soudanais numéro 003606 ; d) passeport soudanais numéro 00606 ; e) passeport soudanais numéro B002606.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2419 (2018)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2419(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2419 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 6 juin 2018 18-09198 (F) *1809198* Résolution 2419 (2018) Adopt ée pa r le Conseil de sé curit é à sa 8277e séance, le 6 juin 2018 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement à l ’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 2250 (2015) , Rappelant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) sur les femmes, la paix et la sécurité, et toutes les déclarations de son président sur la question, Rappelant également ses résolutions sur la lutte antiterroriste, notamment les résolutions 2178 (2014) , 2195 (2014) , 2354 (2017) , 2395 (2017) et 2396 (2017) , et la déclaration S/PRST/2015/11 de son président, Rappelant en outre ses résolutions 1265 (1999) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, Rappelant ses résolutions 1645 (2005) , 2282 (2016) et 2413 (2018) sur le dispositif de consolidation de la paix et les déclarations S/PRST/2012/29 et S/PRST/2015/2 de son président sur la consolidation de la paix après les conflits, Notant que dans la présente résolution, le terme jeune s ’entend de toute personne âgée de 18 à 29 ans, et notant également que la définition du terme peut varier d ’un pays à l ’autre et à l ’échelle internationale, y compris celle qui résulte des résolutions A/RES/50/81 et A/RES/56/117 de l’Assemblée générale, Ayant à l ’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et le fait que celle -ci lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix e t de la sécurité internationales, Réaffirmant qu’il importe de promouvoir la capacité de l ’Organisation des Nations Unies de tenir sa résolution fondatrice de préserver les générations futures du fléau de la guerre et de mettre l ’accent sur la diplomatie préventive, la médiation et les bons offices, et le maintien, la consolidation et la pérennisation de la paix, Réaffirmant également que les jeunes apportent une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et de la sé curité, Réaffirmant en outre que les jeunes peuvent jouer un rôle important dans la prévention et le règlement des conflits et, singulièrement, pour ce qui est de la stabilisation, de la capacité d ’intégration et de la réussite des activités de maintien e t de consolidation de la paix, S/RES/2419 (2018) 18-09198 2/4 Réaffirmant qu’il importe que les activités de consolidation de la paix soient prises en main et dirigées par le pays concerné, sachant que la responsabilité de la pérennisation de la paix incombe aussi bien au gouvernement qu’aux autres parties prenantes nationales, Réaffirmant également qu’il revient en premier lieu aux autorités et aux gouvernements nationaux de recenser, de déterminer et de cibler les priorités, les stratégies et les activités axées sur la consolidation et la pérennisation de la paix, et soulignant que l ’inclusivité, notamment la participation pleine et entière des jeunes, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d ’opinion politique ou de toute autre opinion , d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation, est essentielle pour faire avancer les processus nationaux et servir les objectifs de consolidation de la paix des pays, de sorte que les besoins de tous les groupes de la société soient pris en compte, Conscient de l’importance de la société civile – y compris les organisations locales de la société civile – des jeunes, du secteur privé, des milieux universitaires, des groupes de réflexion, des médias, des femmes, des personnalités du monde de la culture, des responsables de l ’éducation et des chefs religieux dans les efforts visant à sensibiliser l ’opinion aux menaces du terrorisme et à y faire face plus efficacement, Mettant l ’accent sur l ’importance que revêt une ap proche globale de la consolidation et de la pérennisation de la paix, reposant en particulier sur la prévention des conflits et l ’élimination de leurs causes profondes, à tous les stades des conflits, Reconnaissant l’importante contribution d ’une approch e intégrée de la mise en œuvre du Programme de développement durable à l ’horizon 2030, S’inquiétant que, dans une société mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus les nouvelles technologies de l ’information et de la commu nication, en particulier Internet, pour recruter des jeunes et les inciter à perpétrer des actes terroristes ainsi que pour financer, planifier et préparer leurs activités, et soulignant que les États Membres doivent, tout en agissant dans le respect des d roits de l ’homme et des libertés fondamentales et des autres obligations que leur impose le droit international, coopérer pour empêcher les terroristes d ’exploiter la technologie, les moyens de communication et d ’autres ressources en vue d ’inciter à l’appu i au terrorisme, Conscient des difficultés que rencontrent les jeunes, et qui les exposent à des risques particuliers, notamment les inégalités entre les sexes qui perpétuent la discrimination et la violence sous toutes leurs formes, et des inégalités per sistantes dont les jeunes femmes sont les premières victimes, et réaffirmant en conséquence son attachement à l ’autonomisation des femmes et à l ’égalité des sexes, Conscient également que le sport et la culture contribuent de plus en plus au développement et à la paix par la tolérance et le respect qu ’ils préconisent, à l’autonomisation des jeunes et des femmes, de l ’individu et de la collectivité et à la réalisation des objectifs de santé, d ’éducation et d ’inclusion sociale, Réaffirmant le droit à l ’éduc ation et sa contribution à la paix et à la sécurité, estimant qu ’une éducation et une formation universelles et de qualité pour tous représentent l ’investissement le plus important que les États puissent faire dans leurs politiques pour assurer l ’épanouiss ement immédiat et à long terme des jeunes, et réaffirmant que l ’accès de tous à un enseignement scolaire et non scolaire équitable et de qualité est important en ce qu ’il permet aux jeunes d ’acquérir les compétences dont ils ont besoin et de renforcer leur s aptitudes, S/RES/2419 (2018) 3/4 18-09198 1. Prend note de l’étude indépendante sur les jeunes, la paix et la sécurité, intitulée « Les absents de la paix », présentée par le principal auteur indépendant et le Groupe consultatif d ’experts ; 2. Demande à tous les acteurs concernés d ’envisager des moyens d ’accroître la représentation inclusive des jeunes pour la prévention et le règlement des conflits, y compris lorsqu ’ils négocient ou mettent en œuvre des accords de paix, afin d ’y associer les jeunes et de tenir compte de leurs vues selon qu ’il convient, sachant que la marginalisation de la jeunesse est préjudiciable à l ’établissement d ’une paix durable et à la lutte contre l ’extrémisme violent en tant qu ’élément précurseur du terrorisme ; 3. Est conscient du rôle que les jeunes peuvent jouer dans le règlement et la prévention des conflits ; 4. Réaffirme qu’il importe que les missions du Conseil de sécurité tiennent compte des considérations relatives à la jeunesse, y compris, le cas échéant, en consultant des organisations de jeunesse locales et internationales ; 5. Demande à toutes les parties à un conflit armé de respecter scrupuleusement les obligations qui leur incombent en vertu du droit international en matière de protection des civils, y c ompris des jeunes, notamment celles qui découlent des Conventions de Genève de 1949 et des protocoles additionnels de 1977 auxdites conventions, et exhorte les États Membres à envisager, dans le respect du droit international, des mesures particulières pro pres à protéger les civils, y compris les jeunes, en temps et au lendemain de conflit armé ; 6. Demande également à tous les États Membres de s ’acquitter de leurs obligations respectives de mettre fin à l ’impunité et les invite à mener des enquêtes et à exercer des poursuites contre quiconque est responsable de génocide, de crimes contre l ’humanité, de crimes de guerre et d ’autres crimes odieux sur la personne de civils, y compris les jeunes ; 7. Réaffirme que les États doivent respecter, promouvoir et défendre les droits de l ’homme de toute personne, y compris les jeunes, à l ’intérieur de leur territoire et relevant de leur juridiction, comme le prescrit le droit international applicable, et réaffirme qu ’il incombe au premier chef à chaque État de proté ger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l ’humanité ; 8. Engage instamment les États Membres à protéger les jeunes de la violence en période de conflit armé , et exhorte toutes les parties à éli miner toutes les formes de violence sexuelle et sexiste ainsi que la traite des êtres humains ; 9. Reconnaît le rôle des jeunes dans la promotion d ’une culture de la paix, de la tolérance et du dialogue interculturel et interreligieux, qui vise à les dis suader de prendre part à des actes violents, terroristes ou xénophobes, et de pratiquer toute forme de discrimination, et réaffirme que la lutte contre la propagande terroriste pourrait bénéficier de la participation d ’un large éventail d ’acteurs, y compri s les jeunes et les organisations de la société civile dirigées par des jeunes ; 10. Reconnaît que les jeunes et les organisations de la société civile dirigées par des jeunes sont susceptibles de jouer un rôle important dans les efforts de consolidation et de pérennisation de la paix ; 11. Réaffirme l’obligation faite aux États de respecter, promouvoir et protéger les droits de l ’homme et les libertés fondamentales de tous les individus, y compris les jeunes, ainsi que de garantir l ’égalit é d’accès à la justice et de préserver l ’intégrité des institutions garantes de l ’état de droit ; et de favoriser la création d ’un climat favorable et sûr pour les jeunes qui œuvrent à la paix et à la sécurité ; S/RES/2419 (2018) 18-09198 4/4 12. Demande aux États Membres de protéger les établissements d’enseignement contre toute forme de violence, de veiller à ce que ceux -ci soient accessibles à tous les jeunes, y compris les jeunes marginalisés, et de prendre des mesures pour permettre aux jeunes femmes d’exercer, dans des conditions d’égalité, leur droit à l ’éducation ; 13. Souligne qu’il importe de concevoir des politiques pour la jeunesse qui viennent renforcer les activités de consolidation de la paix et notamment favoriser le développement économique et social, appuyer les proj ets de développement de l’économie locale et offrir aux jeunes des perspectives d ’emploi et de formation technique, en stimulant l ’éducation, l ’esprit d ’entreprise et l ’engagement politique constructif de la jeunesse ; 14. Exhorte les États Membres à éva luer, selon qu ’il conviendra, la manière dont leur appui politique, financier, technique et logistique dans les situations de conflit et d ’après conflit prend en compte les besoins des jeunes et leur participation aux efforts de paix ; 15. Recommande à la Commission de consolidation de la paix d ’aborder, dans les débats qu ’elle tient et les conseils qu ’elle dispense, des manières d ’intégrer véritablement les jeunes dans les initiatives nationales de consolidation et de pérennisation de la paix ; 16. Prie instamment le Secrétaire général et ses envoyés spéciaux de prendre en considération les vues des jeunes dans les débats sur le maintien de la paix et de la sécurité, la consolidation et la pérennisation de la paix, et de faciliter la pleine et égale parti cipation des jeunes à la prise de décisions, en accordant une attention particulière à l’inclusion des jeunes femmes ; 17. Exhorte les organismes régionaux et sous -régionaux compétents, en particulier, à envisager d ’élaborer et de mettre en œuvre des pol itiques et des programmes pour les jeunes et à faciliter leur participation constructive ; 18. Exprime son intention, lorsqu ’il y aura lieu, d’inviter la société civile, y compris les organisations dirigées par des jeunes, à exposer au Conseil les considé rations propres à tel ou tel pays et à lui communiquer des informations relevant des domaines thématiques pertinents ; 19. Invite les entités des Nations Unies, les rapporteurs, envoyés spéciaux et représentants du Secrétaire général, dont l ’Envoyé du Se crétaire général pour la jeunesse, à mieux coordonner leurs actions dans la concertation s ’agissant des besoins des jeunes au cours et au lendemain des conflits ; 20. Prie le Secrétaire général, au besoin, d ’envisager de faire figurer dans ses rapports a u Conseil de sécurité des informations sur les progrès accomplis en ce qui concerne la participation des jeunes aux processus de paix, notamment les processus de désarmement, démobilisation et réintégration et les programmes interdépendants tels que ceux q ui ont trait à la lutte contre la violence au sein de la collectivité ; 21. Recommande au Secrétaire général d ’étudier la possibilité de mécanismes internes qui soient de nature à élargir la participation des jeunes dans les travaux de l’Organisation des Nations Unies ; 22. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, au plus tard en mai 2020, un rapport sur l ’application de la présente résolution et de la résolution 2250 ; 23. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2420 (2018)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2420(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2420 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juin 2018 18-09549 (F) *1809549* Résolution 2420 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8282e séance, le 11 juin 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant sa résolution 1970 (2011) imposant l ’embargo sur les armes à la Libye et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant également ses résolutions 2292 (2016) et 2357 (2017) concernant le strict respect de l ’embargo sur les armes en haute mer au large des côtes libyennes, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales , Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de prolonger le s autorisations visées dans la résolution 2357 (2017) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date de la présente résolution ; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, sur l ’application de celle -ci ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2421 (2018)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2421(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2421 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juin 2018 Français Original : anglais 18-09837 (F) *1809837* Résolution 2421 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8285e séance, le 14 juin 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l ’Iraq, en particulier les résoluti ons 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009) , 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) , 2110 (2013) , 2169 (2014) , 2233 (2015) , 2299 (2016) et 2379 (2017) , ainsi que la résolution 2107 (2013) sur la situation entre l ’Iraq et le Koweït, et les valeurs affirmées dans la réso lution 2367 (2017) , Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l ’unité et l ’intégrité territoriale de l’Iraq et soulignant l’importance que revêtent la stabilité et la sécurité de l ’Iraq pour le peu ple iraquien, la région et la communauté internationale, en particulier compte tenu de la victoire de l ’Iraq face à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Apportant son appui à l’Iraq pour l ’aider à faire face aux difficultés qu ’il rencontre alors qu ’il s’attelle à la reconstruction et à la réconciliation après le conflit, y compris l ’obligation de répondre aux besoins de tous les Iraquiens, notamment les femmes, les jeunes, l es enfants, les personnes déplacées et les membres des minorités ethniques et religieuses, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq jusqu ’au 31 mai 2019 ; 2. Décide également que, comme le Gouvernement iraq uien l ’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères ( S/2018/430 ), le Représentant spécial du Secrétaire général et la Mission d ’assist ance des Nations Unies pour l ’Iraq s ’attacheront à : a) Accorder la priorité à la fourniture de conseils, d ’un appui et d ’une assistance au Gouvernement et au peuple iraquiens de manière à favoriser un dialogue politique ouvert à tous et la réconciliation aux niveaux national et local ; b) Continuer de conseiller, d ’appuyer et d ’aider : i) Le Gouvernement iraquien et la Haute Commission électorale indépendante dans le cadre de l ’élaboration des procédures d ’organisation d’élections et de référendums ; ii) Le Gouvernement iraquien et la Chambre des députés dans le cadre de la révision de la Constitution, de l ’application de ses dispositions et de S/RES/2421 (2018) 18-09837 2/3 l’élaboration de procédures de règlement des différends frontaliers internes acceptables pour le Gouvernement iraquien ; iii) Le Gouvernement iraquien dans le cadre de la promotion du dialogue et de la coopération au niveau régional, notamment sur les questions relatives à la sécurité des frontières, à l ’énergie, à l ’environnement, à l ’eau et aux réfugiés ; iv) Le Gouvernement iraquien dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité et de la planification, du financement et de l ’exécution de programmes de réintégration destinés aux anciens membres de groupes armés, selon qu ’il convient, en coordination avec d ’autres entités multinationales ; c) Promouvoir, appuyer et faciliter, en coordination avec le Gouvernement iraquien : i) La coordination et l ’acheminement de l ’aide humanitaire et, le cas échéant, le retour librement consenti des r éfugiés et des personnes déplacées, en toute sécurité et en bon ordre, notamment par l ’intermédiaire de l ’équipe de pays des Nations Unies ; ii) La coordination et l ’exécution de programmes visant à donner à l ’Iraq les moyens de fournir à la population de s services publics, sociaux et essentiels efficaces, et la poursuite, au niveau des donateurs, de la coordination active de programmes critiques d ’aide et de reconstruction ; iii) Les efforts déployés, notamment, par l ’Iraq, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, en ce qui concerne la réforme économique, le renforcement des capacités et la création des conditions nécessaires au développement durable, notamment en coordonnant leur action avec les organisations nationales et régionales et, l e cas échéant, la société civile, les bailleurs de fonds et d ’autres institutions internationales ; iv) La contribution des institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies aux objectifs décrits dans la présente résolution, sous la directi on centrale du Secrétaire général agissant par l ’intermédiaire de son Représentant spécial pour l ’Iraq, avec l ’appui du Représentant spécial adjoint qu ’ils auront désigné ; d) Promouvoir l ’application du principe de responsabilité, la protection des droit s de l ’homme, et la réforme judiciaire et juridique, afin de renforcer l ’état de droit en Iraq, tout en appuyant les activités de l ’Équipe d ’enquêteurs créée par la résolution 2379 (2017) ; e) Tenir compte, dans tous les aspects de son mandat, de la quest ion transversale que constitue la problématique femmes -hommes, et conseiller et aider le Gouvernement iraquien en vue de garantir la contribution, la participation et la représentation des femmes à tous les niveaux ; f) Aider le Gouvernement iraquien et l ’équipe de pays des Nations Unies à renforcer les activités de protection de l ’enfance, notamment la réadaptation et la réintégration des enfants ; 3. Considère qu’il est indispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que l a Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq puisse mener son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à appuyer la présence de l ’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique ; S/RES/2421 (2018) 3/3 18-09837 4. Entend réexaminer le mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq d ’ici au 31 mai 2019, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande ; 5. Salue les résultats, les conclusions et les recommandat ions de l ’évaluation externe indépendante de la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq demandée dans la résolution 2367(2017) , et encourage la Mission , le Secrétariat et les organismes, bureaux, fonds et programmes des Nations Unies à appliquer ces recommandations ; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès accomplis par la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq dans l’accomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée, y compris des mesures prises en conséquence de l ’évaluation externe indépendante ; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2422 (2018)
IntituléMécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2422(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2422 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2018 18-10577 (F) *1810577* Résolution 2422 (2018) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8295e séance , le 27 juin 2018 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il est déterminé à combattre l ’impunité des auteurs de crimes graves de droit international et que toutes les personnes mises en accusation par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et par le Tribunal pénal international pour l ’ex-Yougo slavie (TPIY) doivent être traduites en justice, et rappelant à cet égard le mandat du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le Mécanisme), établi par la résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, Rappelant la déclaration à la presse de son président en date du 31 décembre 2017, Rappelant également les articles 25 et 26 du Statut du Mécanisme, lequel figure à l’annexe 1 de la résolution 1966 (2010) , qui portent respectivement sur l ’exécution des peines et sur la grâce et la commutation de peine, Ayant à l ’esprit le paragraphe 4 de l ’article 14 du Statut du Mécanisme, Rappelant que dans sa rés olution 2269 (2016) , adoptée le 29 février 2016, il a nommé un procureur pour une période allant du 1er mars 2016 au 30 juin 2018 et décidé que, par la suite, le procureur pourrait être nommé ou recond uit dans ses fonctions pour un mandat de deux ans, sans préjudice des dispositions du paragraphe 4 de l ’article 14 du Statut du Mécanisme, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de nommer M. Serge Brammertz au poste de procureur du Mécanisme (S/2018/626 ), Notant avec préoccupation que le Mécanisme a des difficultés à pourvoir à la réinstallation des personnes acquittées et des condamnés ayant exécuté leur peine, et soulignant qu ’il importe de mener à bien la réinstallation de ces personnes, Rappelant qu’il a décidé, dans sa résolution 1966 (2010) , que le Mécanisme resterait en fonctions pendant une période initiale de quatre ans qui commencerait à la première des dates d ’entrée en fonctions indiquées au paragraphe 1 de la résolution, d’examiner l ’avancement de ses travaux, y compris l ’achèvement d es tâches qui lui ont été confiées, avant la fin de cette période initiale puis tous les deux ans, et qu ’il resterait en fonctions pendant de nouvelles périodes de deux ans commençant après chacun de ces examens, sauf décision contraire de sa part, S/RES/2422 (2018) 18-10577 2/3 Notan t que la période de fonctionnement actuelle du Mécanisme prend fin le 30 juin 2018, Ayant examiné , pour la période écoulée depuis le dernier examen du Mécanisme effectué en décembre 2015, l ’avancement des travaux du Mécanisme, y compris l’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, en application du paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) et conformément à la procédure décrite dans la déclaration de son président du 19 mars 2018 ( S/PRST/2018/6 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de nommer M. Serge Brammertz Procureur du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux, pour un mandat courant du 1er juillet 2018 au 30 juin 2020 ; 2. Souligne que les États doivent coopérer pleinement avec le Mécanisme ; 3. Remercie les États qui ont accepté d ’accueillir sur leur territoire les personnes acquittées et les conda mnés ayant exécuté leur peine, et demande de nouveau à tous les États de coopérer avec le Mécanisme dans ce domaine et de lui prêter tout le concours dont il a besoin pour mieux pourvoir à la réinstallation des personnes en question ; 4. Prie instamment tous les États, en particulier ceux sur le territoire desquels des fugitifs sont soupçonnés de se trouver, de renforcer leur coopération avec le Mécanisme et de lui prêter tout le concours dont il a besoin, notamment pour appréhender et lui remettre le pl us rapidement possible tous les fugitifs restants mis en accusation par le TPIR ; 5. Souligne que les fonctions résiduelles étant sensiblement limitées, le Mécanisme a été conçu pour être une petite entité efficace à vocation temporaire, dont les fonctio ns et la taille iront en diminuant, et dont le personnel peu nombreux sera à la mesure de ses fonctions restreintes, et tenant compte à cet égard de l ’adhésion sans réserve du Mécanisme à ces critères, le prie de continuer à être guidé par ceux -ci dans l’exécution de ses activités ; 6. Accueille avec satisfaction le rapport ( S/2018/347 ) que lui a soumis le Mécanisme conformément à la déclaration de son président ( S/PRST/2018/6 ), en vue de l’examen de l ’avancement des travaux du Mécanisme, notamment de l ’achèvement de ses fonctions, conformément au paragraphe 17 de la résolution 1966 du 22 décembre 2010, et le rapp ort du Bureau des Services de contrôle interne (BSCI) sur l ’évaluation des méthodes de travail du Mécanisme ( S/2018/206 ) ; 7. Prend note des travaux réalisés par le Mécanisme à ce jour, en particulier l’élaboration d ’un cadre juridique et réglementaire, de procédures et de méthodes de travail conformes à son Statut et s ’inspirant des enseignements tirés du fonctionnement du TPIY, du TPIR et des autres tribunaux ainsi que de leurs bonnes pratiques, dont le c umul de fonctions, l ’utilisation de listes de réserve pour garantir qu’il n’est fait appel aux juges et au personnel qu ’en cas de nécessité, le travail à distance dans toute la mesure possible pour les juges et le personnel, et le recours minimal aux forma tions plénières lors de la phase préliminaire et de la phase de mise en état en appel, pour que ses activités judiciaires coûtent sensiblement moins cher que celles du TPIY et du TPIR, et félicite le Mécanisme des efforts qu ’il a déployés dans ce sens ; 8. Prend note également des vues et des recommandations formulées par le Groupe de travail informel sur les tribunaux internationaux, qui sont évoquées dans la présente résolution, et prie le Mécanisme de tenir compte de ces vues et d ’appliquer les recomma ndations, et de continuer de prendre des mesures, telles que celles visées S/RES/2422 (2018) 3/3 18-10577 au paragraphe 7, pour renforcer encore l ’efficacité, l ’efficience et la transparence de sa gestion, notamment : i) de veiller à la pleine application des recommandations encore en i nstance du BSCI ; ii) d ’établir des prévisions plus ciblées pour l’achèvement des travaux et de s ’y tenir, notamment en utilisant au mieux les divers éléments des systèmes de droit romano -germanique et de droit anglo -saxon ; iii) d’améliorer la représentat ion géographique et l ’équilibre entre les sexes parmi le personnel, tout en maintenant les compétences professionnelles ; iv) de mettre en place une politique en matière de ressources humaines compatible avec le caractère temporaire de son mandat ; v) de p rocéder à de nouvelles réductions des coûts, y compris mais pas seulement, en optant pour la modulation des effectifs ; 9. Demande de nouveau au Mécanisme d ’inclure dans les rapports qu ’il lui présente tous les six mois des informations sur les progrès a ccomplis dans l’application de la présente résolution, ainsi que des informations détaillées sur ses effectifs, la charge de travail respective et les coûts associés, ventilés par division, ainsi que des prévisions détaillées de la durée des tâches résidue lles, établies sur la base des données disponibles ; 10. Prend note des vues et des préoccupations exprimées par certains États Membres, lors du débat du Conseil de sécurité tenu le 6 juin 2018, au sujet de la position actuelle du Mécanisme en ce qui con cerne la libération anticipée des personnes condamnées par le TPIR, et encourage le Mécanisme à rechercher une solution satisfaisante, notamment en envisageant la mise en place de conditions de libération anticipée dans les cas qui s ’y prêtent ; 11. Rapp elle la conclusion qu ’il a formulée à l ’issue de l ’examen, pour la période écoulée depuis l ’examen précédent en décembre 2015, de l ’avancement des travaux du Mécanisme, notamment de l ’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, conformément à la résolu tion 1966 (2010) ; 12. Rappelle également , en vue de renforcer le contrôle indépendant du Mécanisme, que, comme indiqué dans la déclaration de son président datée du 19 mars 2018 ( S/PRST/2018/6 ), les examens qui seront effectués conformément au paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) devront inclure les rapports d ’évaluation qui auront été demandés au BSCI concernant les méthodes de travail du Mécanisme ; 13. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2423 (2018)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2423(2018)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2424 (2018)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2424(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2424 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2018 18-10781 (F) *1810781* Résolution 2424 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8300e séance, le 29 juin 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions précédentes, en particulier la résolution 2360 (2017) , ainsi que les déclarations de son président concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Prenant note du rapport final ( S/2018/531 ) du Groupe d ’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d ’experts »), créé en applicat ion de la résolution 1533 (2004) et reconduit dans ses fonctions par les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) , 2198 (2015) , 2293 (2016) et 2360 (2017) , Rappelant que le Gouvernement congolais doit enquêter rapidement et de manière approfondie sur le meurtre des deux membres du Groupe d ’experts et des quatre Congolais qui les accompagnaient et traduire les auteurs en justice, se félicitant que le Secrétaire général se soit engagé à faire en sorte que l ’Organisation ne ménage aucun effort pour que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice, saluant les travaux de l ’équipe des Nations Unies déployée afin d ’appuyer l ’enquête nationale, en accord avec les auto rités congolaises, et appelant de ses vœux la poursuite de cette coopération, Constatant que la situation en République démocratique du Congo constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du C hapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 1er juillet 2019 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 6 de la résolution 2293 (2016) , notamment les réaffirmations qu ’il y a faites ; 2. Réaffirme que les mesures décrites au paragraphe 5 de la résolution 2293 (2016) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées à raison des actes définis au parag raphe 7 de cette même résolution ainsi qu ’au paragraphe 3 de la résolution 2360 (2017) ; S/RES/2424 (2018) 18-10781 2/2 3. Décide de proroger jusqu ’au 1er août 2019 le mandat du Groupe d ’experts tel que défini au paragraphe 6 de la résolution 2360 (2017) , exprime l ’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 1er juillet 2019 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément aux résolutions an térieures ; 4. Prie le Groupe d ’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 décembre 2018 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2019 au plus tard, et d ’adresser des mises à jour mensuelles au Comité , sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis ; 5. Réaffirme les dispositions concernant l ’établissement de rapports énoncées dans la résolution 2360 (2017) ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2425 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2425(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2425 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2018 18-10826 (F) *1810826* Résolution 2425 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8302e séance, le 29 juin 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, dont la résolution 2363 (2017) , et toutes les déclarations de son Président concernant la situation au Soudan et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer pleinement, Prenant note avec satisfaction du Rapport spécial du Président de la Commission de l ’Union africaine et du Secrétaire général de l ’Organisation des Nations Unies sur l ’examen stratégique de l ’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), Réaffirmant avec force son attachement à la souveraineté, à l ’unité, à l’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Soudan et sa détermination à aider le Gouvernement soudanais, dans le plein respect de sa souveraineté, à relever les divers défis qui se présentent au Soudan, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 13 juillet 201 8 le mandat de la MINUAD ; 2. Décide d’accorder, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, l ’autorisation de prendre toutes les mesures requises qui sont prévues au paragraphe 15 de la résolution 1769 (2007) et décrit es plus en détail au paragraphe 15 de la résolution 2363 (2017) , et exhorte la MINUAD à continuer de décourager toute menace contre elle -même ou son mandat ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2426 (2018)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2426(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2426 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2018 18-10829 (F) *1810829* Résolution 2426 (2018 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8303e séance , le 29 juin 2018 Le Conseil de sécurité, Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l ’on ne sera pas parvenu à un règlement d ’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire génér al sur la Force des Nations Unies chargée d ’observer le désengagement (FNUOD) en date du 11 juin 2018 ( S/2018/550 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (20 00) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général q ue les activités militaires actuellement conduites par l ’une ou l ’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Alarmé par le fait que la récente escalade de violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se déclarant gra vement préoccupé par toutes les violations de l ’Accord sur le dégagement, Soulignant qu’à l’exception de la FNUOD, il ne doit y avoir aucune force militaire dans la zone de séparation, Condamnant fermement la poursuite des combats dans la zone de séparat ion et demandant à toutes les parties au conflit interne en Syrie de cesser leurs activités militaires dans la zone d ’opérations de la FNUOD et de respecter le droit international humanitaire, Condamnant l’emploi d ’armes lourdes dans la zone de séparation, aussi bien par les forces armées syriennes que par des groupes armés, dans le cadre du conflit en Syrie, et notamment l ’emploi de chars lors d ’affrontements entre les forces armées syriennes et l ’opposi tion, S/RES/2426 (2018) 18-10829 2/4 Se faisant l ’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit syrien pour qu ’elles cessent leurs opérations militaires dans l ’ensemble du pays, y compris dans la zone d ’opérations de la FNUOD, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l ’EIIL ou du Front el-Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s ’attacher à adapter en souplesse et à titre provisoire le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu ’elle continue de s ’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des casques bleus à leurs pos itions dans la zone d ’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration provisoire actuelle de la FNUOD et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations sont utiles au Conseil pour évaluer l ’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l ’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et l a ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d ’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d ’installations des Nations Unies sont inacc eptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d ’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions de plus en plus ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d ’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d ’observateurs au Golan, des efforts qui sont faits pour réinstaller le quartier général de la Force au camp Faouar, pour reprendre des patrouilles limitées aux alentours de celui -ci et pour renforcer et étendre ses positions sur le mont Hermon et notamment y établir de nouvelles positions, Prenant note du plan énoncé par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD sur les positions dont elle a dû se retirer dans le secteur bravo, qui doit passer par une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour, et la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, S/RES/2426 (2018) 3/4 18-10829 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l ’Accord de 1974 sur le dégagement vont dans le sens d ’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant qu’il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient pl us nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Demande aux parties concernées d ’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l ’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l ’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d ’empêcher toutes vio lations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d ’intérêt commun, selon qu ’il convient, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition a rmés dans la zone de séparation et demande instamment aux États Membres de signifier clairement aux groupes d ’opposition armés syriens présents dans la zone d ’opérations de la FNUOD que celle -ci demeure une entité impartiale et qu’ils doivent cesser toute activité risquant de mettre en danger les soldats de la paix des Nations Unies et laisser au personnel des Nations Unies présent sur le terrain la liberté dont il a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sûreté et en toute sécurité ; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d ’abandonner toutes les positions de la Force ainsi que le point de passage de Qouneïtra et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 5. Exhorte les parties à coo pérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s ’acquittant de son mandat, y compris l ’acheminement sa ns entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d ’autres points d ’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords e xistants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu ’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s ’acquitter de sa mission ; 6. Juge importante l ’existence du point de passage te mporaire permettant au personnel de la FNUOD de circuler sans encombre entre les secteurs alpha et bravo en cas d ’urgence, le point de passage de Qouneïtra étant fermé et, à cet égard, demande aux parties de collaborer de façon constructive avec la FNUOD, étant entendu que le point de passage de Qouneïtra sera de nouveau ouvert dès que les conditions de sécurité le permettront ; 7. Se félicite du fait que la FNUOD soit en train de se réinstaller au camp Faouar et reprenne des patrouilles limitées aux alen tours de celui -ci, de la coopération entre les parties pour faciliter ce retour, ainsi que de la poursuite des efforts visant à S/RES/2426 (2018) 18-10829 4/4 organiser le retour rapide de la Force sur les positions qu ’elle a quittées dans la zone de séparation, y compris la fourniture de moyens suffisants pour assurer sa protection, en évaluant continuellement l ’état de la sécurité dans la région ; 8. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engins exp losifs improvisés et un système de détection et d ’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d ’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 9. Encourage les parties à l ’Accord sur le dégagement à collaborer constructivement afin de prendre avec la FNUOD les dispositions provisoires nécessaires au retour de celle -ci sur les positions qu ’elle a quittées, en tenant compte des accords en vigueur ; 10. Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général en vue d ’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, engage celui -ci à poursuivre les efforts qu ’il fait pour établir un dispositif de gestion de la performance intégré et l ’appliquer à la FNUOD, et le prie de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUOD et de veiller à ce que ces dernières participent de manière effective à tous les aspects des opérations ; 11. Se félicite des dispositions que prend la FNUOD pour appliquer la politique de tolérance zéro à l ’égard de l ’exploit ation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le code de conduite de l ’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, e t engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l ’objet d ’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel se rait en cause ; 12. Décide de renouveler pour une période de six mois, soit jusqu ’au 31 décembre 2018, le mandat de la FNUOD, et prie le Secrétaire général de veiller à doter la Force des moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 13. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2427 (2018)
IntituléLe sort des enfants en temps de conflit armé
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2427(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/242 7 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 9 juillet 2018 18-11345 (F) *1811345* Résolution 2427 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8305e séance, le 9 juillet 2018 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) du 25 août 1999, 1314 (2000) du 11 août 2000, 1379 (2001) du 20 novembre 2001, 1460 (2003) du 30 janvier 2003, 1539 (2004) du 22 avril 2004, 1612 (2005) du 26 juillet 2005, 1882 (2009) du 4 août 2009, 1998 (2011) du 12 juillet 2011, 2068 (2012) du 19 septembre 2012, 2143 (2014) du 7 mars 2014 et 2225 (2015) du 18 juin 2015, et toutes les déclarations pertinentes de son président, qui s ’inscrivent dans un cadre général de protection des enfants touchés par des conflits armés, Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, qu ’il est résolu à s ’attaquer aux effets généralisés des conflits armés sur les enfants et à leurs conséquences à long terme sur la paix, la sécurité et le développement durables, Convaincu que la protection des enfants en temps de conflit armé doit être un aspect important de toute stratégie g lobale de règlement des conflits et de pérennisation de la paix et soulignant qu ’il importe d ’adopter une vaste stratégie de prévention des conflits, qui s ’attaque aux causes profondes des conflits armés dans leur globalité de façon à améliorer la protecti on des enfants à long terme, Réaffirmant qu’il importe de promouvoir la capacité de l ’Organisation des Nations Unies de tenir sa résolution fondatrice de préserver les générations futures du fléau de la guerre et de mettre l ’accent sur la diplomatie prév entive, la médiation et les bons offices, et le maintien, la consolidation et la pérennisation de la paix, Soulignant , à cet égard, qu ’il importe de mettre en œuvre le Programme de développement durable à l ’horizon 2030, et estimant qu ’il faut s ’attacher tout particulièrement à combattre la pauvreté, le dénuement et les inégalités pour prévenir les violations et les atteintes et en protéger les enfants et pour promouvoir la résilience de ceux -ci, de leur famille et de leur communauté, et qu ’il importe de promouvoir l’éducation pour tous et des sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, Rappelant que toutes les parties à des conflits armés sont tenues de respecter strictement les obligations mises à leur charge par le droit intern ational aux fins de la protection des enfants touchés par des conflits armés, notamment celles résultant de la Convention relative aux droits de l ’enfant et de son protocole facultatif concernant S/RES/2427 (2018) 18-11345 2/9 l’implication d ’enfants dans les conflits armés, ainsi que d es Conventions de Genève du 12 août 1949 et des Protocoles additionnels de 1977, Soulignant que c ’est aux gouvernements qu ’il incombe au premier chef d ’offrir protection et secours à tous les enfants touchés par des conflits armés et considérant qu’il im porte de renforcer les capacités nationales à cet égard, Soulignant le rôle vital que joue l ’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d ’aider les autorités nationales, en consultation avec ses partenaires internationaux et les principales parties p renantes concernées, notamment les organisations régionales ou sous -régionales, à arrêter des stratégies d ’appui à la pérennisation de la paix, à la prévention des conflits et à la consolidation de la paix, et de veiller à ce que celles -ci viennent renforc er la cohérence des interventions dans les domaines de la politique, de la sécurité, des droits de l ’homme, du développement et de l ’état de droit, dont la responsabilité continue d ’incomber au premier chef aux États, Prenant acte de la précieuse contribu tion des organismes et accords régionaux ou sous -régionaux à la protection des enfants en temps de conflit armé, Conscient que les dirigeants locaux, les chefs religieux et les réseaux de la société civile jouent tous un rôle important pour ce qui est de renforcer à l ’échelle locale la protection et la réintégration des enfants, en particulier des filles, touchés par des conflits armés et de lutter contre la stigmatisation, notamment celle des enfants nés d ’un viol commis en période de conflit, Insistant sur le fait qu ’il faut dûment tenir compte de l ’intérêt supérieur de l’enfant, ainsi que de la vulnérabilité et des besoins respectifs des filles et des garçons, lors de la planification et de la mise en œuvre des mesures en faveur des enfants dans les sit uations de conflit armé, Soulignant qu’il importe d ’accorder toute la considération voulue aux questions de protection de l ’enfance dès les premières étapes des processus de paix, en particulier qu ’il faut qu ’une place soit faite à des dispositions de pr otection de l’enfance, et insistant sur l ’importance que dans les accords de paix l ’accent soit mis sur l ’intérêt supérieur de l ’enfant, la nécessité de traiter les enfants séparés des groupes armés comme des victimes et la réintégration dans la famille et la communauté, Rappelant les obligations qui incombent à toutes les parties à un conflit armé en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, soulignant qu ’aucun enfant ne doit être privé de liberté de façon illégale ou arbitraire et demandant à toutes les parties à un conflit de mettre fin aux détentions illégales ou arbitraires ainsi qu ’aux actes de torture ou autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants infligés aux enfants pendant leur déte ntion, Considérant qu’il importe d ’offrir en temps voulu aux enfants touchés par des conflits armés une assistance appropriée à la réintégration et à la réadaptation, tout en veillant à ce que les besoins respectifs des filles et des garçons et ceux des enfants handicapés soient pris en compte, notamment en ce qui concerne l ’accès à des soins de santé, un soutien psychosocial et des programmes éducatifs qui contribuent au bien-être des enfants et à la paix et à la sécurité durables, Prenant note des initiatives internationales et régionales qui sont prises sur le sort des enfants en temps de conflit armé, notamment de la conférence internationale tenue à Paris en 2007 sur la protection des enfants contre une utilisation ou un recrutement illégaux par des groupes ou des forces armés et de la conférence de suivi tenue à Paris en 2017, et des engagements pris à ces conférences, S/RES/2427 (2018) 3/9 18-11345 Réaffirmant que pour arrêter et empêcher le recrutement et le ré -enrôlement d’enfants, pratiques contraires aux obligations des parties au conflit, il est essentiel de dispenser dans les zones de conflits un enseignement de qualité dans un environnement sûr, Conscient , à cet égard, qu ’il importe de faire échouer, notamment au moyen de l’éducation et de la sensibilisation, to utes les méthodes de recrutement utilisées par les groupes armés non étatiques qui visent des enfants, Lançant de nouveau un appel à toutes les parties à des conflits armés pour qu’elles respectent les obligations que leur impose le droit international hu manitaire et soulignant qu ’il importe que le personnel humanitaire ait accès sans entrave et en toute sécurité aux civils pris dans des conflits armés, et rappelant le rôle qu ’il joue dans la promotion de conditions favorables à l ’accès des agents humanita ires à ceux qui sont dans le besoin, 1. Condamne fermement toutes violations du droit international applicable concernant le recrutement et l ’emploi d ’enfants par des parties à un conflit armé ainsi que leur ré -enrôlement, le meurtre et les mutilations d ’enfants, les viols et autres formes de violence sexuelle qu ’ils subissent, les enlèvements, les attaques contre des écoles ou des hôpitaux et le refus d ’un accès humanitaire par les parties à un conflit armé ainsi que toutes autres violations du droit inte rnational, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, commises sur la personne d ’enfants en temps de conflit armé, et exige de toutes les parties concernées qu ’elles me ttent fin immédiatement à de telles pratiques et prennent des mesures spéciales pour protéger les enfants ; 2. Réaffirme que le mécanisme de surveillance et de communication de l’information continuera de s ’appliquer dans les situations énumérées dans l ’annexe I et l’annexe II (« les annexes ») aux rapports du Secrétaire général sur le sort des enfants en temps de conflit armé, conformément aux principes énoncés au paragraphe 2 de la résolution 1612 (2 005) , et que son établissement et son application ne préjugeront ni n ’impliqueront de décision tendant à saisir le Conseil de sécurité de telle ou telle situation ; 3. Demande aux États et à l ’Organisation des Nations Unies d ’intégrer la protection de l ’enfance dans toutes les activités de prévention des conflits et activités menées en situation de conflit ou d ’après conflit, le but étant de pérenniser la paix et de prévenir les conflits ; 4. Réaffirme le rôle important que peut jouer la Représentante sp éciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé dans la prévention des conflits ; 5. Souligne le rôle important que la Représentante spéciale pour le sort des enfants en temps de conflit armé joue en exécutant son mandat de protection des enfants touchés par des conflits armés, dans le respect des résolutions qu ’il a adoptées sur la question, et souligne en particulier qu ’il importe que, dans l ’exercice de son mandat, elle contribue à améliorer la collaboration entre les part enaires des Nations Unies sur le terrain et entre l ’Organisation des Nations Unies et les gouvernements concernés et qu ’elle aide les équipes spéciales de pays à approfondir le dialogue avec les institutions spécialisées des Nations Unies, les gouvernement s concernés et les parties aux conflits armés, notamment en obtenant des engagements concrets et en encourageant l ’adoption de dispositifs d ’intervention appropriés, et, à cet égard, prie la Représentante spéciale de poursuivre activement le dialogue engag é avec les institutions spécialisées des Nations Unies et les États Membres ainsi qu ’avec les organisations régionales ou sous -régionales et les groupes armés non étatiques et lui demande de répertorier, avec le concours des acteurs de la protection de l ’enfance S/RES/2427 (2018) 18-11345 4/9 compétents, toutes les meilleures pratiques dans ce domaine afin qu ’elles soient mises en œuvre selon qu ’il conviendra ; 6. Souligne qu’il importe d ’examiner régulièrement et en temps voulu les violations et les atteintes commises contre des enfants en temps de conflit armé, se félicite à cet égard de la poursuite de l ’activité de son Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé et invite le Groupe de travail à mettre pleinement à profit les outils dont il dispose dans le cadre de son mandat pour promouvoir la protection des enfants touchés par des conflits armés, notamment en intensifiant les échanges avec les Éta ts Membres concernés, à la lumière des débats en cours sur le renforcement du respect des dispositions ; 7. Considère que les graves atteintes aux droits de l ’homme ou violations du droit international humanitaire, notamment celles qui sont commises cont re des enfants, peuvent être un signe annonciateur de conflit ou d ’escalade mais aussi en être la conséquence ; 8. Se déclare résolu à examiner et à utiliser les outils du système des Nations Unies pour faire en sorte que les systèmes d ’alerte rapide con cernant d ’éventuels conflits débouchent sur l ’adoption rapide par l ’organisme compétent des Nations Unies ou l ’acteur régional le plus indiqué, ou en coordination avec lui, de mesures préventives concrètes, visant notamment à protéger les enfants et à étab lir une paix durable, conformément à la Charte des Nations Unies ; 9. Rappelle que c ’est aux États qu ’incombe au premier chef la prévention des conflits et que les mesures prises par l ’Organisation des Nations Unies dans ce domaine devraient venir appuye r et compléter, selon qu ’il convient, le rôle joué par les gouvernements nationaux en la matière ; 10. Note avec inquiétude le caractère régional et transfrontalier des violations et atteintes que subissent les enfants dans les conflits armés et prie les États Membres, les missions de maintien de la paix ou de consolidation de la paix, les missions politiques et les équipes de pays des Nations Unies de mettre au point, dans le cadre de leur mandat et en coopération étroite avec les gouvernements concernés , des stratégies appropriées et des mécanismes de coordination pour les échanges d’informations et la coopération concernant les questions de protection de l ’enfance, en particulier les problèmes transfrontières, en ayant à l ’esprit les conclusions du Grou pe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé et l ’alinéa d) du paragraphe 2 de sa résolution 1612 (2005) , et demande aux organismes régionaux et sous -régionaux de le faire également ; 11. Engage les organismes et accords régionaux ou sous -régionaux à continuer d’intégrer la question de la protection de l ’enfance dans leurs activités de sensibilisation, leurs politiques, leurs programmes et la planification de leurs missions, à former leur personnel et à doter leurs opérations de maintien de la paix et leurs opérations sur le terrain de spécialistes de la protection de l ’enfance, à mettre en place dans leurs secrétariats des mécanismes de protection de l ’enfance, notamment en désignant des coordonnateurs, et à prendre des initiatives régionales et sous -régionales visant à prévenir les violations et les atteintes dont sont victimes les enfants touchés par des conflits armés et à étendre celles qui existent ; 12. Se déclare profondément préoccupé par le grand nombre d ’enfants tués ou mutilés, victimes directes ou indirectes des hostilités entre les parties au conflit armé et d’attaques sans discrimination lancées contre la population civile, notamment de frappes aériennes, de l ’emploi ex cessif de la force, de mines terrestres, de restes explosifs de guerre et d ’engins explosifs improvisés et du recours à ces enfants comme boucliers humains et engage vivement toutes les parties à respecter les obligations que leur impose le droit internati onal humanitaire, en particulier les S/RES/2427 (2018) 5/9 18-11345 principes de discrimination et de proportionnalité et l ’obligation de prendre toutes les précautions possibles pour éviter ou, en tout état de cause, réduire au minimum les dommages infligés aux civils ou aux biens de c aractère civil ; 13. Exhorte les parties à un conflit armé à permettre et à faciliter l ’accès rapide, sans entrave et en toute sécurité des agents humanitaires aux enfants et à respecter le caractère exclusivement humanitaire et impartial de l ’aide human itaire et les activités de tous les organismes humanitaires des Nations Unies et de leurs partenaires humanitaires, sans distinction, et condamne fermement les refus illicites d’accès humanitaire et le fait de priver les civils, en particulier les enfants, des biens indispensables à leur survie, notamment en entravant intentionnellement l’acheminement des secours ; 14. Rappelle qu’il importe de veiller à ce que les enfants continuent d ’avoir accès à des services de base en période de conflit et au lendem ain d ’un conflit, notamment à l ’éducation et aux soins de santé , et exhorte les États Membres, les institutions spécialisées des Nations Unies et la société civile à prendre tout particulièrement en compte l ’égalité d ’accès des filles à l ’éducation ; 15. Condamne fermement les attaques et menaces d ’attaque commises ou proférées, en violation du droit international, contre des écoles ou des hôpitaux et les personnes protégées qui leur sont liées, ainsi que la fermeture d ’écoles et d ’hôpitaux en temps de con flit armé du fait d ’attaques et de menaces d ’attaque, et demande instamment à toutes les parties à des conflits armés de s ’abstenir de toute action qui entraverait l ’accès des enfants à l ’éducation et aux services de santé ; 16. Se déclare profondément préoccupé par l ’utilisation d ’écoles à des fins militaires, en violation du droit international applicable, et considère qu ’une telle utilisation peut en faire des objectifs légitimes d ’attaque, mettant ainsi en danger la sécurité d es enfants et des enseignants et empêchant les enfants d ’avoir accès à l’éducation et, à cet égard : a) Exhorte toutes les parties à tout conflit armé à respecter le caractère civil des écoles, conformément au droit international humanitaire ; b) Encoura ge les États Membres à prendre des mesures concrètes pour dissuader les forces armées et les groupes armés non étatiques d ’utiliser les écoles en violation du droit international applicable ; c) Exhorte les États Membres à veiller à ce que toutes attaques menées contre des écoles, en violation du droit international humanitaire, fassent l ’objet d ’enquêtes et que les responsables soient poursuivis comme il convient ; d) Demande aux équipes spéciales de pays des Nations Unies de suivre de plus près l ’utilis ation d ’écoles à des fins militaires et d ’améliorer la communication d’informations à ce sujet ; 17. Souligne qu’il convient de déjouer, notamment au moyen de l ’éducation et de la sensibilisation, toutes les méthodes de recrutement utilisées par les grou pes armés non étatiques qui visent des enfants et engage les États Membres à échanger des informations sur les bonnes pratiques pour ce faire ; 18. Reste gravement préoccupé par les atteintes aux droits de l ’homme et autres violations du droit internation al humanitaire perpétrées par tous groupes armés non étatiques, notamment ceux qui commettent des actes de terrorisme, y compris les atteintes et violations que sont les enlèvements collectifs et les actes de violence sexuelle et sexiste, visant en particu lier les filles, ce qui peut entraîner des déplacements de population et avoir une incidence sur l ’accès à l ’éducation et aux S/RES/2427 (2018) 18-11345 6/9 services de santé, et souligne qu ’il importe que les auteurs de ces atteintes et violations répondent de leurs actes ; 19. Souligne la nécessité de prêter une attention particulière au traitement des enfants qui sont ou seraient associés à tous groupes armés non étatiques, notamment ceux qui commettent des actes de terrorisme, en particulier de mettre en place des instructions permanentes sur le transfert rapide de ces enfants à des acteurs civils de la protection de l ’enfance ; 20. Se dit gravement préoccupé par l ’emploi d ’enfants détenus à des fins de collecte d ’information et souligne que les enfants qui ont été recrutés, e n violation du droit international applicable, par des forces armées ou des groupes armés et sont accusés d ’avoir commis des crimes en temps de conflit armé doivent être considérés en premier lieu comme des victimes de violations du droit international, et demande instamment aux États Membres de se conformer aux obligations que leur impose la Convention relative aux droits de l ’enfant et préconise l ’accès des acteurs civils de la protection de l ’enfance aux enfants privés de liberté au motif de leur associa tion à des forces armées ou à des groupes armés ; 21. Prie instamment les États Membres d ’envisager, comme mesures de substitution aux poursuites et à la détention, des mesures non judiciaires qui mettent l’accent sur la réadaptation et la réintégration d es enfants précédemment associés à des forces armées ou à des groupes armés, en ayant à l ’esprit que la privation de liberté ne devrait être imposée à un enfant qu ’en dernier ressort et pour une durée aussi brève que possible, et d ’éviter dans la mesure du possible la détention provisoire des enfants, et demande aux États Membres de suivre une procédure régulière pour tous les enfants détenus au motif de leur association avec des forces armées ou des groupes armés ; 22. Accueille avec intérêt l’initiative prise de répertorier des conseils pratiques sur l ’intégration de la protection de l ’enfance dans les processus de paix et souligne qu’il importe d ’aborder les questions liées à la protection de l ’enfance avec les forces armées et les groupes armés dans le cadre des processus de paix et dans le processus de consolidation de la paix, et demande aux États Membres, aux entités des Nations Unies, à la Commission de consolidation de la paix et aux autres parties concernées d’intégrer les dispositions relatives à la protection de l ’enfance, notamment celles qui concernent la libération et la réintégration d ’enfants qui ont été associés à des forces armées ou à des groupes armés, ainsi que les dispositions relatives aux droits et au bien-être des enfants, dans tous les pourparlers de paix, les accords de cessez -le-feu ou de paix et dans les mesures de surveillance du cessez -le-feu, et de tenir compte, dans ces processus, des vues des enfants, chaque fois que c ’est possible ; 23. Demande aux États Membres, aux entité s des Nations Unies, notamment à la Commission de consolidation de la paix, et aux autres parties concernées, de veiller à ce que les vues des enfants soient prises en compte dans la programmation des activités à tous les stades du cycle des conflits et de faire en sorte qu ’une place soit faite à la protection, aux droits, au bien -être et à l ’autonomisation des enfants touchés par des conflits armés et que la priorité leur soit accordée dans la planification, les programmes et les stratégies, ainsi que dans les efforts faits pour consolider et pérenniser la paix et pour encourager et faciliter la prise en compte de leurs vues dans ces processus ; 24. Prie instamment les États Membres d ’institutionnaliser la protection de l’enfance et de veiller à ce que les besoins respectifs des filles et des garçons soient dûment pris en compte à tous les stades des activités de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), notamment en intégrant la problématique femmes -hommes et les questions liées à l ’âge dans ces activités ; S/RES/2427 (2018) 7/9 18-11345 25. Demande instamment aux États Membres concernés d ’intégrer la protection de l ’enfance dans les réformes du secteur de la sécurité et de veiller à ce que les besoins respectifs des filles et des garçons soient dûment pris en compte, notammen t dans la formation militaire et les instructions permanentes, y compris en ce qui concerne le transfert d ’enfants à des acteurs civils de la protection de l ’enfance, la mise en place de services de protection de l ’enfance au sein des forces nationales de sécurité et le renforcement de mécanismes efficaces de détermination de l ’âge afin de prévenir l ’enrôlement de mineurs, et souligne à cet égard qu ’il importe d ’assurer l’enregistrement universel des naissances, y compris lorsqu ’il est tardif, ce qui devrai t demeurer une exception ; 26. Engage les États Membres à s ’employer à offrir aux enfants touchés par des conflits armés des possibilités de réintégration et de réadaptation à long terme et durables, qui tiennent compte de la problématique femmes -hommes e t des questions liées à l ’âge, notamment dans les domaines de l ’accès aux soins de santé, du soutien psychosocial et des programmes éducatifs, et à sensibiliser les populations, en travaillant avec elles, en vue de prévenir la stigmatisation de ces enfants et de faciliter leur retour, tout en tenant compte des besoins respectifs des filles et des garçons, afin de contribuer au bien -être des enfants et à la paix et à la sécurité durables ; 27. Souligne qu’il importe de trouver des sources de financement du rables et à long terme pour les programmes de promotion de la santé mentale et de soutien psychosocial dans les contextes humanitaires, de veiller à ce que tous les enfants touchés par des conflits armés bénéficient d ’un appui adéquat au moment voulu, et d’encourager les donateurs à intégrer des services de santé mentale et de soutien psychosocial dans toutes les interventions humanitaires ; 28. Prie instamment les dirigeants locaux comme les chefs religieux de condamner publiquement les violations et att eintes que subissent des enfants et de se mobiliser pour les faire cesser et les prévenir, et de nouer le dialogue avec les gouvernements, l ’Organisation des Nations Unies et les autres acteurs concernés afin d’appuyer la réintégration des enfants touchés par des conflits armés dans leur communauté, notamment en faisant campagne contre la stigmatisation de ces enfants ; 29. Salue les efforts faits par plusieurs États Membres pour prendre des engagements internationaux visant à protéger les enfants touchés par des conflits armés, notamment la ratification du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l ’enfant, concernant l ’implication d ’enfants dans les conflits armés, et engage les États Membres qui ne l ’ont pas encore fait à ratifier cet instrument ; 30. Souligne l’importance de réprimer toutes les violations et atteintes commises contre des enfants en temps de conflit armé et demande à tous les États de continuer à lutter contre l ’impunité en s ’efforçant de renforcer leurs mécanismes nationaux, notamment leurs capacités d ’enquêter et d ’exercer des poursuites, en veillant à ce que tous les responsable de violations et d ’atteintes de ce type soient traduits en justice pour y répondre de leurs actes sans retard indu, ce qui implique notammen t que des enquêtes soient menées et des poursuites engagées de façon systématique et sans délai, leurs conclusions devant être rendues publiques, et de veiller à ce que toutes les victimes aient accès à la justice ainsi qu ’aux services médicaux et aux serv ices d ’accompagnement dont elles ont besoin ; 31. Insiste sur le fait qu ’il incombe à tous les États de mettre fin à l ’impunité, d’enquêter sur les cas de génocide, de crimes contre l ’humanité, de crimes de guerre et d’autres crimes odieux perpétrés cont re des enfants et d ’en poursuivre les auteurs, et souligne à cet égard le concours qu ’apporte la Cour pénale internationale pour les questions relevant de sa compétence et conformément au principe de complémentarité avec les juridictions pénales internes é noncé dans le Statut de Rome ; S/RES/2427 (2018) 18-11345 8/9 32. Se déclare de nouveau disposé à adopter des mesures ciblées et graduelles contre quiconque persisterait à commettre des violations et des atteintes contre des enfants, en tenant compte des dispositions de ses résolution s 1539 (2004) , 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) et 2068 (2012) , et à envisager d ’ajouter à tout régime de sanctions qu ’il viendrait à établir, modifier ou renouveler des dispositions relatives aux droits et à la protection des enfants en temps de conflit armé s ’appliquant aux parties à un conflit armé qui contreviennent au droit international ; 33. Salue le rôle que jouent les opérations de maintien de la paix et les missions politi ques des Nations Unies dans le domaine de la protection des enfants, en particulier le rôle crucial que jouent les conseillers pour la protection de l ’enfance en faisant en sorte que la protection des enfants soit systématiquement prise en compte et en con duisant l ’action de surveillance, de prévention et de communication de l’information dans les missions, et, à cet égard, réaffirme sa décision de continuer à inclure des dispositions précises concernant la protection des enfants dans les mandats de toutes les opérations de maintien de la paix et missions politiques des Nations Unies, encourage le déploiement de conseillers pour la protection de l’enfance auprès de ces missions, et demande au Secrétaire général de veiller à ce que le besoin de ces conseiller s ainsi que leur nombre et leur rôle soient systématiquement évalués lors de la préparation et du renouvellement de chaque opération de maintien de la paix et de chaque mission politique des Nations Unies, et à ce que ces conseillers soient recrutés rapide ment, déployés dans les meilleurs délais et dotés de ressources suffisantes là où ils sont nommés, en toute transparence, et encourage le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, notamment le Département des opérations de maintien de la paix et le Département des affaires politiques, à rendre compte de la question de la protection de l ’enfance lors des exposés qu ’il fait au Conseil sur la situation dans tel ou tel pays ; 34. Souligne qu’il importe d ’intégrer la question de la protection des enfant s dans les efforts que le Secrétaire général fait pour mobiliser tous les partenaires et toutes les parties prenantes afin d ’améliorer l ’efficacité des opérations de maintien de la paix des Nations Unies ; 35. Invite les opérations de maintien de la paix des Nations Unies à continuer d’appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de faire intégralement respecter le Code de conduite de l ’ONU par leur personnel, prie de nouveau le Se crétaire général de continuer à ne ménager aucun effort en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police à continuer de prendre des mesures préventives, notamment à imposer que soit su ivie avant le déploiement une formation à la protection de l ’enfance, y compris concernant l’exploitation et les atteintes sexuelles, et à veiller à ce que les membres de leur personnel impliqués dans des affaires de ce genre soient amenés à répondre plein ement de leurs actes ; 36. Exhorte toutes les entités des Nations Unies, y compris les missions de maintien de la paix, les missions politiques, les bureaux pour la consolidation de la paix et les bureaux, institutions spécialisées, fonds et programmes d es Nations Unies, à accorder toute l ’attention voulue aux violations commises contre des enfants lorsqu ’elles appliquent la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d ’appui de l ’ONU à des forces de sécurité non onusiennes ; 37. Exhorte toutes les parties concernées, y compris les États Membres, les entités des Nations Unies et les institutions financières, à appuyer, selon qu ’il conviendra et en ayant à l ’esprit le principe de l ’appropriation nationale, le développement et le r enforcement des capacités des institutions nationales et des réseaux locaux de la société civile en matière de défense des droits, de protection, de S/RES/2427 (2018) 9/9 18-11345 réintégration et de réadaptation des enfants touchés par des conflits armés, en particulier de ceux qui ont été libérés des rangs de forces armées ou de groupes armés non étatiques, ainsi que des mécanismes nationaux d ’établissement des responsabilités, en leur fournissant rapidement et durablement des ressources et des fonds suffisants ; 38. Prie de nouveau le Secrétaire général de lui présenter chaque année un rapport complet sur l ’application de ses résolutions et des déclarations de son président concernant le sort des enfants en temps de conflit armé et de traiter expressément cette question dans tous ses rapports consacrés à la situation dans tel ou tel pays, et entend prêter toute l ’attention voulue aux informations qui y figurent, notamment en ce qui concerne l ’application de ses résolutions sur la question et des recommandations du Groupe de travail su r le sort des enfants en temps de conflit armé, lorsqu ’il examine les situations dont il est saisi ; 39. Constate qu’il existe un lien entre enlèvement, recrutement, violence sexuelle et traite des êtres humains et que les enfants touchés par des conflit s armés peuvent être particulièrement exposé s à la traite en temps de conflit armé et à ces formes d ’exploitation, et engage les secteurs du système des Nations Unies concernés et les organisations internationales ou régionales à s ’employer, dans le cadre de leur mandat, à régler ce problème ; 40. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2428 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2428(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2428 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juillet 2018 18-11685 (F) *1811685* Résolution 2428 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8310e séance, le 13 juillet 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur le Soudan du Sud, en particulier les résolutions 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) , 2271 (2016) , 2280 (2016) , 2290 (2016) , 2302 (2016) , 2304 (2016) , 2327 (2016) , 2353 (2017) , 2392 (2017) , 2406 (2018) et 2418 (2018) , Se déclarant vivement alarmé et préoccupé par le conflit entre le Gouvernement provisoire d ’unité nationale et les forces de l ’opposition, qui résulte de différends politiques internes entre les dirigeants politiques et militaires du pays et a entraîné de grandes souffrances, notamment d ’importantes pertes en vies humaines, l ’insécurité alimentaire et le risque de famine, le déplacement de plus de quatre millions de personnes et la perte de biens, appauvriss ant et pénalisant davantage encore la population du Soudan du Sud, Se félicit ant des efforts que le forum de haut niveau pour la revitalisation de l’accord de paix de l ’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) continue de déployer pour faciliter le processus de paix au Soudan du Sud, prend note de la Déclaration de Kh artoum et de l ’intention des parties de poursuivre les négociations, et invite instamment toutes les parties à dialoguer en vue de parvenir à un accord sur les questions en suspens, Condamnant fermement les violations des droits de l ’homme, les atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire qui ont été et continuent d’être commises, condamnant également le fait que les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes soient harcelés et pris pour cible, soulignant que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l ’homme et d ’atteintes à ces droits doivent répondre de leurs actes et qu ’il incombe au premier chef au Gouvernement provisoire d’union nationale de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l ’humanité et, à cet égard, demandant instamment au Gouvernement sud -soudanais de signer dans les meilleurs délais le mémorandum d ’accord avec l ’Union africaine pour la création du Tribunal mixte pour le Soudan du Sud, Se déclarant vivement préoccupé par les informations faisant état de détournements de fonds compromettant la stabilité et la sécurité du Soudan du Sud, S/RES/2428 (2018) 18-11685 2/11 sachant que ces a ctes peuvent avoir des effets dévastateurs sur la société et les particuliers, affaiblir les institutions démocratiques, nuire à l ’état de droit, perpétuer les conflits violents, faciliter les activités illégales, détourner l ’aide humanitaire ou en compliq uer l ’acheminement, et fragiliser les marchés économiques, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Se déclare profondément préoccupé par le fait que les dirigeants sud - soudanais n ’aient pas mis un terme aux hostilités et condamne les violations flagrantes et persistantes de l’Accord du 17 août 2015 sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud, de l ’Accord du 21 décembre 2017 sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l ’accès humanitaire, et de la Déclaration de Khartoum du 27 juin 2018 ; 2. Exige des dirigeants sud -soudanais qu ’ils appliquent immédiatement toutes les dispositions de l’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud, de l ’Accord sur la cessation des hostili tés, la protection des civils et l’accès humanitaire, et de la Déclaration de Khartoum, et autorisent, conformément aux dispositions pertinentes du droit international et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humani taire, les organismes humanitaires à accéder sans restriction ni entrave et en toute sécurité aux régions concernées pour que l ’aide puisse être distribuée rapidement à tous ceux qui en ont besoin ; 3. Réaffirme qu’il n’y a pas de solution militaire au c onflit ; Embargo sur les armes 4. Décide que tous les États Membres doivent prendre, dès aujourd ’hui et jusqu ’au 31 mai 2019, les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects au Soudan du Sud, à part ir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d ’aéronefs immatriculés chez eux, d ’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l ’entretien ou l ’utilisation de tous armements et matériels connexes, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire ; 5. Décide également que la mesure imposée au paragraphe 4 de la présente résolution ne s ’applique pas : a) À la fourniture, à la vente ou au transfert d ’armes et de matériels connexes ainsi qu ’à la formation et à l ’assistance destinés uniquement à appuyer le personnel des Nations Unies, notamment la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei, ou destinés à son usage ; b) À la fourniture, à la vente ou au transfert de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection, et à l ’assistance technique ou la formation connexes, sur notification préalable du Comité ; c) À la fourniture, à la vente ou au transfert de vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés au Soudan du Sud pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias, le personnel humanitaire et les agents du développement ou le personnel connexe ; S/RES/2428 (2018) 3/11 18-11685 d) À la fourniture, à la vente ou au transfert d ’armes et de matériels connexes exportés temporairement au Soudan du Sud et destinés aux forces d ’un État qui agit, conformémen t au droit international, exclusivement et directement pour protéger ses ressortissants et les personnes envers lesquelles il a des responsabilités consulaires au Soudan du Sud, et pour en faciliter l ’évacuation, sur notification du Comité ; e) À la fourn iture, à la vente ou au transfert d ’armes et de matériels connexes ainsi qu ’à la formation et à l ’assistance techniques destinés à la Force régionale d’intervention de l ’Union africaine ou visant à l ’appuyer et devant être utilisés exclusivement dans le ca dre des opérations régionales de lutte contre l ’Armée de résistance du Seigneur, sur notification préalable du Comité ; f) À la fourniture, à la vente ou au transfert d ’armes et de matériels connexes ainsi qu ’à la formation et à l ’assistance techniques de stinés exclusivement à assurer l’application des termes de l ’accord de paix, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; g) Aux autres ventes ou livraisons d ’armes et de matériels connexes, ou à la fourniture d ’une assistance ou de personnel, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; 6. Souligne qu’il importe que les notifications ou demandes de dérogation présentées en application du paragraphe 5 ci -dessus soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l ’utilisati on à laquelle le matériel est destiné et l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et le nombre d ’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisagée de livraison, le mode de transport et l ’itinéraire de transport ; Inspections 7. Souligne que les livraisons d ’armes effectuées en violation de la présente résolution risquent d ’alimenter le conflit et d ’accroître davantage l ’instabilité, et engage vivement tous les États Membres à prendre des mesures d ’urgence pou r les détecter et les empêcher sur leur territoire ; 8. Demande à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, agissant conformément à leur jurisprudence et leur législation internes et au droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l ’aviation civile internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, tous les chargements à destination du Soudan du Sud, si les États concernés disposen t d’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser que ces chargements contiennent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la présente résolution, afin de garantir une stricte application de ces dispositions ; 9. Décide que tous les États Membres ont l ’autorisation et l ’obligation, lorsqu ’ils découvrent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la présente résolution, de les saisir et de les éliminer (en les détruisant, en les mettant hors d ’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d ’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États Membres sont tenus de co opérer à cet effort ; 10. Enjoint à tout État Membre effectuant une inspection en application du paragraphe 8 de la présente résolution de présenter au Comité, par écrit et sans délai, un rapport initial exposant en particulier les motifs de l ’inspection et les résultats de celle -ci et fa isant savoir s ’il y a eu coopération ou non, et, si des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont interdits ont été découverts, enjoint également audit État Membre de présenter par écrit au Comité, dans les 30 jours, un autre rapport S/RES/2428 (2018) 18-11685 4/11 donna nt des précisions sur l ’inspection, la saisie et l ’élimination, ainsi que des précisions sur le transfert, notamment une description des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas dans le rapport initial ; Sanctions ciblées 11. Souligne qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées afin d ’appuyer la recherche d ’une paix durable et sans exclusive au Soudan du Sud ; 12. Décide de reconduire jusqu ’au 31 mai 2019 les mesures concernant les voyages et les mesures financières imposées par les paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) , et réaffirme les dispositions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de ladite résolution ; 13. Réaffirme que les mesures édictées au paragraphe 9 de la résolution 2206 (2015) s ’appliquent à toutes les personnes, et celles édictées au paragraphe 12 à toutes les personnes et entités, que le Comité créé en application du paragraphe 16 de ladite résolution (ci -après « le Comité ») aura désignées comme étant responsables ou complices d ’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud, ou comme ayant pris part, directement ou indirectement, à de telles ac tivités ou politiques ; 14. Souligne que les activités et politiques visées au paragraphe 13 ci -dessus peuvent comprendre, sans s ’y limiter : a) Les activités ou politiques qui ont pour but ou pour effet d ’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan d u Sud, ou de faire obstacle à la réconciliation, aux pourparlers ou au processus de paix, y compris les violations de l ’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (ci -après « l’Accord ») ; b) Les activités ou politiques qui comprom ettent les accords provisoires ou entravent la recherche d ’une solution politique au Soudan du Sud, y compris le chapitre 4 de l ’Accord ; c) Le fait de préparer, de donner l ’ordre de commettre ou de commettre au Soudan du Sud des actes contraires au droi t international des droits de l ’homme ou au droit international humanitaire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme ; d) Le fait de prendre pour cible des civils, notamment des femmes et des enfants, en p répar ant, donnant l ’ordre de comme ttre ou commettant des actes de violence (notamment des meurtres, des mutilations ou des actes de torture), des enlèvements ou des disparitions et des déplacements forcés, en perpétrant des attaques contre des écoles, des hôpitaux, des lieux de culte ou de s lieux où des civils ont trouvé refuge, ou en commettant des actes qui constituent de graves violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire ; e) Le fait de p réparer, de donner l ’ordre de commettre ou de commettre des actes de vio lence sexuelle ou sexiste au Soudan du Sud ; f) Le recrutement et l ’emploi d ’enfants par des groupes armés ou des forces armées dans le cadre du conflit armé au Soudan du Sud ; g) Le fait d ’entraver les activités des missions de maintien de la paix ou de s missions humanitaires ou diplomatiques déployées par la communauté internationale au Soudan du Sud, y compris celles du Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l ’application des dispositions transitoires de sécurité, l ’acheminement ou la distribution de l ’aide humanitaire ou l ’accès à cette aide ; S/RES/2428 (2018) 5/11 18-11685 h) Les attaques contre les missions des Nations Unies, les présences internationales de sécurité ou d ’autres opérations de maintien de la paix ou contre le personnel des organisations humanit aires ; i) Le fait d ’agir, directement ou indirectement, au nom ou pour le compte de toute personne ou entité désignée par le Comité ; j) La participation de groupes armés ou de réseaux criminels à des activités qui déstabilisent le Soudan du Sud à trav ers l ’exploitation ou le commerce illégaux des ressources naturelles ; 15. Se déclare préoccupé par les informations faisant état de malversations et de détournements de fonds publics, ces actes compromettant la paix, la sécurité et la stabilité du Souda n du Sud, s’inquiète vivement des informations selon lesquelles le Gouvernement provisoire d ’union nationale se serait livré à des malversations financières, ce qui fait peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays, et, dans ce co ntexte, souligne que les personnes menant des activités ou des politiques qui ont pour but ou pour effet d ’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud pourraient se voir frappées d ’une interdiction de voyager et de sanctions financières ; 16. Réaf firme que les mesures édictées aux paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent à toute personne, désignée par le Comité, dirigeant une entité, y compris une administration sud-soudanais e, un parti d ’opposition, une milice ou tout autre groupe, qui s ’est livrée ou dont les membres se sont livrés à toute activité visée aux paragraphes 13 et 14 de la présente résolution ; 17. Décide que les mesures visées aux paragraphes 9 e t 12 de la résolution 2206 (2015) s’appliqueront aussi à toutes les personnes mentionnées dans l ’annexe 1 de la présente résolution ; Comité des sanctions/Groupe d ’experts 18. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, ainsi que la MINUSS, selon que de besoin, et en particulier avec les États voisins et les États de la r égion, afin d ’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures visées dans la présente résolution et, à cet égard, encourage le Comité à envisager que son président ou ses membres se rendent dans certains pays, selon qu ’il conviendra ; 19. Décide de prorog er jusqu ’au 1er juillet 2019 le mandat qu ’il a confié au Groupe d ’experts au paragraphe 18 de la résolution 2206 (2015) et dans le présent paragraphe, entend réexaminer le mandat du Groupe d ’experts et faire le nécessaire concernant sa reconduction le 31 mai 2019 au plus tard, et décide que le Groupe d’experts sera chargé des tâches suivantes : a) Aider le Comité à s ’acquitter du mandat défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant des informations pouvant servir à désigner des personnes ou entités qui se livreraient aux activités décrites aux paragraphes 13, 14 et 15 ci -dessus ; b) Réunir, examiner et analyser toute information concernant l ’application des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier les violations de ses dispositions, au regard en parti culier des objectifs énoncés au paragraphe 26 ci-dessous ; c) Réunir, examiner et analyser toute information concernant la fourniture, la vente ou le transfert d’armes et de matériel connexe et la fourniture d ’assistance connexe, militaire ou autre, notamment le financement de telles activités et l ’achat de S/RES/2428 (2018) 18-11685 6/11 tels articles par le truchement de réseaux de commerce illicite, aux personnes et entités qui compromettent l’application de l ’Accord ou participent à des actes qui violent le droit international des droits de l ’homme ou le droit international humanitaire, selon qu ’il conviendra ; d) Réunir, examiner et analyser toute information concernant les groupes armés et les réseaux criminels qui se livrent à l ’exploitation ou au commerce illicites de ressour ces naturelles au Soudan du Sud ; e) Présenter au Conseil, après concertation avec le Comité, un rapport d’activité le 1er décembre 2018 au plus tard et un rappor t final le 1er mai 2019 au plus tard, ainsi qu ’un point de la situation tous les mois, sauf ceux où ces rapports doivent lui être remis ; f) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations sur les personnes et entités visées par les mesures i mposées par la présente résolution, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et d ’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, lequel est mis à la disposition du public ; 20. Demande au Groupe d ’experts de se doter des compétences requises en matière de problématique femmes -hommes, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2242 (2015), et l ’encourage à considérer cette problématique comme une question transve rsale dont il doit tenir compt e dans ses enquêtes et rapports ; 21. Demande à toutes les parties et à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, ainsi qu ’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts, y compris en fournissant toute information sur les transferts illicites de patrimoine sud -soudanais à des réseaux financiers, patrimoniaux ou commerciaux, et prie instamment tous les États Membres concernés d ’assurer la s écurité des membres du Groupe d ’experts et de leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour permettre au Groupe de s’acquitter de son mandat ; 22. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011), et invite le Haut -Commissaire aux droits de l ’homme de communiquer toute information utile au Comité, selon que de besoin ; Rôle de la M INUSS 23. Rappelle le mandat de la MINUSS tel qu ’énoncé dans la résolution 2406 (2018) , en particulier l ’alinéa c) de son paragraphe 7, qui porte sur la surveillance, les enquêtes, la vérification et la communication d ’informations sur les violations des droits de l ’homme, les atteintes à ces droits, et les violations du droit international humanitaire ; 24. Encourage l’échange rapide d ’informations entre la MINUSS et le Groupe d’experts, et prie la MINUSS de prêter assistance au Comité et au Groupe d ’experts, dans les limites de son mandat et de ses capacités ; Réexamen de la situatio n 25. Exprime son intention de suivre et réexaminer la situation tous les 90 jours après l ’adoption de la présente résolution, ou plus fréquemment si nécessaire, et invite la Commission mixte de suivi et d ’évaluation à lui communiquer, selon que de beso in, S/RES/2428 (2018) 7/11 18-11685 des informations pertinentes sur son évaluation de l ’application de l ’Accord, le respect de l’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud, de l’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l ’accès humanitair e, et de la Déclaration de Khartoum , et la facilitation de l ’accès humanitaire sans entrave et en toute sécurité, et exprime également son intention de continuer de prendre toutes les sanctions qui s ’imposeront, notamment la désignation des hauts responsab les qui mènent des activités ou des politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité du Soudan du Sud ; 26. Affirme qu’il se tiendra prêt à modifier les mesures énoncées dans la présente résolution, et notamment à les renforce r, à les modifier, à les suspendre ou à les lever à tout moment, selon que de besoin, en fonction des progrès accomplis en matière de paix, de responsabilité et de réconciliation et en fonction de la tenue par les parties de leurs engagements, notamment en ce qui concerne le cessez -le-feu, et conformément à la présente résolution et aux autres résolutions applicables ; 27. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2428 (2018) 18-11685 8/11 Annexe 1 Personnes visées par l ’interdiction de voyager ou le gel des avoirs Nom : 1) MALEK 2) REUBEN 3) RIAK 4) RENGU Titre : Lieutenant général Désignation : a) Chef d ’état-major général adjoint à la logistique b) Chef adjoint au personnel de défense et Inspecteur général de l ’Armée Date de naissance : 1er janvier 1960 Lieu de naissance : Yei (Soudan du Sud) Pseudonymes fiables : Malek Ruben Pseudonymes peu fiables : n.d. Nationalité : Soudan du Sud Numéro de passeport : n.d. Numéro national d ’identification : n.d. Adresse : n.d. Autres informations : en tant que chef d ’état-major général adjoint à la logistique de l’Armée populaire de libération du Soudan (APLS) , Riak était parmi les hauts responsables du Gouvernement sud -soudanais qui ont planifié et supervisé l ’offensive menée dans l ’État de l ’Unité en 2015, qui s ’est soldée p ar des destructions et des déplacements de population massifs. Motifs ayant présidé à l’inscription sur la Liste : Malek Ruben Riak est inscrit sur la Liste en application des dispositions des paragraphes 6, 7 a) et 8 de la résolution 2206 (2015) , réaffirmé es dans la résolution 2418 (2018) , pour les faits suivants : avoir mené des activités ou des politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud et des activité s ou des politiques ayant pour but ou pour effet d ’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud, ou de faire obstacle à la réconciliation, aux pourparlers ou au processus de paix, y compris avoir violé l’Accord de cessation des hostilités ; avoir dirigé une entité, y compris une administration sud-soudanais e, un parti d ’opposition, une milice ou tout autre groupe, qui s ’est livrée ou dont les membres se sont livrés à toute activité visée aux paragraphes 6 ou 7 de la résolution 2206 (2015) ; et avoir préparé, donné l ’ordre de commettre ou commis des actes de violence sexuelle ou sexiste au Soudan du Sud, comme suite au paragraphe 14 e) de la présente résolution . Informations complémentaires : Dans son rapport de janvier 2016 ( S/2016/70 ), le Groupe d ’experts sur le Soudan du Sud a indiqué que Riak faisait partie d ’un groupe de hauts responsables de la sécurité qui prévoyaient de lancer dans l ’État de l’Unité une offensive contre le Mouvement populaire de libération du Soudan dans l ’opposition à partir de janvier 2015, puis en ont supervisé l ’exécution à partir d ’avril 2015. Le Gouvernement sud - soudanais a commencé d ’armer des jeunes bul nuer au débu t de 2015 pour faciliter leur participation à l ’offensive. La plupart des jeunes bul nuer pouvaient déjà se procurer des fusils automatiques de type AK, mais avaient besoin de munitions pour poursuivre les opérations. Se fondant sur des preuves, dont le té moignage de sources S/RES/2428 (2018) 9/11 18-11685 militaires, le Groupe d ’experts a établi que des munitions avaient été fournies à des groupes de jeunes par l ’état-major de l ’Armée populaire de libération du Soudan, expressément aux fins de l ’offensive. Riak était alors le chef d ’état-major général adjoint à la logistique de l ’Armée populaire de libération du Soudan. L ’offensive s ’est soldée par la destruction systématique de villages et d ’infrastructures, le déplacement forcé de la population locale, le massacre aveugle de civils, des actes de torture contre des civils, le recours généralisé à la violence sexuelle, y compris contre les personnes âgées et les enfants, l ’enlèvement et le recrutement d ’enfants comme soldats, et des déplacements de population massifs. À la suite des ravag es causés dans une grande partie du sud et du centre de l’Unité, de nombreux médias et organisations humanitaires, ainsi que la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), ont publié des rapports sur l ’ampleur des atteintes qui y avaient été perpé trées. Nom : 1: PAUL 2: MALONG 3: AWAN 4: n.d. Titre : Général Désignation : a) ancien chef d ’état-major de l ’Armée populaire de libération du Soudan (APLS) ; b) ancien gouverneur, État du Bahr el -Ghazal septentrional Date de naissance : a) 1962 b) 4 déc. 1960 c) 12 avril 1960 Lieu de naissance : Malualkon, Soudan du Sud Pseudonymes fiables : a) Paul Malong Awan Anei b) Paul Malong c) Bol Malong Pseudonymes peu fiables : n.d Nationalité : a) Soudan du Sud b) Ouganda Numéro de passeport : a) passeport sud -soudanais numéro S00004370 ; b) passeport sud-soudanais numéro D00001369 ; c) passeport soudanais numéro 003606 ; d) passeport soudanais numéro 00606 ; e) passeport soudanais numéro B002606 Numéro national d ’identification : n.d. Adresse : n.d. Autres informations : en tant que chef d ’état-major de l ’APLS, Malong a commis des violations de l ’Accord de cessation des hostilités et de l ’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud de 2015, qui ont eu pour conséquence d’étendre ou de prolonger le conflit. Il aurait dirigé la tentative d ’assassinat du chef de l’opposition, Riek Machar. Il a ordonné à des unités de l ’APLS d ’empêcher le transport de fournitures humanitaires. Sous la direction de Malong, l ’APLS a attaqué des civ ils, des écoles et des hôpitaux , a forcé le déplacement de civils , s’est rendue coupable de disparitions forcées prolongées , a placé arbitrairement des civils en détention et a commis des actes de torture et de s viols. Malong a mobilisé la milice dinka Mathiang Anyoor, qui utilise des enfants soldats . Sous sa direction, l ’APLS a empêché les membres de la MINUSS, de la Commission mixte de suivi et d’évaluation et du Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l’application des dispositions t ransitoires de sécurité d ’accéder à certains sites afin d’y enquêter et de recueillir des informations sur les violations commises. Motifs ayant présidé à l ’inscription sur la Liste : Paul Malong Awan est inscrit sur la Liste en application des dispositions des paragraphes 6 , 7 a), 7 b), 7 c), 7 d), 7 f) et 8 de la résolution 2206 (2015) , réaffirmées dans la résolution 2418 (2018) , pour les faits suivants : avoir mené des activités ou des politiques ayant pour but ou pour effet d ’étendre ou de prolonger le conflit au S/RES/2428 (2018) 18-11685 10/11 Soudan du Sud, ou de faire obstacle à la réconciliation, aux pourparlers ou au processus de paix, y compris avoir violé l’Accord de cessation des hostilités ; avoir mené des ac tivités ou des politiques compromett ant les accords provisoires ou entrav ant la recherche d ’une solution politique au Soudan du Sud ; avoir pris pour cible des civils, notamment des femmes et des enfants, en se rendant coupable d ’actes de violence (y compr is de meurtres, de mutilations , d’actes de torture , de viols ou d’autres actes de violence sexuelle ), d ’enlèvements ou de disparitions et de déplacements forcés, en perpétrant des attaques contre des écoles, des hôpitaux, des lieux de culte ou des lieux où des civils ont trouvé refuge, ou en commettant des actes qui constituent de graves violations des droits de l ’homme ou une violation du droit international humanitaire ; avoir préparé, donné l ’ordre de commettre ou commis au Soudan du Sud des actes contra ires au droit international des droits de l ’homme ou au droit international humanitaire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme ; avoir participé au recrutement et à l ’emploi d ’enfants par des groupes armés ou des forces armées dans le cadr e du conflit armé au Soudan du Sud ; avoir entravé les activités des missions humanitaires, diplomatiques ou de maintien de la paix déployées par la communauté internationale au Soudan du Sud, y compris celles du Mécanisme de surveillance et de vérificatio n de l ’IGAD, l’acheminement ou la distribution de l ’aide humanitaire ou l ’accès à cette aide ; et avoir dirigé une entité, y compris une administration , un parti d ’opposition, une milice ou tout autre groupe, qui s ’est livrée ou dont les membres se sont l ivrés à toute activité visée aux paragraphes 6 et 7. Informations complémentaires : Malong a été le chef d ’état-major de l ’APLS du 23 avril 2014 à mai 2017. Dans l’exercice de cette fonction, il a commis des violations de l ’Accord de cessation des hostilités et de l ’Accord sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud de 2015, qui ont eu pour conséquence d’étendre ou de prolonger le conflit. Début août 2016, Malong aurait dirigé la tentative d ’assassi nat du chef de l ’opposition sud-soudanaise Riek Machar. Le 10 juillet 2016, contrevenant sciemment aux ordres du Président Salva Kiir, il a ordonné que des attaques soient menées à l ’aide de chars, d’hélicoptères de combat et d ’équipeme nt d’infanterie contre la résidence de Machar et la base « djebel » du Mouvement populaire de libération du Soudan dans l’opposition. Malong a personnellement supervisé l ’action menée à partir du quartier général de l ’APLS en vue d ’intercepter Machar. Au d ébut du mois d ’août 2016, il a demandé à l ’APLS de lancer une attaque contre la position où Machar était présumé se trouver et a informé les commandants de l ’APLS que ce dernier ne devait pas être pris vivant. Il ressort de certaines informations qu ’au déb ut de l ’année 2016, il a en outre ordonné à des unités de l ’APLS d ’empêcher le transport de fournitures humanitaires de l ’autre côté du Nil, où des dizaines de milliers de civils étaient menacés par la famine, en affirmant que l ’aide alimentaire serait dét ournée au profit des milices. Du fait des ordres donnés par Malong, des denrées alimentaires n ’ont pas pu être acheminées de l ’autre côté du Nil pendant au moins deux semaines. Pendant toute la durée de son mandat en tant que chef d ’état-major de l ’APLS, Malong a été responsable de la commission de violations graves par l ’APLS et les forces alliées, y compris des attaques contre des civils, des déplacements forcés, des disparitions forcées, des détentions arbitraires, des actes de torture et des viols. Sou s la direction de Malong, l ’APLS a lancé des attaques visant la population civile et a intentionnellement tué des civils non armés qui fuyaient. Dans la seule région de Yei, l’ONU a recensé 114 meurtres de civils perpétrés par l ’APLS et ses alliés entre ju illet 2016 et janvier 2017. L ’APLS a délibérément attaqué des écoles et des hôpitaux. En avril 2017, Malong aurait ordonné à l ’APLS d ’évacuer toutes les personnes, y compris les civils, qui se trouvaient dans les alentours de Wau. Il n’aurait pas découragé le S/RES/2428 (2018) 11/11 18-11685 meurtre de civils par les troupes de l ’APLS, les personnes soupçonnées de cacher des rebelles ayant été considérées comme des cibles légitimes. Selon un rapport de la Commission d ’enquête de l ’Union africaine pour le Soudan du Sud en date du 15 octobr e 2014, Malong a été responsable de la mobilisation massive de la milice dinka Mathiang Anyoor, dont le Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l ’application des dispositions transitoires de sécurité a établi qu ’elle utilise des enfants s oldats. Lorsque Malong dirigeait l ’APLS, les forces gouvernementales ont régulièrement empêché les membres de la MINUSS, de la Commission mixte de suivi et d’évaluation et du Mécanisme de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l’application des disp ositions transitoires de sécurité d ’accéder à certains sites afin d’y enquêter et de recueillir des informations sur les violations commises. Ainsi, le 5 avril 2017, une patrouille conjointe de l ’ONU et du Mécanisme de surveillance a essayé d ’accéder au si te de Pajok mais a été refoulée par des soldats de l ’APLS.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2429 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2429(2018)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2430 (2018)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2430(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2430 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juillet 2018 18-12440 (F) *1812440* Résolution 2430 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8317e séance, le 26 juillet 2018 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général sur sa mission de bons offices en date du 14 juin 2018 ( S/2018/610 ) et sur l ’opération des Nations Unies à Chypre en date du 6 juillet 2018 ( S/2018/676 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu ’en raison de la situation qui règne dans l ’île, il est nécessaire de maintenir en activité la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 j uillet 2018, Faisant écho à la ferme conviction du Secrétaire général selon laquelle c ’est aux Chypriotes eux -mêmes qu ’il incombe au premier chef de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l ’Organisation des Nations Unie s pour ce qui est d ’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et du problème de la division de l ’île, Se félicitant des engagements pris aux termes de la Déclaration conjointe publiée le 2 avril 2017 par les dirige ants chypriotes grecs et chypriotes turcs sur la base de la Déclaration conjointe qu ’ils ont adoptée le 11 février 2014 et de l’organisation en juin 2017 d ’une nouvelle Conférence sur Chypre sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, et se féli citant également de la volonté exprimée par les participants de soutenir le règlement global de la question de Chypre et de l’appui prêté par le Secrétaire général et par sa Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, Rappelant sa résolution 1179 (1998) et combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties participent pleinement aux négociations en faisant preuve de souplesse et d ’un esprit constructif pour parvenir à un règlement, notant que la Conférence sur Chypre tenue l ’an dernier n ’a pas abouti à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, demandant instamment aux parties de s ’engager à nouveau à rechercher un tel règlement et soulignant que le statu quo n ’est pas viable, Se félicitant de la nomination de Jane Holl Lute comme consultante auprès de l’Organisation des Nations Unies et demandant instamme nt aux deux parties et à toutes les parties concernées de faire preuve de volonté politique et de participer de manière constructive aux consultations menées sous l ’égide de l ’Organisation, S/RES/2430 (2018) 18-12440 2/5 Notant qu’il importe de progresser dans l ’examen de mesures de c onfiance militaires et dans les échanges s ’y rapportant, et demandant que davantage soit fait pour mettre en œuvre toutes les autres mesures de confiance ainsi que pour parvenir à un accord sur de nouvelles initiatives tant conjointes qu ’unilatérales propr es à renforcer la confiance entre les communautés, notamment des mesures de confiance, et pour les appliquer, Réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent continuer à traverser la Ligne verte et préconisant l’ouverture, d ’un commun accord, d ’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux p arties et leurs dirigeants à cultiver un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l ’organisation de tout référendum, les avantages d ’un tel règlement et la nécessité à cette fin de f aire preuve de davantage de souplesse et d’esprit de compromis, Soulignant l’importance, tant politique que financière, du rôle d’accompagnement que joue la communauté internationale, en particulier toutes les parties disposées à prendre des mesures conc rètes pour encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à s ’engager à nouveau à rechercher un règlement sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies, notant que le Secrétaire général juge que les conditions de sécurité sur l ’île et le long de la Ligne verte demeurent stables et priant instamment toutes les parties de s ’abstenir de tout acte, notamment de toute violation du statu quo militaire, qui puisse accroître les tensions, remettre en question les progrès accomplis ou entamer la bonne volonté sur l ’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation dans la zone tampon s ’améliorerait si les deux parties acceptaient l ’aide-mémoire utilisé par l ’Organisation des Nations Unies et aidaient activemen t la Force à le mettre en œuvre, Déplorant que les parties bloquent l ’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de représenter pour Chypre , notant également les propositions faites en matière de déminage, les discussions tenues à ce sujet et les initiatives constructives qui ont été prises, et demandant instamment qu’un accord soit rapidement trouvé pour permettre la reprise des opérations e t le déminage des champs de mines restants, Saluant les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre, soulignant qu’il importe que celui -ci intensifie ses activités et qu ’il faut donc lui procurer toutes les informations dont il a besoin, comme il l’a indiqué dans son communiqué de presse du 28 juillet 2016 concernant l ’examen des documents d ’archives, notant que les dépouilles de 1 132 des 2 002 personnes disparues n ’ont toujours pas été identifiées avec certitude, demandant instamment que l ’accès à toutes les zones lui soit rapidement donné pour lui permettre d ’accomplir ses tâches et convaincu que ce processus favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active et le rôle moteur des femmes sont essentiels au proce ssus politique et peuvent contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle crucial dans les processus de paix, comme il l ’a souligné dans sa résolution 1325 (2000) et dans des résolutions connexes, rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des missions de maintien de la paix des Nations Unies, et S/RES/2430 (2018) 3/5 18-12440 rappelant en outre l’importance de la participation active d es jeunes, conformément à sa résolution 2250 (2015) , Demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, la réconciliation et la participation ac tive de la société civile, notamment les initiatives bicommunautaires et les projets de développement dans lesquels les deux communautés puissent œuvrer de concert et dont elles puissent bénéficier ensemble, et pour encourager la coopération entre organism es à vocation économique et commerciale et lever tous les obstacles à ces relations, tout en notant diverses initiatives visant à rassembler aux fins d ’un dialogue des secteurs ou acteurs particuliers des deux parties, y compris le volet religieux du proce ssus de paix à Chypre, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Rappelant la résolution 2378 (2017) , par laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, servent à améliorer l’analyse et l ’évaluation des opéra tions des missions sur la base de critères précis et bien définis, et soulignant qu’il est nécessaire d ’examiner régulièrement toutes les opérations de maintien de la paix, dont la Force, afin d ’en assurer l ’efficacité et l’efficience, Notant que, dans l a perspective du règlement de la situation, il importe d ’établir des plans de transition, notamment de réfléchir aux aménagements qu ’il conviendrait d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d ’opération, co mpte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général et la Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouverneme nt chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et pour demander que d ’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Appréciant et encourageant les efforts que l ’Organisation des Nations Unies déploie dans toutes ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d ’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Se félicite des progrès du processus conduit par les dirigeants depuis le 11 février 2014 et des efforts faits par les dirigeants et les négociateurs en vue de parvenir à un règlement global et durable, note que le processus de règlement n ’a guère avancé depuis la conclusion de la Conférence sur Chypre et demande instamment aux parties et à tous les participants concernés de saisir l ’importante occasion que présente la nom ination de Jane Holl Lute comme consultante auprès de l’Organisation des Nations Unies, en participant de manière constructive aux consultations approfondies sur la voie à suivre que celle -ci a été chargée de mener et en continuant de rechercher un règleme nt sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies ; 2. Invite , à cet égard, les parties, en particulier les dirigeants des deux communautés chypriotes, et toutes les autres parties concernées à dialoguer activement dans un esprit d ’ouverture et d’innovation, à s ’engager pleinement à rechercher un règlement sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies, à S/RES/2430 (2018) 18-12440 4/5 mettre à profit les consultations menées par l ’Organisation pour relancer les négociations et à s ’abstenir de toute action susceptible d ’entamer les chances de succès ; 3. Prend acte des rapports du Secrétaire général ( S/2018/610 et S/2018/676 ) ; 4. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et les résolutions ultérieures ; 5. Rappelle sa résolution 2398 (2018) et demande aux deux dirigeants : a) De redoubler d ’efforts pour faire converger leurs points de vue sur les questions essentielles ; b) De continuer de travailler avec les comités techniques afin de renforcer les contacts intercommu nautaires et d ’améliorer la vie quotidienne des Chypriotes ; c) D’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue d ’un règlement, notamment en insistant dans les messages publics sur les points de convergence et sur l ’avenir, en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents et en s ’abstenant de tout discours qui risquerait d ’entraver la réussite du processus ; d) D’accroître et de renforcer la participation de la société civile au processus, selon qu ’il convient, en vue de m obiliser un appui accru en faveur du processus de règlement en général ; 6. Salue et soutient sans réserve la volonté du Secrétaire général de continuer de proposer ses bons offices pour aider les parties si elles décident ensemble de reprendre les négoc iations avec la volonté politique nécessaire, comme mentionné dans son rapport du 28 septembre 2017, et le prie de continuer d ’établir des plans de transition dans la perspective d ’un règlement, en tenant compte des progrès des négociations, et encourage les parties à collaborer entre elles ainsi qu ’avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et la mission de bons offices des Nations Unies à cet égard ; 7. Demande instamment l’application et l ’élaboration de mesures de confianc e fondées sur une vision commune de l ’avenir et des activités conjointes, espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d ’un commun accord et mises en œuvre, notamment des mesures de confiance militaires et l’ouverture de points de passage, dont ceux déjà agréés, et demande instamment aux parties de promouvoir les contacts, les échanges et la coopération entre les deux communautés de sorte à contribuer à l ’instauration d ’un climat propice à un règlement ; 8. Souligne qu’il impor te que la société civile, et les femmes en particulier, participent pleinement et véritablement à toutes les étapes du processus de paix et demande instamment qu’elles soient associées à l ’élaboration et à la mise en œuvre de stratégies d ’après conflit aux fins d ’une paix durable, notamment en revitalisant le Comité technique de l ’égalité des sexes et en examinant la proposition du Secrétaire général d ’effectuer une étude d ’impact socioéconomique tenant compte de la problématique femmes -hommes ; 9. Soulig ne également l’importance de la participation pleine et effective des jeunes et salue les travaux notables qu ’effectue le Comité technique bicommunautaire sur l ’éducation et demande aux deux parties de faciliter les contacts entre jeunes des deux communaut és ; 10. Se félicite de tous les efforts visant à donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues à Chypre, ainsi que S/RES/2430 (2018) 5/5 18-12440 de l’appel à informations lancé conjointement par les deux dirigeants le 28 mai 2015, et demande à toutes les parties d ’octroyer au Comité un accès plus rapide et sans entrave à toutes les zones et de rechercher dans leurs archives des informations sur d’éventuels sites d ’inhumation, comme le leur a demandé le Comité, étant donné que celui -ci doit acc élérer ses travaux ; 11. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu ’au 31 janvier 2019 ; 12. Souscrit à l’idée qu ’il faut améliorer la capacité de liaison et de dialogue de la mission avec les parties à tous niveaux, notamment les contacts personnels, pour maintenir la stabilité et le calme et ainsi contribuer efficacement à l ’instauration de conditions p ropices aux progrès d ’un processus de règlement, et prie le Secrétaire général de renforcer les effectifs féminins de la Force et de veiller à ce que les femmes soient véritablement associées à tous les aspects des opérations ; 13. Demande aux deux parti es de continuer à tenir d ’urgence, dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de la zone tampon et d ’appliquer l ’aide-mémoire de l ’Organisation des Nations Unies, en vue de parvenir rapidement à un accord sur les questions en suspens ; 14. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000 ; 15. Demande aux deux parties de permettre aux démineurs d ’accéder à la zone tampon et d e faciliter l ’enlèvement des mines qui s ’y trouvent encore et les exhorte à étendre les opérations de déminage au -delà de la zone tampon ; 16. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte de ses bons offices et l’aboutissement des consultations menées par Jane Holl Lute, consultante auprès de l’Organisation des Nations Unies, le 15 octobre 2018 au plus tard, et le prie également de lui soumettre un rapport sur l ’application de la présente résolution, notamment sur l’application de mesures de confiance, le 10 juillet 2019 au plus tard, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin ; 17. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et l ’invite à continuer de s ’employer à mettre en place un dispositif de gestion de la performance intégré et d ’en assurer l ’application, une fois conçu et approuvé, notamment à la Force ; 18. Se félicite des efforts que déploie la Fo rce pour donner effet à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et pour veiller à ce que son personnel respecte strictement le code de conduite de l ’Organisation des Nations Unies, prie le Secrétaire général de continuer de prendre toutes mesures nécessaires à cette fin et de l ’en tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents et des effectifs de police d’adopter des mesures de prévention appropriées, notammen t d’organiser des séances de sensibilisation préalables au déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient rendus coupables de tels actes à en répondre pleinement ; 19. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2431 (2018)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2431(2018)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2432 (2018)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2432(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2432 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 3 août 2018 18-14341 (F) *1814341* Résolution 2432 (2018) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8336e séance, le 30 août 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures, en particulier les résolutions 2423 (2018) , 2391 (2017) et 2374 (2017) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Mali, insistant sur le fait que c ’est avant tout aux autorités maliennes qu’il incombe d ’assurer la stabilité et la sécurité sur l ’ensemble du territoire malien, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main les initiatives en faveur de la paix et de la sécurité, Prenant note de l ’engagement renouvelé du Gouvernement malien et des coalit ions de groupes armés la Plateforme et la Coordination des mouvements de l’Azawad (les « groupes armés la Plateforme et la Coordination ») à s ’acquitter rapidement de toutes leurs obligations restantes au titre de l ’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (l ’« Accord ») par l ’adoption d ’un « Chronogramme d ’actions prioritaires » à la réunion du Comité de suivi de l ’Accord qui s ’est tenue à Bamako les 15 et 16 janvier 2018, suivie de l ’adoption, le 22 mars 2018, d ’une feuille de route concernant sa mise en œuvre (la « Feuille de route »), Se félicitant des mesures positives prises récemment concernant la mise en œuvre de l ’Accord, exprimant sa profonde frustration de voir que les parties ont trop longtemps retardé la mise en œuvre de l ’Accord, en dé pit de l ’appui et de l ’assistance considérables reçus de la part de la communauté internationale, exprimant également sa vive impatience face aux retards persistants pris dans l ’application intégrale des principales dispositions de l ’Accord, et soulignant qu’il est absolument urgent que le Gouvernement malien et les groupes armés la Plateforme et la Coordination prennent des mesures sans précédent pour s ’acquitter pleinement et rapidement de leurs obligations restantes au titre de l ’Accord, Insistant sur l e fait que toutes les parties à l ’Accord partagent la responsabilité principale d ’enregistrer des progrès constants dans la mise en œuvre de celui -ci, Rappelant les dispositions de l ’Accord, dans lequel il a été invité à appuyer pleinement et à suivre de près sa mise en œuvre et à prendre, le cas échéant, des mesures contre quiconque entraverait l ’exécution des engagements qui y sont contenus et la réalisation des objectifs poursuivis, S/RES/2432 (2018) 18-14341 2/2 Rappelant également les dispositions de la résolution 2423 (2018) , dans laquelle il a affirmé son intention de suivre attentivement la prompte mise en œuvre de la Feuille de route susmentionnée et de répondre au moyen des mesures prévues par la résolution 2374 (2017) dans le cas où les parties ne respecteraient pas les engagements convenus selon le calendrier prévu, Prenant note du rapport final ( S/2018/581 ) du Groupe d ’expe rts créé en application de la résolution 2374 (2017) (le « Groupe d ’experts »), Constatant que la situation au Mali continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en ve rtu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 31 août 2019 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 7 de la résolution 2374 (2017) ; 2. Réaffirme que lesdites mesures s ’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité créé par la résolution 2374 (2017) (« le Comité »), conformément aux paragraphes 8 et 9 de la résolution 2374 (2017) ; 3. Décide de proroger jusqu ’au 30 septembre 2019 le mandat du Groupe d’experts énoncé aux paragraphes 11 à 15 de la résolution 2374 (2017) et de renouveler sa requête faite à la MINUSMA au paragraphe 16 de cette résolution, déclare son intention de réexaminer le mandat du Groupe d ’experts et de se prononcer, le 31 août 2019 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire gé néral de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences de ceux qui sont à l ’heure actuelle membres dudit Groupe ; 4. Prie le Grou pe d ’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 28 février 2019 au plus tard, et un rapport final, le 15 août 2019 au plus tard, et de lui adresser au besoin d ’autres rapports périodiques dans l ’intervalle ; 5. Réaffirme les dispositions concernant la notification et la révision des mesures prises énoncées dans la résolution 2374 (2017) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2433 (2018)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2433(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2433 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2018 18-14358 (F) *1814358* Résolution 2433 (2018) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8338e séance, le 30 août 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions précédentes concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2 006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) , 2115 (2013) , 2172 (2014) , 2236 (2015) , 2305 (2016) et 2373 (2017) , ainsi que les déclarations de son président concernant la situation au Liban, en particulier celles des 19 décembre 2016, 27 mars 2018 et 9 août 2018, Se félicitant des progrès réalisés en vue de la reconstitution des institutions étatique s libanaises et de la tenue récente d ’élections législatives, les premières élections législatives depuis 2009, et demandant qu’un nouveau Gouvernement libanais soit formé sans plus tarder, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dan s la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 23 juillet 2018 tendant à ce que le mandat de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) soit prorogé, sans modification, pour une nouvelle périod e d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil le 30 juillet 2018 ( S/2018/750 ) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme a ttachement à l ’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant également son attachement à l ’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d ’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme prévu dans ladite résolution, Se déclarant préoccupé par le peu de progrès réalisés sur la voie de l’instauration d ’un cessez -le-feu permanent et dans la mise en œuvre d ’autres dispositions essentielles de la résolution 1701 (2006) plus de 10 ans après son adoption, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d ’efforts, notamment en étudiant des solutions concrètes avec la Coordonnatrice spéciale du Secrétaire général S/RES/2433 (2018) 18-14358 2/6 et le commandant de la FINUL, pour appliquer intégralement sans plus tarde r toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006) déplorées par le Secrétaire général dans ses rapports, et rappelant qu’il importe que l ’État exerce son contrôle sur l ’ensemble du territoire libanais, Soulignant que les violations de la cessation des hostilités risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parties ni la région ne peuvent se permettre, Exhortant toutes les parties à n ’épargner aucun effort pour pérenniser la cessation des hostilités, à faire preuve du plus grand calme et de la plus grande retenue, et à s ’absten ir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hostilités ou de déstabiliser la région, Soulignant qu’il importe que l ’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée par toutes les parties, Rappelant qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue en tous ses points, se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquage de la Ligne bleue, et engageant les parties à redoubler d’efforts, en coopération avec la FINUL, notamment par l ’intermédiaire du mécanisme tripartite, pour continuer de s ’employer à délimiter et à marquer l a Ligne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser dans le marquage des points contestés, comme recommandé dans le bilan stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives d ’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que de tels actes d ’intimidation n’empêchent pas la FINUL de s ’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , rappelant à toutes les parties qu ’elles sont tenues de garantir la sécurité des membres du personnel de la FINUL et de faire en sorte qu ’ils jouissent d ’une liberté de circulation complète et sans entrave, et condamnant avec la plus grande fermeté l ’attaque perpétrée contre les forces de la FINUL le 4 août 2018 près de la ville de Majdal Zoun, dans le sud du Liban. Se déclarant préoccupé par les visites de chefs de milices non libanaises le long de la Ligne bleue et réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement libanais étende son autorité à l ’ensemble du territoire libanais, conformément aux dispositions de la résolution 1559 (2004) et de la résolution 1680 (2006) , et aux dispositions pertinentes des Accords de Taëf. Engageant toutes les parties libanaises à reprendre les discussions pour atteindre un consensus sur une stratégie nationale de défense, comme proposé par le Président libanais dans sa déclaration du 12 mars 2018, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux Accords de Taëf, Rappelant les principes pertinents énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL et soulignant qu’il faut impérativement doter celle -ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu ’une force internationale soit déployée pour l ’aider à exercer son autorité sur l ’ensemble du S/RES/2433 (2018) 3/6 18-14358 territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes m esures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d ’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à ré sister à toute tentative visant à l ’empêcher par la force de s ’acquitter de son mandat, Saluant le rôle crucial que jouent l ’Armée et les services de sécurité libanais, les seules forces armées légitimes au Liban, pour ce qui est d ’étendre et de maintenir l’autorité du Gouvernement libanais, en particulier dans le sud du Liban, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y compris la menace que fait peser le terrorisme, et l ’engagement résolu de la communauté internationale à appuyer l’Armée libanaise , contribuant ainsi à ce qu ’elle soit mieux à même d ’assurer la sécurité au Liban, et notant également l ’utilité de ce renforcement des capacités de l’Armée libanaise en ce qui concerne ses efforts de coordination avec la FINUL aux fins de l ’application du mandat de cette dernière, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien d e la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et soulignant qu ’il convient d ’évaluer régulièremen t la performance de la FINUL pour que la Mission conserve les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat, Rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait demandé au Secrétaire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, dans la limite des ressources existantes, une stratégie révisée visant à doubler le nombre de femmes dans les contingents militaires et les effecti fs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Conscient de la nécessité d ’examiner régulièrement toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l ’efficacité au moindre coût, et notamment d’examiner celles de la F orce s ’il y a lieu, compte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain, Ayant à l ’esprit les priorités stratégiques et les recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 ( S/2012/151 ) à l’issue du bilan stratégique de la FINUL, prenant note de sa lettre du 8 mars 2017 ( S/2017/202 ) au sujet du bilan le plus récent et soulignant qu’il convient de le tenir informé de la s uite donnée à ce bilan, Exhortant les États Membres à fournir au besoin une assistance à l ’Armée libanaise en la dotant des moyens nécessaires pour s ’acquitter de sa mission, conformément à la résolution 1701 (2006) , Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 août 2019 le mandat actuel de la FINUL ; 2. Salue le rôle positif joué par la FINUL, dont le déploiement aux côtés de l’Armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l ’Armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande à celles -ci de coopérer encore plus sans préjudice du mandat de la FINUL ; 3. Affirme son attachement ferme et continu à l ’actuel mandat de la FINUL et demande l’application intégrale de sa résolution 1701 (2006) ; S/RES/2433 (2018) 18-14358 4/6 4. Réitère l’appel qu ’il a lancé à Israël et au Liban pour qu ’ils appuient un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments énoncés au paragraphe 8 de sa résolution 1701 (2006) ; 5. Réaffirme qu’il est nécessaire que l ’Armée libanaise se déploie de façon efficace et durable dans le sud du pays et les eaux territoriales libanaises à un rythme accéléré afin que les dispositions de la résolu tion 1701 (2006) soient appliquées dans leur intégralité, prie le Secrétaire général d ’évaluer, dans ses futurs rapports, les progrès accomplis à cet égard et demande à la FINUL et à l ’Armée libanaise de poursuivre le Dialogue stratégique ayant pour but d ’analyser les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir une série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL et celles de l ’Armée libanaise ; 6. Rappelle qu’il a demandé que l ’Armée libanaise et le Secrétaire général établissent conjointement et sans tarder un calendrier précis pour les déploiements visés au paragraphe 5, afin de mesurer les progrès de celle -ci au regard des tâches prescrites da ns la résolution 1701 (2006) ; 7. Demande au Gouvernement libanais d ’élaborer un plan pour accroître ses capacités navales, notamment avec l ’appui approprié de la communauté internationale, en vue, à terme, de réduire les effectifs de la Force navale de la FINUL et de transférer les responsabilités de celle -ci à l ’Armée libanaise, en étroite conjonction avec le renforcement des capacités de la marine libanaise, et prie le Secrétaire général de présente r au Conseil de sécurité une évaluation assortie de recommandations dans un délai de six mois ; 8. Se félicite de l ’intention du Gouvernement libanais de déployer un régiment modèle et un patrouilleur dans la zone d ’opérations de la FINUL pour améliorer l’application de la résolution 1701 (2006) et asseoir l ’autorité de l ’État libanais, rappelle à cet égard la déclaration conjointe publiée à la fin de la Conférence de Rome, le 15 mars, en particulier le concept d ’un nouveau régiment modèle proposé par le Liban dans le cadre du Dialogue stratégique en cours entre l ’Armée libanaise et la FINUL, prend note du calendrier proposé par le Liban pour le déploiement du régiment modèle et demande à l’Armée liban aise et à la FINUL de renforcer leurs actions coordonnées ; 9. Demande instamment que soit intensifié l ’appui international apporté à l’Armée libanaise et à toutes les institutions de sécurité de l ’État, qui sont les seules forces armées légitimes du Liban, aux fins de l ’exécution du plan de développement des capacités de l ’Armée et dans le contexte du Groupe international d ’appui au Liban, sous la forme d ’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l’Armée libanaise a le plus cruellem ent besoin de soutien, en particulier la lutte antiterroriste et la protection des frontières ; 10. Condamne toutes les violations de la Ligne bleue et demande fermement à toutes les parties intéressées de respecter la cessation des hostilités, de préveni r toute violation de la Ligne bleue et de respecter celle -ci sur toute sa longueur, et de coopérer pleinement avec l ’ONU et avec la FINUL ; 11. Salue le rôle constructif joué par le mécanisme tripartite pour faciliter la coordination et désamorcer les te nsions et reconnaît les efforts déployés par les responsables de la mission , qui ont permis de stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et d ’instaurer la confiance entre les parties, et exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l’action qu ’elle mène de manière continue auprès des deux parties pour favoriser la mise en place de dispositifs de liaison et de coordination et l ’établissement de dispositifs pratiques sur le terrain et pour continuer de veiller à ce que le mécanisme tr ipartite permette aux parties d ’examiner un éventail de questions plus large ; S/RES/2433 (2018) 5/6 18-14358 12. Souligne qu’il faut améliorer la gestion des ressources civiles de la FINUL, notamment en renforçant la coopération avec le Bureau de la Coordonnatrice spéciale des Nation s Unies pour le Liban, dans le but d ’améliorer l ’efficacité des missions à moindre coût; et prie le Secrétaire général de faire des recommandations sur cette question d ’ici au 31 décembre 2018 ; 13. Demande instamment à toutes les parties d ’honorer scrup uleusement l’obligation qu ’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies et demande que la FINUL et l ’Armée libanaise continuent de coopérer, en particulier en effectuant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplacements, et demande de nouveau que l’enquête ouverte par le Liban sur les attentats du 27 mai, du 26 juillet et du 9 décembre 2011 soit rapidement menée à bien afin que les auteurs soient traduits en justice ; 14. Engage instamment toutes les parties à veiller à ce que la liberté de circulation de la FINUL et l ’accès qu ’elle a à la Ligne bleue sur toute sa longueur soient pleinement respectés et exempts d ’entrave, conformément au mandat et aux règles d ’engagement de la Force, notamment en évitant toute conduite qui mette en danger le personnel des Nations Unies, et condamne toute tentative visant à entraver la liberté de circulation du personnel de la FINUL ; 15. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général à la réalisation de progrès tangibles vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolut ion 1701 (2006) , ainsi qu ’au règlement de toutes les questions laissées en suspens dans l ’application de ses résolutions 1701 (2006) , 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions sur le sujet ; 16. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son arm ée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait ; 17. Demande de nouveau à tous les États d ’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d ’une zone d ’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL ; 18. Rappelle le paragraphe 15 de la résolution 1701 (2006) , confo rmément auquel tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher, de la part de leurs ressortissants ou à partir de leurs territoires ou au moyen de navires de leur pavillon ou d ’aéronefs de leur nationalité, la vente ou la fourniture d ’armes et de matériel connexe à toute entité ou personne se trouvant au Liban, sauf autorisation du Gouvernement libanais ou de la FINUL ; 19. Agissant en appui à la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l ’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, rappelle qu ’il a autorisé la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, à résister aux tentatives visant à l ’empêcher par la force de s ’acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat qu ’il lui a conf ié, et à protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, à assurer la sécurité et la liberté de mouvement du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du Gouv ernement libanais, à protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques ; S/RES/2433 (2018) 18-14358 6/6 20. Se félicite des changements opérationnels adoptés à la FINUL en application de la résolution 2373 ( 2017) et prie le Secrétaire général de réfléchir aux possibilités d’amélioration de l ’action menée par la FINUL pour appliquer les dispositions énoncées au paragraphe 12 de la résolution 1701 (2006) et au paragraphe 14 de la présente résolution, y compris à ce qui peut être fait pour améliorer la visibilité de la Force, notamment par l ’organisation de patrouilles et d ’inspections, dans le cadre de son mandat et dans les limites de ses moyens ; 21. Rapp elle qu’il a décidé, au paragraphe 14 de sa résolution 1701 (2006) , que la FINUL devait prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande et l’aider, dans la limite des moyens dont elle dispose , à appliquer les dispositions de ladite résolution ; 22. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le code de conduite de l ’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l ’objet d ’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause ; 23. Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général en vue d ’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, l ’engage à poursuivre les efforts qu ’il fait pour établir un dispositif de gestion de la performance intégré et l ’appliquer à la FINUL, et prie le Secrétaire général de s’employer à augmenter le nombre de femmes au sein de la Force et de veiller à ce que ces dernières participent de manière effective à tous les aspects des opérations ; 24. Prie la FINUL de considérer la problématique femmes -homm es comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat et d ’aider les autorités libanaises à garantir la participation pleine et entière des femmes et leur représentation à tous les niveaux de prise de décisions, demande en outre que la FINUL lui présente des rapports plus détaillés sur la question ; 25. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l ’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois ou chaque fois qu ’il le jugera nécessaire, de l ’informer sans tarder et en détail de toutes les violations de sa résolution 1701 (2006) , des atteintes portées à la souveraineté du Liban et des entraves à la liberté de mouvement de la FINUL, de joindre à son rapport une annexe sur l ’application de l ’embargo sur les armes, et de lui communiquer des informations sur les secteurs auxquels la Force n ’a pas accès et les raisons de ces restrictions, les éléments qui pourraient menacer la cessation des hostilités et la réponse de la FINUL, ainsi que des informations sur l ’application des recommandations issues du bilan stratégique de 2016 -2017 et sur les autres améliorations qu ’il conviendrait d ’apporter afin que la Force s ’acquitte au mieux de son mandat ; prie également le Secrétaire général de continuer de lui donner des informations concrètes et détaillées sur les questions susmentionnées, conformément aux changements introduits pour améliorer l’établissement d es rapports depuis l ’adoption de la résolution 2373 (2017) ; 26. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de t outes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novem bre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008 ; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2434 (2018)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2434(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2434 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 13 septembre 2018 18-15241 (F) *1815241* Résolution 2434 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8350e séance, le 13 septembre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Prenant note des rapports du Secrétaire général sur la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2018/140 ) et ( S/2018/780 ), Exprimant son appui sans réserve aux efforts que continuent de faire la MANUL et le Représentant spécial du Secrétaire général, Ghassan Salamé, réaffirmant son adhésion et son soutien total au Plan d ’action des Nations Unies pour la Libye, engageant de nouveau tous les Libyens à travailler ensemble, dans un esprit de compromis, dans le cadre du processus politique ouvert à tous dirigé par le Représentant spé cial du Secrétaire général, et soulignant le rôle central joué par l’Organisation des Nations Unies pour faciliter, sous l ’égide des Libyens eux -mêmes, un règlement politique assurant la sécurité, la viabilité politique et économique et l’unité nationale d e la Libye, Se félicitant du cessez -le-feu conclu grâce aux bons offices de l ’ONU à Tripoli, rappelant sa déclaration à la presse du 6 septembre, dans laquelle il a condamné les actes de violence survenus à Tripoli, et exhortant toutes les parties à faire preuve de retenue, à protéger les civils et à s ’engager sérieusement sur la voie de la réconciliation nationale, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il avait fait sien le communiqué de Rome du 13 décembre 2015 par lequel le Gouvernement d ’entente nationale est reconnu comme seul gouvernement légitime de Libye, avec le Premier Ministre, M. Fayez Sarraj, comme Président du Conseil de la présidence , Réaffirmant son appui à la mise en œuvr e intégrale de l ’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), signé le 17 décembre 2015, qui prévoit la formation d ’un gouvernement d ’entente nationale composé du Conseil de la présidence et du Cabinet, appuyés par les autres institutions de l ’État, dont la Chambre des représentants et le Conseil d ’État, S/RES/2434 (2018) 18-15241 2/6 Se félicitant que la Chambre des représentants ait approuvé en principe l ’Accord politique le 25 janvier 2016 et que les participants aux réunions ultérieures du dialogue politique libyen aient réaffirmé l ’engagement pris de respecter l ’Accord, et réaffirmant que l ’Accord demeure le seul cadre viable pour mettre un terme à la crise politique libyenne, Soulignant qu’il importe que le processus demeure ouvert à tous, encourageant vivement le Gouvernement d ’entente nationale à œuvrer avec toutes les parties à la réconciliation et à renforcer les activités de communication politique dans toute la Libye, et exhortant toutes les parties et institutions en présence en Libye à œuvrer de façon constructive, en tout e bonne foi et avec une volonté politique soutenue, à l’application de l ’Accord, Se félicitant des efforts déployés récemment pour renforcer un dialogue politique ouvert à tous les Libyens, notamment de l ’action importante que mènent les voisins de la Li bye, les partenaires internationaux et les organisations régionales, ainsi que de la réunion qui s ’est tenue à Paris le 25 juillet 2017 et de la Déclaration commune publiée à l ’issue de cette réunion, comme il l ’a indiqué dans la déclaration faite à la pre sse le 27 juillet 2017, dans le cadre de l ’Accord politique libyen approuvé par la résolution 2259 (2015) , et appuyant l’appel lancé par le Secrétaire général pour que toutes les initiatives soient reg roupées sous la houlette de l ’Organisation des Nations Unies, Accueillant avec satisfaction la Conférence nationale lancée par le Représentant spécial du Secrétaire général, qui a abouti à l ’organisation de 76 séances de consultation entre les communautés libyennes, dans 43 endroits différents, Rappelant la déclaration de son Président en date du 6 juin 2018, prenant note de l’appel du Représentant spécial du Secrétaire général du 21 mai 2018 en faveur de la tenue d ’élections législatives et présidentiell es en Libye dès que la situation politique et législative , les conditions de sécurité et les conditions techniques le permettront, et se félicitant de la dynamique créée par la Conférence internationale sur la Libye, qui s ’est tenue le 29 mai 2018 à Paris, et rappelant l’appel urgent que le Représentant spécial du Secrétaire général a lancé aux dirigeants libyens pour qu ’ils honorent les engagements pris à Paris, ainsi que l ’engagement pris par l ’ensemble des parties libyennes de coopérer de manière constructive avec l ’Organisation des Nations Unies pour organiser des élections législatives et présidentielles crédibles et pacifiques et d ’en respecter les résultats, Notant avec satisfaction les activités de préparation menées par la Haute Commission électorale nationale en vue des élections et les efforts déployés par le Comité central des élections municipales pour l ’organisation des élections municipales et félicitant la MANUL du soutien qu ’elle apporte à ces travaux, Conscient du rôle essentiel jo ué par le Représentant spécial du Secrétaire général, qui a travaillé en consultation avec les parties libyennes afin d ’établir la base constitutionnelle des élections et d ’adopter les lois électorales nécessaires, Demandant à nouveau à tous les Libyens d ’améliorer par tous les moyens possibles le climat dans lequel se dérouleront les élections nationales, notamment en contribuant dans un esprit constructif à l ’unification des institutions militaires et économiques libyennes, à la présence de forces nation ales de sécurité unifiées et renforcées, placées sous l ’autorité du Gouvernement, et à l ’unification d e la Banque centrale de Libye, Soulignant qu’il faut confier la protection et la défense de la Libye contre le terrorisme à des forces nationales de sécu rité unifiées et renforcées, placées sous la S/RES/2434 (2018) 3/6 18-15241 seule autorité du Gouvernement d ’entente nationale, comme le prévoit l ’Accord politique libyen, Rappelant les év énements survenus dans la zone du croissant pétrolier et sa déclaration à la presse du 19 juillet 2018, dans laquelle il se félicitait de la déclaration annonçant que la National Oil Corporation reprendrait ses activités au nom de l’ensemble du peuple libyen et dans son intérêt, à qui les ressources pétrolières du pays appartiennent, et soulignait que les ressources pétrolières libyennes devaient rester sous le contrôle exclusif de la National Oil Corporation et que le Gouvernement d’entente nationale devait exercer un contrôle exclusif sur les institutions économiques et financières du pays, Rappelan t qu’il est nécessaire que les États Membres cessent de soutenir les institutions parallèles qui prétendent représenter l ’autorité légitime mais ne sont pas parties à l ’Accord, comme il est précisé dans celui -ci, et cessent tout contact officiel avec elles , Demandant instamment que les femmes participent pleinement et effectivement, sur un pied d ’égalité, à toutes les activités ayant trait à la transition démocratique, au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, et appuyant les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général pour favoriser le renforcement du rôle et de la participation des femmes venant de tous les horizons de la société libyenne dans le processus politique et les institutions publiques, Exhortant les autorités libyennes à prévenir et à combattre la violence sexuelle et sexiste en période de conflit, et notamment à lutter contre l ’impunité des auteurs de crimes de violence sexuelle conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1325 (2000) , 2106 (2013) , 2122 (2013) , 2242 (2015) et 2331 (2016) , Réaffirmant qu’il faut que toutes les parties en Libye dialoguent de manière constructive avec l ’Organisation des Nations Unies et s ’abstiennent de tou te action qui pourrait saper le dialogue politique mené sous l ’égide de l ’ONU, et qu ’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye, Réaffirmant également que toutes les parties doivent se conformer aux obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, selon qu ’il convient, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l ’homme ou d ’atteintes à ces droits d oit répondre de ses actes, Engageant le Gouvernement d ’entente nationale à achever d ’élaborer les dispositions de sécurité transitoires requises pour stabiliser la situation en Libye, étape essentielle qui permettra de s ’attaquer aux défis politiques, hum anitaires, économiques et institutionnels et de lutter contre l ’insécurité qui règne dans le pays, considérant qu’il faut que le Gouvernement d ’entente nationale planifie le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés et l’invitant à poursuivre les efforts de stabilisation dans les villes touchées pour consolider les résultats obtenus en matière de lutte contre le terrorisme, Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Libye, notamment par l e fait que les conditions de vie se sont détériorées et par l’insuffisance de services de base, ainsi que par la situation dans laquelle se trouvent les migrants, les réfugiés et les personnes déplacées à l ’intérieur du territoire, et engageant le Gouverne ment d ’entente nationale et toutes les autres parties libyennes à respecter le droit international, y compris, selon les cas, le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, et à prendre toutes les mesures nécessaires po ur enquêter sur les violations et atteintes, notamment S/RES/2434 (2018) 18-15241 4/6 les cas de torture , de violence sexuelle et sexiste et de maltraitance dans les prisons et les centres de détention et pour poursuiv re les responsables en justice, Se déclarant de nouveau préoccupé par le trafic de migrants et de réfugiés et la traite d ’êtres humains par le territoire libyen, accueillant avec satisfaction la décision de prendre des sanctions à l ’encontre de six trafiquants d ’êtres humains et passeurs en Libye le 8 juin 2018, et se féli citant des activités de la MANUL tendant à coordonner et soutenir la fourniture d ’une aide humanitaire pour les réfugiés et les migrants par l ’intermédiaire de l ’équipe de pays des Nations Unies , en particulier du Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et de l ’Organisation internationale des migrations , et à faire appliquer la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme, Prenant note du dialogue économique qui se tient en Libye et dans la région, notant avec satisfaction le rôle joué par la MANUL à l ’appui du dialogue en vue d’une réforme économique, se félicitant de la détermination des représentants du Conseil de la présidence, du Gouvernement d ’entente nationale, de la Banque centrale de Libye, du Bureau de l ’audit et de la National Oil Corporation à atténuer d ’urgence les souffrances du peuple libyen en accélérant la prestation des services publics, en améliorant la situation de trésorerie, en luttant contre l ’économie de prédation , notamment les taux de change sur le ma rché noir, et accueillant favorablement l’augmentation de la production de pétrole, Invitant le Gouvernement d ’entente nationale et la Banque centrale de Libye à mettre en œuvre sans plus tarder les mesures économiques prévues et nécessaires, rappelant la demande faite à la MANUL et au Représentant spécial du Secrétaire général, conformément au souhait du Premier ministre, M. Serraj, de faciliter l’examen financier des institutions économiques et financières et d ’accompagner les efforts visant à réunifier ces institutions, et soulignant l’importance de collaborer avec les institutions financières internationales, surtout la Banque mondiale et le Fonds monétaire international , Demandant de nouveau à tous les États Membres d ’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la MANUL afin d ’élaborer un plan coordonné d ’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d ’entente nationale, conformément aux priorités libyennes et en réponse aux demandes d ’aide, et demandant de nouveau également à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MANUL, notamment en prenant les mesures voulues pour garantir la sécurité et une totale liberté de circulation a u personnel des Nations Unies et au personnel associé, Encourageant la MANUL à continuer d ’établir des priorités pour ses activités et ses efforts de médiation en étroite consultation avec le Conseil de la présidence et d’autres institutions libyennes et en fonction de ses besoins et de l ’évolution de la situation dans le pays, Soulignant qu’il importe de veiller à ce que les mesures de sanction soient pleinement appliquées et à ce que la coopération se poursuive avec les autorités libyennes de manière à ce que les violations soient signalées au Comité des sanctions de l’ONU, et rappelant à cet égard que les personnes et entités se livrant ou apportant un appui à des actes qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye pourront faire l’objet de sanctions ciblées conformément à la résolution 2213 (2015) , Rappelant qu’il a établi, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situatio n en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 septembre 2019 le mandat de la MANUL qui, en tant que mission politique spéciale intégrée, restera placée sous la direction S/RES/2434 (2018) 5/6 18-15241 du Représentant spécial du Secrétaire général et sera chargée de mener des activités de médiation et des missions de bons offices, dans le strict respect du principe d’appropriation nationale, en vue d ’appuyer : i) Un processus politique et un dialogue économique en matière de sécurité ouverts à tous dans le cadre de l ’Accord politique libyen et du Plan d’action de l ’Organisation des Nations Unies ; ii) La poursuite de la mise en œuvre de l ’Accord politique libyen ; iii) Le renforcement des dispositions du Gouvernement d ’entente nationale en matière de gouvernance, de sécurité et d ’économie, et notamment la réforme économique en collaboration avec des institutions financières internationales ; iv) Les étapes ultérieures de la transition libyenne, y compris le processus constitutionnel et l ’organisation des élections ; 2. Décide par ailleurs que, sous réserve des contraintes opérationnelles et des conditions de sécurité, la MANUL doit s ’acquitter des tâches suivantes : i) Apporter une assistance aux principales institut ions libyennes ; ii) Appuyer, sur demande, la fourniture de services essentiels et l’acheminement de l ’aide humanitaire, dans le respect des principes humanitaires ; iii) Surveiller la situation des droits de l ’homme et en rendre compte ; iv) Appuyer la sécurisation des armes incontrôlées et du matériel connexe et lutter contre leur prolifération ; v) Coordonner l ’assistance internationale et appuyer, en lui fournissant conseils et assistance, le Gouvernement d ’entente nationale dans son action visa nt à stabiliser les zones sortant de conflits, y compris celles qui ont été libérées du contrôle de Daech ; 3. Prie le Secrétaire général de réévaluer une série d ’objectifs détaillés pour la mise en œuvre des tâches dont la MANUL doit s ’acquitter , de réfl échir en particulier aux mesures à prendre pour mettre en place la base constitutionnelle des élections et pour infléchir le processus politique actuel, et de rendre compte dans ses rapports périodiques des progrès accomplis dans la réalisation de ces obje ctifs ; 4. Prie la MANUL d ’adopter systématiquement une démarche soucieuse d’équité entre les sexes dans l ’exécution de son mandat et d ’aider le Gouvernement d’entente nationale à assurer la participation pleine et effective des femmes à la transition démocratique, aux efforts de réconciliation, au secteur de la sécurité et aux institutions nationales, ainsi que la protection des femmes et des filles contre les violences sexuelles et sexistes, en conformité avec la résolution 1325 (2000) ; 5. Constate que , depuis le 30 mars 2016, la MANUL assure une présence constante en Libye pour appuyer le Conseil de la pr ésidence et le Comité de sécurité temporaire, et se félicite des progrès de la Mission sur la voie du rétablissement d ’une présence à Tripoli et de ses projets en ce sens pour la région de Benghazi et les autres parties du pays par un retour échelonné, au fur et à mesure que les conditions de sécurité le permettront, et à prendre les dispositions en matière de sécurité requises à cette fin ; 6. Accueille avec satisfaction les progrès de la MANUL dans la mise en œuvre d ’une stratégie politique globale et d ’une plus grande intégration et coordination stratégique de la Mission et des organismes, fonds et programmes des S/RES/2434 (2018) 18-15241 6/6 Nations Unies en Libye pour soutenir l ’action menée sous la conduite du Gouvernement d ’entente nationale en vue de la stabilisation du pays et invite la Mission à poursuivre ses efforts en ce sens ; 7. Prie le Secrétaire général de continuer de lui faire rapport tous les 60 jours au moins sur la mise en œuvre de la présente résolution ; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire ra pport, selon qu ’il conviendra, après la tenue de consultations avec les autorités libyennes, sur les recommandations concernant l ’appui que doit apporter la MANUL aux étapes ultérieures de la transition libyenne et les dispositions visant à assurer la sécu rité de la Mission ; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2435 (2018)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2435(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2435 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 13 septembre 2018 18-15243 (F) *1815243* Résolution 2435 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8351e séance , le 13 septembre 2018 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de son président concernant le processus de paix en Colombie, Saluant les progrès accomplis sur la voie de la paix en Colombie depuis l’adoption de l ’Accord final pour la fin du conflit et la constructio n d’une paix stable et durable (l ’Accord final) et exhortant les parties, avec le soutien des institutions publiques et des forces de sécurité compétentes ainsi que de la société civile, à unir leurs efforts afin de redynamiser l ’action entreprise pour la mise en œuvre de l ’Accord final, Rappelant en particulier sa résolution 2366 (2017) , par laquelle il a mis en place la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie (la « Mission de vérification ») chargée de contrôler la mise en application, par le Go uvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée populaire (FARC -EP), des clauses 3.2 et 3.4 de l ’Accord final, comme le prévoit la clause 6.3.3 de celui -ci, et rappelant le rôle constructif joué par la Mission de vérification à cet égard, Prenant acte de la lettre du Président colombien en date du 30 août 2018 (S/2018/801 ), dans laquelle celui -ci a demandé une reconduction du mandat de la Mission de vérification telle que conve nue par le Gouvernement colombien et la Force alternative révolutionnaire du peuple (FARC), 1. Décide de reconduire, jusqu ’au 25 septembre 2019, le mandat de la Mission de vérification, dirigée par un Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organi sation des Nations Unies, et les obligations concernant l ’établissement de rapports, conformément à ses résolutions 2366 (2017 ) et 2377 (2017) ; 2. Se déclare disposé à coopérer avec le Gouvernement colombien en vue d’une nouvelle reconduction du mandat de la Mission de vérification par voie d’accord entre les parties.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2436 (2018)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2436(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2436 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 21 septembre 2018 18-15762 (F) *1815762* Résolution 2436 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8360e séance, le 21 septembre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et sachant que la Charte lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence sur les questions de maintien de la paix, Soulignant l’importance du maintien de la paix comme l ’un des outils les plus efficaces dont dispose l ’Organisation des Nations Unies pour assurer la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, tels que le consentement des parties, l ’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, considérant que le mandat de chaque opération de maintien de la paix est adapté aux besoins de la situation concernée, soulignant que les mandats qu ’il autorise sont conformes à ces principes fondamentaux, et réaffirmant qu’il escompte l ’exécution intégrale des mandats qu ’il autorise, Saluant la détermination dont font preuve les pays fournisseurs de contingents et de forces de police et les sacrifices que consent le personnel civil et en uniforme dans l ’exécution des mandats de maintien de la paix des Nations Unies dans des contextes difficiles, et réaffirmant qu’il est primordial qu ’ils restent déterminés à opérer dans des contextes difficiles pour assurer le succès des missions de maintien de la paix et l ’exécution intégrale de tous les mandats de maintien de la paix, Se déclarant profondément préoccupé par les menaces et les attentats dirigés contre les forces de nombreuses missions de maintien de la paix, qui constituent un grave problème pour ces opérations, et condamnant avec la plus grande fermeté les assassinats et tous les actes de violence visant le personnel des Nations Unies, qui pourraient constituer des crimes de guerre, Rendant hommage au travail héroïque qu ’accomplissent des dizaines de milliers de membres du pers onnel civil et en uniforme actif dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, soulignant que l ’Organisation ne devrait tolérer que les manquements d ’une minorité amoindrissent ce qui est accompli par la majorité, S/RES/2436 (2018) 18-15762 2/7 Accueillant avec satisfa ction l’action que mène le Secrétaire général, dans le cadre de son initiative « Action pour le maintien de la paix », pour encourager tous les partenaires et les parties prenantes à renforcer l ’efficacité du maintien de la paix des Nations Unies, afin not amment de faire avancer les solutions politiques, renforcer la protection des civils, améliorer la sécurité et la sûreté des soldats de la paix, améliorer la performance et le respect du principe de responsabilité, renforcer l’incidence du maintien de la p aix sur la pérennisation de la paix, améliorer les partenariats de maintien de la paix et améliorer la conduite des opérations et du personnel de maintien de la paix, Rappelant le rapport sur l ’amélioration de la sécurité des Casques bleus des Nations Uni es, qui souligne le lien existant entre la sûreté et la sécurité des soldats de la paix et la performance, et le plan d ’action qu ’il contient, et estimant que des déficiences dans la formation, le matériel et la performance peuvent augmenter les risques qu i pèsent sur la sûreté et la sécurité des soldats de la paix, y compris les risques de pertes en vies humaines, Soulignant qu’il faut accroître l ’efficacité générale des opérations de maintien de la paix des Nations Unies par une meilleure planification i ntégrée des missions, y compris des évaluations de risque de violence à l ’encontre des civils et du personnel des Nations Unies, et qu ’à cette fin il faut que soient pris davantage d ’engagements de fournir des moyens et capacités facilitatrices et que ces engagements soient effectivement honorés, et qu ’il faut améliorer les résultats d ’ensemble des missions, Considérant que, pour garantir l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, il est essentiel que les mandats soient réalistes et les missions d otées de ressources suffisantes, que le personnel de maintien de la paix civil et en uniforme déployé ait la volonté, la capacité et les moyens de s ’acquitter de ses tâches en toute sécurité et avec efficacité et que l ’encadrement soit excellent à tous les niveaux, y compris au niveau des responsables de missions, Soulignant qu’il importe de repérer les déficiences ayant une incidence sur l’exécution des mandats, d ’améliorer les services d ’appui fournis au personnel sur le terrain, de régler les problèmes systémiques et de recommander des moyens d’intégrer les enseignements tirés de l ’expérience et les meilleures pratiques, en étroite coopération avec les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police et leurs dirigeants, sur le terrain et au Si ège, Soulignant le lien existant entre la performance et la sûreté et la sécurité du personnel civil et en uniforme actif dans les opérations de maintien de la paix et estimant que l ’instauration d ’une culture de la performance dans les opérations de main tien de la paix des Nations Unies favorisera une meilleure exécution des mandats et permettra de renforcer la sûreté et la sécurité des soldats de la paix, Sachant qu’il importe de disposer de données permettant de prendre des décisions objectives pour a méliorer la performance des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, compte tenu des conditions propres à chaque mission, rappelant ses résolutions 2378 (2017) et 2382 (2017) , dans lesquelles il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères d ’exécution précis et bien définis, soulignant qu’il faut procéder à des examens réguliers de toutes les opérations de maintien de la paix, et accueilla nt avec satisfaction les travaux déjà entrepris par le Secrétariat pour mettre en place un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui permette d ’évaluer les résultats sur la base de données mesurables et analysables, S/RES/2436 (2018) 3/7 18-15762 Rappelant le rôle important que jouent les opérations de maintien de la paix des Nations Unies dans la protection des civils, lorsque mandat leur en est donné, exprimant sa grave préoccupation devant la persistance de résultats insatisfaisants, notamment l ’inaction face à d es menaces de violences physiques, parfois imminentes, visant des civils, la planification insuffisante des mesures à prendre en cas d ’urgence face à la violence, les problèmes de déontologie et de discipline, le fait que les responsables soient peu dispos és à prendre des risques, le laxisme des normes de protection de la force, l ’insuffisance de la disponibilité opérationnelle et de l ’état de préparation et le manque de planification intégrée, et notant également avec préoccupation les cas dans lesquels des restrictions nationales peuvent nuire à l’exécution des mandats et à l ’efficacité des opérations, Encourageant l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales à poursuivre leur coordination vi sant à renforcer l ’efficacité du maintien de la paix, Se félicitant de la contribution des opérations de maintien de la paix à une stratégie globale de pérennisation de la paix, et saluant les interventions des soldats de la paix et des missions de mainti en de la paix en faveur de la consolidation de la paix, Se disant profondément préoccupé par les allégations graves et persistantes d’actes d ’exploitation et d ’atteintes sexuelles visant des soldats de la paix des Nations Unies et des forces extérieures a ux Nations Unies agissant sous mandat du Conseil de sécurité, notamment du personnel militaire, civil et de police, ainsi que par le signalement insuffisant de tels actes, et soulignant que les actes d ’exploitation et les atteintes sexuelles commis par ce personnel sont, entre autres crimes et fautes graves, inacceptables, et félicitant les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police qui ont pris des mesures pour prévenir les actes d ’exploitation et les atteintes sexuelles, enquêter à leur ég ard et en tenir les auteurs responsables, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , conscient du rôle essentiel des femmes dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et se félicitant des efforts faits pour accroître le nombre de femmes dans les composantes militaire, civiles et de police déployées dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et notant qu’il importe d ’accroître le nombre de femmes à des postes de haut nive au et de veiller à tenir compte des besoins des femmes et à les faire participer à toutes les étapes de la planification et de l ’exécution des missions, en incluant les compétences techniques nécessaires en matière d ’égalité des sexes, Tenant compte du rô le essentiel qui lui incombe dans le renforcement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et soulignant qu’il importe de promouvoir avec efficacité la paix et la sécurité internationales et qu ’il faut améliorer à tous les niveaux, au Siège comme sur le terrain, l ’état d ’esprit, les comportements, l’encadrement, la prise d ’initiative et le respect du principe de responsabilité, 1. Se déclare de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en uniforme des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des manda ts, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, y compris les méthodes de formation innovantes et ef ficaces, les résultats dépassant les normes opérationnelles, la fourniture de capacités facilitatrices essentielles, l ’excellence des services d ’appui aux missions, les progrès avérés dans l ’exécution des mandats et l’encadrement dévoué et proactif, et qui soit assorti de moyens d ’établir les S/RES/2436 (2018) 18-15762 4/7 responsabilités dans la performance, dont un éventail de mesures appropriées à prendre en cas de manquements, par exemple, selon qu ’il conviendra, les signalements publics transparents, le gel des remboursements et le rapatriement ou le remplacement des unités, y compris la possibilité d ’un remplacement par des unités d’un autre pays fournisseur de contingents ou de personnel de police relevant du Système de préparation des moyens de maintien de la paix, ainsi que la ré vocation des pouvoirs délégués, les plans de mise à niveau, la formation, le changement de fonctions ou la non -reconduction de contrat, voire le renvoi, pour le personnel civil ; 2. Constate que l ’exécution effective des mandats de maintien de la paix relève de la responsabilité de toutes les parties prenantes et qu ’elle dépend de plusieurs facteurs essentiels, notamment des mandats bien définis, réalistes et réalisables, la volonté politique, le bon encadrement, l ’efficacité et la responsabilité à tous le s niveaux, des ressources, une politique, une planification et des directives opérationnelles appropriées, la formation et l ’équipement ; 3. Demande instamment à tous les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de respecter les normes d e performance fixées par l ’Organisation concernant le personnel, la formation et l ’équipement, et de veiller à la bonne exécution des tâches qui leur ont été confiées tout en respectant les normes de conduite les plus élevées, prie instamment toutes les co mposantes civiles des missions et le personnel du Secrétariat qui appuie les opérations de maintien de la paix de respecter les normes de performance et le règlement du personnel, prend note des efforts entrepris par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d’évaluation de la performance afin d ’aider les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police à respecter les normes de performance fixées par l ’Organisation et demande à toutes les parties prenantes d ’appuyer ces efforts ; 4. Réaffirme que, conformément à la Charte des Nations Unies, il importe que l ’Organisation respecte la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme lorsqu ’elle fournit un appui relatif au maintien de la paix à des forces de sécurité non onu siennes ; 5. A conscience qu’il faut des capacités facilitatrices pour renforcer la performance du maintien de la paix et demande au Secrétaire général de poursuivre ses efforts pour doter les missions de maintien de la paix des Nations Unies de structur es efficaces de contrôle et de commandement opérationnel et de capacités facilitatrices qui soient adaptées, fonctionnelles et efficaces, notamment des moyens aériens d ’évacuation sanitaire primaire et secondaire et des installations et un personnel qualif ié suffisants en matière d ’appui médical ; 6. Souligne que c ’est aux pays hôtes qu ’incombe au premier chef la responsabilité de protéger les civils, affirme que les missions de maintien de la paix investies d ’un mandat de protection des civils doivent ve iller à s ’acquitter pleinement de leur mandat, souligne que, lorsqu ’ils en ont le mandat, les soldats du maintien de la paix sont autorisés à recourir à tous les moyens nécessaires, y compris l ’emploi de la force s ’il s’impose, pour protéger les civils qui se trouvent sous la menace de violences physiques, conformément au mandat de leur mission, à la Charte des Nations Unies et au droit international applicable, et souligne qu’il importe que les hauts responsables des missions continuent de s ’investir dans la protection des civils, l’objectif étant de faire en sorte que toutes les composantes des missions et tous les niveaux de la chaîne de commandement soient bien informés du mandat de protection des civils et des responsabilités qui en découlent, soient fo rmés à cette mission et s ’en acquittent ; 7. Salue le rôle que jouent les opérations de maintien de la paix des Nations Unies dans la protection des femmes et des enfants, ainsi que le rôle crucial que joue S/RES/2436 (2018) 5/7 18-15762 le personnel assumant diverses fonctions de pro tection, comme les conseillers pour la protection des femmes et les conseillers pour la protection de l ’enfance qui veillent à la prise en compte systématique des questions de protection et dirigent les activités de suivi, de prévention et de signalement dans les missions ; 8. Demande au Secrétaire général de veiller à ce que le personnel de direction des missions de maintien de la paix des Nations Unies soit capable et responsable, notamment en améliorant les processus de sélection pour qu ’ils soient tr ansparents et reposent sur le mérite, la compétence et les besoins de chaque mission, en améliorant les programmes de formation et de mentorat pour les dirigeants sélectionnés ou les candidats pressentis et en constituant une réserve de futurs candidats ch evronnés pour les postes de haut niveau, et rappelle que les qualités du plus haut niveau à prendre en considération en priorité à cet égard sont l ’efficacité, la compétence et l ’intégrité et qu ’il convient de tenir dûment compte de l ’importance de recrute r sur une aire géographique aussi vaste possible ; 9. Se félicite de la volonté des États Membres d ’apporter leur soutien aux activités de formation et de renforcement des capacités au service du maintien de la paix, y compris la formation et les évaluat ions préalables au déploiement, les partenariats triangulaires, les codéploiements, les contributions « intelligentes », et encourage toute autre activité en ce sens et salue l’engagement pris par le Secrétaire général de mettre en place, dans la limite de s ressources existantes, un mécanisme de coordination souple visant à faciliter des activités de formation et de renforcement des capacités de meilleure qualité entre États Membres, qui rassemble les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de poli ce, les prestataires de services de formation et de renforcement des capacités et l ’Organisation, et l ’encourage à faire en sorte que ce mécanisme soit opérationnel dès que possible, et encourage également les États Membres à contribuer à ce mécanisme ; 10. Salue les initiatives prises par le Secrétaire général pour mener des enquêtes spéciales sur des affaires relatives à la performance des militaires, des policiers ou des membres du personnel civil, notamment en ce qui concerne la protection des civils, et demande au Secrétaire général d ’ouvrir ces enquêtes spéciales de toute urgence en cas d ’allégation de manquements graves, et souligne qu’il importe d’améliorer les méthodes d ’enquête, de rendre les conclusions des enquêtes plus transparentes et de mieux tirer parti de ces enquêtes spéciales pour encourager la coopération et le dialogue entre l ’Organisation, les pays fournisseurs de conti ngents ou de personnel de police et les autres parties prenantes, afin d ’améliorer la performance et de définir les mandats sur la base de décisions éclairées ; 11. Prie le Secrétaire général de lui communiquer ainsi qu ’aux États Membres concernés, selon qu ’il conviendra, des rapports détaillés sur les conclusions de ces enquêtes spéciales et les plans établis pour y donner suite, d ’y faire figurer des recommandations pour remédier à toute cause de manquements avérés, ainsi que, selon qu ’il conviendra, des mesures permettant de tenir le personnel civil et en uniforme responsable de ses actes, y compris le personnel d ’encadrement des missions et le personnel d ’appui aux miss ions, y compris, le cas échéant, des cours de formation corrective, le rapatriement ou le renvoi ; 12. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en uniforme ou au renvoi de personnel civil, et demande que so it davantage utilisé le Système de préparation des moyens de maintien de la paix pour garantir le recrutement et la rétention de personnel en uniforme qualifié, et demande également au Secrétaire général de poursuivre ses efforts pour améliorer S/RES/2436 (2018) 18-15762 6/7 l’analyse e t l’évaluation des opérations des missions par l ’application de la Politique relative à la vérification et à l ’amélioration de la préparation opérationnelle et des politiques du même ordre applicables au personnel de police dans les missions de maintien de la paix ; 13. Se félicite de l ’initiative prise par le Secrétaire général de procéder régulièrement à des examens stratégiques des missions de maintien de la paix, y compris lorsqu ’il lui en a fait la demande, et le prie de veiller à ce que les conclusi ons pertinentes des examens stratégiques qu ’il commandera à l ’avenir lui soient communiquées, et, selon que de besoin, le soient également aux États Membres concernés, et qu ’elles soient assorties de ses analyses intégrées, de ses évaluations stratégiques et de ses conseils francs ; 14. Prie le Secrétaire général d ’inclure dans les rapports qu ’il lui soumet sur chaque opération de maintien de la paix un résumé des mesures prises pour améliorer la performance de la mission et remédier aux obstacles nuisant à la performance, y compris le manque d ’encadrement, les restrictions nationales ayant une incidence sur l’exécution des mandats, les environnements opérationnels difficiles, ainsi que de toute mesure prise au titre du paragraphe 12 ci -dessus ; 15. Deman de au Secrétaire général de porter à sa connaissance les cas de performance exceptionnelle afin de mettre en lumière les meilleures pratiques et de promouvoir leur adoption systématique, et l ’encourage à offrir des primes de risque et des primes de déploie ment de capacités aux pays fournisseurs de contingents et de personnel de police remplissant les critères, et à faire progresser la reconnaissance publique des performances exceptionnelles, notamment à sensibiliser le public à l’importance du maintien de l a paix dans la promotion et la pérennisation de la paix et de la sécurité internationales, ainsi qu ’au rôle des soldats de la paix et des pays fournisseurs de contingents et de personnel de police et aux sacrifices qu ’ils consentent ; 16. Souligne que l ’exploitation et les atteintes sexuelles sous quelque forme que ce soit sont inacceptables, réaffirme son appui à la politique de tolérance zéro des Nations Unies à l ’égard de toutes les formes d ’exploitation et de violence sexuelles et se félicite de l’approche centrée sur les victimes adoptée par le Secrétaire général ainsi que des mesures qu ’il a prises pour renforcer la prévention, la répression et la réparation de toutes les formes de comportement sexuel répréhensible et le prie à nouveau d’inclure une partie sur le respect de sa politique de tolérance zéro de l’exploitation et des atteintes sexuelles dans tous les rapports qu ’il lui communique, qu’ils soient thématiques ou portent sur un pays précis, demande instamment à tous les pays fournisseurs de co ntingents ou de personnel de police de redoubler d ’efforts pour vérifier les antécédents des membres de leur personnel et les former, d ’enquêter sur les allégations d ’exploitation et d ’atteintes sexuelles commises par leur personnel et de prendre les mesur es voulues pour amener les auteurs à répondre de leurs actes, est conscient de la nécessité de renforcer encore, de façon visible et mesurable, la lutte contre l ’exploitation et les atteintes sexuelles ; 17. Se déclare préoccupé par les allégations de ha rcèlement sexuel dans les opérations de maintien de la paix et affirme son soutien à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de toutes les formes de harcèlement sexuel ; 18. Engage les États Membres à fournir, selon qu ’il convient, au personnel qu’ils s’apprêtent à déployer dans des opérations de maintien de la paix des Nations Unies une formation portant sur les questions relatives à la violence sexuelle en situation de conflit et à la traite des êtres humains dans le contexte des c onflits armés, ainsi que sur la problématique femmes -hommes, afin que ces considérations soient pleinement prises en compte, selon qu ’il convient, dans les normes régissant la S/RES/2436 (2018) 7/7 18-15762 performance et l ’état de préparation opérationnelle, et engage également les Éta ts Membres à désigner des personnes référentes pour ces questions parmi le personnel militaire et le personnel de police ; 19. Rappelle sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il demandait au Secrét aire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, une stratégie révisée visant à doubler le nombre de femmes dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies à l’horizon 2020, lui demande de plus que cette stratégie garantisse une participation réelle et effective des femmes à tous les aspects du maintien de la paix et le prie de lui présenter cette stratégie révisée au plus tard en mars 2019 ; 20. Décide de rester s aisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2437 (2018)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2437(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2437 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 3 octobre 2018 18-16448 (F) *1816448* Résolution 2437 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8365e séance, le 3 octobre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) et 2380 (2017) et la déclaration de son président en date du 16 décembre 2015 ( S/PRST/2015/25 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 31 août 2018 ( S/2018/807 ), Conscient que la Charte de s Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant qu’il faut mettre fin à l ’expansion actuelle du trafic de migrants et de la traite d ’êtres humains en Méditerranée au large des c ôtes libyennes et au danger qu’ils représentent pour la vie humaine et, à cette fin précise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains ayant le territoir e libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et mettent en péril la vie de cen taines de milliers de personnes ; 2. Décide de renouveler, pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, les autorisations visées aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015) et réaffirme le p aragraphe 11 de cette résolution ainsi que toutes les dispositions de ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2106) et 2380 (2017) et la déclaration de son président publiée sous la cote S/PRST/2015/25 ; 3. Réitère , à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, les demandes formulées aux paragraphes 17 et 18 de sa résolution 2240 (2015) ; 4. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution ; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2438 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2438(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2438 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 11 octobre 2018 18-16986 (F) *1816986* Résolution 2438 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8371e séance, le 11 octobre 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations présidentielles concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) , 2352 (2017) , 2386 (2017) , 2412 (2018) et 2416 (2018) , les déclaration s présidentielles S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations du Président à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septem bre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 et 27 novembre 2015, Se félicitant des progrès faits dans la mise en œuvre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière tout en notant que les mesures énoncées au paragraphe 9 de la résolution 2386 (2017) et dans la résolution 2412 (2018) n’ont pas été appliquées dans leur intégral ité, et priant instamment les parties de le faire sans délai, Soulignant que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais doivent pleinemen t mettre en œuvre le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à la résolution 2046 (2012) du Conseil, à la feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine du 24 avril 2012, au communiqué du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité du 31 octobre 2017, et aux décisions prises par ce dernier le 24 se ptembre 2018, Se félicitant du concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Prenant acte du rapport du Secrétaire g énéral en date du 20 août 2018 (S/2018/778 ), Constatant que la situation qui règne à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer gravement la paix et la sécurit é internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 avril 2019 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) S/RES/2438 (2018) 18-16986 2/3 et décide également que la présente prorogation sera la dernière à moins que les parties prennent les mesures énoncées au paragraphe 3 ; 2. Décide de maintenir l ’effectif maximum autorisé de la Force à 4 500 militaires ju squ’au 15 novembre 2018, et décide également qu ’au 15 avril 2019, l’effectif maximum autorisé sera réduit de 541 hommes, à moins qu ’il ne décide de proroger le mandat modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) , conformément aux paragraphes 1 et 3 ; 3. Considère que les deux parties doivent également accomplir des progrès mesurables sur la démarcation de la frontière et notamment veiller à ce que les mesures suivantes soient prises : 1) FISNUA et patrouilles du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : continuer de demander des autorisations permanentes et obtenir une com plète liberté de circulation pour toutes les patrouilles aériennes et terrestres de la FISNUA, y compris pour les atterrissages dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, et continuer d ’obtenir l’approbation de 100 % des demandes de sorties au pl us tard 72 heures après qu’elles ont été faites ; 2) Bases d ’opérations du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : établir la base d ’opérations d ’Abou Qoussa/Wunkur et parachever l ’accord sur l ’emplacement des bases d’opér ations de Soumaya/Wierayen et de Safaha/Kiir Adem ; 3) Le Gouvernement sud -soudanais mettra en place une équipe de haut niveau, en coordination avec le Comité technique spécial de la zone des 14 miles, chargée de sensibiliser la population afin que la FIS NUA puisse effectuer des déplacements par voie terrestre dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée depuis Gok Machar et que les bases d ’opérations du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière puissent être établies, co nformément à l ’objectif 2 ; 4) Organiser au moins deux réunions du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité pendant la période couverte par le mandat, en vue de définir des orientations claires pour le Mécanisme conjoint de vérific ation et de surveillance de la frontière, et au sujet du retrait complet des deux parties de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée ; 5) Couloirs de passage de la frontière : établir un calendrier et commencer à l’appliquer afin de vérifier, conj ointement avec la FISNUA, que les 10 points de passage sont opérationnels, et de garantir la libre circulation à travers la frontière ; 6) Douanes et migrations : chaque pays établira des bureaux des douanes et des migrations pour au moins deux des quatr e points de passage à ouvrir pendant la phase 1 entre le Soudan et le Soudan du Sud ; 7) Tenir au moins deux réunions de la Commission frontalière mixte et du Comité mixte de démarcation, dont une avec chacun avant le 15 mars 2019, pour établir la version finale du rapport élaboré par le Comité pour la Commission, débattre de la démarcation des sections convenues de la frontière, conformément à la décision du 5 mars 2018 prise par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, et repre ndre les pourparlers sur la démarcation de la frontière et notamment les négociations sur les zones contestées dans le cadre des accords signés ; S/RES/2438 (2018) 3/3 18-16986 4. Prie instamment le Secrétaire général de l ’informer de tout progrès fait dans l ’application des mesures p rises aux termes du paragraphe 3, par écrit, au plus tard le 15 mars 2019 ; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2439 (2018)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2439(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2439 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 30 octobre 2018 18-18162 (F) *1818162* Résolution 2439 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8385e séance, le 30 octobre 2018 Le Conseil de sécurité , Se déclarant gravement préoccupé par la dernière poussée d ’Ebola en République démocratique du Congo et le fait que l ’épidémie survient dans le cadre de besoins humanitaires bien plus vastes, dans un pays dont la population a connu plusieurs réapparitions de la maladie, des conflits armés et la violence durant ces dernières décennies, Conscient de la menace récurrente que présente le viru s d’Ebola dans la région depuis qu ’il a été découvert en 1976 et rappelant sa résolution 2177 (2014) relative à l’épidémie d ’Ebola en 2014 en Afrique de l ’Ouest, Rappelant qu’il a constaté dans sa rés olution 2409 (2018) que la situation en République démocratique du Congo constituait toujours une menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région et notant avec inquiétude que les c onditions de sécurité peuvent entraver la capacité d ’intervenir et d ’endiguer l ’épidémie d ’Ebola, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant qu’il importe d ’établir une coordination et une collaboration avec la République démocratique du Congo face à l ’épidémie d ’Ebola, ainsi qu ’avec les États de la région, selon qu ’il conviendra, Prenant acte des rapports qui lui ont été présentés le 28 août et le 3 octobre 2018 par le Directeur général de l ’Organisation mondi ale de la Santé (OMS), Félicitant le Gouvernement congolais d ’être intervenu de manière énergique face à l ’épidémie d ’Ebola et d ’avoir fourni notamment des soins de santé gratuits dans les zones de santé touchées et d ’avoir présenté des rapports quotidien s sur la progression de l ’épidémie, Remerciant l’ensemble du personnel humanitaire et de la santé de l ’action menée sur le terrain, ainsi que l ’OMS et ses partenaires dans le Réseau mondial d’alerte et d ’intervention en cas d ’épidémie et les autres acteur s qui interviennent en première ligne, Félicitant la Mission de l ’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) d ’avoir soutenu l ’action du S/RES/2439 (2018) 18-18162 2/5 Gouvernement congolais, de l ’OMS et des autres acteurs contre l’Ebola dans un contexte extrêmement ardu et dangereux, Soulignant qu’il convient d ’aborder les conditions de sécurité dans les secteurs touchés par la maladie et condamnant toutes les attaques contre les civils, Exprimant son indignation et condamnant d ans les termes les plus énergiques les attaques récentes et le meurtre de deux travailleurs sanitaires congolais rattachés à une unité de l ’armée congolaise qui s ’employait à lutter contre l ’épidémie d ’Ebola en République démocratique du Congo, Rappelant la résolution 2286 (2016) et enjoignant à toutes les parties au conflit armé de laisser immédiatement le personnel humanitaire et médical accéder pleinement et librement, en toute sécurité, aux patients et aux autres personnes dans le besoin, condamnant les actes de violence, les attaques et les menaces dirigés intentionnellement contre le personnel médical et les agents humanitaires dont l’activité est d ’ordre médical, leurs moyens de transport et leur matériel, ainsi que contre les hôpitaux et autres installations médicales qui remplissent une fonction exclusivement médicale ou humanitaire, en tant que violations du droit international humanitaire, et déplorant les conséquences à long terme de c es attaques pour la population civile et le système de soins de santé en République démocratique congolaise, Rappelant le Règlement sanitaire international de 2005, qui contribue à la sécurité mondiale dans le domaine de la santé publique en renforçant le s moyens dont disposent tous les pays pour détecter, évaluer et notifier les menaces pesant sur la santé publique et y faire face, et soulignant qu’il importe de respecter ces engagements, et exhortant les États Membres à suivre le conseil du Directeur gén éral de l’OMS concernant l ’épidémie d ’Ebola en cours, Prenant note de la réunion transfrontière regroupant des représentants des pays d’Afrique de l ’Est qui s ’est tenue à Entebbe (Ouganda) le 3 octobre 2018 au cours de laquelle ils ont examiné l ’exécution des activités de surveillance à travers la frontière et l’état des préparatifs pour une intervention en cas d ’urgence dans les districts frontaliers de la République démocratique du Congo et des pays membres de la communauté d ’Afrique de l ’Est, notant qu’il importe de sensibiliser les chefs de district à leur rôle pour ce qui est d ’appliquer le Règlement sanitaire international de 2005 , et appelant l’attention sur les vastes mouvements de population dans la région, qui pourraient contribuer à diffuser enco re plus largement le virus Ebola, Soulignant que pour endiguer les poussées épidémiques majeures, il faut agir de toute urgence et resserrer la collaboration sur les plans national, régional et international, et insistant à cet égard sur la nécessité impé rieuse pour l ’OMS de coordonner une intervention internationale en République démocratique du Congo en collaboration avec le Gouvernement, Louant les États Membres et les organisations multilatérales pour l ’assistance cruciale qu ’ils ont fournie sous la f orme d ’une aide technique et financière et de dons en nature, afin d ’appuyer l ’intensification des interventions d ’urgence visant à juguler l’épidémie d ’Ebola et à interrompre la transmission du virus, notamment en accordant des fonds de manière souple aux organismes des Nations Unies et aux organisations internationales compétentes pour qu ’ils puissent intervenir de manière plus rapide et plus efficace et acheter des fournitures et renforcer les opérations d ’urgence en République démocratique du Congo et d ans les pays voisins, ainsi qu ’en collaborant avec les partenaires des secteurs public et privé pour accélérer la mise au point de thérapies, de vaccins et d ’outils diagnostiques afin de soigner les patients et de prévenir de nouvelles infections ou la tra nsmission, S/RES/2439 (2018) 3/5 18-18162 Se félicitant de l’action menée par l ’Union africaine par l ’entremise du Centre africain de prévention et de contrôle des maladies pour ce qui est d ’aider le Gouvernement congolais, l ’OMS et ses partenaires grâce à une action unifiée, globale et collective face à l ’épidémie, y compris en dépêchant des travailleurs sanitaires dans la partie orientale de la République démocratique du Congo, Soulignant que toutes les entités compétentes des Nations Unies sont appelées à participer à l ’action menée sur les plans national, régional et international face à l’épidémie d ’Ebola et conscient à cet égard du rôle de premier plan dévolu à l ’OMS, Prenant note des protocoles adoptés par l ’OMS pour prévenir la transmission du virus Ebola entre personnes, organ isations et populations, et soulignant que l’épidémie peut être endiguée, notamment par la mise en place de protocoles établis relatifs à la sécurité et à la santé et d ’autres mesures préventives ayant fait leurs preuves, 1. Constate à nouveau avec une vi ve préoccupation la situation globale sur les plans humanitaire et de la sécurité dans l ’ensemble en République démocratique du Congo, qui est exacerbée par les activités déstabilisatrices de groupes armés nationaux et étrangers, rappelle qu’il importe sur le plan stratégique d ’appliquer l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, et demande à nouveau à tous les signataires de respecter les engagements qu ’ils y ont pris de s ’attaquer aux causes profondes du conflit, de mettre un terme aux cycles récurrents de violence et de promouvoir un développement régional durable ; 2. Engage le Gouvernement congolais, l ’OMS et les autres intervenants face à l’Ebola à continuer d ’accroître la transpar ence et la précision de leurs rapports quotidiens sur la progression de l ’épidémie ; 3. Rappelle que c ’est au Gouvernement congolais qu ’il incombe au premier chef de protéger les civils se trouvant sur son territoire et relevant de sa juridiction, et notamment de les protéger des crimes contre l ’humanité et des crimes de guerre ; 4. Se dit profondément préoccupé par l ’état global de la sécurité dans les zones touchées par l ’épidémie d ’Ebola, qui compromet gravement l ’intervention d’urgence et facilite la progression du virus en République démocratique du Congo et dans la région, et demande à tous les groupes armés, y compris les Forces démocratiques alliées, de mettre immédiatement un terme aux hostilités ; 5. Condamne dans les termes les plus énergi ques toutes les attaques menées par les groupes armés, y compris ceux qui menacent gravement la sécurité des intervenants et mettent en péril l ’action de lutte contre l ’épidémie d ’Ebola ; 6. Prie instamment toutes les parties au conflit armé de respecter pleinement le droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme et le droit international humanitaire applicables, et en particulier les obligations que leur imposent les Conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles additionn els de 1977 et 2005 et demande à toutes les parties de permettre le libre passage, dans de bonnes conditions de sécurité et sans délai, de l ’ensemble du personnel humanitaire et médical ainsi que du matériel, des transports et des fournitures connexes dans les zones touchées et de respecter et de protéger tous les civils, y compris les habitants de la région qui risquent de contracter l ’Ebola, et les travailleurs humanitaires et sanitaires, et souligne que les équipes d ’action humanitaire et les hôpitaux et autres installations médicales qui apportent une assistance et des secours vitaux aux personnes qui sont dans le besoin doivent être respectés et protégés et ne doivent en aucun cas être pris pour cibles, conformément au droit international ; S/RES/2439 (2018) 18-18162 4/5 7. Note le rôle positif important qui est confié à la MONUSCO, dans les limites de son mandat, d ’appuyer l ’action menée par le Gouvernement congolais, l’OMS et les autres acteurs pour endiguer l ’épidémie d ’Ebola et veiller, dans sa zone d’opérations, à protéger effec tivement les civils ; 8. Insiste sur le fait que le Gouvernement congolais et tous les acteurs concernés doivent fournir une aide à la suite de l ’épidémie d ’Ebola, redoubler d’efforts pour communiquer avec le public et mettre en place les protocoles établ is sur les plans sanitaire et de la sécurité et des mesures de prévention afin de démentir toute information erronée et de neutraliser toute panique injustifiée au sujet de la transmission et de l ’étendue de l ’épidémie parmi les personnes et les population s, et souligne qu’il importe de mobiliser davantage les populations en travaillant en étroite collaboration avec les chefs religieux, les groupes de jeunes et de femmes et les familles elles -mêmes, y compris dans le cadre de la reprise de l ’action d ’aide humanitaire ; 9. Souligne que les femmes et les hommes ne sont pas touchés de la même façon par l ’épidémie d ’Ebola et insiste sur la nécessité d ’adopter une démarche qui tienne compte des besoins particuliers des femmes et sur l ’importance de faire partici per pleinement, activement et sérieusement celles -ci à l ’élaboration de ces démarches ; 10. Souligne qu’il importe de surveiller de manière constante et de façon améliorée quiconque a été en contact avec les personnes infectées et d ’assurer le suivi clini que des personnes qui ont survécu à l ’Ebola afin de veiller à empêcher toute manifestation à retardement et le risque de transmission sexuelle du virus d ’Ebola, souligne qu’il importe de fournir aux personnes qui ont survécu à l ’Ebola un appui psychosocial afin de les aider à lutter contre l ’opprobre ; 11. Prend note de la dernière évaluation en date de l ’OMS sur le risque de propagation du virus dans la région et se déclare vivement inquiet de la possibilité qu’il se propage au Burundi, en Ouganda, au Rwa nda et au Soudan du Sud et engage ces gouvernements à continuer de renforcer leur capacité opérationnelle, en coopération totale avec l ’OMS ; 12. Souligne qu’il importe de maintenir un appui et un engagement internationaux, sur les plans financier et tech nique et des dons en nature, afin d’endiguer l ’épidémie, insiste à cet égard sur l ’importance d ’obtenir un appui financier souple à la lutte contre l ’Ebola, ce qui permet d ’intervenir plus rapidement et plus efficacement, et s’inquiète également de ce que le financement obtenu en réponse à l ’appel humanitaire global en faveur de la République démocratique du Congo reste bien trop insuffisant ; 13. Engage le Gouvernement congolais et les pays de la région à poursuivre leur action pour s ’attaquer aux conséqu ences à long terme sur les plans politique, socioéconomique, humanitaire et de la sécurité de l ’épidémie d ’Ebola et à mettre en place des mécanismes d ’intervention sur le plan de la santé publique qui soient viables et adaptés ; 14. Demande à toutes les e ntités compétentes du système des Nations Unies d’accélérer leur intervention face à l ’épidémie d ’Ebola dans le cadre de la coordination globale de l ’OMS, notamment en aidant à élaborer et à exécuter des plans de préparation, d ’opérations, de liaison et de collaboration avec des gouvernements de la région et ceux qui prêtent assistance ; 15. Souligne qu’il importe pour la communauté internationale de continuer de se mobiliser pour appuyer, en fonction des besoins du Gouvernement congolais, le S/RES/2439 (2018) 5/5 18-18162 renforcement des systèmes de santé nationaux qui sont essentiels pour empêcher toute dégradation ou toute répétition de la crise en cours ; 16. Se félicite de l’action et des résultats du programme de l ’OMS pour la gestion des situations d ’urgence sanitaire et encourage cette dernière ainsi que l’ensemble des organismes des Nations Unies à continuer de mettre à profit les enseignements tirés de l ’épidémie d ’Ebola en Afrique de l ’Ouest en 2014 et de renforcer son rôle d ’encadrement technique et de soutien opérati onnel aux gouvernements et partenaires, de suivre la transmission du virus Ebola, d ’aider à déterminer les besoins actuels en matière d ’intervention et les partenaires pour y pourvoir, de manière à favoriser la disponibilité de données essentielles et à me ttre au point et à administrer rapidement des thérapies et des vaccins dans le respect des meilleures pratiques cliniques et éthiques ; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2440 (2018)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2440(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2440 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 1er novembre 2018 18-18297 (F) *1818297* Résolution 2440 (2018 ) Adop tée par le Conseil de sécurité à sa 8387e séance, le 31 octobre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (20 11), 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) et 2414 (2018) , Exprimant son plein appui à l ’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, l’ancien Président de la République fédérale d ’Allemagne, Horst Köhler, et se félicitant de la participation des parties et des États voisins aux efforts que celui -ci déploie en vue de faciliter des négocia tions directes, Se félicitant de la décision prise par l ’Envoyé personnel de tenir une première table ronde à Genève, les 5 et 6 décembre 2018, afin de dresser le bilan des faits récents survenus, d ’aborder des questions régionales et de s ’entretenir des prochaines étapes du processus politique sur le Sahara occidental, Se félicitant également des décisions prises par le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie d ’accepter l ’invitation adressée par l ’Envoyé personnel de participer à une table ronde à Genève les 5 et 6 décembre 2018, sans conditions préalables et de bonne foi, et se félicitant des consultations entre l ’Envoyé personnel et le Maroc, le Front POLISARIO, l ’Algérie et la Mauritanie à cet égard, Réaffirmant sa volonté d ’aider les p arties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l ’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d ’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard, Demandant à nouveau aux parties et aux États voisins de coopérer plus intensément avec l ’Organisation des Nations Unies et les uns avec les autres, de participer davantage au processus politique et de progresser sur la voie d ’une solution politique, Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l ’Union du Maghreb arabe S/RES/2440 (2018) 18-18297 2/5 contribueraient à la stabilité e t à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favoriserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opé rations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d ’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources, Rappelant qu’il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et soulignant qu’il convient d ’évaluer régulièrement la performance de la MINURSO pour que la Mission conserv e les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Constatant que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain, s ’agissant notamment d ’aider l ’Envoyé personnel à trouver une solution pol itique mutuellement acceptable, et qu ’elle doit pouvoir s ’acquitter pleinement de son mandat, et se félicitant de la visite effectuée par l ’Envoyé personnel au quartier général de la MINURSO et au Sahara occidental, Se déclarant préoccupé par les violatio ns des accords en vigueur et se félicitant à cet égard du constat fait le 3 octobre 2018 par le Secrétaire général selon lequel aucune grave menace au cessez -le-feu n ’a été signalée, Prenant note des assurances fournies par le Front POLISARIO à l ’Envoyé personnel de ne pas déplacer de structures administratives sur le territoire et de sa volonté de s ’acquitter de ses obligations pour ce qui est de la zone tampon à Guerguerat, conformément à la résolution 2414 (2018) , et sachant que le plein respect par le Front POLISARIO de ces engagements aidera à maintenir l ’élan en faveur du processus politique, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitan t des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l ’avant vers un règlement, et prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à fai re preuve d ’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives et en s ’engageant de nouveau envers l’action menée par les Nations Unies en faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis, et encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en vue de définir et d ’appli quer des mesures de confiance pouvant servir à susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique, Soulignant qu’il importe d ’améliorer la situation des droits de l ’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encouragean t les parties à collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et appliquer des mesures S/RES/2440 (2018) 3/5 18-18297 indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l ’homme, en gardant à l ’esprit leurs obligations découlant du droit international , Encourageant les parties à poursuivre les efforts qu ’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l ’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d ’expression et d’associat ion, Se félicitant à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l ’homme à Dakhla et à Laayoune et de l ’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l ’homme de l ’Organisation des Nations Unies, Encourageant vivement à renforcer la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l ’homme, y compris en facilitant des visites dans la région, Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis et de leur dépendance à l ’égard de l ’aide humanitaire extérieure et notant également avec une vive préoccupation l’insuffisance des fonds alloués à ceux et celles qui vivent da ns les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l ’aide alimentaire, Demandant à nouveau que l ’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf soit envisagé, et soulignant qu’il convient de déployer des eff orts à ce sujet, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résolutions connexes, soulignant l’importance de l ’engagement pris p ar les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation réelle et effective des femmes à ces pourparlers, Considérant que le statu quo n ’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s ’améliore dans tous les domaines, Affirmant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire généra l pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Colin Stewart, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 3 octobre 2018 (S/2018/889 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu ’au 30 avril 2019 ; 2. Souligne qu’il convient de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis, et qu ’il importe d ’adapter l ’action stratégique de la MINURSO et d’affecte r les ressources des Nations Unies à cette fin ; 3. Appuie pleinement l ’intention du Secrétaire général et de son Envoyé personnel de relancer le processus de négociation avant la fin de 2018, note que les invitations à une première table ronde à Genève les 5 et 6 décembre 2018 ont été adressées le 28 septembre 2018, se félicite que le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie aient répondu favorablement, et les encourage à travailler de mani ère constructive avec l ’Envoyé personnel, dans un esprit de compromis, tout au long de la durée du processus, de sorte qu ’il aboutisse ; 4. Demande aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalabl es et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de S/RES/2440 (2018) 18-18297 4/5 parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l ’autodétermination du peuple du Sahara occiden tal dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités dévolus aux parties à cet égard ; 5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négoc iations ; 6. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement ; 7. Demande aux parties de se conformer à leurs obligations et engagem ents et de s ’abstenir de toute action qui pourrait compromettre les négociations facilitées par l ’ONU ou déstabiliser la situation au Sahara occidental, et demande également au Front POLISARIO de respecter pleinement les engagements qu ’il a pris auprès de l’Envoyé spécial au sujet de Bir Lahlou, Tifariti et la zone tampon à Guerguerat ; 8. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d ’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l ’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants ; 9. Soulign e qu’il importe que les parties s ’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective d ’une cinquième série de négociations, rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 ( S/2008/251 ), selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis pour aller de l ’avant dans les négociations, et encourage les pays voisins à apporter une contribut ion importante, active à ce processus ; 10. Demande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de faire avancer les négociations et de garantir ainsi l ’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (201 3), 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) et 2414 (2018) et le succès des négociations ; 11. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu ’il le jugera utile au cours de la période du mandat, et d ’inclure dans les trois mois avant le renouvellement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l ’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l ’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bi en avant la fin du mandat de la Mission ; 12. Se déclare favorable à l’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en ten ue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, demande à l’Organisation des Nations Unies d ’appliquer ce dispositif à la MINURSO, prie le Secrétaire général de s ’employer à augmenter le nombre de femmes à la Mi ssion et de veiller à ce que ces dernières participent de manière effective à tous les aspects des opérations ; 13. Exhorte les parties et les États de la région à collaborer de manière productive avec la MINURSO, afin de considérer la manière dont les no uvelles S/RES/2440 (2018) 5/5 18-18297 technologies peuvent servir à réduire les risques, à améliorer la protection de la force et à l ’aider à mieux s ’acquitter de son mandat ; 14. Incite les parties à coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin que des mesures de confiance soient prises et appliquées et notamment à encourager la participation des femmes et des jeunes, et incite les États voisins à contribue r à ces efforts ; 15. Exhorte les États Membres à verser des contributions volontaires ou à les augmenter pour financer les programmes alimentaires, afin de s ’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte et d ’éviter des réductions dans les rations alimentaires ; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce que la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro instituée par l ’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne l’exploitation et les atteintes sexuelles et de le tenir informé, et demande instamment aux pays qui fournissent des contingents de prendre des mesures préventives, notamment d ’organiser avant tout déploiement des activités de sensibili sation à ces questions, et d ’adopter d ’autres mesures pour faire en sorte que les membres de leur personnel qui seraient mis en cause soient amenés à répondre pleinement de leurs actes ; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2441 (2018)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2441(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2441 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 5 novembre 2018 18-18615 (F) *1818615* Résolution 2441 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8389e séance, le 5 novembre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’embargo sur les armes, l ’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mesures concernant l ’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) , 2278 (2016) , 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2362 (2018) et 2420 (2018) , et le fait que le mandat du Groupe d ’experts créé au paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) et 2278 (2016) a été prorogé jusqu ’au 15 novembre 2018 par la résolution 2362 (2017) , Réaffirmant son ferme attachement à la so uveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il s ’est félicité de la signature, le 17 décembre 201 5, de l ’Accord politique libyen de Skhirat (Maroc), et a fait sien le Communiqué de Rome du 13 décembre 2015, par lequel le Gouvernement d ’entente nationale a été reconnu comme seul gouvernement légitime de Libye et comme devant être établi à Tripoli, et s e déclarant résolu à appuyer le Gouvernement d ’entente nationale, Se félicitant que la Chambre des représentants ait approuvé en principe l ’Accord politique libyen le 25 janvier 2016 et que les participants aux réunions ultérieures du dialogue politique libyen aient réaffirmé l ’engagement pris de respecter l ’Accord, et réaffirmant que l ’Accord demeure le seul cadre viable pour mettre un terme à la crise politique libyenne et qu ’il est fondamental de l ’appliquer en vue de la tenue des élections et de l ’aboutissement de la transition politique, Soulignant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement d ’entente nationale de prendre les mesures nécessaires pour prévenir l ’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raf finés, depuis la Libye, et réaffirmant l ’importance de fournir un appui international à cette dernière pour qu’elle puisse maintenir sa souveraineté sur son territoire et ses ressources, Se déclarant préoccupé par le fait que l ’exportation illicite de pét role, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye affaiblit le Gouvernement d ’entente nationale et menace la paix, la sécurité et la stabilité du pays, S/RES/2441 (2018) 18-18615 2/5 Exprimant son soutien à l’action menée par la Libye pour régler pacif iquement la question de l ’interruption des exportations énergétiques du pays, et déclarant de nouveau que le contrôle de toutes les installations devrait revenir aux autorités compétentes, Exprimant de nouveau son inquiétude face aux activités préjudiciab les à l’intégrité et à l ’unité des institutions financières de l ’État libyen et de la National Oil Corporation, rappelant les événements survenus dans la zone du croissant pétrolier et sa déclaration à la presse du 19 juillet 2018, dans laquelle il se féli citait de la déclaration annonçant que la National Oil Corporation reprendrait ses activités au nom de l ’ensemble du peuple libyen et dans son intérêt, insistant sur le fait qu ’il importe que ces institutions continuent de fonctionner dans l ’intérêt de tou s les Libyens, et soulignant que le Gouvernement d ’entente nationale doit d ’urgence exercer un contrôle exclusif et effectif sur la National Oil Corporation, la Banque centrale de Libye et la Libyan Investment Authority, sans préjudice des dispositions constitutionnelles qui découleront de l ’Accord politique libyen, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il a demandé aux États Membres de cesser de soutenir les institutions parallèles qui prétendent représenter l’autorité légitime mais ne sont pas parties à l ’Accord politique libyen, comme il est précisé dans celui -ci, et coupent tout contact officiel avec elles, Rappelant également que les activités menées en mer sont régies par le droit international, tel qu ’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Rappelant en outre ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) et 2420 (2018) qui, en ce qui concerne l ’application de l ’embargo sur les armes, autorisent, pour la période spécifiée dans ces résolutions, l ’inspection en haute mer, au large des côtes libyennes, des navires à destination ou en provenance de la Libye soupçonnés de transporter des armes ou du matériel connexe en violation de ses résolutions applicables, et la saisie et l ’élimination de ces armes ou de ce maté riel connexe à condition que les États Membres cherchent de bonne foi à obtenir le consentement de l’État du pavillon avant d ’effectuer une inspection, tout en agissant conformément auxdites résolutions, Réaffirmant qu’il importe d ’amener à répondre de le urs actes les responsables de violations du droit international des droits de l ’homme et du droit international humanitaire, y compris les auteurs d ’attaques dirigées contre les civils, et soulignant qu’il faut placer les détenus sous l ’autorité de l ’État, Exprimant à nouveau son appui au Gouvernement d ’entente nationale, comme indiqué au paragraphe 3 de la résolution 2259 (2015) , et notant à cet égard les demandes précises qui lui sont adressées da ns la présente résolution, Priant à nouveau tous les États Membres d ’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général et de collaborer avec les autorités libyennes et la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) afin d’élaborer un plan coordonné d ’aide destiné à renforcer les capacités du Gouvernement d ’entente nationale, conformément aux priorités libyennes et en réponse aux demandes d ’aide, Constatant que la situation en Libye continue de menacer la pa ix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2441 (2018) 3/5 18-18615 Prévention des exportations illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés 1. Condamne les tentatives d ’exportat ion illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye, notamment par des institutions parallèles qui échappent à l ’autorité du Gouvernement d ’entente nationale ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 15 février 20 20 les autorisations données et les mesures imposées dans la résolution 2146 (2014) , et décide également que ces autorisations et ces mesures s ’appliquent en ce qui concerne les navires qui chargent , transportent ou déchargent du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, que l ’on a exporté ou tenté d ’exporter illicitement de Libye ; 3. Se félicite que le Gouvernement d ’entente nationale ait nommé un référent chargé de f aire la liaison avec le Comité du Conseil de sécurité créé par le paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) au sujet de l ’application des mesures prévues dans la résolution 2146 (2014) et qu ’il ait avisé le Comité de ladite nomination, demande au référent de continuer de signaler au Comité tout navire transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye, et prie instamment le Gouvernement d ’entente nationale de coopérer étroitement avec la National Oil Company à cet égard, de fournir régulièrement au Comité des renseignements à jour sur les ports, les installations et les champs pétroliers qui se trouvent sous son contrôle et de communiquer à cet organe des informations sur le mécanisme utilisé pour certifier les exportations légales de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés ; 4. Demande au Gouvernement d ’entente nationale, agissant sur la base de toute information relative à ces exportations ou tentatives d ’exportation, d ’entrer promptement en contact avec l ’État du pavillon du navire concerné, dans un premier temps, afin de résoudre le prob lème, et charge le Comité de porter immédiatement à la connaissance de tous les États Membres concernés les notifications qu ’il recevra du référent désigné par le Gouvernement d ’entente nationale concernant les navires transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye ; Contrôle effectif des institutions financières 5. Prie le Gouvernement d ’entente nationale d ’aviser sans tarder le Comité dès qu ’il assurera le contrôle exclusif et effectif de la National Oil Corporation, de la Banque centrale de Libye et de la Libyan Investment Authority ; Embargo sur les armes 6. Se réjouit que le Gouvernement d ’entente nationale ait nommé un référent, conformément au paragraphe 6 de la résolu tion 2278 (2016) , prend note de l ’exposé présenté par le référent au Comité sur la structure des forces de sécurité placées sous son contrôle, sur l ’infrastructure mise en place pour permettre à cel les-ci de stocker, d’enregistrer, d ’entretenir et de distribuer le matériel militaire en toute sécurité, et sur les besoins en matière de formation, continue de souligner qu ’il importe que le Gouvernement d ’entente nationale, appuyé par la communauté inter nationale, exerce un contrôle sur les armes présentes en Libye et les stocke en toute sécurité, et souligne qu’il faut confier la protection et la défense de la Libye contre le terrorisme à des forces nationales de sécurité unifiées et renforcées, placées sous la seule autorité du Gouvernement d ’entente nationale, dans le cadre de l ’Accord politique libyen ; S/RES/2441 (2018) 18-18615 4/5 7. Affirme que le Gouvernement d ’entente nationale peut présenter, en vertu du paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , des demandes en vue de la fourniture, de la vente ou du transfert d ’armes et de matériel connexe, y compris les munitions et pièces détachées correspondantes, qui seront utilisés par les forces de sécurité relevant de son auto rité pour lutter contre l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), les groupes qui ont prêté allégeance à l ’EIIL, à Al-Qaida, à Ansar el -Charia et d ’autres groupes qui leur sont associés et qui opèrent en Libye, dema nde au Comité d ’examiner ces demandes en toute diligence, et se déclare disposé à réexaminer l ’embargo sur les armes, lorsqu ’il y aura lieu ; 8. Exhorte les États Membres à prêter leur concours au Gouvernement d’entente nationale, s ’il en fait la demande, en lui fournissant l ’aide dont il a besoin sur le plan de la sécurité et du renforcement des capacités pour faire face aux menaces qui pèsent sur la sécurité en Libye et vaincre l ’EIIL, les groupes qui ont prêté allégeance à l ’EIIL, à Al -Qaida, à Ansar el -Charia et d ’autres groupes qui leur sont associés et qui opèrent en Libye ; 9. Exhorte le Gouvernement d ’entente nationale à continuer d ’améliorer le suivi et le contrôle des armes et du matériel connexe qui sont fournis, vendus ou transférés à la Libye conformément à l ’alinéa c) du paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) ou au paragraphe 8 de la résolution 2174 (2014) , y compris en délivr ant des certificats d ’utilisateur final, prie le Groupe d ’experts créé au paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) de consulter le Gouvernement d ’entente nationale au sujet des garanties nécessair es à l ’achat et au stockage en toute sécurité d ’armes et de matériel connexe, et demande instamment aux États Membres et aux organisations régionales d ’aider le Gouvernement d ’entente nationale, s ’il en fait la demande, à renforcer l ’infrastructure et les mécanismes actuellement en place à cette fin ; 10. Demande au Gouvernement d ’entente nationale d ’améliorer l ’application de l’embargo sur les armes, y compris dans tous les points d ’entrée, dès qu ’il exercera une surveillance, et demande à tous les États Membres de coopérer à cette entreprise ; Interdiction de voyager et gel des avoirs 11. Réaffirme que les mesures d ’interdiction de voyager et de gel des avoirs énoncées aux paragraphes 15, 16, 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) , telles que modifiées par les paragraphes 14, 15 et 16 de la résolution 2009 (2011) , au paragraphe 11 de la résolution 2213 (2015) et au paragraphe 11 de la résolution 2362 (2017) , s’appliquent aux personnes et entités désignées par cette résolution et par la r ésolution 1973 (2011) ainsi que par le Comité créé par le paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) , réaffirme également que ces mesures s ’appliqueront aussi aux personnes et entités dont le Comité a déterminé qu ’elles se livraient ou qu ’elles apportaient un appui à d ’autres actes qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou compromettent la réussit e de sa transition politique, réaffirme qu ’outre ceux énumérés aux alinéas a) à f) du paragraphe 11 de la résolution 2213 (2015) , ces actes peuvent inclure, sans s ’y limiter, le fait de planifier, d iriger ou commanditer des attaques contre le personnel des Nations Unies, y compris des membres du Groupe d ’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et dont le manda t a été modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) et par la présente résolution, ou le fait d ’y participer, et décide que ces actes peuvent également inclure, sans s ’y limiter, le fait de planifier, diriger ou commettre des actes de violence s exuelle et sexiste ; 12. Demande aux États Membres, en particulier ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées ainsi que ceux dans lesquels on soupçonne que pourraient se trouver leurs avoirs gelés au titre des mesures, de rendre com pte au S/RES/2441 (2018) 5/5 18-18615 Comité des mesures qu ’ils ont prises pour donner effet à l ’interdiction de voyager et au gel des avoirs en ce qui concerne toutes les personnes figurant sur la liste des sanctions, y compris celles désignées par le Comité le 7 juin et le 11 septembr e 2018 ; 13. Réaffirme qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple li byen et utilisés à son profit, et, prenant note de la lettre publiée sous la cote S/2016/275 , affirme qu ’il est disposé à envisager de modifier le gel des avoirs, lorsqu ’il y aura lieu, à la demande du Gouve rnement d ’entente nationale ; Groupe d ’experts 14. Décide de proroger jusqu ’au 15 février 2020 le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) et 2213 (2015) , décide que le Groupe d ’experts demeurera chargé des tâches énoncées dans la résolution 2213 (2015) , lesquelles s ’appliquent également en ce qui concerne les mesures visées par la présente résolution, et prie le Groupe d ’experts de se doter des compétences spécialisées nécessaires dans le domaine de la violence sexuelle et sexiste, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2242 (2015) ; 15. Décide que le Groupe d ’experts lui remettra un rapport d ’activité au plus tard le 15 juin 2019 et lui communiquera, après concertation avec le Comité, un rapport final comportant ses conclusio ns et recommandations, au plus tard le 15 décembre 2019 ; 16. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la MANUL, et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d ’experts, en particulier en leur communiquant toute information à leur disposition sur l ’application des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2146 (2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2213 (2015) , 2278 (2016) , 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2362 (2017) et 2420 (2018) ainsi que par la présente résolution, en particulier les violations de leurs dispositio ns, et demande à la MANUL et au Gouvernement d ’entente nationale d ’aider le Groupe d ’experts à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en facilitant ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des arm ements, en tant que de besoin ; 17. Demande à toutes les parties et à tous les États d ’assurer la sécurité des membres du Groupe d ’experts, et demande également à toutes les parties et à tous les États, y compris la Libye et les pays de la région, de permettre au Groupe d ’experts d’accéder, en toute liberté et sans délai, aux personnes, documents et lieux qu ’il estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l ’exécution de son mandat ; 18. Se déclare prêt à examiner l ’adéquation des mesure s énoncées dans la présente résolution dans l ’optique de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir les mandats de la MANUL et du Groupe d ’experts, selon que de besoin, en fonction de l ’évolution de la situation en Libye ; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2442 (2018)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2442(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2442 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 5 novembre 2018 18-18704 (F) *1818704* Résolution 2442 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8 391e séance, le 6 novembre 2018 Le Conseil de sécurité , Ayant conscience que l ’année 2018 marque le dixième anniversaire de la résolution 1816 sur la situation concernant les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes et rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008) , 1816 (2008) , 1838 (2008) , 1844 (2008) , 1846 (2008) , 1851 (2008) , 1897 (2009) , 1918 (2010) , 1950 (2010) , 1976 (2011) , 2015 (2011) , 2020 (2011) , 2077 (2012) , 2125 (2013) , 2184 (2014) , 2246 (2015) , 2316 (2016) et 2383 (2017) , ainsi que les déclarations de son président du 25 août 2010 ( S/PRST/2010/16 ) et du 19 novembre 2012 ( S/PRST/2012/24 ), Accueillant avec satisfaction le rapport ( S/2018/903 ) sur l ’application de la résolution 2383 (2017 ) et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes somaliennes que le Secrétaire général a présenté en application de la dite résolution, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité terri toriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, y compris les droits souverains qu’a la Somalie sur les ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêches, conformément au droit international, Notant que l ’action de lutte contre la piraterie menée conjointement par les États, les régions, les organisations, les compagnies maritimes, le secteur privé, les centres d ’étude et de réflexion et la société civile s ’est traduite par un net recul des actes de piraterie et des détournements depuis 2011, aucun détournement réussi de navire n ’ayant été signalé au large des côtes somaliennes depuis mars 2017, mais sachant néanmoins que ces actes et les vols à main armée commis en mer demeurent une menace pour l ’acheminement rapide, sûr et efficace de l ’aide humanitaire vers la Somalie et la région, la sécurité des gens de mer et d ’autres personnes, la navigation internationale, la sécurité des routes maritimes empruntées par les navires commerciaux et d ’autres navir es, y compris pour les activités de pêche menées conformément au droit international, félicitant les pays ayant déployé des forces navales dans le golfe d ’Aden et le bassin somalien afin de dissuader les réseaux de pirates d ’y commettre des attaques, Se félicitant que la réunion du Comité somalien de coordination de la sécurité maritime avec le Gouvernement fédéral somalien, des États membres de la fédération S/RES/2442 (2018) 18-18704 2/11 et des partenaires internationaux ait été rétablie , qu’elle se soit tenue les 9 et 10 juillet 2018 et qu ’elle ait permis de promouvoir l ’amélioration de la coopération aux fins du renforcement de la sécurité maritime somalienne, qui revêt une priorité cruciale pour le Gouvernement fédéral ainsi que pour les États de la fédération, et qu ’elle ait égale ment permis de demander au Conseil national de sécurité de définir clairement les rôles des forces maritimes somaliennes, conformément au Plan de transition, et reconnaissant qu ’il importe de commencer la planification de la transition, Réaffirmant que l e droit international, tel que consacré par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique applicable aux activités maritimes, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, Considérant qu’il est nécessaire de mener des enquêtes et de lancer des poursuites visant non seulement les suspects capturés en mer mais aussi quiconque incite à la commission d ’actes de piraterie ou facilite intentionnellement de tels actes, y compris le s principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, s’inquiétant une nouvelle fois que des personnes soupçonnées de piraterie aient été libér ées sans avoir été traduites en justice, et réaffirmant que l ’absence de poursuites contre les responsables d ’actes de piraterie ou de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte contre la piraterie, Notant avec préoccupation que le manque continu de moyens et l ’absence de législation interne permettant de détenir et de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie après leur capture ont empêché de mener une action internationale plus vigoureuse contre les pirates agissant a u large des côtes somaliennes et conduit à ce que, dans de nombreuses affaires, des pirates soient libérés sans avoir été traduits en justice, que les éléments à charge aient été suffisants ou non pour justifier des poursuites, et réaffirmant qu ’en applica tion de la Convention de 1988 pour la répression d ’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime, les États parties sont tenus d ’ériger en infraction le fait de s ’emparer d ’un navire ou d ’en exercer le contrôle par la violence ou la menace d e violence ou toute autre forme d’intimidation, d ’établir leur compétence à l ’égard de ces infractions et d ’accepter la remise des personnes responsables ou soupçonnées de tels actes, Soulignant que la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes incombe au premier chef aux autorités somaliennes, notant que les autorités somaliennes ont à plusieurs reprises demandé une aide internationale pour combattre la piraterie au large des côtes somaliennes, notamment dans la lett re du 25 octobre 2018 par laquelle le Représentant permanent de la Somalie auprès de l’Organisation des Nations Unies a fait savoir que les autorités somaliennes étaient reconnaissantes au Conseil de sécurité de l ’aide qu ’il leur apportait et se déclaraien t disposées à envisager de collaborer avec d ’autres États et avec les organisations régionales pour combattre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, priant les États Membres et les organisations internationales d ’aider le Gouvernement fédéral somalien dans la lutte qu ’il mène contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans sa zone économique exclusive, et demandant que les dispositions de la résolution 2383 (2017) soient reconduites pour une nouvelle période de douze mois, Se réjouissant de la participation du Gouvernement fédéral somalien et des partenaires régionaux à la vingtième et unième session plénière du Groupe de contact sur la lutte contre la pirat erie au large des côtes somaliennes, tenue à Nairobi du 11 au 13 juillet 2018 et coorganisée avec la Commission de l ’océan Indien, sous la présidence de Maurice, S/RES/2442 (2018) 3/11 18-18704 Saluant l’action menée par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et l ’Équipe spéciale de l ’application de la loi pour que les personnes soupçonnées de piraterie soient traduites en justice, ainsi que les intentions du Groupe de travail sur le renforcement des capacités régionales concernant le recense ment des priorités régionales, la coordination des activités de renforcement des capacités et les responsabilités régionales, Notant les progrès accomplis par l ’intermédiaire du Comité somalien de coordination de la sécurité maritime dans l ’amélioration d u renforcement des capacités qu ’à la Somalie d ’évaluer les priorités maritimes, tant du point de vue du Gouvernement fédéral que de celui des États de la fédération, Accueillant favorablement le financement fourni par le Fonds d ’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes en vue de renforcer les capacités dont disposent les pays de la région pour po ursuivre les personnes soupçonnées de piraterie et emprisonner les coupables dans le respect des dispositions applicables du droit international des droits de l ’homme, notant avec satisfaction l ’assistance fournie par le Programme mondial de lutte contre l a criminalité maritime de l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et se déclarant déterminé à continuer de s’employer à ce que les pirates répondent de leurs actes, Saluant les efforts déployés par la force navale placée sous la d irection de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération Atalanta et de la mission EUCAP Somalia, par la Force opérationnelle multinationale 151 des Forces maritimes combinées, ainsi que les activités de lutte contre la piraterie menées par l’Union africaine sur le sol somalien et l ’action menée par d ’autres États agissant à titre individuel en coopération avec les autorités somaliennes et d ’autres pays pour réprimer la piraterie et protéger les navires qui passent au large des côtes somalie nnes, et se félicitant de l’action menée par le groupe SHADE (Shared Awareness and Deconfliction) et par certains pays, notamment la Chine, la Fédération de Russie, l’Inde, le Japon, la République de Corée et la République islamique d ’Iran, qui ont déployé des missions navales dans la région pour combattre la piraterie, Notant que les États du pavillon s ’efforcent de prendre des mesures pour permettre aux navires battant leur pavillon et traversant la zone à haut risque d’embarquer des détachements de prot ection et du personnel de sûreté armé sous contrat privé et pour autoriser les navires affrétés à privilégier les dispositifs faisant appel à de telles mesures, et engageant les États à réglementer ces activités en se fondant sur le droit international app licable, Saluant et encourageant les activités de renforcement des capacités menées dans la région dans le cadre du Code de conduite de Djibouti financé par l’Organisation maritime internationale (OMI), du Fonds d ’affectation spéciale et de la Mission de l’Union européenne visant au renforcement des capacités en Somalie (EUCAP Somalia), qui aide la Somalie à renforcer ses capacités en matière de sécurité maritime afin qu ’elle puisse faire respecter plus efficacement le droit maritime, et considérant qu’il faut que toutes les organisations internationales et régionales concernées se coordonnent et coopèrent pleinement, Appuyant la mise en place d ’une garde côtière fédérale et d ’une police côtière dans les États membres de la fédération, prenant note avec sa tisfaction de l ’action menée par l ’OMI et les compagnies maritimes pour élaborer et actualiser des principes directeurs, de bonnes pratiques de gestion et des recommandations visant à aider les navires à prévenir et à réprimer les attaques lancées par des pirates au large des côtes somaliennes, y compris dans le golfe d ’Aden et dans les parties concernées de l’océan Indien se trouvant encore dans la zone à haut risque, saluant l’action menée S/RES/2442 (2018) 18-18704 4/11 par l ’OMI et le Groupe de contact à cet égard, prenant acte de l’initiative prise par l’Organisation internationale de normalisation, qui a mis au point des normes en matière de formation et de certification applicables aux sociétés de sécurité maritime qui fournissent du personnel de sûreté armé sous contrat privé prése nt à bord des navires traversant des zones à haut risque, et saluant également le travail de la mission EUCAP Somalia de l ’Union européenne, qui œuvre au renforcement des capacités de la Somalie en matière de sécurité maritime, Soulignant qu’il importe de continuer d ’améliorer la collecte, la préservation et la transmission aux autorités compétentes d ’éléments de preuve relatifs aux actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, se félicitant de ce que font l ’OMI, INTERPOL e t les compagnies maritimes pour élaborer à l’intention des gens de mer des instructions quant à la manière de maintenir en l ’état, après la commission d ’actes de piraterie, les lieux où ces actes ont été commis, et notant qu’il importe de permettre aux gen s de mer de témoigner dans le cadre des poursuites pénales contre les auteurs d ’actes de piraterie, Constatant que les réseaux de pirates continuent de se livrer à des enlèvements et à des prises d ’otages en vue de se procurer des fonds pour acheter des a rmes, continuent d ’attirer de nouvelles recrues et poursuivent leurs opérations, compromettant la sûreté et la sécurité de civils et entravant les échanges commerciaux, se félicitant des mesures prises par la communauté internationale pour coordonner le tr avail des enquêteurs et des procureurs, notamment dans le cadre de l’Équipe spéciale de l ’application de la loi, et pour collecter et échanger des informations afin de faire obstacle à la piraterie, telles que la mise en place de la base de données mondial e sur la piraterie maritime d ’INTERPOL, et saluant la création, à Madagascar, du Centre régional de fusion d ’informations maritimes (CRFIM), jumeau du centre régional de coordination opérationnelle aux Seychelles, après la signature par Djibouti, Madagasca r, Maurice, l ’Union des Comores et les Seychelles de l’Accord régional de mise en place d ’un mécanisme régional d ’échange et de partage de l ’information maritime dans l ’océan Indien occidental, y compris l’élaboration du plan de préparation aux poursuites pour piraterie qui, sous l ’égide de l’ONUDC et en partenariat avec l ’EUNAVFOR, permettra de continuer à renforcer les capacités de la région en matière de poursuites pour piraterie, Réaffirmant que les enlèvements et les prises d ’otages, y compris les in fractions visées par la Convention internationale contre la prise d ’otages, sont condamnés par la communauté internationale, condamnant fermement la pratique persistante de la prise d ’otages par des pirates opérant au large des côtes somaliennes, se déclar ant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, conscient des répercussions préjudiciables sur leur famille, demandant la libération immédiate de tous les otages, et constatant l’importance de la coopération entre États Membres concernant le problème des prises d ’otages et les poursuites contre les pirates soupçonnés de prises d ’otages, Saluant les efforts faits par le Kenya, Maurice, les Seychelles et la Tanzanie pour poursuivre les personnes sou pçonnées d ’actes de piraterie devant leurs tribunaux, notant avec satisfaction l ’assistance fournie par le Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime de l ’ONUDC, le Fonds d ’affectation spéciale et d’autres organisations et donateurs internat ionaux, en coordination avec le Groupe de contact, afin d ’aider le Kenya, Maurice, la République -Unie de Tanzanie, les Seychelles, la Somalie et d ’autres pays de la région à poursuivre ou à faire incarcérer dans un État tiers à l ’issue des poursuites les p irates, y compris les personnes qui facilitent ou financent les actes de piraterie depuis la terre ferme, dans le respect du droit international des droits de l ’homme en vigueur, et soulignant qu’il faut que les S/RES/2442 (2018) 5/11 18-18704 États et les organisations internationales i ntensifient l ’action menée au niveau international à cet égard, Se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération soient disposés à coopérer entre eux et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des person nes soupçonnées de piraterie afin que les pirates reconnus coupables puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d ’accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme, et prenant acte du retour en Somalie de personnes reconnues coupables et incarcérées aux Seychelles qui souhaitent purger leur peine en Somalie et remplissent les conditions requises pour ce faire, et notant que les pe ines purgées doivent être celles qui ont été décidées par les tribunaux des États ayant engagé les poursuites et que toute proposition visant à modifier ces peines doit être conforme à l ’accord de transfert passé en 2011 avec les Seychelles, Se félicitan t des travaux du Comité de coordination de la sécurité maritime, qui est le principal mécanisme chargé de renforcer les capacités, de recenser l ’aide disponible et de la répartir, comme l ’a souligné la Conférence de Londres sur la Somalie tenue en mai 2017 , et encourageant les administrations nationales et régionales somaliennes à assumer de plus en plus de responsabilités dans les initiatives de lutte contre la piraterie, Se déclarant vivement préoccupé par les informations faisant état de pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans la zone économique exclusive somalienne, constatant la relation complexe qui existe entre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la piraterie, et considérant que la pêche illicite, non déclarée et non ré glementée représente des millions de dollars de manque à gagner pour la Somalie chaque année et qu ’elle peut contribuer à l ’instabilité des localités côtières, Notant que la Somalie a adhéré à l ’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée adopté par l ’Organisation des Nations Unies pour l ’alimentation et l’agriculture (FAO), saluant les projets appuyés par la FAO et l ’ONUDC qui visent à renforcer la capacité de la Somalie de lutter contre pareilles activités, et soulignant qu’il faut que les États et les organisations internationales intensifient encore leur appui au Gouvernement fédéral de la Somalie, à sa demande, pour renforcer la capacité du pa ys de lutter contre pareilles activités, Saluant l’action que mène le Gouvernement fédéral somalien pour mettre en place un régime juridique d ’octroi de permis de pêche, se félicitant , à cet égard, de la mise en œuvre d ’une composante du Programme pour la sécurité maritime régionale financé par l ’Union européenne, qui vise à promouvoir avec la FAO, auprès des États de la région, une pêche réglementée et transparente pratiquée comme il se doit, avec les autorisations voulues, et l’engageant à poursuivre ses efforts en ce sens, avec l’appui de la communauté internationale, Rappelant les rapports du Secrétaire général qui illustrent la gravité de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes et donnent des orientations utiles pour les e nquêtes et la poursuite des pirates, y compris sur les juridictions spécialisées compétentes pour juger les auteurs d ’actes de piraterie, Demeurant préoccupé par le sort des quatre otages iraniens capturés à bord du Siraj , qui sont toujours détenus en Som alie dans d ’effroyables conditions, et se félicitant des activités menées par l ’International Seafarers Welfare and Assistance Network et le Programme d ’aide humanitaire aux victimes de la piraterie en mer en matière de services post -traumatiques et d ’appu i financier aux victimes de la piraterie S/RES/2442 (2018) 18-18704 6/11 et à leur famille, ainsi que par le Fonds d ’aide aux victimes de la piraterie et à leur famille, qui apporte diverses formes de soutien durant et après la captivité, et considérant qu ’il est nécessaire de continuer à soutenir ces initiatives et à les financer, Saluant les progrès faits par le Groupe de contact et l ’ONUDC en ce qui concerne les outils d ’information utilisés pour sensibiliser le grand public aux dangers de la piraterie et pour faire connaître les mei lleures pratiques permettant d ’éliminer ces agissements criminels, Notant les efforts consentis par l ’ONUDC et le Programme des Nations Unies pour le développement et le financement fourni par le Fonds d ’affectation spéciale, l’Union européenne, le Royaum e-Uni, les États -Unis et d ’autres donateurs pour renforcer à l ’échelon régional, dans les domaines de la justice et de la police, les capacités permettant d ’enquêter, d ’arrêter et de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de piraterie, ainsi que d ’incarcérer les pirates condamnés, dans le respect des dispositions applicables du droit international des droits de l ’homme, Ayant à l ’esprit le Code de conduite de Djibouti concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l ’encont re des navires dans l ’océan Indien occidental et le golfe d ’Aden, prenant acte des activités des centres d ’échange d’informations situés au Kenya et en Tanzanie, et conscient des efforts que font les États signataires pour élaborer les cadres réglementaire s et législatifs nécessaires pour combattre la piraterie, renforcer leurs capacités de patrouille dans les eaux de la région, intercepter les navires suspects et poursuivre en justice les personnes soupçonnées de piraterie, Soulignant que la paix et la st abilité en Somalie, le renforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l ’homme et de l ’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d ’une élimination permanente de la piraterie et des v ols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par les autorités somaliennes, de services de garde côtière et de police maritime, de l ’Armée nationa le somalienne et de la Police somalienne, Prenant acte avec satisfaction du Communiqué et de la Déclaration sur la coopération maritime de Padang, adoptés par l ’Association des États riverains de l’océan Indien à la quinzième réunion du Conseil des ministres, dans lesquels il est demandé aux membres de favoriser et de renforce r la coopération en vue de lutter contre les menaces en mer, comme la piraterie et le trafic de stupéfiants, Se félicitant de la publication, en juin 2018, par le Conseil maritime et baltique international , la Chambre internationale de la marine marchande , l’International Group of Protection & Indemnity Clubs, l ’Association internationale des propriétaires indépendants de navires citernes , le Forum maritime international des compagnies pétrolières et d’autres , de la cinquième version des Meilleures pratiqu es de gestion pour décourager la piraterie et renforcer la sécurité maritime dans la région de la mer Rouge, du golfe d ’Aden, de l ’océan Indien et de la mer d ’Arabie (BMP5), notant que les informations et conseils que contient ce manuel aident les marins e t gens de mer à réduire les risques qu ’ils courent dans l ’exercice de leurs activités licites, Considérant que l ’instabilité qui perdure en Somalie est étroitement liée aux actes de piraterie et aux vols à main armée commis au large des côtes somaliennes et soulignant qu ’il faut que la communauté internationale poursuive son action sur tous les fronts pour réprimer la piraterie et les vols à main armée en mer et remédier à leurs causes profondes, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ainsi que les activités des groupes de pirates en Somalie S/RES/2442 (2018) 7/11 18-18704 concourent pour une large part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ; 2. Tout en prenant note des améliorations réalisées en Soma lie, considère que la piraterie y aggrave l ’instabilité en faisant entrer dans le pays d ’importantes quantités de liquidités illicites qui viennent financer de nouvelles activités criminelles, la corruption et le terrorisme ; 3. Souligne que la communauté internationale doit mener une action sur tous les fronts pour prévenir et réprimer la piraterie et remédier à ses causes profondes, en collaboration avec les autorités somaliennes et les autres acteurs concernés ; 4. Souligne également que c ’est aux auto rités somaliennes qu ’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, encourage le Parlement à approuver le projet de loi relatif à la garde côtière que les autorités somaliennes ont présenté, avec l ’appui d ’EUNAVFOR dans le cadre de son opération Atalanta et de la mission EUCAP Somalia, au Conseil des ministres , et prie instamment les autorités somaliennes de continuer à faire le nécessaire pour adopter sans plus tarder un ensemble co mplet de lois maritimes et antipiraterie et mettre en place des forces de sécurité, dont le rôle et la compétence seront bien définis, qui seront chargées de faire respecter ces lois, et de continuer, avec l ’appui de la communauté internationale, selon qu ’il conviendra, à renforcer les capacités des tribunaux somaliens d ’enquêter sur les responsables d ’actes de piraterie et de vols à main armée, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou fin ancent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, et d ’engager des poursuites à leur encontre ; 5. Considère qu’il faut continuer d ’enquêter sur ceux qui planifient, organisent ou financent illégalement des actes de piraterie commis au la rge des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie, et d ’engager des poursuites à leur encontre, et engage les États à coopérer avec les organisations internationales compétentes e n vue d ’adopter une législation facilitant les poursuites contre les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes ; 6. Exhorte les autorités somaliennes à appréhender les pirates qui opèrent au large des côtes somalienn es, à mettre en place des mécanismes permettant, après leur interpellation, de recouvrer en toute sécurité les biens dont ils se sont emparés, à enquêter sur ces pirates et à les poursuivre en justice, et à patrouiller dans les eaux territoriales somalienn es afin de prévenir et réprimer les actes de piraterie et vols à main armée en mer ; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour traduire en justice quiconque se sert du territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre de s actes de piraterie ou des vols à main armée en mer, engage les États Membres à aider la Somalie, sur demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renforcer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités régionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international des droits de l ’homme ; 8. Demande aux États de coopérer égalem ent, selon qu ’il conviendra, à la prise en charge du problème des prises d ’otages et à la poursuite des pirates soupçonnés de prises d ’otages ; S/RES/2442 (2018) 18-18704 8/11 9. Demande la libération immédiate et inconditionnelle de tous les gens de mer otages de pirates somaliens, et demande également aux autorités somaliennes et à toutes les parties prenantes de redoubler d ’efforts pour qu ’ils soient immédiatement libérés sains et saufs ; 10. Accueille avec satisfaction la création par les autorités seychelloises d ’une juridiction sp écialisée chargée de juger les affaires de piraterie et les crimes commis en mer, ainsi que l ’aboutissement des poursuites intentées devant cette juridiction ; 11. Considère qu’il faut que les États, les organisations internationales et régionales et les autres partenaires concernés partagent des éléments de preuve et d’information utiles aux services de répression afin que les personnes soupçonnées de piraterie soient effectivement poursuivies, que celles qui ont été reconnues coupables soient incarcérée s et que les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite soient appréhendés et poursuivis, continue d ’examiner la possibilité d ’applique r des sanctions ciblées contre les personnes et entités qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement des opérations de piraterie ou en tirent un profit illicite et qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 43 de la résolution 2093 (2013) et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l ’Érythrée, notamment en échangeant des renseignements sur d ’éventuelles violations de l ’embarg o sur les armes ou de l’interdiction d ’exporter du charbon de bois ; 12. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somalienne s, en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en déployant dans la zone des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en fournissant des bases et un appui logistique aux forces antipiraterie, en saisissa nt et en mettant hors d ’état de nuire les embarcations, navires, armes et matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes ; 13. Souligne l’importance de la coordination des activités des États et des organisations internationales visant à décourager les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, salue les initiatives prises par le Groupe de contact en vue de faciliter cette coordination en coopération avec l ’OMI, les États du pavillon et les autorités somaliennes, et demande instamment de continuer à soutenir ces efforts ; 14. Engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorit és somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, note que c’est à ces autorités qu ’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et décide de reconduire po ur une nouvelle période de treize mois à compter de l ’adoption de la présente résolution les autorisations visées au paragraphe 14 de la résolution 2383 (2017) , accordées aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire général ; 15. Décl are que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situation en Somalie et n ’affectent pas les droits, obligations et responsabilités des États Membres au regard du droit international, notamment les droits et obligat ions découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente S/RES/2442 (2018) 9/11 18-18704 résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumier ; déclare en outre que ces autorisations ont été reconduites à la suite de la réception de la lettre datée du 25 octobre 2018 faisant part de la requête des autorités somaliennes ; 16. Décide que l ’embargo sur les armes imposé à la Somalie en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) , précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013) , ne s ’applique pas aux livraisons d ’armes et de matériel militaire ni à l’assistance exclusivement destinées à appuyer les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 14 ci -dessus ; 17. Demande aux États coopérants de prendre les dispositions voulues pour garantir que les activités qu ’ils mènent conformément aux autorisations accordées au paragraphe 14 de la présente résolution n ’ont pas pour effet dans la pratique de refuser ou de restreindre le droit de passage inoffensif des navires d ’États tiers ; 18. Demande à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côti ers, ainsi qu ’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d ’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de m ener à bien les enquêtes et les poursuites à l ’encontre de toutes les personnes responsables d ’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, notamment les principaux acteurs de réseaux criminels de piraterie qui planifie nt, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, afin que tous les pira tes remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d ’exercice des voies de droit vis -à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention dans le cadre d ’opérations menées en vertu de la présente résolution ; 19. Demande également à tous les États d ’ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne et d ’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes, ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes depuis la terre ferme, et d ’incarcérer celles qui on t été reconnues coupables, dans le respect du droit international applicable, y compris le droit international des droits de l ’homme, décide de suivre de près ces questions, notamment, le cas échéant, la création de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie avec une participation ou une assistance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011) , et encourage le Groupe de contact à poursuivre ses travaux à cet égard ; 20. Salue , à cet égard, l ’action de l ’ONUDC qui continue, dans le cadre de son programme mondial de lutte contre la criminalité maritime, à collaborer avec les autorités de la Somalie et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie soient poursuivies, et les personnes reconnues coupables incarcérées, dans le respect du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme ; 21. Engage le Gouvernement fé déral somalien à adhérer à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, dans le cadre de l ’action S/RES/2442 (2018) 18-18704 10/11 qu’il mène pour s ’attaquer au blanchiment d ’argent et aux structures d ’appui financier permettant aux réseaux de pirates de survivre ; 22. Engage instamment tous les États à prendre, en vertu de leur droit interne, les mesures voulues pour empêcher le financement illicite d ’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés ; 23. Prie instamment les États, en coopération avec INTERPOL et Europol, d’enquêter plus avant sur les réseaux criminels internationaux impliqués dans les activités de piraterie au large des côtes somaliennes, y compris ceux qui sont responsables du financement et de la facilitation ill icites ; 24. Demande instamment à tous les États de veiller à ce que les activités de lutte contre la piraterie, en particulier les activités terrestres, tiennent compte de la nécessité de protéger les femmes et les enfants de l ’exploitation, notamment de l’exploitation sexuelle ; 25. Prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans la base de données mondiale sur la piraterie ; 26. Prend note avec satisfaction des contributions au Fonds d ’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et au Fonds d ’affectation spéciale de l ’OMI pour le Code de conduite de Djibouti et de mande instamment aux acteurs étatiques et non étatiques touchés par la piraterie, et tout particulièrement au secteur des transports maritimes internationaux, de verser des contributions à ces fonds ; 27. Exhorte les États parties à la Convention des Nati ons Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répression d ’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime à s ’acquitter pleinement des obligations que ces conventions et le droit international coutumier leur imposent en la matiè re, et à coopérer avec l’ONUDC, l ’OMI et les autres États et organisations internationales pour se doter des moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ; 28. Prend acte des recommandations et des éléments d ’orientation fournis par l’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer ; prie instamment les États, en collaboration avec les secteurs des transport s maritimes et des assurances et l ’OMI, de continuer de mettre au point des notes d ’information et des pratiques optimales concernant les techniques d ’évitement, d’évasion et de défense que doivent appliquer les navires attaqués ou naviguant au large des c ôtes somaliennes, et engage vivement les États à mettre leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d ’enquêtes de police scientifique, selon qu ’il conviendra, au premier port d ’escale adéquat, immédiatement après tout acte ou toute tentative d ’acte de piraterie ou de vol à main armée en mer, ou après une libération ; 29. Engage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, notamment, s ’il y a lieu, l ’établissement de règles régissant le déploiement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires, afin de prévenir et de réprimer la piraterie au large des côtes somaliennes, dans le cadre de consultations faisant intervenir notamment l ’OMI e t l’Organisation internationale de normalisation ; 30. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l ’ONUDC, le Programme alim entaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué S/RES/2442 (2018) 11/11 18-18704 par l ’OMI en ce qui concerne l ’embarquement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires dans les zones à haut risque ; 31. Note qu’il importe de garantir l ’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l ’aide fournie par le PAM et se félicite de l ’action menée par celui -ci, l’opération Atalanta de la force navale placée sous la direction de l ’Union euro péenne (EUNAVFOR) et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM ; 32. Prie les États et les organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes de l ’informer, ai nsi que le Secrétaire général, dans neuf mois, de l’état d ’avancée des mesures qu ’ils auront prises en exécution des autorisations découlant du paragraphe 14 de la présente résolution et prie également tous les États qui participent à la lutte contre la pi raterie au large des côtes somaliennes par l’intermédiaire du Groupe de contact, notamment la Somalie et les autres États de la région, de faire rapport à la même échéance sur les mesures qu ’ils auront prises pour établir leur compétence et pour coopérer e n matière d ’enquêtes et de poursuites dans les affaires de piraterie ; 33. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les douze mois suivant l ’adoption de la présente résolution, de l ’application de celle -ci et de la situation concernant la pir aterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes ; 34. Entend suivre l ’évolution de la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraphe 14 de la présente résolu tion si les autorités somaliennes lui en font la demande ; 35. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2443 (2018)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2443(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2443 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 6 novembre 2018 18-18709 (F) *1818709* Résolution 2443 (2018) Adoptée par le Conseil de s écurité à sa 8392e séance, le 6 novembre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l ’ex- Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 jui llet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2 005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010, 2019 (2011) du 16 novembre 2011, 2074 (2012) du 14 novembre 2012, 2123 (2013) du 12 novembre 2013, 2183 (2014) du 11 novembre 2014, 2247 (2015) du 10 novembre 2015, 2315 (2016) du 8 novembre 2016 et 2384 (2017) du 7 novembre 2017, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l ’ex- Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l ’intégrité territoriale de tous les États à l ’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se dé clarant résolu à appuyer l ’application de l ’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999 , annexe), ainsi que des décisions corr espondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Prenant acte des rapports du Haut -Représentant, dont le plus récent date du 17 octobre 2018, Encourageant les autorités de la Bosnie -Herzégovine à intensifier, avec l ’aide de la communauté internationale, les efforts qu ’elles accomplissent en vue d ’éliminer les munitions excédentaires, Exprimant ses remerciements au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) ainsi qu ’au personnel des autres organisations et organismes internationaux présents en Bosnie -Herzégovine pour leur contribution à la mise en œuvre de l ’Accord de paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l ’appendice B de l’annexe 1 -A de l ’Accord de paix et rappelant aux parties l ’obligation qui leur est faite de continuer d ’en appliquer les dispositions, S/RES/2443 (2018) 18-18709 2/4 Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix, Se félicitant de la présence ininterrompue de l ’EUFOR ALTHEA et salua nt la volonté de l ’Union européenne de continuer à ce stade de jouer un rôle militaire exécutif afin d ’aider les autorités de la Bosnie -Herzégovine à maintenir un climat de sûreté et de sécurité, ainsi que sa décision de recentrer l ’opération sur son manda t principal et de faire en sorte que celle -ci fasse l ’objet d ’une évaluation régulière, en fonction notamment de la situation sur le terrain, Demandant une nouvelle fois aux autorités compétentes de la Bosnie - Herzégovine de prendre les mesures nécessaire s pour mener à bien le programme « 5 plus 2 », qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut - Représentant, comme l ’a confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans ses communiqués, Réaffirmant les dispositions relat ives au Haut -Représentant énoncées dans ses résolutions antérieures et réaffirmant également l ’article V de l ’annexe 10 de l ’Accord de paix en ce qui concerne le pouvoir du Haut -Représentant, sur le théâtre des opérations, d ’interpréter en dernier ressort la mise à effet du volet civil de cet accord, Conscient de l’importance de la transition engagée par la Bosnie -Herzégovine pour se muer en un pays européen fonctionnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique, Prenant note de l’Accord de paix et de l ’attachement des dirigeants de la Bosnie - Herzégovine en faveur d ’une perspective européenne, qui s ’est notamment manifesté par la présentation de la demande d ’adhésion à l ’Union européenne faite par la Bosnie -Herzégovine en févr ier 2016 et par le travail accompli pour répondre au questionnaire de l ’Opinion de la Commission européenne par le biais du mécanisme de coordination sur les questions de l ’Union européenne, encourageant la Bosnie - Herzégovine à répondre aux questions de su ivi et rappelant que cet attachement doit se traduire d ’urgence par des réformes globales et concrètes, Observant avec préoccupation la persistance de politiques, d ’actions et de discours non constructifs et semant la division en Bosnie -Herzégovine, et en joignant de nouveau aux dirigeants politiques de promouvoir la réconciliation et la compréhension mutuelle, Constatant avec satisfaction que l ’exécution du programme de réforme a initialement fourni les premières mesures d ’ajustement structurel à l ’économ ie du pays, mais observant que son rythme s ’est ralenti et soulignant qu’il est urgent d’accélérer la mise à effet de réformes globales, de manière inclusive et au bénéfice de tous les citoyens, Soulignant qu’il faut que la Bosnie -Herzégovine redouble d ’efforts en ce qui concerne le fonctionnement et l ’indépendance de la magistrature, la répression de la corruption et de la criminalité organisée ainsi que la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation, Priant instamment toutes les pa rties concernées à s ’employer de façon constructive à donner suite aux élections et soulignant qu’il importe de procéder sans tarder à la mise en place du gouvernement et de l ’administration à tous les niveaux, dans l ’intérêt de tous les citoyens, Soulign ant qu’il est urgent de répondre aux recommandations laissées sans suite du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l ’homme (BIDDH) de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) visant à améliorer S/RES/2443 (2018) 3/4 18-18709 le cadre électoral, ainsi qu ’aux arrêts de la Cour constitutionnelle de Bosnie - Herzégovine et de la Cour européenne des droits de l ’homme, soulignant que les réformes électorales devraient être abordées dans un esprit de consensus et de dialogue et faire avancer le pays vers des normes démocratiques modernes, et constatant avec regret que les réformes nécessaires n ’ont pas été apportées au droit électoral préalablement à la tenue des élections du 7 octobre 2018, Encourageant les parties à mettre en œuvre le Plan d ’action nat ional sur les femmes, la paix et la sécurité de la Bosnie -Herzégovine de manière inclusive et attendant avec intérêt la poursuite de son application, Prenant note également de l’examen stratégique prévu pour le début de 2019, Constatant que la situation est restée calme et stable sur le plan de la sécurité et notant que les autorités de la Bosnie -Herzégovine se sont jusqu ’ici montrées capables de faire face aux menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité, Constatant également que la situation dans l a région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne de nouveau que c ’est à l ’ensemble des autorités de la Bosnie - Herzégovine qu ’il incombe au premier chef de continuer à assurer l ’application efficace de l ’Accord de paix, constate que la communauté internationale et les principaux donateurs restent disposés à les y aider et leur demande de coopérer pleinement avec le Mécanisme international appelé à exercer le s fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux ; 2. Se félicite de l’intention manifestée par l ’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie -Herzégovine après novembre 2018 ; 3. Autorise les États Membres, agissant par l ’intermédiaire de l ’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l ’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l ’OTAN sur place, confo rmément aux arrangements qui ont été conclus entre l ’OTAN et l ’Union européenne et qui lui ont été communiqués par ces deux institutions dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l ’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal da ns la stabilisation de la paix s ’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix ; 4. Décide de renouveler l ’autorisation qu ’il a accordée au paragraphe 11 de sa résolution 2183 (2014) pour un e période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution ; 5. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 3 et 4 ci - dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l’Accord de paix, souligne que les parties continuent de répondre à égalité de l’observation des dispositions de ces annexes et qu ’elles encourent à égalité les mesures coercitives que l ’EUFOR ALTHEA et la présence de l ’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l ’application des annexes en question et leur propre protection ; 6. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l ’OTAN, toute mesure nécessaire pour S/RES/2443 (2018) 18-18709 4/4 défendre l ’EUFOR ALTHEA ou la présence de l ’OTAN et pour aider ces deux entités à remplir leur mission, et reconnaît à l ’une comme à l ’autre le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d ’attaque ou de menace ; 7. Autorise en outre le s États Membres, agissant en vertu des paragraphes 3 et 4 ci -dessus et conformément à l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire afin de faire respecter les règles de fond et de procédure organisant la maîtrise de l ’espace aérien d e la Bosnie -Herzégovine pour l ’aviation civile et militaire ; 8. Exhorte les parties à entreprendre de manière constructive la mise en place du gouvernement et de l ’administration à tous les niveaux et à accélérer la mise en œuvre de réformes globales, d e manière inclusive, au bénéfice de tous les citoyens et conformément à la perspective européenne en faveur de laquelle le pays s ’est engagé et, à cet égard, les invite à s ’abstenir de toute politique, de toute action ou de tout discours non constructif et semant la division ; 9. Demande instamment aux parties, conformément à l ’Accord de paix, de respecter leur engagement de coopérer pleinement avec toutes les institutions participant à la mise en œuvre des mesures de paix établies, ainsi qu ’il est prévu dans l’Accord de paix, notamment l ’annexe 4 ; 10. Réaffirme que, selon l ’Accord de paix, la Bosnie -Herzégovine se compose de deux entités, dont l ’existence est reconnue juridiquement par sa Constitution, et réaffirme également que toute modification de celle -ci doit être effectuée conformément à la procédure qui y est prévue ; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2444 (2018)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2444(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2444 (2018) * Conseil de sécurité Distr. générale 14 novembre 2018 18-19381 * (F) *1819381* Résolution 2444 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8398e séance, le 14 novembre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie et en Érythrée, en particulier ses résolutions 733 (1992) , 1844 (2008) , 1907 (2009) , 2023 (2011) , 2036 (2012) , 2093 (2013) , 2111 (2013) , 2124 (2013) , 2125 (2013) , 2142 (2014) , 2182 (2014) , 2244 (2015) , 2317 (2016) et 2385 (2017) , Prenant note des rapports finaux du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée (« le Groupe de contrôle ») sur la Somalie ( S/2018/1002 ) et sur l ’Érythrée (S/2018/ 1003 ) et de leurs conclusions sur la situation en Somalie et en Érythrée, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, de Djibouti et de l ’Érythrée, et soulignant l’impor tance de s ’employer à empêcher toute propagation en Somalie des effets déstabilisateurs des crises et des différends régionaux, Condamnant les attaques perpétrées par les Chabab en Somalie et ailleurs, se déclarant préoccupé par la grave menace que ce gro upe continue de représenter pour la paix et la stabilité en Somalie et dans la région, et s’inquiétant en outre de la présence de groupes affiliés à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également appelé Daech) et des conséquences que la situation au Yémen peut avoir pour la sécurité en Somalie, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme, du droit international d es réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, Soulignant qu’il appuie les efforts déployés par les autorités somaliennes pour assurer la stabilité et la sé curité dans le pays et pour réduire les menaces que les Chabab et les groupes affiliés à l ’EIIL (également appelé Daech) représentent pour la paix et la sécurité, * Nouveau tirage pour raisons techniques ( 29 novembre 2018). S/RES/2444 (2018) 18-19381 2/11 Condamnant tous les mouvements d ’armes et de munitions vers et à travers la Somalie, en viol ation de l ’embargo sur les armes visant la Somalie, notamment lorsqu ’ils sont destinés à approvisionner les Chabab et les groupes affiliés à l ’EIIL (également appelé Daech) et lorsqu ’ils portent atteinte à la souveraineté et à l ’intégrité territoriale de l a Somalie, menaçant gravement la paix et la stabilité dans la région, et se déclarant préoccupé par les informations faisant état d ’une intensification des mouvements illégaux d ’armes et de munitions du Yémen vers la Somalie, Se félicitant de la coopérati on entre le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et le Groupe de contrôle, et soulignant qu’il importe que ces relations s ’améliorent encore et se renforcent à l ’avenir, Se félicitant de l’élaboration d ’un plan de transition assorti de conditions et d ’un calendrier précis prévoyant le transfert progressif des responsabilités de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) en matière de sécurité aux institutions et aux forces somaliennes chargées de la sécurité, appelant à la mise en œuvre rapide et coordonnée de ce plan, en participation étroite avec toutes les parties concernées, et rappelant qu’il importe au plus haut point d ’accélérer la mise en œuvre de l ’accord relatif au dispositif national de sécurité conclu entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, notamment les décisions de définir la composition et le rôle des forces de sécurité et d ’intégrer et de fournir une aide fédérale aux forces régionales pour jeter les bases d ’une tran sition réussie vers un secteur de la sécurité placé sous l ’autorité des Somaliens, Prenant note des mesures prises par le Gouvernement fédéral somalien pour améliorer ses notifications au Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) sur la Somalie et l ’Érythrée (« le Comité »), l’engageant instamment à accomplir de nouveaux progrès à cet égard, et rappelant que l ’amélioration de la gestion des armes et des munitions en Somalie est une composante fondamentale du progrès de la paix et de la stabilité dans la région, Louant les efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour rétablir les principales instit utions économiques et financières, augmenter les recettes publiques, mettre en place une gouvernance financière et des réformes structurelles, se félicitant des progrès continus accomplis pour établir un bilan des réformes entreprises au titre du programme de référence du Fonds monétaire international, ainsi que des avancées obtenues sur le plan de la loi anticorruption, et soulignant qu’il importe de progres ser dans ces domaines, Saluant les efforts que fait le Gouvernement fédéral somalien pour appliquer la loi de 2015 contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et la loi nationale de 2017 sur les communications, soulignant qu’il impo rte de respecter les dispositions relatives à la lutte antiterroriste et à la sécurité nationale figurant dans ces lois, et saluant en outre la création d ’un centre d ’information financière qui fera office de cellule de renseignement financier nationale, Soulignant que la régularité financière concourt grandement à la stabilité et à la prospérité, saluant l’action menée par le Gouvernement fédéral somalien pour lutter contre la corruption et insistant sur la nécessité d ’adopter une approche de tolérance zéro face à celle -ci pour promouvoir la transparence et accroître la responsabilité mutuelle en Somalie, Se déclarant vivement préoccupé par les rapports faisant état d ’activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les eaux relevant de la juridiction de la Somalie, soulignant qu’il importe de s ’abstenir de toute activité de pêche illicite, S/RES/2444 (2018) 3/11 18-19381 non déclarée et non réglementée, attendant avec intérêt tout nouveau rapport sur la question et encourageant le Gouvernement fédéral somalien, avec l ’appui de la communauté internationale, à s ’assurer que les permis de pêche sont délivrés de manière responsable dans le respect du cadre juridique somalien pertinent, Se déclarant profondément inquiet des difficultés en cours rencontrées sur le plan de l ’acheminement de l ’aide humanitaire en Somalie et condamnant dans les termes les plus énergiques toute partie faisant obstacle à l ’acheminement en toute sécurité de cette aide et tout mauvais usage ou détournement de fonds ou de fournitures humanitaires, a insi que les actes de violence commis contre les travailleurs humanitaires et le harcèlement à leur endroit, Rappelant que la protection de la population incombe au premier chef au Gouvernement fédéral somalien et considérant que celui -ci doit s ’employer en priorité, de concert avec les États membres de la fédération, à doter ses propres forces nationales de sécurité de moyens renforcés, Se félicitant des efforts faits par le Gouvernement fédéral somalien pour lutter contre les violences sexuelles et fo ndées sur le genre, encourageant le renforcement des mécanismes de signalement afin de faciliter les poursuites, et encourageant en outre le Gouvernement fédéral somalien à continuer de mettre en œuvre son Plan d’action national visant à mettre fin aux vio lences sexuelles commises en période de conflit par la formation, l ’application du principe de responsabilité, l ’aide aux victimes et le contrôle du secteur de la sécurité, Saluant les efforts faits en faveur de la paix, de la stabilité et de la réconcil iation dans la région, notamment la signature de la Déclaration conjointe de paix et d ’amitié entre l ’Érythrée et l ’Éthiopie le 9 juillet 2018, de la Déclaration conjointe de coopération globale entre l ’Éthiopie, la Somalie et l ’Érythrée le 5 septembre 201 8 et de l’Accord de paix, d ’amitié et de coopération globale entre la République fédérale démocratique d ’Éthiopie et l ’État d ’Érythrée le 16 septembre 2018, Prenant note de la décision du Secrétaire général de nommer un nouvel envoyé spécial pour la Corne de l ’Afrique qui, notamment, travaillera avec l ’Autorité intergouvernementale pour le développement et d ’autres organisations sous - régionales et régionales pertinentes à consolider les acquis récents en matière de paix et de sécurité dans la région, et ac complira des missions de bons offices au nom du Secrétaire général, Regrettant que le Groupe de contrôle n ’ait pas été en mesure de se rendre en Érythrée depuis 2011 et de s ’acquitter pleinement de son mandat, et saluant la réunion du 5 octobre 2018 entre le représentant du Gouvernement érythréen et le Coordonnateur du Groupe de contrôle, Constatant avec satisfaction que dans les derniers mois, plusieurs groupes armés ont fait part de leur volonté de mettre fin aux hostilités et de participer pacifiqueme nt aux efforts entrepris en faveur de la réconciliation dans la région, Se déclarant préoccupé par les rapports persistants faisant état de combattants djiboutiens portés disparus depuis les affrontements de 2008, demandant à l’Érythrée et à Djibouti de continuer d ’œuvrer au règlement des questions relatives aux combattants, et exhortant l’Érythrée à communiquer toute nouvelle information détaillée et disponible à ce sujet, Prenant note de l’intensification de la collabora tion entre l ’Érythrée et Djibouti, encourageant vivement les deux États à poursuivre l ’action menée en vue de la S/RES/2444 (2018) 18-19381 4/11 normalisation de leurs relations, notamment de bon voisinage, et à coopérer en conformité avec le droit international pour régler tout différen d relatif à leur frontière commune, et se déclarant à nouveau prêt à continuer d ’aider les parties à régler pacifiquement tous litiges prolongés, Considérant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la ré gion, Agissant au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Levée de l ’embargo sur les armes, des mesures d ’interdiction de voyager et de gel des avoirs et des sanctions ciblées imposées à l ’Érythrée 1. Rappelle les paragraphes 16 et 17 de sa résolution 1907 (2009) et constate qu’au cours de son mandat actuel et de ses quatre précédents mandats, le Groupe de contrôle pour la Somalie et l ’Érythrée n ’a pas trou vé d’éléments concluants indiquant que l ’Érythrée soutenait les Chabab ; 2. Salue la rencontre, le 25 septembre 2018, entre le représentant du Gouvernement érythréen et le Président du Comité et se félicite en outre de la rencontre, le 5 octobre 2018, en tre le représentant du Gouvernement érythréen et le Coordonnateur du Groupe de contrôle pour la Somalie et l ’Érythrée, en présence du Président du Comité ; 3. Salue la rencontre entre le Président djiboutien et le Président érythréen à Djedda, le 17 sept embre 2018, souligne l’importance des efforts constants vers la normalisation des relations entre l ’Érythrée et Djibouti pour la paix, la stabilité et la réconciliation dans la région, et encourage les États Membres, les organisations internationales, régi onales et sous -régionales et les autres parties à continuer d’appuyer ces efforts, notamment par leurs bons offices ; 4. Décide de lever, à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, l’embargo sur les armes, les mesures d ’interdiction de voy ager et de gel des avoirs et les sanctions ciblées imposés à l ’Érythrée par les résolutions 1907 (2009) , 2023 (2011) , 2060 (2012) et 2111 (2013) du Conseil de sécurité ; 5. Se déclare satisfait que les revenus provenant du secteur minier érythréen ne soient pas utilisées pour enfreindre les résolutions 1844 (2008) , 1862 (2009) , 1907 (2009) ou 2023 (2011) , et décide qu’à partir de la date d ’adoption de la présente résolution, les États ne seront plus tenus de prendre les mesures én oncées au paragraphe 13 de la résolution 2023 (2021) ; 6. Exhorte l’Érythrée et Djibouti à s ’engager sur la question des combattants djiboutiens disparus au combat, y compris en ayant recours à la mé diation de toute partie pertinente de leur choix, et exhorte en outre l’Érythrée à communiquer toute information détaillée supplémentaire ; 7. Exhorte les deux parties à poursuivre leurs efforts pour régler pacifiquement le différend relatif à leur fronti ère commune de manière conforme au droit international, par la conciliation, l ’arbitrage ou le règlement judiciaire, ou par toute autre voie de règlement pacifique énoncée à l ’Article 33 de la Charte des Nations Unies dont ils sont convenus ; 8. Affirme qu’il continuera de suivre les évolutions sur la voie de la normalisation des relations entre l ’Érythrée et Djibouti et d ’aider les deux pays à régler en bonne foi ces litiges ; S/RES/2444 (2018) 5/11 18-19381 Comité 9. Décide que le mandat du Comité du Conseil de sécurité faisant s uite aux résolutions 751 (1992) et 1907 (2009) sur la Somalie et l ’Érythrée, dorénavant dénommé le Comité du Conseil de sécurité faisant suite à la résol ution 751 (1992) sur la Somalie (« le Comité »), comprendra les tâches énoncées aux paragraphes 11 de la résolution 751 (1992) et de la résolution 1844 (2008) , et au paragraphe 23 de la résolution 2036 (2012) , et demande au Comité de modifier en conséquence ses directives, sa notice d ’aide à l ’application et son site Web ; Groupe de contrôle pour la Somalie et l ’Érythrée 10. Décide de mettre fin au mandat du Groupe de contrôle pour la Somalie et l’Érythrée à compter du 16 décembre 2018 ; Groupe d ’experts sur la Somalie 11. Décide de créer, à compter de la date d ’adoption de la présente résolution et jusqu ’au 15 décembre 2019, le Groupe d ’experts sur la Somalie, décide également que le mandat du Groupe d ’experts comprendra les tâches, dans la mesure où elles concernent la Somalie, énon cées au paragraphe 13 de la résolution 2060 (2012) et actualisées au paragraphe 41 de la résolution 2093 (2013) , au paragraphe 15 de la résolution 2182 (2014) , au paragraphe 23 de la résolution 2036 (2012) et au paragraphe 29 de la présente résolution, et exprime son intention d ’examiner le mandat du Groupe d ’experts et de prendre les mesures voulues concernant son éventuelle prorogation d ’ici au 15 novembre 2019 ; 12. Prie le Secrétaire général de prendre dès que possible, en consultation avec le Comité, les mesures administratives requises pour établir jusqu ’au 15 décembre 2019 le Groupe d ’experts qui se composera de six membres et sera installé à Nairobi, en faisant fond, selon que de besoin, sur les compétences des membres du Groupe de contrôle pour la Somalie et l ’Érythrée créé en vertu de résolutions antérieures, et prie également le Groupe d ’experts de se doter des compétences requises en matière de problématique femme s-hommes, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2242 (2015) ; Embargo sur les armes visant la Somalie 13. Réaffirme l’embargo sur les armes visant la Somalie, imposé au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992) , précisé aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 1425 (200 2) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de sa résolution 2093 (2013) , les paragraphes 4 à 17 de sa résolution 2111 (2013) , le paragraphe 14 de s a résolution 2125 (2013) , le paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) , le paragraphe 2 de sa résolution 2244 (2015) , le paragraphe 2 de sa résolution 2317 (2016) et le paragraphe 2 de sa résolution 2385 (2017) (« l’embargo sur les armes visant la Somalie ») ; 14. Décide de reconduire les dispositions du paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) jusqu ’au 15 novembre 2019 et réaffirme , à cet égard, que l ’embargo sur les armes visant la Somalie ne s ’applique pas aux livraisons d ’armes, de munitions ou de matériel militaire ni aux activités de conseil, d ’assistance ou de formation destinées exclusivement au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, sauf s ’il s’agit d’articles répertoriés dans l ’annexe de la résolution 2111 (2013) ; S/RES/2444 (2018) 18-19381 6/11 15. Réaffirme sa décision en vertu de laquelle l ’entrée dans les ports somaliens et le mouillage temporaire de navires transportant des armes et du matériel connexe utilisés à des fins défensives ne peuvent être considérés comme la livraison d ’articles de ce type en vi olation de l ’embargo sur les armes visant la Somalie, sous réserve que les articles restent à tout moment à bord des navires ; 16. Réitère sa décision en vertu de laquelle les armes ou le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développeme nt des Forces nationales de sécurité somaliennes ne sauraient être revendus, transférés ou utilisés par aucune personne ou entité n ’étant pas au service de ces forces, et souligne qu’il incombe au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fé dération de pourvoir en toute sûreté et efficacité à la gestion, à l ’entreposage et à la sécurité de cet arsenal ; 17. Se félicite à cet égard des améliorations apportées par le Gouvernement fédéral somalien aux procédures de déclaration, d ’enregistremen t et de marquage des armes et engage celui -ci à poursuivre dans cette voie, se déclare préoccupé par les informations faisant état de la persistance d ’un détournement des armes au sein du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la fédération, note qu’il est essentiel de renforcer encore la gestion des armes et des munitions pour empêcher leur détournement, et se déclare à nouveau résolu à surveiller et évaluer les améliorations apportées afin de réexaminer l ’embargo sur les armes, lorsque tout es les conditions énoncées dans ses résolutions seront réunies ; 18. Demande au Gouvernement fédéral somalien de faciliter l ’accès du Groupe d ’experts, qui devra adresser au Gouvernement une demande écrite en ce sens au moins dix jours à l ’avance, à tous ses arsenaux à Mogadiscio, à toutes les armes et munitions importées préalablement à leur distribution, à tous les bâtiments abritant des dépôts militaires dans les quartiers de l ’Armée nationale somalienne et à tous les arsenaux saisis commis à sa garde, et d’autoriser les photographies des armes et munitions qu ’il détient et l ’accès à ses registres et bordereaux de distribution, de sorte que le Conseil puisse suivre et évaluer les progrès dans ce domaine ; 19. Se félicite des efforts que le Gouvernement fédéral somalien continue de déployer pour élaborer des procédures opérationnelles permanentes détaillées en vue de la gestion des armes et des munitions, y compris un système de délivrance des autorisations et récépissés afin de surveiller toutes les arm es après la phase de livraison, se félicite en outre de la création d ’un mécanisme de distribution des armes et des munitions aux forces régionales conforme aux dispositions de la présente résolution figurant notamment au paragraphe 16, engage à étendre ce mécanisme aux autres matériels et fournitures militaires dans le respect des dispositions susmentionnées, et l ’exhorte à parachever et à mettre en œuvre ces procédures dès que possible ; 20. Accueille avec satisfaction la mise en place de l ’Équipe conjoi nte de vérification et demande instamment aux États Membres d ’appuyer la gestion améliorée des armes et des munitions en vue de renforcer la capacité du Gouvernement fédéral somalien dans ce domaine ; 21. Prend note des rapports que lui communique le Gouv ernement fédéral somalien en application du paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015 ), l’engage ainsi que les États membres de la fédération à accélérer la mise en œuvre du dispositif national de sécurité, du Pacte de sécurité et du plan de transition élaboré afin de permettre aux autorités nationales d ’assurer la sécurité et la protectio n du peuple somalien, et prie le Gouvernement fédéral somalien de lui faire rapport conformément au paragraphe 9 S/RES/2444 (2018) 7/11 18-19381 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015) sur la structure, la composition, les effectifs et l ’emplacement de ses forces de sécurité, y compris le statut des forces régionales et des milices, d ’ici au 15 mars 2019, puis le 15 septembre 2019 au plus tard, en y incluant en annexe les rapports de l ’équipe conjointe de vérification demandés au paragraphe 7 de la résolution 2182 (2014) ; 22. Rappelle qu’il incombe au premier chef au Gouvern ement fédéral somalien d ’informer le Comité, en application des paragraphes 3 à 8 de la résolution 2142 (2014) , des livraisons d ’armes, de munitions ou de matériel militaire ainsi que des activités de conseil, d ’assistance ou de formation dont pourraient bénéficier ses forces de sécurité, et appelle le Gouvernement fédéral somalien à améliorer ses notifications au Comité ; 23. Engage le Gouvernement fédéral somalien à continuer d ’améliorer le respect des délais et le contenu des notifications concernant les livraisons, comme indiqué au paragraphe 6 de la résolution 2142 (2014) ; 24. Prie le Gouvernement fédéral somalien d ’inclure dans les rapports qu ’il lui fait régulièrement conformément au paragraphe 20 les notifications concernant les unités destinataires parmi ses forces de sécurité au moment de la distribution des armes et d es munitions importées, comme prévu au paragraphe 7 de la résolution 2142 (2014) ; 25. Souligne les obligations incombant aux États Membres et découlant des procédures de notification prévues à l ’alinéa a) du paragraphe 11 de la résolution 2111 (2013) , demande instamment aux États Membres de se conformer strictement à ces procédures lorsqu ’ils apportent leur assistance à la mise en place des insti tutions somaliennes du secteur de la sécurité et les encourage à se reporter à cet égard à la Notice d ’aide à l ’application des résolutions no 2, élaborée par le Comité ; 26. Rappelle le paragraphe 2 de sa résolution 2142 (2014) et note que l ’appui au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes peut comprendre, entre autres, la construction d ’infrastructures et le versement de salaires et d’indemnités aux membres de ces forces uniqueme nt ; 27. Engage le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et l ’AMISOM à coopérer davantage, comme il est prévu au paragraphe 6 de la résolution 2182 (2014) , pour recueillir et enregistrer des informations sur l’ensemble du matériel militaire confisqué dans le cadre d ’offensives ou d ’opérations prescrites par son mandat ; 28. Prie le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération de renforcer l ’encadrem ent civil de leurs forces de sécurité, de continuer d’adopter et de mettre en œuvre des procédures de vérification des antécédents de tout le personnel de défense et de sécurité, y compris les antécédents en matière de droits de l ’homme, et d ’enquêter sur les individus responsables de violations du droit international, notamment du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et de les poursuivre comme il convient, et rappelle à cet égard l ’importance de la politique de diligence voulu e en matière de droits de l ’homme instituée par le Secrétaire général s ’agissant de l ’appui fourni par l ’Organisation aux forces de sécurité somaliennes ; 29. Décide que le Groupe d ’experts poursuivra les enquêtes lancées par le Groupe de contrôle pour l a Somalie et l ’Érythrée sur l ’exportation vers la Somalie de substances chimiques susceptibles d ’être utilisées comme oxydants dans la S/RES/2444 (2018) 18-19381 8/11 fabrication d ’engins explosifs improvisés, tels que les précurseurs suivants : nitrate d’ammonium, chlorate de potassium, nitrate de potassium et chlorate de sodium, en vue d ’envisager de nouvelles mesures, et demande aux États Membres et au Gouvernement fédéral somalien de coopérer avec le Groupe d ’experts à cet égard ; 30. Souligne qu’il importe de verser les salaires de s membres des forces de sécurité somaliennes de manière régulière et prévisible, engage le Gouvernement fédéral somalien à continuer de mettre en place des systèmes permettant d ’améliorer la régularité et la responsabilité des paiements et de l ’acheminemen t de fournitures aux forces de sécurité somaliennes et salue les progrès accomplis jusqu ’ici en matière d’enregistrement biométrique ; 31. Rappelle la nécessité de doter les Forces nationales de sécurité somaliennes de moyens renforcés, en particulier en leur fournissant du matériel, en les entraînant et en les encadrant, afin d ’améliorer leur crédibilité et leur professionnalisme et de faciliter le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l ’AMISOM à ces forces conformément au plan de transition, et encourage les donateurs à continuer d ’apporter leur appui à cet égard, comme énoncé dans le Pacte de sécurité ; 32. Prie le Secrétaire général de procéder, avant le 15 mai 2019, à une évaluation technique de l ’embargo sur les armes, assortie de propositions et de recommandations en vue d ’en améliorer l ’application ; Menaces contre la paix et la sécurité 33. S’indigne de l ’augmentation des recettes que tirent les Chabab des ressources naturelles, notamment par la taxation du commerce illicite du sucre, de la production agricole et du bétail, se déclare préoccupé par l ’implication de ce groupe dans le commerce illicite du ch arbon de bois et prend note avec satisfaction des rapports du Groupe d ’experts sur ces questions ; 34. Demande au Gouvernement fédéral somalien de coopérer avec le Groupe d’experts pour faciliter les interrogatoires de membres soupçonnés d ’appartenir aux Chabab et à l ’EIIL (également appelé Daesh) qu ’il détient afin d ’aider le Groupe dans ses enquêtes ; 35. Accueille avec satisfaction les efforts que le Gouvernement fédéral somalien a déployés pour améliorer ses procédures de gestion financière, notamment en menant à bien deux programmes de référence du Fonds monétaire international et en s ’engageant à poursuivre les réformes entreprises dans le cadre du troisième programme de référence, encourage le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à maintenir le rythme des réformes en vue de l ’amélioration de la transparence, de la responsabilité, de l ’exhaustivité et de la prévisibilité du recouvrement des recettes et des allocations budgétaires, et se déclare préoccupé par la productio n et la distribution de fausse monnaie somalienne ; 36. Se déclare préoccupé par les informations qui font toujours état de cas de corruption et de détournement de ressources publiques, notamment par les signalements de malversations financières présumées mettant en cause des membres du Gouvernement fédéral somalien, des États membres de la fédération, des membres du Parlement fédéral et des groupes d ’opposition somaliens, qui nuisent aux efforts d’édification de l ’État, et accueille avec la plus grande sa tisfaction , dans ce contexte, les mesures prises par l ’État fédéral somalien pour traiter les affaires de corruption et élaborer une législation anticorruption ; S/RES/2444 (2018) 9/11 18-19381 37. Souligne que les individus qui se livrent à des actes menaçant le processus de paix et de réconciliation en Somalie pourraient être visés par des mesures ciblées ; 38. Constate que l ’examen des questions constitutionnelles en suspens autour du partage du pouvoir et des ressources entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération est essentiel pour la stabilité de la Somalie, demande au Gouvernement fédéral et aux États membres de la fédération de régler ces questions en collaborant de manière constructive et en veillant à n ’exclure personne, et les encourage à mettr e en œuvre les éléments en suspens de l ’accord sur le dispositif national de sécurité, y compris les décisions relatives à la composition, à la répartition, au commandement et au contrôle des forces de sécurité et au partage des ressources ; 39. Réaffirm e la souveraineté de la Somalie sur ses ressources naturelles ; 40. Se déclare de nouveau gravement préoc cupé par le risque que le secteur pétrolier somalien ne devienne une source d ’exacerbation du conflit, accueille avec satisfaction l’accord politique sur le partage des ressources pétrolières et minérales auquel le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération sont parvenus en juin 2018 et souligne que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération doivent i mpérativement mettre en place, sans retard indu, des mécanismes de partage des ressources et des cadres juridiques crédibles pour éviter que le secteur pétrolier somalien ne soit à l ’origine d ’une flambée des tensions ; Embargo sur le charbon de bois e n provenance de Somalie 41. Réaffirme sa décision concernant l ’interdiction d ’importer et d ’exporter du charbon de bois somalien, énoncée au paragraphe 22 de sa résolution 2036 (2012) (« l’embargo sur le charbon de bois »), se félicite de l’intensification des efforts des États Membres pour prévenir l ’importation de charbon de bois d ’origine somalienne, réaffirme que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédératio n doivent prendre les mesures voulues pour empêcher l ’exportation de charbon de bois de Somalie, prie instamment les États Membres de poursuivre leurs efforts pour assurer la pleine mise en œuvre de l ’embargo, et réaffirme que les individus et entités qui se livrent à des actes contrevenant à l ’embargo sur le charbon de bois pourraient être visés par des mesures ciblées ; 42. Demande de nouveau à l’AMISOM, comme il l ’a déjà fait au paragraphe 18 de sa résolution 2111 (2013) et au paragraphe 16 de sa résolution 2431 (2018) , d’appuyer et d ’aider le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à appliquer l ’interdiction totale d es exportations de charbon de bois de Somalie, et la prie de faciliter un accès régulier du Groupe d ’experts aux ports d ’exportation de charbon de bois ; 43. Se félicite des efforts déployés par les Forces maritimes combinées en vue de faire cesser l ’exportation et l ’importation de charbon de bois à destination et en provenance de la Somalie, et se félicite également de la coopération qui s ’est instaurée entre le Groupe d ’experts et les Forces maritimes combinées pour tenir le Comité informé de la situati on concernant le commerce du charbon de bois ; 44. Constate avec inquiétude que le commerce du charbon de bois sert de source importante de financement aux Chabab et réaffirme à cet égard les dispositions des paragraphes 11 à 21 de sa résolution 2182 (2014) , et décide de reconduire les dispositions qui figurent au paragraphe 15 de ladite résolution jusqu ’au 15 novembre 2019 ; S/RES/2444 (2018) 18-19381 10/11 45. Condamne la poursuite des exportations de charbon de bois de Somalie, qui contrevient à l ’interdiction complète réaffirmée ci -dessus, demande au Groupe d’experts de continuer de se pencher sur cette question dans son prochain rapport et de proposer de nouvelles mesures, en tenant compte des problèmes de droits de l’homme, et se déclare disposé à envisager de nouvelles mesures si les violations se poursuivent ; 46. Encourage l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à poursuivre les travaux qu ’il a entrepris avec le Gouvernement fédéral somalien aux termes de so n mandat en cours dans le cadre du Forum de l ’océan Indien sur la criminalité maritime pour amener les États Membres et les organisations internationales concernés à élaborer ensemble des stratégies visant à désorganiser le commerce du charbon de bois soma lien ; Accès humanitaire en Somalie 47. Se déclare vivement préoccupé par la situation humanitaire actuelle en Somalie et ses incidences sur la population somalienne, se félicite de l’action menée par l ’Organisation des Nations Unies, les organismes humanitaires et autres acteurs humanitaires pour acheminer une aide vitale à des populations vulnérables, condamne dans les termes les plus énergiques la recrudescence des attaques con tre les acteurs humanitaires ainsi que tout détournement de l ’aide des donateurs et les entraves mises à l’acheminement de l ’aide humanitaire, demande de nouveau à toutes les parties d’autoriser et de faciliter pleinement la fourniture en toute sécurité et sans entrave de l’aide aux personnes qui en ont besoin dans toute la Somalie, et encourage le Gouvernement fédéral somalien à améliorer le cadre réglementaire applicable aux donateurs ; 48. Décide que jusqu ’au 15 novembre 2019, et sans préjudice des pro grammes d’aide humanitaire menés ailleurs, les mesures imposées au paragraphe 3 de la résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaire s à l ’acheminement en temps voulu, par l ’ONU, les institutions spécialisées ou programmes des Nations Unies, les organisations humanitaires dotées du statut d ’observateur auprès de l ’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenai res d ’exécution, y compris les organisations non gouvernementales bénéficiant d ’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent au Plan d ’aide humanitaire pour la Somalie mis en place par les Nations Unies, de l ’aide humanitaire dont la Somalie a besoin d ’urgence ; 49. Prie le Coordonnateur des secours d ’urgence de lui faire rapport d ’ici au 15 octobre 2019 sur l ’acheminement de l ’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui l ’entraverait, et demande aux organismes des Nations Unies compét ents, ainsi qu ’aux organisations humanitaires dotées du statut d ’observateur auprès de l’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire en Somalie et à leurs partenaires d ’exécution, d ’intensifier leur collaboration avec l ’ONU et de lui communique r plus régulièrement des éléments d ’information ; Sanctions ciblées concernant la Somalie 50. Rappelle les décisions qu ’il a prises dans sa résolution 1844 (2008) , par laquelle il a imposé des s anctions ciblées, et dans ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013) , par lesquelles il a élargi les critères d ’inscription sur la Liste, note que l’un des critères énoncés dans la résolution 1844 (2008) est de se livrer à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité en Somalie, et décide que ces actes S/RES/2444 (2018) 11/11 18-19381 peuvent également inclure, s ans s ’y limiter, le fait de planifier, diriger ou commettre des actes de violences sexuelles et fondées sur le genre ; 51. Réaffirme sa volonté d ’adopter des mesures ciblées contre les personnes et les entités auxquelles les critères susmentionnés s ’appliquent ; 52. Rappelle l’alinéa c) du paragraphe 2 de la résolution 2060 (2012) et souligne qu ’un détournement de ressources financières répond au critère de désignation et qu ’il s’applique au détournement à tous les niveaux ; 53. Demande de nouveau aux États Membres d ’aider le Groupe d ’experts dans ses investigations, et prie en o utre le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et l ’AMISOM d ’échanger des informations avec le Groupe d’experts au sujet des activités des Chabab ; Rapports 54. Prie le Groupe d ’experts de présenter au Comité des rapports mensuels et un bilan à mi -parcours complet, ainsi que de soumettre pour examen au Conseil d ’ici au 15 octobre 2019, par l ’entremise du Comité, un rapport final ; 55. Prie le Comité, conformément à son mandat et en consultation avec le Groupe d ’experts et les autres entités compétentes des Nations Unies, d ’examiner les recommandations figurant dans les rapports du Groupe d ’experts et de lui recommander des moyens d ’améliorer l ’application et le respect de l ’embargo sur les armes visant la Somalie, les mesu res concernant les importations et les exportations de charbon de bois somalien et l ’exécution des mesures imposées aux paragraphes 1, 3 et 7 de sa résolution 1844 (2008) pour mettre fin aux violations persistantes ; 56. Prie le Comité d ’envisager le cas échéant que son président ou certains de ses membres se rendent dans tel ou tel pays pour l ’aider à mettre en œuvre effectivement et intégralement les mesures visées ci -avant, dans l ’idée de pousser le s États à se conformer pleinement aux dispositions de la présente résolution ; 57. Prie le Secrétaire général de le tenir informé des évolutions sur la voie de la normalisation des relations entre l ’Érythrée et Djibouti et de lui faire rapport au plus ta rd le 15 février 2019, puis tous les six mois, et entend suivre l ’évolution de la présente demande à la lumière de ces progrès ; 58. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2445 (2018)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2445(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2445 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2018 18-19491 (F) *1819491* Résolution 2445 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8400e séance, le 15 novembre 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) , 2352 (2017) , 2386 (2017) , 2411 (2018) , 2412 (2018) , 2416 (2018) et 2438 (2018) , les déclarations de sa présidence parues sous les cotes S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations de la présidence à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 et 27 novembre 2015, Réaffirmant son ferme attachement à la souver aineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu ’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l ’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopé ration régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l ’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d ’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l ’Accord de paix global et non par des actions unilatérales de l ’une ou l ’autre des parties, Soulignant que la coopération constante entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Gouvernement de la République du Soudan du Sud est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité ainsi que pour l ’avenir des relations entre les deux États, encourageant les progrès dans l ’amélioration des relations bilatérales et la tenue de réunions régulières du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres mécanismes conjoints, et demandant aux deux gouvernements de mettre en œuvre les engagements pris dans l ’Accord conclu le 20 juin 2011 entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouvement populaire de li bération du Soudan concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, l ’Accord conclu le 29 juin 2011 entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Sud -Soudan S/RES/2445 (2018) 18-19491 2/9 sur la sécurité des frontières et le Mécani sme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, l ’Accord conclu le 30 juillet 2011 entre le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud concernant la Mission d ’appui à la surveillance de la frontière et l ’Accord de coopération et l’Accord sur les dispositions de sécurité conclus par les deux États le 27 septembre 2012, ainsi que toutes les décisions ultérieures du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, Saluant le concours que continuent de prêter aux par ties l ’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine, l ’Autorité intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d’Éthiopie, l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Souda n du Sud, dont les responsabilités seront assumées à l ’avenir par l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique, et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Reconnaissant qu’après être parvenue à stabili ser et à démilitariser la zone d’Abyei au cours des sept années écoulées depuis sa création, la FISNUA est maintenant une force de sécurité intérimaire sans stratégie de sortie viable et prenant note à cet égard du fait qu ’il y a lieu de reconfigurer la mi ssion de façon à instaurer les conditions propices à un processus politique viable servant également de stratégie de sortie, Notant qu’au cours des sept dernières années, le Gouvernement soudanais et le Gouvernement sud -soudanais n ’ont guère avancé dans le processus politique décrit dans les accords de 2011 et de 2012 susmentionnés, en manquant notamment à leurs obligations d ’organiser des réunions régulières du Comité mixte de contrôle d ’Abyei et de créer l ’Administration de la zone d ’Abyei et le Service de police d ’Abyei, Soulignant l’évolution de la menace dans la zone d ’Abyei décrite par le Secrétaire général dans sa lettre du 20 août 2018 ( S/2018/778 ) et prenant note des conditions de sécurité dans la zone d ’Abyei décrites par le Secrétaire général dans son rapport du 15 octobre 2018 ( S/2018/923 ), Se félicitant du travail fait par la police des Nations Unies pour conseiller et encadrer la population loc ale en l ’absence du Service de police d ’Abyei, demandant instamment aux deux parties de créer le Service de police d ’Abyei, saluant le rôle accru que joue la FISNUA dans la promotion du dialogue intercommunautaire et exhortant toutes les parties à poursuivre ces dialogues, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s ’acquitter efficacement de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, à prévenir les conflits et à men er des activités de médiation et de dissuasion, soulignant fermement que toutes les attaques perpétrées contre le personnel des Nations Unies sont inacceptables et réaffirmant que de telles attaques, qui sont susceptibles de constituer un crime de guerre, doivent donner lieu à des enquêtes rapides et approfondies et que leurs auteurs doivent être amenés à en répondre, Rappelant qu’il s’est félicité, dans sa résolution 2205 (2015) , de la décision du Secrétaire général de nommer un chef civil de mission, Ayant à l ’esprit que la population de la zone d ’Abyei continue de dépendre de l’assistance humanitaire, qu ’il demeure crucial de permettre aux organisations humanitaires d ’accéder aux populations qui on t besoin d ’aide, et que les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 182 000 personnes dans la zone d’Abyei, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié l e Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient S/RES/2445 (2018) 3/9 18-19491 utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des mi ssions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018), dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions v isant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver la pleine application de ces résolutions ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l ’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que du respect des droits des femmes, dans le cadre d ’initiatives concertées et grâce à des informations , des mesures et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, et rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il a émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Se déclarant préoccupé par la présence résiduelle de mines et de restes explosifs de guerr e dans la zone d ’Abyei et par la menace qu ’elle représente, qui compromet la sécurité du retour des personnes déplacées et des migrations ainsi que les activités de subsistance, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entr e le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 mai 2019 le mandat de la FISNUA établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu ’au 15 mai 2019 le mandat de la Force défini au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) ; 2. Rappelle sa résolution 2412 (2018) , par laquelle il a décidé de proroger jusqu ’au 15 avril 2019 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , rappelle également sa résolution 2438 (2018), par laquelle il a décidé qu ’il s’agirai t de la dernière prorogation à l ’appui du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière à moins que les deux parties n ’accomplissent des progrès mesurables et prennent les mesures énoncées au paragraphe 3 de la résolution 2438 (2018) , et demande aux parties de prendre ces mesures ; 3. Décide de réduire l ’effectif maximum autorisé à 4 140 militaires jusqu ’au 15 mai 2019, décide également de réduire cet effectif de 295 militaires dès que les policiers supplémentaires visés au paragraphe 4 auront été déployés, et décide en outre qu’à compter du 15 avril 2019, l ’effectif maximum autorisé sera réduit de 557 militaires supplémentaires, à moins qu ’il ne décide de proroger le mandat mod ifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) , conformément au paragraphe 2 de la résolution 2438 (2018) ; 4. Décide de porter l ’effectif maximum autorisé dans la résolution 1990 (2011) à 345 policiers, dont 185 policiers hors unités constituées et une unité de police constituée, demande à l’Organisation des Nations Unies de prendre les mesures nécessaires pour déployer rapidement des policiers supplémentaires afin que ce nouvel effectif autorisé de 345 soit atteint, exige que le Gouvernement du Soudan et le Gouvernement du Soudan du Sud a ident pleinement la FISNUA à déployer ces agents, notamment en délivrant rapidement des visas, et entend réduire progressivement l ’effectif maximum autorisé du personnel de police à mesure que le S/RES/2445 (2018) 18-19491 4/9 Service de police d ’Abyei sera constitué et qu ’il sera en me sure d ’assurer le respect de l’état de droit dans toute la zone d ’Abyei ; 5. Entend demander au Secrétaire général de nommer un chef civil adjoint de la FISNUA, qui sera chargé d ’appuyer la mise en œuvre de l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei et de parvenir à un règlement politique de la question du statut d ’Abyei, à moins que les parties progressent vers une solution politique ; 6. Exprime son intention de continuer à revoir comme il c onvient la configuration et le mandat de la FISNUA à la lumière des recommandations formulées par le Secrétaire général, notamment dans ses lettres du 22 avril 2018 et du 20 août 2018, et sur la base des progrès accomplis dans l ’application des Accords de coopération du 27 septembre 2012 et la détermination du statut définitif d ’Abyei dans le respect de l ’Accord de paix global ; 7. Déplore que les parties aient pris peu de mesures pour appliquer l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’admin istration et la sécurité de la zone d’Abyei et parvenir à un règlement politique sur le statut d ’Abyei, demande aux parties d ’informer le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique de l ’état d’avancement des mesures répertoriées ci -dessous et invite le Groupe et l ’Envoyé spécial du Secrétaire général à l ’en informer également d ’ici au 15 avril 2019 : 1. Détermination du statut définitif d ’Abyei, y compris les mesures visant à examiner la proposition faite en 2012 par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine, compte tenu en particulier des communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine en date du 24 octobre 2012, du 26 octobre 201 3 et du 6 février 2018, 2. Mise en œuvre de toutes les décisions du Comité mixte de contrôle d’Abyei, conformément à l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei de juin 2011, 3. Mesures pris es par la Commission de l ’Union africaine pour présenter au Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine les conclusions et recommandations formulées par la Commission d ’enquête conjointe de la zone d ’Abyei, comme le Conseil de paix et de sécurité l ’a demandé dans son communiqué du 31 juillet 2015, et mesures visant à promouvoir la réconciliation et la participation des populations misseriya et ngok dinka ; 8. Demande instamment que l ’on continue de progresser vers la création d’institutions proviso ires dans la zone d ’Abyei, conformément à l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, conclu en juin 2011, prend note en particulier du fait qu ’en l’absence du Service de police d ’Abyei, la FISN UA demeure la seule entité chargée d ’assurer le respect de la loi et le maintien de l ’ordre, prend note également de l’état des lieux dressé du 30 novembre 2017 au 2 février 2018 par la police des Nations Unies en collaboration avec les organismes, fonds e t programmes des Nations Unies et les chefs traditionnels des deux communautés en vue de la création à terme du Service de police d ’Abyei, prend acte de la nomination, par les Gouvernements soudanais et sud -soudanais, des responsables chargés de participer à une opération de planification conjointe intégrée et établir une feuille de route en vue de la création du Service de police d ’Abyei, et exhorte les deux gouvernements à participer à cette opération d ’ici au 15 avril 2019 ; 9. Encourage le Groupe de m ise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général à poursuivre les efforts de coordination visant à faciliter la pleine application des accords de 2011, et encourage la FISNUA S/RES/2445 (2018) 5/9 18-19491 à coopérer avec eux s ’agissant du proce ssus de réconciliation, des activités de sensibilisation et du processus de paix politique ; 10. Se félicite de l ’intensification des efforts déployés pour déterminer définitivement le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée sur le terrain, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, de l ’issue des négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcation des frontières ; 11. Souligne que le mandat de protection des civils dont est investie la FISNUA en vertu du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) autorise notamment la Force à prendre les mesures nécessaires pour prot éger les civils contre toute menace imminente de violences physiques, quelle qu ’en soit la source, souligne à cet égard que les soldats du maintien de la paix sont autorisés à recourir à tous les moyens nécessaires, y compris l ’emploi de la force s ’il s’impose, pour protéger les civils qui se trouvent sous la menace de violences physiques, conformément au mandat de leur mission, à la Charte des Nations Unies et au droit international applicable, et appelle l’attention sur le fait qu’il importe que les hauts responsables des missions continuent de s’investir toujours plus dans la protection des civils, l ’objectif étant de faire en sorte que toutes les composantes des missions et tous les niveaux de la chaîne de commandement soient bien informés du mandat de p rotection des civils et des responsabilités qui en découlent, soient formés à cette mission et s ’en acquittent ; et saluant les efforts de la FISNUA à cet égard ; 12. Condamne la présence intermittente de personnel des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d ’Abyei, en violation de l ’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territoire , exige à nouveau que le Gouvernement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d ’Abyei et que le Gouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle à nouveau que, conforméme nt à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d ’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales ; 13. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la dé militarisation effective d ’Abyei, notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin ; 14. Réaffirme que, selon l ’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011), la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d ’armes dans la zone d ’Abyei, en coordination avec les signataires de l ’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, le Comité mixte de contrôle d ’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d ’Abyei une « zone exempte d ’armes » ; 15. Demande à la FISNUA de poursuivre son dialogue avec le Comité mi xte de contrôle d ’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes efficaces de contrôle permettant de garantir pleinement le respect par l ’ensemble des parties concernées du statut d ’Abyei comme zone exempte d ’armes, et demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud, au Comité mixte de contrôle et aux populations misseriya et ngok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard ; 16. Se félicite des initiatives prises par la FISNUA pour soutenir le dialogue des communautés et les efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka, S/RES/2445 (2018) 18-19491 6/9 notamment l ’action des comités pour la paix, pour renforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réco nciliation dans la région d’Abyei, et invite la FISNUA à travailler en coordination avec l ’administration mise en place à Abyei par Djouba et avec l ’administration misseriya à Mouglad, en s’appuyant sur les capacités civiles voulues, pour maintenir la stab ilité, promouvoir la réconciliation intercommunautaire et faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs villages ainsi que la prestation des services ; 17. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre immédiatement des mesures pour renfo rcer la confiance entre les différentes communautés de la zone d’Abyei, en s ’assurant que les femmes participent à tous les stades, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l ’échelon local, en appuyant les efforts déployés par les organisatio ns non gouvernementales pour consolider la paix, et en aidant pleinement la FISNUA à promouvoir le dialogue ; 18. Souligne que la participation des femmes à tous les niveaux du dialogue intercommunautaire est essentielle pour garantir un processus crédib le et légitime et demande à toutes les parties de promouvoir une participation des femmes qui soit sans restriction et sur un pied d ’égalité avec les hommes ; 19. Salue les efforts que la FISNUA continue de faire pour renforcer, dans la limite de ses cap acités et ressources et en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection de la population locale, afin de contribuer à la gestion des activités de maintien de l ’ordre dans la zone d’Abyei, tout e n assurant le traitement humain et digne des suspects et autres détenus, et pour poursuivre sa collaboration avec les deux gouvernements sur cette question ; 20. Se félicite de la tenue, le 14 novembre 2017, de la réunion des chefs traditionnels des popu lations misseriya et ngok dinka, engage toutes les parties à donner pleinement suite aux constatations et recommandations issues de l ’enquête de la Commission d ’enquête conjointe de la zone d ’Abyei sur le meurtre d ’un soldat de la paix de la FISNUA et du C hef suprême des Ngok Dinka, suite à la publication des conclusions de la Commission de l ’Union africaine, accueille avec satisfaction la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l ’Union africaine d ’avoir des échanges avec les parties au sujet de ces constatations et recommandations, et attend avec intérêt la publication, comme convenu par les chefs traditionnels, du rapport de la Commission de l ’Union africaine s ur le meurtre du chef des Ngok Dinka, lequel doit servir de base à la réconciliation des communautés, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d ’Abyei ; 21. Demande à tous les États Membres, en particulier a u Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d ’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l ’ensemble du matéri el, des vivres, des fournitures et des biens, notamment des véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l ’usage officiel et exclusif de la FISNUA ; 22. Demande à nouveau au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud d ’apporter t out leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris au personnel humanitaire, sans considération de nationalité, afin qu ’ils puissent entrer au Soudan et au Soudan du Sud, de faciliter l ’installation de bases, la construction d ’infrastructures, y compris de l’aéroport d ’Athony, dans la zone de mission et l ’octroi d ’autorisations de vol et de fournir un soutien logist ique, demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud de faciliter les déplacements au Soudan et au S/RES/2445 (2018) 7/9 18-19491 Soudan du Sud en provenance ou à destination d ’Abyei, et demande également à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligati ons au titre de l ’Accord sur le statut des forces ; 23. Reconnaît que l ’absence de projets de développement ainsi que l’incapacité de fournir des services publics de base ont eu des conséquences défavorables pour les populations d ’Abyei, demande au Gouve rnement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud ainsi qu ’aux donateurs d ’appuyer les activités d’entretien des routes, de reconstruction et de renforcement des capacités, et se félicite que le Secrétaire ait, dans une lettre ( S/2018/778 ), exhorté à mettre en place des projets de développement mettant l ’accent sur la réconciliation ; 24. Exige du Gouvernement du Soudan et du Gouvernement du Soudan du Sud qu’ils continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l ’ONU afin qu ’il puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d ’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées ; 25. Exige égale ment de toutes les parties concernées qu ’elles permettent à tous les agents humanitaires d ’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d ’aide et qu ’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activ ités, conformément au droit international, y compris au droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humanitaire d ’urgence ; 26. Demande instamment que toutes les parties ce ssent toutes formes de violence, de violations des droits de la personne et d ’atteintes à ces droits, de violations du droit international humanitaire et, en particulier, de violations et d’atteintes commises contre des femmes et des enfants au mépris du d roit international applicable ; 27. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective du respect des droits de la personne, en prêtant notamment attention à toute forme de violence sexuelle et sexiste et à toute violation des droits de l a personne ou atteinte à ces droits, en particulier à celles commises contre des femmes et des enfants, et demande à nouveau au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, not amment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné ; 28. Prie également le Secrétaire général de s ’employer à accroître le nombre de femmes au sein de la FISNUA et de veiller à ce que ces dernières participent de manière effective à to us les aspects des opérations ; 29. Se félicite des progrès accomplis par la FISNUA dans la procédure de recrutement d ’un conseiller pour la protection des femmes et des enfants et demande au Gouvernement du Soudan et au Gouvernement du Soudan du Sud de délivrer rapidement un visa au conseiller et de faciliter ses déplacements au Soudan et au Soudan du Sud en provenance ou à destination d ’Abyei ainsi que dans toute la zone frontalière démil itarisée et sécurisée ; 30. Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général en vue d ’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, réaffirme son soutien à l ’élaboration d ’un cadre globa l et intégré de gestion de la performance qui définisse des critères de performance clairs permettant d ’évaluer l’ensemble du personnel civil et du personnel en tenue des Nations Unies déployé dans des opérations de maintien de la paix ou appuyant celles -ci, qui facilite l’exécution effective et intégrale des mandats et qui comporte des méthodes globales et objectives fondées sur des indicateurs clairs et bien définis permettant de S/RES/2445 (2018) 18-19491 8/9 sanctionner les résultats insuffisants et d ’encourager et de récompenser les excellents résultats, et engage le Secrétaire général à l ’appliquer à la FISNUA ; 31. Rappelle la déclaration de sa présidence parue sous la cote S/PRST/2015/22 et sa résolution 2272 (2016) , prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour faire en sorte que la FISNUA respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles, de veiller à ce que les antécédents de tous les membres du personnel de la mission soient vérifiés afin de garantir qu ’ils n’ont eu aucun comportement sexuel répréhensible pendant qu ’ils étaient au service des Nations Unies et de le tenir informé des progrès réalisés par la Force à cet égard dans les rapports qu ’il lui adresse, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment en organisant une formation de sensibilisation avant le déploiement, et de veiller à ce que leurs ressortissants déployés qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement ; 32. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général p our assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, et demande au Secrétaire général de maintenir cette pratique, notamment avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique ; Rapports 33. Prie le Secrétaire général de continuer à l ’informer des progrès accomplis dans l ’exécution du mandat de la FISNUA, dans un rapport écrit qu ’il lui remettra au plus tard le 15 avril 2019 et qui comportera notamment : • Des informations sur l ’état d ’avancement de la réduction des effectifs des contingents et de l ’augmentation des effectifs du personnel de police visées aux paragraphes 3 et 4 ; • Des informations sur la possibilité de renforcer la composante civile de la FISNUA à l ’appui du processus politique, comme indiqué au paragraphe 5 ; • Des informations sur les mouvements d ’armes à destination d ’Abyei et de la présence, de la destruction et de la confiscation d ’armes à Abyei, conformément au paragraphe 14 ; • Des informations sur les mesures prises con formément aux paragraphes 28 et 30 ; • Des informations sur les résultats de la surveillance du respect des droits de la personne, comme demandé au paragraphe 27, notamment des informations, des analyses et des données sur les violations des droits de la personne et atteintes à ces droits ; • Des informations sur les mesures prises par les parties conformément aux paragraphes 7 et 8 ; • Des recommandations concernant les modifications à apporter à la configuration et au mandat de la FISNUA, sur la base de consultations avec l ’ensemble des parties prenantes concernées, afin d ’instaurer les conditions propices à un processus politique viable servant également de stratégie de sortie ; • Un résumé des mesures prises pour améliorer la performance de la missi on et remédier aux problèmes en la matière, notamment les défaillances de la S/RES/2445 (2018) 9/9 18-19491 direction, les restrictions nationales ayant des répercussions négatives sur l’exécution effective du mandat et les environnements opérationnels difficiles ; 34. Prie le Secrétai re général de l ’informer des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA dans une note qu ’il lui remettra au plus tard le 31 janvier 2019, et de l ’informer également de l ’état d ’avancement de la réduction des effectifs des contingents et de l ’augmentation des effectifs du personnel de police visées aux paragraphes 3 et 4 ; 35. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2446 (2018)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2446(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2446 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2018 18-19493 (F) *1819493* Résolution 2446 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8401e séance, le 15 novembre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013) , 2127 (2013) , 2134 (2014) , 2149 (2014) , 2181 (2014) , 2196 (2015) , 2212 (2015) , 2217 (2015) , 2262 (2016) , 2264 (2016) , 2281 (2016) , 2301 (2016) , 2339 (2017) , 2387 (2017) et 2399 (2018) ainsi que sa résolution 2272 (2016) et les déclarations de sa présidence en date des 18 décembre 2014 ( S/PRST/2014/28 ), 20 oc tobre 2015 ( S/PRST/2015/17 ), 16 novembre 2016 ( S/PRST/2016/17 ), 4 avril 2017 ( S/PRST/2017/5 ), 13 juillet 2017 (S/PRST/2017/9 ) et 13 juillet 2018 ( S/PRST/2018/14 ), Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 15 octobre 2018 (S/2018/922 ), qui présente les conclusions et recommandations de l ’examen stratégique indépendant de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), réalisé de juin à septembre 2018, Constatant que la situation en République centrafricaine constitue toujours une menace contre la paix et la sécu rité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUSCA, tel qu ’énoncé dans la résolution 2387 (2017) , jusqu ’au 15 décembre 2018 ; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2447 (2018)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2447(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2447 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 13 décembre 2018 18-21796 (F) *1821796* Résolution 2447 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8420e séance, le 13 décembre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2185 (2014) et 2382 (2017) sur les activités de police des Nations Unies, ainsi que les résolutions pertinentes, notamment les résolutions 1265 (1999) et 1894 (2009) sur la protection des civils, 1325 (2000) et 2242 (2015) sur les femmes et la paix et la sécurité, 2086 (2013) sur les opérations de maintien de la paix, 2151 (2014) sur la réforme du secteur de la sécurité, 1645 (2005) , 2282 (2016) et 2413 (2018) sur la consolidation de la paix après les conflits, 2436 (2018) sur la performance dans les opérations de maintien de la paix, et les déclarations de sa présiden ce, telles que les déclarations du 6 octobre 2004 ( S/PRST/2004/34 ), du 29 juin 2010 ( S/PRST/2010/11 ), du 19 janvier 2012 ( S/PRST/2012/1 ) et du 21 février 2014 ( S/PRST/2014/5 ) sur l ’état de droit et du 12 février 2010 (S/PRST/2010/2 ) et du 14 mai 2018 (S/PRST/2018/10 ) sur les opérations de maintien de la paix, ainsi que la déclaration du 14 juillet 1997 ( S/PRST/1997/38 ) sur la police civile, Réaffirmant que la Charte des Nations Unies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Soulignant que les gouvernements hôtes sont responsables au premier chef de la prévention et du règlement des co nflits ainsi que de la protection des civils, et que l’aide que les Nations Unies fournissent dans les domaines de la police, de la justice et de l ’administration pénitentiaire dans le cadre des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales peut jouer un rôle important tout au long du cycle des conflits, lorsqu ’elles en ont le mandat, notamment sous la forme de protection des civils, de renforcement des capacités des institutions policières, judiciaires et pénitentiaires de l ’État h ôte et de leur développement, et notant l ’utilité de cette contribution dans le cadre plus large de la réforme du pilier Paix et sécurité, Réaffirmant que les interventions militaires et techniques ne sauraient, à elles seules, suffire à instaurer ni à maintenir une paix durable et que des solutions politiques sont indispensables à cette fin, et se disant fermement convaincu qu ’il convient d ’avoir ces s olutions politiques à l ’esprit lors de la conception et du déploiement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Réaffirmant également qu’il est déterminé à faire observer les buts et principes consacrés dans la Charte, y compris les princi pes de l ’indépendance politique, de l’égalité souveraine et de l ’intégrité territoriale de tous les États, qu ’il respecte et S/RES/2447 (2018 ) 18-21796 2/6 auxquels il est attaché, dans toutes les activités de maintien de la paix, et que les États doivent s ’acquitter des obligations que leur fait le droit international, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, comme le consentement des parties, l ’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat, et considérant que l e mandat de chaque opération de maintien de la paix est adapté aux besoins découlant de la situation donnée, soulignant que les mandats qu ’il autorise sont conformes à ces principes fondamentaux, et réaffirmant qu ’il escompte l ’exécution intégrale des mand ats qu ’il autorise, Réaffirmant également la nécessité d ’adopter une démarche globale en matière de prévention des conflits et d ’instauration d ’une paix durable, qui comprenne des mesures opérationnelles et structurelles de prévention des conflits armés e t s’attaque aux causes profondes de ceux -ci, notamment par le renforcement de l ’état de droit aux niveaux international et national et la promotion d ’une croissance économique durable, de la lutte contre la pauvreté, du développement social, du développeme nt durable, de la réconciliation nationale, de la bonne gouvernance, de la démocratie, de l’égalité des sexes et du respect et de la protection des droits de la personne, Notant le rôle important que peut jouer l ’aide fournie par les Nations Unies aux institutions policières, judiciaires et pénitentiaires, selon les mandats accordés, dans le renforcement de l ’état de droit et la réforme du secteur de la sécurité, et réaffirmant que c ’est aux autorités nationales qu ’il revient de conduire l ’action visant à faire avancer la réforme de ces institutions, dans le cadre plus large des activités relatives à l’état de droit et à la réforme du secteur de la sécurité, notamment en allouant à ces institutions des ressources nationales, et en surveillant les retombées de la réforme dans les domaines de la police, de la justice et de l ’administration pénitentiaire, et considérant que l ’initiative et la volonté politiques des autorités nationales sont essentielles à cet égard et que la réussite dans cette entreprise passe nécessairement par l ’appropriation nationale, Réaffirmant que c ’est aux autorités et gouvernements nationaux qu ’il incombe au premier chef de définir et de piloter leurs priorités, leurs stratégies et leurs activités de consolidation et de pérennisation de la paix, soulignant que la pérennisation de la paix est une tâche et une responsabilité partagées qui doivent être assumées par les gouvernements et l ’ensemble des autres parties prenantes, soulignant également à cet égard que le principe d ’inclusion es t essentiel pour faire avancer les processus et les objectifs nationaux de consolidation de la paix afin de veiller à ce que les besoins de tous les groupes de la société soient pris en compte, et soulignant en outre que la société civile peut jouer un rôl e important dans la promotion des efforts de pérennisation de la paix, Soulignant l’importance de l ’appui au renforcement des institutions garantes de l’état de droit dans le pays hôte fourni par un certain nombre d ’opérations de maintien de la paix et de missions politiques spéciales, lorsque cet appui est prévu dans leur mandat et conformément aux modalités y relatives, en coordination avec d ’autres entités des Nations Unies compétentes, et rappelant que les missions de maintien de la paix multidimension nelles peuvent être chargées de fournir un tel appui en aidant les autorités nationales à définir, en matière d ’état de droit, les grandes priorités et les stratégies qui permettront de répondre aux besoins de la police, des institutions judiciaires et du système pénitentiaire, compte tenu des liens qui existent entre ces éléments, pour que les États soient mieux à même d ’assumer les fonctions critiques dans ces domaines, apportant ainsi une contribution essentielle à la consolidation de la paix et à l ’élim ination de l ’impunité, S/RES/2447 (2018) 3/6 18-21796 Se félicitant de ce que le Secrétaire général s ’efforce de faire en sorte que tous les partenaires et toutes les parties prenantes se mobilisent pour rendre les opérations de maintien de la paix des Nations Unies plus efficaces dans le cadre de son initiative « Action pour le maintien de la paix », et accueillant avec satisfaction les engagements politiques pris en vue de continuer à renforcer l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, moyennant notamment la création de plat eformes communes, Rappelant qu’il importe de renforcer les services de police et de justice et les services pénitentiaires dans les pays hôtes et soulignant l’importance de faire régner l’état de droit à l ’échelle nationale, celui -ci étant l ’un des élémen ts clefs de la prévention et du règlement des conflits et du maintien et de la consolidation de la paix, Soulignant qu’il importe au plus haut point de renforcer les composantes policières, judiciaires et pénitentiaires dans les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales, le cas échéant et selon ce que prévoient les mandats, pour aider les gouvernements à stabiliser la situation, à étendre l ’autorité de l ’État, à mettre fin à l ’impunité, à protéger les civils, à s ’attaquer aux c auses profondes des conflits, à prévenir de nouveaux conflits et à consolider et pérenniser la paix, Constatant que les institutions de maintien de l ’ordre des États hôtes sont souvent le principal intermédiaire entre le gouvernement et les populations lo cales s’agissant des questions de sécurité et rappelant qu’il est indispensable que les institutions chargées du maintien de l ’ordre et les institutions pénitentiaires et judiciaires soient professionnelles, efficaces et accessibles et agissent de manière responsable pour poser les fondements d ’une paix durable et du développement national, Soulignant qu’il importe que les Nations Unies appuient le renforcement des institutions policières, judiciaires et pénitentiaires, y compris en fournissant, selon que de besoin, un recours aux victimes sous la forme de réparation pour les violations et atteintes passées ainsi qu ’en promouvant la réconciliation nationale, en créant les conditions d ’un retour durable et librement consenti des personnes déplacées et en contribuant à prévenir une reprise du conflit, le cas échéant et selon ce que prévoient les mandats des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies, Reconnaissant que les composantes de police font partie intégran te des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies et que les activités de police intégrées au mandat de ces opérations et missions sont de plus en plus diverses et complexes, Conscient du rôle essentiel que jo uent les femmes dans les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies, et notamment dans toutes les initiatives se rapportant à la paix et à la sécurité, en particulier parce qu ’elles permettent une diversité des perspectives, qui peut aider à établir une relation de confiance avec les populations locales, et soulignant qu ’il faut faire en sorte que les femmes participent davantage à la prise de décisions et occupent des postes de responsabilité dans les États hôt es s’agissant des activités de police et de l’état de droit, sans restriction, de façon effective et sur un pied d ’égalité avec les hommes, Se félicitant des efforts faits pour encourager l ’augmentation du nombre de femmes dans les composantes de police e t les composantes civiles déployées dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et de ceux faits pour passer en revue les obstacles au recrutement des femmes et à la progression de leurs carrières ; prenant note à cet égard de la stratégi e sur la parité des sexes applicable à l ’ensemble du système des Nations Unies par laquelle le Secrétaire général a chargé les entités S/RES/2447 (2018 ) 18-21796 4/6 compétentes de l ’Organisation des Nations Unies d ’élaborer, en consultation avec les pays qui fournissent du personnel de police, leur propre stratégie consacrée à la question, Soulignant l’importance des efforts déployés par le Secrétaire général et les entités des Nations Unies par l ’intermédiaire de la Cellule mondiale de coordination des activités policières, judiciaires et pénitentiaires pour améliorer la cohérence interne et la coord ination stratégique et renforcer ainsi une démarche globale s’agissant de l ’assistance fournie par les Nations Unies dans les domaines de la police, de la justice et de l ’administration pénitentiaire, Soulignant également l’importance d ’une étroite coordi nation des diverses activités policières, judiciaires et pénitentiaires des Nations Unies, tant au Siège que sur le terrain, en particulier entre les missions établies par le Conseil de sécurité et les équipes de pays des Nations Unies, selon qu ’il convien t, et engageant les diverses entités des Nations Unies dont le mandat prévoit des activités dans ces domaines à tirer parti des mécanismes de coordination existants, selon qu ’il conviendra, 1. Souligne qu’il importe d ’intégrer dès le départ l ’appui fourni par les Nations Unies dans les domaines de la police, de la justice et de l ’administration pénitentiaire aux mandats des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, selon que de besoin, pour aider les gouvernements à rétablir o u à restaurer les services de police, de justice et d ’administration pénitentiaire afin d’appuyer la réalisation des objectifs stratégiques des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, selon ce que prévoient les mandats, et d e s’attaquer aux causes profondes de chaque conflit, notamment en renforçant l ’état de droit à l ’échelle nationale et à l ’échelle internationale ; 2. Se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et i ntégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales ou les appuie, qui permett e la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels ; 3. Demande instamment à tous les pays fournisseurs de personnel de police de respecter les normes de performance fixées par l ’Organisation des Nations Unies concernant le personnel, la formation et l ’équipement, et de veiller à la bonne exécution des tâches qui leur ont été confiées tout en respectant les normes de conduite les plus élevées, prie instamment toutes les composantes civiles des missions et le personnel du Secrétariat qui appuie les opérations de maintien de la paix de respecter les normes de performance et le règlement du personnel, prend note des efforts entrepris par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d’évaluation de la performance afin d ’aider les pays fournisseurs de personnel de police à respecter les normes de performance fixées par l ’Organisation et demande à toutes les parties prenantes d ’appuyer ces efforts ; 4. Souligne qu’il importe que l ’assistance fournie par les Nations Unies aux institutions policières, judiciaires et pénitentiaires dans le cadre des opérations de maint ien de la paix et des missions politiques spéciales porte prioritairement sur le rétablissement rapide des services essentiels permettant de répondre aux besoins des populations en matière de justice et de sécurité, et sur des réformes institutionnelles à plus long terme fondées sur la transparence, l ’efficience et la durabilité, selon ce que prévoient les mandats, et demande au Secrétaire général de veiller à ce que la planification des missions de maintien de la paix et des missions politiques spéciales S/RES/2447 (2018) 5/6 18-21796 dont les mandats prévoient des activités dans les domaines de la police, de la justice et de l ’administration pénitentiaire se fasse sur la base d ’une analyse approfondie de la situation, des capacités et des besoins des États hôtes ; 5. Réaffirme qu’il est résolu à confier aux opérations de maintien de la paix et aux missions politiques spéciales des mandats clairs, crédibles et réalisables, qui soient assortis de ressources adéquates au regard des tâches prévues dans les domaines de la police, de la justi ce et de l ’administration pénitentiaire, selon ce que prévoient les mandats, qui comportent des indicateurs et résultats escomptés réalistes et qui renforcent l ’application du principe de responsabilité en vue de la fourniture d’un appui global des Nations Unies, dans le respect du droit international applicable ; 6. Réaffirme également qu’il continue d ’examiner les opérations de maintien de la paix afin d ’assurer un maximum d ’efficacité et d ’efficience de ces opérations et des missions politiques spéciale s sur le terrain, et prie le Secrétaire général : a) De faire en sorte que l ’assistance fournie par les Nations Unies aux institutions policières, judiciaires et pénitentiaires dans les missions de maintien de la paix et les missions politiques spéciales soit plus cohérente, plus efficace et plus efficiente ; b) De veiller à la coordination des analyses, de la planification et des programmes, selon qu ’il conviendra, entre l ’équipe de pays des Nations Unies et d’autres acteurs des Nations Unies ; c) De ve iller à ce que la planification des phases de transition des missions se fasse en temps voulu et sur la base de points de référence, en veillant notamment à l’élaboration de stratégies visant à accroître les capacités de l ’équipe de pays des Nations Unies et des institutions policières, judiciaires et pénitentiaires du gouvernement hôte, selon qu ’il conviendra ; d) De veiller à ce que les flux de données relatifs à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris ceux portant sur l ’exécution d e ces opérations, portent également sur les institutions policières, judiciaires et pénitentiaires, et soient centralisés pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis ; 7. Engage les r eprésentants spéciaux du Secrétaire général et les coordonnateurs résidents, selon le cas, à veiller, lors de l ’établissement d ’opérations de maintien de la paix ou de missions politiques spéciales des Nations Unies, à ce que les activités policières, judi ciaires et pénitentiaires soient organisées dans la plus grande cohérence, à éviter la fragmentation et à optimiser l ’intégration des efforts, y compris en menant des activités communes ; 8. Réaffirme qu’il importe que les États assument eux -mêmes la responsabilité et la direction des efforts de consolidation de la paix, la responsabilité de la pérennisation de la paix étant largement partagée entre le gouvernement et toutes les autres parties prenantes du pays, et a conscience que les composantes des Nati ons Unies chargées des questions liées à la police, à la justice et à l ’administration pénitentiaire peuvent contribuer à la consolidation et à la pérennisation de la paix en appuyant les institutions policières, judiciaires et pénitentiaires de l ’État hôt e, selon ce que prévoit leur mandat ; 9. Réaffirme également qu’il importe que, conformément à la Charte des Nations Unies, l ’Organisation respecte la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme lorsqu ’elle fournit un appui relatif au maintien de la paix à des forces de sécurité non onusiennes ; S/RES/2447 (2018 ) 18-21796 6/6 10. Souligne que les pays hôtes doivent promouvoir l ’établissement des responsabilités pour les crimes commis, dans le cadre de leurs systèmes de justice et conformément aux obligations internationales applicables, y compris le droit international humanita ire et le droit international des droits de l ’homme, et encourage les pays hôtes à exercer leur compétence dans la lutte contre l ’impunité, moyennant notamment le renforcement des institutions policières, judiciaires et pénitentiaires ; 11. Constate que l a planification et la fourniture conjointes d ’une assistance dans les domaines de la police, de la justice et de l ’administration pénitentiaire par diverses entités des Nations Unies, par l ’intermédiaire de la Cellule mondiale de coordination des activités policières, judiciaires et pénitentiaires, ont permis aux opérations de maintien de la paix et aux missions politiques spéciales de gagner en efficacité et en efficience ; 12. Prie le Secrétaire général d ’examiner des moyens de renforcer l ’assistance fournie par les Nations Unies aux institutions policières, judiciaires et pénitentiaires des pays hôtes et de lui présenter des recommandations à cet égard, pour examen, compte tenu de la nature délicate, complexe et changeante des conflits en cours ; 13. Prie l’Organisation de mettre l ’accent sur la prévention des violences sexuelles et fondées sur le genre liées aux conflits, sur la lutte contre ces violences et sur le soutien aux vic times, notamment dans le cadre des programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration et de la réforme du secteur de la sécurité, et, avec l ’assentiment des gouvernements des pays hôtes, d ’aider les autorités nationales à consolider l ’état de droit, par exemple dans le cadre des travaux de l’Équipe d ’experts de l ’état de droit et des questions touchant les violences sexuelles commises en période de conflit ; 14. Rappelle sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il a demandé au Secrétaire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, une stratégie révisée visant à doubler le nombre de femmes dans les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nat ions Unies d ’ici à 2020, et demande en outre que ladite stratégie révisée vise à assurer la participation pleine, effective et véritable des femmes à l ’ensemble des aspects du maintien de la paix et qu ’elle lui soit présentée en mars 2019 au plus tard ; 15. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l ’application de la présente résolution dans les rapports sur le maintien et la consolidation de la paix pertinents.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2448 (2018)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2448(2018)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2449 (2018)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2449(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2449 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 13 décembre 2018 18-21839 (F) *1821839* Résolution 2449 (2018) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8423e séance, le 13 décembre 2018 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) , 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2286 (2016) , 2332 (2016) , 2336 (2016) , 2393 (2017) et 2401 (2018) , et les déclarations de sa présidence des 3 août 2011 ( S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ) et 17 août 2015 (S/PRST/2015/15 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu ’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Exprimant son indignation devant l ’escalade de la violence, qui a att eint un niveau inacceptable, et devant la mort, dans le conflit syrien, de centaines de milliers de personnes, dont des dizaines de milliers d ’enfants, Se disant à nouveau profondément affligé par la persistance de la situation humanitaire effroyable que connaît la Syrie et le fait que le nombre de personnes y ayant besoin d ’une aide humanitaire d ’urgence, notamment d ’une assistance médicale, dépasse 13 millions – dont 6,2 millions, y compris des réfugiés palestiniens, sont des déplacés, et plus d ’un milli on vivent toujours dans des zones difficiles d’accès, Exprimant sa grave préoccupation devant le fait que les dispositions de ses résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) et 2401 (2018) ne sont toujours pas pleinement appliquées et rappelant à cet égard les obligations qui incombent à toutes les parties en vert u du droit international humanitaire et du droit international des droits de l ’homme, ainsi que de toutes ses décisions pertinentes, notamment celle de mettre fin aux attaques visant des civils et des installations civiles, en particulier les attaques cont re des écoles et des installations médicales, le recours sans discrimination à des moyens armés tels que l ’artillerie, les barils d ’explosifs et les frappes aériennes, les bombardements aveugles au mortier, les attentats à la voiture piégée, les attentats -suicides et la pose de bombes dans des tunnels, ainsi que le recours généralisé à la torture, aux mauvais traitements, aux exécutions arbitraires, aux exécutions extrajudiciaires, aux S/RES/2449 (2018) 18-21839 2/6 disparitions forcées, à la violence sexuelle et sexiste, ainsi qu ’aux vi olations et exactions graves commises sur la personne d ’enfants, Notant les progrès accomplis, puisque des zones de la Syrie ont été reprises à l’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra, mais se déclarant vivement préoccupé par le fait que certaines zones demeurent sous leur contrôle et que leur présence, leur idéologie extrémiste violente et leurs agissements sont préjudiciables à la stabilité de la Syrie et de la région, et ont des conséquenc es dévastatrices, notamment sur le plan humanitaire, qui ont causé le déplacement de centaines de milliers de civils et la destruction illégale du patrimoine culturel, réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent l ’EIIL (également connu sous le nom de Daech), le Front el - Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida, ainsi que les autres groupes terroristes qu ’il a qualifiés comme tels ou qui pourraient par la suite être con sidérés comme tels par le Groupe international de soutien pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, et demandant que les dispositions de ses résolutions 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2368 (2017) et 2370 (2017) soient appliquées intégralement, Se déclarant également gravement préoccupé par les mouvements de combattants terroristes étrangers et d ’autres terroristes et groupes terroristes à destination et en provenance de la Syrie et demandant de nouveau à tous les États de prendre, en conformité avec le droit international, des mesures visant à prévenir et endiguer l ’afflux de combattants terroristes étrangers qui rejoignent l ’EIIL, le Front el-Nosra et tous les autres individus, grou pes, entreprises et entités qui sont associés à l’EIIL ou à Al -Qaida, ainsi que les autres groupes terroristes qu ’il a qualifiés comme tels ou qui pourraient par la suite être considérés comme tels par le Groupe international de soutien pour la Syrie et qualifiés comme tels par lui, Réaffirmant que les États Membres doivent veiller à ce que les mesures qu ’ils prennent pour lutter contre le terrorisme soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit inte rnational des réfugiés et le droit international humanitaire, Réaffirmant que c ’est aux autorités syriennes qu ’il incombe au premier chef de protéger la population en Syrie, déclarant de nouveau que les parties au conflit armé sont tenues de prendre toute s les mesures possibles pour protéger les civils et rappelant à cet égard qu ’il exige que toutes les parties au conflit armé s ’acquittent intégralement des obligations que leur impose le droit international pour ce qui est de la protection des civils en te mps de conflit armé, y compris les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé, Rappelant qu ’il a fermement condamné toutes les formes de violence et d’intimidation auxquelles continuent d ’être exposés ceux et celles qui participen t à des opérations humanitaires, ainsi que les attaques contre les convois humanitaires et les actes de destruction et de pillage de leurs biens, et demandé instamment à toutes les parties impliquées dans un conflit armé de favoriser la sûreté, la sécurité et la libre circulation du personnel humanitaire, en particulier le personnel médical et les agents humanitaires dont l ’activité est d ’ordre exclusivement médical, et du personnel des Nations Unies et du personnel associé, ainsi que de leurs biens, exprim ant son admiration pour le zèle et le dévouement des volontaires du Croissant -Rouge syrien et des autres agents humanitaires qui travaillent dans des conditions extrêmement difficiles, et exhortant toutes les parties à prendre toutes les mesures qui s ’impo sent pour garantir la sûreté et la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, du personnel des institutions spécialisées du système et de toutes les autres personnes participant à des activités de secours humanitaires, S/RES/2449 (2018) 3/6 18-21839 Notant que les entités des Nations Unies et leurs partenaires d ’exécution ont apporté une aide humanitaire à 5,4 millions de personnes en moyenne chaque mois en 2018, dont une partie vitale et salvatrice a été acheminée à travers les frontières, y compris la fourniture d’une aide alimentaire à un million de personnes en moyenne par mois, et qu ’elles ont notamment distribué, depuis le début des opérations en 2014, des articles non alimentaires à 6 millions de personnes, apporté une aide médicale sous forme de 25 millions de traitements et approvisionné en eau et en matériel d’assainissement plus de 5 millions de personnes, Redisant la grave préoccupation que lui inspirent les obstacles de toutes sortes qui gênent l ’acheminement de l ’aide humanitaire, notant que l ’EIIL (ég alement connu sous le nom de Daech), le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida entravent la fourniture de l ’aide humanitaire et se livrent à des manœuvres visant à perturber et à bloquer l ’acheminem ent de l ’aide, Redisant également la grave préoccupation que lui inspirent les entraves continues à l ’acheminement d ’une aide humanitaire durable et adaptée aux besoins dans tout le pays par les voies les plus directes, notamment vers les zones difficiles d’accès, et à travers les lignes de front, Se déclarant gravement préoccupé de ce que l ’accès aux soins médicaux demeure très limité, et réaffirmant qu’il faut respecter le principe de la neutralité du corps médical, faciliter le libre passage, dans tout es les zones, du personnel médical, du matériel, des transports et des fournitures connexes, y compris des articles chirurgicaux, Réaffirmant qu’il faut aider les entités des Nations Unies et leurs partenaires d’exécution à acheminer l ’aide humanitaire au près de toutes les personnes qui en ont besoin en Syrie, et rappelant également qu ’il a décidé dans sa résolution 2165 (2014) que toutes les parties syriennes au conflit devaient laisser ces entités et leurs partenaires d ’exécution acheminer l ’aide humanitaire dans toute la Syrie, directement et sans entrave, sur la base des évaluations des besoins effectuées par les entités des Nations Unies, cette aide étant dénuée de tous préjugés ou motivations p olitiques, et notamment lever immédiatement tous les obstacles à la fourniture de l ’aide humanitaire, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 19 juin 2018 (S/2018/617 ) sur l ’examen des opér ations transfrontières des Nations Unies et prenant note également de l’action menée pour mettre en œuvre les recommandations qui y sont formulées, et soulignant qu’il importe de veiller à ce que l ’aide et les services humanitaires soient fournis de façon impartiale, non discriminatoire et en fonction des besoins, y compris au stade de la distribution, et à ce que ce soit les personnes en ayant le plus besoin qui en bénéficient effectivement, et à ce que cette aide et ces services ne soient pas détournés à d’autres fins, Saluant le travail accompli par le mécanisme de surveillance qui, conformément aux résolutions 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) et 2393 (2017) , contrôle les chargements et confirme leur na ture humanitaire, le remerciant de ce qu ’il fait pour aider les entités des Nations Unies et leurs partenaires d ’exécution à faire passer l ’aide humanitaire par les frontières, soulignant qu’il importe de contrôler plus rigoureusement la nature humanitaire des secours des entités des Nations Unies et leur livraison à l ’intérieur de la Syrie, et encourageant ces entités et leurs partenaires d’exécution à continuer de prendre des mesures pour multiplier les livraisons d ’aide humanitaire dans tout le pays, not amment dans les zones difficiles d ’accès, Rappelant qu’il faut que toutes les parties respectent les dispositions du droit international humanitaire sur la question et les principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humanitaire d ’urgence, soulignant qu’il importe, S/RES/2449 (2018) 18-21839 4/6 dans le cad re de l ’aide humanitaire, de défendre les principes d ’humanité, de neutralité, d ’impartialité et d ’indépendance, et rappelant qu ’il importe également que les convois humanitaires parviennent à leurs destinataires, Notant que les accords de cessez -le-feu q ui sont conformes aux principes humanitaires et aux dispositions du droit international humanitaire peuvent contribuer à faciliter l ’acheminement de l ’aide et, par conséquent, à sauver la vie de civils, demandant à nouveau à toutes les parties de respecter et d’honorer les engagements qu’elles ont pris au titre des accords de cessez -le-feu conclus antérieurement et d’appliquer intégralement les résolutions 2268 (2016) et 2401 (2018) , ce qui constituerait un pas vers un cessez -le-feu global à l ’échelle nationale, et soulignant que l ’accès humanitaire doit faire partie de ces efforts, conformément au droit international humanitaire, Se déclarant vivement préoccupé par le fait que plus de 5,6 millions de réfugiés, dont plus de 4,2 millions de femmes et d ’enfants, ont fui la Syrie en raison de la poursuite des violences, Réaffirmant qu’il apprécie sincèrement les efforts importants et admirables que font les pays de la région, notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie, l ’Iraq et l’Égypte, pour accueillir les réfugiés syriens, et ayant conscience du coût très élevé que représente cette crise pour ces pays et des graves difficultés sociales qu ’elle leur pose, Rappelant qu’il faut créer dans tout le pays les conditions facilitant le retour volontaire des réfugiés et des déplacés à leur domicile en Syrie, dans la sécurité et la dignité, conformément au droit international, y compris les dispositions applicables de la Conv ention et du Protocole relatifs au statut des réfugiés, tout en tenant compte des intérêts des pays accueillant des réfugiés, Demandant à la communauté internationale de renforcer son assistance à la Syrie en accroissant l ’aide humanitaire qu ’elle lui app orte, notant avec préoccupation que l ’intervention de la communauté internationale face à la crise qui touche la Syrie et la région ne permet toujours pas de répondre aux besoins qu ’ont évalués les gouvernements des pays d ’accueil et les entités des Nation s Unies, engageant de nouveau vivement tous les États Membres à prêter leur concours à ces entités et aux pays de la région, en vertu des principes régissant le partage des charges, notamment en prenant des mesures à moyen et à long terme pour atténuer les conséquences de la crise pour la population, en assurant un financement plus important, modulable et prévisible et en intensifiant les mesures de réinstallation, et prenant note de la deuxième conférence sur l ’aide à apporter pour l ’avenir de la Syrie et des pays de la région, tenue à Bruxelles en avril 2018 et coprésidée par l ’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies, Demandant que soient accélérées de toute urgence les activités de déminage humanitaire menées sur tout le territoire syrien, Condamnant fermement la détention arbitraire et la torture pratiquées en Syrie, notamment dans les prisons et autres lieux de détention, ainsi que les enlèvements, séquestrations, prises d ’otages et disparitions forcées, et exigeant que ces pratiques cesse nt immédiatement et que toutes les personnes arbitrairement détenues, en premier lieu les femmes et les enfants, soient libérées, de même que les personnes malades, blessées, handicapées ou âgées, ainsi que le personnel des Nations Unies, les travailleurs humanitaires et les journalistes, Notant avec une vive inquiétude que l ’impunité qui règne en Syrie contribue à la généralisation des violations des droits de l ’homme, des atteintes à ces droits et des infractions au droit international humanitaire, souli gnant qu’il faut mettre fin à S/RES/2449 (2018) 5/6 18-21839 l’impunité de leurs auteurs et réaffirmant, à cet égard, que ceux qui en ont commis en Syrie ou en sont responsables de quelque autre manière doivent être traduits en justice, Soulignant que la situation humanitaire continuer a de se détériorer en l ’absence d’un règlement politique du conflit syrien qui soit conforme aux dispositions de la résolution 2254 (2015) , demandant à toutes les parties d ’avancer dans ce sens et d’instaurer des mesures de confiance, et saluant l’action menée par le Bureau de l’Envoyé spécial de l ’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale, y compris dans le cadre du processus d ’Astana, pour obtenir la libération rapide de toute personne détenue arbitrairement, en particulier les femmes et les enfants, la re stitution des corps et l ’identification des personnes portées disparues, Considérant que la situation humanitaire catastrophique qui règne en Syrie continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l ’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d ’accepter et d ’appliquer ses décisions, 1. Exhorte toutes les parties à garantir qu ’une aide humanitaire plus efficace et respectueuse des principes établis sera fournie durablement à la Syrie en 2019 ; 2. Exige de nouveau que toutes les parties, en particulier les autorit és syriennes, s ’acquittent sans délai des obligations que leur impose le droit international, notamment, selon les cas, le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, exige également qu’elles appliquent sans délai l’ensemble des dispositions de ses résolutions pertinentes, notamment les résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) ,2332 (2016) , 2393 (2017) et 2401 (2018) , et réaffirme que certaines des exactions commises en Syrie pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l ’humanité ; 3. Décide de prolonger l ’application des mesures pri ses aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) pour une nouvelle période de douze mois, à savoir jusqu ’au 10 janvier 2020 ; 4. Exige que toutes les parties accordent aux convois humanitair es des entités des Nations Unies et de leurs partenaires d ’exécution, notamment ceux qui transportent des fournitures médicales et chirurgicales, un accès sûr, durable et sans entrave à toutes les zones et populations recensées dans le cadre de l ’évaluatio n des besoins réalisée par les entités des Nations Unies dans toutes les régions de la Syrie ; 5. Déclare de nouveau qu’en l’absence de règlement politique du conflit syrien, la situation continuera de se détériorer et exige à nouveau que toutes les dispo sitions de la résolution 2254 (2015) soient appliquées sans délai pour faciliter une transition politique conduite par les Syriens et prise en main par eux, conformément au Communiqué de Genève et c omme énoncé dans les Déclarations du Groupe international de soutien pour la Syrie, en vue de mettre un terme au conflit, et souligne une fois encore que c ’est au peuple syrien qu ’il appartient de décider de l’avenir de son pays ; 6. Prie le Secrétaire gé néral de lui faire chaque mois le point de la situation et de lui soumettre régulièrement, et au moins tous les 60 jours, un rapport sur l’application des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) et 2401 (2018) et celle de la présente résolution ainsi que sur le respect de leurs dispositions par toutes les parties concernées en Syrie, et le prie également de continuer de lui faire part, dans ses rapports, de l ’évolution d’ensemble de l ’accès des agents humanitaire s des Nations Unies à travers les frontières et les lignes de fro nt, et de lui communiquer des informations plus détaillées S/RES/2449 (2018) 18-21839 6/6 sur l ’aide humanitaire fournie dans le cadre des opérations humanitaires transfrontières des entités des Nations Unies, comme l ’autorise la résolution 2165 (2014) , y compris le nombre de bénéficiaires, les lieux de livraison de l ’aide dans les districts et le volume et la nature des marchandises livrées ; 7. Réaffirme qu’en cas de non -respect de la présente résolution ou des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) et 2401 (2018) , il prendra d ’autres mesures, en vertu de la Charte des Nations Unies, 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2450 (2018)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2450(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2450 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2018 18-22511 (F) *1822511* Résolution 2450 (2018) Adoptée par le Conseil de séc urité à sa 8436e séance , le 21 décembre 2018 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l ’on ne sera pas parvenu à un règlement d ’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nation s Unies chargée d ’observer le désengagement (FNUOD) en date du 6 décembre 2018 (S/2018/1088 ) et réaffirmant également sa résolution 1308 (2000) du 1 7 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974 et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Convenant avec le Secrétaire général que les a ctivités militaires actuellement conduites par l ’une ou l ’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en dang er la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se déclarant gravement préoccupé par toutes les violations de l ’Accord sur le dégagement, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d ’opérations de la FNUOD, y compris les conclusions relatives aux tirs de part et d’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le secteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l ’exception de ceux de la FNUOD, Soulignant que toutes les parties au conflit interne syrien doivent cesser leurs activités militaires dans la zone d ’opérations de la FNUOD et respecter le droit international humanitaire, Se faisant l ’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général à toutes les parties au conflit interne syrien pour qu ’elles cessent leurs opérations militaires dans l’ensemble du pays, y compris dans la zone d ’opérations de la FNUOD, S/RES/2450 (2018) 18-22511 2/4 Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présence dans la zone d ’opérations de la FNUOD d ’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollutio n dans le strict respect de l ’Accord sur le dégagement de 1974, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu s ous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou d ’Organisation de libération du Levant), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l ’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l ’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre d es soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s ’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu ’elle continue d e s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que le but ultime est le retour des soldats de la paix à leurs positions dans la zone d ’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD suite à son redéploiement et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations sont utiles au Conseil pour évaluer l ’action de la Force et adap ter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécuri té, notamment des moyens technologiques et de l ’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d ’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d ’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d ’observateurs au Golan, pou r leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d ’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Remerciant le personnel de la FNUOD, y compris du Groupe d ’observateurs au Golan, de ses inlassables efforts en vue de permettre à la Force de renforcer sa présence au camp Faouar et d ’étendre encore sa présence dans sa zone d ’opérations moyennant l ’organisation de p atrouilles et la remise en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan énoncé par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD sur les positions dont elle a dû se retirer dans le secteur bravo, qui doit passer par une év aluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de S/RES/2450 (2018) 3/4 18-22511 séparation et alentour, et la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l ’Accord sur le dégagement de 1974 vont dans le sen s d’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant qu’il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de ma intien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères clairs et bien définis, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Deman de aux parties concernées d ’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l ’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les di spositions de l ’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d ’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les pa rties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu ’instance de liaison, pour régler les questions d ’intérêt commun, selon qu ’il convient, et souligne qu ’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune op ération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et demande instamment aux États Membres de signifie r clairement aux groupes d ’opposition armés syriens présents dans la zone d ’opérations de la FNUOD que la Force demeure une entité impartiale et qu ’ils doivent cesser toute activité risquant de mettre en danger les soldats de la paix des Nations Unies et l aisser au personnel des Nations Unies présent sur le terrain la liberté dont il a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sûreté et en toute sécurité ; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d ’abandonner toutes les positions de la Force et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 5. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi q ue la sécurité et l ’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l ’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l ’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d ’autres points d ’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu ’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s ’acquitter de sa mission ; 6. Se félicite de la réouverture du point de passage de Qouneïtra et encourage les parties à apporter tout l ’appui nécessaire pour permettre à la FNUOD de tirer pleinement parti de ce point de passage, dans le respect des procédures établies, afin qu’elle puisse intensifier ses opérations dans le secteur bravo et favoriser l ’efficacité et l’efficience dans la mise en œuvre des mandats ; S/RES/2450 (2018) 18-22511 4/4 7. Se félicite que la FNUOD continue de s’efforcer de renforcer sa présence au camp Faouar et s ’emploie à intensifier ses activités dans la zone de séparation, se félicite de la coopération entre les parties pour faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la Force sur les positions qu’elle avait dû quitter dans la zone de séparation, notamment la fourniture d ’une protection adéquate de la force, fondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone, et encourage la Force à reprendre ses responsabilités dans les zones de limitation du secteur bravo, dès que possible ; 8. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engins explosifs impro visés et un système de détection et d ’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d ’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 9. Encourage les parties à l ’Accord sur le dégagement à collaborer constructivement afin de faciliter, en coopératio n avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci sur les positions qu ’elle a quittées, en tenant compte des accords en vigueur ; 10. Prend note de la conduite récente d ’un examen indépendant et encourage le Département des opérations de maintien de la paix, la FNUOD et l ’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations formulées par le groupe d ’experts en vue d’améliorer la performance de la Force et l ’exécution de son mandat ; 11. Se déclare de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif intégré de gestion de la performance qui définisse des normes de performance claires aux fins de l’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Uni es qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, demande à l’Organisation des Nations Unies d ’appliquer ce dispositif à la FNUOD, et prie le Secrétaire général de s ’employer à augmenter le nombre de femmes au sein de la Force et d e veiller à ce que ces dernières participent de manière effective à tous les aspects des opérations ; 12. Se félicite des dispositions que prend la FNUOD pour appliquer la politique de tolérance zéro à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles décidée par le Secrétaire général et pour faire intégralement respecter le code de conduite de l ’ONU par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer à faire tout le nécessaire en ce sens et de le tenir informé, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à prendre des mesures préventives et disciplinaires pour que les actes de ce type fassent l ’objet d ’enquêtes en bonne et due forme et soient dûment sanctionnés toutes les fois que leur personnel serait en cause ; 13. Décide de renouveler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu ’au 30 juin 2019, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 14. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2018
CôteS/RES/2451 (2018)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2451(2018)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2451 (2018) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2018 18-22563 (F) *1822563* Résolution 2451 (2018) Adoptée par le Conseil de sé curité à sa 8439e séance, le 21 décembre 2018 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2175 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2342 (2017) et 2402 (2018) et les déclarations de sa présidence relatives au Yémen, en date du 15 février 2013, du 29 août 2014, du 22 mars 2015, du 25 avril 2016, du 15 juin 2017 et du 15 mars 2018, Réaffirmant son ferme attachement à l ’unité, à la souveraineté, à l ’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Yémen, et son engagement à soutenir le peuple yéménite, Réaffirmant également son soutien et son attachement à l ’action menée par l’Envoyé spécial du Se crétaire général pour le Yémen, Réaffirmant en outre que le conflit au Yémen ne pourra être réglé que dans le cadre d ’un processus politique sans exclusive, comme il l ’avait déclaré dans ses résolutions pertinentes, notamment la résolution 2216 (2015) , et dans les déclarations de sa présidence, et comme le prévoient l ’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et son mécanisme de mise en œuvre ainsi que les textes issus de la Conférence de dialog ue national sans exclusive, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité régionales et internationales, 1. Se félicite des consultations qui se sont tenues à Stockholm du 6 au 13 décembre 2018 avec le Gouvern ement yéménite et les houthistes à l ’initiative de l’Envoyé spécial, remercie le Gouvernement suédois d ’avoir accueilli cette rencontre, salue les mesures prises par des dirigeants régionaux et internationaux à l ’appui de l’action de l ’Organisation des Nat ions Unies et note qu’il est crucial d ’avancer sur la voie d ’un accord politique pour mettre fin au conflit et pour soulager les souffrances humanitaires du peuple yéménite ; 2. Approuve les accords conclus par les parties au sujet de la ville et la prov ince de Hodeïda, ainsi que des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa, le mécanisme destiné à activer l ’exécution de l ’accord d ’échange de prisonniers et la déclaration d ’entente sur Taëz, ainsi qu ’il est prévu dans l ’Accord de Stockholm distribué sous la cote S/2018/1134 ; 3. Invite les parties à mettre en œuvre l ’Accord de Stockholm dans les délais qui y sont fixés, insiste pour que toutes les parties respectent pleinement le cessez -le-S/RES/2451 (2018) 18-22563 2/3 feu convenu pou r la province de Hodeïda, qui est entré en vigueur le 18 décembre 2018, et le redéploiement mutuel des forces vers les lieux convenus à l ’extérieur de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa, dans les 21 jours suivant sa prise d’effet ; l’engagement de ne plus faire venir de renforts militaires dans la ville, les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa, ou la province ; l’engagement de faire disparaître de la ville toutes les manifestations de la présence militaire, autant de mesures essentielles à la mise à effet de l ’Accord de Stockholm, et engage les parties à poursuivre leur dialogue de manière constructive, de bonne foi et sans conditions préalables avec l ’Envoyé spécial, notamment en veillant au maintien des efforts conce rnant la stabilisation de l ’économie yéménite et l ’aéroport de Sanaa, et en participant à une nouvelle série de pourparlers en janvier 2019 ; 4. Se félicite de la présentation par l ’Envoyé spécial d ’un cadre de négociations à Stockholm, après consultation des parties, et de l ’intention exprimée par ce dernier d ’en discuter lors de la prochaine série de pourparlers afin d ’ouvrir la voie à la reprise des négociations officielles en vue d ’une solution politique, et souligne qu’il importe que les femmes partic ipent pleinement au processus politique et que les jeunes y soient véritablement associés ; 5. Autorise le Secrétaire général à mettre en place et à déployer, pour une période initiale de 30 jours à compter de l ’adoption de la présente résolution, une équipe préparatoire chargée de commencer à surveiller, à soutenir et à faciliter la mise en œuvre immédiate de l ’Accord de Stockholm, notamment en demandant à l’Organisation des Nations Unies de présider le comité de coordination du redéploiement, et de lui faire rapport dans un délai d ’une semaine ; 6. Prie le Secrétaire général de proposer, dès que possible avant le 31 décembre 2018, les mesures par lesquelles l ’Organisation des Nations Unies compte appuyer pleinement l ’Accord de Stockholm, ainsi que les p arties l ’ont demandé, notamment en effectuant des opérations de surveillance opérationnelle pour le cessez -le-feu et le redéploiement mutuel des forces de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa, en jouant un rôle de premier pl an pour appuyer la Yemen Red Sea Ports Corporation dans la gestion et l ’inspection des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa et en renforçant sa présence dans la ville de Hodeïda et dans les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa, et de lui faire ra pport chaque semaine, invite les États Membres qui sont en mesure de le faire à aider l’Organisation à s ’acquitter de ces tâches et rappelle l’engagement des parties à faciliter et à soutenir l ’action de l ’Organisation à Hodeïda ; 7. Prie le Secrétaire général de lui faire part chaque semaine des progrès accomplis dans l ’application de la présente résolution, y compris de toute violation des engagements pris par les parties, ainsi que l ’ont demandé les parties, et ce, jusqu ’à nouvel ordre, et exprime son intention d ’envisager de nouvelles mesures, le cas échéant, afin de faciliter l ’application de la présente résolution et de toutes ses autres résolutions sur la question, d ’améliorer la situation humanitaire et d ’appuyer une solution politiq ue pour mettre un terme au conflit ; 8. Rappelle qu’il faut assurer l ’entrée et la circulation sans entrave sur tout le territoire des articles à caractère commercial ou humanitaire et du personnel humanitaire et, à cet égard, demande au Gouvernement yémé nite et aux houthistes de lever tout obstacle administratif à la circulation de ces articles, y compris le carburant, et aux parties d ’assurer, dans la durée, le bon fonctionnement de tous les ports yéménites et l ’accès routier à ces ports partout dans le pays et de rouvrir l ’aéroport de Sanaa aux vols commerciaux et d ’en assurer le fonctionnement en toute sécurité, dans le cadre d ’un dispositif convenu à cet effet ; demande aux parties de collaborer avec l ’Envoyé spécial en vue de renforcer l ’économie et d ’améliorer le fonctionnement de la Banque centrale du Yémen et d ’assurer le versement des S/RES/2451 (2018) 3/3 18-22563 retraites et des traitements des fonctionnaires, invite les institutions financières internationales à fournir à l ’Envoyé spécial une aide à cet effet, s ’il en fait l a demande, et demande à la communauté internationale d ’envisager d ’apporter de nouveaux financements au Plan d ’aide humanitaire des Nations Unies pour 2019 ; 9. Déplore profondément les pertes en vies humaines et les blessures causées par le conflit, y co mpris par les mines terrestres, ainsi que les meurtres d ’enfants, les atteintes à leur intégrité physique et leur recrutement illicite et leur utilisation dans le conflit armé, et souligne qu’il importe que toutes les parties au conflit assurent la protect ion des civils et leur permettent de circuler en toute sécurité ; 10. Demande à toutes les parties au conflit de respecter le droit international applicable et de s ’acquitter des obligations que leur impose le droit international humanitaire, notamment de respecter et de protéger les installations médicales, le personnel médical et les moyens utilisés pour leur transport, et, à ce titre, leur demande de protéger les biens de caractère civil, y compris les écoles et les biens indispensables à la survie de l a population civile, comme ceux nécessaires pour la distribution, la transformation et le stockage des denrées alimentaires, de mettre fin à la présence de personnel militaire dans les infrastructures civiles et d ’autoriser et de faciliter l ’accès sûr, rap ide et sans entrave du personnel humanitaire et médical à toutes les personnes qui ont besoin d ’aide, et réaffirme que l ’aide doit être fournie en fonction des besoins, compte tenu du sexe et de l ’âge ; 11. Décide de rester activement saisi de la questi on.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2452 (2019)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2452(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2452 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 16 janvier 2019 19-00722 (F) *1900722* Résolution 2452 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8444e séance, le 16 janvier 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2175 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2342 (2017) , 2402 (2018) et 2451 (2018) ainsi que les déclarations de sa présidence relatives au Yémen, en date du 15 février 201 3, du 29 août 2014, du 22 mars 2015, du 25 avril 2016, du 15 juin 2017 et du 15 mars 2018, Ayant examiné la lettre, et son annexe, que le Secrétaire général a adressées le 31 décembre 2018 à son Président ( S/2019/28 ), en application de sa résolution 2451 (2018) , Réaffirmant son ferme attachement à l ’unité, à la souveraineté, à l ’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Yémen, et son engagement à s outenir le peuple yéménite, Rappelant qu’il a approuvé l ’accord conclu en Suède par le Gouvernement yéménite et les houtistes concernant la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa (l ’Accord sur Hodeïda) et demandant de nouveau au x parties de l’appliquer, 1. Décide de créer une mission politique spéciale, la Mission des Nations Unies en appui à l ’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), chargée de faciliter l’application de l ’Accord sur la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l ’Acco rd de Stockholm, dont le texte a été distribué sous la cote S/2018/1134 , pendant une période initiale de six mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution ; 2. Décide également que , pour a ider les parties à s ’acquitter des engagements qu’elles ont pris dans l ’Accord sur Hodeïda , la Mission sera chargée du mandat suivant : a) Diriger le Comité de coordination du redéploiement et assurer son fonctionnement, avec l ’assistance d ’un secrétaria t composé de personnel des Nations Unies, en vue de superviser le cessez -le-feu, le redéploiement des forces et les opérations de déminage dans l ’ensemble de la province de Hodeïda ; b) Surveiller le respect, par les parties, du cessez -le-feu dans la prov ince de Hodeïda et le redéploiement mutuel des forces à l ’extérieur de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa ; S/RES/2452 (2019) 19-00722 2/2 c) Collaborer avec les parties pour que la sécurité de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa soit assurée par les forces de sécurité locales, dans le respect de la loi yéménite ; d) Faciliter et coordonner l ’appui qu ’apporte l ’Organisation des Nations Unies en vue d ’aider les parties à appliquer intégralement l ’Accord sur Hodeïda ; 3. Approuve les propositions du Secrétaire général relatives à la composition et aux aspects opérationnels de la Mission qui figurent dans l ’annexe de la lettre qu ’il a adressée, le 31 décembre 2018, à son Président, et note que la Mission sera dirigée par le Président du Comité de coordination du redéploiement, qui aura rang de Sous -Secrétaire général et fera rapport au Secrétaire général par l ’intermédiaire de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen et du Secrétaire général adjoint aux affaire s politiques et à la consolidation de la paix ; 4. Souligne qu’il importe d ’établir une collaboration et une coordination étroites entre toutes les entités des Nations Unies présentes au Yémen, notamment le Bureau de l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice de l ’action humanitaire et l ’équipe de pays des Nations Unies au Yémen, la Mission et le Mécanisme de vérification et d ’inspection des Nations Unies, afin d ’éviter le chevauchement des tâches et de tirer le meilleur parti des ressources existantes ; 5. Prie le Secrétaire général de déployer rapidement la Mission et demande aux parties à l ’Accord sur Hodeïda de fournir un appui à l ’Organisation des Nations Unies comme le prévoit le document S/2019/28 , notamment en assurant la sûreté et la sécurité du personnel de la Mission et l ’entrée et la circulation dans le pays, sans entrave ni retard, du personnel et du matériel de la Mission, des vivres et de s articles de première nécessité ; 6. Prie les États Membres, en particulier les États voisins, d ’apporter leur appui à l ’Organisation des Nations Unies, selon qu ’il convient, de sorte que la Mission s’acquitte de son mandat ; 7. Prie le Secrétaire géné ral de lui rendre compte, chaque mois, des progrès accomplis dans l ’application de la présente résolution et de tout acte de quelque partie que ce soit qui ferait obstacle au bon fonctionnement de la Mission, et de l ’application de la résolution 2451 (2018) , y compris d ’éventuels manquements de toute partie ; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire un point sur la Mission dans un délai de cinq mois à compter de la date d ’adoption de la pré sente résolution ; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2453 (2019)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2453(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2453 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2019 19-01489 (F) *1901489* Résolution 2453 (2 019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8453e séance, le 30 janvier 2019 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction les rapports du Secrétaire général sur sa mission de bons offices en date du 15 octobre 2018 ( S/2018/919 ) et sur l’opération des Nations Unies à Chypre en date du 11 janvier 2019 ( S/2019/37 ), Notant que le Gouvernement chypriote convient qu ’en raison de la situation qui règne dans l ’île, il est nécessaire de maintenir en activité la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 janvier 2019, Fermement convaincu , comme le Secrétaire général, que c ’est principalement aux Chypriotes qu ’il appartient de trouver une solution, et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l ’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d ’aider les parties à parvenir à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la question de la division de l ’île, Notant les engagements pris aux termes de la Déclaration conjointe publiée le 2 avril 2017 par les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs sur la base de la Déclaration conjointe adoptée le 11 février 2014 et de l ’organisation en juin 2017 d’une nouvelle Conférence sur Chypre sous les ausp ices de l ’Organisation des Nations Unies, en se félicitant de la volonté exprimée par les participants de soutenir le règlement global de la question de Chypre et de l ’appui prêté par le Secrétaire général et sa Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, Rappelant combien il importe à la communauté internationale que toutes les parties participent pleinement aux négociations en faisant preuve de souplesse et d ’un esprit constructif pour parvenir à un règlement et exhortant les parties à renouveler l’engagem ent qu ’elles ont pris de parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l ’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, en soulignant que le statu quo n’est pas viable, Remerciant Jane Holl Lute, consultante auprès de l ’Organisation des Nations Unies, de ses efforts, et demandant instamment aux deux camps et à toutes les parties concernées de faire preuve de volonté politique et de participer de manière constructive aux consultations menées sous l ’égide de l ’Organisation, Notant qu’il importe de progresser dans l ’examen de mesures de confiance militaires et dans les échanges s ’y rapportant, constatant avec satisfaction les progrès S/RES/2453 (2019) 19-01489 2/6 récemment réalisés à cet égard et demand ant instamment que davantage soit fait pour appliquer toutes les autres mesures, dont celles concernant l ’interconnectivité des réseaux de téléphonie mobile et d ’électricité, et pour parvenir à l ’adoption et à la mise en œuvre de nouvelles initiatives tant conjointes qu ’unilatérales propres à renforcer la confiance entre les communautés, notamment des mesures de confiance, en particulier dans les domaines de l ’éducation, des jeunes et de la coopération économique intercommunautaire, en reconnaissant les ava ntages importants d ’une intégration économique renforcée entre les deux communautés, Soulignant qu’il importe de promouvoir la paix à tous les niveaux de l ’éducation afin de lutter contre les préjugés, la xénophobie et l ’intolérance et de contribuer à renforcer la confiance entre les communautés, Notant avec satisfaction l’ouverture, en novembre 2018, de deux nouveaux points de passage, laquelle contribue grandement au renforcement de la confiance, réaffirmant qu’il importe que les Chypriotes puissent co ntinuer de passer la Ligne verte, et encourageant les parties à s ’accorder sur l ’ouverture d ’autres points de passage, Convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable de la question de Chypre, engageant vivement les deux parties et leurs dirigeants à cultiver un discours public positif et les encourageant à exposer clairement aux deux communautés, suffisamment de temps avant l ’organisation de tout référendum, les avant ages d ’un tel règlement et la nécessité de faire preuve de davantage de souplesse et d ’esprit de compromis pour y parvenir, Soulignant l’importance, tant politique que financière, du rôle d’accompagnement que joue la communauté internationale, en particul ier toutes les parties disposées à prendre des mesures concrètes pour encourager les dirigeants chypriotes grecs et chypriotes turcs à s ’engager de nouveau à rechercher un règlement sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies, Notant que le Secr étaire général juge que les conditions de sécurité qui règnent sur l ’île et le long de la Ligne verte demeurent stables, mais préoccupé par le fait que le nombre de violations militaires du statu quo enregistrées par la Force ait beaucoup augmenté par rapp ort à l ’année dernière, et priant instamment toutes les parties de s’abstenir de tout acte, notamment de toute violation du statu quo militaire, qui puisse attiser les tensions, remettre en question les progrès accomplis ou entamer la bonne volonté sur l ’île, Rappelant que le Secrétaire général est fermement convaincu que la situation s’améliorerait dans la zone tampon si les deux parties acceptaient l ’aide-mémoire utilisé par l ’Organisation des Nations Unies et aidaient activement la Force à le mettre en œuvre, en soulignant que les deux parties et toutes les parties concernées doivent impérativement respecter les pouvoirs dévolus à la Force dans cette zone, Déplorant que les parties bloquent l ’accès aux champs de mines qui subsistent dans la zone tampon, estimant que le déminage de Chypre doit se poursuivre, notant le danger que les mines continuent de représenter pour Chypre, notant également les propositions faites en matière de déminage, les discussions tenues à ce sujet et les initiatives constructives qui ont été prises, et demandant instamment qu’un accord soit rapidement trouvé pour permettre la reprise des opérations et le déminage des derniers champs de mines, Saluant les travaux du Comité des personnes dispar ues à Chypre, soulignant qu’il importe que celui -ci intensifie ses activités et qu ’il faut donc lui procurer toutes les informations dont il a besoin, comme il l ’a indiqué dans son communiqué de S/RES/2453 (2019) 3/6 19-01489 presse du 28 juillet 2016 concernant l ’examen des documents d ’archives, notant que les dépouilles de 1 075 des 2 002 personnes disparues n ’ont toujours pas été identifiées avec certitude, demandant instamment que l ’accès à toutes les zones lui soit rapidement donné pour lui permettre d ’exécuter son mandat, et convai ncu que ce processus favorisera la réconciliation des communautés, Convenant que la participation active et le rôle moteur des femmes sont essentiels au processus politique et peuvent contribuer à assurer la viabilité de tout règlement futur, rappelant que les femmes jouent un rôle crucial dans les processus de paix, comme il l ’a souligné dans sa résolution 1325 (2000) et dans des résolutions connexes, rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des missions de maintien de la paix des Nations Unies, et rappelant également l’importance de la participation active des jeunes, conformément à ses résolutions 2250 (2015) et 2419 (2018) , Demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour promouvoir les contacts int ercommunautaires, la réconciliation et la participation active de la société civile, notamment les initiatives bicommunautaires et les projets de développement dans lesquels les deux communautés puissent œuvrer de concert et dont elles puissent bénéficier ensemble, et pour encourager la coopération entre organismes à vocation économique et commerciale et lever tous les obstacles à ces relations, tout en notant diverses initiatives visant à rassembler aux fins d ’un dialogue des secteurs ou acteurs particulie rs des deux parties, y compris le volet religieux du processus de paix à Chypre, Soulignant qu’il lui faut adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement des opérations de maintien de la paix, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , par laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opération s, servent à améliorer l’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et soulignant qu’il est nécessaire d ’examiner régulièrement toutes les opérations de maintien de la paix, dont la Force, afin d ’en assurer l ’efficacité et l’efficience, Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capacités de liaison et de dialogue de la mission, et soulignant qu’il importe d ’appliquer pleinement les recommandations formulées dans le rapport de l ’examen stratégique de la Force mené en 2017 qui restent à mettre en œuvre, Notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d ’établir des plans de transition, notamment de réfléchir aux aménagements qu ’il conviendrait d’apporter au mandat de la Force, à ses effectifs, à ses autres ressources et à son concept d ’opération, compte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain et des vues des parties, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général et la Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, et se félicitant que le Secrétaire général ait nommé la générale Cheryl Pearce au poste de commandant de la force de la mission, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement gre c, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et pour demander que d ’autres pays et organisations versent également des contributions volontaires, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, S/RES/2453 (2019) 19-01489 4/6 Appréciant et encourageant les efforts que l ’Organisation des Nations Unies déploie dans toutes ses opérations de maintien de la paix pour sensibiliser le personnel de maintien de la paix à la question de la prévention du VIH/sida et d ’autres maladies transmissibles et à la lutte contre ces maladies, 1. Prend note de l’avancée du processus conduit par les dirigeants depuis le 11 février 2014 et des efforts faits par les dirigeants et les négociateurs en vue de parvenir à un règlement global et durable, regrette que le processus de règlement n ’ait guère avancé depuis la conclusion de la Conférence sur Chypre organisée en 2017 et demande instamment aux parties et à tous les participants concernés de tirer le meilleur parti des débats organisés par Jane Holl Lute, consultante auprès de l’Organisation des Nations Unies, en y participant de manière active et constructive, et leur demande instamment de s’entendre sur un certain nombre de règles à respecter qui constitueraient un point de départ consensuel pour parvenir à un règlement dans un avenir prévisible, et de renouveler leur engagement et leur volonté politique en faveur d ’un règlement sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies ; 2. Invite , à cet égard, les parties, en particulier les dirigeants des deux communautés chypriotes, et toutes les autres parties concernées à dialoguer activement et concrètement dans un esprit d ’ouverture et d ’innovation, à s ’engager pleinement à rechercher un règlement sous les aus pices de l ’Organisation des Nations Unies, à mettre à profit les consultations menées par l ’Organisation pour relancer les négociations et à s ’abstenir de toute action susceptible d ’entamer les chances de succès ; 3. Prend acte des rapports du Secrétaire général ( S/2018/919 et S/2019/37 ) ; 4. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier la résolution 1251 (1999) du 29 juin 1999 et les résolutions ultérieures ; 5. Rappelle sa résolution 2430 (2018) et demande aux deux dirigeants : a) De redo ubler d ’efforts pour faire converger au plus vite leurs points de vue sur les questions essentielles ; b) De continuer de travailler avec les comités techniques afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d ’améliorer la vie quotidienne des Chyp riotes ; c) De promouvoir l ’éducation à la paix sur l ’ensemble de l ’île, notamment en donnant au Comité technique pour l ’éducation les moyens de lever les obstacles à la paix dans les ouvrages scolaires de manière à renforcer la confiance entre les commu nautés ; d) D’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit par l ’intermédiaire de messages publics sur les points de convergence et sur l ’avenir, en diffusant des messages plus const ructifs et plus cohérents et en s ’abstenant de tout discours qui risquerait de faire dérailler le processus de règlement ou d ’en entraver la réussite ; e) D’accroître et de renforcer la participation de la société civile, et notamment des organisations d e femmes et de jeunes, à ce processus ; d’apporter un soutien direct aux organisations de la société civile et de les encourager à stimuler les contacts intercommunautaires et la confiance, en vue de mobiliser un appui accru en faveur du processus de règle ment en général ; 6. Invite les deux parties et toutes les parties concernées à étudier les moyens d’établir des mécanismes et de renforcer les initiatives existantes, ainsi que la Force des Nations Unies dans le cadre de son rôle de liaison, en vue de d issiper de manière efficace les tensions et de faciliter le règlement des questions qui intéressent toute l’île et donc l ’ensemble des Chypriotes ; S/RES/2453 (2019) 5/6 19-01489 7. Salue la volonté du Secrétaire général de rester prêt à user de ses bons offices pour aider les parties si elles décident ensemble de reprendre les négociations avec la volonté politique nécessaire, comme il l ’a dit dans son rapport du 28 septembre 2017, et le prie de continuer d ’établir des plans de transition dans la perspective d ’un règlement, en tenant c ompte des progrès des négociations, et engage les parties à collaborer entre elles ainsi qu ’avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et la mission de bons offices des Nations Unies à cet égard ; 8. Prend note du rapport du Secrétaire général sur l ’examen stratégique de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre mené en 2017 (S/2017/1008 ) et prie la mission d ’appliquer intégralement les recommandations qui y sont formulées dans les limites des ressources existantes ; 9. Demande instamment l’application et l ’élaboration de mesures de confiance, notamment celles visant à améliorer l ’interconnectivité des réseaux de téléphonie mobile et d ’électricité, fond ées sur une vision commune de l ’avenir et des activités conjointes, espère que de nouvelles mesures mutuellement acceptables seront arrêtées d ’un commun accord et mises en œuvre, notamment des mesures de confiance militaires et l ’ouverture de points de pas sage supplémentaires, et demande instamment aux parties de promouvoir les contacts, les échanges et la coopération entre les deux communautés de sorte à contribuer à l ’instauration d ’un climat propice à un règlement ; 10. Souligne qu’il importe que la so ciété civile, et les femmes en particulier, participent pleinement et véritablement à toutes les étapes du processus de paix et compte qu’elles seront associées à l ’élaboration et à la mise en œuvre de stratégies d’après conflit aux fins d ’une paix durable , notamment à la revitalisation du Comité technique de l ’égalité des sexes, et invite l’Organisation des Nations Unies à donner suite, dans les limites des ressources existantes, à la proposition du Secrétaire général d’effectuer une étude d ’impact socioéc onomique tenant compte de la problématique femmes -hommes et à en communiquer les résultats aux deux communautés ; 11. Souligne également l’importance de la participation pleine et effective des jeunes et salue les travaux notables qu ’effectue le Comité t echnique bicommunautaire sur l ’éducation et demande aux deux parties de faciliter les contacts entre jeunes des deux communautés, en reconnaissant la contribution importante des projets visant à promouvoir l ’éducation à la paix et en formant des liens entr e les enfants des deux communautés ; 12. Se félicite de tous les efforts visant à donner suite aux demandes d’exhumation présentées par le Comité des personnes disparues à Chypre, ainsi que de l’appel à informations lancé conjointement par les deux dirig eants le 28 mai 2015, et demande à toutes les parties d ’octroyer au Comité un accès plus rapide et sans entrave à toutes les zones et de rechercher dans leurs archives des informations sur d’éventuels sites d ’inhumation, comme le leur a demandé le Comité, étant donné que celui -ci doit accélérer ses travaux ; 13. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu ’au 31 juillet 2019 ; 14. Salue les efforts faits par la missi on pour améliorer sa capacité de liaison et de dialogue avec les parties à tous niveaux, notamment les contacts personnels, pour maintenir la stabilité et le calme et ainsi contribuer efficacement à l ’instauration de conditions propices aux progrès d ’un pr ocessus de règlement, et prie le Secrétaire général de renforcer les effectifs féminins de la Force conformément aux dispositions de la résolution 2242 (2015) et de veiller à ce que les femmes soient véritablement associées à tous les aspects des opération s ; S/RES/2453 (2019) 19-01489 6/6 15. Se déclare vivement préoccupé par l ’augmentation du nombre de violations du statu quo militaire le long des lignes de cessez -le-feu, prie les deux parties et toutes les parties concernées de respecter les pouvoirs dévolus à la Force dans la zone tampon, et prie également les parties de continuer à tenir d ’urgence, dans le respect du mandat de la Force, des consultations avec celle -ci sur la démarcation de cette zone, et recommande fermement que les parties appliquent les disposi tions de l’aide-mémoire 2018 des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité dans la zone tampon ; 16. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000 ; 17. Dema nde aux deux parties de permettre aux démineurs d ’accéder à la zone tampon et de faciliter l ’enlèvement des mines qui s ’y trouvent encore et les exhorte à convenir d ’un plan de travail pour débarrasser Chypre de toutes ses mines ; 18. Se félicite des in itiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet e t intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en uniforme des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et lui demande de l’appliquer à la Force ; 19. Soutient la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et prie ce dernier de coopérer avec la commandante de la force et les pays fournisseurs de contingents pour s ’assurer que cette politi que soit pleinement appliquée par la Force, en veillant à ce que les antécédents de tous les membres du personnel soient vérifiés afin de garantir qu ’ils n’ont eu aucun comportement sexuel répréhensible pendant qu ’ils étaient au service des Nations Unies e t que l ’ensemble du personnel respecte pleinement le code de conduite de l ’Organisation des Nations Unies, et de tenir le Conseil informé des progrès accomplis à cet égard dans ses rapports, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de per sonnel de police de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment de dispenser une formation de sensibilisation avant déploiement, et de prendre des mesures disciplinaires et autres pour amener les membres de leurs contingents qui se seraient re ndus coupables de tels actes à en répondre pleinement ; 20. Prie le Secrétaire général de lui présenter d ’ici au 15 avril 2019 un rapport sur sa mission de bons offices et sur les progrès accomplis sur la voie d ’un point de départ consensuel axé sur les r ésultats, et le prie également de lui présenter, d ’ici au 10 juillet 2019, un rapport sur l ’application de la présente résolution, notamment l ’état d’avancement des mesures de confiance, les efforts entrepris dans la mise en place de mécanismes visant à di ssiper les tensions et à régler les questions à l ’échelle de l’ensemble de l ’île ainsi que ceux menés par les deux dirigeants pour préparer leurs communautés respectives à un règlement, et sur la meilleure manière de concevoir les activités des Nations Uni es à Chypre à l ’appui de progrès politiques, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin ; 21. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2454 (2019)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2454(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2454 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2019 19-01577 (F) *1901577* Résolution 2454 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8455e séance, le 31 janvier 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur la République centrafricaine, en particulier ses résolutions 2121 (2013) , 2127 (2013) , 2134 (2014) , 2149 (2014) , 2181 (2014) , 2196 (2015) , 2212 (2015) , 2217 (2015) , 2262 (2016) , 2264 (2016) , 2281 (2016) , 2301 (2016) , 2339 (2017) , 2387 (2017) , 2399 (2018) , et 2448 (2018) ainsi que sa résolution 2272 (2016) et les déclarations de sa présidence en date des 18 décembre 2014 ( S/PRST/2014/28 ), 20 octobre 2015 ( S/PRST/2015/17 ), 16 novembre 2016 ( S/PRST/2016/17 ), 4 avril 2017 ( S/PRST/2017/5 ), 13 juillet 2017 (S/PRST/2017/9 ) et 13 juillet 2018 ( S/PRST/2018/14 ), Saluant les eff orts considérables accomplis par les autorités centrafricaines, en coordination avec leurs partenaires internationaux, pour faire progresser la réforme du secteur de la sécurité, notamment le déploiement en cours des forces de défense et de sécurité centra fricaines et l ’adoption d ’un plan national de défense, d ’un concept d’emploi des forces et d ’une politique nationale de sécurité, et sachant que les autorités centrafricaines ont besoin de former et d ’équiper de toute urgence leurs forces de défense et de sécurité pour être en mesure d ’apporter une réponse proportionnée aux menaces contre la sécurité de l ’ensemble des citoyens de la République centrafricaine, Se félicitant du rapport du Secrétaire général du 15 octobre 2018 ( S/2018/922 ) présenté en application de la résolution 2387 (2017) , et prenant note de la lettre datée du 31 juillet 2018, adressée au Président du Conse il de sécurité ( S/2018/752 ) en application du paragraphe 43 de la résolution 2399 (2018) , Prenant note du rapport à mi -parcours et du rapport final (S/2018/1119 ) du Groupe d ’experts sur la République centrafricaine créé en application de la résolution 2127 (2013) , dont le mandat a été élargi et reconduit par la résolution 2134 (2014) et prorogé par la résolution 2399 (2018) , et prenant note des recom mandations du Groupe d ’experts, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 31 janvier 2020 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 1 à 19 de la résolution 2399 (2018) ; S/RES/2454 (2019) 19-01577 2/2 2. Réaffirme que les mesures énoncées aux paragraphes 9 et 16 de la résolut ion 2399 (2018) s’appliquent aux individus et entités désignés par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) (« le Comité »), conformément aux paragraphes 20 à 22 de la résolution 2399 (2018) ; 3. Décide de proroger jusqu ’au 29 février 2020 le mandat du Groupe d’experts, tel que défini aux paragraphes 30 à 39 de la résolution 2399 (2018) , entend le réexaminer et faire le nécessaire concernant sa nouvelle reconduction le 31 janvier 2020 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre le plus rapide ment possible les dispositions administratives voulues pour reconduire le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres actuel du Groupe d ’experts ; 4. Prie le Groupe d ’experts de lui remettre, ap rès concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours le 30 juillet 2019 au plus tard et un rapport final d’ici au 31 décembre 2019, et de lui adresser au besoin des rapports d ’étape ; 5. Se déclare particulièrement préoccupé par les informations selon lesquelles des réseaux transnationaux de trafiquants continuent de financer et d’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et demande au Groupe d ’experts de prêter une attention particulière à l ’analyse de ce s réseaux dans le cadre de l ’exécution de son mandat, en coopération, selon que de besoin, avec les autres groupes d ’experts qu ’il a créés ; 6. Demande instamment à toutes les parties, et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationale s, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts et d ’assurer la sécurité de ses membres ; 7. Prie instamment tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies de permettre au Groupe d ’experts de consulter to utes personnes et d’accéder à tous documents et sites, afin qu ’il puisse s ’acquitter de son mandat, et rappelle qu’il est utile que la MINUSCA et le Groupe d ’experts mettent en commun les informations dont ils disposent ; 8. Réaffirme les dispositions rel atives au Comité et les dispositions concernant la notification et la révision des mesures prises énoncées dans la résolution 2399 (2018) ; 9. Exprime son intention de définir, au plus tard le 30 a vril 2019, des objectifs de référence clairs et précis relatifs à la réforme du secteur de la sécurité, au processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement, et à la gestion des armes et munitions, sur lesquels il pourra se fonder pou r réexaminer les mesures d’embargo sur les armes imposées au Gouvernement de la République centrafricaine ; 10. Prie à cet égard le Secrétaire général, en consultation étroite avec la MINUSCA, le Service de la lutte antimines et le Groupe d ’expert, de pro céder, au plus tard le 31 juillet 2019, à une évaluation des progrès accomplis quant aux principaux objectifs de référence qui seront définis en application du paragraphe 9 ci-dessus et exprime à nouveau son intention de réexaminer, avant le 30 septembre 2019, les mesures d ’embargo sur les armes imposées au Gouvernement de la République centrafricaine, à la lumière des conclusions de cette évaluation ; 11. Demande aux autorités de la République centrafricaine de présenter au Comité, d ’ici au 30 juin 2019, un rapport sur les progrès accomplis quant à la réforme du secteur de la sécurité, au processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement et à la gestion des armes et munitions ; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2455 (2019)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2455(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2455 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 7 février 2019 19-01950 (F) *1901950* Résolution 2455 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8458e séance, le 7 février 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions concernant le Soudan, notamment les résolutions 1591 (2005) , 1651 (2005) , 1665 (2006) , 1672 (2006) , 1713 (2006) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1891 (2009) , 1945 (2010) , 1982 (2011) , 2035 (2012) , 2091 (2013) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) et 2400 (2018) , et la déclaration de sa présidente en date du 11 décembre 2018 ( S/PRST/2018/9 ), Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Rappelant le rapport final du Groupe d ’experts sur le Soudan ( S/2019/34 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle les mesures imposées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) , telles que modifiées au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) , ainsi que les critères de désignation et les mesures imposés aux alinéas c), d) et e) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , tels que modifiés au paragraphe 3 de la résolution 2035 (2012) , et réaffirme les dispositions des alinéas f) et g) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , du paragraphe 9 de la résolution 1556 (2004) et du paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 12 mars 2020 le mandat du Groupe d ’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005) , qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (201 2), 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) et 2400 (2018) , réaffirme le mandat du Groupe d ’experts tel qu ’il a été établi dans ses résolutions 1591 (200 5), 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) et 2400 (2018) et prie le Groupe d ’experts de soumettre au Comité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan (« le Comité ») un rapport d’activité, le 12 août 2019 au plus tard, et de lui présenter, après concertation avec le Comité et au plus tard le 13 janvier 2020, un rapport final c omportant ses conclusions et recommandations, et prie également le Groupe d ’experts de soumettre tous les trois mois au Comité un rapport actualisé sur ses activités, notamment ses déplacements, et de rendre compte de l ’application des dispositions du para graphe 10 de la résolution S/RES/2455 (2019) 19-01950 2/2 1945 (2010) et de leur efficacité, et déclare son intention de revoir ce mandat au plus tard le 12 février 2020 et de le proroger s ’il y a lieu ; 3. Déclare son intentio n d’examiner régulièrement les mesures concernant le Darfour, comme il est rappelé au paragraphe 1, au vu de l ’évolution de la situation sur le terrain, en prenant acte du rapport de la présidence du Comité et de ses recommandations, à la lumière du procha in rapport d ’activité que doit soumettre le Groupe d ’experts au plus tard le 12 août 2019, et du rapport final qu ’il soumettra au plus tard le 13 janvier 2020, et en tenant compte de ses résolutions pertinentes ; 4. Déclare également son intention d’établir des paramètres de référence clairs, précis et mesurables, qui pourraient le guider dans l ’examen des mesures imposées au Gouvernement soudanais, énoncées au paragraphe 1 ; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2456 (2019)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2456(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2456 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2019 19-03244 (F) *1903244* Résolution 2456 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8469e séance , le 26 février 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2342 (2017) , 2402 (2018) , 2451 (2018) et 2452 (2019) et les déclarations de sa présidence relatives au Yémen, en date du 15 février 2013 ( S/PRST/2013/3 ), du 29 août 2014 ( S/PRST/2014/18 ), du 22 mars 2015 (S/PRST/2015/8 ), du 25 avril 2016 ( S/PRST/2016/5 ), du 15 juin 2017 ( S/PRST/2017/7 ) et du 15 mars 2018 ( S/PRST/2018/5 ), Réaffirmant son ferme attachement à l ’unité, à la souveraineté, à l ’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Yémen, Se déclarant préoccupé par les difficultés politiques, économiques et humanitaires et les problèmes de sécurité, notamment la violence, que continue d e connaître le Yémen, et par les dangers posés par le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’armes, Demandant de nouveau à toutes les parties yéménites de choisir la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs différends, de renoncer à recourir à la violence à des fins politiques et de s ’abstenir de toute provocation, Réaffirmant que toutes les parties doivent s ’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international h umanitaire et le droit international des droits de l ’homme, selon qu ’il convient, Exprimant son appui et son attachement à l ’action menée par l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen en vue d ’appuyer le processus de transition au Yémen, Se déclarant profondément préoccupé de constater que certaines zones du Yémen se trouvent sous le contrôle d ’Al-Qaida dans la péninsule arabique, dont la présence, l ’idéologie extrémiste violente et les agissements sont préjudiciables à la stabilité du Yémen et de la région, et ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour la population, s’inquiétant de la présence croissante au Yémen d ’éléments affiliés à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), qui pourraient être encore plus nombreux à l ’avenir, et réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent Al -Qaida dans la péninsule arabique, l ’EIIL (Daech) et tous les autres groupes, entreprises, entités et personnes qui leur sont associés, S/RES/2456 (2019) 19-03244 2/3 Rappelant l’inscription d ’Al-Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui y sont associées sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al-Qaida, et soulignant à cet égard la nécessité d ’une vigoureuse application des mesures édictées au paragraphe 2 de la résolution 2253 (2015) , comme outil majeur de lutte contre le terrorisme au Yémen, Notant l’importance capitale de l ’application effective du régime de sanctions institué par les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) et le rôle clef que les États de la région peuvent jouer à cet égard, et préconisant que la coopération soit encore renforcée, Rappelant les dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) imposant un embargo ciblé sur les armes, Profondément affligé par la détérioration constante de la situation humanitaire effroyable que connaît le Yémen et se déclarant vivement préoccupé par les obstacles de toutes sortes qui gênent l ’acheminement de l ’aide humanitaire, notamment les restrictions entravant la fourniture de produits de première nécessité à la population civile du Yémen, Soulignant qu’il importe que le Comité créé en application du paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») débatte des recommandations figurant dans les rapports du Groupe d ’experts, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de procéder rapidement et intégralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue national sans exclusive, comme le prévoient l ’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et le Mécanisme de mise en œuvre, en applicati on des résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2451 (2018) et 2452 (2019) et au vu des attentes du peuple yéménite ; 2. Décide de reconduire jusqu ’au 26 février 2020 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositions des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des parag raphes 14 à 17 de la résolution 2216 (2015) ; Critères de désignation 3. Réaffirme que les dispositions des paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, ou visées dans l ’annexe de la résolution 2216 (2015) comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen ; 4. Réaffirme les critères de désignation énoncés a u paragraphe 17 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 19 de la résolution 2216 (2015) ; Présentation de rapports 5. Décide de proroger jusqu ’au 28 mars 2020 le mandat du Groupe d ’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015) , déclare son intention de le réexaminer et de se prononcer, le 28 février 2020 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises, en consultation avec le Comité, pour rétablir le Groupe d ’experts jusqu ’au 28 mars 2020, en faisant au S/RES/2456 (2019) 3/3 19-03244 besoin appel aux compétences des membres du Groupe d ’experts créé en application de la résolution 2140 (2014) ; 6. Prie le Groupe d ’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 28 juillet 2019 au plus tard, et de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final le 28 janvier 2020 au plus tard ; 7. Charge le Groupe d ’experts de coopér er avec les autres groupes d ’experts qu’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, notamment l ’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par la résolution 1526 (2004) , dont le mandat a été prorogé par la résolution 2368 (2017) ; 8. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés de garantir la sécurité des membres du Groupe d ’experts et de leur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l ’exéc ution de leur mandat ; 9. Souligne qu’il importe de tenir des consultations avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin de veiller à la pleine application des mesures énoncées dans la présente résolution ; 10. Demande à tous les États Membres qui ne l ’ont pas encore fait de présenter dès que possible un rapport au Comité sur les mesures qu ’ils auront prises en vue d’appliquer concrètement les mesures visées aux paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) , et rappelle à ce propos que les États Membres qui effectuent une inspection de chargements en appl ication du paragraphe 15 de la résolution 2216 (2015) sont tenus de présenter par écrit un rapport au Comité, comme prévu au paragraphe 17 de la résolution 2216 (2015) ; 11. Rappelle le rapport de son groupe de travail informel sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les meilleures pratiques et méthodes, notamment les paragraphes 21, 22 et 23, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance ; 12. Réaffirme qu’il suivra en permanence la situation au Yémen et se tiendra prêt à exami ner l ’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris pour ce qui est de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, selon ce que dicterait l ’actualité ; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2457 (2019)
IntituléCoopération entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales aux fins du maintien de la paix et de la sécurité internationales - Faire taire les armes en Afrique
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2457(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2457 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 27 février 2019 19-03357 (F) *1903357* Résolution 2457 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8473e séance, le 27 février 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que la Charte des Nations Unies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et qu ’il est déterminé à ce que les buts et principes consacrés dans la Charte soient observés, Rappelant que la prévention des conflits demeure une responsabilité principale des États, qui ont également pour responsabilité de protéger les civils et de respecter les droits de l ’homme, comme le prévoit le droit international applicable, et réaffirmant la responsabilité de chaque État de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l ’humanité, Rappelant à cet égard ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence sur les divers facteurs et causes qui c oncourent à susciter, aggraver ou prolonger les conflits en Afrique, Se déclarant préoccupé par les conflits qui font rage dans différentes régions géographiques et réaffirmant que, dans le droit fil du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, la coopération entre l ’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales est cruciale au regard de la prévention du déclenchement, de l ’intensification , de la poursuite et de la récurrence des conflits, Notant que l ’Afrique continue de faire face à des problèmes considérables, notamment de s déficits de gouvernance, des difficultés économiques, des taux élevés de chômage, la mauvaise gestion de la divers ité ethnique, la lutte pour le pouvoir et les ressources, la fragilité de l ’État et la faiblesse des institutions, l’existence d’espaces non gouvernés, qui ouvrent la voie aux activités illégales, l’afflux continu d’armes sur le continent et leur circulati on illicite, des activités mercenaires, des insurrections et des rébellions, les insuffisances de la surveillance et du contrôle des frontières, qui facilitent la criminalité transnationale organisée, l ’exploitation illégale des ressources naturelles, la p ersistance de la crise qui accélère les migrations irrégulières, la corruption, les flux financiers illicites qui facilitent le financement d’activités illégales, les changements climatiques et les catastrophes naturelles, et les lenteurs de la ratificatio n des instruments et politiques de l ’Union africaine, Réaffirmant qu’il est nécessaire d ’examiner le caractère multidimensionnel des problèmes de paix et de sécurité que connaissent les pays africains sortant d ’un conflit S/RES/2457 (2019) 19-03357 2/7 et soulignant qu ’il importe d ’adopter une approche globale et intégrée de la consolidation et de la pérennisation de la paix en vue de les empêcher d ’y replonger, Profondément préoccupé par le fait que le commerce illicite, l ’accumulation déstabilisatrice et l ’utilisation abusive d ’armes légères et de petit calibre dans de nombreuses régions du monde, y compris en Afrique, continuent de menacer la paix et la sécurité internationales, causent d ’importantes pertes en vie humaines et contribuent à l ’instabilité et à l ’insécurité, Rappelant à cet égard tous les instruments internationaux, régionaux et sous - régionaux visant à s ’attaquer au transfert illicite, à l ’accumulation déstabilisatrice et au détournement d ’armes légères et de petit calibre en Afrique, notamment le Programme d ’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects, et ses résolutions pertinentes, qui contribuent à la prévention des conflits en Afrique, Constatant que, dans certaines situations de conflit armé, l ’exploitation illégale, le trafic et le commerce illicite des ressources naturelles ont contribué au déclenchement, à l ’intensification ou à la poursuite de ces conflits, notant les résolutions adoptées et sanction s instaurées à cet égard pour aider à empêcher que l’exploitation illégale des ressources naturelles – en particulier le bois, les minerais dits de « conflit » (comme l ’étain, le tantale, le tungstène et l ’or), les diamants, le cobalt, le charbon de bois et les espèces sauvages – alimente les conflits armés, et encourageant les États membres de l ’Union africaine à promouvoir la gestion transparente et légale des ressources naturelles, y compris l ’adoption d ’objectifs de recettes publiques pour financer le développement, la création de cadres réglementai res et douaniers durables, et la mise en place d ’une diligence raisonnable dans le cadre de l ’approvisionnement en minéraux, Notant que l ’Union africaine met en œuvre un programme de réformes institutionnelles visant à améliorer son efficacité et son effi cience, et notant également que ces réformes peuvent renforcer l ’Union africaine et lui permettre de collaborer plus efficacement avec l ’Organisation des Nations Unies afin de remédier aux problèmes de paix et de sécurité que connaît le continent, Prenant note des mesures engagées pour réaliser l ’objectif consistant à faire taire les armes en Afrique par l ’Union africaine ainsi que par les autres parties prenantes concernées, et notant à cet égard l ’adoption et la mise en œuvre du Plan directeur de l’Union africaine sur les mesures concrètes à prendre pour faire taire les armes en Afrique d ’ici à 2020, dans le cadre de l ’application simultanée de l’Architecture africaine de paix et de sécurité et de l ’Architecture africaine de gouvernance, ainsi que de l’établissement des rapports correspondants, Saluant la décision du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine de déclarer le mois de septembre de chaque année jusqu ’à 2020 « Mois de l ’amnistie en Afrique » pour la remise des armes détenues il légalement, Notant que la concrétisation de l ’objectif de faire taire les armes en Afrique contribuera notablement à préserver les générations futures du fléau de la guerre et prenant note que les efforts faits par l ’Union africaine, tels que décrits dans l’Agenda 2063, pour assurer une Afrique intégrée, pacifique, sûre et prospère et jeter les bases solides d ’une croissance inclusive et d ’un développement durable, sont étroitement liés au Programme de développement durable à l ’horizon 2030, Notant que le s aspirations à la paix, à la sécurité et à la stabilité en Afrique et la réalisation des objectifs de développement durable constituent des priorités communes, comme indiqué dans le Cadre commun Organisation des Nations Unies - Union africaine pour un parte nariat renforcé en matière de paix et de sécurité et le S/RES/2457 (2019) 3/7 19-03357 Cadre Union africaine -Organisation des Nations Unies pour la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et du Programme de développement durable à l ’horizon 2030, Réaffirmant qu’il importe d ’appuyer l ’Agenda 20 63 de l ’Union africaine, dont le programme stratégique et le plan d ’action visent à assurer une transformation socioéconomique positive de l ’Afrique d ’ici à 2063, et tenant compte du fait qu ’il est souligné dans l ’Agenda 2063 que la paix et la sécurité con stituent des moteurs essentiels du développement durable, Notant les efforts que l ’Union africaine continue de faire pour mettre en application de sa politique relative à la reconstruction et au développement, notamment des initiatives telles que l ’Initia tive africaine de solidarité, et prenant note des décisions adoptées par la Conférence au Caire en janvier 2011 [AU/Dec.351(XVI)] et en juin 2018 [AU/Dec.710(XXXI)] relatives à la création du Centre de l ’Union africaine pour la reconstruction et le dévelop pement post -conflit ; Rappelant le débat qui a eu lieu lors de la douzième consultation annuelle entre les membres du Conseil de sécurité et ceux du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine le 19 juillet 2018 sur l ’objectif de l ’Union africaine consistant à faire taire les armes en Afrique d ’ici à 2020, et l ’échange de vues sur les possibilités de coopération aux fins de l ’application du Plan directeur de l ’Union africaine sur les mesures concrètes à prendre pour faire taire les armes en Afrique d’ici à 2020, Rappelant ses résolutions 2320 (2016) et 2378 (2017) , dans lesquelles il a insisté sur la nécessité de rendre plus prévisib le, durable et souple le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l ’Union africaine et autorisées par lui et exploitées en vertu du Chapitre VIII de la Charte, Se félicitant des progrès accomplis en ce qui concerne le partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine, qui se sont traduits par un resserrement de la collaboration, l ’organisation de visites conjointes de hauts responsables sur le terrain, des échanges d ’information plus réguliers, des consultations pl us approfondies, des actions de mieux en mieux concertées et un renforcement de la collaboration entre le Secrétariat et la Commission, 1. Se félicite de la détermination de l ’Union africaine à débarrasser l ’Afrique des conflits et à créer des conditions favorables à la croissance, au développement et à l’intégration du continent, dont témoignent son objectif consistant à faire taire les armes en Afrique d ’ici à 2020 et son plan directeur sur les mesures concrètes à prendre en vue d’atteindre l’objectif d ’une Afrique sans conflit à l ’horizon 2020 ; 2. Prend note de l’action de l ’Union africaine en faveur du programme d’intégration politique, sociale et économique de l ’Afrique et de l ’idéal du panafricanisme et de la renaissance africaine, ainsi que l ’engagement de « venir à bout de toutes les guerres en Afrique d ’ici à 2020 » et d ’« atteindre l ’objectif d ’une Afrique sans conflit », pris dans la Déclaration solennelle adoptée le 26 mai 2013 à l’occasion du cinquantième anniversaire de l ’Organisation de l ’Unité africaine/Union africaine, exprime sa volonté de contr ibuer à atteindre cet objectif et demande à tous, en particulier aux organismes concernés des Nations Unies, d ’apporter leur aide à cette fin ; 3. Considère qu’il appartient essentiellement à l ’Union africaine, à ses États membres, à leurs populations et à leurs institutions, y compris leur société civile, de construire une Afrique sans conflit, et exprime son appui aux initiatives visant à trouver des solutions africaines aux problèmes africains, tout en reconnaissant que la coopération et les partenariat s internationaux sont nécessaires pour accélérer les progrès vers la réalisation de cet objectif continental ; S/RES/2457 (2019) 19-03357 4/7 4. Note les efforts que déploient actuellement l ’Union africaine et les organisations sous -régionales, dans le cadre de l ’Architecture africaine de paix et de sécurité, pour renforcer leurs capacités et mener des opérations de soutien à la paix sur le continent, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, en particulier les activités menées par la Force africaine en attente et sa Capacité de déploiement rapide, et engage le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies et la Commission de l ’Union africaine à collaborer au renforcement de l ’Architecture africaine de paix et de sécurité en appuyant la mise en œuvre de la feuille d e route correspondante et du Plan directeur sur les mesures concrètes à prendre pour faire taire les armes en Afrique, ainsi que celle de leurs programmes de travail respectifs ; 5. Prend acte des efforts déployés par l ’Union africaine pour lutter contre les menaces transnationales posées par le terrorisme en Afrique, conformément au droit international des droits de l ’homme, au droit international des réfugiés et au droit international humanitaire et compte tenu de la problématique femmes -hommes, souligne que la lutte contre le terrorisme exige de la coordination, de la concertation et des efforts soutenus, se réjouit à cet égard de la coopération instituée avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, et prend note de l’engagement pris par l e Bureau de la lutte contre le terrorisme avec ses homologues de l ’Union africaine dans le domaine de la collaboration et de l ’appui au renforcement des capacités en matière de lutte contre le terrorisme et de prévention de l ’extrémisme violent conduisant au terrorisme, dans l ’esprit du Cadre commun Organisation des Nations Unies -Union africaine pour un partenariat renforcé en matière de paix et de sécurité ; 6. Se dit préoccupé par les problèmes de sécurité qui frappent certaines parties de l ’Afrique, en particulier par les menaces que posent le terrorisme, la piraterie maritime et les tensions entre pasteurs et communautés d ’agriculteurs, les activités subversives de mercenaires, la criminalité transnationale organisée, notamment la traite d ’êtres humains et le trafic d ’armes, de drogues et de ressources naturelles, les actes de violence que continuent de perpétrer les insurgés, les rebelles et les groupes armés, et, à cet égard, encourage le renforcement des mesures de contrôle et de gestion des frontière s et de coopération ; 7. Souligne la précieuse contribution que les capacités de médiation de l’Union africaine et des organisations régionales et sous -régionales apportent à la cohérence, à la synergie et à l ’efficacité collective de leurs efforts, et encourage le renforcement de la coopération et de la collaboration avec le Comité consultatif de haut niveau chargé des questions de médiation du Secrétaire général dans le domaine de la prévention et du règlement des conflits en Afrique, notamment la possib ilité de mettre en place des équipes conjointes de médiation pour faire face aux conflits et crises sur le continent ; 8. Engage l’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine à redoubler d’efforts pour coordonner leur action de façon complémentair e dans toutes les formes de réponse aux conflits, de la prévention et de la médiation au relèvement post -conflit et au développement en passant par le maintien et la consolidation de la paix, conformément au Cadre commun pour un partenariat renforcé en mat ière de paix et de sécurité, notamment pour assurer une application effective des accords de paix par les parties belligérantes, et souligne à cet égard qu ’il importe de continuer à renforcer le dialogue stratégique et les partenariats et de promouvoir des échanges de vues, d’analyses et d ’informations plus réguliers au niveau opérationnel afin d ’accroître les capacités relativement aux instruments de diplomatie préventive, de donner de l ’allant aux capacités et aux moyens potentiels et existants et les uti liser, en particulier par l’intermédiaire des bureaux politiques régionaux de l ’Organisation, et de contribuer à la cohérence et à l ’intégration de leur action en matière de diplomatie préventive, S/RES/2457 (2019) 5/7 19-03357 entre autres, grâce à la médiation et aux bons offices du S ecrétaire général, selon qu ’il convient ; 9. Souligne que les deux cadres de partenariat Organisation des Nations Unies -Union africaine sont importants pour mobiliser un appui concret et pratique à l’échelle du système et de la Commission en vue d ’aider l ’Afrique à faire des progrès tangibles vers la réalisation de son objectif consistant à créer un continent sans conflit, et se déclare prêt à soutenir la mise en œuvre du Plan directeur de l ’Union africaine sur les mesures concrètes à prendre pour faire ta ire les armes en Afrique d ’ici à 2020 ; 10. Prend acte du mémorandum d ’accord signé par l’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine afin de renforcer la coopération à l ’appui de la consolidation et de la pérennisation de la paix en Afrique, réaf firme la responsabilité première des autorités et des gouvernements nationaux pour ce qui est de recenser, de déterminer et de cibler les priorités, les stratégies et les activités axées sur la consolidation et la pérennisation de la paix, souligne l’impor tance des partenariats et de la coopération entre l ’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales compétentes, notamment l ’Union africaine, pour ce qui est d ’améliorer la coopération et la coordination en matière de cons olidation de la paix, d ’accroître les synergies et d ’assurer la cohérence et la complémentarité des activités, se félicite à cet égard des échanges de vues réguliers, des initiatives communes et des échanges d ’informations intervenus entre le Bureau d ’appu i à la consolidation de la paix et la Commission de l ’Union africaine et le Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine, et exhorte la Commission de consolidation de la paix à organiser des échanges de vues, selon qu ’il convien dra, avec les organisations régionales et sous régionales pertinentes, dont l ’Union africaine, conformément à ses résolutions 1645 (2005) et 2282 (2016) ; 11. Note l’importance des consultations qu ’il tient avec le Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine s ’agissant des processus de décision de chaque organisation et de la mise au point de stratégies communes permettant de répondre de façon globale à un conflit, selon qu ’il convient, en fonction des avantages comparatifs respectifs et en appliquant les principes de partage des obligations, en réalisant des analyses conjointes et en conduisant des missions de planification et des visite s d’évaluation conjointes, en respectant les principes de transparence et de responsabilité pour répondre aux préoccupations de sécurité communes en Afrique, conformément à la Charte des Nations Unies, et notamment aux dispositions du Chapitre VIII et aux buts et principes énoncés dans la Charte ; 12. Se félicite de la décision prise par l ’Union africaine de réaffirmer que l’Afrique est une zone exempte d ’armes nucléaires, souligne qu’il est nécessaire d’appliquer intégralement les instruments internationa ux, régionaux et sous - régionaux existants relatifs au commerce illicite, à l ’accumulation déstabilisatrice et au détournement d ’armes légères et de petit calibre en Afrique, notamment le Programme d ’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le comme rce illicite des armes légères sous tous ses aspects, ainsi que ses résolutions applicables, qui contribuent à prévenir les conflits en Afrique ; 13. Souligne que tous les instruments et régimes régionaux et internationaux existants , ainsi que les embargo s sur les armes qu ’il a imposés, doivent être effectivement appliqués , et salue les efforts faits pour aider les États Membres, ainsi que les organisations intergouvernementales régionales et sous -régionales telles que l’Union africaine à renforcer les moyens dont elles disposent pour prévenir et combattre le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre, et encourage les États africains à protéger leurs stocks d ’armes afin d’en empêcher le détourne ment illicite ; S/RES/2457 (2019) 19-03357 6/7 14. Prend note du partenariat que l ’Organisation des Nations Unies a noué avec l ’Union africaine dans le domaine du maintien de la paix, notamment de l ’appui que l ’Organisation apporte aux efforts que fait l ’Union africaine pour arrêter des politiques, des directives et des programmes de formation, en particulier dans les domaines de la réforme du secteur de la sécurité, de la reconstruction après les conflits et du développement, des femmes et des jeunes, et de la paix et de la sécurité ; 15. Réaffirme l’importance du rôle que jouent les femmes dans la prévention et le règlement des conflits, dans la consolidation de la paix et dans les situations d’après conflit, comme il a été noté dans ses résolutions pertinentes, notamment les résolutions 1325 (2000) et 2242 (2015) , se félicite à cet égard des rôles joués par FemWise -Africa, Réseau des femmes africaines pour la prévention des conflits et la médiation, et le Réseau des femmes d ’influence en Afrique, souligne que l’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine do ivent mener une action concertée pour mettre fin aux violences sexuelles dans les situations de conflit armé et d’après -conflit, insiste sur le fait qu ’il importe de mettre pleinement en œuvre les mesures prévues dans ses résolutions applicables pour préve nir et combattre les violences sexuelles liées aux conflits, et se félicite des efforts que continue de déployer le Secrétaire général dans le cadre de la mise en œuvre et du renforcement de la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unie s ; 16. Réaffirme que les jeunes apportent une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité et jouent un rôle non négligeable dans la prévention et le règlement des conflits et, singulièrement, pour ce qui est de l ’efficacité à long terme, de la capacité d ’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, ainsi que dans les situations d’après -conflit, et encourage tous ceux qui participent à la planification d ’opérations de désarmement, démobilisation et réintégration à prendre en considération les besoins des jeunes touchés par les conflits armés, y compris le problème du chômage des jeunes sur le continent, en in vestissant dans le renforcement des capacités et des compétences des jeunes pour répondre aux besoins du marché du travail par des possibilités éducatives adaptées et conçues de façon à promouvoir une culture de la paix ; 17. Estime qu’il faut s ’attacher tout particulièrement à combattre la pauvreté, le dénuement et les inégalités pour prévenir les violations et les atteintes et en protéger les enfants, en particulier dans le contexte des conflits armés, et pour promouvoir la résilience de ceux -ci, de leu r famille et de leur communauté, et qu ’il importe de promouvoir l ’éducation pour tous et des sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, et souligne qu’il importe d ’accorder toute l ’attention voulue aux questions de protection de l ’enfance dès les premières étapes des processus de paix, en particulier par l ’intégration de dispositions relatives à la protection de l’enfance, et de mettre fortement l ’accent dans les accords de paix sur l ’intérêt supérieur de l ’enfant, la nécessité de traiter les enfants séparés des groupes armés comme des victimes et la réintégration dans la famille et la communauté ; 18. Est conscient des effets néfastes que les changements climatiques, les bouleversements écologiques et les catastrophes naturelles, entre autres facteurs, ont sur la stabilité d ’un certain nombre d ’États membres de l ’Union africaine, notamment la sécheresse, la désertification, la dégradation des sols et l ’insécurité alimentaire, et souligne que, face à ces facteurs, il importe que les gouvernements respectifs et les organismes des Nations Unies adoptent des stratégies appropriées d ’évaluation et de gestion des risques ; 19. Engage les États membres de l ’Union africaine à renforcer la bonne gouvernance, notamment l ’élimination de la co rruption, le renforcement des institutions démocratiques, le respect des droits de l ’homme et la responsabilité, et à S/RES/2457 (2019) 7/7 19-03357 redoubler d ’efforts dans le domaine du développement économique et de la promotion du bien -être de leur population en vue de remédier aux causes profondes des conflits et de jeter les bases solides d ’une paix et d ’une stabilité durables, et encourage tous les États membres de l ’Union africaine à signer, à ratifier et à mettre en œuvre dans leur droit interne toutes les initiatives de l ’Union africaine relatives à la promotion de la démocratie, des droits de l ’homme et de la bonne gouvernance, et à promouvoir leur application universelle sur tout le continent, comme demandé dans le dernier communiqué du Sommet de l ’Union africaine concernant l a mise en œuvre du programme visant à faire taire les armes sur ce continent ; 20. Réaffirme sa détermination à prendre des mesures contre l ’exploitation illicite et le trafic de ressources naturelles et de marchandises de grande valeur dans les secteurs où ces activités contribuent au déclenchement, à l ’intensification ou à la poursuite des conflits armés en Afrique, et encourage les États membres de l ’Union Africaine à renforcer les mécanismes réglementant l ’exploitation et la gestion des ressources natu relles et à faire en sorte que le produit de ces ressources serve à satisfaire les besoins fondamentaux de leur population, en vue de favoriser un développement équitable et la répartition des bénéfices ; 21. Réaffirme son intention d ’examiner les mesures qui peuvent être prises pour renforcer la coopération pratique avec l ’Union africaine dans le domaine de la promotion et du maintien de la paix et de la sécurité en Afrique, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies ; 22. Prie le Secré taire général , agissant en consultation avec le Président de la Commission de l ’Union africaine, selon qu ’il conviendra, de faire le point, notamment dans le cadre de son rapport sur le renforcement du partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine sur les questions de paix et de sécurité en Afrique, sur les mesures prises par l ’Organisation des Nations Unies et ses organismes pour renforcer l ’appui apporté à l ’Union africaine dans la mise en œuvre du programme Vision 2020 visant à faire taire les armes en Afrique.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2458 (2019)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2458(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2458 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 28 février 2019 19-03443 (F) *1903443* Résolution 2458 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8474e séance, le 28 février 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse concernant la situation en Guinée -Bissau, en particulier ses résolutions 1876 (2009) , 2030 (2011) , 2048 (2012) , 2092 (2013) , 2103 (2013) , 2157 (2014) , 2186 (2014) , 2203 (2015) , 2267 (2016) , 2343 (2017) et 2404 (2018) , Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guin ée-Bissau en date du 6 février 2019 ( S/2019/115 ) et des recommandations qui y sont formulées, ainsi que du rapport spécial daté du 6 décembre 2018 ( S/2018/10 86) sur l ’évaluation du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée -Bissau (BINUGBIS), et soulignant l ’appréciation positive du Secrétaire général concernant le rôle que joue son Représentant spécial et Chef du Bureau en prê tant son concours au Gouvernement de la Guinée -Bissau, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la Guinée -Bissau, insistant sur le fait que c ’est avant tout aux autorités bissau -guinéennes qu ’il incom be d’assurer la stabilité et la sécurité sur l ’ensemble du territoire, et soulignant qu ’il importe que le pays prenne en main la mise en œuvre d’initiatives inclusives en matière de politique, de paix et de sécurité, Soulignant que le Gouvernement de la G uinée -Bissau doit continuer de prendre des mesures concrètes pour favoriser la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays, en trouvant des solutions inclusives à la crise politique, en organisant des élections législatives et présidentielle libres, rég ulières, crédibles et transparentes comme le prévoit la Constitution bissau -guinéenne, en réformant efficacement le secteur de la sécurité, en luttant contre la corruption grâce au renforcement du système judiciaire, en améliorant l ’administration publique et la gestion des recettes de l ’État, ainsi que la prestation des services de base à la population, et en promouvant et en protégeant les droits de l ’homme, et louant sa détermination à mettre en œuvre ses priorités nationales, Se déclarant préoccupé par les répercussions néfastes que la récente crise politique et institutionnelle a eues sur les progrès réalisés depuis le retour à l ’ordre constitutionnel après les élections de 2014, le fonctionnement de l ’appareil d ’État et la mise en œuvre du programme de réformes de la Guinée -Bissau, S/RES/2458 (2019) 19-03443 2/10 Se déclarant également préoccupé par la situation des citoyens bissau -guinéens, qui subissent les retombées négatives de la crise politique, et exhortant tous les acteurs politiques à placer les intérêts du peuple bissau -guinéen au -dessus de toute autre considération, Se félicitant que le Représentant spécial du Secrétaire général, Jose Viegas Filho, le Président de la République du Nigéria, S. E. M. Muhammadu Buhari, en sa qualité de Président de la Communauté économique des États de l ’Afrique de l ’Ouest (CEDEAO), le Président de la République de Guinée, S. E. M. Alpha Condé, en sa qualité de Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée -Bissau, le Représentant spécial de l’Union africaine, Ovidio Pequeno, et d ’autres interlocuteurs continuent d ’œuvrer en faveur de la stabili sation politique et de la tenue des élections législatives du 10 mars 2019, et rappelant la nécessité de mener une action concertée entre l’Organisation des Nations Unies, la CEDEAO, l ’Union africaine, la Communauté des pays de langue portugaise et l ’Union européenne, Se félicitant également de l ’action que continuent de mener les cinq organisations internationales qui participent au processus de consolidation de la paix en Guinée -Bissau (CEDEAO, Communauté des pays de langue portugaise, ONU, Union africai ne et Union européenne) et soutenant la demande qu’elles ont adressée à toutes les parties prenantes en Guinée -Bissau de respecter les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et les obligations que leur imposent les traités interna tionaux relatifs aux droits de l ’homme et de s ’abstenir de tout acte ou discours public qui serait susceptible d ’aggraver les tensions dans le pays, Rappelant que les Accords de Conakry du 14 octobre 2016, basés sur la feuille de route de la CEDEAO intitu lée « Accord pour une sortie de crise politique en Guinée -Bissau », sont le principal cadre pour le rétablissement d ’une paix et d ’une stabilité durables en Guinée -Bissau, Prenant note du communiqué final de la 54e session ordinaire de la Conférence des c hefs d ’État et de gouvernement de la CEDEAO en date du 22 décembre 2018, dans lequel la Conférence a notamment réaffirmé la nécessité de maintenir le gouvernement de consensus dans sa forme actuelle jusqu ’aux élections parlementaires du 10 mars 2019, redit son intention d ’instaurer des sanctions, sur proposition du Président de la Commission, à l ’endroit des acteurs politiques et autres qui enfreignent le bon déroulement du processus électoral et exhorté les acteurs politiques bissau -guinéens à rester fidèl es à leur engagement pour la mise en œuvre de la feuille de route adoptée le 14 avril 2018 à Lomé, Se félicitant du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine en date du 10 octobre 2018, dans lequel a été souligné le rôle important que jouent les cinq organisations internationales soutenant le processus de paix en Guinée Bissau, à savoir l’Union africaine, l ’Organisation des Nations Unies, la CEDEAO, l’Union eu ropéenne et la Communauté des pays de langue portugaise, dans la coordination des efforts déployés par la communauté internationale pour appuyer l’organisation des élections, Soulignant que les principes démocratiques doivent être respectés et qu ’il impor te de promouvoir la réconciliation nationale, un dialogue ouvert à tous et la bonne gouvernance, lesquels sont essentiels pour parvenir à une paix durable en Guinée -Bissau, insistant sur la nécessité d ’associer tous les Bissau -Guinéens à cette entrepr ise aux niveaux national et local et de garantir la participation pleine et effective des femmes et des jeunes, dans le respect des principes de la séparation des pouvoirs, de l ’état de droit, de la justice et de la lutte contre l ’impunité, et encourageant toutes les parties prenantes à participer à ce processus, S/RES/2458 (2019) 3/10 19-03443 Encourageant les parties prenantes nationales à collaborer aux fins des élections législatives du 10 mars 2019 et de l ’élection présidentielle que le Gouvernement de la Guinée -Bissau prévoit d ’organiser en 2019, et soulignant que la tenue d ’élections crédibles et ouvertes à tous dans les délais impartis, comme il est prévu dans les Accords de Conakry et la feuille de route de la CEDEAO, est indispensable à la reprise de l ’action entre prise au service de réformes durables menées par les acteurs nationaux, Soulignant que la consolidation de la paix et de la stabilité en Guinée -Bissau passe nécessairement par une transition consensuelle et sans exclusive conduite par les Bissau -Guinéens, le respect de l ’ordre constitutionnel, la réforme à titre prioritaire des secteurs de la défense, de la sécurité et de la justice, la promotion de l ’état de droit, la protection des droits de l ’homme, la promotion du développement socioéconomiqu e et la lutte contre l ’impunité et le trafic de drogues, dans le respect de la souveraineté, de l ’indépendance, de l ’unité et de l ’intégrité territoriale de la Guinée -Bissau, Réaffirmant qu’il importe que les forces de défense et de sécurité continuent de s’abstenir de toute ingérence dans la situation politique en Guinée -Bissau et se félicitant de la retenue dont elles font preuve à cet égard et du calme manifesté par le peuple bissau -guinéen, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement de la Guinée -Bissau, aidé dans sa tâche par le BINUGBIS et les partenaires internationaux, continue de se doter d’institutions impartiales, transparentes, responsables et compétentes dans les domaines de la sécurité et de l ’état de droit, Affirmant que toutes les parties prenantes en Guinée -Bissau doivent s ’employer à garantir la stabilité à court, à moyen et à long terme en manifestant clairement leur volonté d ’engager un véritable dialogue politique sans exclusive pour créer des conditions permettant d ’apporter des solu tions viables et durables aux problèmes sociaux, économiques, politiques et militaires du pays, de manière à faciliter la mise en œuvre de réformes indispensables et le renforcement des institutions publiques, Engageant le Gouvernement à continuer de s’employer à asseoir le contrôle et la tutelle effectifs des autorités civiles sur les forces de défense et de sécurité, faute de quoi le bon fonctionnement des institutions de l ’État pourrait être entravé par la collusion entre cer tains acteurs politiques et les chefs militaires, Saluant les efforts que déploie la CEDEAO pour aider à préserver la paix, la sécurité et le développement et appuyer l ’entreprise de réforme du secteur de la sécurité en Guinée -Bissau grâce aux activités d e sa mission dans ce pays (ECOMIB), Se félicitant que l ’ECOMIB continue de contribuer à promouvoir la stabilité en Guinée -Bissau et engageant la communauté internationale à continuer d ’appuyer et d’aider l ’ECOMIB, Encourageant l’engagement , les efforts de médiation et les contacts directs de l’Union africaine avec les acteurs politiques en Guinée -Bissau en vue de permettre une sortie plus rapide de l ’impasse politique actuelle, Demandant de nouveau au Gouvernement de la Guinée -Bissau d ’entreprendre des enquêtes transparentes, indépendantes et crédibles sur les violations des droits de l’homme et les atteintes à ceux -ci, conformément aux normes internationales, et d ’en punir les auteurs, Réaffirmant sa préoccupation face à la menace que le trafic de drogues, ainsi que le trafic sous toutes ses formes, notamment la traite des êtres humains, et la criminalité transnationale organisée qui y est associée représentent pour la paix et la S/RES/2458 (2019) 19-03443 4/10 stabilité et, à cet égard, se félicitant que le Gouvernement de la Guinée -Bissau, la CEDEAO, le BINUGBIS, l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et d ’autres acteurs s ’emploient à lutter contre ce problème, Insistant de nouveau sur la nécessité, pour lutter contre le problème mondial de la drogue et des activités criminelles qui y sont associées, de s ’attaquer au trafic de drogues dans les pays d ’origine, de transit et de destination finale selon le principe de la responsabilité commune et partagée, soulignant à cet égard la nécessité d ’accroître la cohérence, la coordination et l ’efficacité de l ’action des partenaires concernés afin de démultiplier leurs efforts collectifs, notamment par des échanges d ’informations, et insistant sur le fait que, pour être dura ble, toute solution à l ’instabilité qui règne en Guinée -Bissau doit comporter des mesures concrètes pour lutter contre l ’impunité et garantir que les responsables d ’assassinats politiques et d ’autres infractions graves comme les atteintes à l ’ordre constit utionnel et les activités liées au trafic de drogues soient traduits en justice, notamment au moyen des mécanismes judiciaires nationaux, Réaffirmant qu’il est d ’une importance cruciale que le système des Nations Unies et les partenaires internationaux, r égionaux, sous -régionaux et bilatéraux conservent une capacité d ’évaluation en Guinée -Bissau et continuent d ’apporter leur appui à la sécurité et au développement à long terme du pays, notamment pour la mise en œuvre de la réforme des secteurs de la sécuri té et de la justice, la lutte contre la criminalité transnationale organisée et la création d ’un climat propice à la bonne gouvernance et à un développement social durable et sans exclusive, et, à cet égard, saluant l’œuvre importante qu ’accomplit l ’ONUDC, en collaboration avec les entités compétentes des Nations Unies en Guinée -Bissau et dans la sous -région, et préconisant le renforcement de la coopération entre l ’ONUDC et le BINUGBIS, Priant instamment les parties prenantes bissau -guinéennes de faire pre uve de la volonté nécessaire pour rétablir la dynamique de progrès dans des domaines clefs, ainsi qu ’il est indiqué dans le programme « Terra Ranka » présenté à la communauté des donateurs lors de la table ronde de Bruxelles, qui s ’est tenue en mars 2015, Soulignant le rôle que joue l ’UNICEF, en étroite coopération avec le Gouvernement, pour ce qui est de mettre en place les conditions voulues pour offrir une éducation aux enfants bissau -guinéens, Insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, comme il est reconnu dans la résolution 1325 (2000) et les résolutions suivantes sur les femmes et la paix et la sécurité, Soulignant que le BINUGBIS, les autorités nationales et les organisations de la société civile coopèrent en vue de renforcer la participation sociale et politique des femmes en Guinée -Bissau, notamment eu égard à l ’adoption par l ’Assemblée nationale, en août 2018, d ’une loi sur la parité à l ’approche des élections législatives du 10 mars 2019, et soulignant que la problématique femmes -hommes doit continuer d’orienter la mise en œuvre de tous les aspects du mandat du Bureau, dont la réconciliation national e, le renforcement des institutions et l’élimination des causes profondes de l ’instabilité, Réaffirmant que les partenaires de la Guinée -Bissau doivent continuer de coordonner activement et étroitement les mesures qu ’ils prennent en appui aux e fforts que déploie le Gouvernement pour remédier aux problèmes d ’ordre politique ou touchant à la sécurité ou au développement, et rappelant à cet égard le soutien continu et coordonné que ces partenaires, notamment les organismes des Nations Unies, l’Unio n africaine, la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise, l’Union européenne, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, S/RES/2458 (2019) 5/10 19-03443 ont apporté au Gouvernement à l ’occasion de la Conférence internationale des donateurs pour la Guinée -Bissa u, tenue le 25 mars 2015 à Bruxelles, Se félicitant de la poursuite du dialogue entre la Commission de consolidation de la paix et la Guinée -Bissau, et prenant note de l’exposé présenté le 8 février 2019 par le Président de la formation Guinée -Bissau de la Commission, qui a réaffirmé son appui aux Accords de Conakry, en soulignant la nécessité de tenir des élections libres et régulières conformément à la Const itution de la Guinée -Bissau et de renouveler le mandat du BINUGBIS pour une année supplémentaire, Réaffirmant son attachement sans faille à la consolidation de la paix et à la stabilité en Guinée -Bissau, Prorogation du mandat 1. Décide de proroger le mandat du BINUGBIS pour une période de 12 mois allant du 1er mars 2019 au 28 février 2020 ; 2. Prend note du rapport du Secrétaire général sur l ’évaluation stratégique du BINUGBIS et fait siennes les recommandations du Secrétaire général concernant la restructuration du Bureau et la redéfinition de ses priorités en fonction des phases suivantes : a) Phase I (phase électorale) – Le Bureau conservera sa forme actuelle et aura pour priorité d ’apporter un appui aux élections législatives prévues le 10 mars 2019 et à l ’élection présidentielle qui aura lieu en 2019 dans les délais prescrits par la loi ; – Pendant la phase électorale, les composantes du Bureau devront apporter leur appui avant tout aux fonctions de bons offices de la mission, notamment auprès des acteurs politiques nationaux, y compris en fournissant un soutien politique et en coordination avec les autorités bissau -guinéennes et du groupe des cinq pour la Guinée -Bissau ; b) Phase II (phase postélectorale) – Le Bureau créera les conditions pro pices à la mise en œuvre du programme de réformes, notamment en établissant son plan de transition, lié au nouveau plan - cadre de partenariat des Nations Unies, en coordination avec les autorités nationales et les partenaires internationaux ; – Le Bureau procédera à la fermeture de ses bureaux régionaux au plus tard le 31 décembre 2019 ; c) Phase III (phase de transition) – Le Bureau exécutera le plan de transition organisant la réduction progressive de ses effectifs et le transfert des tâches à l’équipe de pays des Nations Unies, au Bureau des Nations Unies pour l ’Afrique de l ’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et aux partenaires internationaux, l’achèvement du processus étant prévu pour le 31 décembre 2020 ; 3. Souligne que la restructuration du BINU GBIS ne devra avoir lieu qu ’une fois achevé le cycle électoral en 2019 et, à cet égard, réaffirme que le processus électoral reste une priorité ; 4. Décide qu’à partir de juin 2019 le BINUGBIS sera une mission politique spéciale organisée plus simplement, chargée d ’une fonction de bons offices et dirigée par un représentant spécial ayant rang de sous -secrétaire général ; S/RES/2458 (2019) 19-03443 6/10 5. Prie le BINUGBIS, s ’appuyant notamment sur les bons offices et le soutien politique du Représentant spécial, de se concentrer sur les tâches prioritaires suivantes : a) Appuyer l ’application complète des Accords de Conakry et de la feuille de route de la CEDEAO, et faciliter le dialogue politique sans exclusive et la réconciliation nationale aux fins du renforcement de la gouvernance démocratique, s’agissant en particulier de la mise en œuvre des réformes qui sont nécessaires et urgentes ; b) Appuyer, par ses bons offices, les opérations électorales afin d ’assurer la tenue d ’élections législatives ouvertes à tous, libres et crédibles le 10 mars 2019 et la tenue de l ’élection présidentielle en 2019 dans les délais prescrits par la loi ; c) Apporter une aide aux autorités nationales, notamment en leur fournissant une assistance technique, afin qu ’elles accélèrent et mènent à bien l ’exam en de la Constitution de la Guinée -Bissau ; 6. Affirme qu’outre les priorités susmentionnées, le BINUGBIS et le Représentant spécial continueront d ’appuyer , de coordonner et de piloter l ’action menée par la communauté internationale dans les domaines prioritaires suivants afin de garantir durablement la paix et la stabilité en Guinée -Bissau : a) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à renforcer les institutions démocratiques et à donner aux organes de l ’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles ; b) Aider les autorités nationales et les parties prenantes à promouvoir et à protéger les droits de l ’homme, de même qu ’à surveiller la situation en matière de droits de l ’homme et à en rendre compte ; c) Fournir des conseils et un appui stratégiques au Gouvernement de la Guinée -Bissau afin qu ’il puisse lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, en étroite collaboration avec l ’ONUDC ; d) Aider le Gouvernement de la Gui née-Bissau à tenir compte de la problématique femmes -hommes dans les activités de consolidation de la paix, conformément à ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) et 2242 (2015) , et à mettre en œuvre le plan d ’action national en faveur des femmes afin de garantir l’engagement, la représentati on et la participation des femmes à tous les niveaux, grâce notamment au détachement de conseillers pour ces questions ; e) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau, en étroite coopération avec la Commission de consolidation de la paix, à mobiliser, à ha rmoniser et à coordonner l’assistance internationale, à savoir celle fournie par la CEDEAO, la Communauté des pays de langue portugaise, l ’Union africaine et l ’Union européenne, en vue des prochaines élections législatives et présidentielle ; Situation politique et situation des droits de l ’homme 7. Appuie les efforts déployés par la CEDEAO afin de promouvoir la tenue d’élections législatives et présidentielle dans les délais impartis et prend note qu’elle entend prendre des mesures fermes, comme indiq ué dans le communiqué final de la Conférence des chefs d ’État et de gouvernement en date du 22 décembre 2018, à l’endroit de ceux qui enfreignent le bon déroulement du processus électoral ou la mise en œuvre des Accords de Conakry, le seul cadre consensuel permettant de trouver une solution durable à la crise ; 8. Engage les parties prenantes bissau -guinéennes à respecter strictement les Accords de Conakry et la feuille de route de la CEDEAO pour régler leurs S/RES/2458 (2019) 7/10 19-03443 divergences et remédier aux problèmes que connaît leur pays, et leur demande de s’abstenir de tout acte ou de toute déclaration qui pourrait aggraver les tensions et inciter à la violence ; 9. Engage les acteurs politiques de Guinée -Bissau à s ’employer à préserver les acquis encore fragiles sur la voie de la stabilité du pays et réaffirme qu’il importe de tenir des élections législatives réellement libres et régulières au plus tard le 10 mars 2019, ainsi que l ’élection présidentielle ; 10. Exhorte tous les acteurs politiques à placer l ’intérêt du peuple bissau - guinéen au -dessus de tout e autre considération et, à cet égard, invite les dirigeants bissau -guinéens à respecter strictement les Accor ds de Conakry et la feuille de route en six points de Bissau pour régler leurs divergences et remédier aux problèmes que connaît leur pays, notamment en vue des élections législatives prévues en 2018, et demande aux parties prenantes bis sau-guinéennes de s ’abstenir de tout acte ou de toute déclaration qui pourraient faire échouer le processus politique, aggraver les tensions et inciter à la violence ; 11. Rappelle le rôle important que joue la CEDEAO à l ’appui de la consolidation et de la pérennisation de la paix en Guinée -Bissau, prend note de l’évaluation de la situation du pays qu ’elle a faite le 15 décembre 2018, partage les préoccupations formulées dans le communiqué final du 22 décembre 2018, dans lequel la Conférence des chefs d ’État et de gouvernement de la CEDEAO a souligné les problèmes que posaient certains acteurs politiques, qui retardaient l ’inscription des électeurs, et félicite la CEDEAO pour sa détermination à amener ces acteurs politiques, ainsi que d ’autres personnes qu i enfreignent le bon déroulement du processus électoral, à répondre de leurs actes ; 12. Félicite les partis politiques et les organisations civiles qui ont adopté et signé le code de bonne conduite pour les élections législatives, et souligne qu’il importe de tenir des élections législatives le 10 mars 2019 et l ’élection présidentielle en 2019 dans les délais prescrits par la loi ; 13. Félicite également les parties prenantes nationales qui ont signé le Pacte de stabilité, qui marque un jalon important dans la mise en œuvre des Accords de Conakry, rappelle qu’il importe d ’adopter des réformes majeures, comme indiqué dans les Accords de Conakry, afin de créer un environnement propice à la tenue des élections législatives et présidentielle en 20 19, à la réforme du code électoral et à la promulgation d ’une nouvelle loi sur les partis politiques, et prie le BINUGBIS de travailler en étroite collaboration avec les autorités nationales et l ’équipe de pays des Nations Unies pour que ces élections se t iennent dans les délais impartis et de renforcer la démocratie et la bonne gouvernance ; 14. Demande aux autorités bissau -guinéennes et à toutes les parties prenantes, notamment l ’armée, les partis politiques et la société civile, d ’engager un dialogue ouvert et sincère et d ’unir leurs efforts en vue de consolider les progrès accomplis jusqu ’ici et de s ’attaquer aux causes profondes de l ’instabilité, en prêtant une attention particulière à la dynamique des forces politico -militaires, à la révision constitu tionnelle, à l ’inefficacité des institutions publiques et à la faiblesse de l ’état de droit, à l ’impunité et aux violations des droits de l ’homme et atteintes à ces droits, à la pauvreté et au manque d ’accès aux services de base ; 15. Souligne que la consolidation de la paix et la stabilisation en Guinée - Bissau passent nécessairement par un dialogue sans exclusive entre toutes les parties prenantes et demande aux autorités nationales de faire en sorte que la révision de la Constitution soit rapideme nt menée à bien ; S/RES/2458 (2019) 19-03443 8/10 16. Demande aux forces de sécurité et de défense de continuer de se soumettre pleinement à la tutelle du pouvoir civil ; 17. Salue l’importante action que mène la CEDEAO et encourage celle -ci à continuer d ’apporter son appui politique a ux autorités et aux responsables politiques de la Guinée -Bissau au moyen de missions de bons offices et de médiation ; 18. Encourage la CEDEAO et la Communauté des pays de langue portugaise à prendre les mesures nécessaires pour organiser une réunion du Groupe de contact international pour la Guinée -Bissau, en consultation avec l ’Organisation des Nations Unies, l ’Union européenne et toutes les parties prenantes ; 19. Prend note de la situation des droits de l ’homme dans le pays et prie instamment les aut orités bissau -guinéennes de prendre toutes les mesures nécessaires pour promouvoir et protéger les droits de l ’homme, mettre fin à l ’impunité, diligenter des enquêtes en vue d ’identifier les auteurs de violations des droits de l ’homme et d’atteintes à ces droits, notamment celles commises envers les femmes et les enfants, et de les traduire en justice , et agir pour protéger les témoins afin de faire prévaloir la justice ; 20. Déplore le fait que le droit de réunion pacifique, reconnu par la Constitution de la Guinée -Bissau et par les instruments juridiques de la CEDEAO, de l’Union africaine et de l ’ONU sur la question, ne serait pas respecté et prie toutes les autorités bissau -guinéen nes de respecter strictement leurs obligations découlant du droit international des droits de l ’homme ; 21. Se félicite de l ’action menée conjointement par les partenaires internationaux, en particulier l ’Organisation des Nations Unies, l ’Union africaine, la CEDEAO, l ’Union européenne et la Communauté des pays de langue portugaise, pour accroître leur coopération à l ’appui du Gouvernement de la Guinée -Bissau, les encourage à continuer d ’œuvrer ensemble à la stabilisation du pays conformément aux priorités arrêtées par le Gouvernement en matière de réformes structurelles, et, à cet égard, salue le rôle joué par la Commission de la consolidation de la paix s’agissant de renforcer cette action de façon à concourir à la concrétisation des priorités à long terme du pays en matière de consolidation de la paix ; 22. Se félicite que la Commission de la consolidation de la paix collabore activement sur le terrain avec le Gouvernement de la Guinée -Bissau et les parties prenantes concernées, ainsi qu ’avec les organisa tions régionales, en vue de maintenir les priorités à long terme du pays en matière de consolidation de la paix et, à cet égard, engage la Commission à jouer un plus grand rôle encore dans la promotion d’une paix durable en Guinée -Bissau ; 23. Réaffirme qu’il importe d ’appliquer la réforme des secteurs de la défense et de la sécurité, qui constitue un facteur déterminant de la stabilité à long terme de la Guinée -Bissau, et invite tous les partenaires sous -régionaux, régionaux et internationaux co ncernés du pays à agir de façon coordonnée dans ce domaine de manière à obtenir rapidement des résultats positifs ; 24. Se félicite de la décision de la CEDEAO de proroger le mandat de l’ECOMIB jusqu ’en août 2019 pour permettre aux acteurs politiques du pays d’appliquer effectivement les Accords de Conakry, salue le rôle crucial joué par l’ECOMIB pour ce qui est de sécuriser les institutions publiques et de soutenir la réforme du secteur de la sécurité, se déclare très satisfaite de sa contribution à la stabilité en Guinée -Bissau, encourage la CEDEAO à envisager de prolonger son mandat, est favorable à son maintien pendant toute la durée du cycle électoral en 2019, demande instamment aux partenaires bilatéraux, régionaux et intern ationaux d’envisager de fournir une assistance financière pour aider la CEDEAO à maintenir S/RES/2458 (2019) 9/10 19-03443 le déploiement de l’ECOMIB , salue l ’appui financier que donne l ’Union européenne à la Mission et se réjouit de voir qu ’elle est disposée à lui apporter une aide supplémentaire ; 25. Demande aux autorités bissau -guinéennes de continuer à réformer et à renforcer activement l ’appareil judiciaire, tout en garantissant la séparation des pouvoirs et l ’accès de tous les citoyens à la justice ; 26. Prie à nouveau les autorités bissau -guinéennes de mettre en œuvre et d’actualiser si nécessaire les textes législatifs et les mécanismes nationaux de façon à combattre plus efficacement la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drog ues, la traite des êtres humains et le blanchiment d ’argent, qui menacent la sécurité et la stabilité de la Guinée -Bissau et de la sous -région, et, dans ce contexte, de fournir un appui à la Cellule de lutte contre la criminalité transnationale mise en place dans le cadre de l ’Initiative côtes de l ’Afrique de l ’Ouest, au Groupe intergouvernemental d ’action contre le blanchiment d ’argent en Afrique de l ’Ouest et aux unités nationales chargées de la lutte contre les stupéfiants, engage les partenaires interna tionaux bilatéraux et multilatéraux à accroître leur soutien à ces institutions, à financer la présence de l ’ONUDC en Guinée -Bissau et à verser des contributions au Fonds d ’affectation spéciale du BINUGBIS afin de répondre aux priorités immédiates et à moy en et long termes, engage les membres de la communauté internationale à continuer de coopérer avec la Guinée -Bissau de manière à lui permettre de contrôler son trafic aérien et de surveiller sa sécurité maritime dans la zone relevant de sa juridiction, not amment pour lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, ainsi que contre la pêche illégale dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive et les autres formes d ’exploitation illicite de ses ressources naturel les, et demande instamment aux autorités bissau -guinéennes de faire preuve d ’une pleine détermination à combattre le trafic de drogues en fournissant des ressources adéquates et un appui politique aux unités chargées de la lutte contre les stupéfiants, aux enquêtes qu ’elles mènent et à l ’application du principe de responsabilité pour les auteurs de tels actes ; 27. Souligne l’importance de la lutte contre le trafic de drogues pour parvenir à la stabilité politique et économique en Guinée -Bissau, prie le Se crétaire général de donner au BINUGBIS, dans le cadre de sa structure actuelle, les moyens dont il a besoin et de collaborer avec l ’ONUDC et les partenaires internationaux pour veiller à ce que le bureau de l ’ONUDC à Bissau dispose de suffisamment de perso nnel, demande à cet égard aux donateurs de verser des contributions financières suffisantes au programme de l ’ONUDC en Guinée -Bissau, de façon que cette collaboration contribue à la lutte antidrogue, y compris en apportant l’expertise requise, et prie également le Représentant spécial du Secrétaire général de redoubler d ’efforts pour que l ’action des organismes , fonds et programmes des Nations Unies intervenant dans ce pays soit plus cohérente, mieux coordonnée et plus efficace de sorte qu ’ensem ble, ces entités puissent mener une action aussi efficace que possible , notamment en communiquant au Représentant spécial tous renseignements utiles sur les individus, groupes, entreprises et entités liés au trafic de drogues et à la crimina lité transnationale organisée qui font peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité en Guinée -Bissau et dans la sous -région ; 28. Salue le rôle que joue le Représentant spécial du Secrétaire général en usant de ses bons offices en soutien au Gouvernement de la Guinée -Bissau ; 29. Salue l’importante action que mène la CEDEAO, encourage celle -ci à continuer d ’apporter son appui politique aux autorités et aux responsables politiques de la Guinée -Bissau au moyen de missions de bons offices et de médiation, et encourage également l ’Union africaine, la Communauté des pays de langue S/RES/2458 (2019) 19-03443 10/10 portugaise, l ’Union européenne et l ’Organisation des Nations Unies à fournir un appui à la CEDEAO ; 30. Souligne que toutes les parties prenantes nationales et les part enaires bilatéraux et multilatéraux internationaux de la Guinée -Bissau doivent rester déterminés à appliquer les Accords de Conakry et, dans ce contexte, encourage la CEDEAO à continuer de travailler en étroite coordination avec l ’ONU, l ’Union africaine, l a Communauté des pays de langue portugaise et l ’Union européenne en vue de mettre en œuvre les Accords de Conakry ; 31. Se dit prêt à prendre des mesures supplémentaires pour faire face à toute aggravation de la situation en Guinée -Bissau ; 32. Décide de réexaminer les sanctions arrêtées en application de la résolution 2048 (2012) dans un délai de sept mois à compter de l ’adoption de la présente résolution, à la lumière notamment des attentes qu ’il a exprimées ci -avant concernant le déroulement du processus électoral ; Présentation de rapports 33. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les six mois de l’application de la présente résolution et de présenter dans les s ix mois un rapport, en même temps qu ’un exposé au Comité créé par sa résolution 2048 (2012) , où il fera le point sur les progrès accomplis vers la stabilisation du pays et le retour à l ’ordre consti tutionnel et formulera des recommandations concernant la poursuite du régime de sanctions après les élections, comme prévu au paragraphe 12 de la résolution 2048 (2012) ; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2459 (2019)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2459(2019)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2460 (2019)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2460(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2460 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 15 mars 2019 19-04436 (F) *1904436* Résolution 2460 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8485e séance, le 15 mars 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l ’Afghanistan, en particulier sa résolution 2405 (2018) portant prorogation jusqu ’au 17 mars 2019 du mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Mettant l ’accent sur le rôle important que l ’Organisation des Nati ons Unies continuera de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de l ’Afghanistan, ainsi que son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans, qui reconstruisent leur pays et renforcent leurs institutions démocratiques, Soulignant qu’il est important qu ’un processus politique global et inclusif, dirigé et contrôlé par les Afghans, favorise un règlement pacifique du conflit et un règlement politique complet, et saluant les progrès accomplis à cet égard, Rappelant la volonté du Gouvernement et du peuple afghans de renforcer la position de leur pays en tant que plateforme de la coopération internationale, Se félicitant du consensus stratégique qui s ’est établi entre le Gouvernement afghan et la communauté i nternationale quant au Cadre de responsabilité mutuelle de Genève adopté à la Conférence de Genève, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 28 février 2019 (S/2019/193 ) ; 2. Salue la détermination de l ’Organisation des Nations Unies à collaborer durablement avec le Gouvernement et le peuple afghans, réaffirme son soutien sans réserve aux activités de la MANUA et du Représentant spécial du Secrétaire général, et insiste sur la nécessité de continuer à doter la MANUA de ressources suffisantes pour qu ’elle puisse s ’acquitter de son mandat ; 3. Prend note avec satisfaction des efforts que fait la MANUA pour donner suite aux conclusions issues de l ’examen stratégique de la Miss ion, des tâches qui lui sont confiées, des priorités définies et des ressources correspondantes ; 4. Décide de proroger jusqu ’au 17 septembre 2019 le mandat de la MANUA, tel que défini dans ses résolutions 1662 (2006) , 1746 (2007) , 1806 (2008) , 1868 (2009) , S/RES/2460 (2019) 19-04436 2/2 1917 (2010) , 1974 (2011) , 2041 (2012) , 2096 (2013) , 2145 (2014) , 2210 (2015) , 2274 (2016) , 2344 (2017) et 2405 (2018) , en particulier aux paragraphes 6 et 7 ; 5. Considère que le mandat renouvelé de la MANUA appuie l ’idée de voir l’Afghanistan ass umer pleinement le contrôle et la prise en charge des domaines de la sécurité, de la gouvernance et du développement, conformément aux objectifs de la Décennie de la transformation ( 2015 -2024 ) ; 6. Demande à toutes les parties afghanes et autres parties i nternationales de se concerter avec la MANUA dans le cadre de l ’exécution de son mandat et de l ’action qu’elle mène pour promouvoir dans tout le pays la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé ; 7. Soul igne qu’il est crucial de pouvoir compter sur une présence ininterrompue et adéquate de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans les provinces, agissant en étroites consultation et coordination avec le Gouvernement afgh an et à l ’appui de ses priorités pour répondre aux besoins et assurer la sécurité, sur la base du principe d ’unité d ’action des Nations Unies et conformément à l ’objectif d ’efficacité de l ’ensemble du système des Nations Unies ; 8. Prie le Secrétaire géné ral de lui présenter tous les trois mois un rapport sur l ’évolution de la situation en Afghanistan dans lequel seront évalués les progrès réalisés au regard des critères définis pour mesurer et suivre l ’avancement de la mise en œuvre du mandat, y compris a u niveau infranational, et des priorités de la MANUA définies dans la présente résolution ; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2461 (2019)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2461(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2461 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mars 2019 19-05119 (F) *1905119* Résolution 2461 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8494e séance, le 27 mars 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, et soulignant l ’importance de faire en sor te que les effets déstabilisateurs des crises et des différends régionaux ne se propagent pas en Somalie, Se déclarant profondément préoccupé par la menace que les Chabab continuent de représenter, ainsi que par la présence d ’éléments affiliés liés à l ’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, connu également sous le nom de Daech), condamnant les attaques perpétrées récemment, à savoir celle du 1er janvier 2019 contre le complexe des Nations Unies, celles du 22 mars et du 28 février qui ont tué et blessé d es citoyens somaliens et celles commises dans la région, et se déclarant de nouveau résolu à appuyer les efforts visant à dissiper la menace posée par les Chabab en Somalie, dans le respect du droit international applicable, y compris le droit internationa l des droits de l’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, Saluant le courage dont ont fait preuve le personnel de la Mission de l ’Union africaine en Somalie (AMISOM) et les forces de sécurité somaliennes et les sa crifices qu’ils ont consentis dans le cadre de la lutte contre les Chabab, félicitant la Mission et les forces de sécurité somaliennes qui ont assuré la sécurité et constatant que la sécurité fournie par la Mission demeure essentielle à ce stade, Souligna nt le rôle essentiel que joue la Mission d ’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) en aidant le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération par ses conseils stratégiques, ses bons offices, ses activités de renforcement des capacités et son action de coordination de l ’appui apporté par les partenaires internationaux, et soulignant que le mandat de la Mission complète celui de l’AMISOM, celui de l ’équipe de pays des Nations Unies en Somalie et l ’appui fourni par d ’autres part enaires internationaux, Saluant le rôle que joue la MANUSOM en exécutant son mandat, déplorant de nouveau que le Gouvernement fédéral somalien ait décidé d ’expulser le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, Nicholas Haysom, rappelant également qu’il compte sur la pleine coopération de la Somalie avec l ’Organisation des Nations S/RES/2461 (2019) 19-05119 2/7 Unies, notamment avec le nouveau représentant spécial du Secrétaire général, une fois qu ’il aura été nommé, et, à cet égard, se félicitant que le Gouvernement fé déral somalien et l ’Organisation se soient engagés récemment à approfondir leur partenariat, et exprimant son appui sans réserve au Représentant spécial adjoint du Secrétaire général, Raisedon Zenenga, et au Représentant spécial pour la Somalie du Présiden t de la Commission de l ’Union africaine et Chef de l ’AMISOM, Francisco Caetano José Madeira, Se déclarant inquiet des tensions qui persistent entre le « Somaliland » et le Puntland et soulignant qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération demeurent résolus à poursuivre un dialogue politique inclusif en vue du règlement pacifique des différends qui menacent la paix et la sécurité intérieures, Soulignant qu’un règlement politique inclusif est indispensable dans l a perspective des élections de 2020/21 devant se tenir selon le principe « une personne, une voix » et qu ’il importe d ’appliquer rapidement les grandes mesures politiques, économiques et sécuritaires prévues dans le Cadre de responsabilité mutuelle arrêté conjointement, le plan de transition – assorti de conditions et d ’un calendrier précis – organisant le transfert aux institutions et forces de sécurité somaliennes de la responsabilité principale en matière de sécurité et le plan de mise en œuvre du dispos itif de sécurité nationale, qui, ensemble, aux niveaux politique et économique et en matière de développement, posent les jalons d ’une bonne application de la feuille de route politique, considérant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement fédéral som alien de veiller au bon respect de ces jalons en étroite coopération avec les États membres de la fédération, soulignant qu’il importe d’œuvrer à la mise en œuvre effective dans un esprit de responsabilité mutuelle, insistant sur le fait que la MANUSOM, pa r l’appui qu ’elle apporte, joue un rôle central à cet effet, et soulignant qu’un appareil de sécurité et un système judicaire compétents, responsables, susceptibles d ’être acceptés, d ’un coût abordable et reposant sur un règlement politique sont essentiels à une paix durable en Somalie, Se félicitant des progrès accomplis début 2018 par le Gouvernement fédéral somalien dans la réforme du secteur de la sécurité et les réformes économiques et politiques, notant que le Gouvernement fédéral somalien s ’est enga gé à renforcer le fédéralisme et à organiser en 2020/21 des élections qui se tiendront selon le principe « une personne, une voix », seront pleinement inclusives, crédibles et pacifiques et assureront la représentation de tous les Somaliens, et prenant act e des engagements qu’il a pris en ce qui concerne l ’actuel Programme de référence du Fonds monétaire international et un plan de transition assorti de conditions, Se déclarant préoccupé par les retards importants pris dans la consolidation du système fédé ral somalien et dans la rédaction et l ’adoption par le Parlement de la loi électorale, invitant le Gouvernement fédéral somalien et le Parlement à s ’efforcer de parachever la loi électorale, se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien se soit récemm ent rendu dans le Jubbaland et soulignant qu’il importe de progresser dans la réalisation des grandes priorités, notamment le partage du pouvoir et des ressources, la révision constitutionnelle, le fédéralisme fiscal et l ’élaboration et la mise en œuvre du cadre juridique pour les élections, priorités qui nécessitent toutes la conclusion d ’accords politiques pouvant servir de base à l ’adoption de projets de lois au Parlement fédéral, Se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien ait élaboré en 2018 un plan de transition assorti de conditions et d ’un calendrier précis organisant le transfert progressif des tâches de sécurité incombant à l ’AMISOM aux institutions et forces de sécurité somaliennes, sur la base du dispositif national de sécurité entériné l e 8 mai 2017 et du Pacte de sécurité adopté par le Gouvernement fédéral somalien, les États S/RES/2461 (2019) 3/7 19-05119 membres de la fédération et tous les partenaires internationaux ayant participé à la Conférence de Londres sur la Somalie qui s ’est tenue le 11 mai 2017, et se féli citant que certains progrès aient été accomplis dans la mise en œuvre du nouveau modèle d’organisation de la police, Se déclarant préoccupé du retard pris dans la mise en œuvre du dispositif national de sécurité et du plan de transition, soulignant qu ’il importe que les forces de sécurité somaliennes et les autres parties concernées se plient aux dispositions du plan de transition et qu ’elles mènent notamment des opérations conjointes avec l’AMISOM, dans le respect du mandat de celle -ci, demandant aux diri geants somaliens de parvenir à de nouveaux accords politiques sur les questions en suspens en vue de permettre la mise en œuvre du dispositif national de sécurité, et rappelant l’importance que revêt l ’Approche globale pour la sécurité, qui est le principa l mécanisme permettant de coordonner l ’appui qu ’apporte la communauté internationale au Gouvernement fédéral somalien en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité, Se déclarant très inquiet de la crise humanitaire qui continue de frapper la Som alie du fait de la sécheresse et du conflit qui perdure, préoccupé en outre du nombre de réfugiés et de déplacés, condamnant avec la plus grande fermeté les attaques contre le personnel humanitaire et médical, se félicitant des efforts déployés à cet égard par le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et les organismes des Nations Unies et de la mobilisation et du soutien généreux des donateurs, qui s ’emploient à faire face à la crise et continuent d’apporter un appui au plan d ’aide d ’humanitaire, et encourageant une plus grande coopération avec les acteurs humanitaires internationaux et nationaux en vue de satisfaire aux besoins immédiats et de contribuer à renforcer la résilience, y compris des dé placés, Condamnant la poursuite des violations des droits de l ’homme et des atteintes à ces droits ainsi que des violations du droit international humanitaire, notamment les violations perpétrées contre les enfants et les violences sexuelles et fondées su r le genre commises dans les situations de conflit, rappelant le rapport de l ’Organisation des Nations Unies sur la protection des civils en date du 10 décembre 2017 et les conclusions en date de 2017 sur le sort des enfants touchés par le conflit armé (S/AC.51/2017/2 ), se déclarant préoccupé par les violences ayant précédé les élections dans l ’État du Sud -Ouest et par le comportement qu ’auraient adopté les forces de police de cet État, demandant au Gouve rnement fédéral somalien de faire toute la lumière sur ces faits et d ’amener les responsables à en répondre, soulignant qu’il importe de respecter, de protéger et de promouvoir les droits de l ’homme, de mettre fin à l ’impunité et d ’amener quiconque – acteu r étatique ou non – est responsable de violations des droits de l ’homme ou d ’atteintes à ces droits ou de violations du droit international humanitaire commises en Somalie à en répondre, et réaffirmant son soutien à la politique de tolérance zéro adoptée p ar l’Organisation des Nations Unies à l ’égard de toutes les formes d ’exploitation et de violence sexuelles, Conscient des effets néfastes que les changements climatiques et écologiques et les catastrophes naturelles, entre autres facteurs, ont sur la stab ilité de la Somalie, notamment la sécheresse, la désertification, la dégradation des sols et l ’insécurité alimentaire, soulignant que, face à ces facteurs, il importe que les gouvernements et les organismes des Nations Unies adoptent des stratégies appropr iées d ’évaluation et de gestion des risques, et rappelant la déclaration de son président S/PRST/2011/15 , 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 mars 2020 le mandat de la MANUSOM établi au paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014) ; 2. Condamne avec force les attaques perpétrées récemment par le groupe terroriste des Chabab, y compris les attaques menées dans la région, et, eu égard à S/RES/2461 (2019) 19-05119 4/7 l’attentat terro riste perpétré le 1er janvier 2019 contre le complexe des Nations Unies à Mogadiscio, qui a fait trois blessés parmi le personnel et les prestataires de l’Organisation, encourage l’Organisation à continuer d ’œuvrer au renforcement de la sécurité du complex e, en collaboration avec le Gouvernement fédéral somalien et l’AMISOM ; 3. Demande à la MANUSOM de maintenir et de renforcer sa présence dans tous les États membres de la fédération, dans le respect des normes de sécurité fixées par l ’Organisation et si les conditions de sécurité le permettent, se félicite que la MANUSOM, le Bureau d ’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS), l ’équipe de pays des Nations Unies et l ’AMISOM entretiennent de solides relations, et souligne qu’il importe que toutes les entités continuent de renforcer leurs relations à tous les niveaux, y compris dans le cadre du Forum de coordination des hauts responsables ; 4. Se déclare très satisfait de l ’appui qu ’apporte la MANUSOM au Gouvernement fédéral somalien selon les dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014) , notamment en ce qui concerne l ’élaboration d ’un règlement politique inclusif, la préparation d ’élections inclusives devant se tenir en 2020/21 selon le principe « une personne, une voix », l’organisation d ’élections au niveau des États, l a révision constitutionnelle, la médiation, la prévention et le règlement des conflits, la mise en place d ’une police et d ’une justice fédérale indépendantes, le renforcement de l ’état de droit, la réforme du secteur de la sécurité et la coordination de l’appui fourni au renforcement des capacités en matière de lutte anticorruption ; 5. Exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à hâter le processus de règlement politique inclusif mené sous l ’égide du Gouvernement somali en, en entretenant des contacts réguliers à haut niveau, en agissant dans le cadre du Conseil national de sécurité, en collaborant avec le Parlement et en tenant un dialogue inclusif, et prie en outre la MANUSOM d ’apporter son appui à cet égard ; 6. Souli gne qu’il importe que la réconciliation dans tout le pays, y compris entre les clans et en leur sein, constitue le fondement de toute démarche en faveur de la stabilité à long terme, exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédér ation à poursuivre les pourparlers sur la réconciliation aux niveaux local, régional et national, prend note des progrès accomplis dans la mise au point du cadre de réconciliation nationale, demande au Gouvernement fédéral somalien et à l ’État du Sud -Ouest de donner suite aux allégations faisant état de violations des droits de l ’homme et d ’atteintes à ces droits pendant la période ayant précédé les élections de l ’État du Sud -Ouest, exhorte le Gouvernement fédéral et le « Somaliland » à reprendre leur dialo gue, et prie la MANUSOM de continuer d’appuyer ces efforts en coopération étroite avec les partenaires ; 7. Se félicite de l’accord sur un système de représentation conclu à Baidoa, le 5 juin 2018, entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membr es de la fédération et de la création de bureaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au niveau infranational, et invite instamment le Gouvernement fédéral et le Parlement somaliens à parachever et à adopter la loi électorale d ’ici à l a mi-2019 et à faire en sorte que les prochaines élections fédérales soient organisées conformément aux obligations et aux engagements pris sur le plan international par la Somalie ; 8. Souligne qu’il importe que la MANUSOM, en collaboration avec le BANUS , aide le Gouvernement fédéral somalien, sur les plans politique et technique, ainsi que sur les plans opérationnel et logistique, à organiser, en 2020/21, des élections pacifiques, libres et régulières qui soient ouvertes à tous, selon le principe « une p ersonne, une voix », l’accent étant mis sur la CENI aux niveaux national et S/RES/2461 (2019) 5/7 19-05119 infranational pour lui permettre de s ’acquitter de son mandat constitutionnel, conformément à son Plan stratégique opérationnel pour 2017 -2021, notamment l’objectif consistant à me ner une campagne nationale d ’inscription sur les listes électorales d ’ici à la fin du premier trimestre de 2020, à organiser les opérations de vote et à coordonner l ’appui apporté à la Somalie par la communauté internationale sur le plan électoral ; 9. Réaffirme qu’il importe que tous les Somaliens, y compris les femmes, les jeunes, les personnes handicapées, les personnes déplacées et les réfugiés, participent pleinement, équitablement et effectivement à la prévention et au règlement des conflits, à la consolida tion de la paix et aux élections, exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à accroître la représentation et la participation des femmes et des jeunes à tous les niveaux de la prise de décisions, et demande à la MANUSOM de continuer à fournir des conseils techniques et à renforcer les capacités dans ce sens ; 10. Accueille avec satisfaction les progrès faits par le Gouvernement fédéral somalien pour ce qui est de se conformer aux prescriptions du programme de référence en cours du Fonds monétaire international, encourage le Gouvernement fédéral somalien à continuer de s ’acquitter des engagements qu ’il a pris en faveur d’une gestion financière saine, transparente et responsable, y compris les mesures de mobilisation des r ecettes, d ’allocation des ressources, d ’exécution du budget et de lutte contre la corruption énoncées dans le Nouveau Partenariat pour la Somalie, exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à instaurer des cadres pour la gestion des ressources et le partage du pouvoir, et prie la MANUSOM de continuer à collaborer avec ses partenaires pour offrir un soutien et des conseils stratégiques afin de renforcer la capacité qu ’a le Gouvernement de fournir des services, d ’attirer le s investissements et d ’aider la Somalie à avancer sur la voie de la normalisation avec les institutions financières internationales et l’allégement de la dette ; 11. Exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à accélére r, avec l ’appui de la MANUSOM et des partenaires internationaux que sont l ’AMISOM et le BANUS, la mise en œuvre des principales réformes du secteur de la sécurité, notamment celle d ’un dispositif national de sécurité cohérent, comportant une composante mil itaire et civile, exhorte le Gouvernement fédéral somalien à reprendre l ’exécution du plan de transition assorti d’un calendrier précis prévoyant que les responsabilités en matière de sécurité de l’AMISOM seront progressivement transférées aux institutions et aux forces somaliennes chargées de la sécurité, à créer et à intégrer des forces régionales et fédérales aptes, rentables, acceptables et responsables et à se doter de structures garantes de l ’état de droit qui soient efficaces et responsables, afin de pouvoir s’acquitter de la responsabilité principale d ’assurer la sécurité de tous, rappelle au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération l ’engagement qu’ils ont pris d ’entretenir un dialogue permanent au sujet des réformes du sec teur de la sécurité, et souligne qu’il importe d ’investir dans des institutions garantes de l ’état de droit qui soient efficaces et responsables ; 12. Se félicite que le Gouvernement fédéral somalien ait achevé l ’évaluation de l’état de préparation opérat ionnelle des forces régionales et l ’enregistrement biométrique de l ’Armée nationale somalienne, pouvant ainsi procéder au versement régulier des salaires, et se félicite également que des progrès relatifs aient été accomplis dans la mise en œuvre du nouvea u modèle de police ; 13. Souligne qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et les partenaires internationaux collaborent dans la mise en œuvre des réformes de politique et de sécurité convenues et menées par les autorités somaliennes, se félicit e de S/RES/2461 (2019) 19-05119 6/7 l’engagement pris par les partenaires internationaux, y compris les nouveaux donateurs, de fournir un appui, conformément au Pacte de sécurité qui a été avalisé à la Conférence de Londres sur la Somalie, reconnaissant que des mécanismes de coordinatio n de partenariat mutuellement convenus demeurent essentiels pour arrêter les priorités et coordonner les ressources et l ’appui, engage le Gouvernement fédéral somalien à redynamiser les structures de coordination dans le cadre de l ’Approche globale pour la sécurité, et demande à la MANUSOM d ’assurer une coordination et de fournir des conseils stratégiques pour accélérer la mise en œuvre de cette approche ; 14. Engage le Gouvernement fédéral somalien, la MANUSOM et le BANUS à poursuivre et renforcer leur co opération dans la mise en œuvre de la Politique de diligence voulue des Nations Unies en matière de droits de l ’homme, et demande à la MANUSOM d ’aider les entités des Nations Unies à assurer, à l ’échelle du système des Nations Unies, l ’application de la Po litique en cas d ’appui de l ’ONU à l’AMISOM et au secteur de la sécurité en Somalie, en s ’employant tout particulièrement à renforcer l ’engagement pris auprès du Gouvernement fédéral somalien, notamment en ce qui concerne les mesures de réduction des risque s ; 15. Souligne qu’il importe au plus haut point de veiller à ce que toutes les mesures prises pour réformer le secteur de la sécurité et celles prises, le cas échéant, pour lutter contre le terrorisme soient conformes aux obligations qui incombent à la Somalie en vertu du droit international, en particulier humanitaire, des droits de l’homme et des réfugiés, applicable, notamment pour ce qui est de faire cesser et d’empêcher l ’utilisation, le recrutement et le réenrôlement d ’enfants en période de conflit armé, demande à la MANUSOM, en collaboration avec ses partenaires internationaux, de continuer d ’aider le Gouvernement fédéral somalien à appliquer la Stratégie et le Plan d ’action nationaux pour prévenir et combattre l ’extrémisme violent afin de renforce r la capacité de la Somalie de prévenir et de combattre le terrorisme, et engage la Somalie à devenir partie aux conventions et aux protocoles relatifs à la lutte internationale contre le terrorisme ; 16. Se déclare préoccupé par toutes les violations du droit international humanitaire ainsi que par les violations des droits de l ’homme et les atteintes à ces droits, y compris celles qui sont associées à la violence sexuelle ou sexiste en période de conflit, commises notamment par les Chabab et leurs affili és liés à l ’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), demande à toutes les parties de respecter leurs obligations au regard du droit international et de s’acquitter des obligations qui sont les leurs au titre du droit international humanitaire applicable, et de prendre toutes les précautions possibles pour protéger la population civile et d ’éviter que des civils ne soient tués ou blessés ou, à tout le moins, de réduire le plus possible le nombre de victimes civiles, et réaffirme qu’il est urgent et impératif de traduire en justice tous les auteurs de ces violations et atteintes ; 17. Condamne fermement les violations et exactions commises, en particulier par les Chabab en Somalie, contre des enfants, y compris le recru tement et l’utilisation d ’enfants, les viols, les violences sexuelles et les enlèvements, exhorte toutes les parties au conflit à prendre les mesures voulues pour y mettre fin et prévenir toute récidive, et à identifier les auteurs de tels actes, à considé rer comme victimes les enfants qui ont été libérés ou autrement séparés des forces armées et groupes armés, et à cesser – lorsque la pratique contrevient au droit international applicable – de détenir des enfants pour atteinte à la sécurité nationale, dema nde au Gouvernement fédéral somalien d ’appliquer dans son intégralité la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 (la Convention) et les plans d ’action signés en 2012, l ’ordonnance du commandement de l ’Armée nationale somalienne sur la protection des droits de l’enfant avant, pendant et après les opérations et les instructions permanentes sur la remise d ’enfants, et souligne la nécessité pour la Somalie de renforcer le cadre S/RES/2461 (2019) 7/7 19-05119 juridique et opérationnel relatif à la protection de l ’enfance, y compris en devenant partie aux protocoles facultatifs se rapportant à la Convention ; 18. Salue les efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération, les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires huma nitaires pour acheminer l ’aide à ceux qui en ont le plus besoin, encourage tous les partenaires, y compris les donateurs, à poursuivre leurs efforts humanitaires en 2019, condamne fermement tout détournement de l ’aide humanitaire et toutes actions faisant obstacle à cette aide, notamment les attaques visant le personnel humanitaire et médical, exige à nouveau que toutes les parties permettent et facilitent le libre passage, en toute sécurité et sans restrictions, de l ’aide humanitaire afin qu ’elle puisse êt re rapidement distribuée à tous ceux qui en ont besoin sur l ’ensemble du territoire somalien, y compris en démantelant les postes de contrôle illégaux et en levant les barrières administratives, et souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie par la communauté internationale ; 19. Se déclare gravement préoccupé par la poursuite des expulsions forcées de personnes déplacées en Somalie, souligne que toute expulsion doit se faire dans le respect des cadres nationaux et internationaux applicables, et demande au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération ainsi qu ’à tous les acteurs concernés d ’appliquer des solutions durables au problème des personnes déplacées et de créer les conditions propices à un retour volontaire et pérenne, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées dans leur région de résidence, avec le soutien de la communauté internationale ; 20. Félicite le Gouvernement fédéral somalien d ’avoir signé l a Convention relative aux droits des personnes handicapées et d ’avoir promulgué, en décembre 2018, le projet de loi sur l ’organisme national chargé des personnes handicapées, souligne la nécessité pour le Gouvernement fédéral somalien d ’accélérer la nomina tion au mérite des commissaires nationaux aux droits de l ’homme, la création de la Cour constitutionnelle et la mise en place du Conseil supérieur de la magistrature, invite le Gouvernement fédéral somalien à appliquer les lois visant à protéger les droits de l’homme et à poursuivre les responsables de violations des droits de l ’homme, d’atteintes à ces droits, de violations du droit international humanitaire et de violences sexuelles et sexistes liées aux conflits, engage le Gouvernement fédéral somalien, avec l’appui de l ’ONU, à donner effet le plus rapidement possible au Communiqué conjoint et au Plan d ’action national visant à mettre fin aux violences sexuelles commises en période de conflit, et prie la MANUSOM de continuer de fournir à la Commission nationale des droits de l ’homme des conseils techniques et un appui au renforcement des capacités et d ’aider le Gouvernement fédéral somalien à promouvoir et protéger les droit s de l ’homme en Somalie ; 21. Prie l’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement fédéral somalien de tenir compte, dans les programmes qu ’ils appliquent à la Somalie, des répercussions néfastes des changements climatiques et écologiques et des catas trophes naturelles, entre autres facteurs, notamment en engageant des évaluations des risques et des stratégies de gestion des risques relatives à ces facteurs, et prie le Secrétaire général de faire figurer des informations sur ces évaluations dans les ra pports qu ’il est tenu de présenter selon qu ’il convient ; 22. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, de répertorier les progrès faits dans la réalisation des principaux objectifs politiques de référence et de lui faire rapport à leur sujet, oralement et au moyen de quatre rapports écrits au moins, le premier devant lui être présenté le 15 mai 2019 au plus tard et les autres tous les 90 jours par la suite ; 23. Décide de rester activement s aisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2462 (2019)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme: Prévention et lutte contre le financement du terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2462(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2462 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 28 mars 2019 19-05232 (F) *1905232* Résolution 2462 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8496e séance, le 28 mars 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) , 1373 (2001) , 1452 (2002) , 1526 (2004) , 1617 (2005) , 1624 (2005) , 2129 (2013) , 2133 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2195 (2014) , 2199 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2368 (2017) , 2370 (2017) , 2388 (2017) , 2395 (2017) , 2396 (2017) et les déclarations de sa présidence sur la question, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales et que tout acte de terrorisme est criminel et injustifiable, quels qu ’en soient les motivations, le moment, le lieu et les auteurs, Soulignant que c ’est aux États Me mbres qu ’il incombe au premier chef de contrer les actes de terrorisme et réaffirmant l’obligation qui est la leur de prévenir et de réprimer le financement des actes terroristes et demandant à nouveau à tous les États de devenir partie dès que possible au x conventions internationales relatives à la lutte antiterroriste et aux protocoles s ’y rapportant, y compris la Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme et d ’envisager, selon qu’il conviendra, de ratifier d ’autres conventi ons internationales comme la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et les Protocoles s ’y rapportant, qui visent à faciliter la coopération internationale en matière pénale, d ’y adhérer et de les mettre en œuvre, Rappe lant en outre à tous les États Membres l ’obligation qu ’ils ont de veiller à ce que toute personne qui participe au financement, à l ’organisation, à la préparation ou à la perpétration d ’actes de terrorisme ou y apportant un appui soit traduite en justice, et à ce que, outre les mesures qui pourraient être prises contre ces personnes, ces actes de terrorisme soient érigés en infractions graves dans la législation et la réglementation nationales et la peine infligée soit à la mesure de la gravité de ces actes , Réaffirmant que les États Membres doivent faire en sorte que toute mesure prise pour combattre le terrorisme soit conforme à toutes leurs obligations au titre du droit international, en particulier le droit international des droits de l ’homme, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, soulignant que le respect des droits de l ’homme, les libertés fondamentales et l ’état de droit sont complémentaires et que leurs effets et ceux de mesures antiterroristes efficaces se S/RES/2462 (2019) 19-05232 2/9 renfor cent mutuellement et font partie intégrante de toute action antiterroriste efficace, notant qu’il importe de respecter l ’état de droit pour prévenir et combattre efficacement le terrorisme, et constatant que le fait de se soustraire à ces obligations inter nationales ou à d ’autres, dont celles résultant de la Charte des Nations Unies, est un des facteurs contribuant à une radicalisation accrue à la violence et favorise un sentiment d ’impunité, Notant avec une vive inquiétude que les terroristes et les group es terroristes lèvent des fonds par divers moyens, notamment, mais pas uniquement l ’utilisation à des fins illégales d ’entreprises commerciales légitimes et d ’organisations à but non lucratif, l ’exploitation de ressources naturelles, les dons, le financeme nt participatif, le produit des activités criminelles, notamment mais non exclusivement l ’enlèvement contre rançon, l ’extorsion, le commerce illicite et le trafic des biens culturels, la traite d’êtres humains, y compris à des fins d ’exploitation sexuelle, le trafic de drogues et le commerce illicite des armes légères et de petit calibre, Notant également avec une vive inquiétude que les terroristes, y compris les combattants terroristes étrangers, et les groupes terroristes peuvent déplacer et transférer des fonds, notamment par l ’intermédiaire d ’institutions financières ou en utilisant à des fins illégal es des entreprises légitimes et des organisations à but non lucratif, notamment comme entreprises, sociétés écrans ou passeurs de fonds, ainsi qu’en utilisant les nouveaux moyens de paiement tels que les cartes prépayées, les paiements mobiles ou les actif s virtuels, Constatant avec une vive préoccupation que les terroristes peuvent mettre à profit la criminalité transnationale organisée comme source de financement ou appui logistique, sachant que la nature et l ’étendue des liens entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée varient selon le contexte, et soulignant qu’il importe de renforcer la coordination de l ’action menée aux niveaux local, national, régional, infrarégional et international pour régler ce grave problème, dans le respect du droit international, Se déclarant de nouveau préoccupé de constater que les terroristes et leurs partisans continuent d ’utiliser les technologies de l ’information et des communications, en particulier Internet, pour faciliter des actes de terrorisme, et pour recruter à cette fin ou inciter à commettre, financer ou planifier des actes de terrorisme, Sachant que les innovations sur le plan des technologies de la finance, des produits et des services financiers peuvent offrir d ’importantes perspectives économiques mais également être utilisées à mauvais escient, y compris pour financer le terrorisme, Insistant sur le rôle central de l ’Organisation des Nations Unies, et en particulier de son Conseil de sécurité, dans la lutte contre le terrorisme, et soulignant le rôle essentiel du Groupe d ’action financière (GAFI) dans l ’établissement de normes internationales pour prévenir et combattre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération du financement, et de ses organismes rég ionaux de type GAFI, prenant note avec satisfaction de la « stratégie consolidée de lutte contre le financement du terrorisme » et du plan opérationnel adoptés par le Groupe, Engageant les États Membres à coopérer activement avec le GAFI, y compris en par ticipant au suivi des risques de financement du terrorisme, Déterminé à continuer de soutenir les efforts tendant à empêcher les groupes terroristes d ’avoir accès à des fonds et à des services financiers, notamment au moyen des travaux que mènent les org anes de l ’Organisation des Nations Unies chargés de la lutte contre le terrorisme et le GAFI et ses organismes régionaux pour renforcer la S/RES/2462 (2019) 3/9 19-05232 lutte contre le blanchiment de capitaux et les circuits de financement du terrorisme à l’échelle mondiale et applique r notamment les mesures prises à cet effet, Se félicitant de l’adoption par son Comité contre le terrorisme de l ’additif aux Principes directeurs relatifs aux combattants terroristes étrangers ( S/2018/1177 ), qui comprend notamment des recommandations précises relatives à la lutte contre le financement du terrorisme, et soulignant qu’il importe d ’appliquer ces principes de manière intégrale et effective, Se félicitant des mesures prises sur les plans national, régional et multilatéral pour encourager la coopération internationale afin de prévenir et de réprimer le financement du terrorisme, Prenant note avec appréciation de la tenue de la conférence internationale de lutte contre le financement de Daech et d ’Al-Qaida (« No Money for Terror »), qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 avril 2018 ainsi que de la déclaration finale issue de la conférence et attendant avec intérêt la tenue de la prochaine conférence, prévue e n 2019 en Australie, Réaffirmant que les sanctions sont un instrument important prévu par la Charte des Nations Unies pour le maintien et le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, y compris pour la lutte contre le terrorisme et son financement, Notant avec inquiétude qu’un grand nombre d ’États Membres n ’ont pas appliqué ou érigé en infraction l ’interdiction visée à l ’alinéa d) du paragraphe 1 de la résolution 1373 (2001) et que la fourniture de services financiers et autres services connexes à des personnes ou à des entités terroristes, même en l ’absence d ’un lien avec un acte terroriste précis, permet à celles -ci de se livrer plus facilement à des activités terroristes, Sachant combien il est nécessaire de renforcer les capacités des États Membres qui en font la demande, en vue de soutenir l ’appropriation nationale afin qu ’ils puissent combattre plus efficacement le terrorisme et son financement et tirer meilleur parti des instruments et mécanismes internationaux existants, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme sa résolution 1373 (2001) , dans laquelle il a décidé en particul ier que tous les États devaient prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et s’abstenir d ’apporter quelque forme d ’appui que ce soit, actif ou passif, aux personnes ou entités impliquées dans des actes de terrorisme, y compris en éliminan t le recrutement de membres de groupes terroristes et en mettant fin à l’approvisionnement en armes des terroristes ; 2. Souligne qu’il a décidé, dans sa résolution 1373 (2001) , que tous les États Membres devaient ériger en infraction la fourniture ou la collecte délibérée par leurs nationaux ou sur leur territoire, par quelque moyen que ce soit, directement ou indirectement, de fonds que l ’on prévoit d ’utiliser ou dont on sait qu ’ils seraient utilisés pour perpétrer des actes de terrorisme, et, dans sa résolution 2178 (2014) , que tous les États Membres devaient ériger en infractions pénales graves les déplacements, le recrutement et le financ ement des combattants terroristes étrangers ; 3. Souligne que l ’obligation concernant l ’interdiction, énoncée à l ’alinéa d) du paragraphe 1 de la résolution 1373 (2001) , s’applique au fait de mett re, directement ou indirectement, des fonds, actifs financiers, ressources économiques ou services financiers ou autres services connexes à la disposition de personnes ou d’entités terroristes, quelle qu ’en soit la raison, y compris, mais pas exclusivement , le recrutement, l ’entraînement ou le voyage, même en l ’absence d ’un lien avec un acte terroriste précis ; S/RES/2462 (2019) 19-05232 4/9 4. Engage vivement tous les États à appliquer les normes internationales détaillées que constituent les quarante recommandations révisées du GAFI sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et sur le financement du terrorisme et de la prolifération et les notes interprétatives ; 5. Décide que tous les États veilleront, de manière conforme aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, à ériger en infractions pénales graves dans leur législation et leur réglementation internes, de façon à pouvoir engager des p oursuites et réprimer, proportionnellement à la gravité de l’infraction, la fourniture ou la collecte délibérée, directe ou indirecte, de fonds, de biens financiers ou de ressources économiques ou financières et d ’autres services connexes, directement ou i ndirectement, dans l ’intention d ’utiliser les fonds, ou sachant qu ’ils le seront au bénéfice de personnes ou d ’ entités terroristes, quelle qu ’en soit la raison, y compris, mais pas exclusivement, le recrutement, l ’entraînement ou le voyage, même en l ’absence d ’un lien avec un acte terroriste précis ; 6. Exige des États Membres qu ’ils fassent en sorte que toutes les mesures prises pour lutter contre le terrorisme, y compris celles prises pour contrer le financement du terrorisme en application de la pr ésente résolution, soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés ; 7. Demande aux États Membres de mener des enquêtes financières sur les affaires liées au terrorisme et de rechercher des moyens de surmonter les difficultés relatives à la collecte d ’éléments de preuve en vue d ’obtenir des condamnations pour financement du terrorisme ; 8. Demande également aux États Membres d ’enquêter plus efficacement sur les affaires de financement du terrorisme et d ’engager des poursuites et d ’appliquer, s’il y a lieu, des sanctions pénales efficaces, proportionnées et dissuasives contre les personnes et entités con damnées pour financement du terrorisme ; 9. Souligne la nécessité pour tous les États Membres de respecter pleinement les mesures qu ’il a imposées dans sa résolution 2368 (2017) et rappelle qu’il a notamment chargé l ’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par les résolutions 1526 (2004) et 2253 (2015) concerna nt l’EIIL (Daech), Al -Qaida, les Taliban et les personnes et entités qui leur sont associées de recueillir des informations sur les cas de non -respect des mesures de sanction imposées dans la résolution 2368 (2017) , notamment en réunissant les données recueillies auprès de toutes sources pertinentes, et que le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (Daech), Al-Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés doit examiner les cas signalés ; 10. Souligne qu’il importe d ’appliquer effectivement les dispositifs de gel des avoirs établis à la suite de la résolution 1373 (2001) , y compris d ’examiner les demandes de tierces parties formulées par d ’autres États ; 11. Invite les États à envisager de rendre publiques les listes concernant le gel des avoirs établies à l ’échelle nationale et régionale à la suite des résolutions 1373 (2001) , 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) ; 12. Souligne qu’il importe d ’appliquer rigoureusement les mesures visées au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) et prie instamment tous les États Membres de participer activement à l ’application d e ces mesures et à l ’actualisation de la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al -Qaida et d ’envisager de faire S/RES/2462 (2019) 5/9 19-05232 figurer, lorsqu ’ils présentent de nouvelles demandes d ’inscription, les noms des personnes et entités impliquées dans le finance ment du terrorisme ; 13. Demande aux États d ’investir des moyens dans l ’application de régimes de sanction conformément aux dispositions des résolutions 1373 (2001) , 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) et dans la saisie de fonds dans le cadre d ’enquêtes ; 14. Prie instamment tous les États de procéder en particulier à une évaluation nationale des risques de financement du terrorisme et de répertorier les secteurs de l’économie les plus exposés à ce risque, tels que, notamment, les services non financiers comme la construction, les produits de base et les produits pharmaceutiques, conformément aux normes du GAFI, et accueille avec satisfaction les directives établies à ce sujet par l ’Organisation des Nations Unies, notamment le manuel d ’orientation à l ’intention des États Membres sur l ’évaluation des risques de financement du terrorisme de l ’ONUDC, et par le GAFI ; 15. Prie instamment les États Membres qui ne l ’ont pas encore fait de créer des cellules de renseignement financier fonctionnant de manière indépendan te et autonome en vue de renforcer les mesures qu ’ils ont instaurées pour prévenir et combattre le financement du terrorisme, conformément aux normes établies par le GAFI ; 16. Demande aux États Membres de renforcer l ’accès des cellules de renseignement financier aux informations ainsi que les capacités d ’analyse du financement du terrorisme de ces dernières, notamment en élaborant, conjointement avec les autorités compétentes, des indicateurs de risque spéciaux et en coopérant avec le secteur privé pour surveiller les sources et les modes de financement du terrorisme et l ’évolution des tendances en la matière ; 17. Invite instamment les États Membres à établir ou à renforcer, sur le plan national, un dispositif permettant aux autorités compétentes, en p articulier les cellules de renseignement financier, les services de renseignement, les organes de répression, le ministère public et les autorités judiciaires, de recueillir et de partager les informations relatives au financement du terrorisme ; 18. Engage les États Membres à renforcer les capacités de leurs systèmes de contrôle et de réglementation des opérations financières et à empêcher ainsi les terroristes de lever, de transférer et d ’exploiter des fonds, notamment en veillant à ce que le secteur pr ivé respecte l ’obligation de signalement et d ’information et en prenant en considération les évaluations par pays réalisées par les entités compétentes, telles que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et le GAFI et son réseau mondial ; 19. Demande aux États Membres d ’intensifier et d ’accélérer l ’échange, en temps voulu, d ’informations opérationnelles et de renseignements financiers pertinents concernant les actes, les déplacements, la cadence des mouvements des terroristes et des réseaux de terroristes, notamment les combattants terroristes étrangers, dont ceux qui retournent dans leur pays ou se réinstallent ailleurs, dans le respect du droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme, et de la législation nati onale, notamment en : a) veillant à ce que les autorités compétentes puissent exploiter les renseignements financiers obtenus auprès des cellules de renseignement financier et les informations financières pertinentes recueillies auprès du secteur privé, d ans le strict respect du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme ; S/RES/2462 (2019) 19-05232 6/9 b) renforçant l ’intégration et l ’utilisation de renseignements financiers dans les affaires liées au terrorisme, y compris en resserrant la coordinatio n entre les organes concernés ; c) utilisant davantage les renseignements financiers et les traces financières pour déceler les réseaux terroristes et les bailleurs de fonds ; d) envisageant la mise en place d ’un mécanisme qui permette aux autorités comp étentes d ’obtenir des informations pertinentes, notamment mais pas exclusivement sur des comptes bancaires, afin de repérer plus facilement les avoirs des terroristes dans le strict respect du droit international, y compris le droit international des droit s de l ’homme ; 20. Demande à tous les États d ’accroître la traçabilité et la transparence des transactions financières, dans le respect du droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme et le droit international humanitaire, n otamment en : a) utilisant pleinement les technologies nouvelles dans les domaines de la finance et de la réglementation afin d ’ouvrir davantage l ’accès aux services financiers et de concourir à l ’application effective des mesures de lutte contre le blan chiment d’argent et le financement du terrorisme ; b) faisant en sorte que les institutions financières, y compris dans le même groupe financier, ainsi que les entreprises et professions non financières désignées puissent échanger des informations en vue d’atténuer les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et de mettre à la disposition des autorités nationales compétentes des informations complètes au sujet d ’activités criminelles, sans déroger aux mesures applicables dans le p ays hôte ; c) évaluant les risques associés à l ’utilisation de liquidités et d ’effets au porteur négociables, y compris les mouvements transfrontaliers illicites de liquidités, ainsi que d ’autres produits financiers, notamment les cartes à valeur stockée ou cartes prépayées, et les systèmes parallèles de transfert de fonds (y compris le hawala ) et en prenant les mesures voulues pour neutraliser ces risques ; d) évaluant et neutralisant les risques potentiels associés à l ’utilisation d’actifs virtuels et, au besoin, le risque que de nouveaux instruments financiers, notamment mais non exclusivement les plateformes de financement participatif, soient détournés pour financer des actes de terrorisme et prendre des mesures pour faire en sorte que ceux qui fourni ssent ces actifs se conforment aux obligations que leur impose la lutte contre le blanchiment d ’argent et le financement du terrorisme ; 21. Se félicite à cet égard des travaux que le GAFI continue de mener au sujet des actifs virtuels et des prestataires de services d ’actifs virtuels, y compris les modifications apportées en octobre 2018 aux normes établies par le Groupe et la déclaration relative à la réglementation des actifs virtuels, et engage les États Membres à faire en sorte que les prestataires de services d ’actifs virtuels appliquent les règlements fondés sur les risques concernant la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et à recenser les systèmes fondés sur les risques permettant de contrôler et de superviser effic acement ces prestataires ; 22. Engage les autorités nationales compétentes, en particulier les cellules de renseignement financier et les services de renseignement, à continuer d ’établir des partenariats efficaces avec le secteur privé, y compris les inst itutions financières, le secteur de la technologie financière et les sociétés du secteur d ’Internet et des médias sociaux, notamment en ce qui concerne les sources et les modes de financement du terrorisme et l ’évolution des tendances dans ce domaine ; S/RES/2462 (2019) 7/9 19-05232 23. Est conscient que les organisations à but non lucratif jouent un rôle déterminant dans les économies et les systèmes sociaux nationaux, exhorte les États Membres à procéder à intervalles réguliers à une évaluation des risques que présente leur secteur a ssociatif ou à tenir à jour toute évaluation existante, afin de recenser les organisations exposées à un risque de financement du terrorisme , et à faciliter la mise en place d ’une approche fondée sur les risques, engage les États Membres à collaborer avec le secteur associatif pour éviter que ces organisations, y compris les sociétés écrans, soient utilisées à des fins illégales par les terroristes ou pour leur compte, tout en rappelant que les États doivent respecter les droits de l ’homme et les libertés fondamentales et rappelle les recommandations et documents d ’orientation pertinents précédemment établis par le GAFI à ce sujet, et en particulier sa recommandation 8 ; 24. Prie instamment les États, lorsqu ’ils élaborent et appliquent des mesures visant à lutter contre le financement du terrorisme, de tenir compte de effets qu ’elles pourraient avoir sur les activités exclusivement humanitaires, y compris médicales, menées par des acteurs humanitaires impartiaux, de manière conforme au droit international h umanitaire ; 25. Engage les États Membres à redoubler d ’efforts et à prendre des mesures résolues pour recenser les affaires pénales relatives à la traite d ’êtres humains et au trafic de bien culturels qui financent le terrorisme afin d ’amener les respon sables à répondre de leurs actes et à fournir à l ’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions, selon qu ’il conviendra, les informations pertinentes concernant de telles affaires ; 26. Demande à nouveau aux États Membres d ’empêcher les terroristes de tirer profit, directement ou directement, du versement de rançons ou de concessions politiques et les encourage à intensifier la coopération et les échanges d ’information à cette fin ; 27. Exhorte les États qui ne l ’ont pas encore fait à ad opter et à appliquer les mesures législatives et autres mesures pour ériger en infractions, au regard du droit interne, la fabrication, la possession, le stockage et le commerce des armes légères et de petit calibre, dans leur juridiction, afin de faire en sorte que ceux qui se livrent à de telles activités fassent l ’objet de poursuites pénales ; 28. Demande aux États Membres de renforcer la coopération internationale en vue de prévenir et de combattre le financement du terrorisme, y compris en : a) veillant à l ’efficacité de l ’échange de renseignements financiers pertinents dans le cadre de mécanismes bilatéraux et multilatéraux et en faisant en sorte que les autorités compétentes soient en mesure d ’exercer leurs pouvoirs pour donner suite aux demandes d e coopération internationale ; b) garantissant que leurs cellules de renseignement financier servent d’agences centrales pour la collecte d ’informations portant sur des transactions suspectes et d ’autres informations concernant le blanchiment d ’argent ou des infractions préparatoires à ce type d ’opérations ou encore le financement du terrorisme, communiquées par les entités déclarantes et qu ’elles utilisent activement des voies précises, sûres et protégées pour faire connaître, de leur propre initiative o u sur demande, des informations et le résultat de l ’analyse de ces informations aux autorités compétentes concernées ; c) renforçant la coopération transfrontière entre les administrations douanières et fiscales et en améliorant la coordination des opéra tions des services de police et de douane menées sur le plan international ; d) améliorant la qualité des informations partagées à l ’échelle internationale par les cellules de renseignement financier concernant le financement des combattants S/RES/2462 (2019) 19-05232 8/9 terroristes étrangers, y compris ceux qui retournent dans leur pays ou se réinstallent ailleurs, par les petites cellules et par les terroristes sur les activités de ceux qui lèvent ou réunissent des fonds ou facilitent par d ’autres moyens le financement du terrorisme , en appliquant dans leur intégralité les normes établies par le GAFI dans ce domaine ; 29. Rappelle que tous les États doivent se prêter mutuellement la plus grande assistance dans les enquêtes ou procédures pénales relatives au financement ou à l’appui d’actes de terrorisme ; 30. Engage les États Membres à aider à renforcer la capacité des autres États Membres qui en font la demande, pour contrer la menace que représente le financement du terrorisme ; 31. Engage également les États Membres à utiliser au mieux les capacités de police de l ’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), notamment les bases de données et rapports d ’analyse pertinents en vue de prévenir et de combattre le financement du terrorisme ; 32. Engage les États Memb res et les organismes des Nations Unies, en particulier l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC ), à continuer de mener des recherches et de recueillir des informations pour mieux comprendre la nature et l ’étendue des liens entre le t errorisme, notamment son financement, et la criminalité transnationale organisée ; 33. Prie les entités des Nations Unies, en particulier le Bureau de lutte contre le terrorisme et l ’ONUDC, de continuer de coopérer avec les États Membres et de leur fourni r, à leur demande et en tenant compte des lacunes en matière d ’application et de capacités qui ont été recensées par la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme dans ses rapports, en particulier lorsqu ’ils ont trait aux rapports d’évaluation mutu elle établis par le GAFI et ses organismes régionaux de type GAFI, une assistance technique et un renforcement des capacités afin de les aider à s’acquitter pleinement de leurs obligations internationales respectives en vue de prévenir et de combattre le f inancement du terrorisme ; 34. Demande au Bureau de lutte contre le terrorisme, en coopération étroite avec l ’ONUDC et en consultation avec la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, l ’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanction s et d ’autres entités signataires du Pacte mondial de coordination contre le terrorisme, ainsi qu’avec les institutions financières internationales telles que le Fonds monétaire international et la Banque mondiale et d ’autres parties prenantes, y compris l es organismes régionaux de type GAFI, de resserrer la coordination en vue de dispenser une assistance technique intégrée concernant les mesures de lutte contre le financement du terrorisme, y compris une assistance permettant de renforcer la capacité des É tats Membres qui en font la demande d ’appliquer effectivement la présente résolution ; 35. Prie instamment, conformément à sa résolution 2395 (2017) , la Direction exécutive du Comité contre le ter rorisme de renforcer sa procédure d ’évaluation relative à la répression du financement du terrorisme, notamment en effectuant des visites de suivi ciblées en complément à ses évaluations complètes, et de présenter chaque année, en consultation avec l ’Équip e d’appui analytique et de surveillance des sanctions, au Bureau de lutte contre le terrorisme, par l ’intermédiaire du Comité contre le terrorisme, un résumé thématique de l ’évaluation des lacunes recensées et des domaines où l ’adoption de mesures additionnelles s ’impose aux fins de l’application des principales dispositions de ses résolutions pertinentes concernant le financement de la lutte contre le terrorisme en vue de proposer une assistance technique et un renforcement des capacités ciblés, en prenant en considération, selon S/RES/2462 (2019) 9/9 19-05232 qu’il conviendra, les rapports d ’évaluation mutuelle établis par le GAFI et ses organismes régionaux de type GAFI, et de veiller à l ’affectation de ressources suffisantes pour mener ces tâches à bien ; 36. Prie le Comité contre le terrorisme et le Comité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l ’EIIL (Daech), Al - Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés de tenir, dans un délai de 12 mois, une réunion conjointe spéciale sur les menaces et tendances associées au financement du t errorisme ainsi que sur l ’application des dispositions de la présente résolution ; 37. Prie instamment la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et l’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions à établir, avant la tenue de la r éunion conjointe spéciale, un rapport sur les mesures prises par les États Membres pour désorganiser le financement du terrorisme et, à cet égard, invite les États Membres à leur communiquer par écrit, d ’ici à la fin de 2019, des informations sur les mesur es prises à cet effet ; 38. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2463 (2019)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2463(2019)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2464 (2019)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2464(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2464 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 10 avril 2019 19-06112 (F) *1906112* Résolution 2464 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8507e séance, le 10 avril 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2141 (2014) , 2207 (2015) , 2270 (2016) , 2276 (2016) , 2321 (2016) , 2345 (2017) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) , 2397 (2017) et 2407 (2018) , ainsi que les déclarations de sa présidence en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 (S/PRST/2009/7 ), 16 avril 2012 ( S/PRST /2012/13 ) et 29 août 2017 (S/PRST/2017/16 ), Rappelant également la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d ’experts qui suivrait les directives du Comité pour accomplir les tâches définies audit paragraphe, Rappelant en outre le rapport d ’activité établi par le Groupe d ’experts nommé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 11 mars 2 019 ( S/2019/171 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l ’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du C onseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service du secrétari at de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , Soulignant , à cet égard, qu ’il importe que le Groupe d ’experts établisse e n toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l ’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu ’au 24 avril 2020 le mandat qu ’il a confié au Groupe d ’experts au paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et modifié au S/RES/2464 (2019) 19-06112 2/2 paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013) , décide que ce mandat s ’appliquera aussi aux mesures imposées par les résolutions 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) , entend réexaminer ce mandat et se prononcer sur sa reconduction le 27 mars 2020 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin ; 2. Demande au Groupe d ’experts de p résenter au Comité, le 2 août 2019 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses travaux, comme prévu au paragraphe 43 de sa résolution 2321 (2016) , lui demande également de lui remettre ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 6 septembre 2019 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, le 7 février 2020 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce ra pport, après en avoir discuté avec le Comité, le 6 mars 2020 au plus tard ; 3. Prie le Groupe d ’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce program me de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d ’experts sur ses travaux, et demande au Groupe d ’experts d ’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme ; 4. Exprime son intention de continuer à suivre les travaux du Groupe ; 5. Exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et avec le Groupe d ’experts, en particulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2465 (2019)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2465(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2465 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 12 avril 2019 19-06276 (F) *1906276* Résolution 2465 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 85 09e séance, le 12 avril 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) , 2352 (2017) , 2386 (2017) , 2412 (2018) , 2416 (2018) , 2438 (2018) et 2445 (2018) , les déclarations de sa présidence parues sous les cotes S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations de la présidence à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 e t 27 novembre 2015, Se félicitant des progrès faits dans la mise en œuvre du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et encourageant les parties à poursuivre leurs efforts à cet égard, tout en notant que les mesures énoncées au paragraphe 3 de la résolution 2438 (2018) n’ont pas été appliquées dans leur intégralité, Soulignant que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais doivent pleinement mettre en œuvre le Mécan isme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à la résolution 2046 (2012) du Conseil, à la feuille de route du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine du 24 avril 2012 et au communiqué du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité du 18 mars 2019, Se félicitant du concours que continuent de prêter aux parties le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et la Force i ntérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 20 août 2018 (S/2018/778 ), Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 octobre 2019 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) et décide également que la présente prorogation sera la dernière à moins que les parties prennent les mesures spéciales énoncées a u paragraphe 3 ; S/RES/2465 (2019) 19-06276 2/3 2. Décide qu’au 15 octobre 2019, l ’effectif maximum autorisé pour la FISNUA sera réduit de 557 militaires, à moins qu ’il ne décide de proroger le mandat modifié par la résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) , conformément aux paragraphes 1 et 3 ; 3. Considère que les deux parties doivent également accomplir des progrès mesurables sur la démarcation de la frontière, précisément en prenant les mesures suivantes : 1) Patrouilles de la FISNUA et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la front ière : continuer de demander des autorisations permanentes et obtenir une complète liberté de circulation pour toutes les patrouilles aériennes et terrestres de la FISNUA, y compris pour les atterrissages dans la zone frontalière démilitarisée et sécurisée , et continuer d ’obtenir l’approbation de 100 % des demandes de sorties au plus tard 72 heures après qu’elles ont été faites ; 2) Sites de l ’équipe du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : les deux parties demandent que l es contingents se retirent du secteur attenant à Abou Qoussa/Wunkur, pour y permettre l’installation d ’un site pour l ’équipe dans ce secteur ; 3) Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité : convoquer au moins deux sessions régulière s du Mécanisme pendant la période couverte par le mandat afin de fournir des orientations claires au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière ; 4) Zone frontalière démilitarisée et sécurisée : les deux parties se retirent int égralement de la zone frontière démilitarisée et sécurisée, comme elles se sont engagées à le faire lors de la réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité qui s ’est tenue le 18 mars 2019, et notifient ce retrait à la FISNUA p our qu ’elle puisse le vérifier ; 5) Couloirs de passage de la frontière : ouvrir les six couloirs de passage de la frontière convenus lors de la réunion tenue le 18 mars 2019 par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, et vérif ier avec la FISNUA le bon fonctionnement des couloirs et la liberté de passage de la frontière ; 6) Démarcation de la frontière : la Commission frontalière mixte et le Comité mixte de démarcation convoquent au moins deux réunions, chacun devant tenir une réunion avant le 31 juillet 2019 ; le Comité mixte de démarcation parachève le rapport qu ’il doit remettre à la Commission frontalière mixte, notamment en ce qui concerne le statut des zones convenues, contestées et revendiquées, conformément aux résolutions prises à la session du 12 au 14 mars 2019 de la Commission frontalière mixte ; convenir d ’un plan de travail détaillé et d ’un budget pour la démarcation de la portion convenue de la frontière ; reprendre les pourparlers sur la démarcation de la frontière, notamment les négociations sur les zones contestées, dans le cadre des accords signés ; 7) Observateurs nationaux : achever le déploiement d ’observateurs nationaux pour remédier à l ’insuffisance des effectifs dans le Mécanisme conjoint de véri fication et de surveillance de la frontière, comme convenu par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité le 18 mars 2019 ; S/RES/2465 (2019) 3/3 19-06276 4. Encourage le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine à poursuivre son dialogue av ec les parties afin de régler les différends frontaliers restant ; 5. Entend demander au Secrétaire général d ’actualiser les recommandations relatives à la reconfiguration du mandat de la FISNUA, notamment aux ajustements à apporter à l ’appui qu ’elle four nit au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, en tenant compte de la situation politique et des conditions de sécurité régnantes, afin de créer les conditions d ’une stratégie de retrait viable pour la Force ; 6. Prie le Sec rétaire général de l ’informer de tout progrès fait dans l’application des mesures prises aux termes du paragraphe 3, par écrit, au plus tard le 15 septembre 2019 ; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2466 (2019)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2466(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2466 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 12 avril 2019 19-06278 (F) *1906278* Résolution 2466 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8510e séance, le 12 avril 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur Haïti, en particulier ses résolutions 2410 (2018) , 2350 (2017) , 2313 (2016) , 2243 (2015) , 2180 (2014) , 2119 (2013) , 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1601 (2005) , 1576 (2004) , 1529 (2004) et 1542 (2004) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité d ’Haïti, Notant le rôle que joue la Mission des Nations Unies pour l ’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) en aidant tous les services du Gouvernement haïtien à renforcer les institutions de l ’état de droit, notamment à développer la Police nationale d ’Haïti afin qu ’elle améliore les conditions de sécurité en Haïti, et à suivre la situation en matière de droits de l ’homme, à en rendre compte et à l ’analyser, Rappelant sa résolution 2410 (2018) , dans laquelle il a salué la stratégie de sortie sur deux ans de la MINUJUSTH assortie d ’objectifs et définissant le passage à une présence des Nations Unies autre qu ’une opération de maintien de la paix en Haïti en octobre 2019, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 1er mars 2019 ( S/2019/198 ) et sa recommandation tendant à ce qu ’une mission politique spéciale prenne le relais de la MINUJUSTH à compter du 16 octobre 2019, et notant que le constat fait dans le rapport que la fin envisagée de la présence de maintien de la paix des Nations Unies en Haïti selon le calendrier prévu témoigne des résultats obtenus à ce jour par Haïti, Prenant note des conclusions du rapport sur l ’augmenta tion des moyens, du personnel d ’encadrement et des opérations de prévention de la criminalité de la Police nationale d ’Haïti, et soulignant combien il importe que le Gouvernement haïtien et ses partenaires internationaux et régionaux, dont l ’Organisation d es Nations Unies, apportent leur appui au Plan de développement stratégique de la Police nationale d’Haïti pour 2017 -2021, Conscient que Haïti continue à se heurter à d ’importantes difficultés, affirmant que la poursuite des progrès dans la reconstruction du pays et son développement économique, politique et social sont essentiels pour parvenir à une stabilité durable, S/RES/2466 (2019) 19-06278 2/4 et notant qu ’il importe de fournir à Haïti une aide internationale au développement efficace et coordonnée et de renforcer les moyens dont disposent ses institutions à cet égard, Rappelant ses résolutions 1645 (2005) et 2282 (2016) et réaffirmant qu ’il incombe au premier chef a u Gouvernement haïtien de mettre en œuvre des stratégies de consolidation de pérennisation de la paix, soulignant l’importance de l’appropriation nationale, de l ’inclusion et du rôle positif que la société civile peut jouer dans la promotion des processus et des objectifs nationaux de consolidation de la paix, et soulignant également à cet égard l ’importance du rôle d ’appui que la Commission de consolidation de la paix peut jouer à l ’appui de l ’action commune que mènent le Gouvernement haïtien et la MINUJUS TH pour lutter contre la violence des bandes et son impact sur les populations et pour promouvoir une sécurité et une stabilité durables, Réaffirmant qu’il encourage la MINUJUSTH, agissant en coopération avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et les acteurs internationaux compétents, à continuer d ’aider le Gouvernement à combattre efficacement la traite des êtres humains, conformément à la résolution 2388 (2017) , ainsi que les autres formes de criminalité transnationale organisée, à savoir les trafics de stupéfiants et d ’armes en Haïti, conformément au droit international, Rappelant la résolution 71/161 de l’Assemblée générale relative à la Nouvelle stratégie de lutte contre le choléra en Haïti de l ’Organisation des Nations Unies, notant que le nombre des cas présumés de choléra continue de diminuer et réaffirmant qu’il importe que la communauté internationale continue d’appuyer l ’action menée par le Gouvernement haïtien, les organisations non gouvernementales et l ’ONU pour lutter contre le choléra en Haïti, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opéra tions des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements e t au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Se déclarant préoccupé par l ’augmentation récente de la violence en bande, et soulignant qu’il importe de s ’attaquer à ce type de violence et à ses causes profondes d’une manière gl obale, notamment par le renforcement de l ’état de droit, des politiques et mesures socioéconomiques, des programmes de réduction de la violence et la gestion des armes et des munitions, Reconnaissant qu’il est essentiel, aux fins de la promotion de l ’état de droit, du renforcement des institutions démocratiques et de la sécurité en Haïti par le Gouvernement haïtien, de renforcer les institutions nationales des droits de l ’homme, notamment en faisant respecter le droit à un procès équitable, en facilitant l ’accès à la justice, en mobilisant la population, en luttant contre la corruption et l ’impunité, en luttant contre la criminalité et la violence sexuelle et sexiste, en favorisant l’autonomisation des femmes et leur participation à la vie politique, en app liquant le principe de responsabilité et en faisant respecter les droits de la personne, y compris ceux des femmes et des enfants, et reconnaissant également que le recours aux mesures de confiance, à la facilitation, à la médiation et à la mobilisation de la S/RES/2466 (2019) 3/4 19-06278 population, selon qu ’il convient, peut aider à renforcer l ’efficacité de la Mission dans l’exécution de son mandat, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationa les, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger le mandat de la MINUJUSTH pour une période finale de six mois, jusqu ’au 15 octobre 2019 ; 2. Prie le Secrétaire général d ’entamer la planification nécessaire en vue d’une présence intégrée appropriée du système des Nations Unies en Haïti, y compris une mission politique spéciale, comme celui -ci l’a recommandé aux paragraphes 71 à 82 de son dernier rapp ort et à compter du 16 octobre 2019, laquelle serait dotée de la capacité et de la compétence requises pour coordonner les activités des organismes, fonds et programmes des Nations Unies, coopérer avec la communauté des donateurs et continuer à soutenir le s efforts du Gouvernement haïtien en vue de la consolidation de la paix et du développement à long terme, après le retrait de la MINUJUSTH ; et prie également le Secrétaire général de préparer et d ’entamer le retrait graduel et échelonné du personnel de la MINUJUSTH avant le 15 octobre 2019, selon qu ’il convient, afin d ’assurer une transition sans heurt ; 3. Prie le Secrétaire général de lui présenter dans les 30 jours suivant l’adoption de la présente résolution, pour examen et autorisation ultérieure, u n rapport concernant les détails opérationnels de la mission politique spéciale proposée, y compris ses objectifs précis et des informations concernant son déploiement proposé, sa dotation en personnel et sa structure ; et prie également le Secrétaire géné ral d’entamer la planification et la gestion de la transition dans le respect des politiques, des directives et des pratiques optimales de l ’Organisation des Nations Unies ; 4. Préconise une coordination étroite entre la MINUJUSTH et l ’équipe de pays des Nations Unies en Haïti pour assurer sans heurt la transition faisant suite à une présence de maintien de la paix des Nations Unies ; 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans des rapports qu ’il lui présentera tous les 90 jours à partir du 12 avril 2019, de l ’application de la présente résolution, y compris des éventuels cas de non -exécution du mandat et des mesures prises pour y remédier ; 6. Encourage le Gouvernement haïtien et la MINUJUSTH à continuer de collaborer en vue d ’atteindre l es objectifs définis dans les critères de la stratégie de sortie sur deux ans et souligne à quel point il est urgent que le Gouvernement haïtien prenne les mesures voulues pour assurer le respect et la protection des droits de l’homme par la Police nationa le d’Haïti et l ’appareil judiciaire en tant qu ’élément essentiel de la stabilité du pays, et demande à la MINUJUSTH d ’assurer un suivi et de fournir un appui dans le cadre de son mandat à cet égard ; 7. Prie le Représentant spécial du Secrétaire général de continuer à jouer un rôle de bons offices et de sensibilisation politique aux fins de la bonne exécution du mandat, y compris par l ’élaboration, en étroite coordination avec le Gouvernement haïtien, d ’une stratégie visant à résoudre les problèmes politi ques afin d ’avancer sur la voie de l ’établissement d ’un état de droit et de créer une dynamique de progrès systématique ; 8. Demande instamment au Représentant spécial du Secrétaire général et à la MINUJUSTH de travailler en étroite coordination avec le Gouvernement haïtien et prie instamment ce dernier de continuer à faciliter le mandat et les opérations de la Mission ; S/RES/2466 (2019) 19-06278 4/4 9. Autorise la MINUJUSTH à user de tous les moyens nécessaires pour s’acquitter de son mandat en vue d ’appuyer et de renforcer la Poli ce nationale d’Haïti ; 10. Autorise également la MINUJUSTH à protéger les civils menacés de violences physiques imminentes, dans la limite de ses moyens et de ses zones de déploiement, s ’il y a lieu ; 11. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que la MINUJUSTH conserve les moyens, notamment médicaux et aériens, dont elle a besoin pour pouvoir déployer rapidement des forces de sécurité dans tout le pays à l ’appui de la Police nationale d’Haïti ; 12. Réaffirme qu’il importe que la MINUJUSTH prenne p leinement en compte la question transversale du genre dans l ’ensemble de ses activités et aide le Gouvernement haïtien à assurer la participation pleine et effective, l ’implication et la représentation des femmes à tous les niveaux, et réaffirme également l’importance des compétences en matière de genre et du renforcement des capacités s ’agissant d’exécuter le mandat de la Mission en tenant compte de la problématique femmes - hommes ; 13. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour in stituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance c laires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en uniforme des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des méthodes complètes e t objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et lui demande de l’appliquer à la MINUJUSTH comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) ; 14. Rappelle sa résolution 2272 (2016) et toutes les autres résolutions des Nations Unies pertinentes, prie le Secrétaire général de conti nuer de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l ’ensemble du personnel de la MINUJUSTH observe scrupuleusement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir informé à ce sujet, et exhorte les pays qui fournissent des contingents et du personnel de police à redoubler d’efforts pour prévenir les comportements répréhensibles et à veiller à ce que tous les cas dans lesquels leur personnel serait impliqué fassent l’objet d ’enquêtes crédibles et transparentes et à ce que les personnes responsables soient sanctionnées ; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2467 (2019)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité - Violences sexuelles en période de conflit
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2467(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2467 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 23 avril 2019 19-06720 (F) *1906720* Résolution 2467 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8514e séance, le 23 avril 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant sa volonté de voir se poursuivre l ’application intégrale des résolutions, 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) et 2242 (2015) sur les femmes e t la paix et la sécurité et de toutes ses autres résolutions pertinentes et des déclarations de son Président, et soulignant que les obstacles persistants à leur mise en œuvre ne seront éliminés que par un engagement ferme en faveur de la participation des femmes, de la protection et de la promotion de leurs droits et un appui constant visant à renforcer cette participation à tous les niveaux de la prise de décisions, Rappelant les engagements souscrits dans la Déclaration et le Programme d’action de Beij ing, réaffirmant les obligations des États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l ’égard des femmes et à son protocole facultatif et exhortant les États qui ne l ’ont pas encore fait à envisager de ratifier ces i nstruments ou d ’y adhérer, Rappelant également les obligations applicables aux parties à un conflit armé en vertu des Conventions de Genève de 1949 et des Protocoles additionnels de 1977 s’y rapportant, Prenant note de la Recommandation générale no 30 du Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l ’égard des femmes sur les femmes dans la prévention des conflits, les conflits et les situations d ’après conflit, Ayant à l ’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nati ons Unies et le fait que la Charte lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Considérant qu’il incombe au premier chef aux États de respecter et de faire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et relevant de leur juridiction, conformément aux dispositions du droit international, et réaffirmant que c ’est aux parties aux conflits armés que revient la responsabilité première d ’assurer la protection des c ivils, Affirmant que les États Membres ont un rôle essentiel à jouer en appliquant pleinement les dispositions pertinentes de ses résolutions sur les femmes, la paix et la sécurité et que les entités des Nations Unies et les organisations régionales joue nt un rôle complémentaire important à cet égard, S/RES/2467 (2019) 19-06720 2/11 Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 29 mars 2019 (S/2019/280 ), et demeurant profondément préoccupé par la lenteur des progrès visant à combattre et à éliminer la violence sexuelle en période de conflit armé, en particulier à l’encontre des femmes et des enfants, et notant que, comme il ressort du rapport du Secréta ire général, elle est perpétrée durant et après les conflits armés partout dans le monde, Sachant l’importance du vingt -cinquième anniversaire de l ’adoption de la résolution 1325 (2000) , les progrè s réalisés et le fait qu ’il est possible et nécessaire de mieux concrétiser les priorités concernant la question des femmes et de la paix et de la sécurité, et restant profondément préoccupé par la fréquente sous -représentation des femmes au sein de nombre ux processus et organes formels liés au maintien de la paix et de la sécurité internationales, par le nombre relativement faible de femmes occupant des postes de rang élevé dans les institutions nationales, régionales et internationales dont les activités relèvent du domaine politique ou ont trait à la paix et à la sécurité, par l ’absence d ’une action humanitaire qui tienne adéquatement compte de la problématique hommes -femmes et par les faibles niveaux du financement accordé à l ’action en faveur des femmes et de la paix et de la sécurité et par les lourdes conséquences qui en résultent pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que, dans les situations de conflit armé et d ’après conflit, les femmes subissent toutes sortes de menaces, de violations et d ’atteintes à leurs droits fondamentaux, et constatant que les femmes et les filles sont exposées aux dangers et souvent particulièrement visées et davantage en butte à la violence pendant et après les conflits, Soulignant que la promotion de l ’égalité des sexes et de l ’émancipation politique, sociale et économique des femmes est essentielle pour la prévention et la répression de la violence sexuelle dans les situations de conflit et d ’après c onflit, et que la sécurité et l ’autonomisation des femmes et des filles sont importantes à leur participation concrète, aux processus de paix, à la prévention des conflits et à la reconstruction des sociétés, et que, par conséquent, la protection et la par ticipation des femmes sont inextricablement liées et se renforcent mutuellement, comme il ressort de toutes les résolutions sur les femmes et la paix et la sécurité, Reconnaissant que les effets disproportionnés de la violence sexuelle en période de confl it armé et d ’après conflit sur les femmes et les filles sont exacerbés par la discrimination à leur égard et par la sous -représentation des femmes dans la prise de décisions et des fonctions de direction, l ’effet des lois discriminatoires sexistes, l’exécu tion et l ’application des lois existantes, des normes et pratiques sociales préjudiciables, les inégalités structurelles, et vues discriminatoires sur les femmes ou les rôles des hommes et des femmes dans la société, et le manque de disponibilité de servic es destinés aux rescapés et affirmant qu’il importe de promouvoir l ’égalité des sexes en s ’attaquant à ces causes profondes de la violence sexuelle à l ’égard des femmes et des filles dans le cadre de la prévention des conflits, du règlement des conflits et de la consolidation de la paix, Constatant que la violence sexuelle en période de conflit s ’inscrit dans une continuité de formes interdépendantes et récurrentes de violence contre les femmes et les filles, et que les conflits accroissent également la fr équence et la brutalité des autres formes de violence fondée sur le genre, Considérant que, pour décourager et prévenir les violences sexuelles, il est indispensable que ceux qui en commettent soient régulièrement et sévèrement poursuivis et que les pays assument leurs responsabilités et entreprennent de s’attaquer aux causes profondes des violences sexuelles commises en période de conflit armé, de même qu ’il faut remettre en question l ’idée selon laquelle ces S/RES/2467 (2019) 3/11 19-06720 violences sexuelles sont un phénomène culture l, une conséquence inévitable de la guerre ou un délit mineur, Réaffirmant que les dirigeants civils et les chefs militaires doivent manifester la ferme intention et la volonté politique de prévenir les actes de violence sexuelle et d’amener les auteurs d e tels actes à en répondre, et que l ’inaction et l ’impunité face aux crimes de violence sexuelle dans les situations de conflit et d ’après conflit peuvent donner à penser que la fréquence de ces crimes est tolérée, Rappelant qu’il incombe aux États de me ttre fin à l ’impunité et de poursuivre les auteurs de crimes de génocide, de crimes contre l ’humanité et de crimes de guerre, perpétrés contre des civils, et notant à cet égard avec inquiétude que les auteurs de violences sexuelles sont peu nombreux à être traduits en justice, tout en sachant que, durant et après les conflits, les appareils judiciaires nationaux risquent d ’être très affaiblis, Notant que les commissions d ’enquête et les missions d ’établissement des faits des Nations Unies, le cas échéant e t selon qu ’il conviendra, sont des mécanismes s’agissant de constater les allégations de violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, d ’enquêter à leur sujet, de formuler des recommandations, dans le cadre de leurs attributions respectives, en vue de promouvoir la justice, le châtiment des responsables et la protection des rescapés et de collaborer, chacune selon son mandat et en fonction des ressources disponibles, avec des fonds et institutions à la presta tion de services multisectoriels spécialisés, Consciente de la nécessité d ’une approche axée sur les rescapés pour ce qui est de prévenir et de combattre les violences sexuelles liées dans des situations de conflit et d’après conflit, reconnaissant en outre que les rescapés de violences sexuelles ou fondées sur le genre doivent bénéficier d ’un accès non discriminatoire à des services tels que les soins médicaux et psychosociaux dans toute la mesure possible et être à l’abri de la torture et des traiteme nts cruels, inhumains ou dégradants, et que les violations des obligations relatives au traitement des victimes peuvent être assimilées à des violations graves du droit international, Déclarant à nouveau qu’il regrette profondément qu ’en période de confli t armé, l’immense majorité des victimes soient des civils et rappelant avec une vive inquiétude que le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre alimentent les conflits armés, ont toute une sér ie de conséquences néfastes sur les droits de la personne, la situation humanitaire, le développement et la situation socioéconomique, plus particulièrement sur la sécurité des civils dans les conflits armés, notamment des femmes et des filles, qui subisse nt plus que leur part de violence, et exacerbent les violences sexuelles ou fondées sur le genre, Prenant acte de l’adoption du Traité sur le commerce des armes et notant qu’aux termes du paragraphe 4 de l ’article 7 dudit Traité, les États parties export ateurs doivent tenir compte du risque que des armes classiques ou des biens visés puissent servir à commettre des actes graves de violence sexiste ou des actes graves de violence à l ’encontre des femmes et des enfants, ou à en faciliter la commission, Conscient du lien qui existe entre les violences sexuelles en période de conflit et d ’après conflit et le commerce illicite des ressources naturelles, appelées notamment « minerais de conflit » et reconnaissant en outre la nécessité pour les acteurs du secte ur privé de garantir que les recettes tirées des matériaux achetés pour leurs processus de production ne servent pas à financer des groupes armés qui perpétuent un conflit et des violences sexuelles liées à des situations de conflit et d’après conflit, S/RES/2467 (2019) 19-06720 4/11 Rappelant la contribution importante de la société civile, y compris des dirigeantes et des organisations de femmes, à la prévention et au règlement des conflits, ainsi qu ’à la consolidation de la paix, notamment à la prévention et à la répression de la viol ence sexuelle en période de conflit, affirmant l’importance de leur engagement soutenu et de leur participation effective à tous les processus de paix et de sécurité, et demeurant profondément préoccupé par les menaces, agressions et restrictions subies pa r les organisations de la société civile dans le cadre des actions qu’ils mènent et qui les privent de la possibilité de contribuer à la paix et à la sécurité internationales, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique de tous les États conformément à la Charte, Saluant les efforts des États Membres et constatant les mesures prises par les organisations régionales et sous -régionales pour appliquer la résolution 1325 (2000) et les résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité aux niveaux régional, national et local et notamment pour élaborer des plans d ’action et d ’autres cadres de planification, en les dotant de ressource s suffisantes, et engageant les États Membres à poursuivre cette mise en œuvre en intensifiant le suivi, l ’évaluation et la coordination, 1. Exige à nouveau de toutes les parties à des conflits armés qu ’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous actes de violence sexuelle, et leur demande de prendre et de tenir des engagements précis et assortis de délais pour lutter contre la violence sexuelle, engagements qui doivent comprendre notamment la publication par les voies hiérarchiques d ’instructions claires et l ’établissement de codes de conduite interdisant la violence sexuelle et la mise en place de procédures connexes définissant les sanctions encourues en cas d ’infractions, de faire prendre des engagements individuels par les chefs d ’unité, d ’enquêter sur toutes les allégations crédibles, y compris sur les informations communiquées par les entités des Nations Unies compétentes, et d ’obliger les auteurs de ces actes à en rendre compte, de garantir le libre accès en vue des activités de contrôle, de la fourniture de services et de l’assistance humanitaire dans les zones sous leur contrôle ; 2. Salue les efforts faits par le Secrétaire général, sa Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, l’Équipe d ’experts de l ’état de droit et des questions touchant les violences sexuelles commises en période de conflit, les conseillers pour la protection des femmes, et d’autres entités compétentes des Nations Unies pour obtenir des engagements assortis de délais et des plans de mise en œuvre de toutes les parties au conflit pour prévenir et combattre tous les actes et toutes les formes de violence sexuelle en période de conflit, dans les situations d ’après conflit, encourage la désignation des responsables civils, militaires et policiers qui seront les personnes référentes chargées de mettre en œuvre ces engagements, note que le Secrétaire général devrait accorder toute l’attention requise à la poursuite de la mise en œuvre des engagements, tels que définis ci-dessus, dans son rapport annuel sur les violences sexuelles liées aux conflits, encourage le recours à une approche plus systématique et l ’accélération de ces efforts et se félicite des exposés périodiques présentés au Conseil de sécurité par la Représ entante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit à cet égard ; 3. Encourage les autorités nationales, dans ce contexte, à renforcer la législation visant à amener les auteurs de violences sexuelles à répondre de leurs actes, souligne le rôle crucial que jouent les systèmes d ’enquête et les systèmes judiciaires nationaux des États membres pour prévenir et éliminer la violence sexuelle dans les conflits et pour veiller à ce que les auteurs de ces actes rendent des comptes, et demande aux entités compétentes des Nations Unies, notamment à l ’Équipe S/RES/2467 (2019) 5/11 19-06720 d’experts de l ’état de droit et des questions touchant les violences sexuelles commises en période de conflit créée par la résolution 1888, de soutenir les autorités nationales dans l ’action qu ’elles mènent à cet égard ; 4. Se félicite des travaux du Groupe informel d ’experts chargé de la question des femmes et de la paix et de la sécurité, comme indiqué dans la résolution 2242, et entend examiner ses informations, analyses et recommandations en reconnaissant le rôle important joué par ONU -Femmes à cet égard et souligne que la violence sexuelle dans des situations de conflit armé et d ’après conflit et tous les autres aspects liés au programme pour les femmes et la paix et la sécurité devraient co ntinuer à être examinés au sein de cette instance ; 5 Se déclare à nouveau profondément préoccupé par le fait que, bien qu ’il ait maintes fois condamné la violence, notamment la violence sexuelle contre les femmes et les enfants en période de conflit armé, et appelé toutes les parties à des conflits armés à cesser immédiatement de commettre de tels ac tes, ceux -ci persistent et sont, dans certains cas, devenus systématiques, généralisés et d ’une brutalité épouvantable, prie le Secrétaire général de faire figurer, dans son prochain rapport annuel au Conseil sur l ’application des résolutions 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et de la présente résolution, une évaluation des lacunes et des recommandations, dans la limite des ressources disponibles et en consultation étroite avec toutes les entités des Nations Unies concernées ainsi qu ’avec les États Membres et d ’autres experts compétents, sur la manière dont le Conseil de sécurité peut renforcer et suivre la mise en œuvre des engagements pertinents pris par les parties au conflit de même que sur la façon dont l ’ONU peut mieux aider dans le cadre des actions menées a ux niveaux local, national et régional à pourvoir aux besoins des rescapés des violences sexuelles en période de conflit ; 6. Prie le Secrétaire général et les entités compétentes des Nations Unies de renforcer encore les arrangements de suivi, d ’analyse et de communication de l’information sur la violence sexuelle liée aux conflits établis en application de la résolution 1960 (2010) , notamment le viol dans les situations de conflit armé, d ’après conflit et autres situations, se rapportant à l ’application de la résolution 1898 (2009) et d’envisager, le cas échéant, de faire en sorte que ces arrangements traitent des violences sexuelles employ ées comme tactiques de guerre et comme tactiques terroristes en vue de fournir, dans la limite des ressources disponibles, les informations sur l ’application du paragraphe 1 de la présente résolution par les parties au conflit ; 7. Réaffirme que les arran gements de suivi, d ’analyse et de communication de l ’information doivent respecter pleinement l ’intégrité et la spécificité du mécanisme de surveillance et de communication de l ’information mis en œuvre au titre des résolutions du Conseil de sécurité sur l es enfants et les conflits armés, et prie de nouveau le Secrétaire général de continuer à veiller à ce que sa Représentante spéciale pour le sort des enfants en temps de conflit armé et sa Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuell es commises en période de conflit coopèrent et coordonnent leur action en toute transparence ; 8. Encourage les organes compétents des Nations Unies chargés le cas échéant d ’établir notamment des commissions d ’enquête et des entités d ’enquête indépendante s à veiller à ce que les questions relatives aux violences sexuelles dans les situations de conflit armé et d ’après conflit soient prises en compte dans leur mandat et leur cahier des charges, selon qu ’il conviendra et que le Secrétaire général fasse en so rte qu ’elles soient dotées des capacités et des compétences requises et qu’elles soient rendues opérationnelles pour les traiter, et préconise à cet égard de faire appel à des viviers d ’enquêteurs justifiant des compétences nécessaires ; souligne que tous les efforts déployés pour recenser les cas de violence sexuelle S/RES/2467 (2019) 19-06720 6/11 commis dans des situations de conflit et d ’après conflit et ouvrir des enquêtes à ce sujet doivent tenir compte des besoins particuliers des rescapés, être bien coordonnés et respectueux des p rincipes de sécurité, de confidentialité, de consentement éclairé, d’indépendance et d ’impartialité, et que les dispositifs de suivi et d ’enquête doivent permettre d ’orienter les rescapés vers les services dont ils besoin ; 9. Encourage à continuer de re doubler d ’efforts pour surveiller et recenser les cas de violence sexuelle dans les situations de conflit armé et d ’après conflit et, dans le cadre de ces efforts, prône une approche plus systématique, fiable et rigoureuse de la collecte d ’informations con fidentielles exactes, dignes de foi, actualisées et ventilées par sexe sur les violences sexuelles en période de conflit et d’après conflit de manière à ne pas exposer les rescapés à des dangers ; 10. Prie instamment les comités des sanctions existants, se fondant sur les critères de qualification pertinents et se conformant aux dispositions de la présente résolution et d ’autres résolutions pertinentes, d ’imposer des sanctions ciblées contre quiconque commet ou fait c ommettre des violences sexuelles dans les situations de conflit armé, et réaffirme son intention d’envisager, lorsqu ’il adoptera des sanctions ciblées dans des situations de conflit armé ou les reconduira, d ’y intégrer expressément des critères de qualific ation des viols et d ’autres violences sexuelles graves ; 11. Encourage le Secrétaire général de veiller à ce que les groupes d ’experts et les équipes de surveillance de tous les comités des sanctions concernés aient recours à des spécialistes des question s de genre et des violences sexuelles, et à ce qu’ils fassent figurer des informations sur les cas de violences sexuelles liées aux conflits, ainsi que sur les caractéristiques, l ’évolution et les auteurs de ces actes, dans leurs rapports et recommandation s aux comités ; 12. Demande à toutes les missions de maintien de la paix et autres missions et entités compétentes des Nations Unies, et en particulier au Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé, à la Représentante spéciale du S ecrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et à la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, de communiquer à ses comités des sanctions compétents, notamment par l ’intermédiaire de leurs groupes de surveillance et de leurs groupes d’experts, toutes informations utiles dont ils disposeraient au sujet de la violence sexuelle, et leur demande également de renforcer leur coopération et leurs échanges d’informations à cet égard ; 13. Considère qu’il faut intégrer des mesures visant à la prévention et à l’élimination des actes de violence sexuelle dans des situations de conflit et d ’après conflit, ainsi que des moyens de s ’attaquer aux causes profondes de c es crimes, dans toutes les résolutions sur la question, y compris lors de l ’établissement ou du renouvellement des mandats de missions de paix, par l ’inclusion de dispositions opérationnelles ; exprime l ’intention de tirer un meilleur parti des visites pér iodiques sur le terrain dans les zones de conflit, en organisant sur place, avec les femmes et les organisations de femmes, des séances de questions -réponses consacrées aux préoccupations et aux besoins des femmes dans les zones de conflit armé ; et d’abor der avec les autorités nationales, le cas échéant, la question de la prévention et de la répression des violences sexuelles dans des situations de conflit et d ’après conflit, et de s ’entretenir avec des victimes et des représentants de groupes de populatio n touchés et de la société civile, dont des organisations de femmes ; 14. Demande aux États Membres, dans le cadre des efforts de réforme du secteur de la justice, de renforcer la législation et de mettre l ’accent sur les enquêtes et les poursuites engagé es dans des cas de violence sexuelle dans des situations de conflit et d ’après conflit, en veillant au respect des garanties de procès équitable prévues par le droit international, ce qui impliquerait notamment de promulguer, si S/RES/2467 (2019) 7/11 19-06720 elles n ’existent déjà, des lois de protection des victimes et des témoins et de fournir, selon que de besoin, une aide juridictionnelle aux rescapés ; de créer, selon que de besoin, des unités de police spécialisées et des tribunaux chargés de lutter contre les crimes de cette natur e ; de lever les obstacles liés à la procédure que les victimes rencontrent lorsqu ’elles souhaitent saisir la justice, notamment les délais limités à respecter pour porter plainte ; de supprimer les exigences de corroboration qui sont discriminatoires à l ’égard des victimes lorsqu ’elles sont témoins ou plaignantes ; de ne plus permettre que le témoignage des victimes soit rejeté ou discrédité par les forces de l ’ordre, ni dans le cadre de la procédure judiciaire ou d ’une autre procédure ; de remédier au man que d ’équipements qui empêche de tenir audience à huis clos ; et engage les États Membres concernés à faire appel aux compétences de l ’Équipe d’experts des Nations Unies créée en application de la résolution 1888 (2009) , placée sous la direction stratégique de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, dont ils pourraient avoir besoin afin de renforcer l ’état de droit et la capacité des systèmes de justice civile et militaire de lutter contre les violences sexuelles en temps de conflit armé et d ’après conflit dans le cadre des actions menées pour renforcer les garanties institutionnelles contre l ’impunité ; 15. Engag e les États Membres à renforcer l ’accès à la justice pour les victimes de violences sexuelles commises en temps de conflit et d ’après conflit, dont les femmes et les filles qui sont particulièrement visées par ces crimes, notamment en menant dans les meill eurs délais des enquêtes sur les cas de violences sexuelles et fondées sur le genre et en poursuivant et en punissant rapidement les auteurs, et en accordant des réparations aux victimes selon qu ’il conviendra ; sait que les crimes sexuels et fondés sur le genre sont visés dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (par. 15), qui est entré en vigueur le 1er juillet 2002 comme les crimes les plus graves ayant une portée internationale, note que la lutte contre l ’impunité dont jouissent les auteurs de crimes de droit international les plus graves commis à l’encontre des femmes et des filles a été renforcée grâce aux travaux des tribunaux internationaux et des tribunaux mixtes, ainsi que des chambres spécialisées des tribunaux nationaux, et réaffirme so n intention de poursuivre cette lutte avec énergie et d’exiger des comptes en la matière par les moyens voulus ; 16. Encourage les États Membres à adopter une approche axée sur les rescapés pour ce qui est de prévenir et de combattre les violences sexuel les dans des situations de conflit et d ’après conflit, en veillant à ce que les mesures prises à ces fins soient non discriminatoires et spécifiques, et à respecter les droits et à privilégier les besoins des rescapés, notamment des groupes qui sont partic ulièrement vulnérables ou sont susceptibles d ’être spécifiquement pris pour cible, et surtout en fonction de leur santé, éducation et participation, et à cet égard le Conseil : a) Engage tous les États Membres à faire en sorte que les rescapés de violence sexuelle et fondée sur le genre reçoivent, dans leur pays respectif, les soins appropriés à leurs besoins particuliers et sans discrimination aucune ; b) Note le lien qui existe entre la violence sexuelle dans des situations de conflit armé et d ’après co nflit et l ’infection par le VIH et le fardeau disproportionné que le VIH et le sida imposent aux femmes et aux filles et qui constitue toujours un obstacle à l ’égalité des sexes ; c) Engage les dirigeants locaux et nationaux, y compris les responsables locaux, les chefs religieux et les chefs traditionnels, le cas échéant, lorsqu ’il y en a, à jouer un rôle plus actif dans le plaidoyer au sein des communautés contre la violence sexuelle en période de conflit en vue d ’éviter la marginalisation et la stigmati sation des rescapés et de leur famille, de faciliter leur réinsertion sociale et celle de leurs enfants et de combattre le règne de l ’impunité pour ces crimes ; S/RES/2467 (2019) 19-06720 8/11 d) Encourage les États Membres concernés à faire en sorte que les personnes ayant subi des vio lences sexuelles et fondées sur le genre puissent participer pleinement et utilement à tous les stades des processus de justice transitionnelle, y compris en jouant un rôle dans la prise de décisions, reconnaît que la participation des femmes et leurs init iatives rendront les décisions prises en matière de justice transitionnelle plus susceptibles de constituer des mesures de réparation efficace au sens des victimes et de prendre en compte des facteurs contextuels importants ; 17. Rappelle les dispositions applicables du droit international concernant le droit à une réparation effective à raison de violations des droits de la personne, demande aux États Membres de donner accès à une telle réparation aux victimes de violences sexuelles commises dans des situ ations de conflit et d ’après conflit et dans d ’autres situations préoccupantes, et engage les États Membres et les autres acteurs concernés à prendre dûment en considération la création d ’un fonds destiné aux rescapés ; 18. Constate que les femmes et les filles qui tombent enceintes à la suite de violences sexuelles commises en temps de conflit, et qui choisissent de devenir mères, peuvent avoir des besoins différents et spécifiques, et note les risques et atteintes spécifiques et durables, liés à cette situation, auxquels ces femmes, ces filles et les enfants nés d ’un acte de violence sexuelle en période de conflit sont exposés au péril de leur vie, notamment l ’exclusion économique et social e, les blessures physiques et les dommages psychologiques, l ’apatridie, la discrimination et l ’impossibilité d’accéder à des réparations ; exhorte les États à dans leur législation nationale les mêmes droits à toutes les personnes ayant subi des violences sexuelles en période de conflit armé, notamment les femmes, les filles et les enfants nés d ’un acte de violence sexuelle en période de conflit, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu de la Convention sur l ’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et à la Convention relative aux droits de l ’enfant, selon qu ’il conviendra, prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur ces questions dans un délai de deux ans, au plus tard à la fin de 2021, et demande à la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé de coopérer avec la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et d ’autres entité s compétentes des Nations unies à ce sujet ; 19. Est conscient qu’il importe d ’appuyer et de promouvoir la société civile, particulièrement les organisations locales dirigées par des femmes sur le terrain, les chefs locaux et religieux, les organisations dirigées par des filles et des jeunes qui ont tous un rôle à jouer dans la prévention et la lutte contre la violence sexuelle, tout en soutenant les campagnes de mobilisation afin que ce soit les auteurs des violences sexuelles, et non plus les victimes, q ui subissent le poids de la stigmatisation, et à favoriser la cohésion au sein des communautés où la présence de la force publique de sécurité est faible ; 20. Encourage les États Membres concernés et les entités compétentes du système des Nations Unies à appuyer le renforcement des capacités des organisations dirigées par des femmes et des rescapés ainsi que celles des groupes de la société civile aux fins du développement de mécanismes locaux de protection contre la violence sexuelle en temps de conflit et d’après conflit, à accroître leur aide aux femmes en vue de leur participation active et effective aux processus de paix, l’objectif étant de promouvoir l ’égalité des sexes et l ’autonomisation et la protection des femmes en tant que moyens de préventio n des conflits ; 21. Se félicite de l’organisation régulière de réunions d ’information par des femmes de la société civile, en particulier les réunions sur un pays spécifique, grâce auxquelles le Conseil peut apprécier la situation des pays en conflit, y compris pour ce qui est de la violence sexuelle, et engage les États à condamner les actes de S/RES/2467 (2019) 9/11 19-06720 discrimination, de harcèlement et de violence commis contre la société civile et les journalistes qui rendent compte de la violence sexuelle en temps de conflit, lesquels jouent un rôle important dans le changement des règles présidant aux causes profondes de ces crimes, à savoir l ’inégalité structurelle entre les sexes et la discrimination, et à élaborer et mettre en place des mesures pour protéger ces personnes e t leur permettre de faire leur travail ; 22. Prie le Secrétaire général d ’assurer le déploiement rapide de conseillers pour la protection des femmes, hors -classe en particulier, dans les opérations de paix pertinentes des Nations Unies, en veillant à leur donner un accès direct aux dirigeants de ces opérations, et dans les bureaux des coordonnateurs résidents et des coordonnateurs de l ’action humanitaire des Nations Unies dans tous les cas où la situation est préoccupante, afin que les hauts responsables s oient conseillés sur l’application des dispositions de la présente résolution et des autres résolutions du Conseil sur la violence sexuelle en temps de conflit, notamment en ce qui concerne le dialogue avec les parties au conflit en vue d ’obtenir des engag ements assortis de délais et d ’élaborer et d ’appliquer des arrangements de suivi, d ’analyse et de communication de l ’information sur la violence sexuelle liée aux conflits prend note avec satisfaction de sa stratégie relative à la parité des sexes ; 23. Réaffirme qu’il entend, lorsqu ’il créera ou reconduira des missions des Nations Unies, inclure dans leur mandat des dispositions sur la promotion de l ’égalité des sexes et l ’autonomisation des femmes dans les situations de conflit ou d ’après conflit et, éve ntuellement, de prévoir la nomination de conseillers pour les questions touchant les femmes, et déclare son intention de prévoir des dispositions visant à favoriser la protection des femmes et leur participation pleine et effective aux préparatifs électora ux, aux processus politiques, aux programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration, aux réformes du secteur de la sécurité et de la justice et aux dispositifs de relèvement post -conflit lorsque ces tâches font partie du mandat de la mission ; 24. Considère que les forces de maintien de la paix des Nations Unies peuvent aider à prévenir la violence sexuelle et, à cet égard, demande que toutes les formations dispensées avant le déploiement et sur le théâtre des opérations aux contingents des pays qui fournissent du personnel militaire ou des effectifs de police comportent un volet consacré à la violence sexuelle et fondée sur le genre, et engage à veiller à ce que les compétences dans ce domaine fassent partie des critères d ’évaluation du pers onnel et de l ’état de préparation opérationnelle des contingents et des effectifs de police ; 25. Se félicite de la décision du Secrétaire général aux termes de laquelle les acteurs étatiques maintes fois cités dans les annexes aux rapports annuels du Secrétaire général sur le sort des enfants en temps de conflit armé et sur la violence sexuelle en temps de conflit ne seront plus autorisés à participer aux opérations de paix des Nations Unies, et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police actuellement visés dans ces listes de mettre fin aux violations et d ’appliquer dans les plus brefs délais des plans d ’action pour éviter de se voir suspendus de toute participation aux opérations de paix, conformément aux disposition s du paragraphe 1 de la présente résolution ; 26. Demande aux États Membres et à l ’Organisation des Nations Unies d ’aider les pays touchés à lutter contre les violences sexuelles dans des situations de conflit et d’après conflit dans le contexte de la réf orme du secteur de la sécurité, notamment en renforçant la capacité des structures militaires de prévenir et de réprimer ces crimes, et de mettre en place des garanties, au moyen de la vérification des antécédents, pour éviter que les forces de sécurité ne recrutent, ne retiennent à leur service ou ne promeuvent des personnes qui, selon des indices graves et concordants, auraient commis des infractions en lien avec la violence sexuelle ; encourage les États S/RES/2467 (2019) 19-06720 10/11 Membres à favoriser l ’égalité d ’accès des femmes a ux postes offerts dans les services de police nationale et aux autres fonctions relatives à la sécurité, à tous les niveaux ; engage les entités du système des Nations Unies chargées de la réforme du secteur de la sécurité à affecter à leurs opérations sur le terrain des spécialistes de la lutte contre les violences sexuelles et à tenir compte de ces considérations dans les directives opérationnelles et les ressources nécessaires aux activités relatives aux programmes ; 27. Engage les États Membres, avec l e concours du Secrétaire général et des entités compétentes des Nations Unies, à s ’efforcer d ’intégrer aux processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration une analyse des disparités entre les sexes et des activités de formation, tout en vei llant notamment à ce que les femmes précédemment associées à des groupes armés comme les ex -combattantes aient accès à des services psychologiques et à un soutien à la réintégration y compris des initiatives de réadaptation sociale et de réinsertion ; réaffirme à cet égard la nécessité de créer des mécanismes de protection des femmes dans les sites de cantonnement et des civils à proximité de ces sites ainsi que dans les communautés qu ’ils réintègrent ; 28. Souligne que les violences sexuelles et fondées s ur le genre commises en période de conflit peuvent s ’inscrire parmi les objectifs stratégiques et dans l’idéologie de certains groupes terroristes, et être utilisées comme une tactique par des parties à conflit armé, y compris des groupes armés non étatiqu es désignés comme groupes terroristes et, en conséquence, a ffirme que les victimes de violences sexuelles commises par certaines parties à conflit armé, y compris des groupes armés non étatiques désignés comme groupes terroristes ont accès à l ’aide, à la r econnaissance et à la réparation auxquelles elles ont droit du fait des actes de terrorisme qu ’elles ont subis, et doivent bénéficier des programmes nationaux d ’aide et de réparation, ainsi que de soins médicaux, d ’un accompagnement psychosocial, d ’un loge ment où elles sont en sécurité, de moyens de subsistance et d ’une assistance juridique, et que les services proposés doivent être adaptés aux besoins des femmes ayant donné naissance à un enfant par suite d ’un acte de violence sexuelle commis en temps de c onflit, ainsi qu’à ceux des hommes et des garçons qui auraient été victimes de violences sexuelles en temps de conflit, notamment dans une situation de détention, ce qui contribuerait à mettre un terme à la stigmatisation liée aux crimes de cette nature et faciliterait les efforts de réadaptation et de réinsertion ; 29. Demande à la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (DECT), agissant dans le cadre de son mandat, sous la direction générale du Comité contre le terrorisme (CCT) et en étroite collaboration avec l ’ONUDC, la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, ONU -Femmes en vertu de la résolution 2242 (2015) et les autres entités compétentes, de continuer de faire figurer dans ses évaluations de pays, selon qu ’il conviendra, des renseignements sur les mesures prises par les États Membres pour s ’attaquer au problème de la traite d ’êtres humains et de ses liens avec la violence sexuelle en temps de conflit et d’après conflit, une pratique qui est partie intégrante des objectifs stratégiques et de l ’idéologie de certaines parties à un conflit armé y compris des groupes armés non étatiques désignés comme groupes t erroristes, et que certains d ’entre eux utilisent comme une tactique ; 30. Demande aux parties à un conflit de veiller à faire figurer dans les accords de cessez -le-feu et les accords de paix des dispositions qui prévoient, notamment dans les clauses rel atives au désengagement, l ’interdiction de tout acte de violence sexuelle commis en temps de conflit et d ’après conflit ; à faire en sorte que les femmes soient présentes dans les processus politiques préalables à la négociation ainsi qu ’aux négociations, et y participent véritablement ; et souligne la nécessité d’exclure les auteurs de crimes de violence sexuelle du bénéfice des mesures d ’amnistie et d’immunité prises dans le cadre de processus de règlement de conflits ; S/RES/2467 (2019) 11/11 19-06720 31. Est conscient que les déplacé s font face à des risques accrus de violence sexuelle et fondée sur le genre, notamment la violence sexuelle en temps de conflit armé, et se heurtent à des difficultés pour accéder aux services d ’aide, et que le cas échéant, conformément au droit internati onal des réfugiés et au droit international des droits de l’homme, les actes de violence sexuelle dans des situations de conflits armés et d ’après conflit peuvent être considérés, comme des formes de persécution fondée sur le genre, aux fins de déterminer le droit d ’asile ou le statut de réfugié, encourage les États Membres à envisager de fournir aux rescapés une aide à la réinstallation et à l ’intégration sur place et d ’adopter des mesures visant à réduire le risque de violence sexuelle, à mettre des servi ces à la disposition des personnes ayant subi de telles violences et à leur donner la possibilité de constituer un dossier en vue d ’engager des poursuites ; 32. Note que les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par la violence se xuelle dans des situations de conflit armé et d’après conflit, constate également que les hommes et les garçons sont visés par la violence sexuelle liée aux conflits, notamment ceux qui ont été détenus ou associés à des groupes armés ; exhorte les États Me mbres à protéger les victimes masculines, hommes et garçons, et à donner plus d ’effet aux politiques qui offrent une aide appropriée aux rescapés de sexe masculin et remettent en question les préjugés culturels d ’invulnérabilité masculine face à de telles formes de violence ; demande que les arrangements de suivi, d ’analyse et de communication de l ’information sur la violence sexuelle dans des situations de conflit et d ’après conflit mettent l ’accent de manière plus systématique sur la nature de ces violati ons commises en fonction du sexe contre toutes les populations touchées, y compris les hommes et les garçons ; 33. Salue les efforts déployés par les organisations régionales et sous - régionales pour lutter contre la violence sexuelle dans des situations d e conflit et d’après conflit et l ’éliminer, et pour aider les États Membres à cet égard, et les encourage à poursuivre sur cette voie ; 34. Prend acte du rôle que joue la Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en temps de conflit, en tant que forum de coordination interinstitutions présidé par la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, pour remédier à ce problème, et engage à réviser les outils opérationnel s et les directives élaborés dans le cadre de cette campagne et à continuer d ’en mettre au point de nouveaux ; 35. Invite tous les États Membres, les entités du système des Nations Unies et les acteurs de la société civile à s ’engager à appliquer ses réso lutions sur les femmes et la paix et la sécurité avant le vingtième anniversaire de l ’adoption de la résolution 1325 (2000) , et à faire en sorte qu ’un tel engagement produise des résultats tangibles sur la mise en œuvre du programme pour les femmes et la paix et la sécurité, et permette d ’en améliorer le suivi, et les encourage à adopter et à revoir régulièrement des plans d ’action nationaux auxquels auront été alloués les fonds nécessaires à l’avanc ement du programme pour les femmes et la paix et la sécurité ; 36. Prie le Secrétaire général de continuer à lui présenter des rapports annuels sur l ’application des résolutions 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) et de la présente résolution, d ’inclure, comme il en est fait la demande, un volet tenant compte des questions de genre dans son analyse des conflits, et de continuer à faire figurer dans ses rapports des informations et des recommandations sur les questions intéressant les femmes et la paix et la séc urité, notamment la violence sexuelle dans des situations de conflit et d ’après conflit ; 37. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2468 (2019)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2468(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2468/ (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 30 avril 2019 19-07051 (F) *1907051* Résolution 2468 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8518e séance, le 30 avril 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) et 2440 (2018) , Exprimant son plein appui à l ’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, l’ancien Président de la République fédérale d ’Allemagne, Horst Köhler, et se félicitant de la participation des parties et des États voisins aux efforts que celui -ci déploie en vue de faciliter des négociations directes, Se félicitant du nouvel élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ron de tenue les 21 et 22 mars 2019, et de la volonté du Maroc, du Front POLISARIO, de l ’Algérie et de la Mauritanie de participer, d ’une manière sérieuse et respectueuse, au processus politique engagé par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occiden tal afin de trouver des terrains d’entente, Se félicitant également des consultations qui se poursuivent entre l ’Envoyé personnel et le Maroc, le Front POLISARIO, l ’Algérie et la Mauritanie à cet égard, Réaffirmant sa volonté d ’aider les parties à parve nir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d ’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard, Demandant à nouveau au Maroc, au Front POLISARIO, à l ’Algérie et à la Mauritanie de coopérer plus intensément les uns avec les autres, notamment en renforçant davantage la co nfiance, et avec l ’Organisation des Nations Unies, ainsi que de participer davantage au processus politique et de progresser sur la voie d ’une solution politique, Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de l a coopération entre les États membres de l ’Union du Maghreb arabe S/RES/2468/ (2019) 19-07051 2/5 contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favoriserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la ré gion, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d ’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à c e que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombre uses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Constatant que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain, s ’agissant notamment d ’aider l ’Envoyé personnel à trouver une solutio n politique mutuellement acceptable, et qu ’elle doit pouvoir s ’acquitter pleinement de son mandat, et se félicitant de la visite effectuée par l ’Envoyé personnel au quartier général de la MINURSO et au Sahara occidental, Se déclarant préoccupé par les vio lations des accords en vigueur, réaffirmant qu’il importe de respecter pleinement les dispositions de ces accords afin de maintenir la dynamique du processus politique au Sahara occidental, et prenant note des engagements pris par le Front POLISARIO auprès de l’Envoyé personnel, et se félicitant à cet égard de savoir que, selon l ’évaluation faite par le Secrétaire général le 1er avril 2019, la situation au Sahara occidental est restée relativement calme, le cessez -le-feu tient toujours et les parties respec tent le mandat de la MINURSO, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l ’avant vers un règlement, et prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d ’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives et en s ’engageant de nouveau envers l’action menée par les Nation s Unies en faisant preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis, et encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en vue de définir et d ’appliquer des mesures de confiance pouvant servir à susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique, Soulignant qu’il importe d ’améliorer la situation des droits de l ’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à S/RES/2468/ (2019) 3/5 19-07051 collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l ’homme, en gardant à l ’esprit leurs obligat ions découlant du droit international, Encourageant les parties à persévérer dans les efforts qu ’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l ’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compr is les libertés d’expression et d ’association, Se félicitant à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l ’homme à Dakhla et à Laayoune et de l ’interaction entre le Maroc e t les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l ’homme de l ’Organisation des Nations Unies, Encourageant vivement à renforcer la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l ’homme, y compris en facil itant des visites dans la région, Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis et de leur dépendance à l ’égard de l ’aide humanitaire extérieure et notant également avec une vive préoccupation l’insuffisance des fonds alloués à ceux et celles qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l ’aide alimentaire, Demandant à nouveau que l ’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf so it envisagé, et soulignant qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résolutions connexes, soulignant l’importance de l ’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation pleine, réelle et effective des femmes ainsi qu ’un participation réelle et active des jeunes à ces pourparlers , Considérant que le statu quo n ’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie de s habitants du Sahara occidental s ’améliore dans tous les domaines, Affirmant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Colin Stewart, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 1er avril 2019 (S/2019/282 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu ’au 31 octobre 2019 ; 2. Souligne qu’il convient de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis, et qu ’il importe d ’adapter l ’action stratégique de la MINURSO et d’affecter les ressources des Nations Unies à cette fin ; 3. Appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour maintenir le processus de négociation afin de parvenir à un règlement de la question du Sahara occidental, note que l ’Envoyé personnel a l ’intention d’inviter le Maroc, le Front POLISARIO, l ’Algérie et la Mauritanie à se réunir d e nouveau selon les mêmes modalités, et se félicite de la volonté du Maroc, du Front POLISARIO, de l ’Algérie et de la Mauritanie de rester engagés, en faisant preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis, tout au long de la durée du processus, de sorte qu’il aboutisse ; S/RES/2468/ (2019) 19-07051 4/5 4. Demande aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l ’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend n ote du rôle et des responsabilités dévolus aux parties à cet égard ; 5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations ; 6. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être plei nement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement, à honorer les engagements qu ’elles ont pris auprès de l ’Envoyé personnel et à s ’abstenir de toute action qui pourrait compromettre les négociations facilitées par l ’ONU ou déstabiliser la situ ation au Sahara occidental ; 7. Demande à toutes les parties de coopérer pleinement avec la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d ’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu ’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l ’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants ; 8. Souligne qu’il importe que les parties s ’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations, rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 ( S/2008/251 ), selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis pour aller de l ’avant dans les négociations, et encourage les pays voisins à apporter une contribution importante et active à ce processus ; 9. Demande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de faire avancer les négociations et de garantir ainsi l ’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009 ), 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) et 2440 (2018) et le succès des négociations ; 10. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu ’il le jugera utile au cours de la période du mandat, et d ’inclure dans les trois mois avant le renouvellement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l ’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l ’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission ; 11. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire généra l pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de perf ormance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complèt es et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande au Secrétaire général d ’appliquer ce dispositif à la MINURSO comme indiqué da ns la résolution 2436 (2018) , prie le Secrétaire général de s ’employer à augmenter le S/RES/2468/ (2019) 5/5 19-07051 nombre de femmes à la Mission et de veiller à ce que ces dernières participent pleinement , réellement et effective ment à tous les aspects des opérations ; 12. Exhorte les parties et les États voisins à collaborer de manière productive avec la MINURSO afin de considérer la manière dont les nouvelles technologies peuvent servir à réduire les risques, à amél iorer la protection de la force et à l ’aider à mieux s ’acquitter de son mandat ; 13. Incite les parties à coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin que des mesures de confiance soient prises et appliquées et notamment à e ncourager la participation des femmes et des jeunes, et incite les États voisins à contribuer à ces efforts ; 14. Exhorte les États Membres à verser des contributions volontaires ou à les augmenter pour financer les programmes alimentaires, afin de s ’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte et d ’éviter des réductions dans les rations alime ntaires ; 15. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l’exploitatio n et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Mission à cet égard dans ses rapports, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de préventi on appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d ’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient cou pables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la Mission, selon qu ’il conviendra ; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2469 (2019)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2469(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2469 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 14 mai 2019 19-07905 (F) *1907905* Résolution 2469 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8524e séance, le 14 mai 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) , 2352 (2017) , 2386 (2017) , 2411 (2018) , 2412 (2018) , 2416 (2018) , 2438 (2018) , 2445 (2018) et 2465 (2019) , les décla rations de sa présidence parues sous les cotes S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations de la présidence à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014 et 27 novembre 2015, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu ’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de bon voisi nage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant à nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l ’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d ’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties d ans le respect de l ’Accord de paix global et non par des actions unilatérales de l ’une ou l ’autre des parties, Soulignant que la coopération constante entre les Gouvernements soudanais et sud-soudanais est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité ainsi que pour l’avenir des relations entre les deux États, encourageant les progrès dans l’amélioration des relation s bilatérales et la tenue de réunions régulières du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres mécanismes conjoints, et demandant aux deux Gouvernements de mettre en œuvre les engagements pris dans l ’Accord conclu le 20 j uin 2011 entre le Gouvernement soudanais et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, l’Accord conclu le 29 juin 2011 entre les Gouvernements soudanais et sud-soudanais sur la sécurité des frontières et le Mécanisme conjoint pour les questions politiques S/RES/2469 (2019) 19-07905 2/9 et la sécurité, l ’Accord conclu le 30 juillet 2011 entre les Gouvernements soudanais et sud -soudanais concernant la Mission d ’appui à la surveillance de la frontière et l’Accord de coopération et l ’Accord sur les dispositions de sécurité conclus par les deux États le 27 septembre 2012, ainsi que toutes les décisions ultérieures du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties l ’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine, l ’Autorité intergouvernementale pour le développement, l ’Éthiopie, l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Reconnaissant qu’après être parvenue à stabiliser et à démilitariser la zone d’Abyei au cours des huit années écoulées depuis sa création, la FISNUA est maintenant une force de sécurité intérimaire sans stratégie de sortie viable et prenant note à cet égard du fait qu ’il y a lieu de reconfigurer la mission de façon à instaurer les conditions propices à un processus politique viable servant également de stratégie de sortie, Soulignant que ces huit dernières années, les Gouvernements soudanais et sud - soudanais n ’ont guère avancé dans le processus politique décrit dans les accords de 2011 et de 2012 susmentionnés, en manquant notamment à leurs obligations d’organiser des réunio ns régulières du Comité mixte de contrôle d ’Abyei et de créer l’Administration de la zone d ’Abyei et le Service de police d ’Abyei, Soulignant l’évolution de la menace dans la zone d ’Abyei décrite par le Secrétaire général dans sa lettre du 20 août 2018 ( S/2018/778 ) et prenant note des conditions de sécurité dans la zone d ’Abyei décrites par le Secrétaire général dans ses rapports du 15 octobre 2018 ( S/2018/923 ) et du 16 avril 2019 ( S/2019/319 ), Se félicitant du travail fait par la police des Nations Unies pour conseiller et encadrer la population locale en l ’absence du Service de police d ’Abyei, demandant instamment aux deux parties de créer le Service de police d ’Abyei, saluant le rôle accru que joue la FISNUA dans la promotion du dialogue intercommunautaire et exhortant toutes les parties à poursuivre ces dialogues, Rappelant sa résolution 2117 (2013) et constatant avec préoccupation que le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’armes légères et de petit calibre menacent la paix et la sécurité à Abyei, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s ’acquitter efficacement de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, à prévenir les conflits et à mener des activités de médiation et de dissuasion, soulignant fermement que toutes les attaques perpétrées contre le personnel des Nations Unies sont inacceptables, et réaffirmant que de telles attaques, qui sont susceptibles de constituer un crime de guerre, doivent donner lieu à des enquêtes rapides et approfondies et que leurs auteurs doivent être amenés à en répondre, Rappelant qu’il s’est félicité, dans sa résolution 2205 (2015) , de la décision du Secrétaire général de nommer un chef civil de mission, Ayant à l ’esprit que la population de la zone d ’Abyei continue de dépendre de l’assistance humanitaire, qu ’il demeure crucial de permettre aux organisations humanitaires d ’accéder aux populations qui ont besoin d ’aide, et que les organisations humanitaires continuent de f ournir une assistance à 182 000 personnes dans la zone d’Abyei, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de S/RES/2469 (2019) 3/9 19-07905 maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelan t également sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver la pleine application de ces rés olutions ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l ’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que du respect des droits des femmes, dans le cadre d ’initiatives concertées et grâce à des informations, des mesur es et un appui cohérents visant à accroître la participation des femmes à la prise de décisions à tous les niveaux, et rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il a émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Rappelant en outre sa résolution 2467 (2019 ), dans laquelle il a demandé que soit assuré le déploiement rapide de conseillers pour la protection des femmes, hors - classe en particulier, dans les opérations de paix pertinentes des Nations Unies, Se déclarant préoccupé par la présence résiduelle de m ines et de restes explosifs de guerre dans la zone d ’Abyei et par la menace qu ’elle représente, qui compromet la sécurité du retour des personnes déplacées et des migrations ainsi que les activités de subsistance, Constatant que la situation actuelle à A byei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2019 le mandat de la FISNUA établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu ’au 15 novembre 2019 le mandat de la Force défini au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) ; 2. Rappelle sa résolution 2465 (2019) , par laquelle il a décidé de proroger jusqu ’au 15 octobre 2019 le mandat de la FISNUA modifi é par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , rappelle également sa résolution 2465 (2019) , par laquelle il a décidé qu ’il s’agirait de la dernière prorogation à l ’appui du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière à moins que les deux parties n ’accomplissent des progrès mesurable s et prennent les mesures énoncées au paragraphe 3 de la résolution 2465 (2019) , et demande aux parties de prendre ces mesures ; 3. Décide de réduire l ’effectif maximum autorisé à 3 550 militaires, et décide également qu’au 15 octobre 2019, l ’effectif maximum autorisé sera encore réduit de 585 militaires, à moins qu ’il ne décide de proroger le mandat modifié par la résolution 2024 (2011) et le p aragraphe 1 de la résolution 2075 (2012) , conformément aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 2465 (2019) ; 4. Décide de porter l ’effectif ma ximum autorisé dans la résolution 1990 (2011) à 640 policiers, dont 148 policiers hors unités constituées et trois unités de police constituées, demande à l’Organisation des Nations Unies de prendre l es mesures nécessaires pour déployer par phases des policiers supplémentaires afin que S/RES/2469 (2019) 19-07905 4/9 ce nouvel effectif autorisé de 640 soit atteint, exige que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais aident pleinement la FISNUA à déployer ces agents, notamment en délivrant rapidement des visas, et entend réduire progressivement l ’effectif maximum autorisé du personnel de police à mesure que le Service de police d ’Abyei sera constitué et qu ’il sera en mesure d ’assurer le respect de l ’état de droit dans toute la zone d’Abyei ; 5. Demande au Secrétaire général de nommer un chef civil adjoint de la FISNUA, qui sera chargé de faciliter davantage la liaison entre les parties et le dialogue avec elles de façon conforme avec l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, y compris l ’accord sur la création du Service de police d ’Abyei ; 6. Exprime son intention de continuer à revoir comme il convient la configuration et le mandat de la FISNUA à la lumière des recommandations formulées par le Secrétaire général, notamment dans ses lettres du 22 avril 2018 et du 20 août 2018, et sur la base des progrès accomplis dans l ’application des Accords de coopération du 27 septembre 2012 et la détermination du statut définitif d ’Abyei dans le respec t de l ’Accord de paix global ; 7. Se dit gravement préoccupé par le fait que le Gouvernement soudanais n’ait pas délivré rapidement les visas nécessaires pour appuyer le déploiement de personnel indispensable à l ’exécution du mandat de la FISNUA, demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d ’apporter tout leur soutien aux organismes des Nations Unies, et notamment de délivrer rapidement des visas au personnel militaire, au personnel de police et au personnel civil des Nations Unies, y compris au personnel humanitaire, sans considération de nationalité, afin qu ’ils puissent entrer au Soudan et au Soudan du Sud, de faciliter l ’installation de bases, la construction d ’infrastructures, y compris de l ’aéroport d ’Athony, dans la zone de missio n et l ’octroi d ’autorisations de vol et de fournir un soutien logistique, demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de faciliter les déplacements entre Abyei et le Soudan et le Soudan du Sud, et demande également à toutes les parties de respecte r pleinement leurs obligations au titre de l ’Accord sur le statut des forces ; 8. Déplore que les parties aient pris peu de mesures pour appliquer l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d’Abyei et parvenir à un règlement politique sur le statut d ’Abyei, demande aux parties d ’informer le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique de l ’état d’avancement des mesures répertoriées ci -dessous et invite le Groupe et l ’Envoyé spécial du Secrétaire général à l ’en informer également d ’ici au 15 octobre 2019 : 1. Détermination du statut définitif d ’Abyei, y compris les mesures visant à examiner la proposition faite en 2012 par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine, compte tenu en particulier des communiqués du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine en date du 24 octobre 2012, du 26 octobre 2013 et du 6 février 2018 ; ` 2. Mise en œuvre de toutes les décisions du Comité mixte de contrôle d’Abyei, conformément à l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei de juin 2011 ; 3. Mesures prises par la Commission de l ’Union africaine pour présenter au Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine les conclusions et recommandations formulées par la Commission d ’enquête conjointe de la zone d ’Abyei, comme le Conseil de paix et d e sécurité l ’a demandé dans son communiqué du 31 juillet 2015, et mesures visant à promouvoir la réconciliation et la participation des populations misseriya et ngok dinka ; S/RES/2469 (2019) 5/9 19-07905 9. Demande instamment que l ’on continue de progresser vers la création d’institu tions provisoires dans la zone d ’Abyei, conformément à l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, conclu en juin 2011, prend note en particulier du fait qu ’en l’absence du Service de police d ’Abyei, la FISNUA demeure la seule entité chargée d ’assurer le respect de la loi et le maintien de l ’ordre, prend note également de l’état des lieux dressé du 30 novembre 2017 au 2 février 2018 par la police des Nations Unies en collaboration avec les organi smes, fonds et programmes des Nations Unies et les chefs traditionnels des deux communautés en vue de la création à terme du Service de police d ’Abyei, invite les Gouvernements soudanais et sud -soudanais à participer à une opération de planification conjoi nte intégrée et à établir une feuille de route en vue de la création du Service de police d ’Abyei d ’ici au 15 octobre 2019, et exhorte les deux Gouvernements à accepter l ’invitation qui leur est faite de participer à cette opération ; 10. Encourage le Gr oupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général à poursuivre les efforts de coordination visant à faciliter la pleine application des accords de 2011, et encourage la FISNUA à coopérer avec eux s ’agissant du processus de réconciliation, des activités de sensibilisation et du processus de paix politique ; 11. Se félicite de l ’intensification des efforts déployés pour déterminer définitivement le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisé e et sécurisée sur le terrain, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, de l ’issue des négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcation des frontières ; 12. Souligne que le mandat de protection des civils dont est investie la FISNUA en vertu du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) autorise notamment la Force à prendre les mesures nécessaires pour p rotéger les civils contre toute menace imminente de violences physiques, quelle qu ’en soit la source, souligne à cet égard que les soldats du maintien de la paix sont autorisés à recourir à tous les moyens nécessaires, y compris l ’emploi de la force s ’il s’impose, pour protéger les civils qui se trouvent sous la menace de violences physiques, conformément au mandat de leur mission, à la Charte des Nations Unies et au droit international applicable, et souligne qu’il importe que les hauts responsables des mi ssions continuent de s ’investir toujours plus dans la protection des civils, l ’objectif étant de faire en sorte que toutes les composantes des missions et tous les niveaux de la chaîne de commandement soient bien informés du mandat de protection des civils et des responsabilités qui en découlent, soient formés à cette mission et s ’en acquittent, et salue les efforts de la FISNUA à cet égard ; 13. Condamne la présence intermittente de personnel des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d ’Abyei, en violation de l ’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territoir e, exige à nouveau que le Gouvernement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d ’Abyei et que le Gouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle à nouveau que, conformém ent à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d ’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales ; 14. Demande instamment aux deux Gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d ’Abyei, notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin ; S/RES/2469 (2019) 19-07905 6/9 15. Réaffirme que, selon l ’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011 ), la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d ’armes dans la zone d ’Abyei, en coordination avec les signataires de l ’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoir es pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, le Comité mixte de contrôle d ’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d ’Abyei une « zone exempte d ’armes » ; 16. Deman de à la FISNUA de poursuivre son dialogue avec le Comité mixte de contrôle d ’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka en vue de mettre en place des stratégies et mécanismes efficaces de contrôle permettant de garantir pleinement le respect par l ’ensemble des parties concernées du statut d ’Abyei comme zone exempte d ’armes, et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais, au Comité mixte de contrôle et aux populations misseriya et ngok dinka de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard ; 17. Se félicite des initiatives prises par la FISNUA pour soutenir le dialogue des communautés et les efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka, notamment l ’action des comités pour la paix, afin de renforcer les relations intercommuna utaires et de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la région d’Abyei, et invite la FISNUA à travailler en coordination avec l ’administration mise en place à Abyei par Djouba et avec l ’administration misseriya à Mouglad, en s’appuyant sur les c apacités civiles voulues, pour maintenir la stabilité, promouvoir la réconciliation intercommunautaire et faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs villages ainsi que la prestation des services ; 18. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre immédiatement des mesures pour renforcer la confiance entre les différentes communautés de la zone d’Abyei, en s ’assurant que les femmes participent à tous les stades, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l ’échelon local, en a ppuyant les efforts déployés par les organisations non gouvernementales pour consolider la paix, et en aidant pleinement la FISNUA à promouvoir le dialogue ; 19. Souligne que la participation des femmes à tous les niveaux du dialogue intercommunautaire e st essentielle pour garantir un processus crédible et légitime et demande à toutes les parties de promouvoir une participation des femmes qui soit sans restriction et sur un pied d ’égalité avec les hommes ; 20. Salue les efforts que la FISNUA continue de faire pour renforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection de la population locale, afin de contribuer à la gestion des activités de maintien de l ’ordre dans la zone d’Abyei, tout en assurant le traitement humain et digne des suspects et autres détenus, et pour poursuivre sa collaboration avec les deux Gouvernements sur cette question ; 21. Se félicite de la tenue, le 14 novembre 2017 , de la réunion des chefs traditionnels des populations misseriya et ngok dinka, engage toutes les parties à donner pleinement suite aux constatations et recommandations issues de l ’enquête de la Commission d ’enquête conjointe de la zone d ’Abyei sur le meu rtre d ’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, suite à la publication des conclusions de la Commission de l ’Union africaine, accueille avec satisfaction la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l ’Union africaine d ’avoir des échanges avec les parties au sujet de ces constatations et recommandations, et attend avec intérêt la publication, comme convenu par les chefs traditionnels, du rapport de la Commission de l ’Union africaine sur le meurtre du chef des Ngok Dinka, lequel S/RES/2469 (2019) 7/9 19-07905 doit servir de base à la réconciliation des communautés, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d ’Abyei ; 22. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d ’Abyei et da ns toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l ’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des biens, notamment des véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l ’usage officiel e t exclusif de la FISNUA ; 23. Constate que l ’absence de projets de développement ainsi que l ’incapacité de fournir des services publics de base ont eu des conséquences défavorables pour les populations d ’Abyei, demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais ainsi qu’aux donateurs d ’appuyer les activités d ’entretien des routes, de reconstruction et de renforcement des capacités, et se félicite que le Secrétaire ait, dans une lettre (S/2018/778 ), exhorté à mettre en place des projets de développement mettant l’accent sur la réconciliation ; 24. Exige des Gouvernements soudanais et sud -soudanais qu ’ils continuent de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l ’ONU afin qu’il puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées ; 25. Exige également de toutes les parties concernées qu ’elles permettent à tou s les agents humanitaires d ’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d ’aide et qu ’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris au droit i nternational humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humanitaire d ’urgence ; 26. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de la personne et d ’atteintes à ces droits, de violations du droit international humanitaire et, en particulier, de violations et d’atteintes commises contre des femmes et des enfants au mépris du droit international applicable et qu ’elles traduisent les auteur s de telles atteintes et violations en justice ; 27. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective des violations des droits de la personne et des atteintes à ces droits, notamment de toute forme de violence sexuelle et fondée sur le genre et de toute autre violation ou atteinte commise contre des femmes et des enfants, et demande à nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d ’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné ; 28. Prie également le Secrétaire général de s ’employer à accroître le nombre de femmes au sein de la FISNUA et de veiller à ce que ces dernières participent de manière pleine, effective et véritable à tous les aspe cts des opérations, et demande à la FISNUA de tenir pleinement compte des questions de genre de façon transversale dans tous les aspects de son mandat ; 29. Se félicite qu’un(e) conseiller(ère) pour la protection des femmes et des enfants ait été déployé (e) dans les rangs du personnel civil de la FISNUA ; 30. Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général en vue d ’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, réaffirme son soutien à l ’élaboration d ’un cadre global et intégré de gestion de la performance qui définisse des critères de performance clairs permettant d ’évaluer S/RES/2469 (2019) 19-07905 8/9 l’ensemble du personnel civil et du personnel en tenue des Nations Unies déployé dans des opérations de maintien de la paix ou appuyant celles -ci, qui facilite l’exécution effective et intégrale des mandats et qui comporte des méthodes globales et objectives fondées sur des indicateurs clairs et bien définis permettant de sanctionner les résultats insuffisants et d ’encourager et de récompenser les excellents résultats, et engage le Secrétaire général à l ’appliquer à la FISNUA ; 31. Rappelle la déclaration de sa présidence parue sous la cote S/PRST/2015/22 et sa résolu tion 2272 (2016) , prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour faire en sorte que la FISNUA respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles, de veiller à ce que les antécédents de tous les membres du personnel de la mission soient vérifiés afin de garantir qu ’ils n’ont eu aucun comportement sexuel répréhensible pendant qu ’ils étaient au service des Nations Unies et de le tenir informé des progrès réalisés par la Force à cet égard dans les rapports qu ’il lui adresse, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment en organisant une formation de sensibilisation avan t le déploiement, et de veiller à ce que leurs ressortissants déployés qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, en ouvrant sans retard des enquêtes en cas d ’allégations faites par des pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police ou par l ’ONU, selon qu ’il convient ; 32. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nat ions Unies au Soudan du Sud et l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour, ainsi qu ’avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Soudan et le Soudan du Sud, et demande au Secrétaire général de maintenir cette pratique, notamment av ec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique ; Rapports 33. Prie le Secrétaire général de l ’informer des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA dans une note qu ’il lui remettra au plus tard le 31 juillet 2019, et de l ’informer également de l ’état d ’avancement de la réduction des effectifs des conting ents et de l ’augmentation des effectifs du personnel de police visées aux paragraphes 3 et 4, ainsi que de la délivrance des visas indispensables pour appuyer l ’exécution du mandat ; 34. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, le 15 octobre 2019 au plus tard, des nouvelles recommandations relatives à la reconfiguration du mandat de la FISNUA, notamment une stratégie de transition qui pourrait permettre à terme le retrait de la mission, prie également le Secrétaire général d ’effectuer une évaluati on de l ’appui que la Force fournit au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, dont il devra lui rendre compte le 15 septembre 2019 au plus tard, et à cet égard prie en outre le Secrétaire général de procéder à une étude des c apacités militaires et policières de sorte que les effectifs et le matériel militaires soient adaptés aux conditions de sécurité à Abyei ; 35. Prie le Secrétaire général de continuer à l ’informer des progrès accomplis dans l ’exécution du mandat de la FISN UA, dans un rapport écrit qu ’il lui remettra au plus tard le 15 octobre 2019 et qui comportera notamment : • Des informations sur l ’état d ’avancement de la réduction des effectifs des contingents et de l ’augmentation des effectifs du personnel de police visées aux paragraphes 3 et 4 ; S/RES/2469 (2019) 9/9 19-07905 • Des informations sur les mouvements d ’armes à destination d ’Abyei et de la présence, de la destruction et de la confiscation d ’armes à Abyei, conformément au paragraphe 14 ; • Des informations sur les mesures prises con formément aux paragraphes 28 et 30 ; • Des informations sur les résultats de la surveillance du respect des droits de la personne, comme demandé au paragraphe 27, notamment des informations, des analyses et des données sur les violations des droits de la personne et atteintes à ces droits ; • Des informations sur les mesures prises par les parties conformément aux paragraphes 7 et 8 ; • Un résumé des mesures prises pour améliorer la performance de la mission et remédier aux problèmes en la matière, no tamment les défaillances de la direction, les restrictions nationales ayant des répercussions négatives sur l’exécution effective du mandat et les environnements opérationnels difficiles ; 36. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2470 (2019)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2470(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2470 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 21 mai 2019 19-08347 (F) *1908347* Résolution 2470 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8531e séance, le 21 mai 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l ’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009) , 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) , 2110 (2013) , 2169 (2014) , 2233 (2015) , 2299 (2016) , 2379 (2017) et 2421 (2018) , et réaffirmant la résolution 2107 (2013) sur la situation entre l ’Iraq et le Koweït, et les valeurs affirmées dans la résolution 2367 (2017) , Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l ’unité et l ’intégrité territoriale de l’Iraq, et soulignant l’importance que revêtent la stabilité, la prospérité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, en particulier compte tenu de la victoire de l ’Iraq, sur son territoire, face à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Apportant son appui à l’Iraq pour l ’aider à faire face aux difficultés qu ’il rencontre alors qu ’il poursui t ses efforts de stabilisation après le conflit et qu ’il s’attelle de plus en plus au relèvement, à la reconstruction et à la réconciliation, y compris l ’obligation de répondre aux besoins de tous les Iraquiens, notamment les femmes, les jeunes, les enfant s, les personnes déplacées et les membres des minorités ethniques et religieuses, Saluant les efforts que déploie le Gouvernement iraquien, dans le cadre de son programme national pour la période 2018 -2022, en vue de lutter contre la corruption et de ren forcer la viabilité et l ’efficacité des institutions publiques, Demandant à la communauté internationale de rester fermement engagée aux côtés de l ’Iraq et d ’appuyer l ’action de ce pays sur le plan humanitaire et en matière de stabilisation, de reconstru ction et de développement, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq jusqu ’au 31 mai 2020 ; 2. Décide que, comme le Gouvernement iraquien l ’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire génér al par le Ministre iraquien des affaires étrangères ( S/2019/414 ), le Représentant spécial du Secrétaire général et la Mission d’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq s ’attacheront à : S/RES/2470 (2019) 19-08347 2/3 a) Accorder la pri orité à la fourniture de conseils, d ’un appui et d ’une assistance au Gouvernement et au peuple iraquiens de manière à favoriser un dialogue politique inclusif et la réconciliation aux niveaux national et local ; b) Continuer de conseiller, d ’appuyer et d ’aider : i) le Gouvernement iraquien et la Haute Commission électorale indépendante dans le cadre de l ’élaboration des procédures d ’organisation d’élections et de référendums ; ii) le Gouvernement iraquien et la Chambre des députés dans le cadre de la révision de la Constitution, de l ’application de ses dispositions et de l’élaboration de procédures de règlement des différends frontaliers internes acceptables pour le Gouvernement iraquien ; iii) le Gouvernement iraquien dans le cadre de la mise en œuvr e de la réforme du secteur de la sécurité, en accordant notamment la priorité à la planification, au financement et à l ’exécution de programmes de réintégration destinés aux anciens membres de groupes armés, selon qu ’il convient, en coordination avec d’autres entités multinationales ; iv) le Gouvernement iraquien dans le cadre de la promotion du dialogue et de la coopération au niveau régional, notamment sur les questions relatives à la sécurité des frontières, à l ’énergie, à l ’environnement, à l ’eau et a ux réfugiés ; c) Promouvoir, appuyer et faciliter, en coordination avec le Gouvernement iraquien : i) la coordination et l ’acheminement de l ’aide humanitaire et, le cas échéant, le rapatriement librement consenti ou l ’intégration sur place des réfugiés et des personnes déplacées, en toute sécurité et en bon ordre, notamment par l’intermédiaire de l ’équipe de pays des Nations Unies ; ii) la coordination et l ’exécution de programmes visant à renforcer la capacité de l’Iraq de fournir à la population des services publics et sociaux de base efficaces, notamment en matière de santé et d ’éducation, et la poursuite du concours apporté aux efforts de coordination des programmes critiques d ’aide et de reconstruction, qui sont menés activement par l ’Iraq auprès des donateurs régionaux et internationaux, notamment en assurant le suivi effectif des engagements pris au niveau international ; iii) les efforts déployés, entre autres par l ’Iraq, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, en ce qui concern e la réforme économique, le renforcement des capacités et la création des conditions nécessaires au développement durable ainsi qu ’au relèvement et à la reconstruction notamment dans les zones touchées par le terrorisme, y compris en coordonnant leur actio n avec les organisations nationales et régionales et, le cas échéant, la société civile, les bailleurs de fonds et d ’autres institutions internationales ; iv) la contribution des institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies aux objecti fs décrits dans la présente résolution, sous la direction centrale du Secrétaire général agissant par l ’intermédiaire de son Représentant spécial pour l ’Iraq, avec l ’appui du Représentant spécial adjoint qu ’ils auront désigné ; d) Promouvoir l ’application du principe de responsabilité, la protection des droits de la personne, et la réforme judiciaire et juridique, dans le plein respect de la souveraineté de l ’Iraq, afin de renforcer l ’état de droit en Iraq, tout en appuyant les activités de l ’Équipe d ’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener S/RES/2470 (2019) 3/3 19-08347 Daech/État islamique d ’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes, qui a été créée par la résolution 2379 (2017) ; e) Prendre en compte, dans tous les aspects de leur mandat, les questions de genre, qui sont des questions transversales, et conseiller et aider le Gouvernement iraquien en vue de garantir la contribution, la participation et la représentation des femmes à to us les niveaux ; f) Aider le Gouvernement iraquien et l ’équipe de pays des Nations Unies à renforcer les activités de protection de l ’enfance, notamment la réadaptation et la réintégration des enfants ; 3. Considère qu’il est indispensable que la sécur ité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq puisse mener son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à appuyer la présence de l ’Organisation de s Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique ; 4. Entend réexaminer le mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq d ’ici au 31 mai 2020, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande ; 5. Souligne que la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq, le Secrétariat ainsi que les organismes, bureaux, fonds et programmes des Nations Unies doivent poursuivre la mise en œuvre des recommandations issues de l ’évaluation externe indépend ante de la Mission, à laquelle il a demandé de procéder dans la résolution 2367 (2017) ; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès accomplis par la Mission d’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq dans l’accomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée ; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2471 (2019)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2471(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2471 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mai 2019 19-08850 (F) *1908850* Résolution 2471 (2019 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8536e Séance , le 30 mai 2019 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations sur le Soudan du Sud, en particulier les résolutions 2057 (2012) , 2109 (2013) , 2132 (2013) , 2155 (2014) , 2187 (2014) , 2206 (2015) , 2241 (2015) , 2252 (2015) , 2271 (2016) , 2280 (2016) , 2290 (2016) , 2302 (2016) , 2304 (2016) , 2327 (2016) , 2353 (2017) , 2392 (2017) , 2406 (2018) , 2418 (2018) et 2428 (2018) , Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 31 mai 2020 les mesures imposées par les paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) , tels que reconduites par le paragraphe 12 de la résolution 2428 (2018) , et réaffirme les dispo sitions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de la résolution 2206 (2015) et des paragraphes 13, 14, 15 et 16 de la résolution 2428 (2018) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 31 mai 2020 les mesures édictées au paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) et réaffirme les dispositions des paragraphes 5 et 6 de la résolution 2428 (2018) ; 3. Décide de proroger jusqu ’au 30 juin 2020 le mandat qu ’il a confié au Groupe d ’experts au paragraphe 18 de la résolution 2206 (2015) et qu ’il a tout dernièrement reconduit par le paragraphe 19 de la résolution 2428 (2018) , et décide que le Groupe d ’experts devra lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport d ’activité le 1er décembre 2019 au plus tard et un rapport final le 1er mai 2020 au plus tard, ainsi qu ’un point de la situation tous les mois, sauf ceux où ces rapports doivent lui être remis, et entend réexaminer le mandat du Groupe d ’experts et faire le nécessaire c oncernant sa reconduction le 31 mai 2020 au plus tard ; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2472 (2019)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2472(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2472 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2019 19-08938 (F) *1908938* Résolution 2472 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8537e séance , le 31 mai 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, Condamnant les violations du droit international des droits de l ’homme et du droit international humanitaire commises en Somalie, demand ant instamment à toutes les parties d ’agir dans le strict respect du droit international des droits de l ’homme et du droit international humanitaire, et rappelant les Conclusions du Groupe de travail sur le sort des enfants touchés par le conflit armé en S omalie ( S/AC.51/2017/2 ), Condamnant les attaques perpétrées par les Chabab en Somalie et ailleurs, se déclarant profondément préoccupé par les décès de civils causés par les attaques des Chabab, et se déclarant également préoccupé par les informations faisant état de la présence croissante en Somalie de partisans de l ’État islamique d ’Iraq et du Levant, Saluant le courage des membres de la Mission de l ’Union africaine en Somalie (AMISOM) et des forces de sécurité somaliennes ainsi que les sacrifices qu ’ils ont consentis dans le combat contre les Chabab, et saluant également la contribution de l’AMISOM à l ’instauration d ’une paix et d ’une stabilité durables en Somalie, Se félicitant de l’appui fourni p ar le Bureau d ’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) à l ’AMISOM et la Mission d ’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), se félicitant également de l’appui politique fourni par la MANUSOM, l ’AMISOM et l ’Union africaine ainsi que de l ’appui p olitique et financier fourni par les partenaires internationaux, saluant l’engagement pris par la Somalie et l ’Organisation des Nations Unies de resserrer leurs liens et, à cet égard, attendant avec intérêt que le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie prenne ses fonctions, Soulignant qu’il importe de mettre la dernière main à un règlement politique sans exclusive entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération et rappelant l’importance de la pleine mise en œuvre du Plan de transition assorti de conditions et d ’échéances claires, qui prévoit le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l ’AMISOM aux institutions et forces somaliennes chargées de la sécurité, S/RES/2472 (2019) 19-08938 2/9 Se déclarant viv ement préoccupé par la situation humanitaire en Somalie, et saluant les efforts consentis par l ’AMISOM pour créer des conditions propices à l’acheminement de l ’aide humanitaire, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et l ’ONU se dotent des stratégies appropriées en matière d ’évaluation et de gestion des risques associés aux changements climatiques, aux autres changements écologiques, aux catastrophes naturelles, à l ’accès à l ’énergie et aux autres facteurs ayant une influence sur la stabilité de la Somalie, Prenant acte de l’examen de l ’AMISOM effectué conjointement par l ’Union africaine et l ’ONU en 2019, du communiqué sur la situation en Somalie adopté le 9 mai 2019 par le Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine et de la lettre du Secrétaire général sur l ’AMISOM datée du 10 mai, Considérant que la situation en Somalie demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Engage le Gouverneme nt fédéral somalien et les États membres de la fédération à avancer de façon accélérée vers un règlement politique sans exclusive, comprenant notamment : 1) un accord conclu entre eux sur le partage des ressources et du pouvoir, à consacrer dans le texte r évisé de la Constitution fédérale provisoire ; 2) la création de structures de gouvernance et de contrôle ; 3) la définition des rôles et responsabilités incombant aux institutions somaliennes chargées de la sécurité, et engage également le Gouvernement fé déral somalien et les États membres de la fédération à accélérer la planification afférente à la sécurité des élections, en coordination avec l ’AMISOM, le BANUS et la MANUSOM, notamment pour permettre que se tiennent en 2020/21 des élections conformes au p rincipe « une personne, une voix » et inclusives, pacifiques, libres et régulières ; 2. Souligne que la menace que constituent les Chabab et d ’autres groupes d’opposition armés ne peut être anéantie par des moyens militaires uniquement et, à cet égard, demande au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération, à l ’AMISOM, à l ’ONU et aux États Membres de l ’ONU d ’œuvrer de concert pour aborder les questions de sécurité selon une approche globale ; 3. Rappelle son soutien au Plan de trans ition, et souligne la recommandation issue de l ’examen conjoint de 2019, selon laquelle les tâches et les priorités stratégiques de l ’AMISOM doivent être considérées principalement dans la perspective de la transition ; 4. Souligne qu’il importe d ’adopte r une approche coordonnée et cohérente des réformes des affaires politiques et du secteur de la sécurité dirigées par les Somaliens et, de ce fait, demande : a) à l’AMISOM, à la MANUSOM et au BANUS, ainsi qu ’au Gouvernement fédéral somalien et aux États m embres de la fédération, de renforcer la coordination et la collaboration à tous les niveaux, y compris par l ’intermédiaire du Forum de coordination des hauts responsables et du mécanisme d ’approche globale pour la sécurité ; b) aux partenaires internatio naux et régionaux, en coordination avec la MANUSOM et par l ’intermédiaire du mécanisme d ’approche globale pour la sécurité, de coordonner leur appui à l ’AMISOM et à la Somalie et de mieux l ’harmoniser avec le Pacte de sécurité et de faciliter l ’exécution d u Plan de transition, y compris pour ce qui est du mentorat, de la formation, du matériel, du renforcement des capacités et de la rémunération des services de police et des forces militaires ; S/RES/2472 (2019) 3/9 19-08938 c) au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération, à l’AMISOM, à l ’ONU, à l ’Union africaine et aux partenaires concernés de procéder à davantage d ’exercices conjoints de planification globale, de coordination et de partage de l ’information par le truchement des mécanismes pertinents, afin d ’assurer une meilleure exécution et un meilleur suivi du Plan de transition ; 5. Souligne qu’il importe que tous les acteurs tiennent compte des conditions de sécurité régnant dans chaque zone lorsqu ’ils exécutent la transition et que les sites concernés par la réduction des effectifs de l ’AMISOM soient choisis sur la base d’évaluations de la menace, en prenant dûment en considération la nécessité de protéger les civils et d ’atténuer les risques avant, pendant et après toute opération militaire, souligne égal ement que toutes les transitions doivent faire l ’objet d ’un accord entre l ’AMISOM et les forces de sécurité somaliennes et les autorités somaliennes intervenant dans les processus de décision stratégique et opérationnelle, et qu ’elles doivent être convenue s avec l ’ONU et d ’autres partenaires internationaux si nécessaire, et réaffirme le rôle essentiel que jouent les secteurs de la police et de la justice dans les efforts de stabilisation et dans la préparation et la tenue des élections ; 6. Exhorte le Gouv ernement fédéral somalien à s ’attacher à mettre en place, avec l ’appui coordonné de la communauté internationale, et à un coût abordable, des forces somaliennes qui soient capables, responsables et acceptables, ce qui permettra le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l ’AMISOM aux institutions somaliennes chargées de la sécurité et d ’instaurer les conditions de sécurité indispensables aux fins des élections de 2020/21 ; AMISOM Priorités et tâches 7. Décide d’autoriser les États membres de l ’Union africaine à proroger le déploiement de l ’AMISOM jusqu ’au 31 mai 2020, notamment celui d ’au minimum 1 040 agents de police de la Mission, dont cinq unités de police constituées, et de réduire de 1 000 agents, d ’ici au 28 février 2020, l ’effectif du personnel en tenue de l’AMISOM, jusqu ’à un effectif maximum de 19 626 agents, conformément au Plan de transition, et à procéder au transfert des responsabilités aux forces de sécurité somaliennes, à moins qu ’il ne décide d ’ajuster le rythme de la réduction des effectifs compte tenu des conditions fixées dans le Plan de transition, en particulier de la capacité de la Somalie de mettre en place, à un coût abordable, des forces qui soient capables, responsables et acceptables, ainsi que des évaluations des éléments constituant une menace pour la situation sur le terrain menées conjointement par l’Union africaine, l ’ONU et le Gouvernement fédéral somalien, en coordination avec les partenaires concernés, et invite l’ONU et l ’Unio n africaine à élaborer, en se fondant sur les plans du Gouvernement fédéral somalien, des propositions visant à assurer la sécurité des prochaines élections, y compris s ’agissant de savoir si une augmentation temporaire des effectifs de police est nécessai re ; 8. Décide que l ’AMISOM, pour s ’acquitter de son mandat, est autorisée à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations que le droit international – dont le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme – impose aux États participants et dans le strict respect de la souveraineté, de l ’intégrité territoriale, de l ’indépendance politique et de l ’unité de la Somalie ; 9. Décide d’autoriser l ’AMISOM à poursuivre les objectifs stratégiques ci-après, dans le cadre du transfert à la Somalie des responsabilités relatives à la sécurité, comme prévu par le Plan de transition : S/RES/2472 (2019) 19-08938 4/9 a) Procéder au transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l’AMISOM aux forces de sécurité somalie nnes, l ’objectif étant que les institutions somaliennes chargées de la sécurité prennent la direction des opérations d ’ici à décembre 2021 ; b) Réduire la menace que constituent les Chabab et d ’autres groupes d’opposition armés, dans l ’objectif de permett re l’édification d ’une Somalie stable, fédérée, souveraine et unie ; c) Aider les forces de sécurité somaliennes à créer des conditions de sécurité favorisant le processus politique à tous les niveaux ainsi que la stabilisation, la réconciliation et la c onsolidation de la paix en Somalie, et fournir à la police et aux autorités somaliennes l ’appui nécessaire pour qu ’elles instaurent un climat sûr pendant la période menant aux élections, l ’objectif étant de transférer aux institutions somaliennes chargées de la sécurité l ’intégralité des responsabilités en la matière ; 10. Décide également d’autoriser l ’AMISOM à accomplir les tâches prioritaires suivantes : a) Maintenir une présence dans les secteurs définis dans le concept d’opérations de la Mission, en accordant la priorité aux principales agglomérations, tout en procédant à la restructuration conformément au calendrier et aux orientations contenus dans la présente résolution ; b) Conseiller et aider les forces de sécurité somaliennes, notamment les forces militaires, dans le domaine de la disponibilité opérationnelle, et conseiller et former les services de police somaliens, selon que de besoin ; c) Sécuriser, en coordination avec les acteurs œuvrant à la stabilisation et à la réconciliation, les prin cipales voies de ravitaillement, y compris les routes menant aux zones reprises aux Chabab, en particulier celles qui sont essentielles pour améliorer la situation humanitaire – et qui peuvent, notamment, servir à acheminer les marchandises indispensables pour répondre aux besoins élémentaires des civils – , celles qui sont indispensables pour fournir un appui logistique à l ’AMISOM et celles qui sont indispensables à l ’exécution du Plan de transition, tout en soulignant que les services logistiques demeurent une responsabilité partagée de l ’ONU et de l ’Union africaine ; d) Aider, selon qu ’il convient, les forces de sécurité somaliennes à épauler les autorités somaliennes dans l ’exercice de leurs fonctions de gouvernement, y compris dans l ’exécution de mesure s prises en coordination avec le Ministère de l’intérieur, des affaires fédérales et de la réconciliation et l ’Équipe chargée du relèvement local et de l ’extension de l ’autorité et de la responsabilité de l ’État aux fins de la stabilisation, la réconciliat ion, la consolidation de la paix, la préparation des élections et la sécurité des infrastructures vitales ; e) Mener, aux fins de l ’exécution du Plan de transition, des offensives ciblées visant à perturber et affaiblir les Chabab et d ’autres groupes d ’opposition armés, y compris conjointement avec les forces de sécurité somaliennes, et prendre des mesures pour atténuer la menace que représentent les engins explosifs improvisés ; f) Reconfigurer l ’AMISOM, si les conditions de sécurité le permettent, de manière à appuyer le Plan de transition et à augmenter la proportion du personnel de police, dans les limites de l ’effectif total autorisé de la Mission ; g) Protéger, selon qu ’il conviendra, son propre personnel, ses installations, son matériel et sa miss ion, et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, ainsi que du personnel des Nations Unies exerçant des fonctions prescrites par le Conseil de sécurité ; S/RES/2472 (2019) 5/9 19-08938 h) Accueillir les transfuges, à titre provisoire et selon qu ’il conviendra, et en coordination avec l ’ONU et le Gouvernement fédéral somalien ; i) Appuyer le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération pour les aider à appliquer l ’interdiction totale des exportations de charbon de bois de Somalie et à faci liter l ’inspection – et l’établissement de la documentation y afférente – du matériel saisi, conformément au paragraphe 18 de sa résolution 2111 (2013) et au paragraphe 6 de sa résolution 2182 (2014) ; 11. Demande à l’Union africaine de mettre à jour, d ’ici à novembre 2019, le concept des opérations à mener pendant la transition et de continuer à le mettre au point, en étroite collaboration avec le Gouvernement fédéral somalien, l ’ONU et les partenaires principaux ; 12. Prie l’Union africaine de renforcer la coordination opérationnelle entre les contingents de l ’AMISOM, de renforcer le commandement et le contrôle de la mise en œuvre opératio nnelle des capacités facilitatrices, y compris les moyens aériens, de la mission et de renforcer l ’application du principe de responsabilité dans cette mise en œuvre, d ’accroître la prise de décision opérationnelle relevant de la compétence du commandant d e secteur et du commandant de la force, et de veiller à ce que tous les capacités facilitatrices et les multiplicateurs de force opèrent conformément au commandement du commandant de la force ; 13. Appuie la recommandation issue de l ’examen conjoint de 20 19, selon laquelle l ’AMISOM doit procéder par étapes pour optimiser le matériel dans la limite des ressources disponibles et, à cet égard, appuie le projet qu ’ont l ’Union africaine et l’ONU de procéder à un examen du matériel d ’ici à juillet 2019, en tenan t compte de l’état des besoins par unité et de la limite des ressources disponibles, dans l ’objectif de renforcer les capacités opérationnelles de l ’AMISOM et d ’améliorer la protection de sa force afin qu ’elle puisse s ’acquitter de son mandat, et encourage les États Membres à aider l ’Union africaine à mobiliser les ressources et le matériel requis, y compris en versant des contributions non préaffectées au fonds d ’affectation spéciale des Nations Unies à l ’appui de l ’AMISOM ; 14. Appuie également les mesu res visant à déployer le personnel civil de l’AMISOM hors des secteurs et souligne l’importance d ’une composante civile pleinement opérationnelle à l ’appui des tâches militaires et policières dont doit s’acquitter la Mission aux fins de la transition et du retrait ; 15. Souligne qu’il importe toujours que les forces de l ’AMISOM s ’acquittent de leur mandat dans le plein respect des obligations que le droit international impose aux États participants, y compris pour ce qui est de la protection des civils, e n particulier les femmes et les enfants, et qu ’elles coopèrent avec la MANUSOM et le BANUS aux fins de l ’application de la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme en cas d ’appui de l ’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, pendan t les phases de préparation, d ’exécution et d ’examen des opérations, demande à l’AMISOM d ’ouvrir promptement des enquêtes en cas d ’allégations de violations du droit international des droits de l ’homme ou d ’atteintes à ces droits ou d’allégations de violat ions du droit international humanitaire et de les mener de façon approfondie, demande à l ’Union africaine d ’en assurer le suivi, leur demande de veiller à ce qu ’il en soit rendu compte et les prie de faire en sorte que les normes les plus élevées de transp arence, de déontologie et de discipline soient appliquées et que les procédures soient harmonisées avec celles de la MANUSOM, y compris concernant les commissions d ’enquête, et exhorte les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police à accélé rer leurs activités de coopération avec l’Union africaine et l ’ONU afin de renforcer l ’efficacité de ces mesures ; S/RES/2472 (2019) 19-08938 6/9 16. Demande à l’AMISOM d ’améliorer l ’uniformité de la communication de l’information à la cellule de suivi, d ’analyse et d ’intervention concernant les victimes civiles dans tous les secteurs, et de prendre de nouvelles initiatives pour assurer la mise en place de mes ures d ’atténuation, souligne qu’il importe de veiller à ce que l’information soit partagée avec les acteurs compétents, y compris l ’ONU, à ce qu ’elle soit intégrée dans les rapports de l ’AMISOM et à ce qu ’il en soit tenu compte dans les directives et plans opérationnels, et demande aux pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police d ’apporter leur plein appui à la cellule de suivi, d ’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles, en collaboration avec les agents de l’action humanitai re, de la défense des droits de l ’homme et de la protection ; 17. Réaffirme l’importance de la politique de tolérance zéro de l ’AMISOM concernant l ’exploitation et les atteintes sexuelles et, à cet égard, demande à l’Union africaine et aux pays fournisseu rs de contingents ou de personnel de police de vérifier les antécédents du personnel, de procéder à des évaluations des risques, de dispenser toute formation pertinente au personnel, de protéger les survivants qui dénoncent des atteintes, de mener promptem ent des enquêtes en cas d ’allégations afin d ’amener les auteurs à répondre de leurs actes et de rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu ’elles ont commis des actes d ’exploitation ou d ’atteintes sexuelles de manière généralisée ou sy stématique, et engage l’Union africaine à coopérer étroitement avec l ’ONU dans ce domaine ; 18. Encourage vivement les mesures visant à accroître le déploiement, par les pays fournisseurs de contingents et d ’effectifs de police, de personnel féminin en tenue à l ’AMISOM, et exhorte l’AMISOM à veiller à ce que les femmes participent de manière pleine, effective et véritable à toutes ses opérations et à tenir compte systématiquement de la question du genre dans l ’exécution de son mandat ; Appui logistique et financier 19. Prie le Secrétaire général de continuer à fournir, par l ’intermédiaire du BANUS et dans le plein respect de la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme en cas d ’appui de l ’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, un appui logistique à la MANUSOM, au personnel en tenue de l ’AMISOM et aux 70 agents civils du personnel de l ’AMISOM, en tenant compte des dispositions du paragraphe 2 de sa résolution 2245 (2015) , ainsi qu ’aux 10 900 membres qui sont officiellement intégrés aux forces de sécurité somaliennes conformément au dispositif national de sécurité et qui participent activement aux opérations menées conjointement ou de façon coordonnée avec l ’AMISOM à l ’appui direct du Plan de transition ; 20. Convient avec le Secrétaire général que le contrôle et le respect du principe de responsabilité, en particulier le respect de la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme en cas d ’appui de l ’ONU à des forces de sécurité n on onusiennes, seront les piliers du partenariat entre l ’ONU, l ’Union africaine, le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, demande au Secrétaire général de veiller à ce que tout appui à des forces de sécurité non onusiennes so it fourni dans le strict respect de la politique de diligence voulue, et demande également au BANUS de renforcer ses capacités de garantir l ’application de la politique de diligence voulue dans le cadre de l ’appui qu ’il fournit à l ’AMISOM et aux forces de sécurité somaliennes ; 21. Prie le Secrétaire général de collaborer étroitement avec l ’Union africaine pour appuyer l ’application de la présente résolution, notamment de lui fournir des conseils techniques et spécialisés relatifs à la planification, au d éploiement et à la gestion stratégique de l ’AMISOM, conformément au mandat du Bureau des Nations Unies auprès de l ’Union africaine ; S/RES/2472 (2019) 7/9 19-08938 22. Demande une fois encore que de nouveaux donateurs fournissent un appui : a) à l’AMISOM, en versant des financements s upplémentaires pour les soldes des militaires, le matériel et l ’assistance technique à fournir à l ’AMISOM, conformément aux recommandations figurant dans le rapport Union africaine -Nations Unies sur le financement ; b) au Fonds d ’affectation spéciale des Nations Unies à l ’appui de l ’AMISOM et au Fonds d ’affectation spéciale des Nations Unies pour l ’Armée nationale somalienne ; c) aux institutions de l ’État fédéral et des États membres de la fédération, pour qu ’elles puissent développer le secteur de la sé curité en Somalie, notamment renforcer les capacités de la police maritime conformément à la résolution 2246 (2015) ; 23. Insiste sur la nécessité de rendre plus prévisible, durable et souple le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l ’Union africaine et autorisées par lui en vertu de l ’autorité qu ’il tient du Chapitre VIII de la Charte, et engage le Secrétaire général, l ’Union africaine et les partenaires à poursuivre les efforts faits pour étudier sérieusement les possibilités de financement de l ’AMISOM, en gardant à l ’esprit l ’ensemble des options dont disposent l ’ONU, l ’Union africaine, l’Union européenne et d ’autres partenaires et sachant que les fonds volontaires sont limités, afin d ’établir des modalités de financement pérennes ; Somalie 24. Engage le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à honorer les engagements qu ’ils ont pris dans le Pacte de sécurité adopté à la Conférence de Londr es sur la Somalie, y compris les engagements relatifs aux réunions trimestrielles du Conseil national de sécurité, au plan détaillé de la structure du commandement opérationnel de l ’État fédéral et des États membres de la fédération et au plan complet de d ésarmement, démobilisation et de réintégration, compte tenu des observations des États membres de la fédération, à la mise en place et au déploiement soutenu, à un coût abordable, de forces qui soient capables, acceptables et responsables, et à la liste de s membres des forces armées au niveau fédéral et au niveau des États, y compris des forces régionales qui doivent être intégrées dans les forces armées fédérales et dans les services de police de l ’État fédéral et des États membres de la fédération ; 25. Souligne les mesures importantes prises par le Gouvernement fédéral somalien en faveur de la réforme et du renforcement des capacités dans le secteur de la sécurité, y compris l ’enregistrement biométrique des membres de l ’Armée nationale somalienne, le pa iement des salaires au moyen de transferts électroniques directs et les accords conclus entre le Gouvernement fédéral et les États de la fédération en vue d ’établir des services de police de base dans toute la Somalie, dans le cadre du nouveau modèle de se rvices fédérés de police ; 26. Demande aux autorités somaliennes d ’agir en coordination avec l’AMISOM, les partenaires internationaux et les entités compétentes des Nations Unies, y compris le Service de la lutte antimines de l ’ONU, pour combattre le tran sfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’armes légères et de petit calibre en Somalie, et de veiller à ce que la gestion et l ’entreposage de ces armes soient effectués de façon sûre et efficace ; 27. Réaffirme l’importance de la participation pleine, égale, concrète et effective de tous les Somaliens, y compris les femmes, les jeunes, les personnes S/RES/2472 (2019) 19-08938 8/9 handicapées, les personnes déplacées et les réfugiés, dans la prévention et le règlement des conflits, les processus de réconciliatio n, la consolidation de la paix et les élections et autres processus politiques, et prend acte de l’importante contribution que peut apporter la société civile à cet égard ; 28. Demande aux autorités somaliennes de collaborer avec les partenaires compétent s pour assurer la protection de tous contre les violences sexuelles et fondées sur le genre, y compris l ’exploitation et les atteintes sexuelles et les violences sexuelles liées aux conflits, de prendre les mesures voulues pour enquêter en cas d’allégation s, de renforcer la législation afin d ’améliorer l ’application du principe de responsabilité en cas de violences sexuelles, conformément aux résolutions pertinentes, et d ’accélérer la mise en œuvre du Communiqué conjoint et du Plan d’action national de lutt e contre la violence sexuelle en temps de conflit ; 29. Demande également aux autorités somaliennes de prendre des mesures pour prévenir les meurtres, les mutilations, les enlèvements, le recrutement, le ré-enrôlement et l ’utilisation d ’enfants dans les c onflits armés, ainsi que les violences sexuelles à leur endroit, d ’amener les auteurs de tels actes à en répondre, de faire cesser la détention pour atteinte à la sécurité nationale de tout enfant dans le cas duquel la détention constitue une violation du droit international applicable et de le considérer avant tout comme une victime, ainsi que de prendre les mesures nécessaires pour appliquer leur plans d ’action de 2012 et la feuille de route de 2018 et pour donner suite aux Conclusions du Groupe de travai l sur le sort des enfants touchés par le conflit armé en Somalie ( S/AC.51/2017/2 ) ; 30. Exprime à nouveau sa vive inquiétude devant le nombre élevé de réfugiés et de personnes déplacées, souligne que toute expulsion doit être conforme aux cadres nationaux et internationaux pertinents, et engage le Gouvernement fédéral somalien à parachever la ratification de la Convention de Kampala et à appliquer pleinement ses dispositions ; 31. Rappelle sa ré solution 2417 (2018) et se déclare gravement préoccupé par la persistance de la crise humanitaire en Somalie et ses conséquences pour le peuple somalien, encourage tous les partenaires, notamment le s donateurs, à poursuivre l’action humanitaire en 2019, condamne fermement les attaques, y compris celles commises par les Chabab, contre le personnel humanitaire et médical et tout détournement ou obstruction de l ’aide humanitaire, exige à nouveau que tou tes les parties permettent le libre passage, en toute sécurité et sans restrictions, de l ’aide humanitaire afin qu ’elle puisse être rapidement distribuée à tous ceux qui en ont besoin sur l ’ensemble du territoire somalien, conformément aux principes humani taires, et souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l ’aide humanitaire fournie par la communauté internationale ; Présentation de rapports 32. Prie l’Union africaine de le tenir informé tous les 90 jours, par l’intermédiaire du Secrétaire général, de l ’exécution du mandat de l ’AMISOM, au moyen d ’un minimum de quatre rapports écrits, le premier devant lui être présenté le 15 août 2019 au plus tard, et demande , à cet égard, que le premier rapport soumis après le délai de 90 jours couvre en particulier les points suivants : 1) les opérations conjointes menées à l ’appui du Plan de transition, y compris l ’utilisation et l ’efficacité des mécanismes de coord ination ; 2) les questions de performance, y compris en matière de commandement, de contrôle, de déontologie et de discipline ; 3) les mesures prises pour protéger les civils ; 4) la fourniture de matériel ; 5) le plan de reconfiguration de l ’AMISOM sur le s sites pour lesquels est prévue la réduction des effectifs sur la base d ’une évaluation de la menace ; S/RES/2472 (2019) 9/9 19-08938 33. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, dans ses rapports réguliers demandés au paragraphe 22 de la résolution 2461 (2019) , et, à cet égard, demande l’établissement de rapports sur le nombre de membres dans les forces de sécurité somaliennes et sur leur capacités, sur les progrès accomplis concernant les mesures prioritaires énoncées au paragraphe 24, sur l ’application de la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme en cas d ’appui de l ’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, ainsi que des rapports semestri els sur les mesures spéciales prises pour améliorer l’application du principe de responsabilité, l ’efficience et la transparence de l ’appui fourni par le BANUS à l ’AMISOM, à la MANUSOM et aux forces de sécurité somaliennes ; 34. Réaffirme qu’il entend gar der la configuration de l ’AMISOM à l ’étude et demande au Secrétaire général de procéder à une évaluation indépendante, avant le 31 janvier 2021, en vue de lui présenter des options relatives à l ’intervention internationale en Somalie après 2021, y compris au rôle de l ’ONU, de l ’Union africaine et des partenaires internationaux ; 35. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2473 (2019)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2473(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2473 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 10 juin 2019 19-09312 (F) *1909312* Résolution 2473 (2019 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8540e séance, le 10 juin 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) imposant l ’embargo sur les armes à la Libye et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant également ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) et 2420 (2018) concernant le strict respect de l ’embargo sur les armes en haute mer au large des côtes libyennes, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la respo nsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de prolonger les autorisations visées dans la résolution 2420 (2018) pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date de la présente résolution ; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, sur l ’application de celle -ci ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2474 (2019)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé - Personnes disparues en période de conflit armé
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2474(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2474 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 11 juin 2019 19-09430 (F) *1909430* Résolution 2474 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8543e séance, le 11 juin 2019 Le Conseil de sécurité , Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et qu ’il se doit donc de promouvoir le respect des règles et des principes du droit international humanitaire, Réaffirmant qu’il importe, pour instaurer une paix et une sécurité durables, de s’attaquer aux causes profondes des conflits armés, en engageant un dialogue, une procédure de médiation, des consultations et des négociations politiques afin d’aplanir les divergences et de mettre fin aux conflits, Rappelant les dispositions du droit international concernant la question des personnes disparues du fait d ’un conflit armé, conformément au x disposi tions du droit international humanitaire , en particulier aux Conventions de Genève du 12 août 1949 et aux Protocoles additionnels de 1977 s ’y rapportant, et rappelant également l’obligation qui incombe aux États parties aux Conventions de Genève de 1949 de respecter et de faire respecter les Conventions en toutes circonstances, Rappelant toutes ses résolutions sur la protection des civils en période de conflit armé, notamment les résolutions 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) , 1894 (2009) , 2222 (2015) et 2286 (2016) , ainsi que toutes les déclarations de sa présidence sur le sujet, Rappelant toutes ses résolutions sur la protection du personnel humanitaire, notamment les résolutions 2417 (2018) , 2175 (2014) et 1502 (2003) , Rappelant également la résolution 73/178 de l’Assemblée générale intitul ée « Personnes disparues », Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 7 mai 2019 sur la protection des civils en période de conflit armé ( S/2019/373 ) et des conclusions pertinentes qui y figurent, Sachant que 2019 marque le soixante -dixième anniversaire des Conventions de Genève de 1949, qui, avec les Protocoles additionnels s ’y rapportant, constituent le fondement du dispositif juridique de protect ion des civils en période de conflit armé, S/RES/2474 (2019) 19-09430 2/5 Sachant également que 2019 marque aussi le vingtième anniversaire du moment où il a examiné pour la première fois la question de la protection des civils en période de conflit armé en tant que question thématiqu e, et constatant qu ’il demeure nécessaire que lui -même et les États Membres renforcent encore la protection des civils en période de conflit armé, Demandant instamment aux États qui ne l ’ont pas encore fait d ’envisager de devenir parties dès que possible aux Protocoles additionnels I et II de 1977 se rapportant aux Conventions de Genève , Réaffirmant que les parties à un c onflit armé ont la responsabilité principale de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils et qu ’il incombe au premier chef aux États de respecter et de faire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et relevant de leur juridiction, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, Soulignant que certaines mesures contribuent largement à prévenir les disparitions de personnes en période de conflit armé, notamment, entre autres, l’adoption d ’une législation nationale, l ’enregistrement des détenus, la formation appropriée des forces armées, la production et la distribution de moyens d’identification adéquats, y compris aux membres des forces armées, la création de bureaux nationaux d ’information lors de l ’éclatement d ’un conflit armé, de services d’enregistrement des tombes et de registres des d écès, et la mise en place de procédures visant à établir les responsabilités selon qu ’il convient dans les affaires de disparition de personnes, Conscient que les grands progrès scientifiques et technologiques accomplis notamment dans les domaines de la criminalistique, de l ’analyse de l ’ADN, des cartes et de l ’imagerie satellite et de l ’utilisation du géoradar, ont largement contribué à l’accroissement de l ’efficacité de la recherche et de l ’identification des personnes disparues, Soulignant l’importan ce des principes d ’humanité, de neutralité, d ’impartialité et d’indépendance applicables à l ’action humanitaire, réaffirmant que celles et ceux qui participent à cette action dans des situations de conflit armé doivent les défendre et les respecter pleinem ent, et rappelant à cet égard la déclaration de sa présidence en date du 9 mars 2000 ( S/PRST/2000/7 ), Réaffirmant son appui résolu aux efforts déployés par les organisations internationales, en particul ier le Comité international de la Croix -Rouge, pour régler la question des personnes disparues, conformément aux Conventions de Genève de 1949 et aux Protocoles additionnels de 1977 s ’y rapportant, et saluant le travail accompli par les organisations et mé canismes nationaux, régionaux et internationaux dans ce domaine, Se déclarant préoccupé par l ’augmentation impressionnante du nombre de personnes portées disparues du fait de conflits armés, qui a des conséquences dans l’immédiat et à long terme pour les personnes portées disparues elles -mêmes et pour leurs familles, en particulier les femmes et les enfants, ainsi que pour les communautés, et réaffirmant à cet égard qu ’il importe de permettre aux familles de savoir ce qu ’il est advenu de leurs proches disparus et où ils se trouvent, conformément au droit international humanitaire applicable, ce qui est d ’une grande importance humanitaire, Considérant qu’il est capital que les États abordent la question de manière globale, de la prévention des disparitions à la restitution des restes humains aux familles, en passant par la localisation et l ’identification des personnes disparues, sans distinction préjudiciable, qu ’une action avisée et rapide est essentielle pour traiter les S/RES/2474 (2019) 3/5 19-09430 cas de personnes disparues de façon efficace et crédible, et que la manière dont ces affaires sont traitées a des incidences sur les relations entre les parties à un conflit armé et les efforts visant à régler les conflits, Considérant l’importance de l a vérité, de la justice et de l ’établissement des responsabilités au regard de la réconciliation et du règlement pacifique des conflits, ainsi que de la lutte contre l ’impunité, Reconnaissant qu’un appui sans réserve apporté en temps voulu aux composante s humanitaires peut s ’avérer essentiel pour ce qui est d ’assurer et renforcer la viabilité de tout accord de paix et de tout effort de consolidation de la paix après un conflit, et soulignant qu’il importe d ’inclure des éléments humanitaires dans les négoc iations et accords de paix, y compris la question des prisonniers de guerre, des détenus, des personnes disparues et des autres personnes protégées par le droit international humanitaire, 1. Réaffirme qu’il condamne fermement la pratique consistant à pre ndre délibérément pour cibles des civils ou d ’autres personnes protégées dans les situations de conflit armé, et demande à toutes les parties à un conflit armé d ’y mettre fin, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire ; 2. Demande aux parties à un conflit armé de prendre toutes les mesures voulues pour rechercher activement les personnes portées disparues, permettre le retour de leur dépouille et faire la lumière sur le sort des personnes portées disparues sans distinction préjudiciable, de mettre en place des moyens d ’action appropriés permettant de communiquer avec les familles quant au processus de recherche, et d’envisager de leur donner des informations concernant les services disponibles si elles renc ontrent des difficultés ou ont des besoins d ’ordre administratif, juridique, économique et psychologique liés à la disparition d ’un proche, notamment grâce aux contacts avec des organisations et institutions nationales et internationales compétentes ; 3. Demande également aux parties à un conflit armé, conformément aux obligations internationales qui leur incombent, de prendre les mesures voulues pour empêcher que des personnes ne disparaissent du fait de ce conflit, en facilitant le regroupement des fami lles dispersées du fait de ce conflit armé, et de permettre aux familles d ’échanger des nouvelles ; 4. Demande en outre aux parties à un conflit armé d ’accorder la plus grande attention au cas des enfants portés disparus du fait de conflits armés et de p rendre les mesures appropriées pour les rechercher et les identifier ; 5. Demande aux parties à un conflit armé, conformément aux obligations internationales qui leur incombent, d ’enregistrer et de communiquer les données personnelles des personnes appart enant à une partie adverse privées de leur liberté du fait d ’un conflit armé, y compris les prisonniers de guerre, et de leur permettre de correspondre avec leur famille ; 6. Demande aux États, en cas de disparition du fait d ’un conflit armé, de prendre des mesures, selon qu ’il convient, pour s ’assurer que les infractions liées à la disparition de personnes donnent lieu à des enquêtes exhaustives, promptes, impartiales et efficaces et à des poursuites, conformément au droit interne et international, en vu e d’établir pleinement les responsabilités ; 7. Exhorte les parties à un conflit armé, conformément au droit interne et international applicable, à recueillir, protéger et gérer toutes les données et toutes les pièces relatives aux personnes disparues du fait d ’un conflit armé, dans le respect de la vie privée ; S/RES/2474 (2019) 19-09430 4/5 8. Exhorte également les parties à un conflit armé à rechercher et à exhumer les personnes mortes du fait d ’un conflit armé, à les identifier, notamment en procédant à l ’enregistrement de toutes les informations disponibles et en recensant les lieux d ’inhumation, à avoir des égards pour les dépouilles, notamment en respectant les tombes des personnes décédées et en veillant à ce qu ’elles soient convenablement entretenues, et à les restituer aux fa milles, dans toute la mesure possible, conformément aux obligations applicables du droit international humanitaire et du droit relatif aux droits de l’homme ; en ce qui concerne la protection des données personnelles, à s ’abstenir de déplacer délibérément les corps des charniers, à éviter que les fouilles et les exhumations soient effectuées par des personnes sans expérience et que les dépouilles soient ainsi endommagées ou détruites, et à veiller à ce que, à l ’occasion de toute exhumation ou fouille, les d onnées qui pourraient permettre d ’identifier la personne décédée soient dûment collectées et enregistrées ; 9. Demande instamment aux parties à un conflit armé d ’établir des bureaux nationaux d ’information ou d ’autres mécanismes, dès qu ’un conflit éclate , pour échanger des informations sur les détenus et les civils appartenant à une partie adverse, transmettre ces informations à ladite partie, avec l ’aide de l ’Agence centrale de recherches en qualité d ’intermédiaire neutre, si nécessaire, et demander des renseignements au sujet de ces personnes ; 10. Réaffirme qu’il appuie l ’action menée par le Comité international de la Croix -Rouge (CICR) pour accéder aux informations relatives aux personnes portées disparues, et demande à toutes les parties à un confli t armé de respecter leurs engagements en matière d ’accès à ces informations et de coopérer avec le CICR et son Agence centrale de recherches pour régler la question des personnes disparues, conformément aux obligations applicables en vertu du droit interna tional humanitaire ; 11. Souligne qu’il importe de renforcer le rôle et les capacités des mécanismes nationaux, régionaux et internationaux qui aident à régler la question des personnes disparues du fait d ’un conflit armé afin qu ’ils procurent conseils et appui aux États Membres ainsi qu ’aux organisations et autres mécanismes nationaux, internationaux et régionaux existant dans ce domaine, donnent des cours de formation, échangent des renseignements sur les registres des affaires de personnes disparues e t mettent en commun des pratiques optimales en étroite coopération avec toutes les organisations compétentes ; 12. Demande instamment à toutes les parties à un conflit armé de permettre l’accès libre et en toute sécurité du personnel humanitaire, y compri s le personnel participant aux opérations de recherche et d ’identification des personnes disparues ou de leurs dépouilles, dès que les circonstances le permettent ; 13. Demande à tous les États Membres de s ’investir dans la mise en place de réseaux et da ns l’échange de données d ’expérience, de pratiques optimales et de recommandations techniques, ainsi que dans toute autre forme de coopération et de coordination avec les institutions nationales, et, selon qu ’il convient, avec les commissions nationales ch argées des personnes disparues et les organisations et mécanismes régionaux et internationaux compétents ; 14. Souligne que l ’établissement des responsabilités dans les affaires de personnes disparues du fait d ’un conflit armé peut jouer un rôle dans les négociations et les accords de paix et dans les processus de consolidation de la paix, s ’agissant notamment des mécanismes d ’administration de la justice et de promotion de l ’état de droit ; S/RES/2474 (2019) 5/5 19-09430 15. Demande à toutes les parties à un conflit armé, lorsqu ’elles négocient ou appliquent un accord de paix, d ’inclure des dispositions visant à faciliter la recherche des personnes disparues et de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour protéger les victimes et les témoins dans les affaires de personnes portée s disparues, pour mettre fin à l ’impunité ; 16. Souligne que les mesures énoncées dans la présente résolution peuvent contribuer au renforcement de la confiance entre les parties à un conflit armé et permettre ainsi d ’accélérer les négociations et accords de paix, les processus de justice transitionnelle, la réconciliation, et la consolidation et la pérennisation de la paix ; 17. Encourage les États Membres à accroître l ’assistance volontaire qu ’ils apportent aux États qui le demandent durant les procédures d ’exhumation et d’identification liées à la recherche des personnes disparues du fait d ’un conflit armé, qu’il s’agisse de financement, de formation technique ou de soutien logistique, en particulier pour promouvoir les progrès scientifiques et méthodologiques dans le domaine de la criminalistique afin que les dépouilles ou les restes humains soient exhumés, identifiés et traités dans le respect de la dignité humaine ; 18. Encourage les représentants, envoyés, coordonnateurs et conseillers spéc iaux du Secrétaire général concernés à prendre en compte, dans l ’exécution de leur mandat respectif, la question des personnes disparues du fait d ’un conflit armé ; 19. Prie le Secrétaire général, dans les rapports sur la protection des civils, de consac rer une section à la question des personnes disparues du fait d ’un conflit armé, dans laquelle seront recensées les mesures prises par les parties à un conflit armé pour appliquer les dispositions de la présente résolution, et de lui faire tous les 12 mois un exposé sur l ’application de celle -ci, dans le cadre de l ’exposé annuel sur la protection des civils.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2475 (2019)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2475(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2475 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 20 juin 2019 19-10270 (F) *1910270* Résolution 2475 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8556e séance, le 20 juin 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et, à cet égard, se déclarant résolu à s ’attaquer à la question des répercussions disproportio nnées des conflits armés et des crises humanitaires qui en découlent sur les personnes handicapées, Se déclarant gravement préoccupé par les conséquences disproportionnées des conflits armés sur les personnes handicapées, qui, notamment, sont délaissées, soumises à des violences et privées de l ’accès aux services de base, soulignant que toutes les populations civile s touchées ont besoin de protection et d ’assistance et insistant sur la nécessité de prendre en compte les besoins particuliers des personnes handicapées dans les interventions humanitaires, Rappelant les dispositions applicables des Conventions de Genève de 1949 et de leurs Protocoles additionnels de 1977 , Rappelant la Convention relative aux droits des personnes handicapées, en particulier l ’article 11 sur les situations de risque et les situations d’urgence humanitaire, Réaffirmant que les parties à un conflit armé ont la responsabilité principale de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la protection des civils et rappelant qu’il incombe au premier chef aux États de respecter et de fa ire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et relevant de leur juridiction, conformément aux dispositions du droit international, Rappelant que tous les droits de l ’homme et toutes les libertés fondamentale s sont universels, indivisibles, intimement liés et interdépendants et qu ’il est nécessaire de garantir aux personnes handicapées, y compris les personnes présentant des déficiences physiques, intellectuelles, psychosociales ou sensorielles, et aux personn es marginalisées du fait de leur handicap, la possibilité d ’exercer pleinement ces droits et libertés sans subir de discrimination, Conscient de la contribution essentielle que les personnes handicapées et les organisations qui les représentent apportent à la prévention et au règlement des conflits, à la réconciliation, à la reconstruction, à la consolidation de la paix et à l’action visant à s ’attaquer aux causes profondes des conflits, et, à cet égard, soulignant l’importance d ’une concertation et d ’un d ialogue continus entre les S/RES/2475 (2019) 19-10270 2/3 personnes handicapées – et les organisations qui les représentent – et les organisations humanitaires et décideurs nationaux et internationaux, Conscient des obstacles particuliers auxquels se heurtent les personnes handicapées pour ce qui est d ’accéder à la justice, y compris à des recours effectifs et, quand cela est possible, d ’obtenir une réparation, en cas de violations du droit international humanitaire, Estimant qu’il importe de prendre en compte les points de vue des pe rsonnes handicapées dans les plans d ’intervention humanitaire et les plans de redressement et de reconstruction au lendemain de conflits, notamment en ce qui concerne l’accessibilité et l ’aménagement raisonnable, Sachant qu’il est nécessaire de disposer e n temps voulu de données et d’informations concernant les effets des conflits armés sur les personnes handicapées, ainsi que d ’analyses de ces effets, Réaffirmant qu’il est déterminé à ce que les buts et principes consacrés dans la Charte soient observés, Réaffirmant son plein respect de la souveraineté et de l ’intégrité territoriale des États conformément à la Charte des Nations Unies, Réaffirmant qu’il importe, pour instaurer une paix et une sécurité durables, de s’attaquer aux causes profondes des con flits armés, Notant la pertinence des initiatives internationales en cours, notamment la stratégie des Nations Unies pour l ’inclusion des personnes handicapées et l’élaboration, par le Comité permanent interorganisations, de directives sur l’inclusion des personnes handicapées dans l ’action humanitaire, et prenant acte de la Charte pour l ’inclusion des personnes handicapées dans l ’action humanitaire, 1. Demande instamment à toutes les parties à un conflit armé de prendre des mesures, conformément aux obli gations que leur impose le droit international applicable, pour protéger les civils, y compris les personnes handicapées, et pour prévenir les violences et les exactions commises contre des civils en situation de conflit armé, comme le meurtre ou les attei ntes à l ’intégrité physique, l ’enlèvement et la torture, ainsi que le viol et d ’autres formes de violences sexuelles en temps de conflit et après un conflit ; 2. Souligne que les États doivent faire en sorte que les actes criminels qui sont commis contre les civils, notamment contre les personnes handicapées, ne restent pas impunis et que ces dernières aient accès à la justice et à des voies de recours utiles, notamment, quand cela est possible, à une réparation ; 3. Demande à toutes les parties à un conf lit armé de permettre et de faciliter l’accès rapide, sans entrave et en toute sécurité de l ’aide humanitaire à toutes les personnes qui ont besoin d ’une assistance ; 4. Insiste sur l ’utilité d ’offrir en temps voulu aux civils handicapés touchés par les conflits armés une assistance durable, adaptée, inclusive et accessible, y compris un appui à la réintégration et à la réadaptation et un soutien psychosocial, afin de répondre efficacement aux besoins qui leur sont propres, en particulier ceux des femmes et des enfants handicapés ; 5. Encourage les États Membres à prendre des mesures adéquates pour faire en sorte que les personnes handicapées aient accès, sur un pied d ’égalité avec les autres, aux services de base fournis en période de conflit armé, nota mment dans les domaines de l ’éducation, des soins de santé, du transport et des technologies et systèmes de l ’information et des communications ; S/RES/2475 (2019) 3/3 19-10270 6. Exhorte les États Membres à faire en sorte que les personnes handicapées, y compris les organisations qui les représentent, soient véritablement associées à l’action humanitaire, à la prévention et au règlement des conflits et aux activités de réconciliation, de reconstruction et de consolidation de la paix, et à consulter les spécialistes de la prise en compt e de la question du handicap ; 7. Souligne qu’il importe de mieux faire connaître les droits et les besoins particuliers des personnes handicapées au personnel des Nations Unies chargé du maintien et de la consolidation de la paix et de renforcer les moye ns dont ils disposent en la matière et exhorte les États Membres à jouer un rôle central à cet égard ; 8. Exhorte les États Membres à prendre toutes les mesures voulues pour éliminer la discrimination contre les personnes handicapées en période de conflit , et leur marginalisation, en particulier celles qui sont victimes de formes de discrimination multiples et croisées ; 9. Prie le Secrétaire général de faire figurer, lorsque cela est pertinent, des informations et des recommandations intéressant la quest ion des personnes handicapées en période de conflit armé dans ses rapports thématiques, dans ses rapports sur la situation dans telle ou telle zone géographique et dans les exposés qu ’il lui présente régulièrement, et d ’y inclure, lorsque cela est pertinen t, des données ventilées par type de handicap, dans la limite des mandats existants et des ressources disponibles ; 10. Est conscient qu’il importe que ses membres échangent avec la société civile et, à cet égard, exprime son intention d’inviter des pers onnes handicapées, y compris des membres des organisations qui les représentent, à lui présenter des exposés sur les thèmes et zones géographiques qui l ’intéressent et à envisager d’ajouter au programme de ses missions la tenue de débats interactifs avec d es personnes handicapées et les organisations locales qui les représentent ; 11. Exhorte les États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées à s ’acquitter des obligations qui leur incombent au titre de ce texte.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2476 (2019)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2476(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2476 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juin 2019 19-10688 (F) *1910688* Résolution 2476 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8559e séance, le 25 juin 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions antérieures sur Haïti, en particulier ses résolutions 2466 (2019) , 2410 (2018) , 2350 (2017) , 2313 (2016) , 2243 (2015) , 2180 (2014) , 2119 (2013) , 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1601 (2005) , 1576 (2004) , 1529 (2004) et 1542 (2004) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité d ’Haïti, Rappelant sa résolution 2466 (2019) , par laquelle il a autorisé la prorogation du mandat de la Mission des Nations Unies pour l ’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) pour une période finale prenant fin le 15 octobre 2019, Notant que, dans sa résolution 2466 (2019) , il a accueilli avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 1er mars 2019 ( S/2019/198 ) et sa recommandation tendant à ce qu ’une mission politique s péciale prenne le relais de la Mission des Nations Unies pour l ’appui à la justice en Haïti à compter du 16 octobre 2019, Prenant note de la lettre du Secrétaire général, datée du 13 mars 2019 (S/2019/387 ), dans laquelle celui -ci lui a présenté les objectifs précis et la structure proposée de la mission, Soulignant qu’il importe que l ’Organisation des Nations Unies et la communauté internationale apportent un soutien continu, cohérent et durable au Gouver nement haïtien afin qu ’il soit mieux à même d ’assurer la sécurité, la stabilité, le respect des droits de l ’homme et le développement à long terme en Haïti, conformément aux priorités qu ’il s’est fixées, Conscient des effets néfastes que les catastrophes naturelles ont sur la stabilité d’Haïti, notamment les tremblements de terre, les cyclones et d ’autres phénomènes météorologiques, ainsi que de leurs répercussions sur la dégradation des sols et l’insécurité alimen taire, et soulignant que, face à ces facteurs, il importe que le Gouvernement haïtien dispose de capacités d ’évaluation des risques de catastrophe et d’intervention adéquates, S/RES/2476 (2019) 19-10688 2/3 Soulignant qu’il importe que le Gouvernement haïtien, qui en a la responsabili té première, s ’attaque aux facteurs persistants d ’instabilité et d ’inégalité en Haïti, et collabore avec les autres parties prenantes, telles que la société civile, les femmes, les jeunes et le secteur privé, en vue d ’apporter des solutions durables aux pr oblèmes immédiats et à long terme du pays, notamment en assurant une croissance économique et un développement durable sans exclusive, en favorisant la cohésion sociale et en renforçant la résilience face aux catastrophes, conformément aux priorités que le pays s’est fixées, Soulignant également qu ’il importe que le Gouvernement haïtien, les organisations non gouvernementales et l ’Organisation des Nations Unies continuent d’œuvrer, avec l ’appui de la communauté internationale, à l ’éradication du choléra en Haïti, 1. Prie le Secrétaire général de mettre en place, pour une période initiale de 12 mois à compter du 16 octobre 2019, le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti qui sera dirigé par un(e) représentant(e) spécial(e) du Secrétaire général qu ’il conv iendra de nommer dans les plus brefs délais et qui jouera un rôle de bons offices, de conseil et de sensibilisation politique et s ’acquittera des principales tâches énoncées ci -après : a) conseiller le Gouvernement haïtien sur les moyens de promouvoir et de renforcer la stabilité politique et la bonne gouvernance, y compris l ’état de droit, de préserver et de favoriser un environnement pacifique et stable, notamment en facilitant un dialogue national sans exclusive entre les Haïtiens et de protéger et de promouvoir les droits de l ’homme ; b) épauler le Gouvernement haïtien dans les activités qu ’il mène en vue : i) de planifier et de tenir des élections libres, justes et transparentes ; ii) de renforcer la capacité de la Police nationale d ’Haïti de faire face à la violence des gangs et à la violence sexuelle et fondée sur le genre et de maintenir l’ordre public, notamment grâce à l ’organisation de cours de formation sur les droits de la personne et la maîtrise des foules ; iii) de mettre au point une ap proche inclusive associant tous les secteurs de la société en vue de réduire la violence de quartier, et en particulier la violence des gangs ; iv) de lutter contre les atteintes aux droits de la personne et les violations de ces droits et de s ’acquitter des obligations internationales qui lui incombent dans le domaine des droits de la personne ; v) d’améliorer la gestion de l ’administration pénitentiaire et le contrôle des lieux de détention afin de garantir que les détenus sont traités dans le respect des normes internationales ; vi) de renforcer le secteur de la justice, notamment en adoptant et en appliquant des textes de loi fondamentaux visant à promouvoir la réforme de ce secteur, en renforçant le contrôle interne et le respect du principe de responsabilité, particulièrement dans le cadre de la lutte contre la corruption, en s’attaquant au problème de la détention provisoire prolongée, et en veillant à ce que la nomination des juges soit fondée sur le mérite et à ce que leurs mandats soient renouve lés en temps voulu ; 2. Demande que le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti soit composé des groupes consultatifs suivants : un groupe chargé des questions politiques et de la bonne gouvernance, doté de capacités consultatives en ce qui concerne la b onne gouvernance, la justice, les élections, la réforme constitutionnelle et le respect du S/RES/2476 (2019) 3/3 19-10688 principe de responsabilité dans la fonction publique ; un groupe spécialisé dans la réduction de la violence des gangs et de la violence de quartier et dans la gesti on des armes et des munitions ; un groupe chargé des questions touchant à la police et aux services pénitentiaires, qui comprendrait au maximum 30 agents civils et agents en détachement faisant office de conseillers pour les questions de police et pour les affaires pénitentiaires, et serait dirigé par un chef de la police des Nations Unies ; un groupe chargé dans les droits de l ’homme ; un groupe chargé des questions de sécurité ; un groupe d ’appui à la mission; ainsi que des unités chargées de l’informatio n, de fonctions consultatives en matière d ’égalité des genres, de la coordination et des fonctions juridiques, y compris un défenseur ou une défenseuse des droits des victimes, relevant du bureau du (de la) Représentant(e) spécial(e) du Secrétaire général ; 3. Demande également que le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti prenne pleinement en compte la question transversale du genre dans l ’ensemble de ses activités et aide le Gouvernement haïtien à assurer l ’implication, la représentation et la partici pation pleine, véritable et effective des femmes à tous les niveaux, et réaffirme l’importance des compétences en matière de genre et du renforcement des capacités s ’agissant d ’exécuter le mandat de la mission en tenant compte de la problématique femmes -hommes ; 4. Prie le Secrétaire général de lui soumettre, dans le dernier rapport trimestriel sur la Mission des Nations Unies pour l ’appui à la justice en Haïti qu ’il doit lui présenter en octobre 2019, des objectifs stratégiques assortis d ’indicateurs aux fins de l ’exécution des tâches définies au paragraphe 1 de la présente résolution, qu’il établira en partenariat avec le Gouvernement haïtien, la Mission et l ’équipe de pays des Nations Unies en Haïti ; 5. Souligne que les activités du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti et de l’équipe de pays des Nations Unies en Haïti, qui, à compter du 15 octobre 2019, assureront les fonctions de soutien technique et d ’appui aux programmes jusque -là assumées par la Mission des Nations Unies pour l ’appui à la just ice en Haïti, doivent être pleinement intégrées, et qu ’il est essentiel d ’opérer une transition sans heurt, efficace et responsable de la Mission au Bureau en vue d ’assurer la continuité des opérations ; 6. Souligne également que le Bureau intégré des Nat ions Unies en Haïti devra entretenir une relation étroite et soutenue de collaboration, de coordination et de mise en commun de l ’information avec toutes les entités des Nations Unies chargées des questions politiques, humanitaires, financières et liées au développement, ainsi qu’avec les autres partenaires locaux et internationaux présents en Haïti, selon qu ’il conviendra, afin d ’éviter les chevauchements et d ’utiliser au mieux les ressources existantes ; 7. Prie le Secrétaire général de faire le point da ns ses rapports périodiques sur l’élaboration et l ’application d ’un cadre stratégique intégré et d ’y faire figurer une stratégie de mobilisation des ressources faisant intervenir tous les partenaires, en sollicitant à cette fin les vues de toutes les parti es prenantes ; 8. Prie également le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les rapports qu ’il lui présentera tous les 120 jours à partir du 16 octobre 2019, de l’application de la présente résolution, y compris des éventuels cas de non -exécution du mandat et des mesures prises pour y remédier ; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2477 (2019)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2477(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2477 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2019 19-10804 (F) *1910804* Résolution 2477 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8562e séance, le 26 juin 2019 Le Conseil de sécurité, Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l ’on ne sera pas parvenu à un règlement d ’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d ’observer le désengagement (FNUOD) en date du juin 2019 ( S/2019/467 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, S’inquiétant de ce que les activités militaires actuellement conduites par l ’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d ’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain et exprimant sa gratitude à cet égard aux mesures prises par la FNUOD en tant qu ’instance de liaison pour prévenir toute escalade de la situation de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu, Alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se disant gravement préoccupé par toutes les violati ons de l ’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d ’opérations de la FNUOD, y compris les conclusions relatives aux tirs de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le s ecteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l ’exception de ceux de la FNUOD, Soulignant que toutes les parties au conflit interne syrien doivent cesser leurs activités militaires dans la zone d ’opérations de la FNUOD et respecter le droit international humanitaire, S/RES/2477 (2019) 19-10804 2/5 Demandant à toutes les parties au conflit syrien de cesser les actes militaires dans l ’ensemble du pays, y com pris dans la zone d ’opérations de la FNUOD , Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présence dans la zone d ’opérations de la FNUOD d ’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollution dans le strict respect de l ’Accord sur le dégagement de 1974, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui app ortent leur appui à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou d ’Organisation de libération du Levant), y compris ceux qui fournissent des f onds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l ’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l ’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s ’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu ’elle continue de s ’acquitter de son mandat, tout en soulignant que l ’objectif ultime est le retour des soldats de la paix à leurs positions dans la zone d ’opérations de la FNUOD dès que poss ible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD à la suite de son redéploiement et insistant à nouveau sur le fait q ue de telles informations sont utiles au Conseil pour évaluer l ’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l ’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d ’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d ’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personne l militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d ’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orie nt, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d ’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Rendant hommage au Chef de la mission et commandant de la Force, le général de brigade Francis Vib -Sanziri qui a fait preuve d ’initiative et de dévouement, partageant la tristesse que suscite son décès, exprimant sa gratitude à l ’équipe de direction qui a assuré la transition et ap pliqué sans faille du mandat de la FNUOD , Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Remerciant le personnel de la FNUOD, y compris du Groupe d ’observateurs au Golan, de ses inlassables effort s en vue de permettre à la Force de renforcer sa S/RES/2477 (2019) 3/5 19-10804 présence au camp Faouar et d ’étendre encore sa présence dans sa zone d ’opérations moyennant l ’organisation de patrouilles et la remise en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan énoncé par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD sur les positions dont elle a dû se retirer dans le secteur bravo, qui doit passer par une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour, et la po ursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l ’Accord sur le dégagement de 1974 vont dans le sens d ’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des pe rformances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Demande aux parties concernées d ’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l ’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l ’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d ’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu ’instance de liaison, pour régler les questions d ’intérêt commun, selon qu ’il convient, et à rester en contact avec la FNUOD pour éviter toute détérioration de la situation de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne qu’il ne devrait y a voir aucune activité militaire des groupes d’opposition armés dans la zone de séparation et demande instamment aux États Membres de signifier clairement aux groupes d ’opposition armés syriens présents dans la zone d ’opérations de la FNUOD que la Force deme ure une entité impartiale et qu ’ils doivent cesser toute activité risquant de mettre en danger les soldats de la paix des Nations Unies et laisser au personnel des Nations Unies présent sur le terrain la liberté dont il a besoin pour s ’acquitter de son man dat en toute sûreté et en toute sécurité ; 4. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d ’abandonner toutes les positions de la Force et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 5. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que S/RES/2477 (2019) 19-10804 4/5 la sécurité et l ’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y comp ris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l ’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d ’autres points d ’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en appl ication des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu ’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s ’acquitter de sa mission ; 6. Demande aux parties d ’apporte r tout l ’appui nécessaire pour permettre à la FNUOD de tirer pleinement parti du point de passage de Qouneïtra, dans le respect des procédures établies, afin qu ’elle puisse intensifier ses opérations dans le secteur bravo et favoriser l ’efficacité et l ’efficience dans la mise en œuvre des mandats ; 7. Se félicite que la FNUOD continue de s ’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu ’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans la zone de limitation du secteur bravo au cours de la prochaine péri ode qui sera considérée, se félicite de la coopération qui existent entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fourniture d ’une protection adéquate de la force, fondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone ; 8. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engins ex plosifs improvisés et un système de détection et d ’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d ’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties , et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 9. Encourage les parties à l ’Accord sur le dégagement à collaborer constructivement afin de faciliter, e n coopération avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci dans la zone de séparation, en tenant compte des accords en vigueur ; 10. Encourage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l ’examen indépendant mené en 2018 en vue d ’améliorer la performanc e de la Force et l ’exécution de son mandat ; 11. Rappelle les dispositions du paragraphe 11 de sa résolution 2450 (2018) , se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour institue r une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable , comme il est énoncé au paragraphe 1 de la résolution 2436 (2018) , à l’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exce ptionnels, et demande à l ’ONU d ’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dans sa résolution 2436 (2018) , et prie le Secrétaire général de s ’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUO D et de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, réellement et effectivement à tous les aspects des opérations ; 12. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la FNUO D respecte pleinement la S/RES/2477 (2019) 5/5 19-10804 politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu ’il lui soumettra, des progrès faits par la Mission à cet égard, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d ’une form ation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la Mission, s elon qu ’il conviendra ; 13. Décide de renouveler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu ’au 31 décembre 2019, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acqu itter de son mandat en toute sécurité ; 14. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2478 (2019)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2478(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2478 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 26 juin 2019 19-10809 (F) *1910809* Résolution 2478 (2019 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8563e séance, le 26 juin 2019 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions précédentes, en particulier la résolution 2360 (2017) , ainsi que les déclarations de sa présidence concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon vo isinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Prenant note du rapport final ( S/2019/469 ) du Groupe d ’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d ’experts »), créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit dans ses fonctions par les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) , 2198 (2015) , 2293 (2016) , 2360 (2017) et 2424 (2018) , Rappelant que le Gouvernement congolais doit enquêter rapidement et de manière appro fondie sur le meurtre des deux membres du Groupe d ’experts et des quatre Congolais qui les accompagnaient et traduire les auteurs en justice, se félicitant que le Secrétaire général se soit engagé à faire en sorte que l ’Organisation ne ménage aucun effort pour que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice, saluant les travaux de l ’équipe des Nations Unies déployée afin d ’appuyer l ’enquête nationale, en accord avec les autorités congolaises, et se réjouissant de la poursuite de cette coopération, Constatant que la situation en République démocratique du Congo constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 1er juillet 2020 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 6 de la résolution 2293 (2016) , notamment les réaffirmations qu ’il y a faites ; 2. Réaffirme que les mesures décrites au paragraphe 5 de la résolution 2293 (2016) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées à raison des actes définis au paragraphe 7 de cette même réso lution ainsi qu ’au paragraphe 3 de la résolution 2360 (2017) ; S/RES/2478 (2019) 19-10809 2/2 3. Décide de proroger jusqu ’au 1er août 2020 le mandat du Groupe d ’experts tel que défini au paragraphe 6 de la résolution 2360 (2017) , exprime l ’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 1er juillet 2020 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures admin istratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément aux résolutions antérieures ; 4. Prie le Groupe d ’experts de lui présenter, après co ncertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 décembre 2019 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2020 au plus tard, et d ’adresser des mises à jour mensuelles au Comité, sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis ; 5. Réaffi rme les dispositions concernant l ’établissement de rapports énoncées dans la résolution 2360 (2017) ; 6. Rappelle les directives régissant la conduite des travaux du Comité telles qu’adoptées par c elui-ci le 6 août 2010, prie les États Membres d ’appliquer, selon qu’il convient, les procédures et critères qui y sont énoncés, notamment en ce qui concerne les inscriptions sur la liste et les radiations de la liste, et rappelle s a résolution 1730 (2006) à cet égard ; 7. Prie le Groupe d ’experts de faire au Comité, tous les douze mois, des propositions de mise à jour des informations figurant sur la liste relative aux sanctions concernant la Répub lique démocratique du Congo formulées conformément aux directives et en consultation avec les États à l ’origine des inscriptions et des États de résidence ou de nationalité concernés sur les points suivants : a) les éléments permettant d ’identifier les personnes, groupes, entreprises et entités désignées par le Comité ; b) les personnes inscrites sur la liste qui seraient décédées, ainsi qu ’une évaluation des renseignements pertinents tels que la certification du décès et, autant que possible, l ’état des avoirs gelés et le lieu où ils pourraient se trouver ainsi que le nom d e tout ayant droit ou copropriétaire inscrit sur la liste qui pourrait prétendre à des avoirs dégelés ; c) les groupes, entreprises et entités inscrits sur la liste qui auraient cessé d’exister ou dont la disparition a été dûment constatée, ainsi qu ’une évaluation des renseignements pertinents ; d) tout élément qu ’il serait pertinent d ’ajouter ou de modifier dans l ’exposé des motifs ; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2479 (2019)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sude
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2479(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2479 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2019 19-10963 (F) *1910963* Résolution 247 9 (2019) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8566e séance , le 27 juin 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer pleinement, Réaffirmant avec force son attachement à la souveraineté, à l ’unité, à l’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Soudan , Prenant acte du Rapport spécial du Président de la Commission de l ’Union africaine et du Secrétaire général de l ’Organisation des Nations Unies ( S/2019/445 ), Considérant que la situation au Soudan menace la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 octobre 2019 le mandat de l ’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) ; 2. Décide que la MINUAD devrait continuer de s ’acquitter de son mandat tel qu’il est énoncé dans la résolution 2429 (2018) et décide également de prolonger, à titre provisoire et exceptionnel, la période de réduction des effectifs militaires de l’Opération, comme énoncé au paragraphe 5 de la résolution 2429 (2018) , afin qu ’elle puisse conserver des capacités d ’autoprotection ; 3. Prie instamment le Secrétaire général de lui rendre compte oralement de la situation sur le terrain dans les 60 jours suivant l ’adoption de la présente résolution et demande au Secrétaire général et au Président de la Commission de l ’Union africaine de lui faire un rapport spécial, au plus tard le 30 septembre 2019, comme suit : i) Une évaluation de la situation sur le terrain et des recommandations sur la conduite à suivre au sujet de la réduction des effectifs de la MINUAD ; ii) Une stratégie politique conjointe de l ’Union africaine et de l ’Organisation des Nations Unies précisant les options en vue d ’un mécanisme de suivi à la MINUAD ; 4. Décide de rester saisi de la qu estion.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2480 (2019)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2480(2019)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2481 (2019)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2481(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2481 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juillet 2019 19-12015 (F) *1912015* Résol ution 2481 (2019 ) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8572e séance, le 15 juillet 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2175 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2342 (2017) , 2402 (2018) , 2451 (2018) et 2452 (2019) ainsi que les déclarations de sa présidence relatives au Yémen, en date du 15 février 2013, du 29 août 2014, du 22 mars 2015, du 25 avril 2016, du 15 juin 2017 et du 15 mars 2018, Ayant examiné les lettres que le Secrétaire général a adressées le 31 décembre 2018 et le 12 juin 2019 à son Président ( S/2019/28 et S/2019/485 respectivement), en application de ses résolutions 2451 (2018) et 2452(2019) , Réaffirmant son ferme attachement à l ’unité, à la souveraineté, à l ’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Yémen, et son engagement à soutenir le peuple yéménite, Rappelant qu’il a approuvé l ’accord conclu en Suède par le Gouvernement yéménite et les houtistes concernant la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa (l ’Accord sur Hodeïda) et demandant de nouveau aux parties de l’appliquer, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 janvier 2020 le mandat de la Mission des Nations Unies en appui à l ’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), chargée de faciliter l’application de l ’Accord sur la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l ’Accord de Stockh olm, dont le texte a été distribué sous la cote S/2018/1134 ; 2. Décide que, pour aider les parties à s ’acquitter des engagements qu ’elles ont pris dans l ’Accord sur Hodeïda, la Mission sera chargée du man dat suivant : a) Diriger le Comité de coordination du redéploiement et assurer son fonctionnement, avec l ’assistance d ’un secrétariat composé de personnel des Nations Unies, en vue de superviser le cessez -le-feu, le redéploiement des forces et les opérations de déminage dans l ’ensemble de la province de Hodeïda ; b) Surveiller le respect, par les parties, du cessez -le-feu dans la province de Hodeïda et le redéploiement mutuel des forces à l ’extérieur de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa ; S/RES/2481 (2019) 19-12015 2/2 c) Collaborer avec les parties pour que la sécurité de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa soit assurée par les forces de sécurité locales, dans le respect de la loi yéménite ; d) Faciliter et c oordonner l ’appui qu ’apporte l ’Organisation des Nations Unies en vue d ’aider les parties à appliquer intégralement l ’Accord sur Hodeïda ; 3. Approuve les propositions du Secrétaire général relatives à la composition et aux aspects opérationnels de la Miss ion qui figurent dans l ’annexe de la lettre qu ’il a adressée, le 31 décembre 2018, à son Président, et note que la Mission sera dirigée par le Président du Comité de coordination du redéploiement, qui aura rang de Sous -Secrétaire général et fera rapport au Secrétaire général par l ’intermédiaire de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen et de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix ; 4. Souligne qu’il importe d ’établir une collaboration et une c oordination étroites entre toutes les entités des Nations Unies présentes au Yémen, notamment le Bureau de l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice de l ’action humanitaire et l ’équipe de pays des N ations Unies au Yémen, la Mission et le Mécanisme de vérification et d ’inspection des Nations Unies, afin d ’éviter le chevauchement des tâches et de tirer le meilleur parti des ressources existantes ; 5. Prie le Secrétaire général de déployer rapidement l’ensemble de la Mission et demande aux parties à l ’Accord sur Hodeïda de fournir un appui à l ’Organisation des Nations Unies comme le prévoit le document S/2019/28 , notamment en assurant la sûreté et la sécu rité du personnel de la Mission et l ’entrée et la circulation dans le pays, sans entrave ni retard, du personnel et du matériel de la Mission, des vivres et des articles de première nécessité ; 6. Prie les États Membres, en particulier les États voisins, d’apporter leur appui à l ’Organisation des Nations Unies, selon qu ’il convient, de sorte que la Mission s’acquitte de son mandat ; 7. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, chaque mois, des progrès accomplis dans l ’application de la présente ré solution et de tout acte de quelque partie que ce soit qui ferait obstacle au bon fonctionnement de la Mission, et de l ’application de la résolution 2451 (2018) , y compris d ’éventuels manquements de toute partie ; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire un point complémentaire sur la Mission dans un délai de trois mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution ; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2482 (2019)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2482(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2482 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 19 juillet 2019 19-12422 (F) *1912422* Résolution 2482 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8582e séance, le 19 juillet 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 1267 (1999) , 1373 (2001) , 1452 (2002) , 1526 (2004) , 1617 (2005) , 1624 (2005) , 2129 (2013) , 2133 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2195 (2014) , 2199 (2015) , 2242 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2368 (2017) , 2370 (2017) , 2388 (2017) , 2395 (2017) , 2396 (2017) , 2462 (2019) , 2467 (2019) et les déclarations de sa présidence sur la question, notamme nt la déclaration PRST/2018/9, Réaffirmant la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 telle que modifiée par le Protocole de 1972, la Convention sur les substances psychotropes de 1971, la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de st upéfiants et de substances psychotropes de 1988, la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée de 2000 et les Protocoles y relatifs, la Convention des Nations Unies contre la corruption de 2003, ainsi que les conventions et protocoles internationaux relatifs à la lutte antiterroriste, Se félicitant des efforts actuellement déployés par la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption, la Commission des Nations Unies pour la prévention du crime et la justice pénale et la Commission des stupéfiants pour promouvoir la coopération internationale contre la criminalité transnationale org anisée, la corruption, le trafic de drogues, la traite des personnes, le blanchiment d ’argent, le terrorisme et d ’autres crimes qui, dans certains cas, peuvent soutenir directement ou indirectement le terrorisme, et pour aider les États Membres dans ces do maines, dans le cadre de leurs mandats respectifs, Constatant avec inquiétude que les terroristes peuvent tirer profit d ’activités relevant de la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, comme source de financement ou d ’appui logis tique, conscient que la nature et l ’étendue des liens entre le terrorisme et la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, varient selon le contexte, et soulignant qu ’il importe de renforcer la coordination de l ’action menée aux nivea ux local, national, sous -régional, régional et international pour régler ce grave problème, dans le respect du droit international, notamment en favorisant l ’entraide judiciaire internationale selon qu ’il convient, Conscient à cet égard que les terroriste s peuvent tirer profit d ’activités relevant de la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, notamment du S/RES/2482 (2019) 19-12422 2/8 trafic d ’armes, de drogue et d ’objets et de biens culturels, de la traite des personnes, du commerce illicite de ressources natu relles, dont l ’or et d ’autres métaux précieux, les pierres précieuses, les minéraux, le charbon de bois et le pétrole, du trafic illicite d’espèces sauvages et autres activités criminelles qui nuisent à l ’environnement, ainsi que de l ’utilisation à des fin s illicites d ’entreprises commerciales légitimes, d’organisations non gouvernementales, de donations, de financements participatifs et du produit d ’activités criminelles, y compris mais sans s ’y limiter les enlèvements contre rançon, l ’extorsion de fonds e t le cambriolage de banques, ou encore la criminalité transnationale organisée en mer, Condamnant fermement la circulation continue d ’armes, notamment d ’armes légères et de petit calibre, de matériel militaire, de drones et de leurs composants et de compo sants d ’engins explosifs improvisés entre l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al -Qaïda, les éléments qui leur sont affiliés, les groupes qui leur sont associés, des groupes armés illégaux et des criminels, ou à destination de ces entités, et engageant les États Membres à prévenir et démanteler les réseaux d ’achat de ces armes, systèmes et composants, entre l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al-Qaïda et les individ us, groupes, éléments et entités qui leur sont associés, Soulignant que la présence conjuguée du terrorisme, de l ’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme et de la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, peut exacerber le s conflits dans les régions touchées et contribuer à affaiblir les États touchés, en particulier sur les plans de la sécurité, de la stabilité, de la gouvernance et du développement économique et social, et notant que les groupes criminels organisés et les terroristes tirant profit de la criminalité organisée, qu’elle soit nationale ou transnationale, peuvent, dans certaines situations et régions, entraver les efforts de prévention et de règlement des conflits, Vivement préoccupé par les attentats commis par des groupes terroristes, y compris ceux qui tirent profit de la criminalité organisée, notamment contre le personnel des Nations Unies, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale et à l’indépendance politique de tous le s États conformément à la Charte des Nations Unies, et soulignant que c ’est aux États Membres qu ’il incombe au premier chef de lutter contre les actes de terrorisme et l ’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme, Réaffirmant que les États Membre s doivent veiller à ce que les mesures qu ’ils prennent pour combattre le terrorisme soient conformes à toutes les obligations que leur fait le droit international, en particulier le droit international des droits de l’homme, le droit international des réfu giés et le droit international humanitaire, souligne que les mesures antiterroristes efficaces et le respect des droits de l ’homme, des libertés fondamentales et de l ’état de droit sont complémentaires et se renforcent mutuellement, et que tous sont des él éments essentiels au succès de la lutte contre le terrorisme, note qu ’il importe de respecter l ’état de droit pour prévenir et combattre efficacement le terrorisme et note également que le fait de se soustraire à ces obligations internationales particulièr es comme à d ’autres, dont celles résultant de la Charte des Nations Unies, est un des facteurs contribuant au développement de la radicalisation violente et favorise le sentiment d ’impunité, Soulignant la nécessité pour les États Membres de renforcer, se lon qu ’il convient, les moyens mis à la disposition de leur système de justice pénale, de leurs forces de l ’ordre et de leur police des frontières, ainsi que leurs capacités d ’enquêter sur les réseaux de trafiquants, de les poursuivre, de les désorganiser et de les S/RES/2482 (2019) 3/8 19-12422 démanteler en vue de rompre les liens entre le terrorisme et la criminalité organisée, qu’elle soit nationale ou transnationale, Renouvelant l’appel pressant qu ’il a lancé aux États Membres afin qu ’ils appliquent pleinement le « Programme d ’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects » et utilisent l’Instrument international de traçage pour empêcher les terroristes d ’acquérir des armes légères et de petit calibre, en particulier dans les zones de conflit et d ’après - conflit, Engageant les États Membres à recueillir des informations pertinentes et à continuer de recenser, analyser et tenter de rompre les liens, qu ’ils soient déjà en place, en pleine expansion ou potentiels, selon le cas, entre la criminalité organisée, qu’elle soit nationale ou transnationale, les activités illicites liées à la drogue, le blanchiment d ’argent et le financement du terrorisme, afin de renforcer les réponses pénales apportées à ces formes de criminalité, et demandant à l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime d ’appuyer, dans le cadre de ses mandats, l ’action des États Membres dans ce dom aine, à leur demande, Soulignant que l ’élaboration et le bon fonctionnement de systèmes de justice pénale équitables et efficaces doivent être au fondement de toute stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, qu ’elle soit national e ou transnationale, Notant l’importante contribution que les partenariats entre le secteur public et le secteur privé peuvent apporter pour ce qui est de prévenir et de combattre le terrorisme, la corruption et la criminalité organisée, qu ’elle soit nati onale ou transnationale, Reconnaissant que les prisons peuvent être des foyers de radicalisation pouvant conduire au terrorisme et de recrutement de terroristes, et qu ’il est essentiel d ’évaluer et de surveiller de manière adéquate les détenus condamnés pour faits de terrorisme pour réduire le risque de les voir attirer de nouvelles recrues, reconnaissant également que les prisons peuvent aussi servir à la réhabilitation et à la réinsertion des détenus, le cas échéant, et reconnaissant en outre que les Ét ats Membres peuvent devoir continuer à suivre les délinquants après leur sortie de prison afin de prévenir la récidive, conformément au droit international applicable et en tenant compte, selon qu’il convient, de l ’Ensemble de règles minima des Nations Uni es pour le traitement des détenus ou « Règles Nelson Mandela », Rappelant qu’il importe que la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme fasse figurer dans ses évaluations de pays, selon qu ’il conviendra, des renseignements sur les mesures prise s par les États Membres pour s ’attaquer au problème de la traite des personnes et de ses liens avec la violence sexuelle dans les situations de conflit et d ’après -conflit, une pratique qui est partie intégrante des objectifs stratégiques et de l ’idéologie de certaines parties à un conflit armé, y compris des groupes armés non étatiques désignés comme groupes terroristes, Rappelant les Principes directeurs de Madrid relatifs aux combattants terroristes étrangers, y compris l ’additif récemment adopté ( S/2018/1177 ), et soulignant qu ’il importe d ’appliquer pleinement et effectivement ces principes, Notant les initiatives prises récemment, aux niveaux international, régional et sous -régional, en vue de prévenir et réprimer le terrorisme international et la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, notamment le rôle central du Groupe d ’action financière (GAFI) et du réseau mondial des organismes régionaux de type GAFI, ainsi que les travaux du Forum mondial contre le terrorisme, S/RES/2482 (2019) 19-12422 4/8 en particulier l ’adoption du document intitulé « Bonnes pratiques de La Haye sur les liens entre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme », 1. Demande aux États Membres de mieux coordonner leurs eff orts à tous les niveaux afin de renforcer l ’action mondiale visant à rompre des liens entre terrorisme international et criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, qui constituent un grave problème et une menace pour la sécurité intern ationale ; 2. Demande aux États Membres de poursuivre leur effort de recherche et de collecte d ’informations visant à mieux connaître et comprendre la nature et l ’étendue des liens qui peuvent exister entre le terrorisme et la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, et d ’intensifier et d ’accélérer leurs échanges d’informations opérationnelles et de renseignements financiers concernant les activités, les déplacements et les circuits des terroristes et des réseaux de terroristes, notamment les combattants terroristes étrangers, dans le respect du droit international et de la législation nationale ; 3. Souligne à nouveau l’importance d ’une bonne gouvernance et la nécessité de lutter contre la corruption, le blanchiment d ’argent et le financement du terrorisme, en particulier en appliquant la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée de 2000, la Convention des Nations Unies contre la corruption de 2003, la Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme de 1999 et les normes internationales énoncées dans les quarante recommandations révisées du GAFI sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération, notamment en adoptant et appliquant effectivement les dispositions législatives et réglementaires voulues pour que les autorités nationales compétentes puissent geler ou saisir, confisquer ou administrer des avoirs criminels afin de combattre les financements illicites, notamment le financement du terrorisme et le blanchiment d ’argent ; 4. Invite les États à redoubler d ’efforts et à resserrer la coopération internationale et régionale pour contrer la menace que font peser sur la communauté internationale la culture, la production, le trafic et la consommation illicites de stupéfiants et de substances psychotropes, qui peuvent constituer une part substantielle des ressources financières des groupes terroristes, et à agir conformément au principe de la responsabilité commune et partagée dans le traitement et la résolution du problème mondial de la drogue, notamment grâce à la coopération contre le trafic de drogues et de précurseurs illicites et en soulignant l’importance de la coopération en matière de gestion des frontières, et salue d ans ce contexte l ’action que continue de mener l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime ; 5. Note avec préoccupation que les trafiquants de drogues continuent de mettre les outils du commerce moderne au service du trafic de précurseurs, de précurseurs chimiques et de drogues de synthèse, ce qui contribue à la croissance de l’utilisation abusive de ces drogues et aux conséquences néfastes de leur utilisation non médicale, en exploitant par exemple les marchés en ligne pour la vente illicite d e ces drogues de synthèse, en particulier les opioïdes de synthèse, en plus du système postal international et des envois express par transporteur pour distribuer ces substances ; 6. Exhorte tous les États à veiller à ce que la qualification pénale de la traite des personnes par leur législation et leur règlementation nationale soit à la mesure de la gravité de cette infraction et permette de la poursuivre et de la sanctionner en conséquence ; 7. Engage les États Membres à enquêter sur les réseaux crimine ls organisés impliqués dans la traite des personnes, à les désorganiser et à les démanteler, S/RES/2482 (2019) 5/8 19-12422 conformément à la législation nationale, et notamment aux lois contre le blanchiment d’argent et la corruption et, le cas échéant, aux lois relatives à la lutte co ntre le terrorisme ; 8. Engage également les États Membres à examiner, modifier le cas échéant et appliquer leur législation, notamment en ce qui concerne les actes de violence sexuelle et fondée sur le genre, afin de garantir que des mesures soient en pl ace contre tous les types de traite des personnes, y compris quand ces faits sont commis dans des situations de conflit armé ou par des groupes armés ou terroristes en vue de financer le terrorisme ou au service de leurs objectifs stratégiques, et à envisa ger d ’établir leur compétence à l ’égard de ces faits en vue de mettre fin à l ’impunité de leurs auteurs; 9. Engage vivement tous les États à appliquer et à mieux faire respecter les normes internationales détaillées que constituent les quarante recommanda tions révisées du GAFI sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et de la prolifération et leurs notes interprétatives; et leur demande de renforcer leur capacité de mener activement des enquêtes financières en vue de repérer et désorganiser les réseaux de traite des personnes et de découvrir leurs liens éventuels avec le terrorisme ; 10. Engage les États qui ne l ’ont pas encore fait, afin d ’empêcher les terroristes de se procurer des armes, à adopter et faire applique r les mesures, législatives ou autres, nécessaires pour ériger en infraction pénale au regard de leur droit interne les activités illicites suivantes dans les zones relevant de la juridiction nationale, afin faire en sorte que ceux qui se livrent à de tell es activités fassent dûment l’objet de poursuites pénales sur le plan national : a) la fabrication, la possession, le stockage et le commerce illégaux de tous types d ’explosifs, tant militaires que civils, ainsi que des autres matières et composants milit aires ou civils pouvant servir à fabriquer des engins explosifs improvisés, y compris des détonateurs, des cordons détonants et des composants chimiques ; b) le trafic de matières et de matériels militaires et à double usage civil et militaire susceptibles de servir à la fabrication illégale d ’armes et d ’armements, y compris des engins explosifs ; 11. Exhorte les États à adopter des mesures, législatives et autres, conformément à leurs lois et règlements nationaux relatifs au marquage des armes , y compris des mesures d ’ordre pénal, en vue d ’interdire la fabrication illégale d ’armes légères et de petit calibre non marquées ou insuffisamment marquées, ainsi que la falsification, l ’effacement, l ’enlèvement ou l ’altération du marquage distinctif prescrit par l ’Instrument international de traçage ; 12. Exhorte également les États à promouvoir et renforcer la coopération aux frontières et la coordination régionale et sous -régionale, selon qu ’il convient, en prenant des mesures effectives et en multipl iant les échanges d ’informations, conformément aux lois et règlements nationaux, entre les autorités chargées du maintien de l ’ordre, des contrôles douaniers ou de la délivrance des licences d’importation et d ’exportation, en vue de combattre et d ’éliminer les activités illicites transfrontières visées aux paragraphes 10 et 11 ; 13. Se déclare préoccupé par l ’exploitation illégale et le trafic de ressources naturelles parmi lesquelles des métaux précieux et des minéraux comme l ’or, l’argent, le cuivre et l es diamants, ou le bois d ’œuvre, le charbon de bois et les espèces sauvages, auxquels se livrent les groupes armés, les groupes terroristes et les réseaux criminels qui les soutiennent ; S/RES/2482 (2019) 19-12422 6/8 14. Engage tous les États à continuer de s ’employer à mettre fin au commerce illicite des ressources naturelles, notamment dans le secteur de l ’or, et à amener ceux qui se rendent complices de ce commerce illicite à rendre des comptes, dans le cadre de l’action menée pour veiller à ce que le commerce illicite des ressource s naturelles ne profite pas à des entités visées par des sanctions, à des groupes terroristes, à des groupes armés ou à des réseaux criminels ; 15. Demande aux États Membres, y compris agissant par l ’intermédiaire de leurs autorités centrales compétentes : a) de renforcer la gestion de leurs frontières, notamment grâce à des actions de sensibilisation, de formation et de renforcement des capacités des personnels chargés des contrôles aux frontières, y compris en collaboration avec les organisations compét entes, pour donner à ces personnels les moyens de mener des enquêtes et de poursuivre en justice les terroristes et les groupes terroristes ainsi que les criminels organisés transnationaux qui travaillent avec eux, et de détecter et empêcher efficacement l es mouvements de ces derniers ; b) d’envisager d ’adopter, conformément au droit international, des lois et des mécanismes appropriés de nature à favoriser la coopération internationale la plus large possible, y compris la nomination d ’agents de liaison, l a coopération entre services de police, la création ou l ’utilisation, le cas échéant, de mécanismes d’enquête conjointe, et une coordination accrue des enquêtes transfrontières dans les affaires faisant apparaître des liens entre le terrorisme et la crimin alité organisée, qu’elle soit nationale ou transnationale ; c) de faire respecter les obligations de recueillir et analyser les renseignements préalables concernant les voyageurs et de se doter des moyens de recueillir, traiter et analyser, en application des normes et pratiques recommandées de l’Organisation de l ’aviation civile internationale, les données contenues dans le dossier passager et de s ’assurer que ces données sont communiquées aux autorités nationales compétentes et utilisées par elles, dans le plein respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ce qui aidera les autorités chargées de la sûreté à repérer les connexions entre les individus associés à la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, et les terro ristes, afin d ’empêcher les terroristes de voyager et afin de poursuivre devant les tribunaux le terrorisme et la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, y compris grâce à des programmes de renforcement des capacités ; d) de renfo rcer l ’aptitude de leurs cellules de renseignement financier à analyser les données de renseignement financier permettant de repérer les activités suspectes de groupes criminels organisés, nationaux ou transnationaux, qui soutiennent le terrorisme, y compr is les activités de financement du terrorisme, et les engage à collaborer entre elles pour renforcer leurs capacités en la matière et à échanger des informations dans ce domaine ; e) d’envisager de ratifier et appliquer les instruments mondiaux et de participer aux initiatives nationales, régionales et mondiales qui visent à renforcer les moyens permettant de prévenir et d ’empêcher le trafic illicite, y compris par des ports maritimes et en mer, de ressources naturelles, d ’armes, de drogues, d ’objets et de biens culturels, ainsi que la traite des personnes, afin de prévenir et de rompre les liens entre le terrorisme maritime et la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale ; f) de renforcer, selon qu ’il convient, les échanges d ’informa tions entre les autorités publiques et les organismes pertinents du secteur privé ; S/RES/2482 (2019) 7/8 19-12422 16. Exhorte les États Membres à faire en sorte que toutes les mesures qu ’il prennent pour lutter contre le terrorisme soient conformes aux obligations que leur impose le d roit international, notamment le droit international humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, et à tenir compte des effets que ces mesures pourraient avoir sur des activités exclusivement humanitaire s, y compris médicales, menées par des acteurs humanitaires impartiaux de manière conforme au droit international humanitaire ; 17. Engage les États Membres à associer les communautés locales et les acteurs non gouvernementaux concernés à l ’élaboration d e stratégies qui permettent de lutter contre l ’extrémisme violent quand il peut conduire au terrorisme et de stratégies qui permettent de lutter contre la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, et à s ’attaquer aux facteurs favoris ant la propagation de l’extrémisme violent qui peut conduire au terrorisme, et la criminalité organisée transnationale, qui peut financer le terrorisme, et ceci notamment en donnant des moyens d ’agir aux jeunes, aux familles, aux femmes, à des personnalité s du monde de la religion, de la culture et de l ’éducation et à tous autres groupes concernés de la société civile ; 18. Invite les États Membres à multiplier les actions de sensibilisation, de formation et de renforcement des capacités des personnels pén itentiaires sur la question des liens entre terrorisme et criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, notamment quand des délinquants auteurs d ’infractions mineures risquent d ’être exploités ou recrutés par des terroristes, car ces dél inquants peuvent nouer et cultiver activement de tels liens ainsi que d ’autres réseaux en milieu carcéral ; 19. Invite également les États Membres à renforcer les moyens dont disposent leurs systèmes de justice pénale pour combattre les liens entre terror isme et criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, et à veiller à ce que les enquêteurs, les procureurs et les autres membres des professions judiciaires reçoivent une formation leur permettant de reconnaître ces liens ; 20. Engage les États Membres à prendre toutes les mesures voulues pour maintenir un environnement sûr et humain dans les prisons, à mettre au point des outils permettant de lutter contre la radicalisation violente et le recrutement de terroristes, dans le respect de leurs obligations de droit international et en tenant compte des outils élaborés par l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, et à chercher les moyens de prévenir la radicalisation violente dans leurs établissements pénitentiaires, de faci liter la réhabilitation et la réinsertion des détenus condamnés pour terrorisme et d ’empêcher toute coopération et tout transfert de compétences et de connaissances entre les terroristes et les autres détenus, tout en respectant le droit international des droits de l ’homme ; 21. Salue le rôle joué par les organisations et mécanismes régionaux et sous - régionaux, conformément au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, pour ce qui est d ’évaluer en profondeur les menaces visant leurs régions respectives, de contribuer à la mise en œuvre effective des résolutions du Conseil de sécurité, de renforcer les capacités des États Membres, de faciliter la fourniture d ’une assistance technique et les échanges d ’informations, de contribuer à l ’appropriation par les États et de sensibiliser l ’opinion ; 22. Invite les organismes des Nations Unies, en particulier le Bureau de lutte contre le terrorisme et l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, ainsi que les entités signataires du Pacte mondial de coo pération contre le terrorisme, à continuer de fournir aux États Membres, à leur demande, une assistance technique et un renforcement des capacités afin de les aider à améliorer leur réponse aux liens S/RES/2482 (2019) 19-12422 8/8 entre terrorisme international et criminalité organisée, qu’elle soit nationale ou transnationale, y compris en mettant au point des outils permettant de lutter contre la radicalisation conduisant au terrorisme dans les prisons et d ’évaluer les risques de recrutement terroriste, dans le respect du droit interna tional, et engage le Comité contre le terrorisme, avec le soutien de sa Direction exécutive, à continuer de coopérer afin de faciliter la fourniture d ’une assistance technique et le renforcement des capacités et de mener des actions de sensibilisation dans ce domaine, en particulier en se concertant davantage avec les États et les organisations internationales, régionales et sous -régionales compétentes, et en collaborant étroitement, notamment par des échanges d ’informations, avec les fournisseurs d ’assista nce technique bilatérale et multilatérale concernés ; 23. Charge le Comité contre le terrorisme, avec le soutien de sa Direction exécutive et en coordination avec les autres organismes compétents des Nations Unies, de continuer, selon que de besoin et conformément à leurs mandats respectifs, de recenser et d ’examiner l es mesures prises par les États Membres pour empêcher les groupes terroristes de tirer parti de la criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, en vue de recenser les bonnes pratiques, les lacunes et les facteurs de vulnérabilité dans c e domaine, et demande à la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, agissant en coordination avec le Bureau de lutte contre le terrorisme et l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, conformément aux dispositions de sa résolution 2395 (2017) , d’intégrer la question des liens entre terrorisme et criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale, dans ses évaluations et analyses de pays et d ’identifier les évolut ions récentes et les lacunes éventuelles concernant cette question ; 24. Engage les États Membres à utiliser au mieux les capacités de police de l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), notamment les bases de données et rapports d ’analyse pertinents en vue de prévenir et de combattre les liens entre terrorisme et criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale ; 25. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans un délai de douze mois, un rapport conjoint du Burea u de lutte contre le terrorisme et de l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, auquel auront contribué les entités compétentes du système des Nations Unies, notamment la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme et l ’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions, sur les mesures prises par les États Membres et les entités signataires du Pacte mondial de coordination contre le terrorisme, pour résoudre le problème des liens entre terrorisme et criminalité organisée, qu ’elle soit nationale ou transnationale ; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2483 (2019)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2483(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2483 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juillet 2019 19-12747 (F) *1912747* Résolution 2483 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8586e séance, le 25 juillet 2019 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 16 avril, sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2019/322 ) et le rapport du Secrétaire général, en date du 10 juillet, sur l ’opération des Nations Unies à Chypre (S/2019/562 ), et saluant et soutenan t sans ré serve la volonté du Secrétaire général de continuer de proposer ses bons offices pour aider les parties si elles décident ensemble de reprendre les négociations avec la volonté politique nécessaire, Soulignant que c ’est principalement aux Chypriotes qu ’il appartient de trouver une solution, et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l ’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d ’aider les parties à parvenir d ’urgence à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la question de la division de l ’île, Notant les progrès accomplis sur la voie d ’un règlement global jusques et y compris la tenue de la Conférence sur Chypre en juin 2017 , notamment les engagements pris par les dirigeants dans la Déclaration conjointe publiée le 2 avril 2017 sur la base de la Déclaration conjointe du 11 février 2014 , et rappelant le cadre en six points avancé par le Secrétaire général le 30 juin 2017 en vue de progresser encore et de surmonter les divergences qui persistent, Demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l ’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraph e 4 de sa résolution 716 (1991) , et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Se déclarant préoccupé par l ’aggravation des tensions en Méditerranée orientale au sujet de l ’exploration d ’hydrocar bures, convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu ’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable, et demandant , comme l ’a déjà fait le Secrétaire général, une action résolue visant à éviter toute nouvelle esca lade et à désamorcer les tensions, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions connexes, considérant que la participation active et réelle des femmes et le fait qu ’elles jouent un rôle m oteur sont essentiels à la consolidation de la paix à Chypre et contribueront à assurer la viabilité de tout règlement futur, se félicitant des efforts déployés pour faire se rencontrer un plus grand nombre de femmes parties prenantes des deux camps, et S/RES/2483 (2019) 19-12747 2/4 attendant avec intérêt les résultats de l ’étude d ’impact socioéconomique tenant compte de la problématique femmes -hommes à laquelle il a demandé de procéder dans sa résolution 2453 (2019) , Insistant sur l ’importance des mesures de confiance et de leur mise en œuvre rapide, et demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, la réconciliation et la participation active de la société civile, en pa rticulier des femmes et des jeunes, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu ’en raison de la situation qui règne dans l ’île, il est nécessaire de maintenir en activité la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre au -delà du 31 juillet 2019 , Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capacités de liaison et de dialogue de la mission, notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d ’établir des plans de transition et soulignant qu’il est nécessaire d’examiner régulièrement toutes les opérations de maintien de la paix, dont la Force, afin d ’en assurer l ’efficacité et l ’efficience, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernemen t grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général, sa Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, e t la haute fonctionnaire de l ’Organisation Jane Holl Lute, 1. Regrette que le processus de règlement n ’ait guère avancé depuis la conclusion de la Conférence sur Chypre organisée en 2017 et demande instamment aux parties et à tous les participants concern és de renouveler leur engagement et leur volonté politique en faveur d ’un règlement sous les auspices de l ’Organisation des Nations Unies, notamment en se concertant d ’urgence et activement avec Jane Holl Lute, haute fonctionnaire de l ’Organisation, en vue de s ’entendre sur un certain nombre de règles et ainsi permettre que des négociations axées sur les résultats aboutissent à un règlement dans les meilleurs délais ; 2. Lance un appel pour que les tensions en Méditerranée orientale s ’apaisent, et invite les dirigeants des deux communautés chypriotes et toutes les autres parties concernées à s ’abstenir de tout acte ou propos susceptible d ’entamer les chances de succès ; 3. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier la résolution 1251 (1999) ; 4. Rappelle sa résolution 2453 (2019) et demande aux deux dirigeants : a) de redoubler d ’efforts pour faire converger au plus vite le urs points de vue sur les questions essentielles ; b) de donner les moyens à tous les comités techniques de leur présenter des propositions pour examen afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d’améliorer la vie quotidienne de tous les Chypri otes ; c) de promouvoir l ’éducation à la paix sur l ’ensemble de l ’île, notamment en donnant au Comité technique pour l ’éducation les moyens d ’appliquer les recommandations figurant dans son rapport de 2017 et de lever les obstacles à la paix dans les ouvr ages scolaires, dont les manuels, de manière à renforcer la confiance entre les communautés ; d) d’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit par l ’intermédiaire de messages S/RES/2483 (2019) 3/4 19-12747 public s sur les points de convergence et sur l ’avenir, en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents et en s ’abstenant de tout acte ou discours qui risquerait de faire dérailler le processus de règlement ou d ’en entraver la réussite ; e) d’appuy er davantage la participation de la société civile aux efforts de paix, et de lui garantir un rôle véritable, en particulier en renforçant l ’implication des organisations de femmes et de jeunes dans le processus, y compris en donnant au Comité technique de l’égalité des sexes les moyens de se réunir et d ’élaborer un plan d’action promouvant la participation des femmes aux pourparlers de paix et en apportant un soutien direct aux organisations de la société civile et en les encourageant à développer les cont acts intercommunautaires et la confiance ; 5. Invite les deux parties et toutes les parties concernées, avec l ’aide de la Force agissant dans le cadre de son rôle de liaison, à redoubler d ’efforts pour mettre en place un mécanisme de contacts directs au n iveau militaire, et à continuer d ’étudier les moyens d ’établir des mécanismes et de renforcer les initiatives existantes pour dissiper de manière efficace les tensions, multiplier les démarches conjointes en matière pénale et faciliter le règlement des que stions qui intéressent toute l ’île et donc l’ensemble des Chypriotes ; 6. Se félicite des progrès accomplis récemment dans l ’interopérabilité des systèmes de téléphonie mobile dans toute l ’île, demande instamment l’application de toutes les autres mesures de confiance convenues, y compris celles approuvées par les dirigeants lors de leur réunion du 26 février 2019 , et espère que de nouvelles mesures seront arrêtées d ’un commun accord et mises en œuvre, notamment des mesures de confiance militaires ; 7. Salue les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre et engage toutes les parties à resserrer rapidement leur coopération avec le Comité, notamment en lui donnant plein accès à toutes les zones et en répondant sans délais aux demandes d’informations d’archives concernant d ’éventuels lieux d ’inhumation ; 8. Exprime son plein appui à la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre et décide d’en proroger le mandat jusqu ’au 31 janvier 2020 ; 9. Se déclare vivement préoccupé par l ’augmentation du nombre de violations du statu quo militaire le long des lignes de cessez -le-feu, prie les deux parties et toutes les parties concernées de respecter les pouvoirs dévolus à la Force dans la zone tampon et la délimitation de celle -ci, et demande instamment aux parties d’appliquer les dispositions de l ’aide-mémoire 2018 des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité dans la zone tampon ; 10. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le st atu quo militaire antérieur au 30 juin 2000 et rappelle le statut de Varosha, tel que défini dans les résolutions pertinentes ; 11. Demande aux deux parties d ’accepter et d ’exécuter un plan de travail visant à débarrasser Chypre de toutes ses mines, amorç ant ainsi la mise en œuvre de l’accord conclu le 26 février 2019 ; 12. Prie le Secrétaire général de renforcer les effectifs féminins de la Force conformément à sa résolution 2242 (2015) et de veil ler à ce que les femmes soient pleinement et véritablement associées à tous les aspects des opérations ; 13. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que le s données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, S/RES/2483 (2019) 19-12747 4/4 notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se décl are de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en uniforme des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et réco mpenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’Organisation de l ’appliquer à la Force comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) ; 14. Prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la Force respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement i nformé des progrès faits par la mission à cet égard, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les memb res du personnel, l ’organisation d ’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, l ’ouverture rapide d ’enquêtes en cas d ’allégations, selon qu’il conviendra, et de prendre des mesures appropriées pour amener les auteurs d’actes répréhens ibles à en répondre et rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu ’elles ont commis des actes d ’exploitation ou de violence sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 15. Prie le Secrétaire général de lui présenter d ’ici au 15 novembre 2019 un rapport sur sa mission de bons offices, notamment sur les progrès réalisés pour parvenir à un point de départ consensuel en vue de négociations constructives, axées sur les résultats et qui aboutissent à un règlement, engage les dirigean ts des deux communautés à tenir la mission de bons offices du Secrétaire général informée, par écrit, des mesures qu ’ils ont prises à l ’appui des dispositions pertinentes de la présente résolution en vue de parvenir à un règlement global et durable, prie é galement le Secrétaire général de faire figurer les informations ainsi reçues dans son rapport sur sa mission de bons offices, et prie en outre le Secrétaire général de lui présenter d ’ici au 10 janvier 2020 un rapport sur l ’application de la présente résolution, y compris des informations supplémentaires sur la meilleure façon de renforcer le rôle de la Force dans la zone tampon pour apaiser les tensions, et de le tenir au courant de la situation en tant que de besoin ; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2484 (2019)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2484(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2484 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 29 août 2019 19-14773 (F) *1914773* Résolution 2484 (2019 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8607e séance , le 29 août 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse sur la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Mali, insistant sur le fait qu e c’est avant tout aux autorités maliennes qu’il incombe d ’assurer la stabilité et la sécurité sur l ’ensemble du territoire malien, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main les initiatives en faveur de la paix et de la sécurité, Rappelant les dispositions de l ’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali (« l’Accord »), dans lequel il a été invité à appuyer pleinement et à suivre de près sa mise en œuvre et à prendre, le cas échéant, des mesures contre quiconque entraverait l’exécution de s engagements qui y sont contenus et la réalisation des objectifs poursuivis, Constatant que davantage de progrès ont été accomplis pendant l ’année écoulée qu’au cours des premières années qui ont suivi la signature de l ’Accord, période qui a été marquée par la lenteur de la mise en œuvre, notant qu’un certain degré de volonté politique associé à des pressions internationales, notamment la perspective de sanctions, ont joué un rôle important dans l ’obtention de ces résultats positifs, exprimant sa vive impatience face aux retards persistants pris par les parties dans l ’application intégrale de dispositions clefs de l ’Accord, notant également que ces retards continus contribuent à créer un vide politique et sécuritaire qui compromet la stabilité e t le développement du Mali ainsi que la viabilité de l ’Accord , soulignant qu’il importe que les parties s’emploient davantage à s ’approprier la mise en œuvre de l ’Accord et à lui donner la priorité, et soulignant également qu’il importe de garantir la part icipation pleine , effective et véritable des femmes dans les mécanismes créés dans le cadre de l ’Accord, pour en appuyer et en surveiller la mise en œuvre, Rappelant les dispositions de la résolution 2480 (2019) par laquelle il a exhorté les parties maliennes à prendre immédiatement des dispositions concrètes pour mettre en œuvre les mesures prioritaires énumérées au paragraphe 4 de la résolution 2480 (2019) avant la fin du mandat actuel de la MINUSMA, engagé le Groupe d ’experts créé en application de la résolution 2374 (2017) (« le G roupe d ’experts ») à identifier, dans ses rapports et ses mises à jour périodiques, les parties qui n ’appliqueraient pas ces mesures prioritaires, et exprimé son intention, si ces mesures prioritaires n ’étaient pas mises en œuvre avant la fin du mandat act uel de la MINUSMA, d ’appliquer les mesures prévues dans la résolution 2374 (2017) aux personnes et entités qui feraient ainsi obstacle à la mise en œuvre de l ’Accord ou la menaceraient, S/RES/2484 (2019) 19-14773 2/2 Insistant sur le fait que toutes les parties à l ’Accord partagent la responsabilité principale d ’enregistrer des progrès constants dans la mise en œuvre de celui -ci, Prenant note des décisions du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali en date des 20 décembre 2018 et 10 juillet 2019 d’inscrire plusieurs personnes sur la liste des personnes et entités visées par les mesures prévues par la résolution 2374 (2017) (« la Liste »), et prenant note également de l’intention du Comité d ’envisager de radier ces personnes de la Liste s i les mesures prioritaires énumérées au paragraphe 4 de la résolution 2480 (2019) sont pleinement appliquées et si les personnes désignées cessent toute activité illicite, notamment celles mentionné es dans l ’exposé des motifs, mais soulignant qu’il n’a pas encore constaté de progrès suffisants qui justifieraient d ’envisager une telle mesure, Répétant que les personnes ou entités inscrites sur la Liste ne bénéficieront d’aucun appui financier, opérat ionnel ou logistique de la part des entités des Nations Unies déployées au Mali, et ce jusqu ’à leur radiation de la Liste, sans préjudice des dérogations prévues aux paragraphes 2, 5, 6 et 7 de la résolution 2374 (2017) , Prenant note du rapport final ( S/2019/636 ) du Groupe d ’experts, Notant qu’il importe de poursuivre la coopération et l ’échange d ’informations entre le Groupe d ’experts et toutes les autres entités des Nations Unies opérant au Mali, dans le cadre de leurs mandats et de leurs capacités, Constatant que la situation au Mali co ntinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 31 août 2020 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 7 de la résolution 2374 (2017) ; 2. Réaffirme que lesdites mesures s ’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, conformément aux paragraphes 8 et 9 de la résolution 2374 (2017) ; 3. Décide de proroger jusqu ’au 30 septembre 2020 le mandat du Groupe d’experts énoncé aux paragraphes 11 à 15 de la résolution 2374 (2017) et de renouveler sa dema nde faite à la MINUSMA au paragraphe 16 de cette résolution, déclare son intention de réexaminer le mandat du Groupe d ’experts et de se prononcer, le 31 août 2020 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences de ceux qui sont à l ’heure actuelle membres dudit Groupe d ’experts ; 4. Prie le Groupe d ’experts d e lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 29 février 2020 au plus tard, et un rapport final, le 15 août 2020 au plus tard, et de lui adresser au besoin d ’autres rapports périodiques dans l’intervalle ; 5. Réaffirme les dispositions concernant la notification et la révision des mesures énoncées dans la résolution 2374 (2017) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2485 (2019)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2485(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2485 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 29 août 2019 19-14794 (F) *1914794* Résolution 2485 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8610e séance, le 29 août 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) , 2115 (2013) , 2172 (2014 ), 2236 (2015) , 2305 (2016) , 2373 (2017) et 2433 (2018) , ainsi que les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse concernant la situation au Liban, en p articulier celles des 19 décembre 2016, 27 mars 2018, 9 août 2018 et 8 février 2019, Se félicitant des progrès réalisés dans la réactivation des institutions étatiques libanaises, de la tenue d ’élections législatives le 6 mai 2018, les premières depuis 2009, de la formation d ’un nouveau gouvernement libanais le 30 janvier 2019, ainsi que de l ’adoption le 19 juillet d ’un budget pour 2019, tout en soulignant qu ’il est nécessaire que tous les acteurs politiques contribuent au bon fonctionnement du Gouvernemen t et de toutes les institutions étatiques, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 7 juillet 2019 tendant à ce que le mandat de la For ce intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) soit prorogé, sans modification, pour une nouvelle période d ’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre par laquelle le Secrétaire général a recommandé cette prorogation à la Présidente du Conseil le 1er août 2019 ( S/2019/619 ), Réaffirmant son ferme attachement à l ’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant également son attachement à l ’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d ’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme prévu dans ladite résolution, Se déclarant préoccupé par l ’absence persistante de progrès réalisés sur la voie de l’instauration d ’un cessez -le-feu permanent et dans la mise en œuvre d ’autres dispositions essentiell es de la résolution 1701 (2006) plus de 10 ans après son adoption, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d ’efforts, notamment en étudiant des solutions concrètes avec le Coordonna teur spécial du Secrétaire général S/RES/2485 (2019) 19-14794 2/8 et le commandant de la FINUL, pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Exprimant la vive préoccupation que lui inspirent toutes les violations liées à la résolution 1701 (2006) signalées par le Secrétaire général dans ses rapports, et rappelant qu’il importe que le Gouvernement libanais exerce son c ontrôle sur l’ensemble du territoire libanais, Soulignant que les violations de la cessation des hostilités risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parties ni la région ne peuvent se permettre, Exhortant toutes les parties à n ’épargner auc un effort pour pérenniser la cessation des hostilités, à faire preuve du plus grand calme et de la plus grande retenue, et à s ’abstenir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hostilités ou de déstabiliser la région, Souligna nt qu’il importe que l ’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée par toutes les parties, Rappela nt qu’il est extrêmement important que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue en tous ses points, notant avec inquiétude que la FINUL n ’a toujours pas pu accéder à tous les sites se trouvant au nord de la Ligne bleue où ont été découverts des tunnels traversant la Ligne, lesquels constituent une violation de la résolution 1701 (2006 ) selon la FINUL, appelant les autorités libanaises à conclure rapidement toutes les enquêtes nécessaires, se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquage de la Ligne bleue, et engageant les parties à redoubler d ’efforts, en coopération avec la FINUL, notamment dans le cadre du mécanisme tripartite, pour continuer de s ’employer à délimiter et à marquer la Ligne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser dans le marquage des points contestés, comme recommandé dans le bilan strat égique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives d ’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, Réaffirmant sa volonté de ne pas laisser de tels actes d ’intimidation empêcher la FINUL de s ’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , rappelant à toutes les parties qu ’elles sont tenues de garantir la sécurité des membres du personnel de la FINUL et de faire en sorte qu ’ils jouissent d ’une liberté de circulation complète et sans entrave, continuant de respecter le mandat d ’appui distinct confié au Groupe d ’observateurs au Liban, condamnant avec la plus grande fermeté l ’attaque perpétrée contre les forces de la FINUL le 4 août 2018 près de la ville de M ajdal Zoun, dans le sud du Liban, et rappelant qu’il importe que les autorités libanaises communiquent rapidement à la FINUL des informations actualisées à ce sujet, Réaffirmant également qu’il importe que le Gouvernement libanais étende son autorité à l ’ensemble du territoire libanais, conformément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) et aux dispositions pertinentes des Accords de Taëf, Engageant toutes les parties libanaises à reprendre les discussions en vue d’atteindre un consensus sur une stratégie de défense nationale, comme proposé par le Président libanais et le Ministre liban ais de la défense le 29 avril 2019, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux Accords de Taëf, Se félicitant de l’élaboration du premier Plan d ’action national libanais pour les femmes et la paix et la sécurité, et encouragean t le Gouvernement libanais à l ’adopter S/RE S/2485 (2019) 3/8 19-14794 et à l ’appliquer au plus vite, avec le concours de la FINUL et des groupes de femmes de la société civile, et à faire en sorte que les femmes participent pleinement, effectivement et véritablement à la prise de décisi ons à tous les niveaux et à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamism e et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL, et soulignant qu’il faut impérativement doter celle -ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l ’exécutio n de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu ’une force internationale soit déployée pour l ’aider à exercer son autorité sur l ’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures néce ssaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d ’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à to ute tentative visant à l ’empêcher par la force de s ’acquitter de son mandat, Saluant le rôle crucial que jouent l ’Armée et les services de sécurité libanais, les seules forces armées légitimes au Liban, pour ce qui est d ’étendre et de maintenir l’autorité du Gouvernement libanais, en particulier dans le sud du pays, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y compris la menace que fait peser le terrorisme, et l’engagement résolu de la communauté internationale à appuyer l ’Armée libanaise, contribuan t ainsi à ce qu ’elle soit mieux à même d ’assurer la sécurité au Liban, et notant également l ’utilité de ce renforcement des capacités de l ’Armée libanaise en ce qui concerne ses efforts de coordination avec la FINUL aux fins de l ’application du mandat de cette dernière, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérati ons de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence d es performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, et soulignant qu’il convient d ’évaluer régulièrement la performance de la FINUL pour que la Mission conserve les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat, Rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait demandé au Secrétaire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, dans la limite des ressources existantes, une stratégie révisée visant à doubler le nombre de femmes dans les contingents militair es et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Conscient de la nécessité d ’examiner régulièrement toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l ’efficacité à moindre coût, et notamment d’examine r celles de la Force s ’il y a lieu, compte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain, Ayant à l ’esprit les priorités stratégiques et les recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 ( S/2012/151 ) à l’issue du bilan S/RES/2485 (2019) 19-14794 4/8 stratégique de la FINUL, prenant note de sa lettre du 8 mars 2017 ( S/2017/202 ) au sujet du bilan le plus récent, et soulignant qu’il convient de le tenir informé de la suite donnée à ce bilan, Exhortant les États Membres à aider au besoin l ’Armée libanaise pour lui permettre de s ’acquitter de sa mission conformément à la résolution 1701 (2006) , Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 août 2020 le mandat actuel de la FINUL ; 2. Salue le rôle positif joué par la FINUL, dont le déploiement aux côtés de l’Armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l ’Armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande que cette coopération se renforce davantage sans préjudice du mand at de la FINUL ; 3. Affirme son attachement ferme et continu à l ’actuel mandat de la FINUL et demande l’application intégrale de sa résolution 1701 (2006) ; 4. Appelle à nouveau Israël et le Liban à appuyer un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments énoncés au paragraphe 8 de sa résolution 1701 (2006) ; 5. Réaffirme avec force qu’il est nécessaire que l ’Armée libanaise se déploie de façon efficace et durable dans le sud du pays et dans les eaux territoriales libanaises à un rythme accéléré afin que les dispositions de la résolution 1701 (2006) soient appliquées dans leur intégralité, prie le Secrétaire général d ’évaluer, dans ses futurs rapports, les progrès accomplis à cet égard, et demande à la FINUL et à l ’Armée libanaise de poursuivre le Dialogue stratégique ayant pour but d ’analyser les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir une série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL et celles de l ’Armée libanaise ; 6. Rappelle qu’il a demandé que l ’Armée libanaise et le Secrétaire général établissent conjointement et sans tarder un calendrier précis pour les déploiements visés au paragraphe 5, afin de mesurer les progrès accomplis par celle -ci dans la mise en œuvre des tâches prescrites dans la résol ution 1701 (2006) ; 7. Demande de nouveau au Gouvernement libanais de présenter son plan pour accroître ses capacités navales dans les plus brefs délais, notamment avec l ’appui approprié de la comm unauté internationale, en vue, à terme, de réduire les effectifs du Groupe d ’intervention navale de la FINUL et de transférer les responsabilités de celle -ci à l ’Armée libanaise, en étroite conjonction avec le renforcement effectif des capacités de la mari ne libanaise, et prend note à cet égard de la lettre datée du 12 mars 2019 adressée à l ’Organisation des Nations Unies dans laquelle il est fait état de la volonté du Gouvernement libanais et de ses efforts constants en ce sens ; 8. Prie le Secrétaire gé néral, conformément aux meilleures pratiques mondiales dans le domaine du maintien de la paix et en étroite consultation avec les parties concernées, de procéder à une évaluation des ressources et des moyens de la FINUL afin de déterminer s ’ils sont toujou rs propres à améliorer l ’efficacité et l’efficience de la coopération entre la FINUL et le Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, en tenant compte du plafond des effectifs et de la composante civile de la Force, et de lui en rendr e compte, au plus tard le 1er juin 2020 ; 9. Encourage de nouveau le Gouvernement libanais dans son intention de déployer un régiment modèle et un patrouilleur dans la zone d ’opérations de la FINUL S/RE S/2485 (2019) 5/8 19-14794 pour améliorer l ’application de la résolution 1701 (2006) et asseoir l ’autorité de l ’État libanais, rappelle à cet égard la déclaration conjointe publiée le 15 mars 2018 à la fin de la Conférence de Rome, en particulier le concept d ’un nouveau ré giment modèle proposé par le Liban dans le cadre du Dialogue stratégique en cours entre l ’Armée libanaise et la FINUL, prend note du calendrier proposé par le Liban pour le déploiement du régiment modèle, et demande à l’Armée libanaise et à la FINUL de renforcer leurs actions coordonnées ; 10. Demande instamment que soit intensifié l ’appui international apporté à l’Armée libanaise et à toutes les institutions de sécurité de l ’État, qui sont les seules forces armées légitimes du Liban, aux fins de l ’exécut ion du plan de développement des capacités de l ’Armée et dans le contexte du Groupe international d ’appui au Liban, sous la forme d ’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l’Armée libanaise a le plus cruellement besoin de soutien, en p articulier la lutte antiterroriste, la protection des frontières et les capacités navales ; 11. Condamne toutes les violations de la Ligne bleue, qu ’elles soient commises par la voie aérienne ou par la voie terrestre, et demande fermement à toutes les par ties de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute violation de la Ligne bleue et de la respecter sur toute sa longueur, et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et avec la FINUL ; 12. Salue le rôle constructif joué p ar le mécanisme tripartite, qui permet de faciliter la coordination et de désamorcer les tensions, reconnaît les efforts déployés par les responsables de la mission, qui ont permis de stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et d ’instaur er la confiance entre les parties, et exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l ’action qu ’elle continue de mener auprès des deux parties pour favoriser la mise en place de dispositifs de liaison et de coordination et l’établissement de disposit ifs pratiques sur le terrain et pour continuer de veiller à ce que le mécanisme tripartite permette aux parties d ’examiner un éventail de questions plus large ; 13. Souligne qu’il faut renforcer la coopération entre la FINUL et le Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, dans le but d ’améliorer l’efficacité des missions à moindre coût, se félicite à cet égard des premières améliorations apportées par l ’Organisation des Nations Unies à l ’efficacité à moindre coût de la coordination entre la FINUL et le Bureau suivant les axes énoncés par le Secrétaire général dans sa lettre datée du 31 décembre, et engage ce dernier à continuer d ’œuvrer en ce sens conformément à ce que prévoit l ’annexe III de son rapport daté du 16 juillet 2019 ; 14. Demande instamment à toutes les parties d ’honorer scrupuleusement l’obligation qu ’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies, demande que la FINUL et l ’Armée libanaise continuent de coopérer, en particulier en effectuant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplacements, et demande de nouvea u que l’enquête ouverte par le Liban sur toutes les attaques perpétrées contre la FINUL et son personnel, en particulier celle du 4 août 2018, soit rapidement menée à bien afin que leurs auteurs soient traduits en justice ; 15. Engage instamment toutes le s parties à veiller à ce que la FINUL jouisse d’une liberté de circulation pleine et entière et d ’un accès sans entrave à la Ligne bleue sur toute sa longueur, conformément au mandat et aux règles d ’engagement de la Force, notamment en évitant toute condui te qui mette en danger le personnel des Nations Unies, condamne toute tentative visant à entraver la liberté de circulation du personnel de la FINUL et demande au Gouvernement libanais de faciliter les S/RES/2485 (2019) 19-14794 6/8 déplacements de la FINUL, conformément à la résolution 1701 (2006) , dans le respect de la souveraineté du Liban ; 16. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général à la réalisation de progrès tangible s vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , ainsi qu ’au règlement de toutes les questions laissées en suspens dans l ’application de se s résolutions 1701 (2006) , 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions sur le sujet ; 17. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait ; 18. Demande de nouveau à tous les États d ’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d ’une zone d ’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL ; 19. Rappell e le paragraphe 15 de la résolution 1701 (2006) , conformément auquel tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher, de la part de leurs ressortissants ou à partir de leurs ter ritoires ou au moyen de navires de leur pavillon ou d ’aéronefs de leur nationalité, la vente ou la fourniture d ’armes et de matériel connexe à toute entité ou personne se trouvant au Liban, sauf autorisation du Gouvernement libanais ou de la FINUL ; 20. Agissant en appui à la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l ’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, rappelle qu’il a autorisé la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses moyens, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, à résister aux tentatives visant à l ’empêcher par la force de s ’acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat qu ’il lui a confié, et à protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, à assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement libanais, à protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques ; 21. Se félicite des changements opérationnels ado ptés à la FINUL en application des résolutions 2373 (2017) et 2433 (2018) , et prie à nouveau le Secrétaire général de réfléchir aux moyens d ’améliorer l ’action menée par la FINUL pour appliquer les dispositions énoncées au paragraphe 12 de la résolution 1701 (2006) et au paragraphe 14 de la présente résolution, y compris à ce qui peut ê tre fait pour améliorer la visibilité de la Force, notamment par l ’organisation de patrouilles et d’inspections, dans le cadre de son mandat et dans les limites de ses moyens ; 22. Rappelle qu’il a décidé, au paragraphe 14 de sa résolution 1701 (2006) , que la FINUL devait prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande et l’aider, dans les limites de ses moyens, à appliquer les dispositions de ladite résolution ; 23. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et pour faire intégralement respecter le cod e de conduite des Nations Unies par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la Force respecte pleinement la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l ’exploitation et des S/RE S/2485 (2019) 7/8 19-14794 atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la mission à cet égard, et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, nota mment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel, l ’organisation d ’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, l ’ouverture rapide d ’enquêtes en cas d’allégations, selon qu ’il conviendra, et à prendre les mesures qui s ’imposent pour amener les auteurs d ’actes répréhensibles à en répondre et rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu ’elles ont commis des actes d ’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 24. Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général en vue d ’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qu i définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l ’Organisation de l ’appliquer à la Force comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d ’évaluation de la performance en vue d’aider les pays fournisseurs de contingents à se conformer aux normes des Nations Unies et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents de s’employer à augmenter le nombre de femmes au sein de la Force et de veiller à ce que ces dernières partic ipent pleinement, effectivement et véritablement à tous les aspects des opérations ; 25. Prie la FINUL de considérer la problématique femmes -hommes comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat et d ’aider les autorités libanaise s à garantir la participation pleine et entière des femmes et leur représentation à tous les niveaux de prise de décisions, dans toutes les activités de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, et demande que la FINUL lui présente des rapport s plus détaillés sur la question ; 26. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l ’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois ou chaque fois qu ’il le jugera nécessaire, de l ’informer sans tarder et en détail de toutes les violations de sa résolution 1701 (2006) , des atteintes portées à la souveraineté du Liban et des entraves à la liberté de circulatio n de la FINUL, de joindre à son rapport une annexe améliorée sur l ’application de l ’embargo sur les armes, et de lui communiquer des informations sur les secteurs auxquels la Force n ’a pas accès et les raisons de ces restrictions, les éléments qui pourraie nt menacer la cessation des hostilités et la réponse de la FINUL, ainsi que des informations sur l ’application des recommandations issues du bilan stratégique de 2016 -2017 et sur les autres améliorations qu ’il conviendrait d ’apporter afin que la Force s ’acquitte au mieux de son mandat, et prie également le Secrétaire général de continuer de lui donner des informations concrètes et détaillées sur les questions susmentionnées, conformément aux changements introduits pour améliorer l ’établissement des rapports depuis l’adoption des résolutions 2373 (2017) et 2433 (2018) ; S/RES/2485 (2019) 19-14794 8/8 27. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008 ; 28. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2486 (2019)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2486(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2486 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 12 septembre 2019 19-15670 (F) *1915670* Résolution 2486 (2019) Adoptée par le Con seil de sécurité à sa 8615e séance, le 12 septembre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) et 2434 (2018) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Prenant note des rapports du Secrétaire général sur la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2019/19 et S/2019/682 ), Exprimant son appui sans réserve aux efforts que déploient la MANUL et le Représentant spécial du Secrétaire général, Ghassan Salamé, et soulignant le rôle central joué par l ’Organisation des Nations Unies pour faciliter un processus politique inclusif dirigé et maî trisé par les Libyens, Engageant toutes les parties à œuvrer ensemble dans un esprit de compromis, à s’abstenir de toute action susceptible de compromettre le processus politique, à faire preuve de retenue, à protéger les civils et à s ’engager sérieusemen t sur la voie de la réconciliation nationale, rappelant qu’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye, et appelant à nouveau toutes les parties à s ’engager en faveur d ’un cessez -le- feu durable et d ’un dialogue politique sous la direction du Repré sentant spécial du Secrétaire général, Se déclare gravement préoccupé par les hostilités qui se poursuivent à Tripoli et dans les environs ainsi que par le fait que les infrastructures civiles sont prises pour cibles, et s’inquiétant de ce que le conflit est exploité par des groupes terroristes et par des groupes extrémistes violents, Demandant instamment que les femmes participent pleinement, effectivement et véritablement à toutes les activités liées à la transition démocratique, au règlement des confli ts et à la consolidation de la paix, et appuyant les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général pour favoriser le renforcement du rôle et de la participation des femmes venant de tous les horizons de la société libyenne au processus politique et aux institutions publiques, Rappelant que les parties libyennes ont pris l ’engagement de collaborer dans une logique constructive avec l ’Organisation des Nations unies pour organiser des élections législatives et présidentielles crédibles et pacifiques et de respecter les S/RES/2486 (2019) 19-15670 2/4 résultats de ces scrutins, comme convenu à Paris en mai 2018, à Palerme en novembre 2018 et à Abou Dhabi en février 2019, se félicitant du travail accompli par la Haute Commission électorale nationale et par le Comité centra l des élections municipales pour préparer et conduire les élections nationales et municipales, se félicitant également du concours que la MANUL apporte à cette entreprise, et reconnaissant le rôle essentiel que le Représentant spécial du Secrétaire général joue dans les consultations menées avec les parties libyennes pour poser les bases constitutionnelles des élections et adopter les lois électorales nécessaires, Demandant à nouveau à tous les Libyens de contribuer dans un esprit constructif à l’unificati on des institutions militaires et économiques libyennes, à la constitution de forces nationales de sécurité unifiées et renforcées, placées sous le contrôle des autorités civiles, et à l ’unification de la Banque centrale de Libye, Conscient qu’il est néce ssaire de planifier le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés et d ’édifier une architecture de sécurité inclusive et placée sous le contrôle des autorités civiles pour toute la Libye, Se félicitant du dialogue économique qui se tient en Libye et dans la région et du rôle que la MANUL joue à l ’appui de cette initiative, demandant aux autorités libyennes d ’améliorer la situation de trésorerie et de lutter contre l ’économie de prédation, notamment les taux de change sur le marché noir, rappelant que le Premier Ministre Serraj a demandé à la MANUL et au Représentant spécial du Secrétaire général de faciliter l ’examen financier des institutions économiques et financières et d’accompagner les efforts visant à réunifier ces institutio ns, soulignant qu’il importe de collaborer avec les institutions financières internationales, et s’inquiétant de l’immixtion de groupes armés dans les institutions souveraines de la Libye, Rappelant que les ressources pétrolières de la Libye doivent profi ter à tous les Libyens et rester sous le contrôle exclusif de la National Oil Corporation, et que le Gouvernement d ’entente nationale conserve le contrôle exclusif des institutions économiques et financières du pays, avec la responsabilité d ’assurer la dis tribution équitable des ressources dans tout le pays, Rappelant également qu’il est nécessaire que les États Membres cessent de soutenir les institutions parallèles qui ne sont pas parties à l ’Accord politique libyen, comme il est précisé dans celui -ci, et cessent tout contact officiel avec elles, Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Libye, à savoir la dégradation des conditions de vie et l ’insuffisance de services de base, ainsi que par la situation dans la quelle se trouvent les migrants, les réfugiés et les déplacés, qui sont notamment exposés à la violence sexuelle et fondée sur le genre, et engageant les autorités libyennes à atténuer d ’urgence les souffrances du peuple libyen en accélérant la prestation des services publics, Exhortant toutes les parties à prévenir et à combattre la violence sexuelle en temps de conflit et engageant les autorités libyennes à mettre fin à l ’impunité des auteurs de crimes de violence sexuelle et fondée sur le genre conformé ment à ses résolutions applicables, en particulier la résolution 1325 (2000) , Réaffirmant que toutes les parties doivent se conformer aux obligations que leur imposent le droit international humani taire et le droit international des droits de l’homme, selon qu ’il convient, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l ’homme doit répondre de ses actes, Engageant les autorités libyennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur les violations du droit international des droits de l ’homme et sur les informations faisant état de violations des droits de l ’homme, dont des faits de torture, S/RES/2486 (2019) 3/4 19-15670 de violence sexuelle et fondée sur le genre et de mauvais traitement commis dans les prisons et les centres de détention, et pour en traduire les auteurs en justice, Se déclarant à nouveau préoccupé par le trafic de migrants et de réfugiés et par la traite d ’êtres humains qui sévissent sur le territoire libyen, et se félicitant du travail mené par la MANUL pour coordonner et appuyer la fourniture de l ’aide humanitaire aux réfugiés et aux migrants, Demandant à nouveau à tous les États Membres d ’appuyer sans r éserve les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire général, engageant les États Membres à user de leur influence auprès des parties pour parvenir à un cessez -le-feu et relancer un processus politique inclusif, et demandant à nouveau à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MANUL, notamment en prenant toutes les mesures voulues pour garantir la sécurité et la totale liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Soulignant qu’il impo rte de veiller à ce que les mesures de sanction existantes soient pleinement appliquées et à ce que les violations soient signalées au Comité des sanctions concernant la Libye, et rappelant à cet égard que les personnes et entités se livrant ou prêtant leu r concours à des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye peuvent faire l ’objet de sanctions ciblées conformément à la résolution 2441 (2018) , Engageant tous les États Membres à respecter pleinement l ’embargo sur les armes conformément à la résolution 2441 (2018) et à toutes les résolutions précédentes sur la question , et engageant également tous le s États Membres à ne pas intervenir dans le conflit et à ne pas prendre de mesures susceptibles d ’aggraver le conflit, Rappelant qu’il a constaté, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation e n Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 septembre 2020 le mandat de la MANUL, mission politique spéciale intégrée placée sous la direction du Représentant spécial du Secrétaire général et cha rgée de mener des activités de médiation et des missions de bons offices dans le strict respect du principe d ’appropriation nationale en vue d’appuyer : i) Un processus politique inclusif et un dialogue sur la sécurité et l’économie ; ii) La poursuite d e la mise en œuvre de l ’Accord politique libyen ; iii) Le renforcement des dispositions du Gouvernement d ’entente nationale en matière de gouvernance, de sécurité et d ’économie, et notamment la réforme économique en collaboration avec des institutions fin ancières internationales ; iv) Un éventuel cessez -le-feu ; v) Les étapes ultérieures de la transition libyenne, y compris le processus constitutionnel et l ’organisation des élections ; 2. Décide également que, sous réserve des contraintes opérationnel les et des conditions de sécurité, la MANUL doit s ’acquitter des tâches suivantes : i) Apporter une assistance aux principales institutions libyennes ; ii) Appuyer, sur demande, la fourniture de services essentiels et l’acheminement de l ’aide humanitair e, dans le respect des principes humanitaires ; iii) Surveiller la situation des droits de l ’homme et en rendre compte ; S/RES/2486 (2019) 19-15670 4/4 iv) Appuyer la sécurisation des armes incontrôlées et du matériel connexe et lutter contre leur prolifération ; v) Coordonner l ’assistance internationale et appuyer, en lui fournissant conseils et assistance, le Gouvernement d ’entente nationale dans son action visant à stabiliser les zones sortant de conflit, y compris celles qui ont été libérées du contrôle de Daech ; 3. Prie le Secr étaire général d ’évaluer les mesures à prendre pour parvenir à un cessez -le-feu durable, le rôle que pourrait jouer la MANUL dans la fourniture d ’un appui modulable concernant le cessez -le feu et ce qui devrait être fait pour relancer le processus politiqu e, et de rendre compte dans ses rapports périodiques des progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs ; 4. Rappelle qu’il a décidé que tous les États Membres devaient respecter l’embargo sur les armes conformément à la résolution 2441 (2018) et toutes ses résolutions précédentes sur la question, demande à tous le s États Membres de ne pas intervenir dans le conflit et de ne prendre aucune mesure susceptible d ’aggraver le conflit, se félicite des efforts déployés par le Groupe d ’experts du Comité des sanctions concernant la Libye pour enquêter sur les violations de l’embargo, et souligne son intention de veiller à ce que ceux qui le violent répondent de leurs actes devant le Comité des sanctions ; 5. Prie la MANUL d ’adopter systématiquement une démarche soucieuse d’équité entre les sexes dans l ’exécution de son mand at et d ’aider le Gouvernement d’entente nationale à assurer la participation pleine, effective et véritable des femmes à la transition démocratique, aux efforts de réconciliation, au secteur de la sécurité et aux institutions nationales, ainsi que la prote ction des femmes et des filles contre les violences sexuelles et fondées sur le genre en conformité avec la résolution 1325 (2000) ; 6. Constate que, depuis le 30 mars 2016, la MANUL a progressivem ent établi une présence constante en Libye, et se félicite des progrès accomplis par la Mission pour rétablir une présence à Tripoli, à Benghazi et dans d ’autres parties de la Libye au fur et à mesure que les conditions de sécurité le permettent ; 7. Accu eille avec satisfaction les progrès accomplis par la MANUL dans la mise en œuvre d ’une stratégie politique globale et d ’une plus grande intégration et coordination stratégique de la Mission et des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Libye pour soutenir l ’action menée sous la conduite du Gouvernement d ’entente nationale en vue de la stabilisation du pays et invite la Mission à poursuivre ses efforts en ce sens ; 8. Prie le Secrétaire général de continuer de lui rendre compte tous les 60 jours au moins de la mise en œuvre de la présente résolution ; 9. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport, selon qu ’il conviendra, après la tenue de consultations avec les autorités libyennes, sur les recommandations concernant l ’appui que doit apporter la MANUL aux étapes ultérieures de la transition libyenne et les dispositions en matière de sécurité devant permettre à la Mission de rester agile et apte à faire face à l ’évolution de la situation sur le terrain ; 10. Décide de rester activ ement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2487 (2019)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2487(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2487 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 12 septembre 2019 19-15673 (F) *1915673* Résolution 2487 (2019 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8616e séance , le 12 septembr e 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence concernant le processus de paix en Colombie, Se réjouissant que ses membres aient eu l ’occasion de se rendre en Colombie du 11 au 14 juillet 2019 et de rencontrer les parties et d ’autres acteurs, Saluant les progrès accomplis sur la voie de la paix en Colombie depuis l’adoption de l ’Accord final pour la fin du conflit et la construction d ’une paix stable et durable (l ’Accord final) et exhortant les parties, avec le soutien des institutions publiques et des forces de sécurité compétentes ainsi que de la société civile, à unir leurs efforts afin de pérenniser les progrès accomplis et de résoudre les problèm es rencontrés au moyen de la mise en œuvre intégrale de l ’Accord final, Rappelant en particulier sa résolution 2366 (2017) , par laquelle il a mis en place la Mission de vérification des Nations Uni es en Colombie (la « Mission de vérification ») chargée de contrôler la mise en application, par le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée populaire (FARC -EP), des clauses 3.2 et 3.4 de l ’Accord final, comme le pré voit la clause 6.3.3 de celui -ci, et rappelant le rôle constructif joué par la Mission de vérification à cet égard, Prenant acte de la lettre du Président colombien en date du 12 juillet 2019, dans laquelle celui -ci a demandé une reconduction du mandat de la Mission de vérification telle que convenue par le Gouvernement colombien et la Force alternative révolutionnaire du peuple (FARC), 1. Décide de reconduire, jusqu ’au 25 septembre 2020, le mandat de la Mission de vérification, dirigée par un Représentan t spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, et les obligations concernant l ’établissement de rapports, conformément à ses résolutions 2366 (2017) , 2377 (2017) et 2435 (2018) ; 2. Se déclare disposé à coopérer avec l e Gouvernement colombien en vue d’une nouvelle reconduction du mandat de la Mission de vérification par voie d’accord entre les parties.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2488 (2019)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2488(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2488 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 12 septembre 2019 19-15659 (F) *1915659* Résolution 2488 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8617e séance, le 12 septembre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse sur la situation en République centrafricaine, Saluant les progrès considérables accomplis par les autorités centrafricaines, en coordination avec leurs partenaires internationaux, pour faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment le déploiement en cours des forces de défense et de sécurité centrafricaines et l ’adoption d ’un plan na tional de défense, d ’un concept d’emploi des forces et d ’une politique nationale de sécurité, et sachant que les autorités centrafricaines ont besoin de former et d ’équiper de toute urgence leurs forces de défense et de sécurité pour être en mesure d ’appor ter une réponse proportionnée aux menaces contre la sécurité de l ’ensemble des citoyens de la République centrafricaine, Se félicitant de la signature, le 6 février 2019 à Bangui, de l ’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centr africaine (« l’Accord ») par les autorités centrafricaines et 14 groupes armés, à l ’issue des pourparlers de paix qui se sont tenus à Khartoum du 24 janvier au 5 février 2019 dans le cadre de l ’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation et sous les auspices de l ’Union africaine, se félicitant également du consensus auquel sont parvenues les parties signataires de l’Accord au sujet de la formation d ’un gouvernement inclusif, conformément à l’article 21 de cet accord, ainsi que de l ’engagement de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l ’Afrique centrale et de l ’Organisation des Nations Unies, exhortant les autorités centrafricaines et les groupes armés signataires à appliquer l ’Accord, de bonne foi et sans tarder, afin de répon dre aux aspirations du peuple centrafricain à la paix, à la sécurité, à la justice, à la réconciliation, à l’inclusivité et au développement, et demandant aux États voisins, aux organisations régionales et à tous les partenaires internationaux de soutenir l’application de l’Accord et de coordonner leur action afin de permettre à la République centrafricaine de connaître une paix et une stabilité durables, Rappelant qu ’il avait exprimé son intention de réexaminer, avant le 30 septembre 2019 , les mesures d ’embargo sur les armes imposées aux autorités centrafricaines, en fonction des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de référence définis dans la déclaration de son président en date du 9 avril 2019 (S/PRST/2019/3 ), S/RES/2488 (2019) 19-15659 2/4 Prenant note , à cet égard, du rapport daté du 30 juin 2019 , que les autorités centrafricaines ont adressé au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine (« le Comité »), conformément au paragraphe 11 de la résolution 2454 (2019) , et de la lettre datée du 26 juillet 2019 , que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil de sécurité ( S/2019/609 ), conformément au paragraphe 10 de la résolution 2454 (2019) , Se félicitant de l ’engagemen t dont les autorités centrafricaines et leurs partenaires internationaux font preuve pour accomplir les progrès nécessaires en vue de réaliser les objectifs de référence définis dans la déclaration de son président en date du 9 avril 2019 (S/PRST/2019/3 ) et les encourageant à poursuivre leurs efforts pour résoudre les difficultés qui subsistent, Prenant note du rapport à mi -parcours ( S/2019/608 ) du Groupe d ’experts sur la République centrafricaine créé en application de la résolution 2127 (2013) et reconduit dans son mandat par la résolution 2454 (2019) , et prenant également note des recommandations du Groupe d ’experts, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Char te des Nations Unies, 1. Rappelle que, en application des mesures imposées au paragraphe 1 de la résolution 2399 (2018) et reconduites jusqu ’au 31 janvier 2020 au paragraphe 1 de la résolution 2454 (2019) , tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la ven te ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés chez eux, d ’armements et d e matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide finan cière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l ’entretien ou l ’utilisation de tous armements et matériel connexe, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire ; 2. Décide , conformément à l’intention qu ’il a exprimée au paragraphe 10 de la résolution 2454 (2019) de réexaminer les mesures d ’embargo sur les armes imposées aux autorités centrafricaines, d ’adapter les mesures édictées a u paragraphe 1 de la résolution 2399 (2018) et reconduites au paragraphe 1 de la résolution 2454 (2019) , de sorte que jusqu ’au 31 janvier 2020, elles ne s ’appliquent pas : a) aux fournitures destinées exclusivement à l ’appui de la MINUSCA et aux missions de formation de l ’Union européenne déployées en République centrafricaine, aux forces françaises, dans les conditions prévues au paragraphe 69 de la résolution 2448 (2018) , et aux forces d ’autres États Membres qui assurent une formation ou prêtent assistance sur notification préalable conformément au paragraphe 2 b) ci -après, ou à leur utilisation par ces missions et forces ; b) aux livraisons de matériel non létal et à la fourniture d ’une assistance, y compris les activités de formation opérationnelle et non opérationnelle dispensée aux forces de sécurité de la République centrafricain e, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, exclusivement destinés à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine, ou à être utilisés dans le cadre de celui -ci, en coordination avec la MINU SCA, et sur notification préalable au Comité, et demande à la MINUSCA de lui faire rapport sur la contribution de cette S/RES/2488 (2019) 3/4 19-15659 dérogation au processus de réforme du secteur de la sécurité, dans le cadre des rapports périodiques qui lui sont soumis ; c) aux fourn itures apportées en République centrafricaine par les forces soudanaises ou tchadiennes pour leur usage exclusif dans le cadre des patrouilles internationales de la force tripartite créée le 23 mai 2011 à Khartoum par la République centrafricaine, le Souda n et le Tchad, pour renforcer la sécurité dans leurs zones frontalières communes, en coopération avec la MINUSCA, telles qu’approuvées préalablement par le Comité ; d) aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanit aire ou de protection et à l ’assistance technique ou la formation connexes, sur notification préalable au Comité ; e) aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires et d ’aide au développement ou le personnel connexe ; f) aux livraisons d ’armes légères et autre matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles internationales qui assurent la sécurité dans l ’aire protégée du Trinational de la Sangha et par les gardes forestiers armés du Projet Chinko et du Parc national de Bamingui -Bangoran afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d ’ivoire et d ’armes, et d ’autres activités contraires au droit interne de la République centrafricaine ou aux obligations que lui impose le droit international, dont le Comité aura préalablement reçu notification ; g) aux livraisons d ’armes de calibre égal ou inférieur à 14,5 mm et de munitions et composants spécialement conçus pour ces armes, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l ’appui à celle -ci, dont le Comité aura préalablement reçu notification ; h) aux livraisons d ’armes et autre matériel létal connexe qui ne sont pas énumérés à l ’alinéa g) du pa ragraphe 2 de la présente résolution, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l ’appui à c elle-ci, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; i) aux autres ventes ou livraisons d ’armes et de matériel connexe, ou à la fourniture d ’une assistance ou de personnel, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; 3. Décide qu’il incom be au premier chef à l ’État Membre fournisseur de donner notification au Comité et que cette notification doit avoir lieu au moins 20 jours avant la livraison de tout matériel autorisé en application des alinéas d), f) et g) du paragraphe 2 de la présente résolution, et déclare qu’il incombe au premier chef à l’organisation internationale, régionale ou sous -régionale fournisseuse de donner notification au Comité et que cette notification doit avoir lieu au moins 20 jours avant la livraison de tout matériel autorisé en application des alinéas d), f) et g) du paragraphe 2 de la présente résolution ; 4. Décide que toutes les notifications et demandes de dérogation adressées au Comité comprendront : les coordonnées du fabricant et du fournisseur du matériel ; une description du matériel, dont le type, le calibre, la quantité, ainsi que les numéros de série ou de lot, ou la ou les dates envisagées pour la fourniture des numéros de série ou de lot dans le cadre d ’une demande de dérogation ; la ou les dates et le o u les lieux de livraison envisagés ; le ou les modes et l ’itinéraire de transport ; l’utilisation S/RES/2488 (2019) 19-15659 4/4 à laquelle le matériel est destiné et l ’utilisateur final, notamment l ’unité destinataire prévue au sein des forces de sécurité centrafricaines, ainsi que le lieu d ’entreposage prévu ; souligne par ailleurs qu’il importe d ’insister sur des explications détaillées concernant la manière dont le matériel demandé appuiera le processus de réforme du secteur de la sécurité ; 5. Décide que les armes et autre matériel létal connexe vendus ou fournis aux seules fins du développement des forces de sécurité centrafricaines ne sauraient être revendus, transférés ou utilisés par aucune personne ou entité n ’étant pas au service de ces forces, ni au service de l ’État Membre v endeur ou fournisseur ; 6. Décide que, d ’ici au 31 décembre 2019 , les autorités centrafricaines informeront le Comité des progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement, et la gestion des armes et des munitions ; 7. Prie le Secrétaire général d ’informer le Conseil de sécurité, au plus tard le 31 décembre 2019 , des progrès accomplis par les autorités centrafricaines quant aux objectifs de référence définis da ns la déclaration de son président en date du 9 avril 2019 (S/PRST/2019/3 ) ; 8. Demande aux autorités centrafricaines d ’autoriser le Groupe d ’experts et la MINUSCA à avoir accès aux armes et autre matéri el létal connexe faisant l ’objet de notifications et de dérogations au moment de l ’importation de ces équipements et avant qu ’ils ne soient livrés aux utilisateurs finaux, souligne que les autorités centrafricaines devront marquer les armes et le matériel létal connexe à leur entrée sur le territoire centrafricain, et demande aux autorités centrafricaines de tenir un registre de l ’ensemble des armes et matériel détenus par les forces de sécurité centrafricaines, en portant une attention particulière aux arm es légères et de petit calibre, en vue de renforcer le suivi et le contrôle de leur circulation ; 9. Demande également aux autorités centrafricaines et aux autorités des États voisins de coopérer au niveau régional pour enquêter sur les réseaux criminels transnationaux et les groupes armés impliqués dans le trafic d ’armes et les combattre, et demande que les commissions mixtes bilatérales associant la République centrafricaine et les États voisins reprennent leurs travaux en vue de remédier aux problèmes t ransfrontaliers, notamment liés aux trafics d ’armes ; se félicite , à cet égard, que les commissions mixtes bilatérales associant la République centrafricaine d’une part au Cameroun et d ’autre part à la République du Congo aient repris leurs travaux, et que les autorités centrafricaines et tchadiennes aient exprimé leur intention de reprendre les travaux de la commission mixte bilatérale associant leurs deux pays ; 10. Affirme qu’il entend continuer de suivre l ’évolution de la situation en République centra fricaine et se tiendra prêt à réexaminer à tout moment selon les besoins, y compris d ’ici au 31 janvier 2020 , l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution en fonction de l ’évolution de la situation en matière de sécurité dans le pays et d es progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement, et la gestion des armes et munitions, notamment en ce qui concerne les informations demandées aux paragraphes 6 et 7 de la présente résolution ; 11. Réaffirme une nouvelle fois toutes les mesures imposées et les dispositions énoncées aux paragraphes 2 à 8 de la résolution 2454 (2019) ; 12. Décide de rester acti vement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2489 (2019)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2489(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2489 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 17 septembre 2019 19-15931 (F) *1915931* Résolution 2489 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8620e séance, le 17 septembre 2019 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures sur l ’Afghanistan, en particulier sa résolution 2460 (2019) portant prorogation jusqu ’au 17 septembre 2019 du mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Mettant l ’accent sur le rôle important que l ’Organisation des Nations Unies continuera de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la s ouveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de l ’Afghanistan, ainsi que son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans, Soulignant qu’il importe qu ’un processus politique global et inclusif, dirigé et contrôlé par les Afghans, favorise un règlement pacifique du conflit et un règlement politique complet, et saluant les progrès accomplis à cet égard, Rappelant la volonté du Gouverneme nt et du peuple afghans de renforcer la position de leur pays en tant que plateforme de la coopération internationale en cette année marquant le centenaire du retour de l ’Afghanistan à l ’indépendance, Se félicitant du consensus stratégique entre le Gouve rnement afghan et la communauté internationale quant au Cadre de responsabilité mutuelle de Genève adopté à la Conférence de Genève, Soulignant qu’il importe de soutenir le Gouvernement afghan en matière de renforcement des capacités, en particulier celle s des Forces nationales de défense et de sécurité afghanes ainsi que celles de la Police nationale afghane, afin qu ’il puisse sécuriser le pays et lutter contre le terrorisme, Prenant acte de la poursuite des travaux du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1988 (2011) et de la coopération que le Gouvernement afghan et la MANUA continuent d ’apporter au Comité, notamment à son Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 3 septembre 2019 ( S/2019/703 ) ; 2. Salue la détermination à collaborer avec le Gouvernement et le peuple afghans dont l ’Organisat ion des Nations Unies fait preuve depuis longtemps, S/RES/2489 ( 2019) 19-15931 2/4 réaffirme son soutien sans réserve aux activités de la MANUA et du Représentant spécial du Secrétaire général, et insiste sur la nécessité de continuer à doter la MANUA de ressources suffisantes pour qu ’elle puisse s ’acquitter de son mandat ; 3. Accueille avec satisfaction les efforts que la MANUA continue de consacrer à l ’exécution des tâches qui lui sont confiées ainsi qu ’à la réalisation des priorités définies et la mobilisation des ressources correspo ndantes, et demande que les recommandations du Secrétaire général soient appliquées ; 4. Décide de proroger jusqu ’au 17 septembre 2020 le mandat de la MANUA, tel que défini dans ses résolutions 1662 (2006) , 1746 (2007) , 1806 (2008) , 1868 (2009) , 1917 (2010) , 1974 (2011) , 2041 (2012) , 2096 (2013) , 2145 (2014) , 2210 (2015) , 2274 (2016) , 2344 (2017) , 2405 (2018) et 2460 (2019) ; 5. Décide que la MANUA et le Représentant spécial du Sec rétaire général, agissant dans les limites de leur mandat , dans le respect de la souveraineté de l’Afghanistan et compte tenu de la façon dont les Afghans ont pris en main et administrent les affaires du pays , continueront à piloter et coordonner les activ ités civiles internationales, en étroite coopération avec le Gouvernement afghan et conformément aux communiqués internationaux pertinents, en s ’attachant en particulier à réaliser les priorités suivantes : a) apporter une aide , par leurs bons offices et leur rôle d ’intermédiaire, au processus de paix dirigé et contrôlé par les Afghans, si le Gouverneme nt afghan le demande et en étroite consultation avec lui , en proposant et en facilitant la mise en œuvre de mesures de confiance, dans le cadre posé par la Constitution afghane et en s’attachant à faire pleinement respecter les mesures et procédures définies dans ses résolutions 1267 (1999) , 1988 (2011) et toute autre résolution qu ’il a adoptée sur la question ; b) appuyer, en étroites consultation et coordination avec le Gouvernement afghan, l ’organisation de futures élections afghanes crédibles, transparentes et ouvertes à tous dans les dél ais voulus , notamment l ’élection présidentielle prévue le 28 septembre 2019, collaborer étroitement avec les organismes électoraux à compter du jour même de l ’élection, en les encourageant à instaurer un système de gestion des résultats qui soit transparen t et rigoureux , coordonner les efforts de la communauté internationale pendant et entre les scrutins, renforcer, en soutien aux efforts déployés par le Gouvernement afghan en matière de réforme électorale, la pérennité, l ’intégrité et l’inclusivité du proc essus électoral, redoubler d ’efforts pour offrir aux organismes électoraux et à d ’autres institutions afghanes participant au processus une aide au renforcement des capacités et une assistance technique ; c) promouvoir, en tant que coprésidents du Conseil commun de coordination et de suivi (Conseil commun), une plus grande cohérence de l ’appui offert par la communauté internationale à la concrétisation des priorités du Gouvernement afghan en matière de développement et de gouvernance, notamment en apportan t un soutien à l’élaboration des programmes prioritaires nationaux et à la planification de leur exécution, en mobilisant des moyens, en coordonnant l ’action des donateurs et organismes internationaux, en facilitant et coorganisant des rencontres sur les politiques de développement, tout en assurant la coordination des activités des partenaires internationaux aux fins du suivi, en particulier grâce à l ’échange d’informations, et appuyer l ’action menée pour accroître la responsabilité mutuelle et la transpar ence ainsi que la bonne utilisation de l ’aide, y compris en ce qui concerne le rapport coût -efficacité, conformément aux engagements pris à la Conférence de Genève en 2018 ; d) soutenir la coopération régionale en vue de contribuer à favoriser la stabilit é et la paix et d ’aider l ’Afghanistan à se prévaloir de la place qu ’il occupe au S/RES/2489 (2019) 3/4 19-15931 cœur de l ’Asie pour promouvoir la coopération et la connectivité régionale s, et s’appuyer sur ce qui a déjà été réalisé pour faire avancer l ’Afghanistan sur la voie de la pros périté, afin de favoriser la connectivité au moyen de partenariats , dans un esprit de transparence, d ’ouverture et d ’inclusivité, saluant les efforts conjoints consentis pour améliorer le dialogue et la collaboration et avancer vers des objectifs communs de développement économique dans la région ; e) continuer, avec l ’appui du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l ’homme, à coopérer avec le Gouvernement afghan, la Commission afghane indépendante des droits de l ’homme et la société civile dan s le domaine de la protection et de la promotion des droits de l ’homme et à renforcer leurs capacités dans ce domaine, à coopérer également avec le Gouvernement afghan et les organisations non gouvernementales internationales et locales concernées afin d ’assurer le suivi de la situation des civils, de coordonner l ’action menée pour assurer la protection des civils, de surveiller les lieux de détention et la façon dont sont traitées les personnes privées de liberté, de promouvoir le principe de responsabilit é et de conseiller, en étroite consultation avec le Gouvernement afghan, les parties prenantes sur la mise en place de procédures judiciaires et non judiciaires visant à régler le passé et faire en sorte que les violations massives des droits de l ’homme, l es atteintes à ces droits et les crimes internationaux ne se reproduisent pas , et à contribuer à la réalisation pleine et entière des libertés fondamentales et des dispositions relatives aux droits de l’homme figurant dans la Constitution afghane et dans l es traités internationaux auxquels l ’Afghanistan est partie, en particulier ceux qui concernent le plein exercice des droits fondamentaux des femmes, notamment la Convention sur l ’élimination de toutes les formes de discrimination à l ’égard des femmes ; f) soutenir, compte tenu de l ’importance que cela revêt, l ’égalité des genres et l’autonomisation, l ’éducation et les droits fondamentaux des femmes et des filles et le fait que les femmes participent, se mobilisent et assument des responsabilités, de faço n pleine, effective et véritable, sur un pied d ’égalité et en toute sécurité, à tous les niveaux de la prise de décision, y compris dans les pourparlers de paix et les stratégies globales de consolidation de la paix aux niveaux national et infranational, et demande au Gouvernement afghan et à la communauté internationale de mettre en œuvre et de financer intégralement le Plan d ’action national afghan pour les femmes et la paix et la sécurité et de veiller à ce que les civils, surtout les femmes, les enfants et les personnes déplacées, soient protégés, notamment contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, et à ce que les auteurs de tels actes soient poursuivis ; g) continuer de signaler les violations et atteintes dont sont victimes les enfants et d ’appuyer les mesures visant à renforcer la protection des enfants touchés par le conflit armé, notamment en intervenant auprès du Gouvernement afghan pour assurer la pleine mise en œuvre du plan d ’action et du plan de conformité ; h) se concerter et coopér er étroitement, selon qu ’il conviendra, avec la mission non militaire Soutien résolu, dont la mise en place a été convenue par l ’OTAN et l’Afghanistan, et avec le Haut -Représentant civil de l ’OTAN ; 6. Souligne qu’il est crucial que la MANUA et les autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies maintiennent sans interruption une présence adéquate dans les provinces, selon le principe de l’unité d ’action des Nations Unies, en étroites consultation et coordination avec le Gouvernement afghan ; 7. Demande à la MANUA et au Représentant spécial de redoubler d ’efforts pour améliorer la cohérence, la coordination et l ’efficacité des organismes, fonds et programmes compétents des Nations Unies en Afghanistan en vue d ’optimiser leur efficacité coll ective en pleine conformité avec le programme de réformes défini par le Gouvernement afghan et de continuer à piloter l ’action de la communauté S/RES/2489 ( 2019) 19-15931 4/4 internationale sur le plan civil visant à renforcer le rôle des institutions afghanes afin qu’elles puissent s ’acquitter de leurs responsabilités, l ’objectif étant de passer progressivement à un système de mise en œuvre national dans les domaines prioritaires suivants : a) au moyen d ’une présence adéquate de la Mission et de l ’aide donnée au Gouvernement afghan, a ppui à la mise en œuvre du Processus de Kaboul dans tout le pays, notamment grâce au renforcement de la coopération avec l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime ; b) appui à l ’action menée par le Gouvernement afghan au titre des engagemen ts pris pour améliorer la gouvernance et renforcer l ’état de droit, notamment la justice transitionnelle en tant qu ’élément essentiel du processus de paix en cours, l ’exécution du budget et la lutte contre la corruption dans tout le pays, dans le respect d u Processus de Kaboul et du Cadre de responsabilité mutuelle ; c) coordination et facilitation de l ’acheminement de l ’aide humanitaire en faveur de la population afghane dans le besoin, dans le respect des principes humanitaires, y compris en offrant un a ppui efficace aux autorités nationales et locales afin qu ’elles aident et protègent les déplacés, et établissent des conditions propices au retour volontaire et durable, dans la sécurité et la dignité, des réfugiés des pays voisins et autres et des personn es déplacées dans le pays, en accordant une attention particulière aux solutions favorisant le développement ; 8. Demande à toutes les parties afghanes et parties internationales de se concerter avec la MANUA dans le cadre de l ’exécution de son mandat et de l’action qu’elle mène pour promouvoir dans tout le pays la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé ; 9. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les trois mois un rapport sur l ’évolution de la situation en Afghanistan dans lequel seront évalués les progrès réalisés au regard des critères définis pour mesurer et suivre l ’avancement de la mise en œuvre du mandat, y compris au niveau infranational, et des priorités de la MANUA définies dans la présente résolution ; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2490 (2019)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2490(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2490 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 20 septembre 2019 19-16262 (F) *1916262* Résolution 2490 (20 19) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8624e séance, le 20 septembre 2019 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1325 (2000) , 1368 (2001) , 1373 (2001) , 1624 (2005) , 1894 (2009) , 2106 (2013) , 2150 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2242 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2367 (2017) , 2368 (2017) et 2370 (2017) et les déclarations de sa présidence sur la question, Réaffirmant son respect pour la souveraineté, l ’intégrité territoriale, l’indépendance et l ’unité de l ’Iraq, conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte de s Nations Unies, Rappelant la menace mondiale que représente pour la paix et la sécurité internationales l ’État islamique d ’Iraq et du Le vant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), par ses actes de terrorisme, son idéologie extrémiste violente, les attaques flagrantes, systématiques et généralisées qu ’il continue de mener contre des civils, ses violations du droit international humanitaire et ses atteintes aux droits de l’homme, en particulier celles commises contre des femmes et des enfants, y comp ris pour des motifs religieux et ethniques, et son recrutement de combattants terroristes étrangers dont il assure la formation et qui font peser une menace sur toutes les régions et tous les États Membres, Condamnant les actes de violence dont se rend c oupable l ’EIIL (Daech), en commettant notamment des meurtres, des enlèvements, des prises d ’otages, des attentats -suicides à la bombe, et en se livrant à la réduction en esclavage, à la vente ou à d ’autres pratiques aux fins du mariage forcé, à la traite d es êtres humains, au viol, à l ’esclavage sexuel et à d ’autres formes de violence sexuelle, au recrutement et à l’utilisation d ’enfants, à des attaques visant des infrastructures essentielles, ainsi qu’à la destruction du patrimoine culturel, y compris les sites archéologiques, et au trafic de biens culturels, Conscient que la commission de tels actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité ou des crimes de génocide, fait partie intégrante de l ’idéologie et des objecti fs stratégiques de l ’EIIL (Daech) et est utilisée par l ’EIIL (Daech) comme une tactique terroriste, et qu ’amener à répondre de leurs actes les membres de l ’EIIL (Daech), en particulier ceux qui portent la responsabilité la plus lourde, notamment ceux qui d irigent les opérations, qui peuvent inclure des chefs régionaux ou chefs de rang intermédiaire, et ceux qui commandent et S/RES/2490 (2019) 19-16262 2/2 commettent des crimes, contribuera à exposer la situation et pourrait faciliter la lutte contre le terrorisme et l ’extrémisme violent qui peut mener au terrorisme, notamment en endiguant le financement du groupe terroriste EIIL (Daech) et l ’afflux ininterrompu de recrues venues du monde entier dans ses rangs, Saluant les efforts considérables que déploie le Gouvernement iraquien pour vaincre l ’EIIL (Daech), et rappelant la lettre que celui -ci lui a adressée, ainsi qu ’au Secrétaire général, le 9 août 2017, dans laquelle il demandait l ’aide de la communauté internationale pour s ’assurer que les membres de l ’EIIL (Daech) répondent des crime s qu’ils avaient commis en Iraq, y compris lorsque ces crimes étaient susceptibles de constituer des crimes contre l ’humanité ( S/2017/710 ), 1. Réaffirme sa résolution 2379 (2017) , par laquelle a été créée l ’Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, et rappelle le mandat qu ’il a approuvé (S/2018/119 ) ; 2. Prend note de la demande formulée par le Gouvernement iraquien dans sa lettre datée du 19 septembre 2019 ( S/2019/760 ) et décide de proroger jusqu ’au 21 septembre 2020 le mandat du Conseiller spécial et de l ’Équipe, toute nouvelle prorogatio n devant être décidée à la demande du Gouvernement iraquien ou de tout autre gouvernement qui prierait l ’Équipe de recueillir des éléments de preuve concernant des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité ou des c rimes de génocide commis par l ’EIIL (Daech) sur son territoire, conformément à sa résolution 2379 (2017) ; 3. Prie le Conseiller spécial de continuer à lui présenter tous les 180 jours un rapport sur les activités de l ’Équipe ; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2491 (2019)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2491(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2491 Conseil de sécurité Distr. générale 4 octobre 2019 19-17042 (F) *1917042* Résolution 2491 (2019) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8631e séance , le 3 octobre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) et 2437 (2018) , ainsi que la déclaration de sa présidence en date du 16 décembre 2015 (S/PRST/2015/25 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 5 septembre 2019 ( S/2019/711 ), Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internatio nales, Se félicitant des mesures prises pour mettre en œuvre la résolution 2240 (2015) et souhaitant qu ’elles continuent d ’être appliquées, Réaffirmant qu’il faut mettre fin à l ’expansion actuelle du trafic de migrants et de la traite des êtres humains en Méditerranée au large des côtes libyennes et au danger qu’ils représentent pour la vie humaine et, à cette fin précise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condam ne tous les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et me ttent en péril les vies de centaines de milliers de personnes ; 2. Décide de reconduire les autorisations visées aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, réaffirme les dispositions du paragraphe 11 de ladite résolution et réaffirme également ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) et 2437 (2018) , ainsi que la déclaration de sa présidence publié e sous la cote S/PRST/2015/25 ; 3. Réitère , à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, les demandes formulées au paragraphe 17 de sa résolution 2240 (2015) , et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, six mois puis onze mois après la date d ’adoption de la présente résolution, sur l ’état d ’avancement de son application, en particulier pour ce qui est des paragraphes 7 à 10 de sa résolution 2240 (2015) ; 4. Entend suivre la situation et , le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution ; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2492 (2019)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2492(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2492 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 15 octobre 2019 19-17861 (F) *1917861* Résolution 2492 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8640e séance, le 15 octobre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan et au Soudan du Sud, notamment ses résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2032 (2011) , 2046 (2012) , 2047 (2012) , 2075 (2012) , 2104 (2013) , 2126 (2013) , 2156 (2014) , 2179 (2014) , 2205 (2015) , 2230 (2015) , 2251 (2015) , 2287 (2016) , 2318 (2016) , 2352 (2017) , 2386 (2017) , 2412 (2018) , 2416 (2018) , 2438 (2018) , 2445 (2018) , 2465 (2019) et 2469 (2019) , les déclarations de sa présidence parues sous les cotes S/PRST/2012/19 et S/PRST/2013/14 , ainsi que les déclarations de la présidence à la presse des 18 juin 2012, 21 septembre 2012, 28 septembre 2012, 6 mai 2013, 14 juin 2013, 14 février 2014, 17 mars 2014, 11 décembre 2014, 27 novembre 2015 et 18 juillet 2019, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2019 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) ; 2. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2493 (2019)
IntituléLes femmes et la paix et la sécurité
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2493(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2493 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2019 19-18701 (F) *1918701* Résolution 2493 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8649e séance, le 29 octobre 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il tient à ce que ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) , 2242 (2015) et 2467 (2019) sur les femmes et la paix et la sécurité et les déclarations de son président continuent d ’être appliquées et le soient intégralement, dans toute leur complémentarité , Ayant à l ’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et le fait que la Charte lui confère la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant à cet égard qu ’il importe d ’instaurer une paix et une sécurité durables grâce au dialogue, à la médiation, à des consultati ons et à des négociations politiques visant à aplanir les divergences et à mettre fin aux conflits, Conscient des progrès réalisés et du fait qu ’il est possible et nécessaire de mieux concrétiser les priorités concernant la question des femmes et de la paix et de la sécurité, et restant profondément préoccupé par les obstacles persistants à la pleine mise en œuvre de la résolution 1325 (2000) et la fréquente sous -représentation des femmes au sein de nombreux processus et organes formels liés au maintien de la paix et de la sécurité internationales, par le nombre relativement faible de femmes occupant des postes de rang élevé dans les institutions nationales, régionales et internationales dont les activités relèvent du domaine politique ou ont trait à la paix et à la sécurité, par l ’absence d ’une action humanitaire qui tienne adéquatement compt e des questions de genre et l’insuffisance du soutien en faveur de l ’exercice de responsabilités par les femmes dans ces domaines, par les faibles niveaux du financement accordé à l ’action en faveur des femmes et de la paix et de la sécurité et par les lou rdes conséquences qui en résultent pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Considérant qu’une bonne compréhension des effets des conflits armés sur les femmes et les filles et que l ’existence de dispositifs institutionnels efficace s qui garantissent la protection et la pleine participation de celles -ci aux processus de paix peuvent faciliter considérablement le maintien et la promotion de la paix et de la sécurité internationales, S/RES/2493 (2019) 19-18701 2/4 Rappelant les engagements souscrits dans la Déclara tion et le Programme d’action de Beijing, réaffirmant les obligations des États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l ’égard des femmes et au Protocole facultatif qui s ’y rapporte, exhortant les États qui ne l ’ont pas encore fait à envisager de ratifier ces instruments ou d ’y adhérer et prenant note de la Recommandation générale no 30 du Comité pour l ’élimination de la discrimination à l’égard des femmes sur les femmes dans la prévention des conflits, les conflits et les situations d ’après conflit, Réaffirmant que les États Membres ont un rôle essentiel à jouer en appliquant pleinement toutes ses résolutions sur les femmes et la paix et la sécurité et que les entités des Nations Unies et les organisations régionales jouent un rôle complémentaire important à cet égard, considérant qu’il incombe au premier chef aux États de respecter et de faire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et relevant de leur juridic tion, conformément aux dispositions du droit international, et réaffirmant que c ’est aux parties aux conflits armés que revient la responsabilité première d ’assurer la protection des civils, Conscient de l ’importance du rôle et de la contribution la soci été civile, notamment des organisations de femmes, dans la pleine mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité sur les femmes et la paix et la sécurité, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 9 octobre 2019 et des recommandations opérationnelles qui y sont présentées à l ’intention des entités des Nations Unies et des États Membres dans la perspective du vingtième anniversaire de la résolution 1325 (2000) et rappelant le rap port du Secrétaire général en date du 17 septembre 2015 ( S/2015/716 ), où étaient présentés les conclusions et les recommandations de l ’étude mondiale sur l ’application de la résolution 1325 , Saluant les eff orts déployés par les États Membres et les organisations régionales et sous -régionales pour appliquer la résolution 1325 (2000) et les résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurit é aux niveaux régional, national et local, notamment pour élaborer des plans d ’action et d ’autres cadres de planification de la mise en œuvre, en les dotant de ressources suffisantes, et engageant les États Membres à poursuivre cette mise en œuvre en intensifiant le suivi, l’évaluation et la coordination, Soulignant que 2020 marquera plusieurs anniversaires importants , qui représentent des occasions à saisir, notamment le vingtième anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000) , le soixante -quinzième anniversaire de l’Organisati on des Nations Unies et le vingt -cinquième anniversaire de l ’adoption de la Déclaration et du Programme d ’action de Beijing, et demandant à tous les États Membres de s ’engager à promouvoir la pleine participation des femmes et des filles aux processus de p aix et à tirer parti de ces anniversaires pour intensifier l ’action nationale et la coopération internationale, 1. Invite instamment les États Membres à appliquer pleinement les dispositions de toutes ses résolutions sur les priorités concernant la quest ion des femmes et de la paix et de la sécurité et à intensifier leur action à cet égard ; 2. Exhorte les États Membres à s ’engager à appliquer le programme pour les femmes et la paix et la sécurité et les priorités qui y sont fixées en assurant et en facilitant la participation pleine et véritable des femmes, sur un pied d ’égalité, à toutes les étapes des processus de paix, notamment en prenant systématiquement en considération les questions de genre , et à continuer de s ’employer à augmenter le nombre de f emmes dans le personnel civil et en tenue dans les missions de maintien de la paix à tous les niveaux et aux postes de direction ; S/RES/2493 (2019) 3/4 19-18701 3. Demande instamment aux États Membres qui soutiennent des processus de paix de favoriser l ’inclusion et la participation pleines et véritables des femmes dans les pourparlers de paix de sorte qu ’elles y contribuent dès le début et sur un pied d’égalité avec les hommes , aussi bien au sein des délégations des parties aux négociations que dans les mécanismes mis sur pied aux fins de l ’application et du suivi des accords, encourage les États Membres à soutenir les mesures qui sont prises, y compris en apportant aux femmes un appui en temps opportun pour renforcer leur participation et leurs capacités dans le cadre des processus de paix, afin de remédier à leur sous -représentation et de les faire participer davantage aux activités en faveur de la paix et de la sécurité ; 4. Note le mandat de la Commission de consolidation de la paix au titre de la résolution 1645 (2005) et la stratégie en matière de genre de la Commission et demande qu’ils soient intégralement appliqués , afin de continuer de promouvoir la participation des femmes aux activités de consolidation de la paix et à la prévention des conflits , et invite la Commission à continuer d ’appuyer la participation des organisations de consolidation de la paix dirigées par des femmes aux activités de planification et de stabilisation menées dans le cadre de la reconstructi on et du relèvement après les conflits ; 5. Demande aux États Membres de promouvoir tous les droits des femmes, notamment les droits civils, politiques et économiques, les exhorte à accroître le financement des activités relatives à la question des femme s et de la paix et de la sécurité, notamment en renforçant l ’aide apportée dans les situations de conflit et d’après conflit aux programmes en faveur de l ’égalité des sexes et de l ’avancement et de la sécurité économiques des femmes, ainsi qu ’en appuyant l a société civile et en soutenant les pays en situation de conflit armé et d ’après conflit, notamment en matière d ’accès à l ’éducation et à la formation et de renforcement des capacités, dans le cadre de l ’application des résolutions relatives aux femmes et à la paix et à la sécurité, demande que la coopération internationale au développement soit renforcée dans le domaine de l ’avancement des femmes et de l ’égalité des sexes et invite les prestataires d ’aide à continuer d’examiner la place accordée aux questions de genre dans leurs contributions et à donner des renseignements et des données d ’évaluation sur les progrès accomplis en la matière ; 6. Engage vivement les États Membres à mettre en place des conditions sûres qui permettront à la société c ivile , notamment aux femmes qui, à titre formel ou informel, exercent des responsabilités au niveau local , aux femmes qui œuvrent pour la paix, aux acteurs politiques et aux acteurs qui protègent et promeuvent les droits de l’homme , de mener leurs ac tivité s de manière indépendante et à l ’abri de toute ingérence indue, y compris dans les situations de conflit armé, et de prendre des mesures face aux menace s, aux actes de harcèlement, aux violence s et aux discours de haine à leur encontre ; 7. Prend note des travaux menés par le Groupe informel d ’experts chargé de la question des femmes et de la paix et de la sécurité, comme indiqué dans la résolution 2242 (2015) , pour faciliter l’adoption d’une ap proche plus systématique de la question des femmes et de la paix et de la sécurité dans le cadre de ses propres travaux et pour permettre de renforcer la supervision et la coordination des activités de mise en œuvre, et prend acte du rôle important joué pa r ONU -Femmes à cet égard ; 8. Engage les organisations régionales à envisager d ’organiser des réunions en amont de la célébration du vingtième anniversaire de la résolution 1325 (2000) et à y convi er des représentants des États, des parties prenantes et des acteurs de la société civile afin d ’examiner la mise en œuvre du programme pour les femmes et la paix et la sécurité dans leur région, les encourage à recenser des mesures concrètes et mesurables en vue de mettre en œuvre ce programme dans son intégralité, et les S/RES/2493 (2019) 19-18701 4/4 invite à lui faire part des progrès accomplis durant le débat public annuel sur les femmes et la paix et la sécurité ; 9. Prie le Secrétaire général de pleinement mettre en œuvre les act ivités relatives aux femmes et à la paix et à la sécurité, et demande à tous les chefs des entités des Nations Unies d ’aider le Secrétaire général par tous les moyens possibles à : a) élaborer des approches en faveur de la participation des femmes aux pourparlers de paix soutenus par l ’Organisation des Nations Unies qui soient adaptées au contexte, notamment à la situation particulière de chaque pays, afin de contribuer à ce que les femmes participent pleinement, réellement et sur un pied d ’égalité aux activités relatives à la paix et à la sécurité, de sorte que celles -ci soient plus inclusives ; b) continuer de tirer parti des consultations annuelles entre l ’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales pour promouvoir la mise en œuvr e du programme pour les femmes et la paix et la sécurité, compte étant tenu du contexte dans lequel elles opèrent , en encourageant la coopération et la mise en commun des meilleures pratiques dans la perspective de la mise en œuvre de ce programme, conform ément aux demandes des organisations régionales et sous -régionales ; c) continuer d ’intégrer systématiquement les questions de genre dans l ’action du Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies et des organismes du système des Nations Unies, notammen t grâce à la stratégie en faveur de la parité des sexes applicable à l ’ensemble du système ; 10. Prie le Secrétaire général de faire figurer les éléments suivants dans son prochain rapport annuel sur la mise en œuvre de la résolution 1325 (2000) et les résolutions connexes : a) des informations sur les progrès accomplis et les difficultés à surmonter dans la mise en œuvre du programme pour les femmes et la paix et la sécurité, ainsi que des recomma ndations concernant les problèmes nouveaux et émergents ; b) des renseignements sur la mise en œuvre des dispositions relatives à la nomination de conseillers pour les questions de genre et de conseillers pour la protection des femmes, visant à faciliter la participation et la protection pleines et effectives des femmes dans les domaines suivants : préparation des élections et processus politiques, programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration, réformes du secteur de la sécurité et du sy stème judiciaire, et processus plus généraux de reconstruction après les conflits, lorsque ces tâches relèvent de la mission de l ’Organisation des Nations Unies ; c) une évaluation des progrès accomplis et des engagements pris en ce qui concerne les compé tences spécialisées concernant les questions de genre au sein des groupes d ’experts et des équipes de suivi des comité s des sanctions du Conseil de sécurité et le respect de ces engagements, comme indiqué dans les résolutions précédentes ; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2494 (2019)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2494(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2494 (2019 )* Conseil de sécurité Distr. générale 30 octobre 2019 * 19-18848 * (F) *1918848* Résolution 2494 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8651e séance, le 30 octobre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) et 2468 (2019), Rendant hommage à Horst Köhler, l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, et saluant les efforts qu ’il a déployés pour organiser le processus des tables rondes, qui a imprimé un nouvel élan au processus politique, Se félicitant du nouvel élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019, et de la volonté du Maroc, du Front POLISARIO, de l ’Algérie et de la Mauritanie de participer, d ’une manière sérieuse et respectueuse, au processus politique engagé par l’Organisation des Nations Un ies sur le Sahara occidental afin de trouver des terrains d’entente, Encourageant la reprise des consultations entre le nouvel Envoyé personnel et le Maroc, le Front POLISARIO, l ’Algérie et la Mauritanie à cet égard pour faire fond sur les progrès accomp lis, Réaffirmant sa volonté d ’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d ’arrangements conformes a ux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard, Demandant de nouveau au Maroc, au Front POLISARIO, à l ’Algérie et à la Mauritanie de coopérer plus intensément les uns avec les autres, notamment en renforçant davantage la confiance, et avec l ’Organisation des Nations Unies, ainsi que de participer davantage au processus pol itique et de progresser sur la voie d ’une solution politique, * Nouveau tirage pour raisons techniques (7 novembre 2019). S/RES/2494 (2019) 19-18848 2/5 Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l ’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favoriserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérat ions de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d ’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant éga lement sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à recon naître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la p aix des Nations Unies, Constatant que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain, s ’agissant notamment d ’aider l ’Envoyé personnel à trouver une solution politique mutuellement acceptable, et qu ’elle doit pouvoir s ’acquitter pleinement de son mandat, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur, réaffirmant qu’il importe que soient pleinement respectées les dispositions de ces accords afin de maintenir la dynamique du processus politique au Sahara occidental, et prenant note des engagements pris par le Front POLISARIO auprès de l ’ancien Envoyé personnel, et se félicitant à cet égard de savoir que, selon l ’évaluation faite par le Secrétaire général le 2 octobre 2019, la situation au Sahara occidental est restée relativement calme, le cessez -le-feu tient toujours et les parties respectent le mandat de la MINURSO, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement, et prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d ’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives et en renouvelant leur engagement en faveur de l ’action menée par les Nations Unies en faisant preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis, et encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unie s pour les réfugiés en vue de définir et d ’appliquer des S/RES/2494 (2019) 3/5 19-18848 mesures de confiance susceptibles de susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique, Soulignant qu’il importe d ’améliorer la situation des droits de l ’homme au Sahara occident al et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l ’homme, en gardant à l ’esprit leu rs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à persévérer dans les efforts qu ’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l ’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindou f, y compris les libertés d’expression et d ’association, Se félicitant à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l ’homme à Dakhla et à Laayoune et de l ’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l ’homme de l ’Organisation des Nations Unies, Encourageant vivement à renforcer la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l ’homme, y compri s en facilitant des visites dans la région, Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis et de leur dépendance à l ’égard de l ’aide humanitaire extérieure et notant également avec une vive préocc upation l’insuffisance des fonds alloués à celles et ceux qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l ’aide alimentaire, Demandant à nouveau que l ’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de T indouf soit envisagé, et soulignant qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résolutions connexes, soulignant l’importance de l ’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisa tion des Nations Unies et encourageant une participation pleine, réelle et effective des femmes ainsi qu ’une participation réelle et active des jeunes à ces pourparlers, Considérant que le statu quo n ’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essen tiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s ’améliore dans tous les domaines, Affirmant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Colin Stewart, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 octobre 2019 (S/2019/787 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu ’au 31 octobre 2020 ; 2. Souligne qu’il convient de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis, et qu ’il importe d ’adapter l ’action stratégique de la MINURSO et d’affecter les ressources des Nations Unies à cette fin ; S/RES/2494 (2019) 19-18848 4/5 3. Appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son nouvel Envoyé personnel pour maintenir le processus de négociation afin de parvenir à un règlement de la question du Sahara occidental, note que l ’ancien Envoyé personnel avait l ’intention d ’inviter le Maroc, le Front POLISARIO, l ’Algérie et la Mauritanie à se réunir de nouveau selon les mêmes modalités, et se félicite de la volonté du Maroc, d u Front POLISARIO, de l ’Algérie et de la Mauritanie de rester engagés, en faisant preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis, tout au long de la durée du processus, de sorte qu ’il aboutisse ; 4. Demande aux parties de reprendre les négociations sous l es auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable q ui permette l ’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités dévolus aux parties à cet égard ; 5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations ; 6. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement, à honorer les engagements qu ’elles ont pris auprès de l ’ancien Envoyé personnel et à s ’abstenir de toute action qui pourrait compromettre les négociations facilitées par l ’ONU ou déstabiliser la situation au Sahara occidental ; 7. Demande à toutes les parties de coopé rer pleinement avec la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d ’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu ’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l ’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants ; 8. Souligne qu’il importe que les parties s ’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations , rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251 ), selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d ’un esprit de co mpromis pour aller de l ’avant dans les négociations, et encourage les pays voisins à apporter une contribution importante et active à ce processus ; 9. Demande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice a u dialogue afin de faire avancer les négociations et de garantir ainsi l ’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) et 2468 (2019) et le succès des négociations ; 10. Prie le Secrétaire généra l de lui faire régulièrement, à chaque fois qu ’il le jugera utile au cours de la période du mandat, et d ’inclure dans les six mois avant le renouvellement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l ’état d’avancement des négociations tenue s sous ses auspices, l ’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à c et égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission ; S/RES/2494 (2019) 5/5 19-18848 11. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande au Secrétaire général d ’appliquer ce dispositif à la MINURSO comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) , prie le Secrétaire général de s ’employer à augmenter le nombre de femmes à la Mission et de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, réellement et effectivement à tous les aspects des opérations ; 12. Exhorte les parties et les États voisins à c ollaborer de manière productive avec la MINURSO afin de considérer la manière dont les nouvelles technologies peuvent servir à réduire les risques, à améliorer la protection de la force et à l ’aider à mieux s ’acquitter de son mandat ; 13. Incite les parti es à coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin que des mesures de confiance soient prises et appliquées et notamment à encourager la participation des femmes et des jeunes, et incite les États voisins à contribuer à ces ef forts ; 14. Exhorte les États Membres à verser des contributions volontaires ou à les augmenter pour financer les programmes alimentaires, afin de s ’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte et d ’éviter des réductions da ns les rations alimentaires ; 15. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Mission à cet égard dans ses rapports, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d ’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la Mission, selon qu ’il conviendra ; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2495 (2019)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2495(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2495 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2019 19-18935 (F) *1918935* Résolution 2495 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8654e séance, le 31 octobre 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan, et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant avec force son attachement à la souveraineté, à l ’unité, à l’indépendance et à l ’intégrité territoria le du Soudan, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, à savoir notamment le consentement des parties, l ’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, considérant que le mand at de chaque mission de maintien de la paix est adapté à la situation du pays concerné, soulignant que les mandats qu ’il autorise sont conformes aux principes fondamentaux, réaffirmant qu’il escompte l ’exécution intégrale de ces mandats et rappelant à cet égard sa résolution 2436 (2018) , Se félicitant de la signature, le 17 août 2019, de la Déclaration constitutionnelle sur la mise en place d ’un nouveau gouvernement de transition dirigé par des civi ls et d’institutions de transition, et se félicitant également de l’entrée en fonctions du Premier Ministre et du Conseil souverain, le 21 août 2019, et des Ministres, le 8 septembre 2019, Se félicitant de l ’engagement pris dans la Déclaration constitutio nnelle d’instaurer une paix juste et globale au Soudan en s ’attaquant aux causes profondes du conflit et à ses conséquences, approuvant à cet égard le lancement des négociations de paix, le 14 octobre 2019, et notant avec satisfaction le rôle du Gouverneme nt sud-soudanais dans l ’appui à ces négociations, Demandant au Gouvernement soudanais, aux mouvements armés du Darfour et à toutes les parties concernées, y compris les représentants des personnes déplacées, de saisir l ’occasion et d ’engager des négociations de paix inclusives, sans conditions préalables et dans le re spect de la Déclaration constitutionnelle, et encourageant les parties au conflit à conclure rapidement un accord de paix, Soulignant qu’il est impératif que le retrait de l ’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) tienne compte des progrès réalisés dans le processus de paix, S/RES/2495 (2019) 19-18935 2/3 Notant avec satisfaction l’amélioration des conditions de sécurité au Darfour, tout en se déclarant préoccupé par le fait que la sécurité demeure précaire dans certaines parties du Darfour en raison des act ivités déstabilisatrices d ’un certain nombre d ’acteurs, qui aggravent l ’insécurité, les menaces contre les civils, les violences intercommunautaires et les actes criminels, et compromettent le développement et l ’état de droit, Saluant les décisions prises par le Gouvernement soudanais pour faciliter l’acheminement de l ’aide humanitaire et créer des conditions plus favorables pour les acteurs humanitaires, et encourageant la pleine application de ces décisions afin d’assurer un accès hum anitaire rapide, sûr et sans entrave dans l ’ensemble du Darfour, Se félicitant de l’accord signé le 25 septembre 2019 entre le Gouvernement soudanais et la Haute -Commissaire des Nations Unies aux droits de l ’homme en vue de l’ouverture d ’un bureau de pays et de bureaux locaux au Soudan, et encourageant la mise en service rapide de ces bureaux, Prenant note du rapport spécial du Président de la Commission de l ’Union africaine et du Secrétaire général de l ’Organisation des Nations Unies ( S/2019/816 ), Prenant note également de la lettre datée du 22 octobre 2019, adressée au Secrétaire général de l ’Organisation par le Gouvernement soudanais, Estimant que la situation au Soudan menace la paix et la sécurité int ernationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 octobre 2020 le mandat de l ’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) ; 2. Demande au Gouvernement soudanais, aux mouvements armés du Darfour et à toutes les autres parties prenantes de participer véritablement aux négociations de paix et de démontrer qu ’ils font avancer ces négociations en vue d ’instaurer une paix juste et globale, de façon à permettre à la MINUAD d e se retirer pleinement ; 3. Décide que la MINUAD continuera de s ’acquitter du mandat énoncé dans la résolution 2429 (2018) et, conformément aux tâches existantes et en coopération avec l ’équipe de pays des Nations Unies, concentrera ses efforts sur : i) l’appui au processus de paix, notamment à la médiation entre le Gouvernement soudanais et les mouvements armés du Darfour ; le travail de la Commission de paix nationale ; le soutien à la mise en œ uvre de tout accord de paix, conformément à la priorité stratégique actuelle du Gouvernement soudanais, qui cherche à instaurer une paix juste et globale ; ii) l’appui aux activités de consolidation de la paix, y compris le renforcement des équipes chargé es de la liaison avec les États et leur extension au Jebel Marra ; iii) la protection des civils ; la surveillance des droits de l ’homme et la communication d ’informations sur les atteintes à ces droits, notamment les violences sexuelles et fondées sur le genre et les violations graves commises contre des enfants ; la facilitation de l ’aide humanitaire et la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire ; l’appui à la création des conditions de sécurité nécessaires au retour volontaire, éclairé, sûr, dign e et durable des réfugiés et des personnes déplacées ou, le cas échéant, à leur intégration au niveau local ou à leur réinstallation dans un autre lieu ; 4. Prend note de la première option prévue au paragraphe 45 a) du rapport spécial du Président de la Commission de l ’Union africaine et du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies ( S/2019/816 ) et décide que, jusqu ’au 31 mars S/RES/2495 (2019) 3/3 19-18935 2020, la MINUAD maintiendra ses plafonds actuels en matière d’effectifs militaires et policiers et, en outre, qu ’elle maintiendra pendant cette période toutes ses bases d’opérations pour exécuter son mandat, à l ’exception de son état -major de secteur au Darfour méridional, qui sera fermé conformément aux dispositio ns du paragraphe 5 de la présente résolution, tout en se tenant prêt à fermer rapidement et de façon responsable d ’autres bases d ’opérations sur décision du Conseil ; 5. Prend acte de l ’engagement pris par le Gouvernement soudanais, conformément aux règle s et règlements de l ’Organisation des Nations Unies, d’utiliser à des fins exclusivement civiles les bases d ’opérations restituées par la MINUAD, et prie instamment le Gouvernement soudanais de veiller à ce que les bases d’opérations qui ont déjà été resti tuées par la MINUAD et celles qui le seront à l’avenir soient également utilisées à des fins exclusivement civiles ; 6. Prie le Secrétaire général et le Président de la Commission de l ’Union africaine de lui présenter, au plus tard le 31 janvier 2020, un rapport spécial consacré aux questions suivantes : i) l’évaluation de la situation sur le terrain ; l’état d ’avancement du processus de paix ; la situation des bases d ’opérations déjà restituées par la MINUAD ; des recommandations sur les mesures à prendr e concernant la réduction des effectifs de la MINUAD ; ii) les options concernant la mise en place d ’une présence de suivi de la MINUAD, compte tenu des vues et des besoins du Gouvernement soudanais ; 7. Annonce qu ’il a l ’intention, compte tenu des concl usions du rapport spécial demandé au paragraphe 6 de la présente résolution, de se prononcer, d ’ici au 31 mars 2020, sur les mesures à prendre concernant le retrait et la sortie responsables de la MINUAD conformément au paragraphe 1 de la présente résoluti on, et qu ’il entend adopter à la même occasion une résolution établissant la présence de suivi de la MINUAD ; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2496 (2019)
IntituléBosnie-Herzégovine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2496(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2496 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 5 novembre 2019 19-19128 (F) *1919128* Résolution 2496 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8658e séance, le 5 novembre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie et les déclarations de son président sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 décembre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (2006) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010, 2019 (2011) du 16 novembre 2011, 2074 (2012) du 14 novembre 2012, 2123 (2013) du 12 novembre 2013, 2183 (2014) du 11 novembre 2014, 2247 (2015) du 10 novembre 2015, 2315 (2016) du 8 novembre 2016, 2384 (2017) du 7 no vembre 2017 et 2443 (2018) du 6 novembre 2018, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l ’intégrité territoriale de tous les États à l ’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Se déclarant résolu à appuyer l ’application de l ’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999 , annexe), ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de l a paix, Prenant acte des rapports du Haut -Représentant, dont le plus récent date du 28 octobre 2019, Encourageant les autorités de la Bosnie -Herzégovine à intensifier, avec l ’aide de la communauté internationale, les efforts qu ’elles accomplissent en vue d’éliminer les munitions excédentaires, Exprimant ses remerciements au commandant et au personnel de la Force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) ainsi qu ’au personnel des autres organisations et organismes internationaux présents en Bosnie -Herzégovine pour leur contribution à la mise en œuvre de l ’Accord de paix, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l ’appendice B de l’annexe 1 -A de l ’Accord de paix et rappelant aux parties l ’obligation qui leur est faite de continuer d ’en appliquer les dispositions, S/RES/2496 (2019) 19-19128 2/4 Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix, Se félicitant de la présence ininterrompue de l ’EUFOR ALTHEA, de la volonté de l’Union européenne de continuer à ce stade de jouer un rôle militaire exécutif afin d’aider les autorités de la Bosnie -Herzégov ine à maintenir un climat de sûreté et de sécurité, de l ’orientation actuelle du mandat de l ’opération et de son réexamen régulier, notamment en fonction de la situation sur le terrain, Demandant une nouvelle fois aux autorités compétentes de la Bosnie -Herzégovine de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien le programme « 5 plus 2 », qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut -Représentant, comme l ’a confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans ses commun iqués, Réaffirmant les dispositions relatives au Haut -Représentant énoncées dans ses résolutions antérieures et réaffirmant également l ’article V de l ’annexe 10 de l ’Accord de paix en ce qui concerne le pouvoir du Haut -Représentant, sur le théâtre des opérations, d ’interpréter en dernier ressort la mise à effet du volet civil de cet accord, Conscient de l’importance de la transition engagée par la Bosnie -Herzégovine pour se muer en un pays européen fonctionnel, soucieux de réforme, moderne et démocratique , Appelant les parties à poursuivre les négociations pour la mise en place du gouvernement et de l ’administration à tous les niveaux, et soulignant l’importance d’un gouvernement stable, capable d ’agir dans l ’intérêt de tous les citoyens, Prenant note de l’Accord de paix et de l ’engagement des dirigeants de la Bosnie -Herzégovine en faveur d ’une perspective européenne, qui s ’est notamment manifesté par la présentation de la demande d ’adhésion à l ’Union européenne faite par la Bosnie -Herzégovine en février 2016 et par l ’application des recommandations formulées par la Commission de l ’UE dans l ’avis qu ’elle a publié en mai 2019, et rappelant que cet engagement doit se traduire d ’urgence par des réformes globales et concrètes, Observant avec préoccupation la persistance de politiques, d ’actions et de discours non constructifs et semant la division en Bosnie -Herzégovine, et enjoignant de nouveau aux dirigeants politiques de promouvoir la réconciliation et la compréhension mutuelle, Constatant avec satisfaction que l ’exécution du programme de réforme a initialement fourni les premières mesures d ’ajustement structurel à l ’économie du pays, se félicitant de l’adoption par les autorités de l ’entité, en octobre 2019, de directives relatives à de nou velles réformes socio -économiques, et appelant les autorités à se coordonner à chaque niveau pour mettre en œuvre ces réformes au bénéfice de tous les citoyens, Soulignant qu’il faut que la Bosnie -Herzégovine redouble d ’efforts en ce qui concerne le fonct ionnement et l ’indépendance de la magistrature, la répression de la corruption et de la criminalité organisée ainsi que la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation, Soulignant qu’il est urgent de mettre à exécution les arrêts rendu s par la Cour européenne des droits de l ’homme et par la Cour constitutionnelle de Bosnie -Herzégovine, et de faire progresser la réforme électorale dans un esprit de consensus durant la période législative en cours, afin de permettre au pays d ’avancer vers des normes démocratiques modernes, conformément aux recommandations du S/RES/2496 (2019) 3/4 19-19128 Bureau des institutions démocratiques et des droits de l ’homme de l ’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe visant à améliorer le cadre électoral, Encourageant les p arties à mettre en œuvre le Plan d ’action national sur les femmes, la paix et la sécurité de la Bosnie -Herzégovine de manière inclusive, et attendant avec intérêt la poursuite de son application, Prenant acte de l’examen stratégique de l ’EUFOR ALTHEA, réa lisé en 2019, Constatant que la situation est restée calme et stable sur le plan de la sécurité et notant que les autorités de la Bosnie -Herzégovine se sont jusqu ’ici montrées capables de faire face aux menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité, Constatant également que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Souligne de nouveau que c ’est à l ’ensemble des autorités de la Bosnie -Herzégovine qu ’il incombe au premier chef de continuer à assurer l’application efficace de l ’Accord de paix, constate que la communauté internationale et les principaux donateurs restent disposés à les y aider et leur demande de coopérer pleinement avec le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux ; 2. Se félicite de l’intention manifestée par l ’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie -Herzégovine après novembre 2019 ; 3. Autorise les États Membres, agissant par l ’intermédiaire de l ’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabil isation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l ’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l ’OTAN sur place, conformément aux arrangements qui ont été conclus entre l ’OTAN et l ’Union européenne et qui lui ont été communiqués par ces deux institutions dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles convien nent que l ’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s ’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix ; 4. Décide de renouveler l ’autorisation qu ’il a accordée au paragraphe 11 de sa résolution 2183 (2014) pour une période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution ; 5. Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 3 et 4 ci-dessus, toutes les mesures nécessaires pour f aire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l ’Accord de paix, souligne que les parties continuent de répondre à égalité de l ’observation des dispositions de ces annexes et qu ’elles encourent à égalité les mesures coercitives que l ’EUFOR ALTHEA et l a présence de l ’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l ’application des annexes en question et leur propre protection ; 6. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l ’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l ’EUFOR ALTHEA ou la présence de l ’OTAN et pour aider ces deux entités à remplir leur mission, et reconnaît à l ’une comme à l ’autre le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d ’attaque ou de menace ; S/RES/2496 (2019) 19-19128 4/4 7. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 3 et 4 ci -dessus et conformément à l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire afin de faire respecter les règles de fond et de procédure organisant la maîtris e de l ’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l ’aviation civile et militaire ; 8. Exhorte les parties à poursuivre la mise en place du gouvernement et de l’administration à tous les niveaux et à accélérer la mise en œuvre de réformes globales, de man ière inclusive, au bénéfice de tous les citoyens et conformément à la perspective européenne en faveur de laquelle le pays s ’est engagé et, à cet égard, les invite à s ’abstenir de toute politique, de toute action ou de tout discours non constructif et sema nt la division ; 9. Demande instamment aux parties, conformément à l ’Accord de paix, de respecter leur engagement de coopérer pleinement avec toutes les institutions participant à la mise en œuvre des mesures de paix établies, ainsi qu ’il est prévu dans l’Accord de paix, notamment l ’annexe 4 ; 10. Réaffirme que, selon l ’Accord de paix, la Bosnie -Herzégovine se compose de deux entités, dont l ’existence est reconnue juridiquement par sa Constitution, et réaffirme également que toute modification de ce lle-ci doit être effectuée conformément à la procédure qui y est prévue ; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2497 (2019)
IntituléLa situation à Abyei
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2497(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2497 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 14 novembre 2019 19-19744 (F) *1919744* Résolution 2497 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8663e séance, le 14 novembre 2019 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu ’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l ’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclara nt de nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu ’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l ’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d ’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l ’Accord de paix global et non par des ac tions unilatérales de l ’une ou l ’autre des parties, Soulignant que la coopération constante entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Gouvernement de la République du Soudan du Sud est essentielle pour la paix, la sécurité et la stabilité ain si que pour l ’avenir des relations entre les deux États, encourageant les progrès dans l ’amélioration des relations bilatérales et la tenue de réunions régulières du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et des autres mécanismes c onjoints, et demandant aux deux gouvernements d ’honorer les engagements antérieurs, Saluant le concours que continuent de prêter aux parties l ’Union africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, la République fédérale démocratique d ’Éthiopie, l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Constatant que la FISNUA a contribué à stabiliser et à démilitariser la zone d’Abyei au cours des huit ann ées écoulées depuis sa création et a joué, avec le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, un rôle stabilisateur le long de la frontière entre le Soudan du Sud et le Soudan, et prenant S/RES/2497 (2019) 19-19744 2/8 note du fait qu ’il y a lieu de reconfigu rer la mission de façon à instaurer les conditions propices à un processus politique viable servant également de stratégie de sortie, Soulignant qu’au cours des huit dernières années, les Gouvernements soudanais et sud -soudanais n ’ont guère avancé dans le processus politique, en manquant notamment à leur obligation de mettre en place des institutions communes à Abyei, Craignant que le retard accumulé dans le déploiement intégral des effectifs de police des Nations Unies autorisés par le Conseil empêche la FISNUA de s ’acquitter de son mandat en matière de sécurité et crée un vide sécuritaire à Abyei, et préoccupée aussi par les efforts que déploient le Soudan et le Soudan du Sud pour empêcher la mission d ’exécuter pleinement son mandat, notamment en refusan t de délivrer des visas aux membres du personnel de police, en s ’opposant à la nomination d ’un chef civil adjoint de la FISNUA et en refusant que la mission accède à l ’aéroport d ’Athony, accès qui lui permettrait de remédier à ses difficultés logistiques, de réduire les coûts liés au transport et de renforcer la sûreté et la sécurité de son personnel, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s ’acquitter efficacement de son mandat, malgré les obstacles mentionnés à l ’alinéa précédent, en veillant nota mment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d ’Abyei, à prévenir les conflits et à mener des activités de médiation et de dissuasion, soulignant fermement que toutes les attaques perpétrées contre le personnel des Nations Unies sont inacc eptables et réaffirmant que de telles attaques, qui sont susceptibles de constituer un crime de guerre, doivent donner lieu sans tarder à des enquêtes approfondies et que leurs auteurs doivent être amenés à en répondre, Rappelant que dans son rapport sur la situation à Abyei ( S/2019/817 ), paru en octobre 2019, le Secrétaire général souligne qu ’il faut nommer un civil au poste de chef adjoint de la mission, Ayant à l ’esprit que la population de la zone d ’Abyei continue de dépendre de l’assistance humanitaire, que des inondations ont chassé quelque 40 000 personnes de chez ell es en octobre 2019, qu ’il demeure crucial de permettre aux organisations humanitaires d ’accéder aux populations qui ont besoin d ’aide, et que les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 182 000 personnes dans la zone d’Abyei, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver la pleine application de ces résolutio ns ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l ’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que du respect des droits des femmes, dans le cadre d ’initiatives concertées et grâce à des informations, à des mesures e t à un appui cohérents, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 mai 2020 le mandat de la FIS NUA établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu ’au 15 mai 2020 le mandat de la Force défini au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 15 mai 2020 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , qui prévoit que la Force fournisse un appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et décide ég alement que la présente prorogation sera la dernière à moins que les parties prennent les mesures énoncées au paragraphe 3 ; S/RES/2497 (2019) 3/8 19-19744 3. Considère que les deux parties doivent continuer d ’accomplir des progrès mesurables sur la démarcation de la frontière, précisé ment en prenant les mesures suivantes : 1) Patrouilles de la FISNUA et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : continuer de demander des autorisations permanentes et obtenir une complète liberté de circulation pour tout es les patrouilles aériennes et terrestres ; 2) Bases d ’opérations du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : appuyer l ’installation et l ’exploitation d ’une quatrième base à Abou Qoussa/Wunkur ; 3) Mécanisme conjoint pou r les questions politiques et la sécurité : convoquer deux réunions du Mécanisme afin de fournir des orientations claires au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière et veiller à ce que les conclusions des réunions soient large ment diffusées ; 4) Zone frontalière démilitarisée et sécurisée : les deux parties se retirent immédiatement de la zone frontière démilitarisée et sécurisée, comme elles se sont engagées à le faire lors de la réunion du Mécanisme conjoint pour les questi ons politiques et la sécurité qui s ’est tenue le 18 mars 2019, et notifient ce retrait à la FISNUA pour qu ’elle puisse le vérifier ; 5) Couloirs de passage de la frontière : ouvrir immédiatement les derniers couloirs de passage de la frontière convenus l ors de la réunion tenue le 18 mars 2019 par le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, et vérifier avec la FISNUA le bon fonctionnement des couloirs et la liberté de passage de la frontière ; 6) Démarcation de la frontière : teni r deux réunions du Comité mixte de démarcation, élaborer un plan de travail et un budget détaillés pour les pourparlers sur la démarcation de la frontière, notamment les négociations sur les zones contestées, dans le cadre des accords signés ; 7) Observa teurs nationaux : maintenir le déploiement d ’observateurs nationaux aux fins de leur participation aux activités du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière ; 4. Maintient l’effectif maximum autorisé à 3 550 militaires et décide d’autoriser le report du retrait des 295 militaires excédentaires jusqu ’au 15 mai 2020 ; 5. Maintient l’effectif maximum autorisé à 640 policiers, dont 148 policiers hors unités constituées et trois unités de police constituées, demande à l’Organisatio n des Nations Unies de prendre les mesures nécessaires pour déployer par phases du personnel de police supplémentaire afin que cet effectif autorisé de 640 soit atteint, et entend réduire progressivement l ’effectif maximum autorisé du personnel de police à mesure que le Service de police d ’Abyei sera constitué et qu ’il sera en mesure d’assurer efficacement le maintien de l ’ordre dans toute la zone d ’Abyei ; 6. Demande au Secrétaire général de nommer un chef civil adjoint de la FISNUA et de recruter du pers onnel civil s upplémentaire, dans la limite des ressources disponibles, afin de faciliter davantage la liaison entre les parties et le dialogue avec elles conformément à l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité d e la zone d ’Abyei conclu en juin 2011, y compris l ’accord sur la création du Service de police d ’Abyei ; 7. Exige que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais appuient sans réserve la FISNUA, notamment en délivrant rapidement des visas sans considérat ion de nationalité, de sorte que la Force puisse déployer ses effectifs, et se dit gravement S/RES/2497 (2019) 19-19744 4/8 préoccupé par le fait que le Gouvernement soudanais n ’ait pas délivré rapidement les visas nécessaires au déploiement de personnel indispensable à l ’exécution du m andat de la FISNUA, notamment le personnel de police ; 8. Demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de faciliter l ’installation de bases de la FISNUA dans la zone de la mission, y compris à l’aéroport d ’Athony, et de fournir les auto risations de vol nécessaires, note que l’utilisation de l ’aéroport d ’Athony permettra à la mission de réduire les coûts liés au transport et les difficultés logistiques, de faciliter les évacuations sanitaires et les voyages officiels, de répondre aux beso ins de la Force en matière de fret aérien, d’accroître l ’accès humanitaire et de renforcer la sûreté et la sécurité de son personnel et demande également à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au titre de l ’Accord sur le statut des forces ; 9. Déplore que les parties aient fait obstruction à la pleine exécution du mandat de la FISNUA et pris peu de mesures pour appliquer l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei et parvenir à un règlement politique sur le statut d ’Abyei, et demande au Secrétaire général de tenir des consultations avec les parties et l’Union africaine sur les questions suivantes : 1. Mesures que prennent le Soudan et le Soudan du Sud pour permettre à la FISNUA d ’exécuter pleinement son mandat ; 2. Participation de l ’Union africaine et du Groupe de mise en œuvre de haut niveau d e l’Union africaine à la médiation politique concernant le différend relatif à Abyei et les frontières entre le Soudan et le Soudan du Sud, et formulation de recommandations sur le cadre, le dispositif ou le mandat le plus approprié pour permettre à la rég ion d ’aider les parties, de sorte que de nouveaux progrès soient enregistrés dans ces domaines ; 3. Renforcement du rôle que joue l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique pour appuyer l ’Union africaine et aider les parties à mett re en place des arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei et à parvenir à un règlement politique sur le statut d’Abyei ; 10. Demande instamment que l ’on continue de progresser sur la voie de la création d ’institution s provisoires dans la zone d ’Abyei, conformément à l ’Accord concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, conclu en juin 2011, prend note du fait que la FISNUA demeure la seule entité chargée d ’assurer le respect de la loi et le maintien de l ’ordre, exige que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais mènent des activités de planification conjointe en vue de la création du Service de police d ’Abyei et demande que les deux parties, y compris en particulier le Soudan du Sud, participent à l ’élaboration d ’une feuille de route à cette fin d ’ici à mai 2020, avec l ’appui de la FISNUA ; 11. Encourage l’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau et l’Envoyé spécial du Secrétaire général à poursuivre les efforts de coordination visant à faciliter la pleine application des accords de 2011, et encourage la FISNUA à coopérer avec eux s ’agissant du processus de réconciliation, des activités de sensibilisation et du proce ssus de paix politique ; 12. Se félicite de l ’intensification des efforts déployés pour déterminer définitivement le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée sur le terrain, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, de l ’issue des négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcation des frontières ; S/RES/2497 (2019) 5/8 19-19744 13. Souligne que le mandat de protection des civils dont est investie la FISNUA en vertu du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) autorise notamment la Force à prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils contre toute menace imminente de violences physiques, que lle qu ’en soit la source, souligne à cet égard que les soldats du maintien de la paix sont autorisés à recourir à tous les moyens nécessaires, y compris l ’emploi de la force s ’il s’impose, pour protéger les civils qui se trouvent sous la menace de violence s physiques, conformément au mandat de leur mission, à la Charte des Nations Unies et au droit international applicable, et appelle l’attention sur le fait qu ’il importe que les hauts responsables des missions continuent de s’investir toujours plus dans la protection des civils, l ’objectif étant de faire en sorte que toutes les composantes des missions et tous les niveaux de la chaîne de commandement soient bien informés du mandat de protection des civils et des responsabilités qui en découlent, soient form és à cette mission et s ’en acquittent, et salue les efforts faits par la FISNUA à cet égard ; 14. Condamne la présence intermittente de personnel des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la zone d ’Abyei, en violation de l ’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territoire, exige de nouveau que le Gouvernement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d ’Abyei et que le Gouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle de nouveau que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d ’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations local es ; 15. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d ’Abyei, notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin ; 16. Réaffirme que, selo n l’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011) , la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d ’armes dans la zone d ’Abyei, en coordination avec les signataires de l ’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, le Comité mixte de contrôle d ’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d ’Abyei une « zone exempte d ’armes », et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais , au Comité mixte de contrôle et aux populations misseriya et ngok dinka ainsi qu ’à tous les autres groupes de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard ; 17. Se félicite des initiatives prises par la FISNUA pour soutenir le dialogue des communautés et les efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka et toutes les autres communauté s, notamment l ’action des comités locaux pour la paix, pour renforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la région d ’Abyei, et invite la FISNUA à travailler en coordination avec l ’administration mise en p lace à Abyei par Djouba et avec l ’administration misseriya à Mouglad, en s ’appuyant sur les capacités civiles voulues, pour maintenir la stabilité, promouvoir la réconciliation intercommunautaire et faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs vi llages ainsi que la prestation des services ; 18. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre immédiatement des mesures pour renforcer la confiance entre les différentes communautés de la zone d’Abyei, en s ’assurant que les femmes participent ple inement, effectivement et véritablement, quelle que soit leur région d ’origine, à tous les stades, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l ’échelon local, en appuyant les efforts S/RES/2497 (2019) 19-19744 6/8 déployés par les organisations non gouvernementales et en aid ant pleinement la FISNUA à promouvoir le dialogue ; 19. S’inquiète du fait que les femmes restent absentes de la direction des comités locaux de paix, demande à toutes les parties de favoriser la participation pleine, effective et véritable des femmes, no tamment à tous les niveaux du dialogue intercommunautaire, pour garantir un processus crédible et légitime, et apprécie et encourage les efforts que fait la FISNUA pour inclure les femmes dans les pourparlers de paix ; 20. Salue les efforts que la FISNUA continue de faire pour renforcer, dans la limite de ses capacités et ressources et en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection de la population locale, afin de contribuer à la gestion des ac tivités de maintien de l ’ordre dans la zone d’Abyei, tout en assurant le traitement humain et digne des suspects et autres détenus, et pour poursuivre sa collaboration avec les deux gouvernements sur cette question ; 21. Engage toutes les parties à donner pleinement suite aux constatations et recommandations issues de l ’enquête de la Commission d ’enquête conjointe de la zone d ’Abyei sur le meurtre d ’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, suite à la publication des conclusions de la Commission de l ’Union africaine, accueille avec satisfaction la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine a demandé à la Commission de l ’Union africaine d ’avoir des échanges avec les p arties au sujet de ces constatations et recommandations, et attend avec intérêt la publication, comme convenu par les chefs traditionnels, du rapport de la Commission de l ’Union africaine sur le meurtre du chef des Ngok Dinka, lequel doit servir de base à la réconciliation des communautés, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d ’Abyei ; 22. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de garantir la libre circulation, san s entrave ni retard, à destination et en provenance d ’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l ’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des biens, notamment des véhicul es, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l ’usage officiel et exclusif de la FISNUA ; 23. Exige de toutes les parties concernées qu ’elles permettent à tous les agents humanitaires d ’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civile s qui ont besoin d ’aide et qu ’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, conformément au droit international, y compris au droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humanitaire d ’urgence ; 24. Se félicite de l’initiative relative au lancement d ’un programme conjoint des Nations Unies pour Abyei, amorcée par les équipes de pays pour le Soudan et le Soudan du Sud, compte tenu en particulier des récentes inondations et des déplacements forcés de populations qui en ont résulté ; 25. Encourage les Gouvernements soudanais et sud -soudanais à continuer de faciliter le d éploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l ’ONU afin qu’il puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées ; 26. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de la personne et d ’atteintes à ces droits, de violations du droit international humanitaire et de violations commises contre des S/RES/2497 (2019) 7/8 19-19744 civils, notamment des f emmes et des enfants, au mépris du droit international applicable, et qu ’elles traduisent les auteurs de telles atteintes et violations en justice ; 27. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective des violations des droits de la per sonne et des atteintes à ces droits, notamment de toute forme de violence sexuelle et fondée sur le genre et de toute autre violation ou atteinte commise contre des femmes et des enfants, et demande de nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d ’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant des visas au personnel des Nations Unies concerné ; 28. Prie également le Secrétaire général de s ’employer à accroître le nombre de femmes au sein de la FISNUA, confor mément à la résolution 2242 (2015) , de veiller à ce que ces dernières participent de manière pleine, effective et véritable à tous les aspects des opérations, et de mettre en place un plan d ’intégratio n des questions de genre en application de la résolution 1325 (2000) , et demande à la FISNUA de faire en sorte de toujours disposer des compétences adéquates en ce qui concerne la protection des fem mes et des enfants ; 29. Se félicite des initiatives prises par le Secrétaire général en vue d ’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix soient ut ilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performa nce complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’Organisation de l ’appliquer à la Force comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) ; 30. Prie le Secrétaire général de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour faire en sorte que la FISNUA respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès réalisés par la Force à cet égard, et prie instamment les pays fournisseurs de continge nts ou de personnel de police de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel, l ’organisation d ’une formation de sensibilisation avant le déploiement et en cours de mission et l ’ouverture sans retard d’enquêtes en cas d ’allégations, selon qu ’il convient, et de prendre les mesures qui s’imposent pour amener les auteurs d ’actes répréhensibles à en répondre et rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu ’elles ont commis des actes d’exploitation et d ’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 31. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), ainsi qu’avec l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique ; S/RES/2497 (2019) 19-19744 8/8 Rapports 32. Prie le Secrétaire général de l ’informer des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA dans une note qu ’il lui remettra au plus tard le 31 janvier 2020, et de l ’informer également des progrès accomplis en ce qui concerne l’augmentation des effectifs de police, la nomination du chef civil adjoint de la mission, la planification en vue de la réduction des effectifs des contingents, l’utilisation de l ’aéroport d ’Athony, ainsi que la délivrance des visas indispensables à l’exécution du mandat ; 33. Prie également le Secrétaire général de continuer à l ’informer des progrès accomplis dans l ’exécution du mandat de la FISNUA, dans un rapport écrit qu ’il lui remettra au plus tard le 15 avril 2020 et qui comportera notamment : • des informations sur la participation de l ’Union africaine et du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l ’Union africaine à la médiation politique concernant le différend relatif à Abyei et les frontières entre le Soudan et le Soudan du Sud, et des recommandations sur le ca dre, le dispositif ou le mandat le plus approprié pour permettre à la région d ’aider les parties, de sorte que de nouveaux progrès soient enregistrés dans ces domaines ; • des informations sur les efforts déployés par l ’Envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique pour appuyer l ’Union africaine et aider les parties à mettre en place des arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d’Abyei et à parvenir à un règlement politique sur le statut d ’Abyei ; • des informations sur les pro grès accomplis dans l ’application des mesures prises en application du paragraphe 3 ; • des informations sur les progrès accomplis en ce qui concerne la réduction des effectifs des contingents, l ’augmentation des effectifs de police, la nomination d’un ch ef civil adjoint de la mission, l ’utilisation de l ’aéroport d ’Athony et la délivrance des visas indispensables à l ’exécution du mandat ; • des informations sur l ’ouverture de l ’aéroport d ’Athony conformément au paragraphe 8 ; • des informations sur les r ésultats de la surveillance du respect des droits de la personne, comme demandé au paragraphe 27, notamment des informations, des analyses et des données sur les violations des droits de la personne et atteintes à ces droits ; • des informations sur les m esures prises conformément aux paragraphes 27 et 28 ; • un résumé des mesures prises pour améliorer la performance de la mission et remédier aux problèmes en la matière, notamment les défaillances de la direction, les restrictions nationales ayant des rép ercussions négatives sur l’exécution effective du mandat et les environnements opérationnels difficiles ; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2498 (2019)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2498(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2498 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2019 19-19826 (F) *1919826* Résolution 2498 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8665e séance, le 15 novembre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, et soulignant l’importance de faire en sorte que les effets déstabilisateurs des crises et des différends régionaux ne se propagent pas en Somalie, Exprimant son appui au Gouvernement fédéral somalien dans les efforts qu ’il déploie pour reconstruire le pays et pour lutt er contre la menace du terrorisme et contre le flux d ’armes illicites et les groupes armés, exprimant également son intention de veiller à ce que l ’embargo sur les armes prévu dans la présente résolution permette au Gouvernement fédéral somalien de réalise r ces objectifs, et prenant note de son intention de faire figurer dans le présent texte toutes les dispositions relatives à l’embargo sur les armes, Condamnant les attaques perpétrées par les Chabab en Somalie et ailleurs, et se déclarant profondément préoccupé que ce groupe continue de représenter une grave menace pour la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie et dans la région, notamment du fait de leur recours accru à des engins explosifs improvisés (EEI), et s’inquiétant en outre de la présence continue en Somalie de groupes affiliés à l ’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également appelé Daech), Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d ’actes de terrorisme, Condamnant tous les mouvements d ’armes et de munitions vers et à travers la Somalie, en violation de l ’embargo sur les armes, notamment lorsqu ’ils sont destinés à approvisionner les Chabab et les groupes affiliés à l ’EIIL et lorsqu ’ils portent atteinte à la souveraineté et à l ’intégrité territoriale de la Somalie, menaçant gravement la paix et la stabilité dans la région, et condamnant également les mouvements illégaux et continus d ’armes et de munitions du Yémen vers la Somalie, S/RES/2498 (2019) 19-19826 2/12 Se déclarant vivement préoccupé par les rapports faisant état d ’une exploitation accrue de la Somalie par les Chabab et les réseaux de criminalité transnationale organisée, en tant que point de transit et de transbordement pour le commerce de biens de qualité inférieure, à double usage et illicites et par les re cettes qu ’il génère pour les Chabab, et exprimant son inquiétude face à la persistance des informations faisant état de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, dans les eaux sous juridiction somalienne, et engage le Gouvernement fédéral somalie n, avec l ’appui de la communauté internationale, à garantir que les permis de pêche sont délivrés conformément à la législation somalienne, Réaffirmant l’importance de la coopération et de la coordination entre le Gouvernement fédéral somalien et les Éta ts membres de la Fédération et la mise en œuvre du dispositif national de sécurité et notant qu’une transmission réussie des responsabilités en matière de sécurité par la Mission de l ’Union africaine en Somalie (AMISOM) aux autorités somaliennes, comme pré vue dans le Plan de transition est fondamentale pour le maintien de la paix et de la stabilité dans la région, Se déclarant préoccupé par les informations qui continuent à faire état de cas de corruption et de détournement de ressources publiques en Soma lie, se félicitant des efforts déployés par le Gouvernement fédéral somalien pour réduire la corruption, notamment la promulgation, le 21 septembre 2019 , de la loi relative à la lutte contre la corruption, des progrès accomplis par le Gouvernement pour ren forcer la gestion des finances publiques et du travail encourageant fait par le Centre d ’information financière, et demandant au Gouvernement fédéral somalien de poursuivre ses efforts de lutte contre la corruption et de continuer d ’accélérer le rythme des réformes, Se déclarant profondément inquiet de la situation humanitaire en Somalie et condamnant dans les termes les plus énergiques toute partie faisant obstacle à l’acheminement en toute sécurité de l ’aide humanitaire et tout mauvais usage ou détournement de fonds ou de fournitures humanitaires, ainsi que les actes de violence commis contre les travailleurs humanitaires et le harcèlement à leur endroit, Se déclarant en outre gravement préoccupé par la fréquence et la persistance de la violence sexuelle et fondée sur le genre en Somalie, et encourageant les autorités somaliennes à redoubler d ’efforts pour y remédier, y comp ris en prenant des mesures conformes à la résolution 2467(2019) , Prenant note avec satisfaction du rapport final du Groupe d ’experts (le Groupe) sur la Somalie ( S/2019/858 ) et du rapport du Secrétaire général sur la mission d’évaluation technique ( S/2019/616 ), se disant vivement préoccupé par l ’absence de coopération du Gouvernement fédéral somalien avec le Groupe pendant la majeure partie de son mandat, se félicitant de la collaboration du Gouvernement fédéral somalien avec l ’équipe d ’évaluation technique, à l ’occasion de sa visite, et de sa participation active aux travaux de celle -ci, exhortant le Gouve rnement fédéral somalien à collaborer avec lui de manière à lui permettre de mieux évaluer et surveiller le respect du régime de sanctions, et rappelant que les groupes d ’experts agissent conformément aux mandats qu ’il leur a lui -même confiés, Saluant les efforts déployés à l ’échelle régionale pour appuyer la normalisation des relations entre l ’Érythrée et Djibouti y compris le différend concernant leur frontière commune, et se déclarant préoccupé par les informations qui continuent de faire état de combattants djiboutiens portés disparus, Considérant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Ch arte des Nations Unies, S/RES/2498 (2019) 3/12 19-19826 1. Condamne la perception par les Chabab de recettes tirées des ressources naturelles, en plus du commerce du charbon de bois, notamment par la taxation du commerce illicite du sucre, de la production agricole et du bétail, note a vec préoccupation qu’ils ont la possibilité de conserver et de transférer des fonds et demande au Groupe, avec le concours du Gouvernement fédéral somalien et de l’ONUDC, de procéder à une analyse de l ’ensemble des sources de revenus des Chabab, des moyens qu’ils utilisent pour conserver et transférer des fonds, de cartographier les systèmes de taxation illégaux, et de faire des recommandations au Comité créé en application de la résolution 751 (1992) concernant la Somalie (le Comité) ; 2. Prie le Gouvernement fédéral somalien de renforcer la coopération et la coordination avec les autres États Membres de l ’ONU, en particulier les autres États Membres de la région et avec les partenaires internationa ux pour prévenir et combattre le financement du terrorisme, notamment appliquer les dispositions des résolutions 1373 (2001) , 2178 (2014) et 2462 (2019) ainsi que du droit interne et du droit international pertinents, et prie également le Gouvernement fédéral somalien de soumettre, dans le cadre de ses rapports périodiques au Comité, un e mise à jour sur les mesures concrètes prises par le Gouvernement fédéral somalien pour lutter contre le financement du terrorisme ; 3. Engage le Gouvernement fédéral somalien, en coordination avec les États membres fédéraux, à accélérer la mise en œuvr e du dispositif national de sécurité, y compris les décisions concernant la composition, la répartition et la structure de commandement et de contrôle des forces de sécurité, et à prendre des mesures supplémentaires pour exécuter le Plan de transition diri gé par les Somaliens, et souligne qu’il incombe au Gouvernement fédéral somalien d ’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l ’entreposage et la sécurité de leurs stocks d ’armes, de munitions et autre matériel militaire et de leur distribution, notamment la mise en œuvre d ’un système qui permet de suivre ce type de matériel et de fournitures militaires jusqu ’au niveau des unités ; 4. Réaffirme qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération renforcent l ’encadrement civil de leurs forces de sécurité, continuent d ’adopter et de mettre en œuvre des procédures de vérification des antécédents de tout le personnel de défense et de sécurité, y compris les antécédents en matière de droits de l ’homme , demande au Gouvernement fédéral somalien de continuer d ’enquêter sans délai sur les individus responsables de violations du droit international, notamment du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et de les poursuivre comme il convient, et rappelle à cet égard l ’importance de la politique de diligence voulue en matière de droits de l ’homme instituée par le Secrétaire général s ’agissant de l ’appui fourni par l ’Organisation des Nations Unies aux forces de sécurité somaliennes et à l’AMISOM ; 5. Demande à la communauté internationale d ’appuyer la mise en œuvre du Plan de transition dirigé par les Somaliens pour les aider à se doter de forces de sécurité somaliennes crédibles, professionnelles et représentatives, et notamment de fournir un appui supplémentaire et coordonné au renforcement des capacités de gestion des armes et des munitions du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la Fédération, en mettant un accent particulier sur l ’entraînement, l’entreposage, l ’appui aux infrastructures et à la distribution, l ’assistance technique et le renforcement des capacités aux fins de la lutte antiterroriste, ainsi que sur l ’appui à la lutte contre la menace que représentent les engins explosifs improvisés ; S/RES/2498 (2019) 19-19826 4/12 Embargo sur les armes 6. Réaffirme que tous les États doivent aux fins du rétablissement de la paix et de la stabilité en Somalie, appliquer un embargo général et complet sur toutes les livraisons d ’armes et d ’équipements militaires à la Somalie, notamment interdire le financement de toute s les acquisitions et livraisons d ’armes et de matériel militaire, ainsi que la fourniture directe ou indirecte de conseils techniques, d ’une aide financière et autre et d ’une formation liée à des activités militaires, jusqu ’à ce que le Conseil en décide a utrement [comme imposé initialement au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ] ; 7. Décide que les armes et le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des Forces nationales de sécurité somaliennes ou de la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que ceux du Gouvernement fé déral somalien, conformément au paragraphe 9 de la présente résolution, ne doivent être revendus ou transférés à aucune personne ou entité n ’étant pas au service des Forces nationales de sécurité ou des institutions somaliennes du secteur de la sécurité au xquelles ils ont été initialement vendus ou fournis, ni à l ’État vendeur ou fournisseur, ni à une organisation internationale, régionale ou sous -régionale, ou mis à la disposition de ceux -ci ; 8. Réaffirme que le Gouvernement fédéral somalien, en coopéra tion avec les États membres de la Fédération, et l ’AMISOM devront répertorier et enregistrer toutes les armes et tout le matériel militaire confisqués dans le cadre d ’offensives ou d’activités prescrites par leurs mandats, notamment consigner le type et le numéro de série de l ’arme ou de la munition, photographier tous les articles et les marquages utiles et faciliter la tâche du Groupe, qui doit procéder à l ’inspection de tous les articles militaires avant leur redistribution ou leur destruction ; i) Exemptions, approbations et notifications à l ’avance 9. Décide que, jusqu ’au 15 novembre 2020 , l’embargo sur les armes imposé à la Somalie ne s ’applique pas aux livraisons d ’armes ou de matériel militaire ou à la fourniture de conseils techniques, d ’une aide financière et autre et d ’une formation liée à des activités militaires, destinés exclusivement au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes ou aux institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement f édéral somalien pour assurer la sécurité du peuple somalien, sauf en ce qui concerne les articles visés aux annexes A et B à la présente résolution et la fourniture de conseils techniques, d ’une aide financière ou autre ainsi que la formation liée à des ac tivités militaires, qui sont soumis aux procédures préalables d ’approbation et de notification, comme indiqué aux paragraphes 10 à 17 ; 10. Décide également que les livraisons d ’articles énoncés à l ’annexe A de la présente résolution, destinées exclusive ment au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes ou aux institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement fédéral somalien, et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, sont soumises, au cas par cas, à l ’approbation préalable du Comité, laquelle doit être présentée, au moins cinq jours ouvrables à l ’avance, par le Gouvernement fédéral somalien ou les organisations internationales, régionales ou sous -régionales fournissant une assistance ; 11. Décide en outre que les livraisons d ’articles inscrits à l ’annexe B de la présente résolution et la fourniture de conseils techniques, d ’une aide financière et autre et d ’une formation liée à des activités militaires, destinés exclusivement au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes pour assurer la sécurité du peuple somalien doivent être notifiées au Comité pour information, au moins cinq S/RES/2498 (2019) 5/12 19-19826 jours ouvrable s à l ’avance, par le Gouvernement fédéral somalien, l ’État ou les organisations internationales, régionales ou sous -régionales fournissant une assistance ; 12. Décide que les livraisons d ’armes et de matériel militaire, dont la liste figure à l ’annexe B de la présente résolution, ou la fourniture de conseils techniques, d’une aide financière et autre et d ’une formation liée à des activités militaires par des États ou des organisations internationales, régionales et sous -régionales compétentes, destinés un iquement aux fins d ’aider à la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité, peuvent être effectuées en l ’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant la réception de la notification, par l’État ou l es organisations internationales, régionales et sous -régionales fournisseurs et prie les États ou les organisations internationales, régionales et sous -régionales d’informer parallèlement le Gouvernement fédéral somalien de ces livraisons au moins cinq jou rs à l ’avance ; 13. Décide qu’il incombe au premier chef au Gouvernement fédéral somalien d’obtenir, pour toute livraison d ’armes et de matériel militaire, l ’approbation du Comité ou, le cas échéant, de l ’en informer, conformément aux paragraphes 10 ou 11, et de faire de même pour la fourniture de conseils techniques, d ’une aide financière et autre et d ’une formation liée à des activités militaires aux Forces nationales de sécurité somaliennes, au moins cinq jours à l ’avance, et que toute demande d’approb ation ou notification devrait comprendre : les coordonnées du fabricant et du fournisseur des armes et du matériel militaire, une description des armes et munitions, dont le type, le calibre et les munitions, la date et le lieu de livraison envisagés, et toute information utile concernant l ’unité destinataire des Forces nationales de sécurité somaliennes, ou le lieu d ’entreposage prévu ; 14. Décide également que l ’État ou l ’organisation internationale, régionale ou sous -régionale qui fournit des armes et du matériel militaire ou des conseils techniques, une aide financière et autre et une formation liée à des activités militaires aux Forces nationales de sécurité somaliennes, conformément aux paragraphes 10 ou 11, peut également soumettre, selon le cas, une demande d ’autorisation ou une notification préalable, en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien, décide en outre qu’un État ou une organisation régionale ou sou s-régionale qui le souhaite devrait informer l ’organe national de coordination approprié au sein du Gouvernement fédéral somalien de la demande d ’autorisation ou notification préalable et assurer un appui technique au Gouvernement fédéral somalien en se conformant aux procédures de notification, le cas échéant, et prie le Comité de transmettre à l ’organe national de coordination concerné du Gouvernement fédéral somalien les demandes d ’autorisation ou notifications préalables reçues d ’États ou d’organisation s internationales, régionales ou sous -régionales ; 15. Décide que l ’État ou l ’organisation internationale, régionale ou sous - régionale qui livre une arme et du matériel militaire, quels qu ’ils soient, ou qui fournit des conseils techniques, une aide fina ncière ou autre et une formation liée à des activités militaires aux institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement fédéral somalien, conformément aux paragraphes 10 ou 12, doit demander l ’approbation du Comité pour to ute livraison de ces articles et toute fourniture de conseils, aide ou formation, le cas échéant, et l ’en informer ainsi que le Gouvernement fédéral somalien au moins cinq jours ouvrables à l ’avance ; 16. Décide également que, pour les cas prévus aux par agraphes 10 ou 11, 30 jours au plus tard après la livraison des armes ou munitions, le Gouvernement fédéral somalien confirmera par écrit au Comité toute livraison effectuée aux Forces nationales de sécurité somaliennes, en communiquant le numéro de série des armes et du matériel militaire livrés, les données relatives à l ’expédition, le connaissement, S/RES/2498 (2019) 19-19826 6/12 le manifeste de cargaison ou la liste de colisage, et le lieu précis d ’entreposage, et considère qu ’il serait utile que les fournisseurs – États Membres ou o rganisations internationales, régionales ou sous -régionales – en fassent autant, en coopération avec le Gouvernement fédéral somalien ; 17. Réaffirme que la livraison de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire et de protection, sera notifiée au Comité, pour son information, cinq jours à l ’avance, par l ’État ou l ’organisation internationale, régionale ou sous -régionale qui l ’exporte ; 18. Prend note avec préoccupation des informations indiquant que les États ne suivent pas adéquatement les procédures de notification énoncées dans les résolutions antérieures, rappelle aux États les obligations qu ’ils ont contractées conformément aux procédures de notification, énoncées aux paragraphes 10 à 17, et prie instamment les États de respecter strictement les procédures de notification lorsqu ’ils apportent leur assistance à la mise en place d ’institutions du secteur de la sécurit é somaliennes autres que celles du Gouvernement fédéral somalien ; ii) Dérogations 19. Réaffirme que l ’embargo ne s ’applique pas : a) Aux livraisons d ’armes ou de matériel militaire ou à la fourniture de conseils techniques, d ’une aide financière et autre et d ’une formation liée à des activités militaires, destinés exclusivement à appuyer le personnel des Nations Unies, y compris la Mission d ’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) et la Mission de l ’Union africaine en Somalie (AMISOM) ; les partenaires stratégiques de l’AMISOM menant des opérations exclusivement dans le cadre du tout dernier Concept stratégique des opérations de l ’Union africaine, et en coopération et coordination avec l ’AMISOM ; et la Mission militaire de form ation de l ’Union européenne en Somalie (EUTM), le tout conformément aux alinéas a) à d) du paragraphe 10 de la résolution 2111 (2013) ; b) Aux livraisons d ’armes et de matériel militaire destinés exclusivement aux États ou aux organisations internationales, régionales et sous -régionales prenant des mesures pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée commis en mer, au large des côtes somaliennes, à condition que le Gouvernement fédéral somalien en ait fait la demande et informé le Secrétaire général, et que toute mesure prise respecte le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme ; c) Aux livraisons de vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, exportés temporairement en Somalie, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias, le personnel humanitaire, le personnel d ’aide au développement et le personnel asso cié ; d) L’entrée dans les ports somaliens et le mouillage temporaire de navires transportant des armes et du matériel militaire à des fins défensives, sous réserve que les articles restent à tout moment à bord des navires [comme déjà affirmé au paragraphe 3 de la ré solution 2244 (2015) ] ; Sanctions ciblées concernant la Somalie 20. Rappelle les décision qu ’il a prises dans sa résolution 1844 (2008) , par laquelle il a imposé des sanctions ciblées, et dans ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013) , par lesquelles il a élargi les critères d ’inscription sur la Liste, rappelle également les décisions qu ’il a prises dans ses résolutions 2060 (2012) et 2444 (2018) , et rappelle en outre que ces critères incluent, sans s ’y limiter, le fait de planifier, diriger ou commettre des actes de violences sexuelles et fondées sur le genre ; S/RES/2498 (2019) 7/12 19-19826 21. Prie la Représentante spécia le du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) , et invite le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l ’homme à communiquer toute information utile au Comité, selon que de besoin ; 22. Décide que, jusqu ’au 15 novembre 2020 , et sans préjudice des programmes d ’aide humanitaire menés ailleurs, les mesures imposée s au paragraphe 3 de sa résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaires à l ’acheminement en temps voulu, par l ’ONU, les institutions spécialisées ou programmes des Nations Unies, les organisations humanitaires dotées du statut d ’observateur auprès de l ’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires d ’exécution, y compris les organisations non g ouvernementales bénéficiant d ’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent au Plan d ’aide humanitaire pour la Somalie mis en place par les Nations Unies, de l ’aide humanitaire dont la Somalie a besoin d’urgence ; Embargo sur le charbon de b ois en provenance de Somalie 23. Condamne toute exportation de charbon de bois de Somalie en violation de l’interdiction totale des exportations de charbon de bois, réaffirme sa décision au sujet de l ’interdiction des importations et des exportations de charbon de bois somalien, énoncée au paragraphe 22 de sa résolution 2036 (2012) (« l’embargo sur le charbon de bois »), et aux paragraphes 11 à 21 de la résolution 2182 (2014) , et décide de reconduire les dispositions du paragraphe 15 de la résolution 2182 (2014) jusqu ’au 15 novembre 2020 ; 24. Demande de nouveau à l’AMISOM d ’appuyer et d ’aider le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération à appliquer l ’interdiction totale des exportations de charbon de bois de Somalie et la prie de faciliter un accès régulier du Groupe de contrôle aux ports d ’exportati on de charbon de bois ; 25. Réaffirme l’importance des efforts déployés par les Forces maritimes combinées en vue de faire cesser l ’exportation et l ’importation de charbon de bois à destination et en provenance de la Somalie et encourage l’Office des Nat ions Unies contre la drogue et le crime à poursuivre ses travaux avec le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération, conformément aux termes de son mandat en cours dans le cadre du Forum de l ’océan Indien sur la criminalité maritim e pour amener les États et les organisations internationales à élaborer ensemble des stratégies visant à désorganiser le commerce du charbon de bois somalien, et le trafic d’autres marchandises licites et illicites susceptibles de financer des activités terroristes en Somalie ; Interdiction des composants d ’engins explosifs improvisés 26. Notant l’augmentation des attentats aux engins explosifs improvisés menés par les Chabab, décide que tous les États empêcheront la vente, la fourniture ou le transfe rt direct ou indirect des articles visés à la partie I de l ’annexe C de la présente résolution à la Somalie à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants établis hors de leur territoire, ou au moyen de navires ou d ’aéronefs battant leur pavillon, s ’il existe suffisamment d ’éléments de preuve pour montrer que le ou les composant(s) seront utilisés, ou risquent fortement d ’être utilisés, pour fabriquer des engins explosifs improvisés en Somalie ; S/RES/2498 (2019) 19-19826 8/12 27. Décide également que, si un article fi gurant à la partie I de l ’annexe C de la présente résolution est directement ou indirectement vendu, fourni ou transféré à la Somalie conformément au paragraphe 27, l’État devra informer le Comité de la vente, de la fourniture ou du transfert quinze jours ouvrables au plus après la date de la vente, de la fourniture ou du transfert, et souligne qu’il importe que les notifications visées dans le présent paragraphe soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l ’utilisation prévue de o u des (l’)article (s), l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et la quantité d ’articles devant être expédiés ; 28. Demande aux États Membres d ’adopter les mesures qui s ’imposent pour inciter à la vigilance leurs nationaux, les personnes rele vant de leur juridiction et les sociétés enregistrées sur leur territoire ou relevant de leur juridiction qui participent à la production, à la vente, à la fourniture, à l ’achat ou au transfert de précurseurs d’explosifs ou de matériel pouvant servir à fab riquer des engins explosifs improvisés, y compris, notamment, les articles visés à la partie II de l ’annexe C, de tenir des registres des transactions effectuées et de communiquer au Gouvernement fédéral somalien, au Comité et au Groupe les informations concernant l es opérations d ’achat et demandes de renseignements suspectes relatives à ces produits chimiques émanant de personnes en Somalie, et de veiller à ce qu ’une aide financière et technique adéquate soit apportée au Gouvernement fédéral somalien et au x États membres de la Fédération en vue de la mise en place de garanties appropriées concernant le stockage et la distribution du matériel ; Groupe d ’experts sur la Somalie 29. Décide de renouveler, avec effet à compter de la date d ’adoption de la présente résolution jusqu ’au 15 décembre 2020 , le Groupe d ’experts sur la Somalie et que le mandat du Groupe devra inclure les tâches visées au paragraphe 11 de la résolution 2444 (2018) et au paragraphe 1 de la présente résolution, prie le Secrétaire général d ’inclure des spécialistes des questions de genre, conformément au paragraphe 11 de sa résolution 2467 (2019) ; et exprime son intention de réviser le mandat du Groupe et de prendre toute mesure nécessaire en vue de toute prorogation de cel ui-ci au plus tard le 15 novembre 2020 ; 30. Engage le Gouvernement fédéral somalien à coopérer avec le Groupe d’experts pour faciliter les entretiens de membres présumés des Chabab et de l ’EIIL en détention, rappelle l ’importance de la coopération entre le Groupe et le Gouvernement fédéral somalien, prie instamment le Gouvernement fédéral somalien de recommencer à coopérer pleinement avec le Groupe et notamment de fixer sans plus tarder la date de la visite du nouveau groupe en Somalie, note qu’il importe que le Groupe d ’experts puisse s ’acquitter de son mandat conformément au document S/2006/997 , et prie le Groupe de formuler à l ’intention du Comité des recommandations sur la manière d ’aider le Gouvernement fédéral somalien dans la gestion de ses armes et munitions, y compris dans les efforts qu ’il déploie pour créer une commission nationale des armes légères et de petit calibre ; 31. Demande une nouvelle fois au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération et à l ’AMIS OM de fournir des informations au Groupe d’experts et de l ’appuyer dans ses enquêtes, invite instamment le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération à lui faciliter l ’accès, sur la base de demandes écrites adressées en ce sens par le Groupe au Gouvernement fédéral somalien, à tous ses arsenaux à Mogadiscio, à toutes les armes et munitions importées préalablement à leur distribution, à tous les bâtiments abritant des dépôts militaires dans les quartiers de l ’Armée nationale somalien ne et à tous les arsenaux saisis commis à la garde du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la Fédération, et à autoriser les photographies des armes et munitions qu ’ils détiennent S/RES/2498 (2019) 9/12 19-19826 et l’accès à leurs registres et bordereaux de distribution, de sorte qu ’il puisse suivre et évaluer les progrès accomplis dans l ’application de la présente résolution ; Présentation de rapports 32. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, au plus tard le 31 juillet 2020 , de tout nouveau progrès accom pli vers la normalisation des relations entre l’Érythrée et Djibouti ; 33. Prie le Groupe d ’experts de présenter au Comité des rapports mensuels, y compris une mise à jour globale à moyen terme ainsi que de lui soumettre pour examen, par l ’intermédiaire du Comité, un rapport final d ’ici au 15 octobre 2020 pour y inclure une analyse ciblée des recettes financières des Chabab, conformément au paragraphe 1 ; 34. Prie le Coordonnateur des secours d ’urgence de lui faire rapport d ’ici le 15 octobre 2020 au plus tard sur l ’acheminement de l ’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui l ’entraverait ; 35. Prie le Gouvernement fédéral somalien de lui faire rapport conformément au paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015) , le 15 février 2020 puis le 15 août 2020 , sur la structure, la composition, les effectifs et l ’emplacement de ses forces de sécurité et le statut des forces régionales et des milices, notamment en annexant les rapports de l ’équipe conjointe de vérification demandés au paragraphe 7 de la résolution 2182 (2014) , et en intégrant les notifications concernant l ’unité destinataire des Forces de sécurité somaliennes ou le lieu d ’entreposage du matériel militaire au moment de la distribution des armes et des munitions importées, et demande à l’équipe conjointe de vérification, dans ses futurs rapports, de recouper les numéros de série des armes qu’elle aura documentées avec les doc uments détaillant la distribution des armes aux forces de sécurité ; 36. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2498 (2019) 19-19826 10/12 Annexe A Articles soumis à l ’approbation préalable du Comité 1. Missiles surface -air, y compris les systèmes portables de défense antiaérienne (MANPADS) ; 2. Armes d ’un calibre supérieur à 12,7 mm et les composants et munitions spécialement conçus pour celles -ci ; Note : Sont exclus les lance -roquettes antichar portatifs, comme les grenades à tube ou LAW (armes antichars légères), les g renades à fusil ou lance -grenades . 3. Mortiers d ’un calibre supérieur à 82 mm et leurs munitions ; 4. Armes antichars guidées, y compris missiles antichars guidés (ATGM), munitions et composants spécialement conçus pour ces articles ; 5. Charges et dispositifs spé cialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; mines et matériel connexe ; 6. Matériel de vision nocturne ; 7. Aéronefs spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; Note : « Aéronef » s’entend de tout véhicule aérien à voilure fixe, à voilure pi votante, à voilure rotative (hélicoptère), à rotor basculant ou à voilure basculante. 8. « Navires » et véhicules amphibies spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; Note : « Navire » s’entend de tout bateau, véhicule à effet de surface, navire à faible surface de flottaison ou hydroptère et de la coque ou partie de la coque d ’un navire. 9. Véhicules de combat aériens non pilotés (classés sous la catégorie IV dans le Registre des armes classiques de l ’ONU). S/RES/2498 (2019) 11/12 19-19826 Annexe B Matériel nécessitan t une notification en ce qui concerne les livraisons aux Forces de sécurité somaliennes et l ’approbation du Comité pour les institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement fédéral somalien • Tous les types d ’armes d ’un calibre maximum de 12,7 mm et leurs munitions ; • RPG -7 et canons sans recul et leurs munitions ; • Casques fabriqués selon les normes ou spécifications militaires, ou les normes nationales comparables ; • Tenues de protection balistique ou vêtements de protection, comme suit : – Protection pare -éclats ou vêtements de protection fabriqués selon les normes ou spécifications militaires, ou leurs équivalents ; Note : Les normes ou spécifications militaires comprennent, sans toutefois s’y limi ter, les spécifications pour la protection pare -éclats. – Plaques de protection balistique offrant une protection balistique égale ou supérieure au niveau III (NIJ 0101 .06 juillet 2008 ) ou équivalents nationaux ; • Véhicules terrestres spécialement conç us ou modifiés à des fins militaires ; • Matériel de transmission spécialement conçu ou modifié à des fins militaires ; • Matériel de positionnement des systèmes mondiaux de navigation par satellite spécialement conçu ou modifié à des fins militaires. S/RES/2498 (2019) 19-19826 12/12 Annexe C Composants d ’engins explosifs improvisés (EEI) Matières explosives, précurseurs d ’explosifs, équipements et technologies connexes Partie I 1. Matières explosives, comme suit, et mélanges contenant une ou plusieurs de ces substances : a) Nitrate de cellulose (contenant plus 12,5 % d’azote p/p) ; b) Trinitrophényl -méthylnitramine (tétryl) ; 2. Biens liés aux explosifs : a) Les équipements et dispositifs spécialement conçus pour amorcer des explosifs par des moyens électr iques ou non électriques (par exemple, dispositifs de mise à feu, détonateurs, allumeurs, cordons détonants) ; 3. « Technologie » nécessaire pour la « production » ou « l’utilisation » des articles énumérés aux paragraphes 1, 2 et 3. Partie II 1. Matières explosives, comme suit, et mélanges contenant une ou plusieurs de ces substances : a) Mélange de nitrate d ’ammonium et de fioul (ANFO) b) Nitroglycol ; c) Tétranitrate de pentaérythritol ; d) Chlorure de pycrile ; e) 2,4,6-Trinitrotoluène (TNT). 2. Précurseurs d ’explosifs : a) Nitrate d ’ammonium ; b) Nitrate de potassium ; c) Chlorate de sodium ; d) Acide nitrique ; e) Acide sulfurique.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2499 (2019)
Intituléla situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2499(2019)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2500 (2019)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2500(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2500 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 4 décembre 2019 19-20888 (F) *1920888* Résolution 2500 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8678e séance, le 4 décembre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008) , 1816 (2008) , 1838 (2008) , 1844 (2008) , 1846 (2008) , 1851 (2008) , 1897 (2009) , 1918 (2010) , 1950 (2010) , 1976 (2011) , 2015 (2011) , 2020 (2011) , 2077 (2012) , 2125 (2013) , 2184 (2014) , 2246 (2015) , 2316 (2016) , 2383 (2017) et 2442 (2018) ainsi que les déclarations de sa présidence du 25 août 2010 ( S/PRST/2010/16 ) et du 19 novembre 2012 ( S/PRST/2012/24 ), Accueillant avec satisfaction le rapport ( S/2019/867 ) sur l ’application de la résolution 2442 (2018) et sur la situation conc ernant la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes somaliennes que le Secrétaire général a présenté en application de ladite résolution, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, y compris les droits souverains qu’a la Somalie sur les ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêches, conformément au droit international, Notant que l ’action conjointe de lutte contre la piraterie s ’est traduite par un net recul des actes de piraterie et des détournements depuis 2011, aucun détournement de navire contre rançon réussi n ’ayant été signalé au large des côtes somaliennes depuis mars 2 017, mais sachant néanmoins que ces actes et les vols à main armée commis en mer demeurent une menace, prenant note de la lettre du 22 novembre 2019, adressée à l ’Organisation des Nations Unies par le Représentant permanent de la Somalie auprès de l ’Organi sation, dans laquelle celui -ci demandait l ’assistance de la communauté internationale pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, rappelant les rapports du Secrétaire général et les communiqués du Groupe de contact sur la lutte contre l a piraterie au large des côtes somaliennes, qui continuent d ’indiquer que la piraterie au large des côtes somaliennes a été maîtrisée mais non éliminée, et félicitant les pays et les organisations qui déploient des missions navales dans la région pour comb attre la piraterie et protéger les navires qui transitent au large des côtes somaliennes et dans la région, Réaffirmant que le droit international, tel que consacré par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique applicable à toutes les activités menées sur les océans et les mers, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, S/RES/2500 (2019) 19-20888 2/8 Considérant qu’il est nécessaire de mener des enquêtes et de lancer des poursuites visant non seu lement les suspects capturés en mer mais aussi quiconque incite à la commission d ’actes de piraterie ou facilite intentionnellement de tels actes, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui, notamment, planifient, organisent, f acilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, saluant les efforts déployés par les États, en particulier ceux de la région, à cet égard, s’inquiétant une nouvelle fois que des personnes soupçonnées de piraterie aient été libérées sans avoir été traduites en justice ou remises en liberté prématurément, et réaffirmant que l ’absence de poursuites contre les responsables d’actes de piraterie ou de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte contre la piraterie, Se félicitant de l’action menée par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et l ’Équipe spéciale de l ’application de la loi pour que les personnes soupçonnées de piraterie et celles qui facilitent les actes de piraterie soient traduites en justice, et des mesures prises par la communauté internationale pour coordonner le travail des enquêteurs et des procureurs, notamment dans le cadre de l ’Équipe spéciale, et pour collecter et échanger des informa tions afin de faire obstacle à la piraterie, telles que la mise en place de la base de données mondiale sur la piraterie maritime de l ’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), se félicitant également de l’adoption du Communiqué de Padan g et de la Déclaration sur la coopération maritime par l ’Association des États riverains de l ’océan Indien, ainsi que de l ’entrée en service du Centre régional de fusion d ’informations maritimes à Madagascar, et soulignant que les États et les organisation s internationales doivent intensifier l ’action internationale à cet égard, Accueillant avec satisfaction l’action entreprise par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, l ’Office des Nations Unies contre la dro gue et le crime (ONUDC), le Programme des Nations Unies pour le développement, le Comité de coordination de la sécurité maritime, le mécanisme de financement que constitue le fonds d ’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les Ét ats pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et les donateurs, pour renforcer les capacités judiciaires et policières régionales en matière d ’enquêtes, d ’arrestations et de poursuites visant les personnes soupçonnées de piraterie et c elles qui contribuent à faciliter la piraterie, et d’incarcération des personnes reconnues coupables, conformément aux dispositions applicables du droit international des droits de l ’homme, appréciant l’assistance et l’aide au renforcement des capacités fo urnies par l ’ONUDC dans le cadre du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime, par le fonds d ’affectation, par l ’Organisation maritime internationale (OMI), par le Code de conduite de Djibouti, et par la mission de l ’Union européenne visant au renforcement des capacités en Somalie (EUCAP Somalia), et constatant que toutes les organisations internationales et régionales participantes doivent pleinement coordonner leurs activités et coopérer, Saluant les efforts déployés par la force navale p lacée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération Atalanta et de la mission EUCAP Somalia, par la Force opérationnelle multinationale 151 des Forces maritimes combinées, ainsi que les activités de lutte contre la pirat erie menées par l’Union africaine sur le sol somalien et l ’action d ’autres États agissant à titre individuel en coopération avec les autorités somaliennes pour réprimer la piraterie et protéger les navires qui passent au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l’action menée par le groupe SHADE (Shared Awareness and Deconfliction) et par certains pays, notamment la Chine, la Fédération de Russie, l ’Inde, le Japon et la République de Corée, qui ont déployé des missions navales dans la région pour combattre la piraterie, S/RES/2500 (2019) 3/8 19-20888 Félicitant les 31 États et quelque 26 organisations non étatiques qui se sont réunis à l ’occasion de la vingt -deuxième session plénière du Groupe de contact en juin 2019 et qui sont convenus de réviser les orientations et de procéder à un examen stratégique du Groupe, se sont félicités de la contribution croissante des États de la région à la mise en place d ’une structure comprenant des accords portant création de centres régionaux spécialisés à Madagascar et aux Seychelles, ont deman dé à ceux qui déploient des missions de maintenir leur présence au large des côtes somaliennes, ont salué le rôle renforcé que jouent le Forum juridique virtuel, l ’Équipe spéciale de l’application de la loi et le Comité de coordination de la sécurité marit ime, demandé au secteur du transport maritime d ’intensifier sa participation et approuvé l ’offre faite par le Kenya d ’assumer la présidence du Groupe en 2020, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédérat ion coopèrent à la mise en place d ’une garde côtière somalienne, appréciant les efforts déployés par l ’OMI et le secteur du transport maritime pour élaborer et mettre à jour des orientations, des meilleures pratiques de gestion et des recommandations en vu e d’aider les navires à prévenir et à contrer les actes de piraterie au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l’approbation, par le Comité de la sécurité maritime, de la cinquième version des Best Management Practices to Deter Piracy and Enhance Maritime Security in the Red Sea, Gulf of Aden, Indian Ocean and Arabian Sea, Réaffirmant que les enlèvements et les prises d ’otages, y compris les infractions visées par la Convention internationale contre la prise d ’otages, sont condamnés par la commun auté internationale, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, demandant la libération immédiate de tous les otages encore retenus, et constatant l’importance de la coopération entr e États Membres concernant le problème des prises d ’otages et les poursuites engagées contre les pirates soupçonnés de prises d ’otages, Se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération soient disposés à coopérer ent re eux et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de piraterie afin que les pirates reconnus coupables puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d ’accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme, pour y purger la totalité de leur peine, mais se déclarant vivement préoccupé par la libération prématurée, par le « Somaliland », de 19 personnes condamnées et incarcérées qui avaient été transférées des Seychelles à la Somalie et réaffirmant que les peines purgées doivent être celles qui ont été décidées par les tribunaux des États ayant engagé les poursuites et que toute proposition visant à modi fier ces peines doit être conforme à l ’accord de transfèrement passé en 2011 avec les Seychelles et aux dispositions applicables du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme, Se déclarant vivement préoccupé par les cas de pêche illicite, non déclarée et non réglementée signalés dans la zone économique exclusive de la Somalie, conscient que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée peut contribuer à l ’instabilité des localités côtières, notant les liens complexes q ui unissent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la piraterie, et se félicitant de l’adhésion de la Somalie à l’Accord relatif aux mesures du ressort de l ’État du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non décl arée et non réglementée de l’Organisation des Nations Unies pour l ’alimentation et l ’agriculture ainsi que des efforts que continue de déployer le Gouvernement fédéral somalien en vue d ’élaborer un cadre juridique régissant l ’octroi et le contrôle des lice nces de pêche, S/RES/2500 (2019) 19-20888 4/8 Demeurant préoccupé par le sort des trois otages iraniens capturés à bord du Siraj , qui sont toujours détenus en Somalie dans d ’effroyables conditions, se félicitant des activités menées par l ’International Seafarers Welfare and Assistance Network, le Programme d ’aide humanitaire aux victimes de la piraterie et le Fonds d ’aide aux victimes de la piraterie et à leurs familles du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, qui apportent un appui aux victimes de la piraterie et à leur famille, et considérant qu’il est nécessaire de continuer à soutenir ces initiatives et à les financer, Soulignant que la paix et la stabilité en Soma lie, le renforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits de l ’homme et de l ’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d ’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armé e au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par les autorités somaliennes, de services de garde côtière et de police maritime, de l ’Armée nationale somalienne e t de la Police somalienne, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ainsi que les activités des groupes de pirates en Somalie concourent pour une large part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ; 2. Considère , tout en prenant note des améliorations introduites en Somalie, que la piraterie y aggrave l ’instabilité en faisant entrer dans le pays d ’importantes quantités de liquidités illicites qui viennent financer de nouvelles activités criminelles, la corruption et le terrorisme ; 3. Souligne que la communauté internationale doit mener une action sur tous les fronts pour prévenir et réprimer la piraterie et remédier à ses causes profondes, en collaboration avec les autorités somaliennes et les autres acteurs concernés, et engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, sans entraver l ’exercice des libertés de la haute mer et autr es droits et libertés de navigation de la part des navires d ’un État, quel qu ’il soit, conformément au droit international, tel qu ’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ; 4. Souligne également que c ’est aux autorités s omaliennes qu ’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, se félicite de la mise en place récente du Département de l’administration maritime somalienne et engage le Gouvernement fédé ral somalien à tenir une réunion du Comité de coordination de la sécurité maritime ; 5. Considère qu’il faut continuer d ’enquêter sur ceux qui planifient, organisent ou financent illégalement des actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie, et de renforcer les capacités des autorités somaliennes d’enquêter sur ces personnes et de les poursuivre, ainsi que les capacités du service de renseigneme nts financiers de Somalie de repérer les activités financières illicites et d ’appuyer l ’engagement de poursuites contre les bailleurs de fonds, et prie instamment les États, travaillant aux côtés des organisations internationales concernées, d ’adopter des lois pour faciliter l ’engagement de poursuites contre les personnes suspectées d ’actes de piraterie au large des côtes somaliennes ; S/RES/2500 (2019) 5/8 19-20888 6. Exhorte les autorités somaliennes à appréhender les pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes, à mettre en pla ce des mécanismes permettant, après leur interpellation, de recouvrer en toute sécurité les biens dont ils se sont emparés, à enquêter sur ces pirates et à les poursuivre en justice, et à patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin de prévenir et réprimer les actes de piraterie et vols à main armée en mer ; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour traduire en justice quiconque se sert du territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre des actes de pirateri e ou des vols à main armée en mer, engage les États Membres à aider la Somalie, sur demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renforcer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités régionales, et souligne que toute s les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international des droits de l ’homme ; 8. Engage le Gouvernement fédéral somalien à adhérer à la C onvention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, dans le cadre de l ’action qu’il mène pour s ’attaquer au blanchiment d ’argent et aux structures d ’appui financier permettant aux réseaux de pirates de survivre ; 9. Demande la libé ration immédiate et inconditionnelle de tous les gens de mer otages de pirates somaliens, et demande également aux autorités somaliennes et à toutes les parties prenantes de redoubler d ’efforts pour qu ’ils soient immédiatement libérés sains et saufs ; 10. Demande aux États de coopérer également, selon qu ’il conviendra, au règlement du problème des prises d ’otages et à la poursuite des pirates soupçonnés de prises d ’otages ; 11. Considère qu’il faut que les États, les organisations internationales et régio nales et les autres partenaires concernés communiquent des éléments de preuve et d’information utiles aux services de répression afin que les personnes soupçonnées de piraterie soient effectivement poursuivies, que celles qui ont été reconnues coupables so ient incarcérées et que les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite soient appréhendés et poursuivis, continue d ’examiner la possibi lité d ’appliquer des sanctions ciblées contre les personnes et entités qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement des opérations de piraterie ou en tirent un profit illicite et qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 43 de la résolution 2093 (2013) , et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l ’Érythrée, notamment en échangeant des renseignements sur d’éventuelles violations de l ’embargo sur les armes ou de l’interdiction d ’exporter du charbon de bois ; 12. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en déployant dans la zone des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en fournissant des bases et un appui logistique au x forces antipiraterie, en saisissant et en mettant hors d ’état de nuire les embarcations, navires, armes et matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main ar mée au large des côtes somaliennes ; 13. Souligne qu’il importe de coordonner les activités des États et des organisations internationales afin de décourager les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, salue les initiat ives prises par le Groupe S/RES/2500 (2019) 19-20888 6/8 de contact en vue de faciliter cette coordination en coopération avec l ’OMI, les États du pavillon et les autorités somaliennes, et demande instamment de continuer à soutenir ces efforts ; 14. Décide de reconduire pour une nouvelle période de 12 mois à compter de l’adoption de la présente résolution les autorisations visées au paragraphe 14 de la résolution 2422 (2018) , accordées aux États et a ux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire géné ral ; 15. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situation en Somalie et n ’ont pas d ’incidence sur les droits, obligations et responsabilités des États Membres au regard du droit international, notamm ent les droits et obligations découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit internati onal coutumier, déclare en outre que ces autorisations ont été reconduites à la suite de la réception de la lettre datée du 22 novembre 2019 faisant part de la requête des autorités somaliennes ; 16. Décide que l ’embargo sur les armes imposé à la Somalie en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) , précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les para graphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013) , ne s ’applique pas aux livraisons d ’armes et de matériel militaire ni à l’assistance exclusivement destinées à appuyer les États Membres et les organisat ions internationales, régionales et sous -régionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 14 ci -dessus, comme réaffirmé à l ’alinéa b) du paragraphe 19 de la résolution 2498 (2019) ; 17. Demande à tous les États de prendre, en vertu de leur droit interne, les mesures voulues pour empêcher le financement illicite d ’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés ; 18. Demande également à tous les États, en particul ier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu ’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d ’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, d e coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de mener à bien les enquêtes , d’ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne et d ’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhe ndées au large des côtes somaliennes, ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes depuis la terre ferme, et d ’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, les pirates appréhendés au large des côtes somaliennes et les personnes qui facili tent ou financent les actes de piraterie depuis la terre terme, décide de suivre de près ces questions, notamment, le cas échéant, la création de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie avec une participation ou une assistanc e substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011) , et encourage le Groupe de contact à poursuivre ses entretiens à cet égard ; 19. Demande de nouveau à tou s les États de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de mener à bien les enquêtes et les poursuites contre toutes les personnes responsables d ’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, notamment les principaux acteurs de réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, dans le respect des dispositions applicables S/RES/2500 (2019) 7/8 19-20888 du droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme, afin que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d ’exercice des voies de droi t vis -à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention dans le cadre d ’opérations menées au titre de la présente résolution ; 20. Demande instamment à tous les États de veiller à ce que les activités de lutte contre la piraterie, en particulier les activités terrestres, tiennent compte de la nécessité de protéger les femmes et les enfants de l ’exploitation, notamment de l’exploitation sexuelle ; 21. Prie instam ment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans la base de données mondiale sur la piraterie ; 22. Se félicite , à cet égard, de l ’action de l ’ONUDC qui continue, dans le cadre de son programme mon dial de lutte contre la criminalité maritime, à collaborer avec les autorités de la Somalie et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie soient poursuivies, et les personnes reconnues coupables incarcérées, da ns le respect du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme, et se félicite des activités menées par les organisations internationales et régionales pour renforcer les capacités des services de renseignements financiers en Somalie et dans les États voisins ; 23. Prend acte de l’aboutissement des poursuites intentées par les auto rités seychelloises dans les affaires de piraterie et implore les autorités régionales d’honorer les accords de transfèrement ; 24. Exhorte les États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répression d ’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime et à ses protocoles à s ’acquitter pleinement des obligations que ces conventions et le droit international coutumier leur imposent en la matière, et à coopérer avec l ’ONUDC, l ’OMI et les autres É tats et organisations internationales pour se doter des moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ; 25. Prend acte des recommandations et des éléments d ’orientation fournis par l’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer et prie instamment les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances et l ’OMI, de continuer de mettre au point des notes d ’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d ’évasion et de défense que doivent appliquer les navires attaqués ou naviguant au large des côtes somaliennes, et engage vivement les États à mett re leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d ’enquêtes de police scientifique, selon qu’il conviendra, au premier port d ’escale adéquat, immédiatement après tout acte ou toute tentative d ’acte de piraterie ou de vol à main armée en mer, ou ap rès une libération ; 26. Accueille avec satisfaction et encourage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, notamment, s ’il y a lieu, l ’établissement de règles régissant le déploiement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires, afin de prévenir et de réprimer la piraterie au large des côtes somaliennes, dans le cadre de consultations faisant intervenir notamment l ’OMI et l ’Organisation int ernationale de normalisation ; S/RES/2500 (2019) 19-20888 8/8 27. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l ’ONUDC, le Programme alimentaire mondial (PAM ), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué par l ’OMI en ce qui concerne l ’embarquement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires dans les zones à haut risque ; 28. Note qu’il importe de garantir l ’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l ’aide fournie par le PAM et se félicite de l ’action menée par celui -ci, l’opération Atalanta de l ’EUNAVFOR et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de p rotection embarqués sur des navires affrétés par le PAM ; 29. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les 11 mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l ’application de celle -ci et de la situation concernant la piraterie et les vo ls à main armée au large des côtes somaliennes, y compris les rapports présentés volontairement par les États coopérant et les organisations régionales ; 30. Entend suivre l ’évolution de la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des pé riodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraphe 14 de la présente résolution si les autorités somaliennes lui en font la demande ; 31. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2501 (2019)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d'actes de terrorisme
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2501(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2501 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2019 19-21753 (F) *1921753* Résolution 2501 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8686e séance, le 16 décembre 2019 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur le terrorisme international et la menace qu ’il constitue pour l ’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1267 (1999) , 1333 (2000) , 1363 (2001) , 1373 (2001) , 1390 (2002) , 1452 (2002) , 1455 (2003) , 1526 (2004) , 1566 (2004) , 1617 (2005) , 1624 (2005) , 1699 (2006) , 1730 (2006) , 1735 (2006) , 1822 (2008) , 1904 (2009) , 1988 (2011) , 1989 (2011) , 2082 (2012) , 2083 (2012) , 2133 (2014) , 2160 (2014) et 2255 (2015) , ainsi que les déclarations de sa présidence sur la question, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de l ’Afghanistan, Réaffirmant également son soutien à la paix, à la stabilité et à la prospérité en Afghanistan, Soulignant qu’il est vivement préoccupé par les conditions de sécurité qui règnent en Afghanistan, notamment par les actes de violence et de terrorisme que continuent de commettre les Taliban et les groupes qui leur sont associés, dont le Réseau Haqqani, et Al -Qaida, l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL) et les éléments qui leur sont affiliés, Renouvelant son soutien à la lutte contre la production illicite et le trafic de stupé fiants en provenance d ’Afghanistan et de précurseurs chimiques à destination de ce pays, conscient que le produit illicite du trafic de drogues constitue une part substantielle des ressources financières des Taliban et de leurs associés, et conscient de la menace que les Taliban, les groupes armés illégaux et les criminels, notamment les trafiquants de drogues et ceux qui se livrent à l ’exploitation illicite des ressources naturelles, continuent de représenter pour la sécurité et la stabilité en Afghanistan , Demandant instamment une réduction immédiate de la violence dans la perspective d ’un cessez -le-feu afin de créer un climat propice aux négociations de paix, Réaffirmant qu’il faut faire en sorte que le régime de sanctions actuel concoure effectivemen t à l’effort de promotion de la réconciliation que fait le Gouvernement afghan pour rétablir la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays, S/RES/2501 (2019) 19-21753 2/5 Se félicitant des efforts tendant à entamer des négociations entre Afghans qui associent toutes les parties, l ’objectif étant de parvenir à un accord de paix durable propre à mettre fin au conflit en Afghanistan et à faire en sorte que le pays ne soit plus jamais un sanctuaire pour le terrorisme international, Conscient que, malgré l ’intensification de l ’action me née pour faire avancer la réconciliation, la situation en Afghanistan reste une menace pour la paix et la sécurité internationales, et réaffirmant qu’il faut repousser cette menace par tous les moyens dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, y compris les droits de l ’homme, le droit des réfugiés et le droit humanitaire, et insistant à cet égard sur l ’importance du rô le que les Nations Unies jouent dans cette entreprise, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Mesures 1. Décide que tous les États continueront de prendre les mesures prescrites par le paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015) à l’encontre des personnes et entités qui, avant la date d ’adoption de la résolution 1988 (2011) , étaient désignées comme Taliban, ainsi que des autres personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu ’ils constituent pour la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, désignés par le Comité visé au paragraphe 35 de la résolution 1988 (ci-après « le Comité »), dans la Liste relative aux sanctions imposées par la résolution 1988 (2011) (ci-après « la Liste ») ; 2. Décide que, pour aider le Comité à s ’acquitter de son mandat, l ’Équipe d’appui analytique et de surveillance de l ’application des résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) (Équipe de surveillance), créée en application du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004) , continuera de seconder le Comité pendant une période de douze mois à compter de la date d ’expiration de son mandat actuel en décembre 2019, dans le cadre du mandat ci -annexé, prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires à cet effet et souligne qu ’il importe de veiller à ce que l’Équipe de surveillance reçoive le so utien administratif et l ’appui de fond dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat de façon effective, sûre et ponctuelle, compte tenu notamment des précautions à observer dans les situations à haut risque, sous la direction de son organe subsidiaire , le Comité ; 3. Charge l’Équipe de surveillance de réunir des informations sur les cas de non-respect des mesures imposées dans la résolution 2255 (2015) , dont elle tiendra le Comité informé, et d e fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement des capacités, encourage les membres du Comité à chercher à remédier aux manquements à ces mesures et à porter ceux -ci à l ’attention de l ’Équipe de surveillance ou du Comité, et charge l ’Équipe de surveillance d’adresser au Comité des recommandations sur les mesures à prendre pour faire respecter lesdites mesures ; 4. Décide d’examiner activement l ’application des mesures édictées dans la présente résolution et d ’envis ager d ’y apporter des ajustements, selon que de besoin, afin d ’appuyer la paix et la stabilité en Afghanistan ; 5. Décide de rester activement saisi de la question. S/RE S/2501 (2019) 3/5 19-21753 Annexe Conformément au paragraphe 3 de la présente résolution, l ’Équipe de surveillanc e est placée sous la direction du Comité, ses attributions étant les suivantes : a) Présenter chaque année au Comité, par écrit, un rapport détaillé et indépendant sur la façon dont les États Membres auront mis en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution, comportant des recommandations précises concernant l ’amélioration de la mise en œuvre des mesures et de nouvelles mesures envisageables ; b) Aider le Comité à passer régulièrement en revue les noms inscrits sur la Liste, notam ment en se rendant dans les États Membres au nom de l ’organe subsidiaire du Conseil qu ’est le Comité, et en maintenant le contact avec eux en vue d’étoffer le dossier du Comité sur les faits et circonstances entourant l ’inscription de tout nom sur ladite l iste ; c) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d ’information adressées aux États Membres, notamment celles qui concernent la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution ; d) Présenter au Comité pour examen et app robation, selon qu ’il convient, un programme de travail détaillé dans lequel l ’Équipe de surveillance exposera les activités qu ’elle prévoit de mener pour s ’acquitter de sa mission, y compris les déplacements qu ’elle envisage d ’effectuer au nom du Comité ; e) Réunir, pour le compte du Comité, des informations sur les cas signalés de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, notamment, mais pas uniquement, en exploitant les informations obtenues auprès des États Membres, en p renant contact avec les parties concernées et en réalisant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu ’à la demande du Comité, et formuler des recommandations sur les cas de non -respect étudiés en vue de leur examen par le Comité ; f) Présent er au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d ’inscription sur la Liste ; g) Aider le Comité à examiner les proposition s d’inscription sur la Liste, notamment en recueillant et en lui transmettant les informations relatives à l’inscription proposée et en établissant le projet de résumé des motifs visé au paragraphe 26 de la résolution 2255 (2015) ; h) Porter à l ’attention du Comité tout fait nouveau ou digne d ’intérêt qui puisse justifier une radiation de la Liste, par exemple la publication d ’informations sur une personne décéd ée ; i) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d ’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité ; j) Engager les États Membres à communiquer des noms et des éléments d’identification supplémentaires à fai re figurer dans la Liste, conformément aux instructions du Comité ; k) Consulter, selon que de besoin, le Comité, le Gouvernement afghan ou tout État Membre concerné aux fins de l ’identification de personnes ou d ’entités susceptibles d ’être ajoutées à la Liste ou d ’en être radiées ; S/RES/2501 (2019) 19-21753 4/5 l) Présenter au Comité des éléments d ’identification et autres renseignements complémentaires afin de l ’aider à tenir la Liste à jour et à veiller à ce que les informations y figurant soient aussi exactes que possible ; m) Réunir, évaluer et suivre l ’information concernant la mise en œuvre des mesures, notamment par les principales institutions publiques afghanes, et les éventuels besoins d ’assistance en matière de renforcement des capacités, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet ; effectuer des études de cas, s ’il y a lieu ; et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité ; n) Consulter les États Membres et d ’autres organisations et organes compétents, y compris la Mis sion d ’assistance des Nations Unies en Afghanistan et d’autres entités des Nations Unies, et mener un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans les capitales, en tenant compte de leurs observations, tout particulièrement en ce qui concerne les questions qui pourraient être évoquées dans les rapports de l ’Équipe de surveillance visés au paragraphe a) de la présente annexe ; o) Coopérer étroitement avec l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et engager un dialogue ré gulier avec les États Membres et les autres organisations concernées, dont l ’Organisation de Shanghai pour la coopération, l’Organisation du Traité de sécurité collective et les Forces maritimes combinées, sur les liens entre le trafic de stupéfiants et le s personnes, groupes, entreprises et entités qu’il y a lieu d ’inscrire sur la Liste en application du paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015) , et établir les rapports demandés par le Comité ; p) Présenter, dans le cadre de son rapport périodique détaillé, une mise à jour du rapport spécial établi par l ’Équipe de surveillance en application du paragraphe p) de l’annexe de la résolution 2160 (2014) ; q) Consulter les services de renseignement et de sécurité des États Membres, y compris dans le cadre régional, afin de faciliter les échanges de renseignements et de faire mieux appliquer les mesures ; r) Se concerter avec les représentants d u secteur privé concernés, notamment les institutions financières, pour s ’informer des modalités pratiques du gel des avoirs et élaborer des recommandations aux fins du renforcement de cette mesure ; s) Coopérer étroitement avec le Comité des sanctions co ntre l ’EIIL et Al - Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et les autres entités des Nations Unies chargées de la lutt e contre le terrorisme pour fournir des informations sur les mesures prises par les États Membres en ce qui concerne les enlèvements et prises d ’otage contre rançon et sur les tendances et l ’évolution dans ce domaine ; t) Consulter le Gouvernement afghan, les États Membres, les représentants du secteur privé concernés, y compris ceux des institutions financières et ceux des professions et entreprises non financières intéressées, et les organisations internationales compétentes, dont le Groupe d ’action fina ncière (GAFI) et ses organes régionaux, afin de faire connaître le régime des sanctions et de prêter assistance pour que ces mesures soient appliquées conformément à la recommandation 6 du GAFI sur le gel des avoirs et aux directives connexes ; u) Consult er le Gouvernement afghan, les État Membres, les représentants du secteur privé concernés et les autres organisations internationales, dont l ’Organisation de l’aviation civile internationale, l ’Association du transport aérien international, l’Organisation mondiale des douanes et INTERPOL, en vue de faire connaître et de mieux comprendre les modalités pratiques de l ’interdiction de voyager – notamment en exploitant les renseignements préalables sur les voyageurs (Advanced Passenger S/RE S/2501 (2019) 5/5 19-21753 Information) communiqués a ux États Membres par les compagnies aériennes – et du gel des avoirs et d ’élaborer des recommandations aux fins du renforcement de l’application de ces mesures ; v) Consulter le Gouvernement afghan, les État Membres, les organisations internationales et r égionales et les représentants du secteur privé concernés au sujet de la menace que les engins explosifs improvisés font peser sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afghanistan, en vue de faire connaître cette menace et de préconiser, conformément au x responsabilités qui leur sont confiées au paragraphe a) de la présente annexe, des mesures propres à la dissiper ; w) Collaborer avec les organisations internationales et régionales compétentes afin de faire mieux connaître et respecter les mesures ; x) Coopérer avec INTERPOL et les États Membres afin de se procurer des photographies et une description physique des personnes inscrites sur la Liste et, si la législation nationale le permet, d ’autres données biométriques et des éléments biographiques à in clure dans les notices spéciales, et afin également d ’échanger des informations sur les nouvelles menaces ; y) Aider les autres organes subsidiaires du Conseil de sécurité et leurs groupes d ’experts, à leur demande, à intensifier leur coopération avec INT ERPOL, comme le prévoit la résolution 1699 (2006) ; z) Aider le Comité à fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement des capacités pour leur permettre de mieux mettre en œuvre les mesures ; aa) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, en présentant des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu ’elle a effectuées auprès d ’États Membres et sur ses activités ; bb) Étudier la nature de la menace que les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban font peser sur la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan et les meilleurs moyens d ’y faire face, notamment en instaurant des échanges avec des chercheurs, des établissements universitaires et des spécialistes, compte tenu des priorités établies par le Comité, et rendre compte à celui -ci de ses travaux ; cc) Réunir des informations, notamment auprès du Gouvernement afghan et d’autres États Membres, sur les voyages effectués dans le cadre des dérogations accordées, conformément au paragraphe 20 de la résolution 2255 (2015) , et faire rapport au Comité, selon qu ’il conviendr a ; dd) S’acquitter de toute autre responsabilité que pourrait lui confier le Comité.
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2502 (2019)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2502(2019)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2019
CôteS/RES/2503 (2019)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2503(2019)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2503 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 19 décembre 2019 19-22155 (F) *1922155* Résolution 2503 (2019) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8693e séance, le 19 décembre 2019 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l ’on ne sera pas parvenu à un règlement d ’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d ’observer le désengagement (FNUOD) en date du 4 décembre 2019 (S/2019/923 ) et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux p arties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, S’inquiétant de ce que les activités militaires actuellement conduites par l ’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d ’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de remettre en cause le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations U nies présent sur le terrain et constatant avec satisfaction à cet égard les mesures prises par la FNUOD en tant qu ’instance de liaison pour prévenir toute escalade de la situation de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu, Alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se disant préoccupé par toutes les violations de l ’Accord sur le dégagement, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situati on dans la zone d ’opérations de la FNUOD, y compris les conclusions relatives aux tirs de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le secteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l ’exception de ceux de la FNUOD, Demandant à toutes les parties au conflit syrien de cesser les actes militaires dans l ’ensemble du pays, y compris dans la zone d ’opérations de la FNUOD , et de respecter le droit international humanitaire, Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présence dans la zone d ’opérations de la FNUOD d ’engins non exp losés, S/RES/2503 (2019) 19-22155 2/5 de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollution dans le strict respect de l ’Accord sur le dégagement de 1974, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou de Hay ’at Tahr ir el-Cham), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l ’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l ’EIIL et à Al -Qaida et insc rits sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s ’attacher à adapte r en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu ’elle continue de s ’acquitter de son mandat, tout en soulignant que l ’objectif ultime est le retour des soldats de la paix à leurs positions d ans la zone d ’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD à la suite de son r edéploiement et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations sont utiles au Conseil pour évaluer l ’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Souli gnant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l ’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la lig ne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d ’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d ’installations des Nations Unies sont inacceptab les, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d ’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue gr andement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d ’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de v igilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d ’observateurs au Golan, d ’avoir rétabli sa présence au camp Faouaret et continué d ’étendre sa présence dans sa zone d’opérations moyennant l ’organisation de patrouilles et la remise en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan établi par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD dans le secteur br avo, qui repose sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour et sur la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, S/RES/2503 (2019) 3/5 19-22155 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l ’Accord sur le dégage ment de 1974 vont dans le sens d ’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évalu ation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Demande aux parties concernées d ’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l ’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l ’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, demande aux parties de faire preu ve de la plus grande retenue et d ’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu ’instance de liaison, pour régler les questions d ’intérêt commun , selon qu ’il convient, et à rester en contact avec elle pour éviter toute détérioration de la situation de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi qu ’à appuyer le renforcement de sa fonction de liaison, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucu ne activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne que la FNUOD demeure une entité impartiale et souligne qu ’il importe de cesser toute acti vité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d ’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 4. Prend acte de l ’intention du Secrétaire général de nommer à titre permanent, en consultation avec toutes les parties concernées, un nouveau chef de la Mission et commandant de la Force ; 5. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d ’abandonner toutes les positions de la Force et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 6. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l ’accès immédiat et sa ns entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l ’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l ’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d ’autres points d ’arrivée et de départ pour assurer la relève des co ntingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu ’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s ’acquitter de sa mission ; S/RES/2503 (2019) 19-22155 4/5 7. Demande aux parties d ’apporter tout l ’appui nécessaire pour permettre à la FNUOD de tirer pleinement parti du point de passage de Qouneïtra, dans le respect des procédures établies, afin qu ’elle puisse intensi fier ses opérations dans le secteur bravo et favoriser l ’efficacité et l ’efficience dans la mise en œuvre des mandats ; 8. Se félicite que la FNUOD continue de s ’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu ’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans la zone de limitation du secteur bravo lorsqu ’elle aura estimé que l es conditions le permettent, et se félicite de la coopération qui existe entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fournitu re d ’une protection adéquate de la Force, fondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone ; 9. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engi ns explosifs improvisés et un système de détection et d ’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d ’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les pa rties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 10. Encourage les parties à l ’Accord sur le dégagement à collaborer de manière constructive afin de faciliter, en coopération avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci dans la zone de séparation, en tenant compte des accords en vigueur ; 11. Encourage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l ’examen indépendant mené en 2018 en vue d ’améliorer la performanc e de la Force et l ’exécution de son mandat ; 12. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que, dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintie n de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, et déclare de nouveau être favorable à l ’élaboration d ’un dispositi f de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui p ermette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’ONU d ’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dans sa résolution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d ’évaluatio n de la performance et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de s ’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUOD et de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, réellement et effe ctivement à tous les aspects des opérations ; 13. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la FNUOD, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mission et le personnel d ’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à S/RES/2503 (2019) 5/5 19-22155 l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu ’il lui soumettra, des progrès fai ts par la mission à cet égard, notamment en lui rendant compte de la date à laquelle ont débuté les examens prescrits dans la résolution 2272 (2016) , des délais convenus et de leur résultat, soulign e qu’il faut prévenir l ’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pa ys fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la mission, et, lorsqu ’il existe des preuves c rédibles que leurs unités ont commis des actes d ’exploitation et d ’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique, de prendre les mesures nécessaires pour enquêter sur les allégations, faire en sorte que les auteurs répondent de leur s actes et rapatrier les unités ; 14. Décide de renouveler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu ’au 30 juin 2020, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 15. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2504 (2020)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2504(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2504 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 10 janvier 2020 20-00407 (F) *2000407* Résolution 2504 (20 20) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8700e séance, le 10 janvier 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) , 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2286 (2016) , 2332 (2016) , 2336 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) et 2449 (2018) et les déclarations de sa présidence des 3 août 2011 (S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ), 17 août 2015 (S/PRST/2015/15 ) et 8 octobre 2019 ( S/PRST/2019/12 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu ’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Soulignant que plus de 11,1 millions de personnes en Syrie ont besoin d’assistance humanitaire et que le mécanisme transfrontières demeure une solution temporaire d ’urgence permettant de répondre aux besoins d ’aide humanitaire des populations auxquelles il est impossible d ’accéder dans le cadre des opérations menées en Syrie, Rappelant les principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d ’urgence énoncés dans la résolution 46/182 de l’Assemblée générale et réitérant que toutes les parties doivent respecter les dispositions du droit international humanitaire sur la question et les principes directeurs susmentionnés , soulignant qu ’il importe, dan s le cadre de l ’aide humanitaire, de défendre les principes d ’humanité, de neutralité, d ’impartialité et d ’indépendance, et rappelant qu’il importe également que les convois humanitaires parviennent à leurs destinataires, Considérant que la situation huma nitaire catastrophique qui règne en Syrie continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l ’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d ’accepter et d ’appliquer ses décisions, 1. Exhorte toutes les parties à garantir qu ’une aide humanitaire plus efficace et respectueuse des principes établis sera fournie durablement à la Syrie en 2020 ; S/RES/2504 (2020) 20-00407 2/3 2. Exige de nouveau que toutes les parties, en particulier les autorités syriennes, s ’acqui ttent sans délai des obligations que leur impose le droit international, notamment, selon les cas, le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, exige également qu ’elles appliquent sans délai l’ensemble des disposition s de ses résolutions sur la question, notamment les résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) et 2449 (2018) , et réaffirme que certaines des exactions commises en Syrie pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ; 3. Décide de prolonger l ’application des mesures prises aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) , pour une période de six mois, à savo ir jusqu ’au 10 juillet 2020 , à l ’exclusion des dispositions concernant les points de passage de Ramta et de Yaroubiyé ; 4. Exige que toutes les parties accordent aux convois humanitaires des entités des Nations Unies et de leurs partenaires d ’exécution, notamment ceux qui transportent des fournitures médicales et chirurgicales, un accès sûr, durable et sans entrave à toutes les zon es et populations recensées dans le cadre de l ’évaluation des besoins réalisée par les entités des Nations Unies dans toutes les régions de la Syrie ; 5. Déclare de nouveau qu’en l’absence de règlement politique du conflit syrien, la situation continuera de se dégrader et exige à nouveau que toutes les dispositions de la résolution 2254 (2015) soient appliquées sans délai pour faciliter une transition politique conduite par les Syriens et prise en m ain par eux, conformément au Communiqué de Genève et comme énoncé dans les Déclarations du Groupe international de soutien pour la Syrie, en vue de mettre un terme au conflit, et souligne une fois encore que c ’est au peuple syrien qu ’il appartient de décid er de l’avenir de son pays ; 6. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport avant la fin du mois de février 2020 sur la faisabilité de recourir à d ’autres modalités au point de passage de Yaroubiyé, afin de faire en sorte que l ’aide humanitaire, y com pris les fournitures médicales et chirurgicales, parvienne par les voies les plus directes aux personnes qui en ont besoin dans toute la Syrie, dans le respect des principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d ’impartialité et d ’indépendance ; 7. Dem ande aux organismes humanitaires des Nations Unies d ’améliorer la surveillance de l ’acheminement et de la distribution des envois de secours des Nations Unies et de leur livraison sur le territoire syrien, et prie le Secrétaire général de mener, dans un dé lai de six mois à compter de l ’adoption de la présente résolution, un examen indépendant des opérations humanitaires dans le cadre desquelles les organismes des Nations Unies franchissent les lignes de front et les frontières, dont il rendra compte par écr it, en y incluant des recommandations sur les moyens de renforcer encore le Mécanisme de surveillance des Nations Unies, afin que l ’aide humanitaire puisse être acheminée aux populations qui en ont besoin par les voies les plus directes, en tenant compte d es vues des parties intéressées, notamment les autorités syriennes, les pays voisins de la Syrie concernés et les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d ’exécution ; 8. Prie le Secrétaire général de lui faire chaque mois le point de la situation et de lui soumettre régulièrement, et au moins tous les soixante jours, un rapport sur l’application des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) et 2449 (2018) et celle de la présente résolution ainsi que sur le respect de leurs dispositions par toutes les parties concernées en Syrie, et le prie également de continuer de lui faire part, dans se s rapports, de l ’évolution d ’ensemble de l ’accès des agents humanitaires des Nations S/RES/2504 (2020) 3/3 20-00407 Unies à travers les frontières et les lignes de front, et de lui communiquer des informations plus détaillées sur l ’aide humanitaire fournie dans le cadre des opérations h umanitaires transfrontières des entités des Nations Unies, y compris le nombre de bénéficiaires, les lieux de livraison de l ’aide dans les districts et le volume et la nature des marchandises livrées ; 9. Réaffirme qu’en cas de non -respect de la présente résolution ou des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) et 2449 (2018) , il prendra d ’autres mesures, en vertu de la Charte des Nations Unies ; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2505 (2020)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2505(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2505 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 13 janvier 2020 20-00446 (F) *2000446* Résolution 2505 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8701e séance, le 13 janvier 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2175 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2342 (2017) , 2402 (2018) , 2451 (2018) , 2452 (2019) et 2481 (2019) ainsi que les déclarations de sa présidence relatives au Yémen, en date du 15 février 2013, du 29 août 2014, du 22 mars 2015, du 25 avril 2016, du 15 juin 2017 et du 15 mars 2018, Ayant examiné les lettres que le Secrétaire général a adressées le 31 décembre 2018, le 12 juin 2019 et le 14 octobre 2019 à son Président ( S/2019/28 , S/2019/485 et S/2019/823 , respectivement), en application de ses résolutions 2451 (2018) et 2452 (2019) , Réaffirmant son ferme attachement à l ’unité, à la souveraineté, à l ’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Yémen, et son engagement à soutenir le peuple yéménite, Rappelant qu’il a approuvé l ’accord conclu en Suède par le Gouvernement yéménite et les houtiste s concernant la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa (l ’Accord sur Hodeïda) et demandant de nouveau aux parties de l’appliquer, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 juillet 2020 le mandat de la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), chargée de faciliter l’application de l ’Accord sur la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l ’Accord de Stockholm, dont le texte a été distribué sous la cote S/2018/1134 ; 2. Décide que, pour aider les parties à s ’acquitter des engagements qu ’elles ont pris dans l ’Accord sur Hodeïda, la Mission sera chargée du mandat suivant : a) Diriger le Comité de coordination du redéploiemen t et assurer son fonctionnement, avec l ’assistance d ’un secrétariat composé de personnel des Nations Unies, en vue de superviser le cessez -le-feu, le redéploiement des forces et les opérations de déminage dans l ’ensemble de la province de Hodeïda ; b) Surveiller le respect, par les parties, du cessez -le-feu dans la province de Hodeïda et le redéploiement mutuel des forces à l ’extérieur de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa ; S/RES/2505 (2020) 20-00446 2/2 c) Collaborer avec les parties pour que la s écurité de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa soit assurée par les forces de sécurité locales, dans le respect de la loi yéménite ; d) Faciliter et coordonner l ’appui qu ’apporte l ’Organisation des Nations Unies en vue d ’aider les parties à appliquer intégralement l ’Accord sur Hodeïda ; 3. Approuve de nouveau les propositions du Secrétaire général relatives à la composition et aux aspects opérationnels de la Mission qui figurent dans l ’annexe de la lettre qu ’il a adressée, le 31 décembre 2018, à son Président, et note que la Mission sera dirigée par le Président du Comité de coordination du redéploiement, qui aura rang de Sous -Secrétaire général et fera rapport au Secrétaire général par l’intermédiaire de l ’Envoyé spécial d u Secrétaire général pour le Yémen et de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix ; 4. Souligne qu’il importe d ’établir une collaboration et une coordination étroites entre toutes les entités des Nations Unies présentes au Yémen, notamment le Bureau de l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice de l ’action humanitaire et l’équipe de pays des Nations Unies au Yémen, la Mission et le Mécanisme de vérification et d ’inspection des Nations Unies, afin d ’éviter le chevauchement des tâches et de tirer le meilleur parti des ressources existantes ; 5. Prie le Secrétaire généra l de déployer rapidement l ’ensemble de la Mission et demande aux parties à l ’Accord sur Hodeïda de fournir un appui à l ’Organisation des Nations Unies comme le prévoit le document S/2019/28 , notamment en assu rant la sûreté et la sécurité du personnel de la Mission et l ’entrée et la circulation dans le pays, sans entrave ni retard, du personnel et du matériel de la Mission, des vivres et des articles de première nécessité ; 6. Prie les États Membres, en partic ulier les États voisins, d ’apporter leur appui à l ’Organisation des Nations Unies, selon qu ’il convient, de sorte que la Mission s’acquitte de son mandat ; 7. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, chaque mois, des progrès accomplis dans l ’appli cation de la présente résolution et de tout acte de quelque partie que ce soit qui ferait obstacle au bon fonctionnement de la Mission, et de l ’application de la résolution 2451 (2018) , y compris d ’éventuels manquements de toute partie ; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire un point complémentaire sur la Mission dans un délai d ’au moins un mois avant la date à laquelle le mandat de la Mission doit venir à expiration ; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2506 (2020)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2506(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2506 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2020 20-01430 (F) *2001430* Résolution 2506 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8709e séance, le 30 janvier 2020 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 14 novembre 2019, sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2019/833 ) et celui en date du 7 janvier 2020, sur l ’opération des Nations Unies à Chypre ( S/2020/23 ), et soutenant sans réserve le fait qu ’il reste prêt à user de ses bons offices pour aider les parties, si elles décident ensemble de reprendre les négociations avec la volonté politique nécessaire, Soulignant que c ’est principalement aux Chypriotes qu ’il appartient de trouver une solution, et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l ’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d ’aider les parties à parvenir d ’urgence à un règlement global et durab le du conflit à Chypre et de la question de la division de l ’île, Demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l ’égalité politique , comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) , et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Se déclarant vivement préoccupé par la n ouvelle escalade et l ’aggravation des tensions en Méditerranée orientale au sujet de l ’exploration d ’hydrocarbures, convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu ’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable, et demandant , comme l ’a déjà fait le Secrétaire général, une action résolue visant à éviter toute nouvelle escalade et à désamorcer les tensions, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et ses résolution s connexes, considéra nt que la participation pleine, égale et effective des femmes et le fait qu ’elles jouent un rôle moteur sont essentiels à la consolidation de la paix à Chypre et contribueront à assurer la viabilité de tout règlement futur, se félicita nt des efforts déployés pour faire se rencontrer un plus grand nombre de femmes parties prenantes des deux camps, encourageant les parties à veiller à ce que les préoccupations particulières des femmes soient prises en compte dans tout règlement futur, et attendant avec intérêt les résultats de l ’étude d ’impact socioéconomique tenant compte des questions de genre à laquelle il a demandé de procéder dans sa résolution 2453 (2019) , Rappelant sa résolu tion 2250 (2015) dans laquelle il s ’est dit conscient que les jeunes apportaient une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité et, singulière ment, pour ce qui était de la S/RES/2506 (2020) 20-01430 2/5 stabilisation, de la capacité d ’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, et encourageant également la participation pleine, effective et véritable des jeunes au processus, Consta tant que le contact et la communication efficaces entre toutes les parties améliorent les perspectives de règlement, sont dans l ’intérêt de tous les Chypriotes et aident à régler les questions qui intéressent toute l ’île, y compris la protection de l’envir onnement et la criminalité, Se déclarant préoccupé par la détérioration de la situation en matière d ’ordre public au Pyla et exhortant les deux parties à continuer de collaborer avec la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFI CYP) afin de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre les activités criminelles, Insistant sur l ’importance des mesures de confiance et de leur mise en œuvre rapide, et demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, la réconciliation et la participation active de la société civile, en particulier des femmes et des jeunes, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu ’en raison de la situation qui règne dans l ’île, il es t nécessaire de maintenir en activité l ’UNFICYP au -delà du 31 janvier 2020, Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capacités de liaison et de dialogue de la mission, notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il i mporte d ’établir des plans de transition et soulignant qu’il est nécessaire d’examiner régulièrement toutes les opérations de maintien de la paix, dont la Force, afin d ’en assurer l ’efficacité et l ’efficience, S’associant au Secrétaire général pour exprim er sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Remerciant de leurs efforts le Secréta ire général, sa représentante spéciale, Elizabeth Spehar, et la haute fonctionnaire de l ’Organisation, Jane Holl Lute, 1. Se félicite de la réunion trilatérale des dirigeants et du Secrétaire général du 25 novembre 2019 à Berlin, durant laquelle les deux parties ont réaffirmé leur attachement à une fédération bicommunautaire et bizonale, fondée sur l ’égalité politique, comme le prévoient les résolutions du Conseil sur la question, dont le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) , la Déclaration conjointe du 11 février 2014, les points de convergence antérieurs et le cadre en six points avancé par le Secrétaire général le 30 juin 2017 lors de la Conférence de Chypre ; 2. Se félicite également de ce qu e le Secrétaire général ait accepté de poursuivre ses efforts pour parvenir à un accord sur un cadre de référence qui constituerait un point de départ consensuel pour ouvrir dès que possible des négociations progressives, constructives et axées sur les rés ultats, et d emande instamment aux parties et à tous les participants concernés de renouveler leur engagement et leur volonté politique en faveur d ’un règlement sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, notamment en se concertant d ’urgence et activement avec le Secrétaire général et avec la haute fonctionnaire de l ’Organisation, Jane Holl Lute ; 3. Lance un appel pour que les tensions en Méditerranée orientale s ’apaisent, et invite les dirigeants des deux communautés chypriotes et toutes les autres parties concernées à s ’abstenir de tout acte ou propos susceptible d ’entamer les chances de succès ; S/RES/2506 (2020) 3/5 20-01430 4. Réaf firme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) ; 5. Rappelle sa résolution 2483 (2019) et demande aux de ux dirigeants : a) de redoubler d ’efforts pour faire converger au plus vite leurs points de vue sur les questions essentielles ; b) de réaffirmer leur soutien politique à tous les comités techniques, de leur donner les moyens de présenter des proposition s pour examen afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d ’améliorer la vie quotidienne de tous les Chypriotes, et de prendre en considération les conseils de la mission de bons offices du Secrétaire général en ce qui concerne les autres moyens de renforcer les pouvoirs des comités techniques et d ’en améliorer les résultats ; c) de veiller à une coordination et à une coopération efficaces en matière pénale ; d) de promouvoir l ’éducation à la paix sur l ’ensemble de l ’île, notamment en donnant au Comité technique pour l ’éducation les moyens d ’appliquer les recommandations figurant dans son rapport conjoint de 2017, en particulier celles relatives aux prises de décision, et de lever les obstacles à la paix dans les ouvrages scolaires, dont les manu els, de manière à renforcer la confiance entre les communautés ; e) d’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit par l ’intermédiaire de messages publics sur les points de convergen ce et sur l ’avenir, en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents et en s ’abstenant de tout acte ou discours qui risquerait de faire dérailler le processus de règlement ou d ’en entraver la réussite, et rappelant à cet égard la déclaration d u Secrétaire général en date du 25 novembre 2019 ; f) d’appuyer davantage la participation de la société civile aux efforts de paix et de lui garantir un rôle véritable, en particulier en renforçant la participation des organisations de femmes et de jeune s au processus, y compris en donnant au Comité technique de l ’égalité des sexes les moyens de se réunir et d ’élaborer un plan d ’action promouvant la participation pleine, égale et effective des femmes aux pourparlers de paix et en apportant un soutien dire ct aux organisations de la société civile et en les encourageant à renforcer les contacts intercommunautaires et la confiance ; 6. Demande la création d ’un mécanisme efficace en vue de contacts militaires directs entre les deux parties et toutes les parties concernées, et exhorte la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre, agissant dans le cadre de son rôle de liaison , à soumettre des propositions aux parties à cet égard ; 7. Demande aux parties de réduire les obstacles existants aux contacts intercommunautaires, et souligne l ’importance de communications effectives pour l’atténuation des risques et le renforcement de la confiance entre les communautés ; 8. Se félicite des progrès réalisés en matière d ’interopérabilité des téléphones mobiles dans l ’ensemble de l ’île, demande que les travaux se poursuivent pour faire en sorte que l ’arrangement soit plus largement dispo nible et plus abordable pour les abonnés des deux côtés de l ’île et invite instamment les parties à convenir de nouvelles mesures de confiance et à les appliquer, y compris celles liées à la coopération militaire, économique et commerciale ; 9. Salue les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre et engage toutes les parties à resserrer rapidement leur coopération avec le Comité, notamment en lui donnant plein accès à toutes les zones et en répondant sans délais aux demandes d’informations d ’archiv es concernant d ’éventuels lieux d ’inhumation ; S/RES/2506 (2020) 20-01430 4/5 10. Exprim e son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu ’au 31 juillet 2020 ; 11. Se déclare vivement préoccupé par l ’augmentation du nombre de violations du statu quo militaire le long des lignes de cessez -le-feu, prie une fois de plus les deux parties et toutes les parties concernées de respecter les pouvoirs dévolus à la Force dans la zone tampon et la délimitation de celle -ci, et demande instamment aux parties d ’appliquer les disposi tions de l ’aide-mémoire 2018 des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité dans la zone tampon, et demande aux deux parties d’empêcher les activités non autorisées entre les lignes de cessez -le-feu ; 12. Demande à la partie chypriote turque et au x forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire antérieur au 30 juin 2000, rappelle le statut de Varosha, tel que défini dans les résolutions pertinentes, et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de circulation de l ’UNFICYP ; 13. Se félicite de l’annonce selon laquelle 18 zones soupçonnées dangereuses sur l ’ensemble de l ’île ont été déminées, et invite instamment les deux dirigeants à se mettre d ’accord et à poursuivre un plan de travail pour parvenir à une Chypre sans mines ; 14. Demande à l’UNFICYP de prendre pleinement en compte les considérations de genre en tant que question transversale tout au long de son mandat, prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de renforcer le s effectifs féminins de la Force et de veiller à ce que les femmes soient pleinement et véritablement associées, sur un pied d ’égalité, à tous les aspects des opérations ; 15. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, l a remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du pe rsonnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l ’Organisation de l ’appliquer à la Force comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) et prend note des efforts faits par le Secrétaire général pour élaborer un Système complet d ’évaluation de la performance ; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de l ’UNFICYP, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mission et le personnel d ’appui, respecte pleinement la politi que de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, des progrès faits par la mission à cet égard, souligne qu’il faut prévenir l ’exploitation et les atteintes s exuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à sa résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de polic e de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment le contrôle des antécédents de tous les membres du personnel, l ’organisation d ’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement et en cours de mission, et de faire e n sorte que les membres S/RES/2506 (2020) 5/5 20-01430 de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la Force, le cas échéant, et de prendre des mesures pour amener les auteurs de tels actes à en répondre et rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu ’elles ont commis des actes d ’exploitation et d ’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 17. Prie le Secrétaire général de lui présenter d ’ici au 10 juillet 2020 un rapport sur sa mission de bons offices, notamment sur les progrès accomplis pour parvenir à un point de départ consensuel en vue de négociations constructives, axées sur les résultats et qui aboutissent à un règlement, et engage les dirige ants des deux communautés à tenir la mission de bons offices du Secrétaire général informée, par écrit, des mesures qu ’ils ont prises à l ’appui des dispositions applicables de la présente résolution depuis son adoption, en particulier en ce qui concerne le s paragraphes 5 et 6, en vue de parvenir à un règlement global et durable, prie également le Secrétaire général de faire figurer les informations ainsi reçues dans son rapport sur sa mission de bons offices et demande en outre au Secrétaire général de lui présenter d ’ici au 10 juillet 2020 un rapport sur l ’application de la présente résolution et de le tenir informé des événements, le cas échéant ; 18. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2507 (2020)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2507(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2507 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2020 20-01488 (F) *2001488* Résolution 2507 (2020) Adop tée par le Conseil de sécurité à sa 8712e séance, le 31 janvier 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse sur la situation en République centrafricaine, Se félicitant des efforts faits par les autorités centrafricaines, en coordination avec leurs partenaires internationaux, pour faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment le déploiement en cours des forces de défense et de sécurité centrafricaines, les encourageant à mettre en œuvre leur plan national de défense, leur concept d’emploi des fo rces et leur politique nationale de sécurité, et sachant que les autorités centrafricaines ont besoin de former et d’équiper de toute urgence leurs forces de défense et de sécurité pour être en mesure d’apporter une réponse proportionnée aux menaces contre la sécurité de l’ensemble des citoyens de la République centrafricaine, Se félicitant également de l’engagement dont font preuve les autorités centrafricaines et leurs partenaires internationaux et des progrès qu’ils ont accomplis vers la réalisation des objectifs de référence définis dans la déclaration de son président en date du 9 avril 2019 (S/PRST/2019/3 ), prenant note de la lettre que les autorités centrafricaines ont adressée à son Président ( S/2020/57 ), et les encourageant à poursuivre leurs efforts pour résoudre les difficultés qui subsistent, Se félicitant en outre du rapport du Secrétaire général du 15 octobre 2019 (S/2019/822 ) présenté en application de la résolution 2448 (2018) , Prenant note de la lettre du Secrétaire général datée du 31 décembre 2019 adressée à la Présidente du Conseil de sécurité ( S/2019/1008 ) conformément au paragraphe 7 de la résolution 2488 (2019) , et du rapport des autorités de la Rép ublique centrafricaine adressé au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine (« le Comité ») conformément au paragraphe 6 de la résoluti on 2488 (2019) , Prenant note également du rapport à mi -parcours ( S/2019/608 ) et du rapport final ( S/2019/930 ) du Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé en application de la résolution 2127 (2013) , dont le mandat a été élargi par la résolution 2134 (2014) et prorogé en application de la résolution 2454 (2019) (« le Groupe d’experts »), et prenant note en outre des recommandations du Groupe d’experts, S/RES/2507 (2020) 20-0148 8 2/4 Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, jusqu’au 31 juillet 2020 , tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navi res battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés chez eux, d’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées corresp ondantes, ainsi que de toute assistance technique ou formation et de toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériel connexe, y compris la mise à dispositi on de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que ces mesures ne s’appliquent pas : a) aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de la MINUSCA et aux missions de formation de l’Union européenne déployées en Républiq ue centrafricaine, aux forces françaises dans les conditions prévues au paragraphe 52 de la résolution 2499 (2019) , et aux forces d’autres États Membres qui assurent une formation ou prêtent assista nce sur notification préalable conformément à l’alinéa b) du paragraphe 1 ci-après, ou à leur utilisation par ces missions et forces ; b) aux livraisons de matériel non létal et à la fourniture d’une assistance, y compris les activités de formation opérat ionnelle et non opérationnelle dispensée aux forces de sécurité de la République centrafricaine, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, exclusivement destinés à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en Républi que centrafricaine, ou à être utilisés dans le cadre de celui -ci, en coordination avec la MINUSCA, et sur notification préalable au Comité, et demande à la MINUSCA de lui faire rapport sur la contribution de cette dérogation au processus de réforme du sect eur de la sécurité, dans le cadre des rapports périodiques qu’elle lui soumet ; c) aux fournitures apportées en République centrafricaine par les forces soudanaises ou tchadiennes pour leur usage exclusif dans le cadre des patrouilles internationales de l a force tripartite créée le 23 mai 2011 à Khartoum par la République centrafricaine, le Soudan et le Tchad, pour renforcer la sécurité dans leurs zones frontalières communes, en coopération avec la MINUSCA, telles qu’approuvées préalablement par le Comité ; d) aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l’assistance technique ou à la formation connexes, sur notification préalable au Comité ; e) aux vêtements de protection, dont les gile ts pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias et les agents humanitaires et d’aide au développement et le personnel connexe ; f) aux livraisons d’armes légères et autre matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles internationales qui assurent la sécurité dans l’aire protégée du Trinational de la Sangha et par les ga rdes forestiers armés du Projet Chinko et du Parc national de Bamingui -Bangoran afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d’ivoire et d’armes, et d’autres activités S/RES/2507 (2020) 3/4 20-01488 contraires au droit interne de la République centrafricaine ou aux obligations qu e lui impose le droit international, dont le Comité aura préalablement reçu notification ; g) aux livraisons d’armes de calibre égal ou inférieur à 14,5 mm et de munitions et composants spécialement conçus pour ces armes, de véhicules militaires terrestre s non armés et de véhicules militaires terrestres montés d’armes de calibre égal ou inférieur à 14,5 mm, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l’appui à celle - ci, dont le Comité aura préalablement reçu notification ; h) aux livraisons d’armes et autre matériel létal connexe qui ne sont pas énumérés à l’alinéa g) du paragraphe 1 de la présen te résolution, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l’appui à celle -ci, sous réserve d e l’approbation préalable du Comité ; ou i) aux autres ventes ou livraisons d’armes et de matériel connexe, ou à la fourniture d’une assistance ou de personnel, sous réserve de l’approbation préalable du Comité ; 2. Décide qu’il incombe au premier chef à l’État Membre fournisseur de donner notification au Comité et que cette notification doit avoir lieu au moins 20 jours avant la livraison de tout matériel autorisé en application des alinéas d), f) et g) du paragraphe 1 de la présente résolution, et déclare qu’il incombe au premier chef à l’organisation internationale, régionale ou sous -régionale fournisseuse de donner notification au Comité et que cette notification doit être donnée au moins 20 jours avant la livraison de tout matériel autorisé en ap plication des alinéas d), f) et g) du paragraphe 1 de la présente résolution ; 3. Décide de reconduire jusqu’au 31 juillet 2020 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 4 et 5 de la résolution 2488 (2019) et rappelle les paragraphes 8 et 9 de la résolution 2488 (2019) ; 4. Décide de reconduire jusqu’au 31 juillet 2020 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 9, 14 et 16 à 19 de la résolution 2399 (2018) et prorogées par le paragraphe 1 de la résolution 2454 (2019) et rappelle les paragraphes 10 à 13 et 15 de la résolution 2399 (2018) ; 5. Réaffirme que les mesures énoncées aux paragraphes 9 et 16 de la résolution 2399 (2018) s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, conformément aux dispositions des paragraphes 20 à 22 de la résolution 2399 (2018) et telles que prorogées par le paragraphe 2 de la résolution 2454 (2019) ; 6. Décide de pr oroger jusqu’au 31 août 2020 le mandat du Groupe d’experts, tel qu’il l’a énoncé aux paragraphes 30 à 39 de la résolution 2399 (2018) et reconduit au paragraphe 3 de la résolution 2454 (2019) , exprime son intention de réexaminer le mandat et de faire le nécessaire concernant sa nouvelle reconduction le 31 juillet 2020 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les dispositions administratives voulues pour reconduire le Groupe d’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres actuels du Groupe d’experts ; 7. Prie le Groupe d’experts de lui remettre d’ici au 15 juillet 2020 , après concertation avec le Comité, un rapport final, et de lui adresser au besoin des rapports d’étape ; S/RES/2507 (2020) 20-0148 8 4/4 8. Se déclare particulièrement préoccupé par les informations selon lesquelles des réseaux transnationaux de trafiquants continuent de financer et d’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et demande au Groupe d’experts de prêter une attention particulière à l’analyse de c es réseaux dans le cadre de l’exécution de son mandat, en coopération, selon que de besoin, avec les autres groupes d’experts qu’il a créés ; 9. Exhorte toutes les parties, et tous les États Membres, ainsi que les organisations internationales, régionales et sous -régionales, à coopérer avec le Groupe d’experts et à assurer la sécurité de ses membres ; 10. Exhorte également tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies à permettre au Groupe d’experts de consulter toutes personn es et d’accéder à tous documents et sites, afin qu’il puisse s’acquitter de son mandat, et rappelle qu’il est utile que la MINUSCA et le Groupe d’experts mettent en commun les informations dont ils disposent ; 11. Réaffirme les dispositions relatives au C omité et les dispositions concernant la présentation de rapports et la révision des mesures prises énoncées dans la résolution 2399 (2018) et prorogées par la résolution 2454 (2019) ; 12. Prie les autorités centrafricaines de faire rapport au Comité, d’ici au 30 juin 2020 , sur les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, démobilisation, réintég ration et rapatriement, et la gestion des armes et des munitions ; 13. Prie le Secrétaire général, en étroite consultation avec la MINUSCA, y compris le Service de la lutte antimines, et le Groupe d’experts, de procéder, au plus tard le 30 juin 2020 , à un e évaluation des progrès accomplis par les autorités de la République centrafricaine quant aux principaux objectifs de référence relatifs à l’embargo sur les armes établis dans la déclaration de son Président en date du 9 avril 2019 (S/PRST/2019/3 ) ; 14. Affirme qu’il continuera de suivre l’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à réexaminer l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, à tout moment se lon les besoins, à la lumière de la situation en matière de sécurité dans le pays, des progrès réalisés quant au processus de réforme du secteur de la sécurité, au processus de DDRR et à la gestion des armes et des munitions, notamment en ce qui concerne l e rapport et l’évaluation demandés aux paragraphes 12 et 13 de la présente résolution ; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2508 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2508(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2508 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 11 février 2020 20-02064 (F) *2002064* Résolution 2508 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8718e séance, le 11 février 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions concernant le Soudan, notamment les résolutions 1591 (2005) , 1651 (2005) , 1665 (2006) , 1672 (2006) , 1713 (2006) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1891 (2009) , 1945 (2010) , 1982 (2011) , 2035 (2012) , 2091 (2013) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) et 2455 (2019) et la déclaration de sa présidente en date du 11 décembre 2018 (S/PRST/2018/9 ), Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Rappelant le rapport final du Groupe d ’experts sur le Soudan ( S/2020/36 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle les mesures imposées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) , telles que modifiées au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) , ainsi que l es critères de désignation et les mesures imposés aux alinéas c), d) et e) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , tels que modifiés au paragraphe 3 de la résolution 2035 (2012) , et réaffirme les dispositions des alinéas f) et g) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , du paragraphe 9 de la résolution 1556 (2004) et du paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 12 mars 2021 le mandat du Groupe d ’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005) , qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) et 2400 (2018) , réaffirme le mandat du Groupe d’experts tel qu ’il a été établi dans ses résolutions 1591 (2005) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) et 2455 (2019) et prie le Groupe d ’experts de soumettre au Comité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan (« le Comité ») un rapport d ’activité, le 12 août 2020 au plus tard, et de lui présenter, après concertation avec le Comité et au plus tard le 13 janvier 2021, un rapport final comportant ses conclusions et recommandations, et prie également le Groupe d ’experts de soumettre tous les trois mois au Comité un rapport actualisé sur ses activités, notamment ses déplacements, et de rendre compt e de l ’application des dispositions du paragraphe 10 S/RES/2508 (2020) 20-02064 2/2 de la résolution 1945 (2010) et de leur efficacité, et déclare son intention de revoir ce mandat au plus tard le 12 février 2021 et de le proroge r s’il y a lieu ; 3. Déclare son intention d ’examiner régulièrement les mesures concernant le Darfour, comme il est rappelé au paragraphe 1, au vu de l ’évolution de la situation sur le terrain, en prenant acte du rapport de la présidence du Comité et de s es recommandations, à la lumière du prochain rapport d ’activité que doit soumettre le Groupe d ’experts au plus tard le 12 août 2020, et du rapport final qu ’il soumettra au plus tard le 13 janvier 2021, et en tenant compte de ses résolutions pertinentes ; 4. Déclare également son intention d ’établir des paramètres de référence clairs, précis et mesurables, qui pourraient le guider dans l ’examen des mesures imposées au Gouvernement soudanais, énoncées au paragraphe 1 ; 5. Décide de rester sai si de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2509 (2020)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2509(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2509 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 11 février 2020 20-02070 (F) *2002070* Résolution 2509 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8719e séance, le 11 février 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mesures concernant l’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (2011) et 2146 (2014) et modifiés par les résolutions ultérieures, dont les résolutions 2441 (2018) et 2473 (2019) , et le fait que le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions ultérieures a été prorogé jusqu’ au 15 février 2020 par la résolution 2441 (2018) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Demandant à nouveau à tous les États Membres d’appuyer sans réserve les efforts déployés par le Représentant spécial du Secrétaire g énéral et engageant les États Membres à user de leur influence auprès des parties pour parvenir à un cessez -le-feu et relancer un processus politique inclusif, dirigé et maîtrisé par les Libyens, Soulignant qu’il importe de veiller à ce que les mesures e xistantes soient pleinement appliquées et à ce que les violations soient signalées au Comité des sanctions de l’ONU, rappelant à cet égard que les personnes et entités se livrant ou prêtant leur concours à des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye peuvent faire l’objet de sanctions ciblées, Réaffirmant que toutes les parties doivent se conformer aux obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convi ent, et soulignant que quiconque est responsable de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits ou de violations du droit international humanitaire doit répondre de ses actes, y compris les personnes qui ont participé à des attaques visant des civils, Constatant avec inquiétude que l’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, en provenance de la Libye affaiblit le Gouvernement d’entente nationale et la National Oil Corporation, et menace la paix, la sécurité et la stabilité du pays, et prenant note avec inquiétude des informations faisant état d’importation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, à destination de la Libye, S/RES/2509 (2020) 20-02070 2/4 Rappelant que la fourn iture d’un appui à des groupes armés ou des réseaux criminels par l’exploitation illégale du pétrole brut ou de toute autre ressource naturelle en Libye peut constituer un acte qui menace la paix, la stabilité et la sécurité du pays, Se déclarant de nouv eau préoccupé par les activités préjudiciables à l’intégrité et à l’unité des institutions financières de l’État libyen et de la National Oil Corporation, et soulignant que le Gouvernement d’entente nationale doit d’urgence exercer un contrôle exclusif et effectif sur la National Oil Corporation, la Banque centrale de Libye et la Libyan Investment Authority, sans préjudice des dispositions constitutionnelles qui découleront de l’Accord politique libyen, Rappelant sa résolution 2259 (2015) , dans laquelle il a demandé aux États Membres de cesser de soutenir les institutions parallèles qui ne sont pas parties à l’Accord politique libyen, comme il est précisé dans celui -ci, et de cesser tout contact officiel avec elles, Rappelant également que les activités menées en mer sont régies par le droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Rappelant en outre ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) et 2473 (2019) qui, en ce qui concerne l’application de l’embargo sur les armes, autorisent, pour la période spécifiée dans ces résolutions, l’inspection en haute mer, au large des côtes libyennes, des n avires à destination ou en provenance de la Libye soupçonnés de transporter des armes ou du matériel connexe en violation de ses résolutions applicables, et la saisie et l’élimination de ces armes ou de ce matériel connexe à condition que les États Membres cherchent de bonne foi à obtenir le consentement de l’État du pavillon avant d’effectuer une inspection, tout en agissant conformément auxdites résolutions, Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales , Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Prévention des exportations illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés 1. Condamne les tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compr is de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye, notamment par des institutions parallèles qui échappent à l’autorité du Gouvernement d’entente nationale ; 2. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2021 les autorisations données et l es mesures imposées par la résolution 2146 (2014) , telle que modifiée par le paragraphe 2 de la résolution 2441 (2018) , et de modifier la pé riode de désignation au paragraphe 11 de la résolution 2146 (2014) pour qu’elle soit d’un an, période qui pourra être renouvelée par le Comité ; 3. Se félicite que le Gouvernement d’entente nation ale ait nommé un référent chargé de faire la liaison avec le Comité du Conseil de sécurité créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) au sujet de l’exécution des mesures prévu es dans la résolution 2146 (2014) et qu’il ait avisé le Comité de ladite nomination, demande de nouveau au référent de continuer de signaler au Comité tout navire transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye, et prie instamment le Gouvernement d’entente nationale de coopérer étroitement avec la National Oil Company à cet égard, de fournir régulièrement au Comité des renseignemen ts à jour sur les ports, les S/RES/2509 (2020) 3/4 20-02070 installations et les champs pétroliers qui se trouvent sous son contrôle et de communiquer à cet organe des informations sur le mécanisme utilisé pour certifier les exportations légales de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, et prie le Groupe d’experts de suivre de près toute information concernant l’importation ou l’exportation illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, en provenance ou à destination de la Libye et d’en rendre compte au Comité ; 4. Demande au Gouvernement d’entente nationale, agissant sur la base de toute information relative à ces exportations ou tentatives d’exportation, d’entrer promptement en contact avec l’État du pavillon du navir e concerné, dans un premier temps, afin de régler le problème, et charge le Comité de porter immédiatement à la connaissance de tous les États Membres concernés les notifications qu’il recevra du référent désigné par le Gouvernement d’entente nationale con cernant les navires transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye ; Contrôle effectif des institutions financières 5. Prie le Gouvernement d’entente nationale d’aviser sans tarder le Comité dès qu’il assurera le contrôle exclusif et effectif de la National Oil Corporation, de la Banque centrale de Libye et de la Libyan Investment Authority ; Embargo sur les armes 6. Demande à tous les États Membres de respecter pleinement l’embargo sur les armes et demande également à tous les États Membres de s’abstenir d’intervenir dans le conflit ou de prendre des mesures qui l’exacerbent et réaffirme que les personnes et entités dont le Comité aura établi qu’elles ont violé les dispositions de la résolution 1970 (2011) , y compris l’embargo sur les armes, ou qu’elles ont aidé d’autres personnes à l e faire, sont sujettes à désignation ; 7. Demande au Gouvernement d’entente nationale d’améliorer l’application de l’embargo sur les armes, y compris dans tous les points d’entrée, dès qu’il en assure le contrôle, et demande à tous les États Membres de c oopérer à cette entreprise ; Interdiction de voyager et gel des avoirs 8. Demande aux États Membres, en particulier ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées ainsi que ceux dans lesquels on soupçonne que pourraient se trouver leurs avoirs gelés au titre des mesures, de rendre compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour donner effet à l’interdiction de voyager et au gel des avoirs en ce qui concerne toutes les personnes figurant sur la liste des sanctions ; 9. Réaffir me que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de toutes les personnes désignées par le Comité, conformément aux paragraphes 15 et 16 de la résolution 1970 (2011) , telle que modifiée par les paragraphes 11 de la résolution 2213 (2015) , 11 de la résolution 2362 (2017) , 11 de la résolution 2441 (2018) et la présente résolution, et demande au Gouvernement d’entente nationale de renforcer la coopération et l’échange d’informations avec d’autres États à cet égard ; 10. Réaffirme qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit, et, prenant note de la lettre publiée sous la cote S/2016/275 , affirme qu’il est disposé à envisager de modifier le gel des avoirs, le cas échéant, à la demande du Gouvernem ent d’entente nationale ; S/RES/2509 (2020) 20-02070 4/4 Groupe d’experts 11. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2021 le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) et 2241(2018) , décide que le Groupe d’experts demeurera chargé des tâches énoncées dans la résolution 2213 (2015) , lesquelles s’appliquent également en c e qui concerne les mesures visées par la présente résolution et entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire en ce qui concerne sa reconduction, au plus tard le 15 avril 2021 ; 12. Décide que le Groupe d’experts lui remettra un rapport d’activité a u plus tard le 15 septembre 2020 et lui communiquera, après concertation avec le Comité, un rapport final comportant ses conclusions et recommandations, au plus tard le 15 mars 2021 ; 13. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nati ons Unies, dont la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toute information à leur disposition sur l’appli cation des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2146 ( 2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2213 (2015) , 2278 (2016) , 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2362 (2017) , 2420 (2018) , 2441 (2018) , 2473 (2019) , ainsi que par la présente résolution, en particuli er les violations de leurs dispositions, et demande à la MANUL et au Gouvernement d’entente nationale d’aider le Groupe d’experts à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en facilitant ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, en tant que de besoin ; 14. Demande à toutes les parties et à tous les États d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts, et demande également à toutes les parties et à tous les États, y compris la L ibye et les pays de la région, de permettre au Groupe d’experts d’accéder, en toute liberté et sans délai, aux personnes, documents et lieux qu’il estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat ; 15. Se déclare prêt à examiner l’adéquation des mesures énoncées dans la présente résolution dans l’optique de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir les mandats de la MANUL et du Groupe d’experts, selon que de besoin, en fonction de l’ évolution de la situation en Libye ; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2510 (2020)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2510(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2510 (2019) Conseil de sécurité Distr. générale 12 février 2020 20-02184 (F) *2002184* Résolution 2510 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8722e séance, le 12 février 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) et 2486 (2019) et les déclarations de sa présiden ce, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que déploient la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) et le Représentant spécial du Secrétaire général, rappelant qu’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye et soulignant le rôle central que joue l’Organisation des Nations Unies pour faciliter un processus politique inclusif dirigé et contrôlé par les Libyens, Se félicitant de la tenue de la Conférence de Berlin le 19 janvier 2020 et remerciant le Gouvernement allemand de l ’avoir accueillie, Rappelan t l’engagement pris par les participants à la Conférence de Berlin de s’abstenir de toute ingérence dans le conflit armé ou dans les affaires intérieures de la Libye et l ’appel adressé à tous les acteurs internationaux pour qu ’ils en fassent autant, Consc ient du rôle important que jouent les pays voisins et les organisations régionales, notamment l ’Union africaine, la Ligue des États arabes et l ’Union européenne, soulignant qu’il importe de mener une action harmonisée, coordonnée et renforcée, invitant les pays voisins et les organisations régionales à réfléchir à la manière dont ils pourraient appuyer l ’Organisation des Nations Unies, et accueillant avec satisfaction la réunion interlibyenne de réconciliation que prévoit de tenir l’Union africaine à l ’appui de l ’action menée par l ’Organisation des Nations Unies, Se félicitant des débats sur la Libye qui ont eu lieu à la trente -troisième session ordinaire du Sommet de l ’Union a fricaine, tenue à Addis -Abeba du 9 au 11 février 2020, Affirmant qu’il importe d ’instaurer un cessez -le-feu durable en Libye à la première occasion et sans condition préalable, Se déclarant vivement inquiet de l’exploitation du conflit par des groupes terroristes et violents, et réaffirmant qu’il faut combattre, conformément au droit S/RES/2510 (2019) 20-02184 2/3 international, notamment à la Charte des Nations Unies, les menaces que font peser les actes terroristes sur la paix et la sécurité internationales, Se déclarant gravement p réoccupé par la détérioration de la situation humanitaire en Libye, à savoir la dégradation des conditions de vie et l ’insuffisance de services de base, ainsi que par la situation dans laquelle se trouvent les migrants, les réfugiés et les déplacés, Rapp elant que les ressources pétrolières de la Libye doivent être utilisées au profit de tous les Libyens et rester sous le contrôle exclusif de la National Oil Corporation, Se félicitant du dialogue économique qui se déroule en Libye et dans la région et en particulier des efforts visant à établir une commission d ’experts économiques libyens, ainsi que du rôle d ’appui de la MANUL, Se déclarant préoccupé par l ’implication croissante de mercenaires en Libye, Rappelant qu’il a constaté, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Se félicite de la tenue, le 19 janvier 2020, de la Conférence de Berlin et souligne qu’il est essen tiel de progresser sur la voie d ’une solution politique pour mettre un terme au conflit ; 2. Fait siennes les conclusions de la Conférence telles qu ’elles figurent dans le document S/2020/63 et note qu’elles constituent un élément important dans la quête d’une solution globale à la situation en Libye ; 3. Prie le Secrétaire général de faire avancer le plus rapidement possible les tâches assignées à la MANUL dans le document de mise en œuvre, tel qu ’il figure dans le document portant la cote S/2020/63 , conformément au mandat défini dans sa résolution 2486 (2019) , et de lui faire des recommandations sur les options présentées dans le document, et demande à toutes les parties et institutions libyennes concernées de coopérer de façon constructive à cette fin et aux États Membres d ’offrir l eur soutien ; 4. Se félicite de la nomination de représentants à la Commission militaire mixte 5+5 et demande que cette dernière continue de se réunir en présence de tous ses membres sans plus tarder, afin qu ’ils s’entendent sur un cessez -le-feu permanent et notamment sur le mandat du mécanisme de surveillance et de vérification du cessez -le-feu, la séparation des forces, les mesures de confiance et la création de groupes de travail associés appuyés par l ’ONU ; 5. Demande , compte tenu du paragraphe 4 ci -avant, au Secrétaire général de présenter un rapport périodique sur les conditions nécessaires à une surveillance efficace du cessez -le-feu, sous les auspices de l ’ONU, et de formuler des propositions en ce sens, y compris sur les mécanismes de communicati on de l ’information et de règlement des différends, en vue de lui faire des recommandations détaillées dans les plus brefs délais une fois qu ’un cessez -le-feu aura été conclu entre les parties libyennes ; 6. Condamne la récente intensification de la violence et demande instamment aux parties de s ’engager en faveur d ’un cessez -le-feu durable selon les modalités arrêtées par la Commission militaire mixte ; 7. Rappelle les dispositions de sa résolution 2441 (2018) , dans laquelle il s’inquiétait d ’activités pouvant porter atteinte à l ’intégrité et à l ’unité des institutions financières de l ’État libyen et de la National Oil Corporation, condamne le récent S/RES/2510 (2019) 3/3 20-02184 blocus de s installations pétrolières et souligne que les opérations devraient se poursuivre sans entrave au profit de tous les Libyens ; 8. Réaffirme qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit ; 9. Rappelle sa décision selon laquelle les personnes ou entités qui se livrent ou apportent leur appui à des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité de la Libye peuvent être désignées par le Comité du Conseil de sécurité créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) aux fins des mesures d’interdiction de voyager et de gel des avoirs précisées dans ladite résolution, telle que modifiée par les résolutions ultérieures, et souligne que le Comité envisagera la désignation des personnes ou entités qui contournent l ’embargo sur les armes ou le cessez -le-feu, une fois convenue ; 10. Rappelle les engagements pris à Berlin en faveur du respect de l ’embargo sur les armes et exige de tous les États Membres notamment qu ’ils se conforment pleinement à l ’embargo sur les armes impos é par la résolution 1970 (2011) telle que modifiée par les résolutions ultérieures et en particulier de cesser d ’apporter toute forme d ’appui aux mercenaires armés et d ’opérer leur retrait total, et exige également de tous les États Membres qu ’ils s ’abstiennent d ’intervenir dans le conflit ou de prendre des mesures de nature à l ’exacerber ; 11. Enjoint à toutes les parties au conflit de s ’acquitter des obligations que leur impose le droit internati onal humanitaire ; 12. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport sur l ’état d ’avancement des travaux du Comité international de suivi, comme convenu à la Conférence de Berlin ; 13. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2511 (2020)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2511(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2511 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 25 février 2020 20-02954 (F) *2002954* Résolution 2511 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8732e séance , le 25 février 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures pertinentes et les déclarations de sa présidence concernant le Yémen, Réaffirmant son ferme attachement à l ’unité, à la souveraineté, à l ’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Yémen, Se déclarant préoccupé par les difficultés politiques, économiques et humanitaires et les problèmes de sécurité, notamment la violence et les dis paritions forcées, que continue de connaître le Yémen, et par les dangers posés par le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’armes, Soulignant les risques pour l ’environnement et la nécessité pour les fonctionnaires de l ’ONU d ’accéder sans tarder au pétrolier Safer, qui se trouve dans le nord du Yémen contrôlé par les houthistes, Demandant de nouveau à toutes les parties yéménites de choisir la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs différends, de renonce r à recourir à la violence à des fins politiques et de s ’abstenir de toute provocation, Réaffirmant que toutes les parties doivent s ’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, selon qu ’il convient, Exprimant son appui et son attachement à l ’action menée par l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen en vue d ’appuyer le processus de transition au Yémen, Se déclarant préoccupé de constater que certaines zones du Yémen continuent d’être sous le contrôle d ’Al-Qaida dans la péninsule arabique, dont la présence, l’idéologie extrémiste violente et les agissements sont préjudiciables à la stabilité du Yémen et de la région, et ont des con séquences humanitaires dévastatrices pour la population, s’inquiétant de la présence croissante au Yémen d ’éléments affiliés à l’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), qui pourraient être encore plus nombreux à l ’avenir, et réaffirmant sa volonté de répondre à la menace, sous tous ses aspects, que constituent Al -Qaida dans la péninsule arabique, l ’EIIL (Daech) et tous les autres groupes, entreprises, entités et personnes qui leur sont associés, S/RES/2511 (2020) 20-02954 2/4 Rappelant l’inscript ion d ’Al-Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui y sont associées sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al-Qaida, et soulignant à cet égard la nécessité d ’une vigoureuse application des mesures édictées au paragraphe 2 d e la résolution 2253 (2015) , comme outil majeur de lutte contre le terrorisme au Yémen, Notant l’importance capitale de l ’application effective du régime de sanctions institué par les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) et le rôle clef que les États de la région peuvent jouer à cet égard, et préconisant que la coopération soit encor e renforcée, Se félicitant du travail accompli par le Groupe d ’experts sur le Yémen créé en application de la résolution 2140 (2014) , Rappelant les dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) imposant un embargo ciblé sur les armes, et engageant tous les États Membres et les autres acteurs à respecter cet embargo, Condamnant avec la plus grande fermeté les violations du droit international humanitaire et les violations du droit international des droits de l ’homme et les atteintes à celui -ci, no tamment la violence sexuelle liée au conflit dans les zones contrôlées par les houthistes et le recrutement et l ’utilisation d ’enfants dans le conflit armé partout au Yémen, consignés dans le rapport final du Groupe d ’experts (S/2020/70 ), Exprimant son inquiétude face aux obstacles dressés aux activités et à l ’accès du Groupe d ’experts au cours de son dernier mandat, Exprimant sa vive inquiétude face à la situation humanitaire désastreuse au Yémen et aux ob stacles de toutes sortes qui gênent l ’acheminement de l ’aide humanitaire, notamment l ’ingérence récente dans les opérations d ’aide dans les zones contrôlées par les houthistes ainsi que les obstacles et les restrictions indues entravant la fourniture de pr oduits de première nécessité à la population civile partout au Yémen, qui empêchent les personnes vulnérables de recevoir l ’aide dont elles ont besoin pour survivre, Soulignant qu’il faut que le Comité créé au paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») examine les recommandations formulées par le Groupe d’expert s dans ses rapports, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internatio nales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de procéder rapidement et intégralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue national sans exclusive, comme le prévoient l ’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et le Mécanisme de mise en œuvre, en application de ses résolutions précédentes pertinentes et au vu des attentes du peuple yéménite ; 2. Décide de reconduire jusqu ’au 26 février 2021 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositions des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragraphes 14 à 17 d e la résolution 2216 (2015) ; 3. Souligne qu’il importe de faciliter la fourniture de l ’aide humanitaire, et décide que le Comité créé au paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (ci-après, le « Comité ») peut, au cas par cas, exclure toute activité des mesures de sanctions imposées dans ses résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) s’il estime que cette S/RES/2511 (2020) 3/4 20-02954 dérogation est nécessaire pour faciliter les activités de l ’Organisation des Nations Unies et d ’autres organisations humanitaires au Yémen ou à toute autre fin compat ible avec les objectifs de ces résolutions ; Critères de désignation 4. Réaffirme que les dispositions des paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et du paragraphe 14 de la résolutio n 2216 (2015) s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, ou visées dans l ’annexe de la résolution 2216 (2015) comme se l ivrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen ; 5. Réaffirme les critères de désignation énoncés au paragraphe 17 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 19 de la résolution 2216 (2015) ; 6. Affirme que la violence sexuelle en temps de conflit armé, ou le recrutement ou l ’utilisation d ’enfants en temps de conflit armé en violation d u droit international, pourrait constituer un acte de ceux précisés à l ’alinéa c) du paragraphe 18 de la résolution 2140 (2014) et, par conséquent, l ’acte, passible de sanctions, consistant à se liv rer ou à apporter un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen, tel que décrit au paragraphe 17 de ladite résolution ; Présentation de rapports 7. Décide de proroger jusqu ’au 28 mars 2021 le mandat du Groupe d ’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015) , déclare son intention de le réexaminer et de se prononcer, le 28 février 2021 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises, en consultation avec le Comité, pour rétablir le Groupe d ’experts jusqu ’au 28 mars 2021, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe d ’experts créé en application de la résolution 2140 (2014) ; 8. Prie le Groupe d ’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 28 juillet 2020 au plus tard, de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final le 28 janvier 2021 au plus tard, et d ’inclure des informations, le cas échéant, sur les composants disponibles dans le co mmerce qui ont été utilisés par des personnes ou des entités désignées par le Comité pour assembler des drones, des engins explosifs improvisés flottants et d ’autres systèmes d ’armes, étant entendu que cette requête ne devrait pas compromettre l ’aide human itaire ou les activités commerciales légitimes ; 9. Charge le Groupe d ’experts de coopérer avec les autres groupes d ’experts qu’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, notamment l ’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions créé e par la résolution 1526 (2004) , dont le mandat a été prorogé par la résolution 2368 (2017) ; 10. Demande instamment à toutes les parties e t à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés de garantir la sécurité des membres du Groupe d ’experts et de l eur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l ’exécution de leur mandat ; 11. Souligne qu’il importe de tenir des consultations avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin de veiller à la pleine appli cation des mesures énoncées dans la présente résolution ; 12. Rappelle le rapport de son groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les meilleure s pratiques et S/RES/2511 (2020) 20-02954 4/4 méthodes, notamment les paragraphes 21, 22 et 23, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance ; 13. Réaffirme qu’il suivra en permanence la situation au Yémen e t se tiendra prêt à examiner l ’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris pour ce qui est de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, selon ce que dicterait l ’actualité ; 14. Décide de rester activemen t saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2512 (2020)
IntituléLa situation en Guinée-Bissau
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2512(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2512 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 28 février 2020 20-03205 (F) 020320 020320 *2003205* Résolution 2512 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8736e séance, le 28 février 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’ensemble de ses résolutions, des déclarations de sa présidence et de ses déclarations à la presse concernant la situation en Guinée -Bissau, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Guinée -Bissau , insistant sur le fait que c’est avant tout aux autorités bissau -guinéennes qu’il incombe d’assurer la stabilité et la sécurité dans l’ensemble du pays, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main la mise en œuvre d’initiatives inclusives en ma tière de politique, de paix et de sécurité, Appelant le Gouvernement de la Guinée -Bissau à prendre des mesures concrètes pour favoriser la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays en résolvant la crise politique par un dialogue inclusif, en menant à bien les réformes urgentes prévues dans les Accords de Conakry du 14 octobre 2016, en luttant contre la corruption grâce au renforcement du secteur judiciaire, en combattant le trafic de drogues et le trafic sous toutes ses formes, en améliorant l’adminis tration publique et la gestion des recettes de l’État, en œuvrant à l’élimination de la pauvreté et à la prestation des services de base à la population et en promouvant et protégeant les droits de la personne, Accueillant avec satisfaction la tenue pacif ique des élections législatives et présidentielle en 2019 dans les délais prescrits par la loi, Accueillant également avec satisfaction le communiqué en date du 6 novembre 2019 du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, dans lequel celui -ci a appelé tous les acteurs politiques bissau -guinéens à placer l’intérêt supérieur du pays avant toutes autres considérations et à créer un environnement propice à un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes, afin de consolider la paix, la sta bilité et le développement socioéconomique en Guinée -Bissau, Appelant à un véritable dialogue inclusif entre tous les acteurs politiques, notamment les femmes, les jeunes et les organisations de la société civile, seule méthode viable pour trouver des solutions durables aux désaccords persistants et à la crise politique et in stitutionnelle actuelle en Guinée -Bissau, Accueillant avec satisfaction le communiqué issu de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en date du 9 février 2020, dans lequel S/2020/155 20-03205 2/7 cet organe a invité la Cour suprême, organe juridictionnel compétent en matière de contentieux électoral, à jouer pleinement son rôle en conformité avec les dispositions constitutionnelles et le code électoral de la Guinée -Bissau, afin de permettre la normalisation politique et institutionnelle dans le pays, ainsi que le communiqué de la CEDEAO en date du 21 février 2020, dans lequel celle -ci a de nouveau invité la Commission électorale nationale et la Cour suprême à coopérer de manière constructive afin de sauvegarder l’intégrité du processus électoral, gage de la paix et de la stabilité du pays, Rappelant que les Accords de Conakry, basés sur la feuille de route en six points de la CEDEAO intitulée « Accord pour une sortie de crise politique en Guinée - Bissau », sont le principal cadre pour le rétablissement d’une paix et d’une stabilité durables en Guinée -Bissau, et que le strict respect et la pleine application de ce cadre, conformément au Pacte de stabilité du 14 février 2018 , sont indispensables à la reprise de l’action entreprise au service de réformes durables menées par les acteurs nationaux, Saluant et encourageant les efforts constants des partenaires internationaux, en particulier l’Organisation des Nations Unies, la C EDEAO, l’Union africaine, la Communauté des pays de langue portugaise et l’Union européenne (« le groupe des cinq »), qui concourent à pérenniser et à promouvoir la paix, la stabilité et le développement en Guinée -Bissau, notamment par leur soutien à la mi se en œuvre des Accords de Conakry, saluant à cet égard le rôle joué par la Commission de la consolidation de la paix s’agissant de renforcer cette action de façon à concourir à la concrétisation des priorités à long terme du pays en matière de consolidati on de la paix et, dans ce contexte, appelant de ses vœux une coordination étroite entre tous les partenaires nationaux, régionaux et internationaux, Soulignant que les principes démocratiques doivent être respectés et que la réconciliation nationale, un d ialogue ouvert à tous et la bonne gouvernance sont essentiels pour parvenir à une paix durable en Guinée -Bissau, insistant à nouveau sur la nécessité de garantir la participation pleine et effective de tous les Bissau - Guinéens, notamment des femmes et des jeunes, au processus politique et à la consolidation de la paix aux niveaux national et local, dans le respect des principes de la séparation des pouvoirs, de l’état de droit, de la justice et de la lutte contre l’impunité, et encourageant toutes les parti es prenantes à participer à ces processus, Réaffirmant sa préoccupation face à la menace que le trafic sous toutes ses formes, notamment le trafic de drogues et la traite des êtres humains, et la criminalité transnationale organisée qui y est associée rep résentent pour la paix et la stabilité et, à cet égard, encourageant les efforts entrepris par le Gouvernement de la Guinée - Bissau, la CEDEAO, le BINUGBIS, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et d’autres acteurs pour lutter cont re cette menace, Prenant acte de la responsabilité commune et partagée que constitue la lutte contre le trafic de drogues dans les pays d’origine, de transit et de destination finale, soulignant à cet égard la nécessité d’accroître la coordination et l’ef ficacité de l’action des partenaires concernés afin de démultiplier leurs efforts collectifs, notamment par des échanges d’informations, et insistant sur le fait que, pour être durable, toute solution à l’instabilité qui règne en Guinée -Bissau doit comport er des dispositions concrètes pour lutter contre l’impunité et garantir que les responsables d’assassinats politiques et d’autres infractions graves, y compris les atteintes à l’ordre constitutionnel et les infractions liées au trafic de drogues, soient tr aduits en justice, notamment au moyen des mécanismes judiciaires nationaux, Insistant sur le rôle important que les femmes jouent dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, aux termes de la résolution S/2020/155 3/7 20-03205 1325 (2000) et des résolutions ultérieures su r les femmes et la paix et la sécurité, et se félicitant à cet égard que le BINUGBIS, les autorités nationales et les organisations de la société civile continuent de coopérer en vue de renforcer la participation sociale et politique des femmes en Guinée -Bissau, Prenant note du rapport du Secrétaire général sur la Guinée -Bissau, en date du 6 février 2020 ( S/2020/105 ), Prorogation du mandat du BINUGBIS 1. Décide de proroger le mandat du BINUGBIS jusqu’au 31 décembre 2020 ; 2. Se félicite du succès de la phase I ainsi que de la fermeture de tous les bureaux régionaux du BINUGBIS au 31 décembre 2019 dans le cadre de la phase II, conformément à la résolution 2458 (2019) et sur la base des recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport spécial du 6 décembre 2018 (S/2018/1086 ) concernant la restructuration du Bureau, approuve la red éfinition des priorités et le plan de réduction progressive des effectifs, comprenant la mise en œuvre à cet effet d’activités de programme conjointes avec les partenaires nationaux et l’équipe de pays des Nations Unies, avec l’appui du Fonds pour la conso lidation de la paix, et prie le Bureau de se concentrer sur les phases suivantes : a) Phase II (phase postélectorale) – Le BINUGBIS continuera à exercer sa fonction de bons offices, en coordination avec les partenaires internationaux, y compris le groupe des cinq, en vue d’aider les autorités bissau -guinéennes à mettre fin au différend électoral de manière pacifique, stable et démocratique ; – Le BINUGBIS établira les conditions propices à la mise en œuvre du programme de réforme prévu dans les Accords d e Conakry et la feuille de route en six points de la CEDEAO, notamment au moyen du plan de transition des Nations Unies, qui s’inscrit dans le nouveau Plan -cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (2021 -2025), et de concert avec les autorités nationales bissau -guinéennes et les partenaires internationaux ; b) Phase III (phase de transition) – Le BINUGBIS continuera à mettre en œuvre son plan de transition organisant la réduction progressive de ses effectifs et le transfert des tâches à l’équipe de pays des Nations Unies, au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS) et aux autres partenaires régionaux et internationaux, en vue de l’achèvement du mandat prévu pour le 31 décembre 2020, en gardant à l’esprit la nécessité d’une approche souple pour assurer un transfert sans heurts des responsabilités, et en coopérant étroitement avec le Gouvernement de la Guinée -Bissau pour veiller à ce que le pays prenne le processus en main ; 3. Décide que le BINUGBIS demeurera une mission politique spéciale organisée de façon rationalisée, chargée d’une fonction de bons offices et dirigée par un représentant spécial ayant rang de sous -secrétaire général ; 4. Prie le BINUGBIS, notamment grâce aux bons offices et au sou tien politique du Représentant spécial, de se concentrer en particulier sur les tâches prioritaires suivantes : a) Soutenir la pleine application des Accords de Conakry et de la feuille de route en six points de la CEDEAO, faciliter un dialogue politique inclusif et le processus de réconciliation nationale, et renforcer la gouvernance démocratique, s’agissant en partic ulier de la mise en œuvre des réformes qui sont nécessaires et S/2020/155 20-03205 4/7 urgentes, dont celles de la Constitution, de la loi électorale et de la loi -cadre sur les partis politiques ; b) Apporter une aide aux autorités nationales, notamment en leur fournissant une a ssistance technique, afin qu’elles accélèrent et mènent à bien la révision de la Constitution de la Guinée -Bissau ; 5. Demande qu’outre les priorités susmentionnées, le BINUGBIS et le Représentant spécial continuent d’aider, de coordonner et de piloter l’action menée par la communauté internationale dans les domaines suivants afin de garantir durablement la paix et la stabilité e n Guinée -Bissau : a) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau à renforcer les institutions démocratiques et à donner aux organes de l’État les moyens de fonctionner efficacement et dans le respect des règles constitutionnelles ; b) Aider les autorités n ationales et les parties prenantes à promouvoir et à protéger les droits de la personne, de même qu’à surveiller la situation en la matière et à en rendre compte ; c) Fournir des conseils et un appui stratégiques et techniques au Gouvernement de la Guinée -Bissau afin qu’il puisse lutter contre le trafic de drogues et la criminalité transnationale organisée, en étroite collaboration avec l’ONUDC ; d) Aider le Gouvernement de la Guinée -Bissau et d’autres parties prenantes à inscrire les questions de genre d ans l’entreprise de consolidation de la paix, conformément à ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 2242 (2015) et 2493 (2019) , et à mettre en œuvre le plan d’action national en faveur des femmes afin de garantir l’engagement, la représentation et la participation des femmes à tous les niveaux, grâce notamment au détachement de conseillers pour ces questions ; e) Soutenir le Gouvernement de la Guinée -Bissau, en étroite coopération avec la Commission de consolidation de la paix, dans la mobilisation, l’harmonisation et la coord ination de l’aide internationale aux fins de la mise en œuvre des réformes prévues dans les Accords de Conakry et la feuille de route de la CEDEAO ; 6. Prie le Secrétaire général de dresser l’inventaire des moyens dont disposent globalement l’équipe de pa ys des Nations Unies et d’autres partenaires auxquels le BINUGBIS transférera des tâches et de le compléter par un plan stratégique relatif à l’empreinte que laissera l’équipe de pays, y compris ses membres non résidents, après la fermeture du BINUGBIS et, dans ce contexte, de donner la priorité au parachèvement de la stratégie de mobilisation des ressources et au déploiement du personnel en fonction des lacunes qui auront déjà été repérées sur le plan des capacités ; 7. Décide que le BINUGBIS continuera d e s’employer à réduire l’impact de sa fermeture sur l’environnement du pays d’accueil, conformément aux lois nationales et au droit international ainsi qu’aux règles et règlements applicables de l’Organisation, en veillant à ce qu’une évaluation environnem entale soit effectuée pour les sites restant à fermer ; 8. Prie le Secrétaire général d’entamer la liquidation du BINUGBIS immédiatement après la date d’achèvement du mandat, le 31 décembre 2020, une fois que l’ensemble du personnel des services organique s aura quitté la mission, et de mettre fin au processus de liquidation au plus tard le 28 février 2021, et souligne qu’il importe d’harmoniser les calendriers de la liquidation du BINUGBIS avec les prises de décisions de l’équipe de pays des Nations Unies relatives aux actifs et aux locaux ; S/2020/155 5/7 20-03205 Processus politique 9. Exprime sa préoccupation face à la situation politique en Guinée -Bissau et invite tous les acteurs politiques bissau -guinéens à s’abstenir de tout acte ou de toute déclaration susceptible de perturber le processus politique, d’aggraver les tensions ou d’inciter à la discrimination, à la haine ou à la violence, et les engage vivement à demander à leurs électeurs de faire de même ; 10. Invite le Gouvernement bissau -guinéen à mettre en œuvre d’u rgence les réformes prévues par les Accords de Conakry et la feuille de route en six points de la CEDEAO, y compris, en priorité, la réforme de la Constitution, ainsi que celle de la loi électorale, de la loi -cadre sur les partis politiques, du secteur de la défense et de la sécurité et du secteur judiciaire, en y garantissant la séparation des pouvoirs et l’accès à la justice pour tous et en accordant une attention particulière aux femmes et aux jeunes ; 11. Demande au Gouvernement bissau -guinéen, avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies et d’autres partenaires concernés, d’élaborer une stratégie de développement actualisée pour le pays et de rétablir une dynamique dans les domaines clés du développement, notamment le développement économique et social ; 12. Appelle le Gouvernement bissau -guinéen, le Comité d’organisation de la Conférence nationale et les acteurs politiques et organisations de la société civile concernés à organiser une conférence nationale inclusive pour la paix, la stabilité et la réconciliation ; 13. Engage le Gouvernement bissau -guinéen à poursuivre ses efforts visant à permettre aux autorités civiles d’exercer un contrôle et une surveillance efficaces sur les forces de défense et de sécurité du pays, et souligne qu’il importe de continuer à le faire afin de garantir le bon fonctionnement des institutions de l’État ; 14. Se félicite de la non -ingérence continue des forces de défense et de sécurité bissau -guinéennes dans le processus politique en Guinée -Bissau et les invite à continuer de se soume ttre pleinement au contrôle civil ; 15. Réaffirme l’importance de la réforme des secteurs de la défense et de la sécurité pour la stabilité à long terme en Guinée -Bissau et encourage les partenaires sous -régionaux, régionaux et internationaux concernés à coordonner leurs efforts pour soutenir la mise en œuvre de cette réforme par les autorités bissau -guinéennes ; 16. Félicite la CEDEAO d’avoir demandé des comptes à ceux qui entravent le bon déroulement des processus politique et électoral et menacent la p aix et la stabilité en Guinée -Bissau, l’exhorte à poursuivre son soutien politique, ses bons offices et sa médiation auprès des autorités bissau -guinéennes, se félicite de la décision prise par la CEDEAO de proroger le mandat de sa mission en Guinée -Bissau (ECOMIB) jusqu’en mars 2020 pour soutenir la mise en œuvre des Accords de Conakry et de la feuille de route en six points de la CEDEAO, salue le rôle crucial que joue l’ECOMIB dans la protection des institutions publiques et l’appui à la réforme du secteu r de la défense et de la sécurité, encourage la CEDEAO à envisager une nouvelle prorogation du mandat de l’ECOMIB, salue l’appui financier qu’octroie l’Union européenne à la Mission et se réjouit de voir qu’elle est disposée à lui apporter une aide supplém entaire, et invite instamment les partenaires bilatéraux, régionaux et internationaux à envisager de prêter une assistance financière destinée à soutenir la poursuite du déploiement de l’ECOMIB ; 17. Se félicite du maintien du dialogue entre la Commission de consolidation de la paix et les autorités bissau -guinéennes et d’autres parties prenantes en Guinée - Bissau, encourage la Commission à suivre de près et à soutenir le processus de S/2020/155 20-03205 6/7 transition du BINUGBIS et les efforts de consolidation de la paix à long terme en Guinée -Bissau, et lui sait gré de le tenir régulièrement informé de ses activités de soutien à la Guinée -Bissau ; 18. Souligne qu’il importe d’intégrer la dimension de genre et de soutenir l’autonomisat ion des femmes pour parvenir à la stabilité politique et socioéconomique en Guinée -Bissau et pour construire une paix durable, prie le Secrétaire général de veiller à ce qu’il soit immanquablement tenu compte des questions de genre pendant la phase de tran sition du BINUGBIS et que la formation des Nations Unies à Bissau dispose des ressources nécessaires pour continuer à assurer les compétences pertinentes après la fermeture du BINUGBIS et, à cet égard, invite les donateurs à fournir des contributions finan cières suffisantes pour soutenir les priorités de la consolidation de la paix en matière de genre en Guinée -Bissau ; 19. Se déclare prêt à prendre des mesures appropriées pour faire face à l’aggravation de la situation en Guinée -Bissau ; Trafic de drog ues et criminalité organisée 20. Demande de nouveau aux autorités bissau -guinéennes de mettre en œuvre et de revoir les législations et mécanismes nationaux de lutte contre la criminalité transnationale organisée, notamment le trafic de drogues, la trait e des personnes et le blanchiment d’argent, qui menacent la sécurité et la stabilité en Guinée -Bissau et dans la sous -région, engage les partenaires internationaux à apporter leur soutien aux institutions nationales compétentes à cet égard, à financer la p résence de l’ONUDC en Guinée -Bissau et à verser des contributions au Fonds d’affectation spéciale du BINUGBIS afin de répondre aux priorités immédiates et à moyen et long termes, encourage la communauté internationale à coopérer avec la Guinée -Bissau en ma tière de contrôle du trafic aérien, de surveillance et de sécurité maritime, dans les limites de sa juridiction, en particulier pour lutter contre le trafic de drogues, la pêche illégale et l’exploitation illégale des ressources naturelles, et appelle les autorités bissau - guinéennes à faire preuve de détermination dans le combat contre le trafic de drogues en fournissant des ressources adéquates et un soutien politique à ses unités chargées de la lutte contre les stupéfiants, ainsi qu’en menant des enquêtes sur les responsables de ces activités et en les amenant à en rendre compte ; 21. Souligne l’importance de la lutte contre le trafic de drogues pour parvenir à la stabilité politique et économique en Guinée -Bissau, prie le Secrétaire général de veiller à ce que la structure actuelle du BINUGBIS soit dotée des capacités nécessaires, le prie également de veiller, en collaboration avec les partenaires internationaux, à ce que le bureau de l’ONUDC à Bissau dispose de suffisamment de personnel et encourage les donateurs à assurer des contributions financières suffisantes pour le programme de l’ONUDC en Guinée -Bissau et à fournir les compétences appropriées après le retrait du BINUGBIS ; Droits de la personne 22. Engage vivement les autorités bissau -guinéennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour promouvoir et protéger les droits de la personne, mettre fin à l’impunité, garantir une procédure régulière, notamment par la protection des témoins, et mener des enquêtes transparentes, indép endantes et crédibles sur les violations des droits de la personne et les atteintes à ces droits, y compris la violence et la discrimination fondées sur le genre, conformément au droit national et international, et identifier les auteurs et les amener à re ndre compte de leurs actes ; 23. Appelle le Gouvernement de la Guinée -Bissau à prendre des mesures, avec un soutien international et régional, en faveur de la mise en place d’un système S/2020/155 7/7 20-03205 d’alerte rapide, de prévention et de responsabilisation en matière de violations des droits de la personne, en mettant particulièrement l’accent sur la liberté d’expression, la liberté de réunion pacifique, la condamnation des discours de haine et d’incitation à la violence et l’interdiction de l’incitation à la violence im minente ; 24. Invite le Gouvernement bissau -guinéen à renforcer son système national de promotion et de protection des droits de la personne, notamment en créant une institution nationale indépendante desdits droits en conformité avec les principes de Paris ; Rapports du Secrétaire général 25. Prie le Secrétaire général de lui présenter, dans un délai de cinq mois à compter de l’adoption de la présente résolution, un rapport sur l’application de la présente résolution et sur la réduction des effectifs et la transition du BINUGBIS, en donnant notamment des précisions sur l’état d’avancement de chaque phase de la réduction des effectifs, et de soumettre au Comité créé par la résolution 2048 (2012) , dans un délai de cinq mois à compter de l’adoption de la présente résolution, un rapport sur les progrès accomplis en ce qui concerne la stabilisation de la Guinée - Bissau et le rétablissement de l’ordre constitutionnel, dans lequel seront formulées des r ecommandations sur le régime de sanctions, y compris, mais pas uniquement, sur le maintien, l’adaptation ou la suspension de celui -ci, et sur les propositions de radiation, conformément au paragraphe 12 de la résolution 2048 (2012) ; 26. Décide de réexaminer le régime de sanctions mis en place en application de la résolution 2048 (2012) dans un délai de six mois à compter de l’adoption de la présente résolution, en particulier à la lumière des attentes précitées, et d’envisager l’adoption de mesures adaptées et concrètes, y compris, mais pas uniquement, le maintien, l’adaptation ou la suspension dudit régime, ainsi que les propositions de radiation, conformément au paragraphe 12 de la résolution 2048 (2012) ; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2513 (2020)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2513(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2513 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 10 mars 2020 20-03779 (F) *2003779* Résolution 2513 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8742e séance, le 10 mars 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 2255 (2015) , 2344 (2017) , 2489 (2019) et 2501 (2019) , ainsi que la déclaration de son Président en date du 19 janvier 2018 ( S/PRST/2018/2 ), Mettant l’accent sur le rôle important que l’Org anisation des Nations Unies et sa mission d’assistance, la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), continueront de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité dans le pays, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraine té, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi que son soutien à la paix, à la stabilité et à la prospérité dans le pays, Prenant acte de la revendication généralisée et sincère du peuple afghan, qui aspire à une paix durable et à la fin de la guerre, et conscient qu’une paix durable ne peut être instaurée qu’au moyen d’un processus de paix dirigé et contrôlé par les Afghans, devant aboutir à un règlement politique inclusif et négocié, Se félicitant de l’inten sification de l’action menée pour faire avancer la réconciliation et saluant et encourageant la poursuite des efforts de tous les partenaires régionaux et internationaux de l’Afghanistan à l’appui de la paix, de la réconciliation et du développement dans l e pays, Se félicitant également de la période nationale de réduction de la violence suscitée par les pourparlers entre les États -Unis et les Taliban et les consultations avec le Gouvernement de la République islamique d’Afghanistan, en ce qu’elle instaure un climat propice aux négociations de paix, permet une plus grande liberté de circulation et fait baisser le nombre de victimes civiles, et soulignant qu’il importe de faire perdurer les efforts propres à réduire encore la violence, Soulignant qu’il impo rte d’appuyer le Gouvernement de la République islamique d’Afghanistan en matière de renforcement des capacités, en particulier celles des Forces nationales de défense et de sécurité afghanes et de la Police nationale afghane, afin qu’ils puissent sécurise r le pays et lutter contre le terrorisme, Se félicitant des efforts tendant à entamer sans délai des négociations entre Afghans qui associent toutes les parties, l’objectif étant de parvenir à un accord de S/RES/2513 (2020) 20-03779 2/3 paix durable propre à mettre fin au conflit en Af ghanistan et à faire en sorte que le pays ne soit plus jamais un sanctuaire pour le terrorisme international, Saluant l’engagement souscrit par les Taliban d’empêcher tout groupe ou individu, y compris Al -Qaida, de se servir du sol afghan pour menacer la sécurité d’autres pays, ainsi que celui de participer aux négociations entre Afghans avec toutes les parties, l’objectif étant de délibérer et de convenir d’un règlement politique et de la date et des modalités d’un cessez -le-feu permanent et global prévoy ant entre autres des mécanismes conjoints d’application, Réaffirmant qu’il importe de garantir que le territoire de l’Afghanistan ne soit utilisé ni par Al -Qaida, ni par l’EIIL, ni par aucun autre groupe terroriste international pour menacer ou attaquer a ucun autre pays, et que les Taliban, de même que tout autre groupe ou personne afghans, s’abstiennent de prêter main forte à des terroristes opérant sur le territoire d’autres pays, Gardant à l’esprit l’impératif, pour toutes les parties afghanes, de lut ter contre le problème mondial de la drogue, l’objectif étant de combattre le trafic d’opiacés en provenance d’Afghanistan, Notant que l’Émirat islamique d'Afghanistan n’est pas reconnu par les Nations Unies et que le Conseil de sécurité de l’ONU n’est pas favorable à la restauration de cette entité, 1. Salue les considérables progrès que représentent, du point de vue de la fin de la guerre et de la possibilité de négociations entre Afghans, la Déclaration conjointe de la République islamique d’Af ghanistan et des États -Unis d’Amérique pour l’instauration de la paix en Afghanistan (la Déclaration conjointe) ( S/2020/185 , jointe en annexe A à la présente résolution) et l’Accord pour l’instauration de la paix en Afghanistan entre les États -Unis d’Amérique et les Taliban (l’Accord) (S/2020/184 , joint en annexe B à la présente résolution) ; 2. Constate et encourage l’appui permanent apporté par l’ONU et p ar les partenaires internationaux et régionaux et leurs considérables et constantes contributions à la cause de la paix, y compris la disposition de nombreux pays à faciliter ou à convoquer des négociations entre Afghans propres à produire un règlement pol itique et un cessez -le-feu permanent et global ; 3. Se félicite que toutes les parties afghanes entendent s’employer à mener à bon port la négociation d’un règlement politique inclusif et d’un cessez -le-feu permanent et global en prenant en considération l a Déclaration conjointe et l’Accord, souligne qu’il importe d’y associer véritablement et efficacement les femmes, les jeunes et les minorités, et affirme que tout règlement politique doit protéger les droits de tous les Afghans, notamment les femmes, les jeunes et les minorités, satisfaire la forte soif afghane de paix et de prospérité durables et répondre à la forte aspiration des Afghans désireux de conserver et d’étendre les acquis économiques, sociaux, politiques et les progrès du développement obt enus depuis 2001, y compris le respect de l’état de droit et l’exécution des obligations internationales du pays, au service d’une gouvernance plus inclusive et responsable ; 4. Prie instamment le Gouvernement de la République islamique d’Afghanistan de f aire progresser le processus de paix, y compris en participant à des négociations entre Afghans par le truchement d’une équipe de négociation diverse et inclusive composée de personnalités, y compris féminines, de la vie politique et de la société civile a fghane ; 5. Demande au Gouvernement de la République islamique d’Afghanistan et aux Taliban de s’atteler de bonne foi à des mesures de confiance supplémentaires destinées à créer des conditions propices à la prompte ouverture et au succès des S/RES/2513 (2020) 3/3 20-03779 négociati ons entre Afghans et à une paix durable, y compris à de nouvelles réductions de la violence propres à faire sensiblement baisser le nombre de victimes civiles, notamment parmi les enfants, et à permettre un soutien international accru au pays, avant la con clusion d’un accord de cessez -le-feu permanent et global et de libération des prisonniers; 6. Appelle tous les États à concourir sans réserve à favoriser l’aboutissement de la négociation d’un accord de paix global et durable qui mette fin à la guerre dan s l’intérêt de tous les Afghans et qui contribue à la stabilité régionale et à la sécurité mondiale ; 7. Se déclare prêt , dès le début des négociations entre Afghans, à envisager de rouvrir le dossier concernant le statut des personnes, groupes, entreprises ou entités inscrit s sur la Liste établie et tenue à jour en application de la résolution 1988 (2011) , conformément à ses résolutions pertinentes, dans le souci de soutenir le processus de paix, et exhorte tous les États à réexaminer sans tarder ce dossier au niveau national, sachant que le fait que les Taliban prennent ou non des mesures tendant à réduire la violence, à consentir de nouveaux efforts au service des négociations entre Afgh ans ou de manière générale à cesser d’exécuter ou de soutenir des activités qui menacent la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, aura une incidence sur ce réexamen ; 8. Se félicite que la communauté internationale s’emploie à préparer l’acheminement de l’aide humanitaire et de l’aide au développement dans tout l’Afghanistan, dans le but de répondre aux besoins humanitaires, de promouvoir la réconciliation et d’étendre les dividendes de la paix, se félicite également des efforts de coopération régionale au service du développement régional et insiste sur l’importance de la coopération internationale et régionale à la reconstruction du pays ; 9. Prie le Secrétaire général de présenter dans les rapports sur l’Afghanistan qu’il l’a chargé d’établir au paragraphe 9 de sa résolution 2489 (2019) les faits nouveaux intéressant les efforts visés dans la présente résolution ; 10. Décid e de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2514 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2514(2020)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2515 (2020)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/246) et les détails du vote (S/2020/270)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2515(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2515 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2020 20-04804 (F) *2004804* Résolution 2515 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 30 mars 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2141 (2014) , 2207 (2015) , 2270 (2016) , 2276 (2016) , 2321 (2016) , 2345 (2017) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) , 2397 (2017) , 2407 (2018) et 2464 (2019) , ainsi que les déclarations de sa présidence en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ), 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ) et 29 août 2017 (S/PRST/2017/16 ), Rappelant égalemen t la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d’experts qui suivrait les directives du Comité pour accomplir les tâches définies audit paragraphe, Rappelant en outre le rapport d’activité établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 11 m ars 2019 ( S/2019/171 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service du secr étariat de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , Soulignant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts établi sse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2021 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013) , décide que ce mandat s’appliquera aussi S/RES/2515 (2020) 20-04804 2/2 aux mesures imposées par les résolutions 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) , entend réexaminer ce mandat et se prononcer sur sa reconduction le 26 mars 2021 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin ; 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 3 août 2020 au plus tard, un rapp ort de mi -mandat sur ses travaux, comme prévu au paragraphe 43 de sa résolution 2321 (2016) , lui demande également de lui remettre ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 4 septembre 2020 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, le 5 février 2021 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 5 mars 202 1 au plus tard ; 3. Prie le Groupe d’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec l e Groupe d’experts sur ses travaux, et demande au Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme ; 4. Exprime son intention de continuer à suivre les travaux du Groupe ; 5. Exhorte tous les États, les organismes des Nations U nies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et avec le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (201 6), 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2516 (2020)
IntituléLa situation en Somalie Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/247) et les détails du vote (S/2020/266)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2516(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2516 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2020 20-04811 (F) *2004811* Résolution 2516 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 30 mars 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures, toutes les déclarations de sa présidence et toutes ses décla rations à la presse concernant la situation en Somalie, et soulignant qu’il importe de s ’y conformer pleinement, Réaffirmant également son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l ’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, Soulignant le rôle essentiel que joue la Mission d ’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) en aidant le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération par ses conseils stratégiques, ses bons offices, ses activités de renforcem ent des capacités et son action de coordination de l ’appui apporté par les partenaires internationaux, et soulignant que le mandat de la Mission complète celui de l’AMISOM, celui du Bureau d ’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS), celui de l ’équipe de pays des Nations Unies en Somalie et l ’appui fourni par d ’autres partenaires internationaux, 1. Décide de proroger jusqu ’au 30 juin 2020 le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), tel qu ’il est défini au paragraphe 1 de sa résolution 2158 (2014) , et décide également que la MANUSOM doit continuer d ’exécuter son mandat conformément à la résolution 2461 (2019) ; 2. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, de la situation sur le terrain et des progrès faits dans la réalisation des principaux objectifs politiques de référence, en lui rendant compte oralement ainsi qu ’au moyen de rapports écrits tous les 90 jours, comme le prévoit la résolution 2461 (2019) , le prochain rapport devant lui être présenté le 15 mai 2020 au plus tard ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2517 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/248) et les détails du vote (S/2020/267)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2517(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2517 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2020 20-04796 (F) *2004796* Résolution 2517 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 30 mars 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan, et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant avec force son attachement à la souveraineté, à l ’unité, à l’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Soudan, Considérant que la situation au Soudan menace la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que l ’Opération hybride U nion africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) maintiendra ses plafonds actuels en matière d ’effectifs militaires et policiers jusqu ’au 31 mai 2020, et décide également qu’elle maintiendra pendant cette période toutes ses bases d ’opérations pour exécuter son mandat ; 2. Annonce qu ’il a l ’intention de se prononcer, d ’ici au 31 mai 2020, sur les mesures à prendre concernant le retrait et la sortie responsables de la MINUAD, et qu’il entend adopter à cette occasion une résolution établissant la présence de suivi de la MINUAD ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2518 (2020)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/249) et les détails du vote (S/2020/268)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2518(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2518 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mars 2020 20-04817 (F) *2004817* Résolution 2518 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 30 mars 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et réaffirmant qu’il a pour respon sabilité principale, en vertu de la Charte, le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence sur les questions de maintien de la paix, Réaffirmant les principes fondament aux du maintien de la paix, tels que le consentement des parties, l’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, Soulignant l’importance du maintien de la paix comme l’un des outils les plus efficaces dont dispose l’Organisation des Nations Unies pour assurer la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, et affirmant qu’une paix durable ne peut être réalisée ni maintenue uniquement au moyen d’interventions militaires et techniques, mais nécessite des règlements politiques, et fermement convaincu que de tels règlements devraient inspirer la conception et le déploiement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Notant avec satisfaction les progrès accomplis pour encourager tous les partenaires et les parties prenantes à renforcer l’efficacité du maintien de la paix assuré par les Nations Unies grâce aux efforts déployés par le Secrétaire général dans le cadre de son initiative « Action pour le maintien de la paix », qui attache une grande importance à la sûreté et à la sécurité du personnel de maintien de la paix et met l’accent sur la nécessité de faire avancer les solutions politiques, de promouvoir le programme pour les femmes et la paix et la sécurité, de renforcer la protection des civils, d’améliorer la performance et le respect du principe de responsabilité, de renforcer l’incidence du maintien de la paix sur la consolidation et la pérennisation de la paix, d’améliorer les partenariats de maintien de la paix et d’améliorer la conduite des opérations et du personnel de maintien de la paix, Se déclarant profondément préoccupé par les menaces et les attaques dirigées contre les forces de nombreuses missions de maintien de la paix, qui constituent un grave problème pour ces opérations, y compris les menaces que constituent les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs artisanaux, rappelant les sacrifices consentis par le personnel civil et en uniforme dans l’exécution des manda ts de maintien de la paix des Nations Unies dans des contextes difficiles, S/RES/2518 (2020) 20-04817 2/5 condamnant avec la plus grande fermeté les assassinats et tous les actes de violence visant le personnel de maintien de la paix des Nations Unies, qui pourraient constituer des crim es de guerre, et rendant hommage à tous les membres du personnel de maintien de la paix, policiers et militaires ainsi que civils, qui ont perdu la vie au service des Nations Unies, Soulignant qu’il attache une grande importance à la sûreté et la sécurité des Casques bleus sur le terrain et que le Secrétaire général, les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police et les États Membres doivent œuvrer de concert pour faire en sorte que les missions bénéficient des ressources dont elles ont bes oin et que tout le personnel de maintien de la paix sur le terrain soit apte et prêt à s’acquitter efficacement de son mandat dans des conditions de sécurité et dispose des moyens nécessaires à cette fin, Condamnant les violations des accords sur le statu t des forces faites par toute partie à ces accords, reconnaissant que de telles violations peuvent mettre gravement en danger la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix et affirmant que l’entrée de personnel ou de matériel dans le pays et la libre circulation dans le cadre du mandat ne doivent pas être entravées, Prenant note des mesures prises et des efforts déployés par le Secrétariat et les États Membres pour prévenir et traiter les maladies, y compris les maladies infectieuses, qui pourraient toucher le personnel de maintien de la paix, Notant que les restrictions non déc larées qui n’ont pas été officiellement acceptées par le Secrétariat peuvent nuire à l’exécution des mandats, et soulignant qu’il importe d’éviter les restrictions qui peuvent entraver l’efficacité opérationnelle de la mission et mettre en danger la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix, en particulier dans des environnements hostiles, Rappelant le rapport sur l’amélioration de la sécurité des Casques bleus des Nations Unies et le plan d’action qu’il contient, et soulignant que, dans le s missions, des déficiences dans la formation, le matériel, les capacités, le commandement à tous les niveaux, la performance et la responsabilité ainsi que des carences dans les ressources médicales peuvent augmenter les risques qui pèsent sur la sûreté e t la sécurité des soldats de la paix, y compris les risques de pertes en vies humaines, Rappelant sa résolution 2436 (2018) , soulignant le lien qui existe entre la performance et la sûreté et la sécur ité du personnel civil et en uniforme actif dans les opérations de maintien de la paix et estimant que l’instauration d’une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies favorisera une meilleure exécution des mandat s et permettra de renforcer la sûreté et la sécurité des soldats de la paix, Réaffirmant combien il importe que les femmes participent pleinement, réellement et effectivement aux opérations de maintien de la paix et qu’il convient, au moment d’examiner la sûreté et la sécurité du personnel, de faire et d’intégrer dans un tel examen une analyse et des évaluations des questions de genre, Conscient que les effets préjudiciables que peut entraîner la détérioration de l’environnement risquent, à long terme, d’ aggraver certaines des menaces qui compromettent aujourd’hui la stabilité de certains États hôtes particulièrement vulnérables à ces effets et qui peuvent influer sur la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix, tout en respectant les mand ats respectifs de tous les organes des Nations Unies à cet égard, Reconnaissant le rôle essentiel du personnel de maintien de la paix des Nations Unies dans la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, en vertu de la Charte de s Nations Unies, et conscient qu’il incombe au premier chef au S/RES/2518 (2020) 3/5 20-04817 pays hôte d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des biens des Nations Unies, conscient également que les efforts visant à renforcer la sûreté et à améliorer la sécurité doivent s’i ntensifier à tous les niveaux, au Siège comme sur le terrain, et qu’il s’agit là d’une entreprise commune, 1. Souligne qu’il importe de soutenir les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, reconnaît le rôle crucial que joue le maintien de la paix pour aider les pays hôtes à assurer les conditions de la stabilité et d’une paix durable, et souligne qu’il importe de renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix ; 2. Prie les États hôtes de remplir leurs ob ligations et de faciliter l’accès et les déplacements du personnel de maintien de la paix des Nations Unies et de son matériel, conformément à son mandat, y compris pour l’évacuation des blessés et les évacuations sanitaires secondaires, et prie le Secréta riat de donner pour instruction aux opérations de maintien de la paix de fournir systématiquement des preuves à l’appui des violations des accords sur le statut des forces, ces documents devant être utilisés par les hauts responsables des missions pour con trôler et réduire les risques d’atteinte à la sûreté et à la sécurité du personnel de maintien de la paix, selon qu’il conviendra ; 3. Engage tous les États Membres accueillant des opérations de maintien de la paix à enquêter rapidement sur toutes les att aques visant le personnel des Nations Unies et à en poursuivre activement les responsables, et à tenir les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police concernés au fait de l’avancement de ces enquêtes et poursuites ; 4. Note que le personne l de maintien de la paix est déployé dans des environnements où la situation politique et les conditions de sécurité sont complexes et se détériorent, et souligne qu’il importe de veiller à ce que les missions de maintien de la paix fassent évoluer leurs c apacités et leurs systèmes pour rester, dans l’exécution de leur mandat, souples et efficaces dans des contextes opérationnels spécifiques, afin de renforcer la sûreté et la sécurité du personnel et de mieux protéger la mission, notamment en se dotant d’in stallations médicales et de capacités essentielles, le cas échéant ; 5. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures appropriées pour améliorer la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix, notamment en renforçant, au besoin, l’appréciation de la situation par les missions de maintien de la paix au moyen de mesures visant à améliorer leurs capacités d’acquisition et d’analyse de l’information, y compris leurs moyens de surveillance et d’observation, dans les limites de leur mandat et de leur zone d’opérations ; 6. Demande aux États Membres et à l’Organisation des Nations Unies de garantir aux femmes participant aux opérations de maintien de la paix un environnement de travail sûr, leur donnant les moyens d’exécuter l eurs tâches et tenant compte des questions de genre, et d’intervenir face aux menaces et aux violences dont elles font l’objet ; 7. Réaffirme sa détermination à prendre des mesures concrètes pour resserrer encore les relations entre l’Organisation des Nat ions Unies et les organisations régionales et sous -régionales dans les domaines de la sûreté et de la sécurité du personnel de maintien de la paix. Encourage les partenariats pour soutenir l’Union africaine dans ses efforts visant à poursuivre l’élaboratio n de directives, d’orientations et de moyens de formation afin d’assurer la sûreté et la sécurité de son personnel de maintien de la paix ; 8. Charge les opérations de maintien de la paix des Nations Unies d’intensifier les échanges et les communications avec les gouvernements hôtes, les S/RES/2518 (2020) 20-04817 4/5 autorités locales et les populations afin de renforcer la confiance et la compréhension mutuelles et d’améliorer la sûreté et la sécurité ; 9. Demande que des mesures soient prises pour renforcer l’appui sanitaire opérati onnel, notamment l’établissement de normes médicales claires et concrètes pour les opérations de maintien de la paix, que soient intensifiées les activités actuellement menées pour améliorer le système de soutien médical et d’évacuation sanitaire primaire du personnel de maintien de la paix, que des installations médicales adéquates et du personnel qualifié soient déployés, dans la zone de la mission et à une date aussi proche que possible que celle du déploiement des contingents ou du personnel de police f ournis par les pays pendant toute la durée de la mission, de manière à ce que le protocole « 10-1-2 » relatif aux délais de prise en charge des blessés puisse être respecté à tout moment ; 10. Prie le Secrétaire général d’examiner, d’actualiser et d’harmo niser les normes de l’Organisation des Nations Unies relatives à la formation et à la performance, afin d’améliorer la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix, et engage les États Membres à prendre des mesures contribuant à améliorer la formation du personnel de maintien de la paix des Nations Unies, notamment, mais sans s’y limiter, dans les domaines de la lutte contre les engins explosifs improvisés, de l’atténuation des menaces associées à ces engins, de la santé et des premiers secours , avec l’appui du Secrétariat, selon qu’il conviendra ; 11. Réaffirme qu’il existe une corrélation essentielle entre, d’une part, la sûreté et la sécurité et, d’autre part, la performance du personnel civil et en uniforme du maintien de la paix et, à cet égard, se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui d éfinisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en uniforme des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels ; 12. Appelle l’Organisation à poursuivre l’opérationnalisation du mécanisme de coordination souple afin de faciliter et davantage coordonner entre États Membres des activités de meilleur qualité en matière de formation et de renforcement des capacités qui rassemblent les pays fournisseurs de cont ingents ou de personnel de police, les prestataires de services de formation et de renforcement des capacités et l’Organisation, et encourage les États Membres à utiliser ce mécanisme en vue d’améliorer la formation à la sûreté et à la sécurité ; 13. Pren d note des travaux en cours menés par le Secrétariat d’élaboration d’une stratégie visant à favoriser et intégrer l’utilisation des nouvelles technologies, afin de renforcer la sûreté et la sécurité, de favoriser une meilleure appréciation de la situation, d’améliorer l’appui aux missions et de faciliter une exécution robuste du mandat sur le fond. Encourage les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police et les missions à appuyer l’emploi de nouvelles technologies axées sur le terrain, fiabl es et efficientes, qui répondent aux besoins pratiques des utilisateurs sur le terrain et, à cet égard, souligne la nécessité de mener des consultations avec les États Membres et les pays hôtes, selon qu’il convient ; S/RES/2518 (2020) 5/5 20-04817 14. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans l’exposé complet annuel qu’il lui a demandé dans sa résolution 2378 (2017) , des progrès accomplis dans l’amélioration de la sûreté et de la sécurité du personnel de maintien de la paix, y compris concernant les problèmes recensés dans la présente résolution ; 15. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2519 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/405) et les détails du vote (S/2020/408)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2519(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2519 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 14 mai 2020 20-06737 (F) *2006737* Résolution 2519 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 14 mai 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situ ation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et soulignant qu’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, Notant que le Soudan et le Soudan du Sud ont pris des mesures pour lutter contre l’insécurité à Abyei, notamment en particip ant aux contrôles communs de sécurité, encourageant la poursuite de ces activités, et saluant le rôle du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité entre le Soudan et le Soudan du Sud à cet égard, Encourageant l’Union africaine, le Gr oupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique à intensifier leur rôle de médiation auprès des Gouvernements soudanais et sud - soudanais afin de les inciter à mettre en place de s arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei et à parvenir à un règlement politique sur le statut d ’Abyei, Se déclarant préoccupé par les menaces et les attentats dirigés contre les soldats du maintien de la paix de l a FISNUA, et demandant l’amélioration de la sûreté et de la sécurité des soldats de la paix dans l ’exécution de leur mandat à cet égard, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue d e menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2020 le mandat de la FISNUA établi au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu ’au 15 novembre 2020 les tâches de la Force décrites au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , et décide en outre que la Force doit continuer de s ’acquitter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformément à la résolution 2497 (2019) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2020 le mandat de la FISN UA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , qui prévoit que la Force fournisse un appui au Mécanisme conjoint de vérification et S/RES/2519 (2020) 20-06737 2/2 de surveillance de la frontière, et décide également que la FISNUA doit continuer de s’acquitter de ce mandat modifié conformément à la résolution 2497 (2019) et que la présente prorogation sera la dernière à moins que les parties prennent les mesures énoncées au paragraphe 3 de la résolution 2497 (2019) ; 3. Maintient les effectifs militaires et policiers maximums actu ellement autorisés, tels qu ’ils sont fixés aux paragraphes 4 et 5 de la résolution 2497 (2019) , et décide de n ’autoriser le report du retrait de 295 militaires excédentaires que jusqu ’à ce que le Secré taire général lève la suspension des rapatriements de troupes qui est liée à la COVID -19 ; 4. Demande à nouveau que le Soudan et le Soudan du Sud apportent tout leur soutien à la FISNUA dans l ’exécution de son mandat, en particulier le déploiement du pers onnel de la Force, notamment en éliminant tout obstacle aux mesures qu ’elle prend pour protéger les civils à Abyei ; 5. Réaffirme que la zone d ’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales, et demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais et aux populations locales de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effectiv e d’Abyei et de collaborer pleinement avec la Force à cet égard ; 6. Prie le Secrétaire général de continuer de l ’informer des progrès accomplis dans la mise en œuvre du mandat de la FISNUA tel qu ’il est défini aux paragraphes 32 et 33 de la résolution 2497 (2019) , en adressant au Conseil une note au plus tard le 31 juillet 2020 et un rapport écrit au plus tard le 15 octobre 2020 ; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2520 (2020)
IntituléLa situation en Somalie Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/459) et les détails du vote (S/2020/466)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2520(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2520 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2020 20-07255 (F) *2007255* Résolution 2520 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 29 mai 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Réaffirmant que les Chabab font peser une grave menace sur la stabilité de la Somalie et de ses voisins, condamnant les attaques qu’ils commettent en So malie et au-delà, se déclarant vivement préoccupé par les pertes en vies humaines parmi les civils que provoquent ces attaques, s’inquiétant de la présence en Somalie d’acteurs favorables à l’État islamique d’Iraq et du Levant, et notant que la menace que représentent les Chabab évolue et que pour les affaiblir et pour consolider et pérenniser la paix, il faudra une cohésion au niveau régional, une stratégie globale, une reconfiguration de l’appui, un accent mis sur la stabilisation, un renforcement de l’action sur de multiples plans et une démarche intégrée et cohérente parmi les acteurs concernés, Se déclarant fermement résolu à renforcer davantage les institutions de sécurité et les forces de sécurité somaliennes afin que l’État puisse exercer une autorité totale sur son propre territoire et prendre la tête des opérations de sécurité, Saluant le courage dont ont fait preuve l e personnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et les forces de sécurité somaliennes et les sacrifices qu’ils ont consentis dans le cadre de la lutte contre les Chabab, et saluant également la contribution de la Mission à l’instauration d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, Se félicitant des progrès accomplis durant l’année écoulée notamment la reprise d’autres territoires aux Chabab, la formation des forces de sécurité et de police somaliennes, les étapes franchies pour a pprofondir la réforme du secteur de la sécurité en Somalie comme l’achèvement de l’enregistrement biométrique des forces de sécurité somaliennes et celui de l’évaluation conjointe de la menace par la Somalie, l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies, Se félicitant de l’appui fourni par le Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) à l’AMISOM et à la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), se félicitant également de l’appui politique fourni par la MANU SOM, des effo rts faits par l’Union africaine et la Somalie pour réunir les principales parties prenantes concernant l’appui international sur le plan de la sécurité à la Somalie après 2021 , et l’appui politique et financier des partenaires S/RES/2520 (2020) 20-07255 2/11 internationaux, se félicitant de l’engagement de la Somalie et de l’Organisation des Nations Unies au renforcement de leur relation, réaffirmant l’importance d’une coopération étroite ainsi que d’un commandement et d’un contrôle unifiés au sein de l’AMISOM et insistant à nouveau sur l ’importance de la transparence et de la responsabilité avec les partenaires clefs, Insistant sur l’importance de parvenir à un règlement politique inclusif entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, réaffirmant qu’il imp orte d’exécuter pleinement les tâches énoncées dans le Plan de transition dirigé par les Somaliens qui prévoit le transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l’AMISOM aux institutions et forces somaliennes chargées de la sécurité au moyen d’activités opérationnelles, d’activités d’appui et d’activités de renforcement des institutions, et soulign ant qu’il s’attend à ce que les autorités somaliennes énoncent une stratégie claire en matière de sécurité pour l’après -2021 et sollicitent un soutien auprès de leurs partenaires à cet égard, Soulignant à cet égard les retards continus dans l’exécution des mesures prioritaires et des engagements énoncés aux paragraphes 1 et 24 de sa résolution 2472 (2019) , souscrits dans le Cadre de responsabilité mutuelle de 2019 et à la lumière des engagements énoncés dans le Pacte de sécurité de 2017 adopté à la Conférence de Londres sur la Somalie, et encourage ant à nouveau l’accomplissement de progrès par rapport à ces mesures, Insistant sur l’importance d’une coopération pleine et entière entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, notant que les parties ont la responsabilité d’améliorer la coopération et de participer aux pourparlers menés par le Gouvernement fédéral somalien et soulignant qu’une pleine coopération ferait avancer les progrès sur le plan des priori tés nationales clefs, à savoir : la mise en place du dispositif national de sécurité ; l’exécution des tâches énoncées dans le Plan de transition dirigé par les Somaliens ; la mise en œuvre de nouvelles réformes financières ; la révision de la Constitution ; la tenue dans les délais prévus d’élections d’ici à la fin de 2020 ou au début de 2021 , Condamnant les violations du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Somalie et les atteintes à ces droits, demandant à toutes les parties d’agir dans le strict respect des obligations que leur imposent le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire et rappelant les Conclusions du Groupe de travail sur le sort des enfants touchés par le conflit armé en Somalie ( S/AC.51.2017/2 ), Se déclarant vivement préoccupé par la situation humanitaire en Somalie et par les répercussions de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), sachant qu’elle met gravement à mal le système de santé du pays et la situation humanitaire et socioéconomique, demandant la fourniture de l’aide humanitaire nécessaire pour soutenir la Somalie, notant avec satisfaction les mesures prises par l’AMISOM et l’Organisation des Nations Unies pour garantir la sécurité et la sûreté de leur personnel tout en maintenant la continuité des opérations, préconisant la poursuite de l’action menée pour atténuer les effets de la pandémie et se félicitant du rôle joué par l’AMISOM, pour soutenir la gestion de la catastrophe, et de l’action de secours menée par la Somalie, ainsi que des mesures prises pour créer des conditions propices à l’acheminement de l’aide humanitaire, Réaffirmant le rôle important des femmes dans la pré vention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix et soulignant qu’il importe d’obtenir la participation pleine, effective et véritable des femmes à tous les efforts et à tous les niveaux, en vue du maintien et de la promotion de la paix et de la sécurité, et qu’il S/RES/2520 (2020) 3/11 20-07255 convient de les faire intervenir davantage, comme élément moteur, dans la prise de décisions touchant la prévention et le règlement des conflits, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et l’ONU se dotent des stratégies appropriées en matière d’évaluation et de gestion des risques associés aux changements climatiques, aux autres changements écologiques, aux catastrophes naturelles, à l’a ccès à l’énergie et aux autres facteurs ayant une influence sur la stabilité de la Somalie, Prenant acte de l’examen de l’AMISOM effectué conjointement par l’Union africaine et l’ONU en 2019 , du communiqué sur la situation en Somalie adopté le 7 mai 2020 par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et du rapport du Secrétaire général daté du 13 mai 2020 (S/2020/398 ) sur la situation en Somalie, Considérant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Engage le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à progresser davantage et de façon urgente sur la transi tion et se félicite de l’engagement du Gouvernement fédéral somalien à réviser le Plan de transition dirigé par les Somaliens d’ici à la fin du mois de septembre 2020 , de façon à réajuster les tâches avec les partenaires et à convenir de rôles clairement d éfinis pour les principales parties prenantes concernées ; 2. Exhorte le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à agir de manière concrète pour exécuter les mesures prioritaires énoncées dans le Cadre de responsabilité mutuel le de 2019 , qui sont essentielles pour assurer la sécurité de la Somalie et pour éclairer les décisions sur l’appui international au secteur de la sécurité en Somalie après 2021 ; a) Parvenir à un règlement politique inclusif sur la répartition des resso urces et du pouvoir, la création de structures de gouvernance et de contrôle, et la définition des rôles et responsabilités conférés aux institutions somaliennes chargées de la sécurité ; b) Rétablir les réunions régulières du Conseil national de sécurit é ou d’un autre mécanisme d’engagement ; c) Accélérer les activités de préparation technique et de sécurité des élections en coordination avec l’AMISOM, le BANUS et la MANUSOM afin de permettre la tenue d’ élections suivant le principe « une personne, une voix » qui soient libres, régulières, pacifiques, transparentes, crédibles et inclusives et se tiennent dans les délais prévus, en permettant au plus grand nombre possible de citoyens de voter à la fin de 2020 ou au début de 2021 ; d) Élaborer et commen cer à appliquer un plan coordonné, réalisable et assorti de délais, pour la constitution de forces capables, responsables, acceptables et d’un coût abordable ainsi que pour l’intégration des forces régionales dans les forces fédérales armées et les forces de police des États ; 3. Réaffirme que la menace que constituent les Chabab et d’autres groupes armés ne peut être écartée par des moyens militaires uniquement et, à cet égard, demande au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération, à l’AMISOM, à l’ONU et aux partenaires internationaux de resserrer leur coopération afin d’adopter une approche globale à l’égard de la sécurité qui repose sur la collaboration, tienne compte des questions de genre et soit stabilisatrice, et demande aux partenaires internationaux de fournir un appui au Gouvernement fédéral somalien S/RES/2520 (2020) 20-07255 4/11 afin de contrer l’action menée par les Chabab sur le plan du financement, de l’approvisionnement et de la p ropagande ; 4. Rappelle son soutien aux tâches énoncées dans le Plan de transition et souligne la recommandation issue de l’examen conjoint de 2019 , selon laquelle les tâches et les priorités stratégiques de l’AMISOM doivent être considérées principaleme nt dans le cadre de la transition ; 5. Souligne son intention d’évaluer l’appui nécessaire sur le plan de la sécurité pour préparer la Somalie à assumer le rôle principal en matière de sécurité d’ici à la fin de 2021 et au -delà, et de prendre des décision s sur la reconfiguration de l’AMISOM à la lumière : 1) de l’information communiquée par l’Union africaine, le Gouvernement fédéral somalien, l’Union européenne et les partenaires internationaux concernés ; 2) de la mise en œuvre des mesures prioritaires én oncées au paragraphe 2 ci-avant ; 3) des résultats de l’évaluation indépendante, qui avait été demandée au paragraphe 34 de la résolution 2472 (2019) , modifié par le paragraphe 38 de la présente résolu tion ; 6. Souligne qu’il importe d’adopter une approche coordonnée et cohérente à l’égard des réformes sur les plans politique et de la sécurité, dirigées par les Somaliens et, de ce fait, demande : a) au Gouvernement fédéral somalien de mener une coordi nation stratégique au moyen de réunions régulières de haut niveau du mécanisme d’approche globale pour la sécurité, dans les meilleurs délais, ou par des mécanismes de substitution, et à l’AMISOM, à la MANUSOM et au BANUS, ainsi qu’au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération de renforcer la coordination et la collaboration à tous les niveaux ; b) aux partenaires internationaux et régionaux, en coordination avec la MANUSOM et par l’intermédiaire du mécanisme d’approche globale pou r la sécurité, tel que le mécanisme de coordination militaire, et d’autres mécanismes pertinents, de coordonner et de mieux harmoniser leur appui avec l’AMISOM et la Somalie, conformément au Pacte de sécurité, et de faciliter l’exécution des tâches énoncée s dans le Plan de transition actualisé, y compris pour ce qui est du mentorat, de la formation, du matériel, du renforcement des capacités et de la rémunération des services de police et des forces militaires ; c) au Gouvernement fédéral somalien, aux Ét ats membres de la fédération, à l’AMISOM, à l’ONU, à l’Union africaine et aux partenaires concernés de procéder à davantage d’exercices conjoints de planification globale, de coordination, d’échange d’informations et de communications stratégiques menés pa r le Gouvernement fédéral somalien et que ce dernier, l’AMISOM et le BANUS entreprennent une planification inclusive et intégrée des lieux de transition, des opérations conjointes et des activités de stabilisation, conformément aux tâches énoncées dans le Plan de transition actualisé, dirigé par les Somaliens ; 7. Souligne également qu’il importe que tous les acteurs tiennent compte des conditions de sécurité régnant dans chaque lieu lorsqu’ils procèdent au transfert des responsabilités en matière de sécu rité à la Somalie, en prenant dûment en considération la nécessité de protéger les civils et d’atténuer les risques avant, pendant et après toute opération militaire, souligne également que toutes les opérations conjointes et les transitions doivent faire l’objet d’un accord préalable entre l’AMISOM, les forces de sécurité somaliennes et les autorités somaliennes intervenant dans les processus de décision stratégique et opérationnelle, et qu’elles doivent être coordonnées avec l’ONU et d’autres partenaires internationaux si nécessaire, et réaffirme le rôle essentiel que jouent les secteurs de la police et de la S/RES/2520 (2020) 5/11 20-07255 justice dans les efforts de stabilisation et dans la préparation et la tenue des élections et en tant qu’acteurs essentiels de la sécurité après la t ransition ; 8. Exhorte le Gouvernement fédéral somalien, avec l’appui coordonné de la communauté internationale, à énoncer un plan stratégique clair pour créer de nouvelles forces de sécurité somaliennes, à intégrer les forces des États membres de la fédération et à former et éq uiper les forces fédérales actuelles ou nouvellement créées, prie instamment l’Union africaine et la MANUSOM de fournir un appui supplémentaire à l’AMISOM pour ce qui est de l’encadrement au combat de l’Armée nationale somalienne et souligne qu’il importe de déployer ces forces en vue de l’exécution des tâches énoncées dans le Plan de transition actualisé ; AMISOM Priorités et tâches 9. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 28 février 2021 le déploiement de l’AMISOM, jusqu’à un effectif maximum de 19 626 agents, en tenue, notamment celui d’au minimum 1 040 agents de police de la Mission, dont cinq unités de police constituées, afin de soutenir les préparatifs, sur le plan de la sécurité, en vue des élections qui doivent se tenir à la fin de 2020 ou au début de 2021 , à exécuter les tâches conformément au Plan de transition actualisé, dirigé par les Somalien s, et à procéder au transfert des responsabilités en matière de sécurité aux forces de sécurité somaliennes ; 10. Décide d’autoriser l’AMISOM, dans l’exécution de son mandat, à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations qu’impose aux États participants le droit international, dont le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, ainsi que de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Som alie ; 11. Décide également d’autoriser l’AMISOM à poursuivre les objectifs stratégiques ci -après, dans le cadre du transfert à la Somalie des responsabilités relatives à la sécurité, comme prévu dans le Plan de transition et en accord avec le Gouvernemen t fédéral somalien : a) procéder au transfert progressif des responsabilités en matière de sécurité de l’AMISOM aux forces de sécurité somaliennes, afin de permettre aux institutions somaliennes chargées de la sécurité de prendre la direction des opératio ns d’ici à 2021 ; b) réduire la menace que constituent les Chabab et d’autres groupes d’opposition armés, en vue de favoriser l’édification d’une Somalie stable, fédérée, souveraine et unie ; c) aider les forces de sécurité somaliennes à créer des condi tions de sécurité favorisant le processus politique à tous les niveaux ainsi que la stabilisation, la réconciliation et la consolidation de la paix, et fournir à la police et aux autorités somaliennes l’appui nécessaire pour qu’elles instaurent un climat s ûr pendant la période menant aux élections, en vue de transférer aux institutions somaliennes chargées de la sécurité l’intégralité des responsabilités en la matière ; 12. Décide en outre d’autoriser l’AMISOM à accomplir les tâches prioritaires suivantes : a) maintenir une présence dans les secteurs définis dans le concept des opérations de la Mission, en accordant la priorité aux agglomérations, recensées par le Gouvernement fédéral somalien, tout en procédant à la restructuration conformément au Plan d e transition actualisé, dirigé par les Somaliens ; S/RES/2520 (2020) 20-07255 6/11 b) reconfigurer l’AMISOM et réviser les tâches, si les conditions de sécurité le permettent, de manière à appuyer le Plan de transition actualisé et à augmenter la proportion du personnel de police, dans les limites de l’effectif total autorisé de la Mission ; c) conseiller et aider les forces de sécurité somaliennes, notamment pour ce qui est de l’encadrement des forces militaires somaliennes en matière de préparation au combat, et conseiller et former l es services de police somaliens, selon que de besoin ; d) contribuer à sécuriser et à constamment maintenir, en collaboration avec les forces de sécurité somaliennes, les principales voies de ravitaillement, y compris les routes menant aux zones reprises aux Chabab, et en coordination avec les acteurs de la stabilisation et de la réconciliation, en particulier celles qui sont fondamentales pour améliorer la situation humanitaire et qui peuvent, notamment, servir à acheminer les marchandises essentielles po ur répondre aux besoins élémentaires des civils, celles qui sont capitales pour fournir un appui logistique à l’AMISOM et celles qui sont indispensables à l’exécution du Plan de transition, et soulignant que les services logistiques demeurent une responsab ilité partagée de l’ONU et de l’Union africaine ; e) aider, selon qu’il convient, les forces de sécurité somaliennes à épauler les autorités somaliennes dans l’exercice de leurs fonctions de gouvernement, y compris dans l’exécution de mesures de stabilisation prises en coordination avec le Ministère de l’intérieur, des affaires fédérales et de la réconciliation et l’Équipe chargée du relèvement local et de l’extension de l’autorité et de la responsabilité de l’État aux fins de la réconciliation, d e la consolidation de la paix, de la préparation des élections et de la sécurité des infrastructures vitales ; f) mener, aux fins de l’exécution du Plan de transition actualisé, des offensives ciblées visant à perturber et affaiblir les Chabab et d’autres groupes d’opposition armés, y compris conjointement avec les forces de sécurité somaliennes, et prendre des mesures pour atténuer la menace que représentent les engins explosifs improvisés ; g) protéger, selon qu’il conviendra, ses effectifs, ses install ations, son matériel et sa mission, et assurer la sécurité et la liberté de circulation de son personnel, ainsi que du personnel des Nations Unies exerçant des fonctions prescrites par lui ; h) accueillir les transfuges, à titre provisoire et selon qu’il conviendra, en coordination avec l’ONU et le Gouvernement fédéral somalien ; i) aider le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à appliquer l’interdiction totale des exportations de charbon de bois de Somalie et à faciliter l’ inspection et l’établissement de la documentation y afférente du matériel saisi, y compris les armes légères et de petit calibre, conformément au paragraphe 18 de sa résolution 2111 (2013) et au paragr aphe 6 de sa résolution 2182 (2014) ; 13. Demande à l’Union africaine de continuer de mettre à jour et d’élaborer le concept des opérations à mener conformément au Plan de transition actualisé dirigé par les Somaliens, en étroite collaboration avec le Gouvernement fédéral somalien, l’ONU et les principaux partenaires ; 14. Prie l’Union africaine de renforcer le contrôle et la coordination opérationnelle entre les contingents de l’AMISOM, de renforcer le commandement et le contrôle de la mise en œuvre opérationnelle des capacités facilitatrices et de renforcer l’application du principe de responsabilité sur ce plan, y compris les moyens aériens, en permettant la création et la mise en place de forces m obiles dans les S/RES/2520 (2020) 7/11 20-07255 secteurs, conformément à la reconfiguration de l’AMISOM, d’assurer la prise de décision opérationnelle coordonnée relevant de la compétence du commandant de secteur et du commandant de la force, et de veiller à ce que toutes les capacités facilitatrices et les multiplicateurs de force opèrent sous les ordres du commandant de la force et de garantir des consultations véritables avec les Somaliens et les partenaires internationaux concernés pour ce qui est des prises de décision opérationnelle s ; 15. Appuie les examens du matériel de l’Union africaine entrepris en 2019 , exhorte l’Union africaine à achever l’examen de son matériel d’ici à septembre 2020 avec le soutien de l’ONU, en tenant compte de l’état des besoins par unité et de la limite des ressources disponibles, afin de renforcer les capacités opérationnelles de l’AMISOM, de combler les lacunes sur le plan des moyens nécessaires et de renforcer la protection de la force pour qu’elle puisse s’acquitter de son mandat, et encourage les États Membres à aider l’Union africaine à mobiliser les ressources et le matériel requis, y compris en versant des contributions sans préaffectation au fonds d’affecta tion spéciale des Nations Unies à l’appui de l’AMISOM, en fonction des recommandations applicables énoncées dans l’examen du matériel ; 16. Préconise le déploiement de la composante civile restante pour soutenir pleinement les opérations militaires et le s opérations de police de l’AMISOM en vue du transfert et du retrait progressif ; 17. Souligne fermement qu’il importe que les forces de l’AMISOM continuent de s’acquitter de leur mandat dans le plein respect des obligations qu’impose aux États participa nts le droit international, y compris pour ce qui est de la protection des civils, en particulier les femmes et les enfants, et qu’elles coopèrent avec la MANUSOM et le BANUS aux fins de l’application de la politique de diligence voulue en matière de droit s de l’homme en cas d’appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, pendant les phases de préparation, d’exécution et d’examen des opérations, demande à l’AMISOM d’ouvrir promptement et régulièrement des enquêtes minutieuses, en cas d’allégations de violations du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire ou d’atteintes à ces droits, et à l’Union africaine d’en assurer le suivi, leur demande de veiller à ce que les normes les plus strictes de transparence, de d éontologie et de discipline soient appliquées et que les procédures soient harmonisées avec celles de la MANUSOM, se félicite des progrès accomplis par l’Union africaine pour ce qui est d’élaborer un cadre de respect, et exhorte les pays qui fournissent de s contingents ou du personnel de police à resserrer leur coopération avec l’Union africaine et l’ONU afin de renforcer l’efficacité du respect de l’AMISOM et des mesures de responsabilité ; 18. Demande à l’AMISOM d’améliorer l’uniformité de la communicat ion de l’information à la cellule de suivi, d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles dans tous les secteurs, et de prendre de nouvelles initiatives pour assurer la mise en place de mesures d’atténuation, souligne qu’il importe de veiller à ce que l’information soit communiquée aux acteurs compétents, dont l’ONU, à ce qu’elle soit intégrée dans les rapports de l’AMISOM et à ce qu’il en soit tenu compte dans les directives et plans opérationnels, et demande aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police d’apporter leur plein appui à ladite cellule, en collaboration avec les agents de l’action humanitaire, de la défense des droits de l’homme et de la protection ; 19. Réaffirme l’importance de la po litique de tolérance zéro de l’AMISOM concernant l’exploitation et les atteintes sexuelles et, à cet égard, prie instamment l’Union africaine et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de vérifier les antécédents du personnel, de procéder à des évaluations des risques, de dispenser toute formation pertinente au personnel, de protéger les rescapé(e)s qui S/RES/2520 (2020) 20-07255 8/11 dénoncent des atteintes, d’appuyer leur rétablissement, de diligenter promptement des enquêtes en cas d’allégations afin d’amener les auteurs à répondre de leurs actes et de rapatrier les unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation ou d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique, et engage l’Union africaine à coopérer ét roitement avec l’ONU dans ce domaine ; 20. Encourage vivement les mesures visant à accroître le déploiement, par les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police, de personnel féminin en tenue à l’AMISOM, et exhorte l’AMISOM à veiller à ce que les femmes participent de manière pleine, effective et véritable à toutes ses opérations et à tenir systématiquement compte des questions de genre dans l’exécution de son mandat ; Appui logistique et financier 21. Prie le Secrétaire général d e continuer de fournir, par l’intermédiaire du BANUS et dans le plein respect de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d’appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, un appui logistique à la MANUSOM et au person nel en tenue et aux 70 agents civils de l’AMISOM, en tenant compte des dispositions du paragraphe 2 de sa résolution 2245 (2015) , et de renforcer l’appui apporté aux 13 900 membres, dont une part appro priée de membres de la police fédérale et de la police des États qui sont officiellement intégrés aux forces de sécurité somaliennes, conformément au dispositif national de sécurité et qui participent activement aux opérations menées conjointement ou de fa çon coordonnée avec l’AMISOM pour la mise en œuvre directe du Plan de transition, souligne à nouveau qu’il importe que l’ AMISOM et les forces de sécurité somaliennes travaillent conjointement avec le BANUS en vue de la fourniture d’un appui logistique, et d’assurer entre autres la sécurité des aérodromes et des convois, la protection des civils et la protection des principales voies de ravitaillement, et prie le Secrétaire général d’étendre l’appui apporté par l’ONU aux forces de sécurité somaliennes, de ma nière à intégrer la formation, le matériel et le mentorat, afin de contrer la menace que représentent les engins explosifs improvisés ; 22. Convient avec le Secrétaire général que le contrôle et l’application du principe de responsabilité, en particulier le respect de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, seront la clef de voûte du partenariat entre l’ONU, l’Union africaine, le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, prie le Secrétaire général de vei ller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme, et demande au Gouvernement fédéral somalien et à l’Union africaine de convenir avec l’ONU dans les meilleurs délais d’un mémorandum d’accord sur les conditions de la fourniture d’un appui de l’ONU aux forces de sécurité somaliennes ; 23. Prie le Secrétaire général de collaborer étroitement avec l’Union africaine pour appuyer l’application de la présente résolution, notamment de lui fournir des conseils techniques et spécialisés relatifs à la planification, au déploiement et à la gestion straté gique de l’AMISOM, conformément au mandat du Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine ; 24. Demande une fois encore que de nouveaux donateurs fournissent un appui : a) à l’AMISOM, en versant des financements supplémentaires pour les soldes de s militaires, le matériel et l’assistance technique à fournir, conformément aux recommandations figurant dans le rapport Union africaine -Nations Unies sur le financement, et en ce qui concerne le fonctionnement effectif de la cellule de suivi, S/RES/2520 (2020) 9/11 20-07255 d’analyse et d’intervention concernant les victimes civiles et le versement de dédommagements ; b) au fonds d’affectation spéciale des Nations Unies à l’appui de l’AMISOM et aux forces de sécurité somaliennes, y compris en vue d’un financement destiné au matériel de formation et au mentorat des forces de sécurité somaliennes, pour qu’elles puissent combattre la menace des engins explosifs improvisés, lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, et appuyer la police fédérale et la police des Ét ats, comme énoncé au paragraphe 21 de la présente résolution ; c) aux institutions de l’État fédéral et des États membres de la fédération, pour qu’elles puissent développer le secteur de la sécurité en Somalie, notamment renforcer les capacités de la pol ice maritime conformément à sa résolution 2246 (2015) ; 25. Insiste sur la nécessité de rendre plus prévisible, durable et souple le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Uni on africaine et autorisées par lui en vertu de l’autorité qu’il tient du Chapitre VIII de la Charte, et engage le Secrétaire général, l’Union africaine et les États Membres à poursuivre les efforts faits pour étudier sérieusement les possibilités de financ ement de l’AMISOM, en gardant à l’esprit l’ensemble des options dont disposent l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne et d’autres partenaires et sachant que les fonds volontaires sont limités, afin d’établir des modalités de financement pérennes de l ’AMISOM ; Somalie 26. Réaffirme le caractère urgent d’une coopération pleine et entière entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, note les mesures initiales prises pour organiser une réunion entre les référents du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la fédération et engage toutes les parties prenantes à mettre à profit la réunion et d’autres occasions pour surmonter les difficultés et s’atteler aux priorités nationales importantes ; 27. Souligne les mesures importantes prises par le Gouvernement fédéral somalien en faveur de la réforme des institutions et du renforcement des capacités dans le secteur de la sécurité, y compris la poursuite des progrès accomplis sur le plan de l’enregistrement biomé trique des membres de l’Armée nationale somalienne, le paiement des soldes au moyen de transferts électroniques directs et les avancées faites sur le plan des opérations conjointes, dont l’opération Badbaado ; 28. Demande au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération de soutenir pleinement la police fédérale et la police des États au moyen d’une formation efficace, d’une dotation en matériel et d’un soutien logistique, insiste sur le rôle essentiel que joue la police pour ce qui es t de soutenir les opérations de l’Armée nationale somalienne visant à sécuriser et à tenir le territoire et souligne qu’une force de police professionnelle et capable de concourir à assurer la sécurité des populations civiles est nécessaire au Gouvernement fédéral somalien pour qu’il puisse exécuter pleinement le Plan de transition ; 29. Demande aux autorités somaliennes d’agir en coordination avec l’AMISOM, les partenaires internationaux et les entités compétentes des Nations Unies, y compris le Service de la lutte antimines de l’ONU, pour combattre le commerce et le transfert illicites, l’accum ulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre sous tous leurs aspects et empêcher l’accès par des personnes non autorisées à tous types d’explosifs et de matériels connexes en Somalie, et de veiller à ce que la gestion et l’ entreposage de ces éléments soient effectués de façon sûre et efficace ; S/RES/2520 (2020) 20-07255 10/11 30. Demande également aux autorités somaliennes de prendre les mesures politiques et techniques supplémentaires nécessaires pour veiller à la tenue d’élections suivant le principe « une personne, une voix », d’ici à la fin de 2020 ou au début de 2021 ; 31. Réaffirme l’importance de la participation pleine, égale, véritable et effective de tous les Somaliens, y compris les femmes, les jeunes, les personnes handicapées, les personnes déplacées et les réfugiés, à la prévention et au règlement des conflits, aux processus de réconciliation, à la consolidation de la paix et aux élections et autres processus politiques, et constate que la société civile peut y contribuer sensiblement ; 32. Demande aux autorités somaliennes de collaborer avec les partenaires compétents pour assurer la protection de toute personne contre les violences sexuelles et fondées sur le genre, y compris l’exploitation et les atteintes sexuelles et les violences sexue lles liées aux conflits, de prendre les mesures voulues pour enquêter en cas d’allégations, de renforcer la législation afin d’améliorer l’application du principe de responsabilité en cas de violences sexuelles et fondées sur le genre, conformément aux rés olutions sur la question, et d’accélérer la mise en œuvre du Communiqué conjoint et du Plan d’action national de lutte contre la violence sexuelle en temps de conflit ; 33. Prie les autorités somaliennes de prendre des mesures pour prévenir les meurtres, les mutilations, les enlèvements, le recrutement et le ré -enrôlement d’enfants conformément aux Conclusions du Groupe de travail sur le sort des enfants touchés par le conflit armé en Somalie de 2017 , ainsi que les violences sexuelles sur la personne d’en fants en période de conflit armé, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre, demande aux autorités somaliennes de prendre des mesures appropriées pour prévenir les attaques contre les infrastructures civiles et notamment contre les écoles et les hôp itaux, de faire cesser la détention pour atteinte à la sécurité nationale de tout enfant dans le cas duquel la détention constitue une violation du droit international applicable et de le considérer avant tout comme une victime, et demande aux États membre s de la fédération de prendre les mesures nécessaires pour appliquer pleinement leurs plans d’action de 2012 , les règles générales concernant la remise des enfants démobilisés des groupes armés de 2014 , la feuille de route de 2018 et les Conclusions du Gro upe de travail sur le sort des enfants touchés par le conflit armé en Somalie ( S/AC.51/2017/2 ) ; 34. Exprime à nouveau sa vive inquiétude devant le nombre élevé de réfugiés et de personnes déplacées, souligne que toute expulsion doit être conforme aux cadres nationaux et internationaux pertinents, prend note avec satisfaction de la ratification de la Convention de Kampala de l’Union africaine par le Gouvernement fédéral somalien et insiste sur l’importance d’en appliquer pleinement les dispositions ; 35. Rappelle sa résolution 2417 (2018) et se déclare gravement préoccupé par la persistance de la crise humanitaire en Somalie et ses conséqu ences pour le peuple somalien, encourage tous les partenaires, notamment les donateurs, à poursuivre l’action humanitaire en 2020 et à fournir une assistance supplémentaire dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID -19, condamne fermement les at taques indiscriminées et les attaques contre le personnel humanitaire et médical et les infrastructures civiles, dont celles commises par les Chabab, ainsi que tout détournement ou obstruction de l’aide humanitaire, exige à nouveau que toutes les parties p ermettent le libre passage, en toute sécurité et sans restrictions, de l’aide humanitaire afin qu’elle puisse être rapidement distribuée à tous ceux qui en ont besoin sur l’ensemble du territoire somalien, conformément aux dispositions applicables du droit international et aux principes humanitaires, et souligne qu’il S/RES/2520 (2020) 11/11 20-07255 importe de tenir une comptabilité exacte de l’aide humanitaire fournie par la communauté internationale ; Présentation de rapports 36. Prie l’Union africaine de le tenir informé tous le s quatre -vingt -dix jours, par l’intermédiaire du Secrétaire général, de l’exécution du mandat de l’AMISOM, au moyen d’un minimum de trois rapports écrits, le premier devant lui être présenté le 15 août 2020 au plus tard, et demande , à cet égard, que le pre mier rapport soumis couvre en particulier les points suivants : 1) les opérations conjointes menées à l’appui du Plan de transition, y compris l’utilisation et l’efficacité des mécanismes de coordination ; 2) les propositions en vue d’une révision des tâch es, conformément à l’alinéa b) du paragraphe 12 de la présente résolution ; 3) les mesures prises pour tenir le personnel responsable en cas de résultats jugés insatisfaisants, y compris sur le plan du commandement et du contrôle, ainsi que de la déontolog ie et de la discipline ; 4) les mesures prises pour protéger les civils ; 5) les résultats de l’examen du matériel et l’utilisation des moyens de la force ; 6) les effectifs de la composante civile, et encourage la présentation de rapports en temps utile, pour lui permettre de tenir compte de la perspective de l’Union africaine sur la situation en Somalie ; 37. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolutio n, dans ses rapports réguliers demandés au paragraphe 22 de la résolution 2461 (2019) et, à cet égard, prie également le Secrétaire général d’évaluer dans ses rapports périodiques : 1) les progrès acco mplis concernant les mesures prioritaires énoncées au paragraphe 2 de la présente résolution ; 2) l’application de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d’appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes ; 3) l’appui fourni par le BANUS à l’AMISOM, à la MANUSOM et aux forces de sécurité somaliennes ; 38. Réaffirme qu’il entend garder la configuration de l’AMISOM à l’étude et demande au Secrétaire général de procéder à une évaluation indépendante, d’ici au 10 janvier 2021 , en vue de lui présenter des options relatives à l’appui international à la sécurité globale en Somalie après 2021 , y compris le rôle de l’ONU, de l’Union africaine et des partenaires internationaux, et après avoir consulté le Gouvernement fédéral so malien, l’Union africaine et les partenaires internationaux sur leurs vues respectives ; 39. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2521 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/462) et les détails du vote (S/2020/469)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2521(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2521 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2020 20-07257 (F) *2007257* Résolution 2521 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 29 mai 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de sa présidence et ses déclarations à la presse concernant la situation au Soudan du Sud, Se félicitant de l’évolution encourageante du processus de paix au Soudan du Sud, y compris le début de la formation d ’un gouvernement provisoire d ’union nationale revitalisé, conscient que cela constitue un pas significatif des parties à l’Accord revitalisé en vue de l ’établissement d ’une paix durable, et saluant l’esprit de compromis et la volonté politique que celles -ci ont manifestés afin d ’instaurer les conditions nécessaires pour faire avancer le processus de paix, Constatant avec satisfaction que la dynamique impulsée par l ’Autorité intergouvernementale pour le développement contribue à fair e progresser le processus de paix au Soudan du Sud, soulignant que l ’Accord revitalisé sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud de 2018 (l’Accord revitalisé) constitue un grand pas en avant dans le processus de paix et offre un véritable espoir de paix et de stabilité durables au Soudan du Sud, saluant la médiation qu ’a engagée la Communauté de Sant ’Egidio pour favoriser le dialogue politique entre les signataires et les non -signataires de l ’Accord revitalisé, et demandant aux parties sud - soudanaises de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour régler le conflit par des moyens pacifiques, Constatant que la violence politique a diminué depuis la signature de l ’Accord revitalisé et que le cessez -le-feu permanent a été observé dans la majeure partie du pays, et prenant note de l’action menée par le gouvernement provisoire d ’union nationale revitalisé pour lutter contre la pandémie de COVID -19, Exprimant de nouveau ses préoccupations au sujet de la situation politique, économique, humanitaire et en matière de sécurité au Soudan du Sud, et soulignant qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit, Condamnant fermement les violations des droits de l ’homme , les atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire qui ont été et continuent d’être commises, condamnant également le fait que les membres de la société civile, le personnel humanitaire et les journalistes soient harcelés et pris pour cible, soulignant que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits de l ’homme et d ’atteintes à ces droits doivent répondre de leurs actes et qu ’il incombe au premier chef au gouvernement pr ovisoire S/RES/2521 (2020) 20-07257 2/6 d’union nationale revitalisé de protéger la population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l ’humanité et, à cet égard, demandant instamment au gouvernement provisoire d ’union nationale revitalisé de signer dans les meilleurs délais le mémorandum d ’accord avec l ’Union africaine pour la création du Tribunal mixte pour le Soudan du Sud, Se déclarant vivement préoccupé par les informations faisant état de détournements de fonds qui compromettent la sta bilité et la sécurité du Soudan du Sud, sachant que ces actes peuvent avoir des effets dévastateurs sur la société et les particuliers, affaiblir les institutions démocratiques, nuire à l ’état de droit, perpétuer des conflits violents, faciliter les activi tés illégales, détourner l ’aide humanitaire ou en compliquer l ’acheminement, et fragiliser les marchés économiques, Prenant note du rapport final de 2020 du Groupe d ’experts ( S/2020/342 ), Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exprime sa profonde inquiétude face à la poursuite des combats a u Soudan du Sud et condamne les violations de l ’Accord revitalisé et de l ’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l ’accès humanitaire ; 2. Exhorte les dirigeants sud -soudanais à finaliser l ’instauration du gouvernement proviso ire d ’union nationale revitalisé, à appliquer pleinement la totalité des dispositions de l ’Accord revitalisé et à autoriser les organismes humanitaires à accéder sans restriction ni entrave et en toute sécurité aux régions concernées pour que l ’aide puisse être distribuée rapidement à tous ceux qui en ont besoin, conformément aux dispositions pertinentes du droit international et aux principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humanitaire, notamment les principes d ’humanité, d ’impartialité, de neutralité et d ’indépendance ; Embargo sur les armes et inspections 3. Décide de reconduire jusqu ’au 31 mai 2021 les mesures relatives aux armements édictées au paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , et réaffirme les dispositions du paragraphe 5 de la résolution 2428 (2018) ; 4. Décide de réexaminer les mesures reconduites au paragr aphe 3 à la lumière des progrès qui auront été réalisés dans l ’application de toutes les dispositions de l’Accord revitalisé ainsi que dans l ’application de l ’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l ’accès humanitaire, et des d ispositions de l’Accord revitalisé relatives au cessez -le-feu, décide également de faire le bilan à mi - parcours de ces mesures le 15 décembre 2020 au plus tard et se déclare prêt à envisager de les adapter, notamment en les modifiant, en les suspendant, en les levant ou en les renforçant, de manière à répondre à la situation ; 5. Prie à cet égard le Secrétariat de communiquer au Conseil de sécurité, le 31 octobre 2020 au plus tard, un rapport dans lequel il évaluera le rôle que joue l’embargo sur les armes dans la facilitation de la mise en œuvre de l ’Accord revitalisé et proposera des options concernant la définition, en coordination avec le Mécanisme de vérification et de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l ’application des dispositions transito ires de sécurité et la Commission mixte de suivi et d ’évaluation reconstituée, et en concertation avec le gouvernement provisoire d ’union nationale revitalisé, de critères permettant d ’évaluer les mesures d ’embargo sur les armes au regard des progrès accomplis dans la mise en œuvre de l ’Accord revitalisé, y compris le respect de l ’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l ’accès humanitaire et des dispositions de l ’Accord revitalisé relatives au cessez -le-feu, et S/RES/2521 (2020) 3/6 20-07257 expr ime son intention d’examiner les options qui lui seront communiquées le 15 décembre 2020 au plus tard ; 6. Souligne qu’il importe que les notifications ou les demandes de dérogation présentées en vertu des dispositions du paragraphe 5 de la résolution 2428 (2018) soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l ’utilisation à laquelle le matériel est destiné et l ’utilisateur final, les caractéristiques techniques et le nombre d ’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisagée de livraison, le mode de transport et l ’itinéraire de transport ; 7. Souligne que les livraisons d ’armes effectuées en violation de la présente résolution risquent d ’alimenter le conflit et d ’accroître davantage l ’instabilité, et prie instamment tous les États Membres de prendre des mesures d ’urgence pour les détecter et les empêcher sur leur territoire ; 8. Demande à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, agissant conformément à leur jurisprudence et leur législation internes et au droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l ’aviation civi le internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, tous les chargements à destination du Soudan du Sud, si les États concernés disposent d ’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser que ces chargements contiennent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , afin de garantir une stricte application de ce s dispositions ; 9. Décide que tous les États Membres ont l ’autorisation et l ’obligation, lorsqu ’ils découvrent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , de les saisir et de les éliminer (en les détruisant, en les mettant hors d ’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d ’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États Membres sont tenus de coopérer à cet effort ; 10. Enjoint à tout État Membre effectuant une inspection en application du paragraphe 8 de la présente résolution de présenter au Comité, par écrit et sans délai, un rapport initi al exposant en particulier les motifs de l ’inspection et les résultats de celle -ci et faisant savoir s ’il y a eu coopération ou non, et, si des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont interdits ont été découverts, enjoint également audit État Membre de présenter par écrit au Comité, dans les 30 jours, un autre rapport donnant des précisions sur l ’inspection, la saisie et l ’élimination, ainsi que des précisions sur le transfert, notamment une description des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas dans le rapport initial ; Sanctions ciblées 11. Décide de reconduire jusqu ’au 31 mai 2021 les mesures relatives aux voyages et aux avoirs édictées aux paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) , et réaffirme les dispositions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de ladite résolution et les dispositions des paragraphes 13, 14, 15 et 16 de sa résolution 2428 (2018) ; 12. Décide de réexaminer les mesures reconduites au paragraphe 11 ci-dessus à la lumière des progrès qui auront été réalisés dans l ’application de toutes les dispositions de l ’Accord revitalisé et en fonction de l ’évolution de la situation concernant les violations des droits de l ’homme et les atteintes à ces droits, décide également de faire le bilan à mi -parcours de ces mesures le 15 décembre 2020 au plus tard et se déclare prêt à envisager de les adapter, notamment en les modifiant, en les suspendant, en les levant ou en les renforçant, de manière à répondre à la situ ation ; S/RES/2521 (2020) 20-07257 4/6 13. Souligne qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées afin d ’appuyer la recherche d ’une paix durable et inclusive au Soudan du Sud ; 14. Réaffirme que les mesures édictées au paragraphe 9 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent aux personnes et celles édictées au paragraphe 12 aux personnes et aux entités que le Comité créé en application du paragraphe 16 de ladite résolution (ci -après « le Comité ») aura désignées comme étant respon sables ou complices d ’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud, ou comme ayant pris part, directement ou indirectement, à de telles activités ou politiques, et réaffirme en outre que les dispositions des paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent aux personnes désignées par le Comité qui sont à la tête ou membres de toute entité, y compris une administration , un parti d ’opposition, une milice ou tout autre groupe, s’étant livrée ou dont les membres se sont livrés à toute activité visée au présent paragraphe et au paragraphe 15 ; 15. Souligne que les activités et politiques visées au paragraphe 14 ci-dessus peuvent comprendre, sans s ’y limiter : a) Les activités ou politiques qui ont pour but ou pour effet d ’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud, ou de faire obstacle à la réconciliation, aux pourparlers ou au processus de paix, y compris les vi olations de l ’Accord revitalisé ou de l ’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l ’accès humanitaire ; b) Les activités ou politiques qui compromettent les accords provisoires ou entravent la recherche d ’une solution politique au Soudan du Sud, y compris le chapitre 4 de l’Accord revitalisé ; c) Le fait de préparer, de donner l ’ordre de commettre ou de commettre au Soudan du Sud des actes contraires au droit international des droits de l ’homme ou au droit international humanit aire, ou qui constituent des atteintes aux droits de l’homme ; d) Le fait de prendre pour cible des civils, notamment des femmes et des enfants, en préparant, en donnant l ’ordre de commettre ou en commettant des actes de violence (notamment des meurtres, des mutilations, des actes de torture ou des viols), des enlèvements ou des disparitions et des déplacements forcés, en perpétrant des attaques contre des écoles, des hôpitaux, des lieux de culte ou des lieux où des civils ont trouvé refuge, ou e n commettant d ’autres actes qui constituent de graves atteintes aux droits de l ’homme ou des violations du droit international des droits de l’homme ou du droit international humanitaire ; e) Le fait de préparer, de donner l ’ordre de commettre ou de comm ettre des actes de violence sexuelle ou fondée sur le genre au Soudan du Sud ; f) Le recrutement et l ’emploi d ’enfants par des groupes armés ou des forces armées dans le cadre du conflit armé au Soudan du Sud ; g) Le fait d ’entraver les activités des m issions de maintien de la paix ou des missions humanitaires ou diplomatiques déployées par la communauté internationale au Soudan du Sud, y compris celles du Mécanisme de vérification et de surveillance du cessez -le-feu et du suivi de l ’application des dis positions transitoires de sécurité, l’acheminement ou la distribution de l ’aide humanitaire ou l ’accès à cette aide ; h) Les attaques contre les missions des Nations Unies, les présences internationales de sécurité ou d ’autres opérations de maintien de l a paix ou contre le personnel des organisations humanitaires ; S/RES/2521 (2020) 5/6 20-07257 i) Le fait d ’agir, directement ou indirectement, au nom ou pour le compte de toute personne ou entité désignée par le Comité ; j) La participation de groupes armés ou de réseaux criminels à des activités qui déstabilisent le Soudan du Sud du fait de l ’exploitation ou du commerce illégaux de ressources naturelles ; 16. Se déclare préoccupé par les informations faisant état de malversations et de détournements de fonds publics, ces actes compr omettant la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan du Sud, s’inquiète vivement des informations faisant état de malversations financières et d ’un manque de transparence, de contrôles et de gouvernance financière, lesquels font peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays et sont contraires aux dispositions du chapitre 4 de l’Accord revitalisé, et, dans ce contexte, souligne que les personnes menant des activités ou des politiques qui ont pour but ou pour effet d ’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud pourraient se voir frappées d ’une interdiction de voyager et de sanctions financières ; Comité des sanctions/Groupe d ’experts 17. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, ainsi que la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), selon que de besoin, et en particulier avec les États voisins et les États de la région, afin d ’assurer la mise en œuvre de toutes les mesures visées dans la présente résolution et, à cet égard, encourage le Comité à envisager que son président ou ses membres se rendent dans certains pays, selon qu ’il conviendra ; 18. Décide de proroger jusqu ’au 1er juillet 2021 le mandat qu ’il a confié au Groupe d ’experts au paragraphe 19 de la résolution 2428 (2018) , et décide que le Groupe d ’experts devra lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport d’activité le 1er décembre 2020 au plus tard, un rapport final le 1er mai 2021 au plus tard, ainsi qu ’un point sur la situation tous les mois, sauf ceux où ces rapports doivent lui être remis ; 19. Demande au Groupe d ’experts de se doter des compétences requises en matière de problématique femmes -hommes, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2242 (2015) , et l’encourage à considérer cette problématique comme une question transversale dont il doit tenir compte dans ses enquêtes et rapports ; 20. Demande à toutes les parties et à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, ainsi qu ’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d ’experts, y compris en fournissant toute information sur les transferts illicites de patrimoine sud -soudanais à des réseaux financiers, patrimoniaux ou commerciaux, et prie instamment tous les États Membres con cernés d ’assurer la sécurité des membres du Groupe d ’experts et de leur donner libre accès aux personnes, documents et sites pour permettre au Groupe de s’acquitter de son mandat ; 21. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité tou te information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) , et invite le Haut -Commissaire aux droits de l ’homme à communiquer toute information utile au Comité, selon que de besoin ; S/RES/2521 (2020) 20-07257 6/6 22. Rappelle le mandat de la MINUSS tel qu ’énoncé dans la résolution 2514 (2020) , en particulier l ’alinéa d) de son paragraphe 8, qui porte sur la surveillance, les enquêtes, la vérification et la communication d ’informations sur les violations des droits de l ’homme, les atteintes à ces droits, et les violations du droit internat ional humanitaire ; 23. Encourage l’échange rapide d ’informations entre la MINUSS et le Groupe d’experts, et prie la MINUSS de prêter assistance au Comité et au Groupe d ’experts, dans les limites de son mandat et de ses capacités ; 24. Invite la Commis sion mixte de suivi et d ’évaluation reconstituée à lui communiquer, selon que de besoin, toute information utile sur son évaluation de l’application de l ’Accord revitalisé, le respect de l ’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l’accès humanitaire, et la facilitation de l ’accès humanitaire sans entrave et en toute sécurité, et exprime également son intention de continuer à prendre toutes les sanctions qui s ’imposeront ; 25. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2522 (2020)
IntituléLa situation concernant l'Irak Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/460) et les détails du vote (S/2020/467)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2522(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2522 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2020 20-07234 (F) *2007234* Résolution 2522 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 29 mai 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l ’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009) , 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) , 2110 (2013) , 2169 (2014) , 2233 (2015) , 2299 (2016) , 2379 (2017) , 2421 (2018) et 2470 (2019) , et réaffirmant la résolution 2107 (2013) sur la situation entre l ’Iraq et le Koweït, et les valeurs affirmées dans la résolution 2367 (2017) , Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l ’unité et l ’intégrité territoriale de l’Iraq, et soulignant l’importance que revêtent la stabilité, la prospérité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, en particulier compte tenu de la victoire de l ’Iraq, sur son territoire, face à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Apportant son appui à l’Iraq pou r l’aider à faire face aux difficultés qu ’il rencontre alors qu ’il poursuit ses efforts de stabilisation et lutte notamment contre le terrorisme, l ’EIIL, Al -Qaida et les éléments qui leur sont affiliés, et alors qu ’il continue d ’œuvrer au relèvement, à la reconstruction et à la réconciliation et notamment de s ’acquitter de l ’obligation de répondre aux besoins de tous les Iraquiens, notamment les femmes, les jeunes, les enfants, les déplacés et les membres des minorités ethniques et religieuses, Saluant les efforts que fait le Gouvernement iraquien pour mettre en œuvre d’urgence des réformes véritables destinées à répondre aux demandes légitimes du peuple iraquien et notamment à lutter contre la corruption, à assurer la fourniture de services essentiels, à d iversifier l ’économie du pays, à créer des emplois, à améliorer la gouvernance et à renforcer la viabilité et l ’efficacité des institutions publiques, Félicitant le Gouvernement iraquien de l ’action qu ’il mène pour préparer et organiser des élections véri tablement libres et régulières, qui soient dirigées et contrôlées par les Iraquiens et soient inclusives, crédibles et participatives, et se réjouissant que le Gouvernement iraquien ait demandé à l ’Organisation des Nations Unies de lui apporter des conseil s, un appui et une assistance technique supplémentaires en matière électorale dans ce contexte, notamment au moyen des bons offices du Représentant spécial du Secrétaire général, S/RES/2522 (2020) 20-07234 2/3 Demandant à la communauté internationale de rester fermement engagée aux côtés de l ’Iraq et d ’appuyer l ’action de ce pays sur le plan humanitaire et en matière de stabilisation, de reconstruction et de développement, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq jusqu ’au 31 mai 2021 ; 2. Décide que, comme le Gouvernement iraquien l ’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères par intérim ( S/2020/448 ), le Représentant spécial du Secrétaire général et la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq s ’attacheront à : a) Accorder la priorité à la fourniture de conseils, d ’un appui et d ’une assistance au Gouvernement et au peuple iraquiens de manière à favoriser un d ialogue politique inclusif ainsi que la réconciliation aux niveaux national et local ; b) Continuer de conseiller, d ’appuyer et d ’aider : i) le Gouvernement iraquien et la Haute Commission électorale indépendante dans le cadre de la préparation et de l ’organisation d ’élections et de référendums libres, réguliers et dirigés et contrôlés par les Iraquiens, notamment en procédant à des examens techniques réguliers et en établissant des rapports détaillés sur la préparation des élections et les procédures électorales, dans le contexte du cycle ordinaire d ’établissement des rapports du Secrétaire général ; ii) le Gouvernement iraquien et la Chambre des députés dans le cadre de la révision de la Constitution, de l ’application de ses dispositions et de l’élabora tion de procédures de règlement des différends frontaliers internes acceptables pour le Gouvernement iraquien ; iii) le Gouvernement iraquien dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, en accordant notamment la priorité à l a planification, au financement et à l ’exécution des efforts visant à renforcer le contrôle de l ’État ainsi que des programmes de réintégration destinés aux anciens membres de groupes armés, selon qu ’il convient, en coordination avec d ’autres entités multi nationales ; iv) le Gouvernement iraquien dans le cadre de la promotion du dialogue et de la coopération au niveau régional, notamment sur les questions relatives à la sécurité des frontières, à l ’énergie, au commerce, à l ’environnement, à l ’eau, aux infr astructures, à la santé publique et aux réfugiés ; c) Promouvoir, appuyer et faciliter, en coordination avec le Gouvernement iraquien : i) la coordination et l ’acheminement de l ’aide humanitaire et, le cas échéant, le rapatriement librement consenti ou l ’intégration sur place des réfugiés et des déplacés, en toute sécurité et en bon ordre, notamment par l ’intermédiaire de l’équipe de pays des Nations Unies ; ii) la coordination et l ’exécution de programmes visant à renforcer la capacité de l’Iraq de fournir à la population des services publics et sociaux de base efficaces, notamment en matière de santé et d ’éducation, et la poursuite du concours apporté aux efforts de coordination des programmes critiques d ’aide et de reconstruction, qui sont menés activement par l ’Iraq auprès des donateurs régionaux et internationaux, notamment en assurant le suivi effectif des engagements pris au niveau international ; S/RES/2522 (2020) 3/3 20-07234 iii) les efforts déployés, notamment par l ’Iraq, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, en ce qui concerne la réforme économique, le renforcement des capacités et la création des conditions nécessaires au développement durable ainsi qu ’au relèvement et à la reconstruction notamment dans les zones touchées par le terrorisme, y compris en coordonnant leur action avec les organisations nationales et régionales et, le cas échéant, la société civile, les bailleurs de fonds et d ’autres institutions internationales ; iv) la contribution des institutions spécialisées, fonds et program mes des Nations Unies aux objectifs décrits dans la présente résolution, sous la direction centrale du Secrétaire général agissant par l ’intermédiaire de son Représentant spécial pour l ’Iraq, avec l ’appui du Représentant spécial adjoint qu ’ils auront désig né ; d) Promouvoir l ’application du principe de responsabilité, la protection des droits de la personne, et la réforme judiciaire et juridique, dans le plein respect de la souveraineté de l ’Iraq, afin de renforcer l ’état de droit et d ’améliorer la gouvern ance en Iraq, tout en appuyant les activités de l ’Équipe d ’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d ’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes, qui a été créée par la résolution 2379 (2017) ; e) Prendre en compte, dans tous les aspects de leur mandat, les questions de genre, qui sont des questions transversales, et conseiller et aider le Gouvernement iraquien en vue de garantir la contribution, la participation et la représentation pleine, égale et véritable des femmes à tous les niveaux ; f) Aider le Gouvernement iraquien et l ’équipe de pays des Nations Unies à renforcer les activités de protection de l ’enfance, notamment la réadaptation et la réintégration des enfants ; 3. Considère qu’il est indispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq puisse mener son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à app uyer la présence de l ’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique ; 4. Entend réexaminer le mandat et le cycle d ’établissement des rapports de la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq d ’ici au 31 mai 2021, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande ; 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès accomplis par la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq dans l’accomplissement de t outes les tâches dont elle est chargée ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2523 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/461) et les détails du vote (S/2020/468)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2523(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2523 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 29 mai 2020 20-07246 (F) *2007246* Résolution 2523 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 29 mai 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan, et soulignant qu’il importe de s’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant avec force son attachement à la souveraineté, à l’u nité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, Considérant que la situation au Soudan menace la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que l’Opération hybride Un ion africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) maintiendra ses plafonds actuels en matière d’effectifs militaires et policiers jusqu’au 3 juin 2020, et décide également qu’elle maintiendra pendant cette période toutes ses bases d’opérations pour exécuter son mandat ; 2. Annonce qu’il a l’intention de se prononcer, d’ici au 3 juin 2020, sur les mesures à prendre concernant le retrait et la sortie responsables de la MINUAD, et qu’il entend adopter à cette occasion une résolution établissant la présence de s uivi de la MINUAD ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2524 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/494) et les détails du vote (S/2020/496)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2524(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2524 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juin 2020 20-07457 (F) *2007457* Résolution 2524 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 3 juin 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan , Se félicitant de la signature, le 17 août 2019, du Document constitutionnel sur la mise en place d’un nouveau gouvernement de transition dirigé par des civils et d’institutions de transition, se félicitant également des mesures prises à ce jour pour mettre en œuvre le Document constitutionnel, demandant à toutes les parties prenantes de rester attachées à la transition afin que les aspirations du peuple soudanais à un avenir pacifique, stable, démocratique et prospère se réalisent, réaffirmant sa volonté d’aider le Soudan à cet égard et saluant le rôle essentiel joué par l’Union africaine pour aider le Soudan à effectuer sa transition vers la démocratie et la bonne gouv ernance, Se félicitant également de l’engagement pris dans le Document constitutionnel d’instaurer une paix juste et globale au Soudan en s’attaquant aux causes profondes du conflit et à ses conséquences, conscient , à cet égard, des progrès accomplis dans les négociations de paix à Djouba, notant avec satisfaction le rôle du Gouvernement sud-soudanais dans l’appui à ces négociations, exhortant les parties au conflit à s’engager de manière constructive à parvenir rapidement à un accord de paix et exhortant celles qui ne participent pas encore aux négociations de paix à le faire immédiatement, sans conditions préalables, Se félicitant en outre de la cessation des hostilités par de nombreuses parties aux conflits au Soudan, ainsi que de leurs réponses positives à l’appel lancé par le Secrétaire général en faveur d’un cessez -le-feu mondial dans le cadre de la pandémie de COVID -19, Réaffirmant que c’est au Gouvernement soudanais qu’il incombe au premier chef de protéger les civils sur l’ensemble de son t erritoire, constatant l’amélioration des conditions de sécurité au Darfour, prenant note à cet égard du Plan national de protection des civils élaboré par le Soudan ( S/2020/429 ) et du programme de collecte des armes du Gouvernement soudanais, tout en se déclarant préoccupé par le fait que les conditions de sécurité demeurent précaires dans certaines parties du Darfour, et soulignant la nécessité de protéger les acquis de la consolidation de la paix au S/RES/2524 (2020) 20-07457 2/7 Darfour , d’éviter une reprise du conflit et d’atténuer les risques pour la population que font peser notamment les menaces contre les civils au Darfour, les violences intercommunautaires, les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits, les vio lations du droit international humanitaire et la poursuite des déplacements, Conscient des effets néfastes que les changements climatiques, les changements écologiques et les catastrophes naturelles, entre autres facteurs, ont sur la stabilité du Soudan, en particulier le Darfour, et soulignant que, face à ces facteurs, il importe que le Gouvernement soudanais et l’Organisation des Nations Unies adoptent des stratégies appropriées d’évaluation et de gestion des risques pour appuyer la stabilisation et renf orcer la résilience, Saluant les décisions prises par le Gouvernement soudanais pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et créer des conditions plus favorables pour les acteurs humanitaires, et encourageant la pleine application de ces décisio ns afin d’assurer un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave sur l’ensemble du territoire soudanais, dans le respect des dispositions du droit international sur la question et conformément aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire, notamment l’humanité, l’impartialité, la neutralité et l’indépendance, Soulignant que le Gouvernement soudanais doit amener les auteurs de violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme à répondre de leurs actes, et se félicitant des dispositions du Document constitutionnel relatives aux mesures de justice transitionnelle et aux mesures visant à assurer le respect du principe de responsabilité à cet égard , Soulignant également qu’il importe que le Gouvernement soudanais, qui en a la responsabilité première, s’attaque aux facteurs persistants d’instabilité et d’inégalité au Soudan, et collabore avec les autres parties prenantes, telles que la société civile, les femmes, les jeunes , les personnes déplacées, les réfugiés et les membres des communautés marginalisées, en vue d’apporter des solutions durables aux problèmes immédiats et à long terme du pays, notamment en assurant une croissance économique partagée et un développement dur able inclusif, en favorisant la cohésion sociale et en renforçant la résilience face aux catastrophes, conformément aux priorités du Document constitutionnel, Constatant l’importance du rôle qu’ont joué les femmes dans la transition politique pacifique au Soudan, se félicitant des mesures prises pour accroître le rôle des femmes dans la vie publique, les institutions gouvernementales et les processus décisionnels, se félicitant également de la décision d’ériger en infraction pénale les mutilations génitale s féminines au Soudan et encourageant l’adoption de toutes les mesures administratives nécessaires à cet égard, prenant note des efforts faits par le Gouvernement soudanais pour élaborer un plan d’action national sur les femmes et la paix et la sécurité et l’encourageant à le parachever et à le mettre pleinement en œuvre, demandant au Gouvernement soudanais de prendre de nouvelles mesures pour promouvoir et protéger les droits des femmes et assurer leur participation pleine, égale et effective à tous les as pects de la vie politique, économique et sociale, notamment en abrogeant toutes les lois discriminatoires à l’égard des femmes et des filles et en respectant le quota de 40 pour cent de femmes qui a été fixé au Conseil législatif de transition, conscient de l’incidence disproportionnée des conflits sur les femmes et les filles, et demandant au Gouvernement soudanais de garantir la participation pleine, égale et effective des femmes aux processus de paix, à la mise en œuvre des futurs accords de paix et aux processus de prévention des conflits, de prise de décisions et de réforme, liés à la paix et à la sécurité, S/RES/2524 (2020) 3/7 20-07457 Soulignant qu’il importe d’intégrer les questions de protection de l’enfance dans les processus de paix au Soudan et demandant aux parties au c onflit d’intégrer les dispositions relatives à la protection de l’enfance, notamment celles concernant la libération et la réintégration des enfants précédemment associés à des forces ou à des groupes armés, ainsi que les dispositions relatives aux droits et au bien -être des enfants, dans tous les pourparlers de paix, les accords de cessez -le-feu ou de paix et les mesures de surveillance du cessez -le-feu, et de tenir compte, dans ces processus, des vues des enfants, chaque fois que possible, Soulignant l’importance des principes d’appropriation nationale et d’inclusion ainsi que le rôle que la société civile peut jouer pour faire progresser les processus et les objectifs nationaux de consolidation de la paix afin de garantir que les besoins de toutes les pa rties prenantes sont pris en compte, Se déclarant gravement préoccupé par les conséquences de la pandémie de COVID -19 pour le Soudan et sachant que cela met à mal le système de santé, la situation socioéconomique et humanitaire et les populations du pays, lesquelles sont déjà épuisées par des conflits prolongés, et insistant sur l’importance de l’appui international, sur les plans financier et technique et sous la forme de dons en nature, pour lutter contre la COVID -19 au Soudan, Soulignant l’importance d u partenariat entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine au Soudan, Prenant note du rapport spécial du Président de la Commission de l’Union africaine et du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies ( S/2020/202 ), Prenant note également des communiqués PSC/PR/COMM.(CMXIII) et PS/PR/COMM.(CMXXVII) du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, datés respectivement des 3 mars 2020 et 27 mai 2020, Prenant note en outre de la lettre datée du 27 février 2020 adressée au Secrétaire général de l’Organisation par le Gouvernement soudanais sur l’appui futur de l’Organisation au Soudan ( S/2020/221 ), 1. Décide de créer une Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) après l’adoption de la présente résolution et pour une période initiale de 12 mois ; 2. Décide que la MINUATS, dans le cadre d’une structure intégrée et unifiée de l’Organisa tion des Nations Unies, poursuivra, dans le strict respect du principe d’appropriation nationale, les objectifs stratégiques suivants : i) Soutenir la transition politique, les avancées vers une gouvernance démocratique ainsi qu’en matière de protection et de promotion des droits de l’homme, et la paix durable a. Appuyer, au moyen de ses bons offices, la transition soudanaise, notamment les efforts du pays visant à atteindre les objectifs du Document constitutionnel ; b. Fournir une assistance techniq ue dans le cadre de la rédaction de la Constitution, du recensement de la population et de la préparation des élections, en appui aux efforts nationaux ; c. Appuyer l’application des dispositions du Document constitutionnel ayant trait aux droits de l’homme, à l’égalité, à l’application du principe de responsabilité et à l’état de droit, en particulier celles qui garantissent les droits des femmes, et les futu rs accords de paix, notamment en étroite collaboration avec S/RES/2524 (2020) 20-07457 4/7 le bureau de pays du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme au Soudan ; ii) Appuyer les processus de paix et la mise en œuvre des futurs accords de paix a. User de ses bons offices et appuyer les négociations de paix au Soudan, notamment en favorisant la participation effective de la société civile, des femmes, des jeunes, des réfugiés, des personnes déplacées et des membres des groupes marginalisés ; b. Fournir, si le s parties aux négociations le demandent, un appui modulable à l’exécution de tout accord de paix futur, notamment un appui sur le plan de l’application du principe de responsabilité et de la justice transitionnelle, y compris au regard des actes de violenc e sexuelle et fondée sur le genre, en matière de désarmement, de démobilisation et de réintégration, y compris au regard de la gestion transitionnelle des armes et des munitions, et en tenant compte de la diversité des besoins, des expériences et de la séc urité des ex-combattants, femmes et hommes, y compris les enfants, ainsi que de la surveillance et de la vérification d’éventuels cessez -le feu, en s’attachant en particulier au Kordofan méridional et au Nil -Bleu (les Deux Zones) et au Darfour ; iii) Appuyer la consolidation de la paix, la protection des civils et l’état de droit au Darfour et dans les Deux Zones a. Appuyer les activités de consolidation de la paix dirigées par les Soudanais, notamment les mesures de prévention et d’atténuation des conf lits et de réconciliation, la lutte contre la violence au sein de la collectivité avec un accent particulier sur les conflits intercommunautaires, la lutte antimines, la collecte des armes légères et de petit calibre dans le respect des normes internationa les, et les solutions durables concernant les déplacés et les réfugiés, et leur retour, en toute sécurité, librement consenti et dans la dignité, ainsi que leur réintégration et leur réinstallation au sein des populations hôtes s’il y a lieu, y compris au moyen des mécanismes de consolidation de la paix intégrés, conformément au paragraphe 7 de la présente résolution, et d’une mobilisation politique au niveau local et au niveau de l’État ; b. Aider, c onseiller et soutenir le Gouvernement soudanais et développer sa capacité d’étendre la présence de l’État et d’élargir la gouvernance civile, en particulier par le renforcement d’institutions de l’état de droit et de sécurité responsables et l’instauration d’un climat de confiance entre les autorités de l’État et les populations, notamment au moyen d’initiatives de police de proximité ou d’autres méthodes de protection des civils sans avoir recours aux armes, et par la fourniture d’un appui sous forme de co nseils et de renforcement des capacités aux forces de sécurité, en particulier la Force de police soudanaise, notamment par des conseillers des Nations Unies ; c. Aider et conseiller le Gouvernement soudanais et faire en sorte qu’il puisse instaurer un e nvironnement sûr et stable propice à la mise en œuvre de tout accord de paix futur, en fournissant un appui efficace aux autorités locales et nationales chargées de la protection des civils, en particulier les personnes déplacées, dans les zones touchées p ar les conflits, en aidant le Gouvernement soudanais à appliquer le Plan national de protection des civils élaboré par le Soudan ( S/2020/429 ) et à élaborer des indicateurs mesurables et, par le déploiement d ’équipes mobiles de surveillance, en améliorant la médiation locale en cas de crise, les mécanismes d’alerte rapide, notamment les réseaux S/RES/2524 (2020) 5/7 20-07457 de protection des femmes, et les stratégies de communication et de mobilisation auprès des populations touchées ; d. Appuyer le renforcement de la protection des droits de l’homme, en particulier dans les zones touchées par les conflits, notamment en aidant à assurer la protection des femmes et des enfants contre toutes les formes de violence sexuelle et fondée sur le genre, et autres violations et atteintes, par la surveillance et le signalement des violations du droit international humanitaire, du droit international des droits de l’homme et du droit des réfugiés, l’exécution du Cadre de coopération entre l’Organisati on des Nations Unies et le Gouvernement soudanais sur la violence sexuelle liée aux conflits, le soutien à l’élaboration et à l’application de plans d’action et d’un plan national de prévention des violations et des atteintes commises contre les enfants, a u moyen de conseillers pour la protection des femmes et des enfants et la fourniture de services médicaux, psychosociaux, juridiques et socioéconomiques à toutes les personnes rescapées d’actes de violence sexuelle ; iv) Appuyer la mobilisation de l’assi stance économique et de l’aide au développement et la coordination de l’aide humanitaire a. Collaborer avec les institutions financières internationales, pour appuyer la mobilisation de l’assistance économique et de l’aide au développement à l’échelon in ternational ; b. Appuyer, faciliter et coordonner, en étroite coopération avec les acteurs humanitaires, l’acheminement rapide, sûr et sans entrave de l’aide humanitaire, dans le respect des dispositions applicables du droit international et conformément aux principes humanitaires ; c. Garantir une coopération intégrée efficace entre les institutions, fonds et programmes des Nations Unies et promouvoir celle avec les partenaires concernés, notamment les institutions financières internationales et les donateurs, en accomplissant, le cas échéant, les objectifs stratégiques de la MINUATS, en vue de tirer le meilleur parti de l’aide bilatérale et multilatérale actuelle et à venir au Soudan, notamment dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID -19 ; 3. Prie le Secrétaire général de nommer sans tarder son (sa) représentant(e) spécial(e) pour le Soudan et chef de la Mission, sous l’autorité générale duquel ou de laquelle seront placées toutes les activités de l’Organisation et de ses institutions, fonds et programmes au Soudan ainsi que leur orientation stratégique, et qui exercera ses bons offices et jouera un rôle de conseil et de sensibilisation au niveau politique et coordonnera l’action de la communauté internationale à l’appui de s objectifs stratégiques du mandat de la MINUATS ; 4. Décide qu’un(e) représentant(e) spécial(e) adjoint(e) devra être nommé(e) pour aider le ou la Représentant(e) spécial(e) du Secrétaire général et fera fonction de coordonnateur résident et de coordonna teur des opérations humanitaires des Nations Unies et décide également que la coopération entre la MINUATS et ses partenaires de l’équipe de pays des Nations Unies intégrée devra être étayée par un cadre stratégique intégré ou son équivalent ; 5. Prie le Secrétaire général de procéder rapidement à la planification et à l’établissement de la MINUATS, en vue de la voir atteindre sa pleine capacité opérationnelle dans les meilleurs délais et afin de garantir que la mission est en mesure de commencer à poursui vre tous ses objectifs stratégiques au plus tard le 1er janvier 2021, et prie également le Secrétaire général de lui communiquer, pour son S/RES/2524 (2020) 20-07457 6/7 information, un projet de structure et de déploiement géographique dans les 60 jours suivant l’adoption de la présent e résolution ; 6. Prie également le Secrétaire général, en partenariat avec tous les acteurs concernés, notamment les institutions financières internationales, d’aider le Gouvernement soudanais à procéder à une évaluation exhaustive afin de définir les besoins à long terme du pays en matière de prévention des conflits, de relèvement et de consolidation de la paix, et à élaborer des stratégies pertinentes pour répondre à ces besoins ; 7. Prie la MINUATS et ses partenaires de l’équipe de pays intégrée d’éta blir un mécanisme approprié en vue d’un appui conjoint et coordonné à la consolidation de la paix, en se fondant sur les enseignements tirés des équipes chargées de la liaison avec les États, établies au titre du mandat de l’ Opération hybride Union africai ne- Nations Unies au Darfour (MINUAD ), sachant qu’elles servent de moyen innovant de fournir un appui intégré et coordonné à la consolidation de la paix, et demande que ces mécanismes établis par la MINUATS et ses partenaires de l’équipe de pays intégrée so ient situés au Darfour, notamment à Jebel Marra, sur la base d’un partenariat entre la MINUATS et la MINUAD, et qu’ils soient également créés par la MINUATS dans les Deux Zones, conformément aux objectifs stratégiques pertinents de la MINUATS, énoncés au p aragraphe 2 de la présente résolution et dans le Cadre stratégique intégré ; 8. Demande que la MINUATS tienne compte de la question du genre dans l’ensemble de ses activités et aide le Gouvernement soudanais à garantir la participation pleine, égale et ef fective des femmes à tous les niveaux des processus politiques et des processus de paix et dans tous les aspects économiques et sociaux de la vie, et réaffirme l’importance des compétences en matière de genre, notamment le déploiement de conseillers pour l es questions de genre et pour la protection des femmes, l’analyse des disparités entre les sexes, dont la collecte et l’utilisation de données ventilées par sexe et par âge, et le renforcement des capacités s’agissant d’exécuter le mandat de la Mission en prenant en considération les questions de genre, et prie le Secrétaire général d’intégrer l’analyse des questions de genre dans les rapports demandés au paragraphe 16 de la présente résolution ; 9. Prie la MINUATS de veiller à ce que tout appui apporté à des forces de sécurité autres que celles des Nations Unies soit fourni dans le strict respect de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d’appui de l’Organisation à des fo rces de sécurité non onusiennes ; 10. Se félicite de l’engagement pris par le Secrétaire général d’appliquer rigoureusement sa politique de tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles, prie le Secrétaire général de continuer d’ap pliquer une politique de tolérance zéro à l’égard du harcèlement sexuel, prie également le Secrétaire général de prendre toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce que l’ensemble du personnel de la MINUATS respecte pleinement cette politique, soulign e la nécessité de prévenir cette exploitation et ces atteintes sexuelles et d’améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , exhorte tous les États Membres qui fournissent du personnel en tenue à prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploie ment, et à faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement et à ouvrir rapidement des enquêtes, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé des progrès accomplis par la Mission à cet égard ; S/RES/2524 (2020) 7/7 20-07457 11. Demande à la MINUATS de coopérer avec le Groupe d’experts sur le Soudan créé par la résolution 1591 (2005) afin de faciliter les travaux du Groupe d’experts ; 12. Préconise une collaboration étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, dont la MINUAD, et en particulier avec la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei, et également avec la Mission des Nations Unies au Soudan d u Sud, la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine, ainsi qu’avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, et prie le Secrétaire général d’assurer une coopération efficace entre ces missions ; 13. Souligne qu’un partenariat stratégique et politique continu entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine au Soudan demeure important, notamment au moyen de la MI NUAD, appuie l’appel lancé par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine afin que le Gouvernement soudanais répertorie d’urgence les domaines dans lesquels l’Union africaine pourrait apporter une assistance supplémentaire, et engage la MINUATS , la MINUAD et l’Union africaine à assurer la cohérence, la coordination et la complémentarité de leur appui au Soudan, notamment par un mécanisme de coordination à haut niveau entre l’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine ; 14. Prie le Secr étaire général de poursuivre la planification et la gestion de la transition, conformément aux politiques, directives et meilleures pratiques établies, afin de faire en sorte que la transition éventuelle de la MINUAD à la MINUATS soit graduelle, échelonnée et efficace et demande à cet égard que la MINUATS et la MINUAD veillent à établir entre elles un mécanisme de coordination pour établir les modalités et les calendriers du transfert des responsabilités, lorsque les deux missions ont en commun des objectif s et des priorités stratégiques au Darfour, afin d’établir une coordination et une coopération étroites et un échange d’informations et d’analyses, afin de maximiser les synergies, de tirer le meilleur parti des ressources et d’éviter le chevauchement des tâches ; 15. Souligne que les modalités et le calendrier du transfert des responsabilités de la MINUAD à la MINUATS relatives aux activités de protection des civils sans avoir recours aux armes, telles que celles énoncées dans l’objectif stratégique 2 iii), seront arrêtés au m oyen du mécanisme de coordination de la transition de la MINUAD à la MINUATS, selon qu’il conviendra et conformément au paragraphe 14 de la présente résolution ; 16. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’exécution du mandat confié à la MINUATS et sur les critères et indicateurs de fond et contextuels précis et mesurables, à lui communiquer dans le premier rapport soumis après le délai de 90 jours, permettant de suivre les progrès de la MINUATS par rappor t à ses objectifs stratégiques et d’établir la planification en amont d’une reconfiguration future de la présence de l’Organisation des Nations Unies au Soudan ; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2525 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/495) et les détails du vote (S/2020/497)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2525(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2525 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juin 2020 20-07465 (F) *2007465* Résolution 2525 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 3 juin 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, Réaffirmant que c’est au Gouvernement soudanais qu’il incombe au premier chef de protéger les civils sur l’ensemble de son territoire, constatant l’amélioration des conditions de sécurité au Darfour, prenant note à cet égard du Programme national du Soudan pour la pro tection des civils ( S/2020/2049 ) et du programme de collecte d’armes du Gouvernement soudanais, tout en se déclarant préoccupé par le fait que la sécurité demeure précaire dans certaines parties du Darfour, et soulignant la nécessité de protéger les acquis de la consolidation de la paix au Darfour, d’éviter une reprise du conflit et d’atténuer les risques pour la population que font peser notamment les menaces contre les civils au Darfour, les violences intercommunautaires, les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits, les violations du droit humanitaire international et la poursuite des déplacements, Soulignant qu’il est impératif que le retrait de l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) tienne compte des progrès accomplis dans le processus de paix et appuyant l’appel du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine à l’extrême prudence concernant le retrait de la MINUAD, Conscient des effets de la p andémie de COVID -19 sur le retrait de la MINUAD, Prenant note du rapport spécial du Président de la Commission de l’Union africaine et du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies ( S/2020/202 ), Prenant note des communiqués PSC/PR/COMM.(CMXIII) et PS/PR/COMM.(CMXXVII) du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, datés respectivement du 3 mars 2020 et du 27 mai 2020, Considérant que la situation au Darfour menace la paix et la sécurit é internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 décembre 2020 le mandat de l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) énoncé dans la S/RES/2525 (2020) 20-07465 2/3 résolution 2495 (2019) et décide également que la MINUAD maintien dra pendant cette période ses plafonds actuels en matière d’effectifs militaires et policiers ; 2. Déclare son intention , compte tenu des conclusions du rapport spécial demandé au paragraphe 11 de la présente résolution, de se prononcer, d’ici au 31 décembre 2020, sur les mesures à prendre concernant le retrait et la sortie responsables de la MINUAD, conformément au paragraphe 1 de la présente résolution ; 3. Décide que la priorité stratégique de la MINUAD devra être la protection des civils comme énon cé au paragraphe 3 iii) de la résolution 2495 (2019) , laquelle devra être mise en œuvre notamment en appuyant la capacité du Gouvernement soudanais de protéger les civils et en conservant les capacités requises, en particulier dans le Jebel Marra ; 4. Souligne que la MINUAD continuera d’assumer sa responsabilité de protéger les civils au Darfour, conformément au paragraphe 3 de la présente résolution et sans préjudice du fait que cette responsabilité i ncombe au premier chef au Gouvernement soudanais, et réaffirme que les modalités et le calendrier du transfert des responsabilités de la MINUAD à la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) concernant le fait de protéger les civils sans avoir recours aux armes, conformément aux objectifs stratégiques de la MINUATS, seront arrêtés au moyen du mécanisme de coordination de la transition de la MINUAD à la MINUATS, selon qu’il conviendra et conformément au paragrap he 5 de la présente résolution ; 5. Prie à nouveau le Secrétaire général de poursuivre la planification et la gestion de la transition, conformément aux politiques, directives et meilleures pratiques établies, afin de faire en sorte que la transition éven tuelle de la MINUAD à la MINUATS soit graduelle, échelonnée et efficace et, à cet égard, demande de nouveau que la MINUAD et la MINUATS mettent en place un mécanisme de coordination en vue d’arrêter les modalités et le calendrier du transfert des responsab ilités concernant les activités pour lesquelles les deux missions ont des objectifs et des priorités stratégiques communs au Darfour et d’assurer une coordination et une coopération étroites et un échange d’informations et d’analyses afin de maximiser les synergies, de mobiliser les ressources et d’éviter les chevauchements ; 6. Demande à la MINUAD de veiller à ce que le transfert des bases d’opérations et des moyens de la Mission soit effectué dans le respect des pratiques générales et du règlement financ ier de l’Organisation des Nations Unies, en prenant toutes les mesures pratiques et précautions pour faire en sorte que ces moyens soient transférés en toute sécurité et placés sous le contrôle de l’entité désignée, et invite la MINUAD et le Gouvernement s oudanais à établir rapidement sous sa forme définitive un accord -cadre révisé garantissant le principe de l’utilisation à des fins civiles ainsi que la sécurité et l’intégrité physique des bases d’opérations et des moyens de la MINUAD qui ont été transféré s et qui ne seront pas utilisés par la MINUATS et ses partenaires dans les équipes de pays intégrées des Nations Unies ; 7. Engage le Gouvernement soudanais à conclure rapidement ses enquêtes actuelles sur le pillage récent de bases d’opérations de la MIN UAD précédemment transférées, ainsi qu’à continuer de demander des comptes aux personnes qui ont participé à de tels pillages ; 8. Demande à la MINUAD de fournir au Soudan, dans le cadre de son mandat, de ses capacités et de ses ressources actuelles, un a ppui pour l’aider à enrayer la propagation de la COVID -19, en particulier de faciliter et d’appuyer l’accès humanitaire sans entrave, notamment aux camps de personnes déplacées et de S/RES/2525 (2020) 3/3 20-07465 réfugiés, demande également à la MINUAD, aux États Membres et au Gouverne ment soudanais de prendre toutes les mesures appropriées pour protéger la santé, la sécurité et la sûreté de l’ensemble du personnel de la MINUAD, conformément à la résolution 2518 (2020) , notamment en autorisant les évacuations sanitaires, tout en maintenant la continuité des opérations, et de prendre des mesures supplémentaires pour assurer la formation du personnel de la MINUAD aux questions liées à la prévention de la propagation de la COVID -19 ; 9. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de l a paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestio n de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, demande à l’Org anisation de l’appliquer à la MINUAD comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) , en particulier en enquêtant sur les manquements graves concernant l’application de la stratégie de protection des civi ls et en prenant des mesures immédiates, y compris la relève, le rapatriement, le remplacement ou le renvoi des membres du personnel civil ou en tenue de la MINUAD qui sont fautifs, y compris le personnel d’encadrement de l’Opération hybride et le personne l d’appui à l’Opération hybride, conformément à la résolution 2436 (2018) , note les efforts faits par le Secrétaire général pour élaborer un Système complet d’évaluation de la performance et prie le Se crétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la MINUAD et de veiller à leur participation pleine, effective et véritable à tous les aspects des opérations ; 10. Prie le Secrétaire général de lui communiquer une mise à jour sur l’exécution du mandat de la MINUAD tous les quatre -vingt -dix jours, en annexe aux rapports réguliers sur la MINUATS ; 11. Prie le Secrétaire général et le Président de la Commission de l’Union africaine de lui présenter, au plus tard le 31 octobre 2020, un rapport spécial comportant une évaluation de la situation sur le terrain, dont les effets du processus de paix sur les conditions de sécurité au Darfour, la capacité du Gouvernement soudanais, notamment des Forces de police soudanaises, de protéger les civils, conformément à la stratégie décrite dans la lettre datée du 21 mai 2020, adressé au Président du Conseil de sécurité par le Gouvernement soudanais ( S/2020/249 ), et des recommandations sur les mesures à prendre concernant la réduction des effectifs de la MINUAD, compte tenu des effets de la pandémie de COVID -19 ; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2526 (2020)
IntituléLa situation en Libye Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/504) et les détails du vote (S/2020/509)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2526(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2526 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 5 juin 2020 20-07543 (F) *2007543* Résolution 2526 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécu rité le 5 juin 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) imposant l ’embargo sur les armes à la Libye et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant également ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) et 2473 (2019) concernant le strict respect de l ’embargo sur les armes en haute mer au large des côtes libyennes, Réaffirmant sa résolution 2510 (2020) , rappelant la Conférence de Berlin sur la Liby e tenue le 19 janvier 2020, conscient du rôle important que jouent les pays voisins et les organisations régionales, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales , Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de prolonger le s autorisations visées dans la résolution 2473 (201 9) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date de la présente résolution ; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, sur l ’application de celle -ci ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2527 (2020)
IntituléLa situation en Somalie  Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/569) et les détails du vote (S/2020/573)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2527(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2527 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 22 juin 2020 20-08221 (F) *2008221* Résolution 2527 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 22 juin 2020 Le Conseil de sécurité, Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures, toutes les déclarations de sa présidence et toutes ses déclarations à la presse concernant la situation en Somalie, et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Réaffirmant également son attachement à la s ouveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Soulignant le rôle essentiel que joue la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) en aidant le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération par ses conseils stratégiques, ses bons offices, ses activités de renforcement des capacités et son action de coordination de l’appui apporté par les partenaires internationaux, et soulignant que le mandat de la MANUSOM complète celui de la Mission de l’Union africaine en Somalie, celui du Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie, celui de l’équipe de pays des Nations Unies en Somalie et l’appui fourni par d’autres partenaires internationaux, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2020 le mandat de la MANUSOM, tel qu’il est défini au paragraphe 1 de sa résolution 2158 (2014) , et décide également que la MANUSOM doit continuer d’exécuter son mandat co nformément à la résolution 2461 (2019) ; 2. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, de la situation sur le terrain et des p rogrès faits dans la réalisation des principaux objectifs politiques de référence, en lui rendant compte oralement ainsi qu’au moyen de rapports écrits tous les 90 jours, comme le prévoit la résolution 2461 (2019) , le prochain rapport devant lui être présenté le 13 août 2020 au plus tard ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2528 (2020)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo  Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/589) et les détails du vote (S/2020/601)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2528(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2528 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juin 2020 20-08432 (F) *2008432* Résolution 2528 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 25 juin 20 20 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de sa présidence concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de to us les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Prenant note du rapport final ( S/2019/469 ) du Gro upe d ’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d ’experts »), créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit dans ses fonctions par les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) , 2198 (2015) , 2293 (2016) , 2360 (2017) , 2424 (2018) et 2478 (2019) , Exprimant sa préoccupation quant à la présence persistante de groupes armés nationaux et étrangers dans l ’est de la République démocratique du Congo et quant aux souffrances qu ’ils infligent à la population civile du pays, du fait notamment des violations des droits humains, exprimant également sa préoccupation quant à la poursuite de l ’exploitation et du commerce illégaux des ressources naturelles, qui permettent à ces groupes armés d ’opérer, se félicitant de l’engagement d iplomatique pris par les États de la région pour favoriser la paix et la réconciliation dans la région, et appelant tous les États signataires à mettre pleinement en œuvre leurs engagements conformément à l ’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coop ération pour la République démocratique du Congo et la région, Rappelant que le Gouvernement congolais doit enquêter rapidement et de manière approfondie sur le meurtre des deux membres du Groupe d ’experts et des quatre Congolais qui les accompagnaient et traduire les auteurs en justice, se félicitant que le Secrétaire général se soit engagé à faire en sorte que l ’Organisation ne ménage aucun effort pour que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice, saluant les travaux de l ’équipe des Nations U nies déployée afin d ’appuyer l ’enquête nationale, en accord avec les autorités congolaises, et se réjouissant de la poursuite de cette coopération, Constatant que la situation en République démocratique du Congo constitue toujours une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, S/RES/2528 (2020) 20-08432 2/2 Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 1er juillet 2021 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 6 de la résolution 2293 (2016) , notamment les réaffirmations qu ’il y a faites ; 2. Réaffirme que les mesures décrites au paragraphe 5 de la résolution 2293 (2016) s’appliquent aux personnes et en tités que le Comité aura désignées à raison des actes définis au paragraphe 7 de cette même résolution ainsi qu ’au paragraphe 3 de la résolution 2360 (2017) ; 3. Décide de proroger jusqu ’au 1er août 2 021 le mandat du Groupe d ’experts tel que défini au paragraphe 6 de la résolution 2360 (2017) , exprime l ’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 1er juillet 2021 au plus tard, sur une nouvell e prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformém ent aux résolutions antérieures ; 4. Prie le Groupe d ’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 décembre 2020 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2021 au plus tard, et d ’adresser des mises à jo ur mensuelles au Comité, sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis ; 5. Réaffirme les dispositions concernant l ’établissement de rapports énoncées dans les résolutions 2360 (2017) et 2478 (2019) ; 6. Rappelle les directives régissant la conduite des travaux du Comité telles qu’adoptées par celui -ci le 6 août 2010, prie les États Membres d ’appliquer, selon qu’il convient, les procédu res et critères qui y sont énoncés, notamment en ce qui concerne les inscriptions sur la liste et les radiations de la liste, et rappelle s a résolution 1730 (2006) à cet égard ; 7. Décide de rester sa isi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2529 (2020)
IntituléMécanisme internationale appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux penaux Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/590) et les détails du vote (S/2020/602)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2529(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2529 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 25 juin 2020 20-08429 (F) *2008429* Résolution 2529 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 25 juin 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il est déterminé à combattre l ’impunité des auteurs de crimes graves de droit international e t que toutes les personnes mises en accusation par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et par le Tribunal pénal international pour l ’ex-Yougoslavie (TPIY) doivent être traduites en justice, et rappelant à cet égard le mandat du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le Mécanisme), établi par la résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, Rappelant également les articles 25 et 26 du Statut du Mécanisme, lequel figure à l’annexe 1 de la résolution 1966 (2010) , qui portent respectivement sur l ’exécution des peines et sur la grâce et la commutation de peine, Ayant à l ’esprit le paragraphe 4 de l ’article 14 du Statut du Mécanisme, Rappelant que dans sa résolution 2422 (2018) , adoptée le 27 juin 2018, il a nommé un procureur pour une période all ant du 1er juillet 2018 au 30 juin 2020 et décidé que, par la suite, le procureur pourrait être nommé ou reconduit dans ses fonctions pour un mandat de deux ans, sans préjudice des dispositions du paragraphe 4 de l ’article 14 du Statut du Mécanisme, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de nommer M. Serge Brammertz aux fonctions de Procureur du Mécanisme ( S/2020/580 ), Rappelant qu’il est absolument nécessaire que les États coopèrent avec le Mécanisme pour appréhender et lui remettre le plus rapidement possible tous les fugitifs restants mis en accusation par le TPIR et, à cet égard, rappelant la résolution 74/273 de l’Assemblée générale adoptée le 21 a vril 2020 durant la période d ’examen, Rappelant qu’il a décidé, dans sa résolution 1966 (2010) , que le Mécanisme resterait en fonctions pendant une période initiale de quatre ans qui commencerait à la première des dates d ’entrée en fonctions indiquées au paragraphe 1 de la résolution, d’examiner l ’avancement de ses travaux, y compris l ’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, avant la fin de cette période initiale puis tous les deux ans, et qu ’il resterait en fonctions pendant de nouvelles périodes de deux ans commençant après chacun de ces examens, sauf décision contraire de sa part, Notant que la période de fonctionnement actuelle du Mécanisme prend fin le 30 juin 2020, S/RES/2529 (2020) 20-08429 2/3 Ayant examiné , pour la période écoulée depuis le dernier examen du Mécanisme effectué en juin 2018, l ’avancement des travaux du Mécanisme, y compris l’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, en application du paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) et conformément à la procédure définie dans la déclaration de son président du 28 février 2020 ( S/PRST/2020/4 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nat ions Unies, 1. Décide de nommer M. Serge Brammertz Procureur du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux, pour un mandat courant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2022 ; 2. Exhorte les États à coopérer pleinem ent avec le Mécanisme ; 3. Continue à exhorter tous les États, en particulier ceux sur le territoire desquels des fugitifs sont soupçonnés de se trouver, de renforcer leur coopération avec le Mécanisme et de lui prêter tout le concours dont il a besoin, n otamment pour appréhender et lui remettre le plus rapidement possible tous les fugitifs restants mis en accusation par le TPIR ; 4. Note avec préoccupation que le Mécanisme a des difficultés à pourvoir à la réinstallation des personnes acquittées et des p ersonnes condamnées ayant exécuté leur peine, souligne qu’il importe de trouver des solutions rapides et durables à ces problèmes, y compris dans le cadre d ’un processus de réconciliation, encourage tous les efforts déployés à cette fin et, à cet égard, demande à nouveau à tous les États de coopérer avec le Mécanisme dans ce domaine et de lui prêter tout le concours dont il a besoin ; 5. Se félicite de l’arrestation en France, le 16 mai 2020, de Félicien Kabuga, accusé de génocide et de crimes contre l ’humanité qui auraient été commis au Rwanda en 1994, salue la coopération entre le Mécanisme, en particulier le Bureau du Procureur, et les forces de l ’ordre et les autorités judiciaires de la France, ainsi que du Rwanda, de la Belgique, du Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d ’Irlande du Nord, de l ’Allemagne, de l ’Autriche, des Pays -Bas, du Luxembourg, des États -Unis d’Amérique, de la Suisse et d ’autres p ays, et avec EUROPOL et INTERPOL, qui a contribué à la localisation et à l ’arrestation du fugitif, et reconnaît qu’il s’agit là d ’une étape importante dans la coopération avec le Mécanisme, conformément au paragraphe 4 de la résolution 2422 (2018) , pour traduire en justice les personnes inculpées par le TPIR ; 6. Souligne que les fonctions résiduelles étant sensiblement limitées, le Mécanisme a été conçu pour être une petite entité efficace à vocation temporaire, dont les fonctions et la taille iront en diminuant, et dont le personnel peu nombreux sera à la mesure de ses fonctions restreintes, et tenant compte à cet égard de l ’adhésion sans réserve du Mécanisme à ces critères, le prie de continuer à êtr e guidé par ceux -ci dans l’exécution de ses activités ; 7. Accueille avec satisfaction le rapport ( S/2020/309 ) que lui a soumis le Mécanisme conformément à la déclaration de son président ( S/PRST/2020/4 ), en vue de l’examen de l ’avancement des travaux du Mécanisme, notamment de l ’achèvement de ses fonctions, conformément au paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) , et le rapport du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) sur l ’évaluation des méthodes de travail du Mécanisme ( S/2020/236 ), en prenant note des conclusions du BSCI sur la mise en œuvre de ses recommandations par le Mécanisme et du paragraphe 8 de la résolution 2422 (2018) ; 8. Prend note des travaux réalisés par le Mécanisme à ce jour, en particulier l’élaboration d ’un cadre jurid ique et réglementaire, de procédures et de méthodes de travail conformes à son statut et s ’inspirant des enseignements tirés du S/RES/2529 (2020) 3/3 20-08429 fonctionnement du TPIY, du TPIR et des autres tribunaux ainsi que de leurs bonnes pratiques, dont l ’utilisation de listes de rés erve pour garantir qu ’il n’est fait appel aux juges et au personnel qu ’en cas de nécessité, le travail à distance dans toute la mesure possible pour les juges et le personnel, et le recours minimal aux formations plénières lors de la phase préliminaire et de la phase de mise en état en appel, pour que ses activités judiciaires coûtent sensiblement moins cher que celles du TPIY et du TPIR, et félicite le Mécanisme des efforts qu ’il a déployés dans ce sens ; 9. Prend note également des vues et des recommanda tions formulées par le Groupe de travail informel sur les tribunaux internationaux, qui sont reflétées dans la présente résolution, et prie le Mécanisme de tenir compte de ces vues et d ’appliquer les recommandations, et de continuer de prendre des mesures pour renforcer encore l’efficacité, l ’efficience et la transparence de sa gestion, notamment : i) de veiller à la pleine application des recommandations restantes faites par le BSCI ; ii) d ’établir des prévisions précises et ciblées pour l ’achèvement des t ravaux aussitôt que possible et de s’y tenir ; iii) de continuer à garantir la représentation géographique et l ’équilibre entre les sexes parmi le personnel, tout en maintenant les compétences professionnelles ; iv) de continuer à appliquer une politique d e ressources humaines compatible avec le caractère temporaire de son mandat ; v) de procéder à de nouvelles réductions des coûts, y compris mais pas seulement, en optant pour la modulation des effectifs ; et vi) de coordonner et de mettre en commun les inf ormations entre les trois organes du Mécanisme sur les questions qui les concernent de manière égale, afin d’assurer une réflexion et une planification systématiques sur l ’avenir ; 10. Demande de nouveau au Mécanisme d ’inclure dans les rapports qu ’il lui présente tous les six mois des informations sur les progrès accomplis dans l’application de la présente résolution, ainsi que des informations détaillées sur ses effectifs, la charge de travail respective et les coûts connexes, ventilés par division, ainsi que des prévisions détaillées de la durée des tâches résiduelles, établies sur la base des données disponibles ; 11. Rappelle qu’il importe de faire respecter les droits des personnes détenues sur l ’ordre du Mécanisme conformément aux normes internationa les applicables, y compris les normes relatives aux soins de santé ; 12. Encourage à nouveau le Mécanisme, comme il l ’a fait dans sa résolution 2422 (2018) , à rechercher une solution satisfaisante à la libération anticipée des personnes condamnées par le TPIR, et note qu’au cours de la période considérée, les conditions relatives à la libération anticipée dans les cas qui s ’y prêtaient ont été mises en place et que le Mécanisme a affiné ses procédures à cet égard ; 13. Rappelle également la conclusion qu ’il a formulée à l ’issue de l ’examen, pour la période écoulée depuis l ’examen précédent en juin 2018, de l ’avancement des travaux du Mécanisme, notamment de l ’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, conformément à la résolution 1966 (2010) ; 14. Rappelle qu’en vue de renforcer le contrôle indépendant du Mécanisme, comme indiqué dans la déclaration de son président ( S/PRST/2020 /4), les examens qui seront effectués conformément au paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) devront inclure les rapports d ’évaluation des méthodes et des travaux du Mécanisme qui auront été demand és au BSCI ; 15. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2530 (2020)
IntituléLa situation au Moyen-Orient  Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/612) et les détails du vote (S/2020/624)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2530(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2530 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2020 20-08610 (F) *2008610* Résolution 2530 (2020 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 29 juin 2020 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) en date du 20 mars 2020 (S/2020/219 ) et du 8 juin 2020 (S/2020/506 ), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000 , Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et resp ecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par le fait que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République a rabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se félicitant , à cet égard, des activités de liaison menées par la FNUOD pour prévenir toute escalade de la situation au -delà de la ligne de cessez -le-feu, Se déclarant alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se disant préoccupé par toutes les violati ons de l’Accord sur le dégagement, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d’opérations de la FNUOD, y compris les conclusions relatives aux tirs de part et d’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le se cteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l’exception de ceux de la FNUOD, Demandant à toutes les parties au conflit sy rien de cesser les actes militaires dans l’ensemble du pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, et de respecter le droit international humanitaire, S/RES/2530 (2020) 20-08610 2/5 Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présenc e dans la zone d’opérations de la FNUOD d’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollution dans le strict respect de l’Accord sur le dégagement d e 1974 , Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également co nnu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou de Hay’at Tahrir el -Cham), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entre prises et entités associés à l’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu’elle continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que l’objectif ultim e est le retour des soldats de la paix à leurs positions dans la zone d’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD à la suite de son redéploiement et insistant à nouveau sur le fait que de telles info rmations lui sont utiles pour évaluer l’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressource s dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil d e la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d’observateurs au Golan, d’avoir rétabli sa présence au camp Faouaret et continué d’étendre sa présence dans sa zone d’opérations moyennant l’organisatio n de patrouilles et la remise en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan établi par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD dans le secteur bravo, qui repose sur une évaluation continuelle des conditions de séc urité dans la zone de séparation et alentour et sur la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, S/RES/2530 (2020) 3/5 20-08610 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l’Accord sur le dégagement de 1974 vont dans le sens d’une paix juste et durable, conform ément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les d écisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de pers onnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974 , demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d’intérêt commun, selon qu’il convient, et à rester en contact avec elle pour éviter toute détérioration de la situation de part et d’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi qu’à appuyer le renforcement d e sa fonction de liaison, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne que la FNUOD demeure une entité impartiale et souligne qu’il importe de cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 4. Exprime son plein soutien à la nomination par le Secrétaire général du général de division Ishwar Hamal comme Chef de mission et commandant de la force ; 5. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 6. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’autres points d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’acquitter de sa mission ; S/RES/2530 (2020) 20-08610 4/5 7. Demande aux parties d’apporter à la FNUOD tout l’appui nécessaire pour qu’elle puisse tirer pleinement parti du point de passage de Qouneïtra, dans le respect des procédu res établies, et de lever les restrictions liées à la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) dès que les conditions sanitaires le permettront, afin que la FNUOD puisse intensifier ses opérations dans le secteur bravo et renforcer ainsi l’efficacité e t l’efficience de l’exécution de ses mandats ; 8. Demande à la FNUOD, dans la limite des capacités et des ressources existantes, aux États Membres et aux parties concernées de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de l ’ensemble du personnel de la FNUOD, conformément à la résolution 2518 (2020) , en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID -19 ; 9. Se félicite que la FNUOD continue de s’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans la zone de limitation du secteur bravo lorsqu’elle aura estimé que les conditions le permettent, et se félicite de la coopération qui existe entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fourniture d’une protection adéquate de la Force, fondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone ; 10. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neu tralisation des engins explosifs improvisés et un système de détection et d’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations app ropriées avec les parties, et note, à cet égard, que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 11. Encourage les parties à l’Accord sur le dégagement à collaborer de maniè re constructive afin de faciliter, en coopération avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci dans la zone de séparation, en tenant compte des accords en vigueur ; 12. Engage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l’examen indépendant mené en 2018 en vue d’améliorer la performanc e de la Force et l’exécution de son mandat ; 13. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que, dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, et déclare de nouveau être favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permet te la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’ONU d’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dans sa résolution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d’évaluation de la performance et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du S/RES/2530 (2020) 5/5 20-08610 personnel de police de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUOD et de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, réellement et effectivemen t à tous les aspects des opérations ; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de la FNUOD, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mission et le p ersonnel d’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu’il lui soumettra, des progrès faits par la mission à cet égard, notamment en lui rendant compte de la date à laquelle ont débuté les examens prescrits dans la résolution 2272 (2016) , des délais convenus et de leur résultat, souligne qu’il fa ut prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays fournisseu rs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le d éploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la mission et, lorsqu’il existe des preuves crédibles que l eurs unités ont commis des actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique, de prendre les mesures nécessaires pour enquêter sur les allégations, faire en sorte que les auteurs répondent de leurs actes et rapatrier les unités ; 15. Décide de renouveler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2020 , et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 16. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2531 (2020)
IntituléLa situation au Mali Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/613) et les détails du vote (S/2020/625)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2531(2020)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2532 (2020)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales  Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/632) et les détails du vote (S/2020/638)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2532(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2532 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 1er juillet 2020 20-08831 (F) *2008831* Résolution 2532 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 1er juillet 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant qu’il a la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Se déclarant gravement préoccupé par les conséquences dévastatrices de la pandémie de COVID -19 dans le monde entier, en particulier dans les pays ravagés par un conflit armé, sortant d’un conflit ou en proie à une crise humanitaire, Conscient que la violence et l’instabilité qui règnent dans les situations de conflit peuvent exacerber la pandémie et que, réciproquement, la pandémie peut aggraver les conséquences humanitaires néfastes des situations de conflit, Conscient que les acquis obtenus par les pays en transition et les pays sorta nt d’un conflit en matière de consolidation de la paix et de développement risquent d’être réduits à néant par la pandémie de COVID -19, Soulignant que la lutte contre la pandémie nécessite un renforcement de la coopération et de la solidarité nationales, régionales et internationales, ainsi qu’une action internationale coordonnée, inclusive, globale et mondiale, l’Organisation des Nations Unies jouant à cet égard un rôle de coordination essentiel, Remerciant le personnel national et international de santé et de secours humanitaire pour la contribution qu’il ne cesse d’apporter à la lutte pressante contre la pandémie de COVID -19 et pour le dévouement dont il fait preuve, Conscient des efforts déployés par le Secrétaire général et des mesures qu’il propose pour faire face aux effets que pourrait avoir la pandémie de COVID -19 sur les pays touchés par un conflit, en particulier son appel en faveur d’un cessez -le-feu mondial immédiat, Ayant examiné la résolution 74/270 intitulée « Solidarité mondiale dans la lutte contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID -19) » adoptée par l’Assemblée générale le 2 avril 2020 , Prenant acte du lancement, par l’Organisation des Nations Unies, du Plan de réponse humanitaire global COVID -19, qui place les personnes au centre des mesures d’intervention, S/RES/2532 (2020) 20-08831 2/2 Jugeant que l’ampleur sans précédent de la pandémie de COVID -19 risque de menacer le maintie n de la paix et de la sécurité internationales, 1. Exige la cessation générale et immédiate des hostilités dans toutes les situations dont il est saisi et soutient les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et ses représentants et envoyés spéciaux ; 2. Demande à toutes les parties à des conflits armés de prendre part immédiatement à une pause humanitaire durable pendant au moins 90 jours consécutifs, de façon à permettre l’acheminement sûr, sans entrave et durable de l’aide humanitaire, la fourniture des services y afférents par des intervenants humanitaires impartiaux, dans le respect des principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, et les évacuations médicales, conformément au droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit des réfugiés selon qu’il convient ; 3. Déclare que la cessation générale et immédiate des hostilités et la pause humanitaire ne s’appliqueront pas aux opérations militaires dirigées contre l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al-Qaida et le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida ou à l’EIIL, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a désignés c omme tels ; 4. Prie le Secrétaire général de contribuer à faire en sorte que toutes les entités compétentes du système des Nations Unies, y compris les équipes de pays des Nations Unies, compte tenu des mandats de chacune, accélèrent leurs interventions face à la pandémie de COVID -19, l’accent étant mis sur les pays qui en ont besoin, y compris ceux en proie à un conflit armé ou à une crise humanitaire ; 5. Prie le Secrétaire général de le tenir informé des efforts déployés par l’Organisation des Nation s Unies pour faire face à la pandémie de COVID -19 dans les pays en proie à un conflit armé ou à une crise humanitaire, ainsi que des effets qu’a la pandémie sur la capacité des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales de s’acq uitter des tâches prioritaires qui leur incombent ; 6. Prie également le Secrétaire général de donner pour instruction aux opérations de maintien de la paix de fournir, dans le respect de leurs mandats et compte tenu de leurs capacités, un appui aux autor ités du pays hôte dans les efforts qu’elles déploient pour contenir la pandémie, dans le but en particulier de faciliter l’accès humanitaire, y compris aux personnes déplacées et aux camps de réfugiés, et de permettre les évacuations médicales, et prie le Secrétaire général et les États Membres de prendre toutes les mesures appropriées pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de tous les membres de personnel des Nations Unies participant aux opérations de paix des Nations Unies, tout en assurant la continuité des opérations, ainsi que toutes autres mesures pour former le personnel de maintien de la paix aux questions liées à la prévention de la propagation de la COVID -19 ; 7. Reconnaît le rôle essentiel que les femmes jouent dans la lutte contre la COVID -19, ainsi que les effets négatifs et disproportionnés, notamment sur le plan socio -économique, que la pandémie a sur les femmes et les filles, les enfants, les réfugiés, les personnes déplacées, les personnes âgées et les personnes handicapées, et demande que des actions concrètes soient entreprises pour minimiser ces effets et faire en sorte que les femmes et les jeunes participent pleinement et véritablement, sur un pied d’égalité, à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une riposte appropriée et du rable à la pandémie ; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2533 (2020)
IntituléLa situation au Moyen-Orient  Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/698) et les détails du vote (S/2020/702)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2533(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2533 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juillet 2020 20-09385 (F) *2009385* Résolution 2533 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 11 juillet 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) , 2139 (2014) , 2165 (2014 ), 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2286 (2016) , 2332 (2016) , 2336 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) et 2504 (2020) et les déclarations de sa présidence des 3 août 2011 (S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 (S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 (S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 (S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 (S/PRST/2015/10 ), 17 août 2015 (S/PRST/2015/15 ) et 8 octobre 2019 (S/PRST/2019/12 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Considérant que la situation humanitaire catastrophique qui règne en Syrie continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Exige que l’ensemble des disposit ions de ses résolutions sur la question, notamment les résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) et 2504 (2020) , soient appliquées sans délai ; 2. Décide de reconduire les mesures visées aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) pour une période de douze mois, à savoir jusqu’au 10 juillet 2021 , à l’exclusion des dispositions concernant les points de passage de Ramta, de Yaaroubiyé et de Bab el -Salam ; 3. Prie le Secrétaire général de lui faire le point de la situation chaque mois et de lui soumettre régulièrement, et au moins tous les 60 jours, un rapport sur l’application des résolutio ns 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) et de la présente résolution ainsi que sur le respect d e leurs dispositions par toutes les parties concernées en Syrie, et le prie également de continuer de lui faire part, dans ses rapports, de l’évolution d’ensemble de l’accès des agents humanitaires des Nations Unies à travers les frontières et les lignes d e front, et de lui communiquer des informations détaillées sur l’aide humanitaire fournie dans le cadre des opérations S/RES/2533 (2020) 20-09385 2/2 humanitaires transfrontières des entités des Nations Unies, y compris le nombre de bénéficiaires, les lieux de livraison de l’aide au niveau d es districts et le volume et la nature des articles livrés ; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2534 (2020)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2534(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2534 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juillet 2020 20-09481 (F) *2009481* Résolution 2534 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8747e séance , le 14 juillet 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2175 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2342 (2017) , 2402 (2018) , 2451 (2018) , 2452 (2019) , 2481 (2019) , 2505 (2020) et 2511 (2020) ainsi que les déclarations de sa présidence relatives au Yémen, en date du 15 février 2013, du 29 août 20 14, du 22 mars 2015, du 25 avril 2016, du 15 juin 2017 et du 15 mars 2018, Ayant examiné les lettres que le Secrétaire général a adressées le 31 décembre 2018, le 12 juin 2019, le 14 octobre 2019 et le 15 juin 2020 à sa présidence, en application de ses r ésolutions 2451 (2018) et 2452 (2019) , Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territor iale du Yémen et son engagement à soutenir le peuple yéménite, Rappelant qu’il a approuvé l’accord conclu en Suède par le Gouvernement yéménite et les hout histes concernant la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa (l’Accord sur Hodeïda) et demandant de nouveau aux parties de l’appliquer, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 juillet 2021 le mandat de la Mission des Nations Unies en ap pui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), chargée de faciliter l’application de l’Accord sur la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l’Accord de Stockholm, dont le texte a été distribué sous la cote S/2018/1134 ; 2. Décide que, pour aider les parties à s’acquitter des engagements qu’elles ont pris dans l’Accord sur Hodeïda, la Mission sera chargée du mandat suivant : a) diriger le Comité de coordination du redéploi ement et assurer son fonctionnement, avec l’assistance d’un secrétariat composé de personnel des Nations Unies, en vue de superviser le cessez -le-feu, le redéploiement des forces et les opérations de déminage dans l’ensemble de la province de Hodeïda ; b) surveiller le respect, par les parties, du cessez -le-feu dans la province de Hodeïda et le redéploiement mutuel des forces à l’extérieur de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa ; S/RES/2534 (2020) 20-09481 2/2 c) collaborer avec les parties pour que la sécurité de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa soit assurée par les forces de sécurité locales, dans le respect de la loi yéménite ; d) faciliter et coordonner l’appui qu’apporte l’Organisation des Nations Unies en vue d’ aider les parties à appliquer intégralement l’Accord sur Hodeïda ; 3. Approuve de nouveau les propositions du Secrétaire général relatives à la composition et aux aspects opérationnels de la Mission qui figurent dans l’annexe de la lettre qu’il a adressée , le 31 décembre 2018, à son président, et note que la Mission sera dirigée par le Président du Comité de coordination du redéploiement, qui aura rang de Sous -Secrétaire général et fera rapport au Secrétaire général par l’intermédiaire de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen et de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix ; 4. Souligne qu’il importe d’établir une collaboration et une coordination étroites entre toutes les entités des Nations Un ies présentes au Yémen, notamment le Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice de l’action humanitaire et l’équipe de pays des Nations Unies au Yémen, la Mission et le Mécanisme de vérific ation et d’inspection des Nations Unies, afin d’éviter le chevauchement des tâches et de tirer le meilleur parti des ressources existantes ; 5. Prie le Secrétaire général de déployer rapidement l’ensemble de la Mission, en tenant compte de l’impact de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), et demande aux parties à l’Accord sur Hodeïda de fournir un appui à l’Organisation des Nations Unies comme le prévoit le document S/2019/28 , notamment en garantis sant la sûreté, la sécurité et la santé du personnel de la Mission et l’entrée et la circulation dans le pays, sans entrave ni retard, du personnel et du matériel de la Mission, des vivres et des articles de première nécessité ; 6. Prie les États Membres, en particulier les États voisins, d’apporter leur appui à l’Organisation des Nations Unies, selon qu’il convient, de sorte que la Mission s’acquitte de son mandat ; 7. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, chaque mois, des progrès accomplis da ns l’application de la présente résolution et de tout acte de quelque partie que ce soit qui ferait obstacle au bon fonctionnement de la Mission, et de l’application de la résolution 2451 (2018) , y com pris d’éventuels manquements de toute partie ; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire un point complémentaire sur la Mission au moins un mois avant la date à laquelle le mandat de la Mission doit venir à expiration ; 9. Décide de rester act ivement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2535 (2020)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2535(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2535 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juillet 2020 20-09488 (F) *2009488* Résolution 2535 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8748e séance, le 14 juillet 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement à l’application intégrale des rés olutions 2250 (2015) et 2419 (2018) et de la déclaration de sa présidence datée du 12 décembre 2019 (S/PRST/2019/15 ), Rappelant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1889 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) , 2122 (2013) , 2242 (2015) , 2467 (2019) et 2493 (2019) sur les femmes, la paix et la sécurité, ainsi que toutes les déclarations de sa présidence sur la question, Rappelant également ses résolutions 1265 (1999) , 1674 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, Rappelant en outre ses résolutions 1645 (2005) , 2282 (2016) et 2413 (2018) sur le dispositif de consolidation de la paix et les déclarations de sa présidence S/PRST/2012/29 et S/PRST/2015/2 sur la consolidation de la paix apr ès les conflits et S/PRST/2016/12 sur la consolidation et la pérennisation de la paix, Rappelant ses résolutions sur la lutte antiterroriste, notamment les résolutions 2178 (2014) , 2195 (2014) , 2354 (2017) , 2395 (2017) 2396 (2017) , 2462 (2019) et 2482 (2019) , et les déclarations S/PRST/2015/11 et S/PRST/2020/5 de sa présidence, Réaffirmant qu’il importe de promouvoir la capacité de l’Organisation des Nations Unies de tenir sa résolution fondatrice de préserver et de soutenir les générations futures face au fléau de la guerre et de mettre l’accent sur la diplomatie préventive, la médiation et les bons offices, et le maintien, la consolidation et la pérennisation de la paix, Réaffirmant que les jeunes apportent une contributio n importante et positive au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité, à la prévention et au règlement des conflits et, singulièrement, pour ce qui est de la stabilisation, de l’inclusivité et de la réussite des activités de maintien et de co nsolidation de la paix, Conscient que le monde n’a jamais compté autant de jeunes qu’aujourd’hui et que les jeunes constituent souvent la majorité de la population des pays touchés par des conflits armés, Notant que, dans la présente résolution, le terme « jeune » s’entend de toute personne âgée de 18 à 29 ans, et notant également que la définition de ce terme peut S/RES/2535 (2020) 20-09488 2/7 varier d’un pays à l’autre et à l’échelle internationale, y compris celle qui résulte des résolutio ns 50/81 et 56/117 de l’Assemblée générale, Ayant à l’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et le fait que celle -ci lui co nfie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Constatant avec préoccupation que, dans la population civile, les jeunes représentent une forte proportion des personnes qui subissent les effets des conflits armé s, y compris comme réfugiés et déplacés, et que le fait qu’ils soient privés d’accès à une éducation de qualité et de perspectives économiques est fortement préjudiciable à l’instauration durable de la paix et à la réconciliation, Considérant que les jeun es devraient prendre une part active à l’instauration d’une paix durable et œuvrer à la justice et à la réconciliation, et que l’importance démographique de la jeunesse actuelle est un atout qui peut contribuer à instaurer durablement la paix et la prospér ité économique, si tant est que des politiques inclusives soient en place, Considérant que la protection de tous les jeunes, en particulier les jeunes femmes, les jeunes réfugiés et les jeunes déplacés, dans les situations de conflit armé et d’après confl it et leur participation au processus de paix peuvent contribuer grandement au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité internationales et devraient figurer en bonne place dans toute stratégie globale tendant à régler des conflits et à bâtir la paix, Mettant l’accent sur l’importance que revêt une approche globale de la consolidation et de la pérennisation de la paix, reposant en particulier sur la prévention des conflits et l’élimination de leurs causes profondes, à tous les stades des conf lits, Réaffirmant qu’il revient en premier lieu aux autorités et aux gouvernements nationaux de recenser, de déterminer et de cibler les priorités, les stratégies et les activités axées sur la consolidation et la pérennisation de la paix et que l’inclusiv ité, notamment la participation pleine, effective et véritable des jeunes, sans discrimination d’aucune sorte, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de handicap, de religion ou de conviction, d’opinion politique ou autre, d’origine nationale o u sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation, est essentielle pour faire avancer les processus locaux, nationaux, régionaux et internationaux de consolidation de la paix et servir les objectifs en la matière, de sorte que les besoins de tous les groupes de la société soient pris en compte, Réaffirmant que les jeunes peuvent jouer le rôle important d’agents du changement dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, Conscient que subsistent de s difficultés fondamentales, notamment des obstacles structurels qui entravent la participation des jeunes, en particulier des jeunes femmes, et leur capacité à influencer la prise de décisions, les violations de leurs droits humains et l’insuffisance des investissements visant à faciliter l’inclusion, en particulier par une éducation de qualité, Reconnaissant l’importance du cinquième anniversaire de la résolution 2250 (2015) , du vingtième anniversair e de la résolution 1325 (2000) , de l’examen du dispositif de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations Unies, du lancement de la décennie d’action en faveur des objectifs de développement durable, du vingt -cinquième anniversaire du Programme d’action de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes, du soixante -quinzième anniversaire de l’Organisation des Nations Unies et du cinquième anniversaire de l’adoption des objectifs de S/RES/2535 (2020) 3/7 20-09488 développem ent durable, lesquels événements offrent une occasion privilégiée de mettre en lumière le rôle inestimable des jeunes et de faire mieux entendre leurs voix et leurs perspectives dans la construction du monde et de son avenir, Prenant note de ce que les go uvernements et les organisations régionales et internationales font pour mobiliser les jeunes au service de la consolidation et de la pérennisation de la paix, Conscient de l’importance de la société civile, y compris des organisations locales de la socié té civile, des jeunes, des femmes et des artisans de la consolidation de la paix et, le cas échéant, du secteur privé, des milieux universitaires, des groupes de réflexion, des médias, des personnalités culturelles, des responsables du monde de l’éducation et des chefs religieux dans les efforts visant à consolider et à pérenniser la paix, notamment en sensibilisant l’opinion aux menaces du terrorisme et en y faisant face plus efficacement, Prenant note avec satisfaction de la Stratégie des Nations Unies pour la jeunesse proposée par le Secrétaire général, laquelle fixe une feuille de route pour le système des Nations Unies qui comprend une priorité axée spécifiquement sur la consolidation de la paix et le renforcement de la résilience directement inspirée des résolutions 2250 (2015) et 2419 (2018) , Conscient des difficultés que rencontrent les jeunes, en particulier les jeunes femmes, et qui les exposent à des risques particuliers, notamment les inégalités entre les sexes qui perpétuent la discrimination et la violence sous toutes leurs formes, soulignant que la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes est essentielle pour la participation pleine, égale et véritable des femmes à tous les stades des processus de paix, étant donné le rôle crucial qu’elles jouent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, et réaffirmant le rôle déterminant que les femmes peuvent jouer dans la reconstitution du tissu social des pays sortant d’un conflit et dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de le ndemain de conflit de manière que leur optique et leurs besoins soient pris en compte, Réaffirmant le droit à l’éducation et sa contribution à la paix et à la sécurité, estimant qu’une éducation et une formation inclusives représentent l’investissement le plus important que les États puissent faire dans leurs politiques pour assurer l’épanouissement immédiat et à long terme des jeunes, et réaffirmant que l’accès de tous à un enseignement scolaire et non scolaire équitable et de qualité est important en ce qu’il permet aux jeunes d’acquérir les compétences dont ils ont besoin et de renforcer leurs aptitudes, Prenant note du premier rapport du Secrétaire général en date du 2 mars 2020 (S/2020/167 ) et des reco mmandations qui y sont formulées, et prenant acte de l’étude indépendante sur les jeunes et la paix et la sécurité, intitulée « Les absents de la paix », 1. Demande à tous les acteurs concernés d’envisager des moyens d’accroître la représentation inclusiv e des jeunes dans la prévention et le règlement des conflits, ainsi que dans la consolidation de la paix, y compris lors de la négociation ou de la mise en œuvre d’accords de paix, et d’assurer la participation pleine, effective et véritable des jeunes, sa chant que la marginalisation de la jeunesse est préjudiciable à l’établissement d’une paix durable ; 2. Réaffirme l’obligation faite aux États de respecter, de promouvoir et de protéger les droits humains et les libertés fondamentales de tous les individu s, y compris des jeunes, de garantir l’égalité d’accès à la justice et de préserver l’intégrité des institutions garantes de l’état de droit, ainsi que d’offrir aux jeunes qui S/RES/2535 (2020) 20-09488 4/7 œuvrent en faveur de la paix et de la sécurité un environnement porteur et sûr, notamment en protégeant l’espace civique et politique et en condamnant les discours de haine et les incitations à la violence ; 3. Exhorte toutes les parties à un conflit armé à protéger les civils, y compris les jeunes, et à s’acquitter pleinement de leu rs obligations découlant du droit international, en particulier les Conventions de Genève de 1949 et les Protocoles additionnels de 1977 s’y rapportant ; 4. Engage instamment les États Membres à protéger les jeunes de la violence en période de conflit arm é, et exhorte toutes les parties à éliminer toutes les formes de violence sexuelle et fondée sur le genre ainsi que la traite des êtres humains ; 5. Demande instamment aux États Membres de faciliter la mise en place d’un environnement inclusif, sûr, favor able et tenant compte des questions de genre dans lequel les jeunes qui agissent, y compris les jeunes de tous milieux, sont reconnus et bénéficient de l’appui et de la protection nécessaires pour mener des activités de lutte contre la violence, aider à re nforcer la cohésion sociale et faire leur travail en toute indépendance et sans ingérence indue, y compris dans les situations de conflit armé, et de procéder à des enquêtes approfondies et impartiales sur les menaces et les actes de harcèlement et de viol ence qui les visent afin de veiller à ce que les auteurs de tels actes soient traduits en justice ; 6. Demande à tous les États Membres de s’acquitter de leurs obligations respectives de mettre fin à l’impunité et les engage à mener des enquêtes et à exercer des poursuites contre quiconque est responsable de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et d’autres crimes odieux sur la personne de civils, y compris les jeunes ; 7. Souligne qu’il importe d’offrir aux jeunes des possibilité s de renforcer leur résilience face à la radicalisation de la violence et au recrutement de terroristes en mettant en place des politiques en faveur des jeunes, tout en s’acquittant des obligations pertinentes découlant du droit international, en particuli er du droit international des droits de l’homme et du droit international humanitaire, pour contribuer au succès de la lutte antiterroriste ; 8. Souligne qu’il importe de concevoir des politiques pour la jeunesse qui viennent renforcer les activités de c onsolidation de la paix et notamment favoriser le développement économique et social, appuyer les projets de développement de l’économie locale et offrir aux jeunes des perspectives d’emploi et de formation technique, en stimulant l’éducation, l’esprit d’e ntreprise et l’engagement politique constructif de la jeunesse ; 9. Constate que les espaces numériques offrent des possibilités de participation innovantes en faveur du dialogue, de la responsabilité et de la transparence de la prise de décision, y compris dans les contextes de conflit, mais que les inégalités en matière d’accès aux technologies restent très répandues et qu’Internet et les médias sociaux peuvent être utilisés pour répandre de fausses informations et des idéologies terroristes et menacer et attaquer de jeunes militants, constate avec inquiétude que, dans une sociét é mondialisée, les terroristes et leurs partisans utilisent de plus en plus l’informatique et les communications à des fins terroristes et engage les États Membres, agissant dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et des autres obligations que leur impose le droit international, à coopérer pour empêcher les terroristes d’exploiter la technologie, les moyens de communication et d’autres ressources en vue de la commission d’actes de terrorisme ; 10. Considère que la participation véritable des jeunes à la planification et à la conduite de l’action humanitaire est essentielle pour améliorer l’efficacité de l’aide S/RES/2535 (2020) 5/7 20-09488 humanitaire et que les jeunes jouent un rôle privilégié dans le renforcement des capacités nationales, locales et communa utaires nécessaires dans les situations de conflit et d’après conflit pour se préparer et faire face aux phénomènes météorologiques et aux catastrophes naturelles de plus en plus fréquents et graves, ainsi qu’aux défis de santé publique qui pèsent sur la v ie et l’avenir des jeunes, y compris la pandémie de COVID -19, et engage à cet égard les États Membres à soutenir et à intégrer les jeunes dans les processus de décision y relatifs ; 11. Demande aux États Membres de prendre les mesures appropriées pour faciliter la réadaptation physique et psychologique et la réinsertion sociale des jeunes ayant survécu à un conflit armé, y compris des jeunes handicapés, et des personnes ayant survécu à des violences sexuelles liées à un conflit, en leur donnant accès, entr e autres, à une éducation de qualité, à un appui financier et à une formation pratique, telle que la formation professionnelle, afin de leur permettre de reprendre une vie normale sur les plans social et économique ; 12. Demande également aux États Membre s de protéger les établissements d’enseignement contre toute forme de violence, de veiller à ce que ceux -ci soient accessibles à tous les jeunes, y compris aux jeunes marginalisés, et de prendre des mesures pour permettre aux jeunes femmes d’exercer, dans des conditions d’égalité, leur droit à l’éducation ; 13. Demande en outre aux États Membres de prendre des mesures pour encourager la participation véritable des jeunes à la reconstruction des zones dévastées par les conflits, venir en aide aux réfugiés, aux déplacés et aux victimes des conflits, et promouvoir la paix, la réconciliation et le relèvement ; 14. Engage les États Membres et les organisations régionales et sous - régionales à élaborer et à mettre en œuvre des politiques et des programmes en fave ur de la jeunesse et à faciliter la participation constructive des jeunes, notamment par des plans d’action locaux, nationaux et régionaux relatifs aux jeunes et à la paix et à la sécurité, dotés de ressources suffisantes et élaborés dans un cadre particip atif, en particulier avec les jeunes et les organisations de jeunes, et à en assurer l’application, les jeunes étant associés au suivi, à l’évaluation et à la coordination ; 15. Se félicite des efforts déployés par la Commission de consolidation de la paix pour faire progresser le programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité et de son engagement accru en faveur des jeunes artisans de la consolidation de la paix, et pour aborder, dans les débats qu’elle tient et les conseils qu’elle dispense, les moyens d’intégrer véritablement les jeunes dans les initiatives nationales, régionales et internationales de consolidation et de pérennisation de la paix, tout en réaffirmant le principe de la prise en main et de la direction des activités de consolida tion de la paix par les pays concernés, et invite la Commission à continuer de soutenir le rôle important que jouent les jeunes dans la consolidation de la paix et de favoriser la participation des organisations dirigées par des jeunes et la prise en compte de leurs opinions dans les efforts de planifica tion et de stabilisation visant à consolider et à pérenniser la paix et à continuer de porter chaque année à son attention ses observations et ses conseils, selon qu’il conviendra ; 16. Demande aux États Membres, aux organisations régionales et aux organi sations des Nations Unies, y compris aux missions de maintien de la paix et aux missions politiques spéciales, de coordonner et d’accroître leur participation à la mise en œuvre des résolutions 2250 (2 015) et 2419 (2018) et de la présente résolution, notamment par un partenariat inclusif avec les jeunes, et de mobiliser des capacités propres dans le domaine des jeunes et de la paix et de la sécurité , et engage à cet égard le Bureau de l’Envoyée du Secrétaire général pour la jeunesse à promouvoir la coordination et la cohérence des activités relatives à la jeunesse, à la paix et à la S/RES/2535 (2020) 20-09488 6/7 sécurité dans l’ensemble des organismes des Nations Unies dans le ca dre du suivi de la mise en œuvre de la présente résolution et des résolutions 2250 (2015) et 2419 (2018) ; 17. Invite les États Membres à envisag er d’augmenter, selon qu’il conviendra, le financement de la mise en œuvre du programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité, notamment en mettant des ressources à la disposition des organisations dirigées par les jeunes ou axées sur la jeuness e ; 18. Exprime son intention de continuer, le cas échéant, à inviter la société civile, y compris les organisations dirigées par des jeunes et les jeunes artisans de la consolidation de la paix, à lui présenter des exposés sur les considérations propres à tel ou tel pays et dans tel ou tel domaine thématique et d’ajouter au programme de ses missions sur le terrain la tenue de débats interactifs et inclusifs avec les jeunes, les organisations dirigées par des jeunes et les jeunes artisans de la consolidati on de la paix ; 19. Reconnaît l’action menée par l’Envoyée du Secrétaire général pour la jeunesse et de son bureau, ainsi que par les entités compétentes des Nations Unies, des rapporteurs, des envoyés spéciaux et représentants du Secrétaire général et de s coordonnateurs résidents, pour mettre en œuvre le programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité, compte tenu des cinq éléments essentiels définis dans la résolution 2250 (2015) , à savoir la participation, la protection, la prévention, le désengagement et la réinsertion, notamment en veillant à ce que le rôle essentiel des jeunes dans la promotion de la paix et de la sécurité soit pleinement reconnu et soutenu, et engage ces acteurs à cont inuer d’améliorer leur coordination et leur interaction concernant le rôle et les besoins des jeunes au cours et au lendemain des conflits, y compris avec les organisations régionales ; 20. Prie le Secrétaire général et ses envoyés spéciaux de prendre en considération les vues des jeunes dans les débats sur le maintien de la paix et de la sécurité, la consolidation et la pérennisation de la paix, et de faciliter la participation pleine, effective et véritable des jeunes à la prise de décisions, en accordan t une attention particulière à l’inclusion des jeunes femmes, sans distinction ou discrimination d’aucune sorte ; 21. Prie également le Secrétaire général de fournir des orientations à toutes les missions de maintien de la paix et autres missions des Nati ons Unies sur la mise en œuvre du programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité, et demande instamment à toutes ces missions d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies adaptées au contexte sur les jeunes et la paix et la sécurité, en tena nt compte de leurs mandats respectifs ; 22. Prie en outre le Secrétaire général d’élaborer expressément des orientations sur la protection des jeunes, notamment de celles et ceux qui participent à l’action menée par l’Organisation des Nations Unies dans l e domaine de la paix et de la sécurité et dans le cadre du nouveau programme commun de protection du système des Nations Unies ; 23. Engage le Secrétaire général et les entités compétentes des Nations Unies à mettre en place des mécanismes internes au sein du système des Nations Unies en vue d’élargir la participation des jeunes aux travaux des organisations des Nations Unies, à redoubler d’e fforts pour améliorer le renforcement des capacités et l’élaboration d’orientations techniques, et à intégrer le programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité dans les documents de stratégie et de planification, les analyses de conflit, les ca dres, les initiatives et les outils d’orientation de l’Organisation des Nations Unies, aux niveaux mondial, régional et national, notamment par la désignation de points focaux pour la jeunesse, en exploitant les S/RES/2535 (2020) 7/7 20-09488 ressources humaines existantes, en vue de la mise en œuvre du programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité dans le cadre de leurs mandats respectifs ; 24. Prie le Secrétaire général de faire figurer des informations et des recommandations sur les questions intéressant les jeunes, dans le contexte des conflits armés, y compris sur les progrès réalisés en matière de participation des jeunes aux processus de paix, dans les rapports sur tel ou tel thème ou sur telle ou telle zone géographique et dans les exposés qu’il lui présente régulièr ement, et d’y inclure des données ventilées sur les jeunes dans la limite des mandats existants ; 25. Prie également le Secrétaire général de veiller, dans les limites des ressources disponibles, à ce que les moyens, savoirs et savoir -faire en place perme ttent aux jeunes et aux organisations de jeunes de s’investir dans des actions de consolidation et de pérennisation de la paix aux niveaux local, national, régional et international, et à ce que des activités relatives aux programmes soient prévues en vue d’accélérer la mise en œuvre du programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité ; 26. Prie en outre le Secrétaire général de lui présenter un rapport biennal sur l’application de la présente résolution et des résolutions 2250 (2015) et 2419 (2018) ; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2536 (2020)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2536(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2536 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2020 20-10201 (F) *2010201* Résolution 2536 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8750e séance le 28 juillet 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse sur la situation en République centrafricaine, Se félicitant des efforts faits par les autorités centrafricaines, en coordination avec leurs partenaires internationaux, pour faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment le déploiement en cours des forces de défense et de sécurité centrafricaines, et les encourageant à mettre en œuvre leur plan national de défense, le co ncept d ’emploi des forces et la politique nationale de sécurité, et sachant que les autorités centrafricaines ont besoin de former et d ’équiper de toute urgence leurs forces de défense et de sécurité pour être en mesure d ’apporter une réponse proportionnée aux menaces contre la sécurité de l ’ensemble des citoyens de la République centrafricaine, Se félicitant également de l ’engagement dont font preuve les autorités centrafricaines et leurs partenaires internationaux et des progrès qu ’ils ont accomplis vers la réalisation des objectifs de référence aux fins du réexamen des mesures d’embargo sur les armes, notamment de leur suspension ou de leur levée progressive, définis dans la déclaration de son président en date du 9 avril 2019 ( S/PRST/2019/3 ) (« les principaux objectifs de référence »), et prenant note de la lettre que les autorités centrafricaines ont adressée à son président ( S/2020/57 ), Soulignant qu’il importe que les autorités centrafricaines accomplissent les principaux objectifs de référence afin de faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement e t les réformes nécessaires de la gestion des armes et des munitions, et encourageant les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts et à continuer de progresser à cet égard , Rappelant que les livraisons d ’armes, de munitions et de matériel milit aire et la fourniture d ’une assistance technique ou d ’une formation à l ’intention des forces de sécurité centrafricaines et exclusivement destinées à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine ou à être utilisée s dans le cadre de celui -ci, de la part des États Membres et des organisations internationales , régionales et sous -régionales devront être affectées uniquement à l ’usage indiqué dans les notifications et les demandes de dérogation pertinentes, et soulignan t leur contribution au renforcement des institutions du secteur de la sécurité centrafricaines, S/RES/2536 (2020) 20-10201 2/5 à la réponse aux besoins spécifiques des forces de défense et de sécurité centrafricaines et à l ’appui à l ’extension progressive de l ’autorité de l ’État, Insis tant sur la nécessité pour les autorités centrafricaines de veiller à la protection physique, au contrôle, à la gestion, à la traçabilité et à la redevabilité des armes, des munitions et du matériel militaire qui leur ont été transférés , Se félicitant du rapport du Secrétaire général du 16 juin 2020 ( S/2020/545 ) présenté en application de la résolution 2499 (2019) , Prenant note de la lettre du Secrétaire général datée du 30 juin 2020 adressée au Président du Conseil de sécurité (S/2020/622 ) conformément au paragraphe 13 de la résolution 2507 ( 2020) et du rapport des autorités centrafricaines adressé au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine (« le Comité ») conformément au par agraphe 12 de la résolution 2507 (2020) , Prenant note également du rapport final (S/2020/662 ) du Groupe d ’experts sur la République centrafricaine créé en application de la résolution 2127 (2013) , dont le mandat a été élargi par la résolution 2134 (2014) et prorogé en application de la résolution 2507 (2020) (« le Groupe d ’experts »), et prenant note également des recommandations du Groupe d ’experts, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sé curité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, jusqu ’au 31 juillet 2021, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs nationaux, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d ’aéronefs immatriculés chez eux, d ’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que de toute assistance technique ou formation et de toute aide f inancière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l ’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériel connexe, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que ces mesures ne s ’appliquent pas : a) aux fournitures destinées exclusivement à l ’appui de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et aux missions de formation de l ’Union europ éenne déployées en République centrafricaine, aux forces françaises dans les conditions prévues au paragraphe 52 de la résolution 2499 (2019) , et aux forces d ’autres États Membres qui assurent une form ation ou prêtent assistance sur notification préalable conformément à l ’alinéa b) du paragraphe 1 ci -après, ou à leur utilisation par ces missions et forces ; b) aux livraisons de matériel non létal et à la fourniture d ’une assistance, y compris les activités de formation opérationnelle et non opérationnelle dispensée aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, exclusivement destinés à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine, ou à être utilisés dans le cadre de celui -ci, en coordination avec la MINUSCA, et sur notification préalable au Comité, et demande à la MINUSCA de lui faire rapport sur la contribution de cette dérogation au processus de réforme du secteur de la sécurité, dans le cadre des rapports périodiques qu ’elle lui soumet ; S/RES/2536 (2020) 3/5 20-10201 c) aux fournitures apportées en République centrafricaine par les forces soudanaises ou tchadiennes pour leur usage exclusif dans le cadre des patrouilles internationales de la force tripartite créée le 23 mai 2011 à Khartoum par la République centrafricaine, le Soudan et le Tchad, pour renforcer la sécurité dans leurs zones fro ntalières communes, en coopération avec la MINUSCA, telles qu’approuvées préalablement par le Comité ; d) aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l ’assistance technique ou à la form ation connexes, sur notification préalable au Comité ; e) aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias, les agents humanitaires et d ’aide au développement et le personnel associé ; f) aux livraisons d ’armes légères et autre matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles inte rnationales qui assurent la sécurité dans l ’aire protégée du Trinational de la Sangha et par les gardes forestiers armés du Projet Chinko et du Parc national de Bamingui -Bangoran afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d ’ivoire et d ’armes, et d ’autres activités contraires au droit interne de la République centrafricaine ou aux obligations que lui impose le droit international, dont le Comité aura préalablement reçu notification ; g) aux livraisons d ’armes de calibre égal ou inférieur à 14,5 mm et de munitions et composants spécialement conçus pour ces armes, de véhicules militaires terrestres non armés et de véhicules militaires terrestres montés d ’armes de calibre égal ou inférieur à 14,5 mm et leurs pièces détachées, et de lance -roquette de ty pe RPG et de munitions spécialement conçues pour ces armes, et à la fourniture d ’une assistance connexe, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l ’appui à celle -ci, dont le Comité aura préalablement reçu notification ; h) aux livraisons d ’armes et autre matériel létal connexe qui ne sont pas énumérés à l ’alinéa g) du paragraphe 1 de la présen te résolution, et à la fourniture d’une assistance connexe, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécu rité ou de l ’appui à celle -ci, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; i) aux autres ventes ou livraisons d ’armes et de matériel connexe, ou à la fourniture d ’une assistance ou de personnel, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; 2. Décide qu’il incombe au premier chef à l ’État Membre fournisseur de donner notification au Comité et que cette notification doit avoir lieu au moins 20 jours avant la livraison de tout matériel autorisé en application des alinéas d), f) et g) du paragr aphe 1 de la présente résolution, et déclare qu’il incombe au premier chef à l’organisation internationale, régionale ou sous -régionale fournisseuse de donner notification au Comité et que cette notification doit être donnée au moins 20 jours avant la livr aison de tout matériel autorisé en application des alinéas d), f) et g) du paragraphe 1 de la présente résolution ; 3. Décide de reconduire jusqu ’au 31 juillet 2021 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 4 et 5 de la résolution 2488 (2019) et au paragraphe 2 de la résolution 2399 (2018) , et rappelle les paragraphes 8 et 9 de la résolution 2488 (2019) ; S/RES/2536 (2020) 20-10201 4/5 4. Décide également de reconduire jusqu ’au 31 juillet 2021 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 9, 14 et 16 à 19 de la résolution 2399 (2018) et prorogée s par le paragraphe 4 de la résolution 2507 (2020) , et rappelle les paragraphes 10 à 13 et 15 de la résolution 2399 (2018) ; 5. Réaffirme que les mesures énoncées aux paragraphes 9 et 16 de la résolution 2399 (2018) s’appliquent aux personnes et entités dési gnées par le Comité, conformément aux dispositions des paragraphes 20 à 22 de la résolution 2399 (2018) , prorogées par le paragraphe 5 de la résolution 2507 (2020) ; 6. Décide de proroger jusqu ’au 31 août 2021 le mandat du Groupe d ’experts, tel qu ’il l’a énoncé aux paragraphes 30 à 39 de la résolution 2399 (2018) et reconduit au paragraphe 6 de la résolution 2507 (2020) , exprime son intention de réexaminer le mandat et de faire le nécessaire concernant sa nouvelle reconduction le 31 juillet 2021 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les dispositions administratives voulues pour reconduire le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres actuels du Groupe d’experts ; 7. Prie le Groupe d ’experts de lui remettre d ’ici au 31 janvier 2021, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, et un rapport final d ’ici au 30 juin 2021, et de lui adresser au besoin des rapports d ’étape ; 8. Se déclare particulièrement préoccupé par les informations s elon lesquelles des réseaux transnationaux de trafiquants continuent de financer et d’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et demande au Groupe d ’experts de prêter une attention particulière à l ’analyse de ces réseaux dans le cadr e de l ’exécution de son mandat, en coopération, selon que de besoin, avec les autres groupes d ’experts qu ’il a créés ; 9. Exhorte toutes les parties et tous les États Membres, ainsi que les organisations internationales, régionales et sous -régionales, à c oopérer avec le Groupe d ’experts et à assurer la sécurité de ses membres ; 10. Exhorte tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies à permettre au Groupe d ’experts de consulter toutes personnes et d’accéder à tous documents e t sites, afin qu ’il puisse s ’acquitter de son mandat, et rappelle qu’il est utile que la MINUSCA et le Groupe d ’experts mettent en commun les informations dont ils disposent ; 11. Réaffirme les dispositions relatives au Comité et les dispositions concerna nt la présentation de rapports et la révision des mesures prises énoncées dans la résolution 2399 (2018) et prorogées par la résolution 2507 (2020) ; 12. Prie les autorités centrafricaines de faire rapport au Comité, d ’ici au 15 juin 2021, sur les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement, et la gestion des armes et des munitions ; 13. Prie le Secrétaire général, en étroite consultation avec la MINUSCA, y compris le Service de la lutte antimines, et le Groupe d ’experts, de procéder, au plus tard le 15 juin 2021, à une évaluation des progrès accomplis par les autorités centrafricaines quant a ux principaux objectifs de référence ; 14. Affirme qu’il continuera de suivre l ’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à réexaminer l ’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, à tout moment selon les besoins, à la lumière de l ’évolution de la situation en matière de sécurité dans le pays, des progrès réalisés quant au processus de réforme du secteur de la sécurité, au processus de désarmement, de démobilisation, S/RES/2536 (2020) 5/5 20-10201 de réintégration et de rapatriement et à la gestion des armes et des munitions, en particulier la gestion et le traçage d ’armes et d ’autre matériel connexe ayant fait l’objet de notifications et de dérogations, notamment en ce qui concerne le rapport et l’évaluation demandés aux paragraphes 12 e t 13 de la présente résolution, et du respect de la présente résolution ; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2537 (2020)
IntituléLa situation à Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2537(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2537 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2020 20-10189 (F) *2010189* Résolution 2537 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8751e séance, le 28 juillet 2020 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 13 juillet 2020, sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2020/685 ) et ce lui sur l’opération des Nations Unies à Chypre ( S/2020/682 ), et soutenant sans réserve le fait qu’il reste prêt à user de ses bons offices pour aider les parties, si elles décident ensemble de reprendre les négociations avec la volonté politique nécessaire, Soulignant que c’est principalement aux Chypriotes qu’il appartient de trouver une solution, et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir d’urgence à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la question de la division de l’île, Demandant instamment aux parties de redoubler d’efforts pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fé dération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) , et soulignant que le statu quo n’est pas viable, Se déclarant vivement préoccupé par la nouvelle escalade et l’aggravation des tensions en Méditerranée orientale au sujet de l’exploration d’hydrocarbures, convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable, et demandant , comme l’a déjà fait le Secrétaire général, une action résolue visant à éviter toute nouvelle escalade et à désamorcer les tensions, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions connexes, considérant que la participation pleine, effective et véritable des femmes et le fait qu’elles jouent un rôle moteur sont essentiels à la consolidation de la paix à Chypre et contribueron t à assurer la viabilité de tout règlement futur, se félicitant des efforts déployés pour faire se rencontrer un plus grand nombre de femmes parties prenantes des deux camps, encourageant les parties à veiller à ce que les préoccupations particulières des femmes soient prises en compte dans un règlement futur, et attendant avec intérêt les résultats de l’étude d’impact socioéconomique tenant compte des questions de genre à laquelle il a de mandé de procéder dans sa résolution 2453 (2019) , Rappelant également sa résolution 2250 (2015) dans laquelle il s’est dit conscient que les jeu nes apportaient une contribution importante et constructive au S/RES/2537 (2020) 20-10189 2/5 maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité et, singulièrement, pour ce qui était de la stabilisation, de la capacité d’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, et encourageant en outre la participation pleine, effective et véritable des jeunes au processus, Constatant que le contact et la communication efficaces entre les parties améliorent les perspectives de règlement, sont dans l’i ntérêt de tous les Chypriotes et aident à régler les questions qui intéressent toute l’île, y compris la protection de l’environnement et la criminalité, Conscient de l’impact de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) sur l’île de Chypre et des m esures prises par les deux communautés pour enrayer la propagation du virus et en atténuer les effets, Sachant que la COVID -19 a restreint les perspectives et les capacités de négociation, et s’inquiétant de ce que les décisions prises de manière non coordonnée de fermer les points de passage sur la Ligne verte face à la pandémie aient empêché la plupart des conta cts bicommunautaires et que la fermeture prolongée des points de passage menace d’anéantir les progrès accomplis sur ce plan depuis 2003, Se déclarant préoccupé par la détérioration de la situation en matière d’ordre public à Pyla et exhortant les deux pa rties à continuer de collaborer avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) afin de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre les activités criminelles, Insistant sur l’importance des mesures de confia nce et de leur mise en œuvre rapide, et demandant instamment aux parties de redoubler d’efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, la réconciliation et la participation active de la société civile, en particulier des femmes et des jeunes, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire de maintenir en activité l’UNFICYP au -delà du 31 juillet 2020, Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capacités de lia ison et de dialogue de la mission, notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d’établir des plans de transition et soulignant qu’il est nécessaire d’examiner régulièrement toutes les opérations de maintien de la paix, dont la Force, afin d’en assurer l’efficacité et l’efficience, S’associant au Secrétaire général pour exprimer sa gratitude au Gouvernement chypriote et au Gouvernement grec, qui ont versé des contributions volontaires pour le financement de la Force, et remerci ant les États Membres qui fournissent du personnel à la Force, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général, sa représentante spéciale, Elizabeth Spehar, et la haute fonctionnaire de l’Organisation, Jane Holl Lute, 1. Se félicite de la réunion tril atérale des dirigeants et du Secrétaire général du 25 novembre 2019 à Berlin, durant laquelle les deux parties ont réaffirmé leur attachement à une fédération bicommunautaire et bizonale, fondée sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions s ur la question, dont le paragraphe 4 de la résolution 716 (1991) , la Déclaration conjointe du 11 février 2014, les points de convergence antérieurs et le cadre en six points avancé par le Secrétaire gén éral le 30 juin 2017 à la Conférence de Chypre ; 2. Se félicite également de ce que le Secrétaire général ait accepté de poursuivre ses efforts pour parvenir à un accord sur un cadre de référence qui constituerait un point de départ consensuel afin d’ouvr ir dès que possible des négociations progressives, constructives et axées sur les résultats, et demande S/RES/2537 (2020) 3/5 20-10189 instamment aux parties et à tous les participants concernés de renouveler leur engagement et leur volonté politique en faveur d’un règlement sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies, notamment en se concertant d’urgence et activement avec le Secrétaire général et la haute fonctionnaire de l’Organisation, Jane Holl Lute ; 3. Réitère son appel en faveur d’une réduction des tensions en Méditerranée orientale, et invite en outre les dirigeants des deux communautés chypriotes et toutes les autres parties con cernées à s’abstenir de tout acte ou propos susceptible de compromettre les chances de succès ; 4. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) ; 5. Rappelle sa résolution 2506 (2020) et demande de toute urgence aux deux dirigeants : a) de redoubler d’efforts pour faire converger au plus vite leurs points de vue sur les questions essentielles ; b) de ré affirmer leur soutien politique à tous les comités techniques, de les habiliter à présenter des propositions pour examen afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d’améliorer la vie quotidienne de tous les Chypriotes, et de prendre en considéra tion les conseils de la mission de bons offices du Secrétaire général en ce qui concerne les autres moyens de renforcer les comités techniques et d’améliorer leurs résultats ; c) de veiller à une coordination et à une coopération efficaces sur les questi ons de santé, notamment en réponse à la pandémie de COVID -19 et à d’autres maladies infectieuses pouvant toucher l’ensemble de l’île, notamment en mettant judicieusement à profit les compétences des comités techniques bicommunautaires sur la santé, la gest ion des crises, les affaires humanitaires et les questions économiques ; d) de veiller à une coordination et à une coopération efficaces en matière pénale ; e) de promouvoir l’éducation à la paix sur l’ensemble de l’île, notamment en donnant au Comité te chnique pour l’éducation les moyens d’appliquer les recommandations figurant dans son rapport conjoint de 2017, en particulier celles relatives aux prises de décision, et de lever les obstacles à la paix dans les ouvrages scolaires, dont les manuels, de ma nière à renforcer la confiance entre les communautés, domaine qui n’a guère progressé ; f) d’améliorer le climat général des négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit par l’intermédiaire de messages publics sur les points de convergence et sur l’avenir, en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents et en s’abstenant de tout acte ou discours qui risquerait de faire dérailler le processus de règlement ou d’en entraver la réussite, et rappelant à cet égard la d éclaration du Secrétaire général en date du 25 novembre 2019 ; g) d’appuyer davantage la participation de la société civile aux efforts de paix et de lui garantir un rôle véritable, en particulier en renforçant la participation des organisations de femme s et de jeunes au processus, y compris en donnant au Comité technique de l’égalité des sexes les moyens de se réunir et d’élaborer un plan d’action promouvant la participation pleine, effective et véritable des femmes aux pourparlers de paix et en apportan t un soutien direct aux organisations de la société civile et en les encourageant à renforcer les contacts intercommunautaires et la confiance ; S/RES/2537 (2020) 20-10189 4/5 6. Demande la création d’un mécanisme efficace en vue de contacts militaires directs entre les deux parties e t toutes les parties concernées, encourage un plein engagement en faveur de la proposition relative à la création d’un tel mécanisme, présentée par l’UNFICYP, et demande qu’il soit mis en œuvre, dans les meilleurs délais ; 7. Demande aux parties de réduir e les obstacles existants aux contacts intercommunautaires, et souligne l’importance de communications effectives pour l’atténuation des risques et le renforcement de la confiance entre les communautés ; 8. Demande en outre la réouverture de tous les poi nts de passage et le retour à la situation opérationnelle qui existait avant le 29 février 2020, dès que cela sera réalisable, dans la pratique, et la coordination de toutes les restrictions à la circulation qui continuent d’être appliquées sur l’île, afin d’empêcher la propagation de la COVID -19, en évitant d’aller au -delà de ce qui est nécessaire pour protéger la santé publique, et notant que l’ouverture des points de passage depuis 2003 a été une importante mesure de renforcement de la confiance entre le s deux communautés, qui est essentielle pour parvenir à un règlement ; 9. Se félicite des progrès réalisés en matière d’interopérabilité des téléphones mobiles dans l’ensemble de l’île, demande que les travaux se poursuivent pour faire en sorte que l’arra ngement soit plus largement disponible et plus abordable pour les abonnés des deux côtés de l’île, et invite instamment les parties à convenir de nouvelles mesures de renforcement de la confiance et à les appliquer, y compris celles liées à la coopération militaire, économique et commerciale ; 10. Salue les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre et engage toutes les parties à resserrer rapidement leur coopération avec le Comité, notamment en lui donnant plein accès à toutes les zones et en répondant sans délai aux demandes d’informations d’archives concernant d’éventuels lieux d’inhumation ; 11. Exprime son plein appui à la Force et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2021 ; 12. Se déclare vivement préoccupé par l’augmentation du nombre de violations du statu quo militaire le long des lignes de cessez -le-feu et leur gravité, exhorte les par ties et toutes les parties concernées à respecter les pouvoirs dévolus à la Force dans la zone tampon et la délimitation de celle -ci, demande instamment aux parties d’appliquer les dispositions de l’aide -mémoire de 2018 de l’Organisation des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité dans la zone tampon et demande aux deux parties d’empêcher les activités non autorisées entre les lignes de cessez -le-feu ; 13. Demande à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le stat u quo militaire antérieur au 30 juin 2000, rappelle le statut de Varosha, tel que défini dans les résolutions pertinentes, dont les résolutions 550 (1984) et 789 (1992) et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de mouvement de l’UNFICYP ; 14. Se félicite de l’annonce selon laquelle 18 zones soupçonnées dangereuses sur l’ensemble de l’île ont été déminées, et invite instamment les deux dirige ants à se mettre d’accord et à poursuivre un plan de travail pour parvenir à une Chypre sans mines ; 15. Demande à l’UNFICYP de prendre pleinement en compte les considérations de genre en tant que question transversale tout au long de son mandat, et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de renforcer les effectifs féminins de la Force et de veiller à ce que les femmes soient pleinement, effectivement et véritablement associées à tous les aspects des opérations ; S/RES/2537 (2020) 5/5 20-10189 16. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (201 7) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des m issions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des norme s de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des métho des complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, demande à l’Organisation de l’appliquer à la Force comme indiqué dans la réso lution 2436 (2018) , et note les efforts faits par le Secrétaire général pour élaborer un Système complet d’évaluation de la performance ; 17. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de l’UNFICYP, civi l et en tenue, y compris les membres de l’équipe de direction de la mission et le personnel d’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le teni r pleinement informé des progrès faits par la mission à cet égard, souligne qu’il faut prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à sa résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment le contrôle des antécédents de tous les membres du personnel, l’organisation d’une formation de sensibilisation avant le déploiement et en cours de mission, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapideme nt des enquêtes conjointement avec l’UNFICYP, selon qu’il conviendra, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 18. Prie également le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 10 janvier 2021 un rapport sur sa mission de bons offices, notamment sur les progrès accomplis pour parvenir à un point de départ consensuel en vu e de négociations constructives, axées sur les résultats et qui aboutissent à un règlement, engage les dirigeants des deux communautés à tenir la mission de bons offices du Secrétaire général informée, par écrit, des mesures qu’ils ont prises à l’appui des dispositions applicables de la présente résolution depuis son adoption, en particulier en ce qui concerne les paragraphes 5, 6 et 8, en vue de parvenir à un règlement global et durable, prie également le Secrétaire général de faire figurer les information s ainsi reçues dans son rapport sur sa mission de bons offices et demande en outre au Secrétaire général de lui présenter d’ici au 10 janvier 2021 un rapport sur l’application de la présente résolution et de le tenir informé des événements, le cas échéant ; 19. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2538 (2020)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/851) et les détails du vote (S/2020/856)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2538(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2538 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 28 août 2020 20-11254 (F) *2011254* Résolution 2538 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 28 août 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence sur les questions de maintien de la paix et sur les priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité, Rappelant les but s et principes de la Charte des Nations Unies, réaffirmant la responsabilité première qui lui incombe en vertu de la Charte des Nations Unies en ce qui concerne le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Soulignant l’importance du maintien de la paix comme l ’un des outils les plus efficaces dont dispose l ’Organisation des Nations Unies pour promouvoir et maintenir la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, tels que le consentement des parties, l ’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense et de défense du mandat, et considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la paix doit être adapté aux besoins et à la situation du pays concerné, et qu ’il escompte l ’exécution intégrale des mandats qu ’il autorise, Sachant que le vingtième anniversaire de la résolution 1325 (2000) et le vingt - cinquième anniversaire de la Déclaration et du Programme d ’action de Beijing offrent aux États Membres une occasion idéale de s ’engager à réaliser les objectifs et priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité, en assurant et en en courageant la participation pleine et véritable des femmes, sur un pied d ’égalité, aux processus de paix, notamment en prenant systématiquement en considération les questions de genre, et à continuer de s ’employer à augmenter le nombre de femmes parmi le personnel civil et en uniforme des missions de maintien de la paix à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d ’encadrement de haut niveau, Reconnaissant que les femmes dans les opérations de maintien de la paix jouent un rôle in dispensable pour ce qui est d ’améliorer la performance et l ’efficacité globales des opérations de maintien de la paix, reconnaissant également que la présence de femmes et une représentation plus équilibrée des hommes et des femmes parmi les soldats de la paix contribuent, entre autres, à rendre les missions plus crédibles auprès du public, à mobiliser plus efficacement les populations et à améliorer les stratégies de protection, Notant avec satisfaction les progrès accomplis pour encourager tous les parte naires et toutes les parties prenantes à renforcer l ’efficacité du maintien de la S/RES/2538 (2020) 20-11254 2/4 paix assuré par les Nations Unies grâce aux efforts déployés par le Secrétaire général dans le cadre de son initiative « Action pour le maintien de la paix », qui accorde la plus haute importance à la promotion des priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité, ainsi qu ’à la recherche de solutions politiques, au renforcement de la protection des populations civiles, à l ’amélioration de la sûreté et de la sécurité d es soldates et soldats de la paix, à l ’amélioration de la performance et du respect du principe de responsabilité, au renforcement de l ’incidence du maintien de la paix sur la consolidation et la pérennisation de la paix, à l ’amélioration des partenariats de maintien de la paix et à l ’amélioration de la conduite des opérations et du personnel de maintien de la paix, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il a demandé au Secrétaire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, une stratégie visant à doubler le nombre de femmes dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la pa ix des Nations Unies à l ’horizon 2020, et rappelant qu ’il a également demandé que cette stratégie garantisse une participation pleine, réelle et effective des femmes à tous les aspects du maintien de la paix, rappelant en outre la stratégie du Secrétaire g énéral sur la parité applicable à l’ensemble du système des Nations Unies et la stratégie sur la parité applicable au personnel en tenue pour la période 2018 -2028, et soulignant qu’il est nécessaire de continuer à s ’efforcer d ’accroître la participation de s femmes aux opérations de maintien de la paix, Soulignant que la promotion d ’une participation accrue des femmes aux opérations de maintien de la paix exige un engagement collectif et des efforts concertés de la part de tous les États Membres et du Secré tariat de l ’Organisation des Nations Unies et devrait être appuyée par des ressources suffisantes, se félicitant des efforts et des initiatives que les États Membres et le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies continuent de déployer pour accroîtr e la participation des femmes en uniforme aux opérations de maintien de la paix, notamment en donnant aux femmes en uniforme un accès égal à l ’éducation, à la formation et au renforcement des capacités, aux possibilités d ’élargir leurs réseaux, et en prena nt des mesures pour mieux comprendre et surmonter les obstacles empêchant la participation des femmes au maintien de la paix, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , reconnaissant le rôle indispensable q ue jouent les femmes dans les activités de maintien de la paix des Nations Unies et se félicitant des efforts déployés pour inciter un plus grand nombre de femmes à rejoindre les contingents militaires, les effectifs de police et les équipes de civils dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et notant qu’il importe d’accroître le nombre de femmes occupant des postes de direction et de veiller, en faisant appel aux compétences techniques appropriées concernant les questions de genre, à c e que les questions des besoins et de la participation des femmes soient prises en compte à tous les stades de la planification et de la mise en œuvre des missions, Soulignant qu’il attache une grande importance à la sûreté et la sécurité des soldats, y compris des soldates, de la paix sur le terrain, et que le Secrétaire général, les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police et les États Membres doivent œuvrer de concert pour faire en sorte que les missions bénéficient des ressources dont elles ont besoin et que tout le personnel de maintien de la paix sur le terrain soit apte et prêt à s ’acquitter efficacement de son mandat dans des conditions de sécurité et dispose des moyens nécessaires à cette fin, 1. Appelle les États Mem bres, le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales à renforcer leurs efforts collectifs pour promouvoir la participation pleine, effective et réelle des femmes en uniforme et des S/RES/2538 (2020) 3/4 20-11254 civiles aux opérations de maintien de l a paix à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris à des postes d ’encadrement de haut niveau ; 2. Engage les États Membres à élaborer des stratégies et des mesures visant à accroître le déploiement de femmes en uniforme dans les opérations de maintien de la paix, notamment : a) en diffusant des informations sur les possibilités de déploiement du personnel f éminin, y compris pour les postes de direction, et en donnant aux femmes l’accès à ces possibilités ; b) en donnant aux femmes en tenue accès à la formation, et en veillant à ce que les femmes en tenue qui ont été formées soient déployées dans des opérati ons de maintien de la paix; c) en tenant à jour une base de données nationale sur les femmes formées qui souhaiteraient être nommées et déployées et qui sont disponibles ; d) en identifiant les facteurs qui portent obstacle au recrutement, au déploiement et à la promotion de soldates de la paix et en prenant des mesures pour éliminer ces obstacles ; e) en envisageant les moyens, selon qu ’ils conviennent, d ’accroître la contribution des femmes aux forces armées et aux polices nationales ; f) en soutenant les capacités des organisations régionales en ce qui concerne la formation des femmes en tenue ; g) en prenant les mesures d ’aide et d ’incitation nécessaires, notamment en ce qui concerne la garde des enfants et les autres besoins à prendre en compte ; 3. Invite le Secrétaire général à continuer de mettre en œuvre la stratégie sur la parité applicable à l ’ensemble du système des Nations Unies et la stratégie sur la parité applicable au personnel en tenue pour la période 2018 -2028, et à continuer de suivr e et d ’évaluer les progrès accomplis et les difficultés rencontrés dans la réalisation des objectifs, en tenant compte des divers points de vue, des meilleures pratiques et des enseignements appris des États Membres, en particulier des pays fournisseurs de contingents et de personnel de police ainsi que des pays accueillant des opérations de maintien de la paix, et invite en outre tous les États Membres à soutenir la mise en œuvre des stratégies, notamment en accroissant le nombre de femmes en uniforme dans les opérations de maintien de la paix ainsi que leur participation à ces opérations ; 4. Engage les États Membres à renforcer la coopération pour favoriser une plus grande participation des femmes aux opérations de maintien de la paix, notamment par l ’échange des meilleures pratiques en matière de recrutement, de rétention, de formation et de déploiement de femmes en uniforme ; 5. Encourage la coopération entre l ’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales afin de pr omouvoir une plus grande participation et un rôle plus important des femmes dans les opérations de maintien de la paix ; 6. Demande aux États Membres et au Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies de faire en sorte que les femmes participant aux opérations de maintien de la paix puissent travailler dans des environnements sûrs, qui leur soient favorables et tiennent compte des questions de genre, et d ’intervenir lorsqu ’elles font face à des menaces ou des violences, engage le Secré tariat de l ’Organisation des Nations Unies ou les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police, selon qu ’il convient, à mettre à la disposition des femmes participant aux missions des infrastructures et S/RES/2538 (2020) 20-11254 4/4 des installations adéquates et appropri ées, qu ’il s’agisse de l ’hébergement, des installations sanitaires, des services de santé ou des équipements de protection, en tenant compte de leurs besoins spécifiques ainsi que des exigences en matière de sécurité et de respect de la vie privée ; engage en outre les États Membres et le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies à rendre disponibles des ressources adéquates à cet égard ; 7. Exprime sa préoccupation concernant les allégations de harcèlement sexuel dans les opérations de maintien de l a paix, affirme son soutien à la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de toutes les formes de harcèlement sexuel, et demande au Secrétaire général d ’intensifier les efforts visant à prévenir le harcèlement sexuel dans les opérations de maintien de la paix et à y remédier, en étroite coopération et consultation avec les États Membres ; 8. Encourage les pays fournisseurs de contingents et de personnel de police à fournir à tous les militaires et à tout le personnel de police une format ion adéquate pour qu ’ils puissent s ’acquitter de leurs responsabilités dans le cadre des missions, et demande au Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies de fournir et d ’actualiser les orientations et les supports de formation nécessaires à cet effe t ; 9. Encourage les États Membres et le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies à renforcer les partenariats afin de soutenir la mise en place de formations ciblées et de programmes de renforcement des capacités à l ’intention des femmes en unifor me, notamment par le truchement du mécanisme de coordination souple, de partenariats triangulaires et des cadres bilatéraux et régionaux ; encourage en outre les États Membres à désigner des femmes en uniforme chargées de participer à ces activités de form ation et à promouvoir leur déploiement dans les opérations de maintien de la paix ; 10. Demande au Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies de poursuivre les campagnes d ’information et de sensibilisation visant à encourager la participation des fem mes aux opérations de maintien de la paix, en collaboration avec les parties prenantes concernées ; 11. Encourage les États Membres, le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies et les missions de maintien de la paix à faciliter les possibilités de réseautage et à développer des réseaux durables de femmes ayant été soldates de la paix, l ’étant actuellement ou envisageant de le devenir comme moyen d ’échanger des éléments d’expériences et des informations sur la participation aux opérations de maintien de la paix et d ’inspirer davantage de femmes à participer aux opérations de maintien de la paix ; 12. Demande instamment aux opérations de maintien de la paix de promouvoir une participation pleine, effective et véritable des femmes dans toutes l es composantes et toutes les fonctions et à tous les niveaux, au quartier général et sur le terrain, notamment par la création d ’équipes mixtes d ’engagement comprenant des femmes et des hommes, et d ’accroître la participation des soldates de la paix dans l es composantes et fonctions où elles sont sous -représentées ; 13. Prie le Secrétaire général de rendre compte des progrès accomplis dans l’application de la présente résolution et des autres aspects connexes de la participation des femmes aux opérations d e maintien de la paix dans le cadre de l’exposé annuel complet qu ’il lui a demandé de présenter dans sa résolution 2378 (2017) ; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2539 (2020)
IntituléLa situation au Moyen Orient Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/853) et les détails du vote (S/2020/857)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2539(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2539 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 28 août 2020 20-11260 (F) *2011260* Résolution 2539 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 28 août 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) , 2115 (2013) , 2172 (2014) , 2236 (2015) , 2305 (2016) , 2373 (2017) , 2433 (2018) et 2485 (2019) , ainsi que les déclarations de sa présidence concernant la situation au Liban, en particulier celles des 19 décembre 2016 , 27 mars 2018 , 9 août 2018 et 8 février 2019 , Exprimant sa solidarit é avec le Liban et son peuple au lendemain des explosions survenues à Beyrouth le 4 août 2020 , qui ont fait un nombre considérable de morts et des milliers de blessés, dont des membres du personnel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) , et causé de graves dommages aux infrastructures commerciales et résidentielles ainsi qu’aux capacités de la FINUL, et se félicitant de l’organisation, par la France et l’Organisation des Nations Unies, le 9 août 2020 , de la Conférence internationale de s outien et d’appui à Beyrouth et au peuple libanais, et demandant à nouveau à la communauté internationale de renforcer son soutien au Liban et à son peuple dans ce contexte, Demandant la formation rapide d’un nouveau gouvernement capable de répondre aux b esoins et aux aspirations de la population libanaise et de relever les principaux défis que rencontre actuellement le Liban, en particulier la reconstruction de Beyrouth et l’adoption de réformes, indispensables pour surmonter la crise sociale et économiqu e aiguë et sans précédent qui secoue actuellement le pays et lui permettre de s’en relever, Prenant dûment note de l’approbation, par le Gouvernement libanais, d’un plan économique ainsi que de sa décision de demander la mise en place d’un programme du FMI, soulignant que les autorités libanaises doivent d’urgence répondre aux aspirations du peuple libanais en mett ant en œuvre des réformes économiques véritables, et notamment les engagements pris dans le cadre de la Conférence économique pour le développement, par les réformes et avec les entreprises et lors de la réunion du Groupe international de soutien au Liban tenue à Paris le 11 décembre 2019 , renouvelant , sur la base de ces réformes nécessaires, son soutien au Liban pour l’aider à sortir de la crise actuelle et à remédier aux problèmes économique, humanitaire et de la sécurité et à l’impact de la maladie à cor onavirus (COVID -19) S/RES/2539 (2020) 20-11260 2/9 sur le pays, et demandant à la communauté internationale, y compris les organisations internationales, de faire de même, Félicitant la FINUL des mesures de prévention prises pour lutter contre la pandémie de COVID -19 et rappelant sa ré solution 2532 (2020) , par laquelle elle a prié le Secrétaire général de donner pour instruction aux opérations de maintien de la paix de fournir, dans le respect de leurs mandats et compte tenu de leur s capacités, un appui aux autorités du pays hôte dans les efforts qu’elles déploient pour contenir la pandémie, en particulier pour faciliter l’accès humanitaire, y compris aux personnes déplacées et aux camps de réfugiés, et permettre les évacuations médi cales, et prié le Secrétaire général et les États Membres de prendre toutes les mesures appropriées pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de tous les membres de personnel des Nations Unies participant aux opérations de paix des Nations Unies, to ut en assurant la continuité des opérations, ainsi que toutes autres mesures pour former le personnel de maintien de la paix aux questions liées à la prévention de la propagation de la COVID -19, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 2 juin 2020 tendant à ce que le mandat de la FINUL soit prorogé, sans modification, pour une nouvelle période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre par laquelle le Secrétaire général a recommandé cette prorogation au Président du Conseil le 29 juillet 2020 (S/2020/760 ), Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant également son attachement à l’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme prévu dans ladite résolution, Se déclarant gravement préoccupé par l’absence pe rsistante de progrès réalisés sur la voie de l’instauration d’un cessez -le-feu permanent et dans la mise en œuvre d’autres dispositions essentielles de la résolution 1701 (2006) 14 ans après son adopti on, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts, notamment en étudiant des solutions concrètes avec le Coordonnateur spécial du Secrétaire général et le commandant de la FINUL, pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Se déclarant vivement préoccupé par toutes les violations commises par voie aérienne ou terrestre, liées à la résolution 1701 (2006) , comme l’a souligné le Secrétaire général dans ses rapports, et rappelant qu’il importe que le Gouvernement libanais exerce son contrôle sur l’ensemble du territoire libanais, Soulignant que les violations de la cessation de s hostilités risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parties ni la région ne peuvent se permettre, Exhortant toutes les parties à n’épargner aucun effort pour pérenniser la cessation des hostilités, à faire preuve du plus grand calme et de l a plus grande retenue, et à s’abstenir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hostilités ou de déstabiliser la région, Condamnant les incidents qui se sont produits de part et d’autre de la Ligne bleue en août et septembre 2019, les 14 et 17 avril 2020 , et le 27 juillet 2020 , demandant aux parties de recourir au Mécanisme tripartite lorsque de tels incidents S/RES/2539 (2020) 3/9 20-11260 se produisent, et saluant de nouveau le rôle de liaison et de prévention joué par la FINUL, qui a permis de désamorcer les tensions, Soulignant qu’il importe que l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armements et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée par toutes les parties, Rappelant qu’il importe au plus haut point que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue en tous ses points, notant avec une inquiétude croissante que la FINUL n’a toujours pas pu accéder à tous les sites se trouvant au n ord de la Ligne bleue où ont été découverts des tunnels traversant la Ligne, lesquels constituent une violation de la résolution 1701 (2006) selon la FINUL, et demandant instamment aux autorités libana ises de conclure d’urgence toutes les enquêtes nécessaires sur la question, conformément à la résolution 1701 (2006) , Se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquage de la Ligne bleue, et engageant les parties à redoubler d’efforts, en coopération avec la FINUL, notamment par l’intermédiaire du Mécanisme tripartite, pour continuer de s’employer à délimiter et à marquer la Ligne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser da ns le marquage des points contestés, comme recommandé dans l’examen stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives d’atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, Réaffirmant sa volonté de ne pas laisser de tels actes d’ intimidation empêcher la FINUL de s’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , rappelant à toutes les parties qu’elles sont tenues de garantir la sécurité des membres du personne l de la FINUL et de faire en sorte qu’ils jouissent d’une liberté de circulation complète et sans entrave, continuant de respecter le mandat d’appui distinct confié au Groupe d’observateurs au Liban, condamnant avec la plus grande fermeté toutes les attaqu es contre des soldats de la paix, notamment les attaques perpétrées contre les forces de la FINUL le 4 août 2018 près du village de Majdal Zoun, le 25 mai 2020 dans le village de Blida, dans le sud du Liban, et le 10 février 2020 à Braachit, Exhortant les autorités libanaises à communiquer rapidement à la FINUL les informations les plus récentes à ce sujet et à mener les enquêtes à terme, Réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement libanais étende son autorité à l’ensemble du territoire libanais, confor mément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) et aux dispositions pertinentes de l’Accord de Taëf, Engageant toutes les part ies libanaises à reprendre les discussions en vue d’atteindre un consensus sur une stratégie de défense nationale, comme proposé par le Président du Liban et le Ministre libanais de la défense le 29 avril 2019 , conformément aux résolutions pertinentes du C onseil de sécurité et à l’Accord de Taëf, Se félicitant de l’adoption du premier Plan d’action national libanais pour les femmes et la paix et la sécurité, et encourageant le Gouvernement libanais à l’appliquer intégralement et au plus vite, avec le conco urs de la FINUL et des groupes de femmes de la société civile, et à faire en sorte que les femmes participent pleinement, effectivement et véritablement à la prise de décisions à tous les niveaux et à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité, Rappelant qu’il importe d’assurer la protection des enfants et de prendre les mesures appropriées à cet égard, conformément à ses résolutions pertinentes sur les enfants et les conflits armés, S/RES/2539 (2020) 20-11260 4/9 Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur cont ribution à la FINUL, et soulignant qu’il faut impérativement doter celle -ci de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit dépl oyée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Saluant le rôle crucial que jouent l ’Armée et les services de sécurité libanais, seules forces armées légitimes au Liban, pour ce qui est d’étendre et de maintenir l’autorité du Gouvernement libanais, en particulier dans le sud du pays, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y comp ris la menace du terrorisme, et l’engagement résolu de la communauté internationale à appuyer l’Armée libanaise, contribuant ainsi à ce qu’elle soit mieux à même d’assurer la sécurité au Liban, demandant instamment que soit intensifié l’appui international apporté à l’Armée libanaise dans le contexte de la crise économique actuelle, et notant également l’utilité de ce renforcement des capacités de l’Armée libanaise en ce qui concerne ses efforts de coordination avec la FINUL aux fins de l’application du man dat de cette dernière, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inci ter à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, et soulignant qu’il convient d’évaluer régulièrement la performance de la FINUL pour qu’elle conserve les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat, Rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait d emandé au Secrétaire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, dans la limite des ressources existantes, une stratégie révisée visant à doubler le nombre de femmes dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Soulignant la nécessité d’examiner régulièrement toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité à moindre coût, et notamment d’examiner celles de la Force s’il y a lieu, co mpte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain, Ayant à l’esprit les priorités stratégiques et les recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 (S/2012/151 ) à l’issue de l’examen stratégique de la FINUL, prenant note de sa lettre du 8 mars 2017 (S/2017/202 ) au sujet de l’examen le plus récent, et soulignant qu’il convient de le tenir informé de la suite donnée à cet examen, S/RES/2539 (2020) 5/9 20-11260 Se félicitant de l’évaluation de la FINUL faite par le Secréta ire général le 1er juin 2020 et prenant note avec satisfaction des recommandations visant à accroître encore l’efficience et l’efficacité de la FINUL, Exhortant les États Membres à aider au besoin l’Armée libanaise pour lui permettre de s’acquitter de sa mission conformément à la résolution 1701 (2006) , Constatant que la situation au Liban continue de menace r la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2021 le mandat actuel de la FINUL ; 2. Salue le rôle positif joué par la FINUL, dont le déploiement aux côtés de l’Armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnemen t stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l’Armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande que cette coopération se renforce davantage sans préjudice du mandat de la FINUL ; 3. Affirme son attachement ferme et cont inu à l’actuel mandat de la FINUL et demande l’application intégrale de sa résolution 1701 (2006) ; 4. Demande de nouveau à Israël et au Liban d’appuyer un cessez -le-feu permanent et une solution à lo ng terme fondés sur les principes et éléments énoncés au paragraphe 8 de sa résolution 1701 (2006) ; 5. Réaffirme avec force qu’il est nécessaire que l’Armée libanaise se déploie de façon efficace et durable dans le sud du pays et dans les eaux territoriales libanaises à un rythme accéléré afin que les dispositions de la résolution 1701 (2006) soient appliquées dans leur intégralité, prie le Secrét aire général d’évaluer, dans ses futurs rapports, les progrès accomplis à cet égard, et demande à la FINUL et à l’Armée libanaise de poursuivre le Dialogue stratégique ayant pour but d’analyser les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir un e série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL et celles de l’Armée libanaise ; 6. Rappelle qu’il a demandé que l’Armée libanaise et le Secrétaire général établissent conjointement et sans tarder un calendr ier précis pour les déploiements visés au paragraphe 5, afin de mesurer les progrès accomplis par celle -ci dans la mise en œuvre des tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) ; 7. Demande de no uveau au Gouvernement libanais de présenter son plan pour accroître ses capacités navales dans les plus brefs délais, notamment avec l’appui approprié de la communauté internationale, en vue, à terme, de réduire les effectifs du Groupe d’intervention naval e de la FINUL et de transférer les responsabilités de celle -ci à l’Armée libanaise, en étroite conjonction avec le renforcement effectif des capacités de la marine libanaise, prend note à cet égard de la lettre datée du 12 mars 2019 adressée à l’Organisati on des Nations Unies dans laquelle il est fait état de la volonté du Gouvernement libanais et se félicite de ses efforts constants en ce sens ; prend note également des conséquences des explosions survenues le 4 août 2020 à Beyrouth sur les opérations de l’Armée libanaise et du report de son exercice conjoint avancé avec la FINUL ; 8. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général comportant une évaluation visant à déterminer si les ressources de la FINUL so nt toujours adéquates ainsi que des options destinées à améliorer l’efficacité et l’efficience de la coopération entre la FINUL et le Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban, en tenant compte du plafond des effectifs et de la compos ante civile de la Force (S/2020/473 ), et prie le Secrétaire général d’élaborer, en consultation exhaustive et étroite avec les parties, notamment le Liban, les pays fournisseurs de contingents et S/RES/2539 (2020) 20-11260 6/9 les membres du Conseil de sécurité, un plan détaillé assorti d’un calendrier et de modalités précises pour mettre en œuvre ses recommandations, selon qu’il convient, et le prie également de lui présenter les premiers éléments de ce plan dans les 60 jours suivant l’ad option de la présente résolution ; 9. Encourage de nouveau le Gouvernement libanais dans son intention de déployer un régiment modèle et un patrouilleur dans la zone d’opérations de la FINUL pour améliorer l’application de la résolution 1701 (2006) et asseoir l’autorité de l’État libanais, rappelle à cet égard la déclaration conjointe publiée le 15 mars 2018 à la fin de la Conférence de Rome, en particulier le concept d’un nouveau régiment modèle propo sé par le Liban dans le cadre du Dialogue stratégique en cours entre l’Armée libanaise et la FINUL, note le calendrier proposé par le Liban pour le déploiement du régiment modèle, et demande à l’Armée libanaise et à la FINUL de renforcer leurs actions coor données ; 10. Demande instamment que soit intensifié l’appui international apporté à l’Armée libanaise et à toutes les institutions de sécurité de l’État, qui sont les seules forces armées légitimes du Liban, aux fins de l’exécution du plan de développeme nt des capacités de l’Armée et dans le contexte du Groupe international d’appui au Liban, sous la forme d’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l’Armée libanaise a le plus cruellement besoin de soutien, en particulier la lutte antite rroriste, la protection des frontières et les capacités navales ; 11. Condamne toutes les violations de la Ligne bleue, commises par voie aérienne ou terrestre, et demande fermement à toutes les parties de respecter la cessation des hostilités, de préveni r toute violation de la Ligne bleue et de la respecter sur toute sa longueur, et de coopérer pleinement avec l’Organisation des Nations Unies et avec la FINUL ; 12. Salue le rôle constructif joué par le Mécanisme tripartite, qui permet de faciliter la coo rdination et de désamorcer les tensions, reconnaît les efforts déployés activement par les responsables de la mission, qui ont permis de stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et d’instaurer la confiance entre les parties, exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l’action qu’elle continue de mener auprès des deux parties pour favoriser la mise en place de dispositifs de liaison et de coordination et de modalités pratiques sur le terrain et pour continuer de veiller à ce que l e Mécanisme tripartite permette aux parties d’examiner un éventail de questions plus large, et engage la FINUL, en étroite coordination avec les parties, à appliquer des mesures visant à renforcer les capacités du Mécanisme tripartite, notamment à créer de s sous -comités ad hoc complémentaires, comme recommandé par le Secrétaire général dans son rapport d’évaluation ; 13. Souligne qu’il faut renforcer la coopération entre la FINUL et le Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban dans le but d’améliorer l’efficacité des missions à moindre coût, se félicite à cet égard des améliorations apportées par l’Organisation des Nations Unies à l’efficacité à moindre coût de la coordination entre la FINUL et le Bureau, et encourage le Secrétaire gén éral à continuer d’œuvrer en ce sens ; 14. Demande instamment à toutes les parties d’honorer scrupuleusement l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies, demande de nouve au que la FINUL et l’Armée libanaise coopèrent plus étroitement, en particulier en effectuant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplacements, et demand e de nouveau que les enquêtes ouvertes par le Liban sur toutes les attaques perpétrées contre la FINUL et son personnel, en particulier celles du 4 août 2018 et du 10 février 2020 , soient S/RES/2539 (2020) 7/9 20-11260 rapidement menées à bien afin que leurs auteurs soient traduits en j ustice ; et demande au Secrétaire général de lui faire rapport, dans des délais raisonnables, lorsque de telles attaques se produisent ainsi que, le cas échéant, sur le suivi des enquêtes connexes en cours ; 15. Engage instamment toutes les parties à veiller à ce que la FIN UL jouisse d’une liberté de circulation pleine et entière et d’un accès sans entrave à la Ligne bleue sur toute sa longueur, conformément au mandat et aux règles d’engagement de la Force, notamment en évitant toute conduite mettant en danger le personnel d es Nations Unies, condamne dans les termes les plus énergiques toute tentative visant à entraver la liberté de circulation du personnel de la FINUL et toute attaque contre le personnel et le matériel de la FINUL ; demande au Gouvernement libanais de facili ter l’accès rapide et complet de la FINUL aux sites qu’elle demande à visiter afin de mener rapidement une enquête, y compris tous les secteurs pertinents au nord de la Ligne bleue ayant trait à la découverte de tunnels traversant la Ligne bleue que la FINUL a signalés comme constituant une violation de la résolution 1701 (2006) , conformément à la résolution 1701 (2006) , tout en respectant la souver aineté du Liban ; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires pour évaluer et renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix de la FINUL, conformément à la résolution 2518 (2020) ; 17. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général à la réalisation de progrès tangibles vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , ainsi qu’au règlement de toutes les questions laissées en suspens dans l’application de ses résolutions 1701 ( 2006) , 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions sur le sujet ; 18. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui a activement collaboré avec Israël et le Liban pour faciliter ce retrait ; 19. Demande de nouveau à tous les États d’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, e ntre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL ; 20. Rappelle le paragraphe 15 de la résolution 1701 (2006) , en application duquel tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher, de la part de leurs ressortissants ou à partir de leurs territoires ou au moyen de navires de leur pavillon ou d’aéronefs de leur nationalité, la vent e ou la fourniture d’armes et de matériel connexe à toute entité ou personne se trouvant au Liban, sauf autorisation du Gouvernement libanais ou de la FINUL ; 21. Agissant en appui à la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internatio nale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, rappelle qu’il a autorisé la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses moyens, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, à résister aux tentatives visant à l’empêcher par la force de s’acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat qu’il lui a confié, et à protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, à assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la resp onsabilité du Gouvernement libanais, à protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques ; S/RES/2539 (2020) 20-11260 8/9 22. Se félicite des changements opérationnels adoptés à la FINUL en application des résolutions 2373 (2017) et 2433 (2018) , et prie à nouveau le Secrétaire général de réfléchir aux moyens d’améliorer l’action menée par la FINUL pour appliquer les dispositions énoncées au paragraphe 12 de la résolution 1701 (2006) et au paragraphe 14 de la présente résolution, y compris à ce qui peut être fait pour améliorer la visibilité de la Force, notamment par l’organisation de patrouilles et d’inspections, dans le cadre de son mandat et dans les limites de ses moyens ; 23. Rappelle qu’il a décidé, au paragraphe 14 de sa résolution 1701 (2006) , que la FINUL devait prêter assistance au Gouver nement libanais sur sa demande et l’aider, dans les limites de ses moyens, à appliquer les dispositions de ladite résolution ; 24. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égar d de l’exploitation et des atteintes sexuelles et pour faire intégralement respecter le code de conduite des Nations Unies par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel , civil et en tenue, de la Force respecte pleinement la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Force à cet égard, souligne qu’il co nvient de prévenir cette exploitation et ces atteintes sexuelles et d’améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , engage vivement les pays qui fournissent des contingents à continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, à faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, notamment en ouvrant rapidement des enquêtes, selon qu’il conviendra, et à prendre les mesures qui s’imposent pour amener les aut eurs d’actes répréhensibles à en répondre et rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et des atteintes sexuelles de manière généralisée ou systémique ; 25. Se félicite des initiatives prise s par le Secrétaire général en vue d’instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de per formance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complè tes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’Organisation de l’appliquer à la Force comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) ; note les efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d’évaluation de la performance en vue d’aider les pays fournisseurs de contingents à se conformer aux normes des Nations Unies et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la FINUL et de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, effectivement et véritablement à tous l es aspects des opérations ; 26. Prie la FINUL de considérer les questions de genre comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat et d’aider les autorités libanaises S/RES/2539 (2020) 9/9 20-11260 à faire en sorte que les femmes participent pleinement, effectivement et véritablement à la prise de prise de décisions à tous les niveaux et dans toutes les activités de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, ainsi que d’appuyer la mise en œuvre du plan d’action pour les femmes et la paix et la sécurité, notamment afin de prévenir et de c ombattre les violences sexuelles et fondées sur le genre, et demande que la FINUL lui présente des rapports plus détaillés sur la question ; 27. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois ou chaque fois qu’il le jugera nécessaire, et de l’informer sans tarder et en détail de toutes les violations de sa résolution 1701 (2006) , des éclaircissements fournis par les parties et de l’évolution de toutes les enquêtes en cours sur les violations de la résolution 1701 (2006) , des atteintes portées à la souveraineté du Li ban et des entraves à la liberté de circulation de la FINUL, de joindre à son rapport une annexe améliorée sur l’application de l’embargo sur les armes, de lui communiquer des informations sur les secteurs auxquels la Force n’a pas accès et les raisons de ces restrictions, les éléments qui pourraient menacer la cessation des hostilités et la réponse de la FINUL, ainsi que des informations sur l’application des recommandations issues de l’examen stratégique de 2016 -2017 et sur les progrès accomplis dans la m ise au point du plan détaillé d’application des recommandations issues du rapport d’évaluation du 1er juin, tel que demandé au paragraphe 8 de la présente résolution, et de lui communiquer également des informations sur les autres améliorations qu’il convi endrait d’apporter afin que la Force s’acquitte au mieux de son mandat, et prie le Secrétaire général de continuer de lui donner des informations concrètes et détaillées sur les questions susmentionnées, conformément aux changements introduits pour amélior er l’établissement des rapports depuis l’adoption des résolutions 2373 (2017) , 2433 (2018) et 2485 (2019) ; 28. Autorise la FINUL, sans préjudice de l’exécution de son mandat, et dans les limites des ressources existantes, à prendre des mesures temporaires spéciales pour aider le Liban et son peuple à la suite des explosions survenues dans le p ort de Beyrouth le 4 août 2020 ; demande au Secrétaire général de procéder à une évaluation de l’impact de ces explosions sur le personnel, les capacités et les opérations de la FINUL, et de formuler des recommandations y relatives, en vue de maintenir la continuité et l’efficacité des opérations de la FINUL ; 29. Constate que la FINUL s’est acquittée avec succès de son mandat depuis 2006 et a permis le maintien de la paix et de la sécurité depuis lors, décide d’autoriser la réduction à 13 000 militaires du plafond des effectifs fixé à 15 000 militaires au paragraphe 11 de la résolution 1701 (2006) , sans préjudice de la possibilité d’augmenter les effectifs de la force à l’avenir au cas où une dégradation des conditions de sécurité exigerait une telle augmentation aux fins de l’application des résolutions 425 (1978) , 426 (1978) et 1701 (2006) ; 30. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967 , 338 (1973) du 22 octobre 1973 , 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008 ; 31. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2540 (2020)
IntituléLa situation en Somalie Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/854) et les détails du vote (S/2020/858)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2540(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2540 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 28 août 2020 20-11296 (F) *2011296* Résolution 2540 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 28 août 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie et soulignant qu’il importe de faire en sorte que les effets déstabilisateurs des différends régionaux ne se propagent pas en Somalie, Se déclarant profondément préoccupé par la menace que les Chabab continuent de représenter, ainsi que par la présence d’éléments affiliés liés à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, connu également sous le nom de Daech), condamnant les attaques perpétr ées par les Chabab en Somalie et dans la région, y compris l’attaque du 28 décembre 2019 qui a fait 90 morts et plus de 140 blessés, préoccupé par le recours accru à des engins explosifs improvisés et réaffirmant sa détermination à appuyer les efforts visa nt à dissiper la menace posée par les Chabab en Somalie, Saluant le courage dont font preuve les forces de sécurité somaliennes et le personnel de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et les sacrifices qu’ils consentent dans le cadre de la lutte contre les Chabab, félicitant l’AMISOM de la contribution q u’elle apporte à l’édification d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie, constatant que la sécurité procurée par la Mission revêt toujours une grande importance et notant qu’il importe de rendre plus efficient et efficace l’appui international app orté à l’action menée par les Somaliens dans le domaine de la sécurité, en particulier avant que les institutions et forces de sécurité somaliennes n’assument la responsabilité principale en matière de sécurité en 2021, Soulignant le rôle essentiel que jo ue la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) en aidant le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération par ses conseils stratégiques, ses bons offices, ses activités de renforcement des capacités et son action de coordination de l’appui apporté par les partenaires internationaux, y compris pour ce qui est des élections, soulignant que le mandat de la MANUSOM complète celui de la Mission de l’Union africaine en Somalie, celui de l’équipe de pays des Nations Unies e n Somalie et l’appui fourni par d’autres partenaires internationaux et soulignant l’importance que revêt la coordination entre les partenaires internationaux, S/RES/2540 (2020) 20-11296 2/9 Exprimant son soutien sans réserve au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie et Chef de la MANUSOM et au Représentant spécial pour la Somalie du Président de la Commission de l’Union africaine et Chef de l’AMISOM et préconisant que les relations entre le Gouvernement fédéral somalien et l’Organisation des Nations Unies soient enco re renforcées, Se félicitant que la Somalie ait atteint le point de décision de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés le 25 mars 2020, saluant les réformes économiques et financières de la Somalie et l’élaboration du neuvième plan de dével oppement national qui les a sous -tendues, notamment du fait de la coopération entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, et rappelant que la poursuite de la collaboration dans le domaine des réformes politiques, des réfor mes du secteur de la sécurité, des réformes touchant au développement et des réformes économiques sera essentielle pour que le pays atteigne le point d’achèvement de l’Initiative, Mettant l’accent sur l’importance que revêt une approche globale de la cons olidation et de la pérennisation de la paix, reposant en particulier sur la prévention des conflits et l’élimination de leurs causes profondes, à tous les stades des conflits, sur les réformes politiques et économiques et les réformes du secteur de la sécu rité, et sur la promotion du développement social, Accueillant favorablement les engagements pris par les parties prenantes somaliennes au Forum de partenariat sur la Somalie en 2019 afin d’accélérer les réformes dans le secteur de la sécurité et les réfo rmes économiques et politiques, en particulier les engagements visant à renforcer le fédéralisme et à organiser des élections en 2020/2021 qui soient libres, régulières et crédibles, accueillant également favorablement le récent dialogue noué par le Gouver nement fédéral somalien et les États membres de la fédération, réaffirmant que les élections, qui doivent se tenir en 2020/2021, doivent être transparentes et ouvertes à tous, se dérouler conformément à la Constitution fédérale provisoire de la Somalie et tenir pleinement compte des recommandations de la Commission électorale nationale indépendante et de la législation parlementaire et être sous -tendues par un large consensus associant toutes les parties prenantes, notamment le Gouvernement fédéral somalien , les États membres de la fédération et le Parlement, soulignant l’importance que revêt, pour la stabilité politique de la Somalie, un processus électoral inclusif se déroulant dans les délais prévus et réaffirmant qu’il compte que les élections en Somalie garantiront la représentation de tous les Somaliens, conformément aux engagements pris de longue date de tenir des élections selon le principe « une personne, une voix », Se félicitant des progrès faits lors des récentes réunions entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, soulignant le caractère urgent d’une coopération pleine et entière entre le Gouvernement fédéral et tous les États membres de la fédération, notant qu’il incombe à toutes les parties d’améliorer la coop ération et de participer aux pourparlers menés par le Gouvernement fédéral à Dhuusamarreeb et soulignant l’importance que revêtent la coopération et le consensus pour que les grandes priorités nationales continuent de progresser, notamment pour ce qui est de la mise en place du dispositif national de sécurité, de l’accord sur le système de justice fédéral, du partage du pouvoir et des ressources, de la révision constitutionnelle, du fédéralisme fiscal et de l’organisation et de la tenue d’élections national es, Saluant la promulgation en février 2020 de la loi électorale, qui représente une étape majeure, et le règlement par le Parlement fédéral somalien des principales questions en suspens, en collaboration avec la Commission électorale nationale indépendan te, notamment la définition des circonscriptions électorales, la répartition S/RES/2540 (2020) 3/9 20-11296 des sièges entre les circonscriptions, l’institution d’un quota de 30 % de sièges réservé aux femmes comme la Somalie s’y est engagée et la représentation du Benaadir et du « Soma liland », et notant qu’il importe que les donateurs apportent leur appui en temps opportun une fois que des modalités électorales démocratiques, abordables et pouvant être mises en œuvre auront été convenues, Réaffirmant l’importance qu’il y a à ce que la vie politique soit inclusive et à ce que les élections soient démocratiques pour que la paix et la stabilité règnent durablement en Somalie, soulignant qu’il faut appliquer rapidement le Cadre de responsabilité mutuelle arrêté conjointement, notamment les grandes mesures politiques et économiques et les grandes mesures de sécurité qui y sont prévues, et notant que le Gouvernement fédéral somalien a la responsabilité première de respecter les engagements de la Somalie, en étroite coopération avec les États membres de la fédération, Se disant préoccupé par les retards pris dans la consolidation du régime fédéral de la Somalie et soulignant qu’il importe de progresser dans la réalisation des grandes priorités, notamment le partage du pouvoir et des ressources , le partage des responsabilités en matière de sécurité, la révision constitutionnelle et le fédéralisme fiscal, qui nécessitent toutes la conclusion d’accords politiques pouvant servir de base à l’adoption de projets de loi au Parlement fédéral, Saluant les efforts de réconciliation menés dans le Galmudug, réaffirmant qu’il importe de poursuivre les efforts de paix et de réconciliation dans le Djoubaland, soulignant l’importance du dialogue et des processus de réconciliation locale pour la stabilité en So malie et réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien montre la voie à suivre et s’emploie à désamorcer les tensions et à nouer un dialogue constructif, Accueillant favorablement les pourparlers engagés directement entre les dirigeants d e la Somalie et du « Somaliland » à Djibouti du 12 au 15 juin et encourageant les parties à tenir de nouvelles discussions techniques et politiques afin d’instaurer la confiance et de renforcer la coordination politique, Saluant l’attention accrue portée à la revitalisation des réunions de haut niveau du dispositif de l’Approche globale pour la sécurité, dénotée par les progrès accomplis par le tout nouveau Comité de sécurité et de justice dans les domaines de la réforme du secte ur de la sécurité, y compris pour ce qui est du paiement des forces de sécurité par voie électronique, de la gestion des ressources humaines et de la mise en œuvre du nouveau modèle d’organisation de la police, et par les progrès initiaux des opérations me nées contre les Chabab dans le Bas -Chébéli, préoccupé par les nouveaux retards pris dans la mise en place du dispositif national de sécurité, l’application du Plan de transition dirigé par la Somalie que le Gouvernement fédéral somalien s’est engagé à actu aliser d’ici à la fin de septembre 2020, la constitution de forces somaliennes compétentes, d’un coût abordable et responsables et l’intégration des forces régionales dans les forces armées fédérales, préoccupé également par les conséquences que l’absence de dialogue politique et la montée des tensions entre le Gouvernement fédéral somalien et certains États membres de la fédération pourraient avoir sur la mise en œuvre dans les délais des réformes du secteur de la sécurité et soulignant qu’il importe d’acc élérer ces réformes, Réaffirmant qu’il faut que tous les acteurs s’attachent de manière coordonnée à faciliter le passage de relais de sorte que les forces de sécurité somaliennes prennent la direction des activités en matière de sécurité en 2021, comme p révu dans la résolution 2520 (2020) , dans le concept stratégique des opérations de la Mission de l’Union africaine en Somalie pour 2018 -2021 et dans les buts énoncés dans le Plan de transition dirigé p ar la Somalie et soulignant à cet égard l’importance que revêt S/RES/2540 (2020) 20-11296 4/9 l’évaluation indépendante qui vise à lui présenter des options relatives à l’appui international à donner aux dispositifs de sécurité en Somalie après 2021, y compris pour ce qui est du rôle de l’ONU, en particulier celui de la MANUSOM, et du rôle de l’Union africaine et des partenaires internationaux, comme prévu dans la résolution 2520 (2020) , et la nécessité de tenir des consultations inc lusives avec tous les acteurs, Se déclarant vivement préoccupé par les crises humanitaires auxquelles la Somalie est en proie du fait du conflit prolongé et de phénomènes récurrents, tels que sécheresses, inondations et invasions de criquets, conscient que la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) pose de nouveaux problèmes pour le système de santé du pays qu’elle met gravement à mal et pour la situation humanitaire et socioéconomique, ainsi que pour la cohésion sociale, qui subit les effets de l’intensification de la stigmatisation, vivement préoccupé par l’augmentation du nombre de réfugiés et de déplacés et par l’accentuation des besoins humanitaires et des besoins de protection qui va de pair, accueillant avec satisfaction la ratification récente par le Gouvernement fédéral somalien de la Convention de l’Union africaine sur la protection et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique (Convention de Kampala), demandant au Gouvernement fédéral somalien d’appliquer les dispositions de la Conventio n dans leur intégralité et de donner suite à l’engagement qu’il a pris d’apporter des solutions durables à la situation des personnes déplacées en Somalie, condamnant de nouveau fermement la pratique consistant à prendre délibérément pour cibles, dans des situations de conflit armé, des civils, y compris des membres du personnel humanitaire, ainsi que des biens de caractère civil, de même que l’utilisation aveugle d’armes dans les zones habitées, compte tenu des conséquences pour les civils, et demandant à toutes les parties au conflit en Somalie de s’abstenir de se livrer à de tels actes, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, saluant les mesures prises par le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la f édération et l’Organisation des Nations Unies, de même que la réponse et l’appui généreux des donateurs, encourageant une plus grande coopération avec les acteurs humanitaires internationaux et nationaux pour qu’il soit satisfait aux besoins immédiats et soulignant qu’il faut intensifier et diversifier les investissements dans la résilience, notamment ceux en faveur des déplacés, afin de réduire les besoins à long terme et d’aider la Somalie à parvenir au développement durable, Condamnant la persistance de s violations du droit international humanitaire, des violations des droits humains et des atteintes à ces droits, vivement préoccupé par les violations et les atteintes dont sont victimes les enfants et par les violences sexuelles et les violences fondées sur le genre commises dans les situations de conflit et d’après -conflit, conscient que les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par ces violations et atteintes en Somalie, rappelant les conclusions sur le sort des enfants touchés par le conflit armé ( S/2020/174 ), la résolution 1325 (2000) et toutes les résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité, encourageant la promulgation rapide de la loi somalienne sur les droits des enfants, soulignant qu’il importe de respecter, de protéger et de promouvoir les droits humains, de mettre fin à l’impunité et d’amener quiconque est responsable de violations des droits humai ns ou d’atteintes à ces droits ou de violations du droit international humanitaire à en répondre, et réaffirmant son soutien à la politique de tolérance zéro adoptée par l’Organisation des Nations Unies, Rappelant sa résolution 2532 (2020) par laquelle il a exigé la cessation générale et immédiate des hostilités dans toutes les situations dont il était saisi et demandé à toutes les parties à des conflits armés de prendre part immédiatement à une pause humanitaire durable pendant au moins quatre -vingt -dix jours consécutifs, de façon à permettre l’acheminement sûr, sans entrave et durable de l’aide humanitaire, dans le S/RES/2540 (2020) 5/9 20-11296 respect des principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indép endance, Vivement préoccupé par la grave menace humanitaire que les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés font peser sur les civils en Somalie, menace qui entraîne de graves conséquences sociales et économiques pour la p opulation somalienne et pour le personnel participant aux programmes et opérations de maintien de l’ordre, de secours humanitaire, de maintien de la paix, de relèvement et de déminage, conscient que la lutte antimines contribue à la protection des civils e t aux efforts de stabilisation et de consolidation de la paix et soulignant qu’il importe d’accélérer la mise en place de mesures de renforcement des capacités afin d’atténuer la menace que font peser les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés en Somalie, Constatant les effets défavorables des changements climatiques, d’autres changements écologiques et des catastrophes naturelles, entre autres facteurs, sur la stabilité en Somalie, qui se manifestent notamment par la séch eresse, la désertification, la dégradation des terres et l’insécurité alimentaire, et rappelant sa déclaration présidentielle S/PRST/2011/15 , 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2021 le mandat de la MANUSOM établi au paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014) ; 2. Condamne fermement les attaques que le groupe terroriste des Chabab continue de perp étrer, y compris celles menées dans la région et celles ayant frappé le complexe des Nations Unies à Mogadiscio et les installations de l’AMISOM et demande instamment au Gouvernement fédéral somalien, à l’AMISOM et à l’ONU de coopérer étroitement aux fins du renforcement de la sûreté et de la sécurité des installations et du personnel des Nations Unies et de l’Union africaine ; 3. Demande à la MANUSOM de maintenir et de renforcer sa présence dans tous les États membres de la fédération, dans le respect des normes de sécurité fixées par l’Organisation et si les conditions de sécurité le permettent, se félicite que la MANUSOM, le Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS), l’équipe de pays des Nations Unies et l’AMISOM entretiennent de solides relati ons et souligne qu’il importe que toutes les entités continuent de renforcer leurs relations à tous les niveaux, y compris dans le cadre du Forum de coordination des hauts responsables ; 4. Se déclare très satisfait de l’appui qu’apporte la MANUSOM au Gouvernement fédéral somalien selon les dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014) , notamment en ce qui concerne l’instauration des conditions nécessaires à une vie politique ouverte à tous et les préparatifs des élections de 2021, la révision constitutionnelle, la médiation, la prévention et le règlement des conflits, la mise en place d’une police et d’une justice fédérales, le renforcement de l’état de droit, la réforme du secteur de la sé curité et la coordination de l’appui fourni au renforcement des capacités de lutte contre la corruption ; 5. Décide que la MANUSOM doit continuer de coordonner l’action des entités des Nations Unies, en étroite coopération avec le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, en mettant l’accent sur les tâches suivantes : a) appui au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération visant à accélérer l’instauration, sous l’impulsion du Gouvernement somalien, d’une vie politique inclusive et à parvenir à un accord politique, afin de tenir les engagements politiques communs et les engagements partagés relatifs à la sécurité dans le cadre d’un dialogue régulier inclusif et de haut niveau entre le Gouvernement fédéral et l’ensemble des États membres de la fédération ; S/RES/2540 (2020) 20-11296 6/9 b) appui à l’action menée par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération pour parvenir à une réconciliation entre les clans et au sein des clans aux niveaux local, régional et national, y compris à l’action menée dans les régions de Galmudug et du Djoubaland, fondement d’une stabilité durable en Somalie, et soutien aux efforts visant à renforcer le dialogue entre le Gouvernement fédéral et le « Somaliland » ; c) appui, en colla boration avec le Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie, par des missions de bons offices et une assistance technique, opérationnelle et logistique, au Gouvernement fédéral somalien, au Parlement somalien, à la Commission électorale nationale indépend ante et à toute autre partie prenante à qui un rôle a été confié dans l’organisation des élections, aux fins de la tenue dans les délais prévus d’élections qui soient libres, régulières, pacifiques, transparentes, crédibles et ouvertes à tous et qui incorp orent des éléments de suffrage direct permettant au plus grand nombre possible de citoyens de voter en 2020/2021, conformément à la Constitution fédérale provisoire de la Somalie, compte étant pleinement tenu des points de vues des parties prenantes, l’act ion menée visant en particulier à apporter un concours à la Commission électorale nationale indépendante au niveau national et dans les États membres de la fédération, aux côtés des parties prenantes locales, de sorte qu’elle puisse s’acquitter de son mand at constitutionnel de manière indépendante et organiser des élections comme convenu par les parties prenantes, poursuite de l’aide apportée aux efforts qui sont faits en faveur de l’objectif consistant à avoir des élections universelles et appui visant à f aciliter le renforcement de la coordination de l’assistance électorale apportée à la Somalie par la communauté internationale ; d) conseils techniques et renforcement des capacités visant à aider le Gouvernement fédéral somalien à faciliter la participati on pleine, égale et véritable de tous les Somaliens, y compris des femmes, des jeunes, des clans minoritaires, des personnes handicapées, des déplacés et des réfugiés somaliens aux efforts de réconciliation, au règlement du conflit, à la consolidation de l a paix et aux élections, notamment de façon à soutenir les engagements pris par les Somaliens de veiller à ce qu’au moins 30 % des sièges des deux chambres du Parlement soient occupés par des femmes et de renforcer la participation et le pouvoir d’action d es femmes, des communautés minoritaires et des autres groupes marginalisés à tous les niveaux de prise de décision ; e) appui au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération, en collaboration avec les partenaires internationaux, l’A MISOM et le Bureau d’appui des Nations Unies pour la Somalie, de façon à accélérer la mise en œuvre des principales réformes du secteur de la sécurité, notamment la mise en place d’un dispositif national de sécurité cohérent comportant une composante milit aire et civile, la mise en œuvre du Plan de transition dirigé par la Somalie, un accord sur un modèle de justice et d’administration pénitentiaire fédérales et la mise en place et le renforcement d’institutions efficaces, responsables et constitutionnelles qui soient garantes de l’état de droit ; f) coordination et conseils stratégiques visant à améliorer le fonctionnement de l’approche globale pour la sécurité et la collaboration entre le Gouvernement fédéral somalien et les partenaires internationaux, comme convenu dans le Pacte de sécurité issu de la Conférence de Londres sur la Somalie, tenue en 2017 ; g) appui aux entités des Nations Unies visant à assurer la mise en œuvre dans tout le système de la politique de diligence voulue en m atière de droits de l’homme dans le cadre du soutien apporté par le système des Nations Unies à l’AMISOM et au secteur de la sécurité somalien, l’accent étant mis tout particulièrement sur le renforcement de la coopération avec le Gouvernement, y compris p our ce qui est de S/RES/2540 (2020) 7/9 20-11296 la mise en œuvre de mesures d’atténuation et de mesures concernant le respect des obligations et l’application du principe de responsabilité ; h) fourniture de conseils techniques et d’un appui au renforcement des capacités aux fins de l ’établissement de la Commission nationale des droits de l’homme et au Gouvernement fédéral somalien, en particulier au Ministère des femmes et de la promotion des droits de la personne, pour ce qui est de promouvoir et de protéger les droits humains en Som alie, notamment de protéger les femmes et les filles contre les violences sexuelles et les violences fondées sur le genre, d’amener les auteurs de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits à répondre de leurs actes, notamment dans le cadre d’une coopération avec la société civile et du renforcement et de l’harmonisation de l’action menée en faveur des droits humains dans le domaine de la sécurité et dans le domaine humanitaire, suivi du respect des droits humains et contribution sur la quest ion dans le cadre du rapport du Secrétaire général prévu au paragraphe 16 de la présente résolution ; i) appui, dans la limite du mandat et des ressources existantes, au Gouvernement fédéral somalien aux fins de la mise en œuvre du Cadre de responsabilité mutuelle de 2019 pour la Somalie ; j) soutien au Gouvernement fédéral somalien pour que celui -ci mette en œuvre la stratégie et le plan d’action nationaux visant à prévenir et combattre l’extrémisme violent, en vue de renforcer la capacité du pays de pré venir et de combattre le terrorisme, notamment la capacité de s’attaquer aux facteurs de propagation du terrorisme, conformément aux obligations que le droit international impose à la Somalie, y compris le droit international humanitaire, le droit internat ional des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, et appui à l’action menée par la Somalie pour devenir partie aux conventions et protocoles internationaux de lutte contre le terrorisme ; k) soutien et conseils stratégiques visant à renf orcer la capacité du Gouvernement fédéral somalien de fournir des services et d’attirer les investissements, et apport d’un concours au Gouvernement pour qu’il instaure des cadres de gestion des ressources et de partage du pouvoir, de sorte que le pays pui sse renforcer les mesures de mobilisation des recettes, d’allocation des ressources, d’exécution du budget et de lutte contre la corruption énoncées dans le Nouveau Partenariat pour la Somalie ; l) appui, en coopération étroite avec l’équipe de pays des N ations Unies, à l’action menée par la Somalie pour mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030, conseils stratégiques visant à renforcer les capacités institutionnelles, compte étant tenu du Plan de développement national de la S omalie, collaboration avec les institutions financières internationales visant à faciliter la mobilisation d’une aide économique et d’une aide au développement, action en faveur d’une coopération efficace et intégrée de la part des organismes, fonds et pro grammes des Nations Unies et promotion de la collaboration avec les partenaires, de sorte que le meilleur parti soit tiré du financement du développement en Somalie, notamment pour faire face aux inondations, aux criquets et à la pandémie de COVID -19 ; 6. Demande au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération d’intensifier sans plus tarder les consultations et la recherche d’un consensus à grande échelle, au moyen de mécanismes consultatifs à tous les niveaux et par l’intermédiaire des deux chambres du Parlement, qui porteraient sur les grandes priorités nationales, à savoir la mise en place du Dispositif national de sécurité, l’exécution du Plan de transition dirigé par les Somaliens, l’instauration de nouvelles réformes économiques , la révision de la Constitution et la tenue des élections dans les délais prévus ; S/RES/2540 (2020) 20-11296 8/9 7. Demande instamment aux autorités somaliennes d’instaurer un climat politique et des conditions de sécurité propices à la tenue d’élections ouvertes à tous dans l’ensemb le du pays et à tous les niveaux, afin de favoriser le pluralisme politique, de garantir un espace politique dans lequel les partis politiques légalement constitués, y compris les partis d’opposition, peuvent s’exprimer et exercer leurs droits et responsab ilités, de respecter les droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique et de circulation, y compris la possibilité pour les journalistes indépendants de travailler sans entraves, et de condamner les discours haineux et les incitatio ns à la violence, et demande à tous les États membres de la fédération de laisser la Commission électorale nationale indépendante opérer librement sur leur territoire de sorte que les modalités électorales qui auront été convenues puissent être mises en pl ace ; 8. Se déclare préoccupé par toutes les violations du droit international humanitaire ainsi que par les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, y compris celles qui sont associées à la violence sexuelle ou à la violence fondée su r le genre en période de conflit, demande de nouveau à toutes les parties de respecter les obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire, pour ce qui est de la protection des civils et des biens de caractè re civil, et réaffirme qu’il est urgent et impératif de traduire en justice tous les auteurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits, y compris du droit à la liberté d’expression, not amment en ce qu’elles concernent les journalistes, les autres professionnels des médias et le personnel associé ; 9. Exhorte toutes les parties au conflit à prendre les mesures voulues pour faire cesser et prévenir les violations et les atteintes dont son t victimes les enfants, y compris la poursuite du recrutement et de l’emploi d’enfants dans le conflit armé, conformément aux obligations que leur impose le droit international, à identifier les auteurs de tels actes, à considérer principalement comme vict imes les enfants qui ont été libérés ou autrement séparés des forces armées et groupes armés, en application des Principes de Paris auxquels a souscrit le Gouvernement fédéral somalien, et à cesser – lorsque la pratique contrevient au droit international – de détenir des enfants pour atteinte à la sécurité nationale, demande au Gouvernement fédéral somalien d’appliquer dans son intégralité la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 (la Convention) et les deux plans d’action qu’il a signés en 2012 en vue de faire cesser et de prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants -soldats ainsi que le meurtre ou l’atteinte à l’intégrité physique d’enfants, l’ordonnance du commandement de l’Armée nationale somalienne sur la protection des droits de l’enf ant avant, pendant et après les opérations, la feuille de route signée en 2019 et les instructions permanentes sur la remise d’enfants, et souligne la nécessité pour la Somalie de renforcer le cadre juridique et opérationnel relatif à la protection de l’en fance, y compris en devenant partie aux protocoles facultatifs se rapportant à la Convention et à la Charte africaine des droits et du bien -être de l’enfant ; 10. Condamne fermement tout détournement de l’aide humanitaire et toutes actions faisant obstacl e à cette aide, en violation du droit international, notamment les attaques visant le personnel humanitaire et médical, les moyens de transport et le matériel que celui -ci utilise, ainsi que les hôpitaux et autres installations médicales, enjoint à toutes les parties d’autoriser et de faciliter pleinement l’acheminement rapide, en toute sécurité et sans entrave de l’aide destinée aux personnes dans le besoin en Somalie, conformément aux principes humanitaires, y compris en démantelant les points de contrôle illégaux et en levant les obstacles administratifs, et souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l’aide humanitaire internationale ; S/RES/2540 (2020) 9/9 20-11296 11. Demande au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération et à tous les acteurs c oncernés de faciliter, soutenir et, le cas échéant, d’appliquer des solutions durables au problème des personnes déplacées, y compris des solutions passant par l’intégration locale ou la réinstallation, et de créer des conditions propices à un retour volon taire et pérenne, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des personnes déplacées, avec le soutien de la communauté internationale ; 12. Souligne la nécessité pour le Gouvernement fédéral somalien de mettre en place et de rendre opérationnel le la Commission nationale des droits de l’homme, d’accélérer la nomination des membres de la Commission et d’établir et de rendre opérationnels la Cour constitutionnelle et le Conseil supérieur de la magistrature, conformément à la Constitution provisoire et à la législation en vigueur, invite le Gouvernement fédéral à appliquer les lois visant à protéger les droits humains et à poursuivre les responsables de violations des droits humains, d’atteintes à ces droits, de violations du droit international huma nitaire et de violences sexuelles et fondées sur le genre liées aux conflits, l’ invite également à faire en sorte que la législation sur les infractions sexuelles soit conforme aux obligations incombant à la Somalie en vertu du droit international et des e ngagements pris en faveur de la protection des enfants et des femmes, l’ exhorte à donner effet le plus rapidement possible au Communiqué conjoint, avec l’appui de l’ONU, et à adopter et appliquer le nouveau Plan d’action national visant à mettre fin aux vi olences sexuelles commises en période de conflit, et salue l’engagement pris par le Gouvernement de s’acquitter des obligations qui lui incombe en matière de présentation de rapports devant les organes créés en vertu d’instruments internationaux relatifs a ux droits de l’homme ; 13. Prie l’Organisation des Nations Unies, le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération de tenir compte, dans les programmes qu’ils mènent en Somalie, des répercussions néfastes des changements climatiques, d’autres changements écologiques et des catastrophes naturelles, entre autres facteurs, notamment en procédant à des évaluations des risques et en appliquant des stratégies de gestion des risques concernant ces facteurs, et prie le Secrétaire général de l e tenir informé, selon qu’il le jugera utile, dans les rapports qu’il est tenu de présenter ; 14. Réaffirme la demande qu’il a adressée au Secrétaire général dans sa résolution 2520 (2020) pour que ce lui-ci procède à une évaluation indépendante, avant le 10 janvier 2021, en vue de lui présenter des options relatives à l’appui international à la sécurité globale en Somalie après 2021 et réaffirme que les options sur le rôle que la MANUSOM pourrait jouer à cet égard devraient faire partie de cette évaluation ; 15. Affirme qu’il continuera de suivre la situation en Somalie et se tiendra prêt à examiner les mesures énoncées dans la présente résolution, à tout moment selon les besoins, à la lumière de l’évo lution de la situation politique et de la situation dans le pays ; 16. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution, de répertorier les progrès faits dans la réalisation des principaux objectifs p olitiques de référence, notamment ceux relatifs aux élections, et de lui faire rapport à leur sujet, oralement et au moyen de quatre rapports écrits au moins, le premier devant lui être présenté le 15 novembre au plus tard et les autres tous les quatre -vingt-dix jours par la suite ; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2541 (2020)
IntituléLa situation au Mali Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/859) et les détails du vote (S/2020/867)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2541(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2541 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 31 août 2020 20-11324 (F) *2011324* Résolution 2541 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 31 août 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et ses déclarations à la presse sur la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Mali, insistant sur le fait que c ’est avant tout aux autorités maliennes qu’il incombe d ’assurer la stabilité et la sécurité sur l ’ensemble du territoire malien, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main les initiativ es en faveur de la paix et de la sécurité, Rappelant les dispositions de l ’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (« l’Accord »), dans lequel il a été invité à appuyer pleinement et à suivre de près sa mise en œuvre et à prendre, le cas échéant, des mesures contre quiconque entraverait l’exécution des engagements qui y figurent et la réalisation des objectifs poursuivis, Se disant profondément préoccupé par les faits récents survenus au Mali, condamnant vigoureusement la mutinerie qui s ’est prod uite à Kati, le 18 août 2020, soulignant qu’il importe de toute urgence de rétablir l ’état de droit et de s ’orienter vers un retour à l ’ordre constitutionnel, réaffirmant son appui résolu aux initiatives et aux efforts de médiation de la Communauté économique des États de l ’Afrique de l’Ouest (CEDAO) au Mali, et se déclarant prêt à débattre de la question, durant l’année en cours, compte tenu des conséquences que pourraient avoir ces faits survenus récemment sur la mise en œuvre de l ’Accor d, Constatant que des progrès ont été accomplis pendant les huit derniers mois dans l ’application de l ’Accord, et qu ’un certain degré de volonté politique associé à des pressions internationales, notamment la perspective de sanctions, ont constitué des facteurs importants dans l ’obtention de ces progrès, exprimant sa vive impatience face aux retards persistants pris par les parties dans l ’application intégrale de dispositions clefs de l ’Accord, notant que ces retards continus contribuent à créer un vide politique et sécuritaire qui compromet la stabilité et le développement du Mali ainsi que la viabilité de l ’Accord, soulignant qu’il importe que les parties s ’emploient davantage à s ’approprier la mise en œuvre de l ’Accord et à lui donner la priorité, et soulignant également qu’il importe de garantir la participation entière, effective et véritable des femmes dans les mécanismes créés dans le cadre de l ’Accord, pour en appuyer et en surveiller la mise en œuvre, S/RES/2541 (2020) 20-11324 2/3 Condamnant fermement toutes les violations des droits de l ’homme et atteintes à ces droits et toutes les violations du droit international humanitaire au Mali, et demandant à toutes les parties de mettre fin à ces violations et atteintes et de s’acquitter des obligations que leur impose le droit international applicable, Rappelant les dispositions de la résolution 2531 (2020) dans laquelle il a exhorté les parties maliennes à prendre immédiatement des dispositions concrètes, dans un véritable esprit de coopération, pour appliquer les mesures prioritaires énumérées au paragraphe 3 avant la fin du mandat actuel de la MINUSMA, engageant le Groupe d’experts créé en application de la résolution 2374 (2017) (« le Groupe d ’experts ») à identifier, dans ses rapports et mises à jour périodiques, les parties qui n’appliqueraient pas ces mesures prioritaires, et exprimant son intention, si ces mesures prioritaires n ’étaient pas mises en œuvr e avant la fin du mandat actuel de la MINUSMA, d ’appliquer les mesures prévues dans la résolution 2374 (2017) aux personnes et entités qui entraveraient ou menaceraient la mise en œuvre de l ’Accord, Insistant sur le fait que toutes les parties à l ’Accord partagent la responsabilité principale d ’enregistrer des progrès constants dans la mise en œuvre de celui -ci, Prenant note des décisions du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali (« le Comité ») en date des 20 décembre 2018 et 10 juillet 2019 d ’inscrire plusieurs personnes sur la liste des personnes et entités visées par les mesures prévues par la résolution 2374 (2017) (« la Liste »), et prenant note également de l’intention du Comité d ’envisager de radier ces personnes de la Liste si les mesures prioritaires énumérées au paragraphe 3 de la résolution 2531 (2020) sont pleinement appliquées et si les personnes désignées cessent toute activité illicite, notamment celles mentionnées dans l ’exposé des motifs, mais soulignant qu’il n’a pas encore constaté de progrès suffisants qui justifieraient d’envisager un e telle mesure, Réaffirmant que les personnes ou entités inscrites sur la Liste ne bénéficieront d’aucun appui financier, opérationnel ou logistique de la part des entités des Nations Unies déployées au Mali, et ce jusqu ’à leur radiation de la Liste, sans préjudice des dérogations prévues aux paragraphes 2, 5, 6 et 7 de la résolution 2374 (2017) , se félicitant des mesures déjà prises par les entités des Nations Unies déployées au Mali pour garantir que ces personnes ou entités ne reçoivent aucun soutien de ce type, et priant de nouveau le Secrétaire général, comme il l ’avait fait dans la résolution 2531 (2020) de faire le point, dans son prochain rapport trimestriel suivant l ’adoption de ce mandat, sur ces mesures, Prenant acte du rapport final ( S/2020/785 ) du Groupe d ’experts, Notant qu’il importe de poursuivr e la coopération et l ’échange d ’informations entre le Groupe d ’experts et toutes les autres entités des Nations Unies opérant au Mali, dans les limites de leurs mandats et de leurs capacités, Constatant que la situation au Mali continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 31 août 2021 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 7 de la résolution 2374 (2017) ; 2. Réaffirme que lesdites mesures s ’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, conformément aux paragraphes 8 et 9 de la résolution 2374 (2017) ; 3. Décide de proroger jusqu ’au 30 septembre 2021 le mandat du Groupe d’experts énoncé aux paragraphes 11 à 15 de la résolution 2374 (2017) et de S/RES/2541 (2020) 3/3 20-11324 renouveler sa demande faite à la MINUSMA au paragraphe 16 de cette résolution, déclare son intention de réexaminer le mandat du Groupe d ’experts et de se prononcer, le 31 août 2021 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général d e prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences de ceux qui sont à l ’heure actuelle membres dudit Groupe d’experts ; 4. Prie le G roupe d ’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 28 février 2021 au plus tard, et un rapport final, le 15 août 2021 au plus tard, et de lui adresser au besoin d ’autres rapports périodiques dans l ’intervalle ; 5. Réaffirme les dispositions concernant la notification et la révision des mesures énoncées dans la résolution 2374 (2017) ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2542 (2020)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2542(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2542 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2020 20-11953 (F) *2011953* Résolution 2542 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8758e séance, le 15 septembre 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) , 2486 (2019) et 2510 (2020) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraine té, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ( S/2020/832 ), Exprimant son appui sans réserve aux efforts que déploie la MANUL et remerciant l’ancien Représentant spécial du Secrétaire général, Ghassan Salamé, pour tous ses travaux inlassables, ainsi que la Représentante spéciale par intérim du Secrétaire général, Ste phanie Williams, pour ses efforts, Soulignant le rôle central que joue l ’ONU dans la facilitation d ’un processus politique inclusif dirigé et contrôlé par les Libyens et l ’instauration d ’un cessez -le- feu durable, Conscient de la nécessité d ’intensifier et d’améliorer le dialogue avec les parties libyennes et les acteurs internationaux afin de faciliter un processus politique inclusif dirigé et contrôlé par les Libyens, et conscient également qu’il est urgent que le Secrétaire général nomme un(e) Envoyé(e ) spécial(e) pour la Libye, Engageant toutes les parties à œuvrer ensemble dans un esprit de compromis, à s’abstenir de toute action susceptible de compromettre le processus politique, à faire preuve de retenue, à protéger les civils et à s ’engager sérieu sement sur la voie de la réconciliation nationale, rappelant qu’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye, et appelant à nouveau toutes les parties à s ’engager sans délai en faveur d ’un cessez -le-feu durable et d ’un dialogue politique sous la di rection de l ’Envoyé(e) spécial(e) du Secrétaire général, Exprimant sa profonde préoccupation face aux hostilités en cours en Libye, ainsi qu ’aux actes prenant des biens à caractère civil pour cible et la destruction de ces biens, exprimant également sa pr éoccupation face à l ’exploitation du conflit par des groupes terroristes et extrémistes violents, et constatant les répercussions du conflit sur les pays voisins et la région, S/RES/2542 (2020) 20-11953 2/6 Exhortant les parties à garantir la participation pleine, égale, effective et véritable des femmes à toutes les activités et prises de décision concernant la transition démocratique, le règlement des conflits et la consolidation de la paix, sachant qu’il importe de protéger les organisations de défense des droits des femmes, les défe nseuses des droits humains et les artisanes de la paix contre les menaces et les représailles, et soutenant les efforts consentis par l ’Envoyé(e) spécial(e) du Secrétaire général et la MANUL pour faciliter une plus grande contribution et participation des femmes issues de tous les secteurs de la société libyenne au processus politique et aux institutions publiques, et sachant que le processus politique doit être ouvert à tous les Libyens et Libyennes, Demandant instamment que les jeunes participent pleinem ent, effectivement et véritablement aux efforts de paix, Rappelant que les parties libyennes ont pris l ’engagement de collaborer dans une logique constructive avec l ’Organisation des Nations Unies pour organiser des élections législatives et présidentiell es crédibles et pacifiques et de respecter les résultats de ces scrutins, comme convenu à Paris en mai 2018, à Palerme en novembre 2018 et à Abou Dhabi en février 2019, se félicitant du travail que continuent d’accomplir la Haute Commission électorale nati onale et le Comité central des élections municipales pour préparer et conduire les élections nationales et municipales, se félicitant également du concours que la MANUL apporte à cette entreprise, et reconnaissant le rôle essentiel que jouent l ’Envoyé(e) s pécial(e) du Secrétaire général et la MANUL dans les consultations menées avec les parties libyennes pour poser les bases constitutionnelles des élections et adopter les lois électorales nécessaires, Demandant à nouveau à tous les Libyens et Libyennes de contribuer dans un esprit constructif à l ’unification des institutions militaires et économiques de la Libye, à la constitution de forces nationales de sécurité unifiées et renforcées, placées sous le contrôle des autori tés civiles, et à l ’unification de la Banque centrale de Libye, Conscient qu’il est nécessaire de planifier le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés ainsi que la réforme du secteur de la sécurité et d’édifier une architectu re de sécurité inclusive et placée sous le contrôle des autorités civiles pour toute la Libye, Se félicitant du dialogue économique mené en Libye et dans la région et de l’appui apporté par la MANUL à cet égard, demandant aux autorités libyennes de s’employer à réunifier les institutions économiques, restaurer les infrastructures vitales, améliorer la prestation de services et accroître la transparence et la responsabilité des institutions publiques, saluant le rôle joué par la MANUL à l ’appui d’un audit indépendant de la Banque centrale, soulignant l’importance de la collaboration avec les institutions financières internationales, et exprimant sa préoccupation face à l ’ingérence de groupes armés dans les institutions souveraines de la Libye, Rappelant que les ressources pétrolières de la Libye doivent être utilisées au profit de tous les Libyens et Libyennes et rester sous le contrôle exclusif de la National Oil Corporation, condamnant la fermeture forcée des installations pétrolières, et rappelant que l e Gouvernement d ’entente nationale conserve le contrôle exclusif des institutions économiques et financières du pays et porte la responsabilité d ’assurer une gestion transparente, équitable et responsable des recettes dans tout le pays, Rappelant égaleme nt qu’il est nécessaire que les États Membres cessent de soutenir les institutions parallèles qui ne sont pas parties à l ’Accord politique libyen, comme il est précisé dans celui -ci, et cessent tout contact officiel avec elles, S/RES/2542 (2020) 3/6 20-11953 Se déclarant gravement pré occupé par la détérioration de la situation humanitaire en Libye, à savoir la dégradation des conditions de vie et l ’insuffisance de services de base, ainsi que par la situation dans laquelle se trouvent les migrants, les réfugiés et les déplacés, qui sont notamment exposés à la violence sexuelle et fondée sur le genre, et engageant les autorités libyennes à prendre des mesures aux fins de la fermeture des centres de détention et à atténuer d ’urgence les souffrances de toute la population libyenne en accélé rant la prestation des services publics dans toutes les zones du pays, Exhortant toutes les parties à appliquer les résolutions pertinentes relatives aux priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité et à prévenir et combattre la violence sex uelle en temps de conflit, et engageant les autorités libyennes à mettre fin à l ’impunité des auteurs de crimes de violence sexuelle et fondée sur le genre, conformément à ses résolutions applicables, en particulier la résolution 1325 (2000) , Rappelant sa résolution 2510 (2020) dans laquelle il a enjoint à toutes les parties au conflit de s ’acquitter des obligations que leur impose le droit interna tional humanitaire, Soulignant que les auteurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits humains et d ’atteintes à ces droits doivent être tenus responsables, Engageant les autorités libyennes à prendre toutes les mesure s nécessaires pour enquêter sur les violations du droit international des droits de l ’homme et sur les informations faisant état de violations des droits humains, dont des faits de torture, de violence sexuelle et fondée sur le genre et de mauvais traiteme nt commis dans les prisons et les centres de détention, et pour en traduire les auteurs en justice, Rappelant qu’il importe de protéger les enfants, selon les dispositions énoncées dans ses résolutions pertinentes, et de prendre les mesures appropriées à cet égard, se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations et d ’atteintes sur la personne d ’enfants en Libye, en particulier les meurtres ou les atteintes à l ’intégrité physique d ’enfants, les enlèvements d ’enfants, les violences sex uelles commises contre des enfants, l ’enrôlement ou l ’utilisation d ’enfants, le refus de laisser les enfants bénéficier de l ’aide humanitaire et les attaques contre des écoles et des hôpitaux en violation du droit international, et exhortant toutes les par ties à mettre immédiatement fin à ces pratiques, Se déclarant à nouveau gravement préoccupé par le trafic de migrants et de réfugiés et par la traite d ’êtres humains qui sévissent sur le territoire libyen, et se félicitant du travail mené par la MANUL pou r coordonner et appuyer la fourniture de l’aide humanitaire aux réfugiés et aux migrants, Rappelant la résolution 2532 (2020) , se déclarant gravement préoccupé par les conséquences dévastatrices de l a pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) en Libye, et constatant que les voyages internationaux sont restreints du fait de la pandémie, Demandant à nouveau à tous les États Membres d ’appuyer sans réserve les efforts déployés par l ’Envoyé(e) spécial( e) du Secrétaire général et la MANUL, engageant les États Membres à user de leur influence auprès des parties pour parvenir à un cessez -le-feu durable et relancer un processus politique inclusif, ayant conscience du rôle important que jouent les pays voisins et les organisations régionales, en particulier l ’Union africaine, la Ligue des États arabes et l ’Union européenne, et demandant à nouveau à toutes les parties de coopérer pleinement aux opérations de la MANUL , notamment en prenant toutes les mesures voulues pour S/RES/2542 (2020) 20-11953 4/6 garantir la sécurité et la totale liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé, et remerciant le Gouvernement tunisien pour son soutien, Rappelant l’engagement pris pa r les participants à la Conférence de Berlin de s’abstenir de toute ingérence dans le conflit armé ou dans les affaires intérieures de la Libye et l ’appel adressé aux acteurs internationaux pour qu ’ils en fassent autant, Soulignant qu’il importe de veill er à ce que les mesures de sanction existantes soient pleinement appliquées et à ce que les violations soient signalées au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1970 (2011) , et rappelant à cet égard que les personnes et entités se livrant ou prêtant leur concours à des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye peuvent faire l ’objet de sanctions ciblées conformément à la résolution 2441 (2018) et aux résolutions ultérieures sur la question, Engageant tous les États Membres à respecter pleinement l ’embargo sur les armes conformément à la résolution 2441 (2018) et à toutes ses résolutions ultérieures et précédentes sur la question, et engageant également tous les États Membres à ne pas intervenir dans le conflit et à ne pas prendre de mesures susceptibles d ’aggraver le conflit, Rappelant que, dans sa résoluti on 2213 (2015) , il a considéré que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 septembre 2021 le mandat de la MANUL, mission politique spéciale intégrée, qui est chargée de mener des activités de médiation et des missions de bons offices, dans le strict respect du principe d’appropriation nationale, en vue de : i) faire progresser un processus politique inclusif et le dialogue sur la sécurité et l ’économie ; ii) faire progresser la poursuite de la mise en œuvre de l ’Accord politique libyen ; iii) appuyer le renforcement des dispositions du Gouvernement d ’entente nationale en matière de gouvernance, de sécurité et d ’économie, e t notamment la réforme économique en collaboration avec des institutions financières internationales ; iv) appuyer l ’instauration d ’un cessez -le-feu, une fois convenu par les parties libyennes, et fournir le soutien approprié à son observation ; v) appuy er les étapes ultérieures de la transition libyenne, y compris le processus constitutionnel et l ’organisation des élections ; vi) se coordonner et dialoguer étroitement avec les acteurs internationaux, y compris les pays voisins et les organisations régio nales ; vii) appuyer les principales institutions libyennes ; viii) appuyer, si demande en est faite, la fourniture de services essentiels et l’acheminement de l ’aide humanitaire, y compris pour riposter à la pandémie de COVID -19, dans le respect des pri ncipes humanitaires ; ix) surveiller et signaler les atteintes aux droits humains et les violations de ces droits ainsi que les violations du droit international humanitaire, y compris les violences sexuelles fondées sur le genre et liées aux conflits, notamment par le déploiement effectif de conseillères ou conseillers pour la protection des femmes et des enfants ; S/RES/2542 (2020) 5/6 20-11953 x) appuyer la sécurisation des armes incontrôlées et du matériel connexe et la lutte contre leur prolifération ; xi) coordonner l’assistance internationale et la fourniture de conseils et d’assistance afin d ’appuyer l ’action dirigée par le Gouvernement d ’entente nationale pour stabiliser les zones sortant de conflit, y compris celles qui ont été libérées du contrôle de Daech ; 2. Décide également que la MANUL devrait être dirigée par un(e) Envoyé(e) spécial(e) du Secrétaire général, qui devrait être chargé(e) de la direction générale de la Mission en mettant l ’accent sur les bons offices et la médiation avec les acteurs libyens et internationaux dans l ’objectif de mettre fin au conflit et que, sous l ’autorité de l’Envoyé(e) spécial(e), un coordonnateur ou une coordonnatrice de la MANUL devrait être chargé(e) des opérations et de la gestion quotidiennes de la Mission, et demande au Secrétaire général de nommer son Envoyé(e) spécial(e) sans délai ; 3. Demande que la MANUL lui fasse rapport par l ’intermédiaire de l’Envoyé(e) spécial(e) du Secrétaire général ; 4. Prie le Secrétaire général d ’évaluer les mesures à prendre pour parvenir à un cessez -le-feu durable et de déterminer le rôle que pourrait jouer la MANUL dans la fourniture d ’un appui modulable concernant le cessez -le-feu, parallèlement à l’établissement de son rapport périodique qui contiendra des propositions pour assurer une surveillance efficace du cessez -le-feu sous les auspices de l ’ONU ainsi qu’à la formulation des recommandations qu ’il lui soumettra quant aux options présentées dans le document de mise en œuvre opérationnelle publié sous la cote S/2020/63 , comme demandé dans la résolution 2510 (2020) , ces documents devant lui être présentés, avec les mises à jour nécessaires, au plus tard 60 jours après l’adoption de la p résente résolution, et le prie également d’évaluer ce qui devrait être fait pour relancer le processus politique, et de rendre compte dans ses rapports périodiques des progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs ; 5. Prie en outre le Secrétaire général, conformément aux meilleures pratiques, de procéder à un examen stratégique indépendant de la MANUL qui comportera les éléments ci -après, et de lui en rendre compte, au plus tard le 31 juillet 2021 : i) une évaluation et des recommandations visan t à améliorer l ’efficacité de la structure globale de la MANUL, la hiérarchisation des tâches et la capacité et l’efficacité du personnel, notamment en ce qui concerne la médiation et la gestion du processus de paix ; ii) une évaluation plus approfondie d es options qui permettraient d ’assurer une surveillance efficace du cessez -le-feu sous les auspices de l ’ONU, y compris des recommandations supplémentaires si nécessaire ; 6. Prie en outre le Secrétaire général d ’inclure dans ses rapports périodiques les efforts faits par l ’ONU pour riposter à la pandémie de COVID -19 et atténuer l’incidence de la pandémie sur la capacité de la MANUL à s ’acquitter de son mandat ; 7. Rappelle qu’il a décidé que tous les États Membres devaient respecter l’embargo sur les arm es, exige le respect intégral, y compris par tous les États Membres, de l ’embargo sur les armes imposé par la résolution 1970 (2011) , tel que modifié par les résolutions ultérieures, notamment en cessant tout soutien aux mercenaires armés et en congédiant tout personnel de ce type, et exige de tous les États Membres qu ’ils n’interviennent pas dans le conflit et qu ’ils ne prennent aucun e mesure susceptible d ’aggraver le conflit, se félicite des efforts faits par le Groupe d’experts du Comité des sanctions concernant la Libye pour enquêter sur les violations de l ’embargo , se félicite également de la coopération entre les organes S/RES/2542 (2020) 20-11953 6/6 compétent s des Nations Unies, y compris la MANUL, et les autres parties intéressées par les travaux du Groupe d ’experts, et fait savoir qu’il entend tenir quiconque viole l’embargo sur les armes responsable de ses actes, par l ’intermédiaire de son Comité des sancti ons ; 8. Prie la MANUL de tenir systématiquement compte des questions de genre dans l ’exécution de son mandat et d ’aider le Gouvernement d ’entente nationale à assurer la participation pleine, effective et véritable des femmes à la transition démocratique, aux efforts de réconciliation, au secteur de la sécurité et aux institutions nationales et à veiller à ce qu ’elles assument de hautes responsabilités dans ces domaines, ainsi qu ’à garantir la protection des femmes et des filles contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris la violence sexuelle liée aux conflits , conformément à la résolution 1325 (2000) , et prie également la MANUL de lui présenter des rapports plus détaillés sur cette qu estion ; 9. Accueille avec satisfaction les progrès accomplis dans la mise au point d’une stratégie politique globale et dans l ’amélioration de l ’intégration et de la coordination stratégique de la MANUL et des organismes, fonds et programmes des Nations Unies en Libye pour soutenir l ’action dirigée par le Gouvernement d ’entente nationale pour stabiliser le pays et invite la Mission à poursuivre ses efforts en ce sens, et prie le Secrétaire général de rendre compte, dans ses rapports périodiques, des nouve aux progrès accomplis ; 10. Prie le Secrétaire général de continuer de lui rendre compte, tous les 60 jours au moins, de la mise en œuvre de la présente résolution ; 11. Prie également le Secrétaire général de lui faire rapport, selon qu ’il conviendra, a près la tenue de consultations avec les autorités libyennes, sur les recommandations concernant l ’appui que doit apporter la MANUL aux étapes ultérieures de la transition libyenne et les dispositions en matière de sécurité devant permettre à la Mission de rester agile et réactive face à l ’évolution de la situation sur le terrain ; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2543 (2020)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2543(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2543 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2020 20-11956 (F) *2011956* Résolution 2543 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8759e séance, le 15 septembre 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l ’Afghanistan, en particulier sa résolution 2489 (2019) portant prorogation jusqu ’au 17 septembre 2020 du mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies en Afghani stan (MANUA), Mettant l ’accent sur le rôle important que l ’Organisation des Nations Unies continuera de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, tout en cherchant des solutions aux problèmes que connaissent le pays et son peup le, en particulier les conséquences de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), ayant conscience que la pandémie pèse lourdement sur le système de santé et la situation socioéconomique et humanitaire en Afghanistan et qu ’elle aggrave la crise alime ntaire, et prenant acte du lancement par l ’ONU du Plan de réponse humanitaire global COVID -19, qui place les populations au cœur de l ’initiative, et conscient des efforts du Gouvernement afghan et des mesures qu ’il prend face à la COVID -19, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de l ’Afghanistan, ainsi que son appui continu au Gouvernement et au peuple afghans, Sachant qu’une paix durable ne peut être instaurée que par un pr ocessus politique global et inclusif, dirigé et contrôlé par les Afghans, ayant pour objectif l’instauration d ’un cessez -le-feu permanent et global et un règlement politique inclusif visant à mettre fin au conflit en Afghanistan, et réaffirmant l’importanc e de l’Organisation des Nations Unies à cet égard, saluant les efforts consentis par tous les partenaires régionaux et internationaux de l ’Afghanistan et prenant note des efforts du Gouvernement afghan et de tous les autres acteurs afghans pour faciliter les négociations intra -afghanes, Lançant un appel en faveur d ’un véritable processus de paix comptant avec la participation des femmes, des jeunes et des groupes minoritaires ethniques, religieux ou autres et soulignant que les progrès d ’ordre économique, social, politique et en matière de développement réalisés ces dernières 19 années ainsi que le respect des droits humains, notamment ceux des femmes, des enfants et des minorités, doivent être protégés et renforcés, Rappelant la volonté du Gouvernement et du peuple afghans de redynamiser l’influence de leur pays en tant que plateforme de la coopération internationale, et, à S/RES/2543 (2020) 20-11956 2/5 cet égard, saluant les efforts faits par les organisations et partenaires régionaux et internationaux pour promouvoir le développement durable, la connectivité régionale et la reconstruction, éléments essentiels pour assurer la stabilité et la prospérité économique en Afghanistan, Se félicitant de l’appui continu de la communauté internationale à l ’instauration de la paix, de la sécurit é, de la stabilité et de la prospérité en Afghanistan, et comptant que la prochaine conférence des donateurs pour l ’Afghanistan à Genève permettra de renouveler le consensus stratégique et l ’engagement mutuel entre la communauté internationale et le Gouver nement afghan, Exprimant sa profonde préoccupation face à la persistance d ’un niveau élevé de violence et devant les conditions de sécurité en Afghanistan, en particulier face au nombre de victimes civiles, et soulignant qu’il faut une action soutenue pour réduire la violence, Exprimant sa profonde inquiétude face à la menace que le terrorisme fait peser sur l’Afgha nistan et la région, se déclarant gravement préoccupé par la présence continue d ’Al-Qaida, de l ’État islamique d ’Iraq et du Levant ( EIIL) ainsi que d ’autres organisations terroristes internationales et des groupes qui leur sont affiliés en Afghanistan, condamnant dans les termes les plus vigoureux toute activité terroriste et toute attaque terroriste, et réaffirmant qu’il importe de veiller à ce que le territoire afghan ne soit pas utilisé par Al -Qaida, l’EIIL ou d ’autres organisations terroristes internationales pour menacer ou attaquer un autre pays, et à ce que ni les Taliban ni aucun autre groupe ou indiv idu afghan ne soutiennent des terroristes opérant sur le territoire d ’un pays, Soulignant qu’il importe de soutenir le Gouvernement afghan en matière de renforcement des capacités, en particulier celles des Forces nationales de défense et de sécurité afgh anes, notamment celles de la Police nationale afghane, afin qu ’il puisse sécuriser le pays et lutter contre le terrorisme, Exprimant sa préoccupation face à la culture, à la production, au commerce et au trafic de drogues illicites en Afghanistan, qui con tinuent de menacer la paix et la stabilité dans la région et au -delà, demandant aux États de renforcer la coopération internationale et régionale pour lutter contre cette menace et ayant conscience de l’importance du rôle joué par l ’Office des Nations Unie s contre la drogue et le crime à cet égard (ONUDC), Prenant acte de la poursuite des travaux du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1988 (2011) et de la coopération que le Gouvernemen t afghan et la MANUA continuent d ’apporter au Comité, notamment à son Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 18 août 2020 (S/2020/809 ) ; 2. Salue la détermination à collaborer avec le Gouvernement et le peuple afghans dont l ’Organisation des Nations Unies fait preuve depuis longtemps, réaffirme son soutien sans réserve aux activités de la MANUA et de la Représent ante spéciale du Secrétaire général, et insiste sur la nécessité de continuer à doter la MANUA de ressources suffisantes pour qu ’elle puisse s ’acquitter de son mandat ; 3. Se félicite des efforts que déploie la MANUA pour s ’acquitter des tâches et suivre les priorités énoncées dans son mandat en employant les ressources y afférentes, en particulier durant la pandémie de COVID -19, et demande que soient appliquées les recommandations formulées par le Secrétaire général dans son appel au cessez -le-feu mondial, qu ’il a soutenu dans sa résolution 2532 (2020) ; S/RES/2543 (2020) 3/5 20-11956 4. Se félicite du début des négociations in tra-afghanes à Doha, le 12 septembre 2020 , engage vivement les parties aux négociations à continuer de prendre des mesures de confiance, notamment pour réduire davantage la violence, engage également les parties aux négociations à y participer de bonne foi en vue d’atteindre un cessez -le-feu permanent et global et un règlement politique inclusif visant à mettre fin au conflit en Afghanistan, et soulignant qu ’il importe d ’appliquer la résolution 2513 (2020) ; 5. Décide de proroger jusqu ’au 17 septembre 2020 le mandat de la MANUA, tel que défini dans ses résolutions 1662 (2006) , 1746 (2007) , 1806 (2008) , 1868 (2009) , 1917 (2010) , 1974 (2011) , 2041 (2012) , 2096 (2013) , 2145 (2014) , 2210 (2015) , 2274 (2016) , 2344 (2017) , 2405 (2018) , 2460 (2019) et 2489 (2019) ; 6. Décide que la MANUA et la Représentante spéciale du Secrétaire général, agissant dans les limites de leur mandat, dans le respect de la souveraineté de l’Afghanistan et compte tenu de la façon dont les Afghans ont pris en main et administrent les affaires du pay s, continueront à piloter et coordonner les activités civiles internationales, en étroite coopération avec le Gouvernement afghan et conformément aux communiqués internationaux pertinents, en s ’attachant en particulier à réaliser les priorités suivantes : a) apporter une aide, par leurs bons offices et leur rôle d ’intermédiaire, au processus de paix dirigé et contrôlé par les Afghans, si le Gouvernement afghan le demande et en étroite consultation avec lui, particulièrement dans la perspective des négociat ions intra -afghanes commencées à Doha le 12 septembre 2020 , en proposant et en facilitant la mise en œuvre de mesures de confiance, dans le cadre posé par la Constitution afghane et en s ’attachant à faire pleinement respecter les mesures et procédures défi nies dans ses résolutions 1267 (1999) , 1988 (2011) et toute autre résolution qu ’il a adoptée sur la question ; b) appuyer, en étroites consultati on et coordination avec le Gouvernement afghan, l ’organisation de futures élections afghanes crédibles, transparentes et ouvertes à tous dans les délais voulus, collaborer étroitement avec les organismes électoraux, en les encourageant à instaurer un systè me de gestion des résultats qui soit transparent et rigoureux, coordonner les efforts de la communauté internationale, renforcer, en soutien aux efforts déployés par le Gouvernement afghan en matière de réforme électorale, la pérennité, l ’intégrité et l ’inclusivité du processus électoral, redoubler d ’efforts pour offrir aux organismes électoraux et à d ’autres institutions afghanes participant au processus une aide au renforcement des capacités et une assistance technique ; c) promouvoir, en tant que coprés idents du Conseil commun de coordination et de suivi (Conseil commun), une plus grande cohérence de l ’appui offert par la communauté internationale à la concrétisation des priorités du Gouvernement afghan en matière de développement et de gouvernance, nota mment en apportant un soutien à l’élaboration des programmes prioritaires nationaux et à la planification de leur exécution, en mobilisant des moyens, en coordonnant l ’action des donateurs et organismes internationaux, en facilitant et coorganisant des ren contres sur les politiques de développement, tout en assurant la coordination des activités des partenaires internationaux aux fins du suivi, en particulier grâce à l ’échange d’informations, et appuyer l ’action menée pour accroître la responsabilité mutuel le et la transparence ainsi que la bonne utilisation de l ’aide, y compris en ce qui concerne le rapport coût -efficacité, conformément aux engagements pris à la Conférence de Genève en 2018 et devant être examinés à la prochaine conférence des donateurs pou r l’Afghanistan à Genève ; S/RES/2543 (2020) 20-11956 4/5 d) soutenir la coopération régionale en vue de contribuer à favoriser la stabilité et la paix et d ’aider l ’Afghanistan à se prévaloir de la place qu ’il occupe au cœur de l ’Asie pour promouvoir la coopération et la connectivité r égionales, et s’appuyer sur ce qui a déjà été réalisé pour faire avancer l ’Afghanistan sur la voie de la prospérité, afin de favoriser la connectivité au moyen de partenariats, dans un esprit de transparence, d ’ouverture et d ’inclusivité, saluant les effor ts conjoints consentis pour améliorer le dialogue et la collaboration et avancer vers des objectifs communs de développement économique dans la région ; e) continuer, avec l ’appui du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l ’homme, à coopérer av ec le Gouvernement afghan, la Commission afghane indépendante des droits de l ’homme et la société civile dans le domaine de la protection et de la promotion des droits humains et à renforcer leurs capacités dans ce domaine, à coopérer également avec le Gou vernement afghan et les organisations non gouvernementales internationales et locales concernées afin d ’assurer le suivi de la situation des civils, de coordonner l ’action menée pour assurer la protection des civils, de surveiller les lieux de détention et la façon dont sont traitées les personnes privées de liberté, de promouvoir le principe de responsabilité et de conseiller, en étroite consultation avec le Gouvernement afghan, les parties prenantes sur la mise en place de procédures judiciaires et non ju diciaires visant à régler le passé et faire en sorte que les violations massives des droits humains, les atteintes à ces droits et les crimes internationaux ne se reproduisent pas, et à contribuer à la réalisation pleine et entière des libertés fondamental es et des dispositions relatives aux droits humains figurant dans la Constitution afghane et dans les traités internationaux auxquels l’Afghanistan est partie, en particulier ceux qui concernent le plein exercice des droits fondamentaux des femmes, notamme nt la Convention sur l ’élimination de toutes les formes de discrimination à l ’égard des femmes ; f) soutenir, compte tenu de l ’importance que cela revêt, l ’égalité des genres et l’autonomisation, l ’éducation et les droits fondamentaux des femmes et des fi lles et le fait que les femmes participent, se mobilisent et assument des responsabilités, de façon pleine, effective et véritable, sur un pied d ’égalité et en toute sécurité, à tous les niveaux de la prise de décision, y compris dans les pourparlers de pa ix et les stratégies globales de consolidation de la paix aux niveaux national et infranational, et demande au Gouvernement afghan et à la communauté internationale de mettre en œuvre et de financer intégralement le Plan d ’action national afghan pour les f emmes et la paix et la sécurité et de veiller à ce que les civils, surtout les femmes, les enfants, les personnes déplacées et les minorités, soient protégés, notamment contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, et à ce que les auteurs de tels act es soient poursuivis ; g) renforcer les moyens de signaler les violations et atteintes contre des enfants, et appuyer les mesures visant à renforcer la protection des enfants touchés par le conflit armé, notamment en dialoguant avec toutes les parties au conflit pour les amener à prendre des engagements et mesures concrets afin de faire cesser et prévenir les violations et atteintes contre les enfants et en maintenant le dialogue avec le Gouvernement afghan pour assurer la pleine mise en œuvre du plan d ’action et du plan de conformité visant à faire cesser et prévenir l ’enrôlement des enfants ; h) appuyer l ’action menée par le Gouvernement afghan au titre des engagements pris pour améliorer la gouvernance et renforcer l ’état de droit, notamment la justice transitionnelle en tant qu ’élément essentiel du processus de paix en cours, l ’exécution du budget et la lutte contre la corruption dans tout le pays ; i) coordonner et faciliter l ’acheminement de l ’aide humanitaire et s’employer à améliorer l ’accessibilité de l ’aide humanitaire, en faveur de la population afghane dans le besoin et dans le respect des principes humanitaires, S/RES/2543 (2020) 5/5 20-11956 y compris en offrant un appui efficace, selon que de besoin, aux autorités nationales et locales afin qu ’elles aident et protè gent les déplacés, et établissent des conditions propices au retour volontaire et durable, dans la sécurité et la dignité, des personnes déplacées et des réfugiés, ou de l ’intégration locale ou la réinstallation de ces personnes, en accordant une attention particulière aux solutions favorisant le développement durable ; j) promouvoir, au moyen d ’une présence adéquate de la Mission et à l ’appui du Gouvernement afghan, un renforcement de la coopération avec l ’ONUDC ; k) se concerter et coopérer étroitement, selon qu ’il conviendra, avec la mission non militaire Soutien résolu, dont la mise en place a été convenue par l ’OTAN et le Gouvernement afghan, et avec le Haut -Représentant civil de l ’OTAN ; 7. Souligne qu’il est crucial que la MANUA et les autres organ ismes, fonds et programmes des Nations Unies maintiennent sans interruption une présence adéquate dans les provinces, selon le principe de l ’unité d ’action des Nations Unies, en étroites consultation et coordination avec le Gouvernement afghan et à l ’appui de ses priorités ; 8. Demande à la MANUA et à la Représentante spéciale de redoubler d’efforts pour améliorer la cohérence, la coordination et l ’efficacité des organismes, fonds et programmes compétents des Nations Unies en Afghanistan en vue d’optimiser leur efficacité collective en pleine conformité avec le programme de réformes défini par le Gouvernement afghan et de continuer, en coopéra nt pleinement avec le Gouvernement afghan, à piloter l ’action de la communauté internationale sur le plan civil visant à renforcer le rôle des institutions afghanes afin qu ’elles puissent s’acquitter de leurs responsabilités ; 9. Demande à toutes les parties afghanes et parti es internationales de se concerter avec la MANUA dans le cadre de l ’exécution de son mandat et de l ’action qu’elle mène pour promouvoir dans tout le pays la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé, note que le personnel de la MANUA est déployé dans des conditions de sécurité et une situation sanitaire complexes et en voie de détérioration, et souligne qu’il importe de prendre des mesures assurant la sûreté, la sécurité et la santé du personnel de la Missi on ; 10. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les trois mois un rapport sur l ’évolution de la situation en Afghanistan, y compris les conditions de sécurité, dans lequel seront évalués les progrès réalisés au regard des critères définis pour mesurer et suivre l ’avancement de la mise en œuvre du mandat, y compris au niveau infranational, et des priorités de la MANUA définies dans la présente résolution ; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2544 (2020)
IntituléUNITAD  Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/917) et les détails du vote (S/2020/920)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2544(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2544 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 18 septembre 2020 20-12172 (F) *2012172* Résolution 2544 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 18 septembre 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1325 (2000) , 1368 (2001) , 1373 (2001) , 1624 (2005) , 1894 (2009) , 2106 (2013) , 2150 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2242 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2367 (2017) , 2368 (2017) , 2370 (2017) et 2490 (2019) et les déclarations de sa présidence sur la question, Réaffirmant son respect pour la souveraineté, l ’intégrité territoriale, l’indépendance et l ’unité de l’Iraq, conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant la menace mondiale que représente pour la paix et la sécurité internationales l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daec h), par ses actes de terrorisme, son idéologie extrémiste violente, les attaques flagrantes, systématiques et généralisées qu ’il continue de mener contre des civils, ses violations du droit international humanitaire et ses atteintes aux droits humains en p articulier celles commises contre des femmes et des enfants, y compris pour des motifs religieux et ethniques, et son recrutement de combattants terroristes étrangers dont il assure la formation et qui font peser une menace sur toutes les régions et tous l es États Membres, Condamnant les actes de violence dont se rend coupable l ’EIIL (Daech), en commettant notamment des meurtres, des enlèvements, des prises d ’otages, des attentats -suicides à la bombe, et en se livrant à la réduction en esclavage, à la vent e ou à d ’autres pratiques aux fins du mariage forcé, à la traite des êtres humains, au viol, à l ’esclavage sexuel et à d ’autres formes de violence sexuelle, à l ’enrôlement et à l’utilisation d ’enfants, à des attaques visant des infrastructures essentielles , ainsi qu’à la destruction du patrimoine culturel, y compris les sites archéologiques, et au trafic de biens culturels, Conscient que la commission de tels actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité ou des crimes de génocide, fait partie intégrante de l ’idéologie et des objectifs stratégiques de l ’EIIL (Daech) et est utilisée par l ’EIIL (Daech) comme une tactique terroriste, et qu ’amener à répondre de leurs actes les membres de l ’EIIL (Daech), en particulier ceux q ui portent la responsabilité la plus lourde, notamment ceux qui dirigent les opérations, qui peuvent inclure des chefs régionaux ou chefs de rang intermédiaire, et ceux qui commandent et commettent des crimes, contribuera à exposer la situation et pourrait faciliter la lutte S/RES/2544 (2020) 20-12172 2/2 contre le terrorisme et l ’extrémisme violent qui peut mener au terrorisme, notamment en endiguant le financement du groupe terroriste EIIL (Daech) et l ’afflux ininterrompu de recrues venues du monde entier dans ses rangs, Saluant les e fforts considérables que déploie le Gouvernement iraquien pour vaincre l ’EIIL (Daech), et rappelant la lettre que celui -ci lui a adressée, ainsi qu ’au Secrétaire général, le 9 août 2017, dans laquelle il demandait l ’aide de la communauté internationale pou r s’assurer que les membres de l ’EIIL (Daech) répondent des crimes qu’ils avaient commis en Iraq, y compris lorsque ces crimes étaient susceptibles de constituer des crimes contre l ’humanité ( S/2017/710 ), 1. Réaffirme sa résolution 2379 (2017) , par laquelle a été créée l ’Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, et rappelle le mandat qu ’il a approuvé (S/2018/119 ) ; 2. Prend note de la demande formulée par le Gouvernement iraquien dans sa lettre datée du 16 septembre 2020 ( S/2020/909 ) et décide de proroger jusqu ’au 18 septembre 2021 le mandat du Conseiller spécial et de l ’Équipe, toute nouvelle prorogation devant être décidée à la demande du Gouvernement iraquien ou de tout autre gouvernement qui prierait l ’Équipe de recueillir des éléments de preuve concern ant des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité ou des crimes de génocide commis par l ’EIIL (Daech) sur son territoire, conformément à sa résolution 2379 (2017) ; 3. Prie le Secrétaire général d ’harmoniser le mandat du Conseiller spécial avec les dispositions du présent mandat et de renouveler le mandat du Conseiller spécial jusqu ’au 18 septembre 2021 ; 4. Prie le Conseiller spécial de continuer à lui présen ter tous les 180 jours un rapport sur les activités de l ’Équipe ; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2545 (2020)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l'Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2545(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2545 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 25 septembre 2020 20-12579 (F) *2012579* Résolution 2 545 (2020) Adop tée par le Conseil de sécurité à sa 8760e séance, le 25 septemb re 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence concernant le processus de paix en Colombie, Saluant les progrès accomplis sur la voie de la paix en Colombie depuis l’adoption de l’Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable (l’Accord final) et exhortant les parties, avec le soutien des institutions publiques et des forces de sécurité compétentes ainsi que de la société civile, à unir leurs efforts afin de pérenniser les progrès accomplis et de ré soudre les problèmes rencontrés, notamment la poursuite des violences dans les zones touchées par le conflit, en mettant en œuvre intégralement l’Accord final, Rappelant en particulier sa résolution 2366 (2017) , par laquelle il a mis en place la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie (la Mission de vérification) chargée de contrôler la mise en application, par le Gouvernement colombie n et les Forces armées révolutionnaires de Colombie -Armée populaire (FARC -EP), des clauses 3.2 et 3.4 de l’Accord final, comme le prévoit la clause 6.3.3 de celui -ci, et rappelant le rôle constructif joué par la Mission de vérification à cet égard, Prenan t acte de la lettre du Président de la Colombie en date du 1er septembre 2020, dans laquelle celui -ci a demandé une reconduction du mandat de la Mission de vérification telle que convenue par le Gouvernement colombien et la Force alternative révolutionnair e du peuple (FARC), 1. Décide de reconduire, jusqu’au 25 septembre 2021, le mandat de la Mission de vérification, dirigée par un Représentant spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, et les obligations concernant l’établissement de rapports, conformément à ses résolutions 2366 (2017) , 2377 (2017) , 2435 (2018) et 2487 (2019) ; 2. Se déclare disposé à coopérer avec le Gouvernement colombien en vue d’une nouvelle reconduction du mandat de la Mission de vérification par voie d’accord entre les parties ; S/RES/2545 (2020) 20-12579 2/2 3 Rappelle que l’Accord final prévoit que la Mission de vérification jouera un rôle dans le contrôle de l’application des peines prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix et se déclare prêt à envisager, en temps opportun, d’intégrer cette tâche dans le mandat de la Mission de vérification, à la lumière des résultats du processus de consultation qui est en cours sous la coordination du Gouvernement colombien.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2546 (2020)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2546(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2546 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 2 octobre 2020 20-12940 (F) *2012940* Résolution 2546 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8763e séance, le 2 octobre 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) , 2437 (2018) et 2491 (2019) , ainsi que la déclaration de son président en date du 16 décembre 2015 (S/PRST/2015/25 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 2 septembre 2020 ( S/2020/876 ) et notamment ses observations sur la détresse des migrants et des réfugiés en Libye, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la séc urité internationales, Se félicitant des mesures prises pour mettre en œuvre la résolution 2240 (2015) et souhaitant qu’elles continuent d’être appliquées, et prenant note du déploiement de l’opératio n militaire de l’Union européenne en Méditerranée (EUNAVFOR MED IRINI) à cet égard, Réaffirmant qu’il faut mettre fin à l’expansion actuelle du trafic de migrants et de la traite d’êtres humains en Méditerranée au large des côtes libyennes qui mettent des vies en danger et, à cette fin précise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes de trafic de migrants et de traite d’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et mett ent en péril les vies de centaines de milliers de personnes ; 2. Décide de reconduire les autorisations visées aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015) pour une nouvelle période de d ouze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, réaffirme les dispositions du paragraphe 11 de ladite résolution et réaffirme également ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) , 2437 (2018) et 2491 (2019) , ainsi que la déclaration de son président S/PRST/2015/25 ; 3. Réitère , à compter de la date d’adoption de la présente résolution, les demandes formulées au paragraphe 17 de sa résolution 2240 (2015) , et prie le S/RES/2546 (2020) 20-12940 2/2 Secrétaire général de lui faire rapport, onze mois après la date d’adoption de la présente résolution, sur l’état d’avancement de son application, en particulier pour ce qui est des paragraphes 7 à 10 de sa résolution 2240 (2015) ; 4. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution ; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2547 (2020)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2547(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2547 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 15 octobre 2020 20-13662 (F) *2013662* Résolution 2547 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8768e séance, le 15 octobre 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur Haïti, en particulier ses résolutions 2476 (2019) , 2466 (2019) , 2410 (2018) , 2350 (2017) , 2313 (2016) , 2243 (2015) , 2180 (2014) , 2119 (2013) , 2070 (2012) , 2012 (2011) , 1944 (2010) , 1927 (2010) , 1908 (2010) , 1892 (2009) , 1840 (2008) , 1780 (2007) , 1743 (2007) , 1702 (2006) , 1658 (2006) , 1608 (2005) , 1601 (2005) , 1576 (2004) , 1529 (2004) et 1542 (2004) , Rappelant en particulier sa résolution 2476 (2019) , par laquelle le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a été mis en place le 16 octobre 2019 compte tenu du rapport du Secrétaire général en date du 1er mars 2019 ( S/2019/198 ), Réaffirmant le rôle constitutionnel essentiel de l’Assemblée nationale d’Haïti et la nécessité urgente d’engager un dialogue national associant toutes les part ies haïtiennes afin de s’attaquer aux causes persistantes de l’instabilité en mettant en place un cadre pérenne et communément accepté qui permette d’organiser des élections législatives libres, régulières et transparentes dès qu’il sera techniquement possible, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 octobre 2021 le mandat du BINUH défini dans sa résolution 2476 (2019) , sachant que le Bureau sera dirigé par un représentant spécial du Secrétaire général, et d e proroger d’autant les dispositions relatives à la présentation de rapports énoncées dans ladite résolution ; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2548 (2020)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1063) et les détails du vote (S/2020/1075)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2548(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2548 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 30 octobre 2020 20-14409 (F) *2014409* Résolution 2548 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 30 octobre 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son fe rme appui aux efforts que le Secrétaire général et son envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) , 2468 (2019) et 2494 (2019) , Rendant hommage à Horst Köhler, l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental , et saluant les efforts qu’il a déployés pour organiser le processus des tables rondes, qui a imprimé un nouvel élan au processus politique, Attendant avec intérêt la nomination d’ un nouvel envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, dans les meilleurs délais, Se félicitant du nouvel élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019, et de la volonté du Maroc, du Front POLISARIO, de l’Algérie et de la Mauritanie de participer, d’une manière sérieuse et respectueuse, au processus politique engagé par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental afin de trouver des terrains d’entente, Encourageant la reprise des consultations entre le nouvel Envoyé personnel et le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie à cet égard pour faire fond sur les progrès accomplis, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Uni es, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard, Demandant de nouveau au Maroc, au Front POLISARIO, à l’Algérie et à la Mauritanie de coopérer plus intensément les uns avec les autres, notamment en renforçant davantage la conf iance, et avec l’Organisation des Nations Unies, ainsi que de participer davantage au processus politique et de progresser sur la voie d’une solution politique, S/RES/2548 (2020) 20-14409 2/5 Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favor iserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’ exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décisio ns ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant ses résolutions 2242 (2 015) et 2538 (2020) , dans lesquelles il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Constatant que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain, s’agissant notamment d’aider l’Envoyé personnel à trouver une solution politique mutuellement acceptable, et qu’elle doit pouvoir s’acquitter pleinement de son mandat, Se déc larant préoccupé par les violations des accords en vigueur, réaffirmant qu’il importe que soient pleinement respectées les dispositions de ces accords afin de maintenir la dynamique du processus politique au Sahara occidental, et prenant note des engagemen ts souscrits par le Front POLISARIO auprès de l’ancien Envoyé personnel, et se félicitant à cet égard de savoir que, selon l’évaluation faite par le Secrétaire général le 23 septembre 2020, la situation au Sahara occidental est restée relativement calme, l e cessez -le-feu tient toujours et les parties respectent le mandat de la MINURSO, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement, et prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solut ion, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives et en renouvelant leur engagement en faveur de l’action menée par les Nations Unies en faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis, et encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en vue de définir et d’appliquer des mesures de confiance susceptibles de susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique, S/RES/2548 (2020) 3/5 20-14409 Soulignant qu’il importe d’améliorer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté international e pour élaborer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à persévérer dans les efforts q u’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d’expression et d’association, Se félicitant à cet égard des mesures et initiat ives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et à Laayoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organis ation des Nations Unies, Encourageant vivement à renforcer la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, y compris en facilitant des visites dans la région, Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances pers istantes endurées par les réfugiés sahraouis et de leur dépendance à l’égard de l’aide humanitaire extérieure et notant également avec une vive préoccupation l’insuffisance des fonds alloués à celles et ceux qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l’aide alimentaire, Demandant à nouveau que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf soit envisagé, et soulignant qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résol utions connexes, soulignant l’importance de l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation pleine, réelle et effec tive des femmes ainsi qu’une participation réelle et active des jeunes à ces pourparlers, Considérant que le statu quo n’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants d u Sahara occidental s’améliore dans tous les domaines, Affirmant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Colin Stewart, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 se ptembre 2020 (S/2020/938 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2021 ; 2. Souligne qu’il convient de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis, et qu’il importe d’adapter l’action stratégique de la MINURSO et d’affecter les ressources des Nations Unies à cette fin ; 3. Appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son n ouvel Envoyé personnel pour maintenir le processus de négociation afin de parvenir à un règlement de la question du Sahara occidental, note que l’ancien Envoyé personnel avait l’intention d’inviter le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie à se réunir de nouveau selon les mêmes modalités, et se félicite de la volonté du Maroc, du Front POLISARIO, de l’Algérie et de la Mauritanie de rester engagés, en S/RES/2548 (2020) 20-14409 4/5 faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis, tout au long de la durée du processus , de sorte qu’il aboutisse ; 4. Demande aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis , en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies , et prend note du rôle et des responsabilités dévolus aux parties à cet égard ; 5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations ; 6. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doive nt être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement, à honorer les engagements qu’elles ont pris auprès de l’ancien Envoyé personnel et à s’abstenir de toute action qui pourrait compromettre les négociations facilitées par l’ONU ou d éstabiliser la situation au Sahara occidental ; 7. Demande de nouveau à toutes les parties de coopérer pleinement avec la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour gar antir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants ; 8. Souligne qu’il importe que les parties s’eng agent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations, rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251 ), selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations, et encourage les pays voisins à apporter une contribution importante et active à ce processus ; 9. Dem ande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de faire avancer les négociations et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) , 2468 (2019) et 2494 (2019) et le succès des négociations ; 10. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu’il le jugera utile au cours de l a période du mandat, et d’inclure dans les six mois avant le renouvellement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés a uxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission ; 11. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance co mplet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécut ion des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et S/RES/2548 (2020) 5/5 20-14409 objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande au Secrétaire général d’ap pliquer ce dispositif à la MINURSO comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) , prie le Secrétaire général de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la Mission et de veiller à ce que ces dernièr es participent pleinement, réellement et effectivement à tous les aspects des opérations ; 12. Exhorte les parties et les États voisins à collaborer de manière productive avec la MINURSO afin de considérer la manière dont les nouvelles technologies peuven t servir à réduire les risques, à améliorer la protection de la force et à l’aider à mieux s’acquitter de son mandat ; 13. Incite les parties à coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin que des mesures de confiance soient prises et appliquées et notamment à encourager la participation des femmes et des jeunes, et incite les États voisins à contribuer à ces efforts ; 14. Exhorte les États Membres à verser des contributions volontaires ou à les augmenter pour financer les p rogrammes alimentaires, afin de s’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte et d’éviter des réductions dans les rations alimentaires ; 15. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Mission à cet égard dans ses rapports, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’ organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointe ment avec la Mission, selon qu’il conviendra ; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2549 (2020)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1085) et les détails du vote (S/2020/1087)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2549(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2549 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 5 novembre 2020 20-14746 (F) *2014746* Résolution 2549 (2020) Adoptée par la Conseil de sécurité le 5 novembre 2020 Le Conseil de sécurité ,   Rappelant toutes ses résolutions antérieures relatives aux conflits dans l’ex-Yougoslavie et les déclarations de sa présidence sur la question, y compris ses résolutions 1031 (1995) du 15 décembre 1995, 1088 (1996) du 12 déc embre 1996, 1423 (2002) du 12 juillet 2002, 1491 (2003) du 11 juillet 2003, 1551 (2004) du 9 juillet 2004, 1575 (2004) du 22 novembre 2004, 1639 (2005) du 21 novembre 2005, 1722 (200 6) du 21 novembre 2006, 1764 (2007) du 29 juin 2007, 1785 (2007) du 21 novembre 2007, 1845 (2008) du 20 novembre 2008, 1869 (2009) du 25 mars 2009, 1895 (2009) du 18 novembre 2009, 1948 (2010) du 18 novembre 2010, 2019 (2011) du 16 novembre 2011, 2074 (2012) du 14 novembre 2012, 2123 (2013) du 12 novembre 2013, 2183 (2014) du 11 novembre 2014, 2247 (2015) du 10 novembre 2015, 2315 (2016) du 8 novembre 2016, 2384 (2017) du 7 novembre 2017, 2443 (2018) du 6 nove mbre 2018 et 2496 (2019)  du 5 novembre 2019, Réaffirmant son attachement à un règlement politique des conflits dans l’ex-Yougoslavie qui sauvegarderait la souveraineté et l ’intégrité territoriale de t ous les États à l ’intérieur de leurs frontières internationalement reconnues, Soulignant sa détermination à appuyer l ’application de l ’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999 , annexe), ainsi que des décisions correspondantes du Conseil de mise en œuvre de la paix, Considérant que la présente année marque le 25e anniversaire de la signature de l’Accord de paix, Considérant également qu ’il importe que la Bosnie -Herzégovine mène une transition lui permettant de devenir un pays européen fonctionnel, réformateur et démocratique, Prenant acte des rapports du Haut -Représentant, dont le plus récent date du 28 octobre 2 020, Encourageant les autorités de la Bosnie -Herzégovine à intensifier, avec l ’aide de la communauté internationale, les efforts qu ’elles accomplissent en vue d ’éliminer les munitions excédentaires, Exprimant ses remerciements au commandant et au personn el de la Force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) ainsi qu ’au personnel des autres S/RES/2549 (2020) 20-14746 2/4 organisations et organismes internationaux présents en Bosnie -Herzégovine pour leur contribution à la mise en œuvre de l ’Accord de paix, et prenant note de l’examen stratégique d ’EUFOR ALTHEA mené en 2019, Rappelant tous les accords sur le statut des forces visés à l ’appendice B de l’annexe 1 -A de l ’Accord de paix et rappelant aux parties l ’obligation qui leur est faite de continuer d ’en appliquer les disposition s, Rappelant également les dispositions de sa résolution 1551 (2004) concernant l’application à titre provisoire des accords sur le statut des forces figurant à l’appendice B de l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix,  Se félicitant de la présence ininterrompue de l ’EUFOR ALTHEA, de la volonté de l’Union européenne de continuer à ce stade de jouer un rôle militaire exécutif afin d’aider les autorités de la Bosnie -Herzégovine à maintenir un climat de sûr eté et de sécurité, de l ’orientation actuelle du mandat de l ’opération et de son réexamen régulier, notamment en fonction de la situation sur le terrain, Demandant une nouvelle fois aux autorités compétentes de la Bosnie - Herzégovine de prendre les mesures nécessaires pour mener à bien le programme « 5 plus 2 », qui demeure nécessaire pour la fermeture du Bureau du Haut - Représentant, comme l ’a confirmé le Comité directeur du Conseil de mise en œuvre de la paix dans ses communiqués, Réaffirmant les dispositions relatives au Haut -Représentant énoncées dans ses résolutions antérieures et réaffirmant également l ’article V de l ’annexe 10 de l ’Accord de paix en ce qui concerne le pouvoir du Haut -Représentant, sur le théâtre des opérations, d ’interpré ter en dernier ressort la mise à effet du volet civil de cet accord,  Prenant note de l’Accord de paix et de l ’engagement des dirigeants de la Bosnie -Herzégovine en faveur d ’une perspective européenne, qui s ’est notamment manifesté par la présentation de la demande d ’adhésion à l ’Union européenne faite par la Bosnie -Herzégovine en février 2016 et par l ’application des recommandations formulées par la Commission de l ’UE dans l ’avis qu ’elle a publié en mai 2019, et rappelant que cet engagement doit se tradui re d’urgence par des réformes globales et concrètes, Soulignant qu’il est urgent de mettre à exécution les arrêts rendus par la Cour européenne des droits de l ’homme et par la Cour constitutionnelle de Bosnie - Herzégovine, et de faire progresser la réforme électorale dans un esprit de consensus durant la période législative en cours, afin de permettre au pays d ’avancer vers des normes démocratiques modernes, conformément aux recommandations visant à améliorer le cadre électoral formulées par le Bureau des i nstitutions démocratiques et des droits de l ’homme de l ’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, la Commission de Venise et le Groupe d ’États contre la corruption du Conseil de l’Europe,  Observant avec préoccupation la persistance de politiques, d ’actions et de discours non constructifs et semant la division en Bosnie -Herzégovine, et enjoignant de nouveau aux dirigeants politiques de promouvoir la réconciliation et la compréhension mutuelle, Engageant les autorités, à tous les niveaux, à poursuivre la coordination et la mise en œuvre des réformes socioéconomiques qui s ’attaquent aux faiblesses structurelles de l ’économie, afin de bénéficier à tous les citoyens, Soulignant qu’il faut que la Bosnie -Herzégovine redoubl e d’efforts en ce qui concerne le fonctionnement et l ’indépendance de la magistrature, la répression de la S/RES/2549 (2020) 3/4 20-14746 corruption et de la criminalité organisée ainsi que la lutte contre le terrorisme et la prévention de la radicalisation, Notant avec satisfaction l’adoption par le Conseil des ministres de Bosnie - Herzégovine du texte révisé de la Stratégie nationale de poursuite des crimes de guerre, et engageant les autorités à l ’appliquer,  Encourageant les parties à mettre en œuvre le Plan d ’action national sur le s femmes, la paix et la sécurité de la Bosnie -Herzégovine de manière inclusive, et attendant avec intérêt la poursuite de son application, Constatant que la situation est restée calme et stable sur le plan de la sécurité et notant que les autorités de la Bosnie -Herzégovine se sont jusqu ’ici montrées capables de faire face aux menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité, Constatant également que la situation dans la région continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu d u Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1.  Souligne de nouveau que c ’est à l ’ensemble des autorités de la Bosnie - Herzégovine qu ’il incombe au premier chef de continuer à assurer l ’application efficace de l ’Accord de paix, constate que la communaut é internationale et les principaux donateurs restent disposés à les y aider et leur demande de coopérer pleinement avec le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux ainsi que d ’appuyer les enquêtes et les pours uites dans le système national ; 2.  Se félicite de l’intention manifestée par l ’Union européenne de poursuivre son opération militaire (EUFOR ALTHEA) en Bosnie -Herzégovine après novembre 2020 ; 3.  Autorise les États Membres, agissant par l ’intermédiaire de l ’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution une force multinationale de stabilisation (EUFOR A LTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l ’Accord de paix en coopération avec le quartier général de l ’OTAN sur place, conformément aux arrangements qui ont été conclus entre l ’OTAN et l ’Union européenne et qui lui ont été communiqués par ces deux institutions dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l ’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s ’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix ; 4.  Décide de renouveler l ’autorisation qu ’il a accordée au paragraphe 11 de sa résolution 2183 (2014) pour une période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution ; 5.  Autorise les États Membres à prendre, en vertu des paragraphes 3 et 4 ci-dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1-A et 2 de l ’Accord de paix, souligne que les parties continuent de répondre à égalité de l ’observation des dispositions de ces annexes et qu ’elles encourent à égalité les mesures coercitives que l ’EUFOR ALTHEA et la présence de l ’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l ’application des annexes en question et leur propre protection ; 6.  Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l ’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l ’EUFOR ALTHEA ou la présence de l ’OTAN et pour aider ces deux entités S/RES/2549 (2020) 20-14746 4/4 à remplir leur mission, et reconnaît à l ’une comme à l ’autre le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d ’attaque ou de menace ; 7.  Auto rise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 3 et 4 ci -dessus et conformément à l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire afin de faire respecter les règles de fond et de procédure organisant la maîtrise de l ’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l ’aviation civile et militaire ; 8.  Exhorte toutes les parties concernées à procéder à la formation des gouvernements de la fédération et des cantons ; 9.  Exhorte également les parties à accélérer la mise en œuvre de réformes globales, au bénéfice de tous les citoyens et conformément à la perspective européenne en faveur de laquelle le pays s ’est engagé, et les invite à s ’abstenir de toute politique, de toute action ou de tout discours non constructif et sema nt la division ; 10.  Demande instamment aux parties, conformément à l ’Accord de paix, de respecter leur engagement de coopérer pleinement avec toutes les institutions participant à la mise en œuvre des mesures de paix établies, ainsi qu ’il est prévu dans l’Accord de paix, notamment l ’annexe 4 ; 11.  Réaffirme que, selon l ’Accord de paix, la Bosnie -Herzégovine se compose de deux entités, dont l ’existence est reconnue juridiquement par sa Constitution, et réaffirme également que toute modification de celle -ci doit être effectuée conformément à la procédure qui y est prévue ; 12.  Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2550 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2550(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2550 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 12 novembre 2020 20-15092 (F) *2015092* Résolution 2550 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8774e séance , le 12 novemb re 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et soulignant qu’il importe de s’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappela nt l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant de nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l’Accord de paix global et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre des parties, et rappelant les accords précédents sur l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, Se félic itant de la coopération constante entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Gouvernement de la République du Soudan du Sud dans l’intérêt de la paix, de la sécurité et de la stabilité, et notamment de la signature, le 3 octobre 2020, de l’Acco rd de paix de Djouba sur le Soudan, se félicitant également des récentes discussions de haut niveau qui ont eu lieu entre le Soudan et le Soudan du Sud sur le statut d’Abyei et de la convocation du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la séc urité, les 28 et 29 octobre 2020, et encourageant la tenue régulière de réunions de ce type ou de celles d’autres mécanismes conjoints, Encourageant l’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique à intensifier leur rôle de médiation auprès des Gouvernements soudanais et sud - soudanais afin de les inciter à mettre en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abye i et à parvenir à un règlement politique sur le statut d’Abyei, et se félicitant du concours que continuent de prêter aux parties la République fédérale démocratique d’Éthiopie et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), S/RES/2550 (2020) 20-15092 2/8 Constatant que la FISNUA a contribué à stabiliser et à démilitariser la zone d’Abyei au cours des neuf années écoulées depuis sa création et a joué, avec le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, un rôle stabilisateur le long d e la frontière entre le Soudan du Sud et le Soudan, Mettant l’accent sur la nécessité de reconfigurer la mission pour l’adapter aux conditions présentes de sécurité et d’élaborer une stratégie de sortie viable en préparant un retrait responsable de la FI SNUA s’appuyant sur la capacité plus grande qu’ont le Soudan et le Soudan du Sud de gérer les différends bilatéraux, en faisant primer la sûreté et la sécurité des civils vivant à Abyei, et en tenant compte de la stabilité de la région, Soulignant qu’en neuf ans, les Gouvernements soudanais et sud -soudanais n’ont pas progressé dans la mise en place d’institutions communes à Abyei, et encourageant le Soudan et le Soudan du Sud à engager un dialogue de fond permettant de faire avancer le processus politique vers un règlement du différend relatif à Abyei, Craignant que le retard accumulé dans le déploiement des effectifs de police des Nations Unies autorisés par le Conseil empêche la FISNUA de s’acquitter de son mandat en matière de sécurité et crée un vide sécuritaire à Abyei, et préoccupé aussi par les efforts que déploient le Soudan et le Soudan du Sud pour empêcher la mission d’exécuter pleinemen t son mandat, notamment en refusant de délivrer des visas aux membres du personnel de police, en s’opposant à la nomination d’un chef civil adjoint de la FISNUA et en refusant que la mission accède à l’aéroport d’Athony, accès qui lui permettrait de remédi er à ses difficultés logistiques, de réduire les coûts liés au transport et de renforcer la sûreté et la sécurité de son personnel, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter efficacement de son mandat, malgré les obstacles mentionnés à l ’alinéa précédent, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, à prévenir les conflits et à mener des activités de médiation et de dissuasion, et profondément préoccupé par les menaces et les attentats dirigés co ntre les forces de maintien de la paix de la mission, soulignant fermement que toutes les attaques perpétrées contre le personnel des Nations Unies sont inacceptables et réaffirmant que de telles attaques, qui sont susceptibles de constituer des crimes de guerre, doivent donner lieu sans tarder à des enquêtes approfondies et que leurs auteurs doivent être amenés à en répondre, Sachant que la population de la zone d’Abyei continue de dépendre de l’assistance humanitaire, qu’il demeure crucial de permettre a ux organisations humanitaires d’accéder aux populations qui ont besoin d’aide et que les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 210 000 personnes dans la zone d’Abyei, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver la pleine application de ces résolutions ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que du respect des droits des femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, à des mesures et à un appui cohérents, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2021 le mandat de la FISNUA établi au paragraphe 2 de la ré solution 1990 (2011) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu’au 15 mai 2021 le mandat de la Force défini au paragraphe 3 de la résolutio n 1990 (2011) ; S/RES/2550 (2020) 3/8 20-15092 2. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2021 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , qui prévoit que la Force fournisse un appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et décide également que la présente prorogation sera la dernière à moins que les parties prennent les mesures énoncées au paragraphe 3 ; 3. Considère que les deux parties doivent continuer d’accomplir des progrès mesurables sur la démarcation de la frontière, précisément en prenant les mesures suivantes : 1) Patrouilles de la FISNUA et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : obtenir des autorisations permanentes et une complète liberté de circulation pour toutes les patrouilles aériennes et terrestres ; 2) Bases d’opérations du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : appuyer la mise en service de la base d’Abou Qoussa/Wunkur ; 3) Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité : donner des orientations claires au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière en convoquant deux réunions et en veillant à ce que les conclusions des réunions soient largement diffusées ; 4) Zone frontalière démilitarisée et sécurisée : les deux parties se retire nt immédiatement de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, comme elles se sont engagées à le faire lors de la réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité qui s’est tenue les 28 et 29 octobre 2020, et notifient ce ret rait à la FISNUA pour qu’elle puisse le vérifier ; 5) Couloirs de passage de la frontière : mettre à exécution la réouverture des couloirs de passage de la frontière décidée à la réunion tenue les 28 et 29 octobre 2020 par le Mécanisme conjoint pour les q uestions politiques et la sécurité, et vérifier avec la FISNUA le bon fonctionnement des couloirs et la liberté de passage de la frontière ; 6) Démarcation des frontières : élaborer un plan de travail et un budget détaillés pour les pourparlers sur la dém arcation de la frontière, notamment les négociations sur les zones contestées, dans le cadre des accords signés, et tenir deux réunions du Comité mixte de démarcation ; 7) Observateurs nationaux : maintenir le déploiement d’observateurs nationaux aux fins de leur participation aux activités du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière ; 4. Maintient l’effectif maximum autorisé à 3 550 militaires jusqu’au 15 mai 2021 ; 5. Maintient l’effectif maximum autorisé à 640 policiers, dont 148 policiers hors unités constituées et trois unités de police constituées, demande à l’Organisation des Nations Unies de prendre les mesures nécessaires pour déployer par phases du personnel de police supplémentaire afin que cet effectif autorisé de 640 soit atteint, et entend réduire l’effectif maximum autorisé du personnel de police à mesure que le Service de police d’Abyei sera constitué et qu’il sera à même d’assurer efficacement le maintien de l’ordre dans toute la zone d’Abyei ; 6. Demande de nouveau au Secrétaire général de nommer un chef civil adjoint de la FISNUA et de recruter du personnel civil supplémentaire, dans la limite des ressources disponibles, afin de faciliter davantage la liaison entre les parties et le dialogue avec elles confo rmément à l’Accord concernant les arrangements S/RES/2550 (2020) 20-15092 4/8 provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei conclu en juin 2011, y compris l’accord sur la création du Service de police d’Abyei ; 7. Déplore que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais continuent de faire obstruction à la pleine exécution du mandat de la FISNUA et exige que les deux pays appuient sans réserve la mission, notamment en délivrant rapidement des visas sans considération de nationalité, de sorte que la Force puisse dép loyer ses effectifs, et se dit gravement préoccupé par le fait que le Gouvernement soudanais n’a pas délivré rapidement les visas nécessaires au déploiement de personnel indispensable à l’exécution du mandat de la FISNUA, notamment le personnel de police ; 8. Demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de faciliter l’installation de bases de la FISNUA dans la zone de la mission, y compris à l’aéroport d’Athony, et de fournir les autorisations de vol nécessaires, note que l’utilisation d e l’aéroport d’Athony permettra à la mission de réduire les coûts liés au transport et les difficultés logistiques, de faciliter les évacuations sanitaires et les voyages officiels, de répondre aux besoins de la Force en matière de fret aérien, d’accroître l’accès humanitaire et de renforcer la sûreté et la sécurité de son personnel, conformément à la résolution 2518 (2020) , et demande également à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligat ions au titre de l’Accord sur le statut des forces ; 9. Demande instamment que l’on continue de progresser vers la mise en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei convenus par les parties ; 10. Encoura ge l’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau et l’Envoyé spécial du Secrétaire général à poursuivre les efforts de coordination visant à mettre en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei et à parvenir à un règlement politique sur le statut d’Abyei, encourage en outre la FISNUA à coopérer avec eux s’agissant du processus de réconciliation, des activités de sensibilisation et du processus de paix politique, et demande à nouveau au Secrétair e général de consulter les parties concernées au sujet du renforcement du rôle de l’Envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique en vue de soutenir les efforts susmentionnés ; 11. Encourage vivement une intensification des efforts déployés pour déterminer dé finitivement le tracé de la ligne médiane de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée sur le terrain, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, de l’issue des négociations en cours sur le s zones contestées et revendiquées ni de la démarcation des frontières ; 12. Souligne que le mandat de protection des civils dont est investie la FISNUA en vertu du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) autorise notamment la Force à prendre les mesures nécessaires pour protéger les civils contre toute menace imminente de violences physiques, quelle qu’en soit la source, souligne à cet égard que les soldats du maintien de la paix sont autorisés à re courir à tous les moyens nécessaires, y compris l’emploi de la force s’il s’impose, pour protéger les civils qui se trouvent sous la menace de violences physiques, conformément au mandat de leur mission, à la Charte des Nations Unies et au droit internatio nal applicable, appelle l’attention sur le fait qu’il importe que les hauts responsables de la mission continuent de s’investir toujours plus dans la protection des civils, l’objectif étant de faire en sorte que toutes les composantes de la mission et tous les niveaux de la chaîne de comman dement soient bien informés du mandat de protection des civils et des responsabilités qui en découlent, soient formés à cette mission et s’en acquittent, et salue les efforts faits par la FISNUA à cet égard ; 13. Condamne la présence intermittente de pers onnel des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement des unités de la police du pétrole de Diffra dans la S/RES/2550 (2020) 5/8 20-15092 zone d’Abyei, en violation de l’Accord du 20 juin 2011, et toute entrée de milices armées sur le territoire, exige de nouveau que le Gouvern ement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d’Abyei et que le Gouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalable, et rappelle de nouveau que, conformément à ses résolutions pertinente s, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la F ISNUA et du Service de police d’Abyei devant s’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales ; 14. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d’Abyei , notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin ; 15. Réaffirme que, selon l’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011) , la FISNUA, agissant dans les limit es de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d’armes dans la zone d’Abyei, en coordination avec les signataires de l’Accord de juin 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécuri té de la zone d’Abyei, le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d’Abyei une « zone exempte d’armes », et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais, au Comité mixte de contrôle et aux populations misseriya et ngok dinka ainsi qu’à tous les autres groupes de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard ; 16. Se félicite des initiatives prises par la FISNUA en faveur du dialogue des communau tés et des efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka et toutes les autres communautés, notamment l’action menée par les comités locaux pour la paix, pour renforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réconci liation dans la zone d’Abyei, et invite la FISNUA à travailler en coordination avec l’administration mise en place à Abyei par Djouba, avec l’administration misseriya à Moughlad et avec l’administration mise en place par Khartoum, en s’appuyant sur les cap acités civiles voulues, pour maintenir la stabilité, promouvoir la réconciliation intercommunautaire et faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs villages ainsi que la prestation des services ; 17. Demande instamment aux Gouvernements soudana is et sud -soudanais de prendre des mesures pour renforcer la confiance entre les différentes communautés de la zone d’Abyei et favoriser toute action en ce sens, en veillant à la participation pleine et entière des femmes, sur un pied d’égalité, à tous les stades, quelle que soit leur région d’origine, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l’échelon local, en appuyant les efforts déployés par les organisations non gouvernementales et en aidant pleinement la FISNUA à promouvoir le dialogue, exhorte en outre le Soudan et le Soudan du Sud à envisager un soutien de l’ONU et de l’Union africaine dans l’objectif de favoriser le dialogue entre toutes les parties à Abyei, et attend avec intérêt les résultats de l’enquête conjointe qu’ont annoncée le s Gouvernements soudanais et sud -soudanais afin que les auteurs des violences perpétrées en janvier 2020 dans la région de Kolom (Abyei) répondent de leurs actes ; 18. S’inquiète du fait que les femmes restent absentes de la direction des comités locaux d e paix, reconnaît le soutien qu’apporte publiquement l’administrateur en chef nommé par Djouba à l’autonomisation des femmes, demande à toutes les parties de favoriser la participation pleine et entière des femmes, sur un pied d’égalité, notamment à tous l es niveaux du dialogue intercommunautaire, pour garantir un processus crédible et légitime, et apprécie et encourage les efforts que fait la FISNUA pour inclure les femmes dans les pourparlers de paix ; S/RES/2550 (2020) 20-15092 6/8 19. Salue les efforts que la FISNUA continue de fair e pour renforcer, en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection de la population locale, afin de contribuer à la gestion des activités de maintien de l’ordre dans la zone d’Abyei, tout en assu rant le traitement humain et digne des suspects et autres détenus, et pour poursuivre sa collaboration avec les deux gouvernements sur cette question ; 20. Engage toutes les parties à donner pleinement suite aux constatations et recommandations issues de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, après la pu blication des conclusions de la Commission de l’Union africaine, se félicite de la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l’Union africaine de s’entretenir avec les parties au sujet de ces constatations et de ces recommandations, et atten d avec intérêt la publication, comme convenu par les chefs traditionnels, du rapport que présentera la Commission de l’Union africaine sur le meurtre du chef des Ngok Dinka et qui doit servir de base à la réconciliation des communautés, compte tenu de la n écessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei ; 21. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de veiller à la libre circulation, sans entrave ni retard, à destination et en provenance d ’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des biens, notamment des véhicules, aéronefs et pièces de rechange, destinés à l’usag e officiel et exclusif de la FISNUA ; 22. Exige de toutes les parties concernées que, conformément au droit international, y compris au droit international humanitaire applicable, elles permettent à tous les agents humanitaires d’accéder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d’aide et qu’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, en vertu des principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, et notamment des principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance ; 23. Se félicite de l’initiative relative au lancement d’un programme conjoint des Nations Unies pour Abyei, amorcée par les équipes de pays pour le Soudan et le Soud an du Sud ; 24. Encourage les Gouvernements soudanais et sud -soudanais à continuer de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l’ONU afin qu’il puisse se déplacer librement et que les mines qui se trouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées ; 25. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits de la personne et d’atteintes à ces droits, de viola tions du droit international humanitaire et de violations commises contre des civils, notamment des femmes et des enfants, au mépris du droit international applicable, et qu’elles traduisent les auteurs de telles atteintes et violations en justice ; 26. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective des violations des droits de la personne et des atteintes à ces droits, notamment de toute forme de violence sexuelle et fondée sur le genre et de toute autre violation ou atteinte commise c ontre des femmes et des enfants, et demande de nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant sans tarder des visas au personnel des Nations Unies concerné ; S/RES/2550 (2020) 7/8 20-15092 27. Prie également le Secrétaire général de s’employer à accroître le nombre de femmes au sein de la FISNUA, conformément aux résolutions 2242 (2015) et 2538 (2020) , de veiller à ce que ces dernières participent pleinement et entièrement, sur un pied d’égalité, à tous les niveaux et à tous les postes, et de mettre en place un plan d’intégration des questions de genre en application de la résolution 1325 (2000) , et demande à la FISNUA de faire en sorte de toujours disposer des compétences adéquates en ce qui concerne la protection des femmes et des enfants ; 28. Se félicite des initiatives prises p ar le Secrétaire général en vue de généraliser une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance cl aires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et obje ctives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’Organisation de l’appliquer à la Force comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) ; 29. Prie le Secrétaire général de continuer de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour faire en sorte que la FISNUA respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisat ion des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès réalisés par la Force à cet égard, souligne qu’il est nécessaire de prévenir toute exploitation et toute atteinte de ce type et d’amé liorer les mesures prises pour donner suite aux allégations qui en font état, conformément à sa résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de po lice de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment le contrôle des antécédents de tous les membres du personnel, l’organisation d’une formation de sensibilisation avant le déploiement et en cours de mission, et de faire en sorte que les membr es de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes, conjointement avec la FISNUA, selon qu’il conviendra, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leur s unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 30. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), l’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) et la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), ainsi qu’avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique ; Rapports et consultations 31. Prie le Secrétaire général de tenir des consultations conjointes avec les Gouvernements s oudanais, sud -soudanais et éthiopien, et les parties prenantes concernées, afin de discuter de la stratégie de sortie de la FISNUA et d’élaborer des options en vue d’en permettre le retrait et la sortie responsables, et de lui présenter au plus tard le 31 mars 2021 un rapport dans lequel il détaillera ces options, lesquelles S/RES/2550 (2020) 20-15092 8/8 devront faire primer la sûreté et la sécurité des civils vivant à Abyei, tenir compte de la stabilité de la région et comprendre une option de retrait et de sortie responsables de la FI SNUA qui ne soit pas limitée par la mise en œuvre des accords de 2011 ; 32. Entend demander la réalisation d’un examen indépendant de la FISNUA dans le contexte des récents événements politiques survenus entre le Soudan et le Soudan du Sud et au sein de c es pays, et compte tenu des résultats des consultations conjointes visées au paragraphe 31 ; 33. Prie le Secrétaire général de continuer à l’informer des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA, dans un rapport écrit qu’il lui remettra a u plus tard le 15 avril 2021 et qui comportera notamment : • des informations sur la participation de l’Union africaine et du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine à la médiation politique concernant le différend relatif à Abyei et l es frontières entre le Soudan et le Soudan du Sud, et des recommandations sur le cadre, le dispositif ou le mandat le plus approprié pour permettre à la région d’aider les parties, de sorte que de nouveaux progrès soient enregistrés dans ces domaines ; • des informations sur les efforts déployés par l’Envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique pour appuyer l’Union africaine et aider les parties à mettre en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei et à parven ir à un règlement politique sur le statut d’Abyei ; • des informations sur les progrès accomplis dans l’application des mesures prises en application du paragraphe 3 ; • des informations sur les progrès accomplis en ce qui concerne l’augmentation des ef fectifs de police, la nomination d’un chef civil adjoint de la Mission, l’utilisation de l’aéroport d’Athony et la délivrance des visas indispensables à l’exécution du mandat ; • des informations sur les résultats de la surveillance du respect des droits de la personne, comme demandé au paragraphe 26, notamment des informations, des analyses et des données sur les violations des droits de la personne et atteintes à ces droits et sur les mesures prises en application des dispositions du paragraphe 27 ; • un résumé des mesures prises pour améliorer la performance de la mission et remédier aux problèmes en la matière, notamment les défaillances de la direction, les restrictions nationales ayant des répercussions négatives sur l’exécution effective du m andat et les environnements opérationnels difficiles ; 34. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2551 (2020)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2551(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2551 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 12 novembre 2020 20-15095 (F) *2015095* Résolution 2551 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8775e séance, le 12 novembre 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépend ance politique et à l’unité de la Somalie, et soulignant l’importance de faire en sorte que les effets déstabilisateurs des différends régionaux ne se propagent pas en Somalie, Rappelant les paragraphes 1 à 8 de la résolution 2444 (2018) , et réaffirmant qu’il continuera de suivre les progrès vers la normalisation des relations entre l’Érythrée et Djibouti et d’aider les deux pays à résoudre ces litiges de bonne foi, Exprimant son appui au Gouvernement fédéral somalien dans les efforts qu’il déploie pour reconstruire le pays, contrer la menace du terrorisme et mettre un terme au mouvement d’armes illicites et de groupes armés, énonçant son intention de veiller à ce que les mesu res imposées par la présente résolution permettent au Gouvernement fédéral somalien d’atteindre ces objectifs, notant que l’état de la sécurité en Somalie continue d’exiger de telles mesures, notamment des contrôles stricts sur le mouvement des armes, tout en affirmant qu’il continuera de suivre constamment l’évolution de la situation en Somalie et se tiendra prêt à réexaminer l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, notamment toute modification, des objectifs de référence éventuels , la suspension ou la levée des mesures, selon que de besoin, compte tenu des progrès accomplis et du respect de la présente résolution, Se félicitant de la récente intensification du dialogue entre les dirigeants du Gouvernement fédéral somalien et des Éta ts membres de la fédération, soulignant qu’il importe que le Gouvernement et les États coopèrent et coordonnent la mise en place du dispositif national de sécurité, rappelant la résolution 2520 (2020) , réaffirmant qu’il importe de progresser davantage pour ce qui est d’actualiser, d’examiner et d’appliquer le Plan de transition pour la Somalie, et notant qu’un transfert réussi des responsabilités en matière de sécurité par la Mission de l’Union africai ne en Somalie (AMISOM) aux autorités somaliennes, comme énoncé dans le Plan de transition, est fondamental pour le maintien de la paix et de la stabilité dans la région, S/RES/2551 (2020) 20-15095 2/14 Condamnant les attaques perpétrées par les Chabab en Somalie et ailleurs, constatant avec une vive inquiétude que les Chabab continuent de représenter une grave menace contre la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie et dans la région, en particulier du fait d ’un recours plus fréquent à des engins explosifs improvisés, et notant avec une profonde préoccupation la présence continue en Somalie de groupes affiliés à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également appelé Daech), Réaffirmant qu’il faut combat tre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme, Se félicitant des progrès accomplis par le Gouvernement fédéral somalien sur le plan de la gestion des armes et des munitions, notamment de l’adoption de la stratégie nationale en la matière , insistant sur la poursuite des travaux de codification et d’application des politiques relatives à la gestion des armes et des munitions, notamment l’élaboration d’un système comptable de traçage d’armes pour toutes les forces de sécurité somaliennes, sachant qu’un système de gestion d’armes et de munitions efficace relève de la responsabilité du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la fédération, et encourageant les partenaires de la Somalie à soutenir le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à cet égard, conformément au dispositif national de sécurité et au Plan de transition, Engageant le Gouvernement à coordonner avec les partenaires internationaux et régionaux les besoins concernant le renforcement de se s forces nationales de sécurité, notant que ces forces doivent avoir accès à des armes et à du matériel spécialisé bien gérés, conformément aux mesures énoncées dans la présente résolution, afin de pouvoir s’acquitter efficacement de leurs tâches, Condamn ant la fourniture d’armes et de munitions à la Somalie ou transitant par celle -ci, en violation de l’embargo sur les armes, surtout lorsqu’elles parviennent aux Chabab et à des affiliés à l’EIIL, portent atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territor iale de la Somalie et menacent gravement la paix et la stabilité dans la région, et condamnant également la poursuite de l’acheminement illégal d’armes, de munitions et de composants d’engins explosifs improvisés du Yémen à la Somalie, Constatant que la m enace que font peser les Chabab sur la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie et dans la région va au -delà de l’action militaire classique et de la guerre asymétrique menées par le groupe, se déclarant vivement inquiet de la capacité des Chabab de gé nérer des recettes, comme l’a confirmé le Groupe d’experts sur la Somalie dans son rapport final ( S/2020/949 ), se félicitant de l’action menée par le Gouvernement fédéral somalien pour renforcer le secteur financier national, afin de repérer et de surveiller les risques de blanchiment d’argent et de combattre le financement du terrorisme, notant les mesures énoncées par le Gouv ernement fédéral somalien dans le Plan de transition aux fins du renforcement des capacités institutionnelles, notant l’importance des services financiers pour l’avenir économique de la Somalie, se félicitant également de l’action menée par le Gouvernement fédéral somalien, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le Groupe d’experts pour élaborer un plan visant à désorganiser les finances des Chabab, et préconisant la mobilisation du Gouvernement fédéral somalien, des États membre s de la fédération, des institutions financières somaliennes, du secteur privé et de la communauté internationale en appui à ce processus , Se félicitant des mesures prises par le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et les Éta ts Membres de l’Organisation des Nations Unies S/RES/2551 (2020) 3/14 20-15095 comptant des marchés de destination du commerce de charbon de bois pour en réduire l’exportation, exhortant la surveillance et le contrôle des stocks de charbon de bois existants aux points d’exportation, enco urageant la poursuite du développement de la politique nationale de la Somalie visant à renforcer la gestion durable de l’utilisation du charbon de bois sur le plan intérieur, se déclarant préoccupé par la persistance des informations faisant état de la pê che illicite et non réglementée dans les eaux sous juridiction somaliennes, notant le lien entre la pêche illégale et la capacité des Chabab de générer des recettes, engageant les autorités somaliennes, avec l’appui de la communauté internationale, à garan tir la délivrance de permis de pêche conformément à la législation nationale, et encourageant le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et les autorités nationales à coopérer avec l’ONUDC, leurs partenaires internationaux et d’au tres parties prenantes pour accroître la sensibilisation au domaine maritime, Se déclarant préoccupé par la persistance des informations faisant état de corruption et de détournement de ressources publiques en Somalie, se félicitant des efforts déployés p ar le Gouvernement fédéral somalien pour réduire la corruption, notamment la promulgation, le 21 septembre 2019, de la loi anticorruption et la création d’une commission anticorruption, saluant les progrès accomplis par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération pour renforcer la gestion des finances publiques et le travail encourageant fait par le Centre d’information financière, et demandant au Gouvernement fédéral somalien de poursuivre ses efforts de lutte contre la corruptio n, de ratifier la Convention des Nations Unies contre la corruption et de continuer d’accélérer le rythme des réformes, Se déclarant profondément inquiet de la situation humanitaire en Somalie, notant les menaces conjuguées que représentent les inondation s, l’invasion de criquets pèlerins et la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) et condamnant dans les termes les plus énergiques toute partie faisant obstacle à l’acheminement en toute sécurité de l’aide humanitaire et tout détournement de fonds ou de fournitures humanitaires, ainsi que les actes de violence commis contre les travailleurs humanitaires et le harcèlement à leur endroit, Notant l’adoption des conclusions sur les enfants et les conflits armés en Somalie le 11 août 2020 par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés, c onstatant avec préoccupation les rapports, notamment du Secrétaire général, qui confirment un nombre inquiétant d’actes de violence sexuelle et fondée sur le genre en Somalie, et encour ageant les autorités à redoubler d’efforts pour y remédier, y compris en appliquant des mesures, conformément à la résolution 2467 (2019) , Prenant acte avec satisfaction du rapport final du Groupe d’experts sur la Somalie et du rapport du Secrétaire général sur la mission d’évaluation technique (S/2019/616 ), se félicitant du renforcement de la coopération entre le Groupe d’experts et le Gouvernement fédéral somalien, déplorant la capacité réduite du Groupe d’experts de se rendre en Somalie du fait de la pandémie de COVID -19, qui a également eu un effet plus général sur les travaux du Groupe d’experts en 2020, exhortant toute s les parties à trouver un moyen de progresser qui lui permettra de mieux évaluer et surveiller le respect du régime de sanctions, et rappelant que les groupes d’experts agissent conformément aux mandats qu’il leur a lui -même confiés, Considérant que la s ituation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Note avec inquiétude la capacité des Chabab de générer des revenus et blanchir, stocker et transférer des ressources, demande instamment au Gouvernement S/RES/2551 (2020) 20-15095 4/14 fédéral somalien de continuer de coopérer avec les autorités financières nationales, les institutions financières du secteur privé et la communauté internationale afin de répertorier, d’évaluer et d’atténuer les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, de veiller au respect des procédures (notamment de connaissance de l’identité des clients et de diligence raisonnable) et d’en renforcer la supervision et l’application eff ective, notamment en présentant des rapports plus fréquents à la Banque centrale de Somalie et au Centre d’information financière, conformément à la loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (2016) et aux réglementatio ns sur l’argent mobile (2019), engage le Gouvernement fédéral somalien à envisager d’appliquer un programme national d’identification afin d’aider à atténuer les risques de financement du terrorisme, encourage la communauté internationale à concourir à att énuer ces risques et prie le Gouvernement fédéral somalien, l’ONUDC et le Groupe d’experts de continuer d’échanger des informations sur le financement des Chabab et de continuer de travailler avec les parties prenantes pour élaborer un plan visant à désorg aniser les finances des Chabab ; 2. Prie le Gouvernement fédéral somalien de renforcer la coopération et la coordination avec les autres États Membres de l’Organisation des Nations Unies, en particulier ceux de la région, et avec les partenaires internati onaux pour prévenir et combattre le financement du terrorisme, notamment appliquer les dispositions des résolutions 1373 (2001) , 2178 (2014) et 2462 (2019) ainsi que du droit interne et du droit international pertinents, et prie le Gouvernement fédéral somalien de soumettre, dans le cadre de ses rapports périodiques, une mise à jour des mesures concrètes prises par les autorités nationales pour lutter contre le financement du terrorisme ; 3. Engage le Gouvernement fédéral somalien, en coordination avec les États membres de la fédération, à accélérer la mise en œuvre du dispositif national de sécurité, notamment les décisions concernant la composition, la répartition et la structure de commandement et de contrôle des forces de sécurité, se félicite des progrès accomplis concernant le Plan de transition et exhorte le Gouvernement fédéral somalien e t les États membres de la fédération à prendre des mesures supplémentaires pour actualiser et exécuter le Plan de transition, se félicite des progrès accomplis par rapport à la gestion des armes et des munitions, et souligne qu’il incombe au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération de garantir de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’armes, de munitions et autre matériel militaire et de leur distribution, notamment la mise en place d’un système qui permet de suivre ce type de matériel et de fournitures militaires jusqu’au niveau des unités ; 4. Prie instamment le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération de renforcer l’encadrement civil de leurs forces de sécurité, de continuer d’adopter et d’appliquer des procédures appropriées de vérification des antécédents de tout le personnel de défense et de sécurité, en particulier du respect des droits humains, et d’enquêter sans délai sur les responsables de violations du droit international, notamment du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme, et de violences sexuelles et fondées sur le genre dans les situations de conflit et d’après -conflit et de les poursuivre comme il convient, et rappelle à cet égard l’importance de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme instituée par le Secrétaire général s’agissant de l’appui fourni par l’Organisation des Nations Unies aux forces de sécurité somalie nnes et à l’AMISOM ; 5. Demande à la communauté internationale d’appuyer la mise en œuvre du Plan de transition pour la Somalie afin de l’aider à se doter de forces de sécurité crédibles, professionnelles et représentatives, et notamment de fournir un app ui supplémentaire et coordonné au renforcement des capacités de gestion des armes et S/RES/2551 (2020) 5/14 20-15095 des munitions du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la fédération, en mettant un accent particulier sur l’entraînement, l’entreposage, l’appui aux infra structures et à la distribution, l’assistance technique et le renforcement des capacités aux fins de la lutte antiterroriste, ainsi que sur l’appui à la lutte contre la menace que représentent les engins explosifs improvisés ; Embargo sur les armes 6. Réaffirme que tous les États doivent, aux fins du rétablissement de la paix et de la stabilité en Somalie, appliquer un embargo général et complet sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la Somalie, notamment interdire le financement de toutes les acquisitions et livraisons d’armes et de matériel militaire, ainsi que la fourniture directe ou indirecte de conseils techniques, d’une aide financière et autre et d’une formation liée à des activités militaires, jusqu’à ce que le Conseil en décide autrement [comme imposé initialement au paragraphe 5 de sa résolution 733 (1992) et aux paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) ] ; 7. Décide que les armes et le matériel militaire vendus ou fournis aux seules fins du développement des Forces nationales de sécurité somaliennes ou de la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que ceux du Gouvernement fédéral somalien, conformément au paragraphe 9 de la présente résolution, ne sauraient être revendus, transférés ou utilisés par aucune personne ou entité n’étant pas au service des Forces nationales de sécurité ou des institutions somaliennes du secteur d e la sécurité auxquelles ils ont été initialement vendus ou fournis, ni à l’État vendeur ou fournisseur, ni à une organisation internationale, régionale ou sous -régionale ; 8. Réaffirme que le Gouvernement fédéral somalien, en coopération avec les États membres de la fédération, et l’AMISOM devront répertorier et enregistrer toutes les armes et tout le matériel militaire confisqués dans le cadre d’offensives ou d’activités prescrites par leurs mandats, notamment consigner le type et le numéro de série de l’arme ou de la munition, photographier tous les articles et les marquages utiles et faciliter la tâche du Groupe d’experts, qui doit procéder à l’inspection de tous les articles militair es avant leur redistribution ou leur destruction ; i) Exemptions, approbations et notifications à l’avance 9. Décide que l’embargo sur les armes imposé à la Somalie ne s’applique pas aux livraisons d’armes ou de matériel militaire ou à la fourniture de conseils techniques, d’une aide financière et autre et d’une formation liée à des activités militaires, destinés exclusivement au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes ou aux institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement fédéral somalien, et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, sauf en ce qui concerne les articles énoncés aux annexes A et B à la présente résolution et la fourniture de conseils techniques, d’une aide financière ou autr e ainsi que la formation liée à des activités militaires aux institutions du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement fédéral somalien, qui sont soumis aux procédures préalables d’approbation et de notification, comme indiqué aux paragraphe s 10 à 17 ; 10. Décide que les livraisons d’articles énoncés à l’annexe A de la présente résolution, destinées exclusivement au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes ou aux institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement fédéral somalien, et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, sont soumises, au cas par cas, à l’approbation préalable du Comité, laquelle doit être présentée, au moins cinq jours ouvrables à l’avance, par le Gouve rnement fédéral somalien, l’État ou les organisations internationales, régionales ou sous - régionales fournissant une assistance ; S/RES/2551 (2020) 20-15095 6/14 11. Décide également que les livraisons d’articles inscrits à l’annexe B de la présente résolution, destinés exclusivement au développement des Forces nationales de sécurité somaliennes, et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, doivent être notifiées au Comité pour information, au moins cinq jours ouvrables à l’avance, par le Gouvernement fédéral somalien, l’État ou l es organisations internationales, régionales ou sous -régionales fournissant une assistance ; 12. Décide en outre que les livraisons d’articles inscrits à l’annexe B de la présente résolution ou la fourniture de conseils techniques, d’une aide financière e t autre et d’une formation liée à des activités militaires, destinés uniquement aux fins d’aider à la mise en place des institutions somaliennes du secteur de la sécurité, autres que celles du Gouvernement fédéral somalien, et visant à assurer la sécurité du peuple somalien, peuvent être effectuées en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant la réception de la notification, par l’État ou les organisations internationales, régionales et sous -régionales fournisseurs, et prie les États ou les organisations internationales, régionales et sous -régionales d’informer parallèlement le Gouvernement fédéral somalien de ces livraisons au moins cinq jours à l’avance ; 13. Décide qu’il incombe au premier chef au Gouvernement fédéra l somalien d’obtenir, pour toute livraison d’armes et de matériel militaire aux Forces nationales de sécurité somaliennes, l’approbation du Comité ou, le cas échéant, de l’en informer, conformément aux paragraphes 10 ou 11, au moins cinq jours à l’avance, et que toute demande d’approbation ou notification devrait comprendre : les coordonnées du fabricant et du fournisseur des armes et du matériel militaire, une description des armes et munitions, dont le type, le calibre et les munitions, la date et le lieu de livraison envisagés, et toute information utile concernant l’unité destinataire des Forces nationales de sécurité somaliennes, ou le lieu d’entreposage prévu ; 14. Décide que l’État ou l’organisation internationale, régionale ou sous - régionale qui fou rnit des armes et du matériel militaire aux Forces nationales de sécurité somaliennes, conformément aux paragraphes 10 ou 11, peut également soumettre, selon le cas, une demande d’autorisation ou une notification préalable, en consultation avec le Gouverne ment fédéral somalien, décide qu’un État ou une organisation internationale, régionale ou sous -régionale qui le souhaite devrait informer l’organe national de coordination compétent au sein du Gouvernement fédéral somalien de la demande d’autorisation ou n otification préalable et assurer un appui technique au Gouvernement fédéral somalien en se conformant aux procédures de notification, le cas échéant, et prie le Comité de transmettre à l’organe national de coordination compétent du Gouvernement fédéral som alien les demandes d’autorisation ou notifications préalables reçues d’États ou d’organisations internationales, régionales ou sous -régionales ; 15. Décide également que l’État ou l’organisation internationale, régionale ou sous -régionale qui livre une ar me et du matériel militaire, quels qu’ils soient, ou qui fournit des conseils techniques, une aide financière ou autre et une formation liée à des activités militaires aux institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement fédéral somalien, conformément aux paragraphes 10 ou 12, doit demander l’approbation du Comité pour toute livraison de ces articles et toute fourniture de conseils, aide ou formation, le cas échéant, et l’en informer ainsi que le Gouvernement fédéral soma lien au moins cinq jours ouvrables à l’avance ; 16. Décide que, pour les cas prévus aux paragraphes 10 ou 11, 30 jours au plus tard après la livraison des armes ou du matériel militaire, le Gouvernement fédéral somalien confirmera par écrit au Comité tout e livraison effectuée aux Forces nationales de sécurité somaliennes, en communiquant le numéro de série des armes et du matériel militaire livrés, les données relatives à l’expédition, le connaissement, S/RES/2551 (2020) 7/14 20-15095 le manifeste de cargaison ou la liste de colisage, et le lieu précis d’entreposage, et considère qu’il serait utile que les États fournisseurs ou organisations internationales, régionales ou sous -régionales en fassent autant, en coopération avec le Gouvernement fédéral somalien ; 17. Réaffirme que la livrai son de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire et de protection, sera notifiée au Comité, pour son information, cinq jours à l’avance, par l’État ou l’organisation internationale, régionale ou sous -régionale qui l’exporte ; 18. Note avec préoccupation les informations indiquant que les États ne suivent pas les procédures de notification énoncées dans les résolutions antérieures, rappelle aux États les obligations qu’ils ont contractées conformément aux procédures de notifi cation, énoncées aux paragraphes 10 à 17, et prie instamment les États de respecter strictement les procédures de notification lorsqu’ils apportent leur assistance à la mise en place d’institutions du secteur de la sécurité somaliennes autres que celles du Gouvernement fédéral somalien ; ii) Dérogations 19. Réaffirme que l’embargo ne s’applique pas : a) Aux livraisons d’armes ou de matériel militaire ou à la fourniture de conseils techniques, d’une aide financière et autre et d’une formation liée à des activités militaires, destinés exclusivement à appuyer le personnel des Nations Unies, notamment la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) et la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) ; les partenaires stratégiques de l’AMIS OM menant des opérations exclusivement dans le cadre du tout dernier concept stratégique des opérations de l’Union africaine, et en coopération et coordination avec l’AMISOM ; et la Mission militaire de formation de l’Union européenne en Somalie (EUTM), le tout conformément aux alinéas a) à d) du paragraphe 10 de la résolution 2111 (2013) ; b) Aux livraisons d’armes et de matériel militaire destinés exclusivement aux États ou aux organisations internationales, régionales et sous -régionales prenant des mesures pour réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer, au large des côtes somaliennes, à condition que le Gouvernement fédéral somalien en ait fait la de mande et informé le Secrétaire général, et que toute mesure prise respecte le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme ; c) Aux livraisons de vêtements de protection, dont les gilets pare -éclats et les casques milita ires, exportés temporairement en Somalie, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias, le personnel humanitaire, le personnel d’aide au développement et le personnel associé ; d) L’entrée dans les ports somaliens et le mouillage temporaire de navires transportant des armes et du matériel militaire à des fins défensives, sous réserve que les articles restent à tout moment à bord des navires [comme déjà affirmé au paragraphe 3 de la résolution 2244 (2015) ] ; Sanctions ciblées concernant la Somalie 20. Rappelle les décisions qu’il a prises dans sa résolution 1844 (2008) , par laquelle il a imposé des sanctions ciblées, et dans ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013) , par lesquelles il a élargi les critères d’inscription sur la Liste, rappelle les décisions qu’il a prises dans ses résolutions 2060 (2012) et 2444 (2018) , et rappelle que ces critères incluent, sans s’y limiter, le fait de planifier, diriger ou commettre des actes de violences sexuelles et fondées sur le genre et demande de S/RES/2551 (2020) 20-15095 8/14 nouveau aux États Membres d’aider le Groupe d’experts da ns ses enquêtes et au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération, à l’AMISOM et aux partenaires d’échanger des informations avec le Groupe d’experts, au sujet des activités des Chabab, notamment lorsqu’elles relèvent des critères de désignation ; 21. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour le sort des enfants en temps de conflit armé et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) , et invite le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à communiquer toute information utile au Comité, selon que de besoin ; 22. Décide que sans préjudice des programmes d’aide humanitaire menés ailleurs, les mesures imposées au paragraphe 3 de sa résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaires à l’acheminement en temps voulu, par l’Organisation des Nations Unies, les institut ions spécialisées ou programmes des Nations Unies, les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires d’exécution, y compris les organisations non gouvernem entales bénéficiant d’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent au Plan d’aide humanitaire pour la Somalie mis en place par les Nations Unies ; Embargo sur le charbon de bois en provenance de Somalie 23. Condamne toute exportation de ch arbon de bois de Somalie en violation de l’interdiction totale des exportations de charbon de bois, réaffirme sa décision au sujet de l’interdiction des importations et des exportations de charbon de bois somalien, en application du paragraphe 22 de sa rés olution 2036 (2012) (« l’embargo sur le charbon de bois »), et des paragraphes 11 à 21 de la résolution 2182 (2014) , et décide de reconduire les d ispositions du paragraphe 15 de la résolution 2182 (2014) jusqu’au 15 novembre 2021 ; 24. Se félicite des mesures prises par le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et les États Membres pour réduire l’exportation de charbon de bois de la Somalie, demande de nouveau à l’AMISOM d’appuyer le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la Fédération et de les aider à appliquer l’interdiction totale de l’exportation de charbon de bois de la Somalie, encourage la Somalie à renforcer sa politique nationale sur le charbon de bois afin d’élaborer une gestion durable de son utilisation sur le plan intérieur , encourage l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l ’agriculture à fournir au Gouvernement fédéral somalien des données et des analyses plus poussées sur la production nationale de charbon de bois afin d’éclairer l’élaboration par le Gouvernement d’une politique nationale sur le charbon de bois, et prie l’AMISOM de faciliter l’accès régulier du Groupe d’experts aux ports d’exportation de charbon de bois ; 25. Réaffirme l’importance des efforts déployés par l’ONUDC et ses partenaires internationaux en vue de contrôler et de désorganiser l’exportation et l’importation de charbon de bois à destination et en provenance de la Somalie et encourage l’ONUDC, dans les limites de son mandat et dans le cadre du Forum de l’océan Indien sur la criminalité maritime, à amener les États et les organisations internationales concernés, notamment l’opération de la force navale européenne Atalante, les Forces maritimes combinées et d’autres forces navales dans la région, à resserrer la coopération régionale afin d’intervenir face aux flux maritimes illicites et de désorganiser toutes les formes de commerce de marchandises licites et illicites S/RES/2551 (2020) 9/14 20-15095 susceptibles de financer des activités terroristes en Somalie, et d’aider le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à accroître leur sensibilisation au domaine maritime, notamment le rôle des navires de pêche dans le trafic et le commerce illicite ; Interdiction des composa nts d’engins explosifs improvisés 26. Notant l’augmentation des attentats aux engins explosifs improvisés menés par les Chabab, décide que tous les États empêcheront la vente, la fourniture ou le transfert direct ou indirect des articles visés à la parti e I de l’annexe C de la présente résolution à la Somalie à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants établis hors de leur territoire, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, s’il existe suffisamment d’éléments de preuve pour montrer que le ou les composants seront utilisés, ou risquent fortement d’être utilisés, pour fabriquer des engins explosifs improvisés en Somalie ; 27. Décide également que, si un article figurant à la partie I de l’annexe C de la présente résolution es t directement ou indirectement vendu, fourni ou transféré à la Somalie conformément au paragraphe 26, l’État devra informer le Comité de la vente, de la fourniture ou du transfert quinze jours ouvrables au plus après la date de la vente, de la fourniture o u du transfert, et souligne qu’il importe que les notifications visées dans le présent paragraphe soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation prévue de ou des articles, l’utilisateur final, les caractéristiques techn iques et la quantité d’articles devant être expédiés ; 28. Demande aux États Membres d’adopter les mesures qui s’imposent pour inciter à la vigilance leurs nationaux, les personnes relevant de leur juridiction et les sociétés enregistrées sur leur territo ire ou relevant de leur juridiction qui participent à la vente, à la fourniture ou au transfert de précurseurs d’explosifs ou de matériel pouvant servir à la fabrication d’engins explosifs improvisés, y compris, notamment, les articles visés à la partie II de l’annexe C, de tenir des registres des opérations effectuées et de communiquer au Gouvernement fédéral somalien, au Comité et au Groupe d’experts les informations concernant les opérations d’achat et demandes de renseignements suspectes relatives à ces produits chimiques émanant d’individus en Somalie, et de veiller à ce qu’une aide financière et technique adéquate soit apportée au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération en vue de la mise en place de garanties appropriées con cernant le stockage et la distribution du matériel ; 29. Encourage les partenaires internationaux et régionaux de la Somalie à dispenser une formation professionnelle en continu aux équipes de n eutralisation des explosifs et des munitions du Gouvernement fédéral somalien, de leur fournir le matériel approprié et de coordonner l’appui afin de renforcer les capacités somaliennes d’analyse des explosifs ; Groupe d’experts sur la Somalie 30. Décide de renouveler, avec effet à compter de la date d’adoption de la présente résolution jusqu’au 15 décembre 2021, le Groupe d’experts sur la Somalie et que le mandat du Groupe devra inclure les tâches visées au paragraphe 11 de la résolution 2444 (2018) et au p aragraphe 1 de la présente résolution, prie le Secrétaire général d’inclure des spécialistes des questions de genre, conformément au paragraphe 11 de sa résolution 2467 (2019) , et exprime son intention de réviser le mandat du Groupe d’experts e t de prendre toute mesure nécessaire en vue de toute prorogation de celui -ci au plus tard le 15 novembre 2021 ; S/RES/2551 (2020) 20-15095 10/14 31. Rappelle l’importance d’une pleine coopération entre le Gouvernement fédéral somalien et le Groupe d’experts, prie le Gouvernement fédéral somalien de faciliter les entretiens du Groupe d’experts avec des membres suspectés d’appartenir aux Chabab et à l’EIIL, qui sont en détention, engage le Gouvernement fédéral somalien à faciliter une visite du Groupe d’experts en Somalie dès que possible, note qu’il importe que le Groupe d’experts puisse s’acquitter de son mandat conformément au document S/2006/997 , et prie le Groupe de formuler à l’intention du Comité des recommandations sur la manière d’aid er le Gouvernement fédéral somalien dans la gestion de ses armes et munitions, y compris dans les efforts qu’il déploie pour créer une commission nationale des armes légères et de petit calibre ; 32. Demande une nouvelle fois aux États, au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération et à l’AMISOM de fournir des informations au Groupe d’experts et de l’appuyer dans ses enquêtes, invite instamment le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à lui faciliter l’accès, sur la base de demandes écrites adressées en ce sens par le Groupe d’experts au Gouvernement fédéral somalien, à tous ses arsenaux à Mogadiscio, à toutes les armes et munitions importées préalablement à leur distribution , à tous les bâtiments abritant des dépôts militaires dans les quartiers de l’Armée nationale somalienne et à tous les arsenaux saisis commis à la garde du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la fédération, et à autoriser les photographie s des armes et munitions qu’ils détiennent et l’accès à leurs registres et bordereaux de distribution, de sorte qu’il puisse suivre et évaluer les progrès accomplis dans l’application de la présente résolution ; Présentation de rapports 33. Prie le Se crétaire général de lui rendre compte, au plus tard le 31 juillet 2021, de tout nouveau progrès accompli vers la normalisation des relations entre l’Érythrée et Djibouti ; 34. Prie le Groupe d’experts de fournir régulièrement au Comité des renseignements à jour, notamment au minimum quatre différents rapports thématiques, une mise à jour globale à mi -parcours ainsi que de lui soumettre pour examen, par l’intermédiaire du Comité, un rapport final d’ici au 15 octobre 2021 et prie instamment le Groupe d’exper ts d’obtenir un retour d’information du Comité sur les conclusions émanant des rapports ; 35. Prie le Secrétaire général de fournir au Conseil, au plus tard le 15 septembre 2021, une évaluation technique des capacités de la Somalie en matière de gestion d es armes et des munitions et de formuler des recommandations en vue de l’améliorer davantage ; 36. Prie le Coordonnateur des secours d’urgence de lui faire rapport d’ici le 15 octobre 2021 au plus tard sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle qui l’entraverait ; 37. Prie le Gouvernement fédéral somalien de lui faire rapport conformément au paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015) , le 1er février 2021 puis le 1er août 2021, sur la structure, la composition, les effectifs et l’emplacement de ses forces de sécurité et le statut des forces régionales et des milices, notamment en annexant les rapports de l’Équipe conjointe de vérification demandés au paragraphe 7 de la résolution 2182 (2014) , et en intégrant les notifications concernant l’unité destinataire des Forces de sécurité somaliennes ou le lieu d’entreposage du matériel militaire au moment de la distr ibution des armes et des munitions importées, et demande à l’Équipe conjointe de vérification, dans ses futurs rapports, de recouper les numéros de série des armes S/RES/2551 (2020) 11/14 20-15095 qu’elle aura documentées avec les documents détaillant la distribution des armes aux forces de sécurité ; 38. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2551 (2020) 20-15095 12/14 Annexe A Articles soumis à l’approbation préalable du Comité 1. Missiles surface -air, y compris les systèmes portables de défense antiaérienne (MANPADS) ; 2. Armes d’un calibre supérieur à 12,7 mm et les composants et munitions spécialement conçus pour celles -ci ; Note : Sont exclus les lance -roquettes antichar portatifs, comme les grenades à tube ou LAW (armes antichars légères), les grenades à fusil ou lance -grenades ; 3. Mortiers d’un calibre sup érieur à 82 mm et leurs munitions ; 4. Armes antichars guidées, y compris missiles antichars guidés (ATGM), munitions et composants spécialement conçus pour ces articles ; 5. Charges et dispositifs spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; mines et matériel connexe ; 6. Matériel de vision nocturne ; 7. Aéronefs spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; Note : « Aéronef » s’entend de tout véhicule aérien à voilure fixe, à voilure pivotante, à voilure rotative (hélicoptère), à rotor basculant ou à voilure basculante. 8. « Navires » et véhicules amphibies spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; Note : « Navire » s’entend de tout bateau, véhicule à effet de surface, navire à faible surface de flottaison ou hydroptère et de la coque o u partie de la coque d’un navire. 9. Véhicules de combat aériens non pilotés (classés sous la catégorie IV dans le Registre des armes classiques de l’ONU). S/RES/2551 (2020) 13/14 20-15095 Annexe B Matériel nécessitant une notification en ce qui concerne les livraisons aux Forces de sé curité somaliennes et l’approbation du Comité pour les institutions somaliennes du secteur de la sécurité autres que celles du Gouvernement fédéral somalien • Tous les types d’armes d’un calibre maximum de 12,7 mm et leurs munitions ; • RPG -7 et canons sans recul et leurs munitions ; • Casques fabriqués selon les normes ou spécifications militaires, ou les normes nationales comparables ; • Tenues de protection balistique ou vêtements de protection, comme suit : – Protection pare -éclats ou vêtem ents de protection fabriqués selon les normes ou spécifications militaires, ou leurs équivalents ; Note : Les normes ou spécifications militaires comprennent, sans toutefois s’y limiter, les spécifications pour la protection pare -éclats. – Plaques de pr otection balistique offrant une protection balistique égale ou supérieure au niveau III (NIJ 0101.06 juillet 2008) ou équivalents nationaux ; • Véhicules terrestres spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; • Matériel de transmission spécia lement conçu ou modifié à des fins militaires ; • Matériel de positionnement des systèmes mondiaux de navigation par satellite spécialement conçu ou modifié à des fins militaires. S/RES/2551 (2020) 20-15095 14/14 Annexe C Composants d’engins explosifs improvisés Matières explosives, précurseurs d’explosifs, équipements et technologies connexes Partie I 1. Matières explosives, comme suit, et mélanges contenant une ou plusieurs de ces substances : a) Nitrate de cellulose (contenant plus 12,5 % d’azote p/p) ; b) Trinitrophényl -méthylnitramine (tétryl) ; c) Nitroglycérine (excepté lorsqu’elle est conditionnée sous forme de doses médicinales individuelles). 2. Biens liés aux explosifs : a) Les équipements et dispositifs spécialement conçus pour amorcer des explosifs par des moyens électriques ou non électriques (dispositifs de mise à feu, détonateurs, allumeurs, cordons détonants). 3. « Technologie » nécessaire pour la « production » ou « l’utilisation » des articles énumérés aux paragraphes 1 et 2. Partie II 1. Mati ères explosives, comme suit, et mélanges contenant une ou plusieurs de ces substances : a) Mélange de nitrate d’ammonium et de fioul (ANFO) ; b) Nitroglycol ; c) Tétranitrate de pentaérythritol ; d) Chlorure de pycrile ; e) 2,4,6 -Trinitrotoluène (TNT). 2. Précurseurs d’explosifs : a) Nitrate d’ammonium ; b) Nitrate de potassium ; c) Chlorate de sodium ; d) Acide nitrique ; e) Acide sulfurique.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2552 (2020)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2552(2020)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2553 (2020)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1166) et les détails du vote (S/2020/1167)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2553(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2553 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 3 décembre 2020 20-16352 (F) *2016352* Résolution 2553 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 3 décembre 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant que la Charte des Nations Unies lui assigne la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant ses résolutions 2151 (2014) , sur la réforme du secteur de la sécurité, et 2282 (2016) , sur l ’examen du dispositif de consolidation de la paix de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que les déclarations de sa présidence du 21 février 2007 ( S/PRST/2007/3 ), du 12 mai 2008 ( S/PRST/2008/14 ) et du 12 octobre 2011 ( S/PRST/2011/19 ), Rappelant sa résolution 2282 (2016) , dans laquelle il a rappelé la résolution A/RE S/70/1 de l ’Assemblée générale, intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l ’horizon 2030 », dans laquelle avait été adoptée une série complète d ’objectifs et de cibles à caractère universel, qui étaient ambitieux, axés sur l ’être humain et porteurs de changement, Considérant que le développement, la paix et la sécurité, et les droits humains sont intimement liés et se complètent, Soulignant que la réforme du secteur de la sécurité au lendemain des conflits est cruciale du poi nt de vue de la consolidation de la paix et de la stabilité, de la réduction de la pauvreté, de la promotion de l ’état de droit et de la bonne gouvernance, de l’extension de l ’autorité légitime de l ’État et de la prévention de la reprise des conflits et soulignant également à cet égard que des institutions de sécurité qui soient professionnelles, efficaces et responsables et des institutions chargées de faire respecter la loi et de rendre la justice qui soient accessibles et impartiales sont tout aussi néce ssaires pour jeter les bases de la paix et du développement durable, Réaffirmant la nécessité d ’adopter une démarche globale en matière de consolidation et de pérennisation de la paix, ainsi que des mesures d ’intégration des questions de genre, notamment au moyen d ’une réforme du secteur de la sécurité s’inscrivant dans le cadre plus général de l ’état de droit, Rappelant que le pays concerné a le droit souverain et la responsabilité première d’arrêter les modalités et les priorités nationales de la réforme du secteur de la sécurité, ledit pays devant s ’approprier cette entreprise, qui doit répondre à ses besoins et à sa situation particulière et se dérouler à sa demande et en étroite consultation avec lui, et préconisant la participation de l ’ensemble des parties S/RES/2553 (20 20) 20-16352 2/10 prenantes à la réforme du secteur de la sécurité et le développement des compétences des pays dans ce domaine, Considérant que la direction et la volonté politiques des autorités nationales sont critiques pour le progrès de la réforme de la sécurité, réaffirmant que les autorités nationales doivent jouer un rôle moteur dans l ’élaboration d ’un projet national inclusif de réforme du secteur de la sécurité qui prévoie la participation pleine et entière des femmes, sur un pied d ’égalité avec les hommes, et soulignant que la coordination de l ’exécution de ce projet, l ’affectation de ressources nationales aux institutions de sécurité nationales et le suivi des retombées de cette réforme font partie intégrante de la prise en main et de la direction de la réforme du secteur de la sécurité par les pays, Réaffirmant sa volonté de remédie r aux effets des conflits armés sur les femmes, les jeunes et les enfants, et rappelant ses résolutions 1325 (2000) , 1820 (2008) , 1888 (2009) , 1960 (2010) , 2106 (2013) 2122 (2013) , 2242 (2015) , 2467 (2019) et 2493 (2019) sur les femmes, la paix et la sécurité, ses résoluti ons 1265 (1999) , 1296 (2000) , 1674 (2006) , 1738 (2006) et 1894 (2009) sur la protection des civils en période de conflit armé, ainsi que ses résolutions 2250 (2015) , 2419 (2018) et 2535 (2020) sur les jeunes, la paix et la sécurité, et ses résolutions 1261 (1999) , 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) et 2143 (2014) sur les enfants et les conflits armés, Conscient du rôle que les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spécia les des Nations Unies jouent s ’agissant d ’aider, selon ce que prévoient leur mandat, les autorités des pays à mettre au point des stratégies, des priorités et des programmes nationaux inclusifs aux fins de la réforme du secteur de la sécurité et à contribu er, selon que de besoin, à coordonner l ’aide internationale en faveur de cette réforme, dans le respect des priorités nationales et d ’une manière qui prenne en compte l ’appui international afin d ’aider efficacement les pays à instaurer une paix durable, et soulignant qu’il importe de doter les missions de maintien de la paix et les missions politiques spéciales d ’un financement et/ou de ressources suffisants, prévisibles et durables qui leur permettent de s ’acquitter de leur mandat et de contribuer à la réf orme du secteur de la sécurité, Rappelant les rapports du Comité spécial des opérations de maintien de la paix créé par l ’Assemblée générale, qui donne au Secrétariat des directives concernant la réforme du secteur de la sécurité et l ’élaboration d ’une po litique de l ’Organisation en la matière, Se déclarant préoccupé par l ’éventail de difficultés que rencontrent les institutions de sécurité lorsqu ’elles sont faibles et dysfonctionnelles, qui empêchent notamment l ’État d ’instaurer une paix durable, d ’assurer la sécurité publique, d’asseoir l ’état de droit et de garanti r l’accès à la justice sur tout le territoire, notant qu’il est important d ’assurer une gouvernance et une tutelle appropriées du secteur de la sécurité pour veiller à ce que les institutions chargées de la sécurité assurent la sécurité et protègent la pop ulation, notant également que s ’il n’est pas remédié aux carences qui existent au niveau opérationnel et sur les plans de la gouvernance et de la responsabilité, les résultats obtenus grâce aux activités de maintien de la paix peuvent être compromis et les missions de maintien de la paix et missions politiques spéciales risquent de devoir revenir dans leurs anciennes zones d ’opérations, et considérant que, dans certains pays sortant d ’un conflit, une réforme efficace et inclusive du secteur de la sécurité a joué un rôle essentiel dans le processus politique, la réconciliation nationale, la justice transitionnelle, la stabilisation et la reconstruction, S/RES/2553 (2020) 3/10 20-16352 Réaffirmant qu’un secteur de la sécurité représentatif, réactif, efficient, efficace, professionnel et res ponsable, fonctionnant sans discrimination et dans le plein respect des droits humains et de l ’état de droit, est la clé de voûte de la paix et du développement durable, et est important pour la prévention des conflits et la consolidation et la pérennisati on de la paix, Conscient que la réforme du secteur de la sécurité est un élément essentiel de l’action de consolidation de la paix menée par l ’Organisation des Nations Unies et notant le précieux travail qu ’accomplit la Commission de consolidation de la p aix en sa qualité d ’organe consultatif intergouvernemental spécialement chargé d ’intégrer une approche stratégique dans les initiatives internationales en faveur de la consolidation de la paix, y compris l ’appui des Nations Unies à la réforme du secteur de la sécurité, et de les rendre cohérentes, Rappelant que l ’essentiel de l ’aide apportée par les Nations Unies dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité en application de mandats du Conseil de sécurité est fournie et destinée à des pays d ’Afrique et que certains pays d ’Afrique deviennent d ’importants fournisseurs d ’assistance de ce type, et saluant à cet égard les importants efforts que l ’Union africaine et les organisations sous -régionales déploient et les moyens qu ’elles mettent en œuvre pou r appuyer et orienter l’entreprise de réforme du secteur de la sécurité menée par les pays, Notant l’appui fourni par les acteurs bilatéraux, les organisations régionales, les institutions financières multilatérales et les organisations spécialisées, y co mpris les universités et les instituts de recherche, aux fins de l ’entreprise de réforme du secteur de la sécurité et d ’autres initiatives menées dans ce domaine, et conscient qu’il importe d ’établir des partenariats stratégiques et d ’assurer un financemen t coordonné si l’on veut renforcer l ’efficacité de l ’appui international fourni, lequel doit être conforme aux priorités nationales en matière de réforme du secteur de la sécurité et en tenir compte, Insistant sur l ’importance du principe d ’appropriation nationale et le rôle que joue, selon qu ’il convient, la coordination entre les différents acteurs qui appuient les réformes du secteur de la sécurité au moyen de contributions bilatérales et multilatérales, soulignant le rôle essentiel que peuvent jouer le s opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies dans le renforcement de cette coordination eu égard au projet et aux priorités des pays, et sachant qu’il faut que l ’appui apporté à la réforme du secteur de la sécu rité obéisse aux principes de transparence, d ’inclusion et de responsabilité et soit conforme aux priorités nationales, Considérant la réforme du secteur de la sécurité comme primordiale, en tant qu’élément clé des mandats des missions de maintien de la p aix et des missions politiques spéciales, mettant en avant le rôle que les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales jouent dans la promotion de solutions politiques, soulignant qu’il importe que l ’Organisation des Nations Unie s aide les gouvernements qui en font la demande, selon qu ’il convient, y compris au moyen de ses opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales, à renforcer la gouvernance du secteur de la sécurité et à mettre en place des institutions de sécurité inclusives, représentatives, accessibles et capables de s ’adapter aux besoins de la population, et soulignant le rôle important qui revient à la Commission de consolidation de la paix et au Fonds pour la consolidation de la paix pour ce qui est d’appuyer la réforme du secteur de la sécurité, Rappelant l’importante contribution qu ’apporte l ’Organisation des Nations Unies en soutenant les pays dans les efforts qu ’ils déploient pour améliorer la gouvernance du secteur de la sécurité et se doter d ’institutions de sécurité durables, S/RES/2553 (20 20) 20-16352 4/10 et saluant l ’action que mène l ’Organisation, en particulier le Département des opérations de paix, dont le Groupe de la réforme du secteur de la sécurité et l ’Équipe spéciale interinstitutions pour la réforme du secteur d e la sécurité, en vue de se doter d’une politique globale encore plus robuste dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité, moyennant l ’élaboration de directives spécialisées à l ’échelle du système, le développement des capacités civiles, la mis e en place de mécanismes de coordination et l ’instauration de partenariats stratégiques avec des organisations régionales et sous -régionales, en particulier l ’Union africaine, Soulignant l’importance d ’une coordination étroite des différentes activités relatives à la réforme du secteur de la sécurité menées par l ’Organisation des Nations Unies, au Siège et sur le terrain, en particulier entre les missions établies par le Conseil de sécurité et les équipes de pays des Nations Unies, et notant le rôle que la Cellule mondiale de coordination des questions relatives à l ’état de droit joue, dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, en renforçant les interventions intégrées et les stratégies communes des Nations Unies au niveau des pays, et engageant les diverses entités des Nations Unies dont le mandat s ’étend à la réforme du secteur de la sécurité à faire usage des mécanismes de coordination existants, lorsqu ’il y a lieu, Estimant que, dans certaines situations, la réforme du secteur de la sécurité englobera les services de défense, de police, des systèmes judiciaire et pénitentiaire, de gestion des catastrophes, de gestion des frontières, des douanes et d ’immigration, ainsi que d ’autres acteurs de la sécurité coutumiers ou traditionnels, tels que d éfinis par chaque État Membre, et soulignant qu’il importe de réfléchir à des initiatives portant sur la gouvernance stratégique, la gestion et la tutelle du secteur de la sécurité, le but étant d ’assurer la viabilité à long terme de ce secteur compte tenu de la situation et des besoins particuliers du pays considéré, Réaffirmant l’importance de l ’état de droit, élément clé de la prévention des conflits, du maintien de la paix, du règlement des conflits et de la consolidation de la paix, rappelant la décla ration de sa Présidente en date du 21 février 2014 (S/PRST/2014/5 ), redisant que la réforme du secteur de la sécurité doit s ’inscrire dans le cadre de l ’état de droit, et notant à cet égard la contribution importante que des services de police efficaces, professionnels et responsables, qui assurent la sécurité de la population, pe uvent apporter à l ’instauration de la confiance entre les autorités publiques et le public et au rétablissement de l ’état de droit dans les pays sortant d ’un conflit, Considérant que la réforme du secteur de la sécurité est un élément essentiel des proces sus politiques des États sortant d ’un conflit et du renforcement des institutions chargées de faire respecter l ’état de droit, et que la mise en place d ’une gouvernance représentative, efficace et responsable du secteur de la sécurité, qui réponde aux beso ins de l ’ensemble de la population en matière de sécurité et de justice, et le développement de capacités permettant aux institutions nationales de sécurité de s’acquitter durablement de leurs responsabilités en matière de protection de tous les civils son t des éléments essentiels au transfert des responsabilités en matière de sécurité envers l ’État hôte, selon ce que prévoient les mandats, et à la réduction progressive des effectifs et au retrait des opérations de maintien de la paix et des missions politi ques spéciales, Conscient des liens qui existent entre la réforme du secteur de la sécurité et d’autres éléments importants pour la stabilisation et la reconstruction, entre autres la réconciliation nationale, la justice transitionnelle, le désarmement, l a démobilisation, la réinsertion et la réadaptation à long terme des ex -combattants et de toutes les personnes concernées, en particulier les femmes, les jeunes et les enfants, la gestion nationale des armes légères et de petit calibre, l ’application des e mbargos sur les S/RES/2553 (2020) 5/10 20-16352 armes, la réduction de la violence armée et de la criminalité organisée et les mesures de lutte contre la corruption, la protection des civils, en particulier des femmes, des jeunes et des enfants, l ’égalité des sexes et les questions relat ives aux droits humains, 1. Réaffirme l’important rôle que joue la réforme du secteur de la sécurité dans la consolidation et la pérennisation de la paix, y compris la prévention des conflits, et dans la stabilisation et la reconstruction des États qui so rtent d ’un conflit, et décide de continuer, selon qu ’il conviendra, d ’inscrire, dans les mandats des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies, des éléments de réforme du secteur de la sécurité et d ’accorder à ces éléments le degré de priorité voulu ; 2. Réaffirme l’importance cardinale de l ’appropriation nationale des mécanismes de réforme du secteur de la sécurité, réaffirme également qu’il appartient au pays concerné de déterminer, le cas échéant, l ’assista nce à la réforme du secteur de la sécurité dont il a besoin, et considère qu’il importe de tenir compte du point de vue des pays hôtes dans l ’élaboration des mandats des opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales des Nations Unies d ans ce domaine ; 3. Encourage les États Membres qui entreprennent de réformer le secteur de la sécurité à prendre l ’initiative de définir un projet national et une stratégie associant toutes les parties et prenant en compte les besoins et les aspirations de l’ensemble de la population, et note le rôle important qui revient à l ’Organisation des Nations Unies, notamment à la Commission de consolidation de la paix, aux États Membres et aux organisations régionales et sous -régionales pour ce qui est d ’assister les États à cet égard ; 4. Estime que la réforme du secteur de la sécurité doit être complémentaire et adossée à des processus politiques nationaux d ’envergure ouverts à toutes les composantes de la société, y compris à la participation de la société civ ile, venant jeter les fondements de la stabilité, de la paix et du développement social et économique à la faveur de la promotion de l ’état de droit, de la justice, du dialogue national et de la réconciliation, et décide d’accorder la priorité aux activité s liées à la gouvernance et à la réforme du secteur de la sécurité qui contribuent directement à ces entreprises ; 5. Réaffirme que la promotion de la participation pleine, égale et effective des femmes au secteur de la sécurité contribue grandement à la mise en place d’institutions inclusives, responsables et légitimes qui protègent plus efficacement les populations et favorisent une paix et un développement durables, et se déclare préoccupé par le fait que les femmes continuent de se heurter à des obstac les de taille lorsqu ’elles essaient de participer sur un pied d ’égalité aux institutions du secteur de la sécurité, où elles sont souvent sous -représentées, et, à cet égard, encourage les États Membres à élaborer des stratégies et des programmes de réforme du secteur de la sécurité adaptés au contexte qui, entre autres, tiennent systématiquement compte des questions de genre, éliminent les obstacles juridiques, institutionnels et réglementaires à la participation égale des femmes au secteur de la sécurité e t permettent à celles -ci d’être mieux représentées dans ce secteur à tous les niveaux ; 6. Considérant que les jeunes devraient prendre une part active à l’instauration d ’une paix durable et œuvrer à la prévention des conflits, à la consolidation de la pa ix et au relèvement, notamment à la promotion de l ’état de droit, de la justice et de la réconciliation, et que l ’importance démographique de la jeunesse actuelle est un atout qui peut contribuer à instaurer durablement la paix et la prospérité économique, si tant est que des politiques inclusives soient en place ; 7. Souligne que la réforme du secteur de la sécurité est essentielle pour lutter contre l ’impunité des violations des droits humains et atteintes à ces droits et des S/RES/2553 (20 20) 20-16352 6/10 violations du droit international humanitaire, le cas échéant, et faire en sorte que leurs auteurs ré pondent de leurs actes, et concourt au respect de l ’état de droit et à l ’accès à la justice ; 8. Engage les États Membres qui entreprennent de réformer le secteur de la sécurité à institutionnaliser la protection de l ’enfance, notamment en l ’incluant dans l’instruction militaire et les consignes, ainsi que les directives militaires, si nécessaire, et en mettant en place des groupes de la protection de l ’enfance au sein des forces nationales de sécurité, des mécanismes efficaces de détermination de l ’âge permettant de prévenir tout recrutement de mineurs, des dispositifs de contrôle permettant d ’exclure des rangs des forces nationales de sécurité quiconque a exercé des sévices sur la personne d ’enfants, et des mesures destinées à protéger les écoles et les h ôpitaux contre toute attaque et à empêcher que les écoles soient utilisées à des fins militaires en violation du droit international applicable ; 9. Souligne qu’il importe que la réforme du secteur de la sécurité prenne davantage en compte, entre autres a ctivités, celles de maintien de l ’ordre, d’administration de la justice et d ’administration pénitentiaire, de défense, de gestion des frontières et de maintien de leur sécurité, de maintien de la sûreté maritime et de protection civile, notamment en mettan t en place des forces de police professionnelles, accessibles et responsables qui contribuent à renforcer la capacité d’adaptation de la population, ainsi que les institutions de tutelle et d ’administration, et insiste pour que les activités d ’appui menées par les Nations Unies sur le terrain et au Siège soient intégrées à l ’échelle du secteur et au niveau des différentes composantes ; 10. Est conscient de la nécessité de mettre en place une gouvernance et une réforme intégrant plus efficacement toutes les activités liées à la sécurité, en définissant clairement les fonctions et attributions des différentes institutions de sécurité concernées, et salue à cet égard le rôle de premier plan que jouent les acteurs de la défense nationale pour ce qui est de prot éger la souveraineté et l ’intégrité des États et leurs populations ; 11. Encourage les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies à continuer de concourir à l ’action menée pour renforcer la confiance entre les acteurs et institutions chargés de la sécurité nationale et la population ; 12. Souligne qu’il importe que les organes compétents des Nations Unies qui entreprennent de planifier les activités prescrites aux missions en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité attachent toute l ’importance voulue à l ’appui aux mesures nationales de réforme du secteur de la sécurité en tenant compte des besoins particuliers du pays hôte et de sa population, notamment en établissant des partenariats avec les autres acteurs internationaux et régionaux qui fournissent une assistance dans ce domaine aux autorités nationales ; 13. Souligne également qu’il importe de contribuer plus activement aux initiatives globales visant à améliorer la gouvernance et l ’efficacité générale du secteur de la sécurité et à consolider les fondements des institutions chargée s de la sécurité dans chaque composante, et de veiller à ce que les partenariats stratégiques et les mécanismes de coordination accordent la priorité à l ’appui et au financement des initiatives portant sur la gouvernance du secteur de la sécurité, et note qu’il est possible de renforcer la gouvernance et les institutions de ce secteur en favorisant la tenue de dialogues inclusifs sur la sécurité nationale, l ’examen régulier du secteur de la sécurité nationale et l ’évaluation de ses besoins, l ’adoption d ’une politique et d ’une stratégie de sécurité nationale, d ’une législation sur la sécurité nationale et de plans relatifs au secteur de la sécurité nationale, le contrôle des dépenses publiques S/RES/2553 (2020) 7/10 20-16352 consacrées au secteur de la sécurité et le contrôle, la gestion et la coordination des activités relatives à la sécurité nationale ; 14. Souligne en outre que, pour gérer la transition d ’une mission de maintien de la paix ou mission politique spéciale en ce qui concerne les activités relatives à la réforme du secteur de la sécurité, il faut d ’abord évaluer en temps utile, en concertation avec le pays hôte et en étroite coordination avec l ’équipe de pays des Nations Unies, l ’assistance dont celui -ci aura besoin après l ’expiration du mandat de la mission, afin de permettre aux acteurs de la consolidation de la paix et du développement de procéder à la planification stratégique nécessaire et de lever des fonds en conséquence, dans le cadre d ’un partenariat étroit avec les autorités nationales et les organisations et populati ons locales, notamment les femmes et les jeunes, selon que de besoin, et de transférer au plus vite des compétences techniques aux responsables et experts du pays hôte, de sorte à assurer le succès durable de la transition ; 15. Note que l ’Organisation de s Nations Unies est particulièrement bien placée pour aider les États Membres à coordonner des mesures liées à la gouvernance et à la réforme du secteur de la sécurité qui soient conformes à une ambition et à des priorités nationales inclusives, comme l ’exigent certaines situations, et qu ’elle a une vaste expérience et des avantages comparatifs en la matière, puisqu ’elle travaille en étroite collaboration avec les acteurs internationaux et régionaux compétents, et demande instamment à tous les acteurs conce rnés d ’aligner l ’appui qu ’ils apportent sur les priorités nationales de manière transparente et coordonnée afin d ’assurer l’efficacité souhaitée et de renforcer l ’impact de l ’appui international aux efforts nationaux de réforme du secteur de la sécurité ; 16. Encourage les États Membres à rester mobilisés et à faciliter les débats sur les moyens de renforcer la stratégie et le rôle de l ’Organisation dans ce domaine crucial, y compris par l ’intermédiaire du Comité spécial des opérations de maintien de la pa ix de l ’Assemblée générale et de la Commission de consolidation de la paix ; 17. Note que la Police des Nations Unies peut contribuer grandement, y compris en coordonnant l ’assistance internationale, à faciliter la réforme des institutions nationales de p olice et à renforcer leurs capacités dans tous les domaines, en insistant sur l ’action de proximité et en mettant notamment en place de puissants mécanismes de gouvernance, de tutelle et de responsabilisation dans le cadre d ’un système judiciaire et pénite ntiaire qui fonctionne ; 18. Est conscient que les opérations de maintien de la paix et missions politiques spéciales des Nations Unies pour ce mandatées et l ’Équipe spéciale interinstitutions pour la réforme du secteur de la sécurité doivent contrôler et évaluer encore plus activement les initiatives de l ’Organisation des Nations Unies en matière de réforme du secteur de la sécurité afin d ’assurer l ’efficacité, la coordination et la cohérence de l ’appui que l ’Organisation et d ’autres partenaires régionaux , bilatéraux et multilatéraux offrent aux autorités nationales ; 19. Encourage les États Membres à verser des contributions volontaires à l’appui des mesures liées à la réforme et à la gouvernance du secteur de la sécurité, et à faire en sorte que des res sources suffisantes soient allouées aux initiatives visant à renforcer la gouvernance de ce secteur, notamment celles qui portent sur l ’ensemble de celui -ci, et, lorsque c ’est possible et s ’il en est convenu, par l ’intermédiaire du Fonds pour la consolidat ion de la paix, compte tenu des priorités fixées par les autorités nationales ; 20. Décide de continuer de renforcer le rôle du Secrétariat de l ’Organisation en matière de réforme du secteur de la sécurité et prie à cet égard le Secrétaire général d’envis ager les mesures ci -après compte tenu des mandats propres à chaque pays : S/RES/2553 (20 20) 20-16352 8/10 a) Consolider l ’approche globale, intégrée et cohérente de l ’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité ; b) Élaborer des directives sup plémentaires, notamment sur la prise en compte systématique des questions de genre, à l ’intention de certains fonctionnaires de l’Organisation, notamment ses représentants et envoyés spéciaux, et aider l ’ensemble des représentants concernés de l ’Organisati on à comprendre comment mener à bien les activités prescrites en matière de réforme du secteur de la sécurité ; c) Inciter ses représentants spéciaux et envoyés spéciaux et les coordonnateurs résidents des Nations Unies à prendre pleinement en compte la p ortée stratégique de la réforme du secteur de la sécurité, notamment à l ’occasion des missions de bons offices, s ’il y a lieu, et à prendre dûment acte du rôle que jouent les missions politiques spéciales des Nations Unies, selon ce que prévoient leur mand at, s’agissant de promouvoir des initiatives de prévention opérationnelles et structurelles, en exécutant des activités et des mesures visant à réformer le secteur de la sécurité ; d) Encourager ses représentants spéciaux œuvrant dans les opérations de maintien de la paix et les missions politiques spéciales des Nations Unies à tenir pleinement compte de la gouvernance et de la réforme du secteur de la sécurité, selon ce que prévoit leur mandat, dans leurs missions de bons offices, et à examiner la contrib ution de la réforme du secteur de la sécurité aux efforts déployés par les missions pour faire avancer les processus de paix, étendre l ’autorité de l ’État et créer des conditions propres à mieux protéger les civils ; e) Mettre l ’accent, dans les rapports qu’il lui fait périodiquement au sujet de telle ou telle opération établie par le Conseil, sur les informations les plus récentes concernant l ’état d ’avancement de la réforme du secteur de la sécurité là où elle a été prescrite, notamment en mettant au poi nt, pour chaque pays, des critères de référence permettant d ’évaluer l ’efficacité de l ’assistance fournie par l ’Organisation, selon qu ’il convient, et l ’exécution par les pays hôtes de leurs engagements en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécuri té, et de recenser les obstacles susceptibles de nuire à la réforme, et en tenant compte de l ’approche globale, intégrée et cohérente de l’Organisation en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité, selon ce que prévoient les mandats, afin de lui permettre de mieux contrôler les activités relatives à la réforme du secteur de la sécurité ; f) Mettre l ’accent, dans les rapports que le Conseil l ’a chargé de lui faire périodiquement au sujet de telle ou telle opération, sur l ’action menée pour facili ter la coordination de l ’appui international à la réforme du secteur de la sécurité, et y faire figurer des informations actualisées sur l ’appui fourni par l ’ensemble des acteurs concourant à la réforme du secteur de la sécurité, afin de lui permettre de m ieux contrôler les activités relatives à la réforme du secteur de la sécurité ; g) Encourager, à toutes les phases des processus de paix appuyés par l’Organisation, y compris lors de la réduction progressive des effectifs et le retrait des opérations de m aintien de la paix et des missions politiques spéciales, les équipes de pays des Nations Unies et les autres partenaires multilatéraux et bilatéraux à concourir en temps utile et de manière coordonnée au transfert des activités liées à la réforme du secteu r de la sécurité et à offrir une assistance aux partenaires de la consolidation de la paix concernés, de façon à assurer un soutien adéquat aux autorités nationales ; h) Continuer de tirer parti des notes d ’orientation techniques intégrées et des modules de formation correspondants, ainsi que d ’autres outils, si nécessaire, afin de permettre aux organismes des Nations Unies de contribuer de manière cohérente et coordonnée à la réforme du secteur de la sécurité, et définir les modalités de l’assistance appo rtée collectivement aux autorités nationales aux fins de la mise en œuvre de cette réforme, en préconisant l ’affectation de ressources aux efforts S/RES/2553 (2020) 9/10 20-16352 déployés en ce sens par les équipes de pays des Nations Unies et les composantes consolidation de la paix des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales des Nations Unies ; i) Continuer d ’assurer la prise en compte de la gouvernance et de la réforme du secteur de la sécurité dans les partenariats stratégiques, tels que celui avec l ’Union africaine, et, selon qu ’il conviendra, les mécanismes de partenariat existants, afin de renforcer l ’approche globale de l ’Organisation en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité et de favoriser la cohérence stratégique de l ’action menée, notamment en officialisant les partenariats, en répartissant clairement les responsabilités et en intégrant les objectifs de la réforme du secteur de la sécurité dans les phases de planification et de transition des missions ; j) Donner aux hauts responsab les des équipes de pays des Nations Unies les moyens d ’absorber les fonctions de consolidation de la paix, y compris les éventuelles activités liées à la réforme du secteur de la sécurité, après le retrait des missions mandatées par le Conseil de sécurité ; k) Veiller à ce que l ’assistance liée à la réforme du secteur de la sécurité soit fournie compte tenu, le cas échéant, des embargos sur les armes décidés par le Conseil, y compris des dérogations qui pourraient avoir été accordées expressément pour sout enir la réforme du secteur de la sécurité ; 21. Souligne qu’il importe de nouer des partenariats et de coopérer avec les organisations et les accords régionaux et sous -régionaux visés au Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies pour contribuer à la ré forme du secteur de la sécurité et inciter les régions à s ’investir davantage dans cette entreprise ; 22. Engage le Secrétaire général à continuer de promouvoir la coopération entre l ’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine, conformément au Ca dre commun Organisation des Nations Unies -Union africaine pour un partenariat renforcé en matière de paix et de sécurité (2017) et au Cadre Union africaine -Organisation des Nations Unies pour la mise en œuvre de l ’Agenda 2063 et du Programme de développeme nt durable à l ’horizon 2030 (2018) , de façon à renforcer l ’application, sur l’ensemble du continent, du cadre d ’orientation de l ’Union africaine sur la réforme du secteur de la sécurité, lequel est adossé à l ’Architecture africaine de paix et de sécurité et vient l ’étayer, et engage tous l es partenaires à continuer d ’aider l ’Union africaine à se doter de moyens accrus à cette fin, saluant les efforts déployés par l’ensemble des partenaires internationaux pour aider les États Membres, selon que de besoin, à honorer les engagements qu ’ils ont pris au titre d ’instruments régionaux ; 23. Rappelle qu’il importe que les États Membres, les organisations régionales et sous -régionales, les organisations spécialisées, y compris les universités et les instituts de recherche, et les parties concernées, y compris les organisations de femmes et de jeunes, mettent en commun les données et enseignements tirés de leur expérience, leurs bonnes pratiques et leurs compétences en matière de réforme du secteur de la sécurité et, à cet égard, préconise le renforce ment des échanges et de la coopération Sud -Sud ; 24. Souligne l’importance d ’une participation effective des femmes, sur un pied d ’égalité avec les hommes, à toutes les étapes de la réforme du secteur de la sécurité, eu égard au rôle essentiel qu ’elles jo uent dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix, afin d ’accroître leur participation et leur représentation dans toutes les institutions du secteur de la sécurité, et estime qu’il est nécessaire de répondre aux beso ins particuliers des femmes et des filles officiellement associées aux forces ou groupes armés, ainsi que des épouses et des veuves d ’ex-combattants, et de renforcer les mesures de protection des civils, notamment en formant le personnel de sécurité comme il se doit, en recrutant plus de S/RES/2553 (20 20) 20-16352 10/10 femmes dans le secteur de la sécurité et en mettant en place des procédures de contrôle efficaces permettant d ’exclure les auteurs de violences sexuelles de ce secteur et de les amener à répondre de leurs actes ; 25. Prie le Secrétaire général de lui présenter, en septembre 2021, un rapport sur les mesures qu ’il aura prises pour consolider l ’approche globale de l ’Organisation des Nations Unies en ce qui concerne la réforme du secteur de la sécurité, afin d’éclairer ses délibérations sur cette question ; 26. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2554 (2020)
IntituléLa situation en Somalie Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1170) et les détails du vote (S/2020/1173)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2554(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2554 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 4 décembre 2020 20-16409 (F) *2016409* Résolution 2554 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 4 décembre 2020 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008) , 1816 ( 2008) , 1838 (2008) , 1844 (2008) , 1846 (2008) , 1851 (2008) , 1897 (2009) , 1918 (2010) , 1950 (2010) , 1976 (2011) , 2015 (2011) , 2020 (2011) , 2077 (2012) , 2125 (2013) , 2184 (2014) , 2246 (2015) , 2316 (2016) , 2383 (2017) , 2442 (2018) et 2500 (2019) ainsi que les déclarations de sa présidence du 25 août 2010 ( S/PRST/2010/16 ) et du 19 novembre 2012 (S/PRST/2012/24 ), Accueillant avec satisfaction le rapport ( S/2020/1072 ) sur l ’application de la résolution 2500 (2019) et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes somaliennes que le Secrétaire général a présenté en application de ladite résolution, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, y c ompris les droits souverains qu’a la Somalie sur les ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les pêches, conformément au droit international, Se félicitant de l’absence d ’attaques réussies lancées par des pirates au large des côtes somaliennes au cours des 12 derniers mois et notant que l ’action conjointe de lutte contre la piraterie s ’est traduite par un net recul des actes de piraterie et des détournements depuis 2011, aucun détournement de navire contre rançon réussi n’ayant é té signalé au large des côtes somaliennes depuis mars 2017, mais sachant néanmoins que ces actes et les vols à main armée commis en mer demeurent une menace, notant la lettre du 2 décembre 2020, adressée à l ’Organisation des Nations Unies par le Représenta nt permanent de la Somalie auprès de l ’Organisation, dans laquelle celui -ci demandait l ’assistance de la communauté internationale pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, rappelant les rapports du Secrétaire général et les communiqu és du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, qui continuent d ’indiquer que la piraterie au large des côtes somaliennes a été maîtrisée mais non éliminée, et félicitant les pays et les organisations qui déploient des missions navales dans la région pour combattre la piraterie et protéger les navires qui transitent au large des côtes somaliennes et dans la région, Réaffirmant que le droit international, tel que consacré par la Convention des Nations Unies sur le dr oit de la mer du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique S/RES/2554 (2020) 20-16409 2/8 applicable à toutes les activités menées sur les océans et les mers, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, Considérant qu’il est nécessaire de mener des enquêt es et de lancer des poursuites visant non seulement les suspects capturés en mer mais aussi quiconque incite à la commission d ’actes de piraterie ou facilite intentionnellement de tels actes, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de pirate rie qui, notamment, planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite, saluant les efforts déployés par les États, en particulier ceux de la région, à cet égard, s’inquiétant une nouvelle fois que des personnes soupçonnées de piraterie aient été libérées sans avoir été traduites en justice ou remises en liberté prématurément, et réaffirmant que l ’absence de poursuites contre les responsables d’actes de piraterie ou de vols à m ain armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte contre la piraterie, Se félicitant de l’action menée par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et l ’Équipe spéciale de l ’application de la loi pour que les personnes soupçonnées de piraterie et celles qui facilitent les actes de piraterie soient traduites en justice, et des mesures prises par la communauté internationale pour coordonner le travail des enquêteurs et des procureurs, notamment dans l e cadre de l ’Équipe spéciale, et pour collecter et échanger des informations afin de faire obstacle à la piraterie, telles que la mise en place de la base de données mondiale sur la piraterie maritime de l ’Organisation internationale de police criminelle ( INTERPOL), se félicitant également de l’adoption du Communiqué de Padang et de la Déclaration sur la coopération maritime par l ’Association des États riverains de l ’océan Indien, ainsi que de l ’entrée en service du Centre régional de fusion d ’informations maritimes à Madagascar, et soulignant que les États et les organisations internationales doivent intensifier l ’action internationale à cet égard, Accueillant avec satisfaction l’action entreprise par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie a u large des côtes somaliennes, l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Programme des Nations Unies pour le développement, le Comité de coordination de la sécurité maritime, le mécanisme de financement que constitue le fonds d ’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et les donateurs, pour renforcer les capacités judiciaires et policières régionales en matière d ’enquêtes, d ’arrestati ons et de poursuites visant les personnes soupçonnées de piraterie et celles qui contribuent à faciliter la piraterie, et d’incarcération des personnes reconnues coupables, conformément aux dispositions applicables du droit international des droits de l ’homme, notant avec gratitude l’assistance et l ’aide au renforcement des capacités fournies par l ’ONUDC dans le cadre du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime, par le fonds d’affectation, par l ’Organisation maritime internationale (OMI), p ar le Code de conduite de Djibouti, et par la mission de l ’Union européenne visant au renforcement des capacités en Somalie (EUCAP Somalia), et constatant que toutes les organisations internationales et régionales participantes doivent pleinement coordonne r leurs activités et coopérer, Saluant les efforts déployés par la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) dans le cadre de son opération Atalanta et de la mission EUCAP Somalia, par la Force opérationnelle multinationale 15 1 des Forces maritimes combinées, ainsi que les activités de lutte contre la piraterie menées par l’Union africaine sur le sol somalien et l ’action d ’autres États agissant à titre individuel en coopération avec les autorités somaliennes pour réprimer la pi raterie et protéger les navires qui passent au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l’action menée par le groupe SHADE (Shared Awareness and Deconfliction) et par S/RES/2554 (2020) 3/8 20-16409 certains pays, notamment la Chine, la Fédération de Russie, l ’Inde, le Japon et la République de Corée, qui ont déployé des missions navales dans la région pour combattre la piraterie, Saluant les efforts déployés par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et le Kenya, qui a pris la prési dence du Groupe pour la période 2020 -2022, et se félicitant que, bien que leurs travaux aient été fortement entravés par la pandémie de COVID -19, ceux -ci aient pu organiser une réunion virtuelle des Amis de la présidence du Groupe de contact, à laquelle on t participé des représentants d ’une cinquantaine de pays ainsi que d ’organisations régionales et internationales, afin de faire le point sur les menaces à la navigation maritime et les activités menées au large des côtes somaliennes et d ’arrêter le mandat du Groupe directeur de la planification stratégique, qui élaborera un plan stratégique sur les priorités futures du Groupe de contact et étudiera la possibilité de créer un mécanisme financier en remplacement du fonds d ’affectation spéciale, en consultatio n avec le Gouvernement fédéral somalien et conformément à ses politiques, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération coopèrent à la mise en place d ’une garde côtière somalienne, appréciant les effor ts déployés par l ’OMI et le secteur du transport maritime pour élaborer et mettre à jour des orientations, des meilleures pratiques de gestion et des recommandations en vue d ’aider les navires à prévenir et à contrer les actes de piraterie au large des côt es somaliennes, et publier la cinquième version des Best Management Practices to Deter Piracy and Enhance Maritime Security in the Red Sea, Gulf of Aden, Indian Ocean and Arabian Sea, Réaffirmant que les enlèvements et les prises d ’otages, y compris les i nfractions visées par la Convention internationale contre la prise d ’otages, sont condamnés par la communauté internationale, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité, et constatant l’importance de la coopération entre États Membres concernant le problème des prises d’otages et les poursuites engagées contre les pirates soupçonnés de prises d ’otages, Se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération soient disposés à coopérer entre eux et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de piraterie afin que les pirates reconnus coupables puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d ’accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme, pour y purger la totalité de leur peine, mais se déclarant vivement préoccupé par la libération prématurée de toute personne condamnée et incarcérée ayant été transférée des Seychelles à la Somalie et réaffirmant que les peines purgées doivent être celles qui ont été décidées par les tribunaux d es États ayant engagé les poursuites et que toute proposition visant à modifier ces peines doit être conforme aux accords relatifs au transfèrement des personnes condamnées passés avec les Seychelles et aux dispositions applicables du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme, Se déclarant vivement préoccupé par les cas de pêche illicite, non déclarée et non réglementée signalés dans la zone économique exclusive de la Somalie, conscient que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée peut contribuer à l ’instabilité des localités côtières, notant les liens complexes qui unissent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la piraterie, et se félicitant de l’adhésion de la Somalie à l’Accord relatif aux mesures du ressort de l ’État du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée de l’Organisation des Nations Unies pour l ’alimentation et l ’agriculture ainsi que des S/RES/2554 (2020) 20-16409 4/8 efforts que continue de déployer le G ouvernement fédéral somalien en vue d ’élaborer un cadre juridique régissant l ’octroi et le contrôle des licences de pêche, Accueillant avec satisfaction la libération des trois otages iraniens capturés à bord du Siraj qui étaient détenus en Somalie dans d ’effroyables conditions, libération obtenue grâce aux efforts de la République islamique d ’Iran et du programme Hostage Support Partnership, saluant le travail accompli par l ’International Seafarers Welfare and Assistance Network, le Programme d ’aide aux v ictimes de la piraterie (MPHRP) et le Fonds d ’aide aux victimes de la piraterie et à leurs familles du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, qui apportent un appui aux victimes de la piraterie et à leur famille, et considérant qu’il est nécessaire de continuer à soutenir ces initiatives et à les financer, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le renforcement des institutions de l’État, le développement économique et social et le respect des droits h umains et de l ’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d ’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécurité à long terme de la Somalie repose sur la m ise en place effective, par les autorités somaliennes, de services de garde côtière et de police maritime, de l ’Armée nationale somalienne et de la Police somalienne, Constatant que les actes de piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ainsi que les activités des groupes de pirates en Somalie concourent pour une large part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre V II de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ; 2. Considère , tout en prenant note des améliorations introduites en Somalie, que la pirater ie y aggrave l ’instabilité en faisant entrer dans le pays d ’importantes quantités de liquidités illicites qui viennent financer de nouvelles activités criminelles, la corruption et le terrorisme ; 3. Souligne que la communauté internationale doit mener un e action sur tous les fronts pour prévenir et réprimer la piraterie et remédier à ses causes profondes, en collaboration avec les autorités somaliennes et les autres acteurs concernés, et engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, sans entraver l ’exercice des libertés de la haute mer et autres droits et libertés de navigation de la part des navires d ’un État, quel qu ’il soit, conformément au droit interna tional, tel qu ’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ; 4. Souligne également que c ’est aux autorités somaliennes qu ’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, apprécie la mise en place récente du Département de l’administration maritime somalienne et se félicite que le Gouvernement fédéral somalie n ait organisé une réunion du Comité de coordination de la sécurité maritime pour lancer le recensement de toutes les activités menées en mer, y compris l ’appui international ; 5. Considère qu’il faut continuer d ’enquêter sur ceux qui planifient, organise nt, financent illégalement des actes de piraterie commis au large des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie, et de renforcer les capacités des autorités somaliennes d’enquêter sur ces personnes et de les poursuivre, ainsi que les capacités du service de renseignements financiers de Somalie de repérer les activités financières illicites S/RES/2554 (2020) 5/8 20-16409 et d ’appuyer l ’engagement de poursuites contre les bailleurs de fonds, et prie instamment les États, travaillant aux côtés des organisations internationales concernées, d ’adopter des lois pour faciliter l ’engagement de poursuites contre les personnes suspectées d ’actes de piraterie au large des côtes somaliennes ; 6. Exhorte les autorités somalie nnes à appréhender les pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes, à mettre en place des mécanismes permettant, après leur interpellation, de recouvrer en toute sécurité les biens dont ils se sont emparés, à enquêter sur ces pirates et à les poursu ivre en justice, et à patrouiller dans les eaux territoriales somaliennes afin de prévenir et de réprimer les actes de piraterie et vols à main armée en mer ; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour traduire en justice quiconque s e sert du territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre des actes de piraterie ou des vols à main armée en mer, engage les États Membres à aider la Somalie, sur demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renfor cer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités régionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit inter national des droits de l ’homme ; 8. Engage le Gouvernement fédéral somalien à adhérer à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, dans le cadre de l ’action qu’il mène pour s ’attaquer au blanchiment d ’argent et aux str uctures d ’appui financier permettant aux réseaux de pirates de survivre ; 9. Demande aux États de coopérer, selon qu ’il conviendra, au règlement du problème des prises d ’otages et à la poursuite des pirates soupçonnés de prises d’otages ; 10. Considère que les États Membres, les organisations internationales et régionales et les autres partenaires concernés doivent communiquer des éléments de preuve et d ’information utiles aux services de répression afin que les personnes soupçonnées de piraterie soient e ffectivement poursuivies, que celles qui ont été reconnues coupables soient incarcérées et que les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit il licite soient appréhendés et poursuivis, continue d’examiner la possibilité d ’appliquer des sanctions ciblées contre les personnes et entités qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement des opérations de piraterie ou en tirent un profi t illicite et qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 43 de la résolution 2093 (2013) , et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe de contrôle pour la Somalie et l ’Érythrée, notamment en échangeant des renseignements sur d ’éventuelles violations de l ’embargo sur les armes ou de l ’interdiction d ’exporter du charbon de bois ; 11. Constate l’importance du renforcement des capacités et demande aux donateurs d ’envisager de fournir un soutien pour renforcer les capacités de la garde côtière somalienne au moyen du développement de ressources humaines, de la formation, d ’équipement et de la construction de postes de garde côtière ; 12. Demande à nouveau aux États et aux org anisations régionales qui en ont les moyens de participer à la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, conformément à la présente résolution et au droit international, en déployant dans la zone des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en fournissant des bases et un appui logistique aux forces antipiraterie, en saisissant et en mettant hors d ’état de nuire les embarcations, navires, armes et matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner S/RES/2554 (2020) 20-16409 6/8 qu’ils servent à commettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes ; 13. Souligne qu’il importe de coordonner les activités des États Membres et des organisations internationales afin de décourager les actes de piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, salue les initiatives prises par le Groupe de contact en vue de faciliter cette coordination en coopération avec l ’OMI, les États du pavillon et les autorité s somaliennes, et encourage la pleine participation de la Somalie à tous les efforts de coordination et l ’exhorte à continuer de les appuyer ; 14. Décide de reconduire pour une nouvelle période de 12 mois à compter de l’adoption de la présente résolution les autorisations visées au paragraphe 14 de la résolution 2500 (2019) , accordées aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la pirateri e et les vols à main armée au large des côtes somaliennes et dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire général ; 15. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent à la seule situation en Somalie et n ’ont pas d ’incidence sur les droits, obligations et responsabilités des États Membres au regard du droit international, notamment les droits et obligations découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour c e qui est de toute autre situation, et souligne en particulier que la présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumier, déclare en outre que ces autorisations ont été reconduites à la suite de la réception de la lettre datée du 2 décembre 2020 faisant part de la requête des autorités somaliennes ; 16. Décide que l ’embargo sur les armes imposé à la Somalie en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) , précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013) , ne s ’applique pas aux livraisons d ’armes et de matériel militaire ni à l’assistance exclusivement destinées à appuyer les États Membres et les organisations internationales, régionales et so us-régionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 14 ci -dessus, comme réaffirmé à l ’alinéa b) du paragraphe 19 de la résolution 2551 (20 20) ; 17. Demande à tous les États de prendre, en vertu de leur droit interne, les mesures voulues pour empêcher le financement illicite d ’actes de piraterie et le blanchiment des produits qui en sont tirés ; 18. Demande également à tous les États, en pa rticulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu ’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d ’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit inte rne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de mener à bien les enquêtes , d’ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne et d ’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été a ppréhendées au large des côtes somaliennes, ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes depuis la terre ferme, et d ’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, les pirates appréhendés au large des côtes somaliennes et les personnes qui facilitent ou financent les actes de piraterie depuis la terre terme, décide de suivre de près ces questions, notamment, le cas échéant, la création de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie avec une participation ou une ass istance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011) , et encourage le Groupe de contact à poursuivre ses entretiens à cet égard ; S/RES/2554 (2020) 7/8 20-16409 19. Demande en outre à to us les États de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence et de mener à bien les enquêtes et les poursuites contre toutes les personnes responsables d ’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes, notamment le s principaux acteurs de réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, favorisent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris l e droit international des droits de l ’homme, afin que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d ’exercice des voies de dro it vis -à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, telles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention dans le cadre d ’opérations menées au titre de la présente résolution ; 20. Demande instamment à tous le s États de veiller à ce que les activités de lutte contre la piraterie, en particulier les activités terrestres, tiennent compte de la nécessité de protéger les femmes et les enfants de l ’exploitation, notamment de l’exploitation sexuelle ; 21. Prie insta mment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans la base de données mondiale sur la piraterie ; 22. Se félicite , à cet égard, de l ’action de l ’ONUDC qui continue, dans le cadre de son programme mondial de lutte contre la criminalité maritime, à collaborer avec les autorités de la Somalie et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées d ’actes de piraterie soient poursuivies, et les personnes reconnues coupables in carcérées, dans le respect du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme, et se félicite des activités menées par les organisations internationales et régionales pour renforcer les capacités des services de renseignements f inanciers en Somalie et dans les États voisins ; 23. Prend acte de l’aboutissement des poursuites intentées par les autorités seychelloises dans les affaires de piraterie et implore les autorités régionales d’honorer les accords de transfèrement ; 24. Exhorte les États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention pour la répression d ’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime et à ses protocoles à s ’acquitter pleinement des obligations que ces con ventions et le droit international coutumier leur imposent en la matière, et à coopérer avec l ’ONUDC, l ’OMI et les autres États et organisations internationales pour se doter des moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d ’actes de pirater ie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ; 25. Prend note des recommandations et des éléments d ’orientation fournis par l’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer et prie instamment les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances et l ’OMI, de continuer de mettre au point des notes d ’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d ’évasion et de défense que doivent appliquer les navires attaqués ou naviguant au large des côtes somaliennes, et engage les États à mettre leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d ’enquêtes de police scientifique, selon qu’il conviendra, au premier port d ’escale adéquat, immédiatement après tout acte ou toute tentative d ’acte de piraterie ou de vol à main armée en mer, ou après une libération ; 26. Accueille avec satisfaction et encourage les États du pavillon et les États du port à étudier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord S/RES/2554 (2020) 20-16409 8/8 des navires, notamment, s ’il y a lieu, l ’établissement de règles régissant le déploiement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires, afin de prévenir et de réprimer la piraterie au la rge des côtes somaliennes, dans le cadre de consultations faisant intervenir notamment l ’OMI et l ’Organisation internationale de normalisation ; 27. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vol s à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l ’ONUDC, le Programme alimentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué par l ’OMI en ce qui concerne l ’embarq uement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires dans les zones à haut risque ; 28. Note qu’il importe de garantir l ’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l ’aide fournie par le PAM et se félicite de l ’action menée par celui -ci, l’opération Atalanta de l ’EUNAVFOR et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM ; 29. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les 11 mois suivant l’adoption de la présente résolution, de l ’application de celle -ci et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, y compris une évaluation des capacité de la garde côtière nationale et les rapports présentés volontairement par les États coopérant et les organisations régionales ; 30. Entend suivre l ’évolution de la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant du paragraphe 14 de la p résente résolution si les autorités somaliennes lui en font la demande ; 31. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2555 (2020)
IntituléLa situation au Moyen-Orient Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1252) et les détails du vote (S/2020/1263)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2555(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2555 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2020 20-17437 (F) *2017437* Résolution 2555 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 18 décembre 2020 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspe cts, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) en date du 25 septembre 2020 (S/2020/945 ) et du 2 décembre 2020 ( S/2020/1159 ), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par le fait que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risqu ent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se félicitant , à ce t égard, des activités de liaison menées par la FNUOD pour prévenir toute escalade de la situation au -delà de la ligne de cessez -le-feu, Se déclarant alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se disant préoccupé par toutes les violations de l’Accord sur le dégagement, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d’opérations de la FNUOD, y compris les conclusions relative s aux tirs de part et d’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le secteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni pe rsonnel dans la zone de séparation, à l’exception de ceux de la FNUOD, Demandant à toutes les parties au conflit syrien de cesser les actes militaires dans l’ensemble du pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, et de respecter le droit inte rnational humanitaire, S/RES/2555 (2020) 20-17437 2/5 Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présence dans la zone d’opérations de la FNUOD d’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la n écessité de mener des opérations de déminage et de dépollution dans le strict respect de l’Accord sur le dégagement de 1974, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou de Hay’at Tahrir el -Cham), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamm ent ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques c ourus par son personnel tandis qu’elle continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que l’objectif ultime est le retour des soldats de la paix à leurs positions dans la zone d’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD à la suite de son redéploiement et insistant à nouveau sur le fait que de telles info rmations lui sont utiles pour évaluer l’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressource s dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil d e la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d’observateurs au Golan, d’avoir rétabli sa présence au camp Faouaret et continué d’étendre sa présence dans sa zone d’opérations moyennant l’organisation de patrouilles et la remise en état de positions dans le secteur brav o, Prenant note du plan établi par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD dans le secteur bravo, qui repose sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour et sur la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, S/RES/2555 (2020) 3/5 20-17437 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l’Accord sur le dégagement de 1974 vont dans le sens d’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à incite r à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Demande aux parties co ncernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Acc ord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régul ièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d’intérêt commun, selon qu’il convient, et à rester en contact avec elle pour éviter toute détérioration de la situation de part et d’autre de la ligne de cessez -le-feu ai nsi qu’à appuyer le renforcement de sa fonction de liaison, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne que la FNUOD demeure une entité impartiale et souligne qu’il importe de cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de s on mandat en toute sécurité ; 4. Exprime son plein soutien à la nomination du général de division Ishwar Hamal comme Chef de Mission et Commandant de la Force ; 5. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la F orce et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 6. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation a insi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’autres points d’arri vée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseu rs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’acquitter de sa mission ; 7. Demande aux parties d’apporter à la FNUOD tout l’appui nécessaire pour qu’elle puisse tirer pleinement parti du point de passage de Qouneïtra, dans le respect S/RES/2555 (2020) 20-17437 4/5 des procédures établies, et de lever les restrictions liées à la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) dès que les conditions sanitaires le permettront, afin que la FNUOD puisse intensifier ses opérations dans le secteur bravo et renforcer ainsi l’effi cacité et l’efficience de l’exécution de ses mandats ; 8. Demande à la FNUOD, dans la limite des capacités et des ressources existantes, aux États Membres et aux parties concernées de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de l’ensemble du personnel de la FNUOD, conformément à la résolution 2518 (2020) , en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID -19 ; 9. Se félicite que la FNUOD continue de s’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans la zone de limitation du secteur bravo lorsqu’elle aura estimé que les conditions le permette nt, et se félicite de la coopération qui existe entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fourniture d’une protection adéqu ate de la Force, fondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone ; 10. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engins explosifs improvisés et un système de détection et d’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note, à cet é gard, que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 11. Encourage les parties à l’Accord sur le dégagement à collaborer de manière constructive afin de faciliter, en coopé ration avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci dans la zone de séparation, en tenant compte des accords en vigueur ; 12. Engage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l’Organisme des Nations Unies chargé de la survei llance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l’examen indépendant mené en 2018 en vue d’améliorer la performance de la Force et l’exécution de son mandat ; 13. Se félicite des initiatives lancées par le Secréta ire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que, dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions porta nt sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, et déclare de nouveau être favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’é valuation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’ONU d’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dans sa résolution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d’évaluation de la performance et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUOD ainsi que de veiller à la participation pleine et, égale et effective des femmes parmi le S/RES/2555 (2020) 5/5 20-17437 personnel civil et en uniforme à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d’encadrement de haut niveau, et de mettre en œuvre les dispositions pertinentes de la résolution 2538 (2020) ; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de la FNUOD, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mission et le personnel d’appui, resp ecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu’il lui soumettra, des progrès faits par la mission à cet égard , notamment en lui rendant compte de la date à laquelle ont débuté les examens prescrits dans la résolution 2272 (2016) , des délais convenus et de leur résultat, souligne qu’il faut prévenir l’exploita tion et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou d e personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de pren dre les mesures qui s’imposent afin de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la FNUOD, selon qu’il conviendra, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 15. Décide de renouveler le m andat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2021, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 16. Prie le Secr étaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2556 (2020)
IntituléLa situation concernant la République Démocratique du Congo Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1253) et les détails du vote (S/2020/1265)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2556(2020)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2557 (2020)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1254) et les détails du vote (S/2020/1266)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2557(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2557 (2020) * Conseil de sécurité Distr. générale 18 décembre 2021 20-17451 * (F) *2017451* Résolution 2557 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 18 décembre 2020 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur le terrorisme international et la menace qu’il constitue pour l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1267 (1999) , 1333 (2000) , 1363 (2001) , 1373 (2001) , 1390 (2002) , 1452 (2002) , 1455 (2003) , 1526 (2004) , 1566 (2004) , 1617 (2005) , 1624 (2005) , 1699 (2006) , 1730 (2006) , 1735 (2006) , 1822 (2008) , 1904 (2009) , 1988 (2011) , 1989 (2011) , 2082 (2012) , 2083 (2012) , 2133 (2014) , 2160 (2014) , 2255 (2015) , 2501 (2019) et 2513 (2020) , ainsi que les déclar ations de son président sur la question, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant son soutien à la paix, à la stabilité et à la prospérité en Af ghanistan, Soulignant qu’il est vivement préoccupé par les conditions de sécurité qui règnent en Afghanistan, notamment par les actes de violence que continuent de commettre les Taliban et les groupes qui leur sont associés, dont le Réseau Haqqani, et les activités terroristes en cours d’Al -Qaida, de l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL) et des éléments qui leur sont affiliés, Renouvelant son soutien à la lutte contre la production illicite et le trafic de stupéfiants en provenance d’Afghanistan et de précurseurs chimiques à destination de ce pays, sachant que le produit illicite du trafic de drogues constitue une part substantielle des ressources financières des Taliban et de leurs associés, et conscient de la menace que les Taliban, les groupes arm és illégaux et les criminels, notamment les trafiquants de drogues et ceux qui se livrent à l’exploitation illicite des ressources naturelles, continuent de représenter pour la sécurité et la stabilité en Afghanistan, Demandant instamment une réduction im médiate de la violence dans la perspective d’un cessez -le-feu afin de créer un climat propice aux négociations de paix, Réaffirmant qu’il faut faire en sorte que le régime de sanctions actuel concoure effectivement à l’action de promotion de la réconcilia tion menée par le Gouvernement afghan pour rétablir la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays et qu’il importe notamment d’examiner les sanctions, en stricte conformité avec la résolution 2513 (2020) , * Nouveau tirage pour raisons techniques (11 janvier 2021) . S/RES/2557 (2020) 20-17451 2/5 Se félicitant de l’action menée par la République islamique d’Afghanistan et les Taliban pour faciliter les négociations entre Afghans qui ont débuté à Doha le 12 septembre 2020 et encourageant les parties à accomplir rapidement des progrès vers un cessez -le-feu permanent et global et un règlement politique propre à mettre fin au conflit en Afghanistan et à faire en sorte que le pays ne soit plus jamais un sanctuaire pour le terroris me international, Conscient que, malgré l’intensification de l’action menée pour faire avancer la réconciliation, la situation en Afghanistan reste une menace contre la paix et la sécurité internationales, et réaffirmant qu’il faut repousser cette menace par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international, y compris les droits humains, le droit des réfugiés et le droit humanitaire applicables, et insistant à cet égard sur l’importance du rôle que l’Organisation des Nat ions Unies joue dans cet effort, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Mesures 1. Décide que tous les États continueront de prendre les mesures prescrites par le paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015) contre les personnes et entités qui, avant la date d’adoption de la résolution 1988 (2011) , étaient désignées, comme les Taliban, ainsi que d’autres personnes, grou pes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent contre la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, désignés par le Comité visé au paragraphe 35 de la résolution 1988 (ci- après « le Comité »), dans la Liste relative aux sanctions imposées par la résolution 1988 (2011) (ci-après « la Liste ») ; 2. Décide que, pour aider le Comité à s’acquitter de son mand at, l’Équipe d’appui analytique et de surveillance de l’application des résolutions 1267 (1999) et 1988 (2011) (« Équipe de surveillance »), c réée en application du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004) , continuera de seconder le Comité pendant une période de douze mois à compter de la date d’expiration de son mandat actuel en décembre 2020, dans le cadre du mandat annexé à la présente résolution, prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires à cet effet et souligne qu’il importe de veiller à ce que l’Équipe de surveillance reçoive le soutien administratif e t l’appui de fond dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat de façon effective, sûre et ponctuelle, compte tenu notamment des précautions à observer dans les situations à haut risque, sous la direction de son organe subsidiaire, le Comité ; 3. Charge l’Équipe de surveillance de réunir des informations sur les cas de non-respect des mesures imposées dans la résolution 2255 (2015) , dont elle avisera le Comité, et de fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement des capacités, encourage les membres du Comité à chercher à remédier aux manquements à ces mesures et à porter ceux -ci à l’attention de l’Équipe de surveillance ou du Comité, et charge l’Équipe de su rveillance d’adresser au Comité des recommandations sur les mesures à prendre pour faire respecter lesdites mesures ; 4. Décide d’examiner activement l’application des mesures édictées dans la présente résolution et d’envisager d’y apporter des ajustements, selon que de besoin, afin d’appuyer la paix et la stabilité en Afghanistan ; 5. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2557 (2020) 3/5 20-17451 Annexe Conformément au paragraphe 3 de la présente résolution, l’Équipe de surveillance est placée sous la direction du Comité, ses attributions étant les suivantes :  a) Présenter chaque année au Comité, par écrit, un rapport détaillé et indépendant sur la façon dont les États Membres auront mis en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 1 de la présente résolution, comportant des recommandations précises concernant l’amélioration de la mise en œuvre des mesures et de nouvelles mesures envisageables ;  b) Aider le Comité à passer régulièrement en revue les noms inscrits sur la Liste, notamment en se rendant dans les États Membres au nom de l’organe subsidiaire du Conseil qu’est le Comité, et en maintenant le contact avec eux en vue d’étoffer le dossier du Comité sur les faits et circonstances entourant l’inscription de tout nom sur ladite liste ;  c) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d’information adressées aux États Membres, notamment celles qui concernent la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution ;  d) Présenter au Comité pour examen et approbation, selon qu’il convient, un programme de travail détaillé dans lequel l’Équipe de surveillance exposera les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de sa mission, y compris les déplacements qu’elle envisage d’effectuer au nom du Comité ;  e) Réunir, pour le compte du Comité, des informations sur les cas signalés de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 de la présente r ésolution, notamment, mais pas uniquement, en exploitant les informations obtenues auprès des États Membres, en prenant contact avec les parties concernées et en réalisant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu’à la demande du Comité, et formuler des recommandations sur les cas de non -respect étudiés en vue de leur examen par le Comité ;  f) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visées au paragraphe 1 de la présente résol ution et à préparer leurs propositions d’inscription sur la Liste ;  g) Aider le Comité à examiner les propositions d’inscription sur la Liste, notamment en recueillant et en lui transmettant les informations relatives à l’inscription proposée et en établ issant le projet de résumé des motifs visé au paragraphe 26 de la résolution 2255 (2015) ;  h) Porter à l’attention du Comité tout fait nouveau ou digne d’intérêt qui puisse justifier une radiation de la Liste, par exemple la publication d’informations sur une personne décédée ;  i) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité ;  j) Engager les États Membres à communiquer des noms et des éléments d’identification supplémentaires à faire figurer dans la Liste, conformément aux instructions du Comité ;  k) Consulter, selon que de besoin, le Comité, le Gouvernement afghan ou tout État Membre concerné aux fins de l’identification de personnes ou d’entités susceptibles d’être ajoutées à la Liste ou d’en être radiées ;  S/RES/2557 (2020) 20-17451 4/5 l) Présenter au Comité des éléments d’identification et autres renseignements complémentaires afin de l’aider à tenir la Liste à jour et à veiller à ce que les informations y figurant soient aussi exactes que possible ;  m) Réunir, évaluer et suivre l’information concernant la mise en œuvre des mesures, notamment par les principales institutions publiques afghanes, et les éventuels besoins d’assista nce en matière de renforcement des capacités, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet ; effectuer des études de cas, s’il y a lieu ; et étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité ; n) Consulter les États Membres et d’autres organisations et organes compétents, y compris la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan et d’autres entités des Nations Unies, et mener un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans les capitales, e n tenant compte de leurs observations, tout particulièrement en ce qui concerne les questions qui pourraient être évoquées dans les rapports de l’Équipe de surveillance visés au paragraphe a) de la présente annexe ;  o) Coopérer étroitement avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et engager un dialogue régulier avec les États Membres et les autres organisations concernées, dont l’Organisation de Shanghai pour la coopération, l’Organisation du Traité de sécurité collective et le s Forces maritimes combinées, sur les liens entre le trafic de stupéfiants et les personnes, groupes, entreprises et entités qu’il y a lieu d’inscrire sur la Liste en application du paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015) , et établir les rapports demandés par le Comité ;  p) Présenter, dans le cadre de son rapport périodique détaillé, une mise à jour du rapport spécial établi par l’Équipe de surveillance en application du paragraphe p) de l’annexe de la résolution 2160 (2014) ; q) Consulter les services de renseignement et de sécurité des États Membres, y compris dans le cadre régional, afin de faciliter les échanges de renseignements et de faire mieux appliquer les mesures ; r) Se concerter avec les représentants du secteur privé concernés, notamment les institutions financières, pour s’informer des modalités pratiques du gel des avoirs et élaborer des recommandations aux fins du renforcement de cette mesure ; s) Coopérer étroitement avec le Comité des sanctions contre l’EIIL et Al-Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et les autres entités des Nations Unies chargées de la lutte contre le terrorisme pour fournir des informations sur les mesures prises par les États Membres en ce qui concerne les enlèvements et prises d’otage contre rançon et sur les tendances et l ’évolution dans ce domaine ; t) Consulter le Gouvernement afghan, les États Membres, les représentants du secteur privé concernés, y compris ceux des institutions financières et ceux des professions et entreprises non financières intéressées, et les organ isations internationales compétentes, dont le Groupe d’action financière (GAFI) et ses organes régionaux, afin de faire connaître le régime des sanctions et de prêter assistance pour que ces mesures soient appliquées conformément à la recommandation 6 du G AFI sur le gel des avoirs et aux directives connexes ;  u) Consulter le Gouvernement afghan, les État Membres, les représentants du secteur privé concernés et les autres organisations internationales, dont l’Organisation de l’aviation civile international e, l’Association du transport aérien international, l’Organisation mondiale des douanes et INTERPOL, en vue de faire connaître et de mieux comprendre les modalités pratiques de l’interdiction de voyager – notamment en exploitant les renseignements préalabl es concernant les voyageurs communiqués S/RES/2557 (2020) 5/5 20-17451 aux États Membres par les compagnies aériennes – et du gel des avoirs et d’élaborer des recommandations aux fins du renforcement de l’application de ces mesures ;  v) Consulter le Gouvernement afghan, les État Membr es, les organisations internationales et régionales et les représentants du secteur privé concernés au sujet de la menace que les engins explosifs improvisés font peser sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afghanistan, en vue de faire connaître cett e menace et de préconiser, conformément aux responsabilités qui leur sont confiées au paragraphe a) de la présente annexe, des mesures propres à la dissiper ;  w) Collaborer avec les organisations internationales et régionales compétentes afin de faire mi eux connaître et respecter les mesures ;  x) Coopérer avec INTERPOL et les États Membres afin de se procurer des photographies et une description physique des personnes inscrites sur la Liste et, si la législation nationale le permet, d’autres données bio métriques et des éléments biographiques à inclure dans les notices spéciales, et afin également d’échanger des informations sur les nouvelles menaces ;  y) Aider les autres organes subsidiaires du Conseil de sécurité et leurs groupes d’experts, à leur dem ande, à intensifier leur coopération avec INTERPOL, comme le prévoit la résolution 1699 (2006) ; z) Aider le Comité à fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforce ment des capacités pour leur permettre de mieux mettre en œuvre les mesures ;  aa) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, en présentant des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a ef fectuées auprès d’États Membres et sur ses activités ;  bb) Étudier la nature de la menace que les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban font peser sur la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan et les meilleurs moyens d’y faire face, notamment en instaurant des échanges avec des chercheurs, des établissements universitaires et des spécialistes, compte tenu des priorités établies par le Comité, et rendre compte à celui -ci de ses travaux ;  cc) Réunir des informations, notamment auprès du Gouvernement afghan et d’autres États Membres, sur les voyages effectués dans le cadre des dérogations accordées, conformément au paragraphe 20 de la résolution 2255 (2015) , et faire rapport au Comité, selon qu’il conviendra ; dd) S’acquitter de toute autre responsabilité que pourrait lui confier le Comité. 
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2558 (2020)
IntituléConsolidation et pérennisation de la paix Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1269) et les détails du vote (S/2020/1273)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2558(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2558 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2020 20-17560 (F) *2017560* Résolution 2558 (2020) Adoptée par le Conseil de sécur ité le 21 décembre 2020 Le Conseil de sécurité , Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant sa résolution 2282 (2016) et la résolution 70/262 de l’Assemblée générale en date du 27 avril 2016, ainsi que ses résolutions 1645 (2005) , 1947 (2010) et 2413 (2018) en date du 20 décembre 2005, du 29 octobre 2010 et du 26 avril 2018, respectivement, et les résolutions 60/180 , 65/7 et 72/276 de l’Assemblée générale, respectivement adoptées à ces mêmes dates, e t rappelant les déclarations de sa présidence du 28 juillet 2016, du 21 décembre 2017 et du 18 décembre 2018, Réaffirmant que le développement, la paix et la sécurité et les droits humains sont inséparables et se renforcent mutuellement, Réaffirmant également que, par « pérennisation de la paix », il faudrait entendre, au sens large, un objectif et un processus tendant à la définition d’une vision commune d’une société, compte tenu des besoins de tous les groupes de la population, ce qui suppose des activités permettant de prévenir le déclenchement, l’intensification, la poursuite ou la récurrence des conflits, de s’attaquer à leurs causes profondes, d’aider les parties à mettre fin aux hostilités, de veiller à la réconciliation nationale et de s’engager sur la voie du relèvement, de la reconstruction et du développement, et soulignant que la pérennisation de la paix constitu e une tâche et une responsabilité partagées que doivent assumer le gouvernement et toutes les autres parties prenantes nationales, qu’elle devrait être reflétée dans chacun des trois piliers de la stratégie d’engagement des Nations Unies à tous les stades du conflit, et dans toutes ses dimensions, et qu’elle requiert l’attention et l’assistance constantes de la communauté internationale, Réaffirmant la responsabilité première des autorités et des gouvernements nationaux pour ce qui est de recenser, de dét erminer et de cibler les priorités, les stratégies et les activités axées sur la consolidation et la pérennisation de la paix, et soulignant à cet égard que l’ouverture est essentielle pour faire avancer les processus nationaux et servir les objectifs de c onsolidation de la paix des pays si l’on veut faire en sorte que les besoins de tous les groupes de la société soient pris en considération, Notant que l’année courante marque le vingtième anniversaire de sa résolution 1325 (2000) sur les femmes et la paix et la sécurité et le cinquième anniversaire de sa résolution 2250 (2015) sur les jeunes et la paix et la sécurité, et conscient de l’importance que revêt une participation pleine et entière, sur un pied d’égalité, des S/RES/2558 (2020) 20-17560 2/3 femmes et des jeunes à la consolidation de la paix, et rappelant le cinquième anniversaire de la résolution 70/1 de l’Assemblée géné rale, intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 », Se déclarant gravement préoccupé par les conséquences dévastatrices de la COVID -19 dans le monde entier, en particulier dans les pays touchés par un conf lit, soulignant qu’il convient d’appliquer pleinement sa résolution 2532 (2020) et notant les dispositions que l’Assemblée générale a énoncées sur la question dans sa résolution 74/306 , notant que l’année 2020 ouvre la décennie d’action en faveur des objectifs de développement durable, sachant que les progrès faits dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et la réalisation de l’ensemble de ses objecti fs et cibles pourraient être entravés et les gains en matière de consolidation de la paix et de développement réduits à néant, et insistant sur la nécessité d’intégrer les efforts de consolidation et de pérennisation de la paix à l’action menée en vue de r econstruire en mieux, Se félicitant de la présentation du rapport du Secrétaire général sur la consolidation et la pérennisation de la paix1 ainsi que des précieuses contributions apportées à l’examen du dispositif de consolidation de la paix de 2020 pa r la Commission de consolidation de la paix, dans sa lettre datée du 2 juillet 2020, et par le groupe de personnalités éminentes indépendantes, dans ses lettres datées du 6 juillet 2020, et prenant note des contributions issues des consultations thématique s et régionales, et encourageant les organismes des Nations Unies et organes de l’Organisation compétents, y compris la Commission de consolidation de la paix, à examiner plus avant ces éléments, 1. Se félicite des progrès accomplis par les États Membres dans l’application des résolutions relatives à la consolidation et à la pérennisation de la paix, notamment dans le cadre des organes intergouvernementaux compétents des Nations Unies et de l’ensemble du système des Nations Unies, y compris grâce aux réfor mes engagées par l’Organisation, en particulier de ceux qui ont été faits sur le terrain grâce au travail des opérations de maintien de la paix, des missions politiques spéciales et des équipes de pays des Nations Unies ainsi que de celui, important, du Fo nds de consolidation de la paix, et encourage les États Membres et l’ensemble du système des Nations Unies, en partenariat avec les parties concernées, y compris les organisations régionales et sous -régionales, les institutions financières internationales, les organisations de la société civile, les acteurs locaux de la consolidation de la paix et, le cas échéant, le secteur privé, à continuer de faire le nécessaire pour appliquer ces résolutions et à renforcer les efforts faits pour rendre plus cohérente l ’action menée en matière de consolidation de la paix, à l’appui des priorités nationales en la matière et, en particulier, dans les pays touchés par un conflit ; 2. Salue, en particulier , le rôle important qui revient à la Commission de consolidation de la paix et demande à celle -ci de continuer à renforcer ses fonctions de conseil, de liaison et de rapprochement pour soutenir les priorités définies et les efforts dirigés par les autorités nationales dans les pays et régions qui relèvent de son champ d’ac tion, et à perfectionner ses méthodes de travail afin de gagner en efficacité et en influence au service de la consolidation et de la pérennisation de la paix ; 3. Réaffirme que, pour être efficaces, les activités de consolidation de la paix doivent assoc ier l’ensemble du système des Nations Unies et, à cet égard, souligne l’importance que revêtent des analyses conjointes et une planification stratégique efficace pour son action à long terme dans les pays touchés par un conflit ; 4. Note que le financemen t de la consolidation de la paix reste un défi majeur et prend note, par conséquent, de la décision prise par l’Assemblée générale de tenir 1 A/74/976 -S/2020/773 . S/RES/2558 (2020) 3/3 20-17560 une réunion de haut niveau à sa soixante -seizième session en vue d’approfondir, d’étudier et d’envisager des solutio ns permettant d’assurer un financement adéquat, prévisible et durable pour la consolidation de la paix et d’inviter les organismes des Nations Unies et organes de l’Organisation compétents, y compris la Commission de consolidation de la paix, à présenter à l’avance, à partir de sa soixante -quinzième session et en application de leur mandat respectif, des contributions qui seront soumises aux États Membres pour examen et débat à cette réunion, et d’affirmer sa détermination à obtenir des résultats concrets ; 5. Demande qu’un nouvel examen d’ensemble des activités de consolidation de la paix des Nations Unies soit effectué en 2025, et prie le Secrétaire général de lui présenter en amont de cet examen, ainsi qu’à l’Assemblée générale, un rapport d’étape puis un rapport détaillé sur la question, respectivement en 2022 et en 2024, et le prie également, après la tenue dudit examen, de continuer à soumettre tous les deux ans aux États Membres, pour examen, un rapport sur l’état d’avancement de l’application des ré solutions sur la consolidation et la pérennisation de la paix, en accordant l’attention voulue aux effets des réformes pertinentes sur les résultats obtenus à cet égard par le système des Nations Unies, l’accent étant mis sur les effets systématiques sur l e terrain ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2559 (2020)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1276) et les détails du vote (S/2020/1280)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2559(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2559 (2020) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2020 20-17664 (F) *2017664* Résolution 2559 (2020) Adoptée par le Conseil de sécurité le 22 décembre 2020 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan, et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant avec force son attachement à la souveraineté, à l ’unité, à l’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Soudan et sa détermination à aider le Gouvernement soudanais, dans le plein respect de sa souveraineté, à relever les divers défis qui se présentent au Soudan, Réaffirmant qu’il incombe au premier chef au Gouver nement soudanais de protéger les civils sur l ’ensemble de son territoire, prenant acte à cet égard du Plan national de protection des civils du Gouvernement soudanais ( S/2020/429 ) et notant que celui -ci s’est engagé, comme indiqué dans la lettre du Représentant permanent du Soudan datée du 21 mai 2020 ( S/2020/429 ), à s ’acquitter pleinement de la responsabilité de protéger les civils, à se conformer strictement à toutes les normes internationales en la matière, y compris la surveillance et l ’alerte rapide, le renforcement du déploiement de l ’armée et de la police judiciaire et la protection des populations, et à faciliter les opérations d ’aide humanitaire, notamm ent en assurant un accès humanitaire complet et sans entraves et en garantissant la sûreté et la sécurité du personnel humanitaire, Soulignant que le retrait des effectifs de la composante militaire et de la composante Police de l ’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD) doit se faire dans l ’ordre et en toute sécurité, conformément aux meilleures pratiques des Nations Unies, Exprimant sa profonde gratitude à la MINUAD pour le travail qu ’elle a accompli au Soudan et pour la contr ibution à tous les niveaux qu ’elle a apportée au maintien de la paix et de la sécurité au Darfour depuis sa création en 2007, saluant la contribution des pays fournisseurs de contingents et d ’effectifs de police à la MINUAD, et soulignant l’importance que revêt le partenariat établi entre l’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine au Soudan, Estimant qu ’il convient d’assurer une transition sans heurt du maintien de la paix à la consolidation de la paix au Darfour et, à cet égard, soulignant l’importance d’une collaboration étroite entre la MINUAD et la Mission intégrée des Nations Unies pour l ’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) et son équipe de pays intégrée S/RES/2559 (2020) 20-17664 2/4 des Nations Unies, fondée sur les bonnes pratiques en matière de transition d’opérations de maintien de la paix à des missions politiques spéciales, Encourageant le Secrétaire général à accroître rapidement la capacité de la MINUATS de fournir une assistance efficace, dans le cadre de son mandat, au Gouvernement soudanais, Saluan t la signature de l ’Accord de paix de Djouba, le 3 octobre 2020, par le Gouvernement soudanais, le Front révolutionnaire soudanais et le Mouvement de libération du Soudan -faction Minni Minawi, félicitant le Soudan et le peuple soudanais pour ce succès hist orique, qui ouvre la perspective importante d ’une paix globale et durable au Soudan, et qui constitue une étape essentielle de la transition vers un avenir pacifique, stable, démocratique et prospère pour le pays, saluant la volonté politique et la détermi nation des parties aux négociations, et saluant également le rôle joué par le Gouvernement sud -soudanais dans la facilitation des négociations, Appelant les signataires à entamer rapidement la mise en œuvre de l ’Accord de paix, en particulier des principa les dispositions relatives aux arrangements en matière de sécurité et à la lutte contre les causes profondes du conflit au Darfour et dans les Deux Zones, et à faire en sorte que les femmes participent pleinement, effectivement et véritablement à son appli cation, exhortant les mouvements armés qui ont des forces en Libye, comme l ’ont indiqué les groupes d ’experts respectifs des Nations Unies pour la Libye et pour le Soudan, à les en retirer immédiatement, et notant que l’Accord de paix prévoit que l ’Organis ation des Nations Unies jouera un rôle particulier pour appuyer la mise en œuvre de ses dispositions, Exhortant les parties qui n ’ont pas encore pris part au processus de paix avec le Gouvernement soudanais à s ’engager immédiatement dans cette voie, de ma nière constructive et sans conditions préalables, en vue de conclure rapidement des négociations sur un accord de paix global, et appelant tous les acteurs internationaux à continuer d ’encourager les parties concernées à cet égard, Prenant note du rapport spécial du Président de la Commission de l ’Union africaine et du Secrétaire général de l ’Organisation des Nations Unies ( S/2020/1115 ), où, en particulier, il est recommandé que le mandat de la MINUAD s’achève d ’ici au 31 décembre 2020 et indiqué que la dépollution de l ’environnement, l ’élimination de la présence de la MINUAD et le rapatriement du personnel, des contingents et des policiers des sites fermés prendront environ six mois, compte tenu des ci rconstances liées à la COVID -19 et de la saison des pluies, et soulignant qu’il faudra prévoir un délai raisonnable pour la liquidation de la MINUAD, après son retrait, Prenant note du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine en d ate du 30 novembre 2020 [PSC/PR/COMM. (CMLXVIII)], Prenant acte des vues exprimées par le Gouvernement soudanais concernant l’avenir de la MINUAD lors des consultations tenues entre celui -ci, l’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine à Khartou m du 22 au 25 octobre 2020, telles qu’exposées, notamment, dans le rapport spécial susmentionné, 1. Décide de mettre fin au mandat de la MINUAD à compter du 31 décembre 2020 ; 2. Prie le Secrétaire général de commencer à réduire les effectifs de la MINUA D le 1er janvier 2021 et d ’achever avant le 30 juin 2021 le retrait de tous les effectifs militaires et civils de l ’Opération, à l ’exception des personnes indispensables à sa liquidation ; S/RES/2559 (2020) 3/4 20-17664 3. Décide d’autoriser, pour la durée du retrait et de la liquidati on de la MINUAD, le maintien d ’une unité de garde composée d ’effectifs existants de la MINUAD, afin de protéger le personnel, les installations et les biens de l ’Opération ; 4. Prie instamment le Gouvernement soudanais de mettre en œuvre pleinement et rap idement le Plan national de protection des civils ( S/2020/429 ) et de protéger les civils du Darfour, conformément au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire, et soulig ne la nécessité d ’accroître la confiance des populations locales dans les institutions chargées de faire respecter l’état de droit et dans leur capacité de rendre justice, de faire appliquer le principe de responsabilité et de fournir une protection juridi que aux groupes vulnérables, notamment les personnes déplacées, les femmes, les jeunes et d ’autres groupes marginalisés ; 5. Prie le Gouvernement soudanais de respecter pleinement toutes les dispositions de l ’Accord sur le statut des forces du 9 février 2 008 jusqu ’au départ du Soudan de l ’élément final de la MINUAD, en particulier les dispositions relatives à la sûreté et à la sécurité de la MINUAD qui stipulent, notamment, que le Gouvernement soudanais prend toutes les mesures appropriées pour assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation de la MINUAD, de ses membres et du personnel associé ainsi que de leurs biens et avoirs, et prend toutes les mesures nécessaires pour protéger les membres de la MINUAD et du personnel associé, leur équipemen t et leurs locaux ; 6. Demande au Gouvernement soudanais, à tous les niveaux, de coopérer pleinement avec l ’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine pendant le retrait des effectifs et la liquidation de la MINUAD afin d ’assurer le retrait ordon né et sûr de l ’Opération, conformément aux décisions adoptées à la vingt -huitième réunion du Mécanisme tripartite sur la MINUAD, le 25 octobre 2020, et en particulier en accordant aux entités des Nations Unies un libre accès aux locaux de la MINUAD jusqu ’à un transfert convenu, en garantissant la liberté totale de circulation de la MINUAD, de son personnel et de ses fournisseurs, de leurs véhicules et de leurs aéronefs, le redéploiement sans entraves du matériel, des fournitures et des autres biens de la MI NUAD au Soudan, l ’exportation sans entraves par les Nations Unies du matériel, des fournitures et autres biens, et l ’octroi ininterrompu de visas au personnel nécessaire pour le retrait et la liquidation de la MINUAD, et note que, lors du retrait et de la liquidation de la MINUAD, l ’Organisation des Nations Unies se conformera à ses pratiques générales et à son règlement financier ; 7. Prie le Secrétaire général, le Président de la Commission de l ’Union africaine et le Gouvernement soudanais, par l ’intermé diaire du Mécanisme tripartite, d’évaluer régulièrement l ’état d ’avancement de la réduction des effectifs et du retrait et de servir de pôle pour le règlement de toute question qui pourrait se poser dans ce contexte ; 8. Prie à nouveau le Secrétaire génér al de poursuivre et d ’accélérer la planification et la gestion de la transition, conformément aux politiques, directives et meilleures pratiques établies, afin de faire en sorte que la transition de la MINUAD à la MINUATS soit graduelle, échelonnée et effi cace et, à cet égard, réaffirme que la MINUAD et la MINUATS devraient poursuivre leur collaboration étroite dans le cadre du mécanisme de coordination mis en place en vue d ’arrêter les modalités et le calendrier du transfert des responsabilités concernant les activités pour lesquelles les deux missions ont des priorités et des objectifs stratégiques communs au Darfour et d’assurer une coordination et une coopération étroites et un échange d ’informations et d’analyses, ainsi que de maximiser les synergies, d e mobiliser les ressources et d’éviter les chevauchements ; S/RES/2559 (2020) 20-17664 4/4 9. Demande à la MINUAD d ’établir avec l ’équipe de pays des Nations Unies, dans le cadre du processus de transition et de retrait de la MINUAD, les dispositions devant permettre à l ’équipe de pays de surveiller les activités résiduelles de la coopération programmatique qui avait été engagée par la MINUAD en 2020 mais qui n’a pas encore été mise en œuvre en raison de la pandémie de COVID -19, afin d’assurer une transition sans heurt en ce qui concern e l’appui à la consolidation de la paix et le soutien au renforcement des capacités du Gouvernement soudanais au Darfour ; 10. Demande à nouveau à la MINUAD de veiller à ce que le transfert des bases d’opérations et des moyens de la Mission soit effectué dans le respect des pratiques générales et du règlement financier de l ’Organisation des Nations Unies, en prenant toutes les mesures pratiques et précautions pour faire en sorte que ces moyens soient transférés en toute sécurité et placés sous le contrôle de l ’entité désignée, et invite la MINUAD et le Gouvernement soudanais à établir rapidement sous sa forme définitive un accord -cadre révisé garantissant le principe de l ’utilisation à des fins civiles ainsi que la sécurité et l ’intégrité physique des bases d ’opérations et des moyens de la MINUAD qui ont été transférés et qui ne seront pas utilisés par la MINUATS et ses partenaires dans les équipes de pays intégrées des Nations Unies ; 11. Prend acte de l’engagement pris par le Gouvernement soudanais, conformément aux règles et règlements de l ’Organisation des Nations Unies, d’utiliser à des fins exclusivement civiles les bases d ’opérations restituées par la MINUAD, et prie instamment le Gouvernement sou danais de veiller à ce que les bases d’opérations qui ont déjà été restituées par la MINUAD et celles qui le seront à l’avenir soient également utilisées à des fins exclusivement civiles ; 12. Engage à nouveau le Gouvernement soudanais à conclure rapideme nt ses enquêtes actuelles sur le pillage de bases d ’opérations de la MINUAD précédemment transférées, ainsi qu ’à continuer de demander des comptes aux personnes qui ont participé à de tels pillages ; 13. Demande à la MINUAD, aux États Membres et au Gouver nement soudanais de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de l ’ensemble du personnel de la MINUAD, conformément à la résolution 2518 (2020) , notamme nt en autorisant les évacuations sanitaires, afin d’empêcher la propagation de la COVID -19 lors de la réduction et du retrait de la MINUAD ; 14. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de tous les faits nouveaux pertinents concernant la réduction et le retrait de la MINUAD, en annexe aux rapports réguliers sur la MINUATS établis pour donner suite à la résolution 2524 (2020) , et de lui rendre compte oralement, d ’ici au 31 juillet 20 21, des opérations de réduction et de clôture de la MINUAD ; 15. Prie le Secrétaire général de lui faire, au plus tard le 31 octobre 2021, une évaluation des enseignements retenus de la MINUAD ; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2020
CôteS/RES/2560 (2020)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2020/1305) et les détails du vote (S/2020/1311)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2560(2020)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2560(2020) Conseil de sécurité Distr. générale 29 décembre 2020 20-17870 (F) *2017870* Résolution 2560 (2020) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 29 décembre 2020 Le Conseil de sécurité, Rappelant ses résolutions 1267 (1999) , 1333 (2000) , 1363 (2001) , 1373 (2001) , 1390 (2002) , 1452 (2002) , 1455 (2003) , 1526 (2004) , 1566 (2004) , 1617 (2005) , 1624 (2005) , 1699 (2006) , 1730 (2006) , 1735 (2006) , 1822 (2008) , 1904 (2009) , 1988 (2011) , 1989 (2011) , 2083 (2012) , 2133 (2014) , 2161 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2195 (2014) , 2199 (2015) , 2214 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2309 (2016) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2349 (201 7), 2354 (2017) , 2368 (2017) , 2379 (2017) , 2388 (2017) , 2396 (2017) , 2427 (2018) , 2462 (2019) et 2482 (2019) ,   Se déclarant très profondément préoccupé par la présence, l ’idéologie et les actes commis par l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL) et d ’Al-Qaida, et le nombre croissant de leurs affiliés dans le monde, Rappelant qu’il importe que les États Membres s ’acquittent de toutes les obligations que leur impose la Charte des Nations Unies, Soulignant que les sanctions sont un instrument important prévu par la Charte des Nations Unies pour le maintien et le rétablissement d e la paix et de la sécurité internationales, notamment pour le renforcement de la lutte contre le terrorisme, Soulignant l’importance du rôle que le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) joue dans la détermination des cas possibles de non -respect des mesures prévues dans la résolution 2368 (2017) , y compris dans celle de la marche à suivre dans chaque cas, Rappelant la position du Co mité sur les recommandations formulées par l’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions dans son vingt -sixième rapport en date du 26 juin 2020 au sujet des mesures relatives au gel des avoirs et de leur application, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, notamment des dispositions applicables du droit international des droits de l ’homme, du droit international des réfugiés et du droit international huma nitaire, les menaces que les actes de terrorisme font peser sur la paix et la sécurité internationales, et soulignant à cet égard le rôle important que l ’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette action, S/RES/2560(2020) 20-17870 2/2 Estimant que le développement, la sécurité et les droits humains se renforcent mutuellement et doivent impérativement être pris en compte globalement pour lutter efficacement contre le terrorisme, et soulignant qu ’un objectif premier de toute stratégie antiterroriste doit être d ’instaurer durablement la paix et la sécurité, Constatant qu’il convient de prendre des mesures pour rendre les règles et procédures du Comité plus équitables et plus efficaces, et réaffirmant l ’importance du Bureau du médiateur , 1. Continue d’engager tous les États Membres à s ’employer plus activement à soumettre au Comité les demandes d ’inscription sur la Liste des personnes, groupes, entreprises et entités qui répondent aux critères énoncés au paragraphe 2 de la résolution 2368 (2017) , à communiquer au Comité des éléments d ’identification et d’autres renseignements supplémentaires mentionnés au paragraphe 85 de la résolution 2368 (2 017) afin que la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al -Qaida demeure fiable et à jour, et à se prévaloir des dispositions organisant des dérogations aux mesures visées à l ’alinéa a) des paragraphes 1 et 81 de la résolution 2368 (2017) ; 2. Prie l’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions d ’étudier les procédures de dérogation au titre des dépenses ordinaires et extraordinaires énoncées aux alinéas a) et b) du paragra phe 81 de la résolution 2368 (2017) et de formuler des recommandations à l ’intention du Comité, neuf mois au plus tard après l’adoption de la présente résolution, pour établir s ’il y a lieu de mettre à jour ces dérogations ou pas ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2615 (2021)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2615(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2615 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2021 21-19523 (F) *2119523* Résolution 2615 (2021) Adopté e par le Conseil de sécurité à sa 8941e séance, le 22 décembre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions sur l ’Afghanistan, Mettant l ’accent sur le rôle important que l ’Organisation des Nations Unies continuera de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de l ’Afghanistan, ainsi que son appui continu au peuple afghan, Se déclarant profondément préoccupé par la situation humanitaire qui règne en Afghani stan, notamment l ’insécurité alimentaire, et rappelant que les femmes, les enfants et les minorités sont touchés de manière disproportionnée, Saluant l’intensification de l ’action menée par la communauté internationale pour fournir une aide humanitaire au peuple afghan depuis le 15 août 2021, demandant à l ’Organisation des Nations Unies de jouer un rôle actif dans la coordination de cette aide à l ’avenir et notant que la présente résolution vise à apporter des éclaircissements de sorte que cette assistance se poursuive, Rappelant que l ’on attend des Taliban qu ’ils respectent les engagements pris, notamment en ce qui concerne l ’accès humanitaire, la sécurité des déplacements, la lutte contre le terrorisme, la sécurité, les droits de l ’homme et la lutte cont re les stupéfiants, Réaffirmant qu’il importe de combattre le terrorisme en Afghanistan, y compris les personnes et les groupes désignés par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) , et de veiller à ce que le territoire de l ’Afghanistan ne soit pas utilisé pour menacer ou attaquer tout autre pays, pour planifier ou financer des actes terroristes, ni pour abriter ou entraîner des terroristes, et à ce qu ’aucun groupe ou individu afghan ne soutienne des terroristes opérant sur le territoire d ’un pays, Considérant que la situa tion en Afghanistan continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2615 (2021) 21-19523 2/2 1. Décide que l ’aide humanitaire et les autres activités qui visent à répondre aux besoins essentiels des pe rsonnes en Afghanistan ne constituent pas une violation du paragraphe 1 a) de la résolution 2255 (2015) , et que le traitement et le versement de fonds, la remise d ’autres avoirs financiers ou ressource s économiques, et la fourniture de biens et de services nécessaires à l ’acheminement de cette aide en temps voulu ou au soutien de ces activités sont autorisés, encourage vivement les prestataires qui agissent en se fondant sur le présent paragraphe à fair e tout ce qu ’ils peuvent raisonnablement pour que les avantages que pourraient tirer des personnes ou entités inscrites sur la Liste relative aux sanctions imposées par la résolution de 1988 (2011) , qu e ce soit à la suite d ’une fourniture directe de l ’aide ou d ’un détournement, soient réduits au maximum et décide également d ’examiner l’application de la présente disposition après une période d ’un an ; 2. Prie le Coordonnateur des secours d ’urgence de f aire un exposé au Conseil de sécurité, tous les six mois à compter de l ’adoption de la présente résolution, sur l’aide humanitaire fournie à l ’Afghanistan, en se fondant notamment sur toute information disponible concernant le versement de fonds à des pers onnes ou entités désignées ou au profit de celles -ci, tout détournement de fonds par celles -ci, les procédures de gestion des risques et de diligence raisonnable mises en place, et tout obstacle rencontré dans le cadre de la fourniture de l ’aide, et prie p ar ailleurs les prestataires concernés d ’aider le Coordonnateur des secours d ’urgence à préparer ces exposés en lui communiquant les informations visées au paragraphe 1 ci -dessus dans les 60 jours suivant la prestation de l ’aide ; 3. Demande à toutes les parties de respecter, en toutes circonstances, les droits de l ’homme de toutes les personnes, y compris les femmes, les enfants et les personnes appartenant à des minorités, et de se conformer aux obligations que leur impose le droit internation al humanitaire, notamment celles qui concernent la protection des civils, dont les personnels humanitaires, et celles qui concernent la protection du personnel médical et des personnels humanitaires dont l ’activité est d’ordre exclusivement médical, et exi ge des parties qu ’elles permettent l ’accès humanitaire complet, sûr et sans entrave du personnel des agences humanitaires des Nations Unies et des autres acteurs humanitaires, quel que soit leur genre ; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2561 (2021)
IntituléLa situation à Chypre Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/96) y los et les détails du vote (S/2021/99)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2561(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2561 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 janvier 2021 21-01234 (F) *2101234* Résolution 2561 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 29 janvier 2021 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 10 janvier 2021, sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2021/5 ) ainsi que son rapport sur l’opération des Nations Unies à Chypre ( S/2021/4 ), et soutenant sans réserve le travail accompli par le Secrétaire général et le fait qu’il reste prêt à user de ses bons offices pour aider les parties, Soulignant que c’est principalement aux Chypriotes qu’il appartient de trouver une solution, et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir d’urgence à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la question de la division de l’île, Soutenant sans réserve l’actio n que mène actuellement le Secrétaire général et se félicitant de son intention d’inviter les dirigeants des deux communautés chypriotes et des puissances garantes à participer à une réunion informelle convoquée dans les meilleurs délais pour rassembler le s cinq parties plus l’ONU, se félicitant également de la volonté affichée des dirigeants des deux communautés d’y répondre positivement pour trouver un terrain d’entente entre les parties, afin de négocier une solution durable au problème de Chypre dans un avenir prévisible, Demandant instamment aux parties de redoubler d’efforts pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la qu estion, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) , Soulignant que le statu quo n’est pas viable et que l’absence d’accord aggrave les tensions politiques et contribue à éloigner les deux co mmunautés l’une de l’autre, risquant ainsi de provoquer des changements irréversibles sur le terrain et de réduire les perspectives d’un règlement, Se déclarant vivement préoccupé par les tensions persistantes en Méditerranée orientale au sujet de l’explo ration d’hydrocarbures, convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes un règlement global et durable, et demandant , comme l’a déjà fait le Secrétaire général, une action résolue visant à éviter to ute nouvelle escalade et à désamorcer les tensions, Rappelant la déclaration de son président ( S/PRST/2020/9 ), qui s’est dit profondément préoccupé par l’évolution de la situation à Varosha et a demandé qu’on S/RES/2561 (2021) 21-01234 2/6 revienne sur le mesures prises, réaffirmant le statut de Varosha tel qu’il l’a défini dans de précédentes résolutions, rappelant qu’aucune action contraire à ces résolutions ne devrait être entreprise concernant Varosha, et soulignant qu’il importe d ’éviter toute mesure unilatérale susceptible d’attiser les tensions sur l’île et de compromettre les perspectives d’un règlement pacifique, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions connexes, considérant que la participation active, égale et réelle des femmes et le fait qu’elles jouent un rôle moteur sont essentiels à la consolidation de la paix à Chypre et contribueront à assurer la viabilité de tout règlement fut ur, se félicitant des efforts déployés pour faire se rencontrer un plus grand nombre de femmes parties prenantes des deux camps, constatant que l’étude d’impact socioéconomique tenant compte des questions de genre lancée le 17 février 2020 comme suite à la résolution 2453 (2019) a confirmé que le fait de retarder un règlement de la question de Chypre faisait s’accroître les coûts économiques et non économiques du statu quo politique actuel, attendant av ec intérêt l’application complète et rapide des recommandations issues de ladite étude, et encourageant les parties à faire en sorte que les besoins et les perspectives des femmes soient pris en compte dans un règlement futur, Rappelant en outre sa résolu tion 2250 (2015) et ses résolutions connexes, dans lesquelles il s’est dit conscient que les jeunes apportaient une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et d e la sécurité et, singulièrement, pour ce qui était de la stabilisation, de la capacité d’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, et encourageant par ailleurs la participation pleine, égale et véritable des j eunes au processus, Constatant que le contact et la communication efficaces entre toutes les parties améliorent les perspectives de règlement, sont dans l’intérêt de tous les Chypriotes et aident à régler les questions qui intéressent toute l’île, y compris la santé, la criminalité, la protection de l’environnement, et les problèmes liés aux effets négatifs des changements climatiques, Conscient de l’impact que continue d’avoir la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) sur l’île de Chypre et de s mesures prises par les deux communautés pour enrayer la propagation du virus et en atténuer les effets, Déplorant que les parties aient continué de prendre des mesures largement non coordonnées face à la pandémie de COVID -19 et constatant avec préoccupa tion que la fermeture des points de passage le long de la Ligne verte a limité les possibilités de contacts bicommunautaires et les activités de renforcement de la confiance, et que la fermeture persistante et prolongée des points de passage menace d’anéan tir les progrès accomplis sur ce plan depuis 2003, Se déclarant préoccupé par la détérioration de la situation en matière d’ordre public à Pyla, et exhortant les deux parties à continuer de collaborer avec la Force des Nations Unies chargée du maintien d e la paix à Chypre (UNFICYP) afin de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre les activités criminelles, Réaffirmant l’importance des mesures de confiance et de leur mise en œuvre rapide, et demandant instamment aux parties de redoubler d’ efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, la réconciliation et la participation active de la société civile, en particulier des femmes et des jeunes, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire de maintenir en activité l’UNFICYP au -delà du 31 janvier 2021, Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capacités de liaison et de dialogue de la mission, notant que , dans la perspective du règlement de la S/RES/2561 (2021) 3/6 21-01234 situation, il importe d’établir des plans de transition, et soulignant qu’il est nécessaire d’examiner régulièrement toutes les opérations de maintien de la paix, dont l’UNFICYP, afin d’en assurer l’efficacité et l’efficience, Remerciant les États Membres q ui fournissent du personnel à l’UNFICYP, et prenant note des contributions volontaires que le Gouvernement chypriote et le Gouvernement grec ont continué de verser pour financer la Force, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général, sa Représentante spéciale, Elizabeth Spehar, et la haute fonctionnaire de l’Organisation, Jane Holl Lute, 1. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) et rappelle qu’il importe de parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) ; 2. Appuie pleinement la décision du Secrétaire général d’inviter les dirigeants des deux communautés chypriotes et des puissances garantes à participer à une réunion informelle convoquée dans les meille urs délais pour rassembler les cinq parties plus l’ONU, et demande instamment aux parties et à tous les participants concernés d’aborder ces négociations dans un esprit d’ouverture, de flexibilité et de compromis et de faire preuve de la volonté politique et de la détermination nécessaires pour négocier librement un règlement mutuellement acceptable sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies ; 3. Renouvelle son appel en faveur d’une réduction des tensions en Méditerranée orientale, souligne qu’il convient de régler les différends de façon pacifique et dans le respect du droit international applicable, et invite en outre les dirigeants des deux communautés chypriotes et toutes les autres parties concernées à s’abstenir de tout acte ou propos susce ptible de compromettre les chances de succès ; 4. Rappelle sa résolution 2537 (2020) et demande aux deux dirigeants : a) de fournir le soutien politique et l’encadrement nécessaires pour permettre aux comités techniques de travailler efficacement et sans entraves, de leur donner les moyens de présenter des propositions pour examen afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d’améliorer la vie quotidienne de tous les Chypriotes, et de prendre en considération les conseils de la mission de bons offices du Secrétaire général en ce qui concerne les autres moyens de renforcer les pouvoirs des comités techniques et d’en améliorer les résultats ; b) d’intensifier les échanges avec les comités techn iques afin de veiller à une coordination et à une coopération efficaces sur les questions de santé, en particulier en réponse à la pandémie de COVID -19 et à d’autres maladies infectieuses pouvant toucher l’ensemble de l’île, notamment en mettant judicieuse ment à profit les compétences des comités techniques bicommunautaires chargés de la santé, de la gestion des crises, des affaires humanitaires et des questions économiques ; c) de veiller à une coordination et à une coopération efficaces en matière pénale ; d) de promouvoir l’éducation à la paix sur l’ensemble de l’île, notamment en donnant au Comité technique de l’éducation les moyens d’appliquer les recommandations figurant dans son rapport conjoint de 2017, en particulier celles relatives aux prises de décision, et de lever les obstacles à la paix dans les ouvrages scolaires, dont les manuels, de manière à renforcer la confiance entre les communautés, domaine qui n’a toujours pas progressé ; S/RES/2561 (2021) 21-01234 4/6 e) d’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit par l’intermédiaire de messages publics sur l’avenir, en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents, notamment en encourageant plus explicitement les contacts et la coopération intercommunautaires et en apportant un appui direct aux initiatives individuelles de renforcement des liens entre les populations, et en s’abstenant de tout acte ou discours qui risquerait de faire dérailler le processus de règlement ou d’en entraver la réu ssite ; f) d’appuyer davantage la participation de la société civile aux efforts de paix et de lui garantir un rôle véritable, en particulier en renforçant la participation des organisations de femmes et de jeunes au processus, y compris en donnant au Com ité technique de l’égalité des genres les moyens de se réunir et d’élaborer un plan d’action promouvant la participation pleine, égale et véritable des femmes aux pourparlers de paix et en apportant un soutien direct aux organisations de la société civile et en les encourageant à renforcer les contacts intercommunautaires et la confiance, et de faire en sorte que les recommandations issues de l’étude d’impact socioéconomique tenant compte des questions de genre soient appliquées afin de lever les obstacles existants et de garantir que tout accord de paix futur profitera de façon plus égale aux femmes et aux hommes à Chypre ; 5. Déplore l’absence de progrès dans la création d’un mécanisme efficace en vue de contacts militaires directs entre les deux parties et toutes les parties concernées, prie le Secrétaire général de lui communiquer plus en détail les raisons de cette absence de progrès, et recommande instamment un plein engagement en faveur de la proposition relative à la création d’un tel mécanisme, prés entée par l’UNFICYP, et demande qu’il soit mis en œuvre, dans les meilleurs délais ; 6. Demande aux parties de réduire les obstacles existants aux contacts intercommunautaires, souligne l’importance de communications effectives pour l’atténuation des risq ues et le renforcement de la confiance entre les communautés, et invite instamment les parties à convenir de nouvelles mesures de renforcement de la confiance pouvant contribuer à un environnement propice au règlement et à les appliquer, y compris celles l iées à la coopération militaire, économique et commerciale ; 7. Demande également aux dirigeants des deux communautés de s’entendre d’urgence sur la réouverture de tous les points de passage et le retour à la situation opérationnelle qui existait avant le 29 février 2020, dès que cela sera réalisable, et de travailler à l’harmonisation des protocoles régissant les points de passage, et demande instamment aux autorités concernées de coordonner véritablement les mesures visant à empêcher la propagation de la COVID -19, en veillant à ce que toutes les restrictions à la circulation qui continuent d’être appliquées sur l’île pour empêcher la propagation du viru s n’aillent pas au -delà de ce qui est nécessaire pour protéger la santé publique ; et note que l’ouverture des points de passage depuis 2003 a été une importante mesure de renforcement de la confiance entre les deux communautés, qui est essentielle pour pa rvenir à un règlement ; 8. Salue les travaux actuels du Comité des personnes disparues à Chypre, et engage toutes les parties à resserrer rapidement leur coopération avec le Comité, notamment en lui donnant immédiatement plein accès à toutes les zones et en répondant sans délai aux demandes d’informations d’archives concernant d’éventuels lieux d’inhumation ; 9. Exprime son plein appui à l’UNFICYP, et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 juillet 2021 ; 10. Se déclare vivement préoccupé par les viol ations du statu quo militaire le long des lignes de cessez -le-feu, exhorte les parties et toutes les parties concernées à S/RES/2561 (2021) 5/6 21-01234 respecter les pouvoirs dévolus à l’UNFICYP dans la zone tampon et la délimitation de celle -ci, demande instamment aux parties d’appliq uer les dispositions de l’aide - mémoire de 2018 de l’Organisation des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité dans la zone tampon, demande au Secrétaire général de lui signaler, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la Force des moyens de s’acquitter de sa mission, et demande aux deux parties de retirer toutes les constructions non autorisées et d’empêcher les activités militaires ou civiles non autorisées à l’intérieur et le long des lignes de cessez -le-feu, et exhorte les deux parties à prendre toutes les mesures appropriées pour assurer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force ; 11. Demande à nouveau à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existai t avant le 30 juin 2000, et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de mouvement de l’UNFICYP ; 12. Rappelle le statut de Varosha, tel que défini dans les résolutions pertinentes, dont les résolutions 550 (1984) et 789 (1992) , ainsi que la déclaration de son président ( S/PRST/2020/9 ), qui s’est dit profondément préoccupé par l’évolution de la situation à Varosha et a demandé qu’on revienne sur le mesures prises, et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de mouvement de l’UNFICYP ; 13. Se félicite de l’annonce selon laquelle 18 zones soupçonnées d’être dangereuse s sur l’ensemble de l’île ont été déminées, et invite instamment les deux dirigeants à se mettre d’accord et à poursuivre un plan de travail pour rendre l’île de Chypre exempte de mines ; 14. Demande à l’UNFICYP de prendre pleinement en compte les considé rations de genre en tant que question transversale tout au long de son mandat, prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police d’augmenter le nombre de femmes au sein de la Force et de veiller à ce que les femmes en uniforme et les civiles participent pleinement, véritablement et sur un pied d’égalité à tous les niveaux et dans tous les aspects de ses opérations, y compris à des postes d’encadrement de haut niveau, et d’appliquer les autres dispositions perti nentes de la résolution 2538 (2020) ; 15. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies , rappelle que dans ses résolutions 2378 (201 7) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des m issions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des norme s de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en uniforme des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des mé thodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, demande à l’Organisation de l’appliquer à l’UNFICYP comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) , et note les efforts consentis par le Secrétaire général pour mettre au point un système complet d’évaluation de la performance ; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à p rendre toutes les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de l’UNFICYP, civil et en uniforme, y compris les membres de l’équipe de direction de la mission et le personnel d’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’ Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé S/RES/2561 (2021) 21-01234 6/6 des progrès faits par la mission à cet égard, notamment en le tenant informé du début des mesures prises comme suite aux examens de l’ap plication de sa résolution 2272 (2016) , des échéances convenues à cet égard et des résultats obtenus, souligne qu’il faut prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à sa résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays qu i fournissent des contingents ou du personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment le contrôle des antécédents de tous les membres du personnel, l’organisation d’une formation de sensibilisation avant le déploi ement et en cours de mission, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, notamment en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec l’UNFICYP, selon qu’il convien dra, et en poursuivant les auteurs, et en rapatriant leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 17. Prie le Secrétaire général de lui p résenter d’ici au 10 juillet 2021 un rapport sur sa mission de bons offices, notamment sur les progrès accomplis pour parvenir à un point de départ consensuel en vue de négociations constructives, axées sur les résultats et qui aboutissent à un règlement, engage les dirigeants des deux communautés à tenir la mission de bons offices du Secrétaire général informée, par écrit, des mesures qu’ils ont prises à l’appui des dispositions applicables de la présente résolution depuis son adoption, en particulier en c e qui concerne les paragraphes 5, 6 et 8, en vue de parvenir à un règlement global et durable, et prie également le Secrétaire général de faire figurer les informations ainsi reçues dans son rapport sur sa mission de bons offices ; demande au Secrétaire gé néral de lui présenter d’ici au 10 juillet 2021 un rapport sur l’application de la présente résolution et de le tenir informé des événements, le cas échéant ; 18. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2562 (2021)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/131) y los et les détails du vote (S/2021/136)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2562(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2562 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 11 février 2021 21-01959 (F) *2101959* Résolution 2562 (2021 ) Adoptée par le Conseil de sécurité le 11 févri er 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions concernant le Soudan, notamment les résolutions 1591 (2005) , 1651 (2005) , 1665 (2006) , 1672 (2006) , 1713 (2006) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1891 (2009) , 1945 (2010) , 1982 (2011) , 2035 (2012) , 2091 (2013) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) , 2455 (2019) et 2508 (2020) et la déclaration de son président en date du 11 décembre 2018 ( S/PRST/2018/9 ), Saluant la signature de l ’Accord de paix de Djouba, le 3 octobre 2020, par le Gouvernement soudanais, le Front révolutionnaire soudanais et le Mouvement de libération du Soudan -faction Minni Minawi, et félicitant le Soudan et le peuple soudanais pour ce succès historique, qui ouvre la perspective importante d ’une paix globale et durable au Soudan, et qui constitue une étape essentielle de la transition vers un av enir pacifique, stable, démocratique et prospère pour le pays, Appelant les signataires à entamer rapidement la mise en œuvre de l ’Accord de paix, et notant que l ’Accord de paix prévoit que l ’Organisation des Nations Unies jouera un rôle particulier pour appuyer la mise en œuvre de ses dispositions, Exhortant les parties qui n ’ont pas encore pris part au processus de paix avec le Gouvernement soudanais à s ’engager immédiatement dans cette voie, de manière constructive et sans conditions préalables, en vue de conclure rapidement des négociations sur un accord de paix global, et appelant tous les acteurs internationaux à continuer d ’encourager les parties concernées à cet égard, Réaffirmant que c ’est au Gouvernement soudanais qu ’il incombe au premier chef d e protéger les civils sur l ’ensemble de son territoire, prenant note à cet égard du Plan national de protection des civils ( S/2020/429 ) et du programme de collecte des armes élaborés par le Gouvernement soudanais, et se déclarant préoccupé par le fait que les conditions de sécurité demeurent précaires dans certaines parties du Darfour, et soulignant la nécessité d ’éviter une reprise du c onflit et d ’atténuer les risques pour la population que font peser notamment les menaces contre les civils au Darfour, les violences intercommunautaires, les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, les violations du droit international humanitaire et la poursuite des déplacements, Soulignant que le Gouvernement soudanais doit amener les auteurs de violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l ’homme à S/RES/2562 (2021) 21-01959 2/3 répondre de leurs actes, et se félicitant des dispositions du Document constitutionnel relatives aux mesures de justice transitionnelle et aux mesures visant à assurer le respect du principe de responsabilité à cet égard, Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécu rité internationales dans la région, Rappelant le rapport final du Groupe d ’experts sur le Soudan ( S/202 1/40), Agissant en vertu du Chapitre VII de l a Charte des Nations Unies, 1. Rappelle les mesures imposées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) , telles que modifiées au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) , ainsi que les critères de désignation et les mesures imposés aux alinéas c), d) et e) du paragraphe 3 de la résolutio n 1591 (2005) , tels que modifiés au paragraphe 3 de la résolution 2035 (2012) , et réaffirme les dispositions des alinéas f) et g) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , du paragraphe 9 de la résolution 1556 (2004) et du paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 12 mars 2022 le mandat du Groupe d ’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005) , qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) et 2400 (2018) , réaffirme le mandat du Groupe d ’experts tel qu ’il a été établi dans ses résolution s 1591 (2005) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) , 2455 (2019) et 2508 (2020) , et prie le Groupe d ’experts de soumettre au Comité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan (« le Comité ») un rapport d ’activité, le 12 août 2021 au plus tard, et de lui présenter, après concertation avec le Comité et au plus tard le 13 janvier 2022, un rapport final comportant ses conc lusions et recommandations, et prie également le Groupe d’experts de soumettre tous les trois mois au Comité un rapport actualisé sur ses activités, notamment ses déplacements, et de rendre compte de l ’application des dispositions du paragraphe 10 de la ré solution 1945 (2010) et de leur efficacité, et déclare son intention de revoir ce mandat au plus tard le 12 février 2022 et de le proroger s ’il y a lieu ; 3. Rappelle le sous -alinéa v) de l ’alinéa a) du paragraphe 3 de sa résolution 1591 (2005) et demande au Gouvernement soudanais de soumettre à l ’examen du Comité et, le cas échéant, à son approbation préalable les demandes de mouvement de matériel et d’équipement militaires dans la région du Darfour, en particulier dans le cadre de la mise en œuvre de l ’Accord de paix de Djouba, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) , tel que précisé et mis à jour au paragraphe 8 de la résolution 1945 (2010) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) ; 4. Déclare son intention d’examiner régulièrement les mesures concernant le Darfour, comme il est rappelé au paragraphe 1, au vu de l ’évolution de la situation sur le terrain, en prenant acte du rapport de la présidence du Comité et de ses recommandations, et à la lumière du prochai n rapport d ’activité que doit soumettre le Groupe d ’experts au plus tard le 12 août 2021 ainsi que du rapport final qu ’il soumettra au plus tard le 13 janvier 2022, et en tenant compte de ses résolutions pertinentes ; 5. Prie à cet égard le Secrétaire général, en étroite consultation avec le Gouvernement soudanais, les signataires de l ’Accord de paix de Djouba, la Mission intégrée des Nations Unies pour l ’assistance à la transition au Soudan et le Groupe d’experts, de procéder à un examen de la situation au Darfour, y compris les menaces S/RES/2562 (2021) 3/3 21-01959 pesant sur la stabilité, la mise en œuvre de l ’Accord de paix de Djouba et du Plan national de protection des civils, les mesures de lutte contre la prolifération des armes, y compris l ’état d ’avancement du programme de collecte des armes, et le respect des mesures concernant le Darfour, comme rappelé au paragraphe 1 de la présente résolution, prie également le Secrétaire général, en étroite coordination avec le Groupe d ’experts et en consultati on avec le Gouvernement soudanais, de lui présenter, d ’ici au 31 juillet 2021, un rapport contenant des recommandations relatives à des critères clés clairs et bien définis qui pourraient l ’aider à examiner les mesures concernant le Darfour, comme rappelé au paragraphe 1 de la présente résolution, et exprime son intention d’établir des critères clés clairs et bien définis au plus tard le 15 septembre 2021, étant disposé à envisager d ’ajuster les mesures renouvelées au paragraphe 1 pour les adapter à la situ ation au Darfour ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2563 (2021)
IntituléLa situation en Somalie Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/188) y los et les détails du vote (S/2021/193)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2563(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2563 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 25 février 2021 21-02685 (F) *2102685* Résolution 2563 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 25 février 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation en Somalie et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Considérant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 14 ma rs 2021 le déploiement de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), autorise l’AMISOM à prendre toutes les mesures nécessaires dans le plein respect des obligations que le droit international, dont le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, impose aux États participants et dans le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, pour s’acquitter de son mandat, conformément aux paragrap hes 11 et 12 de sa résolution 2520 (2020) ; 2. Prie le Secrétaire général de continuer de fournir, par l’intermédiaire du Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS), dans le plein respect de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d’appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, un appui logistique à la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), au personnel en tenue de l’AMISOM, aux 7 0 agents civils de l’AMISOM et aux 13 900 membres des forces de sécurité somaliennes, comme prévu au paragraphe 21 de sa résolution 2520 (2020) et en tenant compte des dispositions du paragraphe 2 de l a résolution 2245 (2015) ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2564 (2021)
IntituléLa situation au Moyen-Orient Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/189) y los et les détails du vote (S/2021/194)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2564(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2564 (2021) * Conseil de sécurité Distr. générale 25 février 2021 21-02680 * (F) *2102680* Résolution 2564 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 25 février 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et déclarations de sa présidence concernant le Yémen, Réaff irmant son ferme attachement à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Yémen, Condamnant fermement l’escalade en cours dans le conflit, à Mareb (Yémen), y compris l’opération houthiste du 7 février 2021 , et les attaqu es houthistes qui se poursuivent contre l’Arabie saoudite, notamment celle dont a fait l’objet l’aéroport international d’Abha le 10 février 2021 , et appelant à la cessation immédiate des attaques sans conditions préalables, Soulignant la nécessité d’une désescalade au Yémen et d’un cessez -le-feu national, et exhortant les parties à répondre à l’appel du Secrétaire général en faveur d’un cessez -le-feu mondial, selon les modalités énoncées dans la résolution 2532 (2020) , ainsi qu’à son appel du 25 mars 2020 à la cessation immédiate des hostilités au Yémen, Se déclarant préoccupé par les difficultés politiques, économiques et humanitaires et les problèmes de sécurité, notamment la violence et les dispari tions forcées, que continue de connaître le Yémen, et par les dangers que représentent le transfert illicite, le détournement, l’accumulation déstabilisante et l’utilisation abusive d’armes, Soulignant les risques environnementaux et humanitaires que prés ente le pétrolier Safer, situé dans le nord du Yémen contrôlé par les houthistes, et affirmant qu’il est impératif que les responsables des Nations Unies y accèdent sans tarder à des fins d’inspection et de maintenance, insistant sur la responsabilité que portent les houthistes dans cette situation en n’intervenant pas face à ce risque environnemental et humanitaire majeur, et soulignant qu’il faut que les houthistes facilitent d’urgence, en étroite coopération avec les Nations Unies, l’accès sûr et sans co nditions des experts des Nations Unies au pétrolier afin qu’ils puissent y mener sans plus tarder une mission d’évaluation et de réparation, * Nouveau tirage pour raisons techniques (3 février 2021) S/RES/2564 (2021) 21-02680 2/6 Demandant de nouveau à toutes les parties yéménites de poursuivre dans la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs différends, de renoncer à recourir à la violence à des fins politiques et de s’abstenir de toute provocation, Réaffirmant que toutes les parties doivent s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient, et soulignant qu’il importe d’amener les auteurs de violations du droit international humanitaire, de violations des droits humains ou d’atteintes à ces droits au Yémen à r épondre de leurs actes, Exprimant son appui et son attachement à l’action menée par l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen pour appuyer le processus de transition au Yémen et un processus politique dirigé et contrôlé par les Yéménites, sous les auspices des Nations Unies, avec la participation pleine, effective et véritable des femmes, et affirmant l’égalité des genre et la nécessité d’appliquer intégralement le plan d’action national du Yémen conformément à la résolution 1325 (2000) , Se félicitant de la formation du nouveau Cabinet du Gouvernement yéménite, conformément aux dispositions de l’Accord de Riyad, demandant la pleine application de l’Accord de Riyad, exprimant son soutien à la participation du Cabinet au processus politique, et appelant à la reprise rapide des pourparlers entre les parties, en pleine concertation avec les acteurs des efforts de médiation menés par les Nations Unies, Alarmé de constater que certaines zones du Y émen continuent d’être sous le contrôle d’Al -Qaida dans la péninsule arabique, dont la présence, l’idéologie extrémiste violente et les agissements sont préjudiciables à la stabilité du Yémen, de la région du Moyen -Orient et de la Corne de l’Afrique, et on t des conséquences humanitaires dévastatrices pour la population, s’inquiétant du nombre croissant d’éléments affiliés à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) présents au Yémen et du risque que cette présence n’a ugmente à l’avenir, et réaffirmant sa volonté de lutter contre la menace, sous tous ses aspects, que constituent Al -Qaida dans la péninsule arabique, l’EIIL (Daech) et tous les autres groupes, entreprises, entités et personnes qui leur sont associés, Rappelant l’inscription d’Al -Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui lui sont associées sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al-Qaida, et soulignant à cet égard qu’il importe d’appliquer strictement les mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) , qui sont des moyens puissants pour lutter contre le terrorisme au Yémen, Notant l’importance capitale de l’application effective du régime de sanctions institué par les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) et le rôle clef que les États Membres de la région peuvent jouer à cet égard, Encourageant les efforts visant à renforcer davantage la coopération, Condamnant dans les termes les plus énergiques l’attaque perpétrée le 30 décembre 2020 contre l’aéroport d’Aden, qui a fait vingt -sept morts parmi les civils innocents, dont un vice -ministre yéméni te et trois membres du personnel humanitaire et sanitaire, et notant que le Groupe d’experts compte faire rapport sur l’attaque d’Aden, Saluant le travail du Groupe d’experts sur le Yémen créé par la résolution 2140 (2014) , qui a surmonté les problèmes logistiques posés par la pandémie de COVID -19, S/RES/2564 (2021) 3/6 21-02680 Se déclarant gravement préoccupé par la menace pesant sur la paix et la sécurité au Yémen en raison du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisatri ce et de l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre, Rappelant les dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) imposant un embargo ciblé sur les armes, et engageant tous les États Membres et les autres acteurs à s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de cet embargo, Condamnant la multiplication des incidents au large des côtes yéménites, y compris les attaques contre des navires civils et commerciaux, e t exprimant sa préoccupation face à la contrebande maritime d’armes et de matériels connexes à destination et en provenance du Yémen en violation de l’embargo ciblé sur les armes, ce phénomène constituant un risque important pour la sécurité maritime des n avires dans le golfe d’Aden et la mer Rouge le long des côtes yéménites, Condamnant avec la plus grande fermeté les violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme ainsi que les atteintes aux droits humains, notamment la violence sexuelle liée au conflit dans les zones contrôlées par les hout histes et l’enrôlement et l’utilisation d’enfants dans le conflit armé partout au Yémen, faits confirmés par le Groupe d’experts dans son rapport final (S/2021/79 ), Exprimant son inquiétude face aux restrict ions imposées aux travaux et à l’accès du Groupe d’expert durant son dernier mandat, Exprimant sa grave préoccupation face à la situation humanitaire désastreuse au Yémen, notamment le risque croissant de famine à grande échelle et les répercussions néfas tes de la pandémie de COVID -19, et aux obstacles de toutes sortes qui entravent l’acheminement de l’aide humanitaire, notamment l’ingérence récente dans les opérations d’aide dans les zones contrôlées par les houthistes ainsi que les obstacles et les restr ictions indues entravant la fourniture de produits de première nécessité à la population civile partout au Yémen, qui empêchent les personnes vulnérables de recevoir l’aide dont elles ont besoin pour survivre, Soulignant qu’il faut que le Comité créé par le paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») examine les recommandations formulées par le Groupe d’experts dans ses rapports, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la nécessité de procéder rapidement et intégralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue natio nal sans exclusive, comme le prévoient l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et le Mécanisme de mise en œuvre, en application de ses résolutions précédentes pertinentes et en tenant compte des attentes du peuple yéménite ; 2. Décide de reconduir e jusqu’au 28 février 2022 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositions des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragraphes 14 à 17 de la résolution 2216 (2015) ; 3. Décide que la personne visée à l’annexe de la présente résolution ser a soumise aux mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et le paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) ; S/RES/2564 (2021) 21-02680 4/6 4. Souligne qu’il importe de faciliter la fourniture de l’aide humanitaire, et rappelle qu’il a décidé que le Comité créé par le paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») peut, au cas par cas, exclure toute activité des mesures de sanctions imposées dans ses résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) s’il estime que cette dérogation est nécessaire pour faciliter les activités de l’Organisation des Nations Unies et d’autres organisations humanitaires au Yémen ou à toute autre fin compatible avec les objectifs de ces r ésolutions ; 5. Engage les États Membres à appuyer le renforcement des capacités des garde -côtes yéménites afin qu’ils puissent appliquer efficacement les mesures imposées par le paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) , dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Yémen ; Critères de désignation 6. Réaffirme que les dispositions des paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, ou visées dans l’annexe de la résolution 2216 (2015) comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen ; 7. Réaffirme les critères de désignation énoncés au paragra phe 17 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 19 de la résolution 2216 (2015) ; 8. Affirme que la violence sexuelle en temps de conflit ar mé, ou l’enrôlement ou l’utilisation dans des conflits armés en violation du droit international, pourrait constituer un des actes énumérés à l’alinéa c) du paragraphe 18 de la résolution 2140 (2014) et, par conséquent, l’acte, passible de sanctions, consistant à se livrer ou à apporter un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen, tel que décrit au paragraphe 17 de ladite résolution ; Soumission des rapports 9. Décide de proroger jusqu’au 28 mars 2022 le mandat du Groupe d’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015) , déclare son intention de le réexaminer et de se prononcer, le 28 février 2022 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesure s administratives requises, en consultation avec le Comité, pour rétablir le Groupe d’experts jusqu’au 28 mars 2022 , en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe d’experts créé en application de la résolution 2140 (2014) ; 10. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 28 juillet 2021 au plus tard, de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final le 28 janvier 2022 au plus tard, et d’y inclure notamment des informations, le cas échéant, sur les dernières tendances observées dans le transfert illicite et le détournement d’armes classiques et sur les composants disponibles dans le commerce qui ont été utilisés par des personnes ou des entités désignées par le Comité pour assembler des drones, des engins explosifs improvisés flottants et d’autres systèmes d’armes, étant entendu que cette requête ne devrait pas compromettre l’aide humanitaire ou les activités commerciales légitimes ; 11. Charge le Groupe d’experts de coopérer avec les autres groupes d’experts qu’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, notamment l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée par la résolution 1526 (2004) , dont le mandat a été prorogé par la résolution 2368 (2017) ; S/RES/2564 (2021) 5/6 21-02680 12. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations inte rnationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés de garantir la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l’exécution de leur mandat ; 13. Souligne qu’il importe de tenir des consu ltations avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin de veiller à la pleine application des mesures énoncées dans la présente résolution ; 14. Rappelle le rapport de son groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les meilleures pratiques et méthodes, notamment les paragraphes 21, 22 et 23, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par l es mécanismes de surveillance ; 15. Réaffirme qu’il entend suivre la situation au Yémen en continu et qu’il demeure prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris à les renforcer, les modifier, les suspendre ou l es lever, en fonction de l’évolution de la situation ; 16. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2564 (2021) 21-02680 6/6 Annexe Sultan Saleh Aida Zabin Ledit Sultan Saleh Aida Zabin a perpétré des actes menaçant la paix, la sécurité et la stabilité du Yémen, y compris des violations des dispositions applicables du droit international humanitaire et des atteintes aux droits humains au Yémen, Directeur du département d’enquêtes crimine lles (CID) à Sanaa, il a joué un rôle majeur dans une campagne d’intimidation où il a recouru de façon systématique à l’arrestation, à la détention, à la torture, à la violence sexuelle et au viol contre les femmes ayant un rôle politique au Yémen. Zabin, en sa qualité de directeur du CID, est directement responsable ou, en vertu de son autorité, à la fois responsable et complice de l’utilisation de multiples lieux de détention, y compris l’assignation à résidence, les postes de police, les prisons et centr es de détention officiels et les centres de détention non divulgués. Dans les lieux concernés, des femmes, dont au moins une mineure, ont été victimes de disparitions forcées, d’interrogatoires répétés, de viols, de tortures, de travail forcé, et se sont v u refuser des soins médicaux en temps voulu. Zabin lui -même a directement infligé des tortures dans certains cas.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2565 (2021)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/195) et les détails du vote (S/2021/204)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2565(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2565 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 26 février 2021 21-02816 (F) *2102816* Résolution 2 565 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 26 février 2021 Le Conseil de sécurité , Rappel ant ses résolutions 2286 (2016) et 2532 (2020) et les résolutions 74/270 et 74/274 de l’Assemblée générale, Réaffirmant que la lutte contre la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID -19) et un relèvement durable nécessitent un renforcement de la coopération et de la solidarité nationales, rég ionales et internationales, ainsi qu’une action internationale coordonnée, inclusive, globale et mondiale, l’Organisation des Nations Unies jouant à cet égard un rôle essentiel, Conscient que les conflits armés peuvent exacerber la pandémie de COVID -19 et que, réciproquement, la pandémie peut aggraver les conséquences humanitaires néfastes des situations de conflit armé ainsi que les inégalités, et constatant avec préoccupation que l’appel à la cessation générale et immédiate des hostilités lancé dans sa r ésolution 2532 (2020) n’a pas été pleinement entendu, Rappelant les obligations qu’imposent le Règlement sanitaire international (2005 ) et le droit international applicable, Soulignant l’unité, la commune origine et la solidarité de l’humanité, et la nécessité de renforcer la collaboration internationale face à la menace commune des pandémies, notamment en permettant un accès mondial équitable à des outils diagnostiques, des traitements , des médicaments et des vaccins de qualité, sûrs, efficaces et d’un coût abordable, ainsi qu’à des technologies sanitaires essentielles comme à leurs composantes et au matériel servant à la lutte contre la COVID -19, dans les situations de conflit armé, de sortie de conflit et d’urgence humanitaire complexe, et tenant compte de la nécessité de continuer d’encourager, par des systèmes d’incitation, la mise au point de nouveaux produits sanitaires, Faisant valoir l’appel de l’Organisation mondiale de la Sant é (OMS), dans lequel cette dernière a préconisé, face à la multiplication de nouveaux variants, un accroissement de la collaboration scientifique, de la transparence, de l’échange d’informations et du partage des connaissances scientifiques, y compris des données épidémiologiques et de séquençage génomique, ainsi que l’équité en matière d’accès aux produits sanitaires de lutte contre la COVID -19, et saluant à cet égard le rôle capital que joue l’OMS et l’importance du Dispositif pour accélérer l’accès aux o utils de lutte contre la COVID -19 (Accélérateur ACT), S/RES/2565 (2021) 21-02816 2/4 Soulignant qu’il est essentiel, pour mettre fin à la pandémie, que des vaccins sûrs, efficaces et d’un coût abordable soient mis à disposition de façon équitable, notant la nécessité de continuer d’enc ourager, par des systèmes d’incitation, la mise au point de nouveaux produits sanitaires, et appelant l’attention sur les obstacles à la vaccination, notamment les lacunes en matière de financement, d’approvisionnement, de capacité de fabrication, de livra ison, de logistique et d’administration, et tous autres facteurs analogues susceptibles de compromettre les efforts de vaccination dans les situations de conflit armé, de sortie de conflit et d’urgence humanitaire complexe, Constatant avec préoccupation les progrès inégaux de l’accès aux vaccins, et sachant que les personnes touchées par les conflits et l’insécurité risquent tout particulièrement d’être laissées pour compte, Saluant les efforts et les mesures de réponse que le Secrétaire général a proposé s pour faire face aux répercussions potentielles de la pandémie de COVID -19 dans les pays touchés par un conflit, à commencer par son appel à un cessez -le-feu mondial immédiat, Conscient que l’immunisation à grande échelle contre la COVID -19 jouera le rôle d’un bien public mondial dans le domaine de la santé en contribuant à prévenir, à contenir et à arrêter la transmission du coronavirus et de ses mutations, et à mettre un terme à la pandémie, Saluant les efforts consentis et le rôle essentiel joué par l es soignants, notamment les soignantes, et autres travailleurs essentiels et intervenants de première ligne, notamment le personnel humanitaire, et les mesures qu’ils et qu’elles prennent pour protéger la santé, la sécurité et le bien -être des personnes, d ans la lutte contre la pandémie autour du monde, Soulignant en outre que pour agir efficacement contre la pandémie, il est nécessaire de traiter des problématiques opérationnelles mondiales et nationales telles que la protection des agents de santé, les r etards dans l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et la logistique, les données relatives à la prestation des soins, ainsi que l’action entreprise au niveau local et par le secteur privé, et insistant sur l’importance des programmes nationaux de vaccination, Faisant valoir l’appel lancé par l’OMS afin que soient prises des mesures pour lutter contre la stigmatisation croissante et la prolifération de la désinformation et de la mésinformation, comme sur les vaccins contre la COVID -19, par exemple, en mobilisant la population et grâce à un effort mené par le personnel civil, de police et de maintien de la paix dans les situations de conflit armé, de sortie de conflit et d’urgence humanitaire complexe, Se félicitant de l’action menée par les pays qui ont fait des dons au Mécanisme COVAX pour un accès mondial aux vaccins, afin d’en permettre l’accès le plus large et le plus équitable possible à ceux qui, dans le monde, en ont le plu s besoin, et par les pays qui ont fait don d’autres façons aux fins de la vaccination contre la COVID -19, Exprimant sa gratitude au personnel médical et humanitaire pour la contribution qu’il continue d’apporter à l’échelle nationale et internationale, et félicitant le système des Nations Unies, en particulier l’OMS, du rôle moteur déterminant joué dans la coordination rapide de l’ action mondiale contre la pandémie de COVID -19, y compris l’action respective des États Membres à cet égard, Reconnaissant le rôle vital que jouent les opérations de maintien de la paix des Nations Unies en contribuant au maintien de la paix et de la sécu rité internationales, S/RES/2565 (2021) 3/4 21-02816 exprimant sa profonde reconnaissance aux membres du personnel des Nations Unies engagés dans les opérations de maintien de la paix, y compris le personnel des pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police, pour les efforts prodigieux qu’ils déploient face à la pandémie de COVID -19 et à ses conséquences, soulignant l’importance que revêtent leur santé et leur bien -être et prenant note de la création du Groupe des amis pour la vaccination du personnel des Nations Unies en ten ue contre la COVID -19, qui vise à l’élaboration de recommandations en matière de vaccination du personnel de maintien de la paix en tenue afin de renforcer la sécurité de ces contingents par une vaccination d’urgence, Jugeant que l’ampleur sans précédent de la pandémie de COVID -19 risque de menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales, 1. Demande que soient renforcées les actions nationales, multilatérales et de coopération internationale, tel le Mécanisme COVAX créé dans le cadre de l’Accélérateur ACT, ou d’autres initiatives pertinentes, le cas échéant, afin de faciliter un accès équitable et abordable aux vaccins contre la COVID -19 dans les situations de conflit armé, de sortie de conflit et d’urgence humanitaire complexe, souligne qu’il est nécessaire de développer les partenariats internationaux, notamment pour accroître les capacités de fabrication et de distribution, compte tenu des différents contextes nationaux, et note qu’il est nécessaire d’encourager, par des systèmes d’incit ation, la mise au point de nouveaux produits sanitaires, conscient qu’une immunisation à grande échelle contre la COVID -19 représente un bien public mondial ; 2. Exige de nouveau la cessation générale et immédiate des hostilités dans toutes les situations dont il est saisi et soutient les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et ses représentants et envoyés spéciaux ; 3. Exige de toutes les parties à un conflit armé qu’elles prennent part immédiatement à une pause humanitaire durable, gén éralisée et soutenue afin de faciliter, entre autres, un acheminement et une distribution équitables, sûrs et sans entrave des vaccins contre la COVID -19 dans les zones de conflit armé ; 4. Demande que le personnel humanitaire et médical, ainsi que son ma tériel, son transport et ses fournitures, bénéficie sans retard d’un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave, afin de faciliter, entre autres, la vaccination contre la COVID -19, le cas échéant, demande que la protection, la sûreté et la sécurité de ce personnel soient assurées et, à cet égard, demande instamment à toutes les parties de protéger les infrastructures civiles, comme il est nécessaire pour acheminer l’aide humanitaire et des services essentiels en matière de vaccination et de soins médica ux connexes, dans les situations de conflit armé et d’urgence humanitaire complexe ; 5. Réaffirme que la cessation générale et immédiate des hostilités et la pause humanitaire ne s’appliqueront pas aux opérations militaires dirigées contre l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech), Al-Qaida et le Front el -Nosra et tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Al -Qaida ou à l’EIIL, ainsi que les autres groupes terroristes qu’il a désignés comme tels ; 6. Exige de toutes les parties à un conflit armé qu’elles respectent pleinement les oblig ations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l’homme, le cas échéant, et le droit international humanitaire, en particulier celles que leur font les Conventions de Genève de 1949 et, selon qu’il convient, le urs Protocoles additionnels de 1977 et 2005 , afin de garantir le respect et la protection de l’ensemble du personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre exclusivement médical, de leurs moyens de transport et de leur matériel, ain si que des hôpitaux et des autres installations médicales ; S/RES/2565 (2021) 21-02816 4/4 7. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, fréquemment et selon les besoins, de la suite donnée à la présente résolution, sous la forme en particulier d’une évaluation complète des obsta cles qui entravent l’accessibilité des vaccins et la lutte contre la COVID -19, notamment les programmes de vaccination, dans les pays en situation de conflit armé et d’urgence humanitaire complexe et de lui faire des recommandations à cet égard ; 8. Expri me son intention d’examiner les situations portées à son attention par le Secrétaire général dans lesquelles les hostilités et les activités de groupes armés font obstacle à la vaccination contre la COVID -19 et d’étudier les mesures supplémentaires qui pou rraient être nécessaires pour que ces obstacles soient levés et que les hostilités soient interrompues pour permettre la vaccination ; 9. Demande que les plans nationaux de vaccination contre la COVID -19 s’adressent notamment aux personnes qui sont le plu s exposées au risque de développer des symptômes graves de la COVID -19 et aux plus vulnérables, notamment les intervenants de première ligne, les personnes âgées, réfugiées, déplacées à l’intérieur de leur pays, apatrides, autochtones, migrantes, handicapé es ou détenues, ainsi que les habitants de zones contrôlées par un groupe armé non étatique ; 10. Demande que l’Aperçu de la situation humanitaire mondiale pour 2021 , qui tient compte de l’impact de la pandémie de COVID -19 sur les situations humanitaires, l’Accélérateur ACT et ses mécanismes, comme le Mécanisme COVAX et le renforcement des systèmes de santé, ainsi que d’autres initiatives pertinentes soient intégralement financés afin d’accélérer la mise au point et la production d’outils diagnostiques, de traitements et de vaccins contre la COVID -19 et d’assurer un accès équitable à ces outils, traitements et vaccins ; 11. Souligne que la solidarité, l’équité et l’efficacité sont de rigueur en la matière et invite les économies développées et tous ceux qu i le peuvent à faire don de doses de vaccins aux pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ainsi qu’aux autres pays qui en ont besoin, en particulier par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX, notamment dans le cadre du dispositif d’allocation de l’OMS, en plus des cadres existants dans les différents pays, afin d’assurer l’équité d’accès et une juste allocation des produits sanitaires contre la COVID -19 ; 12. Invite les États Membres et toutes les parties concernées à promouvoir les initiatives de recherche et de renforcement des capacités et à renforcer l’accès à la science, à l’innovation, aux technologies et à l’assistance technique, ainsi que le partage des conna issances et la coopération dans ces domaines, notamment en améliorant la coordination entre les mécanismes existants, en particulier avec les pays en développement, de manière concertée, coordonnée et transparente, pour faire face à la pandémie de COVID -19, et demande que des mesures soient prises pour empêcher la spéculation et le stockage excessif qui pourraient entraver l’accès à des vaccins sûrs et efficaces, en particulier dans les situations de conflit armé ; 13. Demande en outre aux représentants sp éciaux et aux envoyés spéciaux du Secrétaire général, dans le cadre de leurs mandats respectifs et en coordination avec toutes les parties prenantes, y compris la société civile et le Mécanisme COVAX, l’Accélérateur ACT et d’autres initiatives pertinentes, le cas échéant, d’user de leurs bons offices et de leur médiation auprès des parties à un conflit armé, afin de faciliter la lutte contre la COVID -19, notamment la vaccination, dans les situations de conflit armé, et d’identifier, dans leurs rapports péri odiques au Conseil, les obstacles en matière d’accessibilité et ceux qui perturbent ou entravent les efforts visant à instaurer des pauses de vaccination ; 14. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2566 (2021)
IntituléLa situation en République centrafricaine Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/253) et les détails du vote (S/2021/258)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2566(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2566 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mars 2021 21-03437 (F) *2103437* Résolution 2 566 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 12 mars 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse sur la situation en République centrafricaine, Se déclarant gravement préoccupé par la détérioration de la situation en République centrafricaine par su ite des attaques lancées par des groupes armés avant et après l ’élection du 27 décembre 2020, Condamnant avec la plus grande fermeté les violations de l ’Accord pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (« l’Accord de paix ») et les violences commises par les groupes armés et autres milices, notamment celles visant à faire obstacle aux opérations électorales, les incitations à la haine et à la violence ethniques et religieuses, les violations du droit international humanitaire et les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, y compris celles commises contre les enfants et les actes de violence sexuelle et fondée sur le genre commis en période de conflit, et les violences dirigées contre les populations civiles de certa ines communautés, qui ont fait des morts et des blessés et causé des déplacements, Prenant note de la décision rendue par la Cour constitutionnelle de la République centrafricaine le 18 janvier 2021, dans laquelle la Cour s ’est prononcée sur les différend s électoraux et a proclamé l ’élection du Président Touadéra, et demandant à toutes les parties prenantes de respecter cette décision, de réaffirmer leur volonté de consolider la démocratie et l ’état de droit en République centrafricaine et de contribuer à faire en sorte que le processus électoral soit mené à son terme de façon pacifique et crédible, Accueillant avec satisfaction la feuille de route pour le dialogue proposée par le Président Touadéra et appelant le Gouvernement de la République centrafricaine et tous les acteurs politiques à prendre des mesures concrètes pour engager véritablement un dialogue, résoudre les questions qui subsistent et parachever le processus électoral par l ’organisation des électio ns législatives et locales, soulignant de nouveau que seules des élections inclusives, libres, justes, transparentes, crédibles, pacifiques, tenues dans le respect des délais et exemptes de toute désinformation ou autre forme de manipulation de l ’informati on, pourront apporter une stabilité durable à la République centrafricaine, notamment au moyen de la participation pleine, égale et effective des femmes, réaffirmant l’importance de la participation des jeunes, et encourageant les autorités de la Républiqu e centrafricaine à promouvoir, avec le S/RES/2566 (2021) 21-03437 2/4 concours des partenaires concernés, la participation des personnes déplacées et des réfugiés conformément à la Constitution du pays, Exhortant toutes les parties signataires de l ’Accord de paix à honorer leurs engage ments et à choisir la voie du dialogue et de la paix, soulignant qu’il est impératif de mettre fin de toute urgence à l ’impunité en République centrafricaine et de traduire en justice les auteurs de violations du droit international humanitaire et de viola tions des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits, et encourageant les autorités nationales à poursuivre leurs efforts pour rendre opérationnelle la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation, Accueillant avec satisfaction le communiqu é publié par le Conseil de paix et de sécurité de l ’Union africaine à l ’issue de sa réunion sur la République centrafricaine du 16 février 2021, se félicitant de la tenue de la réunion des chefs d ’États à Luanda le 29 janvier 2021, et encourageant la mobil isation soutenue et coordonnée de la région, en particulier dans le cadre de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) , en vue de renforcer le dialogue, d ’apais er les tensions et de rechercher des solutions politiques concertées à la crise, Se déclarant profondément préoccupé par la situation humanitaire grave qui règne en République centrafricaine et par les conséquences de la détérioration des conditions de sé curité sur l ’accès humanitaire, condamnant avec la plus grande fermeté la multiplication des attaques contre les travailleurs humanitaires, appelant l’attention sur les besoins humanitaires actuels de plus de la moitié de la population du pays, y compris les civils menacés de violences, et sur la situation alarmante des déplacés et des réfugiés, se félicitant de la collaboration entre la MINUSCA, les organismes d es Nations Unies, l ’Union africaine, la Banque mondiale, les partenaires techniques et financiers de la République centrafricaine et les organisations non gouvernementales, qui appuient le développement et l ’action humanitaire dans le pays et ont su s ’adap ter à la situation provoquée par la pandémie de COVID -19, qui a aggravé les vulnérabilités existantes, et demandant aux États Membres et aux organisations internationales et régionales de répondre rapidement aux besoins humanitaires définis dans le plan d ’aide humanitaire en augmentant leurs contributions et en veillant à ce que tous les engagements pris soient pleinement honorés dans les délais prescrits , Soulignant que la Commission de consolidation de la paix joue un rôle précieux en apportant des conse ils stratégiques, en portant des observations à l’attention du Conseil et en favorisant une concertation, une coordination et une intégration accrues des efforts déployés à l ’échelle internationale en matière de consolidation de la paix, et encourageant les partenaires concernés à appuyer les efforts déployés par les autorités de la République centrafricaine dans le cadre du Plan national de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA) pour poser les assises d ’une paix durable en République centrafrica ine et d ’un développement durable de toutes les régions du pays, pour faire bénéficier rapidement la population des dividendes de la paix et pour mettre l ’accent sur les projets de développement, y compris les investissements essentiels dans les infrastruc tures, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les attaques, provocations et incitations à la haine et à la violence visant la MINUSCA et d ’autres forces internationales, qui sont notamment le fait des groupes armés, rendant hommage aux membres du personnel de la MINUSCA qui ont sacrifié leur vie au service de la paix, soulignant que les attaques visant les forces de maintien de la paix peuvent constituer des crimes de guerre, demandant à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au regard du droit international humanitaire, et demandant instamment aux autorités de la République centrafricaine de collaborer avec la MINUSCA afin de S/RES/2566 (2021) 3/4 21-03437 renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Mission, notamment en application des dispositi ons de la résolution 2518 (2020) , et de prendre toutes les mesures possibles pour arrêter et traduire en justice les auteurs de ces actes, Prenant note du rapport du Secrétaire général en date du 16 février 2021 (S/2021/146 ), dans lequel il est recommandé de doter la Mission d ’un effectif supplémentaire de 2 750 militaires et de 940 policiers pour qu ’elle soit mieux à même d’empêcher la détérioration de la situation sur le plan sécuritaire et de renverser la tendance tout en créant des conditions favorisant l ’avancée du processus politique, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, tels que le consentement des parties, l ’impartialité et le non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, considérant que le mandat de chaque mission de maintien de la pa ix est adapté aux besoins et à la situation du pays concerné, soulignant que les mandats qu ’il autorise sont conformes à ces principes fondamentaux, réaffirmant qu’il escompte l ’exécution intégrale des mandats qu ’il autorise, et rappelant à cet égard sa ré solution 2436 (2018) , Prenant note de la demande des autorités de la République centrafricaine tendant à ce que l ’embargo sur les armes soit levé et des positions exprimées par la Communauté économiqu e des États de l ’Afrique centrale et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, se déclarant de nouveau disposé à réexaminer les mesures d ’embargo sur les armes, notamment à apprécier s ’il convient de les suspendre ou de les lever progress ivement, en fonction de l ’état d ’avancement de la réalisation des objectifs de référence qu ’il a définis, et insistant sur la nécessité pour les autorités de la République centrafricaine de veiller à la protection physique, au contrôle, à la gestion et à l a traçabilité des armes, des munitions et du matériel militaire qui leur ont été transférés et au devoir de responsabilité à cet égard, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dan s la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’augmenter de 2 750 personnes l ’effectif autorisé de la composante militaire de la MINUSCA et d ’augmenter de 940 personnes l ’effectif autorisé de la composante Police de la Mission, par rapport aux niveaux actuels approuvés au paragraphe 27 de la résoluti on 2552 (2020) ; 2. Souligne que ces renforts visent à donner à la MINUSCA les moyens d’accomplir ses tâches prioritaires compte tenu de l ’évolution du contexte, en particulier la protection des civil s et la facilitation de l ’accès humanitaire, ainsi que d’empêcher toute nouvelle détérioration de la situation sur le plan sécuritaire et de renverser la tendance tout en créant des conditions favorisant l ’avancée du processus politique, souligne en outre que ces moyens accrus ne remplacent en aucun cas la responsabilité première qui incombe aux autorités nationales de faire progresser le processus de paix et de protéger la population, note que le déploiement de ces renforts doit s ’effectuer par phases, rappelle l’importance que revêt la coopération entre la MINUSCA et les autorités de la République centrafricaine conformément au mandat de la Mission, et prie le Secrétaire général d ’examiner avant chaque phase la mise en place , la performance et la nécessité de renforts dans les rapports qui lui sont demandés au paragraphe 54 de la résolution 2552 (2020) et de présenter dans son rapport du 11 octobre 2021 une proposition su r la configuration générale de la Force de la MINUSCA ; 3. Prie le Secrétaire général de veiller à ce que les décisions concernant le déploiement de tout le personnel de la MINUSCA respectent : S/RES/2566 (2021) 21-03437 4/4 i) les dispositions relatives à la performance des opérations de maintien de la paix énoncées dans les résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , notamment celle prescrivant une plus grande utilisation du Système de préparation des moyens de maintien de la paix aux fins du recrutement et de la rétention d e personnel en tenue qualifié ; ii) les dispositions de la résolution 2518 (2020) , toutes les mesures appropriées devant être prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la MINUSCA ; iii) les dispositions de la résolution 1325 (2000) et des résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité, des efforts devant être faits pour augmenter le nombre de femmes à la MINUSCA conformément à la résolution 2538 (2020) , et demande en outre que la participation pleine, égale et effective des femmes à tous les aspects des opérations soit garantie dans le cadre de ce déploiement ; iv) la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Uni es à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et les dispositions de la résolution 2272 (2016) ; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2567 (2021)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/254) et les détails du vote (S/2021/259)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2567(2021)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2568 (2021)
IntituléLa situation en Somalie Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/255) et les détails du vote (S/2021/260)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2568(2021)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2569 (2021)
IntituléNon-prolifération/République populaire démocratique de Corée Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/296) et les détails du vote (S/2021/303)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2569(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2569 (2021) * Conseil de sécurité Distr. générale 26 mars 2021 21-04093 * (F) *2104093* Résolution 2569 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 26 mars 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2141 (2014) , 2207 (2015) , 2270 (2016) , 2276 (2016) , 2321 (2016) , 2345 (2017) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) , 2397 (2017) , 2407 (2018) , 2464 (2019) et 2515 (2020) , ainsi que les déclarations de sa présidence en date des 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ), 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ) et 29 août 2017 ( S/PRST/2017/16 ), Rappelant également la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d’experts qui suivrait les directives du Comité pour accomplir les tâches définies audit paragraphe, Rappelant en outre le rapport d’activité en date du 28 août 2020 ( S/2020/840 ) établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 4 mars 2021 ( S/2021/211 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rappor ts des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006 /997), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service du secrétariat de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , en particulier son paragraphe 11, Soulignant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, * Nouveau tirage pour r aisons techniques (7 avril 2021). S/RES/2569 (2021) 21-04093 2/2 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2022 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013) , décide que ce mandat s’appliquera aussi aux mesures imposées par les résolutions 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) , entend réexaminer ce mandat et se prononcer sur sa reconduction le 25 mars 2022 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin ; 2. Demande au Group e d’experts de présenter au Comité, le 3 août 2021 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses travaux, comme prévu au paragraphe 43 de sa résolution 2321 (2016) , lui demande également de lui remettr e ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 6 septembre 2021 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, le 28 janvier 2022 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 25 février 2022 au plus tard ; 3. Prie le Groupe d’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur se s travaux, et demande au Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme ; 4. Souligne que le Groupe d’experts doit établir des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, en toute indépendance e t avec objectivité et impartialité, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) ; 5. Exprime son intention de continuer à suivre les travaux du Groupe d’experts ; 6. Exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et avec le Groupe d’expe rts, en particulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) ; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2570 (2021)
IntituléLa situation en Libye Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/373) et les détails du vote (S/2021/381)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2570(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2570 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 16 avril 2021 21-05128 (F) *2105128* Résolution 2570 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 16 avril 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses r ésolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) , 2510 (2020) et 2542 (2020) , et les déclarations de sa présidence , Réaffirmant son attachement au processus politique dirigé et contrôlé par la Libye et facilité par les Nations Unies ainsi qu’à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité n ationale de la Libye, Accueillant avec satisfaction l’accord conclu en vue de l’organisation d’élections présidentielle et parlementaires nationales le 24 décembre 2021, conformément à la feuille de route établie dans le cadre du Forum de dialogue politiq ue interlibyen tenu à Tunis en novembre 2020, et notant que les bases constitutionnelles des élections et la loi électorale pertinente devraient être en place d’ici au 1er juillet 2021 afin que la Haute Commission électorale nationale dispose de suffisamme nt de temps pour préparer les élections selon le calendrier prescrit, Se félicitant de l’accord de cessez -le-feu du 23 octobre 2020 ( S/2020/1043 ), Rappelant que les participants à la Conférence de Berlin se sont engagés à s’abstenir de toute ingérence dans le conflit armé ou dans les affaires intérieures de la Libye et ont demandé instamment à tous les acteurs internationaux d’en faire autant, Conscient du rôle important que jouent les pays voi sins et les organisations régionales à l’appui de l’action des Nations Unies et constatant avec préoccupation l’incidence qu’a le conflit sur les pays voisins, notamment le danger que représentent le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes, ainsi que la circulation de groupes armés et de mercenaires, Constatant avec une vive préoccupation que les groupes terroristes et violents exploitent la situation en Libye et réaffirmant la nécessité de lutter, dans le respect du dr oit international, notamment de la Charte des Nations Unies, contre les menaces que font peser les actes de terrorisme sur la paix et la sécurité, Rappelant ses résolutions 2532 (2020) et 2565 (2021) , et constatant avec une vive inquiétude la dégradation de la situation humanitaire et les ravages que cause la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) en Libye, S/RES/2570 (2021) 21-05128 2/4 Se déclarant à nouveau gravement p réoccupé par le trafic de migrants et de réfugiés et par la traite d’êtres humains qui sévissent sur le territoire libyen, et se félicitant du travail mené par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) pour coordonner et appuyer la fourniture d e l’aide humanitaire aux réfugiés et aux migrants, Constatant qu’il est nécessaire de protéger les femmes contre les menaces et les représailles qu’elles sont amenées à subir, notamment dans les rôles qu’elles peuvent assumer dans l’espace public, soulignant la nécessité d’un déploiement effectif de conseillères ou conseillers pour la protection des femmes et des enfants dans le cadre de la MANUL, comme il l’a demandé dans la résolution 2542 (2020) , et rappelant qu’il a prié cette dernière de tenir systématiqueme nt compte des questions de genre dans l’exécution de son mandat, Rappelant qu’il a constaté , dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité inte rnationales, 1. Accueille favorablement le Conseil présidentiel et le Gouvernement d’unité nationale de transition chargés de gouverner la Libye pendant la transition et jusqu’aux élections nationales du 24 décembre 2021, comme le prévoit la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen ; 2. Demande au Gouvernement d’unité nationale chargé d’assurer la transition de procéder aux préparatifs nécessaires afin de tenir des élections présidentielle et législatives nationales libres, régulières et inclusives le 24 décembre 2021, comme le prévoit la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen, y compris les dispositions visant à assurer une participation effective des femmes à part entière et sur un pied d’égalité et l’inclusion des jeunes et à permettre un financement rapide de la Haute Commission électorale nationale ; 3. Rappel le que des élections libres, régulières et crédibles permettront au peuple libyen de se doter d’un gouvernement représentatif et unifié et de renforcer l’indépendance, la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Libye ; 4. Demande aux autorités et institutions compétentes, notamment la Chambre des députés, de prendre les mesures énoncées dans la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen pour faciliter les élections présidentielle et parlementaires du 24 décembre 2 021 et, notamment, préciser les bases constitutionnelles des élections et promulguer, le cas échéant, les lois nécessaires d’ici au 1er juillet 2021, afin de laisser à la Haute Commission électorale nationale suffisamment de temps pour préparer les électio ns selon le calendrier prescrit, et demande en outre au Forum de dialogue politique interlibyen de prendre des mesures afin de faciliter les élections si nécessaire ; 5. Souligne l’importance d’un processus de réconciliation nationale global et inclusif, se félicite du concours qu’apportent les organisations régionales à cet égard et souligne qu’il importe de mettre en œuvre des mesures de confiance en vue d’instaurer des conditions propices au bon déroulement des élections nationales ; 6. Rappelle la rés olution 2542 (2020) et le rôle dévolu à la MANUL à l’appui du processus de transition libyen, y compris l’organisation d’élections, et souligne le concours que la Mission est chargée d’apporter aux pro chaines élections du 24 décembre 2021 ; 7. Demande au Gouvernement d’unité nationale chargé d’assurer la transition d’améliorer la prestation des services de base au peuple libyen, de combattre la corruption, de protéger les droits humains et d’assurer un e gestion S/RES/2570 (2021) 3/4 21-05128 transparente et équitable des ressources, comme il est prévu dans la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen ; 8. Insiste sur l’importance que revêtent l’unification des institutions libyennes, une bonne gouvernance et l’amélioration des résultats économiques, notamment au moyen d’un accord sur un budget unifié ainsi que sur la question des postes souverains, laquelle doit être rapidement réglée conformément à la feuille de route ; 9. Réaffirme qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure , mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit ; 10. Souligne qu’il est nécessaire de planifier le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés et de tous les acteurs non étatiques armés concernés ainsi que la réforme du secteur de la sécurité et d’édifier, pour l’ensemble de la Libye, une architecture de sécurité inclusive, comptable de son action et placée sous le contrôle des autorités civiles ; 11. Tient à préciser que quiconque est responsable de violat ions du droit international humanitaire, de violations des droits humains et d’atteintes au droit international des droits de l’homme devra être amené à répondre de ses actes ; 12. Demande à toutes les parties de veiller à l’application intégrale de l’acc ord de cessez -le-feu du 23 octobre 2020 et engage vivement tous les États Membres à respecter et à appuyer ce processus, notamment en retirant sans tarder l’ensemble des forces étrangères et des mercenaires du territoire libyen ; 13. Rappelle sa décision, dans laquelle il a exigé de tous les États Membres notamment qu’ils se conforment pleinement à l’embargo sur les armes imposé par la résolution 1970 (2011) , telle que modifiée par les résolutions ulté rieures, et en particulier, qu’ils cessent d’apporter toute forme d’appui aux mercenaires armés et en opèrent le retrait total, et exige également de tous les États Membres qu’ils s’abstiennent d’intervenir dans le conflit ou de prendre des mesures de natu re à l’exacerber ; 14. Rappelle sa décision selon laquelle les personnes ou entités qui se livrent ou apportent leur appui à des actes menaçant la paix, la stabilité ou la sécurité de la Libye ou qui font obstruction ou nuisent au bon déroulement de sa tr ansition politique peuvent être désignées par le Comité du Conseil de sécurité créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) aux fins des mesures d’interdiction de voyager et de gel des avoirs précisées dans ladite résolution, telle que modifiée par les résolutions ultérieures, et souligne que le Comité envisagera de désigner à cet égard les personnes ou entités qui contournent l’embargo sur les armes, violent le cessez -le-feu ou fon t obstruction au bon déroulement de la transition politique ; 15. Rappelle que, dans sa résolution 2542 (2020) , il a décidé que la MANUL devait appuyer l’instauration d’un cessez -le-feu et fournir le soutien approprié à son observation ; 16. Prend note du rapport d’étape du Secrétaire général dans lequel sont exposées les propositions relatives aux arrangements de surveillance du cessez -le-feu en Libye ( S/2021/281 ), approuve les propositions que fait le Secrétaire général dans sa lettre du 7 avril concernant la composition et les aspects opérationnels de la composante de surveillance du cessez -le-feu et, aux fins de la mise en œuvre de l’intég ralité de l’accord de cessez -le-feu du 23 octobre 2020, demande que la MANUL apporte son soutien à la Commission militaire conjointe 5+5 et au mécanisme de surveillance du cessez -le-feu dirigé et contrôlé par les Libyens, notamment en facilitant les mesure s de confiance et en veillant au déploiement S/RES/2570 (2021) 21-05128 4/4 évolutif et progressif de ses observateurs du cessez -le-feu lorsque les conditions le permettront ; 17. Souligne qu’il importe que la Commission militaire conjointe 5+5 continue de parfaire ses plans concernant le mécanisme de surveillance du cessez -le- feu dirigé et contrôlé par les Libyens, notamment en ce qui concerne la composition et les responsabilités des sous -comités, y compris la participation effective des femmes, le calendrier, le dimensionnement et le déploiement géographique de la composante de surveillance du cessez -le-feu de la MANUL, la définition de jalons clairs, l’état final attendu et les mesures prises pour assurer la sécurité des observateurs du cessez -le-feu de la MANUL ; 18. Note que les É tats Membres et les organisations régionales sont en mesure d’apporter leur contribution au mécanisme de surveillance du cessez -le-feu par l’intermédiaire de l’Organisation des Nations Unies, en mettant à disposition des observateurs individuels sous les a uspices de la MANUL, ainsi que des contributions en nature ou financières en rapport avec une liste de matériel nécessaire, comme convenu par la Commission militaire conjointe 5+5, et se réjouit à la perspective de la contribution que pourront apporter les États Membres et les organisations régionales à cet égard ; 19. Prie le Secrétaire général de le tenir informé dans le cadre de ses rapports périodiques et de tout rapport supplémentaire qu’il lui présenterait, le cas échéant , de l’assistance apportée pa r la MANUL aux autorités et aux institutions libyennes compétentes en vue des prochaines élections ; de la mise en œuvre de l’accord de cessez -le-feu du 23 octobre, des progrès réalisés par le mécanisme de surveillance du cessez -le-feu, du déploiement en r enfort des observateurs du cessez -le-feu de la MANUL, et des critères qui décideront, à terme, de leur départ ; 20. Exprime son intention d’examiner les progrès accomplis dans le déploiement des observateurs du cessez -le-feu de la MANUL avant le 15 septem bre 2021, demande que l’examen stratégique indépendant de la Mission tienne compte de sa composante de surveillance du cessez -le-feu et prie le Secrétaire général de le consulter, comme il en a indiqué l’intention dans sa lettre du 7 avril, sur toute augme ntation du nombre maximum initial d’observateurs du cessez -le-feu ; 21. Souligne que les références que comportent ses résolutions précédentes, notamment les résolutions 2509 (2020) , 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) , 2473 (2019) et 2526 (2020) , au Gouvernement d’entente nationale doivent être considérées comme des références au Gouvernement libyen et s’appliquent , par conséquent, au Gouvernement d’unité nationale administrant la Libye à titre provisoire, selon qu’il convient ; 22. Décide de rester activement saisi de la question .
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2571 (2021)
IntituléLa situation en Libye Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/374) et les détails du vote (S/2021/382)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2571(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2571 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 16 avril 2021 21-05135 (F) *2105135* Résolution 2571 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 16 avril 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mesures concernant l’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (2011) et 2146 (2014) et modifiés par les résolutions ultérieures, dont les résolutions 2441 (2018) , 2509 (2020) et 2526 (2020) , et le fait que le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions ultérieures a été prorogé jusqu’au 15 mai 2021 par la résolution 2509 (2020) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité terr itoriale et à l’unité nationale de la Libye, Rappelant la déclaration de sa présidente en date du 12 mars 2021, dans laquelle il a accueilli avec satisfaction le vote de confiance par lequel la Chambre des députés avait approuvé la composition du Gouvern ement provisoire d’unité nationale chargé de conduire le pays aux élections du 24 décembre 2021 et souligné l’importance que revêtait cette étape dans le processus politique en cours en Libye, Demandant à nouveau à tous les États Membres d’appuyer sans réserve les efforts déployés par l’Envoyé spécial du Secrétaire général et engageant les États Membres à user de leur influence auprès des parties pour faire appliquer le cessez -le- feu et appuyer le proces sus politique inclusif, dirigé et maîtrisé par les Libyens, Demandant aux États Membres d’appliquer pleinement les mesures existantes et d’en signaler les violations au Comité des sanctions de l’ONU, et rappelant à cet égard que les personnes et entités se livrant ou prêtant leur concours à des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye peuvent faire l’objet de sanctions ciblées, Réaffirmant que toutes les parties doivent se conformer aux obligations que leur imposent le droit inte rnational humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient, et soulignant que quiconque est responsable de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits ou de violations du droit international humanitaire doi t répondre de ses actes, y compris les personnes qui ont participé à des attaques visant des civils, Constatant avec inquiétude que l’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, en provenance de la Libye affaiblit le Gouvernement libyen et la National Oil Corporation et menace la paix, la sécurité et S/RES/2571 (2021) 21-05135 2/4 la stabilité du pays, et prenant note avec inquiétude des informations faisant état d’importation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produi ts pétroliers raffinés, à destination de la Libye, Rappelant que la fourniture d’un appui à des groupes armés ou des réseaux criminels par l’exploitation illégale du pétrole brut ou de toute autre ressource naturelle en Libye peut constituer un acte qui menace la paix, la stabilité et la sécurité du pays, Se déclarant de nouveau préoccupé par les activités préjudiciables à l’intégrité et à l’unité des institutions financières de l’État libyen et de la National Oil Corporation, soulignant qu’il importe d ’unifier les institutions libyennes et, à cet égard, demandant aux États Membres de cesser de soutenir les institutions parallèles qui échappent à l’autorité du Gouvernement libyen et de cesser tout contact officiel avec elles, Rappelant que les activité s menées en mer sont régies par le droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, Rappelant également ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) , 2473 (2019) et 2526 (2020) qui, en ce qui concerne l’application de l’embargo sur les armes, autorisent, pour la période spécifiée dans ces résolutions, l’inspection en haute mer, au large des côtes libyennes, des navires à destination ou en provenance de l a Libye soupçonnés de transporter des armes ou du matériel connexe en violation de ses résolutions applicables, et la saisie et l’élimination de ces armes ou de ce matériel connexe à condition que les États Membres cherchent de bonne foi à obtenir le conse ntement de l’État du pavillon avant d’effectuer une inspection, tout en agissant conformément auxdites résolutions, Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de l a Charte des Nations Unies, Prévention des exportations illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés 1. Condamne les tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye, notamment par des institutions parallèles qui échappent à l’autorité du Gouvernement libyen ; 2. Décide de proroger jusqu’au 30 juillet 2022 les autorisations données et les mesures imposées par la résolution 2146 (2014) , telle que modifiée par le paragraphe 2 des résolutions 2441 (2018) et 2509 (2020) ; 3. Prie le Gouvernement libyen d’aviser le Comité de la nomination du référent chargé de faire la liaison avec lui au sujet de l’exécution des mesures prévues dans la résolution 2146 (2014) , demande au référent désigné par le Gouvernement libyen de continuer de signaler au Comité tout navire transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétr oliers raffinés, illicitement exporté de Libye, prie instamment le Gouvernement libyen de coopérer étroitement avec la National Oil Company à cet égard, de fournir régulièrement au Comité des renseignements à jour sur les ports, les installations et les ch amps pétroliers qui se trouvent sous son contrôle et de communiquer à cet organe des informations sur le mécanisme utilisé pour certifier les exportations légales de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, et prie le Groupe d ’experts de suivre de près toute information concernant l’importation ou l’exportation illicites de pétrole, S/RES/2571 (2021) 3/4 21-05135 y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, en provenance ou à destination de la Libye et d’en rendre compte au Comité ; 4. Dem ande au Gouvernement libyen, agissant sur la base de toute information relative à ces exportations ou tentatives d’exportation, d’entrer promptement en contact avec l’État du pavillon du navire concerné, dans un premier temps, afin de régler le problème, e t charge le Comité de porter immédiatement à la connaissance de tous les États Membres concernés les notifications qu’il recevra du référent désigné par le Gouvernement libyen concernant les navires transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye ; Embargo sur les armes 5. Demande à tous les États Membres de respecter pleinement l’embargo sur les armes, demande également à tous les États Membres de s’abstenir d’intervenir dans le c onflit ou de prendre des mesures qui l’exacerbent et réaffirme que les personnes et entités dont le Comité aura établi qu’elles ont violé les dispositions de la résolution 1970 (2011) , y compris l’emba rgo sur les armes, ou qu’elles ont aidé d’autres personnes à le faire, sont sujettes à désignation ; 6. Demande à toutes les parties d’appliquer intégralement l’accord de cessez - le-feu du 23 octobre 2020 ( S/2020/1043 ) et invite instamment les États Membres à respecter et à appuyer la pleine application de l’accord, notamment en retirant sans plus tarder toutes les forces étrangères et les mercenaires du territoire libyen ; 7. Demande au Gouvernement libye n d’améliorer l’application de l’embargo sur les armes, y compris dans tous les points d’entrée, dès qu’il en assure le contrôle, et demande à tous les États Membres de coopérer à cette entreprise ; Interdiction de voyager et gel des avoirs 8. Demande aux États Membres, en particulier ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées ainsi que ceux dans lesquels on soupçonne que pourraient se trouver leurs avoirs gelés au titre des mesures, de rendre compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour donner effet à l’interdiction de voyager et au gel des avoirs en ce qui concerne toutes les personnes figurant sur la liste des sanctions ; 9. Réaffirme que tous les États doivent pre ndre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de toutes les personnes désignées par le Comité, conformément aux paragraphes 15 et 16 de la résolution 1970 (2011) , telle que modifiée par les paragraphes 11 de la résolution 2213 (2015) , 11 de la résolution 2362 (2017) et 11 de la résolution 2441 (2018) , et demande au Gouvernement libyen de renforcer la coopération et l’échange d’informations avec d’autres États à cet égard ; 10. Réaffirme également qu’il entend veiller à ce que les avoirs gel és en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit, et, prenant note de la lettre publiée sou s la cote S/2016/275 , affirme qu’il est disposé à envisager de modifier le gel des avoirs, le cas échéant, à la demande du Gouvernement libyen ; 11. Rappelle la résolution 2174 (2014) , dans laquelle il a décidé que les mesures énoncées dans la résolution 1970 (2011) , telles que modifiées par des résolutions ultérieures, s’appliqueraient également aux personnes et entités dont le Comité avait déterminé qu’elles se livraient ou qu’elles apportaient un appui à d’autres actes qui mettaient en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye ou S/RES/2571 (2021) 21-05135 4/4 qui entravaient ou compromettaient la réussite de sa transition politique, et souligne que ces actes peuvent comprendre le fait d’entraver ou de compromettre la tenue des élections prévues dans la feuill e de route établi e dans le cadre du Forum de dialogue politique interlibyen ; Groupe d’experts 12. Décide de proroger jusqu’au 15 août 2022 le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) , 2241 (2018) et 2509 (2020) , décide que le Groupe d’experts demeurera chargé des tâches énoncées dans la résolution 2213 (2015) , lesquelles s’appliquent également en ce qui concerne les mesures visées par la présente résolution, et entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire en ce qui concerne sa reconduction au plus tard le 15 juillet 2022 ; 13. Décide que le Groupe d’experts lui remettra un rapport d’activité au plus tard le 15 décembre 2021 et lui communiquera, après concerta tion avec le Comité, un rapport final comportant ses conclusions et recommandations, au plus tard le 15 juin 2022 ; 14. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL ), et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toute information à leur disposition sur l’application des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2146 (2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2213 (2015) , 2278 (2016) , 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2362 (2017) , 2420 (2018) , 2441 (2018) , 2473 (2019) , 2509 (2020) et 2526 (2020) , en particulier les violations de leurs dispositions, et demande à la MANUL et au Gouvernement libyen d’aider le Groupe d’experts à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en facilitant ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, en tant que de besoin ; 15. Demande à toutes les parties et à tous les États d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts, et demande également à toutes les parties et à tous les États, y compris la Libye et les pays de la région, de permettre au Groupe d’experts d’accéder, en toute liberté et sans délai, aux personnes, documents et lieux qu’il estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat ; 16. Se déclare prêt à examiner l’adéquation des mesures énoncées dans la présente résolution dans l’optique de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir les mandats de la MANUL et du Groupe d’experts, selon que de besoin, en fonction de l’évolution de la situation en Libye ; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2572 (2021)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/393) et les détails du vote (S/2021/400)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2572(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2572 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 22 avril 2021 21-05407 (F) *2105407* Résolution 2572 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 22 avril 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1540 (2004) du 28 avril 2004, 1673 (2006) du 27 avril 2006, 1810 (2008) du 25 avril 2008, 1977 (2011) du 20 avril 2011, 2055 (2012) du 29 juin 2012 et 2325 (2016) du 15 décembre 2016, Approuvant l’œuvre déjà accomplie par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540 (2004) , ci-après dénommé « le Comité 1540 », conformément à ses programmes de travail, et réaffirmant son appui constant à cet égard, Notant qu’en raison de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), l’examen approfondi de l ’état d ’avancement de la mise e n œuvre de la résolution 1540 (2004) a été reporté, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu ’au 28 février 2022 le mandat du Comité 1540, avec l ’aide constante de son groupe d ’experts, comme précisé au paragraphe 5 de la résolution 1977 (2011) , et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin ; 2. Décide que le Comité 1540 poursuivra ses travaux au titre de son mandat, continuera de procéder à l ’examen approfondi de l ’état d ’avancement de l ’application de la résolution 1540 (2004) , le mènera à b ien et lui fera rapport sur la conclusion de l’examen ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2573 (2021)
IntituléProtection des civils en période de conflit armé Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/407) et les détails du vote (S/2021/410)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2573(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2573 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2021 21-05595 (F) *2105595* Résolution 2573 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 27 avril 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales et qu’il se doit donc de promouvoir et d’assurer le respect du droit international humanitair e, Rappelant toutes ses résolutions pertinentes, notamment les résolutions 1265 (1999) , 1894 (2009) , 1998 (2011) , 2175 (2014) , 2286 (2016) , 2417 (2018) , et les déclarations de sa pr ésidence en date des 12 février 1999 ( S/PRST/1999/6 ), 12 février 2013 ( S/PRST/2013/2 ), 9 août 2017 ( S/PRST/2017/14 ), 20 août 2019 (S/PRST/2019/8 ) et 29 avril 2020 ( S/PRST/2020/6 ), Réaffirmant le respect sans réserve de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de tous les États conformément à la Charte des Nations Unies, Déclarant de nouveau que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de protéger leur population sur l’ensemble de leur territoire, Gravement préoccupé par le niveau des violences perpétrées contre les civils dans des situations de conflit armé, notamment les attaques sans discrimination et l’établissement de positions militaires dans des zones densément peuplées, et par les effets dévas tateurs que cela a sur les civils, Soulignant avec une profonde inquiétude que les conflits armés en cours ont des effets dévastateurs sur les civils et les biens de caractère civil, notamment les civils exerçant des fonctions liées à l’exploitation, à l’ entretien ou à la réparation d’infrastructures civiles cruciales à la prestation de services essentiels à la population civile et leurs biens qui ont donc un caractère civil, et sur les biens indispensables à la survie de la population civile, exacerbent l es fragilités et vulnérabilités socioéconomiques existantes, sollicitent à l’excès des ressources limitées, ce qui se traduit par un accès réduit à des services essentiels tels que les soins de santé, l’eau, l’assainissement et l’énergie, entraînant des co nséquences dévastatrices pour la population civile et compromettant l’efficacité de l’action humanitaire, Conscient que certains services essentiels sont interdépendants et que les biens indispensables à la survie de la population civile sont vulnérables et risquent d’être endommagés dans des situations de conflit armé, S/RES/2573 (2021) 21-05595 2/5 Réitérant l’appel lancé à toutes les parties à un conflit armé pour qu’elles s’acquittent des obligations que leur impose le droit international humanitaire pour ce qui est de respecter et de protéger les civils et de prendre toutes les précautions possibles pour épargner les biens de caractère civil, notamment les biens cruciaux à la prestation de services essentiels à la population civile, de s’abstenir d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile, et de respecter et de protéger le personnel humanitaire ainsi que les articles destinés aux opérations de secours humanitaire, Se déclarant en outre préoccupé par l’utilisation abusive qui est faite de biens indispensables à la survie de la population civile, en violation du droit international applicable, ce qui peut mettre en danger les civils et compromettre leur capacité d’accéder à des s ervices essentiels dans des situations de conflit armé, Se déclarant de nouveau profondément préoccupé par l’utilisation d’écoles à des fins militaires, en violation du droit international applicable, et considérant qu’une telle utilisation peut en faire des objectifs légitimes d’attaque, mettant ainsi en danger la sécurité des enfants et des enseignants et empêchant les enfants d’avoir accès à l’éducation, Notant avec préoccupation les menaces qui pèsent sur les infrastructures civiles, y compris sur cel les qui contribuent à des services essentiels à la population civile, du fait de l’utilisation de moyens ou méthodes de guerre, quels qu’ils soient, en violation du droit international humanitaire, et l’impact humanitaire dévastateur que cette utilisation pourrait avoir dans des situations de conflit armé, Notant que les conflits armés, les violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, et la destruction de biens indispensables à la survie de la population ci vile ou d’autres dommages causés à ces biens peuvent réduire l’accès des civils à des services essentiels dans des situations de conflit armé ou les en priver, et peuvent être des facteurs de déplacements forcés ou aggraver les déplacements forcés, favoris er la propagation des maladies infectieuses dans ces contextes et compromettre l’efficacité des mesures de santé publique prises pour y faire face, Réaffirmant son intention de s’efforcer de prévenir et faire cesser par tous les moyens les conflits armés, y compris en s’attaquant à leurs causes profondes d’une manière inclusive, intégrée et durable, Réaffirmant qu’il faut redoubler d’efforts pour résoudre les conflits armés et instaurer une paix durable, et convaincu que la protection des civils en pério de de conflit armé et des biens indispensables à la survie de la population civile devrait être un volet important à cet égard, Réitérant sa profonde inquiétude face au nombre croissant de civils qui, aux prises avec des conflits armés en cours et la viol ence qui y est liée, sont confrontés à la menace de l’insécurité alimentaire engendrée par les conflits et au risque de famine, Notant que la situation humanitaire dans de nombreux conflits armés peut également être aggravée par des crises économiques, de s phénomènes météorologiques de plus en plus fréquents et graves et des catastrophes naturelles, et qu’elle s’est détériorée en raison des effets de la pandémie de COVID -19 et, à cet égard, réaffirmant qu’il faut combattre la pandémie et s’en relever durab lement, Rappelant les obligations qui incombent à toutes les parties à des conflits armés en vertu du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, le cas échéant, et du droit international humanitaire, en particulier l’inte rdiction des attaques dirigées contre des civils et des biens de caractère civil, le personnel médical et des agents humanitaires dont l’activité est d’ordre S/RES/2573 (2021) 3/5 21-05595 exclusivement médical, leurs moyens de transport et leur matériel, les hôpitaux et d’autres instal lations médicales, Soulignant les obligations qui incombent à toutes les parties à des conflits armés en vertu du droit international humanitaire pour ce qui est de protéger les civils et les biens de caractère civil, de répondre aux besoins élémentaires de la population civile qui se trouve sur leur territoire ou qui est sous leur contrôle, et de permettre et de faciliter l’acheminement rapide et sans entrave de secours humanitaires impartiaux à tous ceux qui en ont besoin, Mettant l’accent sur les effet s particuliers que les conflits armés ont sur les femmes et les enfants, notamment réfugiés et déplacés à l’intérieur de leur propre pays, ainsi que sur les autres civils qui peuvent présenter des vulnérabilités particulières, tels que les personnes en sit uation de handicap et les personnes âgées, notamment en raison d’un risque accru de violence et faute d’accès à des services essentiels, et soulignant que toutes les populations civiles ont besoin de protection et d’assistance, Rappelant sa pratique qui c onsiste à faire en sorte que les mandats des missions de maintien de la paix des Nations Unies et d’autres missions compétentes comportent, le cas échéant et au cas par cas, des dispositions concernant la protection des civils, Soulignant la nécessité de lutter contre l’impunité et l’importance de faire respecter le principe de responsabilité s’agissant des violations graves du droit international, notamment du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, Conscient qu’il faut rétablir aussi rapidement que possible et de manière inclusive et équitable la prestation de services essentiels, tout en reconstruisant en mieux, en fournissant des services essentiels plus résilients à la population civile et en contribuant à fair e progresser l’approche globale en matière de pérennisation de la paix dans les pays qui sont dans des situations de conflit armé et d’après conflit, et, à cet égard, se félicitant de la coopération internationale et régionale y relative, 1. Condamne ferm ement les attaques, dans les situations de conflits armés, qui sont dirigées contre des civils en tant que tels et contre d’autres personnes ou biens civils protégés, ainsi que les attaques sans discrimination ou disproportionnées, qui ont pour conséquence de priver la population civile des biens indispensables à sa survie, constituant des violations flagrantes du droit international humanitaire, déplore les conséquences humanitaires à long terme que ces attaques ont pour la population civile et exige de to utes les parties à un conflit armé qu’elles mettent fin immédiatement à de telles pratiques ; 2. Exige de toutes les parties à des conflits armés qu’elles respectent pleinement les obligations que leur impose le droit international humanitaire, s’agissant notamment de faire la distinction entre, d’une part, les populations civiles, les biens civils ainsi que toutes les autres personnes et tous les autres biens bénéficiant d’une protection et, d’autre part, les combattants et les objectifs militaires, d’int erdire les attaques sans discrimination et disproportionnées, de prendre toutes les précautions possibles dans la planification, la décision et la conduite d’attaques pour éviter ou, en tout état de cause, réduire au minimum les dommages infligés aux civil s et aux biens de caractère civil, et de prendre toutes les précautions possibles pour protéger la population civile et les biens de caractère civil sous leur contrôle contre les effets des attaques ; 3. Exige également de toutes les parties à des conflits armés qu’elles respectent pleinement les obligations que leur impose le droit international S/RES/2573 (2021) 21-05595 4/5 humanitaire, à savoir bien veiller à épargner la population civile, les personnes civiles et les biens de caractère civil, s’ab stenir d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile, et respecter et protéger le personnel humanitaire et les articles destinés aux opérations de secours humanitaire ; 4. Condamn e fermement l’utilisation de la famine comme méthode de guerre dans un certain nombre de situations de conflit armé, laquelle est prohibée par le droit international et pourrait constituer un crime de guerre ; 5. Condamne fermement également les refus ill icites d’accès humanitaire et le fait de priver les civils des biens indispensables à leur survie dans des situations de conflit armé, ainsi que l’utilisation abusive de biens indispensables à la survie de la population civile en violation du droit interna tional par toutes les parties à un conflit armé ; 6. Demande instamment à toutes les parties à un conflit armé de protéger les infrastructures civiles qui sont cruciales à l’acheminement de l’aide humanitaire, notamment en vue de la prestation de services essentiels concernant les vaccinations et les soins médicaux connexes et d’autres services essentiels à la population civile en période de conflit armé et d’assurer le bon fonctionnement des systèmes et des marchés alimentaires dans des situations de conf lit armé ; 7. Exige de nouveau de toutes les parties à un conflit armé qu’elles prennent part immédiatement à une pause humanitaire durable afin de faciliter l’acheminement sûr, sans entrave et durable de l’aide humanitaire, la fourniture des services y a fférents par des intervenants humanitaires impartiaux, dans le respect des principes humanitaires d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, et les évacuations médicales, conformément au droit international, y compris le droit internation al humanitaire et le droit des réfugiés selon qu’il convient, ainsi que l’acheminement et la distribution équitables, sûrs et sans entrave des vaccins contre la COVID -19 dans les zones de conflit armé ; 8. Réaffirme le rôle important que le renforcement d es capacités en matière de droit international humanitaire peut jouer pour soutenir les efforts visant à protéger les biens indispensables à la survie de la population civile et se félicite des efforts déployés par toutes les parties pour prendre ou contin uer de prendre des mesures à cet égard ; 9. Encourage tous les efforts visant à protéger les biens indispensables à la survie de la population civile et les infrastructures civiles qui sont cruciales pour permettre la prestation, sur demande, de services essentiels en période de conflit armé visant à répondre aux besoins fondamentaux de la population civile, notamment en : a) assurant la protection des civils qui exercent des fonctions liées à l’exploitation, à l’entretien ou à la réparation de ces biens, ainsi que des déplacements qu’ils font aux fins de l’entretien, de la réparation ou de l’exploitation de ces biens, b) permettant et facilitant le passage en toute sécurité du matériel, des transports et des fournitures nécessaires à la réparation, à l’e ntretien ou à l’exploitation de ces biens ; 10. Souligne qu’il faut une meilleure coopération et coordination au niveau international, notamment entre l’Organisation des Nations Unies et les organisations internationales, régionales et sous -régionales com pétentes, y compris au moyen d’une assistance technique et d’un renforcement des capacités, en vue d’aider ceux qui sont touchés par des conflits armés à réduire les besoins humanitaires, à mieux préparer le relèvement à long terme, à protéger les moyens d e subsistance, à améliorer l’accès aux services essentiels, à renforcer la résilience des populations touchées par les S/RES/2573 (2021) 5/5 21-05595 conflits et à se relever de la pandémie, tout en assurant une participation pleine, égale et significative des femmes aux efforts qui son t faits pour promouvoir et maintenir la paix et la sécurité, en favorisant l’inclusion des jeunes et en contribuant à la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ; 11. Encourage le renforcement, selon qu’il convient, du savoir -faire technique dans les équipes de pays des Nations Unies afin qu’elles puissent, le cas échéant, dans le cadre de leurs mandats respectifs et en fonction de leurs capacités, réagir efficacement pour appuyer la prestation de services essentiels ; 12. Prie le Secrétaire général de faire figurer, à titre de question subsidiaire, dans les rapports sur la protection des civils la question de la protection des biens indispensables à la survie de la population civile.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2574 (2021)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2016/53) Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/449) et les détails du vote (S/2021/457)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2574(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2574 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 11 mai 2021 21-06287 (F) *2106287* Résolution 2574 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 11 mai 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes se s résolutions et toutes les déclarations de sa présidence concernant le processus de paix en Colombie, Saluant les progrès accomplis sur la voie de la paix en Colombie depuis l’adoption de l’Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une pai x stable et durable (l’Accord final) et exhortant les parties, avec le soutien des institutions publiques et des forces de sécurité compétentes ainsi que de la société civile, à unir leurs efforts afin de pérenniser les progrès accomplis et de résoudre les problèmes rencontrés, notamment la poursuite des violences dans les zones touchées par le conflit, en mettant en œuvre intégralement l’Accord final, et rappelant à cet égard les cinq priorités proposées pour 2021 par le Secrétaire général dans son rapport publié sous la cote S/2020/1301 , Rappelant en particulier sa résolution 2366 (2017) , par laquelle il a mis en place la Mission de vérification des Na tions Unies en Colombie (la Mission de vérification) chargée de contrôler la mise en application, par le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie -Armée populaire (FARC -EP), des clauses 3.2 et 3.4 de l’Accord final, comme le prévoit la clause 6.3.3 de celui -ci, et rappelant le rôle constructif joué par la Mission de vérification à cet égard, Prenant note de la lettre, en date du 13 janvier 2021, par laquelle le Président de la Colombie a demandé, au nom de son gouvernement et avec l’accord du parti des anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie -Armée populaire (FARC -EP) (S/2021/147 ), que le mandat de la Mission de vérification soit élargi pour inclure la vérification d u respect des peines prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix, comme le prévoit l’Accord final, et prenant note du rôle de coordination joué par le Bureau du Conseiller présidentiel pour la stabilisation et la consolidation, tel que précisé dans la lettre, Notant que, selon l’Accord final, les peines prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix auront pour objectif global de faire respecter les droits des victimes et de consolider la paix, et devront avoir la plus grande fonction de resta uration et de réparation au regard du préjudice causé, S/RES/2574 (2021) 21-06287 2/2 Conscient de la contribution que la Mission de vérification pourrait apporter pour renforcer la confiance dans le Système intégré pour la vérité, la justice, la réparation et la non -répétition établi en vertu de l’Accord final, indispensable à l’aboutissement du processus de paix et à la réalisation des droits des victimes du conflit, Ayant examiné la lettre datée du 24 février 2021, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité par le Secrétaire général ( S/2021/186 ), 1. Décide , comme suite à la requête du Gouvernement colombien et pour accompagner l’application intégrale de l’Accord final, qu’en plus de mettre en œuvre les dispositions énoncées dans son mandat actuel, tel qu’il a été récemment reconduit par la résolution 2545 (2020) , la Mission de vérification s’assurera du respect et de l’application des peines prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix contre les personnes dont celle -ci aura déterminé qu’elles ont reconnu la vérité intégrale et détaillée et leur responsabilité devant la Chambre judiciaire de reconnaissance de l a vérité, de la responsabilité et de l’établissement des faits et des comportements, conformément au cadre de fixation des peines établi à la clause 5.1.2 de l’Accord final ; 2. Décide également que les tâches de la Mission de vérification à cet égard seront celles qu’a décrites le Secrétaire général dans sa lettre S/2021/186 , consistant notamment à vérifier que les personnes jugées purgent les peines prononcées à leur égard et que les autorités colombiennes créent les conditions nécessaires à cet effet, et que la Mission de vérification adoptera une approche stratégique et inclusive du contrôle, comme indiqué par le Secrétaire général dans sa lettre, notant qu’il y propose que ce contrôle se concentre sur le s tendances générales en matière de respect des peines et sur certains cas particuliers ; 3. Se félicite de la proposition faite par le Secrétaire général d’intégrer des rapports sur la vérification du respect des peines visées au paragraphe 1 de la prése nte résolution dans le cycle actuel d’établissement des rapports de la Mission de vérification, et de tenir le Conseil pleinement informé des préparatifs de la Mission de vérification ainsi que de l’état d’avancement, de l’évaluation et des résultats ultér ieurs de son travail de vérification ; 4. Décide de reconduire jusqu’au 31 octobre 2021 le mandat de la Mission de vérification ; 5. Se déclare disposé à coopérer avec le Gouvernement colombien en vue de la nouvelle reconduction du mandat de la Mission d e vérification par voie d’accord entre les parties.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2575 (2021)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/450) et les détails du vote (S/2021/458)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2575(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2575 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 11 mai 2021 21-06315 (F) *2106315* Résolution 2575 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité le 11 mai 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, Se félicitant de la coopération constante entre les Gouvernements soudanais et sud-soudanais au service de la paix, de la sécurité et de la stabilité, encourageant la poursuite de tels actes et exhortant les parties à faire avancer la mise en place d’arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei et à continuer d ’accompagner l ’action d e développement et d ’assistance humanitaire, Encourageant l’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique à intensifier leur rôle de médiation auprès de s Gouvernements soudanais et sud - soudanais afin de les inciter à mettre en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei, comme énoncé dans l ’Accord entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouveme nt populaire de libération du Soudan concernant les arrangements provisoires pour l ’administration et la sécurité de la zone d ’Abyei de 2011, et de parvenir à un règlement politique sur le statut d ’Abyei, Se félicitant du concours que continuent de prête r aux parties la République fédérale démocratique d ’Éthiopie et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Considérant qu’il est nécessaire de garder à l ’examen la configuration de la FISNUA pour l ’adapter aux conditions de s écurité en cours et d ’élaborer une stratégie de sortie viable, qui priorise la sûreté et la sécurité des civils vivant à Abyei, tienne compte de la stabilité de la région et s ’appuie sur la capacité plus grande qu ’ont le Soudan et le Soudan du Sud de gérer les différends bilatéraux, Craignant que le retard accumulé dans le déploiement des effectifs de police des Nations Unies autorisés par le Conseil empêche la FISNUA de s ’acquitter de son mandat en matière de sécurité et de protection et crée un vide séc uritaire à Abyei, et préoccupé aussi par les efforts que déploient le Soudan et le Soudan du Sud pour S/RES/2575 (2021) 21-06315 2/2 empêcher la Force d ’exécuter pleinement son mandat, notamment en refusant de délivrer des visas aux membres du personnel de police, en s ’opposant à la nom ination d’un Chef adjoint civil de la FISNUA et en refusant que la Force accède à l ’aéroport d’Athony, accès qui lui permettrait de remédier à ses difficultés logistiques, de réduire les coûts de transport et de renforcer la sûreté et la sécurité de son pe rsonnel, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2021 le mandat de la FISNUA énoncé au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu ’au 15 novembre 2021 les tâches confiées à la Force définies au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) et décide en outre que la Force doit continuer de s ’acquitter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformément à la résolution 2550 (2020) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2021 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , qui prévoit que la Force fournisse un appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et décide également que la Force doit continuer de s’acquitter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformémen t à la résolution 2550 (2020) ; 3. Maintient les effectifs militaires et policiers maximums actuellement autorisés, tels qu ’ils sont fixés aux paragraphes 4 et 5 de la résolution 2550 (2020) ; 4. Demande à nouveau que les Gouvernements soudanais et sud -soudanais apportent tout leur soutien à la FISNUA dans l ’exécution de son mandat, en particulier le déploiement du personnel de la Force, notamment en éliminant tout obstacle aux mesures qu ’elle prend pour p rotéger les civils à Abyei ; 5. Réaffirme que la zone d ’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales, et demande i nstamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais et aux populations locales de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d ’Abyei et de collaborer pleinement avec la Force à cet égard ; 6. Prend note de la lettre adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général ( S/2021/322 ) ; 7. Prie le Secrétaire général, conformément aux meilleures pratiques, de procéder, au plus tard au 30 septembre 2021, à un examen stratégique de la FISNUA, dans le contexte des récents faits politiques qui se sont produits entre le Soudan et le Soudan du Sud et à l’intérieur de ces pays, en formulant des recommandations détaillées sur une nouvelle reconfiguration de la mission et en établissant une stratégie de sortie viable, qui priorise la sûreté et la sécurité des civils vivant à Abyei, tienne compte de la stab ilité de la région et comprenne une option de stratégie de sortie de la FISNUA qui ne soit pas limitée par les accords de 2011 ; 8. Prie le Secrétaire général de continuer de l ’informer des progrès accomplis dans l ’exécution du mandat de la FISNUA tel qu ’il est défini au paragraphe 33 de la résolution 2550 (2020) , et de lui présenter un rapport écrit au plus tard le 15 octobre 2021 ; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2576 (2021)
IntituléLa situation concernant l’Iraq
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2576(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2576 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 27 mai 2021 21-06965 (F) *2106965* Résolution 2576 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8780e séance, le 27 mai 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009) , 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) , 2110 (2013) , 2169 (2014) , 2233 (2015) , 2299 (2016) , 2379 (2017) , 2421 (2018) , et 2522 (2020) , et réaffirmant la résolution 2107 (2013) sur la situation entre l’Iraq et le Koweït, et les valeurs énoncées dans la résolution 2367 (2017) , Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, et soulignant l’importance que revêtent la stabilité, la prospérité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, en particulier compte tenu de la victoire de l’Iraq, sur son territoire, face à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et engageant la communauté internationale à accroître son appui à l’Iraq à cet égard, Épaulant l’Iraq pour l’aider à surmonter les difficultés qu’il rencontre, alors qu’il poursuit ses efforts de stabilisation et lutte notamment contre le terrorisme, l’EIIL, Al -Qaida et les éléments qui leur sont affiliés, et continue de s’atteler au relèvement, à la reconstruc tion, à la stabilisation et à la réconciliation, y compris l’obligation de répondre aux besoins de tous les Iraquiens, en particulier les femmes, les jeunes, les enfants, les personnes déplacées et les membres des minorités ethniques et religieuses, consci ent de la menace que constituent les engins explosifs et se félicitant des mesures prises pour déminer les secteurs touchés, Félicitant le Gouvernement iraquien de l’action qu’il mène pour préparer et organiser des élections anticipées véritablement libre s et régulières, qui soient dirigées et contrôlées par les Iraquiens et soient inclusives, crédibles et participatives, et se réjouissant que le Gouvernement iraquien ait demandé à l’Organisation des Nations Unies de lui apporter des conseils, un appui et une assistance technique supplémentaires en matière électorale dans ce contexte, notamment au moyen des bons offices de la Représentante spéciale du Secrétaire général, Accueillant favorablement la demande formulée par le Gouvernement iraquien par l’entre mise de son ministre des affaires étrangères dans la lettre qui lui a été adressée en date du 11 février 2021 ( S/2021/135 ) et saluant l’action de l’Iraq en vue d’élections libres et régulières, qui soient di rigées par le pays, inclusives, avec la participation pleine, égale et véritable des femmes, et perçues par le peuple iraquien S/RES/2576 (2021) 21-06965 2/5 comme étant crédibles, constituant une mesure décisive pour l’Iraq et les Iraquiens, réaffirmant son appui à la Haute Commission électorale indépendante dont le rôle sera déterminant en vue du succès des élections, et encourageant les partenaires internationaux de l’Iraq, notamment les organisations régionales compétentes, à répondre favorablement à l’appel de l’Iraq en faveur de l’ envoi d’observateurs électoraux dans la perspective des élections, et encourage la participation de la communauté internationale à cet égard, Notant le souhait du Gouvernement iraquien de voir les personnes déplacées retourner dans leur région d’origine o u s’installer ailleurs, soulignant qu’il importe de parvenir à des solutions durables, permettant un retour dans la dignité et la sécurité, de plein gré et en pleine connaissance de cause, Se félicitant de l’adoption par l’Iraq de la loi sur les femmes rescapées yézidies, appréciant les mesures prises pour en appliquer les dispositions de manière accélérée, insistant sur l’importance d’une mise en œuvre effective et rapide et sur l’impératif de faire rép ondre de leurs actes les auteurs de violences sexuelles et fondées sur le genre, commises en période de conflit, de dispenser des services de santé mentale et d’aide psychosociale aux victimes et de prévoir des mesures de réparation et de recours pour tout es les rescapées citées dans la loi et demandant au Gouvernement iraquien d’en étendre les dispositions à toutes les victimes, Constatant que les changements climatiques, les changements écologiques et les catastrophes naturelles ont des effets néfastes q ui peuvent contribuer, entre autres, à la désertification et à la sécheresse et influer sur la situation humanitaire et la stabilité en Iraq, et soulignant qu’il importe que le Gouvernement iraquien et l’ONU élaborent des stratégies globales d’évaluation d es risques, à la demande du Gouvernement iraquien, de prendre des mesures concrètes pour s’adapter aux problèmes que représentent les changements climatiques et les changements écologiques et en atténuer les effets, Se déclarant préoccupé par l’impact de la pandémie de COVID -19 en Iraq, rappelant la résolution 2565 (2021) et soulignant une fois de plus qu’un accès équitable à un dépistage, à des traitements et à des vaccins sans danger, efficaces et d’un coût abordable contre la COVID -19 est essentiel pour enrayer la pandémie , Saluant l’action que mène le Gouvernement iraquien pour mettre en œuvre d’urgence des réformes véritables destinées à répondre aux demandes légitimes du peuple iraquien et notamm ent à lutter contre la corruption, à assurer la fourniture de services essentiels, à diversifier l’économie du pays, à créer des emplois, à améliorer la gouvernance et à renforcer la viabilité et l’efficacité des institutions publiques, et demandant aux in stitutions étatiques de redoubler d’efforts pour amener à répondre de leurs actes les personnes qui ont tué, blessé grièvement, enlevé ou fait disparaître des manifestants et des journalistes, et pour garantir et respecter le droit à la liberté d’expressio n, et se félicitant de l’appel lancé par le Premier Ministre iraquien en faveur d’un dialogue national inclusif visant à renforcer l’unité de l’Iraq, Se félicitant de l’accord sur le budget de 2021 auquel sont parvenus le Gouvernement fédéral iraquien et le Gouvernement de la Région du Kurdistan iraquien, Rappelant le principe fondamental de l’inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires et l’obligation qu’ont les gouvernements hôtes, notamment au titre de la Convention de Vienne sur les relation s diplomatiques de 1961 et de celle de 1963 sur les relations consulaires de prendre toutes mesures appropriées afin d’empêcher que les locaux diplomatiques et consulaires ne soient envahis ou endommagés, la paix de la mission troublée ou sa dignité amoind rie, S/RES/2576 (2021) 3/5 21-06965 Demandant à la communauté internationale de rester fermement engagée aux côtés de l’Iraq et d’appuyer l’action de ce pays sur le plan humanitaire et en matière de stabilisation, de reconstruction et de développement, 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI) jusqu’au 27 mai 2022 ; 2. Décide que, compte tenu de la lettre que lui a adressée le Ministre iraquien des affaires étrangères en date du 11 février 2021 ( S/2021/135 ), la Représentante spéciale du Secrétaire général et la Mission d’assista nce des Nations Unies pour l’Iraq s’attacheront à : a) constituer une équipe des Nations Unies renforcée, solide et visible, dotée de personnel supplémentaire, dans la perspective des prochaines élections en Iraq, pour observer le déroulement du scrutin, tout en disposant de la couverture géographique la plus large possible, et continuer d’apporter une assistance électorale, d’une manière qui respecte la souveraineté de l’Iraq, et rendre compte au Secrétaire général du processus électoral ; b) mobiliser e t encourager les observateurs internationaux ou régionaux invités par le Gouvernement iraquien en qualité d’observateurs tiers, établir une coordination avec eux et leur fournir, le cas échéant, un appui logistique et sur le plan de la sécurité ; c) lancer une campagne de sensibilisation stratégique de l’ONU pour éduquer et informer les électeurs iraquiens et les tenir au courant de la préparation des élections et des activités y relatives menées par l’ONU, préalablement et le jour même ; 3. Prie instamm ent le Secrétaire général de lui présenter un rapport résumé détaillé sur le processus électoral en Iraq et sur l’assistance fournie par la MANUI à cet égard, 30 jours au plus tard après la fin des prochaines élections en Iraq ; 4. Demande instamment que, comme le Gouvernement iraquien l’a demandé et compte tenu de la lettre adressée au Secrétaire général par le Ministre iraquien des affaires étrangères ( S/2021/135 ), la Représentante spéciale du Secrétaire g énéral et la MANUI s’attachent à : a) prioriser la fourniture de conseils, d’un appui et d’une assistance au Gouvernement et au peuple iraquiens, de manière à favoriser un dialogue politique inclusif et la réconciliation aux niveaux national et local, en tenant compte de l’apport de la société civile, avec la participation pleine, égale et véritable des femmes ; b) continuer de conseiller, d’appuyer et d’aider : i) le Gouvernement iraquien et la Haute Commission électorale indépendante dans le cadre de l a préparation et de l’organisation d’élections et de référendums véritablement libres, intègres, dirigés et contrôlés par les Iraquiens, notamment en procédant à des examens techniques réguliers et en établissant des rapports détaillés sur la préparation d es élections et les procédures électorales, dans le contexte des rapports périodiques du Secrétaire général ; ii) le Gouvernement iraquien et la Chambre des députés dans le cadre de la révision de la Constitution, de l’application de ses dispositions et de l’élaboration de procédures de règlement des différends frontaliers internes acceptables pour le Gouvernement iraquien ; iii) le Gouvernement iraquien dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, en priorisant la planifica tion, le financement et S/RES/2576 (2021) 21-06965 4/5 l’exécution des mesures visant à renforcer le contrôle de l’État ainsi que des programmes de réintégration destinés aux anciens membres de groupes armés, selon qu’il convient, en coordination avec d’autres entités multinationales ; iv) le Gouvernement iraquien dans le cadre de la promotion du dialogue et de la coopération au niveau régional, notamment sur les questions relatives à la sécurité des frontières, à l’énergie, au commerce, à l’environnement, à l’eau, aux effets néfastes des changements climatiques, aux infrastructures, à la santé publique et aux réfugiés ; c) promouvoir, appuyer et faciliter, en coordination avec le Gouvernement iraquien : i) la coordination et l’acheminement de l’aide humanitaire et médicale, pour lutter contre la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) et obtenir le retour rapide, en toute sécurité, dans l’ordre, de leur plein gré et dans la dignité, des réfugiés et des déplacés ou leur intégration sur place, selon qu’il conviendra, notamment par l’intermédiaire de l’équipe de pays des Nations Unies ; ii) la coordination et l’exécution de programmes visant à renforcer la capacité de l’Iraq de fournir à la population des services publics et sociaux de base efficaces, notamment en matière de santé et d’éducation, et la poursuite du concours apporté à la coordination active de programmes essentiels d’aide et de reconstruction avec les donateurs régionaux et internationaux, notamment en assurant le suivi effectif des promesses de dons faites au niveau international ; iii) les efforts déployés, notamment par l’Iraq, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, en ce qui concerne la réforme économique, le renforcement des capacités et la création des conditions nécessaires au développement du rable ainsi qu’au relèvement et à la reconstruction, en particulier dans les zones touchées par le terrorisme, au moyen d’une coordination avec les organisations nationales et régionales et, le cas échéant, la société civile, les donateurs et d’autres inst itutions internationales ; iv) la contribution des institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies aux objectifs énoncés dans la présente résolution, sous la direction centrale du Secrétaire général agissant par l’entremise de la Représen tante spéciale pour l’Iraq, avec l’appui de l’adjointe qu’ils auront désignée ; d) promouvoir l’application du principe de responsabilité, la protection des droits humains et la réforme judiciaire et juridique, dans le plein respect de la souveraineté de l’Iraq, afin de renforcer l’état de droit et d’améliorer la gouvernance dans le pays, tout en appuyant les activités de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes, qui a été créée par la résolution 2379 (2017) ; e) prendre en compte, dans tous les aspects de leur mandat, les questions de genre, qui sont des questions transversales, et conseiller et aider le Go uvernement iraquien à garantir la participation et la représentation pleine, égale et véritable des femmes à tous les niveaux de prise de décisions, notamment dans le cadre des élections, et la promotion de l’émancipation économique des femmes, en appuyant l’application du Plan d’action national pour les femmes et la paix et la sécurité , conformément à la résolution 1325 (2000) et aux résolutions connexes ; f) noter l’importance de traiter les enfants touchés par le conflit armé principalement comme des victimes, et prie instamment le Gouvernement iraquien et l’équipe de pays des Nations Unies de renforcer la protection de l’enfance, notamment la réintégration d es enfants conformément aux lois nationales et aux obligations S/RES/2576 (2021) 5/5 21-06965 imposées par le droit international, et de donner suite aux conclusions formulées par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés ; g) engager le Gouverne ment iraquien et le Gouvernement de la Région du Kurdistan à appliquer pleinement leur accord sur le budget de 2021 et à négocier des accords sur d’autres questions en suspens ; 5. Considère qu’il est indispensable d’assurer la sécurité du personnel des Nations Unies pour que la MANUI puisse mener ses activités en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer d’appuyer la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq sur les plans logistique et de la sécurité ; 6. Entend réexaminer le mandat et les rapports de la MANUI d’ici au 27 mai 2022, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande ; 7. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les trois mois des progrès accomplis par la MANUI dans l’acco mplissement de toutes les tâches dont elle est chargée ; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2577 (2021)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/515) et les détails du vote (S/2021/518)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2577(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2577 (2021 )* Conseil de sécurité Distr. générale 28 mai 2021 21-07038 * (F) *2107038* Résolution 2577 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité le 28 mai 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse concernant la situation au Soudan du Sud, Affirmant son soutien à l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (« l’Accord revitalisé ») de 2018, soulignant que la viabilité du processus de paix ne pourra être assurée sans l’adhésion totale de toutes les parties, et se félicitant à cet égard des avancées encourageantes réalisées dans le cadre d’ap plication de l’Accord revitalisé, notamment la reconstitution de l’Assemblée législative nationale provisoire, afin de créer les conditions nécessaires pour faire progresser le processus de paix, Se félicitant de l’impulsion que donne l’Autorité intergou vernementale pour le développement à l’avancement du processus de paix au Soudan du Sud, saluant la médiation en cours de la Communauté de Sant’Egidio pour encourager le dialogue politique entre les signataires et les non signataires de l’Accord revitalisé , et demandant aux parties sud -soudanaises de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour régler par des moyens pacifiques les divergences persistantes qui alimentent les violences constantes, Prenant note de la diminution des violences entre les parties signataires de l’Accord revitalisé et du respect du cessez -le-feu permanent dans la majeure partie du pays, Se disant à nouveau alarmé et profondément préoccupé par la situation politique, économique, humanitaire et de la sécurité au Soudan du S ud, prenant note de l’impact de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), et soulignant qu’il ne peut y avoir de solution militaire à la situation au Soudan du Sud, Se déclarant vivement préoccupé par la poursuite des combats au Soudan du Sud et condamnant les violations répétées de l’Accord revitalisé et de l’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l’accès humanitaire, Constatant avec inquiétude les retards pris dans la mise en œuvre de l’Accord revitalisé et souligna nt qu’il importe d’achever rapidement l’élaboration des arrangements de sécurité, d’établir toutes les institutions du Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé et de faire avancer les réformes durant la période de transition, * Nouveau tirage pour rai sons techniques (4 juin 2021). S/RES/2577 (2021) 21-07038 2/5 Condamnant ferme ment les violations des droits humains, les atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire qui ont été et continuent d’être commises, condamnant également le fait que des membres de la société civile, des humanitaires et des jo urnalistes sont harcelés et pris pour cible, soulignant que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits doivent répondre de leurs actes et qu’il incombe au premie r chef au Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, Se déclarant vivement préoccupé par les informations faisant état de détournements de fonds qui compromettent la stabilité et la sécurité du Soudan du Sud, et soulignant que ces actes peuvent avoir un effet dévastateur sur la société et les personnes, affaiblir les ins titutions démocratiques, nuire à l’état de droit, perpétuer des conflits violents, faciliter les activités illégales, détourner l’aide humanitaire ou en compliquer l’acheminement et fragiliser les marchés économiques, Se déclarant profondément préoccupé par la menace que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, Encourageant fortement les autorités sud -soudanaises à coopérer davantage avec le Groupe d’experts et à prévenir toute entrave à l’exécution de son mandat, Prenant acte du rapport final du Groupe d’experts sur le Soudan du Sud (S/2021/365 ) de 2021, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur les critères d’évaluation de l’embargo sur les armes imposé au Soudan du Sud ( S/2021/321 ), Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité inte rnationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes et inspections 1. Décide de reconduire jusqu’au 31 mai 2022 les mesures imposées par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) et réaffirme les dispositions du paragraphe 5 de la résolution 2428 (2018) ; 2. Se déclare prêt à réexaminer les mesures d’embargo sur les armes, notamment à apprécier s’il convient de les modifier, de les suspendre ou de les lever progressivement, à la lumière des progrès accomplis par rapport aux principaux critères suivants : a) la bonne exécution par le Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé des phases 1 à 3 de l’examen stratégique de défense et de sécurité figurant dans l’Accord revitalisé ; b) la constitution, par le Gouvern ement provisoire d’union nationale revitalisé, d’une structure de commandement unifiée concernant les Forces unifiées nécessaires, la formation, la promotion et le redéploiement de ces Forces et l’allocation par le Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé de ressources adéquates en vue de la planification et du déroulement du redéploiement de ces Forces ; c) des progrès par le Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé concernant la création et la mise en place du processus de désarm ement, de démobilisation et de réintégration, et en particulier l’élaboration et l’exécution d’un S/RES/2577 (2021) 3/5 21-07038 plan en vue de la collecte et de l’élimination des armes lourdes de longue et de moyenne portée et l’élaboration d’un plan assorti de délais en vue de la démi litarisation complète et vérifiable de toutes les zones civiles ; d) des progrès par les forces de défense et de sécurité sud -soudanaises pour ce qui est de gérer correctement les stocks d’armes et de munitions existants et notamment d’établir les documen ts de planification, les protocoles et la formation nécessaires, afin d’enregistrer, de stocker, de distribuer et de gérer comme il se doit ces armes et munitions ; e) l’application du Plan d’action commun des forces armées sur la lutte contre la violence sexuelle liée aux conflits, en mettant l’accent sur la formation, la sensibilisation, la responsabilité et la supervision des forces de défense et de sécurité ; 3. Prie instamment le Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé de faire avancer l a mise en place des réformes de la gestion des finances publiques prévues dans l’Accord revitalisé, notamment en mettant à la disposition du public l’ensemble des recettes, dépenses, déficits et dettes du Gouvernement provisoire, et demande instamment au G ouvernement provisoire d’union nationale revitalisé d’établir le Tribunal mixte pour le Soudan du Sud ainsi que la Commission vérité, réconciliation et apaisement et l’Autorité d’indemnisation et de réparation ; 4. Prie instamment le Secrétaire général à cet égard, en étroite consultation avec la MINUSS et le Groupe d’experts, de procéder, au plus tard le 15 avril 2022, à une évaluation des progrès accomplis concernant les principaux critères de référence établis au paragraphe 2 ; 5. Prie instamment les autorités sud -soudanaises de rendre compte au Comité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud (« le Comité »), au plus tard le 15 avril 2022, des progrès accomplis concernant les principaux critères énoncés au paragraphe 2, et invite les autorités sud -soudanaises à rendre compte des progrès accomplis concernant la mise en place des réformes énoncées au paragraphe 3 ; 6. Souligne qu’il importe que les notifications ou demandes de d érogation présentées en application du paragraphe 5 de la résolution 2428 (2018) soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destiné e t l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et le nombre d’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisagée de livraison, le mode de transport et l’itinéraire de transport ; 7. Souligne que les livraisons d’arme s effectuées en violation de la présente résolution risquent d’alimenter le conflit et d’accroître davantage l’instabilité, et engage vivement tous les États Membres à prendre des mesures d’urgence pour les détecter et les empêcher sur leur territoire ; 8. Demande à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, agissant conformément à leur jurisprudence et leur législation internes et au droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l’avi ation civile internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, tous les chargements à destination du Soudan du Sud, si l’État concerné dispose d’informations donnant des motifs raisonnables de penser q ue tel chargement contient des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , afin de garantir une stricte application de ces dis positions ; 9. Décide que tous les États Membres ont l’autorisation et l’obligation, lorsqu’ils découvrent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , de les saisir et de les S/RES/2577 (2021) 21-07038 4/5 éliminer (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États Membres sont tenus de coopérer à cet effort ; 10. Enjoint à tout État Membre effectuant une inspection en application du paragraphe 7 de la présente résolution de présenter au Comité, par écrit et sans délai, un rapport initial exposant en particulier l es motifs de l’inspection et les résultats de celle -ci et faisant savoir s’il y a eu coopération ou non et si des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont interdits ont été découverts, enjoint également audit État Membre de présenter par écrit au Comité, dans les trente jours, un autre rapport donnant des précisions sur l’inspection, la saisie et l’élimination, ainsi que sur le transfert, notamment une description des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces in formations ne figurent pas dans le rapport initial ; Sanctions ciblées 11. Décide de reconduire jusqu’au 31 mai 2022 les mesures concernant les voyages et les mesures financières imposées par les paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) , et réaffirme les dispositions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de ladite résolution et des paragraphes 13, 14, 15 et 16 de la résolution 2428 (2018) ; 12. Décide de garder constamment à l’étude les mesures reconduites au paragraphe 1 1 ci-dessus compte tenu des progrès qui auront été accomplis dans l’application de toutes les dispositions de l’Accord revitalisé et en fonction de l’évolutio n de la situation concernant les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, et se déclare prêt à envisager de les adapter, notamment en les modifiant, en les suspendant, en les levant ou en les renforçant, de manière à répondre à la situa tion ; 13. Souligne qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées afin d’appuyer la recherche d’une paix durable et inclusive au Soudan du Sud et note que le Comité peut examiner des demandes de radiation de personnes ou d’entités inscrites sur la Liste ; 14. Réaffirme que les mesures édictées au paragraphe 9 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent à toutes les personnes, et celles édictées au paragraphe 12 à toutes les personnes et entités, que le Comité aura désignées comme étant, directement ou indirectement, responsables ou complices d’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud et réaffirme également que les mesures édictées au x paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent aux personnes désignées par le Comité qui sont à la tête ou membres de toute entité, y compris une administration sud -soudanaise, un part i d’opposition, une milice ou tout autre groupe, s’étant livrée ou dont les membres se sont livrés à toute activité visée au présent paragraphe ; 15. Se déclare préoccupé par les informations faisant état de malversations et de détournements de fonds pub lics, qui compromettent la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan du Sud, s’inquiète vivement des informations faisant état de malversations financières et d’un manque de transparence, de contrôles et de gouvernance financière de la part du Gouverneme nt provisoire d’union nationale, ce qui fait peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays, et contrevient au Chapitre IV de l’Accord revitalisé, et, dans ce contexte, souligne que les personnes menant des activités ou des politiqu es qui ont pour but ou pour effet d’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud pourraient se voir frappées d’une interdiction de voyager et de sanctions financières ; S/RES/2577 (2021) 5/5 21-07038 Comité des sanctions et Groupe d’experts 16. Soulign e qu’il importe de ten ir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, ainsi que la MINUSS, selon que de besoin, et en particulier avec les États voisins et les États de la région, afin d’assurer la pleine application des mesures visées dans la présente résolution et, à cet égard, encourage le Comité à envisager que son président ou ses membres se rendent dans certains pays, selon qu’il conviendra ; 17. Décide de proroger jusqu’au 1er juillet 20 22 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts, énoncé au paragraphe 19 de la résolution 2428 (2018) , et décide que ce dernier devra lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport d’acti vité le 1er décembre 2021 au plus tard et un rapport final le 1er mai 2022 au plus tard, ainsi qu’un point de la situation tous les mois, sauf ceux où ces rapports doivent lui être remis ; 18. Demande au Secrétariat de doter le Groupe d’experts des compét ences requises concernant les questions de genre, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2242 (2015) , et l’encourage à intégrer la question transversale du genre dans ses enquêtes et rapports ; 19. Demande à toutes les parties et à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts, notamment en fournissant tout e information sur les transferts illicites de biens sud -soudanais à des réseaux financiers, patrimoniaux ou commerciaux, et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès , en particulier aux personnes, documents et sites pour permettre à celui -ci de s’acquitter de son mandat ; 20. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés et la Représentante spéciale du Secréta ire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) , et invite la Haute -Commissaire aux droits de l’homme à communiquer toute information utile au Comité, selon que de besoin ; 21. Encourag e l’échange rapide d’informations entre la MINUSS et le Groupe d’experts, et prie la MINUSS de prêter assistance au Comité et au Groupe d’experts, dans les limites de son mandat et de ses capacités ; 22. Invite la Commission mixte de suivi et d’évaluatio n reconstituée à lui communiquer, selon que de besoin, des informations pertinentes sur son évaluation de l’application par les parties de l’Accord revitalisé, et sur le respect de l’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l’acc ès humanitaire et la facilitation de l’accès humanitaire sans entrave et en toute sécurité ; 23. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2578 (2021)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2578(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2578 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juin 2021 21-07236 (F) *2107236* Résolution 2578 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8783e séance, le 3 juin 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) imposant l’embargo sur les armes à la Libye et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant également ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) , 2473 (2019) et 2526 (2020) concernant le strict respect de l’ embargo sur les armes en haute mer au large des côtes libyennes, Réaffirmant sa résolution 2570 (2021) et notamment le paragraphe 21 de cette résolution, Réaffirmant sa résolution 2510 (2020) et rappelant la Conférence de Berlin sur la Libye tenue le 19 janvier 2020, Sachant le rôle important que jou ent les pays voisins et les organisations régionales, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dan s toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de prolonger les autorisations visées dans la résolution 2526 (2020) pour une nouvelle période de 12 mois à compter de la date de la présente résolution ; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire r apport, dans les onze mois suivant l’adoption de la présente résolution, sur l’application de celle -ci ; 3. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2579 (2021)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2579(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2579 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juin 2021 21-07238 (F) *2107238* Résolution 2579 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8784e séance, le 3 juin 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’unité, à l ’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Soudan, Se félicitant des mesures prises à ce jour pour mettre en œuvre le Document constitutionnel, notamment de l ’introduction d ’importantes réformes économiques et juridiques, demandant au Gouvernement soudanais d ’accé lérer l ’application des dispositions clefs du Document constitutionnel, telles que la mise en place des commissions indépendantes et la formation rapide du Conseil législatif de transition, demandant à toutes les parties prenantes de rester attachées à la transition afin que les aspirations du peuple soudanais à un avenir pacifique, stable, démocratique et prospère se réalisent, et réaffirmant sa volonté d ’aider le Soudan à cet égard, Se félicitant des mesures prises par le Gouvernement soudanais pour adop ter les réformes macroéconomiques nécessaires, encourageant les efforts déployés par la communauté internationale pour soutenir le développement politique et économique du Soudan, en particulier la poursuite des efforts visant à alléger la dette du Soudan de manière coordonnée et équitable, et se félicitant , à cet égard, de la conférence internationale d ’appui à la transition au Soudan qui s ’est tenue à Paris le 17 mai 2021, Saluant la signature de l ’Accord de paix de Djouba le 3 octobre 2020, notant avec satisfaction le rôle joué par le Gouvernement du Soudan du Sud dans la facilitation des négociations, se félicitant des mesures prises à ce jour pour mettre en œuvre ledit Accord de paix, en particulier la formation du nouveau Gouvernement de transition dirigé par des civils et l ’élargissement du Conseil souverain , exhortant les signataires de l ’Accord de paix de Djouba, avec le soutien de la Mission intégrée des Nations Unies pour l ’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), à assurer une mise en œuvre rapide, complète et inclusive dudit Accord de paix, en pa rticulier des dispositions relatives aux mesures de sécurité et au traitement des causes profondes du conflit au Darfour et dans les Deux Zones, et exhortant les mouvements armés darfouriens qui ont des forces dans les pays voisins, comme établi par le Gro upe d’experts sur la Libye et le Groupe d ’experts sur le Soudan, à poursuivre leur retrait, Se félicitant de la signature, le 28 mars 2021, de la Déclaration de principes par le Gouvernement du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan -S/RES/2579 (2021) 21-07238 2/9 Nord -faction Abdelaziz Hélou, se félicitant également de l’intention exprimée par les signataires de poursuivre et d ’accroître la coopération en matière de développement et d’aide humanitaire, exhortant les signataires à collaborer de manière constructive afin d’achever rapidement l ’élaboration d ’un accord de paix global et inclusif, et exhortant également les parties qui ne participent pas encore aux négociations de paix à le faire immédiatement, de manière constructive et sans conditions préalables, Réaffirm ant que c ’est au Gouvernement soudanais qu ’il incombe au premier chef de protéger les civils sur l ’ensemble de son territoire et exhortant le Gouvernement soudanais à mettre en œuvre rapidement son plan national de protection des civils ( S/2020/429 ), les dispositions de l ’Accord de paix de Djouba qui amélioreront la protection des civils, notamment la formation et le déploiement de la Force conjointe de maintien de la sécurité et des comités de protection des civils au niveau des États, ainsi que le programme de collecte des armes, dans le strict respect du droit international et des normes internationales, Constatant l’amélioration des conditions de sécurité dans certaines régions du Darfour, tout en se déclarant préoccupé par le fait que la situation en matière de sécurité s ’est détériorée dans d ’autres régions du pays en raison de l ’augmentation des violences intercomm unautaires, et soulignant la nécessité d ’intensifier les efforts de consolidation de la paix au Darfour, d ’éviter une reprise du conflit et d ’atténuer les risques pour la population que font peser notamment les menaces contre les civils au Darfour, les vio lences intercommunautaires, le détournement d ’armes légères et de petit calibre, les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, les violations du droit humanitaire international et la poursuite des déplacements, Conscient des effets néfa stes que les changements climatiques, les changements écologiques et les catastrophes naturelles, entre autres, ont sur la stabilité du Soudan, en particulier le Darfour, et soulignant que, face à ces facteurs, il importe que le Gouvernement soudanais et l ’Organisation des Nations Unies adoptent des stratégies d’évaluation et de gestion des risques adéquates pour appuyer la stabilisation et renforcer la résilience, Saluant les décisions prises par le Gouvernement soudanais pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et créer des conditions plus favorables pour les acteurs humanitaires, et encourageant la pleine application de ces décisions et la suppression totale des procédures bureaucratiques inutiles afin d ’assurer un accès humanitaire rapide, sû r et sans entrave sur l ’ensemble du territoire soudanais, dans le respect des dispositions du droit international sur la question et conformément aux principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humanitaire, notamment l ’humani té, l’impartialité, la neutralité et l ’indépendance, Soulignant que le Gouvernement soudanais doit amener les auteurs de violations du droit international humanitaire et de violations et d ’atteintes aux droits humains, notamment de violence sexuelle liée au conflit et d ’autres formes de violence fondée sur le genre, ainsi que de violations graves contre des enfants, à répondre de leurs actes, se félicitant des dispositions du Document constitutionnel et de l ’Accord de paix de Djouba relatives aux mesures d e justice transitionnelle et aux mesures visant à assurer le respect du principe de responsabilité à cet égard, se félicitant également de l’adoption, le 24 avril 2021, de projets de loi concernant la création de la commission de paix et de la commission d e justice transitionnelle, et demandant au Gouvernement soudanais de créer rapidement ces commissions et de mettre en œuvre leurs mandats respectifs, de manière transparente et consultative, Soulignant également qu’il importe que le Gouvernement soudanais, qui en a la responsabilité première, s ’attaque aux facteurs persistants d ’instabilité et d ’inégalité au Soudan, et collabore avec les autres parties prenantes, telles que la société civile, S/RES/2579 (2021) 3/9 21-07238 les femmes, les jeunes, les personnes dépl acées, les réfugiés et les membres des communautés marginalisées, en vue d ’apporter des solutions durables aux problèmes immédiats et à long terme du pays, notamment en assurant une croissance économique partagée et un développement durable inclusif, en fa vorisant la cohésion sociale et en renforçant la résilience face aux catastrophes, conformément aux priorités du Document constitutionnel et de l ’Accord de paix de Djouba, Constatant l’importance du rôle qu ’ont joué les femmes dans la transition politique pacifique au Soudan, se félicitant des mesures prises pour accroître le rôle des femmes dans la vie publique, les institutions gouvernementales et les processus décisionnels, se félicitant également de la dé cision du Conseil des ministres du Gouvernement soudanais de ratifier la Convention sur l ’élimination de toutes les formes de discrimination à l ’égard des femmes, encourageant l’achèvement de toutes les grandes étapes menant à l ’application de la nouvelle loi érigeant en infraction pénale les mutilations génitales féminines, encourageant le Gouvernement soudanais à mettre en œuvre rapidement et pleinement le plan d ’action national sur les femmes et la paix et la sécurité, demandant au Gouvernement soudanais de prendre de nouvelles mesures pour promouvoir et protéger les droits des femmes et assurer leur participation pleine, égale et effective à tous les aspects de la vie politique, économique et sociale, notamment en abrogeant toutes les lois discriminatoir es à l’égard des femmes et des filles et en respectant le quota de 40 % de femmes qui a été fixé au Conseil législatif de transition, conscient de l’incidence disproportionnée des conflits sur les femmes et les filles, et demandant au Gouvernement soudanai s de garantir la participation pleine, égale et effective des femmes à la mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba et à la négociation et la mise en œuvre des futurs accords de paix et aux processus de prévention des conflits, de prise de décisions et d e réforme liés à la gouvernance, à la paix et à la sécurité, Soulignant qu’il importe d ’intégrer la protection de l ’enfance dans la mise en œuvre de l ’Accord de paix de Djouba et des futurs accords de paix, demandant aux signataires de l ’Accord de paix de Djouba et aux mouvements armés non signataires de mettre un terme immédiatement à toutes les violations graves commises contre des enfants et d ’intégrer les dispositions relatives à la protection de l ’enfance, notamment celles concernant la libération et la réintégration d ’enfants qui étaient précédemment associés à des forces ou à des groupes armés, ainsi que les dispositions relatives aux droits et au bien -être des enfants, à tous les pourparlers de paix, aux accords de cessez - le-feu ou de paix et aux me sures de surveillance du cessez -le-feu, et de tenir compte, dans ces processus, des vues des enfants, chaque fois que c ’est possible, et rappelant les Conclusions tirées par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés (S/AC.51/2020/7 ), Soulignant l’importance des principes d ’appropriation nationale et d ’inclusion ainsi que le rôle que la société civile peut jouer pour faire progresser les processus et les objectifs nationaux de consolidation de la paix afin de garantir que les besoins de toutes les parties prenantes sont pris en compte, et encourageant à cet égard le Gouvernement soudanais, avec l ’aide de la MINUATS, à promouvoir une collaboration efficace avec la société civile, Se déclarant gravement préoccupé par les conséquences de la pandémie de COVID -19 pour le Soudan et sachant que cela met à mal l e système de santé, la situation socioéconomique et humanitaire et les populations du pays, lesquelles sont déjà épuisées par des conflits prolongés, et insistant sur l ’importance de l ’appui international, sur les plans financier et technique et sous la fo rme de dons en nature, pour lutter contre la COVID -19 au Soudan, Soulignant l’importance du partenariat entre l ’Organisation des Nations Unies et l’Union africaine au Soudan, S/RES/2579 (2021) 21-07238 4/9 Rappelant la résolution 2559 (2020) , par laquelle il a décidé de mettre fin au mandat de l ’Opération hybride Union africaine -Nations Unies au Darfour (MINUAD), prenant acte des progrès accomplis à ce jour en ce qui concerne la réduction des effectifs de la MINUAD, se félicitan t de la volonté du Gouvernement soudanais de coopérer pleinement avec l ’ONU et l ’Union africaine pendant le retrait des effectifs et la liquidation de la MINUAD, encourageant le Gouvernement soudanais, à tous les niveaux, à garantir la liberté totale de ci rculation de la MINUAD, de son personnel et de ses fournisseurs, de leurs véhicules et de leurs aéronefs, et priant instamment le Gouvernement soudanais de veiller à ce que les bases d’opérations de la MINUAD qui ont déjà été restituées soient utilisées à des fins exclusivement civiles, Prenant acte du rapport du Secrétaire général de l ’ONU sur la situation au Soudan et les activités de la Mission intégrée des Nations Unies pour l ’assistance à la transition au Soudan ( S/2021/470 ), Prenant note de la lettre datée du 27 février 2020 adressée au Secrétaire général de l’ONU par le Gouvernement soudanais sur l ’appui futur de l ’Organisation au Soudan ( S/2020/221 ), 1. Décide de proroger le mandat de la Mission intégrée des Nations Unies pour l ’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) jusqu ’au 3 juin 2022 ; 2. Demande au Gouvernement soudanais de sign er rapidement avec l ’ONU l’accord sur le statut de la mission afin de permettre le fonctionnement complet, efficace et sans entrave de la MINUATS ; 3. Décide que la MINUATS, dans le cadre d ’une structure intégrée et unifiée de l’Organisation des Nations U nies, poursuivra, dans le strict respect du principe d’appropriation nationale, les objectifs stratégiques suivants : i) Soutenir la transition politique, les avancées vers une gouvernance démocratique ainsi qu’en matière de protection et de promotion des droits humains, et la paix durable a) Appuyer, au moyen de ses bons offices, la transition soudanaise, notamment les efforts du pays visant à atteindre les objectifs du Document constitutionnel et à respecter les délais fixés pour la transition ; b) Fournir une assistance technique dans le cadre de la rédaction de la Constitution, de la création du Conseil législatif de transition et du lancement de ses activités, du recensement de la population et de la préparation des élections, en appui aux efforts nationaux ; c) Appuyer l ’application des dispositions du Document constitutionnel ayant trait aux droits humains, à l ’égalité, à l ’application du principe de responsabilité et à l ’état de droit, en particulier celles qui garantissent l es droits des femmes, et les futurs accords de paix, notamment en étroite collaboration avec le bureau de pays du Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme au Soudan ; ii) Appuyer les processus de paix et la mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba et des futurs accords de paix a) User de ses bons offices et appuyer les négociations de paix actuelles et futures entre le Gouvernement soudanais et les groupes armés soudanais, notamment en favorisant la participation effective de la s ociété civile, des femmes, des jeunes, des réfugiés, des personnes déplacées et des membres des groupes marginalisés ; S/RES/2579 (2021) 5/9 21-07238 b) Fournir un appui modulable à l ’exécution de l ’Accord de paix de Djouba, tel que précisé par les parties à l ’Accord, et de tout accor d de paix futur, notamment un appui aux accords de cessez -le-feu et aux mécanismes de contrôle définis sous le titre 2, chapitre 8 de l ’Accord de paix de Djouba, à la mise en œuvre des dispositions de l ’Accord de paix de Djouba relatives au partage du pouv oir, à la propriété foncière et à l ’utilisation des terres, à l ’application du principe de responsabilité et à la justice transitionnelle, en particulier les dispositions du chapitre 3, notamment en ce qui concerne les actes de violence sexuelle et fondée sur le genre, en matière de désarmement, de démobilisation et de réintégration, et pour ce qui est d ’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l ’entreposage et la sécurité des stocks d ’armes et de munitions, compte tenu de la diversité des besoins, des expériences et de la sécurité des ex - combattants, femmes et hommes, y compris les enfants ; iii) Appuyer la consolidation de la paix, la protection des civils et l’état de droit, en particulier au Darfour et dans les Deux Zones a) Appuyer les activités de consolidation de la paix dirigées par les Soudanais, notamment les mesures de prévention et d ’atténuation des conflits et de réconciliation, la lutte contre la violence au sein de la collectivité avec un accent particulier sur la violence inte rcommunautaire, la lutte antimines, la collecte des armes légères et de petit calibre dans le respect des normes internationales, les solutions durables concernant les déplacés et les réfugiés, et leur retour, en toute sécurité, librement consenti et dans la dignité, ainsi que leur réintégration et leur réinstallation au sein des populations hôtes s ’il y a lieu, y compris au moyen des mécanismes de consolidation de la paix intégrés, conformément au paragraphe 10 de la présente résolution, et d ’une mobilisat ion politique au niveau local et au niveau de l ’État ; b) Aider, conseiller et soutenir le Gouvernement soudanais et développer sa capacité d ’étendre la présence de l ’État et d ’élargir la gouvernance civile, en particulier par le renforcement d ’institutions de l ’état de droit et de sécurité responsables et l ’instauration d ’un climat de confiance entre les autorités de l ’État et les populations, notamment au moyen d ’initiatives de police de proximité ou d ’autres méthodes de protection des civils s ans avoir recours aux armes, et par la fourniture d ’un appui sous forme de conseils et de renforcement des capacités aux forces de sécurité, en particulier la Force de police soudanaise et la Force conjointe de maintien de la sécurité mentionnée dans l ’Accord de paix de Djouba, notamment par des conseillers des Nations Unies et en étroite collaboration avec l ’équipe de pays des Nations Unies, notamment dans le cadre de la programmation conjointe ; c) Aider et conseiller le Gouvernement soudanais et faire en sorte qu ’il puisse instaurer un environnement sûr et stable propice à la mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba et de tout accord de paix futur, en fournissant un appui efficace aux autorités locales et nationales chargées de la protection des civils, en particulier les personnes déplacées, dans les zones touchées par les conflits, en aidant le Gouvernement soudanais à appliquer le Plan national de protection des civils ( S/2020/429 ) et à élaborer des indicateurs mesurables, en mettant l ’accent sur la transparence et les procédures inclusives, en déployant des équipes mobiles de surveillance, et en améliorant la médiation locale en cas de crise, les mécanismes d ’alerte rapide, notamment les réseaux de p rotection des femmes, et les stratégies de communication et de mobilisation auprès des populations touchées ; S/RES/2579 (2021) 21-07238 6/9 d) Appuyer le renforcement du respect, de la promotion et de la protection des droits humain, en particulier dans les zones touchées par les conflits, notamment en aidant à assurer la protection des femmes et des enfants contre toutes les formes de violence sexuelle et fondée sur le genre, et autres violations et atteintes, par la surveillance et le signalement des violations du droit internationa l humanitaire et du droit international des réfugiés et des violations des droits humains et atteintes à ces droits, par l ’exécution urgente du Cadre de coopération entre l ’Organisation des Nations Unies et le Gouvernement soudanais sur la violence sexuell e liée aux conflits, le soutien à l’élaboration et à l ’application de plans d ’action et d ’un plan national de prévention des violations et des atteintes commises contre les enfants, au moyen de conseillers pour la protection des femmes et des enfants et la fourniture de services médicaux, psychosociaux, juridiques et socioéconomiques à toutes les personnes rescapées d ’actes de violence sexuelle ; iv) Appuyer la mobilisation de l’assistance économique et de l’aide au développement et la coordination de l’aide humanitaire et de l’aide à la consolidation de la paix a) Appuyer la coordination avec les institutions financières internationales et les donateurs afin d ’optimiser collectivement les ressources des Nations Unies, des institutions financières internationales et des donateurs pour soutenir les priorités nationales du Gouvernement soudanais, y compris la mobilisation de l ’assistance économique et de l ’aide au développement au niveau international ; b) Soutenir, dans le respect des d ispositions applicables du droit international et conformément aux principes humanitaires, et en étroite coopération avec les acteurs humanitaires, l ’acheminement rapide, sûr et sans entrave de l ’aide humanitaire ; c) Soutenir la coordination de l ’aide h umanitaire, y compris les efforts de facilitation du Gouvernement soudanais, notamment par la mobilisation du financement humanitaire ; d) Garantir la mobilisation des institutions, fonds et programmes des Nations Unies, veiller à une coopération intégré e efficace entre eux et promouvoir celle avec les partenaires concernés, notamment les institutions financières internationales et les donateurs, en accomplissant, le cas échéant, les objectifs stratégiques de la MINUATS ; 4. Décide également que, conform ément à ses objectifs stratégiques et aux priorités nationales du Gouvernement soudanais, la MINUATS devrait privilégier, pendant la période couverte par le mandat, l ’appui aux domaines suivants : i. La surveillance du cessez -le-feu au Darfour, conforméme nt au rôle confié à l’ONU dans l ’Accord de paix de Djouba ; ii. La mise en œuvre du Plan national de protection des civils du Gouvernement soudanais ( S/2020/429 ), y compris les mesures locales de prévention et d’atténuation des conflits et de réconciliation, le désarmement et la lutte contre la violence de proximité, en particulier la violence intercommunautaire ; iii. Les négociations de paix en cours et futures entre le Gouvernement soudanais et les group es armés soudanais, notamment au moyen d ’une assistance technique, administrative et logistique, en coordination avec d ’autres partenaires ; S/RES/2579 (2021) 7/9 21-07238 iv. La mise en œuvre inclusive des dispositions de l ’Accord de paix de Djouba relatives au partage du pouvoir, not amment grâce à une plus grande participation de la société civile, des femmes, des jeunes, des personnes déplacées, des réfugiés et des membres des communautés marginalisées ; v. Le processus de rédaction de la Constitution, notamment grâce à la facilitat ion du dialogue avec la société civile et à la fourniture d ’un appui technique et logistique pour la mise en place de la commission constitutionnelle et la tenue de la conférence constitutionnelle ; vi. Les Forces de police soudanaises et le secteur de la justice, par la fourniture d ’un appui sous forme de conseils et de renforcement des capacités, dans le but d ’améliorer la protection dirigée par des civils, la sécurité et l ’état de droit ; 5. Demande au Secrétaire général d ’accroître rapidement le déploiement de personnel de la MINUATS afin que la Mission puisse fournir une assistance efficace, dans le cadre de son mandat, au Gouvernement soudanais ; 6. Réaffirme que la coopération entre la MINUATS et ses partenaires de l’équipe de pays des Nations Unies intégrée devra être étayée par un cadre stratégique intégré ou son équivalent, et demande à la MINUATS et ses partenaires de l ’équipe de pays des Nations Unies in tégrée d ’établir un tel cadre ou son équivalent dans les 60 jours suivant l ’adoption de la présente résolution ; 7. Prend note des critères et indicateurs décrits dans l ’Annexe 1 du rapport du Secrétaire général sur la situation au Soudan et les activités de la Mission intégrée des Nations Unies pour l ’assistance à la transition au Soudan ( S/2021/470 ), destinés à mesurer les progrès accomplis par la Mission par rapport à ses objectifs stratégiques, se félici te de l’intention de la MINUATS de collaborer avec l ’équipe de pays des Nations Unies et le Gouvernement soudanais à l ’établissement d ’une base de référence et d ’objectifs pour les critères, ainsi que d ’un mécanisme solide de suivi et de collecte de donnée s pour mesurer les progrès accomplis par rapport aux critères énoncés, encourage la MINUATS, à cet égard, à collaborer efficacement avec la société civile, et demande à la MINUATS, en consultation avec l ’équipe de pays des Nations Unies et le Gouvernement soudanais, de fixer des indicateurs qualitatifs pour compléter les indicateurs quantitatifs existants ; 8. Se félicite du dialogue positif établi entre la MINUATS et les autorités soudanaises, y compris le Ministère de l ’intérieur et le Ministère de la ju stice, en collaboration avec le Comité exécutif de coordination avec la MINUATS, concernant le renforcement des capacités dans le but d ’améliorer la protection des civils et, à cet égard, demande au Secrétaire général de faciliter le déploiement de policie rs hors unités constituées supplémentaires auprès de la Mission ; 9. Prie le Secrétaire général, en partenariat avec tous les acteurs concernés, notamment les institutions financières internationales, d ’aider le Gouvernement soudanais à procéder à une éva luation exhaustive afin de définir les besoins à long terme du pays en matière de prévention des conflits, de relèvement et de consolidation de la paix, et à élaborer des stratégies pertinentes pour répondre à ces besoins ; 10. Demande à la MINUATS et à ses partenaires de l ’équipe de pays des Nations Unies intégrée d ’achever l ’élaboration du programme de rétablissement de la paix, de consolidation de la paix et de stabilisation au Soudan et de veiller à ce que sa mise en œuvre soit éche lonnée et hiérarchisée, conformément au paragraphe 3 de la présente résolution, et tienne compte des ressources et du personnel disponibles à chaque étape de la mise en œuvre ; S/RES/2579 (2021) 21-07238 8/9 11. Encourage le Gouvernement soudanais, sans préjudice du mandat de la MINUAT S, à collaborer avec la Commission de consolidation de la paix afin de contribuer à renforcer le soutien international au processus de consolidation de la paix au Soudan et d ’éclairer davantage l ’examen de la situation par le Conseil ; 12. Demande que la MINUATS tienne compte de la question du genre dans l’ensemble de ses activités et aide le Gouvernement soudanais à garantir la participation pleine, égale et effective des femmes à tous les niveaux des processus politiques et des processus de paix et dans tous les aspects économiques et sociaux de la vie, et réaffirme l’importance des compétences en matière de genre, notamment le déploiement de conseillers pour les questions de genre et pour la protection des femmes, l ’analyse des disparités entre les sexes , dont la collecte et l ’utilisation de données ventilées par sexe et par âge, et le renforcement des capacités s ’agissant d’exécuter le mandat de la Mission en prenant en considération les questions de genre, et prie le Secrétaire général d ’intégrer l ’analyse des questions de genre dans les rapports demandés au paragraphe 19 de la présente résolution ; 13. Demande au Secrétaire général d ’inclure, dans les rapports demandés au paragraphe 19 de la présente résolution, des informations et des recommandations sur les progrès réalisés en matière de participation des jeunes à la mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba ; 14. Prie la MINUATS de veiller à ce que tout appui apporté à des forces de sécurité autres que celles des Nations Unies soit fourni dans le strict respect de la politique de diligence voulue en matière de droits humains en cas d ’appui de l’Organisation à des forces de sécurité non onusiennes ; 15. Se félicite de l’engagement pris par le Secrétaire général d ’appliquer rigoureusement sa politiq ue de tolérance zéro à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles, prie le Secrétaire général de continuer d ’appliquer une politique de tolérance zéro à l ’égard du harcèlement sexuel, prie également le Secrétaire général de prendre toutes les mes ures nécessaires pour veiller à ce que l ’ensemble du personnel de la MINUATS respecte pleinement cette politique, souligne la nécessité de prévenir cette exploitation et ces atteintes sexuelles et d ’améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , exhorte tous les États Membres qui fournissent du personnel en tenue à prendre des mesures d e prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d ’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et à faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendr aient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement et à ouvrir rapidement des enquêtes, et prie le Secrétaire général de le tenir pleinement informé des progrès accomplis par la Mission à cet égard ; 16. Demande à la MINUATS de coopérer avec le Groupe d ’experts sur le Soudan créé par la résolution 1591 (2005) afin de faciliter les travaux du Groupe d’experts ; 17. Préconise une collaboration étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, dont la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stab ilisation en République centrafricaine, ainsi que l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l ’Afrique, et prie le Secrétaire général d ’assurer une coopération efficace entre ces missions ; 18. Encourage le Gouvernement soudanais à coopérer é troitement avec l’Union africaine sur les questions de paix et de sécurité régionales, souligne qu’un partenariat stratégique et politique continu entre l ’Organisation des Nations Unies et S/RES/2579 (2021) 9/9 21-07238 l’Union africaine au Soudan demeure essentiel, engage la MINUATS et l’Union africaine à assurer la cohérence, la coordination et la complémentarité de leur appui au Soudan, notamment par un mécanisme de coordination à haut niveau entre l’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine, et encourage la MINUATS et l’Autorité intergouvernementale pour le développement à assurer la cohérence, la coordination et la complémentarité de leur appui ; 19. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’exécution du mandat confié à la MINUATS et sur les p rogrès accomplis par rapports aux critères et aux indicateurs, conformément au paragraphe 7 de la présente résolution ; 20. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2580 (2021)
IntituléRecommandation relative à la nomination du Secrétaire général
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2580(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2580 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 8 juin 2021 21-07516 (F) *2107516* Résolution 2580 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8789e séance, le 8 juin 2021 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné la question de la recommandation relative à la nomination du Secrétaire général, Recommande à l’Assemblée générale de nommer M. António Guterres Secrétaire général de l ’Organisation des Nations Unies pour un deuxième mandat courant du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2026 .
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2581 (2021)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2581(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2581 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2021 21-08822 (F) *2108822* Résolution 2581 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8806e séance, le 29 juin 2021 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l ’on ne sera pas parvenu à un règlement d ’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d ’observer le désengagement (FNUOD) en date du 22 mars 2021 (S/2021/282 ) et du 2 juin 2021 ( S/2021/516 ), et réaffirmant sa rés olution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par le fait que les activités militaires actuellement conduites par l ’une ou l ’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syri enne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se félicitant à cet égard des activités de liaison menées par la FNUOD pour prévenir toute escal ade de la situation au -delà de la ligne de cessez -le-feu, Se déclarant alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se disant préoccupé par toutes les violations de l ’Accor d sur le dégagement, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d ’opérations de la FNUOD, y compris les conclusions relatives aux tirs de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le secteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l ’exception de ceux de la FNUOD, Demandant à toutes les parties au conflit syrien de cesser les actes militaires dans l ’ensemble du pays, y compris dans la zone d ’opérations de la FNUOD, et de respecter le droit international humanitaire, S/RES/2581 (2021) 21-08822 2/5 Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présence dans la zone d ’opérations de la FNUOD d ’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollution dans le str ict respect de l ’Accord sur le dégagement de 1974, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou de Hay ’at Tahrir el -Cham), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l ’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l ’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s ’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu ’elle continue de s ’acquitter de son mandat , tout en soulignant que l ’objectif ultime est le retour des soldats de la paix à leurs positions dans la zone d ’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD à la suite de son redéploiement et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations lui sont utiles pour évaluer l ’action de la Force et adapter ou revoir son m andat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des m oyens technologiques et de l ’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d ’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nati ons Unies ainsi que la destruction et le pillage d ’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d ’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y comp ris du Groupe d ’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y comp ris au Groupe d ’observateurs au Golan, d ’avoir rétabli sa présence au camp Faouar et continué d ’étendre sa présence dans sa zone d’opérations moyennant l ’organisation de patrouilles et la remise en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan établi par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD dans le secteur bravo, qui repose sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour et sur la poursuite des pourparlers et de la co ordination avec les parties, S/RES/2581 (2021) 3/5 21-08822 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l ’Accord sur le dégagement de 1974 vont dans le sens d ’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rapp elant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles porta nt sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unie s, 1. Demande aux parties concernées d ’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l ’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleuseme nt les dispositions de l ’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d ’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encoura ge les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu ’instance de liaison, pour régler les questions d ’intérêt commun, selon qu ’il convient, et à rester en contact avec elle pour éviter toute détérioration de la situation de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi qu ’à appuyer le renforcement de sa fonction de liaison, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, da ns la zone de séparation ; 3. Souligne que la FNUOD demeure une entité impartiale et souligne qu ’il importe de cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d ’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a b esoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 4. Exprime son plein soutien à la nomination du général de division Ishwar Hamal comme Chef de Mission et Commandant de la Force ; 5. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d ’abandonner tou tes les positions de la Force et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 6. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l ’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l ’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l ’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire , d’autres points d ’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ains i qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s ’acquitter de sa mission ; 7. Demande aux parties d ’apporter à la FNUOD tout l ’appui nécessaire pour qu’elle puisse tirer pleinement parti du point de passage de Qouneït ra, dans le respect S/RES/2581 (2021) 21-08822 4/5 des procédures établies, et de lever les restrictions liées à la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID -19) dès que les conditions sanitaires le permettront, afin que la FNUOD puisse intensifier ses opérations dans le secteur bra vo et renforcer ainsi l ’efficacité et l ’efficience de l ’exécution de ses mandats ; 8. Demande à la FNUOD, dans la limite des capacités et des ressources existantes, aux États Membres et aux parties concernées de prendre toutes les mesures qui s ’imposent p our protéger la sûreté, la sécurité et la santé de l ’ensemble du personnel de la FNUOD, conformément à la résolution 2518 (2020) , en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID -19 ; 9. Se félici te que la FNUOD continue de s ’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu ’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans la zone de limitation du secteur bravo lorsqu ’elle aura estimé que les conditions le permettent, et se félicite de la coopération qui existe entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fourni ture d ’une protection adéquate de la Force, fondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone ; 10. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des e ngins explosifs improvisés et un système de détection et d ’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d ’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 11. Encourage les parties à l ’Accord sur le dégagement à collaborer de manière constructive afin de faciliter, en coopération avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci dans la zone de séparation, en tenant compte des accords en vigueur ; 12. Engage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l ’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l ’examen indépendant mené en 2018 en vue d ’améliorer la performance de la Force et l ’exécution de son mandat ; 13. Se félicite des in itiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que, dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des mission s, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, et déclare de nouveau être favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’ONU d ’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dans sa ré solution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d ’évaluation de la performance, et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissen t des contingents ou du personnel de police de s ’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUOD ainsi que de veiller à la participation pleine, égale et effective des femmes parmi le S/RES/2581 (2021) 5/5 21-08822 personnel civil et en uniforme à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d ’encadrement de haut niveau, et de mettre en œuvre les dispositions pertinentes de la résolution 2538 (2020) ; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre t outes les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la FNUOD, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mission et le personnel d ’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nati ons Unies à l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu ’il lui soumettra, des progrès faits par la mission à cet égard, notamment en lui rendant compte de la date à laquelle ont débuté les ex amens prescrits dans la résolution 2272 (2016) , des délais convenus et de leur résultat, souligne qu’il faut prévenir l ’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donn er suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention a ppropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de prendre les mesures qui s ’imposent afin de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la FNUOD, selon qu ’il conviendra, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unité s lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu ’elles ont commis des actes d ’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 15. Décide de renouveler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu ’au 31 décembre 2021, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 16. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution d e la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2582 (2021)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2582(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2582 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2021 21-08824 (F) *2108824* Résolution 2582 (2021) Adop tée par le Conseil de sécurité à sa 880 7e séance, le 29 juin 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de sa présidence concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Répu blique démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Prenant note du rapport final ( S/2021/560 ) du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d’experts »), créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit dans ses fonctions pa r les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) , 2198 (2015) , 2293 (2016) , 2360 (2017) , 2424 (2018) , 2478 (2019) et 2528 (2020) , Exprimant sa préoccupation quant à la présence persistante de groupes armés nationaux et étrangers dans l’est de la République démocratique du Congo et quant aux souffrances qu’ils infligent à la population civile du pays, du fait notamment des violations des droits humains, exprimant égale ment sa préoccupation quant à la poursuite de l’exploitation et du commerce illégaux des ressources naturelles, qui permettent à ces groupes armés d’opérer, se félicitant de l’engagement diplomatique pris par les États de la région pour favoriser la paix e t la réconciliation dans la région, et appelant tous les États signataires à mettre pleinement en œuvre leurs engagements conformément à l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, Rappelant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo doit enquêter rapidement et de manière approfondie sur le meurtre des deux membres du Groupe d’experts et des quatre Congolais qui les accompagnaient et traduire les auteurs en justice, se félicitant des travaux de l’équipe des Nations Unies, baptisée Mécanisme de suivi, déployée afin d’appuyer l’enquête nationale en accord avec les autorités congolaises, et se réjouissant de la poursuite de cette coopération, Soulignant qu’il importe de vei ller à ce que les stocks d’armes et de munitions soient gérés et entreposés de manière plus sûre et plus efficace et leur sécurité S/RES/2582 (2021) 21-08824 2/3 renforcée, afin notamment de réduire le risque que des groupes armés s’emparent de pièces pour fabriquer des engins explosifs improvisés, Soulignant également que les mesures imposées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République démocratique du Congo, Constatant que la situation en Ré publique démocratique du Congo demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 1er juillet 2022 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 6 de la résolution 2293 (2016) , notamment les réaffirmations qu’il y a faites ; 2. Réaffirme que les mesures décrites au paragraphe 5 de la résolu tion 2293 (2016) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées à raison des actes définis au paragraphe 7 de cette même résolution ainsi qu’au paragraphe 3 de la résolution 2360 (2017) ; 3. Décide que les mesures visées au paragraphe 2 de la présente résolution s’appliquent également aux personnes et entités que le Comité aura désignées à raison du fait qu’elles ont planifié, d irigé ou commandité des attaques contre le personnel médical ou le personnel humanitaire ou qu’elles y ont pris part ; 4. Enjoint aux États Membres de faire en sorte que toutes les mesures prises pour mettre en œuvre la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient ; 5. Décide de proroger jusqu’au 1er août 2022 le mandat du Groupe d’experts tel que défini au paragraphe 6 de la résolution 2360 (2017) , exprime l’intention de le réexaminer et de se prononcer, le 1er juillet 2022 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Group e d’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément aux résolutions antérieures ; 6. Appelle au renforcement de la coopération entre tous les États, en particulier ceux de la rég ion, et le Groupe d’experts et prie le Groupe d’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 décembre 2021 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2022 au plus tard, et d’adresser des mises à jour mensu elles au Comité, sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis ; 7. Réaffirme les dispositions concernant l’établissement de rapports énoncées dans les résolutions 2360 (2017) et 2478 (2019) ; 8. Rappelle les directives régissant la conduite des travaux du Comité telles qu’adoptées par celui -ci le 6 août 2010, prie les États Membres d’appliquer, selon qu’il convient, les procédures et critères qui y sont énoncés, notamment en ce qui concerne les inscriptio ns sur la liste et les radiations de la liste, et rappelle sa résolution 1730 (2006) à cet égard ; 9. Rappelle que le Secrétaire général s’est engagé à faire en sorte que l’Organisation ne ménage aucu n effort pour que les auteurs du meurtre des deux membres du Groupe d’experts et des quatre Congolais qui les accompagnaient soient traduits en justice et souligne qu’il importe que, pour appuyer l’enquête nationale S/RES/2582 (2021) 3/3 21-08824 ouverte en République démocratique du Co ngo, le Secrétaire général continue d’assurer, dans la limite des ressources existantes, le déploiement dans le pays du Mécanisme de suivi, actuellement composé d’un haut fonctionnaire de l’Organisation, de quatre experts techniques et de personnel d’appui ; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2583 (2021)
IntituléDate de l’élection au siège à la Cour internationale de Justice
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2583(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2583 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2021 21-08826 (F) 300621 010721 *2108826* Résolution 2583 (2021 ) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8808e séance, le 29 juin 2021 Le Conseil de sécurité , Déplorant le décès du juge James Richard Crawford, survenu le 31 mai 2021, Notant que, de ce fait, un siège est devenu vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faut le pourvoir pour le reste du mandat du juge décédé, conformément aux dispositions du Sta tut de la Cour, Notant que, selon l’ article 14 du Statut, c’est à lui qu’il revient de fixer la date de l’élection, Décide que l’élection au siège devenu vacant aura lieu à des séances tenues le 5 novembre 2021 par lui -même et par l’Assemblée générale, à sa soixante -seizième session.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2584 (2021)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2584(2021)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2585 (2021)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2585(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2585 (2021) * Conseil de sécurité Distr. générale 9 juillet 2021 21-09587* (F) *2109587* Résolution 2585 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8817e séance, le 9 juillet 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) , 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2286 (2016) , 2332 (2016) , 2336 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) et 2533 (2020) et les déclarations de sa présidence des 3 août 2011 ( S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 (S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ), 17 août 2015 ( S/PRST/2015/15 ) et 8 octobre 2019 ( S/PRST/2019/12 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, ainsi qu ’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Encourageant l’action menée pour améliorer l ’acheminement de l ’aide humanitaire à travers les lignes de front et engageant toutes les parties concernées à promouvoir davantage, en fonction de l ’évaluation par l ’ONU des besoins, l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire, Considérant que la situation humanitaire catastrophique qui règne en République arabe syrienne continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Rappelant que toutes les parties doivent respecter les dis positions applicables du droit international humanitaire et les principes directeurs de l ’Organisation des Nations Unies relatifs à l ’aide humanitaire d ’urgence, Se déclarant à cet égard gravement inquiet de l ’impact de la pandémie de coronavirus (COVID -19), constatant qu ’elle met à mal le système de santé et la situation humanitaire en République arabe syrienne, et rappelant qu ’il importe que le personnel humanitaire et médical, ainsi que son matériel, son transport et ses fournitures, bénéficie sans délai d ’un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave, afin de faciliter la fourniture de l ’aide humanitaire et la vaccination contre la COVID -19 dans toutes les régions de la République a rabe syrienne sans discrimination, comme énoncé dans la résolution 2565 (2021) et dans l ’appel lancé par le Secrétaire général, * Nouveau tirage pour raisons techniques (29 juillet 20 21). S/RES/2585 (2021) 21-09587 2/2 Constatant que les activités humanitaires ne se limitent pas à satisfair e les besoins immédiats de la population touchée et doivent comprendre une aide à des services essentiels au moyen de projets relatifs à l ’eau, l ’assainissement, la santé, l’éducation, la protection et au relèvement rapide, Soulignant que l ’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d ’accepter et d ’appliquer ses décisions, 1. Exige que l ’ensemble des dispositions de ses résolutions sur la question, notamment les résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) et 2533 (2020) soient appliquées sans délai ; 2. Décide de recondui re les mesures visées aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) pour une période de six mois, à savoir jusqu ’au 10 janvier 2022, concernant uniquement le point de passage de Bab el -Haoua avec une prorogation de six mois supplémentaires, à savoir jusqu ’au 10 juillet 2022, sous réserve de la publication d ’un rapport de fond du Secrétaire général sur la transparence des opérations et les progrès dans l ’accès à travers les lignes de front pour ce qui est de satisfaire les besoins humanitaires ; 3. Demande instamment aux États Membres d ’adopter des mesures concrètes pour satisfaire les besoins urgents du peuple syrien, compte tenu du profond impact socioéconomique et humanitaire de la pandémie de COVID -19 sur la République arabe syrienne, pays en situation d ’urgence humanitaire complexe ; 4. Se félicite de toutes les mesures et initiatives visant à étendre les activités humanitaires en République arabe syrienne, dont l ’eau, l ’assainissement, l a santé, l’éducation, la protection et les projets de relèvement rapide, menées par le Comité international de la Croix -Rouge et d ’autres organisations, et demande aux autres organismes humanitaires internationaux et aux parties concernées de les épauler ; 5. Prie le Secrétaire général de lui faire le point de la situation chaque mois et de lui soumettre régulièrement, et au moins tous les 60 jours, un rapport sur l’application des résolutions 2139 (20 14), 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) , 2533 (2020) et de la présente résolution ainsi que sur le respect de leurs dispositions par toutes les parties concernées en République arabe syrienne, et le prie également de continuer de lui faire part, dans ses rapports, de l ’évolution d ’ensemble concernant les opérations à travers les lignes de front, en particulier l ’exécution des activités susmentionnées et l’amélioration de tous le s modes d ’acheminement de l ’aide humanitaire à l ’intérieur de la République arabe syrienne et les projets de relèvement rapide, ainsi que des informations détaillées sur l ’aide humanitaire acheminée dans le cadre des opérations humanitaires transfrontières des entités des Nations Unies, notamment le mécanisme de distribution, le nombre de bénéficiaires, de partenaires pour la mise en œuvre, les lieux de livraison de l ’aide au niveau des districts et le volume et la nature des articles livrés ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2586 (2021)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2586(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2586 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juillet 2021 21-09780 (F) 150721 160721 *2109780* Résolution 2586 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8819e séance, le 14 juillet 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2175 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2342 (2017) , 2402 (2018) , 2451 (2018) , 2452 (2019) , 2481 (2019) , 2505 (2020) , 2511 (2020) , 2534 (2020) et 2564 (2021) ainsi que les déclara tions de sa présidence relatives au Yémen, en date du 15 février 2013, du 29 août 2014, du 22 mars 2015, du 25 avril 2016, du 15 juin 2017 et du 15 mars 2018, Sachant que le conflit armé exacerbe la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) et exhortan t les parties à répondre à l ’appel au cessez -le-feu énoncé dans les résolutions 2532 (2020) et 2565 (2021) , Ayant examiné les lettres que le Secrétaire général a adressées le 31 décembre 2018, le 12 juin 2019, le 14 octobre 2019, le 15 juin 2020 et le 3 juin 2021 à son président, en application de ses résolutions antérieures, Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, à la souveraine té, à l ’indépendance et à l ’intégrité territoriale du Yémen, et son engagement à soutenir le peuple yéménite, Rappelant qu’il a approuvé l’accord conclu en Suède par le Gouvernement yéménite et les houthistes concernant la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa (« l’Accord sur Hodeïda ») et demandant de nouveau aux parties de coopérer en vue d ’en appliquer toutes les dispositions, Demandant de nouveau à toutes les parties de contribuer à la stabilité de Hodeïda, notamment en coo pérant avec le Comité de coordination du redéploiement et avec la Mission des Nations Unies en appui à l ’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), et insistant sur l ’importance du fonctionnement du Comité et de ses mécanismes conjoints, en vue de l ’application de l ’Accord sur Hodeïda, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 juillet 2022 le mandat de la Mission des Nations Unies en appui à l ’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), chargée de faciliter l’application de l ’Accord sur la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l’Accord de Stockholm, dont le texte a été distribué sous la cote S/2018/1134 ; 2. Décide que, pour aider les parties à s ’acquitter des engagements qu ’elles ont pris dans l ’Accord sur Hodeïda, la Mission sera chargée du mandat suivant : S/RES/2586 (2021) 21-09780 2/2 a) diriger le Comité de coordination du redéploiement et assurer son fonctionnement, avec l ’assistance d ’un secrétariat composé de membres du personnel des Nations Unies, en vue de superviser le cessez -le-feu, le redéploiement des forces et les opérations de déminage dans l ’ense mble de la province de Hodeïda, b) surveiller le respect, par les parties, du cessez -le-feu dans la province de Hodeïda et le redéploiement mutuel des forces à l ’extérieur de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa, c) collab orer avec les parties pour que la sécurité de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa soit assurée par les forces de sécurité locales, dans le respect de la législation yéménite, d) faciliter et coordonner l’appui qu ’apporte l ’Organisation des Nations Unies en vue d ’aider les parties à appliquer intégralement l ’Accord sur Hodeïda ; 3. Approuve de nouveau les propositions du Secrétaire général relatives à la composition et aux aspects opérationnels de la Mission qui figurent da ns l’annexe à la lettre qu ’il a adressée, le 31 décembre 2018, à son président, et note que la Mission sera dirigée par le Président du Comité de coordination du redéploiement, qui aura rang de Sous -Secrétaire général et fera rapport au Secrétaire général par l’intermédiaire de l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen et de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix ; 4. Souligne qu’il importe d ’établir une collaboration et une co ordination étroites entre toutes les entités des Nations Unies présentes au Yémen, notamment le Bureau de l ’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, la Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice de l ’action humanitaire et l ’équipe de pays des Na tions Unies au Yémen, la Mission et le Mécanisme de vérification et d ’inspection des Nations Unies, afin d ’éviter le chevauchement des tâches et de tirer le meilleur parti des ressources existantes ; 5. Prie le Secrétaire général de déployer rapidement l ’ensemble de la Mission, compte tenu de l ’impact de la pandémie de COVID -19, et demande aux parties à l ’Accord sur Hodeïda de fournir un appui à l ’Organisation des Nations Unies comme le prévoit le document S/2019/28 , notamment en assurant la sûreté, la sécurité et la santé du personnel de la Mission et l ’entrée et la circulation dans le pays, sans entrave ni retard, du personnel et du matériel de la Mission, des vivres et des articles de première nécessité, et demande que soient levés les obstacles au mouvement du personnel de la Mission dans la province de Hodeïda, en particulier dans les districts touchés par le conflit, et exprime son appui aux efforts faits par la Mission pour réactiver le Comité et les méc anismes conjoints mis en place en vue d ’appliquer l’Accord sur Hodeïda, satisfaire les besoins d ’accès de toutes les parties et donner également suite à toutes leurs requêtes ; 6. Prie les États Membres, en particulier les États voisins, d ’apporter leur appui à l ’Organisation des Nations Unies, selon qu ’il convient, de sorte que la Mission s’acquitte de son mandat ; 7. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, chaque mois, des progrès accomplis dans l ’application de la présente résolution et de tout acte de quelque partie que ce soit qui ferait obstacle au bon fonctionnement de la Mission, et de l ’application de la ré solution 2451 (2018) , y compris d ’éventuels manquements de toute partie ; 8. Prie également le Secrétaire général de lui faire un point complémentaire sur la Mission dans un délai d ’au moins un mois a vant la date à laquelle le mandat de la Mission doit venir à expiration ; 9. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2587 (2021)
IntituléLa situation au Chypre
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2587(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2587 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2021 21-10504 (F) 300721 020821 *2110504* Résolution 2587 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8827e séance, le 29 juillet 2021 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 9 juillet 2021, sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2021/634 ) ainsi que son rapport sur l’opération des Nations Unies à Chypre ( S/2021/635 ), et soutenant sans réserve le travail accompli par le Secrétaire général et le fait qu’il reste prêt à user de ses bons offices pour aider les parties, Soulignant que c’est principalement aux Chypriotes qu’il appartient de trouver une solution et réaffirmant le rôle de premier pl an qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir d’urgence à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la question de la division de l’île, Accueillant favorablement le travail accompli par l e Secrétaire général et son équipe pour organiser la réunion informelle rassemblant les cinq parties plus l’ONU à laquelle les dirigeants des deux communautés chypriotes et les puissances garantes ont participé à Genève du 27 au 29 avril, et notant avec re gret qu’il n’a pas été possible de trouver un terrain d’entente suffisant au cours de cette réunion qui aurait permis la reprise des négociations officielles, Soutenant sans réserve l’action que mène le Secrétaire général, notant qu’il importe de faire pr euve d’ouverture et de souplesse et d’être prêt à faire des compromis de sorte qu’un terrain d’entente soit trouvé et que les négociations officielles puissent reprendre et demandant instamment aux parties de redoubler d’efforts pour parvenir à un règlemen t durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) , Soulignant que le statu quo n’est pas viable, que la situation sur le terrain n’est pas statique et que l’absence d’accord aggrave les tensions politiques et contribue à éloigner les deux communautés l’une de l’autre, risquant ainsi de provo quer des changements irréversibles sur le terrain et de réduire les perspectives d’un règlement, Prenant note de l’apaisement des tensions en Méditerranée orientale concernant l’exploration d’hydrocarbures, demeurant convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes et pour la région un règlement global et durable, et demandant , comme l’a déjà fait le Secrétaire général, que l’on évite toute nouvelle escalade, S/RES/2587 (2021) 21-10504 2/6 Rappelant la déclaration de son préside nt (S/PRST/2021/13 ), qui a condamné l’annonce faite le 20 juillet 2021 par les dirigeants turcs et les dirigeants chypriotes turcs sur la question de Varosha et demandé que l’on revienne immédiatement su r les mesures annoncées ainsi que sur toutes celles qui avaient été prises concernant Varosha depuis octobre 2020, réaffirmant le statut de Varosha tel qu’il l’a défini dans de précédentes résolutions, rappelant qu’aucune action contraire à ces résolutions ne devrait être entreprise concernant Varosha, et soulignant qu’il importe d’éviter toute mesure unilatérale susceptible d’attiser les tensions sur l’île et de compromettre les perspectives d’un règlement pacifique, Rappelant également sa résolution 1325 (2000) et toutes ses résolutions connexes, considérant que la participation active, égale et réelle des femmes et le fait qu’elles jouent un rôle moteur sont essentiels à la consolidation de la paix à Chypre et contribueront à assurer la viabilité de tout règlement futur, se félicitant des efforts déployés pour faire se rencontrer un plus grand nombre de femmes parties prenantes des deux camps, prenant note de l’étude d’impact socioéconomique tenant co mpte des questions de genre lancée le 17 février 2020, attendant avec intérêt l’application complète et rapide des recommandations issues de ladite étude et encourageant les parties à faire en sorte que les besoins et les perspectives des femmes soient pri s en compte dans un règlement futur, Rappelant en outre sa résolution 2250 (2015) et ses résolutions connexes, dans lesquelles il s’est dit conscient que les jeunes apportaient une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité et, singulièrement, pour ce qui était de la stabilisation , de la capacité d’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, et encourageant par ailleurs la participation pleine, égale et véritable des jeunes au processus, Prenant note des mesures prises par les deux comm unautés pour enrayer la propagation de la COVID -19 et en atténuer les effets, déplorant les conséquences que les mesures prises par les parties de façon non coordonnée pour l’essentiel ont eu sur les contacts bicommunautaires, accueillant favorablement la réouverture de tous les points de passage et encourageant un retour à la situation qui régnait au 29 février 2020 en ce qui concernait les passages, Se déclarant préoccupé par la détérioration de l’ordre public à Pyla, et exhortant les deux parties à cont inuer de collaborer avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) afin de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre les activités criminelles, Réaffirmant l’importance des mesures de confiance et de leur mise en œuvre rapide et encourageant les parties à envisager de nouvelles mesures de renforcement de la confiance en matière militaire, Demandant instamment aux parties de redoubler d’efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, la réconcil iation et la participation active de la société civile, en particulier des femmes et des jeunes et constatant que des contacts et une communication véritables entre toutes les parties améliorent les perspectives de règlement, sont dans l’intérêt de tous le s Chypriotes et aident à régler les questions qui intéressent toute l’île, notamment les questions relatives aux migrations, à la santé, à la criminalité et à la protection de l’environnement et les problèmes liés aux effets néfastes des changements climat iques, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire de maintenir en activité l’UNFICYP au -delà du 31 juillet 2021, S/RES/2587 (2021) 3/6 21-10504 Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capaci tés de liaison et de dialogue de la mission, notant que, dans la perspective du règlement de la situation, il importe d’établir des plans de transition et soulignant qu’il est nécessaire d’examiner régulièrement toutes les opérations de maintien de la paix , dont l’UNFICYP, afin d’en assurer l’efficacité et l’efficience, Remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à l’UNFICYP et prenant note des contributions volontaires que le Gouvernement chypriote et le Gouvernement grec ont continué de ve rser pour financer la Force, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général, sa représentante spéciale, Elizabeth Spehar, et la haute fonctionnaire de l’Organisation, Jane Holl Lute, 1. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa r ésolution 1251 (1999) et rappelle qu’il importe de parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient s es résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) ; 2. Appuie pleinement l’action menée par le Secrétaire général et la décision prise par les parties d’organiser p rochainement une nouvelle série de pourparlers informels et souligne à quel point il importe que les parties et tous les participants concernés abordent ces négociations dans un esprit d’ouverture, de flexibilité et de compromis et fassent preuve de la vol onté politique et de la détermination nécessaires pour négocier librement un règlement mutuellement acceptable sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies ; 3. Prend note de l’apaisement des tensions en Méditerranée orientale, souligne qu’il co nvient de régler les différends de façon pacifique et dans le respect du droit international et invite en outre les dirigeants des deux communautés chypriotes et toutes les autres parties à s’abstenir de tout acte ou propos susceptible de compromettre les chances de succès ; 4. Rappelle sa résolution 2561 (2021) et demande aux deux dirigeants : a) de fournir le soutien politique et l’encadrement nécessaires pour permettre aux comités techniques de travailler efficacement et sans entraves, de leur donner les moyens de présenter des propositions pour examen afin de renforcer les contacts intercommunau taires et d’améliorer la vie quotidienne de tous les Chypriotes, et de prendre en considération les conseils de la mission de bons offices du Secrétaire général en ce qui concerne les autres moyens de renforcer l’action et d’améliorer les résultats des com ités techniques ; b) d’intensifier les échanges avec les comités techniques afin de veiller à une coordination et à une coopération efficaces sur les questions qui concernent l’ensemble de l’île, notamment en mettant judicieusement à profit les compétenc es des comités techniques bicommunautaires chargés de la santé, des questions pénales, de la gestion des crises, des affaires humanitaires et des questions économiques ; c) de veiller à une coordination et à une coopération efficaces en matière pénale ; d) de promouvoir l’éducation pour la paix sur l’ensemble de l’île, notamment en donnant au Comité technique de l’éducation les moyens d’appliquer les recommandations figurant dans son rapport conjoint de 2017, en particulier celles relatives aux prises d e décision, et de lever les obstacles à la paix en procédant à une évaluation conjointe des supports scolaires, dont les manuels, de manière à renforcer la confiance entre les communautés, domaine dans lequel il n’y a toujours pas eu de progrès ; S/RES/2587 (2021) 21-10504 4/6 e) d’am éliorer le climat général qui entoure les négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit au moyen de messages publics sur l’avenir, en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents, notamment en encourageant plus exp licitement les contacts et la coopération intercommunautaires et en apportant un appui direct aux initiatives individuelles de renforcement des liens entre les populations, et en s’abstenant de tout acte ou discours qui risquerait de faire dérailler le pro cessus de règlement ou d’en entraver la réussite ; f) d’aider davantage la société civile à participer aux efforts de paix et de lui garantir un rôle véritable, en particulier en renforçant la participation des organisations de femmes et de jeunes au pro cessus, et de faire en sorte que les recommandations issues de l’étude d’impact socioéconomique tenant compte des questions de genre soient appliquées afin de lever les obstacles existants et de garantir que tout accord de paix futur profitera de façon plu s égale aux femmes et aux hommes à Chypre ; 5. Déplore que les organisations de femmes et les jeunes ne participent toujours pas de manière véritable au processus de règlement, demande aux dirigeants des deux parties de soumettre au Secrétaire général, a vant le 15 décembre 2021, un plan d’action, en coordination avec le Comité technique de l’égalité des sexes, pour renforcer la participation pleine, égale et véritable des femmes aux pourparlers de paix et soutenir directement et encourager les organisatio ns de la société civile de façon à améliorer les contacts intercommunautaires et à renforcer la confiance, prie le Secrétaire général de faire figurer ce plan d’action dans son rapport sur sa mission de bons offices, prend note de la demande du Secrétaire général concernant la présence d’au moins 30 % de femmes dans les délégations et exhorte les parties à s’attacher à garantir la participation pleine, effective et égale des femmes et la prise en compte des questions de genre dans un éventuel processus de r eprise des négociations ; 6. Déplore l’absence de progrès s’agissant de la création d’un mécanisme efficace en vue de contacts militaires directs entre les deux parties et tous les acteurs concernés, recommande instamment que les deux parties et les autre s acteurs concernés établissent, avec le concours de l’UNFICYP, une proposition acceptable relative à la création d’un tel mécanisme et demande qu’il soit mis en œuvre, dans les meilleurs délais ; 7. Demande aux parties de réduire les obstacles existants aux contacts intercommunautaires, souligne l’importance d’une communication effective pour l’atténuation des risques et le renforcement de la confiance entre les communautés, et invite instamment les parties à convenir et à appliquer de nouvelles mesures de renforcement de la confiance pouvant contribuer à un environnement propice au règlement, y compris des mesures liées à la coopération militaire, économique et commerciale et des mesures reposant sur les travaux des comités techniques ; 8. Accueille fa vorablement l’instauration d’un dialogue entre les parties et l’Organisation des Nations Unies, qui a abouti à la réouverture des points de passage le 4 juin, invite les dirigeants à poursuivre leur coopération dans ce sens et à revenir à la situation opér ationnelle qui existait pour les points de passage avant le 29 février 2020, et note que depuis 2003 l’ouverture des points de passage constitue une importante mesure de renforcement de la confiance entre les deux communautés, qui est essentielle pour parv enir à un règlement ; 9. Salue les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre et engage toutes les parties à continuer de coopérer avec le Comité, notamment en lui donnant immédiatement libre accès à toutes les zones et en répondant sans délai aux demandes d’archives concernant d’éventuels lieux d’inhumation ; S/RES/2587 (2021) 5/6 21-10504 10. Appuie pleinement l’UNFICYP et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2022 ; 11. Se déclare vivement préoccupé par les violations du statu quo militaire le long des lignes de cessez -le-feu, par les empiètements signalés par les deux parties dans la zone tampon et par les risques qui y sont associés, ainsi que par la multiplication des constructions non autorisées, dont il est fait état aux paragraphes 12 à 17 du rapport du Secrétaire général, qui entravent les activités de la Force et portent atteinte aux pouvoirs qui lui sont dévolus ; 12. Exhorte les parties et tous les acteurs concernés à respecter les pouvoir s dévolus à l’UNFICYP dans la zone tampon et la délimitation de celle -ci, réaffirme l’importance qu’il y a à ce que les parties appliquent les dispositions de l’aide - mémoire de 2018 de l’Organisation des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité d ans la zone tampon, prie le Secrétaire général de lui signaler, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la Force des moyens de s’acquitter de son mandat, demande aux deux parties de respecter l’intégrité de la zone tampon, de déma nteler toutes les constructions non autorisées et d’empêcher les activités militaires ou civiles non autorisées à l’intérieur de cette zone et le long des lignes de cessez -le-feu, et exhorte les deux parties à prendre toutes les mesures appropriées pour as surer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force ; 13. Demande de nouveau à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait avant le 30 juin 2000 et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de circulation de l’UNFICYP ; 14. Rappelle le statut de Varosha, tel que défini dans les résolutions pertinentes, dont les résolutions 550 (1984) et 789 (1992) , ainsi que la déclaration de son président ( S/PRST/2021/13 ), qui a déploré vivement les mesures unilatérales qui étaient contraires aux résolutions et déclarations antérieures co ncernant Varosha et demandé que l’on revienne immédiatement sur les mesures qui ont été annoncées ainsi que sur toutes les mesures qui avaient été prises concernant Varosha depuis octobre 2020, et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de circulat ion de l’UNFICYP ; 15. Invite instamment les dirigeants des deux communautés à se mettre d’accord et à continuer d’appliquer un plan de travail pour rendre l’île de Chypre exempte de mines, de façon à progresser rapidement en ce qui concerne le déminage des 29 zones de l’île qui demeurent potent iellement dangereuses ; 16. Prie l’UNFICYP de prendre pleinement en considération les questions de genre dans l’ensemble de son mandat et prie le Secrétaire général et les pays fournisseurs de contingents et de forces de police d’augmenter le nombre de fe mmes dans la Force et de veiller à la participation pleine, effective et réelle des femmes en uniforme et des civiles aux activités de la Force à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris à des postes d’encadrement de haut niveau et de donne r suite aux autres dispositions de la résolution 2538 (2020) ; 17. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de mai ntien de la paix des Nations Unies, rappelle que dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en uniforme des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix S/RES/2587 (2021) 21-10504 6/6 ou les appuie, qui facilite la pleine exécution des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récom penser ou reconnaître les résultats exceptionnels, demande à l’Organisation de l’appliquer à l’UNFICYP comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) et note les efforts consentis par le Secrétaire génér al pour mettre au point un système complet d’évaluation de la performance ; 18. Prie le Secrétaire général de continuer de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de l’UNFICYP, civil et en uniforme, y compris les membres de l’équipe de direction et le personnel d’appui, respecte pleinement la politiqu e de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la mission à cet égard, notamment en lui rendant compte du début des mesures prises comme suite aux examens de l’application de sa résolution 2272 (2016) , des échéances convenues à cet égard et des résultats obtenus, souligne qu’il faut prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à sa résolution 2272 (2016) , et demande instamment aux pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police de continu er de prendre des mesures préventives appropriées, notamment le contrôle des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’activités de sensibilisation avant le déploiement et en cours de mission, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, notamment en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec l’UNFICYP, selon qu’il conviendra, en poursuivant les auteurs et en rapatriant les unités concernées lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 19. Prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 3 janvier 2022 un rapport sur sa mission de bon s offices, notamment sur les progrès accomplis pour parvenir à un point de départ consensuel en vue de négociations constructives, axées sur les résultats et qui aboutissent à un règlement, engage les dirigeants des deux communautés à tenir la mission de b ons offices du Secrétaire général informée, par écrit, des mesures qu’ils ont prises à l’appui des dispositions de la présente résolution après son adoption, en particulier en ce qui concerne les paragraphes 6, 7 et 9, en vue de parvenir à un règlement glo bal et durable, prie également le Secrétaire général de faire figurer les informations ainsi reçues dans son rapport sur sa mission de bons offices et le prie en outre de lui présenter un rapport d’ici au 3 janvier 2022 sur la suite donnée à la présente ré solution, en se fondant sur une analyse produite au moyen du Système complet de planification et d’évaluation de la performance qui couvrira toutes les composantes de la mission, et de le tenir informé de l’évolution de la situation, en fonction des besoin s ; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2588 (2021)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2588(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2588 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2021 21-10506 (F) *2110506* Résolution 2588 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8828e séance, le 29 juillet 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse sur la situation en République centrafricaine, Se félicitant des efforts faits par les autorités centrafricaines, en coordination avec leurs partenaires régionaux et internationaux, pour faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment le déploiement en cours des forces de défense et de sécurité centra fricaines, et les encourageant à mettre en œuvre leur plan national de défense, le concept d’emploi des forces et la politique nationale de sécurité, et sachan t que les autorités centrafricaines ont besoin de former et d’équiper de toute urgence leurs forc es de défense et de sécurité pour être en mesure d’apporter une réponse proportionnée aux menaces contre la sécurité de l’ensemble des citoyens de la République centrafricaine, et pour protéger et promouvoir les droits de l’homme et prévenir les violations et les atteintes, Se déclarant préoccupé par le fait que certains signataires de l ’Accord de paix continuent de ne pas respecter leurs engagements, exhortant tous les signataires à appliquer l ’Accord de paix de bonne foi et sans délai, exhortant égalemen t toutes les parties prenantes en République centrafricaine à dialoguer afin de poursuivre les progrès accomplis en vue de parvenir à la paix, la sécurité, la justice, la réconciliation, l’inclusion et le développement, et soulignant la nécessité pour les partenaires internationaux de soutenir la mise en œuvre de l ’Accord de paix et de continuer à coordonner leur action avec celle du Gouvernement centrafricain en vue de l’instauration d ’une paix et d ’une stabilité durables en République centrafricaine, Prenant note de la demande de levée de l’embargo sur les armes formulée par les autorités centrafricaines dans leurs lettres datées du 5 janvier 2021 et du 12 janvier 2021 , prenant note également du soutien apporté à cette demande par les chefs d’État de l’An gola et du Congo au nom de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) lors de sa réunion publique du 23 juin 2021 , Rappelant que le Comité du Conseil de sécurit é créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine (« le Comité ») a approuvé toutes les demandes de dérogation présentées par les autorités centrafricaines dans le cadre de l’embargo sur les armes, S/RES/2588 (2021) 21-10506 2/6 Se déclarant de nouveau disposé à réexaminer les mesu res d’embargo sur les armes, notamment à apprécier s’il convient de les suspendre ou de les lever progressivement, en fonction des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de référence définis à cette fin, qui ont été exposés dans la déclaration de son président datée du 9 avril 2019 (S/PRST/2019/3 ) (« les objectifs de référence »), et soulignant la nécessité pour les autorités centrafricaines d’assurer la protection physique, le contrôle, la ge stion et la traçabilité des armes, des munitions et du matériel militaire placés sous son contrôle, et de rendre des comptes à leur sujet, Se félicitant de la détermination dont font preuve les autorités centrafricaines et leurs partenaires régionaux et i nternationaux en vue d’atteindre certains objectifs de référence, et des avancées réalisées dans cette perspective, notant en particulier les progrès accomplis dans l’opérationnalisation de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, saluant l’adoption de la loi portant sur le régime général des armes classiques, leurs pièces, composantes et munitions en République centrafricaine et la création, par le Président de la République, d’un comité de coordinatio n des mécanismes de contrôle et de gestion des armes et des munitions en République centrafricaine, Encourageant les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts visant à la réforme de leurs forces de sécurité, à mettre en œuvre le processus de d ésarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR), conformément à l’Accord de paix, et à se doter d’un système efficace de gestion des armes et des munitions, appelant les autorités centrafricaines et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) à se coordonner efficacement, et appelant également les autorités centrafricaines à prendre toutes les mesures appropriées pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel e t du matériel des Nations Unies, Soulignant qu’il importe pour les autorités centrafricaines d’atteindre les objectifs de référence afin de contribuer à faire avancer le processus de réforme du secteur de la sécurité, le processus de DDRR et les réformes nécessaires en matière de gestion des armes e t des munitions, encourageant les autorités centrafricaines à poursuivre leurs progrès à cet égard, appelant les partenaires régionaux et internationaux de la République centrafricaine à appuyer de manière coordonnée les efforts déployés par les autorités centrafricaines à ces fins, notant à cet égard le rôle de la MINUSCA, en vertu de son mandat, de la mission militaire de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM RCA) et de la Mission d’observation de l’Union africaine en Républiq ue centrafricaine (MOUACA), ainsi que celui des commissions bilatérales conjointes, et appelant l’attention sur la nécessité pour les autorités centrafricaines de faciliter au Groupe d’experts et à la MINUSCA l’accès aux armes et au matériel connexe export és en République centrafricaine conformément à l’embargo sur les armes, d’établir un protocole pour l’enregistrement et la gestion des armes, et de commencer à assurer le marquage et le traçage des armes, Saluant le travail d’enquête réalisé par le Group e d’experts sur les violations de l’embargo sur les armes, et déclarant son intention d’amener les auteurs de ces violations à rendre des comptes, Rappelant que les livraisons d’armes, de munitions et de matériel militaire et la fourniture d’une assistanc e technique ou d’une formation à l’intention des forces de sécurité centrafricaines et exclusivement destinées à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine ou à être utilisées dans le cadre de celui -ci, de la pa rt des États Membres et des organisations internationales, régionales et sous -régionales devront être affectées uniquement à l’usage indiqué dans les notifications et les demandes de dérogation pertinentes, et soulignant leur S/RES/2588 (2021) 3/6 21-10506 contribution au renforcement d es institutions du secteur de la sécurité centrafricaines, à la réponse aux besoins spécifiques des forces de défense et de sécurité centrafricaines et à l’appui à l’extension progressive de l’autorité de l’État, Soulignant également que les mesures impos ées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République centrafricaine, Rappelant la nécessité pour les États Membres de faire en sorte que toutes les mesures prises po ur mettre en œuvre la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’i l convient, Se félicitant du rapport du Secrétaire général du 16 juin 2021 (S/2021/571 ), présenté en application de la résolution 2552 (2020) , Prenant note de la lettre du Secrétaire général datée du 15 juin 2021 adressée au Président du Conseil de sécurité ( S/2021/573 ) conformément au paragraphe 13 de la résolution 2536 (2020) et des rapports des autorités centrafricaines adressés au Comité le 11 janvier 2021 et le 16 juillet 2021 conformément au paragraphe 12 de la résolution 2536 (2020) , Prenant note également du rapport final ( S/2021/569 ) du Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé en application de la résolution 2127 (20 13) (« le Groupe d’experts »), dont le mandat a été élargi par la résolution 2134 (2014) et prorogé en application de la résolution 2536 (2020) , et prenant note en outre des recommandations du Groupe d’experts, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Natio ns Unies, 1. Décide que, jusqu’au 31 juillet 2022 , tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur terr itoire ou à travers leur territoire ou par leurs nationaux, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés chez eux, d’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matér iels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que de toute assistance technique ou formation et de toute aide financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériel connexe, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que ces mesures ne s’appliquent pas : a) aux fournitures destinées exclusivement à l’appui de la M ission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et aux missions de formation de l’Union européenne déployées en République centrafricaine, aux forces françaises dans les conditions prévues au paragraphe 52 de la résolution 2552 (2020) , et aux forces d’autres États Membres qui assurent une formation ou prêtent assistance sur notification préalable conformément à l’alinéa b) du paragraphe 1 ci-après, ou à leur utilisation par ces missions et forces ; b) aux livraisons de matériel non létal et à la fourniture d’une assistance, y compris les activités de formation opérationnelle et non opérationnelle dispensée aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien S/RES/2588 (2021) 21-10506 4/6 de l’ ordre, exclusivement destinés à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine, ou à être utilisés dans le cadre de celui -ci, en coordination avec la MINUSCA, et sur notification préalable au Comité, et demande à la MINUSCA de lui faire rapport sur la contribution de cette dérogation au processus de réforme du secteur de la sécurité, dans le cadre des rapports périodiques qu’elle lui soumet ; c) aux fournitures apportées en République centrafricaine par les forces soudanaises ou tchadiennes pour leur usage exclusif dans le cadre des patrouilles internationales de la force tripartite créée le 23 mai 2011 à Khartoum par la République centrafricaine, le Soudan et le Tchad, pour renforcer la sécurité dans leurs zones fro ntalières communes, en coopération avec la MINUSCA, telles qu’approuvées préalablement par le Comité ; d) aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l’assistance technique ou à la form ation connexes, sur notification préalable au Comité ; e) aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en République centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias, les agents humanitaires et d’aide au développement et le personnel associé ; f) aux livraisons d’armes légères et autre matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles inte rnationales qui assurent la sécurité dans l’aire protégée du Trinational de la Sangha et par les gardes forestiers armés du Projet Chinko et du Parc national de Bamingui -Bangoran afin de lutter contre le braconnage, la contrebande d’ivoire et d’armes, et d ’autres activités contraires au droit interne de la République centrafricaine ou aux obligations que lui impose le droit international, dont le Comité aura préalablement reçu notification ; g) aux livraisons d’armes de calibre égal ou inférieur à 14,5 mm et de munitions et composants spécialement conçus pour ces armes, de véhicules militaires terrestres non armés et de véhicules militaires terrestres montés d’armes de calibre égal ou inférieur à 14,5 mm et leurs pièces détachées, de lance -roquette de type RPG et de munitions spécialement conçues pour ces armes, et de mortiers de 60 mm et 82 mm et de munitions spécialement conçues pour ces armes, et à la fourniture d’une assistance connexe, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l’appui à celle -ci, dont le Comité aura préalablement reçu notification ; h) aux livraisons d’armes et autre matérie l létal connexe qui ne sont pas énumérés à l’alinéa g) du paragraphe 1 de la présente résolution, et à la fourniture d’une assistance connexe, destinés aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre, et devant être utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité ou de l’appui à celle - ci, sous réserve de l’approbation préalable du Comité ; ou i) aux autres ventes ou livraisons d’armes et de matériel connexe, ou à la fourniture d’une assistance ou de personnel, sous réserve de l’approbation préalable du Comité ; 2. Décide qu’il incombe au premier chef à l’État Membre fournisseur de donner notification au Comité et que cette notification doit avoir lieu au moins 20 jours avant la livraison de tout matériel autorisé en application des alinéas d), f) et g) du paragraphe 1 de la présente résolution, et déclare qu’il incombe au premier chef à l’organisation internationale, régionale ou sous -régionale fournisseuse de donner S/RES/2588 (2021) 5/6 21-10506 notification au Comité et que cette notification doit être donnée au moins 20 jours avant la livraison de t out matériel autorisé en application des alinéas d), f) et g) du paragraphe 1 de la présente résolution ; 3. Décide de reconduire jusqu’au 31 juillet 2022 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 4 et 5 de la résolution 2488 (2019) et au paragraphe 2 de la résolution 2399 (2018) , et rappelle les paragraphes 8 et 9 de la résolution 2488 (2019) ; 4. Décide également de reconduire jusqu’au 31 juillet 2022 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 9, 14 et 16 à 19 de la résolution 2399 (2018) et prorogées par le paragraphe 4 de la résolution 2536 (2020) , et rappelle les paragraphes 10 à 13 et 15 de la résol ution 2399 (2018) ; 5. Réaffirme que les mesures énoncées aux paragraphes 9 et 16 de la résolution 2399 (2018) s’appliquent aux personnes et enti tés désignées par le Comité, conformément aux dispositions des paragraphes 20 à 22 de la résolution 2399 (2018) , prorogées par le paragraphe 5 de la résolution 2536 (2020) , notamment pour le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre, de financer ou de commettre, en République centrafricaine, des actes qui violent le droit international humanitaire, y compris des attaques contre le personnel m édical ou le personnel humanitaire ; 6. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2022 le mandat du Groupe d’experts, tel qu’il l’a énoncé aux paragraphes 30 à 39 de la résolution 2399 (2018) et reconduit au paragraphe 6 de la résolution 2536 (2020) , exprime son intention de réexaminer le mandat et de faire le nécessaire concernant sa nouvelle reconduction le 31 juillet 2022 au plus tard, et prie le Secr étaire général de prendre dès que possible les dispositions administratives voulues pour reconduire le Groupe d’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres actuels du Groupe d’experts ; 7. Prie le Groupe d’experts de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours d’ici au 31 janvier 2022 , et un rapport final d’ici au 30 juin 2022 , et de lui adresser au besoin des rapports d’étape ; 8. Se déclare particulièrement préoccupé par les informations selon lesquelles des réseaux transnationaux de trafiquants continuent de financer et d’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, et demande au Groupe d’experts de prêter une attention particulière à l’ana lyse de ces réseaux dans le cadre de l’exécution de son mandat, en coopération, selon que de besoin, avec les autres groupes d’experts qu’il a créés ; 9. Exhorte toutes les parties et tous les États Membres, ainsi que les organisations internationales, ré gionales et sous -régionales, à coopérer avec le Groupe d’experts et à assurer la sécurité de ses membres ; 10. Exhorte tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies à permettre au Groupe d’experts de consulter toutes personnes et d’accéder à tous documents et sites, afin qu’il puisse s’acquitter de son mandat, et rappelle qu’il est utile que la MINUSCA et le Groupe d’experts mettent en commun les informations dont ils disposent ; 11. Réaffirme les dispositions relatives au Com ité et les dispositions concernant la présentation de rapports et la révision des mesures prises énoncées dans la résolution 2399 (2018) et prorogées par la résolution 2536 (2020) ; 12. Prie les autorités centrafricaines de faire rapport au Comité, d’ici au 15 juin 2022 , sur les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, le S/RES/2588 (2021) 21-10506 6/6 processus de désarmement, de démobilisation, de réintégra tion et de rapatriement, et la gestion des armes et des munitions ; 13. Prie le Secrétaire général, en étroite consultation avec la MINUSCA, y compris le Service de la lutte antimines, et le Groupe d’experts, de procéder, au plus tard le 15 juin 2022 , à u ne évaluation des progrès accomplis par les autorités centrafricaines quant aux principaux objectifs de référence ; 14. Affirme qu’il continuera de suivre l’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à réexaminer l’opportuni té des mesures énoncées dans la présente résolution, à tout moment selon les besoins, à la lumière de l’évolution de la situation en matière de sécurité dans le pays, des progrès réalisés quant au processus de réforme du secteur de la sécurité, au processu s de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement et à la gestion des armes et des munitions, en particulier la gestion et le traçage d’armes et d’autre matériel connexe ayant fait l’objet de notifications et de dérogations, notammen t en ce qui concerne le rapport et l’évaluation demandés aux paragraphes 12 et 13 de la présente résolution, et du respect de la présente résolution ; 15. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2589 (2021)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2589(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2589 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 18 août 2021 21-11413 (F) *2111413* Résolution 2589 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8837e séance, le 18 août 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et réaffirmant qu’il a pour responsabilité principale, en vertu de la Charte, le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence sur les questions ayant trait aux opérations de maintien de la paix, Réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, tels que le consentement des parties, l ’impartialité et l e non -recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, Soulignant l’importance du maintien de la paix comme l ’un des outils les plus efficaces dont dispose l ’Organisation des Nations Unies pour assurer la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, et affirmant qu ’une paix durable ne peut être réalisée ni maintenue uniquement au moyen d ’interventions militaires et techniques, mais nécessite des règlements politiques, et fermement convaincu que de tels règlements devraient inspirer la conception et le déploiement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Notant avec satisfaction les efforts entrepris par le Secrétaire général pour mobiliser tous les partenaires et les parties prenant es à l ’appui d ’un maintien de la paix des Nations Unies plus efficace dans le cadre de ses initiatives « Action pour le maintien de la paix » et « Action pour le maintien de la paix Plus », qui souligne l’importance d ’amener notamment les auteurs des crime s dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix à répondre de leurs actes, Notant que le personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix est déployé dans des con ditions politiques et de sécurité complexes qui se dégradent, se déclarant profondément préoccupé par les menaces à la sécurité et les attaques dirigées contre les membres du personnel des Nations Unies, qui constituent un grave problème pour ces opération s, notamment les menaces que représentent les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés, et rappelant les sacrifices que consent le personnel civil et en tenue dans l’exécution des mandats de maintien de la paix de s Nations Unies dans des contextes difficiles, S/RES/2589 (2021) 21-11413 2/5 Condamnant avec la plus grande fermeté les meurtres et tous les actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment mais non exclusivement leur détention et leur enlèvement, et rappelant que ces actes perpétrés contre les Casques bleus pourraient constituer des crimes de guerre, Condamnant les violations des accords sur le statut des forces ou de la mission commises par toute partie à ces accords, constatant que de telles violations peuvent mettre gravement en danger la sûreté et la sécurité des membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix et affirmant que l’entrée de personnel ou de matériel dans le pays et la libre circulation dans le cadre du mandat ne doivent pas être entravées, Se déclarant profondément préoccupé par la difficulté de faire traduire en justice les auteurs de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment mais non exclusivement leur détention et leur enlèvement, et par le très faible taux de poursuites engagées contre les auteurs de ces c rimes, ce qui a accentué le climat d ’impunité et compromis la sécurité et la sûreté du personnel, et notant à cet égard l ’engagement énoncé par les États Membres de prendre toutes les mesures appropriées pour faire traduire en justice les auteurs de ces ac tes dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, Soulignant qu’il importe que les missions de maintien de la paix coopèrent étroitement avec les États Membres et les entités des Nations Unie s concernés, afin d’atténuer les risques de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment mais non exclusivement leur détention et leur enlèveme nt, Notant le rôle important que peut jouer l ’aide fournie par les Nations Unies aux institutions policières, judiciaires et pénitentiaires, selon les mandats accordés, dans le renforcement de l ’état de droit et la réforme du secteur de la sécurité, réaff irmant que c ’est aux autorités nationales qu ’il revient de conduire l ’action visant à faire avancer la réforme de ces institutions, dans le cadre plus large des activités relatives à l’état de droit et à la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en allouant à ces institutions des ressources nationales, et en surveillant les retombées de la réforme dans les domaines de la police, de la justice et de l ’administration pénitentiaire, et considérant que l ’initiative et la volonté politiques des autori tés nationales sont essentielles à cet égard et que le succès passe nécessairement par l ’appropriation nationale, Constatant le rôle essentiel des membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix dans la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, conformément à la Charte des Nations Unies, sachant qu’il incombe au premier chef à l ’État hôte d ’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des biens des Nations Unies et convenant que les efforts visant à renforcer la sûreté et la sécurité doivent s ’intensifier à tous les niveaux, au Siège comme sur le terrain, dans le cadre d ’une action commune, Réaffirmant qu’il existe une corrélation essentielle entre, d ’une part, la sûreté et la sécur ité et, d ’autre part, la performance des membres du personnel civil et en tenue du maintien de la paix et que l ’instauration d ’une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies favorisera une meilleure exécution des mandats et permettra de renforcer la sûreté et la sécurité des Casques bleus, notant à cet égard l ’élaboration du cadre intégré de responsabilité et de gestion S/RES/2589 (2021) 3/5 21-11413 de la performance dans les missions de maintien de la paix et soulignant l’importance de l’évaluation de la performance et de la responsabilité à tous les niveaux, 1. Rend hommage à l’ensemble des membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment ceux qui ont fait le sacrifice ultime, dans l ’exerci ce de leurs fonctions, au service de la paix ; 2. Prie instamment les États Membres accueillant ou ayant accueilli des opérations de maintien de la paix des Nations Unies de prendre, conformément à leur législation nationale et au droit international appl icable, toutes les mesures appropriées visant à faire traduire en justice les auteurs de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies, notamment mais non exclusivement leur détention et leur enlèvement, exhorte toutes les parties aux conflits armés à respecter pleinement les obligations que leur impose le droit international, demande aux États hôtes de collaborer avec les missions de maintien de la paix au renforcement de la sécurité et de la sûreté du pers onnel, conformément aux dispositions de la résolution 2518 (2020 ), et de prendre toutes les mesures nécessaires pour enquêter sur ces actes et arrêter et en poursuivre les auteurs, conformément à leur législation nationale et aux obligations internationales applicables, y compris le droit international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, et aux accords pertinents sur le statut des forces ou de la mission , selon qu ’il conviendra ; 3. Demande aux États Membres accueillant ou ayant accueilli des opérations de maintien de la paix des Nations Unies d ’amener les auteurs de meurtre et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unie s servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment mais non exclusivement leur détention et leur enlèvement, à répondre de leurs actes, conformément à leur législation nationale et aux obligations internationales applicables, y compris le droi t international humanitaire et le droit international des droits de l ’homme, et engage les États Membres accueillant ou ayant accueilli une opération de maintien de la paix des Nations Unies à remédier à l ’impunité dont bénéficient les auteurs de tels acte s, en particulier par la voie du renforcement des capacités des institutions policières, judiciaires et pénitentiaires de ces pays, convient , à cet égard, de la nécessité d’accroître le soutien apporté aux États Membres accueillant des opérations de mainti en de la paix, selon qu ’il conviendra, en vue de la mise en place de mesures d’enquêtes et de poursuites effectives et efficaces, notamment au moyen d ’un appui technique et logistique, pour remédier à l ’impunité et veiller à ce que les auteurs de tels acte s aient à en répondre, et engage le Secrétaire général, par l ’entremise des entités compétentes des Nations Unies, selon qu ’il conviendra, à la demande de l ’État hôte, agissant dans les limites d u mandat et de s moyens existants , à épauler et à faciliter le renforcement des capacités et l ’assistance technique apportés aux autorités de l’État hôte, dont les institutions policières, judiciaires, pénitentiaires et de maintien de l’ordre compétentes, la collecte et la conservation des preuves, la pr otection des victimes et des témoins, la criminalistique et les arrangements de sécurité et de sûreté concernant les tribunaux et les centres de détention, selon qu ’il conviendra ; 4. Prie instamment le Secrétaire général de continuer d ’encourager les eff orts faits par les États Membres accueillant des opérations de maintien de la paix pour veiller à demander des comptes aux auteurs de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opération s de maintien de la paix, notamment mais non exclusivement, leur détention et leur enlèvement, et d ’inclure selon qu ’il conviendra des mises à jour sur les tâches essentielles suivantes dans les rapports qu ’il lui soumet sur chaque opération de maintien de la paix et dans le cadre de l ’exposé annuel complet qu ’il lui a demandé S/RES/2589 (2021) 21-11413 4/5 de présenter dans sa résolution 2378 (2017 ) sur les cas relatifs à des missions de maintien de la paix des Nations Unies dont le mandat est terminé : a) les progrès accomplis par les États Membres accueillant ou ayant accueilli des opérations de maintien de la paix sur le plan de la prévention, de l ’investigation et de la poursuite des cas de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment, mais non exclusivement leur détention et leur enlèvement, et des mesures prises par les États Membres accueillant ou ayant accueilli de s opérations de maintien de la paix pour demander des comptes aux auteurs de tels actes, dans le cadre de leurs systèmes de justice et conformément à leurs obligations internationales applicables, y compris au regard du droit international humanitaire et d u droit international des droits de l ’homme ; b) les mesures prises par l ’Organisation pour donner suite à des affaires de meurtres et à tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de mainti en de la paix, notamment, mais non exclusivement leur détention et leur enlèvement, pour aider les États hôtes, à leur demande, et agissant dans les limites d u mandat et de s moyens, à accompagner les mesures prises par l ’État hôte pour veiller à amener les auteurs de tels actes à en répondre ; 5. Prie instamment le Secrétaire général d ’établir une base complète de données en ligne, dans la limite des ressources existantes, qui soit accessible aux États Membres concernés, dont les États hôtes, les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, les pays de nationalité du personnel civil, tout en prenant, selon qu’il conviendra, des mesures appropriées pour protéger des informations sensibles relatives à des affaires de meurtre s et à tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment, mais non exclusivement leur détention et leur enlèvement, et d’informations sur l ’aide au renforcement de s capacités offerte par les États Membres accueillant des opérations de maintien de la paix, et les progrès accomplis par les États Membres accueillant ou ayant accueilli des opérations de maintien de la paix, pour ce qui est de traduire en justice les aut eurs de tels actes, et engage les États Membres à appuyer volontairement cette initiative, en particulier sous forme de ressources financières ; 6. Engage les États Membres, dont les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police dont les memb res ont fait l ’objet de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre l es membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix , notamment mais non exclusivement de leur détention et leur enlèvement, à se mobilise r activement et à communiquer des informations au Secrétaire général, conformément à leur législation nationale, et d’aider le cas échéant les États Membres accueillant ou ayant accueilli des opérations de maintien de la paix, à faire traduire en justice l es auteurs de tels actes ; 7. Se déclare résolu à prendre des mesures effectives pour renforcer davantage le partenariat existant entre l ’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales, dont l ’Union africaine, afin d ’aider au renforcement des capacités des États hôtes en vue de la prévention, de l ’investigation et de la poursuite, dans les affaires de meurtres et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opération s de maintien de la paix, notamment, mais non exclusivement de leur détention et leur enlèvement ; 8. Demande au Secrétaire général de notifier les autorités nationales compétentes immédiatement après avoir été informé d ’un meurtre et de tous actes de S/RES/2589 (2021) 5/5 21-11413 violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment mais non exclusivement de leur détention et leur enlèvement , et exhorte les États hôtes à entretenir des communications régulières pour tenir le Secrétaire général informé des progrès accomplis sur le plan des enquêtes et des poursuites concernant ces cas, selon qu ’il conviendra ; 9. Demande instamment que chaque mission de maintien de la paix des Nations Unies désigne, dans la limi te des capacités et des ressources existantes, une personne référente pour toutes les questions ayant trait à la prévention, aux enquêtes et aux poursuites en cas de meurtre et de tous actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations U nies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment mais non exclusivement, de leur détention et leur enlèvement ; 10. Décide de demeurer saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2590 (2021)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2590(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2590 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2021 21-12014 (F) *2112014* Résolution 2590 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8844e séance, le 30 août 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et ses déclarations à la presse sur la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Mali, insistant sur le fait qu e c’est avant tout aux autorités maliennes qu’il incombe d ’assurer la stabilité et la sécurité sur l ’ensemble du territoire malien, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main les initiatives en faveur de la paix et de la sécurité, Rappelant les dispositions de l ’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (« l’Accord »), dans lequel il a été invité à l ’appuyer pleinement, à en suivre de près la mise en œuvre et à prendre, le cas échéant, des mesures contre quiconque entraverait l ’exécution des engagements qui y figurent et la réalisation des objectifs poursuivis, Réaffirmant que l ’Organisation des Nations Unies, l ’Union africaine, la Communauté économique des États de l ’Afrique de l ’Ouest (CEDEAO) et les autres partenaires internationaux r estent fermement attachés à l ’application de l ’Accord, comme un moyen de parvenir à une paix et une stabilité à long terme au Mali, accueillant avec satisfaction la Feuille de route actualisée concernant la mise en œuvre de l ’Accord, les efforts déployés p ar le Comité de suivi de l ’Accord pour renforcer son rôle à l ’appui de cette mise en œuvre, mais exprimant sa vive impatience face aux retards persistants pris par les parties dans l ’application de l ’Accord, lesquels contribuent à créer un vide politique e t sécuritaire qui compromet la stabilité et le développement du Mali, soulignant qu’il importe que les parties s ’emploient davantage à s ’approprier et à prioriser la mise en œuvre de l ’Accord et insistant sur l’importance de garantir la participation plein e, égale et véritable des femmes dans tous les mécanismes créés dans le cadre de l ’Accord, pour en appuyer et en surveiller l’application, Se déclarant gravement préoccupé par la poursuite de la dégradation de la situation politique au Mali, en particulie r à la suite de la mutinerie du 18 août 2020 et de la violation de la c harte de transition du 24 mai 2021, qu’il a toutes deux condamnées , rappelant la mise en place de dispositions relatives à la transition au Mali, notamment une charte de transition, un plan d ’action pour la transition et un calendrier électoral, rendu public le 15 avril 2021, exhortant toutes les parties S/RES/2590 (2021) 21-12014 2/3 prenantes maliennes à facil iter la pleine réalisation de la transition politique et le transfert du pouvoir aux autorités civiles élues, exhortant les autorités maliennes à mettre en place ces dispositions durant la période de transition de 18 mois qui a été décidée, notamment l ’organisation de l ’élection présidentielle le 27 février 2022 selon le calendrier électoral, réaffirmant à cet égard que le Chef de la transition, le Vice - Président et le Premier Ministre de la transition ne devraient en aucun cas être candidats à la prochaine élection présidentielle, et se félicitant de la médiation assurée par la CEDEAO et du rôle joué par le mécanisme de suivi dont elle a annoncé la création, Exprimant sa vive préoccupation face aux actes violents et unilatéraux commis par des acteurs non é tatiques qui entravent le rétablissement de l ’autorité de l ’État et des services sociaux de base, Condamnant énergiquement les activités au Mali et dans la région du Sahel d’organisations terroristes liées à l ’EIIL (Daech) et à Al -Qaida telles que le grou pe « Province d ’Afrique de l ’Ouest de l ’État islamique » (ISWAP), l ’État islamique du Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l ’islam et aux musulmans (GSIM), Condamnant fermement toutes les violations des droits humains et atteintes à ces droits et toutes les violations du droit international humanitaire au Mali, y compris les actes de violence sexuelle dans les situations de conflit et le recrutement et l’utilisation d ’enfants dans les conflits armés, et demandant à toutes les parties de mettre fin à ces violations et atteintes et de s ’acquitter des obligations que leur impose le droit international applicable, Soulignant que les mesures imposées par la présente résolution sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour la populatio n civile du Mali, Étant conscient que les États Membres doivent veiller à ce que toutes les mesures qu ’ils prennent pour appliquer la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, notamment le droit internati onal humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu ’il convient, Rappelant les dispositions de la résolution 2584 (2021) dans laquelle il a exhorté les parties maliennes à prendre immédiatement des dispositions concrètes, dans un véritable esprit de coopération, pour appliquer les mesures prioritaires énumérées au paragraphe 4 avant la fin du mandat actuel de la MINUSMA, engageant le Groupe d’experts créé en application de la résolution 2374 (2017) (« le Groupe d ’experts ») à identifier, dans ses rapports et mises à jour périodiques, les parties qui n’appliqueraient pas ces mesures priorita ires, et déclarant son intention, si ces mesures prioritaires n ’étaient pas mises en œuvre avant la fin du mandat actuel de la MINUSMA, d ’appliquer les mesures prévues dans la résolution 2374 (2017) aux personnes et entités qui entraveraient ou menaceraient la mise en œuvre de l ’Accord, Insistant sur le fait que toutes les parties à l ’Accord partagent la responsabilité principale d ’enregistrer des progrès constants dans la mise en œuvre de celui -ci, Prenant note des décisions du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali (« le Comité ») en da te des 20 décembre 2018 et 10 juillet 2019 d ’inscrire plusieurs personnes sur la liste des personnes et entités visées par les mesures prévues par la résolution 2374 (2017) (« la Liste »), et notant l’intention du Comité d ’envisager de radier ces personnes de la Liste si les mesures prioritaires énumérées au paragraphe 4 de la résolution 2584 (2021) sont pleinement appliquées et si les personnes dés ignées cessent toute activité illicite, notamment celles mentionnées dans l ’exposé des motifs, mais soulignant qu’il n’a S/RES/2590 (2021) 3/3 21-12014 pas encore constaté de progrès suffisants qui justifieraient d ’envisager une telle mesure, Demandant à nouveau à tous les États, en pa rticulier au Mali et aux États de la région, d’appliquer activement les mesures figurant dans la présente résolution, Réaffirmant que les personnes ou entités inscrites sur la Liste ne bénéficieront d’aucun appui financier, opérationnel ou logistique de la part des entités des Nations Unies déployées au Mali, et ce jusqu ’à leur radiation de la Liste, sans préjudice des dérogations p révues aux paragraphes 2, 5, 6 et 7 de la résolution 2374 (2017) , et se félicitant des mesures déjà prises par les entités des Nations Unies déployées au Mali pour garantir que ces personnes ou entités ne reçoivent aucun soutien de ce type, Prenant acte du rapport final ( S/2021/714 ) du Groupe d ’experts, Notant qu’il importe de poursuivre la coopération et l ’échange d ’informations entre le Groupe d ’experts et toutes les autres entités des Nations Unies opérant au Mali, dans les limites de leurs mandats et de leurs capacités, Constatant que la situation au Mali continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 31 août 2022 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 7 de la résolution 2374 (2017) ; 2. Réaffirme que lesdites mesures s ’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, conformément aux paragraphes 8 et 9 de la résolution 2374 (2017) , notamment pour le fait de préparer, de donner l ’ordre de commettre ou de commettre, au Mali, des actes qui violent le droit international humanitaire, ce qui pourrait comprendre des attaques contre le personnel médical ou le personnel humanitaire ; 3. Décide de proroger jusqu ’au 30 septembre 2022 le mandat du Groupe d’experts énoncé aux paragraphes 11 à 15 de la résolution 2374 (2017) et de renouveler sa demande faite à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) au paragraphe 16 de cette résolution, déclare son intention de réexaminer le mandat du Groupe d ’experts et de se prononcer, le 31 août 2022 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures a dministratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences de ceux qui sont à l ’heure actuelle membres dudit Groupe d’experts ; 4. Prie le Groupe d ’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 28 février 2022 au plus tard, et un rapport final, le 15 août 2022 au plus tard, et de lui adresser au besoin d ’autres rapports périodiques dans l ’intervalle ; 5. Réaffirme les dispositions concern ant la notification et la révision des mesures énoncées dans la résolution 2374 (2017) et prie le Secrétaire général d’intégrer, dans son rapport de décembre 2021 sur la MINUSMA , une mise à jour des mesures prises pour veiller à ce que les personnes visées par les sanctions ne bénéficient d ’aucun soutien de la part des entités des Nations Unies déployées au Mali ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2591 (2021)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2591(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2591 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2021 21-12018 (F) *2112018* Résolution 2591 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8845e séance, le 30 août 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) , 2115 (2013) , 2172 (2014) , 2236 (2015) , 2305 (2016) , 2373 (2017) , 2433 (2018) , 2485 (2019) et 2539 (2020) , ainsi que les déclarations de sa présidence concernant la situation au Liban, en particulier celles des 19 décembre 2016, 27 mars 2018, 9 août 2018 et 8 février 2019, Exprimant sa solidarité avec le Liban et son peuple au lendemain des explosions survenues à Beyrouth le 4 août 2020, qui ont fait un nombre considérable de morts et des milliers de blessés, dont des membres du personnel de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), et causé de graves dommages aux infrastructures commerciales et résidentielles ainsi qu ’aux capacités de la FINUL, soulignant que les autorités judiciaires libanaises doivent procéder à une enquête rapide, indépendante, impartiale, minutieuse et transparente sur ces explosions, se félicitant de l’organisation, par la France et l ’Organisation des Nations Unies, d e la Conférence internationale de soutien et d ’appui à Beyrouth et au peuple libanais le 9 août 2020 et des Conférences internationales de soutien ultérieures les 2 décembre 2020 et 4 août 2021, et demandant à nouveau à la communauté internationale de renf orcer son soutien au Liban et à son peuple dans ce contexte, Exhortant fermement les dirigeants politiques libanais à former, sans aucun retard et de toute urgence, un nouveau gouvernement capable de répondre aux besoins et aux aspirations de la populatio n libanaise et de relever les principaux défis que rencontre actuellement le Liban, en particulier la reconstruction de Beyrouth, la lutte contre la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID -19) et la mise en œuvre de réformes, qui sont absolument indi spensables pour surmonter la triple crise sociale, économique et humanitaire aiguë et sans précédent qui secoue actuellement le pays et lui permettre de s ’en relever, se déclarant gravement préoccupé par les obstacles qui entravent le processus politique e t la mise en œuvre des réformes nécessaires, et demandant aux autorités libanaises de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour garantir la tenue d ’élections en 2022 selon le calendrier prévu, Soulignant que les autorités libanaises doivent d ’urgence répondre aux aspirations du peuple libanais en mettant en œuvre des réformes économiques S/RES/2591 (2021) 21-12018 2/10 véritables, qui sont grandement nécessaires, et notamment les engagements pris dans le cadre de la Conférence économique pour le développement, par les réformes et avec les entreprises et à la réunion du Groupe international de soutien au Liban tenue à Paris le 11 décembre 2019, renouvelant , sur la base de ces réformes nécessaires, son soutien au Liban pour l ’aider à sortir de la crise actuelle et à remédier aux problè mes en matière économique et humanitaire et sur le plan de la sécurité et aux répercussions de la maladie à coronavirus (COVID -19) sur le pays, et demandant à la communauté internationale, y compris les organisations internationales, de faire de même, Félicitant la FINUL des mesures de prévention et d ’intervention prises pour lutter contre la pandémie de COVID -19, et rappelant sa résolution 2532 (2020) , par laquelle il a prié le Secrétaire général de d onner pour instruction aux opérations de maintien de la paix de fournir, dans le respect de leurs mandats et compte tenu de leurs capacités, un appui aux autorités du pays hôte dans les efforts qu ’elles déploient pour contenir la pandémie, en particulier p our faciliter l ’accès humanitaire, y compris aux déplacés et aux camps de réfugiés, et permettre les évacuations sanitaires, et prié le Secrétaire général et les États Membres de prendre toutes les mesures appropriées pour protéger la sûreté, la sécurité e t la santé de tous les membres de personnel des Nations Unies participant aux opérations de paix des Nations Unies, tout en assurant la continuité des opérations, ainsi que toutes autres mesures pour former le personnel de maintien de la paix aux questions liées à la prévention de la propagation de la COVID -19, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre que le Ministre libanais des affaires étrangères a adressée au Secrétaire général le 24 juin 2021 tendant à ce que le mand at de la FINUL soit prorogé, sans modification, pour une nouvelle période d ’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre par laquelle le Secrétaire général a recommandé cette prorogation à son président le 4 août 2021 ( S/2021/707 ), Réaffirmant son ferme attachement à l ’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant également son attachement à l ’application intégrale de toutes les dispositions de la résolut ion 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d ’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme prévu dans ladite résolution, Se décl arant profondément préoccupé par l ’absence persistante de progrès réalisés sur la voie de l ’instauration d ’un cessez -le-feu permanent et dans la mise en œuvre d ’autres dispositions essentielles de la résolution 1701 (2006) 15 ans après son adoption, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d ’efforts, notamment en étudiant des solutions concrètes avec la Coordonnatrice spéciale du Secrétaire génér al et le commandant de la FINUL, pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Se déclarant profondément préoccupé par toutes les violations commi ses par voie aérienne ou terrestre, liées à la résolution 1701 (2006) , comme l ’a souligné le Secrétaire général dans ses rapports, et rappelant qu’il importe que le Gouvernement libanais exerce son con trôle sur l ’ensemble du territoire libanais, Soulignant que les violations de la cessation des hostilités risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parties ni la région ne peuvent se permettre, Exhortant toutes les parties à n ’épargner aucun effort pour pérenniser la cessation des hostilités, à faire preuve du plus grand calme et de la plus grande S/RES/2591 (2021) 3/10 21-12018 retenue, et à s ’abstenir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hostilités ou de déstabiliser la région, Condamnant les incidents qui se sont produits de part et d ’autre de la Ligne bleue en août et septembre 2019, les 14 et 17 avril 2020, le 27 juillet 2020, en mai 2021, le 20 juillet 2021 et les 4 et 6 août 2021, demandant aux parties de recourir au Mécanisme triparti te lorsque de tels incidents se produisent, et saluant à nouveau le rôle de liaison et de prévention joué par la FINUL, qui a permis de désamorcer les tensions, Soulignant qu’il importe que l ’interdiction de la vente et de la fourniture d’armements et de matériels connexes imposée par la résolution 1701 (2006) soit strictement respectée par toutes les parties, Rappelant qu’il importe au plus haut point que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue en tous ses points, notant avec une inquiétude croissante que la FINUL n ’a toujours pas pu accéder à tous les sites se trouvant au nord de la Ligne bleue où ont ét é découverts des tunnels traversant la Ligne, lesquels constituent une violation de la résolution 1701 (2006) selon la FINUL, et demandant instamment aux autorités libanaises de conclure d ’urgence tout es les enquêtes nécessaires sur la question, conformément à la résolution 1701 (2006) , Se félicitant que les progrès se poursuivent dans le marquage de la Ligne bleue, et engageant les parties à redou bler d ’efforts, en coopération avec la FINUL, notamment par l ’intermédiaire du Mécanisme tripartite, pour continuer de s ’employer à délimiter et à marquer la Ligne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser dans le marquage des points conte stés, comme recommandé dans l ’examen stratégique, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, Réaffirmant sa volonté de ne pas laisser de tels actes d ’intimidation empêcher la FINUL de s ’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , rappelant à toutes les parties qu ’elles sont tenues de garantir la sécurité des membres du personnel de la FINUL et de faire en sorte qu ’ils jouissent d ’une liberté de circulation complète et sans entrave, continuant de respecter le mandat d ’appui distinct confié au Groupe d ’observateurs au Liban, condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives visant à entraver la liberté de circulation du personnel de la FINUL, tous les actes de harcèlement et d ’intimidation ainsi que toutes les attaques dirigés contre des soldats de la paix, notamment les att aques perpétrées contre les forces de la FINUL le 4 août 2018 près du village de Majdal Zoun, le 25 mai 2020 dans le village de Blida, dans le sud du Liban, et le 10 février 2020 à Braachit, Exhortant les autorités libanaises à communiquer rapidement à la FINUL les informations les plus récentes à ce sujet et à mener les enquêtes à terme, et se félicitant de la condamnation par le tribunal militaire du Liban les 21 décembre 2020 et 24 mars 2021 des auteurs responsables des attaques dirigées contre les sold ats de la paix de la FINUL en 1980 et en juillet 2011, Réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement libanais étende son autorité à l’ensemble du territoire libanais, conformément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) et aux dispositions pertinentes de l ’Accord de Taëf, Engageant toutes les parties libanaises à reprendre les discussions en vue d’atteindre un consensus sur une stratégie de défense nationale, comme proposé par le Président du Liban et le Ministre libanais de la défense le 29 avril 2019, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et à l ’Accord de Taëf, S/RES/2591 (2021) 21-12018 4/10 Se félicitant des progrès accomplis dan s la mise en œuvre du premier Plan d’action national libanais pour les femmes et la paix et la sécurité, et encourageant le Gouvernement libanais à continuer de l ’appliquer intégralement et au plus vite, avec le concours de la FINUL et des groupes de femme s de la société civile, et à faire en sorte que les femmes participent pleinement, également, effectivement et véritablement à la prise de décisions à tous les niveaux et à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité, et saluant l’action menée par la FINUL à cet égard, Rappelant qu’il importe d ’assurer la protection des enfants et de prendre les mesures appropriées à cet égard, conformément à ses résolutions pertinentes sur les enfants et les conflits armés, Rappelant les pr incipes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contributio n à la FINUL, et soulignant qu’il faut impérativement doter la Force de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l ’exécution de son mandat, Constatant que la FINUL s ’acquitte avec succès de son mandat depuis 2006 et permet le maintien de la pa ix et de la sécurité depuis lors, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu ’une force internationale soit déployée pour l ’aider à exercer son autorité sur l ’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d ’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l ’empêcher par la force de s ’acquitter de son mandat, Saluant le rôle crucial que jouent l ’Armée libanaise et les services de sécurité libanais, seules forces armées légitimes au Liban, pour ce qui est d ’étendre et de maintenir l ’autorité du Gouvernement liban ais, en particulier dans le sud du pays, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y compris la menace du terrorisme, et l’engagement résolu de la communauté internationale à appuyer l ’Armée libanaise, contribuant ainsi à ce qu ’elle soit mieux à mêm e d’assurer la sécurité au Liban, demandant instamment que soit intensifié et approfondi l ’appui international apporté à l’Armée libanaise dans le contexte de la crise économique actuelle, notant l’utilité de ce renforcement des capacités de l ’Armée libana ise en ce qui concerne ses efforts de coordination avec la FINUL aux fins de l ’application du mandat de cette dernière, et exhortant les États Membres à aider d ’urgence l ’Armée libanaise quand le besoin s’en fait sentir pour lui permettre de s ’acquitter de sa mission conformément à la résolution 1701 (2006) , Se déclarant préoccupé par les retombées négatives profondes de la triple crise sociale, économique et humanitaire actuelle sur les capacités de l ’Armée libanaise et des services de sécurité libanais, et se félicitant de la tenue de la Conférence internationale de soutien à l ’Armée libanaise organisée sous la présidence de la France et de l ’Italie le 17 juin 2021 avec le concours du Bureau de la Coo rdonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des op érations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, rappelant également sa résolu tion 2436 (2018) , dans S/RES/2591 (2021) 5/10 21-12018 laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, et soulignant qu’il convient d ’évaluer régulièrement la performance de la FINUL pour qu ’elle conserve les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour bien s ’acquitter de son mandat, Rappelant également sa résolution 2242 (201 5), dans laquelle il a demandé au Secrétaire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, dans la limite des ressources existantes, une stratégie révisée visant à doubler le nombre de femmes dans les contingents militaires et les ef fectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Soulignant qu’il est nécessaire d ’examiner régulièrement toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l ’efficacité à moindre coût, et notamment d’examiner cell es de la Force s ’il y a lieu, compte tenu de l ’évolution de la situation sur le terrain, Ayant à l ’esprit les priorités stratégiques et les recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 ( S/2012/151 ) à l ’issue de l’examen stratégique de la FINUL, prenant note de sa lettre du 8 mars 2017 (S/2017/202 ) au sujet de l ’examen le plus récent, et soulignant qu’il convient de le tenir informé de la suite donnée à cet examen, Se félicitant de l’évaluation de la FINUL faite par le Secrétaire général le 1er juin 2020, prenant note avec satisfaction des recommandations visant à accroître encore l’efficience et l ’efficacité de la FINUL, Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 août 2022 le mandat actuel de la FINUL ; 2. Salue le rôle positif joué par la FINUL, dont le déploiement aux côtés de l’Armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l ’Armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande que cette coopération se renforce davantage sans préjudice du mandat de la FINUL ; 3. Affirme son attachement ferme et continu à l ’actuel mandat de la FINUL, et demande l’application intégrale de sa résolution 1701 (2006) ; 4. Demande de nouveau à Israël et au Liban d ’appuyer un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments énoncés au paragraphe 8 de sa résolution 1701 (2006) ; 5. Réaffirme avec force qu’il est n écessaire que l ’Armée libanaise se déploie de façon efficace et durable dans le sud du pays et dans les eaux territoriales libanaises à un rythme accéléré afin que les dispositions de la résolution 1701 (2006) soient appliquées dans leur intégralité, prie le Secrétaire général d ’évaluer, dans ses futurs rapports, les progrès accomplis à cet égard, et demande à la FINUL et à l ’Armée libanaise de poursuivre le Dialogue stratégique ayant pour but d ’analyse r les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir une série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL et celles de l ’Armée libanaise ; 6. Rappelle qu’il a demandé que l ’Armée libanaise et le Secrét aire général établissent conjointement et sans tarder un calendrier précis pour les déploiements S/RES/2591 (2021) 21-12018 6/10 visés au paragraphe 5, afin de mesurer les progrès accomplis par celle -ci dans la mise en œuvre des tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) ; 7. Demande de nouveau au Gouvernement libanais de présenter son plan pour accroître ses capacités navales dans les plus brefs délais, notamment avec l ’appui approprié de la communauté internationale, en vue, à terme, de réduire les effectifs du Groupe d ’intervention navale de la FINUL et d ’en transférer les responsabilités à l’Armée libanaise, en étroite conjonction avec le renforcement effectif des capacités de la marine libanaise, prend note à cet égard de l a lettre datée du 12 mars 2019 adressée à l ’Organisation des Nations Unies, dans laquelle il est fait état de la volonté du Gouvernement libanais, se félicite de ses efforts constants en ce sens, et prend note des conséquences des explosions survenues à Beyrouth le 4 août 2020 sur les opérations de l ’Armée libanaise ; 8. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général comportant une évaluation visant à déterminer si les ressources de la FINUL sont toujours adéquates ainsi que des options destinées à améliorer l ’efficacité et l ’efficience de la coopération entre la FINUL et le Bureau de la Coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, en tenant compte du plafond des effectifs et de la composante civile de la Force (S/2020/473 ), prie le Secrétaire général de continuer à exécuter, en consultation exhaustive et étroite avec les parties, notamment le Liban, les pays fournisseurs de contingents et les membres du Conseil de sécur ité, son plan détaillé assorti d ’un calendrier et de modalités précises pour mettre en œuvre ses recommandations, selon qu’il convient, et le prie également de le tenir régulièrement informé de la question ; 9. Encourage de nouveau le Gouvernement libanais dans son intention de déployer un régiment modèle et un patrouilleur dans la zone d ’opérations de la FINUL pour améliorer l ’application de la résolution 1701 (2006) et asseoir l’autorité de l ’État libanais, rappelle à cet égard la déclaration conjointe publiée le 15 mars 2018 à la fin de la Conférence de Rome, en particulier le concept d ’un nouveau régiment modèle proposé par le Liban dans le cadre du Dialogue stratégique en co urs entre l ’Armée libanaise et la FINUL, note le calendrier proposé par le Liban pour le déploiement du régiment modèle, et demande à l’Armée libanaise et à la FINUL de renforcer leurs actions coordonnées ; 10. Demande instamment que soit intensifié et ap profondi l ’appui international apporté à l ’Armée libanaise et à toutes les institutions de sécurité de l’État, qui sont les seules forces armées légitimes du Liban, aux fins de l ’exécution du plan de développement des capacités de l ’Armée et dans le contex te du Groupe international d ’appui au Liban, sous la forme d ’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l ’Armée libanaise a le plus cruellement besoin de soutien, en particulier les besoins logistiques courants et la maintenance, la lutte antiterroriste, la protection des frontières et les capacités navales ; 11. Prie la FINUL, conformément à la résolution 1701 (2006) , de prendre des mesures temporaires spéciales , qui ne doivent pas c onstituer un précédent , pour soutenir et aider l ’Armée libanaise en lui fournissant du matériel non létal (carburant, vivres , médicaments) et un soutien logistique supplémentaires pour une période limitée de six mois , dans la limite des ressources existantes et sans incidence sur le budget approuvé , dans le cadre des activités conjointes entre l ’Armée libanaise et la FINUL et dans le respect de la politique de diligence voulue en matière de droits humains, et sans préjudice du mandat, du concept d ’opérations et des règles d’engagement de la FINUL, tout en respectant pleinement la souveraineté du Liban et à la demande des autorités libanaises, et de veiller à ce que ce soutien fasse immédiatement l’objet d ’un contrôle et d ’un examen min utieux ; S/RES/2591 (2021) 7/10 21-12018 12. Condamne toutes les violations de la Ligne bleue, commises par voie aérienne ou terrestre, et demande fermement à toutes les parties de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute violation de la Ligne bleue et de la respecter sur toute sa longueur, et de coopérer pleinement avec l ’Organisation des Nations Unies et avec la FINUL ; 13. Salue le rôle constructif joué par le Mécanisme tripartite, qui permet de faciliter la coordination et de désamorcer les tensions, reconnaît les ef forts déployés activement par les responsables de la mission, qui ont permis de stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et d ’instaurer la confiance entre les parties, exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l ’action qu ’elle continue de mener auprès des deux parties pour favoriser la mise en place de dispositifs de liaison et de coordination et de modalités pratiques sur le terrain et pour continuer de veiller à ce que le Mécanisme tripartite permette aux parties d ’examiner un éventail de questions plus large, engage la FINUL, en étroite coordination avec les parties, à appliquer des mesures visant à renforcer les capacités du Mécanisme tripartite, notamment à créer des sous -comités ad hoc complémentaires, comme recommandé par le Secrétaire général dans son rapport d ’évaluation, et exhorte les parties à faire un usage systématique, constructif et élargi du Mécanisme tripartite, y compris du sous -comité sur le tracé de la Ligne bleue et des sous -comités ad hoc complémentaires ; 14. Souligne qu’il faut renforcer la coopération entre la FINUL et le Bureau de la Coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban dans le but d ’améliorer l’efficacité des missions à moindre coût, se félicite à cet égard des améliorations apportées par l ’Organisation des Nations Unies à l ’efficacité à moindre coût de la coordination entre la FINUL et le Bureau, et encourage le Secrétaire général à continuer d ’œuvrer en ce sens ; 15. Demande instamment à toutes les parties d ’honorer scrupuleusement l’obligation qu ’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies, les exhorte à rendre toutes les mesures appropriées pour améliorer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel des Nations Unies, demande à nouveau que la FINUL et l ’Armée libanaise coopèrent plus étroitement, en particulier en effectuant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanai ses à protéger le personnel de la FINUL lors de ses déplacements, demande à nouveau que les enquêtes ouvertes par le Liban sur toutes les attaques perpétrées contre la FINUL et son personnel, en particulier celles du 4 août 2018 et du 10 février 2020, soie nt rapidement menées à bien afin que leurs auteurs soient traduits en justice, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans des délais raisonnables, lorsque de telles attaques se produisent ainsi que, le cas échéant, sur le suivi des enquêtes c onnexes en cours ; 16. Engage instamment toutes les parties à veiller à ce que la FINUL jouisse d’une liberté de circulation pleine et entière dans toutes ses opérations et d ’un accès sans entrave à la Ligne bleue sur toute sa longueur, conformément au ma ndat et aux règles d ’engagement de la Force, notamment en évitant toute conduite mettant en danger le personnel des Nations Unies, condamne dans les termes les plus énergiques toutes les tentatives visant à entraver la liberté de circulation du personnel d e la FINUL, toutes les attaques contre le personnel et le matériel de la FINUL et tous les actes de harcèlement et d ’intimidation dirigés contre le personnel de la FINUL, et demande au Gouvernement libanais de faciliter l ’accès rapide et complet de la FINU L aux sites qu ’elle demande à visiter afin de mener rapidement une enquête, y compris tous les secteurs pertinents au nord de la Ligne bleue ayant trait à la découverte de tunnels traversant la Ligne bleue que la FINUL a signalés comme constituant une S/RES/2591 (2021) 21-12018 8/10 violation de la résolution 1701 (2006) , conformément à cette dernière, tout en respectant la souveraineté du Liban ; 17. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires po ur évaluer et renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix de la FINUL, conformément à la résolution 2518 (2020) et à ses autres résolutions applicables ; 18. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secrétaire général à la réalisation de progrès tangibles vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , ainsi qu ’au règlement de toutes les questions laissées en suspens dans l ’application de ses résolutions 1701 (2006) , 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions sur le sujet ; 19. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINUL, qui collabore activement avec Israël et le Liban pour faciliter cette opération ; 20. Demande de nouveau à tous les États d ’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d ’une zone d ’exclusion de tou s personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL ; 21. Rappelle le paragraphe 15 de la résolution 1701 (2006) , en application duquel tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher, de la part de leurs ressortissants ou à partir de leurs territoires ou au moyen de navires de leur pavillon ou d ’aéronefs de leur nationalité, la vente ou la fourniture d ’armes et de matériel connexe à toute entité ou personne se trouvant au Liban, sauf autorisation du Gouvernement libanais ou de la FINUL ; 22. Agissant en appui à la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l ’aider à exercer son autor ité sur l’ensemble du territoire, rappelle qu’il a autorisé la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses moyens, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, à résister aux tentatives visant à l ’empêcher par la force de s ’acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat qu ’il lui a confié, et à protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, à assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement libanais, à protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques ; 23. Se félicite des changements opérationnels adoptés à la FINUL en application des résolutions 2373 (2017) et 2433 (2018) , et prie à nouveau le Secrétaire général de réfléchir aux moyens d ’améliorer l ’action menée par la FINUL pour appliquer les dispositions énoncées au paragraphe 12 de la résolution 1701 (2006) et au paragraphe 14 de la présente résolution, y compris à ce qui peut être fait pour améliorer la visibilité de la Force, notamment par l ’organisation de patrouilles et d’inspections, dans le cadre de son mandat et dans le s limites de ses moyens ; 24. Rappelle qu’il a décidé, au paragraphe 14 de sa résolution 1701 (2006) , que la FINUL devait prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande et l’aider, dans les limites de ses moyens, à appliquer les dispositions de ladite résolution ; 25. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l ’exploitation et des atteintes S/RES/2591 (2021) 9/10 21-12018 sexuelles et p our faire intégralement respecter le code de conduite des Nations Unies par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures qui s’imposent pour veiller à ce que tout le personnel, civil et en tenue, de la Force respecte pleine ment la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Force à cet égard, souligne qu’il convient de prévenir les faits d’exploitation et d ’atteinte sexuelles et d ’améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à continue r de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d ’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, à faire en sorte que les membres de leurs c ontingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, notamment en ouvrant rapidement des enquêtes, selon qu ’il conviendra, et à prendre les mesures qui s’imposent pour amener les auteurs d ’actes répréhensibles à en répondre et rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles que celles -ci ont commis des actes d’exploitation et des atteintes sexuelles de manière généralisée ou systémique ; 26. Prie la FINUL de considérer les questions de genre comme une question transversale touchant tous les aspects de son mandat et d ’aider les autorités libanaises à assurer la participation et la représentation pleines, égales, effectives et véritables des femmes, à tous les niveaux de décision, dans toutes les activités de main tien et de promotion de la paix et de la sécurité, y compris dans le secteur de la sécurité, ainsi que d ’appuyer la mise en œuvre du plan d ’action pour les femmes et la paix et la sécurité, notamment afin de prévenir et de combattre les violences sexuelles et fondées sur le genre, et demande que la FINUL lui présente des rapports plus détaillés sur la question ; 27. Prie le Secrétaire général et les pays fournisseurs de contingents de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la FINUL , de veiller à ce q ue ces dernières participent pleinement, effectivement et véritablement à tous les aspects des opérations, et d’appliquer les dispositions de la résolution 2538 (2020) sur cette question ; 28. Demande au Secrétaire général de respecter, dans la planification et la conduite des opérations de la FINUL, les dispositions relatives à la performance des opérations de maintien de la paix énoncées dans les résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) ; 29. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l ’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois ou chaque fois qu ’il le jugera nécessaire, et de l ’informer sans tarder et en détail de toutes les violations de sa résolution 1701 (2006) , des éclaircissements four nis par les parties et de l ’évolution de toutes les enquêtes en cours sur les violations de la résolution 1701 (2006) , des atteintes portées à la souveraineté du Liban et des entraves à la liberté de c irculation de la FINUL, de joindre à son rapport une annexe améliorée sur l ’application de l’embargo sur les armes, de lui communiquer des informations sur les secteurs auxquels la Force n ’a pas accès et les raisons de ces restrictions, les éléments qui pourraient menacer la cessation des hostilités et la réponse de la FINUL, ainsi que des informations sur les progrès réalisés concernant le plan détaillé relatif à l’application des recommandations issues du rapport d ’évaluation du 1er juin, tel que demandé au paragraphe 8 de la présente résolution, et de lui communiquer également des informations sur les autres améliorations qu ’il conviendrait d ’apporter afin que la Force s ’acquitte au mieux de son mandat, et prie également le Secrétaire général de continuer à lui donner des informations concrètes et détaillées sur les questions susmentionnées, conformément aux changements introduits pour améliorer S/RES/2591 (2021) 21-12018 10/10 l’établissement des rapports depuis l ’adoption des résolutions 2373 (2017) , 2433 (2018) , 2485 (2019) et 2539 (2020) ; 30. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008 ; 31. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2592 (2021)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2592(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2592 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2021 21-12022 (F) *2112022* Résolution 2592 (2021 ) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 884 6e séance, le 30 août 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, et soulignant qu’il importe de faire en sorte que les effets dést abilisateurs des différends régionaux ne se propagent pas en Somalie, Se félicitant des accords conclus entre le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération le 17 septembre 2020 et le 27 mai 2021, exhortant le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à mettre en œuvre ces accords et à or ganiser des élections inclusives en 2021, regrettant qu’un accord n ’ait pas pu être trouvé pour que des élections directes soient organisées en 2020/21, et réaffirmant qu’il compte que les futures élections en Somalie garantiront la représentation de tous les Somaliens, conformément aux engagements pris de longue date par le pays de tenir des élections selon le principe « une personne, une voix », Se déclarant préoccupé par les violents affrontements qui ont éclaté entre les forces de sécurité somaliennes, les forces d ’opposition et les milices claniques en février et avril 2021, réitérant qu’il importe de régler les différen ds par des voies pacifiques à l ’approche des élections de 2021 et au -delà, et réaffirmant l’importance qu’il y a, pour que la paix et la stabilité règnent durablement en Somalie, à ce que la vie politique soit inclusive, et à ce que les élections soient démocratiques, Réaffirmant l’importance du dialogue et des processus de réconciliation locale pour la stabilité en Somalie, rappelant qu’il importe que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération nouent un dialogue constructif pour désamorcer les tensions qui les opposent, et engageant la Somalie et le « Somaliland » à tenir de nouvelles discussions techniques e t politiques pour instaurer la confiance et renforcer la coordination politique, Réaffirmant que la tenue d ’élections pacifiques en 2021, comme prévu et convenu, peut permettre à la Somalie de se recentrer sur la résolution des problèmes urgents, notammen t les besoins humanitaires, la menace posée par les Chabab, le trafic d ’armes et de munitions, les inondations, la sécheresse et la maladie à S/RES/2592 (2021) 21-12022 2/10 coronavirus 2019 (COVID -19), et permettre à toutes les parties de faire avancer les priorités nationales du pays, Se déclarant préoccupé par les retards persistants dans la consolidation du système fédéral somalien, soulignant qu’il importe de progresser dans la réalisation des priorités nationales que sont la mise en place du dispositif national de sécurité et la mi se en œuvre du plan de transition pour la Somalie (2021 ), du neuvième plan national de développement et du cadre de responsabilité mutuelle (2019) arrêté conjointement, et de parvenir à un accord sur une police et une justice fédérales, le fédéralisme budg étaire, le partage du pouvoir et des ressources ainsi que la révision constitutionnelle, accueillant avec satisfaction à cet égard la feuille de route convenue le 27 mai 2021, exhortant le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à la mettre en œuvre sans retard, et soulignant qu’il importe de coopérer et collaborer pour que la Somalie fasse des progrès dans la réalisation des priorités nationales et dans la mise en œuvre des réformes en matière politique, sociale et économique et dans les domaines de la sécurité et du développement nécessaires pour atteindre le point d ’achèvement de l ’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés, Se félicitant du plan -cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2021 -2025, qui traduit l ’engagement du Gouvernement fédéral somalien et de l ’Organisation des Nations Unies à œuvrer de concert en faveur de la paix, de la stabilité et de la prospérité pour tous les Somaliens à l ’appui du Programme d e développement durable à l ’horizon 2030 et des objectifs de développement durable, Soulignant l’importance d ’une approche globale pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, dans le respect des dispositions applic ables du droit international, et d ’efforts tenant compte des aspects du problème liés à la gouvernance, à la sécurité, aux droits humains et au développement ainsi que de ses dimensions humanitaires et socioéconomiques, notamment l ’emploi des jeunes et l’élimination de la pauvreté, Soulignant le rôle essentiel que joue la Mission d ’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), qui aide le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et autres acteurs concernés par ses conseils str atégiques, ses bons offices, ses activités de renforcement des capacités et son action de coordination de l’appui apporté par les partenaires internationaux, y compris pour ce qui est des élections, insistant sur le fait que le mandat de la MANUSOM complèt e celui de la Mission de l ’Union africaine en Somalie, celui de l ’équipe de pays des Nations Unies en Somalie et l ’appui fourni par les autres partenaires internationaux, et soulignant l’importance que revêt la coordination entre les partenaires internatio naux, Exprimant son soutien sans réserve au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie et Chef de la MANUSOM et au Représentant spécial pour la Somalie du Président de la Commission de l ’Union africaine et Chef de l ’AMISOM, et préconisant que les relations entre le Gouvernement fédéral somalien, l’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine soient encore renforcées, Se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien poursuive le dialogue engagé avec la Commission de consolidation d e la paix en vue de renforcer encore le soutien international aux objectifs de consolidation de la paix en Somalie, Réaffirmant que les Chabab constituent la menace la plus immédiate et la plus pressante qui pèse sur la stabilité et la sécurité de la Soma lie, sur le peuple somalien et sur les pays voisins, condamnant dans les termes les plus énergiques les attaques menées par ce groupe en Somalie et au -delà, se déclarant profondément préoccupé par les pertes en vies humaines parmi les civils que provoquent ces attaques, et S/RES/2592 (2021) 3/10 21-12022 réaffirmant qu’il est déterminé à appuyer les efforts généraux visant à dissiper la menace posée par les Chabab en Somalie, Se félicitant de l’action menée par la communauté internationale pour faire face à l’instabilité et à l ’insécurit é en Somalie, y compris les violences perpétrées par les Chabab et les groupes d ’opposition armés, saluant le rôle directeur joué dans ce cadre par l ’Organisation des Nations Unies et l ’Union africaine, et rendant hommage aux membres de l ’AMISOM et des for ces de sécurité somaliennes pour la bravoure dont ils ont fait preuve et les sacrifices qu ’ils ont consentis dans la lutte contre les Chabab, Soulignant l’importance que revêt une approche globale de la consolidation et de la pérennisation de la paix en S omalie, reposant en particulier sur la prévention des conflits et l ’élimination de leurs causes profondes, sur l ’engagement de réformes politiques et économiques et de réformes dans le secteur de la sécurité, et sur la promotion du développement social, et soulignant également l’importance de la coopération régionale et internationale pour la lutte contre le trafic d ’armes, contre le terrorisme et contre le financement du terrorisme et les flux financiers illicites, Réaffirme son intention de transférer au x autorités somaliennes la responsabilité de la sécurité, l ’objectif étant que la Somalie prenne la tête des opérations en 2021 et assume la pleine responsabilité d ’ici à la fin de 2023, se félicitant de la publication du plan de transition pour la Somalie en février 2021, soulignant qu’il est nécessaire d’accélérer la mise en œuvre de ce plan et des réformes du secteur de la sécurité, et se déclarant préoccupé par le fait que l ’absence de dialogue soutenu sur ces questions entre le Gouvernement fédéral som alien et les États membres de la fédération a retardé les progrès, Prenant note de la publication de l ’évaluation indépendante demandée par l’Organisation des Nations Unies en janvier 2021, attendant avec intérêt la publication de l ’évaluation indépendant e demandée par l ’Union africaine, soulignant qu’il est urgent que toutes les parties prenantes, en particulier l ’Organisation des Nations Unies, l ’Union africaine, le Gouvernement fédéral somalien et les donateurs, se coordonnent au sujet des dispositions relatives à l ’appui en matière de sécurité à partir de 2022, comme indiqué dans la résolution 2568 (2021) , et attendant avec intérêt la proposition du Secrétaire général, élaborée de concert avec l’Union africaine et en consultation avec les donateurs et le Gouvernement fédéral somalien, sur les objectifs stratégiques, la taille et la composition de la mission de l ’Union africaine reconfigurée à partir de 2022, Se déclarant gravement préoccupé par les crises humanitaires auxquelles la Somalie est en proie du fait du conflit prolongé, et de phénomènes récurrents, tels que sécheresses, inondations et invasions de criquets, et conscient que la pandémie de COVID -19 pose de nouveaux problèmes profonds p our le système de santé du pays, la situation humanitaire et socioéconomique et la cohésion sociale, Se déclarant préoccupé par le nombre de réfugiés somaliens et par l’augmentation du nombre de déplacés, ainsi que par l ’accroissement des besoins humanita ires et des besoins de protection correspondants, accueillant avec satisfaction à cet égard l ’adoption récente de la stratégie nationale de recherche de solutions durables (2020 -2024), et appelant les autorités somaliennes à continuer de mettre en œuvre la Convention de l ’Union africaine sur la protection et l ’assistance aux personnes déplacées en Afrique (Convention de Kampala) et à progresser dans la réalisation de l ’engagement pris d ’apporter des solutions durables aux déplacés en Somalie, Rappelant le rapport de l ’Organisation des Nations Unies sur la protection des civils en date d ’octobre 2020, c ondamnant de nouveau fermement la pratique consistant à prendre délibérément pour cibles, dans des situations de conflit armé, des S/RES/2592 (2021) 21-12022 4/10 civils, y compris des membr es du personnel humanitaire, ainsi que des biens de caractère civil, de même que l ’utilisation aveugle d ’armes dans les zones habitées, compte tenu des conséquences pour les civils, et exhortant toutes les parties au conflit en Somalie à s ’abstenir de se l ivrer à de tels actes, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris du droit international humanitaire, s aluant les mesures prises par les autorités somaliennes et l ’Organisation des Nations Unies ainsi que la réponse et l ’appui généreux des donateurs, encourageant une plus grande coopération avec les acteurs humanitaires internationaux et nationaux pour qu ’il soit satisfait aux besoins immédiats, et soulignant qu’il faut intensifier et diversifier les investiss ements dans la résilience, notamment ceux en faveur des déplacés, afin de réduire les besoins à long terme et d’aider la Somalie à parvenir au développement durable, Se déclarant profondément préoccupé par la grave menace humanitaire que les restes explos ifs de guerre, dont les mines terrestres, et les engins explosifs improvisés font peser sur les civils en Somalie, menace qui entraîne de graves conséquences sociales et économiques pour la population somalienne et pour le personnel participant aux program mes et opérations de maintien de l ’ordre, de secours humanitaire, de maintien de la paix, de relèvement et de déminage, conscient que la lutte antimines contribue à la protection des civils et aux efforts de stabilisation et de consolidation de la paix, soulignant qu’il est nécessaire d ’accélérer la mise en place de mesures visant à atténuer la menace que font peser les mines, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés en Somalie, et rappelant que les États Membres sont invités à adop ter les mesures qui s ’imposent pour inciter à la vigilance leurs nationaux, les personnes relevant de leur juridiction et les sociétés enregistrées sur leur territoire ou relevant de leur juridiction qui participent à la vente, à la fourniture ou au transf ert de précurseurs d ’explosifs ou de matériel pouvant servir à la fabrication d ’engins explosifs improvisés, Rappelant ses résolutions 2532 (2020) et 2565 (2021) exigeant la cessation générale et immédiate des hostilités dans toutes les situations dont il est saisi, et demandant de nouveau à toutes les parties à un conflit armé de prendre part immédiatement à une pause humanitaire durable, générali sée et soutenue afin de faciliter, entre autres, un acheminement et une distribution équitables, sûrs et sans entrave des vaccins contre la COVID -19 dans les zones de conflit armé, Condamnant la persistance des violations du droit international humanitair e ainsi que des violations des droits humains et des atteintes à ces droits, se déclarant profondément préoccupé en particulier par les violations et les atteintes dont sont victimes les enfants et par les violences sexuelles et fondées sur le genre commis es dans les situations de conflit et d ’après -conflit, conscient que les femmes et les filles sont démesurément touchées par ces violations et atteintes en Somalie, rappelant les conclusions de 2020 sur le sort des enfants touchés par le conflit armé ( S/2020/174 ), demandant instamment leur mise en œuvre ainsi que la promulgation rapide de la loi somalienne sur les droits de l ’enfant, rappelant s a résolution 1325 (2000) et toutes ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité, exhortant le Gouvernement fédéral somalien à continuer de respecter les engagements pris pour assurer l ’égalité des chances en vue de la réalisation des droits politiques des femmes , et leur participation pleine, égale et véritable à la vie publique, aux responsabilités et à la prise de décision, soulignant qu’il importe de respecter, de protéger et de promouvoir l es droits humains, de mettre fin à l ’impunité et d ’amener à répondre de ses actes quiconque est responsable de violations des droits humains ou d ’atteintes à ces droits ou de violations du droit international humanitaire, et réaffirmant son soutien à la po litique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles, S/RES/2592 (2021) 5/10 21-12022 Constatant à nouveau les effets défavorables des changements climatiques, de la dégradation de l ’environnement, d ’autres changements écol ogiques et des catastrophes naturelles, entre autres facteurs, sur la stabilité en Somalie, qui se manifestent notamment par les inondations, la sécheresse, la désertification, la dégradation des terres et l ’insécurité alimentaire, et rappelant sa déclarat ion présidentielle S/PRST/2011/15 , 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 mai 2022 le mandat de la MANUSOM établi au paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014) ; 2. Condamne fermement les attaques que le groupe terroriste des Chabab continue de perpétrer, y compris celles menées dans la région et celles ayant frappé le complexe des Nations Unies à Mogadiscio et les installations de l ’AMISOM, et demande in stamment aux autorités somaliennes, à l ’AMISOM et à l ’Organisation des Nations Unies de coopérer étroitement au renforcement de la sûreté et de la sécurité des installations et du personnel des Nations Unies et de l ’Union africaine ; 3. Demande à la MANUS OM de maintenir et de renforcer sa présence dans toute la Somalie, dans le respect des normes de sécurité fixées par l ’Organisation et si les conditions de sécurité le permettent, se félicite que la MANUSOM, le Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie, l’équipe de pays des Nations Unies et l’AMISOM entretiennent de solides relations, et souligne qu’il importe que toutes les entités continuent de renforcer leurs relations à tous les niveaux, y compris dans le cadre du Forum de coordination des hauts respo nsables ; 4. Se déclare très satisfait de l ’appui qu ’apporte la MANUSOM au Gouvernement fédéral somalien selon les dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2158 (2014) , notamment en ce qui concer ne l’instauration des conditions nécessaires à une vie politique inclusive et les préparatifs des élections de 2021, la révision constitutionnelle, la médiation, la prévention et le règlement des conflits, la mise en place d ’une police et d ’une justice féd érales, le renforcement de l ’état de droit, la réforme du secteur de la sécurité, ainsi que la coordination de l ’appui fourni au renforcement des capacités en matière de lutte contre la corruption ; 5. Rappelle la nécessité pour la Somalie et ses partenai res d ’adopter une approche coordonnée et cohérente des réformes politiques et des réformes du secteur de la sécurité dirigées par les Somaliens ; 6. Décide que la MANUSOM doit continuer de coordonner l ’action des entités des Nations Unies, en tirant le meilleur parti des approches conjointes et de la programmation conjointe dans les domaines voulus, en étroite coopération avec le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, en mettant l’accent sur les tâches suivantes : a) Appui au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération visant à accélérer l ’instauration, sous l ’impulsion du Gouvernement somalien, d ’une vie politique inclusive, qui assure la participation de toutes les parties prenantes (y compris les f emmes, les jeunes et tous les clans somaliens), et à parvenir à un accord politique, afin de tenir les engagements politiques communs et les engagements partagés relatifs à la sécurité dans le cadre d ’un dialogue régulier inclusif et de haut niveau entre l e Gouvernement fédéral et l ’ensemble des États membres de la fédération ; b) Appui à l ’action menée par le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, notamment au moyen du cadre de réconciliation nationale, pour parvenir à une réconciliation interclanique et intraclanique aux niveaux local, régional et nat ional, fondement de la stabilité durable en Somalie, et soutien aux S/RES/2592 (2021) 21-12022 6/10 efforts visant à renforcer le dialogue entre le Gouvernement fédéral et le « Somaliland » ; c) Appui, en collaboration avec le Bureau d ’appui des Nations Unies en Somalie, par des mission s de bons offices et une assistance technique, opérationnelle et logistique, au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération, au Parlement somalien, à l ’Équipe pour l ’appui technique et électoral, à l ’Équipe chargée d ’organiser les éle ctions au niveau fédéral, aux Équipes chargées de l’organisation des élections au niveau des États, au Comité de règlement des contentieux électoraux et à toute autre partie prenante à qui un rôle a été confié dans l’organisation des élections, aux fins de la tenue des élections selon le calendrier arrêté le 27 mai 2021, poursuite de l ’appui apporté aux efforts qui sont faits en faveur de l’objectif consistant à avoir des élections au suffrage universel, en consultation avec les autorités du Gouvernement fé déral somalien et des États membres de la fédération, appui, par des missions de bons offices et un soutien technique et opérationnel, dans la mesure des ressources disponibles, aux organes de gestion des élections prévus par la Constitution, en vue de la tenue d ’élections libres, régulières, inclusives et transparentes selon le principe « une personne, une voix » aux niveaux des États membres de la fédération et des districts, en préparation de la tenue de telles élections au niveau fédéral en 2025, et app ui visant à faciliter le renforcement de la coordination de l ’assistance électorale apportée à la Somalie par la communauté internationale ; d) Conseils techniques et activités de renforcement des capacités visant à aider le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à garantir la participation et la représentation pleine, égale et véritable des femmes à tous les niveaux de prise de décision, dans le contexte des élections et des processus de consolidation de la paix et de réconcil iation, comme le prévoit la Charte des femmes somaliennes, notamment en soutenant les engagements pris par les Somaliens de veiller à ce qu ’au moins 30 % des sièges des deux chambres du Parlement soient occupés par des femmes et en poursuivant son action e n faveur d ’un investissement accru dans le programme pour les femmes et la paix et la sécurité ; e) Conseils techniques et activités de renforcement des capacités visant à aider le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à assurer la participation pleine, égale et véritable de tous les Somaliens, y compris des jeunes, de tous les clans somaliens, des personnes en situation de handicap, des déplacés et des réfugiés somaliens, aux efforts de paix et de réconciliation, au règlement du conflit, à la consolidation de la paix et aux élections, et à renforcer la participation et le pouvoir d ’action de la société civile, des communautés minoritaires et des autres groupes marginalisés à tous les niveaux de prise de décision ; f) Appui au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération, en collaboration avec les partenaires internationaux, l ’Union africaine et l’AMISOM ainsi que le Bureau d ’appui des Nations Unies pour la Somalie, de façon à accélérer la mise en œuvre d es principales réformes du secteur de la sécurité, notamment la mise en place d ’un dispositif national de sécurité cohérent comportant une composante militaire, policière et civile, la mise en œuvre du Plan de transition dirigé par la Somalie, la conclusio n d’un accord sur un modèle de justice et d’administration pénitentiaire fédérales, ainsi que la mise en place et le renforcement d’institutions garantes de l ’état de droit qui soient efficaces, responsables et constitutionnelles, y compris l ’intégration d es forces régionales, la transformation de la Police somalienne en service de police fédéral, et l ’élaboration d ’un cadre juridique correspondant, et appui aux composantes militaires, policières et civiles de l’AMISOM en vue de permettre à la Somalie d ’assumer la pleine responsabilité de sa sécurité à l ’avenir, l ’objectif étant que le pays prenne la tête des opérations en 2021 S/RES/2592 (2021) 7/10 21-12022 et achève ce transfert de responsabilité d ’ici à la fin de 2023 conformément au Plan de transition et compte tenu de la situation su r le terrain ; g) Coordination et conseils stratégiques visant à améliorer le fonctionnement de l’approche globale pour la sécurité et la collaboration entre le Gouvernement fédéral somalien et les partenaires internationaux, comme convenu dans le Pacte d e sécurité issu de la Conférence de Londres sur la Somalie tenue en 2017 ; h) Appui aux entités des Nations Unies visant à assurer la mise en œuvre dans tout le système de la politique de diligence voulue en matière de droits humains dans le cadre du sout ien apporté par le système des Nations Unies à l ’AMISOM et au secteur de la sécurité somalien, l ’accent étant mis tout particulièrement sur le renforcement de la coopération avec le Gouvernement, y compris pour ce qui est de la mise en œuvre de mesures d ’atténuation et de mesures concernant le respect des obligations et l ’application du principe de responsabilité ; i) Conseils techniques et activités de renforcement des capacités en faveur de la mise en place de la Commission nationale des droits de l ’homm e et du Gouvernement fédéral somalien, en particulier du Ministère des femmes et de la promotion des droits humains, pour ce qui est de promouvoir et de protéger les droits humains en Somalie, notamment de protéger les femmes et les filles contre les viole nces sexuelles et fondées sur le genre, d ’amener les auteurs de violations des droits humains et d ’atteintes à ces droits à répondre de leurs actes, notamment dans le cadre d ’une coopération avec la société civile et du renforcement et de l’harmonisation d e l’action menée en faveur des droits humains dans le domaine humanitaire et dans le domaine de la sécurité et du développement, suivi du respect des droits humains et contribution sur la question dans le cadre du rapport du Secrétaire général prévu au par agraphe 16 de la présente résolution ; j) Appui, dans la limite du mandat et des ressources existantes, visant à aider le Gouvernement fédéral somalien à mettre en œuvre le cadre de responsabilité mutuelle pour la Somalie ; k) Appui au Gouvernement fédér al somalien visant à l ’aider à mettre en œuvre la stratégie et le plan d ’action nationaux visant à prévenir et à combattre l’extrémisme violent, en vue de renforcer la capacité du pays à prévenir et à combattre le terrorisme, notamment la capacité de s ’attaquer aux facteurs de propagation du terrorisme, conformément aux obligations que le droit international impose à la Somalie, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, et appui à l ’action menée par la Somalie pour devenir partie aux conventions et protocoles internationaux relatifs à la lutte contre le terrorisme ; l) Soutien et conseils stratégiques visant à renforcer la capacité du Gouvernement fédéral somalien à fou rnir des services et à attirer les investissements, et appui visant à aider le Gouvernement à instaurer des cadres de gestion des ressources et de partage du pouvoir, de sorte que la Somalie puisse renforcer les mesures de mobilisation des recettes, d ’allocation des ressources, d ’exécution du budget et de lutte contre la corruption énoncées dans le Nouveau Partenariat pour la Somalie ; m) Appui, en coopération étroite avec l ’équipe de pays des Nations Unies, à l’action menée par la Somalie pour mettre en œ uvre le Programme de développement durable à l ’horizon 2030, conseils stratégiques visant à renforcer les capacités institutionnelles, compte étant tenu du Plan de développement national de la Somalie et du plan -cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable, collaboration avec les institutions financières internationales visant à faciliter la mobilisation d ’une aide économique et d ’une aide au développement, action en faveur S/RES/2592 (2021) 21-12022 8/10 d’une coopération efficace et intégrée de la part des organi smes, fonds et programmes des Nations Unies et promotion de la collaboration avec les partenaires, de sorte que le meilleur parti soit tiré du financement du développement en Somalie, notamment pour faire face aux changements climatiques, aux inondations, à la sécheresse, aux invasions de criquets et à la pandémie de COVID -19, y compris par la distribution sûre, efficace et équitable de vaccins ; n) Travail en étroite collaboration avec l ’équipe de pays des Nations Unies, les institutions financières inter nationales et toutes les parties prenantes concernées pour veiller à ce que le soutien international apporté au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération tienne compte des conflits et optimise la cohérence politique et opérationne lle sur la base d ’une compréhension commune des risques et des possibilités pour la paix et le développement ; 7. Demande au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération d ’organiser des élections libres, régulières, crédibles et inc lusives, conformément aux accords du 17 septembre 2020 et du 27 mai 2021 et dans les meilleurs délais, et les exhorte à achever les derniers préparatifs à cette fin ; 8. Demande également au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédérat ion d ’intensifier sans plus tarder les consultations et la recherche d ’un consensus à grande échelle, au moyen de mécanismes consultatifs à tous les niveaux et par l ’intermédiaire des deux chambres du Parlement, qui porteraient sur les priorités nationales que sont la mise en place du dispositif national de sécurité, l ’exécution du Plan de transition dirigé par les Somaliens, l ’engagement de nouvelles réformes sociales et économiques, la révision de la Constitution et la tenue des élections dans les délais prévus conformément à la feuille de route sur l’édification de l ’État figurant dans l ’accord du 27 mai 2021 ; 9. Se félicite qu’il soit prévu d ’organiser des élections directes dans le Puntland, et demande instamment au Gouvernement fédéral somalien et au x États membres de la fédération d ’instaurer un climat politique et des conditions de sécurité propices à la tenue d ’élections inclusives dans l ’ensemble du pays et à tous les niveaux, afin de favoriser le pluralisme politique, de garantir un espace politi que dans lequel les partis politiques légalement constitués, y compris les partis d ’opposition, peuvent s ’exprimer et exercer leurs droits et responsabilités, de respecter les droits à la liberté d ’expression, d ’association, de réunion pacifique et de circ ulation, y compris la possibilité pour les journalistes indépendants de travailler sans entraves, et de condamner les discours haineux et les incitations à la violence ; 10. Se déclare préoccupé par toutes les violations du droit international humanitaire ainsi que par les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, y compris celles qui sont associées aux violences sexuelles et fondées sur le genre en période de conflit, demande de nouveau à toutes les parties de respecter les obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire, pour ce qui est de la protection des civils et des biens à caractère civil, réaffirme qu’il est urgent et impératif de traduire en justice tous les auteurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits, y compris contre les journalistes et autres professionnels des médias et le personnel associé, et souligne qu’il importe de protéger et de promouvoir le dro it à la liberté d ’expression ; 11. a) Se déclare préoccupé par le nombre élevé de « violations graves » contre des enfants recensées dans le rapport annuel du Secrétaire général (S/2021/437 ), et demande à toutes les parties au conflit de prendre les mesures voulues pour : S/RES/2592 (2021) 9/10 21-12022 i) Faire cesser et prévenir les violations et les atteintes dont sont victimes les enfants, y compris la poursuite du recrutement et de l ’utilisation d ’enfants dans le conflit armé, confor mément aux obligations que leur impose le droit international ; ii) Identifier les auteurs de telles violations et atteintes ; iii) Considérer principalement comme victimes les enfants qui ont été libérés ou autrement séparés des forces armées et groupes armés, en application des Principes de Paris auxquels a souscrit le Gouvernement fédéral somalien ; iv) Cesser, lorsque la pratique contrevient au droit international, de détenir des enfants pour atteinte à la sécurité nationale ; b) Demande au Gouvernement fédéral somalien d ’appliquer dans son intégralité la Convention relative aux droits de l ’enfant de 1989 et les deux plans d’action qu ’il a signés en 2012 en vue de faire cesser et de prévenir le recrutement et l’utilisation d ’enfants -soldats a insi que le meurtre ou l ’atteinte à l ’intégrité physique d’enfants, l ’ordonnance du commandement de l ’Armée nationale somalienne sur la protection des droits de l ’enfant avant, pendant et après les opérations, la feuille de route signée en 2019 et les inst ructions permanentes sur la remise d ’enfants ; c) Souligne que la Somalie doit renforcer le cadre juridique et opérationnel relatif à la protection de l ’enfance, y compris en devenant partie aux protocoles facultatifs se rapportant à la Convention et à la Charte africaine des droits et du bien - être de l ’enfant ; 12. Condamne fermement tout détournement de l ’aide humanitaire et toutes actions faisant obstacle à cette aide, en violation du droit international, notamment les attaques visant le personnel huma nitaire et médical, les moyens de transport et le matériel que celui -ci utilise, ainsi que les hôpitaux et autres installations médicales, enjoint à toutes les parties d ’autoriser et, conformément au droit international humanitaire applicable, de faciliter pleinement l ’acheminement rapide, en toute sécurité et sans entrave de l ’aide destinée aux personnes dans le besoin en Somalie, conformément aux principes humanitaires, y compris en démantelant les points de contrôle illégaux et en levant les obstacles ad ministratifs, et souligne qu’il importe de tenir une comptabilité exacte de l ’aide humanitaire internationale ; 13. Demande au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération et à tous les acteurs concernés de faciliter, soutenir et, le cas échéant, d’appliquer des solutions durables au problème des personnes déplacées, y compris des solutions passant par l ’intégration locale ou la réinstallation, et de créer des conditions propices à un retour volontaire et pérenne, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des déplacés, en consultation avec ces derniers et avec le soutien de la communauté internationale ; 14. a) Souligne la nécessité pour le Gouvernement fédéral somalien de mettre en place et de rendre opérationnelle la Comm ission nationale des droits de l’homme, d ’accélérer la nomination des membres de la Commission, et d ’établir et de rendre opérationnels la Cour constitutionnelle et le Conseil supérieur de la magistrature, conformément à la Constitution provisoire et à la législation applicable ; b) Invite le Gouvernement fédéral somalien à assurer la protection et la promotion des droits des personnes en situation de handicap et des personnes appartenant à des groupes minoritaires, et à assurer l ’application des lois visant à protéger les droits humains et à rechercher et poursuivre les responsables de violations des droits humains, d ’atteintes à ces droits, de violations du droit international humanitaire et de violences sexuelles et fondées sur le genre dans les situations de conflit et d ’après conflit ; S/RES/2592 (2021) 21-12022 10/10 c) Demande au Gouvernement fédéral somalien de veiller à ce que la législation sur les infractions sexuelles soit conforme aux obligations incombant à la Somalie en vertu du droit international et des engagements pri s en faveur de la protection des enfants et des femmes ; d) Exhorte le Gouvernement fédéral somalien à donner effet le plus rapidement possible au Communiqué conjoint, avec le concours de l ’Organisation des Nations Unies, et à adopter et appliquer le nouv eau plan d ’action national visant à mettre fin aux violences sexuelles commises en période de conflit ; e) Salue l’engagement pris par le Gouvernement fédéral somalien de s’acquitter des obligations qui lui incombe en matière de présentation de rapports devant les organes créés en vertu d ’instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme ; 15. Demande à l’Organisation des Nations Unies, au Gouvernement fédéral somalien et aux États membres de la fédération de prendre en compte les conséquences nég atives du changement climatique, de la dégradation de l’environnement, d ’autres changements écologiques et des catastrophes naturelles, entre autres facteurs, dans leurs programmes en Somalie, notamment en procédant à des évaluations globales des risques e t en élaborant des stratégies de gestion des risques liés à ces facteurs, et demande au Secrétaire général de le tenir informé, selon qu’il le jugera utile, dans les rapports qu ’il est tenu de présenter ; 16. Affirme qu’il continuera de suivre la situatio n en Somalie et se tiendra prêt à examiner les mesures énoncées dans la présente résolution, à tout moment selon les besoins, à la lumière de l ’évolution de la situation politique et de la situation dans le pays ; 17. Prie le Secrétaire général de le teni r régulièrement informé de l’application de la présente résolution, de répertorier les progrès faits dans la réalisation des principaux objectifs politiques de référence, notamment ceux relatifs aux élections, et de lui faire rapport à leur sujet, oralemen t et au moyen de quatre rapports écrits au moins, le premier devant lui être présenté le 15 novembre au plus tard et les autres tous les 90 jours par la suite ; 18. Prie également le Secrétaire général, à l ’issue de consultations avec le Gouvernement fédé ral somalien, de procéder à un examen stratégique de la MANUSOM à l ’issue des élections, et, après la reconfiguration prévue de l ’appui apporté à la Somalie en matière de sécurité, de recommander une série d ’indicateurs précis, mesurables et réalistes perm ettant de suivre l ’exécution et l ’accomplissement en temps utile par la MANUSOM de son mandat et de lancer l ’élaboration d ’un cadre stratégique intégré, et de lui faire rapport à ce sujet d ’ici à la fin du mois de mars 2022 ; 19. Décide de rester activeme nt saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2593 (2021)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2593(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2593 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2021 21-12027 (F) *2112027* Résolution 2593 (2021) Adopt ée par le Conseil de sé curité à sa 8848e séance, le 30 août 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l ’Afghanistan et les déclarations de sa présidence sur la question, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de l ’Afghanis tan, 1. Condamne dans les termes les plus vigoureux les attaques déplorables perpétrées, le 26 août 2021, aux abords de l ’aéroport international Hamid Karzaï à Kaboul, qui ont été revendiquées par l ’État islamique -Province du Khorassan , entité affiliée à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (Daech) , et qui ont fait plus de 300 morts ou blessés parmi les civils et 28 victimes parmi les membres du personnel militaire, et prend note de la condamnation de cette attaque par les Taliban ; 2. Exige que le territoire afghan ne soit pas utilisé pour menacer ou attaquer tout autre pays ni pour abriter ou entraîner des terroristes, ou pour planifier ou financer des actes terroristes, et réaffirme qu ’il importe de combattre le terrorisme en Afghanistan, y c ompris les personnes et entités désignées par la résolution 1267 (1999) , et note les engagements pris par les Taliban en la matière ; 3. Demande le renforcement des efforts visant à fournir une assistance humanitaire à l ’Afghanistan, demande à toutes les parties de permettre l ’accès complet, en toute sécurité et sans entrave de l’Organisation des Nations Unies, de ses institutions spécialisées et des partenaires d ’exécution, ainsi que de tous les intervenants humanitaires participant aux activités de secours, y compris en ce qui concerne les personnes déplacées à l ’intérieur du pays, pour veiller à ce que l ’aide humanitaire parvienne à toutes les perso nnes qui en ont besoin, demande à tous les donateurs et aux acteurs humanitaires internationaux d ’apporter une aide humanitaire à l’Afghanistan et aux principaux pays accueillant des réfugiés afghans, et souligne que toutes les parties doivent respecter le s obligations que leur impose le droit international humanitaire en toutes circonstances, notamment celles ayant trait à la protection des civils ; 4. Réaffirme qu’il importe de respecter les droits humains, y compris ceux des femmes, des enfants et des m inorités, encourage toutes les parties à rechercher un règlement politique inclusif et négocié qui prévoie la participation entière, égale et véritable des femmes et qui réponde à l ’aspiration des Afghans de conserver et d e S/RES/2593 (2021) 21-12027 2/2 consolider les acquis obtenus pa r le pays ces 20 dernières années dans le respect de l’état de droit, et souligne que toutes les parties sont tenues d e s’acquitter de leurs obligations ; 5. Note la déclaration du 27 août 2021, dans laquelle les Taliban se sont engagés à ce que les Afgha ns puissent se rendre à l ’étranger, quitter l ’Afghanistan quand ils le souhaitent et le faire par n ’importe quel p oint de passage de la frontière, par voie aérien ne ou terrestre, y compris depuis l ’aéroport de Kaboul rouvert et sécurisé, sans que personne ne les empêche de voyager, et compte que les Taliban respecteront ces engagements et tous les autres, notamment en ce qui concerne le départ d ’Afghanistan, en toute sé curité , en toute sûreté et en bon ordre, des Afghans et de tous les ressortissants étrangers ; 6. Prend note de la situation dangereuse en matière de sécurité qui règne autour de l ’aéroport international Hamid Karzaï et s ’inquiète de ce que, d ’après les renseignements, de nouvelles attaques terroristes puissent se produire dans la zone, invite les parties concernées à travailler avec les partenaires internationaux pour prendre des mesures visant à renforcer la sécurité et à éviter toutes nouvelles victimes , et demande que tout soit mis en œuvre afin de permettre la réouverture rapide, en toute sécurité, de l ’aéroport de Kaboul et de ses environs ; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2594 (2021)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2594(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2594 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 9 septembre 2021 21-12641 (F) *2112641* Résolution 2594 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8852e séance, le 9 septembre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et réaffirmant qu’il a pour responsabilité principale, en vertu de la Charte, le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence sur les questions de maintien de la paix et réaffirmant les principes fondamentaux du maintien de la paix, tels que le consentement des parties, l’impartialité et le non-recours à la force, sauf en cas de légitime défense ou pour la défense du mandat, Soulignant que la primauté du politique devrait être la marqu e distinctive de la stratégie de l’Organisation des Nations Unies en matière de règlement des conflits, notamment par la médiation, les bons offices, le contrôle du respect du cessez -le-feu et la fourniture d’une aide pour l’application des accords de paix , Soulignant l’importance du maintien de la paix comme l’un des outils les plus efficaces dont dispose l’Organisation des Nations Unies pour assurer la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, et réaffirmant qu’une paix durab le ne peut être réalisée ni maintenue uniquement au moyen d’interventions militaires et techniques, mais nécessite des solutions politiques, et fermement convaincu que de telles solutions devraient éclairer la conception et le déploiement d’opérations de p aix des Nations Unies, et entendant par opérations de paix des Nations Unies des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, Constatant le rôle fondamental que joue le maintien de la paix sur le plan de la création de condition s propices à la stabilité et à une paix durable et la nécessité de doter les opérations de paix des Nations Unies de stratégies intégrées définissant clairement la voie vers la transition et l’instauration d’une paix durable et soulignant que la transition des opérations de paix des Nations Unies s’entend au sens de processus stratégique collectif menant vers une reconfiguration de la stratégie, de l’empreinte et de la capacité des Nations Unies, de façon à appuyer les objectifs de consolidation de la paix et l’élaboration d’une paix durable, de manière à accompagner et à renforcer une prise en main nationale, éclairée par le contexte opérationnel et par les priorités nationales et les besoins de l’État hôte et de sa population, ce qui comprend une mobilisat ion auprès de la population et de la société civile et, selon qu’il convient, des organisations régionales et sous -régionales et des S/RES/2594 (2021) 21-12641 2/6 autres parties prenantes, avec la participation pleine, égale et véritable des femmes et l’inclusion des jeunes et des pers onnes handicapées, Déclarant de nouveau que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de protéger la population sur l’ensemble de leur territoire, constatant que la reconfiguration des missions peut comporter des risques accrus pour les civils, en particulier les femmes, les jeunes, les personnes handicapées et, selon qu’il convien t, la nécessité de renforcer la capacité des États de protéger leurs propres civils, insistant sur l’importance de la réforme du secteur de la sécurité, des mesures de réduct ion de la pauvreté, de l’égalité des genres, de la surveillance des droits humains et de la communication de l’information y relative, de la promotion de l’état de droit et de la bonne gouvernance et de l’extension de l’autorité légitime de l’État, pour ga rantir la protection des civils sur le long terme et la consolidation de la paix et de la stabilité, et prenant note des liens qui existent entre la justice transitionnelle, les programmes de désarmement, de démobilisation et de réintégration inclusifs, les services opérationnels de protection de l’enfance, la gestion nationale des armes légères et de petit calibre et les mesures de lutte contre la criminalité organisée et la corruption, visant à accroître la stabilité, réaffirmant que le développement, la paix et la sécurité et les droits humains sont étroitement liés et se renforcent mutuellement, et rappelant la résolution 70/1 de l’Assemblée générale intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 », Considérant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter et de garantir les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et qui relèvent de leur juridiction, conformément aux dispositions du droit international, et constatant le rôle important que jouent les défenseurs des droits humains, les organisations de la société civile, les journalistes et les autres profes sionnels des médias dans la promotion et la protection de ces droits, Réaffirmant sa volonté de remédier aux effets des conflits armés sur les femmes, les jeunes et les enfants, et rappelant sa résolution 1325 (2000) sur les femmes et la paix et la sécurité, sa résolution 1265 (1999) sur la protection des civils en période de conflit armé, sa résolution 2250 (2015) sur les jeunes et la paix et la sécurité, sa résolution 1261 (1999) sur les enfants et les conflits armés et sa ré solution 2475 (2019) sur les répercussions disproportionnées des conflits armés et des crises humanitaires qui en découlent sur les personnes handicapées, ainsi que ses résolutions ultérieures sur ces questions, Réaffirmant sa détermination d’inclure dans les manda ts des opérations de paix la description de la situation à laquelle il souhaite aboutir et de prioriser clairement et de manière échelonnée les tâches à accomplir à cette fin, selon qu’il convien t, compte tenu de la nécessité de créer des conditions favora bles à une paix durable, entendant par priorisation l’attention portée par la mission aux tâches précises qui lui ont été confiées, en fonction d’une planification et d’une analyse actualisée du conflit, dont on estime qu’elles répondent à l’évolution des besoins sur le terrain, et entendant également par échelonnement l’exécution logique et souple du mandat au fil du temps, conformément à la vision stratégique énoncée dans le mandat, et compte tenu des besoins de l’État hôte sur le plan de la paix et de la sécurité, en vue de la consolidation de la paix, Constatant que l’exécution effective des mandats de maintien de la paix relève de la responsabilité de toutes les parties prenantes et qu’elle dépend de plusieurs facteurs déterminants, notamment des manda ts bien définis, réalistes et réalisables, la volonté politique, le bon encadrement, l’efficacité et la responsabilité à tous les niveaux, des ressources, une politique, une planification et des directives opérationnelles appropriées, la formation et l’équ ipement, et se félicitant de toute nouvelle mobilisation et dialogue entre l’Organisation des Nations Unies, les pays S/RES/2594 (2021) 3/6 21-12641 fournissant des contingents ou du personnel de police et les autres parties prenantes concernées en vue d’améliorer la performance et de définir les mandats sur la base de décisions éclairées, Se déclarant à nouveau convaincu que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, notamment les processus de transition des missions, sont le fruit d’une collaboration s ingulière au niveau mondial à laquelle contribue et est attachée la totalité du système des Nations Unies, et réaffirmant sa détermination de renforcer ce partenariat, notamment en veillant à des démarches cohérentes, intégrées et planifiées en matière de transition, dans les meilleurs délais possibles, Notant l’action menée par le Secrétaire général pour mobiliser tous les partenaires et toutes les parties prenantes à l’appui d’un maintien de la paix des Nations Unies qui soit plus efficace, au moyen de s es initiatives « Action pour le maintien de la paix » et « Action pour le maintien de la paix Plus », qui mettent l’accent sur la nécessité de faire avancer les solutions politiques, de renforcer la protection des civils, d’améliorer la sûreté et la sécuri té du personnel de maintien de la paix, d’appliquer le programme relatif aux femmes et à la paix et à la sécurité, d’accompagner l’exécution efficace du mandat et le respect du principe de responsabilité, d’intensifier les partenariats de maintien de la pa ix, de renforcer la conduite des opérations et du personnel de maintien de la paix et d’accroître l’incidence du maintien de la paix sur la consolidation et la pérennisation de la paix, Réaffirmant que la « pérennisation de la paix » doit être comprise au sens large comme étant un objectif et un processus tendant à la définition d’une vision commune de la société, compte tenu des besoins et des droits humains de tous les groupes de la population, ce qui suppose des activités telles que la promotion de la justice et de la responsabilité, visant à prévenir le déclenchement, l’intensification, la poursuite ou la récurrence des conflits, à s’attaquer à leurs causes profondes, à aider les parties à mettre fin aux hostilités, à veiller à la réconciliation nationale et à s’engager sur la voie du relèvement, de la reconstruction et du développement, et soulignant que la pérennisation de la paix constitue une tâche et une responsabilité partagées que doivent a ssumer le gouvernement et toutes les autres parties prenantes nationales, qu’elle devrait être reflétée dans chacun des trois piliers de la stratégie d’engagement des Nations Unies à tous les stades du conflit et dans toutes ses dimensions, et qu’elle requ iert l’attention et l’assistance constantes de la communauté internationale, 1. Souligne le rôle crucial que jouent les opérations de paix dans la recherche de solutions politiques durables et dans la consolidation de la paix et, à cet égard, insiste sur l’importance, pour les opérations de paix, d’entamer le plus tôt possible une planification et une coordination intégrées de la transition, avec les coordonnateurs résidents, les équipes de pays des Nations Unies, les autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies , l’État hôte et les autres parties prenantes nationales, dont la société civile, et souligne également que pour être durable, le processus de planification de la transition doit tenir compte de problèmes plus généraux tels que les risque s à la stabilité, à la gouvernance et à l’état de droit, ainsi que le contexte politique, économique, humanitaire, de développement et des droits humains ; 2. Prie instamment le Secrétaire général de planifier des transitions, sur le plan des opérations d e paix des Nations Unies, qui s’intègrent dans une transition vers la paix plus large, propre au pays, et d’élaborer des stratégies tendant à la reconfiguration de la stratégie, de l’empreinte et de la capacité de la présence des Nations Unies, éclairées p ar l’apport des parties prenantes à tous les niveaux, notamment en étroite concertation avec les autorités nationales, les coordonnateurs résidents et les équipes de pays des Nations Unies, les populations et les organisations locales, notamment ceux qui c ontribuent à la consolidation de la paix, avec la S/RES/2594 (2021) 21-12641 4/6 participation pleine, égale et véritable des femmes et l’inclusion des jeunes, les organisations régionales et sous -régionales, ainsi que les institutions financières internationales et les fonds, programme s et institutions des Nations Unies compétents, et demande que ces stratégies de mission précisent les rôles et les responsabilités de toutes les parties prenantes du système des Nations Unies et, selon qu’il convient, des objectifs de référence et des ind icateurs clairs, pertinents et réalistes, qui mesurent les facteurs et conditions pouvant influer sur la reconfiguration, afin de garantir une transition aboutie et durable ; 3. Engage les gouvernements à élaborer et à appliquer des politiques, des straté gies et des plans d’ensemble nationaux concernant la protection des civils, qui comprennent des objectifs de référence nationaux préalablement à la transition opérée dans le cadre des opérations de paix, et prie instamment le Secrétaire général de donner p our instruction aux opérations de paix des Nations Unies de se mobiliser auprès des gouvernements des États hôtes, d’autres entités des Nations Unies, de la société civile, notamment des femmes et des jeunes, des défenseurs des droits humains, des institut ions financières internationales et de toutes les parties prenantes concernées, afin d’aider, lorsque le Gouvernement de l’État hôte en fait la demande, à l’élaboration, à l’application et à la surveillance des stratégies et plans nationaux de transition, notamment sur la protection des civils, les droits humains et l’accès à la justice, conformément à la stratégie de transition des opérations de paix des Nations Unies ; 4. Souligne l’importance d’énoncer des mandats clairs, réalisables, échelonnés et priorisés, le cas échéant, reposant sur des informations exactes et fiables concernant la situation sur le terrain et une évaluation réaliste des menaces contre les civils et le personnel, les locaux et les actifs des Nations Unies, à l’issue de consultations menées avec toutes les parties prenantes concernées, prie l e Secrétaire général de lui fournir des analyses intégrées, reposant sur des données factuelles, des évaluations stratégiques et des con seils francs pour faciliter, selon que de besoin, la réévaluation de la composition et du mandat de la mission, en se fondant sur l a réalité sur le terrain, réaffirme qu’il lui importe d’être davantage sensibilisé aux conséquences qu’ont ses décisions sur la sécurité, les moyens et l’appui aux missions, et d’obtenir une communication transparente des informations sur ces questions dans les instances compétentes des Nations Unies, souligne l’importance de veiller à l’accomplissement des tâches concourant à l a protection des civils sur le terrain, et demande que les progrès accomplis en matière d’exécution des tâches prioritaires énoncées dans ses résolutions soient évalués par rapport à des objectifs de référence clairs, réalistes et mesurables ; 5. Souligne l’importance d’une présence des Nations Unies qui soit configurée comme il se doit et dotée des aptitudes et capacités nécessaires pour appuyer la protection des activités civil es durant les transitions , et exprime son intention, le cas échéant, d’envisag er des mesures appropriées par lesquelles la présence mandatée et reconfigurée des Nations Unies pourrait fournir cet appui, notamment en entérinant la mise en place de systèmes d’alerte et d’intervention rapide et la formation à l’utilisation de ces systè mes, en déployant des équipes mobiles de surveillance, en facilitant la médiation locale en cas de crise, en utilisant des stratégies de communication et de sensibilisation auprès des populations qui courent le risque de violence, notamment de violence sex uelle et fondée sur le genre, en faisant progresser la prévention et l’atténuation des conflits et la réconciliation, notamment en encourageant et en appuyant le dialogue intercommunautaire et la réduction des violences intercommunautaires, en renforçant l a confiance entre les autorités de l’État et les populations locales et en favorisant les initiatives de police de proximité et d’autres méthodes de protection des civils sans avoir recours aux armes, et rappelle S/RES/2594 (2021) 5/6 21-12641 la responsabilité principale des États de p rotéger la population sur l’ensemble de leur territoire ; 6. Prie le Secrétaire général de veiller à prévoir une analyse globale et des compétences techniques concernant les questions de genre dans toutes les phases de la planification, de l’exécution et de l’examen de la mission et tout au long du processus de transition, à intégrer une perspective de genre et à assurer la participation pleine, égale et véritable des femmes et l’inclusion des jeunes, ainsi que des mesures visant à préserver les intérêts d es personnes handicapées, et prie également le Secrétaire général de veiller à ce que leurs besoins soient pleinement intégrés de manière priorisée et échelonnée dans toutes les phases du mandat et de la transition des missions ; 7. Prie le Secrétaire général de renforcer davantage la coordination entre les activités policières, judiciaires et pénitentiaires des Nations Unies, ainsi qu’entre les activités des composantes en tenue des Nations Unies et, selon qu’il convient, les autorités co mpétentes des États hôtes, en vue d’appuyer la capacité des États d’assumer les fonctions critiques dans ces domaines, constate que, conformément aux besoins des États hôtes, le renforcement des capacités d’un secteur de la sécurité qui soit représentatif, réactif et responsable, dans l’État hôte, et d’institutions garantes de l’état de droit, qui soient conformes au droit international applicable, est essentiel pour l’élaboration d’une paix durable, et prie également le Secrétaire général de procéder à un examen de l’exécution des mandats au niveau des missions de maintien de la paix, à l’appui du rétablissement et de l’extension de l’autorité légitime de l’État et de la réforme du secteur de la sécurité, l’idée étant de répertorier les enseignements tirés en vue de la planification de la transition et, dans les rapports périodiques sur les opérations de maintien de la paix qu’il lui présente, d’intégrer des informations sur les problèmes recensés, les pratiques optimales et les enseignements tirés de l’exéc ution des mandats, afin d’aider au rétablissement et à l’extension de l’autorité légitime de l’État et à la réforme du secteur de la sécurité, en vue de faciliter la planification de la transition ; 8. Insiste sur l’importance de renforcer la sécurité et la sûreté du personnel de maintien de la paix, conformément aux dispositions de sa résolution 2518 (2020) et d’autres résolutions sur la question, dont la résolution 2589 (2021) sur le renforcement de l’application du principe de responsabilité concernant les crimes commis contre des membres du personnel du maintien de la paix, et le plan d’action visant à améliorer la sûreté et la sécurité lié au r apport sur l’amélioration de la sécurité des Casques bleus des Nations Unies, note les risques particuliers encourus avant et durant une transition et, à cet égard, prie le Secrétaire général de continuer de prendre toutes les mesures appropriées pour amél iorer la sécurité et la sûreté du personnel des opérations de maintien de la paix, notamment en lui fournissant des conseils reposant sur une analyse intégrée, fondée sur des données factuelles et des évaluations stratégiques, pour faciliter le cas échéant une réévaluation des risques de sécurité et de la composition et du mandat de la mission, en fonction de la réalité sur le terrain ; 9. Demande au Secrétaire général et aux missions de mettre à profit les enseignements tirés des transitions afin d’élabor er davantage et d’appliquer les politiques et directives des Nations Unies s’y rapportant, notamment la directive pour la planification de l’élaboration de processus de transition des Nations Unies cohérents et homogènes du Secrétaire général et la Politiq ue d’évaluation et de planification intégrées, et demande également au Secrétaire général de continuer de renforcer la planification et la gestion des processus de transition et d’améliorer davantage l’apprentissage institutionnel et les directives y relat ives ; 10. Constate qu’il importe d’établir, conformément à sa résolution 2282 (2016) , une coordination, une cohérence et une coopération fortes avec la S/RES/2594 (2021) 21-12641 6/6 Commission de consolidation de la paix et, à ce t égard, compte solliciter régulièrement les conseils spécialisés, stratégiques et ciblés de la Commission, les examiner et s’en inspirer, notamment pour ce qui est d’avoir une vision à long terme propice à la consolidation et à la pérennisation de la paix lors de l’établissement, de l’examen ou de la reconfiguration d’une opération de paix ; 11. Engage vivement la Commission de consolidation de la paix à continuer de mettre pleinement son rôle à profit pour convoquer les organes de l’Organisation des Nati ons Unies, les États Membres, les autorités nationales et toutes les autres parties prenantes concernées, notamment les organisations régionales et sous - régionales et les institutions financières internationales, afin de veiller à une démarche intégrée, st ratégique, cohérente, coordonnée et tenant compte des questions de genre à l’égard de la consolidation et de la pérennisation de la paix, et en particulier de faciliter l’élaboration d’objectifs et de priorités conjoints avant toute transition et, à ce pro pos, prie le Secrétaire général d’établir des contacts avec la Commission de consolidation de la paix, préalablement aux rapports présentés au Conseil, en vue de faciliter la fourniture de conseils complémentaires et opportuns que celle -ci pourrait formule r à son intention ; 12. Est conscient de la contribution des organisations régionales et sous - régionales à la consolidation de la paix et aux transitions, et prie le Secrétaire général de consulter les organisations régionales et sous -régionales concernées, selon qu’il convient, au sujet de la planification et de l’exécution des processus de transition et de veiller à ce que les plans en la matière définissent clairement les rôles que pourraient avoir ces organisations ; 13. Const ate que le financement de la consolidation de la paix reste un défi majeur, prend note de la décision de l’Assemblée générale de tenir une réunion de haut niveau à sa soixante -seizième session en vue d’approfondir, d’étudier et d’envisager des solutions pe rmettant d’assurer un financement adéquat, prévisible et durable pour la consolidation de la paix, et réaffirme l’importance de doter les opérations de paix des Nations Unies de ressources suffisantes, notamment pendant les phases de transition des mission s, afin d’accompagner la stabilité à long terme et la continuité des activités de consolidation de la paix ; 14. Prie le Secrétaire général d’intégrer des informations détaillées sur l’état d’avancement des transitions en cours des opérations de maintien de la paix des Nations Unies dans les rapports périodiques qu’il présente sur les missions dans des pays donnés, et de faire le point des transitions concernant toutes les opérations de paix des Nations Unies, notamment celles qui ont été effectuées durant les 24 derniers mois précédents, en intégrant les mises à jour fournies par les coordonnateurs résidents et les équipes de pays des Nations Unies, ainsi que l’avis de la Commission de consolidation de la paix, dans le cadre de l’exposé annuel complet qu’i l lui a été demandé de présenter dans sa résolution 2378 (2017) , et prie également le Secrétaire général de lui présenter, avant le 30 juin 2022 , un rapport sur l’état d’avancement des transitions dans toutes les opérations de paix des Nations Unies concernées, notamment celles qui se sont déroulées durant les 24 derniers mois précédents ; 15. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2595 (2021)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2595(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2595 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2021 21-12968 (F) 150921 170921 *2112968* Résolution 2595 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8858e séance, le 15 septembre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) , 2510 (2020) , 2542 (2020) et 2570 (2021) , Rappelant qu’il a constaté dans sa résolution 2213 (2015) que la situation en Libye continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 30 septembre 2021 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, mission politique spéciale intégrée, afin que celle -ci puisse s ’acquitter de son mandat, tel que défini dans la résolution 2542 (2020) et au paragraphe 16 de la résolution 2570 (2021) ; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2596 (2021)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2596(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2596 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 17 septembre 2021 21-13147 (F) 170921 210921 *2113147* Résolution 2596 (2021 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8862e séance , le 17 septemb re 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 2543 (2020) portant prorogation jusqu’au 17 septembre 2021 du mandat de la Mission d’assistance des Nati ons Unies en Afghanistan (MANUA), Mettant l’accent sur le rôle important que l’Organisation des Nations Unies continuera de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’ind épendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi que son appui continu au peuple afghan, Soulignant qu’il importe d’établir un gouvernement inclusif et représentatif, insistant sur l’importance que revêtent la participa tion pleine, égale et effective des femmes, et le respect des droits humains, notamment en ce qui concerne les femmes, les enfants et les membres des minorités, Conscient de la nécessité de redoubler d’efforts pour apporter une aide humanitaire à l’Afghan istan et de l’important rôle de coordination de l’Organisation des Nations Unies à cet égard, et réaffirmant que l’acheminement effectif de cette aide impose à toutes les parties de permettre l’accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave des organismes h umanitaires des Nations Unies et des autres acteurs humanitaires, Réaffirmant qu’il importe de combattre le terrorisme en Afghanistan, y compris ceux désignés par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) , et de veiller à ce que le territoire de l’Afghanistan ne soit pas utilisé pour menacer ou attaquer tout autre pays, pour planifier ou financer des actes terroristes, ni pour abriter ou entraîner des terroristes, et à ce qu’aucun groupe ou individu afghan ne soutienne des terroristes opérant sur le territoire d’un pays, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général en date du 2 septembre 2021 ( S/2021/759 ) ; 2. Salue la détermination à collaborer avec le peuple afghan dont l’Organisation des Nations Unies fai t preuve depuis longtemps et réaffirme son S/RES/2596 (2021) 21-13147 2/2 soutien sans réserve aux activités de la MANUA et de la Représentante spéciale du Secrétaire général ; 3. Décide de proroger jusqu’au 17 mars 2022 le mandat de la MANUA, tel que défini dans sa résolution 2543 (2020) ; 4. Souligne qu’il importe au plus haut point de pouvoir compter sur une présence continue de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans tout l’Afghanistan, et demande à toutes les parties afghanes et parties internationales de se concerter avec la MANUA dans le cadre de l’exécution de son mandat et d’assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associ é dans tout le pays ; 5. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport écrit, d’ici au 31 janvier 2022, sur les recommandations stratégiques et opérationnelles relatives au mandat de la MANUA, compte tenu des récents événements survenus dans les domaines politique, social et de la sécurité, et prie également le Secrétaire général de l’informer de la situation en Afghanistan et des activités de la MANUA tous les deux mois, jusqu’au 17 mars 2022 ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2597 (2021)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2597(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2597 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 17 septembre 2021 21-13155 (F) 170921 210921 *2113155* Résolution 2597 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8863e séance , le 17 septemb re 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1325 (2000) , 1368 (2001) , 1373 (2001) , 1624 (2005) , 1894 (2009) , 2106 (2013) , 2150 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2242 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2367 (2017) , 2368 (2017) , 2370 (2017) , 2490 (2019) et 2544 (2020) et les déclarations de sa présidence sur la question, Réaffirmant son respect pour la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance et l’unité de l’Iraq, conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies , Rappelant la menace mondiale que représente pour la paix et la sécurité internationales l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) par ses actes de terrorisme, son idéologie extrémiste violente, les attaques flagra ntes, systématiques et généralisées qu’il continue de mener contre des civils, ses violations du droit international humanitaire et ses atteintes aux droits de l’homme , en particulier celles commises contre des femmes et des enfants, y compris celles motiv ées par des motifs religieux et ethniques, et son recrutement de combattants terroristes étrangers dont il assure la formation et qui font peser une menace sur toutes les régions et tous les États Membres, Condamnant les actes de violence dont se rend cou pable l’EIIL (Daech), en commettant notamment des meurtres, des enlèvements, des prises d’otages, des attentats -suicides à la bombe, et en se livrant à la réduction en esclavage, à la vente ou à d’autres pratiques aux fins du mariage forcé, à la traite des êtres humains, au viol, à l’esclavage sexuel et à d’autres formes de violence sexuelle, à l’enrôlement et à l’utilisation d’enfants, à des attaques visant des infrastructures essentielles, ainsi qu’à la destruction du patrimoine culturel, y compris les si tes archéologiques, et au trafic de biens culturels, Conscient que la commission de tels actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes de génocide fait partie intégrante de l’idéologie et des objectifs s tratégiques de l’EIIL (Daech) et est utilisée par l’EIIL (Daech) comme une tactique terroriste, et qu’amener à répondre de leurs actes les membres de l’EIIL (Daech), en particulier ceux qui portent la responsabilité la plus lourde, notamment ceux qui dirig ent les opérations, qui peuvent inclure des S/RES/2597 (2021) 21-13155 2/2 chefs régionaux ou chefs de rang intermédiaire, et ceux qui commandent et commettent des crimes, contribuera à exposer la situation et pourrait faciliter la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui peut mener au terrorisme, notamment en endiguant le financement du groupe terroriste EIIL (Daech) et l’afflux ininterrompu de recrues venues du monde entier dans ses rangs, Saluant les efforts considérables que déploie le Gouvernement iraquien pour vaincr e l’EIIL (Daech), et rappelant la lettre que celui -ci lui a adressée, ainsi qu’au Secrétaire général, le 9 août 2017, dans laquelle il demandait l’aide de la communauté internationale pour s’assurer que les membres de l’EIIL (Daech) répondent des crimes qu’ils avaient commis en Iraq, y compris lorsque ces crimes étaient susceptibles de constituer des crimes contre l’humanité ( S/2017/710 ), 1. Réaffirme sa résolution 2379 (2017) , par laquelle a été créée l’Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, et rappelle le mandat qu’il a approuvé (S/2018/119 ) ; 2. Prend note de la demande formulée par le Gouvernement iraquien dans sa lettre datée du 16 septembre 2021 ( S/2021/801 ) et décide de proroger jusqu’au 17 septembre 2022 le mandat du Conseiller spécial et de l’Équipe, toute nouvelle prorogation devant être décidée à la demande du Gouvernement iraqui en ou de tout autre gouvernement qui prierait l’Équipe de recueillir des éléments de preuve concernant des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité ou des crimes de génocide commis par l’EIIL (Daech) sur son territoire, conformément à sa résolution 2379 (2017) ; 3. Prie le Conseiller spécial de continuer à lui présenter tous les 180 jours un rapport sur les activités de l’Équipe ; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2598 (2021)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2598(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2598 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2021 21-13825 (F) *2113825* Résolution 2598 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8868e séanc e, le 29 septembre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) , 2437 (2018) , 2491 (2019) et 2546 (2020) , ainsi que la déclaration de son président en date du 16 décembre 2015 ( S/PRST/2015/25 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 2 septembre 2021 ( S/2021/767 ) et notamment ses observations sur la détresse des migran ts et des réfugiés en Libye, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Se félicitant des mesures prises pour mettre en œuvre la résolution 2240 (2015) et souhaitant qu ’elles continuent d ’être appliquées, et prenant note de l ’opération de l’Union européenne en Méditerranée EUNAVFOR MED IRINI à cet égard, Réaffirmant qu’il faut mettre fin à l ’expansion act uelle du trafic de migrants et de la traite d ’êtres humains en Méditerranée au large des côtes libyennes qui mettent des vies en danger et, à cette fin précise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes d e trafic de migrants et de traite d ’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et mettent en péril les vies de centaines de milliers de personnes ; 2. Décide de reconduire les autorisations visées aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015) pour une nouvelle période de douze mois à compt er de la date d ’adoption de la présente résolution, réaffirme les dispositions du paragraphe 11 de ladite résolution et réaffirme également ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) , 2437 (2018) , 2491 (2019) et 2546 (2020) , ainsi que la déclaration de son président S/PRST/2015/25 ; 3. Réitère , à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, les demandes formulées au paragraphe 17 de sa résolution 2240 (2015) , et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, onze mois après la date d ’adoption de la S/RES/2598 (2021) 21-13825 2/2 présente résolution, sur l ’état d ’avancement de son application, en particulier pour ce qui est des paragraphes 7 à 10 de sa résolution 2240 (2015) ; 4. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes su pplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution ; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2599 (2021)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2599(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2599 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 30 septembre 2021 21-13916 (F) *2113916* Résolution 2599 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8870e séance, le 30 septembre 2 021 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, dont les résolutions 2259 (2015) , 2510 (2020) , 2542 (2020) et 2570 (2021) , Rappelant que, dans sa résolution 2213 (2015) , il a considéré que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 janvier 2022 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, mission politique spéciale intégrée chargée de s’acquitter de son mandat, tel qu ’énoncé dans la résolution 2542 (2020) et au paragraphe 16 de la résolution 2570 (2021) ; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2600 (2021)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2600(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2600 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 15 octobre 2021 21-15017 (F) *2115017* Résolution 2600 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8881e séanc e, le 15 octobre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant Haïti, notamment la résolution 2547 (2020) , ainsi que la déclaration de sa présidente publiée sous la cote S/PRST/2021/7 , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti,  Rappelant en particulier sa résolution 2476 (2019) , par l aquelle le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a été mis en place à partir du 16 octobre 2019 compte tenu du rapport du Secrétaire général en date du 1er mars 2019 (S/2019/198 ), Condamnant avec la plus grande fermeté l’assassinat du Président d’Haïti, Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021, et exhortant le Gouvernement haïtien à en traduire les auteurs en justice dans les meilleurs délais, Notant avec une profonde inquiétude la gravité des crises po litique, économique, sécuritaire et humanitaire qui frappent Haïti et réaffirmant l’engagement de la communauté internationale à continuer de soutenir le peuple haïtien, Gravement préoccupé par l’augmentation récente de la violence en bande, et soulignant qu’il importe de s’attaquer à ce type de violence et à ses causes profondes d’une manière globale, notamment par le renforcement de l’état de droit, des mesures socioéconomiques, des programmes de réduction de la violence et la gestion des armes et des mu nitions, et de rompre les liens entre les acteurs politiques et les groupes criminels,  Conscient du rôle important que jouent les pays voisins ainsi que les organisations régionales et sous -régionales telles que la Communauté des Caraïbes et d’autres pa rtenaires internationaux, et demandant à la communauté internationale de rester déterminée à appuyer les efforts déployés pour aider Haïti sur le plan humanitaire et en matière de stabilisation, de reconstruction et de développement durable, Soulignant que c’est au Gouvernement haïtien qu’incombe la responsabilité première de s’attaquer aux facteurs persistants d’instabilité et d’inégalité et de collaborer avec les autres parties prenantes, telles que la société civile, les femmes, S/RES/2600 (2021) 21-15017 2/2 les jeunes et le secteur privé, en vue d’apporter des solutions durables aux problèmes immédiats et à long terme du pays, Profondément préoccupé par les effets dévastateurs du séisme qui a frappé Haïti le 14 août 2021, puis de la tempête tropicale Grace qui s’est abattue le 16 a oût 2021, phénomènes qui ont fait de nombreux morts, causé d’importants dégâts, et entraîné le déplacement des résidents, qu’ils ont privés de leurs sources de revenus, de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de sécurité sanitaire et d’accès aux infrast ructures sociales, et insistant sur le fait qu’il est essentiel de réaliser des progrès en matière de relèvement et de reconstruction d’Haïti pour instaurer durablement la stabilité, la sécurité et le développement socioéconomique, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 juillet 2022 le mandat du BINUH défini dans sa résolution 2476 (2019) , sachant que le Bureau sera dirigé par un représentant spécial du Secrétaire général, et de proroger d’aut ant les dispositions relatives à la présentation de rapports énoncées dans ladite résolution ; 2. Prie le Secrétaire général de procéder à une évaluation du mandat du Bureau, notamment pour déterminer si et comment le mandat pourrait être ajusté pour relever les défis auxquels Haïti est toujours confronté, accroître l’efficacité de la mission et des efforts qu’elle déploie pour favoriser les échanges entre les autorités nationales haïtiennes, la société civile et les autres parties prenantes, renforcer l’é tat de droit et promouvoir le respect des droits humains ; 3. Prie également le Secrétaire général de communiquer les conclusions de cette évaluation au Conseil de sécurité dans les six mois suivant l’adoption de la présente résolution ; 4. Encourage la poursuite d’une collaboration et d’une coordination étroites entre le Bureau et l’équipe de pays des Nations Unies en Haïti, les organisations régionales et les institutions financières internationales, en vue d’aider le Gouvernement haïtien à assumer la responsabilité de garantir la stabilité, le développement durable et l’autosuffisance économique du pays à long terme ; 5. Exhorte toutes les parties prenantes haïtiennes à engager un dialogue national associant toutes les parties haïtiennes afin de s’a ttaquer aux causes persistantes de l’instabilité en mettant en place un cadre pérenne et communément accepté qui permette d’organiser des élections présidentielle et législatives inclusives, pacifiques, libres, régulières et transparentes dès que technique ment possible, avec la participation pleine, égale et réelle des femmes ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2601 (2021)
IntituléLe sort des enfants en temps de conflit armé
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2601(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2601 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2021 21-15747 (F) *2115747* Résolution 2601 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8889e séance, le 29 octobre 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1261 (1999) , 1314 (2000) , 1379 (2001) , 1460 (2003) , 1539 (2004) , 1612 (2005) , 1882 (2009) , 1998 (2011) , 2068 (2012) , 2143 (2014) , 2225 (2015) et 2427 (2018) , ainsi que toutes les déclarations pertinentes de sa présidence, qui s’inscrivent dans un cadre général visant à assurer la protection des enfants touchés par des conflits armés et à faciliter la continuité et la protection de l’éducation en période de conflit armé, Rappelant qu’il tient de la Charte des Nations Unies la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, et réaffirmant à cet égard qu’il est résolu à s’attaquer aux effets génér alisés des conflits armés, y compris la perturbation de l’accès à l’éducation, et à leurs conséquences à long terme pour la paix, la sécurité et le développement durables, Considérant que les États doivent favoriser un environnement propice et sûr pour ga rantir la sécurité de l’accès à l’éducation, et rappelant que le droit international humanitaire fait obligation de protéger les écoles et les établissements d’enseignement dans les situations de conflit armé, Soulignant que c’est au premier chef aux gouv ernements qu’il appartient et qu’il incombe d’offrir secours et protection à tous les enfants touchés par les conflits armés, et conscient qu’il importe de renforcer les capacités nationales à cet égard, Demeurant toutefois profondément préoccupé par l’ab sence de progrès sur le terrain dans certaines situations préoccupantes où les parties au conflit continuent de violer impunément les dispositions du droit international relatives aux droits et à la protection des enfants en temps de conflit armé, Soulign ant à cet égard qu’il importe de mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030, et estimant qu’il faut s’attacher tout particulièrement à combattre la pauvreté, le dénuement et les inégalités pour prévenir les violations et les att eintes et en protéger les enfants, notamment en période de conflit armé, et pour promouvoir la résilience des enfants, de leur famille et de leur communauté, et qu’il importe de promouvoir l’éducation pour tous et des sociétés pacifiques et inclusives aux fins du développement durable, Réaffirmant le droit à l’éducation et sa contribution fondamentale à la paix et à la sécurité, estimant qu’une éducation et une formation universelles et inclusives S/RES/2601 (2021) 21-15747 2/7 représentent l’investissement le plus important que les Éta ts puissent faire pour assurer l’épanouissement immédiat et à long terme des enfants, et réaffirmant que l’accès à un enseignement scolaire et non scolaire inclusif, équitable et de qualité est important en ce qu’il permet aux enfants d’acquérir les compét ences dont ils ont besoin et de renforcer leurs aptitudes, Constatant avec préoccupation que les enfants représentent une forte proportion des personnes qui subissent les effets des conflits armés, y compris comme réfugiés et déplacés, et que la privation d’accès à l’éducation et de perspectives économiques futures est fortement préjudiciable à l’instauration durable de la paix et à la réconciliation, Se déclarant gravement préoccupé par la nette augmentation des attaques dirigées contre des écoles et des établissements d’enseignement ces dernières années et par le nombre alarmant d’enfants privés de leur droit à l’éducation, ainsi que par les attaques contre des écoles et leurs infrastructures, par la multiplication des enlèvements d’enfants et par le fait que des écoles sont prises pour cible à des fins d’enlèvement, comme indiqué dans les rapports de l’Organisation des Nations Unies, par la gravité et la fréquence des menaces d’attaques et des attaques contre des écoles et des civils liés aux écoles, notamment les enfants et les enseignants, par l’utilisation d’écoles à des fins militaires, ainsi que par les effets négatifs immédiats des attaques sur la sécurité des élèves et sur leur faculté d’exercer leur droit à l’éducation, avec des conséquences né gatives à long terme pour eux -mêmes comme individus ainsi que pour leurs familles et leurs communautés, Mesurant l’impact négatif disproportionné de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), notamment ses répercussions socioéconomiques et ses effets néfastes sur les enfants dans les situations de conflit armé et les enfants anciennement associés à des groupes armés et à des forces armées qui bénéficient d’une aide à la réintégration, et notant le risque accru pour les enfants touchés par un conflit armé de ne pas reprendre leurs études après la fermeture des écoles, en particulier les filles, ce qui les expose davantage au travail des enfants, au recrutement d’enfants et au mariage forcé, Se déclarant profondément préoccupé par le fait que les filles et les femmes peuvent être les victimes désignées d’attaques visant à les priver d’accès à l’éducation et à les empêcher de poursuivre leurs études, et s’inquiétant des conséquences particulières de telles attaques, notamment, mais pas exclusivement, les viols et autres formes de violence sexuelle, dont l’esclavage sexuel, les menaces d’attaques, à l’école et sur l e chemin de l’école, les enlèvements, les mariages forcés, la traite des êtres humains, et toute stigmatisation et conséquence grave qui en résultent pour leur santé, qui peuvent constituer autant d’obstacles supplémentaires à la poursuite de leur éducatio n, Se déclarant profondément préoccupé également par le fait que de nombreux enfants touchés par des conflits armés, en particulier les filles, n’ont pas accès à l’éducation parce que les écoles sont la cible d’attaques ou de menaces d’attaques ou que les bâtiments scolaires sont endommagés ou détruits, en raison de la présence de mines et de restes explosifs de guerre, de l’insécurité, de l’omniprésence des violences, y compris les violences sexuelles et fondées sur le genre commises sur la personne d’enf ants, dans les écoles et à leurs abords, ou encore de la perte ou de l’absence de documents d’état civil, Soulignant que toutes les parties à un conflit armé sont tenues de respecter strictement les obligations que leur impose le droit international aux f ins de la protection des enfants dans les conflits armés, notamment celles résultant des Conventions de Genève du 12 août 1949 et des Protocoles additionnels de 1977 ainsi S/RES/2601 (2021) 3/7 21-15747 que de la Convention relative aux droits de l’enfant et de son Protocole facultatif concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés, et se félicitant des efforts faits par plusieurs États Membres pour prendre des engagements visant à protéger les enfants touchés par des conflits armés, notamment la ratification du Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l’enfant concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés, Prenant note des initiatives internationales et régionales prises sur le sort des enfants en temps de conflit armé, notamment la conférence internationale tenue à Paris en 2007 sur la protection des enfants contre une utilisation ou un recrutement illégaux par des groupes ou des forces armés et la conférence de suivi tenue à Paris en 2017, et les engagements pris à ces conférences, la Charte africaine des droits et du bien -être de l’enfant ainsi que la célébration de la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques, Prenant note également des efforts faits pour faciliter la continuité de l’enseignement dans les situations de conflit armé, y compris les mesures prises par les États Membres qui ont souscrit à la Déclaration sur la sécurité dans les écoles, 1. Condamne fermement toutes les violations du droit international applicable concernant le recrutement et l’ utilisation d’enfants par les parties à un conflit armé ainsi que leur réenrôlement, le meurtre et les mutilations d’enfants, les viols et autres formes de violence sexuelle, les enlèvements, les attaques contre les écoles ou les hôpitaux et le refus d’acc ès humanitaire par les parties à un conflit armé, ainsi que toutes les autres violations du droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, et toutes le s atteintes aux droits de l’homme commises sur la personne d’enfants en temps de conflit armé, et exige que toutes les parties concernées mettent fin immédiatement à de telles pratiques et prennent des mesures spéciales pour protéger les enfants ; 2. Cond amne fermement également les attaques et les menaces d’attaques dirigées, en violation du droit international humanitaire, contre les écoles et les civils liés aux écoles, notamment les enfants et les enseignants, et exhorte toutes les parties à un conflit armé à mettre fin immédiatement à de telles attaques et menaces d’attaques et à s’abstenir de toute action qui entrave l’accès à l’éducation ; 3. Demande à toutes les parties de garantir, protéger, respecter et promouvoir le droit à l’éducation, y compri s en période de conflit armé, réaffirme la contribution de ce droit à la paix et à la sécurité, souligne le rôle inestimable de l’éducation pour les individus et la société, y compris de l’école comme espace sûr et vital, considère que le souci de garantir et de protéger l’éducation ainsi que de faciliter la continuité de l’enseignement dans les situations de conflit armé devrait demeurer une priorité essentielle pour la communauté internationale et les États Membres, et exhorte à cet égard les États Membre s, les organismes des Nations Unies et la société civile à prendre tout particulièrement en compte l’égalité d’accès des filles à l’éducation ; 4. Exhorte les États Membres à mettre au point des mesures effectives pour prévenir les attaques et les menaces d’attaques contre les écoles et les établissements d’enseignement et pour y faire face, et, s’il y a lieu, à élaborer des cadres juridiques nationaux pour assurer le respect des obligations juridiques internationales mises à leur charge, et encourage les États Membres à veiller à ce que les cadres stratégiques nationaux prévoient, selon qu’il convient, des mesures complètes destinées à prévenir les attaques et les menaces d’attaques contre les écoles et à assurer la protection des écoles et des civils liés aux écoles, notamment les enfants et les enseignants, dans les situations de conflit armé et d’après conflit, avec le concours des entités compétentes des Nations Unies ; S/RES/2601 (2021) 21-15747 4/7 5. Souligne qu’il importe que l’Organisation des Nations Unies et les organisations régionales et sous -régionales coordonnent leur action pour prévenir les violations et les atteintes à l’encontre des enfants touchés par un conflit armé, notamment en aidant les autorités nationales à élaborer et à mettre en œuvre des stratégies permettan t d’assurer la protection des écoles et la continuité d’accès à l’éducation dans les situations de conflit armé, et à veiller à ce que ces stratégies viennent renforcer la cohérence des interventions dans les domaines de la politique, de la sécurité, des d roits de l’homme, du développement et de l’état de droit, dont la responsabilité continue d’incomber au premier chef aux États Membres ; 6. Condamne l’utilisation d’écoles à des fins militaires, pratique qui viole le droit international, considère qu’une telle utilisation par les forces armées ou les groupes armés peut transformer les écoles en objectifs légitimes d’attaque, mettant ainsi en danger la sécurité des enfants et des enseignants et empêchant les enfants d’avoir accès à l’éducation, et à cet éga rd : a) Exhorte toutes les parties à un conflit armé à respecter le caractère civil des écoles et établissements d’enseignement, conformément au droit international humanitaire ; b) Encourage les États Membres à prendre des mesures concrètes pour atténue r et éviter l’utilisation des écoles par les forces armées, pour dissuader les groupes armés d’utiliser les écoles, et pour faciliter la continuité de l’éducation dans les situations de conflit armé ; c) Demande aux équipes spéciales de pays des Nations U nies de suivre de plus près l’utilisation d’écoles à des fins militaires et d’améliorer la communication d’informations à ce sujet ; 7. Demande aux États Membres de veiller à ce que leurs forces armées et leurs forces de sécurité, dans la limite des compé tences respectives que leur confère la législation nationale, de prendre des mesures pratiques pour faciliter l’accès à l’éducation, la continuité de l’éducation et la protection des écoles et des civils liés aux écoles, notamment les enfants et les enseig nants, dans la planification et la conduite de leurs opérations, notamment en s’abstenant d’utiliser des écoles à des fins militaires en violation du droit international humanitaire ; 8. Condamne l’impunité des violations du droit international, y compris du droit international humanitaire, et des atteintes commises contre les civils liés aux écoles, notamment les enfants et les enseignants, dans les situations de conflit armé, condamne également les attaques et les menaces d’attaques dirigées contre les é coles et les établissements d’enseignement en violation du droit international humanitaire, ce qui peut contribuer à la répétition de ces actes, et exhorte les États Membres à faire en sorte que ces violations fassent l’objet d’enquêtes et que leurs auteur s soient dûment poursuivis ; 9. Encourage les États Membres touchés par un conflit armé à prendre immédiatement des mesures pour remettre en état, réparer ou remplacer les écoles qui ont été attaquées et pour rétablir l’accès des enfants aux écoles en toute sécurité, soulignant qu’il importe de pr otéger et de soutenir les enseignants, qui jouent un rôle important à cet égard, et demande que les entités compétentes des Nations Unies et les organismes internationaux et régionaux continuent d’aider les États Membres qui en font la demande ; 10. Deman de aux États Membres de protéger les écoles comme espaces libres de toute forme de violence, notant que les filles peuvent être les victimes désignées d’attaques visant l’éducation, qui peuvent mener à des violations graves telles que des enlèvements et de s viols et autres formes de violence sexuelle, et les exhorte à S/RES/2601 (2021) 5/7 21-15747 prendre des mesures pour que les filles puissent exercer leur droit à l’éducation dans des conditions d’égalité ; 11. Demande également aux États Membres de faire cesser et de prévenir le recrutement et le réenrôlement d’enfants, pratiques contraires aux obligations des parties à un conflit, notamment en dispensant dans les zones de conflit un enseignement de qualité dans un cadre sûr, notant que le nombre de garçons recrutés et utilisés est t out particulièrement élevé ; 12. Exhorte les États Membres à fournir la protection et l’assistance nécessaires aux enfants, y compris à ceux qui sont en situation de vulnérabilité, tels que les déplacés, les enfants bénéficiant d’une aide à la réintégrati on, les réfugiés et les enfants handicapés, ainsi qu’aux enseignants et aux autres personnes ayant droit à une protection qui sont liées aux écoles touchées par des attaques ou utilisées à des fins militaires en violation du droit international ; 13. Soul igne qu’il importe d’offrir en temps voulu aux enfants handicapés touchés par un conflit armé une assistance durable, adaptée, inclusive et accessible, y compris un appui à la réintégration et à la réadaptation et un soutien psychosocial, afin de répondre efficacement aux besoins qui leur sont propres, et encourage les États Membres à prendre les mesures voulues pour assurer leur accès à l’éducation sur un pied d’égalité dans les situations de conflit armé ; 14. Prie les États Membres de prendre les mesure s nécessaires, dans les limites de leur juridiction nationale, pour aider les enfants réfugiés et déplacés à poursuivre leur éducation afin de réaliser leur droit à l’éducation, et invite les partenaires nationaux, régionaux et internationaux à soutenir le s efforts visant à intégrer les réfugiés dans les écoles grâce à un financement adéquat et à un soutien spécialisé ; 15. Souligne les effets délétères des situations d’urgence humanitaires et des déplacements forcés provoqués par les conflits armés sur la santé mentale et le bien - être psychologique des enfants, souligne qu’il importe de trouver des sources de financement durables et à long terme pour les programmes de promotion de la santé mentale et de soutien psychosocial dans les contextes humanitaires et de veiller à ce que les enfants touchés bénéficient d’un appui adéquat au moment voulu, et encourage les États Membres, les donateurs et les parties concernées à intégrer des services de santé mentale et de soutien psychosocial dans toutes les intervent ions humanitaires ; 16. Souligne que les États Membres doivent faciliter la continuité de l’éducation dans les situations de conflit armé, y compris, lorsque cela est faisable, en recourant à l’apprentissage à distance et aux technologies numériques, et encourage à cet égard les États Membres à promouvoir l’adoption de telles solutions, y compris l’apprentissage et l’acquisition des connaissances et compétences numériques, en vue de faciliter la continuité de l’éducation dans les situations de conflit armé en exploitant les innovations et les enseignements tirés des mesures prises pour faire face à la COVID -19 dans le domaine de l’éducation, y compris lorsque les écoles sont la cible d’attaques ; 17. Encourage les États Membres et les organismes compétents des Nations Unies, ainsi que les partenaires régionaux et internationaux, à renforcer la coordination, la coopération et les investissements en faveur des dispositifs d’apprentissage à distance, de l’apprentissage et de l’éducation numériques dans les situations de conflit armé, ainsi que des infrastructures et des technologies numériques, des compétences pertinentes et des infrastructures d’appui, afin de réduire la fracture numérique entre les régions et à l’intérieur des régions, tout en S/RES/2601 (2021) 21-15747 6/7 assurant la pro tection des données à caractère personnel et en continuant à proposer d’autres modalités à ceux qui ne peuvent bénéficier des solutions numériques ; 18. Demande à nouveau aux parties à un conflit armé énumérées dans les annexes du rapport du Secrétaire gé néral sur le sort des enfants en temps de conflit armé qui ne l’ont pas encore fait d’élaborer et de mettre en œuvre sans plus tarder, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies, des plans d’action destinés à prévenir et à faire cesser les attaques o u les menaces d’attaques dirigées, en violation du droit international humanitaire, contre les écoles et les personnes ayant droit à une protection qui sont liées aux écoles ; 19. Encourage le Secrétaire général, avec sa Représentante spéciale pour la question des enfants et des conflits armés, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance et les organismes compétents des Nations Unies ainsi que les acteurs compétents en matière de protection de l’enfance, à mettre en œuvre et à inclure dans ses rapports les e nseignements tirés et les bonnes pratiques concernant le mandat relatif au sort des enfants en temps de conflit armé, s’agissant notamment de la protection de l’éducation et de la continuité de l’enseignement dans les situations de conflit armé, des initia tives locales visant à protéger les écoles et à assurer la sécurité des enfants, ainsi que de la prévention de l’utilisation des écoles à des fins militaires ; 20. Souligne qu’il importe d’examiner régulièrement et en temps voulu les violations et les atteintes commises contre des enfants en temps de conflit armé, se félicite à cet égard de la poursuite de l’activité de son Groupe de travail sur le sort des enfants en temps d e conflit armé, et invite celui -ci à mettre pleinement à profit les outils dont il dispose dans le cadre de son mandat pour promouvoir la protection des enfants touchés par un conflit armé, notamment en intensifiant les échanges avec les États Membres conc ernés, à la lumière des débats en cours sur le renforcement du respect des dispositions ; 21. Prie les États Membres, le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés, les missions de maintien de la paix et les missions politiques des Nations Unies, ainsi que les équipes de pays des Nations Unies, de mettre au point, dans le cadre de leur mandat et en coopération étroite avec les gouvernements des pays concernés, des stratégies appropriées et d es mécanismes de coordination permettant l’échange d’informations et la coopération concernant la facilitation de l’accès à l’éducation et de la continuité de l’enseignement ainsi que la protection et la prévention des attaques contre les écoles, en ayant à l’esprit l’alinéa d) du paragraphe 2 de sa résolution 1612 (2005) et les conclusions de son Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé, et demande aux organismes régionaux et sous -régionaux de faire de même ; 22. Salue le rôle que jouent les opérations de maintien de la paix et les missions politiques des Nations Unies dans le domaine de la protection des enfants, en particulier le rôle crucial que jouent les conseillers à la protection de l’enfance en faisant en sorte q ue la protection des enfants soit systématiquement prise en compte et en conduisant l’action de surveillance, de prévention et de communication de l’information dans les missions, réaffirme à cet égard sa décision de continuer à prévoir des dispositions sp éciales relatives à la protection des enfants dans les mandats de toutes les opérations de maintien de la paix et missions politiques des Nations Unies, encourage le déploiement de conseillers à la protection de l’enfance auprès de ces missions, demande au Secrétaire général de veiller à ce que le besoin de ces conseillers ainsi que leur nombre et leur rôle soient systématiquement évalués lors de la préparation et du renouvellement de chaque opération de maintien de la paix et de chaque mission politique de s Nations Unies, et à ce que ces conseillers soient recrutés rapidement, déployés en temps voulu et dotés de ressources suffisantes là où ils sont nommés, et encourage le Secrétariat de l’Organisation des Nations S/RES/2601 (2021) 7/7 21-15747 Unies, notamment le Département des opérati ons de paix et le Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix, à rendre compte de la protection de l’enfance lors de ses exposés au sujet de la situation dans tel ou tel pays ; 23. Souligne qu’il importe de fournir aux militaires , aux policiers et aux civils chargés du maintien de la paix une formation adéquate, avant le déploiement et pendant la mission, sur les questions de protection des enfants propres à la mission, y compris les attaques contre les écoles, et sur les mesures globales de prévention et de protection appropriées ; 24. Exhorte les États Membres et les donateurs à envisager d’accroître leurs contributions destinées à assurer la continuité de l’éducation dans les situations de conflit armé, compte tenu et en propor tion des besoins estimés, afin de garantir en temps opportun un apport de ressources suffisantes, prévisibles, souples et adaptées aux besoins, et invite tous les organismes concernés à faire de même ; 25. Demande que le personnel humanitaire et médical, ainsi que son matériel, son transport et ses fournitures, bénéficie sans retard d’un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave, afin de faciliter notamment la vaccination contre la COVID -19, qui est indispensable pour assurer la continuité de l’éducat ion, demande que la protection, la sûreté et la sécurité de ce personnel soient assurées, et exhorte à cet égard toutes les parties à protéger les infrastructures civiles, qui sont nécessaires pour acheminer l’aide humanitaire et des services essentiels en matière de vaccination et de soins médicaux connexes, en vue de faciliter le retour rapide à l’école dans les situations de conflit armé et d’urgence humanitaires complexes ; 26. Souligne l’unité, la commune origine et la solidarité de l’humanité, et la nécessité de renforcer la collaboration internationale face à la menace commune que représente la pandémie de COVID -19, est conscient que la pandémie ainsi que l’accès inéquitable aux vaccins ont exacerbé les inégalités existantes en matière d’accès à l’éducation et de continuité de l’éducation dans les situations de conflit armé, constate que la pandémie a des effets négatifs à court, à moyen et à long terme sur l’accès actuel et futur à l’éducation dans les situations de conflit armé pour tous les enfants , et demande que les mesures, notamment en permettant un accès mondial équitable à des outils diagnostiques, des traitements, des médicaments et des vaccins de qualité, sûrs, efficaces et d’un coût abordable, ainsi qu’à des technologies sanitaires essentie lles comme à leurs composantes et au matériel servant à la lutte contre la COVID -19, soient dûment prises en compte pour faciliter l’accès à l’éducation dans les situations de conflit armé ; 27. Demande que des mesures préventives et correctives soient pr ises d’urgence pour assurer l’égalité d’accès à l’éducation et la continuité de l’éducation dans les situations de conflit armé, et reconnaît le rôle essentiel que revêt l’éducation pour les perspectives de paix et de sécurité ; 28. Décide de rester activ ement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2602 (2021)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2602(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2602 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2021 21-15752 (F) *2115752* Résolution 2602 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8890e séance, le 29 octobre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) , 2468 (2019) , 2494 (2019) et 2548 (2020) , Rendant hommage à Horst Köhler, l ’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, et saluant les efforts qu ’il a déployés pour organiser le processus des tables rondes, qui a donné de l ’élan au processus politique, Se félicitant de la nomination de Staffan de Mistura comme Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental et demandant instamment la reprise constructive du processus politique, sur la base des progrès accomplis par l ’ancien Envoyé personnel, Se félicitant également de l’élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019, et du fait que le Maroc, le Front POLISARIO, l ’Algérie et la Mauritanie soient engagés, d’une manière sérieuse et respectueuse, dans le processus politique initié par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental afin de trouver des terrains d’entente, Encourageant la reprise des consultations entre l ’Envoyé personnel et le Maroc, le Front PO LISARIO, l ’Algérie et la Mauritanie à cet égard pour faire fond sur les progrès accomplis, Réaffirmant sa volonté d ’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d ’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard, Demandant de nouveau au Maroc, a u Front POLISARIO, à l ’Algérie et à la Mauritanie de coopérer plus intensément les uns avec les autres, notamment en S/RES/2602 (2021) 21-15752 2/5 renforçant davantage la confiance, et avec l ’Organisation des Nations Unies, ainsi que de participer davantage au processus politique et de progresser sur la voie d ’une solution politique, Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l ’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favoriserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de main tien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d ’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opér ations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résol ution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellenc e des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant ses résolutions 2242 (2015) et 2538 (2020) , dans lesquelles il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les e ffectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Constatant que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain, s ’agissant notamment d ’aider l ’Envoyé personnel à trouver une solution politique mutuellement acceptable, et qu ’elle doit pouvoir s ’acquitter pleinement de son mandat, Constatant avec une profonde inquiétude la rupture du cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur, réaffirmant qu’il importe que soient pleinement respectées les dispositions de ces accords, et prenant note des engagements souscrits par le Front POLISARIO auprès de l ’ancien Envoyé personnel, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l ’avant vers un règlement, et prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Engageant les p arties, dans ce contexte, à faire preuve d ’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives et en renouvelant leur engagement en faveur de l ’action menée par les N ations Unies en faisant preuve de réalisme et d ’un esprit de compromis, et encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en vue de définir et d ’appliquer des mesures de confiance susceptibles de susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique, S/RES/2602 (2021) 3/5 21-15752 Soulignant qu’il importe d ’améliorer la situation des droits humains au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits humains, en gardant à l ’esprit leurs obligation s découlant du droit international, Encourageant les parties à persévérer dans les efforts qu ’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits humains au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d ’expression et d’association, et à donner la priorité à ces efforts, Se félicitant à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l ’homme à Dakhla et à Laayoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l ’homme de l ’Organisation des Nations Unies, Encourageant vivement à renforcer la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droi ts de l ’homme, y compris en facilitant des visites dans la région, Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis, de leur dépendance à l ’égard de l ’aide humanitaire extérieure et des conséquences de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), et notant également avec une vive préoccupation l’insuffisance des fonds alloués aux personnes qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l ’aide alimentai re, Demandant à nouveau que l ’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf soit envisagé, et soulignant qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résolutions connexes, soulignant l’importance de l ’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspi ces de l’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation pleine, réelle et effective des femmes ainsi qu ’une participation réelle et active des jeunes à ces pourparlers, Considérant que le statu quo n ’est pas acceptable, et notant en outr e qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s ’améliore dans tous les domaines, Affirmant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 1er octobre 2021 (S/2021/843 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu ’au 31 octobre 2022 ; 2. Souligne qu’il convient de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis, et qu ’il importe d ’adapter l ’action stratégique de la MINURSO et d ’affecter les ressources des Nations Unies à cette fin ; 3. Appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour faciliter les négoci ations afin de parvenir à un règlement de la question du Sahara occidental, note que l ’ancien Envoyé personnel avait l ’intention d ’inviter le Maroc, le Front POLISARIO, l ’Algérie et la Mauritanie à se réunir de nouveau selon les mêmes modalités, et se féli cite du fait que le Maroc, le Front POLISARIO, S/RES/2602 (2021) 21-15752 4/5 l’Algérie et la Mauritanie restent engagés dans le processus sur toute sa durée, dans un esprit de réalisme et de compromis, en vue de le faire aboutir ; 4. Demande aux parties de reprendre les négociations s ous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement accepta ble qui permette l ’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités dévolus aux parties à cet égard ; 5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations ; 6. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à s’y conformer pleinement, à honorer les engagements qu ’elles ont pris auprès de l’ancien Envoyé personnel et à s ’abstenir de toute action qui pourrait compromettre les négociations facilitées par l ’ONU ou déstabiliser la situation au Sahara occidental ; 7. Demande de nouveau à toute s les parties de coopérer pleinement avec la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d ’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immé diat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l ’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants ; 8. Souligne qu’il importe que les parties s ’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations, rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251 ), selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalism e et d ’un esprit de compromis pour aller de l ’avant dans les négociations, et encourage les pays voisins à apporter une contribution importante et active à ce processus ; 9. Demande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travailler dans un e atmosphère propice au dialogue afin de faire avancer les négociations et de garantir ainsi l ’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) , 2468 (2019) , 2494 (2019) et 2548 (2020) , et le succès des négociations ; 10. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu ’il le jugera utile au cours de la période du mandat, et d ’inclure dans les six mois avant le renouvellement du présent mandat et avant s on expiration, des exposés sur l ’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l ’application de la présente résolution, l ’évaluation des opérations de la MINURSO et les mesures prises pour surmonter les difficultés rencontrées, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission ; 11. Se félicite des in itiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet e t intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la S/RES/2602 (2021) 5/5 21-15752 bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande au Secrétaire général d ’appliquer ce dispositif à la MINURSO comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) , prie le Secrétaire général de s ’employer à augmenter le nombre de femmes à la Mission et de veiller à ce que ces dernières part icipent pleinement, véritablement et sur un pied d ’égalité à tous les aspects des opérations ; 12. Exhorte les parties et les États voisins à collaborer de manière productive avec la MINURSO afin de considérer la manière dont les nouvelles technologies peuvent servir à réduire les risques, à améliorer la protection de la force et à l ’aider à mieux s ’acquitter de son mandat ; 13. Incite les parties à coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin que des mesures de confiance so ient prises et appliquées et notamment à encourager la participation des femmes et des jeunes, et incite les États voisins à contribuer à ces efforts ; 14. Exhorte les États Membres à verser des contributions volontaires ou à les augmenter pour financer l es programmes alimentaires, afin de s ’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés soient dûment pris en compte et d ’éviter des réductions dans les rations alimentaires ; 15. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures qui s’imposen t pour s ’assurer que tout le personnel de la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l ’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Mi ssion à cet égard dans ses rapports, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d ’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes con jointement avec la Mission, selon qu ’il conviendra ; 16. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2603 (2021)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2603(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2603 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 29 octobre 2021 21-15755 (F) 2910 21 0 21121 *2115755* Résolution 2603 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8891e séance, le 29 octobre 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence concernant le processus de paix en Colombie, Saluant les progrès accomplis sur la voie de la paix e n Colombie depuis l’adoption de l ’Accord final pour la fin du conflit et la construction d ’une paix stable et durable (l ’Accord final), notant l ’approche du cinquième anniversaire de sa signature, et exhortant les parties, avec le soutien des institutions publiques et des forces de sécurité compétentes ainsi que de la société civile, à unir leurs efforts afin de faire fond sur les progrès accomplis et de résoudre les problèmes actuels, notamment la poursuite des violences dans les zones touchées par le conf lit, en mettant en œuvre intégralement l ’Accord final, notamment la réforme rurale, la participation politique inclusive, ses dispositions relatives aux questions ethniques et aux questions de genre, ainsi que la lutte contre les drogues illicites, y compr is au moyen de programmes de substitution de cultures, Rappelant en particulier sa résolution 2366 (2017) , par laquelle il a mis en place la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie (la Mission de vérification) chargée de contrôler la mise en application, par le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie -Armée populaire (FARC -EP), des clauses 3.2 et 3.4 de l ’Accord final, comme le prévoit la clau se 6.3.3 de celui -ci, et rappelant le rôle constructif joué par la Mission de vérification à cet égard, Rappelant également sa résolution 2574 (2021) , par laquelle il a élargi le mandat de la Mission de vérification pour y inclure la tâche supplémentaire de vérifier le respect et l ’application des peines qui seront prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix, et se félicitant des préparatifs effectués par la Mission de vérification, en collabor ation avec la Juridiction spéciale pour la paix, à cet égard, Notant que, selon l ’Accord final, les peines prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix auront pour objectif global de faire respecter les droits des victimes et de consolider la paix, et devront avoir la plus grande fonction de restauration et de réparation au regard du préjudice causé, S/RES/2603 (2021) 21-15755 2/2 Conscient de la contribution que la Mission de vérification pourrait apporter pour renforcer la confiance dans le Système intégré pour la vérité, la j ustice, la réparation et la non -répétition établi en vertu de l ’Accord final, indispensable à l’aboutissement du processus de paix et à la réalisation des droits des victimes du conflit, Prenant acte de la lettre en date du 20 octobre 2021, par laquelle l e Président de la Colombie a demandé une reconduction du mandat de la Mission de vérification au nom du Gouvernement colombien et du parti des anciennes FARC -EP, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 31 octobre 2022 le mandat de la Mission de vérification ; 2. Se déclare disposé à coopérer avec le Gouvernement colombien en vue de la nouvelle reconduction du mandat de la Mission de vérification par voie d ’accord entre les parties.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2604 (2021)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2604(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2604 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 3 novembre 2021 21-16011 (F) *2116011* Résolution 2604 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8896e séance , le 3 novembre 2021 Le Conseil de sécurité , Constatant que la situation dans la région de l ’ex-Yougoslavie continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise les États Membres, agissant par l ’interméd iaire de l ’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer, pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l ’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés coll ectivement Accord de paix, S/1995/999 , annexe) en coopération avec le quartier général de l ’OTAN sur place, conformément aux arrangements qui ont été conclus entre l ’OTAN et l ’Union européenne et qui lui ont été communiqués par ces deux institutions dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l ’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s ’agissant des aspects militaires de l ’Accord de paix ; 2. Décide de renouveler l ’autorisation qu ’il a accordée au paragraphe 11 de sa résolution 2183 (2014) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution ; 3. Autorise les États Membres à prendre, agissant en vertu des paragraphes 1 et 2 ci -dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1 -A et 2 de l ’Accord de paix, et souligne que les parties continuent de répondre à égal ité de l ’observation des dispositions de ces annexes et qu ’elles encourent à égalité les mesures coercitives que l ’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l ’application des annexes en question et leur propre protecti on ; 4. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l ’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l ’EUFOR ALTHEA ou la présence de l ’OTAN et pour aider ces deux entités à remplir leur mission, e t reconnaît à l’une comme à l ’autre le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d ’attaque ou de menace ; S/RES/2604 (2021) 21-16011 2/2 5. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 1 et 2 ci -dessus et conformément à l ’annexe 1 -A de l ’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire afin de faire respecter les règles de fond et de procédure organisant la maîtrise de l ’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l ’aviation civile et militaire ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2605 (2021)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2605(2021)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2606 (2021)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2606(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2606 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2021 21-16768 (F) *2116768* Résolution 2606 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8904e séance , le 15 novembre 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 décembre 2021 le mandat de la FISNUA énoncé aux paragraphes 1 et 2 de sa résolution 2575 (2021) , qui renvoient aux dispositions pertinentes des résolutions 1990 (2011) , 2024 (2011) , 2075 (2 012) et 2550 (2020) ; 2. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2607 (2021)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2607(2021)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2608 (2021)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2608(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2608 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 3 décembre 2021 21-17997 (F) *2117997* Résolution 2608 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8917e séance , le 3 décembre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures concernant la situation en Somalie, en particulier les résolutions 1814 (2008) , 1816 ( 2008) , 1838 (2008) , 1844 (2008) , 1846 (2008) , 1851 (2008) , 1897 (2009) , 1918 (2010) , 1950 (2010) , 1976 (2011) , 2015 (2011) , 2020 (2011) , 2077 (2012) , 2125 (2013) , 2184 (2014) , 2246 (2015) , 2316 (2016) , 2383 (2017) , 2442 (2018) , 2500 (2019) et 2554 (2020) ainsi que les déclarations de sa présidence du 25 août 2010 ( S/PRST/2010/16 ) et du 19 novembre 2012 ( S/PRST/2012/24 ), Accueillant avec satisfaction le rapport (S/2021/920 ) sur l’application de la résolution 2554 (2020) et sur la situation concernant la piraterie et les vols à main armée commis en mer au large des côtes somaliennes que le Secrétaire général a présenté en application de ladite résolution, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, y compris les droits souverains qu’a la Somalie sur les ressources naturelles se trouvant au large de ses côtes, notamment les p êches, conformément au droit international, Se félicitant qu’aucun acte de piraterie n’ait abouti au large des côtes somaliennes au cours des 12 derniers mois et notant que l’action conjointe de lutte contre la piraterie s’est traduite par un net recul de s actes de piraterie et des détournements depuis 2011, aucun détournement de navire contre rançon réussi n’ayant été signalé au large des côtes somaliennes depuis mars 2017, mais sachant néanmoins que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer demeurent une menace, notant la lettre datée du 2 décembre 2021, adressée à l’Organisation des Nations Unies par le Représentant permanent de la Somalie auprès de l’Organisation, dans laquelle celui -ci demandait l’assistance de la communauté interna tionale pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes, rappelant les rapports du Secrétaire général et les communiqués du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, qui continuent d’indiquer que la piraterie au large des côtes somaliennes a été réprimée mais non éliminée, et félicitant les pays et les organisations qui déploient des missions navales dans la région pour combattre la piraterie et protéger les navires qui transitent au large des côtes so maliennes et dans la région, S/RES/2608 (2021) 21-17997 2/8 Réaffirmant que le droit international, tel que consacré par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique applicable à toutes les activités menées sur les océans et les mers, y compris la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, Considérant qu’il est nécessaire de mener des enquêtes et de lancer des poursuites visant non seulement les suspects capturés en mer mais aussi quiconque incite à la commission d’actes de piraterie ou facilite intentionnellement de tels actes, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie qui, notamment, planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicit e, saluant les efforts déployés à cet égard par les États, en particulier ceux de la région, s’inquiétant une nouvelle fois que des personnes soupçonnées de piraterie aient été libérées sans avoir été traduites en justice ou aient été remises en liberté pr ématurément, et réaffirmant que l’absence de poursuites contre les responsables d’actes de piraterie ou de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes nuit à la lutte contre la piraterie, Se félicitant de l’action menée par le Groupe de contac t sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et l’Équipe spéciale de l’application de la loi pour que les personnes soupçonnées de piraterie et celles qui facilitent les actes de piraterie soient traduites en justice, et des mesures pr ises par la communauté internationale pour coordonner le travail des enquêteurs et des procureurs, notamment dans le cadre de l’Équipe spéciale, et pour collecter et échanger des informations afin de faire obstacle à la piraterie, telles que la mise en pla ce de la base de données mondiale sur la piraterie maritime de l’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), se félicitant également de l’adoption du Communiqué de Padang et de la Déclaration sur la coopération maritime par l’Association d es États riverains de l’océan Indien, ainsi que de l’entrée en service du Centre régional de fusion d’informations maritimes à Madagascar, et soulignant que les États et les organisations internationales doivent intensifier l’action internationale à cet ég ard, Accueillant avec satisfaction l’action entreprise par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le Programme des Nations Unies pour le dévelo ppement, le Comité de coordination de la sécurité maritime, le mécanisme de financement que constitue le fonds d’affectation spéciale destiné à soutenir les initiatives prises par les États pour lutter contre la piraterie au large des côtes somaliennes et les donateurs, pour renforcer les capacités judiciaires et policières régionales en matière d’enquêtes, d’arrestations et de poursuites visant les personnes soupçonnées de piraterie et celles qui contribuent à faciliter la piraterie, et d’incarcération des personnes reconnues coupables, conformément aux dispositions applicables du droit international des droits de l’homme, notant avec gratitude l’assistance et l’aide au renforcement des capacités fournies par l’ONUDC dans le cadre du Programme mondial de lu tte contre la criminalité maritime, par le fonds d’affectation, par l’Organisation maritime internationale (OMI), par le Code de conduite de Djibouti, et par la mission de l’Union européenne visant au renforcement des capacités en Somalie (EUCAP Somalia), et constatant que toutes les organisations internationales et régionales participantes doivent pleinement coordonner leurs activités et coopérer, Saluant les efforts déployés par la force navale placée sous la direction de l’Union européenne (EUNAVFOR) da ns le cadre de son opération Atalanta et de la mission EUCAP Somalia, et par la Force opérationnelle multinationale 151 des Forces maritimes combinées, ainsi que les activités de lutte contre la piraterie menées par l’Union africaine sur le sol somalien et l’action d’autres États agissant à titre individuel en coopération avec les autorités somaliennes pour réprimer la piraterie et S/RES/2608 (2021) 3/8 21-17997 protéger les navires qui passent au large des côtes somaliennes, et se félicitant de l’action menée par le groupe SHADE (Shared Awareness and Deconfliction) et par certains pays, notamment la Chine, la Fédération de Russie, l’Inde, le Japon et la République de Corée, qui ont déployé des missions navales dans la région pour combattre la piraterie, Saluant les efforts déployés par le Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et le Kenya, qui a pris la présidence du Groupe pour la période 2020 -2022, et se félicitant que, bien que leurs travaux aient été fortement entravés par la pandémie de mal adie à coronavirus (COVID -19), ceux - ci aient pu organiser une réunion virtuelle des Amis de la présidence du Groupe de contact, à laquelle ont participé des représentants d’une cinquantaine de pays ainsi que d’organisations régionales et internationales, a fin de faire le point sur les menaces à la navigation maritime et les activités menées au large des côtes somaliennes et d’arrêter le mandat du Groupe directeur de la planification stratégique chargé d’élaborer un plan stratégique sur les priorités du Grou pe de contact et d’étudier la possibilité de créer un mécanisme financier devant remplacer le fonds d’affectation spéciale, en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien et conformément à ses politiques, Soulignant qu’il importe que le Gouvernemen t fédéral somalien et les États membres de la fédération coopèrent à la mise en place d’une garde côtière somalienne, appréciant les efforts déployés par l’OMI et le secteur du transport maritime pour élaborer et mettre à jour des orientations, des meilleu res pratiques de gestion et des recommandations en vue d’aider les navires à prévenir et à contrer les actes de piraterie au large des côtes somaliennes, et publier la cinquième version des Best Management Practices to Deter Piracy and Enhance Maritime Sec urity in the Red Sea, Gulf of Aden, Indian Ocean and Arabian Sea , Réaffirmant que les enlèvements et les prises d’otages, y compris les infractions visées par la Convention internationale contre la prise d’otages, sont condamnés par la communauté internat ionale, se déclarant gravement préoccupé par les conditions inhumaines dans lesquelles les otages sont retenus en captivité et constatant l’importance de la coopération entre États Membres concernant le problème des prises d’otages et les poursuites engagé es contre les pirates soupçonnés de prises d’otages, Se félicitant que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération soient disposés à coopérer entre eux et avec les États qui ont engagé des poursuites contre des personnes soupçonnées de piraterie afin que les pirates reconnus coupables puissent être rapatriés en Somalie dans le cadre d’accords appropriés de transfèrement des détenus, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, pour y purger la totalité de leur peine, mais se déclarant vivement préoccupé par la libération prématurée de toute personne condamnée et incarcérée ayant été transférée des Seychelles à la Somalie et réaffirmant que les peines purgées doivent être celles qui ont été décidées par les tribunaux d es États ayant engagé les poursuites et que toute proposition visant à modifier ces peines doit être conforme aux accords relatifs au transfèrement des personnes condamnées passés avec les Seychelles et aux dispositions applicables du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, Se déclarant vivement préoccupé par les cas de pêche illicite, non déclarée et non réglementée signalés dans la zone économique exclusive de la Somalie, conscient que la pêche illicite, non déclarée et non réglementée peut contribuer à l’instabilité des localités côtières, notant les liens complexes qui unissent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la piraterie, se félicitant de l’adhésion de la Somalie à l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir, contrecarrer S/RES/2608 (2021) 21-17997 4/8 et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture , et des efforts que continue de déployer le Gouvernement fédéral somalien en vue d’élaborer un cadre juridique régissant l’octroi et le contrôle des licences de pêche, Accueillant avec satisfaction la libération des trois otages iraniens capturés à bord du Siraj qui étaient détenus en Somalie dans d’effroyables conditions, libération obtenue grâce aux efforts de la République islamique d’Iran et du programme Hostage Support Partnership, saluant le travail accompli par l’International Seafarers Welfare and Assistance Network, le Programme d’aide aux victimes de la piraterie (MPHRP) et le Fonds d’aide aux victimes de la piraterie et à leurs familles du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, qui apportent un appui aux victimes de la piraterie et à leur famille, et considérant qu’il est nécessaire de continuer à soutenir ces initiatives et à les financer, Soulignant que la paix et la stabilité en Somalie, le renforcement des institutions de l’État, le développement é conomique et social et le respect des droits humains et de l’état de droit sont nécessaires pour créer les conditions d’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes, et soulignant également que la sécur ité à long terme de la Somalie repose sur la mise en place effective, par les autorités somaliennes, de services de garde côtière et de police maritime, de l’Armée nationale somalienne et de la Police somalienne, Constatant que les actes de piraterie et l es vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ainsi que les activités des groupes de pirates en Somalie concourent pour une large part à aggraver la situation dans le pays, laquelle continue de menacer la paix et la sécurité internationales da ns la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme qu’il condamne et déplore tous les actes de piraterie et vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ; 2. Considère , tout en prenant note des amélio rations introduites en Somalie, que la piraterie y aggrave l’instabilité en faisant entrer dans le pays d’importantes quantités de liquidités illicites qui viennent financer de nouvelles activités criminelles, la corruption et le terrorisme ; 3. Souligne que la communauté internationale doit mener une action sur tous les fronts pour prévenir et réprimer la piraterie et remédier à ses causes profondes, en collaboration avec les autorités somaliennes et les autres acteurs concernés, et engage les États Membr es à continuer de coopérer avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, sans entraver l’exercice des libertés de la haute mer et autres droits et libertés de navigation par des navires d’un État, quel qu ’il soit, conformément au droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ; 4. Souligne également que c’est aux autorités somaliennes qu’incombe au premier chef la lutte contre la piraterie et les vol s à main armée commis au large des côtes somaliennes, apprécie la mise en place récente du Département de l’administration maritime somalienne et se félicite que le Gouvernement fédéral somalien ait organisé une réunion du Comité de coordination de la sécu rité maritime pour lancer le recensement de toutes les activités menées en mer, y compris l’appui international ; 5. Considère qu’il faut continuer d’enquêter sur ceux qui planifient, organisent, financent illégalement des actes de piraterie commis au lar ge des côtes somaliennes ou en tirent un profit illicite, y compris les principaux acteurs des réseaux criminels de piraterie, et de renforcer les capacités des autorités somaliennes S/RES/2608 (2021) 5/8 21-17997 d’enquêter sur ces personnes et de les poursuivre, ainsi que les capacité s du service de renseignements financiers de Somalie de repérer les activités financières illicites et d’appuyer l’engagement de poursuites contre les bailleurs de fonds, et prie instamment les États, travaillant aux côtés des organisations internationales concernées, d’adopter des lois pour faciliter l’engagement de poursuites contre les personnes suspectées d’actes de piraterie au large des côtes somaliennes ; 6. Exhorte les autorités somaliennes à appréhender les pirates qui opèrent au large des côtes s omaliennes, à mettre en place des mécanismes permettant, après leur interpellation, de recouvrer en toute sécurité les biens dont ils se sont emparés, à enquêter sur ces pirates et à les poursuivre en justice, et à patrouiller dans les eaux territoriales s omaliennes afin de prévenir et de réprimer les actes de piraterie et vols à main armée en mer ; 7. Exhorte également les autorités somaliennes à tout faire pour traduire en justice quiconque se sert du territoire somalien pour planifier, faciliter ou entreprendre des actes de piraterie ou des vols à main armée en mer, engage les États Membres à aider la Somalie, sur demande des autorités somaliennes et en avisant le Secrétaire général, à renforcer ses capacités maritimes, notamment celles des autorités rég ionales, et souligne que toutes les mesures prises en application du présent paragraphe devront être conformes aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international des droits de l’homme ; 8. Engage le Gouvernement féd éral somalien à adhérer à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et à mettre en place un dispositif juridique dans le cadre de l’action qu’il mène pour s’attaquer au blanchiment d’argent et aux structures d’appui fin ancier permettant aux réseaux de pirates de survivre ; 9. Demande aux États de coopérer, selon qu’il conviendra, au règlement du problème des prises d’otages et à la poursuite des pirates soupçonnés de prises d’otages ; 10. Considère que les États Membre s, les organisations internationales et régionales et les autres partenaires concernés doivent communiquer des éléments de preuve et d’information utiles aux services de répression afin que les personnes soupçonnées de piraterie et les principaux acteurs d es réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement les attaques ou en tirent un profit illicite soient effectivement appréhendés et poursuivis et que ceux qui ont été reconnus coupables soient incarcérés, continue d’examiner la possibilité d’appliquer des sanctions ciblées contre les personnes et entités qui planifient, organisent, facilitent ou financent illégalement des opérations de piraterie ou en tirent un profit illicite et qui répondent aux critères éno ncés au paragraphe 43 de la résolution 2093 (2013) , et demande à tous les États de coopérer pleinement avec le Groupe d’experts sur la Somalie, notamment en échangeant des renseignements sur d’éventuel les violations de l’embargo sur les armes ou de l’interdiction visant le charbon de bois ; 11. Constate l’importance du renforcement des capacités et demande aux donateurs d’envisager de fournir un soutien pour renforcer les capacités de la garde côtière somalienne en contribuant au développement des ressources humaines, à la formation, à l’équipement et à la construction de postes de garde côtière ; 12. Demande à nouveau aux États et aux organisations régionales qui en ont les moyens de participer à la l utte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, en particulier, dans le respect de la présente résolution et du droit international, en déployant dans la zone des navires de guerre, des armes et des aéronefs militaires, en fournissant des bases et un appui logistique aux forces S/RES/2608 (2021) 21-17997 6/8 antipiraterie et en saisissant et en mettant hors d’état de nuire les embarcations, navires, armes et matériel apparenté qui servent ou dont on a de bonnes raisons de soupçonner qu’ils servent à comm ettre des actes de piraterie et des vols à main armée au large des côtes somaliennes ; 13. Souligne qu’il importe de coordonner les activités des États Membres et des organisations internationales afin de décourager les actes de piraterie et les vols à ma in armée au large des côtes somaliennes, salue les initiatives prises par le Groupe de contact en vue de faciliter cette coordination en coopération avec l’OMI, les États du pavillon et les autorités somaliennes, et encourage la pleine participation de la Somalie à tous les efforts de coordination et l’exhorte à continuer de les appuyer ; 14. Décide de reconduire pour une nouvelle période de 3 mois à compter de l’adoption de la présente résolution les autorisations visées au paragraphe 14 de la résolution 2554 (2020) , accordées aux États et aux organisations régionales qui coopèrent avec les autorités somaliennes dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes e t dont les autorités somaliennes auront préalablement communiqué les noms au Secrétaire général ; 15. Déclare que les autorisations reconduites dans la présente résolution s’appliquent uniquement à la situation en Somalie et ne modifient en rien les droit s, obligations et responsabilités des États Membres au regard du droit international, notamment les droits et obligations découlant de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, pour ce qui est de toute autre situation, soulignant en particuli er que la présente résolution ne saurait être regardée comme établissant un droit international coutumier, et déclare en outre que ces autorisations ont été reconduites pour donner suite à la lettre datée du 2 décembre 2021 faisant part de la requête des autorités somaliennes ; 16. Décide que l’embargo sur les armes imposé à la Somalie en vertu du paragraphe 5 de la résolution 733 (1992) , précisé par les paragraphes 1 et 2 de la résolution 1425 (2002) et modifié par les paragraphes 33 à 38 de la résolution 2093 (2013) , ne s’applique pas aux livraisons d’armes et de matériel militaire n i à l’assistance exclusivement destinées à appuyer les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales qui prennent des mesures en application du paragraphe 14 ci -dessus, comme réaffirmé à l’alinéa b) du paragraphe 34 de l a résolution 2607 (2021) ; 17. Demande à tous les États de prendre, dans le cadre de leur droit interne, les mesures voulues pour empêcher le financement illicite d’actes de piraterie et le blanchimen t des produits qui en sont tirés, ou d’adopter des instruments législatifs à cet effet ; 18. Demande également à tous les États, en particulier aux États du pavillon, aux États du port et aux États côtiers, ainsi qu’aux États de nationalité des victimes ou des auteurs d’actes de piraterie ou de vols à main armée et aux États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne, de coopérer en vue de déterminer lequel aura compétence , d’ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne et d’envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes, ainsi que celles qui ont facilité ou financé leurs actes depuis la terre ferme, et d’incarcérer celles qui ont été reconnues coupables, décide de suivre de près ces questions, notamment, le cas échéant, la création de juridictions spécialisées dans la lutte contre la piraterie en Somalie avec une participation ou une assistance substantielles de la communauté internationale, comme prévu par la résolution 2015 (2011) , et encourage le Groupe de contact à poursuivre ses entretiens à cet égard ; S/RES/2608 (2021) 7/8 21-17997 19. Demande en outre à tous les États de coopérer aux fins des enquê tes et des poursuites contre toutes les personnes responsables d’actes de piraterie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ou associées à de tels actes, notamment les membres de réseaux criminels de piraterie qui planifient, organise nt, facilitent ou financent illégalement des actes de piraterie ou en tirent un profit illicite, dans le respect des dispositions applicables du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme, afin que tous les pirates remis à des autorités judiciaires soient traduits en justice, et de seconder ces efforts, notamment en fournissant une assistance en matière de logistique et d’exercice des voies de droit vis-à-vis des personnes relevant de leur juridiction et de leur contrôle, te lles que les victimes, les témoins et les personnes placées en détention dans le cadre d’opérations menées au titre de la présente résolution ; 20. Demande instamment à tous les États de veiller à ce que les activités de lutte contre la piraterie, en part iculier les activités terrestres, tiennent compte de la nécessité de protéger les femmes et les enfants de l’exploitation, notamment de l’exploitation sexuelle ; 21. Prie instamment tous les États de communiquer à INTERPOL, par les voies appropriées, des informations à intégrer dans la base de données mondiale sur la piraterie ; 22. Se félicite , à cet égard, de l’action de l’ONUDC, qui continue, dans le cadre de son programme mondial de lutte contre la criminalité maritime, à collaborer avec les autorités de la Somalie et des États voisins pour faire en sorte que les personnes soupçonnées d’actes de piraterie soient poursuivies, et les personnes reconnues coupables incarcérées, dans le respect du droit international, notamment du droit international des dr oits de l’homme, et se félicite des activités menées par les organisations internationales et régionales pour renforcer les capacités des services de renseignements financiers en Somalie et dans les États voisins ; 23. Prend acte de l’aboutissement des po ursuites intentées par les autorités seychelloises dans des affaires de piraterie et implore les autorités régionales d’honorer les accords de transfèrement ; 24. Exhorte les États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et à la Convention de 1988 pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime et à ses protocoles à s’acquitter pleinement des obligations que ces co nventions et le droit international coutumier leur imposent en la matière, et à coopérer avec l’ONUDC, l’OMI et les autres États et organisations internationales pour se doter des moyens judiciaires de poursuivre les personnes soupçonnées d’actes de pirate rie et de vols à main armée commis au large des côtes somaliennes ; 25. Prend note des recommandations et des éléments d’orientation fournis par l’OMI concernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer et prie instamment les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances et l’OMI, de continuer de mettre au point des notes d’information et des pratiques optimales concernant les techniques d’évitement, d’évasion et de défense que doivent appliquer les navires attaqués ou naviguant au large des côtes somaliennes, et engage les États à mettre leurs ressortissants et navires à disposition aux fins d’enquêtes de police scientifique, selon qu’il conviendra, au premier port d’escale adéquat, immédiatement après tout acte ou toute tentative d’acte de piraterie ou de vol à main armée en mer, ou après une libération ; 26. Accueille avec satisfaction et encourage les efforts faits par les États du pavillon et les États du port pour étud ier plus avant la mise au point de mesures de sûreté et de sécurité à bord des navires, notamment, s’il y a lieu, l’établissement de S/RES/2608 (2021) 21-17997 8/8 règles régissant le déploiement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires, afin de prévenir et de r éprimer la piraterie au large des côtes somaliennes, dans le cadre de consultations faisant intervenir notamment l’OMI et l’Organisation internationale de normalisation ; 27. Invite l’OMI à continuer de concourir à la prévention et à la répression des actes de piraterie et des vols à main armée visant des navires, en coordination, notamment, avec l’ONUDC, le Programme alimentaire mondial (PAM), le secteur des transports maritimes et toutes les autres parties concernées, et constate le rôle joué par l’OMI e n ce qui concerne l’embarquement de personnel de sûreté armé sous contrat privé à bord des navires dans les zones à haut risque ; 28. Note qu’il importe de garantir l’acheminement en toute sécurité par la voie maritime de l’aide fournie par le PAM et se félicite de l’action menée par celui -ci, l’opération Atalanta de l’EUNAVFOR et les États du pavillon en ce qui concerne les détachements de protection embarqués sur des navires affrétés par le PAM ; 29. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les 11 mois suivant son adoption, de l’application de la présente résolution et de la situation concernant la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, notamment de lui soumettre une évaluation des capacités de la garde côtière na tionale et les rapports présentés volontairement par les États coopérant et les organisations régionales ; 30. Entend suivre l’évolution de la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découl ant du paragraphe 14 de la présente résolution si les autorités somaliennes lui en font la demande ; 31. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2609 (2021)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2609(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2609 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 15 décembre 2021 21-19016 (F) *2119016* Résolution 2609 (2021) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8932e séance , le 15 décemb re 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et soulignant qu’il importe de s’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappela nt l’importance des principes de bon voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant de nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifiques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut futur d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l’Accord de paix global et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre des parties, et rappelant les accords précédents sur l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, Se félici tant de la coopération constante entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Gouvernement de la République du Soudan du Sud dans l’intérêt de la paix, de la sécurité et de la stabilité, et notamment en ce qui concerne l’Accord de paix de Djouba et les discussions de haut niveau qui ont eu lieu entre le Soudan et le Soudan du Sud en août 2021, et de la réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, les 8 et 9 septembre et le 21 octobre 2021, et encourageant la tenue ré gulière de réunions de ce type ou de celles d’autres mécanismes conjoints, Encourageant l’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique à intensifier le ur rôle de médiation auprès des Gouvernements soudanais et sud - soudanais afin de les inciter à mettre en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei et à parvenir à un règlement politique sur le statut d’Abyei , et se félicitant du concours que prêtent aux parties la République fédérale démocratique d’Éthiopie et la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), S/RES/2609 (2021) 21-19016 2/10 Constatant que la FISNUA a contribué à stabiliser et à démilitariser la zone d’Abyei au cours des 10 années écoulées depuis sa création et a joué, avec le Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, un rôle stabilisateur le long de la fron tière entre le Soudan du Sud et le Soudan, Vivement préoccupé par l’évolution récente de la situation à Gok Machar (Soudan du Sud), notamment par les menaces qui pèsent sur la sûreté et la sécurité des soldats de la paix et qui ont entraîné la mort d’un C asque bleu éthiopien le 14 septembre 2021, nuisant ainsi à la capacité de la FISNUA d’appuyer le travail du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, soulignant que c’est aux États hôtes qu’il incombe au premier chef d’assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel et des biens des Nations Unies en vertu des obligations qu’ils ont contractées au titre de l’Accord sur le statut des forces, et exhortant le Soudan du Sud à intensifier le dialogue avec la p opulation locale, à Gok Machar, en vue de faciliter le redéploiement des membres du personnel de la FISNUA dans les sites où ils se trouvaient auparavant, Soulignant qu’en 10 ans, les Gouvernements soudanais et sud -soudanais n’ont pas progressé dans la mi se en place d’institutions communes à Abyei, et encourageant le Soudan et le Soudan du Sud à engager un dialogue de fond permettant de faire avancer le processus politique vers un règlement du différend relatif à Abyei, Préoccupé par la criminalité que connaît la zone d’Abyei et craignant que le retard accumulé dans le déploiement des effectifs de police des Nations Unies qu’il a autorisés empêche la FISNUA de s’acquitter de son mandat en matière de sécurité et crée un vide sécuri taire à Abyei, et préoccupé également par les efforts que déploient le Soudan et le Soudan du Sud pour empêcher la mission d’exécuter pleinement son mandat, Saluant les efforts que déploie la FISNUA pour s’acquitter efficacement de son mandat, en veillant notamment à faciliter les migrations pacifiques dans toute la zone d’Abyei, à prévenir les conflits et à mener des activités de médiation et de dissuasion, et profondément préoccupé par les menaces et les attentats dirigés contre les forces de maintien de la paix de la mission, soulignant fermement que toutes les attaques perpétrées contre le personnel des Nations Unies sont inacceptables et réaffirmant que de telles attaques, qui sont susceptibles de constituer des crimes de guerre, doivent donner lieu sa ns tarder à des enquêtes approfondies et que leurs auteurs doivent être amenés à en répondre, Prenant note de la lettre du Secrétaire général ( S/2021/805 ), en date du 17 septembre 2021, dans laquelle ont ét é formulées des recommandations détaillées sur une reconfiguration de la mission, Sachant que la population de la zone d’Abyei continue de dépendre de l’assistance humanitaire, qu’il demeure crucial de permettre aux organisations humanitaires d’accéder au x populations qui ont besoin d’aide et que les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 210 000 personnes dans la zone d’Abyei, et sachant également que l’aide aux moyens de subsistance et la résilience au niveau communautaire sont essentielles pour mettre fin aux conflits qui ont pour moteur l’insécurité alimentaire, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité et soulignant que les obstacles qui continuent d’entraver la pleine application de ces résolutions ne pourront être éliminés que moyennant un engagement résolu en faveur de l’autonomisation et de la participation des femmes, ainsi que du respect des droits de s femmes, dans le cadre d’initiatives concertées et grâce à des informations, à des mesures et à un appui cohérents, S/RES/2 609 (2021) 3/10 21-19016 Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2022 le mandat de la FISNUA établi au paragraphe 2 de la ré solution 1990 (2011) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu’au 15 mai 2022 le mandat de la Force défini au paragraphe 3 de la résolutio n 1990 (2011) ; 2. Décide de proroger jusqu’au 15 mai 2022 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , qui prévoit que la Force fournisse un appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et décide également que la FISNUA doit continuer de s’acqui tter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformément à la résolution 2550 (2020) et à la présente résolution ; 3. Considère que les deux parties doivent continuer d’accomplir des progrès mesurables sur la démarcation de la frontière, précisément en prenant les mesures suivantes : 1) Patrouilles de la FISNUA et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : obtenir des autorisations permanentes et une complète libe rté de circulation pour toutes les patrouilles aériennes et terrestres ; 2) Bases d’opérations du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière : appuyer la mise en service de la base d’Abou Qoussa/Wunkur, et demander au Soudan du Sud de résoudre les problèmes concernant le retour du Mécanisme à Gok Machar (Soudan du Sud), et les bases de Safaha/Kiir Adem et Soumaya/War -Abar ; 3) Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité : donner des orientations claires au Mé canisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière en convoquant deux réunions et en veillant à ce que les conclusions des réunions soient largement diffusées ; 4) Zone frontalière démilitarisée et sécurisée : les deux parties se retirent immédiatement de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, comme elles se sont engagées à le faire lors de la réunion du Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité qui s’est tenue les 28 et 29 octobre 2020, et notifient ce retra it à la FISNUA pour qu’elle puisse le vérifier ; 5) Couloirs de passage de la frontière : mettre à exécution la réouverture des couloirs de passage de la frontière décidée aux réunions tenues les 28 et 29 octobre 2020 et les 8 et 9 septembre 2021 par le M écanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité, et vérifier avec la FISNUA le bon fonctionnement des couloirs et la liberté de passage de la frontière ; 6) Démarcation des frontières : élaborer un plan de travail et un budget détaillés pou r les pourparlers sur la démarcation de la frontière, notamment les négociations sur les zones contestées, dans le cadre des accords signés, et tenir deux réunions du Comité mixte de démarcation ; 7) Observateurs nationaux : maintenir le déploiement d’obs ervateurs nationaux aux fins de leur participation aux activités du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière ; 4. Décide de réduire l’effectif maximum autorisé à 3 250 militaires d’ici au 15 mai 2022 et compte garder à l’exame n les recommandations que le Secrétaire général a formulées dans sa lettre du 17 septembre 2021 ( S/2021/805 ) ; S/RES/2609 (2021) 21-19016 4/10 5. Maintient l’effectif maximum autorisé à 640 policiers, dont 148 policiers hors unités consti tuées et trois unités de police constituées, demande à l’Organisation des Nations Unies de continuer de prendre les mesures nécessaires au déploiement par phases du personnel de police supplémentaire afin que cet effectif autorisé de 640 soit atteint, et entend réduire l’effectif maximum autorisé du personnel de police à mesure que le Service de police d’Abyei sera constitué et qu’il sera à même d’assurer efficacement le maintien de l’ordre dans toute la zone d’Abyei ; 6. Se dit gravement préoccupé par le fait que le Gouvernement soudanais n’a pas délivré rapidement les visas nécessaires au déploiement de personnel indispensable à l’exécution du mandat de la FISNUA, notamment le personnel de police ; 7. Demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter un appui sans réserve à la Force de sorte qu’elle puisse s’acquitter de sa mission et déployer ses effectifs, en éliminant tout obstacle aux mesures qu’elle prend pour s’acquitter de son mandat de pr otection des civils à Abyei, en garantissant la liberté de circulation de la mission et en facilitant son ravitaillement en nourriture, en médicaments et autres fournitures ; 8. Demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais de faciliter l’installation de bases de la FISNUA dans la zone de la mission, y compris à l’aéroport d’Athony, et de fournir les autorisations de vol nécessaires, note que l’utilisation de l’aéroport d’Athony permettra à la mission de réduire les coûts liés au transpor t et les difficultés logistiques, de faciliter les évacuations sanitaires et les voyages officiels, de répondre aux besoins de la Force en matière de fret aérien et de renforcer la sûreté et la sécurité de son personnel, conformément à la résolution 2518 (2020) , et demande également à toutes les parties de respecter pleinement les obligations mises à leur charge par sa résolution 2518 (2020) et l’Accord sur le statut des forces ; 9. Prie le Secrétaire général, les États Membres et toutes les parties de continuer de prendre toutes les mesures appropriées pour garantir la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel de la FISNUA en lui assurant un accès immédiat et sans entrave à l’ensemble de la zone d’Abyei, conf ormément à la résolution 2518 (2020) , note avec préoccupation les risques graves que les violations de l’Accord sur le statut des forces peuvent représenter pour la sûreté et la sécurité du personnel d es Nations Unies affecté à des opérations de maintien de la paix, et prie le Secrétaire général d’appliquer les dispositions de la résolution 2589 (2021) , aux fins de l’établissement des responsabilité s en ce qui concerne les crimes commis contre les soldats de la paix ; 10. Demande de nouveau au Secrétaire général de nommer un chef civil adjoint de la FISNUA et de recruter du personnel civil supplémentaire, dans la limite des ressources disponibles, a fin de faciliter davantage la liaison entre les parties et le dialogue avec elles conformément à l’Accord concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei conclu en juin 2011, y compris l’accord sur la créatio n du Service de police d’Abyei ; 11. Demande instamment que l’on continue de progresser vers la mise en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei convenus par les parties ; 12. Encourage l’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau et l’Envoyé spécial du Secrétaire général à intensifier les efforts de coordination visant à mettre en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité d’Abyei et à faciliter la pleine appli cation de l’Accord de 2011 concernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei S/RES/2 609 (2021) 5/10 21-19016 et les accords de coopération de 2012 entre le Soudan et le Soudan du Sud et à parvenir à un règlement politique sur le statut d’Abye i, encourage en outre la FISNUA à intensifier la coordination avec eux s’agissant du processus de réconciliation, des activités de sensibilisation et du processus de paix politique, et demande de nouveau au Secrétaire général de consulter les parties conce rnées au sujet du renforcement du rôle de l’Envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique en vue de soutenir les efforts susmentionnés ; 13. Encourage vivement une intensification des efforts déployés pour déterminer définitivement le tracé de la ligne médian e de la zone frontalière démilitarisée et sécurisée sur le terrain, et rappelle que la ligne médiane ne préjuge en rien du statut juridique actuel et futur de la frontière, de l’issue des négociations en cours sur les zones contestées et revendiquées ni de la démarcation des frontières ; 14. Souligne que le mandat de protection des civils dont est investie la FISNUA en vertu du paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) autorise notamment la Force à pre ndre les mesures nécessaires, sans préjudice des responsabilités qui incombent aux autorités compétentes, pour protéger les civils contre toute menace imminente de violences physiques, quelle qu’en soit la source, souligne à cet égard que les soldats du ma intien de la paix sont autorisés à recourir à tous les moyens nécessaires, y compris l’emploi de la force s’il s’impose, pour protéger les civils qui se trouvent sous la menace de violences physiques, conformément au mandat de leur mission, à la Charte des Nations Unies et au droit international applicable, appelle l’attention sur le fait qu’il importe que les hauts responsables de la mission continuent de s’investir toujours plus dans la protection des civils, l’objectif étant de faire en sorte que toutes les composantes de la mission et tous les niveaux de la chaîne de commandement soient bien informés du mandat de protection des civils et des responsabilités qui en découlent, soient formés à cette mission et s’en acquittent, et salue les efforts faits par la FISNUA à cet égard ; 15. Condamne la présence intermittente de personnel des services de sécurité sud-soudanais et le déploiement de la police soudanaise du pétrole à Diffra, dans la zone d’Abyei, en violation de l’Accord du 20 juin 2011, et toute ent rée de milices armées sur le territoire, exige de nouveau que le Gouvernement sud -soudanais retire ses forces de sécurité de la zone d’Abyei et que le Gouvernement soudanais en retire la police du pétrole de Diffra, immédiatement et sans condition préalabl e, et rappelle de nouveau que, conformément à ses résolutions pertinentes, en particulier les résolutions 1990 (2011) et 2046 (2012) , la zone d’Ab yei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei devant s’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales ; 16. Demande instamment aux deux gouvernements de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d’Abyei, notamment en mettant en place des programmes de désarmement, selon que de besoin ; 17. Réaffirme que, selon l’autorisation accordée dans la résolution 1990 (2011) , la FISNUA, agissant dans les limites de son mandat et de ses capacités, peut procéder à la confiscation et à la destruction d’armes dans la zone d’Abyei, en coordination avec les signataires de l’Accord de juin 2011 co ncernant les arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, le Comité mixte de contrôle d’Abyei et les populations misseriya et ngok dinka et conformément à la décision du Comité mixte de contrôle de faire d’Abyei une « zone exempte d’armes », et demande aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais, au Comité mixte de contrôle et aux populations misseriya et ngok dinka ainsi qu’à tous les autres groupes de collaborer pleinement avec la FISNUA à cet égard ; S/RES/2609 (2021) 21-19016 6/10 18. Se félicite des initiatives prises par la FISNUA en faveur du dialogue des communautés et des efforts fournis par les populations misseriya et ngok dinka et toutes les autres communautés, notamment l’action menée par les comités locaux pour la paix, pour r enforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei, et invite la FISNUA à travailler en coordination avec l’administration mise en place à Abyei par Djouba, avec l’administration misseriya à Moug hlad et avec l’administration mise en place par Khartoum, en s’appuyant sur les capacités civiles voulues, pour maintenir la stabilité, promouvoir la réconciliation intercommunautaire et faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs villages ainsi que la prestation des services ; 19. Demande à la FISNUA de collaborer avec les équipes de pays des Nations Unies au Soudan et au Soudan du Sud, en consultation avec les gouvernements hôtes et les populations locales, d’engager le dialogue avec les popul ations locales concernant les initiatives de consolidation de la paix, y compris la prévention et l’atténuation des conflits et l’État de droit, se félicite de l’élaboration par l’Organisation des Nations Unies, en étroite coordination avec les gouvernemen ts hôtes et les populations, d’une stratégie intégrée d’aide à la préservation de l’État de droit, et encourage vivement toutes les parties à coopérer avec la FISNUA à la mise en place du Service de police d’Abyei ; 20. Demande instamment aux Gouvernement s soudanais et sud -soudanais de prendre des mesures pour renforcer la confiance entre les différentes communautés de la zone d’Abyei et favoriser toute action en ce sens, en veillant à la participation pleine et entière des femmes, sur un pied d’égalité, à tous les stades, quelle que soit leur région d’origine, notamment à la faveur de processus de réconciliation à l’échelon local, en appuyant les efforts déployés par les organisations non gouvernementales et en aidant pleinement la FISNUA à promouvoir le d ialogue, exhorte en outre le Soudan et le Soudan du Sud à envisager un soutien de l’ONU et de l’Union africaine dans l’objectif de favoriser le dialogue entre toutes les parties à Abyei, et prie instamment les Gouvernements soudanais et sud -soudanais de fa ire progresser l’enquête conjointe annoncée en 2020, afin que les auteurs des violences perpétrées en janvier 2020 dans la région de Kolom (Abyei) répondent de leurs actes, et d’amener les auteurs des violences qui se sont produites à Mabok en avril 2020 e t à Dunguop en mai 2021 à répondre de leurs actes ; 21. S’inquiète du fait que les femmes restent absentes de la direction des comités locaux de paix, reconnaît le soutien qu’apporte publiquement l’administrateur en chef nommé par Djouba à l’autonomisatio n des femmes, demande à toutes les parties de favoriser la participation pleine et entière des femmes, sur un pied d’égalité, notamment à tous les niveaux du dialogue intercommunautaire et des efforts de consolidation de la paix, pour garantir un processus crédible et légitime, et demande à la FISNUA d’associer les femmes aux pourparlers de paix et de contribuer à ces efforts en envoyant des conseillers pour les questions de genre à Abyei, là où il y a un besoin urgent de ce savoir -faire ; 22. Salue les ef forts que la FISNUA continue de faire pour renforcer, en coordination étroite avec les populations misseriya et ngok dinka, les capacités des comités de protection de la population locale, afin de contribuer à la gestion des activités de maintien de l’ordr e dans la zone d’Abyei, tout en assurant le traitement humain et digne des suspects et autres détenus, et pour poursuivre sa collaboration avec les deux gouvernements sur cette question ; 23. Engage toutes les parties à donner pleinement suite aux constat ations et recommandations issues de l’enquête de la Commission d’enquête conjointe de la zone d’Abyei sur le meurtre d’un soldat de la paix de la FISNUA et du Chef suprême des Ngok Dinka, après la publication des conclusions de la Commission de l’Union S/RES/2 609 (2021) 7/10 21-19016 africaine, se félicite de la déclaration à la presse du 24 mars 2015 par laquelle le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a demandé à la Commission de l’Union africaine de s’entretenir avec les parties au sujet de ces constatations et de ces re commandations, et attend avec intérêt la publication, comme convenu par les chefs traditionnels, du rapport que présentera la Commission de l’Union africaine sur le meurtre du chef des Ngok Dinka et qui doit servir de base à la réconciliation des communaut és, compte tenu de la nécessité de promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei ; 24. Demande à tous les États Membres, en particulier au Soudan et au Soudan du Sud, de veiller à la libre circulation, sans entrave ni retard, à destina tion et en provenance d’Abyei et dans toute la zone frontalière démilitarisée et sécurisée, de tout le personnel de la FISNUA ainsi que de l’ensemble du matériel, des vivres, des fournitures et des biens, notamment des véhicules, aéronefs et pièces de rech ange, destinés à l’usage officiel et exclusif de la FISNUA ; 25. Exige de toutes les parties concernées que, conformément au droit international, y compris au droit international humanitaire applicable, elles permettent à tous les agents humanitaires d’ac céder en toute sécurité et en toute liberté aux populations civiles qui ont besoin d’aide et qu’elles leur accordent toutes les facilités nécessaires à leurs activités, en vertu des principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, et notamment des principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance ; 26. Se félicite de l’initiative relative au lancement d’un programme conjoint des Nations Unies pour Abyei, amorcée par les équipes de pays po ur le Soudan et le Soudan du Sud ; 27. Encourage les Gouvernements soudanais et sud -soudanais à continuer de faciliter le déploiement du personnel du Service de la lutte antimines de l’ONU afin qu’il puisse se déplacer librement et que les mines qui se tr ouvent dans la zone d’Abyei et la zone frontalière démilitarisée et sécurisée puissent être détectées et neutralisées ; 28. Demande instamment que toutes les parties cessent toutes formes de violence, de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits, de violations du droit international humanitaire et de violations commises contre des civils, notamment des femmes et des enfants, au mépris du droit international applicable, et qu’elles traduisent les auteurs de telles atteintes et violations en justice ; 29. Prie le Secrétaire général de pourvoir à la surveillance effective des violations des droits humains et des atteintes à ces droits, notamment de toute forme de violence sexuelle et fondée sur le genre et de toute autre violation ou atteinte commise contre des femmes et des enfants, et demande de nouveau aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter au Secrétaire général leur plein concours à cette fin, notamment en délivrant sans tarder des visas au personnel des Nations Unies conce rné ; 30. Prie le Secrétaire général de mettre en œuvre les activités ci -après dans le cadre de la planification et de la conduite des opérations de la FISNUA, dans les limites du mandat et de la zone d’opérations et conformément aux directives et règleme nts des Nations Unies en vigueur : a) Renforcer l’application, à l’échelle de la mission, d’une stratégie d’alerte et de réponse rapides coordonnant la collecte, la localisation et l’analyse des faits survenus, le suivi, la vérification, la notification immédiate et la diffusion des informations et les mécanismes de réaction, notamment pour riposter à des menaces ou à des attaques contre les civils qui peuvent donner lieu à des violations des droits S/RES/2609 (2021) 21-19016 8/10 humains, à des atteintes à ces droits ou à des violations du droit international humanitaire, ainsi que pour parer à l’éventualité d’attaques futures contre le personnel et les installations des Nations Unies, et veiller à ce que l’analyse des conflits tenant compte des questions de genre soit inté grée dans tous les mécanismes d’alerte précoce et de prévention des conflits ; b) Encourager le recours au renforcement des capacités, à la facilitation, à la médiation, au dialogue avec les populations locales et à la communication stratégique afin d’app uyer les activités de protection, de collecte d’informations et d’appréciation de la situation menées par la mission ; c) Donner la priorité à la mobilité et aux patrouilles actives afin de permettre à la mission de mieux exécuter son mandat dans les zone s où apparaissent de nouveaux risques et de nouvelles menaces, y compris dans les lieux isolés, et donner la priorité au déploiement de forces dotées de moyens aériens et terrestres adaptés, afin d’appuyer les activités de protection, de collecte d’informa tions et d’appréciation de la situation menées par la mission ; d) Renforcer les capacités de la mission en matière de renseignement aux fins du maintien de la paix et d’analyse, y compris ses moyens de surveillance et d’observation, dans les limites de s on mandat ; e) Améliorer le fonctionnement logistique de la mission, en particulier en prenant toutes les mesures voulues pour sécuriser ses itinéraires de ravitaillement ; f) Appliquer des procédures d’évacuation sanitaire primaire et secondaire, y comp ris l’instruction permanente sur l’évacuation sanitaire primaire décentralisée, et déployer davantage de capacités d’évacuation sanitaire secondaire ; g) Prendre des mesures énergiques et efficaces pour assurer la planification et le fonctionnement des in stallations et des dispositifs de sûreté et de sécurité de la FISNUA ; h) Prévoir des plans de renouvellement des capacités essentielles sur le long terme et réfléchir à des options novatrices pour promouvoir les partenariats entre les pays fournisseurs d e matériel, de contingents ou de personnel de police ; i) Veiller à ce que tout appui fourni à des forces de sécurité non onusiennes soit strictement conforme à la politique de diligence voulue en matière de droits humains, en assurant notamment un suivi sur la manière dont cet appui est utilisé et sur la mise en œuvre de mesures d’atténuation, et en communiquant des informations à ce sujet ; j) Donner la priorité aux activités de protection prévues dans le mandat de la mission dans les décisions concernant l’utilisation des capacités et ressources disponibles de cette dernière, conformément à la résolution 1894 (2009) ; k) Renforcer ses activités de prévention de la violence sexuelle et fondée sur le genre et de lutte contre celle -ci, conformément à la résolution 2467 (2019) , notamment en aidant les parties à mener des activités conformes à la résolution 2467 (2019) , et en veillant à ce que les risques de violence sexuelle et fondée sur le genre soient pris en compte dans les systèmes de collecte de données, d’analyse des menaces et d’alerte rapide de la Mission, en entamant une collaboration éthique avec des personnes rescapées et des victimes de ce type de violence, ainsi que des organisations de femmes ; l) Mettre en œuvre la résolu tion 1325 (2000) et toutes les résolutions sur les femmes et la paix et la sécurité, notamment en cherchant à augmenter le nombre de femmes au sein de la FISNUA, conformément à la résolution 2538 (2020) , ainsi qu’en veillant à la participation pleine, effective et égale de ces dernières à tous les aspects S/RES/2 609 (2021) 9/10 21-19016 des opérations, notamment en garantissant aux femmes un environnement de travail sûr, favorable et qui tienne compte des questions de genre dans le cadre des opérations de maintien de la paix, en tenant pleinement compte, dans toutes les activités inscrites au mandat de la mission, de la question transversale du genre, et en réaffirmant l’importance des conseillers civils et en tenue pour les questions de genre, des points de contact pour les questions d’égalité des sexes dans toutes les composantes de la mission, des compétences en matière de genre et du renforcement des capacités s’agissant d’exécu ter le mandat de la mission en tenant compte des questions de genre ; m) Tenir pleinement compte de la question transversale de la protection de l’enfance ; n) Mettre en œuvre les priorités relatives aux jeunes et à la paix et à la sécurité prévues dans les résolutions 2250 (2015) , 2419 (2018) et 2535 (2020) ; o) Assurer les prestations de ma intien de la paix prévues au titre des résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) ; p) Mettre en œuvre la politique de tolérance zéro de l’Organisati on des Nations Unies à l’égard des fautes graves, de l’exploitation et des atteintes sexuelles et du harcèlement sexuel, ainsi que toutes les actions prévues par la résolution 2272 (2016) , et lui faire rapport si de tels cas de faute se produisent ; 31. Demande aux pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police d’appliquer les dispositions de la résolution 2538 (2020) et d’autres résolut ions portant sur la réduction des obstacles à la participation des femmes à tous les niveaux et à tous les postes dans les opérations de maintien de la paix et à l’accroissement de cette participation, notamment en garantissant aux femmes un environnement de travail sûr, favorable et qui tienne compte des questions de genre dans le cadre des opérations de maintien de la paix ; 32. Demande instamment aux pays fournisseurs de contingents et d’effectifs de police de continuer de prendre des mesures appropriée s pour prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles, notamment en vérifiant les antécédents de tous les membres du personnel et en organisant une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, en menant rapidement un travail d’enquête axé sur les personnes rescapées concernant toutes les allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles, afin que les auteurs de tels actes aient à en répondre et que les unités concernées soient rapatriées lorsqu’il existe des preuves crédibles que celles -ci ont commis des actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique, de prendre des mesur es disciplinaires et de signaler sans délai à l’Organisation des Nations Unies toutes les mesures prises à cet égard ; 33. Prend note de l’action que mène le Secrétaire général pour assurer une coopération étroite entre les missions des Nations Unies présentes dans la région, notamment la FISNUA, la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et la Mission intégrée des Nations U nies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), ainsi qu’avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique ; Rapports et consultations 34. Prie le Secrétaire général de lui fournir des évaluations stratégiques intégrées, reposant sur des données factuelles, et des conseils francs, en utilisant les données recueillies et analysées au moyen du système complet de planification et S/RES/2609 (2021) 21-19016 10/10 d’évaluation de la performance et d’autres outils de planification stratégique et de mesure des performances, compte tenu de la performance de l’ensemble du personnel en tenue et du personnel civil, afin de déterminer l’impact de la mission, pour faciliter, selon que de beso in, la réévaluation de la composition et du mandat de la mission en se fondant sur la réalité sur le terrain, et le prie également de continuer de l’informer des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA, dans un rapport écrit qu’il lui rem ettra au plus tard le 15 avril 2022 et qui comportera notamment : • des informations sur la participation de l’Union africaine et du Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine à la médiation politique concernant le différend relatif à Aby ei et les frontières entre le Soudan et le Soudan du Sud, et des recommandations sur le cadre, le dispositif ou le mandat le plus approprié pour permettre à la région d’aider les parties, de sorte que de nouveaux progrès soient enregistrés dans ces domaine s ; • des informations sur les efforts déployés par l’Envoyé spécial pour la Corne de l’Afrique pour appuyer l’Union africaine et aider les parties à mettre en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei et à parvenir à un règlement politique sur le statut d’Abyei ; • des informations sur les progrès accomplis dans l’application des mesures prises en application du paragraphe 3 ; • des informations sur les progrès accomplis en ce qui concerne l’augmentation des effectifs de police, la nomination d’un chef civil adjoint de la mission, l’utilisation de l’aéroport d’Athony et la délivrance des visas indispensables à l’exécution du mandat ; • des informations sur les résultats de la surveillance du respect des d roits humains, comme demandé au paragraphe 28, notamment des informations, des analyses et des données sur les violations des droits humains et atteintes à ces droits et sur les mesures prises en application des dispositions du paragraphe 29 l) ; • un résumé des progrès accomplis dans le cadre de l’initiative relative au lancement d’un programme conjoint des Nations Unies pour Abyei ; • les résultats des consultations conjointes tenues avec les Gouvernements soudanais et sud -soudanais et avec les parti es prenantes concernées, y compris la population locale, afin d’élaborer des objectifs de référence et des indicateurs clairs et réalistes en vue d’une transition responsable, réussie et durable, qui devrait faire primer la sûreté et la sécurité des civils vivant à Abyei et tenir compte de la stabilité de la région ; • un résumé des mesures prises pour améliorer la performance de la mission et remédier aux problèmes en la matière, notamment les défaillances de la direction, les restrictions nationales ayan t des répercussions négatives sur l’exécution effective du mandat et les environnements opérationnels difficiles ; • des informations sur la performance globale de la mission, le Cadre intégré de responsabilité et de gestion de la performance dans les mis sions de maintien de la paix et le Système complet de planification et d’évaluation de la performance, y compris des informations sur les restrictions non déclarées, le refus de participer à des patrouilles ou de mener des patrouilles et leurs incidences s ur la mission, et sur la manière dont les signalements de résultats insuffisants sont traités ; 35. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2610 (2021)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2610(2021)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2611 (2021)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2611(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2611(2021) * Conseil de sécurité Distr. générale 17 décembre 2021 21-19269 * (F) 0103 22 0103 22 *2119269* Résolution 2611 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8935e séance, le 17 décembre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur le terrorisme international et la menace qu’il constitue pour l’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1267 (1999) , 1333 (2000) , 1363 (2001) , 1373 (2001) , 1390 (2002) , 1452 (2002) , 1455 (2003) , 1526 (2004) , 1566 (2004) , 1617 (2005) , 1624 (2005) , 1699 (2006) , 1730 (2006) , 1735 (2006) , 1822 (2008) , 1904 (2009) , 1988 (2011) , 1989 (2011) , 2082 (2012) , 2083 (2012) , 2133 (2014) , 2160 (2014) , 2255 (2015) , 2501 (2019) , 2513 (2020) , 2557 (2020) et 2596 (2021) , ainsi que les déclarations de sa présidence sur la question, Réaffirmant son ferme attachement à la sou veraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, Réaffirmant son soutien à la paix, à la stabilité et à la prospérité en Afghanistan, Réaffirmant qu’il importe de combattre le terrorisme en Afghanistan, y c ompris les personnes et les groupes désignés par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) , et réaffirmant également qu’il faut veiller à ce que le territoire de l’Afghanistan ne soit pas utilisé pour menacer ou attaquer tout autre pays, pour planifier ou financer des actes terroristes , ni pour abriter ou entraîner des terroristes, et à ce qu’aucun groupe ou individu afghan ne soutienne des terroristes opérant sur le territoire d’un pays, Renouvelant son soutien à la lutte contre la production illicite et le trafic de drogues en proven ance d’Afghanistan et de précurseurs chimiques à destination de ce pays, conscient que le produit illicite du trafic de drogues en Afghanistan est un moyen de financement des groupes terroristes et des acteurs non étatiques qui menacent la sécurité régiona le et internationale, et conscient de la menace que les groupes terroristes et les acteurs non étatiques qui se livrent au trafic de stupéfiants, ainsi qu’à l’exploitation illicite des ressources naturelles, continue de représenter pour la sécurité et la s tabilité en Afghanistan, Soulignant qu’il incombe à toutes les parties d’honorer en toutes circonstances les obligations que leur fait le droit international humanitaire, notamment celles concernant la protection des civils, et réaffirmant qu’il importe d e faire respecter les * Nouve au tirage pour raisons techniques (1er mars 2022) . S/RES/2611 (2021) 21-19269 2/5 droits de l’homme, notamment ceux des femmes, des enfants et des personnes appartenant à des populations et des minorités vulnérables, Rappelant qu’il faut faire en sorte que le régime de sanctions actuel concoure effectivement à l’a ction visant à instaurer, de façon durable et inclusive, la paix, la stabilité et la sécurité en Afghanistan, et notant qu’il importe d’examiner les sanctions quand il y a lieu, Considérant que la situation en Afghanistan continue de constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales, et réaffirmant qu’il faut repousser cette menace par tous les moyens dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, y compris le droit des droits de l’homme, le droit des réfugiés et le droit humanitaire, et insistant sur l’importance du rôle que l’Organisation des Nations Unies joue dans cette entreprise, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Mesures 1. Décide que tous les États continueront de prendre les mesures prescrites par le paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015) contre les personnes et entités qui, avant la date d’adoption de la résolution 1988 (2011) , étaient désignées comme les Taliban, ainsi que d’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu’ils constituent contre la paix, la stabilité et la sécur ité de l’Afghanistan, désignés par le Comité visé au paragraphe 30 de la résolution 1988 (« le Comité »), dans la Liste relative aux sanctions imposées par la résolution 1988 (2011) (« la Liste ») ; 2. Décide que, pour aider le Comité à s’acquitter de son mandat, l’Équipe d’appui analytique et de surveillance de l’application des résolutions 1267 (1999) et 1988 (2011) (« l’Équipe de surveillance »), créée en application du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004) , continuera de seconder le Comité pendant une période de douze mois à compter de la date d’expiration de son mandat actuel en décembre 2021, dans le cadre du mandat annexé à la présente résolution, prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires à cet effet et souligne qu’il importe de veiller à ce que l’Équipe de surveillance reçoive le soutien administratif et l’appui de fond dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat de façon effective, sûre et ponctuelle, compte tenu notamment des précautions à observer dans les situations à haut risque, sous la directio n de son organe subsidiaire, le Comité ; 3. Charge l’Équipe de surveillance de réunir des informations sur les cas de non-respect des mesures imposées dans la résolution 2255 (2015) , dont elle avisera le Comité, et de fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement des capacités, encourage les membres du Comité à chercher à remédier aux manquements à ces mesures et à porter ceux -ci à l’attention de l’Équipe de sur veillance ou du Comité, et charge l’Équipe de surveillance d’adresser au Comité des recommandations sur les mesures à prendre pour faire respecter lesdites mesures ; 4. Décide d’examiner activement l’application des mesures édictées dans la présente résol ution et d’envisager d’y apporter des ajustements, selon que de besoin, afin d’appuyer la paix et la stabilité en Afghanistan ; 5. Décide de rester saisi de la question. S/RES/261 1 (2021) 3/5 21-19269 Annexe Conformément au paragraphe 3 de la présente résolution, l’Équipe de surve illance est placée sous la direction du Comité, ses attributions étant les suivantes : a) Présenter chaque année au Comité, par écrit, un rapport détaillé et indépendant sur la façon dont les États Membres auront mis en œuvre les mesures énoncées au parag raphe 1 de la présente résolution, comportant des recommandations précises concernant l’amélioration de la mise en œuvre des mesures et de nouvelles mesures envisageables ; b) Aider le Comité à passer régulièrement en revue les noms inscrits sur la Liste, notamment en se rendant dans les États Membres au nom de l’organe subsidiaire du Conseil qu’est le Comité, et en maintenant le contact avec eux en vue d’étoffer le dossier du Comité sur les faits et circonstances entourant l’inscription de tout nom sur ladite liste ; c) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d’information adressées aux États Membres, notamment celles qui concernent la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution ; d) Présenter au Comité pour e xamen et approbation, selon qu’il convient, un programme de travail détaillé dans lequel l’Équipe de surveillance exposera les activités qu’elle prévoit de mener pour s’acquitter de sa mission, y compris les déplacements qu’elle envisage d’effectuer au nom du Comité ; e) Réunir, pour le compte du Comité, des informations sur les cas signalés de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, notamment, mais pas uniquement, en exploitant les informations obtenues auprès des États Membres, en prenant contact avec les parties concernées et en réalisant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu’à la demande du Comité, et formuler des recommandations sur les cas de non -respect étudiés en vue de leur examen par le Comité ; f) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d’inscription sur la Liste ; g) Aider le Comité à examiner les propositions d’inscription sur la Liste, notamment en recueillant et en lui transmettant les informations relatives à l’inscription proposée et en établissant le projet de résumé des motifs visé au paragraphe 26 de la résolut ion 2255 (2015) ; h) Porter à l’attention du Comité tout fait nouveau ou digne d’intérêt qui puisse justifier une radiation de la Liste, par exemple la publication d’informations sur une personne décé dée ; i) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité ; j) Engager les États Membres à communiquer des noms et des éléments d’identification supplémentaires à fa ire figurer dans la Liste, conformément aux instructions du Comité ; k) Consulter, selon que de besoin, le Comité ou tout État Membre concerné aux fins de l’identification de personnes ou d’entités susceptibles d’être ajoutées à la Liste ou d’en être radiées ; S/RES/2611 (2021) 21-19269 4/5 l) Présenter au Comité des éléments d’identification et autres renseignements complémentaires afin de l’aider à tenir la Liste à jour et à veiller à ce que les informations y figurant soient aussi exactes que possible ; m) Réunir, évaluer et suivre l’information concernant la mise en œuvre des mesures, notamment par les principales institutions publiques afghanes, et les éventuels besoins d’assistance en matière de renforcement des capacités, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet ; effectuer des études de cas, s’il y a lieu ; étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité ; n) Consulter les États Membres et d’autres organisations et organes compétents, y compris la Missio n d’assistance des Nations Unies en Afghanistan et d’autres entités des Nations Unies, et mener un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans les capitales, en tenant compte de leurs observations, tout particulièrement en ce qui concerne le s questions qui pourraient être évoquées dans les rapports de l’Équipe de surveillance visés au paragraphe a) de la présente annexe ; o) Coopérer étroitement avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et engager un dialogue régulier avec les États Membres et les autres organisations concernées, dont l’Organisation de Shanghai pour la coopération, l’Organisation du Traité de sécurité collective et les Forces maritimes combinées, sur les liens entre le trafic de stupéfiants et les personnes , groupes, entreprises et entités qu’il y a lieu d’inscrire sur la Liste en application du paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015) , et établir les rapports demandés par le Comité ; p) Présenter, dan s le cadre de son rapport périodique détaillé, une mise à jour du rapport spécial établi par l’Équipe de surveillance en application du paragraphe p) de l’annexe de la résolution 2160 (2014) ; q) Cons ulter les services de renseignement et de sécurité des États Membres, y compris dans le cadre régional, afin de faciliter les échanges de renseignements et de faire mieux appliquer les mesures ; r) Se concerter avec les représentants du secteur privé conc ernés, notamment les institutions financières, pour s’informer des modalités pratiques du gel des avoirs et élaborer des recommandations aux fins du renforcement de cette mesure ; s) Coopérer étroitement avec le Comité des sanctions contre l’EIIL et Al-Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999) et 1989 (2011) et les autres entités des Nations Unies chargées de la lutte contre le terrorisme pou r fournir des informations sur les mesures prises par les États Membres en ce qui concerne les enlèvements et prises d’otage contre rançon et sur les tendances et l’évolution dans ce domaine ; t) Consulter les États Membres, les re présentants du secteur privé concernés, y compris ceux des institutions financières et ceux des professions et entreprises non financières intéressées, et les organisations internationales compétentes, dont le Groupe d’action financière (GAFI) et ses organ es régionaux, afin de faire connaître le régime des sanctions et de prêter assistance pour que ces mesures soient appliquées conformément à la recommandation 6 du GAFI sur le gel des avoirs et aux directives connexes ; u) Consulter les État Membres, les représentants du secteur privé concernés et les autres organisations internationales, dont l’Organisation de l’aviation civile internationale, l’Association du transport aérien international, l’Organisation mondiale des douanes et IN TERPOL, en vue de faire connaître et de mieux comprendre les modalités pratiques de l’interdiction de voyager – notamment en exploitant les renseignements préalables concernant les voyageurs communiqués aux S/RES/261 1 (2021) 5/5 21-19269 États Membres par les compagnies aériennes – et du gel des avoirs et d’élaborer des recommandations aux fins du renforcement de l’application de ces mesures ; v) Consulter les État Membres, les organisations internationales et régionales et les représentants du secteur privé concernés au sujet de la menace que les engins explosifs improvisés font peser sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afghanistan, en vue de faire connaître cette menace et de préconiser, conformément aux responsabilités qui leur sont confiées au para graphe a) de la présente annexe, des mesures propres à la dissiper ; w) Collaborer avec les organisations internationales et régionales compétentes afin de faire mieux connaître et respecter les mesures ;  x) Coopérer avec INTERPOL et les États Membres a fin de se procurer des photographies et une description physique des personnes inscrites sur la Liste et, si la législation nationale le permet, d’autres données biométriques et des éléments biographiques à inclure dans les notices spéciales, et afin égale ment d’échanger des informations sur les nouvelles menaces ; y) Aider les autres organes subsidiaires du Conseil de sécurité et leurs groupes d’experts, à leur demande, à intensifier leur coopération avec INTERPOL, comme le prévoit la résolution 1699 (2006) ; z) Aider le Comité à fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement des capacités pour leur permettre de mieux mettre en œuvre les mesures ; aa) Faire rap port au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, en présentant des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visites qu’elle a effectuées auprès d’États Membres et sur ses activités ; bb) Étudier la nature de la menace qu e les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban font peser sur la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan et les meilleurs moyens d’y faire face, notamment en instaurant des échanges avec des chercheurs, des établissements universitaires et des spécialistes, compte tenu des priorités établies par le Comité, et rendre compte à celui -ci de ses travaux ; cc) Réunir des informations, notamment auprès d’autres États Membres, sur les voyages effectués da ns le cadre des dérogations accordées, conformément au paragraphe 20 de la résolution 2255 (2015) , et faire rapport au Comité, selon qu’il conviendra ; dd) S’acquitter de toute autre responsabilité qu e pourrait lui confier le Comité.
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2612 (2021)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2612(2021)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2613 (2021)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2613(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2613 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2021 21-19467 (F) *2119467* Résolution 2613 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8938e séance, le 21 décembre 2021 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) en date des 28 septembre 2021 (S/2021/ 883) et 1er décembre 2021 (S/2021/994 ), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000 , Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par le fait que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autr e partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies prés ent sur le terrain, Se félicitant à cet égard des activités de liaison menées par la FNUOD pour prévenir toute escalade de la situation au -delà de la ligne de cessez -le-feu, Se déclarant alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se disant préoccupé par toutes les violations de l’Accord sur le dégagement, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d’opérations de la FNUOD, y compris les conclusions relatives aux tirs de part et d’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le secteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces milit aires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l’exception de ceux de la FNUOD, Demandant à toutes les parties au conflit syrien de cesser les actes militaires dans l’ensemble du pays, y compris dans la zone d’opérations de la FN UOD, et de respecter le droit international humanitaire, S/RES/2613 (2021) 21-19467 2/5 Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présence dans la zone d’opérations de la FNUOD d’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollution dans le strict respect de l’Accord sur le dégagement de 1974 , Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou en tités qui apportent leur appui à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou de Hay’at Tahrir el -Cham), y compris ceux qui fournissent des fo nds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’ EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de r éduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu’elle continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que l’objectif ultime est le retour des soldats de la paix à leurs positions dans la zone d’opérations de la FNUOD dès que possi ble, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD à la suite de son redéploiement et insistant à nouveau sur le fait qu e de telles informations lui sont utiles pour évaluer l’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moye ns et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa prop re protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel milita ire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteinte s portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d’observateurs au Golan, d’avoir continué d’étendre sa présence dans sa zone d’opérations moyennant l’organisation de patrouilles et la remi se en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan établi par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD dans le secteur bravo, qui repose sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de sépara tion et alentour et sur la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, S/RES/2613 (2021) 3/5 21-19467 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l’Accord sur le dégagement de 1974 vont dans le sens d’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficaci té des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant égaleme nt sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa rés olution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Na tions Unies, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974 , demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparatio n, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d’intérêt commun, selon qu’il convient, et à rester en contact avec elle pour éviter toute détérioration de la situation de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi qu’à appuyer le renforcement de sa fonction de liaison, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syr iennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne que la FNUOD demeure une entité impartiale et souligne qu’il importe de cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d’accorder au personnel des Nations Unies la liberté d ont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 4. Exprime son plein soutien à la nomination du général de corps d’armée Ishwar Hamal comme Chef de mission et commandant de la Force ; 5. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d ’abandonner toutes les positions de la Force et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 6. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à t itre provisoire, d’autres points d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immé diatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’acquitter de sa mission ; 7. Demande aux parties d’apporter à la FNUOD tout l’appui nécessaire pour qu’elle puisse tirer pleinement parti du point de pas sage de Qouneïtra, dans le respect S/RES/2613 (2021) 21-19467 4/5 des procédures établies, et de lever les restrictions liées à la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID -19) dès que les conditions sanitaires le permettront, afin que la FNUOD puisse intensifier ses opérations dans le secteur bravo et renforcer ainsi l’efficacité et l’efficience de l’exécution de ses mandats ; 8. Demande à la FNUOD, dans la limite des capacités et des ressources existantes, aux États Membres et aux parties concernées de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de l’ensemble du personnel de la FNUOD, conformément à la résolution 2518 (2020) , en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID -19 ; 9. Se félicite que la FNUOD continue de s’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans la zone de limitation du secteur bravo lorsqu’elle aura estimé que les conditions le permettent, et se félicite de la coopération qui existe entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fourniture d’une protection adéquate de la Force, f ondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone ; 10. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engins explosifs improvisés et un système de détection et d’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux partie s pour approbation ; 11. Encourage les Parties à l’Accord sur le dégagement à collaborer de manière constructive afin de faciliter, en coopération avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci dans la zone de séparation, en tenant comp te des accords en vigueur ; 12. Engage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l’examen indépendant mené e n 2018 en vue d’améliorer la performance de la Force et l’exécution de son mandat ; 13. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies , rappelle que, dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’eff icacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, et déclare de nouveau être favorab le à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintie n de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître le s résultats exceptionnels, et demande à l’ONU d’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dans sa résolution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d’évaluation de la performance, et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUOD ainsi que de veiller à la participation pleine, égale et effective des femmes parmi le S/RES/2613 (2021) 5/5 21-19467 personnel civil et en uniforme à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d’encadrement de haut niveau, et de mettre en œuvre les dispositions pertinentes de la résolution 2538 (2020) ; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de la FNUOD, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mis sion et le personnel d’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu’il lui soumettra, des progrè s faits par la mission à cet égard, notamment en lui rendant compte de la date à laquelle ont débuté les examens prescrits dans la résolution 2272 (2016) , des délais convenus et de leur résultat, souli gne qu’il faut prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pay s fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de prendre les mesures qui s’imposent afin de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la FNUOD, selon qu’il conviendra, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 15. Décide de renouveler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2022 , et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en to ute sécurité ; 16. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2614 (2021)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2614(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2614 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2021 21-19475 (F) *2119475* Résolution 2614 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8939e séance, le 21 décembre 2021 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation en Somalie et soulignant qu’il importe de s’y conformer pleinement, Considérant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide d’autoriser les États membres de l’Union africaine à maintenir jusqu’au 31 mars 2022 le déploiement de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), autorise l’AMISOM à prendre toutes les mesures nécessaires, dans le plein respect des obligations que le droit international, dont le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, impose aux États participants et dans le strict respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépendance politique et de l’unité de la Somalie, pour s’acquitter de son mandat, conformément aux paragraphes 12 et 13 de sa résolution 2568 (2021) ; 2. Prie le Secré taire général de continuer de fournir, par l’intermédiaire du Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie, dans le plein respect de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme en cas d’appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusie nnes, un appui logistique à la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie, au personnel en tenue de l’AMISOM, aux 70 agents civils de l’AMISOM et aux 13 900 membres des forces de sécurité somaliennes, comme prévu au paragraphe 21 de sa résolution 2568 (2021) et en tenant compte des dispositions du paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) ; 3. Décide de rester saisi de la question .
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2616 (2021)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2616(2021)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2616 (2021) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2021 21-19549 (F) *2119549* Résolution 2616 (2021) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8942e séance, le 22 décembre 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Vivement préoccupé par le fait que le transfert illicite, l’accu mulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre dans de nombreuses régions du monde continuent de menacer la paix et la sécurité internationales, causent d’importantes pertes en vie humaines, contribuent à l’instabilité et à l’insécurité, et continuent de compromettre l’aptitude du Conseil à s’acquitter efficacement de sa responsabilité principale, qui est de maintenir la paix et la sécurité internationales, Préoccupé par le fait que le trafic illicite et le détournement d’armes et de matériel connexe de tous types portent atteinte à l’état de droit et aux droits humains, qu’ils peuvent compromettre le respect du droit international humanitaire et entraver l’achemineme nt de l’aide humanitaire et qu’ils ont de nombreuses répercussions sur les plans humanitaire et socioéconomique, Sachant que les embargos sur les armes visent notamment à prévenir les mouvements illicites d’armes, en particulier d’armes légères et de peti t calibre, et de matériel connexe vers des situations de conflit dont il a déterminé qu’elles menaçaient la paix et la sécurité internationales et qu’ils contribuent donc à faire respecter le droit international humanitaire, à assurer la sécurité des civil s et à empêcher que ceux -ci soient mis en danger, tout particulièrement les femmes, qui sont exposées de manière disproportionnée, par exemple à la violence sexuelle et sexiste, et les enfants, les réfugiés, les personnes déplacées et d’autres groupes en s ituation de vulnérabilité, et à assurer la sécurité des soldats de la paix et du personnel humanitaire, et rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence sur la question, Sachant également que tous les embargos sur les armes pa r lui décrétés sont adaptés à un contexte particulier et qu’il les réexamine régulièrement, Soulignant que les dispositions de la présente résolution sur la lutte contre le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes et de matériel connexe en violation des embargos sur les armes par lui décrétés s’interprètent conformément à la Charte des Nations Unies, Constatant que les embargos sur les armes par lui décrétés contribuent grandement à la lutte contre le transfert illicite , l’accumulation déstabilisante et le S/RES/2616 (2021) 21-19549 2/5 détournement d’armes légères et de petit calibre, et notant la nécessité d’améliorer les échanges d’information entre les groupes d’experts, les missions de maintien de la paix, dans le cadre de leurs mandats respectif s, et les autres entités des Nations Unies compétentes, sur les violations des embargos sur les armes qui pourraient avoir été commises, Condamnant , en ce qu’ils menacent gravement la paix et la stabilité, les mouvements illicites d’armes et de matériel c onnexe de tous types réalisés en violation des embargos sur les armes par lui décrétés, notamment lorsqu’ils conduisent à approvisionner des acteurs non -étatiques et alimentent des échanges entre ces acteurs, notamment des terroristes et des criminels, et lorsqu’ils portent atteinte à la souveraineté et à l’intégrité des États Membres, et encourageant les États Membres à prévenir et démanteler les réseaux d’achats de ces armes, Soulignant qu’il importe que les États Membres fournissent et échangent en temp s utile des informations à jour sur les violations des embargos sur les armes qui pourraient avoir été commises afin de déterminer quelles sont les sources et les chaînes d’approvisionnement du trafic illicite et de les tarir, Sachant qu’il importe de ren forcer les capacités des États Membres de sorte que ceux -ci puissent recueillir des informations sur toutes les facettes des réseaux qui recourent à de faux documents pour contourner les inspections et faciliter les violations des sanctions par lui imposée s, y compris des informations sur les personnes soupçonnées de trafic et les itinéraires de trafic, sur les transactions financières et les activités de courtage dont ils soupçonnent qu’elles sont illicites ou sur le détournement d’armes et de matériel con nexe de tous types, Se félicitant que les États Membres coopèrent, notamment dans le cadre d’activités frontalières conjointes, en ce qui concerne tout particulièrement la prévention du trafic d’armes en violation des embargos par lui imposés, Appréciant les efforts que font les organisations intergouvernementales, régionales et sous -régionales, notamment par l’intermédiaire d’initiatives, de stratégies et de plans d’action régionaux, pour aider les États Membres à appliquer effectivement les embargos sur les armes par lui décrétés, renforcer les capacités de prévention et de répression du commerce illicite et de l’accumulation déstabilisante d’armes légères et de petit calibre et prévenir le détournement illicite de ces armes en violation desdits embargos , Réaffirmant que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies et les autres entités compétentes désignées par lui qui se trouvent sur le territoire d’un État Membre ou dans une région soumis à un embargo sur les armes qu’il a décrété peuvent, s’il le leur d emande, fournir au gouvernement hôte les conseils techniques et l’aide au renforcement des capacités voulus pour ce qui est de la mise en place de programmes de collecte d’armes, de désarmement, de démobilisation et de réintégration, en améliorant la prote ction physique et les pratiques de gestion des stocks, ainsi que les capacités d’enregistrement et de traçage, en créant des dispositifs nationaux de contrôle des exportations et des importations, en renforçant la sécurité aux frontières, les institutions judiciaires et les organes chargés de veiller au respect de la loi, Demandant instamment que le Programme d’action en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères et de petit calibre sous tous ses aspects soit appliqué de manière pleine et effective et saluant la contribution majeure que celui -ci a apportée aux efforts internationaux en la matière, Notant que le marquage, le traçage et l’enregistrement des armes, notamment des armes légères et de petit calibre par les État s Membres, en particulier dans les S/RES/2616 (2021) 3/5 21-19549 pays en situation de conflit et d’après conflit, peuvent servir à détecter les violations des embargos applicables et à identifier les lacunes dans la gestion des stocks d’armes, et à cet égard, demandant instamment que l ’Instrument international visant à permettre aux États de procéder à l’identification et au traçage rapides et fiables des armes légères et de petit calibre illicites soit appliqué de manière pleine et effective, Soulignant qu’il importe d’aider les États Membres qui font l’objet d’un embargo sur les armes par lui décrété à surveiller et à contrôler les stocks d’armes, en particulier d’armes légères et de petit calibre, afin d’empêcher que des acteurs non étatiques, notamment des terroristes, des criminels et d’autres utilisateurs non autorisés pillent les stocks nationaux ou acquièrent des armes provenant de ces stocks, Sachant combien les orientations formulées par ses comités des sanctions, notamment sous la forme de directives non contraignantes, sont utiles aux États Membres, en ce qu’elles les aident à respecter les dispositions et les obligations prévues par les résolutions imposant des sanctions qui les concernent, Soulignant que les mesures que prennent les États Membres en application des embargo s sur les armes par lui décrétés, dont les mesures de lutte contre le trafic illicite, le détournement d’armes et de matériel connexe et leur financement illicite, doivent être conformes aux obligations découlant du droit international, notamment au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme, le cas échéant, et soulignant également qu’il importe que les États Membres fassent le nécessaire par l’intermédiaire de leurs autorités nationales et conformément à leur législatio n interne, Exhortant les États Membres à adopter systématiquement, dans le cadre de l’élaboration de politiques et de la mise en œuvre des programmes de lutte contre le trafic illicite et le détournement d’armes et de matériel connexe de tous types en violation des embargos sur les armes par lui décrétés, des approches tenant compte des effets disproportionnés que les flux du trafic illicite d’armes ont sur les femmes et les enfants et sachant qu’il importe que les femmes participent pleinement et véritabl ement à ces efforts, sur un pied d’égalité avec les hommes, Prenant note des recommandations formulées dans le rapport intitulé « Armes légères et de petit calibre » que le Secrétaire général lui a présenté le 30 septembre 2021 ( S/2021/839 ), 1. Décide d’examiner, au cas par cas et s’il y a lieu, au moment de renouveler le mandat d’opérations de paix opérant dans des zones soumises à un embargo sur les armes par lui décrété, la question de savoir si et comment lesdites opérations peuvent aider les autor ités nationales compétentes à lutter contre le transfert illicite et le détournement d’armes en violation des embargos sur les armes en vigueur dans les zones d’opérations concernées ; 2. Encourage les opérations de paix et les entités concernées des Nati ons Unies à contribuer au renforcement des capacités de collecte de données et de formation des autorités du pays hôte, à la demande de celles -ci, afin de contrer le transfert illicite d’armes et de matériel connexe, s’il y a lieu et conformément à leurs mandats ; 3. Souligne qu’au moment d’évaluer la possibilité de lever un embargo sur les armes, il tiendra dûment compte de la capacité des États soumis audit embargo d’exercer un contrôle effectif sur leurs stocks d’armes et de munitions existants et sur leurs importations futures, en vue d’empêcher que ces armes ne soient détournées vers le marché illicite ; 4. Souligne également que, sous réserve des dérogations particulières applicables aux différents embargos sur les armes, les armes et le matériel con nexe S/RES/2616 (2021) 21-19549 4/5 de tous types qui sont fournis, vendus ou transférés en vertu des dérogations au titre de l’assistance prêtée en matière de sécurité ou de désarmement ne doivent pas être revendus ni transférés à des parties autres que l’utilisateur final ou d’autres utilisateurs explicitement autorisés par le régime d’embargo applicable, ni mis à leur disposition de quelque autre manière, et ne doivent pas être utilisés à des fins autres que celles qui sont précisées ou explicitement autorisées par le régime d’embargo applicable ; 5. Encourage le recours à la pratique optimale consistant, pour les États Membres qui font l’objet d’un embargo par lui décrété, à se doter d’un inventaire de base des armes ainsi que de systèmes de marquage et d’enregistrement des armes dan s les situations où un embargo sur les armes imposé par l’ONU coïncide avec des efforts de désarmement, de démobilisation et de réintégration ; 6. Encourage les États Membres à veiller à ce que des mesures adéquates de marquage et d’enregistrement soient en place et permettent de garantir la traçabilité des armes, en particulier des armes légères et de petit calibre, comme l’exigent les instruments régionaux et internationaux auxquels ils sont parties, et à réfléchir aux meilleurs moyens d’aider les pays v oisins d’États soumis à un embargo sur les armes par lui décrété, s’il y a lieu et à la demande de ces pays, à prévenir et combattre le trafic illicite et le détournement en violation desdits embargos ; 7. Encourage la coopération régionale terrestre, aér ienne et maritime, selon les besoins, visant à repérer et à prévenir les violations des embargos sur les armes par lui décrétés et à les signaler en temps voulu aux comités des sanctions compétents ; 8. Demande que les États Membres, en particulier ceux s ont qui sont soumis à un embargo sur les armes par lui décrété, coopèrent pleinement avec les groupes d’experts compétents et souligne qu’il importe que ceux -ci puissent, chaque fois que possible, procéder à des inspections visuelles de tout matériel milit aire saisi ayant été transféré illicitement en violation dudit embargo, ou s’en faire remettre des échantillons ; 9. Se dit déterminé à désigner, s’il y a lieu et conformément aux régimes de sanctions applicables, les individus impliqués dans des activité s contrevenant aux embargos par lui décrétés ; 10. Encourage les États Membres à prendre les précautions qui s’imposent concernant l’exportation, vers des États soumis à un embargo sur les armes par lui décrété, de composants de systèmes d’armes disponibl es dans le commerce pouvant être utilisés par des personnes et des entités désignées ou par des groupes armés en violation dudit embargo ; 11. Encourage les États Membres et les organisations internationales compétentes qui sont en mesure de le faire à as surer le renforcement des capacités et la formation des agents des services nationaux des douanes et de contrôle aux frontières et d’autres services compétents, afin qu’ils puissent procéder aux contrôles découlant des embargos par lui décrétés ; 12. Cons tate qu’il est utile que les États Membres coopèrent avec le secteur privé et les autres parties prenantes concernées et partagent des informations sur l’exécution des dispositions et des obligations contenues dans les résolutions établissant des embargos sur les armes ; 13. Prie le Secrétaire général d’examiner, si et quand il y a lieu, dans les rapports périodiques qu’il lui présente sur des pays donnés, des recommandations concernant les tâches que les opérations de paix et les entités concernées des Na tions Unies opérant dans des zones soumises à un embargo sur les armes par lui décrété pourraient exécuter, conformément à leurs mandats, pour aider les autorités nationales S/RES/2616 (2021) 5/5 21-19549 compétentes, notamment pour ce qui est de surveiller le respect dudit embargo, de repérer les sources illicites d’armes et de tracer les armes saisies, trouvées ou rendues, et pour épauler les groupes d’experts des comités des sanctions concernés ; 14. Prie également le Secrétaire général de donner des informations supplémentaires sur les tendances du trafic illicite et du détournement en violation des embargos sur les armes par lui décrétés et de formuler de nouvelles recommandations sur le sujet dans les rapports qu’il lui présente tous les deux ans en application de la résolution 2220 (2015) .
OrganeCSNU
Année2021
CôteS/RES/2617 (2021)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme Lettre du Président du Conseil sur le résultat du vote (S/2021/1107)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2617(2021)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2618 (2022)
IntituléLa situation au Chypre
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2618(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2618 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 27 janvier 2022 22-01005 (F) *2201005* Résolution 2618 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8956e séance, le 27 janvier 2022 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 31 décembre 2021, sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2021/1109 ) ainsi que son rapport sur l ’opération des Nations Unies à Chypre ( S/2021/1110 ), et soutenant sans réserve le travail accompli par le Secrétaire général et le fait qu ’il reste prêt à user de ses bons offices pour aider les parties, Soulignant que c ’est principalement aux Chypriotes qu ’il appartient de trouver une solution, et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l ’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d ’aider les parties à parvenir d ’urgence à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la question de la division de l ’île, Se félicitant de la mobilisation personnelle persistante du Secrétaire général et de son équipe, notamment de sa proposition relative à la nomination d ’un envoyé de l’ONU qui poursuivra le dialogue et apportera une aide cruciale dans la recherche d’un terrain d ’entente, de so rte que les négociations officielles puissent reprendre, comme énoncé dans son rapport sur sa mission de bons offices ( S/2021/1109 ), Soutenant sans réserve l ’action que mène actuellement le Secrétaire géné ral, réaffirmant qu’il importe de faire preuve d ’ouverture et de souplesse et d ’être prêt à faire des compromis dans la recherche d ’un terrain d ’entente, de sorte que les négociations officielles puissent reprendre, et demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l ’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) , Notant avec regret l ’absence de progrès pour ce qui est de relancer des négociations officielles à ce jour et soulignant que le statu quo n ’est pas viable, que la situation sur le terrain n ’est pas statique et que l ’absence d ’accord aggrave les tensions politiques et contribue à éloigner les deux communautés l ’une de l ’autre, risquant ainsi de provoquer des changements irréversibles sur le terrain et de réduire les perspectives d ’un règlement, Rappelant la déclaration de son président (S/PRST/2021/13 ) et toutes les résolutions et déclarations de sa présidence concernant Varosha, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et toutes ses résolutions connexes, considérant que la participation active, égale et réelle des femmes et le fait qu ’elles S/RES/2618 (2022) 22-01005 2/7 jouent un rôle moteur sont essentiels à la consolidation de la paix à Chypre et contribueront à assurer la viabilité de tout règlement futur, se félicitant des efforts déployés pour faire se rencontrer un plus grand nombre de femmes parties prenantes des deux camps et du plan d ’action commun visant à garantir la participa tion des femmes aux pourparlers de paix, et encourageant les parties à faire en sorte que les besoins et les perspectives des femmes soient pris en compte dans un règlement futur, Rappelant également sa résolution 2250 (2015) et ses résolutions connexes, dans lesquelles il s ’est dit conscient que les jeunes apportaient une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité et, singulièrement, pour ce qui était de la stabilisation, de la capacité d ’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, et encouragean t par ailleurs la participation pleine, égale et véritable des jeunes au processus, Rappelant l’importance fondamentale d ’adhérer pleinement aux dispositions du droit international applicables dans la prise en charge des demandeurs d ’asile et des réfugiés, Constatant les mesures prises par les deux communautés pour enrayer la propagation de la malad ie à coronavirus 2019 (COVID -19) et en atténuer les effets, se félicitant de la coopération établie entre les deux parties sur les questions épidémiologiques et encourageant la poursuite de la coopération à cet égard, en particulier les initiatives visant à permettre un plus grand accès à des vaccins sûrs et efficaces contre la COVID -19, et partageant la constatation du Secrétaire général selon laquelle la COVID -19 a accentué les disparités socioéconomiques entre les deux communautés chypriotes, Se déclara nt préoccupé par la détérioration constante de l ’ordre public à Pyla, se félicitant de l’accord de principe qui a été conclu en vue de la création d ’une annexe de la salle de communication mixte existante à Pyla et exhortant les deux parties à continuer de collaborer avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) afin de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre les activités criminelles, Réaffirmant l’importance des mesures de confiance et de leur mise en œuvre rapide et encourageant les parties à envisager de nouvelles mesures de renforcement de la confiance en matière militaire, Demandant instamment aux parties de redoubler d ’efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, la réconciliation et la participation active de la société civile, en particulier des femmes et des jeunes, et constatant que des contacts et une communication réguliers et véritables entre toutes l es parties améliorent les perspectives de règlement, sont dans l ’intérêt de tous les Chypriotes et aident à régler les questions qui intéressent toute l ’île, notamment celles relatives aux migrations, à la santé, à la criminalité et à la protection de l ’environnement et les problèmes liés aux effets néfastes des changements climatiques, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu ’en raison de la situation qui règne dans l ’île, il est nécessaire de maintenir en activité l ’UNFICYP au -delà du 31 janvier 2022, Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capacités de liaison et de dialogue de la mission, notant que, dans la perspective d ’un règlement et conformément à la résolution 2594 (2021) et aux autres résolutions sur la question, il importe d ’établir des plans de transition et soulignant qu’il est nécessaire d ’examiner régulièrement toutes les opérations de maintien de la paix, dont l ’UNFICYP, afin d ’en assurer l ’efficacité et l ’efficience, S/RES/2618 (2022) 3/7 22-01005 Remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à l ’UNFICYP et notant les contributions volontaires que le Gouvernement chypriote et le Gouvernement grec ont continué de verser pour financer la Force, Remerciant de ses efforts le Secrétaire général et se félicitant de la nomination de Colin Stewart comme Représentant spécial du Secrétaire général, 1. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) , et rappelle qu’il importe de parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l ’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragrap he 4 de sa résolution 716 (1991) ; 2. Appuie pleinement le dialogue mené par le Secrétaire général avec les parties, encourage les nouveaux cycles de pourparlers informels et souligne une fois de plus à quel point il importe que ces dernières et tous les participants concernés abordent le processus dans un esprit d ’ouverture, de flexibilité et de compromis et fassent preuve de la volonté politique et de la détermination nécessaires pour négocier libreme nt un règlement mutuellement acceptable sous l ’égide de l ’Organisation des Nations Unies et exhorte les parties à dialoguer activement et de manière plus pressante avec le Secrétaire général et son équipe à cette fin, notamment en parvenant à un accord sur la proposition du Secrétaire général de désigner un envoyé des Nations Unies ; 3. Rappelle le statut de Varosha, tel que défini dans les résolutions pertinentes, dont les résolutions 550 (1984) et 789 (1992) , ainsi que la déclaration de son président ( S/PRST/2021/13 ), qui condamne l ’annonce faite à Chypre le 20 juillet 2021 par les dirigeants turcs et les dirigeants chypriotes turcs de la réouverture d ’une partie de la zone clôturée de Varosha, déplore vivement toute mesure unilatérale qui est contraire à ses résolutions et déclarations précédentes sur Varosha et demande que l’on revienne immédiatement sur cette mesure ainsi que sur toutes celles qui ont été prises concernant Varo sha depuis octobre 2020, réaffirme qu’aucune action contraire à ces résolutions ne devrait être entreprise concernant Varosha, et souligne une fois de plus qu’il importe d ’éviter toute mesure unilatérale susceptible d ’accroître les tensions sur l ’île et de compromettre les perspectives d ’un règlement pacifique ; 4. Se déclare préoccupé par la poursuite des tensions en Méditerranée orientale et souligne qu ’il convient de régler les différends de façon pacifique et dans le respect du droit international appl icable, demeure convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu ’aurait pour tous les Chypriotes et pour la région un règlement global et durable, demande , comme l ’a déjà fait le Secrétaire général, que l ’on évite toute nouvelle es calade et invite les dirigeants des deux communautés chypriotes et toutes les autres parties à s ’abstenir de tout acte ou propos susceptible de compromettre le processus de règlement ou d ’accroître les tensions sur l ’île ; 5. Rappelle sa résolution 2587 (2021) et demande de toute urgence aux deux dirigeants : a) d’intensifier leurs efforts afin de fournir l ’appui et les directives générales nécessaires pour permettre aux comités te chniques de travailler sans entrave politique et d’opérer effectivement, en coordination et en coopération sur les questions qui concernent l ’ensemble de l ’île, notamment en mettant judicieusement à profit les compétences des comités techniques bicommunaut aires chargés de la santé, des questions pénales, de la gestion des crises, des affaires humanitaires et des questions économiques, de leur donner les moyens de présenter des propositions pour examen afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d ’améliorer la vie quotidienne de tous les Chypriotes, et de prendre en considération les conseils de la mission de S/RES/2618 (2022) 22-01005 4/7 bons offices du Secrétaire général en ce qui concerne les autres moyens de renforcer l’action et d ’améliorer les résultats des comités techniq ues ; b) de veiller à une coordination et à une coopération efficaces en matière pénale ; c) de redoubler d ’efforts pour promouvoir l ’éducation à la paix sur l’ensemble de l ’île, notamment en donnant au Comité technique pour l ’éducation les moyens d ’appliquer les recommandations figurant dans son rapport conjoint de 2017, en particulier celles relatives aux prises de décision, et de lever les obstacles à la paix en procédant à une évaluation conjointe des supports scolaires, dont les manuels, de manière à renforcer la confiance entre les communautés, domaine qui n ’a guère progressé ; d) d’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit au moyen de messages publics sur l’avenir, en diffu sant des messages plus constructifs et plus cohérents, notamment en encourageant plus explicitement les contacts et la coopération intercommunautaires et en apportant un appui direct aux initiatives individuelles de renforcement des liens entre les populat ions, et en s ’abstenant de tout acte ou discours qui risquerait de faire dérailler le processus de règlement ou d ’en entraver la réussite ; e) d’aider davantage la société civile à participer aux efforts de paix et de lui garantir un rôle véritable, en pa rticulier en renforçant la participation des organisations de femmes et de jeunes au processus, et de faire en sorte que les recommandations issues de l ’étude d ’impact socioéconomique tenant compte des questions de genre soient appliquées afin de lever les obstacles existants et de garantir que tout accord de paix futur profitera de façon plus égale aux femmes et aux hommes à Chypre ; 6. Déplore que les organisations de femmes et les jeunes ne participent toujours pas de manière véritable au processus de règlement, se félicite du ralliement du Comité technique de l ’égalité des sexes autour d ’un ensemble de recommandations concrètes visant à garan tir la participation pleine, égale et véritable des femmes au processus de règlement, à appuyer et à encourager le dialogue avec la société civile, notamment les organisations de femmes, et à tenir compte des questions de genre dans tout processus de règle ment futur, et exhorte les dirigeants des deux parties à veiller à faire appliquer intégralement et effectivement toutes les recommandations figurant dans le plan d ’action commun sur la participation des femmes et à permettre au Comité technique de l ’égali té des sexes d ’appliquer les recommandations le concernant et d ’examiner l ’exécution du plan tous les six mois et de formuler des recommandations selon qu ’il conviendra, et note une fois de plus la demande du Secrétaire général concernant la présence d ’au moins 30 % de femmes dans les délégations ; 7. Déplore vivement l’absence de progrès s ’agissant de la création d ’un mécanisme efficace en vue de contacts militaires directs entre les deux parties et tous les acteurs concernés, engage les parties et les au tres acteurs concernés à manifester un esprit de compromis et à dialoguer afin d ’établir, avec le concours de l ’UNFICYP, une proposition acceptable relative à la création d ’un tel mécanisme et demande qu ’il soit mis en œuvre dans les meilleurs délais ; 8. Demande aux parties de réduire les obstacles existants aux contacts intercommunautaires, souligne l’importance d ’une communication effective pour l’atténuation des risques et le renforcement de la confiance entre les communautés et à cet égard se félicite de la poursuite d ’un dialogue régulier entre les parties et l’Organisation des Nations Unies, invite instammen t les parties à convenir et à appliquer de nouvelles mesures de renforcement de la confiance pouvant contribuer S/RES/2618 (2022) 5/7 22-01005 à un environnement propice au règ lement, y compris des mesures liées à la coopération militaire, économique et commerciale et des mesures reposant sur les travaux des comités techniques et à ce propos se félicite de la proposition formulée par le Secrétaire général en vue d ’un dialogue en tre les parties et le Représentant spécial afin d ’envisager la possibilité d ’un accord sur une technologie de surveillance et l’évacuation des positions se trouvant à proximité de la zone tampon ; 9. Salue les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre et engage toutes les parties à continuer de coopérer davantage avec le Comité, notamment en lui donnant immédiatement libre accès à toutes les zones et en répondant sans délai aux demandes d ’archives c oncernant d ’éventuels lieux d ’inhumation ; 10. Appuie pleinement l ’UNFICYP et décide d’en proroger le mandat jusqu ’au 31 juillet 2022 ; 11. Constate avec une vive préoccupation les violations persistantes du statu quo militaire le long des lignes de cess ez-le-feu, les empiètements signalés par les deux parties dans la zone tampon et les risques associés, les obstacles à la délimitation par la mission de la zone tampon ainsi que la multiplication des constructions non autorisées, dont il est fait état aux paragraphes 11, 14, 15 et 18 du rapport du Secrétaire général ( S/2021/1110 ), qui entravent les activités de la Force et portent atteinte aux pouvoirs qui lui sont dévolus ; 12. Engage vivement les parties et tous les acteurs concernés à respecter les pouvoirs dévolus à l ’UNFICYP dans la zone tampon et la délimitation de celle -ci, réaffirme qu’il importe que les parties appliquent les dispositions de l ’aide-mémoire de 2018 de l ’Organisation des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité dans la zone tampon, continue de prier le Secrétaire général de lui signaler, ainsi qu ’aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police, tous actes privant la Force des moyens de s ’acquitter de son ma ndat, demande de nouveau aux deux parties de respecter l ’intégrité de la zone tampon, de démanteler toutes les constructions non autorisées et d ’empêcher les activités militaires ou civiles non autorisées à l ’intérieur de cette zone et le long des lignes d e cessez -le-feu ; 13. Souligne que les pouvoirs dévolus à l ’UNFICYP s ’étendent à l ’ensemble de Chypre et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de circulation de l’UNFICYP sur l ’ensemble de l ’île, notamment pour faire en sorte que la mission puisse effectivement et systématiquement surveiller la situation, en particulier à Varosha, et ailleurs, et en rendre compte, souligne que les restrictions à la liberté de circulation peuvent mettre en dang er la sûreté et la sécurité des membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, et prie le Secrétaire général, les États Membres et toutes les parties de continuer de prendre toutes les mesures appropriées pour ga rantir la sûreté et la sécurité et la liberté de circulation du personnel de l ’UNFICYP et pour accorder à ce dernier un accès immédiat et sans entrave, conformément à la résolution 2518 (2020) ; 14. Demande de nouveau à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait avant le 30 juin 2000 et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de circulation de l ’UNFICYP ; 15. Invite instamment les dirigeants des deux communautés à se mettre d’accord et à continuer d ’appliquer un plan de travail pour rendre l ’île de Chypre exempte de mines et à éliminer les obstacles en cours à ces activités, comme énoncé au paragraphe 21 du rapport du Secrétaire général ( S/2021/1110 ), de façon à progresser rapidement en ce qui concerne le déminage des 29 zones de l ’île qui demeurent potentiellement dangereuses ; S/RES/2618 (2022) 22-01005 6/7 16. Prie le Secrétaire général de mettre en œuvre les activités et obligations existantes ci -après dans le cadre de la planification et de la conduite des opérations de l’UNFICYP, dans les limites du mandat et de la zone d ’opérations et conformément aux directives et règlements des Nations Unies en vigueur : a) les exigences relatives aux femmes et à la paix et à la sécurité qui ont été énoncées dans la résolution 1325 (2000) et dans toutes les résolutions pertinentes, en particulier en cherchant à augmenter le nombre de femmes au sein de l ’UNFICYP, conformément à la résolution 2538 (2020) , notamment en veillant à la parti cipation pleine, effective et égale de ces dernières aux activités de la Force à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d ’encadrement de haut niveau, en garantissant aux femmes un environnement de travail sûr, favorable et qui tienne compte des questions de genre dans le cadre des opérations de maintien de la paix, ainsi qu ’en prenant pleinement en considération, dans toutes les activités inscrites au mandat de la mission, la question transversale du genre et en réaffirmant l ’importance de compétences suffisantes en matière de genre dans toutes les composantes de la mission et du renforcement des capacités s ’agissant d ’exécuter le mandat de la mission en tenant compte des questions de genre ; b) les dispositions relatives à la p erformance des opérations de maintien de la paix énoncées dans les résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) ; c) la politique de tolérance zéro de l’Organisation à l ’égard des fautes graves, de l’exploitation et des atteintes sexuelles et du harcèlement sexuel, ainsi que toutes les mesures prévues par la résolution 2272 (2016) , et le tenir inform é de tous cas de conduite répréhensible au regard de cette politique ; d) appliquer des procédures d ’évacuation sanitaire primaire et secondaire plus efficaces et déployer davantage de capacités d ’évacuation sanitaire secondaire ; e) prendre des mesures énergiques et efficaces pour améliorer la planification et le fonctionnement des installations et des dispositifs de sûreté et de sécurité de l’UNFICYP ; f) les exigences relatives aux jeunes et à la paix et la sécurité, conformément aux résolutions 2250 (2015) , 2419 (2018) et 2535 (2020) ; 17. Demande instamment aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de continuer de prendre des mesures appropriées pour prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles, notamment en vérifiant les antécédents de tous les membres du personnel et en organisant une form ation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, de veiller à ce que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, y compris en ouvrant rapidement des enquêtes pour toutes allégations d ’actes d ’exploitation ou d’atteintes sexuelles, de rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d ’exploitation et des atteintes sexuelles de manière généralisée ou systémique, de prendre des mesures disciplinai res et de signaler pleinement et sans délai à l ’Organisation toutes les mesures prises à cet égard ; 18. Demande aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police d ’appliquer les dispositions de la résolution 2538 (2020) et d’autres résolutions portant sur la réduction des obstacles à la participation des femmes à tous les niveaux et dans toutes les fonctions dans les opérations de maintien de la paix et à l’accroissement de cette part icipation, notamment en garantissant aux femmes un environnement de travail sûr, favorable et qui tienne compte des questions de genre dans le cadre des opérations de maintien de la paix ; 19. Prie le Secrétaire général de lui présenter d ’ici au 5 juillet 2022 un rapport sur sa mission de bons offices, notamment sur les progrès accomplis pour parvenir à S/RES/2618 (2022) 7/7 22-01005 un point de départ consensuel en vue de négociations constructives, axées sur les résultats et qui aboutissent à un règlement, engage les dirigeants des de ux communautés à tenir la mission de bons offices du Secrétaire général informée, par écrit, des mesures qu ’ils ont prises à l ’appui des dispositions de la présente résolution après son adoption, en particulier en ce qui concerne les paragraphes 5, 6, 7 et 8, en vue de parvenir à un règlement global et durable, et prie également le Secrétaire général de faire figurer les informati ons ainsi reçues dans son rapport sur sa mission de bons offices, le prie en outre de lui présenter d ’ici au 5 juillet 2022 un rapport sur la suite donnée à la présente résolution et de lui fournir des analyses intégrées, reposant sur des données factuelle s, des évaluations stratégiques et des conseils francs, en exploitant les données recueillies et analysées au moyen du Système complet de planification et d ’évaluation de la performance, la mise en œuvre par la mission du cadre intégré de responsabilité et de gestion de la performance dans les missions de maintien de la paix et d ’autres outils de planification stratégique et de mesure des performances, afin de déterminer l ’impact de la mission et sa performance globale, y compris des informations sur les re strictions non déclarées, le refus de participer à des patrouilles ou de mener des patrouilles et leurs incidences sur la mission et sur la manière dont les signalements de résultats insuffisants sont traités et de le tenir informé de l ’évolution de la sit uation, en fonction des besoins ; 20. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2619 (2022)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2619(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2619 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 31 janvier 2022 22-01202 (F) *2201202* Résolution 2619 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8961e séance, le 31 janvier 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) , 2510 (2020) , 2542 (2020) et 2570 (2021) , Rappelant qu’il a constaté, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 30 avril 2022 le mandat de la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), mission politique spéciale intégrée, afin que celle -ci puisse s ’acquitter de son mandat, tel que défini dans la résolution 2542 (2020) et au paragraphe 16 de la résolution 2570 (2021) ; 2. Rappelle que la MANUL devrait être dirigée par un(e) envoyé(e) spécial(e) et que la nomination d ’un(e) envoy é(e) spécial(e) dans les termes prévus par la résolution 2542 (2020) est de la responsabilité du Secrétaire général ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2620 (2022)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2620(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2620 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 15 février 2022 22-02077 (F) *2202077* Résolution 2620 (2022) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 8964e séance, le 15 février 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions concernant le Soudan, notamment les résolutions 1591 (2005) , 1651 (2005) , 1665 (2006) , 1672 (2006) , 1713 (2006) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1891 (2009) , 1945 (2010) , 1982 (2011) , 2035 (2012) , 2091 (2013) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) , 2455 (2019) , 2508 (2020) et 2562 (2021) et la déclaration de son président en date du 11 décembre 2018 ( S/PRST/2018/19 ), Saluant la signature, le 3 octobre 2020, de l’Accord de paix de Djouba par le Gouvernement soudanais, le Front révolutionnaire soudanais et le Mouvement de libération du Soudan -faction Minni Minawi, qui ouvre l a perspective importante d’une paix globale et durable au Soudan, et qui constitue une étape essentielle sur la voie d’un avenir pacifique, stable, démocratique et prospère pour le pays, Notant avec préoccupation la lenteur de la mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba, encourageant les signataires à en accélérer l’application intégrale et notant que l’Accord confère à l’Organisation des Nations Unies un rôle particulier s’agissant d’appuyer la mise en œuvre de ses dispositions, Exhortant les parties qui n’ont pas encore pris part au processus de paix avec le Gouvernement soudanais à s’engager immédiatement dans cette voie, de manière constructive et sans conditions préalables, en vue de conclure rapidement des négociations sur un accord de paix global , et appelant tous les acteurs internationaux à continuer d’encourager les parties concernées à cet égard, Réaffirmant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement soudanais de protéger les civils sur l’ensemble de son territoire et prenant acte, à cet é gard, du Plan national de protection des civils élaboré par le Gouvernement soudanais ( S/2020/429 ) et du programme de collecte des armes, Se félicitant de la création du Comité du cessez -le-feu permanent et du Haut Comité militaire conjoint chargé de l’application des dispositions de sécurité, prenant note du renouvellement du cessez -le-feu dans l’ensemble du territoire de la République du Soudan, sur tous les fronts et pour tous les groupes, se déclarant préoccupé par l’aggravation de la situation humanitaire au Darfour et dans d’autres régions et par la dégradation des conditions de sécurité dans certaines zones du Darfour, dues en particulier à l’intensification des violences intercommunautaires, et S/RES/2620(2022) 22-02077 2/3 soulig nant la nécessité d’intensifier les efforts de consolidation de la paix au Darfour, d’éviter une reprise du conflit et d’atténuer les risques pour la population que font peser notamment les menaces contre les civils au Darfour, les violences intercommunautaires, la prolifération et l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre, les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, les violations du droit international humanitaire et la poursuite des déplacements, Soul ignant que le Gouvernement soudanais doit amener les auteurs de violations des droits humains, d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire à répondre de leurs actes, et se félicitant des dispositions du Document constitutio nnel relatives aux mesures de justice transitionnelle et aux mesures visant à assurer le respect du principe de responsabilité à cet égard, Rappelant le rapport final du Groupe d’experts sur le Soudan ( S/202 2/48 ), Considérant que la situation au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle les mesures imposées aux paragraphes 7 et 8 de la réso lution 1556 (2004) , telles que modifiées au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) , ainsi que les critères de désignation et les mesures imposés aux alinéas c), d) et e) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , tels que modifiés au para graphe 3 de la résolution 2035 (2012) , et réaffirme les dispositions des alinéas f) et g) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , du paragra phe 9 de la résolution 1556 (2004) et du paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) ; 2. Décide de proroger jusqu’au 12 mars 2023 le mandat du Gro upe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005) , qu’il a déjà prorogé par ses résolutions 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) et 2400 (2018) , réaffirme le mandat du Groupe d’experts tel qu’il a été établi dans ses résolutions 1591 (2005) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) , 2455 (2019) , 2508 (2020) et 2562 (2021) , prie le Groupe d’experts de soumettre au Comité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan (« le Comité ») un rapport d’activité, le 12 août 2022 au plus tard, et de lui présenter, après concertation avec le Comité et au plus tard le 13 janvier 2023, un rapport final comportant ses conclusions et recommanda tions, et prie également le Groupe d’experts de soumettre tous les trois mois au Comité un rapport actualisé sur ses activités, notamment ses déplacements, et de rendre compte de l’application des dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010) et de leur efficacité, et déclare son intention de revoir ce mandat au plus tard le 12 février 2023 et de le proroger s’il y a lieu ; 3. Rappelle le sous -alinéa v) de l’alinéa a) du paragraphe 3 de sa résolution 1591 (2005) et demande au Gouvernement soudanais de soumettre à l’examen du Comité et, le cas échéant, à son approbation préalable les demandes de mouvement de matériel et d’équipement mili taires dans la région du Darfour, en particulier dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de paix de Djouba, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) , tel que précisé et mis à jou r au paragraphe 8 de la résolution 1945 (2010) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) ; 4. Rappelle les critères établis à l’alinéa c) d u paragraphe 3 de sa résolution 1591 (2005) et renforcés au paragraphe 3 de sa résolution 2035 (2012) et, à cet égard, déclare so n intention d’examiner régulièrement les mesures concernant le Darfour, telles que rappelées au paragraphe 1, à la lumière du rapport d’activité que le Groupe S/RES/2620(2022) 3/3 22-02077 d’experts soumettra le 12 août 2022 au plus tard et du rapport final qu’il soumettra le 13 janvie r 2023 au plus tard, et en tenant compte des résolutions pertinentes ; 5. Prend note du rapport du 31 juillet 2021 ( S/2021/696 ) établi en application de la résolution 2562 (2021) , dans lequel le Secrétaire général procède à un examen de la situation au Darfour et propose des critères de référence devant permettre d’évaluer les mesures prises au Darfour, et exprime son intention de réfléchir, d’ici le 31 août 2022, à des critères clés clairs, bien définis et réalistes, étant disposé à envisager d’ajuster les mesures renouvelées au paragraphe 1 ci -dessus en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain, en prenant note du rapport et des recommandat ions du Président du Comité ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2621 (2022)
IntituléCommission d’indemnisation des Nations Unies
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2621(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2621 (2022) * Conseil de sécurité Distr. générale 22 février 2022 22-02537* (F) *2202537* Résolution 2621 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 89 72e séance, le 22 février 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions pertinentes sur l ’Iraq, notamment ses résolutions 660 (1990) , 674 (1990) , 686 (1991) , 687 (1991) , 692 (1991) , 1483 (2003) et 1956 (2010) , Prenant acte avec satisfaction du rapport final que le Conseil d ’administration de la Commission d ’indemnisation des Nations Unies lui a remis sur la Commission et sur le Fonds d ’indemnisat ion des Nations Unies ( S/2022/104 ), Soulignant la décision no 277 du Conseil d ’administration en date du 9 février 2022, dans laquelle celui -ci a déclaré que le Gouvernement iraquien s ’était acquitté de ses obligations internationales consistant à régler les montants dus à tous les requérants auxquels la Commission avait accordé des indemnités au titre des pertes et dommages directs subis du fait de l ’invasion du Koweït par l ’Iraq, et a indiqué que le Gouver nement iraquien n ’était désormais plus tenu de verser au Fonds un pourcentage du produit des ventes à l ’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel, Notant qu’il a institué la Commission pour indemniser les pertes et dommages visés à l’alinéa b) du paragraphe 2 de sa résolution 686 (1991) , aux paragraphes 16 et 18 de sa résolution 687 (1991) et dans sa résolution 692 (1991) , Se félicitant de la détermination mise par le Gouvernement iraquien à s ’acquitter des obligations que lui faisaient ses résolutions et les décisions du Conseil d’administration, ainsi que de la coopération apportée par celui -ci pendant toute l’existence de la Commission, et saluant les efforts résolus que le Gouvernement iraquien a déployés à cet égard, même dans des circonstances difficiles, Se félicitant également de la coopération du Gouverne ment koweïtien tant avec la Commission qu ’avec le Gouvernement iraquien, et saluant la bonne volonté dont celui -ci a fait preuve à l ’égard du Gouvernement iraquien dans le cadre du mandat de la Commission, notamment l ’appui que celui -ci a apporté aux deman des de l ’Iraq tendant au report de ses versements au Fonds en 2014, 2015 et 2016, Se réjouissant de l’amélioration des relations entre l ’Iraq et le Koweït, * Nouveau tirage pour raisons techniques ( 11 mars 2022 ). S/RES/2621 (2022) 22-02537 2/2 Reconnaissant le concours apporté par des organisations internationales et d’autres États Membres dans le cadre de l ’examen des réclamations et de la distribution des indemnités par la Commission, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que la Commission a achevé le mandat qui lui avait été conféré par ses résolutions 687 (1991) et 692 (1991) et par ses autres résolutions pertinente s ; 2. Réaffirme que l ’Iraq s ’est acquitté de ses obligations internationales consistant à régler les montants dus à tous les requérants auxquels la Commission avait accordé des indemnités au titre de toute perte, de tout dommage – y compris les atteintes à l’environnement et la destruction des ressources naturelles – et de tous autres préjudices directs subis par des États étrangers et des personnes physiques et sociétés étrangères, du fait de son invasion et de son occupation illicites du Koweït, comme i ndiqué aux paragraphes 16 et 18 de sa résolution 687 (1991) et dans sa résolution 692 (1991) ; 3. Confirme que le Gouvernement iraqien n ’est plus t enu de verser au Fonds un pourcentage du produit des ventes à l ’exportation de pétrole, de produits pétroliers et de gaz naturel ; 4. Confirme que la Commission a complètement et définitivement terminé son travail d ’examen des réclamations et ne peut plus être saisie d ’aucune nouvelle réclamation ; 5. Encourage les bénéficiaires d ’indemnités destinées à des projets d’assainissement et de remise en état de l ’environnement accordées par la Commission à poursuivre l ’exécution de ces projets conformément aux engagements existants et à continuer de tenir l ’Iraq dûment informé de l ’avancement desdits projets par l ’intermédiaire du Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies ; 6. Prie le Secrétariat de l ’Organisation des Nations Unies de donner accès aux dossiers de la Commission liés aux réclamations au Gouvernement iraquien quand celui -ci en fait la demande, dans le respect des politiques et des procédures d’archivage de l ’Organisation applicables à cet effet ; 7. Décide de mettre fin au mandat de la Co mmission et, conformément à la décision no 277 du Conseil d ’administration, charge la Commission de régler les questions en suspens nécessaires à la cessation de ses activités et à la dissolution du Fonds d ’ici à la fin de 2022, et de restituer au Gouverne ment iraquien tout montant restant dans le Fonds au moment de la dissolution ; 8. Décide d’achever l ’examen de la question de l ’indemnisation par la Commission des pertes et dommages visés aux paragraphes 16 et 18 de sa résolution 687 (1991) et dans sa résolution 692 (1991) , et que, lorsque les questions en suspens décrites au paragraphe 7 auront été réglées, la Commission cessera ses activités et l e Fonds sera dissous.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2622 (2022)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2622(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2622 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 25 février 2022 22-02812 (F) *2202812* Résolution 2622 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8977e séance, le 25 février 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1540 (2004) du 28 avril 2004, 1673 (2006) du 27 avril 2006, 1810 (2008) du 25 avril 2008, 1977 (2011) du 20 avril 2011, 2055 (2012) du 29 juin 2012, 2325 (2016) du 15 décembre 2016 et 2572 (2021) du 22 avril 2021, Approuvant l’œuvre déjà accomplie par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540 (2004) , ci-après dénommé « le Comité 1540 », conformément à ses programmes de travail, et réaffirmant son appui constant à cet égard, Notant qu’en raison de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), l’examen approfondi de l ’état d ’avancement de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) a été reporté, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu ’au 30 novembre 2022 le mandat du Comité 1540, qui continuera de bénéficier du concours de son groupe d ’experts, comme précisé au paragraphe 5 de la résolution 1977 (2011) , et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requi ses à cette fin ; 2. Décide que le Comité 1540 poursuivra ses travaux au titre de son mandat, continuera de procéder à l ’examen approfondi de l ’état d ’avancement de l ’application de la résolution 1540 (2004) , le mènera à bien et lui fera rapport sur la conclusion de l’examen ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2623 (2022)
IntituléSession extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2623(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2623 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 27 février 2022 22-02879 (F) 280222 010322 *2202879* Résolution 2623 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8980e séance, le 27 février 2022 Le Conseil de sécurité , Ayant examiné le point inscrit à l ’ordre du jour de sa 8979e séance, paru sous la cote S/Agenda/8979 , Considérant que l ’absence d ’unanimité parmi ses Membres perman ents lors de sa 8979e séance l ’a empêché d ’exercer sa responsabilité principale en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, Décide de convoquer une session extraordinaire d ’urgence de l ’Assemblée générale pour examiner la question figurant dans le document publié sous la cote S/Agenda/8979 .
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2624 (2022)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2624(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2624 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 28 février 2022 22-02899 (F) *2202899* Résolution 2624 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8981e séance, le 28 février 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et déclarations de sa présidence concernant le Yémen, Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, à la so uveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Yémen, Condamnant fermement l’escalade militaire en cours, notamment dans la ville de Mareb, dans laquelle un nombre croissant de civils sont tués et mutilés, y compris des enfants, et qui fait peser une menace sur les personnes déplacées et d’autres populations vulnérables présentes dans la région, Réaffirmant sa déclaration à la presse du 21 janvier 2022, dans laquelle il a condamné avec la plus grande énergie les attaques terroristes odieuse s qui ont été perpétrées à Abou Dhabi le 17 janvier 2022, ainsi qu’en d’autres lieux en Arabie saoudite, qui ont été revendiquées et commises par les houthistes, Se déclarant gravement alarmé par les déclarations des houthistes, qui prévoient de lancer de nouvelles attaques transfrontalières, y compris contre des cibles civiles, et exigeant que celles -ci cessent immédiatement, Appelant toutes les parties au conflit à procéder à une désescalade immédiate dans tout le Yémen, sans conditions préalables, à ap pliquer un cessez -le-feu sur l’ensemble du territoire national et à répondre à l’appel du Secrétaire général en faveur d’un cessez -le-feu mondial, selon les modalités énoncées dans les résolutions 2532 (2020) et 2565 (2021) , ainsi qu’à son appel à la cessation immédiate des hostilités au Yémen, Appelant tous les acteurs et les multiples et diverses parties, notamment, mais non exclusivement, le Gou vernement yéménite et les houthistes, à s’entretenir avec l’Envoyé spécial et à participer de manière constructive aux consultations générales en cours, ainsi qu’aux efforts de paix dans leur ensemble, sans conditions préalables, Se déclarant préoccupé pa r les difficultés politiques, économiques et humanitaires et les problèmes de sécurité que continue de connaître le Yémen, notamment la violence et les disparitions forcées, et par les dangers que représentent le transfert illicite, le détournement, l’accu mulation déstabilisante et l’utilisation abusive d’armes, S/RES/2624 (2022) 22-02899 2/7 Soulignant les risques environnementaux et humanitaires, ainsi que les risques sur la navigation sur la mer Rouge que présente l’état du pétrolier Safer, situé dans les zones contrôlées par les houthistes, insistant sur la responsabilité que portent les houthistes da ns cette situation en n’intervenant pas face aux risques majeurs qu’elle présente sur les plans environnemental et humanitaire et en matière de navigation, et soulignant qu’il faut que les houthistes continuent de coopérer étroitement avec les Nations Unie s pour résoudre cette question de toute urgence, Demandant de nouveau à toutes les parties yéménites de poursuivre dans la voie du dialogue et de la concertation pour régler leurs différends, de renoncer à recourir à la violence à des fins politiques et d e s’abstenir de toute provocation, demandant qu’il soit mis fin immédiatement aux incitations à la violence des houthistes contre tout groupe ou toute nationalité, comme constaté à l’annexe 10 du rapport du Groupe d’experts ( S/2022/50 ), Réaffirmant que toutes les parties doivent s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient , et soulignant qu’il faut amener les auteurs de violations du droit international humanitaire, de violations des droits humains ou d’atteintes à ces droits au Yémen à répondre de leurs actes, Se déclarant profondément préoccupé par la grave menace humani taire que les restes explosifs de guerre, dont les mines terrestres, et les engins explosifs improvisés font peser sur les civils au Yémen, et appelant les houthistes à prendre des mesures pour mettre un terme à l’emploi indiscriminé d’armes frappant sans discrimination (telles que les mines terrestres), à consigner leur emplacement et à éliminer les mines terrestres des secteurs qui sont sous leur contrôle, Exprimant son soutien et son attachement à l’action menée par l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen pour appuyer le processus de transition au Yémen et un processus politique dirigé et contrôlé par les Yéménites, sous les auspices de l’Organisation de s Nations Unies, Exigeant la participation pleine, égale et effective des femmes au processus de paix, et soulignant la nécessité d’une pleine application du plan d’action national du Yémen pour les femmes et la paix et la sécurité, conformément à la rés olution 1325 (2000) , et rappelant avec satisfaction le quota minimum de 30 % de femmes à la Conférence de dialogue national, Condamnant la violence sexuelle et fondée sur le genre, y compris la violen ce sexuelle en période de conflit et la torture, en particulier dans les lieux de détention, et soulignant la nécessité de mettre en place des protections suffisantes et appropriées pour les femmes et les filles dans les camps de réfugiés et ailleurs, nota mment en leur réservant des installations adéquates, telles que des latrines, ainsi qu’en prévoyant des voies de recours et des aides pour les victimes de violences sexuelles liées au conflit, comme énoncé dans la résolution 2467 (2019) , Appelant une fois de plus à l’application intégrale de l’Accord de Riyad et soulignant la nécessité pour le Conseil de transition du Sud et le Gouvernement yéménite de s’abstenir de prendre toute mesure susceptible d’e ntraver la mise en œuvre de l’Accord, Alarmé de constater que certaines zones du Yémen continuent d’être sous le contrôle d’Al -Qaida dans la péninsule arabique, dont la présence, l’idéologie extrémiste violente et les agissements sont préjudiciables à la stabilité du Yémen, de la région du Moyen -Orient et de la Corne de l’Afrique, et ont des conséquences humanitaires dévastatrices pour la population, s’inquiétant du nombre croissant d’éléments affiliés à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, égalemen t connu sous S/RES/2624 (2022) 3/7 22-02899 le nom de Daech) présents au Yémen et du risque que cette présence n’augmente à l’avenir, et réaffirmant sa volonté de lutter contre la menace, sous tous ses aspects, que constituent Al -Qaida dans la péninsule arabique, l’EIIL (Daech) et tous les autres groupes, entreprises, entités et personnes qui leur sont associés, Rappelant l’inscription d’Al -Qaida dans la péninsule arabique et de personnes qui lui sont associées sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al - Qaida, et soulignant à cet égard qu’il faut appliquer strictement les mesures édictées au paragraphe 1 de la résolution 2368 (2017) , qui sont des moyens puissants pour lutter contre le terrorisme au Yémen, Notant l’importance capitale de l’application effective du régime de sanctions institué par les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) et le rôle clé que les États Membres de la région peuvent jouer à cet égard, Prenant note du rapport final du Groupe d’experts ( S/2022/50 ) et des conclusions qui y figurent, qui confirment que des armes ont été transfé rées au Yémen, Notant les efforts déployés par le Groupe d’experts sur le Yémen créé en application de la résolution 2140 (2014) , Se déclarant gravement préoccupé par la menace pesant sur la paix et la sécurité au Yémen en raison du transfert illicite, de l’accumulation déstabilisatrice et de l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre, Rappelant les dispositions du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) imposant un embargo ciblé sur les armes, et engageant tous les États Membres et les autres acteurs à s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu de cet embargo, Encourageant la coopération régionale sur les terre s et en mer aux fins de la détection et de la prévention des violations de l’embargo ciblé sur les armes imposé en application de la résolution 2216 (2015) et de résolutions ultérieures, ainsi que du signalement rapide de toute violation au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2140 (2014) , Condamnant avec la plus grande fermeté la multiplication des incidents au large des côtes yémé nites, y compris les attaques contre des navires civils et des navires marchands, ainsi que la saisie et la rétention arbitraires ou illicites de navires marchands, qui font peser un risque considérable sur la sécurité maritime des navires dans le golfe d’ Aden et sur la mer Rouge le long des côtes yéménites, et exprimant sa préoccupation face à la contrebande maritime d’armes et de matériels connexes à destination et en provenance du Yémen en violation de l’embargo ciblé sur les armes, Demandant la libéra tion immédiate de l’équipage du navire Rawabee, qui comprend des ressortissants de l’Inde, de l’Éthiopie, de l’Indonésie, du Myanmar et des Philippines et qui est détenu en captivité par les houthistes depuis le 2 janvier 2022, ainsi que la libération immé diate des membres du personnel des Nations Unies détenus par les houthistes, et rappelant sa condamnation de l’intrusion des houthistes dans les locaux de l’ancienne ambassade des États -Unis à Sanaa, durant laquelle des dizaines d’employés locaux ont été p lacés en captivité, ainsi que son appel à la libération immédiate et en toute sécurité de ceux qui sont toujours détenus, Condamnant avec la plus grande fermeté les violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme ainsi que les atteintes aux droits humains, notamment les violences sexuelles liées au conflit perpétrées dans les zones contrôlées par les houthistes, et le recrutement et l’utilisation d’enfants dans le S/RES/2624 (2022) 22-02899 4/7 cadre de conflits armés, y compris dans des écoles, des camps d’été et des mosquées, comme indiqué dans le rapport final du groupe d’experts ( S/2022/50 ), Exprimant sa grave préoccupation face à la situation humanitaire désastreuse au Yémen, notamment le risque croissant de famine à grande échelle et les répercussions néfastes de la pandémie de COVID -19, et aux obstacles de toutes sortes qui entravent l’acheminement de l’aide humanitaire, ainsi que les obstacles et les restrictions indues entravant la fourniture de produits de première nécessité à la population civile partout au Yémen, qui empêchent les personnes vulnérables de recevoir l’aide dont elles ont besoin pour survivre, Soulignant sa volonté de faciliter les importations commerciales par les ports yéménites, constatant que le Yémen dépend très fortement des importations commerciales de denrées alimentaires, de carburants et d’autres produits essentiels permettant de répondre aux besoins de base des civils et d’assurer leur survie, et notant le rôle essentiel des fonds privés envoyés par les Yéménites travaillant à l’étranger qui soutiennent leurs familles civiles n’ayant pas d’autres sources de revenu, Appelant les parties au conflit à prendre des mesures pour empêcher l’aggravation du délite ment de l’économie yéménite, y compris des institutions bancaires et financières, Soulignant qu’il faut que le Comité créé par le paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») examine les recommandations formulées par le Groupe d’experts dans ses rapports, Soulignant qu’il importe que les États Membres fournissent au Comité, dans les meilleurs délais, des informations à jour sur les violations de l’embargo sur les armes qui pourraient av oir été commises afin de déterminer quelles sont les sources et les chaînes d’approvisionnement du trafic illicite et de les tarir, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en ve rtu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne fermement les attaques transfrontalières des groupes terroristes houthistes, notamment les attaques qui ont frappé des civils et des infrastructures civiles en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, et exige la cessation immédiate de ces attaques ; 2. Réaffirme la nécessité de procéder rapidement et intégralement à la transition politique à la suite de la Conférence de dialogue national sans exclusive, comme le prévoient l’Initiative du Conseil de coopération du Golfe et le Mécanisme de mise en œuvre, en application de ses résolutions précédentes pertinentes et en tenant compte des attentes du peuple yéménite, ce qui supposera que toutes les parties mettent fin au conflit et décident de l ’avenir du Yémen au moyen d’un processus politique qui tienne compte des aspirations légitimes des multiples et diverses parties yéménites et qui y réponde ; 3. Souligne qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit actuel et que la seule voie viable à suivre est le dialogue et la réconciliation entre les multiples et diverses parties, notamment, mais non exclusivement, le Gouvernement yéménite et les houthistes, les principales parties politiques et régionales du Yémen, les femmes, les jeunes et la soc iété civile ; 4. Décide de reconduire jusqu’au 28 février 2023 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositions des S/RES/2624 (2022) 5/7 22-02899 paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragraphes 14 à 17 de la résolution 2216 (2015) ; 5. Décide que l’entité visée à l’annexe de la présente résolution sera soumise aux mesures imposées par le paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) ; 6. Souligne qu’il importe de faciliter la fourniture de l’aide humanitaire et les importations commerciales, précisant que les mesures imposées par les résolutions 2140 (2014) et 2216 (2015) n’ont pas pour objet d’entraîner des conséquences humanitaires négatives pour la population civile yéménite ou d’entraver l’accès des civils à l’aide humanitaire, aux importations commerciales ou aux envois de fonds, et rappelle qu’il a décidé que le Comité créé par le paragraphe 19 de la résolution 2140 (2014) (« le Comité ») peut, au cas par cas, exclure toute activité des mesures de sanctions imposées dans ses résolut ions 2140 (2014) et 2216 (2015) s’il estime que cette dérogation est nécessaire pour faciliter les activités de l’Organisation des Nations Unies e t d’autres organisations humanitaires au Yémen ou à toute autre fin compatible avec les objectifs de ces résolutions ; 7. Engage les États Membres à appuyer le renforcement des capacités des garde -côtes yéménites afin qu’ils puissent appliquer efficacemen t les mesures imposées par le paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) , dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Yémen ; 8. Demande aux États Membres de redoubler d’efforts pour lutter contre la contrebande des armes et des composants par voie terrestre et par voie maritime, et de veiller à faire appliquer l’embargo sur les armes ciblé ; 9. Souligne que les États doivent veiller à ce que toutes les mesure s qu’ils prennent pour appliquer la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugi és, selon qu’il convient ; Critères de désignation 10. Réaffirme que les dispositions des paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) et du paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, ou visées aux annexes des résolutions 2216 (2015) et 2564 (2021) comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui menacent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen ; 11. Réaffirme les critères de désignation énoncés au paragraphe 17 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 19 de la résolution 2216 (2015) ; 12. Réaffirm e que la violence sexuelle en temps de conflit armé, ou les violations sur la personne d’enfants commises dans le cadre de conflits armés, telles que l’enrôlement ou l’utilisation dans des conflits armés en violation du droit international, pourrait consti tuer un des actes visés à l’alinéa c) du paragraphe 18 de la résolution 2140 (2014) et, par conséquent, l’acte, passible de sanctions, consistant à se livrer ou à apporter un appui à des actes qui mena cent la paix, la sécurité ou la stabilité du Yémen, tel que décrit au paragraphe 17 de ladite résolution ; 13. Affirme que les critères de désignation énoncés au paragraphe 17 de la résolution 2140 (2 014) peuvent inclure les tirs transfrontières de missiles balistiques ou de missiles de croisière réalisés depuis le Yémen ; 14. Affirme également que les critères de désignation énoncés au paragraphe 17 de la résolution 2140 (2014) peuvent inclure les attaques de navires marchands conduites en mer Rouge ou dans le golfe d’Aden par des parties au conflit ; S/RES/2624 (2022) 22-02899 6/7 Soumission des rapports 15. Décide de proroger jusqu’au 28 mars 2023 le mandat du Groupe d’e xperts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015) , déclare son intention de le réexamin er et de se prononcer, le 28 février 2023 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises, en consultation avec le Comité, pour rétablir le Groupe d’experts jusqu’au 28 mars 2023, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe d’experts créé en application de la résolution 2140 (2014) ; 16. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 28 juillet 2022 au plus tard, de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final le 28 janvier 2023 au plus tard, et d’y inclure notamment des informations, le cas échéa nt, sur les dernières tendances observées dans le transfert illicite et le détournement d’armes classiques et sur les composants disponibles dans le commerce qui ont été utilisés par des personnes ou des entités désignées par le Comité pour assembler des d rones, des engins explosifs improvisés flottants et d’autres systèmes d’armes, étant entendu que cette requête ne devrait pas compromettre l’aide humanitaire ou les activités commerciales légitimes, et prend note du rapport portant la cote S/2022/50 à cet égard ; 17. Charge le Groupe d’experts de coopérer avec les autres groupes d’experts qu’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, notamment l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctio ns créée par la résolution 1526 (2004) , dont le mandat a été prorogé par la résolution 2610 (2021) ; 18. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés de garantir la sécurité des me mbres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l’exécution de leur mandat ; 19. Souligne qu’il importe de tenir des consultations avec les États Membres concernés, selon que de besoin, afin de veiller à la pleine application des mesures énoncées dans la présente résolution ; 20. Condamne la poursuite de la fourniture d’armes et de composants au Yémen en violation de l’embargo ciblé sur les armes imposé par le paragraphe 14 de la résolut ion 2216 (2015) , en ce qu’elle constitue une menace grave pour la paix et la stabilité au Yémen et dans la région ; 21. Exhorte tous les États Membres à respecter l’obligation qui leur incombe d’empêc her la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects d’armements et de matériels connexes de tous types au profit de personnes et d’entités désignées, ainsi que de celles agissant pour le compte ou sur les ordres de celles -ci au Yémen, comme le prévoit le paragraphe 14 de la résolution 2216 (2015) ; 22. Rappelle le rapport de son groupe de travail officieux sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ) concernant les meilleures pratiques et méthodes, notamment les paragraphes 21, 22 et 23, qui traitent des mesures susceptibles de clarifier les normes méthodologiques appliquées par les mécanismes de surveillance ; 23. Réaffi rme qu’il entend suivre la situation au Yémen en continu et qu’il demeure prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris à les renforcer, les modifier, les suspendre ou les lever, en fonction de l’évolution de la situation ; 24. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2624 (2022) 7/7 22-02899 Annexe Mouvement houthiste, alias : Ansarallah, alias : Ansar Allah, alias : Partisans de Dieu, alias : Soutiens de Dieu Les houthistes ont perpétré des actes menaçant la paix, la sécurité et la stabilité du Yémen. Les houthistes ont perpétré des attaques qui ont frappé des civils et des infrastructures civiles au Yémen, appliqué une politique de violence sexuelle et de répression à l’encontre des femmes exprimant des idées politiq ues ou exerçant une profession, se sont livrés au recrutement et à l’utilisation d’enfants, ont incité à la violence contre des groupes, notamment sur la base de critères religieux ou de nationalité, et utilisé indistinctement des mines terrestres et des e ngins explosifs improvisés sur la côte occidentale du Yémen. Ils ont également entravé l’acheminement de l’aide humanitaire destinée au Yémen, ainsi que l’accès à cette aide ou sa distribution au Yémen. Les houthistes ont attaqué des navires marchands en mer Rouge à l’aide d’engins explosifs improvisés flottants et de mines sous -marines. Les houthistes ont également mené des attaques terroristes transfrontières qui ont frappé des civils et des infrastructures civiles dans le Royaume d’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis et ont menacé de prendre délibérément pour cibles des sites civils.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2625 (2022)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2625(2022)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2626 (2022)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2626(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2626 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 17 mars 2022 22-03972 (F) *2203972* Résolution 2626 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 8997e séance, le 17 mars 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 2596 (2021) portant prorogation jusqu’au 17 mars 2022 du mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Mettant l’accent sur le rôle important que l’Organisation des Nations Unies continuera de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi que son appui continu au peuple afghan, Conscient qu’il est indispensable que les acteurs concernés sur le plan politique et en matière d’action humanitaire et de développement, au sein et en deh ors du système des Nations Unies, adoptent une approche intégrée et cohérente, conforme à leurs mandats respectifs, pour consolider et pérenniser la paix en Afghanistan, Soulignant qu’il importe d’établir un gouvernement inclusif et représentatif, insist ant sur l’importance que revêtent la participation pleine, égale et effective des femmes, et le respect des droits humains, notamment en ce qui concerne les femmes, les enfants et les membres des minorités, Exprimant sa profonde préoccupation face à la si tuation économique et humanitaire désastreuse qui règne en Afghanistan, y compris l’insécurité alimentaire, et rappelant que les femmes, les enfants et les minorités ont été touchés de façon disproportionnée, conscient qu’il faut contribuer à remédier aux problèmes considérables qui pèsent sur l’économie afghane, notamment en s’efforçant de rétablir les systèmes bancaire et financier et de permettre l’utilisation des actifs appartenant à la Banque centrale d’Afghanistan au profit du peuple afghan, et qu’il faut redoubler d’efforts pour fournir une aide humanitaire et mener d’autres activités visant à répondre aux besoins humains de base en Afghanistan, conformément à la résolution 2615 (2021) , ayant cons cience du rôle de coordination important que l’Organisation des Nations Unies joue à cet égard, et soulignant que l’aide humanitaire ne peut être effectivement acheminée que si tous les acteurs permettent un accès total, sûr et sans entrave à tout le perso nnel humanitaire, y compris les femmes, aux organismes des Nations Unies, aux organisations non gouvernementales internationales et nationales et aux autres acteurs humanitaires, S/RES/2626 (2022) 22-03972 2/5 Se déclarant gravement préoccupé par la situation des femmes et des filles, par les restrictions imposées à leur participation à la vie publique et par l’érosion du respect de leurs droits, en particulier parce qu’elles n’ont pas un accès égal à l’éducation, aux possibilités économiques, à la justice et à d’autres services, Sacha nt que l’amélioration du respect des droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels de tous les Afghans et Afghanes revêt une importance cruciale et contribue aux conditions indispensables à l’instauration d’un développement durable en Afghan istan, Se déclarant en outre profondément préoccupé par les conditions de sécurité en Afghanistan, notamment par la situation des civils, y compris les femmes, les enfants, les personnes déplacées, les minorités et les agents humanitaires, ainsi que par la présence de mines terrestres, d’engins explosifs i mprovisés et de restes explosifs de guerre, et par le nombre de violations graves du droit humanitaire international et de violations des droits humains signalées dans tout le pays, et soulignant qu’il importe de déployer des efforts soutenus pour réduire la violence et amener les auteurs de cette violence à rendre compte de leurs actes, Réaffirmant qu’il importe de combattre le terrorisme en Afghanistan, y compris les personnes et les groupes désignés par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) , et de veiller à ce que le territoire de l’Afghanistan ne soit pas utilisé pour menacer ou attaquer tout autre pays, pour planifier ou financer des actes terroristes, ni pour abriter ou entraîner des terroristes, et à ce qu’aucun groupe ou individu afghan ne soutienne des terroristes opérant s ur le territoire d’un pays, Exprimant sa préoccupation face à la culture, à la production, au commerce et au trafic de drogues illicites en Afghanistan, qui continuent de menacer la paix et la stabilité dans la région et au -delà, demandant aux États de re nforcer la coopération internationale et régionale pour lutter contre cette menace et ayant conscience de l’importance du rôle joué par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à cet égard, 1. Accueille avec satisfaction le rapport du Secré taire général en date du 28 janvier 2022 ( S/2022/64 ) ; 2. Salue la détermination à aider le peuple afghan dont l’Organisation des Nations Unies fait preuve depuis longtemps, réaffirme son soutien sans réserv e aux activités de la MANUA et de la Représentante spéciale du Secrétaire général, et souligne qu’il importe que la MANUA maintienne sa présence sur le terrain ; 3. Se félicite des efforts continus de la MANUA dans l’exécution des tâches et activités prio ritaires qui lui ont été confiées ; 4. Décide de proroger jusqu’au 17 mars 2023 le mandat de la MANUA, tel qu’il a été auparavant défini dans ses résolutions 1662 (2006) , 1746 (2007) , 1806 (2008) , 1868 (2009) , 1917 (2010) , 1974 (2011) , 2041 (2012) , 2096 (2013) , 2145 (2014) , 2210 (2015) , 2274 (2016) , 2344 (2017) , 2405 (2018) , 2460 (2019) , 2489 (2019) , 2543 (2020) , 2596 (2021) ainsi qu’au paragraphe 5 ci -dessous ; 5. Décide également que la MANUA et la Représentante spéciale du Secrétaire général continueront de s’acquitter de leur mandat en étroite consultation avec tous les acteurs politiques et parties prenantes pertinents en Afghanistan, y compris les autorités concernées si nécessaire, afin de soutenir le peuple afghan, dans le respect de la souveraineté afghane et de la prise e n main et de la maîtrise du pays par lui -même, en mettant particulièrement l’accent sur les priorités énoncées ci-après : S/RES/2626 (2022) 3/5 22-03972 a) Coordonner et faciliter, conformément au droit international, y compris le droit humanitaire international, et dans le respect des principes humanitaires, la fourniture d’une aide humanitaire et de ressources financières à l’appui de l’action humanitaire, en tenant compte de la résolution 2615 (2021) , et renforcer la coopération et la cohérence des activités sur l’ensemble du territoire afghan, s’efforcer d’améliorer l’accessibilité de l’ensemble des activités humanitaires menées par les organisations humanitaires et les organismes de développement et leur personnel, féminin et ma sculin, pour tous les groupes ethniques, dans toutes les régions du pays, en faveur de toutes les personnes dans le besoin, y compris les femmes, les enfants, les personnes déplacées, les minorités et les personnes handicapées, et soutenir les efforts visa nt à créer des conditions propices au retour et à la réintégration volontaires, sûrs, dignes et durables des personnes déplacées à l’intérieur du pays et des populations réfugiées, en prenant des mesures pour éviter les doubles emplois inutiles avec les ef forts d’autres entités compétentes à cet égard ; b) Coordonner les donateurs internationaux et les organisations internationales en ce qui concerne les besoins humains fondamentaux, en tenant compte de la résolution 2615 (2021) , notamment par le partage d’informations, faciliter le dialogue sur les politiques entre toutes les parties prenantes afghanes concernées, la région et la communauté internationale au sens large, soutenir les efforts visant à ac croître la responsabilité, la transparence et l’utilisation efficace de l’aide sans discrimination, et soutenir les systèmes communautaires pour répondre aux besoins humains fondamentaux et accroître la résilience, soutenir la fourniture de services essent iels à la population afghane et contribuer à la création de conditions économiques et sociales pouvant conduire à l’autonomie et à la stabilité, et continuer à travailler avec toutes les parties prenantes concernées et les institutions financières internat ionales pour faciliter l’activité commerciale et financière en Afghanistan et soutenir les efforts visant à faciliter l’accès aux actifs appartenant à la Banque centrale d’Afghanistan au profit du peuple afghan ; c) Dispenser des services d’information et de bons offices, notamment pour faciliter le dialogue entre tous les acteurs politiques et toutes les parties prenantes concernés d’Afghanistan, la région et la communauté internationale au sens large, en mettant l’accent sur la promotion d’une gouvernanc e inclusive, représentative, participative et réactive aux niveaux national et infranational, sans aucune discrimination fondée sur le genre, la religion ou l’origine ethnique, avec la participation pleine, égale et véritable des femmes et la participation véritable des minorités, des jeunes et des personnes handicapées, fournir des conseils sur les mécanismes consultatifs nationaux et locaux inclusifs, ainsi que sur les mesures de confiance, le renforcement des capacités, la gestion des conflits et la réco nciliation ; d) Promouvoir une gouvernance responsable et l’état de droit, y compris la justice transitionnelle, suivre l’évolution de la situation politique, sociale et économique et des conditions de sécurité, y compris des incidences négatives de la sécheresse, et en rendre compte, aider, selon qu’il convient, l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions créée en application du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004) , à suivre et analyser les dynamiques qui sous -tendent les conditions de sécurité dans l’ensemble du pays, mener des analyses relatives à l’économie politique, y compris une meilleure compréhension de l’économie illicite, fournir des analyses complètes et assu rer la liaison avec tous les acteurs politiques afghans concernés, les représentantes et représentants de la société civile et les autres parties prenantes afin de promouvoir l’inclusion politique et une large participation à la conduite des affaires publi ques, et analyser l’évolution de la situation en matière d’état de droit et en rendre compte ; S/RES/2626 (2022) 22-03972 4/5 e) Dialoguer avec toutes les parties prenantes aux niveaux national et infranational et avec la société civile et les organisations internationales non gouverne mentales aux fins de la protection et de la promotion des droits humains de tous les Afghanes et Afghans, mener des activités de surveillance, de communication et de sensibilisation concernant la situation des civils, la prévention et l’élimination de la v iolence, y compris une approche centrée sur les rescapées pour prévenir la violence sexuelle et fondée sur le genre et y répondre, la prévention de la torture, la surveillance des lieux de détention et la promotion des droits des détenus, ainsi que pour me ner des activités de surveillance et de communication concernant les droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels afin de contribuer aux efforts visant à réduire davantage la pauvreté et à favoriser la cohésion sociale, promouvoir les droit s des victimes et l’engagement civique, promouvoir et soutenir l’application par l’Afghanistan des dispositions des instruments relatifs aux droits humains et aux libertés fondamentales auxquels il est partie et qu’il est tenu de respecter, et fournir des conseils à cet effet, notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, et œuvrer pour la fourniture de services publics essentiels, la garantie de procédures régulières et de justice et l’accès à ces se rvices, et, selon qu’il convient, fournir des conseils techniques aux responsables sur les normes internationales en matière de droits humains ; f) Intégrer la dimension de genre en tant que question transversale dans l’exécution du mandat, soutenir et pr omouvoir l’égalité des genres, l’autonomisation des femmes et des filles et la pleine protection de leurs droits humains, y compris l’éducation, ainsi que la participation, l’engagement et le leadership pleins, égaux, véritables et sûrs des femmes à tous l es niveaux et à tous les stades de la prise de décision, conformément à la résolution 1325 (2000) et aux résolutions connexes, et interagir avec divers organisations et réseaux de femmes afghanes, ains i que surveiller les violations, atteintes et représailles commises à l’encontre des femmes, y compris à l’encontre de celles qui protègent et promeuvent les droits humains, des femmes journalistes, des travailleuses sanitaires et humanitaires, ainsi que d es femmes précédemment associées au Gouvernement, à la police, à la justice et au secteur de la sécurité, et en rendre compte de façon spécifique ; g) Surveiller et signaler les violations et les atteintes contre les enfants et soutenir l’action visant à renforcer la protection des enfants, notamment en incitant les parties mentionnées dans les annexes du rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés ( A/75/873 -S/2021/437 ) à prendre des en gagements et des mesures déterminées pour mettre fin aux violations et aux atteintes contre les enfants et les prévenir ; h) Soutenir la coopération régionale, en vue de promouvoir la stabilité et la paix, et aider l’Afghanistan à tirer parti de son rôle au cœur de l’Asie pour promouvoir la coopération et la connectivité régionales, sur la base de la transparence, de l’ouverture et de l’inclusion, saluer les efforts conjoints visant à renforcer le dialogue et la collaboration et à avancer vers les objectif s communs de développement économique dans toute la région, et faciliter les approches coordonnées des pays et organisations de la région pour contribuer à la stabilité et à la prospérité de l’Afghanistan ; i) Coordonner l’approche globale de gestion des risques suivie par les Nations Unies en Afghanistan, y compris le suivi, l’analyse et le signalement à la hiérarchie des risques liés à l’assistance coordonnée par les Nations Unies en Afghanistan, conformément aux alinéas a) et b) du paragraphe 5 de la pr ésente résolution, notamment s’agissant du risque de détournement de l’aide ; j) Appuyer, dans le cadre du mandat, les mécanismes existants visant à améliorer l’ensemble des conditions de sécurité en Afghanistan, fournir des S/RES/2626 (2022) 5/5 22-03972 évaluations de la menace liée aux engins explosifs et de ses conséquences sur les populations civiles, y compris sur les enfants, formuler des recommandations sur les mesures d’atténuation de la menace liée aux engins explosifs à l’appui des initiatives humanitaires et de développement , et coordonner la mise en œuvre de ces mesures, faciliter la coordination de la lutte antimines à vocation humanitaire, et appuyer l’action régionale et internationale visant à prévenir et combattre le commerce illicite et l’accumulation déstabilisatrice d’armes légères et de petit calibre et leur détournement en Afghanistan et dans la région ; 6. Souligne qu’il importe au plus haut point de pouvoir compter sur une présence continue de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Uni es dans tout l’Afghanistan, et demande à tous les acteurs politiques et parties prenantes pertinents en Afghanistan, y compris les autorités concernées si nécessaire, ainsi qu’aux acteurs internationaux de se concerter avec la MANUA dans le cadre de l’exéc ution de son mandat et d’assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans tout le pays ; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter tous les trois mois un rapport sur la situation en Afghanistan et sur l’exécution du mandat de la MANUA, y compris au niveau infranational ; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2627 (2022)
IntituléNon-prolifération/République populaire démocratique de Corée
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2627(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2627 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 25 mars 2022 22-04504 (F) *2204504* Résolution 2627 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9004e séance , le 25 mars 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2141 (2014) , 2207 (2015) , 2270 (2016) , 2276 (2016) , 2321 (2016) , 2345 (2017) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) , 2397 (2017) , 2407 (2018) , 2464 (2019) , 2515 (2020) et 2569 (2021) , ainsi que les déclarations de sa présidence en date des 6 octobre 2006 (S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ), 16 avril 2012 ( S/PRST/2012/13 ) et 29 août 2017 ( S/PRST/2017/16 ), Rappelant égalemen t la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d’experts qui suivrait les directives du Comité pour accomplir les tâches définies audit paragraphe, Rappelant en outre le rapport d’activité en date du 8 septembre 2021 (S/2021/777 ) établi par le Groupe d’experts nommé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 1er mars 2022 ( S/2022/132 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives aux sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service du secrétariat de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , en particulier son paragraphe 11, Soulignant , à cet égard, qu’il importe que le Groupe d’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son manda t, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2627 (2022) 22-04504 2/2 1. Décide de proroger jusqu’au 30 avril 2023 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts au paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et modifié au paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013) , décide que ce mandat s’appliquera aussi aux mesures imposées par les résolutions 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) , entend réexaminer ce mandat et se prononcer sur sa reconduction le 25 mars 2023 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin ; 2. Demande au Groupe d’experts de présenter au Comité, le 3 août 2022 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses travaux, comme prévu au paragraphe 43 de sa résolution 2321 (2016) , lui demande également de lui remettre ce rapport, après en avoi r discuté avec le Comité, le 6 septembre 2022 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, le 3 février 2023 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après e n avoir discuté avec le Comité, le 3 mars 2023 au plus tard ; 3. Prie le Groupe d’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce programme de travail et à entretenir des contacts réguliers avec le Groupe d’experts sur ses travaux, et demande au Groupe d’experts d’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme ; 4. Souligne que le Groupe d’experts doit établir des évaluations, analyses et recom mandations crédibles et étayées par des faits, en toute indépendance et avec objectivité et impartialité, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) ; 5. Exprime son intention de continuer à suivre les travaux du Groupe d’experts ; 6. Exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et avec le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2 017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) ; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2628 (2022)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2628(2022)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2629 (2022)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2629(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2629 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 29 avril 2022 22-06441 (F) *2206441* Résolution 2629 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9025e séance , le 29 avril 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) , 2510 (2020) , 2542 (2020) et 2570 (2021) , Réaffirmant son ferme attachement à un processus politique dirigé et contrôlé par les Libye ns et facilité par les Nations Unies, qui doit ouvrir la voie à la tenue dès que possible d ’élections présidentielle et législatives nationales libres, régulières et inclusives en Libye, exprimant à cet égard son soutien aux efforts actuellement déployés pour faciliter les concertations interlibyennes visant à créer des conditions et des circonstances favorables à l ’organisation d ’élections reposant sur des bases constitutionnell es et légales, rappelant le calendrier fixé dans la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen, et rappelant que toutes les institutions compétentes ont un rôle à jouer dans la conduite des élections, Rappelant qu’il a constaté, dans sa r ésolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 juillet 2022 le mandat de la MANUL, mission politique s péciale intégrée, pour lui permettre de mener à bien le mandat qui lui a été confié dans la résolution 2542 (2020) et au paragraphe 16 de la résolution 2570 (2021) ; 2. Prend note de l ’examen stratégique indépendant de la MANUL (S/2021/716 ), prie la Mission d ’en appliquer les recommandations, décide que la MANUL devrait être dirigée par un représentant spécial du Secrétaire général basé à Tripoli, épaulé par deux représentants spéciaux adjoints du Secrétaire général, et demande au Secrétaire général de nommer un représentant spécial rapidement ; 3. Demande que, dans le cadre de l ’application des recommandations issues de l’examen stratégique, la MANUL envisage l ’ensemble des moyens pouvant lui permettre d ’accroître son efficience et de redéployer les ressources existantes, notamment par la définition des priorités et la reconfiguration des tâches et des ressources, en fonction des besoins et des possibilités ; 4. Demande à toutes les parties de s ’abstenir de tout acte susceptible de compromettre le processus politique ou l ’accord de cessez -le-feu en Libye adopté le 23 octobre 2020, lequel devrait être appliqué dans son intégralité, et rappelle que les S/RES/2629 (2022) 22-06441 2/2 mesures énoncées dans sa résolution 1970 (2011) , telles que modifiées par des résolutions ultérie ures, s ’appliqueront également aux personnes et entités dont le Comité des sanctions de l ’Organisation des Nations Unies a déterminé qu ’elles se livraient ou qu ’elles apportaient un appui à des actes qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécuri té en Libye, ou qui entravent ou compromettent la réussite de sa transition politique, ce qui comprend le fait d ’entraver ou de compromettre la tenue des élections ; 5. Souligne qu’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye et exige que tous les États Membres respectent pleinement l ’embargo sur les armes qu ’il a imposé à la Libye par sa résolution 1970 (2011) , telle que modifiée par des résolutions ultérieures ; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les 30 jours de l’application de la présente résolution jusqu ’au 31 juillet 2022 ; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2630 (2022)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud (FISNUA)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2630(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2630 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 12 mai 2022 22-07101 (F) *2207101* Résolution 2630 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9031e séance, le 12 mai 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et soulignant qu’il importe de s’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et rappelant l’importance des principes de b on voisinage, de non -ingérence et de coopération régionale, Déclarant de nouveau que les frontières territoriales des États ne sauraient être modifiées par la force et que les différends territoriaux doivent être réglés exclusivement par des moyens pacifi ques, affirmant qu’il donne la priorité à la mise en œuvre intégrale et immédiate de tous les éléments de l’Accord de paix global encore en suspens et insistant sur le fait que le statut final d’Abyei doit être déterminé par voie de négociations entre les parties dans le respect de l’Accord de paix global et non par des actions unilatérales de l’une ou l’autre des parties, et rappelant les accords précédents sur l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, Se félicitant de la coopération constante e ntre le Gouvernement de la République du Soudan et le Gouvernement de la République du Soudan du Sud dans l’intérêt de la paix, de la sécurité et de la stabilité, prenant acte des efforts déployés par les deux gouvernements pour soutenir leurs processus de paix respectifs, encourageant le Mécanisme conjoint pour les questions politiques et la sécurité et les autres mécanismes conjoints à se réunir régulièrement, et exhortant les parties à faire avancer la mise en place d’arrangements provisoires pour l’admi nistration et la sécurité de la zone d’Abyei, Encourageant l’Union africaine, le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l’Union africaine et l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique à intensifier leur rôle de médiation auprès des Gouvernements soudanais et sud-soudanais afin de les i nciter à mettre en place des arrangements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei, comme énoncé dans l’Accord entre le Gouvernement de la République du Soudan et le Mouvement populaire de libération du Soudan concernant les arra ngements provisoires pour l’administration et la sécurité de la zone d’Abyei de 2011 , et de parvenir à un règlement politique sur S/RES/2630 (2022) 22-07101 2/3 le statut final d’Abyei, et se félicitant du concours que continue de prêter aux parties la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA), Exprimant sa profonde inquiétude face aux récentes violences survenues dans la région d’Abyei, et demandant instamment que cessent les violences et que soit rendu possible un accès humanitaire total, sûr et sans entrave, soulignant à cet égard l’importance des initiatives de la FISNUA visant à soutenir le dialogue communautaire et les efforts déployés par les Misseriya, les Ngok Dinka et toutes les autres communautés, notamment dans le cadre des comités de paix locaux et de la Conférence de paix conjointe des chefs coutumiers, pour renforcer les relations intercommunautaires et promouvoir la stabilité et la réconciliation dans la zone d’Abyei, ainsi que de ses efforts visant à promouvoir la participation pleine, égale et effective des femmes à ces processus, conformément à la résolution 1325 (2000 ) et aux résolutions connexes, encourageant la FISNUA à travailler en coordination avec l’administration mise en place à Aby ei par Djouba, avec l’administration misseriya à Moughlad et avec l’administration mise en place par Khartoum, en s’appuyant sur les capacités civiles voulues, pour maintenir la stabilité, promouvoir la réconciliation intercommunautaire et faciliter le ret our des personnes déplacées dans leurs villages ainsi que la prestation des services, et se félicitant de l’initiative relative au lancement d’un programme conjoint des Nations Unies pour Abyei, qui bénéficie de l’appui des équipes de pays des Nations Unie s au Soudan et au Soudan du Sud, Se déclarant vivement préoccupé par les menaces et les attentats visant les forces de maintien de la paix de la mission, soulignant fermement que toutes les attaques perpétrées contre le personnel des Nations Unies sont in acceptables et réaffirmant que de telles attaques, qui sont susceptibles de constituer des crimes de guerre, doivent donner lieu sans tarder à des enquêtes approfondies et que leurs auteurs doivent être amenés à en répondre, Sachant que la population de l a zone d’Abyei continue de dépendre de l’assistance humanitaire, qu’il demeure crucial de permettre aux organisations humanitaires d’accéder aux populations qui ont besoin d’aide et que les organisations humanitaires continuent de fournir une assistance à 240 000 personnes dans la zone d’Abyei, et sachant également que l’aide aux moyens de subsistance et la résilience au niveau communautaire sont essentielles pour mettre fin aux conflits qui ont pour moteur l’insécurité alimentaire, Prenant note du rapport du Secrétaire général du 14 avril 2022 (S/2022 /316), Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité i nternationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 novembre 2022 le mandat de la FISNUA énoncé au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011 ) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nation s Unies, décide également de proroger jusqu’au 15 novembre 2022 les tâches confiées à la Force définies au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011 ), et décide en outre que la Force doit continuer de s ’acquitter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformément à la résolution 2609 (2021 ) ; 2. Décide de proroger jusqu’au 15 novembre 2022 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011 ) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012 ), qui prévoit que la Force fournisse un appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et décide également que la Force doit continuer de s’acquitter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformément à la résolution 2609 (2021 ) ; S/RES/2630 (2022) 3/3 22-07101 3. Maintient les effectifs militaires et policiers maximums actuellement autorisés, tels qu’ils sont fixés aux paragraphes 4 et 5 de la résolution 2609 (2021 ) et exprime son intention de rester saisi des recommandations que le Secrétaire général a formulées dans sa lettre du 17 septembre 2021 (S/2021 /805) ; 4. Demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter un appui sans réserve à la Force de sorte qu’elle puisse s’acquitter de sa mission et déployer ses effectifs, en éliminant tout obstacle aux mesures qu’elle prend pour s’acquitter de son mandat de protection des civils à Abyei, en garantissant la sûreté, la sécurité et la libert é de circulation du personnel et des biens des Nations Unies, conformément à leur responsabilité première en tant qu’États hôtes et aux accords sur le statut des forces, et en facilitant le ravitaillement de la FISNUA en nourriture, en médicaments et autre s fournitures ; 5. Prie instamment les Gouvernements soudanais et sud -soudanais de faciliter le bon fonctionnement de toutes les bases d’opérations de la FISNUA et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et d’instaurer un climat de coopération mutuelle pour permettre à la FISNUA et à ses partenaires de mener leurs activités, exhorte le Soudan du Sud à intensifier le dialogue avec les populations locales afin de faciliter le redéploiement du personnel de la FISNUA sur les s ites que celui -ci occupait précédemment, y compris à Gok Machar, et prie le Secrétaire général, conformément à la résolution 2609 (2021 ), de veiller à ce que la FISNUA prenne des mesures en faveur du r enforcement de la confiance, de la facilitation, de la médiation, de la mobilisation des populations locales et de la communication stratégique afin d’appuyer l’exécution du mandat de la mission et les activités de protection, de collecte d’informations et d’appréciation de la situation menées par la FISNUA, et de lutter contre la désinformation et la mésinformation qui pourraient entraver la capacité de la mission et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière à exécuter leurs mandats respectifs ; 6. Réaffirme que la zone d’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d’Abyei devant s’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales, et demande instammen t aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais et aux populations locales de prendre toutes les mesures nécessaires pour procéder à la démilitarisation effective d’Abyei et de collaborer pleinement avec la Force à cet égard ; 7. Prie le Secrétaire général de continuer de l’informer des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la FISNUA, tel qu’il est défini au paragraphe 34 de la résolution 2609 (2021 ), en particulier en ce qui concerne l’augmen tation des effectifs de police, la nomination d’un chef de mission adjoint civil, l’utilisation de l’aéroport d’Athony et la délivrance de visas à l’appui de l’exécution du mandat de la mission, ainsi que des avancées réalisées sur les questions énoncées a u paragraphe 5 de la présente résolution, et de lui présenter un rapport écrit au plus tard le 15 octobre 2022 ; 8. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2631 (2022)
IntituléLa situation concernant l'Iraq (MANUI)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2631(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2631 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mai 2022 22-08016 (F) *2208016* Résolution 2631 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9043e séance , le 26 mai 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009) , 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) , 2110 (2013) , 2169 (2014) , 2233 (2015) , 2299 (2016) , 2379 (2017) , 2421 (2018) , 2522 (2020) et 2576 (2021) et réaffirmant les résolutions 2107 (2013) et 2621 (2022) sur la situation entre l’Iraq et le Koweït et les valeurs énoncées dans la résolution 2367 (2017) , Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Iraq, et soulignant l’importance que revêtent la stabilité, la prospérité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, en particulier compte tenu de la victoire de l’Iraq, sur son territoire, face à l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et engageant la communauté internationale à accroître son appui à l’Iraq à cet égard, Épaulant l’Iraq pour l’aider à surmonter les difficultés qu’il rencontre, alors qu’il poursuit ses efforts de stabilisation et lutte notamment contre le terrorisme, l’EIIL, Al -Qaida et les éléments qui leur sont affiliés et continue de s’atteler au relèvement, à la reconstruc tion, à la stabilisation et à la réconciliation, y compris l’obligation de répondre aux besoins de tous les Iraquiens, en particulier les femmes, les jeunes, les enfants, les personnes déplacées et les membres des minorités ethniques et religieuses, consta tant la menace que constituent les engins explosifs et les effets qu’ils ont sur les civils, notamment les enfants, et se félicita nt des mesures prises pour déminer les secteurs touchés, Condamnant dans les termes les plus énergiques la tentative d’assass inat, le 7 novembre 2021, du Premier Ministre de l’Iraq, Mustafa Al -Kadhimi, Rappelant le principe fondamental de l’inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires et l’obligation qu’ont les gouvernements hôtes, notamment au titre de la Convention d e Vienne sur les relations diplomatiques de 1961 et de celle de 1963 sur les relations consulaires de prendre toutes mesures appropriées afin d’empêcher que les locaux diplomatiques et consulaires ne soient envahis ou endommagés, la paix de la mission trou blée ou sa dignité amoindrie, S/RES/2631 (2022) 22-08016 2/5 Félicitant le Gouvernement iraquien et la Haute Commission électorale indépendante d’avoir organisé, le 10 octobre 2021, une élection bien gérée sur le plan technique et généralement pacifique, Demandant qu’un nouveau gouve rnement soit formé au plus tôt, de manière pacifique, afin de s’atteler aux questions nationales qui sont prioritaires pour le peuple iraquien, notamment au moyen de réformes économiques, de la coopération régionale, de la stabilisation, du développement e t de la promotion et de la protection des droits humains, Notant qu’il importe que le Gouvernement iraquien mette en œuvre d’urgence des réformes véritables destinées à répondre aux demandes légitimes du peuple iraquien et notamment à lutter contre la cor ruption, à assurer la fourniture de services essentiels, à diversifier l’économie du pays, à créer des emplois, à améliorer la gouvernance et à renforcer la viabilité et l’efficacité des institutions publiques, saluant les efforts du Gouvernement iraquien à cet égard et demandant aux institutions étatiques de redoubler d’efforts pour amener à répondre de leurs actes les personnes qui ont tué, blessé grièvement, enlevé ou fait disparaître des manifestants et des journalistes, et pour garantir et respecter le droit à la liberté d’expression, Notant le souhait du Gouvernement iraquien de voir les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et les Iraquiens déplacés en République arabe syrienne retourner dans leur région d’origine ou s’installer aill eurs, soulignant qu’il importe de parvenir à des solutions durables, permettant un retour dans la dignité et la sécurité, de plein gré et en pleine connaissance de cause, Insistant sur l’importance d’une mise en œuvre effective et rapide des dispositions de la loi sur les femmes rescapées yézidies et sur l’impératif de faire répondre de leurs actes les auteurs de violences sexuelles et fondées sur le genre, commises en période de conflit, de dispenser des services de santé mentale et d’aide psychosociale aux victimes et de prévoir des mesures de réparation et de recours pour toutes les rescapées citées dans la loi et demandant au Gouvernement iraquien d’en étendre les dispositions à toutes les victimes, Constatant que les changements climatiques, les chan gements écologiques et les catastrophes naturelles ont des effets néfastes qui peuvent contribuer, entre autres, à la désertification et à la sécheresse, influer sur la situation humanitaire et aggraver toute instabilité en cours, soulignant qu’il importe que le Gouvernement iraquien, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies, élabore des stratégies globales d’évaluation des risques, à la demande du Gouvernement iraquien, de prendre des mesures concrètes pour s’adapter aux problèmes que représentent les changements climatiques et les changements écologiques et en atténuer les effets, et tenant compte de la Convention -cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de l’Accord de Paris, Se déclarant préoccupé par l’impact de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) en Iraq, rappelant sa résolution 2565 (2021) et soulignant une fois de plus qu’un accès équitable à un dépistage, à des traitements et à des vaccins sans danger, effica ces et d’un coût abordable contre la COVID -19 est essentiel pour enrayer la pandémie, Demandant à la communauté internationale de rester fermement engagée aux côtés de l’Iraq et d’appuyer l’action qu’il mène sur le plan humanitaire et en matière de stabilisation, de reconstruction et de développement, et attendant du Gouvernement iraquien qu’il assume de plus en plus de responsabilités sur le plan de la fourniture de services humanitaires, S/RES/2631 (2022) 3/5 22-08016 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d’assistance d es Nations Unies pour l’Iraq jusqu’au 31 mai 2023 ; 2. Prie instamment la Représentante spéciale du Secrétaire général et la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq (MANUI), à la demande du Gouvernement iraquien, de s’attacher à : a) accorder la priorité à la fourniture de conseils, d’un appui et d’une assistance au Gouvernement et au peuple iraquiens de manière à favoriser un dialogue politique inclusif ainsi que la réconciliation aux niveaux national et local, en tenant compte de l’apport de la société civile, avec la participation entière, égale et véritable des femmes ; b) continuer de conseiller, d’appuyer et d’aider : i) le Gouvernement iraquien et la Haute Commission électorale indépendante et les autres institutions iraquiennes dans le cadre du renforcement de la préparation et de l’organisation d’élections et de référendums, notamment en procédant à des examens techniqu es réguliers et en établissant des rapports détaillés sur la préparation des élections et les procédures électorales, dans le contexte du cycle ordinaire d’établissement des rapports du Secrétaire général ; ii) le Gouvernement iraquien et la Chambre des députés dans le cadre de la révision de la Constitution, de l’application de ses dispositions et de l’élaboration de procédures de règlement des frontières intérieures contestées, qui soient acceptables pour le Gouvernement iraquien ; iii) le Gouvernemen t iraquien dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, en accordant notamment la priorité à la planification, au financement et à l’exécution des efforts visant à renforcer le contrôle de l’État ainsi que des programmes de ré intégration destinés aux anciens membres de groupes armés, selon qu’il convient, en coordination avec d’autres entités multinationales ; iv) le Gouvernement iraquien dans le cadre de la promotion du dialogue et de la coopération au niveau régional, notam ment sur les questions portant sur la sécurité des frontières, l’énergie, le commerce, l’environnement, l’eau, les effets néfastes des changements climatiques, en particulier ceux contribuant à la désertification et à la sécheresse, le renforcement de la r ésilience, les infrastructures, la santé publique et les réfugiés ; c) promouvoir, appuyer et faciliter, en coordination avec le Gouvernement iraquien : i) la coordination et l’acheminement de l’aide humanitaire et médicale, pour lutter notamment contre la pandémie de COVID -19, et assurer la transition des services humanitaires aux systèmes gouvernementaux ; ii) obtenir le retour rapide, en toute sécurité, dans l’ordre, de leur plein gré et dans la dignité, des réfugiés et des déplacés ou leur intégrati on sur place, selon qu’il conviendra, notamment par l’intermédiaire de l’équipe de pays des Nations Unies, et un accès rapide à une assistance juridique et à des documents d’état civil concernant les personnes déplacées et les Iraquiens déplacés en Républi que arabe syrienne, notamment les personnes courant le risque d’apatridie, en particulier les enfants qui n’ont pas d’extrait d’acte de naissance ou une autre pièce d’identité ; iii) la coordination et l’exécution de programmes visant à renforcer la capac ité de l’Iraq de fournir à la population des services publics et sociaux de base efficaces, notamment en matière de santé et d’éducation, et la poursuite du S/RES/2631 (2022) 22-08016 4/5 concours apporté aux efforts de coordination des programmes critiques d’aide et de reconstruction, qui sont menés activement par l’Iraq auprès des donateurs régionaux et internationaux, notamment en assurant le suivi effectif des engagements pris au niveau international ; iv) les efforts déployés, notamment par l’Iraq, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, en ce qui concerne la réforme économique, le renforcement des capacités et la création des conditions nécessaires au développement durable ainsi qu’au relèvement et à la reconstruction notamment dans les zones touchées par le terrori sme, y compris en coordonnant leur action avec les organisations nationales et régionales et, le cas échéant, la société civile, les donateurs et d’autres institutions internationales ; v) la contribution des institutions spécialisées, fonds et programme s des Nations Unies aux objectifs décrits dans la présente résolution, sous la direction centrale du Secrétaire général agissant par l’intermédiaire de la Représentante spéciale pour l’Iraq, avec l’appui du Représentant spécial adjoint qu’ils auront désign é ; d) promouvoir l’application du principe de responsabilité, la protection des droits humains et la réforme judiciaire et juridique, dans le plein respect de la souveraineté de l’Iraq, afin de renforcer l’état de droit et d’améliorer la gouvernance en Iraq, tout en appuyant les activités de l’Équipe d’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes, qui a été créée par la résolution 2379 (2017) ; e) prendre en compte, dans tous les aspects de leur mandat, les questions de genre, qui sont des questions transversales, et conseiller et aider le Gouvernement iraquien à obtenir la contribution, la participation et la représenta tion pleine, égale et véritable des femmes à tous les niveaux, notamment dans le cadre des élections et de la formation du gouvernement, et la promotion de l’émancipation économique des femmes, en appuyant l’application du Plan d’action national pour les f emmes et la paix et la sécurité, conformément à la résolution 1325 (2000) et aux résolutions connexes et au communiqué conjoint sur la prévention des violences sexuelles liées au conflit en Iraq et les mesures prises pour y faire face ; f) noter l’importance de traiter les enfants touchés par le conflit armé principalement comme des victimes, et prier instamment le Gouvernement iraquien et l’équipe de pays des Nations Unies de renforcer la protection de l’enfance, notamment la réintégration des enfants conformément aux lois nationales et aux obligations imposées par le droit international, et de donner suite aux conclusions formulées par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et le s conflits armés ; g) aider activement le Gouvernement iraquien et le Gouvernement de la Région du Kurdistan à coopérer et à maintenir un dialogue régulier et structuré afin de régler les questions en suspens, dans le respect de l’unité de l’Iraq et de s a Constitution, notamment les arrangements de sécurité, les dispositions budgétaires et la gestion de ses ressources en pétrole et en gaz, et à appliquer les accords existants, dont l’Accord de Sinjar de 2020 ; 3. Considère qu’il est indispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la MANUI puisse mener son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à appuyer la présence de l’Organisation des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique ; S/RES/2631 (2022) 5/5 22-08016 4. Entend réexaminer le mandat et le cycle d’établissement des rapports de la MANUI pour l’Iraq d’ici au 31 mai 2023, ou plus tôt si le Gouvernement iraquien en fait la demande ; 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les quatre mois des progrès accomplis par la MANUI dans l’accomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2632 (2022)
IntituléLa situation en Somalie (MANUSOM)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2632(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2632 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 26 mai 2022 22-08022 (F) *2208022* Résolution 2632 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9043e séance, le 26 mai 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures, toutes les déclarations de sa présidence et toutes ses déclarations à la presse concernant la situation en Somalie, et soulignant qu’il importe de s’y conforme r pleinement, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Se félicitant du bon déroulement du processus électoral, qui a abouti à l’élection du Président Hassan Sheikh Mohamud et permis une passation de pouvoir pacifique, et soulignant que la formation rapide d’un gouvernement fédéral inclusif, avec la participation pleine, égale et véritable des femmes, contribuera à faire avancer les grandes priorités nationales, favo risera la réconciliation nationale et la sécurité et facilitera la transition de l’appui international en matière de sécurité, conformément au Plan de transition de la Somalie ( 2022 ) et au dispositif national de sécurité, Soulignant le rôle essentiel que joue la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) en aidant le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération et d’autres parties prenantes par ses conseils stratégiques, ses bons offices, ses activités de renforcement des capacités et son action de coordination de l’appui apporté par les partenaires internationaux, y compris pour ce qui est des élections, soulignant que le mandat de la MANUSOM complète ceux de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie, du Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie et de l’équipe de pays des Nations Unies en Somalie et l’appui fourni par l’Union africaine et d’autres partenaires internationaux, et soulignant l’importance que revêt la coordination entre les partenaires inte rnationaux, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2022 le mandat de la MANUSOM, tel qu’il est défini au paragraphe 1 de sa résolution 2158 (2014) , et décide également que la MANUSOM doit continue r d’exécuter son mandat conformément à la résolution 2592 (2021) ; 2. Prie le Secrétaire général de continuer à le tenir régulièrement informé de l’application de la présente résolution et de lui en rendre compte oralement et au moyen de rapports écrits devant lui être présentés tous les 90 jours, comme le prévoit la résolution 2592 (2021) , le prochain rapport devant lui être présenté le 31 août a u plus tard ; S/RES/2632 (2022) 22-08022 2/2 3. Prie également le Secrétaire général, à l’issue de consultations avec le Gouvernement fédéral somalien, de procéder à un examen stratégique de la MANUSOM et de recommander une série d’indicateurs précis, mesurables et réalistes permettan t de suivre l’exécution et l’accomplissement par la Mission de son mandat dans les délais prévus et de lui faire rapport à ce sujet d’ici au 30 septembre 2022 ; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2633 (2022)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2633(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2633 (2022) Conseil de sécurité Distr. Générale 26 mai 2022 22-08026 (F) *2208026* Résolution 2633 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9045e séance, le 26 mai 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse concernant la situation au Soudan du Sud, Affirmant son soutien à l’Accord revitalisé sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (« l’Accord rev italisé ») de 2018, soulignant que la viabilité du processus de paix ne pourra être assurée sans l’adhésion totale de toutes les parties, et se félicitant à cet égard des avancées encourageantes réalisées dans le cadre d’application de l’Accord revitalisé, notamment la reconstitution de l’Assemblée législative nationale provisoire, du Conseil des États et des parlements, et l’adoption d’un projet de loi visant à amender la constitution nationale, afin de créer les conditions nécessaires pour faire progresse r le processus de paix, Se félicitant de l’impulsion que donne l’Autorité intergouvernementale pour le développement à l’avancement du processus de paix au Soudan du Sud, saluant la médiation en cours de la Communauté de Sant’Egidio pour encourager le dia logue politique entre les signataires et les non signataires de l’Accord revitalisé, et demandant aux parties sud -soudanaises de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour régler par des moyens pacifiques les divergences persistantes qui alimente nt les violences constantes, Reconnaissant que le cessez -le-feu permanent a été respecté dans la plupart des régions du pays entre les parties à l’Accord revitalisé, se félicitant de l’accord conclu le 3 avril 2022 par ces parties sur une structure de com mandement unifiée pour les Forces unifiées nécessaires et de la première série de nominations à des postes au sein de cette structure, soulignant la nécessité pour les parties d’éviter un retour à un conflit généralisé, de respecter l’accord sur la structu re de commandement et de se conformer pleinement à leurs obligations au titre de l’accord du 3 avril 2022, et insistant sur le fait qu’il importe de finaliser rapidement les dispositions en matière de sécurité du chapitre II de l’Accord revitalisé, Se dis ant à nouveau alarmé et profondément préoccupé par la situation politique, économique, humanitaire et en matière de sécurité au Soudan du Sud, et soulignant qu’il n’existe pas de solution militaire au conflit, Se déclarant vivement préoccupé par la poursu ite des combats au Soudan du Sud, condamnant les violations répétées de l’Accord revitalisé et de l’Accord sur la S/RES/2633 (2022) 22-08026 2/6 cessation des hostilités, la protection des civils et l’accès humanitaire, condamnant fermement tous les combats, notamment les violences et l es pertes en vies humaines résultant des défections récentes dans le comté de Leer, et exigeant que les parties qui violent l’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l’accès humanitaire soient tenues de rendre des comptes, confo rmément aux obligations que leur imposent l’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l’accès humanitaire et l’Accord revitalisé, Se déclarant alarmé et vivement préoccupé par la poursuite de la violence armée contre le personnel et les installations humanitaires, notamment le meurtre d’au moins quatre travailleurs humanitaires depuis le début de l’année et le pillage et la destruction de matériel destiné à apporter une aide vitale, condamnant fermement tous les cas de violence co ntre des agents humanitaires, soulignant les conséquences néfastes de l’insécurité persistante sur les opérations humanitaires dans tout le pays, et appelant le Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé à protéger le personnel humanitaire et à c réer un environnement sûr et propice à l’aide humanitaire, conformément au droit international humanitaire et à ses obligations au titre de l’Accord revitalisé, Exprimant sa profonde inquiétude face à l’augmentation des violences entre groupes armés dans certaines régions du Soudan du Sud, qui ont fait des milliers de morts et de déplacés, et condamnant l’utilisation de ces groupes par des parties au conflit, Constatant avec inquiétude les retards pris dans la mise en œuvre de l’Accord revitalisé et appelant les parties à appliquer celui -ci dans son intégralité, notamment en allouant les ressources financières nécessaires, en mettant en place sans plus attendre des institutions transito ires et en garantissant la participation pleine, égale et effective des femmes, ainsi que l’inclusion des jeunes, des groupes confessionnels et de la société civile dans toutes les activités de résolution des conflits et de consolidation de la paix, et à f aire avancer les réformes transitoires, notamment en créant un espace civique libre et ouvert, en mettant en place un processus de rédaction de la constitution inclusif et en réformant la transparence économique et la gestion des finances publiques, Se fé licitant que les États Membres continuent d’exprimer clairement leur intention de fournir une assistance technique et une aide au renforcement des capacités aux autorités sud -soudanaises compétentes, conformément aux dispositions de la résolution 2428 (2018) , à l’appui de la mise en œuvre de l’Accord revitalisé, et encourageant les États Membres à aider le Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé pour ce qui est du stockage des munitions et du contrôle des armureries, en vue de renforcer les capacités du Soudan du Sud compte tenu des critères de référence énoncés au paragraphe 2 de la résolution 2577 (2021) , Condamnant fermement les viol ations des droits humains, les atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire qui ont été et continuent d’être commises, notamment l’augmentation alarmante des violences sexuelles liées aux conflits, qui constituent un motif d’ inscription sur la liste aux termes des dispositions de l’alinéa e) du paragraphe 15 de la résolution 2521 (2020) , condamnant également le fait que des membres de la société civile, des humanitaires et des journalistes sont harcelés et pris pour cible, et soulignant que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits doivent répondre de leurs actes et qu’il incombe au premier chef au Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, S/RES/2633 (2022) 3/6 22-08026 Rappelant aux États Membres qu’ils doivent veiller à ce que toutes les mesures prises pour mettre en œuvre la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit internati onal des réfugiés, selon qu’il convient, Soulignant également que les mesures imposées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile du Soudan du Sud, Se déclarant vivement préoc cupé par les informations faisant état de détournements de fonds qui compromettent la stabilité et la sécurité du Soudan du Sud et soulignant que ces actes peuvent avoir un effet dévastateur sur la société et les personnes, affaiblir les institutions démoc ratiques, nuire à l’état de droit, perpétuer des conflits violents, faciliter les activités illégales, détourner l’aide humanitaire ou en compliquer l’acheminement et fragiliser les marchés économiques, Se déclarant profondément préoccupé par la menace qu e le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légères et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, Encourageant fortement les autorités sud -soudanaises à poursuivre leur coopération avec l e Groupe d’experts et à prévenir toute entrave à l’exécution de son mandat, Prenant acte du rapport final du Groupe d’experts de 2022 ( S/2022/359 ), Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur les critères d’évaluation de l’embargo sur les armes imposé au Soudan du Sud ( S/2021/321 ), Prenant acte du rapport du Secrétaire général du 3 mai 2022 ( S/2022/370 ), soumis en application des dispositions du paragraphe 4 de sa résolution 2577 (2021) et qui fournit une évaluation des progrès accomplis concernant les principaux critère s de référence, Constatant que la situation au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes et inspections 1. Décide de reconduire jusqu’au 31 mai 2023 les mesures imposées par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) et réaffirme les dispositions du paragraphe 5 de la résolution 2428 (2018) ; 2. Décide que les mesures reconduites au paragraphe 1 ne concernent pas la fourniture, la vente ou le transfert de matériel militaire non létal, uniquement à l’appui de la mise en œuvre des dispositions de l’accord de p aix, dont le Comité aura été préalablement informé ; 3. Se déclare de nouveau prêt à réexaminer les mesures d’embargo sur les armes, notamment à apprécier s’il convient de les modifier, de les suspendre ou de les lever progressivement, à la lumière des progrès accomplis par rapport aux principaux critères énoncés au para graphe 2 de la résolution 2577 (2021) , et encourage les autorités sud -soudanaises à réaliser de nouveaux progrès à cet égard ; 4. Prie de nouveau instamment le Gouvernement provisoire d’union national e revitalisé de faire avancer la mise en place des réformes de la gestion des finances publiques prévues dans l’Accord revitalisé, notamment en mettant à la disposition du public l’ensemble des recettes, dépenses, déficits et dettes du S/RES/2633 (2022) 22-08026 4/6 Gouvernement proviso ire, et demande de nouveau au Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé d’établir le Tribunal mixte pour le Soudan du Sud ainsi que la Commission vérité, réconciliation et apaisement et l’Autorité d’indemnisation et de réparation ; 5. Prie inst amment le Secrétaire général, à cet égard, en étroite consultation avec la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et le Groupe d’experts, de procéder, au plus tard le 15 avril 2023, à une évaluation des progrès accomplis concernant les princip aux critères de référence établis au paragraphe 2 de la résolution 2577 (2021) ; 6. Prie instamment les autorités sud -soudanaises de rendre compte au Comité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud (« le Comité »), au plus tard le 15 avril 2023, des progrès accomplis concernant les principaux critères énoncés au paragraphe 2 de la résolution 2577 (2021) et invite les autorités sud - soudanaises à rendre compte des progrès accomplis concernant la mise en place des réformes énoncées au paragraphe 3 ; 7. Souligne qu’il importe que les notifications ou demandes de dérogation présentées en application du paragraphe 5 de la résolution 2428 (2018) soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destiné et l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et le nombre d’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisagée de livraison, le mode de transport et l’itinéraire de transport ; 8. Souligne que les livraisons d’armes effectuées en violation de la présente résolution risquent d’alimenter le conflit et d’accroître davantage l’instabilité, et engage vivement tous les États Membres à prendre des mesures d’urgence pour les détecter et les empêcher sur leur territoire ; 9. Demande à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, agissant conformément à leur jurisprudence et leur législation internes et au droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l’aviation civile internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aér oports, tous les chargements à destination du Soudan du Sud, si les États concernés disposent d’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser que ces chargements contiennent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont inter dits par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , afin de garantir une stricte application de ces dispositions ; 10. Décide que tous les États Membres ont l’autorisation et l’obligation, lorsqu’i ls découvrent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , de les saisir et de les éliminer (en les détruisant, en les mett ant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destination aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États Membres sont tenus de coopérer à cet effort ; 11. Enjoint à tout État Membre effectuant une inspection en application du paragraphe 7 de la présente résolution de présenter au Comité, par écrit et sans délai, un rapport initial exposant en particulier les motifs de l’inspection et les résultats de celle -ci et faisant savoir s’il y a eu coopération ou non et si des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont interdits ont été découverts, enjoint également audit État Membre de présenter par écrit au Comité, dans les trente jours, un autre rapport donnant des préc isions sur l’inspection, la saisie et l’élimination, ainsi que sur le transfert, notamment une description des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas dans le rapport initial ; S/RES/2633 (2022) 5/6 22-08026 Sanctions ciblées 12. Décide de reconduire jusqu’au 31 mai 2023 les mesures concernant les voyages et les mesures financières imposées par les paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) , et réaffirme les dispos itions des paragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de ladite résolution et des paragraphes 13, 14, 15 et 16 de la résolution 2428 (2018) ; 13. Décide de garder constamment à l’étude les mesures reconduites a u paragraphe 11 ci -dessus compte tenu des progrès qui auront été accomplis dans l’application de toutes les dispositions de l’Accord revitalisé et en fonction de l’évolution de la situation concernant les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, y compris les violences sexuelles liées aux conflits, et se déclare prêt à envisager de les adapter, notamment en les modifiant, en les suspendant, en les levant ou en les renforçant, de manière à répondre à la situation ; 14. Souligne qu’il est prêt à imposer des sanctions ciblées afin d’appuyer la recherche d’une paix durable et inclusive au Soudan du Sud et note que le Comité peut examiner des demandes de radiation de personnes ou d’entités inscrites sur la Liste ; 15. Réaffirme que les mesures édictées au paragraphe 9 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent à toutes les personnes, et celles édictées au paragraphe 12 à toutes les personnes et entités que le Comité aura dés ignées comme étant, directement ou indirectement, responsables ou complices d’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud , et réaffirme également que les mesures édictées aux paragraphes 9 e t 12 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent aux personnes désignées par le Comité qui sont à la tête ou membres de toute entité, y compris une administration sud -soudanaise, un parti d’opposition, u ne milice ou tout autre groupe, s’étant livrée ou dont les membres se sont livrés à toute activité visée au présent paragraphe et au paragraphe 14 ; 16. Se déclare préoccupé par les informations faisant état de malversations et de détournements de fonds p ublics, qui compromettent la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan du Sud, s’inquiète vivement des informations faisant état de malversations financières et d’un manque de transparence, de contrôles et de gouvernance financière de la part du Gouverne ment provisoire d’union nationale, ce qui fait peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays, et contrevient au Chapitre IV de l’Accord revitalisé, et, dans ce contexte, souligne que les personnes menant des activités ou des politi ques qui ont pour but ou pour effet d’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud pourraient se voir frappées d’une interdiction de voyager et de sanctions financières ; Comité des sanctions et Groupe d’experts 17. Souligne qu’il importe de te nir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, ainsi que la MINUSS, selon que de besoin, et en particulier avec les États voisins et les États de la région, afin d’assure r la mise en œuvre de toutes les mesures visées dans la présente résolution et, à cet égard, encourage le Comité à envisager que son président ou ses membres se rendent dans certains pays, selon qu’il conviendra ; 18. Décide de proroger jusqu’au 1er juillet 2023 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts, énoncé au paragraphe 19 de la résolution 2428 (2018) , et décide que ce dernier devra lui présenter, après concertation avec le Comité, un rap port d’activité le 1er décembre 2022 au plus tard et un rapport final le 1er mai 2023 au plus tard, ainsi qu’un point de la situation tous les mois, sauf ceux où ces rapports doivent lui être remis ; S/RES/2633 (2022) 22-08026 6/6 19. Demande au Secrétariat de doter le Groupe d’experts des compétences requises concernant les questions de genre, conformément au paragraphe 6 de la résolution 2242 (2015) , et l’encourage à intégrer la question transversale du genre dans ses enquêtes et rapports ; 20. Demande à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts, notamment en fournissant toute information sur les transferts illicit es de biens sud -soudanais à des réseaux financiers, patrimoniaux ou commerciaux, et prie instamment tous les États Membres concernés d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès, en particulier aux personnes, document s et sites pour permettre à celui -ci de s’acquitter de son mandat ; 21. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des v iolences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) , et invite la Haute -Commissaire aux droits de l’homme de communiquer toute information utile au Comité, selon que de besoin ; 22. Encourage l’échange rapide d’informations entr e la MINUSS et le Groupe d’experts, et prie la MINUSS de prêter assistance au Comité et au Groupe d’experts, dans les limites de son mandat et de ses capacités ; 23. Invite la Commission mixte de suivi et d’évaluation reconstituée à lui communiquer, selon que de besoin, des informations pertinentes sur son évaluation de l’application par les parties de l’Accord revitalisé, et sur le respect de l’Accord sur la cessation des ho stilités, la protection des civils et l’accès humanitaire et la facilitation de l’accès humanitaire sans entrave et en toute sécurité ; 24. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2634 (2022)
IntituléPaix et sécurité en Afrique (La sécurité maritime dans le golfe de Guinée)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2634(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2634 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 31 mai 2022 22-08236 (F) *2208236* Résolution 2634 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9050e séance, le 31 mai 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2018 (2011) et 2039 (2012) et la déclaration de son président ( S/PRST/2016/4 ) sur les actes de piraterie et les vols à main armée commis dans le golfe de Guinée, ainsi que la déclaration de son président ( S/PRST/2021/15 ) sur la sécurité maritime, Notant avec une vive préoccupation les menaces graves et persistantes que continuent de faire peser les actes de piraterie et les vols à main armée en mer et la criminalité transnationale organisée dans le golfe de Guinée sur la navigation internationale, la sécurité et le développement durable des États de la région, notamment l ’effet sur les pays riverains, leur arrière -pays et les pays sans littoral, Réaffirman t que le droit international, tel que consacré par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, définit le cadre juridique applicable à toutes les activités menées sur les océans et les mers, y compris la lutte contre la pira terie et les vols à main armée en mer, et que les dispositions de la présente résolution s ’appliquent à la seule situation dans le golfe de Guinée, Rappelant la Convention pour la répression d ’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime d e 1988, le Protocole pour la répression d ’actes illicites contre la sécurité des plates -formes fixes situées sur le plateau continental de 1988, et leur protocole de 2005 respectif, qui constituent le cadre général dans lequel s ’inscrit la collaboration en tre les États parties, Affirmant son attachement à la souveraineté et à l ’intégrité territoriale des États du golfe de Guinée et de leurs voisins, soulignant de nouveau que les États de la région doivent jouer un rôle moteur pour lutter contre la menace e t s’attaquer véritablement aux causes profondes des actes de piraterie et des vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, en étroite coopération avec l ’Union africaine, la Communauté économique des États de l ’Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l ’Afrique de l ’Ouest (CEDEAO), la Commission du golfe de Guinée et d ’autres organisations de la région et leurs partenaires, Soulignant que la paix et la stabilité régionales, le renforcement de la démocratie, des institutions étati ques et des capacités nationales, le fait de s ’attaquer aux causes profondes des actes de piraterie et des vols à main armée en mer, le développement durable, notamment les possibilités offertes aux femmes et aux S/RES/2634 (2022) 22-08236 2/5 jeunes, le respect des droits humains et l ’état de droit et la bonne gouvernance sont globalement indispensables pour parvenir à la paix et à la stabilité à long terme et pour créer les conditions d ’une élimination permanente de la piraterie et des vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, notamment à la suite des répercussions protéiformes de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), Préoccupé par la menace que les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer font peser sur la sécurité des gens de mer, notamment lorsqu ’ils sont retenus en otage, ainsi que par la violence exercée par les pirates et les personnes impliquées dans des actes de piraterie et des vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée et par les conséquences humanitaires néfastes sur les gens de mer e t les membres de leur famille, S’inquiétant des effets négatifs et déstabilisants sur l ’Afrique de l ’Ouest, l’Afrique centrale et les États voisins de la criminalité transnationale organisée, du vol de pétrole et de cargaisons, du commerce et du détournement illicites d ’armes, du trafic de drogue, de la traite des personnes, du commerce illégal et de la contrebande, de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et de la piraterie et des vols à main armée en mer et constatant la relation co mplexe entre ces questions, Condamnant le fait que des réseaux de pirates continuent de se livrer à des enlèvements et à des prises d ’otages, dans un contexte de capacités nationales faibles, en vue de se procurer des fonds pour acheter des armes, attirer de nouvelles recrues et poursuivre leurs opérations, compromettant ainsi la sûreté et la sécurité des gens de mer et entravant les échanges commerciaux, Se déclarant gravement inquiet du coût que représentent les actes de piraterie pour les États de la r égion, qui ont des conséquences économiques sur les échanges, les investissements, le développement et la croissance, prenant note de l’étude appuyée par l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sur les pirates du golfe de Guinée, de son analyse -coût à l ’intention des États riverains et de ses conclusions relatives aux importants coûts directs, indirects et d ’opportunité pour la région, engageant celle -ci, avec l ’appui des partenaires, à se pencher sur ces conclusions et sur les cause s profondes de tels actes et à renforcer les mesures prises pour lutter contre la piraterie et, à ce propos, se félicitant de l’intérêt porté à la question par la Commission de consolidation de la paix, Prenant en considération les accords régionaux perti nents tels que la Charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique, la Charte africaine des transports maritimes et la Convention relative à la coopération en matière de protection, de gestion et de mise en valeur du m ilieu marin et des zones côtières de la côte atlantique de la région de l ’Afrique de l ’Ouest et du Centre et de l’Afrique australe, Se félicitant des initiatives prises par les organisations régionales telles que la CEEAC, la CEDEAO et la Commission du go lfe de Guinée pour renforcer la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée, en particulier le Code de conduite relatif à la prévention et à la répression des actes de piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités m aritimes illicites en Afrique de l ’Ouest et du Centre (« Code de conduite de Yaoundé ») et son cadre opérationnel, le Centre interrégional de coordination, l ’Institut de sécurité maritime interrégional d ’Abidjan, les centres interrégionaux de sûreté et de sécurité maritimes et les centres régionaux de sûreté et de sécurité et de la création de centres maritimes dans les différentes zones sous les auspices des centres multinationaux de coordination maritime, Saluant les initiatives nationales en cours prises par les États de la région pour lutter contre les actes de piraterie et les vols à main armée dans le golfe de Guinée, notamment les stratégies nationales maritimes intégrées existantes ou nouvelles et S/RES/2634 (2022) 3/5 22-08236 l’infrastructure intégrée de sécurité nationale et de protection des voies navigables du Nigéria (projet Deep Blue), ainsi que les récentes condamnations pour faits de piraterie et l ’adoption de lois visant à réprimer les actes de piraterie et d ’autres infractions maritimes, Se félicitant du concours prêté par les États Membres et les organisations internationales aux efforts faits par les pays de la région et les organisations régionales pour lutter contre les actes de piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, notamment au moy en de la création récente du cadre de collaboration maritime pour le golfe de Guinée et de son mécanisme SHADE (Shared Awareness and Deconfliction), du Groupe du G7 des Amis du golfe de Guinée, des présences maritimes coordonnées de l ’Union européenne dans le golfe de Guinée, de la zone de paix et de coopération de l ’Atlantique Sud et du Centre de l ’Atlantique qui vient d ’être établi aux Açores, et saluant l’appui et les contributions fournis, portant notamment sur la formation et les exercices conjoints en mer, la coopération opérationnelle et le renforcement des capacités, Soulignant qu’il importe de renforcer encore les initiatives nationales, régionales et internationales existantes garantissant la prise de mesures globales, effectives et co ncrètes destinées à renforcer la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée, et notant à cet égard la nécessité d ’obtenir une assistance internationale pour appuyer l ’action nationale et régionale, Rappelant que les signataires du Code de con duite de Yaoundé se sont déclarés résolus à arrêter les personnes qui ont commis des actes de piraterie, à mener des enquêtes à leur sujet et à les traduire en justice, ainsi qu ’à saisir les navires pirates et à secourir les navires, les personnes et les b iens qui ont fait l ’objet d ’actes de piraterie, et encourageant l’application pleine et effective du Code de conduite visant à éliminer les activités illégales au large des côtes de l ’Afrique de l ’Ouest et de l ’Afrique centrale, Soulignant qu’il importe d ’établir s ’il existe des liens entre les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer et les groupes terroristes d ’Afrique de l’Ouest, d ’Afrique centrale et de la région du Sahel, 1. Condamne énergiquement les actes de piraterie et les vols à main armée en mer, notamment les assassinats, enlèvements et prises d ’otages commis dans le golfe de Guinée ; 2. Souligne que c ’est aux États du golfe de Guinée qu ’il incombe au premier chef de lutter contre la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée et d ’en régler les causes profondes, en étroite coopération avec les organisations régionales et sous -régionales et les partenaires internationaux ; 3. Demande à tous les États de la région d ’ériger les actes de piraterie et le s vols à main armée commis en mer en infractions pénales dans leur droit interne et d’ouvrir des enquêtes sur les auteurs de tels actes, de les poursuivre et de les extrader, dans le respect du droit international applicable, en particulier le droit intern ational des droits de l ’homme, ainsi que sur quiconque encourage, finance ou facilite intentionnellement de tels actes, y compris les cerveaux des réseaux criminels de piraterie qui planifient, organisent, facilitent ou financent de tels actes ou en tirent profit ; 4. Demande également aux États Membres de coopérer, selon qu ’il conviendra, sur les questions de piraterie et de vols à main armée, en particulier en cas de prise d ’otages, et de coopérer aux poursuites engagées contre des personnes soupçonnées d’actes de piraterie en veillant au respect des garanties d ’un procès équitable, notamment par l ’élaboration d ’accords, selon que de besoin, en vue du S/RES/2634 (2022) 22-08236 4/5 transfèrement des personnes soupçonnées d ’actes de piraterie entre les États de la région ou extérieurs à la région, conformément aux dispositions applicables du droit international ; 5. Prie instamment les États Membres de la région du golfe de Guinée d ’agir sans tarder, à l ’échelle nationale et régionale, avec le concours de la communauté internationale, l orsque l ’État concerné en fait la demande et dans le respect du droit international, en vue d ’élaborer et d ’appliquer des stratégies nationales de sécurité maritime, notamment pour ce qui est de mettre en place un cadre juridique harmonisé visant à préveni r et réprimer les actes de piraterie et les vols à main armée en mer, d’en poursuivre les auteurs et de punir quiconque en est reconnu coupable et encourage les États du golfe de Guinée à structurer leurs opérations de façon à s’attaquer aux activités mari times illicites, à renforcer leurs capacités de protéger leurs domaines maritimes et à veiller à coopérer à cet égard ; 6. Encourage les partenaires bilatéraux et multilatéraux qui sont en mesure de le faire à fournir, autant que faire se peut, aux États et organisations régionales du golfe de Guinée qui en font la demande, en tenant compte des besoins nationaux, un appui en matière de personnel, de fonds, de technologie, de formation et de matériel et à continuer de les aider à renforcer les moyens de coo pérer et de coordonner l’action visant à contrer les actes de piraterie et les vols à main armée commis en mer dans la région, notamment pour ce qui est d ’organiser des patrouilles, de maintenir l’ordre en mer et de mener des exercices de lutte contre la p iraterie et des opérations de surveillance aérienne, maritime et terrestre et d ’autres opérations, dans le respect du droit international ; 7. Engage les organisations régionales, à savoir l ’Union africaine, la CEEAC, la CEDEAO, la Commission du golfe de Guinée, l ’Organisation maritime de l’Afrique de l ’Ouest et du Centre, le Comité des pêches pour le centre -ouest du golfe de Guinée, ainsi que le mécanisme Échange d ’informations concernant le domaine maritime -Golfe de Guinée, à renforcer la coopération sou s-régionale, régionale et internationale relative à la sûreté et à la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée et à poursuivre la mise en place du dispositif de Yaoundé ; 8. Souligne que la communauté internationale doit mener une action sur tous les fronts pour prévenir et réprimer la piraterie et remédier durablement à ses causes profondes, en collaboration avec les États du golfe de Guinée, les organisations régionales et les autre s acteurs concernés, et engage les États Membres à continuer de coopérer avec les autorités des États du golfe de Guinée dans la lutte contre la piraterie et les vols à main armée en mer, sans entraver l ’exercice des libertés de la haute mer et autres droi ts et libertés de navigation par des navires d ’un État, quel qu ’il soit, conformément au droit international, tel qu ’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ; 9. Exhorte les États Membres et les organisations internation ales compétentes à aider les États de la région, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales, à veiller à ce que les mesures nécessaires soient prises pour empêcher que les produits d ’actes de piraterie et de vols à main armée commis en mer contribuent au financement du terrorisme en Afrique de l ’Ouest, en Afrique centrale et dans le Sahel ; 10. Insiste sur l ’importance de renforcer la coordination entre les États Membres et les organisations internationales, régionales et sous -régionales tel les que la CEEAC et la CEDEAO, afin de dissuader les actes de piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, se félicite des travaux menés par le Centre interrégional de coordination pour faciliter cette coordination en coopération avec l’ONUDC, l ’Organisation maritime internationale (OMI), les États du pavillon et les S/RES/2634 (2022) 5/5 22-08236 États de la région, demande instamment la pleine participation des États riverains du golfe de Guinée à tous les efforts de planification et de coordination aux niveaux régional et international ainsi qu ’un appui constant à cette action ; 11. Prend note des recommandations et des éléments d ’orientation fournis par l’ONUDC, notamment au moyen de son programme mondial de lutte contre la criminalité maritime , et par l ’OMI con cernant la prévention et la répression des actes de piraterie et des vols à main armée en mer, et prie instamment les États, en collaboration avec les secteurs des transports maritimes et des assurances et l ’OMI, de continuer d ’élaborer des notes d ’informa tion et des pratiques optimales concernant les techniques d ’évitement, d ’évasion et de défense que doivent appliquer les navires attaqués ou naviguant dans le golfe de Guinée, et de prendre toutes les mesures d’enquête pertinentes, immédiatement après tout acte ou toute tentative d ’acte de piraterie ou de vol à main armée en mer ; 12. Prie instamment tous les États de communiquer à l ’Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) des informations à intégrer dans la base de données mondiale sur la piraterie, au moyen de dispositifs régionaux d’échange d ’information tels que le Centre interrégional de coordination et d ’autres voies appropriées ; 13. Demande à l’ONUDC, en étroite coopération avec d ’autres entités des Nations Unies et en consultation avec l ’OMI, ainsi qu ’avec INTERPOL, sous réserve de la disponibilité des ressources extrabudgétaires, de continuer d ’acheminer une assistance intégrée et technique permettant de renforcer la capacité des États Membres qui en font la demande d ’appliquer effectivement la présente résolution, notamment en continuant d ’appuyer l ’élaboration d ’accords régionaux de transfèrement des personnes soupçonnées d ’actes de piraterie qui ont été appréhendées ; 14. Encourage la Commission de consolidation de la paix à continuer d ’aider, dans les limites de son mandat, les États du golfe de Guinée qui le souhaitent et les organisations régionales et sous -régionales à consolider la paix dans le golfe de Guinée ou aux alentours ; 15. Prie le Secrétaire général, par l ’entremise du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l ’Ouest et le Sahel et du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, dans les limites de leurs mandats et avec l ’aide des organismes compétents des Nations Unies, selon qu ’il con viendra, de continuer de l ’informer et d’épauler les États et les organisations sous -régionales dans l ’action qu ’ils mènent pour combattre les actes de piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, notamment sur le plan de la mobilisat ion des ressources à la suite de l’adoption du Code de conduite de Yaoundé afin d ’aider au renforcement des capacités nationales et régionales, en consultation étroite avec les États et les organisations régionales et internationales ; 16. Prie également le Secrétaire général de lui rendre compte, dans les cinq mois à venir et, à titre exceptionnel, à l ’approche du dixième anniversaire du Code de conduite de Yaoundé, de la situation dans le golfe de Guinée concernant les actes de piraterie et les vols à ma in armée et leurs causes profondes, notamment de tout lien possible ou éventuel avec le terrorisme en Afrique de l ’Ouest, en Afrique centrale et au Sahel, de l ’appui et des contributions de l ’Organisation des Nations Unies, et de toute recommandation visant à appuyer et à renforcer davantage les efforts nationaux et la coopération régionale et internationale en vue de la lutte contre la piraterie et les vols à main armée dans le golfe de Guinée ; 17. Décide de rester saisi de la questio n.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2635 (2022)
IntituléLa situation en Libye (La autorisation de visite des bateaux)
Lienhttps://undocs.org/fr/S/RES/2635(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2635 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juin 2022 22-08534 (F) *2208534* Résolution 2635 (2022 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9053e séance , le 3 juin 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) imposant l ’embargo sur les armes à la Libye et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant également ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) , 2473 (2019) , 2526 (2020) et 2578 (2021) concernant le strict respect de l ’embargo sur les arm es en haute mer au large des côtes libyennes, Réaffirmant sa résolution 2570 (2021) , Sachant le rôle important que jouent les pays voisins et les organisations régionales, Conscient que la Charte de s Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constitue une des menaces les plus graves pour la pa ix et la sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de prolonger les autorisations visées dans la résolution 2578 (2021) pour une nouvelle période de 12 moi s à compter de la date de la présente résolution ; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport six et onze mois après l’adoption de la présente résolution, sur l ’application de celle -ci ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2636 (2022)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud (MINUATS)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2636(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2636 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 3 juin 2022 22-08533 (F) 030622 0 70622 *2208533* Résolution 2636 (2022) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9054e séance , le 3 juin 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation au Soudan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur la situation au Soudan et les activités de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) ( S/2022/400 ), 1. Décide de proroger jusqu'au 3 juin 2023 le mandat de la MINUATS tel qu’énoncé au paragraphe 3 de la résolution 2579 (2021) ; 2. Prie le Secrétaire général de con tinuer de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’exécution du mandat confié à la MINUATS ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2637 (2022)
IntituléMécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2637(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2637 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 22 juin 2022 22-09854 (F) *2209854* Résolution 2637 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9072e séance, le 22 juin 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant qu’il est déterminé à combattre l’impunité des auteurs de crimes graves de droit international et que toutes les personnes mises en accusation par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et par le Tribunal pénal interna tional pour l’ex -Yougoslavie (TPIY) doivent être traduites en justice, et rappelant à cet égard le mandat du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le Mécanisme), établi par la résolution 1966 (2010) du 22 décembre 2010, Rappelant les articles 25 et 26 du Statut du Mécanisme, lequel figure à l’annexe 1 de la résolution 1966 (2010) , qui portent resp ectivement sur l’exécution des peines et sur la grâce et la commutation de peine, Ayant à l’esprit le paragraphe 4 de l’article 14 du Statut du Mécanisme, Rappelant que dans sa résolution 2529 (202 0), adoptée le 25 juin 2020, il a nommé un procureur pour la période allant du 1er juillet 2020 au 30 juin 2022 et décidé que, par la suite, le procureur pourrait être nommé ou reconduit dans ses fonctions pour un mandat de deux ans, sans préjudice des dis positions du paragraphe 4 de l’article 14 du Statut du Mécanisme, Ayant examiné la proposition du Secrétaire général de nommer M. Serge Brammertz aux fonctions de Procureur du Mécanisme ( S/2022/486 ), Rappelant qu’il est absolument nécessaire que les États coopèrent avec le Mécanisme pour appréhender et lui remettre le plus rapidement possible tous les fugitifs restants mis en accusation par le TPIR et, à cet égard, rappelant la résolution 74/273 de l’Assemblée générale adoptée le 21 avril 2020, Rappelant qu’il a décidé, dans sa résolution 1966 (2010) , que le Mécanisme resterait en fonctions pendant u ne période initiale de quatre ans qui commencerait à la première des dates d’entrée en fonctions indiquées au paragraphe 1 de la résolution, d’examiner l’avancement de ses travaux, y compris l’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, avant la fin de cette période initiale puis tous les deux ans, et qu’il resterait en fonctions pendant de nouvelles périodes de deux ans commençant après chacun de ces examens, sauf décision contraire de sa part, S/RES/2637 (2022) 22-09854 2/4 Notant que la période de fonctionnement actuelle du Mécanisme prend fin le 30 juin 2022, Ayant examiné , pour la période écoulée depuis le dernier examen du Mécanisme effectué en juin 2020, l’avancement des travaux du Mécanisme, y compris l’achèvement des tâche s qui lui ont été confiées, en application du paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) et conformément à la procédure définie dans la déclaration de sa présidente du 31 mars 2022 ( S/PRST/2022/2 ), Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de nommer M. Serge Brammertz Procureur du Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux péna ux, pour un mandat courant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2024 ; 2. Exhorte les États à coopérer pleinement avec le Mécanisme ; 3. Continue à exhorter tous les États, en particulier ceux sur le territoire desquels des fugitifs sont soupçonnés de se trouver, de renforcer leur coopération avec le Mécanisme et de lui prêter tout le concours dont il a besoin, notamment pour appréhender et lui remettre le pl us rapidement possible tous les fugitifs restants mis en accusation par le TPIR, ainsi que de coopérer à l’exécution des peines prononcées par le TPIR, le TPIY et le Mécanisme, et se félicite de l’appui que les États ne cessent déjà d’apporter à cet égard ; 4. Note avec préoccupation qu’en dépit de l’accord qui a été conclu, le Mécanisme continue d’avoir des difficultés à pourvoir à la réinstallation des personnes acquittées et des personnes condamnées ayant exécuté leur peine, souligne qu’il importe de tr ouver des solutions rapides et durables à ces problèmes, y compris dans le cadre d’un processus de réconciliation, encourage tous les efforts déployés à cette fin et, à cet égard, demande à nouveau à tous les États de coopérer avec le Mécanisme dans ce dom aine et de lui prêter tout le concours dont il a besoin ; 5. Note que, dans les décisions portant sur la réinstallation de personnes acquittées ou de personnes ayant exécuté leur peine, il convient de considérer notamment si l’État d’origine est prêt à ac cueillir ses ressortissants, si les personnes devant être réinstallées y consentent ou émettent éventuellement des objections et s’il existe d’autres États possibles pour leur réinstallation ; 6. Prend note des jugements et arrêts rendus récemment par le Mécanisme et des progrès réalisés dans la recherche des fugitifs, salue la coopération entre le Mécanisme, les États et les organisations internationales, qui a contribué à ces progrès, et reconnaît qu’il s’agit là d’étapes importantes dans la coopération avec le Mécanisme, conformément au paragraphe 3 de la résolution 2529 (2020) , et note également que le Procureur a annoncé, le 12 mai 2022, le décès de Protais Mpiranya, survenu le 5 octobre 2006, et, le 18 mai 2022, celui de Phénéas Munyarugarama, survenu le 28 février 2002, que Mpiranya était le dernier fugitif du TPIR devant être jugé par le Mécanisme et que les quatre derniers fugitifs mis en accusation par le TPIR sont toujours en fuite et devront être jugés par le Rwanda, sous réserve des conditions énoncées dans les décisions portant renvoi des affaires ; 7. Souligne que les fonctions résiduelles étant sensiblement limitées, le Mécanisme a été conçu pour être une petite entité efficace à vocatio n temporaire, dont les fonctions et la taille iront en diminuant, et dont le personnel peu nombreux sera à la mesure de ses fonctions restreintes, et tenant compte à cet égard de l’adhésion sans réserve du Mécanisme à ces critères, le prie de continuer à ê tre guidé par ceux -ci dans l’exécution de ses activités ; S/RES/2637 (2022) 3/4 22-09854 8. Accueille avec satisfaction le rapport ( S/2022/319 ) que lui a soumis le Mécanisme conformément à la déclaration de sa présidente ( S/PRST/2022/2 ), en vue de l’examen de l’avancement des travaux du Mécanisme, notamment de l’achèvement de ses fonctions, conformément au paragraphe 17 de la résolution 1966 (2010) , et le rapport du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) sur l’évaluation des méthodes de travail du Mécanisme ( S/2022/148 ), en prenant note des conclusions du BSCI sur la mise en œu vre de ses recommandations par le Mécanisme et du paragraphe 9 de la résolution 2529 (2020) ; 9. Prend note des travaux réalisés par le Mécanisme à ce jour, en particulier l’élaboration d’un cadre ju ridique et réglementaire, de procédures et de méthodes de travail conformes à son statut et s’inspirant des enseignements tirés du fonctionnement du TPIY, du TPIR et des autres tribunaux ainsi que de leurs bonnes pratiques, dont l’utilisation de listes de réserve pour garantir qu’il n’est fait appel aux juges qu’en cas de nécessité, le travail à distance dans toute la mesure possible pour les juges, et le recours minimal aux formations plénières lors de la phase préliminaire et de la phase de mise en état e n appel, pour que ses activités judiciaires coûtent sensiblement moins cher que celles du TPIY et du TPIR, et félicite le Mécanisme des efforts qu’il a déployés dans ce sens ; 10. Prend note également des vues et des recommandations formulées par le Grou pe de travail informel sur les tribunaux internationaux, qui sont reflétées dans la présente résolution, et prie le Mécanisme de tenir compte de ces vues et d’appliquer les recommandations, et de continuer de prendre des mesures pour renforcer encore l’efficacité, l’efficience et la transparence de sa gestion, notamment : i) de veiller à la pleine application des recommandations restantes faites par le BSCI ; ii) d’établir, le plus tôt possible, des prévisions précises et ciblées pour l’achèvement de toutes ses activités, dont en particulier les activités touchant les affaires en cours et le contrôle de l’exécution des peines, et de s’y tenir ; iii) de continuer à garantir la représentation géographique et l’équilibre entre les sexes parmi le personnel, tout en maintenant les compétences professionnelles ; iv) de continuer à appliquer une politique de ressources humaines compatible avec le caractère temporaire de son mandat ; v) de procéder à de nouvelles réductions des coûts, y compris mais pas seulement, en optant pour la modulation des effectifs ; et vi) de coordonner et de mettre en commun les informations entre ses trois organes sur les questions qui les concernent de manière égale, afin d’assurer une réflexion et une planification systématiques sur l’ave nir ; 11. Demande au Mécanisme, dans le cadre de sa stratégie d’achèvement des travaux, de présenter en temps voulu des solutions pour le transfert des activités qu’il lui faut encore exécuter ; 12. Demande de nouveau au Mécanisme d’inclure dans les rap ports qu’il lui présente tous les six mois des informations sur les progrès accomplis dans l’application de la présente résolution, ainsi que des informations détaillées sur ses effectifs et l’ensemble de ses postes, la charge de travail respective et les coûts connexes, ventilés par division, ainsi que des prévisions détaillées de la durée des tâches résiduelles, établies sur la base des données disponibles ; 13. Rappelle qu’il importe de faire respecter les droits des personnes détenues sur l’ordre du Mécanisme conformément aux normes internationales applicables, y compris les normes relatives aux soins de santé ; 14. Encourage à nouveau le Mécanisme, comme il l’a fait d ans sa résolution 2422 (2018) , à rechercher une solution satisfaisante à la libération anticipée des personnes condamnées par le TPIR, et note qu’au cours de la période allant du 1er juillet 2018 au 30 juin 2020, les conditions relatives à la libération anticipée dans S/RES/2637 (2022) 22-09854 4/4 les cas qui s’y prêtaient ont été mises en place et que le Mécanisme a affiné ses procédures à cet égard ; 15. Rappelle la conclusion qu’il a formulée à l’issue de l’examen, pour la période écoulée depuis l’examen précédent en juin 2020, de l’avancement des travaux du Mécanisme, notamment de l’achèvement des tâches qui lui ont été confiées, conformément à la résolution 1966 (2010) ; 16. Rappelle qu’en vue de renforcer le contrôle indépendant du Mécanisme, comme indiqué dans la déclaration de sa présidente ( S/PRST/2022/2 ), les examens qui seront effectués conformément au paragraphe 1 7 de la résolution 1966 (2010) devront inclure les rapports d’évaluation des méthodes et des travaux du Mécanisme qui auront été demandés au BSCI ; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2638 (2022)
IntituléDate d'élection pour combler une vacance à la Cour internationale de Justice
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2638(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2638 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 22 juin 2022 22-09857 (F) *2209857* Résolution 2638 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9073e séance, le 22 juin 2022 Le Conseil de sécurité , Déplorant le décès du juge Antônio Augusto Cançado Trindade, survenu le 29 mai 2022, Notant que, de ce fait, un siège est devenu vacant à la Cour internationale de Justice et qu’il faut le pourvoir pour le reste du mandat du juge décédé, conformément aux dispositi ons du Statut de la Cour, Notant en outre que, selon l’article 14 du Statut, c’est à lui qu’il revient de fixer la date de l’élection, Décide que l’élection au siège devenu vacant aura lieu à des séances tenues le 4 novembre 2022 par lui -même et par l’As semblée générale à sa soixante -dix- septième session.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2639 (2022)
IntituléForce des Nations Unies chargée d'observer le désengagement
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2639(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2639 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2022 22-10085 (F) *2210085* Résolution 2639 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9076e séance, le 27 juin 2022 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l ’on ne sera pas parvenu à un règlement d ’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d ’observer le désengagement (FNUOD) en date du 18 mars 2022 (S/2022/247 ) et du 1er juin 2022 ( S/2022/447 ), et réaffirma nt sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et re specter scrupuleusement le cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par le fait que les activités militaires actuellement conduites par l ’une ou l ’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se félicitant à cet égard des activités de liaison menées par la FNUOD pour prévenir toute escalade de la situation au -delà de la ligne de cessez -le-feu, Alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se déclarant préoccupé par toutes les violations de l ’Accord sur le dégagement des forces, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d ’opérations de la FNUOD, y compris les conclusions relatives aux tirs de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le secteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l ’exception de ceux de la F NUOD, Demandant à toutes les parties au conflit syrien de cesser les actes militaires dans l ’ensemble du pays, y compris dans la zone d ’opérations de la FNUOD, et de respecter le droit international humanitaire, S/RES/2639 (2022) 22-10085 2/5 Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présence dans la zone d ’opérations de la FNUOD d ’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollution da ns le strict respect de l ’Accord sur le dégagement de 1974, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou de Hay ’at Tahrir el -Cham), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l ’EIIL ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l ’EIIL et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l ’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s ’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu ’elle continue de s ’acquitter de son mandat, tout en soulignant que l ’objectif ultime est le retour des soldats de la paix à leurs positions dans la zone d ’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu ’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent pr endre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD à la suite de son redéploiement et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations lui sont utiles pour évaluer l ’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité, notammen t des moyens technologiques et de l ’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d ’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d ’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d ’observateurs au Golan, pour le ur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de l a Force, y compris du Groupe d ’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d ’observateurs au Golan, d ’avoir continué d ’étendre sa présence dans sa zone d ’opérations moyennant l ’organisation de patrouilles et la remise en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan établi par le S ecrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD dans le secteur bravo, qui repose sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour et sur la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, S/RES/2639 (2022) 3/5 22-10085 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l ’Accord sur le dégagement de 1974 vont dans le sens d ’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant sa résolutio n 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l ’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des pe rformances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Demande aux parties concernées d ’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l ’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l ’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d ’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu ’instance de liaison, pour régler les questions d ’intérêt commun, selon qu ’il convient, et à rester en contact avec elle pour éviter toute détérioration de la situation de part et d ’autre de la lign e de cessez -le-feu ainsi qu ’à appuyer le renforcement de sa fonction de liaison, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la z one de séparation ; 3. Souligne que la FNUOD demeure une entité impartiale et souligne qu ’il importe de cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d ’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 4. Exprime son plein soutien à la nomination du général de corps d ’armée Ishwar Hamal comme Chef de mission et commandant de la Force ; 5. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d ’abandonner toutes les positions de la Force et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 6. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l ’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l ’acheminement sans entrave du matériel de la FNU OD et l ’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d ’autres points d ’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu ’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s ’acquitter de sa mission ; 7. Demande aux parties d ’apporter à la FNUOD tout l ’appui nécessaire pour qu’elle pu isse tirer pleinement parti du point de passage de Qouneïtra, dans le respect S/RES/2639 (2022) 22-10085 4/5 des procédures établies, et de lever les restrictions liées à la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID -19) dès que les conditions sanitaires le permettront, afin que la F NUOD puisse intensifier ses opérations dans le secteur bravo et renforcer ainsi l ’efficacité et l ’efficience de l ’exécution de ses mandats ; 8. Demande à la FNUOD, dans la limite des capacités et des ressources existantes, aux États Membres et aux parties concernées de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de l ’ensemble du personnel de la FNUOD, confor mément à la résolution 2518 (2020) , en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID -19 ; 9. Se félicite que la FNUOD continue de s ’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu ’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans la zone de limitation du secteur bravo lorsqu ’elle aura estimé que les conditions le permettent, et se félicite de la coopération qui existe entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fourniture d ’une protection adéquate de la Force, fondée sur une évaluation continuelle de s conditions de sécurité dans la zone ; 10. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engins explosifs improvisés et un système de détection et d ’alarme, et de mieux répo ndre aux besoins en personnel civil, afin d ’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 11. Encourage les Parties à l ’Accord sur le dégagement à collaborer de manière constructive afin de faciliter, en coopération avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retou r de celle -ci dans la zone de séparation, en tenant compte des accords en vigueur ; 12. Engage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l ’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l ’examen indépendant mené en 2018 en vue d ’améliorer la performance de la Force et l ’exécution de son mandat ; 13. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance da ns les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que, dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, et déclare de nouveau être favo rable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de main tien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’ONU d ’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dans sa résolution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élabor er un système complet d ’évaluation de la performance, et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de s ’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUOD ainsi que de veiller à la participation plein e, égale et effective des femmes parmi le S/RES/2639 (2022) 5/5 22-10085 personnel civil et en uniforme à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d ’encadrement de haut niveau, et de mettre en œuvre les dispositions pertinentes de la résolution 2538 (2020) ; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la FNUOD, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mission et le personnel d ’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu ’il lui soumettra, des pr ogrès faits par la mission à cet égard, notamment en lui rendant compte de la date à laquelle ont débuté les examens prescrits dans la résolution 2272 (2016) , des délais convenus et de leur résultat, souligne qu’il faut prévenir l ’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d’une formation de sensibi lisation avant et pendant le déploiement, et de prendre les mesures qui s ’imposent afin de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, en ouvrant rapidement des enquêtes conj ointement avec la FNUOD, selon qu ’il conviendra, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu ’elles ont commis des actes d ’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralis ée ou systématique ; 15. Décide de renouveler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu ’au 31 décembre 2022, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquit ter de son mandat en toute sécurité ; 16. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2640 (2022)
IntituléLa situation au Mali (MINUSMA)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2640(2022)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2641 (2022)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2641(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2641 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2022 22-10405 (F) *2210405* Résolution 2641 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9084e séance, le 30 juin 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de sa présidence concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Prenant note du rapport final ( S/2022/479 ) du Groupe d ’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d ’experts »), créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit dans ses fonctions par les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) , 2198 (2015) , 2293 (2016) , 2360 (2017) , 2424 (2018) , 2478 (2019) , 2528 (2020) et 2582 (2021) , Se déclarant préoccupé par la présence persistante de groupes ar més nationaux et étrangers dans l ’est de la République démocratique du Congo et par les souffrances qu’ils infligent à la population civile du pays, du fait notamment des violations des droits humains, ainsi que par les informations selon lesquelles il exi sterait des liens entre les Forces démocratiques alliées et des réseaux terroristes, ce qui pourrait exacerber davantage les conflits et contribuer à saper l ’autorité de l ’État, préoccupé également par la poursuite de l ’exploitation et du commerce illégaux des ressources naturelles, qui permettent à ces groupes armés d ’opérer, se félicitant de l’engagement diplomatique pris par les États de la région pour favoriser la paix et la réconciliation dans la région, y compris les conclaves des chefs d ’État de la C ommunauté d ’Afrique de l’Est sur la paix et la sécurité dans l ’est de la République démocratique du Congo, qui se tiennent à Nairobi, prenant acte du résultat de ces conclaves et des engagements pris en vue de contribuer à la réconciliation, à la stabilisation et à la préservation d’une paix durable en République démocratique du Congo, et appelant tous les États signataires à mettre pleinement en œu vre leurs engagements conformément à l’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, Prenant acte du verdict rendu le 29 janvier 2022 par la cour militaire de l ’ex- Kasaï -Occidental et des e fforts déployés en vue d ’assurer la justice, rappelant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo doit enquêter de manière S/RES/2641 (2022) 22-10405 2/4 approfondie sur le meurtre des deux membres du Groupe d ’experts et des quatre Congolais qui les accompagnaient et tra duire les auteurs en justice, se félicitant d es travaux de l ’équipe des Nations Unies, baptisée Mécanisme de suivi, déployée afin d’appuyer l ’enquête nationale en accord avec les autorités congolaises, et se réjouissant de la poursuite de cette coopération , Soulignant qu’il importe de veiller à ce que les stocks d ’armes et de munitions soient gérés et entreposés de manière plus sûre et plus efficace et leur sécurité renforcée, afin notamment de réduire le risque que des groupes armés s ’emparent de pièces p our fabriquer des engins explosifs improvisés, Soulignant également que les mesures imposées par la présente résolution n ’ont pas pour objet d ’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République démocratique du Congo, Constatant que la situation en République démocratique du Congo demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 1er juillet 2023 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 6 de la résolution 2293 (2016) , notamment les réaffirmations qu ’il y a faites ; 2. Réaffirme que les mesures décrites au paragraphe 5 de la résolution 2293 (2016) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées à raison des actes définis au paragraphe 7 de cette même résolution ainsi qu ’au paragraphe 3 de la résolution 2360 (2017) et au paragraphe 3 de la résolution 2582 (2021) ; 3. Décide que les mesures visées au paragraphe 2 ci -dessus s ’appliqueront aux personnes et entités désignées par le Comité en raison du fait qu ’elles ont participé à la production, à la fabrication ou à l ’utilisation d ’engins explosifs improvisés en République démocratique du Congo ou à la commission ou à la préparation d ’attaques aux engins explosifs improvisés en République démocratique du Congo ou du fait qu ’elles ont commandité de telles attaques, s ’en sont rendues complices, y ont pris part ou les ont appuyées de quelque manière que ce soit ; 4. Redit que les mesures énoncées au paragraphe 1 de la résolution 1807 (2008) continuent de s ’applique r à toutes les personnes et entités non gouvernementales menant des activités sur le territoire de la République démocratique du Congo ; 5. Décide que l ’obligation de notification visée au paragraphe 5 de la résolution 1807 (2008) ne s’appliquera plus a) à la fourniture de matériel militaire non létal et destiné uniquement à des fins humanitaires ou à des fins de protection, aux services connexes d ’assistance technique ou de formation technique, et b) aux envois d ’armes et de matériels connexes à destination de la République démocratique du Congo, exception faite des articles visés à l ’annexe A de la présente résolution, qui restent soumis aux procédures de notification applicables ; 6. Se dit prêt à réexaminer à nouveau l ’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris toute modification, suspension ou levée des mesures, se lon que de besoin, compte tenu des progrès accomplis et du respect de la présente résolution et selon que se poursuivent les efforts nationaux en vue d ’assurer en toute sûreté et efficacité la gestion, l ’entreposage, la surveillance et la sécurité des stocks nationaux d ’armes et de munitions et la lutte contre le trafic et le détournement des armes, avec l ’aide des partenaires internationaux ; S/RES/2641 (2022) 3/4 22-10405 7. Enjoint aux États Membres de faire en sorte que toutes les mesures prises pour appliquer la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu ’il convient ; 8. Décide de pror oger jusqu ’au 1er août 2023 le mandat du Groupe d ’experts tel que défini au paragraphe 6 de la résolution 2360 (2017) , entend le réexaminer et se prononcer, le 1er juillet 2023 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément aux résolutions antérieures ; 9. Appelle au renforcement de la coopération entre tous les États, en particulier ceux de la région, et le Gr oupe d ’experts, et prie le Groupe d ’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 décembre 2022 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2023 au plus tard, et d’adresser des mises à jour mensuelles au Com ité, sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis ; 10. Réaffirme les dispositions concernant l ’établissement de rapports énoncées dans les résolutions 2360 (2017) et 2478 (2019) ; 11. Rappelle les directives régissant la conduite des travaux du Comité telles qu’adoptées par celui -ci le 6 août 2010, prie les États Membres d’appliquer, selon qu’il convient, les procédures et critères qui y sont énoncés, notamment en ce qui concerne les inscriptions sur la liste et les radiations de la liste, et rappelle sa résolution 1730 (2006) à cet égard ; 12. Rappelle que le Secrétaire général s ’est engagé à faire en sorte que l’Organisation ne ménage aucun effort pour que les auteurs du meurtre des deux membres du Groupe d ’experts et des quatre Congolais qui les accompagnaient soient traduits en justice et souligne qu’il importe que, pour appuyer l ’enquête nationale ouverte en République démocratique du Congo, le Secrétaire général continue d’assurer, dans la limite des ressources existantes, le déploiement dans le pays du Mécanisme de suivi, actuellement composé d ’un haut fonctionnaire de l’Organisation, de quatre experts techniques et de personnel d ’appui ; 13. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2641 (2022) 22-10405 4/4 Annexe A • Tous les types d ’armes d ’un calibre allant jusqu ’à 14,5 mm et leurs munitions ; • Les mortiers d ’un calibre allant jusqu ’à 82 mm et leurs munitions ; • Les lance -grenades et lance -roquettes d ’un cali bre allant jusqu ’à 107 mm et leurs munitions ; • Les systèmes portables de défense antiaérienne (MANPADS) ; • Les systèmes de missiles guidés antichars.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2642 (2022)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2642(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2642 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 12 juillet 2022 22-10950 (F) *2210950* Résolution 2642 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9089e séance, le 12 juillet 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) , 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2286 (2016) , 2332 (2016) , 2336 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) 2533 (2020) , 2585 (2021) et les déclarations de sa présidence des 3 août 2011 ( S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 ( S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 (S/PRST/2015/10 ), 17 août 2015 ( S/PRST/2015/15 ) et 8 octobre 2019 ( S/PRST/2019/12 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, ainsi q u’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Encourageant l’action menée pour améliorer l’acheminement de l’aide humanitaire à travers les lignes de front et engageant toutes les parties concernées à promouvoir davantage, en fonction de l’évaluation par l’Organisation des Nations Unies des besoins, l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire, Considérant que la situation humanitaire catastrophique qui règne en République arabe syrienne continue de faire peser une menace sur la p aix et la sécurité dans la région, Rappelant que toutes les parties doivent respecter les dispositions applicables du droit international humanitaire et les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, Se déclarant à cet égard gravement inquiet de l’impact de la pandémie de COVID -19, constatant qu’elle met à mal le système de santé et la situation humanitaire en République arabe syrienne, et rappelant qu’il importe que le personnel humanitaire et médica l, ainsi que son matériel, son transport et ses fournitures, bénéficie sans délai d’un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave, afin de faciliter la fourniture de l’aide humanitaire et la vaccination contre la COVID -19 dans toutes les régions de la République arabe syrienne sans discrimination, comme énoncé dans la résolution 2565 (2021) et dans l’appel lancé par le Secrétaire général, Constatant que les activités humanitaires ne se limitent pas à satisfaire les besoins immédiats de la population touchée et doivent comprendre une aide à des services essentiels au moyen de projets de relèvement rapide relatifs à l’eau, S/RES/2642 (2022) 22-10950 2/2 l’assainissement, la santé, l’éducation, l’électricité, là où c’est essentiel p our rétablir l’accès aux services de base, et aux abris, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fait obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Exige que l’ensemble des dispositions de ses résolutions sur la question, notamment les résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) , 2533 (2020) et 2585 (2021) , soient appliquées sans délai ; 2. Décide de reconduire les mesures visées aux paragraphes 2 et 3 de sa résolution 2165 (2014) pour une période de six mois, à savoir jusqu’au 10 janvier 2023, concernant uniquement le point de passage de Bab el -Haoua, avec une prorogation de six mois supplémentaires, à savoir jusqu’au 10 juillet 2023, ce qui nécessitera une résolution dis tincte confirmant la présente reconduction, et prie le Secrétaire général de présenter un rapport spécial sur les besoins humanitaires en République arabe syrienne, au plus tard le 10 décembre 2022 ; 3. Demande instamment aux États Membres d’adopter des m esures concrètes pour satisfaire les besoins urgents du peuple syrien, compte tenu du profond impact socioéconomique et humanitaire de la pandémie de COVID -19 sur la République arabe syrienne, pays en situation d’urgence humanitaire complexe ; 4. Se félic ite des efforts en cours et demande d’intensifier davantage les initiatives visant à étendre les activités humanitaires en République arabe syrienne, dont les projets de relèvement rapide relatifs à l’eau, l’assainissement, la santé, l’éducation, l’électri cité, là où c’est essentiel pour rétablir l’accès aux services de base, et aux abris, menés par les organisations humanitaires, et demande aux autres organismes humanitaires internationaux et aux parties concernées de les appuyer ; 5. Prie le Secrétaire général de lui faire le point de la situation chaque mois et de lui soumettre régulièrement, et au moins tous les 60 jours, un rapport sur l’application des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) , 2533 (2020) , 2585 (2021) et de la présente résolution ainsi que sur le respect de leurs dispositions par toutes les parties concernées en République arabe syrienne, et le prie également de continuer de lui faire part, dans ses rapports, de l’évolution d’ensemble concernant les opérations à travers les lignes de front m enées sans entrave et en toute sécurité, en particulier des progrès de ces opérations dans toutes les régions de la République arabe syrienne, les projets de relèvement rapide, ainsi que des informations détaillées sur l’aide humanitaire acheminée dans le cadre des opérations humanitaires transfrontières des Nations Unies, notamment leur transparence, le mécanisme de distribution, le nombre de bénéficiaires, de partenaires pour la mise en œuvre, les lieux de livraison de l’aide au niveau des districts et le volume et la nature des articles livrés ; 6. Préconise de réunir un dialogue interactif informel tous les deux mois avec la participation des donateurs, des parties régionales intéressées et des représentants des organismes humanitaires internationaux op érant en République arabe syrienne, qui sera chargé d’examiner et de suivre régulièrement l’application de la présente résolution, notamment les progrès dans les projets de relèvement rapide ; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2643 (2022)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (MINUAAH)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2643(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2643 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 13 juillet 2022 22-11035 (F) *2211035* Résolution 2643 (2022) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9091e séance, le 13 juillet 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2014 (2011) , 2051 (2012) , 2140 (2014) , 2175 (2014) , 2201 (2015) , 2204 (2015) , 2216 (2015) , 2266 (2016) , 2342 (2017) , 2402 (2018) , 2451 (2018) , 2452 (2019) , 2481 (2019) , 2505 (2020) , 2511 (2020) , 2534 (2020) , 2564 (2021) , 2586 (2021) et 2624 (2022) ainsi que les déclarations de sa présidence relatives au Yémen, en date du 15 février 2013, du 29 août 20 14, du 22 mars 2015, du 25 avril 2016, du 15 juin 2017 et du 15 mars 2018, Sachant que le conflit armé exacerbe la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) et exhortant les parties à répondre à l’appel au cessez -le-feu énoncé dans les résolutions 2532 (2020) et 2565 (2021) , Se félicitant de l’annonce faite le 1er avril 2022 d’une trêve de deux mois au Yémen, se réjouissant de sa reconduction le 2 juin 2022 et saluant en particulier la souplesse manifestée par le Gouvernement yéménite pour permettre l’entrée de navires -citernes à Hodeïda et le déroulement de vols entre Sanaa et Amman, d’une part, et Sanaa et Le Caire, d’autre part, approuvant l’appui des partenaires régionaux et se déclarant préoccupé par les graves conséquences humanitaires de la persistance de la fermeture des routes autour de Taëz, et demandant aux houthistes d’agir avec souplesse au cours des négociations et d’ouvrir immédiatement les principaux axes routiers et lançant un appel pour que le renforcement de la trêve se concrétise par un cessez -le-feu durable et par un règlement politique global e t inclusif mené sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, Ayant examiné les lettres que le Secrétaire général a adressées à sa présidence le 31 décembre 2018, le 12 juin 2019, le 14 octobre 2019, le 15 juin 2020, le 3 juin 2021 et le 13 juin 2022, en application de ses résolutions antérieures, Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Yémen, et son engagement à soutenir le peuple yéménite, Rappelant qu’il a approuvé l’accord conclu en Suède par le Gouvernement yéménite et les houthistes concernant la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa (« l’Accord sur Hodeïda ») et demandant de nouveau aux parties de coopérer en vue d’en appliquer toutes les dispo sitions, mettant l’accent sur les obstacles imposés actuellement par les houthistes à la liberté de circulation de la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), S/RES/2643 (2022) 22-11035 2/3 notamment aux patrouilles, et insistant sur la nécessité de faciliter l’augmentation du nombre de patrouilles effectuées sans entrave par la Mission, Se déclarant préoccupé par les informations faisant état de l’utilisation des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa à des fins militaires, Demandant de nouveau à toutes les parties de contribuer à la stabilité de Hodeïda, notamment en coopérant avec le Comité de coordination du redéploiement et avec la MINUAAH, et insistant sur l’importance du fonctionnement du Comité et de ses mécanismes conjoints, en vue de l’applicatio n de l’Accord sur Hodeïda, Se déclarant alarmé par l’effet dévastateur des mines terrestres et des engins explosifs improvisés sur la population civile de Hodeïda et se félicitant des efforts faits par la MINUAHH sur le plan de la lutte antimines, Consid érant qu’il importe d’établir une concertation et une consultation avec les populations locales, dont un large éventail d’organisations de femmes, afin d’accroître la participation des femmes à l’application de l’Accord et à des initiatives de paix menées sur le plan local, 1. Décide de proroger jusqu’au 14 juillet 2023 le mandat de la MINUAAH, chargée de faciliter l’application de l’Accord sur la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l’Accord de Stockholm, don t le texte a été distribué sous la cote S/2018/1134 ; 2. Décide que, pour aider les parties à s’acquitter des engagements qu’elles ont pris dans l’Accord sur Hodeïda, la Mission sera chargée du mandat suiv ant : a) diriger le Comité de coordination du redéploiement et assurer son fonctionnement, avec l’assistance d’un secrétariat composé de membres du personnel des Nations Unies, en vue de superviser le cessez -le-feu, le redéploiement des forces et les opérations de déminage dans l’ensemble de la province de Hodeïda ; b) surveiller le respect, par les parties, du cessez -le-feu dans la province de Hodeïda et le redéploiement mutuel des forces à l’extérieur de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa ; c) collaborer avec les parties pour que la sécurité de la ville de Hodeïda et des ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa soit assurée par les forces de sécurité locales, dans le respect de la législation yéménite ; d) facilit er et coordonner l’appui qu’apporte l’Organisation des Nations Unies en vue d’aider les parties à appliquer intégralement l’Accord sur Hodeïda ; 3. Approuve de nouveau les propositions du Secrétaire général relatives à la composition et aux aspects opérat ionnels de la Mission qui figurent dans l’annexe à la lettre qu’il a adressée, le 31 décembre 2018, à son président, et note que la Mission sera dirigée par le Président du Comité de coordination du redéploiement, qui aura rang de Sous -Secrétaire général e t fera rapport au Secrétaire général par l’intermédiaire de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen et de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix ; 4. Souligne qu’il importe d’établir une colla boration et une coordination étroites entre toutes les entités des Nations Unies présentes au Yémen, notamment le Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, le Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire et l’équipe de pays des Nations Unies au Yémen, la Mission et le Mécanisme de vérification et d’inspection des Nations Unies, afin d’éviter le chevauchement des tâches et de tirer le meilleur parti des ressources existantes ; S/RES/2643 (2022) 3/3 22-11035 5. Prie le Secrétaire général de déploye r rapidement l’ensemble de la Mission, demande aux parties à l’Accord sur Hodeïda de fournir un appui à l’Organisation des Nations Unies comme indiqué dans le document S/2019/28 , notamment en assurant la sûreté, la sécurité et la santé du personnel de la Mission et l’entrée et la circulation dans le pays, sans entrave ni retard, du personnel et du matériel de la Mission, des vivres et des articles de première nécessité, enjoint aux houthistes de lever les restrictions et les obstacles imposés aux déplacem ents du personnel et notamment aux patrouilles de la Mission dans la province de Hodeïda, en particulier dans les districts touchés par le conflit, ainsi que de garantir la liberté de circulation du personnel de la MINUAAH, notamment en autorisant des patr ouilles avec ou sans préavis, exprime son appui aux efforts faits par la Mission pour aider les parties à appliquer l’Accord sur Hodeïda et se félicite de l’établissement d’une présence de la MINUAAH dans les zones du Yémen contrôlées par le Gouvernement pour veiller à ce que la Mission ait un accès égal à toutes les parties et leur apporte une assistance impartiale ; 6. Demande aux parties de respecter les engagements pris, conformément à l’Accord sur Hodeïda, de s’abstenir d’apporter des renforts ou des biens militaires dans ou par la ville, les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa et la province, et de faire disparaître de la ville toutes les manifestations de la présence militaire et souligne qu’il importe de préserver la nature civile des ports ; 7. Prie les États Membres, en particulier les États voisins, d’apporter leur appui à l’Organisation des Nations Unies, selon qu’il convient, de sorte que la Mission s’acquitte de son mandat ; 8. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, chaque moi s, des progrès accomplis dans l’application de la présente résolution et de tout acte de quelque partie que ce soit qui ferait obstacle au bon fonctionnement de la Mission, de toute violation du cessez -le-feu dans le cadre de l’Accord sur Hodeïda, de toute tentative d’apporter des renforts et des biens militaires dans ou par la ville, les ports de Hodeïda, de Salif et de Rais Issa et la province, du non -retrait de toutes les manifestations de la présence militaire dans la ville et de l’application de la rés olution 2451 (2018) , y compris d’éventuels manquements de toute partie ; 9. Prie également le Secrétaire général de lui faire un point complémentaire sur la Mission dans un délai d’au moins un mois av ant la date à laquelle le mandat de la Mission doit venir à expiration ; 10. Entend examiner le mandat de la Mission et y apporter toute modification rendue nécessaire par l’évolution de la situation sur le terrain, notamment un cessez - le-feu durable à l’ échelle du pays ; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2644 (2022)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2644(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2644 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juillet 2022 22-11043 (F) *2211043* Résolution 2644 (2022 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9092e séance, le 13 juillet 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mesures concernant l’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (2011) et 2146 (2014) et modifiés par les résolutions ultérieures, dont les résolutions 2441 ( 2018) , 2509 (2020) , 2526 (2020) et 2571 (2021) , et le fait que le mandat du Groupe d’expert s créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions ultérieures a été prorogé jusqu’au 15 août 2022 par la résolution 2571 (2021) , et rappelant également la résolution 2616 (2021) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à un processus politique dirigé et contrôlé par les Libyens et tenu sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, qui doit ouvrir la voie à la tenue dès que possible d’élections présidentielle et législatives nationales libres, régulières et inclusives en Libye, exprimant à cet égard son soutien aux efforts en cours pour faciliter les concertations interlibyennes visant à créer des conditions et des circonstances favor ables à l’organisation d’élections reposant sur des bases constitutionnelles et légales, Demandant à nouveau à tous les États Membres d’appuyer pleinement l’action menée par l’Organisation des Nations Unies et les engageant à user de leur influence auprès des parties pour faire appliquer et respecter le cessez -le-feu et épauler le processus politique inclusif, dirigé et contrôlé par les Libyens, Demandant aux États Membres d’appliquer pleinement les mesures existantes et d’en signaler les violations au C omité des sanctions de l’ONU, et rappelant à cet égard que les personnes et entités se livrant ou prêtant leur concours à des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye peuvent faire l’objet de sanctions ciblées, Réaffirmant que tout es les parties doivent se conformer aux obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient, et soulignant que quiconque est responsable de violations des droits humains ou d’atteintes à ces droits ou de violations du droit S/RES/2644 (2022) 22-11043 2/4 international humanitaire doit répondre de ses actes, y compris les personnes qui ont participé à des attaques visant des civils, Soulignant que les mesures imposées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la Libye, Constatant avec inquiétude que l’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, en provenance de la Libye aff aiblit le Gouvernement libyen et la National Oil Corporation et menace la paix, la sécurité et la stabilité du pays, et prenant note avec inquiétude des informations faisant état d’importation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits p étroliers raffinés, à destination de la Libye, Rappelant que la fourniture d’un appui à des groupes armés ou à des réseaux criminels par l’exploitation illégale du pétrole brut ou de toute autre ressource naturelle en Libye peut constituer un acte qui me nace la paix, la stabilité et la sécurité du pays, Se déclarant de nouveau préoccupé par les activités préjudiciables à l’intégrité et à l’unité des institutions financières de l’État libyen et de la National Oil Corporation et soulignant qu’il importe d ’unifier les institutions libyennes et, à cet égard, demandant aux États Membres de cesser de soutenir les institutions parallèles qui échappent à l’autorité du Gouvernement libyen et de cesser tout contact officiel avec elles, Rappelant que les activité s menées en mer sont régies par le droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 , Rappelant en outre ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) , 2473 (2019) , 2526 (2020) , 2578 (2021) et 2635 (2022) qui, en ce qui concerne l’application de l’embargo sur les armes, autorisent, pour la période spécifiée dans ces résolutions, l’inspection en haute mer, au large des côtes libyennes, des navires à destination ou en provenance de la Libye soupçonnés de tra nsporter des armes ou du matériel connexe en violation de ses résolutions applicables, et la saisie et l’élimination de ces armes ou de ce matériel connexe à condition que les États Membres cherchent de bonne foi à obtenir le consentement de l’État du pavi llon avant d’effectuer une inspection, tout en agissant conformément auxdites résolutions, Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Prévention des exportations illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétrolie rs raffinés 1. Condamne les tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye, notamment par des institutions parallèles qui échappent à l’autorité du Gouvernement libyen ; 2. Décide de proroger jusqu’au 30 octobre 2023 les autorisations données et les mesures imposées par la résolution 2146 (2014) , telle que modifiée par le paragraphe 2 des résolutions 2441 (2018) et 2509 (2020) ; 3. Prie la personne référente désignée par le Gouvernement libyen chargée de faire la liaison avec le Comité au sujet de l’exécution des m esures prévues dans la résolution 2146 (2014) de signaler au Comité tout navire transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de S/RES/2644 (2022) 3/4 22-11043 Libye, prie instamment le Gouvernement libyen de coopérer étroitement avec la National Oil Corporation à cet égard, de fournir régulièrement au Comité des renseignements à jour sur les ports, les champs et les installations pétrolifères qui se trouvent sous son con trôle et de communiquer à cet organe des informations sur le mécanisme utilisé pour certifier les exportations légales de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, et prie le Groupe d’experts de suivre de près toute information concernant l’importation ou l’exportation illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, en provenance ou à destination de la Libye et d’en rendre compte au Comité ; 4. Demande au Gouvernement libyen, agissant sur la base de toute information relative à ces exportations ou tentatives d’exportation, d’entrer promptement en contact avec l’État du pavillon du navire concerné, dans un premier temps, afin de régler le problème, et charge le Comité de porter immédiatement à la connaissance de tous les États Membres concernés les notifications qu’il recevra de la personne référente désignée par le Gouvernement libyen concernant les navires transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye ; Embargo sur les armes 5. Exprime sa vive préoccupation à l’égard des violations persistantes de l’embargo sur les armes, enjoint à tous les États Membres de respecter pleinement l’embargo sur les armes, demande à tou s les États Membres de s’abstenir d’intervenir dans le conflit ou de prendre des mesures qui l’exacerbent et réaffirme que les personnes et entités dont le Comité aura établi qu’elles ont violé les dispositions de la résolution 1970 (2011) , y compris l’embargo sur les armes, ou qu’elles ont aidé d’autres personnes à le faire, sont sujettes à désignation ; 6. Demande à toutes les parties d’appliquer intégralement l’accord de ce ssez- le-feu du 23 octobre 2020 (S/2020/1043 ) et invite instamment les États Membres à respecter et à appuyer la pleine application de l’accord, notamment en retirant sans plus tarder toutes les forces étran gères et les mercenaires du territoire libyen ; 7. Demande au Gouvernement libyen d’améliorer l’application de l’embargo sur les armes, y compris dans tous les points d’entrée, dès qu’il en assure le contrôle, et demande à tous les États Membres de coopé rer à cette entreprise ; Interdiction de voyager et gel des avoirs 8. Demande aux États Membres, en particulier ceux dans lesquels se trouvent des personnes et entités désignées ainsi que ceux dans lesquels on soupçonne que pourraient se trouver leu rs avoirs gelés au titre des mesures, de rendre compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour donner effet à l’interdiction de voyager et au gel des avoirs en ce qui concerne toutes les personnes figurant sur la liste relative aux sanctions ; 9. Réaffirme que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de toutes les personnes désignées par le Comité, conformément aux paragraphes 15 et 16 de la résolution 1970 (2011) , telle que modifiée par les paragraphes 11 de la résolution 2213 (2015) , 11 de la résolution 2362 (2017) et 11 de la résolution 2441 (2018) , et demande au Gouvernement libyen de renforcer la coopération et l’échange d’informations avec d’autres États à cet égard ; 10. Réaffirme également qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son prof it, et, prenant S/RES/2644 (2022) 22-11043 4/4 note de la lettre publiée sous la cote S/2016/275 , affirme qu’il est disposé à envisager de modifier le gel des avoirs, le cas échéant, à la demande du Gouvernement libyen ; 11. Rappelle la résolution 2174 (2014) , dans laquelle il a décidé que les mesures énoncées dans la résolution 1970 (2011) , telles que modifiées par des résolutio ns ultérieures, s’appliqueraient également aux personnes et entités dont le Comité avait déterminé qu’elles se livraient ou qu’elles apportaient un appui à d’autres actes qui mettaient en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye ou qui entravai ent ou compromettaient la réussite de sa transition politique, et souligne que ces actes peuvent comprendre le fait d’entraver ou de compromettre la tenue des élections prévues dans la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen ; Groupe d’experts 12. Décide de proroger jusqu’au 15 novembre 2023 le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) , 2441 (2018) , 2509 (2020) et 2571 (2021) , décide que le Groupe d’experts demeurera chargé des tâches énoncées dans la résolution 2213 (2015) , lesquelles s’appliquent également en ce qui concerne les mesures visées par la présente résolution, et entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire en ce qui concerne sa reconduction au plus tard le 15 octobre 2023 ; 13. Décide que le Groupe d’experts lui remettra un rapport d’activité au plus tard le 15 mars 2023 et lui communiquera, après concertation avec le Comité, un rapport final, au plus tard le 15 septembre 2023 , comportant ses conclusions et recommandations ; 14. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MAN UL), et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toute information à leur disposition sur l’application des mesures prescrites par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , 2146 (2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2213 (2015) , 2278 (2016) , 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2362 (2017) , 2420 (2018) , 2441 (2018) , 2473 (2019) , 2509 (2020) , 2526 (2020) et 2571 (2021) , en particulier les violations de leurs dispositions, et demande à la MANUL et au Gouvernement libyen d’aider le Groupe d’experts à enquêter en Libye, notamm ent en lui communiquant des renseignements, en facilitant ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, en tant que de besoin ; 15. Demande à toutes les parties et à tous les États d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts, et demande également à toutes les parties et à tous les États, y compris la Libye et les pays de la région, de permettre au Groupe d’experts d’accéder, en toute liberté et sans délai, aux personnes, documents et lieux qu’il estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat ; 16. Se déclare prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution dans l’optique de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever , et à revoir les mandats de la MANUL et du Groupe d’experts, selon que de besoin, en fonction de l’évolution de la situation en Libye ; 17. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2645 (2022)
IntituléBureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2645(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2645 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 15 juillet 2022 22-11198 (F) *2211198* Résolution 2645 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 90 95e séance, le 15 juillet 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant Haïti, notamment la résolution 2600 (2021) , Réaffirmant son ferme attachement à la souverainet é, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité d ’Haïti,  Rappelant en particulier sa résolution 2476 (2019) , par laquelle le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a été mis en place à partir du 16 octobre 2019 compte tenu du rapport du Secrétaire général en date du 1er mars 2019 (S/2019/198 ), Condamn ant à nouveau avec la plus grande fermeté l ’assassinat du Président d’Haïti, Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021 , et exhortant le Gouvernement haïtien à en traduire les auteurs en justice dans les meilleurs délais, Prenant note de la lettre du Secrétaire gén éral datée du 29 avril 2022 (S/2022/369 ), dans laquelle celui -ci recommande les ajustements à apporter au mandat et aux moyens du BINUH pour en accroître l ’efficacité, notamment ses efforts visant à favorise r et à faciliter le dialogue entre les autorités nationales haïtiennes, la société civile et d ’autres parties prenantes, à renforcer l ’état de droit et à promouvoir le respect des droits humains, Soulignant qu’il importe de donner au BINUH les moyens de remplir sa mission de bons offices, de dialoguer avec tous les secteurs de la société haïtienne, en particulier les acteurs politiques, la société civile, les femmes et les chefs religieux, notamment les populations vivant dans les secteurs contr ôlés par les bandes, à l ’appui du consensus politique, ainsi que des réformes nécessaires à l ’intensification de l’appui consultatif à la Police nationale d ’Haïti et à la réouverture des postes de police, face à la violence des bandes armées, Notant avec une profonde inquiétude la dégradation des crises prolongées sur les plans politique, économique, humanitaire, de la sécurité, des droits humains et de la sécurité alimentaire qui frappent Haïti et réaffirmant la volonté de la communauté internationale de continuer d ’épauler le peuple haïtien, Constatant avec une vive préoccupation l ’extrême violence en bande organisée et d’autres activités criminelles, notamment les enlèvements , les homicides et les S/RES/2645 (2022) 22-11198 2/4 violences sexuelles et fondées sur le genre, ainsi que l ’impunité des auteurs de tels actes et les conséquences de la situation d ’Haïti sur la région, Insistant sur la nécessité de parvenir à des solutions politiques pour remédier aux causes profondes de l ’instabilité en Haïti, Exhortant les autorités haïtien nes à s ’attaquer à cette violence et à ses causes profondes de manière globale et urgente, notamment par le renforcement de l ’état de droit, des mesures socioéconomiques, des programmes de réduction de la violence visant notamment à combattre la violence s exuelle et fondée sur le genre, la gestion des armes et des munitions et le renforcement des mécanismes nationaux de protection et d ’établissement des responsabilités, ainsi que par toute initiative visant à aider au fonctionnement de l ’appareil judiciaire , Craignant que le commerce et le détournement illicites d’armes et de matériels connexes de tous types portent atteinte à l ’état de droit et aux droits humains, entravent l ’acheminement de l ’aide humanitaire et aient de nombreuses répercussions sur les p lans humanitaire et socioéconomique, Sachant qu’il importe de toute urgence de remédier au problème des flux financiers illicites à destination d ’Haïti, qui permettent aux bandes armées d ’opérer, menaçant de plus en plus la stabilité du pays, notamment en priorisant le fait de rompre les liens entre les acteurs politiques et économiques et les bandes, Se félicitant de la création du Panier de fonds des Nations Unies pour l’assistance à la sécurité en Haïti, élaboré avec l ’appui du Programme des Nations Unies pour le développement et le BINUH, tenant compte de l’appui consultatif fourni par le Bureau à la Police nationale d ’Haïti et engageant le Bureau à jouer un rôle de coord ination pour ce qui est de l’assistance externe à la sécur ité offerte à Haïti par l ’intermédiaire de ce fonds, Se félicitant du lancement de programmes techniques par l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) visant à aider les autorités nationales à promouvoir le contrôle des frontières et des ports, à repérer les flux financiers illicites, à collaborer à travers la frontière pour combattre la criminalité transnationale, la corruption et le trafic de drogues et d ’armes, notamment au moyen du Programme de contrôle des conteneurs de l ’ONUDC e t de l ’Organisation mondiale des douanes en Haïti et des programmes de gestion des frontières, et saluant la feuille de route régionale de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) visant à lutter contre le trafic des armes à feu, Constatant que le BINUH a besoin d ’une sécurité et d ’une souplesse suffisantes, tant à l ’intérieur qu ’à l’extérieur de Port -au-Prince, et notamment de capacités adéquates sur le plan de la perception de la situation et de la surveillance, Conscient du rôle important que jouent les pays voisins ainsi que les organisations régionales et sous -régionales telles que la CARICOM et d ’autres partenaires internationaux et demandant à la communauté internationale de continuer d’appuyer les efforts faits par Haïti pour surmonter l ’impasse pol itique actuelle et remédier à l ’état de la sécurité, se félicitant des mesures prises par les États Membres pour intensifier la formation et le mentorat et améliorer la capacité opérationnelle de la Police nationale d ’Haïti et encourageant l ’appui et le fi nancement d ’activités visant à régler les problèmes auxquels se heurte Haïti sur les plans humanitaire, de la stabilisation, de la reconstruction, de la réduction des risques de catastrophe, de la résilience et du développement durable, notamment dans les secteurs agricole, industriel et éducatif, S/RES/2645 (2022) 3/4 22-11198 Se félicitant de l’accord auxquels sont parvenus les chefs de gouvernement de la CARICOM en vue d ’une mission politique de haut niveau en Haïti et de sa volonté d’apporter son concours, Soulignant que c ’est au Gouvernement haïtien qu ’il incombe au premier chef de s’attaquer aux facteurs persistants d ’instabilité et d ’inégalité et de se concerter avec les autres parties prenantes telles que la société civile, les jeunes et le secteur privé, avec la participation pleine, égale et réelle des femmes, en vue d ’apporter des solutions durables aux problèmes immédiats et à long terme du pays, Insistant sur la nécessité d e remédier à la perte de sources de revenus et de sécurité alimentaire , nutritionnelle et sanitaire, au déplacement des habitants et à la perte d ’accès aux infrastructures sociales notamment causés par le séisme qui a frappé Haïti le 14 août 2021 et par le passage de la tempête tropicale Grace le 16 août 2021 , et soulignant qu ’il est essentiel de progress er sur les plans du relèvement, de la reconstruction et d u renforcement de la résilience d ’Haïti pour instaurer durablement la stabilité, la sécurité et le développement socioéconomique et saluant la collaboration pluriinstitutions à cet égard, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 juillet 2023 le mandat du BINUH défini dans sa résolution 2476 (2019) , sachant que le Bureau sera dirigé par un Représentant spécial du Secrétaire général, et de reconduire les dispositions relatives à la présentation de rapports énoncées dans ladite résolution, ajustées à 90 jours ; 2. Décide que le groupe du BINUH chargé des questions touchant à la police et aux s ervices pénitentiaires intégrera jusqu ’à 42 civils et agents en détachement, qui exerceront des fonctions de conseillers pour les questions de police et pour les affaires pénitentiaires sous la direction d ’un chef de la police civile des Nations Unies, et que le groupe des droits humains du BINUH disposera d ’une capacité particulière de lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, notamment des moyens de repérer les conseillers pour la protection des femmes, selon qu ’il conviendra ; 3. Réaffir me la nécessité pour toutes les parties prenantes haïtiennes de parvenir, avec l ’appui du BINUH, à un accord urgent sur un cadre pérenne, assorti de délais et communément accepté, en vue d ’un processus politique dirigé par les Haïtiens qui permette d ’organ iser des élections présidentielle et législatives inclusives, pacifiques, libres, régulières et transparentes dès que les conditions de sécurité seront réunies et que la préparation logistique le permettra, avec la participation pleine, égale et réelle des femmes et la participation des jeunes, de la société civile et des autres parties prenantes concernées, au moyen d ’un dialogue national associant toutes les parties haïtiennes et, à cet égard, prie instamment le Gouvernement haïtien de lui présenter une m ise à jour au plus tard le 17 octobre 2022 ; 4. Demande à tous les États Membres d ’interdire le transfert des armes légères et de petit calibre et de leurs munitions à des acteurs non étatiques qui participent à la violence en bande organisée, à des activités criminelles ou à des atteintes aux droits humains en Haïti ou appuient de tels actes, ainsi que d’empêcher le trafic et le détournement illicites de ces armes et munitions, et encourage la coopération entre les États Membres pour prévenir le trafic et le détournement illicites des armes, notamment par la fourniture et l ’échange en te mps utile de données actualisées visant à répertorier et à combattre les sources et les chaînes d’approvisionnement du trafic illicite ; 5. Exige la cessation immédiate de la violence en bande organisée et des activités criminelles et se déclare à cet éga rd disposé à prendre , dans les 90 jours suivant l ’adoption de la présente résolution, des mesures appropriées, selon qu ’il conviendra, qui pourraient recouvrir le gel des avoirs et l ’interdiction de voyager, S/RES/2645 (2022) 22-11198 4/4 contre quiconque participerait à la violence en bande organisée et à des activités criminelles ou à des atteintes aux droits humains ou appuierait de tels actes ou agirait de manière à compromettre la paix, la stabilité et la sécurité d ’Haïti et de la région ; 6. Encourage la poursuite d ’une collaboration étroite et d ’une coordination renforcée entre le Bureau, l ’équipe de pays des Nations Unies en Haïti, les organisations régionales et les institutions financières internationales, en vue d ’aider le Gouvernement haïtien à assumer la responsabi lité de garantir la stabilité, le développement durable et l ’autosuffisance économique du pays à long terme, et encourage également le renforcement de la communication stratégique publique concernant le mandat et le rôle particulier du BINUH ; 7. Engage les États Membres, les institutions financières internationales et d’autres entités à contribuer au Panier de fonds des Nations Unies pour l ’assistance à la sécurité en Haïti, en vue d ’accompagner une assistance internationale coordonnée et encourage les Ét ats Membres ainsi que les organisations internationales compétentes qui sont en mesure de le faire à poursuivre le renforcement des capacités, l’appui technique et la formation des agents des services nationaux des douanes et de contrôle aux frontières et d’autres autorités compétentes ; 8. Demande au BINUH de collaborer avec l ’ONUDC et d ’autres organismes compétents des Nations Unies afin d ’aider les autorités haïtiennes à combattre les flux financiers illicites, ainsi que le trafic et le détournement d ’armes et de matériels connexes et de renforcer la gestion et le contrôle des frontières et des ports ; 9. Réaffirme l’importance de la mobilisation de l ’ONUDC et des autres organismes compétents des Nations Unies à l ’appui de la lutte contre les bandes armées, afin d ’accroître la sécurité des ports, d ’améliorer la collecte des recettes douanières et d ’enrayer les flux financiers, et réaffirme également l ’importance d’obtenir des financements volontaires à l ’appui de ces efforts ; 10. Prie le Secrétaire général de consulter le Gouvernement haïtien, les pays concernés et les organisations régionales au sujet des options envisageables en vue d’un renforcement de l ’appui à la sécurité, concernant les efforts faits par la Police nationale d ’Haïti p our combattre des niveaux élevés de violence en bande organisée et de lui présenter un rapport écrit au sujet de ces consultations d ’ici au 15 octobre 2022 ; 11. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2646 (2022)
IntituléLa situation à Chypre (UNFICYP)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2646(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2646 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2022 22-11869 (F) 280722 010822 *2211869* Résolution 2646 (2022 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9102e séance, le 28 juillet 2022 Le Conseil de sécurité , Prenant acte du rapport du Secrétaire général, en date du 5 juillet 2022, sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2022/534 ) ainsi que son rapport sur l’opération des Nations Unies à Chypre ( S/2022/533 ), et soutenant sans réserve le travail accompli par le Secrétaire général et le fait qu’il reste prêt à user de ses bons offices pour aider les parties, Soulignant que c’est principalement aux Chypriotes qu’il appartient de trouver une solution, et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est d’aider les parties à parvenir d’urgence à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la question de la division de l’île, Se félicitant de la mobilisation person nelle constante du Secrétaire général et de celle de son équipe, et réaffirmant son appui à la proposition du Secrétaire général relative à la nomination d’un envoyé de l’ONU qui poursuivra le dialogue et apportera une aide cruciale dans la recherche d’un terrain d’entente, de sorte que les négociations officielles puissent reprendre, Soutenant sans réserve l’action que mène actuellement le Secrétaire général, réaffirmant qu’il importe de faire preuve d’ouverture et de souplesse et d’être prêt à faire des compromis dans la recherche d’un terrain d’entente, de sorte que les négociations officielles puissent reprendre, et demandant instamment aux parties de redoubler d’efforts pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bico mmunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) , Notant avec regret l’absence de progrès po ur ce qui est de relancer des négociations officielles à ce jour et soulignant que le statu quo n’est pas viable, que la situation sur le terrain n’est pas statique et que l’absence d’accord aggrave les tensions politiques et contribue à éloigner les deux communautés l’une de l’autre, risquant ainsi de provoquer des changements irréversibles sur le terrain et de réduire les perspectives d’un règlement, Rappelant la déclaration de son Président ( S/PRST/20 21/13 ) et toutes les résolutions et déclarations de sa présidence concernant Varosha, S/RES/2646 (2022) 22-11869 2/7 Rappelant sa résolution 1325 (2000) et toutes ses résolutions connexes, considérant que la participation pleine, é gale et véritable des femmes et le fait qu’elles jouent un rôle moteur sont essentiels à la consolidation de la paix à Chypre et contribueront à assurer la viabilité de tout règlement futur, se félicitant des efforts déployés pour faire se rencontrer un pl us grand nombre de femmes parties prenantes des deux camps et de l’adoption et du lancement du plan d’action commun visant à garantir la participation des femmes aux pourparlers de paix, et encourageant les parties à faire en sorte que les besoins et les p erspectives des femmes soient pris en compte dans un règlement futur, Rappelant également sa résolution 2250 (2015) et ses résolutions connexes, dans lesquelles il s’est dit conscient que les jeunes apportaient une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la paix et de la sécurité et, singulièrement, pour ce qui était de l’efficacité à l ong terme, de la capacité d’intégration et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, et encourageant par ailleurs la participation pleine, égale et véritable des jeunes au processus, Rappelant l’importance fondamentale d’adh érer pleinement aux dispositions du droit international applicables dans la prise en charge des demandeurs d’asile et des réfugiés, Constatant les mesures prises par les deux communautés pour enrayer la propagation de la maladie à coronavirus 2019 (COVID -19) et en atténuer les effets, se félicitant de la coopération établie entre les deux parties sur les questions épidémiologiques et du retour au statu quo ante aux points de passage, et partageant la constatation du Secrétaire général selon laquelle les di sparités socioéconomiques entre les deux communautés chypriotes se sont encore accentuées, Se déclarant préoccupé par la détérioration constante de l’ordre public à Pyla, se félicitant de la création d’une annexe de la salle de communication mixte existan te à Pyla et exhortant les deux parties à continuer de collaborer avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) afin de mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre les activités criminelles, Réaffirmant l’importance des mesures de confiance et de leur mise en œuvre rapide et encourageant les parties à poursuivre le dialogue sur cette question et à envisager notamment de nouvelles mesures de renforcement de la confiance en matière militaire, Demandant instam ment aux parties de redoubler d’efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, le commerce intra -insulaire, la réconciliation et la participation active de la société civile, en particulier des femmes et des jeunes, et constatant que des contact s et une communication réguliers et véritables entre toutes les parties améliorent les perspectives de règlement, sont dans l’intérêt de tous les Chypriotes et aident à régler les questions qui intéressent toute l’île, notamment celles relatives à la santé , à la criminalité, à la protection de l’environnement et à l’économie, les problèmes liés aux effets néfastes des changements climatiques et les difficultés associées aux migrations, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situat ion qui règne dans l’île, il est nécessaire de maintenir en activité l’UNFICYP au -delà du 31 juillet 2022, Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capacités de liaison et de dialogue de la mission, notant que, dans la perspective d’u n règlement et conformément à la résolution 2594 (2021) et aux autres résolutions sur la question, il importe d’établir des plans de transition et soulignant qu’il est nécessaire d’examiner S/RES/2646 (2022) 3/7 22-11869 régulièreme nt toutes les opérations de maintien de la paix, dont l’UNFICYP, afin d’en assurer l’efficacité et l’efficience, Remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à l’UNFICYP et notant les contributions volontaires que le Gouvernement chypriote et le Gouvernement grec ont continué de verser pour financer la Force, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général et son représentant spécial, Colin Stewart, 1. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) , et rappelle qu’il importe de parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la q uestion, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) ; 2. Appuie pleinement le dialogue mené par le Secrétaire général avec les parties, encourage les nouveaux cycles de pourparlers informels et souligne une fois de plus à quel point il importe que ces dernières et tous les participants concernés abordent le processus dans un esprit d’ouverture, de flexibilité et de compromis et fassent preuve de la volonté politique et de la détermination nécessaires pour négocier librement un règlement mutuellement acceptable sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies et exhorte les parties à dialoguer activement et de manière plus pressante avec le Secrétaire général et son équipe à cette fin, notamment en parvenant à un accord sur la proposition du Secrétaire général de désigner un envoyé des Nations Unies ; 3. Rappelle le sta tut de Varosha, tel que défini dans les résolutions pertinentes, dont les résolutions 550 (1984) et 789 (1992) , ainsi que la déclaration de son Prés ident ( S/PRST/2021/13 ), qui condamne l’annonce faite à Chypre le 20 juillet 2021 par les dirigeants turcs et les dirigeants chypriotes turcs de la réouverture d’une partie de la zone clôturée de Varosha, déplore vivement toute mesure unilatérale qui est contraire à ses résolutions et déclarations précédentes sur Varosha et demande que l’on revienne immédiatement sur cette mesure ainsi que sur toutes celles qui ont été prises concernant Varosha depuis o ctobre 2020, regrette profondément que les mesures prises récemment ne tiennent pas compte de cette demande, réaffirme une nouvelle fois qu’aucune action contraire à ces résolutions ne devrait être entreprise concernant Varosha, et souligne une fois de plu s qu’il importe d’éviter toute mesure unilatérale susceptible d’accroître les tensions sur l’île et de compromettre les perspectives d’un règlement pacifique ; 4. Se déclare préoccupé par la poursuite des tensions en Méditerranée orientale et souligne qu’il convient de régler les différends de façon pacifique et dans le respect du droit international applicable, demeure convaincu des avantages nombreux et importants, notammen t économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes et pour la région un règlement global et durable, demande , comme l’a déjà fait le Secrétaire général, que l’on évite toute nouvelle escalade et invite les dirigeants des deux communautés chypriotes et toute s les autres parties à s’abstenir de tout acte ou propos susceptible de compromettre le processus de règlement ou d’accroître les tensions sur l’île ; 5. Rappelle sa résolution 2618 (2022) et demande de toute urgence aux deux dirigeants : a) de continuer d’intensifier leurs efforts afin de fournir l’appui et les directives générales nécessaires pour permettre aux comités techniques de travailler sans entrave politique et d’opérer effectivement, en coo rdination et en coopération sur les questions qui concernent l’ensemble de l’île, en s’appuyant sur les progrès S/RES/2646 (2022) 22-11869 4/7 récemment accomplis, notamment en mettant judicieusement à profit les compétences des comités techniques bicommunautaires chargés de la santé, d es questions pénales, de la gestion des crises, des affaires humanitaires et des questions économiques, de leur donner les moyens de présenter des propositions pour examen afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d’améliorer la vie quotidienne de tous les Chypriotes, et de prendre en considération les conseils de la mission de bons offices du Secrétaire général en ce qui concerne les autres moyens de renforcer l’action et d’améliorer les résultats des comités techniques ; b) de veiller à une c oordination et à une coopération efficaces en matière pénale ; c) de mener une action concertée pour promouvoir l’éducation à la paix sur l’ensemble de l’île, notamment en donnant au Comité technique pour l’éducation les moyens d’appliquer les recommandat ions figurant dans son rapport conjoint de 2017, en particulier celles relatives aux prises de décision, et de lever les obstacles à la paix en procédant à une évaluation conjointe des supports scolaires, dont les manuels, de manière à renforcer la confian ce entre les communautés, domaine qui n’a guère progressé ; d) d’améliorer le climat général qui entoure les négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit au moyen de messages publics sur l’avenir, en diffusant des messages plu s constructifs et plus cohérents, notamment en encourageant plus explicitement les contacts et la coopération intercommunautaires et en apportant un appui direct aux initiatives individuelles de renforcement des liens entre les populations, et en s’abstena nt de tout acte ou discours qui risquerait de faire dérailler le processus de règlement ou d’en entraver la réussite ; e) d’aider davantage la société civile à participer aux efforts de paix et de lui garantir un rôle véritable, en particulier en renforça nt la participation des organisations de femmes et de jeunes au processus, et de faire en sorte que les recommandations issues de l’étude d’impact socioéconomique tenant compte des questions de genre soient appliquées afin de lever les obstacles existants et de garantir que tout accord de paix futur profitera de façon plus égale aux femmes et aux hommes à Chypre ; 6. Déplore que les organisations de femmes et les jeunes ne participent toujours pas de manière véritable au processus de règlement, mais se fél icite de l’adoption et du lancement du plan d’action sur la participation pleine, égale et véritable des femmes au processus de règlement, qui vise à appuyer et à encourager le dialogue avec la société civile, notamment les organisations de femmes et les femmes qui occupent des postes de direction, et à tenir compte des questions de genre dans tout processus de règlement futur, et exhorte les dirigeants des deux parties à aider le Comité technique de l’égalité des sexes à définir les prochaines étapes en vue de l’application intégrale et effective de toutes les recommandations figurant dans le plan d’action, à examiner l’exécution du plan tous les six mois et à formuler des recommandations selon qu’il conviendra, et note une fois de plus la demande du Secrétaire général concernant la présence d’au moins 30 % de femmes dans les délégations ; 7. Déplore vivement l’absence de progrès s’agissant de la création d’un mécanisme efficace en vue de contacts militaires directs entre les deux parties et tous les acteurs con cernés, engage les parties et les autres acteurs concernés à manifester un esprit de compromis et à dialoguer afin d’élaborer, avec le concours de l’UNFICYP, une proposition acceptable relative à la création d’un tel mécanisme et demande qu’il soit mis en œuvre dans les meilleurs délais ; S/RES/2646 (2022) 5/7 22-11869 8. Demande aux parties de réduire les obstacles existants aux contacts intercommunautaires, souligne l’importance d’une communication effective pour l’atténuation des risques et le renforcement de la confiance entre les c ommunautés et à cet égard se félicite de la poursuite d’un dialogue régulier entre les parties et l’Organisation des Nations Unies, invite instamment les parties à convenir et à appliquer de nouvelles mesures de renforcement de la confiance pouvant contrib uer à un environnement propice au règlement, y compris des mesures liées à la coopération militaire, économique et commerciale et des mesures reposant sur les travaux des comités techniques et à ce propos réaffirme son appui à la proposition formulée par l e Secrétaire général en vue d’un dialogue entre les parties et le Représentant spécial afin d’envisager la possibilité d’un accord sur une technologie de surveillance et l’évacuation des positions se trouvant à proximité de la zone tampon, et déplore l’abs ence de progrès accomplis à ce jour en la matière ; 9. Salue les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre et engage toutes les parties à coopérer davantage avec le Comité, notamment en lui donnant immédiatement libre accès à toutes les zones et en répondant sans délai aux demandes d’archives concernant d’éventuels lieux d’inhumation ; 10. Appuie pleinement l’UNFICYP et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2023 ; 11. Se déclare alarmé par les violations persistantes du statu quo mi litaire le long des lignes de cessez -le-feu, les empiètements signalés par les deux parties dans la zone tampon et les risques associés, les obstacles à la délimitation par la mission de la zone tampon ainsi que la multiplication des constructions non auto risées, dont il est fait état aux paragraphes 9, 13, 14 et 15 du rapport du Secrétaire général (S/2022/533 ), qui entravent les activités de la Force et portent atteinte aux pouvoirs qui lui sont dévolus ; 12. Engage vivement les parties et tous les acteurs concernés à respecter les pouvoirs dévolus à l’UNFICYP dans la zone tampon et la délimitation de celle -ci, réaffirme qu’il importe que les parties appliquent les dispositions de l’aide -mémoire de 2018 de l ’Organisation des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité dans la zone tampon, continue de prier le Secrétaire général de lui signaler, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police, tous actes privant la Force des moyens de s’acquitter de son mandat, notamment tout risque compromettant l’intégrité de la zone tampon et la sûreté, la sécurité, l’accès et la liberté de circulation du personnel de l’UNFICYP, ainsi que toute ingérence, de la part de tout acteur, dans les activités que mène la Force partout dans l’île, et les mesures prises pour amener les auteurs de tels actes à rendre des comptes, le cas échéant, et demande de nouveau aux deux parties de respecter l’intégrité de la zone tampon, de démanteler toutes les c onstructions non autorisées et d’empêcher les activités militaires ou civiles non autorisées à l’intérieur de cette zone et le long des lignes de cessez -le-feu ; 13. Souligne que les pouvoirs dévolus à l’UNFICYP s’étendent à l’ensemble de Chypre et réaffi rme qu’il importe de respecter la liberté de circulation de l’UNFICYP sur l’ensemble de l’île, notamment pour faire en sorte que la mission puisse effectivement et systématiquement surveiller la situation, en particulier à Varosha, et ailleurs, et en rendr e compte, souligne que les restrictions à la liberté de circulation peuvent mettre gravement en danger la sûreté et la sécurité des membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, et prie le Secrétaire général, le s États Membres et toutes les parties de redoubler d’efforts afin de prendre toutes les mesures appropriées pour garantir la sûreté et la sécurité et la liberté de circulation du personnel de l’UNFICYP et pour accorder à ce dernier un accès immédiat et san s entrave, conformément à la résolution 2518 (2020) ; S/RES/2646 (2022) 22-11869 6/7 14. Se déclare préoccupé par les activités non autorisées ou criminelles menées dans la zone tampon et les risques qu’elles font peser sur la sûreté et la sécurité des soldats de la paix, condamne l’attaque perpétrée le 21 mai contre un véhicule de l’UNFICYP tandis que celui -ci patrouillait dans la zone tampon et demande que les auteurs de cette attaque soient amenés à répondre de leurs actes ; 15. Demande de nouveau à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait ava nt le 30 juin 2000 et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de circulation de l’UNFICYP ; 16. Invite de nouveau instamment les dirigeants des deux communautés à se mettre d’accord et à continuer d’appliquer un plan de travail pour rendre l’île d e Chypre exempte de mines et à éliminer les obstacles en cours à ces activités, comme énoncé au paragraphe 18 du rapport du Secrétaire général ( S/2022/533 ), de façon à progresser rapidement en ce qui concern e le déminage des 29 zones de l’île qui demeurent potentiellement dangereuses ; 17. Prie le Secrétaire général de s’acquitter des activités et des obligations existantes ci -après dans le cadre de la planification et de la conduite des opérations de l’UNFI CYP, dans les limites du mandat et de la zone d’opérations et conformément aux directives et règlements des Nations Unies en vigueur : a) les exigences relatives aux femmes et à la paix et à la sécurité qui ont été énoncées dans la résolution 1325 (2000) et dans toutes les résolutions pertinentes, en particulier en cherchant à augmenter le nombre de femmes au sein de l’UNFICYP, conformément à la résolution 2538 (2020) , notamment en veillant à la participation pleine, effective et égale de ces dernières aux activités de la Force à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d’encadrement de haut niveau, en garantissant aux fem mes un environnement de travail sûr, favorable et qui tienne compte des questions de genre dans le cadre des opérations de maintien de la paix, ainsi qu’en prenant pleinement en considération, dans toutes les activités inscrites au mandat de la mission, la question transversale du genre et en réaffirmant l’importance de compétences suffisantes en matière de genre dans toutes les composantes de la mission et du renforcement des capacités s’agissant d’exécuter le mandat de la mission en tenant compte des ques tions de genre ; b) les dispositions relatives à la performance des opérations de maintien de la paix énoncées dans les résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) ; c) la politique de tolérance zéro de l’Organisation à l’égard des fautes graves, de l’exploitation et des atteintes sexuelles et du harcèlement sexuel, ainsi que toutes les mesures prévues par la résolution 2272 (2016) , et le tenir informé de tous cas de conduite répréhensible au regard de cette politique ; d) appliquer des procédures d’évacuation sanitaire primaire et secondaire plus efficaces et déployer davantage de capacités d’évac uation sanitaire secondaire ; e) prendre des mesures énergiques et efficaces pour améliorer la planification et le fonctionnement des installations et des dispositifs de sûreté et de sécurité de l’UNFICYP ; f) les exigences relatives aux jeunes et à la p aix et la sécurité, conformément aux résolutions 2250 (2015) , 2419 (2018) et 2535 (2020) ; 18. Demande instamment aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de continuer de prendre des mesures appropriées pour prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles, notamment en vérifiant les antécédents de tous les membres du personnel et en organisant une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, de veiller à ce que les membres de leurs contingents qui se S/RES/2646 (2022) 7/7 22-11869 rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, y compris en ouvrant rapi dement des enquêtes pour toutes allégations d’actes d’exploitation ou d’atteintes sexuelles, de rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et des atteintes sexuelles de manière généralisée ou systémique, de prendre des mesures disciplinaires et de signaler pleinement et sans délai à l’Organisation toutes les mesures prises à cet égard ; 19. Demande aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police d’appliquer les dispositions de la résolution 2538 (2020) et de toutes les autres résolutions portant sur la réduction des obstacles à la participation des femmes à tous les niveaux et dans toutes les fonctions dans les opérations de maintien de la paix et à l’accroissement de cette participation, notamment en garantissant aux femmes un environnement de travail sûr, favorable et qui tienne compte des questions de genre dans le cadre des opérations de maintien de la paix ; 20. Prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 3 janvier 2023 un rapport sur sa mission de bons offices, notamment sur les progrès accomplis pour parvenir à un point de départ consensuel en vue de négociations constructives, axées sur les résultats et qu i aboutissent à un règlement, engage les dirigeants des deux communautés à tenir la mission de bons offices du Secrétaire général informée, par écrit, des mesures qu’ils ont prises à l’appui des dispositions de la présente résolution après son adoption, en particulier en ce qui concerne les paragraphes 5, 6, 7 et 8, en vue de parvenir à un règlement global et durable, et prie également le Secrétaire général de faire figurer les informations ainsi reçues dans son rapport sur sa mission de bons offices, le prie en outre de lui présenter d’ici au 3 janvier 2023 un rapport sur la suite donnée à la présente résolution et de lui fournir des analyses intégrées, reposant sur des données factuelles, des évaluations stratégiques et des conseils francs, en exploitant l es données recueillies et analysées au moyen du Système complet de planification et d’évaluation de la performance, la mise en œuvre par la mission du cadre intégré de responsabilité et de gestion de la performance dans les missions de maintien de la paix et d’autres outils de planification stratégique et de mesure des performances, afin de déterminer l’impact de la mission et sa performance globale, y compris des informations sur les restrictions non déclarées, le refus de participer à des patrouilles ou d e mener des patrouilles et leurs incidences sur la mission et sur la manière dont les signalements de résultats insuffisants sont traités et de le tenir informé de l’évolution de la situation, en fonction des besoins ; 21. Décide de rester saisi de la que stion.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2647 (2022)
IntituléLa situation en Libye (MANUL)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2647(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2647 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 28 juillet 2022 22-11906 (F) *2211906* Résolution 2647 (2022) Adopté e par le Conseil de sécurité à sa 9103e séance le 28 juillet 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) , 2510 (2020) , 2542 (2020) , 2570 (2021) et 2629 (2022) , Réaffirmant son ferme attachement à un processus politique dirigé et contrôlé par les Libyens et facilité par l ’Organisation des Nations Unies, qui doit ouvrir la voie à la tenue dès que possible d ’élections présidentielle et législatives nationales libres, régulières et inclusives en Libye et exprimant à cet égard son appui à l ’action de facilitation des concertations interlibyennes visant à créer des conditions et des circonstances favorables à l ’organisation d ’élections reposant sur des bases constitutionnelles et légales, Conscient du rôle important que jouent les pays voisins et les organisations régionales à l ’appui de l ’action des Nations Unies, rappelant la résolution 2616 (2021) , constatant avec préoccupation les répercussions du conflit sur les pays voisins, notamment le danger que représentent le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisante et le détournement d ’arme s, ainsi que les mouvements de groupes armés et de mercenaires, et encourageant le maintien de l ’appui international et de la coopération régionale entre la Libye, les pays voisins et les organes compétents de l’Organisation des Nations Unies, à l ’appui de la consolidation et de la pérennisation de la paix dans le pays et dans la région, Exhortant les institutions et autorités libyennes à garantir la participation pleine, égale, effective et véritable des femmes à tous les niveaux, y compris aux postes de direction, et à toutes les activités et décisions concernant la transition démocratique, le règlement des conflits et la consolidation de la paix, sachant qu’il importe de protéger les femmes, les organisations de défense des droits des femmes et les artis anes de la paix contre les menaces et les représailles, et appuyant les efforts faits par la Mission d ’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) pour permettre aux femmes issues de tous les secteurs de la société libyenne de contribuer et de participer plus largement au processus politique et aux institutions publiques, et sachant que le processus politique doit être ouvert à tous les Libyens, Insistant sur la nécessité de planifier le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés et de tous les acteurs armés non étatiques concernés, notamment le retour de leurs membres dans leur pays d ’origine, soulignant qu’il S/RES/2647 (2022) 22-11906 2/3 importe d ’instaurer une coordination régionale à cet égard, constatant qu’il importe de préparer la réforme du secteur de la sécurité et d ’établir un dispositif de sécurité inclusif, unifié et comptable de son action , placé sous le contrôle des autorités civiles pour toute la Libye, et demandant aux autorités libyennes de s ’attacher à accomplir des progrès sur cette question, Rappelant que les ressources pétrolières de la Libye doivent être utilisées au profit de tous les Libyens et rester sous le contrôle exclusif de la National Oil Corporation, engageant toutes les parties à laisser la National Oil Corporation mener ses activ ités sans perturbation, ingérence, ni politisation, et rappelant l’importance d’un contrôle libyen des institutions économiques et financières, ce qui comprend la responsabilité d ’assurer une gestion transparente, équitable et redevable des recettes dans t out le pays, Réaffirmant qu’il importe de créer un mécanisme dirigé par les Libyens et rassemblant les parties prenantes de tout le pays destiné à définir les priorités en matière de dépenses et à veiller à ce que les recettes du pétrole et du gaz soient gérées de manière transparente, équitable et redevable et fassent l ’objet d ’un contrôle libyen effectif, et réaffirmant le rôle de la MANUL pour ce qui est d ’aider à consolider les arrangements économiques des institutions libyennes, Réaffirmant qu’il ent end veiller à ce que les avoirs gelés en application des dispositions du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à s on profit, Se déclarant gravement préoccupé par la situation humanitaire en Libye, notamment par les mauvaises conditions de vie et l ’insuffisance de services de base, le trafic de migrants et de réfugiés et la traite d ’êtres humains, par les difficultés rencontrées par les migrants, les réfugiés et les déplacés, qui sont détenus arbitrairement, soumis à de mauvais traitements et exposés à la violence sexuelle et fondée sur le genre, ainsi que par l ’impossibilité pour les déplacés de regagner l eurs foyers en raison des risques liés aux explosifs et des menaces de représailles, soulignant qu’il importe de s ’attaquer aux causes profondes du trafic de migrants et de la traite d ’êtres humains, se félicitant des travaux menés par la MANUL pour coordo nner et appuyer la fourniture de l ’aide humanitaire aux réfugiés et aux migrants, engageant les autorités libyennes à prendre des mesures en vue de fermer des centres de rétention de migrants et d ’atténuer de toute urgence les souffrances de toute la popul ation libyenne en accélérant la prestation des services publics dans toutes les zones du pays, et exhortant toutes les parties à permettre et à faciliter un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave, Rappelant sa résolution 2510 (2020) dans laquelle il a enjoint à toutes les parties au conflit de s ’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire, et s oulignant que quiconque est respons able de violations du droit international humanitaire et de violations des droits humains et d ’atteintes à ces droits devra répondre de ses actes, Rappelant qu’il a constaté, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 31 octobre 2022 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en L ibye (MANUL), mission politique spéciale intégrée, pour lui permettre de mener à bien le mandat qui lui a été confié dans la résolution 2542 (2020) et au paragraphe 16 de la résolution 2570 (2021) ; 2. Réaffirme sa décision selon laquelle la MANUL devrait être dirigée par un représentant spécial du Secrétaire général basé à Tripoli, épaulé par deux S/RES/2647 (2022) 3/3 22-11906 représentants spéciaux adjoints du Secrétaire géné ral, et demande au Secrétaire général de nommer un représentant spécial rapidement ; 3. Rappelle la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen, déplore que plusieurs résultats attendus n ’aient pas encore été atteints, souligne que les obj ectifs et les principes directeurs énoncés dans les articles 1 et 2 de la feuille de route dudit Forum demeurent pertinents pour le processus politique, rejette toute action susceptible de conduire à la violence ou d ’accentuer les divisions en Libye, prend note du désir du peuple libyen de se prononcer sur ses futurs dirigeants au moyen des élections, et invite instamment les institutions politiques et les principales parties prenantes libyennes à s ’accorder sur l ’organisation de ces élections dans tout le pays le plus rapidement possible et de manière transparente et inclusive, faisant appel à la concertation, au compromis et à la participation constructive ; 4. Souligne l’importance d ’un processus de dialogue national et de réconciliation nationale global et inclusif, se félicite du concours de l ’Union africaine à cet égard, salue le rôle important que jouent d ’autres organisations régionales telles que la Ligue des États arabes et l ’Union européenne, et demande aux institutions et autorités libyennes compétentes de mettre en œuvre des mesures de confiance en vue d’instaurer des conditions propices au bon déroulement d ’élections présidentielle et législatives nationales, notamment en veillant à la participation p leine, égale, effective et véritable des femmes et à la participation des jeunes et des représentants de la société civile à toutes les activités et décisions concernant la transition démocratique et les efforts de réconciliation ; 5. Demande à toutes le s parties de s ’abstenir de tout acte susceptible de compromettre le processus politique ou l ’accord de cessez -le-feu en Libye signé le 23 octobre 2020, lequel devrait être appliqué dans son intégralité, et rappelle que les mesures énoncées dans sa résoluti on 1970 (2011) , telles que modifiées par des résolutions ultérieures, s ’appliquent aux personnes et entités dont le Comité des sanctions a déterminé qu ’elles se livraient ou qu ’elles apportaient un app ui à des actes qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou compromettent la réussite de sa transition politique, ce qui comprend le fait d ’entraver ou de compromettre la tenue des élections ; 6. Souligne qu’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye et exige que tous les États Membres respectent pleinement l ’embargo sur les armes qu ’il a imposé à la Libye par sa résolution 1970 (2011) , telle que m odifiée par des résolutions ultérieures ; 7. Exhorte tous les États Membres à respecter pleinement la souveraineté, l’indépendance, l ’intégrité territoriale et l ’unité nationale de la Libye ; 8. Demande à toutes les parties d ’appliquer intégralement l ’accord de cessez - le-feu du 23 octobre 2020 ainsi que le Plan d ’action approuvé par la Commission militaire conjointe 5+5 à Genève le 8 octobre 2021, qui devra être exécuté de manière synchronisée, progressive et équilibrée, et engage vivement les États Membr es à en respecter et à en appuyer la mise en œuvre intégrale, notamment en retirant sans tarder l’ensemble des forces étrangères, des combattants étrangers et des mercenaires du territoire libyen ; 9. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les 30 jours de l’application de la présente résolution ; 10. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2648 (2022)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2648(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2648 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juillet 2022 22-11986 (F) *2211986* Résolution 2648 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9105e séance, le 29 juillet 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse sur la situation en République centrafricaine, Se félicitant des efforts faits par les autorités centrafricaines, en coordination avec leurs partenaires régionaux et internationaux, pour faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment le déploiement en cours des forces de défense et de sécurité centrafricaines, les encourageant à poursuivre et à renforcer l ’application de leur plan national de défense, le concept d ’emploi des forces et la politique n ationale de sécurité, et reconnaissant que les autorités centrafricaines ont besoin de former et d’équiper de toute urgence leurs forces de défense et de sécurité pour être en mesure d’apporter une réponse proportionnée aux menaces contre la sécurité de l ’ensemble des citoyens de la République centrafricaine et pour protéger et promouvoir les droits de l’homme et prévenir les violations et les atteintes, Réaffirmant que l ’application de l ’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (« l’Accord de paix ») demeure le seul mécanisme en vue de parvenir à une paix et une stabilité durables en République centrafricaine, se félicitant de la réunion de revue stratégique qui s ’est tenue à Bangui le 4 juin 2022 sur la mise en œuvre de la feuille de route adoptée par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à Luanda le 16 septembre 2021 sous la direction de l ’Angola et du Rwanda (« la feuille de route ») visant à revitaliser l’application de l ’Accord d e paix, rappelant l’annonce d ’un cessez -le-feu par le Président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, le 15 octobre 2021, et exhortant toutes les parties à le respecter, constatant avec inquiétude que certains signataires de l ’Accord de paix ne respectent toujours pas leurs engagements, exhortant tous les signataires à appliquer l ’Accord de paix de bonne foi et sans délai, invitant instamment toutes les parties prenantes en République centrafricaine à engager un dialogue afin de poursu ivre les progrès accomplis en vue de parvenir à la paix, à la sécurité, à la justice, à la réconciliation, à l ’inclusion et au développement, et soulignant la nécessité pour les partenaires internationaux d ’épauler l ’application de l’Accord de paix par la voie de la feuille de route et de continuer à coordonner leur action avec celle du Gouvernement centrafricain en vue de l ’instauration d ’une paix et d’une stabilité durables en République centrafricaine, S/RES/2648 (2022) 22-11986 2/6 Condamnant les activités criminelles transfrontière s, telles que le trafic d’armes, le commerce illicite, l ’exploitation illégale et le trafic de ressources naturelles, notamment de l ’or, des diamants et du bois d ’œuvre, et le trafic d ’espèces sauvages, ainsi que le transfert illicite, l ’accumulation déstabilisatrice et le détournement d ’armes légères et de petit calibre, qui menacent la paix et la stabilité de la République centrafricaine, condamnant l’utilisation de mercenaires et les violations du droit international humanitaire et des droits humains et les atteintes à ces droits commises par ces derniers, demandant au Gouvernement centrafricain de renforcer la collaboration établie avec les pays voisins pour sécuriser ses frontières et les autres points d ’entrée et empêcher ainsi l ’entrée sur son territoire de combattants armés, d ’armes et de minerais provenant de zones de conflit, soulignant qu’il importe que les autorités centrafricaines achèvent et appliquent, en coopération avec les partenaires concernés, une stratégie de lutte contr e l’exploitation illégale et le trafic des ressources naturelles, et demandant au Gouvernement centrafricain et aux pays voisins de travailler ensemble pour sécuriser leurs frontières, Prenant note de la demande de levée de l ’embargo sur les armes formulé e par les autorités centrafricaines dans leurs lettres datées du 8 juin 2022 et du 19 juillet 2022 et prenant acte des positions exprimées par les organisations régionales et sous -régionales africaines dans le cadre de leur soutien au processus de paix, Rappelant que le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine (« le Comité ») a approuvé toutes les demandes de dérogation présentées par les autorités centrafricaines dans le cadre de l ’embargo sur les armes, Encourageant les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts pour atteindre les objectifs de référence en vue du réexamen des mesures d ’embargo sur les armes, qui ont été définis dans la déclaration de son Président datée du 9 avril 2019 ( S/PRST/2019/3 ) (« les objectifs de référence »), insistant sur le fait que tous les embargos sur les armes par lui décrétés sont adaptés à un contexte particulier et qu’il les réexamine régulièrement et soulignant qu ’il se tient prêt à réexaminer les mesures d ’embargo sur les armes, notamment par leur suspension ou leur levée progressive , affirmant que les objectifs de référence constituent un c adre de coopération solide sur la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement et la gestion des armes et des munitions en République centrafricaine et réaffirmant la nécessité pour les autorités centrafricaines de continuer d ’améliorer la protection physique, le contrôle, la gestion et la traçabilité des armes, des munitions et du matériel militaire placés sous son contrôle, et de rendre des comptes à leur sujet, Se félicitant de la détermination dont font preuve les autorités centrafricaines et leurs partenaires régionaux et internationaux en vue d ’atteindre les objectifs de référence, et des avancées réalisées dans cette perspective, notant en particulier les progrès accomplis par la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, ainsi que les progrès vers un accord sur la forme que prendra le marquage des armes à l ’échelle nationale et encourageant le prochain lancement d ’un projet pilo te de marquage, avec l ’aide de l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Encourageant les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts visant à réformer leurs forces de sécurité, à mettre en œuvre le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement, conformément à l ’Accord de paix, par la voie de la feuille de route, et à opérer un système efficace de gestion des armes et des munitions, demandant aux autorités centrafricaines et à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) de continuer de renforcer leur coordination, et demandant S/RES/2648 (2022) 3/6 22-11986 également aux autorités centrafricaines de prendre toutes les mesures appropriées pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel des Nations Unies, Se félicitant de tous les efforts faits par les autorités centrafricaines pour atteindre les objectifs de référence afin de concourir à faire avancer le pro cessus de réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement et les réformes nécessaires en matière de gestion des armes et des munitions, encourageant les autorités centrafricaines à pour suivre leurs progrès à cet égard, demandant aux partenaires régionaux et internationaux d ’appuyer de manière coordonnée les efforts déployés par les autorités centrafricaines à ces fins, notant à cet égard le rôle de la MINUSCA, conformément à son mandat, de la mission militaire de formation de l ’Union européenne en République centrafricaine et de la Mission d ’observation de l ’Union africaine en République centrafricaine, ainsi que celui des commissions bilatérales conjointes, et appelant l’attention sur la nécessité pour les autorités centrafricaines de faciliter au Groupe d ’experts et à la MINUSCA l’accès aux armes et au matériel connexe exportés en République centrafricaine conformément à l ’embargo sur les armes, d ’établir un protocole pour l ’enregistreme nt et la gestion des armes et de lancer le processus de marquage et de traçage des armes, Saluant le travail d ’enquête réalisé par le Groupe d ’experts sur les violations de l’embargo sur les armes, et déclarant son intention d ’amener les auteurs de ces violations à rendre des comptes, Soulignant que les livraisons d ’armes, de munitions et de matériel militaire et la fourniture d ’une formation ou d ’une assistance technique aux forces de sécurité centrafricaines et exclusivement destinées à soutenir le proc essus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine ou à être utilisées dans le cadre de celui -ci, de la part des États Membres et des organisations internationales, régionales et sous -régionales devront être affectées uniquement à l ’usage indiqué dans les notifications pertinentes et soulignant leur contribution au renforcement des institutions du secteur de la sécurité centrafricaines, à la réponse aux besoins spécifiques des forces de défense et de sécurité centrafricaines et à l ’appu i à l’extension progressive de l ’autorité de l ’État et insistant sur l ’importance d ’une formation au bon maniement de ces armes, munitions et matériel militaire, afin de réduire les risques pour les civils, Soulignant que les mesures imposées par la prése nte résolution n ’ont pas pour objet d ’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République centrafricaine , Rappelant la nécessité pour les États Membres de faire en sorte que toutes les mesures prises pour mettre en œuvre la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu ’il convient, Se félicitant du rapport du Secrétaire général du 16 juin 2022 ( S/2022/491 ), présenté en application de la résolution 2605 (2021) , Prenant note de la lettre datée du 14 juin 2022, adressée à son président par le Secrétaire général ( S/2022/489 ) en application du paragraphe 13 de la résolution 2588 (2021) et du rapport des autorités centrafricaines, présenté au Comité le 16 juin 2022 conformément au paragraphe 12 de la résolution 2588 (2021) , Prenant acte du rapport final (S/2022/527 ) du Groupe d ’experts sur la République centrafricaine créé en application de la résolution 2127 (2013) (« le Groupe d ’experts »), dont le mandat a été élargi par la résolution 2134 (2014) et S/RES/2648 (2022) 22-11986 4/6 prorogé en application de la résolution 2588 (2021) , et prenant note des recommandations du Groupe d ’experts, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, jusqu ’au 31 juillet 2023, tous les États Membres devront continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à la République centrafricaine, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs nationaux, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d ’aéronefs immatriculés chez eux, d ’armements et de matériel connexe de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que de toute assistance technique ou formation et de toute aid e financière ou autre en rapport avec les activités militaires ou la fourniture, l ’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériel connexe, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire, et décide également que ces mesures ne s ’appliquent pas : a) aux fournitures destinées exclusivement à l ’appui ou à l ’usage de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et aux missions de formation de l’Union européenne déployées en République centrafricaine, aux forces françaises dans les conditions prévues au paragraphe 56 de la résolution 2605 (2021) et aux forces d’autres États Membres qui as surent une formation ou prêtent assistance sur notification conformément à l ’alinéa b) du paragraphe 1 ci -après ; b) aux livraisons de matériel non létal et à la fourniture d ’une assistance, y compris les activités de formation opérationnelle et non opéra tionnelle dispensée aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, exclusivement destinés à soutenir le processus de réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine, ou à être utilisé s dans le cadre de celui -ci, en coordination avec la MINUSCA, et sur notification au Comité, et demande à la MINUSCA de lui faire rapport sur la contribution de cette dérogation au processus de réforme du secteur de la sécurité, dans le cadre des rapports périodiques qu ’elle lui soumet ; c) aux fournitures apportées en République centrafricaine par les forces soudanaises ou tchadiennes pour leur usage exclusif dans le cadre des patrouilles internationales de la force tripartite créée le 23 mai 2011 à Khartoum par la République centrafricaine, le Soudan et le Tchad, pour renforcer la sécurité dans leurs zones frontalières communes, en coopération avec la MINUSCA, sur notification au Comité ; d) aux livraisons de matériel militaire non létal destiné exc lusivement à un usage humanitaire ou de protection et à l ’assistance technique ou à la formation connexes, sur notification au Comité ; e) aux vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en Répub lique centrafricaine, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias, les agents humanitaires et d ’aide au développement et le personnel associé ; f) aux livraisons d ’armes légères et autre matériel connexe destinés exclusivement à être utilisés dans le cadre des patrouilles internationales qui assurent la sécurité dans l ’aire protégée du Trinational de la Sangha et par les gardes forestiers armés du Projet Chinko et du Parc national de Bamingui -Bango ran afin de lutter S/RES/2648 (2022) 5/6 22-11986 contre le braconnage, la contrebande d ’ivoire et d ’armes, et d ’autres activités contraires au droit interne de la République centrafricaine ou aux obligations que lui impose le droit international, dont le Comité aura reçu notification ; g) aux livraisons d ’armes et de munitions, de véhicules et de matériels militaires et à la fourniture d ’une assistance connexe, destinées aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l ’ordre, et devant ê tre utilisés exclusivement aux fins de la réforme du secteur de la sécurité en République centrafricaine ou de l ’appui à celle -ci, dont le Comité aura reçu notification ; h) aux autres ventes ou livraisons d ’armes et de matériel connexe, ou à la fournitur e d’une assistance ou de personnel, sous réserve de l ’approbation préalable du Comité ; 2. Décide qu’il incombe au premier chef à l ’État Membre fournisseur ou à l’organisation internationale, régionale ou sous -régionale fournisseuse de notifier le Comité et que cette notification doit être donnée préalablement à la livraison de tout article ou à la fourniture de toute assistance ; 3. Décide de reconduire jusqu ’au 31 juillet 2023 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 4 et 5 de la résolut ion 2488 (2019) et au paragraphe 2 de la résolution 2399 (2018) , et rappelle les paragraphes 8 et 9 de la résolution 2488 (2019) ; 4. Décide également de reconduire jusqu ’au 31 juillet 2023 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 9, 14 et 16 à 19 de la résolu tion 2399 (2018) et prorogées par le paragraphe 4 de la résolution 2536 (2020) , et rappelle les paragraphes 10 à 13 et 15 de la résolution 2399 (2018) ; 5. Réaffirme que les mesures énoncées aux paragraphes 9 et 16 de la résolution 2399 (2018) s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, conformément aux dispositions des paragraphes 20 à 22 de la résolution 2399 (2018) , prorogées par le paragraphe 5 de la résolution 2588 (2021) , notamment pour le fait de préparer, de donner l ’ordre de commettre, de financer ou de commettre, en République centrafricaine, des actes contraires au droit international humanitaire, notamment les attaques contre le personnel médical ou huma nitaire ; 6. Décide de proroger jusqu ’au 31 août 2023 le mandat du Groupe d ’experts, tel qu ’il l’a énoncé aux paragraphes 30 à 39 de la résolution 2399 (2018) et reconduit au paragraphe 6 de la résolu tion 2588 (2021) , exprime son intention de réexaminer le mandat et de faire le nécessaire concernant sa nouvelle reconduction le 31 juillet 2023 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les dispositions administratives voulues pour permettre au Group e d’experts de poursuivre ses travaux sans interruption, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres actuels du Groupe d ’experts ; 7. Prie le Groupe d ’experts de lui remettre, après concertation avec le Comité, u n rapport à mi -parcours d ’ici au 31 janvier 2023, et un rapport final d ’ici au 30 mai 2023, et de lui adresser au besoin des rapports d ’étape ; 8. Condamne fermement les attaques commises par des groupes armés de la Coalition des patriotes pour le changem ent et demande au Groupe d ’experts, dans le cadre de l ’exécution de son mandat, d ’envisager de proposer de nouveaux exposés des motifs ou de les actualiser afin qu ’ils puissent être ajoutés à la Liste, si nécessaire, conformément aux paragraphes 20 et 21 d e la résolution 2399 (2018) ; 9. Se déclare particulièrement préoccupé par les informations selon lesquelles des réseaux transnationaux de trafiquants continuent de financer et S/RES/2648 (2022) 22-11986 6/6 d’approvisionner les gr oupes armés en République centrafricaine, note en particulier l’emploi de plus en plus fréquent d ’engins explosifs, notamment les engins explosifs improvisés et les mines terrestres, qui occasionnent un nombre croissant de victimes civiles et de destructio ns de biens civils et continuent d ’entraver l ’accès humanitaire, et demande au Groupe d ’experts de prêter une attention particulière à l ’analyse de ces réseaux et des menaces liées aux engins explosifs, dans le cadre de l ’exécution de son mandat, en coopération, selon que de besoin, avec les autres groupes d ’experts qu ’il a créés ; 10. Exhorte toutes les parties et tous les États Membres, ainsi que les organisations internationales, régionales et sous -régionales, à coopérer avec le Groupe d ’experts e t à assurer la sécurité de ses membres ; 11. Exhorte tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies à permettre au Groupe d ’experts de consulter toutes personnes et d’accéder sans entrave à tous documents et sites, afin qu ’il puisse s ’acquitter de son mandat, et rappelle qu ’il est utile que la MINUSCA et le Groupe d ’experts mettent en commun les informations dont ils disposent ; 12. Réaffirme les dispositions relatives au Comité et les dispositions concernant la présentation d e rapports et la révision des mesures prises énoncées dans la résolution 2399 (2018) et prorogées par la résolution 2588 (2021) ; 13. Prie les au torités centrafricaines de faire rapport au Comité, d ’ici au 15 mai 2023, sur les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement, conformément à l ’Accord de p aix par la voie de la feuille de route et la gestion des armes et des munitions ; 14. Prie le Secrétaire général, en étroite consultation avec la MINUSCA, y compris le Service de la lutte antimines, et le Groupe d ’experts, de rendre compte, au plus tard l e 15 mai 2023, des progrès accomplis par les autorités centrafricaines quant aux objectifs de référence ; 15. Affirme qu’il continuera de suivre l ’évolution de la situation en République centrafricaine et se tiendra prêt à réexaminer l ’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, à tout moment selon les besoins, à la lumière de l ’évolution de l’état de la sécurité dans le pays, des progrès réalisés quant au processus de réforme du secteur de la sécurité, au processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement, conformément à l ’Accord de paix, par la voie de la feuille de route, et la gestion des armes et des munitions, en particulier la gestion et le traçage d ’armes et d ’autre matériel connexe ayant fait l ’objet de notifications et de dérogations, notamment en ce qui concerne les rapports demandés aux paragraphes 13 et 14 de la présente résolution, et du respect de la présente résolution ; 16. Décide de rester activement saisi de la question .
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2649 (2022)
IntituléLa situation au Mali
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2649(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2649 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 30 août 2022 22-13542 (F) *2213542* Résolution 2649 (2022 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9119e séance , le 30 août 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et ses déclarations à la presse sur la situation au Mali, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale du Mali, insistant sur le fait que c’est avant tout aux autorités maliennes qu’il incombe d’assurer la stabilité et la sécurité sur l’ensemble du territoire malien, et soulignant qu’il importe que le pays prenne en main les initiatives en faveur de la paix et de la séc urité, Rappelant les dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (« l’Accord »), dans lequel il a été invité à apporter son plein appui au texte, ainsi qu’à suivre de près son application et à prendre, le cas échéant, des mesures co ntre tous ceux qui entraveraient la mise en œuvre des engagements qui y sont contenus et la réalisation des objectifs poursuivis, Réaffirmant que l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Oue st (CEDEAO) et les autres partenaires internationaux restent fermement attachés à l’application de l’Accord, comme un moyen de parvenir à une paix et une stabilité à long terme au Mali, accueillant avec satisfaction la tenue à Bamako du 1er au 5 août 2022 d’une réunion décisionnelle de haut niveau sur l’application de l’Accord et les décisions prises à cette réunion, mais soulignant qu’il faut que lesdites décisions soient suivies d’effets, regrettant que le Comité de suivi de l’Accord ne se soit pas réuni depuis octobre 2021, exprimant de nouveau sa vive impatience face aux retards persistants pris par les parties dans l’application de l’Accord dans son ensemble, lesquels contribuent à créer un vide politique et sécuritaire qui compromet la stabilité et le développement du Mali, soulignant qu’il importe que les parties s’emploient davantage à s’approprier et à prioriser l’application de l’Accord et insistant sur l’importance de garantir la participation pleine, égale et véritable des femmes dans tous les méc anismes créés dans le cadre de l’Accord, pour en appuyer et en surveiller l’application, Saluant le rôle joué par l’Algérie et les autres membres de l’équipe de médiation internationale pour ce qui est d’aider les parties maliennes à appliquer l’Accord, soulignant qu’il faut que les membres de l’équipe de médiation internationale se mobilisent davantage en faveur de l’application de l’Accord et soulignant également le rôle central que le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali devrait S/RES/2649 (2022) 22-13542 2/3 conti nuer de jouer pour ce qui est d’appuyer et de superviser l’application de l’Accord par les parties maliennes à l’Accord, Prenant acte des décisions sur le Mali prises lors du Sommet de la CEDEAO qui s’est tenu à Accra le 3 juillet 2022 et rappelant les dispositions de la résolution 2640 (2022) concernant les élections et le rétablissement de l’ordre constitutionnel, Exprimant sa vive préoccupation face aux actes violents et unilatéraux commis par des acteurs non étatiques qui entravent le rétablissement de l’autorité de l’État et des services sociaux de base, Condamnant énergiquement les activités au Mali et dans la région du Sahel d’organisations terroristes liées à l’EIIL (Daech) et à Al -Qaid a, et condamnant avec la plus grande fermeté les attaques répétées visant des civils, des représentants des institutions locales, régionales et centrales, les forces nationales et internationales ainsi que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nation s Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), Condamnant fermement toutes les violations des droits humains et atteintes à ces droits et toutes les violations du droit international humanitaire au Mali, y compris les actes de violence sexuelle dans les situations de conflit et le recrutement et l’utilisation d’enfants dans les conflits armés, et demandant à toutes les parties au Mali de mettre fin à ces violations et atteintes et de s’acquitter des obligations que leur impose le droit international appl icable, Soulignant que les mesures imposées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile du Mali, Rappelant aux États Membres qu’ils doivent veiller à ce que toutes les mesures prises pour appliquer la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon q u’il convient , Préoccupé que l’application de l’Accord soit au point mort, insistant sur le fait que toutes les parties à l’Accord partagent la responsabilité principale d’enregistrer des progrès constants dans son application et rappelant qu’il est prêt à réagir en appliquant les dispositions prévues par la résolution 2374 (2017) si les parties se livrent à des hostilités en violation de l’Accord ou prennent des mesures qui entravent, qui comprometten t par un retard prolongé ou qui menacent l’application de l’Accord, Prenant note des décisions du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2374 (2017) concernant le Mali (« le Comité ») en date des 20 décembre 2018 et 10 juillet 2019 d’inscrire plusieurs personnes sur la liste des personnes et entités visées par les mesures prévues par la r ésolution 2374 (2017) (« la Liste »), et notant l’intention du Comité d’envisager de radier ces personnes de la Liste si les mesures prioritaires énumérées au paragraphe 4 de la résolution 2584 (2021) sont pleinement appliquées et si les personnes désignées cessent toute activité illicite, notamment celles mentionnées dans l’exposé des motifs, mais soulignant qu’il n’a pas encore constaté de progrès suffisants qui justifieraient d’envisager une telle mesure, Demandant à nouveau à tous les États, en particulier au Mali et aux États de la région, d’appliquer activement les mesures figurant dans la présente réso lution, Réaffirmant que les personnes ou entités inscrites sur la Liste ne bénéficieront d’aucun appui financier, opérationnel ou logistique de la part des entités des Nations Unies déployées au Mali, et ce jusqu’à leur radiation de la Liste, sans préjudi ce des S/RES/2649 (2022) 3/3 22-13542 dérogations prévues aux paragraphes 2, 5, 6 et 7 de la résolution 2374 (2017) , et se félicitant des mesures déjà prises par les entités des Nations Unies déployées au Mali pour garantir que ces personnes ou entités ne reçoivent aucun soutien de ce type, Prenant acte du rapport final ( S/2022/595 ) du Groupe d’experts, Notant qu’il importe de poursuivre la coopération et l’échange d’informations entre le Groupe d’experts et toutes les autres entités des Nations Unies opérant au Mali, dans les limites de leurs mandats et de leurs capacités, Constatant que la situation au Mali continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 31 août 2023 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 7 de la résolution 2374 (2017) ; 2. Réaffirme que lesdites mesures s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, conformément aux paragraphes 8 et 9 de la résolution 2374 (2017) , notamment pour le fait de préparer, de donner l’or dre de commettre ou de commettre, au Mali, des actes qui violent le droit international humanitaire, ce qui pourrait comprendre des attaques contre le personnel médical ou le personnel humanitaire ; 3. Se félicite que les autorités maliennes aient désigné un point focal chargé de faire la liaison avec le Comité créé par la résolution 2374 (2017) en ce qui concerne l’application des mesures mentionnées au paragraphe 1 de la présente résolution et demand e aux autorités maliennes et au Comité de s’entretenir et d’échanger des informations rapidement et aux moments voulus ; 4. Décide de proroger jusqu’au 30 septembre 2023 le mandat du Groupe d’experts énoncé aux paragraphes 11 à 15 de la résolution 2374 (2017) et de renouveler sa demande faite à la MINUSMA au paragraphe 16 de cette résolution, déclare son intention de réexaminer le mandat du Groupe d’experts et de se prononcer, le 31 août 2023 au plus t ard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d’experts, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences de ceux qui sont à l’heure actuelle membres dudit Groupe d’experts, et demande aux États Membres de faciliter le travail du Groupe d’experts ; 5. Prie le Groupe d’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 28 février 2023 au plus tard, et un rapport final, le 15 août 2023 au plus tard, et de lui adresser au besoin d’autres rapports périodiques dans l’interv alle ; 6. Réaffirme les dispositions concernant la notification des mesures prises et le suivi de la situation énoncées dans la résolution 2374 (2017) ; 7. Décide de demeurer activement saisi de la q uestion.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2650 (2022)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FINUL)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2650(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2650 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 31 août 2022 22-21218 (F) *2221218* Résolution 2650 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9121e séance , le 31 août 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) , 2115 (2013) , 2172 (2014) , 2236 (2015) , 2305 (2016) , 2373 (2017) , 2433 (2018) , 2485 (2019) , 2539 (2020) et 2591 (2021) , ainsi que les déclarations de sa présidence concernant la situation au Liban, en particu lier celles des 19 décembre 2016, 27 mars 2018, 9 août 2018, 8 février 2019, 27 septembre 2021, 4 février 2022, 25 mai 2022 et 7 juillet 2022, Exprimant sa solidarité avec le Liban et son peuple au lendemain des explosions qui ont frappé Beyrouth le 4 aoû t 2020, faisant grand nombre de morts et blessant des milliers de personnes, y compris des membres de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), et causant de graves dommages aux infrastructures commerciales et résidentielles ainsi qu’aux cap acités de la FINUL, se félicitant de la Conférence internationale de soutien et d’appui à Beyrouth et au peuple libanais, organisée le 9 août 2020 par la France et les Nations Unies, et des conférences internationales de suivi organisées par la France et l es Nations Unies le 2 décembre 2020 et le 4 août 2021 , appelant en outre la communauté internationale à renforcer son soutien au Liban et à son peuple dans ce contexte, déplorant l’absence de progrès dans l’enquête indépendante, impartiale, approfondie et transparente menée sur les explosions par le système judiciaire libanais, et soulignant en outre la nécessité de cette enquête, Exhortant fermement les dirigeants politiques libanais à former, sans plus de retard et de toute urgence, un nouveau gouverneme nt capable de répondre aux besoins et aux aspirations de la population libanaise et de relever les principaux défis que rencontre actuellement le Liban, en particulier la mise en œuvre de réformes, qui sont absolument indispensables pour surmonter la tripl e crise sociale, économique et humanitaire aiguë et sans précédent qui secoue actuellement le pays et lui permettre de s’en relever, se déclarant gravement préoccupé par les obstacles qui entravent le processus politique et la mise en œuvre des réformes né cessaires, et demandant aux dirigeantes et dirigeants libanais de donner la priorité aux intérêts nationaux et de garantir le respect du calendrier constitutionnel pour que les élections présidentielles puissent se tenir à temps, S/RES/2650 (2022) 22-21218 2/10 Soulignant qu’il est urge nt que les autorités libanaises répondent aux aspirations du peuple libanais et prennent des mesures face à l’intensité des crises qui s’aggravent, en menant d’urgence les réformes tangibles précédemment énoncées qui permettraient la conclusion rapide d’un accord avec le Fonds monétaire international et le respect des engagements pris par le Liban dans le cadre de la Conférence économique pour le développement, par les réformes et avec les entreprises tenue le 6 avril 2018 ainsi que de la réunion du Groupe international de soutien au Liban tenue le 11 décembre 2019 à Paris, réitérant sa volonté d’aider le Liban à sortir de la crise actuelle et à surmonter les défis économiques, les problèmes de sécurité et les difficultés humanitaires, soulignant qu’il impor te de réaliser des réformes pour garantir l’efficacité du soutien international et appelant la communauté internationale, y compris les organisations internationales, à œuvrer en ce sens, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans la lettre que la Ministre libanaise par intérim des affaires étrangères et de l’immigration a adressée au Secrétaire général le 16 juin 2022, tendant à ce que le mandat de la FINUL soit prorogé, sans modification, pour une période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée au Président du Conseil le 9 août 2022 ( S/2022/607 ) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant également son attachement à l’application intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme du conflit, comme prévu dans ladite résolution, Se déclarant profondément préoccupé par l’absence persistante de progrès réalisés sur la voie de l’instauration d’un cessez -le-feu permanent et dans la mise en œuvre d’autres dispositi ons essentielles de la résolution 1701 (2006) 16 ans après son adoption, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts, notamment en étudiant des solutions concrètes avec la Coordon natrice spéciale du Secrétaire général et le commandant de la force de la FINUL, pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Se déclarant profon dément préoccupé par toutes les violations commises par voie aérienne ou terrestre, liées à la résolution 1701 (2006) , comme l’a souligné le Secrétaire général dans ses rapports, et rappelant qu’il imp orte que le Gouvernement libanais exerce son contrôle sur l’ensemble du territoire libanais, Soulignant que les violations de la cessation des hostilités risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parties ni la région ne peuvent se permettre, Exhortant toutes les parties à n’épargner aucun effort pour pérenniser la cessation des hostilités, à faire preuve du plus grand calme et de la plus grande retenue, et à s’abstenir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hosti lités ou de déstabiliser la région, Condamnant les incidents qui se sont produits de part et d’autre de la Ligne bleue en août et septembre 2019, les 14 et 17 avril 2020, le 27 juillet 2020, en mai 2021, le 20 juillet 2021, du 4 au 6 août 2021 et le 25 av ril 2022, demandant aux parties de recourir au Mécanisme tripartite lorsque de tels incidents se produisent, et saluant à nouveau le rôle de liaison et de prévention joué par la FINUL, qui a permis de désamorcer les tensions, S/RES/2650 (2022) 3/10 22-21218 Soulignant à toutes les parti es l’importance du plein respect de l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériel connexe établie par la résolution 1701 (2006) , et réitérant son appel au Gouvernement libanais pour qu’il sécurise ses frontières et autres points d’entrée afin d’empêcher l’entrée au Liban d’armes ou de matériel connexe sans son consentement, et à la FINUL, telle qu’autorisée au paragraphe 11 de la résolution 1701 (2006) , pour qu’elle assiste le Gouvernement libanais à sa demande, Réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement libanais étende son autorité à l’ensemble du territoire libanais, conformément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) et aux dispositions pertinentes de l’Accord de Taëf, Engageant toutes les parties libanaises à reprendre les discussions pour atteindre un consensus sur une stratégie nationale de défense dans le cadre du dialogue national prop osé par le Président libanais le 27 décembre 2021, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux Accords de Taëf, Rappelant qu’il importe au plus haut point que toutes les parties concernées respectent la Ligne bleue en tous ses p oints, notant avec inquiétude l’installation récente de conteneurs le long de la Ligne bleue qui empêchent la FINUL d’y accéder ou en masquent la visibilité, et notant également avec une inquiétude grave et croissante que la FINUL n’a toujours pas pu accéd er à tous les sites se trouvant au nord de la Ligne bleue où ont été découverts des tunnels traversant la Ligne, lesquels constituent une violation de la résolution 1701 (2006) selon la FINUL, et deman dant instamment aux autorités libanaises de conclure d’urgence toutes les enquêtes nécessaires sur la question, conformément à la résolution 1701 (2006) , Notant le peu de progrès accomplis dans le marquage de la Ligne bleue, engageant les parties à reprendre et accélérer leurs efforts, en coopération avec la FINUL, notamment par l’intermédiaire du Mécanisme tripartite, pour continuer à délimiter et marquer la Lig ne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser dans le marquage des points contestés, comme recommandé dans l’examen stratégique, et engageant toutes les parties à s’abstenir de toute action unilatérale qui pourrait risquer de porter atteint e à l’intégrité de la Ligne bleue, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du Liban, Réaffirmant sa volonté de ne laisser aucun acte d’intimidation empêcher la FINUL de s’acq uitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , rappelant à toutes les parties qu’elles sont tenues de garantir la sécurité des membres du personnel de la FINUL et de faire en sorte qu’i ls jouissent d’une liberté de circulation complète et sans entrave, continuant de respecter le mandat d’appui distinct confié au Groupe d’observateurs au Liban, condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives visant à entraver la liberté de circulation du personnel de la FINUL, tous les actes de harcèlement et d’intimidation ainsi que toutes les attaques dirigés contre des soldats de la paix, notamment les attaques perpétrées contre les forces de la FINUL le 4 août 2018 près du village de Maj dal Zoun, le 25 mai 2020 dans le village de Blida, dans le sud du Liban, le 10 février 2020 à Braachit, le 22 décembre 2021 à Chaqra, le 4 janvier à Bint Jbeïl, le 13 janvier à Aïta el -Chaab et le 25 janvier à Ramiyé, Exhortant les autorités libanaises à fournir rapidement à la FINUL des informations à jour sur les mesures prises et à mener à bien les enquêtes sur ces affaires, et prenant note des audiences des appels devant la Cour de cassation militaire contre le verdict du 24 mars 2021 de la Cour milita ire permanente en ce qui concerne deux attaques graves perpétrées le 26 juillet et le 9 décembre 2011 contre les soldats de la paix de la FINUL, S/RES/2650 (2022) 22-21218 4/10 Rappelant qu’il importe d’assurer la protection des enfants et de prendre les mesures appropriées à cet égard, conformément à ses résolutions pertinentes sur les enfants et les conflits armés, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du p ersonnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contribution à la FINUL, et soulignant qu’il faut impérativement d oter la Force de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Constatant que la FINUL s’acquitte avec succès de son mandat depuis 2006 et permet le maintien de la paix et de la sécurité depuis lors, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent s es forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Saluant le rôle crucial que jouent l’Armée libanaise et les services de sécurité libanais, seules forces armées légitimes au Liban, pour ce qui est d’étendre et de maintenir l’autorité du Gouvernement libanais, en pa rticulier dans le sud du pays, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y compris la menace du terrorisme, et l’engagement résolu de la communauté internationale à appuyer l’Armée libanaise, contribuant ainsi à ce qu’elle soit mieux à même d’assure r la sécurité au Liban, demandant instamment que soit intensifié et approfondi l’appui international apporté à l’Armée libanaise dans le contexte de la crise économique actuelle, notant l’utilité de ce renforcement des capacités de l’Armée libanaise en ce qui concerne ses efforts de coordination avec la FINUL aux fins de l’application du mandat de cette dernière, et exhortant les États Membres à aider d’urgence l’Armée libanaise quand le besoin s’en fait sentir pour lui permettre de s’acquitter de sa missio n conformément à la résolution 1701 (2006) , Se déclarant préoccupé par le grave impact des crises sociales, économiques et humanitaires actuelles sur les capacités de l’Armée et des forces de sécurité libanaises, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compri s celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, et soulignant qu’il convient d’évaluer régulièrement la performance de la FINUL pour qu’elle conserve les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour bien s’acquitter de son mandat, Rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il a demandé au Secréta ire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, dans la limite des ressources existantes, une stratégie révisée visant à doubler le nombre S/RES/2650 (2022) 5/10 22-21218 de femmes dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maint ien de la paix des Nations Unies, Soulignant qu’il est nécessaire d’examiner régulièrement toutes les activités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité à moindre coût, et notamment d’examiner celles de la Force s’il y a lieu, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain, Ayant à l’esprit les priorités stratégiques et les recommandations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 ( S/2012/151 ) à l’issue d e l’examen stratégique de la FINUL, prenant note de sa lettre du 8 mars 2017 (S/2017/202 ) au sujet de l’examen le plus récent, et soulignant qu’il convient de le tenir informé de la suite donnée à cet examen, Se félicitant de l’évaluation de la FINUL faite par le Secrétaire général le 1er juin 2020, prenant note avec satisfaction des recommandations visant à accroître encore l’efficience et l ’efficacité de la FINUL, Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2023 le mandat actuel de la FINUL ; 2. Salue le rôle positif joué par la FINUL, dont le dépl oiement aux côtés de l’Armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l’Armée libanaise coordonnent davantage leurs activités, et demande que cette coopération se renforce davantage sans préjudice du mandat de la FINUL ; 3. Affirme son attachement ferme et continu à l’actuel mandat de la FINUL, et demande l’application intégrale de sa résolution 1701 (2006) ; 4. Demande de nouv eau à Israël et au Liban d’appuyer un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments énoncés au paragraphe 8 de sa résolution 1701 (2006) ; 5. Réaffirme avec force qu’il est nécessaire que l’Armée libanaise se déploie de façon efficace et durable dans le sud du pays et dans les eaux territoriales libanaises à un rythme accéléré afin que les dispositions de la résolution 1701 (2006) soient appliquées dans leur intégralité, prie le Secrétaire général d’évaluer, dans ses futurs rapports, les progrès accomplis à cet égard, et demande à la FINUL et à l’Armée libanaise de poursuivre le Dialogue stratégique ayant pour but d’analyser les forces terrestres et les moyens maritimes et de définir une série de critères reflétant la corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL et celles de l’Armée libanaise ; 6. Réitère qu’il a demandé que l’Armée liban aise et le Secrétaire général établissent conjointement et sans tarder un calendrier et des critères précis pour les déploiements visés au paragraphe 5, afin de mesurer les progrès accomplis par celle - ci dans la mise en œuvre des tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) ; 7. Demande de nouveau au Gouvernement libanais de présenter son plan pour accroître ses capacités navales dans les plus brefs délais, notamment avec l’appui approprié de la communauté internationale, en vue, à terme, de réduire les effectifs du Groupe d’intervention navale de la FINUL et d’en transférer les responsabilités à l’Armée libanaise, en étroite conjonction avec le renforcement effectif des capacités de la marine libanaise, prend note à cet égard de la lettre datée du 12 mars 2019 adressée à l’Organisation des Nations Unies, dans laquelle figuraient les engagements du Gouvernement libanais, se félicite de ses efforts constants en ce sens, et prend note S/RES/2650 (2022) 22-21218 6/10 des conséquences des explosions survenues à Beyrouth le 4 août 2020 sur les opérations de l’Armée libanaise ; 8. Accue ille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général comportant une évaluation visant à déterminer si les ressources de la FINUL sont toujours adéquates ainsi que des options destinées à améliorer l’efficacité et l’efficience de la coopération entre la FINUL et le Bureau de la Coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, en tenant compte du plafond des effectifs et de la composante civile de la Force (S/2020/473 ), prie le Secrétaire général de continuer à exécuter, en consultation exhaustive et étroite avec les parties, notamment le Liban, les pays fournisseurs de contingents et les membres du Conseil de sécurité, son plan détaillé assorti d’un calendrier et de modalités précises pour mettre en œuvre ses recommandations, selon qu’il convient, et le prie également de le tenir régulièrement informé de la question ; 9. Engage vivement le Gouvernement libanais à accélérer le déploiement d’un régiment modèle et d’un patrouilleur dans la zone d’opérat ions de la FINUL pour améliorer l’application de la résolution 1701 (2006) et asseoir l’autorité de l’État libanais, rappelle à cet égard la déclaration conjointe publiée à la fin de la Conférence de R ome, le 15 mars 2018, en particulier le concept d’un nouveau régiment modèle proposé par le Liban dans le cadre du Dialogue stratégique en cours entre l’Armée libanaise et la FINUL, se félicite de l’inauguration du quartier général du régiment modèle le 13 juin 2022, demande à l’Armée libanaise d’œuvrer dès que possible au déploiement complet des militaires du régiment modèle, notamment avec une participation véritable des femmes militaires, et demande à l’Armée libanaise et à la FINUL de renforcer leurs ac tions coordonnées ; 10. Demande instamment que soit intensifié et approfondi l’appui international apporté à l’Armée libanaise et à toutes les institutions de sécurité de l’État, qui sont les seules forces armées légitimes du Liban, aux fins de l’exécutio n du plan de développement des capacités de l’Armée et dans le contexte du Groupe international de soutien au Liban, sous la forme d’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l’Armée libanaise a le plus cruellement besoin de soutien, en particulier les besoins logistiques courants et la maintenance, la lutte antiterroriste, la protection des frontières et les capacités navales ; 11. Demande en outre à la FINUL, conformément à la résolution 1701 et à la lettre que le Gouvernement libanais a adressée le 15 mars 2022 à la présidence du Conseil de sécurité, ainsi qu’aux recommandations du Secrétaire général (S/2022/556 ), de proroger à titre exceptionnel des mesures temporaires et spéciales, qui ne sauraient être considérées comme un précédent pour l’avenir ni comme une solution à long terme, afin de soutenir et d’aider l’Armée libanaise en lui fournissant du matériel non létal supplémentaire (carburant, nourriture et médicaments) et un appui log istique pendant une période de six mois et jusqu’au 28 février 2023 au plus tard, dans la limite des ressources existantes et sans augmentation du budget, aux fins des activités conjointes de l’Armée libanaise et de la FINUL, conformément à la politique de diligence voulue en matière de droits humains, et sans préjudice du mandat ou de son exécution, ni du concept des opérations ou des règles d’engagement de la FINUL, tout en respectant pleinement la souveraineté libanaise et à la demande des autorités liba naises, et que ce soutien fasse l’objet d’une supervision et d’un examen appropriés et immédiats ; 12. Condamne toutes les violations de la Ligne bleue, commises par voie aérienne ou terrestre, et demande fermement à toutes les parties de respecter la cessation des hostilités, de prévenir toute violation de la Ligne bleue et de la respecter sur toute sa longueur, et de coopérer pleinement avec les Nations Unies et avec la FINUL ; S/RES/2650 (2022) 7/10 22-21218 13. Salue le rôle constructif joué par le Mécanisme tripartite, qui permet de faciliter la coordination et de désamorcer les tensions, reconnaît les efforts déployés activement par les responsables de la mission, qui ont permis de stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et d’instaurer la confiance entre les parties, exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l’action qu’elle continue de mener auprès des deux parties pour favoriser la mise en place de dispositifs de liaison et de coordina tion et de modalités pratiques sur le terrain et pour continuer de veiller à ce que le Mécanisme tripartite permette aux parties d’examiner un éventail de questions plus large, engage la FINUL, en étroite coordination avec les parties, à appliquer des mesu res visant à renforcer les capacités du Mécanisme tripartite, notamment à créer des sous -comités ad hoc complémentaires, comme recommandé par le Secrétaire général dans son rapport d’évaluation, et exhorte instamment les parties à faire un usage systématiq ue, constructif et élargi du Mécanisme tripartite, y compris du sous -comité sur le tracé de la Ligne bleue et des sous -comités ad hoc complémentaires et à accélérer les efforts visant à délimiter et à marquer visiblement la Ligne bleue dans son intégralité , ainsi qu’à avancer dans le règlement des points litigieux ; 14. Souligne qu’il faut renforcer la coopération entre la FINUL et le Bureau de la Coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban dans le but d’améliorer l’efficacité des missions à mo indre coût, se félicite à cet égard des améliorations apportées par l’Organisation des Nations Unies à l’efficacité à moindre coût de la coordination entre la FINUL et le Bureau, et encourage le Secrétaire général à continuer d’œuvrer en ce sens ; 15. Demande instamment à toutes les parties d’honorer scrupuleusement l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies , les exhorte à prendre toutes les mesures appropriées pour améliorer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel des Nations Unies, demande à nouveau que la FINUL et l’Armée libanaise coopèrent plus étroitement, en particulier en effectuant des p atrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger les mouvements et l’accès de la FINUL, et demande à nouveau que les enquêtes ouvertes par le Liban sur toutes les attaques perpétrées contre la FINUL et son pe rsonnel, en particulier celles commises le 4 août 2018, le 10 février 2020, le 22 décembre 2021 et les 4, 13 et 25 janvier 2022 dans la zone d’opérations de la FINUL, soient rapidement menées à bien afin que leurs auteurs puissent être traduits en justice, rappelle que les autorités libanaises doivent enquêter sur toutes les attaques contre la FINUL et son personnel, conformément à la résolution 2589 (2021) , et traduire en justice les auteurs de ces faits conformément à la législation libanaise, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans des délais raisonnables, lorsque de telles attaques se produisent ainsi que, le cas échéant, sur le suivi des enquêtes connexes en cours ; 16. Demande ins tamment à toutes les parties de coopérer pleinement avec le Chef de la mission et la FINUL dans la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006) , ainsi que de veiller à ce que la liberté de mouvement de l a FINUL dans toutes ses opérations et l’accès de la FINUL à tous les segments de la Ligne bleue soient pleinement respectés et sans entrave, conformément à son mandat et à ses règles d’engagement, notamment en évitant toute action mettant en danger le pers onnel des Nations Unies, réaffirme que, conformément à l’Accord sur le statut de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban conclu entre le Gouvernement libanais et les Nations Unies, la FINUL n’a pas besoin d’autorisation préalable ou de permission pour exécuter les tâches qui lui sont confiées et qu’elle est autorisée à mener ses opérations de manière indépendante, condamne dans les termes les plus forts toutes les tentatives visant à refuser l’accès ou à restreindre la liberté de mouvement du person nel de la FINUL et toutes les attaques contre le personnel et le matériel de la S/RES/2650 (2022) 22-21218 8/10 FINUL, ainsi que les actes de harcèlement et d’intimidation du personnel de la FINUL et les campagnes de désinformation contre la FINUL, et demande au Gouvernement libanais de faciliter l’accès rapide et complet de la FINUL aux sites qu’elle demande à visiter afin de mener rapidement une enquête, y compris tous les secteurs pertinents au nord de la Ligne bleue ayant trait à la découverte de tunnels traversant la Ligne bleue que la FINUL a signalés comme constituant une violation de la résolution 1701 (2006) , conformément à cette dernière, tout en respectant la souveraineté du Liban ; 17. Exige des parties qu’elles fassent ce sser toute restriction et entrave à la circulation du personnel de la FINUL et qu’elles garantissent la liberté de mouvement de la FINUL, notamment en autorisant les patrouilles avec ou sans préavis ; 18. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires pour évaluer et renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix de la FINUL, conformément à la résolution 2518 (2020) , au plan d’action pour l’amél ioration de la sûreté et de la sécurité lié au rapport sur l’amélioration de la sécurité des Casques bleus des Nations Unies, et à ses autres résolutions applicables ; 19. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et avec le Secré taire général à la réalisation de progrès tangibles vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , ainsi qu’au règlement de toutes les questio ns laissées en suspens dans l’application de ses résolutions 1701 (2006) , 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions sur le sujet ; 20. Engage le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar, en coordination avec la FINU L, qui collabore activement avec Israël et le Liban pour faciliter cette opération ; 21. Demande de nouveau à tous les États d’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusion de tous personnel a rmé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL ; 22. Condamne le fait que des groupes armés détiennent toujours des armes échappant au contrôle de l'État libanais en violation de la résolution 1701 (2006) , et rappelle le paragraphe 15 de la même résolution, en application duquel tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher, de la part de leurs ressortissants ou à partir de leurs territoires ou au moy en de navires de leur pavillon ou d’aéronefs de leur nationalité, la vente ou la fourniture d’armes et de matériel connexe à toute entité ou personne se trouvant au Liban, sauf autorisation du Gouvernement libanais ou de la FINUL ; 23. Agissant en appui à la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, rappelle qu’il a autorisé la FINUL à prendre toutes les mesures nécessaires dans les secteurs où s es forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses moyens, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, à résister aux tentatives visant à l’empêche r par la force de s’acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat qu’il lui a confié, et à protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, à assurer la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nat ions Unies et des travailleurs humanitaires et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement libanais, à protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques ; S/RES/2650 (2022) 9/10 22-21218 24. Se félicite des changements opérationnels adoptés à la FINUL en application des résolutions 2373 (2017) et 2433 (2018) , et prie à nouveau le Secrétaire général de réfléchir aux moyens d’améliorer l’action mené e par la FINUL pour appliquer les dispositions énoncées au paragraphe 12 de la résolution 1701 (2006) et au paragraphe 14 de la présente résolution, y compris à ce qui peut être fait pour améliorer la visibilité de la Force, notamment par l’organisation de patrouilles et d’inspections, dans le cadre de son mandat et dans les limites de ses moyens, demande à la FINUL d’améliorer ses activités de communication pour appuyer l’exécution de son mandat, renfo rcer sa protection et mieux faire connaître son mandat, son rôle et l’autorité dont elle dispose pour agir de façon indépendante, ainsi que de souligner le rôle et les responsabilités des autorités libanaises, conformément à la résolution 1701 (2006) , et de donner la priorité à l’élaboration d’une stratégie de communication stratégique indiquant comment elle entend améliorer ces activités, et demande à la FINUL de redoubler d’efforts en matière de surve illance et de lutte contre la désinformation et la mésinformation risquant d’entraver l’exécution de son mandat ou de menacer la sûreté et la sécurité des soldats de la paix, et d’élaborer une stratégie de lutte contre la désinformation et la mésinformatio n ; 25. Rappelle qu’il a décidé, au paragraphe 14 de sa résolution 1701 (2006) , que la FINUL devait prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande et l’aider, dans les limites de ses moyens , à appliquer les dispositions de ladite résolution ; 26. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et pour faire intégralement respecter le code de conduite des Nations Unies par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures qui s’imposent pour veiller à ce que tout le personnel, civil et en tenue, de la Force respecte pleinement la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Force à cet égard, souligne qu’il convient de prévenir les faits d’exploitation et d’atteinte sexuelles et d’améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, con formément à la résolution 2272 (2016) , et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédent s de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, à faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, notamme nt en ouvrant rapidement des enquêtes, selon qu’il conviendra, et à prendre les mesures qui s’imposent pour amener les auteurs d’actes répréhensibles à en répondre et rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles que celles -ci ont commis de s actes d’exploitation et des atteintes sexuelles de manière généralisée ou systémique ; 27. Demande à la FINUL de tenir pleinement compte des considérations de genre en tant que question transversale tout au long de son mandat et d’aider les autorités li banaises à assurer la participation, l’association et la représentation pleines, égales, effectives et véritables des femmes à tous les niveaux de prise de décision dans toutes les activités de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, y compr is dans le secteur de la sécurité, demande en outre que la FINUL continue de lui faire rapport sur cette question, et demande à la FINUL de continuer à soutenir ces efforts dans le cadre de son mandat, se félicite des progrès constants accomplis dans la mi se en œuvre du premier Plan d’action national libanais pour les femmes et la paix et la sécurité, salue l’augmentation du nombre de femmes à l’Académie militaire de l’Armée libanaise et engage le Gouvernement libanais à continuer d’appliquer pleinement et sans tarder son plan d’action national, avec le soutien des Nations Unies et des organisations de femmes de la société civile, S/RES/2650 (2022) 22-21218 10/10 notamment pour prévenir et combattre la violence sexuelle et fondée sur le genre et pour accroître la représentation des femmes à tous les niveaux des forces de sécurité et du Gouvernement libanais ; 28. Prie le Secrétaire général et les pays fournisseurs de contingents de s’employer à augmenter le nombre de femmes dans les rangs de la FINUL, de veiller à ce que ces dernières parti cipent pleinement, effectivement et véritablement à tous les aspects des opérations, et d’appliquer les dispositions de la résolution 2538 (2020) sur cette question ; 29. Demande au Secrétaire général de respecter, dans la planification et la conduite des opérations de la FINUL, les dispositions relatives à la performance des opérations de maintien de la paix énoncées dans les résolutions 2378 (201 7) et 2436 (2018) ; 30. Prie le Secrétaire général de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatr e mois ou chaque fois qu’il le jugera nécessaire, et de l’informer sans tarder et en détail de toutes les violations de sa résolution 1701 (2006) , des éclaircissements fournis par les parties et de l’é volution des mesures prises pour amener les auteurs de ces violations à répondre de leurs actes ainsi que de toutes les enquêtes en cours sur les violations de la résolution 1701 (2006) , des atteintes portées à la souveraineté du Liban et des entraves à la liberté de circulation de la FINUL, y compris les détails concernant les demandes soumises par la FINUL aux autorités libanaises et toute mesure supplémentaire prise par la FINUL, les attaques, provoc ations et incitations à la haine et à la violence et les campagnes de désinformation et de mésinformation contre la FINUL, de joindre à son rapport une annexe sur la mise en œuvre du paragraphe 11 d’ici au 31 mars 2023 et sur les progrès réalisés pendant c ette période dans la mobilisation de l’appui international à apporter à l’Armée libanaise, une annexe améliorée sur l’application de l’embargo sur les armes, de lui communiquer des informations sur les secteurs auxquels la Force n’a pas accès et les raison s de ces restrictions, les éléments qui pourraient menacer la cessation des hostilités et la réponse de la FINUL, ainsi que des informations sur les progrès réalisés concernant le plan détaillé relatif à l’application des recommandations issues du rapport d’évaluation du 1er juin, tel que demandé au paragraphe 8 de la présente résolution, et de lui communiquer également des informations sur les autres améliorations qu’il conviendrait d’apporter afin que la Force s’acquitte au mieux de son mandat, les mesure s visant à améliorer la communication externe de la Mission et à lutter contre la désinformation et la mésinformation, et prie également le Secrétaire général de continuer à lui donner des informations concrètes et détaillées sur les questions susmentionné es, conformément aux changements introduits pour améliorer l’établissement des rapports depuis l’adoption des résolutions 2373 (2017) , 2433 (2018) , 2485 (2019) et 2539 (2020) ; 31. Souligne combien il est important et nécessai re de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008 ; 32. Décid e de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2651 (2022)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales (UNITAD)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2651(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2651 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2022 22-21898 (F) *2221898* Résolution 2651 (2022 ) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9131e séance, le 15 septembre 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1325 (2000) , 1368 (2001) , 1373 (2001) , 1624 (2005) , 1894 (2009) , 2106 (2013) , 2150 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2242 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2367 (2017) , 2368 (2017) , 2370 (2017) , 2490 (2019) , 2544 (2020) et 2597 (2021) et les déclarations de sa présidenc e sur la question, Réaffirmant son respect pour la souveraineté, l ’intégrité territoriale, l’indépendance et l ’unité de l ’Iraq, conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant la menace mondiale que représente p our la paix et la sécurité internationales l ’État islamique d ’Iraq et du Levant (EIIL, également connu sous le nom de Daech) par ses actes de terrorisme, son idéologie extrémiste violente, les attaques flagrantes, systématiques et généralisées qu ’il contin ue de mener contre des civils, ses violations du droit international humanitaire et ses atteintes aux droits de l’homme, en particulier celles commises contre des femmes et des enfants, y compris celles motivées par des motifs religieux et ethniques, et so n recrutement de combattants terroristes étrangers, dont il assure la formation et qui font peser une menace sur toutes les régions et tous les États Membres, Condamnant les actes de violence dont se rend coupable l ’EIIL (Daech), en commettant notamment des meurtres, des enlèvements, des prises d ’otages, des attentats -suicides, et en se livrant à la réduction en esclavage, à la vente ou à d ’autres pratiques aux fins du mariage forcé, à la traite des êtres humains, au viol, à l ’esclavage sexuel et à d ’autres formes de violence sexuelle, à l ’enrôlement et à l ’utilisation d’enfants, à des attaques visant des infrastructures essentielles, ainsi qu ’à la destruction du patrimoine culturel, y compris les sites archéologiques, et au trafic de biens culturels, Conscient que la commission de tels actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité ou des crimes de génocide fait partie intégrante de l ’idéologie et des objectifs stratégiques de l ’EIIL (Daech) et est utilisée par l ’EIIL (Daech) comme une tactique terroriste, et qu ’amener à répondre de leurs actes les membres de l ’EIIL (Daech), en particulier ceux qui portent la responsabilité la plus lourde, notamment ceux qui dirigent les opérations, qui peuvent inclure des S/RES/2651 (2022) 22-21898 2/2 chefs région aux ou chefs de rang intermédiaire, et ceux qui commandent et commettent des crimes, contribuera à exposer la situation et pourrait faciliter la lutte contre le terrorisme et l ’extrémisme violent qui peut mener au terrorisme, notamment en endiguant le fina ncement du groupe terroriste EIIL (Daech) et l ’afflux ininterrompu de recrues venues du monde entier rejoindre ses rangs, Saluant les efforts considérables que déploie le Gouvernement iraquien pour vaincre l ’EIIL (Daech), et rappelant la lettre que celui -ci lui a adressée, ainsi qu ’au Secrétaire général, le 9 août 2017, dans laquelle il demandait l ’aide de la communauté internationale pour s ’assurer que les membres de l ’EIIL (Daech) répondent des crimes qu’ils avaient commis en Iraq, y compris lorsque ces crimes étaient susceptibles de constituer des crimes contre l ’humanité ( S/2017/710 ), Soulignant l’importance de communiquer en temps voulu aux autorités iraquiennes compétentes les éléments de preuve recu eillis par l ’Équipe d ’enquêteurs créée par la résolution 2379 (2017) , en vue de leur éventuelle utilisation dans le cadre de procédures pénales équitables et indépendantes, conformément au droit international applicable et au mandat de l ’Équipe d ’enquêteurs, 1. Réaffirme sa résolution 2379 (2017) , par laquelle a été créée l ’Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, et rappelle l e mandat qu ’il a approuvé (S/2018/119 ) ; 2. Prend note de la demande formulée par le Gouvernement iraquien dans sa lettre datée du 12 septembre 2022 ( S/2022/68 7) et décide de proroger jusqu ’au 17 septembre 2023 le mandat du Conseiller spécial et de l ’Équipe, toute nouvelle prorogation devant être décidée à la demande du Gouvernement iraquien ou de tout autre gouvernement qui prierait l ’Équipe de recueillir de s éléments de preuve concernant des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité ou des crimes de génocide commis par l ’EIIL (Daech) sur son territoire, conformément à sa résolution 2379 (2017) ; 3. Prie le Conseiller spécial de continuer à lui présenter tous les 180 jours un rapport sur les activités de l ’Équipe ; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2652 (2022)
IntituléMaintien de la paix et de la securité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2652(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2652 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2022 22-22497 (F) *2222497* Résolution 2652 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9140e séance, le 29 septembre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) , 2437 (2018) , 2491 (2019) , 2546 (2020) et 2598 (2021) , ainsi que la déclaration de son président en date du 16 décembre 2015 ( S/PRST/2015/25 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 30 août 2022 ( S/2022/655 ) et notamment ses observations sur la détresse des migrants et des réfugiés en Libye, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Se félicitant des mesures prises pour mettre en œuvre la résolution 2240 (2015) et souhaitant qu’elles continuent d’être appliquées, et prenant note de l’opération de l’Union européen ne en Méditerranée EUNAVFOR MED Irini à cet égard, Réaffirmant qu’il faut mettre fin à l’expansion actuelle du trafic de migrants et de la traite d’êtres humains en Méditerranée au large des côtes libyennes qui mettent des vies en danger et, à cette fin p récise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes de trafic de migrants et de traite d’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et mett ent en péril les vies de centaines de milliers de personnes ; 2. Décide de reconduire les autorisations visées aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015) pour une nouvelle période de d ouze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, réaffirme les dispositions du paragraphe 11 de ladite résolution et réaffirme également ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) , 2437 (2018) , 2491 (2019) , 2546 (2020) et 2598 (2021) ainsi que la déclaration de son président S/PRST/2015/25 ; 3. Réitère , à compter de la date d’adoption de la présente résolution, les demandes formulées au paragraphe 17 de sa résolution 2240 (2015) , et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, onze mois après la date d’adoption de la S/RES/2652 (2022) 22-22497 2/2 présente résolution, sur l’état d’avancement de son application, en particulier pour ce qui est des paragraphes 7 à 10 de sa résolution 2240 (2015) ; 4. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisager de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution ; 5. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2653 (2022)
IntituléLa question concernant Haïti
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2653(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2653 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 21 octobre 2022 22-23898 (F) 241022 251022 *2223898* Résolution 2653 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9159e séance, le 21 octobre 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité t erritoriale et à l’unité d’Haïti, Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant Haïti, en particulier sa résolution 2645 (2022) , dans laquelle il a notamment prorogé d’un an le mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), exigé la cessation immédiate de la violence en bande organisée et des activités criminelles, et s’est déclaré disposé à prendre des mesures appropriées, selon qu’il conviendrait, contre quiconque participerai t à la violence en bande organisée et à des activités criminelles ou à des atteintes aux droits humains ou appuierait de tels actes ou agirait de manière à compromettre la paix, la stabilité et la sécurité d’Haïti et de la région, Notant avec une profonde inquiétude la dégradation des crises prolongées qui frappent Haïti sur les plans politique, institutionnel, économique, humanitaire, de la sécurité, des droits humains et de la sécurité alimentaire et réaffirmant la volonté de la communauté internationale de continuer d’épauler le peuple haïtien, Sachant que l’exclusion et les inégalités peuvent aggraver la situation concernant Haïti, Soulignant qu’il incombe en premier lieu au Gouvernement haïtien de s’attaquer aux facteurs persistants d’instabilité et d’inégalité, Réaffirmant la nécessité de parvenir à un accord urgent sur un cadre pérenne, assorti de délais et communément accepté, en vue d’un processus politique dirigé par les Haïtiens qui permette d’organiser des élections présidentielle et législati ves inclusives, libres et régulières qui soient menées en toute transparence, dès que les conditions de sécurité seront réunies et que la préparation logistique le permettra, avec la participation pleine, égale et réelle des femmes et la participation des jeunes, de la société civile et des autres parties prenantes concernées, et rappelant qu’il a prié le Gouvernement haïtien de faire le point sur le processus politique, Constatant avec une vive préoccupation l’extrême violence en bande organisée et d’autr es activités criminelles, notamment les enlèvements, la traite de personnes et le trafic de migrants, les homicides et les violences sexuelles et fondées sur le genre, dont les viols et l’esclavage sexuel, ainsi que l’impunité des auteurs de tels actes, la S/RES/2653 (2022) 22-23898 2/9 corruption et le recrutement d’enfants par les bandes organisées, et les conséquences de la situation d’Haïti sur la région, Craignant que le commerce et le détournement illicites d’armes et de matériels connexes de tous types contribuent à porter attein te à l’état de droit et au respect des droits humains, et entravent l’acheminement de l’aide humanitaire et aient de nombreuses répercussions sur les plans humanitaire et socioéconomique, Notant qu’il faut interdire le transfert d’armes de petit calibre, d’armes légères et de munitions aux acteurs non étatiques qui participent à la violence en bande organisée, à des activités criminelles ou à des atteintes aux droits humains en Haïti ou qui appuient de tels actes, et prévenir le commerce et le dét ournement illicites de telles armes, Encourageant les États Membres à coopérer entre eux pour prévenir le commerce et le détournement illicites d’armes, notamment en communiquant et en échangeant des informations actualisées en temps utile afin de réperto rier les sources et les chaînes d’approvisionnement du trafic illicite et de s’y attaquer, Sachant qu’il importe de toute urgence de bloquer les flux financiers illicites à destination d’Haïti, qui permettent aux bandes armées d’opérer et menacent de plus en plus la stabilité du pays, notamment en rompant en priorité les liens entre les acteurs politiques et économiques et les bandes, Se déclarant préoccupé par le fait que la Police nationale d’Haïti n’a pas accès aux ports vitaux, qui sont largement sous le contrôle des bandes organisées, et demandant qu’il soit mis fin à l’occupation illégale des ports et des terminaux pétroliers par ces bandes, Se félicitant du lancement de programmes techniques par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le cri me (ONUDC) visant à aider les autorités nationales à promouvoir le contrôle des frontières et des ports, à repérer les flux financiers illicites, à collaborer à travers la frontière pour combattre la criminalité transnationale, la corruption et le trafic d e drogues et d’armes, notamment au moyen du Programme de contrôle des conteneurs mené par l’ONUDC et l’Organisation mondiale des douanes en Haïti et des programmes de gestion des frontières, et saluant la feuille de route régionale de la Communauté des Car aïbes (CARICOM) visant à lutter contre le trafic des armes à feu, Conscient du rôle important que jouent les pays voisins, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales telles que la CARICOM et d’autres partenaires internationaux, Se déclaran t profondément préoccupé par les activités criminelles déstabilisantes que continuent de mener les bandes armées en Haïti et par le transfert persistant d’armes de petit calibre, d’armes légères et de munitions à des acteurs participant à la violence en ba nde organisée ou la soutenant, Condamnant les attaques et les enlèvements visant le personnel des Nations Unies, ainsi que les violences perpétrées contre des locaux diplomatiques et le pillage de matériel humanitaire, et rappelant que c’est à l’État hôte au premier chef qu’il appartient d’assurer la sûreté et de la sécurité du personnel et des biens des Nations Unies, Demandant à tous les acteurs en Haïti d’ interdire expressément toutes violations des droits humains et atteintes à ces droits, et soulignant qu’il est nécessaire que tous les acteurs garantissent un accès immédiat, sûr et sans entrave aux organisations humanitaires, S/RES/2653 (2022) 3/9 22-23898 Soulignant que les mesures i mposées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile d’Haïti, Considérant qu’il faut s’assurer que des procédures équitables et claires sont en place pour radier des listes relat ives aux sanctions des personnes, des groupes, des entreprises et des entités visées dans la présente résolution, et exprimant son intention d’envisager d’habiliter le Médiateur à recevoir ces demandes de radiation, Affirmant que la situation en Haïti con tinue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige la cessation immédiate de la violence, des activités criminelles et des atteintes aux droits humains, qui c ompromettent la paix, la stabilité et la sécurité d’Haïti et de la région, notamment les enlèvements, les violences sexuelles et fondées sur le genre, la traite des personnes et le trafic de migrants, ainsi que les homicides, les exécutions extrajudiciaire s et le recrutement d’enfants par les groupes armés et les réseaux criminels ; 2. Exhorte tous les acteurs politiques à engager de réelles négociations constructives pour sortir de l’impasse politique actuelle afin que puissent se tenir des élections légi slatives et présidentielle inclusives, libres et régulières, dès que les conditions de sécurité le permettront ; Interdiction de voyager 3. Décide que tous les États Membres doivent, pour une période initiale d’un an à compter de l’adoption de la prés ente résolution, prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire des personnes désignées par le Comité créé au paragraphe 19 ci -dessous, étant entendu que rien dans les dispositions du présent paragraphe n’oblige un État à refuser l’entrée sur son territoire à ses propres nationaux ; 4. Note qu’il est possible qu’une personne désignée ait plusieurs nationalités ou passeports, se déclare préoccupé par le fait que, dans cette éventualité, les déplacements e ntre les deux États concernés risquent de porter atteinte aux objectifs visés par l’interdiction de voyager imposée au paragraphe 3 et prie le Groupe d’experts créé en application du paragraphe 21 de la présente résolution (ci -après « le Groupe d’experts ») de signaler au Comité de tels déplacements ; 5. Décide que les mesures imposées par le paragraphe 3 ci -dessus ne s’appliquent pas dans les cas suivants : a) lorsque le Comité établit que tel ou tel voyage se justifie par des raisons humanitaires, y com pris un devoir religieux ; b) lorsque l’entrée ou le passage en transit est nécessaire aux fins d’une procédure judiciaire ; et c) lorsque le Comité conclut que telle ou telle dérogation favoriserait la réalisation des objectifs de paix et de stabilité en Haïti ; Gel des avoirs 6. Décide que tous les États Membres doivent, pour une période initiale d’un an à compter de la date de l’adoption de la présente résolution, geler immédiatement tous les fonds, autres avoirs financiers et ressource s économiques se trouvant sur leur territoire qui sont en la possession ou sous le contrôle, direct ou indirect, des S/RES/2653 (2022) 22-23898 4/9 personnes ou entités visées à l’annexe de la présente résolution ou désignées par le Comité ou de toute personne ou entité agissant pour le ur compte ou sur leurs instructions, ou de toute entité en leur possession ou sous leur contrôle, et décide également que tous les États Membres doivent veiller à ce que ni ces fonds, ni d’autres fonds, avoirs financiers ou ressources économiques ne soient mis à la disposition, directement ou indirectement, de ces personnes ou entités par leurs ressortissants ou par des personnes établies sur leur territoire ; 7. Décide que les mesures visées au paragraphe 6 ci -dessus ne s’appliquent pas aux fonds et autre s avoirs financiers ou ressources économiques dont les États Membres concernés auront déterminé : a) qu’ils sont nécessaires pour régler des dépenses ordinaires – denrées alimentaires, loyers, mensualités de prêts hypothécaires, médicaments, soins médicau x, impôts, primes d’assurance, factures de services collectifs de distribution – ou pour régler ou rembourser des dépenses engagées dans le cadre de la prestation de services juridiques, notamment des honoraires, conformément à la législation nationale, ou des frais ou commissions liés au maintien en dépôt de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques gelés, conformément à la législation nationale, après que l’État Membre concerné a informé le Comité de son intention d’autoriser, dans les c as où cela serait justifié, l’accès à ces fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques et en l’absence de décision contraire du Comité dans les cinq jours ouvrables suivant cette notification ; b) qu’ils sont nécessaires pour régler des dép enses extraordinaires, à condition que le ou les États Membres concernés en aient avisé le Comité et que celui - ci ait donné son accord ; c) qu’ils font l’objet d’un privilège ou d’une décision judiciaire, administrative ou arbitrale, auquel cas ils peuven t être utilisés à cette fin, à condition que le privilège ou la décision soient antérieurs à la date de la présente résolution, que le créancier privilégié ou le bénéficiaire de la décision judiciaire, administrative ou arbitrale ne soit pas une personne o u une entité désignée par le Comité et que le privilège ou la décision judiciaire, administrative ou arbitrale aient été portés à la connaissance du Comité par l’État ou les États Membres concernés ; 8. Décide que les États Membres pourront autoriser le versement, aux comptes gelés en vertu des dispositions du paragraphe 6 ci -dessus, des intérêts et autres rémunérations revenant à ces comptes ou des paiements dus au titre de marchés, d’accords ou d’obligations souscrits avant la date à laquelle ces comptes ont été assujettis aux dispositions de la présente résolution, étant entendu que ces intérêts, rémunérations et paiements resteront assujettis auxdites dispositions et resteront gelés ; 9. Décide que les mesu res visées au paragraphe 6 ci -dessus n’interdisent à aucune personne ou entité désignée d’effectuer des paiements au titre d’un contrat passé avant son inscription sur la liste, dès lors que les États concernés se sont assurés que le paiement n’est pas reç u directement ou indirectement par une personne ou entité visée au paragraphe 6 ci -dessus et qu’ils ont signifié au Comité avec un préavis de 10 jours leur intention d’effectuer ou de recevoir de tels paiements ou d’autoriser, selon qu’il conviendrait, le déblocage à cette fin de fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques ; 10. Décide également , sans préjudice des programmes d’aide humanitaire menés ailleurs, que les mesures imposées au paragraphe 6 de la présente résolution ne s’appliquen t pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaires à l’acheminement en temps voulu, par l’Organisation des Nations Unies, les institutions spécialisées ou programmes des Nations Unies, les organisations S/RES/2653 (2022) 5/9 22-23898 humanitaires dotées du s tatut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires d’exécution, y compris les organisations non gouvernementales bénéficiant d’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent au Plan d’aide humanitaire pour Haïti mis en place par les Nations Unies, de l’aide humanitaire dont Haïti a besoin d’urgence ou à l’appui d’autres activités visant à répondre aux besoins essentiels des personnes en Haïti ; Embargo sur les armes ciblé 11. Décide que, pour une période d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, tous les États Membres devront prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à des personnes ou entité s désignées par le Comité, ou à leur profit, à partir de leur territoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, d’armements et de matériels connexes de tous types, y compris les armes et les munitions, les véhicules et les matériels militaires, les équipements paramilitaires et les pièces détachées correspondantes, ainsi que toute assistance technique ou formation et toute aide financière ou autre en rapport avec les activités mi litaires ou la fourniture, l’entretien ou l’utilisation de tous armements et matériels connexes, y compris la mise à disposition de mercenaires armés venant ou non de leur territoire ; 12. Encourage les États Membres à veiller à ce que des mesures adéquat es de marquage et d’enregistrement soient en place et permettent de garantir la traçabilité des armes, en particulier des armes légères et de petit calibre, conformément aux instruments régionaux et internationaux auxquels ils sont parties, et à réfléchir aux meilleurs moyens d’aider les pays voisins, s’il y a lieu et à la demande de ces pays, à prévenir et détecter tout trafic ou détournement en violation des mesures imposées au paragraphe 11 de la présente résolution ; 13. Demande à tous les États Membre s, en particulier aux États de la région, agissant conformément à leur jurisprudence et leur législation internes et au droit international, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, tous les chargements à des tination d’Haïti, si les États concernés disposent d’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser que ces chargements contiennent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 11 de la résolution, afin de garantir une stricte application de ces dispositions ; 14. Encourage la coopération régionale terrestre, aérienne et maritime, selon les besoins, visant à repérer et à prévenir les violations des mesures imposées au paragraphe 11 de la présente r ésolution, et à les signaler en temps voulu au Comité créé en application des dispositions du paragraphe 19 plus bas ; Critères de désignation 15. Réaffirme que les mesures édictées au paragraphe 3 s’appliquent à toutes les personnes, et celles édicté es aux paragraphes 6 et 11 à toutes les personnes et entités, que le Comité créé en application du paragraphe 19 de la présente résolution aura désignées comme étant responsables ou complices d’activités faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité en Haïti, ou comme ayant pris part, directement ou indirectement, à de telles activités ; 16. Décide que les actes décrits au paragraphe 15 ci -dessus peuvent comprendre, sans s’y limiter : a) Le fait de prendre part, directement ou indirectement, à des activités criminelles et à des actes de violence impliquant des groupes armés et des réseaux S/RES/2653 (2022) 22-23898 6/9 criminels qui encouragent la violence, notamment le recrutement forcé d’enfants par ces groupes et réseaux, les enlèvements, la traite des personnes et le trafic de migrants ainsi que les homicides et la violence sexuelle et fondée sur le genre, ou de soutenir ces activités ; b) Le fait de soutenir le trafic et le détournement d’armements et de matériels connexes ou les flux financiers illicites qui y sont liés ; c) Le fait d’agir pour le compte d’une personne ou entité se livrant aux activités visées aux alinéas a) et b) ci -dessus, ou en son nom ou sur ses instructions, ou de lui fournir toute autre forme d’appui ou de financement, notamment en utilisant directement ou indirectement le produit de la criminalité organisée, dont la production et le commerce illicite s de stupéfiants et de leurs précurseurs en provenance d’Haïti ou en transit dans le pays, la traite d’êtres humains et le trafic de migrants en provenance d’Haïti, ou la contrebande et le trafic d’armes à destination ou en provenance d’Haïti ; d) Le fait d’agir en violation de l’embargo sur les armes imposé au paragraphe 11 de la présente résolution, ou de fournir, vendre ou transférer directement ou indirectement à des groupes armés ou à des réseaux criminels opérant en Haïti des armes ou du matériel con nexe, ou des conseils techniques, une formation ou une assistance, y compris un financement ou une assistance financière, en lien avec les activités violentes de groupes armés ou de réseaux criminels en Haïti, ou d’en être les destinataires ; e) Le fait d e préparer, donner l’ordre de commettre ou commettre en Haïti des actes contraires au droit international des droits de l’homme ou au droit international humanitaire ou constituant des atteintes aux droits humains ou des violations de ces droits, notamment des exécutions extrajudiciaires, y compris de femmes et d’enfants, des actes de violence, des enlèvements, des disparations forcées ou des enlèvements contre rançon ; f) Le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre ou de commettre en Haïti des act es de violence sexuelle ou fondée sur le genre, y compris le viol et l’esclavage sexuel ; g) Le fait de faire obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire destinée à Haïti, à l’accès à cette aide ou à sa distribution dans le pays ; h) Le fait d’attaqu er le personnel ou les locaux des missions et opérations des Nations Unies en Haïti ou d’apporter un appui à ces attaques ; 17. Enjoint aux États Membres de faire en sorte que toutes les mesures prises pour appliquer la présente résolution soient conforme s aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient ; 18. Décide que les personnes visées à l’ann exe de la présente résolution seront soumises aux mesures imposées aux paragraphes 3, 6 et 11 plus haut ; Comité des sanctions 19. Décide de créer, conformément à l’article 28 de son règlement intérieur provisoire, un comité du Conseil de sécurité com posé de tous ses membres (ci -après « le Comité »), qui s’acquittera des tâches suivantes : a) Suivre l’application des mesures prévues aux paragraphes 3, 6 et 11 plus haut en vue de renforcer, de faciliter et d’améliorer leur mise en œuvre par les États S/RES/2653 (2022) 7/9 22-23898 Membres, et examiner les demande de dérogation aux mesures imposées par les paragraphes 5 et 7 de la présente résolution et se prononcer à leur sujet ; b) Chercher à obtenir des informations concernant les personnes et entités qui se livreraient aux actes décrits aux paragraphe 15 et 16 plus haut et les passer en revue ; c) Désigner les personnes et entités visées par les mesures imposées aux paragraphes 3, 6 et 11 plus haut ; d) Arrêter et promulguer les directives qui pourraient être nécessaires p our faciliter la mise en œuvre des mesures imposées ci -dessus ; e) Lui adresser dans un délai de 60 jours un rapport sur ses travaux, accompagné de ses observations et recommandations, en particulier sur les moyens de renforcer l’efficacité des mesures im posées par les paragraphes 3, 6 et 11 de la présente résolution, puis lui faire rapport chaque année ; f) Favoriser le dialogue entre le Comité et les États Membres intéressés, en particulier ceux de la région, notamment en invitant leurs représentants à le rencontrer afin d’examiner la question de l’application des mesures ; g) Solliciter de tous les États toutes informations qu’il jugerait utiles concernant les actions que ceux -ci ont engagées pour appliquer les mesures de façon effective ; h) Examiner les informations faisant état de violations ou du non -respect des mesures imposées aux paragraphes 3, 6 et 11 et y donner la suite qui convient ; 20. Charge le Comité de coopérer avec les autres comités des sanctions du Conseil de sécurité ; Présentation de rapports 21. Prie le Secrétaire général de créer, en consultation avec le Comité et pour une période initiale de treize mois, un groupe composé de 4 experts (le « Groupe d’experts »), qui sera placé sous l’autorité du Comité, et de prendre les dispositions voulues sur le plan financier et en matière de sécurité pour épauler le Groupe dans ses activités, et décide que le Groupe sera chargé des tâches su ivantes : a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, défini dans la présente résolution, notamment en lui fournissant à tout moment des informations pouvant servir à désigner éventuellement par la suite des personnes et entités qui se livreraient aux activités décrites aux paragraphes 15 et 16 plus haut ; b) Réunir, examiner et analyser toutes informations provenant des États, des organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées concernant l’applicat ion des mesures édictées dans la présente résolution, en particulier celles qui portent sur la source ou les itinéraires du trafic d’armes en Haïti ou des faits entravant la transition politique ; c) Lui présenter, après concertation avec le Comité, un ra pport d’activité le 15 mars 2023 au plus tard, un rapport final le 15 septembre 2023 au plus tard, et lui adresser d’autres rapports périodiques dans l’intervalle ; d) Aider le Comité à préciser et à actualiser les informations concernant la liste des per sonnes et entités visées par les mesures imposées aux paragraphes 3, 6 et 11 de la présente résolution, notamment en fournissant des renseignements concernant leur identité et d’autres renseignements pouvant servir à établir le résumé des motifs présidant à leur inscription sur la liste, qui est mis à la disposition du public ; S/RES/2653 (2022) 22-23898 8/9 22. Charge le Groupe d’experts de coopérer avec le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la Communauté des Caraïbes et les autres groupes d’experts qu’il a créés pour épauler ses comités des sanctions, selon qu’il convient ; 23. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales, d e coopérer avec le Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membres concernés de garantir la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l’exécution de leur mandat ; 24. Note que la procédure de sélection des experts devrait favoriser la nomination des personnes les mieux qualifiées pour exercer les fonctions décrites ci - dessus, compte dûment tenu de l’importance de la représentation régionale et de l’égalité des sexes dans le processus de recrutement ; Réexamen de la situation 25. Affirme qu’il suivra en permanence la situation en Haïti et se tiendra prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforc ement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, à la lumière des progrès accomplis par rapport aux principaux objectifs suivants : a) Une fois mises en place les capacités requises dans les domaines judiciaire et de l’état de droit perme ttant de lutter contre les groupes armés et les activités criminelles ; b) Réduction progressive des niveaux de la violence commise par les groupes armés et les réseaux criminels, y compris les homicides volontaires, les enlèvements et les cas de violence sexuelle et fondée sur le genre, mesurée annuellement, à compter de la période initiale de 12 mois suivant l’adoption de la présente résolution ; c) Progrès dans la réalisation des objectifs 2, 3 et 4 et des cibles connexes, tels que décrits dans le rappo rt du Secrétaire général du 13 juin 2022 ( S/2022/481 ) ; d) Réduction progressive du nombre d’affaires de trafic et de détournement d’armes ainsi que des flux financiers illicites qui en découlent, notamment en augmentant le nombre et le volume de saisies d’armes, mesurée annuellement, à compter de la période initiale de 12 mois suivant l’adoption de la présente résolution ; 26. Prie le Secrétaire général à cet égard, en étroite consultation avec le Groupe d’experts, de procéder, au plus tard le 15 septembre 2023, à une évaluation des progrès accomplis concernant les principaux objectifs établis au paragraphe ci - dessus ; 27. Invite l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime à collaborer avec le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti et le Groupe d’experts, selon qu’il convient, et de présenter au Comité des recommandations visant à mettre fin aux flux financiers illicites et au trafic ainsi qu’au détournement de matériel d’armement en Haïti ; 28. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2653 (2022) 9/9 22-23898 Annexe Jimmy Cherizier (alias « Barbecue ») a commis des actes menaçant la paix, la sécurité et la stabilité d’Haïti et a planifié, dirigé ou commis des actes qui constituent des atteintes graves aux droits humains. Jimmy Cherizier est l’un des chefs de bande les plus influents d’Haïti et dirige une fédération de bandes organisées connue sous le nom de « Famille G9 et alliés ». Alors qu’il était agent de la Police nationale d’Haï ti, Jimmy Cherizier a planifié et participé à l’attaque meurtrière lancée en novembre 2018 contre des civils dans un quartier de Port -au-Prince appelé La Saline. Au moins 71 personnes ont été tuées, plus de 400 maisons détruites et au moins sept femmes vio lées par des bandes armées. En 2018 et 2019, Jimmy Cherizier a dirigé des groupes armés qui ont lancé des attaques coordonnées et brutales dans des quartiers de Port -au-Prince. En mai 2020, Jimmy Cherizier a dirigé des bandes organisées armées qui ont atta qué pendant cinq jours plusieurs quartiers de Port -au-Prince, tuant des civils et incendiant des maisons. Depuis le 11 octobre 2022, Jimmy Cherizier et le G9, sa fédération de bandes organisées armées, bloquent totalement la libre circulation du carburant à partir du terminal pétrolier de Varreux, le plus grand d’Haïti. Les actes de Jimmy Cherizier ont directement contribué à la paralysie économique et à la crise humanitaire en Haïti.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2654 (2022)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental (MINURSO)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2654(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2654 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 27 octobre 2022 22-24261 (F) 011122 011122 *2224261* Résolution 2654 (2022 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9168e séance, le 27 octobre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 ( 2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) , 2468 (2019) , 2494 (2019) , 2548 (2020) et 2602 (2021) , Exprimant son plein soutien à Staffan de Mistura, l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, et à ses efforts pour faire avancer le processus politique, sur la base des progrès accomplis par l’ancie n Envoyé personnel et conformément aux précédents pertinents et se félicitant des visites effectuées par l’Envoyé personnel dans la région à cet égard, Se félicitant de l’élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxi ème table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019, et du fait que le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie soient engagés, d’une manière sérieuse et respectueuse, dans le processus politique initié par l’Organisation des Nations Unies sur le Sah ara occidental afin de trouver des terrains d’entente, et rappelant les contributions importantes de l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental dans la conduite du processus des tables rondes, Encourageant la poursuite des c onsultations entre l’Envoyé personnel et le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie à cet égard pour faire fond sur les progrès accomplis, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutu ellement acceptable, basée sur le compromis, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités dév olus aux parties à cet égard, Demandant de nouveau au Maroc, au Front POLISARIO, à l’Algérie et à la Mauritanie de coopérer plus intensément les uns avec les autres, notamment en renforçant davantage la confiance, et avec l’Organisation des Nations Unies, ainsi que S/RES/2654 (2022) 22-24261 2/5 de participer davantage au processus politique et de progresser sur la voie d’une solution politique, Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favor iserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’ exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décision s ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant ses résolutions 2242 (20 15) et 2538 (2020) , dans lesquelles il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des N ations Unies, Considérant le rôle important joué par la MINURSO sur le terrain et sachant qu’il est nécessaire qu’elle assure le réapprovisionnement sûr et régulier de ses bases d’opérations, qu’elle effectue des patrouilles dans toute sa zone de responsa bilité et qu’elle s’acquitte pleinement de son mandat, y compris son rôle de soutien à l’Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, Constatant avec une profonde inquiétude la rupture du cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par les violations des accords conclus avec les Nations Unies, réaffirmant l’importance du respect plein et renouvelé des dispositions de ces accords, et prenant note des engagements souscrits par le Fr ont POLISARIO auprès de l’ancien Envoyé personnel, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement, et prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007, Encourageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives et en renouvelant leur engagement en faveur de l’action menée par les Nations Unies en faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis, encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, et soulignant l’importance que toutes les parties concernées élaborent leurs positions afin de progresser vers une solution, Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les r éfugiés en vue de définir et d’appliquer des S/RES/2654 (2022) 3/5 22-24261 mesures de confiance susceptibles de susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique, Soulignant l’importance d’améliorer la situation des droits humains au Sahara occidental et dans les c amps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits humains, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à persévérer dans les efforts qu’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits humains au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y c ompris les libertés d’expression et d’association, et à donner la priorité à ces efforts, Se félicitant à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et à Laayoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies, Exhortant au renforcement de la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, y compris par la facilitation des visites dans la région, Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis, de leur dépendance à l’égard de l’aide humanitaire extérieure et des c onséquences de la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19), et notant également avec une vive préoccupation l’insuffisance des fonds alloués aux personnes qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l’aid e alimentaire, et encourageant vivement les donateurs à verser des fonds supplémentaires compte tenu de la détérioration de la situation humanitaire et les organismes d’aide à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire conformément aux meilleures prati ques des Nations Unies, Demandant à nouveau instamment que les réfugiés des camps de Tindouf soient dûment enregistrés, et soulignant qu’il importe que toutes les mesures nécessaires soient prises à cette fin, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résolutions connexes, soulignant l’importance de l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre de s pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation pleine, égale et effective des femmes ainsi qu’une participation réelle et active des jeunes à ces pourparlers, Considérant que le statu quo n’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s’améliore dans tous les domaines, Affirmant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire généra l pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 3 octobre 2022 (S/2022/733 ), 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jus qu’au 31 octobre 2023 ; 2. Souligne qu’il convient de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis, et qu’il importe d’adapter l’action stratégique de la MINURSO et d’affecter les ressources des Nations Unies à cette fin ; S/RES/2654 (2022) 22-24261 4/5 3. Appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son envoyé personnel pour faciliter les négociations afin de parvenir à une solution à la question du Sahara occidental, sur la base des progrès accomplis et du cadre établi par l’ancien Envoyé personnel, et encourage vivement le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie à s’engager auprès de l’Envoyé personnel pendant toute la durée du processus, dans un esprit de réalisme et de compro mis, en vue de le faire aboutir ; 4. Demande aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis depuis 2006 et des faits nouveaux survenus d epuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités dévolus aux parties à cet égard ; 5. Invite les États Membres à apporter l’aide et le soutien appropriés à ces pourparlers et aux efforts de l’Envoyé personnel ; 6. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à s’y conformer pleinement, à honorer les engagements qu’elles ont pris auprès de l’ancien Envoyé personnel et à s’abstenir de toute action qui po urrait compromettre les négociations facilitées par l’ONU ou déstabiliser la situation au Sahara occidental ; 7. Demande de nouveau à toutes les parties de coopérer pleinement avec la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accord s conclus avec les Nations Unies ; 8. Demande la reprise du réapprovisionnement sûr et régulier des bases d’opérations de la MINURSO afin de garantir la viabilité de la présence de la Mission ; 9. Souligne l’importance que les parties s’engagent à nouvea u à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations, rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251 ), selon laquell e il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations, encourage les pays voisins à apporter une contribution importante et active à ce processus, et souligne l’importance que toutes les parties concernées élaborent leurs positions afin de progresser vers une solution ; 10. Demande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de faire avancer les négociations et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008 ), 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) , 2468 (2019) , 2494 (2019) , 2548 (2020) et 2602 (2021) et le succès des négociations ; 11. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu’il le jugera utile au cours de la période du mandat, et d’inclure dans les six mois avant le renouve llement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, l’évaluation des opérations de la MINURSO et les mesures prises pour surmonter les di fficultés rencontrées, déclare son intention de se réunir pour entendre S/RES/2654 (2022) 5/5 22-24261 ces exposés et les examiner et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission ; 12. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les op érations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personn el civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande au Secrétaire général d’appliquer ce dispositif à la MINURSO comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) , prie le Secrétaire général de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la Mission et de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, véritablement et sur un pied d’égalité à tous les aspects des opérations ; 13. Exhorte les parties et les États voisins à collaborer de manière productive avec la MINURSO afin de considérer la manière dont les nouvelles technologies peuvent servir à réduire les risques, à améliorer la protection de la force et à l’aider à mieux s’acq uitter de son mandat ; 14. Encour age les parties à coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin que des mesures de confiance soient prises et appliquées et notamment à encourager la participation des femmes et des jeunes, et encoura ge les États voisins à contribuer à ces efforts ; 15. Exhorte instamment les États Membres à verser des contributions volontaires ou à les augmenter pour financer les programmes alimentaires, afin de s’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés soient dûment pris en compte et d’éviter des réductions dans les rations ali mentaires, et exhorte les organismes d’aide à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire conformément aux meilleures pratiques des Nations Unies ; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Mission à cet égard dans se s rapports, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la Missio n, selon qu’il conviendra ; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2655 (2022)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2655(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2655 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 27 octobre 2022 22-24238 (F) *2224238* Résolution 2655 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9169e séance, le 27 octobre 2021 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence et ses déclarations à la presse concernant le processus de paix en Colombie, Saluant les progrès accomplis sur la voie de la paix en Colombie depuis l’adoption de l ’Accord final pour la fin du conflit et la construction d ’une paix stable et durable (l ’Accord final), exhortant les parties, avec le soutien des institutions publiques et des forc es de sécurité compétentes ainsi que de la société civile, à unir leurs efforts afin de continuer de faire fond sur les progrès accomplis et de résoudre les problèmes actuels, notamment la poursuite des violences dans les zones touchées par le conflit, en mettant en œuvre intégralement l ’Accord final, notamment la réforme rurale, la participation politique inclusive, ses dispositions relatives aux questions ethniques et aux questions de genre, ainsi que la lutte contre les drogues illicites, y compris au mo yen de programmes de substitution de cultures, et rappelant les répercussions disproportionnées du conflit sur les femmes et ses effets sur les personnes appartenant à des communautés autochtones et afro -colombiennes, Prenant note de la concertation de la Commission de consolidation de la paix avec le Gouvernement colombien et appelant de ses vœux la poursuite de la coopération, notamment avec les organismes compétents des Nations Unies, afin de veiller à ce que l ’Accord final soit intégralement mis en œuv re selon une approche intégrée et cohérente, Rappelant en particulier sa résolution 2366 (2017) , par laquelle il a mis en place la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie (la Mission de vérification) chargée de contrôler la mise en application, par le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie -Armée populaire (FARC -EP), des clauses 3.2 et 3.4 de l ’Accord final, comme le prévoit la clause 6.3.3 de celui -ci, et rappelant le rôle constructif joué par la Mission de vérification à cet égard, Rappelant également sa résolution 2574 (2021) , par laquelle il a élargi le mandat de la Mission de vérification pour y inclure la tâche supplémentaire de vérifier le respect et l ’application des peines qui seront prononcées par la Juridiction spéciale S/RES/2655 (2022) 22-24238 2/2 pour la paix, et se félicitant des préparatifs en cours effectués par la Mission de vérification, en co llaboration avec la Juridiction spéciale pour la paix, à cet égard, Notant que, selon l ’Accord final, les peines prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix auront pour objectif global de faire respecter les droits des victimes et de consolider la paix, et devront avoir la plus grande fonction de restauration et de réparation au regard du préjudice causé, Conscient de la contribution que la Mission de vérification pourrait apporter pour renforcer la confiance dans le Système intégré pour la vérité , la justice, la réparation et la non -répétition établi en vertu de l ’Accord final, indispensable à l’aboutissement du processus de paix et à la réalisation des droits des victimes du conflit, Prenant acte de la lettre en date du 17 octobre ( S/2022/787 ), par laquelle le Ministre colombien des affaires étrangères a demandé une reconduction du mandat de la Mission de vérification et a prié le Conseil d ’envisager de charger la Mission de contrôler la mise en ap plication de la clause 1, sur la réforme rurale intégrale, et de la clause 6.2, sur le chapitre consacré aux questions ethniques, de l ’Accord final, demande commune faite par le Gouvernement colombien et le parti des anciennes FARC -EP, 1. Décide de recond uire jusqu ’au 31 octobre 2023 le mandat de la Mission de vérification ; 2. Prie le Secrétaire général de lui présenter des recommandations détaillées sur la façon dont les tâches supplémentaires concernant le contrôle de la mise en application de la claus e 1 et de la clause 6.2 de l ’Accord final demandé dans la lettre du 17 octobre adressée par le Ministre colombien des affaires étrangères seraient exécutées et de lui faire savoir si celles -ci auraient une quelconque incidence sur la configuration de la Mission, dans un délai de 45 jours à compter de l ’adoption de la présente résolution, et entend examiner rapidement ces recommandations ; 3. Se déclare disposé à coopérer avec le Gouvernement colombien en vue de la nouvelle reconduction du mandat de la Mission de vérification par voie d ’accord entre les p arties.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2656 (2022)
IntituléLa situation en Libye (MANUL)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2656(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2656 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 28 octobre 2022 22-24327 (F) *2224327* Résolution 2656 (2022) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9173e séance, le 28 octobre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) , 2510 (2020) , 2542 (2020) , 2570 (2021) , 2629 (2022) et 2647 (2022) , Réaffirmant son ferme attachement à un processus politique dirigé et contrôlé par les Libyens, facilité par l’Organisation des Nations Unie s et appuyé par la communauté internationale, notamment à la tenue dès que possible d’élections présidentielle et législatives nationales libres, régulières, transparentes et inclusives dans toute la Libye, notant que toutes les parties prenantes libyennes avaient précédemment donné des garanties fermes pour appuyer et respecter l’indépendance et l’intégrité du processus électoral, ainsi que les résultats des élections, et exprimant à cet égard son appui à la reprise de la facilitation des concertations int erlibyennes visant à créer des conditions et des circonstances et notamment un climat de sécurité propices à l’organisation d’élections reposant sur des bases constitutionnelles et légales, afin de mettre un terme à la période de transition, Se déclarant préoccupé par l’état de la sécurité en Libye, notamment par les affrontements violents chroniques opposant des groupes armés dans la région de Tripoli, qui font des victimes civiles et entraînent la destruction d’infrastructures civiles, et deman dant à toutes les parties de maintenir le calme qui règne sur le terrain, Condamnant énergiquement l’emploi sans discrimination d’armes dans des zones peuplées qui a des conséquences pour la population civile et demandant à toutes les parties de s’absteni r de se livrer à de tels actes, conformément aux obligations que leur impose le droit international, en particulier en matière de protection des civils en période de conflit armé, Conscient du rôle important que jouent les pays voisins et les organisation s régionales à l’appui de l’action des Nations Unies, rappelant la résolution 2616 (2021) , constatant avec préoccupation les répercussions du conflit sur les pays voisins, notamment le danger que repré sentent le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes, ainsi que les mouvements de groupes armés et de mercenaires, et encourageant le maintien de l’appui international et de la coopération régionale entre la Libye, les pa ys voisins et les organes compétents de l’Organisation des Nations Unies, notamment la Commission de consolidation de la S/RES/2656 (2022) 22-24327 2/5 paix, en faveur de la consolidation et de la pérennisation de la paix dans le pays et dans la région, Notant avec inquiétude la menace que constituent le détournement et la prolifération des armes et des munitions en Libye , qui portent atteinte à la stabilité, et demandant aux institutions libyennes clefs, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies, de prendre des mesures pour sécu riser et gérer efficacement les stocks de munitions, détruire les engins explosifs et les restes explosifs de guerre dans les zones dangereuses et protéger les civils contre les risques d’explosion accidentelle dans les sites de munitions, Insistant sur l a nécessité de planifier le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés et de tous les acteurs armés non étatiques concernés, dans le cadre d’une démarche intégrée, globale et cohérente en matière de consolidation de la paix, notam ment le retour de leurs membres dans leur pays d’origine, soulignant qu’il faudrait pour cela instaurer une coordination régionale et prendre en considération les besoins et les priorités du maintien de la paix, constatant qu’il importe de préparer la réfo rme du secteur de la sécurité et d’établir un dispositif de sécurité inclusif, unifié et comptable de son action, placé sous le contrôle des autorités civiles pour toute la Libye, et demandant aux autorités libyennes de s’attacher à accomplir des progrès s ur cette question, Exhortant les institutions et autorités libyennes à garantir la participation pleine, égale, effective et véritable des femmes à tous les niveaux, y compris aux postes de direction, et à toutes les activités et décisions relatives aux processus politiques d’inclusion , la transition démocratique, le règlement des conflits et la consolidation de la paix, sachant qu’il importe de protéger les femmes, les organisations de défense des droits des femmes et les artisanes de la paix contre les menaces et les représailles, encourageant vivement toutes les parties à créer un environnement sûr et porteur pour permettre aux membres de la société civile, notamment à ceux qui promeuvent et protègent les droits de l’homme , de mener leurs activités en t oute indépendance et à l’abri de toute ingérence indue, y compris dans les situations de conflit armé, et de lutter contre les menaces, le harcèlement et la violence, pour contrer les discours de haine dirigés contre eux, et de protéger et de promouvoir le s droits de l’homme, conformément aux obligations que leur impose le droit international, et appuyant les mesures prises par la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) pour permettre aux femmes issues de tous les secteurs de la société libyenne de contribuer et de participer plus largement au processus politique et aux institutions publiques, et sachant que le processus politique doit être ouvert à tous les Libyens, y compris aux jeunes et à la société civile, Rappelant que les ressources pétrol ières de la Libye doivent être utilisées au profit de tous les Libyens et rester sous le contrôle exclusif de la National Oil Corporation, engageant toutes les parties à laisser la National Oil Corporation mener ses activités sans perturbation, ingérence, ni politisation, et rappelant l’importance d’un contrôle libyen des institutions économiques et financières nationales, ce qui comprend la responsabilité d’assurer une gestion transparente, équitable et redevable des recettes dans tout le pays, Réaffirmant qu’il importe de créer un mécanisme dirigé par les Libyens et rassemblant les parties prenantes de tout le pays destiné à définir les priorités en matière de dépenses et à veiller à ce que les recettes du pétrole et du gaz soient gérées de mani ère transparente, équitable et redevable et soumises à un contrôle libyen effectif, et réaffirmant le rôle de la MANUL pour ce qui est d’aider à consolider les arrangements économiques des institutions libyennes, S/RES/2656 (2022) 3/5 22-24327 Réaffirmant qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application des dispositions du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit, Notant a vec inquiétude la situation humanitaire en Libye, notamment les mauvaises conditions de vie, l’insuffisance de services de base et la situation des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, y compris l’impossibilité pour les déplacés de regagn er leurs foyers en raison des risques liés aux explosifs et des menaces de représailles, se déclarant gravement préoccupé par le trafic de migrants et de réfugiés et la traite d’êtres humains sur le territoire libyen et par les difficultés rencontrées par les migrants et les réfugiés qui sont détenus arbitrairement, soumis à de mauvais traitements et exposés à la violence sexuelle et fondée sur le genre, soulignant qu’il importe de s’attaquer aux causes profondes du trafic de migrants et de la traite d’être s humains, se félicitant des travaux menés par la MANUL pour coordonner et appuyer la fourniture de l’aide humanitaire aux réfugiés et aux migrants, engageant les autorités libyennes à s’employer à fermer les centres de rétention de migrants et à atténuer de toute urgence les souffrances de l’ensemble de la population libyenne en accélérant la prestation des services publics dans toutes les zones du pays et exhortant toutes les parties à permettre et à faciliter un accès humanitaire complet, sûr et sans ent rave, Rappelant sa résolution 2510 (2020) dans laquelle il a enjoint à toutes les parties au conflit de s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire, et s oulignant que quiconque est responsable de violations du droit internationa l humanitaire et des droits de l’homme et d’atteintes à ces droits devra répondre de ses actes, Exhortant toutes les parties à appliquer les résolutions pertinentes relatives aux priorités concernant les femmes et la paix et la sécurité et à prévenir et c ombattre la violence sexuelle liée aux conflits, et engageant les autorités libyennes à mettre fin à l’impunité des auteurs de crimes de violence sexuelle et fondée sur le genre, conformément à ses résolutions applicables, en particulier la résolution 1325 (2000) , Rappelant qu’il importe de protéger les enfants, selon les dispositions énoncées dans ses résolutions pertinentes, et de prendre les mesures appropriées à cet égard, se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations et d’atteintes sur la personne d’enfants en Libye en dépit de l’accord de cessez -le-feu du 23 octobre 2020, en particulier les meurtres ou les atteintes à l’intégrité physique d’enfants, les enlèvements d’enf ants, les violences sexuelles commises contre des enfants, l’enrôlement ou l’utilisation d’enfants, et exhortant toutes les parties à mettre immédiatement fin à ces pratiques, Se félicitant du Plan -cadre de coopération des Nations Unies pour le développe ment durable 2023 -2025, qui dénote la volonté des parties prenantes libyennes et de l’Organisation des Nations Unies de coopérer au moyen d’une démarche associant l’action humanitaire, le développement et la consolidation de la paix pour remédier aux cause s structurelles de la fragilité et aux besoins humanitaires qui subsistent, afin d’opérer une transformation en profondeur et une transition vers une paix et un développement durables dans tout le pays, à l’appui du Programme de développement durable à l’h orizon 2030 et des objectifs de développement durable, Rappelant qu’il a constaté, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationale s, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2023 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), mission politique spéciale intégrée, pour lui permettre de mener à bien le mandat qui lui a été confié dans la résolution 2542 (2020) et au paragraphe 16 de la résolution 2570 (2021) ; S/RES/2656 (2022) 22-24327 4/5 2. Se félicite de la désignation d’Abdoulaye Bathily comme Représentant spécial du Secrétaire gén éral pour la Libye et Chef de la MANUL et exhort e toutes les parties libyennes et les principales parties prenantes à coopérer pleinement et de manière constructive avec le Représentant spécial du Secrétaire général dans l’exécution de son mandat ; 3. Prie à nouveau instamment la MANUL d’appliquer les recommandations issues de l’examen stratégique indépendant ( S/2021/716 ), notamment en recourant davantage à des communications stratégiques pour appuyer les a ctivités de la Mission, demande de nouveau que, dans le cadre de l’application des recommandations issues de l’examen stratégique, la MANUL envisage l’ensemble des moyens pouvant lui permettre d’accroître son efficience et de redéployer les ressources exis tantes, notamment par la priorisation et la reconfiguration des tâches et des ressources, en fonction des besoins et des possibilités, et prie le Secrétaire général de l’informer de l’application des recommandations issues de l’examen stratégique, dans le rapport demandé au paragraphe 11 de la présente résolution ; 4. Rappelle la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen, déplore que bon nombre de résultats attendus n’aient pas encore été obtenus, souligne que les objectifs et les princip es directeurs énoncés dans ladite feuille de route et en particulier aux articles 1, 2 et 6 demeurent pertinents pour le processus politique, notamment les principes de responsabilité financière, la lutte contre la corruption et la transparence, rejette tout acte susceptible de conduire à la violence ou d’accentuer les divisions en Libye, prend note du désir du peuple libyen de se prononcer sur ses futurs dirigeants au moyen des élections, et invite instamment les institutions politiques et les principales parties prenantes libyennes à s’accorder sur une feuille de route en vue de la tenue de ces élections dans tout le pays le plus rapidement possible, reposant sur des bases constitutionnelles et légales, faisa nt appel à la concertation, au compromis et à la participation constructive, de manière transparente et inclusive, dans l’objectif notamment de la formation d’un gouvernement libyen unifié, à même de contrôler le pays tout entier et représentant l’ensemble du peuple libyen ; 5. Se félicit e de l’appui apporté par l’Organisation des Nations Unies à la Haute Commission électorale nationale libyenne et l’encourage à poursuivre cet appui afin de permettre la conduite d’élections présidentielle et législatives n ationales libres, régulières, transparentes et inclusives, dans toute la Libye ; 6. Souligne l’importance d’un processus de dialogue national et de réconciliation nationale global et inclusif, fondé sur les principes de la justice transitionnelle, se féli cite de l’action menée par le Conseil présidentiel pour lancer le processus de réconciliation nationale et du concours de l’Union africaine à cet égard, notamment pour faciliter une réunion sur la réconciliation nationale en Libye pendant les mois à venir, apprécie le rôle important que jouent d’autres organisations régionales telles que la Ligue des États arabes et l’Union européenne, et demande aux institutions et autorités libyennes compétentes de mettre en place des mesures de confiance en vue d’instaur er des conditions propices au bon déroulement d’élections présidentielle et législatives nationales, notamment en veillant à la participation pleine, égale, effective et véritable des femmes, et à l’inclusion de représentants des jeunes et de la société ci vile, à toutes les activités et décisions concernant la transition démocratique et les efforts de réconciliation ; 7. Souligne qu’il ne saurait y avoir de solution militaire en Libye et demande à toutes les parties de s’abstenir de toute violence et de t out acte susceptible d’aggraver les tensions, d’exacerber les conflits ou de compromettre le processus politique ou le cessez -le-feu du 23 octobre 2020 en Libye, qui doit être pleinement appliqué ; S/RES/2656 (2022) 5/5 22-24327 8. Rappelle que les mesures énoncées dans sa résolution 1970 (2011) , telles que modifiées par des résolutions ultérieures, s’appliqueront également aux personnes et entités dont le Comité des sanctions de l’Organisation des Nations Unies a déterminé qu’elle s se livraient ou qu’elles apportaient un appui à des actes qui mettent en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou menacent la réussite de sa transition politique, ce qui comprend le fait d’entraver ou de compromettre la t enue des élections, et exige de tous les États Membres qu’ils respectent pleinement l’embargo sur les armes qu’il a imposé à la Libye par sa résolution 1970 (2011) , telle que modifiée par des résolutio ns ultérieures ; 9. Exhorte tous les États Membres à respecter pleinement la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Libye ; 10. Demande à toutes les parties d’appliquer intégralement l’accord de cessez - le-feu d u 23 octobre 2020 ainsi que le Plan d’action approuvé par la Commission militaire conjointe 5+5 à Genève le 8 octobre 2021, qui devra être exécuté de manière synchronisée, progressive et équilibrée, et engage vivement les États Membres à en respecter et à en appuyer la mise en œuvre intégrale, notamment en retirant sans plus tarder l’ensemble des forces étrangères, des combattants étrangers et des mercenaires du territoire libyen ; 11. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les 60 jours de l’application de la présente résolution ; 12. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2657 (2022)
IntituléLa situation en Somalie (MANUSOM)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2657(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2657 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2022 22-24442 (F) 011122 021122 *2224442* Résolution 2657 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9177e séance, le 31 octobre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politiq ue et à l’unité de la Somalie, Engageant la Somalie à saisir l’occasion qui lui est offerte d’avancer dans la réalisation de ses priorités nationales, soulignant qu’il importe, à cet égard, que le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la f édération collaborent, réaffirmant qu’il est important pour la stabilité en Somalie qu’aient lieu un dialogue sans exclusive et des processus locaux de réconciliation, et soulignant que la participation pleine, égale et véritable des femmes contribuera à f aire progresser les priorités nationales et à appuyer la réconciliation, la sécurité et la transition de l’appui international en matière de sécurité, conformément au Plan de transition de la Somalie et au dispositif national de sécurité, Se déclarant fa vorable à la reprise du dialogue entre le Gouvernement fédéral somalien et le Somaliland pour instaurer la confiance et renforcer la coordination politique, Saluant le soutien apporté par l’Union africaine, par l’intermédiaire de la Mission d’observation militaire de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), désormais appelée Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) ; par l’ONU, par l’intermédiaire de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), du Bureau d’appui des Na tions Unies en Somalie (BANUS) et de ses organismes, fonds et programmes ; par le Groupe d’experts sur la Somalie, à la Somalie mais aussi au Comité 751, et par les partenaires bilatéraux de la Somalie, Soulignant que son objectif fondamental est de maint enir la paix et la stabilité en Somalie, en soutenant l’édification de l’État et la consolidation de la paix et en faisant avancer les priorités nationales, Encourageant le Gouvernement fédéral somalien à poursuivre le dialogue engagé avec la Commission d e consolidation de la paix en vue d’améliorer le soutien apporté au niveau international aux objectifs de consolidation de la paix en Somalie, S/RES/2657 (2022) 22-24442 2/7 Se déclarant profondément préoccupé par la grave menace que le groupe terroriste des Chabab continue de représen ter pour la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie et dans la région, et se déclarant par ailleurs préoccupé par la présence continue en Somalie de groupes affiliés à l’EIIL (Daech), Condamnant dans les termes les plus énergiques les attaques terror istes en Somalie et dans les États voisins, se déclarant profondément préoccupé par les pertes en vies humaines parmi les civils que provoquent ces attaques, et réaffirmant qu’il est déterminé à appuyer les efforts généraux visant à dissiper la menace posé e par les Chabab, Soulignant qu’il importe d’adopter une démarche globale pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, dans le respect des dispositions applicables du droit international, ainsi que des mesures tenan t compte des aspects du problème liés à la gouvernance, à la sécurité, aux droits humains et au développement ou ayant trait aux dimensions humanitaires et socioéconomiques, comme l’emploi des jeunes et l’élimination de la pauvreté, et soulignant l’importa nce de la coopération régionale et internationale pour lutter contre le terrorisme, désorganiser le financement du terrorisme et les flux financiers illicites et mettre un terme au trafic d’armes, Saluant le rôle joué par le Gouvernement fédéral somalien, les États membres et les organisations régionales pour réprimer la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes, et prenant note du rôle joué par la MANUSOM dans la facilitation de l’ adoption d’une approche coordonnée, sous la conduite de la Somalie, pour développer le secteur de la gouvernance maritime de la Somalie, notamment par la formation du Groupe de travail sur la marine et les garde -côtes somaliens, ainsi que du soutien apport é aux institutions maritimes de la Somalie, Se déclarant vivement préoccupé par la situation humanitaire en Somalie, encourageant tous les États à apporter un soutien humanitaire plus large à la Somalie, et demandant à toutes les parties au conflit d’auto riser et de faciliter, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, notamment du droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence (résol ution 46/182 de l’Assemblée générale), notamment les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, l’acheminement rapide et sans entrave de l’aide humanitaire nécessaire pour prête r secours aux personnes dans le besoin en Somalie, Condamnant fermement le fait de prendre délibérément pour cible des civils, y compris des membres du personnel humanitaire, et des biens civils dans des situations de conflit, ainsi que l’utilisation aveugle d’armes dans des zones peuplées et leurs conséquences pour la population civile, demandant à toutes les parties au conflit en Somalie de s’abstenir de telles pratiques conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du droit international, notamment du droit international humanitaire, Soulignant l’importance de la coordination du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la fédération avec le Bureau de la coordination des affaires humanitaires pour assurer une dis tribution de l’aide humanitaire en fonction des besoins, y compris une aide alimentaire en nature, et un ciblage approprié des groupes marginalisés, qui peuvent se heurter à des obstacles spécifiques pour accéder à l’assistance et à la protection, à l’appu i du plan des Nations Unies pour la prévention de la famine, et l’importance de la collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour élaborer une stratégie interministérielle visant à permettre une adaptation appropriée, à réduire les risques et à a tténuer les effets des changements climatiques en Somalie, S/RES/2657 (2022) 3/7 22-24442 Constatant les effets défavorables des changements climatiques, de la dégradation de l’environnement, d’autres changements écologiques et des catastrophes naturelles, entre autres facteurs, sur la stabilité en Somalie, qui se manifestent notamment par les inondations, la sécheresse, la désertification, la dégradation des terres et l’insécurité alimentaire, et rappelant sa déclaration présidentielle ( S/PRST/2011/15 ), la Convention -cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, Notant l’importance d’une communication efficace et stratégique pour l’application du mandat de la MANUSOM, notamment en ce qui concerne la consolidation de la paix, l’édification de l’État, la réconciliation, la prévention des conflits, la lutte contre l’extrémisme violent propice au terrorisme, l’éducation civique, l’inclusion des femmes dans les processus politiques, la protection des droits humains et le programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité, et soulignant la nécessité de continuer de renforcer les capacités de la MANUSOM à cet égard, 1. Rappelle qu’il a autorisé l’ATMIS dans sa résolution 2628 (2022) et se félicite de la coopération renouvelée entre toutes les parties prenantes afin que soit exécuté son mandat à l’appui du Plan de transition de la Somalie et du dispositif national de sécurité, et donner à la Somalie les moyens d’assumer progressivement une plus grande part de responsabilité en ce qui concerne sa propre sécurité ; 2. Salue l’examen stratégique de la MANUSOM et approuve les indicateurs proposés dans l’annexe de son rapport ( S/2022/716 ) et les recommandations énoncées au chapitre V du rapport ; 3. Se félicite de la coopération entre la MANUSOM, le BANUS, l’équipe de pays des Nations Unies et l’ATMIS, souligne l’importance de la collaboration entre l’Org anisation des Nations Unies, l’Union africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), d’autres partenaires multilatéraux et bilatéraux et la Somalie, et encourage toutes les entités à continuer de renforcer les relations à tous les niveaux, notamment par le biais du Forum de coordination des hauts responsables ; 4. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2023 le mandat et les tâches confiés à la MANUSOM en Somalie, tels que définis dans la résolution 2158 (2014) et la résolution 2592 (2021) ; 5. Prend note de la stratégie environnementale pour les opérations de paix du Département de l’appui opérationnel (phase II), qui met l’accent sur une bonne gestion des ressources et un héritage positif de la Mission, et fixe pour objectif une utilisation accrue des én ergies renouvelables dans les missions afin de renforcer la sûreté et la sécurité, de réaliser des économies, d’offrir des gains d’efficacité et de profiter à la Mission ; 6. Demande à la MANUSOM de maintenir et de renforcer sa présence dans l’ensemble d e la Somalie et de continuer à renforcer sa coopération avec la Somalie et l’ATMIS, dans le respect des normes de sécurité fixées par l’Organisation et si les conditions de sécurité le permettent, et sait que le contexte actuel en Somalie sur le plan polit ique et dans le domaine de la sécurité affectera la capacité de la MANUSOM de s’acquitter de son mandat ; 7. Prend note de la reprise des opérations contre les Chabab et engage la MANUSOM à aider la Somalie à : a) veiller à ce que des plans soient mis e n place pour protéger les civils et les communautés dans les zones qui font l’objet d’opérations militaires, avant, pendant et après les engagements ; S/RES/2657 (2022) 22-24442 4/7 b) accélérer l’application de la Stratégie nationale de stabilisation de la Somalie et des plans de stab ilisation des États ; c) promouvoir la prise de décision, l’appropriation et le contrôle par les autorités civiles dans le cadre de la planification et de la coordination des mesures de stabilisation ; d) étendre la gouvernance et la prestation de serv ices dans les zones et les districts qui demeurent fragiles, notamment à l’appui du Plan de transition de la Somalie et des mécanismes de planification conjointe pertinents ; e) assurer un soutien opportun et équilibré aux zones nouvellement ou récemment reprises aux Chabab ; 8. Encourage le Gouvernement fédéral somalien à renforcer la coopération et la collaboration à tous les niveaux, notamment à : a) appliquer le dispositif national de sécurité, mener à bien le Plan de transition de la Somalie, promo uvoir la réconciliation politique, nationale et locale, et faire des progrès en vue de finaliser la constitution, et lutter contre les Chabab afin de garantir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire ; b) instaurer un climat politique et des c onditions de sécurité propices à des processus démocratiques plus inclusifs dans l’ensemble du pays et à tous les niveaux, afin de favoriser le pluralisme politique, et prendre des mesures pour inclure les partis politiques légalement constitués, y compris les partis d’opposition ; c) promouvoir la participation pleine, égale et véritable des femmes à tous les niveaux de la prise de décisions, y compris dans le cadre de la consolidation de la paix, des processus de réconciliation et de la réforme du secte ur de la sécurité ; d) promouvoir la participation des personnes appartenant à des clans minoritaires et à des groupes sous -représentés, des jeunes et des personnes handicapées ; e) respecter les droits à la liberté d’expression, d’association, de réuni on pacifique et de circulation, y compris la possibilité pour les journalistes de travailler sans entraves, et condamner les discours haineux et les incitations à la violence ; et f) renforcer le contrôle exercé par les autorités civiles sur les forces de sécurité, continuer à adopter et à appliquer des procédures appropriées de vérification des antécédents de tout le personnel de défense et de sécurité, en particulier en ce qui concerne le respect des droits humains, et enquêter sur les violations du droi t international, notamment du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme, ainsi que sur les violences sexuelles et fondées sur le genre dans les situations de conflit et d’après conflit et en poursuivre les auteurs comm e il convient, et rappelle à cet égard l’importance de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme instituée par le Secrétaire général s’agissant de l’appui fourni par l’Organisation des Nations Unies aux forces de sécurité somaliennes et à l’ATMIS ; 9. Se déclare préoccupé par toutes les violations du droit international humanitaire ainsi que par les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, y compris celles qui sont associées aux violences sexuelles et fondées sur le genre en période de conflit, demande de nouveau à toutes les parties de respecter les obligations que leur impose le droit international, le cas échéant, notamment le droit international humanitaire, pour ce qui est de la protection des civils et des bi ens à caractère civil, réaffirme qu’il est urgent et impératif de traduire en justice tous les auteurs de violations du droit international humanitaire et de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits, et souligne qu’il importe de protéger e t de S/RES/2657 (2022) 5/7 22-24442 promouvoir le droit à la liberté d’expression et de protéger les journalistes, les autres professionnels des médias et le personnel associé ; 10. Constate avec inquiétude le nombre élevé de cas établis ayant trait aux « six violations graves » commis es contre des enfants recensés dans le rapport annuel du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés ( S/2022/493 ) et exposés dans le rapport du Secrétaire général sur les enfants et le conflit a rmé en Somalie (S/2022/397 ) et le nombre élevé de violations graves attribuées aux Chabab, et : a) Exige que toutes les parties au conflit prennent des mesures appropriées pour : i) faire cesser et préveni r les violations et les atteintes dont sont victimes les enfants, y compris la poursuite du recrutement et de l’utilisation d’enfants dans le conflit armé, conformément aux obligations que leur impose le droit international ; ii) identifier les auteurs de ces violations et atteintes et faire en sorte qu’ils répondent de leurs actes ; iii) considérer principalement comme victimes les enfants associés aux forces armées et groupes armés ou qui ont été libérés ou autrement séparés de ces forces ou de ces groupes, en application des Principes de Paris auxquels a souscrit le Gouvernement fédéral somalien ; et iv) cesser, lorsque la pratique contrevient au droit international, de détenir des enfants pour atteinte à la sécurité nationale ; b) Demande au Gouvernement fédéral somalien d’appliquer dans son intégralité la Convention relative aux droits de l’enfant de 1989 et les deux plans d’action qu’il a signés en 2012, la feuille de route signée en 2019 et les instructions perma nentes sur la prise en charge et la remise d’enfants, de renforcer le cadre juridique et opérationnel relatif à la protection de l’enfance en Somalie, et de veiller à ce que la législation interne sur les enfants soit conforme aux obligations qui lui incom bent en vertu du droit international et des engagements qu’il a pris en faveur de la protection des enfants ; 11. Condamne fermement tout détournement de l’aide humanitaire et tout acte empêchant cette aide en violation du droit international, notamment l es attaques visant le personnel humanitaire et médical, les moyens de transport et le matériel que celui -ci utilise, ainsi que les hôpitaux et autres installations médicales, et : a) enjoint à toutes les parties d’autoriser et, conformément au droit inter national humanitaire applicable, de faciliter pleinement l’acheminement rapide, en toute sécurité et sans entrave de l’aide destinée aux personnes dans le besoin en Somalie, conformément aux principes humanitaires, notamment en vue de l’application du plan de lutte contre la sécheresse et de prévention de la famine et du plan de réponse humanitaire révisé, par l’adoption des mesures suivantes : i) démantèlement des points de contrôle illégaux ; ii) levée des obstacles administratifs et bureaucratiques ; et iii) protection des acteurs humanitaires et des populations contre toute mesure punitive ou de représailles pour avoir négocié un accès avec les parties au conflit ou fourni une assistance humanitaire ou médicale, conformément au droit humanitaire inte rnational ; b) souligne l’importance de la transparence et du principe de responsabilité dans la fourniture de l’aide humanitaire ; S/RES/2657 (2022) 22-24442 6/7 c) est conscient du rôle que peuvent jouer les États membres de la fédération, les chefs de clan et les chefs religieux p our faciliter et négocier l’accès humanitaire dans toute la Somalie, recommande que les acteurs humanitaires internationaux et nationaux et les responsables locaux bénéficient d’un soutien constant et qu’ils soient protégés contre toute forme de représaill es pour avoir cherché à accéder à des zones non contrôlées par le Gouvernement à des fins humanitaires ; et d) rappelle que le Comité créé par la résolution 751 (1992) peut désigner des personnes ou de s entités qui font obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire vers la Somalie, à l’accès à cette aide ou à sa distribution en Somalie ; 12. Demande au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération et à tous les acteurs concernés de faciliter, de soutenir et, le cas échéant, d’appliquer des solutions durables au problème des personnes déplacées, y compris des solutions passant par l’intégration locale ou la réinstallation, et de créer des conditions propices à un retour volontaire et pérenne, en toute sécurité et dans la dignité, des réfugiés et des déplacés, en consultation avec ces derniers et conformément aux cadres nationaux et obligations internationales applicables, avec le soutien de la communauté internationale ; 13. Rappel le que le Gouvernement fédéral somalien doit continuer de mettre en place et rendre opérationnels la Commission nationale des droits de l’homme, la Cour constitutionnelle et le Conseil supérieur de la magistrature, conformément à la Constitution provisoire et à la législation applicable et demande au Gouvernement fédéral somalien de faire ce qui suit : a) assurer la protection et la promotion des droits des personnes en situation de handicap et des personnes appartenant à des groupes minoritaires, et assur er l’application de lois visant à protéger les droits humains et à rechercher et poursuivre les responsables de violations des droits humains, d’atteintes à ces droits, de violations du droit international humanitaire et de violences sexuelles et fondées s ur le genre dans les situations de conflit et d’après conflit ; b) veiller à ce que la législation sur les infractions sexuelles soit conforme aux obligations incombant à la Somalie en vertu du droit international et des engagements pris en faveur de la p rotection des enfants et des femmes ; c) donner effet le plus rapidement possible au Communiqué conjoint, avec le concours de l’Organisation des Nations Unies, et adopter et appliquer le nouveau plan d’action national visant à mettre fin aux violences sex uelles commises en période de conflit ; 14. Souligne que l’Organisation des Nations Unies, le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération doivent prendre en compte les conséquences négatives des changements climatiques, de la dégra dation de l’environnement, d’autres changements écologiques et des catastrophes naturelles, entre autres facteurs, dans leurs programmes en Somalie, notamment en procédant à des évaluations globales des risques et en élaborant des stratégies de gestion des risques liés à ces facteurs, en tenant compte de la Convention -cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris ; 15. Demande les rapports suivants au Secrétaire général : a) un point régulier sur la situation en Somalie et l ’exécution du mandat de la MANUSOM, y compris sur les indicateurs établis dans l’examen stratégique, sous forme d’exposés et au moyen de trois rapports écrits au moins, le premier devant lui être présenté le 15 février 2023 au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite ; et S/RES/2657 (2022) 7/7 22-24442 b) un point en temps utile des progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations formulées dans l’examen stratégique ( S/2022/716 ) ; 16. Affirme qu’il continuera de suivre la situation en Somalie et se tiendra prêt à examiner les mesures énoncées dans la présente résolution, à tout moment selon les besoins, à la lumière de l’évolution de la situation politique et de la situation dans le pays ; 17. Décide de rester s aisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2658 (2022)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2658(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2658 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 2 novembre 2022 22-24703 (F) *2224703* Résolution 2658 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9179e séance, le 2 novembre 2022 Le Conseil de sécurité , Constatant que la situation dans la région de l’ex -Yougoslavie continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union européenne ou en coopération avec elle, à créer, pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord d e paix, S/1995/999 , annexe) en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements qui ont été conclus entre l’OTAN et l’Union européenne et qui lui ont été communiqués pa r ces deux institutions dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de paix ; 2. Décide de renouveler l’autorisation qu’il a accordée au paragraphe 11 de sa résolution 2183 (2014) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution ; 3. Autorise les États Membres à prendre, agissant en vertu des paragraphes 1 et 2 ci -dessus, toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1 -A et 2 de l’Accord de paix, et souligne que les parties continuent de répondre à égalité de l’observation des dispositions de ces annexes et qu’elles encourent à égalité les mesures coercitives que l’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection ; 4. Autorise é galement les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ALTHEA ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux entités à remplir leur mission, et reconnaît à l’une comme à l’autre le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace ; S/RES/2658 (2022) 22-24703 2/2 5. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 1 et 2 ci -dessus et conformément à l’annexe 1 -A de l’Accord de paix, à pr endre toute mesure nécessaire afin de faire respecter les règles de fond et de procédure organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l’aviation civile et militaire ; 6. Décide de rester saisi de la question .
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2659 (2022)
IntituléLa situation en République centrafricaine (MINUSCA)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2659(2022)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2660 (2022)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud (FISNUA)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2660(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2660 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 14 novembre 2022 22-25715 (F) *2225715* Résolution 2660 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9191e séance, le 14 novembre 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continu e de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2023 le mandat de la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei énoncé au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide également de proroger jusqu ’au 15 novembre 2023 les tâches confiées à la Force définies au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , et décide en outre que la Force doit continuer de s ’acquitter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformément aux résolutions 2630 (2022) et 2609 (2021) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2023 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , qui prévoit que la Force fournisse un appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et décide également que la Force et le Secrétaire général doivent continuer de s ’acquitter de c e mandat et des tâches qui en découlent, conformément aux résolutions 2630 (2022) et 2609 (2021) ; 3. Maintient les effectifs militaires et polic iers maximums actuellement autorisés, tels qu ’ils sont fixés aux paragraphes 4 et 5 de la résolution 2609 (2021) et exprime son intention de rester saisi des recommandations que le Secrétaire général a formulées dans sa lettre du 17 septembre 2021 ( S/2021/805 ) ; 4. Demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter un appui sans réserve à la Force de sorte qu ’elle puisse s ’acquitt er de sa mission et déployer ses effectifs, y compris de faciliter le bon fonctionnement de toutes les bases d ’opérations de la FISNUA et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à leur responsabilité première en tant qu’États hôtes et aux accords sur le statut des forces, et réaffirme que la zone d ’Abyei S/RES/2660 (2022) 22-25715 2/2 doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei, une fois celui -ci mis sur pied, devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales, et demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais et aux populations locales de prendre toutes les mesures nécessaires à cet égard ; 5. Prie le Secrétaire général de continuer de l ’informer des progrès accomplis dans l ’exécution du mandat de la FISNUA tel qu ’il est défini au paragraphe 34 de la résolution 2609 (2021) , ainsi que des avancées réalisées sur les questions énoncées au paragraphe 5 de la résolution 2630 (2022) , et de lui présenter des rapports écrits le 1er mai 2023 et le 15 octobre 2023 ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2661 (2022)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2661(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2661 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2022 22-25815 (F) *2225815* Résolution 2661 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9193e séance, le 15 novembre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, 1. Décide de proroger la résolution 2607 (2021) jusqu ’au 17 novembre 2022 ; 2. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2662 (2022)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2662(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2662 (2022) * Conseil de sécurité Distr. générale 17 novembre 2022 22-26129* (F) *2226129* Résolution 2662 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9196e séance, le 17 novembre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépend ance politique et à l’unité de la Somalie, Saluant le soutien apporté par l’Union africaine, par l’intermédiaire de la Mission d’observation militaire de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), désormais appelée Mission de transition de l’Union africaine e n Somalie (ATMIS) par l’ONU, par l’intermédiaire de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), du Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) et de ses organismes, fonds et programmes, par le Groupe d’experts sur la Somalie, à la Somalie et à son Comité 751 et par les partenaires bilatéraux de la Somalie, Exhortant la Somalie à poursuivre les travaux de codification et d’application des politiques relatives à la gestion des armes et des munitions, notamment l’élaboration d’un s ystème comptable de distribution et de traçage d’armes pour toutes les institutions somaliennes de sécurité et de police, sachant qu’un système de gestion d’armes et de munitions efficace relève de la responsabilité du Gouvernement fédéral somalien et des États membres de la Fédération, Exprimant son appui au Gouvernement fédéral somalien dans les efforts qu’il déploie pour reconstruire le pays, contrer la menace du terrorisme et mettre un terme au trafic d’armes et de munitions, énonçant son intention de veiller à ce que les mesures imposées par la présente résolution permettent au Gouvernement fédéral somalien d’atteindre ces objectifs, notant que l’état de la sécurité en Somalie continue d’exiger de telles mesures, notamment des contrôles stricts sur le mouvement des armes, tout en affirmant qu’il continuera de suivre constamment l’évolution de la situation en Somalie et se tiendra prêt à réexaminer l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, notamment toute modification, la suspension ou la levée des mesures, selon que de besoin, compte tenu des progrès accomplis et du respect de la présente résolution, * Nouveau tirage pour raisons techniques (12 décembre 2022). S/RES/2662 (2022) 22-26129 2/16 Se déclarant profondément préoccupé par la grave menace que le groupe terroriste des Chabab continue de représenter pour la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie et dans la région, et se déclarant par ailleurs préoccupé par la présence continue en Somalie de gro upes affiliés à l’EIIL (Daech), Condamnant dans les termes les plus énergiques les attaques terroristes en Somalie et dans les États voisins, se déclarant profondément préoccupé par les pertes en vies humaines parmi les civils que provoquent ces attaques, réaffirmant qu’il est déterminé à appuyer les efforts généraux visant à dissiper la menace posée par les Chabab, et exhortant les dirigeants somaliens à travailler ensemble sur la lutte contre le terrorisme, Soulignant qu’il importe d’adopter une démarch e globale et sensible au genre pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, dans le respect des dispositions applicables du droit international, ainsi que des mesures tenant compte des aspects du problème liés à la g ouvernance, à la sécurité, à la stabilisation et à la réconciliation, aux droits humains et au développement ou ayant trait aux dimensions humanitaires et socioéconomiques, comme l’emploi des jeunes et l’élimination de la pauvreté, et soulignant l’importan ce de la coopération régionale et internationale pour lutter contre le terrorisme, désorganiser le financement du terrorisme et les flux financiers illicites et mettre un terme au trafic d’armes, Réaffirmant que le terrorisme ne peut ni ne doit être assoc ié à une religion, à une nationalité, à une civilisation ou à un groupe ethnique, quels qu’ils soient, condamnant les tentatives des groupes terroristes d’élaborer des discours mensongers fondés sur une interprétation erronée et une présentation déformée de la religion pour justifier la violence et populariser leurs tentatives de fragiliser la Somalie et la région, se déclarant préoccupé par l’exploitation qu’ils font des technologies de l’information et des communications, notamment au moyen d’Internet, en particulier des médias sociaux, à des fins terroristes telles que la propagande, et appuyant les efforts renouvel és du Gouvernement somalien de contrer les discours des Chabab, Saluant le rôle joué par le Gouvernement fédéral somalien, les États membres et les organisations régionales pour réprimer la piraterie et les vols à main armée au large des côtes somaliennes , et exhortant la poursuite de l’élaboration d’une approche coordonnée, sous la conduite de la Somalie, pour développer le secteur de la gouvernance maritime de la Somalie, notamment par la formation du Groupe de travail sur la marine et la garde côtière s omaliennes, ainsi que du soutien apporté aux institutions maritimes de la Somalie, Se déclarant vivement préoccupé par la situation humanitaire en Somalie, encourageant tous les États à apporter un soutien humanitaire plus large à la Somalie, et demandant à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, notamment du droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatif s à l’aide humanitaire d’urgence (résolution 46/182 de l’Assemblée générale), notamment les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, l’acheminement rapide et sans entrave de l ’aide humanitaire nécessaire pour prêter secours aux personnes dans le besoin en Somalie, et rappelant que le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 751 (1992) peut désigner des personnes ou des entités qui font obstacle à l’acheminement de l’aide humanitaire à la Somalie, à l’accès à cette aide ou à sa distribution en Somalie, Condamnant fermement le fait de prendre délibérément pour cible des civils, y compris des membres du personnel h umanitaire, et des biens civils dans des situations de conflit, ainsi que l’emploi sans discrimination d’armes dans des zones peuplées et leurs conséquences pour la population civile, demandant à toutes les parties au conflit en Somalie de s’abstenir de te lles pratiques conformément aux S/RES/2662 (2022) 3/16 22-26129 obligations qui leur incombent en vertu du droit international, notamment du droit international humanitaire, Se déclarant préoccupé par la persistance des informations faisant état de corruption et de détournement de resso urces publiques en Somalie, demandant aux autorités gouvernementales somaliennes de poursuivre leurs efforts de lutte contre la corruption, de renforcer la gestion administrative, d’améliorer la transparence financière, de faire bon usage des ressources pu bliques et de continuer d’accélérer le rythme des réformes, Notant avec inquiétude que la Somalie reste l’une des zones de conflit les plus meurtrières pour les enfants, comme le souligne le Secrétaire général dans son rapport sur les enfants et les confl its armés de 2022, s’inquiétant du niveau élevé de recrutements d’enfants dans des conflits armés, en violation du droit international, et d’enlèvements, dont les Chabab demeurent les principaux responsables, et exhortant les autorités gouvernementales som aliennes à renforcer encore les efforts faits pour lutter contre ces « six violations graves » commises contre des enfants, telles que recensées par le Secrétaire général, notamment en prenant des mesures conformément à la résolution 2467 (2019) , Notant avec préoccupation la contrebande et le trafic d’armes, de matériel militaire et de munitions et exhortant les autorités gouvernementales somaliennes à prendre les mesures appropriées pour identifier le s contrebandiers et les tenir pour responsables, Constatant que la situation en Somalie continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle qu’il a déci dé dans sa résolution 2628 (2022) d’autoriser la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) et se félicite de la coopération renouvelée entre toutes les parties prenantes afin que so it exécuté son mandat à l’appui du Plan de transition de la Somalie et du dispositif national de sécurité, et de donner à la Somalie les moyens d’assumer progressivement une plus grande part de responsabilité en ce qui concerne sa propre sécurité ; 2. Souligne qu’il entend, par la présente résolution, mettre en place un cadre consolidé, fondé sur l’évaluation technique des capacités de la Somalie en matière de gestion des armes et des munitions ( S/2022/69 8), et prenant note du rapport final du Groupe d’experts ( S/2022/754 ) et les recommandations formulées par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), en vue de renforcer l’édification d e l’État et la consolidation de la paix en Somalie, de vaincre les Chabab et de compléter les mandats confiés à la MANUSOM et à l’ATMIS, en particulier de : a) faciliter la gestion des armes et des munitions et la réforme du secteur de la sécurité en Soma lie (pilier 1) ; b) réduire la menace que représentent les Chabab (pilier 2) ; Pilier 1 – Faciliter la gestion des armes et des munitions et la réforme du secteur de sécurité et l’embargo partiel sur les armes 3. Souligne qu’une gestion efficace des armes et des munitions limitera la capacité des Chabab et d’autres acteurs déterminés à compromettre la paix et la sécurité en Somalie et dans la région et à se procurer des armes et des munitions et réduira la menace que les terroristes font peser sur la paix et la sécurité en Somalie et dans les États voisins ; S/RES/2662 (2022) 22-26129 4/16 4. Souligne qu’il incombe aux autorités gouvernementales somaliennes de garantir de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de leurs stocks d’armes, de munitions et autre matériel militaire et de leur distribution, notamment la mise en place d’un système qui permet de surveiller le matériel et les fournitures militaires au niveau des unités ; 5. Demande aux autorités gouvernementales somaliennes : a) de participer et de coopérer davantage à la mise en place de la stratégie nationale de gestion des armes et des munitions ; b) d’établir un système de comptage des munitions et de construire suffisamment d’arsenaux et de zones de stockage de munitions pour r enforcer la capacité de gestion des stocks ; c) de promouvoir davantage la professionnalisation, la formation et le renforcement des capacités des institutions somaliennes de sécurité et de police ; 6. Accueille avec satisfaction l’évaluation technique d es capacités de la Somalie en matière de gestion des armes et des munitions ( S/2022/698 ), félicite la Somalie des progrès réalisés, notamment en ce qui concerne la gestion des armes, et approuve les recomman dations formulées à l’issue de l’évaluation technique ; 7. Prend note avec satisfaction des objectifs de référence proposés à la suite de l’évaluation technique, et demande instamment aux autorités gouvernementales somaliennes de travailler ensemble en vu e d’y satisfaire pleinement ; 8. Demande à la communauté internationale de fournir un appui supplémentaire en vue d’améliorer les capacités de gestion des armes et des munitions en Somalie, en mettant un accent particulier sur l’entreposage des armes et d es munitions, l’assistance technique et le renforcement des capacités, et encourage les partenaires à se coordonner pour aider la Somalie à mettre en œuvre les dispositions de la présente résolution ; 9. Réaffirme que les autorités gouvernementales somali ennes, en coopération avec l’ATMIS, devront répertorier et enregistrer toutes les armes et tout le matériel militaire confisqués dans le cadre d’offensives ou d’activités prescrites par leurs mandats, notamment : a) consigner le type et le numéro de série de l’arme ou de la munition ; b) photographier tous les articles et les marquages utiles ; c) faciliter la tâche du Groupe d’experts, qui doit procéder à l’inspection de tous les articles militaires avant leur redistribution ou leur destruction ; d) encourager le Gouvernement fédéral somalien et l’Union africaine à mettre à jour et à appliquer l’instruction permanente harmonisée du Gouvernement fédéral somalien et de l’AMISOM pour la gestion des armes, des munitions et des composants récupérés et encourage également la communauté internationale à appuyer le Gouvernement fédéral somalien et l’Union africaine à cet égard ; 10. Décide que tous les États doivent, aux fins du rétablissement de la paix et de la stabilité en Somalie, en emp êchant les Chabab et d’autres acteurs déterminés à compromettre la paix et la sécurité en Somalie et dans la région d’obtenir des armes et des munitions, prendre les mesures nécessaires pour empêcher toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la Somalie, notamment interdire le financement de toutes les acquisitions et livraisons d’armes et de matériel militaire, ainsi que la fourniture directe ou indirecte de conseils techniques, d’une aide financière et autre et d’une formation liée à des act ivités militaires, sauf si les bénéficiaires en sont les institutions somaliennes de sécurité et de police aux niveaux national et local, qui ont S/RES/2662 (2022) 5/16 22-26129 obtenu des dérogations, sous réserve des procédures énoncées aux paragraphes 11, 14, 15 et 18 de la présente r ésolution, ou lorsque le destinataire bénéficie d’une dérogation, conformément au paragraphe 21 de la présente résolution ; 11. Décide que le paragraphe 10 ne s’applique pas aux livraisons d’armes ou de matériel militaire ou à la fourniture de conseils te chniques, d’une aide financière et autre et d’une formation liée à des activités militaires, destinés exclusivement au développement des institutions somaliennes de sécurité et de police, visant à assurer la sécurité du peuple somalien, sauf en ce qui conc erne les articles énoncés aux annexes A et B de la présente résolution, qui sont soumis aux procédures indiquées aux paragraphes 14 et 15 ; 12. Réaffirme que les armes et le matériel militaire vendus ou fournis conformément à la dérogation prévue au parag raphe 11 de la présente résolution ne sauraient être revendus, transférés ou utilisés par aucune personne ou entité n’étant pas au service du destinataire auquel ils ont été initialement vendus ou fournis, ni à l’État vendeur ou fournisseur, ni à une organ isation internationale, régionale ou sous -régionale ; 13. Confirme sa volonté de travailler en collaboration avec la Somalie afin que toutes les autres procédures énoncées aux paragraphes 14 et 15 et aux annexes A et B soient progressivement levées, en fo nction des progrès réalisés au regard des objectifs de référence fixés à l’issue de l’évaluation technique ( S/2022/698 ) ; 14. Décide que les livraisons d’articles énoncés à l’annexe A de la présente résolut ion, destinées exclusivement à la mise en place des institutions somaliennes de sécurité et de police, visant à assurer la sécurité du peuple somalien, peuvent être effectuées en l’absence de décision contraire du Comité dans un délai de cinq jours ouvrabl es à compter de la réception de la notification, par la Somalie ou l’État ou les organisations internationales, régionales ou sous -régionales fournissant une assistance ; 15. Décide également que les livraisons d’articles inscrits à l’annexe B de la prése nte résolution, destinés exclusivement au développement des institutions somaliennes de sécurité et de police, visant à assurer la sécurité du peuple somalien, doivent être notifiées au Comité pour information, au moins cinq jours ouvrables à l’avance, par la Somalie ou l’État ou les organisations internationales, régionales ou sous -régionales fournissant une assistance ; 16. Réaffirme que toute demande d’approbation ou notification devrait comporter : a) les coordonnées du fabricant et du fournisseur des armes et du matériel militaire, y compris le numéro de série ; b) une description des armes et munitions, dont le type, le calibre et les munitions ; c) la date et le lieu de livraison envisagés ; d) toute information utile concernant l’unité destinat aire ou le lieu d’entreposage prévu ; 17. Décide qu’il incombe au premier chef aux autorités somaliennes de notifier le Comité, conformément aux paragraphes 14 et 15, de toute livraison d’armes et de matériel militaire aux institutions somaliennes de sécu rité et de police ; 18. Décide que pour les cas prévus aux paragraphes 14 ou 15, 30 jours au plus tard après la livraison des armes ou du matériel militaire, la Somalie ou l’État ou les organisations internationales, régionales ou sous -régionales fourniss ant l’assistance S/RES/2662 (2022) 22-26129 6/16 confirmeront par écrit au Comité toute livraison effectuée, en communiquant le numéro de série des armes et du matériel militaire livrés, les données relatives à l’expédition, le connaissement, le manifeste de cargaison ou la liste de coli sage et le lieu précis d’entreposage ; 19. Prie instamment le Secrétariat d’établir, en consultation avec le Gouvernement fédéral somalien et pour approbation par le Comité, un modèle de demande d’approbation préalable, de notification et de notification après livraison afin d’assurer la cohérence des communications ; 20. Demande à nouveau au Comité de communiquer pour information, à l’organe national de coordination compétent en Somalie, à savoir le Bureau de la sécurité nationale, toutes les demandes d e notification ayant trait aux paragraphes 14, 15 et 18 qui ont été soumises au Comité ; 21. Décide que le paragraphe 10 ne s’applique pas : a) aux livraisons d’armes ou de matériel militaire ou à la fourniture de conseils techniques, d’une aide financière et autre et d’une formation liée à des activités militaires, destinés exclusivement à l’appui ou à l’usage : i) du personnel des Nations Unies, notamment de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) ; ii) de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) et des partenaires stratégiques de l’ATMIS menant des opérations exclusivement dans le cadre du tout dernier Concept stratégique des opérations de l’Union africaine, et en coopération et coordination avec l’ATMIS ; iii) de la formation et des activités d’appui de l’Union européenne, des États - Unis d’Amérique, du Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d’Irlande du Nord et de la Türkiye ainsi que de forces de tout autre État intervenant dans le cadre du Plan de t ransition de la Somalie, ayant conclu un accord sur le statut des forces ou un mémorandum d’accord avec le Gouvernement fédéral somalien aux fins de la présente résolution, sous réserve qu’ils informent le Comité de la conclusion de tels accords ; b) aux livraisons de vêtements de protection, dont les gilets pare -éclats et les casques militaires, exportés temporairement en Somalie, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias, le personnel humanitai re, le personnel d’aide au développement et le personnel associé ; c) à la livraison de matériel militaire non létal par des États ou des organisations internationales, régionales ou sous -régionales destiné exclusivement à un usage humanitaire et à des fins de protection ; d) à l’entrée dans les ports somaliens et au mouillage temporaire de navires transportant des armes et du matériel militaire à des fins défensives, sous réserve que les articles restent à tout moment à bord des navires [comme déjà aff irmé au paragraphe 3 de la résolution 2244 (2015) ] et confirme qu’il suivra de près toutes les procédures de notification requises et les dérogations ; Pilier 2 – Réduire la menace que représentent les Chabab 22. Réaffirme que les Chabab constituent une menace contre la paix et la sécurité en Somalie et que les agissements, terroristes et autres, de ce groupe représentent une menace contre la sécurité dans la région et souligne qu’il faut affaiblir les Chabab au moyen de sanctions ciblées et en désorganisant leurs finances, en réduisant la menace posée par les engins explosifs improvisés et en améliorant la connaissance du domaine maritime ; S/RES/2662 (2022) 7/16 22-26129 23. Souligne qu’il importe d’adopter une démarche globale et sensible au genre pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme, dans le respect des dispositions applicables du droit international, ainsi que des mesures tenant compte des aspects du problème liés à la gouvernanc e, à la sécurité, à la stabilisation et à la réconciliation, aux droits humains et au développement ou ayant trait aux dimensions humanitaires et socioéconomiques, comme l’emploi des jeunes et l’élimination de la pauvreté ; 24. Réaffirme qu’il est détermi né à aider la Somalie et la région à réduire cette menace et décide qu’à compter de la date d’adoption de la présente résolution, le Comité du Conseil de sécurité faisant suite à la résolution 751 (1992 ) sur la Somalie sera dénommé « Comité du Conseil de sécurité faisant suite à la résolution 751 (1992) concernant les Chabab » ; 25. Est conscient que la menace pour la sécurité est complexe et exige d es moyens tant militaires que non militaires et, outre les mesures énoncées sous le pilier 1, visant à renforcer la Somalie et à vaincre les Chabab, et décide de poursuivre les efforts visant à affaiblir les Chabab et à renforcer la paix et la sécurité, pa r les mesures suivantes ; 2a : Sanctions ciblées 26. Rappelle les décisions qu’il a prises dans sa résolution 1844 (2008) , par laquelle il a imposé des sanctions ciblées, et dans ses résolutions 2002 (2011) et 2093 (2013) , par lesquelles il a élargi les critères d’inscription sur la Liste, rappelle les décisions qu’il a prises dans ses résolutions 2060 (2012) et 2444 (2018) , décide que les mesures énoncées aux paragraphes 1, 3 et 7 de la résolution 1844 (2008) s’appliquent également aux personnes et que les dispositions des paragraphes 3 et 7 de ladite résolutio n s’appliquent également aux entités que le Comité aura désignées comme : a) s’étant livrées ou ayant apporté appui à des actes qui compromettent la paix, la sécurité ou la stabilité de la Somalie, notamment des actes qui hypothèquent le processus de paix et de réconciliation en Somalie ou menacent le Gouvernement fédéral somalien ou l’ATMIS moyennant le recours à la force ; b) étant associées aux Chabab, les actes et activités indiquant qu’une personne ou une entité est associée aux Chabab et peut donc ê tre inscrite sur la liste relative aux sanctions établie par le Comité comprenant : i) le fait de concourir à financer, organiser, faciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités des Chabab, en association avec ceux -ci, sous leur nom ou pour leur c ompte, ou le fait de les soutenir ; ii) le fait de fournir, vendre ou transférer des armements et matériels connexes aux Chabab ; iii) le fait de recruter pour le compte des Chabab ou de soutenir, de toute autre manière, des actes ou activités des Chabab ou de toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident de ceux -ci ; 27. Demande de nouveau aux États Membres d’aider le Groupe d’experts dans ses enquêtes et aux autorités gouvernementales somaliennes, à l’ATMIS et aux partenaires d’éch anger des informations avec le Groupe d’experts au sujet des agissements ou des activités, notamment des activités des Chabab et d’autres acteurs déterminés à compromettre la paix et la sécurité en Somalie, qui relèvent des critères de désignation ; S/RES/2662 (2022) 22-26129 8/16 28. Réaffirme que, sans préjudice des programmes d’aide humanitaire menés ailleurs, les mesures imposées au paragraphe 3 de sa résolution 1844 (2008) ne s’appliquent pas aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques nécessaires à l’acheminement en temps voulu, par l’Organisation des Nations Unies, les institutions spécialisées ou programmes des Nations Unies, les organisations humanitaires dotées du statut d’observateur auprès de l’Assemblée générale qui fournissent une aide humanitaire et leurs partenaires d’exécution, y compris les organisations non gouvernementales bénéficiant d’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent au Plan d’aide humanitaire pour la Somalie mis en place par les Nations Unies ; 2b : Désorganiser les finances des Chabab 29. Note avec inquiétude la capacité des Chabab de générer des revenus et blanchir, stocker et transférer des ressources, de mener des actes de terrorisme et de déstabiliser la Somalie et la région et demande aux autorités gouvernementales somaliennes, collaborant avec les partenaires internationaux selon que de besoin, de continuer d’élaborer, sous la direction du Gouvernement fédéral somalien, un plan global visant à désorganiser les f inances des Chabab ; 30. Demande instamment au Gouvernement fédéral somalien de continuer de coopérer avec les autorités financières nationales, les institutions financières du secteur privé et la communauté internationale afin : a) de répertorier, d’éva luer et d’atténuer les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme ; b) de veiller au respect des procédures (notamment de connaissance de l’identité des clients et de diligence raisonnable) ; c) de renforcer la supervision et l’appli cation effective, notamment en présentant des rapports plus fréquents à la Banque centrale de Somalie et au Centre d’information financière, conformément à la loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (2016) et à la ré glementation sur l’argent mobile (2019) ; d) de donner la priorité à la poursuite de la mise au point d’un système national d’identification sécurisé en vue d’améliorer l’accès aux services financiers, de renforcer le respect des procédures et de lutter c ontre le financement du terrorisme ; e) de renforcer les activités de surveillance, de communication d’informations et d’enquête sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en veillant à ce que les entités financières notifient les transactions suspectes et les transactions importantes d’argent liquide au regard des risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme en Somalie, comme le prévoit la loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terro risme ; f) d’élaborer un plan visant à atténuer les risques que les Chabab font peser sur le personnel exerçant des fonctions liées à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au sein des autorités nationales compétentes et d ans le secteur privé ; 31. Demande instamment au Gouvernement fédéral somalien d’accroître la collaboration et la coordination parmi ses organismes de réglementation et ses services de détection et de répression, d’adopter des approches coordonnées et concertées pour mener les enquêtes sur le financement du terrorisme et d’appliquer des stratégies visant à désorganiser les finances des Chabab qui exploitent le système financier licite ; S/RES/2662 (2022) 9/16 22-26129 32. Prie le Gouvernement fédéral somalien, l’ONUDC et le Groupe d’exp erts de continuer d’échanger des informations sur les opérations des Chabab et de continuer de travailler avec les parties prenantes pour élaborer un plan visant à désorganiser les opérations des Chabab et l’exploitation du système financier licite ; 33. Prie le Gouvernement fédéral somalien de renforcer la coopération et la coordination avec les autres États, en particulier ceux de la région, et avec les partenaires internationaux pour prévenir et combattre le financement du terrorisme, notamment en appli quant les dispositions des résolutions 1373 (2001) , 2178 (2014) et 2462 (2019) ainsi que le s dispositions applicables du droit interne et du droit international ; 2c : Embargo sur le charbon de bois somalien 34. Réaffirme sa décision d’interdire les importations et les exportations de charbon de bois somalien, en application du paragraphe 2 2 de sa résolution 2036 (2012) et des paragraphes 11 à 21 de la résolution 2182 (2014) (« embargo sur le charbon de bois ») ; 35. Se félicite des mesures prises par les autorités gouvernementales somaliennes et les États pour réduire les exportations de charbon de bois somalien, demande de nouveau que l’ATMIS épaule et aide la Somalie à appliquer l’embargo sur le charbon de bois et facilite l’accès régulier du Groupe d’experts aux ports d’exportation de charbon de bois et réaffirme l’importance des efforts faits par l’ONUDC et ses partenaires internationaux pour contrôler et désorganiser l’exportation et l’importation de charbon de bois à destinatio n et en provenance de la Somalie ; 36. Note qu’il importe de réduire la taille des stocks de charbon de bois à Kismayo et alentour, se déclare gravement préoccupée par la faiblesse des structures de contrôle portuaire et par l’absence d’une garde côtière compétente et de surveillance des ports par les autorités gouvernementales somaliennes, notamment à Kismayo, demande instamment aux autorités gouvernementales somaliennes de surveiller et de contrôler les stocks de charbon de bois existants aux poi nts d’exportation, et leur demande d’envisager : a) de retirer et de déplacer le stock de charbon de bois vers une installation de stockage centrale et de vendre le charbon de bois à des fins de consommation intérieure ; b) de formuler, avec l’appui de l a MANUSOM, de l’ONUDC et du Programme des Nations Unies pour l’environnement, selon qu’il conviendra, et de présenter au Comité pour examen une proposition relative à l’élimination totale, en une seule fois, des stocks de charbon de bois qui comprendra un plan clair visant à garantir la transparence et la responsabilité budgétaire lors de ce processus, afin d’empêcher les Chabab de tirer profit de la vente ; c) d’élaborer un plan national de gestion durable de la production de charbon de bois, avec l’appui d’autres partenaires, selon que de besoin ; 2d : Réduire la menace que représentent les engins explosifs improvisés 37. Réaffirme que tous les États empêcheront la vente, la fourniture ou le transfert direct ou indirect des articles visés à la partie I de l’annexe C de la présente résolution à la Somalie à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants établis hors de leur territoire, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, s’il existe suffisamment d’éléments de preuve pour montrer que le ou les articles seront S/RES/2662 (2022) 22-26129 10/16 utilisés, ou risquent fortement d’être utilisés, pour fabriquer des engins explosifs improvisés en Somalie ; 38. Réaffirme que, si un article figurant à la partie I de l’annexe C de la présente résolution est directem ent ou indirectement vendu, fourni ou transféré à la Somalie conformément au paragraphe 37, l’État devra informer le Comité de la vente, de la fourniture ou du transfert 15 jours ouvrables au plus après la date de la vente, de la fourniture ou du transfert , et souligne qu’il importe que les notifications visées dans le présent paragraphe soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation prévue de ou des articles, l’utilisateur final, les caractéristiques techniques et la qu antité d’articles devant être expédiés ; 39. Demande aux États Membres d’adopter les mesures qui s’imposent pour inciter à la vigilance leurs nationaux, les personnes relevant de leur juridiction et les sociétés enregistrées sur leur territoire ou relevan t de leur juridiction qui participent à la vente, à la fourniture ou au transfert à la Somalie de précurseurs d’explosifs ou de matériel pouvant servir à la fabrication d’engins explosifs improvisés, y compris, entre autres, les articles visés à la partie II de l’annexe C, de tenir un registre des opérations effectuées et de communiquer à la Somalie, au Comité et au Groupe d’experts les informations concernant les opérations d’achat et demandes de renseignements suspectes relatives à ces produits chimiques émanant d’individus en Somalie, et de veiller à ce qu’une aide financière et technique adéquate soit apportée à la Somalie en vue de la mise en place de garanties appropriées concernant le stockage et la distribution du matériel ; 40. Encourage les parten aires internationaux et régionaux de la Somalie à dispenser une formation professionnelle en continu aux équipes de neutralisation des explosifs et des munitions, de leur fournir le matériel approprié et de coordonner l’appui afin de renforcer les capacité s somaliennes d’analyse des explosifs ; 2e : Interdiction maritime et amélioration de la connaissance du domaine maritime 41. Décide de reconduire les dispositions des paragraphes 15 et 17 de la résolution 2182 (2014) , élargies par le paragraphe 5 de la résolution 2607 (2021) afin qu’elles s’appliquent aux composants des engins explosifs improvisés, jusqu’au 15 novembre 2023 ; 42. Prend note du rôle de coordination que l’ONUDC joue pour ce qui est d’arrêter la version définitive du projet de feuille de route ayant trait au re nforcement de la coopération interinstitutions visant à lutter contre le commerce illicite et ses effets le long de la frontière entre le Kenya et la Somalie et de l’appliquer en partenariat avec le Gouvernement kényan, et encourage la Somalie à coopérer a vec l’ONUDC pour élaborer un plan visant à désorganiser le commerce illicite dont tirent profit les Chabab le long des frontières de la Somalie avec le Kenya et l’Éthiopie ; 43. Encourage l’ONUDC, dans les limites de son mandat et dans le cadre du Forum d e l’océan Indien sur la criminalité maritime, à : a) continuer d’amener les États et les organisations internationales concernés à resserrer la coopération régionale afin d’intervenir face aux flux maritimes illicites et de désorganiser toutes les formes de commerce de marchandises licites et illicites susceptibles de financer des activités terroristes ; b) aider la Somalie à améliorer la connaissance et le contrôle du domaine maritime, notamment en ce qui concerne le rôle des navires de pêche dans le tra fic et le commerce illicite ; S/RES/2662 (2022) 11/16 22-26129 c) fournir un appui au Gouvernement fédéral somalien en ce qui concerne son projet pilote relatif à la protection des pêches et aux capacités de contrôle ; d) prendre contact avec des représentants d’associations d’armateurs en vue d’envisager des moyens possibles de faciliter l’application de ces mesures et proposer des recommandations lors du prochain exposé que l’ONUDC présentera au Comité en 2023 ; Groupe d’experts 44. Décide de renouveler, avec effet à compter de la date d’adoption de la présente résolution jusqu’au 15 décembre 2023, le Groupe d’experts sur la Somalie, et que le mandat du Groupe devra inclure les tâches visées au paragraphe 11 de la résolution 2444 (2018) et aux paragraphes 32 et 35 de la présente résolution, prie le Secrétaire général d’inclure des spécialistes des questions de genre, conformément au paragraphe 11 de sa résolution 2467 (2019) , et demande instamment au Groupe d’experts de considérer les questions de genre comme des questions transversales dont il doit tenir compte dans ses enquêtes et rapports, et exprime son intention de réviser ce mand at et de prendre toute mesure nécessaire en vue de toute prorogation de celui -ci, y compris les restrictions sur l’importation d’armes et de munitions par le Gouvernement fédéral somalien, au plus tard le 15 novembre 2023 ; 45. Rappelle qu’il importe que la Somalie et le Groupe d’experts coopèrent pleinement, prie les autorités gouvernementales somaliennes de faciliter les entretiens du Groupe d’experts avec des membres suspectés d’appartenir aux Chabab et d’autres personnes suspectes qui se trouvent en dé tention, note qu’il importe que le Groupe d’experts puisse s’acquitter de son mandat conformément au document S/2006/997 , et prie le Groupe d’experts de continuer de formuler à l’intention du Comité des recommandations sur la manière d’aider le Gouvernement fédéral somalien à gérer les armes et les munitions, y compris des mesures visant à établir une commission nationale chargée des armes légères et de petit calibre ; 46. Demande une nouvelle fois à la Soma lie, aux États et à l’ATMIS de fournir des informations au Groupe d’experts et de l’appuyer dans ses enquêtes, invite instamment les autorités gouvernementales somaliennes à lui faciliter l’accès, sur la base de demandes écrites adressées en ce sens par le Groupe d’experts au Gouvernement fédéral somalien, à tous ses arsenaux à Mogadiscio, à toutes les armes et munitions importées préalablement à leur distribution, à tous les bâtiments abritant des dépôts militaires dans les quartiers de l’Armée nationale s omalienne et à tous les arsenaux saisis commis à la garde des Somaliens, et à autoriser les photographies des armes et munitions qu’ils détiennent et l’accès à leurs registres et bordereaux de distribution, de sorte qu’il puisse suivre et évaluer les progr ès accomplis dans l’application de la présente résolution ; Présentation de rapports 47. Demande que soient présentés : a) par le Gouvernement fédéral somalien, en coordination et en collaboration avec les États membres de la fédération, selon qu’il convient, notamment au moyen des structures du dispositif national de sécurité et conformément au paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015) , le 1er mars 2023 et ensuite le 1er septembre 2023 au plus tard, des rapp orts comportant : i) une description de la structure, de la composition, des effectifs et de l’emplacement des forces somaliennes de sécurité et de police ainsi que du statut des forces régionales et des forces des milices ; S/RES/2662 (2022) 22-26129 12/16 ii) les rapports de l’Équipe conjointe de vérification demandés au paragraphe 7 de la résolution 2182 (2014) et au paragraphe 37 de la résolution 2551 (2020) ; iii) les notif ications concernant l’unité destinataire ou le lieu d’entreposage du matériel militaire au moment de la distribution des armes et des munitions importées ; iv) un résumé des activités suspectes recensées par les institutions financières nationales ainsi q ue des enquêtes menées et des mesures prises par le Centre d’information financière pour contrer le financement du terrorisme, présenté de manière à protéger la confidentialité des informations sensibles ; v) un point sur les mesures concrètes prises par les autorités gouvernementales somaliennes pour lutter contre le financement du terrorisme ; vi) un point sur la situation des personnes désignées par le Comité, lorsque des informations sont disponibles ; b) par le Secrétaire général, un point sur les p rogrès réalisés au regard de chacun des indicateurs associés aux objectifs de référence énoncés dans le rapport d’évaluation technique ( S/2022/698 ), le 15 septembre 2023 au plus tard ; c) par le Groupe d’ex perts : i) au Comité, des points réguliers, notamment au minimum quatre différents rapports thématiques ; ii) une mise à jour globale à mi -parcours ; iii) afin qu’il l’examine, par l’intermédiaire du Comité, un rapport final, le 1er octobre 2023 au plus tard ; et prie instamment le Groupe d’experts d’obtenir un retour d’information du Comité sur les conclusions émanant des rapports ; d) par le Coordonnateur des secours d’urgence, un point sur l’acheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout o bstacle qui l’entraverait, le 1er octobre 2023 au plus tard ; e) par l’ONUDC, un point sur les activités relatives à la présente résolution qui auront été menées, le 1er octobre 2023 au plus tard ; f) par l’Union africaine, d’ici le 1er décembre 2022, une mise à jour de ses préparatifs en vue du retrait prévu de 2 000 membres du personnel de l’ATMIS d’ici le 31 décembre 2022, conformément à la résolution 2628 (2022) ; g) par les or ganisations et des États ayant obtenu une dérogation conformément au paragraphe 21) a) iii de la présente résolution, d’ici le 15 octobre 2023, une mise à jour de l’appui fourni à la Somalie depuis l’adoption de la présente résolution et un résumé du matér iel importé en Somalie pour la protection des forces qui, en l’absence du paragraphe 21, doit être notifié au Comité ; 48. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) , et invite le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à communiquer les informations pertinentes au Comité, s elon que de besoin ; S/RES/2662 (2022) 13/16 22-26129 49. Rappelle les paragraphes 6 et 7 de la résolution 2444 (2018) , qui décrivait les questions en suspens entre Djibouti et l’Érythrée, réaffirme qu’il continuera de suivre les évo lutions sur la voie de la normalisation des relations entre l’Érythrée et Djibouti et aidera les deux pays à résoudre ces litiges de bonne foi, prend note des lettres du Secrétaire général du 18 février 2019, du 2 août 2019, du 29 juillet 2020, du 30 juill et 2021, et du 26 juillet 2022 et regrette qu’il n’y ait pas eu de progrès notables sur les questions en suspens entre eux, mais se félicite du fait que les deux parties ont continué à agir de manière responsable l’une envers l’autre et qu’aucun fait négat if n’a été signalé, rappelle le paragraphe 57 de la résolution 2444 (2018) , indiquant son intention de suivre de près la demande faite au Secrétaire général de lui faire rapport, et décide de ne pas pr ier à nouveau le Secrétaire général de faire le point pour le moment ; 50. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2662 (2022) 22-26129 14/16 Annexe A Articles soumis à une procédure d’approbation tacite du Comité 1. Missiles surface -air, y compris les systèmes portables de défense antiaérienne (MANPADS) ; 2. Armes d’un calibre supérieur à 14,7 mm et les composants et munitions spécialement conçus pour celles -ci ; a) Note : Sont exclus les lance -roquettes antichars portatifs, comme les grenades à tube o u LAW (armes antichars légères), les grenades à fusil ou lance - grenades ; 3. Mortiers d’un calibre supérieur à 82 mm et leurs munitions ; 4. Armes antichars guidées, y compris missiles antichars guidés (ATGM), munitions et composants spécialement conçus po ur ces articles ; 5. Charges et dispositifs spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; mines et matériel connexe ; 6. Matériel de vision nocturne de génération 2+ ; 7. Aéronefs à voilure fixe, à voilure pivotante, à rotor basculant ou à voilur e basculante, spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; 8. « Navires » et véhicules amphibies spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; a) Note : « Navire » s’entend de tout bateau, véhicule à effet de surface, navire à faible surface de flottaison ou hydroptère et de la coque ou partie de la coque d’un navire ; 9. Véhicules de combat aériens non pilotés (classés sous la catégorie IV dans le Registre des armes classiques de l’ONU). S/RES/2662 (2022) 15/16 22-26129 Annexe B Articles nécessitant une n otification préalable 1. Tous les types d’armes d’un calibre maximum de 14,7 mm et leurs munitions ; 2. RPG -7 et canons sans recul et leurs munitions ; 3. Viseurs d’armes avec une capacité de vision nocturne de première ou de deuxième génération ; 4. Hélicoptères à voilure tournante ou hélicoptères spécifiquement conçus ou modifiés à des fins militaires ; 5. Véhicules terrestres spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; a) Plaques de protection balistique offrant une protection balistique égale ou supérieure au niveau III (NIJ 0101.06 juillet 2008) ou équivalents nationaux ; 6. Matériel de transmission spécialement conçu ou modifié à des fins militaires ; 7. Matériel de positionnement des systèmes mondiaux de navigation par satellite spéci alement conçu ou modifié à des fins militaires. S/RES/2662 (2022) 22-26129 16/16 Annexe C Composants d’engins explosifs improvisés Matières explosives, précurseurs d’explosifs, équipements et technologies connexes Partie I 1. Matières explosives, comme suit, et mélanges contenant une ou plusieurs de ces substances : a) Nitrate de cellulose (contenant plus 12,5 % d’azote p/p) ; b) Trinitrophényl -méthylnitramine (tétryl) ; c) Nitroglycérine (excepté lorsqu’elle est conditionnée sous forme de doses médicinales in dividuelles). 2. Biens liés aux explosifs : a) Les équipements et dispositifs spécialement conçus pour amorcer des explosifs par des moyens électriques ou non électriques (dispositifs de mise à feu, détonateurs, allumeurs, cordons détonants). 3. « Technol ogie » nécessaire pour la « production » ou l’« utilisation » des articles énumérés aux paragraphes 1 et 2, y compris : Partie II 1. Matières explosives, comme suit, et mélanges contenant une ou plusieurs de ces substances : a) Mélange de nitrate d’am monium et de fioul (ANFO) ; b) Nitroglycol ; c) Tétranitrate de pentaérythritol ; d) Chlorure de pycrile ; e) 2,4,6 -Trinitrotoluène (TNT). 2. Précurseurs d’explosifs : a) Nitrate d’ammonium ; b) Nitrate de potassium ; c) Chlorate de sodium ; d) Acide nitrique ; e) Acide sulfurique.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2663 (2022)
IntituléNon-prolifération des armes de destruction massive
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2663(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2663 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 30 novembre 2022 22-27169 (F) *2227169* Résolution 2663 (2022) Adoptée pa r le Conseil de sécurité à sa 9205e séance, le 30 novembre 2022 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1540 (2004) du 28 avril 2004 , 1673 (2006) du 27 avril 2006 , 1810 (2008) du 25 avril 2008 , 1977 (2011) du 20 avril 2011 , 2055 (2012) du 29 juin 2012 , 2325 (2016) du 15 décembre 2016 , 2572 (2021) du 22 avril 2021 et 2622 (2022) du 25 février 2022 , Réaffirmant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant que tous les États Membres doivent s’acquitter pleinement de leurs obligations et honorer intég ralement leurs engagements en matière de maîtrise des armements et de désarmement et en ce qui concerne la non -prolifération, sous tous ses aspects, de toutes les armes de destruction massive et de leurs vecteurs, Gravement préoccupé par la menace que con stitue le trafic illicite d’armes nucléaires, chimiques ou biologiques et de leurs vecteurs, ainsi que des matières, équipements et technologies couverts par les traités et arrangements multilatéraux pertinents, ou figurant sur les listes de contrôle natio nales, susceptibles d’être utilisées aux fins de la conception, de la mise au point, de la fabrication ou de l’utilisation d’armes nucléaires, chimiques et biologiques et leurs vecteurs, ce qui ajoute une dimension nouvelle à la question de la prolifératio n de ces armes et fait également peser une menace sur la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant sa décision qu’aucune des obligations découlant de la résolution 1540 (2004) ne doit être inte rprétée d’une manière qui la mettrait en contradiction avec les droits et obligations des États parties au Traité sur la non -prolifération des armes nucléaires, à la Convention sur les armes chimiques et à la Convention sur les armes biologiques, ou d’une manière qui modifierait ces droits et obligations ou qui modifierait les responsabilités de l’Agence internationale de l’énergie atomique ou de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, Demeurant gravement préoccupé par la menace du terroris me et le risque de voir des acteurs non étatiques se procurer, mettre au point ou utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques et leurs vecteurs, ainsi que les éléments connexes, ou en faire le trafic, y compris en tirant parti, à cette fin, des avancées rapides de la science, de la technologie et du commerce international, S/RES/2663 (2022) 22-27169 2/6 Soulignant que tous les États doivent prendre au niveau national, en accord avec leur autorités et leur législation et dans le respect du droit international, toutes les mesu res voulues pour renforcer les contrôles aux exportations, contrôler l’accès aux transferts intangibles de technologie et à l’information, susceptibles d’être utilisés à des fins touchant aux armes de destruction massive et à leurs vecteurs, empêcher le financement de la prolifération et les transports proliférants, et sécuriser les matières sensibles, Réaffirmant que la prévention de la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs ne doit pas entraver la coopération internationale à des fins pacifiques touchant aux matières, aux équipements et aux technologies, tout en rappelant qu’une telle coopération ne doit pas être détournée à des fins de prolifération d’armes de destruction massive et de leurs vecteurs, Approuvan t l’œuvre déjà accomplie par le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1540 (2004) , ci-après dénommé « le Comité 1540 », conformément à ses programmes de travail, et réaffirmant son appui constant à cet égard, Prenant acte des progrès accomplis par les États s’agissant de présenter au Comité 1540 leurs rapports nationaux sur la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , saluant les É tats qui ont fourni des informations supplémentaires et actualisées sur la mise en œuvre de la résolution au niveau national, et notant que tous les États n’ont pas présenté leurs rapports, Soulignant qu’il importe d’entretenir un dialogue actif avec les États Membres en ce qui concerne l’application de la résolution 1540 (2004) , et conscient à cet égard de l’intérêt que revêtent les visites effectuées dans les États, à leur invitation, y compris celle s menées conjointement avec d’autres comités du Conseil, chacun d’eux agissant dans le respect de son mandat, Considérant que nombre d’États Membres ont encore besoin d’assistance pour appliquer la résolution 1540 (2004) , et soulignant qu’il importe d’améliorer encore le mécanisme dont le Comité 1540 dispose pour fournir aux États Membres, à leur demande, une assistance efficace, rapide et adaptée qui réponde à leurs besoins, Notant qu’il importe que le Comité 1540 fournisse, lorsque les États Membres lui en font la demande, des directives techniques de référence d’application facultative aux fins de la mise en œuvre de certains aspects de la résolution 1540 (2004) , Conscient de l’intérêt que revêtent les réunions publiques d’information que le Comité 1540 organise périodiquement à l’intention des États Membres afin notamment de renforcer le dialogue sur la mise en œuvre et l’assi stance, Se félicitant des efforts déployés par les organisations internationales, régionales et sous -régionales, dont les organismes des Nations Unies, en vue d’aider les États Membres à appliquer la résolution 1540 (2004) , prenant note des efforts qui visent à empêcher le financement d’activités liées à la prolifération, et prenant en considération , entre autres, les directives du Groupe d’action financière (GAFI), Considérant qu’il importe que le Co mité 1540 se rapproche davantage des organisations régionales et sous -régionales et améliore le dialogue et la collaboration qu’il entretient avec elles, et conscient du rôle que ces organisations peuvent jouer en permettant aux États Membres d’appliquer p lus facilement la résolution 1540 (2004) dans leur région et en les aidant à formuler des demandes d’assistance adaptées, Notant que plusieurs organisations régionales et sous -régionales et organismes des Nations Unies ont désigné des coordonnateurs régionaux pour la résolution 1540 (2004) en vue d’aider les États Membres à appliquer la résolution 1540 (2004) , S/RES/2663 (2022) 3/6 22-27169 Considérant qu’il importe que le Comité 1540 continue de développer et de renforcer encore ses activités de communication afin d’accroître la transparence et de mieux diffuser l’information destinée à aider les États Membres à appliquer l a résolution 1540 (2004) , Encourageant le Comité 1540 à tenir dûment compte, dans toutes ses activités, de la question de la participation pleine, égale et véritable des femmes, Reconnaissant que le Comité 1540 a besoin, pour exécuter son mandat, de continuer à pouvoir compter sur un appui constant et des ressources humaines et financières appropriées, Conscient de l’importance que revêtent les contributions volontaires apportées, dans le domaine de l’assistance, par les États Membres et par les organismes internationaux, régionaux et sous -régionaux concernés, y compris celles qui sont versées au Fonds d’affectation spéciale pour les activités de désarmement à l’échelle mondiale et régionale, Faisant sien l’examen complet, effectué en 2022 , de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , et prenant acte de ses résultats consignés dans le rapport final, Agissant en vertu d u Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réitère les décisions et prescriptions résultant de sa résolution 1540 (2004) et souligne de nouveau l’importance que revêt la pleine mise en œuvre de cette résolution par tous les États ; 2. Décide de proroger le mandat du Comité 1540 pour une durée de 10 ans, jusqu’au 30 novembre 2032 ; 3. Décide que le Comité 1540 procédera, d ’abord dans cinq ans et ensuite avant le renouvellement de son mandat, à des examens complets de l’état d’avancement de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , y compris en tenant des consultati ons publiques à New York, présentera, s’il y a lieu, des recommandations quant aux ajustements à apporter audit mandat, et lui soumettra un rapport sur les conclusions de chaque examen, et décide que le premier de ces examens sera effectué avant décembre 2027 ; 4. Décide également que le Comité 1540 continuera de lui présenter son programme de travail tous les ans, avant la fin du mois de janvier, et qu’il lui fera rapport au premier trimestre de chaque année, et se félicite que la mise en œuvre de la réso lution 1540 (2004) continue de faire l’objet de l’examen, établi tous les ans, en décembre, avec l’aide du Groupe d’experts ; 5. Décide de continuer à assurer au Comité 1540 le concours de son groupe d’experts, qui a été créé en application du paragraphe 5 de la résolution 1977 (2011) et de la résolution 2055 (2012) afin d’aider le Comité à s’a cquitter de son mandat, prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin, et charge en outre le Comité de revoir ses directives internes sur les questions intéressant son groupe d’experts d’ici au 30 avril 2023 ; 6. Demande une nouvelle fois aux États qui n’ont pas encore présenté leur premier rapport sur les mesures qu’ils ont prises ou qu’ils comptent prendre pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) de poursuivre leurs efforts afin de soumettre sans tarder ce rapport au Comité, et prie le Comité d’aider les États à présenter ces rapports, en mettant pleinement son savoir -faire à leur disposition, selon qu’il conviendra ; S/RES/2663 (2022) 22-27169 4/6 7. Engage une fois de plus tous les États qui ont présenté leur rapport à donner, le cas échéant ou à la demande du Comité 1540 , un complément d’information sur ce qu’ils font pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) , y compris, à titre volontaire, sur leurs lois et réglementations et sur celles de leurs pratiques qui se révèlent efficaces ; 8. Engage une nouvelle fois les États à élaborer, à titre volontaire et, au besoin, avec l’aide du Comité 1540 et de son savoir -faire, un plan d’action national de mise en œuvre, dressant la liste des priorités et des projets qu’ils ont établis pour appliquer les principales dispositions de la résolution 1540 (2004 ), et à présenter ce plan d’action au Comité ; 9. Engage le Comité 1540 , avec l’aide de l’expertise appropriée, à continuer d’entretenir activement un dialogue avec les États Membres sur la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , y compris par des visites dans les pays concernés, à leur invitation ; 10. Souligne qu’il importe que le Comité 1540 entretienne avec les États Membres un dialogue et une collaboration adaptés, qui reconnaissent la situat ion particulière de chaque État pour ce qui est de l’application de la résolution et de la présentation des rapports, et qu’il faut personnaliser davantage l’assistance apportée en vue de la bonne mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) ; 11. Encourage les États Membres à fait part volontairement de leur expérience, des enseignements qu’ils en ont tirés et de leurs pratiques optimales eu égard à l’application de la résolution 1540 (2004) ; 12. Réitère sa décision que le Comité 1540 continuera de s’employer, en redoublant d’efforts, à promouvoir l’application intégrale par tous les États de la résolution 1540 (2004) au moyen de son programme de travail, qui comprend l’établissement et l’analyse générale des informations sur l’état d’avancement de la mise en œuvre par les États de ladite résolution et porte sur tous les aspects de ses paragraph es 1, 2 et 3, et note en particulier qu’il faut accorder une plus grande attention aux éléments suivants : mesures d’exécution ; mesures relatives aux armes biologiques, chimiques et nucléaires ; mesures concernant le financement de la prolifération ; loca lisation et sécurisation des éléments connexes ; contrôles nationaux à l’exportation et au transbordement ; 13. Encourage le Comité 1540 à élaborer des directives techniques de référence d’application facultative et à les revoir si nécessaire, y compris a u moyen de directives de mise en œuvre et d’autres documents semblables, qui seront établis avec l’aide de son groupe d’experts et que les États Membres pourraient prendre en compte pour mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) ; 14. Demande de nouveau aux États de prendre en compte, à l’heure de mettre en œuvre la résolution 1540 (2004) , l’évolution des risques de prolifération et les avancées rapides de la science et de la technologie ; 15. Demande à nouveau au Comité 1540 de prendre note dans ses travaux, le cas échéant, de la nature en constante évolution des risques de prolifération, y compris l’utilisation par des acteurs non état iques des progrès rapides de la science, de la technologie et du commerce international à des fins de prolifération, dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) ; 16. Continue d’enc ourager les États Membres à utiliser le modèle de demande d’assistance établi par le Comité 1540 pour lui transmettre le cas échéant leurs demandes d’assistance ; S/RES/2663 (2022) 5/6 22-27169 17. Charge le Comité 1540 d’examiner périodiquement, selon qu’il conviendra, le rôle, l’effi cience et l’efficacité du mécanisme qui lui permet de rapprocher les offres et les demandes d’assistance, ainsi que l’état des questions d’assistance, y compris les progrès réalisés dans le rapprochement des demandes et des offres d’assistance, le fonction nement du mécanisme d’assistance et toute amélioration qu’il conviendrait d’apporter, comme les modifications à apporter le cas échéant au modèle de demande volontaire d’assistance ; 18. Demande au Comité 1540 de tenir à jour la liste complète des prestat aires d’assistance et de mettre à la disposition des États Membres les programmes d’assistance et de renforcement des capacités qui pourraient faciliter la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) ; 19. Exhorte le Comité 1540 à mettre pleinement son savoir -faire à la disposition des États Membres, selon qu’il conviendra, au moment de l’établissement des demandes volontaires d’assistance, y compris en organisant des ateliers consacrés à cette question , ainsi qu’au moment du suivi de ces demandes, afin de faire en sorte que celles -ci soient mieux satisfaites selon les besoins propres aux États Membres ; 20. Encourage les États Membres qui reçoivent une assistance et les prestataires d’assistance à info rmer régulièrement le Comité 1540 de la façon dont les demandes d’assistance sont satisfaites, y compris les activités menées, les résultats obtenus et les possibilités d’amélioration, selon qu’il conviendra, afin que le Comité puisse mieux rapprocher les offres et les demandes d’assistance ; 21. Exhorte le Comité à s’employer, avec tout son savoir -faire, à faciliter l’assistance technique en organisant ou coorganisant, selon qu’il conviendra, des conférences internationales et régionales qui rassemblent l es États Membres en quête d’assistance et ceux qui offrent une assistance, en participant à de telles conférences ou en leur apportant un appui, et encourage les États Membres, notamment ceux de la région concernée qui sont dotés d’un savoir -faire en la ma tière, et les organisations internationales, régionales et sous -régionales compétentes qui sont en mesure de le faire à appuyer ces efforts ; 22. Réaffirme qu’il faut que le Comité 1540 , le Comité du Conseil de sécurité créé par les résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l’EIIL (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises ou entités qui leur sont associés et le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1373 (2001) concernant la lutte antiterroriste continuent de renforcer leur coopération, notamment, s’il y a lieu, en partageant davantage les informations, en coordonnant les visites qu’ils effectuent dans les États dans le cadre de leurs mandats respectifs, leurs activités d’assistance technique et d’autres questions les intéressant tous les trois, déclare à nouveau qu’il compte leur donner des directives dans des domaines d’intérêt commun afin de mieux coordonner leurs efforts et décide que les trois comités continueront de lui rendre compte conjointement une fois par an de leur coopération ; 23. Continue de demander aux organisations internationales, régionales et sous -régionales concernées de désigner un point de contact ou coordonnateur pour la résolution 1540 (2004) et d’en informer le Comité 1540 , en tenant à jour s’il y a lieu toute information y relative, et les engage à renforcer leur coopération avec le Comité 1540 et les États Membres et à intensifier le partage d’informat ion avec eux sur l’assistance technique, ainsi que sur toutes autres questions pertinentes pour la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) ; 24. Encourage le Comité 1540 à élaborer, en accord avec l es États Membres concernés et avec l’aide de son groupe d’experts, un programme pluriannuel de sensibilisation à l’intention des États ; S/RES/2663 (2022) 22-27169 6/6 25. Prie le Comité 1540 de continuer d’organiser, aux niveaux international, régional, sous -régional et, le cas échéan t, national, des activités d’information au sujet de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) , notamment en y invitant, selon qu’il conviendra, des parlementaires ainsi que des représentants de la société civile issus entre autres de l’industrie et des universités, d’y participer et d’orienter ces efforts sur des questions thématiques ou régionales spécifiques liées à la mise en œuvre de ladite résolution ; 26. Charge le Comité 1540 d’organiser ré gulièrement, au moins une fois par an ou selon les besoins, des réunions publiques d’information à l’intention des États Membres et des organisations internationales, régionales et sous -régionales, notamment en marge des sessions pertinentes de l’Assemblée générale, afin de : a) Présenter une synthèse de ses activités sur tous les aspects de la résolution 1540 (2004) , y compris celles menées en son nom par son groupe d’experts, y compris en matière d’ assistance ; b) Donner l’occasion aux États Membres et aux organisations internationales, régionales et sous -régionales de présenter leurs offres d’assistance ; c) Donner l’occasion aux États Membres de faire part volontairement de leur expérience, des e nseignements qu’ils en ont tirés et de leurs pratiques optimales concernant la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) ; 27. Demande au Comité 1540 de diffuser largement et de rendre facilement accessibles aux États Membres les informations concernant la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) et les programmes d’assistance y afférents, ainsi que les informations relatives aux paragraphes 14, 18 et 23 de la présente résolution, y compris sur son site Internet et par d’autres moyens de communication convenus ; 28. Souligne qu’il importe que la structure d’appui du Comité 1540 soit dotée de ressources suffisantes, compte tenu notamment de la charge de travail que représentent les activités de suivi de la résolution 1540 (2004) et d’appui en v ue de sa pleine mise en œuvre, y compris la participation aux activités de sensibilisation, le fonctionnement du mécanisme d’assistance et la correspondance et autres communications, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions requises à cette fin ; 29. Continue d’engager les États à contribuer, sur une base volontaire, au financement de projets et d’activités, notamment par l’intermédiaire du Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour les activités de désarmement à l’échelle mondial e et régionale, destinés à aider les États à s’acquitter de leurs obligations au titre de la résolution 1540 (2004) , y compris au financement de projets exécutés en réponse aux demandes d’assistance pr ésentées directement au Comité par les États ; 30. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2664 (2022)
IntituléQuestions d’ordre général relatives aux sanctions
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2664(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2664 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 9 décembre 2022 22-28130 (F) *2228130* Résolution 2664 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9214e séance, le 9 décembre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures imposant des sanctions en réponse à des menaces contre la paix et la sécurité internationales, Réaffirmant qu’il faut combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, no tamment du droit international des droits humains , du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire applicables, les menaces pesant sur la paix et la sécurité internationales, et soulignant à cet égard le rôle important que l’Organisation des Nations Unies joue dans la conduite et la coordination de cette lutte, notamment au moyen de ses régimes de sanctions, Soulignant que ses sanctions sont un instrument important prévu par la Charte des Nations Unies pour le maintien et l e rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, y compris en appui aux processus de paix, à la lutte contre le terrorisme et à la promotion de la non -prolifération, et soulignant à ce propos qu ’il y a lieu d ’assurer la pleine application de toutes les mesures de cette nature qu ’il a lui - même imposées, conformément au droit international humanitaire, Sachant qu’avant de prendre la décision d’établir un régime de sanctions, il doit évaluer les conséquences humanitaires qui pourraient en résul ter, et reconnaissant qu’il doit agir rapidement pour lutter contre les menaces contre la paix et la sécurité internationales, Rappelant la décision qu ’il a prise dans sa résolution 2462 (2019) tendan t à ce que tous les États veillent, de manière conforme aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits humains et le droit international des réfugiés, à ériger en infr actions pénales graves dans leur législation et leur réglementation internes, de façon à pouvoir engager des poursuites et réprimer, proportionnellement à la gravité de l ’infraction, la fourniture ou la collecte délibérée, directe ou indirecte, de fonds, d e biens financiers ou de ressources économiques ou financières et d ’autres services connexes, directement ou indirectement, dans l ’intention d ’utiliser les fonds, ou sachant qu ’ils le seront au bénéfice de personnes ou d ’entités terroristes, quelle qu ’en soit la raison, y compris, mais pas exclusivement, le recrutement, l ’entraînement ou le voyage, même en l ’absence d ’un lien avec un acte terroriste précis, et priant instamment les États, lorsqu ’ils élaborent et appliquent des mesures visant à lutter contre le S/RES/2664 (2022) 22-28130 2/4 financement du terrorisme, de tenir compte de s effets qu ’elles pourraient avoir sur les activités exclusivement humanitaires, y compris médicales, menées par des acteurs humanitaires impartiaux, de manière conforme au droit international humanitaire , Rappelant aux États Membres qu ’ils doivent veiller à ce que toutes les mesures qu’ils prennent pour appliquer les sanctions, y compris dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire, le droit international des droits humains et le droit international des réfugiés, selon le cas , et prenant note à cet égard des règles du droit international humanitaire applicables concernant le respect et la protection du personnel humanitaire et des cargaisons destinées aux opérations d ’aide humanitaire et disposant que nul ne peut être sanctionné pour des activités médicales conformes à la déontologie, Soulignant que ces mesures sont censées être sans conséquences humanitaires négatives pour les populations civiles et sans conséquences négatives pour les activités humanitaires ou les personnes qui mènent ces activités, et notant que les besoins humanitaires diffèrent selon le contexte, Se déclarant prêt à réexaminer, ajuster et abroger, le cas échéant, ses régimes de sanctions au vu de l ’évolution de la situation sur le terrain et de la nécessité de minimiser toute conséquence humanitaire négative involontaire, souli gnant que les sanctions sont censées être temporaires, et prenant acte des points de vue des organisations régionales et sous -régionales à cet égard, Encourageant les entités des Nations Unies, le cas échéant, à jouer un rôle actif dans la coordination de s activités humanitaires dans les situations où les sanctions sont applicables, rappelant les principes directeurs formulés par l ’Assemblée générale dans sa résolution 46/182 sur l ’aide humanitaire d ’urgen ce, y compris l ’humanité, la neutralité, l ’impartialité et l ’indépendance, et notant que la présente résolution vise à apporter des éclaircissements afin de garantir la continuité des activités humanitaires, Réaffirmant ses décisions antérieures concerna nt les menaces contre la paix et la sécurité internationales, qui ont motivé l ’imposition de toutes les sanctions existantes, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que, sans préjudice des obligations imposées aux É tats Membres de geler les fonds et autres avoirs financiers ou ressources économiques des personnes, groupes, entreprises et entités désignés par lui ou ses comités des sanctions, la fourniture, le traitement ou le versement de fonds, d ’autres avoirs finan ciers ou ressources économiques, ou la fourniture de biens et de services nécessaires à l ’acheminement en temps voulu de l ’aide humanitaire ou à l ’appui d’autres activités visant à répondre aux besoins essentiels par l ’Organisation des Nations Unies, y com pris ses programmes, fonds et autres entités et organes, ainsi que ses institutions spécialisées et organisations apparentées, les organisations internationales, les organisations humanitaires dotées du statut d ’observateur auprès de l ’Assemblée générale des Nations Unies et les membres de celles -ci, les organisations non gouvernementales bénéficiant d ’un financement bilatéral ou multilatéral qui participent aux plans d ’aide humanitaire des Nations Unies, aux plans d’aide aux réfugiés, à d ’autres appels à contributions des Nations Unies ou aux structures humanitaires coordonnées par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, ou leurs employés, bénéficiaires, organes subsidiaires ou partenaires de réalisation agissant en cette qualité, ou toute autre personne ou entité habilitée à cette fin par l ’un de ses comités agissant dans le cadre de son mandat, sont autorisés et ne constituent pas une violation des mesures de gel des avoirs imposées par lui ou ses comités des sanctions ; S/RES/2664 (2022) 3/4 22-28130 2. Décid e que le s dispositions adoptées au paragraphe 1 s ’appliqueront au régime de sanctions prévu par les résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l ’EIIL (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés pour une période de deux ans à compter de l ’adoption de la présente résolution, fait p art de son intention de se prononcer sur la prorogation de leur application audit régime avant la date de leur expiration, souligne le rôle joué par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999) , 1989 (2011) et 2253 (2015) concernant l ’EIIL (Daech), Al -Qaida et les personnes, groupes, entreprises et entités qui leur sont associés pour ce qui est de surveiller l’application du paragraphe 1 de la présente résolution conformément au paragraphe 6, demande à tous les États de co opérer pleinement avec le dit comité et l’Équipe d ’appui analytique et de surveillance des sanctions créée en application de la résolution 1526 (2004) pour l es aider à s ’acquitter de leurs tâches, notam ment de leur fournir tous les renseignements demandés par le Comité à cet égard, et souligne qu’il doit lui-même examiner tous les renseignements communiqués , y compris ceux fournis par le Comité ou l ’Équipe d ’appui analytique, concernant l ’application des mesures imposées dans la résolution 1267 (1999) et les autres résolutions pertinentes, notamment les éventuelles violations commises, ainsi que les exposés communiqués par le Coordonnateur des secours d’urgence, conformément au paragraphe 5 de la présente résolution ; 3. Demande que les prestataires qui s ’appuient sur le paragraphe 1 fassent des efforts raisonnables pour que les avantages interdits par les sanctions que pourraient tirer des personnes ou entités désignées par lui ou l ’un de ses comités, que ce soit à la suite d ’une fourniture directe ou indirecte de l ’aide ou d ’un détournement, soient réduits au maximum, notamment en renforçant les stratégies et les processus de gestion des risques et d e diligence raisonnable ; 4. Souligne que le paragraphe 1 annule et remplace les résolutions antérieures qui seraient divergentes, précise à cet égard que le paragraphe 1 annule et remplace le paragraphe 37 de sa résolution 2607 (2021) et le paragraphe 10 de sa résolution 2653 (2022) , mais que le paragraphe 1 de sa résolution 2615 (2021) reste en vigueur, et décide que le paragraphe 1 de la présente résolution s ’applique à toutes les mesures de gel des avoirs qu ’il imposera ou renouvellera en l ’absence de décision explicite contraire ; 5. Prie le Coordonnateur des secours d ’urgence de f aire un exposé ou d’organiser une réunion d ’information pour chaque comité concerné dans le cadre de son mandat, dans les 11 mois suivant la date de l ’adoption de la présente résolution et tous les 12 mois par la suite, sur la fourniture de l ’aide humanita ire et d ’autres activités visant à répondre aux besoins essentiels conformément à la présente résolution, y compris sur toute information disponible concernant la fourniture, le traitement ou le versement de fonds, d ’autres avoirs financiers ou ressources économiques à des personnes ou entités désignées ou au profit de celles -ci, tout détournement de fonds ou de ressources économiques par celles -ci, les procédures de gestion des risques et de diligence raisonnable mises en place, et tout obstacle rencontré dans le cadre de la fourniture de l ’aide ou de la mise en œuvre de la présente résolution, demande aux prestataires concernés d ’aider le Coordonnateur des secours d’urgence à préparer ces exposés en lui communiquant les informations pertinentes aussi rapid ement que possible et, dans tous les cas, dans les 60 jours suivant la demande de ce dernier, souligne qu’il importe que, lors de l ’élaboration de son exposé, le Coordonnateur examine toute information fournie par le Comité ou l’Équipe d ’appui analytique, agissant dans le cadre de leur mandat, concernant l’application des mesures imposées dans la résolution 1267 (1999) et les autres résolutions pertinentes, y compris leurs éventuelles violations, et rappelle que les comités peuvent coopérer avec les États Membres pour garantir la pleine application S/RES/2664 (2022) 22-28130 4/4 de ses décisions, y compris leur demander des informations complémentaires sur les prestataires relevant de leur compétence, si nécessaire ; 6. Demande aux comités qu ’il a créés pour veiller à l ’application des sanctions d ’aider les États Membres à bien comprendre et à appliquer pleinement les dispositions du paragraphe 1 de la présente résolution en publiant des notices d ’aide à l’application contenant des o rientations à cet effet et tenant compte du contexte unique des sanctions relevant de leurs mandats respectifs, et charge ces comités, avec l’aide de leur groupe d ’experts respectif, de surveiller l ’application des dispositions du paragraphe 1 de la présente résolution, y compris tout risque de détournement ; 7. Demande que le Secrétaire général publie, dans les neuf mois suivant l’adoption de la présente résolution, un rapport écrit sur les conséquences humanitaires négatives imprévues des sanctions , y compris les mesures d ’interdiction de voyager et d ’embargo sur les armes, ainsi que les mesures propres à certains régimes de sanctions donnés, demande que ce rapport contienne des recommandations sur les moyens de minimiser et d ’atténuer ces conséquen ces, y compris grâce à l’adoption de dérogations permanentes supplémentaires, et exprime son intention d’envisager d ’autres mesures, le cas échéant, tenant compte du rapport et des recommandations du Secrétaire général, afin de minimiser et d ’atténuer dava ntage ces conséquences négatives imprévues ; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2665 (2022)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales résultant d’actes de terrorisme (Comité 1988)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2665(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2665 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 16 décembre 2022 22-28829 (F) *2228829* Résolution 2665 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 92 22e séance, le 16 décembre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur le terrorisme international et la menace qu’il constitue pour l ’Afghanistan, en particulier ses résolutions 1267 (1999 ), 1333 (2000 ), 1363 (2001 ), 1373 (2001 ), 1390 (2002 ), 1452 (2002 ), 1455 (2003 ), 1526 (2004 ), 1566 (2004 ), 1617 (2005 ), 1624 (2005 ), 1699 (2006 ), 1730 (2006 ), 1735 (2006 ), 1822 (2008 ), 1904 (2009 ), 1988 (2011 ), 1989 (2011 ), 2082 (2012 ), 2083 (2012 ), 2133 (2014 ), 2160 (2014 ), 2255 (2015 ), 2501 (2019 ), 2513 (2020 ), 2557 (2020 ), 2596 (2021 ), 2611 (2021 ) et 2615 (2021 ), ainsi que les déclarations de la présidence sur la question, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de l ’Afghanistan, ainsi que son appui constant au peuple afghan, Réaffirmant son soutien à la paix, à la stabilité et à la prospérité en Afghanistan, Réaffirmant qu’il importe de combattre le terrorisme en Afghanistan, y compris les personnes et les groupes désignés par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite aux résolutions 1267 (1999 ), 1989 (2011 ) et 2253 (2015 ), et réaffirmant également qu ’il faut veiller à ce que le territoire de l ’Afghanistan ne soit pas utilisé pour menacer ou attaquer tout autre pays, pour planifier ou financer des actes terroristes, ni pour abriter ou entraîner des terroristes, et à ce qu ’aucun groupe ou individu afghan ne soutienne des terroristes opérant sur le territoire d ’un pays, Renouvelant son soutien à la lutte contre la production illicite et le trafic de drogues en provenance d ’Afghanistan et de précurseurs chimiques à destination de ce pays, constatant que le produit illicite du trafic de drogues en Afghanistan est un moyen de financement des groupes terroristes et des acteurs non étatiques qui menacent la sécur ité régionale et internationale, et conscient de la menace que les groupes terroristes et les acteurs non étatiques qui se livrent au trafic de stupéfiants, ainsi qu ’à l’exploitation illicite des ressources naturelles, continue de représenter pour la sécur ité et la stabilité en Afghanistan, Soulignant sa vive préoccupation face à la situation économique et humanitaire désastreuse qui règne en Afghanistan, y compris l ’insécurité alimentaire, rappelant que les femmes, les enfants et les minorités ont été tou chés de façon disproportionnée, conscient qu’il faut contribuer à remédier aux problèmes considérables qui pèsent sur S/RES/2665 (2022) 22-28829 2/6 l’économie afghane, notamment en s ’efforçant de rétablir les systèmes bancaire et financier et de permettre l ’utilisation des actifs appar tenant à la Banque centrale d’Afghanistan au profit du peuple afghan, Soulignant qu’il importe de renforcer les efforts visant à fournir une aide humanitaire et à mener d ’autres activités visant à répondre aux besoins humains de base en Afghanistan, rappe lant la décision qu ’il a prise dans sa résolution 2615 (2021 ), aux termes de laquelle l ’aide humanitaire et les autres activités qui visent à répondre aux besoins essentiels des personnes en Afghanistan ne constituent pas une violation du paragraphe 1 a) de la résolution 2255 (2015 ), encourageant les États Membres et les fournisseurs d ’aide humanitaire à se prévaloir pleinement de cette décision, priant instamment les États, lorsqu ’ils élaborent et appliquent des mesures de sanction, de tenir compte des effets que celles -ci pourraient avoir sur les activités exclusivement humanitaires, y compris médicales, menées par des acteurs humanitaires impartiaux, de manière conforme au droit international humanitaire et à sa résolution 2462 (2019 ), ayant conscience du rôle de coordination important que l’Organisation des Nations Unies joue dans le cadre de la fourniture de l ’aide humanitaire en Afghanistan, et insistant sur le fait que l ’aide humanitaire ne peut être effectivement acheminée que si tous les acteurs pe rmettent un accès total, sûr et sans entrave à tout le personnel humanitaire, y compris les femmes, aux organismes des Nations Unies, aux organisations non gouvernementales internationales et nationales et aux autres acteurs humanitaires, Soulignant qu’il importe d ’établir un gouvernement véritablement inclusif et représentatif, insistant sur le fait qu ’il incombe à toutes les parties d ’honorer en toutes circonstances les obligations que leur fait le droit international humanitaire, notamment celles concer nant la protection des civils, réaffirmant qu’il importe de faire respecter les droits de l ’homme, notamment ceux des femmes, des enfants, des minorités, des personnes en situation de vulnérabilité et des personnes déplacées de force, se déclarant gravemen t préoccupé par la situation des femmes, des filles, des populations marginalisées et des minorités, par l ’érosion du respect de leurs droits et en particulier par le fait que les femmes et les filles n ’ont pas un accès égal à l’éducation, aux possibilités économiques, à la participation à la vie publique, à la liberté de circulation, à la justice et aux services de base, ce qui rend la paix, la stabilité et la prospérité dans le pays irréalisables, se déclarant vivement préoccupé par la persistance de la v iolence contre les femmes et les filles, notamment la violence sexuelle et fondée sur le genre, soulignant que celles et ceux qui veulent quitter le pays doivent pouvoir le faire en toute sécurité, et rappelant l’importance du principe de non -refoulement, Rappelant qu’il faut faire en sorte que le régime de sanctions actuel concoure effectivement à l ’action visant à instaurer, de façon durable et inclusive, la paix, la stabilité et la sécurité en Afghanistan, et notant qu’il importe d ’examiner les sanction s quand il y a lieu, en fonction de la situation sur le terrain, d ’une manière qui soit compatible avec l ’objectif général qui est celui de promouvoir la paix et la stabilité en Afghanistan, Considérant que la situation en Afghanistan continue de constitu er une menace contre la paix et la sécurité internationales, et réaffirmant qu’il faut repousser cette menace par tous les moyens dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, y compris le droit des droits de l ’homme, le droit d es réfugiés et le droit humanitaire, et insistant sur l ’importance du rôle que l ’Organisation des Nations Unies joue dans cette entreprise, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2665 (2022) 3/6 22-28829 Mesures 1. Décide que tous les États continu eront de prendre les mesures prescrites par le paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015 ) contre les personnes et entités qui, avant la date d ’adoption de la résolution 1988 (2011 ), étaient désignées comme les Taliban, ainsi que d ’autres personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban dans la menace qu ’ils constituent contre la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan, désignés par le Comité visé au paragraphe 30 de la résolution 1988 (le « Comité »), dans la Liste relative aux sanctions imposées par la résolution 1988 (2011 ) (la « Liste ») ; 2. Décide que, pour aider le Comit é à s ’acquitter de son mandat, l ’Équipe d’appui analytique et de surveillance de l ’application des résolutions 1267 (1999 ) et 1988 (2011 ) (l’« Équipe de surveillance »), créée en application du paragraphe 7 de la résolution 1526 (2004 ), continuera de seconder le Comité pendant une période de douze mois à compter de la date d ’expiration de son mandat actuel en décembre 2022 , dans le cadre du mandat annexé à la présente résolution, prie le Secrétaire général de prendre les dispositions nécessaires à cet effet et souligne qu ’il importe de veiller à ce que l ’Équipe de surveillance reçoive le s outien administratif et l ’appui de fond dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat de façon effective, sûre et ponctuelle, compte tenu notamment des précautions à observer dans les situations à haut risque, sous la direction de son organe subsidiair e, le Comité ; 3. Charge l’Équipe de surveillance de réunir des informations sur les cas de non-respect des mesures imposées dans la résolution 2255 (2015 ), dont elle avisera le Comité, et de fournir au x États Membres, sur leur demande, une assistance en matière de renforcement des capacités, encourage les membres du Comité à chercher à remédier aux manquements à ces mesures et à porter ceux -ci à l ’attention de l’Équipe de surveillance ou du Comité, et c harge l ’Équipe de surveillance d ’adresser au Comité des recommandations sur les mesures à prendre pour faire respecter lesdites mesures ; 4. Décide d’examiner activement l ’application des mesures édictées dans la présente résolution et d ’envisager d ’y app orter des ajustements, selon que de besoin, afin d ’appuyer la paix et la stabilité en Afghanistan ; 5. Décide de rester saisi de la question. S/RES/2665 (2022) 22-28829 4/6 Annexe Conformément au paragraphe 3 de la présente résolution, l ’Équipe de surveillance est placée sous la direction du Comité, ses attributions étant les suivantes : a) Présenter chaque année au Comité, par écrit, un rapport détaillé et indépendant sur la façon dont les États Membres auront mis en œuvre les mesures énoncées au paragraphe 1 de la prése nte résolution, comportant des recommandations précises concernant l ’amélioration de la mise en œuvre des mesures et de nouvelles mesures envisageables ; b) Aider le Comité à passer régulièrement en revue les noms inscrits sur la Liste, notamment en se re ndant dans les États Membres au nom de l ’organe subsidiaire du Conseil qu ’est le Comité, et en maintenant le contact avec eux en vue d’étoffer le dossier du Comité sur les faits et circonstances entourant l ’inscription de tout nom sur ladite liste ; c) Aider le Comité à assurer le suivi des demandes d ’information adressées aux États Membres, notamment celles qui concernent la mise en œuvre des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution ; d) Présenter au Comité pour examen et approbation, sel on qu ’il convient, un programme de travail détaillé dans lequel l ’Équipe de surveillance exposera les activités qu ’elle prévoit de mener pour s ’acquitter de sa mission, y compris les déplacements qu ’elle envisage d ’effectuer au nom du Comité ; e) Réunir, pour le compte du Comité, des informations sur les cas signalés de non-respect des mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution, notamment, mais pas uniquement, en exploitant les informations obtenues auprès des États Membres, en prenant contac t avec les parties concernées et en réalisant des études de cas, de sa propre initiative aussi bien qu ’à la demande du Comité, et formuler des recommandations sur les cas de non -respect étudiés en vue de leur examen par le Comité ; f) Présenter au Comité des recommandations de nature à aider les États Membres à mettre en œuvre les mesures visées au paragraphe 1 de la présente résolution et à préparer leurs propositions d ’inscription sur la Liste ; g) Aider le Comité à examiner les propositions d ’inscripti on sur la Liste, notamment en recueillant et en lui transmettant les informations relatives à l’inscription proposée et en établissant le projet de résumé des motifs visé au paragraphe 26 de la résolution 2255 (2015 ) ; h) Porter à l ’attention du Comité tout fait nouveau ou digne d ’intérêt qui puisse justifier une radiation de la Liste, par exemple la publication d ’informations sur une personne décédée ; i) Consulter les États Membres avant de se rendre dans certains d ’entre eux dans le cadre de son programme de travail approuvé par le Comité ; j) Engager les États Membres à communiquer des noms et des éléments d’identification supplémentaires à faire figurer dans la Liste, conformément aux instructions du Comité ; k) Consulter, selon que de besoin, le Comité ou tout État Membre concerné aux fins de l ’identification de personnes ou d ’entités susceptibles d ’être ajoutées à la Liste ou d ’en être radiées ; S/RES/2665 (2022) 5/6 22-28829 l) Présenter au Comité des éléments d ’identificati on et autres renseignements complémentaires afin de l ’aider à tenir la Liste à jour et à veiller à ce que les informations y figurant soient aussi exactes que possible ; m) Réunir, évaluer et suivre l ’information concernant la mise en œuvre des mesures, n otamment par les principales institutions publiques afghanes, et les éventuels besoins d ’assistance en matière de renforcement des capacités, en rendre compte et formuler des recommandations à ce sujet ; effectuer des études de cas, s ’il y a lieu ; étudier à fond toute autre question pertinente selon les instructions du Comité ; n) Consulter les États Membres et d ’autres organisations et organes compétents, y compris la Mission d ’assistance des Nations Unies en Afghanistan et d’autres entités des Nations U nies, et mener un dialogue suivi avec leurs représentants à New York et dans les capitales, en tenant compte de leurs observations, tout particulièrement en ce qui concerne les questions qui pourraient être évoquées dans les rapports de l ’Équipe de surveil lance visés au paragraphe a) de la présente annexe ; o) Coopérer étroitement avec l ’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime et engager un dialogue régulier avec les États Membres et les autres organisations concernées, dont l ’Organisation de Shanghai pour la coopération, l’Organisation du Traité de sécurité collective et les Forces maritimes combinées, sur les liens entre le trafic de stupéfiants et les personnes, groupes, entreprises et entités qu’il y a lieu d ’inscrire sur la Liste en appli cation du paragraphe 1 de la résolution 2255 (2015 ), et établir les rapports demandés par le Comité ; p) Présenter, dans le cadre de son rapport périodique détaillé, une mise à jour du rapport spécial é tabli par l ’Équipe de surveillance en application du paragraphe p) de l’annexe de la résolution 2160 (2014 ) ; q) Consulter les services de renseignement et de sécurité des États Membres, y compris dans le cadre régional, afin de faciliter les échanges de renseignements et de faire mieux appliquer les mesures ; r) Se concerter avec les représentants du secteur privé concernés, notamment les institutions financières, pour s ’informer des modalités pratique s du gel des avoirs et élaborer des recommandations aux fins du renforcement de cette mesure ; s) Coopérer étroitement avec le Comité des sanctions contre l ’EIIL et Al-Qaida faisant suite aux résolutions 1267 (1999 ) et 1989 (2011 ) et les autres entités des Nations Unies chargées de la lutte contre le terrorisme pour fournir des informations sur les mesures prises par les États Membres en ce qui concern e les enlèvements et prises d ’otage contre rançon et sur les tendances et l ’évolution dans ce domaine ; t) Consulter les États Membres, les représentants du secteur privé concernés, y compris ceux des institutions financières et ceux des professions et entreprises non financières intéressées, et les organisations internationales compétentes, dont le Groupe d ’action financière (GAFI) et ses organes régionaux, afin de faire connaître le régime des sanctions et de prêter assistance pour que c es mesures soient appliquées conformément à la recommandation 6 du GAFI sur le gel des avoirs et aux directives connexes ; u) Consulter les État s Membres, les représentants du secteur privé concernés et les autres organisations internationales, dont l ’Organisation de l ’aviation civile internationale, l ’Association du transport aérien international, l ’Organisation mondiale des douanes et INTERPOL, en vue de faire connaître et de mieux comprendre les modalités pratiques de l ’interdiction de voyager – notamme nt en exploitant les renseignements préalables concernant les voyageurs communiqués aux S/RES/2665 (2022) 22-28829 6/6 États Membres par les compagnies aériennes – et du gel des avoirs et d ’élaborer des recommandations aux fins du renforcement de l ’application de ces mesures ; v) Consu lter les État s Membres, les organisations internationales et régionales et les représentants du secteur privé concernés au sujet de la menace que les engins explosifs improvisés font peser sur la paix, la sécurité et la stabilité en Afghanistan, en vue de faire connaître cette menace et de préconiser, conformément aux responsabilités qui leur sont confiées au paragraphe a) de la présente annexe, des mesures propres à la dissiper ; w) Collaborer avec les organisations internationales et régionales compétent es afin de faire mieux connaître et respecter les mesures ;  x) Coopérer avec INTERPOL et les États Membres afin de se procurer des photographies et une description physique des personnes inscrites sur la Liste et, si la législation nationale le permet, d ’autres données biométriques et des éléments biographiques à inclure dans les notices spéciales, et afin également d ’échanger des informations sur les nouvelles menaces ; y) Aider les autres organes subsidiaires du Conseil de sécurité et leurs groupes d ’experts, à leur demande, à intensifier leur coopération avec INTERPOL, comme le prévoit la résolution 1699 (2006 ) ; z) Aider le Comité à fournir aux États Membres, sur leur demande, une assistance en mat ière de renforcement des capacités pour leur permettre de mieux mettre en œuvre les mesures ; aa) Faire rapport au Comité, à intervalles réguliers ou à sa demande, en présentant des communications orales ou écrites sur ses travaux, y compris sur les visit es qu ’elle a effectuées auprès d ’États Membres et sur ses activités ; bb) Étudier la nature de la menace que les personnes, groupes, entreprises et entités associés aux Taliban font peser sur la paix, la stabilité et la sécurité de l’Afghanistan et les me illeurs moyens d ’y faire face, notamment en instaurant des échanges avec des chercheurs, des établissements universitaires et des spécialistes, compte tenu des priorités établies par le Comité, et rendre compte à celui -ci de ses travaux ; cc) Réunir des i nformations, notamment auprès d ’autres États Membres, sur les voyages effectués dans le cadre des dérogations accordées, conformément au paragraphe 20 de la résolution 2255 (2015 ), et faire rapport au Co mité, selon qu ’il conviendra ; dd) S’acquitter de toute autre responsabilité que pourrait lui confier le Comité.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2666 (2022)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo (MONUSCO)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2666(2022)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2667 (2022)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo (RDC sanctions)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2667(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2667 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 20 décembre 2022 22-29057 (F) *2229057* Résolution 2667 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9226e séance, le 20 décembre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de sa présidence concernant la République démocratique du Congo, Constatant que la situation en République démocratique du Congo demeure une menace pour la paix et la sécurité internatio nales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Redit que les mesures énoncées au paragraphe 1 de la résolution 1807 (2008) continuent de s’appliquer à tou tes les personnes et entités non gouvernementales menant des activités sur le territoire de la République démocratique du Congo ; 2. Décide que l’obligation de notification visée au paragraphe 5 de la résolution 1807 (2008) ne s’appliquera plus ; 3. Prie le Gouvernement de la République démocratique du Congo de lui présenter, le 31 mai 2023 au plus tard, un rapport confidentiel faisant état des mesures qu’il aura prises pour assurer en toute sûreté et efficacité la gestion, l’entreposage, le marquage, la surveillance et la sécurité des stocks nationaux d’armes et de munitions et pour lutter contre le trafic et le détournement des armes ; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2668 (2022)
IntituléOpérations de maintien de la paix des Nations Unies
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2668(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2668 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2022 22-29136 (F) *2229136* Résolution 2668 (2022) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9229e séance , le 21 décembre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et réaffirmant qu’il a pour responsabilité principale, en vertu de la Charte, le maintien de la paix et de la sécurité internationales, Condamnant avec la plus grande fermeté les meurtres et tous les actes de violence dirigés contre les membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment mais non exclusivement leur détention et leur enlèvement, et rappelant que ces actes perpétrés contre les Ca sques bleus pourraient constituer des crimes de guerre, Rendant hommage à l’ensemble des membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix, notamment ceux qui ont fait le sacrifice ultime, dans l’exercice de leurs fonctions, au service de la paix, Soulignant l’importance du maintien de la paix comme l’un des outils les plus efficaces dont dispose l’Organisation des Nations Unies pour assurer la promotion et le maintien de la paix et de la sécurité internationales, et réaffirmant qu’une paix durable ne peut être réalisée ni maintenue uniquement au moyen d’interventions militaires et techniques, mais nécessite des solutions politiques, et fermement convaincu que de telles solutions devraient éclairer la conception et le déploiement d’opérations de paix des Nations Unies, et entendant par opérations de paix des Nations Unies des opérations de maintien de la paix et des missions politiques spéciales, Se déclarant particulièrement préoccupé par le bien -être général du p ersonnel de maintien de la paix des Nations Unies, qui fait face à des difficultés multiples et opère dans des environnements complexes, Notant que le personnel des Nations Unies servant dans les opérations de maintien de la paix est déployé dans des cond itions politiques et de sécurité complexes qui se dégradent, et se déclarant profondément préoccupé par les menaces à la sécurité et les attaques dirigées contre les membres du personnel des Nations Unies, qui compliquent considérablement ces opérations, Exprimant sa profonde reconnaissance à tous les membres du personnel des Nations Unies engagés dans les opérations de maintien de la paix pour les efforts prodigieux qu’ils déploient face à la pandémie de COVID -19 et à ses conséquences, S/RES/2668 (2022) 22-29136 2/3 Conscient des eff ets néfastes que les campagnes de mésinformation et de désinformation dirigées contre l’Organisation des Nations Unies peuvent avoir sur la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix, sur leur santé mentale et sur leur capacité de protéger l es civils et de mener à bien leur mission, Sachant l’importance de la formation préalable au déploiement pour les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police aux opérations de maintien de la paix, et souhaitant qu’elle soit maintenue af in de dépister et de préparer mentalement le personnel avant son déploiement dans des environnements opérationnels de plus en plus difficiles et dangereux, notamment au moyen de procédures nationales d’évaluation, de prévention, d’atténuation et de traitem ent des problèmes de santé mentale et des facteurs de risque associés, Notant que la santé mentale du personnel de maintien de la paix des Nations Unies a une incidence sur l’efficacité des opérations, Soulignant qu’il importe que le personnel de mainti en de la paix des Nations Unies ait accès en temps voulu à des services de santé mentale et de soutien psychosocial adéquats et encourageant les États Membres, les donateurs et les parties concernées à intégrer des services de santé mentale et de soutien p sychosocial dans toutes les interventions humanitaires, Rappelant le rapport sur les données issues de l’enquête sur le bien -être du personnel de l’Organisation des Nations Unies de 2017, et notant les efforts entrepris par le Secrétariat, dans le cadre d e la Stratégie pour la santé mentale et le bien être dans le système des Nations Unies de 2018, pour répondre aux besoins des membres du personnel et améliorer les capacités de l’Organisation en matière d’évaluation, de prévention, d’atténuation et de trai tement des problèmes de santé mentale et des facteurs de risque associés, Prenant note des travaux actuellement menés sur les questions touchant la santé mentale du personnel en tenue par le Secrétariat et les experts du Comité consultatif, composé d’État s Membres, de l’Organisation mondiale de la Santé et d’organisations non gouvernementales, 1. Considère qu’il faut sensibiliser le personnel de maintien de la paix des Nations Unies à l’importance de la santé mentale et du soutien psychosocial ; 2. Engage les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, ainsi que les autres États Membres et le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, le cas échéant, à fournir des services de santé mentale pour accompagner les membres du personn el pendant la formation préalable au déploiement, afin qu’ils soient mieux aptes à repérer les signes et symptômes de souffrance psychique ; 3. Engage le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies et les pays fournisseurs de contingents ou de person nel de police, ainsi que les autres États Membres, le cas échéant, à continuer de favoriser une culture du bien -être et de la prévenance pendant le déploiement ; 4. Engage les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, ainsi que les États Membres et le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, le cas échéant, à continuer de fournir au personnel de maintien de la paix, après le déploiement, des services de santé mentale et de soutien psychosocial adéquats permettant d’apporter une ré ponse adaptée aux besoins et aux expériences des personnes qui les sollicitent, en tenant compte des questions de genre, selon le cas ; 5. Prie le Secrétaire général de faire figurer, dans les exposés complets qu’il lui a demandé de présenter dans sa rés olution 2378 (2017) , les informations que celui - S/RES/2668 (2022) 3/3 22-29136 ci jugera utiles sur l’exécution de certains aspects de la Stratégie pour la santé mentale et le bien être dans le système des Nations Unies de 2018.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2669 (2022)
IntituléMyanmar
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2669(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2669 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2022 22-29174 (F) *2229174* Résolution 2669 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9231e séance, le 21 décembre 2022 Le Conseil de sécurité , Se déclarant profondément préoccupé par l’état d’urgence que l’armée impose au Myanmar depuis le 1er février 2021 et ses lourdes conséquences pour la population du Myanmar, Rappelant ses déclarations à la presse SC/14986 du 27 juillet 2022, SC/14785 du 2 février 2022, SC/14430 du 4 février 2021 et les déclarations de sa présidence S/PRST/2021/5 du 10 mars 2021 et S/PRST/2017/22 du 7 novembre 2017, Se déclarant profondément préoccupé par toutes les formes de violence dans l’ensemble du pays ainsi que par les attaques contre les civils et les infrastructures civiles, dont des équip ements dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’énergie, et par les attaques contre des entreprises et des biens publics, Rappelant qu’il a condamné l’exécution de militants en juillet 2022 et se déclarant de nouveau profondément préoccupé par le maintien en détention arbitraire de la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi et du Président Win Myint, entre autres, Insistant sur la nécessité de faire prévaloir l’état de droit et de respecter pleinement les droits humains, soulignant en particulier la nécessité de protéger pleinement les droits des femmes et des enfants, soulignant l’importance du principe de responsabilité et exprimant sa profonde préoccupation face aux restrictions imposées au personnel médical, à la société civile, aux syndicalis tes, aux journalistes et aux professionnels des médias, Se déclarant profondément préoccupé par le nombre de plus en plus grand de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et par l’énorme augmentation des besoins humanitaires, en particulier parmi les femmes, les enfants et les personnes en situation de vulnérabilité, soulignant qu’il faut protéger les groupes minoritaires, notant l’augmentation de l’extrême pauvreté et soulignant qu’il faut d’urgence mobiliser des ressources suffisantes pour répondre aux besoins humanitaires dans le pays, Réaffirmant la nécessité de garantir un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave à toutes les personnes qui sont dans le besoin et soulignant la nécessité de garantir la pleine protection, sécurité et sûreté du personnel humanitaire et médical, S/RES/2669 (2022) 22-29174 2/3 Soulignant la nécessité de préserver les institutions et les processus démocratiques conformément à la volonté et aux intérêts du peuple du Myanmar, Soulignant qu’un processus pacifique, réel et inclusif est nécessaire pour désamorcer la violence et parvenir à un règlement politique durable et soulignant que tout processus politique doit prévoir la participation pleine, égale et véritable des femmes et de représe ntants très divers de toutes les composantes de la société et de tous les groupes politiques, Réaffirmant son plein appui au rôle central joué par l’Association des nations de l’Asie du Sud -Est (ASEAN) dans la facilitation d’une solution pacifique qui tie nne compte des intérêts et des moyens de subsistance du peuple du Myanmar, saluant les efforts que font la présidence de l’ASEAN et l’Envoyé spécial de l’ASEAN pour le Myanmar en vue notamment de faciliter un dialogue constructif entre toutes les parties a insi que la fourniture d’une aide humanitaire, Se déclarant profondément préoccupé de constater que peu de progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre du consensus en cinq points de l’ASEAN, et demandant de nouveau que des mesures concrètes soient prises en faveur de la mise en œuvre effective et intégrale du consensus en cinq points, Accueillant avec satisfaction l’examen par les dirigeants de l’ASEAN de la mise en œuvre du consensus en cinq points et la décision y relative, dans laquelle ils ont réaffirmé que ce consensus restait le point de référence et devait être mis en œuvre dans son intégralité, et notant que l’ASEAN a invité ses partenaires extérieurs et l’Organisation des Nations Unies à soutenir l’action qu’elle mène afin que le consensus en cinq points soit mis en œuvre, Réaffirmant son appui aux bons offices de l’Envoyée s péciale du Secrétaire général pour le Myanmar et soulignant qu’une étroite coordination doit être assurée avec l’Envoyé spécial de l’ASEAN, et les encourageant à maintenir la communication et un dialogue intensif avec toutes les parties et réaffirmant qu’i ls doivent s’entretenir avec toutes les parties concernées, Se déclarant préoccupé par le fait que l’évolution de la situation au Myanmar rend particulièrement difficile le retour librement consenti et durable, en toute sécurité et dans la dignité des réf ugiés rohingya et des personnes déplacées à l’intérieur du pays, et soulignant les risques que la situation des Rohingya représente pour l’ensemble de la région, Prenant note avec satisfaction de la récente libération de détenus par l’armée et de la décla ration publiée par l’Envoyé spécial de la présidence de l’ASEAN et demandant de nouveau la libération immédiate de toutes les personnes toujours détenues arbitrairement, Saluant l’action menée par le Gouvernement bangladais, avec l’aide des entités des Na tions Unies, de leurs partenaires et d’autres organisations non gouvernementales, afin d’assurer la sécurité de ceux qui ont fui la violence au Myanmar et de leur fournir un abri et une aide humanitaire, Réaffirmant son soutien au peuple du Myanmar et son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance politique, à l’intégrité territoriale et à l’unité du pays, 1. Exige l’arrêt immédiat de toutes les formes de violence dans l’ensemble du pays et appelle à la retenue et à l’apaisement des tensions ; 2. Demande instamment à l’armée du Myanmar de libérer immédiatement toutes les personnes détenues arbitrairement, notamment le Président Win Myint et la Conseillère d’État Aung San Suu Kyi ; S/RES/2669 (2022) 3/3 22-29174 3. Demande de nouveau que les institutions et les processus dém ocratiques soient préservés et qu’un dialogue constructif et la réconciliation soient recherchés conformément à la volonté et aux intérêts du peuple du Myanmar ; 4. Demande instamment à toutes les parties de respecter les droits humains, les libertés fond amentales et l’état de droit ; 5. Salue le rôle central que l’ASEAN joue en facilitant la recherche d’une solution pacifique à la crise au Myanmar dans l’intérêt du peuple du Myanmar et encourage la communauté internationale à soutenir le mécanisme et le processus menés par l’ASEAN à cet égard, notamment les efforts faits en vue de la mise en œuvre du consensus en cinq points ; 6. Demande que des mesures concrètes et immédiates soient prises, en notant que l’armée s’était engagée auprès des dirigeants de l’ASEAN à mettre en œuvre effectivement et intégralement le consensus en cinq points établi le 24 avril 2021 par tous les membres de l’ASEAN, et prie le Secrétaire général, ou son envoyée spéciale, en coordination avec l’Envoyé spécial de l’ASEAN, de lui r endre compte oralement, le 15 mars 2023 au plus tard, de l’appui apporté par l’Organisation des Nations Unies à la mise en œuvre du consensus en cinq points ; 7. Réaffirme qu’il soutient les efforts faits par l’Envoyé spécial de l’ASEAN en vue d’avoir des échanges nourris avec l’ensemble des parties intéressées au Myanmar, en mettant l’accent sur la promotion d’un dialogue pleinement inclusif et représentatif visant à mettre un terme à la violence et à favoriser la démocratie, et encourage une coordination étroite avec l’Envoyée spéciale du Secrétaire général à cet effet ; 8. Demande instamment à toutes les parties au Myanmar de travailler de manière constructive avec l’Envoyé spécial de l’ASEAN et l’Envoyée spéciale du Secrétaire général afin d’amorcer un dialogue visant à trouver une solution pacifique qui soit dans l’intérêt du peuple du Myanmar ; 9. Réaffirme qu’un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave est indispensable et souligne qu’il faut étendre l’aide humanitaire à toutes les personnes dans le besoin au Myanmar et garantir la pleine protection, sécurité et sûreté du personnel humanitaire et médical ; 10. Souligne qu’il faut s’attaquer aux causes profondes de la crise dans l’État rakhine et créer les conditions nécessaires au retour libre ment consenti, durable, en toute sécurité et dans la dignité des réfugiés rohingya et des personnes déplacées, encourage l’action diplomatique entre les parties concernées visant à contribuer au règlement des questions concernant les Rohingya et souligne qu’il importe d’apporter en permanence une protection et une assistance aux réfugiés et aux personnes déplacées ; 11. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2670 (2022)
IntituléLa situation en Somalie (ATMIS)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2670(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2670 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 21 décembre 2022 22-29179 (F) *2229179* Résolution 2670 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9232e séance, le 21 décembre 2022 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions et les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, notamment la décision qu’il a prise dans sa résolution 2628 (2022) d’autoriser la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS), Notant que l’Union africaine a demandé, au paragraphe 2 du communiqué de son Conseil de paix et de sécurité adopté à sa 1121e réunion, tenue le 11 novembre 2022, de proroger jusqu’au 30 juin 2023 la phase 1 de la Mission aux fins du retrait de 2 000 membres de son personnel, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme les décisions qu’il a prises dans sa résolution 2628 (2022) , sous réserve de ce qui suit : a) Rappelle les paragraphes 22, 23, 24 et 26 de ladite résolution et proroge exceptionnellement les autorisations qu’il y a données jusqu’au 30 juin 2023, affirme que le paragraphe 27 de ladite résolution est annulé, rappelle également la révision apportée au calendrier opérationnel à la demande de la Somalie et avec le soutien du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et visant à ce que le retrait de 2 000 membres du personnel de l’ATMIS soit effectué au plus tard le 30 juin 2023, et affirme la détermination de l’Union africaine et de la Somalie à adopter une démarche stratégique, graduelle et secteur par secteur pour le retrait des 2 000 personnes concernées au cours de la période de six mois ; b) Rappelle également le paragraphe 28 et note que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, au paragraphe 2 de son communiqué adopté à sa 1121e réunion, tenue le 11 novembre 2022, a reconfirmé son engagement à maintenir la date de retrait de l’ATMIS au 31 décembre 2024 ; c) Rappelle qu’il a, au paragraphe 51, demandé à l’Organisation des Nations Unies, agissant de concert avec l’Union africaine, la Somalie, l’Union européenne et les autres donateurs, d’effectuer des évaluations techniques conjointes régulières des progrès réalisés à partir des objectifs de référence arrêtés par l’Organisation, l’Union africaine, la Somalie et l’Union européenne e t détaillés dans la lettre que le Secrétaire général a adressée au Conseil de sécurité le 30 septembre 2022, prie le Secrétaire général de présenter son prochain rapport élaboré conjointement avec l’Union S/RES/2670 (2022) 22-29179 2/2 africaine et en consultation avec la Somalie et les donateurs d’ici au 30 avril 2023, et non au 15 février 2023 comme demandé initialement ; d) Rappelle la demande qu’il a formulée au paragraphe 53 et demande qu’il lui soit présenté d’ici au 30 avril 2023 un autre rapport dans lequel figurera une évaluation secteur par secteur des conditions de sécurité et des performances de l’ATMIS ; 2. Rappelle les paragraphes 7, 8 et 38 de la résolution 2628 (2022) , réaffirme le paragraphe 37 de la même résolution, rappelle également le paragraphe 52, et demande à la Somalie de présenter un autre rapport d’ici au 30 avril 2023 et d’y faire figurer un plan de constituti on des forces à jour ; 3. Décide d’organiser une séance officielle du Conseil sur la transition en Somalie, qui se tiendra au plus tard le 31 mars 2023, avec la participation de la Somalie, de l’Union africaine, de l’Union européenne et des pays fournissa nt des contingents à l’ATMIS ; 4. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2022
CôteS/RES/2671 (2022)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FNUOD)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2671(2022)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2671 (2022) Conseil de sécurité Distr. générale 22 décembre 2022 22-29246 (F) *2229246* Résolution 2671 (2022) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9234e séance, le 22 décembre 2022 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devo ir le rester tant que l ’on ne sera pas parvenu à un règlement d ’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la Force des Nations Unies chargée d ’observer le désengagement (FNUOD) en date du 22 septembre 2022 (S/2022/711 ) et du 29 novembre 2022 ( S/2022/887 ), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleusement le cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par le fait que les activités militaires actuellement conduites par l ’une ou l ’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se félicitant à cet égard des activités de liaison menées par la FNUOD pour prévenir toute escalade de la situation au -delà de la ligne de cessez -le-feu, Alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se déclarant préoccupé par toutes les violations de l ’Accord sur le dégagement des forces, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d ’opérations de la FNUOD, y compris des conclusions relatives aux tirs de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursuite des activités militaires dans le secteur bravo de la z one de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l ’exception de ceux de la FNUOD, Demandant à toutes les parties au conflit syrien de cesser les actes militaires dans l ’ensemble du pays, y compris dans la zone d ’opérations de la FNUOD, et de respecter le droit international humanitaire, S/RES/2671 (2022) 22-29246 2/5 Constatant la menace importante pour le personnel des Nat ions Unies que constitue la présence dans la zone d ’opérations de la FNUOD d ’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollution dans le strict resp ect de l ’Accord sur le dégagement de 1974, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à Daech et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham o u de Hay ’at Tahrir el -Cham), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de Daech ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à Daech et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre Daech et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelque autre manière, Conscient qu’il faut s ’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis qu ’elle continue de s ’acquitter de son mandat, tout en soulignant que l ’objectif ultime est le retour des soldats de la paix à leurs posit ions dans la zone d ’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configuration de la FNUOD à la suite d e son redéploiement et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations lui sont utiles pour évaluer l ’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soul ignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l ’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la li gne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d ’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d ’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d ’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d ’observateurs au Golan, et souligna nt la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d ’observateurs au Golan, d ’avoir continué d ’étendre sa présence dans sa zone d ’opérations moyennant l ’organisation de patrouilles et la remise en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan établi par le Secrétaire général en vue du retour progressif de la FNUOD dans le secteur bravo, qui repose sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour et sur la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, S/RES/2671 (2022) 3/5 22-29246 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l ’Accord s ur le dégagement de 1974 vont dans le sens d ’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant sa résolution 2378 (2017), dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l ’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l ’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l ’excellence des performances ou à inciter à l ’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel d es remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Demande aux parties concernées d ’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l ’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l ’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, demande aux parties de faire preuve de la plus grande retenue et d ’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d ’intérêt commun, selon qu ’il convient, et à rester en contact avec elle pour éviter toute détérioration de la situation de part et d ’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi qu ’à appuyer le renforcement d e sa fonction de liaison, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne que la FNUOD demeure une entité impartiale et souligne qu ’il importe de cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d ’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 4. Exprime son plein soutien à la nomination du général de division Nirmal Kumar Thapa comme Chef de mission et commandant de la Force ; 5. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d ’abandonner toutes les positions de la Force et de restituer les véh icules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 6. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l ’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mandat, y compris l ’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l ’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d ’autres points d ’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurité, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu ’aux pays fourni sseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s ’acquitter de sa mission ; 7. Demande aux parties d ’apporter à la FNUOD tout l ’appui nécessaire pour qu’elle puisse tirer pleinement parti du point de passage de Qouneïtra, dans le respect S/RES/2671 (2022) 22-29246 4/5 des procédures établies, et de lever les restrictions liées à la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) dès que les conditions sanitaires le permettront, afin que la FNUOD puisse intensifier ses opérations dans le secteur bravo et renforcer ainsi l’efficacité et l ’efficience de l ’exécution de ses mandats ; 8. Demande à la FNUOD, dans la limite des capacités et des ressources existantes, aux États Membres et aux parties concernées de prendre toutes les mesures qui s ’imposent pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de l ’ensemble du personnel de la FNUOD, conformément à la résolution 2518 (2020) , en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID -19 ; 9. Se félicite que la FNUOD continu e de s ’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu ’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans toutes les zones de limitation du secteur bravo lorsqu ’elle aura estimé que les condition s le permettent, et se félicite de la coopération qui existe entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi que de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fourniture d ’une pro tection adéquate de la Force, fondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone ; 10. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engins explosi fs improvisés et un système de détection et d ’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d ’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée aux parties pour approbation ; 11. Encourage les Parties à l ’Accord sur le dégagement à collaborer de manière constructive afin de facilite r, en coopération avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci dans la zone de séparation, en tenant compte des accords en vigueur ; 12. Engage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l ’Organisme des Nations Unies chargé d e la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l ’examen indépendant mené en 2018 en vue d ’améliorer la performance de la Force et l ’exécution de son mandat ; 13. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, rappelle que, dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l ’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiation, le rapatriement et les mesures incitatives, et déclare de nouveau être favorable à l ’élaboration d ’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l ’évaluation de l ’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l ’ONU d ’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dan s sa résolution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d ’évaluation de la performance, et prie le Secrétaire général et les pays qui fou rnissent des contingents ou du personnel de police de s ’employer à augmenter le nombre de femmes à la FNUOD ainsi que de veiller à la participation pleine, égale et effective des femmes parmi le S/RES/2671 (2022) 5/5 22-29246 personnel civil et en uniforme à tous les niveaux et dans tou tes les fonctions, y compris aux postes d ’encadrement de haut niveau, et de mettre en œuvre les dispositions pertinentes de la résolution 2538 (2020) ; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à p rendre toutes les mesures qui s’imposent pour s ’assurer que tout le personnel de la FNUOD, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mission et le personnel d ’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l ’Organisation des Nations Unies à l’égard de l ’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu ’il lui soumettra, des progrès faits par la mission à cet égard, notamment en lui rendant compte de la date à laquelle ont début é les examens prescrits dans la résolution 2272 (2016) , des délais convenus et de leur résultat, souligne qu’il faut prévenir l ’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays fournisseurs de continge nts ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l ’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de prendre les mesures qui s ’imposent afin de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la FNUOD, selon qu ’il convien dra, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu ’il existe des preuves crédibles qu ’elles ont commis des actes d ’exploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 15. Décide de renouve ler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu ’au 30 juin 2023, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s ’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 16. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2672 (2023)
IntituléLa situation au Moyen-Orient
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2672(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2672 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 9 janvier 2023 23-00353 (F) *2300353* Résolution 2672 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9237e séance, le 9 janvier 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2042 (2012) , 2043 (2012) , 2118 (2013) , 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2175 (2014) , 2191 (2014) , 2209 (2015) , 2235 (2015) , 2254 (2015) , 2258 (2015) , 2268 (2016) , 2286 (2016) , 2332 (2016) , 2336 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) , 2533 (2020) , 2585 (2021) , 2642 (2022) et les déclarations de sa présidence des 3 août 2011 ( S/PRST/2011/16 ), 21 mars 2012 (S/PRST/2012/6 ), 5 avril 2012 ( S/PRST/2012/10 ), 2 octobre 2013 ( S/PRST/2013/15 ), 24 avril 2015 ( S/PRST/2015/10 ), 17 août 2015 ( S/PRST/2015/15 ) et 8 octobre 2019 (S/PRST/2019/12 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne, ainsi qu’aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Encourageant l’action menée pour améliorer l’achemine ment de l’aide humanitaire à travers les lignes de front et engageant toutes les parties concernées à promouvoir davantage, en fonction de l’évaluation par l’Organisation des Nations Unies des besoins, l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire, Considérant que la situation humanitaire catastrophique qui règne en République arabe syrienne continue de faire peser une menace sur la paix et la sécurité dans la région, Rappelant que toutes les parties doivent respecter les dispositions applicables du d roit international humanitaire et les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence, Se déclarant à cet égard gravement inquiet de l’impact de la pandémie de COVID -19, constatant qu’elle met à mal le syst ème de santé et la situation humanitaire en République arabe syrienne, et rappelant qu’il importe que le personnel humanitaire et médical, ainsi que son matériel, son transport et ses fournitures, bénéficie sans délai d’un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave, afin de faciliter la fourniture de l’aide humanitaire et la vaccination contre la COVID -19 dans toutes les régions de la République arabe syrienne sans discrimination, comme énoncé dans la résolution 2565 (2021) et dans l’appel lancé par le Secrétaire général, Constatant que les activités humanitaires ne se limitent pas à satisfaire les besoins immédiats de la population touchée et doivent comprendre une aide à des S/RES/2672 (2023) 23-00353 2/2 services essentiels au moyen de projets de relèvement rapide relatifs à l’eau, l’assainissement, la santé, l’éducation, l’électricité, là où c’est essentiel pour rétablir l’accès aux services de base, et aux abris, Soulignant que l’Article 25 de la Charte des Nations Unies fai t obligation aux États Membres d’accepter et d’appliquer ses décisions, 1. Exige que l’ensemble des dispositions de ses résolutions sur la question, notamment les résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (201 6), 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) , 2533 (2020) , 2585 (2021) et 2642 (2022) , soient appliquées sans délai ; 2. Décide de confirmer, conformément au paragraphe 2 de la résolution 2642 (2022) , la reconduction des mesures visées aux paragraphes 2 et 3 de sa résolu tion 2165 (2014) pour une période de six mois, à savoir jusqu’au 10 juillet 2023, concernant uniquement le point de passage de Bab el -Haoua, et prie le Secrétaire général de présenter un rapport spécia l sur les besoins humanitaires en République arabe syrienne, au plus tard le 10 juin 2023 ; 3. Demande instamment aux États Membres d’adopter des mesures concrètes pour satisfaire les besoins urgents du peuple syrien, compte tenu du profond impact socioéc onomique et humanitaire de la pandémie de COVID -19 sur la République arabe syrienne, pays en situation d’urgence humanitaire complexe ; 4. Se félicite des efforts en cours et demande d’intensifier davantage les initiatives visant à étendre les activités h umanitaires en République arabe syrienne, dont les projets de relèvement rapide relatifs à l’eau, l’assainissement, la santé, l’éducation, l’électricité, là où c’est essentiel pour rétablir l’accès aux services de base, et aux abris, menés par les organisa tions humanitaires, et demande aux autres organismes humanitaires internationaux et aux parties concernées de les appuyer ; 5. Prie le Secrétaire général de lui faire le point de la situation chaque mois et de lui soumettre régulièrement, et au moins tous les 60 jours, un rapport sur l’application des résolutions 2139 (2014) , 2165 (2014) , 2191 (2014) , 2258 (2015) , 2332 (2016) , 2393 (2017) , 2401 (2018) , 2449 (2018) , 2504 (2020) , 2533 (2020) , 2585 (2021) , 2642 (2022) et de la présente résolution ainsi que sur le respect de leurs dispositions par toutes les parties concernées en République arabe syrienne, et le prie également de continuer de lui faire part, dans ses rapports, de l’évolution d’ensemble concernant les opérations à travers les lignes de front menées sans entrave et en toute sécurité, en particulier des progrès de ces opérations dans toutes les régions de la République arabe syrienne, les projets de relèvement rapide, ainsi que d es informations détaillées sur l’aide humanitaire acheminée dans le cadre des opérations humanitaires transfrontières des Nations Unies, notamment leur transparence, le mécanisme de distribution, le nombre de bénéficiaires, de partenaires pour la mise en œuvre, les lieux de livraison de l’aide au niveau des districts et le volume et la nature des articles livrés ; 6. Préconise de réunir un dialogue interactif informel tous les deux mois avec la participation des donateurs, des parties régionales intéressée s et des représentants des organismes humanitaires internationaux opérant en République arabe syrienne, qui sera chargé d’examiner et de suivre régulièrement l’application de la présente résolution, notamment les progrès dans les projets de relèvement rapi de ; 7. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2673 (2023)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2673(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2673 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 11 janvier 2023 23-00554 (F) *2300554* Résolution 2673 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9240e séance, le 11 janvier 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence et ses déclarations à la presse concernant le processus de paix en Colombie, Rappelant en particuli er sa résolution 2655 (2022) , par laquelle il a renouvelé le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie jusqu ’au 31 octobre 2023, Prenant note de la lettre datée du 17 octobre ( S/2022/787 ) par laquelle le Ministre colombien des affaires étrangères lui a demandé d ’envisager de charger la Mission de vérification de contrôler l ’application de la clau se première sur la réforme rurale intégrale et de la clause 6.2 sur le chapitre ethnique de l ’Accord final pour la fin du conflit et la construction d ’une paix stable et durable (Accord final), précisant qu’il s’agissait d ’une demande commune du Gouverneme nt colombien et des anciennes Forces armées révolutionnaires de Colombie -Armée populaire, Ayant examiné les recommandations et propositions faites par le Secrétaire général dans sa lettre du 9 décembre 2022 ( S/2022/940 ) concernant ces tâches supplémentaires , 1. Décide que la Mission de vérification contrôlera l ’application de la clause première et de la clause 6.2 de l ’Accord final, comme il est indiqué dans la lettre du Secrétaire général ( S/2022/940 ), en plus des dispositions de son mandat actuel défini dans la résolution 2655 (2022) ; 2. Se déclare disposé à coopérer avec le Gouvernement colombien en ce qui concerne le mandat de la Mission de vérification par voie d ’accord entre les parties.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2674 (2023)
IntituléLa situation à Chypre (UNFICYP)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2674(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2674 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 30 janvier 2023 23-01517 (F) *2301517* Résolution 2674 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9252e séance, le 30 janvier 2023 Le Conseil de sécurité , Accueillant avec satisfaction le rapport du Secrétaire général, en date du 3 janvier 2023, sur sa mission de bons offices à Chypre ( S/2023/6 ) ainsi que so n rapport sur l’opération des Nations Unies à Chypre ( S/2023/3 ), et soutenant sans réserve le travail accompli par le Secrétaire général et le fait qu’il reste prêt à user de ses bons offices pour aider les pa rties, Soulignant que c’est principalement aux Chypriotes qu’il appartient de trouver une solution, et réaffirmant le rôle de premier plan qui revient à l’Organisation des Nations Unies d’aider les parties à parvenir d’urgence à un règlement global et durable du conflit à Chypre et de la question de la division de l’île, Se félicitant de la mobilisation personnelle constante du Secrétaire général et de celle de son équipe, et réaffirmant son appui à la proposition qu’il a faite relative à la nomination d’ un envoyé de l’ONU qui poursuivra le dialogue et apportera une aide cruciale dans la recherche d’un terrain d’entente, de sorte que les négociations officielles puissent reprendre, Soutenant sans réserve l’action que mène actuellement le Secrétaire généra l, réaffirmant qu’il importe de faire preuve d’ouverture et de souplesse et d’un esprit de compromis dans la recherche d’un terrain d’entente, de sorte que les négociations officielles puissent reprendre, et demandant instamment aux parties de redoubler d’efforts pour parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) , Notant avec regret l’absence de progrès pour ce qui est de relancer des négociations officielles à ce jour et soulignant que le statu quo n’est pas viable, que la situation sur le terrain n’est pas statique et que l’absence d’accord aggrave les tensions politiques et contribue à éloigner les deux communautés l’une de l’autre, risquant ainsi de provoquer des changements irréversibles sur le terrain et de réduire les perspectives d’un règlement, Rappelant la d éclaration de son Président ( S/PRST/2021/13 ) et toutes les résolutions et déclarations de sa présidence concernant Varosha, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et toutes ses résolutions connexes, considérant que la participation pleine, égale et véritable des femmes et le fait S/RES/2674 (2023) 23-01517 2/8 qu’elles jouent un rôle moteur sont essentiels à la consolidation de la paix à Chypre et contribueront à assurer la viabilit é de tout règlement futur, se félicitant des efforts déployés pour faire se rencontrer un plus grand nombre de femmes parties prenantes des deux camps et de l’adoption et du lancement du plan d’action commun visant à garantir la participation pleine, égale et véritable des femmes aux pourparlers de paix, soulignant qu’il importe d’appliquer le plan et encourageant les parties à faire en sorte que les besoins et les perspectives des femmes soient pris en compte dans un règlement futur, Rappelant également sa résolution 2250 (2015) et ses résolutions connexes, dans lesquelles il s’est dit conscient que les jeunes apportaient une contribution importante et constructive au maintien et à la promotion de la p aix et de la sécurité et, singulièrement, pour ce qui était de la stabilisation, de l’inclusion et de la réussite des activités de maintien et de consolidation de la paix, et encourageant par ailleurs la participation pleine, égale et véritable des jeunes au processus, Rappelant l’importance fondamentale d’adhérer pleinement aux dispositions du droit international applicables dans la prise en charge des demandeurs d’asile et des réfugiés, Constatant les mesures prises par les deux communautés pour enrayer la propagation de la maladie à coronavirus 2019 (COVID -19) et en atténuer les effets, se félicitant de la coopération établie entre les deux parties sur les questions épidémiologiques et du retour au statu quo ante aux points de passage, et partageant la constatation du Secrétaire général selon laquelle les disparités socioéconomiques entre les deux communautés chypriotes se sont encore accentuées, Se déclarant préoccupé par la détérioration constante de l’ordre public à Pyla, se félicitant de la coordina tion effective entre les deux parties au moyen de la création de l’annexe de la salle de communication mixte à Pyla et exhortant les parties à continuer de collaborer avec la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) afin de mettre en place des mesures efficaces de lutte contre les activités criminelles, Soulignant l’importance des mesures de confiance et de leur mise en œuvre rapide et encourageant vivement les parties à poursuivre le dialogue sur cette question et à envisa ger notamment de nouvelles mesures de renforcement de la confiance en matière militaire, Demandant instamment aux parties de redoubler d’efforts pour promouvoir les contacts intercommunautaires, le commerce intra -insulaire, la réconciliation et la partici pation active de la société civile, en particulier des femmes et des jeunes, constatant que des contacts et une communication réguliers et véritables entre toutes les parties améliorent les perspectives de règlement, sont dans l’intérêt de tous les Chyprio tes et aident à régler les questions qui intéressent toute l’île, notamment celles relatives à la santé, à la criminalité, à la protection de l’environnement et à l’économie, les problèmes liés aux effets néfastes des changements climatiques et les difficu ltés associées aux migrations, se félicitant des efforts entrepris pour lever les obstacles au commerce intra -insulaire et exhortant les deux parties à redoubler d’efforts à cet égard, Notant que le Gouvernement chypriote convient qu’en raison de la situ ation qui règne dans l’île, il est nécessaire de maintenir en activité l’UNFICYP au -delà du 31 janvier 2023, Se félicitant des mesures prises à ce jour pour renforcer les capacités de liaison et de dialogue de la mission, notant que, dans la perspective d ’un règlement et conformément à la résolution 2594 (2021) et aux autres résolutions sur la question, il S/RES/2674 (2023) 3/8 23-01517 importe d’établir des plans de transition et soulignant qu’il est nécessaire d’examiner régulière ment toutes les opérations de maintien de la paix, dont l’UNFICYP, afin d’en assurer l’efficacité et l’efficience, Remerciant les États Membres qui fournissent du personnel à l’UNFICYP et notant les contributions volontaires que le Gouvernement chypriote et le Gouvernement grec ont continué de verser pour financer la Force, Remerciant de leurs efforts le Secrétaire général et son représentant spécial, Colin Stewart, 1. Réaffirme toutes ses résolutions sur Chypre, en particulier sa résolution 1251 (1999) , et rappelle qu’il importe de parvenir à un règlement durable, global et juste fondé sur une fédération bicommunautaire et bizonale et sur l’égalité politique, comme le prévoient ses résolutions sur la question, notamment le paragraphe 4 de sa résolution 716 (1991) ; 2. Appuie pleinement le dialogue mené par le Secrétaire général avec les parties, encourage les nouveaux cycles de pourparlers informe ls et souligne une fois de plus à quel point il importe que ces dernières et tous les participants concernés abordent le processus dans un esprit d’ouverture, de flexibilité et de compromis et fassent preuve de la volonté politique et de la détermination n écessaires pour négocier librement un règlement mutuellement acceptable sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, continue d’exhorter les parties à dialoguer activement et sans plus tarder avec le Secrétaire général et son équipe à cette fin et leur demande instamment de parvenir à un accord sur la proposition du Secrétaire général de désigner un envoyé de l’ONU qui apportera une aide cruciale dans la recherche d’un terrain d’entente, de sorte que les négociations officielles puissent reprendre en v ue d’un règlement durable à Chypre ; 3. Rappelle le statut de Varosha, tel que défini dans les résolutions pertinentes, dont les résolutions 550 (1984) et 789 (1992) , ainsi que la déclaration de son Président ( S/PRST/2021/13 ), qui condamne l’annonce faite le 20 juillet 2021 par les dirigeants turcs et les dirigeants chypriotes turcs de la réouverture d’une partie de la zone clôturée de Varosha, déplore vivement que des mesures unilatérales contraires à ses résolutions et déclarations précédentes sur Varosha conti nuent d’être prises et demande que l’on revienne immédiatement sur ces mesures et sur toutes celles qui ont été prises concernant Varosha depuis octobre 2020, regrette profondément qu’il ne soit toujours pas tenu compte de cette demande, met en garde contr e tout nouvel acte contraire à ces résolutions concernant Varosha, insiste sur le fait que toute nouvelle mesure unilatérale pourrait entraîner une réponse du Conseil de sécurité, et souligne une fois de plus qu’il importe d’éviter tout acte unilatéral sus ceptible d’accroître les tensions sur l’île et de compromettre les perspectives d’un règlement pacifique ; 4. Se déclare préoccupé par la poursuite des tensions en Méditerranée orientale et souligne qu’il convient de régler les différends de façon pacifiq ue et dans le respect du droit international applicable, demeure convaincu des avantages nombreux et importants, notamment économiques, qu’aurait pour tous les Chypriotes et pour la région un règlement global et durable, demande, comme l’a déjà fait le Secrétaire général, que l’on évite toute nouvelle escalade et invite les dirigeants des deux communautés chypriotes et toutes les autres parties à s’abstenir de tout acte ou propos susceptible de compromettre le processus de règlement ou d’accroître les tensi ons sur l’île ; 5. Rappelle sa résolution 2646 (2022) et demande de toute urgence aux deux dirigeants : S/RES/2674 (2023) 23-01517 4/8 a) d’intensifier leurs efforts afin de fournir l’appui et les directives générales nécessaires pour permettre aux comités techniques de travailler sans entrave politique et d’opérer effectivement, en coordination et en coopération sur les questions qui concernent l’ensemble de l’île, en surmontant les récents blocages politiques qui ont ralenti ou e ntravé les progrès, notamment en mettant judicieusement à profit les compétences des comités techniques bicommunautaires chargés de la santé, des questions pénales, de la gestion des crises, des affaires humanitaires et des questions économiques, de leur d onner les moyens de présenter des propositions pour examen afin de renforcer les contacts intercommunautaires et d’améliorer la vie quotidienne de tous les Chypriotes, et de prendre en considération les conseils de la mission de bons offices du Secrétaire général en ce qui concerne les autres moyens de renforcer l’action des comités techniques, d’améliorer leurs résultats et de les protéger et de les préserver des débats politiques plus larges ; b) de veiller à une coordination et à une coopération efficac es en matière pénale ; c) de redoubler d’efforts pour promouvoir l’éducation à la paix sur l’ensemble de l’île, notamment en donnant au Comité technique pour l’éducation les moyens d’appliquer les recommandations figurant dans son rapport conjoint de 2017 , en particulier celles relatives aux prises de décision, et de lever les obstacles à la paix en procédant à une évaluation conjointe des supports scolaires, dont les manuels, de manière à renforcer la confiance entre les communautés, domaine qui n’a guère progressé, ainsi qu’en appuyant des projets d’éducation à la paix visant à renforcer les contacts et la collaboration intercommunautaires à Chypre et à faciliter la participation véritable des jeunes au processus de paix ; d) d’améliorer le climat généra l qui entoure les négociations en vue de préparer les communautés à un règlement du conflit au moyen de messages publics sur l’avenir, en diffusant des messages plus constructifs et plus cohérents, notamment en encourageant plus explicitement les contacts et la coopération intercommunautaires et en apportant un appui direct aux initiatives individuelles de renforcement des liens entre les populations, et en s’abstenant de tout acte ou discours qui risquerait de faire dérailler le processus de règlement ou d ’en entraver la réussite ; e) d’aider davantage la société civile à participer aux efforts de paix et de lui garantir un rôle véritable, en particulier en renforçant la participation des organisations de femmes et de jeunes au processus, et de faire en so rte que les recommandations issues de l’étude d’impact socioéconomique tenant compte des questions de genre soient appliquées afin de lever les obstacles existants et de garantir que tout accord de paix futur profitera de façon plus égale aux femmes et aux hommes à Chypre ; 6. Déplore l’absence de participation pleine, égale et véritable des femmes et de participation des jeunes au processus de paix, mais se félicite de l’adoption et du lancement du plan d’action sur la participation pleine, égale et vérit able des femmes au processus de règlement, qui vise à appuyer et à encourager le dialogue avec la société civile, notamment les dirigeantes et les organisations de femmes, et à tenir compte des questions de genre dans tout processus de règlement futur, et exhorte les dirigeants des deux parties à aider à titre prioritaire le Comité technique de l’égalité des sexes à définir les prochaines étapes en vue de l’application intégrale et effective de toutes les recommandations figurant dans le plan d’action, à ex aminer l’exécution du plan tous les six mois et à formuler des recommandations selon qu’il conviendra, et note une fois de plus la demande du Secrétaire général concernant la présence d’au moins 30 pour cent de femmes dans les délégations ; S/RES/2674 (2023) 5/8 23-01517 7. Déplore viv ement l’absence de progrès s’agissant de la création d’un mécanisme efficace en vue de contacts militaires directs entre les deux parties et tous les acteurs concernés, engage les parties et les autres acteurs concernés à manifester un esprit de compromis et à dialoguer afin d’élaborer, avec le concours de l’UNFICYP, une proposition acceptable relative à la création d’un tel mécanisme et demande qu’il soit mis en œuvre dans les meilleurs délais ; 8. Demande aux parties de réduire les obstacles existants au x contacts intercommunautaires, souligne l’importance d’une communication effective pour l’atténuation des risques et le renforcement de la confiance entre les communautés et à cet égard se félicite de la poursuite d’un dialogue régulier entre les parties et l’Organisation des Nations Unies, invite instamment les parties à convenir et à appliquer de nouvelles mesures de confiance pouvant contribuer à un environnement propice au règlement, y compris des mesures liées à la coopération militaire, économique et commerciale et des mesures reposant sur les travaux des comités techniques, se félicite de l’augmentation récente des échanges commerciaux de part et d’autre de la Ligne verte et encourage de nouvelles avancées à cet égard, et réaffirme son appui à la pro position formulée par le Secrétaire général en vue d’un dialogue entre les parties et le Représentant spécial afin d’envisager la possibilité d’un accord sur une technologie de surveillance et l’évacuation des positions se trouvant à proximité de la zone t ampon, mais continue de déplorer l’absence de progrès accomplis à ce jour en la matière ; 9. Salue les travaux du Comité des personnes disparues à Chypre et engage toutes les parties à coopérer davantage avec le Comité, notamment en lui donnant immédiatem ent libre accès à toutes les zones et en répondant sans délai aux demandes d’archives concernant d’éventuels lieux d’inhumation ; 10. Appuie pleinement l’UNFICYP et décide d’en proroger le mandat jusqu’au 31 janvier 2024, affirme s on intention de continue r de suivre de près la situation à Chypre et se déclare prêt à examiner l’application de la présente résolution au bout de six mois et à envisager tout ajustement ou toute autre mesure qui se révèlerait nécessaire, en tenant compte des recommandations form ulées par le Secrétaire général dans les rapports qu’il présentera conformément au paragraphe 21 de la présente résolution ; 11. Souligne qu’il reste gravement préoccupé et alarmé par les violations persistantes du statu quo militaire le long des lignes d e cessez -le-feu, les empiétements signalés par les deux parties dans la zone tampon et les risques associés, les obstacles à la délimitation par la mission de la zone tampon ainsi que la multiplication des constructions non autorisées, dont il est fait éta t aux paragraphes 11, 19, 20, 21 et 22 du rapport du Secrétaire général ( S/2023/3 ), qui entravent les activités de la Force et portent atteinte aux pouvoirs qui lui sont dévolus ; 12. Engage vivement les parties et tous les acteurs concernés à respecter les pouvoirs dévolus à l’UNFICYP dans la zone tampon et la délimitation de celle -ci et à s’abstenir de toute mesure unilatérale qui pourrait y contrevenir, réaffirme qu’il importe que les parties appliquent les dispositions de l’aide -mémoire de 2018 de l’Organisation des Nations Unies pour garantir la paix et la sécurité dans la zone tampon, continue de prier le Secrétaire général de lui signaler, ainsi qu’aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police, tous actes privant la Force des moyens de s’acquitter de son mandat, notamment tout risque compromettant l’intégrité de la zone tampon et la sûreté, la sécurité, l’accès et la liberté de circulation du personnel de l’UNFICYP, ainsi que toute ingérence, de la part de tout acteur, dans les activités que mène la Force partout dans l’île, et les mesures prises pour amener les auteurs de tels actes à rendre des comptes, le cas échéant, et demande instamment aux deux parties de respecter l’intégrité et l’inviolabilité de la zone tampon, de S/RES/2674 (2023) 23-01517 6/8 démanteler toutes les constructions non autorisées et d’empêcher les activités militaires ou civiles non autorisées à l’intérieur de c ette zone et le long des lignes de cessez -le-feu ; 13. Souligne que les pouvoirs dévolus à l’UNFICYP s’étendent à l’ensemble de Chypre, invite toutes les parties à continuer de coopérer avec la Force et demande instamment que soit pleinement respectée la liberté de circulation de l’UNFICYP sur l’ensemble de l’île et que soient levées toutes les restrictions aux déplacements et à l’accès de la mission, notamment pour faire en sorte que celle -ci puisse effectivement et systématiquement surveiller la situatio n, en particulier à Varosha, et ailleurs, et en rendre compte, souligne que les restrictions à la liberté de circulation peuvent mettre gravement en danger la sûreté et la sécurité des membres du personnel des Nations Unies servant dans les opérations de m aintien de la paix, et prie le Secrétaire général, les États Membres et toutes les parties de redoubler d’efforts afin de prendre toutes les mesures appropriées pour garantir la sûreté et la sécurité et la liberté de circulation du personnel de l’UNFICYP e t pour accorder à ce dernier un accès immédiat et sans entrave, conformément à la résolution 2518 (2020) ; 14. Se déclare préoccupé par les activités non autorisées ou criminelles menées dans la zone tampon et les risques qu’elles font peser sur la sûreté et la sécurité des soldats de la paix, condamne toute attaque perpétrée contre l’UNFICYP et son personnel et demande que les auteurs de telles attaques soient amenés à répondre de leurs actes ; 15. Demande de nouveau à la partie chypriote turque et aux forces turques de rétablir à Strovilia le statu quo militaire qui existait avant le 30 juin 2000 et réaffirme qu’il importe de respecter la liberté de circulation de l’UNFICYP ; 16. Invite de nouveau i nstamment les dirigeants des deux communautés à se mettre d’accord et à continuer d’appliquer un plan de travail pour rendre l’île de Chypre exempte de mines et à éliminer les obstacles en cours à ces activités, comme énoncé au paragraphe 24 du rapport du Secrétaire général ( S/2023/3 ), de façon à progresser rapidement en ce qui concerne le déminage des 29 zones de l’île qui demeurent potentiellement dangereuses ; 17. Prie le Secrétaire général de s’acquitter d es activités et des obligations existantes ci -après dans le cadre de la planification et de la conduite des opérations de l’UNFICYP, dans les limites du mandat et de la zone d’opérations et conformément aux directives et règlements des Nations Unies en vig ueur : a) les exigences relatives aux femmes et à la paix et à la sécurité qui ont été énoncées dans la résolution 1325 (2000) et dans toutes les résolutions pertinentes, en particulier en cherchant à augmenter le nombre de femmes au sein de l’UNFICYP, conformément à la résolution 2538 (2020) , notamment en veillant à la participation pleine, effective et égale de ces dernières aux activités de la F orce à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d’encadrement de haut niveau, en garantissant aux femmes un environnement de travail sûr, favorable et qui tienne compte des questions de genre dans le cadre des opérations de maint ien de la paix, ainsi qu’en prenant pleinement en considération, dans toutes les activités inscrites au mandat de la mission, la question transversale du genre et en réaffirmant l’importance de compétences suffisantes en matière de genre dans toutes les co mposantes de la mission et du renforcement des capacités s’agissant d’exécuter le mandat de la mission en tenant compte des questions de genre ; b) les dispositions relatives à la performance des opérations de maintien de la paix énoncées dans les résolut ions 2378 (2017) et 2436 (2018) ; S/RES/2674 (2023) 7/8 23-01517 c) les politiques de tolérance zéro de l’Organisation à l’égard des fautes graves, de l’exploitation et des att eintes sexuelles et du harcèlement sexuel, ainsi que toutes les mesures prévues par la résolution 2272 (2016) , et le prie de le tenir informé de tous cas de conduite répréhensible au regard de ces poli tiques ; d) appliquer des procédures d’évacuation sanitaire primaire et secondaire plus efficaces et déployer davantage de capacités d’évacuation sanitaire secondaire ; e) prendre des mesures énergiques et efficaces pour améliorer la planification et le fonctionnement des installations et des dispositifs de sûreté et de sécurité de l’UNFICYP ; f) les exigences relatives aux jeunes et à la paix et la sécurité, conformément aux résolutions 2250 (2015) , 2419 (2018) et 2535 (2020) ; 18. Demande instamment aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de continuer de prendre des mesures appropriées pour prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles, notamment en vérifiant les antécédents de tous les membres du personnel et en organi sant une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, de veiller à ce que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, y compris en ouvrant rapidement des enquêtes pour toutes a llégations d’actes d’exploitation ou d’atteintes sexuelles, de rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’exploitation et des atteintes sexuelles de manière généralisée ou systémique, de prendre des mesure s disciplinaires et de signaler pleinement et sans délai à l’Organisation toutes les mesures prises à cet égard ; 19. Demande aux pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police d’appliquer les dispositions de la résolution 2538 (2020) et de toutes les autres résolutions portant sur la réduction des obstacles à la participation des femmes à tous les niveaux et dans toutes les fonctions dans les opérations de maintien de la paix et à l’ac croissement de cette participation, notamment en garantissant aux femmes un environnement de travail sûr, favorable et qui tienne compte des questions de genre dans le cadre des opérations de maintien de la paix ; 20. Prend note de la stratégie environnem entale pour les opérations de paix du Département de l’appui opérationnel (phase II), qui met l’accent sur une bonne gestion des ressources et un héritage positif de la mission, et fixe pour objectif une utilisation accrue des énergies renouvelables dans l es missions afin de renforcer la sûreté et la sécurité, de réaliser des économies, d’offrir des gains d’efficacité et de profiter à la mission ; 21. Prie le Secrétaire général de lui présenter d’ici au 4 juillet 2023 et au 3 janvier 2024, respectivement, deux rapports sur sa mission de bons offices, notamment sur les progrès accomplis pour parvenir à un point de départ consensuel en vue de négociations cons tructives, axées sur les résultats et qui aboutissent à un règlement, engage les dirigeants des deux communautés à tenir la mission de bons offices du Secrétaire général informée tous les six mois, par écrit, des mesures qu’ils ont prises à l’appui des dis positions de la présente résolution après son adoption, en particulier en ce qui concerne les paragraphes 5, 6, 7 et 8, en vue de parvenir à un règlement global et durable, et prie également le Secrétaire général de faire figurer les informations ainsi reç ues dans ses rapports sur sa mission de bons offices, le prie en outre de lui présenter d’ici au 4 juillet 2023 et au 3 janvier 2024, respectivement, deux rapports sur la suite donnée à la présente résolution et de lui fournir des analyses intégrées, repos ant sur des données factuelles, des évaluations stratégiques et des conseils francs, en exploitant les données recueillies et analysées au moyen du Système complet de planification et d’évaluation de la performance, la mise en œuvre par la mission du cadre intégré de responsabilité et de gestion de la performance dans S/RES/2674 (2023) 23-01517 8/8 les missions de maintien de la paix et d’autres outils de planification stratégique et de mesure des performances, afin de déterminer l’impact de la mission et sa performance globale, y compri s des informations sur les restrictions non déclarées, le refus de participer à des patrouilles ou de mener des patrouilles et leurs incidences sur la mission et sur la manière dont les signalements de résultats insuffisants sont traités et de le tenir inf ormé de l’évolution de la situation, en fonction des besoins ; 22. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2675 (2023)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (2140 Comité)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2675(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2675 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 15 février 2023 23-02774 (F) *2302774* Résolution 2675 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9261e séance, le 15 février 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et déclarations de sa présidence concernant le Yémen, y compris la résolution 2624 (2022) , Réaffirm ant son ferme attachement à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Yémen, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 15 novembre 2023 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositions des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragraphes 14 à 17 de la résolution 2216 (2015) ; Soumission des rapports 2. Décide de proroger jusqu’au 15 décembre 2023 le mandat du Groupe d’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015) , déclare son intention de le réexaminer et de se prononcer, le 15 novembre 2023 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises, en consultat ion avec le Comité, pour rétablir le Groupe d’experts jusqu’au 15 décembre 2023, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe d’experts créé en application de la résolution 2140 (20 14) ; 3. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 15 juin 2023 au plus tard, et de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final, notamment les informations visées au paragraphe 16 de la résolution 2624 (2022) , le 15 octobre 2023 au plus tard ; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2676 (2023)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2676(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2676 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 8 mars 2023 23-04373 (F) *2304373* Résolution 2676 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9 278e séance, le 8 mars 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions concernant le Soudan, notamment les résolutions 1591 (2005) , 1651 (2005) , 1665 (2006) , 1672 (2006) , 1713 (2006) , 1779 (200 7), 1841 (2008) , 1891 (2009) , 1945 (2010) , 1982 (2011) , 2035 (2012) , 2091 (2013) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) , 2455 (2019) , 2508 (2020) , 2562 (2021) et 2620 (2022) , complétées par la résolution 2664 (2022) la déclaration de son président en date du 11 décembre 2018 (S/PRST/2018/19 ) et ses déclarations à la presse, Se félicitant de la signature, le 3 octobre 2020, de l’Accord de paix de Djouba par le Gouvernement soudanais, le Front révolutionnaire soudanais et le Mouvement de libération du Soudan -faction Minni Mina wi, qui ouvre la perspective importante d’une paix globale et durable au Soudan et constitue une étape essentielle sur la voie d’un avenir pacifique, stable, démocratique et prospère pour le pays, Encourageant les signataires de l’accord de paix à en accé lérer l’application intégrale, notant que l’accord de paix confère à l’ONU un rôle particulier s’agissant d’appuyer la mise en œuvre de ses dispositions, Exhortant les parties qui n’ont pas encore pris part au processus de paix avec le Gouvernement soudanais à s’engager immédiatement dans cette voie, de manière constructive et sans conditions préalables, en vue de conclure rapidement des négociations sur un accord d e paix global, et demandant à tous les acteurs internationaux de continuer d’encourager les parties concernées à cet égard, Réaffirmant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement soudanais de protéger les civils sur l’ensemble de son territoire, et prenant acte , à cet égard, du Plan national de protection des civils élaboré par le Gouvernement soudanais (S/2020/429 ) et du programme de collecte des armes, Se félicitant de la création des comités sectoriel s, du Comité du cessez -le-feu permanent, du Haut Comité militaire conjoint chargé de l’application des dispositions de sécurité et de la remise de diplômes à la première promotion de la Force conjointe de maintien de la sécurité au Darfour, prenant note du renouvellement du cessez -le- feu sur l’ensemble du territoire soudanais, sur tous les fronts et pour tous les groupes, se déclarant préoccupé par l’aggravation de la situation humanitaire au Darfour et par la dégradation des conditions de sécurité dans cer taines zones du Darfour, dues S/RES/2676 (2023) 23-04373 2/3 en particulier à l’intensification des violences intercommunautaires et à l’augmentation de la prolifération des armes et des munitions, et soulignant la nécessité d’intensifier les efforts de consolidation de la paix au Darfo ur, d’éviter une reprise du conflit et d’atténuer les risques pour la population que font peser notamment les menaces contre les civils au Darfour, les violences intercommunautaires, la prolifération et le détournement d’armes légères et de petit calibre, les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, notamment les violences sexuelles et fondées sur le genre, les violations du droit international humanitaire et la poursuite des déplacements, Prenant note avec préoccupation des rapports du Groupe d’experts sur le Soudan selon lesquels des acteurs armés participent à des campagnes de recrutement agressives, encourageant le Gouvernement soudanais à prendre des mesures supplémentaires pour accélérer la pleine application de l’Accord de paix de Djouba, notamment par la création de la Commission régionale de désarmement, de démobilisation et de réintégration pour le Darfour, qui disposera de bureaux dans les cinq États du Darfour, par la mise en place rapide du désarmement, de la démobilisation e t de la réintégration, conformément à l’Accord, par le renforcement de l’appui au Comité du cessez -le-feu permanent et par l’activation du Comité technique spécialisé conjoint, Se félicitant de la signature, le 5 décembre 2022, de l’accord -cadre politique au Soudan comme mesure essentielle en vue de la formation d’un gouvernement dirigé par des civils et de la définition de dispositions constitutionnelles visant à guider le Soudan au cours d’une période de transition qui aboutirait à des élections, se féli citant du mécanisme trilatéral de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS), de l’Union africaine et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, qui a accompagné l’action menée par le Soudan p our rétablir un règlement politique durable, inclusif et démocratique dans le pays, demandant à toutes les parties prenantes de réaffirmer leur attachement à la transition menée au Soudan, de façon que les aspirations du peuple soudanais en vue d’un avenir inclusif, pacifique, stable, démocratique et prospère puissent être réalisées, et réaffirmant qu’il est prêt à épauler le Soudan à cet égard, Encourageant les signataires de l’Accord de paix de Djouba et d’autres partis politiques d’opposition du Darfour qui n’ont pas encore pris part à l’accord -cadre politique au Soudan à le faire de manière constructive, Soulignant que le Gouvernement soudanais doit amener les auteurs de violations des droits humains, d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire à répondre de leurs actes, et se félicitant des dispositions de l’accord - cadre politique au Soudan par lesquelles le Gouvernement s’attache, au moyen d’un programme global, à parvenir à la justice transitionnelle et à des mesures visant à assurer le respect du principe de responsabilité à cet égard, Rappelant le rapport final du Groupe d’experts sur le Soudan ( S/2023/93 ), Prenant note du rapport du Secrétaire général du 31 juillet 2 021 ( S/2021/696 ), comme rappelé au paragraphe 5 de sa résolution 2562 (2021) , qui comporte un examen de la situation au Darfour et des critères d’évalua tion des mesures concernant le Darfour, Soulignant que les mesures rappelées au paragraphe 1 pour faire face à la situation au Darfour ne sont pas dirigées contre le Gouvernement soudanais, Considérant que la situation qui règne au Soudan continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2676 (2023) 3/3 23-04373 1. Rappelle les mesures imposées aux paragraphes 7 et 8 de la résolution 1556 (2004) , telles que modifiées au paragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) et au paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) , ain si que les critères de désignation et les mesures imposés aux alinéas c), d) et e) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , tels que modifiés au paragraphe 3 de la résolution 2035 (2012) , et les dispositions des alinéas f) et g) du paragraphe 3 de la résolution 1591 (2005) , du paragraphe 9 de la résolution 1556 (2004) et du paragraphe 4 de la résolution 2035 (2012) et décide de réaffirmer et de reconduire ces mesures jusqu’au 12 septembre 2024 et de se prononcer sur leur renouvelleme nt au plus tard le 12 septembre 2024 ; 2. Décide de proroger jusqu’au 12 mars 2024 le mandat du Groupe d’experts initialement constitué en application de la résolution 1591 (2005) , qu’il a déjà prorog é par ses résolutions 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) , 2455 (2019) , 2508 (2020) , 2562 (2021) et 2620 (2022) , réaffirme le mandat du Groupe d’expe rts tel qu’il a été établi dans ses résolutions 1591 (2005) , 1779 (2007) , 1841 (2008) , 1945 (2010) , 2035 (2012) , 2138 (2014) , 2200 (2015) , 2265 (2016) , 2340 (2017) , 2400 (2018) , 2455 (2019) , 2508 (2020) , 2562 (2021) et 2620 (2022) , et prie le Groupe d’experts de soumettre au Comité créé par la résolution 1591 (2005) concernant le Soudan (« le Comité ») un rapport d’activité, le 12 août 2023 au plus tard, et de lui présenter, après concertation avec le Comité et au plus tard le 13 janvier 2024, un rapport final comportant ses conclusions et recommandations, et prie également le Groupe d’experts de soumettre tous les trois mois au Comité un rapport actualisé sur ses activités, notamment ses déplacements, et de rendre compte de l’application des dispositions du paragraphe 10 de la résolution 1945 (2010) et de leur efficacité, et déclare son intention de réexaminer ce mandat au plus tard le 12 février 2024 et de le proroger s’il y a lieu ; 3. Rappelle le paragraphe 3) a) v) de sa résolution 1591 (2005) et prie instamment le Gouvernement soudanais de soumettre à l’examen du Comité et, le cas échéant, à son approbation préalable les demandes de mouvement de matériel et de fournitures militaires dans la région du Darfour, en particulier dans le cadre de l’application de l’Accord de paix de Djouba, conformément au pa ragraphe 7 de la résolution 1591 (2005) , tel que précisé et mis à jour au paragraphe 8 de la résolution 1945 (2010) et au paragraphe 4 de la résol ution 2035 (2012) ; 4. Déclare son intention de réexaminer les mesures reconduites au paragraphe 1, au plus tard le 12 février 2024, notamment au moyen de leur modification, suspension ou levée progre ssive, au vu des progrès accomplis par le Gouvernement soudanais concernant les critères 2 et 3 et les objectifs connexes, tels qu’énoncés à la section IV du rapport du Secrétaire général du 31 juillet 2021 (S/2021/696 ), à la lumière du prochain rapport d’activité que doit soumettre le Groupe d’experts au plus tard le 12 août 2023 ainsi que du rapport final qu’il soumettra au plus tard le 13 janvier 2024, et en tenant compte de ses résolutions pertinentes ; 5. Prie le Secrétaire général à cet égard, en étroite consultation avec le Groupe d’experts, de procéder, au plus tard le 1er décembre 2023, à une évaluation des progrès accomplis concernant les principaux critères établis au paragraphe ci - dessus, et prie instamment le Gouvernement soudanais d’informer le Comité, au plus tard le 1er décembre 2023, des progrès accomplis concernant les principaux critères établis au paragraphe ci -dessus ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2677 (2023)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud (MANURSS)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2677(2023)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2678 (2023)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2678(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2678 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 16 mars 2023 23-04833 (F) *2304833 * Résolution 2678 (202 3) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9283e séance, le 16 mars 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l’Afghanistan, en particulier sa résolution 2626 (2022) portant prorogation jusqu’au 17 mars 2023 du mandat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA), Mettant l’accent sur le rôle important que l’Organisation des Nations Unies continuera de jouer dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi que son appui conti nu au peuple afghan, 1. Salue la détermination à aider le peuple afghan dont l’Organisation des Nations Unies fait preuve depuis longtemps, réaffirme son soutien sans réserve aux activités de la MANUA et de la Représentante spéciale du Secrétaire général, et souligne qu’il importe que la Mission maintienne sa présence sur le terrain ; 2. Se félicite des efforts constants que déploie la MANUA dans l’exécution des tâches et activités prioritaires qui lui ont été confiées ; 3. Décide de proroger jusqu’au 17 mars 2024 le mandat de la MANUA, tel qu’il a été défini dans sa résolution 2626 (2022) ; 4. Souligne qu’il importe au plus haut point de pouvoir compter sur une présence constante de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans tout l’Afghanistan, et demande à tous les acteurs politiques et parties prenantes concernés en Afghanistan, notamment aux autorités compétentes, le cas échéant, ainsi qu’aux acteurs internationa ux de se coordonner avec la MANUA dans le cadre de l’exécution de son mandat et d’assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans tout le pays ; 5. Prie le Secrétaire général de lui p résenter tous les trois mois un rapport sur la situation en Afghanistan et sur l’exécution du mandat de la MANUA, y compris au niveau infranational ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2679 (2023)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2679(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2679 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 16 mars 2023 23-04840 (F) *2304840* Résolution 2679 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9283e séance, le 16 mars 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de l’Afghanistan, ainsi que son appui continu au peuple afghan, Réaffirmant également son soutien à la paix, à la stabilité et à la prospérité e n Afghanistan, Constatant avec préoccupation que les attentes du Conseil de sécurité vis -à-vis des Taliban n’ont pas été suivies de progrès, Insistant sur l’importance que revêtent la participation pleine, égale et effective des femmes, et le respect de s droits humains, notamment les droits des femmes, des enfants, des membres des minorités et des personnes en situation de vulnérabilité, Conscient qu’il est indispensable que les acteurs concernés sur le plan politique et en matière d’action humanitaire et de développement, au sein et en dehors du système des Nations Unies, adoptent une approche intégrée et cohérente, conforme à leur mandat respectif, pour consolider et pérenniser la paix en Afghanistan, Soulignant qu’il soutient la mise en œuvre du man dat de la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan dans son intégralité, tel qu’il a été établi dans la résolution 2626 (2022) , 1. Prie le Secrétaire général, conformément aux bonnes prat iques, de procéder à une évaluation intégrée et indépendante, selon les modalités énoncées au paragraphe 2 de la présente résolution et de la présenter intégralement au Conseil de sécurité au plus tard le 17 novembre 2023, après avoir consulté tous les act eurs politiques et parties prenantes concernés en Afghanistan, y compris les autorités compétentes, les femmes afghanes et la société civile, ainsi que la région et l’ensemble de la communauté internationale ; 2. Demande que cette évaluation indépendante s’accompagne de recommandations s’inscrivant dans une perspective d’avenir, afin que les acteurs concernés sur le plan politique et en matière d’action humanitaire et de développement, au sein et en dehors du système des Nations Unies, adoptent une straté gie intégrée et cohérente pour relever les défis auxquels l’Afghanistan doit faire face actuellement, notamment dans les domaines de l’action humanitaire, des droits S/RES/2679 (2023) 23-04840 2/2 humains, particulièrement des droits des femmes et des filles et des minorités religieuses et ethniques, de la sécurité et du terrorisme, des stupéfiants, du développement, dans les sphères économiques et sociales, et dans le cadre du dialogue, de la gouvernance et de l’état de droit, et pour progresser dans le sens de la sécurité, de la stabil ité, de la prospérité et de l’inclusivité visées en Afghanistan, conformément aux éléments énoncés par le Conseil de sécurité dans ses résolutions antérieures ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2680 (2023)
IntituléNon-prolifération : République populaire démocratique de Corée
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2680(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2680 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 23 mars 2023 23-05440 (F) 230323 270323 *2305440* Résolution 2680 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9292e séance, le 23 mars 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur la question, notamment les résolutions 825 (1993) , 1540 (2004) , 1695 (2006) , 1718 (2 006) , 1874 (2009) , 1887 (2009) , 1928 (2010) , 1985 (2011) , 2050 (2012) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2141 (2014) , 2207 (2015) , 2270 (2016) , 2276 (2016) , 2321 (2016) , 2345 (2017) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) , 2397 (2017) , 2407 (2018) , 2464 (2019) , 2515 (2020) , 2569 (2021) et 2627 (2022) , ainsi que les déclarations de sa présidence en date des 6 octobre 2006 ( S/PRST/2006/41 ), 13 avril 2009 ( S/PRST/2009/7 ), 16 avril 2012 (S/PRST/2012/13 ) et 29 août 2017 ( S/PRST/2017/16 ), Rappelant également sa résolution 2664 (2022) et en particulier son paragraphe 6, Rappelant la création, en application du paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) , d’un groupe d ’experts qui suivrait les directives du Comité pour accomplir les tâches définies audit paragraphe, Rappelant le rapport d ’activité en date du 2 septembre 2022 ( S/2022/668 ) établi par le Groupe d ’experts no mmé par le Secrétaire général en application du paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) et le rapport final du Groupe, en date du 7 mars 2023 ( S/2023 /171 ), Rappelant les normes méthodologiques applicables aux rapports des mécanismes de surveillance de l ’application des sanctions, qui figurent dans le rapport du Groupe de travail informel du Conseil de sécurité sur les questions générales relatives au x sanctions ( S/2006/997 ), Se félicitant des efforts que fait le Secrétariat pour étoffer et améliorer le registre d’experts du Service du secrétariat de ses organes subsidiaires, compte tenu des indications données par son président dans la note publiée sous la cote S/2006/997 , en particulier son paragraphe 11, Souligna nt, à cet égard, qu ’il importe que le Groupe d ’experts établisse en toute indépendance des évaluations, analyses et recommandations crédibles et étayées par des faits, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) , S/RES/2680 (2023) 23-05440 2/2 Considérant que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et de leurs vecteurs continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu de l ’Article 41 du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de proroger jusqu ’au 30 avril 2024 le mandat qu ’il a confié au Groupe d ’experts au paragraphe 26 de sa résolution 1874 (2009) et m odifié au paragraphe 29 de sa résolution 2094 (2013) et au paragraphe 6 de sa résolution 2664 (2022) , décide que ce mandat s ’appliquera aussi aux mesures imposées par les résolutions 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) , entend réexaminer ce mandat et se prononcer sur sa reconduction le 22 mars 2024 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre les dispositions administratives requises à cette fin ; 2. Demande au Groupe d ’experts de présenter au Comité, le 4 a oût 2023 au plus tard, un rapport de mi -mandat sur ses travaux, comme prévu au paragraphe 43 de sa résolution 2321 (2016) , lui demande également de lui remettre ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 8 septembre 2023 au plus tard, lui demande en outre de remettre au Comité, le 2 février 2024 au plus tard, un rapport final contenant ses conclusions et recommandations, et lui demande enfin de lui présenter ce rapport, après en avoir discuté avec le Comité, le 8 mars 2024 au plus tard ; 3. Prie le Groupe d ’experts de soumettre un programme de travail au Comité trente jours au plus tard après sa reconduction, invite le Comité à réexaminer périodiquement ce programme de travail et à entreteni r des contacts réguliers avec le Groupe d ’experts sur ses travaux, et demande au Groupe d ’experts d ’informer le Comité de toute mise à jour dudit programme ; 4. Souligne que le Groupe d ’experts doit établir des évaluations, analyses et recommandations cr édibles et étayées par des faits, en toute indépendance et avec objectivité et impartialité, conformément à son mandat, énoncé au paragraphe 26 de la résolution 1874 (2009) ; 5. Exprime son intention de continuer à suivre les travaux du Groupe d’experts ; 6. Exhorte tous les États, les organismes des Nations Unies compétents et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité créé par la résolution 1718 (2006) et avec le Groupe d ’experts, en particulier en leur communiquant toute information dont ils disposeraient concernant la mise en œuvre des mesures imposées par les résolutions 1718 (2006) , 1874 (2009) , 2087 (2013) , 2094 (2013) , 2270 (2016) , 2321 (2016) , 2356 (2017) , 2371 (2017) , 2375 (2017) et 2397 (2017) ; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2681 (2023)
IntituléLa situation en Afghanistan
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2681(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2681 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 27 avril 2023 Fran çais 23-08083 (F) *2308083* Résolution 2681 (2023) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9314e séance, le 27 avril 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions antérieures sur l ’Afghanistan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de l ’Afghanistan, ainsi que son appui continu au peuple afghan, réaffirmant son soutien à la paix, à la stabilité, à la prospérité et à l ’inclusion en Afghanistan, et exprimant son appui au principe selon lequel il appartient aux Afghans eux -mêmes de déterminer, de façon globale et inclusive, l ’avenir politiqu e et le mode de développement du pays, sous leur direction et sous leur contrôle, Constatant qu’il importe de régler les problèmes complexes auxquels se heurte l’Afghanistan, notamment sur les plans humanitaire, économique et social, du développement, de la sécurité et du terrorisme, des stupéfiants, du dialogue et de la concertation, de la gouvernance et de l ’état de droit, ainsi que des droits humains, particulièrement des droits des femmes et des filles et des minorités religieuses et ethniques, Réaffi rmant le rôle indispensable que les femmes jouent dans la société afghane, notamment dans la prévention et le règlement des conflits, la consolidation de la paix et les interventions humanitaires, insistant sur l ’importance d ’obtenir leur participation ple ine, égale et véritable et en toute sécurité à l ’avenir et au développement à long terme de l ’Afghanistan ainsi qu ’à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité, et de les associer davantage à la prise des décisions relatives à la prévention et au règlement des conflits, Constatant avec une vive préoccupation l’érosion croissante du respect des droits humains et des libertés fondamentales des femmes et des filles en Afghanistan par les Taliban et en particulier le fa it que les femmes et les filles n ’ont pas un accès égal à l ’éducation, aux possibilités économiques, notamment un accès au travail, à la participation à la vie publique, à la liberté de circulation, à la justice et aux services de base, ce qui rend la paix , la stabilité et la prospérité dans le pays irréalisables, Rappelant que l ’aide humanitaire ne peut être effectivement acheminée que si tous les acteurs permettent un accès total, rapide, sûr et sans entrave, conformément au droit international, à tout l e personnel humanitaire, y compris les femmes, les organismes des Nations Unies, les organisations non gouvernementales S/RES/2681 (2023) 23-08083 2/3 internationales et nationales et les autres acteurs humanitaires, et qu ’il faut permettre aux femmes et aux filles d ’accéder en toute sé curité à l ’aide humanitaire et aux services de base, Profondément préoccupé de ce que la décision récente des Taliban d ’interdire aux femmes afghanes de travailler pour l ’Organisation des Nations Unies en Afghanistan, venant s ’ajouter aux restrictions ant érieures consistant à interdire aux femmes afghanes de travailler pour des organisations non gouvernementales internationales et nationales, ne nuise gravement aux opérations des Nations Unies dans le pays, notamment à la fourniture d ’une assistance vitale et de services de base aux personnes les plus vulnérables et à la capacité de la Mission d ’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) d ’exécuter pleinement son mandat, et rappelant à cet égard l ’Article 8 de la Charte des Nations Unies, Soulignant que l ’interdiction faite aux femmes afghanes de travailler pour l’Organisation des Nations Unies est inédite dans l ’histoire de l ’Organisation, Se déclarant profondément préoccupé devant la situation économique et humanitaire désastreuse qui règne en Afghanistan, notamment le déficit de financement pour les opérations humanitaires, à un moment où le pays traverse une crise humanitaire, 6 millions de personnes se trouvant dans des conditions proches de la famine, et conscient qu’il faut contribuer à remédier aux problèmes considérables qui pèsent sur l ’économie afghane, en s ’efforçant de rétablir les systèmes bancaire et financier, et qu ’il faut redoubler d ’efforts pour apporter une aide humanitaire et mener d’autres activités visant à répondre aux besoins humains de base en Afghanistan, 1. Condamne la décision prise par les Taliban d ’interdire aux femmes afghanes de travailler pour l ’Orga nisation des Nations Unies en Afghanistan, ce qui compromet les droits humains et les principes humanitaires ; 2. Demande la participation pleine, égale, véritable et en toute sécurité des femmes et des filles en Afghanistan, lance un appel aux Taliban po ur qu ’ils reviennent rapidement sur les politiques et pratiques qui restreignent le plein exercice par les femmes et les filles de leurs droits humains et de leurs libertés fondamentales, notamment pour ce qui est de leur accès à l ’éducation et à l ’emploi, leur liberté de circulation et la participation pleine, égale et véritable des femmes à la vie publique, et exhorte tous les États et toutes les organisations à user de leur influence, en conformité avec la Charte des Nations Unies, pour promouvoir l ’annu lation urgente de ces politiques et pratiques ; 3. Exige de nouveau de toutes les parties qu ’elles permettent un accès humanitaire plein, rapide, sûr et sans entrave au personnel des organismes humanitaires des Nations Unies, à leurs partenaires, aux autres acteurs humanitaires et aux prestataires de services de base, indépendamment du genre ; 4. Souligne qu’il faut d ’urgence continuer de remédier à la situation économique et humanitaire désastreuse qui règne en Afghanistan et à l ’absence de services de base pour la population afghane et d ’examiner les conditions économiques et sociales qui peuvent mener à l ’autonomie et à la stabilité en Afghanistan, et est conscient qu’il faut contribuer à remédier aux problèmes considérables qui pèsent sur l’économie afghane, notamment en s ’efforçant de permettre l ’utilisation des actifs appartenant à la Banque centrale d ’Afghanistan au profit du peuple afghan ; 5. Souligne qu’il importe au plus haut point de pouvoir c ompter sur une présence constante de la MANUA et des autres organismes, fonds et programmes des Nations Unies dans tout l ’Afghanistan, réaffirme son appui sans réserve aux activités de la MANUA et de la Représentante spéciale du Secrétaire général et deman de à l’ensemble des acteurs politiques et des parties prenantes en Afghanistan, notamment S/RES/2681 (2023) 3/3 23-08083 aux autorités compétentes, le cas échéant, ainsi qu ’aux acteurs internationaux de se coordonner avec la MANUA dans le cadre de l ’exécution de son mandat et d ’assurer la sûreté, la sécurité et la liberté de circulation du personnel des Nations Unies et du personnel associé dans tout le pays ; 6. Souligne que le dialogue, la consultation et la concertation parmi toutes les parties prenantes afghanes concernées, la région et la communauté internationale sont essentiels en vue d ’un règlement politique en Afghanistan, ainsi que pour la paix et la stabilité da ns le pays, la région et au -delà, et à cet égard se félicite des efforts diplomatiques qui favoriseraient un tel règlement ; 7. Décid e de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2682 (2023)
IntituléLa situation concernant l’Iraq (MANUI)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2682(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2682 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mai 2023 23-10197 (F) *2310197* Résolution 2682 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9331e séance, le 30 mai 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant l ’Iraq, en particulier les résolutions 1500 (2003) , 1546 (2004) , 1557 (2004) , 1619 (2005) , 1700 (2006) , 1770 (2007) , 1830 (2008) , 1883 (2009) , 1936 (2010) , 2001 (2011) , 2061 (2012) , 2110 (2013) , 2169 (2014) , 2233 (2015) , 2299 (2016) , 2379 (2017) , 2421 (2018) , 2470 (2019) , 2522 (2020) , 2576 (2021) et 2631 (2022) , et réaffirmant les résolutions 2107 (2013) et 2621 (2022) sur la situation entre l ’Iraq et le Kowe ït, et les valeurs affirmées dans la résolution 2367 (2017) , Réaffirmant l’indépendance, la souveraineté, l ’unité et l ’intégrité territoriale de l’Iraq, et soulignant l ’importance que revêtent la stabilité, la prospérité et la sécurité de l’Iraq pour le peuple iraquien, la région et la communauté internationale, en particulier compte tenu de la victoire de l ’Iraq, sur son territoire, face à l ’EIIL (Daech) et engageant la communauté internationale à continuer d ’appuyer l ’Iraq à cet égard, Épaulant l’Iraq pour l ’aider à surmonter les difficultés qu ’il rencontre, alors qu’il poursuit ses efforts de stabilisation et lutte notamment contre le terrorisme, l’EIIL (Daech), Al -Qaida et les éléments qui leur sont affiliés, conformément aux obligations que lui impose le droit international, y compris le droit international des droits de l ’homme et le droit international humanitaire, et continue de s ’atteler au relèvement, à la reconstruction, à la stabilisatio n et à la réconciliation, et à l ’obligation de répondre aux besoins de tous les Iraquiens, en particulier les femmes, les jeunes, les enfants, les personnes déplacées et les membres des minorités ethniques et religieuses, constatant la menace que constitue nt les engins explosifs et les effets qu’ils ont sur les civils, notamment les enfants, et se félicitant des mesures prises pour déminer les secteurs touchés, Se félicitant de la confirmation, par la Chambre des députés, du Gouvernement du Premier Ministr e de l ’Iraq, Mohammed Shia ’ Al Sudani, Encourageant le Gouvernement récemment formé à mettre en place des réformes visant à répondre aux aspirations légitimes du peuple iraquien et à lutter contre la corruption, à respecter et protéger les droits humains de toute personne en Iraq, à amener les auteurs de violations des droits humains et d ’atteintes à ces droits à répondre de leurs actes, à assurer la fourniture de services essentiels, à diversifier l’économie, à créer des emplois, à améliorer la gouvernanc e, à s ’attaquer aux changements climatiques et aux problèmes liés à l ’environnement et à l ’eau et à S/RES/2682 (2023) 23-10197 2/5 renforcer la viabilité et l ’efficacité des institutions publiques, notamment du secteur de la sécurité, Saluant l’action menée par le Gouvernement iraquien à cet égard et demandant aux institutions d ’État de redoubler d ’efforts pour amener à faire répondre de leurs actes les personnes qui ont commis des violations des droits humains et des atteintes à ces droits et qu i ont notamment tué, blessé grièvement, enlevé ou fait disparaître des manifestants et des journalistes, y compris des femmes, et pour garantir et respecter l ’état de droit et le droit à la liberté d ’expression, Se félicitant de l’action menée par le Gouv ernement iraquien pour aider les personnes déplacées à l ’intérieur de leur propre pays et les Iraquiens déplacés en République arabe syrienne à retourner dans leurs régions d ’origine ou à s ’installer ailleurs en Iraq, engageant de nouveau la communauté int ernationale à appuyer ces efforts et soulignant qu’il importe de parvenir à des solutions durables, permettant un retour dans la dignité et la sécurité, de plein gré et en pleine connaissance de cause, Constatant les progrès accomplis par le Gouvernement iraquien dans l’application de la loi sur les rescapées yézidies par la création de la Direction générale des affaires relatives aux rescapées et le décaissement des premiers versements aux personnes survivantes et aux victimes, notant qu’il convient d ’y inclure les enfants nés de violences sexuelles liées aux conflits et de lever en particulier tous les obstacles administratifs à l ’enregistrement des naissances et à la délivrance d ’actes d ’état civil concernant ces enfants, constatant qu’il importe de garantir une approche axée sur les personnes survivantes qui prévoit le maintien des mesures de réparation et de recours et n ’impose pas de normes de preuve et de prescriptions excessives, discriminatoires ou risquant de faire revivre des traumatismes, et dema ndant au Gouvernement iraquien d ’amener les auteurs de violences sexuelles et fondées sur le genre à répondre de leurs actes et de fournir des services de santé mentale et d ’aide psychosociale à toutes les personnes survivantes et victimes, Constatant que les changements climatiques, les changements écologiques et les catastrophes naturelles, entre autres facteurs, ont des effets néfastes qui peuvent entraîner la désertification et la sécheresse, des tempêtes de sable et de poussière, une insécurité alimen taire, des pénuries d ’eau, entraver les moyens de subsistance, accentuer la situation humanitaire et aggraver toute instabilité en cours, soulignant qu’il importe que le Gouvernement iraquien, avec l ’appui de l ’Organisation des Nations Unies s ’il en fait la demande, procède à des évaluations globales des risques, prenne des mesures concrètes pour s ’adapter aux problèmes que font peser les changements climatiques et les changements écologiques et pour en atténuer les effets, prenant note de la Conventi on-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de l ’Accord de Paris, saluant l’action menée par le Gouvernement iraquien à cet effet, et notant en particulier l ’adhésion du Gouvernement iraquien à la Convention sur la protection et l ’utilisa tion des cours d ’eau transfrontières et des lacs internationaux et la tenue de la Conférence sur le climat en Iraq ainsi que de la troisième Conférence internationale de Bagdad sur l ’eau en 2023, Priant la communauté internationale d ’accompagner des solut ions durables et l’action de développement tandis que le Gouvernement iraquien assume la responsabilité de la fourniture de services humanitaires, Prenant note de l’appui du Gouvernement iraquien à l ’examen stratégique indépendant, communiqué dans la lett re datée du 18 mai 2023 adressée au Secrétaire général par le Vice -Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères de la République d ’Iraq, Fouad Hussein, S/RES/2682 (2023) 3/5 23-10197 1. Décide de proroger le mandat de la Mission d ’assistance des Nations Unies pour l ’Iraq (MANUI ) jusqu ’au 31 mai 2024 ; 2. Prie instamment la Représentante spéciale du Secrétaire général et la MANUI, à la demande du Gouvernement iraquien, de s ’attacher à : a) accorder la priorité à la fourniture de conseils, d ’un appui et d ’une assistance au Gouvernement et au peuple iraquiens de manière à favoriser un dialogue politique inclusif ainsi que la réconciliation aux niveaux national et local, en tenant compte de l ’apport de la société civile et des jeunes, avec la participation entièr e, égale et véritable des femmes ; b) continuer de conseiller, d ’appuyer et d ’aider : i) le Gouvernement iraquien, la Haute Commission électorale indépendante et d’autres institutions iraquiennes sur le plan du renforcement de la préparation et de l ’organisation d ’élections pour garantir la tenue d ’élections libres et régulières, notamment des élections provinciales et des élections législatives dans la Région du Kurdistan d ’Iraq, dans le cadre d ’une procédure transparente, notamment en menant des examens techniques réguliers et en établissant des rapports détaillés sur la préparation des élections et les procédures électorales, dans le contexte du cycle ordinaire d ’établissement des rapports du Secrétaire général ; ii) le Gouvernement iraquien et la Cham bre des députés dans le cadre de la révision de la Constitution, de l ’application de ses dispositions et de l’élaboration de procédures de règlement des frontières intérieures contestées, qui soient acceptables pour le Gouvernement iraquien ; iii) le Gouv ernement iraquien dans le cadre de la progression de la réforme du secteur de la sécurité, en accordant notamment la priorité à la planification, au financement et à l ’exécution des efforts visant à renforcer le contrôle de l ’État ainsi qu ’à des programmes de réintégration adaptés à chaque âge, qui tiennent compte des questions de genre, destinés aux anciens membres de groupes armés, selon qu ’il convient, en coordination avec d ’autres entités multinationales ; iv) le Gouvernement iraquien dans le cadre de la promotion de la concertation et de la coopération régionales, notamment sur les questions portant sur la sécurité des frontières, la neutralisation des mines terrestres, des engins explosifs improvisés et des restes explosifs de guerre, l ’énergie, le co mmerce, l’environnement, l ’eau, les effets néfastes des changements climatiques, en particulier ceux contribuant à la désertification et à la sécheresse, le renforcement de la résilience, les infrastructures, la santé publique et les réfugiés ; c) promouv oir, appuyer et faciliter, en coordination avec le Gouvernement iraquien : i) le retour rapide, sûr, dans l ’ordre, de leur plein gré et dans la dignité, ou l’intégration locale, selon qu ’il conviendra, des personnes déplacées dans leur propre pays et des Iraquiens réfugiés en République arabe syrienne, notamment par l ’intermédiaire de l ’équipe de pays des Nations Unies, et un accès rapide à une assistance juridique et à des documents d ’état civil concernant les personnes déplacées et les Iraquiens déplacés en République arabe syrienne, y compris les personnes courant le risque d ’apatridie, en particulier les enfants qui n ’ont pas d’acte de naissance ou une autre pièce d ’identité ; ii) la coordination et l ’exécution de programmes visant à renforcer la capacité de l’Iraq de fournir à la population des services publics et sociaux de base S/RES/2682 (2023) 23-10197 4/5 efficaces, notamment en matière de santé, y compris des services d ’appui psychosocial, et d ’éducation, et continuer d ’appuyer la coordination des donateurs régionaux et i nternationaux de l ’Iraq en vue du renforcement d ’une prise en main nationale ; iii) les efforts déployés par l ’Iraq, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, en ce qui concerne la réforme économique, le renforcement des capacités et la créa tion des conditions nécessaires au développement durable ainsi qu ’au relèvement et à la reconstruction, en particulier dans les zones touchées par le terrorisme, au moyen d ’une coordination avec les organisations nationales et régionales et, le cas échéant , la société civile, les donateurs et d’autres institutions internationales ; iv) la contribution des institutions spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies aux objectifs énoncés dans la présente résolution, sous la direction centrale du Secréta ire général agissant par l ’entremise de la Représentante spéciale pour l ’Iraq, avec l ’appui de l ’adjoint désigné ; d) promouvoir l ’application du principe de responsabilité, la protection des droits humains et la réforme judiciaire et juridique, dans le p lein respect de la souveraineté de l ’Iraq, afin de renforcer l ’état de droit et d ’améliorer la gouvernance dans le pays, tout en appuyant les activités de l ’Équipe d ’enquêteurs des Nations Unies chargée de concourir à amener Daech/État islamique d ’Iraq et du Levant à répondre de ses crimes, qui a été créée par la résolution 2379 (2017) ; e) prendre en compte, dans tous les aspects de son mandat, les questions de genre, qui sont des questions transversa les, notamment en consultant les divers groupes de femmes de la société civile, et conseiller et aider le Gouvernement iraquien à garantir la participation et la représentation pleine, égale et véritable des femmes à tous les niveaux de prise de décisions, y compris dans le cadre des élections et de la formation du Gouvernement, et la promotion de l ’émancipation économique des femmes, en appuyant l ’application du Plan d ’action national pour les femmes et la paix et la sécurité, conformément à la résolution 1325 (2000) et aux résolutions connexes, et le communiqué conjoint sur la prévention des violences sexuelles liées au conflit en Iraq et les mesures prises pour y faire face ; f) noter l ’importance de traiter les enfants touchés par le conflit armé principalement comme des victimes, et prie instamment le Gouvernement iraquien et l’équipe de pays des Nations Unies de renforcer la protection de l ’enfance, notamment la réintégration des enfan ts conformément aux lois nationales et aux obligations imposées par le droit international, et de donner suite aux conclusions formulées par le Groupe de travail du Conseil de sécurité sur les enfants et les conflits armés ; g) aider activement le Gouvern ement iraquien et le Gouvernement de la Région du Kurdistan à coopérer et à maintenir un dialogue régulier et structuré afin de régler les questions en suspens, dans le respect de l ’unité de l ’Iraq et de sa Constitution, notamment les arrangements de sécur ité, les dispositions budgétaires et la gestion de ses ressources en pétrole et en gaz, et à appliquer les accords existants, dont l ’Accord de Sinjar de 2020 ; 3. Prie le Secrétaire général de mener et de lui présenter, conformément aux meilleures pratiqu es, au plus tard le 31 mars 2024, un examen indépendant stratégique de la MANUI, en consultation avec le Gouvernement iraquien, outre les organismes des Nations Unies, les États Membres, les organisations régionales, les experts indépendants et la société civile, et le Gouvernement koweïtien, conformément au paragraphe 4 de la résolution 2107 (2013) , notamment : S/RES/2682 (2023) 5/5 23-10197 a) une évaluation des menaces qui pèsent actuellement sur la paix et la sécurité de l ’Iraq, et le fait de s ’assurer que les tâches et les priorités confiées à la MANUI sont toujours pertinentes, et la formulation de recommandations visant à optimiser le mandat, la structure et les effectifs de la Mission afin d ’aider le Gouvernement iraquien à r égler les problèmes de paix et de sécurité ; b) une évaluation plus approfondie des possibilités d ’aider le Gouvernement iraquien à renforcer une coopération régionale efficace sur les questions décrites au paragraphe 2 b) iv) ; 4. Considère qu’il est in dispensable que la sécurité du personnel des Nations Unies soit assurée pour que la MANUI puisse mener son action en faveur du peuple iraquien, et demande au Gouvernement iraquien de continuer à appuyer la présence des Nations Unies en Iraq dans le domaine de la sécurité et sur le plan logistique ; 5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les quatre mois des progrès accomplis par la MANUI dans l ’accomplissement de toutes les tâches dont elle est chargée ; 6. Décide de rester saisi de la que stion.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2683 (2023)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud (Soudan du Sud sanctions)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2683(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2683 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 30 mai 2023 23-10201 (F) *2310201* Résolution 2683 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9332e séance, le 30 mai 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse concernant la situation au Soudan du Sud, Affirmant son soutien à l’Accord r evitalisé sur le règlement du conflit en République du Soudan du Sud (« l’Accord revitalisé ») de 2018, soulignant que la viabilité du processus de paix ne pourra être assurée sans l’adhésion totale de toutes les parties, demandant instamment la pleine app lication, sans plus tarder, de l’Accord revitalisé et de l’Accord relatif à la feuille de route pour une fin pacifique et démocratique de la période de transition, qui en est issu, et notant avec préoccupation le retard accusé dans l’application de l’Accor d revitalisé, qui a nécessité une nouvelle prorogation de deux ans des arrangements politiques transitoires, Se félicitant de l’évolution encourageante de l’application de dispositions de l’Accord revitalisé, notamment du bon déroulement de la première ph ase de formation et de promotion des Forces unifiées nécessaires, de l’élaboration des documents requis pendant la phase 1 de l’examen stratégique de la défense et de la sécurité, et de la formation et de la sensibilisation à l’application du Plan d’action commun des forces armées sur la lutte contre la violence sexuelle liée aux conflits, Constatant avec satisfaction que la dynamique impulsée par l’Autorité intergouvernementale pour le développement contribue à faire progresser le processus de paix au Sou dan du Sud, se félicitant de la reprise de la médiation par la Communauté de Sant’Egidio pour encourager le dialogue politique entre les parties signataires et non signataires de l’Accord revitalisé, et demandant aux parties sud - soudanaises de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour régler par des moyens pacifiques les divergences persistantes qui alimentent les violences constantes, Notant avec inquiétude l’intensification persistante de la violence qui prolonge la crise sur les plans politiq ue, économique, humanitaire et de la sécurité, dans la majeure partie du pays, condamnant la mobilisation de groupes armés par les parties au conflit et l’encouragement de défections, notamment de membres des forces gouvernementales et des groupes d’opposi tion armés, et constatant que les violences intercommunautaires au Soudan du Sud sont liées sur les plans politique et économique à la corruption et aux violences commises à l’échelle nationale, S/RES/2683 (2023) 23-10201 2/7 Soulignant la nécessité pour les parties d’éviter un retour à un conflit généralisé et de respecter l’accord sur la structure de commandement, et insistant sur le fait qu’il importe de faire avancer rapidement les dispositions de sécurité énoncées au chapitre II de l’Accord revitalisé, notamment en veillant au vers ement régulier et suffisant des salaires des Forces unifiées nécessaires, en phase avec les crédits budgétaires alloués au Service national de sécurité et à la garde présidentielle sud - soudanaise, et en assignant des missions claires à ces forces, conformé ment au processus d’examen de la défense stratégique et de la sécurité prévu dans l’Accord revitalisé, Se déclarant vivement préoccupé par la poursuite des combats au Soudan du Sud, condamnant les violations répétées de l’Accord revitalisé et de l’Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l’accès humanitaire, condamnant fermement tous les combats, notamment la violence dans les États du Haut -Nil, de Jongleï et de l’Équ atoria -Central, et exigeant que les parties qui violent l’Accord sur la cessation des hostilités soient tenues de rendre des comptes, conformément aux obligations que leur imposent l’Accord sur la cessation des hostilités et l’Accord revitalisé, Condamnan t énergiquement toutes les violations des droits humains, atteintes à ces droits et violations du droit international humanitaire qui ont été et continuent d’être commises par toutes les parties, y compris les groupes armés et les forces de sécurité nation ale, ainsi que l’incitation à commettre de telles atteintes et violations, l’augmentation alarmante des violences sexuelles liées aux conflits, qui constituent un motif d’inscription sur la liste aux termes des dispositions de l’alinéa e) du paragraphe 15 de la résolution 2521 (2020) , condamnant également le fait que des membres de la société civile, dont des journalistes, des défenseurs des droits humains, des humanitaires et des correspondants des méd ias sont harcelés, pris pour cible et soumis à la censure, soulignant que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire, de violations des droits humains et d’atteintes à ces droits doivent répondre de leurs actes et qu’il inc ombe au premier chef au Gouvernement provisoire d’union nationale revitalisé de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique et les crimes contre l’humanité, et notant avec préoccupation que, malgré la signature de l’Accord revitalisé, des violations et des atteintes, notamment des violences fondées sur le genre, continuent de se produire, qui pourraient être constitutifs de crimes internationaux, y compris des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, Se déclarant alarmé et vivement préoccupé par la poursuite de la violence armée contre le personnel et les installations humanitaires et les convois d’aide alimentaire qui a entraîné le décès d’au moins 20 agents humanitaires et volontaires et près de 50 attei ntes à la sécurité depuis janvier 2023 ainsi que le pillage et la destruction de fournitures vitales, condamnant fermement tous les cas de violence perpétrée contre des agents humanitaires, se déclarant vivement préoccupé par l’imposition de taxes et de fr ais illégaux qui entravent l’acheminement de l’aide humanitaire sur l’ensemble du territoire, soulignant les conséquences néfastes de l’insécurité persistante sur les opérations humanitaires dans tout le pays, encourageant toutes les parties à permettre l’accès rapide, en toute sécurité et sans entrave des organismes humanitaires à toutes les personnes dans le besoin et demandant au Gouvernement provisoire revitalisé de protéger le personnel humanitaire et de créer un environnement sûr et propice à l’aide humanitaire, conformément au droit international humanitaire et à ses obligations au titre de l’Accord revitalisé, Exprimant sa profonde inquiétude face à l’augmentation des violences entre groupes armés dans certaines régions du Soudan du Sud, qui ont fai t des milliers de S/RES/2683 (2023) 3/7 23-10201 morts et de déplacés, et condamnant l’utilisation de ces groupes par des parties au conflit, Constatant avec une vive inquiétude les retards pris dans l’application de l’Accord revitalisé, en particulier demandant l’utilisation d’un comp te unique du Trésor et des audits, examens et outils supplémentaires requis pour un système de commercialisation du pétrole qui soit ouvert, transparent et concurrentiel comme précisé au chapitre IV de l’Accord revitalisé, invitant les parties à appliquer pleinement l’Accord revitalisé, notamment en allouant les ressources financières nécessaires, à mettre en place sans délai les institutions prévues par celui -ci et à assurer la participation pleine, égale et véritable des femmes et la participation des jeunes, des groupes d’inspiration religieuse et de la société civile à tous les efforts de règlement du conflit et de consolidation de la paix, et à faire avancer les réformes transitoires, notamment en ce qui concerne la création d’un espace civique libre et ouvert, un processus inclusif d’élaboration de la constitution, ainsi que la transparence économique et la réforme de la gestion des finances publiques, se déclarant profondément préoccupé que la corruption et le détournement de fonds publics nuisent à la capacité du Gouvernement provisoire revitalisé de fournir des services à la population, et soulignant que la gouvernance économique doit être améliorée de façon à garantir l’efficacité des structures nationales de perception des recettes et de lutte contr e la corruption en vue de financer la mise en œuvre du cadre réglementaire essentiel à une transition politique, ainsi que les besoins humanitaires de la population, Se félicitant que les États Membres continuent d’exprimer clairement leur intention de fo urnir une assistance technique et une aide au renforcement des capacités aux autorités sud -soudanaises compétentes, conformément aux dispositions de la résolution 2428 (2018) , à l’appui de l’applicatio n de l’Accord revitalisé, et encourageant les États Membres à aider le Gouvernement provisoire revitalisé pour ce qui est du stockage des munitions et du contrôle des armureries, en vue de renforcer les capacités du Soudan du Sud compte tenu des critères d e référence énoncés au paragraphe 2 de la résolution 2577 (2021) , Rappelant aux États Membres qu’ils doivent veiller à ce que toutes les mesures prises pour appliquer la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient, Soulignant que les mesures imposées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile sud - soudanai se et rappelant le paragraphe 1 de la résolution 2664 (2022) , qui dispose que la fourniture, le traitement ou le versement de fonds, d’autres avoirs financiers ou ressources économiques, ou la fournitu re de biens et de services, par certaines entités ou organisations, nécessaires à l’acheminement en temps voulu de l’aide humanitaire ou à l’appui d’autres activités visant à répondre aux besoins essentiels sont autorisés et ne constituent pas une violatio n des mesures de gel des avoirs, Se déclarant vivement préoccupé par les résultats et conclusions figurant dans le rapport final du Groupe d’experts sur le Soudan du Sud présenté en application de la résolution 2633 (2022) (S/2023/294 ) et soulignant que la violence armée, l’impunité et la mauvaise allocation des recettes peuvent avoir un effet dévastateur sur la société et les personnes, affaiblir les institutions démocratiques, nuire à l’état de droit, perpétuer des conflits violents, faciliter des activités illégales, détourner l’aide humanitaire ou en compliquer l’acheminement et fragiliser les marchés économiques, S/RES/2683 (2023) 23-10201 4/7 Se déclarant vivement préoccupé par la menace que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes légè res et de petit calibre font peser sur la paix et la sécurité au Soudan du Sud, constatant avec inquiétude que le trafic et le détournement d’armes et de matériels connexes de tous types portent atteinte à l’état de droit, qu’ils peuvent compromettre le re spect du droit international humanitaire et entraver l’acheminement de l’aide humanitaire et qu’ils ont de nombreuses répercussions sur les plans humanitaire et socioéconomique, Donnant acte de la coopération des autorités sud -soudanaises avec le Groupe d’experts et encourageant fortement les autorités sud -soudanaises à poursuivre leur coopération avec le Groupe d’experts et à prévenir toute entrave à l’exécution de son mandat, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur les critères d’évaluation d e l’embargo sur les armes imposé au Soudan du Sud ( S/2021/321 ), Prenant acte du rapport du Secrétaire général en date du 28 avril 2023 (S/2023/300 ), soumis e n application des dispositions du paragraphe 5 de sa résolution 2633 (2022) et qui fournit une évaluation des progrès accomplis concernant les principaux critères de référence, Constatant que la situa tion au Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, Embargo sur les armes et inspections 1. Décide de reconduire jusqu’au 31 mai 2024 les m esures imposées par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) et réaffirme les dispositions du paragraphe 5 de la résolution 2428 (2018) ; 2. Décide que les prescriptions en matière de notification énoncées au paragraphe 2 de la résolution 2633 (2022) ne s’appliqueront pl us à la fourniture, à la vente ou au transfert de matériel militaire non létal qui ne doivent servir qu’à appuyer la mise en œuvre des dispositions de l’accord de paix, ni à l’assistance technique ou la formation au matériel militaire non létal connexes ; 3. Se déclare à nouveau prêt à réexaminer les mesures d’embargo sur les armes, notamment à apprécier s’il convient de les modifier, de les suspendre ou de les lever progressivement, à la lumière des progrès accomplis par rapport aux principaux critères én oncés au paragraphe 2 de la résolution 2577 (2021) , et encourage les autorités sud -soudanaises à accomplir de nouveaux progrès à cet égard ; 4. Prie de nouveau instamment le Gouvernement provisoire re vitalisé de faire avancer la mise en place des réformes de la gestion des finances publiques prévues dans l’Accord revitalisé, notamment en mettant à la disposition du public l’ensemble des recettes, dépenses, déficits et dettes du Gouvernement provisoire revitalisé, et demande de nouveau au Gouvernement provisoire revitalisé d’établir le Tribunal mixte pour le Soudan du Sud ainsi que la Commission vérité, réconciliation et apaisement et l’Autorité d’indemnisation et de réparation ; 5. Prie instamment le Secrétaire général, à cet égard, en étroite consultation avec la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) et le Groupe d’experts, de procéder, au plus tard le 15 avril 2024, à une évaluation des progrès accomplis concernant les principaux critère s de référence établis au paragraphe 2 de la résolution 2577 (2021) ; 6. Prie instamment les autorités sud -soudanaises de rendre compte au Comité créé par la résolution 2206 (2015) concernant le Soudan du Sud (« le Comité »), au S/RES/2683 (2023) 5/7 23-10201 plus tard le 15 avril 2024, des progrès accomplis concernant les principaux critères énoncés au paragraphe 2 de la résolution 2577 (2021) et invite les autorités sud - soudanaises à rendre compte des progrès accomplis concernant la mise en place des réformes énoncées au paragraphe 4 ; 7. Souligne qu’il importe que les notifications ou demandes de dérogation présentées en application du paragraphe 5 de la résolution 2428 (2018) soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, y compris l’utilisation à laquelle le matériel est destiné et l’utilisateur final, l es caractéristiques techniques et le nombre d’articles à expédier ainsi que, le cas échéant, le fournisseur, la date envisagée de livraison, le mode de transport et l’itinéraire de transport ; 8. Souligne que les livraisons d’armes effectuées en violation de la présente résolution risquent d’alimenter le conflit et d’accroître davantage l’instabilité, et engage vivement tous les États Membres à prendre des mesures d’urgence pour les détecter et les empêche r sur leur territoire ; 9. Demande de nouveau à tous les États Membres, en particulier aux États voisins du Soudan du Sud, agissant conformément à leur jurisprudence et leur législation internes et au droit international, en particulier le droit de la mer et les accords pertinents sur l’aviation civile internationale, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, tous les chargements à destination du Soudan du Sud, si les États concernés disposent d’informations l eur donnant des motifs raisonnables de penser que ces chargements contiennent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , afin de garantir une stricte application de ces dispositions ; 10. Décide que tous les États Membres ont l’autorisation et l’obligation, lorsqu’ils découvrent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par le paragraphe 4 de la résolution 2428 (2018) , de les saisir et de les éliminer (en les détruisant, en les mettant hors d’usage, en les entreposant ou en les transférant à un État autre que le pays d’origine ou de destina tion aux fins de leur élimination), et décide également que tous les États Membres sont tenus de coopérer à cet effort ; 11. Enjoint à tout État Membre effectuant une inspection en application du paragraphe 9 de la présente résolution de présenter au Comi té, par écrit et sans délai, un rapport initial exposant en particulier les motifs de l’inspection et les résultats de celle -ci et faisant savoir s’il y a eu coopération ou non et si des articles dont la fourniture, la vente et le transfert sont interdits ont été découverts, enjoint également audit État Membre de présenter par écrit au Comité, dans les 30 jours, un autre rapport donnant des précisions sur l’inspection, la saisie et l’élimination, ainsi que sur le transfert, notamment une description des art icles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas dans le rapport initial ; Sanctions ciblées 12. Décide de reconduire jusqu’au 31 mai 2024 les mesures concernant les voyages et les mesures financières imposées par les paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) , et réaffirme les dispositions des pa ragraphes 10, 11, 13, 14 et 15 de ladite résolution et des paragraphes 13, 14, 15 et 16 de la résolution 2428 (2018) ; 13. Décide de garder constamment à l’étude les mesures reconduites au paragraphe 12 ci -dessus compte tenu des progrès qui auront été accomplis dans l’application de toutes les dispositions de l’Accord revitalisé et en fonction de l’évolution de la situation concernant les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, y c ompris les violences sexuelles liées aux conflits, et se déclare prêt à S/RES/2683 (2023) 23-10201 6/7 envisager de les adapter, notamment en les modifiant, en les suspendant, en les levant ou en les renforçant, de manière à répondre à la situation ; 14. Souligne qu’il est prêt à impos er des sanctions ciblées afin d’appuyer la recherche d’une paix durable et inclusive au Soudan du Sud et note que le Comité peut examiner des demandes de radiation de personnes ou d’entités inscrites sur la Liste ; 15. Réaffirme que les mesures édictées a u paragraphe 9 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent à toutes les personnes, et celles édictées au paragraphe 12 à toutes les personnes et entités que le Comité aura désignées comme étant, directem ent ou indirectement, responsables ou complices d’activités ou de politiques faisant peser une menace sur la paix, la sécurité ou la stabilité au Soudan du Sud, et réaffirme également que les mesures édictées aux paragraphes 9 et 12 de la résolution 2206 (2015) s’appliquent aux personnes désignées par le Comité qui sont à la tête ou membres de toute entité, y compris une administration sud -soudanaise, un parti d’opposition, une milice ou tout autre grou pe, s’étant livrée ou dont les membres se sont livrés à toute activité visée au présent paragraphe et au paragraphe 16 ; 16. Réaffirme que les activités ou les politiques décrites au paragraphe 15 peuvent comprendre, sans s’y limiter, les critères décrits au paragraphe 15 de la résolution 2521 (2020) , et souligne que les activités ou les politiques visant à entraver la conduite ou la légitimité d’élections libres et régulières au Soudan du Sud, notamment en entravant ou en altérant les activités préélectorales préparatoires, constituent également un motif d’inscri ption ; 17. Se déclare préoccupé par les informations faisant état de malversations et de détournements de fonds publics, qui compromettent la paix, la sécurité et la stabilité du Soudan du Sud, s’inquiète vivement des informations faisant état de malvers ations financières et d’un manque de transparence, de contrôles et de gouvernance financière, ce qui fait peser une menace sur la paix, la stabilité et la sécurité dans le pays, et contrevient au Chapitre IV de l’Accord revitalisé, et, dans ce contexte, souligne que les personnes menant des activités ou des politiques qui ont pour objet ou pour effet d’étendre ou de prolonger le conflit au Soudan du Sud pourraient se voir frappées d’une interdiction de voyager et de sanctions financières ; Comité des san ctions et Groupe d’experts 18. Souligne qu’il importe de tenir des consultations régulières avec les États Membres concernés, les organisations internationales, régionales et sous -régionales, ainsi que la MINUSS, selon que de besoin, et en particulier av ec les États voisins et les États de la région, afin de garantir l’application de toutes les mesures visées dans la présente résolution et, à cet égard, encourage le Comité à envisager que son président ou ses membres se rendent dans certains pays, selon q u’il conviendra ; 19. Décide de proroger jusqu’au 1er juillet 2024 le mandat qu’il a confié au Groupe d’experts, énoncé au paragraphe 19 de la résolution 2428 (2018) , et décide que ce dernier devra lu i présenter, après concertation avec le Comité, un rapport d’activité le 1er décembre 2023 au plus tard et un rapport final le 1er mai 2024 au plus tard, ainsi qu’un point de la situation tous les mois, sauf ceux où ces rapports doivent lui être remis et rappelle le paragraphe 6 de la résolution 2664 (2022) , dans lequel il demande au Comité, avec l’aide du Groupe d’experts, de surveiller l’application des dispositions du paragraphe 1 de la résolution 2664 (2022) , y compris tout risque de détournement ; 20. Demande au Secrétariat de doter le Groupe d’experts des compétences requises concernant les questions de genre, conformément au paragraphe 6 de l a S/RES/2683 (2023) 7/7 23-10201 résolution 2242 (2015) , et l’encourage à tenir systématiquement compte des questions de genre dans ses enquêtes et rapports ; 21. Demande à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’a ux organisations internationales, régionales et sous -régionales, de coopérer avec le Groupe d’experts, notamment en fournissant toute information sur les transferts illicites de biens sud -soudanais à des réseaux financiers, patrimoniaux ou commerciaux, et prie instamment tous les États Membres concernés de garantir la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès, en particulier aux personnes, documents et sites pour permettre à celui -ci de s’acquitter de son mandat ; 22. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Comité toute i nformation utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragraphe 9 de la résolution 1998 (2011) , et invite le Haut -Commissaire aux droits de l’homme à communiquer toute information utile au Comité, selon que de besoin ; 23. Encourage l’échange rapide d’informations entre la MINUSS et l e Groupe d’experts, et prie la MINUSS de prêter assistance au Comité et au Groupe d’experts, dans les limites de son mandat et de ses capacités ; 24. Invite la Commission mixte de suivi et d’évaluation reconstituée à lui communiquer, selon que de besoin, des informations pertinentes sur son évaluation de l’application par les parties de l’Accord revitalisé, et sur le respect de l’Accord sur la cessation des h ostilités, la protection des civils et l’accès humanitaire et la facilitation de l’accès humanitaire sans entrave et en toute sécurité ; 25. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2684 (2023)
IntituléLa situation en Libye
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2684(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2684 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 2 juin 2023 23-10519 (F) *2310519* Résolution 2684 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9335e séance, le 2 juin 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) imposant l’embargo sur les armes à la Libye et toutes ses résolutions ultérieures sur la question, Rappelant également ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) , 2473 (2019) , 2526 (2020) 2578 (2021) et 2635 (2022) concernant le strict respect de l’embargo sur les armes en haute mer au large des côtes libyennes, Réaffirmant sa résolution 2656 (2022) , Sachant le rôle important que jouent les pays voisins et les organisations régionales, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Réaffirmant que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations , constitue l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de prolonger les autorisations visées dans la résolution 2635 (2022) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date de la présente résolution ; 2. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport six et onze mois après l’adoption de la présente résolution, sur l’application de celle -ci ; 3. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2685 (2023)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud (MINUATS)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2685(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2685 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 2 juin 2023 23-10555 (F) *2310555* Résolution 2685 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9337e séance, le 2 juin 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures, toutes les déclarations de sa présidence et toutes ses déclarations à la presse concernant la situation au Soudan, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, Prenant acte du rapport du Secrétaire général sur la situation au Soudan et les activités de la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) ( S/2023/355 ), 1. Décide de proroger jusqu ’au 3 décembre 2023 le mandat de la MINUATS tel qu ’énoncé au paragraphe 3 de la résolution 2579 (2021) qu’il a dé jà prorogé par la résolution 2636 (2022) ; 2. Prie le Secrétaire général de continuer de lui faire rapport tous les 90 jours sur l ’exécution du mandat confié à la MINUATS, tel que défini dans la résol ution 2579 (2021) , le prochain rapport devant lui être présent é le 30 août au plus tard ; 3. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2686 (2023)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2686(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2686 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juin 2023 23-11467 (F) *2311467* Résolution 268 6 (2023) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9347e séance, le 14 juin 2023 Le Conseil de sécurité , Soulignant que les États Membres de l’Organisation des Nations Unies sont résolus à pratiquer la tolérance et à vivre en paix l’un avec l’autre dans un esprit de bon vo isinage, Réaffirmant que le but des Nations Unies est de réaliser la coopération internationale pour résoudre les problèmes internationaux d’ordre économique, social, culturel ou humanitaire et pour développer et encourager le respect des droits de l’hom me et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, Ayant à l’esprit les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et le fait que la Charte lui confère la responsabilité principale du m aintien de la paix et de la sécurité internationales, ce qui inclut les activités tout au long des diverses étapes de la transition vers la paix, soit la prévention et le règlement des conflits, le maintien de la paix et la consolidation et la pérennisatio n de la paix, Rappelant qu’il reste déterminé à œuvrer à la prévention des conflits armés dans toutes les régions du monde et à renforcer l’efficacité de l’Organisation des Nations Unies pour ce qui est de mettre fin aux conflits armés et d’en prévenir l’ éclatement, l’escalade, la propagation et la reprise, Insistant sur la nécessité de faire prévaloir l’état de droit et de promouvoir, protéger et respecter pleinement les droits humains, réaffirmant les droits à la liberté d’opinion et d’expression et à l a liberté de religion ou de conviction reconnus en droit international, et soulignant l’importance de l’état de droit et des droits humains dans la lutte contre toutes les formes d’intolérance et de discrimination, y compris contre la discrimination fondée sur la religion ou la conviction, notamment à l’égard des non-croyants, dans la lutte contre les causes profondes des conflits et dans la prévention et le règlement des conflits, la réconciliation, la reconstruction et la consolidation de la paix, Réaffi rmant que les États doivent respecter et faire respecter les droits fondamentaux de toutes les personnes présentes sur leur territoire et relevant de leur juridiction, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, y compris, en particul ier, le droit à la liberté d’expression consacré à l’Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et conscient à cet égard que les efforts S/RES/2686 (2023) 23-11467 2/5 déployés pour lutter, dans le respect du droit international, contre les discours de haine, l’into lérance et l’extrémisme favorisant le déclenchement, l’intensification et la récurrence des conflits peuvent contribuer au respect, à la protection et à la promotion des droits humains, Conscient de l’importance que revêtent la tolérance, l’égalité, la co existence, le dialogue, le pluralisme, le respect mutuel et la diversité des religions et des convictions, et prenant note de la Journée internationale de la fraternité humaine, proclamée par l’Assemblée générale dans sa résolution 75/200 (2020), Se déclarant profondément préoccupé par les cas de discrimination, d’intolérance et d’extrémisme, se manifestant sous la forme de discours de haine ou d’actes de violence fondés sur la race, le sexe, l’origine eth nique, la religion ou la conviction, visant, notamment, des membres de communautés religieuses, en particulier les cas motivés par l’islamophobie, l’antisémitisme ou la christianophobie, et d’autres formes d’intolérance qui peuvent survenir avant, pendant et après un conflit armé et, à cet égard, saluant les efforts déployés par le système des Nations Unies pour lutter contre les discours de haine aux niveaux national et mondial, Se déclarant également profondément préoccupé par le nombre de victimes de l’intolérance, de la discrimination ou de l’incitation dans les situations de conflit armé, notamment parmi les civils de diverses religions et convictions, et soulignant qu’il impo rte de venir en aide aux victimes et aux personnes survivantes dans les situations de conflit armé, Demeurant vivement préoccupé par les obstacles persistants qui empêchent les femmes de concourir pleinement et véritablement, en toute égalité et en toute sécurité, à la prévention et au règlement des conflits et de participer à la vie publique au lendemain des conflits, dont la violence, l’intimidation, l’insécurité, l’absence d’état de droit, la discrimination culturelle et l’opprobre, y compris la montée de l’extrémisme et du fanatisme sexistes, ainsi que des facteurs socioéconomiques tels que l’impossibilité de s’instruire et, à cet égard, considérant que la marginalisation des femmes risque de retarder ou d’entraver l’instauration d’une paix durable et d e bonnes conditions de sécurité, ainsi que la réconciliation, Exprimant sa vive préoccupation face aux actes qui incitent à la haine raciale ou religieuse, en violation du droit international des droits de l’homme, et qui menacent ainsi l’esprit de toléra nce, l’inclusion et le respect de la diversité, Se déclarant gravement préoccupé par les cas de violences intercommunautaires qui se sont intensifiées sous l’effet des discours de haine, de la mésinformation et de la désinformation, notamment dans les méd ias sociaux, Conscient de l’importance de l’éducation et du rôle de la société civile, y compris des organisations locales de la société civile, des jeunes, des femmes et des artisans de la consolidation de la paix et, le cas échéant, du secteur privé, des milieux universitaires, des groupes de réflexion, des médias en ligne et hors ligne, y compris les plateformes Internet telles que les médias sociaux, des personnalités culturelles et des dignitaires religieux dans la promotion de la tolérance e t de la coexistence pacifique à l’appui des efforts visant à consolider et à pérenniser la paix, Soulignant la contribution que les communautés ethniques, religieuses et confessionnelles et les dignitaires religieux peuvent apporter à la prévention et au règlement des conflits, à la réconciliation, à la reconstruction, à la consolidation de la paix et à l’action visant à s’attaquer aux causes profondes des conflits, soulignant également la contribution positive des initiatives visant à promouvoir la toléra nce et la coexistence pacifique, et saluant l’action menée par les dignitaires religieux pour promouvoir le dialogue et l’entente entre les religions, S/RES/2686 (2023) 3/5 23-11467 Réaffirmant que la violence sexuelle, utilisée ou commanditée comme méthode ou tactique de guerre ou da ns le cadre d’une attaque généralisée ou systématique dirigée contre des populations civiles, peut considérablement exacerber et prolonger les conflits armés et compromettre le rétablissement de la paix et de la sécurité internationales, Déplorant vivemen t tous les actes de violence visant des personnes en raison de leur religion ou de leur conviction et tous ceux visant leurs lieux de culte, de même que tous les attentats perpétrés, en violation du droit international, notamment la Charte des Nations Unie s, contre et dans des lieux de culte, des sites religieux et des sanctuaires, Conscient du rôle important que le patrimoine culturel peut jouer dans la promotion de la réconciliation, de la consolidation de la paix, de la tolérance et de la coexistence pa cifique, Soulignant l’importance des activités de communication stratégique pour, notamment, contribuer à contrer la désinformation et la mésinformation afin de renforcer la capacité des opérations de maintien de la paix des Nations Unies de s’acquitter d e leurs mandats et d’améliorer la sécurité et la sûreté des soldats de la paix, 1. Est conscient que les discours de haine, le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie, les formes d’intolérance qui y sont associées, la discrimination fondée sur l e genre et les actes d’extrémisme peuvent favoriser le déclenchement, l’intensification et la récurrence des conflits et compromettre les initiatives visant à lutter contre les causes profondes des conflits et à prévenir et régler les conflits ainsi que le s efforts de réconciliation, de reconstruction et de consolidation de la paix ; 2. Exhorte les États et les organisations internationales et régionales à condamner publiquement la violence, les discours de haine et l’extrémisme motivés par la discriminati on, notamment celle fondée sur la race, l’origine ethnique, le genre, la religion ou la langue, dans le respect du droit international applicable, y compris le droit à la liberté d’expression ; 3. Encourage toutes les parties prenantes concernées, y compr is les dignitaires religieux et les dirigeants locaux, les entités médiatiques et les plateformes de médias sociaux, ainsi que les personnes pouvant jouir de crédit ou influentes au sein de la communauté, à dénoncer les discours de haine et à élaborer et é changer de bonnes pratiques en matière de promotion de la tolérance et de la coexistence pacifique, et à lutter, dans le respect du droit international applicable, contre les discours de haine et l’extrémisme qui conduit à un conflit ou l’exacerbe et fait obstacle à une paix et à une réconciliation durables ; 4. Est conscient de l’importance du dialogue interreligieux et interculturel ainsi que du rôle qu’il joue dans la promotion de la cohésion sociale, de la paix et du développement, et demande aux États Membres de prendre en compte, selon qu’il conviendra et si les circonstances le permettent, le dialogue interreligieux et interculturel comme un élément important des efforts faits pour la paix et la stabilité sociale et pour atteindre tous les objectifs de développement arrêtés au niveau international, tout au long des diverses étapes de la transition vers la paix ; 5. Invite instamment les États à promouvoir la participation pleine, égale et véritable, en toute sécurité, et le rôle moteur des femmes à l a prise de décisions à tous les niveaux, dans le cadre des efforts visant à promouvoir la tolérance et une paix durable et inclusive, et à renforcer la cohésion sociale et la résilience des communautés ainsi que l’autonomisation économique des femmes et l’ égalité des genres, salue le rôle que jouent l’initiative des femmes dans la prévention et le S/RES/2686 (2023) 23-11467 4/5 règlement des conflits et leur contribution à la prévention de la propagation de l’intolérance et de l’incitation à la haine, et rappelle le programme pour les fe mmes et la paix et la sécurité défini dans sa résolution 1325 (2000) et les résolutions connexes ; 6. Réaffirme l’obligation faite aux États de respecter, de promouvoir et de protéger les droits humai ns et les libertés fondamentales de tous les individus, de garantir l’égalité d’accès à la justice et de préserver l’intégrité des institutions garantes de l’état de droit, ainsi que d’offrir à tous ceux qui œuvrent en faveur de la paix et de la sécurité u n environnement porteur et sûr, notamment en protégeant l’espace civique et politique et en condamnant les discours de haine et les incitations à la violence ; 7. Encourage les États à associer les acteurs de la société civile concernés, les communautés l ocales, le secteur privé et d’autres acteurs non gouvernementaux, à l’élaboration de stratégies visant à lutter contre l’intolérance et l’extrémisme qui porte atteinte aux droits humains et nuit à la cohésion sociale, en donnant aux femmes, aux jeunes, aux familles et aux responsables religieux, culturels et éducatifs ainsi qu’aux dirigeants locaux, y compris les communautés raciales et ethniques, aux personnes ayant de l’influence et de l’autorité au sein de la communauté et à tous les autres groupes conce rnés de la société civile les moyens d’agir ; 8. Demande instamment aux États Membres d’encourager un enseignement de qualité pour la paix, notamment en concevant et appliquant des politiques destinées à assurer la promotion par les systèmes éducatifs du développement durable et de l’égalité des genres, contribuer à prévenir la violence sexuelle et fondée sur le genre et inculquer les principes de tolérance et de respect d’autrui, de la diversité culturelle et de la liberté de religion ou de conviction ; 9. Encourage les États à prévenir la propagation d’idéologies intolérantes et l’incitation à la haine, dans le cadre d’une éducation visant à promouvoir la tolérance, les droits humains et le dialogue interreligieux et interculturel ; 10. Condamne la més information, la désinformation et les incitations à la violence dirigées contre les opérations de maintien de la paix des Nations Unies dans le but de nuire à leur sécurité ou à leur capacité de s’acquitter de leurs mandats ; 11. Demande aux missions de m aintien de la paix et aux missions politiques spéciales des Nations Unies, dans le cadre de leurs mandats respectifs, de surveiller la situation en ce qui concerne les discours de haine, le racisme et les actes d’extrémisme qui nuisent à la paix et à la sé curité, et de l’en informer dans les rapports périodiques qu’elles lui présentent ; 12. Encourage tous les représentants spéciaux et envoyés spéciaux du Secrétaire général, en coordination avec les parties prenantes concernées, à user de leurs bons office s pour soutenir les initiatives de paix locales et, le cas échéant, à associer les communautés locales, les femmes, les jeunes, la société civile et les dignitaires religieux aux processus de médiation des accords de paix et à leurs mécanismes de mise en œ uvre ; 13. Engage la Commission de consolidation de la paix à continuer de mettre pleinement son rôle à profit pour convoquer les organes de l’Organisation des Nations Unies, les États Membres, les autorités nationales et toutes les autres parties prenant es concernées, notamment les organisations régionales et sous -régionales et les institutions financières internationales, afin de veiller à une démarche intégrée, stratégique, cohérente, coordonnée et tenant compte des questions de genre à l’égard de la co nsolidation et de la pérennisation de la paix, et en particulier, de promouvoir S/RES/2686 (2023) 5/5 23-11467 la tolérance et de lutter contre les discours de haine tout au long des diverses étapes de la transition vers la paix, conformément au droit international ; 14. Encourage les entités concernées des Nations Unies à intensifier les activités mettant l’accent sur l’éducation afin que les jeunes comprennent mieux les valeurs que sont la paix, la tolérance, la bienveillance, l’ouverture aux autres et le respect mutuel, qui sont esse ntielles à la promotion de la culture de paix ; 15. Encourage le Secrétaire général à prendre en compte et intégrer dans les rapports pertinents les enseignements et les meilleures pratiques concernant la participation des groupes, des institutions et des dignitaires religieux, y compris les femmes, ainsi que des communautés locales, à la médiation et à la mise en œuvre des accords de paix, aux initiatives visant à la prévention et au règlement des conflits, à la réconciliation, à la reconstruction, à la c onsolidation de la paix et à l’action visant à s’attaquer aux causes profondes des conflits ; 16. Prie le Secrétaire général, en se servant des informations provenant des sources disponibles du système des Nations Unies, telles que les équipes de pays, le personnel des opérations de maintien de la paix et d’autres membres du personnel des Nations Unies, de lui présenter d’ici au 14 juin 2024, dans le cadre d’une séance publique tenue au titre de la question intitulée « Maintien de la paix et de la sécurité internationales », un exposé oral sur l’application de la présente résolution dans le contexte des situations de transition vers la paix dont il est saisi, prie également le Secrétaire général de l’informer rapidement des menaces pour la paix et la sécuri té internationales existantes à cet égard, et déclare son intention de prêter toute l’attention voulue aux informations communiquées par le Secrétaire général lorsque de telles situations seront portées à son attention.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2687 (2023)
IntituléLa situation en Somalie (ATMIS)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2687(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2687 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2023 23-12448 (F) *2312448* Résolution 2687 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9359e séance, le 27 juin 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement total à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Rappelant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement somalien d’assurer la sécurité en Somalie, et sachant que le Gouvernement somalien a demandé à la communauté internationale de continuer à lui prêter soutien pour qu’elle puisse réaliser progressivement son objectif d’être un pays démocratique, uni, paisible, stable et sûr, Saluant la contribution à la paix et à la sécurité en Somalie, depuis le début des opérations en Somalie il y a 16 ans, de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et de sa successeure, la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS), Rendant hommage à toutes les personnes qui on t servi avec honneur l’AMISOM et l’ATMIS, ainsi qu’aux personnes qui ont donné leur vie dans l’accomplissement des mandats de ces missions, Se déclarant profondément préoccupé par la grave menace que le groupe terroriste des Chabab continue de représenter pour la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie et dans la région, et constatant que ce groupe a de plus en plus recours à des engins explosifs improvisés, S’inquiétant vivement de la présence persistante en Somalie d’éléments affiliés à Daech, Condamnant dans les termes les plus énergiques les attaques terroristes en Somalie et dans les États voisins, se déclarant profondément préoccupé par les pertes en vies humaines parmi les civils que provoquent ces attaques et le risque pour les forces interna tionales comme l’ont prouvé les attaques en mai 2022 et mai 2023 contre les bases tenues par l’ATMIS et dotées de personnel burundais et ougandais, réaffirmant qu’il est déterminé à appuyer l’action globale visant à dissiper la menace posée par les Chabab, et exhortant les dirigeants somaliens à lutter ensemble contre le terrorisme, S/RES/2687 (2023) 23-12448 2/9 Condamnant avec la plus grande fermeté toutes les attaques, provocations et incitations à la violence visant le personnel de l’ATMIS et des Nations Unies et le personnel associé, demandant à toutes les parties de respecter pleinement leurs obligations au regard du d roit international, et insistant sur la nécessité d’amener les auteurs de ces actes à en répondre, et invitant l’Union africaine, ses États membres et le Gouvernement somalien à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour garantir que le personnel de l’ ATMIS jouisse du niveau le plus élevé possible de sûreté et de sécurité, Saluant les progrès accomplis par la Somalie dans la lutte contre les Chabab, notamment la perturbation de leurs opérations financières, félicitant la Somalie pour la reprise de ter ritoires aux Chabab et soulignant qu’il importe de préserver les acquis en matière de sécurité et de renforcer l’appui apporté aux forces de sécurité somaliennes et à l’ATMIS, Attendant avec intérêt la fin du transfert des attributions de l’ATMIS au Gouve rnement somalien, qui permettra d’achever d’ici à décembre 2024 le retrait prévu de l’ATMIS, étape importante dans le relèvement de la Somalie après la guerre civile et l’insurrection, Déterminé à continuer de soutenir la Somalie pour qu’elle parvienne à une paix et à une sécurité durables, Accueillant avec satisfaction le soutien apporté à la Somalie, actuellement par les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, et à l’avenir dans le cadre de l’initiative des États en première ligne, Affirmant sa volonté de promouvoir la paix et la sécurité dans l’ensemble de la Corne de l’Afrique et de soutenir les mesures régionales visant à faire face aux menaces contre la paix et la sécurité, y compris l’extrémisme violent conduisant au terrorisme, ainsi que la menace particulière posée par les Chabab, Déclarant que le renforcement des capacités et la réforme du secteur de la sécurité sont essentiels si l’on veut donner aux forces et aux institutions de sécurité somaliennes intégrées les moyens de faire face efficacement aux menaces contre la sécurité, et soulignant qu’il importe que le Gouvernement somalien, l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et les partenaires internationaux de la Somalie agissent en coordination de manière que le renforcement des capacités se fasse de façon conjointe et permette à la Somalie d’assumer l’entière responsabilité de sa sécurité, Conscient que l’action militaire ne permettra pas à elle seule de venir à bout des menaces contre la paix et la sécurité en Somalie, soulignant que la protection des civils est indispensable pour instaurer une paix durable, et réaffirmant qu’il est nécessaire de suivre une démarche intégrée qui consolide les assises de la paix et de la stabilité, dans le respect des priorités définies par le Gouvernement somalien, notamment en renforçant : i) la gouvernance et l’administration publique, ii) la lutte contre la corruption, iii) la lutte contre la criminalité organisée, iv) l’état de droit, v) la justice et l’application de la loi, vi) la lutte antiterroriste, S/RES/2687 (2023) 3/9 23-12448 vii) les mesures visant à promouvoir le désengagement et la défection de terroristes, viii) la lutte contre l’extrémisme violent conduisant au terrorisme, ix) la réforme du secteur de la sécurité, x) les politi ques d’inclusion et la réconciliation, Notant le potentiel qu’offrent la coopération et le soutien internationaux pour la consolidation de la paix et la reconstruction et le développement après le conflit en Somalie, s’ils se font selon les priorités défi nies par les autorités somaliennes, et prenant note à cet égard de la politique de l’Union africaine en matière de reconstruction et de développement post -conflit et du Centre de l’Union africaine pour la reconstruction et le développement post -conflit sis au Caire, Rappelant sa résolution 1325 (2000) et ses résolutions ultérieures, conscient du rôle important des femmes dans la prévention et le règlement des conflits et la consolidation de la paix, et soulignant qu’il importe de garantir leur participation pleine, égale et effective à tous les efforts et à tous les niveaux, en vue du maintien et de la promotion de la paix et de la sécurité, et qu’il convient de les faire intervenir davantage, comme élé ment moteur, dans la prise de décisions touchant la prévention et le règlement des conflits, comme le prévoit la Charte des femmes somaliennes, Condamnant les violations des droits humains et atteintes à ces droits et les violations du droit international humanitaire commises en Somalie, et demandant à toutes les parties d’agir dans le strict respect des obligations que leur imposent le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire, selon le cas, Se déclarant vivement préoccupé par la situation humanitaire en Somalie et demandant à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter, conformément aux dispositions pertinentes du droit international, notamment du droit international humanitaire applicable, et dans le respect des principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence (résolution 46/182 de l’Assemblée générale), dont l’humanité, la neutralité, l’impar tialité et l’indépendance, la fourniture de l’assistance humanitaire nécessaire pour aider les civils dans le besoin, Soulignant qu’il importe que le Gouvernement somalien et l’Organisation des Nations Unies mettent en place des stratégies appropriées en matière d’évaluation et de gestion des risques liés aux changements climatiques, à d’autres changements écologiques, aux catastrophes naturelles et à d’autres facteurs ayant une influence sur la stabilité de la Somalie, Agissant en vertu du Chapitre VII d e la Charte des Nations Unies, Partie 1 : Somalie 1. Souligne qu’il incombe au premier chef au Gouvernement somalien d’assurer la protection des civils, et déclare qu’il importe de protéger les civils conformément aux dispositions pertinentes du droit international des droits de l’homme et au droit international hum anitaire ; 2. Engage la Somalie à ne pas fléchir dans sa lutte contre les Chabab ; 3. Exhorte le Gouvernement somalien à accorder la priorité au relèvement rapide, à la stabilisation et à la réconciliation dans les zones libérées des Chabab et l’encourag e à planifier ces activités en vue de la poursuite de ses opérations offensives contre les Chabab voire de les mener en parallèle ; S/RES/2687 (2023) 23-12448 4/9 4. Exige que toutes les parties permettent et facilitent, conformément au droit international humanitaire applicable, un ac cès humanitaire sûr, rapide et sans entrave pour la fourniture dans les délais de l’aide aux personnes dans le besoin dans l’ensemble de la Somalie, conformément aux principes humanitaires ; 5. Encourage le Gouvernement somalien à communiquer des informat ions sur les opérations de sécurité à l’ATMIS et au Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) en vue d’une planification rapide et efficace de l’appui requis ; 6. Rappelle les paragraphes 3, 9 et 14 de la résolution 2628 (2022) ; 7. Note que le Gouvernement somalien revoie son dispositif national de sécurité et l’encourage à prendre les mesures suivantes : a) Établir une version chiffrée en vue de la planification de la durabilité et du coût, et pour favoriser l’appui des donateurs ; b) Inclure dans le dispositif national de sécurité un plan détaillé de constitution, d’intégration et de maintien à niveau des forces de sécurité somaliennes, qui permette de maintenir les forces nécessaires d ans les zones nouvellement récupérées et de reprendre progressivement les attributions en matière de sécurité de l’ATMIS, conformément aux besoins stratégiques de la Somalie, au fur et à mesure que l’ATMIS se désengage ; 8. Déclare qu’il importe de planif ier la mise en place du dispositif national de sécurité jusqu’au niveau des États et des administrations locales et des divers éléments de la force, et d’établir des priorités en fonction des besoins et des ressources, notamment de convenir de mesures de s écurité dans les zones nouvellement récupérées et de leur application ; 9. Invite le Gouvernement somalien à se concentrer sur le respect de ses engagements en matière de gestion des armes et des munitions au niveau fédéral et au niveau des États, et à c ollaborer avec l’ONU et les partenaires bilatéraux pour donner suite aux recommandations formulées dans l’évaluation technique des capacités de la Somalie en matière de gestion des armes et des munitions (S/2022/698 ) ; 10. Attend avec intérêt la prochaine évaluation technique des capacités de la Somalie en matière de gestion des armes et des munitions et le rapport prévu pour le 15 septembre 2023, et réaffirme sa volonté de travailler en collaboration avec la Somalie afin que toutes les procéd ures énoncées aux paragraphes 14 et 15 et aux annexes A et B de la résolution 2662 (2022) soient progressivement levées, en fonction des progrès réalisés au regard des objectifs de référence fixés à l’ issue de l’évaluation technique ( S/2022/698 ) ; 11. Demande au Gouvernement somalien d’agir en coordination avec l’ATMIS, les partenaires internationaux et les entités compétentes des Nations Unies, y compri s le Service de la lutte antimines, pour combattre le commerce illicite, le transfert, le détournement et l’accumulation d’armes, notamment d’armes légères et de petit calibre et de munitions, empêcher l’accès par des personnes non autorisées à tous types d’explosifs et de matériels connexes en Somalie, et veiller à ce que la gestion et l’entreposage de ces éléments soient effectués de façon sûre et efficace ; 12. Demande également au Gouvernement somalien de collaborer avec l’ONU, l’Union africaine, l’Uni on européenne et les partenaires bilatéraux pour accélérer le développement de ses capacités souveraines, dont elle a besoin pour reprendre progressivement les attributions de l’ATMIS en matière de sécurité, et de faire preuve d’un plus grand contrôle et d ’une plus grande responsabilité en vue du retrait de l’ATMIS et de la réduction de l’aide du BANUS ; S/RES/2687 (2023) 5/9 23-12448 Partie 2 : Corne de l’Afrique 13. Souligne que la coopération et la collaboration régionales, notamment avec l’Union africaine et l’Autorité intergouve rnementale pour le développement (IGAD), renforceront l’efficacité des interventions face aux menaces transnationales, notamment les conflits armés, le terrorisme et l’extrémisme violent conduisant au terrorisme, ainsi que la menace particulière posée par les Chabab ; 14. Exhorte le Gouvernement somalien à garantir la coordination des opérations de sécurité régionales et bilatérales et celles de l’ATMIS en Somalie, afin d’en maximiser la cohérence et l’efficacité, et encourage ses partenaires à coordonner leur soutien ; 15. Condamne avec la plus grande fermeté les attaques dirigées par les Chabab contre les forces de sécurité et les attaques terroristes qu’ils commettent contre les représentants du Gouvernement, les civils et les infrastructures civiles et le personnel de l’ATMIS en Somalie et dans la région, ainsi que les prises d’otages et les enlèvements de civils, le recrutement, l’entraînement et l’utilisation de combattants terroristes étrangers qui sont de leur fait, et note avec préoccupation que ce s activités constituent une menace contre la paix et la sécurité en Somalie, la stabilité régionale, l’intégration et le développement et exacerbent la crise humanitaire ; 16. Prie le Gouvernement somalien de continuer à renforcer la coopération et la coo rdination avec d’autres États Membres, en particulier ceux de la région, pour prévenir et combattre le financement du terrorisme, en application des résolutions 1373 (2001) , 2178 (2014) et 2462 (2019) , et demande instamment à la Somalie, agissant avec l’appui de l’Union africaine, à l’Organisation des Nations Unies et à d’autres États Membres de collaborer plus étroitement pour intensifier les activités non militaires visant à affaiblir les Chabab et Daech, de les empêcher de mener des activités qui compromettent la souveraineté, l’intégrité territoriale, l’indépendance politique et l’unité de la Somalie, de contrer leurs activités de terrorisme, de financement illicite et de criminalité organisée, leur accès aux armes et munitions, y compris les armes légères et de petit calibre, et le trafic de ces armes, leur fabrication d’engins explosifs impr ovisés, et de travailler avec la communauté internationale pour appliquer les mesures énoncées dans la résolution 2662 (2022) , y compris celles imposées contre les individus et groupes qui ont été dési gnés par le Comité du Conseil de sécurité faisant suite à la résolution 751 (1992) ; Partie 3 : ATMIS 17. Rappelle les dispositions du paragraphe 22 de la résolution 2628 (2022) , prorogées au paragraphe 1 de la résolution 2670 (2022) , et proroge ses autorisati ons jusqu’au 31 décembre 2023 ; 18. Rappelle également les paragraphes 23 et 24 de la résolution 2628 (2022) et demande à ATMIS de donner la priorité à trois activités : a) maintenir un appui adéqua t pour la paix et la sécurité en Somalie, notamment pour les processus politiques à tous les niveaux, y compris les efforts de stabilisation, la réconciliation et la consolidation de la paix, afin d’assurer une transition durable ; b) soutenir les opérat ions menées par le Gouvernement fédéral somalien contre les Chabab, notamment en sécurisant les itinéraires vitaux entre les zones sécurisées du pays ; c) préparer la réduction de ses effectifs et sa sortie de Somalie en douceur, comme prévu ; S/RES/2687 (2023) 23-12448 6/9 19. Autori se les États membres de l’Union africaine à envoyer jusqu’à concurrence de 17 626 membres du personnel en tenue à l’ATMIS jusqu’au 30 septembre 2023, et 14 626 membres du personnel à l’ATMIS entre le 1er octobre 2023 et le 31 décembre 2023, et déclare qu’i l est disposé à réexaminer ces chiffres à la lumière de la proposition faite au paragraphe 41 de la présente résolution ; 20. Rappelle qu’il a demandé dans les résolutions 2628 et 2670 (2022) une mise à jour du plan de soutien logistique, et prend note de la lettre du Secrétaire général à cet effet datée du 8 mai 2023, et prie l’Organisation des Nations Unies, dans les limites du budget autorisé, d e collaborer avec les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police à l’ATMIS pour que soit accéléré le déploiement des moyens aériens, à concurrence de 24 hélicoptères, des dispositifs de lutte contre les engins explosifs improvisés et des mo yens de surveillance et autres moyens pour renforcer les capacités de l’ATMIS en vue des deuxième et troisième phases ; 21. Prie l’Union africaine d’entreprendre la deuxième phase de la réduction des effectifs à 14 626 personnes, conjointement avec le Gou vernement somalien, en tenant compte des conclusions de l'évaluation technique conjointe demandée au paragraphe 40 de la présente résolution, et veillant à ce que cette réduction soit stratégique, tenant compte des objectifs généraux du Gouvernement somali en concernant le transfert des questions de sécurité et des conditions de sécurité dans chaque secteur de l’ATMIS, et prévoie des mesures de protection des forces de l’ATMIS et la nécessité de protéger les gains durement acquis dans l’ensemble de la zone d ’opérations de l’ATMIS ; 22. Invite l’Union africaine à pourvoir les postes vacants du personnel civil de l’ATMIS et à recruter activement des ressortissants somaliens, dans la mesure du possible et le cas échéant, afin d’améliorer le transfert de connais sances ; 23. Réaffirme les paragraphes 31 à 35 de la résolution 2628 (2022) ; Partie 4 : ONU 24. Prie le Secrétaire général de continuer à fournir un ensemble de mesures de soutien logistique et, en concertation avec l’Union africaine et le Gouvernement somalien, d’actualiser le plan de soutien logistique en tant que de besoin, par l’intermédiaire du BANU S, dans le plein respect de la politique de diligence voulue en matière de droits humains, pour : a) la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) ; b) le personnel en tenue de l’ATMIS, compte tenu du paragraphe 18 de la présente résolut ion et selon les modalités énoncées au paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) ; c) le personnel civil de l’ATMIS, dont le nombre sera porté à 85 membres, pour soutenir les opérations militaires et les opérations de police de l’ATMIS et améliorer la coordination entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et la Somalie ; 25. Rappelle le paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) et décide de porter à 15 900, puis à 18 900 à partir du 1er octobre 2023 le nombre de soldats de l’Armée nationale somalienne ou de la force de police nationale somalienne concernés par les dispositions prévues aux alinéas f) et g) membres lors des opération s menées ou coordonnées conjointement avec l’ATMIS, et convient d’envisager d’augmenter encore ce nombre par lettre de sa présidence si le BANUS indique qu’il y a suffisamment de fonds pour le faire ; S/RES/2687 (2023) 7/9 23-12448 26. Souligne qu’il importe que l’ATMIS et le Gouvernem ent somalien continuent de travailler conjointement avec le BANUS pour apporter un soutien logistique, notamment pour le prépositionnement des ressources nécessaires dans les plateformes logistiques sectorielles afin de permettre la conduite efficace et le maintien des opérations, le soutien aux activités de relèvement rapide et de stabilisation et, entre autres, qu’elles associent le BANUS à la planification des opérations suivantes : a) opérations militaires ; b) sécurité des convois et des aérodromes ; c) protection des civils ; d) protection des principales voies de ravitaillement ; 27. Prie l’ONU d’entamer des consultations avec l’Union africaine, les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, les donateurs et le Gouvernement somalien sur les conséquences du retrait de l’ATMIS pour le matériel militaire et de police dans le pays et sur les possibilités de cession, d’extraction ou de transfert de ce matériel ; 28. Rappelle le rôle de la MANUSOM en matière de coordination de l’appui au renforcement des institutions fourni à la Somalie par la MANUSOM, le BANUS et les institutio ns, fonds et programmes des Nations Unies et encourage de continuer le dialogue avec les partenaires bilatéraux de la Somalie pour avoir une idée générale de l’offre d’appui au renforcement des capacités et faire des ajustements quand c’est possible ; 29. Demande à la MANUSOM et au BANUS, de concert avec le Gouvernement somalien, de définir les tâches logistiques et les fonctions d’appui qui devraient être transférées à la Somalie au départ de l’ATMIS, et d’aider la Somalie à planifier et à développer ses capacités souveraines dans les domaines suivants : a) achats ; b) gestion de la chaîne d’approvisionnement ; c) opérations de logistique et d’entreposage, y compris la distribution d’armes et de munitions à destination et en provenance des lignes de front ; d) génie ; e) gestion des armes et des munitions, y compris la gestion de l’obsolescence ; f) gestion des ressources humaines ; 30. Prie le Secrétaire général de continuer d’apporter un appui à la Somalie au moyen d’activités de formation et d e mentorat et de matériel, afin de contrer la menace que représentent les engins explosifs improvisés et encourage les entités des Nations Unies à communiquer avec les partenaires bilatéraux de la Somalie en ce qui concerne la formation afin d’assurer la c oordination et l’alignement ; 31. Souligne que l’ONU peut jouer un rôle important dans l’appui aux efforts de stabilisation, notamment en aidant le Gouvernement somalien et les autorités locales à collaborer, à établir des priorités, à planifier et à mene r à bien les activités de stabilisation, et en coordonnant l’aide internationale ; 32. Encourage le Secrétaire général, le cas échéant, à examiner des options pour le transfert d’une plus grande partie des attributions de l’ONU à la Somalie, et encourage l’ONU à nommer des ressortissants somaliens qualifiés en Somalie dans S/RES/2687 (2023) 23-12448 8/9 la mesure du possible et le cas échéant et, parallèlement, à offrir des stages et d’autres possibilités de formation aux fonctionnaires somaliens afin d’améliorer le transfert de connais sances ; 33. Rappelle le paragraphe 42 de la résolution 2628 (2022) et prie le Gouvernement somalien et l’Union africaine de convenir avec l’Organisation des Nations Unies d’un mémorandum d’accord ac tualisé sur les conditions de la fourniture d’un appui de l’Organisation des Nations Unies aux forces de sécurité somaliennes ; 34. Prie le Secrétaire général de continuer de collaborer étroitement avec l’Union africaine pour appuyer l’application de la p résente résolution, notamment de fournir des conseils techniques et spécialisés à l’ATMIS en matière de planification, de déploiement et de gestion stratégique pendant la transition, conformément au mandat du Bureau des Nations Unies auprès de l’Union afri caine ; 35. Insiste sur la nécessité de rendre plus prévisible, durable et souple le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine et autorisées par lui en vertu de l’autorité qu’il tient du Chapitre VIII de la Charte, et engage le Secrétaire général, l’Union africaine et les États Membres à poursuivre les efforts faits pour étudier sérieusement les possibilités de financement de l’ATMIS, en gardant à l’esprit l’ensemble des options dont disposent l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne et d’autres partenaires et sachant que les fonds volontaires sont limités, afin d’établir des modalités de financement pérennes de l’ATMIS ; Partie 5 – États Membres 36. Félicite les États Membres et les Observateurs, à savoir l’Union européenne et ses États membres, le Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d’Irlande du Nord, la République de Corée du Sud, la République de l’Inde et la République populaire de Chine, qui ont versé des contributions volontaires pour couvrir le coût de l’ATMIS au cours de l’année écoulée ; 37. Encourage les États Membres à contribuer au coût de l’ATMIS ou au fonds d’affectation spéciale pour la Somalie administré par le BANUS, et souligne qu’un soutien supplémentaire permettra à la Somalie d’intensifier sa lutte contre les Chabab et d’améliorer la paix et la sécurité dans le pays et dans la région et encourage les États Membres à soutenir l’ATMIS jusqu’à la fin de la transition en matière de sécurité, d’ici au 31 décembre 2024 ; 38. Félicite les États Membres et les organisations non gouvernementales qui apportent un soutien bilatéral à la Somalie et les encourage à continuer d’améliorer la coordination et la communication afin de mieux aligner les activités de formation et de re nforcement des capacités, y compris les offres de formation, en vue de renforcer les capacités souveraines et d’éviter les doubles emplois ; 39. Invite les États Membres à aider la Somalie dans le domaine de la sécurité maritime, lorsqu’elle en fait la demande, notamment par la formation de sa garde côtière, sa police maritime et ses forces navales afin de réduire la criminalité maritime et d’empêcher la contrebande ; Partie 6 : rapports 40. Prie le Gouvernement somalien et l’Union africaine, de concert avec l’ONU et les partenaires internationaux, de procéder à une évaluation technique conjointe d’ici au 31 août 2023 afin d’évaluer les enseignements tirés de la première phase de la réduction des effectifs, ainsi que les effets du dispositif national de S/RES/2687 (2023) 9/9 23-12448 sécurité révisé et de la constitution de forces, en vue d’éclairer la planification des phases suivantes du retrait de l’ATMIS ; 41. Demande à l’Unio n africaine et au Gouvernement somalien de faire le point, d’ici au 15 septembre 2023, sur leurs préparatifs en vue de la deuxième phase du retrait, en tenant compte des enseignements tirés de la première, et d’établir un plan et un calendrier précis à cet égard ; 42. Prie l’ONU de collaborer avec la Somalie et l’Union africaine pour déterminer les besoins en matière de stabilisation et de procéder, d’ici au 30 septembre 2023, à une évaluation indépendante des besoins et des mesures prises actuellement par la Somalie en mat ière de stabilisation, y compris leur hiérarchisation, leur planification, leur gestion, leur coordination, leur mise en œuvre et leur impact, et de proposer des recommandations à prendre en compte à l’avenir ; 43. Prie le Gouvernement somalien de lui fou rnir, d’ici au 30 novembre 2023, une mise à jour des progrès accomplis dans la mise en place de son dispositif national de sécurité révisé ainsi que dans la constitution et l’intégration des forces ; 44. Prie le Secrétaire général de le tenir régulièremen t informé, dans les rapports que celui -ci établira périodiquement en application du paragraphe 15 de la résolution 2657 (2022) de l’application de la présente résolution et demande que ces rapports con tiennent des mises à jour du renforcement des capacités en Somalie, et, de concert avec le Gouvernement somalien, de lui faire des recommandations sur les besoins en matière de renforcement des capacités selon que de besoin ; 45. Annonce qu’il compte dema nder à l’ONU de s’appuyer sur l’examen stratégique récent de la MANUSOM ( S/2022/716 ) pour commander au BANUS un examen stratégique indépendant, de concert avec le Gouvernement somalien et l’Union africaine, et de faire une proposition pour la forme que prendra le soutien que l’ONU apportera à la Somalie à partir de 2025, et encourage l’Union africaine à communiquer son examen stratégique pour la Somalie après le retrait de l’ATMIS, 46. Encourage le Gouverne ment somalien, de concert avec l’ONU et l’Union africaine, à voir comment assurer de manière permanente la sécurité autour des sites stratégiques, comme le complexe de l’aéroport international de Mogadiscio, après le départ de l’ATMIS ; 47. Décide de deme urer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2688 (2023)
IntituléLa situation concernant la République démocratique du Congo
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2688(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2688 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juin 2023 23-12451 (F) *2312451* Résolution 2688 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9360e séance, le 27 juin 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses précédentes résolutions et les déclarations de sa présidence concernant la République démocratique du Congo, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo et de tous les États de la région, et soulignant que les principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale doivent être pleinement respectés, Prenant note du rapport final ( S/2023/431 ) du Groupe d ’experts sur la République démocratique du Congo (le « Groupe d ’experts »), créé en application de la résolution 1533 (2004) et reconduit dans ses fonctions par les résolutions 1807 (2008) , 1857 (2008) , 1896 (2009) , 1952 (2010) , 2021 (2011) , 2078 (2012) , 2136 (2014) , 2198 (2015) , 2293 (2016) , 2360 (2017) , 2424 (2018) , 2478 (2019) , 2528 (2020) , 2582 (2021) et 2641 (2022) , Se déclarant préoccupé par la présence persistante de groupes armés nationaux et étrangers dans l ’est de la République démocratique du Congo et par les souffrances qu’ils infligent à la population civile du pays, du fait notamment des viol ations du droit international humanitaire et des violations des droits humains et des atteintes à ces droits, ainsi que par les informations selon lesquelles il existerait des liens entre les Forces démocratiques alliées et des réseaux terroristes, ce qui pourrait exacerber davantage les conflits et contribuer à saper l ’autorité de l ’État, préoccupé également par la poursuite de l ’exploitation et du commerce illégaux des ressources naturelles, qui permettent à ces groupes armés d ’opérer, condamnant fermemen t tout appui de toute sorte apporté aux groupes armés, réaffirmant qu’il appuie les efforts nationaux et régionaux visant à promouvoir la paix et la stabilité en République démocratique du Congo et dans la région, et appelant tous les États signataires à m ettre pleinement en œuvre leurs engagements conformément à l ’Accord -cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, Saluant les efforts déployés par le Gouvernement de la République démocratique du Congo en vue d ’assurer la justice, rappelant que le Gouvernement de la République démocratique du Congo doit enquêter de manière approfondie sur le meurtre des deux membres du Groupe d ’experts et des quatre Congolais qui les accompagnaient et traduire les auteurs en justice, se félicitant des travaux de l ’équipe des Nations Unies, baptisée Mécanisme de suivi, déployée afin d ’appuyer l ’enquête S/RES/2688 (2023) 23-12451 2/3 nationale en accord avec les autorités congolaises, et se réjouissant de la poursuite de cette coopération, Accueillant avec satisfaction le rapport présenté par le Gouvernement de la République démocratique du Congo en application de la résolution 2667 (2022) , soulignant qu’il importe de veiller à ce que le s stocks d ’armes et de munitions soient gérés et entreposés de manière plus sûre et plus efficace et leur sécurité renforcée, afin notamment de réduire le risque que des groupes armés s ’emparent de pièces pour fabriquer des engins explosifs improvisés, demandant au Gouvernement de la République démocratique du Congo de poursuivre ses efforts et encourageant l’Organisation des Nations Unies et les partenaires internationaux à aider davantage à cet égard le Gouvernement de la République démocratique du Congo, Soulignant que les mesures imposées par la présente résolution n ’ont pas pour objet d ’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République démocratique du Congo, et rappelant la résolution 2664 (2022) , Constatant que la situation en République démocratique du Congo demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu ’au 1er juillet 2024 les mesures énoncées aux paragraphes 1 à 6 de la résolution 2293 (2016) , notamment les réaffirmations qu ’il y a faites ; 2. Réaffirme que les mesures décrites au paragraphe 5 de la résolution 2293 (2016) s’appliquent aux personnes et entités que le Comité aura désignées à raison des actes définis au paragraphe 7 de cette même résolut ion ainsi qu ’au paragraphe 3 de la résolution 2360 (2017) , au paragraphe 3 de la résolution 2582 (2021) et au paragraphe 3 de la résolution 2641 (2022) , et rappelle le paragraphe 1 de la résolution 2664 (2022) ; 3. Redit que les mesures énoncées au paragraphe 1 de la résolution 1807 (2008) continuent de s ’appliquer à toutes les personnes et entités non gouvernementales menant des activités sur le territoire de la République démocratique du Congo ; 4. Enjoint aux États Membres de faire e n sorte que toutes les mesures prises pour appliquer la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l ’homme et le droit inte rnational des réfugiés, selon qu ’il convient ; 5. Décide de proroger jusqu ’au 1er août 2024 le mandat du Groupe d ’experts tel que défini au paragraphe 6 de la résolution 2360 (2017) , entend le réexami ner et se prononcer, le 1er juillet 2024 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises pour rétablir le Groupe d ’experts, en consultation avec le Comité, en faisant a u besoin appel aux compétences des membres du Groupe créé conformément aux résolutions antérieures, et réaffirme qu’il importe d ’assurer la sûreté et la sécurité des membres du Groupe d ’experts ; 6. Appelle au renforcement de la coopération entre tous les États, en particulier ceux de la région, et le Groupe d ’experts, et prie le Groupe d ’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 30 décembre 2023 au plus tard, et un rapport final, le 15 juin 2024 au plus tard , et d’adresser des mises à jour mensuelles au Comité, sauf les mois où ces rapports doivent lui être remis ; S/RES /2688 (2023) 3/3 23-12451 7. Réaffirme les dispositions concernant l ’établissement de rapports énoncées dans les résolutions 2360 (2017) et 2478 (2019) ; 8. Rappelle les directives régissant la conduite des travaux du Comité telles qu’adoptées par celui -ci le 6 août 2010, prie les États Membres d ’appliquer, selon qu’il convient, les procédures et critères qui y sont énoncés, notamment en ce qui concerne les inscriptions sur la liste et les radiations de la liste, et rappelle sa résolution 1730 (2006) à cet égard ; 9. Rappelle que le Secrétaire général s ’est engagé à faire en sorte que l’Organisation ne ménage aucun effort pour que les auteurs du meurtre des deux membres du Groupe d ’experts et des quatre Congolais qui les acc ompagnaient soient traduits en justice et souligne qu’il importe que, pour appuyer l ’enquête nationale ouverte en République démocratique du Congo, le Secrétaire général continue d’assurer, dans la limite des ressources existantes, le déploiement dans le p ays du Mécanisme de suivi, actuellement composé d ’un haut fonctionnaire de l’Organisation, de quatre experts techniques et de personnel d ’appui ; 10. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2689 (2023)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FNUOD)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2689(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2689 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 29 juin 2023 23-12560 (F) *2312560* Résolution 2689 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9362e séance, le 29 juin 2023 Le Conseil de sécurité , Notant avec préoccupation que la situation au Moyen -Orient est tendue et semble devoir le rester tant que l’on ne sera pas parvenu à un règlement d’ensemble de la question du Moyen -Orient sous tous ses aspects, Ayant examiné les rapports du Secrétaire général sur la Force des Na tions Unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) en date du 16 mars 2023 (S/2023/203 ) et du 1er juin 2023 ( S/2023/400 ), et réaffirmant sa résolution 1308 (2000) du 17 juillet 2000, Soulignant que les deux parties doivent se conformer aux dispositions de l’Accord de 1974 sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes et respecter scrupuleuse ment le cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par le fait que les activités militaires actuellement conduites par l’une ou l’autre partie dans la zone de séparation risquent encore d’exacerber les tensions entre Israël et la République arabe syrienne, de fragiliser le cessez -le-feu entre les deux pays et de mettre en danger la population civile locale et le personnel des Nations Unies présent sur le terrain, Se félicitant à cet égard des activités de liaison menées par la FNUOD pour prévenir toute escal ade de la situation au -delà de la ligne de cessez -le-feu, Alarmé par le fait que la violence en République arabe syrienne risque de gravement envenimer le conflit qui touche la région, Se déclarant préoccupé par toutes les violations de l’Accord sur le dégagement des forces, Prenant note du dernier rapport en date du Secrétaire général sur la situation dans la zone d’opérations de la FNUOD, y compris des conclusions relatives aux tirs de part et d’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi que la poursu ite des activités militaires dans le secteur bravo de la zone de séparation, et soulignant à cet égard qu’il ne devrait y avoir ni forces militaires, ni matériel militaire, ni personnel dans la zone de séparation, à l’exception de ceux de la FNUOD, Demandant à toutes les parties au conflit interne syrien de cesser les actes militaires dans l’ensemble du pays, y compris dans la zone d’opérations de la FNUOD, et de respecter le droit international humanitaire, S/RES/2689 (2023) 23-12560 2/5 Constatant la menace importante pour le personnel des Nations Unies que constitue la présence dans la zone d’opérations de la FNUOD d’engins non explosés, de restes explosifs de guerre et de mines, et insistant à cet égard sur la nécessité de mener des opérations de déminage et de dépollution da ns le strict respect de l’Accord sur le dégagement de 1974, Se déclarant de nouveau disposé à inscrire sur la Liste les individus, groupes, entreprises ou entités qui apportent leur appui à l’EIIL (Daech) et au Front el -Nosra (également connu sous le nom de Jabhat Fatah el -Cham ou de Hay’at Tahrir el -Cham), y compris ceux qui fournissent des fonds et des armes, planifient des activités ou recrutent pour le compte de l’EIIL (Daech) ou du Front el -Nosra et de tous les autres individus, groupes, entreprises et entités associés à l’EIIL (Daech) et à Al -Qaida et inscrits sur la Liste relative aux sanctions contre l’EIIL (Daech) et Al -Qaida, notamment ceux qui participent à des attaques contre des soldats de la paix de la FNUOD ou appuient ces attaques de quelqu e autre manière, Conscient qu’il faut s’attacher à adapter en souplesse le dispositif de la FNUOD afin de réduire au minimum les risques courus par son personnel tandis que celle -ci continue de s’acquitter de son mandat, tout en soulignant que l’objectif ultime est le retour des so ldats de la paix à leurs positions dans la zone d’opérations de la FNUOD dès que possible, Soulignant qu’il importe que les pays fournisseurs de contingents et lui -même puissent prendre connaissance des rapports et des informations concernant la configur ation de la FNUOD à la suite de son redéploiement, et insistant à nouveau sur le fait que de telles informations lui sont utiles pour évaluer l’action de la Force et adapter ou revoir son mandat, et pour tenir des consultations éclairées avec les pays fournisseurs de contingents, Soulignant que la FNUOD doit pouvoir disposer de tous les moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité, notamment des moyens technologiques et de l’équipement voulus pour mieux observer la zone de séparation et la ligne de cessez -le-feu et, au besoin, pour améliorer sa propre protection, et rappelant que le vol d’armes, de munitions, de véhicules et d’autres biens des Nations Unies ainsi que la destruction et le pillage d’installations des Nations Unies sont inacceptables, Exprimant sa profonde gratitude au personnel militaire et civil de la FNUOD, notamment à celui du Groupe d’observateurs au Golan, pour leur travail dans des conditions toujours ardues, précisant que le maintien de la présence de la Force contribue grandement à la paix et à la sécurité au Moyen -Orient, se félicitant des mesures prises pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de la Force, y compris du Groupe d’observateurs au Golan, et soulignant la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance à cet effet, Condamnant fermement les atteintes portées à la sûreté et à la sécurité du personnel des Nations Unies, Sachant gré à la FNUOD, y compris au Groupe d’observateurs au Golan, d’avoir continué d’étend re sa présence dans sa zone d’opérations moyennant l’organisation de patrouilles et la remise en état de positions dans le secteur bravo, Prenant note du plan établi par le Secrétaire général en vue du retour de la FNUOD dans le secteur bravo, qui repose sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone de séparation et alentour et sur la poursuite des pourparlers et de la coordination avec les parties, S/RES/2689 (2023) 3/5 23-12560 Rappelant que le déploiement de la FNUOD et l’Accord sur le dégagement de 1974 v ont dans le sens d’une paix juste et durable, conformément à sa résolution 338 (1973) , Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avai t prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opération s des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les décisions visa nt à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil s oient prises sur la base de mesures objectives de la performance, Rappelant sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingent s militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, 1. Demande aux parties concernées d’appliquer immédiatement sa résolution 338 (1973) du 22 octobre 1973 ; 2. Insiste sur l’obligation faite aux deux parties de respecter pleinement et scrupuleusement les dispositions de l’Accord sur le dégagement des forces israéliennes et syriennes de 1974, demande aux parties de faire preuve de la plu s grande retenue et d’empêcher toutes violations du cessez -le-feu et incursions dans la zone de séparation, encourage les parties à faire régulièrement appel à la FNUOD, en tant qu’instance de liaison, pour régler les questions d’intérêt commun, selon qu’i l convient, et à rester en contact avec celle -ci pour éviter toute détérioration de la situation de part et d’autre de la ligne de cessez -le-feu ainsi qu’à appuyer le renforcement de sa fonction de liaison, et souligne qu’il ne devrait y avoir aucune activ ité militaire de quelque sorte que ce soit, notamment aucune opération militaire des Forces armées arabes syriennes, dans la zone de séparation ; 3. Souligne que la FNUOD demeure une entité impartiale et qu’il importe de cesser toute activité susceptible de mettre en danger les soldats de la paix et d’accorder au personnel des Nations Unies la liberté dont il a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 4. Exprime son plein soutien à la nomination du général de division Nirmal Kumar Thapa comme Chef de mission et commandant de la Force ; 5. Demande à tous les groupes autres que la FNUOD d’abandonner toutes les positions de la Force et de restituer les véhicules, les armes et tout autre matériel appartenant aux soldats de la paix ; 6. Exhorte toutes les parties à coopérer pleinement avec la FNUOD, à respecter ses privilèges et immunités et à garantir sa liberté de circulation ainsi que la sécurité et l’accès immédiat et sans entrave du personnel des Nations Unies s’acquittant de son mand at, y compris l’acheminement sans entrave du matériel de la FNUOD et l’utilisation, le cas échéant et à titre provisoire, d’autres points d’arrivée et de départ pour assurer la relève des contingents et le ravitaillement en toute sûreté et en toute sécurit é, en application des accords existants, et demande instamment au Secrétaire général de lui signaler immédiatement, ainsi qu’aux pays fournisseurs de contingents, tous actes privant la FNUOD des moyens de s’acquitter de sa mission ; 7. Demande aux partie s d’apporter à la FNUOD tout l’appui nécessaire pour qu’elle puisse tirer pleinement parti du point de passage de Qouneïtra, dans le respect S/RES/2689 (2023) 23-12560 4/5 des procédures établies, et de lever les restrictions liées à la pandémie de maladie à coronavirus (COVID -19) dès q ue les conditions sanitaires le permettront, afin que la FNUOD puisse intensifier ses opérations dans le secteur bravo et renforcer ainsi l’efficacité et l’efficience de l’exécution de ses mandats ; 8. Demande à la FNUOD, dans la limite des capacités et des ressources existantes, aux États Membres et aux parties concernées de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour protéger la sûreté, la sécurité et la santé de l’ensemble du personnel de la FNUOD, conformément à la résolution 2518 (2020) , en tenant compte de l’impact de la pandémie de COVID -19 ; 9. Se félicite que la FNUOD continue de s’employer à renforcer sa présence et à intensifier ses activités dans la zone de séparation, notamment qu’elle ait l’intention de reprendre les inspections dans toutes les zones de limitation du secteur bravo lorsqu’elle aura estimé que les conditions le permettent, et se félicite de la coopération qui existe entre les parties en vue de faciliter ce retour ainsi q ue de la poursuite des efforts visant à organiser le retour rapide de la FNUOD dans la zone de séparation, notamment la fourniture d’une protection adéquate de la Force, fondée sur une évaluation continuelle des conditions de sécurité dans la zone ; 10. Souligne qu’il importe de continuer de déployer les technologies appropriées, y compris des dispositifs de neutralisation des engins explosifs improvisés et un système de détection et d’alarme, et de mieux répondre aux besoins en personnel civil, afin d’as surer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel de la FNUOD, après avoir tenu des consultations appropriées avec les parties, et note à cet égard que la proposition faite par le Secrétaire général au sujet de ces technologies a été communiquée a ux parties pour approbation ; 11. Encourage les Parties à l’Accord sur le dégagement à collaborer de manière constructive afin de faciliter, en coopération avec la FNUOD, les dispositions nécessaires au retour de celle -ci dans la zone de séparation, en t enant compte des accords en vigueur ; 12. Engage le Département des opérations de paix, la FNUOD et l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve à poursuivre les discussions concernant les recommandations issues de l’examen indépen dant mené en 2018 en vue d’améliorer la performance de la Force et l’exécution de son mandat ; 13. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des N ations Unies, rappelle que, dans ses résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) , il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix soient utilisées pour améliorer le fonctionnement des missions, notamment les décisions portant sur le déploiement, la remédiat ion, le rapatriement et les mesures incitatives, et déclare de nouveau être favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personn el civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats, qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien d éfinis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande à l’ONU d’appliquer ce dispositif à la FNUOD comme indiqué dans sa résolution 2436 (2018) , prend note des efforts déployés par le Secrétaire général pour élaborer un système complet d’évaluation de la performance, et prie le Secrétaire général et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police de s’employer à augmen ter le nombre de femmes à la FNUOD ainsi que de veiller à la participation pleine, égale et effective des femmes parmi le S/RES/2689 (2023) 5/5 23-12560 personnel civil et en uniforme à tous les niveaux et dans toutes les fonctions, y compris aux postes d’encadrement de haut niveau, et de mettre en œuvre les dispositions pertinentes de la résolution 2538 (2020) ; 14. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le perso nnel de la FNUOD, civil et en tenue, y compris les membres de la direction de la mission et le personnel d’appui, respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé, dans les rapports qu’il lui soumettra, des progrès faits par la mission à cet égard, notamment en lui rendant compte de la date à laquelle ont débuté les examens prescrits dans la résolution 2272 (2016) , des délais convenus et de leur résultat, souligne qu’il faut prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles et améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de prendre les mesures qui s’imposent afin de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, en ouvrant rapidement des enquêtes, conjointement avec la FNUOD s’il y a lieu, d’amener les auteurs de tels actes à en répondre et de rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles qu’elles ont commis des actes d’e xploitation et d’atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 15. Décide de renouveler le mandat de la FNUOD pour une période de six mois, soit jusqu’au 31 décembre 2023, et prie le Secrétaire général de veiller à ce que la Force dispose des moyens et ressources dont elle a besoin pour s’acquitter de son mandat en toute sécurité ; 16. Prie le Secrétaire général de lui faire rapport tous les 90 jours sur l’évolution de la situation et sur les mesures prises pour appliquer la résolution 338 (1973) .
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2690 (2023)
IntituléLa situation au Mali (MINUSMA)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2690(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2690 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 30 juin 2023 23-12682 (F) *2312682* Résolution 2690 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9365e séance, le 30 juin 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et ses dé clarations à la presse sur la situation au Mali, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale et à l’indépendance du Mali, Réaffirmant qu’il incombe au premier chef au Gouvernement de transition malien de protéger les civils sur l’ensemble de son territoire conformément à ses obligations internationales, Rappelant que l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger (« l’Accord ») est au cœur de l’instauration d’une paix durable au Mali et se félic itant des efforts que la médiation internationale, dont l’Algérie est le chef de file, continue de déployer pour maintenir le dialogue avec les parties maliennes et les acteurs régionaux, dont l’Union africaine, à l’appui de l’application de l’Accord, Louant les efforts déployés depuis 2013 par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et son personnel pour accomplir les tâches de la Mission, rendant hommage aux membres du personnel de la MINUSMA qui ont perdu leur vie dans l’accomplissement de leur mission et exprimant toute sa gratitude aux pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police pour leur contribution et leur adhésion aux travaux de la MINUSMA, Se félicitant que le Gouvernement de transition malien se soit engagé à mener à terme la transition politique, à assurer la tenue d’une élection présidentielle libre et régulière en février 2024 et à garantir le rétablissement de l’ordre constitutionnel avant mars 2024, tel qu ’approuvé par le sommet de la CEDEAO du 3 juillet 2022, Prenant note de la lettre du Gouvernement de transition malien adressée au Président du Conseil de sécurité ( S/2023/463 ), demandant le retrait sans dé lai de la MINUSMA, Constatant que la situation au Mali continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2690 (2023) 23-12682 2/3 1. Décide de mettre fin au mandat de la MINUSMA au titre de la résolutio n 2640 (2022) à compter du 30 juin 2023 ; 2. Prie la MINUSMA, à compter du 1er juillet 2023, de commencer immédiatement la cessation de ses opérations et le transfert de ses tâches ainsi que la réduction et le retrait de son personnel, de façon organisée et en toute sécurité, avec pour objectif que le processus soit achevé le 31 déc embre 2023, en étroite consultation avec le Gouvernement de transition malien et en coordination avec les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police, et prie, à cet égard, le Secrétaire général de le tenir régulièrement informé de tout déve loppement pertinent lié à ce processus ; 3. Prie le Secrétaire général de collaborer avec le Gouvernement de transition malien pour élaborer un plan de transfert des tâches de la MINUSMA, en tenant compte de la contribution éventuelle de l’équipe de pays des Nations Unies, du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel et d’autres parties prenantes, notamment à l’appui de l’Accord, et de le lui présenter d’ici au 15 août 2023 ; 4. Demande au Gouvernement de transition malien de coopérer pleinement avec l’ONU pendant la réduction des effectifs, le retrait et la liquidation de la MINUSMA pour que le retrait de la Mission se fasse de manière organisée et en toute sécurité, et prie le Gouvernement de transition malien de respecter pleinement toutes les dispositions de l’accord sur le statut des forces jusqu’au départ du Mali du dernier élément de la MINUSMA ; Réduction des effectifs 5. Décide que, jusqu’au 30 septembre 2023, sans préjudice de la responsabilité première des autorités mali ennes et de concert avec elles, et agissant dans les limites de ses moyens et de ses capacités dans son voisinage immédiat, la MINUSMA est autorisée à répondre aux menaces imminentes de violence contre des civils et à contribuer à l’acheminement en toute s écurité de l’aide humanitaire sous la direction de civils ; Retrait 6. Décide que jusqu’au 31 décembre 2023, la MINUSMA est autorisée à assumer les fonctions définies ci -dessous, dans la limite de ses capacités et dans sa zone d’opérations au Mali, de concert avec le Gouvernement de transition malien et avec sa coopération : i) Pourvoir à la sécurité du personnel, des locaux, des convois, des installations et du matériel des Nations Unies, ainsi qu’à celle du personnel associé ; ii) Continuer de surv eiller les conditions régnant aux abords des sites de la MINUSMA ; iii) Escorter le personnel civil et en tenue des Nations Unies dans ses fonctions d’appui ; iv) Procéder à des opérations d’extraction de membres du personnel des Nations Unies et d’agent s de l’action humanitaire en danger ; v) Fournir un appui médical, y compris l’évacuation sanitaire des membres du personnel des Nations Unies ; vi) Mettre en place une communication stratégique efficace pour renforcer sa protection ; S/RES/2690 (202 3) 3/3 23-12682 Liquidation et questions financières 7. Décide que la liquidation de la MINUSMA commencera le 1er janvier 2024 et décide également d’autoriser, pendant la durée de cette liquidation, le maintien d’une unité de garde composée d’effectifs existants de la M ission, afin de protéger le personnel, les installations et les biens de la Mission ; 8. Demande à la MINUSMA de prévoir avec l’équipe de pays des Nations Unies, et le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel le cas échéant, des dispositions financières devant permettre à l’ONU de superviser, après son retrait, les activités rés iduelles de coopération programmatique que la Mission avait engagées, et la prie de veiller à ce que le transfert de ses bases d’opérations et de ses moyens soit effectué dans le respect total des pratiques générales et du règlement financier de l’Organisa tion des Nations Unies ; 9. Décide de demeurer activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2691 (2023)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (MINUAAH)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2691(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2691 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 10 juillet 2023 23-13426 (F) *2313426* Résolution 2691 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9369e séance, le 10 juillet 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence concernant le Yémen, notamment la résolution 2643 (2022) , Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Yémen, et son engagement à soutenir le peuple yéménite, Rappelant qu’il a approuvé l’accord conclu en Suède par le Gouvernement yéménite et les houthistes concernant la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa (« l’Accord sur Hodeïda ») et demandant de nouveau aux parties de coopérer en vue d’en appliquer toutes les dispositions, rappelant les obstacles impos és actuellement par les houthistes à la liberté de circulation de la Mission des Nations Unies en appui à l’Accord sur Hodeïda (MINUAAH), notamment aux patrouilles, et insistant sur la nécessité de faciliter l’augmentation du nombre de patrouilles effectué es sans entrave par la Mission, 1. Décide de proroger jusqu’au 14 juillet 2024 le mandat de la MINUAAH, défini dans la résolution 2643 (2022) , qui est de faciliter l’application de l’Accord sur la vil le de Hodeïda et les ports de Hodeïda, de Salif et de Ras Issa comme le prévoit l’Accord de Stockholm, dont le texte a été distribué sous la cote S/2018/1134 ; 2. Prie le Secrétaire général de lui rendre c ompte, chaque mois, des progrès accomplis dans l’application de la présente résolution , conformément au paragraphe 8 de la résolution 2643 (2022) ; 3. Prie également le Secrétaire général de lui faire un point complémentaire sur la Mission dans un délai d’au moins un mois avant la date à laquelle le mandat de la Mission doit venir à expiration ; 4. Déclare son intention d’examiner le mandat de la Mission et d’y appor ter toute modification rendue nécessaire par l’évolution de la situation sur le terrain, notamment un cessez -le-feu durable à l’échelle du pays ; 5. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2692 (2023)
IntituléLa question concernant Haïti (BINUH)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2692(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2692 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 14 juillet 2023 23-13856 (F) *2313856* Résolution 2692 (2023 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9377e séance, le 14 juillet 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant Haïti, notamment les résolutions 2645 (2022) et 2653 (2022) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Rappelant en particulier sa résolution 2476 (2019) , par laquelle le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) a été mis en place à partir du 16 octobre 2019 compte tenu du rapport du Secrétaire général en date du 1er mars 2019 (S/2019/198 ), Rappelant sa résolution 2653 (2022) , qui a établi des mesures de sanctions en réponse à la menace contre la paix et la sécurité internationales dans la région que font peser l’extrême violence en bande organisée et d’autres activités criminelles, ainsi que le commerce d’armes et les flux financiers illicites, et rappelant également la résolution 2664 (2022) qui annule et remplace la dérogation au gel des avoirs énoncée au paragraphe 10 de la résolution 2653 (2022) , Condamnant avec la plus grande fermeté l’intensification de la violence, de s activités criminelles et des violations des droits humains et des atteintes à ces droits qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité d’Haïti et de la région, notamment les enlèvements, la violence sexuelle et fondée sur le genre, la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, les homicides, les exécutions extrajudiciaires et le recrutement d’enfants par des groupes armés et des réseaux criminels, Soulignant que c’est au Gouvernement haïtien qu’il incombe au premier chef de s’attaqu er aux causes profondes de l’instabilité et de l’inégalité et de se concerter avec les autres parties prenantes, à savoir la société civile, les jeunes et le secteur privé, en vue d’apporter des solutions durables aux problèmes immédiats et à long terme d’ Haïti, gardant à l’esprit la participation pleine, égale, véritable, en toute sécurité, des femmes, Insistant sur la nécessité de parvenir à des solutions politiques pour remédier aux causes profondes de l’instabilité en Haïti et soulignant à cet égard qu ’il importe de toute urgence d’encourager une plus grande participation au processus politique en forgeant le consensus le plus large possible en vue de la tenue d’élections libres et régulières qui soient crédibles et du rétablissement des institutions dé mocratiques, S/RES/2692 (2023) 23-13856 2/6 Prenant acte de la signature, le 21 décembre 2022, du document intitulé « Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes », Réaffirmant l’importance de l’état de droit et du rétablissement d’institutions judiciaires efficientes pour renforcer la lutte contre l’impunité et notant qu’il importe que le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme fournisse une assistance technique et un appui au renforcement des capacités de l’appareil judiciaire, de s forces de sécurité et de l’administration pénitentiaire haïtiens, en collaboration avec le BINUH, et condamnant à nouveau avec la plus grande fermeté l’assassinat du Président d’Haïti, Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021, et exhortant le Gouvernement haïtie n à en traduire les auteurs en justice dans les meilleurs délais, Soulignant qu’il importe de donner au BINUH les moyens de remplir sa mission de bons offices en vue d’une solution dirigée et contrôlée par Haïti et d’obtenir la participation au dialogue d e tous les secteurs de la société haïtienne, en particulier les acteurs politiques, la société civile, les chefs religieux, notamment les populations vivant dans les secteurs contrôlés par les bandes, à l’appui du consensus politique, ainsi que les réforme s nécessaires à l’intensification de l’appui consultatif à la Police nationale d’Haïti, gardant à l’esprit la nécessité de promouvoir la participation pleine, égale, véritable, en toute sécurité, des femmes en Haïti, dans les engagements pris, Se déclaran t vivement préoccupé par le recours à la violence sexuelle et fondée sur le genre, perpétrée par des éléments appartenant à des bandes, Notant avec une profonde préoccupation les crises intervenues sur les plans politique, économique, humanitaire, de la s écurité et des droits humains ainsi que les crises alimentaire et nutritionnelle aiguës qui s’accentuent en Haïti, et réaffirmant la volonté de la communauté internationale de continuer d’accompagner le peuple haïtien, Sachant que les catastrophes naturelles, notamment les ouragans, les séismes et les inondations et autres phénomènes météorologiques associés aux effets néfastes des changements climatiques, entre autres facteurs, peuvent avoir une incidence préjudiciable sur la s écurité alimentaire, la raréfaction de l’eau et la situation humanitaire en Haïti et aggraver l’instabilité existante, Rappelant qu’il importe d’assurer la protection des enfants et de prendre les mesures appropriées à cet égard, conformément à ses résolutions pertinentes , et se déclarant préoccupé par la gravité et le nombre de violations des droits humains des enfants et d’atteintes à ces droits qui ont été signalées, Exhortant les autorités haïtiennes à réduire la violence de manière globale et urgente, notamment par le renforcement de l’état de droit, des mesures socioéconomiques, des programmes de réduction de la violence, visant notamment à combattre la violence sexuelle et fondée sur le genre, des mesures de protection de l’enfance, la gestio n des armes et des munitions et le renforcement des mécanismes nationaux de protection et d’établissement des responsabilités, ainsi que par toute initiative visant à aider au bon fonctionnement de l’appareil judiciaire et à rétablir des institutions judic iaires efficientes, Conscient de la forte corrélation qui existe entre le commerce illicite d’armes et de munitions à destination de Haïti, l’extension du contrôle territorial par des bandes armées et la violence extrême, et réaffirmant par conséquent le besoin urgent d’interdire le transfert d’armes et de matériel connexe de tous types à des acteurs non étatiques participant à la violence en bande organisée et à des activités criminelles ou à des atteintes aux droits humains en Haïti ou appuyant de tels a ctes, ainsi que d’en prévenir le commerce et le détournement illicites, S/RES/2692 (2023) 3/6 23-13856 Se félicitant de la signature par le Gouvernement haïtien du Plan d’action national visant à appliquer la Feuille de route pour l’exécution durable des mesures prioritaires des Caraïb es contre la prolifération illicite des armes à feu et des munitions dans les Caraïbes à l’horizon 2030, afin de remédier à la prolifération des armes et des munitions illicites, et demandant au Gouvernement haïtien d’appliquer rapidement le Plan d’action national, Sachant qu’il importe de toute urgence de remédier au problème des flux financiers illicites à destination d’Haïti, qui permettent aux bandes armées d’opérer, menaçant de plus en plus la stabilité du pays, notamment en s’employant prioritairemen t à rompre les liens entre les acteurs politiques et économiques et les bandes armées, Se félicitant de la création du Panier de fonds des Nations Unies pour l’assistance à la sécurité en Haïti, élaboré avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement et le BINUH, tenant compte de l’appui consultatif fourni par le Bureau à la Police nationale d’Haïti et engageant le Bureau à jouer un rôle de coordination pour ce qui est de l’assistance externe à la sécurité offerte à Haïti par l’intermédia ire de ce fonds, Conscient du rôle important que jouent les pays voisins ainsi que les organisations régionales et infrarégionales telles que la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et d’autres partenaires internationaux, demandant à la communauté internatio nale de continuer d’appuyer les efforts faits par Haïti pour surmonter l’impasse politique actuelle et remédier à l’état de la sécurité, se félicitant des mesures prises par les États Membres pour intensifier la formation et le mentorat et améliorer la cap acité opérationnelle de la Police nationale d’Haïti et encourageant l’appui et le financement d’activités visant à régler les problèmes auxquels se heurte Haïti sur les plans humanitaire, de la stabilisation, de la reconstruction, de la réduction des risqu es de catastrophe, de la résilience et des problèmes liés au développement durable, notamment dans les secteurs agricole, industriel et éducatif, Prenant note de la réunion des parties prenantes haïtiennes qui s’est tenue à Kingston du 11 au 13 juin 2023 avec la médiation de la CARICOM et du Groupe de personnalités éminentes, et se félicitant de la volonté constante manifestée par ces derniers d’apporter leur aide, Déplorant les perturbations que connaissent les jeunes sur le plan de l’éducation et des pe rspectives économiques, conscient de la nécessité d’introduire des mesures appropriées pour promouvoir le rétablissement physique et psychologique et la réintégration sociale des jeunes survivants, réaffirmant la nécessité de renforcer l’aide international e pour fournir un accès à l’éducation et au développement de compétences telles que la formation professionnelle, et soulignant le rôle central et constructif que les jeunes peuvent jouer dans la prévention et le règlement des conflits , Insistant sur la n écessité de remédier à la perte de sources de revenus et de sécurité alimentaire, nutritionnelle et sanitaire, au déplacement interne et au manque d’accès aux infrastructures sociales notamment causés par le séisme qui a frappé Haïti le 6 juin 2023, et soulignant qu’il est essentiel de progresser sur les plans du relèvement, de la reconstruction et du renforcement de la résilience d’Haïti pour instaurer durablement la stabilité, la sécurité et le développement socioéconomique et à cet égard saluant la colla boration pluri -institutions à cette fin et la nécessité de satisfaire les besoins humanitaires les plus urgents, Prenant acte de la lettre datée du 7 juin 2023 adressée au Secrétaire général par le Premier Ministre, le Conseil des ministres et le Haut Con seil de la transition en Haïti, renouvelant l’appel direct au déploiement d’une force internationale spécialisée S/RES/2692 (2023) 23-13856 4/6 et à une assistance technique pour lutter contre la violence des bandes, réaffirmé dans la lettre du Secrétaire général ( S/2022/747 ), ainsi que dans le rapport du Secrétaire général ( S/2023/274 ) daté du 14 avril 2023, dans lequel il a évoqué à nouveau la demande faite par le Gouvernement haïtien rela tive à une force internationale spécialisée pour aider la Police nationale d’Haïti à combattre l’extrême violence des bandes et à rétablir la sécurité, Notant avec une vive préoccupation l’effet de la dégradation de l’état de la sécurité sur l’environneme nt opérationnel, qui a sévèrement entravé la mobilité du personnel civil et de police du BINUH à l’intérieur et à l’extérieur de Port-au-Prince , constatant le rôle fondamental du Bureau pour ce qui est de continuer d’épauler le Gouvernement haïtien et d’ap porter un appui stratégique et consultatif à la Police nationale d’Haïti, et réaffirmant qu’il incombe au premier chef aux autorités haïtiennes de protéger les civils sur l’ensemble du territoire, Se félicitant de la décision du Secrétaire général d’effectuer une visite de solidarité en Haïti le 1er juillet 2023, 1. Décide de proroger jusqu’au 15 juillet 2024 le mandat du BINUH défini dans sa résolution 2476 (2019) , sachant que le Bureau sera d irigé par un Représentant spécial du Secrétaire général, et de reconduire les dispositions relatives à la présentation de rapports énoncées au paragraphe 1 de la résolution 2645 (2022) ; 2. Décide que le groupe du BINUH chargé des questions touchant à la police et aux services pénitentiaires intégrera jusqu’à 70 civils et agents en détachement, qui exerceront des fonctions de conseillers pour les questions de police et pour les affaires pénitentiaires sous la direction d’un chef de la police civile des Nations Unies, et qu’il intensifiera son appui stratégique et consultatif aux moyens de formation et d’enquête de la Police nationale d’Haïti et rappelle le paragraphe 2 de la ré solution 2645 (2022) , dans lequel il a décidé que le groupe des droits humains du BINUH disposerait d’une capacité particulière de lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le genre, notamment des moyens de repérer les co nseillers pour la protection des femmes, selon qu’il conviendra, et note que cette décision est conforme au Plan -cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable ; 3. Demande au BINUH de tenir pleinement compte de la question transvers ale de la protection de l’enfance dans toutes les activités prévues par son mandat et d’aider les autorités à protéger les droits des enfants, notamment en accordant la priorité à un appui consultatif à la protection de l’enfance ; 4. Réaffirme la nécessi té pour toutes les parties prenantes haïtiennes, notamment avec l’appui du BINUH, de continuer de faciliter un processus politique dirigé et contrôlé par les Haïtiens qui permette l’organisation d’élections présidentielle et législatives libres, régulières et crédibles, avec la participation pleine, égale et véritable, en toute sécurité, des femmes, et la participation des jeunes, de la société civile et des autres parties prenantes concernées, au moyen d’un dialogue national associant toutes les parties ha ïtiennes, et prie instamment toutes les parties prenantes haïtiennes de convenir de toute urgence d’une feuille de route pour les élections qui soit pérenne, assortie de délais et communément acceptée ; 5. Encourage le BINUH, en étroite coopération avec l es organismes compétents des Nations Unies, les organisations régionales et infrarégionales et les institutions financières internationales, à envisager des moyens de renforcer le secteur de la justice pénale en Haïti pour lutter contre l’impunité ; 6. Engage vivement les États Membres à interdire sans retard la fourniture, la vente ou le transfert d’armes légères et de petit calibre et de munitions à des acteurs non étatiques qui participent à la violence en bande organisée, à des activités S/RES/2692 (2023) 5/6 23-13856 criminelles ou à des atteintes aux droits humains en Haïti ou appuient de tels actes, ainsi qu’à prendre toutes les mesures voulues pour en empêcher le commerce et le détournement illicites, et déclare son intention d’envisager de nouvelles mesures appropriées à cet éga rd dans le cadre de la reconduction des dispositions de la résolution 2653 (2022) ; 7. Engage les États Membres à coopérer entre eux pour empêcher le commerce et le détournement illicites d’armes, not amment au moyen de l’inspection des cargaisons à destination d’Haïti, sur leur territoire, le cas échéant et conformément à la législation interne et au droit international, et de la fourniture et de l’échange rapides d’informations actualisées afin de rép ertorier et de combattre les sources et les chaînes d’approvisionnement du commerce illicite ; 8. Prie le BINUH de coopérer avec le Comité des sanctions créé en application de la résolution 2653 (2022) et son groupe d’experts afin d’en faciliter les travaux ; 9. Prie le BINUH de collaborer avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et d’autres organismes compétents des Nations Unies afin d’aider les autorités haïtiennes à combattre le commerce et le détournement illicites d’armes et de matériel connexe et les flux financiers illicites et à renforcer la gestion et le contrôle des frontières et des ports et d’intégrer les progrès accomplis à cet égard dans les rapports que lui fait périodiquement le Secrétaire général, et prie également l’ONUDC de lui présenter un rapport tous les trois mois, parallèlement aux rapports périodiques du BINUH, par l’entremise du Secrétaire général, qui comprendront des mises à jour sur les sour ces et les itinéraires du trafic d’armes et des flux financiers illicites, les activités pertinentes des Nations Unies et des recommandations ; 10. Prie instamment le BINUH de fournir les informations dont il dispose sur les cas de violence en bande organ isée, les activités criminelles et les atteintes aux droits humains en Haïti, recueillies par le Bureau dans le cadre de l’exécution de son mandat, en annexe aux rapports que lui présentera Secrétaire général ; 11. Encourage la poursuite d’une collaborati on étroite et d’une coordination renforcée entre le Bureau, l’équipe de pays des Nations Unies en Haïti, les organisations régionales et infrarégionales et les institutions financières internationales, en vue d’aider le Gouvernement haïtien à assumer la re sponsabilité de garantir la stabilité, le développement durable, la sécurité alimentaire et l’autosuffisance économique du pays à long terme, et encourage également le renforcement de la communication stratégique publique concernant le mandat et le rôle pa rticulier du BINUH ; 12. Engage les États Membres, les institutions financières internationales et d’autres entités à contribuer au Panier de fonds des Nations Unies pour l’assistance à la sécurité en Haïti, en vue d’accompagner une assistance internation ale coordonnée, et encourage les États Membres ainsi que les organisations internationales compétentes qui sont en mesure de le faire à poursuivre le renforcement des capacités, l’appui technique et la formation des agents des services nationaux des douane s et de contrôle aux frontières et d’autres autorités compétentes ; 13. Réaffirme l’importance de la mobilisation de l’ONUDC et des autres organismes compétents des Nations Unies à l’appui de la lutte contre les bandes armées, afin d’accroître la sécurité des ports, d’améliorer la collecte des recettes douanières et d’enrayer les flux financiers, et souligne l’importance d’obtenir des financements volontaires à l’appui de ces efforts ; S/RES/2692 (2023) 23-13856 6/6 14. Demande au BINUH d’intensifier les moyens sur le plan de l’appui e t de la sécurité pour permettre à son personnel civil et de police de se déplacer en toute sécurité et de s’acquitter effectivement de son mandat ; 15. Souligne qu’il importe de permettre et de faciliter le libre passage, en toute sécurité et sans entrave de l’aide humanitaire à toutes les personnes qui sont dans le besoin et d’assurer la pleine protection, la sûreté et la sécurité des membres du personnel médical et humanitaire et de leurs biens ; 16. Exhorte tous les acteurs pertinents, notamment ceux qui ont la capacité d’influencer les groupes armés, à agir pour cesser de bloquer les routes nécessaires au ravitaillement des marchés locaux et l’accès à ceux -ci et de dégrader les sources d’alimentation, nota mment les cultures et le bétail, ainsi que les fournitures médicales et humanitaires ; 17. Engage les États Membres, notamment les pays de la région, à apporter un appui sur le plan de la sécurité à la Police nationale d’Haïti en réponse à l’appel lancé par le Premier Ministre d’Haïti et le Secrétaire général, notamment par la mise en place d’une force spécialisée, en consultation avec les parties prenantes haïtiennes ; 18. Prie le Secrétaire général de lui soumettre un rapport écrit, en consultation avec Haïti, dans les 30 jours, décrivant toute la gamme des possibilités d’appui que pourrait fournir l’Organisation pour améliorer l’état de la sécurité, notamment mais non exclusivement l’appui à la lutte contre le commerce et le détournement illicites d’arm es et de matériel connexe, la formation supplémentaire de la Police nationale d’Haïti, l’appui à une force multinationale non onusienne, ou la possibilité d’une opération de maintien de la paix, dans le cadre d’un règlement politique en Haïti ; 19. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2693 (2023)
IntituléLa situation en République centrafricaine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2693(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2693 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 27 juillet 2023 23-14725 (F) *2314725* Résolution 2693 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9388e séance, le 27 juillet 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les déclarations à la presse sur la situation en République centrafricaine, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République centrafricaine, et rappelant l’importance des principes de non -ingérence, de bon voisinage et de coopération régionale, Se félicitant des efforts faits par les autorités centrafricaines, en coordination avec leur s partenaires régionaux et internationaux, pour faire avancer la réforme du secteur de la sécurité, notamment le déploiement en cours des forces de défense et de sécurité centrafricaines, les encourageant à poursuivre et à renforcer l’application de leur p lan national de défense, le concept d’emploi des forces et la politique nationale de sécurité, et reconnaissant que les autorités centrafricaines ont besoin de former et d’équiper de toute urgence leurs forces de défense et de sécurité pour être en mesure d’apporter une réponse proportionnée aux menaces contre la sécurité de l’ensemble des citoyens de la République centrafricaine et pour protéger et promouvoir les droits humains et prévenir les violations et les atteintes, Réaffirmant que l’application de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (« l’Accord de paix ») demeure le seul mécanisme en vue de parvenir à une paix et une stabilité durables en République centrafricaine, accueillant avec satisfaction la dissol ution officielle récente de deux groupes armés et des factions de trois autres groupes armés qui sont signataires de l’Accord de paix, exhortant toutes les parties à respecter le cessez -le-feu annoncé par le Président Touadéra le 15 octobre 2021, constatan t avec inquiétude que certains signataires de l’Accord de paix ne respectent toujours pas leurs engagements, exhortant tous les signataires à appliquer l’Accord de paix de bonne foi et sans délai, invitant instamment toutes les parties prenantes en Républi que centrafricaine à engager un dialogue afin de poursuivre les progrès accomplis en vue de parvenir à la paix, à la sécurité, à la justice, à la réconciliation, à l’inclusion et au développement, et soulignant la nécessité pour les partenaires internation aux d’épauler l’application de l’Accord de paix par la voie de la feuille de route adoptée par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs à Luanda le 16 septembre 2021 et de continuer à coordonner leur action avec celle du Gouvernement cent rafricain en vue de l’instauration d’une paix et d’une stabilité durables en République centrafricaine, S/RES/2693 (2023) 23-14725 2/5 Condamnant les activités criminelles transfrontières, telles que le trafic d’armes, le commerce illicite, l’exploitation illégale et le trafic de resso urces naturelles, notamment de l’or, des diamants et du bois d’œuvre, et le trafic d’espèces sauvages, ainsi que le transfert illicite, l’accumulation déstabilisatrice et le détournement d’armes légères et de petit calibre, qui menacent la paix et la stabi lité de la République centrafricaine, condamnant également l’utilisation de mercenaires et les violations du droit international humanitaire et des droits humains et les atteintes à ces droits commises par ces derniers, encourageant le Gouvernement centraf ricain à continuer de renforcer la collaboration établie avec les pays voisins pour sécuriser ses frontières et les autres points d’entrée et empêcher ainsi l’entrée sur son territoire de combattants armés, d’armes et de minerais provenant de zones de conflit, soulignant qu’il importe que les autorités centrafricaines achèvent et appliquent, en coopération avec les partenaires concernés, une stratégie de lutte contre l’exploitation illégale et le trafic des ressources naturelles, et encourageant le Gouverne ment centrafricain et les pays voisins à travailler ensemble pour sécuriser leurs frontières, Se déclarant vivement préoccupé par la situation humanitaire en République centrafricaine, se déclarant préoccupé par le conflit qui a éclaté au Soudan et par se s incidences sur les conditions de sécurité et la situation humanitaire en République centrafricaine, et exhortant toutes les parties aux conflits à respecter les obligations que leur impose le droit international humanitaire, en particulier à autoriser et à faciliter l’acheminement rapide et sans entrave de l’aide humanitaire à la population dans le besoin sur l’ensemble du territoire centrafricain, Prenant note de la demande de levée de l’embargo sur les armes formulée par les autorités centrafricaines e t prenant note également des positions exprimées par les organisations régionales et sous -régionales africaines dans le cadre de leur soutien au processus de paix, Rappelant que le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine (« le Comité ») a approuvé toutes les demandes de dérogation présentées par les autorités centrafricaines dans le cadre de l’embargo sur les armes, Se félicitant de la détermination dont font preuve les autorités c entrafricaines et leurs partenaires régionaux et internationaux, et des avancées réalisées dans cette perspective, pour atteindre les objectifs de référence en vue du réexamen des mesures d’embargo sur les armes, qui ont été définis dans la déclaration de son président datée du 9 avril 2019 ( S/PRST/2019/3 ) (« les objectifs de référence »), notant en particulier les progrès accomplis par la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes lég ères et de petit calibre, ainsi que les progrès vers un accord sur la forme que prendra le marquage des armes à l’échelle nationale, affirmant que les objectifs de référence constituent un cadre de coopération solide sur la réforme du secteur de la sécurit é, le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement et la gestion des armes et des munitions en République centrafricaine et réaffirmant la nécessité pour les autorités centrafricaines de continuer d’améliorer la protecti on physique, le contrôle, la gestion et la traçabilité des armes, des munitions et du matériel militaire placés sous son contrôle, et de rendre des comptes à leur sujet, Encourageant les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts visant à réform er leurs forces de sécurité, à mettre en œuvre le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement, conformément à l’Accord de paix, par la voie de la feuille de route, et à opérer un système efficace de gestion des armes et des munitions, demandant aux autorités centrafricaines et à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) de continuer de renforcer leur coordination, et demandant S/RES/2693 (2023) 3/5 23-14725 également aux auto rités centrafricaines de prendre toutes les mesures appropriées pour renforcer la sûreté et la sécurité du personnel et du matériel des Nations Unies, Se félicitant de tous les efforts faits par les autorités centrafricaines pour faire avancer le processu s de réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement et les réformes nécessaires en matière de gestion des armes et des munitions, encourageant les autorités centrafricaines à poursuivr e leurs progrès à cet égard, et demandant aux partenaires régionaux et internationaux d’appuyer de manière coordonnée les efforts déployés par les autorités centrafricaines à ces fins, notant à cet égard le rôle de la MINUSCA, conformément à son mandat, de la mission militaire de formation de l’Union européenne en République centrafricaine, ainsi que celui des commissions bilatérales conjointes, Saluant le travail d’enquête réalisé par le Groupe d’experts sur les violations de l’embargo sur les armes, et déclarant son intention d’amener les auteurs de ces violations à rendre des comptes, Soulignant que les livraisons d’armes, de munitions et de matériel militaire et la fourniture d’une formation ou d’une assistance technique aux forces de sécurité centrafricaines devraient contribuer au renforcement des institutions du secteur de la sécurité centrafricaines et répondre aux besoins spécifiques des forces de défense et de sécurité du pays, Soulignant également que les mesures imposées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la République centrafricaine, et rappelant la résolution 2664 (2022) , Rappelant la nécessi té pour les États de faire en sorte que toutes les mesures prises pour mettre en œuvre la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits humains et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient, Se félicitant du rapport du Secrétaire général du 15 mai 2023 ( S/2023/442 ), présenté en application de la résolution 2659 (2022) , Prenant note de la lettre datée du 15 mai 2023, adressée à sa présidente par le Secrétaire général ( S/2023/356 ) en application du paragraphe 13 de la résolution 2588 (2021) et du rapport des autorités centrafricaines, présenté au Comité le 26 juin 2023 conformément au paragraphe 13 de la résolution 2648 (2022) , Prenant note également du rapport final (S/2023/360 ) du Groupe d’experts sur la République centrafricaine créé en application de la résoluti on 2127 (2013) (« le Groupe d’experts »), dont le mandat a été élargi par la résolution 2134 (2014) et prorogé en application de la résolution 2588 (2021) , et prenant note en outre des recommandations du Groupe d’experts, Constatant que la situation en République centrafricaine continue de menacer la paix et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide que les mesures d’embargo sur les armes imposées dans la résolution 2127 (2013) et les prescriptions en matière de notification énoncées au paragraphe 1 de la résolution 2648 (2022) ne s’appliquent plus à la fourniture, à la vente ou au transfert d’armes et de matériel connexe ni à la fourniture d’une assistance ou de services de conseil ou de formation aux forces de sécurité centrafricaines, dont les services publics civils chargés du maintien de l’ordre ; S/RES/2693 (2023) 23-14725 4/5 2. Décide également que toutes les autres dispositions énoncées au paragraphe 1 de la résolution 2648 (2022) continuent de s’appliquer jusqu’au 31 juillet 2024, décide en outre qu’il incombe au premier chef à l’État Membre fournisseur ou à l’organisation internationale, régionale ou sous -régionale fournisseus e de notifier le Comité et que cette notification doit être donnée préalablement à la livraison d’articles ou à la fourniture d’une assistance et réaffirme que les prescriptions en matière de notification ne s’appliquent plus à la fourniture, à la vente ou au transfert d’armes et de matériel connexe ni à la fourniture d’une assistance ou de services de conseil ou de formation aux forces de sécurité centrafricaines, conformément au paragraphe 1 de la présente résolution ; 3. Décide de reconduire jusqu’au 31 juillet 2024 les mesures et les dispositions énoncées au paragraphe 4 de la résolution 2488 (2019) , sauf celles qui concernent la fourniture, la vente ou le transfert d’armes et de matériel connexe et la fourniture d’une assistance ou de services de conseil ou de formation aux forces de sécurité centrafricaines, au paragraphe 5 de la résolution 2488 (2019) et au paragraphe 2 de la résolution 2399 (2018) , et rappelle le paragraphe 9 de la résolution 2488 (2019) ; 4. Décide également de reconduire jusqu’au 31 juillet 2024 les mesures et les dispositions énoncées aux paragraphes 9, 14 et 16 à 19 de la résolution 2399 (2018) et prorogées par le paragraphe 4 de la résolution 2536 (2020) , et rappelle les paragraphes 10 à 13 et 15 de la résolution 2399 (2018) ; 5. Réaffirme que les mesures énoncées aux paragraphes 9 et 16 de la résolution 2399 (2018) s’appliquent aux personnes et entités désignées par le Comité, conformément aux dispositions des paragraphes 20 à 22 de la résolution 2399 (2018) , prorogées par le paragraphe 5 de la résolution 2648 (2022) , notamment pour le fait de préparer, de donner l’ordre de commettre, de financer ou de commettre, en République centr africaine, des actes contraires au droit international humanitaire, notamment les attaques contre le personnel médical ou humanitaire ; 6. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2024 le mandat du Groupe d’experts, tel qu’il l’a énoncé aux paragraphes 30 à 39 de la résolution 2399 (2018) et reconduit au paragraphe 6 de la résolution 2648 (2022) , exprime son intention de réexaminer le mandat et de faire le nécessaire concernant sa nouvelle reconduction le 31 juillet 2024 au plus tard, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les dispositions administratives voulues pour permettre au Groupe d’experts de poursuivre ses travaux sans interru ption, en consultation avec le Comité, en faisant au besoin appel aux compétences des membres actuels du Groupe d’experts ; 7. Prie le Groupe d’experts de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours d’ici au 31 janvier 2024, et un rapport final d’ici au 15 juin 2024, et de lui adresser au besoin des rapports d’étape ; 8. Condamne fermement les attaques commises par des groupes armés de la Coalition des patriotes pour le changement et demande au Groupe d’experts, dans le cadre de l’exécution de son mandat, d’envisager de proposer de nouveaux exposés des motifs ou de les actualiser afin qu’ils puissent être ajoutés à la Liste, si nécessaire, conformément aux paragraphes 20 et 21 de la résolution 2399 (2018) ; 9. Se déclare particulièrement préoccupé par les informations selon lesquelles des réseaux transnationaux de trafiquants continuent de financer et d’approvisionner les groupes armés en République centrafricaine, note en particulier l’emploi de plus en plus fréquent d’engins explosifs, notamment les engins explosifs improvisés et les mines terrestres, qui occasionnent un nombre croissant de victimes civiles et de destructions de biens civils et continuent d’entraver l’acc ès humanitaire, et demande au Groupe d’experts de prêter une attention particulière à l’analyse de ces S/RES/2693 (2023) 5/5 23-14725 réseaux et des menaces liées aux engins explosifs, dans le cadre de l’exécution de son mandat, en coopération, selon les besoins, avec les autres groupes d’experts qu’il a créés ; 10. Exhorte toutes les parties et tous les États Membres, ainsi que les organisations internationales, régionales et sous -régionales, à coopérer avec le Groupe d’experts et à assurer la sécurité de ses membres ; 11. Exhorte tous les États Membres et tous les organismes compétents des Nations Unies à permettre au Groupe d’experts de consulter toutes personnes et d’accéder sans entrave à tous documents et sites, afin qu’il puisse s’acquitter de son mandat, et rappelle qu’il est ut ile que la MINUSCA et le Groupe d’experts mettent en commun les informations dont ils disposent ; 12. Réaffirme les dispositions relatives au Comité et les dispositions concernant la présentation de rapports et la révision des mesures prises énoncées dans la résolution 2399 (2018) et prorogées par la résolution 2588 (2021) ; 13. Prie les autorités centrafricaines de faire rapport au Comité, d’ici au 15 mai 2024, sur les progrès accomplis dans la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement, conformément à l’Acco rd de paix par la voie de la feuille de route et la gestion des armes et des munitions ; 14. Prie le Secrétaire général, en étroite consultation avec la MINUSCA, y compris le Service de la lutte antimines, et le Groupe d’experts, de rendre compte, au plus tard le 15 mai 2024, des progrès accomplis par les autorités centrafricaines quant aux objectifs de référence ; 15. Affirme qu’il suivra de près l’évolution de la situation en République centrafricaine, y compris les progrès réalisés quant au processus d e réforme du secteur de la sécurité, au processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement, conformément à l’Accord de paix, par la voie de la feuille de route, et la gestion des armes et des munitions ; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2694 (2023)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2694(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2694 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 2 août 2023 23-15069 (F) *2315069* Résolution 2694 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9391e séance, le 2 août 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence et ses déclarations à la presse concerna nt le processus de paix en Colombie, Rappelant en particulier sa résolution 2655 (2022) , par laquelle il a renouvelé le mandat de la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie jusqu’au 31 octobre 2023, Rappelant qu’il importe de continuer à mettre en œuvre l’Accord de paix final de 2016 visé dans la résolution 2307 (2016) , saluant l’action menée par le Gouvernement colombien pour élargi r les efforts de paix par le dialogue et sachant que les accords de cessez -le-feu sont une étape vers l’élaboration d’accords de paix plus globaux, Prenant note de la lettre du Secrétaire général datée du 2 juin 2023 ( S/2023/406 ) transmettant une lettre dans laquelle le Gouvernement de la République de Colombie demande au Conseil d’envisager de charger la Mission de vérification de participer à la surveillance et à la vérification du cessez -le-feu entre le G ouvernement colombien et l’Armée de libération nationale (ELN), de la lettre du Secrétaire général datée du 19 juin 2023 portant transmission de l’Accord de cessez -le-feu bilatéral, national et temporaire entre le Gouvernement de la République de Colombie et l’ELN (« Deuxième Accord de Cuba »), et de la lettre du Secrétaire général datée du 19 juillet ( S/2023/540 ) transmettant les protocoles signés de l’accord de cessez -le-feu entre le Gouvernement colombien et l’ELN, Considérant que le cessez -le-feu entre le Gouvernement colombien et l’ELN devrait contribuer à l’amélioration de la situation humanitaire dans les zones touchées par le conflit, et engageant les parties à continuer de renforcer la protection des civils conformément au droit international humanitaire, Notant que le Gouvernement colombien et le groupe armé qui se fait appeler État-major central (EMC) ont entamé un dialogue en vue de la construction de la paix et du rétablissement d’un accord de ce ssez-le-feu, S/RES/2694 (2023) 23-15069 2/2 Ayant examiné les recommandations et propositions faites par le Secrétaire général dans sa lettre du 13 juin 2023 ( S/2023/438 ) en ce qui concerne les options envisageables pour la surveillance et la vérification des cessez -le-feu, 1. Décide que, outre les dispositions du mandat actuel de la Mission de vérification telles qu’elles sont énoncées dans les résolutions 2655 (2022) et 2673 (2023) , la Mission surveillera et vérifiera la mise en œuvre du cessez -le-feu tel qu’il est décrit dans le Deuxième Accord de Cuba entre le Gouvernement colombien et l’ELN et, à cette fin, autorise jusqu’à 68 observateurs internationaux supplémentaires pa r rapport à l’effectif actuel de la Mission, ainsi qu’une composante civile suffisante, compte étant tenu, si possible, des ressources existantes ; 2. Se déclare disposé à envisager de donner pour mandat à la Mission de vérification de surveiller et vérif ier la mise en œuvre d’un accord de cessez -le-feu entre le Gouvernement colombien et le groupe armé qui se fait appeler EMC, lorsque le Secrétaire général aura confirmé qu’un cessez -le-feu comprenant des protocoles de vérification appropriés a été conclu, et compte tenu du point que celui -ci lui fera sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de la présente résolution ; 3. Accueille favorablement la proposition du Secrétaire général d’intégrer les informations relatives aux tâches supplémentaires indiquées dans la présente résolution dans les rapports trimestriels que celui -ci doit déjà présenter en application de la résolution 2655 (2022) , ainsi que la proposition du Secrétaire général de le tenir informé de la situation sur le terrain, y compris de la contribution du cessez -le-feu à l’amélioration de la situation humanitaire dans les zones to uchées par le conflit, conformément au mandat actuel de l’Organisation des Nations Unies.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2695 (2023)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (FINUL)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2695(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2695 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 31 août 2023 23-16869 (F) *2316869* Résolution 2695 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9409e séance, le 31 août 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant le Liban, en particulier les résolutions 425 (1978) , 426 (1978) , 1559 (2004) , 1680 (2006) , 1701 (2006) , 1773 (2007) , 1832 (2008) , 1884 (2009) , 1937 (2010) , 2004 (2011) , 2064 (2012) , 2115 (2013) , 2172 (2014) , 2236 (2015) , 2305 (2016) , 2373 (2017) , 2433 (2018) , 2485 (2019) , 2539 (2020) , 2591 (2021) et 2650 (2022) , ainsi que les déclarations de sa présidence concernant la situation au Liban et les déclarations à la presse des 19 décembre 2016, 27 mars 2018, 9 août 2018 , 8 février 2019, 27 septembre 2021, 4 février 2022, 25 mai 2022, 7 juillet 2022, 19 octobre 2022 et 15 décembre 2022, Demandant avec insistance aux dirigeants politiques et aux parlementaires libanais d’assumer leurs responsabilités et de faire primer l’ intérêt national en élisant un nouveau président sans plus tarder, Se déclarant vivement préoccupé par les obstacles qui entravent le processus politique et la mise en œuvre des réformes nécessaires, y compris les réformes économiques, soulignant qu’il es t urgent que les autorités libanaises répondent aux aspirations du peuple libanais pour surmonter les crises politique, sociale, économique et humanitaire aiguës et sans précédent qui secouent actuellement le pays et lui permettre de s’en relever, en menan t d’urgence les réformes tangibles précédemment énoncées qui permettraient la conclusion rapide d’un accord avec le Fonds monétaire international et le respect des engagements pris par le Liban dans le cadre de la Conférence économique pour le développemen t, par les réformes et avec les entreprises tenue le 6 avril 2018 ainsi que de la réunion du Groupe international de soutien au Liban tenue le 11 décembre 2019 à Paris, réitérant sa volonté d’aider le Liban à sortir des crises actuelles et à surmonter les défis économiques, les problèmes de sécurité et les difficultés humanitaires, soulignant qu’il importe de réaliser des réformes pour garantir l’efficacité du soutien international et appelant la communauté internationale, y compris les organisations intern ationales, à œuvrer en ce sens, Notant avec satisfaction que le Liban et Israël ont, par la médiation, délimité une frontière maritime le 27 octobre 2022, ce qui contribuera à la stabilité, à la sécurité et à la prospérité de la région, Exprimant sa solidarité avec le Liban et son peuple au lendemain des explosions qui ont frappé Beyrouth le 4 août 2020, faisant grand nombre de morts et blessant des S/RES/2695 (2023) 23-16869 2/11 milliers de personnes, y compris des membres de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), et causant de graves dommages aux infrastructures commerciales et résidentielles ainsi qu’aux capacités de la FINUL, se félicitant de la Conférence internationale de soutien et d’appui à Beyrouth et au peuple libanais, organisée le 9 août 2020 par la France et les Nations Unies, et des conférences internationales de suivi organisées par la France et les Nations Unies le 2 décembre 2020 et le 4 août 2021 , appelant en outre la communauté internationale à renforcer son soutien au Liban et à son peuple dans ce contexte, déplorant l’absence de progrès dans l’enquête indépendante, impartiale, approfondie et transparente menée sur les explos ions par le système judiciaire libanais, et soulignant en outre la nécessité de cette enquête, Répondant à la demande formulée par le Gouvernement libanais dans une lettre que le Ministre libanais par intérim des affaires étrangères et des émigrés a adres sée au Secrétaire général le 21 juin 2023, tendant à ce que le mandat de la FINUL soit prorogé pour une période d’un an, et accueillant avec satisfaction la lettre que le Secrétaire général a adressée à la Présidente du Conseil le 3 août 2023 ( S/2023/587 ) pour recommander cette prorogation, Réaffirmant son ferme attachement à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’indépendance politique du Liban, Réaffirmant également son attachement à l’applica tion intégrale de toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) et conscient de la responsabilité qui lui incombe d’aider à parvenir à un cessez -le-feu permanent et à une solution à long terme d u conflit, comme prévu dans ladite résolution, Se déclarant profondément préoccupé par l’absence persistante de progrès réalisés sur la voie de l’instauration d’un cessez -le-feu permanent et dans la mise en œuvre d’autres dispositions essentielles de la r ésolution 1701 (2006) dix-sept ans après son adoption, Demandant à toutes les parties concernées de redoubler d’efforts, notamment en étudiant des solutions concrètes avec la Coordonnatrice spéciale d u Secrétaire général et le commandant de la force de la FINUL, pour appliquer intégralement sans plus tarder toutes les dispositions de la résolution 1701 (2006) , Se déclarant profondément préoccupé par toutes les violations commises par voie aérienne ou terrestre, liées à la résolution 1701 (2006) , comme l’a souligné le Secrétaire général dans ses rapports, et rappelant qu’il importe que le Gouver nement libanais exerce son contrôle sur l’ensemble du territoire libanais, Se déclarant préoccupé par la poursuite de la présence israélienne dans la partie nord de Ghajar et dans une zone adjacente située au nord de la Ligne bleue, et soulignant que la c ontinuation des travaux de construction dans ce secteur est incompatible avec le retrait nécessaire des Forces de défense israéliennes, Se déclarant préoccupé par l’installation de tentes au sud de la Ligne bleue, dans les fermes de Chebaa occupées, près de Bastra, des personnes franchissant la Ligne bleue depuis le nord pour accéder à cette structure, ce qui constitue une violation de la résolution 1701 (2006) selon le Secrétaire général, Soulignant que les violations de la cessation des hostilités risquent de déclencher un nouveau conflit, que ni les parties ni la région ne peuvent se permettre, Exhortant toutes les parties à n’épargner aucun effort pour pérenniser la cessation des hostilités, à fa ire preuve du plus grand calme et de la plus grande retenue, et à s’abstenir de tout acte ou discours susceptible de compromettre la cessation des hostilités ou de déstabiliser la région, S/RES/2695 (2023) 3/11 23-16869 Condamnant les incidents qui se sont produits de part et d’autre de la Ligne bleue en août et septembre 2019, les 14 et 17 avril 2020, le 27 juillet 2020, en mai 2021, le 20 juillet 2021, du 4 au 6 août 2021, le 25 avril 2022, les 6 et 7 avril 2023 et le 6 juillet 2023, demandant aux parties de recourir au Mécanisme tripa rtite lorsque de tels incidents se produisent, et saluant à nouveau le rôle de liaison et de prévention joué par la FINUL, qui a permis de désamorcer les tensions, Insistant auprès de toutes les parties sur l’importance du plein respect de l’interdiction de la vente et de la fourniture d’armes et de matériel connexe établie par la résolution 1701 (2006) , et demandant de nouveau au Gouvernement libanais de sécuriser ses frontières et autres points d’ent rée afin d’empêcher l’entrée au Liban d’armes ou de matériel connexe sans son consentement, et à la FINUL, telle qu’autorisée au paragraphe 11 de la résolution 1701 (2006) , d’assister le Gouvernement l ibanais à sa demande, Réaffirmant qu’il importe que le Gouvernement libanais étende son autorité à l’ensemble du territoire libanais, conformément aux dispositions des résolutions 1559 (2004) et 1680 (2006) et aux dispositions pertinentes de l’Accord de Taëf, Engageant toutes les parties libanaises à reprendre les discussions pour atteindre un consensus sur une stratégie nationale de défense dans le cadre du dialogue national proposé par le Président libanais le 27 décembre 2021, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et à l’Accord de Taëf, Rappelant qu’il importe au plus haut point que toutes les parties concernées respec tent la Ligne bleue en tous ses points, notant avec inquiétude l’installation récente de conteneurs et autres infrastructures le long de la Ligne bleue qui empêchent la FINUL d’y accéder ou en masquent la visibilité, et dont la proximité avec les positions de la FINUL est également préoccupante, et notant également avec une inquiétude grave et croissante que la FINUL n’a toujours pas pu accéder aux champs de tir non autorisés et à tous les sites se trouvant au nord de la Ligne bleue où ont été découverts de s tunnels traversant la Ligne, lesquels constituent une violation de la résolution 1701 (2006) selon la FINUL, et demandant instamment aux autorités libanaises de conclure d’urgence toutes les enquêtes nécessaires sur la question, conformément à la résolution 1701 (2006) , Notant le peu de progrès accomplis dans le marquage de la Ligne bleue, engageant les parties à reprendre et accélérer leurs effo rts, en coopération avec la FINUL, notamment par l’intermédiaire du Mécanisme tripartite, pour continuer à délimiter et marquer la Ligne bleue de façon visible sur toute sa longueur et progresser dans le marquage des points contestés, comme recommandé dans l’examen stratégique, et engageant toutes les parties à s’abstenir de toute action unilatérale qui pourrait risquer de porter atteinte à l’intégrité de la Ligne bleue, Condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité d u Liban, Réaffirmant sa volonté de ne laisser aucun acte d’intimidation empêcher la FINUL de s’acquitter de son mandat conformément à sa résolution 1701 (2006) , rappelant à toutes les parties qu’elles sont tenues de garantir la sécurité des membres du personnel de la FINUL et de faire en sorte qu’ils jouissent d’une liberté de circulation complète et sans entrave, continuant de respecter le mandat d’appui distinct confié au Groupe d’observateurs au Lib an, condamnant dans les termes les plus vifs toutes les tentatives visant à entraver la liberté de circulation du personnel de la FINUL, tous les actes de harcèlement et d’intimidation ainsi que toutes les attaques dirigés contre des soldats de la paix, no tamment les attaques perpétrées contre les forces de la FINUL le 4 août 2018 près du village de Majdal Zoun, le 25 mai 2020 dans le village de Blida, dans le sud du Liban, le 10 février 2020 à Braachit, le S/RES/2695 (2023) 23-16869 4/11 22 décembre 2021 à Chaqra, le 4 janvier 2022 à Bin t Jbeïl, le 13 janvier 2022 à Aïta el-Chaab et le 25 janvier 2022 à Ramiyé, et condamnant vivement en particulier l’attaque meurtrière menée contre un convoi de la FINUL le 14 décembre 2022 près d’Aqbiyé, lors de laquelle un soldat de la paix a été tué et trois autres blessés, et soulignant que toutes les parties doivent honorer l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et de l’ensemble du personnel des Nations Unies, Exhortant les autorités libanaises à fournir rapidement à la FINUL des informations à jour sur les mesures prises et à mener à bien les enquêtes sur ces affaires, et prenant note de l’établissement d’un acte d’accusation le 1er juin par le juge d’instruction militaire en ce qui concerne le meurtre d’un soldat de la paix et les blessures infligées à trois autres soldats de la paix lors de l’attaque meurtrière menée contre le convoi de la FINUL près d’Aqbiyé le 14 décembre 2022, Se déclarant préoccupé par le fait que la signature électronique du radar de conduit e de tir verrouillé d’un avion F -16 a été détectée par un navire du Groupe d’intervention navale de la FINUL le 26 avril 2023, et soulignant que toutes les parties doivent honorer l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et de l’ensemble du personnel des Nations Unies, Rappelant qu’il importe d’assurer la protection des enfants et de prendre les mesures appropriées à cet égard, conformément à ses résolutions pertinentes sur les enfants et les conflits armés, Rappelant les principes énoncés dans la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé, Rendant hommage au dynamisme et au dévouement du personnel de la FINUL, exprimant sa vive gratitude aux États Membres qui apportent leur contrib ution à la FINUL, et soulignant qu’il faut impérativement doter la Force de tout le matériel et de tous les moyens nécessaires à l’exécution de son mandat, Constatant que la FINUL s’acquitte avec succès de son mandat depuis 2006 et permet le maintien de la paix et de la sécurité depuis lors, Rappelant la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, et réaffirmant que la FINUL est autorisée à prendre toutes mesures nécessaires dans les secteurs où opèrent ses forces et, quand elle le juge possible dans les limites de ses capacités, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, et à résister à toute tentative visant à l’empêcher par la force de s’acquitter de son mandat, Saluant le rôle crucial que jouent l’Armée libanaise et les services de sécurité libanais, seules forces armées légitimes au Liban, pour ce qui est d’étendre et de maintenir l’autorité du Gouvernement libanais, en particulier dans le sud du pays, et de répondre aux autres problèmes de sécurité, y compris la menace du terro risme, et l’engagement résolu de la communauté internationale à appuyer l’Armée libanaise, contribuant ainsi à ce qu’elle soit mieux à même d’assurer la sécurité au Liban, demandant instamment que soit intensifié et approfondi l’appui international apporté à l’Armée libanaise dans le contexte de la crise économique actuelle, notant l’utilité de ce renforcement des capacités de l’Armée libanaise en ce qui concerne ses efforts de coordination avec la FINUL aux fins de l’application du mandat de cette dernière , et exhortant les États Membres à aider d’urgence l’Armée libanaise quand le besoin s’en fait sentir pour lui permettre de s’acquitter de sa mission conformément à la résolution 1701 (2006) , Se déclarant préoccupé par le grave impact des crises sociale, économique et humanitaire actuelles sur les capacités de l’Armée et des forces de sécurité libanaises, S/RES/2695 (2023) 5/11 23-16869 Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluat ion des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il a prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient p rises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursement s et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, et soulignant qu’il convient d’évaluer régulièrement la performance de la FINUL pour qu’elle conserve les compétences et la souplesse dont elle a besoin pour bien s’acquitter de so n mandat, Rappelant également sa résolution 2242 (2015) , dans laquelle il a demandé au Secrétaire général de mettre en œuvre, en collaboration avec les États Membres, dans la limite des ressources exi stantes, une stratégie révisée visant à doubler le nombre de femmes dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Soulignant qu’il est nécessaire d’examiner régulièrement toutes les act ivités de maintien de la paix de façon à en assurer l’efficacité à moindre coût, et notamment d’examiner celles de la Force s’il y a lieu, compte tenu de l’évolution de la situation sur le terrain, Ayant à l’esprit les priorités stratégiques et les recomm andations formulées par le Secrétaire général dans sa lettre du 12 mars 2012 ( S/2012/151 ) à l’issue de l’examen stratégique de la FINUL, prenant note de sa lettre du 8 mars 2017 (S/2017/202 ) au sujet de l’examen le plus récent, et soulignant qu’il convient de le tenir informé de la suite donnée à cet examen, Se félicitant de l’évaluation de la FINUL faite par le Secrétaire général le 1er juin 2020 et prenant n ote avec satisfaction des recommandations visant à accroître encore l’efficience et l’efficacité de la FINUL, Constatant que la situation au Liban continue de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 août 2024 le mandat actuel de la FINUL ; 2. Salue le rôle positif joué par la FINUL, dont le déploiement aux côtés de l’Armée libanaise a contribué à créer un nouvel environnement stratégique dans le sud du Liban, se félicite que la FINUL et l’Armée libanaise coordonn ent davantage leurs activités, et demande que cette coopération se renforce davantage sans préjudice du mandat de la FINUL ; 3. Affirme son attachement ferme et continu à l’actuel mandat de la FINUL, et demande l’application intégrale de sa résolution 1701 (2006) ; 4. Demande de nouveau à Israël et au Liban d’appuyer un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme fondés sur les principes et éléments énoncés au paragraphe 8 de sa résolution 1701 (2006) ; 5. Réaffirme avec force qu’il est nécessaire que l’Armée libanaise s e déploie de façon efficace et durable dans le sud du pays et dans les eaux territoriales libanaises à un rythme accéléré afin que les dispositions de la résolution 1701 (2006) soient appliquées dans l eur intégralité, prie le Secrétaire général d’évaluer, dans ses futurs rapports, les progrès accomplis à cet égard, et demande à la FINUL et à l’Armée libanaise de poursuivre le Dialogue stratégique ayant pour but d’analyser les forces terrestres et les mo yens maritimes et de définir une série de critères reflétant la S/RES/2695 (2023) 23-16869 6/11 corrélation entre les capacités et responsabilités de la FINUL et celles de l’Armée libanaise ; 6. Réitère qu’il a demandé que l’Armée libanaise et le Secrétaire général établissent conjointe ment et sans tarder un calendrier et des critères précis pour les déploiements visés au paragraphe 5, afin de mesurer les progrès accomplis par celle - ci dans la mise en œuvre des tâches prescrites dans la résolution 1701 (2006) ; 7. Demande de nouveau au Gouvernement libanais de présenter son plan pour accroître ses capacités navales dans les plus brefs délais, notamment avec l’appui approprié de la communauté internationale, en vue, à terme, de réduir e les effectifs du Groupe d’intervention navale de la FINUL et d’en transférer les responsabilités à l’Armée libanaise, en étroite conjonction avec le renforcement effectif des capacités de la marine libanaise, prend note à cet égard de la lettre datée du 12 mars 2019 adressée à l’Organisation des Nations Unies, dans laquelle figuraient les engagements du Gouvernement libanais et se félicite de ses efforts constants en ce sens, et prend note des conséquences des explosions survenues à Beyrouth le 4 août 202 0 sur les opérations de l’Armée libanaise ; 8. Accueille avec satisfaction le rapport du Secrétaire général comportant une évaluation visant à déterminer si les ressources de la FINUL sont toujours adéquates ainsi que des options destinées à améliorer l’e fficacité et l’efficience de la coopération entre la FINUL et le Bureau de la Coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban, en tenant compte du plafond des effectifs et de la composante civile de la Force (S/2020/473 ), prie le Secrétaire général de continuer à exécuter, en consultation exhaustive et étroite avec les parties, notamment le Liban, les pays fournisseurs de contingents et les membres du Conseil de sécurité, son plan détaillé assorti d’u n calendrier et de modalités précises pour mettre en œuvre ses recommandations, selon qu’il convient, et le prie également de le tenir régulièrement informé de la question ; 9. Engage vivement le Gouvernement libanais à accélérer le déploiement d’un régiment modèle et d’un patrouilleur dans la zone d’opérations de la FINUL pour améliorer l’application de la résolution 1701 (2006) et asseoir l’autorité de l’État libanais, rappelle à cet égard la déclaration conjointe publiée à la fin de la Conférence de Rome, le 15 mars 2018, en particulier le concept d’un nouveau régiment modèle proposé par le Liban dans le cadre du Dialogue stratégique en c ours entre l’Armée libanaise et la FINUL, se félicite de l’inauguration du quartier général du régiment modèle le 13 juin 2022 et du déploiement ultérieur de 76 soldats, demande à l’Armée libanaise d’œuvrer dès que possible au déploiement complet des milit aires du régiment modèle, notamment avec une participation véritable des femmes militaires, et demande à l’Armée libanaise et à la FINUL de renforcer leurs actions coordonnées ; 10. Demande instamment que soit intensifié et approfondi l’appui internationa l apporté à l’Armée libanaise et à toutes les institutions de sécurité de l’État, qui sont les seules forces armées légitimes du Liban, aux fins de l’exécution du plan de développement des capacités de l’Armée et dans le contexte du Groupe international de soutien au Liban, sous la forme d’une assistance supplémentaire et rapide dans les domaines où l’Armée libanaise a le plus cruellement besoin de soutien, en particulier les besoins logistiques courants et la maintenance, la lutte antiterroriste, la protec tion des frontières et les capacités navales ; 11. Condamne toutes les violations de la Ligne bleue, commises par voie aérienne ou terrestre, et demande fermement à toutes les parties de respecter les obligations que leur impose le droit international ain si que la cessation des hostilités, de prévenir toute violation de la Ligne bleue et de la respecter sur toute sa longueur, et de coopérer pleinement avec les Nations Unies et avec la FINUL ; S/RES/2695 (2023) 7/11 23-16869 12. Salue le rôle constructif joué par le Mécanisme tripartite, qui permet de faciliter la coordination et de désamorcer les tensions, reconnaît les efforts déployés activement par les responsables de la mission, qui ont permis de stabiliser davantage la situation le long de la Ligne bleue et d’instaurer la confiance entre les parties, exprime à cet égard son ferme appui à la FINUL dans l’action qu’elle continue de mener auprès des deux parties pour favoriser la mise en place de dispositifs de liaison et de coordination et de modalités pratiques sur le terrain et pour continuer de veiller à ce que le Mécanisme tripartite permette aux parties d’examiner un éventail de questions plus large, engage la FINUL, en étroite coordination avec les parties, à appliquer des mesures visant à renforcer les capacités du Mécanisme trip artite, notamment à créer des sous -comités ad hoc complémentaires, comme recommandé par le Secrétaire général dans son rapport d’évaluation, et exhorte instamment les parties à faire un usage systématique, constructif et élargi du Mécanisme tripartite, y compris du sous -comité sur le tracé de la Ligne bleue et des sous -comités ad hoc complémentaires et à accélérer les efforts visant à délimiter et à marquer visiblement la Ligne bleue dans son intégralité, ainsi qu’à avancer dans le règlement des points litigieux ; 13. Souligne qu’il faut renforcer la coopération entre la FINUL et le Bureau de la Coordonnatrice spéciale des Nations Unies pour le Liban dans le but d’améliorer l’efficacité des missions à moindre coût, se félicite à cet égard des améliorations apportées par l’Organisation des Nations Unies à l’efficacité à moindre coût de la coordination entre la FINUL et le Bureau, et encourage le Secrétaire général à continuer d’œuvrer en ce sens ; 14. Demande instamment à toutes les parties d’honorer scrupul eusement l’obligation qu’elles ont de respecter la sécurité du personnel de la FINUL et des autres membres du personnel des Nations Unies, les exhorte à prendre toutes les mesures appropriées pour améliorer la sûreté et la sécurité du personnel et du matér iel des Nations Unies, demande à nouveau que la FINUL et l’Armée libanaise coopèrent plus étroitement, en particulier en effectuant des patrouilles coordonnées et adjacentes, salue la détermination des autorités libanaises à protéger les mouvements et l’ac cès de la FINUL, et demande à nouveau que les enquêtes ouvertes par le Liban sur toutes les attaques perpétrées contre la FINUL et son personnel, en particulier celles commises le 4 août 2018, le 10 février 2020, le 22 décembre 2021 et les 4, 13 et 25 janv ier 2022 dans la zone d’opérations de la FINUL, ainsi que l’attaque meurtrière qui a eu lieu le 14 décembre 2022, soient rapidement menées à bien afin que leurs auteurs puissent être traduits en justice, rappelle que les autorités libanaises doivent enquêt er sur toutes les attaques contre la FINUL et son personnel, conformément à la résolution 2589 (2021) , et traduire en justice les auteurs de ces faits conformément à la législation libanaise, et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, dans des délais raisonnables, lorsque de telles attaques se produisent ainsi que, le cas échéant, sur le suivi des enquêtes connexes en cours ; 15. Demande instamment à toutes les parties de coopérer pleinement avec le Chef de la mission et la FINUL dans la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006) , ainsi que de veiller à ce que la liberté de mouvement de la FINUL dans toutes ses opérations et l’accès de la FINUL à tous les segments de la Ligne bleue soient pleinement respectés et sans entrave, conformément à son mandat et à ses règles d’engagement, notamment en évitant toute action mettant en danger le personnel des Nations Unies, réaffirme que, conformément à l’Accord sur le statut de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban conclu entre le Gouvernement libanais et les Nations Unies, la FINU L n’a pas besoin d’autorisation préalable ou de permission pour exécuter les tâches qui lui sont confiées et qu’elle est autorisée à mener ses opérations de manière indépendante, tout en continuant de se coordonner avec le Gouvernement libanais, condamne d ans les termes les plus forts toutes les tentatives S/RES/2695 (2023) 23-16869 8/11 visant à refuser l’accès ou à restreindre la liberté de mouvement du personnel de la FINUL et toutes les attaques contre le personnel et le matériel de la FINUL, ainsi que les actes de harcèlement et d’in timidation du personnel de la FINUL et les campagnes de désinformation contre la FINUL, et demande au Gouvernement libanais de faciliter l’accès rapide et complet de la FINUL aux sites qu’elle demande à visiter afin de mener rapidement une enquête, y compr is tous les lieux présentant un intérêt, tous les secteurs pertinents au nord de la Ligne bleue ayant trait à la découverte de tunnels traversant la Ligne bleue que la FINUL a signalés comme constituant une violation de la résolution 1701 (2006) et les champs de tir non autorisés, conformément à la résolution 1701 (2006) , tout en respectant la souveraineté du Liban ; 16. Exige des parties qu’elles fassent cesser toute restriction et entrave à la circulation du personnel de la FINUL et qu’elles garantissent la liberté de mouvement de la FINUL, notamment en autorisant les patrouilles avec ou sans préavis ; 17. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre toutes les mesures nécessaires pour évaluer et renforcer la sûreté et la sécurité du personnel de maintien de la paix de la FINUL, conformément à la résolution 2518 (2020) , au plan d’action pour l’amélioration de la sûreté et de la sécurité lié au rapport sur l’amélioration de la sécurité des Casques bleus des Nations Unies, et à ses autres résolutions applicables ; 18. Prie instamment toutes les parties de coopérer pleinement avec lui et ave c le Secrétaire général à la réalisation de progrès tangibles vers un cessez -le-feu permanent et une solution à long terme, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) , ainsi qu’au règlement de toutes l es questions laissées en suspens dans l’application de ses résolutions 1701 (2006) , 1680 (2006) et 1559 (2004) et de ses autres résolutions sur le sujet ; 19. Engage vivement le Gouvernement israélien à procéder sans plus tarder au retrait de son armée de la partie nord de Ghajar et de la zone adjacente située au nord de la Ligne bleue, en coor dination avec la FINUL, qui collabore activement avec Israël et le Liban pour faciliter cette opération ; 20. Demande de nouveau à tous les États d’appuyer et de respecter pleinement l’instauration, entre la Ligne bleue et le Litani, d’une zone d’exclusio n de tous personnel armé, biens et armes autres que ceux du Gouvernement libanais et de la FINUL ; 21. Condamne le fait que des groupes armés détiennent toujours des armes échappant au contrôle de l’État libanais en violation de la résolution 1701 (2006) , et rappelle le paragraphe 15 de la même résolution, en application duquel tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher, de la part de leurs ressortissants ou à partir de leurs territoires ou au moyen de navires de leur pavillon ou d’aéronefs de leur nationalité, la vente ou la fourniture d’armes et de matériel connexe à toute entité ou personne se trouvant au Liban, sauf autorisation du Gouvernement libanais ou de la F INUL ; 22. Agissant en appui à la demande du Gouvernement libanais tendant à ce qu’une force internationale soit déployée pour l’aider à exercer son autorité sur l’ensemble du territoire, rappelle qu’il a autorisé la FINUL à prendre toutes les mesures néc essaires dans les secteurs où ses forces sont déployées et, quand elle le juge possible dans les limites de ses moyens, à veiller à ce que son théâtre d’opérations ne soit pas utilisé pour des activités hostiles de quelque nature que ce soit, à résister au x tentatives visant à l’empêcher par la force de s’acquitter de ses obligations dans le cadre du mandat qu’il lui a confié, et à protéger le personnel, les locaux, les installations et le matériel des Nations Unies, à assurer la sécurité et la liberté de c irculation du personnel des Nations Unies et des travailleurs humanitaires S/RES/2695 (2023) 9/11 23-16869 et, sans préjudice de la responsabilité du Gouvernement libanais, à protéger les civils exposés à une menace imminente de violences physiques ; 23. Se félicite des changements opér ationnels adoptés à la FINUL en application des résolutions 2373 (2017) et 2433 (2018) , et de l’adoption, en février 2023, d’une stratégie de lutt e contre la mésinformation et la désinformation conformément à la résolution 2650 (2022) , et prie de nouveau le Secrétaire général de réfléchir aux moyens d’améliorer l’action menée par la FINUL pour a ppliquer les dispositions énoncées au paragraphe 12 de la résolution 1701 (2006) et au paragraphe 13 de la présente résolution, y compris à ce qui peut être fait pour améliorer la visibilité de la Forc e, notamment par l’organisation de patrouilles et d’inspections, dans le cadre de son mandat et dans les limites de ses moyens, demande à la FINUL d’améliorer ses activités de communication pour appuyer l’exécution de son mandat, renforcer sa protection et mieux faire connaître son mandat, son rôle et l’autorité dont elle dispose pour agir de façon indépendante, ainsi que de souligner le rôle et les responsabilités des autorités libanaises, conformément à la résolution 1701 (2006) , et de continuer de donner la priorité à l’élaboration d’une stratégie annuelle de communication stratégique indiquant comment elle entend améliorer ces activités, et demande à la FINUL de redoubler d’efforts en matière de surv eillance et de lutte contre la désinformation et la mésinformation risquant d’entraver l’exécution de son mandat ou de menacer la sûreté et la sécurité des soldats de la paix, et d’élaborer une stratégie annuelle de lutte contre la désinformation et la mésinformation ; 24. Rappelle qu’il a décidé, au paragraphe 14 de sa résolution 1701 (2006) , que la FINUL devait prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande et l’aider, dans les limites de ses moyens, à appliquer les dispositions de ladite résolution ; 25. Souligne que la durabilité du soutien à la paix et à la sécurité est améliorée par l’exécution de la stratégie environnementale du Département de l’appui opérationnel (phase II), qui met l’accent sur une bonne gestion des ressources et les effets positifs de la mission, et fixe pour objectif une utilisation accrue des énergies renouvelables dans les missions afin de renforcer la sûreté et la sécurité, de réaliser des économies, d’offrir de s gains d’efficacité et de profiter à la mission ; 26. Se félicite des dispositions que prend la FINUL pour appliquer la politique de tolérance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et pour faire intégralement r especter le code de conduite des Nations Unies par son personnel, prie le Secrétaire général de continuer de prendre les mesures qui s’imposent pour veiller à ce que tout le personnel, civil et en tenue, de la Force respecte pleinement la politique de tolé rance zéro du Secrétaire général à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Force à cet égard, souligne qu’il convient de prévenir les faits d’exploitation et d’atteinte sexuelles et d’ améliorer les mesures prises pour donner suite aux allégations, conformément à la résolution 2272 (2016) , et engage vivement les pays qui fournissent des contingents à continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, à faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendrai ent coupables de tels actes aient à en répondre pleinement, notamment en ouvrant rapidement des enquêtes, selon qu’il conviendra, et à prendre les mesures qui s’imposent pour amener les auteurs d’actes répréhensibles à en répondre et rapatrier leurs unités lorsqu’il existe des preuves crédibles que celles -ci ont commis des actes d’exploitation et des atteintes sexuelles de manière généralisée ou systémique ; S/RES/2695 (2023) 23-16869 10/11 27. Demande à la FINUL de tenir pleinement compte des considérations de genre en tant que question transversale tout au long de son mandat et d’aider les autorités libanaises à assurer la participation, l’association et la représentation pleines, égales, effectives e t véritables des femmes à tous les niveaux de prise de décision dans toutes les activités de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité, y compris dans le secteur de la sécurité, demande en outre que la FINUL continue de lui faire rapport sur ce tte question, et demande à la FINUL de continuer à soutenir ces efforts dans le cadre de son mandat, se félicite des progrès constants accomplis dans la mise en œuvre du premier Plan d’action national libanais pour les femmes et la paix et la sécurité, salue l’augmentation du nombre de femmes à l’Académie militaire de l’Armée libanaise et engage le Gouvernement libanais à continuer d’appliquer pleinement et sans tarder son plan d’action national, avec le soutien des Nations Unies et des organisations de fem mes de la société civile, notamment pour prévenir et combattre la violence sexuelle et fondée sur le genre et pour accroître la représentation des femmes à tous les niveaux des forces de sécurité et du Gouvernement libanais ; 28. Prie le Secrétaire généra l et les pays fournisseurs de contingents de s’employer à augmenter le nombre de femmes dans les rangs de la FINUL, de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, effectivement et véritablement à tous les aspects des opérations, et d’appliquer l es dispositions de la résolution 2538 (2020) sur cette question ; 29. Demande au Secrétaire général de respecter, dans la planification et la conduite des opérations de la FINUL, les dispositions rela tives à la performance des opérations de maintien de la paix énoncées dans les résolutions 2378 (2017) et 2436 (2018) ; 30. Prie le Secrétaire gé néral de continuer à lui faire rapport sur l’application de la résolution 1701 (2006) tous les quatre mois ou chaque fois qu’il le jugera nécessaire, et de l’informer sans tarder et en détail de toutes les violations de sa résolution 1701 (2006) , des éclaircissements fournis par les parties et de l’évolution des mesures prises pour amener les auteurs de ces violations à répondre de leurs actes ainsi que de toutes les enquêtes en cours sur les violations de la résolution 1701 (2006) , des atteintes portées à la souveraineté du Liban et des entraves à la liberté de circulation de la FINUL, y compris les détails concernant les demandes soumises par la FINUL aux autorités libanaises et toute mesure supplémentaire prise par la FINUL, les attaques, provocations et incitations à la haine et à la violence et les campagnes de désinformation et de mésinforma tion contre la FINUL, de joindre à son rapport une annexe sur les progrès réalisés dans la mobilisation de l’appui international à apporter à l’Armée libanaise, une annexe améliorée sur l’application de l’embargo sur les armes, de lui communiquer des infor mations sur les secteurs auxquels la Force n’a pas accès et les raisons de ces restrictions, les éléments qui pourraient menacer la cessation des hostilités et la réponse de la FINUL, ainsi que des informations sur les progrès réalisés concernant le plan d étaillé relatif à l’application des recommandations issues du rapport d’évaluation du 1er juin, tel que demandé au paragraphe 8 de la présente résolution, et de lui communiquer également des informations sur les autres améliorations qu’il conviendrait d’ap porter afin que la Force s’acquitte au mieux de son mandat, les mesures visant à continuer d’améliorer la communication externe de la mission et à lutter contre la désinformation et la mésinformation, et prie également le Secrétaire général de continuer à lui donner des informations concrètes et détaillées sur les questions susmentionnées, conformément aux changements introduits pour améliorer l’établissement des rapports depuis l’adoption des résolutions 2373 (2017) , 2433 (2018) , 2485 (2019) , 2539 (2020) et 2650 (2022) ; S/RES/2695 (2023) 11/11 23-16869 31. Souligne combien il est important et nécessaire de parvenir à une paix globale, juste et durable au Moyen -Orient, sur le fondement de toutes ses résolutions pertinentes, notamment ses résolutions 242 (1967) du 22 novembre 1967, 338 (1973) du 22 octobre 1973, 1515 (2003) du 19 novembre 2003 et 1850 (2008) du 16 décembre 2008 ; 32. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2696 (2023)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2696(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2696 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 7 septembre 2023 23-17277 (F) 080923 110923 *2317277* Résolution 2696 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9412e séance, le 7 septembre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l ’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l ’unité de la Somalie, Se félicitant du dialogue constructif que le Gouvernement fédéral somalien, le Gouvernement de l ’État du Djoubaland et le Groupe d ’experts ont noué sur la question des stocks de charbon de bois à Kismayo et alentour, Prenant note de la correspondance échangée entre le Gouvernement fédéral somalien et le Comité créé par la résolution 751 (1992) (le Comité) concernant l’élimination de ces stocks de charbon de bois, Constatant que la situation en Somalie continue de menacer la pai x et la sécurité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle le paragraphe 36 de la résolution 2662 (2022) et prend note de la proposition que le Gouvernement fédéral somalien a présentée au Comité concernant l’élimination totale, en une seule fois, des stocks de charbon de bois au moyen d’exporta tions dans une lettre datée du 14 août 2023 (OP/NSA/1121/023) ; 2. Décide d’autoriser le Gouvernement fédéral somalien à mettre en œuvre cette proposition, à titre de dérogation exceptionnelle à l ’interdiction d ’importer et d’exporter du charbon de bois de Somalie énoncée au paragraphe 22 de sa résolution 2036 (2012) et aux paragraphes 11 à 21 de sa résolution 2182 (2014) ; 3. Charge le Comité d e suivre l ’application de la décision susmentionnée et la mise en œuvre de la proposition du Gouvernement fédéral somalien ; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2697 (2023)
IntituléMenaces contre la paix et la sécurité internationales (UNITAD)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2697(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2697 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 15 septembre 2023 23-17825 (F) *2317825* Résolution 2697 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9419e séance, le 15 septembre 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant ses résolutions 1265 (1999) , 1325 (2000) , 1368 (2001) , 1373 (2001) , 1624 (2005) , 1894 (2009) , 2106 (2013) , 2150 (2014) , 2170 (2014) , 2178 (2014) , 2199 (2015) , 2242 (2015) , 2249 (2015) , 2253 (2015) , 2322 (2016) , 2331 (2016) , 2341 (2017) , 2347 (2017) , 2354 (2017) , 2367 (2017) , 2368 (2017) , 2370 (2017) , 2490 (2019) , 2544 (2020) , 2597 (2021) , 2651 (2022) et les déclarations de sa présidence sur la question, Réaffirmant son respect pour la souveraineté, l ’intégrité territoriale, l’indépendance et l ’unité de l ’Iraq, conformément aux buts et principes consacrés dans la Charte des Nations Unies, Rappelant la menace mondiale que l ’EIIL/Daech représente pour la paix et la sécurité internationales par ses actes de terrorisme, son idéologie extrémiste violente, les attaques flagrantes, systématiques et généralisées qu ’il continue de mener contre des civils, ses violations du droit international humanitaire et ses atteintes aux droits de l’homme, en particulier celles commises contre des femmes et des enfants, y compris celles motivées par des motifs religieux et ethniques, et son recrutement de combattants terroristes étrangers, dont il assure la formation et qui font peser une menace sur toutes les régions et tous les États Membres, Condamnant les actes de violence dont se rend coupable l ’EIIL/Daech, en commettant notamment des meurtres, des enlèvements, des prises d ’otages, des attentats -suicides, et en se livrant à la réducti on en esclavage, à la vente ou à d ’autres pratiques aux fins du mariage forcé, à la traite des êtres humains, au viol, à l ’esclavage sexuel et à d ’autres formes de violence sexuelle, à l ’enrôlement et à l ’utilisation d’enfants, à des attaques visant des in frastructures critiques, ainsi qu ’à la destruction du patrimoine culturel, y compris les sites archéologiques, et au trafic de biens culturels, Conscient que la commission de tels actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité ou des crimes de génocide fait partie intégrante de l ’idéologie et des objectifs stratégiques de l ’EIIL/Daech et est utilisée par l ’EIIL/Daech comme une tactique terroriste, et qu ’amener à répondre de leurs actes les membres de l ’EIIL/Daech, en pa rticulier ceux qui portent la responsabilité la plus lourde, notamment ceux qui dirigent les opérations, qui peuvent inclure des chefs régionaux ou chefs de rang intermédiaire, et ceux qui commandent et commettent des crimes, contribuera à exposer la situa tion et pourrait faciliter la lutte S/RES/2697 (2023) 23-17825 2/2 contre le terrorisme et l ’extrémisme violent qui peut mener au terrorisme, notamment en endiguant le financement du groupe terroriste EIIL/Daech et l ’afflux ininterrompu de recrues venues du monde entier dans ses rangs, Saluant les efforts considérables que déploie le Gouvernement iraquien pour vaincre l ’EIIL/Daech, et rappelant la lettre que celui -ci lui a adressée, ainsi qu ’au Secrétaire général, le 9 août 2017, dans laquelle il demandait l ’aide de la communauté intern ationale pour s ’assurer que les membres de l ’EIIL/Daech répondent des crimes qu’ils avaient commis en Iraq, y compris lorsque ces crimes étaient susceptibles de constituer des crimes contre l ’humanité ( S/201 7/710 ), Remerciant l’Équipe d ’enquêteurs créée par la résolution 2379 (2017) de sa précieuse contribution à l ’appui des efforts engagés à l ’échelle nationale pour amener les membres de l ’EIIL/Daech à rendre des comptes, en recueillant, conservant et stockant des éléments de preuve en Iraq d ’actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité et des crimes de génocide perpétrés par le groupe terroriste EIIL/D aech, Soulignant l’importance de communiquer en temps voulu aux autorités iraquiennes compétentes les éléments de preuve recueillis par l ’Équipe d ’enquêteurs créée par la résolution 2379 (2017) , en vue de leur éventuelle utilisation dans le cadre de procédures pénales équitables et indépendantes, conformément au droit international applicable et au mandat de l ’Équipe d ’enquêteurs, 1. Réaffirme sa résolution 2379 (2017) , par laquelle a été créée l ’Équipe d’enquêteurs, dirigée par un Conseiller spécial, et rappelle le mandat qu ’il a approuvé (S/2018/119 ) ; 2. Prend note de la demande formulée par le Gouvernement iraquien dans sa lettre datée du 5 septembre 2023 ( S/2023/654 ) concernant l ’extension du mandat du Conseiller spécial et de l ’Équipe d ’enquêteurs pour une durée d ’un an non - renouvelable, et décide en conséquence de proroger le mandat du Conseiller spécial et de l ’Équipe jusqu ’au 17 septembre 2024 seulement ; 3. Prend note également de la demande du Gouvernement iraquien qui souhaite que l ’Équipe d ’enquêteurs lui remette les éléments de preuve en sa possession d ’ici à l ’année prochaine en vue d ’amener les membres de l ’EIIL/Daech et les personnes ayant fourni une aide et un financement à cette organisation terroriste à répondr e de leurs crimes en Iraq ; 4. Prie le Secrétaire général de lui présenter, au plus tard le 15 janvier 2024, un rapport contenant des recommandations en vue de répondre à cette demande dans le plein respect de la souveraineté de l ’Iraq ; 5. Prie l’Équipe d’enquêteurs, avec l ’approbation du Gouvernement iraquien, de déterminer les modalités relatives au partage d ’éléments de preuve avec des États tiers, la prie également de communiquer avec le Gouvernement iraquien au sujet des éléments de preuve partagés antérieurement avec des États tiers, et rappelle qu’il importe d ’encourager dans le monde entier les efforts visant à amener l ’EIIL (Daech) à répondre des actes susceptibles de constituer des crimes de guerre, des crimes contre l ’humanité ou des crimes de génocide qui lui sont imputés ; 6. Prie le Conseiller spécial de continuer à lui présenter tous les 180 jours un rapport sur les activités de l ’Équipe et d ’élaborer, d ’ici au 15 mars 2024, en consultation avec le Gouvernement iraquien, une feuille de route pour l ’achèvement du mandat de celle -ci, tenant compte notamment de la demande de l ’Iraq visée au paragraphe 3 de la présente résolution et des mesures qu ’exige la dissolution de l’Équipe ; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2698 (2023)
IntituléMaintien de la paix et de la sécurité internationales
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2698(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2698 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 29 septembre 2023 23-18900 (F) 290923 031023 *2318900* Résolution 2698 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9429e séance, le 29 septembre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant ses résolutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) , 2437 (2018) , 2491 (2019) , 2546 (2020) , 2598 (2021) et 2652 (2022) , ainsi que la déclaration de sa présidence en date du 16 décembre 2015 ( S/PRST/2015/25 ), Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l ’unité nationale de la Libye, Accueillan t avec satisfaction le rapport du Secrétaire général daté du 30 août 2023 ( S/2023/640 ) et notamment ses observations sur la détresse des migrants et des réfugiés en Libye, Conscient que la Charte des Nations Unies lui confie la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales, Se félicitant des mesures prises pour mettre en œuvre la résolution 2240 (2015) et souhaitant qu ’elles continuent d ’être appliquées, et prenant note de l ’opération de l’Union européenne en Méditerranée EUNAVFOR MED Irini à cet égard, Se déclarant vivement préoccupé par le trafic d e migrants en Méditerranée, qui provient notamment des côtes libyennes, et par le danger qu ’il continue de représenter pour la vie humaine et conscient que parmi ces migrants peuvent se trouver des personnes qui répondent à la définition de réfugié au sens de la Convention de 1951 et du Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés, Soulignant à ce propos que les migrants, notamment les demandeurs d ’asile et quel que soit leur statut migratoire, doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhortant tous les États à s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu ’il convien t, une attention particulière devant être accordée à l ’obligation de protéger les droits de l ’homme des migrants, quel que soit leur statut migratoire, y compris lorsqu ’ils appliquent leurs politiques relatives à la migration et à la sécurité des frontière s, Réaffirmant à ce sujet la nécessité de promouvoir et de défendre les droits de l’homme et les libertés fondamentales de tous les migrants, en particulier des femmes et des enfants, quel que soit leur statut migratoire, et de traiter la question des S/RES/2698 (2023) 23-18900 2/2 migrations internationales par la voie de la coopération et du dialogue aux plans international, régional ou bilatéral et d ’une manière globale et équilibrée, en tenant compte du rôle et des responsabilités des pays d ’origine, de transit et de destination dans la promotion et la défense des droits de l ’homme de tous les migrants et en évitant des approches qui pourraient rendre ces derniers encore plus vulnérables, Soulignant qu’il importe d ’adopter une démarche globale pour s ’attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière et affirmant en outre qu ’il est plus urgent que jamais de renforcer la coopération et la solidarité, et que la coopération et les solutions régionales, ainsi que les mesures nationales, doivent placer les droits de l’homme et la dignité des migrants et des réfugiés au premier plan, Réaffirmant qu’il faut mettre fin à l ’expansion actuelle du trafic de migrants et de la traite d ’êtres humains en Méditerranée au large des côtes libyennes qui mettent des vies en danger et, à cette fin précise, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Condamne tous les actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains ayant le territoire libyen et le large des côtes libyennes comme destination, zone de transit ou point de départ, qui fragilisent davantage le processus de stabilisation de la Libye et mettent en péril les vies de centaines de milliers de personnes ; 2. Appelle les États Membres à placer les droits humains et les besoins immédiats des migrant s et des réfugiés au cœur de leurs efforts de prévention et de lutte contre le trafic et la traite des êtres humains ; 3. Décide de reconduire, pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, les autorisa tions visées aux paragraphes 7, 8, 9 et 10 de la résolution 2240 (2015) , réaffirme les dispositions du paragraphe 11 de ladite résolution et réaffirme également ses rés olutions 2240 (2015) , 2312 (2016) , 2380 (2017) , 2437 (2018) , 2491 (2019) , 2546 (2020) , 2598 (2021) et 2652 (2022) ainsi que la déclaration de sa présidence S/PRST/2015/25 ; 4. Affirme avec insistance que tous les migrants, notamment les demandeurs d’asile, doivent être traités avec humanité et dignité et dans le plein respect de leurs droits et, à cet égard, exhorte tous les États à s ’acquitter de leurs obligations au regard du droit international, notamment du droit international des droits de l ’homme et du droit international des réfugiés, selon qu ’il convient ; 5. Exhorte tous les États tirant juridiction du droit international ou de leur droit interne à mener des enquêtes et à poursuivre en justice les personnes qui ont commis des actes de trafic de migrants et de traite d ’êtres humains en mer, conformément aux obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international des droits de l ’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient ; 6. Réitère , à compter de la date d ’adoption de la présente résolution, les demandes formulées au paragraph e 17 de sa résolution 2240 (2015) , et prie le Secrétaire général de lui faire rapport, onze mois après la date d ’adoption de la présente résolution, sur l ’état d ’avance ment de son application, en particulier pour ce qui est des paragraphes 7 à 10 de sa résolution 2240 (2015) ; 7. Entend suivre la situation et, le cas échéant, envisag er de reconduire pour des périodes supplémentaires les autorisations découlant de la présente résolution ; 8. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2699 (2023)
IntituléLa question concernant Haïti (MSS)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2699(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2699 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 2 octobre 2023 23-18982 (F) *2318982* Résolution 2699 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9430e séance, le 2 octobre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et déclarations à la presse sur la situation en Haïti et réaffirmant la résolution 2692 (2023) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Haïti, Soulignant que c’est avant tout au Gouvernement haïtien qu’il incombe d’assurer la sécurité, la stabilité et le respect de l’état de droit et des droits humains et de protéger les civils sur l’ensemble du territoire haïtien, et se déclarant très préoccupé par les actions de plus en plus violentes menées par les groupes armés et les réseaux criminels, Réaffirmant que, pour assurer la sû reté publique, faire respecter les droits humains, consolider la démocratie et revitaliser le système judiciaire haïtien, il importe que la Police nationale d’Haïti soit professionnelle, autonome, pleinement opérationnelle, dotée d’un effectif suffisant, b ien structurée, bien équipée et capable d’exercer l’ensemble des fonctions de police, et encourageant Haïti à poursuivre activement ses plans à cet égard, Condamnant avec la plus grande fermeté l’augmentation des violences, des activités criminelles et de s violations des droits humains et des atteintes à ces droits, qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité en Haïti et dans la région, notamment les enlèvements, la violence sexuelle et fondée sur le genre, la traite des personnes et le trafic d e migrants, les homicides, les exécutions extrajudiciaires et la contrebande d’armes, Condamnant fermement les violations et atteintes commises sur la personne d’enfants en Haïti et très préoccupé par leur gravité et leur nombre, et exhortant tous les act eurs, en particulier les bandes organisées et les réseaux criminels, à faire cesser immédiatement et à prévenir toutes les violations et atteintes commises sur la personne d’enfants, notamment les meurtres et les atteintes à l’intégrité physique, le recrut ement et l’utilisation d’enfants, les viols et les autres formes de violence sexuelle et fondée sur le genre, dont sont victimes notamment les filles, les attaques contre les écoles et les hôpitaux, les enlèvements et les refus d’accès humanitaire, Exhort ant tous les acteurs, notamment les bandes organisées haïtiennes et leurs partisans, à cesser leurs activités déstabilisatrices et criminelles, et exhortant S/RES/2699 (2023) 23-18982 2/7 également ceux qui ont la capacité d’influencer les bandes à agir pour que les routes permettant le ravitaillement des marchés locaux et l’accès à ceux -ci ne soient plus bloqués et que les sources d’alimentation ne soient plus dégradées, notamment les cultures et le bétail, ainsi que les fournitures médicales et humanitaires, et soulignant le lien qui u nit violence et insécurité alimentaire, laquelle a atteint des niveaux sans précédent, Soulignant qu’il convient d’instaurer en Haïti et dans la région un environnement sûr et sécurisé qui permette de faire respecter les droits humains, en particulier les droits des femmes, et de protéger les enfants, qui favorise l’état de droit, le bon fonctionnement des institutions et une justice efficace et qui facilite l’acheminement, dans un cadre humanitaire, de l’eau, du carburant, de la nourriture et des fournitu res médicales indispensables à la survie, Rappelant la résolution 2653 (2022) , dans laquelle il a pris des mesures de sanction face à la menace que font peser sur la paix et la sécurité internationales dans la région l’extrême violence des bandes et d’autres activités criminelles, ainsi que le trafic d’armes et les flux financiers illicites, et rappelant également la résolution 2664 (2022) , qui annule et remplace la dérogation au gel des avoirs visée au paragra phe 10 de la résolution 2653 (2022) , Réaffirmant l’engagement pris par la communauté internationale de répondre aux besoins d’Haïti en matière de sécurité et sur le pl an humanitaire, notamment en continuant de soutenir le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), Insistant sur la nécessité de parvenir à des solutions politiques pour remédier aux causes profondes de l’instabilité en Haïti et soulignant à cet ég ard qu’il importe de toute urgence d’encourager une plus grande participation au processus politique en forgeant le consensus le plus large possible, l’objectif étant, une fois réunies les conditions de sécurité voulues, de mettre en place un processus éle ctoral transparent, inclusif et crédible, de tenir des élections libres et régulières et de rétablir les institutions démocratiques, Réaffirmant la nécessité pour toutes les parties prenantes haïtiennes de continuer, notamment avec l’appui du BINUH, de fa ciliter un processus politique dirigé et contrôlé par les Haïtiens qui permette l’organisation d’élections présidentielle et législatives libres et régulières, avec la participation pleine, égale et véritable, en toute sécurité, des femmes et la participat ion des jeunes, de la société civile et des autres parties prenantes concernées, au moyen d’un dialogue national associant toutes les parties haïtiennes, et priant instamment toutes les parties prenantes haïtiennes de convenir de toute urgence d’une feuill e de route pour les élections qui soit pérenne, assortie de délais et communément acceptée, Prenant note des visites que le Groupe de personnalités éminentes de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) a menées récemment en Haïti et se félicitant que celui -ci demeure résolu à soutenir le dialogue politique, Conscient du rôle clé que jouent les pays de la région , ainsi que les organisations régionales et sous -régionales comme la CARICOM et d’autres partenaires internationaux, en particulier du rôle clé que jouent la CARICOM et son groupe de personnalités éminentes pour faciliter le dialogue politique, et demandan t à la communauté internationale de continuer d’appuyer les efforts faits par Haïti pour surmonter l’impasse politique actuelle et remédier à l’insécurité et à la situation humanitaire, Prenant note de l’appel direct lancé le 6 octobre 2022 par le Conseil des ministres d’Haïti, qui a demandé le déploiement d’une force internationale spécialisée et une assistance technique pour aider la Police nationale d’Haïti à combattre S/RES/2699 (2023) 3/7 23-18982 l’extrême violence des bandes et à rétablir la sécurité, et prenant note également de la lettre du Secrétaire général ( S/2022/747 ) en date du 8 octobre 2022, du rapport du Secrétaire général ( S/2023/274 ) en date du 14 avril 2023 et de la déclaration faite le 6 juillet 2023, au nom de la CARICOM, par la Jamaïque, visant à ce qu’une action de sécurité multinationale, assortie du mandat approprié, soit autorisée afin de prêter appui à la Police nationale d’Haïti, Vivement préoccupé par la situation humanitaire en Haïti qui continue de se dégrader fortement et notamment par le déplacement forcé de personnes, et exhortant toutes les parties à mettre fin immédiatement aux v iolations et atteintes, Constatant qu’il convient de se coordonner, selon que de besoin, avec le BINUH et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) pour réduire la violence des bandes et la violence locale, faire respecter les droits humains et renforcer les capacités de protection de l’enfance, et qu’il convient de renforcer encore les activités de formation menées par le BINUH et les partenaires internationaux en vue de développer toutes les capacités de la police nationale, et pas uniquement celles nécessaires aux opérations de sécurité, notamment d’accroître les effectifs, de continuer à assurer la vérification des antécédents, d’améliorer les compétences en matière de police de proximité, de renforcer les moyens de prévention et d e répression des violences sexuelles et fondées sur le genre, d’assurer la participation et la représentation pleines, égales et véritables des femmes à tous les niveaux, de faire respecter l’état de droit et de remettre en état les postes de police qui on t été détruits dans les zones sous l’emprise des bandes, Soulignant que, indépendamment des activités menées par la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), une action plus vaste est nécessaire pour remédier durablement aux causes profondes de la violence en bande organisée, qui résultent de l’instabilité politique, institutionnelle et socioéconomique et, à cet égard, rappelant qu’il a demandé à la communauté internationale, y compris aux institutions financières internationales, qu’elles renfo rcent l’appui qu’elles apportent au développement économique, social et institutionnel à long terme d’Haïti et ce, même après que la stabilité aura été rétablie dans le pays, Soulignant que la communauté internationale doit s’associer au peuple haïtien dans une action à long terme visant à promouvoir la reconstruction des institutions démocratiques et notamment la tenue d’élections libres et régulières, Se félicitant que, le 29 juillet, le Gouvernement kényan ait annoncé qu’il envisageait d’accepter de di riger une mission multinationale, à l’invitation d’Haïti et en réponse à l’appel lancé par le Secrétaire général, après consultations avec Haïti et compte tenu du fait que, dans la résolution 2692 (2023) , tous les États Membres ont été engagés à apporter à Haïti un appui sur le plan de la sécurité, et se félicitant également que plusieurs États Membres aient dit vouloir y participer, Prenant note de la lettre datée du 2 6 septembre 2023 adressée au Président du Conseil de sécurité par le Secrétaire général ( S/2023/726 ), dans laquelle le souhait d’obtenir une autorisation du Conseil de sécuri té au titre du Chapitre VII a été exprimé, ainsi que l’espoir que, à l’issue de la visite d’évaluation menée par une délégation kényane, la Mission multinationale d’appui à la sécurité contribuerait à assurer la sécurité des infrastructures critiques du pa ys et pourrait mener des opérations ciblées en étroite collaboration avec la Police nationale d’Haïti, Conscient qu’il importe de réfréner de toute urgence le trafic d’armes et de munitions à destination d’Haïti afin de créer un environnement opérationnel sûr permettant la fourniture d’un appui international à la sécurité, dont le déploiement d’une mission multinationale d’appui à la sécurité, S/RES/2699 (2023) 23-18982 4/7 Prenant note de l’appel lancé le 21 septembre 2023 par le Gouvernement kényan, qui a exhorté l’Organisation des N ations Unies à arrêter de toute urgence un cadre permettant le bon déploiement d’une mission multinationale d’appui à la sécurité, au titre d’une action globale face aux problèmes d’Haïti, et qui a demandé au Conseil d’adopter, en vertu du Chapitre VII, un e résolution créant une mission d’appui à la sécurité adaptée aux besoins spécifiques d’Haïti et de son peuple, Considérant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la sécurité internationales et la stabilité dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise les États Membres qui ont informé le Secrétaire général de leur participation à constituer et à déployer, dans le strict respect du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, une mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), dont un pays prendra la tête, en coopération et coordination étroites avec le Gouvernement haïtien, pour une période initiale de douze mois à compter de l’adoption de la présente r ésolution, autorisation qu’il réexaminera neuf mois après l’adoption de la présente résolution, étant entendu que l’exécution de cette opération temporaire sera financée au moyen des contributions volontaires des États Membres et des organisations régional es et avec leur appui, en vue de soutenir l’action menée par la Police nationale d’Haïti pour rétablir la sécurité en Haïti et créer les conditions de sécurité propices à la tenue d’élections libres et régulières et, à cette fin, de : a) fournir un appui opérationnel à la Police nationale d’Haïti, notamment renforcer ses capacités par la planification et la conduite d’opérations communes d’appui à la sécurité, alors que celle -ci s’emploie à lutter contre les bandes et à améliorer les conditions de sécurité dans le pays, où règnent enlèvements, violences sexuelles et fondées sur le genre, traite des personnes, trafic de migrants, contrebande d’armes, homicides, exécutions extrajudiciaires et recrutement d’enfants par des groupes armés et des réseaux criminel s ; b) fournir un appui à la Police nationale d’Haïti pour que soit assurée la sécurité des infrastructures critiques et des lieux de transit comme l’aéroport, les ports, les écoles, les hôpitaux et les principaux points d’intersection ; 2. Demande à la Mission multinationale d’appui à la sécurité de contribuer, dans le cadre de l’appui qu’elle apporte à la Police nationale d’Haïti conformément au paragraphe 1, à permettre aux personnes qui reçoivent une assistance d’accéder, sans entrave et en toute sécu rité, à l’aide humanitaire ; 3. Décide que, pour prévenir les pertes en vies humaines, la Mission multinationale d’appui à la sécurité peut, comme l’a demandé Haïti dans sa lettre datée du 22 septembre 2023, en coordination avec la Police nationale d’Haïti, adopter à titre exceptionnel, dans l es limites de ses capacités et de ses zones de déploiement, des mesures temporaires d’urgence de portée limitée, assorties de délais, proportionnelles et compatibles avec les objectifs énoncés au paragraphe 1 ci -dessus, pour aider la Police nationale d’Haï ti à maintenir l’ordre public et la sécurité publique, y compris en procédant si nécessaire à des arrestations et à des mises en détention, dans le strict respect du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, et prie les r esponsables de la Mission de l’informer de toute mesure qui pourrait être prise à ce titre ; 4. Demande aux États Membres et aux organisations régionales de fournir d’urgence du personnel, du matériel et les moyens financiers et logistiques nécessaires à la Mission multinationale d’appui à la sécurité, compte tenu de ses besoins les plus pressants, et invite ceux qui voudraient apporter leur contribution à S/RES/2699 (2023) 5/7 23-18982 informer par écrit les responsables de la Mission et le Secrétaire général de leur intention de parti ciper à la Mission et à l’en informer par écrit lui aussi, et prie Haïti et les responsables de la Mission de l’informer régulièrement, ainsi que le Secrétaire général, des progrès réalisés dans le déploiement du personnel et du matériel ; 5. Autorise les États Membres qui participent à la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de son mandat, dans le strict respect de l’ensemble des dispositions du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient ; 6. Demande à la Mission multinationale d’appui à la sécurité de prendre pleinement en compte, dans tous les aspects de son mandat et lors de la planification et de la conduite de toutes ses opér ations, la question transversale que constitue la protection de l’enfance et des autres groupes vulnérables ; 7. Demande aux États Membres qui participent à la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti de prévoir des compétences spécialisées d ans les domaines de la lutte antigang, de la police de proximité, de la protection des enfants et des femmes et de la prévention et de la répression des violences sexuelles et fondées sur la genre selon une approche centrée sur les victimes, de prendre les mesures permettant d’assurer une bonne conduite et la discipline et de prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles, notamment en vérifiant les antécédents de tous les membres du personnel et en prenant les autres précautions d’usage lors du recrute ment, en encourageant la représentation des femmes à tous les niveaux de la Mission et en dispensant des formations de sensibilisation aux droits humains, à la protection de l’enfance et aux violences sexuelles et fondées sur le genre avant et pendant le déploiement, de repérer les incidents qui se produisent et, lorsqu’ils sont le fait des membres de leur personnel, de veiller à ce que priorité soit donnée aux victimes et rescapés et à leur sécurité, notamment en mettant en place des mécanismes de plainte sécurisés et accessibles et en diligentant promptement des enquêtes sur toutes allégations de faute, d’amener les auteurs de fautes à en répondre et de rapatrier les unités lorsqu’il existe des preuves crédibles de leur mauvaise conduite, notamment si elles ont commis des actes d’exploitation ou des atteintes sexuelles de manière généralisée ou systématique ; 8. Demande aux responsables de la Mission multinationale d’appui à la sécurité de lui communiquer, en coordination avec le Gouvernement haïtien et le s États Membres participant à la Mission, avant le déploiement complet de la Mission, des informations concernant notamment le concept des opérations élaboré en consultation et en coopération avec le Gouvernement haïtien et les États Membres participant à la Mission, le calendrier du déploiement, les buts de la mission et le résultat final recherché, les règles d’engagement, une estimation du montant des ressources à financer au moyen de contributions volontaires et l’effectif qu’il est prévu de déployer ; 9. Rappelle que les règles d’engagement et toute directive sur l’emploi de la force doivent être établies par les responsables de la Mission multinationale d’appui à la sécurité en consultation avec Haïti et les autres États Membres participant à la Missi on et qu’elles doivent pleinement respecter la souveraineté d’Haïti et être strictement conformes au droit international, notamment au droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient ; 10. Prie les États Membres participant à la Mission mu ltinationale d’appui à la sécurité en Haïti d’appliquer les normes les plus élevées de transparence, de déontologie et de discipline à leurs contingents affectés à la Mission et d’établir un cadre réglementaire solide pour prévenir toute violation des droi ts humains ou atteinte S/RES/2699 (2023) 23-18982 6/7 à ces droits en rapport avec la Mission, enquêter, prendre des sanctions ou rendre compte à ce sujet ; 11. Demande à la Mission multinationale d’appui à la sécurité de mettre en place un mécanisme de contrôle visant à prévenir les v iolations des droits humains et les atteintes à ces droits, en particulier l’exploitation et les atteintes sexuelles, et à veiller à ce que la planification et la conduite des opérations pendant le déploiement soient conformes au droit international applic able ; 12. Prie les États Membres qui participent à la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti de prendre les mesures de gestion des eaux usées et de protection de l’environnement qui s’imposent pour éviter l’apparition et la propagation de maladies transmises par l’eau, conformément au document publié en 2001 par l’Organisation mondiale de la Santé et intitulé « Water Quality. Guidelines, Standards and Health: Assessment of risk and risk management for water -related infectious disease » (Qua lité de l’eau. Lignes directrices, normes et santé : évaluation et gestion des risques liés aux maladies infectieuses transmises par l’eau), en coopération avec les autorités haïtiennes, auxquelles il incombe également de prévenir les maladies transmises p ar l’eau ; 13. Prie la Mission multinationale d’appui à la sécurité de coopérer avec le BINUH et les organismes compétents des Nations Unies, dont notamment l’ONUDC et le Haut -Commissariat aux droits de l’homme, afin d’aider la Police nationale d’Haïti à rétablir la sécurité dans le pays et notamment à combattre le trafic et le détournement d’armes et de matériels connexes et à améliorer la gestion et le contrôle des frontières et des ports ; 14. Décide de remplacer le paragraphe 11 de la résolution 2653 (2022) par ce qui suit : « Décide que tous les États Membres doivent, pour une période initiale d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution, prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à Haïti, à partir de leur t erritoire ou à travers leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés chez eux, d’armes légères et de petit calibre et de leurs munitions, et décide également que cette mesure ne s’appli que pas : a. À la fourniture, à la vente ou au transfert d’armes légères et de petit calibre et de leurs munitions à l’Organisation des Nations Unies, à toute mission autorisée par l’Organisation des Nations Unies et aux unités de sécurité opérant sous l e commandement du Gouvernement haïtien, dès lors qu’elles sont destinées à être utilisées par ces entités ou en coordination avec elles et dans le seul but de promouvoir les objectifs de paix et de stabilité en Haïti ; b. À la fourniture, à la vente ou a u transfert d’armes légères et de petit calibre et de leurs munitions à Haïti ayant été autorisés au préalable par le Comité créé par la résolution 2653 (2022) afin de favoriser les objectifs de paix et de stabilité en Haïti ; » 15. Demande à toutes les parties présentes en Haïti de coopérer pleinement avec la Mission multinationale d’appui à la sécurité dans l’exécution de son mandat et de respecter la sécurit é et la liberté de circulation de la Mission ; 16. Prie le Secrétaire général de créer un fonds d’affectation spéciale pour que des contributions volontaires puissent être versées à la Mission multinationale d’appui à la sécurité afin de permettre la bonn e exécution du mandat ; S/RES/2699 (2023) 7/7 23-18982 17. Déclare que le Secrétaire général peut fournir à la Mission des moyens d’appui logistique, lorsque la Mission et ses donateurs en font la demande, dans le plein respect de la politique de diligence voulue en matière de droits d e l’homme en cas d’appui de l’ONU à des forces de sécurité non onusiennes, à condition que ces moyens soient remboursés en intégralité à l’Organisation des Nations Unies à l’aide des contributions volontaires disponibles ; 18. Prie les responsables de la Mission multinationale d’appui à la sécurité d’appliquer les normes de transparence et de déontologie les plus strictes et, une fois que la Mission sera opérationnelle sur le terrain, à l’occasion des rapports que le Secrétaire général lui fera régulièreme nt, de rendre compte tous les trois mois de l’exécution de la présente résolution, notamment de la composition de la Mission, des mesures prises pour assurer une bonne conduite et la discipline et prévenir l’exploitation et les atteintes sexuelles et des e nquêtes menées en cas d’allégations de faute et d’emploi excessif de la force ; 19. Prie le Secrétaire général de lui présenter, à l’occasion des rapports qu’il lui fera régulièrement et au plus tard neuf fois après l’adoption de la présente résolution, d es recommandations concernant une éventuelle adaptation du mandat de la Mission ou, si nécessaire, sa transformation ; 20. Prie les responsables de la Mission multinationale d’appui à la sécurité d’élaborer une stratégie en vue de l’achèvement et du retra it de la Mission et de faire figurer des informations à ce sujet dans les rapports qui lui seront régulièrement présentés ; 21. Souligne que les États Membres, les organes, organismes et institutions des Nations Unies et d’autres organisations internation ales, dont les institutions financières internationales, doivent redoubler d’efforts pour favoriser le développement institutionnel, social et économique d’Haïti, en particulier à long terme, afin que le pays puisse retrouver et conserver sa stabilité et f aire reculer la pauvreté ; 22. Exhorte les autorités haïtiennes et les autres parties prenantes à coopérer pleinement avec la CARICOM et le BINUH dans l’exercice de leurs bons offices afin de parvenir le plus rapidement possible à un compromis permettant de dégager le consensus le plus large possible ; 23. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2700 (2023)
IntituléLa question concernant Haïti (Haïti sanctions)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2700(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2700 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 19 octobre 2023 23-20358 (F) *2320358* Résolution 2700 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9444e séance, le 19 octobre 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité d’Ha ïti, Rappelant toutes ses résolutions antérieures concernant Haïti, en particulier ses résolutions 2653 (2022) , 2692 (2023) et 2699 (2023) , Notant avec une profonde inquiétude la dégradation des crises prolongées qui frappent Haïti sur les plan s politique, institutionnel, économique, humanitaire, de la sécurité, des droits humains et de la sécurité alimentaire, et réaffirmant sa volonté de continuer d’épauler le peuple haïtien, Sachant que l’exclusion et les inégalités peuvent aggraver la situa tion concernant Haïti, Soulignant qu’il incombe en premier lieu au Gouvernement haïtien de s’attaquer aux facteurs persistants d’instabilité et d’inégalité, Réaffirmant la nécessité pour toutes les parties prenantes haïtiennes de continuer, notamment ave c l’appui du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), de faciliter un processus politique dirigé et contrôlé par les Haïtiens qui permette l’organisation d’élections présidentielle et législatives libres et régulières, dans le cadre d’un processu s crédible et avec la participation pleine, égale et véritable, en toute sécurité, des femmes et la participation des jeunes, de la société civile et des autres parties prenantes concernées, au moyen d’un dialogue national associant toutes les parties haït iennes, et soulignant que toutes les parties prenantes haïtiennes devraient convenir de toute urgence d’une feuille de route pour les élections qui soit pérenne, assortie de délais et communément acceptée et que le Gouvernement haïtien devrait faire le point sur le processus politique, Constatant avec une vive préoccupation l’extrême violence en bande organisée et d’autres activités criminelles, notamment les enlèvements, la traite de personnes et le trafic de migrants, les homicides et les violences se xuelles et fondées sur le genre, dont les viols et l’esclavage sexuel, ainsi que l’impunité des auteurs de tels actes, la corruption et le recrutement d’enfants par les bandes organisées, et les conséquences de la situation d’Haïti sur la région, S/RES/2700 (2023) 23-20358 2/6 Constata nt avec une grande préoccupation que le trafic et le détournement d’armes légères et de petit calibre et de leurs munitions au profit des bandes armées en Haïti (lesquelles continuent de se livrer à des activités criminelles déstabilisantes) contribuent à porter atteinte à l’état de droit et au respect des droits humains et peuvent entraver l’acheminement de l’aide humanitaire et avoir de nombreuses répercussions sur les plans humanitaire et socioéconomique, Encourageant les États Membres à coopérer entre eux pour prévenir le trafic et le détournement d’armes, notamment en communiquant et en échangeant des informations actualisées en temps utile afin de répertorier les sources et les chaînes d’approvisionnement du trafic et de s’y attaquer, Sachant qu’il importe de toute urgence de bloquer les flux financiers illicites à destination d’Haïti, qui permettent aux bandes armées d’opérer et menacent de plus en plus la stabilité du pays, notamment en rompant en priorité les liens entre les acteurs politiques et économiques et les bandes, Se déclarant préoccupé par le fait que la Police nationale d’Haïti n’a pas accès aux ports vitaux, qui sont largement sous le contrôle des bandes organisées, et demandant qu’il soit mis fin à toute occupation des p orts et des terminaux pétroliers par ces bandes, Notant avec satisfaction que le Président du Comité créé par la résolution 2653 (2022) (le Comité), à savoir le Repré sentant permanent du Gabon auprès de l’Organisation des Nations Unies, Monsieur l’Ambassadeur Michel Xavier Biang, s’est rendu en Haïti du 12 au 13 juin 2023 et en République dominicaine du 14 au 16 juin 2023, Se félicitant de la lettre datée du 2 octobre 2023 (référence : S/AC.60/2023/OC.6 ) que lui a adressée le Président du Comité au sujet des trois recommandations proposées au Conseil par le Groupe d’experts, Se fé licitant du lancement de programmes techniques par l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) visant à aider les autorités nationales à promouvoir le contrôle des frontières et des ports, à repérer les flux financiers illicites, à coll aborer de part et d’autre des frontières pour combattre la criminalité transnationale, la corruption et le trafic de drogues et d’armes, notamment au moyen du Programme de contrôle des conteneurs mené par l’ONUDC et l’Organisation mondiale des douanes en H aïti et des programmes de gestion des frontières, et saluant la feuille de route régionale de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) visant à lutter contre le trafic des armes à feu, Conscient du rôle important que jouent les pays voisins, ainsi que les organisations régionales et sous -régionales telles que la CARICOM et d’autres partenaires internationaux, Condamnant les attaques et les enlèvements visant le personnel des Nations Unies, ainsi que les violences perpétrées contre des locaux diplomatiques et le pillage de matériel humanitaire, et rappelant que c’est à l’État hôte au premier chef qu’il appartient d’assurer la sûreté et la sécurité du personnel et des biens des Nations Unies, Demandant à tous les acteurs en Haïti d’interdire expressément toutes violations des droits humains et atteintes à ces droits, et soulignant qu’il est nécessaire que tous les acteurs garantissent un accès immédiat, sûr et sans entrave aux organisations humanitaires, Constatant avec une grande préoccupation que la corruptio n et le détournement de fonds publics nuisent à la capacité du Gouvernement haïtien de fournir des services à la population, S/RES/2700 (2023) 3/6 23-20358 Soulignant que les mesures imposées par la présente résolution n’ont pas pour objet d’avoir des conséquences humanitaires négative s pour la population civile d’Haïti, rappelant la résolution 2664 (2022) , et soulignant qu’il importe de garantir un accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave sur l’ensemble du territoire haïtien, dans le respect des dispositions pertinentes du droit international et des principes humanit aires d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance , Considérant qu’il faut renforcer sans cesse les garanties de procédure et s’assurer que des procédures équitables et claires sont en place pour radier des listes relatives aux sanctions de s personnes et entités visées dans la résolution 2653 (2022) , considérant également que les sanctions imposées par l’Organisation des Nations Unies contribuent au règl ement des conflits et au maintien de la paix et de la sécurité internationales, et soulignant que le moment choisi pour alléger les sanctions est un élément clé de ces initiatives, Constatant que la situation en Haïti continue de menacer la paix et la séc urité internationales dans la région, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Exige la cessation immédiate de la violence, des activités criminelles et des atteintes aux droits humains, qui compromettent la paix, la stabilité et la sécurité d’Haïti et de la région, notamment les enlèvements, les violences sexuelles et fondées sur le genre, la traite des personnes et le trafic de migrants, ainsi que les homicides, les exécutions extrajudiciaires et le recrutement d’enfants par les groupes armés et les réseaux criminels ; 2. Exhorte tous les acteurs politiques à engager de réelles négociations constructives pour sortir de l’impasse politique actuelle afin que puissent se tenir des élections législatives et présidentielle inclusi ves, libres et régulières, dès que les conditions de sécurité le permettront ; Interdiction de voyager et gel des avoirs 3. Décide de reconduire pour un an à compter de l’adoption de la présente résolution les mesures imposées par les paragraphes 3, 4 , 5, 6, 7, 8 et 9 de la résolution 2653 (2022) , réaffirme la résolution 2664 (2022) et déclare que les paragraphes 15 et 16 de la résolution 2653 (2022) continuent de s’appliquer ; 4. Charge le Comité d’examiner dans les meilleurs délais la version mise à jour de la liste des personnes et entités visées dans la résolution 2653 (2022) , compte tenu des rapports présentés par le Groupe d’experts ; 5. Entend appuyer la poursuite de l’élaboration de procédures équitables et claires à l’intention des personnes et entités visées dans la rés olution 2653 (2022) , notamment en faisant appel au point focal pour les demandes de radiation établi par la résolution 1730 (2006) ; Embargo sur les armes 6. Réaffirme le paragraphe 14 de la résolution 2699 (2023) , dans lequel il a décidé que tous les États Membres devaient prendre les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert directs ou indirects à Haïti, à partir de leur territoire ou à travers le ur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés chez eux, d’armes légères et de petit calibre et de leurs munitions, et décidé également que cette mesure ne s’appliquait pas : S/RES/2700 (2023) 23-20358 4/6 a) À la four niture, à la vente ou au transfert d’armes légères et de petit calibre et de leurs munitions à l’Organisation des Nations Unies, à toute mission autorisée par l’Organisation des Nations Unies et aux unités de sécurité opérant sous le commandement du Gouver nement haïtien, dès lors qu’elles étaient destinées à être utilisées par ces entités ou en coordination avec elles et dans le seul but de promouvoir les objectifs de paix et de stabilité en Haïti ; b) À la fourniture, à la vente ou au transfert d’armes lé gères et de petit calibre et de leurs munitions à Haïti ayant été autorisés au préalable par le Comité créé par la résolution 2653 (2022) afin de favoriser les objectif s de paix et de stabilité en Haïti ; 7. Décide de reconduire d’un an à compter de l’adoption de la présente résolution la mesure prévue au paragraphe 6 de la présente résolution ; 8. Décide que les États Membres doivent prendre les mesures voulues pour prévenir le trafic et le détournement d’armes légères et de petit calibre et de leurs munitions en Haïti ; 9. Affirme que la dérogation prévue à l’alinéa a) du paragraphe 6 de la présente rés olution s’applique notamment aux Nations Unies, au BINUH, à la Mission multinationale d’appui à la sécurité autorisée par la résolution 2699 (2023) , à la Police nationa le d’Haïti et aux Forces armées d’Haïti ; 10. Encourage les États Membres à veiller à ce que des mesures adéquates de marquage et d’enregistrement soient en place et permettent de garantir la traçabilité des armes, en particulier des armes légères et de p etit calibre, conformément aux instruments régionaux et internationaux auxquels ils sont parties, et à réfléchir aux meilleurs moyens d’aider les pays voisins, s’il y a lieu et à la demande de ces pays, à prévenir et repérer tout trafic ou détournement en violation des mesures imposées aux paragraphes 6 et 7 de la présente résolution ; 11. Demande à tous les États Membres, en particulier aux États de la région, agissant conformément à leur jurisprudence et leur législation internes et au droit internationa l, de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans les ports maritimes et aéroports, tous les chargements à destination d’Haïti, si les États concernés disposent d’informations leur donnant des motifs raisonnables de penser que ces chargements conti ennent des articles dont la fourniture, la vente ou le transfert sont interdits par les paragraphes 6 et 7 de la présente résolution, et, lorsque ces inspections donnent lieu à la saisie de tels articles, d’en faire rapport par écrit au Comité et d’inviter le Groupe d’experts créé par la résolution 2653 (2022) à examiner les articles saisis ; 12. Encourage la coopération régionale terrestre, aérienne et maritime, selon les besoins, visant à repérer et à prévenir les violations des mesures imposées aux paragraphes 6 et 7 de la présente résolution, et à les signaler en temps voulu au Comité ; 13. Encourage le Gouvernement haïtien à renforcer les capacités de gestion des a rmes et des munitions de la Police nationale d’Haïti pour que celle -ci puisse marquer, enregistrer et entreposer ses stocks d’armes et de munitions et les armes et munitions saisies et en disposer comme il convient ; 14. Demande à la Mission multinational e d’appui à la sécurité de se doter de procédures de gestion des armes et des munitions et de mécanismes de contrôle y afférents et de signaler au Groupe d’experts créé par la résolution 2653 (2022) tout détournement d’armes et de munitions, y compris toute perte et tout vol d’armes et de munitions ; S/RES/2700 (2023) 5/6 23-20358 15. Demande également à la Mission multinationale d’appui à la sécurité de coopérer avec le Gouvernement haïtien dans l’ action qu’il mène pour renforcer la gestion des armes et des munitions, selon qu’il convient ; 16. Enjoint aux États Membres de faire en sorte que toutes les mesures prises pour appliquer la présente résolution soient conformes aux obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, le droit international des droits de l’homme et le droit international des réfugiés, selon qu’il convient ; 17. Demande aux États Membres de protéger les réfugiés et les migrants haïtiens sur leur territoire conformément au droit international des droits de l’homme ; Comité des sanctions et Groupe d’experts 18. Décide que le mandat du Comité, tel qu’il résulte du paragraphe 19 de la résolution 2653 (2022) , s’applique aux mesures imposées par la présente résolution ; 19. Décide de prolonger pour une période de 13 mois à compter de l’adoption de la présente résolution le mandat du Groupe d’experts, tel qu’il est précisé au paragraphe 21 de la résolution 2653 (2022) , et décide en outre que ce mandat s’applique également aux mesures imposées dans la présente résolution ; 20. Prie le Groupe d’experts de lui présenter, après concertation avec le Comité, un rapport à mi -parcours, le 29 mars 2024 au plus tard, et un rapport final, le 1er octobre 2024 au plus tard, et de lui faire le point périodiquement dans l’intervalle ; 21. Charge le Groupe d’experts de coopérer avec le BINUH, l’ONUDC, la CARICOM et les autres groupes d’experts qu’il a créés pour épau ler ses comités des sanctions ; 22. Demande instamment à toutes les parties et à tous les États Membres, ainsi qu’aux organisations internationales, régionales et sous -régionales et à la Mission multinationale d’appui à la sécurité, de coopérer avec le Groupe d’experts, et prie instamment tous les États Membr es concernés de garantir la sécurité des membres du Groupe d’experts et de leur donner libre accès, notamment aux personnes, documents et lieux pertinents pour l’exécution de leur mandat ; 23. Note que la procédure de sélection des experts devrait favoris er la nomination des personnes les mieux qualifiées pour exercer les fonctions décrites ci - dessus, compte dûment tenu de l’importance de la représentation régionale et de l’égalité des sexes dans le processus de recrutement ; Réexamen de la situation 24. Affirme qu’il suivra en permanence la situation en Haïti et se tiendra prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, y compris de leur renforcement, de leur modification, de leur suspension ou de leur levée, à la lumiè re des progrès accomplis par rapport aux principaux objectifs suivants : a) Mise en place par le Gouvernement haïtien de capacités dans le domaine judiciaire et de l’état de droit lui permettant de lutter contre les groupes armés et les activités criminel les ; b) Réduction progressive des niveaux de la violence commise par les groupes armés et les réseaux criminels, y compris les homicides volontaires, les enlèvements et les cas de violence sexuelle et fondée sur le genre, mesurée annuellement, à compter de la période initiale de douze mois suivant l’adoption de la présente résolution ; S/RES/2700 (2023) 23-20358 6/6 c) Réduction progressive du nombre d’affaires de trafic et de détournement d’armes ainsi que des flux financiers illicites y afférents, notamment par la hausse du nombre d e saisies d’armes et de la quantité d’armes saisies ; 25. Prie le Secrétaire général à cet égard, en étroite consultation avec le Groupe d’experts, de procéder, au plus tard le 1er octobre 2024, à une évaluation des progrès accomplis concernant les principaux objectifs établis au paragraphe ci-dessus ; 26. Invite l’ONUDC à collaborer avec le BINUH et le Groupe d’experts, selon qu’il convient, et de présenter au Comité des recommand ations visant à mettre fin aux flux financiers illicites ainsi qu’au trafic et au détournement d’armes en Haïti, et rappelle le paragraphe 9 de la résolution 2692 (2023) , dans lequel il a demandé à l’ONUDC de lui présenter un rapport tous les trois mois, parallèlement aux rapports périodiques du BINUH, par l’entremise du Secrétaire général ; 27. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2701 (2023)
IntituléLa situation en Libye (Libye sanctions)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2701(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2701 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 19 octobre 2023 23-20373 (F) *2320373* Résolution 2701 (2023 ) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9445e séance, le 19 octobre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant l’embargo sur les armes, l’interdiction de voyager, le gel des avoirs et les mesures concernant l’exportation illicite de pétrole qui ont été imposés et modifiés par les résolutions 1970 (2011) et 2146 (2014) et modifiés par les résolutions ultérieures, dont les résolu tions 2441 (2018) , 2509 (2020) , 2526 (2020) , 2571 (2021) et 2664 (2022) , et le fait qu e le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions ultérieures a été prorogé jusqu’au 15 novembre 2023 par la résolution 2644 (2022) , et rappelant également la résolution 2616 (2021) , Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Libye, Réaffirmant son ferme attachement à un processus politique inclusif, dirigé et contrôlé par les Libyens , facilité par l’Organisation des Nations Unies et appuyé par la communauté internationale, qui tire parti des progrès accomplis dans les négociations à ce jour et permet la tenue dès que possible d’élections présidentielle et législatives nationales libre s, régulières, transparentes et inclusives dans toute la Libye, Demandant de nouveau à tous les États Membres d’appuyer pleinement l’action menée par l’Organisation des Nations Unies et les engageant à user de leur influence auprès des parties pour faire appliquer et respecter le cessez -le-feu et épauler le processus politique inclusif, dirigé et contrôlé par les Libyens, Se déclarant vivement préoccupé par les violents affrontements qui se sont produits à Tripoli le 14 août 2023 et par la fragilité générale de l’état de la sécurité en Libye, et soulignant qu’il importe de faire progresser les volets politique et de sécurité, notamment par la poursuite de l’action menée par la Commission militaire conjointe 5+5 en vue de la réunification de l’armée et des institutions de sécurité libyennes , Demandant aux États Membres d’appliquer pleinement les mesures existantes et d’en signaler les violations au Comité des sanctions de l’ONU, et rappelant à cet égard que les personnes et entités se livrant ou prêtant leur concours à des actes qui menacent la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye peuvent faire l’objet de sanctions ciblées, S/RES/2701 (2023) 23-20373 2/6 Réaffirmant que toutes le s parties doivent se conformer aux obligations que leur imposent le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme, selon qu’il convient, et soulignant que quiconque est responsable de violations des droits humains ou d’att eintes à ces droits ou de violations du droit international humanitaire doit répondre de ses actes, y compris les personnes qui ont participé à des attaques visant des civils, Soulignant que les mesures imposées par la présente résolution sont censées êt re sans conséquences humanitaires négatives pour la population civile de la Libye, et rappelant la résolution 2664 (2022) , Constatant avec inquiétude que l’exportatio n illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, en provenance de la Libye affaiblit le Gouvernement libyen et la National Oil Corporation et menace la paix, la sécurité et la stabilité du pays, notant avec inquiétude le s informations faisant état d’importation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, à destination de la Libye et soulignant le rôle fondamental du référent désigné en application de la résolution 2146 (2014) pour ce qui est de préserver les ressources libyennes au profit du peuple libyen, Rappelant que la fourniture d’un appui à des groupes armés ou à des réseaux criminels par l’exploitation illégale du pétrole brut ou de toute autre ressource naturelle en Libye peut constituer un acte qui menace la paix, la stabilité et la sécurité du pays, Se déclarant de nouveau préoccupé par les activités préjudiciables à l’intégrité et à l’unité des institutions financières de l’État libyen et de la National Oil Corporation, soulignant qu’il importe d’unifier les institutions libyennes et, à cet égard, prenant note de l’annonce sur la poursuite de l’unification de la Banque centrale de Libye faite le 20 août 2023 par le Gouverneur et le Vice -Gouverneur de cet organe, Notant l’intensification de la coopération établie entre la Libyan Investment Authority (Autorité lib yenne d’investissement) et le Groupe d’experts et demandant à l’Autorité de poursuivre ses efforts pour présenter des états financiers consolidés rigoureux, conformément aux normes internationales, et établir les états financiers de ses filiales, Rappelant que les activités menées en mer sont régies par le droit international, tel qu’il est codifié dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 , Rappelant également ses résolutions 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2420 (2018) , 2473 (2019) , 2526 (2020) , 2578 (2021) , 2635 (2022) et 2684 (2023) qui, en ce qui concerne l’application de l’embargo sur les armes, autorisent, pour la période spécifiée dans ces résolutions, l’inspection en haute mer, au large des cô tes libyennes, des navires à destination ou en provenance de la Libye soupçonnés de transporter des armes ou du matériel connexe en violation de ses résolutions applicables, et la saisie et l’élimination de ces armes ou de ce matériel connexe à condition q ue les États Membres cherchent de bonne foi à obtenir le consentement de l’État du pavillon avant d’effectuer une inspection, tout en agissant conformément auxdites résolutions, Considérant que la situation en Libye continue de menacer la paix et la sécu rité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, S/RES/2701 (2023) 3/6 23-20373 Prévention des exportations illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés 1. Condamne les tentatives d’exportation illicite de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, depuis la Libye, notamment par des institutions parallèles qui échappent à l’autorité du Gouvernement libyen ; 2. Décide de proroger jusqu’au 1er février 2025 les autorisations données et les mesures imposées par la résolution 2146 (2014) , telle que modifiée par le paragraphe 2 des résolutions 2441 (2018) et 2509 (2020) ; 3. Prie le référent désigné par le Gouvernement libyen chargé de faire la liaison avec le Comité au sujet de l’exécution des mesures prévues dans la résolution 2146 (2014) de signaler au Comité tout navire transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des produits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye, prie instamment le Gouvernement libyen de coopérer étroitement avec la National Oil Corporation à cet égard, de fournir régulièrement au Comité des renseignement s à jour sur les ports, les champs et les installations pétrolifères qui se trouvent sous son contrôle et de communiquer à cet organe des informations sur le mécanisme utilisé pour certifier les exportations légales de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, et prie le Groupe d’experts de suivre de près toute information concernant l’importation ou l’exportation illicites de pétrole, y compris de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés, en provenance ou à destination d e la Libye et d’en rendre compte au Comité ; 4. Demande au Gouvernement libyen, agissant sur la base de toute information relative à ces exportations ou tentatives d’exportation, d’entrer promptement en contact avec l’État du pavillon du navire concerné, dans un premier temps, afin de régler le problème, et charge le Comité de porter immédiatement à la connaissance de tous les États Membres concernés les notifications qu’il recevra du référent désigné par le Gouvernement libyen concernant les navires transportant du pétrole, y compris du pétrole brut et des prod uits pétroliers raffinés, illicitement exporté de Libye ; Embargo sur les armes 5. Exprime sa vive préoccupation à l’égard des violations persistantes de l’embargo sur les armes, enjoint à tous les États Membres de respecter pleinement l’embargo sur les armes, demande à tous les États Membres de s’abstenir d’intervenir dans le conflit ou de prendre des mesures qui l’exacerbent et réaffirme que les personnes et entités dont le Comité aura établi qu’elles ont violé les dispositions de la résolution 1970 (2011) , y compris l’embargo sur les armes, ou qu’elles ont aidé d’autres personnes à le faire, sont sujettes à désignation ; 6. Réaffirme les dispositions des alinéa s a) à c) des paragraphes 9 de la résolution 1970 (2011) , 13 de la résolution 2009 (2011) , 9 et 10 de la résolution 2095 (2013) et 8 de la résolution 2174 (2014) , selon lesquelles les mesures imposées par le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011) ne s’appliqueront plus à la fourniture, à la vente ou au transfert à la Libye : a) de vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, temporairement exportés en Libye, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, des représentants des médias et des agents humanitaires et du développement ou du personnel associé ; b) d’armes de petit calibre, d’armes légères et de matériel connexe, exportés temporairement en Libye et destinés à l’usage exclusif du personnel des Nations Unies, des représentants des médias, des agents humanitaires et du développement ou S/RES/2701 (2023) 23-20373 4/6 du personnel asso cié, avec notification préalable au Comité, s’il n’y a pas de décision négative de ce dernier dans les cinq jours ouvrés suivant la notification ; c) de matériel militaire non létal destiné exclusivement à un usage humanitaire ou de protection et à la fou rniture de toute assistance technique ou de formation connexes ; d) de matériel militaire non létal et à la fourniture de toute assistance technique, formation ou aide financière ayant pour but exclusif l’aide au Gouvernement libyen pour la sécurité ou le désarmement ; f) d’armements et de matériel létal connexe de tous types, y compris de toute assistance technique ou formation et de toute aide financière ou autre, tels qu’approuvés préalablement par le Comité ; 7. Constate avec inquiétude le risque él evé de terrorisme en Libye et prend note de l’action visant à réduire ce risque et, à cet égard, rappelle les paragraphes 3 et 7 de la résolution 2214 (2014) ; 8. Demande à toutes les parties d’appliquer intégralement l’accord de cessez - le-feu du 23 octobre 2020 et invite instamment les États Membres à le respecter et à en appuyer la pleine application, notamment en retirant sans plus tarder tous les combattants étrangers, les forces étrangères et les mercenaires du territoire libyen ; 9. Demande au Gouvernement libyen d’améliorer l’application de l’embargo sur les armes, y compris dans tous les points d’entrée, dès qu’il e n assure le contrôle, et demande à tous les États Membres de coopérer à cette entreprise, rappelle les dispositions du paragraphe 6 de la résolution 2278 (2016) et du paragraphe 6 de la résolution 2362 (2017) et demande au Gouvernement libyen, notamment par l’entremise de son référent désigné conformément au paragraphe 6 de la résolu tion 2278 (2016) , comme l’avait demandé le Comité, de procurer des informations actualisées pouvant intéresser les travaux de ce dernier sur la structure des forces de sécurité placées sous son contrôle et d’autres informations pertinent es énoncées au paragraphe 6 de la résolution 2278 (2016) ; 10. Se déclare prêt à envisager la fourniture, la vente ou le transfert à la Libye de matériel militaire e t la fourniture d’une assistance technique, d’une formation ou d’une aide financière par les États Membres, en vue d’unités militaires mixtes et réunifiées, sous l’égide de la Commission militaire conjointe 5+5 et des deux chefs d’état -major, une fois que leur formation aura été achevée, comme première mesure de la réunification globale des institutions militaires et de sécurité libyennes ; Interdiction de voyager et gel des avoirs 11. Demande aux États Membres, en particulier ceux dans lesquels se tr ouvent des personnes et entités ainsi que ceux dans lesquels on soupçonne que pourraient se trouver leurs avoirs gelés au titre des mesures, de rendre compte au Comité des mesures qu’ils ont prises pour donner effet à l’interdiction de voyager et au gel de s avoirs en ce qui concerne toutes les personnes figurant sur la liste relative aux sanctions ; 12. Réaffirme que tous les États doivent prendre les mesures nécessaires pour empêcher l’entrée ou le passage en transit sur leur territoire de toutes les per sonnes désignées par le Comité, conformément aux paragraphes 15 et 16 de la résolution 1970 (2011) , telle que modifiée par les paragraphes 11 de la résolution 2213 (2015) , 11 de la résolution 2362 (2017) et 11 de la résolution 2441 (2018) , et demande au Gouvernement libyen de renforcer la coopération et l’éc hange d’informations avec d’autres États à cet égard ; S/RES/2701 (2023) 5/6 23-20373 13. Prend note des demandes de radiation de la liste d’un certain nombre de personnes visées et souligne qu’il importe que le Comité examine ces demandes, selon qu’il conviendra et conformément à la résolution 1730 (2006) ; 14. Réaffirme qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple libyen et utilisés à son profit, et demande à tous les États Membres concernés de protéger ces avoirs pour en faire bénéficier le peuple libyen à l’avenir, notamment en empêchant le détournement et l’utilisation à mauvais escient des fonds gelés ; 15. Prend note de la lettre publiée sous la cote S/2016 /275 et de la demande récente formulée par le Président du Conseil d’administration de l’Autorité libyenne d’investissement au sujet de la préservation des avoirs gelés de l’Autorité, prend acte du fait qu’elle compte éla borer un plan d’investissement, et affirme qu’il est disposé à envisager de modifier le gel des avoirs, le cas échéant, à la demande du Gouvernement libyen, et notamment de permettre à l’Autorité, qui fait l’objet d’une mesure de gel des avoirs précise, de réinvestir les actifs liquides gelés, afin d’en préserver la valeur et d’en faire profiter le peuple libyen à une étape ultérieure, prenant en considération le plan d’investissement de l’Autorité, les rapports et les recommandations du Groupe d’experts et les réels progrès effectués par la voie d’un processus politique inclusif dirigé et contrôlé par les Libyens et prie le Groupe d’experts de formuler des recommandations dans son rapport final, comme demandé au paragraphe 18 de la présente résolution, sur les mesures éventuelles qui permettraient le réinvestissement des avoirs gelés de l’Autorité, aux fins d’en préserver la valeur et d’en faire profiter l e peuple libyen à une étape ultérieure ; 16. Rappelle la résolution 2174 (2014) , dans laquelle il a décidé que les mesures énoncées dans la résolution 1970 (2011) , modifiées par des résolutions ultérieures, s’appliqueraient également aux personnes et entités dont le Comité avait établi qu’elles se livraient ou qu’elles apportaient un appui à d’autres actes qui mettaient en danger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye ou qui entravaient ou compromettaient la réussite de sa transition politique, et souligne que ces actes peuvent comprendre le fait d’entraver ou de compromettre la tenue des élections prévues dans la feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen ; Groupe d’experts 17. Décide de proroger jusqu’au 15 février 2025 le mandat du Groupe d’experts créé en application du paragraphe 24 de la résolution 1973 (2011) et modifié par les résolutions 2040 (2012) , 2146 (2014) , 2174 (2014) , 2213 (2015) , 2441 (2018) , 2509 (2020) , 2571 (2021) et 2644 (2022) , décide que le Groupe d’experts demeurera chargé des tâches énoncé es dans la résolution 2213 (2015) , lesquelles s’appliquent également en ce qui concerne les mesures visées par la présente résolution, et entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire en ce qui concerne sa reconduction au plus tard le 15 janvier 2025 ; 18. Décide que le Groupe d’experts lui remettra un rapport d’activité sur ses travaux au plus tard le 15 juin 2024 et lui communiquera, après concertation avec le Comité, un rapport final, au plus tard le 15 décembre 2024 , comportant ses conclusions et recommandations ; 19. Prie instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies, dont la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), et les autres parties intéressées de coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts, en particulier en leur communiquant toute information à leur disposition sur l’application des mesures prescrit es par les résolutions 1970 (2011) , 1973 (2011) , S/RES/2701 (2023) 23-20373 6/6 2146 (2014) et 2174 (2014) et modifiées par les résolutions 2009 (2011) , 2040 (2012) , 2095 (2013) , 2144 (2014) , 2213 (2015) , 2278 (2016) , 2292 (2016) , 2357 (2017) , 2362 (2017) , 2420 (2018) , 2441 (2018) , 2473 (2019) , 2509 (2020) , 2526 (2020) , 2571 (2021) et 2644 (2022) , en particulier les violations de leurs dispositions, et demande à la MANUL et au Gouvernement libyen d’aider le Groupe d’experts à enquêter en Libye, notamment en lui communiquant des renseignements, en faci litant ses déplacements et en lui donnant accès aux installations de stockage des armements, en tant que de besoin ; 20. Demande à toutes les parties et à tous les États d’assurer la sécurité des membres du Groupe d’experts, et demande également à toutes les parties et à tous les États, y compris la Libye et les pays de la région, de permettre au Groupe d’experts d’accéder, en toute liberté et sans délai, aux personnes, documents et lieux qu’il estimerait susceptibles de présenter un intérêt aux fins de l’exécution de son mandat ; 21. Se déclare prêt à examiner l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution dans l’o ptique de les renforcer, de les modifier, de les suspendre ou de les lever, et à revoir les mandats de la MANUL et du Groupe d’experts, selon que de besoin, en fonction de l’évolution de la situation en Libye ; 22. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2702 (2023)
IntituléLa situation en Libye (MANUL)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2702(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2702 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 30 octobre 2023 23-20998 (F) *2320998* Résolution 2702 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9458e séance, le 30 octobre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant sa résolution 1970 (2011) et toutes ses résolutions ultérieures sur la Libye, notamment les résolutions 2259 (2015) , 2510 (2020) , 2542 (2020) , 2570 (2021) , 2619 (2022) , 2629 (2022) , 2647 (2022) et 2656 (2022) et la déclaration de son président du 16 mars ( S/PRST/2023/2 ), et ses déclarations à la presse, Réaffirman t son ferme attachement à un processus politique dirigé et contrôlé par les Libyens, facilité par l’Organisation des Nations Unies et appuyé par la communauté internationale, qui met à profit les lois électorales actualisées, approuvées par le Comité 6+6, qui permettront la tenue d’élections nationales présidentielle et parlementaires libres, régulières, transparentes et inclusives dans toute la Libye dans les meilleurs délais , Prenant note de la loi no°28 de 2023 sur l’élection présidentielle et la loi no°27 de 2023 sur les élections législatives, adoptées par la Chambre des députés le 5 octobre 2023, et notant que pour les appliquer, il faudra obtenir l’adhésion de toutes les parties et un règlement politique de tous les différends politiques demeurés en suspens ayant trait aux élections, Rappelant que toutes les parties prenantes libyennes avaient précédemment donné des garanties fermes pour appuyer et respecter l’indépenda nce et l’intégrité du processus électoral, ainsi que les résultats des élections, demandant à toutes les parties prenantes de respecter ces garanties, priant instamment toutes les parties prenantes de redoubler d’efforts pour régler tous les différends pol itiques ayant trait aux élections, demeurés en suspens, au moyen d’un dialogue facilité par l’Organisation des Nations Unies, dans un esprit de compromis, afin de créer les conditions et les circonstances propices, y compris un environnement sûr, à la cond uite des élections sur la base de lois électorales viables, et de mettre un terme à la période de transition, Se déclarant préoccupé par les conditions de sécurité qui règnent en Libye, en particulier par les affrontements violents qui ont opposé des grou pes armés dans la région de Tripoli le 14 août 2023 et à Benghazi au début du mois d’octobre, fait des victimes civiles et entraîné la destruction d’infrastructures civiles, soulignant qu’il importe d’entamer rapidement une action de prévention du conflit, demandant à toutes les parties de faire avancer les volets politique et de sécurité et de s’acquitter de leurs obligations au regard du droit international, en particulier le droit S/RES/2702 (2023) 23-20998 2/6 international des droits de l’homme et le droit international humanitaire, d’établir la paix et la stabilité dans toute la Libye, exhortant tous les acteurs à s’abstenir de tenir des propos incendiaires et des discours de haine et de recourir à la mésinformation et à la désinformation, qui pourraient accentuer les clivages parmi les Libyens et compromettre le processus politique, Condamnant énergiquement l’emploi sans discrimination d’armes dans des zones peuplées qui a des conséquences pour la population civile et demandant à toutes les parties de s’abstenir de se livrer à de t els actes, conformément aux obligations que leur impose le droit international, en particulier en matière de protection des civils en période de conflit armé, Conscient de l’importance du rôle joué par les pays voisins et les organisations régionales à l’ appui de l’action des Nations Unies, rappelant la résolution 2616 (2021) , constatant avec préoccupation les répercussions du conflit sur les pays voisins, ainsi que l’ effet des conflits dans les pays voisins sur la Libye, notamment en ce qui concerne les menaces émanant du terrorisme, tout particulièrement dans le Sahel, le transfert illicite, l’accumulation déstabilisante et le détournement d’armes, ainsi que les mouve ments de groupes armés et de mercenaires, et encourageant le maintien de l’appui international et de la coopération régionale entre la Libye, les pays voisins et les organes compétents de l’Organisation des Nations Unies, notamment la Commission de consoli dation de la paix, à l’appui de la consolidation et de la pérennisation de la paix dans le pays et dans la région, Notant avec inquiétude la menace que constituent le détournement et la prolifération des armes et des munitions en Libye et dans d’autres pays de la région, qui portent atteinte à la stabilité, et demandant aux institutions libyennes clefs, avec l’appui de l’Organisation des Na tions Unies, de prendre des mesures pour sécuriser et gérer efficacement les stocks de munitions, détruire les engins explosifs et les restes explosifs de guerre dans les zones dangereuses et protéger les civils contre les risques d’explosion accidentelle dans les sites de munitions, Insistant sur la nécessité de planifier le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés et de tous les acteurs armés non étatiques concernés, dans le cadre d’une démarche intégrée, globale et cohérente en matière de consolidation de la paix, notamment le retour de leurs membres dans leur pays d’origine, et soulignant qu’il faudrait pour cela instaurer une coordination régionale et prendre en considération les besoins et les priorités du maintien de la paix, Constatant qu’il importe de prépare r la réforme du secteur de la sécurité et d’établir un dispositif de sécurité inclusif, unifié et comptable de son action, placé sous le contrôle des autorités civiles pour toute la Libye, et demandant aux autorités libyennes de s’attacher à accomplir des progrès sur cette question, Se félicitant des engagements pris par la Commission militaire conjointe 5+5 et les deux chefs d’état -major en vue de la réunification des institutions militaires et de sécurité libyennes et de la création d’unités militaires m ixtes pour sécuriser les frontières de la Libye et faire respecter l’accord de cessez -le-feu du 23 octobre 2020, et encourageant de nouveaux efforts à cet égard, Exhortant les institutions et les autorités libyennes à garantir la participation pleine, éga le, effective, véritable et en toute sécurité des femmes à tous les niveaux, notamment à des postes de direction, dans toutes les phases des activités et des prises de décision, ayant trait à des processus politiques inclusifs, à la transition démocratique , à l’action de réconciliation, au règlement des conflits et à la consolidation de la paix, conscient de la nécessité de protéger les femmes, les organisations de défense des droits des femmes et les artisanes de la paix contre l’intimidation, les menaces, les représailles et les attaques, encourageant vivement S/RES/2702 (2023) 3/6 23-20998 toutes les parties à créer un climat sûr et favorable pour les membres de la société civile, notamment ceux qui promeuvent et protègent les droits humains, afin qu’ils puissent mener leurs activités en toute indépendance et sans ingérence indue, y compris dans les situations de conflit armé, et de remédier aux menaces, au harcèlement et à la violence, de contrer les discours de haine dirigés contre eux, et de protéger et de promouvoir les droits humai ns et les libertés fondamentales, y compris la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association, conformément aux obligations découlant du droit international, de favoriser la tenue d’élections libres, régulières, transparentes et inclusives et la réconciliation nationale, appuyant les mesures prises par la MANUL pour faciliter un engagement et une participation plus marqués des femmes de toutes les sections de la société libyenne au processus politique et aux institutions publiques, y compris un e véritable représentation des femmes dans les organes législatifs libyens, sachant que le processus politique devrait être ouvert à tous les Libyens, y compris les jeunes et les membres de la société civile, Rappelant que les ressources pétrolières de la Libye doivent être utilisées au profit de tous les Libyens et rester sous le contrôle exclusif de la National Oil Corporation, engageant toutes les parties à laisser la National Oil Corporation mener ses activités sans perturbation, ingérence, ni politisa tion, et rappelant l’importance d’un contrôle libyen des institutions économiques et financières, et veiller à ce que les recettes du pétrole et du gaz soient gérées de manière transparente, équitable et redevable et fassent l’objet d’un contrôle libyen ef fectif, Rappelant l’importance d’un contrôle libyen des institutions économiques et financières, ce qui comprend la responsabilité d’assurer une gestion transparente, équitable et redevable des recettes dans tout le pays, réaffirmant qu’il importe de créer un mécanisme dirigé par les Libyens et rassemblant les parties prenantes de tout le pays destiné à définir les priorités en matière de dépenses, constatant, à cet égard, les mesures prises par le Haut Comité financier sur la gestion des recettes, prenant note de l’annonce relative à la poursuite de l’unification de la Banque centrale de Libye et réaffirmant le rôle de la MANUL pour ce qui est d’aider à consolider les arrangements économiques des institutions libyennes, Réaffirmant qu’il entend veiller à ce que les avoirs gelés en application des dispositions du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient, à une étape ultérieure, mis à la disposition du peuple lib yen et utilisés à son profit, et demandant à tous les États Membres concernés de protéger ces avoirs pour en faire bénéficier le peuple libyen à l’avenir, notamment en empêchant le détournement et l’utilisation à mauvais escient des fonds gelés, Notant avec préoccupation les mauvaises conditions de vie, l’insuffisance de services de base et la situation des personnes déplacées en Libye, y compris l’impossibilité pour elles de regagner leurs foyers en toute sécurité en raison des risques liés aux e xplosifs et des menaces de représailles, se déclarant gravement préoccup é par le trafic de migrants et de réfugiés et la traite d’êtres humains sur le territoire libyen et par la situation des migrants et des réfugiés qui sont détenus arbitrairement, soumi s à de mauvais traitements et exposés à la violence sexuelle et fondée sur le genre, soulignant qu’il importe de s’attaquer aux causes profondes du trafic de migrants et de la traite d’êtres humains, se félicitant des travaux menés par la MANUL pour coordo nner et appuyer la fourniture de l’aide humanitaire aux réfugiés et aux migrants, engageant les autorités libyennes à s’employer à fermer les centres de rétention de migrants et à atténuer de toute urgence les souffrances de l’ensemble de la population lib yenne en accélérant la prestation des services publics dans toutes les zones du pays et exhortant toutes les parties à permettre et à faciliter un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave, S/RES/2702 (2023) 23-20998 4/6 Rappelant sa résolution 2510 (2020) dans laquelle il a enjoint à toutes les parties au conflit de s’acquitter des obligations que leur impose le droit international, notamment le droit international humanitaire, et soulignant que quiconque est responsable de violations du droit international humanitaire et des droits humains et d’atteintes à ces droits devra répondre de ses actes, Exhortant toutes les parties à appliquer les résolutions pertinentes relatives aux priorités concer nant les femmes et la paix et la sécurité et à prévenir et combattre la violence sexuelle liée aux conflits, et engageant les autorités libyennes à mettre fin à l’impunité des auteurs de crimes de violence sexuelle et fondée sur le genre, conformément à se s résolutions applicables, en particulier la résolution 1325 (2000) , Rappelant qu’il importe de protéger les enfants, selon les dispositions énoncées dans ses résoluti ons pertinentes, et de prendre les mesures appropriées à cet égard, se déclarant préoccupé par les informations faisant état de violations et d’atteintes sur la personne d’enfants en Libye en dépit de l’accord de cessez -le-feu du 23 octobre 2020, en partic ulier les meurtres ou les atteintes à l’intégrité physique d’enfants, les enlèvements d’enfants, les violences sexuelles commises contre des enfants, le recrutement ou l’utilisation d’enfants, et exhortant toutes les parties à mettre immédiatement fin à ce s pratiques, Sachant que la prolongation des conflits et des divisions politiques en Libye expose davantage le pays à l’effet humanitaire des catastrophes naturelles, notamment les inondations et autres événements météorologiques associés aux effets néfas tes des changements climatiques, entre autres facteurs, Soulignant l’importance du Plan -cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable 2023 -2025, qui dénote la volonté des parties prenantes libyennes et de l’Organisation des Nations Unies de coopérer au moyen d’une démarche associant l’action humanitaire, le développement et la consolidation de la paix pour remédier aux causes structurelles de la fragilité et aux besoins humanitaires qui subsistent, afin d’o pérer une transformation en profondeur et une transition vers une paix et un développement durables dans tout le pays, à l’appui du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et des objectifs de développement durable, Rappelant qu’il a constaté, dans sa résolution 2213 (2015) , que la situation en Libye continuait de menacer la paix et la sécurité internationales, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2024 le mandat de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), mission politique spéciale intégrée, pour lui permettre de mener à bien le mandat qui lui a été confié dans la résolution 2542 (2020) et au paragraphe 16 de la résolution 2570 (2021) ; 2. Réaffirme son appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye et Chef de la MANUL, Abdoulaye Bathily, en particulier son rôle de médiation et de bons offices visant à faire avancer un processus politique inclusif, conformément à ses résolutions, en se fondant sur l’Accord politique libyen et la Feuille de route d u Forum de dialogue politique interlibyen et en mettant à profit les lois électorales actualisées, approuvées par le Comité 6+6, et demande à la communauté internationale d’appuyer pleinement le Représentant spécial du Secrétaire général et la MANUL dans l ’exécution de leur mandat ; 3. Prie à nouveau instamment la MANUL d’appliquer les recommandations issues de l’examen stratégique indépendant ( S/2021/716 ), notamment en recou rant davantage à des communications stratégiques pour appuyer les activités de la Mission, demande de nouveau que, dans le cadre de l’application des recommandations issues de l’examen stratégique, la MANUL envisage l’ensemble des moyens pouvant lui permet tre d’accroître son efficience et de redéployer les S/RES/2702 (2023) 5/6 23-20998 ressources existantes, notamment par la priorisation et la reconfiguration des tâches et des ressources, en fonction des besoins et des possibilités, en particulier pour faciliter un processus politique v éritable et durable, en mettant l’accent sur l’extension de la présence et des opérations de la Mission dans l’est de la Libye, et prie le Secrétaire général de l’informer de l’application des recommandations issues de l’examen stratégique, dans le rapport demandé au paragraphe 11 de la présente résolution ; 4. Rappelle la Feuille de route du Forum de dialogue politique interlibyen, déplore que bon nombre de résultats attendus n’aient pas encore été obtenus et que les échéances n’aient pas été respectées, souligne que les objectifs et les principes directeurs énoncés dans ladite feuille de route et en particulier aux articles 1, 2 et 6 demeu rent pertinents pour le processus politique, notamment les principes de responsabilité financière, la lutte contre la corruption et la transparence, rejette tout acte susceptible de conduire à la violence ou d’accentuer les divisions en Libye et prend note du désir du peuple libyen de se prononcer sur ses futurs dirigeants au moyen des élections ; 5. Exhorte les institutions politiques libyennes et les principales parties prenantes à régler dans les meilleurs délais les différends politiques demeurés en suspens ayant trait aux élections et, à cet égard, demande aux institutions politiques libyennes et aux principales parties prenantes de participer pleinement, de façon transparente et de bonne foi avec le Représentant spécial à des négociations dirigées et contrôlées par les Libyens, facilitées par la MANUL, afin d’organiser des élections nationales présidentielle et législatives libres, régulières, transparentes et inclusives, dans les meilleurs délais, dans tout le pays, sur la base de lois électorales via bles, visant notamment à former un Gouvernement libyen unifié qui puisse gouverner sur tout le territoire et représentant l’ensemble du peuple libyen ; 6. Se félicite de l’appui apporté par l’Organisation des Nations Unies à la Haute Commission électorale nationale libyenne et l’ encourage à poursuivre cet appui afin de permettre la conduite d’élections présidentielle et législatives nationales libres, régulières, transparentes et inclusives, dans toute la Libye, ainsi que d’élections locales dans toute la Libye ; 7. Souligne l’importance d’un dialogue national global et inclusif et d’un processus de réconciliation centré sur les victimes et fondé sur les principes de la justice transitionnelle, se félicite de l’action menée par le Conseil présidentiel pour lancer le processus de réconciliation nationale et de l’appui de l’Union africaine à cet égard, notamment pour faciliter une réunion sur la réconciliation nationale en Libye dans les mois à venir, se félicite à ce propos de la convocation à Brazzaville, l e 20 juillet, du comité préparatoire pour la réconciliation nationale, est conscient de l’importance du rôle des autres organisations régionales, notamment de la Ligue des États arabes et de l’Union européenne, et invite les institutions et les autorités libyennes compétentes à appliquer des mesures de confiance afin de créer un climat propice au succès des élections présidentielle et législatives nationales, notamment en garantissant la participation pleine, égale, effective, véritable et en toute sécurité des femmes, ainsi que l’inclusion des jeunes et des représentants de la société civile, dans toutes les activités et toutes les prises de décision relatives à la transition démocratique et à l’action de réconciliation ; 8. Se déclare préoccupé par la sit uation humanitaire en Libye, en particulier à la suite des inondations catastrophiques survenues dans l’est du pays, exprime ses sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie et aux personnes touchées, se félicite de la solidarité dont a fait preuve le peuple libyen face aux inondations, invite les partenaires internationaux à fournir une aide humanitaire, en coordination avec les autorités libyennes et l’Organisation des Nations Unies, et S/RES/2702 (2023) 23-20998 6/6 demande aux autorités libyennes et aux parties pre nantes concernées de permettre et de faciliter un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave aux personnes qui sont dans le besoin, et souligne la nécessité d’une plateforme nationale coordonnée, appuyée par la MANUL, afin de débloquer des fonds destin és à l’action de reconstruction à long terme et de gérer et de répartir la reconstruction en toute transparence, tout en assurant une supervision efficace et en rendant des comptes au peuple libyen ; 9. Souligne qu’il ne saurait y avoir de solution milita ire en Libye, demande à toutes les parties de s’abstenir de toute violence et de tout acte susceptible d’aggraver les tensions, d’exacerber les conflits, de mettre les civils en danger ou de compromettre le processus politique ou le cessez -le-feu du 23 oct obre 2020 en Libye, qui doit être pleinement appliqué, rappelle les récents affrontements violents qui ont éclaté à Tripoli en août 2023 et à Benghazi au début du mois d’octobre et prie la MANUL, dans le cadre de son mandat et dans la limite de ses ressour ces, de faciliter les mesures de confiance, le dialogue et la réconciliation entre les acteurs armés afin de prévenir la violence et l’escalade des conflits au moyen de la médiation et des bons offices de la MANUL ; 10. Rappelle que les mesures énoncées d ans sa résolution 1970 (2011) , telles que modifiées par des résolutions ultérieures, s’appliqueront aux personnes et entités dont le Comité des sanctions de l’Organisation des Nations Unies a déterminé qu’elles se livraient ou qu’elles apportaient un appui à des actes qui mettent en d anger la paix, la stabilité ou la sécurité en Libye, ou qui entravent ou compromettent la réussite de sa transition politique, ce qui comprend le fait d’entraver ou de compromettre la tenue des élections, et exige que tous les États Membres respectent plei nement l’embargo sur les armes qu’il a imposé à la Libye par sa résolution 1970 (2011) , telle que modifiée par des résolutions ultérieures ; 11. Exhorte tous les État s Membres à respecter pleinement la souveraineté, l’indépendance, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Libye ; 12. Demande à toutes les parties d’appliquer intégralement l’accord de cessez - le-feu du 23 octobre 2020 ainsi que le Plan d’actio n approuvé par la Commission militaire conjointe 5+5 à Genève le 8 octobre 2021, qui devra être exécuté de manière synchronisée, progressive et équilibrée, et engage vivement les États Membres à en respecter et à en appuyer la mise en œuvre intégrale, nota mment en retirant sans plus tarder l’ensemble des combattants étrangers, des forces étrangères et des mercenaires du territoire libyen ; 13. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte tous les 60 jours de l’application de la présente résolution ; 14. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2703 (2023)
IntituléLa situation concernant le Sahara occidental (MINURSO)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2703(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2703 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 30 octobre 2023 23-21038 (F) *2321038* Résolution 2703 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9460e séance, le 30 octobre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental, Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son Envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) , 2468 (2019) , 2494 (2019) , 2548 (2020) , 2602 (2021) et 2654 (2022) , Exprimant son plein soutien à Staffan de Mistura, l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, et à ses efforts pour faire avancer le processus politique, sur la base des progrès accomplis par l’ancien Envoyé personnel et conformément aux pré cédents pertinents et se félicitant des visites effectuées par l’Envoyé personnel dans la région à cet égard, Se félicitant de l’élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019, et du fait que le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie soient engagés, d’une manière sérieuse et respectueuse, dans le processus politique initié par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental afin de trouver des terrains d’entente, rappelant les contributions importantes de l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental dans la conduite du processus des tables rondes, et se félicitant également de la convocation, par l’actuel Envoyé personnel, d e consultations avec le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie ainsi qu’avec l’Espagne, les États -Unis d’Amérique, la Fédération de Russie, la France et le Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d’Irlande du Nord au Siège de l’ONU du 27 au 31 mars 2023 , Encourageant la poursuite des consultations entre l’Envoyé personnel et le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie à cet égard pour faire fond sur les progrès accomplis, Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une so lution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements S/RES/2703 (2023) 23-21038 2/5 conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard, Demandant de nouveau au Maroc, au Front POLISARIO, à l’Algérie et à la Mauritanie de coopérer plus intensément les uns avec les autres, notamment en renforçant davantage la confiance, et avec l’Organisation des Nations Unies, ainsi que de participer davantage au processus politique et de progresser sur la voie d’une solution politique, Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopérati on entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favoriserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région, Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil d oit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources, Rappelant sa résolution 2378 (2017) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour amélior er l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018) , dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil, Rappelant ses résolutions 2242 (2015) et 2538 (2020) , dans lesquelles il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Considérant le rôle important joué par la MINURSO sur le terrain et sachant qu’il est nécessaire qu’elle assure le réapprovisionnement sûr et régulier de ses bases d’opérations, qu’elle effec tue des patrouilles dans toute sa zone de responsabilité et qu’elle s’acquitte pleinement de son mandat, y compris son rôle de soutien à l’Envoyé personnel pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable et se félicitant des progrès accompli s par la MINURSO sur le plan du réapprovisionnement de ses bases d’opérations afin de maintenir ces opérations cruciales, Constatant avec une profonde inquiétude la rupture du cessez -le-feu, Se déclarant préoccupé par les violations des accords conclus avec les Nations Unies, réaffirmant l’importance du respect plein et renouvelé des dispositions de ces accords, et prenant note des engagements souscrits par le Front POLISARIO auprès de l’ancien Envoyé personnel, Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement, et prenant note également de la proposition du Front POLI SARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007 , Encourageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respecti ves et en renouvelant leur engagement en S/RES/2703 (2023) 3/5 23-21038 faveur de l’action menée par les Nations Unies en faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis, encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique, et soulignant l’importance que to utes les parties concernées élaborent leurs positions afin de progresser vers une solution, Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut - Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en vue de définir et d’appliquer des mesures d e confiance susceptibles de susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique, Soulignant l’importance d’améliorer la situation des droits humains au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits humains, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international, Encourageant les parties à persévérer dans les efforts qu’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits humains au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d’expression et d’associatio n, et à donner la priorité à ces efforts, Se félicitant à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et à Laayoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies, Exhortant au renforcement de la coopération avec le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, y compris par la facilitatio n des visites dans la région, Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis, de leur dépendance à l’égard de l’aide humanitaire extérieure et des conséquences de la pandémie de maladie à coronavi rus (COVID -19), et notant également avec une vive préoccupation l’insuffisance des fonds alloués aux personnes qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l’aide alimentaire, et encourageant vivement les dona teurs à verser des fonds supplémentaires compte tenu de la détérioration de la situation humanitaire et les organismes d’aide à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire conformément aux meilleures pratiques des Nations Unies, Demandant à nouveau ins tamment que les réfugiés des camps de Tindouf soient dûment enregistrés, et soulignant qu’il importe que toutes les mesures nécessaires soient prises à cette fin, Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résolutions connexes, soulignant l’importance de l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociatio ns dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation pleine, égale et effective des femmes ainsi qu’une participation réelle et active des jeunes à ces pourparlers, Considérant que le statu quo n’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s’améliore dans tous les domaines, Affirmant son plein appui au Représentant spécial d u Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Alexander Ivanko, Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 2 octobre 2023 (S/2023/729 ), S/RES/2703 (2023) 23-21038 4/5 1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2024 ; 2. Souligne qu’il convient de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le co mpromis, et qu’il importe d’adapter l’action stratégique de la MINURSO et d’affecter les ressources des Nations Unies à cette fin ; 3. Appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour faciliter les négociations afi n de parvenir à une solution à la question du Sahara occidental, sur la base des progrès accomplis et du cadre établi par l’ancien Envoyé personnel, et se félicite vivement des efforts faits par l’actuel Envoyé personnel, qui a notamment convoqué à cette f in des consultations du 27 au 31 mars 2023 , et encourage vivement le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie à s’engager auprès de l’Envoyé personnel pendant toute la durée du processus, dans un esprit de réalisme et de compromis, en vue de l e faire aboutir ; 4. Demande aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités dévolus aux parties à cet égard ; 5. Invite les États Membres à apporter l’aide et le soutien appropriés à ces pourparlers et aux efforts de l’Envoyé personnel ; 6. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez -le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à s’y conformer pleinement, à honorer les engagements qu’elles ont pris auprès de l’ancien Envoyé personnel et à s’abstenir de toute action qui pourrait compromett re les négociations facilitées par l’ONU ou déstabiliser la situation au Sahara occidental ; 7. Demande de nouveau à toutes les parties de coopérer pleinement avec la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interagir avec tous ses interlocuteur s, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords conclus avec le s Nations Unies ; 8. Demande le réapprovisionnement sûr et régulier des bases d’opérations de la MINURSO afin de garantir la viabilité de la présence de la Mission ; 9. Souligne l’importance que les parties s’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations, rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251 ), selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations, encourage les pays voisins à apporte r une contribution importante et active à ce processus, et souligne l’importance que toutes les parties concernées élaborent leurs positions afin de progresser vers une solution ; 10. Demande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travaill er dans une atmosphère propice au dialogue afin de faire avancer les négociations et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007) , 1783 (2007) , 1813 (2008) , 1871 (2009) , 1920 (2010) , 1979 (2011) , 2044 (2012) , 2099 (2013) , 2152 (2014) , 2218 (2015) , 2285 (2016) , 2351 (2017) , 2414 (2018) , 2440 (2018) , 2468 (2019) , 2494 (2019) , 2548 (2020) , 2602 (2021) et 2654 (2022) et le succès des négociations ; S/RES/2703 (2023) 5/5 23-21038 11. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu’il le jugera utile au cours de la période du mandat, et d’inclure dans les six mois avant le renouvellement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, l’évaluation des opérations de la MINURSO et les mesures prises pour surmonter les difficultés rencontrées, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occidental bien avant la fin du mandat de la Mission ; 12. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance co mplet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécut ion des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande au Secrétaire général d’ap pliquer ce dispositif à la MINURSO comme indiqué dans la résolution 2436 (2018) , prie le Secrétaire général de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la Mission e t de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, véritablement et sur un pied d’égalité à tous les aspects des opérations ; 13. Exhorte les parties et les États voisins à collaborer de manière productive avec la MINURSO afin de considérer la ma nière dont les nouvelles technologies peuvent servir à réduire les risques, à améliorer la protection de la force et à l’aider à mieux s’acquitter de son mandat ; 14. Encourage les parties à coopérer avec le Haut -Commissariat des Nations Unies pour les ré fugiés afin que des mesures de confiance soient prises et appliquées et notamment à encourager la participation des femmes et des jeunes, et encourage les États voisins à contribuer à ces efforts ; 15. Exhorte instamment les États Membres à verser des contributions volontaires ou à les augmenter pour financer les programmes alimentaires, afin de s’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés soient dûment pris en compte et d’éviter des réductions dans les rations ali mentaires, et exhorte les organismes d’aide à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire conformément aux meilleures pratiques des Nations Unies ; 16. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Mission à cet égard dans se s rapports, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la Missio n, selon qu’il conviendra ; 17. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2704 (2023)
IntituléLettres identiques datées du 19 janvier 2016, adressées au Secrétaire général et au Président du Conseil de sécurité par la Représentante permanente de la Colombie auprès de l’Organisation des Nations Unies (S/2016/53)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2704(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2704 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 30 octobre 2023 23-21043 (F) 301023 011123 *2321043* Résolution 2704 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9461e séance, le 30 octobre 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant son attachement sans réserve au processus de paix en République de Colombie, Rappelant toutes ses ré solutions et toutes les déclarations de sa présidence et ses déclarations à la presse concernant le processus de paix en Colombie, Saluant les progrès accomplis sur la voie de la paix en Colombie depuis l’adoption de l ’Accord final pour la fin du conflit et la construction d ’une paix stable et durable (l ’Accord final), exhortant les parties, avec le soutien des institutions publiques et des forces de sécurité compétentes ainsi que de la société civile, y compris de la jeunesse, à unir leurs efforts afin d e continuer de faire fond sur les progrès accomplis et de résoudre les problèmes actuels, notamment la poursuite des violences dans les zones touchées par le conflit, en mettant en œuvre intégralement l’Accord final, notamment la réforme rurale, la partici pation politique inclusive, ses dispositions relatives aux questions ethniques et aux questions de genre, ainsi que la lutte contre les drogues illicites, y compris au moyen de programmes de substitution de cultures, et rappelant les répercussions dispropo rtionnées du conflit sur les femmes et ses effets sur les personnes appartenant à des communautés autochtones et afro-colombiennes, Prenant note de la concertation de la Commission de consolidation de la paix avec le Gouvernement colombien et appelant de ses vœux la poursuite de la coopération, notamment avec les organismes compétents des Nations Unies, afin de veiller à ce que l ’Accord final soit intégralement mis en œuvre selon une approche intégrée et cohérente, Rappelant en particulier sa résolution 2366 (2017) , par laquelle il a mis en place la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie (la Mission de vérification) chargée de contrôler la mise en appl ication, par le Gouvernement colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie -Armée populaire (FARC -EP), des clauses 3.2 et 3.4 de l ’Accord final, comme le prévoit la clause 6.3.3 de celui -ci, et rappelant le rôle constructif joué par la Mission de vérification à cet égard, soulignant les efforts déployés par la Mission de vérification des Nations Unies en Colombie pour continuer d ’appliquer un traitement transversal à la dimension de genre dans ses activités de planification, de vérification et d ’établissement de rapports, conscient de l’importance d ’autres perspectives, notamment celle du développement et veillant à S/RES/2704 (2023) 23-21043 2/2 ce que des compétences spécialisées concernant les questions de genre soient disponibles, le cas échéant, Rappelan t également sa résolution 2574 (2021) , par laquelle il a élargi le mandat de la Mission de vérification pour y inclure la tâche supplémentaire de vérifier le respect et l’application des peines qui seront prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix, et se félicitant des préparatifs en cours effectués par la Mission de vérification, en collaboration avec la Juridiction spéciale pour la paix, à cet égard, Notant que, selon l ’Accord final, les peines prononcées par la Juridiction spéciale pour la paix auront pour objectif global de faire respecter les droits des victimes et de consolider la paix, et devront avoir la plus grande fonction de restauration et de réparat ion au regard du préjudice causé, Conscient de la contribution que la Mission de vérification pourrait apporter pour renforcer la confiance dans le Système intégré pour la vérité, la justice, la réparation et la non -répétition établi en vertu de l ’Accord final, indispensable à l’aboutissement du processus de paix et à la réalisation des droits des victimes du conflit, Rappelant sa résolution 2673 (2023) , par laq uelle il a élargi le mandat de la Mission de vérification pour y inclure la tâche supplémentaire de contrôler l’application de la clause première sur la réforme rurale intégrale et de la clause 6.2 sur le chapitre ethnique de l ’Accord final, Rappelant ég alement sa résolution 2694 (2023) , par laquelle il a élargi le mandat de la Mission de vérification pour la charger de surveiller et de vérifier la mise en œuvre du ces sez-le-feu tel qu ’il est décrit dans le Deuxième Accord de Cuba entre le Gouvernement colombien et l ’Armée de libération nationale (ELN) ; se déclarant disposé à envisager de donner pour mandat à la Mission de vérification de surveiller et vérifier la mise en œuvre d ’un accord de cessez -le-feu entre le Gouvernement colombien et le groupe armé qui se fait appeler État -major central (EMC), lorsque le Secrétaire général aura confirmé qu ’un cessez -le-feu comprenant des protocoles de vérification appropriés a ét é conclu, et compte tenu du point que celui -ci lui fera sur l’état d ’avancement de la mise en œuvre de la résolution 2694 (2023) , 1. Décide de reconduire jusqu ’au 31 octobre 2024 le mandat de la Mission de vérification ; 2. Se déclare disposé à coopérer avec le Gouvernement colombien en vue de la nouvelle reconduction du mandat de la Mission de vérification par voie d ’accord entre les parties.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2705 (2023)
IntituléLa situation en Somalie (MANUSOM)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2705(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2705 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 31 octobre 2023 23-21113 (F) *2321113* Résolution 2705 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9463e séance, le 31 octobre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté , à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Insistant sur l’importance de consolider les acquis obtenus sur le plan de la paix et de la sécurité en Somalie, Saluant le soutien apporté par l’Union africaine, l’Unio n européenne et les donateurs, par l’intermédiaire de la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) ; par l’ONU, par l’intermédiaire de la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), du Bureau d’appui des Nations Unies e n Somalie (BANUS) et de ses organismes, fonds et programmes ; par le Groupe d’experts sur la Somalie, à la Somalie mais aussi au Comité 751, et par les partenaires bilatéraux de la Somalie, Soulignant que son objectif fondamental est de maintenir la paix et la stabilité en Somalie, en accompagnant l’édification de l’État et la consolidation de la paix et en faisant avancer les priorités nationales, Déclarant qu’il importe que le système des Nations Unies et la communauté internationale apportent un souti en efficace et intégré en vue d’une paix à long terme, notamment par le renforcement des capacités du Gouvernement fédéral somalien pour parvenir à la paix, à la stabilité et à la prospérité et pour appuyer la réalisation du Programme de développement dura ble à l’horizon 2030 et des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, Réaffirmant l’importance des processus de dialogue inclusif et de réconciliation locale pour la stabilité en Somalie, et soulignant que la participat ion pleine, égale et véritable des femmes contribuera à faire progresser les priorités nationales et à appuyer la réconciliation, la sécurité et le transfert de l’appui international en matière de sécurité, conformément au Plan de transition de la Somalie et au dispositif national de sécurité, S/RES/2705 (2023) 23-21113 2/8 Se déclarant favorable à la reprise du dialogue entre le Gouvernement fédéral somalien et le « Somaliland » pour instaurer la confiance, renforcer la coordination politique et faire avancer l’édification de l’État, Se déclarant préoccupé par la situation à Laascaanood, située dans la région de Sool, dans le nord de la Somalie, et dans les environs, exhortant toutes les parties à continuer de faire preuve de retenue, encourageant le règlement pacifique des différends et rappelant sa déclaration à la presse du 7 juin 2023 dans laquelle elle a salué les efforts et les initiatives du Gouvernement fédéral somalien, de l’Éthiopie et des chefs de clans, Encourageant le Gouvernement fédéral somalien à continuer de se concer ter avec la Commission de consolidation de la paix en vue d’améliorer l’appui international aux objectifs de consolidation de la paix en Somalie, notant que la coopération et le soutien internationaux pourraient faire avancer la consolidation de la paix et la reconstruction et le développement après le conflit en Somalie, s’ils étaient fournis selon les priorités définies par le Gouvernement fédéral somalien, et prenant note à cet égard de la politique de l’Union africaine en matière de reconstruction et de développement post -conflit et du Centre de l’Union africaine pour la reconstruction et le développement post -conflit établi au Caire, Se déclarant vivement préoccupé par la menace que les Chabab continuent de faire peser sur la paix, la sécurité et la stabilité de la Somalie et de la région, condamnant dans les termes les plus énergiques les attaques terroristes commises en Somalie et dans les États voisins, constatant avec une vive inquiétude les victimes civiles que provoquent ces attaques, réaffirmant qu’il est résolu à appuyer les vastes efforts visant à dissiper la menace que représentent les Chabab, et se déclarant inquiet de la persistance de la présence en Somalie de groupes affiliés à l’EIIL (Daech), Insistant sur l’importance de mener une démarche globale à l’échelle de l’ensemble de l’administration et de la société, notamment sur la pleine participation des femmes, pour combattre le terro risme et l’extrémisme violent conduisant au terrorisme, dans le respect des dispositions applicables du droit international, ainsi que de mesures tenant compte des aspects du problème liés à la gouvernance, à la sécurité, aux droits humains et au développe ment ou ayant trait aux dimensions humanitaires et socioéconomiques, comme l’emploi des jeunes et l’élimination de la pauvreté, et soulignant l’importance de la coopération régionale et internationale pour lutter contre le terrorisme, désorganiser le finan cement du terrorisme et les flux financiers illicites et mettre un terme au trafic d’armes, Se déclarant vivement préoccupé par la situation humanitaire en Somalie, encourageant les États à apporter un plus grand soutien humanitaire à la Somalie, et demandant à toutes les parties au conflit d’autoriser et de faciliter, conformément aux dispositions pertinentes du droit interna tional, notamment du droit international humanitaire applicable, et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence (résolution 46/182 de l’Assemblée générale), notamment les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, l’acheminement rapide et sans entrave de l’aide humanitaire nécessaire pour prêter secours aux personnes dans le besoin en Somali e, Condamnant fermement le fait de prendre délibérément pour cible des civils, y compris des membres du personnel humanitaire, et toute attaque illégale visant des biens de caractère civil dans des situations de conflit, ainsi que l’utilisation indiscrimi née d’armes, en particulier dans des zones densément peuplées, et leurs conséquences pour la population civile, demandant à toutes les parties au conflit de s’abstenir de telles pratiques, conformément aux obligations que leur impose le droit international , notamment le droit international humanitaire, S/RES/2705 (2023) 3/8 23-21113 Se déclarant vivement préoccupé par la grave menace que représentent les engins explosifs improvisés, les restes explosifs de guerre et la prolifération des armes et des munitions pour la population civile somalienne, le personnel des Nations Unies, les contingents de l’Union africaine et les forces nationales de sécurité, qui ont des conséquences sociales et économiques lourdes et persistantes, entravent le développement durable et freinent l’action d’édifi cation et de stabilisation de l’État, Encourageant l’établissement d’une coordination entre le Gouvernement fédéral somalien, les États membres de la fédération en Somalie, les donateurs et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, selon qu’ il convient, pour veiller à ce que la distribution de l’aide humanitaire, y compris en nature, tienne compte des questions de genre et d’âge et puisse répondre aux différents besoins de la population et atteindre, comme il convient, les personnes se trouva nt dans une situation vulnérable, qui peuvent se heurter à des obstacles spécifiques pour accéder à l’assistance et à la protection, Saluant l’élaboration par le Gouvernement fédéral somalien de son plan -cadre national d’adaptation, c onstatant les effets néfastes des changements climatiques, de la dégradation de l’environnement, d’autres changements écologiques et des catastrophes naturelles, entre autres facteurs, sur la situation humanitaire et la stabilité en Somalie, notamment par les inondations, la sécheresse, la désertification, l’insécurité alimentaire et la dégradation des terres, et rappelant la déclaration de son président ( S/PRST/2011/15 ), Rappelant sa résolu tion 2417 (2018) et la déclaration de sa présidente (S/PRST/2023/4 ) et le lien en tre les conflits armés, l’insécurité alimentaire qu’ils engendrent et le risque de famine, Notant l’importance d’une communication efficace et stratégique pour l’application du mandat de la MANUSOM, et soulignant la nécessité de continuer de renforcer les capacités de la Mission à cet égard, notamment en ce qui concerne la consolidation de la paix, l’édification de l’État, la réconciliation, la prévention des conflits, la lutte contre l’extrémisme violent conduisant au terrorisme, l’éducation civique, l’in clusion des femmes dans les processus politiques, la protection des droits humains et le programme relatif aux jeunes et à la paix et à la sécurité, Se félicitant de la coopération en cours entre la MANUSOM, le BANUS, l’équipe de pays des Nations Unies et l’ATMIS, soulignant l’importance de la collaboration entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, d’autres partenaires multilatéraux et bilatéraux et la Somalie, et encourageant toutes l es entités à continuer de renforcer les relations à tous les niveaux, notamment par l’entremise du Forum de coordination des hauts responsables, 1. Décide de proroger jusqu’au 31 octobre 2024 le mandat et les tâches confiés à la MANUSOM en Somalie, tels que définis dans la résolution 2158 (2014) et la résolution 2592 (2021) ; 2. Demande à la MANUSOM de continuer de maintenir et de renforcer sa présence dans l’ensemble de la Somalie, en consultation avec le Gouvernement fédéral somal ien et les États membres de la fédération et de continuer de renforcer sa coopération avec la Somalie et l’Union africaine, dans le respect des normes de sécurité fixées par l’Organisation et si les conditions de sécurité le permettent, et est conscient qu e le contexte politique et les conditions de sécurité en Somalie influeront sur la capacité de la MANUSOM de s’acquitter de son mandat ; 3. Encourage la MANUSOM à continuer de coordonner l’action de l’Organisation, à maximiser les démarches et les program mes conjoints dans les S/RES/2705 (2023) 23-21113 4/8 domaines pertinents, en coopération totale avec le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, pour accompagner leurs efforts visant à : a) adopter une démarche progressive et réaliste afin de faire progress er l’édification de l’État, notamment l’élaboration d’un régime fédéral et le processus de révision de la Constitution, et veiller à la participation et à l’inclusion de toutes les parties prenantes, y compris les femmes, les jeunes et la société civile ; b) tenir des élections libres et régulières, au moyen de processus inclusifs et transparents aux niveaux national et local, selon le calendrier convenu ; c) faire avancer le Programme de développement à l’horizon 2030, en travaillant étroitement avec l’é quipe de pays des Nations Unies, fournir des conseils stratégiques au renforcement des capacités institutionnelles, conformément au Plan de développement national de la Somalie et au Plan -cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable , collaborer avec les institutions financières internationales afin d’appuyer la mobilisation de l’aide économique et au développement, garantir une coopération effective et intégrée entre les organismes, fonds et programmes des Nations Unies et promouvoir la coopération avec les partenaires concernés, de sorte que le meilleur parti soit tiré du financement du développement en Somalie, notamment face aux changements climatiques, aux inondations, à la sécheresse et aux criquets pèlerins ; et, dans le cadre d es opérations militaires en cours contre les Chabab, épauler le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération comme suit : d) appuyer l’extension de l’autorité de l’État et étendre son rôle de coordination sur le plan de la stabilisa tion, en rassemblant l’appui des donateurs pour aider les autorités à fournir des services de base et à réconcilier les populations, y compris dans les zones nouvellement ou récemment reprises aux Chabab et dans les zones fragiles, en tenant compte des bes oins spécifiques des personnes vulnérables et de la dynamique sociale locale ; e) accélérer l’application de la Strat égie nationale de stabilisation et des plans de stabilisation des États ; f) appuyer la consolidation de la paix, notamment : i) la mise en place d’une gouvernance locale, de la prestation de services et de processus démocratiques, notamment la formation de conseils de district ; ii) l’établissement d’arrangements de sécurité, conformément au dispositif national de sécurité et à l’état de droit ; iii) l’appui à la Somalie pour veiller à l’instauration et à l’exécution de plans visant à : 1. protéger les civils et les populations dans les secteurs qui sont le théâtre d’opérations militaires avant, durant et après des engagements militai res ; 2. veiller à fournir un appui opportun et équilibré à toutes les zones, y compris aux zones nouvellement ou récemment reprises aux Chabab et dans les zones fragiles ; 4. Rappelle sa déclaration à la presse du 7 juin 2023 et le paragraphe 6 b) de la résolution 2592 (2021) et demande instamment à la MANUSOM de continuer de fournir un appui à l’action menée par le Gouvernement fédéral somalien pour parvenir à une ré conciliation entre les clans et en leur sein aux niveaux local, régional et national, en vue du règlement pacifique du différend à Laascaanood et alentour, notamment en mobilisant toutes les parties, le cas échéant ; S/RES/2705 (2023) 5/8 23-21113 5. Prend note de la stratégie environ nementale du Département de l’appui opérationnel (phase II), qui met l’accent sur une bonne gestion des ressources et les effets positifs de la mission, et fixe pour objectif une plus grande utilisation des énergies renouvelables dans les missions afin de renforcer la sûreté et la sécurité, de réaliser des économies, d’offrir des gains d’efficacité et de profiter à la mission ; 6. Encourage le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération à renforcer la coopération et la collaboration à tous les niveaux, afin de : a) progresser en vue de mener à bien la révision de la constitution, notamment les lois nécessaires, conformément aux obligations de la Somalie au regard du droit international ; b) préparer la tenue d’élections nationales et locales ; c) mettre en œuvre le dispositif national de sécurité et le modèle de justice, aux niveaux fédéral, étatiq ue et local, mener à bien le Plan de transition de la Somalie ; d) promouvoir la réconciliation politique, nationale et locale ; e) créer un climat politique et des conditions de sécurité propices à des processus démocratiques plus inclusifs dans l’ens emble de la Somalie afin de favoriser le pluralisme politique et d’inclure les partis politiques légalement constitués, y compris les partis d’opposition ; f) rappeler la résolution 1325 (2000) et toutes les résolutions ultérieures sur les femmes et la paix et la sécurité : i) faire progresser l’autonomisation des femmes sur les plans politique, social et économique ; ii) garantir la participation pleine, égale et vé ritable des femmes ainsi que leur représentation à tous les niveaux des prises de décisions, notamment dans le cadre de la consolidation de la paix, de la réconciliation et de la réforme du secteur de la sécurité ; iii) respecter ses engagements, dans le cadre des élections et comme le prévoit la Charte des femmes somaliennes, et veiller à ce que les femmes occupent au moins 30 % des sièges dans les deux chambres du Parlement ; iv) appuyer les droits des femmes, y compris leurs droits sociaux, culturels et économiques, au moyen de l’élimination de la pauvreté, et offrir des perspectives sur les plans de l’éducation, de l’emploi et du développement ; g) promouvoir la participation et l’inclusion des personnes appartenant à des clans minoritaires, des jeu nes et des personnes en situation de handicap ; h) respecter les droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion pacifique et de circulation, y compris la possibilité pour les journalistes de travailler sans entraves, et condamner les discour s haineux et les incitations à la violence ; i) renforcer le contrôle civil exercé sur les forces de sécurité, pour : i) continuer d’adopter et d’appliquer des procédures appropriées de vérification des antécédents de l’ensemble des membres du personnel de défense et de sécurité, en particulier concernant le respect des droits humains ; ii) enquêter sur les violations du droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits humains, ainsi que sur les vio lences sexuelles et fondées sur le genre dans les situations de conflit et d’après conflit et poursuivre les personnes responsables de ces actes selon S/RES/2705 (2023) 23-21113 6/8 qu’il convient et, dans ce cadre, rappelle l’importance de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme instituée par le Secrétaire général et de son application concernant l’appui fourni par l’Organisation aux forces et aux institutions de sécurité somaliennes et à l’ATMIS ; 7. Se déclare préoccupé par toutes les violations du droit inte rnational humanitaire ainsi que par les violations des droits humains et les atteintes à ces droits, y compris celles associées aux violences sexuelles et fondées sur le genre en période de conflit : a) demande à toutes les parties de respecter les obliga tions que leur imposent les dispositions applicables du droit international, y compris le droit international humanitaire, notamment pour ce qui est de la protection des civils et des biens de caractère civil ; b) réaffirme qu’il est urgent et impératif d e traduire en justice tous les responsables des violations du droit international humanitaire et des violations des droits humains et des atteintes à ces droits ; c) souligne qu’il importe de protéger et de promouvoir le droit à la liberté d’expression et de protéger les journalistes, les autres professionnels des médias et le personnel associé ; 8. Se félicite des progrès récents accomplis sur la législation nationale en Somalie concernant la justice pour mineurs et les droits des enfants, exprime sa viv e inquiétude au sujet du nombre élevé de cas confirmés ayant trait aux « six violations graves » commises contre des enfants, recensés dans le rapport annuel du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés ( S/2023/363 ), y compris le nombre élevé de violations graves attribuées aux Chabab ; a) exige que toutes les parties au conflit prennent des mesures appropriées pour : i) faire cesser et prévenir les violation s et les atteintes dont sont victimes les enfants, y compris les « six violations graves », conformément aux obligations applicables que leur impose le droit international ; ii) identifier les responsables de ces violations et atteintes et les amener à répondre de leurs actes ; iii) considérer principalement comme victimes les enfants associés aux forces et groupes armés ou qui ont été libérés ou autrement séparés de ces forces ou de ces groupes, conformément aux Principes de Paris auxquels a souscrit l e Gouvernement fédéral somalien, et les transférer aux acteurs civils de la protection de l’enfance ; iv) cesser, lorsque la pratique contrevient au droit international, de détenir des enfants pour atteinte à la sécurité nationale ; b) invite le Gouvernement fédéral somalien à appliquer intégralement : i) la Convention relative aux droits de l’enfant (1989) ; ii) les deux plans d’action visant à arrêter et à prévenir le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que le meurtre d’enfants et les atteintes à leur intégrité physique, signés par le Gouvernement fédéral somalien en 2012 ; iii) la feuille de route de 2019, signée par le Gouvernement fédéral somalien pour accélérer l’application des plans d’action de 2012, notamment au niveau local ; S/RES/2705 (2023) 7/8 23-21113 iv) les règles générales de 2014 concernant la remise des enfants qui auraient été associés à des groupes armés ; v) les directives relatives à l’évaluation de l’âge et la liste de contrôle standardisée approuvées par le Gouvernement fédéral somalien en juillet 2023 ; 9. Condamne fermement tout détournement de l’aide humanitaire et toute entrave à cette aide en violation du droit international, notamment les attaques visant les membres du personnel humanitaire et médical, leurs moyens de transport et leur matériel, ainsi que les hôpitaux et autres installations médicales : a) enjoint à toutes les parties d’autoriser et, c onformément aux dispositions applicables du droit international, de faciliter pleinement l’acheminement, rapide, sûr et sans entrave de l’aide destinée aux personnes dans le besoin en Somalie, conformément aux principes humanitaires, par : i) le démantèle ment des points de contrôle illégaux ; ii) la levée des obstacles administratifs et bureaucratiques ; iii) la protection des acteurs humanitaires et des populations contre toute mesure punitive ou de représailles pour avoir négocié un accès avec les pa rties au conflit ou fourni une assistance humanitaire ou médicale, conformément au droit humanitaire international ; b) souligne l’importance de la transparence et du principe de responsabilité dans la fourniture de l’aide humanitaire ; c) est conscient du rôle que peuvent jouer les chefs locaux, religieux ou de clan pour faciliter et négocier l’accès humanitaire dans toute la Somalie, recommande que les acteurs humanitaires internationaux et nationaux et les responsables locaux bénéficient d’un soutien constant et soient protégés contre toute forme de représailles pour avoir cherché à accéder à des zones non contrôlées par le Gouvernement à des fins humanitaires ; 10. Demande au Gouvernement fédéral somalien, aux États membres de la fédération et à tou s les acteurs concernés de faciliter, de soutenir et, le cas échéant, d’appliquer des solutions durables au problème des personnes déplacées, y compris des solutions passant par l’intégration locale ou la réinstallation, et de créer des conditions propices à un retour volontaire, sûr, digne et durable des réfugiés et des déplacés, en consultation avec eux et conformément aux cadres nationaux et aux obligations internationales applicables, avec l’appui de la communauté internationale ; 11. Rappelle que le G ouvernement fédéral somalien doit continuer d’établir et de mettre en place la Commission nationale des droits de l’homme, la Cour constitutionnelle et le Conseil supérieur de la magistrature, conformément à la Constitution provisoire et aux obligations qu ’imposent à la Somalie le droit international et la législation applicable et demande au Gouvernement fédéral somalien ce qui suit : a) promouvoir et protéger les droits des personnes en situation de handicap et des personnes appartenant à des groupes min oritaires ; b) appliquer les lois visant à protéger les droits humains et rechercher et poursuivre les auteurs de violations des droits humains ou d’atteintes à ces droits et de violations du droit international humanitaire, y compris de violences sexuell es et fondées sur le genre dans les situations de conflit et d’après conflit ; S/RES/2705 (2023) 23-21113 8/8 c) veiller à ce que la loi soit conforme aux obligations que lui imposent le droit international et les engagements pris en faveur de la protection des enfants et des femmes ; d) donner effet le plus rapidement possible au Communiqué conjoint, avec le concours de l’Organisation des Nations Unies, et adopter et appliquer le nouveau plan d’action national pour les femmes et la paix et la sécurité ; e) promouvoir et protéger les droits humains en Somalie, par l’intermédiaire du Ministère des femmes et du développement des droits humains, notamment la protection contre les violences sexuelles et fondées sur le genre ; 12. Souligne que l’Organisation des Nations Unies et le Gouvern ement fédéral somalien et les États membres de la fédération doivent prendre en compte les conséquences néfastes des changements climatiques, de la dégradation de l’environnement, d’autres changements écologiques et des catastrophes naturelles, entre autre s facteurs, dans leurs programmes en Somalie, notamment en procédant à des évaluations globales des risques qui tiennent compte des questions de genre et en élaborant des stratégies de gestion des risques liés à ces facteurs, en tenant compte de la Convent ion-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de l’Accord de Paris ; 13. Rappelle les recommandations formulées dans l’examen stratégique de la MANUSO M (S/2022/716 ), qu’il a approuvées par la suite et demande qu’elles soient rapidement appliquées, notamment pour ce qui est de planifier l’élaboration d’une feuille de route en vue de l’éventuelle transition de la MANUSOM à l’équipe d e pays des Nations Unies, de mener à bien l’examen des effectifs et de la configuration de la Mission, en vue d’une appréciation commune de la situation opérationnelle attendue en fin de mission ; 14. Demande les rapports suivants au Secrétaire général : a) un point régulier sur la situation en Somalie et l’exécution du mandat de la MANUSOM, y compris une mise à jour des indicateurs cités dans l’examen stratégique, sous forme d’exposés et au moyen de trois rapports écrits au moins, le premier devant lui ê tre présenté le 1er février 2024 au plus tard et les autres tous les 120 jours par la suite ; b) un point des progrès réalisés dans l’application des recommandations formulées dans l’examen stratégique ( S/20 22/716 ), au plus tard le 1er septembre 2024 ; 15. Déclare qu’il continuera de suivre la situation en Somalie et se tiendra prêt à examiner les mesures énoncées dans la présente résolution, à tout moment selon les besoins, à la lumière de l’évolution de la situation politique et de la situation dans le pays ; 16. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2706 (2023)
IntituléLa situation en Bosnie-Herzégovine
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2706(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2706 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 2 novembre 2023 23-21328 (F) *2321328* Résolution 2706 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9466e séance, le 2 novembre 2023 Le Conseil de sécurité , Constatant que la situation dans la région de l’ex -Yougoslavie continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Autorise les États Membres, agissant par l’intermédiaire de l’Union euro péenne ou en coopération avec elle, à créer, pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution, une force multinationale de stabilisation (EUFOR ALTHEA) succédant juridiquement à la SFOR avec une structure de commandement et de direction des opérations unifiée, qui remplira ses missions liées à la mise en œuvre des dispositions des annexes 1 -A et 2 de l’Accord -cadre général pour la paix en Bosnie -Herzégovine et de ses annexes (appelés collectivement Accord de paix, S/1995/999 , annexe) en coopération avec le quartier général de l’OTAN sur place, conformément aux arrangements qui ont été conclus entre l’OTAN et l’Union européenne e t qui lui ont été communiqués par ces deux institutions dans leurs lettres du 19 novembre 2004, par lesquelles elles conviennent que l’EUFOR ALTHEA jouera le rôle principal dans la stabilisation de la paix s’agissant des aspects militaires de l’Accord de p aix ; 2. Décide de renouveler l’autorisation qu’il a accordée au paragraphe 11 de sa résolution 2183 (2014) pour une nouvelle période de douze mois à compter de la date d’adoption de la présente résolution ; 3. Autorise les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 1 et 2 ci-dessus, à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire appliquer et respecter les annexes 1 -A et 2 de l’Accord de paix, et souligne q ue les parties continuent de répondre à égalité de l’observation des dispositions de ces annexes et qu’elles encourent à égalité les mesures coercitives que l’EUFOR ALTHEA et la présence de l’OTAN pourraient juger nécessaires pour assurer l’application des annexes en question et leur propre protection ; 4. Autorise également les États Membres à prendre, à la demande de l’EUFOR ALTHEA ou du quartier général de l’OTAN, toute mesure nécessaire pour défendre l’EUFOR ALTHEA ou la présence de l’OTAN et pour aider ces deux entités à remplir leur mission, et reconnaît à l’une comme à l’autre le droit de prendre toute mesure de protection nécessaire en cas d’attaque ou de menace ; S/RES/2706 (2023) 23-21328 2/2 5. Autorise en outre les États Membres, agissant en vertu des paragraphes 1 et 2 ci-dessus et conformément à l’annexe 1 -A de l’Accord de paix, à prendre toute mesure nécessaire afin de faire respecter les règles de fond et de procédure organisant la maîtrise de l’espace aérien de la Bosnie -Herzégovine pour l’aviation civile et militair e ; 6. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2707 (2023)
IntituléLa situation au Moyen-Orient (2140 Comité)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2707(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2707 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 14 novembre 2023 23-22245 (F) *2322245* Résolution 2707 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9473e séance , le 14 novembre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et déclarations de sa présidence concernant le Yémen, notamment les résolutions 2624 (2022) et 2675 (2023) , Réaffirmant son ferme attachement à l’unité, à la souveraineté, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Yémen, Considérant que la situation qui règne au Yémen continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Décide de reconduire jusqu’au 15 novembre 2024 les mesures imposées par les paragraphes 11 et 15 de la résolution 2140 (2014) , réaffirme les dispositions des paragraphes 12, 13, 14 et 16 de ladite résolution et réaffirme également les dispositions des paragraphes 14 à 17 de la résolution 2216 (2015) ; Soumission des rapports 2. Décide de proroger jusqu’au 15 décembre 2024 le mandat du Groupe d’experts énoncé au paragraphe 21 de la résolution 2140 (2014) et au paragraphe 21 de la résolution 2216 (2015) , déclare son intenti on de le réexaminer et de se prononcer, le 15 novembre 2024 au plus tard, sur une nouvelle prorogation, et prie le Secrétaire général de prendre dès que possible les mesures administratives requises, en consultation avec le Comité, pour rétablir le Groupe d’experts jusqu’au 15 décembre 2024, en faisant au besoin appel aux compétences des membres du Groupe d’experts créé en application de la résolution 2140 (2014) ; 3. Prie le Groupe d’experts de présenter au Comité un bilan à mi -parcours le 15 avril 2024 au plus tard, et de lui remettre, après concertation avec le Comité, un rapport final, notamment les informations visées au paragraphe 16 de la résolution 2624 (2022) , le 15 octobre 2024 au plus tard ; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2708 (2023)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud (FISNUA)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2708(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2708 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 14 novembre 2023 23-22259 (F) *2322259* Résolution 2708 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9474e séance, le 14 novembre 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures et toutes les déclarations de sa présidence concernant la situation à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud, et soulignant qu ’il importe de s ’y conformer et de les appliquer pleinement, Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l ’indépendance, à l ’unité et à l ’intégrité territoriale du Soudan et du Soudan du Sud, Constatant que la situation actuelle à Abyei et le long de la frontière entre le Soudan et le Soudan du Sud continue de menacer la paix et la sécurité internationales, Soulignant qu’il attache une grande importance à la sûreté et la sécurité des Casques bleus sur le terrain et que le Secrétaire général, les pays fournisseurs de conti ngents ou de personnel de police et les États Membres doivent œuvrer de concert pour faire en sorte que la Force intérimaire de sécurité des Nations Unies pour Abyei (FISNUA) bénéficie des ressources dont elle a besoin et que tout le personnel de maintien de la paix sur le terrain soit apte et prêt à s ’acquitter efficacement de son mandat dans des conditions de sécurité et dispose des moyens nécessaires à cette fin, 1. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2024 le mandat de la Force intérimaire de sécuri té des Nations Unies pour Abyei énoncé au paragraphe 2 de la résolution 1990 (2011) et, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, décide égaleme nt de proroger jusqu ’au 15 novembre 2024 les tâches confiées à la FISNUA définies au paragraphe 3 de la résolution 1990 (2011) , et décide en outre que la Force doit continuer de s ’acquitter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformément aux résolutions 2660 (2022) , 2630 (2022) et 2609 (2021) ; 2. Décide de proroger jusqu ’au 15 novembre 2024 le mandat de la FISNUA modifié par sa résolution 2024 (2011) et le paragraphe 1 de sa résolution 2075 (2012) , qui prévoit que la Force fournisse un appui au Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, et décide également que la Force et le Secrétaire général doivent continuer de s ’acquitter de ce mandat et des tâches qui en découlent, conformément aux réso lutions 2660 (2022) , 2630 (2022) et 2609 (2021) ; 3. Maintient les effectifs militaires et policiers maximums actuellement autorisés, tels qu ’ils sont fixés aux paragraphes 4 et 5 de la résolution 2609 (2021) , S/RES/2708 (2023) 23-22259 2/2 et exprime son intention de rester saisi des recommandations que le Secrétaire général a formulées dans sa lettre du 17 septembre 2021 ( S/2021/805 ) ; 4. Demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais d’apporter un appui sans réserve à la Force de sorte qu ’elle puisse s ’acquitter de sa mission et déployer ses effectifs, y compris de faciliter le bon fonctionnement de toutes les bases d ’opérations de la FISNUA et du Mécanisme conjoint de vérification et de surveillance de la frontière, conformément à leur re sponsabilité première en tant qu’États hôtes et aux accords sur le statut des forces, et réaffirme que la zone d ’Abyei doit être démilitarisée, toutes les forces autres que celles de la FISNUA et du Service de police d ’Abyei, une fois celui -ci mis sur pied , devant s ’en retirer, ainsi que les éléments armés des populations locales, et demande instamment aux Gouvernements soudanais et sud -soudanais et aux populations locales de prendre toutes les mesures nécessaires à cet égard ; 5. Prie le Secrétaire généra l de continuer de l ’informer des progrès accomplis dans l ’exécution du mandat de la FISNUA tel qu ’il est défini au paragraphe 34 de la résolution 2609 (2021) , ainsi que des avancées réalisées sur les questions énoncées au paragraphe 5 de la résolution 2630 (2022) , et de lui présenter des rapports écrits le 1er mai 2024 et le 15 octobr e 2024 ; 6. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2709 (2023)
IntituléLa situation en République centrafricaine (MINUSCA)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2709(2023)
Texte intégral
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2710 (2023)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2710(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2710 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2023 23-22385 (F) *2322385* Résolution 2710 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9477e séance, le 15 novembre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions et toutes les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son plein respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l’indépend ance politique et de l’unité de la Somalie, Soulignant l’importance de consolider les acquis en matière de paix et de sécurité en Somalie, Se déclarant profondément préoccupé par la grave menace que les Chabab continuent de représenter pour la paix, la sécurité et la stabilité de la Somalie et de la région, Condamnant dans les termes les plus énergiques les attaques terroristes en Somalie et dans les États voisins, se déclara nt profondément préoccupé par les pertes en vies humaines que provoquent ces attaques et le risque qu’elles font peser sur les forces internationales, réaffirmant sa volonté résolue d’appuyer l’action globale visant à dissiper la menace que constituent les Chabab et rappelant que toutes les mesures prises pour combattre le terrorisme doivent être conformes à toutes les obligations imposées par le droit international, Constatant que les forces de sécurité somaliennes et la Mission de transition de l’Union a fricaine en Somalie (ATMIS) ont remporté des succès opérationnels contre les Chabab, lesquels continuent toutefois de menacer des cibles militaires et civiles en Somalie et en Afrique de l’Est, Prenant note de l’achèvement de la première phase de la réduc tion des effectifs de l’ATMIS, à savoir le retrait de 2 000 membres du personnel, comme énoncé dans l’évaluation technique conjointe de septembre 2023, Prenant note également de la demande du Gouvernement fédéral somalien de prolonger la deuxième phase de la réduction des effectifs de l’ATMIS et de reporter le retrait de 3 000 membres du personnel jusqu’au 31 décembre 2023, Prenant note en outre de la demande de l’Union africaine, conformément au communiqué que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a adopté à sa 1177e séance tenue le 30 septembre 2023, de prolonger la deuxième phase de la S/RES/2710 (2023) 23-22385 2/4 réduction des effectifs de l’ATMIS et de reporter le retrait de 3 000 membres du personnel jusqu’au 31 décembre 2023, comme suite à la demande de la Soma lie, Rappelant que la proposition conjointe présentée par le Secrétaire général le 7 mars 2022 et le paragraphe 28 de la résolution 2628 (2022) envisagent de réduire encore l’effectif, qui sera ramené à 10 626 membres du personnel en tenue, dont un minimum de 1 040 policiers, d’ici à la fin de la troisième phase ( juin 2024) et de retirer la totalité des effectif s d’ici à la fin de la phase 4 (décembre 2024), et notant que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, dans le communiqué adopté à sa 1171e séance, a reconfirmé son engagement à maintenir la date de retrait de l’ATMIS au 31 décembre 2024, Rappelant que le succès de tout mandat repose sur la performance et la responsabilité, notant que la disponibilité du matériel opérationnel et des moyens financiers pourrait, entre autres facteurs, influer sur l’exécution globale du mandat de l’ATMIS, et no tant que la Mission se heurte à des déficits de financement et de matériel, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, ATMIS et BANUS 1. Rappelle le paragraphe 22 de la résolution 2628 (2022) , tel qu’il a été récemment reconduit par la résolution 2687 (2023) , et prolonge ses autorisations jusqu’au 30 juin 2024 ; 2. Autorise les États membres de l’Union africaine à envoyer à l’ATMIS jusqu’à concurrence de 17 626 membres du personnel en tenue, dont 1 040 policiers, jusqu’au 31 décembre 2023, et à achever la deuxième phase de la réduction des effectifs, à savoir le retrait de 3 000 membres du personnel de l’ATMIS, à cette date et modifie par conséquent le paragraphe 19 de la résolution 2687 (2023) ; 3. Autorise les États membres de l’Union africaine à envoyer jusqu’à concurrence de 14 626 membres du personnel en tenue, dont 1 040 policiers, du 1er janvier 2024 au 30 juin 2024, et d’achever la troisième phase de la réduction des effectifs, à savoir le retra it de 4 000 membres du personnel de l’ATMIS, à cette seconde date ; 4. Exhorte l’ATMIS et les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération pour veiller à ce que le retrait de la troisième phase soit pro gressif et mené conformément aux besoins stratégiques de la Somalie, y compris l’avancée de la constitution des forces, tout en prenant en considération la situation en Somalie et l’importance d’y maintenir la sécurité et la stabilité ; 5. Insiste sur la nécessité de rendre plus prévisible, plus durable et plus souple le financement des opérations de soutien à la paix dirigées par l’Union africaine et autorisées par lui en vertu de l’autorité qu’il tient du Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, et, à cet égard, engage le Secrétaire général, l’Union africaine et les États Membres à poursuivre les efforts faits pour étudier sérieusement les possibilités de financement de l’ATMIS, en gardant à l’esprit l’ensemble des options dont disposent l’Organisati on des Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne et d’autres partenaires et sachant que les fonds volontaires sont limités, afin d’établir des modalités de financement pérennes de l’ATMIS ; 6. Prie le Secrétaire général de continuer à fournir u n ensemble de mesures de soutien logistique et, en concertation avec l’Union africaine et le Gouvernement fédéral somalien, d’actualiser le plan de soutien logistique en tant que de besoin, par S/RES/2710 (2023) 3/4 23-22385 l’intermédiaire du Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS), dans le plein respect de la politique de diligence voulue en matière de droits humains, pour : a) la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM) ; b) le personnel en tenue de l’ATMIS, compte tenu des paragraphes 2 et 3 de la présente résolution et selon les modalités énoncées au paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) ; c) le personnel civil de l’ATMIS, dont le nombre sera porté à 85 membres, pour soutenir les opérations militaires et les opérations de police de l’ATMIS et améliorer la coordination entre l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine et la Somalie ; 7. Rappelle le paragraphe 2 de la résolution 2245 (2015) et décide d’en maintenir les dispositions prévues aux alinéas f) et g) concernant 15 900, puis 18 900 à partir du 1er novembre 2023, soldats de l’Armée nationale somalienne o u membres de la Police somalienne, lors des opérations menées ou coordonnées conjointement avec l’ATMIS, dans le plein respect de la politique de diligence voulue en matière de droits humains, et convient d’envisager d’augmenter encore ce nombre par lettre de sa présidence si le BANUS indique qu’il y a suffisamment de fonds pour le faire ; 8. Accueille avec satisfaction le récent décaissement du Fonds pour la paix de l’Union africaine afin d’appuyer l’ATMIS et l’aide financière constante fournie par l’Union européenne et ses États membres depuis le début des opérations en Somalie en 2007, ainsi que l’appui financier four ni par le Royaume -Uni de Grande - Bretagne et d’Irlande du Nord, la République de Corée, l’Inde et la Chine, les contributions en nature et l’appui technique et logistique fournis par les États -Unis d’Amérique à l’ATMIS et les contributions de tous les États Membres à la paix et à la stabilité en Somalie ; 9. Encourage les donateurs traditionnels à continuer d’appuyer l’ATMIS jusqu’à son retrait prévu d’ici au 31 décembre 2024 et demande l’agrandissement et la diversification de la base des donateurs, pour f ournir le financement nécessaire à l’ATMIS et au fonds d’affectation spéciale pour la Somalie administré par le BANUS, et souligne qu’un soutien supplémentaire à l’ATMIS et à la Somalie permettra à celle - ci d’intensifier sa lutte contre les Chabab et d’amé liorer la paix et la sécurité dans le pays et dans la région ; Maintenir la dynamique de la transition en matière de sécurité Mesures 10. Prend note de la conférence sur la sécurité prévue le 12 décembre 2023, demande à tous les partenaires internationaux d’y participer, et encourage le Gouvernement fédéral somalien, de concert avec l’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européen ne et les partenaires internationaux, à examiner les besoins d’appui international du pays en matière de sécurité et une appropriation plus grande par la Somalie, à la suite du retrait de l’ATMIS , l’objectif étant de produire un plan détaillé, avec des obj ectifs réalisables, des calendriers et un recensement des besoins en ressources, et encourage le Gouvernement somalien à lui présenter, d’ici au 31 mars 2024, une proposition d’arrangements de sécurité pour l’après -ATMIS ; 11. Prie le Gouvernement fédéral somalien et l’Union africaine, de concert avec l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne et les partenaires internationaux, de procéder à une évaluation technique conjointe d’ici au 31 mars 2024 afin d’évaluer la deuxième phase de la réduction des effectifs et les S/RES/2710 (2023) 23-22385 4/4 enseignements tirés, ainsi que les effets du dispositif national de sécurité révisé et de la constitution de forces, en vue d’éclairer la planification des phases suivantes du retrait de l’ATMIS ; 12. Demande à l’Union africaine et au Gouvernement fédéral somalien de faire le point, d’ici au 30 avril 2024, sur leurs préparatifs en vue de la troisième phase de la réduction des effectifs, à savoir le retrait d’ici le 30 juin 2024 de 4 000 membres des contingents, en tenant compte des ens eignements tirés des première et deuxième phases, et d’établir un plan et un calendrier précis à cet égard ; 13. Rappelle le paragraphe 45 de la résolution 2687 (2023) et déclare qu’il compte faire réaliser un examen stratégique du BANUS, par l’intermédiaire d’une lettre de sa présidence, après l’exécution des mesures énoncées aux paragraphes 10 et 11 de la présente résolution ; 14. Prie le Secrétaire général de le te nir régulièrement informé, dans les rapports que celui -ci établira périodiquement en application du paragraphe 14 de la résolution 2705 (2023) , de l’application de la présente résolution et demande que ces rapports comportent des mises à jour du renforcement des capacités en Somalie, et, de concert avec le Gouvernement fédéral somalien et les États membres de la fédération, de lui faire des recommandations sur les besoi ns en matière de renforcement des capacités selon que de besoin ; 15. Décide de demeurer activement saisi de la question et d’examiner la présente résolution au plus tard le 30 juin 2024.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2711 (2023)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2711(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2711 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2023 23-22387 (F) *2322387* Résolution 2711 (2023) Adopt ée par le Conseil de sécurité à sa 9477e séance , le 15 novembre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures et les déclarations de sa présidence concernant la situation en Somalie, Considérant que la situation en Somalie demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Réaffirme la résolution 2662 (2022) ; 2. Décide de reconduire les dispositions des paragraphes 15 et 17 de la résolution 2182 (2014) , élargies par le paragraphe 5 de la résolution 2607 (2021) afin qu’elles s’appliquent aux composants des engins explosifs improvisés, jusqu’au 1er décembre 2023 ; 3. Rappelle le paragraphe 44 de la résolution 2662 (2022) , décide de renouveler le mandat du Groupe d’experts jusqu’au 31 décembre 2023 et compte le réviser et de prendre les mesures nécessaires en vue de toute prorogation ou modification, y compris les restrictions sur l’importation d’armes et de munitions par le Gouvernement fédéral somalien, au plus tard le 1er décembre 2023 ; 4. Décide de rester activement saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2712 (2023)
IntituléLa situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2712(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2712 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 15 novembre 2023 23-22427 (F) 161123 171123 *2322427* Résolution 2712 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9479e séance, le 15 novembre 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, Réaffirmant que toutes les parties aux conflits doivent respecter les obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit international des droits humains , Soulignant que le droit international huma nitaire accorde une protection générale aux enfants en tant que personnes ne prenant pas part aux hostilités et une protection spéciale en tant que personnes particulièrement vulnérables et rappelant que les prises d ’otages sont prohibées par le droit international, Rappelant que toutes les parties à des conflits armés sont tenues de respecter strictement les obligations mises à leur charge par le droit international aux fins de la protection des enfants dans les conflits armés, notamment celles résult ant des Conventions de Genève du 12 août 1949 et des Protocoles additionnels de 1977 ainsi que des instruments concernant l ’implication d ’enfants dans des situations de conflit, Se déclarant gravement préoccupé par la situation humanitaire régnant dans la bande de Gaza et par ses lourdes conséquences sur la population civile, tout particulièrement par l ’effet disproportionné sur les enfants, insistant sur la nécessité urgente d ’assurer un accès humanitaire complet, rapide, sûr et sans entrave et soulignant les principes humanitaires d ’humanité, d ’impartialité, de neutralité et d’indépendance et l ’obligation de respecter et de protéger le personnel chargé des secours humanitaires, Rejetant le déplacement forcé de la population civile, notamment des enfants, en violation du droit international, y compris le droit international humanitaire et le droit international des droits humains, Se déclarant vivement préoccupé par l ’effet dramatique qu ’a sur les enfants la perturbation de l ’accès à l ’éducation et par le s conséquences persistantes du conflit sur leur santé physique et mentale, Saluant l’action en cours menée par plusieurs acteurs régionaux et internationaux ainsi que par le Secrétaire général pour trouver une issue à la crise des otages et à la crise hum anitaire, S/RES/2712 (2023) 23-22427 2/2 1. Exige de toutes les parties qu ’elles s ’acquittent des obligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, notamment pour ce qui est de la protection des civils et tout particulièrement des enfants ; 2. Demande des pauses humanitaires urgentes et prolongées et des corridors dans l ’ensemble de la bande de Gaza pendant un nombre suffisant de jours pour permettre, conformément au droit international humanitaire, un accès complet, rapide, durable, sûr et sans entrave pour les organismes humanitaires des Nations Unies et leurs partenaires d ’exécution, le Comité international de la Croix -Rouge et d’autres organisations humanitaires impartiales, afin de faciliter l ’acheminement de façon continue, sans entr ave et en quantités suffisantes, de biens et services essentiels, qui sont importants pour le bien -être des civils, en particulier des enfants, dans l’ensemble de la bande de Gaza, notamment l ’eau, l ’électricité, la nourriture et les fournitures médicales, ainsi que les réparations d ’urgence des infrastructures essentielles, et de permettre des efforts urgents de sauvetage et de relèvement, notamment en ce qui concerne les enfants disparus dans des bâtiments endommagés ou détruits, y compris l ’évacuation mé dicale des enfants malades ou blessés et des personnes s ’occupant d ’eux ; 3. Demande la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas et d ’autres groupes, tout particulièrement des enfants, et la garantie d ’un accès huma nitaire immédiat ; 4. Demande à toutes les parties de s ’abstenir de priver la population civile de la bande de Gaza des services essentiels et de l ’assistance humanitaire indispensables à sa survie, conformément au droit international humanitaire, privati ons qui ont un effet disproportionné sur les enfants, se félicite des premières livraisons, quoique limitées, de fournitures humanitaires aux civils de la bande de Gaza et demande l’intensification de la fourniture de ces articles pour satisfaire les besoi ns humanitaires de la population civile, tout particulièrement des enfants ; 5. Souligne l’importance des mécanismes de coordination, de notification humanitaire et de désescalade pour protéger l ’ensemble du personnel médical et humanitaire, les véhicules , notamment les ambulances, les sites humanitaires et les infrastructures critiques, y compris les installations de l ’ONU, et pour faciliter la circulation des convois d ’aide et des patients, en particulier des enfants malades ou blessés et des personnes s ’occupant d ’eux ; 6. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte oralement de l ’application de la présente résolution à la prochaine séance prévue consacrée à la situation au Moyen -Orient et le prie également de trouver des moyens d ’assurer effectivem ent le suivi de l ’application de la présente résolution comme une question d ’importance primordiale ; 7. Décide de rester saisi de la question.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2713 (2023)
IntituléPaix et sécurité en Afrique
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2713(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2713 (2023) * Conseil de sécurité Distr. générale 1er décembre 2023 23-23995 * (F) *2323995* Résolution 2713 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9490e séance, le 1er décembre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures ainsi que les déclarations de sa présidence concernant la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Se félicitant des progrès accomp lis en Somalie ces dix dernières années et tout particulièrement ces deux dernières années dans la lutte contre les Chabab, Soulignant que la présente résolution a pour objet de réduire la menace que représentent les Chabab, Réduction de la menace que représentent les Chabab et embargo sur les armes contre les Chabab Constatant avec une vive inquiétude que les Chabab continuent de représenter une grave menace contre la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie et dans la région et se déclarant par ailleurs préoccupé par la présence continue en Somalie de groupes affiliés à l’EIIL/Daech, Condamnant dans les termes les plus vifs les attaques terroristes commises par les Chabab, exprimant la vive préoccupation que lui inspi rent les pertes en vies humaines qui en ont résulté, condamnant la radicalisation à des fins violentes et l’exploitation par les Chabab, notamment sur le plan financier, des populations vulnérables et réaffirmant qu’il est déterminé à appuyer les efforts g énéraux visant à réduire la menace que constituent les Chabab, Condamnant fermement le fait de prendre pour cible des civils, y compris des travailleurs humanitaires, et les attaques illicites contre les biens de caractère civil en situation de conflit, a insi que l’emploi sans discrimination d’armes explosives, en particulier dans des zones densément peuplées et leurs conséquences pour la population civile, et demandant à toutes les parties au conflit en Somalie de cesser ces pratiques, conformément aux ob ligations que leur impose le droit international, y compris le droit international humanitaire, * Nouveau tirage pour raisons techniques (12 décembre 2023) . S/RES/2713 (2023) 23-23995 2/15 Rappelant le rapport de 2023 du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés ( S/2023/363 ) et notant avec préoccupation le niveau élevé de recrutements d’enfants dans des c onflits armés, en violation du droit international, et d’enlèvements, dont les Chabab demeurent les principaux responsables dans la plupart des cas, et exhortant le Gouvernement de la République fédérale de Somalie et les États membres de la fédération et les gouvernements des régions1, à renforcer davantage les efforts visant à lutter contre les « six violations graves » commises contre des enfants, telles que définies par le Secrétaire général, notamment en appliquant des mesures conformes à la résolutio n 2467 (2019) , Insistant sur l’importance d’une démarche globale associant l’ensemble des pouvoirs publics et mobilisant toute la société, y compris de la pleine parti cipation des femmes à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent conduisant au terrorisme, menée dans le respect du droit international applicable, ainsi que sur des mesures tenant compte des aspects du problème liés à la gouvernance, à la sécur ité, aux droits humains et au développement ou ayant trait aux dimensions humanitaires et socioéconomiques, comme l’emploi des jeunes et l’élimination de la pauvreté, et soulignant l’importance de la coopération régionale et internationale pour combattre le terrorisme, désorganiser le financement du terrorisme et les flux financiers illicites et mettre un terme au trafic d’armes, Réaffirmant que le terrorisme ne peut ni ne doit être associé à une religion, à une nationalité, à une civilisation ou à un grou pe ethnique, quels qu’ils soient, condamnant les tentatives des groupes terroristes d’élaborer des discours mensongers fondés sur une présentation déformée de la religion pour justifier la violence et populariser leurs tentatives de fragiliser la Somalie e t la région, constatant avec préoccupation l’exploitation qu’ils font de l’informatique et des communications, notamment au moyen d’Internet, en particulier des médias sociaux, à des fins terroristes, et appuyant les efforts renouvelés du Gouvernement de l a République fédérale de Somalie de contrer les discours des Chabab, Engageant vivement les États Membres à coopérer avec le Gouvernement de la République fédérale de Somalie pour empêcher les Chabab d’utiliser les plateformes des médias sociaux à des fins criminelles et lutter contre la propagande terroriste et encourageant fortement le Gou vernement à élaborer une stratégie de communication, une campagne de publicité et un mécanisme de sensibilisation pour contrer systématiquement les propos tenus par les Chabab dans les médias audiovisuels et les médias sociaux, de manière conforme aux obli gations que leur impose le droit international, Se déclarant vivement préoccupé par la situation humanitaire en Somalie, encourageant les États à apporter un soutien humanitaire plus large à la Somalie et demandant à toutes les parties au conflit d’autori ser et de faciliter, conformément aux dispositions applicables du droit international, en particulier du droit international humanitaire, et aux principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies relatifs à l’aide humanitaire d’urgence (résolution 46/182 de l’Assemblée générale), notamment les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, l’acheminement rapide et sans entrave de l’aide humanit aire nécessaire pour prêter secours aux personnes dans le besoin en Somalie, Saluant la contribution de la Somalie, de l’Union africaine et des autres forces opérant en toute légalité dans le pays dans la lutte contre les Chabab, souvent au prix de grands sacrifices, et la libération de certaines zones du centre du pays qu’ils __________________ 1 Aux fins de la présente résolution, on entend par « États membres de la fédération et les gouvernements des régions » : le Galmudu g, le Hirchébéli, le Djoubaland, le Puntland, le Sud-Ouest et le Banaadir et le « Somaliland ». S/RES/2713 (2023) 3/15 23-23995 contrôlaient et se félicitant de l’action menée par la Somalie et la communauté internationale pour appuyer la stabilisation et apporter des services aux populations nouvellement lib érées, Exhortant la poursuite de l’élaboration d’une approche coordonnée, sous la conduite de la Somalie, pour développer le secteur de la gouvernance maritime, notamment par la formation du Groupe de travail sur la sécurité maritime, ainsi que du soutien apporté aux institutions maritimes de la Somalie, Notant avec préoccupation la contrebande et le trafic d’armes, de matériel militaire et de munitions en contravention des mesures qu’il avait imposées dans la présente résolution et dans ses résolutions a ntérieures et exhortant le Gouvernement de la République fédérale de Somalie, les États membres de la fédération et les États Membres à prendre des mesures appropriées pour identifier les contrebandiers et les amener à répondre de leurs actes, Se déclaran t préoccupé par la violation de l’embargo sur le charbon de bois par le navire marchand Fox, qui a été étayée par le Groupe d’experts sur la Somalie (« Groupe d’experts »), se félicitant des enquêtes menées par le Groupe d’experts sur cet incident, exhorta nt toutes les parties à s’attacher activement, avec le Groupe d’experts et le Gouvernement de la République fédérale de Somalie, à régler cette question et rappelant à tous les États Membres les dispositions de sa notice no°1 d’aide à l’application, Souli gnant que son objectif, par la présente résolution, est de continuer d’actualiser son cadre consolidé, fondé sur l’évaluation technique des capacités de la Somalie en matière de gestion des armes et des munitions ( S/2022/698 et S/2023/676 ) et prenant acte du rapport final du Groupe d’experts (S/2023/724 ) et des recommandations formulées par l’Office des Natio ns Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en vue de renforcer l’édification de l’État et la consolidation de la paix et de vaincre les Chabab, en complément des mandats confiés à la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (MANUSOM), au Bureau d’appui des Nations Unies en Somalie (BANUS) et à la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie (ATMIS), Conscient que les Chabab menacent la paix et la sécurité en Somalie et que leurs activités terroristes et autres menacent la sécurité de l a région et soulignant qu’il importe de réduire la menace que constituent les Chabab au moyen de sanctions ciblées, de la prévention de leur accès à des armes et à des munitions, de la désorganisation de leur réseau de financement, de l’atténuation de la m enace des engins explosifs improvisés, de l’amélioration de la connaissance du domaine maritime et du resserrement de la collaboration internationale, Sachant qu’il importe de renforcer constamment le respect des formes régulières et de s’assurer que des procédures claires et équitables sont en place pour radier des listes relatives aux sanctions des personnes et des entités qui y sont inscrites, conformément à la résolution 1844 (2008) telle qu’amendée, Estimant que les tentatives des Chabab de compromettre la paix et la sécurité en Somalie et dans la région, notamment par des actes de terrorisme, menacent la paix et la sécurité internationales, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, A. Sanctions ciblées 1. Rappelle les décisions qu’il a prises dans sa résolution 1844 (2008) , par laquelle il a imposé des sanctions ciblées, et dans ses résolutions 2002 (2011) , 2093 (2013) et 2662 (2022) , par lesquelles il a élargi les critères d’inscription sur la S/RES/2713 (2023) 23-23995 4/15 Liste, et rappelle les décisions qu’il a prises dans ses résolutions 2060 (2012) et 2444 (2018) ; 2. Déclare son intention de concourir à l’élaborati on de procédures équitables et claires relatives à la radiation des listes relatives aux sanctions de personnes et d’entités qui y sont inscrites, conformément à la résolution 1844 (2008) telle qu’amendée ; 3. Rappelle la résolution 2664 (2022) , dans laquelle il a établi une dérogation pour raisons humanitaires de portée générale aux mesures de gel des avoirs, y compris celles imposées par le paragraphe 3 de sa résolution 1844 (2008) annule et remplace la dérogation pour raisons humanitaires ayant trait à la Somalie, énoncée au paragraphe 28 de la résolution 2662 (2022) ; B. Embargo sur les armes imposé aux Chabab 4. Décide que tous les États devront, aux fins d’empêcher les Chabab et d’autres acteurs résolus à compromettre la paix et la sécurité en Somalie et dans la région et à se procurer des armes et des munitions, prendre les mesures nécessaires pour empêcher toutes les livraisons d’armes, de munitions et de matériel militaire à la Somalie, notamment interdire le financement de toutes les acquisitions et livraisons d’armes, de munitions et de matériel militaire, et décide également que ces mesures ne s’appliqueront pas a ux fournitures ou aux livraisons au Gouvernement de la République fédérale de Somalie, à l’Armée nationale somalienne, à l’Agence nationale de renseignement et de sécurité, à la Police somalienne et au Corps des agents pénitentiaires ; 5. Prend note des o pérations militaires menées récemment contre les Chabab et engage le Gouvernement de la République fédérale de Somalie et les États membres de la fédération et les gouvernements des régions en Somalie, avec l’appui des partenaires, selon que de besoin, à e nregistrer l’ensemble des armes, des munitions et du matériel militaire confisqué ou saisi aux Chabab et, avec l’aide du Groupe d’experts si nécessaire, à enquêter sur leur origine ; 6. Réaffirme que le Gouvernement de la République fédérale de Somalie, e n coopération avec l’ATMIS, devra répertorier et enregistrer l’ensemble des armes, des munitions et du matériel militaire confisqués aux Chabab dans le cadre d’offensives ou d’activités prescrites par leurs mandats, notamment : a) consigner le type et le numéro de lot ou de série de l’arme ou de la munition ; b) photographier tous les articles et les marquages ou marques de culot utiles ; c) faciliter l’inspection par le Groupe d’experts de l’ensemble des armes, des munitions et des articles militaires a vant leur redistribution ou destruction ; 7. Demande aux États Membres de prendre des mesures raisonnables pour empêcher la contrebande d’armes et de munitions en Somalie ; C. Désorganiser le financement des Chabab 8. Note avec inquiétude la capacité des Chabab de générer des revenus et blanchir, stocker et transférer des ressources, de mener des actes de terrorisme et de déstabiliser la Somalie et la région et demande au Gouvernement de la République fédérale de Somalie, en coopérant avec les partenai res internationaux selon que de besoin, de continuer d’élaborer un plan global visant à désorganiser le financement des Chabab ; S/RES/2713 (2023) 5/15 23-23995 9. Demande au Gouvernement de la République fédérale de Somalie de continuer de coopérer avec les États membres de la fédérati on, les autorités financières somaliennes, les institutions financières du secteur privé et la communauté internationale afin : a) de définir, d’évaluer et d’atténuer les risques de blanchiment d’argent et de financement d’argent en améliorant les normes relatives à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ainsi que les cadres juridiques, règlementaires et institutionnels ; b) d’améliorer le respect des procédures, notamment de connaissance de l’identité des clients et de di ligence raisonnable ; c) de renforcer la supervision et l’application effective, conformément à la loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (2016) et à la réglementation sur l’argent mobile (2019) et aux recommandati ons pertinentes du Groupe d’action financière, et encourage une collaboration avec le secteur des télécommunications pour réduire le risque d’exploitation par les Chabab du secteur de l’argent mobile ; d) de se servir du rapport d’évaluation mutuelle de l a Somalie qu’établira le Groupe d’action financière du Moyen -Orient et de l’Afrique du Nord en 2024 pour examiner les domaines prioritaires liés aux risques de financement du terrorisme et de blanchiment d’argent ; e) d’accorder la priorité à la poursuite de l’élaboration d’un système national d’identification sécurisé et inclusif, qui améliore l’accès aux services financiers, tout en contrant le financement du terrorisme ; f) de renforcer les activités de surveillance, de signalement et d’enquêt e sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, comme le prévoit la loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme de 2016 ; g) d’élaborer un plan visant à atténuer les risques que les Chabab font peser sur le personnel exerçant des fonctions liées à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au sein des autorités nationales compétentes et dans le secteur privé et un plan visant à protéger ceux qui communiquent des informations liées aux tactiques d’extorsion des Chabab ; 10. Demande au Gouvernement de la République fédérale de Somalie de renforcer la collaboration et la coordination parmi ses organismes de réglementation et ses services de détection et de répression, d’adopter de s approches coordonnées et concertées pour mener les enquêtes sur le financement du terrorisme et d’appliquer des stratégies visant à désorganiser les finances des Chabab et l’exploitation par ces derniers du système financier licite ; 11. Prie le Gouvern ement de la République fédérale de Somalie, l’ONUDC et le Groupe d’experts de continuer d’échanger des informations sur les opérations des Chabab et de travailler avec les parties prenantes pour élaborer un plan visant à désorganiser les opérations des Cha bab et l’exploitation du système financier licite ; 12. Prend note du rôle de coordination que l’ONUDC joue pour ce qui est d’établir et de mettre en œuvre la version définitive du projet de feuille de route ayant trait au renforcement de la coopération i nterinstitutions visant à lutter contre le commerce illicite et ses effets et encourage la Somalie à coopérer avec l’ONUDC pour élaborer un plan visant à désorganiser le commerce illicite dont tirent profit les Chabab ; 13. Se félicite de la coopération régionale et internationale visant à réduire la menace que représentent les Chabab et encourage la poursuite de la coopération aux S/RES/2713 (2023) 23-23995 6/15 niveaux régional et international afin d’écarter la menace que représentent les Chabab pour la Somalie et l a région, et encourage la coopération internationale avec le Bureau de programme pour la lutte contre le terrorisme de l’Office des Nations Unies à Nairobi dans l’appui aux pays de la région luttant contre le terrorisme et l’extrémisme violent propice au t errorisme ; D. Embargo sur le charbon de bois 14. Réaffirme sa décision d’interdire les importations et les exportations de charbon de bois somalien, en application du paragraphe 22 de sa résolution 203 (2012) et des paragraphes 11 à 21 de sa résolution 2182 (2014) ; 15. Se félicite des mesures prises par le Gouvernement de la Ré publique fédérale de Somalie, les États membres de la fédération et les États Membres pour réduire les exportations de charbon de bois somalien, demande de nouveau que l’ATMIS épaule la Somalie et l’aide à appliquer l’embargo sur le charbon de bois et facilite l’accès régulier du Groupe d’experts aux ports d’exportation de charbon de bois et réaffirme l’importance de l’action menée par l’ONUDC et ses partenaires internationaux pour contrôler et désorganiser l’exportation et l’importation de charbon de bois à destination et en provenance de la Somalie ; 16. Rappelle les dispositions du paragraphe 36 de la résolution 2662 (2022) , se félicite de l’élaboration concertée d’un plan visant à éliminer les stocks de charbon de bois à Kismayo et alentour et encourage la Somalie à continuer de veiller à la gestion durable de la production nationale de charbon de bois, avec l’appui d’autres partenaires, le cas échéant ; 17. Rappelle la décision qu’il a prise dans la résolution 2696 (2023) d’autoriser l’élimination totale, en une seule fois, des stocks de charbon de bois à Kismayo et alentour et demande : a) au Groupe d’experts et à l’ONUDC de continuer de surveiller les stocks de charbon de bois et leur mouvement pour s’assurer que l’élimination totale n’entraîne pas une production illicite de charbon de bois ; b) au Gouvernement de la République fédérale de Somalie de continuer de se concerter avec le Comité tout au long du processus d’élimination, y co mpris en communiquant un bilan définitif des fonds générés à l’issue du processus d’élimination ; E. Réduire la menace que représentent les engins explosifs improvisés 18. Réaffirme que tous les États empêcheront la vente, la fourniture ou le transfert direct ou indirect des articles visés à la partie I de l’annexe C à la présente résolution à la Somalie à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants établis hors de leur territoire, ou au moyen de navires ou d’aéronefs battant leur pavillon, s’ il existe suffisamment d’éléments de preuve pour montrer que le ou les composants seront utilisés, ou risquent fortement d’être utilisés, pour fabriquer des engins explosifs improvisés en Somalie ; 19. Décide que : a) avant le transfert des articles visé s à la partie I de l’annexe C à la Somalie, l’État Membre fournissant les articles devrait informer le Gouvernement de la République fédérale de Somalie ; b) si un article figurant à la partie I de l’annexe C à la présente résolution est directement ou in directement vendu, fourni ou transféré à la Somalie conformément au paragraphe 19, l’État devra informer le Gouvernement de la République fédérale S/RES/2713 (2023) 7/15 23-23995 de Somalie et le Comité de la vente, de la fourniture ou du transfert 15 jours ouvrables au plus après la dat e de la vente, de la fourniture ou du transfert, et souligne qu’il importe que les notifications visées dans le présent paragraphe soient accompagnées de toutes les informations nécessaires, notamment : i) l’utilisation prévue de l’article ou des articles ; ii) l’utilisateur final ; iii) les caractéristiques techniques ; iv) la quantité d’articles devant être expédiés ; v) le lieu d’entreposage prévu ; 20. Encourage le Gouvernement de la République fédérale de Somalie à appliquer la loi requis e pour réglementer et contrôler l’importation et le transit des articles énumérés aux parties I et II de l’annexe C et demande aux États Membres d’appuyer le Gouvernement de la République fédérale de Somalie à cette fin ; 21. Demande aux États Membres d’a dopter les mesures qui s’imposent pour inciter à la vigilance leurs nationaux, les personnes relevant de leur juridiction et les sociétés enregistrées sur leur territoire ou relevant de leur juridiction qui participent à la vente, à la fourniture ou au tra nsfert à la Somalie de précurseurs d’explosifs ou de matériel pouvant servir à la fabrication d’engins explosifs improvisés, y compris, entre autres, les articles visés à la partie II de l’annexe C, de tenir un registre des opérations effectuées et de comm uniquer à la Somalie, au Comité et au Groupe d’experts les informations concernant les opérations d’achat et demandes de renseignements suspectes relatives à ces produits chimiques émanant d’individus en Somalie, et de veiller à ce qu’une aide financière e t technique adéquate soit apportée à la Somalie en vue de la mise en place de garanties appropriées concernant le stockage et la distribution du matériel ; 22. Encourage les partenaires internationaux et régionaux de la Somalie à dispenser une formation p rofessionnelle en continu aux équipes de neutralisation des explosifs et munitions et à leur fournir le matériel approprié et à coordonner l’appui afin de renforcer les capacités somaliennes d’analyser les explosifs, d’en retrouver l’origine et d’établir l a chaîne de surveillance des engins explosifs improvisés et de leurs composants ; F. Interdiction maritime et amélioration de la connaissance du domaine maritime 23. Décide de reconduire jusqu’au 15 décembre 2024 les dispositions des paragraphes 15 et 17 de la résolution 2182 (2014) , élargies par le paragraphe 5 de la résolution 2607 (2021) afin qu’elles s’appliquent aux composants des engins explosifs improvisé s ; 24. Encourage l’ONUDC, dans les limites de son mandat et dans le cadre du Forum de l’océan Indien sur la criminalité maritime, à aider le Gouvernement de la République fédérale de Somalie à lutter contre les Chabab en : a) amenant les États Membres e t les organisations internationales concernés à resserrer la coopération régionale afin d’intervenir face aux flux maritimes illicites et de désorganiser toutes les formes de commerce de marchandises licites et illicites susceptibles de financer des activi tés terroristes ; b) aidant la Somalie à améliorer la connaissance et le contrôle du domaine maritime, notamment en ce qui concerne le rôle des navires de pêche dans le trafic et le commerce illicite ; S/RES/2713 (2023) 23-23995 8/15 c) fournissant un appui au Gouvernement de la Républ ique fédérale de Somalie en ce qui concerne son projet pilote relatif à la protection des pêches et aux capacités de contrôle ; d) aidant le Gouvernement de la République fédérale de Somalie à étendre ses capacités dans les domaines de la répression et de la lutte contre la contrebande dans les ports ; e) prenant contact avec des représentants d’associations d’armateurs en vue d’envisager des moyens possibles de faciliter l’application de ces mesures et de proposer des recommandations lors du prochain exp osé qu’il présentera au Comité en 2024 ; G. Groupe d’experts et Comité du Conseil de sécurité 25. Décide de renouveler, avec effet à compter de la date d’adoption de la présente résolution, jusqu’au 15 janvier 2025, le Groupe d’experts qui sera désorma is connu sous le nom de Groupe d’experts créé par la résolution 2713 (2023) et que son mandat devra comprendre les tâches visées au paragraphe 11 de la résolution 2444 (2018) et aux paragraphes 5, 11, et 17 de la présente résolution, prie le Secrétaire général d’inclure des spécialistes des questions de genre, conformément au paragra phe 11 de sa résolution 2467 (2019) , demande instamment au Groupe d’experts de tenir systématiquement compte des questions de genre dans ses enquêtes et rapports, et entend réexaminer le mandat et faire le nécessaire en ce qui concerne sa reconduction ou sa modification, au plus tard le 15 décembre 2024 ; 26. Rappelle qu’il importe que les États Membres et le Groupe d’experts coopèrent pleinement, prie le Gouvernement de la République fédérale de Somalie de faciliter les entretiens du Groupe d’experts avec des membres suspectés d’appartenir aux Chabab et d’aut res personnes suspectes qui sont en détention, note qu’il importe que le Groupe d’experts puisse s’acquitter de son mandat conformément au document S/2006/997 et prie le Gro upe d’experts de continuer de formuler à l’intention du Comité des recommandations sur la manière d’aider le Gouvernement à gérer les armes et les munitions et à réduire la contrebande d’armes et de munitions, y compris les efforts visant à créer une Commi ssion de contrôle des armes légères et de petit calibre et à lutter contre la violence sexuelle en période de conflit et les « six violations graves » commises contre des enfants, conformément au rapport S/202 3/676 ; 27. Demande une nouvelle fois au Gouvernement de la République fédérale de Somalie, aux États membres de la fédération et aux gouvernements des régions, aux États Membres et à l’ATMIS de fournir des informations au Groupe d’experts et de l’aider dans ses enquêtes : a) invite instamment le Gouvernement de la République fédérale de Somalie à lui faciliter l’accès, sur la base de demandes écrites adressées en ce sens par le Groupe d’experts au Gouvernem ent, aux arsenaux, aux armes et munitions importées, aux bâtiments abritant des dépôts militaires dans les quartiers de l’Armée nationale somalienne et aux arsenaux saisis commis à la garde des Somaliens, et à autoriser les photographies des armes et munit ions qu’ils détiennent et l’accès à leurs registres et bordereaux de distribution ; b) encourage le Groupe d’experts à se coordonner étroitement avec le Département central de surveillance concernant l’alinéa a) du présent paragraphe ; c) invite instamme nt le Gouvernement de la République fédérale de Somalie, les États membres de la fédération, l’ATMIS et les partenaires à communiquer au Groupe d’experts des informations concernant des agissements ou des activités, en S/RES/2713 (2023) 9/15 23-23995 particulier des flux illicites de cap itaux, d’armes, de munitions et de matériel militaire menés par les Chabab et d’autres acteurs étant résolus à compromettre la paix et la sécurité en Somalie et dans la région, qui relèvent des critères de désignation en vue de sanctions ciblées ; 28. Prie la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la question des enfants et des conflits armés et la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit de communiquer au Gouverne ment de la République fédérale de Somalie et au Comité toute information utile sur ces questions, conformément au paragraphe 7 de la résolution 1960 (2010) et au paragr aphe 9 de la résolution 1998 (2011) , et invite le Haut -Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme à communiquer toute information utile au Gouvernement et au Comité, selon que de besoin ; 29. Prie le Groupe d’experts de fournir : a) au Comité, des points réguliers, en collaboration avec de s experts indépendants désignés pour aider aux travaux d’autres comités des sanctions, selon que de besoin, notamment au minimum trois différents rapports thématiques ; b) une mise à jour globale à mi -parcours ; c) afin qu’il l’examine, par l’intermédiai re du Comité, un rapport final, le 15 octobre 2024 ; et exhorte le Groupe d’experts à obtenir un retour d’information du Comité sur les conclusions émanant des rapports ; 30. Prie instamment le Coordonnateur des secours d’urgence de faire le point sur l’a cheminement de l’aide humanitaire en Somalie et sur tout obstacle à cet acheminement d’ici au 15 octobre 2024 et l’ONUDC de faire le point sur ses travaux dans le cadre de la présente résolution d’ici au 15 octobre 2024 ; 31. Décide que la présidence du C omité au Conseil de sécurité organisera des réunions d’information sur une base annuelle pour s’aligner sur la dernière réunion prévue sur la Somalie avant le 15 décembre 2024 et décide également que, dorénavant, le Comité cessera d’être décrit comme « créé par la résolution 751 (1992) » et sera décrit comme « créé par la résolution 2713 (2023) » ; H. Empêcher les Chabab d’accéder à des armes, à des munitions et à du matériel militaire 32. Encourage le Gouvernement de la République fédérale de Somalie à communiquer au Comité une liste des sociétés privées de sécurité agréées opérant en Somalie et autorisées à importer des armes, des munitions et du matériel militaire nécessaires à la protection statique et mobile ; 33. Souligne que le paragraphe 4 ne s’applique pas aux fournitures d’armes, de munitions ou de matériel militaire desti nées exclusivement : a) au Gouvernement de la République fédérale de Somalie ; b) à l’Armée nationale somalienne ; c) à l’Agence nationale de renseignement et de sécurité ; d) à la Police somalienne ; e) au Corps des agents pénitentiaires ; 34. Décide que le paragraphe 4 ne s’applique pas aux fournitures d’armes, de munitions ou de matériel militaire destinées exclusivement : S/RES/2713 (2023) 23-23995 10/15 a) au personnel des Nations Unies, dont la MANUSOM et le BANUS ; b) à l’ATMIS et aux pays qui lui fournissent des contingents ou du personnel de police ainsi qu’aux partenaires stratégiques de l’ATMIS menant des opérations exclusivement dans le cadre du tout dernier Concept stratégique des opérations de l’Union africaine, et en coopération et coord ination avec l’ATMIS ; c) à la formation et aux activités d’appui de l’Union européenne, des États - Unis d’Amérique, du Royaume -Uni de Grande -Bretagne et d’Irlande du Nord et de la Türkiye ainsi que de forces de tout autre État Membre ayant conclu un accor d sur le statut des forces ou un mémorandum d’accord avec le Gouvernement de la République fédérale de Somalie, sous réserve qu’ils informent le Comité de la conclusion de tels accords, pour information ; 35. Décide que le paragraphe 4 ne s’applique pas a ux fournitures d’armes, de munitions ou de matériel militaire destinées exclusivement : a) aux États membres de la fédération et aux gouvernements des régions de la Somalie ; b) aux sociétés privées de sécurité agréées opérant en Somalie ; sauf en ce qui concerne les articles énoncés aux annexes A et B de la présente résolution, qui sont soumis aux procédures énoncées aux paragraphes 36 et 37 de la présente résolution ; 36. Décide que les livraisons d’articles énoncés dans l’annexe A à la présente résolu tion aux États membres de la fédération et aux gouvernements des régions ou à des sociétés privées de sécurité agréées opérant en Somalie, visant à assurer la sécurité des locaux commerciaux et des membres du personnel recrutés sur le plan international en Somalie, peuvent être effectuées en l’absence de décision contraire du Comité dans un délai de cinq jours ouvrables à compter de la réception de la notification, par le Gouvernement de la République fédérale de Somalie ; 37. Décide également que les livr aisons d’articles inscrits dans l’annexe B à la présente résolution aux États membres de la fédération et aux gouvernements des régions ou aux sociétés privées agréées, actives en Somalie, visant à assurer la sécurité des locaux commerciaux et des membres du personnel recrutés sur le plan international en Somalie, doivent être notifiées au Comité pour information, au moins cinq jours ouvrables à l’avance, par le Gouvernement de la République fédérale de Somalie ; 38. Réaffirme que toutes les notifications devraient comporter : a) les coordonnées du fabricant et du fournisseur des armes, des munitions et du matériel militaire, y compris les types et les numéros de lot ou de série ; b) une description des armes et munitions, dont le type, le calibre et les quantités ; c) la date et le lieu de livraison envisagés ; d) toute information utile concernant l’unité destinataire ou le lieu d’entreposage prévu ; 39. Décide que pour les cas prévus aux paragraphes 36 ou 37, 30 jours au plus tard après la livraison des armes, des munitions ou du matériel militaire, le Gouvernement de la République fédérale de Somalie confirmera par écrit au Comité, à des fins d’information, toute livraison effectuée, en communiquant le type, les quantités, le numéro de lot ou de séri e des armes et du matériel militaire livrés, les S/RES/2713 (2023) 11/15 23-23995 données relatives à l’expédition, le connaissement, le manifeste de cargaison ou la liste de colisage, les utilisateurs finals et le lieu précis d’entreposage ; 40. Décide qu’il incombe au premier chef au G ouvernement de la République fédérale de Somalie de notifier le Comité, conformément aux paragraphes 36 et 37, de toute livraison d’armes, de munitions et de matériel militaire à la Somalie et souligne que tous les fournisseurs potentiels d’armes et de mun itions à la Somalie doivent consulter le Gouvernement ; 41. Souligne que, pour éviter que les Chabab ne se procurent des armes et des munitions, les armes, les munitions et le matériel militaire vendus ou fournis conformément aux paragraphes 33, 34 et 35 de la présente résolution ne sauraient être revendus, transférés ou utilisés par aucune personne ou entité n’étant pas au service du destinataire auquel ils ont été initialement vendus ou fournis, ni à l’État vendeur ou fournisseur, ni à une organisation i nternationale, régionale ou sous -régionale et demande au Comité de communiquer pour information, à l’organe national de coordination compétent en Somalie, à savoir le Bureau de la sécurité nationale, toutes les demandes de notification ayant trait aux para graphes 36, 37 et 39 qui ont été soumises au Comité ; 42. Prie le Secrétariat d’appuyer les efforts de diffusion du Gouvernement de la République fédérale de Somalie pour ce qui est du contrôle des armes, des munitions et du matériel connexe dans les lang ues locales, le cas échéant, dans le cadre de ses ressources existantes ; 43. Se dit résolu à travailler avec la Somalie pour veiller à ce que les procédures prévues dans la présente résolution et dans les annexes A et B continuent d’être levées progressi vement et à suivre la situation en permanence et se tiendra prêt à réexaminer l’opportunité des mesures énoncées dans la présente résolution, notamment toute modification, suspension ou levée des mesures, selon que de besoin, compte tenu des progrès accomp lis et du respect de la présente résolution ; 44. Décide que les dispositions du paragraphe 4 ne s’appliqueront pas : a) aux livraisons de vêtements de protection, dont les gilets pare -balles et les casques militaires, exportés temporairement en Somalie, pour leur usage personnel uniquement, par le personnel des Nations Unies, les représentants des médias, les membres des sociétés de sécurité privées, le personnel humanitaire, le personnel d’aide au développement et le personnel associé ; b) à la livrais on de matériel militaire non létal par des États ou des organisations internationales, régionales ou sous -régionales destiné exclusivement à un usage humanitaire et à des fins de protection ; c) à l’entrée dans les ports somaliens et au mouillage temporai re de navires transportant des armes et du matériel militaire à des fins défensives, sous réserve que les articles restent à bord des navires à tout moment ; I. Présentation de rapports 45. Demande que lui soient présentés : a) par le Gouvernement de la République fédérale de Somalie, en coordination et en collaboration avec les États membres de la fédération et les gouvernements des régions de la Somalie, selon qu’il convient, notamment au moyen des structures du dispositif nati onal de sécurité et conformément au paragraphe 9 de la résolution 2182 (2014) et comme demandé au paragraphe 7 de la résolution 2244 (2015) , au 1er mai 2024 et ensuite au 1er octobre 2024, des rapports qui comprennent : S/RES/2713 (2023) 23-23995 12/15 i) une description des institutions de sécurité et de police somaliennes et du statut des forces régionales et des milices, ainsi que de l’infrastructure mise en place pour assurer le stockage, l’enregistrement, l’entretien et la distribution en toute sécurité des armes, des munitions et du matériel militaire, et les besoins éventuels en matière de renforcement des cap acités à cet égard ; ii) une description des procédures et des codes de conduite mis en place pour l’enregistrement, la distribution, l’utilisation et le stockage des armes, ainsi que les besoins éventuels en matière de renforcement des capacités à cet ég ard ; iii) une liste consolidée des armes, des munitions et du matériel militaire importés au cours de la période considérée, dont le fabricant, le type, le calibre et les numéros de lot et de série ; iv) les rapports de l’Équipe conjointe de vérificatio n demandés au paragraphe 7 de la résolution 2182 (2014) et au paragraphe 37 de la résolution 2551 (2020) ; v) un résumé actualisé des activités suspectes recensées par les institutions financières nationales ainsi que des enquêtes menées et des mesures prises par le Centre d’information financière pour contrer le financement du terr orisme, présenté de manière à protéger la confidentialité des informations sensibles ; vi) un point sur les mesures concrètes prises par les autorités gouvernementales somaliennes pour lutter contre le financement du terrorisme ; b) par le Secrétaire général : i) un point sur les progrès réalisés au regard de chacun des indicateurs associés aux objectifs de référence énoncés dans le rapport d’évaluation technique ( S/2022/698 ), le 15 octobre 2024 au plus tard, et demande : 1) que cette évaluation soit étendue à toutes les régions de la Somalie lorsque cela est possible, avec des recommandations et des objectifs de référence précis le cas échéant ; 2) qu’un objectif de référence supplémentaire soit élaboré, concernant la gestion en toute sécurité des précurseurs chimiques associés à la fabrication et à la neutralisation des engins explosifs improvisés ; c) par les organisations et les États énoncés à l’alin éa c) du paragraphe 34 de la présente résolution, ou rajoutés par la suite, d’ici au 15 novembre 2024, une mise à jour de l’appui fourni à la Somalie depuis l’adoption de la présente résolution et une liste consolidée des armes, des munitions et du matérie l militaire importés pendant la période considérée, notamment le fabricant, le type, le calibre et les numéros de série et de lot ; 46. Encourage la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme, notamment au moyen d’initiatives comme « Tech Against Terrorism », à aider le Gouvernement de la République fédérale de Somalie à analyser et à signaler l’utilisation de plateformes en ligne à des fins terroristes par les Chabab et à s’employer à collaborer avec les États Membres dans la région afin de facili ter le renforcement des capacités pour ce qui est de détecter et de désorganiser les activités terroristes des Chabab ; 47. Décide de rester activement saisi de la question. S/RES/2713 (2023) 13/15 23-23995 Annexe A Articles soumis à une procédure d’approbation tacite du Comité * 1. Missiles sol -air, y compris les systèmes antiaériens portables (MANPADS) ; 2. Armes d’un calibre supérieur à 12,7 mm et les composants et munitions spécialement conçus pour celles -ci ; a) Note : Sont exclus les lance -roquettes antichars portatifs, comme les grenades à tube ou LAW (armes antichars légères), les canons sans recul, les grenades à fusil ou lance -grenades ; 3. Mortiers d’un calibre supérieur à 82 mm et leurs munitions ; 4. Armes antichars guidées, y compris missiles antichars guidés (ATGM), munitions et composants spécialement conçus pour ces articles ; 5. Charges et dispositifs spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; mines et matériel connexe et dispositifs d’amorçage ; 6. Matériel de vision nocturne, notamment thermale et infr arouge et accessoires ; 7. Aéronefs à voilure fixe, à voilure pivotante, à rotor basculant ou à voilure basculante, spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; 8. « Navires » et véhicules amphibies spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; a) Note : « Navire » s’entend de tout bateau, véhicule à effet de surface, navire à faible surface de flottaison ou hydroptère et de la coque ou partie de la coque d’un navire ; 9. Véhicules de combat aériens non pilotés (classés sous la catégorie IV dans le Registre des armes classiques de l’ONU). * Ne s’applique pas au Gouvernement de la République fédérale de Somalie, à l’Armée nationale somalienne, à l’Agence nationale de renseignement et de sécurité, à la Police somalienne et au Corps des agents pénitentiaires. S/RES/2713 (2023) 23-23995 14/15 Annexe B Articles nécessitant une notification préalable (pour information seulement) * 1. Tous les types d’armes d’un calibre maximum de 12,7 mm et leurs munitions ; 2. RPG -7, LAW (armes antichars légères), et canons sans recul et leurs munitions ; 3. Matériel de vision ; 4. Hélicoptères à voilure tournante ou hélicoptères spécifiquement conçus ou modifiés à des fins militaires ; 5. Tenues de protection balistique ou vêtements de protection, comme suit : a) Plaques de protection balistique offrant une protection balistique égale ou supérieure au niveau III (NIJ 0101.06 juillet 2008) ou équivalents nationaux ; 6. Véhicules terrestres spécialement conçus ou modifiés à des fins militaires ; 7. Matériel de transm ission spécialement conçu ou modifié à des fins militaires. * Ne s’applique pas au Gouvernement de la République fédérale de Somalie, à l’Armée nationale somalienne, à l’Agence nationale de renseignement et de sécurité, à la Police somalien ne et au Corps des agents pénitentiaires. S/RES/2713 (2023) 15/15 23-23995 Annexe C Composants d’engins explosifs improvisés Matières explosives, précurseurs d’explosifs, équipements et technologies connexes Partie I * 1. Matières explosives et précurseurs d’explosifs, comme suit, et mélanges contenant une ou plusieurs de ces substances : a) nitrate de cellulose (contenant plus 12,5 % d’azote p/p) ; b) trinitrophenylmethylnitramine (tetryl) ; c) nitroglycérine (excepté lorsqu’elle est conditionnée sous forme de doses médicinales individuelles) ; d) acide nitrique ; e) acide sulfurique. 2. Biens liés aux explos ifs : a) les équipements et dispositifs spécialement conçus pour amorcer des explosifs par des moyens électriques ou non électriques (dispositifs de mise à feu, détonateurs, allumeurs, cordons détonants) ; b) « Technologie » nécessaire pour la « producti on » ou l’« utilisation » des articles énumérés aux paragraphes 1 et 2 a). Partie II 1. Matières explosives, comme suit, et mélanges contenant une ou plusieurs de ces substances : a) mélange de nitrate d’ammonium et de fioul (ANFO) ; b) nitroglycol ; c) tétranitrate de pentaérythritol ; d) chlorure de pycrile ; e) 2,4,6 -Trinitrotoluène (TNT). 2. Précurseurs d’explosifs : a) nitrate d’ammonium ; b) nitrate de potassium ; c) chlorate de sodium. 3. Articles à double usage répertoriés p ar le Groupe d’experts : a) systèmes d’alarme avec capteurs détectant des perturbations, y compris les alarmes pour motocyclettes ; b) récepteurs de codes d’apprentissage. * Devant être notifié(s) au Gouvernement de la République fédérale de Somalie préalablement à la livraison prévue.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2714 (2023)
IntituléLa situation en Somalie
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2714(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2714 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 1er décembre 2023 23-23997 (F) *2323997* Résolution 2714 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 949 1e séance, le 1er décembre 2023 Le Conseil de sécurité , Rappelant toutes ses résolutions antérieures ainsi que les déclarations de sa présidence sur la situation en Somalie, Réaffirmant son attachement à la souveraineté, à l’intégrité territoriale, à l’indépendance politique et à l’unité de la Somalie, Insistant sur la décision prise dans la présente résolution de lever totalement l’embargo sur les armes imposé à la République fédérale de Somalie par la résolution 733 (1992) , tel que modifié, Soulignant , afin d’éviter tout doute, que le Gouvernement de la République fédérale de Somalie ne fait l’objet d’aucun embargo sur les armes, Soulignant qu’une gestion efficace des armes et des munitions en Somalie : a) limiter a la capacité des Chabab et d’autres acteurs déterminés à compromettre la paix et la sécurité dans le pays et dans la région de se procurer des armes et des munitions ; b) améliorera la capacité du Gouvernement de la République fédérale de Somalie et des États membres de la fédération et des gouvernements des régions de la Somalie d’analyser et de comprendre l’origine des armes et des munitions confisquées aux Chabab et à d’autres acteurs ; c) réduira la menace que les terroristes font peser sur la paix e t la sécurité en Somalie et dans les États voisins ; Accueillant avec satisfaction l’évaluation technique des capacités de la Somalie en matière de gestion des armes et des munitions ( S/2022/698 et S/2023/676 ) et les objectifs de référence proposés à la suite de cette évaluation, félicitant la Somalie des progrès accomplis, tout pa rticulièrement en ce qui concerne la gestion des armes, et insistant sur la nécessité de continuer de progresser par rapport aux indicateurs, Soulignant qu’il incombe au Gouvernement de la République fédérale de Somalie d’assurer de façon sûre et efficace la gestion, l’entreposage et la sécurité de ses stocks d’armes, de munitions et autre matériel militaire et leur distribution, exhortant le Gouvernement à poursuivre les travaux de codification et d’application des polit iques et règlementations relatives à la gestion des armes et des munitions, S/RES/2714 (2023) 23-23997 2/3 notamment l’élaboration d’un système comptable de distribution et de traçage d’armes pour toutes les institutions somaliennes de sécurité et de police, Se félicitant de la créatio n par le Gouvernement de la République fédérale de Somalie du Département central de surveillance afin de coordonner, de superviser, de garantir et de contrô ler la livraison, le marquage, la circulation et la vérification des armes et des munitions dans toute la Somalie, avec l’appui et les conseils des États Membres, S’inquiétant du nombre de centres de stockage de munitions en Somalie et encourageant la construction, la remise en état et l’utilisation de dépôts de munitions sûrs dans toute la Somalie, Engageant la communauté internationale à fournir une formation spécialisée à long terme et à renforcer les capacités en matière de gestion des armes et des munitions, notamment en ce qui concerne : le stockage en toute sécurité du matériel vendu , fourni ou transféré en Somalie, le traçage et l’analyse des armes, des munitions, du matériel militaire confisqués ou saisis ainsi que des engins explosifs improvisés, Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, 1. Rappelle le par agraphe 5 de la résolution 733 (1992) par lequel un embargo général et complet a été établi sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire à la Somalie, tel que modifié par les résolutions ultérieures et , constatant les progrès accomplis par rapport aux objectifs de référence adoptés dans la résolution 2662 (2022) , décide de lever l’embargo sur les armes établi par la résolution 733 (1992) tel que modifié ; 2. Rappelle sa résolution 2713 (2023 ) qui établit un embargo général et complet sur toutes les livraisons d’armes et de matériel militaire aux Chabab en Somalie ; 3. Prie le Gouvernement de la République fédérale de Somalie de continuer : a) d’appliquer la stratégie nationale de gestion de s armes et des munitions ; b) d’établir un système de comptage des munitions et de construire suffisamment d’arsenaux et de zones d’entreposage des munitions pour renforcer la capacité de gestion des stocks ; c) de promouvoir davantage la professionnalis ation, la formation et le renforcement des capacités des institutions somaliennes de sécurité et de police ; d) d’appliquer des plans d’action visant à renforcer les mécanismes de filtrage et d’établissement des responsabilités ; e) de prendre toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce que les armes, les munitions et le matériel militaire importés à des fins d’utilisation par le Gouvernement, l’Armée nationale somalienne, la Police somalienne, l’Agence nationale de renseignement et de sécurité et le Corps des agents pénitentiaires, ainsi que par les sociétés privées de sécurité agréées ne soient pas revendus, transférés ou utilisés par aucune personne ou entité n’étant pas à son service ; f) de s’acquitter de ses responsabilités, conformément à la r ésolution 2713 (2023) ; S/RES/2714 (2023) 3/3 23-23997 4. Prie le Service de la lutte antimines, en collaboration avec les partenaires, de continuer de : a) fournir des conseils techniques et une assistance au renforcement des capacités pour aider la Somalie à appliquer la stratégie nationale de gestion des armes et des munitions et le plan d’action connexe ; b) assurer une coordination et fournir des conseils stratégiques au Gouvernement de la République fédérale de Somalie pour appuyer l’élaboration de politiques, de plan s et de directives nationaux visant à contrer la menace des engins explosifs improvisés et à appuyer une intervention coordonnée dans la lutte antimines menée dans toute la Somalie, notamment une aide aux victimes ; 5. Demande à la communauté internationa le de continuer de fournir un appui supplémentaire en vue d’améliorer les capacités de gestion des armes et des munitions en Somalie, notamment aux niveaux fédéral et local, en mettant un accent particulier sur l’entreposage des armes et des munitions, l’a ssistance technique et le renforcement des capacités sur les plans du marquage, de l’enregistrement, du traçage et de l’élimination et encourage les partenaires à coordonner leur action pour aider la Somalie à appliquer les dispositions de la présente réso lution.
OrganeCSNU
Année2023
CôteS/RES/2715 (2023)
IntituléRapports du Secrétaire général sur le Soudan et le Soudan du Sud (MINUATS)
Lienhttp://undocs.org/fr/S/RES/2715(2023)
Texte intégral Nations Unies S/RES/2715 (2023) Conseil de sécurité Distr. générale 1er décembre 2023 23-23999 (F) 041223 051223 *2323999* Résolution 2715 (2023) Adoptée par le Conseil de sécurité à sa 9492e séance, le 1er décembre 2023 Le Conseil de sécurité , Réaffirmant toutes ses résolutions antérieures, les déclarations de sa présidence et les communiqués de presse concernant la situation au Soudan et soulignant son ferme attachement à la souvera ineté, à l’unité, à l’indépendance et à l’intégrité territoriale du Soudan, Appréciant le travail accompli par la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) depuis sa création et prenant acte du rapport du Sec rétaire général sur la situation au Soudan et les activités de la MINUATS ( S/2023/861 ), Prenant note de la lettre adressée au Secrétaire général par le Gouvernement soudanai s (S/2023/884 ), demandant qu’il soit mis un terme au mandat de la MINUATS, Se déclarant alarmé par la poursuite de la violence et de la situation humanitaire, en particulier par les violations du droit international humanitaire et par les graves violations des droits humains et des atteintes à ces droits , soulignant qu’elle a de lourdes conséquences pour les civils et demandant à toutes les parties au conflit de cesser immédi atement les hostilités, de faciliter l’accès humanitaire, notamment en s’acquittant des engagements pris à Djedda, et de rechercher une solution négociée au conflit, Se félicitant de l’action diplomatique menée sous la direction de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et de l’Union africaine et saluant la volonté inébranlable des pays voisins d’appuyer les civils qui ont fui le Soudan, Engageant les organisa tions internationales et régionales et les États Membres à répondre rapidement aux besoins humanitaires au Soudan et dans les pays voisins qui vont croissant, notamment aux besoins humanitaires recensés dans le Plan d’aide humanitaire pour le Soudan révisé et le plan régional d’intervention en faveur d es réfugiés et encourageant une augmentation des contributions aux plans d’aide en veillant à ce que tous les engagements pris par les donateurs soient pleinement honorés dans les délais presc rits, Demandant à toutes les parties prenantes de continuer d’œuvrer à un règlement politique inclusif et durable pour permettre au peuple soudanais de réaliser ses S/RES/2715 (2023) 23-23999 2/2 aspirations à un avenir pacifique, stable, démocratique et prospère, dans le strict respe ct du principe d’appropriation nationale et réaffirmant que l’Accord de Djouba pour la paix signé le 3 octobre 2020 demeure contraignant pour tous ses signataires, en particulier les provisions relatives à un cessez -le-feu permanent au Darfour, 1. Décide de mettre fin, à compter du 3 décembre 2023, au mandat confié à la MINUATS par la résolution 2579 (2021) ; 2. Prie instamment la MINUATS de commencer immédiatement le 4 décembre 2023 la cessation de ses opérations et le processus de transfert de ses tâches, à chaque fois que la situation s’y prête et dans la mesure du possible, aux organismes, fonds et programmes des Nations Unies, avec pour objectif l’achèvement du processus au 29 février 2024, décide que la liquidation de la Mission commencera le 1er mars 2024 et demande à la MINUATS d’établir, avec l’équipe de pays des Nations Unies, selon que de besoin, des arrange ments financiers permettant à l’Organisation des Nations Unies de surveiller les activités résiduelles qui avaient été engagées par la MINUATS dans le cadre de la coopération liée aux programmes ; 3. Sait l’importance des organismes, fonds et programmes d es Nations Unies, souligne la nécessité d’une transition et d’une liquidation ordonnées de la MINUATS afin de veiller à la sûreté des membres du personnel des Nations Unies et au bon déroulement de toutes les opérations des Nations Unies, y compris l’aide humanitaire et l’aide au développement ; 4. Décide d’autoriser, pendant la durée de la transition et de la liquidation de la MINUATS, la rétention du personnel de sécurité nécessaire à partir des effectifs existants au Soudan pour protéger le personnel, l es installations et les biens de la Mission, demande à toutes les parties soudanaises concernées de coopérer pleinement avec le système des Nations Unies durant la transition et la liquidation de la MINUATS et prie le Secrétaire général de le tenir réguliè rement informé de la transition et de la liquidation ; 5. Rappelle l’importance des obligations juridiques du Soudan au regard de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies de 1946 et de l’accord sur le statut de la mission du 4 juillet 2021 jusqu’au moment du départ des derniers éléments de la MINUATS du Soudan et demande aux parties d’agir conformément aux obligat ions qu’impose au Soudan ces instruments ; 6. Se félicite de la nomination de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Soudan, Ramtane Lamamra, qui usera de ses bons offices auprès des parties et des États voisins, en complément de l’action de pai x régionale dont celle de l’Union africaine et de l’IGAD et invite toutes les parties à faire montre de coopération pour l’aider à exécuter ses tâches ; 7. Prie le Secrétaire général de lui présenter un rapport écrit d’ici 90 jours et de lui rendre ensuit e compte de la situation tous les 120 jours sur l’action menée par l’ONU pour aider le Soudan sur la voie de la paix et de la stabilité et de continuer d’examiner la situation à la lumière de ces exposés ; 8. Décide de rester activement saisi de la questi on.